Skip to main content

Full text of "Diccionario universal"

See other formats


)^ 


DICCIONARIII 


UNIVERSAL 


ESPAÑOL-FRANCfc^  v  F?iA^CES-ESPAÑOl, 


Hon  %¡%j%  soriKDAD  (  »    l'itr- «  MonKi>>  ni;  \iêua»  i.K:«Cit.%H. 


l.y.    DIR    CCIOI» 


.^  M. 


a^^f 


VI     1;   -cnilr 


m 


iio  !olo  las  voit-,  de  ios  diccioi      iO.> -le  -  .u      .miii-      .  i.i   lanil.rn  todos  los       1 

término»  de  literatura,  de  Ilis*  na.  i)«*  >'it  '    <a,'i    *lalrp..ii.    ,  d«  Econcmia  po- 
litiea,  de  Diplomacia  ,  de  í  ctua  iîilil.ir.  vi    0'  "''•    '.  ■  e  51ii  .  raJopi-.  de  E')i;*nii- .       i 

de  Zoología  ,  deCiruf¡ía.  de  Medicn.a  ,  .le  ougrada  .     î'\   i,  dr  TiTeiho  f.aiiénico,  ^ 

de  Sectas  Religiosas  ,  de  Jurisprudencia,  de  Agru'ulii.rn  .  oe  fiío/rsílüt.  de  Astrono-  -^t 

mía  ,  de  Mitología  ,  de  ''«mercio  ,  de  ?.lrrino.  de  Artilliri.i .  op  Foiiilici-civri,  y  demas  '^ 
focuitadc^,  sin  on  «■.   e!    '^cnici^mo  de  todas  ia«arte<.'. 


IQADRID, 

KSTARI  IMIMIkMU     i  KMl.O-TIPOCRÁKK  O  Iif   K  .    1     •'OMINOl  K»  . 


Ipreeenteí)  to 

ÎTbe  Xibrarç 

of  tbe 

"miiívcrBítp  of  ïï:oronto 

o.      Xa^^uL^i^  ) 


r/1 


^ 


(T. 


>^ 


^¿<3¿::^--z/ 


-^•^^X, 


t        i 


DICCIONARIO 


UNIVERSAL 


ESPAÑOL-FRANCÉS  Y  FRAlÉS-ISPAÑOl. 


K 


Vv 


DICCIONARIO     ^' 

UNIVERSAL 


l'Oll  IM  SOCIEDAD  DE  l'RÛFESOllES  ÜE  MW  lE.VCLAS, 


BAJO     LA  OIRECCIOM 


DE  D.  RAMON  JOAQUÍN  DOMÍNGUEZ. 


nii  solo  l^s  vo(.<>s  do  los  l>ici'iun»riiis  de  las  dos  Acailoinia  .  sini'>  taiiibion  tudos  los  términos  de  Literatura  .  de  Historia  .  Je 
Arqncologia  ,  de  ^uInlSIlláti('a  ,  de  (jeoRralia  .  de  Fislosofia  ,  de  Malciiiátifas.  de  Juris|inideiiciB  ,  de  Derecho  (  anóuioo,  lic 
'rcologiii,  de  Liturgia  ,  de  Sectas  Ueligiosas,  de  Nigroniiiiicia,  de  Medicina  .  de  Cirugía  ,  de  1-arniacia.  de  Nelerinaria  ,  de  Mi- 
neralogía ,  de  Botánica,  de  Zoologia,  de  Geologia,  de  Agricultura  ,  de  Agrimensura  ,  de  Arquitectura  .  du  l-'ortilicacion  .  de 
Artillería  ,  de  >larii)a  .  do  Táctica  Militar,  de  Ksgrinia ,  de  Astionomia  ,  de  Astrologia  ,  de  Mitología  .  de  lisica  .  de  Au'isticn, 
de  Ojilica  .  de  Catóplricii ,  de  Hidráulica  ,  de  (.tuimica  ,  de  Tctreria  ,  de  Montería  ,  de  l'olitica ,  de  Diplomacia  ,  de  Adniiiii--tra- 
«iuii ,  du  Kcuuomiu  política  y  duméslic;) .  de  Coniercio.  etc..  etc..  con  las  dixcrsas  partes  que  ubraziio  ektot  ramos  t  .dcnm 
facultadas,  siu  omitir  el  tvciúci^^mo  de  toda»  las  artus. 


TOMO    V. 


Establecimiento  i.Éxico-TiPOGuÁrico  de  R.  X.  Dominousz. 

iSífi. 


r^*^     •  v»»r«>^ 


'  -r^} 


DICCIÓN  AlilO 


UNIVERSAL 


ESPAÑOL-FRANCÉS. 


DA 

P,  s.  f.  dé.  La  quatrième  lettre  de  l'alphabet  es- 
pagnol et  la  troisième  des  consonnes.  C'est  une 
des  lettres  dentales;  etle  parait  avoir  été  ima- 
ginée par  les  latins  qui  voulurent  imiter  par  sa 
forme,  l'image  de  la  langue  étendue  et  disposée 
comme  elle  l*est,  en  la  proférant;  au  commen- 
cement ou  dans  le  corps  d'un  mot  cette  lellre  à 
le  son  qui  lui  est  propre.  Elle  doit  se  faire  sen- 
tir quand  elle  se  trouve  ala  fin  dun  mot.  ¡  Elle 
est  une  abréviation  de  Don  ou  Doña  quand,  sui- 
vie d'un  point,  elle  est  placée  devant  un  pré- 
nom. I  Cest  une  lettre  numérale  qui  vaut  500. 
Elle  valait  3,000  quand  il  y  avait  un  petit  tiret 
dessus,  j  D,  comme  signe  d'ordre,  désigne  la 
quatrième  place  ou  la  quatrième  partie  d'un 
tout.  D  est  aussi  la  quatrième  lettre  dominicale. 
Il  marque  le  Dimanche  dans  les  calendriers  mo- 
dernes.~ll  désigne  le  mercredi  dans  le  calen- 
drier des  livres  d'office  de  l'ancien  rituel.  >  En 
musique,  D,  indique  le  ton  de  ré.  \  Ecrit  au  des- 
sous des  lignes  de  la  portée,  ils  est  une  abrévia- 
tion de  l'italien  Doive,  et  signifie  Doux.  ||  Dans 
l'ancien  alphabet  chimique,  D  indiquait  le  sulfa- 
te de  fer.  ||  Dans  les  formules  D  est  abréviation 
dcDctur.  D.  D.  remplace  dctur  ad;  que  l'on 
donne  dans.  Il  D.  A.  abreviajion  de  Din/s  Au- 
gustus.  I  Dans  les  inscriptions  latines,  D.  O.  M. 
remplace  la  phrase  Deooptiuw,  màjitno;  au  Dieu 
tres-bon,  très-grand. 

I>.D.,  Abréviation  du  mot  doctores,  docteurs. 

na,  s.  f.  da.  mus.  milit.  Da;  Coup  frappe  faible- 
ment sur  le  tanibour  avec  la  baqiiette  de  gau- 
che, par  opposition  uu   <a.  qui  est   produit   a>ec 


DA 

plus  do  force  par  la  main  droite.  Le  t/a  se  figure 
en  tympanonique,  au  moyen  d'une  noire  posee 
entre  la  seconde  et  la  dernière  portée 

Daaidci-,  s.  m.  dnalder.  métrol.  Daiild<*r;  mon- 
naie d'argent  d'Hollande  qui  vaut  30  stuxe^, 
ou  3  fs.  2o  c.  de  France. 

Uabtt,  s.  f.  dabà.  mylh.  Dabbat;  labète  de  l'Apo- 
calypse  chez  les  musulmans. 

Dabàiliu,  s.  f.  dabni-ba.  myth.  Dabaiba;  di>ini(e 
adorée  comme  mère  des  dieux  par  les  peuples 
idolâtres  du  Panama. 

»al»ir,  s.  m.  dabir,  Géog.  anc.  Dabir;  >ille  roya- 
le des  chananéens.  conquise  par  .losii.'.  qui  lui 
donna  le  nom  de /íirírtíís-.<r/)/i('/-.  "U  \ille  des 
nombres,  parce  qu'il  y  avait  fait  le  deuombre- 
nwnl  de  son  armée. 

Dabi.s,  s.  m.  rfa-í*íss  mylh.  jap.  Dabie;  idole 
monstrueuse  d'airain,  à  hquille  les  Japonais 
présentent  chaque  année,  une  jeune  vierge  p.Mir 
é|iouse. 

Dalili>,  adj.  dublé.  Possible,  faisable,  facile. 

Uaixtyó.  s.  m.  d'iboiè.  Erpét.  Daboiè:  nom  d'une 
espèce  dugi-nre  vipère. 

Oubli,  s.  m.  da-bou.  mainra.  Dabuh  ;  aiuinal 
d'Afrique  qui,  s'il  n'est  pas  fabuleux,  pourrait 
être  une  es\W'ce  tlliyène. 

DabiilN,  s.  m.  </ri-/>ouiss.  Coniin.  Doboiiis:  loile 
d<'(()loii  tics  Indes,  tiiii  lire  sou  nom  d'une  ^ill'• 
di-  l-llindoustan,  sur  la  cùle  du  M.ilabar. 

na-cap  >.  el  par  ai  rc\  ialion  D-l'..  I.oc.  ad\.  nui''. 
De  rechef  de  nouveau.  Terme  emprunli-  del'lla- 

lien,  (jui,  MU  le>  partitions.  >-ignirie  quarri^ • 

"il  se  trouve,  on   doit    reprendre  au  commen<c- 


Dvr 


DAC 


ment  (lu  inorci-an,  et  ;illor  jusqu'au  pninl  finul. 
Duehlna,  s.  f.    dittrhi-na.   Mis».  Iiiil.   Diickcliiiiu; 
pn-si'iil  iju'oii  fait   aux  bruhniancs  dans  lis  sa- 
criliii's  solciinpls. 
nárin.  s.  f.  <i(i-/in.  (Icojçr.  eue.  Daric;  conlrt-o  de 
la  (ierrnHiiif  ()ui  sV'Icndail   a  N.  du  l)¡inul>c,  cu- 
tre le  Tibiscus  et  le  Daiiaslcr;  ri-sisla  15  aii-<  ,iu\ 
Rdinaiiis,  et  l'ut  enCm  soumise  (inr  Trujan.  t|ui  la 
joiliiiil    a    la    Mésie.eii  jelaui  sur  le    Danube  un 
jiont  nia^'niti(|iie;  lorine  aujonr  d'hui   une  partie 
delà  ll<.n;;rie.    la   ^alallli^•,  la   Transilvanie ,  la 
M<'>lilaN  ie  et  la  llcssai  :il)ie. 
Oikcico.ci».  auj.  i/(/  liloi.    anc.   Lai.  Dacique;  (|ui 
apitartieni  au\  din  e<  ou  à  la  Daeie.  |  Surnom  de 
Doinitien  el  de  l'rajan.  valqueurs  des  Dares. 
Dari».  In.  adj.  ilti-v.in.  Paee;  h:ibilant  de  la  Dare. 
Uaclo,  s.  m.  d«zi-o.  Inus.  Tribut,  impôl,  imposi- 
tion. 
Dnoi<>n,s.  f.  da-iion.  l'rat.  Dation;  acliuu  de  don- 
ner. 
waciiuda,  s.  f.  tla'-nnda.  Dacnade;  nom  d'un  oi- 
seau que  les  Ku'vptiens  avaient  coutume  d'atta- 
cher, pendant  leurs  festins,   au\  couronnes   des 
convives,  afin  (ine,  par  ses  cris  el    ses  co\ij)s  de 
bec  il  empèi  hAt  les  convives  de  s'endormir.  Les 
dacnades  sont  des  oiseaux  indéterminés. 
DarniN,  ^.m .  dnl-niss.  Ornilh.  Dacnio;  nom  scien- 

tilitliic  d'ui  j;eiire  pitpit. 
Daeiio.  s.  m.   (/o-kno.    Entom.   Dacne;    genre  de 
eoléopléres    exotiques,  dnin   noir    brillant,  avec 
des  taches  rouges,  jaunes  ou  l'auxes  sur  les  ély- 
tres:    ces   insectes   sont    d'une    assez    grande  I 
taille.  I 

Dacnodo,  S.  m.  dnVnn-do.  Enlom.  Darnode;  fíen- 
re  d'insectes  coléoptères,  dont  le  type  est  le  dac- 
node  inylabroïde  du  Brésil.  '  I 

Dacnii.xa.  s.  f.  ddVnoxi-ssa.  Entom.  Dacnusc:  gen-  i 
re  d'insectes  hviuénnpières.  IViinille  desbraconi- 
des,  dont  le  type  est  la  dacnuse  rufipéde,  insec-  i 
le  européen  et  de  petite  taille. 
Dacu,  s.  m.  i/a-ko.  Entom.  Dacus;   genre  de  di()- 
tères  athéricères.   ayant    pour  type  le   dacus  de  ' 
l'olivier,  dont  la  larve   lilanchAlre.    connue  sous 
le  nom  de  cliiron   en  Provence  fait   beaucoup  de 
mal  aux  oliviers.  | 

Ducrifitalgia.   s.  f.  dnkristálg~hia.  Med.  Dacry- 
cysfalgie;   douleur  que  l'on  ressent   au   sac  la- 
crymal. I 
Itacriristálsico,  ra.  adj.  dakrizistálg-hilw.  Mcd. 
Dacrycyslalgique  ;  qui  concerne   la     dacrvcvs-  ! 
lalgie.                                                                    '    ■       ! 
Uacritlion.  s.  f.  da  ri-dinn.  Bot.  Daervdion;   par 
allusion  à  la  forme  des  globules  de  laresine  qui 
suinte  de  ces  arbres.  Genre  de  conifères,  famille 
des  taxacées.  arbres  toujours  verts  et  fort  r.ires, 
indigènes  de  l'Inde  Orientale  el  de  la  Nouvelle- 
Zélande.                                                                       . 
Dacrimieio,  S.   f.  dalniini-iio.   Bol.    Dacrymyce; 
genre    de    petits    champignons  épiphvtes.   qui 
croissent    sur    les    arbres  morts   ou    sur    leur 
écorcc. 
Dacriiia.  s.  {.  dnhri-na.  Bot.  Dacryne;  genre  de 
champignons  hyphomyccles,  à  spondieset  lobu- 
leuses. 
Dacritioina,  s.  f.  daliritïn-ma,  Mcdec.  Dacrvno- 
me  ;  larmoiement  cause  par  la  conlescencë  ou 
resserrement  des  points  lacrymani. 
Uacriadcnnigia.   s.  f.    da' riadénalg-hia.   >lcd. 


Dacryoadénalgie;    douleur  que  l'uu  éprouve  à  la 
glandi*  lacrymale. 
Dnri'ioaldriiáliclru,  ra.  adj.  dal.rioaldétialg-hiio. 
,Mcd.  Dai  ryoadena'gie;    douleur  que  l'on  éprou- 
ve a  la  glande  lucrymale. 
Uarrload<'niil«,    s.    m.     dn'rioailè-nitiss.  Med. 
Dai  ryoadénile;  iuflammaliun  delà  glande  lacry- 
male. 
Uarrioltli-iinrrrn.  S.  f.  da\iriiilitcnorrr-(i.  Médec. 
Dii(  r\olilennorrliie;  écoulement  des  larmes  mé- 
le<s  de  mucosités. 
Darrloblriiói-rlri» ,   oa.    adj.    dnhrioblhior-riVu. 
.Med.  Darryobirnnorrbéique;    concernant   la  da- 
to idilcnnorrliéi'. 
UacrioriNtiM,  s.    m.   daliriüíist-iss.   Médec.  Da- 

cryocysle;  sac  lacrynial. 
DarrioriMtitiN.   s.  m.  dakrio-ilsti-tiss.  Med.  Da- 
I       (ryo>\>lite;  innainmalioii  du  sac  lacrymal. 

Darriodc.  ailj.  daUrio-dé.    Médec.  Dacryc.de,  qui 
'       l'Ieure.  i!  l  leer  a  ducriode.  ulcère    dacryode;  ul- 
¡      cère  humide  el   sanieux,  ((ui  rend   beaucoup  de 
I       séiosiles. 
DarriolK'iiiorrlwlM,  S.  m.    dakrinhé-mnrri-ss-ss. 
Mi'dec.  Dinr>olieniorrhyse;    écoulement  de  lar- 
mes mêlé  de  sang.  Inusité. 
;  llarriodéo,  «'a.  adj.  dakiioidé-o.  Bot.  Dacryoïde; 
qui  ressemble  à  une  larme. 
Daoriollta,  s.  f.  dakriali-ta.  Médec.  Dacryolithe; 

calcul  liiiryinal. 
Diicrioii.  s.  f.  du  ri-ori.  Médec.  Dacryon;  excrétion 
lymplia  tique  des  yeux,  larme;  Inusité,  il  Hist.  nat. 
Diacryon;  se  dit  quelquefois  des  sucs  de  plantes 
qui    se   concrèlcnt  d'eux-mêmes  en   larmes  ou 
gouttes. 
Daorióp<'o.  vtt.  adj.  dnhrió-péo.  Médec.  Dacryopéi 
qui  excite  à  pleurer,  s'applique  à  toutes  les  subs- 
tances qui  activent  la  sécrétion  du  lluide  lacry- 
mal; telles  que  lesémanalionsdes  oignons  et  des 
plantes  alliacées. 
.Diirriopia,  s.  f.    da'rios-pia.   Médec.  Dacryopie; 
substance  qui  active  le  s'écrélion  du   fuide  la- 
crymal. 
Dacl'îoplorrea.  s.  f.  dnkriopio-rrén.  Médec.  Da- 
criopyorrhée  ;    écoulement    de     larmes    puru- 
lentes. 
Dacrioi»iorrcieo.  ea.  adj.   dal;riopiorré-i\io.  Mé- 
dec. Dacryopyorrhéique,  qui  a  rapport  à  la  Da- 
cryopyrrbée. 
Darrloi-rtMoo.  ca.  adj.  daliriorré-Vo.  Médec.  Da- 
cryorrhéique ,   qui    se  rapporte   à   la  Dacryor- 
rhée. 
Dartilena.  S.  f.  du\itilé-nn.  Bot.  Daclylène;  gen- 
re   de    la     fnmille    des    capparidacées ,    plante 
suffrutiqueuse  ,  dont  la    patrie  n'est  pas  con- 
nue. 
Uaptilro,  ea.  adj.   dak'Al -léo.  Dactyle;  qui  ala 
forme  d'un  doigt  on  applique  aussi  cette  épithè- 
te  aux  poissons  qui  ont  quelques    rayons  isolés 
au»  pectoarlcs. 
Uactilooñ.  s.  m.  pi.  Dnclî-léoss.  Jchthyo.  Dacty- 
les ;  fiimille  de   poissons   de    l'ordre   des  holo- 
bianches,  comprenant  les  triglcs,  les  priono- 
tes.  etc. 
Diicnictro,    s.  m.  daklilé-tro.  Ant.  Dactilètbre„ 
instrument  de  torture   dont  on   se  servait  pour 
écraser  les  doigts  du  patient. 
Daclileti'o,  s.ni.  Erpel.  Dactiléthre;  genre  de  ba- 
tracien? anuorcs  propres  au  Cap  dy  Bonne-Espé- 


DAC 


—  7  — 


DA€ 


ranee,  et  ayant  la  forme  cxtcl'rit'urc  doserapauds. 

Dactillcapnos,  s.  m.  dakiilikap-noss.  Bol.  Dac- 
lylicapnos;  genre  delà  ramillc  des  papavéracées, 
plante  annuelle  à  tige  rameuse,  originaire  du 
Népaul  ,  ¡irimpante,  cirrifére  ,  et  quelquefois 
cultivée  dans  le  jardins  d'Europe. 

Bactillco  c*.  adj.  da  tili-ko.  Bol.  Dactylique;  qui 
contient  des  dactyles,  qui  a  rapport  aux  dacty- 
les. 

DMtlIldn,  s.  f.  da\itili-da.  Bot.  Daclylide;  genre 
de  graminées  feslucacées,  Irés-iommun  dnns  les 
prairies  et  terrains  incultes  d'une  grande  partie 
de  l'Europe. 

Datilirrro,  ra.  adj.  daktili-féro.  Zool.  Dactylifé- 
re,  qui  a  des  doigts. 

Dactilino,  na.  cZak(ii£-fio.  Zool.  Daclylin;  qui  a 
un  ou  plusieurs  doigts  remarquables  par  leur 
forme,  leur  posilion,  leur  longueur.  |  Qui  a  la 
forme  d'un  doigt. 

Dactilio,  s.  m.  dakti-Uo.  Helminth.  Dactilius; 
genre  de  vers  parasites  de  l'homme  .  donl  le  ty- 
pe est  le  daclylius  pointu,  qui  se  fixe  dans  la 
vessie  urinaire. 

DactllloRliriR,  s.  f.  dahtilio(jH-fia.  Antiq.  Dacty- 
lioglyphie:  art  de  graver  sur  anneaux,  sur  pier- 
res précieuses. 

Daetllloglrico,  ca.  adj.  da'tiUo^U-fxco.  Antiq. 
Dactyliolyphique;  qui  a  rapport  á  la  dactyliogiy- 
phie. 

Daetlllógliro.  9.  m.  daktiliogU-fo.  Antiq.  Dacty- 
lioglyphe;  ouvrier  qui  grave  sur  anneaux,  et,  par 
extension,  ouvrier  qui  grave  sur  pierres  précieu- 
ses. 

Dafillllografia,  9.  f.  daktiliografi-a.  .\ntiq.  Dac- 
tyliographic;  description  d'une  collection  d'au- 
neaux,  da  pierres  pierres  précieuses  gravées. 

Onctillof^rárico,  ca.  adj. (2aktt¿io.7ra-/íco.  Antiq. 
Dactyliographique;  qui  appartient  à  la  daclylio- 
graphie. 

Uactillósrafe,  s.  m.  dnktilio-qrafn.  Antiq.  Dac- 
tyliographe  ;  celui  qui  décrit  les  anneaux,  les 
pierres  précieuses  gravées.  |1  Celui  qui  étudie  ou 
décrit  l'art  de  la  dyacliliographie. 

naetlliologla,  s,  f.  dahtilinlnfj-hia.   Antiq. Dac- 
•  lylologie  ;  partie  de   l'archéologie  qui  concerne 
l'élude  des  anneaux  et  des  pierres  gravées,  ain- 
si que  leur  explication. 

Oactllológlco,  ca.  adj.  daktiliolog'hiko.  Antiq. 
Dactyliologique.  qui  appartient  à  la  dsctyliologie. 

Dact\llólogo,  s.  m.  daktiliolo-go.  \\\Uq.  Dacty- 
liologue;  celui  que  s'occupe  de  dactyliologie;  qui 
travaille,  qui  écrit  sur  cette  branche  des  sciences 
archéologiques. 

naetlllontancla,  S.  f.  dnlidloman-iin.  .\ntiq. 
Daclylomancie;  sorte  de  divination  en  «sage  chez 
les  anciens,  et  qui  se  faisait  par  le  moyen  d'an- 
neaux fondus  sous  l'aspect  de  certaines  couslel- 
lations,  et  auxquels  il  faut  attacher  descharmes, 
des  carartères  magiques. 

Daetlllomántlco,  ca.  ad] .  H  S.  dakUHomam-tikn . 
Divinal.  Dartyliomancien;  celui,  celle  qui  prati- 
que lo  daltyliomancie. 

Baetlllon,  s.  m.  (/a/cf«fion.  Mus.  Dnclilion;  prtii 
instrument  à  ressort  inventé  en  183f>,  et  destiné 
á  donner  aux  doigts  plus  de  force  et  de  souples- 
se; il  donne  aussi  aujeu  l'égalité  voulue  pour  ob- 
tenir une  belle  et  brillante  exécution  sur  le  pia- 
no, fl  Bot.  Dnctylion;  genre  de  champignons  trr- 


phomycêtes,  qui  naissent  sur  les  parties  ^atré- 
iiées  des  plantes.  |  Méd.  Daclylion;  adhercnct 
congéniale  ou  accideiiteile  des  doigts  enlre  eux. 

Dactillutern  ,  S.  f.  daotiliuté-\ia.  \ii{\<].  Daciilio- 
théque;  écrin  oii  l'on  renfermait  les  anneaux  pré- 
cieux et  les  pierres  gravées.  |1  Colledion  ou  cabi- 
net de  ces  sortes  d'anneaux  ou  de  [tierres. 

Dáctilo,  s.  m.  dak-tilo.  Lilt.  Dactyle;  sorte  de 
pied  dans  la  poésie  grecque  et  laiine,  composé 
d'une  syllabe  longue  sui>ie  de  deux  syllabes 
brèves.  Il  Myth.  />ácfi7oj  ii/eos;  dactyles  ideens; 
les  cinq  lilsde  dactyle  ou  dlda.  ou,  selon  quel- 
ques uns:  cinq  ficiesà  qui  on  attribuait  l'inven- 
lion  du  rhylhme  poétiiiue  et  musical.  |i  Dactyles; 
prêtres  det^ybcle;  on  donnait  ausi  ce  nom  á  des 
prêtres  chargés  d'attirer  le  feu  sacré  en  l'hon- 
neur du  Soleil  et  ijuii  \eiutaienl  autour  du  feu  la 
Idanse  pyrrliique.  |!  Métrol.  anc.  Dactyle;  mesure 
inéaire,  la  seizième  partie  du  pied  grec,  longue 
à  peu  prés  d'un  travers  de  doigi,  ce  (|ui  explique 
le  nom  qu'elle  porte,  et  valant  denos  mesures 
deux  centimètres.  |¡  Bol.  Dai  tyle;  genre  de  la  fa- 
mille des  graminées  composé  de  piaules  vivaces 
nombreuses  et  mulliflorcs.  ||  Moll.  Dactyle;  an- 
cien nom  générique  de  toutes  les  cociuilles  allon- 
gées, subcylindriques  qui  ont  une  ressemblance 
plus  ou  moins  éloigiiée  a>ec  la  forme  des  doi;;ls. 
Il  Dactyle;  nom  spécifique  de  la  amodiole  litho- 
dome. 

Itactiloa,  s.  m.  dahtilo-n.  Eqpeth.Dactyloa;  genre 
de  sauriens  de  la  famille  des  annolides. 

nnctilobo.  ba.adj.drt  tl-/o6o.  Ornith.  Dactylobe; 
qui  à  les  doigts  garnis  d'une  membrane  festoné* 
ou  lobée. 

DatlIocrepM,  S.  m.  dnkliloVréps.  Enlom.  Dacty- 
locreps;  genre  de  coléoptères  curculionides,  qui 
a  pour  type  le  daclylocreps  llabellilarse  de  Ca- 
yeniie. 

Oactiloctonlon,  s.  m.  dahl'ilokténion.  Bot.  Dar- 
tyloclénion  ;  genre  de  graminées  chloridéet, 
ayant  pour  type  le  dactyloctenion  égyptien,  plan- 
te à  souche  rampante  eï  à  feuilles  plates. 

Dactlln<ioj$ma,  s.  f.  dahtilcidok-mn.  \  tiq.  grée. 
Dartviodocme;  mesuredclongueur  en  usage  cher, 
les  grecs;  la  même  que  la  paleste  ou  le  doron, 
environ  Scenlim.  de  notre  mesure. 

DacdlAgla,  ó  Dactilología,  s.  í.  dnktilofj-hia . 
Dactylologie;  art  de  parler  sur  les  doits,  par  di- 
verses positions  des  doigts. 

DactIloKiiato  ,  adj.  daktilog-nn.to.  Zool.  Dac- 
lylognathe;  qui  a  les  mâchoires  allongées  en  for- 
me de    doigts. 

DActlIoKrnràa,  S.  f.  dnktilogrnfi-n.  Didart.  Dac- 
tylographie; art  de  converrer  au  moyen  de  sig- 
nes faits  avec  les  doigts. 

DactlIoKrárico,  en.  at\'].  dn'^tilpgrn-fikn.  Didact. 
Dactylographique;  qui  concerne  la  dactylogra- 
phie. 

DMctilÓKrnfo, s.  m.  dnHilo-grafn.  Dactylographe; 
instrument  à  clavier  inventé  en  1S18,  et  destina 
A  transmettre  par  le  toucher  les  signes  de  la  pa- 
role. Il  II  se  compuse  de  'lit  tronches  correspon- 
dant chacune  avec  une  des  25  lettres  de  l'alpha- 
bet. Le  dactylographe  est  un  escellent  moyen  de 
comiuiicatiim  enlre  les  aveugles  et  les  sourds- 
mueis.  Il  Dactylographe;  celui  qui  praliijue  U 
dactylographie. 

Dnctlioldn».  s.  f.  pi.    daht\lo\-dait.  Bot.    Darli- 


DAC 


—  8  — 


DAC 


loïdes,  famille  dos  piaules. 
DnctiloUIr,   adj.  daktHo-iilé.  Carlvluïdc,    qui  a 

l'aparciM'c  d'un  duij;!. 
Vurtilolulln.  s.  T.  Jaliliiula-Ua.  Dactylulalie,  pa- 
rtiii-  par  les  diti^ls,  ail  de  rcpresi'uUT  les  élé- 
ments de  In  ponde  par  les  diverses  silualions  des 
doigts,  en  trou  Nanl  su  ries  ddi^l  s  un  alphuhet  par 
le  moyen  duiiucl  un  |>ui^sc  lij^nrcr  successive- 
ment au\  yeux  lo  eleun-nts  des  mois  eux  nu^mes 
et  piir  (onsi'cnenl  des  di-iuui  s  entiers.  I,a  dac- 
tylolalieet  en  usa^e  pour  les  sourds-muets. 
Itiirlilolúlicu,  ro.  adj.  (la\\tili)lii-liki>.  Daclylula- 

lii|ue:  (pii  (uiicerne  la  ilactylulalie. 
Uueliluluxln  .  s.  1'.    (la  liluloij-liia.  Daclilolugie, 
art  (le  |)arler   sur  les  doi{i;ts.  V.  Dactilolalia  et 
ItactiloiUa- 
UnrdlolÓKlro,  ca.  ndj.  da]itilolo<j-hikn.  Dacty- 

lolojii(|ue,  ([ui  concerne  la  daitylolopie. 
l»nctilúniÍM  ,  s.   m.  ilii\itilo-inisf.  Mamm.  Uacty- 
lomys,  (ienrc   de  ron^'eurs,  ayant  pour  type  l'é- 
chymysdactyliii. 
l>ar(il<»n.  S.    m.    duklilon.  Bot.   Dactylon,  nom 
d'uiM-  plante  praminée  que  les  grecs  employaient 
pour  iletruire  les  excroissantes  de  chair  qui  vie- 
nent    aux  doifîts  et   les  abscès  qui  se  forment 
quelques  fois  sous  los  oufiles.  t>tte  plante  parait 
«'Ire  la  sanguinaire  ou  pied  de  coq. 
Dnr(ll(»noiiila,    S.    f.    dnktiloito-mia.    Arithm. 
Duclylononia  ;  art  de  compter  par  les  doigts,  de 
figurer  les  nombres  par  les  doigts. 
nnrtylonóniieo  ,    a.    daktilduó-mi'o,     Arihtm. 
Dactylunumique  ;  qui  a  rapport  à  la  dactylono- 
mie. 
DnctiUnionio,     d(i'  tiló-nonio  ,    S.     m.    Arithm. 
Dactylonome;  celui  qui  compte  par   les   doigts. 
Dactilóporo  ,   rfaUi/o-pe/o.  Erpét.  Dactylopère; 
sous-genre  de   reptiles  geckotiens  hémidacty- 
les. 
Daetilóporo,    dahtilà-yoro.  Polyp.   Dactilopore; 
genre  des  polypiers  fossiles  à  corps  crétacé  ,  cy- 
lindracé  pupiformé  ,  trouvés   dans  les  tcrrarns 
tertiaires  des  environs  de  Paris. 
Dnctilóptero,  a.  daktilop-téro,   Ornilh.   Dacly- 
loptère;  qui  a  les  ailes  ou  les  nageoires  garnies 
de  rayons  libres   en   forme  de   doigts.  ||  s.   m. 
Ichthyol.  Dactyloptére  ;    genre  d'acanthoptéry- 
giens  ,  famille  des  joues  cuirassées  ,  ayant  pour 
espèces  principales  le  dactyloptére  oriental  de  la 
mer  des  Indes,  jouissant  à  un  plus  haut  degré 
que  tous  les  autaes  poissons  volants  de  la  facul- 
té de  s'élever  au  dessus  des  eaux,  et   pouvant 
parcourir  ainsi,  à  une  assez  grande  hauteur,  un 
espace  dnine  trentaine  de  métrés.  ||  Sur  le  litto- 
ral de  la  Méditerranée  on  l'appelle  vulgairement 
landole  ,  aronde,  arondelle  ,  rouget-volant,  hi- 
rondelle de  mer. 
DactilÓKiilo  .  s.  m.  dahtil'jss-tilo.  Bot.  Dactylos- 
tyle Í  genre  de  la  famille  des  orchidées  vandées, 
plante  du  Brésil,  herbacée,  épiphyle  ,  à  fleurs 
fort  belles. 
nactiioteca  ,  S.  m.  daktiloté-ha-  Bot.   Mamm. 
Dactylothèque;  nom  donné  à  la  portion  de  peau 
qui  recouvre  chaque  doigt  des  mammifères. 
Daclilotecla,   s.  f.  daktilotézia.  Chir.  Dactylo- 
thèce;   instrument  dans  lequel  on  emboîte  les 
doigts  pour  les  maintenir  dans  l'extension  régu- 
lière. 
Dnctilotelo  ,  a.  adj.  daktilo-télo.   Erpét.  Dacly- 


lolèlc  ;  qui  a  les  doigts  élargis  dans  toute  leur 
longueur. 
Uurtiloto  ,  s.  m.  dakti-loto,  Antig.   gr.  Dactylo- 
le  ;  sorte  de  gobelet  à  anse.  ||  Echin.  Dactylote; 
genre  d'holothuries  cucumiformes. 
Oartllózodo  ,  s.  m.  dnklilo-cndo.  Entom.  Dacty- 
lozode;  genre  de   coléoptères   stérnoves  ,   ayant 
pour  type   le    dactylozode   tétragore   de   Pala- 
gonie. 
Uartluro,    S.    m.    ddktiiin-ro.  .Kxx\(i\.  Daclyure; 

genre  non  décrit  de  la  famille  des  nais. 
l»úd|pa,  s.  f.  dn-dika.  Dadiquc  ou  dadis.  Mesu- 
re de  capacité  en  usage  dans  l'Asie  et  en  Egypte. 
Iláfilln.  s.  f.  dá-dila.    Chim.    Dadyle  ;  l'une  de 
«ieux  huiles  qui  constituent  l'huile  de  térében- 
thine. 
Dadlllo,  s.  m.  dim.  de  Dado. 
wátilva ,  s.    f.   dà-diva.     Don,    présent,    lar- 
gesse. 
nndivado,  dadtoar.  part.  pass.    de   Dadivar.  \\ 
S'emploie    aussi    comme    adjectif.    V.    Cohe- 
chado. 
Daditar  ,  V.  a.  inus.  dadi-var.  Faire  des   doos, 

lies  présens,  des  largesses. 
DudivoMiinicnto  ,  adv.  dadivo-ssamén-té.   Libé- 

raleiiient ,  généreusement. 
nadivoMidad  ,  S.  f.  dadivo-ssidad.   Muniñcence, 

libéralité  ,  générosité. 
natlivoNo,  a.  adj    dadivo-sso.  Donnant;  qui  aime 

à  donner,  libéral,  généreux. 
Dado  ,  part.  aass.  de  Dar.  Donné,  ée. 
Dado  ,   s.  m.  da-do.  Dé  ;  petit  cube  d'os  ou  d'i- 
V('ir  qui  sert  à   jouer,  et   dont  chaque  face  est 
marquée  de  différents  points,  depuis  un  jusqu'à 
six.  Il  Morceaux  de  fer  carré  qu'on  met  dans  les 
canons  chargés   à  cartouche.  ||  Arch.  V.  Neto.  || 
Inus.  V.  Donación.  \\  Dado  falso,  dé  pipé,  dé 
chargé.  H  Conforme  diere  el  dado  ,  faro.   Selon 
que  le  dé  tournera.  ||  Correr  el  dado  ,   réussir, 
tourner  à  bien.  ||  Dar  ó  echar  dado  falso  ,  trom- 
per. 1  Estar  como  un  dado,  fam.  Etre  ordonné, 
réglé  comme  il  faut.  ||  A  una  vuelta  de  dado,  fig, 
farn.  En  un  tour  de  main.  |1  Dé;  un  des   pièces 
qui  constituent  le  jeu  du  domino. 
Dadóroro  ,  a.  adj.   dado-foro.  Dadophore  ;  celui 
qui  dans  certaines  cérémonies  anciennes  por- 
tait  la  torche,  il  Entom.   Dadophore  :  genre  de 
coléoptères  malacodermes  ,  ayant  pour  type  le 
dadophorehyalindu  Brésil,  insecte  d'un|beau noir 
luisant  avec  une  large  bande  jaune  livide  Ters 
les  élytres. 
Dadolco,  s.  m.   dado-iho.    Entom.  Dadoychus; 
genre  de  coléoptères  longicornes,    ayant   pour 
type  le  dadoychus  à  ceinture  jaune  du  Brésil. 
Dador,  s.   rfoi/or.  Donneur  ;   celui  qui   donne,  jj 
Dieu.  Il  Comm.  Tireur,  celui  qui  tire  une   lettre 
de  change.  I!  Porteur  ;  celui  qui  porte,   qui  re- 
met une  lettre,  un  paquet,  etc. 
Daelder.  s.  m.  da-éldér.  Mèlrol.  Daelder;  mon- 
naie d'Hambourg  qui  vaut  deux  marcs  banco. 
Dadôieo,a.  adj.  et  s.   dadoi-ho.  Myth.    Dadou- 
que  ou  daduq'iie.  Surnom  que  l'on  donnait  aux 
divinités  que  l'on  représentait  une  torche  à  la 
main. 
Daeniia,  S.  f.  daé-mia.   Bot.  Daémie;  genre  de 
la  famille  de?  asclepiadacées,  sous  arbrisseaux 
volubiles,  à  fleurs  ombellées  ,  d'un  très  bel  or- 
nement, indigènes  de  l'Afrique  tropicale  et  de 


i 


DAF 


y  — 


DAO 


l'lndc  orientale. 

Daenl»,  a.  aá].daé-nio.D&ea;  membre  de  l'une 
des  dii  tribus  des  perses.  Ces  ^acns  menaient 
une  vie  nom;uic  dans  les  plaines  sablonneuses 
qui  sont  à  Post  de  la  mer  Caspienne.  i|  Daen: 
nom  (le  (  etto  tribu. 

Dne-/.i«Ji».s.  i.daézag-hia.  Mélrol.  Diézajie;  mon- 
naie (l-ar^'onl  de  Perse,  qui  vaut  2  fr.  43  cent, 
de  France 

Daf .  s.  m.  dnf.  Mus,  Instrument  de  musique  dont 
on  fait  usajii-  diins  les  Indrs. 

Daillu  .  s.  F.  f/ r/^-/r/.  Ornil.^üafi!a;  nom  d'une  es- 
pèce (lu  genre  canard  .  vulgaire  nent  pilel. 

Dufiíárot»  a.  adj.  ilnfna  léo.  Bot.  Dafnacé;  qui 
resemble  audaphnc.  !|  s.  f.  pi.  d'ifiiureas,  daph- 
nacées;  f.unille  déplantes  ayant  pour  type  le 
geiiie  daphfié. 

Dafiir  .  s.  m.fia/"-r)fi.Moll.  Daphné;  ordre  dugcn- 
r.-mollusqup.  ||  Bot.  l)apbné:joli  goure  de  [tlan- 
tes  comiMcnnant  plusdeStiespècesil-arbrisseaux 
ou  d'arbii-itcs  qui  sont  répandus  sur  les  deux 
roiiliiiout*.  et  dont  les  ileui^  souvent  agglomc- 
róeset  d'une  odeur  suave,  sont  verdàlres,  blan- 
ches, jaunes,  roses,  lilas,  pourpres  ou  violet- 
tes. 

Diiracfuso,  s.  m.  dnfiié-fiign.  Ane.  grec.  Daphné- 
phage;  nom  que  lesaïu-ieiis  donn  .ieiit  à  des  de- 
vins (¡ui  màcli  lient  des  feuilles  de  laurier  et  qui 
préterrlaKMit  que  le  sue  de  ces  feuilles,  mêle  a 
la  circulation  du  sang,  leur  faisait  connaître  les 
secrcis  <le  l'avenir. 

Darneforiii(4'  S.  f.  pi.  árí/'/i(5/'or¡-aís.  anc,  grec. 
Daphnéphories;  fètesque  lestliébains  célébraient 
tous  les  neuf  ans  en  l'boniieur  dApnllnu,  et 
dans  lesquelles  un  jeune  houime  d'une  très 
grande  beauté,  et  velu  d'habits  niigniliques. 
une  couronne  d^r  en  tète  ,  portait  au  temple 
d'Apollon  une  branche  d'olivier  couverte  de  pré- 
sents, en  romnii'moiaiion  du  secours  porté  par 
ce  dieu  à  la  \  illii  de  Tbebes. 

ttafiip  ,  s.  f.  daf-né.  .Mytb.  I)ai)hnc:  fille  du  fleu- 
ve Pénéeetdela  nymphe  üanac,  fut  métamor- 
phosée en  laurier  par  les  Dieux  que'ellc  avait 
implorés,  pour  se  soustraire  aux  vives  poursui - 
tes  d-  Vpollon.  Celui-ci  détacha  une  branche  de 
l'arbre;  -'en  lit  une  couronne  et  voulut  que  le 
laurier  lui  fut  consacré. 

Bnriiclfoii .  s.  m.  dafiii^-l'.'on.  Daphnélcon  :  nom 
de  1  huile  de  baies  de  laurier,  en  usage  chez 
les  amiens  Grecs. 

l>úrii(>o.  ea.  adj.  daf-néo.  üaphnéen  ;  surnom 
d'Apollon  et  de  Diane. 

Duriiiii.  s,  f.  d(tf-n<n.  Eiitom.  Daphnie;  genre  de 
crustacés  de  la  famille  des  daphnidiées.  ||  Miner. 
Daphnie;  sorte  de  pierre  précieuse,  mainlenanl 
inconnue,  ;i  laquelle  les  anciens  attribuaient  la 
faculté  de  guérir  de  1  épilepsie. 

Dufiiítli'o,  e«.  adj.  dnfni-déii.  Daphnide;  qui 
ressemble  à  unedai)linie.  n  s.  m.  pi.  Dafnidéns; 
Daphniiles;  sorte  de  crustacés  dont  le  type  esi 
le  genre  daphnie. 
nufaïUiii,  s.  f.  ildl'ui-dia.  Bot.  Dai)hnidie;  gen- 
re (lela  f  •mille  de-,  lauracées,  com¡ireiiant  une 
douzaines  d'arbres  croissant  tous  dans  les  Indes 
orientales. 
Onfuitlin,  ia.  adj.  dafiii-din.  Bot.  Daphnidiée:  qui 
ressemble  à  une  Daphiiidie.  \\  Daphnidéas ,  s.  f. 
pi.   D^iphnidiées;  famille  de   plantas  exotiques 


dont  le  type  est  le  çenre  daphnidie, 

Dafainin,  s.  f.  dnfni-fila.  Bot.  Daphniphylle; 
genre  de  plantes  de  la  famille  des  rhananacées' 
formé  pour  un  arbre  de  Java. 

Dafitiiia  ,  s.  f.  f/ii/'ni-na,^Cliim.  Daphnine  ;  subs- 
tance alcaline  découverte  dans  lécorcc  de  plu- 
sieurs daphnées.  Elle  est  en  faisseaux  prismali- 
ques,  incolores,  brillans,  insolubles  dans  l'eau 
chaude  ,  etc. 

UafiiiN,  s.  m.  daf-niss.  Myth.  Daphnis;  jeime  ber- 
ber  Suilien,  fils  de  mercure  et  d'une  nymphe; 
mourut  jeune  ,  consumé  par  une  maladie  amou- 
reuse; e^t  l'inventeur  de  la  poésie  bucolique. 

Daralta,  s.  f.  daj'ni-ta.  Diphnite;  ancien  nom 
d'un  laurier  aujourd'hui  appelé  laurier  casse, 
laurel  casia.  \\  .Miner.  Pierre  qui  imite  la  feuille 
de  laurier. 

Dafiioideo,  ca.  adj.  dafnoi-déo.  Bot.  Daphnoïde; 
qui  ressemble  à  un  Daphné.  ||  I)afiw'<deas,  s.  f. 
pi.  Daphnoïdes;  famille  de  plantes  dont  le  lyp« 
est  le  genre  daphné. 

Dafitoinaiicia;  s.  f.  dafnnman-iia.  Hisl.  Daph- 
iiomancie;  sorte  de  divination  qui  se  f.iis.nt  soit 
en  mâchant  une  feuille  de  laurier,  soit  en  jeiant 
une  branche  de  cet  arbrisseau  prophéiique  dans 
le  feu  sacré;  si  la  branche  pétillait  c  était  un  heu- 
reux présage,  si  au  contraire  elle  brûlait  san* 
bruit  c'était  un  pronostic  funeste. 

DariKiiiiàiitico ,  ca.  adj.  dafiumjn-tiko  adj. 
Dapliiioiuancien;  la  personne  qui  se  consacrait 
à  la  (lapliiiomancie  ou  qui  rexer(;.iil. 

DafiioitMiH,  s.  m.  diifnop-siss.  Bot.  Diphnopsis; 
genre  de  plantes  assez  semblable  au  genre  daph- 
né, diuil  il  ne  d.ffèreque  par  des  leuilles- 

Daga,  s.  f.  di-ga.  Dague;  ancienne  épée  courte 
et  large  qui  était  en  usage  chez  les  p.niples  bar- 
bares, et  dont  on  s'est  b'aucoup  servi  d.ins  le 
moyen  ûge.  C'était  non  seulement  une  arme  por- 
tée par  les  milices,  comme  le  corps  des  archers, 
mais  encore  admise  dans  les  co.mbuts  singuliers. 
Il  Lspèce  de  poignard,  n  Lit  de  briques  qu'on 
met  dans  un  four  pour  les  faire  cuire. 

Da;;(>hui(,  s.  f.  díUjhí'bogh.  Myth.  Dagebng:  divi- 
niié  adorée  dans  le  Kiew  et  qui  parait  être  cello 
de  la  Fortune, 

Da;u;ial,  S.  m.  dag-hial.  Ilist.  rel.  Daggial.'  nom 
sous  lequel  les  musulmans  désignent  l'anlé- 
christ. 

Diiiîon  ,  s.  m.  augm.  de  Daga. 

Dasoccttu.  s.  f.  dngnéj.i-ta.  Daguctte;  dagiie 
de  la  plus  petite  dimension. 

nai|{iiórreo .  oa.  adj.  du  ¡ui-rréo.  Daguerrien; 
exécuté  d'après  le  procède  de  D.iguerrc. 

U4$uorreuti|»a<l(>,  part.  pas.  de  l)a  lucrrentipar. 

nau9ierri'Oti|tar ,  v.a.  (/'/(/(í('rrt'ofí;jar.  D.igucr- 
réolyper;  obtenir  un  dessin,  un  portrait  ,  au 
moyen  du  procédé  qu'on  nomme  daguerr  ulvpe. 

Ortanerri'otii»arsf,  v.  pron.  digurrréutifiar-sé. 
Se  daguerréolyper  :  être  daguerréotype  ou  mo- 
yen du  daguerréotype. 

I»j»aiiorreoti|»io,  S.  f.  dngnérréoti-pia,  Daguer- 
reotypie  ;  aride  daguerréotyper;  atelier  uii  l'on 
confectionne  des  daguerréotypes. 

Uaa;iiprreoti|iu  ,  ^.  m.  dtguênéoti-po.  Daguer- 
reoiype.;  procede  dont  M.  D.iguerre  •>!  l'inven- 
teur et  (jui  consiste  ù  f.inner  immédiatement,  de 
de  véritables  desseins,  d'un  eflei  sombre  ,  très- 
miroitnns,  et  dont  les  moindres  détails  sont  d'il- 

I 


DAJ 


—  10  — 


DA  I. 


ne  exactitude  mcrvoillciise,  en  fixant,  par  la 
seule  influence  de  la  Unnicri",  les  iina;;i's  de  la 
chambre  ohscure  sur  une  planche  de  cuivre  pla- 
guée  d'argent,  nettoyée  avec  suin  de  toute  suhs-, 
lance  olrangàre,  scuiniise  à  la  vapeur  diude  ,  et 
définitivenieul  exposée  à  une  vapeur  nirr(  und- 
le.  Cette  invention  ne  rend  parfaiiiuneiil  iiuc  les 
objets  immobiles.  Il  On  donne  aussi  le  nom  de 
daguerréotype  à  linslrument  dcslinc  à  re|)ro- 
duire  les  surtes  de  dessins  doni  nous  venons 
de  parler. 

WasiifMcli,  s.  m.  (hiijyti^slrh.  l'hilol.  Dapnesfli; 
tin  (les  poiuts  diarriiiiiues  de  lu  langue  lichruV- 
que,  représenté  par  un  point  placé  au  milieu  de 
la  Ictre  (ju'il  affecle. 

l>it{{ii<>Ntuii,  s. m.  f/ugM¿sían.  Géogr.  Daghestan, 
contrée  de  1  Asie. 

Itnsiiiiln  ,  S.  f.  dim.  de  Daga.  \\  And.  arfiquct. 
V.  Palillo. 

Uiiffiin  ,  s.  m.  dagoun.  Myth.  Dapun;  divinité  du 
Férou,  dont  le  temple  est  construit  sur  une  émi- 
nence  ,  ctipii,  disent  ses  prêtres,  formera  dans 
les  derniers  temps  un  nouvel  univers  avec  les 
débris  de  l'ancien  monde. 

DHBuInn  ,  s.  m.  (ia(7o«-ian.  Papoutan  ;  nom  que 
lis  ceyiandais  donnent  aux  esprits  dont  les  jad- 
dises  sont  les  prêtres. 

Dni,  s.  m.  daï.  Dai;  titre  honurinque  eu  usage  au 
Japon. 

nnlcn,  s.  f.  dàï-ka.  Myth.  Daica;  fêle  de  l'eau  à 
Pé^'u. 

Daldus  ,  S.  f.  pi-  da'i-dass,  Myth.  grec.  Daides; 
fêtes  qu'on  célébrait  à  Atliènes,  et  qui  prenaient 
leur  nom  des  torches  qu'on  y  allumait  pendant 
trois  jours:  le  premier  en  raémiore  des  soullran- 
ces  de  Latone,  lorsqu'elle  enfanta  Apollon  ;  le 
deuxième  ,  pour  honorer  la  naissance  de  Glycon 
et  celle  des  Dieux  en  {général;  et  le  troisième  en 
l'honneur  des  noces  de  Podalirius  et  de  la  mère 
d'Alexandre  le  Grand. 

Paido,  s.  m.  dai-do.  Ornith.  Daid;  sorte  d'oiseau 
qu'on  dit  exister  au  Mexiquee  l  qui  est  proba- 
blement fabuleux. 

Dnlfa,  s.  f.  dai- fa.  Fam.  Concubine;  femme  en- 
tretenue. Il  inus.  Femme  qu'on  loge  et  régale  par 
amitié. 

Daikiikti,  s.  m,  daïkou-hou.  Myth.  Daikuku;  dieu 
que  les  artisans  invoquent  au  Japon  :  il  est  as- 
sis sur  une  balle  de  riz  avec  un  marteau  à  la 
jîiain  et  un  sac  qui,  suirant  la  croyance,  se  rem- 
plit d'argent  chaque  fois  qu'il  donne  un  coup  de 
marteau. 

Bnllodoiito  ,  s.  m.  ddUodon-to.  Entom.  Dailo- 
<loute;  genre  de  coléoptères  carabiques  ,  ayant 
pour  type  le  dadodontc  de  Cayenne. 

Daiae,  s.  m.  inus.  V.  Gama. 

DntrI,  s.  m.  dai-ri.  Dairy  ;  souverain  pontife  du 
Japon. 

DMirllo,  s,  m.  daïri-io.  Grec.  anc.  Daïrite;  Prêtre 
de  Proscrpine  à  Athènes. 

Dtniro,  s.  m.  daï-ro.  Crust.  Dairc;  genre  d'isopo- 
des  ,  famille  des  hypernies,  ayant  pour  type  le 
daire  de  Gabcrt.  trouvé  dans  la  mer  des  Indes. 

JPajao,  s.  m.  dag-ha-o.  Ichtyol.  Dajao;  genre  d'a- 
canthoplérygicns,  famille  des  mEgiloïdes,  ayant 
pour  type  une  e  spèce  de  muge  des  Antilles,  dont 
in  chair  est  d'un  goûtf  ort  délicat. 

iPaJidii.  s.  f,  dag-hida. 


Dakin,  S.  m.  da  iun.  Dakkin;  nom  quelcs  noirsd* 
I.oango  donnent  a  leurs  sorcirps. 

Dnkon,  s.  m.  du'. on.  Dakoii:  sorte  de  petite  pier- 
re bleue  dont  les  femmes  de  la  Guinée  ornent 
leurs  (bevcux. 

l»ul.  s.  m.  (icn-r.  Dai:  fleuve  de  Suède  qui  se  jette 
dans  le  golfe  de  iJollinie  ,  à  12  kil.  de  Gèfle.  |i 
l'hilol.  Dai,  nom  de  la  huilièine  lettre  tle  l'alpha- 
bet arabe,  turc  et  persan.  |  Signe  numériiiue 
de  Í. 

Ditlu  .  s.  f.  da-la.  Marin.  Dalle;  ¡ictil  canal  f.iit 
sur  le  pont  des  navires  pour  recevoir  les  eaux. 

Ualudcr,  s.  m.  duldili'ir.  Kntom.  Dalader  ;  genre 
d'bemi|ilères  de  la  famille  des  anisoset  lidrs,  in- 
sectes des  îles  de  la  Sonde,  tres-vuisins  de» 
mirtis. 

Uitlalnla,  adj.  daUnxtn.  Mist.  rél.  Dalaïste;  mem- 
bre d'une  petite  secte  dissidenie,  fondée  en  Ecos- 
se, au  Wlll  siècle  par  David  Dale.  I.es  dalaisles 
soutenaient  qu'il  fallait  interpri-ler  dans  leur 
sens  véritable  toutes  les  paroles  de  Jésus-t^brist. 

Ualapiix,  s.  m.  tlíilti¡tnhs.  F.ntom.  Dalapax;  geure 
d'hémiptères  de  la  famille  des  fiilgorides,  m- 
sectc  indigène  du  Cap  de  Honne-l:;i.pi'rance, 

Ualato,  s.  \\\.  ddla-lo.  WaW.  Datai;  jolie  variété 
du  troihus,  trouvée  au  Sénégal. 

Dall»er;(la,  S.  f.  dalbérg-liin.  Bot.  Dalbergie;  gen- 
re de  la  famille  des  papilionacées,  aibresou  ar- 
brisseaux souvent  gi  imiiaiits,  iiuiigènes  de  l'Asie 
tropicale  ,  et  dont  plvis  de  q\iin/.e  es|)èces  sont 
cultivées  en  Europe,  (¡uelques  unes  comme  plan- 
tes d'ornement. 

Dalbor^ladu.  da.  adj.  dalhér<f-hia-du.  Dalbergté 
qui  ressemble  à  une  dalbergie. 

Ualbéi-Kicaf* ,  S.  f.  ])l.  dalbérg-liilioss.  Bot.  Dal- 
bergiees;  tribu  de  plantes  papilionacées,  dont  le 
tyjie  est  le  genre  dalbergie. 

Dalltud  ,  s.  m.  dalboudd.  Myth.  Dalbud;  divinité 
Japonaise. 

Dalcunto  ,  S.  m.  dai  an-to.  Entom.  Dalcanthe; 
genre  d'hémiptères  pentalomides  ,  ayant  pour 
type  le  dalacanthe  dilat,  des  mers  orientales. 

»nIo,  interj.  (/«-/(;.  liez!  Encore'  ||Fam.  Dale 
bola;  c'est  ennuyeux!  ||  Fam.  Dulc  que  dnle.  da- 
le que  le  das  ,  dale  que  le  darás  :  on  le  dit  pour 
exprimer  l'ennui  que  cause  un  in)portun. 

Dalecarliuo,  na.  adj.  dalél.arli-no.  Dalécarlien; 
concernant  la  dalécarlie,  ou  ses  habitants. 

Daleclianipia  ,  S.  ï.  daléirham-pia.  Bot.  Dalé- 
champie;  genre  d'eupborbiacées,  établi  pour  des 
arbrisseaux  grimpants  originaires  de  l'Amérique 
tropicale  et  que  l'on  trouve,  mais  rarement  dans 
l'Asie  et  l'Afrique. 

Dater,  s.  m.dalérr.  Dahler;  monnaie  de  cuivre  ou 
d'argent  de  Suède  et  de  li^.illande. 

Daielh,  s.  m.  Dalelh  :  nom  de  lai  lettre  de  l'al- 
phabet hébreu.  ]  Daleth;  Signe  numérique  de  4. 

Dalgo,  s.  m.  dal-go.  Il  n'est  usité  que  dans  cette 
phrase.  ||  inus.  llacar  mucho  dalgo  ;  Faire  un 
bon  accueil,  fêler,  recevoir  avec  bienveillance. 

Daii,  adv.  inus.  dall.  De  là.  V.  De  alli. 

Dalia,  s.  f.  da-lia.  Bol.  Dalèe,'  genre  de  la  famille 
des  papilionacées  ,  comprenant  de  nombreuses 
espèces  d'bcrbes  ou  d'arbrisseaux  indigènes  de 
l'Amérique  boréale,  ci  fleurs  d'uii  bleu  violacé, 
quelquefois  jaune  ,  et  dont  la  plupart  sont  cul- 
tivées danS; nos  jardins  comme  ornement. 

Dalibnrdn,  s.  f.  dalibar-da.  Lot.  Dalibardc;  gen- 


DAL 


—  Il  — 


DAM 


Tt  de  planles  de  la  famille  des  rosacéas  ,  fondé 
sur  des  plaiileî  basses,  vivaces,  qui  croissent 
dans  l'Amérique  septentrionale  et  l'.Vsie  orien- 
tale. 

Unin>iirtlit<i<»,  »lrt.  a(i,i.  dalibarda-do.  Dalibardé; 
scmblabe  à  une  dalibardé. 

Oa1il>ár<lf »•• ,  S.  f.  pi.  dnlibar-dilass.  Bot.  Dali- 
bardi^cs  ;  famille  d<:  rosacées  dryadées  ,  ayant 
pour  tvpe  la  dalibardé. 

Dniiiln,  n.  p.  daíilí-o.  Dnlilla:  courtisane  qui  se 
fiiainîcr  de  Sainson  ,  auquel  elle  rasa  les  che- 
veux ,  pour  ga;:ncr  on/e  cent  pic'fs  J'arficnt 
que  lui  avaient  promisis  les  Philistins,  si  elle 
venait  à  surprendre  le  secret  de  la  force  de  sou 
am  int. 

Dal',;un  ,  adj.  iiius.  V.  Algun   alijvno, 

nitlïDiil  ,  adv.  inus.  De  là.  V.  De  alla. 

Naliá  ,  adv.  inus.  V.  Ue  allá ,  del  otro  lado  de 
allá,  al  otro  lado. 

Ualliitlor,  s.  m,  daillador.  Faucheur;  onvier  qui 
fauche  les  foins,  les  menus  grain, les  trèfles,  les 
luzernes,  etc. 

Dullii  ó  oalle,  S.  m.  daill-a,  -ill-é.  Faux  :  ins- 
triinii'iii  à  long  manche  de  bois  cl  à  longue  lame 
d'acier,  pour  couper  l'herbe  des  près.  Dans  quel- 
ques provinces  on  s'en  sert  aussi  pour  faucher 
les  blés.  Y.  Guadaña.  ||  Dalle  que  dalle;  inus.  V. 
Dale  (¡ue  dale. 

Dallar,  v.  a.  í/ai7íar.  Faucher  ;  couper  avec  la 
faux  ,  soit  de  l'herbe  ,  soit  du  blé. 

Dniinaria.  s.  f.  dalma-zia.  Géog.  Dalmatie;  con- 
trée d'Furope  ,  svir  le  bord  oriental  du  golfe 
Adriatique,  et  coniinaut  à  la  Croatie,  à  la  Ror- 
nie  et  a  l'Albanie.  File  se  divise  en  Dalmatie 
turque  cl  vu  Dalmalic  autrichienne.  I.a  Dalma- 
tie formait  un  royaume  considérable  avant  d'ê- 
tre soumis  par  Auguste.  Fn  4800.  elle  fut  insti- 
tuée par  Napoléon  comme  duché,  grand  fief  de 
l'Empire. 

Daliiiaiiin  ,  S.  f.  dalmn-nîa.  Enlom.  Dalmannic; 
syn.  de  Myope  et  deStachynic. 

Dnimútira,  s.  f.  dnhita-tl  a.  Antiq.  Dnlmatiqiie; 
espèce  de  luniijuc  blanche  et  bordée  de  pourpre, 
à  l'usage  des  Dalmalcs  ou  habitants  de  la  Dal- 
matie, et  qui  en  général  était  le  vêtement  ca- 
ractéristique des  peuples  du  Nord.  ||  Dalmali- 
que  ;  l'usa;;e  de  ce  vêtement  est  reservé  en  Eu- 
rope au\  sous-diacres  ,  au\  diacres  et  aux  é\è- 
qucs  ,  quand  ils  remiilissent  à  l'autel  les  fonc- 
tion de  leurs  ministères,  ||  A  la  cérémonie  de 
leur  sacre,  les  rois  de  France  étaient  revêtus 
d'une  dalmalique  en  satin  ,  sous  leur  manteau 
royal- 

Valiiiudrn  ,  ca.  adj.  da!)na-til;o.  Dalmati(iue; 
qui  a  rapport  aux  Dalmales.  ||  VaiiHiucur  des 
Dalmalcs  ,  en  parlant  de  S.  Melellus. 

Daliiiiita  6  Uiilmal»  ,  s. m.  dalnm-to.  Dalmatc; 
haliilant  de  la  Dalmatie.  ||  Oui  appartient  ala 
Dalmatie  ou  à  ses  habitants. 

Dalinato,  <a  adj.  y  s.  V.  Dalmaln. 

Dniófl.'x  .  s.  f.  (fri/fi-^.v.f.  Ichtliyol.  Dahiphis;  genre 
de  malacoptérygicns  apodes,  poissons  anguilli- 
formes. 

Dalolilo  .  s.  f.   dalo.idé.  Daloïde  ;  nom  d'une  va- 
riété  de    hnviille   très  irrégnlicre  dans  sa  slruc- 
tuie.clqui  ressemble   à  du  charbon  qui  aurait 
déjà   éprouvé  un  conini<'iuemcnt  de  (onbu-tion. 
Vnioidco,    co.  adj.  daloi-déo.  Miner,  Daloidc; 


qui  ressmble  à  un  tiàon  éteint. 

Daipndn,  S.  f.  dalpa-da.  Entom.  Dalpaik  ;  gtjnre 
dhémiptères  penlalomidcs  ,  établi  sur  une  es- 
pèce nouvelle  de  l'île  de  Java. 

Dalttiracn,  S.  S.  daUi-raha.  Entom.  Dalsiraque; 
genre  d'hémiptères  pentamides,  insectes  du  Cap 
de  Bonne-Espérance. 

Dait(Mila,  s.  f.  dalto-nin.  Bot.  Daltonie  ;  genre 
de  mousses  pleurocapesdiplopérislhomées, ayant 
pour  type  la  daltanie  splachnoïde  ,  jolie  peiiie 
mousse  vivace  ,  qui  croit  sur  la  terre  ,  au  bord 
des  ruisseaux. 

DaliiMin  ,  s.  f.  dalou-fsia.  Bot.  Dalhousie  ;  genre 
de  la  famille  des  papilionacécs  podalyriées  ,  fon- 
dé sur  un  arbrisseau  de  l'iude  ,  à  bractées  el  â 
bractéoles  grandes. 

Daiitn  .  s.  f.  da-ma.  Mamm.  Dame;  nom  latin  de 
l'espèce  du  daim. 

Dama,  S.  f.  f.  da-ma.  Dame  ;  titre  d'honenr.  |] 
¡Maîtresse;  prétendue;  fille  ou  femme  recher- 
chée en  mariage,  on  simplement,  aimée  de  quel- 
qu'un. Il  ThéaÎr.  Femme  qui  joue  aux  théâtres 
les  premiers  rôles;  dans  cille  acepiion  on  dit  la 
primera  dama  ou  simplement  la  dama.  La  da- 
ma jév¿n  ;  la  jeune  première  ,  la  première  amou- 
reuse. La  segunda  ,  la  terrera  dama  :  seconde, 
troisième  f,,-ooureuse  ,  celles  qui  jouent  des  rôles 
secondair' ...  Il  Dame  d'honneur,  d'atours.  V. 
Camarei  ,  camarista.  1  Concubine.  ||  Dame; 
reine  ,  pièce  des  échecs.  |  Ancienne  dame  espag- 
nole. Il  Dama  cortesana;  femme  publique;  ûlle 
de  joie  ,  courtisane.  ||  Dhinus;  jeu  de  dames:  on 
le  joue  sur  une  petite  table  nommée  damier  (  ta- 
blero ),  diviséée  en  6'i  cases  f  escaques  6  casi^ 
lias)  et  douze  pions  (  peones  )  pour  chaque 
joueur,  quand  on  joue  à  l'espatjnole  ou  à  la 
fran(:aise,  et  en  100  cases  el  vingt  pions,  quand 
c'est  à  lo  polonaise  ;  en  Espagne  le  jeu  ¡i  douze 
pions  est  le  plus  suivi  ;  eu  France  on  joue  pres- 
que partout  à  la  polonaise.  Les  pions  prennent  eu 
en  j()uanl  le  nom  de  dames  ('c/amas  '  lorsque, 
par  l'habilité  du  joueur  ,  elles  ont  atteint  le  der- 
nier rang  de  cases;  alors  on  couvre  d'un  autre 
pion  celui  qui  vient  d'arriver  à  dame.  |  Dama 
se.reta;  avantage  que  tait  au  jeu  de  dames,  la 
plus  fort  des  deux  joueurs,  lorsqu'il  permet  à 
son  adversaire  de  lui  oler  un  pion  à  son  choix 
dans  le  cours  de  la  partie.  ||  Ser  muy  dama; 
avoir  toutes  les  qualités  qui  constiuent  une  fem- 
me du  grand  monde;  être  excesivement  déli- 
cate ,  dillicile  ,  en  parlant  d'une  femme.  [1  So- 
plar la  dama,  souiller  une  dame  ,  en  jouaul  aux 
dames. :-.Fig.  Se  marier  avec  une  fille  courtisé* 
par  un  autre  ,  enlever  à  un  autre  sa  maîtresse. 
Il  Témoins;  buttes  ou  élévations  de  terre  qu'on 
laisse  pour  faire  voir  de  quelles  hauteurs  ciaienl 
les  terres  qirm  a  enlevées  tout  autour,  |  Erhur 
damas  t/  (inlintrs  :  tirer  au  sort  à  qui  servira 
chaiiue  dam  t  l'une  société,  etc. 

Daniiimii»  ,  iia.  adj.  V.  Amaceno. 
UaiiiailM,  s.  m.  dama-liss.  Mamm.  Damalis;  va- 
riété d'antilope  du  Sénégal.  |  Entom.  Damabs. 
genre  de  diptères  ,  de  la  famille  des  tamyslo; 
luf  s.  ayant  pour  lype  le  damalis  myope,  des  In- 
des Orientalf  s. 
Daman,  s.  ni.  damauu.  ManiTi.  Dama  p;  ceiirc 
de  pachyderjies ,  animal  de  lataïUe  d  ilami'r- 
niotle .  à  loqiclle  il  resscmb  assez  bien  pjr  W 


DAM 


12  — 


DAN 


J)ro|)nrtior)9,  et  qui  est  commun  au  uiunt  Sinaï, 
dans  la  Sirie.  niiisi  (¡ui  sur  ¡jlusieurs  points  de 
la  côte  oiii'iitale  d'Afrique.  La  fourrure  du  da- 
man est  iMÓdcuse. 

DaniiiriiN,  s.  m.  dama-rass.  Damaras  ;  sorte  de 
ladVliis  (les  Indes. 

Duiiitisniiilu,  S.  m.  \ .  Alilimn. 

OniiiHwriKiw  ,  d».  ndj.  V.  Adumnsrfuhi. 

DiiiiiiiMrciio ,  iiH.  ndj.  (¡(UiKiszi'-no.  V.  Amaceno. 
I  />('  />(Y»irt5h;il)ii;iiii  de  Damas. 

Daniiii»<M> ,  8.  II).  (Idtiuiss-hti.  (ieogr.  Damas:  pa- 
chiilitU  imiKiilaiU  de  l'empire  Ottoman.  H  Dû- 
mas;  ólolVe  de  soie  ornée  de  des>ins  plus  ou 
moins  rielies,  ijue  j-on  tira\t  de  la  ville  de  Du- 
mas, a\nnt  que  les  nrVs  fussent  perfeetionnés  en 
Europe.  Il  Danins  ;  on  donne  par  exten-^ion  ce 
nom  aux  étoffes  de  laine  ,  de  eolnn  .  <li- lij ,  de 
lin,  daniai-seés  ,  c'esl-a-dire  imitant  les  orne- 
ments et  de  tissu  des  damas  de  soie.  |  Arbre  qui 
porte  les  prunes  de  Dumas.  V.  Endrino. 

DnmuKiiii»  ,  s.  L  damassi-no.  Damassin;  étoffe 
moins  fort .  eest-à-dire,  moins  frarnie  de  ebaîne 
cl  de  trame  que  les  damas  ordinaires. 

DoniiiMoiiu,  s.  f.  d(iiii(iss')-na.  Uot.  Dama.sone; 
genre  de  la  famille  des  a!i.>-maeées,  comprenant 
des  herbes  aqualiijucs  \i\aces  ou  annuelles,  qui 
croissent  en  Europe,  dans  l'Ame. -que  Boréale, 
Ole.  et  dont  on  cultive  deui  ou.^uis  «speèces 
dans  les  jardins. 

V»iii«a<|nota,  S.  f.  dnmaské-ta.  Comm.  Damas- 
quelle,  sorte  d'élolVe  à  Heurs  d'or  ,  d'argent  ou 
de  soie  dans  le  genre  des  véritables  tissus  de 
Damas. 

DamiiP(|iillio,  s.  m.  dnmatkill-o.  Etoffe  de  soie 
ou  de  laine  damassée.  |!  Aud.  V.  Albuicoque. 

Damu.<if|uliia  ,  s.  f.  damas  i-na.  Bot.  Damas- 
quine ;  plante  annuelle  du  Mexique,  qui  parvient 
à  la  hauteur  d'  environ  deux  pieds ,  a  grosses 
tiges  cl  à  fleurs  solitaires  et  puantes.  ||  Damas? 
lame  de  sabre  dure  et  tranchante,  dont  le  plai 
présente  des  dessins  moirés  très-variés,  des  vei- 
nes blancbes,  argentées,  noires,  croisées  ou  pa - 
ralèles  allernativemeni,  et  que  l'un  tire  de  1,0- 
rient,  particulièrement  de  la  ville  de  Danias.  || 
Vna  damasqtiina  ó  ttn  sable  damasquino;  un 
damas,  un  sabre  de  Damaï.  ||  On  imite  en  Eu- 
rope les  lames  deDumas. 

D«nia»>qH¡no,  nn.  adj.  f/rt/nai/.j-no.  De  Damas; 
qui  appaiient  à  la  ville  de  Damas.  \\  Acero,  cu- 
chillos ,  al  fanges  ,  sables  damasquinos;  acier 
de  Damas  (d'une  trempe  (larticulière  ) ,  cou- 
teaux de  Damas.  H  A  la  damasquina:  adv,  à  la 
mode  de  Damas. 

Damadisa,  s.  f.  damalri-ssn.  Entom,  Dama- 
trisc  ;  genre  d'insec(es  de  la  tribu  des  diai  eria- 
les et  de  la  famille  des  taxicornes ,  avant  pour 
type  le  tétiaphyle  de  Madagascar.  ||  Bol.Dama- 
trise;  genre  de  cümposées^avanl  pour  tvpe  la 
damalrise  pudique,  plante  annuelle,  basse,  du 
cap  de  Bonne-Espérance. 

nawnatrios  ,s.  m.  dama-trioss.  Ant.  gr,  Dama- 
Irius  ou  Damalrios,  dixième  ratis  de  l'année 
ehcz  les  Grecs  du  Pélopnnèse,  qui  répondait 
à  peu  pi  es  à  notre  mois  de  juillet,  et  était  consa- 
cre à  Cérès,  parce  que  c'est  dans  ce  mois  que 
les  moissons  jaunissent  et  parviennent  à  leur 
maturité. 

Aaniaetro.  S   m.  damass-tro.  Entom.  Damastre; 


fçenre  de  coléoptères  de  la  faniillf  des  câralu- 
ques  ,  ayant  pour  type  le  damastre  bla¡ilo:de, 
insecte  d'un  bleu  noirûtre.   habitant    le  Japon. 

Daiii»'#.a  ,  S.  m.  augm.  de  Dama.  ||  Belle  femme, 
grande  et  puissante  Dame. 

Datiio.  tia-mé.  Scnindc  |iersonne  de  l'impératif 
du  verbe  i/ar,  juinic  au  pronom  personnel  jne, 
I)i)!iiie-nioi.  (Jii  l'emploie  quelquefuis  comme 
sublanlif- 

Uaiiiia,  s.  f.  da-mia.  Entom.  Damie;  genre  de  co- 
léoptères, de  la  famille  de-,  tubiferes,  ayant 
pour  type  la  damie  marquée  de  (jualre  tarhe» 
du  Cap  de  Bonne  Esperance.  ||  Mytli.  rom.  Da- 
luia  ;  nom  de  la  bonne  déesse. 

Oanilada  ,  s.  f.  damia-da.  Entom.  Daniiade; 
genre  de  lepidupièrcs  nocturnes  ;iyani  pour  ty- 
pe la  damiade  élégante  de  la  Noiivelle-tJuiné'e, 
insecte  médiocre,  a  fond  noir  avec  des  bandes 
ou  ta(  lie*  liliini  lies,  rouges  ou  orangées. 

UaiiiiaiilNta  ,  adj.  damianiss -la.  Damianiste; 
nom  doi.né  à  des  hérétiques  qui  n'admelliiient 
en  l'ieu  (prune  seule  nature,  sans  distiiiclioii 
de  personnes  ,  et  qui  tiraient  leur  nom  de  Da- 
mien,  évèque  d'.Mexandne  au  sivienie  siècle.  || 
DamianÍ!-le;  s'est  dit  dans  l'origine,  des  liaris- 
ses  ou  religieuses  de  l'ordre  de  Sainte  (.laire, 
parce  que  celte  sainte  vivait  dans  le  monastèro 
de  Saint  Damien. 

Daniicnto,  S.  m.  inus.  V.  Dédit  a. 

Uaiiiicta  ou  UaiiiEata  ,  s.  f.  doitiiê-Xa.  Géogr. 
Damielte;  ville  celebre  et  commerçnle  de  la 
Basse- Egypie.  ch.  l.  de  la  province  qui  porto 
son  nom,  à  l'embouchure  orientale  du  Kil;  pop. 
Su  ,000  âmes. 

Damil,  adj.  m.  et  f.  inus.  damil.  De  dame  qui 
a[>partient  aux  dames. 

DaiiiiN,  s.  m.  da-miss.  Entom.  Damis;  genre  de 
lépidoptères  diurnes  comprenant  des  insectes 
très-brillanis,  surtout  en  dessous  ,  et  qui  ha- 
bitent les  Moluques  et  la  Nouvelle-Guinée. 

DaniÎNela  .  S.  f.  dnmissé-la.  Donzelle.  |  Jeuno 
(ille  éveillée  ei  jolie  qui  se  donne  des  airs  de 
dame.  |  Courtisane. 

UaniiHo,  s.  m.  dami-sso.  Myth.  Damysus:  le  plus 
agile  des  géants,  dont  Cliiron  exhuma  les  che- 
villes pourries  attacher  aux  pieds  d'Acbille. 

Damnable,  adj.  m.  et  f.  inus.  Damnable  ,  con- 
damnable. 

Danisiacioii ,  s. 

Uaiiiiiatlo,   fia. 
nailo. 

Daiiiiinr ,  v.  a.  inus.  V.  Condenar. 

namlitlfira<i»  ,  part.  pnss.  de  Daminiftcar. 

Damiiiiiicaitor,  ra.  adj.  daininifika-dor.  Celui 
qui  cause  du  dommage,  qui  nuii. 

Damiiifícar,  v.  a.  damnifi-lar.  Léser,  nuire 
préjudicier,  offenser,  faire  tort. 

Dani|t>(>iMt ,  s.  f.  dampié-ra.  Bol.  Dampière;  gen- 
re de  la  famille  des  goodéniacées,  renfermant 
des  sous-arbiisscaux  ou  mieux  désherbes  viva- 
ces, avides,  (jui  croissent  dans  la  Nouvelle-Hol- 
lande et  qui  sont  très-curieuses  par  leurs  for- 
mes ,  et  leurs  corolles  bilabiées ,  bleues  ou 
pourpres,  à  limbe  très  velue  aud^hors. 

Daii  ou  l>cn,  s.  m.  r/ann.  Mylh.  geim.  Dan  ou 
Den;  nom  d'une  divinité  des  Germains,  proba- 
blement la  même  que  Theuth. 

Danácea,  s.  f.  dana-iéa.  Entom.  Danacée;  gen- 


f.  inus.  V.  Condenación. 

adj.   ¡nus.  Y.  Uéprobo,  Condc~ 


DAN 


—  13 


DAN 


re  de  coléoptères  malacodermcs,  ayaul  pour  ty- 
pe la  danacée  pallipccic,  iusecie  qui  se  Iruuve 
aui  environs  (le  I'aiis.. 

Dúnae.s.  f  da-naé.  M.vth.  Danaé;  íiHe  d'Acri- 
sius,  roi  d- A I  filis  el  d'Kurydicc.  Jupiter,  cliati- 
gé  en  pluie  d'or ,  avant  pénétré  dans  la  tour 
d'airain  oii  Acri-ius  l'avait  enfermée  pour  qu'elle 
ne  <li>vinl  jamais  mère,  D¡inaé  mil  au  monde 
pariée  ;  elle  fut  exposée  avec  son  enfant  à  la  fu- 
reur lies  (lois  et  recueillie  par  Palideiles ,  roi 
de  lîle  de  Sériphos,  ijui  W-p<jus.i. 

Daiiiiea.s.  f.  ilauaé-d.  Bot.Danaée;  genre  re- 
marquable de  fougère  à  snuclie  alionfj^ée  el  erois- 
sant  dáosles  matais  de  la  partie  la  plus  chaude 
de  l'Amérique  équaioriale. 

Duiiaeito,  tu.  adj.  danaéi-lo.  Danaéiie;  qui  res- 
seml)le  à  une  Hanaée. 

Daiitieit:tM.  S.  f.  pi.  rfana(?i-fass.  Bot.  Danaéites; 
petite  famille  de  foiifjères  fossiles,  avant  de  la 
ressemblance  avec  les  danaées. 

DuuáltluM,  s,  f.  pi.  (lana-idass.  Myth.  Danaïdes, 
se  dit  des  cinquante  lilles  de  Danaiis  .  roi  d'Ar- 
gos-  Par  ordre  de  leur  père,  les  danaïdes  é|.'or- 
gcrenl  les  (ils  d'Egjptus,  leurs  époux  ,  la  pre- 
mière nuit  de  leurs  noces,  à  l'exception  d'Hy- 
permnestre,  qui  fournil  à  Lyncée  le  moyen  d'é- 
chaper  a  la  mort.  Elles  fur.Mit  précipitées  dans 
letartare,  ou  elles  versent  coiiliinioliemeni  ¡le 
l'eau  dans  un  tonneau  sans  fond.  Qa.'Iques  au- 
teurs ont  vu  dans  celte  faille  l'invention  des 
pompes,  qu'il  faudrait  attribuer  aux  danaïdes. 
Il  Meian.  Danaide;  sorte  de  roue  hydraulique; 
récemnv  nt  inventée,  pour  changer  a  volonté  le 
niouvemeiil  rectiligne  dun  courant  d'eau  en  un 
inouvomenl  de  rolatimí  continue.  ||  Enloni.  Da- 
naidi's;  nom  donné  par  Liné  à  une  des  sec- 
lions  du  grand  genre  papillon  .  qu'il  subdivise 
ensuite  en  danaïdes  blanches  el  danaïdes  va- 
riées. Il  Danaïdes;  famille  de  lépidopièies  diur- 
nes ou  rhopalocéres,  insectes  exotiques  ,  parés 
de  couleurs  vives  el  variées  ,  ayanl  pour  type  le 
genre  danaiis.  et,  par  corruption,  danaïs. 

UaiinlA,  s.  m.  dduniss.  Bol.  l)anaïs;  ^enrc  de  la 
famille  dis  rubiaeees,  com¡Henant  des  aibri- 
seaux  grimpants  «labres  ,  crm^sanl  dans  les  res 
de  France  et  de  Bourbon.  ||  lintom.  V.  Danao. 

nanniliifi,  V.  Danaidas. 

Uaiiuo.  S.  m.  dttna-0.  Mith.  Danaiis;  régna  d'a- 
bord en  Egypte  avec  Egyptus,sün  frère  contre 
leijuel  il  conspira  ;  puis  à  .\rgos  ,  après  en  avoir 
délrôné  le  roi  ;  fit  égoiger  les  fils  d'EgypIus  par 
ses  lilles  ,  parce  que  l'orn'le  lui  avait  dit  qu'il 
périrait  de  bi  main  de  l'un  d'entre  eux.  Lycée, 
cponx  (le  l'une  des  Danaides.  éeh,ipp,i  à  la  liiorl, 
et  chassa  Danaiis  du  tiùne.  avers  Lan  l'tl'6  avant 
J.  C.  Il  l)  inno  ,  y  por  coriupcion  Daiiais.  Eiiton. 
Daniis;  genre  cíe  lé(ii(lopières  de  la  famille  des 
diurnes,  ayant  pour  type  le  danaiis  chrysippe 
qui  se  trouve  dans  l'.Vsic  méridionale  ,  en  Egyp- 
te et  au  Sénégal. 

naiiu>4t  ,  Bol.  V.  Dañara. 

UaiiiixM,  s.  f.  dann-ia.  Mylh.  Dañare:  petite  piè- 
ce de  monnaie  (juc  Caron  exigeait  de  toutes  les 
ombres   qu  il  re(  ev  ait  dans  .sa  bar(jue. 

Daii5»ik  ,  s.  m.  diinbik.  Ornilh.  Danbik  ,  oiseau 
d'Abyssinie,  indéterminé. 

niinouiro,s.  m.  dai»Hi.a-\n'.  Boh.  Celui  qui 
joue  pour  un  outre  et  ovcc  l'argent  d'un  autre. 


Uuitchndo  ,  lia.  adj.  dautchado.  Blas.  Dan- 
ché;  se  dit  des  pièces  honorables  de  l'écu,  lors- 
qu'un de  leurs  ccilés  est  dentelé  en  scie. 

Daiicica,  S.  f.  dim.  de  dama.  \\  Géogr.  Dantzich; 
ville  anséalique  de  la  Pologne. 

Danei'iiiiiiida  ,  s.  f.  daiiéruiaun-da.  Géogr.  DCD- 
dermonde  ;  ville  de  la  Flandre. 

Daiit'iM,  Na.  s.  et  adj.  daiiéis.  Danois;  habitant  du 
Danneinark:  qui  (oiuerne  le  Daonemaik  et  ses 
habiiants.  l!  Peno  danés;  chien  danois:  race  de 
chien  que  1  on  nomme  aussi  nilequini,  dont  ou 
distingue  deux  e>péees  ,  le  (¡rand  danois  ,  qui 
a  le  corps  élancé  du  lévrier  ,  la  grosseur  du  mâ- 
tin et  la  force  du  dogue  ;  et  le  petü  danois, 
plus  effilé  une  le  préiédent  et  delà  taille  du  do- 
gnin.  Leur  pelage  est  ras,  le  plus  souvent  mou- 
cheté de  noir  sur  un  fond,  blanc.  ||  V.  Dinamar- 
qués. 

UaiioKa,  s.  f.  dané-ssa.  Danoise;  sorte  de  barba 
d'armes,  pareille  à  celle  dont  se  servaient  les 
Danois. 

Daii;:ci-%Illn  .  s.  Í.  dan¡¡hér\i¡l-a.  Bol.  Danger- 
ville ,  nom  d'une  espère  de  piaule  du  genre  ga- 
lipée. 

DansA,  s.  f.   V.  l'ianga. 

isaniiivez,  adv.  inus.  Contraction  des  inofs  ci< 
afio  ij  vez.  Il  V.  Tien  a  de  ano  y  vez. 

Uaiiiio  ,  s.  m.  inus.  V.  Daño. 

Uaiio-.xajon.  iia.  adj.  dann-safjhonn.  Danosa- 
xon;  se  dil  de  l'espèce  d'écriture  plus  connu» 
sons  le  nom  de  saxonne  ou  saxonique. 

Danta.  S.  f.  (/an-fa.  Manim.  Dante  ;  sorte  d'a- 
nimal du  Chili  ,  qui  porte  une  trompe  ,  est  qui 
est  de  la  grandeur  d'un  petit  ilne  ,  à  pelcge  bruû 
et  très  ras. 

Daiit<>  ,  s.  m.  dan-té.  Mamm.  Dante  ;  sorte  d'a- 
nimal d'Afrique  que  l'on  croit  être  ou  le  zébu 
ou  un  antilope.  Il  adv.  inus.  Daoparavanl.  || 
[1,  prés,  de  i>(^/(:  donnant .  qui  donne. 

Dantelado,  da.  adj.  danléla-do.  Bla<;.  Dente- 
lé ;  se  dit  des  iiièces  qui  diffèrent  des  daucbees 
en  ce  que  leurs  dénis  sont  plus  grandes. 

Danubio,  s.  m.  (/rtnoM-^io.  Géogr.  Danube;  le  plus 

grand  et  le  plus  rapide  des  lleuves  de   l'Europe 

après  le  Volga  ;  prend  sa  source  aux   monta. nés 

,       de  la  Souabe  ,  et  se  jette  par   plusieurs  bouches 

I      dans  la  mer   .Noire,  après  avoir  traversé  par  ua 

!      cours  de  272  myriamèlres  ,    l-.\utriche  .  la  llou- 

grie  el  la  Turquie. 

Danza,  s.  f.  (/««-:«.  Danse,  bal  :  mouvements,  du 
corps  qui  se  font  en  cadence  .  et  qui  consi>lent 
surtout  en  pas  refilés  et  mesures  par  le  son  de  la 
voix  ou  des  instruments,  j  Danze.  l'art  de  dan- 
ser. Il  Danse  ,  bal  ;  lieu  ,  local  dans  lequel  «n 
danse  ,  peu  usité  dans  ce  sens.  Il  Dan^e  ;  réunion 
de  personnes  dansantes  ;  on  dil  plulc'il  baile.  |J 
Dan>-e  ;  aira  danser;  telle  ou  telle  danse  en  par- 
ticulier ,  tel  ou  tel  pa-^ ,  telle  ou  telle  figure  in- 
ventée: /;i/i'e  est  rtusi  plus  usité  dans  ce  sens. 
I  En  général  le  mot,  </i/n:(i .  est  sub>tilué  par 
celui  de  btiile  V.  ||  Danzn  de  esi'nda.s  ;  Sorte  de 
dan.'.eavec  des  épées  nues;  fig.  dispute,  querel- 
le ou  il  y  a  des  épées  tirées.  ||  Danza  hablada; 
ballet  pantomime. V. /?(n7e /ifinfoHiÎHiïro.  li  Dan- 
ta prima:  soi  le  de  danse  ancienne  quise  conser- 
ve encore  dans  Ics.Vsluriesct  cnGalue.  ||  Andar, 
fntrar,  ó  estar  en  dama;  entrer  en  danse, 
^'engager,   être  engagû  dans  une  alfa  re,  dan» 


DAN 


—  U 


DAR 


une  inlripue  ,  dniís  une  guerre  à  In  quelle  on 
n'avait  pris  jusijuc  là  nuruiie  pari.  Il  Fi;;.  Uneiifi 
va  la  (lanza  ,  on  le  dit  iroinquenirnt  d'une  cho- 
se en  d(''sordie  ,  uiai  cnncertée.  ||  Mcfr  à  iino  en 
(a  iLinza;  mêler  (ineUjuun  dans  une  alTiiire; 
Bttriliner  à  iinelínmn  re  ((ird  n'a  point  fait.  || 
(Jitiitr  la  llama  :  meiHT  l.i  diiiise;  din^'er  .  con- 
dnire  une  atf.iire  ;  (Hre  lAine  ou  le  liras  d'une 
entreprise.  \\  ¿Por  tU\n>lc  va  la  danza'!  Quelhvs 
tournures  prennent  les  ;i  fin  i  res?  Ou  en  sont  les 
choses?  Ou  en  est-on?  ||  ¡.Int/e  ladanzal  vive 
la  joie. 

Dnii7.ii«lor,  m.  adj.  danzador.  Danseur;  celui 
(]ui  d.iiise. 

Daiixiiiito,  ta.  ai],  danzante.  Dar^eur  dans  les 
processions  el  daüs  les  fiHes  puMiques.  |  Fiji- 
Leste,  actif,  adroit,  dans  ses  affaires.  ||  Léger, 
inconstant,  niidnle,  dans  son  jugement. 

DaiiKiir,  y.w.dan/.ar.  Danser  ;  mouvoir  le  corps 
en  cadence,  en  faisant  des  sauts  el  des  pas  me- 
surés, au  son  d'insirum 'uls  on  de  la  Vnii.  V. 
Bailar.  ||  Sauter,  diinser.  siutiller,  bouillonner, 
S'agiter  en  sautant.  ||  Danser,  être  cn-a^é  dans 
une  aiïaire.  j  Sarar  à  dunzar:  prier  ii  danser; 
lig.  faire  mention  d'une  personne  pour  la  mêler 
dons  queltiueaffaireoii  ellenétait  pascomptéeou 
cn^ragéc;  l'engager,  l'obliger  à  prendre  pari  à  une 
affaire. 

Dniizai'Iii,  nii.  s.  damarinn.  Danseur.  Y.  Bai- 
larín. \\  Fig.  inanneiiuin  ,  drôle,  mobile,  qui 
parle,  qui  s'enlrcmel  sans  fondement,  à  la  lé- 
gère. 

Dnii7.«»mniio,  na.  adj.  et  s.  damo-mano.  Dan- 
somane;  se  dil  d'une  personne  qui  à  la  ma- 
nie de  la  danse,  qui  aime  la  danse  avec  excès. 

Dany.oinaniii,  s.  f.  danioniani-a.  Dansomanie; 
manie,  passion,  excès  de  la  danse.  V.  Bailo- 
manía. 

Dañiiblc,  adj.  m.  cl  f.  V.  Perjuicial.  gravoso. 
Nuisible.  Il  inus  V.  Culpable. 

Dañneinn.  s.  f.    inus.  V.    Perjuvin,   gravamen. 

I>«fia«lo.  part,  pass.de  Dañar.  \\  ad],  inus.  V. 
Condenado,  reprobado.  ||  s.  m.  pi.  J)añadores; 
inus.  Les  damnes. 

Daiiailoi-,  ra.  s.  dagnadnr.  Celui  on  celle  qui 
nuit.  Il  Dallador  de  árboles  ;  picoreur. 

Diiñaiiiienta,  S.  m.    inus.    V.  Daño,  perjuicio. 

Uañar.  V.  a.  dagiiar.  Nuire,  porlt'r  préjudice, 
causer  du  d  immage,  faire  du  mal.  |  tjàter,  en- 
domma^'er.  mettre  en  mauvais  éiat,  détériorer. 
Il  Hlcsor,  offenser.  ||  ¡mis.  Coiidniiiner. 

Dañino,  im.  adj.  (/(/(/mhZ-îîo.  Nuisible;  on  le  dil 
surtout  de  certains  animaux.  |1  Noir,  méchant, 
atroce. 

Daùo,  s.  m.  f/a-í/íio.  Dommage,  perle,  détriment, 
dégal,  désavantage,  préjudice,  tort,  soit  an 
physique,  soit  nu  moral.  1  Théol.  Dam.  V.  Pen,i 
d,-daño.  IJ  Àdanodr  al  muo:  a  la  charge  de  quel- 
qu'un, poui  son  compte.  |  Daró  tomar  dinero  a  \ 
daño;  donner  ou  prendre  de  l'argent  à  intérêt.  ] 
llProv.  Sin  daño  de  barras;  sans  préjudice 
pour  personne. 

Dañasaisic-iite,  adv,  dagnossamén-té.  Pcrnicieu- 
seinenl;  d'une  manière  dangerense,  nuisible 
funeste.  ' 

Dañosísimo,  ma,   adj.  sup.  de  rfa/Toso. 

Dañoso,  .«a.  adj .  ,/r/¿;,io-iso.  Nuisible,"  domma- 
geable, préjudiciable,   pernicieux. 


Dapallo,  odj.  dapa-lio.  Mylh.  Dapalieii  ;  iur- 
nom  de  Jupiter,  signiliantqu'il  préside  aui  fes- 
tins. 

Dapolo,  s.  m.  dap-zio.  Djplion;  oiseau  du  geti- 
re  (litre!. 

Uapircrnio.  s.  m.  d'ipiféra-to.  Dapiféral;  dig- 
nité de  dapifer. 

Uai>ir<To,  s.  m.  dapi-férn.  Hist.  Dapifer;  litre 
dun  des  grai'ds  oITiciers  de  l 'empire;  relui  qui, 
au  ronronnement  de  l'emjtereur,  portail  à  che- 
val les  premiers  plats  du  festin,  relie  fonction 
fut  instituée  par  i:h.irlemagne.  ||  On  .lonna  plus 
tard  le  tilre  de  dapifer  a  divers  londionnaires, 
non  senlemeiit  du  nalais,  mais  des  priiicipaui 
emp'ois  de  la  milice. 

Dapluiira.  s.  f.  d  iplidi-ka.  Entom.  Daplidice; 
e^pcee  de    papillon. 

DaiMiar,  V.  a.  inus.  V.  Condenar. 

l»a¡Mio,  s.  m.  ¡nus.  V.  baño. 

Uii|»Nilóflto,  ta.  adj.  dapsilo-pto.  Rot.  Dap.'iilo- 
pliite;  il  se  dil  des  plantes  pourvues  d'élami- 
nes  nombreuses. 

Dapto,  s.  m.  dap-to.  Entom.  Daplus;  genre  de 
coléoi)tères  (arabiques,  ayant  j)our  type  le  dap- 
lus a  bandelettes,  insecte  qui  se  trouve  dans 
le  sable  humide  aux  bords  des  eaux,  en  Sibé- 
rie,   en   Dalinatie. 

Dapioiiioi-fo,  s.  m.  daptomor-fo.  Entom.  Dapto- 
morphe;  genre  de  coléoptères  pentamères,  fa- 
mille des  carabiques  avant  pour  type  le  dapto- 
morphe  du  Cap  de  Bonne  Espérance,  petit  in- 
secte  d'un    noir  très-luisant. 

Daptrio.  s.  m.  dap-lrio.  Ornilh.  Daptrius;  nom 
S(  ientilîqne  du  genre    iribin. 

DaqiKMi,   adv.  inus.  V.  De  aquende. 

Daqiii,  adv.  inus.  V.  He  atpñ. 

Dar,  V.  a.  dar.  Donner  ;  faire  don,  faire  présent. 
Il  Donner-  libéralement  généreusement,  cordia- 
lement. Il  Donner;  faire  i'auinijne.  |i  Donner;  eu 
p.ulant  de  Dieu  on  de  nature  .  la  naissance,  les 
enfants,  les  richesses,  la  pluie,  les  vertus,  les 
vices,  cic.  Il  Donner;  octroyer,  accorder.  ||  Don- 
ner; causi'r.  procurer,  occasionner ,  faire  avoir, 
en  boime  et  en  mauvaise  part.  |1  Donner  ,  inspi- 
rer, suggérer.  ]|  Donner;  laisser  ou  faire  conce- 
voir. !|  Honner,- présenter.  alTairer  au  propie  et 
au  figuré,  en  parlant  des  personnes  et  des  cho- 
ses. ''  Donner.représenler,  faire  représenter  de- 
vant le  iiublic.  Il  Donner;  au  public  ,  publier.  \\ 
Donner;  Mvrer,  cnntier.  mellre  entre  les  mains. 
Il  Donner;  faire  prendre  une  direi  lion,  une  cer- 
taine forme.  |  Dii!incr;communiquer,  imprimer, 
le  mouvement.  l'imp\ilsion.  etc.;  et  par  extens, 
la  peste,  la  gale;  la  vérole  ,  etc.  \\  Donner;  offrir 
un  prix.  Il  Donner:  diriu'er,  appliquer  faire  une 
action  qui  a^rit  immédiatement  sur  quel(]u'ua 
ou  surquelque  chose:  un  coup,  un  snufTlet.  etc. 
Il  Donner;  attribuer,  supposer.  |i  Donner;  four- 
nir, des  gAges.  de-  sûretés,  des  preuves,  etc.  j 
Donner:  montrer,  faire  voir,  des  marques  d'ami- 
tié, de  bon  cirur.  etc.  iJ  Donner;  employer,  con- 
sacrer, son  temps,  son  travail,  sa  vie,  etc.  ||  Don- 
ner; enfanter,  procréer.  |  Donner;  la  vie,  laisser 
vivre,  li  Donner:  produire,  snsiitcr,  en  parlant 
des  personnes.  ||  Donner;  rapporter  .  en  parlant 
des  productions  de  la  terre,  etc.,  des  profils  du 
commerce,  etc.,  de  la  quantité  d'eau  d'une  sour- 
ce, etc.  Il  Donner;  prescrire,  imposer, dicter,  d«s 


DAR 


—  15  — 


DAR 


lois  une  scnlence,  un  roi,  un  chef,  un  rendez- 
vous,  etc.  Il  Doiinor;n(iiniiiislrer,  lessacromerils, 
des  remèdes.  ||  Doiiikm;  iiu-Ure,  une  difiue,  un 
frein.  Il  UuMHiT,  inlliíícr,  un  châtiment.  |  Dar 
7ne;  donner;  lournir  matière  á  ,  occasion,  sujet 
de.  I  Dar  por;  donner;  fîaranlir,  faire  prendre, 
faire  passer  pour.  ||  IJimncr;  livrer,  un  com- 
bat, etc.  Il  Donner;  lAclier,  les  chiens  au  tau- 
reau. Il  V.  n.  Dar  ó\  Donner;  heurter,  toucher; 
frappc'r.  |¡  Dar  en;  donner;  lumhcr.daos  un  pie- 
ge;  se  laisser  prendre,  se  livrer  passionncmeiil 
à  (|ueli|ne  chose.  ||  Donner;  ituaiçinei,  inventer. 
Il  Dar  á;  suivi  de  pluoieurs  inliiiitifs,  se  mettre, 
se  remeltre  à  faire  quehiue  cinise.  |  Dar  à  en- 
ierj(/er;  donner  à  entendre,  faire  connaître.  || 
Joint  á  certains  noms  substantifs  il  en  prend  la 
sij<nilicalion.  Il  Ex.  Dar  un  abrazo;  embrasser; 
dar  la/io*;  sauter  etc.  (1  Wuííie  ly  darate;  on  le 
dit  pour  marquer  la  témérité  de  celui  qui  s'ex- 
pose a  ètreblessé  pour  blesser.  1  fam.  Dar  à  al- 
guno dos  von  que  beba  y  1res  con  que  conta; 
frapper  quel(|u-un  sans  lui  l'aire  beaucoup  de 
mal.  11  Dur  ahajo.  \' .  Precipitarse.  \  Dar  à  cré- 
dito ;  donnera  crédit.  ||  Dar  aífuamanos;  don- 
ner à  laver,  verser  l'eau  pour  se  laver  les  mains. 

I  Dar  aciiijay  sacar  reja;  donner  un  œut  pour 
avoir  un  bd'ul';  rendre  un  petit  service  |)our  re- 
cevoir une  grande  récompense,  |  Mar.  Dar  à  la 
banda:  mettre  le  vaisseau  à  la  bande.  S. Banda. 

II  Dar  à  la  bomba;  l'aire  a^'ir  la  pompe, pomper, 
il  Dará  la  cola.  V.  Picarla  relaquardia.  ||  Dar 

à  la  costa  ;  donner  à  la  cote.  \  Dar  á  la  mano; 
donner  à  la  main.  ¡  Dar  ci  la  plaza  ,  ii  la  iglesia, 
a¿tvt/ri/Jo;  aller  ala  place,  etc. ,  en  parlant  d'une 
personne,  y  aboutir,  en  (larlanl  dnine  rue,  etc. 
y  faire  face,  a^oirla  vue  sur,  en  parlant  d'une 
maison,   etc.  |  Dará  la  estampa;  imprimer,  (ai- 
re imprimer.  ¡  Dur  alcance.  V.  Alcance.  \  Dar 
al  í/ía6ío:  donner  au  diable.  !  Dar  algo:  donner; 
jeter  un  sort.  ¡  Dar  alijo  bueno,  dar  un  abrazo, 
una  mano  ,  ó  el  dedo  de  la  mano;    donner  (juel- 
que  chose  de  bon  pour  obtenir  ce  qu'on  souhaite. 
Il  Dur  ahna\:  donner    de    l'ame,  animer.  '  Dar 
almohada;  donner  le  carreau.  (]  est  un  honneur 
que    fait    la   reine  d'Iispa^'iie   aux   femmes  des 
grands  la  première  fuis  qu'elles  vont  la   visiter. 
Il  Dur  al  traste.  V.  Dar  al  Iraris;  ñ'^.  boulcNer 
ser,  mettre  tout  sens  dessus  dessous,    renver- 
ser, détruire,   ôtcr,  la   réputation  ,  l'honneur, 
etc.  ¡  Dar  al  través;   éch(uier:sc  briser  contre 
un  ècueil,  en    parlant  d dn   navire,  j  Dará  luz; 
accout  lier,  enlanter;    mettre  au  jour,    publier, 
imprimer  un  oiivra-e.  ¡  Dar  alzada,  yi\\\.  unis. 
recevoir  lappel,  permettre   qu'on   appelle  d'un 
ju!.'ement.  |  li;;.  iiius.  ¡)iir  alzaiirima:  intrifiiier  ¡ 
pour  jierdre  qiicbiii'ini.  ¡  mus.  ¡)ar  arma;  crier  i 
aux  armes.  !  iig.   Dar  a' nias  contra  si;    donner 
des  verges  por  se  fouetter.  ¡  Dar  asalto:  donner  ' 
l'assaut.  On  le  dit  au  propre  et  au  lijiiiré.  ¡  Dar  1 
asrí/iío;  donnerlesnjet  de.  ¡  Daraudicnria;di<i\.  \ 
ner   audience,  j  Dar    à  uno   mas    que  à   otro;  1 
avantager.  ¡  Dar  barato  ó  de  barato.  V.  Hará-  , 
to.  \  Dur    barreno.    V.    Itarreno.   ¡   Dar   haga;  | 
donner  une  baie,  se  mo(|iier.  ;  Dar  bien  ó  mal  el  , 
naipe;  élre  heureux  ou  malheureux  au  jeu,  ga^;- 
ner  ou  perdre  ,  avoir  de  bonnes  (»u  des  mauvai- 
ses cartes.  |  Mar.  Dar  bordos;  bordaver,  louvo- 
yer. Iig.  y  fam.  Courrir  dun  cùlé  cl  "d'un  aulie.  ! 


I  Dar  buennô  mala  vida,  buena  ó  mala  vejez; 
procurer  une  vie  agréable  ou  fâcheuse  ,  fai- 
re bon  ou  mauvais  ménage,  donner  de  la  satis- 
faction ou  du  chagrin  a  quelqu'un  avec  qui  l'on 
vu,  dans  sa  vieillesse.  |  Fam.  Dar  cabezadas; 
pencher  la  tète  et  la  relever  lors(|u'on  a  envie  de 
dormir.  ||  Dar  cabo  á  alguna  rosa;  mettre  (in  à 
une  chose,  la  linir,  la  jieifeclionner,  détruire  una 
ciiosc,  en  voir  la  (In.  ii  Dar  caldo;  faire  rougir  le 
fer  a  ¡a  forge.  ||  fig.  Pousser,  exciter  p.quer 
d'honneur,  donner  de  l'émulation.  ||  Dar  calle; 
faire  place.  ¡|  I  ig.  ¿c  faire  jour  à  travers  l'enne- 
mi. Il  Fig.  Dar  calor;  pres.-er.  V.  Calor.  H  Fam. 
Dar  cantonada;  (juitti-r  subitement  quelqu'un 
•n  s  esquivant  au  coin  d'une  rue.  n  Fig.  Se  mo- 
quer de  quelqu'un,  lui  jouer  un  tour.  ¡  Dar  car- 
ta de  pago;  passer  quittam  e  par  de\  aiil  noltaire. 
V  Fig.  se  défaire  duit  impurtum.  j  Dar  caza. 
V.  Cazíi.  \  Dar  cores  contra  el  aguijón;  regim- 
ber contre  l'aij;uillon.  |  Dar  codillo,  gagner  co- 
dille  au  jeu  de  l'hombre.  ¡  Dar  co/or;  mettre  en 
couleur,  peindre.  ¡  Fig-  colorer,  couvrir  de  quel- 
que prétexte.  ¡  Dar  con  alguna  persona  en  tier- 
ra; faire  tomber,  abattre,  terrasser  une  person- 
ne. I  Fig.  Dar  con  alguna  persona  ó  cosa  en 
tierra.  V.  Decaer,  destruir.  !  Dar  con  alguno  ó 
con  alguna  cosa;  trouver  (lueUprun  ou  quelque 
chose.  ¡  Fam.  Dar  con  aire  ó  de  buen  aire:  frap- 
per fort.  I  inus.  Dar  ron  la  cabeza  por  las  pare- 
des; ve  savoir  que  taire;  brusquer  une  alfaire.  ¡ 
Pop.  Dar  con  las  del  martes:  se  moiiuer  Je  quel- 
qu'un, lui  reprocher  ses  défauts  en  face.  |  Fam. 
Dar  con  la  île  rengo;  bercer  quel(|u-un  d'une 
vaine  espérance.  ¡  Dar  con  laentreteniila:  leur- 
rer, amuser  ¡lar  de  belles  paroles.  ¡  Pop.  Dar 
con  la  peronia.  On  le  dit  d'un  ¡irédicateur  trop 
long,  d'un  parleur  éternel.  ¡  Dar  con  la  ¡nierta 
en  los  ojos,  à  en  los  hocicos,  fermer  la  porte  au 
nez.  ¡  Dar  consigo  en  el  suelo;  tomber,  se  laisser 
tomber.  |  Fig.  Dar  contra  una  esquina;  se  lais- 
ser aveugler  par  la  colère  au  point  de  perdre  le 
jugement,  la  raison.  J  Fig.  Dar  con  utia  cosa  ó 
j'e'sona  en  alguna  parte;  placer  une  chose  (|uel- 
ijue  part.  |  />ii(C(i/coio>(;  faire  des  haut-lc-cor|)s, 
en  parlant  d'un  chenal.  ¡  Fig.  fam.  Dur  cortina- 
io;  faire  un  aiïront.  \  Dar  coz  acores;  ruer,  diui- 
iier  des  ruades,  donner  des  coups  île  pied,  recu- 
ler, en  parlant  d'un  fusil.  |  Fig.  Se  pervertir, 
quiler  la  vertu  pour  le  vice.  ¡  Dar  créilito;  ajou- 
ter foi,  croire.  V.  Acreditar.  \  Dur  cuenta;  ren- 
dre compte.  ;  Fig.  Dir  cuenta.  V.  Cuerda,  traî- 
ner une  alVaire  en  longueur,  donner  occasion  de 
parler.  ,  />(ir  ri(er/»o;  donner  du  corps,  épaissir, 
faire  ressortir  les  ligures  d-iin  tableau  par  le  mo- 
yen des  ombres.  ;  Fig.  Ilvagerer.  ¡  Dar  cuidado: 
mettre  en  peine.  |  />(!/•  r)//;«i;  donner  lorl.  ¡  Dar 
de  baja,  Y.  ¡Saja-  1  Fig.  fam.  Dar  Je  cabeza; 
déchoir  de  sa  fortune,  de  son  autorité,  etc.,  s'en- 
têter, s'obstiner.  ¡  Fig.  inus.  Dar  de  codo;  re- 
pousser, mépriser,  rejeter  quelqu'un.  ¡  Darde 
cof/KÎc;  tomber  à  la  renverse.  Fig.  Se  perdre  en 
aiiaquant  témérairement  un  homme  plus  fort.  ¡ 
Dar  lie  comer,  de  escribir,  de  vestir:  ilonner  de 
(¡iioi  manger,  de  quoi  écrire,  de  quoi  s'habiller. 

¡  lam.  I)ar  de  corner  al  diablo;  faire  quelque 
mauvaise  action;  susciter  des  querelles.  |  Fig. 
fam.  Dar  del  pan  ;/  (/('//<(i/(i;méU'rádPspropos  la 
douceur  et  lasevcrilé.  ¡  Darde  espuelas;  piquer 


DAR  —le- 

lilí fheval.  ¡  Dar  da  mann;  rojcltcr ,  Iai<;spr, 
nliaii(iiiimcr,  ini'iii¡>icr.  ¡  l)(ir  de  nutle,  de  azul, 
de  colnratla;  pciiiilre  cii  hlaiic,  on  bloii,  ele.  || 
Fig.  II  Dar  dfntera;  np;arcr  les  dents,  faire  en- 
vie. V.  Envidia  II  Dar  tic  ojos;  tomber  sur  la  l¡. 
gure.  ¡  Fifí.  Erlumer  après  avoir  liien  pris  tou- 
tes ses  niesiires.  i  Dar  de  ¡di' ó  ron  d  }ñu.  fouler 
auü  pieiN,  rejeter  a\ec  mépris  el  colcre.  ¡  iiiiis. 
Díir  dcrcrlio;  faire  ou  riiiiilie  jiislire.  j  iiiiis. /iítr 
dcrerho  de  alijnnn,  ohli-çer,  eontraiii.lre  quel- 
qu'un par  jusliec  à  l'aire  quelque  rhose.  ||  Dur 
de  s(;  s-éleii(lre,  s-allon^'er.  On  ledit  surtout  des 
étoffes.  Il  riíí.  Happorler  beaueouii  de  prolii;  en 

{)arlant  d'un  emploi.  ||  Dirdia  y  km  a;  assigner 
C  jour  et  Micure  dMiue  entrevue.  || />^ic  îZ/î-xîô 
con  dirnic.  On  le  ilil  de  celui  à  (pu  le  froid  ou  la 
peur  l'ait  claquer  les  di-ii  s.  ||  D'ir  dn.i  con  que 
behit:  frapper  fort  sans  faire  de  blessure.  ||  Dar 
de  pains:  donner  des  inups  de  bAton.  ||  Dar  el  al- 
ma.  el  último  snsjiiro.  ci  jxislrrr  alicnln;  rendre 
l'Ame,  lespril,  le  dernier  soupir.  H  Dar  el  alma 
ni  amigo;  faire  pour  un  ami  tout  ce  (pron  peul. 
Il  l'iii.  et  fam.  \)rirpl  aima  al  (iia/Wo;  mettre  toute 
consiiléralion  de  coté  pour  faire  sa  voloiiló.  |  Dar- 
leel  aima  à  iinn.  V.  bame  el  aima.  \  V'i^'.  Dar  el 
brazo,  la  nianoà  ali¡Hnn;  tendre  bi  main,  secou- 
rir. Il  Mar.  Dar  el  restado  el  nario;  pré-enter  le 
cb\('  pour  envoyer  une  bordee,  en  jiarlanl  d'un 
>ais«eau.  mettre  un  navire  à  la  bande,  pour  le 
radouber.  |  Fig.  Dar  el  p.v/»írííit,  rendre  l'espril, 
mourir.  1|  Dar  el  {fasto.  V.  Talar.  \\  Dar  el  lugar\ 
céder  sa  pl.ire.  j  inus.  D  ir  el  no  ubre.  V.  Fig. 
Deri'r  el  santo;  faire  en  son  nom  une  affaire 
pour  lecoinpted"une  autreporsonne.  11  Darelpa- 
rnhion.  féliciter.  ||  Dar  el  }}i's<ime;  faire  un  com- 
pliment de  condoléance.  ||  Dar  el  pie:  tendre  le 
pied  à  (jueburunpourqu'il  le  saisisse  afin  demon- 
terplu-facilement.  ¡i  Fijí.  Dar  el  iñe  ij  tomársela 
mano;  dunner  le  doi^jt.  el  prendre  le  bras-  1)  Dar 
el  reloj.  V.Dar  lalwra.  \\  Mil.  Dar  el  lanto;  don- 
ner l-ordrc.  le  mol  d'ordre.  ||  Dar  el  si:  (onseii- 
tir.  donner  son  consentement.  ||  Dar  el  último 
vale:  dii  e  le  dernier  adieu,  prendre  conifé,  mou- 
rir, expirer,  ii  Dar  el  voto  ó  su  voto;  donner  sa 
voix.  Il  Mus.  Dar  en  bajo;  descendre  à  l'octave 
d'un  ton.  ||  Fi?.  Dar  en  blando.  On  le  dit  de 
quelque  chose  qui  frappe  sur  un  corps  mou;  trou- 
ver quelqu'un  disposé  à  faire  ce  qu'on  sollicite 
de  lui.  Il  Fig.  fan.  D  ir  en  caperuza.  V.  Caperu- 
za. Il  Dar  en  cara  con  a\f¡\ma  cosa.  V.  Cara.  \ 
T\^.  T>ar  en  duro,  trouver  des  difficultés  qui 
s'opposent  à  la  réussite  d'une  chose.  ||  Dar  en 
el  blanco,  en  el  chiste,  en  el  punto.  \.  Blanco, 
chiste,  punto.  \\  Dar  en  la  par  de  picaro:  deve- 
nir un  coquin  iielTé  |  Fig.  fam.  Dar  en  la  mue- 
ca; pénétrer  l'intention  de  quelqu'un  .  deviner 
son  secret.  ||  Fam.  Dar  en  las  ma'aduras,  ó  en 
Í0  rivo:  toucher  au  vif.  piquer,  dans  l'endroit 
sensible.  ||  Fig.  l'ar  en  /o.ç  ojos;  être  clair,  ma- 
nifeste, évident,  sauter  aux  yeux.  |  Dar  en  ma- 
nos de  alguno:  tomber  dan>  les  mains  de  quel- 
qu'un. Il  Fig  Dar  en  rostro  à  uno  con  alguna  lio- 
sa; reprocher  quelque  chose  à  quelqu'un,  lui  en 
faire  un  crime.  Il  Mar.  Dar  en  ;m  banco;  toucher, 
en  parlant  d'un  vaisseau.  Il  Fig.  On  le  dit  d'un 
homme  qui  manque  une  affaire  par  inadvertan- 
ce, el  d'un  écrivain  dont  le  style  est  inégal.  | 
Fig.  Dar  en  vacio.  6  en  vago;  porter  un  coup  à 


DAR 

fjui,  dire  une  chose  offensante,  à  laquelle  an  n* 
daigne  [las   répondre.  H  Dar   espacio;   donner  1» 

temiis.  I  Dar  espera;  atermoyer.  ¡  Dar  esperan- 
las;  donner  esperance,  j  Dar  estado,  donner  un 
étal  à  quelqu'un.  ]  Dar  estampido;  éclater.  ¡ 
Dar  eji'm,di);  donner,  montrer  l'exemple.  |  Dar 
ejercicitis;  diri.-er  (luclipruii  i)ui  s'exerce  dans 
des  oeuvres  de  pieté.  |  Daj  e.rpaliente,  expédier. 

¡  Dar  fama:  dunner  de  la  réputation,  mettre  en 
repiilalioii.  ¡  Dir/V/ear:  proteger  favoriser.  ¡  Dar 
/V;  ajouter  foi,  faire  foi.  ¡  Dar  favor  ó  fianza; 
donnercaution.  ¡  Dar/ín.  moni  ir.  |  Dar^MÚuna 
cosa,  mettre  une  chose  ;i  fm.  |,  Dar  ftndeuna  cu- 
sa; detru  re.  con-umer  une  chose,  en  voir  la  fin. 
yjar  fondo;  mar.  mouiller,  jeter  lan<  re.  |  Dar 
forrtKp- ó  verde;  üWiwnA'^cr.  \\  Dar  fuego;  faire 
feu,    tirer.  |  Dar  gana  ó  ganas;    donner   en\ie. 

Il  Dar  garrote;  serrer  avec  un  garrot  les  cordes 
d'un  ballot;  étrangler  avec  uu  anneau  qui  ser- 
re le  cnu.  C'était  en  Kspagne  le  supplice  réservé 
aux  gentilshommes.  ||  Dar  gatai-^;  lig.  jouer 
un  tour,  aitr.iper;  se  tourner,  prendre  parti  con- 
tre son  bieiilaiteur.  |  Dar  gtitillaT'i;  lig.  fam. 
"e  tromp  r  dans  l'idée  (pi'on  avait  de  quelqu'un 
ou  de  quelqui'  chose.  ||  ¿>ar  gloria:  jilorifier.  || 
Dar  golpe:  íig.  frapper  l'esprit,  étonner,  sur- 
prendre. I  Dar  golpes  de  pecho;  se  frapper  la 
poitrine  en  signe  de  douleur.  Ij  üar  gracias; 
rendre  grâees,  remercier.  || /Jar  grima,  fam, 
effrayer  |  />ar  grita;  huer.  Il />ar  cyaerra;  ¡nus, 
faire  la  guerre;  tig.  fam.  conihallre,  faire  de  la 
peine,  morlitier.  |  Dar  hig  i  i'j  escopeta;  rater, 
en  parlant  d'un  fu>il.  |  D  ir  higas:  li¿.  faiie  la 
figue,  mrpri-er,  montrer  au  iloigl.  ||  A>ar  hono- 
res; déférer  des  honneurs.  |1  Dar  la  bande' a:  V. 
Bandera.  \  Dar  lado;  íig.  f.ivori-er.  ap|iuyer, 
seconder.  |i  Dar  la  cuerda;  fig.  traîner  une  af- 
faire en  longueur.  V.  Dar  cuerda,  dans  ses  deux 
aceptions.  Il  Dar  la  enhorabuena;  lel. citer, 
complimenter.  ||  Dar  la  escara;  on  le  dit  d'une 
pla  e  dont  la  croûte  se  dé  ache.  |1  Dar  la  hora; 
sonner  l'heure.  ¡|  Dar  la  ley;  lig.  servir  de  règle, 
do  modèle.  ||  Dar  la  tnano  à  uno;  tendre  la 
main  à  quelqu'un,  secourir  quelqu'un.  ||  Dar  la 
obediencia,  rendre  homin  ige.  obéissance.  ||  Dar 
la  piel;  fam.  mourir.  |  Dar  la  razon  á  al/uno; 
rendre  rais  m  ¡i  «pielquun.  ||  Dar  largas:  traîner 
une  allaire  en  longueur  II  Dar  la  salud;  rendre 
la  santé.  ||  Dar  las  espaldas;  tourner  le  dos, 
fuir.  Il  Da'  las  pascuas  souhaiter  les  bonnes 
fêles.  I  Dar  lu  última  mano;  mettre  la  dernière 
main,  finir.  ||  Dar  la  vida;  vivifier,  animer,  for- 
tifier. Il  Dar  la  vida  por  alguno,  ó  por  alguna 
cosa:  donner,  sacrifier  sa  vie.  se  dévouer  pour 
quel(|u'im.  pour  quelque  ch"se.  |  Dar  la  vida 
de  balde:  donner  la  vie  à  quelqu'un  à  qui  on 
veut  lôier.  ||  Darle,  ó  darse  un  aire  a  otro;  . 
fam.  ressembler  à  quelqu'un.  ||  Dar  lección; 
prendre  leçon,  en  parlant  de  l'élève;  donner 
leçon,  en  parlant  du  maître.  ||  Dar  la  lección;  re- 
citer la  leçon.  |  Dar  ley  ó  leyes;  donner,  impo- 
ser des  lois.  I  Dar  licencia  permettre.  ||  Dar 
los  brazos  à  uno.  V.  Abrazar.  \  Dar  los  dias 
á  alguno;  souhaiter  le  bonjour,  la  bonne  fêle  à 
quelqu'un,  il  Dar  los  ojos  de  la  cara  por  alguna 
cosa:  fig.  f,im.  attacher  le  plus  grand  frix  à  une 
chose.  II  Dar  lugar;  se  serrer  pour  faire  place; 
donner  le  temps,  permelre.  \\  Dar  lumbre;  lairu 


DAK 


—  17 


DAR 


fcn,  en  parlant  (l'iui  briquet,  ou   d'un  fusil;  se 
préscnler,  en  parlant  d'une  occasion  qu'on  quet- 
tait  secrètement.  Il />'ir  ÍK/.;  éclairer,    répandre 
des  lumières.  On  le  dit  aupropre  et  au  li;,'uré.  ] 
Var  mndniqnm  se  lever  de  t;rand  matin.  ||  Dar 
mala  espina;  fig.  fani.   donner    di-    la  méfiance 
de  l'inquiétude,   des  soupçons,  h  Dur  mal  rato; 
faire  passer   im  mauvais  quart   d'iieure.  |  Dar 
vtono;  donner  carte  blanche.  |  Dar  mano  y  pa- 
labrai promettre   avec    assurance.  ||  7>rtc   mate: 
V.    Zumbar.  \  Dar    mate  ahonaito;   l'aire    mat, 
échec  et  mal;  llfr.  fam.  vouloir,  une  chose  tout 
dcssnite.  sans  réfléchir.  ||  Dar  matraca;  railler. 
V.  Zumliar.  \  Dar  mesilla;  réprimniKler  publi- 
<piement;  donner  à  un  domeslitine  tant  par  jour 
pour  sa    nourriture,  ii    Dar   modo;    donner   les 
moyens  d'exécuter,   d'obtenir  une  chose.  H  Dar 
moratoria;   atermoyer.  Il  Dar  muerle;  lig.  fam. 
escroquer   l'argent  à   quelqu'un    au  ji-u.  t.  Dar 
muestra;  donner  un  échantillon  d'une  marctau- 
dire;  passer  des  soldats   en  revue.  ||  Dar  mues- 
tras de;  a\o\r  lun   de,  manifester   ses  peusées, 
ses  sentiments,  se  faire  connaître  par  ses  actions. 
Il /J«i- í/HÍsícn;  donner  une  serénale,  j  Darnoin- 
bre:  nommer,  surnommer,  faire  un  notn,  rendre 
célèbre.  ||  Dar  noticias  ó   nuevas;   donner   des 
nouvelles.  ii  Dar  oidos;  prèier   l'ür<ille.  ||  Dar 
olor;  sentir,  avoir   de   l'odeur;    lig.  donner  bon 
exemple.  ||  Dar  orden;    ordonner,  donner  ordre. 
\\  Dur  órdenes;  donner  conférer    les  ordres  ec- 
cléiiastiques.  |l  Dar  orejas;  inus.  V.  Dar  oidos. 
¡  /Mr /(a/aíra;  donner,  parole,  prometre.  jj  Dar 
palabra  1/  mano;  se  lianrer,  contracter  des  fian- 
çailles;  promettre  avec  assurance,  foi    d'hon- 
nête homme.  |  Dar  jian  de  perro;  fam.  maltrai- 
ter. Il  Dar  p'in  1/  callejuela,  fam.   V.  Callejuela. 
H  Dar  papilla;  lig.  tromper  par   de  fausses  ap- 
])arences.  ||  Dar  para  peras;  fam.  donner  àquei- 
qu'un  son  compte,  le  punir  comme  il  mérite.  || 
Dar  parecer;  donner,  dire  son  avis.  |  Dar  par- 
le; faire  part,  l  Dar  paso;  se  ranger.  ||  Dar  paz 
o   dar  la  paz;   inus.   donner  un   baiser   en  si- 
gne   d'amitié.  ||  Dar   el    perro;     lig.    chagri- 
ner;   tromper.   |    Dar     picón;     lig.     presser, 
exciter.  ||  Dar    pié;    fournir  l'occasion    d'agir. 
I  t)ar  pif/ne;  détruire,  ruiner  de  fond  en    com- 
ble ,    faire    pic   au  piquet.  ||  Fig.     Dar  pliego; 
présenter  requête,  etc. ,  au  roi  ou  au  conseil  des 
finances ,  pour  prendre   à  bail  qucl(|ue  branche 
<les  revenus  royaux.  |  Dar   por  concluido  alijan 
ncfforio  ó  causa:  regiirder  une  affaire  comme  ter- 
minée, I  Fig.  Dar  por  el  ¡lie;  ruiner  de  fond  en 
comble.  |  Dar  por  escrito,  donner    par  écrit.  || 
Dar  por  heclta  altjuna  cosa;  regarder  une  chose 
comme  faite.  ;|  Inus.  Dar  por  quite;  tenir  quitte. 
I  Dar  por  hecha  ,    po<-  oida  ,  por  vista   aUjtnia 
rosa;  regarder  une  chose  comme    faite,  comme 
entendue,   comme   vue.  || /Jar  poste:   faire  at- . 
tendre  bmgtemps,  faire  croquer  le  marmot,  lais-  ¡ 
ser  faire  le  pied  de  ^-rue.  |  Fig.  et  fam.  Dar  puer,  j 
ta;  consentir,  j  Dar  puerta    y   silla;  faire    les; 
honneurs  de  chez  soi.  ||  Chir.  Dar   ¡lunt»;  entrer  j 
en  vacances,    coudre  les   lèvres  d'une  pliie.  ||    1 
Dar  ;)ii«fos  ;  donner  à   un  ècoliei     un   sujet  de  1 
composition,  etc.  Il  Fig.  et   fam.    Dar  ¡nirüns  en  \ 
/« /)ora.- avoir  la  bouche  cousue,  j  Dar  cuartel; 
donner  quartier,  jj  Fig.  No  dar  cuartel ,  ne  point  j 
faire  de  quartier,  ou  de   grAce,  traiter  à  la  vi-  ' 
TOMO  V. 


gueur.  ¡  Dar  que  decir,  que  reir ,  en  que  entin- 
lier:  faire    parler ,  prêter  à    rire,  donnera  en- 
tendre. ¡  Fam.   Dar  que  hacer  al  diablo;  com- 
mettre une    mauvaise    action.  ¡  Dar    querella; 
rendre    plainte   en   jusiiee    cijiitre  queli]u'un.  • 
l'op.  Dar  que  ran  dando  ;  se  donner  réciproqu'"- 
mciil  des  coups.se  dire  mutuelli-inent  des  in- 
jures, faire  courir.  1  Fam.   Dar  quince  y  falta; 
díMiner  «juinze  et  bisque  ,  faire  un  avantage  con- 
sidérable. '  /Jar  razon;    rendre   raison,   rendre 
compte.  ¡  Dar  recado;  fournir  tout  ce  qui  est 
nécessaire.  ¡  Dar  recados;    faire    des    compli- 
ments, dire  bien  des  choses.  ¡  Dar  remedio;  ap- 
porter remède.  |  Fig.  Dar  ripio  à  la  mano;  fuiir- 
iiir  à  quelqu'un  occasion  de  parler,  j  Dar  risa; 
prêter   à    rire,    faire    rire.  ¡  Dar    salida;  trou- 
ver un  expédient  (lour  terminer  une  affaire  dif- 
ficile, déltiter  sa  marchandise.  |  Dar  saltos   de 
ale'jria,  ó  de  contento;  sauter  de  joie,  j  Dar  se- 
ñal; donner  des  arrhes.  ¡  Dar  señas;  donner  des 
preuves  de  ce  qu'on  avance,  donner  des  indices. 
¡  Dar  sobresaltos.  V.   Sobresaltar.  ¡  Dar  sobre 
uno  :  se  jeter  sur  quelqu'un  ,  l'attaquer  avec  fu 
rie.  ¡  Fig.    Dar   soga;    impatienter,    irriter    en 
mettant  sans  cesse  devant  les  yi-ux  un  mal  sans 
remède.  ¡  Dar  s»  espí;  íí.í;  rendre  l'esprit,  mou- 
rir. ¡  Var  soltura;   faucon.  Dcsairer  le  vautour. 
I  Dar  iit  merecido;  récompenser,  chA'ier  quel- 
qu'un Comme  il  le  mérite,  j  Fam.  Dar  su  reva- 
do;   bâtonner.  |  Dar   término;    fixer  un  terme 
pour  une  affaire.  |  Dar   testimonio;  rendre   té- 
moignage,  certifier  le  contenu  d'un  acte,  cons- 
tater un  fait.  Il  Dac  tiempo  al  tiempo:  attendre 
l'occasion  pour  l'aire  (juclque  chose.  |  Darfinfa; 
marquer,  en  parlant  d'une  plume.  |  Darfwifaj, 
ó  de  tintas;  colorier,  peindre   à  la  détrempe  les 
espaces  dont  on  a  marqué  les  contours.  ||  Dor  íí- 
tulo;  donner  un  titre,  un  surnom   honorable.  || 
Fig.  Dar  tormento;  mettre  ala  question,  tour- 
menter, affliger.  |1  Dar  traspiés;  broncher,  s.ins 
tomber.  H  Dar  t.  as  uno;  pour  suivre  avec  achar- 
nement. Il  Dar  tratamiento;  traiter  un   homme 
selon  son  rang.  ||  Fig.  Dar  trazas;  tracer,  dres- 
ser  un   plan.    I  Dar    treyiias;   donner    relâche. 
Il  Dar  iributo;  payer  tribut,  se  soumettre,  s'hu- 
milier. S'avouer  vaincu.  ||  Fig.  et  fam.  Dar  ut,a 
almendrada;  n^Hi'r ,    dire    quelque    clios'    qui 
flatte  quelqu'un.  Il  Dar    ttna    bofetada:    donner 
un  souflet.  |  Fig.  Dar  una  carda;  rebouiser.  Y. 
Carda.  \\  Dar  una    dedada    de   miel;    séduire, 
tromper  par  des  flatteries,  des  rajoleries.  ||  Dar 
uña  felpa  ;  donner  une  volée  de  coups  de  bûlon, 
étriller  d'importance.  ||  Dar  «na /"ra/erna,- faire 
une  correction  fraternelle.  ||  Da--  una  mano;  don- 
ner une  couche  de  conleur,    rei)rimander  verte- 
ment. Il  Dar  una  ojeada;  donner  un  con[>  d'teii. 
Il  Dar  una  /)a/i:a  ;  iloniier  une  baslunnade,  une 
volée  de  coups  de  bâton.  ||  Dar  uni  puntaila;  ef 
fleurer  un  sujet.  !|  Dar  una  reja;  donner  une  fa- 
çon à    un  champ.  |  Dar   una    re/)asa(a;  reboui- 
ser.  V.  Repasata.  ||  Dar  una  soba;  frapper  quel- 
qu'un, reprendre  qnel(]u'nn.  ||  Dar    una   stifre-- 
nada:  tirer    la  bride  pour  retenir  un  cheval,  ar- 
rêter,  réfréner  un  carnclère  viidenl ,  elc.  |,  Dir 
una  sotana;  rouer  de  coups,   étriller  connue   il 
faut.  Il  Fig.  et  fam.  Dar  una  tarascada;  mordre 
en  ouvrant    beaucoup  la  bouche,   dire  à  quel- 
qu'un des  vérités  en  face.  ||  Fam.  Dar  una  trn- 


DA  II 


IS 


DAK 


ijantonn;  lron)|)<'r,  faire  croire  une  soltisc, 
i^HOS  «lüiincr  Ir  tciii|is  de  roiiiinilie  la  \('t\\('.  |{ 
!•«'■  t»»i«  titiitlu  ;  rmiiT  de  roups.  h  Dur  utiii  ris- 
tn  t  (l'imiei  un  coiii»  d'icil.  ||  l'\'^.  Dur  iirui  vuel- 
ta; loiK'Ker  d  itii|ii)i;l^)ii('e.  «^h.iii^er  de  iiKfiirs.  de 
cniidtiiie.  i;  ])íii  nuil  ;'(;/i/;(///i(/í/;  d.iiinciuiM'Iètc, 
plmi^'er.  ||  Faiii.  \)iir  mi  hultintzo;  (oimImt  IoiiI 
(l<>  son  Ion;:;  |M-idiciiM  enipliii  |ionorul)le.  ||  l'i;;. 
J-a:n  Di;;-  mi  Ixibf,  nuire,  l'.iiie  loil.  |:  Fi}<.  Dar 
un  rolle;  couper  ,  trüiuluír  lriiu\cr  un  eipcdient 
pour  le  miner  une  iifriire,  couper  court.  |  hitr 
un  cn-diln  ;  (Iiumrr  une  litlre  de  rrédil.  n  Dar 
iin  ilcilii  (le  In  m'inn.  V.  l)¡-ili).  |t  Dar  un  eslnlli- 
lin  A  rxífiíiijiiilo;  liiire  lu'aucoup  de  liiuil  ||  />,ír 
iin  iii>¡i¡'lii  :  houilloniier  ,  s'ílfíiler  toiil-a -coup, 
en  p.iriiiiil  ilu  sau^;.  ||  Vi;:,  laiii.  Dar  un  inucrtn, 
pscro(iuer  à  r|ue|(]u'iMi  sun  ar^;enl  au  jeu.  ||  Kij;. 
Dar  un  nudo,  faire  uii  uiimuI  .  nouer,  arrílcr, 
iiiterro  npre  une  afi'aiic,  iie  vouloir  pas  la  con- 
duire. Il  Fam.  Durunn  ili:  nilo,  6  dar  con  el  cu- 
lo m  los  (foletas,  devenir  pauvre  faute  tle  con- 
duite. Il  Dar  mi  jiiin  nniiü  ttiias  tunci'a,  repren- 
dre aveí:  aijíreur.  friippcr,  el  Aiier.  ||  Dar  un  pa- 
so. all<'r  en  í\\  anl  dans  une  araire.  |  Dar  un  ra.s- 
pailillo,  íjraller  un  navire.  ¡  l'i^'.  D.n  unrchalo, 
nllaquer  à  hiniprovisle.  |  F¡>;.  Dar  un  sallo,  vo- 
l'T  ,  dérclter.  ¡  Dar  un  Sanliaiio  ,  foniire  avec 
iiupétuositi'  sui  l'ennemi.  |  Fau).  Dar  un  sofinn, 
repiendre  avec  aif^reur.  renvoyer.  conj;i'dier  du- 
rement. I  Fam.  Dii'  un  soiilamnríis ,  donner  un 
«ípulllel  (|ui  (ddii^'e  à  se  mnuclier.  ¡  Fi^í.  Dar  un 
tanlaraiilan  ,  donner  un  V(dée  de  coups  ile  hA- 
tou.  ¡  Fifí.  Dar  un  lajia-hora,  déineniir  par  la 
conduite  les  mauvais  propos,  fermer  la  bouche 
à  la  médisance.  ¡  Fi;;,  fam.  Dar  un  liento,  man- 
der un  morceau  ,  boire  un  coup  à  la  liAle  ,  en 
eiurant  .  faire  une  lentalive.  ¡  Dar  un  tiento  à 
la  pspatla^  dégainer  ,  dé^ii^er  S(in  épée  du  four- 
reau pour  s'en  siTvir  dans  l'orcacion.  \  Vàm. 
Dar  un  jahnu  .  laver  la  lèie  .  faire  une  \erlc  ré- 
(Miiiiande.  |  V\g.  Dar  un  zàri^alo,  tomber  avec 
bruit  et  fracas.  |  Dur  úlil  ó  de  útil,  rapporter 
du  profit.  ¡  Fiji.  Dar  vado,  expédier  une  affaire, 
en  faciliter  l-issuc.  |  Da'  vai/a,  railler,  se  mo- 
quer, lancer  des  brocards.  |  Dar  ventaja  ,  faire 
un  nvanla-ic  à  (|uel(iu'un  an  jeu,  ou  dans  une  af- 
faire. ;  Darvenlaniizo,  fermer  la  fenêtre  au  nez. 

j  Dar  vez,  faire  piare,  céder  la  place.  ¡  Dar  vi- 
sos, ressembler.  ¡  J)ar  viata,  rendre  la  vue,  dé- 
couvrir ,  commencer  à  appercevoir  ,  donner  sur. 

1  nar  voces,  pousser  de  liants  cris,  crier.  !  Dar 
voces  al  aire,  al  viento,  travailler  en  vain,  se  fa- 
tiguer inutilement.  I  Dar  voto,  duniier  son  avis. 

¡  Dar  vuelcos,  verser,  en  p¡u'lanl  d-un  carrosse, 
.«e  tourner  dans  sou   lit.  î  Dar  vuelta,  tourner, 

I  Dar  vuelta  el  vino,  tourner  en  parlant  du  vin. 

¡  Dar  jaque  ,  donner  échec  au  rui.  |  l)(ir  1/  lo- 
mar, disputer  avec  quelqu'un,  ou  s'opinïAtrer 
d-ins  son  sentiment.  ¡  Fam.  Dar  zapa'elas,  sau- 
ter, cabrioler  de  joie.  '  Dar  celos  ,  donner  de  la 
jalousie,  f  Donde  las  dan  las  toman,  à  bouchât 
hourpt.  I  ,Vo  dar  puntada,  ne  point  avancer  dans 
U!!*'  affaire,  ',  Fij;.  A'o  dar  su  lirazo  á  torcer ,  ne 
pas  fa;ve  connaître  ses  besoins,  ne  céder  à  per- 
.satme.  ,  Fam.  No  dar  una  sed  de  agua,  être  ei- 
trêmemcnt  mesquin,  chiche.  1  Diu's  te  dé  buena 
tferííwa.  Dieu  vous  donne  un  bon  succès.  ¡  Ma- 
la ifasfita  le  di  Dios,  c'est  le  contraire  de  Dios  te 


dé  buena  ventura.  |  ,Vo  poder  dar  un  paso  ,  ne 
pou\oir  metlie  un  pied  devant  l'autre.  I  Fam. 
Quitar  a  un  santo  para  dar  á  olio  ,  découvrir 
saint  rierre  pourcou\rir  saint  l'aul.  j  Mas  raie 
un  tonta  (pie  dos  te  ihi'é,  un  bon  tiens  \aul 
mieux  que  deux  tu  auras.  1  Andar  en  dares  1/ 
lomares,  si-  mêler  de  disputes  ,  d'altercations, 
les  aimer.  ¡  Vut?.  De  donde  diere  ,  af,'ir  .  parler 
à  tort  et  à  traveis.  ||  lin  tnmar  y  dar  es  fucil  er- 
rar; à  donner  et  a  prendre,  on  peut  uisénienl  se 
Uïepiendre.  ||  .SV  párete  al  perro  de  Juan  de  Alt- 
ea, (¡ue  antes /¡lie  se  le.  de  se  queja;  il  ressemble 
a  l'ao^nille  de  Melun,  il  cric  avant  qu'on  l'écoi- 
clie.  Il  .1/11  ;/)(•  /,/.v  den  IdiIíis;  je  men  inquiete  fort 
pou  :  pour  exprimer  qu'on  ne  se  -oucie  pas  du 
m  d  d'aulroi.  ||  Quien  da  luego  da  dos  veces;  Om 
le  dit  pour  vanter  l'exactitude  de  queUfirun  à 
rendre  un  service  ,  à  ilonncr  dessuile  ce  qu'on 
lui  demande. 
■InrMv,  V.  pron.  dar-sé.  Se  donner.  ||  Se  livrer,  se 
donner  a  quel(|u'tin,  se  vouer  a  Dieu.  ||  .Se  rendre 
au  sentiment  ,  se  snum'ttreà  la  volonté  de  (juel- 
qu'un.  Il  S  adonner,  s'appliquer.  ||  Croître,  xenir 
en  abondance  ,  être  abondant.  |1  Se  donner;  se 
procurer  .  sacqiii'iir.  ||  Se  donner  ;  s'aliribuer, 
prendre.  ||  Se  donner,  s'imposer,  se  [Mescrire.  || 
Se  donner  .  se  liMcr,  une  bataille.  ||  Se  dnniier, 
se  faire  ¡lasser  pour.  Il  Darse  à  conocen  éclater, 
se  faire  ctuinaitre.  1|  Fam.  Darse  a  entender; 
laisser  deviner  ,  vouloir  être  compris  sans  tout 
dire  ;  |(ailer  clair  ,  ne  pas  cacher  son  s;Mitinient. 
Il  Darse  a  la  mala  trampa;  prendre  des  voies 
illicites  pour  se  tirer  d'alVaires  ,  s'adonner  à  la 
mauvaise  vie.  |  Darse  à  la  vela;  faire  voile, 
mettre  à  la  voile.  |1  Darse  al  diablo  ;  se  donner 
au  diable,  s'irriter,  se  mettre  en  colère,  ¡i  Darse 
(i  nie: red:  se  rendre  à  discrétion.  ||  Fig.  Darse  à 
partido;  se  rendre  à  des  conditions  favorables; 
cédi'r  à  l'avis  d'un  autre.  ||  Darse  à  p.-rros;  fré- 
mir de  ra^e.  ||  Fii;.  Tim.  Da'se  buen  tiempo  ;  se 
doniK^r  du  bon  tem|)s  ,  ¡laner  |i  Fij;.  fam.  Darse 
de  cabezadas;  se  casser  la  tête,  se  fiiiguer,  se 
l<Mirmenter  à  cüm|)rcndre.  à  résoudre  une  difi- 
culté. I  Fifí.  fam.  Darse  de  calabezadas  ;  même 
seusquele  précèdent,  |1  Fam.  Darse  de  las  astas; 
fn  venir  au\  mains:  se  mêler,  en  parlant  de 
deux  armées;  fi^'.  fa  o.  disputer  sur  quelque 
matière.  ||  Darse  el  ú/íimo  abrazo  ;  fam.  pren- 
dre confié  ,  dire  adieu,  y /^íiííe  las  manos;  se 
toucher  le  main  en  si^:ne  d'amitié,  de  récunci- 
liatiiin;  fi;;,  se  donner ,  sr  piêter  la  main  ,  s'en- 
traider,  s'entendre.  Il  Wfji'se  lo  ageno  ;  s'arro- 
ger le  bien  d'autrui.  ||  No  darse  inanos  â  una 
cosa;  avoir  beaucoup  à  faire.  ||  Darse  maña; 
S'intriguer,  se  <l<)niier  du  imiuvement  pour  réus- 
sir, il  D'irse  por  buenos  :  se  réconcilier,  faire  la 
paix.  Il  No  d'irse  por  entendido;  ne  faire  sem- 
blant de  rien.  ||  Darse  ¡.o'  sentido;  se  ressentir, 
se  fâcher  d'une  mausaise  action.  \\  Darse  par 
las  paredes  ó  esquinas;  lig.  y  fam.  V.  Darse  de 
cabezadas.  \\  Darse  por  vencido:  se  rendre,  s'a- 
vouer vaincu.  Il  Darse  una  calda  ;  V.  Calda  \\ 
Darse  priesa;  se  hâter.  ||  Díirse  todo;  se  dé- 
vouer. ||  Í>(ír5c  tma  panzada;  fam.  se  gorger 
Fig.  fam.  S'occuper  trop  vivement  ou  trop  long 
temps  d'une  chose ,  en  avoir  par  dessus  la  tôte 
Il  Darse  una  vadla;  examiner  sa  conscience 
passer  ses  défauts  eu  revue.  \\  Darse   un  h"r 


DA  H 


—  19 


DAS 


lazgo;  se  gorgor.  ¡1  JJnrsu  un  refre<ion\  fig. 
fam.  Parler  trop  IC'gèrcinent  de  queltiuc  chose,  n 
Darse  un  repelón;  lig.  avoir  une  convcrsalio» 
légère  ,  leslc  avec  quelqu'un.  ||  No  .ie  dan  pains 
da  valde:  fam.  On  ne  fait  rien  sn;is  peine.  ||  Yo 
semu  dà  nndn;  peu  m'importe.  |  .V-.  te  dé  on- 
dddni  ne  t'embarras-e  pas  ;  lu  nio  la  paiera'^. 

m\vii-^a,  s.  f.  V.  Adarga. 

DaviM-lano,  S.  tn.  dtirari<i-iio.  Hisl.  rel.  Davi- 
lie»;  membre  d-iiiie  secte  musulmane  établi;- 
par  un  nommé  Darari,  qui  voulut  faire  croire 
au  peuple  que  le  kaliffc  Hakem  était  Dieu. 

Darliano  darha-no.  Entom,  Daibaii;  genre  ilhé- 
mipltres  hétéropléres,  (jui  a  pour  type  un  in- 
secte de  Manilc. 

Darbubasi,  S.  m.  darbnha-ssi.  Oruilh.  Espèce 
du'pcrvier,  oiseau  de  proie. 

Dardatln.  S.  f.  darda-da.  Coup  de  dard. 

UardniielttN,  S.  m.  pi.  dm daiié-toss.  Géog.  Diir- 
danelles  ;  nom  du  détroit  reserré  qui  sépare 
l'Analolie  de  la  prescju-île  d-AUlterltê-Olvassi, 
dans  la  Ttuniuie  d'Europe,  et  qui  établit  une 
communication  entre  l'Arcliipcl  et  la  mer  de 
Marmara.  Sa  largeur  moyenne  est  de  10  Uilom. 
et  sa  longueur  d-;  HO  kilom.  Ce  détroit  est  bnr- 
dé  par  des  forts  élevés  par  les  turcs  d-Eumpe  et 
d'Asie  pour  en  défendre  le  passage. 

Dai-danido.  a.  s.  Dardanide  ;  descendant  de  Dar- 
danus  ;  se  dit  par  extension  des  troycns. 

Dnrdanio,  n.  adj.  darda-nio,  Dardauien;  habi- 
tant de  la  Dardanie  ;  qui  appartient  à  la  Darda- 
nie  ou  à  ses  habitants. 

Dardnilo,  S.  m.  durda-no.  Mvth.  Dardanus;  fils 
de  Jupiter  et  d'Electre  ,  reine  d'Elide,  épousa 
la  fille  de  Teuccr  ,  et  donna  son  nom  au  royau- 
me de  son  beau-père,  auquel  il  succéda  l'an 
liSOau.  J.  C. 

Dardendo,  part.  pas.  de  Dardenr.. 

Dardcar,  V.  a.  dardéar.  Darder,  frapper,  blesser 
avec  un  dard. 

Dardo,  S.  m.  dar-do.  Dard;  bâton  armé  d'un  fer 
aigu,  et  qu'on  lance  avec  la  miin.  |  Fig.  Dard; 
trait  malin  ,  sarcnsme  mordant.  V.  Saeln  ,  fle- 
cha. I  Astron.  Dard  ;  nom  donné  à  une  peliie 
comtellation  boréale. 

Darfur,  s.  m.  diffoitr.  Gciogr.  Darfonr:  royaume 
de  Nijiritie,  à  l'O.  du  Ivoniofan.  superficie  1,800 
myriam.  carrés;  200.000  hab.  ;  cai»ilale,  Cobbé, 
170  myriamsdu  Caire,  l'ays  riche  et  fertile. 

Darga,  s.  f.  dar-ga.  V.   Adurga. 

Dar^adaiidula,  s.  f.  durgadanilé-ta.  Sobriquet 
(pi'on  donne  à  une  fille  pauvre  et  (¡ère. 

Darlini-li,  s.  m.  darhaih.  llist.  D;irhab;  nom  que 
la  loi  musuimnne  donne  à  tous  les  pays  non  ma 
homclans,  par  iq)positii>n  á  Daiisbim. 

Baria,  s.  f.  da-ria.  Métrid,  Daric.  V.  Dârica. 

DarInbadiH,  s.  m.  dariaba-dis^.  Conim.  Daria- 
badis  ;  sorte  de  ci>ton  (jui  vient  des  Indes. 

DarlMiiKO,  s.  m.  darintm-go.  Uol.  I>orian>;e;  ar- 
bre résineux  des  îles  l'hiiippines,  ju'U  connu  en 
Eur<q)e. 

Oarica,  s.  f.  dari-hn.  Darique;  monnaie  un  or 
frappée  en  .\sie  par  ordre  de  Darius,  premier 
roi  de  Perse.  D  après  i|uelques  aiitenr-i .  elle  va- 
lait vinpt  dracmes  atti()nes,  c'est-à-dire  IH  fran- 
cs ,  ISIS  cent,  et  pesait  llii  grains;  d'autres 
lui  donnent  une  valeur  plus  giande,  et  d'autres 
plus  petit*. 


Uarfdan,  8.  f.  dari-dass.  Comm.  Daridns  ;  lorle 
d'étoffe  végétale  qu'on  fabrique  aux  Indfs. 

Darlnflto,  adj.  et  subs.  darinfi-to.  Bot.  Daring- 
jihilt:  se  dit  des  plantes  dont  le  fruit  t'ouvre 
sponianeinent. 

nario.  s.  ni.  da  rtn.  lUst.  I  n.ius;  noin  de  troi» 
roi-;  de  Pc- se. 

•arlMt  xii,  s.  f.  darislim.  Hist.  Daiislaui;  nom  que 
la  lu  musulmane  doniiC  à  lou^  ios  P')-i  mal.  - 
méi.i;is. 

Darlinxtoiila,  S.  f.  darlinnto-nia.  Bot  Darlin^- 
tonie;  ^ienre  de  la  famille  des  mimosacées,  com- 
prenant des  plantes  herbacées  vivaces,  propres  .i 
r  Mui-riipio  boléale. 

DariiiaM,  "■.  m.  dar-mass.  Bot.  Darmas  espèce  de 
chap  gnnns  comestibles. 

Darii!t{;!i<«a,  s.  f.  d'irnaga-sta.  Oriiith.  Darnagas- 
se;  un  des  noms  vulgaires  de  la  pie-^rièchc  grise. 

narnanias,  s.  m.  darna-mass.  (^oinm.  Darnamas; 
sorte  de  coton  ({ue  l'on  tire  de  la  ville  de 
Smyrne. 

narnido,  a.  adj.  darnido.  Entom.  Darniil*;;  (|ui 
ressemble  á  un  darnis. 

Uariiidco!^,  S.  m.  darni-déofs.  Entom.  Darnides 
groupe  d"insectes  de  la  famille  des  meuib.aci- 
des.  qui  a  pour  type  de  la  genre  darnis. 

Barnin,  s.  m.  dm-niss.  Eniom.  Darnis;  genre 
d'héinii)ière5  de  la  famille  des  mambracides,  in- 
sectes propres  à  l'Aménquo  méridionale  cl  peu 
nombreux  en  espèce*. 

Dársonn.  s.  f.  dar-si'na.  Mnr.  Darse;  partie  inté- 
rieure d  un  port  qu'on  forme  avec  des  chaînes, 
et  oir  5-abritenl  de  petits  bâtiments 

»ait»,  s.  m.  dar-lo.  Comm.  Darl;  sorte  de  pa- 
pier dont  la  pâle  cft  gri-e. 

BurtoM,  s.  m.  dar-toss.  Anst.  Darlos;  menibrauc 
contractile,  filamenteuse  et  nougeàtrc  qui  for- 
me une  enveloppe  à  chacun  des  de;ix  testicules. 

narîiêiiî.  pdj.  m.  et  f.  dar  trial.  Da' trcux;  qui  e^l 
de  la  nature  des  dartres,  n  Subs.  Darlrier;  non» 
vulgaire  de  plusieurs  plantes  dont  ou  emploie  la 
semence  ou  feuilles,  pilées  avec  du  saiu-doux' 
porr  guérir  les  dartres. 

D^riisa.  s.  m.  daro>i-ga.  llisl.  Daruga;  juge  cri- 
minel élalili  dans  chaque  >ille  de  Perse.  Tribu- 
nal su|X'rieur  oii  sont  jugés  les  fiinclionnaires 
prévenus  de  malversation. 

»ai-vunti.  s.  in.darirtinid.  Rclig.  par-e.  Darvand;. 
nom   dos  mauvais  génies  dans  la  religion  perse. 

Uai'ilnia,  S.  f.  darci-uia.  B.-t.  Darvinie;  genre  de 
la  famille  des  myrtacées.  comprenant  quelques 
arbustes  de  la  Nunvelle-lloll.inde. 

D;.H<-i!o,s.  m.  dasii-h.  libtbyol.  Dascylle;  genre 
de  poissons  de  l'oidre  des  acanihopleryguMis 
scién.ïdes,  avant  pour  tNpe  le  da^^cylle  à  larges 
bandes,  petit  poisson  marin  remarquable  par  les 
bandes  dnn  noir  pur  et  d'un  bbiuc  argenté  qui 
le  colorent. 

U.»!«lrt.s.f.  (/<i-ssiVj.  Bot.  Dasye;très  beau  genre  Je 
jilinles  aquatiques  de  la  tribu  di-s  rlDilomelei-. 
avant  pour  type  la  dasge  buillouviaine.  couliMir 
piiH-nrine  on  bleue,  qui  >e  rencontre  dans 
¡Adriaiique,  aux  Canaries,  etc. 

i»i«tártlH,  s.  f.  í/(issiii,-íiss.  P.  .t.  Dasyaclis;  noiu 

apjdiqué  à  quatre  espèces  d'algues,  du  gcnie  n- 

V  ulaire. 

niisWiiitorn .    s.   f.    dassian-li'ra.    Bol.  Dasyan- 

Iherc;  iicnre  de  la  famille  des  >i\dcuc>,  ctuMpiM- 


DAS 


—  -20  — 


DAS 


nam  un  srul  arhre  de  l'île  do  lançon. 

UuAiiiiito ,  (u.  adj.  dasinn-tu.  Dasyiiiillie.  oii 
le  dit  des  (liantes  doiil  les  fleurs  suiíl  garnies  do 
duvel. 

DHnioniiipn,  s.  f.  diis^ihtiw-pn.  Knloni.  Dasy- 
cainpe,  fienre  de  lép  tlopléies  nixliiriics,  ayant 
piiiii-  l\¡)f  la  dasy(-iini|)e  iiibininee. 

l»MM;lour[io,  |>a.  ndj.  dussiliitr-jw.  Zcud.  Diisy- 
farpe;  qui  a  les  poi^nels  >elns.  ||  Hol.  (jui  porte 
des  fniils  velus.  ||  s.  ni.  Miinun.  Dasycnrpe;  es- 
pide dn  genre  vesperlilion. 

niiMlraiilo,  adj.  dns>ik(t()u-lo.  üul.  Dasycaule; 
Ipil  n  la  li;;c  liérisée  de  |H)il. 

DaNir«>riil<i.  s.  in.  diis<.i/.i'-fnln.  Ornilh.  Dasycó- 
plinle;  f;enre  d'oiseaux  insectivores  ayant  pour 
ty|i'  le  ftobe-inouilie  eendré.  ||  adj.  Zool.  Diisy - 
rephale;  (|ui   a  la  tête  velue. 

D:iMÍror».  S.  m.  (/nííi-zi'ro.  Knlom.  Dasvcèrf;  gen- 
re de  coléoptères  fongicoles,  ne  renfermant  (]u'n- 
ne  seule  espèce  quise  trouve  avi\  ein  irons  de 
P. iris,  sur  des  agarics  minces  et  ford  durs. 

UaniclHiio.s.  m.dasi  Id-ilé.  Bot .  l)asycliide:f;en- 
re  de  cryptoj;ames  com|ireiiaiit  des  plnnle.v  de  la 
loniiueur  et  de  la  grosseur  du  doigt,  (ixèrs  [lar 
leur  extrémité  amincie  aux  rochers  de  la  d^te, 
dans  la  Méditerranée,  l'Adriatique,  aux  îles  Ca- 
naries. 

WiiNiilin,  lia.  adj.  dnssifi-lo.  Bot.  Dasypliillc; 
qui  a  les  teuilles  velues. 

■>«Niri>ru.  s.  f.  (/«*««-/■"»'«.  Entom.Dasypliore;  gen- 
re (le  diptères  calyplères,  sorte  de  mouches  à 
vol  rapide  et  bruyant,  qui  aiment  à  sucer  le 
miel  des  llcurs.  On  les  rencontre  souvent  sur  les 
roules,  par  terre,  et  dans  les  troncs  des  ar- 
hre?. 

Dn!*lffaMtro,  adj.  dnssifias-lro.  Entom.  Dasygas- 
tre:  qui  a  le  ventre  velu. 

ItaMigaHtroM,  s.  m.  pi.  dnssifjns-tro.ns.  Entom. 
Dasygastres;   famille  d'hyménoptères. 

UiiMlKloto,  ta.  adj.  dassi-r¡loín.  Bot.  Dasyglote; 
dont  les  feuilksouies  fruits  sont  velus. 

DitKisnato,  S.  m.  dassifi-na-to.  Entom.  Dasyg- 
nathe;  genre  de  coléoptères  lamellicornes  de  la 
Nouvelle-Hollande,  qui  a  les  mandibules  couver- 
tes de  poil. 

nn^llirlo.  s.  m.  dnssili-rio.  Cri{.  Dasylirion;gen 
re  de  plantes  de  la  famille  des  broméliacées. 

Duniloiiia,  s.  f.  dassiln-wn.  Bot.  Dasylome;  genre 
de  la  famille  des  ombellifères.  renfermant  quel- 
ques plantes  annuelles  de  l'Inde,  à  tige>  fislu- 
leuses 

DaMinin,  s.  f.  dassi-ma.  Méd.  Dasyme;  espèce  de 
dartie  qui  vient  aux  paupières. 

Da.<«inàaia.  s.  f.  dnssiinn-la.  Bot.  Da^ymallc; 
genre  de  la  famille  des  myopnrinées,  comprenant 
divers  arbrisseaux  de  la  Nouvelle-Hollande.  H  En- 
tom. Dasymale;  genre  de  coléoptères,  de  la  fa- 
mille des  cidices,  qui  habite  le  Brésil. 

Dasinialo.  adj.  f/rtssi-ma/o.  Zool.  Dasyinalle;  qui 
est    cou\ert  d'une  toison  longue  et  laineuse. 

Daf«Í4netria,  s.  f.  dassimetrl-a.  Pliys.  Dasymé- 
trie;  art  de  mesurer  les  variations  de  ta  deusilé 
de  l'air  atmosphérique. 

naslinétrlco,  adj-  dnssimé-trilio.  Dasymèlrit|uc; 
qui  a  rapport  à  la  désymetrie. 

^asimetru,  s-  m.  dassi-wé(ro.  Phys.  Dasjmètre; 
instrument  propre  à  mesurer  les  variations  de  la 
densité  de  l'air  atmosphérique.  \ 


UiiNiiia.  s.  f.  daisi-nn.  Entom.  DJsrne:  genre  de 
dqiteie-.  palomydes,  ayant  pour  type  la  dasyne 
fnsripeniic  (|iii  liabilu  parmi  les  plantes  dcs'ri- 
vages. 

DiiMiiK'Mia.  o.  f.  ihi.nniui'-ind.  Bot.  Dasvnt^me;  gen- 
re (II-  la  lamilh' des  lilliacci-s.  comprenant  deux 
arlifisun  arbrisseaux  a  feuilles  velues  de  lAmé- 
liqiie  tru|iirale. 

Daitliiciira.  s.  ï.  dnttinhïu-rn.  Entom.  Dasvneu- 
re.-  genre  de  diptères  lypwlaires  ayant  pour  type, 
la  da«i\neiire  obscure,  des  eux  irons  dr  Paris. 

UaHlo|»MlM.  s.  m.  d<issi(ij)-shs.  Bol.  [)asvo|)sis;  gen- 
re de  plante»  aquatiques  ayant  pour  type  la  dasvo 
plane. 

WaMit'triilN,  s.  m.  dasiiiir-iiiss.  Ornitli.  Dasvornis; 
espèce  de  fauvette. 

Uariipatpo.  S.  m.  d(iisi}i(il-^]io.  V.iiimn.  Dasvpal- 
pe  :  genre  de  diptères  aplucei es,  ayant  poui  ty- 
pe le  da'ivpalpe  du  ("ap. 

DaNipcItidj,  s.  m.  dnxxijiél-lidi).  Erpet.  Dasy- 
¡leltiile  .  genre  de  serpents. 

DaNÍpi<l<».  lia.  ailj.  '/r/.«.vî-/)if/o.  Zool.  Dasypide; 
<|ui  ri'senil'le  a  iindas.pe. 

naNlpi<li>N.  diisai-jtidofs.  .Mainm.  Dasypides.'  fa- 
mille de  111  imuiiteres,  ayant  pour  type  le  genre 
da<>  pe. 

Davipleiiio.  adj.  dassi¡t\é<>u-rn.  Entom.  l>asy- 
pleure  ;  (|ui  a  les  lianes  ou  leseóles  velus. 

Oanlpo,  s.  m.  dnssi-pn.  .Mamm.  Dasype,  nom 
S(  ientilique  du  tatou.  |  Entom.  Dasype;  qui  a  les 
jambes  tieri>isées  de  poils. 

navipoilo.  s.  m.  (/fí.v.vi-/)oí/f).  Memm.  Dasypode; 
nom  du  lapin  sauvage  et  du  tatou.  ||  s.  f.  Entom. 
Dasypode;  genre  d'hyménoptères  oiellifères, 
ayant  pour  type  la  dasy|)ode  liirtypéde  .  que  l'on 
trouve  en  automne  sur  les  lleurs  des  com  losécs. 

UuNipouoii  ,  s.  m.  dussipoyon.  Entom.  Dasypo- 
goii  ;  genre  de  diptères  brachocères  de  la  tribu 
d^'s  asiliqiies:  ayant  pour  type  le  dasyjiogon,  in- 
secte d'as-ez  grande  taille,  qui  est  a>se7.  com- 
mun dans  le  midi  de  la  France.  Il  Bol.  Dasipo- 
gon;  genre  de  la  faoïille  des  joncacées  kingia- 
cées.ne  renfe^rmant  qu'un  sous-arbrisseau  «le 
ta  Nouvelle-Hollande,  à  tige  simple,  garnie  de 
feuilles  graminiformes  et  couvertes  de  poils  ru- 
des. 

UaKlpoKÓnlto,  a.  »d}.  dfissipo  o—niln.  En- 
tom. Dasypogonile  ;  qui  ressemble  à  un  dasy- 
pogon. 

naAlpoK^itltA'*.  $■  iti.  pi-  dit.isipogo-nitost.  En- 
tom.  Dasipogoniles  ;  divission  «je  l'ordre  des 
diptères,  tribu  des  a.siliques  ,  ayani  pour  type 
le  genre  dasypngon. 

Itn.xipoitlo ,  :m','].  dnssipo-idé.  Dasipoiilo;  qui  res- 
semble ;i  un  dasype. 

Wa^ipai'.IcH .  s.  m.  [)\.dassipo-tdcss.  E»:nille  de 
inammirères. 

I»;i:<iproe<5i»a ,  s.  f.  (/«.«íí/íoAfí-nfi.  Mamm.  Da- 
sy|iroclyne  ;  Irybu  des  rongeurs,  comprenant 
lescaviens  à  dents  molaires  semblables  à  celles 
des  porcs-épics. 

Dii.<>iprorlo  ,  s.  m.  í/'í.ívi/)/o/í-ío,    Manim.    Dasy- 
procte;    nom    scientifique    du    genre    agouti.  | 
Entom.  Oasyprocte  ;  genre  d-hyménoptères  l'oui>- 
scurs  insectes  noirs  du  Sénégal.  ||  adj.  Oasyproc- 
te. Zool.  ;  qui  a  les  fesses  velues. 

l»n<iiip(ilo.  s.  m.  dnssipli-io.  Ornilh.  Dasy(ilile'. 
espèce  du   genre   perroquet.  ¡¡  Espèce  du  geuie 


DAT 


—  21  — 


DAT 


grèbe. 

Da«lo,  s.  m.  f/a-ssio.  Rntoin.  Dasyus;  genre  de 
coléoptères  pontaineres,  ayant  pour  tvpe  leda- 
pvus   fulvipenne  ;   insecte  très-velu  du  Brésil. 

DaÀlquIra.  s.  f.  dassiki-ra.  Entorn.  Dasychire; 
genre  île  lépidoptères  nocturnes  ayant  pour  espè- 
ce principale  la  dasychyre  pudibonde. 

nuMiit  .  s.  m.  tla-ssiss.  Bol.  Dasys;  penre  de  lo- 
raniiiacèes,  établi  sur  un  arbre  de  la  Cochin- 
cliine  ,  à  corolle  garnie  de  poils  nombreux.  j 

■•uMlNtaqiiliKlo  ,  adj.  dd.isistnkia-do.  Bot.  Da- 
SYStachié;  qui  á  les  fleurs  disposées  en  épis  velui. 

DaMUtemo,  S.  ni.  dassisié-mn.  Kiitom.  Dasystè- 
nie;  genre  de  coléoptères  lamellicornes,  fondé 
sur  une  espèce  trouvée  aux  environs  de  Tunis. 

UatiiMirnton ,  s.  m.  dassistémnn.  Bol.  Dasysté- 
mon;  genre  de  erassulacées,  établi  pour  une  plan- 
te de  la  Nouvelle-Hollande,  enlièrcment  recou- 
verte de  papilles  sf|iiammif<irnies. 

UiiHlMtémoiio  ,  s.  f.  ,/íí.í.v(yíé-//iono.  Bol.  Dasyslc- 
monie:  qui  a  les  étamines  velues. 

IMmIkHIo,  adj.  dassis-tilu.  Bot.  Dasyslyle;  qui  a 
le  style  velu. 

UaMlmtoino,  S.  m.  dassisto-mo.  Entom.  Dasisto- 
me  ;  genrrc  de  lépidoptères  Boclurnes,  réuni 
communément  au  genre  lemmalopbile. 

UaMitlilo.  adj.  dnssi'lido.  Dasilido;  qui  rcsem- 
ble  à  un  dasyte. 

Ua«ltldoH,  s.  m.  pi.  dassi-tidoss.  Entom.  Dasy- 
tidcs;  groupe  de  coléoptères  ,  qui  a  pour  type  le 
genre  dasyte. 

DaxUo  ,  s.  m.  dassi-to.  Entom.  Dasyte;  genre  de 
de  coléoptères  pentamères  malncodermes  .  com- 
prenant près  de  cent  espèces  d'insectes  qui  vi- 
vent sur  les  fleurs  à  l'état  parfait,  et  dont  les 
larves  vivent  dans  les  bois. 

Dn.<<iiirnflu ,  i^dj,  d(issiniira--ln.  Zool.  Dasyuré; 
qui  a  la  queue  velue.  ||  Bot.  Dasyuré,- qui  a  les 
fleurs  disposéesen  épis  velus  imitnni  une  queue. 

ViiMiiiro.  s.  m.  dnssinii-ro.  Mamm.  Dasiure;genre 
de  mammifères  didelphes  ou  marsupiaux,  ayant 
pour  type  le  dasyuré  macroure  ,  et  dont  toutes 
les  espèces  vivent  ei  la  Nouvelle-Hollande  ,  ou 
dans  ces  îles  oii  ils  remplissent  le  riMe  des  loups, 
des  fouines  el  des  belettes  de  l'ancien  monde. 

lïnta  s.  f.  dn-((i.  Date;  annotation,  indication  de 
l'époque  (lu  du  lieu,  et  pr(>sqne  toujours  ;'i  la  fuis 
de  l'é| oque  et  du  lieu  oii  ui\  acte  a  été  lait  ,  une 
letre  a  été  écrite  ,  un  événement  s'est  passé.  |, 
Date;  si^'nequi  indique  ,  chiffre  qui  marque  l'é- 
poqur  à  laquelle  une  chose  a  été  faite.  V.  Ferha. 
llComm.  Dé(bar¡:e,  avoir;  acte  qui  décharge 
puehiu'nn  d'une  redevance;  dans  les  livres  de 
comnieire  la  partie  du  compte  courant  où  sont 
consignées  toutes  les  sommes  à  la  ilécbar;;e  du 
correspondan'.  ]|  Qualité  .  espèce.  I|  Inu«.  Per- 
mis, licence  par  écrit.  I|  l:slnr .  ir,  /¡ncdnr  do 
hiienrii)  nmla  data;  s'améliorer  ,  nu  .^e  ruiner, 
se  gAter  ,  se  mettre  en  bon  ou  en   mauvais  étal. 

niitndo  ,  flM.  part.  pa?<;.  de  dni.ir  V.  FerUndo. 

liasiir,  v.a.  dati'r.  V.  Ferltnr.  \  Conim.  Mettre  ou 
l'orter  à  son  ¡iropre  débit  ou  au  crédit  du  cor- 
r('>.p(iiidanl. 

niifar,  V.  n.  ddlnr.  Dater;  prendre  jour,  commen- 
cer à  Compter  d'une  certaine  époque  ]  Dater; 
avoir  eu  lien,  avoir  commencé  à  telle  ou  telle 
époque.  ¡Dater;  exister  depuis  telle  epuqvie, 
avoir  existé,  commencé  d'exibter  à  telle  éptxiue. 


en  parlant  d'une  personne. 

Dataria,  S.  f.  dn(n-rin.  Chanccl.  rom.  Dalerie; 
oflirc  du  dataire.  Lieu  oii  il  exerce  ses  fonctions, 
C'est-à-dire,  oii  s'expédient  les  actes  ¡¡our  les  be- 
néfi(  es  iioii  consistoriaux.  les  disi'.enses.  etc. 

Datari».  S.  m.  datn-rin.  Ditaire;  celui  (jiii  prési- 
de à  la  dalerie.  Prélat,  député  par  le  papr.  pour 
reievoir  les  reiiuètes  présentées  touchant  les  bé- 
nctices.  Le  dataire  peut,  de  son  propre  mouvc- 
menl.  accorder  les  bénélices  qui  ne  donnent  pas 
plus  de  '2'»  (l'.icats  annuellement. 

Datlatiini  .  s.  m.  datiatouiinn.  i'.omm.  Diih'ii- 
tum:  ancien  nom  d'une  sorte  d'encens  doni  la 
qualité  était  trés-iiiféricurc. 

Dátil  ,  s.  m.  du-til.  Bot.  Datte;  fruit  du  dattier, 
charnu,  oblong,  d'un  jaune  doré,  dont  le  péri- 
carpe épais,  très-serié ,  se  coii'^erv»'  facilement 
par  la  dessiccation  au  soleil,  et  dont  le  noyau  cy- 
lindroïde.  proruidément  silloné  sur  une  de  ses 
faces,  est  formé  parla  graine  seule  (l-iin  peris- 
perme  dur.  ciiriié.  résiilt:iot  de  cellules  très- 
épaisses,  oblongues  rayonnaoles,  renfermant 
des  matières  huileus-es  et  sucrée*.  |  Moll.  An- 
cien nom  vulgaire  de  toute  ccxiuille  bivalve  ou 
univalve  dont  la  forme  se  rapproche  du  fruit  du 
dattier. 
Datilera.  S.  f.  datilé-rn.  Bot.  Dattier  ;  genre  de 
la  famille  des  palmiers  ayant  pour  typele dattier 
cultivé,  espèce  commune  à  1' vITriijue  Septen- 
trionaleetà  l'AsieOrcidentaleoii  il  est  abondam- 
ment cultivé  et  forme  une  des  nourritures  habi- 
tuelles des  peuples  de  ces  contrées.  La  tige  du 
dattier,  de  30  à  7t)  centimètres  de  diamètre,  s'è- 
léve  jusqu'à '20  mètres  environ,  et  se  courronne 
d'un  gerbe  élégante  de  feuilles  très-serrées,  en- 
tre lesquelles  naissenl  de  nombieuses  grappes 
de  fleurs  qui  .  fécondées  par  l'action  du  pollen 
des  pieds  mâles,  se  transforment  en  un  fruit 
oblong  qu'on  nomme  datte. 
Daillatio,  da  adj.  (/ijf i/a-i/o. Bot .  Qui  ressemble 

à  la  datte;  ou  «lui  en  a  la  couleur. 
Datillllo,  adj.  dini.  de  dátil.  Peiitte  datte. 
DatiNca,  s.  f.  i/fifis-/.(i.  Bot.    Datisra;    genre   de 
plantes  annuelles  ou  vivaces,  indigènes  du  cen- 

I       tre  de  l'Asie  et  du  Népaul,  et  servant  de    l)])!'  a 
la  famille  des  datiscacées.   La  dati<ra  s'appelle 
aussi  rdtiuabine. 
DatlNráeean.  s.  f.  pi.  Bot.  Datiscacées:  famille  de 

I       plantes  dicolyledonées,  comprenant  des  herbes 

'       annuelles,  et  ayant  pour  type  le  genre  datisca. 
DattHoiua.  s.  f.  i/«fijzi.tiíí."Chim.Daliscine;  subs- 
tance iiartieulière  ,  voisine  de    linuline,   «ju'oii 
extrait  de  la  datisca  ou  ranoabine. 
Dalitinn,  s.  m.  duliss-wo.   Dali-iine;  sotte  imita- 
tion du  langage  de   Dalis.  qui  affectait    l'emploi 
d'un  ■rran.l  nombre    de    '•ynonymes  pour  expri- 
mer une  même  chose  et  pour  rendre;  disait-il 
plu--  énergique  la  langue  grecque. 
Diiiivo,  s.  m.  í/íifi   ro.  t'iram.  Datif;  le  cas  de    1* 

¡  attribution  on  de  la  destination,  c'est-à-dire 
celui  qui  fait  connaître  la  persimne  à  qui.  on 
la   (hoseà    «itioi  l'on   donne,    l'on    attribue  ou 

j       l'on    di'sline   quelque   chose,  dans    les    langues 

!  où  les  différentes  sortes  de  >  ues  de  l'esprit  sous 
lex(]uelles  nnnom  e»t  consideredanschaque  pro- 
position, sont  marquées,  par  des    terminaisons 

!      ou   désinences   particulières.   Lu  espagnol  el  en 

'      fran(;aisla  terminaison  des  noms  est  invariable; 


DAN 


—  ■)•)  


DE 


mais  tp  qui!  les  (¡rocs  cl  les  l.tiliiis  Iniit  con- 
naître par  uno  lonniiinisoii  parliiiilii-rc  du  iiuiii, 
lions  le  iiiar(|uoiis  n\cc  le  secours  d'iiiit-  pic- 
position.  I,!t  |)icpi>silii)n  à  ,  eu  (iíuk.uís.  cl  en 
esp.i^'iiol,  est  le  sii^iie  du  dulil. 
»Aliv<»,  va.  iidj.  (lati-vo.  Diilil;  donné,  confé- 
ré jii(ii(  i:iircinenl . 
Dato,  s.  m.(l,i-(ii.  Donnée,  imlinn.  i  eiiseifinrnient, 
docmncnl  siT\iinl  de  lia-e.  ||  VniioUiiinn,  note. 
On  l'emploie  souxcnl  .m  |ilmicl  |  Matli.  Dun- 
nécs.  quiiiilites  connues. 
Diitoliléi.  s.  r.  (Intoli-lti.  Min.  Dalolilhe;  synon 
d-  clianx  Imialée  silicicuse;  se  lrou\e  ric(iueni- 
rnent  en  Norwe^'e. 
Datura,  s.  m.  iliitoii-rn.  Bol.  Diittir.i;  penre  de 
la  laniille  des  solanacées,  type  de  la  Inhii  des 
duluiees  .  lenfernianl  au  delà  de  xin::!  es()é- 
ces;  lieihes  annuelles  ou  \i>aces,  siiirrulescen- 
tes  on  ail)()iescenles  .  ind  f;eiies  de  l-.\inéiique 
ol  de  l'Asie  tropicales,  esseuliellenienl  \éné- 
iieuses  ,  et  dépufant  queliiuelois  les  qualités 
funestes  de  leurs  feuilles  et  de  leurs  lleurs  sous 
le  paifuin  le  plus  suave.  /,es  daturas  arbmes- 
ccnls  et  parfumes,  introduits  du  Pérou  et  du 
Cliili,  s-élevent  à  plus  de  trois  mètres  en  qua- 
tre ou  ciiK]  années. 

DMti'ireaN,  S.  f.  pi.  dalou-réasu.  Hol.  Daturécs; 
tribu  de  piaules  solanacées,  dont  le  type  est  le 
genre  daiiira. 

Datùreo.  vit.  adj.  dntoii-rvo.  Bot.  Daturé;  qui 
ressemble  au  datura. 

Dn(ùi-lco,  ca.  ailj.  (Inlon-vilu).  Cliim.  üaluri- 
que;  on  le  (¡il  d-iju  acide  extrait  du  datura. 

Daliirina.  s.  f.  ¡lalonri-itft.  (".him.  Daliiriiie; 
subslancealcooliue  découverte  dans  lajjraine  du 
daUira  slramoiiié,  ayant  des  pro,iriétés,  Iri's - 
vénéneuses  et  narcoii(]ues. 

Daiiheiiiu,  s.  f.  diiouh^.-nid.  Bul.  Daubéuye;  gen- 
re de  plantes  aniarylidacees  ,  ne  comprenant 
que  deu\  e.^pèces. 

Daiiciiioa.x.  s.  f.   pi.  daoiiii-néaí^t.    Bol.    Dauci-  : 
nées;  famille  de  plantes  ombclliféres. 

Daiiciiieo.  «'a  adj.  dnoini-néo.  Bot.  Dauiiné; 
qui  ressemble  à  la  carotte,  dont  le  nom  scienti- 
fique est  daucus. 

Daiico,  s.  m.  danu-ko.  Bot,  Daucus;  nom  scienli- 
(ique  de  la  carotte.  Dans  quelques  pro^  inces  d' 
Espagne  on  appelle  daueo  la   Vizimna.  V. 

Daiid,  s.  m.  diioudd.  Daoud;  surnoiiimé  cl  ahrt- 
tt\,  chef  de  l'une  des  six  sectes  reconnues  pour 
orthodoxes  dans  le  mahomélisme. 

DauiÓN,  s.  m.  daoulêss.  Dauliade:  habitant  de 
Dauhs.  en  Phocide,  H  adj.  Dauliade;  qui  appar- 
tient à  la  ville  de  Daulis  ou  à  >es  habitants. 

Dniilie.x,  (/((o,i-/i„ss.  Ant.  gr.  Daulies;  fêtes  que 
l'on  célébrait  à  Argos  en  l'honneur  de  Jupiter, 
vainqueur  d-.\crisius. 

Damna.  S.  m.  dnan-ma.  Ortiilh.  Dauma  ;  merle 
des  Grandes-Indes. 

Dauniaiio,  adj.  et  s.  danunia-no.  Géogr.  anc. 
Dannien:  hab.tant  de  la  Daunie:  qui  est  pro- 
|)re  a  la  Daunie  ou  à  ses  habitants. 

Daiinio.  syn.  de   Daitninno. 

Dniiii»,  s.  m.  daoïi-Ho.  Temps  lier.  Daunus"  hé- 
ros italien,  fils  de  rilumnus  et  de  Danaé,  père 
de  Turnus,  suivant  certains  auteurs;  son'  aïeul 
ou  son  bisaïeul,  suivant  d'autres. 

Davalin,  s.  f.  dava-Ua.  Bot.  Davallie;  genre  de 


fou^'eres  polypodiacécs,  à  stipe  herbacé  ram- 
pant on  dre^si-,  indigènes  des  parties  intertro- 
picales dis  deux  hemisiihcres. 
Uavallóldt'aM.  s.  f.  p|.  fi(ica/i(»-i</c'«ss.  Dn\alio- 
idees;  lamille  de  fiiugéres,  dont  le  lyyc  est  le 
genre  da\  allie. 
Uavallótilfo  .    r«.    adj.    diiiiiHti-idi-o.   Bot.     Da- 

>alioïdé;     (|ni    ns'^euible  a  une  davallie. 
Duviu.  «..  {.d(i-\ia.  Bot.  Da\)e;  genre  de   la  fn- 
niille   des    mi'lasioinaréci,    lovoisieiées ,  renfor- 
iiiaül  cinq  a  six  espèces  de  petits  arbres  indigè- 
nes   lie  l'Amérique  tropicale. 
Uavifliro,    ca.     adj.   duvi-iiil.o.     Davidique;    se 
dit   (|iiel(pH's  lois  des  compositions  sacrées  dont 
le  ton  est  sideum  I  et  inspire,   comme  celui  des 
psaumes  de   David.  ||  s.  m.  Ilil.  ecclés.  Davidir 
qm-;  membre  d'une  secte  fondee  en  Flandres  en 
l.')2.')    par  Da\id  tieorge,   (|ui  se  donnait  pour  le 
vrai  .Messie,  et    niail  lu  résurrection  de  la  chair, 
le  mariage,  etc. 
Dat  It'M'ia,  s.  f.  davié-ssia.  Bol.  Davicsie;  genre  de 
plantes  papilionacées,  compreiiant  plus  de  tren-. 
te  es|)èces  d'arbrisseaux    tous  originaires  de  la 
Nou\elle-lli)llaiide. 
Duvila.  s.  f.  davi-ln.  Bot.  Davillc:  genre  de  plan- 
tes   dileniacées  ,  comprenant    jdusieurs    arbris- 
seaux filamenteux,  indigènes  du  Brésil. 
Daw.soiih» ,    s.  f.    daousso-nia.    Bot.  Dawsonie, 
genre  très-curieux  et  très-rare  de  mousseespo- 
lytryiiu'es,  ayant  pour  type  et  espèce  unique  la 
dawsonie    polytridioïde  iroinée   sur  les  rochers 
du  port  .Jackson,  à  la  Nouvelle-llüllaude. 
Daxa,  s.  f.  inus.  V.  Mnii. 

«p.  pi  épi, .s.  d  .De.  Cette  préposition  d'un  trés- 
frée,ueiit  usage  dans  les  deux  langues,  n'a  que 
deux  rapports  bien  distincts  au  point  de  vue  idéo- 
logique: celui  de  calitîcation  comme  dans  le  livre 
de  Pierre;  une  lablc  de  marbre  un  palais  de  roi, 
etc., et  celuid'eloignement,  comme  danss'èloig- 
ner  de  Paris,  sortir  de  chez-soi.  s'écarler  delà  rè- 
gle, etc.  Pour  marquer  ces  deux  sortes  de  rap- 
ports, qui  en  ialiu  se  traduisent  l'un  par  le  géni- 
tif, etl'autre  par  l'ablatif,  les  Italienset  les  .\ii- 
glais  oui  dènxmot-  dilTérents,  lesilaliensonl  t/i  et 
i/'iet  les  Anglais. /"ro  vif  ron.  Mais  en  fiançais  et  en 
espaj;nol  on  e>t  obligé  de  represen  ter  ces  deux  idees 
diíTérenies  par  le  même  mot,  snus  le  rapport  de 
(jiialiiicalion.  la  prépisition  de  prinie,  à  l'aidede 
son  comiilémeiil  le  rapport  donl  elle  est  le  signe, 
d'où  il  suit  que  dr  et  son  complémeiil  sont  équi- 
valents à  uu  adjelif.  ILx;  nrco  de  triunfo;  arc  t/e 
triomphe  ou  arc  triomphal;  cana  de  comercio; 
lettre  de  commerce  ou  lettre  commerciale;  cnsa 
de  pobre;  maison  ¡le  pauvre,  ou  mai-'^on  pauvre. 
De  S'emploie  dans  les  deux  langue-;  avec  un  com- 
plément delermiiié  ou  indéterminé,  entre  deux 
noms  dont  le  dernier  indique  la  personne  qui 
est  l'auteur  de  la  chose  en  queslion.  le  lien 
(l'origine,  le  temps,  Tépiííjue,  la  cause,  l'instru- 
menl,l'o!riee,  l'objet,  le  but,  le  sujet  traité,  la cho- 
expliquée,  la  desiinalion.  la  profesión  ,  la  condi- 
tion, la  qualité,  la  nature,  la  dimension  ,  la  va- 
leur, la  force  le  conienu,  la  composition,  la  ma- 
tière qui  compose  la  chose,  la  totalité  ou  une 
fraction,  s'emploie  aussi  entre  deux  noms  qui 
marquent  parenté,  union,  servant  à  marquer  le 
rapport  de  la  partie  au  tout,  ou  doirl  l'un  mar- 
que soit  la  totalité ,  soit  une  fraction.  H  Après  la 


DEA 


—  23  — 


DEB 


préposition  antes  de  s'cm  pl^ic  avec  éllipsp: 
excm.  Antes  de  partir  anleit  de  hacer  una 
cosa;  a\aiil  ¡le  partir,  avant  de  faire  une  cIidsc, 
c'csl-a-dire.  a vanl  I' inslanlí/'- partir,  avant  l'ins- 
tant de  laire  une  chose.  Il  y  a  »ii^<\  ellipse  dans 
plusieurs  eas  oii  le  eomplénient  est  un  verbe  à 
|-inli:iitir;  ex:  5e  le  acusa  de  krihur  conspirado; 
on  l-arcuse  i/-avoir  conspire,  (••esl-à-dire,  en  lui 
imputant  le  crimed'avoii  conspiré;  fastidiarse  de 
¡fer,  s'ennuyer  f/c  lire,  c-est  à-iIre  s'ennuyer 
dans  l'action  de  lire,  l.a  même  cIidsíc  arrive  ()uaiiil 
de  ré'iil  des  moisqui ser\ent  à  délerininer  lasif;- 
iiilicalion  d'un  adjeclil'.  || /Jejio  de  ri</i<a, plein 
d'eau,  cest-a-clire  plein  par  la  quantité  deau 
qu'on  y  a  mise;  perfecto  de  cuerpo,  parfait  de 
corps,  c'est-à-dire,  parlait  dans  toutes  les  par- 
tics  de  son  corps.  I  Lamèincellipsealieudans  U!i 
fîrand  nombre  d'autres  cas.  qu<;  imus  ne  sifina- 
ierons  pas  parce  qirils  sont  le>  mêmes  dans  les 
deux  laniTUes.  ceprnuanl  nmis  devons  o!iser\er 
(¡uc  l'ellipse  et  l'emploi  de  la  proposition  île 
n'est  par  si  lré(iuent  en  esiiafiiiol  qu'en  français, 
connue  on  pourra  le  voir  dans  la  partie  françai- 
se espagnole  de  ce  diilionaire.  ||  On  place  par- 
fois le  de  enire  un  adjiUif  et  un  subsiantir  pour 
donner  plus  de  force  à  la  phrase,  /  í  picara  (le  la 
criada,  la  fripponne  (/,'  ser\anle  ¡(,)'í'í  diantrj  de 
lininhre'.  Ouel  diable  diiomme  !  I|  Cuand  île 
placé  a()rès  un  verbe  réjiil  des  mois  qui  indi- 
quent le  modi',  la  manière  de  s'habiller,  d'aller, 
d'être,  etc.  se  traduitquelqucfoispare  i.E\:Ella 
i' a  de  mantilla  y  sa  marido  de  chaquela;  elle 
allait  en  mantille,  et  sou  mari  en  veslc;  esiacde 
reemplazo;  être  en  disponibilité.  |  Lorsque  la 
préposition  de  mariine  un  ra|)p  irt  d'éloi^ne- 
inent,  l'iiiée  relative  a  ce  rapport  ne  peut  être  re- 
présentée que  par  un  ailjelif  ouun  \cil)e;  (piisiu- 
vent  sont  stus-entendus:  bajar  du  caballo  ;  des- 
cendre de  Lhe\al;  aparlar->ç  del  peli'jro;  s'éloijr- 
iier  du  daiiíjer.  El  ciene  de  ¡tarcelona:  il  vieiil 
de  Bareelonne,  dans  cet  e\em[de,  il  y  a  eUi()se, 
<ar  il  faut  sous  entendre,  il  vient  ici  ,  s'êlaut 
éloiiiiié  (/('  narci'lonne.  ||  De  s'emploie  avec  une 
foule  de  moisqui  mariiuent  la  distance.  Indurée, 
piiur  exprimer  la  relation  cntn'  des  personne^  ou 
des  choses,  un  rapport  deijualilii  ation.  le  passa- 
ge d  une  chose  à  une  autre,  la  succession  d'une 
série  de  faits  à  une  autre  série.  ||  Il  faut  obser- 
xer  quesousic  rapport  de  l'cloi;;nemenl  l'emploi 
du  de  est  toujours  le  même  dans  les  deux  lau  - 
fines. 

I>t>iilltnrlnn  .    s.   f.  déalbatinn.    Chim.    Dèalba- 
tion  ;  action  de  blanchir.  .Se  dit  surtout  de  lopé- 
raiion  oui  consiste    à   blanchir    certaines  subs 
lances  pur  l'action  du  feu. 

nraniliiilaeioit .  s.  f,  déamboulaiion.  Oi'ambii- 
latioii  ;  aciion  de  se  promener.  (!e  mut  n'est  pre.s- 
que  pins  usilc. 

Ueambiilar,  v.  n.  déamboular,  Deauihulrr;  se 
prumcMcr,  aller  d'un  ctMó  et  d'un  autre.  Vieux 
et  iiuisile. 

Ueaiiibiiliitui'in,  adj.  déamhoulntn-rio.  l»éuni- 
bulatoire  ;  indétis,  chancelant.   irriSüdu. 

■ki'iiii,  s.  m.  dèan.  Hist.  rom.  Doyen;  nom  don- 
ne par  les  Uomains  à  un  oflicier  qui  avait  le 
t  iimm  uiilcnienl  de  dix  soldats,  ou  à  un  pré.si- 
dent  d'un  tribunal  de  dix  jujjes.  li  Dtiyen; 
c'était   dans  l  c)iliso    grecque,   et    particulière- 


ment à  Constanlinople.  du  temps  des  emp4>- 
reiirs,  un  oflicier  laupie  sans  (  araclére  sacerdo- 
tal, chargé  du  cérémonial  et  de  la  décoration 
des  églises,  li  Doyen  ;  le  premier  digniiairr  et 
le  président  né  du  chapitre,  dans  une  e;¡lise 
cathédrale.  ||  llist.  eci  lés.  Doyen;  ju;ie  ecclésias- 
tique qui  était  chargé  de  visiter  un  diocèse.  || 
Doijen  rural;  dignitaire  etclésiastique  qui  avait 
le  droit  d'inspecter  les  cures  de  campagne  et  les 
doyennes  d'un  diocèse.  ||  Doyen;  dignitaire  qui 
assistait  l'abbé  dans  ses  fonctions,  et  qui  sur- 
veillait dix  moines. 

Ucaiiato,  s.  m.  dùana-to.  Dcycnne;  dignité  de 
doyen  dans  une  église,  dans  un  chapitre.  ||  Do- 
yenné; demeure  du  doyen.  |J  Doyenne;  division 
d'un  diocèse  soumise  a  Pi.ispection  d'un  doveii. 

»c'aiiu*yo.  s.  ni.  (/e/ii(a:-iyo.  V    Meanalo. 

Uebiiju  ,  adv.  débafflui.  Sous,  dessous,  par  des- 
sous. Il  Exinime  une  iiiée  de  situation  infé- 
rieure. Di'biijo  de  manfia,  debajo  <¡e  muño;  sous 
mam,  en  cach  Ile.  ||  D-bnjo  di-  Ins  raijos  del  sol. 
On  le  dit  en  aslrolojiie  d'une  planète  éloignée  du 
soleil  de  17  dogrés.  ||  Pur  debajo  de  cuenta.  V. 
Cuenta.  \  Pur  debajo  de  la  pierna,  adv.  Pierna. 

Por  debajo  de  tierra.  V.  Tierra.  ||  Quedar  debajo; 
succomber. 

Uehaiidar.  v.  a.  débandar.  Inus.  V.  DeíWnir, 
esparcir ,  Sfiinrar. 

Doltatallar.  V.  a.  ilibalailhn.  Débatailler,  livrer 
bataille,  combaitre.  ||  Discuter  un  point,  ie  ton- 
te-.lcr. 

Oebale,  s.  iM.  déba-té.  Débat,  conteslalion, 
diffeient. 

Uebatibíe.adj.  débati-blé.  Débatable  :  contesta- 
ble, sujet  à  discussion  ;  liligieui. 

Ucbatido.  part.  pas.  de  Detíi/ir.  Débattu,  ue. 

Ikebutiraite,  s.  débatién-té.  Débatleur  .  «onles- 
lalcnr,  argumentateur.  Celui  qui  de'end  le  pour 
et  le  contre. 

Uebatii-,  v.  a.  débaiir.  Débattre,  disculer.  con- 
tester, arguer,  convertir  ;  S"Ulenir  a\ec  chi'leur 
uneo|iinion.  ||  .Mettre  en  doute  l'exactitude  d'un 
compie,  d'un  état,  de  quelque  chose. 

Ucbda  .  s.  f.  iiuis.  V.  Deuda. 

Uebtlatlo,  «la.  adj.  inus.  V.  Adeudado. 

Uebd».  s  m.  iiiii>.  V.  Deudo.  1,  Inus  V.  Relación, 
dependencia,  alianza.  ||  V.  Débito,  deuda. 

Uebclor,  s.  m.  deb-dor.  inus.  V.  Adeudado,  inuâ. 
V.  /i';/);  arentado. 

Ueb«>,  s.  m.  de-bé.  T.  de  Comm.  Débil;  ce  qui 
est  dû  après  la  balance  faite  entre  l'actif  el  le 
passif. 

Debelar,  v.  a.  debelar.  Défaire,  vaincre  une  ar- 
mée, conquerir  un  royaume,  une  province, 
prendre  une  ville. 

Uoboiiiiii',  s.  m.  dhi'n-tour.  Tend.  Debenlur; 
(luiilance  donnée  uu  Uoi,  par  les  officiers  des 
com s  souveraines,  lois  qu'ils  recevaient  leurs 
iioiiiiraires.  Celte  quittance  S'appelait  ainsi  par 
ce  qu'elle  commençait  par  ces  mots.  Debtnlur 
m  Un,  etc. 

Debor,  à  v.  a.  débir.  Devoir.  |  .Yd  (/e6«;r  una  lerf 
de  ai/ua.  Fain.  V.  IS'o  dar  uua  sed  de  aijua. 

Vebor,  s.  m.  d  bér.  Devoir,  obligation!  ¡i  Délie. 
t  iiiiiphr  cun  su  deber,  l'aire  son  devoir. 

UcbidanitMitr.  adv.  ilébi^amen-té.  Dûment,  con- 
veiia'ulenieiil.  juslement,  parfaitement,  entière- 
ment. 


DEC 


'Í4    — 


DEC 


l»('l>i<lo,  pari.  pns.  de  Deher.  I)ù,  duc. 
Uriililwr.  s  m.   ililis.  V.  Ihndnr. 

Dwbii'iito.  |)iirt.  )iiis.  i\f  Deher.  DfSaiil;    qui    doit. 

Dt'liil,  nilj.  ilé-bil.  Di-liilc,  cxlt'iiiii',  alTiiihli;  qui 
i)ian<|iit*  de  forro.  ¡  S't'inpluit;  niissi  (>n  piiiiaiit 
des  plaiilfn,  d(*s  choses.  ||  astro.  Ou  le  dit  d'une 
d'une  planète,  (pii  dans  un  Sl^ne.  nest  en  as- 
pect a\rc  auiiini'  aul  re. 

D(-I»ill<lnil,  s.  1".  ¡lehili-ilttilil.  Dcliiliith  faihlesse: 
arail)lisM'iM(Mil.|iFi(4,  Faiblesse,  tiiuiditi-,  pusi- 
llaniinite. 

Dciiiitia.s.  í.dí'bili-tíi.  Debilitó,  faibirsc,  inan- 
;.'Ui'  (le  \ixni'nr,  <le  l'orce. 

D«'liilltiirii»n,  <.f.  '/''/'i7(rr(-7.ir)r(  Débililalion:  étal 
de  (Icliiliii-.  I  Me<l.  I>el)il<tntion;  iiioven  débilitant 
dont  se  servent  les  médecins  |)onr  rend  lenn  cor  ps 
(|iii  jouit  d'unetidp  ;;ranile  l'oice.  a  un  élat  de  lai- 
blexse  utile  a  l"a<  lion  desreuiedes  (¡umIs  veulent 
employer  pour  la  {:uéiison 

U«>liilUii«liiiiicii(r.  ailv.  <lil)ililailnm'en-té  S. 
Déhilinetite. 

DchlIltiKliiHhiio.  m»,  adj.  sup.  de  Dehililadn. 

Uclillitailo,  pari.  pas.  de  Debilitar,  Débilité,  ée. 
dél.iffié,  e. 

Urbliltar.  V.  a.  debilitar.  Débiliter,  affaiblir,  dé- 
bilïer.  Uenilre  un  coi  ps  pins  faible. 

■»p|»ilm«>iiU',  adv.  debihiirn-té.  Débileaicnt,  fai- ¡ 
l)lement. 

UébKo.  s.  m.  dé-bitn.  Dette;  ce  qu-on  doit.  |1  De- 
bito conji'iijal.    devoir   coiiju{;al. 

noble,  adj.  inus.  V.   iîndehle. 

■>i>bo.  s-  m.  dé-bo.  Outil  de  méïissier. 

Itrbroritr.  v.  n.  inns.  \'.  h'uferniar . 

nohiijailiiru,  S.  f.  inus.  V.  Dibujo. 

Ucbnjar.  v.  a.  iiius.  V.  Dibujar. 

Ilfbiijo,  s.  ni.  inus.  V,  Dibujo. 

Becn,  s.  f.  di^-l;a.  Dera;  parlicule  aiiiimentalive, 
qui  désigrnc  dans  le  système  nouveau  des  me- 
sures, une  unité  de  mesure  ou  de  poids,  dix  fois 
plus  grande  que  l'unité  génératrice. 

Uornboioii,  s.  f.  dêkabo-ioii.  Métrol.  anc.  Déea- 
boion.  monnaie  frappée  ¡lar  Cliésée  qui  valait 
dix  foisia  pièce  appelée  par  les  Atbénieris  bœuf" 

Decab:-iu|iDl(i<>.  tla.  adj.  déliabra-'  ido.  Molí.  Dc- 
cabracbide.  s'ap|ili»ine  au\  céplialopodes;  ayant 
sur  la  télé  dix  appendices  en  forme  de  bras.  || 
s'emploie  comme  substantif. 

Drcabruquidco,  va.  aiij.  dêUabraki-déo-  MoH. 
décabrachidé. syn  de  dècabrachide. 

nerncaikto,  <a.  s.  m.  déhnUnn-to.  Bot.  Décaran- 
the,-  qui  a  dix  épines.  |1  kblbyol.  Decacanthe;  qui 
porte  dix   rayons  épineux  a  sa  nafieoirc  dorsale. 

DPCHcero,  ra.  adj.  dé  a-iéro.  Moll.  Décacère;  qui 
a  dix  cornes  ou  tentacules.  Il  s.  m.  pi.  Deràreros, 
décacéres;  famille  de  l'ordre  des  céplialopbores 
cryptodibranches,  comprenant  ceux  qui  ont  cinq 
paires  d'appendices  tentaculaires. 

Decact'to.  s.  m.  dél<ii-/.êio.  Bot.  Décachœle;irenre 
de  la  famille  des  composées  tubuliflorées  cupa- 
loriacées,  établi  pour  un  sous-arbrisseau  du  Me- 
xique, 

DrcncnoMio.  S.  m.  </(^/.a/itié-mo  Echin.  Décacnè- 
me;  genre  de  zoophytes  de  l'ordre  des  échinoder- 
ines,  ayant  pour  type  le  decacnème  violet. 

Weracordc  ó  l>rracor<iio,  s.  m.  dé\ia\ior-dé. 
anc.  Grc.  Décachorde;  instrument  de  musique 
des  anciens,  monté  de  dix  cordes,  et  de  figure 
friaufiulaire.  T'était  une  espèce  de  harpe. 


DorartoM,  S.  m.  déUa\:-toss.  Erhin.  Décaclis;  nom 
donné  aux  astérie»  fussillcs  qui  sont  muuics  de 
dix  layons. 

Uéruda,  s.  f.  dè-kndn.  Décade,  dizaine.  ||  Hs- 
(lace  de  dix  jours.  |  aniiq.  pr.  Escouade  de  dix 
hommes.  ||  ouvrafte  en  dix  livres. 

Uoratluotllo.  lia.  adj.  ilél.adaktil -n.  Zool.  De- 
(ad.nl\le,  (|iii  a  dix  doifils.  ||  Ichtbyol.  (pu  a  dix 

I       rayons  libre->  a  i  li.ique  na^íeoire  pectorale. 

Brrailarco,  s.  m.    ilél,irlar-\\o .  \nti(].  f;r.  Déca- 

I      dari|ue.    nom   de  dix  ma^-'isliais  que    Lysandre 

établit  dans  les  villes  de    la  dépendance  d'Alhè- 

I       UPS,  après  sa  \icloire    sur  les  .\tlieniens.  |  Olli- 

I       cier  i|iii  n'a  que  dix  bomines  sous  ses  ordres. 

Ucrailario.  la.  adj.  déV.ada-i\i).  Décadaire  (|ui  se 
ra|q>orleaux  decades  du  calendrier  républicain. 
I  Historia  decadaria  ,  Histoire  décadaire,  en 
tlix  tomes. 

Iferitilciiria,  S.  f.  déÁadihi-liu.  Décadence;  com- 
meni  ement  de  défiradation,  de  ruine,  de  des- 
truction. ¡  Fiji.  Se  dit  de  ce  qui  déchoit,  de  ce 
•pii  va  déclinant  en  parlant  des  personnes  prises 
collectivement  et  des  choses  personniliees,  s'em- 
pl  ie  dans  ce  sens,  en  parlant  des  choses  mo- 
rales. 

UeradpMte,  part,  prés,  de  deraer.  \  adj.  Qui  dé- 
choit; qui  est  en  élat  de  décadence. 

Bi'caili,  s,  m.  (/eka-fyi.  Décadi;  la  dixième  jour  de 
la  décade  en  France,  sous  le  régime  du  calen- 
drier républicain. 

Ufcadopecteno,  S.  m.  dél.adopekté-no.  MoW.  Dé- 
Décadopeclene;  sous-penrc  de  mollusques  formé 
aux  dépens  des  jieiífiíes,  pour  celles  des  espèces 
qui  ont  quelques  dents  obseléies  a  la  charnière. 

DiTadiieo.  s.  m.  dénd-donho.  antiq.  (Ir.Décadou- 
(pie  ou  décaduipie.  Titre  des  dix  magistrats  que 
Lysandre  é'.ablit  dans  les  villes  Athénienne» 
a[irés  la  guerre  du  Peloponnc.se.  et  qiril  choisit 
parmi  ses  partisans  |iour  se  rendre  plus  facila- 
ment  maitre  de  tout  le  gouvernement. 

Decnrdro.  dra.  adj.  dé':aé-dro.  Décaèdre;  se 
dit  d'un  volume  ou  solide  quelconque  quise 
compose  de  dix  faces  ou  ci'ités. 

Dccariiionto  .  s.  m.  inus.  V,  Decacimiento. 

Dcraer  de)  v.  n.  dékaér.  Déchoir,  tomber  en  dé- 
cadence. Il  Mar.  Dériver ,  s'écarter  de  la  roule 
qu'on  tient  en  main.  ||  Décadente  ,  être  en  élat 
de  décadence:  ancien  mot  peu  employé. 

Decalldo  ,  da.  adj.  dé'.af\-dn.  Bot.  Décafide;  qui 
est  divisé  en  dix  parties. 

Decáfilo.ia.  adj.  ii(!/ia-/îio.  Bot.  Décaphylle ,  qui 
a  dix  feuilles  ou  folioles,  tels  sont  les  pédicules 
de  l'exalis  de  caphylle. 

Deraslnia,  S.  f.  dk^arj-hi-nia.  Bol.  Décagvnie; 
ordre  de  la  dixième  classe  du  système  de  Liné, 
comprenant  les  plantes  qui  ont  dix  pistils. 

UpcaKÎiiico.  ca.  adj.  dékag-hi-nilio.  Bot.  Qni  ap- 
partient à  la  decagynie. 

Decágono,  na.  adf.  déka-gono.  Décagone;  qui 
présente  dix  angles.  ||  Géom.  Figure  qui  repré- 
sente dix  angles  et  dix  côtés,  il  Foi  t.  Ouvrageiiui 
se  compose  de  dix  bastions.  ||  Ichthyol.  Déca- 
gone; nom  d'une  espèce  de  poisson  qui  appar- 
tient au  genre  aspidophore. 

nepâsraiiio  ,  S.  m.  rfé  a-<;ramo.  Décagramme; 
poids  de  dix  grammes. 

Evecágiiio.  na.  adj.  dekag-hino.  Bol.  Décagyne; 
plante  dont  l'organe  fcmello  est  double- 


DEC 


—  25  — 


DEC 


Decalble,  adj.  inus.  V.  Perecedero,  caduco. 

UccurnUciitu,   S.  m.    inus.   V.    Descaecimiento. 

DecIniWüito,  S.  m.  inus.  V.  Decadencia. 

Ucciilco,s.  m.  í/.'7fíií-íco.DécaI(|UL';  action  décal- 
quer un  dessin  ,  uu  de  retracer  sou  calque. 

DocuU'pio,  s.  m.  dé':alé-¡)i().  Bot.  üécaléjiis; 
penre  tic  piiinles  asd(''(íiadiH'í>  comprenant  <iuul- 
ques  arbrisscnux  de  iMnde. 

Ui-culiti-u,  s.  n>.  d¿\uLli-lro.  Mélrol.  Décalitre; 
niesuic  de  cap  ici  té  qui  vaut  dix  litres;  elle  équi- 
vaut à  dix  déciniélrcs  cubes. 

Dccúlobo,  IfA.MÏ].  déka-lobo.  Bol.  DJxalobé;  qui 
pré>enle  dix  divisions  arrondies. 

DeRáio$;<» ,  s.  ni.  déha-lojo.  llist.  Sainte. Décalo- 
gue;  mot  (jui  désigne  i  he/  les  chréliens  cl  chez 
les  juifs  ,  le  code  sacré  renfernianl  les  dix  coin- 
mandeiuenls  que  Uieu  donna  .i  Moïse  sur  le  mont 
Sinaï,  après  les  avoir  gravés  sur  deux  tables  de 
pierre  .  ajqtelées  à  cause  de  cela  labiés  de  la  loi. 
La  preuiiérc  ne  comitrend  que  trois  coniminde- 
mcnts,  les  seuls  qui  regardent  le  devoirs  de 
l-liomuïe  envers  Dieu;  la  seconde  table  com- 
prend les  sept  autres  ,  qui  regardent  les  devoirs 
de  l"homme  envers  son  prochain. 

WrcaiiK'i-uinr,  v.  a.  dé'iamiridar.  Décamérider; 
diviser  en  dix. 

Dcctiiueriiln  ,  S.  m.  dit kamé ri-do.  Démarméridc; 
divion  en  dix  ,  dixième. 

Uecamer»  ,  S,  m.  ilêli'i;né-ro.  Enlom.  Décamèrc; 
genre  de  coléoptères  lamellicornes ,  ayant  dix 
articles  aux  antennes,  et  dont  la  principale  es- 
pèce est  le  décamère  argenté,  qui  habite  le  cen- 
tre et  le  midi  de  la  France. 

DccnintToii ,  s.  m.  i/é/atméron.  Décaméron;  ou- 
vrage.  qui  contient  les  événements  ou  les  en- 
tretiens ([iii  ont  eu  lieu  pendant  dix  jours.  Se 
dit  pariiiulièremeiil  du  recueil  des  nouvelles  de 
Bocrtce  portant  ce  titre. 

Dacniiiétriro ,  ci».  adj.  ilékami';-lril(n.  Métrol. 
Dé(  amélrique;  qui  a  rapport  au  décamètre. 

Deokinctfu  ,  S.  lu.  déka— métro,  métrol.  Déca- 
mètre; nouvelle  mesure  de  longueur  égale  à  10 
mètres. 

Decaniiron,  S.  m.  dêkamiron,  Pathol.  Décamy- 
ron  ;  emplAtrc  compose  de  dix  ingrédiens. 

Dccuniitado  ,  part.  pass.  de  Decampar.  Décam- 
pé, ée. 

DeoikMipiir,  V.  a.  f/c'/cam/iar.  Décamper;  déloger 
le  camp ,  l'abandonner, 

Dccniia  ,  s.  f.  d,':a-na.  Doyenneté.  sorte  de  poire- 

Decaital,  adj.  dé'uinal.  Ilist.  Déranal  ;  qui  appar- 
tient a  un  déean  ou  doyen,  à  un  décanat. 

Decanato  ,  S.  m.  dénna-to.  Di-canat;  dignité  de 
Doyen.   Temps  que  dure  la    dignité   de  doyen. 

Dccaii<li-iu,  s.  f.  iléhan-dria.  Bol.  Décandrie; 
dixième  classe  du  svstéme  sexuel  de  Liné,  com- 
preiiiini  tous  les  végétaux  a  lleurs  heruiaphro- 
diles  .  ayant  dix  élamines. 

DocaiidricA.  ca.  adj.  dikdn-driko.  Bol.  Dècan- 
drique;  qui  ai»partient  à  la  décandrie. 

Decaiidro,  s.  m.  ilt'kaii-dni.  Bol.  Dècandrc;  notn 
des  pl.mles  qui  ont  dix  éiamines  ou  qui  les  pro- 
duisent. 

MrraïKMiio,  s.  m.  dékané-mn.  Bot.  Décanème.' 
genre  de  pliiiites  de  la  Camille  des  ascle[iiadées, 
établi  pour  un  arbuste  de  Madag.israr. 

Dcoaiictirun  ,  s.  m.  -Ickfini-ourun.  Bol.  Déca- 
neuron  ç  genre  de  composées  vernoniacées,  com- 


prenant des  herbes  ou  des  sous-arbri&seaux  «p- 
partenant  tous    à  l"lnde  ou   à  l-.Xsie    orientale. 

Uecanlu.  S.  f.  déka-tiia.  Ilist.  Décanie;  subdivi- 
.sion  au  moyen  âge,  d*un  comte  eu  dix  familles 
ou  cantons. 

Drcano.  s.  m.  (Z(Jka-no.  Décan;  chcfde  dii  soldats 
des  milices  romaines,  cl  de  dix  religieux  dans 
les  moiia-.tères.  ||  Oui  a  droit  d'inspi  ction  sur 
dix  é;iliscï.  |l  Doyen  ;  celui  qui  est  le  plus  an- 
cien dune  corporation,  d'une  assemblée.  ||  Ce- 
lui qui  avec  autorisation  vabible  préMde  le  cha- 
¡litre  dune  église.  ||  Astron.  Nom  donné  par  les 
anciens  a-^troTiomes  à  l'arc  du  Zodiaque,  com- 
prenaot  dix  degrés  ou  un  tiers  de  chaque  signe 
du  Zodiaque.  Il  avait  trois  dérans  pour  chaque 
signe  et  trente-six  |)our  tout  le  cercle.  ||  Titre 
qu'on  donne  en  Espagne  à  celui  que  |c  roi  a 
nommé  pour  présider  un  conseil  ou  uu  tribunal, 
quoiqu'il  ne  soit  pas  le  plus  ancien  de  ses  col- 
lègues. 

Dccniitacion,  S.  f.  dékantazinn.  Décantation; 
opération  par  laquelle  en  pliarmaceulique  ou  eu 
chimie  ,  après  avoir  laissé  déposer  une  liqueur, 
on  la  verse  doucement  inclinant  peu  a  peu  le 
vase,  de  manière  à  y  laisser  les  parties  épaisses 
et  à  ne  prendre  que  celles  qui  sont  clarifiées. 

ncotiitailo,  pari,  pas    de  Decantar.  Décanié,  e. 

D4>caiitar,  V.  a.  decantar.  Decanter;  transvaser 
doucement  un  liquide,  en  inclinaul  peu  à  peu  et 
sans  secousse  ,  le  vasi-  qui  la  contient ,  de  ma- 
nière que  la  partie  limpide  soit  séparée  de  celle 
précipitée. 

DecaïUar,  v.  n.  inus..  S'incliner,  se  pencker,  s'é- 
carter de  la  ligne. 

DecaiitarHu  ,  V.  pron.  dékantar-sé.  Etre  decanté. 

Decanteu,  S.  m.  í/ií/íantc'-o.  Chim.  Décaulage; 
action  de  décanter. 

Decantero,  adj,  dé'!anté-ro.  Bot.  Decanthère; 
qui  a  dix  :'u!hères. 

Dceapétalo,  la.  dékapé-taU).  Bot.  Décapétale; 
qui  a  dix  pétales. 

Decapitiicion  ,  S.  f.  déknpitmion.  Décapitation; 
action  de  décapiter  quelqu'un,  de  lui  couper  la 
tète. 

Decapitado,  da.  part.  pas.  de  D&capilar.  Déca- 
pité .  lée. 

Decapitar  .  v.  a.  dékapitar.  Décapiter  ;  couper  la 
tète  à  quelqu'un  ;  se  dil  aussi  en  parlant  des 
animaux. 

Decapitarle,  v.  pron.  dékapitar-sé.  Se  décapiter; 
être  décapité. 

Dt'capodirornio,  adj.  dékapndifnr-m^.  Entom. 
Décapoiliforme;  epiiète  qui  s'applique  à  des  lar- 
ves de  coléoptères  carnivores,  sevapodes  ,  dont 
le  Corps  éiroii,  allongé  est  garni  de  lames  nata- 
toires. 

Di>cápndo,d]t.  adj.  dé' n-podo.  Entoni.  Décapodc; 
se  dit  des  crustacés  qui  on  dix  pieds  ou  cinq 
paires  de  pattes  ambulatoires.  ||  s.  m.  pi.  Dcca- 
ji'xlos.  Décapodes;  premier  ordre  de  la  classe  des 
eriistncés.  renfermant  toutes  les  espèces  venan), 
se  grouper  immédiatement  autour  (les  crabes  cl 
des  ecrevises,  et  qui  ont  pour  caractère  èminein- 
meni  distinctif  cinq  paires  de  membres  qui  font 
suite  aux  organes  masticateurs,  sont  beauioiip 
plus  développés  que  ceux-ci  et  constituent  les 
pattes  proprement  dites. 

Drcapodo.  s.  m.  (/«!/((i-/;o(io.  ont.  gr.  Decapode; 


DEC 


—  2C  — 


DEC 


rapsure  linéaire  des  Grors,  composée  de  dix  pieds 
cl  variant  dans  los  diriY-rcntsélals,  suivant  lu  lon- 
gueur du  pied  lui-mime. 

OrcápollH,  s.f.  d-ha-iioliss.  Géogr.  Décaple;  con- 
Ir^'e  de  la  l'aleslitip. 

Di*riipt<>rlBlo,  ta.  adj.  dékaptérig-liio.  Iclithyol. 
D('(  npierjijien;  qui  a  di\  iia^rroires.  ||  s.  m.  pi. 
Dempteriffios.  neraplcrygicns  ;  rlasse  de  pois- 
sons rcnferinaul  ceun  (|ui  ont  dix  nageoires. 
'DociirMro,  h.m.iléiinrn-l'o.  Il"l.  Ixcarliaplie; ^en- 
re  de  inelustoinnc^'cs  iiiicoifices,  forme  sur  un 
arbrisseau  du  Surinniu. 

Uccái-KÍra  ,  t.  f.  '/<'  (iifi-hira.  antiq.  Gr.  Decarpr- 
re;  ancienne  monnaie  des  Grecs  qui  valait  dix 
argyres  ou  la  dixo-mc  partie  d'une  livre. 

Di'ciiiltoiiMliido  ,  tilt.  part.  pas.  de  Dccnrbona- 
(ar.  Décarbonalé,  ée. 

Dorarbonniar ,  V.  n.  (lèUnrhnnutar.  D(^carl)ona- 
ter;  sortir  d'un  oxyde  métailuiue  l'acide  carUo- 
niijue  avec  lequel  \\  i-lail  comliiiie. 

DepAi'l>onatiir»c*;  v.pnui.  tlekdrbnnnfar-sé.  Se 
dce.irbonaler ,  itre  décarbonalé;  perdre  l'acide 
carbonique. 

DM-nrliuiarion,  S.  f.  déliarbourazion.  Cliim.  Dé- 
rarbiu.  lion  ;  destruction  de  l'élat  de  carbura- 
tion d'une  substance. 

Deciirco,  s.  m*  (/''/.ar-/io.  Milic.  anc,  Décarque; 
commandant  d'une  décarchie  ou  escouade  de 
dix  hommes. 

E>ernrfl(>iializailo  ,  tla.  part.  pass.  àuy.  Decar- 
dennliznr.  Pécardenali>é,  e. 

BecartlciialiKar,  v.  a.  dél.ardénniizdr.  üéearde- 
naliser;  elTacer  delà  liste  des  cardinaux. 

Dt>cai-il(>iiallKAi*MO,  v.  pron.  déliaidhializar-sé. 
Se  (](Uaidénaliscr;  s'eiracer  de  la  liste  des  car- 
dinauv. 

Uecartf-îa,  s.  f.  dél>ar-tria.  Entoni.  Décartliric; 
genre  de  coléoptères  longicornes,  très-petit  in- 
secte originaire  de  l'île  Sainl-Vinccnl  aux  An- 
tilles. 

Doea.xilalto  ,  lia.  adj.  dé''assi-lnbo.  Décasyllabe; 
composé  de  dix  syllabes. 

Dera»)poi-nta,  adj.  dikaspér-mo.  "net.  Décasper- 
me;  qui  renferme  dix  semences.  ||  s.  m.  Bol.  Dè- 
casperme.  V.  NeUlris. 

Vecikffporo,  s.  m.  (/('/(a.ï-poro.  Bot.  Décasporc; 
genre  de  la  famille  des  épacridacées  formé  sur 
d'élégants  arbrisseaux  dont  les  baies  sont  dé- 
cempyrénées  et  qui  croissent  dans  la  Nouvelle- 
Hollande  cl  dant  la  terre  de  Van-Diémen. 

DpcaKqiiliitla,  S.  f.  d.'kasKis-tia.  Bot.  Décascbts- 
tic;  genre  de  malvacées  habiscées,  constitué 
pour  un  arbrisseau  de  l'Inde  dont  l'involacre 
est  dccaphyllc. 

Aorastci-a  ,  S.  f.  déhasté-ra.  Mctrol.  Décasière; 
mesure  de  solides  égale  à  10  stères  ou  10  mètres 
cubes.  Il  est  le  corrélatif  de  Décislèrc. 

BocaHiiio,  adj.  déi:nst{-lo.  Arch.  gr.  Décastyle; 
se  disait  d'un  édifice  dont  le  front  était  ornée  de 
dix  colonnes. 

Dcrn<oiiio  ,  s.  m.  déka-tomo.  Entom.  Décatomc; 
genre  de  coléoptères,  famille  des  vésicants, 
ayant  pour  type  le  décatome  marqué  d'un  crois- 
sant (Ivi  cap  de  Bonne-Espérauce. 

Decebhniento  ,  s.  m.inus.  V.  Decepción. 

Decebido  ,  part.  pass.  du  v.  Decebir. 

Dco<*bir,  v.  a.  inus.  déiébir  Décevoir;  séduire, 
abuser,  tromper  par  quebjue  chose  de   spécieux 


et  d'engageant. 

tteredeiite,  adj.  dt'ivndt'ñ-lé.  Bel.  Décidu;  qui  S* 
délai  bc  cl  tombe  qucliiue  temps  a|)rès  -^oi!  dé- 
veliq)piMueiit  ,  et  loix|u'il  a  acconipli  les  l'onc- 
tions(jui  lui  s<iiit  déMilues,  en  parlant  des  divers 
organes  d'une   plante. 

Oerenihrio ,  S.  m.  inus.  V.  Diciembre, 

UiTfiiipcdu,  s.  m.  di'/.iiinpV'itn.  Mélr<d.  Décem- 
pèilr;  iiisii  uineiii  on  fornif  de  regle  ou  perche  de 
dix  pieds  df  lon^'.  ilonl  les  anciei-s  se  servaient 
pour  mesurer  Ici- terrrs  ou  |)our  donner  à  leuis 
¿•difices  les  propolionset  les  dimensions  conve- 
nables aux  re;;les  de  l'art.  l!  adj.  (irusl.  Détcm- 
pedc,  i|ni  a  dix  i)altes. 

Ucrriii|tuiiiiiad<i,  da.  a(\].di'iémpnnion't-do. lliil 
liai.  Déceniponctué  ;  (^ui  est  m.ar«|ué  de  dii 
points. 

Decena  ,  S.  f.  dhà-na.  Dixaiiie,  cidlcrtion  dr  dix 
unités.  Il  Mus.  .\ccord  de  l'octave  et  úf  la  tierce. 

Deeenal.  adj.  déZ'Uial.  Dércniial:  (|ui  diired;x  ans, 
qui  n-vicut  tous  les  dix  ans.  !|  llist.  anc.  l'icttns 
décennie!,;  fêles  décennales;  fêles  (lu'AugustB 
fit  célébrer  tous  les  dix  ans.  pendant  ¡a  durée  de 
son  règne,  lorsqufm  lui  prorogeait  les  pouvoirs 
dont  il  était  revclii. 

Drceiiar.  s.   m.  V.  Dccennriii. 

Deeenarlu,  ria.  adj.  dôiJ-nn-riu.  Dccennaire;  qui 
procède  par  dix.  |  s.  m.  Dixain.  dix  giains  de 
chapalet.  |  Anc.  milic.  Dixuine;  décurie,  com- 
pagnie de  dix  hommes. 

Dereiirin  ,  s.  f.  déi.én-iia.  Décence,  bienséance, 
honnêteté,  convenance,  modestie,  pudeur. 

D<'C4'iideiicla,  S.  f.  iuus.  V.  Descendencia. 

Dccendcn(ado.4la.  adj.  dé/.éndéiilri-do.  Bot.  Dé- 
cemdenlé  ;  qvii  est  terminé  |tar  dix  dents. 

Dccoiidei',  V.  n.  V.  Descender. 

Deceiidimlecito,  S.  m.  inus.  V.  Dcscendimienln. 

Dcreiidli-,  V,  a.  inus.  V.  Apear,  bajar.  l\\.  n. 
inus.  V.  Descender. 

Decenio,  s.  m.  déré   nio.  Espace  dix  ans. 

Deceno,  na.  adj.inus.  dézé-no.  Dixiènic;  nombre 
ordinal  de  dix. 

Deceiilociilarin,  rla.  rnV].dézénlnlioula-rio.  Bol. 
Dccemloculaire  :  qui  est  disisé  en  dix  loges,  en 
parlant  d'un  ovaire  ou  d'un  fruit, 

Dcceiuunciilado,  da.  adj.  dézénmakoula-do. 
llist.  nat.  Déceminaculé;  qui  est  marqué  de  dix 
taches. 

Decenso  ,  S.  m.  inus.  'V.  Cnlarro,  Ileuma. 

Decentado,  part.  pass.  du  v.  Decentar. 

Decentar,  V.  a.  déiènlar.  Entamer;  oler  d'une 
chose  entière  une  partie,  qu'on  regarde  comme 
la  première.  |  Commencer  à  perdre  ce  qu'on 
avait  conservé  sain  et  en  bon  état,  comme  la 
santé,  le  corps,  etc. 

Derentarse,  v  pron.  dézéntar-sé.  S'entamer, 
s'écorcher,  en  parlant  d'un  malade. 

Decente,  adj.  (Z(iz¿n-íé.  Décent ,  séant,  convena- 
ble; convenant ,  bienséant,  conforme  à  la  décen- 
ce, juste,  himnctc 

Decentemente  ,  adv.  dézéntémén-té.  Décem- 
ment; d'une  manière  décenle,  honnête. 

Dcccntisliuo,  ma.  adj.  sup.  de  Decente. 

Decenviral  ,  adj.  dézénviral-  Hisl.  anc.  Décem- 
viral;  ce  qui  appartenait  aux  décemvirs. 

Decenvirato,  s  m.  fZezéni.i'ra-io.  Polit.  Déccmvi-- 
rat;  gouvernement  des  décemvirs,  dans  la  répu- 
blique romaine.  I!  Décemvirat;  la  durée  de  cette 


DEC 


27  — 


DFX 


magistrature,  l'espace  de    temps  pendant  le- 
quel Rome  fut  soumise  auxdérenMÎrs. 

Decciivtro  ó  Ds-convir,  s.  m.  d¿7.énvi-ro.  l'olil. 
D6ccmvir:n(.m  dniiné  aux  dix  mngistrais  élus 
parle  pouiile  Uomain,  vers  l-aii  300  d(  la  fonda - 
liondcUomp,  pi'ur  rédiger  un  code  el  diriger  les 
air  lires  de  la  républi'U'fî- 

neccpai-,  V.  a.  inus.  V.  ¡):'sccpnr. 

n(-ci-i>eio!i,  s.  f.  inus.  V.  Emjañn. 

Uccc:itiTo,  v:i.  »à..<l'ièpl\-vn.  Dcceptif;  propre 
à  tromper,  à  séduire,  à  égarer. 

Ueccptoi-lo,  i-ia.  adj.  inus,  V.  Ei\<jañ)so. 

»ererc«r  ,  v.  a.  inus.  V.  Descerrar. 

Ucci-riier,  v.  a.  inus.  V.  Discernir. 

Ot'cemiinhnr,  V.  n.  inus.  V.  Dcrrunihar. 

UecoMioti,  s.  f.  inus.  di^/éssion.  Existence  anté- 
rieure; l'attinn  de  précéder. 

DeccMo  ,  s.  m.  inus.  V.  Muerte, 

Occonar  ,  ra.  s.  inus.  V.  Antecesor. 

Oeriintlo,  s.  m.  dètchn-dn.  Modèle,  exemplaire, 
patron,  type.  Il  Cannevas  dessiné  pour  faire  de 
la  tapisserie.  Il  I>ec/ia(/o  de  virtud;  miroir  do 
vertu. 

Dcci ,  part,  dé-zi.  Déci:  particule  qui  dans  le  sys- 
tème dis  nouvelles  mesures,  désigne  une  uni- 
té dix  fois  plus  petite  (|ue  1-unilé  génératrice. 

Dcrcláreu,  S.  f.  dviin-réa.  ^^éllol.  Déciare;  dixiè- 
me partie  de  l'are,  nouvelle  mesure  df  superli- 
cie  qui  vaut  dix  mètres  carrés  ,  ouyi  pieds  car- 
rés "dixièmes. 

Deriatiiia,  s.  f.  di/Àati-na.  Métrol.  Déciatina; 
mesure  de  supTÜi  ie  employée  en  Russie,  et  va- 
lant ,  ares  109  ",1. 

»ccilili>,  adj.  déii-hlé.  Qui  peu  être  dit. 

a>i'ri4l(^i'a<<,  s.  f.  pi.  i'am.  (li/.idi'-rass.  Taconde; 
élixjuence  ,  facilite  à  bien  parler. 

Deciilero,  vs\.  a:\\.  dJiidé-ro.  Qui  peut  être  dit 
sans  inconvénient. 

Dcriditlo,  «la.  part.  pas.  du  v.  Decidir.  \  adj. 
Décidé;  (lui  est  résolu,  d'un  cararièie   ferme. 

nfc]<licl(>i> ,  s.  m.  di'zididor.  Décideur  ;  celui  qui 
ilécide  .  qui  tranclii'  les  questions. 

Ueriilir  ,  V  a.  déiidir.  Décider,  déterminer,  ré- 
soudre,- pirler  son  jugement  sur  une  chose, 
douteuse  ou  contestée.  H  v.  n.  Décider  ;  dis[io- 
ser  de,  ordonner  en  maître  ,  touchant  telle  clio- 
se.  Il  Décider;  l'aire  cesser  l'irrésolution  de  quel- 
qu'un. 

lïecUUi'MP ,  V.  pron.  dé/.idir-sé.  Se  décider  ;  pren- 
der un  parti,  une  résolution.  ||  Decidirse  por.,  dur 
In  prcfercticift  tt.  se  dévider  pour.  ||  Être  décidé, 
être  résolu,  déterminé. 

Dcoiilitr,  ra.  S.  déiidor.  Beau  diseur;  qui  affecte 
de  bien  p  irler.  ||  Troubadour  ,  poète. 

Deciduo,  <l«ia.  adj.  dé/.i-donn.  Bot.  Uécidu  ;  qui 
tomiie  après  la  fécondation.  ||  Décidu;  se  dit 
aiis-;i  des  feuilles  qui  tombent  avant  la  nouve- 
lle feuillaison. 

Dorlens!»ri',  s.  m.  inus.  V.  Diciembre. 

nceifiito.  part.  prés.  inus.  du  v.  Dicir.  Disant, 
•lui  dit.  Il  .Mourant,  qui  menrt. 

Uori^rciiio .  S.  m.  déji-i)ra)iti>.  Dóiigraiiime; 
dixième  partie  du  gramme. 

Uocil  ,  s.  m.  dê/il.  Astr.  Décil  ;  se  dit  de  la  posi- 
tion de  deux  planèleséloignées  l'une  del'aulre 
la  dixième  partie  du  7i)diiiinie. 

Drrillli-os.  m.  di'/.i -litro.  Dé(i\ilro:  mesure  de 
capacité,  dixième  paitic  de  litre. 


DéciiuA,  s.  f.  dé-iiniii.  Le  dixième.  ¡|  V.  Diesmo- 
Il  ¿)Í7.ain  ;  ouvrage  de  poésie  comp<i<6  de  du 
vers.  Il  Mus.  Dixième;  distance  de  dix  notes. 

Decimal,  adj.  déiimnl.  i)écimal  ;  se  dit  d-une 
fraction  dont  les  parties  sont  des  dixièmes  ,  de* 
centièmes,  etc.  d'unité.  ||  i^écimal;  qui  concerne 
les  dîmes. 

Deciinaiiuveiia,  s.  f.  dézimanové-na.  Un  des 
jeux  de  l'orgue. 

Declinar,  V.  a.  inus.  V.  Diezmar.  \\  /Jimer  ;  lever 
le  dîme.  IJDîmer;  avoir  droit  de  lever  le  dîme 
dans  un  lieu. 

DeciiiiarNe ,  v.  pron.  inus.  V.  Diezmarse.  \\  Être 
dimé;  être  soumis  à  la  dîme. 

DrcImátriaN,  S.  f.  pi.  dézinia- triast.  Uist.  Dè- 
cimalrées  ;  fêtes  des  Falisques  ;  ainsi  nommées 
parce  que  ou  les  célébrait  le  dixième  jour  des 
idus. 

Dcciincría,  S.  f.  (íézímiíri-a. /Jimerie  ;  genre  de 
plantes  agaestacées  ,  renfermant  de  très-petites 
et  délicates  plantes  découvertes  dans  l'.\uslra- 
lasie  et  dans  l'Inde  orientale. 

Dcciiiiétricu  ,  ca.  a.lj.  dé/.iiné-tri\i.o.  Décimétri- 
qiie  ,  ({iii  a  report  au  décimètre. 

Decinipti-o,  s.  m.  fíé/.i-/«éíro. />ecimètre;  mesu- 
re de  longueur;  dixième  partie  du  mètre. 

Décimo,  ma.  adj.  ord.  dé-zimo.  /dixième  ;  nom- 
bre ordinal  de  dix.  |1  inus  V.  Diezma.  ',',  Décime; 
nouvelle  monnaie,  la  dixième  partie  du  franc. 

BccimoRtav»  ,  va.  í/r'zú/íokía-co.  />ix-liuiliemc; 
nombre  ordinal  de  tS.  j  Mus.  Wi\-huitième  ,  in- 
tervalle musical  de  iStons  diatoniques. 

Dvcimociiarto,  tu  dè/.imoVouarlo.  Quaiorzièino; 
notnbre  ordinal  de  li.  ||  Mus.  Quatorzième  ;  in- 
tervalle musical  de    14  tous  diatoniilues. 

Decimonono,  na.  adj.  cid.  dézi mono-no.  D\\- 
nemième  ;  nombre  ordinal  de  19.  |  .Mus.  /Ji\ - 
neuvième;  intervalle  musical  de  19  tons  diato- 
niques. 

Dceimo(i«iinto ,  (a.  adj.  ord.  désámoquin-to, 
Qiiin/ièmo  ;  nomine  ordinal  de  liî,  ¡  Mus.  Quin- 
lième  ;  intervalle  musical  de  15  Ions  diatoni- 
ques. 

Decimoséptimo,  ma.  dézimossép-timo.  Dix-sep- 
tivme,  nomlne  ordinal  de  17.  ¡  Slus.  Dix-se[itie- 
me;  intervalle   musical  de   17  tons  diatoniques. 

Dec:mo<4e\to ,  ta.  adj.  ord.  déiimossihi-to.  Sei- 
zième; nombre  ordinal  de  IC».  \  Mus.  Seizième, 
intervalle  musical  de  t(»  tons  diatoniques. 

Decimotercio,  cia.  dézimolèr-iio.  Treizième; 
nombre  ordinal  de  13.  |  Mus.  Treizième  ;  inter- 
valle musical  de  13  tons  diatoniques. 

Décider  ,  v.  n.  iiius.  V.  Descender. 

Decinneve  ,  s.  m.   num.   inus.  \ .  Diei  y  nueie. 

Drciocliciio. na.  adj.  mun.ord. ciéziotrhtJ-HO.  Dix- 
l.iiitiéme  ;  nombre  ordinal  de  18.  ¡  Se  dit  d'une 
espèce  de  drap  dlispagne.  Il  est  aussi  subst;>n- 
tif  dans  celte  acception.  |  Surte  de  monnaie.  V. 
Diez  »/  orli  'MO. 

Dccioctoiial  .  adj.  dézioiitnnal.  ^liiiér.  Dèciocto- 
tanal:  (lualilicaiion  d'un  ciislal  qui  présenle 
di\-liiiil  faces. 

Decir,  V.  a.  dezir.  Dire,  exprimer,  énoncer  ,  faire 
entendre  rar  lapnude.  ||  Dire;  assurer,  persua- 
der. ||  Débiter ,  due.  Il  Dire:  nommer,  appeler. 
Il  Dire,-  marquer,  indiquer,  exprimer,  il  Fig. 
îiire;  marquer  en  parlant  d'un  livre,  il  Inus.    N  • 

I       J'cdir  ,    n  t/ir.  \  ímií.  cclicr.  V.  lalir.  jj  Déla 


DEC 


28  — 


DEC 


1er,  réiitcr  on  discours.  Il  Déclarer ,  «l('|»ospr  en 

justice.  Il  Derir  ttttptuii   rota  cou  la  bora  chirnt 
Inm.    oririr  «nichiiic  cliosc  pour  la  furmc,    sans 
avilir  rnvic  ili-  la  (lonin-r.  |]  Derir  aliirnns  rosas 
e'itre  hurlas  »/  rpifu;   dire  des  cliusc-í  |)ii|unnies 
sur    le  Ion  (le  h  |)bisantpri(!    ||  Dfrir  tiirn;  dire 
bien,  parler  avec  girare.  ||  Ihriv  hinr,  fain.  Aller 
bien  ,  c(iiM<'nir  ,  w  rapptirli'r  ,   <*lre    favorable, 
s'nnnoiuer  bien.  ||  Derir  que  tio;  dire  non  ,  nier, 
refuser,  |  Derir    de  repente;  improviser;  parler 
«ans   pri^paralion   et  sur    le  champ  sur  une  ma- 
tière (iiiiiiice.  Il  Derir  que  sis  dire  oui  .  allirmer. 
accorder.  ||  Drrir  île  mm  Imsla  rinro;  pcip.  />lian- 
ter  |iouille,(()u>rir  d'injures.  Derir  el  sueño  1/  In 
iolîura;   t'ani.    l'.'irlcr    crûment  1  dire   loul  sans 
niénafif  ment  ,  et  surtout  des  choses  indécentes. 
\\  Deririr  al  ci)m¡iañero\   conseiller  son   parle- 
iinirc  au  jeu.  ||  Derir  misa;  dire  la  mes»e  ;  eéle- 
brer    le  saint   sacrifice  de  la  messe.  (|  Deri<  tio- 
nesó  que  nutiei:  pop.  Direuon.  nier,  refuser.  | 
Derir  pnres  h  nones  ;  jouer  ,i  pair  nu  non.  i|  ¡)e- 
cir  par  derir;    piirVer  pour  pailer  .  ¡tarler  a  lort 
et  à   travers.  |  Derir  nimttus  ton  rinro  ;  faïu. 
Ciianlcr  n-ie   ^.'amnie  à  (iui'l(|n'un.  [|  Derir  ti(fp- 
vetas.  V.  Tiijeretas  han  de  ser,    \  au  mot  liqe- 
retas.  ||  Do  derir  si  ni  no;    ne  dire  oui  iij  mm, 
répondre  en   Normand.  11  Iterir  uno  à  sk  sm/o  ó 
])ara  su  rapóle;   l'íini.  se  dire  à  soi  même.  ]|  De- 
rir   bien  uni  rosa  ron  otra;  se  dit  d'une  chose 
qui    va  bien,  qui  cadre  avec  une  autre.  |  ¡}erir  7 
/tarer  .  aussitôt  lait.  ||  Diqan,  que  de  />fos  difie- 
ro n;  pop.  Que  nous  importe,  qu'on  dise  du   mal 
de  non»?  On  en  dit  de  Dieu.  ¡  ¡ />?'.7oa/f/o.' atten- 
tion r    faites   attention.' I  /7>i(;o .    difjo.'  hé!    hé! 
vjens,  ça.  ¡  F.izque  ;  la  même   chose  que  Dit-en 
que;    on   dit  (|ue.  |  Ello  dirá  ;  fam.   Nous    ver- 
rons. Il  No  derir  esta  bora  es  rnia.  V.  fío(a.  ||  A'o 
decir  malo  ni  bueno;  ne  dire  rien  ,  ne  point  ré- 
pondre. ¡  ]\'o  derir  una  rosa  por  otra  ;  ne  point 
mentir.  |  .Yo  hay  mas  que  tlerir  ;  c'est  tout  dite. 
Il  No  tener  que  decir  ;  n'avoir  plus  rien  à  dire, 
à  répondre,  à  répliquer.  ¡  No  saber  derir  que  no; 
ne   savoir    pas  refuser.  ¡  Por  mejor  decir  ;  [mur 
mieux  dire,  j  Tú  que   tal  difiisles  ;  fam.  Se  dit 
pour  exprimer  la  commotion  soudaine   qu'a  pYo- 
duiteune  chose  dite   par  quehjuHin.  |  Decírselo 
de  misas,  ó  halla  te  lo  iliran  de  misas  ;  l'»tn.  Se 
dit  pour  menacer  quelqu'un  ,    qui  agit  mal  .  des 
peines   de  l'autre  monde  ou  même  de  celles  du 
présent.  ¡  Decirse  los  nombres  de  las  Pascuas  ó 
délas  fiestas  ;  fom.  Se  diie  les  sept  péchés  mor- 
tels, j  Decir  ó  Decires  ;  s.   m.  Seiiieiue.  dire.  || 
Murmure,  médisances  ,  mauvais  [iropos. 
l>»'clr«e,  V.  pron.  dézir-sé.  Se  dire,  être  dit. 
itvrixcoiio,  na.  adj.  num.ord.  inus.  V.  Dicci sei- 
seno. 
DrciAciïi;  S.  m.  inus.  V.  Diez  y  seis. 
l>rrÍKrx(!ecininl ,  adj.  dé7.issel;s-dé7.imal.  Minér. 
Décisexdérima!  ;  se  dit  d'un  cristal  dont  la  sur- 
face peut  être  sous-divisée  endeuxassorliments, 
l'un  de    dix  faces  ,   et  l'antre  de  seize. 
Docîitirte  ,  S.  m.  inus.  V.  />)>:.  1/  siete. 
DrrUioii,  S.  m.   f/('zis4)on.  Décision  ;  action  de 
décider.  ¡  Résolution  ¡jugement,  manière  dont 
tine  chose  est  décidée. 
DerUtonniMo.  s.  m.  dézissiona-rio.  Decisionairc; 

qui  décide  rapidement  et  avec  assurance. 
DrcUioiiiKtn ,    s.    m.    déiissionis-ta.  Arrétiste; 


compilateur,  commentateur  d'arrêts. 

DroiMUnnieiite.  adv.  d.'/issivamén-té.  Dccisivû- 
ment  ;  d'une  manière  décisive. 

DitImUo  ,  vu.  adj.  <li'/.ixsi-vo.  Décisif;  qui  décide. 
Il   l'iiti)  dirisiro.  voix  décisive. 

Drriixori» ,  i-ln,  ndj.  di'/isso-rio .  Prat  Décisoirc; 
décisif:  (|ui  doit  lermiia-r  toute  contestation, 
tout  pnuès. 

DpcIhCitIo  ,  s.  m.  déii^tê-rio.  Déeisière;  mesure 
égale  à  la  dixième  partie  du  stère. 

ncrla  ,  s.  Il),  inus.  \.  Derena. 

Itrrlaiiiurloii.  s.  f.  dè'.lnina/.ion.  />éclamation| 
actiDU  (le  déclamer,  manière  de  déi  lamer  .  nrt 
de  rendre  le  di*>cours  ,  d'exprimer  natiiielle- 
mciit.  eu  parlant  en  public,  chaijue  mouvement 
de  l'Ame,  dans  les  traits  du  vidage  ,  dans  le  gesta 
et  dans  la  voji.  ¡  />éclainaliiin  :  espèce  d'élo- 
(|ui'nce  composée  pour  èlredéclamèe.  ii  /déclama- 
lion  :  alIVction  de  termes  ¡iom|>enx  ,  figurés,  dé- 
placés ;discoiirs  dans  1' quel  on  remar<iiie  ce  gen- 
re d'aireclalion.  ¡  />éclamalion  .•  exagéraliondans 
les  louanges,  les  plai.ites.  !|  />é(  lamalion,  dis- 
cours injurieux  ,   iiivectivive   contre   (juebiu'un. 

nerluniiiilo  ,  pcrt.  pass.  dn  v.  Dérlamar.  Dé- 
clainé,  e. 

Dorliiiiindor ,  rn.  s.  détilnmadur.  Dci\;\ma{cur; 
celui  qui  déclame.  Nom  (iénèrique  de  t(nit  ora- 
teur boiirsoulb' .  enphatiqne,  laihle  de  pensée  et 
bruyant  d'e\|)ression.  ||  />éclaniatcur  ;  celui  qui 
récite  ou  declame  en  (lubl c  ses  vers  ,  un  dis- 
cours; ele.  Il  />ébagonleur;  terme  injurieux  et  iro- 
ni(|ue  pour  dire  mauvais  déclamateur. 

Droliiiiinr  ,  v.  n.  dékiamar.  /Jèclamer  ;  réciter  à 
haute  VOIX  et  d  un  ton  d'orateur.  ¡¡  /Réclamer;  in- 
vectiver quelqu'un.  I  />ebagouler;  parler  sans  ré- 
flexion, parler  trop  et  mal  à  propos.  ¡  ¿débiter; 
dire  ,  ré(  iter. 

Dcriiiiiiiitorio,  ria.  adj.  déhla)nato~rio.  Déc\it~ 
niatoire;  qui  appartient  à  la  déclamation  ,  qui  n» 
renferme  que  des  déclamations. 

Decliiriible,  adj,  f/éAíara-6/é.  Declarable ,  quf 
peut  on  doit  être  déclaré. 

Dcolariicion .  S.  f.  déklararinn.  Déclaration,  ac- 
tion de  déclarer .  acte  verbal  ou  par  écrit  ,  par 
lequel  on  déclare  quelque  chose.  |]  Dr.  rrim.  Dé- 
claration ,  léinoignage  porté  devant  l'ollicier  de 
police  .  soit  devant  le  juge  chargé  de  l'iiisi rue- 
lion  préparatoire  d'un  «rime.  11  Déclaration,  dé- 
nombrement, énumération  détaillée.  ||  Eerlara- 
cion  de  quiebra,  comm.  Déclaration  de  faillite, 
déclaration  qu'un  conimri.ant  fait  au  grefiier  d'un 
tribunallorsiine,  se  trouvant  daiisl'impossibilité 
de  continuer  ses  paiements,  il  a  fait  te  dépôt  de 
son  bilan.  ||  Declaración  de  (¡uerra.  l*(dil.  Dé- 
claration de  guerre,  manifeste  diplomalique.  ac- 
comiiagné  du  rappel  des  ambasadeuvs  ,  par  le- 
quel les  princessouverains  se  déclarent  la  guerre. 

Wcelaratlnnu-iite  ,  adv.  dél;lara<lamh\-té.  Clai- 
rement ,  manifestement.  ||  Décidément  ;  d'une 
maiiiire  décidée. 

UerlariKio.  «!a.  part.  pass.  du  v.  declarar.  \  adj. 
inus.  Trop  franc,  trop  sincère,  sans  déguise- 
ment. Il  Hombre  declarado;  homme  décidé. 

Di> 'Inrixlor,  rn.  s.  Déclarateur;  celui  qui  déclare^ 
qui  fait  une  déclaration. 

Ofclaramlrnto.  S.  m.  inus.  V.  Declaración. 

Ueclnrante.  part.  prés,  du  v.  declarar.  Décl&l 
rant,  qui  déclare.  ||  adj.  Prat.  Déclaratif;  se  di- 


DEC 


—  29 


DEC 


(l'un  acte  par  lequel  on  dMarc  quelque  chose. 

Heclnrnr,  v.  a.  Déclarer,  manifesler.  énoncer  ex- 
iiliquer  ,  éclaicir,  exposer,  interpréter.  ||  Décla- 
rer, découvrir,  déceler.  ||  l'ral.  Déclarer,  dénon- 
cer, déférer  en  justice.  ||  -décider,  ordonner,  pro- 
noncer, disposer,  juiçer.  IIDéclnier,  dénoncer, 
publier.  Il  Itrrinrar  la  f/nerra:  déclarer  la  i,'ner- 
re;  déclarer  qu-on  va  prendre  les  ¡irmes  el  com- 
mencer les  hoslillités.  ||  D'clnrar  xit  roruznr,; 
ouvrir  son  co-ur  ;  conlier  les  plus  secrets  si-nli- 
nienls.  1  Declarar  ¡nr'idiranic nie  una  intiji-r  por 
adúltera;  auilientiquer  une  leinnie;  la  déclarer 
atteinte  el  convaincue  d'adultéré. 

Dccliirnrso  ,  V.  pron.  di'l:larar-f.('.  Se  déclarer, 
s-expliquer,  se  faire  connaître.  ||  Se  déclarer,  sa- 
vouer.  il  Se  déclarer  pour  (\uelqu'un,  prendre  son 
parti.  Il  Werfrtrnrse  «  una  persona:  s'ouvrir  à 
quelqu'un  ,  lui  conlier  ses  plus  secrets  senti- 
inrnls. 

Declarativa,  S.  f.  déUlarati-va.  Facilité  de  s'é- 
noncer avec  clarté  et  élégame. 

Deriai-ntivo  ,  va.  adj.  déllarali-vo.  Jurisp.  Dé- 
claratif: se  dit  d'un  acte  (|ui  contient  déclara- 
tion, par  lequel  se  déclare  quelque  chose. 

Drcinrnturio.  adj.  délilaralo-rio.  Jurisp.  Déila- 
rotoire  ;  calilii  ation  d'un  acte  par  lequel  on  (ail 
une  déclaration  juridiquement, 

Drriaro.  S.  tn.  inus.  V.  Declaración, 

Derllfiixia  ,  s.  f.  dé  liéouk-sia.  IJot.  Déclieuxie; 
genre  de  plantes  de  la  famille  des  ruhiacées  |)sy- 
cholriées  ,  établi  pour  un  arbrisseau  des  bords 
de  l'tirénoque. 

Uorlin;)liiliiia«l.  S.  f.  Gramni.  Dédinabilité;  qua- 
lité d'un  mot  qui  est  déclinable. 

Declina  lu  le,  adj.  dé'dina-blé.  Uramm.  Déclinable; 
qui  peut  être  décliné. 

Derlliiacion,  s.  f.  í/(i/./ína/iort.  Penchant,  pente. 
Il  Fi^'.  Décadence;  disposition  à  la  ruine,  ;i  la 
chute.  Il  dramm.  Déclinaison;  l'action  de  faire 
passer  les  noms  par  les  cas.  ||  Asir.  Déclicaison; 
éloifiement  d'un  astre  de  l'équateur.  ||  Mar.  Dé- 
rivation; écart  de  la  route,  du  riva^'c.  a  Hé(  lina- 
tion,  réclinaison.  déclinaison,  situation  inclinée 
sur  l'horizon.  ||  Declinación  de  la  aniija,  décli- 
naison de  l'aií¡;uille.  V.  Variación  de  la  aguja. 
Il  Fam.  jVo  so6er  las  declinaciones;  ne  pas  sa- 
voir l'a  b  e ,  ne  savoir  pas  décliner  son  nom.  || 
Phil.  Declinación  de  hs  átomos,  déclinaison  des 
atomes,  mouvement  oblique  a  l-aide  duquel  Kpi- 
cure  suppose  (jue  les  atomes  >e  rencontrent  dans 
un  temps  donné  et  forment  des  corps  ||  Déclin, 
état  de  ce  (¡ni  décline,  de  ce  qui  penche  vers  sa 
fin,  de  ce  (jui  arrive  au  terme  de  sim  cours. 

DerIfiiatI».  «la.  part.  pass.  du  v.  declinar.  Décli- 
né, e. 

Derlicinntc,  j):irt.  pass.  du  v.  declinar.  Déclinant, 
qui  décline.  H  adj.  Dé»  liiiant  .  se  dit  du  cadran 
qui  ne  re^rarde  pas  directement  quelqu'un  des 
points  cardinaux. 

Di'fliiKii-,  V.  a.  déklinar.  Décliner,  faire  passer  un 
nom  par  les  cas.  |  Mar.  Declinar  el  rumbo  de 
una  liare,  s'emborder ,  faire  lancer  allernative- 
ment  le  bAiimenl  de  quelques  (luarts  ?.ur  tribord 
et  sur  bftbord.  au  moyen  du  fiouxernail,  ¡  Decli- 
nar jurisdicción  ,  décliner  une  juridiction,  ne 
vouloir  pas  la  reconnaît'e.  |  v.  n.  l'encher,  se 
dit  de  tout  ce  qui  est  hors  de  son  aplomb  ,  hors 
de  la  ligne  ¡lerpendiculaire,  de  tout  ce  qui  n'est 


pas  de  niveau,  qui  va  en  descendant.  |  Fig.  Dé- 
cliner, ¡tencher,  vers  sa  lin.  ¡  Dégénérer,  s'abâ- 
tardir ,  déchoir.  |  Aftr.  Décliner,  S'eloi^inci- ju 
nord  de  l'é(|uateur.  ¡  Declinar  la  calentura,  é\.r4 
sur  son  déclin,  en  parlant  de  la  fièvre. 

Declinatoria  .  S.  f.  dé  linaln-ria.  Pral.  Excep- 
tion déclinatoire,  fin  dcclina'.oiie. 

Di-cllnaioi-io  ,  S.  lU-  dé  linalo-rio  Déclinatoire, 
insi ruinent  pour  mesurer  la  déclinaison  d'un 
mur. 

Declive  ,  s.  m.  V.  Declivio.  \  Caladc  ,  terrain  eii 
pente. 

DecU«lilad,  s.  f.  Décliv ité  ,  état  ou  situation  d« 
ce  (¡ui  csl  en  pointe,  de  ce  qui  va  en  pente. 

Declivio,  s.  m.  V.   Declividad. 

Decitceion  ,  S.  f.  déj.oUion .  l'barm.  Décoction; 
opération  qui  consiste  a  faire  bouillir  dans  un  li- 
quide des  substances  médii  amenicu'-es,  [lour  en 
cMraire  les  parties  qui  sonl  solubles  à  cette  lem- 
l)ératurc. 

Deeoetn<lo.  s.  m.  déhoktn-do.  Décodé,  produit 
d'une  décoction. 

Dee<>!ariuii,  s.  f.  inus.  V.  Drgollarion. 

Iierol;:nr.  v.  n.  inus.  V.  Colíjar. 

Decoiaracioii.  S.  f.  déi.oloraii<,n.  Cbim.  Décolo- 
ration .  action  d  enlever  à  un  corps  sa  couleur 
naturelle  ou  seulement  d  aflaiblir  la  couleur  de 
ce  con)s.  ¡  Méd.  Décoloration,  perle  ou  affaiblis- 
sement de  la  couleur  naturelle  du  corps  hu- 
main- 

Dceolot-inietro,  s.  m.  déholori-métro.  Chini.  Dé- 
coloiimétre.  instrument  qui  scit  à  mesurer  l'in- 
tensité de  la  faculté  decolorante  de  certaines  subs- 
tances. 

Deconiij«ar,  V.  a.  d  komissar.  Saisir,  séques'.rer, 
arrêter  aux  douaiu's.  |  V.  Comisar- 

Décor,  s.  m.  inus.  V.  Adorno,  decencia. 

Decoi-aiile.  adj.  dékora-blé.  Décorable,  qui  peut 
ou  (]ui  doit  être  decoré. 

Decoración,  s.  f.  déhorav.ion.  Décoration,  embel- 
lissement ,  ornement  de  scnl¡ture.  d'archilec- 
lure,  (le  jieinture.  Se  dil  dabiiddes  monuments, 
desédilices  dont  on  decore  une  ville,  se  dit  en- 
suite des  ornements  extérieurs  et  intérieurs  dont 
on  revêt  ces  monuments,  se  dit  «n  fin  parexlen- 
sion  de  l'ornemenlaiion  diin  a\)partemenl.  d'un 
salon.  I  Décor,  action  de  décorer.  Ce  (jui  sert  á 
décorer.  Se  dit  snriuol  de  la  décorai  ion  inté- 
rieure d'un  appartement.  |  pi.  /ícrordcionci,  dé- 
cors, ensemble  des  décorations  d'un  théâtre. 

Decorailas.  s.  f.  pi.  déitora-dass.  Décorées,  grou- 
pe il'arachnéidcs. 

Decorado,  «la.  part.  |)ass.  du  v.  decorar.  Déco- 
ré, e. 

Decorador,  s.  ni.  Décorateur  ,  celui  qui  decore, 
peintre  de  décorations  ,  fai-eur  de  deci. rations 
|)(iur  des  fêtes,  pour  un  théâtre,  pour  une  mai- 
son. 

Decorar,  v.  a.  Decorar,  orner,  embellir,  parer,  j 
V.  Condecorar.  \  Re-  iler.  dire  par  crvur. 

Decorativo,  va.  adj.  dékorati-vo.  Décoratif;  qui 
seit  à  décorer,  (¡ui  est  propre  à  décoier,  qui  de- 
core bien. 

Decoro,  S.  m.  déko-ro.  Honneur,  respect,  vénéra- 
tion ,  égard.  ¡  Décorum,  décerne,  bienséance, 
circons|ie(  lion,  gravité.  ¡  Décence,  pudeur .  mo- 
destie. !  Honneur,  estime.  |  Sjn  í/croro.  malhon- 
nêiemcnt. 


DEC 


—  30  — 


DEC 


UccuroMaiiicnte  ,  adv.  t¡('korossamén-t¿.  Iloniié- 

tcinciit,  décpinint'iil,  rospcctucuscmcnl. 
UcooruNo,  Htk.  adj.  tli'-iioro-sso.  Ü6cent,  bienséant, 

lioniirlc,  rcsiicrludix. 
I>ccurr(*i'M«s  V.  |)ri)ii.  iims.  V.  Escurrirse ,  desli- 
zarse. 
D(>r«iiiIiiii(>nto,  s.  ni.  iiiiis.  V.  Corrit-ute. 
Ucrrrriiiili-iiln  ,  s.  m.  drkri'/.iniit'ii-to.   Drcriiis- 
sciiicnl.  <l('(i(iis-*.iiirc,  action  do  «Iccrollre,  dimi- 
nulioii,  dccliii,  (lf(i(''i  isscniciil. 
Dorrorl«'iiiI(>,  piirt.  |ir('S.  du  v.  decrecer.  Décroís- 

íaiit. 
Dc>ri'<'rl<'iit<',  iidj.  ili-lni^ilén-t  '.  Décroissant ,  qui 

('■>t  lions  un  (''tiil   do  diTroissem-  ni. 
Uorroiiiciiio,  s.  m.  d  linhnrii-tu.  Diminution,  dr- 
cliPt  .   déclin.  ¡  D'í-ri'nivnto  dr  iinn  riifcrmriloil, 
di'Cdur-,  (li'din  d'iinc  inalmlic.  ![  Mcd.  iiiic.  Do- 
iicmpnluni  ;    mol    Iniin   qui   si;;iiilii'  (Ji-crnissp- 
menl .  ot  qui  s-cmpluyait  inilrcriii<  p<inr  expri- 
mer la  périddo  di-clinanlc  dMiiic  maladie 
Dccropitnrion  ,   S.    f.    d^.kre¡i¡l<ií.inn.  Ciiim.  Di'- 
cri-i)iliiti.(ii     pi'liiltMncnt  on  cxplosuin  brnsqup  et 
sèche,  (jnc  font  rnlondre,  lusqu'on  les  jette  sur 
des  eliirl)oiis  ardents  ,  ceilaiiis  sels  qui  ne  snnt 
ni  eniore^ceiiis.  ni  ileliquesrents  dans  un  air  hu- 
mide et  qui  eepenlanl  Cdiiliemienl  un  jieu  d'eau. 
Dt-ri-epItiMlo.  part,   pii's.  du  v.  derrcjiitar. 
Uerr<>|iitiiiii«>  .  pari.  prés,  du  v.  devrepiinr.  Qui 
pétille,  qui  |)r(iduil  le  phénomène  de  la  décrépi- 
talion.  Se  dit  des  siilil:inces  rhin)i(iues. 
Dcrrrpitnr.  v.  n.    dákrépiiar.  Décrépiler;  pélillcr 

par  I -art ion  du  t'en. 
Doricplt».  il»,  aiij.  dékré-pitn.  Décrépit;  qui  est 

dans  la  dérrépitude;  qui  est  vieux  et  cassé. 
DeriM>]iituil.  s.    f.    díUír^plinitdd.     Décrépitude; 

vi"-illesse  extrême.  |;  Rodat();,'c.  V.  chorlutz. 
Uerrotttrioii.  S.  f.  dAhrétiiiion.  Inus.    V.  Deter- 
minación. Eslahlecimiento 
Doerrlado.  part,  pas.  úc  ¡);^rretar.  décrété,  tée. 
Ucci-etal ,  adj.  f/í-'krt'/í^-ía/.  Décrétai;  qui  appar- 
tient auv  decrétales. 
»ocri-tal,s.  f.  í/ií/{r(!-íaí.Décrélale:  épitre,  lettre 
des  papi's  pour   servir  de  règle.  ||  FI.  Decréta- 
les, recueil  de  decrétales. 
DcrrctikH^ita,  s.  m.  dékréla-lista.  Interprète  des 

decrétales. 
necretar,  v.  a.  dé':r¿lnr.  Décréier.  décerner,  ar- 
rêter, décider,  résoudre,  déterminer,  délibérer 
I!  Jnrisp.  Decretar  una  lenía.  Décréter,  ordon- 
ner une  vente.  j 
Deci-i-tarso,  V.  pron.  dckrétar.  se.  Se   décréter; 

être   décrété.  j 

Doorotcro.  s.  m.  dékrété-ro.  Élut  nonvninntif; 
qu'on  remet  aux  juges  d'un  tribunal  criminel, 
des  accusés  qu'ils  doivent  ju!^er.  |¡  Ilccueil  de  dé- 
crets. 

D4>eroti$!t:k.  s.  m.  Inns.  déknUis-ln  Décréîistc; 
canoniste  qui  exi)liq;ie  le  décret  de  Graticn.  | 

Becroto.  s.  m.  dt'kri'-in.  Décret:  sentence,  ordre, 
ordonnance,  reniement:  suivant  ses  applications 
Il  Signdie  aussi;  ju-e  nent.  décision,  resolución,  ! 
loi,  ordre  royal,  prasmatiq-ie.  J  Les  décrets  d-un 
concile.  !  Dfcretv  de  Graciano.  Décret  de  Gra-  | 
tien:  première  partie   du  droit  canon,  eompilé  j 
sur  des  canons,  des  conciles,  des  decrétales,  par 
Gralien,  religieux  de  lordrc  de  Saint-Bénoit  à  ■ 
nologne,  l,i;U  et  approuvé  par  le  pape  Eugène  j 
m.  I  llils.  Décret;  ordonaïuice  impériale,   au 


temps  des  Empereurs  Romains.  |  Firman  chez  les 
lurc?  ;  ukasse  en  Russie;  sanction  Royale  en 
France  et  en  Kspa;;ne.  toute  décision  impérali- 
ve  émanant  de  1-aulorilé  souveraine.  |¡  Vole  déli- 
nilif  d'un  con:;rès,  d'une  nssembléc  politique 
délibérant,  discutant  et  ne  donnant  son  ailhcsion 
quMprès  avoir  entendu  une  commission  chargée 
d'examiner  un  |irojei;  ce  vote  une  fois  donné, 
n'acquiert  fiuie  de  loiqu  après  avoirèté  souinij 
a  la  >  met  ion  du  roi  (|  n  «i.mi  ■  le  décret,  suivant 
les  coutumes  introduites  dans  les  gouvernement 
rei'resentatils  II  D-'cri-tn  de  a'mno.  décret  appro- 
halif  d'une  dépense  que  le  roi  dresse  aux  tréso- 
riers Kéiiéiaiix.  Il />?rr/'io  de  cajtin,  réponses 
faites  dans  les  ministères,  aux  mémoires  qui  y 
sont  présentés,  sans  en  rendre  compie  au  roi,  ni 
aux  liibunaux.  ||  Decreto  del  papa  Vijiliu,  judi- 
cal  iim  sohi. 
Ueeiii»iio.  s.  m.  d'k')it-l)ii').  médec.  Décubitus; 
iiiol  tout  latin  (|ui  a  été  francisé  pour  exprimer 
la  position  d'une  personne  couchée,  la  maniè- 
re dmit  un  malade  est  ciuché,  l'altitude  d^ns 
laquelle  le  corps  re()ose,  lorsque  l'on  est  coutlié 
sur  un  plan,  |)lus  ou  moins  horizonlalement.  Le 
décubilus  ciflr  aux  médecins  la  mesure  d«s  for- 
ces d'un  malade,  et  indique  le  degré  tlaltèra  • 
lion  et  de  lésion  or^:aniqiie  du  corps.  I|  Par  ex- 
tension, se  dit  des  escarres  (jui  se  produisent  sur 
les  parties  qui  touchent  au  lit,  chez  les  malades 
qui  restent  long-icm(is  couchés. 
Dceiioluii.  s.  f.  Inus.  V.  Decocción. 
Dcciiiii!»eiit(>,    adj.    dékourti'jén-té.  Bot.  Dócuni- 

bent  Décombant. 
Deeiiiii.'iria.  s.  f.  déknuma-ria.  Bot.  Décumaire; 
genre   de  ¡liantes  qui  conlient  deux  ou  trois  es- 
pèces d'arbriseaux  sanncnlcux  de  l'Amérique 
tropicale. 
Dociiiiiatfk.  ta,  S.  f.  dékonma-la.  Décumalet  su- 
jet à  la  dîme  ou  décime.  |  Geogr.  Cain;>os  décu- 
tnnles,  champs  décuinales,  territoire  de  Germa- 
nie, entre  le  Neiker  et  le  Uliin.  où  les  Romains 
avaient   établi   une   colonie   qui  leur   payait  la 
dîme. 
DeciiJicia.  S.  f.  dékmin-iia.  antiq.  Rom.  Décunx: 
déunx,ou  décunciss  mesu:c  du  puidsdc  dix  on- 
ces. 
Deciipplnclon.  s.  f.  déwuiié-laiion.  Chim.  decu- 

pellation,  syn.  de  décantation. 
Uiiplirar,  v.   a.  d¿¡i(>u¡dikar.  Décupler,   rendre 

dix  fuis  aussi  grand  . 
DceitpliciirNe.  v.  pron.  d¿  oupli:.ar-sé.  Se  décu- 
pler être  décuplé. 
I^eriipio.  s.  m.  di'kon-p'o.  Décuple;   dix  fois  au- 
tant. Il  néctiplo  de  Nripotes,  decuple  de  Naples; 
pièce  d'or  qui  vaut  12U  f.  90  c. 
Uéciiplo.  pla.  part  pas.  de  dék>iplikar,  décuplé, 
c.  S'emploie  aussi  comme  adjectif;  qui  est  dix 
fois  aussi  grand. 
Dccsii-ia,  s.    f.   dt-kott-ria.   Hist.  Rom.  Décuriei 
nom  d'une  com|iagniedi'  dix  soldats  stms  un  chef 
appelé  décuri.in.  c'élail  b  dixième   partie  de  la 
centurie  et  de  la  trentième  d'un  escadron  de  ca- 
valeiie,  qui.  chez  les  Romains,  était  composé  de 
300  hommes.  ||  Décurie;  division  du  pcujde  Ro- 
main (¡ui  formait  aussi   le  dixième  dune  centu- 
rie, mais  qui  contenait  ordinairement  plus  de  dix 
citoyens   |1  Au  moyen  âge,  lis  corps  militaires 
nommés  bandes  se  divisaient  aussi  en  centuries. 


DED 


_  31  — 


DED 


Drciii-lato,  S.  m.  d¿kourio-ío.  Dans  les  classes 
de  grammaire  latine.  <ha(uu  des  dix  écoliers  on 
environ,  qui  récilcnl  leur  leçon  de  grammaire  a 
l'un  de  leurs  condisciples.  Il  lnu>.  Ruche.  , 

Décria...  s.  m.  dékonrion.  Ui-l  Rom.  Uécunon 
chef  d-unc  décurie  ciNÍ"e  ou  iniliiHue.  Il  y  avait 
des  décurions  clie/lcs  Hébreux,  rhrz  les Rom.iin, 
et    chez  les  Rv/anlins.    A    R'>in(!  les    derinions 
parliiieiil  uiie'cnnnc  de  bois  île  vigne.  Se  disait 
aus-i;  cliez  les  Romains,  des  conseiller?  munici- 
paux des  colonies.   Soit   parccqu'ils   étaient  au 
nombre  de  dix,  soit  parceque  la  dixième  parlic 
des  colons  était  désigné.-  pour  former  le  conseil.  ] 
Leurs  élections  se  faissaient  avec  les  mt-mcs  ce-  i 
remoniesquc  celles  des  sénateurs  Romains.        j 
Decurlonal  ,  adj.  iléhoiirioual.  Hist.  Rom.  Déçu-  j 
rioiial  ;  qui  a  rapport  au  déeurioiiat.  j 

Doc-uriuiiiito,  s.  m.  dékourioud-to.  Décurionat;  j 
dignité,   fonctions  de  décuritm.  j 

Decuroiiein.  S.  f.  (lithouréniia.  Bot.  Occurren- 
ce; étal  dun  organe  qui  est  décurrent. 
Deeuroiite ,  adj.  dèLonién-té.  Bot.  Décurrent; 
se  dit  des  feuilles  doni  le  limbe  se  proloiig;!'  le 
Ion"  de  la  tige  et  y  adhère,  comme  si  ces  feuilles 
naissaient  de  celle  même  tige. 
Ui>cur.>iai« ,  s.  f.  pi.  dákour-sass.  Prat.  Arriéragcs 

de  cens. 
Decnrsiva-i»ciiea  ,  adj.  dt'\ioursi-va  p¿-n¿n.  Bot. 
Décursive   peni;éi';  sapidique  2ux  feuilles  pen- 
nées  dont  les  foli<iles  se  prolongent  par  la  base 
sur  le  pétiole  qui  les  porte. 
Occursivo.  va.  adj.  (/ékoitrsi-i'o.  Bot.   Décursif; 
s'applique  au  style  ,  lorsque  sa   base  descend  en 
rampant   sur   un   des  côtés  de  lovaire ,   comme 
cela  a  lieu  dans  la  rivine.  n  >e  dit  au-si  dans  le 
sens  de  Decmeitle;    des   feuilles  dont  le  pétiole 
est  collé  à  la  tige,  sur  laquelle  il  forme   une  li- 
gne saillante. 
DeciirNo,   s.  m.  dè\iour-so.  Cours,  écoulement; 

laps  de  temps. 
ncciiKaciuii .  s.  f.  dêknitssazion.  Décussalion; 
entre-croisement,  di-^i)o^i^i()ll  de  rliisicurs  corps 
en  fonni'  de  X.  ||  On  appelle  ^n  optique  le  point 
de  décussalion,  le  point  oii  plusieurs  rayons  se 
croisent  ou  se  coupent,  tels  que  le  foyer  d'ua 
miroir,  d'une  lentille,  etc.  ||  liéom.  Point  où  les 
les  lignes  se  coupent. 
Dt'ciiNatlo.  «la.  adj'  ilékoussa-do.  Bot.   Décussa- 

dé  ;  qui  est  disposé  en  croix. 
Deeiinativo.  va.  adj.  d('koussati-vo.  Bol.  Décu- 
satif ;    sap\ilique  aux  parties  des  plantes   dont 
les  paires  se  croisent  a  ¡ingles  droits. 
DeciiHif*.  s.  m.  dékou-ssiss.   .\iil.  Rom.  Décussi-; 
monnaie  r(jmaine  dont  la  valeur  était  originai'"e- 
ment  de  10  as  ,  mais  qm  v.iria  dans  la  suiic   de 
12  a  16.  Cette  monnaie   était  marquée  du  chif- 
fre   X. 
Dedada,   S.  f.   déda  da.  Ce  qu'on   peni  prendre 
avec  un  doigt  .  d'une  chose  qui  est    |)resqne  li- 
quide. ||   Triglyihe:    ornement    d'architecture 
dans  la  frise  dorique,  n  Dedada  de  mirl .  lig.  Ce 
qu'on    fait  en  faveur  de  quch^u'un  jtour  le  con- 
soler de  ci;  qu'il  n'a  pu  riuss^r  à  quelque  chose, 
ou  pour  qu'il  ne  perde  pas  l'espoir. 
Dedal,  s.m.  (/(¡íirtí.  Dé;  pelit  inslmment  de  meta! 
ou  d'ivoire,  dont  on  se  garnit  le  btmt  doigt,  pour 
empocher  qu'il  ne  soii  blesse   par   l'aiguille   en 
cousant.  i\  Fig.  Verre  à  boire  trop  petit. 


Dedalea,  S.  t.d¿dalé-a.  Dédale;  nourrice  de  Mi- 
nerve. 
DedMiiu!*,  S.  f.  pi.  dcda-liass.  Milh.  Gr.  Dédalies  ; 
fêtes  célébrées  en  Grèce  en  lhi>niicur  dé  Dédale. 
On    distinguait  les  grandes  et  les  petites  déda- 
lies. 
Dedálico,  en.  adj.  d  dn-Jiko.  Archéol.  Dédalique; 
ce  terme  à  été  employé  a  l'imitation  des  anciens 
par  quelques  archéologues,  pour    signifier,   in- 
génieux. 
Dedillo  :  s.  m.  di-dalo.  Temps  hér.  Dédale;  Athé- 
nien, lils  d'iiuphémus,  le  plus  ancien  archilec- 
le  sculpteur  et  mécanicien   de   la  Grèce;  inven- 
la  les  voiles  des  n  ai-seaux  ;    sépara  le  premier, 
li'S  jambes  des  statues,   construi-ît  en   Oètc  le 
fameux  labyrinthe,  y  tut  enfermé  |  ar  iMinos,  et 
S'en  échappa  à  l'aide  d'ailes  qu'il   >'éiail   fabri- 
quées, (j  Fig.   Labyiiiitlie  ,   lieu  oii  l'on  se  perd 
à  cause  de  l'embarras  et  de  la  complicati<m   des 
détours.  Se  dit  surtout  des  embarras  dont  il  est 
difficile,  presquinipossible  de  sortir,  des  cho- 
ses très-compliquées ,  que  l'on  a  grand    peine  à 
débrouiller. 
Dedalioii ,  S.  m.  d'da-Uon.   Myth,   Dédalion;  fils 

de  Luiifer   métamorphose  en  autour. 
Dedeitleado,  part.  pas.  de  Deiftrar.  Dédéifiée. 
Dedeiiieai'.  v.  a.  dÚéifikar.  Dedéifier  ;  retirer  du 

nombre  des  dieux. 
Dedeiflcarse,   v.  pron.   déJiifikar-sé.    Se  dédéi- 
fier ;  être   dé.léifié. 
Dedîcaclftti ,  s.  f.  í/'(/ik(izí')n.  Dédicalion  :  vicui 
mol  remplacé  par  dédicace.  \\  Consécration  d'u- 
ne église,  d'un  temple,  d'une  chapelli-  par  l'evè- 
que  ou   son   délégué.  Il  Fêle  annuelle  qui  a  lieu 
en  mémoire  de  la  consécration  d'une  église,  et 
de  la  consécration   de   toutes  les  églises  de   la 
chrétienté,  n  Relig.   jiid.   Fêtes   des  dédicaces; 
j      fêtes  des  juifs,  celébréi-  le  '26  du  mois  deKisleu, 
I      en  mémoire  de  la  restauration  et  de  la  nouvelle 
I      dédicace  du  temple  ,  par  les  soins  de  Judas  ma- 
cliabée, 
Dedieado,   part.  pas.   {\c' dedicar .  Dédié,  e. 
Dedieailuf.  s.  m.   dklikndnr.    Uétlicateur;     fai- 
seur de  dédicaces.  Semploie   peu   et   toujours 
sur  le  ton   de  l'ironie,  en  parlant   d'un  auteur 
qni  adule  pour  avoir  un  présent. 
Dedicar,  v.  a    dé  Ukar.  Dédier;  consacrer  au  cul- 
te divin  ,    destiner    à  quelque    chose    dr   saint, 
j      mettre  sous  la  protection  on   1  iinoi  ation  d'uu 
I      saint,  il  Se  dit   aussi  en  parlant  des  t.  mples  du 
paganisme;   Dedimr  un  ipinplo    a  Minerva,  á 
I      Júpiter;  dédier  un  temple  à  Minerve,   à  Jupiter, 
Il  Adresse!  un  livre,  un  ouvrage  par  une  dédi- 
cace, cesl-a-dire  par  une  é.  ¡Ire  ou  inscription 
mise  en  lête  de  I  ouviagc  n  Semployail  autre- 
fois dans    le    langage    ordinaire   pour   donner, 
vo'uer:  Dedicar  su  íiiíior;    dédier   son  amour.  !| 
Fig.  D^dicar  una  persona  a   Dios;  dédier  quel- 
qu'un au  seigneur,  le  consacrer  a  Dieu. 
Dedi'-ai-Me.    v.   pron.  ilédikar-sé.   Se  dédier,  se 
vou.-r.se  consacier.  Il  S'attacher,    s'appliquer, 
s'occuper. 
Dedlealoria.  S.  f.  dédilia[n-ria .   Dedicac;  hom- 
m.ig.-  qu'iHi   fait  d'un  livre  a  quelqu  un  par  une 
épiire  ou    seulement     par    une    iiiicription  en 
tête   de  ce  livre,  de  cet  ouvrage. 
DediKnar,  V.  a.  dédig-nar.  Dédaigner  ,  mepri- 
I      ser. 


DED 


DEF 


Dcilil,  dédil.  DoÎKlor,    policier,  manique.  ||  Boli . 

V.  Anillo.  Il  Iiiiis.  V.  lUulal. 
UtMlllln,    ito.  s.  ni.  (li  il.  i\e  dedo. 
Dpdiiiiiifo,  s.  111.   di'diin-nh}.    Aiit.    pr.    Di^ilvrii- 
!)('•••;  lc|iri'inior  mois  dciMiiiK'îoclicz  les  AcIummis. 
Dr(ll<|ii<>iir,    V.    11.    d  iliké  ir.    Dédicacer;  (l"dier 
lin  ()inr,if;('   ;i  (iiiel(|i|-iiii.  Ne  se  dit   que    sur  le 
ton  (le  la  |)!ni-iiiili-i  ie. 
Deilo.  s.  m.  ih'-dii.  l)i>i^.'l;  piirliodela  main.  ||  Orteil, 
p.nlic  du  |>i('d.  I  I)  >i.'l  .  mesure.  ||  l)oi}{t,   petite 
portion  d'Uiie  chose.  |  Dix  tours  de  mulles  dans 
un  hns  tricott'.  |  D-dtntnulitr.dedo  m/í(/íro;  do  i  ^'t 
annulaire.    ||    D"'/"    (tmiruldr,    drd')    inoñiíjur; 
doifíl    auriculaire,    petit  doi^'t.    |  l)i;do  c  irdinl, 
dedo  de  enm-iliiu  dedo  del    corazón;   doigi    du 
du  milieu.  ||  Uedo  ijordo.  (/c/o/iu/r/ar;  le  puice. 
I  Dcf/o    iiiiliri',    (ledo  sulitihidor   ó    tno.tl nidor; 
«loifit   indc\.  j  Alzur  el   dedo;    nuis,    piomeltrc 
en  levant  lesdoijçt-;.  \\  Chnpnrse  ¡tor  los  dedos;  se 
lécher  les  doiijts.  |  Contado ¡lor  los  ded  )S,  coin- 
plcr  sur  ses  doi;,'ts.  |  \)frnharcon  un  dedo  à  al- 
<¡uno,  renverser  (]ueli|ii'un    du   houl    du  d  li^t, 
ctre  beaucoup    plus  l'oit  que  lui    \\{)iir  \m  dedo 
de  la   mano  por  al'fo:    ilo;iner    un  doint   de    la 
main  pouravoirquci  pic  cho-c.  Il  D'tí;-  alnoádos 
dedos  di' la  oreja;    pop.    D.re    en    face    (jui'lc)ue 
chose  de  désa  creable.  |  Señalar  con   el  detli  á 
nh/iuií);    montrer    au   doifil.  ||  /i/  dedo  d-  Dios; 
le  doifít  de  Dieu.  |  El  dedo  malo;  l'am.  Malhen- 
urcux  á  qui   tout  le   m  ¡ndejetle  la  pierre.  |  Es- 
tar dos  dedos  de  hacer  à   decir    al.funa  cosn; 
iire  tenté,  cire  sur  le  point,  être  à  deux  doigts 
de  dire   une  chose.   |  (ianar  à    de  tos,   avancer 
l)ie<l  a  pied,  obtenir  à  force  de  peiiu'  et  de  temps. 
\  liahlar  con  el  dedo;   fam.  parler;  com,naiuicr 
avec  arrofîance.  |  Irse  entre  los  dedos;  fii;.  on  le 
dit  d"un  bien  qu'on  dissipe  en   folles   prodiga- 
lités. Il  Llenar  a  nno  la  cara   de    dedos;    fam. 
SouITleler  quelqu'un;   on   dit   en  Irançiis.    mais 
très-lrivialement.  donner  nue  giroflée  a  cinq  fe- 
uilles. Il  Los  dedos   de  la  mano  no   son  ir/nales, 
fig.  fam.    On   le  dit  p  »'ir  marquer  la  diflcrcnce 
qu'il  ya  entre    toutes  les  cl  l^ses  dans   tous  les 
états.  Il  Medir  á   dedos;    mesurer  ,    examiner 
avec  la  plus  scrupuknse   attention.  |  M^ter  lus 
dedos  por  los  ojos:  lig.  fam.    jeter  de  la    p.tudrc 
aux  yeux.  |  Morderse  los  dedos;  fig.  Se   mordre 
les  doigts,  enrager,  so  repentir,  j  No  discrepar 
un  dedo;  être  exact.  |  Poner  ci  uno  loscinco  de- 
dos en  la  cara;  fam.  Donner  un  soufflet  !  Poner 
bien    los   dedos   en  el   inslnimento.    Jouer  par- 
faitement  d'un  instrument.  ¡  Poner   el  dedo  en 
la  boca;   faire  signe  qu'on  se   tai^e  en    plaçant 
l'index  sur  la  bouche.  ¡  Ptïner  eldedo  en  la  fren- 
te; fam.  menacer.  |  Tener  sus  cinco  dedos  en  la 
mano;  valoir  autant  qu'un   autre,  ne  lui  céder 
en  rien.  ¡  Tener    malos  dedos    para   or<j¡inisla; 
lig.    fam.  n'être  propre  á  aucune   ihose. 
nedolntlo,  part.  pas.  de  deilolar.  Dédolé,  e. 
Oedular,  v.   a.    dédolar.  Dédoler;  se  dit  on  chi- 
rurgie de   raser  obliqueuifiit   et  superGcielle- 
ment  la  surface  d'une  pa  tie  du  corps,  avec   un 
instrument  tranchant,   de  manière  à  n'enlever 
qu'une  très-faible  épaisseur.  | 

Dedolnr.xp.  v.  pron.  dédolar-sé.  Se  dédoler;  être 

coupé  obliquement  et  superficiellement. 
Deducción,  s.  í.  dédou  -zion.    Déduction;  sous- 
traction, retranchement,  rabais,  s'emploie  sur- 


tout en  terme  de  comptabilité.  ¡  Fig.  Déduction; 
exposé,  narration,   récit  ample  et  détaille.  |  Log. 
Action  d'inlVrer    une  chose  d'une  autre.  ¡  Mus. 
Succession  du  notes  qui    montent   dialonique- 
m  Mit  ou  par   degrés  conjoinls. 
itiMliirido.   part.  pas.  de   (/nriucír.  Déduit,  te. 
u.-diicir,  V.  il.   d.'l'iuíir.     Déduire;    retrancher, 
ral)  litre,  soustraire    une  somme  d'une  autre.  || 
Haisoiiner  par  di-  lucti.in.  In  érer, tirer  une  con- 
séquence ou  coiiimi'  ci)nséqu"iice.  ||  Narrer,  ex- 
pos.-r,   raconter    en  détail.  ||  l'i^c.  Ii\  preciso  de- 
ducirle alijuna  cosa:  il    faut  en  déduire;  il  faut 
en  rabattre,  il   fiul  diniiniuïr   ses  es|)éraiices. 
»riliirir«c,  v.  pron.  dédon/.ir-sé.  Se  déduire,  être 
déduit,   rabattu,   soustrait  d'une  somme,  d'un 
coniiitc.  litre  exposé,  narré  avec  amples  détails, 
l'^ire  inféré,  tiré   avec  conséquence. 
Itediietiv»,    vn.   d  '-ilonliti-vo.    l'hilos.   Déductif; 

qui   lii'iil  de   l'induction. 
Drdiirtor,    s.    m.  dédouklor,   Déducteur;     nom 
donné    à    Uome  ,   aux     cliens    qui    accompag- 
naient un  citoyen   distingué    au   sánat   el   au 
Vorum. 
Dedii|tltcnrlon,  s.    b.  Bot.   dédouplUimiun.  Dé- 
diiplicalion .  déiloublement.   Se  dit  d'un   mode 
de    miilii|ilicaii(Hi    (lui    est    propre  aux   desmi- 
dices  et  aux  dialomée>.  et  qui  saniio:icenl.  chei 
ces  plantes   microscopiques,    (¡ar  la  séparation 
des  deut  jeunes  corpuscules  ou  frustules,  qui 
d'abord,  aune  certaine  époque  de  leur  vie  ont 
présenté   une  séparation  spontanée   qui   donne 
lieu  à  deux  individus  semblables  par  une  ligne 
ou  strie  longitudinale,  sur  le  milieu  de  l'enve- 
loppe de  la  diaiomée. 
nedtir,  adv.  iiius.  Dilour.  Difficilement. 
Deerinsia.   S.    f.    </'  rinq-hia.    Bol     D'éringie. 
Genre  d'aramantacées  célo>iées,  formé  par  trois 
ou  quairc   espèces  d'arbrisseaux  débiles,  s'ap- 
piivantsur  les  arbres  ou  les  bussoiis  voisins, 
dans  l'Inde  et  la  N  iuvelle-H  illande. 
DcoMi»,  s.  f.  inus.  déé-sa   Déesse. 
D«rúcilc,  adv.  inus.  défà-zilé.  Difficilement. 
Defacto,  adv.  défak-to.  De  fait.  V.  De  kecho. 
Defalcnda.  pirt.  pas.  de  defalcar.  Defalqué,  éc. 
Defalcar.  V.  a.  inus.  V.  desfalcar, 
Dcfailcido,  da.  a  Ij.  inus.  V.  Falto. 
Defaleclaifciito,  S.  m.  iniis.v.  D3sfallecimiento. 
Defainai-,  V.  a.  irins.  V.  Infamar. 
D<*recaciou,  S.  b.  í/é'Í!;kazion.  Médec.  Défécation; 
excrétion  des  matières  fécales;  action  par  laque- 
lle le  résidu  des  matières  am  issées  dans  le  rec- 
tumest  rejeté  d'"  l'économie  animale.  |  Chim.et 
pliarmaceu.  Défécation;  séparation   d'un  sédi- 
ment qui  se  forme  sur  un  liquide  quelconque  à  la 
clarification  duquel  il  s'oppose,  spi-ciaiemenldans 
les  sucs  végétaux  pendmt  leur  évaporaiion. 
Deffcado,  part  pas.  de  fí/'fecar.  Défiqué,  ée.  V, 
Limpio,  depurado.  S'emploie  aus>¡  cü;nme  ad- 
jectif. 
Defecar,  V.  a.  dê^ékar.  Déféquer;  se  dit  en    chi- 
mie et  pharmaceutique  pour  exprimer  la  défé- 
cation. 0  er  les  fèces  d'une  liqueur. 
Defcearnic.  v.  pron.  dffékar-sé.  Se  défiquer  ;  être 

purifié  ,  èlre  séparé  de  ses  fèces. 
DefeccioH.  s.  b.  défékiion.  Détection  ;   abandon 
d'un  parti  :  se  dit  des   vassaux,   des  sujets  qui 
abandonnent  la  cause  de  leur  prince  ;  des  trou- 
pes qui  désertent  leur  drapeau. 


DEr 


—  33  — 


DEF 


Dprrrtibllldad,  s.  f.  déféhlibilidadd.  DCfeclibi- 
lilé  :  qualité  de  ce  qui  ei.t  défec liblc. 

Dorcrtlbl<>,  adj.  dé(éUi-hU.  Déicclible  ,  défec- 
liieui,  imparfait  ,  incomplet. 

»«-rvr(ll>lc-m<-nt,  adv.  déféctiblémén-té.  Défecti- 
blcmcnt;  d-iine  maniere  défectueuse,  imparfai- 
te ,  incomplète, 

Drit-rdllo,  s.  m.  dim.  de  Defecto. 

Der<'rcl«ltliid,  s.  f.  di^félilividadtl.  Gramm.  Dé- 
fectivilc  ;  qualité  d'un  verbe  defeclif. 

DcfertiTo,  va.  défélU-vo.  Defeclif;  qui  est  dé- 
frciueui.  C'e&l-n-dire  qui  ira  pas  tous  se» 
temps  et  tous  ses  modes  ,  en  pariant  des  ver- 
bes. Il  GéclU.  Ilivèrlxile  deferlirn.  liifierboie  de- 
fectivo ;  courbe  hyperboluiue  du  troisième  dc- 
pié  qui  n'a  qu'une  seule  asymptote  rcclili^ine. 

Dt>rrrto,  s.  m.  défék-tn.  Défaut  ,  imperfection, 
faute,  difformité  pbvsique  ou  mcriiie.  |  Sipni- 
fie  le  manque  ,  la  privation  .  l-nl  scncc  de  quel- 
que chose  do  bien;  defecto  di-  raridad,  de  sin- 
ceridad  ,  de  ititeliuenria  ;  défaut  de  charité, 
de  sincérité  ,  d'intelligence.  ||  Ce  qu'il  y  a  de  dé- 
fectueui,  d'impaifait  .  de  con'.raiic  au\  règles 
du  goût  dans  les  ouvrages  d'esprit.  Par  analo- 
gie se  dit  d'un  auteur.  |  .Iimsp.  ("ontumace:  re- 
fus de  comparaître  en  justice  ,  de  plaider  après 
avoir  reçu  une  assignation  régulière,  n  Endroit 
où  manque  ,  où  finit  te  qui  est  destiné  à  cou- 
vrir, à  garantir.  |1  En  defecto  de  loc.  propos,  à 
défaut  de.. 

DprertuoHanionto,  adv.  défèktouoxsamén-té.'Dè- 
fcctiieuseii  ent  ;  d'une  manière  défectueuse, 

Der«>rtiiflNlda«l,  s.  f.  di'féklnuo^sidadd.  Défec- 
tuosité; défaut,  vice  ,  imperfecliun  d'une  chose. 

Offert  iioMw,  «ka.  ftdj.  défé.tiiuo-ssti.  Défectueux; 
qui  manque  de  certaines  qualités,  di-  certaines 
coiiditionsrequises.  |  Gram.  V.  De/'eciit-o. 

Defciiiliiudo.  da.  adj.  V.  inus.  Ajetnipado. 

Derrndcdero,  ra.  adi.  inns.  défcndfdé-ro.  Qui 
peut  se  défendre  |  Tenable;  on  le  dit  d'une  pla- 
ce qui  peut  être  défendue. 

Derciidefior,  S.  m.  déjéndédor.  Défcnsear.  || 
inus.  Avotat 

llort'iideni«-iiCo,  S.  m.  inus.  Y.  T'efensn. 

Iiefcnder ,  v.  a.  défévdêrr.  Défendre,  proté- 
ger, soutenir,  garantir.  Il  Défendre  ,  soutenir 
une  opinion  ,  un  système.  |1  Défendre  .  prohiber, 
iulerdire.  |  Embrasser.  ]  Prai.  Défendre  en  jus- 
lice,  plaider,  occuper  ||  Defender  acto  ó  coticlu' 
iione* ,  soutenir  une  thèse.  ',  Defender  el  jufgo 
à  la  mano,  tenir  au  jeu,  tenir  bon.  ¡  Defendien- 
do su  persona,  loc.  adv.  à  son  corps  défendant. 

Dcrri>d«>rM«>,  v.  pron.  déféndér-sé.  Se  défendre, 
être  défendu. 

D<>r<>iidido.  part.  pas.  de  defender.  Défendu,  ue. 

Uefendlciito,  part.  a.  inus.  V.  Defender,  Défen- 
dant .  qui   prend  la  défense. 

DcrtMidiiiiifiiio,  s.  m.  inus.  V,  Defema. 

Dcfciidiido.  ¡lart.  pas.  irr.  Inus.  V.  Defender. 

Dt'foiMTer,  V.  a.  Bot.  défénézérr.  Arrêter  un 
con)()le. 

DoreiM-riniioMtn,  s.  m.  Rot.  V.  Ajuste,  finiquito. 

Dffc-nKa.  s.  f.  défén-sn.  Défense  ,  action    de  dé- 
fendre ou  de   se  défendre.  |  Protection,    appui, 
soutien   donné  à  une  personne  ou  à  une   cliost, 
contre    une   aggression    quelconque.  |1  Frohibi-  j 
lion.  Il  Exposition  cl  déTeloppemenl  des  moyens  ^ 
qtiune  partie  emploie  pour  soutenir  m  cause  rll 
TOMO    V 


plaider  son  droit,  I|  .Vrt,  mil.  Action  do  défendr» 
un  porte,  une  place,  de  s'y  maintenir  malgré  le« 
attaques  des  ennemis.  ||  Mar.  Tresses  de  cablis 
ou  solives  de  bois  que  l'on  place  perpendiculai- 
rement sur  les  flancs  d'un  navire  pour  le  ga- 
rantir du  i  hoc  des  abordages.  Les  petiies  em- 
barcations ont  également  cette  précaution,  Ij  F.n 
defensa,  en  défense,  prêt  à  rèsisier  ,  à  se  dé- 
fendre. Il  Hist.  nat.  s.  f.  pi.  Defensas,  défenses; 
ensemble  des  moyens  par  lesquels  les  corps  or- 
ganisés ,  résistent  r;  tout  ce  qui  peut  nuire  a 
leur  e\istenc».  \\  Défense;  spécialement,  désigne 
les  parties  du  corps  des  animaux  ,  qui  servent 
darmes  défensiNos. 

DefoiiNable,  adj.  défi'nsn'hlé.  Tenable,  qui  psul 
être  tenu  ,  qui  peut  se  défendre, 

Drfcn.'xar.  v.  a.  inus.  V.  Defender. 

tfctiiiitutflT.  S.  f.  inus.  V.  Defensora. 

IlefriisUiUidnd.  S.  f.  défénsibilidadd.  Dcfcnsi- 
bilitè,  qualité  de  ce  qui  est  defcnsible. 

Di'renMihie,  adj.  défénsi-blé.  Défensible,  qui  pent 
être  (léfcndu, 

MoffiiMlon,  S.  f.  inus.  V.  Defensa. 

Ucrt-tiMiva,  S.  f.  déjénsi-va.  Défensive,  situation, 
élat  de  ce  qui  qui  se  tient  prêt  a  se  défendre.  || 
listar  à  1(1  defensiva,  â  poner sr  sobre  la  defen- 
siva, être  sur  la  défensi\e,  se  tenir  sur  la  défen- 
sive. 

Dt-rennivo,  *o.  adj.  défènsi-fo.  Défcnsif,  qui  sert 
á  défendre,  à  couvrir,  ¿garantir. 

Defenftlvo,  s.  m.  défénsi-vo.  Défense,  garantie; 
sûreté,  préservatif.  ||  pi.  Defensivos,  Remèdes, 
topiques  coni  roi 'in  lia  m  mat  ion. 

DorciiMor,  s.  m.  dêf  nsor.  Défenseur,  celui  qui 
protège,  que  soutient.  |  Prat.  Défenseur  offi- 
cieux. 

DefeiiKoria,  S.  f.  (/«/"¿nsori-a.  *  Prat.  Ministère 
d'un  défenseur  olTicieux. 

DefeiiMni-lo.  s.  m.  défénso^rio.  Apologie;  di-cours 
pour  la  justification,  pour  la  défense  de  quelqu» 
action,  de  qucli|ue  ouvrage. 

Deferencia,  S.  f.  déférén-zia.  Condescendance, 
mêlée  d'égards;  respect,  soumission  que  l'on  a 
pour  quoiqu'un. 

Deferente,  S.  m.  déférén-té.  astro.  Déférent. 
Cercle  imai:iné  par  les  anciens  astronomes  pour 
expliquer  l'excentricité,  le  périgée  et  lapogé» 
des  planètes. 

Defei te.  adj.  d'-fèrér^  té.  Anat, Déférent .  qua- 
lification qui  s'appliqne  au  canal  excréteur  du 
testicules,  les  deux  canaux  déférents  après  avoir 
reçu  de  la  vésicule  séminale  correspondante, 
un  autre  conduit,  forment  par  leur  réunion  la 
canal  éjaculaleur. 

Deferido,  part.  pas.  de  (/f/"erir.  Défère,  ée. 

Deferir,  V.  n.  deferir.  Déférer,  donner,  décerner, 
communiquer. 

Deferir,  v.  n.  <i(Ycrir.  Déférer,  céder, condescen- 
dre, se  rapporter,  adhérer,  accéder. 

Defexa,  s.  f.  inus  V.  Dehesa. 

DefeNnr.  v.  a.  inus,  V,  adehesar;  acotar. 

Defenn.  i»a.  adj.  mus.  V.  Sedado,  prohibido, 

Dellanr.a,  S.f.  inus  V,  De^confiama. 

Delltir,  T.  n.  inus.  V.  Desconfiar. 

Dellhrlnea,  adj.  difibi  iné-a.  Pathol.  DéQbrine. 
(Jui  est  privé  de  fibrine. 

Driirlencla,,  S.  f.  dé(iiién-iia.  inus.  Défaut,  im- 
pcricclion. 


di:  F 


—  :\\ 


DFJi 


UvíU'ivutr.  ni\\.  ily(fTlvn-té.  Aiithiiié.  Dt-ficipniP 
niinilvrc  iloiil  les  pjiiiies  nlituiolPf.  joiii(cs  pu- 
sriiiLlf  riiiinciil  une  somiiie  moindre  que  li- 
iiDiiilirc  lili  lur-nu".       « 

nt'Urit.  s.  in.  dó-ficilt.  Déficil,  fe  qui  mniiqiip.  Sp 
dil  |)!ii  tu  iilfíiimnl.  Pii  lermrs  «le  roiimuTcp. 
íImiiip  i'crlp  IniiiU'  (iii  |iarlip||p  <Ips  ra|iiinii\  cii- 
piíjps  (liiiis  miP  aíV.iirp  iiiS(Jiislripll<'  quclcun- 
qiic. 

n«>ti:in<-l»i9,  s.  f.  V.  FinlHnil.  I 

Uciiiiihi-^',  a;ij.  Jéfiíii-hl''.  Dffinissable;  sujet  à 
(IcCmil  1)11.  qui  peni  ti  re  iJí^'Iímí. 

Drdiiíoion,  >.  f.  d'fiiii/inii.  I)plinilion;  artion  (ie  ^ 
diliuir.  5'.\plii  i'UiiM  li'  lii  iialinc  diinp  chusp,  di- , 
SP  qualiK's  di<itlnc!i^t••:,  do  ses  iiUribuis.  l|  s.  f.  I 
^\.  Deliiiirii.ui s,,  di'fiMÍiirtiis;  sialuis,  eonslitu- J 
ijims  d-uu  (iidrp  mililairo.  i 

Di'l'tii<l<».  piirt.  i>ïs.  (Íp  (¡('finir.  Dí^fiíii.  níp. 

Drílmitloi ,  s.  m.  <hfiii\(1oi .  Défiíiilpur,  nom  don-! 
lié  tiaiis  «luoliniP'.' ordres  rtlifiieux  à  celui  qui  as- j 
sistf  Ip  v'''"^'!!*!  <^"  It'  pi"*'intial  dans  haduiinis-  | 
traiion  des  .■.'.Înircs  de  l'ordre.  | 

UPÎSiih-,  V.  a.  (/('/' "î'r-  l><liiiir;   marqinT,  détermi- 
ner; dérider  <nie!que  clmse  de  douteux,  il  Faire  ¡ 
tonnailrc  le  sens  d'un  mot,  d'un  terme,  à  l'aide 
d'autres  mots   i>un    syuonytips;   dirp   ee  que  ce  j 
mot.   ce    st  ns  signifie.  Il  l'A|diquer   elairenipnt,  ¡ 
n.élliodiquemeiil  l'essenip,  la  nature,  les  quali-  : 
tés  d'une  cho-^p.  ou    jilulól    la    clüsifn  atiou.  par 
s-in  },'e-ire  et   s;t  diT-rem  e.  |l  Déi'idi-r,  établir  ir-  ^ 
révoiablemeiil.    ij    Peint.    Achever,    perleelion- 
ner  un  ouvrage  de  peinluie  dans  toutes  ses  par- 

lies.  ^  _  j 

OpAiiIrMe.  V.  pron.  d^finir-sé.  Se  ilérnin;  être  dé- 
fini. 
Uo;iuit3v:iinou(^p.  ridv.  (l(fiiiitivam'n-\è.  Défini-  ¡ 
tixeinent;  ilMine  uiiinière  définitive,  en  dernière 
aiialvse.  emniiie  dernie'-  résultat. 
Uefîiiidvo.  *!«.!uli    di'l'iitili  xo.  Uéfiiiitil';  qui  ter-  i 
mine,  qui  dée.de  une  those  une  alfaire.   irrévo- 
ral.leinent,  sans  qu-ily  ait  iiossibilité    d"y  reve- 
nir, jl  l.oc.    adv.   Jtcpnitiynmer.te,    en   délinitif, 
■  eii  définitive;   en   vlernier   résultat.  Il  .luri^p.  En 
í/e/inííito,  en  déliniliNe;  par  jugunenl  définitif, 
sans  appel- 
UcnnitorUi,  s.  m.   d' pvito-ri.o.    Hist.   Eccl.  Dé - 
fwiiloire;  lieu  où  s'assemblent  les  principaux  of- 
(i'  ievs  d'un  ehai'ilie,  dans  quelques  ordres  reli- 
gieux. 
itt'îlîSKracïon.  s    f.    dèfnqrm.ion.   Cbim.  Défla- 
^rralioii;  action   de  faire   biùlor  uue    substance 
avec  flamme:  la  combustion  même   d'une  subs- 
tance.  La    déflagration   s'observe    partiiuüére- 
nicnt   lorsqu'on  cluuiffe  des  mélanges  de  corps 
oxygénés  et  de  nitrates  on  chlorates   de  potasse. 
•  Ce  phénomène  consisle  dans  une  combustion  ra- 
pide, acc'impar^iife  il-nnc   flamme  vive,   d'une 
grande  chaleur,  d'un  bruit  plus  ou  moins  fort, 
mais  souvent  répété, 
ls<fh»sci*a«lor.   s.    m.    deflagrador.   Phys.  Déüa- 
grateur,;    appareil     électro-vnagnétique,    d'une 
grande  énerj-'ie.  et  au  moyen  duíjuel  on  produit 
(l<'s  I  ffets  surprenants  de  combusiion. 
ni"f'«ííti»'cimf»'nto,   s.  m.   Inus.   V.  Enfiaqueci- 

'r.ip/if'). 
Dc:3*'aï«>J>cion,  S.  f.  déflégmmion.    Chim.  Défleg- 
tnation.  action  de  défleginer.  d'enlever  a  des  li- 
quidas   ?piriturux  la  partie  aqueuse  qu'ils  cou- 


liennenl. 

■»(*lloK>t<ilpn<1o.  part.  pay.  D«  deflogistiquer. 
Cliim.  adj.  Defliigistiipié.  ée. 

IkofloKlMtlrur.  v.  a.  íti'¡h)g-liiiitil;ar.  Chim.  De- 
phlogNiiqiier,  Ater  le  plilogistique;  le  principe 
m  lia  m  niable. 

UcnoKlMtlriiitc,  v.  pron.  dépog-histihar-sé.  Ce 
de|dilcigÍNiiquer,  être  priNC  du  plilogistique,  du 
principe  inn.iminable. 

Ucfluji»,  s.  III.  Inus.  V.  Flitsian. 

l»«-ruir,  V.  a.  Inus.  V.  IJcitftr. 

noroiiiioniif,  v.  a.  Inus.  S .  Desfondar. 

Dfroriiiiicion.  s.  f.  (/e/Vírmíj/iori. Déformation.  OU 
alteialion  dans  la  forme.  |  Din'ormité,  enlaidis- 
seniciit. 

Wcruriiiiiilo,  part.  p^is.  de  dcfnrmnr. 

U<-r(ii'iiiii(liir,  s.  m.  dvfarma-dor.  Inus.  Celui  qui 
difoiine  ,    qui   gâte   une    chose  extérieui-ement. 

Dcfoniiur,  v.  a.  défurtnar.  Inus.  Déformer,  gâter, 
altérer  la  forme  naturelle.  ||  Fig.  Déformer  le 
co-nr  biimain;  lui  l'aire  perdre  sa  vertu,  sa  bonté, 
ses  buiine>  iu(  linations;  le  pervertir. 

ni-ruriiinrNo.  v.  pront .  í/é/'ormar-íé.  Se  déformer; 
èlie  def.irmé. 

Borormiitorlo,  rlii.  adj.  di'forinatn-rio.  Inus. 
Qui  déforme,  (jui  rend  dilTorine. 

Dcfoiiiif  ,  adj.  dtfor-mé.  Difforme,  défiguré, 
laid. 

Mefrtniiomeiite,  adv.  di''f>rmémhfté.  D'une  ma- 
niere uiffornie.  désagréable. 

UpriM-iiiidiid,  s.  f.  di-fonnidadd.  Difformité;  lai- 
deur. Il  Fig.  fureur  grossière- 

UpirniKlaeioun .  S.  f.  di;frnnuda7.ion.  Fraude, 
usurpation,  défraudation ,  action  de  tromper, 
de  dépouiller  ,  de  frusier.  Résultat  de  cette  ac- 
tion. 

l)eiritu(la<lo  .  «la.   part.  pass.  du  v.  Defraudar. 

Uori-aiidador .  S.  m.  drfranuditdnr.  Usurpateurs 
celiii  qui  par  violence  ou  par  ruse,  s'empare  d'un 
bien,  au  détviiu'nl  de  quelqu"jn.  ||  Fraudeur, 
celui  qui  fraude. 

Defraudar  ,  v.  a.  défranudar.  Défrauder,  usur- 
per ,  frauder  ,  priver,  frustrer,  ¡j  Fig.  Troubler, 
ùter,  S'embarrasser. 

Dcrtrrduria.  s.  f.  déflérda-ria.  Hist- defterda- 
rie  ;  le  département  du  ministre  des  finances^ 
en  Turquie  et  en  Perse. 

Derti'i'-oiniiii  ,  s.  m.  déftér-é-mini.  Hist.  Def- 
ter  émini;  titre  du  conservateur  des  archives 
imperiales,  en  Turquie. 
Uoriici-a  ,  adv.  dûfouc'-ra.  Dehors,  en  dehors,  par 
dehors,  de  dehors.  ||  Cner  por  defuera  ;  fam.  Se 
dit  d'une  chose  qui  ne  nuit  pas  beaucoup  .  ou 
qui  ne  fait  pas  beaucoup  de  peine. 
ncriiir  ,  V.  a.  inus.  V.  Ilitir. 

D<>riinrioii.  s.  f".  inus.  V.  Muerte.  \  inus.  V.  Fa- 
nerai .  Exe(¡iiiiis. 
Reriuito,  S.  m.  inus.  V.  Difunto. 

.  itPjKasiar,  V.  a.  inus.  V.  Deiyistar. 

I  Ut'KPceion.  S.  dt^g-ltékiion.  Déjection;  expolsion 

j      des   matières  fécales,    et  les   matières   fécales 

I      elles-mêmes. 
ncseiipracloii,  s.  f.  dég-bénéraiion.  Dégénera- 

tion;  état  de  ce  qui  dégénère. 
Brisenoi-ado,  part.  pass.  du   v.  Degenerar,  Dé- 
généré, e. 
Iti'Kenrrador.  s.  m.   dvçi-hh^érador,  Dégénéra- 
leur  :  qui  produit  la  dégenération.  qui  fait   d¿- 


DEG 


—  3o  — 


DEH 


générer. 

Desenorundo,  pari.  lires,  du  V.  Veyenerar.  Dé- 
générant. 

D(>Kciterantp,  adj.  déy-hénér an-té.  Dégénérant, 
qui  peut  dégénérer.  ¡1  DégcnéreSLcnl;  qui  a  dé- 
généré. 

I><>Kcner»r,  V.  n.  (Ug-héncrnr.  Dé;:énérer  ;  sm- 
i.àiaidir,  SI' déléiiiTer.  |  Dégénérer,  s'nhAtar-. 
(lir,  ncpuiiit  imiter  la  vertu,  le  ^  hons  excnipiis 
(le  ses  aniétres.  |1  Dénérer  ,  déchoir.  |i  Teinl.  Se 
dit  en  peinture  d'une  (igure  que  la  perspective 
fait  paraître  tout  autre  qu'elle  n'est. 

Dcgcnjo,  s.  m.  inus.  V.  Descenso,  li  Resfriado, 
Catarro. 

OoKCMtlr  ,  V.  a.  inus.  V.  DUjerir, 

l>f$(liiriun ,  S.  f.  d¿(/íouztü».Z)cglutitioii;  l'aeliou 
d'avaler. 

Deslucir,  V.  a.  inus.  V.  Tragar,  Devorar. 

Ucsiiitlilo  .  part.  pass.  du  V.   Déglutir. 

UvKiMtldor ,  s.  m.  dégloutidor.  Anat.  Dégluti- 
teur,  non»  donné  par  quelques  anutoinisies  à 
l'un  des  muselés  du  pharynx,  celui  qui  déter- 
mine le  plus  directement  le  phénomène  de  la  dé- 
glutition. 

Ucsiutir,v.  a.  dégloutir.  Physiol.  Déglutir;  faire 
la  déjjlulilion  ,  avaler,  porter  les  subtaiires,  le 
bol  alimeniaire  en  les  faisant  passer  du  pha- 
rynx à  lœsophage. 

Des;olIafiuii.  S.  f.  dégollaiion  .  (L  uionillé^  Dé- 
colliUioii,  décapitatum  ;  action  par  laqueen  cou- 
pe le  cou  à  quelqu'un. 

U4*golla<li'i-o,  s.  m.  degollad  -ro.  il.  mouillé) 
F.a  partie  du  cou  ou  de  la  gorge  ,  où  l'on  décol- 
le, où  l'on  décapite.  Il  Lieu  où  l'on  égorge.  ¡| 
Tuerie,  abAttoir;  lieu  où  les  bouchers  lueni  les 
bêles.  I)  Pourlour  ;  loge  prés  du  parterre.  ||  inus. 
Echafaud  oii  l'on  doit  décapiter  un  noble,  h  imis. 
\.  Degolladero  ,  Hsroie.  \  Llevar  al  degollade- 
ro; lig.  mener  à  la  boucherie,  exposcrquelqu'un 
à  un  grand  danger. 

Desollado,  da. part,  pas- du  V.  Degollar.  ||  s.  m. 
V.  Degolladura.  ||  Parecer  degollado  de  come- 
dia ;  se  dit  de  quelqu'un  dont  on  ne  voit  que  la 
tète  et  le  cou. 

Uosoilador  ,  s.  m.  degollador.  (Lmouillé)  Bour- 
reau qui  décapite. 

Ucxolladiira,  S.  f.  dégolladou-ra.  (L  mouillé) 
Blessure  à  la  gorge  ou  au  cou.  ||  lîchancrure;  ' 
coupure  en  forme  de  croissant.  |i  .Vbreuvoir  :  pr- 
tile  ouverture  entre  les  joints  des  pierres  et  des 
briques  pour  y  faire  entrer  du  mortier.  La  par- 
tie la  plus  mince  d'  une  balnstre  | 

UcKiillniiileiitn,  s.  m.  inus  V.    Degollación.  \ 

U('K<>iliii'.  v.  ■A.déijollar.  fL  mouillé'  Décoller,  dé- 
ca|»iler.  égorger.  |  Liharner.  t.iiller.  vider, cou- 
perde.laiisen  rormcdecrois-aiit.  |  I-'ig.  Détruire, 
réunir,    renverser,  j  Abiltie  une  voûte  en  dé-  i 
IruissanI  les  arceaux.  ¡  Degollar  à  sangrías;  af-  | 
faiblir,  épuisserà  force  de  saignées.  \l)egn!lar  I 
algtm  cuento;  inlerroinpie  un  conte.  |  E  ta  /■«•- 
sona    me  degüella  :  cenv  personne  massoiniue, 
nréxcède,  nrennuie  ala  mort. 

»»i'K«ii,  s.  m.  Moll.  Dégon,  molusque;  variété  du 
genre  rérvte. 

Ueai-adarlitii,  s.  f.  (/éflCíií/rizion.  Dégradation, 
privitioii  ignoiviinieuse'd'une  qualité,  d'une  di- 
gnité ,  d'un  rang  dans  la  société.  |  l'.int.  De- 
fc'radalion;  «ffaiblissemcut  de  la  lumière  oí  d.s 


.  ou  p.ir 
ncendie. 


coulcur?  diin  tableau.  —  Dégradation  real  á  ac- 
tual ;  dégradation  solennelle.  !  Dtgrad i:i'jn 
verbal;  dégradation  prononcée  par  ju;;erneni, 
mais  qui  n'est  pas  .exécutée  S)lenrKllemi;ni.  |j 
Fi;:.  \\:lis«emeiil,  ¡x  rte  de  l'eslin!;-  ''.lacoii- 
sidi  ri'.lioii.  11  Dt'péns.^.imen! .  produit  •  .r  un  liA- 
tim' m  ,  -arui!  moi'unienl  par  vêtus 
qut!<(,ie  a  cident,  .yr.iiue  ¡non  lotion 
etc.  :  Dé;;iadation,  ui'vàt  oos  i  -ra!;! 
ration  qu.;  l'on  f-iit  dans  une  1:1. .isn       '  'i 

bois,  dans  un  héritage. 

Dos;i-a»da!!<».  da.  pari.  pass.  dc  D'-gradar.  Df^r  1- 
dé,  e.  Il  adj.  />eprèlrisé;    dépouille  du  sacerdoc». 

Uesi-iuliistileiiti» ,  s.  m.  V.  Degradación.  |1  Viil. 
Degr;ideiiieiit  ;  perle  d'un  grade,  en  vertu  dun 
jugement .  mais  sans  emporl'T  peine  inlauMnle, 
ni  iiicapaciié  de  servir  djnsles  armées. 

Di'Kra«laiido,  pari  prés,  du  V.  Degradar.  Ue- 
grailant,  qui  dégrade. 

Di-sradar  .  v.  a.  Dégrader,  démettre  de  quelque 
grade  d'un  dignité  ,  d'un  rang.  a\ec  certaines 
formalités.  ||  Fig.  Dégrader,  di'shinorer ,  .ivilir. 
Il  Dégrader,  détériorer  .  endommager.  |1  ivinl. 
Dégrader,  diminuer  ,  affaiblir  graduilli-ioente  U 
lumicie  ,  les  ombres  cl  les  couleurs  uans  un  ta- 
bleeu. 

DegiadarMC,  V.  pion.  dcgradar-s  .^^  dégrader, 
se  déshonorer,  s'avilir,  d  Se  dégrader,  su  dé- 
tériorer. 

Dcci-edo  ,  s.  m.  inus.  V.  Decrefo. 

Uogii.  s.  m.  dégou.  Mamm.  Dégu  •  nom  d'oi» 
mammifère  du  Chili  que  I  un  rupporle  avec  douie 
a  l'un  des  trois  genres  loir,  ecureil  ,  aiuia  ou 
cam[iagnol. 

Di'SHfli.j,  s.  L  dégué-lia.  B  t.  Deguélie;  •,;{-ai% 
de  la  famille  des  papilionacées  établi  sur  un  ar- 
brisseau sarmenteux  de  la  Guiaiie. 

MííSÜeHa,  s.  f  inus.  Y.  Degollación.  ||  inus. 
Amende  à  laquelle  on  condamnait  le  maître 
d'un  troupeau  qui  entrait  dans  un  champou  pâ- 
turage dus. 

Di'siu'llo  ,  s.  m.  c/é(/0Heííí-().  Décapilalion  ,  dé- 
collation. Il  inus.  Partie  la  plus  étroite  ou  lapins 
mince  d'une  arme,  et  de  plusieurs  autres  cho- 
ses Il  Pasar  à  degüello  ;  passer  au  lîi  de  l'éitee. 
Couper  la  gorge,  tuer,  ma.s,;crer.  |¡  IA"var  al  d'- 
giiello  ;  Y.  Llevar  al  degolladero.  \\  Tirar  a  de- 
güello ó  al  degüello;  viser  à  pí;rdre  ,  à  ruiner 
quelqu'un,  à"  lui  faire  le  plus  grand  mal,  nu 
point  ménager. 

D<-{[;uí«tapioii.  S.  f.  dègoustaiion.  Dégustation; 
es-ai  qu'on  fait  des  liqueurs  en  les  goiiiant. 

De^siNtudor  ,  S.  m.  dîtio^istado'-.  Dégustaleur; 
otiicier  qui  vérifie  et  constate  la  quiiUle  des  boi- 
sons. 

Dchaaüíin,  S.  f.  d'aa-ssia.  Bot.  Déhaasie;  genre 
de  la  famille  des  lénoracées,  renfermant  uu  pe- 
tit nombre  d'espèces  d'arbres  «jui  croissent  daus 
l'Inde  et  surtout  dans  le-  îles  adjacenic-s. 

Uelieiidor.  V.  e.  iiius.  V.  tiende' . 

Ucli.-iidiiuionto  ,  s.    m.   inus.   V.  Liendini'enlo. 

D<-hof>a.  s.  ï.  déé-i.Sit.  Pâturngei  pûlis,  püfic. 
varenne.  H  üeliesa  comunal ,  tuwct'jii  ;  segrauc; 
prairie  communale, 

D:-licNadu  ,  part.  pass.  du  Y.  Delie'ar. 

Deheiuar ,  v.  a.  décssar.  Faire  des  varennes  ;  dfs 
pillurages. 

Dt'hoMvro,  s   m.  d^is*i-r»  Gardu  d«  variiniie,  de 


DEl 


—  36  — 


DEJ 


pàtiuugr. 

Vehlceote  ,  adj.  îéhén-té.  Bol.  Déhiscent,  s'ap- 
plique aui  organes  végétaux  qnund  ils  s'ouvrent 
nalurelleinent  au  muyen  de  sutures  préexis- 
tantes. 

Debortucion  ,  ».  f.  d'ortaiion,  DéhortHtiim  :  dis- 
niurs  pour  eihorter  A  ne  point  faire  une  chose. 

Uobortur.  V.  a.   inus.  V.  lUsuadir. 

•tftiwitutui-io,  adj.  dfitrlntn-rio  Dûhorlatoire; 
qui  exhorte  à  ne  point  faire,  qui  disuade  de  fai- 
re quelque  chose. 

D»'l  ,  s.  ni.  f/é  Í.  Sect.  Relig.  Doi;  le  bon  principe 
chez  les  Persans. 

Bi'iclda ,  s.  m.  diUii-da.  Déicide;  celui  qui  tue 
un  Die\i.  Ce  mol  n'est  en  usa>ie  que  en  |t;irlant 
des  Juifs,  qui  tirent  mourir  Notre  Seigneur,  et 
de  leur  cité. 

Dc-iridio  ,  s.  m.  dôizi-dio.  Déicide;  mort  donnée  á 
un  Dieu.  11  n'es  usité  qu'en  parlant  de  la  mort 
deJ.C. 

IK-i'coIrt.  s.  etadj.  déi-hnln,  Déicolo;  qui  adore 
dieu.  Se  dit  de   ceux  qui  adorent  nn  seul  dieu. 

Iteidnd.  s.  f.  Divinité,  essence  divine.  ¡  Divinité, 
dieu.  I  Divinité;  fi.ux  dieu  des  païens.  ¡  Déité, 
dieu  ou  déesse  de  la  faille. 

Wfifero,  r«.  déi-féro.  Qui  porte  dieu  dans  son 
cœur. 

Ufldeiicloii.  s.  f.  deipkaiion.  Déification  ;  apo- 
théose, action  par  laijuelle  on  déifití,  on  divini- 
se, j  Transformation  que  la  drûcc  opère  dans 
l'âme  du  juste  ,  la  faisant  participer  à  l'es- 
sence divine. 

Dcitlciido,  da.  part.  pass.  du  V. /)ei7îcar.  Déi- 
fié ,  e. 

D«'illcnr  ,  V.  n.  Déifier;  admettre,  placer  ou  nom- 
bre des  dieux  ,  diviniser.  ¡  Déifier;  se  dit  de  la 
grùce  qui  uiiil  l'ûme  du  Juste  à  Dieu  en  la  fai- 
sant participer  de  son  essence.  ¡  Déifier;  lig. 
louer  iive  excès, 

l>eilirui-se  .  v.  pron.  deifikar-sé.  Se  déifier;  être 
deilié  ,  être  adoré  comme  dieu. 

Beillf»,  ca.  adj.  f/¿í-/í/£o.  Divin;  qui  appartient 
à  Dieu  ,  qui  est  relatif  à  D  eu. 

ncifolie.  s.  m.  déifi-bé.  Myth.  Déiphobé;  un  des 
noms  de  la  sibylle  de  Cumcs  ,  qui  conduisit 
Enée  dans  lus  enfers. 

noir»n,  s.  m.  dei-fon.  My'h.  Déiphon;  frère  de 
Tripiolème,  fut  élevé  par  Cérès,  qui  pour  lui 
donnerl'immoftalitélepurifiaiten  le  mettant  sur 
des  charbons  ardents;  la  mère  de  Deiphon  ef- 
frayé, iroubla  par  ses  cris  les  mystères  delà 
déesse  :  Cérès  remonta  aussitôt  dans  son  cliar, 
et  Déiphon  périt  consume. 

Beifoniicadj.   di'ifor-mé.  Divin  ;  surhumain. 

D«'ilen|o,s.m.  (/c/í¿/i-/o.Enio;n.«éilépliilo;  -ei- 
re  de  lépidoptères  crépusculaires,  pouvant  se  di- 
viser en  deux  groupes,  selon  que  les  espèces  ont 
l'abdomen   rayé  .transversalement   et   oblique- 
ment. 
Dellu*.  s.  m,  déi-lous.i.  Entom.Déilus;  ¡renre  d'in- 
sectes c^jléoptùres   longicornes   de  l'Europe  mé- 
ridionale. 
Deimiioella,  s.  f.  déimmboé-Un.  Dcimboellie;  gen- 
re de  la  famillle  des  sapindacées  constitué  sur 
un  arbriseau  dressé  subcendré,  de  la  Guiane. 
pcinopo.  s.  m.  déinn-pé.  Archín.  Oéinope;  genre 
de  l-ordre  des  araiiéides,  établi  sur  une  aîaignée 
^ui  habi^e  sous  les  picri»cs  dans  l'île  de  Tuba. 


Ueipnu|>«li(.  8.  m.  déinop-sin.  Entom.  Déinopsis; 
gfiire  de  coléoptères. 

Dcl*pe»  .  s.  m.  déiiipé-o.  Entom.  Déiupée;  genre 
de  l'pi<lo|>tères  nocturnes  rapporté  communé- 
ment au  genre  édiilio. 

Drlpno  .  s.  m.  d.Hp-uK  Mylh.  Dipnus;dieu  auquel 
les  Vcliéiiisattribuaient  l'in^titulioll   des  festins. 

DelpiKtrIetwr,  s.  m.  \iiti(|.  gr.  Wéipnoclétor;  nom 
de  ceux  jui  etaientchargés  d'inviter  les  convives 
a  un  festin. 

Dc>ipni»roi-»H,  di'ipnufo-rns<i.  .\nliq.  gr.  Déipno- 
phores:  femmes  qui,  dan-,  la  fcle  des  reiias,  ap- 
portaient à  dincr.  et  qui  r;'|irésentaieiit  les  mères 
des  jeunes  gens  désignés  par  le  soil  pour  être  li- 
vré avec  Thésée  au  Miiintaure. 

D<'ipniir«'>riaM,  S.  f.  pi.  déi  ¡n'ifo-riass.  .\tig.  gr. 
Wéi¡iopliories  fêtes  des  repas.  instituéesparThé- 
sée  à  son  rétoar  de  Crète,  où  il  avait  tué  le  31ino- 
laure, 

UelpiiiiMoflnta,  s.  m.dJipnojfo^.t-fa.rhilos.  i>eip- 
nosophisle;  nom  donné  à  d'anciens  philosophes 
grecs  i]tii  dissertaient  à  tabie  sur  de-,  points  du 
métapliysi(|ue  ou  plus  ordinairemüul  sur  deg 
points  de  m  >rale. 

DfiNideiiionlu,  S.  f.  déiiidéinn-nia.  Didact.  Deî- 
sidémuiie;  crainte  supertitieuse  des  puissances 
invisiiiU's. 

DoiNiiii»  ,  s.  m.  r/(hs-mo.  Di-isme:  système  de  ceux 
qui  croieiil  à  l"éxist<'nce  de  Dieu,  ma  s  qui  re- 
jet lent  la  révélation,  et  dès  lors  la  rcligien,  puis- 
quelle  en  découle. 

DeiNta.  s.  f.  d,'-is-ta.  Déiste;  celui  qui  reconaît 
l'existence  de  Dieu,  miis  qui  rejette  la  révélation 
cl  la  religion  qui  en  découle.  S'emploie  adjelive- 
ment. 

Oejn.  s.  f.  di'qha.  Partie  saillante  qui  reste  entre 
deux  (Milaillures. 

Di'Jacion,  s.  f.  i/.-7-/iazi'o«n.  Démission,  abdica- 
tion, abandonneinenl,  dégiierpissemenl ,  renon- 
ciation, délaissement.  Dejación  de  bienes,  ces 
sion  de  biens. 

Uejaila,  s.  f.  inus  V.  Lejacion.  Il  inus.  V.  Dejo  fi- 
nal. 

Dejadez,  S.  f.  di:(f-hadéiz.  Lassitude^  fatigue,  abat- 
tement. I  .Nonchalance,  négligence,  manque  da 
soin. 

Di'JadíMiao.  mn.  adj.  sup  de  Dejado. 

Dejad»,  da.  part.  pass.  du  V.  Dejar.  /J.'-laissé,  e; 
Il  adj.  .Mou,  lAche  .  néaligenl.  paress -ux.  !l  .Non- 
ciialaiit.qui  agit  lentemtMiteimolleineül.  ||  .Vbat- 
tu,  languissant,  i|  Dejado  de  la  mano  du  Dios; 
obaiidiinué  de  />ieu. 

Dejadur.  S.  m.  inus.  dôij-hailor.  Celui  qui  laisse 
des  héiiliers,  des  enfants. 

D'-Jiiiuiento.  S.  m.  inus.  V.  Dejación.  |  Négligen- 
ce; mollesse,  nonchalance.  |  Faiblesse:  abaltc- 
nicnt  desprit.  |{  V.  Desasimiento,  despejo. 

Dejar  ,  v.  a,  dég-bar.  Laisser,  quitter,  abandon- 
ner. I|  Laisser ,  oini'tlre,  passer  sous  silence.  i| 
Laisser  faire,  ne  pas  empêcher,  permettre  || 
Laisser,  d 'laisser,  ahauibmner.  !|  Val  lir.  produi- 
re, rapporter.  !|  i,aisser. confier,  recommander.  || 
Praf.  Déguerppir;  abandonner  un  héritage.  || 
Quitter,  làchfr,  laiss:'r  a'ier.  ||  Quitter  :  se  dé- 
sister, il  Quitter,  céder.  Il  Nommer,  instituer  || 
inus.  V.  Perdonar.  \\  Laisser  donner.  ||  Laisser, 
quitter,  cesser,  en  parlant  de  la  fièvre,  etc.  || 
Laisser,  un  ordre,  un  instruction,  recoramcndcr 


I 


DEJ 


—  37  — 


DEL 


de  faire  une  chose.  |  Ri-ndre  ;  élre  cause.  Ii  Lais- 
ser en   paix  ne  point  inquiéter.  ;|  Laisser;  léguer 
par  tcslamenl.  ||   Kenoiici-r  â  l'amitié  de    quel- 
qu'un. Dejar  à  buenas  noches^:  laisser  sans    lu- 
mière,  d'ans    l-obscurité.  =  Fif?.    Jouer    quel- 
qu'un, tromper  son   attente.  — Fam.   Eborgner, 
rendre  aveugle.  ||  Fam.  Mettre  un  jnucur   à   sec; 
lui  gagner  tout  son  argent.  ',  Dejar  atrás;   lais- 
ser en  arrière.  |  Dejar  atrás   los   vientos:   fig. 
courir  plus  vite  que  le  veut.  |  Dejar  con  la  b,>ca 
abierta;    íig.  fam.  laisser  dans]  |-élonnemeiit, 
dans  l'admiration.  ',  Dejar  ron  la  miel  en  los  la- 
bios;  lîg.  priver  d'Uiie  chose  au  moment  où  l'on 
commençait   à   en   jouir.  |  Dejar  con  la  pala- 
bra en  la  boca  ;  V.  Ihca.  \  Dejar  con  un  palmo 
de  nariz;  fig.  laisser  avec  un  pied  ne   nez ,  lais- 
ser honteux,  confus,  trompé  dans  ses   espéran- 
ces. ¡  Dejar  dicho,  escrito  ,  ele  ;  laisser  de  vive 
voixou  par  écrit.  |  Dejar  el  pelleja;  lam.  mourir, 
laisser  la  peau.  |  Dejar  cl  siijlo;  entrer  en    r-li- 
gion.  !  Dejar  en  blanco  :  V.    Ulonro.  \\  Dejar  en  | 
cuerhs;  dépouiller,  prendre  à  quelqu'un  tout  ce  | 
«ju-il  a.  Il  Dejar  en  el  tintero;  laisser  au  bout  de 
la  plume;  omettre.  ¡  /íí>/ar /"rcíco;  fi;;:  fam.  jouer 
quelqu'un,   tromper  son  áltenle.  ||  Dejar /ipc/io 
una  viona;    íig.    fam.  «  lore  la  bnuihe ;  mettre 
hors    d'étal    de    répondre.    ]    D"Jar    memoria; 
transmetire  son  nom  à  la  postérité.  1  Dejar  pa- 
ra mañana  ó  para  olrodia;  remetire    au  len- 
demain, à  un  autre  jour.  ||  Dejar  puesto;  lais- 
ser la  somme  qu'on  a   mise   á  la    poule,  pour  la 
main    suivante.  |  Dejarle  Dios  de  su  ynano;  se 
dit  de  quelqu'un  qui  a;;il  comme  si  Dieu  l'avait 
abandonné.  Il  Dejar/i;  tt    Dios;  laisser    à    Dieu, 
remetire  entre  ses  n)ains  le  soin  de  nous  venger, 
etc.  Il  Dejar/o  a/ ii'ew/jo;    laisser  agir  le  temps. 
Dejarlos  para  quien  son;    laisser  les  gens    pour 
ce  qu'ils  sont,  les  mépriser.  ||  iVo   dejar   á  uno; 
.suivre  (|uelqu'un  partout,   ne  pas  l'abandonner 
d'un  pas.  I  No    dejar  à  uno  á  sol  ni  asombra; 
fig.  fam.  être  sans  cesse  aux  trousses  de   quel- 
qu'un, ne  (tas  lui  donner  un  moment  de  relâche- 
i  i\o  dejar  clavo    ni  estaca  en  la  pared  ;    faire 
maison  nette,  emporter  tout.  ||  No  dejarlo  de  la 
mano;  poursuivre  une  affaireavecchaleur,  ne  pas 
la  perdre, de  vue.  I|  No  dejar  roso  ni  velloso;  em- 
ployer le  vert  elle  sec;  faire  tous  ses  efforts.  || 
Tomar  y   dejar;   ne   pas  loul    perdre.  ||  Dejar 
aparte;    mettre   de   coté.    |    Dejar   à  un   lado; 
omellre,  mettre  de  côté.  ||  Dejarlo  à  uno  en  la 
ralle:  fig.  f.im.  laisersur  le  pavé.  Il  Dejar  en- 
tre renijloncs;  fig.  laisser  au  \yn\i  de    la  plume. 
Il  Dejarlo  caer;  se  dit  des  femmes  qui    accou- 
f  lient  facilement.  ||  Dejar  plantado;  planter  là. 
I  Dejar  seguro  ;    rassurer.  Il  Dejir   el  camino 
recto;    détourner,    quitter   le    droit  chemin.  I| 
Dejar  muerto  en  el  suelo;  faire  mordre  la  pous- 
sière. Il  Dejar  feo  á  al  ¡uno;  noircir,  rendre  noir, 
diffamer.  (I  Dejandoburlas  á  parte  i  plaisante- 
rie à  part.  11  Dejando  una  cosa  por  otra;   se    dit 
de  celui  qui  change  mil  ;i  propos    de   conversa- 
tion, lie  sujet.  Il  Lo  (¡ne  no  hemos   de   corner  de- 
jémosle cocer;   ne  nous    mêlons  point  de  ce  qui 
ne  nous  regarde  point.  |  Dejar  de;  v.  n.  S'em- 
peiher  de,  négliger  de,  omettre  de.  ||  Cesser  de. 
Dojar^e  ;    v.    pron.    déq-har-sé.    Se    négliger, 
n-avoir  aucun  soin  de  soi   mdme,  de  ses  intérêts, 
H  Cesser  la  iiour:.uite  d'une  affaire ,  se  désister 


d'un   projet,  fi  Dejnrje  al  arbitrio  del  caballo^ 
de  la   mar,    de  la   fortuna ,  Hc^  S'abandoner, 
perdre    courage  ,   ne    rien  faire    pour     se    lirer 
d'embarras.  |  Dejarse  de  roces  ;  se  iiiire.  céder, 
obéir.  Il  Dejarie  üecír;  laisser  écha|)er    un   mot 
par    mégarde.  Il  Dejarse  en    manos   de  otro;  so 
mettre  entre   les  mains  de  quelqu'un,  s'aban- 
donner à  sa  conduite.  !l  Dejarse  llevar  ;  se  lais- 
ser entrainer,  suivre  le  torrent.  ||  Dejarse  rogar; 
se  faire  prier.  |  Dejarse  vencer;  se  laisser   vain- 
cre, céder  à  la   volonté    d-aulrui  ||  Dejarle  ler; 
se  montrer,  se  laisser  voir.  |  Dejarse  caer  ;    fig. 
fam.  se  lai>ser  abattre,  se  rebutter  d'une  entre- 
prise, l'abandonner.  Il  D  jarse  caer  alguna  cosa 
en   la   convei  sacion  :    lig.    fam.   faire   entendre 
quelque  f  hiise  dans  la   consersation   sans  avoir 
l'air  de  le  vouloir.  ||  Dejar.ie  caer,  el  sol ,    el  ca- 
lor ;  fam.  faire  urand  chaud.  |  Dejarse  de   cuen- 
tos, lie  historias,  de.  rodeos;  lig.  fam.  aller  dmil 
au  fait.  1  Dejarse   llevar  de  la  ale  ,rin,  di-  la  có- 
Itira;  se    livrera  la  joie,    à  la  colère.  |i  DeJaric 
gobernar:  obéir,  céder,  plier. 
DrjurrfUnItTrt;  s.  f.  inus.   V.   Desjarretadera. 
DcjuiTetar.  v.  a.  inus.  V.  Desjarretar. 
Dejativo,    vu.    adj.   inus.  V.    Negligente,   Indo- 
lente. 
Dejeaitîii,   s.  f.    dég-héa-nia.   Rnlom.  Déjcanití; 
genre  de  diptères,  famille  des  ralypterées,    ren- 
fermant deux  espèces,  insectes  de  grande  taille, 
l'une  du  Brésil,  l'autre  du  Cap  de   Bonne-Espé- 
rance. 
Dejillo,  s.  m.  dim.  de  Dejo. 

Dejo,  s.  m.  inus.  V.  D^jarion.  Il  inus.  V.  Abnega- 
ción. Il  Fin  ,  déterminaison.  I  .\cceiit  ;  élévation 
plus  ou  moins  forte  de  la  voiv  sur  certaines 
syllabes,  et  manière  de  les  prononcer  plus  ou 
moins  longues  ou  breves.  ¡  l'aresse,  négligence. 
Il  Fig.  Plaisir  ou  peine  qui  reste  après  une  ac- 
tion. Il  Déboire;  mauvais  goût,  saveur  désagréa- 
ble qui  laisse  un  mrts.  une  boisson.  H  Fig.  Le- 
vain; mauvaise  impression  que  laisse  le  pé- 
ché. H  Tiene  mal  dfjo  ;  se  dit  ironiquement 
d'une  chose  qui  plaît  et  qui  finit  trop  tôt. 
Dejiigar,  V.  a.  dég-lioitgar.    Extraire  le   suc,  la 

jus, 
Del,  contraction  de  de  et  dee/.  Du. 
Delación,  s.   f.   délazion.  Délation,   accusation, 

dénonciation. 
Delailo,  s.  m.   inus.  dêla-do.   Bandit,  mauvais 

sujet. 
Deiajnr,  V.  a.  inus.  V. Cansar,  Fatigar. 
Delaiit ,  adv.  inus.  V.  Delante. 
Delantal,  5.  m.  V.  Décantai . 
Delante  ,  adv.  (/é/afi-íí'.   Devant  :    avant ,    nu   de- 
vant. Il  Fam.  Delante  de  Dios  y  'de  todi>  el  mun- 
do; en  face  de   Dieu   et  des  hummes.  |  Dios  de- 
lante; avec  l'aide  de  Dieu.  Dieu  aidant.  |  Ir  de- 
lante; dévaluer,  ga'n'ncr  les  devants. 
Delaatealtar.  s.  m.  inus.  V.  Frontal. 
Delantera.    S.  f.    délanté-ra.   Le    devant.  ||  Pre- 
mier rang  de  sièges  dans  les  amphitiié;\tres.  pour 
les  courses  de   laureaux.  ou   la  barriere  qui  se- 
pare ces  sièges  delà  liie.  Il  Devant  dun  habit, 
dun   gilet,   d'une    vesic,   etc.   V.    Fachada.  \\ 
Avance;  l'espace  de  chemin  qu'on  a  devant  quel- 
qu'un. ||  Inus.  V.   Vanguardia.  \  Coijer   o  tomar 
\      la  delantera:  prendre,  ga>:ner  les  devants, 
DeUntei-n.  ra.    adj.  rf-eianft'-ro.  Qui   est   f»u  qui 


DEL 


—  38 


DEL 


va  (levant.  |  Miiln  ó  caballo  delanlero;  mulc  ou 
cheval  d'arbalélp. 
Ucliintero,  s.  in.  iti';l(int<''-ri>.  Postillon  (I'nnc  Voi- 
turp  á  (iiialrp  clicvniíx.  ¡  Avant-rourcur,  (jui  pro- 
cède ou  Ml  (li-vnut . 
Di'liiMttlro.  s.  m.  (li'hissol-ré.  !\Ius.  .Vnrioniicmíínt 
on  (l«-.it.'n;iii  [üir  re  nom  lo  U6 ,  la   sctondi;  nolc 
de  lii  ;:an)in(>  natUD'llc. 
UeliiHinir ,  V.  a.  di'lnstrar.  Mar.  Drlestcr;  ôter 

lo  lest  dun  liAliinont. 
■X'lntahli',    aá].  (lélatn-hlé.    Oui   poul ,    (|ui  doit 

ôlro  dononcó. 
nolatailw.  <ln.  parí.  pnss.  du  v.  drlalar.  Dónon- 

»C',  o. 
D<'laiuiii«>,  p.irt.  pr(^s.  du  v.  delatar.  Dónoncant; 

«pii  dóiionco. 
Uohitiir,  V.  a.  Di^nonror.  acrusor,  dófcror. 
Uclato.  s.  m.  inus.  V.  Hundido. 
Uolator,  s.  m.   Délateur^   dónoncialcur,  accusa- 
tour. 
Molí",  s.   in.   (lé-lé.  Impr.   Dólí^atur;  signo  pour 

supprimer. 
Ui'lcaNtro,  s.    m.    d(Uéas-ti().  l^iilom.   Hólóastro; 
genre  do   C(dói>i»lóri's    poiilanicro* ,    famille    des 
braeliéljtros,  ayant  pour  ly|)e  lo  (leliM-tro  bico- 
lore, qui  so  trouve  on  Franco,  etc.,  sur   le  bord 
dos  ruisseaux. 
ilc'Iealiir  .  s.  m.  V.  De/c. 
l>ol<>l>lt> .  adj.  délé-blé.  Dólébile,-  (|ui  peut  itre  ef- 

fiuc  .  <)iii  s'efface  facilemoiil. 
l>cl«TtahU-'.  adj.  inus.  V.  U/'Irilahli'. 
■««■loetaliloiiionto,  adv.  \     \)t'lt'ilal)li>mcrktc. 
Uoloctaoioii^  s.  f.  V.  Uehitp.  \  Tiflerlarion  moro- 
sa :  *\v\c*\a\\o\\  úi^  \'ii\nc  i\u\  se   fixe   volninuire- 
nient  sur  une  action  ou  un  objet  proliibé. 
nolcolnmiegitn,  S.  m.  inus.  V.   Deleite. 
Ocloetar  .  v.  a.  inus.  \.  Deleitar. 
l>oiecio,  s.  m.  inus.  délé\-to.  Choix;  élite,  triage. 
Meiefat,  s.  f.  Myth.    Syr.  Didcphal;   di>inil6dos 
Assyriens  et  des  Chaldéens.  ayant  quelque  rap- 
port avec  la  Vénus  des  Grecs. 
Uelcsaoion.  s.  f.    délégniÀ^n.  Prat.  Délépralion; 
action  de    déléguer.    ¡    Délégation.-  commission 
donnée  à  quehiu'un  pour  agir  au  nom  d"un  com- 
mettant et  le  représenter. 
noIejgaJo.  part.  pass.  du  V.  delei/ar.  \  s.  m.  Dé- 
légué: celui  qui  a  reçu  une  délégation.  ||  Prat. 
Juge  délégué;  celui  qui  était   commis  pour  con- 
naître d'une  affaire  particulière,  par  opposition 
à  juge  permanent. 
Dolosante,  part.  prés,  du  v.  delegar.  Délégant, 
qui  délègue.  ||  s.  m. Commettant;  celui  qui  chaigc 
un  autre  du  soin   de  ses   intérêts  politiques  ou 
pri\és. 
Bt'loK"!' .  v.  a.    Prat.    Déléguer,    députer,    com- 
mo'itre.  donner  n  tiuelquMin  pouvoir  d'agir,  d'e- 
xaminer, de   juger,  etc.    Investir   quelqu'un  de 
son  autorité,  lui  donner    le   pouvoir  on  les  ¡lou- 
voirs  nécessaires,  pour    s'ac(]uitter   d'une  mis- 
sion ,  pdur  traiter  une  affaire. 
nol(-s;ai-i(c,  V.  pron.  dél  ■<¡(ir-sé.  Se  déléguer;  être 
délégué ,  être   investi  des  pouvoirs  nécessaires 
pour  agir. 
Delocatai'io ,  S.  m.  dél/'i/ata-rio.  Délégataire,'  ce- 
lui à  qui  on  délègue  une  chose  ,  qui    est  porteur 
d'une  délégation. 
Delegatorio,  ria.  adj.  ilélégatn-rin.    Prat.  Dclé - 
gatoire;  qui  contient  une  délégation,  qui  a  force 


do  délégation.  Se  dit    particulièrement  des  rcs- 
criis  du  pape,  qui  donne  comenission  ;i  des  juges 
d'instruire   ou    déterminer   quelque    affaiie    eu 
cause  d'appel. 
ncIcItabllidiMl.  s.  f.  inus.  V.  Delcitnrion. 
UeiriialtilÎMliiiu,  ma.  ailj.  sup.  de  deleitable.  V. 

le  mot. 
Doli-iiatile,  adj.  dél.'-itn-blr.  Délectable;  qui  dé- 
locie,  ipii  est  Ires-agréable,  i|iii  excite  la  délcc- 
lalinn  ou  le  iiiuuveinont  de  plaisir,  en  parlant 
dos  choses  ijui  arioctont  b-  sens  du  goùl.  |  Fig. 
Délectable,  se  dit  des  plasirs  de  l'âme.  Au- 
jourd'hui on  se  sert  du  mot  délicieux. 

D4-lolial»l<'iii('ii(<'.  adv.  V.  /¡rlfitosaiiiante. 

noirllaoloii  .  s.  f.  V.  Di'lrcfuriiiit. 

l»eli-lia<lo  .  pirl.  p.iss.  du  V.  deleitar.  V.  le  verbe. 

noifliiiiiiioiilit .  s.  ni.  V.  Delertarion. 

iielciiaiid*.  part.  prés,  du  v,  deleitar.  Déleclanl; 
(|ui  (leleclo. 

Ui'Icitar.  V.  a.  Délecter; causer  delà  déleclalion, 
réjouir,  charmer,  causer  un  senliment  agréable. 

Doirif;ir«e .  \.  pron.  délrilnr-sé.  Se  délecter; 
prendre  de  la  iléieclation. 

l>olci(f.  s.  m.  d'lé-it¿.  Délice-,  douceur,  plaisir, 
voln|)Ii'.  I  Plaisir  des  sens. 

■trIoKoNainriile  ,  adv.  V.  Delirlosaineiile. 

neii'ltoNÎ<>iiiin,  ma.  adj.  snp.    de  deleitoso.  V.  le 

■(oloiloso ,  Ma.  adj.  imis.  V.  Delicioso. 

I><'l<'Jai-,  V.  a.  inus.  V.  Ueuuuriar ,  donar. 

Uoloiia,  s.  f.  dvlé-na.  .\rachp«  Dcléne;  genre  d« 
l'ordre  des  aranéides.  ayant  pour  ly[ie  le  délènc 
caiicéride,  araignée  maritime  de  Pîle  de  Van- 
Dièmen. 

BeloHoria.  S.  f.  déléssé-rin.  Bot.  Délessérie;  gen- 
re (le  la  famille  des  lloridées,  comprenant  une 
douzaine  d'es|)ècos  de  belles  algues  qui  habilonl 
les  zones  tea>pérées  et  chaudes  des  dcui  hémis- 
phères. 

DolcAcriailaM.  S.  f.  pi.  déléssfria-dass.  Bot.  De - 
lessériées:  première  tribu  de  la  famille  desilori- 
dèes,  avant  pour  type  le  genre  délessérie  et  re- 
marquable par  sa  couleur  rose,  pourpre  ou  yIo- 
lacée. 

Dfle.xerlda.  ad;,  délésséri-da.  Bol.  Delesséné; 
qui  ressemble  à  une  délessérie. 

nelelo,  ta.  adj.  inus.  V.  Borrado. 

BrlptreaJa,  part.  pass.  du  V.  /)e/('irear.  ||  adj. 
inus.  Public,  divulgué.  |  Decírselo  a  algntio  de- 
tetreado,  expliquer,  répéter  mot  ]kour  mol  une 
chose  à  quelqu'un  qui  affecte  de  ne  pas  com- 
prendre. 

noiotroaclor.  s.  m.  Celui  qui  épèle. 

B>rïctiM'ar.  V.  a.  Kpeler:  nommer  les  lettres  de 
l'alphahei  .  et  en  former  de-  syllibes  en  les 
a-isomhiant  l'une  avec  l'autre  |  Fi_'.  Deviner, 
conjecturer,  augurer,  interpréter,  pénétrer. 

Dcli-xiiablc  ,  adj.  dêléina-blé.  Glissanl  ^  qui 
é(  hnpe. 

n;«ioa!ii!«doro.  ra.  ad'i.  inus.  V.  Deleznable.. 

E>oleKiia<liz<»,  VM.  ailj.iiius.  V.  Escurridizo,  Res- 
baladizo. 

DfîcxiiîtmîoHti».  S.  m.  inus.  V.  Deslizamiento, 
fíesb(tl(}m¡Piito. 

DoloKiiaiitP,  part.  près,  du  V.  Deleznar.  Glissant; 
qui  glisse. 

Urlexiiur,  V.  n.  inus.  V.  Escurrir,  Deslizar. 

B>oir».  s.  f.  iiui«.  V.  Adelfa. 

Dpirn.\,  S.  m.   Entom.  Dciphax;  genre  d'insecle» 


DEL 


—  39  — 


DEL 


lu-miplcres  fiilgDricns  ayant  pour  lypc  le  dcl- 
phax  jiuiiàtrc  iiisi-cle  de  pclile  taille  qui  se  trou- 
ve dans  les  eii\  irons  de  l'aris. 
npinmio,  lia.  adj.  et  s.  Delphiii,  V.  Deifico. 
uéliica,  adj.  r/('7-/toi.  Chini.  I)i-lpliique;  se  dit  des 

sels  rpii  ont  pour  base  la  delplnne. 
WéHie...  ra.ailj.   dél-fi'o.  Delphiquc;  qui  appar- 

tieiil  a  11  ville  et  à  j-orucle  de  Delidics. 
npinii,  s.  m.  délfinn.  Mainm.  Uauphiii;  pemc  de 
céliicV'S.  dont  la  taille  est  ;,'énéraleineiit  petite  et 
qui  sont  priv^'S  de    Innons;  ils  oui  le  corps  ulloii- 
"<■',  la  peau  nue,  dépourvue  de  poils,  et  repo>anl  ■ 
sur  une   rouclie  d'une  jiraissc    huileuse.  ||  l'olit.  , 
Dauphin;  nom  que  prit,  vers  le    milieu  du  dix-  j 
neuvième  siècle,  le  seigneur  suzerain  d<'  la  ¡iro-  , 
vince  appelée.    Daupliiné  et  qui.   depuis  13'»9,  i 
époque  a  laquelle  Iluinbcrt  deuv  fit  donation  de 
sa  principauté  à  la  couronne  de   France,   devint 
le  titre  du  iils  aine  du  roi.  | 

Orllinn,  s.  ï.  dèlfi- nn.   l'élit.   Dauphine;  litre  de  j 
la  femme  du  Iils  aîné  du  roi  de  France,  depuis 
Wú\  jusqu'en    1830  ,    époijuc    à   laiiuelle  on  a 
substitué  au  titre  de  Dauphine  celui  ¿c  jirincesse  j 
royale.  \\  Chim.  Deljibine;  alcaloïde  blanc,  cris 
taÎlisable,  d'une  saveur  très-acre,  que  l'on  extrait 
des  cotylédons  des  graines  de  la  danpliinelle  ou  | 
staphysaigre.    Il   forme,  avec  les  acides  ,  des 
sels  très-iVcres  et  très-soluldes,  incristallisables. 
Doifliiiil.   adj.   iletfnicil.  Ilist.  Delphiiial;  qui   ap- 
partient au  dauphin  du  Viennois  ou  d'Auvergne. 
I  Delphiiial;  qui  a  rapport  au  Dauphine.  | 

Dellhiato,    s.    m.  di'.ftiui-ti).    Chiiii.    Delphinate; 
sel  produit  par  l'acide  delphinique  combiné  avec 
une  base. 
Dt'Ifliiela,  s.  f.  delfînè-la.  Mamra.   Dauphinellr; 

nom  vulgaire  du  genre  deliihinium. 
neiriaieo,  iiea.  adj.    dùlp-nèo.  Mamm.   Dclpbiné; 

qui  ressemble  à  un  dauphin. 
Doiriiii'OH  s.  m.  pi.  déifi-iiènss,  Mamm.  Dclphi- 
nés;  famille  de  mammifères  cétacés,  ayant  pour 
type  le  genre  daupliin. 
ncinnla.  s.  r.  dèlfi-ttia.  Enlom.  Delphinie;  genre 
de  diptères  phytomides.  insectes  de  la  Caroline; 
ayant  le  corselet  rouge  et  le  corps   tout  à  fait 
noir. 
Drlfliilano,  nn.  «dj    dèlfinin-no.  Mamm.  Delphi- 

nieii;  qui  ressemble  à  un  dauphin. 
iit>liiiilano*i.  s.  m.  pi.  didpiii(t-ui)s.  Mamm.  Dcl- 
lihinieu'-;  lamille  de  l'ordre   des  cétacés,  ayant 
pour  type  le  ^:enre  dauphin  et  comprenant  ceux 
dont  la  lèie.  au  lieu  d'être   volumineuse  comme 
celles  des  baleines  et  des  ca^  balots,  est  propor- 
tionnée au  volume  du  corps. 
neliliitaN.  s.  f.  pi.  (/('//í-nfaíS.  Myth,   Delphinies; 
finies  célébrées  à  Kgine,  en  l'honneur  d'Apollon 
delphinien. 
Dciriiilco.  ca.  adj.  dèlfi.nilio.  Chim.  Delphinique; 
S'  dit  d-un  acide  pailiculier  dû   à  l'action   de  la 
potasse  sur  l-hiiile  du  dauphin. 
nclfintritliaclo.  «la.  adj.  d'vljiinfolia-do.  Bot.  Del- 
phmifolié;  dont  les  feuilles  ressemblent  à  celles 
de  la  danphinelie. 
n<>ir:al<i.  s.   m.  delfi-tùo.  Roi.   Delphinium;  nom 

s(  ientilique  du  pied  d'alouette. 
DfiriiiliiM,  s.  nx.dèlll-iiiouss.  \nl.  gr.  Del;  hiuius; 
nom  d'un  mois  de  |-aiinée  choz   les   Kginetes;  il 
répondait  à  peu  près  à  notre  mois  de  juin. 
Doirinorliiou,  s.  m.  dt'tfiunriun.Vfi.  Mamm.  Del 


pbinorbynque;  genre  de  cétacés  atteignant  une 
grande  taille  ,  ayant  le  museau  excessivement 
étroit  et  d'uoe  longueur  comparativement  ires- 
grande,  souvent  quatre  fois  plus  long  (jue  le  crâ- 
ne. L'espèce  type  esl  le  delpliinorhimiue couron- 
né, commun  dans  la  mer  glaciale,  ei  laneant 
l'eau  avec  bruit  et  avec  force  par  si's  é\eiils. 
Uciniiiila.  s.  f.  délfi-nanln.  Moll,  Dauphinule; 
geiue  de  coquilles  marines  épaisses,  nacrées, 
turbinées.  géné>alement  hérissées  de  tubercules, 
ou  d'épines  plus  ou  moins  alloni:ées. 
Dt'iriiiiiA.  s.   m.  (/i //i-Mouii.    Mamm.   Delphinus; 

nom  scientilique  du  ^enre  dauphin. 
DelfiM,  s.  m.  di-l-fiis.  Maiiiin.  Delpbis,-  nom  grec 
d'une  espèce  de    célacé  qui  est  inconnue  aujuur 
d'hui. 
Dcltcaroro,  ru.  adj.  inus.  V,  De/^Oi/a. 
Del»adam<'ii(e,   adv.   dèlfiadanièn-tè.   Délicate- 
niiiil;  iiMc  délicatesse.  ||  Fig.  Sublilcment,  ingé- 
nieu-.ement,   finement,    d'une   manière  subtile, 
ingénieuse,  (ine.  avec  subtilité,  etc. 
Delgadex,  S.  f.  dèl;i(tdei.  Ténuité:   qualité   d'une 
chose     ténue.  Il  Subtilité;    linesse.'  (jualité  de  ce 
qui  est  subtil,  lin.  ||  Delgailez  de  la  voz;  gracili- 
té qualité  de  ce  qui  est  grêle;   se  dit  en  parlant 
de  la  Voix. 
Drl8;iidexa,  S.  f.  inus.  V.  Delgadez.  \\  Inus.  Sub- 

tibilité  .  pénétration  ,  es|)rit. 
Ud^adin»  ,  u.  adj.  dim.  de  Delcjndo. 
nt'l;j;a«li.><iiii<> ,  a.  adj.  sup.  de  Deh/ado. 
Uel;;adito,  a.  adj.  diin.  de  Uflipido. 
Ofl^ad»  ,   a.  adj.  d'h^n-do.  .Mince  ,  subtil,  ténu; 
qui  a  fort  peu  d'épaisseur ,    qui    est    délié,    fin, 
menu  ,  qm  est  peu  compact.  |1  Maigre,   qui   n'a 
point  de  graisse  ,  ou  qui  en  a   très  peu  .   qui  est 
sec  el  décharné.  Il  Peu  ,  petit,    modique   court, 
léger.  I  Fig.   Fin  ,  subtil.   ii.génieux.  (¡  Maigre; 
se  dit  d'un  terroir,  d'un  terrain  aride  .  qui  rap- 
porte peu.  Il  Léger  :  se  dit  de  l'eau  pnrilice   qui 
ne  conlienl  aucune  matière  étrangère  et  qui   esl 
I       bonne  à  boire.  ||  Quehritr  ¡¡or  lo   mas    deifjadn; 
se  d't  pour  exprimer  que  le   faible  est   toujours 
I       vaincu  par  le  fort. 

,  Reliado,  s.  m.  délqa-do.  Géogr.  Delgado,'  cap 
I  de  l'Afrique  au  nord  du  Mozambique.  \\  Pi.  On 
.  donne  ce  nom  à  la  partie  inférieure  du  ventre 
des  (juadrupédes,  près  des  tlancs.  ||  Mar.  Façons 
I  d  un  bâtiment' 
DciKozaaaiciUo  ,    S.     m.     inus.    V.    Adelijaza- 

miento. 
nelj^a/.ar,  v.  a.  inus.  V.  Adelgazar. 
I  i»elhi ,  s.  m.  dèl-lti.  Delhi  ;  soldatsde  l'armée  tur- 
que, formant  la  cavalerie  légère  el  commençant 
I       toujours  l'attaque. 

1  Uelia,  s.  f.  di--liii.  Entoio.  Délie  ;  genre  de   dip- 
tèi'es  ,  famille  des  mésomydes  ,  que  l'on  trouve 
!       à  terre  parmi  le>  petites  plantes. 

Dt'liae»  ,  a.  s.  f.  ilclia-ko.  s.  m.  Delique  ;  habi- 
I  tant  de  Delos;  (}ui  appartient  à  Délos  ou  à  ses 
I      habitants. 

Dcllada  .  s.  f.  délia-da.  .\ntig.  gr.  Déliade  ;  nom 
I      du  vaisseau  que  les  Athéniens  envoyaient   tous 

le>  ans  à  Delos. 
I  DellaN,  s.  f.  pi.  dé-liass.  Mvth.  gr.  Délies;  fêtes 
I  en  l'honneur  d'.\pollon  ,  que  l'on  célébrait  tous 
I  les  cinq  ans  à  Delos.  Les  Athéniens  célébraient 
I  les  délies  tous  les  ans,  en  mémoire  du  xru  que 
Thésée   avait    fait   de   visiter    annuellement   s'il 


DEL 


—  ko  — 


DEL 


^tait  vainqueur  da  Minotaiiro,  le  temple  d'Apo- 
llon à  Izólos. 
Bellaoto  .  s.  in.  lU'lins-ln.   Aiit.  ^t.  ní^-liasle;  dis- 
pute qiif  (liaciiip  >ill<"  grecque  ciivoyail  aiiiiiiel- 
lemiiit  á  Délos. 
Drliltirarlon  .  s.  f.  dMihérn-iion.    Di'lib<^rBlion; 
arlioii  (le  délilicrer  ,  de  discuter  entre  plusieurs 
personnes  sur  une  (jueslion  à  lesoiul  e  .  ou  |)lu- 
tôt  sur  une  résolution  à  prendre,  n  Polit.  Délihé- 
ralioii  ;  iirlion  piir  liiqucllc    1rs  corps    lé^jislalifs 
d'une  Piitiiin  ,  disi  uicnl  ses  intérêts.  |l  Délilii^ra- 
lion  ;     consolation.  ||  Délilieralion  ;    détermina- 
tion, rósfdution.  Il  Inus.  I)éli\ ranee,    airrancliis. 
sèment  ;   action  par   laquelle  on  délivre  (lueliiu* 
un  ,  etc. 
Driiltfrntlitnirnir  ,  adv.  (lélibt'-ra-ilnmén-té.  Dé- 
libérément ;  d'une  manière  délibérée  ,  décidée; 
hardiment  ,  résolument. 
Deliltcrndo .    n.|'iirt.   |)as.  de  I)c/i7;erar  ,  et  adj. 

Délibéré,   détermine. 
Dellbi-rnilor ,   s.  m.  inus.  V.  Lihcrtndnr. 
Dfiihoraniioiito ,    S.    m.   inus.    dél\béramién-1o. 
Délivrant  e  ;  alTranihissement  ,  action    de   déli- 
vrer qui  Iqu'iin  ,  etc. 
Delllirrimao  .  part.  prés.  Melihemr.  Délibérant, 

(¡ni  (iélibèie. 
Deliberaiilc  .   ailj.    (/('/i7«'rai)-fé.  Délibérant  ;  qui 
qui  peut  délibérer,  qui  a  droit  de  suffi a^ie  dans 
une    dis(uiion   quelconque.    Se   dit    quebiuel'ois 
pour    irrésolu,     incertain,    iiui    délibère      sans 
cesse. 
nelihcrnr,  v.   a.   drlibrriir.  Délibérer;  résourire, 
décider  ,  prendre  une  délibération.  |l  Inns.  Déli- 
vrer de  quelque  daiijjer  ou    d'une    serulude.  || 
V.  n.  Délibérer,  evaminer  ,  consulter  avec  soi- 
même  ou  a\ec  les  aulres. 
Delilirrntlvn  .  n.  adj.  dtlihêvnii-vo.  Déliberatif; 
qui  a  droit  de  suffrage  dnns  une  assemblée   dd- 
libérnnte.  ||  Par  extension.  DélibéraliC;  se  «lit  des 
connaisseurs,  ou  de  ceux  qui  se  croient  tels,  qui 
se  donnent  VOIX  délil)oiali\e  et  décisixe  sur   les 
spectacles  ,  etc.  H  Hhélor.  Déliberatif;  se  dit   d' 
un  genre  d'éloquence  qui  a  pour  objet   de  per- 
suader ou  (le  dissuader  siir  une  affaire  publique 
mise   en  délibération.  |!  Déliberatif;  qui    appar- 
tient ,  qui  a  rapport  à  la  délibération, 
Dellboi-atorlo,  h.  adj.  délihérntn-no.  Prat.    De- 

libéraloire;  qui  contient  une  délibération. 
Dolihrarloii.  S.  f.  inus.  di'librn-zion.   Délivran- 
ce,  affrancbissement  ;  action  de   délivrer,  d  a- 
ffi ancliir  ,  résultat  de  cette  action. 
Dt'librainieiito,  S.  m.  inus.  S' .Delibracion. 
Dellbrnnxa  ,    s.     f.  iiius.    délibran-za.    Rachat; 

délivrance  des  captifs. 
Delibrar,  v.  a.  inus.  delibrar.  Dé  ibérer  ;  déter- 
miner ,   résoudre,    examiner.  ||  Inus.    Délivrer; 
mettre   en    liberté.  ||  Jurispr.    inus.  V.   Despa- 
char. 
Drlicaflaiiioiiti-,  adv    délt' ndamén-(é.  Délicate- 
ment ;  avec  délicatesse  ,  d'une  manière   délica- 
te. Il  Voluplueusement  ,  molleinent  ,  délicieuse- 
ment ,  mignonneruent,  mignardement ,  a>ec  vo- 
lupté .  d-unc  manière  voluptueuse  ,   etc.  H  Déli- 
cativement. 
Df'lica<li>7. ,  s.  f.  f/¿íí(,fTf/(ii;.  DélkaHesse,  faiblais 
se,  manque  de  ligueur,   débilite  du  tempéra- 
ment ,  de  la  complexión  ,  des  organes,  de  la  san- 
té d'une  psrsonne.  ||  Fig.  Délicatesse  ,  suscepti- 


bilité ,  sensibilité  eilréroe.  ||  Déliratcftse  ,  fines- 
se .  justesse,  doutenr,  suavité.  |  Délicatesse, 
mollesse  ,  iionclialance  ,  indolence. 

U<*llra(l<-KM  ,  s.  f.  diHUadé-za.  Délicatesse  ;  (jua- 
lité  de  ce  qui  est  délicat  ;  se  dit  des  personnes  et 
des  choses.  M  Délicatesse  ;  finesse  ,  légèreté  d'un 
traxail  d'art.  Il  Délicatese  ,  finesse  de  la  ¡¡eau, 
beauté,  régularité  des  traits,  délicates>-e  du  teint. 
Il  Dnns  un  sens  a(ialo;;ue  .  on  dit  :  la  delicadeza 
de  una  por;  la  deljijiiesse  d'une  fleur  ;  pour  le 
velouté  ,  etc.  ||  /délicatesse;  senibililé  ,  tact  ex- 
quis en  parliint  des  sens.  Pureté  .  innocence, 
candeur  en  parlant  des  actions.  Il  Délicatesse; 
susceptibilité  trop  grande  ,  sensibilité  extrême; 
facilité  à  s'offenser,  à  être  bles<é  de  la  m')indro 
chose.  Il  Délicatesse  ;  fragilité  dune  chose  qui 
peut  facilement  rc  casser,  se  brisser ,  se  tacher, 
se  déranger,  i;  Dellicalesse  .  nmllesse,  éduca- 
tion Inqi  recherdié  •.  ri-t  ber(  lie  \oluptueuse, 
efféminée  ,  dans  l'ensemble  des  ((miniodités  de 
la  vie.  Il  Délicatesse  :  la  finesse,  les  nuamcs  les 
¡dus  déliées  d'une  langue.  ||  Fig.  Suscepiibilité; 
sensibilité  excessive.  ||  Délicale-sc;  douceur,  sua- 
vité, I  Délicatesse;  adresse.  ||  V.  Sutileza.  ||  V. 
Fiti  lira. 

Iirllradinliiiaiiirntc,  adv.  siip.  de  helirada- 
ineiitp. 

Dc'llcailiMinto  ,  a.  adj.  sup.  de  Delirado.  Fam. 
Délicali'-sime  ;  très  délicat,  on  ne  peut  plus  dé- 
licat ,    exquis. 

Delloatio,  a.  adj.  dvliVa-do,  Délicat  ;  agréable 
au  goût ,  exquis,  j  Délicat  ;  traxaillé  avec  beau- 
coup d'adresse  ;  beaucoup  desoin.  unealtmlion 
minutieuse,  une  grande  légèreté  ;  par  extension,  f 
se  dit  aussi  des  instruments  qui  ont  servi,  à  ' 
l'aide  desiiuels  on  exécute  des  ouvrages  déli- 
cats. Delicado  pinrel;  pinceau  délicat:  rinrel  de- 
licado: ciseau  délicat.  ¡  DèTn  at  ;  qui  juge  fine- 
ment de  ce  ()ui  concerne  les  sens  ou  l'esprit. 
Gusto  delicado;  goût  délicat.  ¡  Fig.  Délicat;  pur, 
naïf,  touchant.  Delicado  ptnrer;  plaisir  delical; 
plaisir  oii  l'esprit  et  I  àme  sont  plus  favorisés, 
que  les  sens.  ¡  Délicat;  difficile  ;  embarrassant, 
périlleux,  en  parlant  d'une  affaire.  ¡Délicat; 
subtil,  ingénieux.  Il  Délicat  ;  faible,  frêle  ,  qui 
exige  des  ménagements,  qui  réclame  de  tendre» 
soins.  Il  Délicat  ;  fragile,  qui  peut  seffétrir,se 
casser,  se  rompre,  se  déranger  etc.  ||  Délicat; 
très  scrupuleux  sur  ce  qui  concerne  la  niorale, 
la  probité,  ou  même  les  simples  bienséances. 
Ser  delicado  sobre el  honor  ;  être  délicat  sur  In 
point  d'honneur;  qui  est  aisé  à  choquer  sur  les 
choses  qui  regardent  Ihonneur.  ¡  Délicat;  diffi- 
cile, qui  affecte  une  délicatesse  exlrèiue.  ¡  Dé- 
licat: gourmand  ,  friant  pour  te  manjicr.  Il  Déli- 
cat ;  doux  tendre.  !!  Délicat;  délié,  fin,  ténu.  | 
Délicat;  adroit.  !  Délicat  ;  sensible.  ¡  Délicat; 
douillet  ,  efféminé.  ||  Délicat  ;  difficile  à  conten-  ^ 
ter.  ;i  Délicat,  scrupuleux.  ¡  Beau;  bien,  fait, 
m'gnon.  ||  Fam.  Se  muy  delicado  para  el  in- 
fierno; être  trop  susceptible,  trop  délicat ,  se 
plaindre  pour  rien  ou  pour  peu  de  chose. 

Di'lieadiii-a  .  s.  f.  inus.  \'  .Delicadez. 

Deltranrieuto.  s.  m.  inus    \ .  Delicadez. 

Séllela.  S.  f.  déli-iia.  Délice,  volupté  ,  plaisir^ 
jouissance  ;  ce  qui  donne  cette  volupté  ,  ce  plai- 
sir ,  celte  jouissance,  soit  aux  sens,  soit  à  l'es- 
prit. I  s.  f.  pi.  Delicias  ;  délices;  se  dit  des  cho- 


DEL 


—  il  — 


DEL 


sesquiprocureiil,  qui  font  ópiouver  beaucoup 
de  plaisir  en  même  temps.  Delicias  du  la  coro- 
na .  ihd  ruinado  ;  délices  de  la  royanK'î.  f.ns  de- 
licias de  la  campiña-AüS  délices  de  la  campag- 
ne. Mar  de  delicias -.O^éan  de  délices;  volupté; 
nlaisir ,  jouissancescoiilinuellcs.  ||  Ser  delicia  de 
alqunn  ;  élic   les  délices  deq.ielqu  un;  lui  pio- 
nirer  une  jouissance  préférable  a  luulcs  les  au- 
tres iouis-iaiice».  Encontrar  sas  delicias  en;  trou- 
ver M's  délires  à;  mettre  ,  résumer  son  bonheur 
d.iiisnne  chose  etc. 
»elicii»r»»c  .  V.  prou.  inus.  V.  Da'eiiaric. 
l»cilcio,s.  m.  íuus.íí'Jíi-Zío.  Délice.    V.   Delicta. 
I  i)ivertissi'menl;passe-lemps,  récréation,  plai- 
sir ,  jubilation. 
l»clícJo>*aiíHMite,   adv.    déliiinssamén-lé.    Déli- 
cieu-.emint;  dune  manière  délicieuse,  avec  dé- 
lices. 
I»oli<-l«»«i«l"»o  ,  m:»,  adj.  sup.  de  delicioso. 
Ui-licloM».  «a.  a.lj. 'i'Hi/io-iso.  Délicieux;  e\tré- 
memcnl  ajíréable,  voluptueux  ,  exquis  ;  qui  cau- 
se une  impression  de  bonheur;  se  dit  des   per- 
sonne et  lies  choses. 
Dcllcto,  s.  n>.  iiius.  V.  Delito. 

l»clloin'i«cencl«.  S.  ï.  délikoués7.L'n-J.ia    Chim. 
Déliquescence  ;  propriété  que  possèileut  certains 
corjtsde  précipiter  sous  forme  de  liquide  lava- 
peur  d'eau  luèlée  à  l'air,  et  de  s'y  dissoudre. 
Wcliciiewpi'iilf,  aJj.    délikouészên-té.  Chim.  Dé- 
liqiic-icenl;   qui  tombe  ,  ou  qui  peut    t-'Uiber  en 
déliquescence;  qui  peut,  en  attirant  IMuiiiiidité 
de  l-air  ,  se  résoudre  en  liqueur. 
Uelifrun.s.  m.  (/ '/l'/Von .  lùitoiu.  Déliphron;  gen- 
re de  cidéopK'.res  brachélylres,  dont  le  type  est 
le  déliphron  couvert,  qui  se  trouve  aux  environs 
de  Paris. 
Di-liuaeiiui.  s.    f.   d'diyn.ion.    Chir.  Délifialinn: 
art  de  conslruirc  et  ilappliquer  des  baiid  iges, 
ou  appareils  surles  plaies;  application  méthodi- 
dique  des  banda|¡;es. 
I>oll;;ittoi-iu,  rlii.  adj.  délignto-rin.  Chir,  Déliga- 

tolre;  qui  appiirlieiit  à  la  dclipition. 
nelil ,  s.  m.  délil.  Hisl.  oM.  Dclil  ;  celui  qui  gar- 
de le  voile  du  Kénbé. 
Deliiiiit,  s.  f.    déli-m'i-  Bot.  Déliine;  genre  de  la 
famille  (les  dillenacées.  contenant  huit  ou  dix  es- 
pèces d-arbrisseaux  grimpants  à    feuilles  créiic- 
îécs  ou  dentées  ,  à  Heurs  blanches  ou  rouges, 
d'Asie  ,  etc. 
Dclliiiúcrn .  adj.  ddima-zéa.  Bot.  Délimacé  ,  dé- 
limé .  (pli  ressemble  .i  une  délime. 
UcliiiiúcciiM ,    s.   f.   d¿liina-/.''nss.   Bot.   Délima  ■ 
cécs,  tribu  de  plantes  ayant  pour  type  le  genre 
délinu*. 
nvUna  ,  s.  Í.  dili-nn.   Knlom.  Délinas  .  genre   de 
diptères,  faïuilh;  des  ploinydes,  comprenaiit  des 
insectes  (^ui   vivcul  parmi   les  plantes  du   ri- 
vage. 
Dpliiiciicnte.    part.   pas.   de   delinquir.  Délin- 

ipiaiil  ;  qui  delinque. 
ncliiiriteiitc  ,  8.  n>.  délinhouén-lé.  .lurisp.  D'- 
liqnanl  ;  celui  ({ui  a  delinque  ,  ({ui  a  commis  un 
d.'lit. 
llrlinfaoion.  S.  f.  d'iineaiion.  Art.  />élinéatit)n; 
ailion  dt:  iracer  la  ftirnie,  le  contour  il'un  oli- 
jet  au  simple  trait  ,  c-esl-à-dire  .  au  moyen  df 
li;;nes.  ||  (iéoin.  Deline.itioii  ;  trace  de  ligne-; 
droites  ,  courbes,  nécessaires  pour  la  levée  des 


plans. 
Ucliiieado,    du.    part.    pas.    de  Delinear.    7>éli- 

néé, e, 
Dellneaniciito,  S.  m,  V.  Delineacion. 
Ueliiieuiiilcnto  ,  S.  m.  V.  Delineacion. 
Ui'liiiCMiiitc,  s.    m.  délinéan-té.  Deliuéatcur  ;  ce- 
lui ([ui  dessine  le  trait,  qui  esquisse. 
Delliicur  ;  v.  a.  dêliiu'tar.  Délinéer  ;  tracer  le  con- 
tour d-uii  objet  au  -impie  trait.  Fig.  Tracer,  dé- 
crire en  détail,  exiilipuer  souvent  une  cho^e. 
Urliiiotti-Mc,   V.   pron.  délifiéar-fé.    Se  délinéer; 

être  delineé  ,   tracé  iu  simple  trait. 
Delint|uiiiiientit  .    S.    m.    inus.    délinkimién-to. 
Délit  ;    crime.  Il  Faute  ;    manquement   contre  le 
devoir  ,  contre  la  li>i. 
Deliiii|iiii-,    V.    n.    délia  ir.    Délimiucr  ;    faillir, 
manijuer  ,  olfenser  ,  contrevenir  a  la  loi;   cooa- 
nietlie  un  délit. 
Dcliiitur  ,  V.  a.  inus.  délintar.  Céder;  transpor- 
ter ses  droits  .  etc.  ,   au  prolil  de  quelqu'un.  | 
transporter;   céder  ses  droits  ,  les  passer  a  une 
autre  personne. 
Deliiites-ur,  V.  a.  inus.  V.  Délintar. 
Ilcliñiif  .  V.  a.  inus.  V.  Aliñ'ir. 
Oi'lia  ou  Deliaiiu.iiit.  a  Ij.  dé -lio  délia-no.  Mylli. 
gr.  Délieu  ;    surnom  l'Apollon  et  de  Diane  ,  nés 
a  Délos. 
Delif|iiíu  .  s.  m.  fí(!/í-kio.  Pathol.  Défaillance;  fai- 
blesse ,  évanouissement  .  pàm  )ison  ;  diminulioa 
soudaine  et  plus  ou  moins  marquée  de    l"«cliou 
du  coeur ,  qui  constitue  le  preaiier  degré  de  fa 
syncoi)e. 
»e:i(|:ijiiin  ,  s.  m.  délikioum.  Chim.  Déliquium; 
mol  latin   pour   exprimer    l'état  d'un   cor(is  <iui 
est  devenu  plus  ou  moins  liquide  eu   absorbant 
l"humiditc  de  l'air. 
Delirando  ,  part.  prés,  de  Düirar.  Délirant  ,  qui 

délire. 
Belirantv  ,  part.  près,  de  Djlirar  .    cl  a  Ij.  Déli- 
rant; qui    délire.  Il  Pathol.  Délirant  ;  qui  est  eu 
délire  ,  qui    a  le  di-lire;  se   dit  en  p.irl.uit  d'un 
égarement  d'esprit    cause  par    maladie,   et-;., 
qui  affecte  uu  malade.  ||  Fig.  Délirant  ;  extrava- 
gant ,  désordonné  ;  qui    forme   des    projets  non 
réalisables. 
Delirar  .  V.  n.  delirar.  Délirer;   èlre  en  délire.  || 
Fi^'.  Délirer  ;  cire  dans  un  grand  désordre  d'es- 
prit ,  ressentir   un  trouble   vioU-nt   dans   l'Ame, 
pirt  I-efletiies  passions  extrêmes  .  des  em  dions 
trop  firtes.  ||  Fig.  Exiravaguer  ;  rêver,  radoter, 
buire  la  campagne  ,  délirer. 
Delirio,  S.   m.  déli-rio.  Délire;  égarement  d'es- 
prit causée  par  maladie:  derangeuienl,  désordre 
dos  fonctions  de  lentendemeni  ,    avec  ou  sans 
ailéralion  des   fatuités  morales  ,  dans    lequel  le 
malade   associe   des  idées   incompatibles  et  les 
prend  pour  des   ventes  réelles.  ||  Delirio  febnl: 
deliic  tVlirile;  celui  qui   est  produit    parla  vio- 
lence de  la  lie\re  et  est  loujiurs  re;.'arde  comme 
un  sym|HiMne  grave  de  la  maladie  qui  le  fait  naî- 
tre. D/'iiriii  convulsivo  ;  D.'l.re  treiublant  ;  état 
de  tlelire  ,  d'agitation,  de  tremblement  de-mus- 
clés,  particulier  aux    inili\idus   qui   s'idounent 
aux  liqueurs  spiritueuses  ,  etc.  H  Fig.  Delire;  ei- 
tra^a!;auce.  rêverie,  radotage;  extravagance  des- 
iilees   ou    des  passions: '„'raiid  trouble   iprelles 
jettent  dans  l'esprit  ou  dans  l'âme.  Dans  ce  seiLS 
le  mol  se  prend  en  mau>aisç  part  quand  on  l'ap- 


DE]. 


—  42 


DEM 


pliqiieà  des  choses  mauvaises  ;  alors  il  signifie: 
un  trouble  dangereux  ,  une  cvcitalion  coupable 
funeste.  H  Foés.  Délire  ;  enthousiasme  ,  verve, 
inspiration,  mouvement,  fureur  poétique.  || 
Délircment;  l'action  de  délirer,  et  l'effet  de 
cette  acction. 

UelÎMcn.s.  f.  déii-sséa.  Bot.  Délissée;  genre  de  la 
famille  de  lobéliacèes,  renfermant  dix  espèces 
d'arbrisseaux  ou  d'arbustes  lactescents,  des 
îles  Sandwich. 

Deli.tJOi'icea ,  ad],  délisséa-zéa.  Bot.  Délisseacé; 
qui  ressemble  à  une  délifsée. 

Delisoáeeiss  ,  s.  f.  pi.  délissêa-iéass.  Bot.  Délis- 
séacées;  tribu  de  plantes  dans  la  famille  des  lo  - 
béliacées,  ainsi  nommée  du  genre  délissée  ,  qui 
lui  sert  de  type. 

DplitescoHcîa,  S.  f,  délité S7.én-zia.  Méd.  Délites- 
cence; disparition  subite  d-une  tumeur,  d'une 
maladie  éruptive  ou  d'une  collection  purulente, 
avant  qu'elle  ait  parcouru  sespériodcs  et  qu'elle 
soit  arrivée  à  sa  terminaison,  et  sans  qu'il  en 
résulte  aucun  accident,  nique  la  maladie  se  re- 
produise dans  quelque  autre  partie  du  corps.  || 
Chim.  Délitescence;  phénomène  en  vertuduquel 
un  corps  cristallisé  perd  son  eau  de  cristallisa- 
tion, et  se  détache  en  menues  parcelles. 

Uelito,  s.  m.  déli-to.  Délit;  action  de  délinquer; 
résulltal  de  cette  action;  infraction  quelconque 
à  la  loi;  violation  plus  ou  moins  grave  de  ¡a  loi- 
li  El  cuerjxidel  delito;  le  corps  du  délit:  ce  qui 
constate  le  délit , comme  un  cadavre  en  matière 
d'homicide,  une  effraction  en  matière  de  vol.  | 
Délit;  tout  Vail  punissable  qui  rentredans  les  at- 
tributions des  tribunaux  correctionnels.  ||  Delitu 
eclesiástico;  délit  ecclésiastique:  délit  concer- 
nant la  discipline  ecclésiastique,  et  pour  la  pu- 
nition duquel  on  se  contentait  d'inlliger  des 
peines  canoniques.  ||  Délit;  crime,  faute.  |  Deli- 
to de  lesa  maqestad  ;  crime  de  haute  trahison, 
de  lèse  majesté.  |  Delito  notorio;  délit  commis 
devant  le  juge  ,  en  présence  de  tout  le  monde, 
connu  de  tout  le  monde. 

livUiernuîii ,  s.  t.  délohra-nia.  Entom.  Délocra- 
nie,  genre  de  coléoptères  tétramères,  ayant  pour 
espèce  unique  la  délocranie  hispoïde,  insecte  du 
Brésil, 

DelosDtnto,  S.  f.  délog-na-to.  Entom.  Délognate; 
genre  de  coléoptères  taxicornes  ,  pour  une  espè- 
ce d'insecte  originaire  du  Brésil. 

ncloiigai-,  v.  a.  inus.  délonyar.  Alonger,  prolon- 
ger, étendre. 

Deinstotiio,  S.  m.  délosto-mo.  Bot.  Délostome; 
genre  de  la  famille  des  bignoniacées,  renfermant 
quelques  arbres  peu  élevés  à  grandes  fleurs  ro- 
ses .  croissant  dans  le  Pérou. 

]>elótico.  en.  adj.  délo-ti\^n.  Miner.  Délotique;  se 
dit  d'un  cristal  danslequel  l'existence  des  faces 
du  noyau  semble  éclairer  un  paradoxe  que  pré- 
sente une  autre  variété  qui  diifère  de  celle-là  par 
l'absence  de  ces  faces. 

Oeioynln,  s.  m.  (/¿ioïfl./a,  Entom.  Déloyala;  gen- 
re de  coléoptères  tétramères  renfermant  un 
grand  nombre  d'espèces  toutes  exotiques  et 
dont  les  èlytres  sont  vitreuses  sur  le  milieu  de 
la  marg*,  avec  fe  dos  convexe  ou  coniquement 
élevé. 

Delta,  s.  m.  d^í-ía.  Philol.  gr.  Delta  ;  quatrième 
lettre  et  troisième  consonne  de  l'alfabet  grec.  | 


Relig.  Delta;  triangle  entouré  de  rayons  ,  dan» 
lequel  on  dessine  un  œil  ou  les  lettres  hébraï- 
ques qui  composent  le  nom  de  .léhova,  et  que 
les  peintres  et  les  esculpteurs  emploient  com- 
me emblème  ou  représentation  delà  Divinité.  || 
Il  Géogr.  Delta;  nom  commun  par  lequel  on  dé- 
signe une  ile  de  forme  triangulaire,  comprise 
entre  les  branches  principales  d'un  fleuve  qui 
se  bifurque  ^ers  son  enboucliure. 

Deltai^iii»,  s.  m.  dcllaspiss.  Entom.  Dellaspis; 
genre  de  coléo  teres  longicornes,  ayant  pour  ty- 
pe le  deltaspis  bordé  d  or;  originaire  du  Méxi- 
<iue  et  dont  toutes  les  espèces  sont  ornées  de 
couleurs  très-brillantes. 

Deltocáí-|»ea  ,  pea.  adj.  déltohar-péo.  Bot.  Del- 
tocarpe;  qui  a  des  fiuits  triangulaires. 

Dfltoitle.  adj.  dêito~idé.  Didact.  Deltoïde;  qui  a 
la  forme  d'un  delta.  ||  Âiiat.  Deltoïde;  mu'Scle 
ainsi  appelé  à  cause  de  sa  forme  triangulaire; 
il  est  ailache  supérieurement,  à  la  partie  exter- 
ne du  bord  anléi  ieur  de  la  clavicule,  et  vient  se 
fixer  à  la  partie  moyenne  et  externe  de  l'humé- 
rus, 11  élève  le  bras  ou  abaisse  l'épaule,  suivant 
le  sens  danslequel  il  agit, 

Deltoideo ,  dea.  aJj,  délto-idéo.  Anat.  Deltoï- 
dien;  qui  a  rapport  au  muscle  deltoïdien. 

Deltóíiuuio.  s.  m.  délt'i-ssomo.  Entom.  Deltoso- 
me;  genre  de  coléoptères  longicornes,  insectes 
de  Cayenne. 

Delto^wai,  s.  m.  délloton.  Astron.  myth.Deltolon; 
le  triangle,  constellation.  Le  Deltoton  représen- 
l^',  soit  le  delta  du  Nil,  soit  la  forme  de  la  Sici- 
le, ou  la  division  de  l'.  inpire  du  monde  entre  Ju- 
piter, Neptune  cl  Pluton,  ou  bien  en  fin  le  nom 
de  Jupiter. 

Ueliiliro,  a.  m.délou-bro.  Autel,  temple  d'idole, 
ou  l'idole,  elle  même. 

UeliK'ia,  s.  f.  délou-iia.  Bot.  Délucie;  genre  de  la 
famille  des  composées  sénécionidées  hélianthées 
établi  pour  une  plante  à  tige  glabre,  originaire 
des  montagnes  du  Mexique. 

DciciimîiMito,  s  m.  délouimién-to.  Délayage;  ac. 
lion  de  délayer,  de  détremper  dans  un  liquide. 

Oolii!^ivo,  va.  adj.  inus.  déloussi-vo.  Trompeur; 
qui  trompe. 

Uei«i!«o!'iaiuentc,  adv.  déloussorinmén-té.  Avec 
tromperie  ,  en  fourbe,  avec  fourberie,  avec  ar- 
tifice. 

»t>liiiiorîo  ,  ria.adj.  délousso-rio.  Trompeurj  ar- 
tilicieux,  V.  E))¡iañoso. 

Ot'ISa  .  contraction  de  la  préposition  de  et  du  pro- 
n.m  eia;  d'elle. 

Dollo  ,  contraction  de  la  préposition  de  et  dupro- 
num  ello;  de  ceci, decela.  ||  fam.  Dello  condello; 
se  dit  pour  exprimer  qu'il  faut  mêler  la  douceur 
avec  la  sévérité^  souffrir  ce  qui  est  mauvais, 
comme  ce  qui  est  bon  ,  et  agir  avec  modération 
dans  tout  ce  qu'on  fait.  On  le  dit  aussi  pour 
marquer  l'opposition,  le  mélange  de  choses  dif- 
férentes entre-elles. 

Reniaeiftda,  adj.  démazia-da.  Bot.  Dématié:  qui 
ressemble  à  un  démation. 

Domiieio,  s.  m.  déma-rio.  Bot.  Démation  ;  genre 
de  champignons  hyphomycètes  ,  croissant  sur 
les  parties  sèches  des  plantes, 

Demacios,  s.  m.  pi.  déma-zioss.  Bot.  Dématiés; 
sous- famille  de  la  classe  des  champi>;nons  hy- 
phomycètes. ayant  pour  type  le  genre  déma- 


DEM 


—  i3 


DEM 


Unn. 

ncniacit ,  adu.  mus.  V.  Demas. 

nemagogia  ,  s.  ï.  déninq'xi-hia-  Polit.  Dcmafro- 
gie  ;  éxa^i'-ratioii ,  abu-.  de  la  dénrocratie,  dos 
idées  rclalivcs  au  poiiveniomenl  popvilaiK  ,  a  la 
souNprainelt!  du  pcu|ili'. 

Domii»ó«lco,  CH.  niij.  démaçiog-hiUo.  Polil.  \U'- 
iiia-o^riiiuc;  (pii  a  rapport  à  la  dótnagogie  ,  (lui 
tien!  a  la  (liMiiayo^it'- 

I>eiiinsoxi.«iHO,  s.  m.  d¿ma(¡n<]~his-m().  Polit. 
DíinafíOfíisiiH',  opinion,  coiiduilc  de  ceux  qui 
poussrnt  lii  dóinafíoj^ic  à  l-pxcès,  qui  cxii^erpiit 
le  système  d'idées  politiques  favorables  à  la 
classe  pnpulaiie. 

ueiiiiiifosoi  s.  m.  Jéma(j')-go.  Polit.  Démapopuer 
clieC  dune  faction  popubiire,  ou  nicmbic  de  cet- 
te  faction.  Il  Démagogue  ;  celui  qui  affecte  de 
soutenir  les  uilérèts  du  peuple  ,  aliii  de  capter 
sa  faveur  et  d'armer  à  le  dominer.  |  ü6ma>:o- 
guc,  celui  qui  est  partisaol  de  la  déniafiogie, 
qui  a  des  apinloiis  fort  exa^'érées  relativement 
à  la  cause  et  au  ¡iouvernemeol  j)opulaire. 

Ueiiiaiiila,  s.  Í.  déninn-da.  IJemande;  sullicila- 
lion  ,  pétition,  |>i  iére  ,  supplication,  ji  (jnète; 
cueillete  qu'on  fait  pour  les  réparations  de  ((uel- 
quc  église  ,  ou  ¡mur  des  œuvres  pieuses.  |  Quê- 
teur, celui  qui  quèledans  les  églises.  Se  dit  aus- 
si du  tronçon  d'autre  chose  oii  l'on  reçoit  le 
produit  de  In  (jueie.  ||  Demande,  question, inter- 
rogation, intei  pellatinii.  Il  P.eclierclie  ;  perijuisi- 
tioii.  Il  Démêlé;  (]nere!le.  contestation.  ||  Jnrisp. 
Demande;  retínete,  réquisition.  || /^e^ia/u/as  1/ 
respuestas:  altercations,  débats,  cnntcslaiions 
qui  surgissent  dans  une  alTaire.  ||  Jurisp.  Paner 
demanda;  actionner,  intenter  une  action  en  jus- 
tice contre  quebju'un.  ||  Morir  en  la  demanda; 
mourir  dans  le  démêlé.  ||  .lurisp  ('oniesl<ir  la  de- 
manda ;  se  présenter  au  tribunal  pour  répondre 
à  une  requête,  à  une  inleri)rllalion.  |1  lig.  .SV;/fr  a 
la  dcinnnda;  faire  oppusilion  à  quebiuMin ,  dé- 
pendre, une  cliose.  la   discuter. 

Dt>iiiticiila(>](> .  ailj.  i'.ius.  di'inaudn-hié.  Appétis- 
sant; désirable,  convoilable,  qui  es  digne  d'être 
recberclié. 

DfiitniifIad«>ro,  s.  \\\.  dinnnndadé-ro.  Doiîiesti- 
qued'un  couvent  de  réligii-u^es,  qui  se  tient  en 
dehors  du  tour  et  qui  fait  les  commissions  du 
couvent. 

DeniaïKliido.  s.  m.  démanda-do.  l'rocéd.  De- 
niandcnr.  celui  qui  foimi-  une  demande  en  jus- 
tice, qui  intente  un  procès.  1,  Procéd.  Défen- 
deur; celui  (lu'on  appelle  en  justice  pnur  se  dé- 
iendre  <l'une  ¡Hcusation.  Il  Celui  auipiel  on  de- 
irianili-  (juehiue  chose  en  justice. 

Dt>iiiaiida«lor.  s.  m.  driiiandittlor.  Demandeur; 
celui  qui  drmamle,  <nu  fait  le  métii  r  de  deman- 
der. Il  Jurisp.  Demandeur;  celui  qui  demande 
ou  exige  une  chose  par  voie  de  justice.  |  Qnê- 
leur.(elni  (pii  (p. été   dans  les  églises. 

Driiuiiiilnntf.  part.  prés,  de  Dt'»nan</ar.  Deman- 
dant, qui  deniande. 

Df  iiiniidanxa.s.  f.  inus.  V.  Demanda,  Acrion,  ¡)c- 
rcr/io. 

tnonuiiidar,  v.  a.  drmandar.  Demander;  piior; 
supplier.  Il  Demander.;  désirer.  ||  .lurispr,  De- 
maniler;  fuiri'  une  demande  en  justice;  exposer 
ses  droits.  !l  luus  Demander;  interroger,  (ines- 
Vionncv.V.JVcí/Huíar. Il  Inus.  Demander  une  per- 


mission, prétendre,  intenter.  |1  Inus.  Demander 
compte,  rendre  responsable  dune  chose. 

Demundiliular.  v.  a.  démandibular.  Uémandibu- 
ler,  V.  Desquijarar. 

Dc'iiian-'iulo,  s.  m.  démanf.n-do.  Géopr.  Dem8-% 
i:end;  le  pic  le  plus  élevé  des  monts  KIbours  en 
Per>e;  il  domine  de  2,  400  mètres  la  plaine  de 
Schéran. 

Oriiiaiiial.  ad j.  (/entamai.  Provenant;  dimanar.t, 
qui  provient,  qui  dérive. 

Veiiiarrncion,  s.  f.  démarVinion.  Démarcation; 
action  de  niarciuer,  dedélimiler;  ligne  servant  de 
limite  de  lieu;  règlement  de  limites.  i|  Linea  de 
demnrrarlon:  lij;ne  de  démarcation:  ligne  tracen 
sur  lama;  pemonde;  en  1  ?.»;{;  par  le  pape  .Vlexar- 
dre  \  1,  qui  de  son  autorité  pontificale,  donnait 
aux  Espagnol.?  les  terres  qu'ils  découvriraient 
à  l'oiiest  d<-  cette  ligne,  et  aux  Portugais  celles 
qu'ils  découvriraient  à  l'est.  ||  Fig.  Démarcation; 
ce  qui  sépare  les  droits  de  deux  corps,  de  deuv 
puissances;  ligne  qui  établit  une  démarcation  en- 
tre l'homme  et  la  brute,  entre  les  minéraux  et 
les  végétaux,  entre  la  ph\>i(|ue  et  la  chimie. 

Ueniiifcador,  S.  m.  d  ni«r/;a(i[or. Ce/uiquiélabhl 
une  ligne  de  démarcation. 

Ueiiiaicar,  v.  a.  démarkar  Mar.  Marquer  sur  les 
carteaux  ou  sur  le  routier  un  lien  en  mer.  |  Paire 
la  démarcation,  régler  les  limites  entre  deux 
])ays,  entre  deux  territoires  \ .  Il  Demarcar  el 
terreno,  martiuer  un  campç  marquer  le  lieu  où 
l'armée  doit  camper. 

Demarco,  s.  m-démar-ko.  Ahlig.  gr.  Démarque; 
ma.istrat,  chef  qui  était  à  la  tète  d'un  dcrac  ou 
bourg  de  l'Atliquc. 

Domarecioii,  s.  ui.  f/cmarc/ioîi .  Ant .  gr.  Déma- 
rolion;  nom  de  la  monnaie  que  fit  frapper  Déma- 
rête.  femme  deGélon.  roi  de  Syracuse,  avec  l  or 
d'une  couronne  de  deux  cents  talents,  qu'elle 
avait  reçue  des  Carthaginois. 

Dreinirtiuiii,  S.  f.  démai\^i-(i.  Ant.  gr.  Démarchie 
m^m  que  les  .Mhcniriis  donnaient  à  !<:urs  dis- 
tricts ou  divisitms  ti  rritorialcs. 

iïeniarrafpe.  v.  pron  inus.  démarrar -se. 'S'éga- 
rer ;  se  fourvoyer. 

DciitáK.  adv.  iiuis.  V.  Además.  \\  Fam.  Estar  de- 
más: être  de  trop,  dereste;  sedit  pour  faire  com- 
prendre qu'une  chose,  qu  une  pers^mne  est  inu- 
tile, ne  fai/  pas  faute.  |  .Vdv.  Por  demás;  vaine- 
ment, ¡nulilcinent, 

ncniÛM,  adj.  démass;  .loint  aux  artjdcsi'o./rt.  los, 
Ins.  il  signifie;  le  reste,  l'outre. les  autres.  ||  .\dv . 
Por  lo  demás;  au  reste;  ¡ai  demeurant. 

DoiisnsoH,  s.  m.  pi.  démn-sshs.  Trop  grande  abon- 
dance, superllinté  de  bnins. 

Dciiiaiiia.  s.  f.  dcinass'i-a.  Hxcés;  super-luilé.  jj 
K\(  es;  désordre,  ènarmité.  ]  Kxiés;  débauche, 
derè;;lemc-,,l'  [1  Audace;  témérité'  li  Adv.  En  de- 
masía; trnp;  avec  excès. 

D<-ma»ia«Iatneiiu-.  adv.  démassiadamén-té.  Ex- 
cessi\emciit;  triqi;  avec  excès. 

nriiiasiitdi^iiiiu.  laa.  adj.  sup.de  Demasiado. 

l»fiiia<«lado.cla.  m\].demassia-da  Kxcessif;  trop, 
superllu.  innlile.  de  reste.  11  Imis.  Insolent;  im- 
pertinent, hardi  audacieux.  |1  Inus.  Olui  qui  dit 
ce  (lu'il  pense  avec  franchise,  liberte.  ||  ,\dv.  V. 
])cm(isia<hnucnle.  Trop;  excessivement. 

Deniliea,  S.  f.  drmbá-a.  (iéogr.  Dembeat  lac  de 
\' Abjssinic;  dans  le  royaume  d'.^nihara.  !,  Dcnv- 


DEM 


—  4i  — 


DEM 


Wa;  pro>incc  dont  lotorriloircpsitrcs  fertile  en 
l)l(^;  (apilaU'  (loiidnr;  :M>,(MH)  liabitnnis. 

Denibo,  s.  m.  </r'm-/«*.  Dcnibo;  tambour  des  ne- 
gros, <lall^  le  iriviiuiiif  (le  I, nango. 

Dpiiioilliir,  V.  a.  iiins. íi/.'m(í</iVir.  l'arlagpr;  diviser 
une  (  hiisi'  |)ar  niitilié.  ||  Inns.  Klre  an  inilini  de 
5a  carriiTP.àVa  inoilii^  desavió.  ||  liùi'*.  Isor  une 
cbose  il  niniiic.  a  donii.  Ini  faire  perdre  la  moitié 
de  M  valeur.  |)  Inns  Di'mrdinr  lu  ronfesion;  ne 
«•oiilVsser  (|u'uiie  partie  de  >-es  pécliés. 

Drnirl  Miijn,  s.  ili.  Diin  •/  inoii-in.  Mi^dor.Del- 
cl-miab;  nom  d'uno  sorte  de  lièvre  pernicieuse 
endémique  ni  ll^ypto,  et  qui  osl  en;;en(irée  par 
l'altération  flinndlanée  du  sang  et  de  l'eau. 

Deiiiciioli»,  s.  f.  ii^mèn-/i(t.  Méder.  Dénienro; 
folie.  Iionlevorsonient  de  la  raison,  aliénation 
d'esprit.  ||  Démence;  déraison,  extravagance, 
ol)litéralion  plus  ou  moins  complète  de  l'inlelli- 
genco.  ([ni  succède  quobiuefois  à  la  manie  ou  à 
la  monamanio  otr, 

Uriiionrto.  adj.  dhvèiu'-to.  Mytii.  Déménète;  snr 
nom  d'Ksculapo,  tiré  du  nom  de  celui  ()ui  le 
|iromirr  lui  avait  élevé  un  temple. 

Dmiciitar,  v.  a.  dénirnlni.  l'aire  perdre  le  ju- 
gemeni.  faire  devenir,  rendre  (lurlquiin  fon. 

Df'iiiriito,  adj.  déntén-té.  Fou;  qui  osl  on  dé- 
mence. 

Driiiérlto,  s.  m.  dimi-rilo,  IV-mèrito;  ce  qui  fait 
démériter,  ce  qui  fait  perdre  l'oslime,  ce  qui 
attire  i'iniprobation.la  piinitiim.lo  blAme;  ce  qui 
expose  à   perdre    la    bienveillance 

Drnicrl(oi-io.  rln.  adj.  demérito-rio.  Qui  fait  dé- 
mériter. 

Drniod-iiiw.s.  m.  f/ém(i-ír/V;.v.í.  Entom.  Demetrias; 
genre  de  cfdéopteres  caral)i(]ues.  ayant  pour 
type  ledémélrias  atricapille,  petit  insecte  allon- 
gé, de  couleur  jaimAtre.  que  l'on  trouve  au 
printemps  sur  les  baies  et   les  broussailles. 

D«-ii)r(rliiN,  s.  f.  pi.  í/énié-ínVí.vs.IMyt 11.  Demetrios; 
fêles  que  les  grecs  célébraiciil  en  l'honneur  de 
Cérès  Dérrtéter  .  et  dans  icsqucllos  les  adora- 
teurs de  la  déesse  se  fouettaient  avec  des  bran- 
ches d'arbres. 

Drmrtiio.  s.  m.  di-wé-lrio.  Chim.  Démélriuni: 
nom    donné  au  cérium,    par  quelques  chimis- 

ÍCS. 

Denietriiilo  ou  cIrnirCriilo,  s.  m.  démélrinu-ln 
démctroxi-lo.  Ant.  gr.  DéuK  tridule  ou  démétru- 
ie:  liymne  en  1-hnnncnr  de  Cérès  Démêler. 

Drnila.*.  s.  f.  pi.  r/c-jiiî'n.t.*.  Tîob.  lías;  vèlomenl 
qui  sert  à  couvrir  le  pied  et  la  jambe. 

Deiiiiflio.  s. m.  dénii-dio.  Roi . Démidion.-  genre  de 
la    famille  des  composées  sénécionuléos. 

Dniiioiida.  adv.  inns.  V.  ¿^¡iriilm.s. 

nenii(>iitrr.«i.  adv.  iiius.  déniien-tréss.  En  atten- 
dant. V.  7ÍHÍ7C  tanlo. 

nmiieni-.v.  a.  inns.  V.  Dii'ipnr.  Esparcir. 

DrMiiiiícicii.s.  f.  iuus.  V.  ¡)isivi)iiicion.  ! 

llcniiiiiilr,  V.  a.  inns.  V.  iJisrtiinuir.  ' 

ltriii¡!<t<)it.  s.   f.  dénii.isiiti.  Abaissement,  abatte-  i 

ment,  soumision,   luimililé.  ■ 

Dcntidr^  \.  a.  iiuis.  V.   hiniilir.  \ 

Ueiiiorrnrin,  s.  f.  dimokia-via.  Tolit.  Démocra- 
lio;  forme  de  gouvernement  dans  lequel  le  peu- 
ple  possède  la  souveraineté  et  qui  esfcelui  qui 
convient  le  plus  à  «no  nation. 

Dcniôrrnta,  s.  m.  démo-hraln.  Polit.  Démocra- 
te; partisan   de  la  démocratie,  atlaclié  ai:  gou- 


xernement  populaire,  aux  principes  do  la  sou- 
veraineté du  peirple. 

Dciiiapi-iiticiiiiiciile ,  adv.  démf>hra-til.nmén-ti, 
/>iinocraliinirineiii;  d'une  manière  dcmocrati- 
i|ui';    on  démocrate. 

Ueiiinrráilro,  en.  adj.  di'mnkrn-tiko.  Polit.  I)é- 
mocrali(|iie;  <|ui  con(  orne  la  démocratie  et  les 
démoi  rates. 

Deiiiorriillxadii,  lin.  pnrt.  pas.  de  Democrali- 
Zfir   el  ad|.  Démocrnli«.é.  e. 

Deiiiorriitty.ar.  v.  a.  'UmnUrntitftr.  Polit.  Démo- 
cratiser; conduire  à  la  démnrralie.  jeter  dans 
la  di-iuKCralte.  rendre  démocrate.  II  v.  ii.  Démo- 
cratiser; adicher  des  principes  démocrati(|ues, 
dos  opinions  populaires;  faire  de  la  propagande 
révolniionna  ire. 

I>oiiiuei-ali7.arNc,  v.  prou,  drmohrnli/nr-sà.  Se 
demiicratiser;  èire  démocratisé;  tendre  ;i  la  dé- 
mocratie; se  transformer  en  un  gouvernement 
démocrali(|ue.  en  parlant  d'une  société  poli- 
tiíjiie. 

Uoiiioriitrn.  s.  f.  th-moUri-tén.  Roi.  Démocritée: 
genre  de  nibiacées,  fondé  sur  un  arbrisseau  à 
rameaux  blanchAlros.  pubérules.  etc. 

Deiiioerilico.  ra.  adj.  dvmoUri-tiln.  Pliilos.  Dé- 
mocrili<iuo;  (|ui  appartimi  à  Dénioiiitc.  ipii  con- 
<crne  la  pliilosopliic  de  I)é;nofrite.  lequel  en- 
seignait l'alomi-me  et    la  pluralité  des  mondes. 

DeiiióriHo.  s.  m.  dhno-V.ritn.  Déinocrile;  |)bi- 
losfqihe,  né  à  .\bdére,  'i70  ans  avant  J.-(^.  mort 
l'an:i()l.ll  riait  sans  cosse  sur  les  erreurs  du 
siècle;  sa    jdiilosophic  était  alomislique. 

Driiiotio,  s.  m.  dr-modo.  Enlom.  Démode;  gen- 
re de  coléoplères  loiigicornes.  ayant  pour  Ivpc 
le  démode  immonde,  des  îles   Philippines.' 

Beiiio<l»i*ii.'«,  s.  m.  i/t'//ioi/o-/iY)n.ç.ç.  Temps  hér.  Dé- 
modocus  ;  cbantie  grec,  dont  le  niuii  nous  a 
été  transmis  pas  Homère,  ei  qui  célébra  on 
présence  d'ilyssc  et  d'Aloinoiis  les  amours  do 
Mars  el  de  Vénus. 

Dencnfila.  s.  f.  démofi-la.  Alyth.  Déiuophile;  l'nne 
des  Daiiaïdes.  i;  Démopbile;  sibylle  de  Cumes, 
i|ni  apporta  a  Tarquin  l'Ancien  les  livres  sybil- 
liiis,    écrits  en   \ers. 

UecMofilo,  S.  m.  détiiofi-lo.  Polit.  Démophilc;  am 
du    peuple. 

ncmofoii.  s.  m.  dihnnfnn.  Mylh.  Démophon;  fils 
de  TbCséo  et  do  Phèdre,  monta  sur  le  trône  d' 
.\thènes  l'an  1182  avant  .J.  C:  épousa  la  fille 
de    l.yfuiguo. 

Heinns^'i'oiHr,  S.  m.  dénwfj-hi'ron-te.  Antig.gr. 
Démogéroiito;    ancien  du  peuple;   sénalonr. 

Driiiosni'sod,  S.  m.  dêmofjnrqon.  l^Iyth.  Démo- 
gorgon;  otro  symbolique,  créaîour  du  ciel,  do 
la  tone  et  do  la  mer.  U  habitait  le  centre  du 
monde,  en  compagnie  de  l'Eternité  et  du  Cha- 
os. On  le  roprésontait  sous  les  traits  d'un  v  ¡ei- 
llard  jiAle,  crasseux,  défiguré,  converl  de  mousse. 

Demoler,  V.  a.  dv.uiolér.  Démidii;  rom[ire  la  liai- 
sion  d'une  niasse  construite;  abattre  pièce  à 
]Mèce  un  édifice.  ra.*cr  des  (brtiticalions.  ||  Fig. 
i)éiriolir;  renverser    les  institutions  sociales. 

lïomolor.sp,  v.  pron.  démolér-sé.  Se  démolir^ 
être   démoli,  renversé,  détruit. 

Drmnlirion,  s.  f.  dé-moliiion.  Démolition;  ac- 
tion de  démolir,  do  démenlelcr  un  édifice,  une 
fortification. 

D('inoiicione!«.  S.  f.  pi.  démoUiio-néss.  Démoli  - 


DEM 


—  ko  — 


DEM 


rions;  les  matôriaux,   les  décombres  qui  pro- 
viennerU    de  ce  (pi'on  dciíiülil.  ! 

Itrnioninco.  ca.  adj.  dihiwnin-ko.  I>énipiiiaqiic; 
qui  e>l  i))ssédc  du  démon,  du  malin  esprit. 
IIFÍí;  et  lam.  Démoniaque:  personne  empor- 
tée, passionnée,  colère.  IIHisl.  rel.  /Jénioiuaque: 
membre  (l'une  serle  d'anabaptistes,  ainsi  nom-  j 
mes  pareequ  ils  erovaient,  enlie  auties  erreurs, 
que    1rs  démons  seraient    sauvés    à    la  lin    du 

nuiiide.  ,         .      y      X-    .•       I 

Dcnuiiiiaclo,  «tn.  ¡id].  inus.  cwoina-ilo.  Endia-  | 
blé;   qui  est  possédé   du   diable. 

«piiiôtihil,  ad',    inus.  V. /ííV//;ó/iVo.  | 

Uriiioiiioola,  adj.  dàiuniii-l.itla.  Tliéol.  Démonieo-  i 
1p;  ((ui  rend  un  euUe   aii\  (lénnins;  (ini   est  ado- 
rateur des  démons.  Ce  m<il   élait   employé   par 
St.    Auj.'ustii\  pour  dési}:ner   les  païens. 

Dcntoiiifjo,  s.  m.  dim.  ú-  Dciikihííi.  l'etit  démon; 
se   dit   d'un  enl'aiit  (jui  isl  lurbubiil. 

DPiitonlo.  s.  m.  (lévio-hin.  Mylli.  />émon;  pénic 
jnvisibleqiii.  selon  les  aneiens,  présidait  aux  ac- 
tes des  bommes.  les  conseillait  et  veillait  sur 
eux.  (baque  l.onime  en  avait  deux,  l'un  bon, 
démon  pruprimcnl  dit;  l'autre  mnu\ais(iu  ea- 
rombdon.  qui  njiportait  les  eliàtiments  des 
dieux.  ||Tbéol.  ealhul.  iJémon;  le  chef  des  anges 
déchus,  qu'on  «¡¡pelle  aussi  I.'uiler.  Satan,  le 
diable,  l'esprit  inlernal,  le  tenla'.eiir.  l'espii', 
du  mal.  le  malin  esprit,  le  prim  e  des  (  nlers, 
etc.  Il  m  ilcninuio  del  orgullo;  le  démon  de  l'or- 
fiucW:  de  la  râlera;  àii  la  colère,  etc.  |i  Fij;.  et 
fam.  F.Ç  un  demonio,  un  vnrdiidero  demovio, 
nrt  demonio  encarn.ido  ;  c'e.<.t  un  démon,  un 
vrai  démon,  im  démon  iinariu';  se  dit  d'une 
persoiMie  mcib.inte,  airbulenlc,  qui  ne  fait  que 
tourmenter  les  autres.  |i  Fam.  Hino  un  demo- 
vioi  diablement;  comme  un  diable.  ||  Vete  à  los 
demonios:  va-t'en-au  diahle.  jl  l'albul.  Cacodé- 
mie;  sorte   de  maladie. 

Dciitoiiio.  inlerj.  dniio-nio.  Diable! 

DoiiioiilMino.  s.  m.  démonis-uio.  Tbéol.  />émo- 
nisme;  iruyanceaux  démons. 

Deiiioiii^ta,  adj.  cl  s.  m.  dènionis-la.  Tbéol.  JJÍ- 
moniste;  (lui  croit  aux   démmis. 

Dcnioüftcraria,  S.  f.  dt''ni<ino\ira-7.ia.  Théol,  Dé- 
nKmiici.itic;  iiilluen.e  des  démons. 

Doiiioiio;;i-afia.  S.  f.  démono(¡:afi-a.  'fliéol.  1)6- 
mono^'iapbic;  science,  traité  de  la  nature  et  de 
l'inllurnce   des   démon?. 

Doinoiiosi  Íctico. ca.  adj.  dcmonoçira-fiUo.  /)fmo- 
nobiaphie:  qui  conceincla    <iémoii(i^Ki|ibic. 

Di'iiioiióurafo,  s.  m.  dimono-grafo.  />idacl.  />é- 
mi f:ra|ibe;  celui  qui  écrit  sur    les  démons. 

UctiKiitoIatra,  adj.  et  s.  dimono-lalra.  Tbéol. 
/>cmoii(d<^lre;  celui   (|ui  adore  b'S  démons. 

UoiiMtiioIaii'ia.  s.  l'.(lémon(ili:lri-n.  Tbéol  ¡Ivmi)- 
noliltrie;  adoration,  culte    (1rs  démons. 

Deiiioiiotiilriro.  ca.  adj.  dvmcnola-trifio.  />émo- 
n(dAtn(|uc:  qui  e.'<t    relatif  a  la  démonolàlrie   ou 
*;i  la  sciciue  des  démons. 

Drnuiiiolocin.   s.  f.    démonoln()-hia.1\\i:i)\.  D('- 

monolof:ie;  tiaité  sur  les  déjnons. 
DcnioiioltiKico,  en.  (i(')Hf)iii'/i)(/-y/(7i().  fbéol.  y>é- 
monobigiquc:  qui  est  relatif  à  la  démonolojiie 
ou   à  la  s.iciice  des  démons. 

DrnutiióIoHo,  s.  m.  et  adj.  démuno-Uujo.  Tbéol. 
7>cniono|o(;ue:  celui  qui  s'occupe  de  la  liemo- 
iiologie. 


Dciiioiiontancla,  S.  f.  démonoman~¿ta.  Art.  di-, 
vinal.  /Jémonomancie:  falcullé  de  lircdnns\ 
avenir  par  les  in^piiaiions  dun  démon  inté- 
rieur. 

Uciiioiioit'.ania  ,    S.    f.    démonomani-a.    Palhc^l 
i>émonomanie;  variété  de  l'aliénation   mentale, 
dans  liKiuelle  le  malade  est  tout  mente  de  l'idée 
(jU'il    e^t    possede   du  démon. 

Dcnioiioiitaisiâiico  ,  s.  m.  dttnoiiomanta'liko. 
yvemoiiomaniaqne;  celui  (|ui  a  la  manie  de  se 
croire  pos<.é(lé  ou    insjiiré  du  démon. 

DenioitiiiiKsiio.  na.  adj.  dhnono-inano.  /Jémono- 
mane.  nuilade  alleinl  de  la  démonomanie  ou  ({ui 
se  croit  possédé  du  démon. 

Dciiiniiniitáiilico.  ca.adj.  dvmonoman-tiho.  Dè- 
monoiniiiK  len;  ijui  a  rapport  a  la  démonoman- 
cie.  (jui  l'excK c. 

nciiinii.^d  attilidad  .  s.  f.  diUnonstrabilidadd. 
/>i<!iict.  /-'emonslrabilité;  (jualilé  de  ce  qui  est 
démoutrabic  ou  de  ce  qui  peut   être   démontré. 

UciKoiiNiriildc,  adj.  inus.  dcmonstrablé.  Dé- 
mrintrablc.  V.   Demostrable, 

l>ciiioiiMit-aci<!ii.  s.  f.  mus.  V.  Demostrar  ion. 

Wvinnnairntlnr.  s.  in.  mus.  Deuionsirador.  De- 
montialeur;  (¡ui  déuiontre.  V.   Detno.strailor. 

Ii)cct)r)ii<<truiiiicn(o  ,  s.  ni.  inus.  V.  Demoslra- 
111  ieiilo. 

Eî(  iiioiiwirar,  V.   a.  inus.  V.  Demostrar. 

UciiioñiicEt».  s.  u).  dim.  de  Demonio, 

»ciitos>(<>lcii>o,  s.  m.  dimopfoU-mo.  Mylb.  Dv- 
moplolème;  un  des  amants  de  l'énélopc;  lut  tué 
]iai    l  lysse 

Dciiior».  s.  f.  démo-ra.  Di\w\\\  lelardemeni, dé- 
lai. Il  Retardement  ;  debii.  remise.  ||  Laps  de 
temps  de  huit  mois,  pendant  lequel  les  Indiens 
étaient  obli  es  de  lra\ailier  (lan>  les  mines.  || 
Paijnr  sin  demora;   payer  sans   déport. 

Ociitoi-aeiza,  S.  f.  inus.  V.  Demora. 

Mr-inoi-ar.  V.  n.  demorar.  S'arrêter;  demeurer, 
rester ,  tarder.  |  v.  a.  Mar.  Se  dit  d'un  endroit 
qni  lépoiid  à  une  direction  lUMerminée. 

DfiiuiJitcnlr!».  eu.  adj.  i!cm'>slé-nil-o.  Litlér.  D6- 
mostliénique  :  se  dit  du  {lenre  de  style,  d'élo- 
quence qui  aiijiiu tient  a  Démostbènes.  ou  de  (C 
(jui  en  est  limitación  ,  de  ce  qui  en  rappelle 
l'idée. 

Dcmo^ilratilc .  adj.  dvmostra-blé.  Démontrable; 
qui  |ieiil  élre  démontré  ,  qui  est  susceptible  de 
dénionstration. 

Urnioftrarilciiiciitc,  adv.  démnstrablémén-té. 
Di  nionslratixf  ment  ;  d'une  manière  démonstra- 
tive. iou\  aincanlc  .  é\  idenle. 

itciiioNtraciflii,  s.  f.  di'mostiayion.  Démonstra- 
ti(in  ;  ai  tii'ii  de  démontrer;  raisonnement  qui 
prouve  d'une  maniere  i  onvaincante  ,  qui  établit 
éxiremment.  peren)ploircment  un  fait  on  mic 
Verile.  |  \)fmosii  <ii  ion  a  ¡niori  ;  démoiisiralmn 
ft  priori;  celle  (lue  l'on  liie  d'une  chose  préexis- 
tante à  celle  (lue  Ion  veut  prouxcr;  démonstra- 
tion par  les  (  ausi  ;«  mêmes  de  la  chose.  ||  Deino.í- 
trarii'ii  à  /K'.víerioíi  i  démonstration  à  posterio- 
ri; (elle  (jue  l'on  pi  end  d'une  diose  postérieure 
à  celle  (;u'il  s'agit  de  prouNcr.  f.'csl  la  démons- 
tration par  les  elVets  de  la  cliose.  I  De»in4/i(j- 
rùiM  a  sinuillrineo;  (  emoslration  á  simultaneo; 
celle  ()ui  est  lirec  dune  diosc  (¡ni  a  de  la  simul- 
tanéité ou  une  ((iniH'xion  ncdssaire  avec  ce  (pie 
l'on   veut    prouver.    H   Matbem.    Vcmoslraciim 


DEM 


—  i6  — 


DEN 


atm/ííiVn;  démonslraiioii  analytique;  nn-lhode 
de  raisonncinciil  qui  procèdp  par  voipdr  dccmii- 
püsition,  t(insi>-l;iiil  laiitôt  à  r.iiinnor  iiiic  pro- 
position á  síx'li'nK'nls  <'l  à  l.i  laire  drpr-iidrf 
d'une  nulle  jiropositioii  d(''j¡i  démoiitiTC  ou  oi- 
donlp  par  elle  niôini-.  tanliU  i\  passer  du  connu 
à  iMiicoiuMi.  en  refîanlanl  coninie  vraie  la  (luise 
en  (|U('>.tioii  .  et  en  liranl  de  relie  liypolhèse  dis 
roii^C(|iiences  surcrsi\es  .  jn^iliiM  te  (]Mdn  soit 
arrive  a  un  ri'>>iilini  es  IdiitiiiKiit  vrai  ou  év  ideiii- 
ment  laux.  t|  i)í'»/<()5írí/(/(.ii  s'mivlim;  denion><- 
triilion  synllielique  ,  nielliode  de  raisoiinemciil 
qui ,  proi  ('tliiiil  (liir  voie  de  eomposilion  .  cou- 
sis e  à  r.  unir  plusieurs  véril(''s  lii^'es  entre  plies 
par  (Priains  ra[)porl- .  et  à  laire  dériver  de  là 
des  véiiiés  d-uii  i)ou\<l  ordre.  |l  s.  f.  pi.  Demos- 
trariomxi  dcniouSii. liions;  inarques,  siirnes, 
K'mi-if.'naffes  pni  lisiiueis  ou  exprime  .  on  ma- 
nifeste se>  intentions  .  ses  dispositions,  ses  sen- 
timents, etc.  Il  Art.  inilit.  Démonstration  ;  ma- 
noeuvres que  lait  l'ennemi .  oïdinairemenl  pour 
tromper  ,  pour  donner  le  cliaime  sur  ses  vérita- 
bles desseins,  sur  ses  plans uiierieiirs. 
Dcmo<«irit(lo.  tlii.    paît   pas.    de   Deimistrar,  et 

adj.  DéiDoiitié,  p. 
DonioNtriiaioi-,  S.    m.  (lémnstratlor.   Démonstra- 
teur ;  celui  (jui  démontre  qui  fait  une   dénions- 
trntion. 
DcmoMtriMnloiito.  s.  m.  inus.  démostramién-to. 

Dénionsl ration.  V.  Dcniostrarinn. 
DciiHtMtrHiizn,  S.   f.   inus.  V.  Mucslra  ,  Alarde, 

Jtevisld. 
nciuosirnv:  \.  a.  demostrar.   Dérrontrer:   prou- 
ver dMine  manière  évidente,  convaincante  .   par 
les  conséqut  nces  ri^iourenses  dnin  principe  vrai, 
certain,  inconleslalile.  ||  Démontrer;    lournir  là 
preuve,  l'indice  de  quelque  chose  ,    lémoijrner 
par  des  marques  extérieures.  ||  Démontrer  ;    en- 
enseifrner  en  niellant  sous  les  yeux,  faire  une  le- 
çon en  faisant  voir  aux  yeux  la  chose  dont   il  est 
question,  l-obiol    que   l'on  explique.  ||  IVlanifes- 
ter;  marquer  ,  téinoi^ner.  |  Inus.  V.  fínspihir. 
DemoKirstrso,  v.  prou,  déinnslrar-sê.  Se  d 'mon- 
trer: être  (lemontré.  jionvoir  être  tléiiiontré. 
Deiiiostrativniiiriitc.  adv.  dniiostrativamén-té. 
Démonsirativeincnt  ;  li-uno  manière  démonstra- 
tive ,  convaincante  .  évidente. 
Deiiin.«ti-ii(ivo.  va.  adj.  démostrati-vn.  Démons- 
tratif; qui  démontre  ,  qui  sert  à  démontrer,  à 
faire  la  démonstration  .  en  pariant  des    preuves 
dont  on   se   sert  pour  démontrer  une  diose.  || 
llhél.  Démonstratif;    se   dit   de   celui   des  trois 
genres  d'éloquence  ,  qui  a  pour  objet  la  louanfro 
ou  le  lilànip.  ||  Granim.  Démonstratif;  (pii  sert  à 
indiquer  ,  á  faire  voir,  à  meUre  sous  les  yeux. 
ou  a  représenter    à  lMmaj;inati(m,  HFarn.'  Dé- 
monstratif; qui    fait  beaucoup  de   démonstra- 
tions, qui  donne  beaucoup  de  >if;ncs  extérieurs 
des  sentiineiils  qu'il   éprou\e,  de   sa  bienvei- 
llance, (le  son  affection,  de  son  zèle,  de  l'inté- 
rêt qu'il  porte  à  une  personne  .  etc. 
Deniótico  en.  dénw-til.o.    Deniotiquc  ;    qui   con- 
cerne le  peuple  ,  qui  est   a  l'nsas;e  du   peuple, 
ditnt  la  t  onnaissance  est  laissée  au  vulgaire. 
»rmii(I»ci«iii.,s.  f.  inus.  dêmoudm.ioru  Change- 
ment ;  action  de  changer.  V.  Mudanza,  il  Muta- 
ción ;  changement.  V.  Alutacion. 
Dsniiiilaiiiieuto.s.  ni.  inus.  V.  Mutación. 


Demudar,  v.  a.  inus,  démoudar.  Changer  ;  va- 
rier. Il  Altérer  ;  changer  ,  défigurer, 

nciiiiidurMo,  V.  pron.  déinoudar-sé.  S'altérer;  s« 
Irau-loi  mer. 

neiiilicMt.  s.  f.  inus.  V.  Muestra,  Demostracinn 

Ui'iiiiifHirn,  s.  f.  inus.  déinoiiés-trn.  liesle  ;  dé- 
moii^tr.ition.  V.  Adnmiin.  ii  V.  Se.lil. 

Drniiilrenlf.  ndj.  dC'iiiou'ién-té.  .Mi'dec.  Déinul- 
cen.  ;  i|iii  adoucit ,  (|ui  amollit,  qui  est  de  natu- 
re eiindliente. 

Uoiiittlrir,  V.  a.  inus.  démoul/.ir.  ^'aresser;  ilal- 
ler  ,  faire  des  (ares-.es.  V.  Ilalaijar.  |  Uécrcér; 
divertir.  V.  lircenr. 

Doniiil.xlvn.  va.  adj.  démnnlsi-vo.  üémulsif.  V. 
\h'iiiiilretil{'. 

Itt'iiaiitc.  adv.  inus.  V.  Antes. 

Ui'iKiiilrM.  adv.  inus.  V.  Antes. 

Ucniirio.  l'Ia.  adj.  déna-rio:  Denairc  ;  quia  rap- 
port an  noMihre  dix. 

Uoiiario.  S.  m  dènn-rin.  Denier  ;  petite  monnaie 
romaine  d'argent,  marquée  d'un  \  .  cl  (|ui  jns-^ 
(|u'à  l'an  iiiU»  (le  Itome.  valut  10  as.  et  plus  tard 
IC)  as.  Il  Mélrol.  Denarius  ;  àm  ien  poids  ,  lu  sep- 
tième partie  de  I'oik  e  romaine. 

Ueiinr».  s.  m.  dhia-rn.  Mélrol.  Déiiaro  :  niotmaie 
de  compte  de  plusieurs  étals  de  l'iialie:  il  eu 
faul  2i()  pour  faire  une  livre,  cl  la  valeur  du  de- 
iiaro  vaiiciiyec  celle  delà  livre. 

DéiKini-u,  s.  m.  f/i';¿-(/íi(o.  Kntom.  Déiidare;  gen- 
re de  coleopières  inélasoiiies,  aya  l  pour  lype  le 
dendare  triste,  insecte  très-coîumun  dans  le  mi- 
di de  la  France  ainsi  qu'en  Italie. 

Urii{li>.  adv.  mus    dén-dé.  De  là  .  depuis  là. 

Uciiflrn^aia.  s.  f.  déndragn-ta'  Miner.  Dendro- 
gale  ;  arborisation  d^ns  une  agate. 

UcndiMa.  S.  f.  din-drita.  Miner.  Dendrile;  des- 
sin naturel  que  l'on  observe  sur  diverses  subs- 
tances minérales,  et  qui  représente  jusqu  a  uu 
certaini  point  de  petits  arbris-eaux  ,  Ires  rami- 
fiées semblables  à  des  bruyères,  à  des  lichens,  à 
des  chiiragnes  ,  à  des  arbres  indélermincs,  etc. 
Les  deniiriies  sont  dues  aux  mliltralions  d'eaux 
cliar,','ees  de  parli':ules  ferrugineuses.  ||  s.  f.  pi. 
Miner.  I  yrolilhes. 

Dciuli'itii'o.  vn.  adj.  déndri-tilio.  Miner.  Dendri- 
tiiliie  ;  (]ui  offre  des  arborisations;  qui  a  ia  for- 
me d'un  petit  urbre  ,  d'un  arbrisseau,  d'un  ar- 
buste. 

Deiidiitlna.  s.  f.  déndriti-na.  Foram.  Dcndriti- 
ne;  genre  de  foraminiferes  .  de  la  famille  des 
hèlicosièqucs  nauliloïdes,  établi  pour  des  coquil- 
b'S  dont  les  ouvertures  sont  raïuiiiées  et  le  plus 
souvent  rcuiiies  en  formes  de  dendritcs. 

Dondritis.  s.  f.  déndri-tiss.  Temps  lier.  Dcndn- 
tis;  nom  sons  lequel  Hélène  avait  un  temple 
chez  les  Khodiens,  sur  le  lieu  même  où  elle  ler- 
niina  sa  vie  ,  en  se  pendant  à  un  arlire. 

Doiidi'idoft,  s.  m.  pi.  déndr-idoss.  Philos.  Den- 
dritas :  hommes  (¡ne  Lucien,  dans  sops  Histoire 
véritable .  met  au  nombre  des  habitants  de  la 
Lune,  et  dont  il  suppose  la  gcnéralioii  analogue 
à  celle  des  plantes. 

Dendrobato,  s.  m.  déndro-bato.  Hist.  nat.  Den- 
drobate;  qui  se  tient  habituellement  sur  les  ar- 
bres. 

Dcndrodronio.  ma.  déndrodro-mo.  Zool.  Den- 
drodrome  ;  qui  court  sur  les  arbres. 

Dendrófaso,  adj.  et  s,  dùndro-fago.  Entom.  Den- 


k 


DEN 


—  kl 


DEN 


(IrophaîSE  ;  qui  mange  le  bois  ,  mangeur  de  bois. 
On  appelle  anisi  les  insectes  ou  larves  d'insec- 
tes qui  vivent  dans  les  iirbres,  soit  pour  s'y  pro- 
curer une  rctrailc  ,  soil  pour  se  nourrir  de  leurs 
sucs,  «les  aniuiaux  sont  très  nuisibles. 

Dcndrólido,  dn.  adj.  déndro-fulo.  Kipet.  Den- 
drophule;  nui  ressemble  an  dciidiophis. 

Deiidr«'»lld«M.  s.  m.  pi-  dêndro-lidoss.  Erpil. 
Deiidropliides;  famille  de  l'oidre  des  ophidiens, 
qui  a  pour  ivpc  le  genre  dendropbis. 

Ueii'.ii-olH,  s.' m.  déiidro-liss.  Erpél.  Dendropbis; 
"enre  d'ophidiens,  voisin  des  couleuvres,  mais 
qui  s'en  disliiif^-je  par  un  corp-;  légéremeit  com- 
primé ;  des  écailles  lisses,  l'orl  allonj^ées  ,  un 
museau  arrondi  ,  de  -grands  yeux  à  ieur  de  IcHe, 
et  une  tête  revêtue  de  lar^'es  plaques.  Ce  sont 
des  serpents  d'Afrique  et  d'Asie  qui  vivent  sur 
les  arbres  et  qui  atleiijncnt  plus  d'un  melrc  de 

lo'ln- 

DciidiMforiaM,  s.  f.  pi.  déndrofo-riass.  Aiitiq. 
gr.  Uenlrophories;  fêles  en  l'humeur  de  Cibélc, 
de  Bicchiis  et  de  Sylvain  ,  pendant  lesquelles 
on  portait  des  arbres  ,  et  surtout  des  pains. 

Drndi-óroro.  i-a.  adj.  déndrn-f'oro.  Myth.  gr. 
Deiidropiioro;  surnom  de  Sylvain,  que  Ion  re - 
présenlait  toujours  portant  un  jeune  arbre.  l| 
s,  m.  anliii.fzr.  Dcndrophore  ;  nom  de  cenv  qui 
dans  une  fêle  ,  portaient  des  arbres  en  l'hon- 
neur de  quelque  dieu. 

D('iidi-osi'»Utt<  s.  f.  dindraqra-fia.  Didact.  Den- 
drograpliie;  histoire  des  arbres,  ou  traité  sur 
les  arbres. 

Dt'ndroKi'úflco,  c«.  adj.  déndroffra-fi-'o.  Di- 
dact. Dendrographiquc;  qui  est  relatif  à  la  deu- 
drofiraphic. 

Dcndró:;rnru,  S.  m.  iZi/ir/cof/ra^o.  Dendrograplie . 
celui  qui  compose  des  traité  sur  les  arbres. 

Dcndróido.  dit.  adj.  d'Uidro-idn.  Bot.  Dendroïde; 
qui  re^se:nble  à  un  petit  arbre  par  ses  ti^es  ra- 
mifiées. I  Dendroïde;  qui  s'élève  au  rang  d'ar- 
brisseau ,  eu  parlant  d'une  plante,  dans  le  gen- 
re de  laquelle  la  plupart  des  empeces  sont  herba- 
cées. 

Dendrollqiii'iioo  ,  ncn.  adj.  déndroliká-nén. 
Rot.  Dendrolicliéné;  se  dit  des  lichens  qui  affec- 
tent la  forme  d'expansions  denilroïdes. 

UoiidroUtM.  s.  f.  déndroli-td.  Hist.  nat.  Dendro- 
liihe;  arltre,  arbrisseau  pétrifié. 

Itendrolitttrlo,  s.  m.  dénilrnlita-rio.  Zoo'.  Den- 
driditbairc  ;  coralline  de  forme  arborescente. 

ncndi'ttlM^in,  s.  f.  d'ii-ilniloq-liia.  l5ot.  Dendro- 
lo:.:ie:nom  qu'on  d  uukî  à  la  botanique  iiuaiid- 
elle  a  pour  obj^t  exclusif  la  connaissance  des  ar- 
bres indigènes  cl  exotiques.  |  Dendrologie;  trai- 
té des  arbres  et  des  arbustes. 

neiidi-Mlútficn,  ca.  alj.  démlro-log-lii'io.  Dcn- 
drologique;  qui  concerne  la  dendroÎogie. 

Deuilrttinétriro,  ea.  adj.  di-iidroiné-triko.  Den- 
droinéii  ique  :  qui  a  rapport  au  dendroinétre. 

Ikciidróiiictrn.  s.  m.  d'iidro-métro.  Deiiiiromè- 
irc  ;  insiruiuenl  pour  me-.urer  le  dia-nélre  et  la 
hauteur  des  arbres.  1|  Géom.  pral.  Dendromé  re; 
instrument  au  moyeu  du  juel  on  peut  résoudre 
graphiquement  les  prai)lèines  de  la  Irigoiiomé- 
trie  reclilimie. 
D('ii<':cnc-ioii,  s.  f.  dihuhiaiinn.  Déné^'ation;  action 
de  denier  quelque  chose  en  justice.  Il  Déniemeut; 
dénégation,  desaveu,  refus.  Il  Déni;  refus  d'une 


chose  légitimement  duc.  Il  Désaveu;  action,  aeti 
par  lequel  on  désavoue  ce  qui  a  été  dit  ou  fait 
par  un  autre  en  n  dre  nom.  ii  Dr.  féod.  Désaveu; 
refus  d'un  nouveau  vassal  de  prêter  foi  et  hom- 
mage à  son  seigneur,  il  Désaveu;  rétractation, 
faire  u.i  désaveu  publi  de  ses  erreurs.  !i  Jurispr. 
DeriKfiacion  de  ¡mternid-id;  désaveu  de  paterni- 
té; acte  par  lequ-l  un  mari  refuse  de  reconnaître, 
pour  sien  un  enfant  dont  sa  femme  est  accou- 
chée. Il  Con  d"ne{inrio)i;  on  le  dit  quand  un  ter- 
me est  expiré,  il  n-y  aplus  a  aliendre.  i|  Jurispr. 
Déport,  acte  |)ar  leipiel  le  juge  déclare  qu'il  doit 
S'abstenir  de  prendre  connaissance  d'une  affaire 
parce  qu'il  ya  cause  de  récusation  ou  de  refus  en 
la  personne 

Ui'iK'Kado,  da.  part.  pas.  de  Denegar,  et  adj.  Dé- 
nié, e. 

E>:MU'gailor,  s.  m.  dcnêtjador.  Dénégateur,  celui 
qui  nie. 

Ueiit'samionto.  s.  m.  inus.  V.  Denegnci-m. 

I>('ii<';$:ir,  v,  a.  dén'uar.  Dénier,  refu-er  cequc  la 
bienséance,  l'équité,  la  justice  exigent,  veulent 
qu'on  accorde. 

DciieKurHe,  v.  pr(5n.  denegarse.  Se  dénier;  être 
nié,  èfre  refuse. 

Ui-iicsatnriu.ria.adj.  dénvgalo-rio.  Dénégaloire, 
(lui  dénie. 

l»r'iic»s;«'ec«T,  v.  a.  dénáqrezérr.  Noircir,  rendre 
noir.  Il  Obscurcir ,  rendre  une  chose  obscure, 
noire,  pour  l-et'faeer.  |1  Inus.  V.  Denigrar. 

Deiiesplr,  v.  a.  inus.  V.   Denegrecer. 

Urneqiiia,  S.  f.  dén'-kia  Bol'  Dénckie;  plante  du 
cap  de  Bonne-Espérance. 

Densa,  s.  f.  d  n-ga.  Denga,  mot  tartare  qui  sig- 
nifie coin  ou  empreinte,  et  qui  dé-ignait  autre- 
fois la  petite  monnaie  de  llussic  qui  a  cours 
aujourd  hui  sons  le  nom  de  kopek. 

Ueiisfoso.srt.  ad).  V.  .W.'/iuJ/oso.  ¡  Il^cer  laden- 
gusa;  faire  la  suc  ée. 

Ueiiaup.s.  m.cZin-'/iti  Mignardise,  affectation  de 
gentillesse,  de  délicatesse.  ||  Mioaulerie:  mines 
et  manières  alfecléés.  ||  M  iiUelel  de  fein;ue  à 
longues  pointes,  et  qui  couvre  à  peine  les  épau- 
les. 

UciiSiicro.  ra.  adj.  V,  Dengoso. 

Deiiicali'ít,  s  f.  pi.  dènika-léss.  Ant.  rom.  Déni- 
cales,  purifications  qui  se  faisaient  dans  la 
mais  m  d'uu  défunt,  dix  jours  après  le  dé- 
ces. 

Di'iiiciii.  s.  m.  dénit-chi.  Myth.  Déniihi,  une  des 
trois  divinités  japonaises,  qui  président  à  la 
guerre, 

Ufiti¡;rairi»n.  s.  f.  dénigrariou.  W 'niurcmcnt,  ac- 
tion de  ilénigrer.  de  n  ircir  quelqu'un,  de  dimi- 
nuer la  réputation,  l'estime,  le  crédit  dont  il 
jouit,  de  déprécier  les  talents  qu'il   possède. 

Di'niui'adn,  da,  pari.  piis.  de  lijrtigrar,  et  adj. 
Déni;; ré.  e. 

neiilurad.)!-,  S.  m.  di'nitjrndor.  /dénigreur,  celui 
(]ui  deni:.'re,  qui  lime  à  dénigrer,  celui  qui  cher- 
che a  noircir  la  repuiation  de  quelqu'un,  a  dé- 
précier la  valeur  de  quelque  i  ho^e. 

n.iii:;raiiil<*iito,  S.  m.  ihutijra-nién-to.  Z>énigrc- 
meiit.  V.  Denigración 

Ueiiitfi'aiid».  pari.  près,  invar,  de  Denigrar.  Dó- 
nigrant,  (pii   dénigre. 

UtMiiKi'aiitt',  adj.  dénigran-lé.  Dénigrant,  qui  dé- 
nigre, qui  exprime  le  dénigrcraenl,  qui  port»  a 


DFN 


—  V8  — 


DKN 


(K-niprcr. 
Deiiiici'iir,  V.  n.  (¡''-niiirar.  DciiifirPr,  cliPictu-r  à 
iloirfir.  travailli'i-  ;i  dimiinicr  \e  iiii'rilt',  la  icpii- 
tation  (le  qncluirmi.  mi  le  |>ri\,  la  valfiir  <lf  ipii"!- 
quc  rhôscç  tliL'ichcr  a  rendre  ridiculr,  iiu'pri- 
snblc 

DciiIurarKc.  v.|ir()n.  dhii  irnr-^,'.  Se  dt-iiifiror, 
SI'  (ji'iliii  cr  en  paroles  U"í  uns  les  aulrcs,  se  pir- 
(lic  nHiliiclli'iiviil  (le  ri'(iiil.iliiin. 

Donluriitiviinieiitr.aiiv.  il-iii  ¡rnl  iv(im"n-té.  In- 
jiiricii'>cni('nl;  d'uni'  iiiuiiíitl'  iujurii'iiàC,  int'a- 
inunli'. 

Denl«riit!vo,  vu.  ailj.  d'' nifiriiù-co.  D6nigraiit, 
inliiinant.  injurieux.  dilViiniatnirc. 

I9eii;>iliiilainii*i>t4'.  adv.  d'iu)dn<liiinhi-l<''..  Conra- 
fîpusenu'nt  ,  intréj)iiiement ,  hardiinenl ,  d'une 
manière  touraj^euse,  intrépide,  Inrdie,  avec  cou- 
ra^'e.  etr. 

Ilenoilatlo,  «Iii.  part.pas.de  Di'tioddr.  \\  adj.  Cou- 
rai;eu\,(iui  a  du  cnura^e,  (jui  est  hardi,  intré- 
pide. 

DeiiodurMc,  V.  prnn.  iiins.  Dhvtdar-si-  S'enhar- 
dir, se  iivintrer  hardi,  inlrép  de. 

Drtiomlnitrioii,  S.  T.  dénnininmicn.  Dénonniia- 
lion;  desi;,MalioH  d'une  personne  ou  d'une  ch»- 
SP,  parmi  nom  iiui  en  exprime  l'état,  l'espèce, 
la  qualité   principale,  etc. 

Doiiu!)iiii:i!li}nu>sit4'  ,  adv.  d''nt)ininadamén~té. 
Noininativeinent;  par  son  nom. 

■Iciloiiiiiintlo,  «I»,  part.  pas.  de  denominar,  et 
adj.  Dénoniiiié,  e. 

OeiioiniaiHiJor,  S.  m.  Denominador.  Tritli.  Déno- 
minateur.- celui  des  deux  nombres  d'une  fraction 
.qui  indique  en  combien  de  partii-s  l'uiiite  a  été 
divisée:  il  s'écrit  au-dessous  de  l'autre  iiumlire, 
qui  s'appelle  Niiméiateurel  qui  indiijue  combien 
de  parties  de  l'unité  oui  clé  prises.  Ces  deux 
nombres  sont  séparés  par  un  tiail  horizon- 
tal. 

Benoiiiinar,  V.  a.  denominar,  .lurispr.  Dénom- 
mer, désifîner  par  le  nom,  nommor  et  compren- 
dre quelqu'un  dans  un  acte. 

Deiiniiiinar!4t-. V.  pron.  dênominar-sf.  Se  dénom- 
mer, être  déiionniie;  être  désigné  par  son  nom, 
cire  nommé  el  compris  d ms  un  acte. 

Deiinntiiiativu.  va.  adj.  dcnominali  vo.  Gramm. 
Dénominalif,  qui  dénomme,  qui  sert  à  dénommer 
qui  marque  le  nom  propre.  ||  Grain,  hébr.  Deno- 
minativo derivado,  dérivé  dénominalif,  celui 
qui  est  f  rmé  ou  qui  tire  son  origine  d"un  nom 
cl  non  pas  d'un  verbe. 

Deiin><i:ihle,    adj.  inus.  V.   Vitunerabic. 

Don(><^ta4ln,  s.  f.  inus.  dénosta-da.  Injure,  insul- 
te, outrape.  ou  de  fait,  ou  de  parole.  ||  Affront; 
déshonneur,  infamie.  V.  Afrenta. 

I>eiios(;<(lamciite,  adv.  dénostadamén-té.  Igno- 
minieusement ;  injurieuscnient  ,  avec  igno- 
minie. 

Deiio<!ita<Ior,  S.  m.  denostador.  Celui  qui  injurie, 
qui  insulte  quelqu'un  de  parole. 

Ueiio»>tniiiieg)t«>,  S.  m.  inus.  V.  Infamia. 

Ucnusiar,  V.  a.  dhiostiir.  njurier;  outrager, 
traiter  injurieusement,  avec  mépris. 

DeiiOMtoi^unicute,  adv.  inus.  V.  Denostada- 
mente. 

Veiintaeiftii,  s.  f.  ¡nus.  dénntazion.  Dénotalion; 
désignation  d'une  chose   par    certains    signes. 

Venotar,  v.  a,  denotar.  Dénoter;  désigner,  déno- 


I  ter<|uclqu'un  par  des  indices  clairs,  précis,  cer- 
tains. Il  Dénoter;  marquer,  annoncer,  sigiiilier, 
indiquer. 

D«*Moittif«c>,  v.  pron.  denotarse.  Se  dénoter;  ¿Irc 
den  ite.  designe,  marqué,  indiqné. 

Uoiiotativo,  vu,  udj.  dénotati-vo.  Qui  dénote; 
qui  in.nque. 

UriiManiciite,  adv.  déns.imén  té.  D'une  manière 
dense,  épaisse,  ciinipjctc,  serrée,  touffue;  avec 
densité 

Di'iiMnr,  V.  0.  inus.  dénsar.  Condenser;  épaissir, 
coaguler,  figer,  rendre  épuis.  ||  Inus.  serrer; 
unir. 

DfiiMldail.  s.  f.  dénsidadd.  IMiys.  Di-nsité;  qualité 
ti  •  ce  qui  est  deijse.  Quantité  de  matière  «jue 
coiiti(;iil  un  corps  sou-^  un  volume  déterminé 
On  détermine  1j  densité  des  g.i/.  en  prenant 
pour  terme  de  co^njiaraison  l'air  à  ()  de  lem- 
¡iir.iture,  et  A  (Jm  TU  de  pression;  la  densité  d'un 
liquidi-,  en  pre:iant  |)  nir  terme  de  comparai- 
son l'eau  distillée  ,  portée  à  4."  lempéralure 
de  son  m  iximun  de  densité;  la  deiisitc  d'un 
solide,  en  le  pesint  dans  l'air  cl  dans  l'eau, 
le  poids  de  l'air  divisé  piir  sa  perte  dans  l'eau 
donnant  la  densité  rappo  l(!e  à  celte  de  ce 
dernier  liquide.  ||  Fig.  Obscurité  ;  confu- 
sion. 

UoiiMilIiiro.  rn.  adj.  dénsi-floro.  Bot.  Densiflore; 
qui  porte  des  lleurs  serrées  les  unes  contre  les 
antres. 

UiMi.<4iri>]¡»;lo,  dn.  adj.  d-'nsiftdia-do.  IJol.  Den- 
sifolié;  qui  porte  des  feuilles  nombreuses  et 
serrées. 

Ui'iiMii'UNtrn ,  tvtt.  adj.  i^énsiros-tro.  Ornith. 
Densirostre;   (pii  a  le  bec  trés-f  >rl  et  très-dur. 

Ui'»«ii.«iiino.  I»».  adj.  sup.  de  Denso. 

Dens»,  Ha.  adj.  dên-so.  l'hys.  Di'nse;  épais,  com- 
pacl,  dont  les  parties  sont  serrées;  qui  contu-nl 
beaucoup  de  matière  en  peu  de  volum'.'.  |  Fig. 
Epais;  serré,  touffu. 

DtMiMtinn,  adv.  inus.  V.  .Tantamente. 

Dciit,  inus.  déntt.  Contraction  des  mots  de  é(,  de 
ello,  de  aijiiallo:  du,  de  lui.  de  cela. 

Oeiitml»,  adj.  djnta-da.  Bot.  Denté;  qui  a  des 
dents  ou  qui  en  a  la  forme. 

DeatuUaM,  s.  f.  pi.  et  adj.  dénta-dass.  Bol.  Den- 
tées: tribu  de  plantes  de  la  famille  des  ammo- 
néi'S,  renfer  nant  celles  qui  ont  des  plis  ou  des 
coles  saillantes  sur  le  dos. 

Dentnilo.  ili».  aá\.  d  hit  a-do.  Dcnliculé;  qui  est 
gar.ii  de  denlicuUes  ou  de  dents  d'une  ténuité 
extrême.  ||  Blas.  Rscidi  dentado;  écu  denliculé; 
écii  dont  la  birduic  est  form-e  de  denticulcs  pa- 
reils i\  ceux  qu'on  emploie  dans  l'architecture. 
I  .Mécan.  Dcnlé;  qui  a  des  dents,  qui  est  garni 
de  dents.  Ij  Zool.  Denté;  sert  à  désigner  tous  les 
organes  munis  de  dents.  ||  Dentelé;  qui  est  en- 
taillé, découpé  en  fo;m''  de  dents.  ||  Numism. 
MediUas  d?nladas\  mé  lailles  consuliires  d'ar- 
gent cide  bronze  des  rois  d"  Syrie  dont  la  tranche 
est  garnie  de  dents,  ij  Anal.  Dentelé;  épithèle 
donnée  à  plusieurs  muscles  cà  cause,  des  dentelu- 
res que  présente  un  de  leurs  bords. 

Dt'iit:t<io.s.  m.  d;/tf.i-r/o.  Engrenure;  se  dil  d'une 
roue  doiil  les  dents  entrent  dans  cellesd'uae  au- 
tre roue. 

Deiitaclura.  S.  f.  t/énfai/ou-ra.  Denture  ;  ordre 
dans  lequel  les  dents  sont  rangées,  implantées 


I 


I 


DEN 


—  i9  — 


DEN 


dans  I'areade  alvéolaire.  ||  Dentier;  sino  do 
dents  urlilltielles  inonlóes  sur  une  môme  pièce 
ot  disposées  de  manière  á  représenter  exacte- 
ment les  arcades  dentaires. 

Uo3t(Hdiii-lln,  S.  f.  (Unladouri-tn,  Denticule; 
nom  (HIC  l'on  donne  au\  dents  lonitrelles  sont 
dniie  extrême  petitesse. 

Doutai ,  adj.  déniai-  Gramm.  Dental;  qui  se  pro- 
nonce avec  les  dents,  en  parlant  de  certaines 
Cdiisinincs  qiron  ne  peni  prononcer  sans  que  la 
liiiijîuc  touche  les  dents.  H  l'hilol.  Dental  ;  nom 
des  consonnes  du  tmisiéme  ordre  dans  la  {;rain- 
niaire  içrecque,  du  (inalriéme  ordredans  l'alpha- 
bet sanscrit,  (lu  cinquième  ordre  dans  l-alphabet 
hébreu.  ||  Dentaire  ;  qui  a  rapport ,  (|ui  concerne 
les  dents.  |  Fórmula  dental  ;  formule  dentaire; 
expression  algébrique  du  nom  et  de  la  réparti- 
tion des  dents  ,  suivant  leurs  différentes  sortis, 
(lie/,  l-honime  et  les  animaux. 

nriital,  s.  m.  í/(,'n<üí.  Collet  de  charrue.  |  Moll-. 
Dentale;  genre  de  co«iui!les  symétriques,  tubu- 
leuses  .  coniques,  ordinairement  arquées  dans 
leur  lonfîueur.  et  que  l'on  divise  en  deux  espèces 
bien  distinctes.  ||  Chacune  des  deiit>  du  traîne;iu 
dont  on  se  sert  pour  faire  sortir  le  i^rain  de  l'é- 
pi. Il  Déniai  conc/ia; lapis  dental. 

Ueiitiilitn.  s.f.  dcnlali-ta.  Moll.  Denlalilhe;  nom 
donné  aux  dentales  fossiles.  On  rei. contre  les 
denlalithes  dans  les  terrains  tertiaires,  d"où  el- 
les descendent  jusque  dans  les  terrains  de  tran- 
sition. 

l>iMitar ,  Y.  a.  dentar.  Endenter  ;  mettre  des  dents 
à  une  roue  ou  à  toute  autre  machine.  ||  v.  n.  V. 
Endentecer. 

Deiitarln,  s.f.  í/^nía-r/a.  Bot.  Dentaire;  genre 
de  la  famille  des  crucifères,  tribu  desarabidées, 
comprenant  des  herbes  vivaces,  glabnrs  ou  pu- 
bescentes, etc  dont  les  fleurs  sont  grandes,  blan- 
ches ,  jaunes  ou  potuprées,  disposées  en  un  rá- 
ceme terminal;  les  feuilles  sont  alternes.  ||  Moll. 
Dentale.  V.  Dental. 

Deiiturio,  ria.  adj.  dênta-rio.  Detitaire;  qui  a 
rapport  aux  dents,  qui  concerne  les  dents.  |  Ca- 
nales ó  condxtclos  dentarios;  canaux  ou  conduits 
dentaires;  canaux  osseux  qui  livrent  passage 
aux  vaisseaux  et  nerfs  dentaires. 

Oeiitci-er,  y.  n.  inus-  V.  Entendecer. 

lUenteeer,  s.  m.  f/t'n(t*zé)c.  Dentition  ;  on  désigne 
par  ce  mot  tous  les  phénomènes  de  la  formation, 
de  l'accroissement ,  de  la  sortie  naturelle  des 
dents. 

U'eiitrriilo.s.  m.  dim.  de  diente. 

UciKrin  ,  s.  f.  dénté-la.  Bot.  Dentelle;  genre  de 
la  famille  des  rubiacées,  tribu  des  hédyoptidées, 
comprenant  des  herbes  aimuelles,  rampantes, 
grisonante-ï .  ayant  pour  type  la  dentelle  ram- 
pante ,  des  marais  de  l'Inde  et  de  l'Océanic  tro- 
picale. 

noiitelaclo,  da-a^i].déntéla-do.  Dentelé;  en  forme 
de  dents. 

Deiitolarin,  s.  f.  déniéla-ria.  Bot.  Malherbe; 
thymélée.  sumac,  juslit;  plante  mèdècinale. 

Uoiitrietc,  s.  m.  dénlt'lé-tè  Coiistruct.  Dentelel^ 
carré  sur  lequel  on  taille  les  ornements  d'ar- 
chitecture appelés  denlicnles. 

Ui'iiti'iiii,  s.  dinti'Jinn.  (Jéogr.  et  hist.  Denlelin; 
duché  qui  avait  pour  limites  l'Océan  et  qui  sé- 
'endail  le  long   de  l'Oise  et  de  la  Seine;  il   fui 

rOiMo  V. 


fondé   après   la   mort  de  Taribert  ,   avait  Paris 
pour  chef-lieu. 

UoiitcilHfla .  s.  Í.  déntéilla-da-  Véner.  Dentée; 
coup  de  dent  qu'  un  chien  donne  au  gibier.  |i 
Dentée;  coup  que  le  sanglier  d  inne  avec  ses  dé- 
fenses. Il  Véner.  Dentelé  ,  coup  de  dent  de  san- 
glier. ||  Claquement  de  dents  Í  le  bruit  que  font 
les  dents  d'une  personne  lorsqu'elles  s'entre- 
choijuent.  |  A  dentelladas  ;  a  coups  de  dents; 
à  belles  dents;  se  dit  pour  exprimer  la  manière 
de  déctiirer  quelque  chose  ,  de  mordre  ,  etc  | 
Fig.  et  fam.  Dar  ó  sacudir  dentelladas;  dire  de 
mauvaises  raisons  á(iuelqu'un,  etc.  ||  .Morsure; 
plaie,  meurtrissure,    marque  faite  en  mordant. 

Doutfllado,  du.  adj.  denteillu-do.  /X-nlelé;  en 
forme  de  dents.  ||  Denté;  qui  a  des  dents.  |  Bles- 
sé à  coups  de  dents  ou  avec  les  dents. 

iîoiiteîlnr,  v.  n,  dénléillar.  Claquer  des  dents;  se 
dit  quand  les  dents  s'entrechoquent  par  unlrem- 
blenient  cause  par  le  froid  on  la  peur,  ou  par  tou- 
te autre  cause. 

nentcllear,  V.  a.  denteilléar.  Mordiller.;  mordre 
légèrement  et  à  plusieurs  reprises.  |  Mordre; 
serrer  aveclles  dents. 

Dentello!.!,  S.  m.  dénteiUon.  Dentelure;  ouvrag'î 
de  sculpture  f;ii'en  forme  de  dents  ou  dontelé.  » 
Archit.  Denticule;  ornemeiil  en  dents  équarries; 
moiilure  plate  refendue  dans  le  srns  de  sa  hau- 
teur, de  manière  à  former  dans  toute  sa  lon- 
gueur une  longue  suite  de  dents.  ||  Grosse  dent 
d'une  serrure  double. 

Doutera,  s.  f.  dénié-ra.  Agacement; exaltation  de 
la  sensibilité,  sentiment  désagréable  que  fait 
éprouver  à  tout  l'appareil  dentaire  le  bruit  parti- 
culier dont  s'accompagnent  certains  frotte- 
ments, etc.  Agacement  des  dents;  impressions 
qu'exercent  sur  le  palais  et  sur  les  dents  les 
fruits  acerbes  ou  ceux  qui  ne  sont  pas  encore 
parvenus  à  la  maturité.  |  Fig.  Jalousie.  Y.  En- 
vidia. \  Dar  dentera;  agaceries  dents. 

Dentcr,  S.  m. f/Jri-fir/-.IihlhYol.  lienter;  genre d'a- 
canthoptérygicns,  lumillc  des  sparoïdes,  compre- 
nantdes  poissons  dont  les  dents  sont  coniques, 
même  sur  leseóles  des  mâchoires. 

Dcntcsuelo.  S,  m.  dim.de  Diente. 

Denticela,  s.  f.  déntiié-la.  Bot.  Dcnlicelle;  genre 
de  bacillarées,  voisines  des  genres  fragilairc  et 
dialome. 

Denticido,  da.  adj.  dènti-iido.  Bot.  Denticide; 
s'applique  à  la  dissémination  des  graines,  lors- 
que les  dents,  d'abord  rapprochées  s'écartent  les 
unes  des  autres  pour  produire  une  ouverture  au 
sommet  du  péricarpe  qu'elles  formaient  par  leur 
rapprochement.  La  disséminationdenticide  a  lieu 
dans  la  primevère  et  plusieurs  carophyllées. 

Doiitieloii,  s.  f.  dentition.  Denlition;  on  désigne 
par  ce  mol  tous  les  phénomènes  de  la  formation, 
de  l'accroissement,  de  la  sortie  naturelle  des 
dents. 

Dciitic«>lo.  la.  adj.dt'f.ti-fco/o.Entom.  Deoticolle; 
qui  a  le  col  ou  le  corselet  dentelé. 

Deuticornio,  nia.  adj.  (/énfi'.or-nio.Entom.  Pen- 
licorne;  qui  a  les  antennes  on  les  cornes  dentées 
ou  peclinees. 

Deiitirruro,  ra.  adj.  déntikrou-ro.  Enlom.  Den- 
ticrure;  qui  a  les  cuisses  déniées  ou  épineuses 
au  c('>ié  externe. 

DeutIcruroM,  s.  m.  pi.  Denticrures:  section  de  la 


DEN 


—  50  — 


DEC 


ramilledrs  brtichélvires.  rpnfermanl  les  colénp- 
térr s  donl  les  jainLes  atitcrieures  sont  dentées 
ou  épiíveuse?. 
D»iitlenl«ilo.  da.  adj.  déntikoula-do.  Blas.  En- 
grélc;  se  dit  do  certaines  pièces  honorables  de 
l'écii,  qui  s  nt  dentelées  tout  au  lour. 
Àenticulur.  adj.  dénti'.ou~lar.  Dentiié;  taillé  en 

forme  di-  dents. 
nontiriilo,  ?.    m.  di'nti-koulv.  \rrhilect.    Dcnli- 
cule;  onienicnl  en  forme  de  dent  qui  se  met  sur 
les  ciihiniies. 
■K^ntifornir.  adj.  dèntifoT-mé.  Hisl.  nat.  Denti- 
forme: qui  a  la  forme  d'une  dent. 
nentipetlo.  d*.  adj.  d^ntipé-do.^n\om.  Denlipè- 
de;  qui  a  le^  pipôs  dcnii-lés.  Cette  é|iilhète  s'ap- 
plique spéi  iRquoment  aux  insectes  dont  lescuis- 
ses  de  derrière  ou  les  jambes  de  devant  sont  mu- 
nies d-uni'épioe  ou  d'une  petite  dent,  á  leur  par- 
tie interne. 
Di*ntfporo,  ra.    adj.  d-nttpo-ro.  Polyp.  Dentipo- 
re;  qui  es  garni  de  pores  dont   le  bord   est  den- 
telé. 
D-ntiporo.  s.  m.    dénlipo-ro.   Polvp.  Dentipore; 
genre  de  polypiers  pierreux,  caractérisé  par  des 
loges  profondes,  mamelonnées,   garnies   de  dix 
lamelles  dentiformes. 
DentlroAtro.  tra.  a  Ij.  déntiros-trn.  Ornitb.  Den- 
tir.istrc;  dont  le  bec  est    échanrré  au   bout,   ou 
pourvu  de  dents  dans  son  étendue.  | 

DectiroBtros.  S.  m.    pi.    dénliros-tros*.   Ornilh. 
Dentiroslres;   fauuUc   d'oiseaux   de   l'ordre  des 
passeraux  ou  des   ptrcbrurs. 
DeiitUta.  s.  m.  dentis-la.  Dentiste;  celui  qui  fait 
profession  «i-arracbtr  ou  de  soigner  les  dents,  ou 
qui  met  des  dents  artificielles. 
Dentivano,  na.  adj.  d^ntiva-nn.  Se  dit  d'un  che- 
val qui.  quoique  vieux,  marqu»*  toujours. 
Dentolabial,  S.  f.  d>^n-to  labial.  Philol.  Dento- 
labialc:  nom  que  donnent  certains  grammairiens 
aux  consonnes  qui  se  forment  par  l'imposition 
des  dents  supérieures  sur  la  lèvre  inférieure; 
eommele  V  et  le  F. 
Uenion.  S.  m.  dentón.  Ichthyol.  Denté:  nom  vul- 
gaire du  genre  denter,  poisson  de  la  Méditerra- 
née. Il  Dentale;  coquillage  en  forme  de  dents.  | 
Dentale;  poisson  de  mer  qui  a  de  grosses  dents. 
li  Boh.  Tenaille;  pince,  instrument  pour  arracher 
V.  Tenazas. 
Dsnton,  na.  adj.  deníon.  Se  dit  de  la   personne 
qui  a  de  grosses  dents;  on  s'en   sert  aussi    en 
parlant  des  animaux. 
Deutorno,  adv.  inus,  V.  Del  rededor.  D'alentour, 

des  environs. 
DpntrainboH ,   pron.  dénírám-6ojj.    Contraction 
des  mots  de  enfram6oj.  De  tous  les   deux;  qui 
appartient  à  chacun,  etc. 
Dentro,  adv.  dén-tro.  Dedans;    dans  l'intérieur. 
Il  Fig.  et  fam.  .Vo  saber  si  se  está  dentro  ó  fue- 
ra; ne  pas  savoir  si  l-on  est  dehors  ou   dedans; 
être  incertain  do  l'état  de  ses  affaires,  du  pani- 
que l'on  prendra:  etc.  ]  Dentro  de;  dans;  d'ici  à. 
I  Dentro  de  ocho   dias;   dAis  huit  jours.  '|  De- 
dans, dans,  tta.  \\De  dentro  á  deniro.  por  den- 
tro; au  dedans,  en  dedans,  par  dedans. 
Dentrotraer.  v.    a.    inus.   dénlrotraér.    Mettre^ 
introduire  une  chose.  |)  Entraîner;  induire,  met- 
»re,  attirer. 
Dentada.  S.   f.  dèntou-da.  Poissen  de  mer  sem- 


I     Mabte  á  la  dentale,  mais  plus  grand. 
Bentado.  da.  adj.  déntou-do.  Quia  des  dents  dis- 

I      proportionnées. 

Denudación,  s.  f.  dñioudazion.  Anat.  Dénuda- 
tion:  action  de  dénuder,  de  mettre  à  nir,  état  de 
ce  qui  est  dénudé,  mis  à  nu,  dépouillé  de  son  en- 
veloppe naturelle. 

Drnnrdo.  s.  m.  dénoué-do.  Bravoure;  courage, 
intrépidité. 

DPiiuoMto,  S.  m.  dénoués-to.  Outrage;  insulte,  in- 
jure atroce,  paroles  injurieuses.  |1  Inus.  V.  Ta- 
cha,  reparo,  objeción. 

Denuncia,  s.  f.  f/f-noiin-zía.  Dénonciation.  V.  De- 
nunciación. Il  Légisd.  pén.  Denuncia;  dénoncia- 
tion civique  ou  otfcieusse;  déclaration  adressée 
au  juge  de  paix,  par  le  citoyen  qui  a  été  témoin 
d'un  attentat,  soit  contre  Ti  liberté,  la  vie  on  la 
propriétéd'un  inliudu,  soitconlre  la  sûreté  pu- 
blique. Il  Denuncia  de  nueva  obra;  dénonciation 
de  nouvel  œuvre;  action  possessoire  par  laque- 
lie  on  S'oppose  à  la  continuation  d'une  entre- 
prise, comnii-  une  construction,  un  agrandisse- 
ment, parce  qu'on  a  lieu  d'en  craindre  quelque 
préjudice.  |i  Fig.  Dénonciation;  la  di-nonciation 
du  crime  se'  rel  d'un  souverain  se  comininique 
débouche  en  bojihe.  et  parvient  bientôf  au  tri- 
bunal redoutable  de  l'opinion  publique, 

Denunciable  ,  adj.  di'-noumia-blé.  Qu'on  peut 
dénoncer,  qui  peut  être  dénoncé. 

Di'nunclaclon.  s.  f,  dénoumiaiion.  Dénoncia- 
tion; af  tion  de  dénoncer,  de  déclarer,  de  publier 
solennellement.  |  Dénonciation;  délation,  acca- 
tion.  Il  Avis;  nouvelle,  annonce. 

Denusiciado,  da.part.  pas.  de  Denunciar,  et  adj. 
Dénoncé,  e. 

Denuiipiador.  S.  m.  dénonmiador.  Dénoncia- 
teur; celui  ijui  dénonce,  qui  accuse  publiquement 
ou  secrétomenl  en  jn-;t  ce.  |  Ant.  nom.  Dénoncia- 
teur; nom  que  l'on  donnait,  sous  les  empereurs, 
à  des  majiistrals  subalternes  chargés  de  faire 
connaître  à  la  justice  les  crimes  et  les  délits 
commis  dans  l'étendue  de  leur  ressort.  ||  Fig. 
Dénonciateur;  se  dit  des  actions,  des  mouve- 
ments qui  font  connaître, qui  révèlent  les  secrets 
de  l'âme,  etc. 

Denunciar,  v.  a.  dénounziar.  Dénoncer;  déclarer, 
publier,  faire  connaître  publiquement.  l!  Dénon- 
cer: déclarer  publiquement  le  nom  de  quelqu'un, 
le  dénoncer,  suivant  certaines  firmes  prescrites, 
I  Dénoncer:  déférer  en  justice,  à  l'autorité,  etc. 
un  coupable,  un  criminel,  un  livre  dangereux, 
obscène;  dénoncer  une  proposition  comme  héré- 
tique. Il  .\nnoiicer;  avertir,  donner  avis.  |  Dé- 
noncer; déclarer,  publier,  promulguer,  fairecon- 
naître. 

Dennuclarse.  v.  pron.  dénouniiar-sé.  Se  dénon- 
cer; se  déclarer,  s'accuser, être  dénoncé. 

Dennuelutorio.  ria.  adj.  dénounziato-rio.  Qui 
appartient,  qui  a  rapport  à  la  dénonciation, 

Deiiuueio,  s.  m.  inus.  V.  Denunciación. 

Deñar,  v.  a.  inus,  déf/nar.  Réputer  digne,  regar- 
der quelqu'un  comme  digne. 

Deodáctilo,  s.  m.  déodak-tilo.  Ornilh.  Déodac- 
tyle;  qui   a  les  doigts  divisés. 

Deodáetilo<i,  S.  m.  pi.  déodak-tiloss.  Ornith. 
Déodaetyles;  section  de  l'ordre  des  passeraux, 
comprenant  ceux  dont  les  doigts  ne  sont  ni  réu- 
nis comme  ceux  des  syndaciyles,  ni  par  des  pai- 


DEP 


—  51  — 


DEP 


res  comme  ceui  des  svgodaclyles. 

Deodalita,  s.  m.  déodali-ta.  Miner.  DCodalile; 
nom  donné  à  une  variété  de  feldspath. 

Drodan.  s.  m.  deodan.  législ.angl.Deodand;  con- 
fiscation au  profit  de  l'église  ou  du  roi  de  l'ob- 
jet meuble  qui  a  causé  la  m..:  t  d'un  homme,  et 
que  lou  consacre  a  quelque  usage  i-ieuv,  comme 
de\;int  servir  deipiation  p^ur  l'âme  du  défunt. 

DeoeràeiAs,  s.  déogra-iiass.  .Mot  latin  dont  on  se 
sen  en  Espagne  pour  saluer  en  eniraiil  dans  une 
maison.  ||  Con  su  deotjracias;  se  dit  d'une  per- 
sonne qui  affecte  un  certain  air  de  dévotion, 
d'humilité,  pour  s  attirer  1-amitié  de  quelqu'un. 

Veonario,  S.  m.  (ieona-río.  Ui->t.  réli^.  Déonaire 
nom  donné  aui  manichéens  et    aux  paulicicns 
Selon  plusieurs  auteurs,  on  désignait  spéciale 
ment  ainsi  ceuxque  nons  nommons  aujourd'hui 
délites. 

BeontoIo^U,  s.  f.  déontolog-hia.  Didacl.  Déon- 
tologie: science  de  ce  qui  est  juste  et  convena- 
ble, ou  traité  des  devoirs. 

Beontolósico,  ca.  adj.  d'ntolog-hiko.  Didact. 
Déontologique;  qui  a  rapport  a  la  déontologie. 

Droperciilado.  da.  adj.  déopériioula-do.  Bol. 
Deopercule;  qui  est  privé  d'opercules. 

Deparar,  v.  a.  deparar.  Offrir;  présenter  quel- 
qu'un, donner  une  chose.  |1  Â  Dios  te  la  dtya  t 
buena;  à  la  grâce  de  Dieu. 

Departamental,  adj.  d'-partam^n-lal.  Déparl«- 
menial;  qui  à  rapport  au  département. 

Departamento,  S.  m.  dipartamêii'tu.  Départe- 
ment; diïtribalion.  réparliUon  entre  les  divprs 
ministères  des  attributions  qui  les  constituent. 
Il  Géogr.  polit.  Département;  nom  donné  depuis 
1790,  aui  sections  politiques  du  territoire  fran 
çais  qui  ont  remplacé  les  provinces,  li  Départe- 
ment; étendue  de  la  jurisdiciioii  de  chaque  in- 
lendent  de  la  marine.  I|  Département;  nom  don- 
né, dans  la  marine  mliiaire.  au\  grands  ports, 
qui  Sont  leschcfs-lieu\  d'ou  dépendent  les  p  ris 
euN  ironnants.  j  Département  ;  division  de  pays, 
d'administration. 

Departidamente.  adv.  inus.  dèpartidamén-té. 
Separemont;  distiatemeut,  à  chacun  en  parti- 
culier. 

Departidamicntre,  adv.  inus.  V.  Departida- 
mente. 

Dcpartidor.  S.  m.  départidor.  Celui  qui  partage, 
qui  di\ise,  qui  répartit. 

Departiuiiento.  S.  m.  inus.  départiinién-to.  Di- 
vision; séparation.  |1  Inus.  DeiTérence.  V.  Dife- 
rencia I  Inus.  Convention:  contrat,  accord,  trai- 
te, marché.  1,  Inus.  Querelle;  d.spute ,  alterca- 
tion, procès.  Il  Inus.  Démarcation;  délimitation. 

Départir,  v.  n.  departir.  Parler;  jaser,  conver- 
ser. Il  Inus.  Disputer;  être  en  débat,  avoir  con- 
testation. I  Inus.  V.  Mediar.  \  Inus.  Ditîeren- 
cier;  distinguer,  marquer  la  difierenc».  |  Inus. 
Discourir;  raisáinner.  parlersurune  matiíreavec 
étendue,  la  juger.  ||  Inus.  V.  D'inarcar.  il  Inus. 
Empêcher  mettre  obstacle.  Il  Miente  mas  que  de- 
parte: il  menl  plus  qu'il  ne  parle. 

Depauperar .  v.  a.  inus.  depaoup.'rar.  .Vppau- 
vrlr;  rendre  pauvre.  V.  Empobrecer.  \\  Fig.  Ap- 
pauvrir; affaiblir,  e\tenuer. 
Dcpea  ,  s.  f.  d'-p¿a.  Bot.  Deppée;  genre  de  la  fa- 
mille des  rubiacees.  tribu  des  colToacees  sper- 
macocees,    ayant  pour  type  un  petit   arbuste 


meiicain .  qui  a  le  port  des  bediolydes,  les 
fleurs  jaunes,  et  dont  le  bois  et  l'étorce  lulerae, 
sont  rouges. 

Dependencia  ,  S.  f.  dépéndén-iia.  Drp<;ndance; 
sujétion,  subordination,  être  sous  la  dépen- 
dance de  quelqu'un,  il  Dépenilanceç  se  dit  des 
rapports  qui  lient  certaines  choses,  certains 
êtres,  et  qui  les  rendent  nécessaires  les  uns  aai 
autres.  Il  s.  f.  pi.  Juris;i.  Dépendances;  ¿e  dit  de 
tout  accessoire  d'une  «.hose  priiK-ipale.  de  tout 
ce  qui  fait  partie  d'un  héritage,  dune  terre, 
d'une  maisjn.  ii  Dépendances;  tout  ce  qui  tient 
ou  se  rattache  a  une  affaire ,  sans  la  conlituer 
esseniirllement.  i  Liaison  de  parente,  d'aSiuite, 
d'amilie.  i  Affaire,  commisioa. 

Dependente,  part.  prés,  de  defender.  V.  Depen- 
dietit»-. 

Depender,  v.  n.  dépend  r.  Dépendre,  être  sou» 
la  dépendance,  sous  la  domination  ,  sous  l'au- 
torité, si'us  les  ordres  de  quelqu'un.  ,  Dépendre; 
faire  pirtie  de  qualque  chose,  y  a^-paitenir,  se 
dit  en  parlant  des  choses,  ¡i  Dependí e;  avoir  be- 
soin de.  1  Dépendre  ;  être  à  la  voLute  ou  au  car- 
prire  de.  ||  Dépendre:  provenir,  procéder.  ¡|  De- 
pender de  alguno:  dépendre  di  quelqu'un,  avoir 
besoin  de  son  iuduence,  d«  sa  pruieciioQ. 

Dependido,  da.  adj.  et  part.  paâs.  de  dépend  I . 
Dépendu . e. 

Dependiente .  s.  m.  d'pindién-tè.  Dép^-ndeur; 
cdui  qui  dépend  ,  qui  décioche.  u  Emiloye  daa^ 
une  adiuiiiistralion,  ofhcier  qui  a  une  charge, 
un  office.  !  \y.p?nliente  de  adnatia;  préposé  de 
douane.  1|  Dependientes  de  justicia;  officiers  de 
justice. 

Dependiente,  adj.  et  part.  prés,  de  depender.  Di- 
pendant.  qui  dépend,  qui  est  subordonne. 

Dependieittemente,  adv.  depéndi^Ptchién-t  . 
D'pendamment;  dune  maniere  dépendante. 
avec  d.pe.dauee. 

Destilatorio.  S.  m.  dépi'ato-rio.  Méd.  Dépila- 
toire; remède  qui  détermine  la  chiiie  deà  che- 
veus. 

DepIee!ou,  s.  f-  dépUzion,  Med.  Déplétioa  ;  ac- 
tion de  vider,  de  dé-kîmplir,  de  d<ini<iuer  U 
maîse  des  liquides  du  corps,  résultai  de  celte 
action. 

Depietivo.  T».  adj.  dépléti-vo.  Méd.  Depletif  ;  se 
dit  de  tout  ce  qui  a  pour  effet,  de  dim.uuci  ia 
quantité  des  liquides  du  corps. 

Deplorable,  adj.  deplorable.  Déplorable  ;  qui 
est  à  déplorer,  qui  mérite  d'être  déplore,  qui 
est  disne  de  pitie.de  cjm,)a5Íoa,  de  larmes. 
Dans  le  style  ordinaire,  il  ne  se  dit  quedes 
choses  et  eu  poésie  des  personnes.  H  Deplorable; 
pileuv  .  à  plaindre. 

Deplorablemente,  ady.  d  plorablè'nén'té.  Dc- 
piorablemcui  :  dune  maniere  dejiloraiile  ,  tra- 
gique. 

Dv^piuracion.  S.  f.  déplorattCH.  Deploralion:  un 
donnait  ce  nom  à  une  espèce  de  pjesic  au  qu-a- 
zième  siècle. 

Deplorado  .  da.  adj.  el  part.  pass.  de  di\;ljrar. 
De^^'loie,  e. 

Deplorar^  v.  a.  deplorar.  Déplorer;  plaindre  avec 
graiiJe  pitié ,  avec  compassion  evlrèiu*.  avec 
re,;iel  amer,  avec  larmes,  avec  de  grauJs  sea- 
limenls  de  compassion. 

DeplorarKe  ^  v.  prou,    déploitr-si.  ii  dêplurr:: 


DEP 


_  .»;«)  _ 


DEP 


etre.lépC)!*. 

Ui'polH,  adv.  idiu.  V.  Después. 

Ucpoitciite,  a<lj.  f'i  part,  pr/'s.  de  deponer.  !)('•- 
posan!;  qui  dcposo.  ||  Grnintn.  iJi^poncnl;  se  dit 
des  vcriifs  laims  «jui.aynnl  quitlf  K-s  Trines 
activfts  pour  prendre  relle'^  du  passif,  s  iiit  p.is- 
RÎfs  quant  À  la  terminaison  ,  et  nctil's  quant  a  la 
siitnification  ¡{  Déposant;  qui  fait  une  d.-[)oniliun 
et  allirnie  en  juslire. 

D«'|ton(>r ,  V.  a.  deponer.  Déposer;  poser  une  chose 
que  l'on  imrtait,  plaeer ,  mettre  une  chos"  en 
quelque  endroit  pour  un  eertain  temps.  ||  Fi^. 
Déposer;  se  dépouiller,  se  défaire  momenlané- 
nicnl  de  sa  sévérité,  de  son  caractère,  ete.  |¡  Dé- 
poser ;  quitter ,  abandonner  complètement ,  re- 
noncer à,  se  démettre  d'une  di'.'iiité,  etc.  |i  Dé - 
pcisi'r:  oublier  lout  ressentiment  ,  laisser  toute 
Birière  pensée,  etc.  |  lieponer  In  máscara;  dé- 
P'ser  le  masque;  parler  ,  «¡îir  franchoment,  à 
M'^agp  découvert.  ]  Déposer;  destituer  quel- 
qu-an,  lui  ôter  la  di;,Miité  dont  il  est  revêtu.  || 
Déposer;  mettre  en  dépôt,  donner  en  },''"■''<% 
coniier,  remettre  à  quelqu'un.  H  Déposer  ;  for- 
mer un  dépôt,  un  sédiment,  en  parlant  des  li- 
queurs qui  laissent  des  parties  grossières  el  hé- 
lé.rDjuènes  au  fond  d'un  vase,  il  v.  u.  Déposer; 
porter  témoi;:;nage ,  faire  une  déposition  en  jus- 
tice pour  ou  contre  quelqu'un.  ||  Déposer;  en 
Kétiéral,  dire  lout  ce  qu'on  sait  d'un  fuit.  |  Des- 
cendre; ôter  une  chose,  la  mettre  plus  bas.  | 
Inus.  Déposer;  confier  à  quelqu'un,  lui  semettrc. 
Il  Evacuer,  vider. 

Dopaiiihic,  adj.  dóponi-blé.  Déponiblo;  qui  peut 
être  déposé. 

Bcpoiitaiio,  s.  m.  dipnnta-no.  Anl.  rom.  Dé- 
poiiiain;  se  dit  des  sexagénaires  que  leur  âge 
écaitait  des  emplois  publics  cl  qui  pouvaient 
élre  privés  du  droit  de  suffrage,  ou  repousses 
du  pont  aux  suffrages. 

D«>itiii<Mlacio»i ,  s.   f.    inus,   V.   Despoblación.'] 
lüus.  Fig    Dégfll;  ruine,  ravage,   perte  arrivée  i 
par  une  force  majeure,  par   une  cause  violente, 
comme  tempèle ,  grêle  ,  incendie  ,  etc. 

Dcpopiilador,  s.  m.  fi^/)n/)Oîtiaf/of.  Dévastateur; 
celui  qui  dévaste,  qui  dépeuple. 

Deportucloa,  s.  f.  d'-porianan.  Hist.  mod.  Dé- 
portation; action  de  déporter,  bannlsseinent, 
c\fl  perpétuel  el  emportant  la  mort  civile  diins 
un  lieu  déterminé  par  le  gouvernement  hors  du 
lerrilpirc  continental. 

Dt-porei^tfo,  da.  adj.  et  part.  pass.  de  deportar . 
D  porté;  e.  ||  s.  m.  Déporté,  exilé. 

D«"p;>riar,  v.  a.  deportar.  DéporUM-;  bannir,  exi- 
ler h  perpétuité  dans  un  lieu  fixé,  dans  une  o- 
lonic,  dans  une  île,  etc. 

Deportarle,  v.  pron.  inus.  dôportar-sâ.  Se  repo- 
ser ,  se  délasser,  séjourner,  cesser  d'agir ,  etc. 
V.  Diverti: se. 

Déporte,  s.  m.  d('-pnr-té.  Déduit;  diverlissemeiil, 
dislraition,  occupation  agréable,  amusante, 
plaisir  passe-temps. 

ncpnrtoKO,  srt.  adj.  inus.  V.  Divertido. 

Uepó.<«,  adv.  inus.  V.  Después, 

Oepoíinptp,  part.  prés.  ¡nus.  de  dcposar.  Dépo- 
sant ;  qui  dépose. 

n^posar,  V.  a.  inus.  V.  Deponer. 

Depntiieion ,  S.  f.  d^possii.inn.  Déposition;  desli- 
tutron,  privation  d'une  dignité,  d-une  charge, 


d'un  emploi,  d'un  office,  il  Jurisp.  Déposition; 
cecpi'un  témoin  dépose,  r.'cit  qui  l'on  fait  en 
justice  de  ce  qnc  fon  sait  relativement  à  une 
affaire.  It  .\ssuraiicej  déclaration.  ||  KvaCualion; 
sécrétion  iiiilurelle  du  ventre  (|ui  a  lieu  journcl- 
lemr<rit  .  à  la  suite  de  l'action  des  organes  sé- 
créioires.  I|  Dc/'oiiVion  erlesiàstica;  ¡irivatioii 
d'un  bénéfice  ecdésiuslique. 

UcpoNltittlor,  s.  m.  ilrpoxsitudor.  Dépositenr;  ce- 
lui (|iii  dépose,  qui  donne  on  met  endepi'kt. 

Uoponltniiti*.  part.  prés,  de  (le;>osiCar.  Déposant; 
"lui  dcp  isr,  (|iii  met  en   dépôt. 

ncponUnr.  V.  a.  (lipossitar.  Déposer;  poser  une 
cliox- que  l'on  |)'>rl.iit.  ¡  Déposer;  donner,  mettre 
une  cliise  en  d'-pi'it  ,  en  ;;aj;e  ,  la  confier,  la  re- 
metí le  h  qiicbio'iin.  Il  Déposer;  mrtur  une  per- 
sonne en  dépôt .  dans  un  lieu  oii  elle  puisse  ma- 
nifester libri  nient  sa  volonté.  |  Déposer,  se  dit 
aussi  d'un  corps  mort  qu'on  met  en  dépôt  dans 
une  Kglise,  jusqu'.!  ce  qu'un  le  transporte  dans 
un  autre  lieu.  ||  Préserver  ;  défendre.  ||  Henfer- 
mer:  contenir.  ¡  Fig.  Déposf'r;  confier,  mettre 
son  liiinncur.  sa  réputation,  etc. ,  sous  la  sauve- 
garde de  <]iielqiiMin. 

l>epiiMitui-i*» .  s.  1.  ili^possitari-n.  Dépôt;  lieu  où 
l'on  dépose  quelque  chose.  |  Dcjiositnrîa  (¡nnc- 
ral;  dépôt  général,  lieu  où  l'on  dépose  «les 
sommes  provenant  de  cens  ,  etc. ,  ainsique  celles 
appartenant  à  des  mineurs. 

UcponHiii-lo,  s.  m.  dî'iKissita-rio.  Dépositaire; 
celui  à  qui  l'on  a  confie  un  dépôt ,  soit  en  ar- 
gent,  soit  en  bijoux,  etc.  ||  Dépositaire;  celui  qui 
garde  une  ch.)se  quelconque.  \',  (iarde-ma?;(i-.in 
d'un  dépôt  général  de  grains.  |  D^posilnrin  ./e- 
ficrai;  dépositaire  général,  celui  qui  est  chargé 
du  dépôt  des  sommes  appartenant  à  des  mi- 
neurs, etc. 

l>epoatUurlo,  riii.  adj.  d'-possila-rio.  Qui  con- 
cerne, qui  appartient,  qui  a  rapport  au  dépôt.  || 
Fig.  Q;ii  renferme,  qui  contient   ciiielque   chose. 

Uopó.xU»,  s.  m.  dèpo-ssito.  Dépôt;  a<lion  de  dé- 
poser, de  mettre  en  «lueique  endroit  pour  y  être 
gardé,  conservé.  ||  Dépôt:  action  de  remettre 
éntreles  mains  de  quelqu'un,  de  confier  à  la 
garde  de  (|uelqii'uii.  ||  Dépôt  ;  la  i  hose  même  dé- 
posée,  confiée,  mise  en  garde.  H  Dépôt;  coiiven- 
tiiui .  contrat  par  lequel  on  fait  un  dépôt.  ||  l)e- 
pâsiti)  judicial ,  dépôt  judiciaire,  séquestre.  || 
i)épôt  ;  lieu  où  l'on  dépose,  oii  l'on  tient  en 
garde  certaines  choses,  pour  y  recourir,  pour 
S'en  servir  air  besoin.  ¡  Dépôt;  quantité  consi- 
dérable de  marchandises,  de  denrées  rassem- 
blées dans  un  lieu.  Lieu  où  ces  marchnulises, 
ces  denrées,  se  trouvent  rassemblées.  ¡  Patliol. 
Dépôt,  amas  d'humeurs  qui  se  jettent  sur 
(juelques  pai  lies  et  y  forment  des  tumeurs,  des 
abcès.  Il  Admin.  mil.  Dépôt;  lieu  oii  se  font  el 
s'exercent  les  recrues  d'un  corps,  et  oii  restent 
h'ssold.its  (juisont  dans  l'imp )ssibilé,  de  suivre 
le  corps  dont  ils  font  partie;  par  extension ,  se 
dit  aussi  dessLdd.its,  des  recrues  qui  sont  daiis 
un  dépôt.  Il  Depósito  de  agiiax:  réservoir ,  lieu  où 
l'on  amasse  des  eaux.  ||  adv.  En  depósito;  à  dé- 
p')t,  donner,  prendre  à  intérêt. 

ticpnst,  ndv.  inus.  V.  Después. 

l$eprnvaeio:i,  S.  f.  di'pntvmion.  Palhol.  Dépra  - 
valion;  action  de  dépraver,  élat  de  ce  qui  est  dé- 
pravé; altération  des  fonctions  du  corps,  la  cor- 


DEP 


—  53  — 


DEP 


ruption  (lu  sang  ,  de  l'estomac  ,  de  la  digestion, 
des  humeurs  ;  la  dépravaliori  du  ^«"1  ^  <^e  l'ap- 
pMil.  Il  Fii:.  I)6iiravaliün;coirui>liondcsm(eurs, 
deréi-'lcmciit,  etc. 

Depriivitdniiii'nlc,  adv.  dépravadamén-té.  Avec 
dcprovnlitiii,  avec  malice,  móchammeiit. 

■•oprnviulíMiiiio,  ni«.  adj.  super,  de  depravado. 

Uoi»>-»vatlo  ,  «1».  adj.  et  part.  pass.  du  v.  depra- 
var. Depravé,  méchant,  pervers,  quia  des  habi- 
tudes corrompues. 

I»cpraviui«»* ,  s.  m.  depravador.  Dépravaleur; 
celui  qui  déprave,  qui  ailère,  qui  corrompt. 

Depravar,  v.  a.  depravar.  Dépraver;  corrompre, 
pervertir,  vicier,  gâter. 

DeprnvftrMe,  V.  prou,  dépravar-sé.  Se  dépraver; 
se  corr'miprc,  se  pervertir. 

Deproriiclon ,  S.  f-  di'-préUaricin.  Déprécation; 
prière  humble  et  soumise,  suppücalion  pour  ob- 
tenir le  pardon  d'une  faule.  ||  Riiét.  Déprécation; 
figure  oratoire  par  laquelle  on  souhailu  du  bien 
ou  du  mal  à  (juclqu'un. 

Deprecante,  pari.  prés,  de  deprecar.  Priant;  de- 
mandant, sui>plianl. 

Deprecar.  V.  a.  déprékar.  Prier  ;  demander  avec 
instance,  supplier. 

Deprt'cativo  ,  vo.  adj.  di'préha(i-V('.  Théol.  Dé- 
précaiif;  qui  est  en  forme  de  prière. 

Deprecatorio,  ria.  adj.  V.  Deprecativo. 

Depreccfi,  S.  m.  pi.  inus.  V.  Derechos. 

Depredación  ,  s.  f.  déprédaiinn.  Déprédation; 
pillage  ,  ruine  ,  vol  avec  déjïit,  principalement 
par  ceuï  qui  sont  chargés  de  conserver  ou  d'ad- 
ministrer dps  biens  prives  ou  publics. 

Depredador,  S.  m.  depredador.  Déprédateur;  ce- 
lui qui  fait  ou  tolère  des  dcprédalioiis. 

D4-predai!(»re.<«,  S.  m.  pi.  d^^prédado  réss.  Entom. 
Déprédateurs;  sci  tioiis  de  l'ordre  des  liyménop- 
térrs  comprenant  ceux  qui,  comme  les  mutiles, 
fourmis,  guêpes  etc..  causent  beaucoup  de  dé- 
gâts. 

Depredar,  v.  a.  depredar.  Dépréder  ;  pilier  avec 
dégiil. 

Depredittivo,  va.  adj.  déprédati-vo.  Déprédalif; 
qui  porte  le  caractère  de  la  déprédation. 

DepreheiiNo,  sa   adj.  inus.  V.  Aprehendido. 

Depreaidadnr  ,  S.  m.  inus.  V.  liohador.  Ladrón. 

Deprender,  v.  a.  ii\us.  V.  Aprender. 

DeproHario,  S.  ni.  di}préssa-rio.  Kntom.  Dépres- 
snire  ;  genre  de  lépidoptères  nocturnes  corres- 
pondant au  genre  hœmilis. 

Deprewicaiido,  adj.  dé[)réliaou-dé.  Z(w\.  Dcpres- 
sicaude;  qui  a  la  gurue  aplatie. 

DeprcNicola.  adj.  dépréssi-hola.  Zool.  Déprcssi- 
colle;  qui  a  le  Col  ou  le  corselet  aplati. 

D<>preMlcorne  ,  adj.  dépréssi'.or-m'.  Mamm,  D¿- 
pressicoriie  ;  qui  a  les  cornes  déprimées,  comme 
le  sont  à  leur  base  celles  de  hantilope.  ||  lintom. 
Dépressicorne;  rjui  a  les  antennes  aplaties. 

DepreNlon,  s.  f.  dépression.  Dépression;  abaisse- 
ment d'un  corps  par  la  pression.  ||  Pathol.  Dé- 
pression; diminution  des  forces  qui  veulent  être 
relevées  par  les  Ioniques  et  les  excitants.  ||  \u:\i. 
Dépression  ;  fracture  du  crâne  dans  la(|uelle  les 
fractions  d'os  brisés  ont  perdu  leur  niveau  et  se 
sont  enfoncées  de  ntaniere  â  comiirinier  le  cer- 
veau. Il  Hist.  nat.  Dépression  ;  enfoiueMieiit.  | 
Malhem.  Dépression.-  abaissement  de  Mioriion 
visuel  au-dessous  de  l'horizon  de  la  mer,   pur 


rapport  à  un  observateur  élevé  au-dessus  de  son 
niveau;  excès  de  l'horizon  rationnel  ou  vrai  sur 
l'horizon  visuel  ou  sensible.  ||  Fig.  Dépression; 
abaissement,  humiliation. 

DepreMivo  ,  va.  adj.  dépréssi-vo.  Qui  dejtrime, 
qui  humilie. 

DpprcNor,  s.  m.  iléprèssor.  Olui  qui  abaisse,  qui 
déprime,  qui  humilie.  ||  .\nat.  Abaisseur;  muscle 
qui  abaisse,  qui  sert  à  baisser.  Il  se  dit  des  dif- 
férents muscles  dont  la  fonction  est  d'abaisser 
les  parties  auxquelles  ils  sont  attachés. 

Deproterlcion,  s.   f.  inus.  V.  f'releririnn. 

Deprima  Ion  .  s.  f.  déprimaiion.  Agr.  Déprima- 
ge;  action  de  liépriiner  les  prairies. 

Depriiuado.  da.  adj.  et  ;.arl.  ¡tass.  du  v.  depri- 
jnar.  Déprimé  ,  e.  ||  Agr.  Pradera  deprimada; 
prairie  déprimée,  prairie  dans  lai|Ui'lle  les  bes- 
tiax  ont  mangé  la  pointe  des  herbes  qui  avait  clé 
(leirie  par  les  premières  geléi-s  du  printemps. 

Depriniar.  v.  a.  déprimar.  Agr.  Déprimer  ;  faire 
manger  par  les  bestiaux  la  p'iinle  des  herbes  des 
prairies,  qui  a  été  flétrie  par  les  premieres  ge- 
lées du  printemps. 

Deprimarse,  v.  pron.  dèprimar-sè.  Se  déprimer 
être  déprimé. 

Deprimida!».  S.  f.  pi.  dèprimi-dass.  Enlom.  Dé- 
primées; tribu  de  la  famille  d^s  coléoptères  bra- 
chélj  tres,  comprenant  ceux  qui  ont  le  corps  apla- 
ti de  haut  en  bas. 

Deprimido,  da.  adj.  Cl  part.  pass.  du  v  depri- 
mir. Déprimé,  e. 

Deprimir,  v.  a.  d(>primir.  Déprimer  ;  abaisser  en 
pesant  dessus,  affaisser,  enfoncer.  |1  Fig.  Depri- 
mir ;  ravaler  ,  vilipender  ,  humilier  ,  rabaisser, 
abattre,  abaisser,  avilir. 

Df'primlrse  ,  V.  pron.  (/é/;rtni)r-sè.  Se  déprimer: 
se  rabaisser,  s'avilir,  se  déprécier. 

De  profiindiM,  s.  de  profun-diss.  l.iturg.  cathol. 
De  profundis  ;  premiers  mots  latins  d'un  des 
psaumes  de  la  pénitence  ,  chez  les  calholiques. 
Se  prend  aussi  pour  le  nom  <lu  psaume  Uii-niéme. 
Comme  se  psaume  ne  se  récite  que  pour  les  morts, 
on  a  fait  la  locution  suivante,  qui  est  familière  et 
très-usitée:  nada  le  hace  falta,  solo  n-'ccsita  un 
De  profundis;  il  ne  lui  faut  plus  rien;  il  n'a  be- 
soin que  d'un  De  profundis. 

nepucNto,  ta.  adj.  et  pari.  pass.  du  v.  deponer. 
Déposé,  e. 

Depuración,  s.  f.  rfè/io'frozion.  Dépuration;  ac- 
tion de  dépurer;  effet  de  cette  oïlion  ;  opération 
par  lequel  on  dégage  un  corps  quelconque  .  et 
surtout  les  liquides,  des  matières  (jui  en  allè- 
rent la  pureté  on  la  transparence.  |  Pathol.  Dé- 
puration; travail  par  le()ucl  la  nature  purifie  l'é- 
conomie animale  ,  soit  a  l'aide  de  quebpie  ma- 
ladies eruptivos  «Ml  dune  e%acuation  spontanée 
soit  à  l'.iide  de  quelques médiciniients.  ]  l'harin. 
Dépurai iun  :  sc|iariitinn  spontanée  qui  se  fait 
dans  un  liquide  trouble  ,  lorsqu'on  le  laisse  en 
repos  d.ms  un  vase  cylmdriquei  les  particules  so- 
lides se  ramassent  au  fond  du  vase,  et  le  liquide 
devient  clair. 

Depurado,  do.  adj.  ct  part.  pass.  du  v.  dcpxirttr . 
Depure,  e. 

Depurar,  \ .  ».  déponrar.  Med.  Dépurer;  rendio 
pur  ou  plii>  pur;  dépurer  le  -ang  .  les  humiMirs. 
Il  (ihiui.  Dépurer;  clarilier  une  liqueur,  dépurer 
un  luélal,  le  rendre  pur. 


l)K\{ 


DLU 


DepurarNO  ,   v.  pron.   ilépourar-sè.   S(;  dépurer; 

(Hre  di'puré. 
VnpiiratU'o ,  »«.  ailj.   ili^pinirati-ro.  Méd.  I)*'(m- 
ratif:  se  dit  (l<'s  iinMÜriiinuiits  (|iii  son  ¡tropres  a 
di'pnrer,  (pii  oui  la  |»r()|)ncié  de  dépurer  le  sniiff 
les  humeurs,  eu  etile>aiil,  et  eu  porlaut  au  de- 
hors ,    par   (|uel(|ues-uiis  des  éuiniutiilres  natu- 
rels, les  |iriuripes  )|ui  vu  allèreiil  la  pureté. 
Dcpiiralorln  ,  i-lii.   aiV].  ilfiimnnii^i-rin.    Dépiira- 
loirc:  qui  sert  a  dépurer,  <|ui  rcud  |)ur.  ||  Tathol. 
Déjturatoire;  ou  ilonue  cette  épithétc  il  rerlaiiu-s 
maladies  qu'on   imil  servir  à  dépurer  la  masse 
des  humeurs;  telles  sont  la  varioles,  les  peo- 
nes, etc. 
Vopiirjtiitorlo,  ria.  adj.  d/'pnurfjftto-rio.  Dépur- 

fiatoire  ;  (pu  ser  à  depur(;er,  à  déjMirer. 
Drpiilador.  s.  m.  inus.  dèpoiHndoi .  Celui  cpiidé 
pule  ,  qui  destine  quelqu'un  ,  qui  l'envoie  avec 
une  eommission. 
l»opiitar.  V.  a.  V.  ÍMputnr. 
Ucqiiiv  ndv.  dé-liè.  Desque,  aprèsque,  aussitôlque, 

depuisijue. 
Ileqiiiiiia,  s.  f.  dè'<i-ni(t.  lufus    Dékinie;  nom  de 
deux  espèces  d'infusoires  rolifércs  qu'on   rap- 
porie  au  genre  di^lèue. 
Ueraranto,  s.  m.  dèrn  an-to.  Enlom.  Diracan- 
Ihe;  fîenre  de  coléoptères  télraméres.  famille  des 
eurculioiiites  ,  dont  les  espèces  habitent  la  Tar- 
tarie,  la  Sibérie  et  la  Motiiiolie. 
Uoradelliii ,  s.  f.  dèradi'l-fm.  Térat.  Déradelphie; 
réunion  monstrueuse  de  deux  corps  par  le  cou 
et  la  lèle. 
Drraüolllaiio  .  na.  adj.  di'rndèl fin-nn.  Déradcl- 
phicn  ;   epitlièle  qualiliant  les  monstres  qui  ont 
deux  corps  cl  une  seule  tète. 
niM'adélliro.  ea.adj.  déradil-fiko.  Déradelphique;  ¡ 
qui  |»résenle  les  caractères  de   la  maladie  ap|ie- 
lée  Déradelphie. 
Ueraieaniieiito,  S.  m.  inus.  V.  Extirpación. 
UeraiíJíar.  v.  a.  inus.  V,  Desnrrniqar. 
Deraiirhaclaiiieiite,  adv.  inus.  V.  Desarrpijlada- 

menle. 
Deranciiitro,  s.  m.  dérnmis-trn.  Entom.  Déran- 
cistre  ;  ^icnre  de  coléoptères,  famille  des  lonjii- 
corups  ,  dont  le  type  est  le  dérancistrc  élégant, 
originaire  de  St.  Dominsue. 
Uerba,  s.  f.  di'i-ha.  Kntnni.  Derbe;  genre  dhémip- 
tcres  fulgoriens  ,  insectes  de  petite  taille  qui  se 
rencontrent  dans  les  régions   méridionales  du 
globe. 
Derltion,  ou  Dcrbis,  s.  m.  dèrbinnn^-hiss.  Ich- 

thyol.  Derbion,  ou  derbis;  genre  de  poissons. 
»ei'lM>ícl(-a!ü ,  s.  f.  pi.  fi(!;i)o  îV/èa.ts.  Entom.  Der- 
boidees;  sous-familie  d'insectes  hémiptères,  dont 
le  type  est   le  genre  derbe. 
BrrboidtM»,  dea.  adj.  rfèr&o-jJèo.  Enlom.  Derboï- 

de;  qui  ressemble  à  une  derbe. 
Uereetttilo».  au'],  dérzèta-dèo.  Hist.  anc   Dercéta- 

de;  destetidant  de  Dercéto. 
«erecto,  ou  UcrcotU,  s.  f.  dèriè-to.-ti$s.  Mvth. 
Dercéto,  ou  dercétis;  divinité  assyrienne  adorée 
a  Ascalon,  sous  la  figure  d'une  jeune  fille  dont 
le  corps  se  terminait  en  poisson. 
■>i-i-riio,  s.  m.  dérzi-lo.  Enlom.  Dercyle-,  genre  de 
coléoptères  famille  des  cnrabiques,  dont  le  type 
est  le  dercylc  noir  du  Brésil. 
Uerris,  S.  f.  dér-iiss.  Astron.  Dercis;  nom  donné 
a  la  constellation  des  poisson». 


■>*Ter<-riilldaM,  adj.  et  s.  f.  pi.  ddréii-fa-lidass. 
Kulom.  Derecéphalides;  groupe  de  la  famille  des 
loiigicoriies,  comprenant  les  rhégiens  et  les  lép- 
tuiiens. 

Ufrrcora.s.  t".  déréié-ra.  Chemin  droit,  qui  con- 
duit en  droiture. 

Ucrrrlia,  s.  f.  (/('/ei-r/ia.  Droite,  main  droite,  cdté 
droit.  Il  inus.  Laisse  des  cliiens. 

Ikrrrclianieiitcv  adv.  dfi él-rhnrm'n-te.  Droit,  di- 
rerteimiit.  en  droiture.  ||  Fig.  Droiteinent,  judi- 
cieuscrueiii  ,  |)rudemineni.  ||  Clairement  ,  sans 
•létour. 

l>cri<riiainlrntr<',  adv.  inus.  V.  Derechamente, 

liercrlin-a.  s.  f.  V.  Ihrerera. 

■»<>r<>oli('ro.  s.  m.  (¡(•réirlté-ro.  Commis,  préposé 
a  la  perception  des  droits.  ¡  adj.  inus.  V.  Jutto, 
Uocto.  .Xrreiflddo. 

Worocin'iB.  s.  f.  inus.  V.  Dcrnrhnra. 

Uori'clu'Ka.  s.  f.  inus.  V.  Itiirirkura. 

n«Ti>i*iii<(iiiio.  ma.  adj.  sup.  de  Derecho 

l»«'r«-ch«,  clia.  idj.  .'/('r(?f-f/io.  Droit;  qui  n'est  pas 
courbe.  |  Droit. juste,  écpiitablc. sincère.  ¡  Droit; 
qui  est  opposé  a  gauche,  (]ui  est  du  C(^té  de  la 
main  droite.  ¡  inus.  V.  Cierto.  \  Droit,  debout, 
surses  pieds.  ',  inus.  V.  I.pif'itimo.  \  Fig.  Moyens 
directs  |iour  réussir  dans  une  atVaire.  !  Fil  dere- 
cho; saute-mouton,  jeu  d'entants,  j  tierho  y  de- 
recho; fait  et  parfait.  Se  dit  d'iiiie  personne  ac- 
complie, d'un  ouvrage  parfait.  ¡  Ir  derecho:  aller 
droit.  ¡  Ser  derecho  como  un  huso;  être  droit 
comme  un  I.  |  Veuir  el  parto  derecho;  se  dit  de 
l'accouchement  oii  lenfant  se  présente  bien  Se 
dit  aussi  au  figuré  d'une  alVaire  où  tout  annonce 
un  heureux  succès. 

Dei-cclio,  s.  m.  dérét-cho.  Droit;  ce  qui  est  juste. 
¡  Droit;  jurisprudence.  ',  Droit;  justice.  ¡  Droit: 
lui.  I  Droit;  autorité,  pouvoir  légitime,  j  Droit: 
prétention  fondée.  ',  Droit;  prérogative,  privilè- 
ge. !  Droit;  impAl;  imposition,  taxe.  ¡  Salaire,- 
appointements.  ¡  inus.  V.  Semlero,  camino.  ¡ 
Derecho  canónico:  droit  canon;  science  du  droit 
ecclésia-itique.  foU'Ié  sur  les  canons  de  l'Eglisct, 
sur  les  decrétales  des  papes,  etc.  ¡  Derecho  civil; 
droit  civil;  droit  romain:  digeste,  pandectes,  re- 
cueil des  décisions  des  plus  fameux  jurisccmsulte 
romains,  composé  par  ordre  di'  l'Empereur  Jus- 
tinien.  ()ui  leur  donna  force  de  loi.  ¡  Derecho  de 
acrecer:  droit  (ju'ont  les  chanoines  qui  assistent 
exactement  au  ch(eur.  aux  amendes  auxquelles 
sont  condainmés  ceux  qui  ne  sont  pas  exacts.  || 
Merecho  de  espada;  droit  que  payaient  les  nou- 
veaux oITiciers  des  gardes.  ||  Derecho  de  gentes; 
droit  des  gens.  \\  Derecho  de  patronato:  droit  de 
patronage.  ||  Derecho  hereditario;  hérédité;  droit 
de  recueillir  la  lotalilc  ou  une  partie  des  biens 
qu'une  personne  laisse  à  son  décès.  ||  Derecho  no 
esrrito;  coutume  qui  a  force  de  loi.  l  Derecho 
parroquial  ;  droit,  juridiction  spirituelle  dun 
curé  dans  sa  paroise.  ¡  Derecho  positivo  nuevo; 
droit  établi  par  .1.  C.  dans  le  nouveau  testament. 
I  Derecho  positivo  viejo;  droit  établi  par  Dieu 
dans  l'ancien  testament.  ¡  A  derechas-.,  adroite- 
ment, bien.  !  Â  la  derecha,  ;ï  droite.  ',  Andará 
derechas  ó  (ícrer/io;agir  adroitement,  aller  droit. 
¡  No  hacer  cosa  á  derechas;  faire  tout  de  tra- 
vers, j  .4  t»ertfj.5  y  niícrec/ta.v;  adv.  àlort  etàtra- 
vers.  ¡  De  derecho;  adv.  de  droit,  à  bon  droit.  ¡ 
Pral.  Coma  m'-jor  haya  lu'jar  en  derecho;  eon- 


DER 


—  55  — 


ÜER 


formcmenl  au  droit,  selon  le  tlroil.  ¡  inus.  De  de- 
rec/io,  en  derecho;  diiectcinent,  en  droiliirc.  j 
imis.  Far»r  derecho;  faire  justice.  ¡  Vrai.  Fianza 
deesínrá  Jerec/io:cautionquedonncun  plaideur 
en  s'obligcanl  d'acquiescer  á  la  sentence  qui  sera 
rendue.  ¡  Obrar  conforme  à  derecho,  sajan  de- 
recho; l'ral.  agir  suivant  les  règles  du  droit  de 
l'équité, de  la  justic*. 

DiTcclio,  adv.  dérél-rho.  Droit,  directement,  par 
le  plus  court  clieiniii. 

l»rrc-cliora,  S.  f.  inus.  V.  Derecho. 

i^^■rt'ch«roro•  ra.  adj.  V.  .Jttsto,  Derecho. 

nvrf  chuflo  ó  DeiM'cluieloi»;  S.  m.  dérélchovylo. 
Première  coulure  que  les  maîtresses  couturières 
enseignent  aux  jeunes  feuilles. 

Dererbura,  S.  f.   dcréichou-rn.  Chemin  droit.  ¡ 
inus.   V.  Derecho.  \  inus.  V.  Destreza.  !  En  de- 
rechura,ad\.  en  droiture,  tout  droit,  droitement, 
directement,  sans  s'arrèler. 

Derecliiirero,  ra.  adj.  inus.  V.  Recto,  Juslifica- 
do.  Exacto.  \  inus.  V.  Le(i'itimo. 

Ui-reeliiii'in,  s.  f.  inus.  V.  Derecho,  .lui^iicia. 

l»iM-('pliiir<>,  ra.  ailj.  inus.  V.  Justo,  Le<jilitnú. 

UereriHia,  s.  f.  dé' éfi-ssin.  Entoin.  Dcrépliysie; 
genre  d'insectes  bémiplères,  famille  des  ara- 
dit  ns. 

Ucreluino,  S.  m.  dérélo-mo.  Entom.  Dérélome; 
genre  de  coléoptères  tétramères  originaires 
d'Afrique. 

Dercncefalia,  S.  f.  déi émé fa-lin.  Tévat.  Déren- 
ccphalie  ;  implantation  d'un  cerveau  imparfait 
sur  le  cou:  absence  de  la  moelle  épinière  à  la  ré- 
gion cervicale. 

Di-reiicor-tliano.  na.  adj.  dérém'fnUa-no.  Dé- 
fencé^iialicn;  qui  ressemble  à  un  dérencépliiile. 

Dort'iiceráliro,  ca.  adj.  déréniéfa-li'o.  Dérenct'- 
phiilique;  qui  présente  les  caractères  de  la  dércn- 
céplialie. 

Derpiiréralo,  s.  m.  dérémé-falo.  Dérencéphale; 
monstre  qui  a  le  cerveau  très-pctil,  enveloppé 
par  les  vertèbres  du  cou. 

ntTPotl'e,  s.  m.  déréo-do.  Entom.  Deréode;  genre 
de  coléo|)ières  tétramères,  ayant  pour  type  le  dè- 
réode  des  Indes  Orientales. 

DercptcrU,  s.  m,  dérépté-ri  s.  Entom,  Dérepté- 
rix;  genre  d'hémiptères,  famille  des  coréens, 
ayant  pour  type  le  genre  d'Hardwick. 

Rcr(>tarn,  s.  m.  dérétn-fo.  Entom.  Dérétaphe; 
ginre  de  coléuplères  penlamères. 

ni'iM'v.ar.  V.  a.  inus.  V.  Jînraminnr. 

UcribandaM,  s.  m.  pi.  dériban-duss.  Comm.  Dè- 
ribands;  toile  de  coton  des  Indes- 

Dt^iliia ,  s.  f.  déri-bin.  Entom.  Déribici  genre 
d'hémiptères  famille  des  fulgariens,  furmé  pour 
une  seule-espèce  originaire  de  la  Nouvelle^r- 
landc. 

VericoriM,  S.  m.  dériko'viss.  Entom.  Dcricorys; 
genre  d'orthoptères,  famille  des  acridiens,  ayant 
pour  type  le  déricory  altidulé  du  mont  Liban. 

DerlMcar  ,  v.  a.  inus.  V.  Limpiar,  Desmontar, 
Desembarazar. 

Drriva,  s.  f.  déri-va.  Dérive;  sillage  d'un  na\ire 
détonrné  de  sa  roule. 

nerivarlon,  s.  f.  dériva-lion.  Wérivation;  dé- 
tour qu  on  fait  prendre  aux  eaux.  \\  Émanation; 
nai>.s,uHe,  origine,  source.  Il  />iMÍvalioii;  origi- 
ne d'un  mot  tiré  d'un  autre.  ||  Méd.  Dérivation; 
détour  des  humeurs. 


Derivado,  da.  adj.  y  part.  pass.  du  y.  Derivar. 
Dérivé,  e.  ¡|  s.  m.  Í)érivé;  mot,  (¡ni  prend  son 
origine  d'un  autre,  qui  provient  d-uii  autre. 

Uerivar,  V.  n.  Mar.  Dériver;  s'écarter  delà  roule, 
du  rivage.  {|  iiériver;  venir  de,  tirer  son  origine, 
émaner.  ||  Dériver;  faire  dériver. 

Derivarme  ,  V.  prou,  derivar -sé.Sc  dériver;  être 
dérivé. 

Derivativo,  va.  adj.  dérivnti-vo.  Med.  Dérivatif; 
(jui  sert  ;i  détourner.  |j  (ïram.  V.  Derivado. 

Derla,  S.  f.  dér-la.  Vrt.  Derle;  un  des  noms  de  la 
terre  à  porcelaine . 

Deriiiani.*to,  S.  m.  (/ 'rmaní-íso.  Arachn.  Dcrma- 
nyssc;  genre  d'arachnides, furméauxdépens  des 
acarus,  et  ayant  pour  espèce  principale  le  dcr- 
manysse  des  oiseaux.  '1  Dantres  dcrinanysses 
sont  pirasites  des  sei  penis.  Enlin  quc-lques  es- 
pèces vivent  sur  les  mammifères  cl  sur  les  végé- 
taux. 

Dermaptero.  adj.  d'irm  ipté-ro.  Entom.  Derniap- 
tère;  qui  a  des  ailes  c.)riarées. 

Dei'in:i|>trroH,  S.  m.  pi.  dêrmaptr-ross.  Entom. 
Dcrm.iplères;  ordre  d'insetlcs  de  la  classe  des 
orthoptères,  cunprenant  les  forlicules. 

DerBii:ttili.<4,  s.  f.  dénnati-tiss.  Med.  Dermatite; 
mil  iin;n:ilion  du  derme,  de  la  peau. 

Di-riiiattiliraiiqiii».  adj.  dérnialobran-klo.  Moll. 
/Jermatobrant  be;  mollusque  dont  la  peau  fait  of- 
fice des  branchies. 

Deriiiato!ir49ii(|iiio«<.  s.  m.  pi.  dérmato- bran- 
kioss.  Moll.  Dennalobranches;  section  de  mol- 
lusques de  l'ordre  des  gastéropodes,  compre- 
nant ceux  qui  respirent  par  une  cavité  pulmo- 
naire. [);)r  une  branchie  aérienne. 

Deriiiatocariio,  S.  m.  dérmalokar-po.  Bot.  Der- 
matorarpe;  genre  de  champignons,  comprenant 
ceux  dont  les  gongyles  sont  disséminés  sur  une 
m-mbranc  fructifère. 

Dermatocárpea  .  adj.  dérmatokar-péa.  Bot. 
Dermatocarpé;  plante  qui  ressemble  à  un  derma- 
tocarpe. 

DermatnrárpeaM,  S.  f.  pi.  dérmnto-Varpéass. 
Bol.  Dermatocarjiées;  ordre  de  la  classe  des 
champignons  angiocarpes,  ayant  pour  type  le 
genre  dermatocarpé. 

Deriiiatooo.Nta,  S.  m.  dérmatokns-ta.  .\.nat.  Der- 
matoi  Ole;  côte  du  dermaios  juelelte. 

Deriiiatódea.  S.  f.  dérmato-déa.  Bot.  Dermalo- 
<lée;  genre  de  lichens. 

Deriiiatodo,  S.  m.  dérma(o-do.  Entom.  Dermalo- 
de;  genre  de  coléoptères,  famille  des  curculiuni- 
des,  ayant  pour  espèce  principale  le  dermalode 
austral  de  la  Nouvelle-H  >ilande. 

Deriiinto-ewquelétiro.  ailj.  dérmato-èskélé-tiko. 
Anal.  Dcrmatosqnelellique;  qui  concerne  le  der- 
mâtosquclctte,  qui  a  rapport  au  dermatosque- 
lelte. 

Deriiiiilo-enqiieleto  ,  S.  m.  dérmvto-és\ié!é-té. 
Anal.  Dermatosqueletle  ;  squelette  cutané  ou 
squelelle  extérieur. 

Deriiiatóndn.  adj.  dérmato-fido.  Erpét.  Der- 
maloiihide:  qui  a  la  peau  nue. 

Deriiiataii<l<»<«.  S.  m.  pi-  <lérmato-fidoss.  Erpét. 
/>eri\ialophides;  section  de  l'ordre  des  rejilile. 
(q)hi(liens  ,  comprenant  ceux  qui  ont  la  peau 
nue. 

DeriuatoitaMtro!*,  adj.  et  s.  m.  pi.  dérmatogas- 
tross.    Bo..   Dermatognslres  ;    tribu   de  ch:im- 


DKR 


—  oG  — 


DEU 


pignons  opparton.itit  à  la  section  dcS  gaslromy- 
ces  fi^'(>f;nslrf?<, 

Deriiia(«>lilr>H,  adj.  ilirmnto-id'ss.  Anal.  />crina- 
tiiïdc;  (|iii  ailcsanalo^îii's  de  Icxliirt!  avec  la  peau 
en  pariant  des  tissus  de  lï'conuniie  animale.  || 
Dcrmaloïde;  t-pilhète  qui  a  été  dont  diiiinéi;  à  la 
inéiiiii^t'  ou  dure-niére. 

Iirriiiatúide.  adj.  dvrmatn-idé.  Hol.  />ermaloïde; 
qw  a  lappaience  du  cuir,  en  jiarlaiil  de  la  frun- 
(le  tiu  du  chaijeau  de  ccriiiins  (  liarnpiuniis. 

Dfriiiiitolojilu,  s.  f.  (Icrtualiiloij-Uiii.  Anal,  fier- 
mal  alügie;  synonyme  de  />crmalogie.  V.  Der- 
luoloijia. 

Wcriiiniolósloo ,  c«.  adj.  d(rmi)lo;¡-h  ¡ko.  Anal. 
l)ermatoltiyi(iue;  synonyme  dcdermalufÇKiue.  V. 
Itermiil(><iir<i. 

DoriiiatuloKlMtii,  S.  m.  V.  Dermalogitta. 

n«>riiiutopnt»IuaÍH,  S.  r.  dérmatopntolog-hia. 
Med.  Dermalopaudogie;  histoire,  Irnilé  des  ma- 
ladies des  peau. 

nrriun(o|inoii(e ,  adj.  di:rmntoj'n\Mi-té.  lofus. 
Dcrmalopnoiile;  (|ui  respire  par  la  peau. 

neriiiata|tn«tiitfM,  S.  m.  pi.  dérmutupnontést. 
Dermalopnontes;  groupe  d'animaux  inverté- 
brés, romprenant  ceux  <|ui,  eomnie  les  pnplypes 
et  les  inlusoires,  respirent  par  la  surface  du 
eorps. 

Uerinn(<'t|iiMlo.  adj.  di^rmatn-podrt.  0\\\\\\\.  l)er- 
uiatopudi.',  (jui  a  les  pieds  eouverls  de  peau  seu- 
lement. 

Dermatópodos  ,  s.  m.  \i\.  dêrmatn-podnss.  Or- 
nitli.  Dermalopodes;  classe  d'oiseaux  ,  compre- 
nant ceux  <iui  ont  les  pieds  couverts  d'une  peau 
coriace  et  roupueuse. 

»<.>renuto(|iiólido.  S.  f.  dérmainké-lido.  Crust. 
Liermaiochélyde;  j;enrp  de  tortues  comprenant 
les  plus  {çrandes  tortues  marines  á  peau  nue, 
dont  l'espèce  type  est  la  tortue  luth,  qui  n'est 
pas  moins  grande  que  la  tortue  mydes. 

Dci-iunlosa,  s.  f.  dérmaln-ssu.  Med.  Dermatose; 
n(im  générique  des  toutes  les  maladies  de  la 
peau- 

Drrmovrrtehra ,  s.  f.  dvrmatovér-icbra.  Anat. 
Dermatevertébre;  vertèbre  dudi  i  malosquelelte. 

Derniovertobi-nl,  adj.  Anat.  Dcrmato-vtrtéblal  ; 
qui  a  rapport  à  la  riermalo-vertèbre. 

Dermea,  S.  f-  dérmé-a.  Bot.  />er;)U'p;  genre  de  pe- 
tits champignons  noirâtres,  epipli\  tes,  ressem- 
blant aux  pézizos  cl  croissant  sur  les  parties 
mortes  des  végétaux. 

Dermeaiio,  tia.  adj.  dcnnéa-no.  Bot.  Derméen; 
qui  ressemble  à  une  dermée. 

Dernieaiioo,  «.  ni.  pi.  dénnéa-uoss.  Hot.  Der- 
niéens;  sous-ordre  de  champignons  de  l'ordre 
des  phacipiacécs,  ayant  pour  tvpe  le  genre  der- 
mée. 

DermÓNtido,  abj,  dérnics-Udn.  Entom.  7>ermcs- 
tide;  qui  ressemble  à  v.i\  dermeste. 

Dernicstido.».  s.  m.  dénnés-tidoss.  Entom.  Dei- 
mestes;  famille  d'insectes  coléoptères,  ayant 
pour  type  le  genre  dermeste. 

niM-inÓ!<tilo.  adj.  V.  Derméslido. 

IDorniestoi^,  s.  m.  dénnés-toss.  Entom,  Dermes- 
les;  genre  de  coléoptères  pentaméres,  qui  sont 
des  insectes  très-innocents  à  l'état  parfait,  mais 
dont  les  larves  voraces  sont  très-redoutables 
surtout  aux  cabinets  d'histoire  naturelle  et  aux 
magasins  de  pelleterie. 


oornii|>odo.  S.  m.  dérmi-pédo.  Ornith.  Wermipè- 
de;  .synonyme  de  dcrmatopodc.  V.  Dennalà- 
piido. 
nermlM,  s.  m.  dérmiss.  Anat.  Derme,  tissu  qui 
fait  le  corps  de  la  |>eau,  qui  en  est  la  pailii-  vi- 
vante, (trganisée,  cl  qui  en  forme  presque  toute 
l'épaisseur. 
normlta.  s.  f.  dérmi-ta.  McJ.  Dermite;  inllam- 
tniiiioii  de  la  peau. 

■leniiolthiMto,  s.  m.  dérmoblas-lo.  Bot.  Dermo- 
Idasle;  nom  donné  anx  mollusques  dont  le  co- 
tylédon est  formé  d'une  membrane  qui  se  ronipU 
ii  régulièrement. 

£>criii>hrauou,  adj.  déniiohntti-ko.  MdII.  Dcimoa 
branche;  ipiihtte  donnée  aux  mollu^ques  dont 
les  branchies  sont  sur  la  peau, 

WcniínliraiiroN,  s.  m.  pi.  dérmobranrkoss.  Moll. 
Derniobranches;  famille  des  gastéropodes,  com- 
prennnt  ceux  qui  respirent  par  des  branchies 
extérieures,  ayant  la  forme  de  lames,  delilamenl 
ou  de  panaches. 

Derniotioiitr,  adj,  dénnodon~té.  Hist.  nal.  De- 
modonle;  dont  les  dents  son  implantées  seule- 
ment sons  la  peau. 

Uerniodontes,  s.  m.  pi.  í/er»iOf/on-íei*.  Ichthyol. 
Dermodonle*;  sons-classe  dr  poissons,  compre- 
nant ceux  qui  n'ont  point  de  dents  imp'antces 
dans  l'èpsiiseur  des  os  maxillaires. 

nci-iiiófaK»,  s.  \n.  diTDiD-f.Kio.  lùitom.  Dermop- 
phage;  genre  de  coleóptero  pentaméres,  établi 
pour  une  espèce  unique  de  l'.\mérique  septen- 
trionale, le  dermo|ihage  pectine. 

Dei-niostraria,  S.  f.  ilérmngriifi-n.  Anat,  Dermo- 
graphie;  description  unatomique  de  la  peau. 

Dt-rmograflru,  ca.  adj.  dernto-ijra-fiko.  Méd. 
Démographique;  qui  a  rapport  a  la  derniogra- 
phie. 

Ueriiiógraro ,  S.  m.  déimn-grafu.  Méd.  />er- 
mographe  ;  auteur  d'une  description  de  la 
peau. 

Ucimo'idcei,  adj.  dérmo-idéss.  .\nat.  7)ermoïde; 
qui  a  une  analogie  de  consistance,  de  texture,  de 
configuration  avec  le  derme. 

Oeriiiulisia,  s.  f.  dérmaH-ssia.  Méd.  Dermolysie; 
insensibilité  de  la  peau. 

Uerinologia,  S.  f.  dénnolog  hia,  Méd.  Dermolo- 
gie;  traité  sur  la  peau. 

nermológico.  ca.  adj,  dérmoloq-hiko.  Méd.  Der- 
nKdogiquc:  qui  concerne  la  dermologie. 

l>efiiiologi.<4ta,  ó  OernióloKO,  S.  m.  dérmolug- 
t'is-ta.  Méd.  Wermologiste;  celui  qui  traite  sur 
la  dermologie, 

Drriuóptei-o,  adj,  dérmop-téro.  Ichthyol.  /)er- 
moplère;  qui  a  des  ailes  ou  des  nageoires  mem- 
braneuses. 

Dernioriiipo,  adj.  dérmorinn-'o.  Ornith.  Dermor- 
hynciue;  qui  a  le  bec  couvert  de  peau. 

Derniorincos,  s.  m.  pi.  dérmnriitn-koss.  Ornith. 
Dermorhynques;  famille  de  la  tribu  des  oiseaux 
nageurs  téleopodes,  comprenant  ceux  qui  ont  le 
bec  recouvert  d'un  épiderme,  comme  lescanar-ds, 
les  oies,  les  cygnes,  ete. 

Ueriiioüpoi'ias,  s.  m.  pi.  dérmospo-riass.  Bot. 
Dermosporiées;  sous-ordre  de  l'ordre  des  labcr- 
cularins,  ayant  pour  type  le  genre  derraospo- 
rion. 

Uei'iiiu.xporlo,  ria.  adj.  (/ermospo-rto.  Bot.  Der- 
mosporié  qui  ressemble  á  un  dermosporion. 


DER 


DER 


DeriHOflpoi'Ioii,  s.  m.  dénnoxpo-rionn.  Bol.  Dcr- 
mospDiioii;  };tMir('  de  cliainpignons, 

DeraHutoiniu,  s.  f.  déiniototni-a.  Anat.  Dcrmos- 
toiuic;  (Jisscclioii  de  h  peau. 

UeiMiioUniiicn,  eu.  adj.  dérmnlo-miUo.  Anal. 
Deiinoloiniquc;  qui  a  rapport  à  la  disseclioii  de 
la  pi-au, 

nci-o.  s.  m.  ilé-ro.  Anncl.Déro;  genre  de  la  fami- 
lle <les  liais. 

Dcro'.traiiiil»,  S.  m.  d('robra-kio-  Entom.  Dérora- 
elie;  genre  de  coléoptères  longiconics ,  ayant 
pour  type  le  dérobraclic  brévieolleurijiinairedcs 
Ktal.s-iiiiis, 

Dcrodiinia,  S.  f.  dé' odi-mia.  Hist.  nal.  Dérody- 
tnic;  dujilieilé  de  la  tète  cl  du  cou. 

Dcrodiiiiicu.  Cl»,  adj.  dérodi-niiko.  Ilist.  nal.  7Jl'- 

■  rodyniiiiiie;  qui  oITie  les  caractères  de  la  déro- 
dyniie. 

Ucroüiniio,  adj.  dérodi-mio.  Hist.  nal.  Dérody- 
mien;  se  dit  des  monstres  qui  ont  deux  teles  et 
deux  cous. 

Dcrotliiiio,  s.  m.  (Zcrofii-mo.Hist.nat.Dérodymc; 
genre  de  monstres  qui  ont  deux  tètes  cl  deux 
cous. 

Dci-otfalion.  S.  f.  dérof/azionn.  Polit.  Dérogation; 
action  (le  déroger  à  une  loi  à  un  cdicl  ,  à  une 
ordonnance;  íorle  d'abrogation  tacite  ou  virtuel- 
le, par  iaiiucllc  on  introduit  un  cliangcincnl  saas 
in(li(|iu'r  loiMielleineiit  l'abrogation  de  la  dispo- 
sition picniièie;  acte  par  lequel  on  déroge.  |J  Di- 
miuntion,  détérioration. 

Uerosadii ,  di».  adj.  et  part,  pass  du  v.  Derogar. 
Wérogué,  e. 

Uci-oKMiiiU'iito,  s.  m.  dérogamién-to.  Dérogean- 
ce;  iMcliiin  de  déroger. 

Itorouuaido,  pari,  prés  du  Derof/ar,  Dérogeant. 

Uei-u:;uiitc,  adj.  i/(i(  0;;Uii-((i.  Dérogeaiil;  qui  dé- 
roge. 

Dei'OKar,  v.  a.  Déroger,  statuer  quelque  chose  de 
coiUrairc  ace  qui  avait  été  statué;  luire  quelque 
ch«sc  de  contraire  à  un  acte, aune  obligation.  || 
Détruire,  réiormer,  otcr,  retrancher.  |1  Fig.  Dé- 
roger faire  (juelque  choscquisoil  iiidignede  son 
rang  de  sa  dignité,  de  son  titre,  do  sa  noblesse, 
de  sa  répnlalioH,  de  son  caractère. 

Oci-n^satorio,  va.  adj.  dérog-halorio.  Piat.  Déro- 
giitiiire;  qui  déroge. 

Dri-0|>(>ltldo,  s.  m.  déropél-tido.  Entom.  Déro- 
peliide;  genre  d'ortboptèrcs  ,  famille  des  blat- 
tiens. 

Dcroploc,  s.  m.déropln-é.  Entom.  Déroidoé,  gen- 
r(;^d-héinij»tères,  famille  des  scullcllériens,  éta- 
bli pour  une  espèce,  le  petit  déroploé,  provenant 
de  Van-Niémen. 

DeroNtiMiiatoM,  s.  m.  \)\.  déroslo-mntoss.  Ilelin. 
Dérosluniales;  famille,  (|ui  comprend  le  genre 
déiostoine. 

Dor«»Mtoiiio,  adj.  déros-lnmn.  Ilclm.  Z>érüSlome; 
qui  a  la  bouche  placée  sous  le  cou.  |  s.  m.  Déros- 
toine,  genre  di- planaires  dont  les  nombreuses 
espèces,  lluviatiles  ou  marines,  n'ont  (ju'un  seul 
des  orillees  digestifs  terminal ,  l-oiilice  posté- 
rieur; l'antre  nii  l;i  bouche  s  ouvre  sous  la  par- 
tie inlérirure  du  corps,  à  une  petite  disliincc  de 
son  extrémité  antérieure. 

nerotromus,  s.  m.  pi.  dvio(rc-moss.  l'.rpél.  l)é- 
rotrèmcs;  groupe  d'ampliidiens  urodèlcs,  chez 
lequel  le  Iroud'S  bracbies  est  persistant. 


Oerraliado;  part.  pass.  du  V.  Derrabar, 

Uerrnltadui-a,  S.  f.  dérrahailou-ra.  Blessurequi 
reste   à   l'animal  auquel  on  a  coupé   la  queue. 

Uerraliar,  V.  a.inus.  Couper,  arracher  la  queue  á 
un  animal. 

l>('ri-aisaiuicHto,  s.  m.  inus.  X.Derraii/amenlo. 

Etei'i-aii^as-,  v.  a.  inus.  V.  De.sfu  raignr. 

I>4>rraiiia,  S.  f.  dérra-iud.  Impôt,  tribu,  répar- 
tition. 

Mf.'rrainadamviitr,  adv.  dêrrawndaménté.  I.ar- 
geinent;  libéralement,  avec  profusion.  J  D'une 
maniere  désordonnée,  avec  iiico  duite. 

l»eri-aiiiado,du.  part.  |iass.  du  V.  Derramar. 

Ucrraiiiadoi-,  s.  m.  <li}rramador.  (]ehii  qui  ré- 
pand, qui  verse.  (]ni  divulgue.  ||  iJi-si|>ateur;  ce- 
lui qui  dissipe  son  bien  mal  à  projios. 

DciTuiiiadiirn,  S.  f.  inus.  \ .Derramamiento. 

Uvi'i-amamiciito,  S.  m.  dérrainaiiiién-lo.  Epan- 
chemcnt;  effusion,  écoulement,  l'action  de  ré- 
pandre, de  verser.  Il  Dispersion  d'un  peuple, 
d'une  fammille.  ]  Débordement;  action  piir  la 
quelle  un  lleuve  une  rivière,  etc.  se  déborde,  c'est 
a  dire  sort  de  son  lit  et  franchit  ses  bords.  |  Dis- 
solution, débauche.  I  Inus.  Dispersion  de  per- 
sonnes qui  devaient  rester  dans  un  endroit  dc- 
teriiiiné.  Derraniainienlo  de  la'i'imris,  de  san~ 
f/re,  elfusion  de  larmes,  de  sang,  sortie  abon- 
dante d'eaux,  d'immondices  retenues. 

Ui-i-r»mur,  v.  a.  Répandre  verser  ,  épancher.  |j 
Disperser,  dissiper,  mettre  en  fuite  en  désor- 
dre. Il  Fig.  Répandre;  divulgar,  |)u'ilier.5t' /iarar, 
apartar.  \\  inus.  V.  Réitarlir  un  ¡m|iùt.  D.irra- 
mar doctrina;  lig.  répandre,  semer  une  doctri- 
ne. Il  lig.  Derramar  el  pensamiento,  promener 
son  esprit,  le  distraire.  ||  Derramar  la  gente  de 
giierraóde  armas;  congédier, liceocierdestrou- 
pcs.  Il  Derramar  lagrimas,  répandre,  verser  des 
larmes.  ||  fig.  Derrama'-  la  hacienda  ;  dissiper 
son  bien.  ||  Derr{unar  la  rista,  se  dit  d'un  cbe- 
vaiqui  regardedecôlé.  ||  Derramar  moneda;  je- 
ter de  l'argent  au  peuple  dans  une  solemmté. 
Il  Derramar  sangre;  verser,  répandre  du  sang; 
perdre  du  sang.  |  v.  n.  inus.    V.  Djsmindarse. 

Dei-raniai'so,  v.  pron.  dérramar-sé.  Se  disper- 
ser, se  répandre  çà  et  là  sins  ordre.  |1  Se  jeter, 
en  parlant  d'une  rivière,  d'un  ruisseau  qui  en- 
tre dans  la  nu-r,  dans  un  lac.  dans  une  autre  ri- 
rivière,  etc.  Il  Déborder,  sortir  des  bord<,  dépas- 
ser les  bords,  franchir  les  bords.  ||  Fig.  S'aban- 
donner au  vice,  à  la  débauche.  ||  Se  dégorger; 
épancher  ses  eaux. 

Uerraiiie,  s.  m.  dérra-ni'.  Ce  (jui  se  répand  hors 
de  la  mesure.  ||  Jouée;  épaisseur  du  mur  dans 
l'ouverture  d'une  fèiietn".  ||  /déclivité,  pente 
d'un  terrain  par  oii  l'eau  peut  couler.  ||  Coulage; 
(U'chet,  diiniiuilion  de  (inaiililé,  (juesubit  la  mir 
ciiandise  pendant  sua  tran--[iorl  d'un  lieu  à  un 
autre,  pend.inl  son  M-jour  dans  les  magasins.  | 
Derrame  de  sangre,  s  ing  répandu;  perle  de  sang. 
Il  Degürgement;  action  de  dégorger,  de  se  dé- 
gorger. 

i>iMTaiiio;    s.  m.  inus.  V.  Derrame. 

Uerraacadaciiente;  adv.  ins.  V.  Desordena- 
daincnle. 

oierraiifai- ,  V.  a.  inus.  .\ssaill  r ,  attaquer  avec 
iiiipetuosilé. 

l»erraiiciiadaiiiea(e  ,  adv.  inus.  V.  Desordena-' 
tlani/'nle. 


1)ER 


—  08  — 


DEK 


Verrancliado,  part.  pas.  du  V.  Derranchar .  Il 
adj.  inus  \ .Desonlcnado.  \  hn\s.  V.  Desman- 
darse, huir  ilrl  raiirlio. 

Dcrrttupuilo.  adj.  dirraspn-dit.  So  dit  d'une  es- 
pace de  l)lc  dont  l'rpi  rra  püiiit  de  barbos. 

Derredor,  S.  m.  dérrnlor.  \U'\ú\n\x  ,  cirtoiiré- 
Tence,  cirriiil.  |  .1/  derredor,  en  derredor,  adv, 
à  l'ciilour.  aux  envirDiis,  autour. 

Di*rri-itrK<>«lo.  (la.  part  pas.  du  V.    Dcrrenefiar. 

l»riToiicK«r,  v.a.fln.  pop.  derrenegar.  Ùaïr, 
détester  ,    abliorror. 

DcrroiiKMdn  ,  s.  f.  dérrénga-da.  Changement; 
variation  dans  une  danse. 

DermiKudo.,  part  pas.  d'i  V.  Derrcnjar.  \  adj. 
Tortu,   de  travers,  éreinté. 

DerrciiKadiii-u,  S.  f.  dérréngadou-ra.  Tour  de 
reins. 

I>errcns;nr,  V.  a.  derrengar,  líreinter,  rompre 
les  reins,  donner  un  tour  de  reins.  |  (¡auler; 
faire  tomber  du  fruit  d'un  arbre  en  y  lançanl 
un  bâton.  Il  n'est  usité  que  dans  les  Asturies  de 
Santillanc.  |  pop.  Détester,  abhorier,  baïr. 

Derrengó,  S.  m.  i/f'rrén-iyo.  (lauli- ;  liAton  (ju'on 
lance  contre  un  arbre  pour  en  aballie  le  fruit. 

Deri'oiiicKO  ,  S.  m.  pop    V.  Keitieijo. 

Derrería,    (á  lai   adv.  inus.  V.  .1/  (in. 

nerretldo,  da.  i)art.  pas.  du  V.  Derretir.  \  adj. 
fig.  Amoureux  ,  lan^^uissant  ,  passioné. 

.Derrellniicntn .  S.  m.  déTrélimi<''n-to.  Fonte, 
fusion,  liquéfaction.  |  lig.  Langueur,  passion, 
amour  violent. 

Derretir  ,  v.  a.  dirrélir.  Liquéfier  ,  fondre  ,  ren- 
dre liquide.  I  Fam.  Cbanger  la  monnaie.  |  Fig. 
Fondre  ,  dissiper,  consumer  son  bien. 

Derretirite,  v.  pron.  dérrétir-sé.  S'enflammer, 
brûler  d'amour,  se  jiassionncr.  |  V.  Deshacerse. 

Perrt ,  S.  m.  dé-rri.  s.  m.  Ilist.  nat.  Derri  ;  cou- 
che de  tourbe,  qui  se  trouve  á  18  centimètres 
au-dessous  de  la  surface  du  sol. 

Derrihndo ,  da.  part.  pas.  du  V.  Derribar.  |  adj. 
Se  dit  de  la  croupe  d'un  cheval  ,  lorsqu'cllle  est 
moins  arrondie,  moins  relevée  qu'elle  ne  doit 
l'être.  Il  Inus.  V.  Abatido,  ¡Imnillndo,  Humilde. 

Kerribamicnto,  S.  m.  inus.  V.   Derribo. 

Derribante,  part.  prés,  du  V.  Derribar.  Qui  dé. 
molit,  qui  abat ,  etc. 

Derribar,  V.  a.  derribar.  Démelir  ,  abattre.  || 
Terrasser;  jetter  de  force  par  terre.  ||  Renverser, 
démonter,  jetter  son  cavalier  par  terre.  ||  Ren- 
verser, culbuter.  Il  V.  Postrar,  te/u/ir.  ||  Fig. 
Mettre  mal  une  personne  avec  une  autre,  lui 
faire  perdre  son  crédit,  sa  faveur.  i|  Fig.  Répri- 
mer, rabattre ,  r-abattre  ,  rabaisser,  «mpécher 
de  faire  des  progrès,  en  parlant  des  passions. 
Il  Fij:.  inus.  Exciter  ,  indaire ,  inciter  ,  jiousser. 
Í¡  Inus.  celr.  Se  dit  du  faucon  qui  s'affaiblit  ou 
qui  perd  les  plumes  lors  de  la  mue.  il  Derribar 
el  caballo  ,  ó  derribar  las  caderas  al  caballo', 
faire  porter  à  un  cheval  les  pieds  de  derrière 
bien  en  avant ,  afin  que  sa  croupe  paraisse  bien 
fait*,  et  bien  arrondie.  ||  Derribar  la  capa;  lais- 
ser ,  tomber  ,  jetter  le  manteau ,  pour  agir  plus 
à  son  aise.  \]  Démaçonner,  débaltir;  défaire  un 
ouvrage  de  maçonnerie  .  démolir. 
Derribante,  v.  pron.  dérribar-sé..  Se  jetter  par 
terre.  Il  Se  démaçonner;  ètr«  démaçonné,  dé- 
moli. 

Derribo.   S.  m.   dérri-bo.  Demolición  :    débíii- 


meiit;    l'action   de   démolir.  ||  Dénioblion,   dé- 
combres. 

DIrrIdea,  s.  f.  dérri-dia.  Annel.  Derridie;  fami- 
lle d'aniielides,  araiit  pourtypele  genre  derris. 

DerrlMrnr,  V.  0.  inus.  V.  Limpiar,  Desemba- 
razar. 

UerrlMluu,  S.  f.  inus.  V.  Irrisión,  Escarnio. 

Uerriieado.  part.  pas.  du  V.  Derrocar. 

Derroraderii,  s.  m.  iii'js.  dérrokadé-TO.  Préci- 
pice rorme  de  roihers. 

Derrooanilento,  s.  m.  inus.  V.  Destrucción, 
Il  ni  na. 

Uerrttrar ,  v.  a.  derrocar.  Précipiter  du  haut 
(Imiii  rocher.  Il  Démolir  ,  renverser,  abattre.  || 
Vi'^.  l'.iire  iléchuir  de  sa  (irandeur,  de  sa  fortu- 
ne, priver  d'un  emploi.  ¡1  Fi^'.  Kiierver  ,  affai- 
lilii  ,  abattre,  en  parlant  d'une  chose  iinmalé- 
riclle.  Il  inus.  Terra>srr  a  la  lutte.  ||  v.  n.  inus. 
Tomber,  s-écrouler  .  s'.ibatlre. 

Derrochado,  pari.   pas.  du  V.  Derrochar. 

Derrociiiidor  ,  S.  m.  dérrotrliador.  Dissipateur; 
jirodi^iue  ,  dépenseur  ,  qui  dépense  beaucoup  cl 
mal  a  propos. 

Dorroeliar  ,  V.  a.  drrrotrhar.  Dissiper;  consu- 
mer, prodi^-'inT  rnlIcMient  son  bien.  ||  Inus.  Vain- 
cre .    t(  rra;-ser  à  bi  lutte. 

Derroni|ier  ,  v.  a.  inus.  \.  Itomper,  Quebrantar. 

Derro.xtrarMe.    V.  pron.  inus.    dérrostrar-sé.    Se 

dévisager,  se  déchirer,  le  visage. 
Derrota.   S.    f.  déiro-ta.    Mnr.  Route  par   mer, 
rumb  duo    vaisseau.  |1  Roule,  chemin,   senlier. 

I  Mil.  Déroute,  déioiiliture,   défaite;    fuite    des 
troupes  en  désordre,  des  troupes  épouvantées. 

II  Désarroi,  ruine  ,  désordre    dans    la   fortune, 
dans  les  champs  après  la  récolte. 

Derrotado,  da.  part.  pass.  du  V.  Derrotar.  || 
adj.  déconlit;  déluit  entièrement  dans  une  ba- 
taille. 

Derrotar,  V.  a.  Mar.  Dériver  de  sa  roule,  en  par- 
lant d'un  vaisseau.  H  Ruiner,  détruire,  appau- 
vrir. Il  Mil.  Mettre  en  déroute,  déconlire,  battre 
aplate  couture,  défaire  entiéreinenl  ,  tailler 
en  pièces.  ||  v.  n  Arriver  en  déroute,  en  mau- 
xtus  état. 

Derrotero.  S.  m.  dêrroté-ro.  Mar.  Route,  rumb, 
^n  mer  ou  celle  qui  est  tracée  sur  la  carte.  || 
Routier;  recueil  de  cartes  marines  à  l'usage  des 
pilotes.  Il  Fig.  Chemin,  voie,  route,  moyen. 

Derrubiado,   part.    pass.  du  V.  Derrubiar. 

Derriiliiar,  v.  a.  di'rronbiar.  Faire  ébouler,  dé- 
truire peu  à  peu,  faire  tomber  insensiblement, 
aplatir  les  bords,  en  parlanl  d'une  vivier»,  d' 
un    ruisseau. 

Derrubio,  S.  m.  dérrou-bio.  Eboulement,  chute, 
aplatissement  des  b»rds  d'une  rivière,  d'un  rui- 
seau,  causé  par  le  choc  continuel  des  eaux. 
Se  dit  aussi  de  la  terre  que  celles-ci  détachent 
des  bords. 

Derruido,  part.   pass.    du   V.   Derruir. 

Derruir,  V.  i.dêrrouir.  Détruire, ruiner,  abattre, 
démolir. 

Derrumbadero.  S.  m.  V.  Despeñadero.  ||  Fig. 
Danger,  péril,  risque. 

Derrumbado,  part.  pass.   du  V.  Derrumbar. 

Derrumltamieiato,  S.  m.  dérroumbamién-to.  L' 
action  de  précipiter.  ||  Eboulement;  chute  d- 
une  chose  qui  s'éboule. 

Dcrruiubar,  v.  a.   V.  Despeñar, 


I 


DES 


—  SO- 


DES 


Drrruinitladero,  s.  m.  inus  V.  Derrumbadero. 

UrrriimltiarHe,  v.  proii.   iiius.  V.  Despeñarse. 

Uertriin.  S.  in.  dirlroxm.  Oriiitli.  Dcrtruui  ;  nom. 
donné  au  bout  du  la  niandibule  supérieuic  des 
oiseaux  lorsiju-d  e^t  distingué  du  reste  par  sa 
forme  ou  [)ar  un  sillon. 

DeriiNluun,  adj.  f.  déroussia-na.  Dérusicnne; 
nom  d-un(!  des    dix    Inbus  dos  Teiscs. 

DerviN,  s.  m.  dér-riss.  Ilist.  Derviclic?  donné  à 
des  religieux  musulmans  cl  indiens  qui  vi- 
vent en  rommunauté  dans  des  monastères  sons 
lu  conduite  dnin  supérieur,  au  nombre  de  tren- 
te à  quarante. 

net*  ,  particule  qui  entre  dans  la  composition  de 
plusieurs  mois,  et  indique  le  plus  souvent  né- 
galion.  Il  inus.  Contrattion  des  mots  de  esc.  De 
celiii-là. 

UcMiibui-rancado,  part.  pass.  du  V.  Desabar- 
raiifur. 

De>4altarrniicnr,  v.  a.  Désembourbcr;  tirer  de 
la  bourbe.  ||  Fig.  Tirer  d'affaire,  d'embarras,  d' 
une  granile  difliculté. 

Uc.>ial>ii.«(4>orr,  v.  a.  í/e'iíabas/ezdrr.  Dépourvoir 
dégarnir  de  provisions. 

Di'MnlMiKtooltlo.  part.  pass.  du  V^  Desabastecer. 

UcMabiitir,  V.  a.  inus.  V.  Descontar,  Rebajar, 
Rebatir. 

Dp.xaiM-jado.  part.  pass.  du  V.  Desabejar. 

DcNabejar,  V.  a.  déssabêy-har.  Oler  les  abeil- 
les d'une  ruclie. 

D4v>«alild»,  da.  adj.  inu>.  V.  Ignorante.  \\  inus. 
Kxceisif,  extraordinaire. 

DcNMbillé,  s.  m.  m.  Desbabillé:  vêtement  négli- 
gé dont  on  se  sert  clie/.  soi,  avant  de  prendre  ou 
après  avoir  quitté  les  babilleinejitsavec  lesquels 
on  va  dans  le  monde.  Il  n'est  guère  usité  qu* 
en  parlant  des  femmes. 

Desabollad»,  da.  part.  pass.  du  V.  Desabollar. 
Débosselé,  c. 

Desabollador,  S.  m.  déssnbollador.  (L  mouillé,) 
Uesingle  on  resingue;  outil  d'horloger  pour 
redresser  les   boites  bossuées. 

Do«tabol)ar,  v.  a.  desabollar.  {L  mnuHlL)\)é- 
bosseler;  redresser;  ôlcr  les  bosses  à  toutes  sor- 
tes de  vases  de  métal. 

DeNnbnlIolloiiado.  da,  part.  pass.  du  Y.   Desa- 
boilonar.  Débosselé,  e. 
UcHabollonar,  v.  a.  V.  Desabollar. 

Desaboni»,  S.  m.  déssaho-iio.  Préjudice;  tort 
fait  à  (jueliiu'un  dans  son  bonneur,  dans  sa  ré- 
putation. 

Ilesabor.  s.  m.  inus.  déssabor.  Insipidité,  affadi- 
semcnl  d'un  imts.  dégoût  du  palais.  Il  V.  Sin- 
sabor, Pena.  Disgusto. 

DoNabnrado,  part,  pass,  du  V.  Desaborar.  ||  adj, 
inu«.    \.    Desahnritin. 

UeNaborar.  v.  a.  inus.  déssahorar.  Rendre?  in- 
sipide, sans  goût,  donner  un  mauvais  goût.  Il 
Il  lig.  inus.  Dégoûter,  donner  de  l'aversion,  du 
dégdùl. 

lli'Maboridu,  da.  adj.  inus.  V.  Desabrido. 

Ui'NabutiMiadu,  du.   part.  pass.  du    V,   Desa&o- 

fOil'JI". 

DeMabotoiiadiira,  S.  f.  dcssnbotonadou-ra.L^ac- 
lion  de  déboutonner,  et  l'eifet  de  cette  action. 

De.Nabutoiiar,  v.  a.  dvs.'ahotonar.  Déboulonner: 
ôter  les  boulons  des  boutonnières.  ||  v.  n.  S'épa- 
nouir, étlorc,  en  parlant  »ies  Ikurs. 


DeMabotonarse  ,  V.  pron.  dettahotonar-té.  S« 
déboutonner;  être  déboutonué,  débouloniier  ses 
vêtements. 

UeHabriüaniente,  adv.  dessabridamén-té.  Sévê- 
remiiit,  durement,  insipidement. 

Desabrid»,  da.  adj.  déssabri-do.  Insipide;  sans 
giiût.  Il  Dur,  Acre,  sévère,  de  mauvaise  humeur. 
I  Dur  a  la  détente,  qui  repousse  avec  force,  en 
parlant  d'une  aime  à  feu.  ||  V.  Destemplado,  en 
parlant  du  temps, 

Desabrigada,  s.  f.  dessabriga-da.  Mar.  Rade  fu> 
raine;  rude  mal  formée,  ceinte  en  partie  de  ter- 
res plus  ou  moins  élevées,  et  où  les  biilimenls 
ne  sont  pas  en  sùieté  contre  les  grands  vents  du 
large. 

Desabrisadamciite,  adv.  dessabrtgada-mén-te . 
Sans  abri,  à  découvert, 

Desabrluade,  da.  part.  pas.  du  V.   Desabrigar; 

Désabrité  ,   e.  Ij  adj.    lig.    Abandonné,    délaissé. 

V.  Desanijinrado.  \\  Exposé   à  tout  vent  ,  décou- 

vet.  Il  Mil.  Non   tenable?  se  dit   d  un  lieu  ,  d'un 

I      endroit,  dune  place  où  l'on  ne   peut  pas   se  dé- 

:      fendre,  ou   l'on   ne  peut  pas  demeurer  sans  uu 

I      trop  grand  péril. 

D<'subrii(ai* ,  V.  a.  dessabrtgar.  Oter  tout  ce  qui 
pout  servir  d'abri,  découvrir,  dépouiller  ,  mcl- 
I      tre  à  nu. 

Desahrl;:arsr,  v.  pron.  désabrigar-sé.  Se  dé- 
i      sabriler  ,  être  désabrité. 

Desabriso..^-  m.  dessabri-go.  Nudité;  élal  d'un 
êlre  nu.  H  État  de  tout  ce  quise  trouve  à  décou- 
!      vert ,  sans  abri.  ||  fig.  .Vbandon  ,  délaissement. 

Desabrillantad»,  u.part.  pas.  du V.  Desabrillan- 
tar.  Débrillanté ,  e. 

Drsabriliaiitar  ,  v.  a.  dessabrillantar.  Art.  Dé- 
sabrillanter;  oter  le  brillant,  rendre  moins  bril- 
■      lant. 

Desabrillantarse,  V.  pron.  dessabrilianlarsé. 
Se  débrillanter  ;  être  débrillanlé  ,  perdre  son 
brillant  ou  de  son  biillnnt. 

Desabrimiento  ,  s.  ni.  désabrionénto.  Insipidité; 
qualité  de  ce  qui  est  insipide.  1|  fig.  Dureté  ,  sé- 
vérité, aigreur,  rudesse  de  caractère,  dhumcur. 

I  Déplaisir  ,  peine  ,  chagrin  ,  affliction  intérieu- 
re ,  déboire.  ||  Dureté  de  la  détente  d'une  arme 
;i  feu. 

Desabrir,  V.  a.  dessabrir.  Affadir;  rendre  fade. 

II  fig.  Déplaire,  aigrir,  dégoûter,  rebuler. 
DesabrirMe,    v.    pron.    déssabrir-sé.    Se    fâcher 

s'incommoder  ,  se  mettre  mal. 
Desabrochado,  da.  adj.  et  part.  pas.  du  V.  De- 

sabiiirhar.  Déboulonné,  e. 
nesabropbar  ,  v.  a.  dess'ibrotrhor.  Débouton- 
ser  ;  oter,  faire  sortir  les  boutons  dune  bouion- 
'  nière  ,  d'une  ganse.]  Dégrafer;  détacher  une 
I  chose  qui  était  retenue  par  une  agrafe  ou  des 
I  agrafes.  ||  Déboucler;  dégager,  des  ardillons  qui 
t      l'arrêtent ,  une  courroie,   une  bande  ,  un  ruban 

passé  dans  une  bonde. 
;  Desabrsieliurse  .  v.    pron.   dessabrotcharsé.  Se 
i      déboutonner  :  faire  sortir   les  boutons  des  bou- 
I       toniiières.  |  lig.  Se  déboutonner;  ouvrir  son  c<rur 
I      parler  libreuient  avec  ses  amis. 

Desacabalado,  da.    part.    pas.  du    V.   Desaca- 
I       balor. 
Desacabalar  ,  v  a.  inus.  V.  Descabalar. 
Desacalorado,  da.  part.   pas.  du   V.  Desacato- 
l      rarse. 


DES 


—  GO- 


DES 


DcNiK-iilorarwo,  v.  prou.  dvssaValnrnr'sé,  Se 
ral'raî(liir  ;  (Hii-  raiiiiîtlii.  ||  (i;;,  Se  caliiur,  s'a- 
paiser. 

DoNiiratutlnnioiito ,  adv.  dessamln-dauu'n-té. 
Insiik'inincnt ,  injiirieiiseumeut  ,  iir(''véiémciit, 
a\ci-  inévcraiice  ,  sans  respect. 

IICMiiriitiKl»  ,  «la.  pcrl  pas.  du  V.  Di'snratfir. 

I>cMi('ii(ii«lor  ,  ra.  S.  iiiiis.  dcssitcdindor.  Auda» 
ciriu  ,  insoleiil  ,  grossier  ,  incvcreiil. 

lti>MarataiiiU>ii(o  ,  s.  m.    JHiis.  V.  X'irsncatndn. 

Up^acalar.  v.  a.  dessuLalar.  }AA\\K\\\Qr  de  res- 
¡leif,  d'éf:ard. 

UcNarato,  s.  m.  dessrilinto.  Insolence,  irrévéren- 
rc  ,  niaïupic  de  re-pett. 

DcMaroKailo  .  «la.  |iart.  pas.  du  V.  Desaceitar. 
Deshuilé.   e.  ||  adj.  iims.  Qui  manque  d'Iiuile. 

Ut'naroltai- ,  A.  a.  dfssazéilar.  Deshuilcr  ;  enle- 
ver l'huile. 

UoNacoltarMc,  V.  pron.  dessa/.éitar-sé.  Se  des- 
liuiler ;  être  deshuilé. 

UcMaroraeloii,  s.  f.  dossazéraiion.  Art.  Z)ésacié- 
raliun  ,  action  de  désaciérer. 

DpMarcrado,  «la.  part.  pas.  du  V.  Desacerar. 
/>ésaciéré  ,  e. 

lïesarfrar  ,  v.  a.  dessaiérar.  Désaciérer;  détrui- 
re l'état  d'aciéralion. 

UoNarci-ari^t*,  v.  priin.  í/esíaz¿rar-s¿.  Se  désa- 
ciérer; perdre  l'étal  d'aciération. 

Deüarorlia«Io,  (la.  ])art.  pas.  du  V.   Desacerbar. 

Uvsan^vîiaf .  V.  a.  dessa/.órhar.  Adoucir  ;  tempé- 
rer ,  niilij;er  l'acide  ,  1-aigrcur  d'une  chose. 

DeNacci'ta(Iaiii«-iiti- ,  adv.  dessaiértadamén-té. 
Inconsidérément  ,  mal  à  propos  ,  d'une  manière 
peu  rcllcchie. 

Dc«ac«-rla«l«> .  «la.  part.  ])as.  du  V.  Desacertar. 
H  Inconsidéré;  peu  réfléchi,  étourdi,  imprudent, 
qui  erre  ,  qui  se  trompe  .  ([ui  fait  une  faute. 

D«î.*iaccitar  ,  V.  a.  dessaiértar.  Errer,  se  trom- 
per ,  faire  nne  l'aule  . 

De»iac3«liiie»<'Eou  ,  s.  f.  dessn7.idipca7.inn.  Chim. 
Désacidilicalioii  ;  action  de  désacidifier. 

De««nrlfi«>a<lo ,  «la.  adj.  et  part.  pas.  du  V.  Desa- 
cificar. 

DcNncUltfirar,  v.  a.  dessaiidifihar.  Chim.  Désa- 
cidilicr,  détruire  l'état  d'acidité. 

De«<aci«lllicaf»ip,  v.  pron.  dessa/.idifikarsé.  Se 
désacidifier.  être  desacidifié  ,•  perdre  l'état  d'aci- 
dité. 

De.oaelcrto  ,  S.  m.  dessaiiér-to.  Erreur  ,  bévue, 
étourderie. 

Uo.*«aclima(a«lo ,  «la.  adj.   et  part.   pas.   du  V. 

Desaclimatar.  Déclimaté.  e. 
Do.«nolinin(ai*,  v.  a.  dessaklimatar .  /)éclimater; 
deshabituer  une  plante  ou  un  animal  de  son 
elimat  naturel.  |1  Fii;.  fam.  Desaclimatar  à  al- 
</»no;  décliinater  quelqu'un;  lui  faire  perdre  les 
iHaniéres  et  les  habitudes,  le  ton  du  monde  au 
milieu  duquel  il  a  vécu,  j  Desaclimatar  una  leij; 
déclimater  une  loi;  la  transporter  d'un  pays 
dans  un  autre. 
BcNapllinatarKc  ,  ,.  pron.  dessaclimatar-sé.  Se 
dé.'bmater,  être  déclimaté;  se  déî.habitucr  du 
climat  uiital. 

Iteiiapobartlado,   part  pas.  du  V.  Desacobardar, 
Doíiacoltarilar  ,  V.  a.  dcssaliobnrdar.    Enhardir, 

encourager,  rassurer,  donner  du  cœur. 
ne!«>a<>olla«li> ,  part.  pas.  du  V.  Desacollar. 
içesncollnr,  v.  a.  dessakoUar.  Déchausser  la  vig- 


ne, faire  autour  des  ceps  de  petites  rij^oles  pour 
y  retenir  les  eaux. 

DcNncuiiHidiidaiiiciitc ,  adv.  dessakomoduita- 
vtén-ti'.  Inciiimiioilcmenl ,  avec  iiicoinodité. 

DcMaroiiioiliid»  ,  «la.  adj.  dessn' omoiht-dit.    Oui 
manqu"'  du  nécessaire  .  (|tii    n'a  pas  ses  aises.  | 
Sans  place  ,  m    paibuil    d'un    domestique.  ||  In- 
<'onimod(',  (|ui  f.itii|Uf.,    importun  ,  (|iii  ennuie. 

D(*MaroiiiudMiiiiciito  ,  S.  ni.  (tessa\\(imü(lami¿n- 
lo.  Inconiodilé  ,  peine  qui  cause  une  chose  in- 
rommode. 

UoMaroiiiodar  ,  V.  n.  f/^i.trt'.omoi/r/r.  Incomoder; 
tîèner,  causer  du  malaise  ,  priver  des  commodi- 
tés nécessaires. 

DPMaooiii»«lai'Mo  ,  V.  pron.  dessnkomodar-sé. 
l'erdre  une  place,  sortir  de  condition  ,  en  parlant 
d'un  domeslii|ue 

D<>Maronipaùado.  «la.  part.  pas.  du  Desacom- 
jinùnr.  Désaccompagné ,  e. 

D(>Na('oiii|taiiaiiii«*«itu  ,  S.  m.  dessacompayna- 
»M'é)i-ff(.  Isolement ,  éloigiicmcnt  de  la  société 
de  qnebju'un. 

DeNa<M>iii|>aBiar,  V.  a.  dessakowpnfjnnr.  Se  sépa- 
rer de  (niebiu'un  ,  «juitter  sa  société;  désacom- 
|)n¿,'ncr,  ne  pas  accf)mpaj;ner  ;  s'excuser  donc 
pas  lui  tenir  compagnie. 

Di*Mar«>iiii>añár.xc,  \.  pron.  dessa\iompa;inar-sé. 
Se  dcsaccompagiier;  être  désaccompagné. 

D<>ixa(*oii.teja«lo ,  «la.  part.  pas.  du  V.  Desaronse- 
jar.  /Jé(  (inseillé  ;  e.  |  adj.  Inconsidéré  ,  impru- 
dent .  (]ui   agit  sans  réllexion. 

Desacoiiisejar  ,  v.  a.  dessaknnsé(]-har.  /)éconsei- 
1er  ;  dissuader  ,  détourner  quelqu'un  de  l'exé- 
cution d'un  dessein. 

Dciaroii.si'jar.'^e  ,  v.  pron.  dt'saconséçj-har-sé. 
Se  déconseiller,    être  déconseillé. 

Ocjiiaeordadaitieiite.  adv.  dessakordada-min-té. 
Inconsidérément ,  imprudemment. 

Desapordadi.simo ,  ma.  adj.  sup.  átDesacor- 
dado. 

UeKaror«la«lo,  da-  part.  pas.  du  V.  Desacordar. 
Desacordé,  e.  ||  adj.  l'eiiit.  Se  dit  d'un  tableau 
dont  les  parties  ne  sont  point  en  harmonie. 

De.iarordaniicnto,    S.   m.  iuus.  V.  DeAf/ci<er(/o. 

D(>saeoi-<laiitt>,  part.  prés,  du  V.  Desacordar. 
Discordant. 

Desaeordaiitrnirnte,  adv.  drssacordan-témen- 
té.  Discordamment  ;  sans  accord. 

Desaroi-daïaza,  s.  f.  inus.  Y.  Desacuerdo,  dis- 
rordancia. 

DrNacordar,  v.  a.  déssaliordar.  Désaccorder  un 
instrument  de  musique.  1|  v.  a.  inus.  Discorder; 
être  discordant,  V.  Discordar. 

De.vacctrdar^c,  v  pron.  déssakordar-sé.  Oublfer, 
ne  pas  se  rappeler.  |  V.  Discordar.  ||  inus.  Per- 
dre la  tète  ,  la  raison. 

De>iapoi-il(> ,  adj.  déssakor-dé.  Discordant;  qui 
d'csl  point  d'accord.  ||  s.  m.  5Ius.  Désaccord; 
faute  d'accord  dans  les  instruments  ou  dans  la 
voix. 

Dc.«arorraln(lo,  «!n.  part.  pass.  du  v.  desaco'-~ 
lalar. 

Desacorralar,  v.  a.  déssakorralar.  Faire  sortir 
I  le  troupeau  de  la  bergerie.  ||  Faire  sortir  un  lou- 
I      rcau  de  la  loge,  pour  le  combattre. 

D<>sacostiiiiihradainpnte ,  adv.  déssakostoum- 
bradamén-té.  Contre  la  coutume  ,  contre  l'u- 
tase. 


DES 


—  CI- 


DES 


De!xiBC«is(iiitibra«lo,  da.  part.  l)ass.  du  v.  desa- 
:oslumbiar.  \\  adj.  Désaccoutumé,  deshabitué, 
qui  nM'st*poinf  eu  usjigc. 

OcKinro.sliimlii-ai-,  V.  a.  déssa'.osiornnbrnr.  Dé- 
sacroutuiiuM:(lcsliabitucr;  faire  perdre  la  cou- 
tiirr.e,  l'Iiiihiiudc. 

Dosac»i>*tiiiiil»r;>«'!<o,  v.  pron.  di'ssnhostoumbrar-  1 
se.  S»'  (lésaccuiituiucr.  se  déslmbitucr;  être  dé-  , 
saccoutunié,  perdre  j-habitiide. 

Dcsaci-tMiUiuli).  d«.  I  lul  pass.  du  v.  desacredi- 
ta'. (I  udj.  Diserédilé;  (]ui  a  perdu  le  crédit.  || 
Décrié;  qui  à  perdu  la  réputation. 

Dei^ncrcditar.  v.  a.  déssahréditar.  Discréditer: 
dirCinncr.  \  ili(ieiHler  ,  décrier  ,  débiner,  débla- 
térer. Il  Décbalander;  éloi;;iier  les  chalands,  ceux 
qui  vont  habituelleinent  acheter  dans  une  bouti- 
que chez  un  marchand;  taire  perdre  les  prati- 
ques. 

DcNari-editui-sc,  v.  pr(m.  d('ssakrédilar-ié.  Se 
discréditer;  se  décrier;  se  perdre  de  réputa- 
tion d'honneur. 

DcHaciit-i-do,  s.  m.  déssnkovér-do.  Discordance; 
diversité.  ||  Discorde,  dissension,  dill'érent.  ||  Er- 
reur ,  bévue,  bélise.  1  inus.  V.  Olvido.  \  inus. 
Aliénation  d'esprit,  privation  des  sens  causée  par 
quelque  accident.  !  ii^:.  Désaccord:;  diiïérence 
d'opinions,  de  senlinienls  entre  les  personnes. 

DesaciimiBlado,  d:t.  (larl.  pass.  du  V.  desacu- 
mular. Désiiccumulé.  e. 

DoMaciiiiiiilar,  V.  a.  ili'ssaknumoular.Désacciimu- 
Icr;  dci'aire  une  acnnuilation,  détruire  un  amas. 

Dc<<ariiiiiiilar!4e.  v.pron.  di'ssa'.oumoular-sé.  Se 
(lésaccumu'.er  ;  cire  désaccnniulé. 

DoNncufiado,  da.  [lart.  pass.  du  V.  desacuñar. 
Décalé,  e. 

DoKariiñadoi-,  s.  in,  déssa' ougnador.  Impr.  Dc- 
cognoir;  coin  de  buis  qu'on  emploie  pour  ser- 
rerou  desserrer  les  formes  typoi;ra[)bi(jucs  ,  en 
chassant  les  coins,  sans  risquer  de  gAler  le  mar- 
bre sur  lequel  reposent  les  formes. 

DoKaciifiar,  V.  a.  déssa  (luçf-nar.  Décaler  ;  ôter, 
enlever  les  cales. 

DoüinrtiiDai-.xe,  V.  pron.  déssakougnar-sé.  Se  dé- 
caler ,  être  décalé. 

Desaeiiñr,  s.  m.  dési-ahoun-tié.  Techn.  Décala- 
ge ¡action  de  de  décaler,  opération  qui  consiste 
à  enlever  les  cales  i  t  clavettes  servant  à  assujé- 
lir  une  machine,  un  meuble,  etc. 

HoKariiMadu,  da.  part.  pass.  du  V.  dtsacusar. 
Dcsarcu^é.e. 

0r:waeiiMar,  v.  a.  rft'isa/fOKssar.  Désaccuser ;  re- 
tirer une  accusation  portée  contre  quelqu'un. 

DoNaciiNarMc  ,  V.  pron.  déssanussar'Sé.  Se  dé- 
saccuser  ;  être  désaccusé,  être  disculpé. 

DeNacliiK|iadu  part.  pas.  de  desacitispur.  Dégri- 
sé, e. 

De»iaeiiÍ!K|tainlciito  ;  s.  m.  déssatchispamiéii-tn. 
Dégrisemi  ni;  état  de  celui  qui  et  revenu  ou  qui 
revient  de  la  soulaison  il  la  raison. 

Ue»ia«-lilM|>ai-,  v.  a.  dcss(itchis]iar.  Dégriser,  fai- 
re cesser  d'être  giis;  faire  revenir  à  la  raison. 

DcHaclilNitarKi*,  V.  pron.  déssatrhispar-sé.  Se 
dégriser;  ne  plus  être  ^.-ris;  revenir  à  la  raison: 
en  parlant  d'une  personne  troublée  par  la 
boisson. 

D-Kadcrezado ,  da.  part.  pas.  du  v.  Desade- 
rcJ.ar. 

l»osa«!cr«'7,ni> .  V.  a,  dcssadérézar.  Urrangcr.  di- 


faire,  désajuster. 

Weniadoiiilado,  da.  part.  pass.  du  \ .desadeudar _ 

B»esad«M9<lar.  V.  a.  d  ss'idéi)ndar.  Payer,  aiiiuit 
ter  les  dettes  de  quelqu'un,  dégager  quelqu'un 
de  ses  dettes. 

DoMadorado,  da.  part.  pass.  du  V.  Dcia^/orar. 
Desadore,    e. 

noNad4krai-,  V.  a.  déssadnrar.  Désadorcr  :  refu- 
ser l'adoration  ,  cesser  d'adorer. 

Uo^adoriiicror,  v.  a.  déssadormézér.  Désendor- 
mir:  éveiller.  |  fig.  Dégourdir,  en  parlant  de 
l'esprit  ou  d'un  membre. 

Dfíiadariiu'CíTwc.  v.  pron,  déssadormézi'r-sé  Se 
dévciulormir;  être  desendormi,  être  éveillé. 

De.«adi»riuecido,  da.  part.  pass.  du  v.  desador- 
mecr-r. 

Desadornado,  da.  part.  pass.  du  v.  desadornar. 
Désorné.  c. 

Desadornar,  V.  a.  (Ze'.v.îar/ornar.  Désomcr,  dé- 
parer, dépouiller  une  chose  de  ses  ornemcns. 

Desadornarse  ,  V.  pron.  déssadornar-st.  Se  dé- 
sorner;  être  désorné. 

Desadorno,  S.  m.  f/^ç.çrif/or-no.  Mauvaise  grâce, 
müiiqued'ornement,  de  parure. 

Desa<5vertidanietiie,  adv.  déssadv'rtidamén- 
tè.  Inionsidéiément,  imprudemment. 

Mesa«lvertSdo.  part.  pass.  du   v.  dcsadrertir.W 
\      adj.  inus.  Inconsidéré,  imprudent,  étourdi. 
!  Desndverttmieuto,     s.    m.  inus.    V.  Inadver- 
I      leiicia. 

Desadvertir,  V.  a.  inus.  déssadvértir.  Ne   faire 
;      pas  attention,  agir  inconsidéi  émeut. 

Desafaniaeion  ,  S.  f.  inus.  V.  Disfamacion. 
\  Desafamar,  v.a.  iiius.  \ .  Disfamar . 
'  Desafeado,  part.  pas.  du  v.  di-safcar. 

Desafear,  V.  a.  inus.  déssapar.  Enlaidir  défigu. 
rer.  V.  Afear. 

Desafeeeion,  S-  f.  dêssafé  i.ionn.  Désafection; 
I      cesalion  de  l'affection. 

Desafeetacion  .  S.  f.  inus.  dcssaféllntionn.  Re- 
lerue,  réserve,  circonspection,  modération. 

ïiesafeelai!»  ,  da.  adj.  cl  part.  pass.  du  V.  desa- 
ferlar.  Désaffectionné. 

Des:iree(ar  ,  v.  a.  di'ssafktar.  Dcsaffecttionner; 
ôter  faire  perdre  l'affection. 

Desnfeetarse,  v.  pron.  dssaféktar-sé.  Se  désaf- 
fectionner;  s'atlirer  la  désaffection  de  quel- 
qu'un. 

Desaf'-cto,  s.  m.  déssafék-lo.  Indisposition  ;  ini- 
milié,  aversion,  éloignemcnl,  mauvaise  vo- 
lonté ,di-position  peu  favorable. 

Desafeotar,  V.  a.  inus.  V.  Desadornar,  afear , 
desasear.  \\  Fig,  inus.  V.  Maiirliar.  afear. 

Desaferrado,   part.    pas.  de  Desaferrar,  Défer- 

Desaferrar.  V.  a.  déssnférrar.  Mar.  Déferler; 
déplover  .  lever  les  rabans  de  ferlage.  déferler 
les  voiles.  |  Désaiicrer,  désafourcher ,  lever 
l'ancre. iiDécrocher.  délachcr-uFig.  Faire  chan- 
ger d  avi>.  di-suader. 

Desaferrarse,  V.  pron.  dé- ssafèrrar-sé.  Se  dé- 
ferler. I!  Démordre  .  quitter  prise. 

Desaiiaelon,  S.  f.  inus.  V.  Desafio. 

Desaiiadero,  S.  f.  dtssafiadé-rn.  liuis.  T.ieu 
écarté  oii  l'on  se  donne  rendez-vous  pour  se  bat- 
tre en  duel  .  le  pie.  le  terrain. 

Desaliado,  part.  pas.  de  ])csafiar.  Défié  ,  e. 

Vcsunndor,  s.  m.  dcssafiador.   Celui  <iui  délie. 


DES 


—  G2  — 


DES 


(pli  provoque  pîi  duel.  ||  Duellisto,  brcUcur,  ce- 
lui (|Ki  Si!  I);it  soiivenl. 
ne.Niiliiiiiicntu,  s.    m.  déssafiamén-io.  inus.  V. 

DcMiifiuii/.ii.  s.  f.  inus.  V.  Desafio. 
l»oNaliitiixuilo.  pari.  pus.  de  Desa/innzar,  Dónon- 

ti  .  til'. 

DeNiitluiixiir,  v.  a.  <l,'-ssiif,(iiiz(ir.  r)t''iinnlir.  Sor- 
tir (les  niaiiis  di'  (nu'liiu'nii  une  chose  doiiiii-e 
m   iiaiilisscinciit. 

l><'Mariitii7.iirM<-.  V.  proii.  tli''-.ss(ifninz(ir.sè.  Se  dé- 
iiiiiilir  ,  (Hrc  déiiiiiili. 

Di'Nalliir,  V.  a.  ilê-.s.snflnr.  Délier ,•  provoquer  au 
conil),il ,  appeler  en  duel.  ||  Affronter  .  Iir.iver, 
ne  pas  rr.iindie.  ii  Mettre  (iuel(]u'uii  à  pis  (aire, 
le  itrater,  lui  déclarer  qu'on  ne  le  croit  |.as  ca- 
paliie  de  dire  ou  de  l'uiie  une  chose.  ||  Fi},'.  Kirc 
en  oppo'^ilion  .  S'opposer.  Il  luus.  Rompre  avec 
quclqu-un.  |t  On  le  disait  du  roi  lorstpi'il  chas- 
sait un  ^'enlilhoinnic,  ou  de  celui-ci  lorscju-il 
trahi-^sait  son  roi. 

Itcwalicloii,  s.   f.  V.  D'sdfeclo. 

Demiilirloiiado,  part.  pas.  de  Desaficionar.  Dí- 
taché.  ée. 

Ue!«afirii>iiiir,  v.  a.  ih'ssnpiinnnr.  Détacher;  dé- 
piùler.  faire  perdre  l'amitié,  l'atlacheinenl 
•jUMi;  a  pdur  (lueiqu'un. 

noNaliJarioii,  s.  L  <lrssaf}(j-haiinn.  Inus.  L'ac- 
tion de  détacher,  d'ôler  ce  qui  était  fue,  et  l'ef- 
fet de  cette  aciion. 

DoMaiIjar,  v.  a.  V.  Dc.ifljnr, 

Urmalljar.  V.  a.  ilrss(if¡¡i-hai\  Inus.  Désavouer, 
nu'cnunaître.  renier  pour  son  lils. 

DoHaniia<iaiii«'iiti> ,  adv.  déssa/itia<Iainén-.t¿. 
Inus.  Sans  aiiord. 

DcMafliiado.  part.  pas.  de  Desafinar.  Désaccor- 
de ,  dée. 

De.xaiinar,  V.  a.  (l'ssafnar.  Mus.  Désaccorder; 
détruire  1-aceord  d'un  instrument. 

DcMafíiiar.  v.  n.  d  ssajinar.  Détonner;  n'être 
pas  d'acccord,  être  dissonant. 

nci*nao.  s.  m.  déssafi-o.  Défi;  appel,  provoca- 
tion au  combat  par  écrits  ,  gestes  ou  paroles, 
soit  pouréprou\er  sa  force  contre  celle  d'une 
autre  personne  ,  soit  pour  tirer  venf;eance  d'u- 
ne injure.  Il  Cartel.  ||  Féod.  Déliemeiil  ;  provoca- 
tion de  guerre.  Il  V.  ^umpclenria.  \\  Inus.  Dé- 
cret du  roi  qui  destitue  un  gentilhomme.  ||  Hist. 
Défiance:  défi:  provocation  dans  le  langage 
féodal.  Il  Par  extension  sij;niliait  pillnge  ,  préju- 
dice ,  rapine,  en  parlant  des  personnes  et  des 
cho.ses. 

DeNaliiioiar,  V.  a.  inus.  V.  Desahuciar. 

De.xafiiizar,  V.  a.  înus.  Y.  Dcsconjlar  ,  desesuc- 
ratiznr. 

Do.saroi'iMlaniciito  ,  adv.  déssaforadnmén-té. 
Desonloiinéinent,  excessivement,  énormément. 
Il  Témérairement,  hardiment ,  audacieuscoicnt, 
erfronléineiil. 

I»e.«af,»i'ado.  part.  pas.  V.  Z>eifl/-orrtr.  ||  S'em- 
ph.ie  aussi  comme  adjectif.  Enorme,  démesuré. 
IlLrfrene  sans  rclenuc,  qui  ne  connaît  ni 
Irein  .  ni  loi  ||  Inus.  Contre  le  droit .  le  privilè- 
ge de  quelqu'un. 

Oosafori-«,,,i<.„io,  s.  m.  dêssaforamién-to.  Dé- 
donhlage.  L'action  de  dédoubler. 

Dosaror.-ai-,  v.  a.  dé-ssaforrar.  Dédoubler,  ôter 
la  doublure.  ¡|  Mar.  Enlever  la  couverture  de 


métal  qui  garantit  la  coque  d'un  navire. 

UoMaforrarMc.  v.  pron.  déssaforrur-sé.  Se  dé- 
ddiibier  ,  être  dédoublé. 

UPHarorluiiado  .  ala.  adj.  déssafortouna-do. 
-Malheureux ,  infurtuné. 

DoMafraiirmar,  v.  n.  dhsafraniéssar .  Défran- 
ciser ;  jierdre  li-s  manieres,  les  coutumes,  les 
opinions  fran(,aises,  dénalliraliscr  la  langue 
franciii>e.  coi  rompre  son  idiome. 

Dt'Mari-aiioi'narMe,  v.  pron.  tiissafran/har-s. 
Se  di' Il amiser;  être  défrancisé  .  perdre  le  goût, 
les  manieres  ,  les  coutumes  françaises. 

ni'.tarciriaiiM-iitw,  s.  m.  inus.   \ .    Desconfianza 

ni-Mafiirlar.  v.  a.  inus.  V.  Destihuriiir . 

DcMarucru.  s.  m.  dèssafii  -ro.  Injustice  ,  aciion, 
excès  (untre  les  droits  et  les  privilèges  de  quel- 
<|u'iin. 

Ikc-wavarrailo  ,  part.  pass.  du  \.  des<jarrar..  Dé- 
taclie.  e. 

UoMa^CM-rar.  v.  a.  diis^ugarar.  l'op.  Déprendre, 
deliiciier.  lAcher. 

ll(>Mau;»tai'.  v-  a.  inus.  V.  Desaqnar,  Agolar. 

UfMiiKi'ociixIo,  da.  part.  pass.  du  v.  desagraciar, 
I)éli::iiré,  e. 

UoNa^i'afiar ,  V.  a.  dèssagraiiar.  Oler  la  grâce, 
enlaidir,  deliguier. 

D(>sa;trail»l>lc  adj.  dèssngrada-hlè.  Désagréable; 
qui  n'est  point  agréable  ,  qui  di-plait,  qui  cause 
de  l'ennui  ,  du  chaL'rin,  du  déplaisir.  ||  Désavc- 
nanl.  i|ui  est  pénible,  fatigant.  Jisgracii'ux. 

DcNasi'iidaltlciiK'ittt'  ,  adv.  dèssngradablémèn- 
tè.  Désagieahlemente;  d'une  manière  désagréa- 
ble; d'une  façon  désavenante. 

DoMasradado,  part.  pass.  du  v.  desagradar.  Dé- 
plu, e. 

De.xa;;i'adar.  v.  a.  dèssagradar.  Déplaire,  désa- 
gréer,  mécontenter. 

DojüasradcctM',  v.  a.  dèssagradezèr.  Etre  un  in- 
grat, ne  pas  reconnaître  un  bienfait. 

Dosa;;rad<'oidamenti',  adv.  dèssagradèiidamèn 
-<¿.  Ingratement,  d'une  manière  peu  reconnais- 
sante. 

DoNauradrcidisimo,  ma.  adj.  sup.  de  desagra- 
decido. 

Dpsnsradrrldo,  du.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  de- 
snoradece- .  Ingrat,  peu  reconnaissant. 

nci^asi'iidofimU'iito.  S.  m.  d'essagradézimièn-to. 
Iii;.'rahiude,  manque  de  reconnaissance. 

I»t'.>iasi-ad<>,  s.  m.  dèssngra-do.  Manque  d'affabi- 
lité, de  bonne  grâce.  ||  Désagrément;  méconten- 
tement ,  déplaisir.  ||  Con  desagrado;  disgracieu- 
sement. 

Di'«<asi'avado,  da.  part.  pass.  du  v.  desagravar. 
Dégrevé,  e. 

Dp.sasi'nvar.  v.  a.  dèssagravar.  Dégrever  ,  faire 
C(-sser  le  grévemenl  qui  [lesait  sur  une  chose;  di- 
minuer, amoiiidir  l'impôt,  une  contribution  trop 
onéreuse. 

Oesasi-nvarsc.  v.  pron.  déssagravar-sè.  Se  dé- 
gre\er.  élre  dégrevé. 

D<.*!»asrei£nrinii.  S.  f.  dêssagrèga-iion.  Désagré- 
gation; séparation  des  molécules  ou  parties  in- 
tégrantes coMsIituiives  d'un  corps,  d'un  tout. 

Desasi'esado,  part.  pass.  du  v.  desagregar.  Dé- 
sagrégé, e. 

Oc.«iagrosar.  v.  a.  dèssagrégar.  Désagréger;  dé- 
composer; désunir  les  parties  qui  servent  à  for- 
mel- un  tout  compact,  séparer  les  molécules  du» 


I 


J 


DES 


—  03  — 


DES 


corps. 
DeNiigroBarwc,  V.  a.  dcssngrégar-sè.  Se  désagrc- 

gpr;  (Hrc  di''sai,'réj:é. 
DcMiisi-iutlu,  pari.  pass.  (lu  v.  desagriar.  Dosai - 

gri,  c. 
OcMUKi'iitr,  V.   a.   dèssagriar.  Chim.  Dé<aii,'rir; 
sortir,  fxlrairc  l'acido,  l'àcrctc  d'iiiip  substance 
aifire.  |  Fig.  Rendre  plus  doux  ,  plus  faciles  les 
caractères,  les  ind'urs. 
DeHUKi'li*!''*^  •   ^-  pr""-  dcssarjriar-s  .  Se  désai- 
grir;  être  déqouillé  de  son  acide  .  de  son  Aereté. 
WesaKwacliTrt  ,  S.  ni.  diissiujonadt'-ro.  Ilydr.  l)é- 
cliargeoir;  canal,  troa,  tuyau,  -{rille  [lar  laquelle 
1-cau  d-une  fontaine,  d'un  élanfr,  d'un  canal  se 
dicharjçe.  Il  Fi;;.  Motif  de  dépenses  extraordinai- 
res (¡ui  consument  le  bien  à   la  Ionique.  ||  Cause 
de  la   sortie   des  c^pèccs  d'or  et  d'argent  d'un 
royaume  pour  aller  dans  un  autre.  |¡  Mar.  ^'able; 
trou  de  l'arrière  qui  se  trouve  dans  l*oussel  ou 
l-osset. 
ncNdKixiilo,  part.  pas?,  du  v.  desaguar. 
neiwnuiintlor,  S.  m.  dèssagouadur.  Canal  d'orro- 

seinent;  tuyau  d'irrigation. 
Upsaxiiiir,  V.  a.  dèssagutiar.  Vider,  épuiser,  des- 
sécher l'eau  d'un  entlruit.  |!  Fig.  Dissiper  ,   con- 
sumer ,  prodiguer. 
DcKMsiinr,  V.  n.  dé.ssagntiar.  S'cmb'iuthcr,  se  dé- 
charger, se  jeter  eu  parlant  d'un  (leuvc,   d'une 
rivière. 
Dexiigiiarso  ,  v.  pron.  di'ssagouar-si'.  Se  dégor- 
ger, li  Fig.  Se  vider,  décharger  son  estomac,  son 
ventre. 
DoNasiiaKatln  ,   part.   pass.   du  v.    desaguazar. 

Desséché,  e. 
DoMatfiia/.ar,  V.  a.  dèssngoua/.ar.  Dessécher;  oter 

l'eau  de  (|uelqiie  endroit. 
noMasiie,  s.  m.  ilèssn-goiie.  Dessèchement ,  l'ac- 
tion de  vider  les  eaux  de  quelqu'endroit.  |1  Ecou- 
lenient,  emboiiclnire.  enirée  d'un  lleuve  dans  la 
mer.  ||  Vig.  V.  Des-iguadero. 
D<vxiisiii>rritlo,  part.  pass.  áa  desaguerrir.  Désa- 

giierri,  e. 
l>e.«ny;iifrrlr  ,    v.   a.   déssa¡¡u¿rr¡r.   Désaguerrir 
décourager,  désacoulumer  des  dangers,  des  pé- 
rils de  la  guerre. 
D(>j«as*>('i'>'i>'^<*  <  V.  \n'(M\.  déssagiiérrir-sL  Se  dé- 
saguerrir, étic  désaguerri;  perdre  l'habitude  des 
dangers. 
DfNaguiMadanioiito  ,   adv.  inus.  déssagnissada- 
inén-(è.  Injustement,  sans  raison.  ||  inus.  F-xces- 
sivement;  d'une  nianièic  démesurée. 
DcMaKxi'^ixlo  ,   •'«•   adj.    inus.    déssaguissa-do. 
Injuste;  contre  la  raison,  déraisonnable.  ||  inus. 
Exorbitant,   démesuré,  excessif.  ||  inus.  Auda- 
rieux.  hardi,  insolent,  léméiaire. 
DrHaxiiiNadu,  s.  m.  déssaguissa-do.  Tort  ,  inju- 
re, onense,  injustice. 
UcNaliiJatlo,  paît,  pa^is.  du  v.  desahijar. 
DcNaliijar.  v.  a.  déssaliig-har.  Séparer  les  petits 

des  animaux  de  leur  mère. 
DeMaliiJai-MC,  v.  prcui.  déssaltig-harsé.  Se  dépeu- 
pler ,  être  dépeuple  Oir  le  dit  des  ruches  qui  es- 
saiment beaucoup. 
noKaliosadaniento  ^    adv.   déssanga-dantân-té. 
Librement,  amplement,  sans  gène.  H  HlTronlé- 
ment,  avec  effronterie,  sans  se  gêner,  insolem- 
ment. 
ncNaliOKndo  .   adj.  et  part.  pass.  du  v.  di-saho- 


gar.  Effronté,  impudent,  bardi ,  insolent,  |¡  Dé- 
barrassé, dégagé,  sans  embarras. 
UfNaisoKasiiientu,  S.  m.   iiius.  V.  Desaltnqo. 
Dt'.«a(ioKai* ,   V.  a.  déssaliogar.  Soulager,  alléger 
les  peines  ,  les  besoins  de  quelqu'un.  |i  Déchar- 
ger le  cœur,  l'àme,  l'esprit,  d'une  peine,  é\apo- 
rcr  le  chagrin. 
Dt'Haii»;;ai'sc  ,   v.  pron.  déssang.ir-sé.  Se  soula- 
ger, se  remettre  d'une  fatigue,  des  effets  d'un" 
grande  chaleur.  |  S-acíjuiter,  se  dégager  de  tou- 
tes ses  délies.  |  Se  dèboutoiini-r ,  communiquer 
ses  peines  ,  ses  diagriiis  ,  ouvrir  son  cii-ur.  |  Se 
décharger  le  cœur;  (lire  frain  h'  ment  à  quelqu'un 
ce  (ju'on  a  contre  lui.  ||  Se  mettre  à  son  aise,  en 
abandonnant,  en  quittant  ses  babils. 
Ut'.xalioj^u  ,   s.  m.  di'ssao-go.  Soulagement,  allé- 
geiince,  adoucis-^emi  nt,  aÎlégemeni.  consolation. 
Elar;;isseinent.  extension,  dilaiaiion  d'espace.  1) 
Effusion,    épaiicliemenl    de  cœur,  li  Elfionterie, 
incartade,  impudence,  hardiesse,  blâmable.  |!  Vt- 
vir  con  desahogo  ;  vivre  à  l'aise,  dans  une  posi- 
tion aisée. 
Ucíialiiioiadaincntc,  Hdwdessahnutiadamcu-té . 

Inus.  Sans  espoir,  sans  espérance. 
nesaliiiciado,  part.  pas.  de  Desahuciar.   Déses- 
péré, e. 
Uc.'iiiiiiii'iar,  V.  a.   (/e5$a/io»ziai'.  Désespérer,  fai- 
re perdre  respéroiice.  '|  ('.(mdamiier;    d' sespérer 
dela\ie  d'un    malade,  l'abandonner.  ||  Donner 
congé  à  un  fermier,  à  un  locataire. 
DeNaliiicio,  s.   m.   dessahou-rio.  Congé  donné    à 

un  fermier,  à  un  Incaiaire. 
Uesahiitiiado.  part.  pas.  de  Desahumar.  Désen- 
fume, ee.  Il  adj.  Evaporé,  éventé,  en  parlant  d'u- 
ne li(iueur. 
DtvHaliiimai'.   V.    a.  dessahnumar.    Désenfumer; 

faire  surtirla  fumée,  la  chasser. 
Dosahiiniai'.sr,    V.     pron.     desiahnumar-sé.   Le 

désVnfumer;  être  désenfumé. 

Uo<«aiiiad(>.  part.  pas.  de  Desainar.  Dégraissé,  e. 

Oesaiiiadiira  ,s.  f.  dessa'iuadou-ra.    Inliltration; 

maladie  des  chevaux  trop   gras,  dont   la  graisse 

fond  dans  leur  corps. 

Uoiiainar,  V.  a.   de^sínuar.  Dégraisser;  ôter    la 

graisse.  Il  Vénér.  Essimer;   aniaigriv  un   oiseau. 

Uesairadaiiioiito  .  ad>.  dess,iira<lfiiiirn-(e.  .\vcc 

mauvaise  grAce,  sans  grAce,  sans  agrément. 
D(>SMii-adi.'<iiiio,  ma.  adj.  sui'.  de  desairado. 
Ue.«ali-a<lo.  paît.  pas.  de  Desairar.  Dédaigné,  e. 
I  adj. Sans  symétrie,  sans  grAce.  sans  agrément. 
I  Oui  a  mal  réussi.  |  .Mau-saile;   quia  mauvaise 
giAce.  Il  Fig.  Méprisé,  dédaigné, mal   récompen- 
sé, qui  a    reçu  un  nlVront. 
Doixairar,  V.  a.    dessnirar.  Dédaigner,  mépriser, 

outrager,  faire  un  alTmnl.  rendre  méconlenl. 
UcKairc,  s.  m.  drss(ii-ré.   Démenti;  affront,  inju- 
re, mépris,  outrage.  H  Mauvaise   grAce.  mauvais 
air.  Il  Trocarse  un  desaire:  dévorer   un  affront. 
Uosaixiado.  part,  pas  inus.  V.  Desaislarse. 
UcHaisiarsi'.  V.  pron.   inus.  dcssaislar-sé.  Cesser 

d'être    i-olé. 
noKaJacai-MO ,    V.    pron.    dessag-halar-sé-   Inus. 

S'cvctiscr.  S'exempter,  s  aflranchir. 
DeNajiiiitar,  v.  a.  inus.  (/e,v,vrti;-/i()i(»tííir.  Déplier, 

dédoubler.  ||  Inus.  Désunir,  séparer. 
DoNajusiado.  part.  pas.  de  Desajustar.  Désajus- 

le.  e;  désacouple,  e. 
ncoiaJiiNlar,   v.   a.    dessag-livus(a>'.    Désajuster; 


DES 


—  GV 


DES 


dciangor  ce  qui  est  njusté:  dt-fairc  l'ajusUiiu'iit. 
fl  Décoiipler;  ilriainjcr  ce  qui  élail   liai    couple; 

le  désunir. 
DoNiijiiMtiiixr,    V.    pron.   dcssaq-lioiistar-sé.    Se 

déjusliM-,    se    découplcr.    Être    découplé;   dé- 

juslé, 
DcMiiJiiHtc,  S.  ni.  (Icisfifi-linns-lr.   liius.  L'^irlion 

de  desajuster.  ||  Id.  Rupture  d'un  luardié,  d'une 

roiiM-ntiun. 
DcHiiliiliail».  pari.  pas.  de  Dcsnliihnr. 
DcNitliihaiizii,  s.  I.   ¡MUS.  V.    Vituperio,  menos - 

¡irrriii. 
Dt-Niiia!iar,  v.  a.  V.   f'/íu/iíT/nr,  viPttos¡)rcri(tr. 
IloNaialicado,  |)ar.  pas.  V  Dcxalabcar. 
UcMalalicar,  v.   a.   dessalabéar.   Redresser   une 

|)ié(<'  (le  bois  déjelée. 
noNaliioina ,  s.    t".  dessalaiion.   Cliini.  Déssalai- 

soii.  action  de  dessaler;  cq)ération  par   laciuelie 

ou  sépare  les  sels  en  toul  ou  en  partie  des  licjui- 

des  dans  lestiuels  ils  ^onl  dissous. 
HciRnlailo.  part.  pas.  de  Dt'ia/ar.  Dessalé,  e;   qui 

a  perdu  son  sel. 
Dr.xalar,  V.  n.   dessahir.  Cliiin.  Dessaler;  extraire 

le   sel;    lairc  perdre  à  une   chose   le   };oùl   salé 

qu'elle  axait. 
Desalarse,   V.   pron.  dessalai -xé.    Accourir  les 

bras  ouverts. 
DoivaShaftInilo,  part.  pas.  dcDesalbardar.  Débi- 
té, e. 
Do.xatltai-dar.  V.  a.    dessaUjardnr.  Débâler;  oler 

le  l)i\l  (l'un  dieval,  d'un  à  ne,  etc. 
DcNalliardai-Mo.  V.  pron,    dessalbardai-sé.  Se  dé- 
buter; être  débàlé. 
De.«nlcEitalilc,   adj.     dessalênta-blé-    Décourag- 

eable,  facile  à  être  découragé. 
Do.saieiitutSo,  part.  pas.  de  Dcsfi/ciiiar.  Découra- 
gé, e. 
UoMaltMitar,  v.  a.    dessdlinUar.  Dérnura};er;  oler 

le  conra;;e,  perdre  l'énergie.  ||  Essoulller,  mettre 

liors  dhiileiîie 
nosalpiitai-xc.  V.    pron.    dessaUhilar-sé.   Se   dc- 

couraficr,  être  découragé,  avoir  perdu  l'énergie. 
Dp.«allilei-a<lu.  part.  pas.  de  üesalfilerar.  Dépin- 

glé,  e. 
De^nliklorar,  V.  a.    dcssalftlérar.  Depingler;ûter 

les  épingles  au  moyen  desquelles  une  toile  était 

tendue  par  les  bonis. 
DejKainierar.se,  v.  pron.  dcssa¡lilerar-sé.  Se  dé- 

pingler,  êlri-  dépinglé. 
Dei<airomi>rai-,  V.   a.   dessalfombrar.   Dciiatlcr; 

ôtcr  les  nattes. 
nesair«»rjaiIo,  part.  pas.  dc  Desalforjar. 
nr^nUoejar.  V.  a.    inus.  dessalforq-hnr.   Ouvrir 

ou  ôter  la  besace  de  dessus  une  bêle  de  somme. 
l$e.>>airoi'.iHr!«e,    v.  pron-    dessalfor(j-har-sé.  Dé- 

bouldiuier  ses  habits. 
Iio.xaliailo.  part.  pas.  dc  Desaiinr.  Désallié,  c. 
OexHüar,  v.    a.   dessaliar.   Dcsallier;    détacher, 

d'une  alliance,  désunir. 
JDeiïaliarMe  .  V.  pron.   dessaiiar-sé.   Se  désallicr; 

être    dé-<allié.    Se    marier    peu    convenablement 

sous  le  rapport  de  l'étal  ,  de  la  fortune,  de  lo- 

pinioii  .  (le  l'éducation. 
De.<«nlieiit<>,  S.  m.  dessalini - (o.  Découragement; 

abattement ,  perle  de   courage,  abiillemeiit  de 

cœur,  prostration  de  l'àme.  Défaillance. 
ne.«icliña(iatiieii(e .     adv.    dcssali(jiiajainihi-té, 

ISégligcnimcnl,  avec  négligence. 


I      iioNiiliuado,  pari,  pas,  dc  Desalifiar.  Désajus- 

I       le  ,   e. 

I  lleMaliñai-,  V.  a.  drssnlirfnnr.  Desajuster;  délrui- 
I  re  l'arrangi-meiit  d'une  chose. 
jUcNaliMit,  s.  m.  <lrs.\(ili-iin<).  Négli'/é;  défaut 
I  d'arrangement  .  de  parure.  \\  I"ig.  .Négligence; 
I  n)anque  de  soin.  {|  \)i-!>)iliñí)s ,  pi.  Sorte  de  pen- 
duns  d'oreilles,  (|ue  portaient  autrofois  les  fcin- 
mc--. 

UeMit lineado,  part.  pas.  de  Desalinear.  Désali- 
gné .  ee. 

De.xaliMeaialeiitrt  ,  s,  m-  dcssalinéainii'n-to.  Dé- 
suligiK  inen!  ;  a<  lion  de  désalignir  :  étal  île  ce 
qui  n  (si  pas  aligné,  n  Art.  milit.  Dé-ordre  dans 
rali;4iiement  d'une  lrou|)e.  Ktal  d'une  trou|ic 
dont  les  rangs ,  les  iilcs  ne  sont  pas  bien  ali- 
gnés. 

UeMaliiieur,  V.  a.  í/(íSrt/íiiértr.  Désaligncr  ;  dé- 
truire l'alignement,  mettre  en  désordre. 

UeNaliiieai-xe .  V.  \)ti>u.  tlessalinéar-sé.  Se  dé- 
saliu'iier ,  être  désaligné. 

ItefuliNad»,   part,  pas.de  Desalisar.  Délissé,  c. 

IleNali^ar ,  V.  a.  dessalissar.  Délisser;  défai- 
re (e  (}iM  était  lisse. 

UeNaliHai'Ke ,  v.  pron.  dessalissar-sé.  Se  délis- 
ser ,  être  délissé. 

DeNallvado  .  part.  pas.  de  Desainar.  Craché,  ée. 

UeMalivar,  v.  n.  dcssalivar.  (Iraiher  ,  saliver 
avec  aboiuiance. 

neNaliiiaelagiieiitc  ,  adv.  dessalmadamén-té. 
Avec  scélératesse;  en  scélérat,  criminellement, 
médiammont. 

l»e.<ialiiiadi.>iiino,   ma.  ad,  sup.  de  Desalmado, 

Oesalmado,  part.  pas.  de  Desuhitar.  ||  acij.  Scé- 
lérat, pervers,  méchant,  iniiumain,  impie,  dé- 
naturé. {I  Inus.  Sans  àme. 

De.saliaaaiiieiKo.  s.  m.  dessalmamién-to.  Scélé- 
ratesse, perversité,  inécbancelé ,  inhumanité, 
impiété. 

ne.oialitiar  ,  V.  a.  inus.  dessalmar.  Faire  mourir. 
Il  Fig.  inus.  Parler  avec  sincérité. 

newaliiiar.xe.  v.  pron.  dpssilmnr-S'.  Souhaiter, 
désirer  avec  ardeur  .  sécher  ,  mourir  d'envie. 

Oe.valmidonado .  pari  pas.  de  Desalmidonar. 
Evidê,  dée. 

Desalniidniíar.  v.  a.  dessalmidonar.  Evider,  fai- 
re surtir  l'empois  du  linge. 

De>«almidoiiar»ie,  V.  pron.  dessalmidonar-sé. 
S'évider  ;  cire  évidé. 

UeMolojado,   part.  pas.  dc  Desalojar.  Délogé,  c. 

OeMalojaniieiito.  S.  m,  dessaloi/-liamiéH-to.  Dé- 
logement  ;    acción  de  déloger  :  de  repouser. 

De.sainjiir,  V.  n.  dessalog-liar.  Déloger,  chan- 
ger de  logement. 

Def^alojar,  v.  a.  dessalog-har.  Déloger  ,  rechas- 
ser .  repousser  d  un  lieu  vers  un  autre. 

Deí«alo.íar.«e  .  v.  pron.  ilessal«g-harsé.  Se  délo- 
ger;  être  délogé  ,   changé  de  demeure. 

De.<«al<|uilai',  v.  a.  dessalUilar.  Donner  congé 
d'un  logement  ;  le  quitter 

Desalterado,  part.  [las.  dc  Desa/ferar.  Désalté- 
ré ,   e. 

Desalterar,  V.  a.  inus.  dessaltérar.  Désaltérer; 
calmer  .  ai)paisscr  la  soif,  l'aliéraiion. 

De.<ialiiiiil>radaaieEite,  adv.  dessalumbrada- 
Miti/i-ft'.  Obscurément ,  aveuglément.  "\'.  Erra- 
da moilc. 

Dcsaliiinbrudo,  da.  au],  dessaloiimbra-do.  Dé- 


DES 


65  — 


DES 


sorienlé,  (léconccrlé,  aveuglé. 

DcMaliiiHhramiciito ,  S.  m.  Jessaloumhrnmiéti- 
ti).  Knciir.  (''jíarcmciil,  bévue,  méprise,  abus, 
avcufflfinciil. 

DeMiiiiiiible.  ai\\.  dcssama-blé.  Qa\  n'est  pas  ai- 
malilc  .qui  ne  mérite  pas  d-ètrc  aimé. 

«v.Hiiiiiailn,  part.  pas.  (le  Desamar.  Cesse  d'è- 
Irc  aimé.  .     ,   . 

I)(*M»;iii»tl!i;-,  s.  m.  (lessamador.  Celui  qai  n'aime 
plus  ,  qui  cesse  d-aiiner. 

D.isaiiiMi-,  V.  a.  (Icssfimnr.  Cesser  d'aimer.  || 
Haïr ,  détester  ,  abhorrer. 

DeMiiiinn'Me,  V.  pion,  dessamar-sé.  Se  délester; 
avilir  ti'ssi!  d','  s"aimer. 

DcNaninraa'l» ,  pari.  pas.  dc  Desamarrar.  Desa- 
marré ,  ée. 

DeMa:>i:>ri'ar  ,  V.  a.  dess'imarrar.  Dé*samarrer; 
déliiL-luT.  H  Fig.  Dessaisir,  écarter ,  éloigner. 

Uesaiiiasad»,  «1;».  adj.  inus.  dessamassa-do. 
désuni,    désa^'.eiiiblé. 

Ui'!<aiui:;^tilo  ,  «Hi».  adj.  i;ius.  dessami/ja-d).  Qui 
a  cessé  d-élre  auii ,  qui  est  brouillé  avec  quel- 
qu'un. 

UL'MaiiiiKO  ,  s.   m.  inu3.  V.  Enemigo. 

i»(>Maiii3Ntad,  S.  f.  iiius.  V.  Euemistal. 

UL>.*«aiiiiMta«la,  parl.pas.de  Dexamistarse.  Qui 
est   l)r()uillé  ,  e. 

Dt'sainistarse.  V.  pion.  dessamislar-sé.  Se  brou  il- 
li'r,  ron)pre  avec  quelqu'un. 

DoMaiiiuldadi»,  part.  pas.  V.  Desnmiilddr.  Dé- 
liguré,  e. 

Dcsaiiiolilar .  v.a.  dessamuldar.  Changer  la  for- 
me qui!  ijui-l  lue  chose  avait  prise  au  muule.  || 
Fig    déiigurer ,  altcrer. 

Di>Hit(ni>iit(»uado,  part.  pas.  de  Desamontonar. 
DL'>am  issé,  e 

De.4a3ii(»at:>aai-.  V.a.  dessamontonar  Désamas- 
ser;  désagiomérer ,  désunir,  disperser  une  ch'jse 
assemblée,  accuniuléi-.  ij  Fig.  Disperser,  con- 
sommer, dépiMisi'r  ses  biens,  sa  fortune. 

Ui'Maiuo:ituaar<4r'.  V.  prou,  dassaminlonar-sé . 
Se  di'sjssembler;  être  di-sasicuiblé,  désuni,  sé- 
paré. 

UeManior .  s.  m.  dessamor.  Refroidissement; 
m  uiqu- d'a:iiour,  d'i.unitié.  ||  llainc;  inimitié. 

Illi>Kaisiaradaiii('iiti>  ,  adv.  inus.  dossamorada- 
nuUi-té.  Sans  amour,  sans  al'lVclion. 

VcMaiiioradu,  part.  pas.  de  desamorar.  Ayant 
pi'rdu  l'amour.  ||  ,Vdj.  Qui  n'aime  pas. 

Di'.xaiiiitrai-,  V.  a.  dessatnorar.  Perdre,  faire  per- 
dre l'aiiiiiiir. 

Di'.<4aiii«»ros(i,  sa.  adj.  dessamoro-sso.  Froid  sans 
amiiur.  peu  aílVitncux. 

DcNaiii(»riMi-,  V.  .).  il''ssa¡nnrrar.  Fam.  Faire  pas- 
ser une  biMidcric  a  (|iiei(|U"iin. 

DoNaiiKirtajiKlo.da.  part.  pas.  ^\c  dessamor  tajar. 
/>ési'nsi'V('li,    c. 

De<>tainoi'tajaini<'gitw.s.ni.  dessamortah-(jami('n- 
to.  /Je<eiis.>vi'lissement;  action  de  desiMisevelir. 

DeNaiiinvtaJar,  V.  a.  dessainorlah-gar.  Déscnse- 

veiir;  ôter  ce  (]ui  en>ev('lissail. 
DeNniii»r(aj;ii*s(>,  V.  [ti itu. il ¡'ssar mor lali-j ar- sv . 

Se  désfiiM'Vilir;  être  DéseiiscNcli. 
U!>Mainotiiiado.  da.  part.  pas.    de  dcsam:¡l¡iiar- 

se.  élri'  apaisé,  e. 
BtcMHuiuiliiiirNí*  ,   V.  pron.  (Zé.vídmo.'iíiar-ié.  S'a- 
paisser.   cesser  d'être   rebelle ,  d'être  en  rébel- 
lion; rentrer  dan?  son  devoir. 
TO.MO   V. 


DeHamparndamcntc  ,  adv.  déssamparadamén- 
té.  A  l'abandon. 

DoMainparadu,  da.  part.  psss.  de  dessampnrar. 
yjésempare,  e.  |  adj.  Délaissé, abandonné.  ||  Dé- 
sert inculte,  inhabité.  ||  inus.V.  Separado,  Dis- 
locado. 

D<-Naniparador,  S.  dessamparador.  Celui  qui  dé- 
laisse, (|ui  abandonne. 

UoNaiiipai-aniiciito,   S.  m.    inus.  V.  Desamparo. 

UcMatiiparar,  V.  n.  dessampnrar.  Désamparcr; 
abaiidoiiiier,  sortir  d'un  j)Oste.  le  délaisser.  || 
pral.  Desamparar  la  apelarion;  abandonner  ses 
biens  à  ses  créaneier-;,  pour  se  liquider. 

rac><aiii|»aro  ,  s.  m.  dessnmpa-ro.  /Jélaisseraent; 
abauiion.  |j  /Jéseinparement,  l'action  dc  désem- 
parer. 

UfHa:i9u{'!>lad.>,  part.  pas.  de  De.samuiblar.  Dé- 
uicublé,  e. 

Desamueblar,  V.  a.  íié.ísamou¿¿;/ar.  Démeubler. 
Dégarnir  les  appartements  de  meubles,  les  en- 
lever. 

Utvxaiiiueblai-Nr,  v.  pron,  déssamoublar-sé.  Se 
démeubler  être  démcuble. 

B>t'saii{itrioiiado,  part.  pas.  dc  désanfitrionar. 
I),;'samphitryoiiné,  e. 

no.xaiiiitriunar,  V.  a.dessanfîtrionar.  Dés!im\i\ú- 
(      tryoïiner;  priver  quelqu'un  d  un  amphitryon. 


UoñitiiUtfiouarse ,    V.  pron.    dêssanfitrionar-sé. 
_  river  d'un 
trvoii. 


Se  desamiihilrvGüuer  :    se   pri 


amphi- 


De.Kiancorado.  part.  pas.  dc  Desancorar.  Uésan- 
cré.  e. 

Dof^aiieocar  ,  V.  a.  déssan' orar.  Mar.  Lever  l'an- 
cre, désancrer. 

Desandar,  v.a.  (/¿isanrfar.  Rétrograder;  rebrous- 
SL-r  chemin,  retourner  sur  ses  pas.  |  Desandar 
lo  andado.  Fig.  Recommencer,  refaire  un  ou- 
\  rage. 

Dcsaudrag^ado,  da.  adj.  Déguenillé.  V.  Andra- 
joso. 

UcMaiigrado  ,  part.  pass.  de  desangrar.  Dessaig- 
né, e. 

Do'^asiKi'ar,  v.  a.  De-ssangrar  Dessaigner:  en  le- 
ver le  Siiiig,  laver  celui  qui  est  resté  altaclic  soit 
à  la  chair,  soit  aux  peaux  nouvellement  enle- 
\ées.  Il  Saigner  jusqu'à  la  délfaillance.  ||  Fig. 
Dess~cheruu  étang,  un  marais.  ||  Fig.  Saigner; 
dépenser,  tirer  peu  à  peul-argent  dc  quelqu'un, 
le  plumer. 

l»esansc'J>>'>;c  1  V.  pron.  dessan';rar-sé.  Hd  des- 
saigiier.  être  dessaigner. 

»o.*iaiiidndo.  part.  pas.  de  desanidar. 

Desanidar  .  V.  n.  desanidar.  .Vbandonner  le 
nid,  en  parlant  d'un  oi.>eau. 

n<'«<aiiidar,  v.  a.  dessanidar.  Dénicher;  ôter  le 
nid.  |¡  Fig  Déniclur;  faire  sortir  par  force  de 
quelque  poste,  de  quelque  endroit. 

Uosaiiiiiiadaiiieate.  adv.  Dcssanimadamén-tè, 
Comme  (leuii-niort.  sans  courage. 

Desanimado,  da.  part. pas.  de  desanimar,  qui  a 
perdu  la  \ie,  i|Ui  est  mort.  ||  Fig.  /A'coura.;e,    e. 

Di'saiiimar.  V.  a.  dessanimar.  Oler  la  vie,  faire 
iiiiiuiir.  H  Fig.  />érourager;deconforlcr ,  rebut 'r 
iib.iilre.  faire   perdre  le  courage. 

Ete.nudahli*.  adj.  ilissanouda-ldi-.  Fig.  J[>énOHa- 
ble;  qui  peut  se  dénouer. 

Desanudada,  part,  pas.de  desanudar.  Dénoué,  c. 
I  Ike.suniidni-,  \.  a.  di-ssonmidar.  />t'noner;  défaire 

5 


I>ES 


—  CO- 


DES 


un  nœiia.  ||  Fif,'.  FApliquer,  développer,  éclair- 
cir  ce  qui  6tait  (ibsnir.  nnifus.  ||  Di'iunudur  la 
vtíz.  (ij.'.   Dénouer  la  langue. 

UcMniiiitlurMi',  V.  \)ru\\.  (lessatwudar-sé-  Se  dé- 
iioucr,  êlif  dénoué  ,  e. 

noMiiñiiilail»,  pari.  pas.  de  Desañudar. 

DcNni'iiiiliiiliirM.  s.  t'.  dcssaiju(tudadn-ia.  L'ac- 
tion di-  dénouer.  ||  Fi;;.  Dénoùenient. 

noauñiifliii-,  V.  a.  V.  Desduiidiir. 

V<-!<Hi»Jail«-i'»,  s.  f.  dcssau<)-hudnn.  inus.  Jeni- 
me  a<|ni  les  ii^noranls  ullribucnl  la  verludc  dis- 
siper les  enelianlenienls. 

noMaoKur.  v.  a.  dé-ssuoijar.  Calomnier,  répandre 
la  colonmie  a^e^  sul)lilité. 

DoNupncibiliUiid,  S.  1.  di-snapaLibilidadd,  Ru- 
desse, tlurelé,  aijireurde  earuelére. 

Uonapariblt',  adj.  détsajidii-blé.  ííésagréablc; 
dur,  ruiie,  déplaisant,  feeli<'u\. 

DeNApacllilemeiite,  adv.  dcssapn/.'iblémén-té. 
Wésagréableiuent,  durenienl,  rudement. 

DeNaitiulrliiui-,  V.  a.  déssapadriiiar.  Fig.  Dé- 
sapprouver, contredire. 

DcHapañai-,  V.  a.  inus.  V.  Descomponer,  Des- 
atar i  ri  r. 

De>»apai-ea«lo.  pari.  pass.  de  Desaparear.  Dé- 
pareillé, e;  desaccouplé,  e;  découplé,  e. 

DcNapni-aear,  v.  a.  desaparear.  Dépareiller, 
désaccoupler ,  déparier,  désapparier,  séparer 
deux  choses  qui  forment  une  paire. 

DeMnparoarsc,  v.  pron.  ilésaparéar-sé.  Se  dé- 
saccoupler, se  dépareiller,  être  désaccouplé,  dé- 
pareillé. 

BowaparcciT ,  V.  n.  déssaparczir.  Disparaître; 
s'é\  anouir,  se  dérober.  S'éclipser. 

Desaparecer  ,  V.  a.  déssaparéiùr.  faire  dispa- 
raître, dérober,  détourner. 

DeNaparecido,  part.  pass.  de  Desaparecer.  Dis- 
paru, e. 

De!«apareriitiieii(o,  S.  m.  déssaparêïimiéti-to. 
Disparition,  disparution;  l'action  des  disparaître 

Desaparición,  S.  f.  déssapariiion.  Disparade; 
cation  de  disparaître. 

Dennpurejado,  Ua.  part.  pas.  dc  Desaparejar.  Dé- 
bate, c.  Il  Dégréc,  e. 

DetiMparejnr,  v.  a.  déssaparé(]-liar.  Débñt^r, 
ôter  le  bit  d'un  cheval,  d'une  mule.  ||  Mar.  De- 
sagréer, ôler  les  a|ïrès  d'un  vaisseau. 

Desaparejarse  ,  v.  a.  déssaparéíj-har-sé.  Se 
débâter,  cire  débate.  |  Se  dégreer;  être  dé- 
gtée. 

Detiaparejo,  s.  ui.  déssaparé{)-ho.  Mar.  Dégrée- 
ment,  désagréement;  action  d'enlever  les  agrès 
d  'un  navire. 

DcNaparieton,  S.  f.  déssapariiion-  Dispari- 
tion; l'action  de  disparaître;  absence  subite, 
éclipse. 

Deisapairocitiiaifo.  pari.  pas.  ác  desaparroquiar . 
Changé,  e  de   paroisse. 

De»>apnrruis(]inr.  v.  a.  déssaparoiiiar.  Faire 
changer  .de  paroisse,  chasser  de  la  paroisse- || 
Inus.  Désachiilauder;  faire  perdre  à  un  marchand 
SCS  praii(]UPS. 

DosapHrroqiiiarse ,  v.  pron.  déssaparrokiar 
se.  Se  faire  changer  dc  paroisse,  être  changé  de 
paroisse. 

Doüap»rtar.  v.  a.  déssapartar.  popul.  V-  Apar- 
tar- 1  Inus  V.  Impedir,  estorbar. 

Dppapnsiosiatirtniente,    adv.   drssapassionada- 


méti-té.  avec  désinléressemenl,  sans  pa«sion, 
sans  intérêt. 

DeNRpaHhvtiailo.  «la.  part.  pas.  de  Desapasionar. 
/>eiacÍMe.  e.  li  adj.    Désintéressé. 

UcMapaNloiiar,  v.  a.  dissapa-ssionar .  Dépassion- 
nerç  deiaciner,  éteindre,  faire  cesser  une  pas - 
siun. 

DrMapa<«loiiar<ie  .  v.  pron.  dùssapassionar-té . 
Se  dépassionner,  être  depD>-sioiuié. 

IkcMapt  Kiiilo,  part.  pas.  de  Desapegar. 

l>eMap<-uar.  v,  a.  inus.  V.  Desiinjar. 

DeMapctfariae,  v.  pron.  d' ssapéijar-sé.  Fig.  Se 
dilacher;  cesser  de  tenir  à  une  personne  ou  & 
une  ( h"se. 

Desapego,  s.  m.  dêssapé-QO.  F.loignement:  indif- 
férence, desintéressement.  ||  Antipaltrie,  aver- 
sion. 

DeNapercehIclainrnte,  adv.  inus.  V.  Viesaperri- 
bidtnuetile. 

DeNaperciliidu  .  tia.  adj.  inus.  V.  Desaperci- 
bido. 

DeMaperccbiniicuto,  S.  m,  inus.  V.  Desapercibi- 
tnicnln. 

DejxapfrcibitlaiHeiite.  adv.  dcssaperiibidamén- 
le.  .\ii  dépourvu,  sans  être  prévenu. 

DcMaperrihido  ,  lia.  adj.  dissapériibi-do.  Dé- 
pourvu, (lui  n'est  pas  prévenu,  prépaie. 

DcNapi-reiltlniientit,  s.  m.  déssapériibiniièn-to. 
IMat  de  celui  qui  est  dépourvu,  qui  est  au  dé- 
pourvu. 

Dc^iapcrriho,  S-  m.    inus.  V.    desapercibimiento. 

De.xnpoMtar,  V.  a.  déssapéstar.  Desinfectar,  ôler 
I' infecí  ion. 

Desapiittlailanionte,  adv.  déssapiadadamén-té. 
Impitoyablement  ,  cruellement ,  inhumalne- 
niint. 

De.wapiail.tdo ,  da.  adj.  déssapiada-do.  Crucl, 
iiniiiloyable,  cruel  inhumain. 

UcNapiolado,  part.  pas.  de  Dcsapiolar. 

Uc!<apiolar,  v.  a.  drssapit)lar.  Dénouer  les  lacets 
avec  lesquels  on  a  lié  les  pattes  du  gibier  ou  le 
bec  des  oisaux,  pour  les  suspendre. 

DeKapiicacloii,  s.  f.  dt'ssajilikaiion.  Inapplica- 
tion, inattention,  défaut  d'application,  manque 
d'attention,  négligence. 

DcNiiplicadaitieiite,  adv.  déssaplikadamtn-té. 
Avec  inapplication,  négligemment. 

Dr«ap!lcjido .  da.  adj.  déssaptikado.  Inappli- 
qué, dissipé,  qui  manque  d'application  ,  négli- 
gent. 

De»iaj)llcar,  V.  a.   déssaplil.ar.  Désappliquer,  dé- 
I      tacher  de  l'a|ilicatioii. 

I  Dt>»«aplicisr»«c,  V.  pron.    déssapU\iar-sé.  Se  désap- 
I      pli(iuer^  être  desapliqué. 
I  Dcfinpodi'radaiaeiite.  adv.    dvssapodéradamén- 

té.  Furieusement,  imjiélueusement. 
I  De»iapoderado.  da.pail.  pas.  de  Desapoderar.  ¡| 
I      adj.  Furieux.  |,  Inus.  Excessif. 
;  Dciiapoderaiiiieiito.  s.    m.  déssapndiriamén-to. 
\      Furie,   impéluosiié,  violence.  ;i  liuis.  L'action  de 

;      déposséder  quehju'un. 

I  De«iapod(-rai-.  V.    a.  ilossapndêrar.    Déposséder; 

I      ôter  à  quelquun  ce  qu'il  possède. 

I  De»iapolillado  ,  part.  pass.  de  Desapolillar. 

Desapolillar  ,  v.  a.  dessapoliUar.  Oler  les  mi- 
tes, les  teignes. 

Desapoliliarüe,  v.  pron.  desaposentar -se  Fam. 
S'exposer  à  un  venl  très-fort. 


DES 


—  07  — 


DES 


DcMapo8cu(ado,  part.  pass.  dc  Desaposentar. 
Délogé  ,  e. 

UontiitOHCiilar,  v.  a.  dessnpossétUar.  Delogor, 
thassiT  (1-uii  logi'incnt,  d'un  appartement.  || 
Fig.  Chiissfr,  rejeter,  i-loigner  de  soi. 

De»<apo>ieNim>a<lo,  part.  pass.  de  Desaposesio- 
nar. Dé|ioss<''dé,  e. 

Ue.x»poM(-Mlonar,  v.  a.  dessopns/tssionar.  Dé- 
posséder :  ôter  ,  prendre  à  quelqu'un  fc  qu'il 
possède. 

Ui'Niiiioxtnr,  \.  a.  (lessaposlar.  Déposler,  enic- 
U'i  (luelqu'tin  d'un  po>te. 

liemipojiirtrsf.  v.  prou,  dessnpostnr-sé.  Se  dé- 
potier  .  changer  de  poste  ,  être  dépos'é. 

nctiititosturn  .9.  ï.  dess(ip>islou-ra.  Inus.  Gau- 
clieiie,  mauvaise  gràic,  manque  d'agré- 
ment. 

DcNapoyn<Io  .  part.  pass.   de  Desapoyar. 

Mc!  apojar.  v.  a.  (IciSdpo'iur.  Kenveiser  la  base, 
détrône  le?,  l'uodenients. 

«i-sapiM'ciatJo.  part.  pass. de l>es.i/<rcdar.  IX^pri- 
sé  .  0  .  méprisé  ,   e. 

Di'Nuprcciadur  .  S.  ni.  dessapréziador.  Désapré- 
lialeur ,  celui  qui  déprécie. 

«eKiiprt'c-ai-,  V.  a.  dessaprezinr.  Déprisor  ,  mé- 
priser, estimer  au  de.-ousde  la  valeur. 

»c.«aprender  ,  V.  a.  dess'iprenderr.  Désaprcn- 
dre  ;  oublier  ce  qu'on  avait  appris. 

Desaprciulldu  .  part.  pass.  d<.'  Desaprender.  Dés- 
apris,  e. 

noMapronsads,  part.  pass.  V.  Desaprensar. 

Dcsaproiisar ,  v.  a.  dessaprénsar.  Altérer  la 
l'orme  qu'une  chose  a  prise  sous  la  presse;  (îter 
le  lustre.  ¡1  Inus.  Fig.  Tirer  de  presse,  dégager 
un  membre  ,  ctc  qui  était  trop  ¡iressé. 

newapri'iisarxe ,  v.pron.  dessapii-nsar-sc.  Se 
tirer  d-embarras  ,  d'une  presse  ,  d'un  mauvais 
pas.  dune  mauvaise  aifaire. 

Dc!«api-i*t»do  ,  part.  pass.  dc  Desapretar.  Des- 
serré .  e. 

DoMaprctudor ,  S.  m.  dessnpnUador.  Dcsserroir; 
Instruiiicul  ou  outillait  pour  desserrer,  qui 
desserre. 

Dt'Hapretai'iîe,  V.  pron.  dessaprélarsse.  Se  des- 
serrer ,  être  desserré. 

UcMapi-etai*  de-ssaprétar.  Desserrer,  lâcher  ,  re- 
lâcher ce  i\\.\\  e-t  serré. 

lIcKaprir  ,  v.  inus,  V.  se,  Apartarse ,  separarse. 

De.«api-i<iionMdo,  part.  pass.  V.  desaprisionar. 

ScMapiMwioiiijv,  V.  a.  dessaprisstouar.  IlclA- 
cher .  mettre  en  liberté  ,  tirer  de  prison  ,  briser 
h's  fers,  déprisonner. 

Ue*)aprlMÍoiiat-!4(>.  v.  pron.  de-ssaprissionar-ssé. 
Fig.  Se  tirer  d'embarras  ,  d'une  dillieulté,  d'un 
mauvais  pas,  se  déprisonner,  être  depri- 
sonné. 

DoNiiprnItiihIc  .  adj.  de-ssnproha-hlé.  Désa\oua- 
ble  ,   ipii  peut    ou    doit    être    dé>;avoué,    renié. 

lIcNaproliacioit .  s.  t".  dessaprohmion.  Désap- 
probation ,    improbation  ,   désaveu. 

BcNikpi'oliudo  ,  part.  pass.  de  Desaprobar. 
Désappriiuv  c  ,    c. 

VeMHprwtiadur  ,  V.  S.  m.  dessaprobador,  Dés- 
aprohaU'ur,  celui  qui  désapprouve,  (|ni  im- 
provivc. 

UcNaprohur,  v.  a.  dcssaprobar.  Désaprouver; 
désavouer  ,  improuver  ,  ne  pas  approuNcr. 

DcMHproltiii-Mi',  V.  pron.  dessaprobar-sé ■  Se   des- 


approuver ,   être   ât^sapprouvé  ;   se   désavouer, 
être  désavoué. 

noMapropiado,  part.  pass.  Y,  Desapropiarse.. 

De^Rpropiaiiildito  ,  S.  m.  dessapropiamién-to. 
Dé>a|q)roprialion ,  dessaisissement,  renonce- 
ment a  la  propriété. 

DeMapi  opiar»»t> .,  de)  v.  pron.  déssapropiar-$ê. 
Se  désappropier  ,  se  dessaisir  ;  renoncer  à  la 
propriété. 

UcMaprnpio  ,  s.  m.  dessapro-pio.  Désappropia- 
lion  ,  dessaisisemenl,  renoncement  à  la  pro- 
priété. 

Df(4aprovf>rliRdttnion((* .  adv.     dessaprovecha- 

rnén-té.  Vaii.ement ,  inutilement,  inlructucuse- 
menl ,  en   vain. 

»e»«api'ovoclia«!o,  n.  part.  pnss.V.  Deifl/ roip- 
c/iMr.  Il  atlj.  Vain,  inutile,  infructueuï.  ||  Qui 
perd  son  tems,  (jui  ne  prolite  point,  qui  ne  fait 
aucun  proirves  dans  l'élude. 

OcNaprovf ftíiiniíoiito,  S.  m.  dessaprovetcha- 
inién-io.  Inapplication,  défaut  d'applicalioii 
de  progrès. 

Desaprovechar,  V.  a.  dessaprovelchar.  mal 
employer,  perdre. 

Desaprovecluip,  v.  n.  dessaprovetchar.  Perdre 
son  temps,  ne  faire  aucun  progrès  ne  point 
avancer. 

«osrtprovechoso,  sa.  adj.  inus.  V.  Dañoso,  Per- 
judicial. 

»(>saptrxn.  s.  f.  dessapfé-za.  inus.  Inaptitudes' 
défaut  d-aplitnde,  capacité. 

nei<apto  .  ta.ndj.inus.  de-ssap-to.  Inepte,   sans 
¡      aptitude,  sans  capacité- 

j  Oc>iap»icsio  .  ta.  adj.  dessapoiih-to.   inus.  Laid, 
vilain,  contrefait,  mal  fait,  de  mauvaise  mine. 

Desapuc'íítameate,  adv.  dcssapoueslamen-t  é 
\ .Desronijiiirstann'nte.  feamente. 

nvfta^uvsio,  ii\.  ^¿\.  dessapoues-lo.  inns.  Laid, 
vilain,  contrefait,  mal  fait,  de  mauvaise  mine. 

DesapHiittido,  part  pas.  de  desapuntar.  Epoin- 
té.  ée. 

noMnpiintalndo,  part.  pas.  de  desapuntalar. 

»osn|iuiilii1»:' ,  v.  a.  drssapnuntalar.  Enlever 
les  étais  qui  soutenaient  un  édiiice. 

»r><api)iiti>c'.  V.  a.  de-ssapniintar.  Epoinler.  ap- 
pointer, découdre.  1|  Perdre  on  faire  perdre  le 
point  de  mire.  On  le  dit  d'un  orme  à  feu.  !  Dé- 
sarmer, débander  un  fusil,  etc.  ¡  Cesser  de 
pointer.  1  Effacer  les  points  marqués  pour  cause 
il'absence  auv  offices. 

I»r<(arlint»(io  .  pnvt.  pas.  de  desarbolar.  Désar- 
borce.  ',  adj.  Dcmalé. 

»esni-!»o!rtisiioitto,  S.  m.  Dessarbolainicn-to. 
Demàtement.  action  de  demAter. 

Bof^ai-iiolai-.v,  a.  dessarbolar.  Mar.  Désarborcr^ 
ôter  le  pavillon.  |  id  Demàter.  abattre  le  inAt. 

DeiKarbolaiio .  s.  m.  dessarbola-do.  Démûlagc; 
action  d'cire  démAté. 

np.xai'citaiio.  1  art.  pas.  de  í/psarpunr.  Desablé.e. 

!»«•!'« lotuir.  V.  a.  dessarénar.  Oler,  enlever  le 
sable  (l'iin  endroil,  désabler. 

»o«iaiiMiari««' ■  V.  pron.  dessarénar-sé.  Se  désa- 
bler, être  (lésablé. 

iX'xarnindo,  da.  part.  pas.  de  Desarmar.  Désar- 
mé, e. 

I»<'sarina«lop .  S.  m.  drssarmadnr.  Démontoir: 
planche  sur  laquelle  on  pose  les  balles  d'impri- 
meur pour  les  monter  et  les  démonter.  ¡  Moni»- 


1)1' Il  —  (»8  — 

ressort;  iiistriimcnl  propre  a  niontor  cl  ilfinoii- 
Ifr  lin  fusil. 

DcMitrniiKliii'ti,  s.  f.  <l<s.sfiri)i(iili>u-ra.  Desar- 
iiicmcnl;  aclioii  de  déi-ariuor  on  dose  désar- 
mer. 

DcMiiriiiniiiicnto.  S.  m.  \ .  Desannadurn. 

Di'Huriiiiir,  \  :   a.   dcsarvinr.  Désarmer,-  óter  les 
armes,  l-armure.  |¡  Désarmer;  enlever  les  armes 
par  l'oree.  •  Desarmer;  lueneier  .   eon{;édier    les 
troupes.  ¡  l)is(ir7iiiir    iitin   fusils    una  pistola, 
ele.  /démouler  un  Tusil.  un  pistolet,  elc  ;   se[ia- 
parer  »liarune  de  ses  pié(  es  pour   les]  nettoyer. 
(IKseiim.    Dé-iirmer;    faire    sauter   l'epee  des 
mains  de  son  ad>ersaire.  ¡  l'ip.    Désarmer;   (ai- 
mer,    adourir,    apaisser,   lléeliir.    |    Dé-«armei;  I 
pri\er  de  ses  a\antaj;es.  \  Débander;    détendre,  ' 
un  arc,    un   fusil.  ¡  Déeercler  ;   ('iler  les  ecreli-s  I 
d'un  cuve,  d'un  tonneau,  etc.  \  Dépanner;  dé-  ' 
monter,  démanteler,   en    parlant    d'une   forti- 
lication. 

DeNiiriiiarHc,  v.  pron.  ilcssiiniuir-si'.  Se  dit  d'un 
animal  à  cornes  .  (jui  iiurlanl  un  coupa  faux, 
perd  la  faculté  den  jinrler  un  autie  plus  sur. 

DeMaruii>,s.  m.  (Ics.sdi-tué.  M;\v.  Désarmement; 
action  de  desarmer  un  \aisseau;  de  le  dégarnir 
de  son  artillerie,  de  son  éijuipago,  de  ses 
agrès,  etc. 

DcMurutoiiin,  s.  f.  dpssormnni  a  Desliarmonie; 
discordance.  |  Neol.  Disharmonie  ;  effet  produit 
par  des  instruments  en  désacord. 

Desariiioiii'/.ar:  >.  a.  dcssaniiotiiinr.  Desharmo- 
nier;  desharijjoniser:  mettre  la  desliarmonie,  la 
discordance;  troubler  l'harmonie  des  choses. 

VciiariiiuiilzMrMo,  v.  pron.  di's.santuitiizar-sé.Sc 
desharmonier  ou  se  desharmoniser;  être  en  des- 
harmonie, en  discordance,  se  mettre  en  désa- 
cord. 

DoNni-raisnitileiito,  S.  m.  inns.  V.  Desarrulifo. 

Deetiirraiji^ar,  V.  a.  i/e.î.îrtra)/or.  Déraciner  ;  ar- 
racher de  terre  avec  ses  racines,  par  ses  racines. 
|¡  Fig.  Déraciner,  extirper,  ôter.  en  parlant 
des  mauvaises  coutumes,  des  opinions,  des 
"vices,  des  erreurs. 

DeHarrai^u.  s.  m.  dessarrai  -f]o,  Déracincmenlj 
action  de  déraciner,  d'arracher  ce  o,ui  est  plan- 
té, ce  qui  lient  par  la  racine.  |  Déracinement; 
étal  de  ce  qui  est  déraciné.  Se  dit  au  propre  et 
au  figuré. 

Desarrapado,  «la.  adj.  dessarrapa-do.  Dégue- 
nillé, couvert  de  haillons. 

Ue»«ui'ri>bozailo,  ila.  pari.  pass.  de  desarrebo- 
zar. V.  le  verbe. 

De»iari>ebo7.ar,  V.  a.  dessarrebuzar.  Laisser 
pendre  les  deux  extrémités  d'un  manteau  sans 
les  croiser.  |  Fig.  Découvrir;  manifester,  divul- 
guer, publier. 
Uesarrehujar  ,  v.  a.  i/e5sarr(îfcoi/(/-/i(xr.  Déplier; 
dérouler,  délorliller,  démêler.  V.  Desarropar. 
I  Fig.  Découvrir;  manifester,  divulguer,  pu- 
blier. 

I»osurrcsládaii»eiito,adv.f/í'ssarr(>'(//aí/ame)i-/tí. 
Dérèglement;  desordenémeiil,  sans  ordre. 

Desari-esladi».intu,  ma.  adj.  sup.  de  desarre- 
glado. V.  le  mot. 

Desarreglado,  da.  part.  pass.  de  desarreglar. 
Dérangé,  e.  \  adj.  Déréglé;  qui  a  une  mauvaise 
conduite,  qui  boit  et  mange  avec  excès. 

Desarreglar,  v.  a.  dessarréghtr.  Dérégler;  dé- 


DKU 


ranger,  dósordonner,  dérégler,  ¿ter  de  sou 
rang,  de  sa  place,  mettre  hors  do  la  règle  dans 
le  désordre.  ¡  IJiuil.  Détraquer;  faire  perdre  Us 
buiines  allures. 
DoMarrcKlai-.'H<>,  \.  pron.  di'ssarrrijlar-sé.  Se  óc- 
re^ilei  .  se  dei anger ,  èii (•  hors  du  c(!urs  ordj- 
iiaiie  des  choses,  mener  une  conduite  desor- 
donnée. ¡  Equil.  Se  détraquer,  perdre  Ic-s  bonnes 
allures. 
Di'Mai  reglo,  S.  m.  dossarré-ijlo.  Dérangement, 
desdrdie,  inani{ue  dérègle.  ¡  Débauche;  vie  dé- 
sordipiinée.  ¡  Fig.  Dérèglement;  deiangement, 
dé-ordic  tiaiis  les  lacullès  ujeniales.  Ce  mol  ne 
s-emploie  au  pluriel  dans  aucune  des  signilica- 
lion-  ci-ilcv.,u-. 
UeNarreiiduiiiiciito,  s.  m.  drssarréndamién-to 

Ane.  coiil.  Debail;  cessation  de  bail. 
Ue.xarreiidarNe  ,  v.  pron.   drssarréiidarsé.  Sec. 
oner  la  bride,  ne  (dus  lui  obéir  en  parlant  d'un 
(lie\al. 
DeMairiniur.  v .  n.  di-ssarriiuar.   Floigiier,  écar- 
ter. \  lig.  Délourner  ,  dissuader,  éloigner. 
Ue.Harrliiiw,   s.  m.  de»sarri-ino.    Manque    d'ap- 
pui. 
DcNarrollado ,  tia.  part.  pass.  de  dessarrollar. 

Développé  ,  e. 
DoMarrollar,  V.  a.  dessarrollar.    l  mouillé.)  Dé- 
velo|iper;  dérouler,  ce  qui  est  enveloppé,  plié, 
roulé.  ¡  llisl.    nat.    Dèvelop|)er.  dunner  de  l'oc- 
crois-iemeiit ,  fiire  prendre   |-accroi>semenl  na- 
turel. I  Fig.  Expliquer,  développer,  dénuuer. 
Dosarrulli».  s.  m.  dessarroll-o.      l  mouillé.'    Dé- 
veloppement; l'action  de  développer  et  le  résul- 
tat de  celte  atlion.  I  lli>l.    nal.    Développement; 
accroissemeiil   na  uiel.    |   Géom.    Déroulement; 
production  d'une  courbe  par   l'arrangernenl  des 
rayons  d'une  autre. 
DeNairoiuadixar,    V.  a.    dessarromadiiar.    De- 

senrouer;  ôler  l'enrouement. 
De.«arr4»matilzar.«o.  v.  pron.  dessarromadiiar- 

sé.  Se  déseiirouer;  être  désenroué. 
DoMarropadu ,  da.  part.  pass.  dc  desarropar.  \. 

le  verbe. 
Desarr4>|>ar ,  v.  a.  dessarropar.  Découvrir,  dés- 
habiller ,  dégarnir. 
Desartieiilay.ion,  s.  f.    des.sartiknulai.ion.  Chir. 
et  aiiat.    Désarticulalimi  ;   action   de   couper    les 
liens  ligamenteux  ,  et  de  séparer  les  surfaces  ar- 
ticulaires; de  séparer  les  os  du  squelette. 
UfsartuMBlado,  da.  part.  pass.   de  dcsai  ticiilar. 

Désarticulé;  e. 
De.^arliciilar.  V.  a.  de.'isarlikoular.  Chir.  Désar- 
ticuler; pratiquer  la  désarticulation  des  os.  || 
Anal.  Désarticuler;  isoler  les  uns  des  autres  les 
os  dun  Siinck'lte,  princi[)alement  ceux  de  la 
tète. 
De.«*ariieular.«»o,  V.    \tron.  dessartH.oxilar-sé.   Se 

dÊsarliculer;  être  doarticulè. 
De.eiarriigadu.  da.  part.  pass.  dc  dessarrugar. 

Déride  .  e  ;  défroncé  ,  e. 
De««arriisadtira.   S.    f.   dessarrou<iadou-ra.  Ac- 
tion de  di'rider.  V.  Desai  rugamiento. 
Desarriisaniieiito.    S.    ni.  dessarrougamién-to. 
DelYtiiicement  ;  déplissement,  l'action  d'ùtcr  les 
rides  ,  les  plis. 
Desarrugar  ,  V.  n.  í/esíar/oHí/flc.  Dérider;  ôter 
les  rides.  Il  Déplisser,  défroncer,  délirer,   ôter 
les  plis. 


DES 


—  Gí) 


DES 


DcMarrusnfíiP,  v.  ]iroii.  dessarrougar-s^.  Se  dé- 1 
rider,  se   dóplisser,  se  dcCroncer,   être  déridé, 
déplissé,  défionré. 

Dc»iai*i-iiniiir,  V.  a.  dessarroumar.  Mar.  Désar- 
rimcr;  délaiie  i'arriiun^'c  élabli  dans  h  cale  diiii 
hâtiinciit.  soil  pour  le  (•han;;('r,  pour  le  mieux 
faire,  eu  iicUoyei  le  Tond  ou  le  désarmer. 

De.<üai-/.<>ii:i{l<i ,  fia.  part.  pass.  de  desarzonar. 
Désarroiiiié  ;  e. 

noMnrzonnr,  v.  a.  dessnry.onnr.  Désarçonrrer; 
jcllcr  II  irstics  orroii^,  jclter  hors  de  la  selle. 

ücHHivAntnn'v ,  v.  pniii.  dcssnrzoïiar-sé.  Se  dé- 
sar(;iiiii)er  ;  être  d('sar(;oiuié. 

DvNn.xiifl»,  ilii.  adj.  ile.ssassa-do.  Sans  anse.  || 
Boli.  Kssorillé  ;  à  (|ui   l'on   a  rouj)é  les   oreilles. 

DeMaficaïKuiiciitc .  adv.  dessasséadamén-té.  Sa- 
leiui'Ml  ;  (icsa^Méa'.di'mt'ul,  malproprement. 

Di'MaMcail» ,  <l».  pa^t.  pass,  de  desasear.  \.  le 
mot.  'I  adj.  Sale,  malpropre. 

Di'xaseuf ,  V.  a.  dessnsséar.  Salir;  rendre  sale, 
malpropre .  désajîréable, 

U(>MH.>ir;îiii-Hiio,  tla.  part.  pass.  de  desasegurar. 
Uésa^^»ré .  e. 

Dcsasf^iiras-,  v.  a.  dcssasségnurar.  Dé>assurer; 
ne  plus  assurer,  une  chose  qui  était  assurée.  I| 
Fig.  Désassurer,  ôter  la   certitude,  rendre  in- 
certain. 

De»<aNOí;c>i'arí!c,  v.  pron.  dessnss('<joitrar-sé.  ?:>' 
désasiurer;  être  désassuré,  se  dépersuader. 

DcííaMeiitar,  V.  a.  inus.  déssnssénlar.  fig.  Ne  pas 
ajiréer.  disconvenir,  déplaire. 

Ue»¡aNeiil»rM<',  V.  pron.  déssaftsénla''-so.  Se  le- 
ver de  son  siégc. 

Ue»ia.t<('o.  s.  m.  déssassé-o.  Saleté,  malpropreté 

■»(>Ma««*<4n«l» ,  lia.  adj.  inus.  di'ssasséssa-do. 
Hiérvele,  sans  juc;enienl.  qui  mamjue  de  sens. 

D('»«a.^ii(ii.siiuo.  111)1.  adj.  sup.  de  Desasido. 

Ui'Na.sitlu,  «lu.  part.  pa>s.  de  desasir.  V.  ce  mot. 

ne.xaNiiiiioiitu,  s.  m.  déssassimiénm.  Déssaissi- 
nienl;  aeiion  dede^saisir.  de  se  dessaisir. 

UcNaMiiiiitacioii,  S.  f.  déssassimilaiion .  Didacl. 
Désassimilalion;  action  organique  qui  a  pour  ré- 
sultat soit  la  destruction  de  l-iiidividu,  soitl'en- 
irclien  de  l'espèce,  et  qui  aitemt  ce  double  luit 
en  détruisant  les  rapports  des  diféi entes  par- 
lies  (jui  l'orment  un  corps  vivant  ,  on  en  isolant 
quelipies  unes  de  ses  parties  pour  produire  un 
nouN  cl  cire. 

UcNaMiitiiiaUo,  fia.  part.  pas.  de  desasimilar. 
Uésassimilé,  e.  Semploie  aussi  adject. 

DcNnNt'nilIntloi-,  m.  inV].  déssassiiniludor.  Didact. 
Desassimildieur;  quiproduil  un  clTet  contraire;! 
l'assimilation. 

Dt>Na.*iimiiai-,  v.  a.  déssassiniilar.  lîidatt.  Désas- 
similei;  détruire  iMssimilalion.  on  les  rapiuirls 
des  diverses  parties  ([ui  l'nrment  un  corps  vi- 
vant, isoler  seulement  quehiues  unes  de  ces 
parties. 

DeNaNif,  V.  a.  dêssassir.  Dessaisir;  olerá  quel- 
qu'un quelque  chose  qu'il  avait  en  sa  posses- 
sion en  ses  mains,  dont  il  était  saisi,  nanti. 

DcMarsii-No  .  \.  iiroii.  ilrssnssir-sé.  Se  de»saisir; 
reliWher,  alianilonner,  laisser  prendre  ce  qu'on 
avait  en  sa  possession,  en  ses  mains. 

DfNasiiuflrt  ,  fia.  part.  pass.  du  \.  desasnar.  \. 
ce  mol. 

DcMa.<«iiar,  V.  H.  déssasnnr.  fam.  Voler  un  Ane  à 
quelqu'un.  ',  lig.  fam.  Débourrer,  déniaiser,  fa- 


çonner, ormer. 

OcNHNariiible,  adj.  V.  Insnriable. 

t*vansovinclnn.  S.f.  déssasso/jo/ion.  Désassocia 
tioii,  dissociation  :  rujUurc  d'une  association 
d'une  société;  état  d'une  association  ,  d'une  so- 
ciété ainsi  rompue. 

DoNaNuoiaflo ,  tla.  part.  pas.  de  desasociar .  Dc- 
sassiH'ié,  e.  dissocié,  e. 

Dcsamociar,  v.  a.  déssassoiiar.  Désassorier;  dis- 
socier; rompre  une  sociéié.  une  association. 

BlfMa.«o<-lar.«t'  ,  v.  pron.  déssassoiiar-sé.  Se  dé- 
sas-ocier;  être  désassocié,  se  retirer  d'une  asso- 
^  ciation. 

D(>HasnscKa<laiciidi(<> ,  adv.  di'ssassossègadn- 
mén-'é.  Torbuleinimiit,  d'une  manière  inquiète, 
turbulente. 

Dc^aMoscsiiilo  ,  fia.  part.  pass.  de  desasosegar. 
\  adj.  Inquiet. 

DeNa.tiOHf'sar ,  V.  a.  d  ssassoss  gar.  Inquiéter, 
cbajíiiner,    rendre  infiuiet,  troubler. 

nf!4>i>4o<<i(>;;o  .  s.  m.  déssassozié-go.  Inquiétude; 
trouble,  aj.;ilalion. 

Do.«aNtrailam('ii)o  ,  adv.  déssastrudamén-lé. 
Malheureusement,  d'une  manière  désastreuse. 

De.KaKtratli.'iiittaiiieiitf^  ,  adv.  sup.  de  desastro- 
sanieule. 

nci^asiraflii^in;»  ,  ma.  adj.  snp.  de  desastrado. 

B>e.«ia.«traiit> ,  «la.  adj.  déssasl ra-do.  Iiiforluné; 
désastreiiv.  malheureuv  ,  l'uiicsie,  qui  caúsela 
ruine,  la  perte. 

i»t^<>ia>itre  ,  s.  m.  déssas-tré.  Désastre,  grand  ma- 
lheur ,  malheur  public  ,  événement  déplora- 
ble, accident  funeste. 

De.saKtrn«<aiiii'ii(o,  S(]\ .  déssa.slrossa>nén-té-  Dé- 
saslreuscment,  d'une  manièie  désastreuse. 

I>o<«a<â(f<)«o,  sa.  adj.  dessastra-sso.  Désastreux: 
m.alheureux,  funeste,  qui  cause  la  ruine,  la 
])erte. 

Etciiatacaflo  .  fia.  part.  pass.  de  desatacar.  Dé- 
lai he,  e.  \ .  Desatacar. 

ntvxatacar,  v.  a.  f/c.vsf//a' ar.  Détacher  .  dénouer 
délier.  Il /.>e.vnfrtcnr  uua  escnjieta;  deiharj;er 
un  fusil  en  le  débouriant,  le  débr.urrer.  ||  Desa- 
tacar las  calzones;  mettre  culotte  bas,  la  dé- 
boutonner. 

De<<ataflaiiiriite,  adv.  dessaladamétt-(é.  Libre- 
ment, sans  ordre  ,  sans  liaison. 

Deçiataflor,  S.  m.  inus.  dessatador.  Celui  qui  dé- 
tache. 

Do.tiatafltira,  S.  f.  dessatadou-ra.  Action  de  dé- 
tacher. 

l>o!<a(aiiiiciito,  S.  m.  V.  Desatadura. 

Uoüiataiioaflu,  fia.  part,  pass.de  desatancar.  V. 
ce  mot. 

De»<'ataiirar,  v.  a.  dessntan  ar.  Déjîorgcr,  débou- 
(her,  neitoyeruii  canal,  un  aqueduc. 

l»e!<ata|tatlo  ,  fia.  part.  pass.  de  di-satapar,  V. 
Dcslnjxido. 

■Kwalaitatliira.  S.  f.  inus.  dessatnpadou-ra.  Ac- 
tion (!■•  debom  lier  .  (le  découvrir. 

I>t>sai<t|)ar,  V.  a.  inus.  Y.  Destapar. 

M(•^i;ltIlli<t .  fia.  part.  pass.  du  v.  desalar.  Déno- 
ué .  e.  dcl.e.  e. 

UcNatar;  V.  a.  (/e.ï.9i)trti-.  Dénouer ,  délier  ,  déla- 
cer, detaciier,  déchaîner.  ||  Dissoudre,  liélayer 
dans  une  liqueur,  ||  inus.  V.  Deshacer.  i|  li^:. 
Désunir ,  séparer.  Il  lig.  Résoudre,  dtumer  une 
solution.  !J  Desatar  una  duda  ,    iincJ  dificultad; 


DKS  —  7Ü  —  DES 

rósoiulrc  une  tlimculU'.  i       ,,u',m  liors  île  lui. 

ni'HniavHc,  V.   ]nuu.    ilrssnlnr-sé.    Se   dénourr,  '  Df-iiiiiiar  ,  v.  u.  Déraisonner  ;   s'éfrarer,  lérer 

Otr.' dénoué,   (i.-lic.   (lóiiiclié.  (l<'-(  liuîné.  ||  fl;;.  Se  cxtrasii^-un  ,  .lÍN;.?U(«r.  ||  Ya.illor.  chunceli-r     ' 

derliaiMor.  s-iriilrr.  s'cmixMior.  |  (1-.  l'aih-r  II-  Do«,iti„„  ,  ^.  m.  ,l^s's(tti-uo.  KiUavagaïue  ,  folie, 

liiemnit..-.    (..Il  cl  a  lra>eis.  ¡  lig.  S'iiihaidir.  r.-\cri.',  iiniir,  hrlis.-.  ||  Clianccllcmcnl. 

rppr.'ndip  coiirafic.  Wc'hiiU/.uUo,  tJu.  pail.  pas.  de   Deuilizar.  D6li- 

DcMii(u»fii(lu,  «II»,  l'iirl.  pass.  de  Dcsutasrur.  V.  se,  c. 

*"''  '""'•  I>»'K:jtl/.iir.  V.  a.  d,'ss(itij(ir.  Détiser  ,  ôler,  écar- 

DcNiitiif^oar  ,  v.   a.  ihssalnAiar.   Dcspuibnurlx-r;  (cr  les  lisons  du  IVu.  ||  Ti-.  Dcsalir.nr  las  pnsio- 

d.p.licr,   IiiiT  (!(>  lu  l.onrl.c.  Srinploic  dans  l.-  jicï;  dclis.-r  les  pasMons,   les  |»rn  er  d-aiimcnt, 

nicMie  M'ns   iiu  (i;riiie.  Il  I)e^'(.r;:er,   dé¡j(rii>el.|-.  les  ¡isM,„p¡r .  les  étouffer .  le<;  ^-trindri'. 

débom  lier,  iielli.Nei  un  eaii:il,  oie.  ï»CHiii„iaîi«lrai-  .  >-   ».  li'.suitnluiulrnr.  Faire  rc- 

DcMutiMlaUo.  Ou.  liait,  pass.de  ilrsalaviar.  !)•-  \eiiii  n  elle  une  per-onne  étourdie  .  abasourdie. 

P*""*"'  •■•  UcMiiiolludn,  «la.  pail.   y. is.  ú\:  Desatollar .    Dé- 

DoNalaviar.  v.  a.  (Irssfitnvinr.   Déparer;  ôter  les  pèire,  e. 

ornements  la  panire.  WoH.-itoüur.  v.  a.  diuitoUar.  (!>  inoillé    DépcMrer, 

D<>Na(aviai-sr,   v.   pron.    (lvssn(n\:inr-sv.    Sn  dé-  ,  diliai  rnsser  les  pieds   de  ce  qui  les  relient ,   de 

parer:  être  deparé.  ,-,.  ,|„i  l,.,s  einpè.  lie  d-a-ir.  ||  Ti;;.  fam.Débarras- 

UcNaiati»,  s.   m.    (U'ssaUni-o.   D.Taul,   d'oriio-  I  ser  .  dilivrer ,  (léj;a;ier  ijuebiu'un. 

ment,  de  parure.  »i'«aii>JJar!»f,  v.  \)\y)\\.(i:'sa(iillnr-sé.  (L mouillé). 

D('Ma(4'  ,  s.  m.  ilpxsn-t".  Ne  s?  dit    ordinairement  Se  dépêtrer  ,  éUc  dépôlré.  ||  Fig.  Se  dépôlrer,  se 

(lue  dans  celte  locution.  |  Desate  de  vientre;  dé-  délivier. 

voiemeiil.  lliix  de  MMiIre.  DeNuioiitailo,  ila.  part,  pass,  de  Desatotttur  V. 

DrMa(<'(iii»l:M-.so,  v.   pron.  V.   Drslem¡>l(trse ,  de-  ce  mot. 

^'"■"'.'/'" '"*''•  UfNHtoiitisrNo.  V.  pron.  déssa\o}tlar-sé.   Sortir, 

nesatcncion  ,   S.    f.    dessalemiôn.    Inallentiou;  revenir  d-uii  étourdissemenl. 

dislraeiioii.  ¡  Incivilité  .  politesse.  Dc.^iatoi-niiiado.  «la.  pari.  pas.  de  Desntornillar. 

I>(>Na«.>ii«l<-r.   V.  a.  dessnléiidérr.  Ne  point  faire  Dévissé,  e. 

allenlion.  être  distrait.  ¡Négliger,  ne  pas  faire  »t-(a<<»i-iiSllar .  v.    a.  déssatomillnr.   Dévisser, 

cas  .  ne  pas  a>oir  égard.                                             i  défaire  ,  ôter ,  défaire  les  vis.  n  l)é\  isser ,  sépa- 

Dc»a(entli«]o,  part.  pass.  de   Desatender.  \.  ce  ^  rer  ,  une  chose  d'une  autre  à  la(iiiclle  elle  s'a- 


mot. 


(laple  il  \  is. 


Uesatcntatlo.  pari.  pass.    de  Desnienlar.  \  adj.     DcNaloi-tiülarse  ,  v.  pron.  déssalornillar-sé.  Se 

fig.  Ftcuidi  .  ii!eonsiiléré.  =  Kxces¡f .  immodéré.         déNisser;  être  dévisse. 
l»<'^ii(<>tit:ini('i)te.  adv.  dessiitéiil(nn''u-léAu)in)-     Ke.v.a  trucar,    V.  a.   dt'ssátra  -Vnr.  Déborder;  se 

liment,  miillioimèlemenl  ,  incivilement.  déiatberd'un   vaisseau   que  l'on   avait  abordé. 

ne.«a<«-ii(aii:lciiio.    S.  m.  inus.   V.    Desatiento.     Wesalraear ,  V-  a-  ¡"US.   déssatruhar.   Kloigner; 
Dosat<>ii(ai- ,  v.  a.  dessaléutar.  Troubler  l-esp>it,         «carter,  sépiirer. 

fiiire  perdre  la  raison.  I»f«aiialeita«»o.  «la. part.  pass.  de  Desatrahilar. 

I»o.«ai«'!tio  ,  <n.  ailj.   í/í'.c.ía/t'»-ío.  Incivil,   mal-         Doassemblé,  e. 

bonnéte.    impoli  ;  Inalteniif,  disirait-  DoNirahiMr,   v.  a.    déstrahilar.    Desassembier, 

»<-Na«c.«ne!n,  «la.  adj.  inus.  V.  Flojo.  i       délaclier  les  chiens. 

»«'Kalo»i<M-ar  .    v.  a.  f/e.v.uííé'íio-crír.  Détbésauri-    Dcsatraitipail» ,  «la.   part.  pass.    Desatrampar. 

ser,   déjuMiser  un  trésor ,  dissiper  une  fnrtuiie.         V.  ce  mot. 
noKnlc<»(ar.  \ .  a.  'le.'.sntéslar.  .lurisp.  Désnttes-    nesali-auipar ,   v.  a.  déssniranpar.  Déboucher, 

ter.  cesser  d'attester  .  détruire  une  attestation.         neiiover.  dégorger,  en  parlant  d'un  canal,  d'un 
Dosât  (-siar.«<>.  v.pron.  dessatésstar-sé.  Se  de-         îuyaii,elc. 

saltester;  détruire  sa  propre  atlesialion.  »eNatrait^-ai!o.  «la.  part.  pass.  de  Desatrancar. 

n('.«atost<e;iiarioia  .     s.    f.     dessatêslinnuazion.         Débarré  ,  e. 

.lurisp.  Desalleslalion;  action  de  désaitestcr,  de     ncsairuticar ,  v.  a.  dfî.vsntran/.fir.  Débarrer,  dé- 

detnnre  son  attestation.  i      boucher  ,  débftder ,   ôter  la  barre  ,    ôter  ce   qui 

l>owatcstissia«l«>,  «la.  pari.  pass.   de  Desatesti-        ferme  une  eiiliée. 

fluMr.  \  .  (,e  mot.  i  Be.«srttraviv':ur.   v.  a.   iuns.  dêssatravéssar.  ôter 

Be.taK-^tigtinr.  V.  a.  Y.  De.'<aleslnr.  1      ce  qui  était  mis  en  travers. 

n('f«aa'»i$iuiuir.xe,  V.  prou.  V.  Desatestarse.         :  Dr.satiifarj^p,  v.  pron.  dés.iatntifar-sf.  Se  démon- 
u<>.«ntu-ii:tn.  s.  m.   dessatién-to.    Trouble  ,  alié- i      1er  ,  se  désarmer ,  s-appaiser  ,  se  calmer 

nation  (1-espril.  M{'«at«ir«li4lo ,   «la.   part.    pass.   de  Desaturdir, 

I»rsaiii>e:«l»m<-it(i'  .   adv.   dessntir,adnwén—tê.         Desélourdie ,  e. 

Inconsidérément,    étoiirdiment.    ||    Outre    me-     Desaturdir,    v.   a.    déssalourdir.    Désétourdir, 

sure,   fveessivemcnt.  Il  obstinément  ,   opinià- ;      faire  rexenir  qiiehiuun  d'un  étourdisseinent.    - 

trement.  |  Dí".«iatur«s¡rsf  ,   v.pron.   dessatourdirsé.  Se  dé- 

D(>.«a«iit:s(li<jiiiin  .  ma.  adj.  sup.  de  Desatinndo.        sétuuniir:  revenir  d'un  élourdissement,  être  dé- 
D««satiiiai|o.   «la.  part.  pass.  de  De.mtiriar.  V.  ce  '       sétourdi. 

mot.  Il  adj.   Ktnurdi,  inconsidéré,  fou     insensé,     Do.'-iaaimriitar,  v.    9.   déssaoumcn-tar.   Désaug- 

sans  rime  m    raison.  Dans  ce  sens,   s'emploie        mentcr ,  diminuer, 

aussi  subs.  Il  Extraordinaire,  démesuré,  excessif.     De.sauiiientarse,   v.    pron.  déissaonméntar-sé. 
Desatinar .  v.  a.  dessatinar.  Faire  perdre  la  rai-  |      Se  desaugmenter;  être  désaugmenté,   diminué. 

son,  le  bon  sens.  Il  Fig.  Troubler;  mettre  quel-    Desautorización,  s.  f,  déssaoKtorizazion.Vè- 


BES 


—  71 


DES 


sautoiisation  ;  action   de  dósautoriser.  ||  Dísau 

torisation,  ce  qui  déliuit  ,  ce  qui  révoque  une 

autorisation. 
De<iaiitori-/.iido,  da.  pari.  pas.  de  Desautorizar. 

Uésairionsc  ,  o;  s-euil'l"''-'  adjoctiveincnt. 
Dei«niitori-/.iir,   v.   a.   í/ésírtouíon/.«r.  Ürsautori- 

ser;    cfsser  d-aul.»riser.    Lever ,  ùlcr,  révoquer 

l-aulorisatiuiiquc  l'on  a  donnée. 
nrMniitori/.nr»«c  ,  v.  pron.   déssfioiit-nrnar-sé.  Se 

désiuiloriscr  ,  éire  dé^aulorisé. 
■>e>«av.tiiu<lo,  da.  pari,   pass,  de  Desavahar.  V. 

ce  mot.  ,  ■    -, 

Do>»avaliln>l«'Mlo  >  8.  ni.  déssavahiimen-to.  inus. 
Récréation,  diverlissemenl  H  Action  de  se  met- 
tre à  son   aise. 

Dcnavahar.  v,  a.  (i''sar«/i'ic.  Découvrir ,  exposer 
à  lair  pour  diminuer  \a  chaleur. 

Desavaliarso,  v.  pron.  désava'iar-sé.  Fig.  Se  di- 
vcriir  se  récréer,  s'amuser,  se  dislraire.se  dis- 
siper. 

DoHava««allado,  da.  p.  pas.  de  Desavasallar. 
DéViis.-al'.sé,  e. 

Desavasallar,  v.  a.  tlessavassaillar.  Dévnssali- 
scr;  tirer  de  la  condition  de  vassal,  alTranchir  du 
vassela;,'e. 

Dr-savasallarso,  v.  pron.  dessavassaillar-sé.  Se 
dévassahser;  s'aft'rai\chir  du  \asselage. 

Desavt>ciii<3ado,  «la.  p.  pas.  di'  l)"Sincriti(hr se . 
V.  ce  mot.  1|  adj.  i)Ó6erl,  abandonné,  en  parlant 
d'une  maison. 

Desnvceiiidarüie,  V.  pron.  dessaveïindftr-sé.  Dé- 
loger, (léména'^'er,  chanu'cr  de  demeure;  cesser 
d'être  lial)itant,  domicilié. 

DoMaveiiriicla.  s.  f.  desstivihién--i'in.  Bronillcrie; 
démêlé,  indisposition,  querelle,  dissirsion,  dis- 
cor<le,  contrariété,  désacord,  discord. 

Desavenid»,  da.  p.  piis.  de  Desavenir,  cl  de  Jte- 
savenirse.  Désaccordé,  e. 

Desaveiiiiuientu  ,  s.  m.  inus.  V.  Desavenen- 
cia. 

Desavetiir,  v.  a;  iie.'J.çiM'c'ni/-. Brouiller,  indisposer, 
désaccorder. 

Desavenirse,  (eon).  V.  pron.  dihsavenir-sé.  Se 
désarcordcr,  se  brouiller,  s'indisposer,  n'circ 
pas  d'accord. 

Uesavesita.gadiiineitte,  adv.  dêssarén(a;i-hada- 
mén-(¿.  Désavantajeusemenl  ;  d'une  manière 
désavantaji'use. 

Desaventajado,  da.  adj.  dessavéntarj-ha-do. 
Désavantageux;  qui  cause  ou  peut  causer  du 
désa\anlage,  du  préjudice,  de  la  perte. 

DeKaventura,  a.  f.  inus.  V.  Desventura. 

Desaventiii  adámente,  adv.  \ .  Vesventurada- 
vtctite. 

Doivttventiifndo,  «la.  adj.  inus  V.  Desventii- 
radn. 

Desavexnr,  V.  a.  ious.  V.  Desacostumbrar. 

Desaviado,  da.  p.  pas.  de  D¿'sai;iar.  Fourvo- 
yé, e- 

Desaviar,  v.  a.  dessaviar.  Fourvoyer,  dévoyer, 
égarer,  détourner  de  In  voie,  du  clnvnin.  Il  Re- 
fuser ce  qui  est  nécessaire  pour  une  chose. 

Desavlitudo,  da.  adj.  inus.  V.  Deslionrado,  envi- 
lecido. 

DeMHilo,  s.  m.  dessavi-o.  Fourvoiement,  égare- 
ment de  son  chemin.  V.  De.yrfimíno.  estravio. 
Il  Manque  de  ce  qui  est  né  essaire  pour  faire 
quelque  chosc^ 


DeHavisado,  du.  p.  pas.  de  Desavisar.  Déprié   c. 

Il  adj.  Ignorant,  peu  avisé,  malavisé. 

Desavisar.  V.  a.  dessavissar.  />('coosrillpr.  don- 
ner un  avis  contraire  au  précèdent.  ||  Contreman- 
der.  déprier. 

Desayudado,  da.  p.  pas.  de  dessaijudar.  V.  ce 
mot. 

DesayHîlar,  V.  a.  dessnioudar^  Desservir;  rendre 
de  mauvais  services,  nuire. 

Uesaviinarse,  V.  n  dessaÎDunar-sé.  Di'jeiincr; 
prendre  le  premier  aliment  du  malin.  ||  Fig. 
Des'iyunorse  con  atijunn  noticia  ó  esji"rie;  avoir 
le  premier  avis,  la  première  nouvelle  d-unc 
chose. 

Desayuno,  S.  m.  dessaiou-no.  Déjeuner;  premier 
repas  du  malin. 

Desisyuntainieiito  ,  S.  m.  dessrno'intamién-tu. 
Inus.  Séparation,  dé.Nunion,  l'aition  de  déjoin- 
dre. 

Desaynntar,  V.  a.dessa'iountar.  Déjoindre;  désu- 
nir, séparer. 

Desaxoi;ar,  Y.  a.  dessaïuijar.  Oler  le  vif  argent 
d-mie  glace. 

Desazón,  S.  f.  dessaton.  Désaise;  malaise,  lan- 
gueur, inquiétude,  mauvaise  disposai. m  du 
corps.  Il  FadiMir,  insipidité,  manque  degoùi,  de 
fadeur.  ||  reni¡)s  peu  j)roprc  pour  ensemencer  les 
terres,  pour  les  travailler.  ||  Fig.  Jléconlenlc- 
ment,  chagrin,  dégoût. 

D^'saKonadisiuto ,  ma.  adj.  sup.  de  Desazo- 
nado. 

Btt'saxonadu,  da.  adj.  dessai.onado.  On  le  dit 
d'une  terre  qui  ne  rcul  être  ensemencée,  culti- 
vée à  cause  de  la  saison.  |  Dur,  capricicuv,  im- 
pertinent, difKcili"  à  vivre.  Il  Icommodé,  un  peu 
milade.  ij  lnc)mm.)dé,  piqué,  fâché.  |  Désas- 
saisonné,  insipide,  sa   s  goùi. 

Des...zonniHien(o,  s.  m.  di'ssnzonamién'to.  Dé- 
sassaisonoement;  action  de  désassaisonncr;  éla 
de  ce  qui  est  désassaisonné. 

Desazonar,  V.  a.  dessa/.onar.  Désassaisonner; 
ù!er  l'assaisonnement,  affadir  un  mets.  Il  Fig. 
Déplaire,  piquer,  incommoder,  filrher,  cha- 
griner. 

Desasioiisirs?,  V.  pron.  dcssaronar-sé.  S'offenser, 
se  scandaliser,  s'eslomaqoer.  ||  Se  sentir  indis- 
posé,  incommodé,  dérangé. 

Desnxiifra'io.  da.  p.  pas.  ile  Desamfaar.  Des- 
soufré,  e.  S'emidoie  adjectivement. 

De^azufrantiento,  S.  m.  dessa.7.o:ífraniiíii-to. 
Dessoufrage  ;  (q)ération  por  laquelle  ou  débar- 
rasse une  substance  ,  et  particulière  nenl  le 
charbon  de  terra  du  soufre  qu'il  contient. 

Desaznfrar,  v,  a.  dessmonfrar.  Dessonfrer  :  en- 
lever le  soufre  avec  Içquel  une  substance  est 
combinée. 

Di'sazHfrarse,  v.  pron.  dess:t:oitfrar-sé.  Se  des- 
souder Í   être  dess(Mil're. 

E>es;ia(>ar ,  V,  u,  déshahar.  Baver,-  jeter  de  la 
bave  .  se  dil  aussi  des  escargots  lor-qu'il  ji-llenl 
l'humeur  visqueu>;e  qu'd>;  renferment. 

De.-<!>aie>iii-.^e.  v.  pron.  désbarhar-sè.  Fig.   fam. 

Aimer  p  is-ionnéuicnt. 

DeMl>asa«lo  ,  da.  p.  p»*.  de  Ddhaijrtr.  V.  ce  mot. 

Destia^sar,  V.  a  desba¡iar.  Fgrener  le  lin  et  le 
ch.iiivre 

Deshalijudo  ,  da.  p.  pas.  de  Dcsbalijar.  Dévali- 
sé .  p. 


DES                         —  72  —  DES 

OcsIiolSJftiiilento,  s.  m.  (//•.s^aíi7-/iamú^n-fo.  Ac-  ro  fonJuc  d'une   bougie   allumée  ,  les   bonis  de 

tiiiii  de  di'Viiliser.  i      (¡uclquc  l'-liinV.  pour  einpèohiT,  qu'elle  ne  s'elli- 

UoMh'.ilitfiii- .  V.   a.  í/í\t^a/i.7-/iar.  Dévaliser,  ôter  le.  |  A}.'iii ,  Dcbarber  ;  couper  les  petites  racines 

h)  >,ilis('  .  Il  iléro!)er.  ||  Car  exli-nsion  ,  enlever,  de  la    Mgiic  qui  tracent   à  la  i>uperiicic  du  ter- 

volcr  l(>  bardes,  les  ell'cis.  rain. 

D(>Nb;iilc!<(a>' •  V.  a.  tlè.shailli'stnr.  inus.  Desban-  llcMinirhlllur,  v.  a.  A;iric.  V.  Di'shnrhiir 

dci  une  iirbiiléle.  Uc.xlmrlmrl/.Hhlo.  adj.  ihsIi/irbariTit-blé.  Débar- 

■»<-Nli»iira<lo,  «Irt.  p.  pas.  de  D.^.ibrtnrnr.  Déban-  b  nisiiblc;  <|ui  pful  ou   qui   doit  Cire   tiré  de  la 

qui-,c.  barbarie. 

ncMitacioiir,  V.  a.  di'xhnnUnr.  Débanquer;  ffa^ner  DcM{>iii']»ai-¡7.iiiln.  du.  part    pass.  de  Dej6ar&ari- 

loiite  la  ban'ine  ,  Innl   l'ai^enl  (|u  un    banquier  :'ir.  Debiibnnsé;  e, 

a  devant  lui.  ]  I)é;iiter  ,  débusquer  ,   l'emporter  l»r«l»iirl»tirl/.¡ir,  v.  ii.  </ps/nir/j'i;i/itr.   Débarbari- 

.sur  cbasser  il'un  poste  aN  anla},'eux  pour  s'en  eni-  ser:  tirer  de  la  barbarie,  amener  a  lacivilisation, 

parer.  eixiliscr. 

Ilcsruiiipiirrio  .  V,  pr'in.  di'sbanhar'Sti.  Se  déban-  I>i'H!i;ir«|)iJa,  tl:i.  [iirt.  pass.  de  Drsbditlar.  V.  ce 

(|uer  .  èlie  débanciué.  mot. 

l»rM!uiiid«nIa. s.  r.  í/¿sí»aní/a-da.  Débandode,  con-  DeMhrtrílar.  v.  a.   dcsburthir.  Di-poiiiller  un  mur 

lusidii  .    désordre.  ¡       de  sa  bantri.  V.  ce  mol  a  sa  seionde   actepticm; 

I><-Ml>iiiiilii(lu  ,  part.  pas.   \ .  Di'svfndado.  Kc.Nbiironl/îiiIrt.  du.    part.    ¡»ass.    de   Mesbaroni- 

UoMliiiiulaiiiioiito.  s.  m.  di^sb,indnmièn-tn.  Di-s-  z'ir.  Débaronisé,  e.  S'emploie  adjectivement. 

banilenienl  :    action   de  se    débander,    résultat  OeMiiariuiî/.iir,  v.  a.  dcsbaroniznr.   Débaroniser; 

decette  nction.  i       enlever  la  (pialilé,  le  litre  de  baron. 

ne«<l»aii«l:ii- ,  V.  a.  inus.  V.  W'-secuf/'ir.  Ui'.«U;ii-<hiI/,¡»i-ho.    v.   pron.   desbaroniiar-sé.  Se 

UcHltaïKiai-NO  ,   V.  pron.  dèshundar-sè.   Mil.   Se  débaroniser,  être  débaronisé. 

débander;   rompre  les   ran^s  ronluscment  ;    se  Ui'i«U:ii-ra!la,  s.   {.  desbarra-da.  inus.  Désordre, 

disperser  avec    désnr  Ire  ,    prendre  la   fuite  ,  en  tumulte. 

parlant  d'un  corps  de  troupes.  WcsIniiTado,  dn.  part.  pass.  de  Desbarrar.  V.  ce 

D(>*<hitniidi>,  aA\.  déshañfi'to.   Cétrer.  Se    dit    de  mol. 

l'oiseau  de  proie  qui  ne  s'csl  pas  baigné  le  jour  We.HhiUTar,  v.  n.  desbarra^.  Lan  cr  u;ie  barre  de 

où  on  le  fait  voler.  ■      toute  sa  force  sans  viser  aucun  but.  ||  (Jlisscr;  V. 

Uo.xbaraiiiistfN   s  m.  di'sbarahoits-t '•.  Désordre,  D-ixlizaise,  Escunirse.  \  Fig,  Ségarer,  errer,  sft 

confusion  ,  billebaude.  tromi»er. 

De.tbai-atadameiitc  ;  adv.  di>ebaratadamén-té.  Oc.«*Ii«rr«'lado,  d».  part.  pass.   de  Desbarretar. 

Confusément,  sans  ordre,  mal  à  propos.  V.  ce  ni)t. 

Desl»arala<I«  ,  da.  p.  pas.  de  Z>('v/;arairtr.    V.  ce  Desbarretar,    V.     a.    desbarretar.     Enlever    les 

mot.  1,  adj.  Ecervelé  ,    étourdi,  dissipé  ,  débau-  barres. 

elle,    libertin  ,  dissipateur.  Me.sîjarrlstado,  d^.  inus.  part.  pass.  de  Dcs¿»rtr- 

Dt'Mbaratadnr.  ra.    s.  d'sbaratador.    Celui  qui  r/f/.ir.  V.  ce  mot.  ||  adj.  Qui  n'a  pas  de  ventre  ou 

dérange  ,  qui  déconcerte  ,  qui  dérégie  ,  qui  dé-  qui  en  a  peu. 

truit.  ne.oiUiirrJS'»!'.  v.  a.  desbarrigar.  Fam.   Evcntrcr, 

Df.sbnratmttili'iito.  S.  m.  dêsbnrnfamién-to.  Dé-  p;'rcer.  ouvrir  le  ventre. 

sordre,  dérangemcn,  confusion.  Il  inus  V.  Des-  «exbarr»»,   s.   m.   desha-rro.  Egarement,  écart, 

barfito.  erreur,   aliénation  d'esprit,  disparate,   rêverie, 

Ui>N:>:iiataiitc  ,  p.  prés,  de  Desbaratar.  Qui  dé-  extravagance. 

truit  .  (lui  rompt  ,qui  déconcerte  ,  qui  dérange.  Wi'xbastado,  da,  part.  pass.  de  Desbastar.  V.  ce 

«■•.«ibaratar,  V.  a.  ¿ésbarrtiar.  Détruire,  rompre,  mot. 

dérang  r,  ruiner  ,   dérégler,  déconcerter.  ||  .Mi-  ne-iU:\*it»anvsi.  a.  Í.  desbastadon-ra.   inus.  Dé- 
lit.   Défaire,  tailler  en   pièces  ,  en  pirlant  d'une  billaulemeiit;  action  de  dégrossir. 

armée,  d  un  corps  de  troupes.  Y.  Desconcertar,  Div^iba^itanilfiito.  s.  m.  V.  Desbastadiira. 

desordenara  \\  Disipcr  ,  prodiguer  tout  son  bien  Dcsibam-tr,  v.  a.  Dégrossir,  débillarder.  diminuer 

\\.  Cortar,  impedir  ,  estorbar.  la  gros-eur.  i;  AfTaiblir,   diminuer,   consumer.  || 

Dcsbnratai',  V.  n.  V.  Disparalar.  Fi;i.    Débourrer,  polir,  civiliser,   façonner,   for- 

»esHaratar«ii>  .  v.  pron .  ff '.yftarafar-.v,^.  Se  met-  mer.  décrasser. 

tre    en    colère,    en  d;'>ordre,    perdr.-  la  raison,  De.«*î»:i«tar.-*c,  v.  pron.  ríp.«6a.sía»'-sé.  Se  dégrossir, 

le  bon  siMis.  ¡1  Etre  détruit,  rompu.  <lérangé.  etc.  se  débillarder;  devenir  plus  mince.  [  Fig.  Se  ci- 

De.«barat(> .  s.  m.    V .  Desbarato.  \\  Uesbarate  de  viliser,  se  polir,  se  décrasser, 

vientre:  devoioment .  cours  de  venire.  »esto;»'it<',  s.  m.  desbqs-té.  Débillardement,  l'ac- 

DcKbiirato.  s.   m.  (/js/)n('a-fo.  Dérangement ,  dé-  tion  de  dégrossir. 

sordre,  billebiui;le  ,   renversement.  \\  Milit.   !►«■•  DesbaHtociiln.da.  adj.  d-'sbnstéii-do.  Dévllaillé, 

route,  défaite,  il  Dissipât  on  ,  prodigalité.  e.  Qui  man'iue  de  vivres,  de  provisions. 

nesbaraii<<tai'  ,  v.    n.   dèsbar  lotista'-.    Fléchir;  DeshautiKHili».  da.  part.  piss.  de  Oe.Wii/i/irar. 

s'afTaiflir  .   s  afTaisser  ,  menacer  ru  ne,  Opsbaiitiïiar.  v.  a.  deshaontizar.  Débaptiser;  pri- 

Di-ixbarbada  .  da.  p.    pas.   de  Desbarbar.  \  adj.  ver  quelqu'un  des  avantages  du  baptême. 

Imberbe;  qui  n'a  pas  de   birbe.    blanc-bec.  Se  »esha«itlîi!»rsp.  v.  pron.  Se  débaptiser;   être  dé- 
prend ordinairement  en  mauvaise  part.  baptisé;  ch  inger  de  nom.  ||  Fig.  Se  mettre  en  fu- 
«esbarbar  ,  V.  a.    fam   Raser  ;  faire  la  barbe.  |  reur.  en  colère,  s'irriter,  se  fa<hcr.S'iinpatienter. 

Ebaver;  ôter  les  p-rties  excedentes  et  su;.ierr.ues  Desbabado,  adj.  Dîraté,  e.  à  qui  on  a  ôlé  la  rate. 

de  quelque  chose.  Il  Bougier  ;  passer   sur  la  ci-  nesbazniScro,  s.  m.  inus.  desbazadé-ro.  Lieu  hu- 


DES 


—  73 


DES 


niidfî  cl  {iliss.int. 

WoslH'IuM-,  V.  II.  fain.  Urinor,  pisser.  On  ne  s'en 
sert  (lue  dans  un  slyle  ciijoiic. 

DcMlioltiilo,  jiail.  pass.  dii  V.  Desbe  cr. 

noslM'ooi-i-iMlu  ,  du.  pan.  pas»,  du  V.  \^esl)C- 
rvridr. 

UoMitt'corrar,  v.  a.  drsbéièrrar .  Sevrer  les  veaux, 
les  faire  passer  du  lait  à  une  nourriture  plus  so- 
lide. 

Ucshlanqueciao  ,  <lii.  adj.  inus.  V.  Blanque- 
cino. 

OcMltlaiKiiiiñMdo,  adj.  inus.  V.  Blnriqueriiio. 

l>eMbii-ola«io,  «la.  adj.  et  part.  pass.  du  V.  Desbi- 
rolar.  Uévirolé,  e. 

Oe.xhii-olniiileiito,  S.  m.  dcsbirolamién-to.  .\rt. 
Devirulajie,  déviroleinent  ;  l'action  de  déviro- 
le r. 

DcNltirolètr,  V.  a.  Déviroler,  retirer  de  la  virulc  les 
llaiis  t]ui  ont  été  frappés  par  le  coin. 

DeMl>iralarMf,  v.  inuu.desbirolar-sé.  Se  déviroler, 
èlre  dévirdlé. 

Ur.xltltiiniinizacioii.  S.  f.  di-sbitoittniniza/.ionn. 
(Lhini.  Débilnminisation;  action  d'enlever  a  une 
snbstaiiee  le  bitunio  (iu,elle  tonlieiit. 

Ur.«l»itiiiiiiiii7.ailo.  «Ja.  adj.  et  pari.  pass.  du  v. 
Dcsbitinititiizar.  Dei)iluminisé,  e. 

Dc-.xlii(iiiiiiiii%ar.  V,  a.  de.tbilouttiitil/.nv.  Cliini. 
Déhituininiser;  ùter,  enlever  le  biiuuie. 

Kcsboeadanientc,  desboLa-damén-lé.  Sans  frcin 
sans  retenue,  sans  réserve. 

liiVHltnoado.  part.  pass.  du  v.  Desbocar.  |1  adj.  Se 
dit  d'une  pièce  d'artillerie  ])lus  ouverte  à  l'ein- 
bourliiiie  (jue  dans  le  reste  de  l'ànie.  1|  Se  dit 
d'un  marteau  d'un  ciseau,  etc.  dont  la  pointe  ou 
le  trancliant  est  émoussé.  |1  Fifí.  Sans  frein,  sans 
retenue  dans  le  propos.  ||  Caballo  desbocado; 
cheval  qui  a  pris  le  mors  aux  dents;  se  dit  d'un 
cheval  dont  la  bouche  est  tellement  échauffée, 
qu'elle  devient  absolument  insensible,  et  qu'il 
s'emporte,  sans  (jne  le  cavalier  ou  le  cocher 
puisse  le  retenir,  le  mors  n'opérant  pas  plus 
d'effet  sur  les  barres,  que  si  le  cheval  le  tenait 
serré  entre  les  dents.  j 

De.Hhocnnilcnto,  s.  ni.  désbocamién-to.  L'action 
d'épueuler ,   d'oter,   de    casser    l'ouverture    á| 
quelque  chose.  |  Impudence,  malhonnêteté,  dé- 
faut de  retenue. 

ni'Mltooar,  v.  a.  Egueuler  ;  oler  ,  casser,  rompre 
l'ouverture  d'une  chose,  le  goulot ,  le  bord.  || 
v.  n.  V    Desembocar. 

UcKbocai-No,  V.  pron.  dcsbokar-sé.  Prendre  le 
mors  au\  dents,  se  dit  d'un  cheval  qui  n'obéit 
pas  au  frein.  V.  Desbocado.  \\  rig.  Vomir  des  in- 
jures, parler  sans-frein  ,  sans  réserve  ,  sans  re- 
tenue. 

Ilr.sboiietado,  part.  pass.  du  V.  Dcsbone tarse. 

U(>Nboii«'tai-Ne.  v.  pron.  désbonélar-sé.  Oter  le 
bonnet  tle  dessus  la  léle. 

UfMbo(|uilladu,  part.  pas.  du  V.    Desbíiquillar. 

UcNb«»«|iiiilar,  v.  a.  desbohiliar.  Üler,rompie, 
casser  la  lh>,¡, tilla.  V.  t".c  mol. 

UCNbnrdndaiiiviiic  ,  adv.  d  sbordn-daïuèn-lé. 
Débordement ,  sans  ordre  .  avec  excès  ,  inmora- 
lement. 

DoMbardMdo,  part.  pas.  du  \.  Desbordar.  Dé- 
borde  .  e. 

ncMbordaïutriitu.  s.  m.  désbordamiéit-lo.  Dé- 
bordemcnl;  aclion  par  laquelle  un  fleuve,  u:ie 


I      rivière,  etc,  sort  de  son  lit  et  franchit  rcs  bords. 
E>(>Nb'.>i-dar,  V.  a.  Dét)order  ;  franchir   les  bords, 
en  parlant  d'une  rivière. 
I  UoHborde,  S.  m,  desbordé.  ^léd.   Débord  ;  débor- 
I      tlemcnl  ,  en  parlant  des  humeurs. 

U<-sbor«»nar,  v.  a.  inu>.  V.  DesJiioronar. 
I  Desborrado,  da.  part.  I)ass,  du  V.  Desborrar. 
!  Uiv^iborrar,  V.  a.  libourrer:  oter  la  bourrç.  |¡  |iop. 
j      Kbrancher;  couper  bs  rejetons  du  tronc  desar- 
!      bres  ,  surtout  des  jeunes  mûriers. 
',  D<-»botoi>ado.  da.  adj.  et  part.  pass.  du  V'  Djs~ 
I      botonar.  Déboulonné  ,   e. 

.  DcNbotoiiar,  v.  a.  Déboutonner  ;  démoucheter, 
faire  sauter  le  boulon  d'un  lleuret. 
DrKltolonarHc,  v.   pron.   désbotonar-sé.   Se  dé- 
boutonner, se  démou»  heter ,  être  démouchclc. 
l)e!4bo7,ado.  da.  part.  pass.  du  V.  Desbozar. 
UoNbw/.alado.  da.  adj.  et  part.  pass.  du  V.  Dea- 

bozatiir.  Démuselé,  e. 
UoMboxalar,  v.  a.  désbozalar.  Démuseler;  ôtcr  la 

muselière. 
l>e.sbo'/.alai'!4e,  v,  pron.  desbozalar-sé.  Se  dému- 
seler :  être  démuselé. 
Uesboxar,  v.  a.  dêsboznr.  Rendre   frustre;    dé- 
truire .  gâter,  ronger  les  reliefs  d'une  statue, 
etc. 
Dc'.x!>rasndo.  da.  adj.  di-.ibrafjn-do.  Sans  culot- 
te. Se  dit  d'un  homme  pauvre. 
UcMbrasuetado,  adj.  m.  dcsbrajuéta-do.  Qui  a 

la  brayetle  ouverte. 
Ucsbratudo,  pert.  pass.  du  V.  Desbravar. 
l*e»>bravar,  v.  n.  Se  réprimer,  se  modérer,  se 

tempérer  ,  s'adoucir ,  se  calmer. 
■K-.sbravocer,  v.  n.  V.  Desbravar. 
Ucsbrazadu,  part.  pas.  du  V.  Desbrazarse, 
UcMbrazarMc,  v.    pron.    désbrazar-sé.    Etendre 

beaucoup  les  bras. 
ltc.<«bre%ado,  da.  part.  pass.  du  V.  Desbrevarse. 
UcsbrcvarMo,  v.  pron.   déshrévar-S'-.    l'erdre  sa 

force  ,  son  teu  ,  surtout  en  parlant  du  vin. 
Desbriznar,  V.   a.  désbriinar.   Couper,    hacher 

en  petils  morceaux. 
Dcfübroce,  s.  m.  désbro-ié.  Kiiiondes  ;  débris  de 

branches  ,  de  feuilles. 
Desbrozar,  v.  a.  desbrozar.  Déchaumer.   essar- 
ter ;  retourner  une   ferre  a\ec  la   bêche  ou   la 
charrue  pour  enterrer  ce  qui   reste   de  chaume, 
après  la  moisson.  |  Enlever   les  débris  de  feui- 
lles ,  cle  qui  se  trouvent  daii.s  les  près,  dans  les 
champs,  etc. 
Desbrozo,  S.  m.  désbro-7.0.  L'action  de  déchau- 
mer. 
DeMbriijar,  v.  a.  inus.   V.   Desniorowir. 
D<'!>^biicbado,  part.  pass.  du  V.  Dcsbnctiar. 
Detibucbar,  v.a.  V.  DesentliiicliAr.  \  Fig.  Dégoi- 
ser;  dire  tout  ce  (|U'on  sait .  tout  ce  qu'on  a  sur 
le  cœur.  V.  Garlar,    deseinbucliar.  |  Vem-r.  \. 
Desainar, 
De<>ibiilla.  s.  f.  désbnuill-a.    Reste    d'une    buitre 

altadle  a  la  cotjuille. 
Itesbiillado,   part.  p.is.  du  V.  Desbullar. 
UeMbiillar.  v.  a.  désboiiillar.  Ouvrir  «les  buitres, 

les  ùter  de  leur  coquilles. 
Desealial,  adj.  V.  ¡nconijdelo, 
De.-eabalado.  part.  p^is^^.    du    V.    Descabalar.  \¡ 
atlj.  Dépareille,  se  ditdun  ouvrage  lorsqtu*  louu 
les  volumes  ne  sont  |ias  de  la  même  édition,  os 
qu'il  y  manque  un  ou  plusieurs  volumes. 


DES 


DF.á 


M«i«pi»l»nlnr  V.  a.  Dt^piriMlIcr,    rendre   incomplet. 
i;  lUliiiiichcr ,  r.iliullic,  diiniiiuor. 

llfiiritl»ulmi(lo,  (lail.  pasb.  tlii  V.  Dfscfibal.jar. 

l»e<«cab<tlMa<lura,  h»,  f  tlésli(ihal',a(l(>n-ra.  L*ar- 
tidii  lie  dostciKlrc  (1<-  chi'\al. 

Df r>«  :ih(il{£ar,  v.  il.  Dcsniidre  ilc  cheval.  I  liex- 
r(ibiit,¡(tr  la  artilleiia;  lig  df^inoiiler  l'arti- 
llerie. 

D<-i4r)ilt<Iiiniieiilo,  S.  m.  iniis.  V,  Diminución, 
mfl'-"¡r(ll<i>. 

Dos^'al'clladanirnlo,  adv.  dés'nlipiUadamánIé. 
Absiii  JeniPiit,  ridicuIciiK'iil,  impcrliiienimeiit, 
désoriioiiiiftmant. 

D«Acal«' Iludo,  part.  pass.  du    V,  Ppscnhrlltir.  \\ 

llí'fícahellailiira.  t>.  r.  iiiii-».  iléslinhi-illdilon-ra. 
Liuliiiii  de  inélcr.  di"  dCraiifjer  les  iheveiix. 

li<Mrul>('fiMri«e,  v.  prou  iiius.  V.  Di-sqrefinrsf. 

OoNC<ilM-.<»trado,  part,  p.iss.  dti  V.  Hi'srabfsirar. 

l»of)rabrfi|rar,  n.  h.  illiis.  V,  Üpsinriihrstnir. 

ncMcabt'Kiitliiniciitt',  adv,  ilcilinbé/.mldtnht-té. 
IncoiisidéremfiH,  l'ollemeiil,  désuidoiinémenl, 
il  régulièrement. 

DcnralicKado,  da.  p/irl.  pas*,  dn  V.  Dpsaiheznr. 
adj.  liif.  Ecervelé,  étourdi,  tète  sans  cervelle, 
sans  ju¡í('inent.  Il  Déió^le^  desm  (ioiiiié,  déraison- 
nalde.  H  Ktèie;  se  liil  de  qucUjue  chose  a  laque- 
lle on  a  ôté  la  téie. 

U«  «irnbeKanilfntA,  S  in.  désknhéznmihx-ln.  Dé - 
tapilalKiii,  l-actii!ii  de  déc:»piter.  Vi;:.  Cassement 

t>os»>ub«'«ar,  v.  a.  ili's  aUh.iir.  Décapiter;  couper, 
trancher  la  IÍIí;  d'un  arbre,  il  un  clou. 

Rle,4cabej''ai'se.  V.  ynuw.  dés\i.iibh.(ir-sé  Se  casser 
•-e  rompre  la  tétc  a  l'.iire  quelquechose.  |  S'égre- 
ner, en  parlant  des  f  pis. 

B»i-Mcabitdadnnieii<f,  adv.  inos.  \ .  Discabella- 
latuciitf. 

ïSe  ^cabellar,  V.  a  Sevrer,  les  (hevreaux,  les  sépa- 
rer se  leur  mère  pour  les  habituer  aux  pàtura- 
|.;es. 

tJeucabtiîlido,  pari.  puss.  diiV.  Descabullirse. 

DearubiiElrsir,  v.  prou  déshabniiUir-sé.  S'échap- 
per/s'eiifoir  àhi  d/robée.  ||  lig.  Kluder  une  dif- 
ficulté, une  ubj>  ctiuii. 

Di'Mcacilar  v.  a.  di-shmilnr.  Recouper,  cnu(ier 
ies  i  xtréinilés  dss  briques  pour  qu'elles  joignent 

Efte<4eadcradu,  part,  pass  du  V.  Descaderar.  Er- 
ciiite.  e. 

KiescrtderaT,  V.  a,  F.reinler,  l'ouler,  rompre,  dislo 
ijuer  les  reins,  les  hanche-;. 

S'<  -sradillado,  part.  pass.  du  V.  Descjdillar. 

EïcscHdillur,  v.a.V.  Di-spiitzar. 

neseadiUador ,  S.  m.  V.  iiius.  V.    Despitizador, 

B>s'»c;»4icer,  V-  n.  des/.rt^zé' r.  Déchoir;  diminuer 
jH-i|  à  peu.  idler  de  mal  en  pis. 

lîcsctôecido.  íüa.  part.  pas.  du  V.  Descaecer. 

Iti-fíeaecimient»,  s.  m.  di'skaé/imiên-to.  Débilité 
lii;;.:.;ueiir  Uvssitude,  fatiiiue,  faiblesse,  mamiuc 
de  iorce.  |1  Découiajiement, abattement.  ||  Déca- 
dence, disposiiion  à  la  ruine,  à  la  chute 

Bïescncr,  v.  n.  V.  Decaer. 

l>e.<icaldo,  part.  pass.  du  V.  Descaer. 

■>e.«ouclmleot«,  s.  m.  V.  Descaecimiento. 

Dei^ciitabaxadt»,  da.  part.  pass.  du  V.  Descala- 
bazarse. 

Dei^fulartazary^c*.  v.  pron.  fam.  déskalabainr-sé. 
Se  fatiguer,  se  rompre  la  tète. 

■iescalabrado,  p.  po>s,  du  V.  Descalabrar.  [|  adj. 
Incousidéréjélourdi. imprudent,  téuiérairc.  H  Sa- 


lir descalabrado;  fam.  éprouver  un  échec;  se  ti- 
rer aNec  |ierle  d'une  affiiire,  j  laisser  sa  queue. 

DrNPwlabradiira  .  s.  f.  déskalabradou-ra.Conla- 
sion,  hiesmiie  a  la  télé. 

Di-Mcalahrar.  v.  ;i.  Hoinpre. blesser,  casser,  laièle 
Il  l'iîi.  Atlaqiier.  poiler  alleinte  à  la  réputation, 
la  blesser.  !]  l'orter  dcinina;;!',  causer  faire  du 
cha^iriii.  Il  ri|i.  Uoinpre.  casser  la  léte  par  des 
propos,  etc.  Il  .\flicher,  jinblier  les  bans  de  iiia- 
riaj:e.  ||  Desnilabi  (une  ron  eso;  lig.  Se  dit  pour 
faire  entendre  à  (|iiel(|U^un  <]u'il  ne  tien)  pas 
ce  (|u'il  proincl. 

m.   dèshala-bro.    Echec,    perte, 


pa^s.    du  V.  descalan- 


Dmcalubi  (t 

conlre-lem|is. 

DrMriilaiitIrajiitlu  ,  part 
lira  jar. 

UfMraliiiidraJar,  v.  a.  tifs\ialandraq-har.Dóc[\\- 
ler.  iiieitri-en  pièces. couper  en  petits  morceaux. 

D<-wralrañar,  v.  a.  d'.skalkagnur.  Eculer;  plier 
les  ciiai  tiers  de  --oulierfi  en  dedans,  les  rebaisser. 

UoNcalrci'..  s.  f.  dés'  alihi.-  Nudité  des  pieds.  || 
l''i;,'.  Ordre  de  religieux  déchaussés. 

DoNrallllrariuii,  s.  t.  déslalifikaiiitnn.  Déqualifi- 
catioii.  action  de  déqualitier;  perte  d'une  quali- 
lication. 

DeMraliilradn.  da.  |iarl.  pass.  du  V.  Decalifirar. 
De(|ualilie  e. 

l>osoaIIIIear,  v.  a.  d  ■skaUfikar.  Déqualifier,  en- 
lever una  (lualiíication;  i'airi'  perdre  une  qualité. 

D(*«<(>allfirarNo  ,  v.  |>ron.  dès.alililiar-si'.  Se  de- 
calilier;  être  déqualilié,  perdre  sa  calilîcation,  sa 
qualité. 

DcHcallador,  s.  m.  iiius.  Y.  Herrador. 

nc.Ncalorar.oti'.  v.  pron.  V.  Desacalorarse. 

ncNcali>rin(>M(>.t4,  S.  f.  pi.  d'''sViilor'>ni-ss('ss.  Méd. 
Descalorinéses,-  ordre  de  maladies  qui  dé|iendeni 
d'une  diminution  diii.r  la  (]uantité  du  calori(|uc. 

U<'Mralo!4trado,  d:».  adj.  (¡'■sli.aloslra-iln.  Se  dit 
de  un  enraiil  qui  a  pjs-é  les  dix  premiers  jours 
du  calosire. 

Ucscalzadoro,  s.  m.  déskalzadé-ro.  Ouverture, 
petite  fenêtre  d'un  colombier. 

De!«ralz!ido.  da.  part.  pasS.  du  Y.  Descalzar. 
Dechausé,  e. 

Uexraixadiira,  s.  f.  dés\ia'iadoit'ra.  Excalcéa- 
lioii.  l'aciiou  de  déchausser. 

Beifcoalzar,  v.  a.  dé  s:  aliar.  Déchausser:  ùter  lu 
chaussure.  ||  fig.  Décaler;  ùter  la  cale  d'un  elable, 
d'une  v.)iture,  etc.  |  Descalzar  las  butas;  déboî- 
ter, tirer  les  bottes. 

■•e.*<calzai-i4e,  v.  pron.  déskahar'Sé.  Fig.  Passer 
à  un  (udre  de  religieux  déchaux.  |  Descalzarse 
de  pies;  fam.  rire  à  gorge  déployée.  1]  Descalzar- 
se los  finantes;  se  déganter;  s'ôter  les  gauts.  il 
IVo  merecer  desenlzai  lei  lig.  el  n'est  pas  digne 
de  dénouer  les  cordons  de  ses  souliers. 

Descalzo,  za.  alj.  dés'uil-i.o.  Déchaussé;  quia  les 
pieds  nus.  Se  dit  de  quebiues  religieux  qui  vont 
pieds  nus.  Il  s.  Déchaussé;  nom  donné  dans  le  lY 
siècle  à  certains  hérétiques  qui  prétendaient  que 
pour  gagner  le  ciel  il  fallait  s'abstenir  de  se 
chausser  et  marcher  pieds  nus. 

Descaiiiinadainoiito.  adv.  dés' aminadamén-té. 
Sans  raison,  contre  raison,  hors  de  propos. 

DcNcaïuinado,  da.  part.  pass.  du  Y.  De.ycami- 
nar.  Dérouté,  e.  \\  Ir,  andar  descaminado;  s'é- 
garer, perdre  le  chemin.  !I  Tig.  S'égarer;  s'écar  - 
ter  de  la  raison,  de  la  vérité. 


DKS 


7o  — 


DES 


UeHcaiiiInantlo,  part.  prés,  du    V.    Descaminar. 

Déroutant. 
DcMcaiiiinar,  v.a.  ÉgJirer,  dérouter,    fourvoyer, 
cVonduirc,  (Mer  de  la  roule.  !l  fifí-  Rfíaror,  dérou- 
ler quelqu'un  de  son  devoir.  ||  fig.  Saisir  Icsmar- 
'liaiidises  de  contrebande. 
UeHcamIiiar.ic,  v.  pron.  drshaminar-sé.    Se  dé- 
router; s'égrirer  de  sa  route. 
OpMcamliio,  s.  m.  di'sknini-nn.  Confisi-ation; -ai- 
sie  de  marchandises,  de  contrebande,   marchan- 
dises de  contrebande  confisquées.  ||  Inus.  .\ncien 
imprtt  sur  les  marchandises.  |  Egarement;  écart 
de  son  chemin.  Il  fig.  Egarement,  erreur. 
DOMcaniiixado,  «la.  adj.  lig.  (lésl;niriissa-i!o.  Mal- 
heureux, indigent,    pauvre,  qui  manqucde  fout. 
I  Ih'srnmisndos.  pi.  Descaminado»;  nom  donné 
par  les  nobles    espagnols    aux  prolétaires  sans 
fortune.  ||  Descamisados;  nom  donné,  en    1S20, 
aux  amis  de  l'Indépendance  sortis  du   rang   du 
peuple  et  qui,  au  nombre  de  o.OOO  comtnamlés 
par  Oiiiroga,    Arco-Agüero,  et  Uiego    forcèrent 
Ferdinand  sept  de  prêter    serment  à   la  Cnnsli- 
lution  de  1812.  Us  cédèrent  à  t'intcr\ention  de 
l'armée  française. 
U(*Ncani|i»(lo,  da.  part.  pass.  du  V.  Descampar. 
Il  adj.  iMat,  uni,  découvert,  en  parlant  d'un  ¡lays. 
¡I /in   descampa Jo;  en  plein  air,  en   rase  cam- 
pagne. 
Denicampar,  v.  n.  inus.  V.  Escampar. 
Di-McanoulKado,  «la.  adj.    et  part.    pass.  du    V. 

Descnnonizar-  Décanonisé,  e. 
DPMcaiioiiixar,  V.    a.    di's\ianoni-ia(.  /Jécanoni- 
ser;  rayer  de  la  liste  des  saints,  retrancher   des 
canons  des  saints. 
DeNcaiioiiIxai'NC,  V.   pron.  dés]iano)n7.ar-S)''.    Se 
decano,  iser;  être  décanouisé,  rayé  du  canon  des 
saints. 
DcNcaii.Hadaiiientc  ,     adv.     dés':ansadaméu-lé. 
Tranquillement,  à  1-aise,  sans  faigine,  sans  pei- 
ne. Il  fam.   Sans    dilficullé,   certainement,  sans 
aucun  doute. 
De.xcaiiKadoro,  S,  m.    dés' ansadé-ro.   Lieu   qui 

invite,  propre  à  s'y  reposer. 
Dci4can.4a«lo,  da.  part.  pass.  du  V.  Desransar. 
Il  Quedar  el  brazo  descansado;  lig.  faire  avec 
plaisir  et  sans  ditliculté. 
IkeMoaii.xar,  v.  n.  Reposer;  se  reposer,  se  délas- 
ser. |)rendre  du  repos,  respirer.  ||  Cesser,  faire 
une  pause.  I  Dormir,  reposer.  ||  Forcer,  apnver, 
porter,  reposer,  poser  sur.  être  soutenu.  ]  Ou- 
vrir son  cœur.  Il  Epancher  ,  communi(|ucr  ses 
peines,  ses  chagrins.  |  Reposer,  être  placé,  être 
enterré.  j|  í'(>ucrá<tescnnsnr,  reposer.  ||  Sin  í/e*- 
cansar;  d'arraché  pied,  sans  di-icontinuer.  Il  Des- 
cansar en  p'iz:  reposer  en  paix;  jouir  du  repos 
éternel.  ||  Descansar  lus  tierras;  se  reposer,  en 
parlant  d'une  terre  en  jachère.  ||  Descansar  sohre. 
las  ai init.s;  Milit.  se  reposi-r  sursc-armes.  ||  Dc.v- 
cansar  1/  lomar  à  beber;  fig.  interrompre  un 
ouvrage  pour  prendre  haleine,  el  s'y  remettre 
avec  plus  de  force. 
UcvraiiMo  s.  m.  déskan-sn.  Repos,  déla-^sement. 
raffraichissemeiit  ,  relAche.  ||  Aise,  commodité, 
état  commode,  j  Repoi,  paix,  en  parlant  des 
morts.  ¡  Repos;  palier  d'escalier.  ¡  Baiu  ala  por- 
te d'une  maison.  ¡  Ancien  ajustement  de  fem- 
me. ¡  «',hose  sur  laqin'Ue  on  assied  une  autre; 
imposte.  ¡  Séjour,  halie;  repos  qu'on  accorde  aux 


soldats  en  route.  ¡  Mar.  Gros  madrier  sur  leqorl 
repose  le  mût  de  beaupré.  ¡  Dar  descamo;  dé- 
lasser; permettre  de  se  reposer.  \  Tomar  algún 
descanso;  se  délas>^er,  prendre  du  repns. 

0<'i«eaiitai',  V.  a.  Epierrer;  ÔW?r  les  pierres  d'un 
jardin,  d'un  ch  mip,  etc. 

De.Hcaiitcar,  v.  a.  Ecornerç  ôter  les  angles,  les 
cornes  d'un  corps. 

»escitiiti'ra«lo,  «la.  part,   pass    V.  Descantcrar. 

UoNcantcrar.  V.  a.  Cúuper  UD  chanicuu  de  pain, 
etc. 

UPMi-anti;iad(>.  da.  part.  pass.  du  V.  Dcican- 
lillar. 

UcMoiiiiCllar,  v.  a.  Ecorner;  rompre  les    cornes, 
les   an;;le<i.  !  Défalquer,  diminuer  ,    rabattre,  j 
Ebiécher;  faire  une  brèche  a  un  instrument  tran- 
chant. ¡  Diminuer  le  crédit,  le  pouvoir,    l'auio- 
riié  de  iiuelqu'un. 

ncHcaiitiünii.  s.   m.  \.  Chantillón. 

Desciintoiiado,  da.  part,  [la-^S.  du  V.  üeitcan- 
tnnar. 

UfHcnntnnar,  v.  a.V- Dtscantillar. 

l><'Kpaniir,  v.  a.  inus.  déskagnar.  Casser,  rompra 
le  tibia,  le   radius. 

B>c.*irañanudo,  da.  part.  pass.  du  V.  D*f«ra- 
tionar. 

lï'.'scafionar,  V.  a.  déskafjnonar.  Plutner;  ana- 
cher  les  plumes  d'un  oiseau.  ¡  Passer  une  se- 
conde fois  le  rasoir  sur  le  visat;e.  J  Fig.  fam. 
Plumer,  mettre  a  íec.  gagner  jusqu'au  dernier 
sou,  au  jeu. 

UcHrapatto,  da.  part.  pass.   du   V.    Descapar.  \ 
adj.   Privé  de  sou  manteau,  à  qui   on  a   volé  le 
manteau. 

UcNOi)|>»i'>  V.  a.  inus.  Voler  à  quelqu'un  son  himii- 
teaii. 

Upspnii;>r'.izado,  da.  part.  pass.  du  V.  Descap''- 
ruzarse. 

I»<'!»eapernïiarse,  v.  i>Ton.dis'apérouiar-sé  Oler 
le  capuchon:  le  chapeau,  découvrir  la  tête. 

l»e»icap«M'iiï'.o.  s.  m.  inus.  dhkapérou-io.  L'ac- 
tion d'oter  le  capuchon,  le  chapeau,  etc. 

s»('.><i'«ipiliado,  da.  part.  pass.  du  V.  Descapillar, 

Ue.vcapillar,  V.  a.  inns.  dés  apillar.  Oler  leca  ■ 
piuliiin, 

nc.xpapirotad»,  da.  part.  pas»,  du  V.  Deteapi- 
rotar.  Dechaperonné,  e. 

DoNpapIi'otar,  V.  a.  inus.  Déchaperonner,  ôter 
le  chaperon,  dont  on  avait  couvert  les  yeui  â  un 
oiseau  dressé  pour  le  vol. 

Ot'scnpJi'otai'se ,  v.  ^von.  déskupirutar-sa.  Sa 
ilécliaperonner;  être  dechaperonné. 

Itosraptipliado.  da.  part.  pas.  du  v.  Detcapu- 
clinr.  Dérapuchonné,  e. 

Do!4<-»)>iicliar ,  v.  a.  déskapoutchar.  Décapu- 
chonner  ;  Ater,  enlever  le  capuchon. 

DPMrapiidiai'm',  v.  pron.  d'sknpnHtchar-ss.    Se 

■    décai'.iiihonner.  être  décapuchonnè. 

U«>Nvapallado ,  da.  part.  pas.  du  V.  Oescapuilur . 
Décocon  ne  .  e. 

Ei<>sciipiiiiar .  V,  ti.  déikapnuillnr.  Tehn.  Déco- 
coiincr;  détacher  le  cocon  du  ver  à  soie  sur  les 
quels  il  est  appliqué:  dévider  les  fils  de  soie 
(|ui  di'coiivrent  le  cocon  proprement  dit. 

llenrararterl«ado.  «la.  p«rl.  pas.  du  v.  Desca- 
raclerizar.  Decaraiter;sè,  e. 

l>eNi-ara,'>t(M'ly.ar.  v.a.  (/  s  nrihvriiar,  D0>«- 
raclcriser,  changer,  slláiev  l«  «éractém. 


Í 


DES 


—  T()  — 


i)i:s 


VcxrnractprlzarHC,  v.  pron.  ilésknrn' liU-iinr- 
*(,■.  ïic  (li'iaiarK'Tisfr,  jicrdic;  su»  caractère  ,  en 
¡larlant  de  personnes  on  do  dioses. 

Ui-MPuratlHUM'iite  .  adv.  <li:sliiirn-(Iam''n-tt>. 
l'irironieiiieiii ,  iin|iiidenunent ,  hardinienl;  avec 
••ITroiiUMic.  ;nec  ini|in(leni'e. 

Ddowi-iirutllllu.  s.  m.  dini.  (le  Dc.vrnra'/o. 

UiIcMcai-iiil»,  «Im.  pail.  pas.  du  V.  Di'srarurse.  | 
mlj.  KUVoiilé,  inipudenl,  liardi,    delionlc, 

l»«'Nfaraiiili'iito,  s.  i\\.  iiins.  V.  De.vrriro. 

ncMrararMi' ,  V.  pruu.  (/(■.í/i<f;(i;-*(í.  l'arlcr  cffrou- 
teiiient  .  iiiipndeininent  à  quelqnMin. 

WcHoarcañiilar.  v.  a.  <lrs  (irhuiinnlar.  Hciilor  un 
soulier;  se  dit  des  Ixilles  et  des  souliers  ijui 
sMbiiisNM-iit.  par  deriére  sur  le  talon. 

■>«'Mfar»a.  s.  r.  (¡¿.sliiir-ijii  l)éiliarj,'e ,  déeharjfe- 
nieiit  ;  l'aclion  de  deeliar};er.  |  l)eeliar^;e;  l'ae- 
lioii  lie  deeliar^er  une  arme  à  feu.  ||  Areh.  Dé- 
rliJMjîe  :  moyeu  que  l'arcliileelure  enijiloie  pour 
«•nipi^clier  (juc  les  murs  ne  s'nlïaissenl  sur  les 
\  ides  des  portes,  eli-.  ||  \),>.sr(irii<i  ilr  inuclms  cn- 
ûmirs;  (letliar};e.  salve,, volee.  |  l)échar;,'e;  éeou- 
IcaU'Ul  dfs  eau\  (Imim  bassin,  d'un  eanal,  ele.  ¡| 
I)éeliar¡ie;  lieu  de  la  maison  où  l'on  sene  ce  (|ui 
n  est  pas  d'un  usa^e  ordinaire  ou  ijui  cause- 
rait (II-  l'i'uibarras.  ||  Impr.  Décliar^'c;  se  dit 
tl'une  l'euille  de  pap.ier,  un  peu  iMlUKîrlée,  que 
l'on  passe  sous  presse  comme  celles  (|u'on  im- 
prime, a  tin  de  nettoyer  les  earailères.  ou 
qu'on  étend  snrictynvpan  pour  empèclierl-elTel 
(lela  muulition  en  reliraliun.  |  Mar.  Dtîcliariic- 
niiMil;  ai:  i  ion  di'  diVcharger,  en  [urlaul  des  na- 
vires ,  des  bateaux. 

l>e>«oargiiilei-<i  ,  S.  m.  d'skartfadé-rn.  Etape, 
lieu  ou  Imii  di'cliar¡;<'  des  manhandiscs- 

Oi'scarKnda,  «la.  part.  pas.  du  v.  Dcsrarfiar. 
Déeliarfri' .  e  ;  deb.nrde,  e.  Il  adj.  iiius.  .lurisp. 
Déealeni;!^.  qui  n'est  point  accusé;  qui  n'est 
point  arrt'lC. 

ne.«oai-«;a(lor.  s.  m.  TWhargeur;  officier  de  port, 
celui  qui  dcilvargc  les  marchandises,  ¡j  Débar- 
deur; celui  qui  décbarf^e  les  bateaux. 

IVeMcarKadiira,  S.  f.  d¿skar(¡ail<)H  -ra.  Désoss!^- 
ment  ;  l'action  (.  désosser  la  viaiule.  ||  La  por- 
tion d'os  dt^lacliée  de  la  viande  ([U'on  vend. 

ncMcar^Anilento,  S.  m.  inus.  V.  Djscarga.  ||  V. 
Desear  i]o.. 

nvncavfçar,  v.  a.  Décharger;  ôler,  diminuer  la 
lacharle,  le  fardeau- |¡  Désosser,  oler  l'os  de 
Il  viande.  ||  Décbar¡;cr,  tirer,  doimer  un  coup,  ¡j 
Fi£;.  Décocher,  lancer  des  traits  de  satire,  de 
haine,  etc.  Il  Fi?.  Elafiucr;  éclaircir  nu  écrit.  | 
Assener;  porter  un  couj)  violent.  ||  Disrtirijar  el 
vientre;  soulasier  le  ventre.  ||  l)'scítr¡inr  l'i  con- 
ciencia; d^'x\vMg(^r  sa  conscience  ;  se  conlesser, 
faire  son  devoir,  (j  Desranjar  la  mino  snhre  nl- 
punn;  appt^santir  sa  main  sur  <{;ielijirun,  châ- 
tier, pu'iir  quel  ]',i'uii.  I  D^scctrijar  el  àniini  de. 
alguno:  evécaler  les  dernières  vol)Ht6s  dï  quel- 
qu'un. Il  D'.scar'/rn-  las  pared 's;  arch.  dccixir- 
ger  un  mur-,  le  soulafierdu  poids  qui  est  au  des- 
sus. ||  Deírarí/aí- «  an  acusado;  décharger  un 
accuse;  porter  tem  )ignage  en  sa  faveur.  ¡  D;s- 
rarjar  un  àrhol;  agrie,  d  •cliiirger  un  arbre,  en 
rouperqiebpies  branches,  ou  en  (Uer  des  fruits, 
quant  il  est  tr  qt  chargé  de  bois  ou  de  fruits.  ¡ 
ti''scir,i'tr  d',  arwinciOfix  d  ír'iargcr  daiCiHa- 
tion;  prononcer  par  un  jugeiu-iit,  (juun  accusé 


est  innocent  du  délit  (jiron  lui  avait  imputé.  [ 
l-lstn  ilrtiija  ilescarija  la  cabeza;  cette  drogue 
décharge  le  cerveau;  elle  dégage  la  tete,  elle  la 
soulage  des  humeurs  (|iii  |-iiicomo(h'nl.  ¡  Dé- 
charger,- tenir  quitte,  déclarer  i|uilte  d'uiiobli- 
j:ati(ni ,  d'une  di-lle.  d-un  dépôt,  etc.  ¡  Décliar- 
Ker;  en  p.iilanl  d'une  arme  à  IVti  ,  tirer,  tain- 
part  ir  le  coup.  ¡  Dicliarger;  («ter  la  charge  d'un 
fii>il  ou  de  toute  autre  arme  a  feu  avec  un  lire- 
bourre,  !  Fig.  Décharger  sa  bile,  sa  colère  sur 
quelqu'un  ;  Ivii  faire  M'Ulir  les  effets  de  sa  co- 
lère. ¡  liii(»r.  Décharger  des  balles  une  forme: 
ftler  l'encre  i|ui  se  trouve  dessus.  ¡  v.  n.  .Se  d«';- 
cliarger  s  entrer  ,  se  jeter  dins  ¡une  ri\iere,  dans 
la  mer,  etc.,  en  parlant  d-iiii  Heuve.  d'une  riviè- 
re, etc.  ¡  Devra ;-iyíi;-  (;/  rielnó  id  niiblitdíi;  pleu- 
voir à  verse,  neiger  en  abomüinii'.  |  lii-.scaD/ar 
el  nublado;  lijj;.  .leter  feu  et  llammes ,  crier, 
lempdter.  j  liescanjar  la  burra;  jouer  aux  da- 
mes rah.itlues-  ¡  Fig.  fam.  Se  reposer  sur  uit 
autre  de  ce  qu'où  a  à  fain^. 

DoNfarxaivsc.  v.  pron.  di'skaniar-sé.  ¡Mat.  Se  dé- 
charger. ■>('  p-.iriier  diiiie  accn>ation,  seju>ti- 
lier.  Il  Se  deinelire  d'un  emploi.  [  .Se  déchar- 
ger siu  un  autre  d'une  ucupatiou, d'une  fuiictiun, 
etc. 

DcHearf^o,  S.  m.  dés'.ar -(jo.  Décharge,  décharge- 
ment, l'aitimi  de  déchar^rer.  Il  Décharge  ;  écrit 
de  déiliarge.  ||  .Vcíjuit  ;  quitance.  |  Souiaj;ement 
de  la  conscience.  ||  Pratr  1)  iliarge;  ju>-titiiaiioii. 
1  En  desrarifo  de  mi  ronrirnria;  pour  l-aciiuit 
de  ma  conscience.  ||  Junio  ilr  il,s(a.r<i<>s:  tribu- 
nal chargé  d'acquitter  les  dettes  des  rois,  et 
d'exécuter  leurs  d''rinières  volontés. 

neMciireiie,    S.  m.  hesranja, 

l>c>.!4fariùado,  da.  part.  pas.  de  Descariñarse. 

nvHCArXiiixvHv .  V.  pron.  dés\iari;inor-sé.  .Se  déta- 
cher: cesser  d'avoir  l'alVection  qu'on  avait  pour 
qiiebiu'un. 

Ueseai'iño.  s.  m.  inus.  désliori'qno-  Cessaliop; 
diminution  d'amitié,  refroidissement,  aversion, 
haine. 

UcMcai-n  ido.  du.  part.  pas.  du  V.  descarnar.  \\ 
D'di  ini':  s-c.  se  ilit  d'un  os  qui  est  dépi»iiilic  de 
la  chair  (jui  bi  couvre. 

Desc.irn.id  ira,  s.  f.  dèskarnadon-ra.  Déchaus- 
sement :  action  déchausser. 

DeKvaraittuitMito.  s.  m.  ilésharnamiên-lo.  Dc- 
chirniMuent;  état  d^  ce  (jui  est  décharné. 

n  encara  •»>',  v.   a.   Décharner;  (Uer  la  chair,  l'ejiv- 
b  )m,)oiiit.  Il  Déchausser;   dégarnir  les  dents.  | 
Fig.    />.''.truire  ;    remerser,  abattre.    |    Discuter; 
eximiîvren  détail.  '|  Eloigner,  détacher  des  cho- 
ses terrestres. 

»  '«çai-aarKi»,  v.  pr  tn.  disk:trnir-ii.  Fro. liguer, 
disipar  son  bien. 

i»?>ie  tr;».  s.  m.  diska-ro.  ElTronlerie;  im,ni,ienco, 
insolen  -e.  hardiesse  bla-nable. 

n.'searri.»  I.»,  d.i.  part.  pass.  du  v.   Descarriar . 

f»  >si%iri'iaiiiu>Hta.  s.    m,  inus.  V.    Ermr,  ij»rro. 

Siv^earri  11',  v.  a.  Egarer,  écarter,  détourner  du 
clieiuin.  Il  Fig.  Egarer;  jeter  d  ins  l'erreur.  I 
i>issiper;  disperser,  écarter. 

0;*<<,'aj's'ii»t'se.  v.  prou,  d'is'.ariar-s''.  S  é^Mrer,si' 
disperser,  s'e -arter,  se  séparer.  ||  S'égarer,  se 
jeter  dans  l'erreur- 

a  'seiri-iiail  ».  *\\.  adj.  y  darl.  pas.  du  v.  Descar- 
rilar. Déraillé,  e. 


DES 


—  77  — 


DES 


DrNrarrIlninipnto,  s.  m.  désharrUaryiién-to.Ué- 
riiillnncnt;  acVion  de  dérailler,  résultat  de   ccte 
action. 
Ui-Mcarrilnr,  V.  a.  Dérailler,  faire   sortir  des  rails 

dans  1rs  (  lieiniiis  de  fer. 
iK'Hoairi-illinlo.ilw.ltarl.pass.  du  V.  Descarrillar. 
IX'McarrillaiInrii.  S.    1".    iiuis.  dt^sliarrillfidon-ra. 
Le  aclioii  darratlicr,  de  démantibuler   les  mâ- 
choires, 
l>f>Mrarillnr,   V.   a.  déskarrillar.  Démantibuler, 

(iénii'llre,  arracher,  déchirer  les  màcliuires. 
BtcMcarrio.  S.  ni    ilr.sharri-o.   Kgareincnl;  écart, 

dévdiemcnt.  Il  Kif;.  ligarement,  erreur. 
Mc.tcartnflo,  part.  pass.  du  v.  Descartar. 
Descartar,  V.  a.  Kcarler  à  certains  jeux  de  cartes. 
Fif,'.  Kloigner,  écarter,  rejeter.  |  Casser;  renvo- 
yer, chasser  un  soldai  d'un  corps. 
Dc!4curtar«tc,  v.  pron.  déshartar-sé.  Fig.  S'excu- 
ser, se  justilier. 
Ucxcarto,  s.  m.  déskar-té.  Ecart;  l'action  'décar- 
ier au  jeu;  caries  écartées.  ||  Fi?.  L'action  de  re- 
jeter, d'écarler.  de  séparer  de  soi.  H  Rebut  cho- 
se (lui  n'est  plus  bonne   à   rien.  ||  Pig.   Excuse, 
justification. 
DoMcaHado,  «la.  part.  pas.  du  \. Descasar.  Dcma- 

rié,  e. 
nvMcaMainicnio,  S.  m.  dcs'asamién-to.  Déma- 

riagc;  synonyme  de  divorce.  V.  Divorcio. 
UrNcasar,  V.  a.  <l¿sl;assar.   Démarier;   séparer  ju- 
riditiuement  deux   époux  ;  déclarer  un   mariage 
nul.  Il  Fig.  Désassemhler,  désapparier,  dépareil- 
ler; troubler  l'ordre   de  certaines   choses.  ||  Di- 
viser; désunir  deux  personnes,lesindisposcrru- 
iie  contre  l'autre. 
Ilcxoascado.  jírtrl.  pass.  du  V.  Descascar. 
IK'fícascar  v.  a.  iims.  V.  Descascarar. 
DcNcaMcarsc  v.  pron.  déskashar-sé.  Se  briser  ;  se 

caser,  sr-  rompre. 
■X'Mrnsonrailo,  «l.i.  part.  pas.  du  V.  Descascarar. 
Il  adj.  Ecailé;  privé  d'écaillés.  Il  Ecalé;   a  qui  on 
a  ôté  l'écailic. 
Ur.>4oa<<t'arar  v.  a.  Fcaler,  ôter  l'écaillé.  ||  Fig.  Se 

>anler,  l'aire  le  fanfaron. 
U<'Nca.«4cnrar.*ic,  v.  pron,  íZií's/caí/car-sc.  S'écalcr, 

s'écailler. 
OeMca^carillado,   «la.  adj.  et   part.  pass.  du  V. 

Descascar  i  llar.  Déblanchi. 
nt'NPaMcarlIkar,  v.a.  dés'.askarillar.  Déblanchir, 

ôler  la  croule   d'élain  des  tables  de  plomb. 
l»(>MoaMitar,  v.a.  Oler  la  crasse  de  la  tète. 
l»rNra.«4e|ii(>  s.  m.  déskas-ké.  1/action  de   l'écaler 

li's  arbres,  particulièrement  les  lièges. 
Ui'Mrastatln.  ilîi.   adj.  dés!,asla-do.  Dénaturé,  en 

parlant  des  enfants. 
IkeMraiii-ioiiar,  v.    a.   dés'ianniionar.  Prat.    anc. 

D.iplégier,  /^-charger  du  caulionnement. 
UiNfaiidulAilo  ,  «la.   adj.  déskaoudalado.   Sans 

argent. 
UoscaH«lilla«iaiiii'iite,    adv.  '\[\us.  déskaoudilla- 

diiiiién-té.  A  la  débandade. 
Uoxcaudilladi».  da.  adj.  invis.  désiiaoudilla-do. 

(Jai  esl,(nii  fuit  à  la  débandade. 
DoNcaiidiiiar,  v.  a.  Faire  fuir,  aller  à  la  déban- 
dade. 
l»i>Mf<>l>ado.  da.  part.  pas.  du  v.  Descebar. 
l>i-s«-ciMti',  \.  a.  ilés/.éb(tr.  Oler  l'amorce  à  une  ar- 
me à  feu. 
ItoHci-^udu,  du.  port.  pas.  du  v.  Dcsccijur.  Dcsa- 


veuglé,  c. 
Mi'HCe;(anilento,  S.  m.  désíé;¡ainién-to.  Fig,  Dé- 
saveuglemeiil;  étal  d'une  personne  dèsaveuglée. 
ncHcosap.  v.  a.  di's/.égar.  Fig   Dèsaveu;;lci ,  lircr 
(lueiiiuMin  de  l'aveuglement,  le   détromper  du- 
une  erreur,  le  guérir  d'une  passion. 
ltcNrc>uai'MP,   v,   piion.  dsin.é(jar-si''.   .Se  désaveu- 
gler;  se  dessiller  les  yeux,  se  sortir  d'erreur,  de 
l'aveuglement  des  passions. 
llfsriMiar,  s.  m.  V.  Dcren'ii  io. 
Uf.Hcciidciicia,  s.  1".  ilészén<!én-7.in.  Descendance; 
extraction,  estoc,  ligned'extraclioii.  ||  .Jurisp.  Des- 
cendemcnt,  succesion  de  père  en  iils. 
DcNctMidiMttc,    part,  prés,    du  v.    Descender.   V. 
Descendiente.  \  Musmlo  ti  inurecillo  descenden- 
te ;  .Vnat.  Muscle  don  les  libres  vjnl  en  descen- 
dant. 
Oescendor.  v,   n.  dészéndir.  Descendre;  aller  du 
haut   en   bas.  Il   Desrendre  ;  en   parlant  des  ba- 
teaux, etc.    Il    Fig.  Dcihoir  (le   son  ciédit .  ||  Fig, 
Proceder,  dériver.  ||  Venir  peu   a   pi'u  au    sujet 
dont  on  veut  parler.  ||  v,   a.  Desi  endrc  .   mettre 
plus  bas.  I  Dévaler;  faire  descendre  (luebmc  cho- 
se. I  Dévaler;  descendre,  aller  d'un  lieu  bas. 
Deprendida,  s.  f.  inus.  V.  Descenso. 
ncxreiidido.dn.  part.  pass.  du  v.  Descertfier, Des- 
cendu, e. 
Ue.xrendieiidu.  part.  prés,  du  v.  Descender.  Des- 
cendant. 
Ueseeiidiente,  adj.  et  part.    prés,  dn   v.  Descen- 
der.  Descendant^  (lui  descend.  ||  s.  Descendant; 
celui  nui  descend,  (jui  tire  son  origine  d'une  per- 
sonne, d'une  race. 
noííeeiidiiiticiito.  S.  m.  dés/.éndiniien-tu.  Descen- 
te; l'action  (le  descendre,  de  metlreplns  bas.  Se 
dit  ordinairement  de  la  descente    de  la  croix.  I| 
DcscentUmiento  de  manos  ó  de  bofetadas;   grêle; 
de  sdiitVIets. 
■»e!>ieeudir,  v.  n.  inus.  V.  Descender. 
ne!<eenKií>ii  ,  s.  f.  dés/.cnsiun.  Asir.    Desceuision; 
terme  (¡ui  n'est  emi>lovc  (juedans  les  deux  loiu- 
tions  suivantes.  ||  Descensión    derecha    de    un 
astro  ;  descensión  dioie  d'un   astre;  arc  dehé- 
cualeur  compris  entre  le  point  de  l'équinoxe  du 
|)rinlemps  et  le   cercb!   de  déclinaiaon  (|iii  passe 
])ar  cet  astre,  jl  Descensión  oblicua;  descensión 
obliiiue;  arc  de  l'équaleur  compris  entre  l'é(|ui- 
noxe  du  printemps  d'oiil'on  compte  lesdegres  de 
l'èiiualeur.et  leprint  de  Péíjuateurquise  couche 
en  mèine  temps  que  l'astre.  ||  Descente  ;   l'ac- 
tion de  descendre,  de  inclre  plus  bas. 
Deseeiiidniial.  adj.  dés/.énsinnal .  />esceiisionnel; 

(lui  appartient  à  la  descensinn  des  aslres. 
UfsreiiMo,  s.  m.    dés/.én-so.    Descente  ;    l'actiim 
de   descendre.  H  Penchant     par    Iciiuel    on   des- 
cend.  Il  Chille    (l'un     rang     èlcNc.  ||  Argument 
dans  lequel  on  descend  du  général  au    parliiu- 
lier. 
Keseeiistiiii.  s.  m.  (/i'.i/.<';/-Aoiim.  ('Iiim.  anc.  /)es- - 
censiim;  mol   latin  pour  designer  une  es|)èce  de 
dissoliilioii    faite  en  plaçant  le  l'en  au  dessus  de 
la  liiiuetir  que  l'on  >oulait  distiller. 
UeNCi-iita.  s.  f.  inus.   dési.¿n-ln.    Debar(iuemeni: 
descente;  action  par  laiiuelle    on   debariiue  des 
marchandises,  des   passagers,  des  Iroupes.  ele, 
/>eb,irqueiuenl;  actimi   d'une    personne  (lui  de- 
barque. 
Ue.<»ceuti'uli.siuu.  ;}.  m,    di:iL¿nlraliS-mv     l'olit 


DES 


—  78  — 


DES 


Décenlralisme;  syslcmc  di;  (léceiitrulisatioii. 
UcNCentraliznlilc,  ai]].dis7.éntrali/ti-bli'.  Wccn- 
Iralisablc;   qui    pi-ul   cl  rjni  doii  lUrc  diTonlra- 
lis(^. 
ncNcciitrnlixitrlAii,    s.  f.  il-'s/ihilrnli/mioii,  l'o- 
lit.   /icrr'iitraliàalion;  artioii  de  di-lriiire  la  cpii- 
trali-alinii. 
OeHcciitruIlKiidn,  du.  part.  pass.  du  V.  Descen- 

lidliziii .  />!■(  (•iilralisi-.  c. 
UcMrt'iKi-ally.ar,  V.    a.  (¡i'.t/.>''titralÍ7.ar.  Polit.  1)6- 
ConlralisiT;    opi-tcr   la  (ir-rrnlrali'^atiDU  des  pou- 
voirs publies,   des  tidininistralions    publiipips. 
DcMrciid-allKiirMo,    v.    prou,    ilh/j'-ntraliiar-sé. 

l'olit.Sc  (IciiMilralisor;  Aire  dôicnlralisé. 
ni>MC(>ñld»,  da.  pari.  |tas-i.   du  V.    Itfttri'ñir. 
UcMcoñldura,  s.  f.  dési.éijniddu-ra.    I/aiiiou    de 

dfciMiKJre. 
llrMcenir  ,   V.   n.  dh7.é¡jnir.    Déccindrc;  óler    la 
«■•■iiiliirc.  li  Desceñirlo  deseen  r  la  espada;  quit- 
ter ré|)''e, 
DoNrciiimc,  V.   pron.  dhihjnir-sé.  Se  df^ceindrc; 

<'lrc    (li'coiul;  s'i^ler   soi-même  la  ceinture. 
l*c«r<'i»ado.    dn.    part.    pass.   du    V.    Descepar. 

Wessourlic.  e. 
Ui>Mcc|»ar.  V.  a.  dh/.^par.  Pivoler  ;  se  dit  des 
arbres,  (les  plnules  dont  la  pniicifiale  raeiue 
s'enfoure  perpeiulicnliiiremcnl  en  (erre.  ||  Déra- 
ciner; tirer  de  terre,  arracber  de  terre  un  arbre, 
une  pbinte  avec  ses  rarines.  Dessouchcr.-  arra- 
cber des  ceps  de  vi^ne  jusqu'à  In  racine.  ||  Ra- 
ser ,  renverser,  un  édifice  de  fond  en  com- 
ble, j 
WpsccparMo.  V.  proa,  dffsze/jar-s^.  Se  dfssoucher; 

être  (ies^onrbé.  i 

noMcci-ado,  da.  part.    pass.  du    V.  Descerar. 
n«'.««corar,  v.  n.  di'siérar.  Cbàlrer  les  rncbes.         ' 
DeHrercudo,  da.  part.  pass.  du   V.    Dfscnrcar.  || 

adj.  Ouvert,  sans   muraille,   sans  enceinte.  ' 

DrHrprcador,   S.    m.  iuus.    dés7.ér-kadur.   Celui 

qui  force  l'ennemi  à  lever  un  siéfie. 
Bcxcercnr.   v.  a.  dhrérkar.  Uérloie,   ôter,  rom- 
pre une  clôture.  ||  inus.  Faire  b-ver  un  sié^e. 
Wesccroarxo,  v.    pron.  í/H,v7,tír/,ar-i(í,  Se  déciorc; 

être  déclos,  cire    sans  clôture. 
Oesieerco,  s.    m.    inus.   dészér-ho.   Levée   d'un 

sié   e. 
OoMccrplirar,  v.  a.  iuus.  désrérébrar.  Faire  per- 
dre le  jugement,  démonter  la    cervelle. 
OeMccrrajudi»,  da.  part.  pass.  du    V.  Descerra  - 

jar.  i;  adj.  Licencieux,    déréglé,  sans  frein. 
De^cprrajad-.irn,   S.  f.    désrérrnçf-hudon-ra.   V 

action  de  déverrouiller,  d'ôter  la  serrure. 
MesopiTajar,  v.  a.  dt''S7.érra(]-har.  Déverrouiller; 
ôler  les  verroux.  !|  Décadenasser;  enlever,  lever^ 
arracher  la  serrure  d'une  porte,  etc.  \\  Descer- 
raj'ir  uno  la  escopeta;  tirer  un  coup,  déchar- 
ger un  fn^il. 
Ucf^pci-rajurNP  .   v.   pron.    désiérra<j-har-sé.   Se 

décadenas',er;  être   décadenassé. 
Oe.tcpriHitiado,  dn.   part.  pass.  du   V.    Descer- 
rumarse. 
Uo.xroi-fugiiarso,   v.  pro:),   désiérroumar-sé.   Se 
déboîter,    se  disloquer  un   pied,  se  soulever  un 
muscle,   en  parlant  d'un   chevaL 
DPHcervisixIo.  da.    adj.    et   part.    pass.    du    V. 

T)escervi(j(ir . 
Dcsrorvigaïulciito,  s.  m.  inus.  dés/.ervijamién- 
to.  L'action  de  tordre  le  (ou. 


upMcrrOxar,  v.  a.  \n^%.  dèiiérvigar.  Tordre  le 

Cl)\\. 

UcMrctraûar,   v.  a.    inus.f/^<z(îf ra</f(ar.    Piquer, 
I       ronger    un  arbre  justju'au  crp'ir. 
Dpuroirar,  v.  a.    désiélrar.    Desceptrerj  6tcr    le 
sceptre,    détrôner. 
■  npucetrarne,    v.   pron.   di'siétrnr-sé.    Se  dcsccp- 
trer;  être  désceplré,  détrôné;  renoncer  au  scep- 
tre, au  trône. 
,  npMcirraltlp.  adj.  désiifra-blé.  DêchilTrable;   que 
l'oti    peiil  ilcdiiffrcr. 
DPMrlfri.do.  da.  part.    pass.  du    V.    Descifrar. 
I       DérbilTrc,  e. 

I  OPNrirrador,  s.  m.  di''S7.i frad.tr .  Décliiffreur;  re- 
I      lui   (|ui  a    la  clé  d'un  chilTie,  ou  qui  a  le  talent 
de  dediiffrer  sans    avoir  de   chilTre. 
DPMpirrar,  v.  a.  des7ifrar.   Déchiffrer;    expliquer 
un  chiffre,  \\\\  écrit  eu    cliifl're    l|  Déchiffrer;  de- 
viner  le  sens   dMiii  discours  écrit   en  caractères 
différents  des  caracteres  ordinaires,  ou  disposés 
arbitrairement    s'ils     sont    ordinaires.  ||  Déchi- 
ffrer;   parvenir  à   lire    une   écriture  mal    faite, 
ine;;ale,  incorrecte,  pre-que   illisible.  f|  lig.    D6- 
j       chifirer;  pénétrer  une  chos(!    secrete,     obscure» 
j      démêler   ce  qui  est  compUíjué,  embrouillé,  dif- 
I       licile,  embarrassé.  Il  Mus.  Déchiffrer;   lire   de  I» 
mnsiiine  pour  la  piemière  fois   et  la  lire  faci- 
!       lement. 

Dewclfriir'ini».  V.  pron.  dészifrar-sé. Se  déchiffrer; 
!      être  ilécbiffré. 

DPNclnibrad<>.  da.  adj.  et  part.  pas.  du   v.    Des- 
I       cimbrar.  Décilitre, e. 

DpHciinbrainW'iito',  s.    m.    (\i''S7Ímmbramién-to. 

j       Drcint renient;  l'action  de  décinlrer  ,  résultat  de 

celte  action. 

UPHPiciiltrar.  v.  a.   dészimmhrar.  Archit.   Pécin- 

trer  ;  ôter  les  cintres  qu'on   avait  placés   pour 

'      construire  une  arche,  une  voiiie. 

DcNCiiiibrai'Kp,  v.    pron.  désiimbrar-sé.   Se   dé- 

cintrer  ;  être  décinlré. 
UcNciniciitado,   da.    part.   pass.  du    V.    Dcsci- 

metitar. 
Dc.«<ciini'ntar,  v.  a.  inus.   désziméntar.   Ruiner, 

abattre  de  fond  en  comble. 
De.sciiipliado,  da.  part  pass.  du   V.  Dcscinchar. 

Dessanglé  ,  e. 
De.sciiit'Iiar,  v.  a.  dészinntchar.  Dessangler;  dé- 
faire .  lâcher  les  sangles  à  vm  cheval  ,  etc. 
Dp.«icincharMp,  v.  pron.  dészinntchar-sé.  Se  des- 
sangler; être  dessanglé. 
Dp«»eliisir,  V.  a.  inus.  V.  Desceñir. 
Oespitiio.  p;irt.  pass.  irr.  du  V.  Dosrinqir . 
Dp.xcivilixable,  adj.   des/./ i;(7;'za-6/''.  Décivilisa- 
ble  ;  qui  peut  être  décivilisé,  qui  est  susceptible 
de  perdre  sa  civilisation, 
DosoiviJlKaclon,   S.    f.  désziviliza7.inn.   Décivili- 
saiion  ,•  action  de  déciviliser  ,   de    renverser    la 
civilisation. 
I>(-«ptvllixndo.  dn.  adj.  et  par.  pass.  duV.Desci- 

vilizar.  Décivilisé,  e. 
R><'<>ieivili7.ad»r,   S.    m.    et    adj.    désziviliia-dnr. 
Déciviii.i:iteur  ;  qui  décivilise  ,  qui  porte  attein- 
te à  ia  civilisation . 
Dp.«civil3zant(>,  part.  près,   du   V.  Descivilizar , 
et  adi.  Décivili^ant  :  qui  décivilise  ,   qui  détruit 
la  civilisation  ou  les  elTetsde  la  civilisation. 
Despivilizai*.  V.  a.  iieszivilizar .   Déciviliser;  dé- 
truire la  civilisation,  porter  atteinte  à  la  civili- 


DES 


79  — 


DES 


sation. 


OcsclvIlUarso,  V.  pron.  dészivilhar-sé.  Se  de- 
civiliser;  être  décivilisé.  |1  Se  décivjliser  ;  dé- 
Iruirp  sa  propre  civilisaiion. 

neNcInvufli*,  do.  part.  pas*,  du  V.  Desclavar. 

WesciBvador.  S.  m.  Tire-clou  ;  oulil  de  couvreur 
pour  arraihcr  les  clous. 

DeMCInvaniieiito,  s.  m.  désclayamtén-lo.  Désen- 
•  louafîe  ;  action  de  déscnclouer.  ||  Vetcr.  Descn  - 
cloua(,'e;  action  de  tirer  un  clou  du  sabot  d'un 
cheval.  ,        ,  ,  . 

l»eNrla-»ur,  v.  a.  Déclouer  ,  dctactier  en  ôtant  les 
clous.  Il  D<-scncloucr  ,  tirer  un  don  en  parlant 
des  pièces  de  canon  ,  ou  du  sabot  d'un  cheval. 

DoNriHTijaüo,  da.  part.  p.>ss.  du  V.  Dcsdainjar. 

DfMcInvijar,  V.  a.  déxclnvifj-har.  Déchevillcr; 
enlever  les  chevilles  qui  lient  ensemble  deux 
pièces  de  bois. 

UoArlaviJarMe.  v.  pron.  désclavig-harsé.  Se  dé- 
chevillcr ;  être  déchcvillé. 

OcNcoastiIncion,  S.  f.  deshoaqoula/.ion.  Décoa- 
gulation.  action  de  faire  cesser  la  cosfiulalion 
d'un  liquide.  Ktat  de  ce  qui  est  dccoagulé. 

lM>Mi-oasuladw, da.adj  et  part,  pass.de  Descoa- 
gular.  Dccacíiagulé. 

DeNcoasiilante,  part,  près,  de  Descogular.  Dé- 
coa^'ulant. 

■icNcoasnlar,  V.  a.  deskoagoular.  Phys.  Décoa- 
Kulir;  faire  cesser  l'état  de  coagulation  d'un  li- 
<|iiidp. 

DcNcoagularfar.  v.  pron.  deskoafi'^idar-sé.  IMiys. 
Se  dccoagulcr  ;  cesser  d'être  à  l^ctat  de  coagu- 
lation. 

ne.xroliajar  ,  v.  a.  deskobaghar.  Egrapper  les 
grains  df  raisins  de  la  grajipe. 

Dt'Kcoltcrdira.  s.  f.  deskoberiou-ra.  Inus.  L'ac- 
tion et  l'clfct  d?  découvrir. 

■tPHCubljadamoiite,  adv.  inus.  d'skobighada- 
inén-té.  A  nu  ,  sans  vêtement,  découvert. 

Ui-Hcoltijar,  v.a.  deshobig-har.  fu'i  ouvrir:  enle- 
ver Ú  (]up|qn'un  les  couvertures.  i|  Fig.  Révéler, 
découvrir. 

DcNrocadaincnte,  adv.  deshohadamèn-té.  Ef- 
froniéniPiil ,  impudemment. 

IloMcocadi»,  da.  adj.  deskokn-do.  Effronté,  im- 
pudent, élionté  ,  dévergondé., 

»t*Mrorai\  v.  a.  deskokar.  Écheniller  ;  óter  les 
chenilles.  ||  Agir  avec  insolence ,  biaver  les  con- 
venances. 

l><'Hroc«'diii-a,  s.  f.  deskoiedou-ra.  Inus  Diges- 
tion ;  coctioii  des  aliments. 

nvHcocvr,  V.  a.  inus.  deskozer.  Digérer;  faire  la 
coction  des  aliments. 

i»i>Nriiriio,  adj.  inus.  desko-tcho.  Exlrèmemont 
cuil. 

lïoHcorA.  s.  m.  desko-kn.  Effronterie  ,  impudence. 

Urixcodar,  V.  a.  doskodar,  .Vrag.  Défacliler,  dé- 
coudre. V.  DesliUvaitar. 

Upscoacr.  V.  a.  dvshni)hi'rr.  Déplier,  dérouler, 
étendre  ce  qui  était  plié  ou  roulé.  ||  Inus.  Choi- 
sir. ||  Détrousser  ;  défaire,  laisser  ou  faire  re- 
tomlx-r  ce  qui  était  troussé. 

nrHroKvrxe,  v.  pron.  des]\0(jlierr-sé.  Se  déplier, 
.se  dérouler  ,  se  détrousser  ,  retomber.  ||  S'cpa- 
nouir ,  s'ouvrir  ,  en  parlant  des  ffcurs. 

UcMroKldt»  ,  adj.  Détroussé,  déroulé.  V.  Des- 
roi/cr. 

IkrMt'OKiiiili-nto,     s.     m.    desknglti}nirn-tit.    De- 


troussemcnt,  déplissage;  faction  de  détrousser, 
de  déplier. 

DeNco^ollar,  v.a.  des'ogollar.  [L.  mouillé,  Hor- 
tic.  Èbourgconner;  ôter  les  jets,  les  rejetons  su- 
perflus. 

DcNcosotadn.  adj.  deskogota-do.  Qui  a  le  cou 
tres-court.  ]  part.  pas.  de  Uescogotar. 

Descosotar,  v.  a.  deskogolnr.  Tuer  d'un  coup 
appliijué  sur  la  nucjue  ;  assommer,  j  Couper  les 
bois  du  cerf. 

UcHcoito,  s.  m.  dcsko-iio.  Desaccouplemcnt;  ces- 
sation de  l'iiccoui)lement  ,  séparation  des  deui 
sexes  (pli  s'étaient  unis  pour  l'acte  de  la  géné- 
raiiou.  Terme  d'histoire  naturelle,  et  d'écono- 
mie rurale. 

UcMcolai*.  V.  a*  dcskolar.  Ecourler.  ||  Couper  la 
queue  à  un  animal.  H  Couper  k  bout  d'une  piè- 
ce d'éioiCe. 

DrMralrliar,  v.  a.  deskoltcfiar.  Mar.  Détordre  un 
cûble. 

Descolocado,  du.  adj.  et  part.  pass.  de  deicofjar. 
V.  le  verbe. 
I  Dcscoisar  ,  V.  a.  déskolqar.  Dépendre;  dciacher, 
décrocher.  ||  Détendre,  détacher  un  (djjct  tendu 
de  haut  en  bas  ||  Descendre  quelque  chose  au 
bout  d'une  corde.  |  Détendre  ,  ôlcr  les  tentures, 
les  tapisseries,  etc.,  d'une  pièce,  d'une  église, 
etc. 

neMeol;i$ai'Mi>,  v.  pron.  désknlgar-sé.  Se  laisser 
couler,  descendre  le  long  d'une  corde,  etc.  || 
Descendre,  se  précipiter  sur. 

Uescoii&ado,  adj.  inus.  dès]\nUga-do.  Détaché 
d'une  ligue,  separé  d'une  coalition. 

Dcscoluiai".  V.  a.  di'sholinny.  Uaser;  ùter  le  com- 
ble d'une  mesure  de  grains,  etc.  H  Fig.  Dimi- 
nuer. 

DeNroimillar,  v.  a.  déskolmill-ar.  Arracher  les 
dents  canines. 

DoNroloraiiiitMito  ,  s.  m.  inus.  dés'^oloramién-to. 
Décolorali<  ir,  perle  de  la  couleur  naturelle. 

Descoloi-ai'.  v.  a.  dêskolorar.  Décolorer,  effacer, 
ùter,  affaiblir  la  couleur.  ||  Dérougir^  ùter  la 
couleur  roiii,'e. 

Me.«c(ilorai-sc  v.  pron.  d'-skolorar-sé.  Se  déco- 
lorer; être  décoloré,  perdre  la  couleur.  |  Se  dé- 
colorer, altérer  ses  propres  couleurs  par  des 
moyens  arliliciels. 

DoMooIorido ,  da.  adj.  déskolori-do.  Décoloré; 
pAle,  blême,  sans  éclat.  ||  part.  pass.  de  desco- 
lorar. V.  le  verbe. 

DP!«ooloi-iinl<>nto,  s.  m.  inus.  dés'.olorimi¿n-to. 
Décoloration  ;  pâleur. 

OcNcoloi-ir ,  V.  a.  V.  Descolorar. 

ItoMPolladaiiieiitc,  adv.  déskolladamèn-té.  </ 
mouillé  .  .^vcc  assurance,  résolument,  avec  su- 
périorité. 

Dr.*<collaiiii(>ii(o,  s.  m.  inus.  dés  oU<imién-to.   J 

.  moulk'  .  Hauteur;  supériorité,  fierté.  V.  Des- 
ruello  . 

OcNrollai*,  >ol»rc  .  v.  a.  déskollar.  [I  mouillé  . 
S'éle\er  aii-dessus,  soi  passer  en  hauteur,  do- 
miner, evccller.  ||  Fig.  Surpasser,  l'emporter 
sur. 

UcMconibrado,  d«.  adj.  et  part.  pass.  de  descoui- 
brar.  Dctombré. 

DoMroHilirar ,  v.a.  détVomhrar.  Décombrer  ;  de- 
t)arrasser ,  dégager  de  ce  qui  obstrue. 

DrMroiiibiiNiloii,    S.    f.    dt'xVombousIion      Cliiin. 


DKS 


—  80  — 


DKS 


I)('roml)iisliiin;  opí-ralioH  pour  (Ictruirc  .  l'oxi- 
(latioii  (l'im  toips,  (••(■sl-a-(liic ,  pour  sópaicr 
l*o\y;:('iic  tics  roips  (|ui  ont  rprouvc  la  rumhus- 
lion.  \ .  Iti-.\ii.r¡4;i'¡i(iritin. 

ncNf<tiii<-«li<ljiiii<Mite ,  adv.  ili'sUovu'didnnivii-té. 
(îrossiriciiiciil  ;  iiiaihuiuirli'int'nt  ,  iiii|ii>liinrtit. 
Il  A  l-('\n's.  iiniiioili'iiiiinit .  (ii'iiicsuifnicnt. 

Itrwctiiiicilido  .  <lii.  adj.  itésIaitiiéili-Jd.  (¡rossipr, 
inailiomir'lc  .  impoli,  incivil,  j)  l'Accssif,  imnio- 
ilcii- ,  (Ici  cfilc  ,  dciiicsun'. 

llfNroiiM-tliiiiiciilo,  s.  m.  <lrs\%.())iii''(liiuifn-t().\i\- 
(•i>ilitc,  impolitesse,  jírossiÍMOlé.  |  Kxccs,  déré- 
^li-mciii. 

Doiwroiiu'tlifMo ,  V.  proii.  (lèsknmi'-illr-sé.  Mau- 
(|iici  d-c^ards  pour,  a;;ir  j-rossicrciuctil  ,  traiter 
a\cc  impiditesse.  |  S'excéder,  se  dérégler. 

l»cs<-oiii«'r,  V.  n.  dèsliumcr.  l'aiii.  Dccliarger  son 
\ciilrc. 

ircMcomimioiitu,  S.  m.  inus.  dèshomimién-to. 
Dédain  all'erté  pour  une  chose  qu'on  désire  avec 
ardeur.  ||  Défaut  d'ap|>ctit.  V.  Dcsijaua. 

U(vx<-oiitofla<lo.  ilii,  adj.  (lùslioinodti-do.  Incom- 
mode .  ini|)orliin. 

■leNroiiiiMliilail  .  s.  1".  déskomudidadd.   ncommo- 

.   dite,  fiène  ,  malaise. 

u«>MfóiiMMio  .  <iii.   adj.  dés\io-uiodo.  Incommode. 

\.  liiroyiKido. 

ikoNcoiiipiKii-iir  ,  V.  a.  (¡('skunijKitli'dr.  IJrouillor, 
désunir,  mettre  la  mesuilellij,'eiue  entre.  |  v. 
pron.  Se  hrouilUcr ,  rompre,  cesser  d'être  amis. 

l>4>sroiii|iañHr,  V,  a.  mus.  déskonijuitinnr,  Ou'út'r 
la  compajrnic  de. 

l»('sooiiii>as    s.   m.    inus.    dt'shoiiipass.    lîvcès.  || 

noMcuiii|ia<<ailaiiit>ii(c,  iwil.di'slionijHissíiíhnnén- 
li'.  Outre-mesure,  excessivement,  démesuré- 
lucnl. 

DcNroiiipnNailo ,  tla,  adj.  déshompassa-do.  Ou- 
tre, démesuré,  excessif. 

noNruiiipaNai-Kc,  V.  pron.  déskotiprisar-sé.  Ou- 
tre-passer  les  bornes  de  la  raison,  se  pcnnetirc 
des  écarts  ,  braver  les  convenances. 

l»eMc«>iiipl<>tai' ,  V.  Ü.  dí's\ií>m]d(((ir.  Décomplé- 
ter :  rendre  inconiplel;  déparier. 

noMcomplirar  ,  v.  a.  désl.tmiplikdr.  Décompli- 
qué; ùter  la  complicalion,  lever  les  embarras, 
Il  Peu  usité. 

DcHconipuner,  V.  a.  dë.uiompou'r.  Déranger, 
troubler  ,  désajuster,  altérer  gravement,  met- 
tre en  désordre  .  déparer.  |  Cliim.  Décomposer; 
séparer  les  éléments  (lui  constituent  un  corps; 
réduire  un  corps  à  ses  principes.  ||  Décomposer 
une  lumière,  un  raisonnement,  une  idée,  etc.  les 
analyser,  les  réduire  à  leurs  principes.  |i  Brouil- 
ler, désunir  ,  mettre  la  mésintelligence  entre, 
indisposer. 

ne.scoiiipoii«>rKc,  V.  pron.  déskomponér-sé.  S'al- 
térer ,  se  déranger.  ||  Passer  les  bornes  de  la 
raison  ,  se  permettre  des  écarts  blilmables,  bra- 
ver le  convenances.  ||  Se  déranger  ,  se  sAter,  en 
parlant  du  temps.  ||  Se  déranger  ,  se  détériorer, 
en  parlant  de  la  santé,  |  Se  vicier  ,  s'altérer,  se 
gâter,  en  parlant  des  humeurs,  etc. 
ncwrompoiiibUv,    adj.   diskvmpotii-blé.   Décom- 

posable;  qui  peut   être  décomposé. 
ni-Kroinpo.sieioii .  s.  Í.  dèskoinposshion.   Déran- 
gement .  desordre,  trouble,  confusion,  desajus- 
temcnt.  I  Chim.    Décomposition;  action  de  dé- 
composer un  corps  mixte,  de  séparer  les  éléments 


i|ui  le  constituent.  |  Doblc  descomposición  ;  dé- 
composition double;  la  décom|iosition  de  deux 
corps  Imiii  par  laulre  ,  etVectuée  de  manière  à  ce 
qu'ils  t  haiigent  de  bases  ou  d'acides,  et  (¡u'il  se 
produise  des  composés  nouveaux.  ||  Dcsminposi- 
ciun  espoiilànea  ;  décomposition  sp(Mitanée;  cel- 
le (|u-éprouveiit  la  plupart  des  corps  du  règne 
organiciuc.  qui  s'allèrent  et  se  pourissent  d'eux 
mêmes,  des  (jirils  sont  prives  de  la  vie.— Fig. 
Décomposition,  du  visii;.'e.  des  traits.  |]  Dèc(un- 
pusition;  aiiiily  se  des  eleniciiis  ( onstitutifs  d'iliiB 
idee  .  d'un  discours,  d'un  tahliaii, 

UoNOoiiipoMliir» ,  s.  f.  V.  ¡)cscotitpusicinn.  |  Né- 
gligence, delaul  de  soin  ,  incurie  ,  désajusle- 
nienl.  ||  Impudence,  man(|ue  de  retenue ,  elfrotl- 
terie,  immodestie. 

Di>wr«tiiipii('Nlaiii<'iiCp.  adv.  dcskomjxntcsla-tnén- 
Ic.  Impudemment,  sans  retenue,  elVroiitément. 
Il  Négligemment,  sans  soin,  d'une  manière  dé- 
sordonnée. 

WfMronipiioNto  ,  ta.  part.  pass.  de  descomponer, 
et  ilesctntiponerse.  Décomposé,  c.  |  adj.  Effron- 
té; impudent  .  insolent. 

llrMcoiiiiilKaoloii  ,  s.  f.  d,'skomoulgazion,  ¡nus. 
l'Ai  ommunion. 

HcMCMtiiiiilKadero  ,  r«.    adj.  inus.  V,   Malvado. 

We^roiiiiilKadw  ,  «la.  adj.  V.  liscomulijado.  jj  Mé- 
chant. 

l»ONfuiiiiili;<><l<»i'r  •''flj'  V.  Escnmuhjddor. 

U('f>ii-oiiiiil;;aiiiU'iit4.  S.  m.  inus.  V.  liscomunion, 

l»eN<MiiiiiilKar  ,  V.  a.  Y.  Jùconiulfifir. 

ncMcuiiiiiiial.  adj.  desliouioutial.  Démesuré,  énor- 
me .excessif,  monstrueux. 

Uo.xroiiiiinalexa,  S.  f.  inus.  V.  Escomunion. 

UeMcniiiiiiialiiieiitc,  adv.  déskomounalmén-tc. 
Démesurément ,  excessivement,  outre-mesure. 
avec  excès. 

O(>.wi>uniiiiiion,  S.  f.  V.  Escomutiion. 

Or^-coiii-eptiiar  ,  Y.  a.  Discréditer.  V. /)csac»-e- 
dilar. 

Doscuiiccrtndaiiiciite,  adv.  déskonz^^rtadamén- 
t¿-  Désürdonnnément,  confusément ,  en  désor- 
dre, irrégulièreiuent. 

Ui>.«ipoiie(>rtado.  ila.  adj.  et  part.  pass.  de  rfe*- 
co»iccrífír.  Il  Dérangé  ,  déiéglé,  négligent;  qui 
manq-je  d'oidre  dans  ses  affaires.  |  Démis,  dé- 
placé. 

ncKooncertadura  ,    S.  f.  inus.  V.  Desconcierto. 

DPivcoiicertaiiileuto  ,  S.  m.  V.  Desconcierto. 
Déconcertement. 

Dciicoiicrrtar ,  V.  désknnïértar .  Déranger  ,  trou- 

=bler  ,  mettre  en  désordre  ,  brouiller.  ||  Déconcer- 
ter ;  troubler  un  concert  musical ,  un  concert  de 
voix  ou  d'insluiuents.  |  Fig.  Déconcerter;  trou- 
bler quelqu'un,  l'embarrasser ,  le  décontenan- 
cer, l'interdire.  Il  Dcsconceriar  las  medidas; 
déconcerter;  rompre  les  mesures,  ji  Déplacer, 
dénietre,  démonter.  ||  v.  n.  Parler  sans  mesure, 
sans  ordre. 

De.<«coiicci-tnr»ic  ,  v.  pron.  dcskomertar-sl^.  Se 
déranger,  se  troubler,  être  mis  en  désordre, 
être  brouillé,  en  parlant  des  choses.  ||  Ne  pass'ac- 
cordersur  le  prix  d'une  chose.  ||  Se  disloquer  ,  se 
démettre,  en  parlant  d'un  membre,  se  démonter, 
en  parlant  d-un  objet  d'art,  j  Sortir  de  la  règle. 
Il  Avoir  un  Hux  de  ventre.  !|  Desconcertarse  el 
estoniano;  se  déranger,  en  parlant  de  l'estomac. 
Il  Se  déconcerter,  ¿tre  déconcerté  ,  ne  plus  for- 


DES 


81 


DES 


tiier  un  concert,  une  harmonie.  ||  Déconcerter;  ne 
|)Uis  former  un  tout.  ]  Fi^,'.  Se  déconcerter;  se 
troubler,  s-eniharraser  ,  être  interdit.  |I  Descon- 
certársele à  UHo  las  medidas:  être  déconcerté, 
Hrc  dérangé  dans  ses  projets,  voir  ses  mesures 
rompues,  etc. 

Di'NcoiaoliitrMi' ,  V.  jiron.  deshnnntchnr-sè.  S'é- 
c;iiller;  si'  lever,  se  déiadier,  lombi-r  par  éruillcs, 
})ar  jiarlics  minces  et  léjières  ,  en  parlant  de  la 
|)eau  dans  ceriaine>  maladies  culauées,  des  pein- 
tures, des  vernis,  etc.  V.  Descostrarse.  Descas- 
cararse. 

inowcoiiiMt'i-to,  S.  m.  deskonzier-to.  Désordre:  dé- 
réf-'icnuMit,  déiaiigemenl. contusion.  |J  Déconcert, 
défaut  d'ensemble.  d'Iiai  ninuic.  ||  Dépiaceinent; 
dislocal  ion.  déionip()-<it  ion  des  part  ie>  d'un  corps, 
d'une  machine,  etc.  |  Fi^'.  Mésinleiriu'entc,  désu- 
nion, désaccord.  ||  Fiji.  I.é|iérelé,  défiiul  de  cir- 
conspection. I  Fig.  Décontenance  ,  Ciubarra?, 
trouble.  ||  F;g.  Négii^îence  ;  manque  de  soin,  de 
conduite  dans  ses  affaires.  H  Dévoiement  ;  llu\ 
de  ventre.  [\  Bob.  l'remier  tour  de  corde  que  le 
■bourreau  donnait  à  la  question. 

UrNcoiirliitr ,  v.  a.  desUonklouir.  Déconclurc.  V. 
fíesnjiistar. 

DivicoiM-iiiiríto,  V.  pron.  des'.onl.louir-sè.  Se  dc- 
ronchire.  V.  Desajustarse. 

lífxoom'rtrclc,  adj.  iiius.  V.  Desacorde. 

I»i'ísc«nf»r«I:«  .  S.  f.  deslionicur-dia.  Discorde, 
cunlrariété,  dé-union. 

Di'Sfotitî-.irtamento,  ailv.  deskon(iadatnèii-tè.  A- 
vec  déliance,  avec  méfiance. 

IYi*scoi><i:iilill<t.  illa.  adj.  diin.  dc  desconfiado. 

Utf.xeoiilla<li»  .  tla.  adj.  et  |¡art.  pass.  du  v.  des- 
ronfiitr.  Mélîanl,  ombrageux,  soupçonneux,  dé- 
fiant. 

Orscoiilianto  ,  MUis.  dcskonfian-tè.  Déliant.  V. 
Desconfiado. 

Do.4coiiüaii7.a,  s.  f.  deskonfuin-za.  Déliance,  mé- 
fiance, soupçon,  crainte  d  être  trompé,  surpris. 
Déliance;  mannuc  de  conliancc  dans  ses  forces, 
ses  talents  ,  sa  capacité  ,  ses  vertus  ,  eLc.  ¡  Ja- 
iou-ie. 

noscoiiriaiixar.  V.  a.  (/es/coii/îanzar.  Découfian- 
cer.  y.  Desconfiar. 

Oo.sroiillai*.  V.  n.  des'nnfiar.  Se  méfier,  se  défier, 
craindre,  soupçonner. 

PeMpuiifarinar  ,  v.  n.  deskonformar.  Discorder, 
être  discordaul.  nvèlre  point  d'accord. 

PoNooiifurnu'.  adj.  des  oiifor-mè.  Discordant,  qui 
n'est  point  d'acconl.  qu'on  ne  pi'ut  accorder  o[)- 
posé  contraire.  ¡  Différent,  iiié^ral. 

Pr<>«-(>iir<triiil<la<l,  S.  f.  des  oii/orH.uV/iif/(/.  Discor- 
dance; (q)positi()n.  contrariété,  ¡  Différence;  di.s- 
proporti'in,   inégalité. 

De*tc«>nrui-tar  ,  V.  a.  des]innfortar.  Déconforter. 
j  inns.  V.  Desanimar,  desalentar. 

U('s('!>ikh«M-(aii:>,  a.!],  et  poit.  pass.  du  V.  dcsr'on- 
horlar.  \  inns.  V.  Desanimado. 

UcNroiiiKts-tiiiniciitu,  S,  m.  iuus.  Découragement . 
V.  Desatiento, 

Dc^teoiihoi-tur,  V.  a  ÍQUS.  Décourager.  V.  Desa- 
nimar. 

IteNriMiliurte,  s.  m,  inus.  Découragement.  V.  De- 
saliento. 

l»osc(»ii«r«"r,  V.  a.  des'onni'r.  Méconnaître  .  dé- 
savouer, nier,  ignorer.  ¡  Faire  sembiani  d'igoo- 
rei-   une   chose.  |  Desconocer   un   benrprio  ■    ne 

TOMO    V 


point  reconnailre  un  bienfait. 

UfNcuiioridaiiioute,  adv.  desi;otio¿idamén-té.  A 
l'insu.  sans  connaissance  ¡  Ingrateaieul  ;  av<c 
ingratitude. 

DeMcoiiociilo,  adj.  el  s.  et  part.  pass.  du.  v.  det- 
conocer.  Inconnu,  qui  irest  pas  connu.  !  Ingrat, 
meconnais-anl  ,  peu  reconnaissant.  ¡  Défiguré, 
changé,  méconnaissable.  ¡  (Jliscur ,  peu  connu. 

HcscuiiucUiiii'iitu.  s.  m.  V.  /nijratitu  i. 

Uc.vcoiiosfcr.  V.  Desconocer. 

D<>MC(»ii.HaKi-aii<i.  du.  adj.  elpart.  pass.  diiv.  des- 
consaijrar.  Deconsacré. 

DeNtMMisaKrar.,  v.  a.  dfskonsagrar.  Dcconsacrerî 
ôler  la  con>écralioii,  détruite  l'état  de  consécra- 
tion J-un*  personne  ou  d'une  ehose. 

UfMcuiisasi-ai-Me.  v.  pion,  deskonsarfrar-sè.  Se- 
deconsacrer  ;  être  déconsacré  ,  perdre  la  consé- 
cration. 

DcHc»ii»«('jar,  V.  a.  synonym.  dc  desaconsejar,  V. 
ce  mol. 

Dcxfoiiücutir,  V.  a.  deskonsèntir.  Ne  pas  consen- 
tir. I  Discordei  ;  u'éue  pas  d'accord,  ne  pas  tom- 
ber d'accord. 

Dei<coiisitlt>racii>n .  S.  f.  deskonsidèraiion.  Dé- 
coiisidération  :  peile  de  considération  ,  manque 
de  coiisiiiéialion,  méseslime,  d  "faveur. 

De^^eoiiMiilcrailaiiiente  ,  ailv.  des  onsidèrada- 
mèu-te.  D  une  inaiüere  peu  considérée. 

De.<4co!i«<i«l«-rad<>  ,  du.  adj.  el  part.  pass.  du  v. 
desconsiderar.  Déconsidéré,  e 

Ue»4caii.siderur,  v.  a.  deskonsidèrar.  Déconsidé- 
rer ;  ùler  la  considération,  faire  perdre  la  consi- 
dération, cesser  d'estimer,  perdre  de  réputation. 
Peu  usilé.  V.  Desacreditar, 

Uo.xc(>ii;4»iablc ,  adj.  deskonsota-blè.  Désolable; 
qui  désole. 

DeMcoiisolucion ,  S.  f.  nés  nnsolaiion.  Aillction; 
désolation,  tristesse.  V.  Desconsuelo. 

Dt*.<«cun<>oladniui'iite,  adv.  deskonsoladamèntè. 
Tristement;  avec  peine,  sans  consolation. 

Dte»iouii!«oladi<«siiiii>.  adj.  sup.  de  desconsolado. 

Ui'.scostMoladu,  da.  adj.  et  part.  |)a-:s.  du  v.  des- 
consolar. Désolé,  allligé,  qui  ne  peut  pas  se  con- 
soler. ]  Faible  ,  privé  d'aliineuts  ,  en  parlant  de 
l'estomac. 

DtvHpi)iii4olar,  V.  a.  desconsolar.  .^.Illiger,  désoler, 
faire  perdre  courage,  attrister. 

l9i><4coii.solar.xp,  V.  pron.  deskonsolar-sè.  S'affli- 
ger, se  desoler. 

Despi>ii!«tiliioioiialisni(t,  S.  111.  deskonstitouzio- 
nalis-ino.  Décon-lilulioniialisiiu' ;  système  dont 
le  but  est  de  renverser  la  constitution. 

Ui>.«ro:istitiiPiit»ali7.ad<>.  da.  adj.  et  part.  pass. 
du  V.  desconstitnriouallzar.  Décoiistitutionna- 
li-er. 

Uos(N»;i>>(lt tirioiíaüá'.ai*  .  v.  a.  des' nnslitoazio- 
nalirir.  Dec  >iistitulionnalisiM\;  renverser  l'ordre 
coii»lilutioi|iiel.  détruire  la  constitution. 

Ut'MCi>!iK(it:iri(>iial>7.:ir.'X('.  v.  pron.  l'olit.  Se  dé- 
conslilutioiui.iliser.  èlre  decon-titutioiiii.iiisé.  || 
Se  deconsliliiiiiinali>er;  abandonner  la  conslilu- 
tion,  les  op  nions  constitutionnelles. 

D(>NOoii<<tiMicot<iii ,  s.  f.  (/e.ï  .od.vf 'n/ízío/in.  Dé- 
consrucîion;  action  de  decoiislmire,  de  désas- 
sembler,  les  parties  d'un  tout.  |1  gramm.  Décons- 
truitiou.  déplacement  que  Ion  fait  au\  subir  aux 
mots  dont  se  compose  une  phra-e  écrite  dans 
une  langue  étrangère,  en  violaiii.    i'  csl  vrai,  U 


ÜKS 


82  — 


|)í:s 


synlaip  do  rolle  laní,'uo.  mais  au'ísi  on  se  rap- 
pVocliaiil  tío  la  siiitaxc  lie  la   lanjíiio  iiialcniolle, 
dans  lo  l)'it  do  tnioiix  saisir  lo  sons  «jiic  prcscn- 
tonl  los  mots  do  la  pliraso. 
UPNcoiiMiriiUlo,  «la.  adj.  y  pat.  pass.  de  Dencons- 

tniir.  Dócoiislriiit. 
UcMcuiiNd-uIr.  V.  a.  (leshonstrniiirr.  Dóconslrui- 
ro:  dosüssonilili'ilas  partios  d-nn  tout.  ||  ^ramin. 
Dóconsliiiiro;  i'airo  la  (lócoiistiiirtioii,  iiiloivor- 
tir  l-(irdro  do  coiistnu  Iídm,  propio  à  une  langue- 
HoNooiistriiirMo,  v.  proíi.  So  dóconslruire;  étrc 

dói'oiistniit,  otro  dós.issomidé. 
DcMooiiMiiclit,  s.  ni.  tli'skmi.iou'-ln.  .\fniotioii.  dé- 
solation, Iristesso.  II  Faiblosso,  dórajíomoiit  d'os- 
loniiic. 
Divxcdiiditli»,    na.  part.  pas.  do   Desrotitar.  Ks- 

ronipto. 
DoMcitiitasiar,  V.  a.  desUoulíuj-iiiiir.   Dósinfoi- 

tor,  olor  la  ooiitagion.  iMiii'oilion. 
l»('Nr«>iiiaEiiU-ii(o,  s.  ui.  inus.  V.  Desrunito. 
UcMcoiitar,  V.  a.   Peskontar.  Dóonmplor,   rabal- 
tro  sur  une  soninio,  rolonir,  oscoin|)lor.  impu- 
ter. II  Fi;;.  Haliallro  lo  niorito. 
ncHroiitt'iitailixo,    «a»,    adj.    ilcskonlotlíidi-ro. 
Dillirilo  à  contoiitor,   qui  n'ost  ooiitont  do  riou. 
OOMCoiitoiitamioiito  ,    s.   m.    dcskoiilcnlaviicn- 
n-tí).  Mócoiitoiilomonl,  (K'plaisir.  ||  Discorde,  dé- 
sunion, mcsintollij;onoo. 
UcMcniítcntur,   V.   a.  deshuntoitfir.    Móconlen- 

lerl  dóplairo,  fAcher,  rondro  inéoontonl, 
DeMcoiitcBílisímo,  a  adj.  sup.  do  Desroiücnto. 
DeHCoiitonto,   ía.   adj.   dt'skonten—lo.    Mécon- 
tent; qui  n'osl  pas  satisfait. 
npNrniitonto,  s.  m.  Rlócontontement;  déplaisir. 
nfKooiitliiiiailo,   «la.  pari.   pass.   do   Desconti- 

nriar. 
DeNcniitiiiiiar  ,  v.  a.    deshonntinonar.  D\?con\'i- 
nuor,-  inlorrompro,  quelque  chose  qu'on   avaij 
commencée. 
»PMCon(iiiiiariite,  V.  pron.  Se  discontipuer;  être 

discontinué. 
Uef«conliiiiio,  a.  adj.  deshomiti-nojin.  Disconti- 
nu, qui  n'est  pas  continu.  ||  .Miner.  Discontinu; 
se  dit  dans  la  nomenclature  minéralogi(juc  do 
Haïiy,  d'une  variété  dont  le  signe  est  composé 
d'exposants  formant   une  progression  à  laquelle 
ri  manque  un  tormo  pour  (;u'ello  soit  continue. 
IK^jsronvfiti'itcia  s.  f.  V.  ViPsconvetiienria. 
UC!«eonv«>iiil»le,  adj.  dos  2  genr.  dcskon)iv¿ni-hl¿. 
Qui  n'est  pas  on  ra|)port  ou  d'accord  avec,  qui 
ne  va  pas  bien  avec  une  autre   chose.  Il  Inus. 
Disconvenable,  qui  n'est  pas  convenable. 
Dof)C4»iiveiiiblvniciit(^  ,  adv.    dèscoiivéniblérnén- 
té.  Hors  de  propos,  d'une  manière  inconvenante. 
Desconveniencia,  9..  f.  dèskonvénin-'iia.    Dis- 
convenance ;  disproportion  ,  inégalité,  différen- 
ce. 11  Incommodité,  préjudice. 
nescouvenientc  .    adj.   des  2   genr.    dèskonvé- 
nién-té.  Disconvenable;  qui  n'esl  pas  à  pro- 
pos, qui  ne  convient  pas,  qui  n'est  pas  en  rap- 
port, 
Deticonvcnientenientc,   adv.    dèshonvéniénté- 
mén-té.    Disconvenabicment  ;    d'une    manière 
disconvenable. 
Desconvenir,  v.  n.  dèshoni^ênir.  Disconvenir;  ne 
pas  convenir,    ne  pas  s'entendre,  ne  pas  être 
d'accord,  être  divisés  d'opinion,  n  Disconvenir; 
jiepas  être  en  rapport  un  objet  avec  un  autre. 


DcNconveiiii-Me;  v.  pron.  dèskonvénir-sé.  Ne 
pas  s'onlondre,  ne  pas  étrc  d'accord,  ne  pas  être 
en  rapport. 

DeMeAn*«>i-Mal>le.  odj.  des  2  genr.  inus,  dès'on- 
irriíí-^í '.  insiiciablo  ,  sauvage;  ({ui  fuit  la  so- 
cii'té  ,    intraitable. 

DeNCMiiverMar ,  v.a.  mus-  dèahotn'érsar.  Fuir; 
éviter   la   s,,(ic|è. 

De.Hroiit «■i-tir ,  v.  a.  di'shouvértir.  Déconvertir; 
faire  rotombor  le  converti  dans  l'erreur,  rame- 
ner à  l'incrédulité  ,  ro|donL;or  dans  l'irréligion 
ou  dans  uno  fausse  religion. 

Do.xeonvertli-Ne,  V.  pron.  dèsioiinrtir-sé.  Se 
doconvortir;  être  déconvorti,  renoncer  à  la  vraie 
religion,  après  l'avoir  priinitis  omoni  embrassée. 

UoNcitii villar,  v.  a.  di'slouviflnr.  Déprior;  retirer 
uno  invitation.  Il  llotracler  une  offre,  une  pro- 
messe. 

DeMeopar  ,  V.  a  desk(i¡Ktr.  Ététcr  ;  abattre  la  lo- 
to d'un  arbre. 

D«>Me«tra#.iiailanieiite ,  adv.  déshoroznadamén- 
/é.  iiiu>.  \  .  IhxriirazoïKiddiiiPiitr. 

DeNoitraxiianilent».  s.  in.  mus.  V.  Desrorazo- 
iinmipuUi . 

nese(»r4ixniiii«laiitcn(e ,  adv.  dits'.ornzonada- 
vihi-tr.  A\oc  docouragoniont. 

DeNenniKitiianiiciil»  .  s.  m.  di'skornv.onamién- 
to.  Doioijiiigeinonl  ,  abattement  do  cœur. 

Dese<»raz»iiar  ,  V.  a.  dcskdray.otinr.  Arracher  le 
cd'ur  de  (luolqu'un.  n  Décourager  ¡  abattre  le 
courage.  Il  V.  n.  inu<.  Se  décourager,  perdre 
courage. 

B>e.>i<>orelin«l<>r ,  S.  m.  dès' ortrhador.  Celui  qui 
écorco  le  liège. 

De.4corchar,  V.  a.  dèsknrtrhar.  Écorcer  le  liège. 
Il  Rompre  les  bouchons  d'une  ruche,  ponr  en  li- 
rer  le  miel,  n  Briser  quelque  chose  pour  voler 
ce  qu'il  y  a  dedans. 

Descordar,  V.  a.  tlèskordur.  Olor  les  cordes  d'un 
instrument,  ip.  n.  iuus.  liltre  en  desaccord.  V. 
Discordar. 

Desoor«lcrar,  V.  a.  dèskordérar.  Sevrer  les  a- 
gneaux. 

Do.seor«lajo,  ?,.  ^^^.  dèslordag-ho.  inus.  Plaisir, 
joip,  satisfaction. 

De.«cord»na<lo,  «la.  adj.  et  part.  pas.  de  Descor- 
donar.      * 

De.xeorilonanileieto,  S.  m.  dèskordouamién-to. 
Art.  Décordonnago  ;  action  de  decordonner,  opé- 
ration qui  consiste  ;1  enlever  à  coups  de  marteau 
la  matière  (lui  s'attache  aux  pilons  d'un  moulin 
à  poudre. 

De.scor«lonar .  v.  a.  dhkordonar.  .\rt.  Decordon- 
ner :  exécuter  le  décordonnago  ,  ou  enlever  A 
coups  de  marteau  la  croûte  qui  s'attache  aux 
pilons  d'un  moulin  à  poudre. 

Deseortionarse,  V.  pron.  dèsliordonar-sé.  Se  de- 
cordonner; cire  décordonné 

Descornar,  v.  a.  (/c.í/íorHar.  Arracher ,  couper, 
enlever  les  cornes  d'un  animal,  n  Boh.  Décou- 
vrir. 11  Dejarlos  descornar ,  ou  r/ue  se  descuer- 
nen; fam.  Laisser  battre  les  gens. 

Descoronado,  da.  adj.  et  part.  pas.  de  Desco- 
ronar. 

Descoronar,  v.  a.  dèskoronar.  Dédammer  ;  ôter 
le  pion  qui  couronne  la  dame,  au  jeu  de  dames. 
Il  Découronner;  enlever  la  couronne.  V.  Des- 
trón rir. 


DES 


—  83  — 


DES 


Descorrear,  V.  n.  dèskorréar.  Se  d<''pouillcr,  en  I 
parlant  du  l)ois  du  lorf  lorsqu'il  croît. 

■»e.se<>i-r(>»iflo,da.  adj.  dès'.orég-hi  (Zo.  Déréglé 
(lésordoiiné  ,   démesuré. 

Ui-Mcoi-iei- ,   V.  a.  di'shorér.  Faire  glisser  ,  replier 
W  Dnsrorrer  una  carlina;    ouvrir  le   rideau.  || 
JJcsrorrer   el  velo .    dévoiler,    découvrir  ce  qni 
étiiil  ciiché.  Il  V.  n.  Couler,  (luer ,  en  parlant  de  j 
VIII  li(iiii(le.  Il  Rétrograder,   revenir  bur  ses  ¡as,  I 
rcliriiuscr  clieuiin.  I 

i»(>s<MMTi<lo  ,  da.  part.  pas.  de  Descorrer.  I 

Moscoi-riisiifiit» ,  s.  m.  dèskorimién-to.  Inus. 
lùoulenicnl,  coulage. 

l>osfoi-iés.  ad,  dès  ortéss.  Incivil  ,  grossier  ,  im- 
I  (lu  ,   malhonnête,  discourtois. 

ncHCitrtesi»,  s.  Í.  dèsliortéssi-a.  Incivilité,  im- 
politesse, grossièrelc ,  malhonnêteté,  distour- 
t(jisie. 

DcMcortcsinentc  ,  aáv  dèskortrsmén-lé.  ïncivi- 
lemenl    grossièrement,  impoliment. 

Uescui-teziidu,  da.  adj.  et  part.  pas.  de  Descor- 
tezar. 

Ui-srur(ezndor.  S.  m.  iuus.  dcskortézador.  Celui 
qui   écorce  les  arhres.  V.  Desroiclifidor. 

Mescortt'y.adnri» ,  s.  f.  dé.s\íoríé/.adou-ra.  Ilist- 
nat.  nécorlicalioii,  action  de  décortiquer ,  elVet 
que  cette  action  produit;  séparation  naturelle  ou 
artificielle  de  l-écorce  des  arbres  ou  de  la  ¡'.rc- 
mièrc  enveloppe  d'une  racine,  d'un  fruit,  d'u- 
ne semence. 

np!4cortez<>inie:9to,  s.  ni.  V.  Vescortezadura. 

UONcurtrxaiitc  ,  adj.  dès\iorlé7.an-té.  Décorti- 
quant; décorlicanl;  qui  enlève  ,  iiui  ala  faculté 
d'éiilever  l-écorcc  d'un  arbre,  d'une  racine,  d'u- 
ne semence,  etc.  ^ 

Dr.«rortez:ir,  V.  a.  descortezar.  Ilist.  nat.  Décor- 
tiquer; enlever  l'écorce  d  un  arbre,  la  premiè- 
re enveloppe  d'un  fruit  ou  de  toute  autre  subs- 
tance végétale,  n  Kcorcer,  écrouler  du  pain' 
écalcr  un  fruit,  etc.  ji  Tacontier ;  polir  (lucl- 
qu'un  mal-élevé  ,  le  déliourgeoiser. 

Wejiooi-tfy.arsc.  V.  pron.  Se  décortiquer;  être  dé- 
cortiqué ,  dépouillé  de  son  écorce  .  de  son  en- 
veloppe ;  se  dépouiller  de  soi-même  de  celte 
écorce  de  de  cette  enveloppe.  ||  Se  décrouter, 
s'écorcer ,  s'écaler.  ||  Fig.  Se  façonner,  se  polir, 
perdre  sa  rusticité  ,  se  dcbourge(ii>er. 

DcMroscdiira,  s.  f.  dóshossédou-ra ,  Décousure; 
endiDil  de  cousu.  11 V.  Descosido. 

l>eNCi>«ii'f,  V.  a.  (leshossérr.  Découdre  ;  défaire 
une  coutuie  détacher  ce  qui  est  cousu.  Il  Fig. 
lîrouiller.  désunir.  ||  iVo  di'scoser  la  hücn.  loslá- 
hios  :  ne  i)as  desserrer  les  dents  ,  ne  pas  dire  un 
mot. 

Oewoosorsc,  v.  pron.  dhlossér-sé.  Se  découdre: 
être  décousu.  ||  Fig.  Parler  sans  relenue  ,  dire 
iiiiliscrètemeiit  ce  qu'il  fallait  taire.  ||  Fam.  LA- 
clier  un  mmiI. 

DcscoKidaiiiciito,  adv.  des' ossidnmén-tc.  Fig. 
Imtiiodérément,  iniiisciètemenl,  à  l'excès. 

Ilescosid»  ,  s.  m.  drs'ossi-do.  D"cousure;  endroit 
drciiiiSM  de  (luelque  linge  ,  de  quebiuc   étoffe. 

Ui-scoMido  ,   da.  adj.  et  part  pas.   de  Descoser.  \ 
Décimsu.  Il  Kig.    Indiscret,    bavard.  ||  Toi/io  un 
ilescosido.  Inmodérément,  élourdiment,  excessi- 
vement . 
UcMM>Miillar ,   V.   a.    descostillar,   .\rraclier    ou 
rompre   les    côtes.  H  Tomber   de  manière  à  se 


rompre  les  côtes. 

Descostrar,  V.  a.  í/eikoiírar.  Ecroûter  ,  olería 
croule.  Écailler,  enlever   les   écailles. 

DoMcoMtrarMi'  ,  v.  pron.  S'écrouler  :  être  écrou- 
lé. 1  S'écailler  ,  tomber  par  écailles. 

Do.xroNtreñlmiento,  S.  m.  inus.  Licence  effrénée. 

Dt'.*iC(»Ntiiiiil>r(',  s.  f.  des  ostoutn-bré.  Inus.  Pé- 
saccoutumanci'  ;  perle  del  ({uelquc  coutume  ,  de 
quelque  habitude. 

Do.xcotar  .  V.  a.  deshotar.  inus.  Lever  la  défen- 
se de  passer  par  un  chemin  ou  par  une  pro- 
priété. 

De.sooyiititamipiito,  S.  m.  deskiounntamiénn- 
to.  Dislocaliiin  ,  luxation  ,  déboîtement.  |1  Fig. 
Lassitude  malaise  dans  les  membres. 

De»«coyiiiitar .  v.  a.  (/csUoioM/iNfrir.  Disloqner, 
luxer,  déboîter  ;  se  dit  en  [.arlaiit  des  os  qu'un 
elf'irt  ,  une  chute  ,  un  accident  quelconque  fait 
sortir  de  leur  place  naturelle  ,  de  la  place  dans 
laquelle  ils  sont  renfermés  comme  dans  une  boî- 
te. Il  Fig.  Excéder,  vexer,  fati;;uer. 

De»iroyiinturf<e  ,  v.  pron.  Se  disloquer  ,  se  déboî- 
ter,,  être  déboîte  .  se  déjoindre,  dans  toutes  les 
acceptions  du  verbe  actif. 

Do!<«cuytiiito  ,  s.   m.  inus.  Luxation.  ||  Malaise. 

Doserecciioia  .  S.  f.  dcskréiénn-iia.  Décroisse- 
mont,  diminution. 

Deíicrí'cer  ,  V.  a.  desCréiérr.  Diminuer.  ||  v.  n. 
Décroître,  diminuer.  |  Décroître  ,  se  raccourcir, 
eu  jiarlanl  des  jours.  Il  Baisser,  [en  parlant  de  la 
marée,   dun   cours  d'eau. 

Desereeiuiieato,  S.  m.  (/eik/eziiniénn-to,  Dé- 
croi>sance  ,  diminution. 

Dt-f«eiódi(o,  s.  m.  desCré-dito.  Discrédit ,  dimi- 
nution de  crédit  ,  perle  de  réputation. 

Ui'scrt'eueirt ,  s.  f.  (iei/iré;rin-ziü.  Incrédulité, 
mécrovance. 

Descreer,  v.  a.  dcshré'rr.  Cesser  de  croire,  de- 
venir incrédule,  n'avoir  plus  de  foi.  H  Refuser  de 
croire  une  personne  digne  de  foi.  1|  Descreer  Je 
Dio.î  :  renier  Dieu. 

Descreído,  da.  adj.  dcsCrCi-do.  Incrédule,  qn'on 
a  peine  à  persuader.  Il  Incrédule  ,  inlidèlc,  qui 
n'a  pas  la  vraie  foi. 

Descre.seendo  .  adv.  des  résién-do.  Mus.  Des- 
creseendo  ;  en  din;iiiuant  l'intensité  des  fons. 
S'emploie  substantivement. 

De.xere.«(ar,  V.  a.  dvsUrcslar.  Oler,  couper  la 
tète. 

Desci-ie.rse  ,  v.pron.  des-riar-s'.  Se  consumer 
en  désirs,  mourir  d'impatience  .  brûler  d'envie. 
Il  S-exténuer  de  fatigue  pour  (luebiu'un. 
Dciicriltir.  V.  a.  dfsla  ihir.  Décrire  ;  représenter, 
priiuire  par  les  paroles  ,  par  le  discours.  |  Dé- 
crire; donner  une  idée  genérale  de  quelque  cho- 
se. Il  Géom.  Décrire  ;  tracer  des  lignes  cour  bes, 
des    directions  de  trajets  en  lignes  courbes' 

Deseriikiise  ,  v.  pron.  se  décrire;  être  décri  .  || 

Se  peindre  soi-même. 
Deseiiisar  ,  v.  a.  mus.  V.  Desgreñar. 
Deseriprioii,  S.  f.  des' rijiiiotin.  Description;  ex- 
position de   attributs   des  qualités  d'une  chose. 
Discours  par  lequel  on  décrit, ou  dépeint.  ]  Des- 
cription ;  ouvrage  qui  a  pour  objet  de  décrire.  | 
tieom.  Description  ;  action  de  décrire  ,  de  tracer 
nue    ligne,   une   surface.  |  Logig.    Description; 
dcliiiilion  vague,  impai faite  ,  supcriicielle  ,  qui 
qui  donne  quelque  idee  dnine  chose,  mais  sans 


DES 


—  8V  — 


DKS 


ÍII  faire  coiinaîlrf  l.i  natuf  ,  les  |iro[MÍrlcs.  || 
Description;  iinciitairc  dctailló  de  meubles  pa- 
piers ,  li\  res,  011  aiilres  olijets  ,  etc.  i 

DcMrrl|iil\o,    va.    ad],    ileslripli-vo.  Deseriptil:  1 
qrii  a  pour  (dijrt  de  deerire. 

DeNrrl|»to,a.  paît.  pas.  à&Describir.  Di'pciiil.  V. 
Dr-.vr.  ito. 

DrM<Tl|ttiir  ,  a.  ndj.  (IrxhrifitDr.Cif'om.  DOvrisiwú;  I 
dont     le    Miiniyciuciif    décrit    une    li;ine    (•iiurlic. 

IlrN(*rI(i(orio,  a.  iidj.  inus.  Décrivant  ou  desorip-  j 

tir.  I 

DoNri-lNiiiar  ,  v  a.  <li'>l,risiiirir.  Donner  nu  firand 
coup  sui-  la  léle.  j 

DcNri-liMiiiiii-si- ,    V.    prou.   Se    mettre   enfuii-urj 
.s'etnpm  1er.  | 

UoNcriNtiiiiiar,  v.  a.  (h'slirisii(l))(ir.  Porter  llll 
¡iiiinil  coup  sur  la  lèle.  I 

DeNoriMtlaiiixadu  .    |)art.    près,    de    \)psrrixliri 
uizdT. 

DoMrrisdanIxar  ,  V,  0.  tlnsi.r i.sliiiiii/.ar.  Déchris- 
tianiser ;  faire  eesser  d^'lreclirclien;  enlever  le 
titre  de  cliróticn  ;  faire  renoncer  a  la  foi  cliré- 
tienne. 

Dc>«ri-lw(Ianl7.arMo,  V.  pron.  Se  décliristianiscr; 
tHre  dei  lirlstianisó  ;  renoncer  de  sui-m«^me  au 
christianisme. 

DrNorKa,  (a.jiarl.  pas.    de  Descrihir,    Dépeint. 

Ue.xcrilor,  ra.  adj.  <leshr i-lor.  Descripteur.  V. 
Dcscriiilar. 

Descruo  lioar ,  intis.  Oler,  descendre  de  la 
croi.<. 

DoMcriKleror:  v.  a.  (láskroudéi.trr.  Tcchn.  Dc- 
cruer;  lessiver  le  fi!  ou  la  soie  quand  ilssont  crus, 
pour  les  préparer  à  recev(»ir  la  teinture.  ||  Tecli. 
Décruser;  exécuter  le  décrusa^'c;  mettre  les  co- 
cons dans  l'eau  bouillante,  piiur  en  dévider  la 
soie  a\ec  une  plus  {îrand  facilité. 

DcNcriiilcrortic,  v.  pron.  désVnnidh.érr-sL  Se 
déiruer.  se  décruser;  être  décrue,  décrusé. 

D<-^rriiil<-riiiti(>ii(o.  S.  m.  desliioiidv/.'nnivntn. 
Décrna^e:  action  de  lessiver  le  fil  et  la  soie 
quand  ils  sont  crus.  ||  Décrusage;  action  de  dé- 
ciuser.  Il  Décnisemeut;  action  ou  plutôt  résollat 
de  l'action  de  décruser.  ||  Décrùmeut;  action  de 
décruer,  ou  plutôt  résultat  de  cette  action. 

Dcst>i-iiza<!<>.,  <!a.  part.  pass.  de  Dcsrru/.ar.  Dé- 
croisé, e.  S'emploie  aussi  adjetivemenl. 

Dr^oriizar,  v.  a.  deskruuînr.  Décroiser;  défaire  ce 
qui  est  croisé,  mettre  dans  une  autre  position 
des  objets  qui  étaient  croisés. 

I>c.<erii3;arsp.  V.  pron.(/;',v  romar-sé.  Scdccroiscr, 
changer  sa  position  croi'-ée. 

JDeMciiailoriiaiIo,  «la.  part.  pass.  de  Lescuadcr - 
nar.X .  ce  mot. 

Dciicastdernar,  v.  a.  d''s\innndi'riinr .  Défaire  ¡a 
reliure  d'un  livre,  le  sép.arer  par  feuilles.  ||  Fig. 
Démanlibulcr,  défaire,  dcranj^er,  mettre  en  dé- 
sordre. 

Dcüiciiiulriliadn,  da.  part.  pass.  de  Descundi  i- 
llursf.  V.cc  mot.  |  adj.  Qui  se  détache,  qui  se 
sépare  d'ini  quadrille. 

DoscisaiBriliado.  S.  m.  deslouadrilla-do.   Yélcr. 

liliiladie  des  chevaux  délinncliés. 
D<'*irtia(lrillar.<ic,  v.  fvrin:  dcsImiiadrUlar-sé.  Se 

dehaiidier  en  parlant  d'un  cheval. 
De.<«r(iartelni'.  v.  a.  désiiouartélar..  Mar.   Courir 

grand  largue. 
Descuartizado,  da.  part.  pass.  dcDesraaríiiar. 


Kcarlele.  e.  |j  adj.  licartelé,  divisé  en  quatre. 

Dc>Mriiar(Í7.ar.  v.  u.  <lrx  niiarti/nr.  rieartiler;  sc- 
par<"r  en  quatre,  metireeii  quatre  quartiers,  (la 
i^carlelait;  en  iiraiil  a  (juaire  ihevaux,  sou-,  laii- 
cieune  jui  isprudence  ceux  qui  utteiitaienl  au\ 
jours  du  roi. 

Df'Mriiartiy.arHf.  v.  pron.  desko'i(iriizur-si'.  S'é- 
rarleler;  èire  écarlelé. 

l>cMrul>l<Tia,  s.  f.  dcsknitbicr-tn.  Découverte; 
action  de  (lecoinrir:  un  pavs,  un  trésor,  une  mi- 
ne, nu  reiiu'de  etc.  ||  >!ilit.  Di-couverle.-  aclioii 
de  reconnaîlie  le  pays  ennemi,  le  lieu  où  sont 
actuellement  les  ennemis,  leur  coiili'uancc  ,  leur 
nomine.  ||  Sorte  de  pi\lé  qui  um  point  de  clessus. 
I  .1  hi  ili'sriihit'iln.  a  Iv.  V.  Ihsiithii'i  tiim"Hle. 

ItcMriiltIcrIatiK-iili'.  adv.  tif»'  inibipi  liinivn-té.  .V 
découvrt;  a  nu,  détouv(  rlemciit.  sans  voile,  ou- 
vertement. 

Wi-Ncuhlei  lo,  s.  m.  dcs':s<)ubii;r-ti>.  Découvert;  ce 
dont  ou  est  a  découvert,  ce  qu'on  a  p.ivét  se 
prend  ordinairement  dans  le  sens  de  déficit.  |1 
Art.Milil.  Af  di'sriihierin;  à  déc<Miverl;  sansquc 
rien  ;:arantisse  du  feu  de  l'ennemi.  ||  Al  dpscu- 
bierli)\  à  tléi-oiivert;  sans  être  couvert.  |i  Comm. 
IC.stitr  l'n  di'sri(bicrlo;  être  à  déiouvert  n'avoir 
aucun  gage  de  sa  créance.  |  exposition  du  sainl- 
sacremi'Ut. 

ncNfulsici  (o,  (a.  part-  pas. du  Verbe.  Descubrir. 
Découvert,  c.  (  adj.   inus.  /Jéîaissé;  abaiidoiiiié. 

I  Aiidiir,  estar  d/srubierín;   avoir  la  lélc   une. 

II  .-Il  desrubicrlo,  ouvertement,  à  découvert.  |[ 
Estiir  ó  (¡iiediir  ditxriibiprlo;  être  espose  à  de 
grands  reproches  bien  mérités.  ||  Eu  todo  lodei,- 
cubirrtii;  (¡ans  tout  le  monde  connu. 

DosonSii-elüllí-s,  S.  m.  di'sixoubrétaill-ess.  inus. 
Sorte  de  petit  éventail  ancien. 

DANriitirioioii.  f.  S.  di-skoubrij.ii)n .  inus.  Guérite; 
échauguette;  lieud'oii  l-on  peut  découvrir,  obser- 
ver, inspecter. 

ncscudrtdero,  s.  m.  </e.skf)ní»ríf/(i.ro.  Lieu  élevé 
d-ou  l'on  peut  découvrir  une  grande  étendue  de 
terrain. 

Mo!s<Mil»ri«lor,  ra.  s.  deshoubridor.  Découvreur; 
celui  (lui  fait  une  découverte;  se  dit  particulière- 
ment des  voyageurs  qui  découvrent  de  nouve- 
lles contrées,  n  Celui  qui  découvre  une  chose 
cachée.  ||  Milit.  Coureur. éclaireiir,  batteur  d'es- 
trade. Il  Navire  employé  à  l'aire  des  découvertes, 

De.<<c«i'»riiiiJi'al«.  s. m.  ilcslatiihriinii'n-  lo.  Décou- 
verte; l'acti(ui  de  découvrir,  d'inventer.  ||  Décé- 
leinent,d.' vouement.  \\  Découverte,  l'action  de  dé- 
découvrir un  pays  et  le  pays  découvert.  |  Descu- 
brí mioitu  del  puclio;  effusion,  épanchemeut  du 
cirur. 

»i'.«ei!t>rlr.  v.  a.  f/ '.«/íoní^r/r.  Découvrir ,  mani- 
fester, faire  voir,  révéler,  dévoiler.  |  Découvrir, 
ôler  ce  qui  couvrait,  ôter  le  dessus.  |i  Découvrir, 
trouver  une  chose  cachée  ou  inconnue.  ||  D -cou- 
vrir,voir,  disiiogiier  ,  disceiiicr.  apjiercevoir 
une  étendue  suitout .  de  loin  ou  d'un  lieu  élevé, 
Il  Découvrir  ;  parvenir  à  connaître  ce  qu'on  te- 
nait caché.  Il  Découvrir;  faire  coimatre,  rendre 
IMiblic.  Desrnirir  sw  j'hpi/'/;  découvrir  son  jeu; 

,      laisser  voirou  montrer  ses  cartes.  !|  Découvrir; 

I      se  dit    des  nouvelles    connaissances  qui   s'ac- 

I  quièrent  sur  des  personnes  ou  sur  des  choses. 
Il  Déceler,  découvrir  ce  qui  est  celé,  cache,  en 

'      pailant  des  personnes  cl  des  choses,  décacher. 


DES                            _  80  —  DES 

Il  Dcffiihler  ,  dC-pouillpr  .  débarrasser.  ||  Dépis-  cula?sor  ;  Î-trc  dc-ciiljss(''. 

lcr;découMir    le  ;;il)icr  à    la   pislc.  |  Dévoiler,  Dee*oiilpa,  s.  f.  V.  Dtifi///'a. 

découvrir,  ri\elir   une  iliosc  raeliée,   scerèle.  in- f vuivnr ,  \.  a.  \i\\i<.  \  .  Disc uljiar. 

DcNciilHii-Nc  ,  V.  prou,  dhknuvrir-sé.  Se  dérou-  Ut-NciiltiKur  ,  v.  a.  mus.  tleii.oulli7.(tr.   Ex]  liijuer 

vrir.se   dév<iiii-r  ,  se  déceler ,    se  repeler;  cire  ce  (jirii  y  a  d-ubstur  dans  cerlains   mots  trop 

dcr.muMi,  dé>oil6,'déiTlé,  révèle.  rrrliercliés.                      ,.      ,.,          ,       ,       ..   - 

De.iciM-llo  ,    S.  in.   liés  ouéUl-o.   Hauteur,  éleva-  »csciiíi»I»im«Io  ,    «5a.    adj.    dcskounibrada.   Lin, 

tioii  démesurée   d'une  ehnse  supéi  ieure   ;i  eeile  |>lal  .  símis  élevaliiiii. 

d'une  autre   ||  Fii-'.  Klévatioii .  supeiimilé,  pré-  Ui-Mdiiii|>lir.  v.  a.  di'skonmidir.  Manquer  à  son 

éininente.  1  Fig.  Hauteur,  orgueil,  (ierté,  luor-  dexoir.  a  xes  engiigeineuls. 

,,„,.  ni'Kcstra,  s.  f.  iiMi!".   V.   Descuido. 

l)fMi-u<Mito,s.  m.   dés'or(i'n-to.  Dérompte;  rete-  ■»«••<(•  un- a  ,  s.  {.  dfshouré-a.  Bot.  Dcscuréc;  scc- 

iiue  déduction  d'une  souime  sur  une  autre  plus  ti(tn  ilu  ;;enre  sisviubrion .  co  !■;  reniiiil  des  her- 

fiutedont  on  est  débiteur,  ce  qui  reste  a  pajcr,  bes  glabres  ou  «ouvertes  d'une  pubesceiici  blan- 

dédiution--    laites.  ebe  et  floconneuse- 

DoMoïK-fiiacalM-aN.  S.  m.   désUnuérnaVn-brnss.  l»«-»irHrtulo  ,  da.  pari.    pass.   de   dvsrurlu.  h(t- 

On  noinn.e  a  nsi  un  vent   très-froid  el  très-vio-  bàlé  .  e. 

lent  (¡ni  soullr  du    Nord.  Do.«<tMiillr,  v.  a.  dôsrourlir.   Débáler;  ôter  le  \\h- 

Dr»<cii<M-iia|>adru.>.tiuH,s,  m.  Boh.  V.  Machete,  le,  enlever,  détruire  1  iini-ies-ioii  que  le   bâic  à 

ti>,  rindo.  l'ai'"  î"»""  'î'  pcau  ,  sur  le  lemt. 

DcNriK-iito  .  s.  m.  V.   Desaire,   Afrenta:  \  Bob.  ix-sciirtirse ,  v.  proii.  désrouriir  s¿.  Se  débàl  r. 

Tout  ce  qu'on  vient  à  savoir  .  à  découvrir.  ùlre  debûler.  S'ùter  les  elTls  du   bàle  ,  le  bàle. 

■*c!xrueli-f>,    s.  m.  inus.    V.  Desaire  .   Desprecio.  nvHcUiti\xinla.  An.  ai\].  \ .  Perdnio  ,  Descubici  to. 

Ui'Noiiidatli'inioiilc  ,    adv.    dêsluuidadamén—lé.  Mcsdar.  v.  a.    desdar.   Toui  lier  à  rebours.  C'est 

Né;;lii;einnient  ,  nom  baliininicnl.  un  tenue  de  cordier. 

Dewciiliiacli.'.iiuanieiito,  adv.  sup.  de  Deícuií/a-  DexUe.  pi  en.  Depuis,  des.  ¡  V.  Despues  de.  \  Des- 

(lainctitr.  t/i»  ex  onre.v  ;  des  lors;    depuis  bjrs.  !  Deii/e  çnc 

UoNiMiMiadiKimo,  ma.  aej.  sup.  do  Descuidado.  depuis  que.  i  Desdeel  principio;  dübord ,  |irc- 

DoNciiidailo  .    «la.    part.  ¡uiss.  Aq  Disniidnr.  V.  iiiiéieinenl.  ¡  /ícAv/e  «/ior«,- dés  à  présent.  ¡  Des- 

ce  mol.  Il  adj.  Négli^ienl  .  iiHiltenlif,  nondialant,  de  luc¡io  cdnvino  en  c//o;ila  bien  voulu  y  acquies- 

paresseiix.  11  Qn\  se  iié;;!i^;e  ,  qui  a  peu  de    soin  ter  aussitôt. 

de  sa  personne.  |  Desprevenido.  ||  Co,jer  descui-  Dr.xdcoir,  v.  a.  désdêiir.  Détncnlir,  dédire  ,  dé- 
jà i/o  ;  premlie  au  dépourvu,  inopinément ,  sans  savoiier-  ¡  inus.  Nier  l'aulheiilicité  d'une  ehose. 

être  sut  ses  guides.  »o«<l<-cir .  v.  n.  S'écarter,  ne  puinl  eonvtnir,  ne 

»fxciil«!aiiil«'i!4o,  s.  m.  inus.  V.  Dpsr?<ii/o.  ¡las  cadrer  .  n'être  pas  cunroinie  ,    n'avoir   pas 

UcMciiidar  ,  v.   a.   désVouidar.   Détbar^ier  d'un  de  rapport.  |  /^c.ví/er/ríe  i/e  :  decboir,  tomber  en 

soin.  Il  Kinpéiber  quelqu'un  de  se  tenir  sur  ses  déi  ademe,  perdre  de.  ¡  Perdre  de  son  aplomb, 

(¡ardes.  Il  DcíCHÚ/ac  (i  SIÍA- ami'ifos;  négliger  ses  surplcnibler. 

amis;  n  avoir  pas  soin  (le  les  voir  assldùmriil  ou  uesiNM'lise.  v.  prnn.  desdciir-sé.  Se  dédire,  se 

nu'^si  souvent  (¡ne  l'exigerait  les  devoirs  de  l'a-  »■  rétracter;  déproineltre,  revenir  sur  sa  prumes- 

mitié  ,  de  la  société  ,  etc-  se.  retirer  sa  |iarii|e. 

DcMniUlar  .  v,  n.  d.'.^liüiñdar.   Néglifjer.  señé-  l»t'»«Efl  ,  Contraction  des  mots  desde  tí;  dr-puis 

gliger.  s'emlonnir,   iravoir   pas  soin    de.  être  lui. 

négligent ,   n  anqucr  de  soin.  ||  Descuidar  en  al-  Dc»i«l<-n.  s.  m.  desdén.  Dédain,    mépris  exprimé 

(/k/ik;  se  rCj  oser  sur  quelqu'un.  par  l'air,  le  Ion.  les  ;;esles.  le  maintien  ,  ele.  ¡ 

Dr^riiiiSat  <«(> .  v.  pron.  désl<ouida'--sé.  S'oublier,  Négligé  ;  étal,  coutume  d'une  personne  qui  n'est 

oublier,  négliger.  point  parée.  ¡  Eslar  al  desden  ;  èlre  en  négligé. 

UcKciiido.  s.  m.  désiiiiuulo.  Négligence,  manque  '  Al  desden:  adv.  V.  AI  descuido: 

d'application.  Il  Inadvcrterce  ,  oubli.  \  Inatten-  BoN<I(<ii«le,  adv.  inus.  disdén-dc.  Depuis  là,  de- 

tion  ,    im|'olites-e.   |    Oubli;    action    blâmable,  puis  bus. 

honteuse.  ¡  .Négligé  ;    état   (l'>'ne  personne    (jui  ncNitt-ntailo,  «la.  part   pa'S.  de  í/p.íí/eníar.  Eden- 

ii'esl  point    paiée.  )  Cou   descuido;   néj;li;;en)-  lé,  e.  ¡  lldenlé  ;  qui  n.a  plus  de  den'.s. 

ment  .  avee  négligence.  ¡  Al  desiuido  ;  sans  fai-  newila-ntai-  ,  v.  a.  désdtntar.  Edenlcr,   rompre. 

re  semblant  de  rien,  comme  par  mé};arde.  ¡  Al  user,  arracher  les  dents. 

descuittu  ;i  cvn  cuidado.  \.  al  desruido.  Dom«I<'ii(«' .  adv.  inus.  (/f.v</('»-it>.   />elá.   depuis 

l>c.««Mil«Ea<io,   «In.   m\}.  dhr\^ouida-do.   Qui   n'a  la  .  dés  lors ,  depuis  (C  temps. 

|)oiiit  de  souci  ,  de  peines  ,  qui    ne  s'inquiète  de  Dc.*«<»  i"ia!;l<>.  ad',  désdénna-blé.  Dédaignable;  qui 

rien.  doit    èlre   (ledaifiné  .   qui   mérite  le  dédain,  eu 

Dcf'cnlado  .  «la.  part.  pass.   de   Desrular.  V.-ce  [larlanl  ^ciib  nu'iii  (le^  elio>es. 

mot.  Dr!s«l(-nailaiii<-iito  ,    adv.    inus.   Y.   Desdcùusa- 

Ucneiilar,  V.  n.   déslcular.    Casser,  rompre  le  metale. 

bout  .  la   tête,  le  l'oiid    d'une   ihose,  elfondrer.  M«-s«l«i"!a«to .  un.  part,  jiass.  ilc  desdeñar.  Dedai- 

U<-Mrulalaiiil«-i3t<>,  s,  m.  di's\«iulalaniii'n-to.  De-  gné.  e.  ¡  adj.  iiiu>.  V.  Dodiùcso. 

culiis.-emenl  ;    action    de  quitter  la    culasse  ou  D«'(»«i-Ha«lor  ,  rn.  a«lj.  inus.  (/(i(/i;yri<J<iiir.   Celui 

de  (Il  :-ai  mer  une  arme  a  l'eu.  (|iii  dédaigne  .  qui  méprise. 

lîosriilaliii-,  V,  a.  dcsLo^ilalar.   Déculasser;  ('»ter  ll«K«l«ñaii».u  ,  s.  f.  V.  Desprecio. 

la  enlasí-e,  démonter,  désarmer  une  arme  a  l'eu.  i»«'M«l«'ñ«r  ,  v.   a.  (iói/i'i/nar.  Dédaigner,  mépri- 

D(-i>rulu(ar«r,  V.  pron.   diskoulatar-sé.  Se  dé-  ser .  rebuter,  marquer  du  dédain,  mépriser  ovc« 


DES 


—  SO- 


DES 


hauteur,  en  pailanl  des  personnes  el  des  choses. 
I  Dédaifiner ,  né^li^er  une  chose  comme  étant 
trop    aiidc-sous  de   soi.   ¡  Dédaigner  ;     refuser 
avec  dédain. 
D«'N«leHiirM<>.    V.  ¡tron.   (lindégnar-sé.    Se  dédai- 

f,'ner.  èlic  dediii;;né. 
UoMilcñii.  s.  m.  inus.    V.  Dpsdcn  ,  mennsprecin. 
Oi-M<l«-i'i«iMaiiioiiie,  adv.  désdénnosniiiiK^it-lé.  I)é- 
daijiiicnsi-ment  ;    d'une    maniere    dédaigneuse, 
a\cc  dédain. 
Iki'MiIi'ùoM».  fin.  adj.   d¡'-sdi'-;itK)-.ssi>.    I)édai;;nenx: 
(¡ui  a  du  dédain,  qui  niai(|ue  du  dédain.  ¡  Anal. 
I)i'(l;ii^Mieur  ou  dédai^'iien\  ;  nom  donné  au  mus- 
cle ah.hutenr  de  |-(eil.  Il  est  ainsi  nnmnié  |iar( c 
(|ne.  pour  exprimer  nn  re^'ard  de  mépris,  il  luit 
toiirner  l'ieil  du  côté  opposé  au  nez. 

Ui'vilftitiiiii-  ,  V.  a. ■desdevanar.  Dévider,  défaire 
nn  peloion  de  fil. 

ne.Htli<-iiii .  s.  f.  í/í''if//7-e/in.  Désastre  ,  malheur, 
manviiise  fortune,  mauvaise  d"stim''e,  infortune, 
disi,'rAce.  |  lnilij,'ein'e  .  pauvreté.  ¡  Ponerse  he- 
cho ttnd  dcsiliihd  ;  fain.  Salir  beaucoup  les  llar- 
dos. 

Dc.xfliohailaniriito  ,  adv.  dix-dilrhadamén—t^ 
Malheurcnsemcnl  ,  par  niallienr. 

UoNiiiohiKiiiiu  ,iirt;  it<»,it».  adj.  dim.  de  drs- 
dirhadii. 

nfM<liciia«lo,  tl».  adj.  et  s.  di'sdiirhn-dn.  Infor- 
lune  ,  maiiieureux.  ¡  Ser  un  dPKilirhndn:  ètreun 
bon  homme,  un  benêt,  un  pauvre  diable. 

»<>N«liclio,  cliu.  part.  pass.  irréi;.  i\(}  desdecir. 
Dédit,  e. 

nosdiiiorado,  du.  part.  pass. de  dcsdinerar.  Dé- 
sargenté, c. 

Do.-diiM'i-ar,  v.  a.  désdinérar.  Voler,  enlever 
l"ai';;eiii  de  (ini'li|UMin. 

no.xdititiado .  da.  part.  pass.  de  desdoblar.  De- 
doublé,  e.  ¡  Décorné,  e. 

UrMdohlar,  V.  a.  dfsdoblar.  /)édoubler.-  déplier, 
dérouler,  étendre  ce  (jui  était  plié.  ¡  Desdoblar 
1(1  hoja;  fam.  reprendre   le  (il  de  son  discours. 

ncwd()l»i:ir>i<>  ,  v.  pron.  désdoblar-sé.  Se  dédou- 
bler ,  è  re  dédoublé. 

Dcstittii  .  s.  Ml.  V.  Isitlsez. 

UoMdoiiadattionio  .  adv.  dósdonadamén-lé.  Rus- 
tiqiiement  ,  jírossiérement. 

Doüditiíado.  da.  part.  pass.  de  Desdonar.  V.  ce- 
mot.  I  adj.  Qui  parle  ou  iiui  a^-it  sans  {;iilce. 

Dc.xdoiiar,  V.  a.  inus.  Reprendre' ce  (¡ui  avait  été 
donné. 

Desdoi-arion ,  s.  Í.  désdnra/.ian.  Art.  Dédornre; 
actiori  de  dédorer  on  de  se  dédoier  en  parlant 
d-objets  auxquels  on  ôte.  ou  qui  perdent  la  lé- 
gère couche  d-or  qui  adhère  à  leur  surface. 

ne!«d(ti-ad<i,  da.  p.  pas.  de  desdorar.  /Jédoïc,  c. 
Il  S-emploie  adjectivement. 

ne.xdui'itr.  V.  a.  Dédorer;  enlever,  ôtcr,  effacer  la 
dorure,  dnin  cadre,  d'un  bijou,  d'une  pièce 
d"orle>  rrrie. 

Uo.«d<>rai-Mt>.  v.  pron.  désdorar-sé.  Se  dédorer, 
perdre  sa  dorure;  être  dédoré. 

Doi«doi-aaid»,  da.  adj.  inus.  desdormi-do.  Qw 
n'est  pas  bien  éveillé.  ||  M),  espavorido. 

Ur^doro,  S.  m.  désdo-ro.  Cemissurc,  dénigre- 
ment, tache.  Ilétrissure.   déshonneur. 

»o<<d»(alix.>fi<in.  s.  f.  desdotnliy.nzio'n.  Dédota- 
lisation;  l'action  de  dedotaliser. 

»4>sdotulizado,  da,  p.  pas.  de  desdotaliiar.  Dé- 


dotalité,  c. 

Di'NdoiallKar.  T.  0.  desdotalizar.  Dcdolali^cr; 
ôier  a  ce  qm  est  dotal  son  caractère  de  dota- 
lile. 

Uf>MdotallznrNr ,  V.  pron.  détdo(aliiar-sc.  Se 
dedotaliser:  être  dédotalisé. 

Ui'MPublo.  adj.  dfssi'H-blé.  Désirable;  souhaitable; 
qui  mérite,  qui  doit  être  désiré,  souhaité. 
I  UcMi-artleiiieiiit'.   adv      de\shtblémén-lé.    D'une 

minière  desiiible.  a*ec  désir. 
I  UcMcadii.  s.  f.  d<-fsi'-a-dii.  (iéo;;.  Désirade;  îles  de 
In  iinr  des  Snlibes,  colonie  françiise.  à  8  kilo- 
I  niêlres  N.  K.  d<-  la  (¡u.ideloupe.  dont  elle  dépend 
superlicie '2  0!»;)  lieclacs  air  salubre;  meilleur 
col. ni  des  Antilles;  1  .¿.i!)  habitants. 

DoNi'ndcf».  ra.  adj.  iiiux.  V.  licseaUlp. 

l>('M<>afli<^liii(t.  ma.  ¡idj.  ^up.  de  [)esi-adn. 

0><'>i«>ii<l<i.  du.  p.  pa-,.  de  Di'S'dr.  />ésir6,  c.  | 
S'en);  loie  adjei  tivcnient. 

l»i'N<-a«li»r,  s.  m.  diissrador.  Celui  <iui  désire,  qui 
sou  h, lite. 

UrM<>aii(e,  p  près,  de  desear.  Désirant;  «[ui  dé- 
sire. 

n««Hi'nr.  V.  a.  desséar.  Désirer;  souliailer;  avoir 
désir,  porter  ses  désirs  vers  un  bien  (ju'on  ne 
possède  pas. 
I  DeNcoacioii.  s.  f.  dess'lia/ ion.  C.him.  /dessicca- 
tion; o|ièiaiion  par  la(|iielle  on  dépouille  une 
matière  solide  de  |-eau  quelle  contient,  on  d'un 
¡  autre  liquide  (|iielc(,ii(ine  doul  elle  est  imbibée.  || 
iMiarm.  Desecación  de  las  susUtncias  reye/a/es^ 
dessiccation  des  substances  \égétales;  action 
d'enlever  à  ces  sub-tances  leur  eau  de  végéta- 
tion. 

McMcrado.  da'  p.  pas.  de  desecar.  Desserhé,  e. 
S'emploie  adj-clivement  dans  toutes  les  signifi- 
cations du  verbe. 

Ui'sccaiiiiciiti».  s.  m.  deeséhami'n-to.  Dessèche- 
ment; action  de  deséschcr,  ou  état  de  ce  qui  est 
desséché. 

Ooxfoaiitt'.  adj.  (/p.«.s(!  an-té.  Disseccant.  Dessé- 
chant, qui  dessèche,  qui  a  la  propriété  de  des- 
sécher. Il  Chim  Di'sséciiant;  qui  prive  un  corps 
de  l'eau  qu'il  contient.  |1  Médec.  Desséchant;  re- 
mèdes, substances  qui  absorvent  l'humidité 
Tiui>ible  aux  plaies. 

DJ'.xecar.  v.  a.  di'sséhar.  Dessécher;  rendre  sec 
en  enlevant  auxeorps  leur  humindiiité  naturelle. 
Dessécher:  mettre  à  sec,  en  ôtant  le  superflu  des 
eaux  qui  rend  improductif. 

Dosecarsp,  v.  pron.  dessékar-sé.  Sc  dessécher; 
devenir  sec,  perdre  tout  ou  partie  de  son  humi- 
(¡ilé  \  itale. 

Ui-Kceatt-.o.  v«.  adj.  dessécl^ati-vo.  Dessiccatif; 
(jui  dessèche.  S'emploie  aussi  substantive- 
ment. 

Ut>Ki'cliadanioiife,  adv.  inus:  V.  \ilnient.,  Des- 
prccifidamente. 

DoNvcdado,  da.  p.  pas.  dc  desechar.  Dédaigné,  e; 
méprisé,  e. 

Ue.serliar,  V.  a.  dessitchar.  Dédaigner,  mépriser, 
déprécier,  faire  peu  de  cas.  Il  Rebuter,  rejetter, 
repousser  refuser.  (|  Mettre  au  rebut,  mettie  dc 
côté.  Il  ISiinnir  une  craiule.  un  soupijon,  etc.  jj 
IVo  desecharripio:ïaim.no  pas laissercchappcrla 
plus  légère  occasion. 

Deseehai'se,  v.  pron.  dessélchar-sé.  Se  dédaig- 
^     ncr,  sc  nic'priscr,  se  rebuter,  etc.  être  dédaigné. 


DES 


—  87  — 


DES 


méprisé,  rcbulé,  etc.  J 

Destecho,  S.  m.   dpssêt-rho.  Ucbnt,  rcslc;    ce  qui 
reste  après  avoir  choisi  le   meilleur   et  lopins 
utile.  I  l'ectrerie;  chosoviicel  luépiisablc.  ||  Fif,'.  | 
V.  Dpsfirerio,  vilipendio.  ! 

Do!4etliliCiicion.  s.  t  de.ssédiplinzion.  Inus.  Oé- j 
molitiiin;  destiurlion,  renvcrscmi'iit  dniii  édiii-  j 
ce.  Il  Fig.  Scandale,  mauvais  exeni|)le.  I 

lïojvotlificrttlo,  du.  p,  pas.  de  desedificar.  V.  ce  ¡ 
mot.  ! 

DoNriUncar,  V.  a.  des.sédifikar.  Démolir;  abattre, 
rcuverser  un  éditire.  j]  Fi^;.  Scandaliser,  donner 
un  mauvais  exemple 

■k('Nc:;ii»l(la(l,  s.  l'.  inus.  V.  Dcs!g)ialdnd. 

n(>M(>:;iiiti»,  S.  f.  inus.  desséijui-la.  l'roslrtuée; 
femme  publique,  de  mauvaise  vie. 

De.<«csii>i'î  V.  a.  inus.  desséiinir.  Epouser,  em- 
brasser, suivre  le  parti  de  (juebiu'un. 

nt'.'<(>lla<lo,  dit.  p.  pas.  de  desellar.  V.  ce  mol. 

Ilesf'lliidiiru,  s.  f.  dessélladon-ra.  Inus.  lîris  de  1 
scellé.  Il  Enlèvement  d'un  sie:ui  apposé.  j 

DeseJiar,  V.  a.  (icit't//a/-.  Desceller;  arracher  une 
chose  scellée.  | 

Def<ii'l]»r>«'.  V.  pron.  dêseillar-se.  Se  desceller;  ¡ 
être  descellé.  ■ 

Dcficiniialailu,  dit.  p  pas.  de  desseiitbalar.  /)e-| 
semb  illé,  e. 

Dt>Meiiiliala:;;c.  S.  m.  dessbiihalarj-he.  flescmba-  ' 
Ilai^e:    aciion  de  dcsi'iubaler.  |i  Dél)allaj;e,   ac- 
tion de  déb.iller,  d'étaler  le>   mai  chaiulises.         j 

ncsomlialar,  V.  i.  dess  inhalar.  Ué-;eml)alei-;  dé- 
baller, ouvrir  défaire  une  bjlle,  un  ballot  de 
luarchiindises. 

Ue.xoiiibaldozar,  V.  a.  di'ss'inbald'izar.  Dcda- 
ller;  enlever  les  dalles,  le  pavé  d  une  église,  d'u- 
ne rue,  eic. 

DriioiiiUaldo%ar.<4<>,  V.  pron.  dessémhal doiar -se. 
Se  déilaller;    être  dédallé. 

Dcuoutballcslar ,  V.  a.  dessi'nihaUils-tar.  Dé- 
cocher; tirer  une  néthe,  unirait  avec  l'arc,  l'ar- 
bnléte  ou  quel'iue  autre  maihine  de  ce  fjenre. 
Il  Cétrer.  Décocher;  se  dit  du  faucon  (jin  fond  sur 
sa  proie  avec  la  rapidité  et  la  précision  d"uiie 
néche. 

DcHcaibnraxado,  da.  part.  pas.  di-  J)''sem'>ara- 
zar,  et  adj.  Déh  n  rassé,  libre.  ||  Dépêtré;  déga- 
gé, délivré.  |  Desincouvénicnié,  e.  ||  Désencom- 
bré, e.  Il  Désemltarrassé;  exi-mpt  d'embarras.  || 
Aisé;  facile,  libre,  a  Déblayé;  débarrassé  en  par- 
lant d'une  maison. 

Dcseiuliara/.aiiiionto:  s. m.  desséinharazamién- 
tn.  Déharrassemen!;  action  d'ôler  ce  qui  emliar- 
rasse,  dedi-hairasser.  résultat  de  celle  action. 

DcHoiiiliai-azar,  v  a.  dessêmhara/.nr.  Débarras- 
ser; (jler  l'ciuharr.is,  enlever  ce  (jui  embarrasse, 
ce  qui  obslnie  un  pas-age,  une  rue,  un  lieu 
quelconque.  |  Di'barra -ser:  délivrer  de  tout  obs- 
tacle matériel,  en  général.  (|ue  cet  ol)>tacle  soit 
une  personne  ou  une  cho-e.  ||  Fig.  Déb  urasser; 
délivrer,  dégager  de  loul  obsticle  moral.  ||  Dé- 
barrasser; se  dit  aussi  en  parlant  des  chose-; 
débarrasser  une  affaire,  une  question,  un  |)nÍMt 
d'histoire  de  toutes  les  consideratiitos  subsidiai- 
res, de  tous  les  ilélails  qui  qui  l'(d)-.curcissciit. 
Il  Désencombrer:  ôtiT  les  encombrements,  les 
empêchements.  ||  Fig.  et  fam.  Dé-encombrer;  le- 
ver un  obstacle,  j)  bésiiiconvénienter;  lever,  oter 
les   incoinéiiienls.  |  Dépêtrer  ;    débarrasser  les 


pieds  de  ce  qui  retient,  de  ce   qui  les  empêche 
d'agir.  11  Dégraveler;   débarrasser  un   tuyau   de 
conduite  du  sédiment   ou  du  gravier   qui  s'vest 
accumulé.  |1  Débarrasser;  dégager',  évacuer,  vi- 
der. 
UcHi'iiilxirazarKe,  v.  pron.  dessérnbnra7.ar-s^.  Se 
dépêtrer;  se  délivrer  de    quelqu'un.  1|  Se   débar- 
lasscr;  se  délivrer  de  tout  obstabli-  [diysiqiu;  ou 
moral,  en    parlant  des  personm  s  ou  des  ch(jses. 
Il  Se  débarrasser;  se  lirer   d'embarras,  se    déli- 
vrer, se   dégager    soi-même  de  n'importe   quel 
obhlaele. 
UcMcniliarazo,    s.  m.  dessémhara-j.o-   Déscncom- 
bremeot;  action  de  désencombrer,  d'ùter  ce  qui 
empêche.  |i  Debarras;  ees^aiion  d'embarras,   dé- 
livrance de   ce   qui  embarrassait.  !|  Liberté;   fa- 
cilité, aisance.  Il  Débit;  facilité  de  (liant,  d'élo- 
culion.  Il  Con   desembarazo;    aisément;    commo- 
dément, facilement. 
De.tioiiiltaicacion,  s.  f.  inus.   V,   Desembarco.  ¡| 

liius.  V.  Desembarcadero. 
ntvxcniStarciidei'o,  s.  m.  dcssémharcadé-ro.  Mar. 
Del)arcadere;  lieu  oii  l'on  peut  débarquer.  |  Dé- 
barca  lere;  se  dit  aussi  en  ¡tailaiil  des  chemins 
de  ler,  du  lieu  où  se  font  les  chargements  et  dé- 
ch  irgements  des  wagons. 
Divm'iiiitarfadi»,  da.   part.  pas.  de  Desembarcar , 

et  ailj.   Débarqué,  c. 
UcHcniliarfitr.  à.  a.  dessèm'iar-har.  Mar.  Débar- 
quer; faire  sortir  d'un  vaisseau,   d'un  bâtiment 
quelconque  et  mettre  à  terre.  H  v.  n.  Débartjuer; 
sortir  d'un  vaisseau,  descendre  à  terre.  |!  Débar- 
quer; descendre  à  terre,  l'aire   une  irruption  par 
mer.  |1  Fig.  D'S'-endre;  sortir  de  voiture  oud'uu 
autre  endroit.  iiFain.   .\ccoucher;  se  dit   en  par- 
lant des   femmes  grosses.  uSe  dit  d'un   escalier 
(jui  se  termine   en   un    palier   à    l'entrée  de  la 
maison. 
Desembarco,  s.  m.  desspmhar-\<o.    Mar.    Débar- 
quenient;   action  de  débarquer,  résultat  de  cette 
aciion. iiDe-ceiite;    irruption     des  ennemis   par 
nier,  sur  les  côtes. i| Palier;  repos  à  l'cuirée  d'u- 
ne maison,  endroit  d'un  escalier  oii  les  marches 
sont  interrompues  par  une  espèce  de  plate-for- 
me qui  est  propre  à  se  reposer. 
UCiti'isibarsadaïuciitr,  adv.  inus.  dessómbartja- 
danién-té.  Librement,  facilement,  aisément,  sans 
obstacle,    sans  embarras. 
Dfüienibargador,  s.  m.  dessémbarfjador.   In  des 
I      premiers  magistrats  de  Portugal. 

Desombai j;ai',  V.  a-  inus.  desséinbnrgar.  Débar- 
I      raser;  oler  les  obstacles,  les  embarras.  ijJurispr. 
Lever  le  séquestre,  donner  main-levée  d'une  sai- 
sie.(jlnus.    Evacuer;  dégager  le  ventre,  aller  à 
la  selle. 
DoKciiiliargo,  s.   m.    cssémbar-go.   Desembargo; 
cessation  de   l'embargo. ijOrdre    du  conseil  des 
linauces  (jui  accnrde  la  jouissance  de  certains  re- 
venus, et  attendanl  l'expédition  d'un  brevêl   en 
forme. 
Ui'Moiiibariiiio,  s.   m.  dessémbar-lié.   Débarque- 
ment;  l-actini)  de  débarquer  des   marchandises. 
DeMciiibari-ado,  da.  part.  près,  et  adj.de  Desem- 
barrar. Décrotté,  e. 
U('i»«>iiibiirraiiii<'iita,  S.  m.  deseémbarramién-to . 
l)e(riHtage;  action  de  décrotter  un  manteau, -une 
paire  de  bottes 
UcMoiiibarrar,    v.  a.   dessémbarrar.    Décrotter; 


DES 


—  88  — 


DE5 


éler  la  crotte  des  Labits.  dos  bottes. 
•espmbarrirad».  Aa   p.ir:.  pas.  et  adj.   de  det- 

embarricar.    D^barri»  adé.  e. 
•rMemb«rrirar,  v.  a    i/iii.  mfcflTÎ-'.ar  Débarri- 

ca-lrr:  oitr.  teinerser  «Jes  barricadas. 
•e«<-mb^ular.  v.  a.  dtsi*-»baulitt .  Oler  re  qo¡ 
est  renferme  dans  une  malle.  »ider  un  coffre.  i¡ 
Fig.  Tirer  une  ch-'Se  duu  eiulroit  oii  elle  est 
enfermée,  la  soriir  dune  boi«e.  elc.  ;¡  Fig.  et 
fani.  Se iléb>iulftniier: ouvrir  ~on  ctc'ir.  faire  lon- 
naiire  les  sentiments  qui  oppressent,  fuoi  de  la 
peine. 
•ekruihrbrrrrNr,  v.  pron.  detsémb¿b¿tir-té.  Rr- 

\enir  a  s>i:  reprin  Ire  les  sens. 
BrMcmbrlntnrKP  .    v.    pron.   dfs$imbfle$sar~té. 
Retenir  à  s<i¡:  reprendre  les  sens,  sortir  d*UDe 
eitase.  d'un  transport. 
VrsriubrIIrrer.  ».  a.  dfssêmbfll^-lèr.  Dés'-mbe- 
llir.  diminuer  la  beauté,  les  airaiis,  les  embellis- 
sements. 
Drurniit^ilrcid*.  da.  part.  pas.  et  adj.  de  Det- 

embtUfcer.  Dc^tmliclli.  C. 
DrMPnibrlIrrintieBl*.  S.  m.   dfssémbéllfilmién- 
f'i.   n.«emliellis<<Mneni;   ai"ti»n  de  déscmbcllir; 
l'i  .t  lio  oc  qui  est  dé^embdli. 
DrscniMiinio.  aJj.  iuus.  V.  Ursfmrjante. 
DckriiihlanKa.  S.  f.  nuis.  V.  Dfs-mfjnnza. 
Doriiibortdero.  S.  m.  dest-  i-b  tkalê-ro.  Géogr. 
(•hyi.  Emb  «luhiire:   eitrémilé   inférieurr   d'un' 
fleuve,  d'une  rivièri».  endroit  pir  le<juel  ce  (leu- 
ve.  se    joitp   dans   la  mer.  ]|  Débout  bé:  debou- 
chement.  le  passage  d'un  endroit  resserré  dans 
un  lieu  plus  ouvert- 
Mriieinberad*.  da.   part.  pas.  et  aJj.  de  Deiem-  i 
6ofar.  Débouqué.  e.  ! 

Brsrmbocadura.  S.  f.  V.  Dfsrmbora  lero.  ) 

De«oiuhaear.  v.n.  d*ss!'mb}knr.  D^-bj-iquer:  sor- 
tir d-uM  d  ir^ii.  d'un  canal,  i!  Déboucber:  sortir  ¡ 
d'un  défilé,  d'une  ¿orge.  d'Uü  pissa  .e  étroit,  i]  ' 
Sedéchirger.  entrer,  se  jetler  dans  la  m  r.  en  I 
parlant  des  e  ■u\  d'unevivière  ou  un  Qeure,  etc.  j 
li  5e  rendre,  aboutir.  t 

De.«eniborli«r.  v.  a.  dfssémbotchar.    Jeu.   Débu-  ' 
le.  :  ••l'T  du  but,  ihas-er   d'auprès  du  but.  , 

De<>eniboiadrr«.    S.    f.  dessêmbojad'-ra.  F'em- 
me  qui  détache  les  cocons  des  vers  à  suis  de  h 
bruyère. 
Be<irnibajar.  r.  8.    dfSSfmhog-hnr.   Oter.   déta- 
ih'^r  los  ■•ocons  des  *ers  a  soie  d<"  la  bruyère,  de 
l-au7o!ie.  «m  du  séné  des  Pravpnçauï. 
De^eiiibolüar.    v.  a.   dfssfniboUir.   Débourser: 
ôter.  tirer  de  la  b  >urse  p  mr  payer.  ;;  Débourser; 
payer  pour  quelqii-un  qui  doit  payer  plus   tard. 
I  Déliijurser;   donner  de  l'arj;eat.  jouer  de  la 
poihe.  j 

DeN>-nii>otsar.se.  f    pion.dessimboUar-sé,  Se  dé-  ' 
bourser.  ctredéb-iursé.ètrt  payé  à  l'avance  pour 
le  rompte  de  quelqu'un.  i 

De»enib:iis».  s.  m.  ./?5í?/n6o/-ío.  Dâboursemen!;  ¡ 

acli  II  d'-  doLiour>er. 
DeMenibotiue,    s.   m.  dessfmbo-kê.    Débouque- 
ment  :  canal  .  dé'.roit  .  pjs-age   étroit .  reserre 
entre  plusieurs  ¡le»  au  milieu  di-squ-lles  un  na- 
vire <>>t  obli-c  de  pds>er.  ']  V,  DfsuHboradero. 
l>ej»eniborri|cba<ia .  a.  part.   pass.   de  Detsem- 

borrachir  .  et  adj.  Dessoûlé  .  e. 
Pes^cuberrachar.  v.  a.  dtssémboTalchar.  Dés- 


j      nirrer  :  faire  passer ,  cesser  l'iTresse. 
■^•raibarraebarne.  r.  pron. //etsfmiorracKdr- 

I      té.  M  Se  de<>v>ùlcr  ;  être  des-ioùlé. 

.  >e»«aib»rr.»da  ,  a.    part.    pas<.    de   Desembor- 

I      rar  et  adj.  Do^senibourré  ,  e.  |  Décrrus?.  e. 

.  Vcarnabarramiralo.  '^.  m.  de$sémbokainUm-to. 

Décrou -sèment;  decreusage. 
•rMciMbarrar .  V.  a.    dftsftnborrar.  Trcha.    D"- 

I      rreu-ier:  eie-uler  le  ilécrr':<jgc.  d-mner  une  cer- 

j  laine  prepar.itton  aui  lil>  d--  <  'ie  ,  de  colon  .  de 
chanvre  et  de  lin.  qui  Cün^i>te  a  fa:re bouillir  ces 
0!s  a>ec  du  «avon  ,  a  li-s  l<vrr  djiis  de  l'eau  clai- 

I  re  ,  et  a  Irsire  n¡ier  dius  un  ba  n  d  ^lun  froid. 
On  deereu^e  la  l^ine  en  la  fa  >ant  tremper  djns 
de  l'eau  mêlée  avec  runnepulre.it^e.  et  hUvant 
ensuite  daus  de  l'eau  de  rivière.  ||  D^enibour- 
rer  :  ôter  la  bourre. 
VrHrniborrarMr  .  v.  prnn.  dessémb^rrar-té.  Sc 
docron-ior  :  être  d  'rrrusé. 

•e.«rnib<»«cablr.  ad¡.  drstémbosV.a-b!é.  Débus- 
cable-  qui  peut  être  débusqué,  qu'on  peut  Taire 
sortir  du  bos. 

•rwriMboMcada  .  S  f.  dftsfmbtt'  ndi.  Débusque- 
meiit  :  a<  tion  de  débusquer  .  de  chasser  l'enne- 
mi d'un  pjste  ava-itJS'"j\  où  il  '«'était  erabus- 
«;ue;  action  de  dpis*ejcr  qu^l^u'unde  l'em- 
ploi qu'il  orcupe.  i  rha^s.  Uebù.be  :  m-nrnt 
ou  la  bètp  débuche,  entre  ou  plaine.  [\  Dcbù  he; 
f'iifireqa?  l'on  sjnn?  quand  l'animal  débu- 
che. 

VeMembaoeado .  a.  pari.  pass.  de  Desetnbjtcar, 
et  a  Ij.  Débusqué,  e. 

•efiriMb«radnra.  S.  f.  dfSfembikadoH-ra.  Dé- 
busqnemont-  V.  Desemboscada. 

De!<rinb3!(ranilrata ,  S.  m.  dsestmboslamiin- 
to.  D  biiiquement.  V.  Desemboscada. 

BeüpiubaMcar  ,  v.  a.  dfssé'nbosar.  Véner.  Dé- 
bui.juer  ;  faire  sortir  du  bjis  ,  débu*qU'T  du 
bois;  chasse*  un  cor;'*  de  troupes  d'un  (>oste 
avaniageui.  ',  Fig.  et  fam.  Débusquer  :  dép«is- 
séder  qni-l>)u-un  d'un  empl  u  .  d'une  siiualion, 
d'une  condition  favorable,  heureuse  .  ambition- 
née. 
,  •espiubosearse.  v.  pron.  desèmboskar-sé.  Sor- 
tir d'une  embuscade,  d'un   taillis,  d'un  bois. 

De<«eiuboxado.  a.  part,  pass.  de  Desembozar. 
De-iíTuble  .  e. 

Be«!(  luboxar .  r.  a.  dessé-nbos'^ar.  DesaTubler; 
ù'er  re  qui  affuble,  déshabiller  .  dévêtir. 

DeMonibOEarNr .  v.  pr.>n.  dessémbozar-sé.  S>c 
d'barrasor  de  celte  partie  du  manteau  qui  cou- 
vre le  Visage 

•esemboxo.   S.   m.  dessèmbo-io.   L'action  de  se 
découvrir  le  visage  en  parlant  de  celui  qui   est 
j     enveloppé    daus   un    manteau.  U  Fig-   V.    Des- 
;      coco. 

Vejicmbrarsc  .  v.  pron.  inus.  dessémbrar-sè.   Se 
i      répandre:  s'éparpiller  ,  seiuer  ça  ei  là.  V.  Der- 

ra  narse  (S   arcine. 
.  DeMrmbraTfcrr  .  v.  a.  dessémbrav  'iérr.  .appri- 
voiser; priver,  rendre  djuv.  moins  farouche. 

Druenibrarrriiuirat*  .    S.     m.    dessémbracei- 

im-jj-fo.  .\|ipri*oiseinent  ;  action  d'apprivoiser; 

I      effet .  résultat  de  cette  action. 

'  PPfipnibraxar  .  v.  a.  dessèmbraiar.   Oter  ,  eile- 

I     Ter  des  bras.  Il  Jeter,  laaeer  une  arme  ou   autre 

chose  de  toutes  ses  forces,  à  tour  de  bras. 


soûler:  dissiper .   faire   cesser  l'ivresse.  ;,  Dése-   «eseuibriagado .  a.  part.  pas?,   de  DesembriO' 


DKS 


80  — 


DKS 


qnr.  rt  adj.  Di-'ipuivri',  e. 

efirnibriHKnr  .  ^-  a.  dessémhriagar.  DésPiiivrer; 
fnirc  ^lassor  .  f¡iirt'  cpssor  l'ivresse. 

DcixcmliriuKurMC ,  V.  proii.  dessénihria(jar-sé . 
Se  déscni\rer,  cesser  (l'êlre  ivre,  sortir  de  l'i- 
vresse. 

Dcncnihrfdado.  «.  part.  pass.  de  drssi'mhridar, 
et  adj.  Débride  ,  c. 

DoMcnibrldamlento.  S.  tn.  deiSi'nihritlannén- 
tn.  Débrideinrnl ,  aftion  dfi  débrider,  d-ólcr  la 
bride  à  un  cheval.  ¡|  Chirurg.  DcbridiMiietit  :  ac- 
tion d'enlever  les  biides  ou  fdamenis  qui  traver- 
sent une  plaie,  et  (¡ui  s'opposent  a  la  libie  sortie 
du  pus.  Dans  l'acception  la'jilus  ^énémle.  ce  mol 
signifie  l'action  de  couper  un  tissu  membraneux 
ou  aponcvrotique,  (|ui  comprime  ou  étrangle  les 
parties  sous-jacentes  ,  comme  le  prcpiue  ,    etc. 

Desembridar  .  v.  a.  dpsséutbiidnr.  Débrider; 
ôter  la  bride  à  un  cheval  ,  à  une  bête  de  somme. 
H  Cliir.  Débrider,  opérer  le  débridcment  d'une 
plaie  .  couper  certaines  parties  qui  resserrent 
trop  celte  plaie  ;  l'ouvrir  pour  la  sonder,  pour 
é\iter  l'épanchement.  ||  Techn.  Débrider:  déta- 
cher le  câble  de  la  pierre  lorsqu'cl'e  est  arrivée 
au  haut  de  la  carrieri-. 

DmcmliridarNe.  v.  pron.  di  fsénil  ridar-sy..  Se 
débrider;  cire  débrid<\  se  hâter,  a^ir  précipi- 
tamment. 

lïOMcnibrollador,  s.  m.  dc-finnbroUndor.  f\moiti' 
lié  Débrouilleur;  celui  qui  débrouille,  qui  aide 
k  débrouiller. 

tïoNrmhrolIar,  v.  a.  dexsémhroUar.  '\  mouillé}. 
DéMinpper;  débrouiller .  démêler,  mettre  en 
ordre  (  equi  est  confus.  H  Démèh  r,  débrouiller, 
érlüircir  une  affaire. 

DeNcmbrollo  ,  s.  m.  dcss¿mbroll-o.  \  mouillé). 
Fipr.  Démêlement;  débrouillement ,  dénouement 
d'une  affaire. 

DoNenibiirhar,  v.  a.  drssi'-mhotitrhar .  Dégorger; 
.^c  dit  d'un  oiseau  qui  jette  ce  qu'il  a  dans  le 
jabot.  Il  Fi?,  et  fam.  Débagouler  ;  dire  ridicule- 
ment tout  ce  qui  vient  à  la  bouche,  tout  ce  qu' 
on  sait. 

DoMcmeJahle  ,  adj.  inus.  V.  D''$''m''jnnte.  \\  Inus. 
Difforme  ,  terrible  ,  grand  ,  fort,  énorme,  fu- 
rieui. 

DcMrmrjahlemeiite  ,  adv.  inus.  dessémég-hn- 
hlénten-ié.  D'une  maniere  dissemblable  ,  diffé  • 
rente  ,  avec  dissemblance. 

Deaemejado  .  a.  dessémêfj-ha-do.  Différent  ,  di- 
ver«;  ,  variable,  n  Inus.  Difforme,  laid,  féroce, 
terrible,  épouvantable. 

UoMi'ineJante,  adj.  desséméij-hnti-té.  Med.  Dis- 
similaire ;  qui  n'est  pas  de  même  nature,  genre 
ou  espèce.  Il  Dissemblable  ;  dissiinilaire  ,  difé- 
rent ,  qui  ne  ressemble  pas  à  un  objet  de  même 
espèce.  ! 

DcKpnK'Jniilenipntr,  adv.  de^sémég-haniéméti- 
(é.  D'une  manière  dissemblable,  avec  dissem- 
blance. 

no<iem<>jHnxa  ,  s.  f.  d^'ssrmi^g-han-za  Dissem- 
blance ,  différence  .  manque  de  res^emMiinre.  i| 
Dissimilitude;  différence,  dissemblance,  m- 
rp'té. 

n<>Memrjar,  v.  n.  drsxéméq-har.  Dissembler  ;  ne 
pMint  rc>»embler  ,  différer  d'une  chose  de  même 
genre. 

ncNotnoJar,     v.     n.     dcsiémég-hnr.    Défigurer, 


changer  de  figure.  I|  Inus.   Défigurer;  dégu;«er. 
rendre  méconnaissable.    V.    Dii^fraznr. 

UPMoiiipacar  ,  v.  a.  í/cíjénípa',nr.  Déballer  ;  <\t  ■ 
p.Klucter  des  marchandises,  les  .sortir  des  ba- 
llots. 

DeMi'inpucarHe  ,  v.  pron.  des*i'mpakar-s^.  Sa- 
[laiser  ;  se  calmer  ,  déposer  sa  colère- 

DrMemparhar .  v.  a.  drssém/tnt-rho.  Dé^'ager, 
debara»ser  l'estomac.  |l  Inus.  V.  hesparhar. 

Do.>«einparharii« ,  v.  pron.  dexsémpalrhir-té. 
Fig.  S'enhnrdir;  perdre  la  timidité,  la  honte. 

Drnemparho,  s.  m.  inus.  dessmpat -efin .  Air 
débarrassé  .  ai.-ante,  libi  rté  dans  les  manieres. 
V.  Desahogo .   desenfado. 

neMciiipnlaxar,  v.  a.  dp.s$émpalngar.  OieT\e  dé- 
goût ;  rendre  l'appétit.  ||  Faire  éfouler  l'eau  qui 
arrête  un  moulin. 

UrNPiiipañar ,  V.  a.  dessémpagnar.  Démailloter; 
l'iter  le  maillot  à  un  enfant,  le  changer  de  lan- 
ges- Il  Nettoyer  un  miroir  .  une  glace  ,  ou  tout, 
autre  objet  terni ,  noirci ,  délustré. 

OPMenipapelar ,  V.  a.  dessémpapélar.  Dépaque- 
ter; Oter  l'enveloppe  de  papier  dans  laquelle  une 
chose  est  renfermée. 

De^cnipaqHetado.  da.  pnrt.  pass.  et  adj.  de  de- 
scinpaguelnr.  Dépaqutlé  ,  e. 

DcNfiiipnfiuetar.  v.  a.  dr.ssémpalxi'tar.  Dépaque- 
ter.- di'faire  un  paquet,  dévelüpper  ce  qui  forme 
un  paquet. 

■kc<irmpai|iiptariie,  v.  pron.    dessémpakétar-té. 
]      Se  dépaqueter;  être  dépaqueté. 

Oriüpniparejada,  da.  part.  pass.  et  adj.  de  de- 
sompnrrjnr.  Dépareillé,  e. 

Deririnpni-ejainh'iito  ,   s.    m.  dessémparég-hn- 
¡      mién-to.  Ane.  jurispr.    Déparagemcnt;   mariage 
inégal ,  union  dans  laquelle  il  y  a  disparité  .  smi 
quant  à  la  fortune,  soit  quant  aux  personnes  mê- 
mes des  deux  époux. 

DPMenipai-ejar.  v.a.  dessémparég-hr.r.  Dr.  coot. 
Déparager;  marier  une  fille  à  une  personne  de 
condition  inégale.  ¡|  Déiareiller;  séparer  d'^uxoii 
plusieurs  choses  pareilles,  ôter  le  pareil,  désas- 
sembler. 

Dcneniparcjttrííp  ,  v.  pron.  desséinparcg-har-sé. 
Se  déparager;  se  mésallier,  n  Se  dépareiller;  être 
dépareillé. 

Oraemparentado  ,  da.  adj.  dessémparcnta-do. 
Oui  n'a  pas  de  parents,  qui  est  sans  parents. 

Donemparvar ,  v.a.  dcssnnpariar.  Entasser, 
amonceler  le  grain  battu  sur  l'aire. 

DfNpmpaMtelado .  da.  part.  pass.  et  adj.  de  </f- 
srmpnstclrtr.  Depâlissé,  e. 

Dpnenipastplar.  v.  a.  dessrinpnsti'lar.  Dépñtis- 
scr;  distribuer  les  caractères  d'imprimerie  mê- 
les, mis  en  pAte. 

DPMempa«ttrIar«c,  v.  pron.  detsémpastélar-sc . 
Se  dépàtisscr;  être  dépâlissé,  distribué. 

DoMeinpatado.  dw.  part.  pass.  et  edj,  aç  desem- 
patar.  Départagé,  e. 

DcMempatar.  v.  a.  f/ej5ém/)a(<ir.  Départage*  ;  le- 
ver, faire  cesser  le  partage  des  opinions,  des 
voix,  des  suffrages  entre  des  juges,  des  arbitres; 
des  consultants  qui  sont  en  nombre  égal  pour 
deux  «vis  opposés,  tl  Départager;  faire  cesser  In 
jtartdge,  ôter.  détruire  l-egalité.  |  Fig.  Desem- 
/'rtfar  Mrt  ne/jocio;  débrouiller  ,  une  attaire,  l'e- 
claircir.  |  Desempatar  los  votos;  départager  les 
voix. 

6 


DKS 


—  90  — 


DES 


DPtirnipnlarne,  v.  pr<iii.  flfssrinpntar-sé.  Se    ilc- 

|)iii  lii'^ci  ;  ('Ire  ilt|iiiiliif;<^. 
nof><-iii|Mcli'a«l»  ,  tlii.    purt.    ptiss.  et  aJj.  dr  i/c- 

xriiiiicili  iit  .  Drjiavc,  «■. 

ll«-r*«'iii|M><lra<l<>i-.  ^.  m.  thssi'ttqifilrnilor.  C.eUti 
ipii  (lip,i\<'.  (lie  le  |iü\í',  h'>  pa\('s. 

I»i  M<-ii>|>filriiiiil<*ii(o.  ■^.  m.  tli'.ss''uiiirihiniién-lo. 
1)1  |ia\ ;>;:(•,  action  lie  (li-i'iiMT,  d'ùlcr  les  pavos 
(li's  mes. 

l»4-Kriii|M-ili-iir ,  V.  a.  ilfssriiijn'ilrar.  I)<''pavpr; 
l'iliT  If  piiM'.  les  paves  (l'iiiif  iiic  ,  (l'une  place 
|>ulili'|iie.  Il  /;•  ¡Ifsfini'iuliaiiilii  la  calli",  brûler 
le  |iiÉ\  (•;  aller  lre>-\  ile. 

l»«'Miii|)o«lriirw<> ,  V.  |Mon.  il('ssi'tti¡)é(lriir-sé.  Se 
iii'|i!i\ei  ;  l'Ire  ch'pave. 

l»<-f<-iii|u-Ktir,  V.  a.  ilrsséiiiiii-ijiir.  (Mer  la  \Hn\ 
(Iniit  une  (  Imse  est  enilnile. 

l»i-.*ii-iii|H-iiHiiii«>iiio,  s.  Il),  ¡nus.  V.  1)psem¡)rño. 

Ikt'Sf'iiipeMiir  ,  >.  a.  ilrssi'iiiiii'iiiifir.  IX'fjafrer,  re- 
lui r  re  (|ni  élail  <'n;;a};e.  Iin  |  ()ihei|ue.  ||  11^.  l)c-\ 
siiiii'cntiixu  ¡inliilirn;  (Irfz.i^'rr  la  parole;  leliier 
nne  parole,  tliinin^'e  sons  des  eondili ms  <|ui  n'ont 
pas  été  renipln's.  ||  Libérer  (|nel(]U"nn  de  ses  dél- 
ies, les  aetpiitler.  il  SMeqniller;  l'aire  son  devoir, 
bien  faire.  i|  Faire  en  sorte  que  (jneltiimn  se  ti- 
re iiien  d'niM*  alVaire.  |¡  ltcs(n»¡tvu<ir  cl  nsnnto; 
bien  siMilenir  la  ibèse  ;  se  tirer  d'aiïaire  avee 
lionnenr. 

l>;-N4>iii|M-ñiii-!«r ,  V.  pron.  (Jí'ssí'mpr;iiiftr-sé.  Se 
dit  d'un  cavaliei  (¡uidans  nne  eoiirse de  lanieaux 
aéié  désnrçonné,  a  perdu  son  ehapean.  son  ¡;anl 
<'le.  ele. ,  et  qui .  ponr  venger  eet  aiïrcnl,  met 
pied  à  Ierre,  atlmine  le  laurean  l'épée  à  la  main 
f'I  le  l)lesso. 

l»«>«if>iii|ti>îio  ,  s.  m.  ili'ssi'nijn'-nno.  Déuafieníenl; 
ariiou  de  défiafier.  de  relirer  un  ^aue.  |  Aeeom- 
plissenu-nl  d'une  oMiiiation,  d'une  promesse.  || 
Aclièvenienl  .  perl'eelnvn  ,  derniére-maiii  ((U'on 
(lonneà  nne  ehose.  ||  I/ailnm  de  blesser  un  tau- 
reau avec  l'épce.  eu  parlant  d'un  casalier  désar- 
çonné qgi  a  perdu  son  cliapean,  un  ^an(.  ctr.  |{ 
Paiement  des  dettes,  libérahon  .  liquidation.  || 
fifT:  Preuve  .  eonrirmalion  d'un  discours,  d'une 
n;irration  ,  d"un  récit. 

I^osciiipeorar.ve,  v.  proii.  dcsshnpcornr-sé-  Se 
forlifier.  se  remeltre.  se  rétablir. 

c>('.si>ni|u-rczar.  v.  n.  dessémpérHar.  Chasser  la 
paresse,  devenir  diligent . 

Gï<-!«('iiipiolnr,  V.  a.  ilcssénipiolnr.  Faueonn.  Dé- 
bniiier;  oler  la  longe  à  »\\  oiseau. 

ticNciiiploniixlo ,  da.  part.    pas.   et   adj.    de    de- 

sciiiploinnr.  Dépbimbé,  e. 
E>e!««'nipl(tiiindiii*a  .    S.    f.    dpsxvmpliiwnilnii-ra. 
t'.onim.  Uéplonibcr;    enlever  les  plombs   que   la 
douane  à  mis  sur  un  ballot. 

ti»<-."('iHii(oiiiar*«e,  v.  pron.    (lessempU>ninr-s¿.  Se 

dépltimber,  être  dcplunilié. 
y.4->«'iiip«!>i'ocer,  v.a.  dessémpobrêiér  Désnppau- 
vrir;  tirer  dcl'appauvrissenuMil,  faire  ecs.-ícrd'c- 
Ire  pauvre. 
çî osoiiipahrocei-se,  V.  pron.  dessèmpohtérér-sè. 
Se  ilésappauvrir;  èlre  désappauvri ,    |>arvenir    à 
une  lioniièle  aisance. 
lj>»-Mritipohr<'pSd»  ,  lia.   part.  pass.  Cl  adj.  (le  dC' 

^nupubrerer.  Désappauvri,  e. 
Woi^viiipobi'roiiuiento,    s.    m.    dessémpnbrèzi- 
m¡ñi-lo.  Désappanv  rissement;  arlion  de  désap- 
pauvrir,  (-lat  de  ce  qu  esl  désapauvri. 


DeNcnipolvntlo,  «la.  adj-  et  part.  pass.  de  descm- 

jKili  (tr.    De.oudre,  e. 
lk«'N<>iiip<»ltailiii  a  ,     S.    m.    dessémpnlvadiiu-ra  . 

I. 'ai  lion  di-  Ncrfiet'.'r.  d'oler  la  |)onssière. 
DcMciiipoltar,    v.    a.  lU'ss'-inpoIriir.  Dépoudrei  ; 
enlever  la  pousiére   dont    un   corps  esl  couvert; 
dépoudrer    un    babil.  |1  Verf,'cter,     épousseler, 
ôter  la   poussière, 
nr<4oiiipitl%ai'Mr,  v.    pron.   dossi-mpolvar-sè.    Se 
dépouiller  s  faire  loniber   la   poudre  de  ses   cha- 
veii\.   de  sa  ¡>irruc|ue. 
l»(>M4Miip<il«<>riiiliira,  s.  f.  V.  Desi'mpidi'ndura. 
ll<'Mciiip«»U  orar,  v ,  a.  V.  Di'sempiitvtir, 
IleMciiipiMi'/.iiiiai-,  V.  a.    dcushnpiniv.iujuir.   (¡ué- 
rir  t|ueb|UMin  du    poi^)»;    neutraliser  les  effets 
du  poison.  ||  Fi};,    (¡nérir    d'une    [lassion;    faire 
<|u'il  n'y  pense  plus. 
n(v<i<-iii)»o(rHr  V.  il.  doss^mpotrar.  Arracher;  Ole  r 
eeqiiiienail  une  chose  enckiissée  dans  un    mur, 
ou  la  chose  ellu-inénie. 
UoMt'iiipiilüatliirit .    s.   f.    di'saémpMtlif't  dou-ra, 
I. '.ni  ion  de  ileliainler,  de  détendre  une   arbalète. 
UoMoiiipiilS'tr,  V.  a.   dcssi'inpiiiil-ijitr.    Détendre, 

débander  une  arbalète. 
l»eMriiall»ariliir  ,  V.  a.  dcffénalbardnr.    Débâler  : 
(Uer   le    liAl    de   dessus   le   d  )S  d'une     bêle    de 
cbarije. 
DoMciianiorar,  V.  a.  dessénnmnrar.  Faire  per    re 
l'amour  qu'on  a  pour  une  femme,  se  délacíer 
enliéremenl  délie. 
DcMenaiiiorarMo,  v.   pron.  inus.    dpsscnnmnrar- 
si^.   Se   désister,   se  départir  d'une  opinion,  re- 
noncer a  un  sentiment. 
lliON«>naH(ar.  \.  a.  di'ssi^nfifilnr.   Démancher;  ôter 
le  m mclie  de  quelque  i  hose,  ùler  quelque  chose 
d'nn  manche. 
noMoiicaltalKailn  .    «la.    adj.   inus.   Y .  Desin in- 
fido. 
nesoiiralialsar ,    v.    a.    dessénkahnlgrir.    .Vriill. 
Démouler  les  canons;   les   descendre   de  l'affût 
sur  lesquels  ils  sont  montés. 
no.<4<'iiral>('<iti-a(i(>.  «la.  part.  pass.   de    Desencn- 

bpslrnr.  v\  adj.  Délicolé,  e. 
De«eiieal»es(ra«iiirH,s.f.  (/^«.«('/(/irtWsfriif/on-rrt- 
L'aitioii  de  dé^a^'cr,  de  dépêtrer  un  cheval  qui 
S'est  pris  dans  le  luon. 
DcHeiKMiboKtrar,   V.  a.  dcssénUiihésIrnr.    Délieo- 
ter;  défaire  le  licou.  ]  Dépêtrer;  déga¡.'er  un  che- 
val dont  les  pieds  se  sont  embarrassés  dans  un 
licou. 
Doiseiicalie.xtrai'sc.  V.  pron.  dcssénkabéstrar-sé . 

Se  délieoter;  défaire  son  licou. 
DeKoneailenatlo.  da.  part,  pass.de    Despneaf/e- 

tuic,  et  adj.  Desenchaîné,   e.  |1  Déchaîné,  e. 
Dosoiieadoiiar.  v.  a.  dessnikadénar.  Désenchaî- 
ner; ôlcr  les  chaînes  d'un   prisonnn'r.  ||  Décliaî- 
ncrt  ôter  la  chaîne,  les  chaînes;  détacher  de  la 
chaîne.  ||  Fij;.  Kompre  l'amitié,  les  liens. 
««•soneadeiiars»».  v.  pron.  dessinladénar-sô.  Se 
désenchaîner:  se  débarrasser  de  ses  chaînes,  bri- 
ser ses  fers.  ||  Se  déc  haîner;    rompre   sa   chaîne, 
se  déjïaj;er  de  sa  chaîne.  Il  Fig.  Se  déchaîner; 
s'emporter  sans  mesure,  avec  violence;  déclamer 
avec  einporlemenl. 
De<«riirajad(»,  da.  part.  piss.  (\cï)  es  enrojar.  Dé- 

senfirené,  e. 
»«>i«riir:>Jadiii-a.  S.  F.  V.  Di'senrnjnmiriito. 
De.«ieitcajaiiiU'ii(o,  S.  m.  dessniÍi(ig-li(i»ii¿n-lo. 


DES 


—  91  — 


DES 


Méd.  DéboîlPinent;  nom  donné  autrefois  à  la  lé- 
sion dans  laquelle  les  surlaces  articulaires  des 
os  cessent  d'être  dans  leur  étal  normal,  c'est 
proprement  la  sortie  de  la  léte  d'un  os,  de  la  ca- 
vité où  elle  était  renierinée  comme  dans  une 
boîte.  Il  WésassemMage;  action  de  désassemliier, 
de  désunir,  de  dési'ii¡,'renir. 

Ue.HcnrtiJui-,  V.  a.  di:ssénk(iii- kar.  Délioîter;  dis- 
liHnier;  ne  se  dit  proprement  (|ue  des  os  «prun 
etlort.  (ju'une  chute,  un  accident  quelcon<iue 
fait  sortir  de  leur  place  naturelle,  de  la  [dace 
dans  laiiuelle  ils  sont  renfermés  comme  d.ins  u^ie 
boîte.  Il  Désengrener;  séparer,  dégaf^er  des  corps 
dont  les  roues  sont  engrenées.  en^;a!iée.->les  unes 
dans  les  autres.  |  /Jésu-sembler;  desunir,  sé|Ki- 
rer.  Il  "desencajarse  la  cnra,  cl  roslin;  être  déli- 
{iuré  par  une  maladie,  par  un  accident. 

Oeseiicajo,  s.  m.  inus.  V.  Dtisencanlamiento, 

Ue.seiieiijuiiar,  V.  a.  dessénhaíj-Uonar.  Décaisser 
tirer  d-une  caisse,  sortir  d'une  caisse,  ¡j  Agrie. 
Décaisser;  ôter  un  arbuste  de  sa  caisse,  |)our  le 
transplanter  dans  une  autre  on  en  pleine  terre. 

UoMeiicujoiiurMe,  v.  |)roii.  desséakaij-Uonar-s¿. 
Se  décaisser,  être  décais>é. 

l»«*N<>ncnlabriiia<lo,  du.  part.  pass.  de  Descnca- 
lalivinar.  V.  ce  mot. 

OeMi'urulalM'Iiiar,  v.  a.  (hissinlalaUrinnr.  Dé- 
senlèter;  faire  cesser  l'entèlement.  ||  Déseiitèter; 
dissiper  les  vapeurs  envoyées  à  la  tète  par  quel- 
que odeur  forte. 

ncMriiealcadu,  du.  part.  pass.  de  Desencalear. 
V.  ce  n)ot. 

DcstMicalcar,  V.  a.  dessénkaléar.  Déserrer;  lâ- 
cher ce  qui  était  trop  serré. 

Uc.xcncalladu,  du.  part,  pass,  de  Desencallar.  V. 
ce  mot. 

I>i*.<4i'iicallar.  V.  a.  dt'ssi'nhniUar.  Mar,  Relever; 
remettre  i  Ilot  un  navire  échoué. 

Uosciicuiiiado,  du.  part.  pass.  de  Desencamar. 
né«alité,  e. 

Uivsfiicamar,  v.a.  (k'ssénkamftr.  D¿saliler;  faire 
sortir  du  lit. 

UeNciicaiiiarMc,  V.  pron.  dessénkaniar-sé.  Se  dé- 
saliter;  sortir  du  lit,  cesser  de  ^'arder  le  lit, 
en  parlant  d'un  malade  (lui  entre  en  convales- 
1 ence. 

IteMcaniInadu,  du.  part.  pass.  de  Desencaminar 
V.  \)esrnin'niad(). 

UeNoiicaiiiliiar,  V.  a.  inus.  V.  Descaminar. 

iki'Menc.'iiiiiiiarHc,  V.  pron.  V    Descaminarse. 

BeMciicaitosii'ffado,  da.  part.pass.  de  Dcsencano-, 
niziir.  I)ecaniiiii>é,  e. 

HcMciicaiKtilir.ar,  v.  a.  de.fsénkannniza.  Dec  ano- 
niser.  r.iyer  de  la  liste  îles  saints-,  retranclier  du 
canun  des  >iiinls. 

Il<>.««i'iiraii<iiti7.ar.<<*-.  v.  |)ri)ii.  dessénkanmiif.nr- 
sé.  Se  deianniiiser;  être  dccanonisc,  rayé  du  ca- 
non des  s;iints. 

liCMniraiididi».  da.  part.  pnss.  de  Desencantar. 
/íesencliiuilé,  e;  décharme,  e. 

itcMeiirantadur.  ra.  ^.  dessénhanla  l'^r.  Oésen- 
chanleiir;  qui  désenclianle. 

I>4-N(>iiraii(aiiilciilu,  s.  m.  (Irssrniianlii  iiii-'n-  lu  . 
DeseiK  h^nlenient;  acliitii  de  désenchairter  ou  de 
se  dcsMichanter.  Ktal  de  ce  qui  est  desen- 
clMiile. 

iiic«<-iieiiii<itr,  V.a.  dcas'u' nntar.  />i'senchiinler, 
dechaimcr, rompre, détruire,  taire linirl-enchan- 


tement,  le  prestige,  le  charme.  ]  Fi^^.  DéspnHian- 
ter;  f^uérir  quelqu'un  d'une  pasriiun,  d'un  en- 
gouement. 

Ui'Mf'ticatitai'acloii.  s.  f.  dessi'nkantiirn/.iDn.Ti- 
ra^e;  |-ailion  de  tirer  les  l)ulletins  mis  dans  une 
urne  pour  une  elección. 

UeMciieaiitarudo,  du.  part.  pass.  de  Uescncan- 
iarnr.  V.  ce  mot. 

I>e.><eiica:i(arur  ,  V.  a.  destin  anta'nr .  Tirer; 
prendre  les  bulletins  dans  l'urne  pour  une  élec- 
tioi).  Il  Oler  de  l'urnc  les  noms  de  ceux  qui  ne 
sont  pas  élij;ibles. 

Uv!.>«eiicaiitar.>4o,  v.  pron.  f/3J5^>ikan/<jr-«¿'.  Se  di- 
seiiciiaiiler  .  être  désenchanté;  se  guérir,  clie 
¡,Mii'ri  d'une  pa-^sion,  d'un  en;;ouement. 

DL'Mciieanlu  ,  s.  m.  dess  n'.an-l>j.  Déseuchdiite- 
metit;  action  de  désenchanter,  état  de  ce  (]ui  e^t 
désenchanté.  V.  Desencandtmiento. 

Ui>sennajtillar,  v.  a.  dessinKapillar.  Mar.  l)';ca- 
peler;  ùwr  le  capelage  d'un  vaisseau,  dégarnir 
un  navire,  un  màt  ou  mic  vergue  de  ses  dor- 
mants. 

UeNeiieapotadura  ,  S.  f.  dessénliajyttadott-r.t . 
Actidii  d'ùler  le  manteau,  etc. 

He.st'iicapotai-,  v.  a.  inus.  dessénknpnlnr.  Enle- 
ver; ôler  le  manteau  de  quelqu'un.  |  Fig.  Mani 
festcr  ,  découvrir.  ||  Fig.  Relever  la  tète  d'un 
cheval  (fui  la  porte  trop  basse.  |1  ¡)'seurapnliir 
las  orejas:  détouper  les  oreilles;  écouler  ailcn- 
tivemenl.  Il  Dciencayiota)'  los  ujns  ;  cesser  de 
bouder. 

ll<'!«iMicHpatnr.sr,v.  pron.  dessénkapotar-s'.  Fig. 
Se  dérider  le  Iront,  dél'ronccr  le  sounil.  |  Desen- 
capotarse el  cielo:  s'édaircir,  devenir  serein,  en 
parlant  du  ciel. 

Ble^eiieaprit'liadu,  du.  part.  pass.  de  Di'scnra- 
pricltar.  Desentelé,  e. 

U«'Mfi>cai»ricliar,  V.  a.  desséncapritchar.  Désen- 
tèter;  faire  cesser  l'entétenrent,  la  préventien. 
l'obstination. 

n-.>M('ii<'aiiricliarMe,  V.  ^T^^t\.  dfSshiVapitchir- 
ïé.  Se  ilesentèter;  renoncera  l'i-iilèteiuent  ;  se 
désenléler  d'un  préjugé,  d'unfol  amour. 

»cst>iiear<*i>laiiii(>n((>.  s.  m.  dcssi-n'^ar /.Hmnihi' 
ta.  Désemprisonnement;  action  de  désemprison- 
lUM'  ,  tirer  de  prison. 

U(>H(Mi('arrelado  ,  «l:i.  part.  pass.  île  desencarce- 
lar. Désempnsonné  ,  e  ;  s'emid.iie  adjective- 
ment . 

Uesciiearcrlar,  V.  a.  desscnkar/èlar.  l)c<e:npri- 
soiiner  :  tirer,  faire  sortir  de  pris.in.  melire  e:i 
libi-rté.  Il  Fig.  lain,  Désempri-inmier  ;  faire  scirlir 
quelqu'un  d'un  lieu  ou  il  ctail  contraint  de  res- 
ter monientanémept . 

Di'Ni-ncarrclarMe  .  v,  pion,  dess/'nkartchir-sr. 
Se  di'semprisoiiner  ;  être  deseuiprisoiiné,  mis  en 
libellé 

Dc.HoiieareOi-r.  V.a.  des^ènkar'^/'Tr.  Désenchérir; 
offrir  d'une  chose  un  \n'\\  inférieur  a  celui  qui  a 
étéoflert,  diminuer,  ¡laisser  le  prix. 

II<*H<«iirar«'cl<l;»,  du.  parL  |>ass.  iiv  dcs"n\:irece; . 
Di'seinliéri .  e. 

llf.Hciiraftfar ,  v.  a.  inus.  Y.  D  Mi/r./f/c. 

ItoMciieaniadu  ,  da.  part.  [lass.  de  des:'nciii  nar' 
V.  ce  mni . 

IleMeiii'.iiiiar  ,  V.  a.  \ .  ■!■  \rai  ii,ir.  \\  \'c\^r.  If'i 
aii\  chieiii .  llialtii'i  le  ib- manger  le  gibier  !| 
Vi¿.  mus   Se  deluchir,  ne  plUj  aimer. 


DE^ 


t)2  — 


DES 


9<*kPiirn»«durH ,  s.  f.  V.  Dvxencajdditni. 

UfueiicuitMr ,  V.  n.  iuus.  V.  Desencajar. 

U4-aieiicMatM<lo,  du.  part.  pass.  de  ilesfttcaslar. 
l)i'it'mp()i>s(jiiiic. 

BcM«-iiru<«lur  ,  v.  a.  disse iika.ftar.  Déspinpiiis-.on- 
iier;  i^tei ',  détruire  le  pui^soii  d'un  élaiig,  d'une 
rivière.  |  Détruire  les  insectes. 

UcMt'itraMtlIladu  ,  du.  paît.  pass.  dr  desencasti- 
llar. \ .  re  mot. 

Ue.<«riira<«(llliir ,   v.    a.   drssèiikaxl illar.  Chasser 
la    ¡garnison,  d'un  ciuilenu  .  dMinc  l'orlernsse.  | 
lij;.    Chasser  le  démon  du  lurps  d'un  possédé, 
l'ig.  Disj^racier  u»  l'uvori.  ||  Fig.  Manifester,  dé- 
couvrir. 

D4>Mrnrt'nuicado  ,  dM.  part.  pass.  dc  desencena  - 
ijar.  Di'iemUourbc  ,  e. 

Di'sfiiceiiMKnr,  V.  a.  destèn7.éna<}ar.  Déscni- 
Imui  l»cr  ;  tirer  hors  de  la  boue. 

UcNeiict'iiMKHrNr ,  v.  pron.  dessèiuénnqar-té. 
Se  désembourbcr  ,  cire  déseuihourbé  ;  sortir  de 
lii  boiie. 

I»('y>t>iicrntrar,  r.  n.  inus.  dessènzèntrar.  Tirer 
«lu  centre. 

Iloxrnrcrraflo,  da.  part.  pass.  de  deaenoerrar. 
V.  ce  mot . 

I»i-«4«>iir«>rrai' .  v.  a.  dessèniérrar.  Donner  la  li- 
l>eilc  a  ce  (]iii  était  en  formé  ;  ouvrir  les  portes  à 
>|uclqu-un  ,  a  un  animal,  à  un  oiseau  .  etc.  ||  Fig. 
Oevcloppcr  .éclairer  ,  manifester,  découvrir.  |[ 
nuis.  Ouvrir 

UeMcnciiitado  ,  da.  part.  pass.  de  desencintar. 
V.  ce    mot. 

Ot'Mencliitar,  v.  a.  dessèmirtntur.  Oter,  dctachor 
les  rubans  qui  attachaient  une  chose. 

n<'H«>iirlavad».  dn.  part,  pass,  dc  dcsenclai:ar. 
l)é>encloué  ,  e. 

■tcMeur lavar,  v.  a.  dessènV.la'ar.  Désenclnuer; 
tirer  un  clou  du  pied  d'un  cheval  ou  de  la  lu- 
mière d'un  canon.  ||  Déclouer;  ôter,  arracher  les 
«lous,  défaire  détacher  ce  qui  était  cloué.  V, 
Desclavar.  |  Fig.  Arracher  quoiqu'un  de  sa  place 
avec  violence. 

■><>M4>nclavar«e,  v.  pron.  dessénklavar-sé.  Se  dé- 
sencloucr.se  déclouer;  être  désencloué,  décloue. 

DeMenclavlJttdo  ,  dn.  part.  pass.  de  (/e.venc/<joi - 
jar.  Déchevillé,  «.  S'emploie  adjectivement. 

Dt'MenelaTiJar,  v.  a.  dessénklarijar.  Décheviller; 
oter  les  chevilles  qui  lient  ensemble  deux  pièces 
de  bois.  Il  Oler  les  chevilles  d'un  instrument.  ¡I 
Jiesenclamjar  la  mano.  ;  faire  lâcher  prise.  || 
Desenclavijar  lo^  dedos;  séparer  les  doigts  joints 
et  croisés. 

DcMenelavlJar«e  ,  V,  pron.  dessénklaviq-har-se. 
Se  décheviller;  être  déchevillé. 

DrMt'ncoser,  Y.  a.  dessénkiig-hérr.  Dérouler  ,  dé- 
plier, étendre,  développer.  ||  Dégourdir;  Ater 
l'engourdissement;  redonner  du  miuvemciit, 
de  la  chaleur  à  ce  qui  était  eni;ourdi  par  un  re- 
pos forcé.  I  Fiji.  Dégourdir;  ôler.  faire  perdre 
la  limi.Jité,  et  donner  de  la  vivacité,  de  l'aisance, 
de  la  hardiesse. 

DrMci^roj^rrsp  ,  v.  a.  des$énko,)-h¿rr-sé.  Fig.  Se 
dégourdir  ;  être  tiré  dengourdis^ement ,  se  dé- 
faire, sortir  de  son  engourdissement.  ||  Se  dé- 
gourdir, sortir  .  se  défaire  de  sa  maladresse, 
de  sa  gaucherie,  de  sa  timidité. 

•««eucasido  ,  da.  part.  pass.  de  cit'5P(?r  ijer.  V. 
ve  mot 


U-hrucu^iiniciilu ,  s.  ni.  ilt  .SMinkinj-liiniicn-to, 
Action  (le  <|r|iii('r,  dérouler ,  etc  ||  Dégourdisse- 
ment  ;  udionde  itegourdii  ;  le  résultat  de  cette 
action.  Il  llardies'^e  .  libeité,  aisance  dans  le»  ma- 
nières, la  ci>n\ersation  ,etc. 

llvatriK-uludo.  da.  part.  |ias.  île  desencolar.  De- 
colle, c.  S'einpl"!'  adjeclivenvnt.  |  Moll.  Dé- 
collé; se  dit  des  ninllusques  et  de  leur  co(juille, 
lürs.|ue  l'eitréinite  de  la  spire  de  cette  coqnillo 
se  brise  et  se  casse. 

IleMfiiroladiira.  s.  f.  ressi*iiV.iilad'>n-ra.  Décolle - 
utenl  ;  ai  lion  île  déla'  lier  une  chose  qui  était 
collée.  \\  Alt.  Decllenienl  :  entaille  que  le  char- 
pentier pratiipie  du  cùté  de  l'epuulenient,  pour 
dérober  la  mortaise 

Ui'Mciieolar  ,  v.  .  deMtênknlar.  Dé<oller  ;  délai  lier 
re  i|iii  fiait  collé. 

Dfx-nroInrHf  ,  v.  pron.  deitén\i.olarié.  Se  dé- 
coller ;  être  ilerolle. 

DrMi'iirolrrlKuilo  ,  du.  |i.trl.  pass.  de  desencoleri- 
zar'  \  .  ce  mol. 

D«'i««'iicoJoi-lxiir««" ,  v.  pron.  dcs.srnknléi  i/ar-sé. 
Se  calmer,  sappaiser  ,  en  parlant  de  celui  qui 
est  en  cnli-ie. 

DfMfiiroiiudi»,  du.  part,  pa^is.  lic  d<'ienconar. 
V.  ce  mol. 

D<>Heiicoiiaiiilrntc»,  s.  m.  Y.  Desencnno. 

UeNcnronur,  v.a.  dessènknnar .  Diminuer;  oter 
l'inflainalioii  d'une  plaie,  j  li;;.  C..ilnier  .  adou- 
cir, appaiser  la  colère,  la  mauvaise  biiiiveur,  {| 
inus.  Décharger,  soulager  son  tunir,  dire  a 
qiiehurun  tout  ce  qu'un  a  contre  lui  . 

UcMPnruiiarMe,  v.  pron.  desscn  onnr  se.  S'adou- 
cir; devenir  nioin»  Apre  ,  moins  dur;  cesser  dc- 
tre  fâche,  d'avoir  de  l'humeur. 

l»eMei»eono.  s.  ni.  dessènko-nn.  .\clion  de  se  cal- 
mer, de  s'appaiser. 

llcHoncoi'ditdu  ,  da.  part.  pass.  de  desencordar. 
V .  ce  mot. 

ne.Hritciirditr  ,  v.  a.  dessènkordar .  Oter  '"s  cordes 
d'un  instrument  de  musique,  d'un  \  ano,  l'une 
harpe. 

UcNvncurflcIado  ,  du  part.  pass.  de  f/e.ïfori/t- 
lar.  Déficelé ,  e. 

Di'Nenroi'delar  .  \.  a.  di'Ssènkordèlar.  Déficeler; 
nier  la  corde  le  cordon.  |  Décorder;  d<lorliller 
une  corde  en  séparer  les  cordons. 

Ueneiieorporacloii  ,  S.  f.  des.^enkni  ¡mra/.ion. 
Décoi  poration  ;  action  de  dissoudre  une  corpo- 
ration ;  parliculiércmemt  un  corps  militaire. 

Di-Menrni-vad»  .  da.  part,  pass.  de  desencorvar. 
Décourbe  ,  e.  S'e:nploie  adjectivement. 

DcHPnco'vanvIonlo  ,  S.  m.  dessènhorramii'n-to. 
\xl.  Di'dossement;  action  de  dedo.-.:>er  nii'-  pièce 
de  boi?  .  résultat  de  cette  action. 

OeseUPorv.ir  ,  v.  a.  dcssèn'iorvnr.  D"Coii!)er;  re- 
dresser une  chose  courbe.  Il  Techo.  Dedo-sci; 
dresser  a  la  scie  une  pièce  que  1  on  veut  mettre 
a  vive  arête. 

»»s«')»cJ»rv»r«tp  ,  v.  pron.  d?ssènkorvnr-s.''.  Sî^ 
courber  ;  être  deeoiirbc.  \  Art.  Se  dedosseï  .  être 
dédo'.sé. 

De?<enru««lrrnftrt«  ,  da.part.  pass.  de  desencui- 
dcrnnr.  V.  ce  m'it . 

npneneiiaderiiar,  v.a.  inu-..  V.  Doicun /«r/i  ic. 

nenetidr.  ailv.  inus.  V.    Vc^de. 

Desendem-mlndi»,  da.  pail.  pa-s.  de  desemlp- 
moniar.  V.  ee  mol. 


DES 


—  93 


di:  S 


Ucetendviiioiilar,  V.  a.  dessèndéinoniar.  Chasser 
le  déinoii  du  corps  d'un  possédé. 

VeNeiidialtIud  >,  «Ir.  part,  pass,  dede.semliablar. 
V.  et!  mot. 

IleNfudlablar.  v.a.  V.  fíesendeinnniar. 

WcMoiMlioMuao.ila.  pari.  \i»^á.  de  desendioiar.  V. 
ce  mol. 

DeMenilio0»r,  v.  a.  dcssèndiossar.  Humilier;  ra- 
baisser l'orfçueil. 

UeMcitdiit'ñarMe,  V,  prou,  drssàidonéijnar-sé.  Se 
dclaire.  se  délivrer  des  importuns. 

Ui>N<>iii>lir»de,da.  part.  pass.  tic  Desenebrar.  Dc- 
sciililé:  e. 

Poxfiiohrar.  v.  a.  dessènébrur.  Déscnfller;  faire 
(jue  ce  (]iii  était  enlilé  ne  le  soit  plus. 

UfNoiiebrurMt';  v.  pron.  dessénébrar-sé.  Se  dé- 
senlilé;  être  désenlilé. 

WeiHC'uradadfra«i,  trner)  S.  f.  pi.  Locution  fa- 
milière t|ui  si'inilii'  avoir  des  moyens  de  sortir 
d'un  emi)arras.  d'un   elat  de  Kèm-, 

Urwt'iifadado,  da.  part,  pass.de  Desenfadar-  V. 
<•<•  mol.  Il  adj.  (iai;  joyeux  exempt  de  soucis ,  que 
ri(.n  n*enU»arrasse.  H  Spacieux,  vaste. 

Uer«-iiradar.  V.  a.  dessénfadar.  Désennuver; 
thiisser.  oter  l'ennui.  ||  Appaisser;  calmer,  adou- 
cir lit  colère. 

f»e.«oiiradarNe.  v.  prou,  dessèrifad.ir-sé.  Fig.  Se 
désennuyer,  se  divertir. 

Do».onrad«».  s-  m.  dessenfa-do.  Liberté  franchise; 
air  aisé,  délibéré,  effronterie,  desennui. 

lli'Ni'iifaldado,  da.  p;irl.  pass.  de  Desenfaldar. 
Détroussé,    e. 

Iie^i'iifaldar,  V.  n.dessènfaldar.  Délroussser;  dé 
faire,  laisser,  ou  faire  retomber  ce  qui  était 
troussé. 

lie<««*iir«tldar.<4t'.  V.  pron.  dessènfaldar-sé.  Se  dé- 
tronser;  être  détroussé,  détrousser  son  vête- 
ment . 

licHciifaiiiai-.  V.  a.  inns.  V.  Disfamar. 

ni>«pnranxad<t,  dn.  part.  pass.  de  desénfanijar . 
|)él)(nirl)e,  e. 

llrMoitransnr  .  V.  a.  Débourber;  ôter  la  boue. 

UoMciifardado,  da.  part.  pass.  de  desenfardar. 
Deplé;  e. 

WeuPiifardar  ,  v.  a.  dessèn fardar.  Déplier  ;  dé- 
baller, défaire  des  balles,  des  ballots. 

weMeiifardelado  da.  part.  pass.  de  desenfarde- 
lar. V.  c»;  mot. 

IiPtenrardelai',  v.  a.  dessèn fardé-lar.  Dépaque- 
ter, déballer,  défaire  une  balle,  un  paquet. 

ncMenfardo,  s.  m.  dessènfar-do.  Déballage;  ac- 
tion de  déballer. 

DeteiifrAllur,  v.  w- dessèn  frailar  Défroquer,  àtor 
le  froc;  iHire  <iuilter  le  froc. 

neiciifrallarne ,  v.  pron.  dessèn frailnr-si;.  So 
d(;lro<|uer,  (initier  le  froc,  être  défroqué. 

Uenciifronariiiii,  s.  f.  V.  Desenfrenamiento. 

DPNoiiri'ptia<lain«>ni(',  adv.  dess^nfrénadami^n- 
t".  Sans  fiein  ;  sans  retenue,  d'une  manière  ef- 
frénée. 

IlenoiiCretiadn,  da.  part.  pa>s.  dc  Desenfrenar. 
V.  ce  mol.  Il  adj.  Ellrené,  sans  frein,  sans  re- 
tenue. 

nPNenfrrnnmtPiito,  s.  m.  dessèn frénamién-tn. 
I>eri';;|eniont;  débordement,  licenceetTrenee. 

iU'Hf.idoiinr ,  V.  a.  (i'-sic/i/Vcna» .  Debiider;ôter 
la  bride. 

|ïi.i««.nrri'uar«t>,  V.  pron,  deitcnficnainé.  be  dé- 


border ;    se    déchaîner,    IjcIk  r    l.i    lir  dp.  ;|  Pig 
S'emporter,  se  déchainer.  entrer  eu  luiiMir. 

Desenfreno,  S.  m.  dessenfré-no.  /.''eri-;;lrnieot ; 
débordement,  dechainement,  licence  clfrénée.  || 
Kmp  )rteinent.  ||  Desenfreno  de  vientre  ;  (lux  de 
venue. 

Desenfundado,  da.  part,  pa^^s.  d."  Desenfundar. 
V.  ce  mol. 

D(>Menf  lindar,  v.  a.  dessèn  foun  lar .  Tuer  dun 
sac,  dune  poche,  d'un  fourreau,  etc. 

DcMenfiireccrHe  ,  v.  proii.  dcssènfnnrézer-sé. 
S'appai>er,  se  calmer. 

DeNenfiirecido,  da.  part.  pas,,  dr,  desenfurecer- 
se. .Vppaisé.  e. 

Ucflea{$alanado,  dapnrl.  pasi.  pas.  de  dis:ii^a- 
lanar.  Désaccoutré,  r. 

DeMenKHianar,  v.  a.  dessengnlanar .  Désaccou- 
lrer;ôler  l'habillement,  laccouiremcnt,  la  pa- 
rure, etc. 

DeNeii:;i»lanai-.<te,  v.  pron.  dessHnt]aliinar-ie.  Se 
desaccoutrer:  oler  soi  même  son  accoutrement, 
sa  i>arure. 

D<>Neii;;ancli»do.  da  |iarl.  pass.  (/e.vr  ;ii/Tric/)ar. 
/>eseni.;agé,  «.  S'emploi   aussi    comme  adjectif. 

De.senKanchaïuieuto.s.  i»  .dessèn  ¡¡fin  li  ha  mien- 
to. Milil.  Désengagement;  action  dc  se  désenga- 
ger. 

De.*iens)ii>eliar,  V.  a.  (/c.«.vèH3an fr/Kjc.  Décrocher; 
détacher,  ôler  une  chose  d'un  cmchet.  ¡i  Dételer; 
détacher  lesihevaux  de  trait.  I!  .Mil.  Désengager; 
dèsenrôler.  donner  le  congé. 

De.^en^ianehar.He.v.  pron.  dnssènqantcchui-sé.  Se 
décrocher;  être  décroche.  ||  Se  dételer,  être  déte- 
lé. Il  Se  désengager,  être  désengagé. 

De.senjsanclie.  s.  m.  dessènijan-tehé.  Detelage, 
action  de  dételer,  se  dit  particulièrement  de  l'o- 
pération par  laquelle  on  sépare  la  voilure  des 
chevaux  qui  y  sont  attelés.  ]  Décrochement;  ac- 
lion  de  décrocher,  de  se  décrocher. 

Ikenensanltle.  adj.  dessàngagna-blé.  Désabusa - 
ble;  qui  peut,  qui  doit  être  désabuse,  detronipé. 

ue.xenganadoi- ,  s.  m.  tiesséngagnador.  Olui  qui 
détrompe. 

Desengañadamente,  adv.  desséngagnndainJn~lc. 
Franchement,  ingéiuimenl ,  sans  détour.  I|  Mé- 
chamment malicieusement. 

Denenisañado,  da.  part.  pass.  de  dcsen'jañar.  Dé- 
sabusé; e.  I  adj  Mauvais;  mal  fait,  vicieux,  mé- 
prisable laid.  Il  Désabusé;  revenu  de  ses  égare- 
ments ,  dégoûté  du   monde. 

ne.Henaañaniiento,  s.  m.  mus.  V.  Desru<¡nuo. 
Desengañar,  V.  a.  dc-iscnfiaijnar.  Détromper;  dé- 
tromper, desav  eiigler   les    yeux,    éclairer,   tirer 
d'erreur.  |1  Dé.persuader:  ôter  la  juM^uasion. 
Desenxañar.xe  .  v.  pion,  dctscnairinar-sr.  Se  dé- 
tromper;   se   désabuser,    se  persuader,  être  de- 
trompé,  désabusé,  dépérsuadé. 
Dexengañirado.  du.  part.  pass.  dcdesengañifa) . 

V.  ce  mot . 
DesenKanifai',   >.     a.    d'-uèngagiiifar.  Dà'^a^ci 

un  homme  qu'on  lient  a  la  gorge. 
Deseiiuaño.  s.    m.  dessènija-gno.  Desabu>ement  ; 
action  de  désabuser,  de  détromper  et  le  résultat 
de    celle   action.  ||  <>  qui  desabuse.  ||  Repro,  lie. 
vente  ouvre  dite  en  face  sans  ménagement. 
Denen^nrrafado,  da.  paol.  pass.  de  dcsAengni  rn- 

far.  V.  ce  mot. 
DCnensniiafai-,  v.    a.    dciscngnnafar .    Làchei, 


DKS 


—  DV  — 


DKS 


ce  qu'on  iPiiail  rmpiii^'iió. 
UCMCiiKuriKiKlo,  du.  p;irt.   p.iss.   de  (lescuyiiznr, 

IK-Mi-,  i'. 
■H'fi<'iix<'t«'«itr,  V.  n.  ilrssvn<](ir7.tir.    Dililcr  ;  dffui- 

rc  ce  uni  est  ciitiU'. 
Iti'NeiiKaMtatl'.t,  tlii.    pari.   paa>s.    deilcMuf/nsinr. 

])('>sviy\\  ('. 
I>i'Mi-iiK"M(ur,  V.  a.  dvsi'iiijd.stiir.  /iC'isorlir;    cou- 
per la  >('rli>surc(li's  diamaiils  un  peu  audéssous 
du  IVuillcI. 
OciHciittaxiariiC  ,    v.    prou,    dessémjastar-sé.    Se 

d('>>(Mlii  ;  (M ri!  dessrrli. 
U('ixeiix*>i"»<lo,  du.    part.    pass.  de  desenyomar. 

l)c;,'()innic',  c, 
ni>MfiiKniii»iiil<>iito,  s.    m.   tlessètigomamien-t(i. 

/>cninnni;ig<',  atlinu  de  dcfjoninu'r, 
Uf.xoiiKoinur,    v.    n.    desséti(n>mur.    Défininnicr; 
ôliT,  enlever  la  gomme,    parliculièremenl    dé- 
creuser  \a  soie. 
lit'Nciiuoaiiii'.sc  ,  V.  prou.  dessi'iigdmar'Sc.  .Se  dé- 

j;oniiner  ,  èlre  dégomnu''. 
UcNfii;:<>ziiudu,  da.  part.  pass.  de  dcscinjoznar. 

V.  ee  mot. 
UeNriiKoy.iiai*.  v.  n.  iiius.  V.  Ih'Sijoznnr. 
IIOM<'ii;;ra.stido ,  «la.  part.    pass.  de  di'Mcntjrasar. 

I)e;;raisse  .  p. 
ll<*.««'ii:craMador,    S.    m.   drsséngrassndor.    Art. 
l)é|.'raisMMii';  espèce   de  moulin   avec  le(|uel   otr 
tord  la  huMc    impri-i-'iiee   d'eau  de  sa^on,  avant 
de  la  mettre  sons  le  |MÍ;ine. 
UcNfnsi'oi^itioifitto ,  S.  m.  (¡i\ssêniirassamién-to.  ! 
Di'firaissement  ;  action  de  dégraisser  ou  mieux 
résultat  de  celte  action. 
UcNfiiKi-a.xHi*,   V.  a.   dcssénfirasar.   Dégraisser; 
décrasser,  ùter  la  graisse,  la  crasse  ou  les  ta- 
ches. 
ne.*<(>iisrnNndo ,  du.  part.  pass.  de  desengrosar. 

Hegiossi ,  e. 
Uc.*«eiisi'o.*<<>>*<   V.   a.  (h'sséngrossar.     Dégrossir; 

alleiiuer,  rendre  moins  gros. 
l»oN«>iisriida<Eo ,  du.  part.  pass.  de  dcscngrudar. 

Décollé  .  e. 
lki*MPngriidaiiii('iiilo,  S.  m.  inns.  dcsséniirondu- 

mihi-to.  DvcoUement;  action  de  décidier. 
U(*.<««-iijKriidai-,  v.  a.  dcssêngroudar.  Décoller;  dé- 
tacher ce  qui  est  collé,  ôlcr  la  coUe. 
l>«'Mciiliadado,  tTa.  part.    pass.   de  descnhadar^ 

V.  ce  mol. 
Ui*üienliadaiiipn(o,  S.  m.  inus.  \.  Desenfado. 
lloNenliadar,  v.  a.  iuus.  V.  Desenfadar. 
nvsvnUatlnrsv ,  V.  pron.  inus.  V.  Desenfalarse. 
Uost-iiliUiiiliur ,  V.   a.    imis.   dessénasliar.    Oler;^ 

laire  cesser  le  dégoOit. 
l>rN<Miiii>!:rndo,  da.  part.  pass.  de   desenhebrar, 

Delile  ,  e. 
itt'Kfiihciirar,  V.  a.  dessénehrnr.  Délller,   (h'seu- 
liler  nne    aiguille.  1,  Fig.    Développer,  e\[di(iuL-r, 
dcbrouillcr  ,  éclaircir. 
U«'MiMilscclii/.«i',  V.  a.  inus.  V.  Desherhizar. 
Ursi'iilielrablp .    ad],    drssénélra-blé.   Oui    peut 

être  demèle  ,  dclironillé. 
llcNoiilM-lraiiiioiiio  .  s.  ui.  inus.  dessénélnnnién- 
/(>.  Deluotiillemenl ,  érlaircissement,  developpe- 
menl . 
l»cNoiilio(rai-,  V    a.  inus.  V,  Desenredar ,  desen- 

ni(ir<iñ(ir . 
nvm-nUnr%\.\do ,  »la.  pail.  pass.  ác  dcsenliurnar. 
Délouriio,  0. 


noMfiihornnr,  v.   a.   desshihornar.   Défburner.- 

lirer  du  tour  ce  qui  était  enlourné. 
UcMfiijae/.iiilo.  du.  part.  pass.   de  desenjaezar. 

Dell. Il  11.11  lii'  .  e. 
U<*MfiiJ:i«-Kaiiili*iit<> .  5.    m.  desst'iiij-hnéinmién- 
li>.   Deliarnachemenl  ;     action    de    déharnacher, 
d'iiter  \fs  hariiiiis  a  un  chi'V.il. 
ni'xciijafxar,  v.  a.  desséng-hay/nr.  Déharnaclier; 

oti  r  ¡r-s  Inriiais  á  un  clie\al,  à  un  mulet,  etc. 
n<>w<-iijalniad»,  du.  part.  pass.  de  desenjalmar. 

V.  ((•  mot. 
UfMciijnlinar .    v.  a.   desshuj-hnUnnr .     DébAter; 

ôter  le  ii.ii   iioiniiie  enjalinn.  \  .  ce  mut. 
U<-Mi'iijaiilado ,  du.  pail.  |ia-s.  de  desenjaular. 

\ .  ce  mut 
ll«'M«>iiJaiilar ,  v.  a.    dessi'ng-liaular.  Tirer  de  la 
!       cage. 
WoNoiilubonadu,  da.   part.   pass.  de    desenlabu- 

inir.  V.  ce  iioit. 
npMi'filaiioiiai-,  V.  a.  mus.  V.  Deslabonar. 
llPMciilacc ,  s.  m.   <lessénla-7é.    Dénouement,  ou 
deiKiriment  ;  ne  s'emploie    guère  qirau  li;;uré  et 
si>:iii(ie.  sidution.  lin  dMiiie  intri^'ue ,  d"uiie   ac- 
tion,   d-iine     diUiciilté.  Il  Di'iiijùment  :    incident 
qui  termine  une  pièce  de   théâtre,  qui  demèle  le 
ncrud  d'uni-  action  de  llicAlre.  ||  Desenlacement; 
Hcliori  de  délacer. 
lIcMciilatlrilliido  ,  da.  part.  pass.  de  desentadri- 
llnr.    Decarrele,   e.   S'emploie   aussi  adjertivc- 
meni. 
Ue.Hciiladrilliiiiiiciito ,    s.     m.     ihssénladrilla- 
tnii'u-ln.    Decanelaiic  ;     action    de     décarreler, 
d'ôter,  les  carreaux  d'une  chambre,  résultat  de 
cette  ailion. 
Uc>siMiliidfillar,  V.  a.  desshiladrillar.    Dècarre- 
icr,  dépaver,  ôter  les    carreaux  qui   pavent  une 
chamhro  ou  toute  autre  pièce  d'uii  logemenl. 
Itp.xiMilaxiido.  da.  part.  pass.  de  des<'nlaznr.  De- 
senlacé, e.  Il  adj.  Ih'iioué  ,  défait,  démêlé. 
ni>.xeii!a7.aiiii<'iito ,  S.     m.     dessénla7.amién-to, 

Déseiilacemeiit ,  actton  de  desenlacer. 
DcKic  II  laxar,  v.  ».  dess^inlaiar.  Désenlarcr,-  déla- 
cer, défaire  le  lacet.  |1  Fig.  inus.  Distinguer,  ne 
lias  confondre ,  éclaircir.  ||  V.  prou.   Se  délacer, 
être  délai  e. 
ncNeiiliiKo  ,  s.  m.  iims.  V.  Descnluzaniiento. 
i>fSi'iili;;ai!M,  du.  part.  pass.  de  desenligar.  Dé- 

glm- .  e. 
Oivoifiiligar,  V.  a.  dess:;nli<ittr.    Dégluer;   ôter  la 

glu. 
neiioiili;;arMi>,    v.  pron.    desscnUgar-sé.   Se    dé- 
gluer. se  débarrasser  de  la  glu. 
Iti^ciiloda'.lo .  da.    part.    pa>s.    de    desenlodar. 

Décrotte,  e. 
Kesoiilodar,  V.  a.    dessénlodar.    Décrotter,   ôter 

la  croile. 
|ki'seii!odai-s<>.  V.  pron.   dess(hilodar-st^     Se  dé- 
cniHer,  oler  la  crotte  de  ses  bottes,  de  ses  ha- 
bits, etc. 
|}e.xi>iiln-/.«>.  s.  m.  V.  Pesrulitzainiento. 
l»i's<>iila7.ado.  d>i.  adj.  et  pari.  pass.  de  desenla- 
zar. Dénoue;  défait,  démêlé. 
Itcsenla/.'.tc  .  \ .  w.  ilessrnh</ar.   Dépaver;  décar- 
reler, ce  qui  est  carrelé  ou  pavi'. 
l»i>.«iriilw'/.a<lo.  da     part.  pass.  de  (iesïcnif za-</o. 

Dépavé  ;  decarrele. 
Desriilu!»liui-,  V.  a.  drssittinusiro r .'W'tu'w,  faire 
perdre  le  luslic,  l'éclat,  le  bidlanl  d'uiu'  chost^ 


DES 


—  95  — 


DES 


Il  M(^l-aph.  0])<;riircir,  noircir,  diffamer,  ternir 
la  rcpiilalii)ii  |iiir  <iiic1(|ii(î  jiclion  indifçiie. 

n«>»ionliiN(i-4itl<».  «la.  adj.  iles.sénloii.iira-do.  Ter- 
ni, se  dit  (l-iJiuMliose  ({ni  a  perdu  son  lustre. 

Do««oiiliitHr.  V.  a.  tli'sshilnnlar.  Laisser  le  deuil, 
le  quitter.  ¡  IMétaph.  Divertir  é},'ayerle  trislesse. 
la  iiielanrolie.  ||  No  si;  admitió  sx  roio  ,  ni  sirvió 
(le  iiiiis  que  desenlutar  un  poco  ht  risa  ,  ou  u'ad- 
mil  point  sa  voi\  qui  n'a  servi  (ju'à  égayer  un 
peu  la  niélanrolie. 

ni'N«>iiiiiufañnr ,  V.  a.  dessénmara-gnar.  Dé- 
brouiller, démêler,  mellre  en  ordre.  |l  Fig.  Dé- 
brouiller, érlaircir,  e\pli(iuer. 

■»<>N('iininlM-ctM-,  V.  a.(lessénmo¿-i¿r.  Dérouiller; 
ôter  la   rouille.  ||  Fig.   Eclaircir,  rendre   iulelli- 

nosoniiioliecerNc ,  v.  pron.  desscumoéiér-sé.  Se 
dérouill'-r. 

Ueix('Hiiioli«>rl«lo,  «la.  adj.  desshinioê/.i-do.  l)('- 
ronillé  ;  (niiiier  l-o\ide  d'un  métal,  |)ar  !'arti(m 
du  Irotlement.  ele. 

DeHiMiinolicriiiiieiito,  s.  ni.  dt'sénmoliéii mien- 
to, l'eeh.  Dérrouillrment  Action  de  dérouiller, 
d'cule\er  la  rouille,  état  tic  ce  qui  est  dérouillé. 

n<>f«oi»nior«la7.Htli>.  v.  a.  déssénmordin.it-dn.  Dé- 
bibUonué;  (juittcr  un  bâillon.  |l  li^'.  Dar  eusnii- 
rhe  (i  lu  prensa,  garaiilizarla;  débAillouner  la 
presse. 

Doseiinioi-«la7.nr  ,  V.  a.  désénmoi  da-7.ar.  DéliAi- 
llonner,  ôter,  (piitler  un  bâillon. 

Orivriiiiiiiilorer,  V.  a.  dt'si'nmii'é/.ér.  Dénouer  la 
lan;,'ue,  rendre  Inisa^'O  de  la  parole.  Rompre 
le  silence,  parler  après  un  long  silence.  Re- 
c(»u\rer  la  parole. 

I>(>!<ic'ii»jai'.  V.  H.  déshi-Kj-har.  Défju  lier;  appai- 
ser,  désarmer  sa  colère.  ||  fig.  A'o  puso  Alfonso 
todas  sus  confianzas  en  el  poder  liuinano;  acu- 
dió à  desenojar  el  Divino  con  la  reformación 
tic  las  costumbres:  Alitlionse  ne  mit  pas  loute 
sa  conliance  d.ins  je  pouvoir  Imniaiii;  il  eut  re- 
cours au  ciel  (jUil  tà(  lia  d'appaissor  ¡uir  la  ré- 
fonualioii  des  uneurs. 

n«>!>i4Miojo.  f.  m.  dósénoíj-lio.  Radoucissement,  ra- 
eommodemenl.  Cuando  el  amor  interviene  fá- 
cil me  nie  se  ronsifjHe  y  obtiene  el  desenojo;  (luaiid 
iMuiour  inlcrvieiil  dans  uiicalYaire,  on  ohtient 
facilenieiil  uii   accomodemeiit. 

ni'HciiojoMo.  adj.í/('(,'t'»í()ry-/ío-sso.  Propre  à  calmer 
à  appaiscr  la  colère. 

I)('.><eiit|iiu<leriiai'.  V.  a.  désenkoundér-nar.  Dé- 
faire la  reliure  d'un  livre,  le  diviser  par  feui- 
lles. Il  tig.  Défaire,  déranger,  désajusler,  met- 
Ire    eu    désordre. 

■>eseii«|iiacleriiii«lu.  adj-  part.  pass.  \-Descua- 
dri  nodo. 

nc»>eiira7.oiiii«lo ,  iln.  dèssénratona-do.  hors 
dMisage.    Déraisoiiable,  qui  manque  de   raison. 

lle.Heiii-i>«Cal»le.  adj.  dësénrid a-blé.  l'ne  cliose 
(|ui  peut  se  débrouiller. 

itcf^eaiiM-alado,  adj.  part.  pass.  de  Desenredar. 
Dipéiic;  débarrassé,  dégagé,  débrouillé,  dé- 
roule. etc.V.  Desenredar. 

Ile^eiiróilaiiiienlo,  part.  pass.  désénrédamién- 
l(i;  Delirouillenienl,  action  de  démêler,  de  dé- 
brouiller. Denouemeiil,  ee  (pii  démêle  !:•  lurud 
d-UMc  iiilrigue  de  pièce  de  Ibéàire.  (l'on  poème. 

n('*oeni-e<iiii',  V.  A.  désénré-ilar.  Débrouiller,  dé- 
mêler, mellre  eu  oiilrc.   Démêler,  dénouer,  de-  ' 


vcloppcr  IMntrigue  d'un  poème,  d'une  pièce  de 
théâtre.  Se  démêler,  se  dégager  d-un  embar- 
ras. 

noMenretlar,  v.  a.  dùsénri-dar.  I>étortiller;  dé- 
brouiller, développer,  débarrasser.  ||  Mélaph. 
Kclaircir,    meUre  eu    ordre,  tirer  de   confusion. 

ne.«ienre«lar,  v.  a.  désénré-dar.  Dépêtrer;  se  dé- 
pêtrer d'un  bourbier.  Déprêlrcr  un  cheval  qui 
s'est   embarrassé   dans  ses  irails. 

IkPMenrcilarMe.  v.  r.  déssénrédar-sc.  Se  dépêtrer, 
se  délivrer,  se  débarrasser,  se  dégager,  sortir 
d'une  dilliculle,   d-uii  enga};ement. 

DcMciii-eilo,  s.  m.  dessénré-do.  Débrouillemenl ; 
(•action  et  1-eflet  de  débrouiller.  |1  Dénouement, 
solulion,  lin  d'une  pièce,   d'un  poème. 

Ito.Hciiri/.ar,  v.  a  dessénri/.ar.  Déboucler,  ôter' 
défaire   les  boucles. 

ncM«'iirt»ear,  V.  a.  dessénroluir .  Dérocher,  déro- 
(luei:    précipiter  d'un  roc. 

ne.oeni'ollailii,  part.  pas.  de  Desenrollar.  \\  adj. 
Déroule. 

Itctioiirnüar.  v.  a.  V.  Dessenrollar . 

l>('!Ki'iir(Minilo,  part.    pas.  V.  Desenronar. 

noNciiroiiac.  V.  a.  dcssénroiiar.  Boh.  Enlever 
(les  (lc((jmbres. 

Itcsonrosouilo,  part.  pas.  V.  Desenroscar . 

lie'sriii-oKcar,  v.  a.  dessénros[iar.  Détorlillcr; 
tléfaiie   ce    qui   élait  tortillé. 

i»e<««'ii<üal»itMit(lo.   |)art.    |)as.  de  Desensabanar . 

ncNoitKaitaiiai'.  v.  a.  fam.  dessénssabanar .Oter 
les  draps  du  lit.  ||  Fig.  fam.  Débarrasser;  tirer 
d'embarras. 

Ue.*<4'ii<«arado,  ¡iart.  pas.  de  Dessensacar.  Des- 
saque, e. 

Oost'iixacar,  V.  a.  ilessénssa  ur.  Dessaquer;  sor- 
tir, (Vter  du  sac  ce   qu'il  contient. 

ne«<en.>iainliln«liii-a ,  s.  f.  dessénssambladou-ra, 
Désassemblage;  action  de  désassembler,  de  sé- 
[larer  des  choses  réunies. 

Oeseii.'xaitihlar.  v.  a.  dessén-ssamidar.  Désas- 
sembler;   séparer  des  tboses  assemblées. 

DeMoiiKeñati».  pari.  pas.  de /íeíCHSc/íar.  Désen- 
seigiié.  ée. 

Ui'Koiiseñ.iitxa  S.  f.  dessénsé<jnan-7.a.  Désenseir 
nemeni;  action  de  déseiiseigner;  de  faire  oublie- 
à  une  personne  ce  qu'elle  avait  appris. 

H<v>i(>iiNeñar ,  v.  a.  <lesséns'/)nar .  Desenseigner; 
faire  drsajtprendre,  montrer  le  contraire  de  ce 
qu'on  avait  appris. 

nrf<ipn.>«'tiarst>.  v.  pron.  dessénséifnar-sé.  Se  dé* 
senseigner,  se  ilésapprendre.  Ivtre  déscnseigné; 
désappris. 

DoKciisillatlo.  part.  pas.  de  Desensillar.  Dessel- 
lé, ee. 

nesi-iiMiilai*.  v.  a.  dessénsillar.  Desseller,  ôter 
la  selle. 

Oc«<fa«illMií>ír.  v.  |iron.  ile-ssénsillar'Sé,  Se  des- 
seller; être  descellé. 

©«•.««•iiKoJKTliocei',  V.  a.  dessénsobérbéiérr.  Dése- 
iiorgueiilir;  faire  cesser  l'orgueil,  le  perdre. 

l»«'»i«>n«-<thcî'bi'p«'rMe  V.  prnn.  desscnsiibirhcrérr- 
s,'.  Se  (leseiiorgueillir;  êlre  desenorgueilli. 

Wesenwoln-rhi'cUlo.  part.  ¡las.  de  Desensoberbe- 
cer. |)é>eiiorgucilli,  ie.  ||  adj.  Qui  a  perdu  son 
01  gueil. 

ii>><«c'iisoi'«l«''H«lo,  part.  pas.  de  Desens  nrderer . 
Deviissourdi. 

l»»"iirii.sur«li'»*or  .    v.   a.    dessénsordézèr.    Désas- 


DKS 


—   \U]  — 


DES 


viiiirilir;  pcrdi  p  la  iunlitt''. 

Dt'Mi'nnortli-ofi'No.  V.  pnin.  de!t%i'n$urdhh-sé. 
Se  di'^assiiunlir;  iMrc  ilf-sassoiirili. 

Vi'MPiituhliiilo,  part.  pas.  do  Desentablar.  Déhu- 
(|iict('',  te.. 

UrMriiNortijatlo.ilM.  adj.  ileisensortig'ha  ilo.Dé- 
l)oî!('.  iliMiiis.  en  pnrlnnl  d'un  os. 

Dr-nrntiiltlado,  pari.  pas.  de  Desentablar.  Dóbo- 
qiif  l(^,  oc. 

D«-Non<nhliir.  V.  n.  de-sxéulahlnr.  nclM)(|iiotPr; 
iNiri  1ns  phuirhP.s  qui  ciivirnimnit  le  pilolis.  H 
l'ig.  dnraii|;fr.  mrltri'  en  di-sordrc,  ||  Fig.  Trou- 
bler le  fours  (l'une  affaire. 

DrHciiialiliir<t4-,  V.  pron.  ile-ssihitablar-sé.  Se  dé- 
l)o(|;iel('r,  t'trc  ilfl)i>(|U(;le. 

Ucsriitalinsndo,  da.  part.  pas.  de  Desentalin- 
ija) .  Dótaiiii^ut^,  Ce. 

Ufsriiti^IlHisnr,  v.  a.  (lesséiitalinngnr.  Mar.  I)é- 
talinguer;  d(^faire  li'laliii^ure  d'un  rAhle.  le  di'- 
marrer  et  en  d<^|ta>-spr  le  ¡tout  de  la  ligale  d'un 
ancre. 

nt><><>ii(aliiiKnrNr  v.  pion,  tlessfniatingar-sé.  Se 
di'lalinf;Mer;  l'ire  dClulingué. 

DrH«'iit»i-«|iiliiiido,  part.  pas.  i\f  Desentarqninar. 
DCboui  Ix-,  (T. 

WrNt>iitar(|iilnar ,  v.  n.  (les3i}iUarquinar.  D6- 
bourber,  iMor  la  liDurbe. 

ncKeiitari|Miiiars4',  v.  [irnn.  tles.^éntarkinar- 
.«('.  Se  déln)nrli('r,  dire  Imurbe. 

Dcwcntcndrr.xr.  v.  pron.  dessí'utéufierr-sé.  Faire 
l'une,  feiiulre  d'ijinorer.  de  ne  pHS  entendre. 

Dt'sontendlilo  .  part.  \)?{s.  de  Desentenderse.  \\ 
adj.  Ifçnoranl.V.  Itjnoidute.  \  D(trse  ¡tnr  desen- 
tendido, teindre  d'i^^noicr,  de  ne  pas  entendre. 

De<ipii(riidiniirn(o  ,  ?.  m.  déssentimién-  to. 
inns.  V.  Desaeiertn.  despro¡  ásitii ,  ignorancia. 

DrMontiM-rndo.    pari,     p¡is.    de    desenterrar. 
desenterrt'' .  c. 

Do.ocnlerradni*.  s.  m.  des.sénterrador.  Di^ter- 
rcur;  celui  qui  diterre.  ¡!  Ilist.  contenip.Résur- 
reclionisle. 

no«ciitprraiiiien(o.  s.  m.  dessènterramién-to. 
Exhumation ,  l'action  d'eihumei-. 

Doüenlrrrar  ,  v.  a.  déssènterrar.  Déterrer,  exha- 
luer;  retirer  de  terre.  11  Fig.  Déterrer,  dérou- 
vrir  ce  qui  était  racbé.  ||  Fifî.  fani.  Fouiller  dans 
les  toinbenux  ,  chercher  à  connaître.  ||  Tirer  de 
l'oubli.  Il  Desenterrar  lus  Dmertos.  f,im.  Fouiller 
dans  la  généalogie  de  quelqu'un-  j  Fain.  Deien- 
terrar  ¡os  muertos,  troubler  les  cendres  des 
morts. 

Do«ien<errap.«îe,  v'  |  ron.  déssénterrar-sé.  Se  dé- 
terrer, être  déterré. 

nei4t-iitldo .  da..idj.  inus.  V.  Loco,  necio. 

Desendrrriimiioi'tOH.  S.  m.  désséntiérramouér- 
toss.  Fam.  Celui  qui  dit  du  mal  de  ceux  qui 
sont  morts. 

ne^entiorro,  s.  m.  déssèntié-rro.  Délerration; 
action  de  déterrer. 

Desentoldado,  parí.  pas.  de  desentoldar.  Déten- 
du, e. 

Defentolriar,  v.  a.  disséntoldar.  Détendre;  ôter 
les  bnuncs  tendues  au-dessus  des  rues  par  où 
passe  une  procession  ,  etc.  n  Fig.  Dépouiller 
d'ornement,  dégarnir. 

nesentoldarfie  ,  v.  pron,  dessèntoldar-s,^.  Se  dé- 
tendre, se  dégarnir;  ilre  défendu,  dégarni. 

Deientollecir ,  v.  a.   dessentjUe/err.wns.  Tirer 


les  nerTs  d'un  état  d'engourdissement  ou  de 
falble^'■e.  I!  Hi-ndre  à  un  uu'mbrc  paralv>é  le 
mouMuiciil.  Il  Fig.  inus.  Tirer  dembarras. 

,  UcMOiilonurlon,  s.  l'.  desscntonuiion.L'ai{'n>\\  de 

I      détonner,  faux  ton. 

DeMeiilonadanionte .  adv.  dessnèlonadamén-tc. 

I       \>ec  détonation,  hors  du  ton  naturel. 

nmonlonado.  part.  pa*;.  de  desentonar. 

I  De/Hriitonuinlento ,   s.  m.   inus.  V.    Desentona- 

:       rii)ti. 

DpMeiitonar ,  V.  a.  desséntnnar.  ¡nus.  Abattre, 
abaisser,  humilier  l'orgueil. 

Bt'uvntoiiar  ,  \-  n.  ilrsséntonar.  Détonner,  sor- 
tir du  ton.  Il  Klever  la  voix  parler  ¡dus  liaift 
qu'il  ne  faut.  I|  Perdre  l'orgueil,  de>euir  hum- 
ble ,  baisser  le  t<in. 

Di'MeiitonarMe,  V.  \)ri)n.  dessèntonar-s.é  Parler 
flirt,  audai'ieusement . 

Ut'ivoiitonelado,  part.  pas.  de  desèntonelar.  Dé- 
loiiiiclé  .  e. 

DoNoiitoiiolar ,  v.  a.  dessèntoneinr.  Dctonneler; 
sortir  le  liquide  d'un  tonneau. 

DenentnnelarNe,  v.  pron.  dessèntonrJar-te.  Se 
détonneler,  être  détounelé. 

Desentono,  S.  ni.  de«ííítío-no.Faux  Ion.  V.  De- 
íeníonocion.  ||  Fig.  Ton  élevé  qui  marque  de  la 
colère,  etc. 

Donentordjar,  v.  a.  dessènlorzig-har.  Dctortil- 
1er,  défaire  ce  qui  était  tortillé. 

DeHentoruillado  ,  part.  pas.  de  desentornillar. 
Dévissé  ,  e. 

Deflcntornillar,  v.  a.  desséntornillar.  Dévisser, 
défaire  .  ôter  le  vis. 

DeAenturiilllarKe,  v.  pron.  desséntornillar-sê. 
Se  dévisser,  être  dévissé. 

■loxeiitorpecpi-,  V.  a.  desséniorpézérr.  Dégour- 
dir, ôter  l'engourdissement. 

Desentorpecerse,  v  pron.  dessèntorpéièr-sé. 
Se  dégourdir,  perdre  l'engourdissement,  cesser 
d'être  engourdi.  1!  Fig.  Se  dégourdir,  se  façon- 
ner, se  former. 

Deneutorpecido,  part.  pas.  de  Desentorpecer. 
Dégourdi  ,  ie. 

Desentorpeciiiilento,  s.  m.  desséntorp^zimiín' 
to.  Pégourdissemeni;  action  de  se  dégourdir; 
cessation  d'engourdissement. 

Desentortado,  part.  pass.  de  Desenlurtar.  Dé- 
séborgné  ,  ée. 

De.xentortar,  v.  a.  desséntortar.  Déséborgner, 
rendre  à  une  personne  la  jotiissancc  d'un  œil 
dont  elle  était  privée  ;  rendre  la  vue.  ||  Fig.  Ou- 
vrir les  yeux  .  reconnaître  la  vérité. 

DeKentortarKe,  v.  pron.  desséntortar-sé.  Sedé- 
borgner  ,  être  déséborgné. 

Desentrañado,  part.  pass.  de  Desentrañar. 

Deiientrañaintento,  S.  m.  desséntragnami&n- 
to.  Inus.  i/attioii  de  se  dépouiller  en  faveur 
d'un  autre. 

Desentrañar,  v.  a.  dîsséntragnar.  .\rracher  les 
entrailles.  ||  Fig.  .\pprofondir  une  matière. 

Desentrañarse,  v.pron.  desséntragnar-sc.  Fig. 
Se  dépouiller  en  faveur  de  quelqu'un. 

Desentristecido,  part.  pass.  de  Desentristecer. 
Désatri'té  .  ée;  déchagriné,  éc. 

Desentristecer,  \ .  a.  dessentristéiérr.  Désatris- 
ter  ,  déchagriner,  égayer  ,  dissiper  la  tristesse. 

Desentristecerse,  v.  pron.  desséntristéiérr-sf. 
Se  désatrister ,  se  déchogriner  ^  être  désalristé. 


DES 


—  97  — 


DKS 


dóchagriné. 
DenentronlKailo,   part.  pas.   de   DeJcntronijar. 

Dépouillé  ,  ép. 

DfHoiitroiiixur,  T,  a.  de-sséntroniiar.  V.  Det- 
tr„n(ir.  Il  Fif?.  Dépouiller;  priver  quelqu'un  de 
sou  niitorilé. 

DcKiMitronlKariie,  v.  pron.  de-tséntromiar-ti. 
Se  dépouiller  ,  être  dépouillé. 

■loKontropt'Kiid»,  part.  pass.  de  Dcsentropezar. 
DtharrHssé,  ée. 

WeMoiitropeKMr,  v.  a.  de-sséntropéiar.  Débar- 
rasser :  ôter  les  obstacles ,  les  embarras. 

WcnfiiiroiM-f-urmc,  v.  pron.  de-sséntropéiar-$i. 
Se  (lél)arrasscr:  être  débarrassé. 

UPin-iitnniccer,  V,  a.  de-sséntuméi.'r.  Dégour- 
dir ,  faire  cesseï  ,  ftler  l'enpourdissenienl. 

De(»eiitHinecer«e,  v.  pron.  de-sséntoHinéièrr-$é. 
Se  dégourdir,  se  délaire  de  son  engourdisse - 
ment. 

DoMentunierldo,  part.  pass.  de  Desentumecer. 
Dégourdi,   ie. 

UeNOiitiimir,  V.  a.  inus.  V.  Desenltimecer. 

Ucnriivalnado,  part.  pass.  de  Desenvainar.  Dé- 
gainé .  oe. 

DpNi'iivaiiinr,  V.  a.  dessénvainar.  Tirer  l'épée 
du  fourreau,  défiaîner.  H  Dérouvrir  ;  ineltrc  à 
découvert,  i  Sortir  ;  étendre  les  grilfes.  ||  Fig. 
fam.  Mettre  au  jour  ses  seniiments,  ses  pen- 
sées. 

UcMenvniunrMc,  v.  n.  dessénvainar.  Fig.  Se  dé- 
pouiller ,  quitter  ses  habits.  H  ï^e  résoudre  à  pu- 
nir ,  à  se  venger. 

■>('»iciivaiiinri«o,  V.  pron.  dessénvainar --lé.  Se 
dépouiller  .  cire  dépouille. 

l><>Noiivaliio  ,  s.  m.  dessénva'i-nê.  Dégainer. 
L'action  de  dégainer  ,  et  le  moment  où  l'on  dé- 
gaine. 

DcMenvrleJar,  v.  a.  dessénvélég-har.  Mar.  Oter 
les  voiles  d'un  vaisseau. 

DcHenvpntlado,  part.  pasS.  de  Desenvendar.  Dé- 
bande .  ée. 

D<'N(Mivriidar,  v.  a.  de-ssénvéndar.  Débander; 
(Mer  une  bande  ,  un  bandeau. 

UpHotiveiidarMC,  V.  pron.  dessénvéndat-sé.  Se 
débander , être  débandé. 

Drsrnvciioiiado,  part.  pass.  de  Desenvenenar. 
Désen\er.inié  ,  ée  ,  desempoisonné,  ée. 

DrNonvenonwr,  V.  a.  drssén\énénar.  Désenve- 
nimer; oler  le  venin.  Désempoisonner  ,  détrui- 
re l'effet  d'un  poison  ;  prévenir,  neutraliser  les 
qualités  vénéneuses  d'nnc  substance. 

U«>N«Mivcneitar»ie  ,  v.  pron.  dessénvénénar-sé. 
Se  désenvenimer,  se  désempoisonner  ;  être  dé- 
«-cinpoisonné  ,  dcsenNcnimé. 

Ot'Hi'iivcrKMdo,  part.  pas.  de  Desenvergar.  Dé- 
vergué,  ée.  Desenvergué  ,  ée. 

DcNriivfrsar  ,  v.  a.  dessé'ivèrgar.  Dévcrguer: 
dútacher.  oler  les  voiles  des  vergues.  Déseiiver- 
guer  ;  démarrer  les  envergures  qui  assujetis- 
scnl  tes  voiles  aux  vergues. 

DoMeiivorearNP,  v.  pron.  de-ssénveigar-sc.  Se 
dévcrguer,  se  déssenverguer.  Être  déseHvergué, 
dévergué. 

DrnonvrrKonzadanieiitP,  adv.  inus.  V.  Dfsver, 
'¡KiiKuliunenle. 

■»cMon«lolnfl«»,  part,  pas  de  desenriolnr. 

iM'wt'iiMlolar,  V.  n.   drsséttriolar.    Inus.  Purifier 
une  cglise  profanée,  la  rendre  au  culte. 
TOMO    V 


DrHPiiToltara,  s.  f.  dessénvoltuu-ra.  I{nrdir*$r 
liberté,  francbise,  air  aisé,  délibéré.  )|  Ktlroiiie- 
ric,  insolence.  ||  Grâce,  agrément,  facilité  a  par- 
ler. H  Gaillardises;  paroles,  actions  un  peu  librrs. 
I  Désinvolture:  tournure  phine  de  laisser-aller, 
mouvements,  allure,  air.  démarche,  gestes  sim- 
[iles,  naturels  et  giacicux. 

DPNrnvulvedor,  ».  m.  dessénvolvédor-  Eiamiiia- 
tpur,  enquêteur;  celui  qui  fait  des  recliercbes, 
des  visites. 

UPMPiivolvfr,  V.  a.  dessénvol-v^rr,  Déinailloler; 
sortir  du  maillot.  ||  Dérouler,  développer.  ||  Fi;;, 
/débrouiller,  développer,  éclaircir.  ||  Inus.  V. 
Agitar. 

DeMenvolvprse ,  V.  pron.  dessénvolv-'r-sé.  Se 
démailloter.  se  dérouler;  être  sorti  du  maillot, 
déroulé.  !l  Fig.  Perdre  sa  timidité,  s'enhardir.  H 
Prendre  trop  de  liberté,  être  insolent. 

UPHciivuoUn.  S'.i.dessénvouel  ta.  Femme;  eices- 
sivemenl  libre,  sans  pudeur,  coquine. 

Dt'MPnvucItaniente,  adv.  dessénviméltamén-té. 
KITronlémenl,  impudemment,  librement,  hardi- 
mont,  d'une  manière  aisée. 

ncKeiivuelto,  part.  pas.  irreg.  de  desenvolver. 
/>cniailloté,e;  déroulé,  e.  Il  />évcloppé,  désenvol- 
té.  Ij  adj.  Libertin.  |  Libre,  hanJi,  qui  a  des  ma- 
nières aisées. 

Dci«eiijesado,part.  pas.  de  desengesar.  Déplâ- 
tré, e.    • 

Dej»enye«indnra,s,  f.  desséniesadoura.  Déplâtra- 
ge; action  de  déplâtrer. 

Dcsenyeaar,  v.  a.  desseniesasr.  Déplâtrer;  sortir, 
f.iire  tomber  le  plâtre  d'une  muraille,  d'un  pla- 
fond, etc. 

DeHpnyeitarite,  V.  pron.  dessén-iessar-sé.  Se  dé- 
plâtrer, être  déplâtré. 

Deixenznrzado,  part.  pas.  de  desenzarzar. 

Uowenzarzar,  V.  a,  dessémariar.  Tirer  une  chose 
des  ronces. 

DeMeñamieto,  s.  m.  inus.  dességnamién-to.  /dé- 
faut d'instruction 

Deflcñar,  v.  a.  inns.  dessérnar.  Faire  des  signes; 
parler  par  signes. 

DcMoño,  s.  m.  inus.  V.  Designio. 

DeNeo,  s.  m.  dessêo.  Désir,  envie,  souhait,  aspi- 
ration vers  une  chose  voulue,  ambitionnée.  || 
Agitation  de  l'âme  causée  par  la  privation  dune 
chose,  et  surtout  par  la  dill\culteou  l'impossibi- 
lité de  la  posséder.  H  .4  medida  del  d'-sen.  au 
grc  de  ses  désirs,  à  souhait.  ||  Deseo  violento, 
passion  violente 

DcNeosiino,  ma.  adj.  sup.  de  deseoso. 

DeHeoNA,  mn.  adj.  dessoseto.  Désireux,  qui  désire 
a\ec  ardeur. 

DcHrsuidA.  da.  adj.  desseU  do.  Aride,  see,  des- 
séché. V.  Resequido. 

DrHorclon.s.  f.  desst'r-rion.  Désertion;  action  de 
déserter,  abandon  du  service  militaire  sans  con  - 
gé.  Il  Fig.  Abandonnemenl  d'un  parti.  d«n*> 
opinion,  d'une  croyance.  I  Fam.  Setr  d'abandon- 
ner une  compagnie,  une  »o(iéié.  |  Juri»p.  D^- 
sercion ,  desamparo  de  apelación,  dcscrlion 
d'appel»  abandon  que  fait  une  partie  appelante 
de  l'appel  qu'elle  devait  relever  dans  le  délai 
prescrit. 

Drnprrado,  da.  adj.  dessér-rado.  Inus.  Dégagé 
d'une  erreur,  revenu  d'une  erreur. 

UpMcrtado,  part.  pas.  de  desertar.  Déserte,  e. 


DÏÏS 


—  08  — 


DES 


WP!«rrti»r,  filo.)  V.  n.  (Ipsíórtnr.  D/^sortor;  alian- 
(liiiiiKT  iin  lion,  pinir  (niclinn' caiisi'  (iiic  «c  soil, 
jimir  un  Icmi'S  mi  pDiii  loiijmirs.  ||  Si-  dil  en  |)¡ir- 
linilitT.dc-'Sold.iIs  (lui.iliiindoiiiiciit  le  sers  ire  m i- 
lilaiip  sans  cun;;»-.  ||  l'i^i.  Dcscilcr,  ahuiidonncr 
son  parti;  se  dil  aussi  <'iii)arlanl  des  person- 
nes. 

0><>H4'itnr.  S.  m.  ih'x.si^rlnr.  /)é^eilenr;  soldat  qui 
il  disrrlr  siMi  drapciin,  (pii  a  iintllc.  abandonne 
!cs('i\iir  inililMiie  siins  itm^-'c.  |  I"in.  Celui  t|ni 
aliandiinne  une  |i:)ili.  une  relifiion,  etc.  ||  Faut, 
('.(■lui  nliandonne  une  vdciclé. 

lIcMcrlirulii,  iidj.  ilrssi'rli-' nln.  llol.  Déserticole, 
«lui  lialiilc.  i|"i  alfici  idiine  les  Iumix  déserts. 

ll<>>«>rtlolo.  s.  m.  ili'ssiTvi-xio.  Desserviee;  nian- 
\ais  seiviie,  inéclnint  (iffiee.  |  OlVe.ise,  lelDiiio, 
(ifilidie  envers   son  smnerain. 

Wejiertldo,  pari.  pas.  inus.  de  deservir.  Desser- 
vi, ie.  . 

IteMorviilnr,  S.  tï\.  d("ssi>rri'lnr.  Celui  qui  man- 
que à  l'iihlifiation  "ii  il  est  deservir  (|uel(]u'nn; 
(ini  dessert,  q^ni  reiul  un  mauvais  serviec. 

l><-M«M\ii-,  V.  a.  dcssrrvir.  Inus;  l)e-servir:  ren- 
flre  nn  mauvais  nlVice.  ||  manquer  a  son  devoir 
envfrs  son  souverain. 

nrMPfvirMr,  v.  pron  di'sservir-sê.  Se  desservir, 
l'"lre  desservi. 

RvKf<<CHinnrtoii,  s,  1".  dpsxèsliamnrion.Vharm. 
l>es(|namnalion  .iction  dedesquanimer.()|iératiiiti 
par  laquelle  on  in  lève  les  squasmes  ou  tuni- 
ques «]ni  recouvrent  e<Ml.!ÍiU'S  racines  hnlbeuses. 

WeNPseaiiiiMlo.  part.  pass.  de  Di's'.'smmar.  Des  - 
quammé.  oc. 

lioMo.xciiinar,  v.  a.  dr.ixrs!;nutfir.  Didact.  Des-  , 
qnammer.  Détacher  des  pariics  qui  forment  ' 
plaques  nu  écailles. 

l»ivs<M'o:tiiinr<4e,  v.  prnn.  desseskamar^sè.  Se 
desqiiammer,  èlre  desiiuammé. 

I»e.«if.<ioiircc«'r,  v.  a.  de-sse.skourézórr.  Inus.  V. 
\chirnr. 

«t'.«oslnI>onnclo,parl.  p.is.  ácDcseslabnnar:  l)t- 
ehainé,  ée. 

Oo^icxIctltoiiAr,  V.  a.  f/i',s.ç,''i/f<?>onrtr.  Déchaîner, 
dt'ia.her  des  anneaux  d'une  chaîne  ccqui  y  était 
attaché. 

l»eso<<p:il«lnrinn,  s.  f.  do-ssi'spalda-zion.  Horlic. 
/>épalissa^'e,  action  de  dépalisser. 

l><'MO!<i{>:kldado,  part.  pass.  de  Desespaldar.  Dé- 
pal  issé,  ée. 

»  .'soiviialdar,  v.  a.  df-ssh¡)íi¡dnr.  Dépalisser. 
Remelire  en  liberté  les  lanvanx  et  les  branches 
d'un  arbre  qne  l'on  avait  ikées  contre  une  mu- 
raille nu  un  treillaj;e,  pour  faire  de  cet  arbre  nn 
espalier.  ||  Rompre,  démettre,  disloiiucrl'épaule, 
(•pauler. 

■»e.>4i>a1(!urse,  V.  pron.  de-sséspnldar-sè.  Se  dc- 

palisser,  èlre  dépalissé. 
n  •.«^.•ípfríscloit;  s.  f.  de-ssé-tpéra  -7.iri)\.  Désespé- 
ratii'U,  désespoir,  perte  de  toute  espérance. Il  Dé- 
sespoir, colère,  rai;e,  fureur.  ||  Es  uua  desespe- 
rnrinn,  fam.  C'est  une  chose  insupportable. 
UrNi'MporniInmriilo.  ndv.  de-sséspérndnméii-{é. 
Désespérèinent,  éperdùment;  d'une  manière  dé- 
sespérée. 
DeiK{'«iperndo.  part,  pass.  de  Desesperar.  Déses- 
péré, ce.  1  adj.  .1    lo  desesperado,  à  la  desespe- 
rado, en  désespéré. 
DescNperaïuU-iilo,  s.  m.  inus.  Y.  Desesperación- 


llrHONpornnoSn,  S.  f.  inus.  V.  Desesperftrion. 

iki'Ni-Npt'i-aiMl»;  (lart.  pass.  de  />cjci/)«;rar.Déses- 
pi'ianl. 

WcMOMprraiitc,  adj.  de-ssóspéran-íé.  Inus.  Dé- 
sespi  raiil.  <|iii  deses|iére,  i]ui  est  sans  espoir. 

Ut*MeMpfraii'/.a.  s.  f.  inns.  \.  Dese.tperacion. 

nfMCNpi>raii#iidu.    part   pas.   de   desesperanzar. 

l»i'M(>Mp(>i-iiii'/.ar,  v.  a.  V.  Desesperar. 

itcMCMperar.  de.  n.  n.  dessésprrar*  Désespérer, 
jM'i  di  (•  l'espérance. 

l»4'MeNpci-ar.  v.  a.  dessêspérar.  Désespérer,  dépi- 
ter, tourmenter,  allliger  vivement, ôtcr,  faire  per- 
dre l'espérance. 

Di*so«4p«'rarw««.  v.  pron.  dessfspérar-s^.  Se  déses- 
pérer, se  dépiter,  s'endiabler,  s'iinpatieiiler« 
enrai^er,  se  fâcher.  ||  Se  désespérer,  allcnivr  a 
sa  \ie. 

MoMCMpolondo,  part.  ¡)as.  de  desespolcar.  Désé- 
peioiinc,  e. 

lioNi'Mpolcar,  V.  a.  desséspoléar.  Déséperonner. 
soilii  les  é|ieriins.  |  llist.  Desesptdear  un  caba- 
llero, déséperonner  nn  chevalier;  le  dégrader  en 
Ini  enlevant  ses  éperons. 

ncHo.wpolcai-.Ho,  V.  jiron,  desséspoléar-sé.  Se  dé- 
séperonner; être  déséperonné. 

D<'we.Htcrado,  part.  pas.  de  desesterar,  Déna- 
té,  e. 

DeHONtrrrar,  v.  a.  desséstérrar,  Dénater;  dégar- 
nir de  nalles  le  plancher  d'une  chambre,  etc.  || 
Vi;;.  fam.  Oniiter  un  habit  d'hi\er  pour  en  pren- 
dre  un  d'été.  ||  V'i'a.  fam.  Se  faire  la  barbe. 

noMOMtoro,  s.  m.  deséssté-ro.  Action  de  dénalcr, 
d'ôter  les  nattes. 

ne>ie.>«tiiiia,  s.  f.  inus.  V.  Dcioíííninrion. 

Dc.se.xltinaoioii.  s.  f.  dessestitna-zion.  Mépris, 
dépreciaiion.  |  Avilissement,  décri,  perte  du 
crédit,  mauvaise  réputation. 

i>e>«e.stiiiiado,  pari.  pas.  de  desestimar.  Desesti- 
mé, e. 

nesestiinador,  s.  m.  desséstimador.  Celui  qui 
mésestime,  qui  méprise,  qui  déprécie. 

DeMe«i(liiiar,  v.  a.  desséstimar.  Dcseslimcr;  mé- 
priser, mésestimer. 

De.<«e<4tlinarse,  v.  pron.  desséslimar-sé.  Se  déses- 
liiner;  se  mépriser.  Etre  desestimé,  dépré- 
cié 

De<<e.<itii-ar.  v.  a.  desséstirar.  Mar.  éDsarrimer. 
Défane  l'arrimafîc  établi  dans  la  cale  dSin  bAli- 
ment ,  pour  le  mieux  faire,  nettoyer  le  fond, 
ou  désarmer  le  navire. 

nesestopado,  part.  pas.  de  desestopar.  Désélou- 
I      pé.  e. 

I  nescitopar,  v.  a.  desséstopar.  Désclouper.  Enlc- 
I       ver  l'élonpe. 

Desestoparsc,  v,  pron.  desséslopar-sé.  Sedésé'- 
tonper.  èîre  désétonpé. 

neset,  adv.  inns  V.  Ademas, 
I  neisfaccdov,  s.   m.  désfaze-dor.  Inus.    Celui  qui 
'      défait.  Il  Desfacedor    de   agravios,    de  tuertos, 

I      venficur,  redresseur  de  lorts. 

I  liesfacer,  v.  a.  inns.  V.  Des/tarer. 

I  i»esfacer.«c,  v.  pron.  inus.  V.  Deshacerse. 

l^e^rai-imieiito,  s.  m.  dèsfaiiuiién-to.  Inus.  Dom- 
majíc.    ruine,    destruction.  Il  Inus.  L'action  de 
défaire. 
nesfarcion,  S.  f.  dêsfak-iion.  Inus.  aclion  de  dé- 
faire, de  détruire. 
Desfajada,  dar.  pas.  de  desfajar. 


DES 


í>9  — 


j)i:s 


BcMruJni*,  r.  a.  désfnfj-luir.  Débaiult-r,  ôter.  ú<'- 
fairc  la  bande.  li  Uémaillotlcr;  ôter  d»  mal- 
llol. 

■icNralcaclon,  S.  f.  inus.  V.  Desfalco. 

ncNralfiiUo,    pai  l.  pns.de  ilsfalcar.  défalqué;  e. 

DeMialeai-,  v.a.  dcsfnlkar.  /icfalquei;  it-diiirc.  ic- 
traiichcr.  ||  inus.  Dclourncr  d-un  dissL'in,  l'aire 
íh;irí,'er  d'avis. 

DCHrilrarHC,  V.  pron.  desfali.ar-sé.  Se  défalquer, 
(Mre  réduit,  retranché. 

neNinlco,  s.  m.  désfal-ko.  Défalcation;  action  de 
défalquer,  effet  de  cele  action. 

Wenfaleeer,  \.  n.  inus.  V.  Chochear,  volverse  lu- 
co. 

■»e!>»fallcccr,v.  a. (íÍ5/"át7í¿zdrr.  Affaiblie,  diiiHnuer 
leslorces. 

Ue«tralleccr,  V.  n.  Défaillir;  s'affaiblir,  dépérir.  || 
¡nus.  V.  Faltar. 

Deetfallecido.   \i.  \)ass.d(i  de  s  falle  zer.  Affaibli;  c-. 

DeMralli'cido,  part,  pass.^e  </eí/'a/íect'r. /Jéfail- 
iaiit;  qui  tombe  «n  délTaillanrc. 

DCNrallecieiitc,  adj.  desfaillizièn-lé.  /iéfaillaat; 
qui  est  d'une  exlrènie  faihicséc.  ||  Jurisp.  Ojii 
manque,  qui  fait  défaut.  Se  dit  des  parties  qui 
manquent  à  comparaître  et  à  se  lrüu\er  à  l'as- 
sifinalion  donnée  en  justice.  ||  S'emploie  com- 
me substantif. 

OeHralleoimiento,  s.  m.  desfaiHér.imién-to.  Pa- 
Ihol.  Défaillance;  dimiiuitioii  soudaine  et  plus  ou 
moins  marquée  de  l'action  du  cœur,  (jui  consti- 
tue le  première  dejiré  de  la  syncope.  |  /Jébilité.  || 
Fkg.  Diminution;  affaiblissement  d'une  chose.  Il 
Jurisp.  Maníjue  ou  o|M>silion  dun  contrat.  \\ 
Chiin.  Dissolution  de  certains  sels. 

DesfalleMcer,  v.  a.  inus.  V.  \)esfallecer, 

DeNralleMi-lnilento,  s.  m.iuus.  V.  Falta,  defecto, 
desfallecimiento. 

DeNraiiiamiciilo,  S.  m.  inus.  V.  Infamia,  infa- 
mación. 

DeNfaniar,  v.  a.  inus.  V,  Disfamar. 

ueNfaiiatiMiiio,  s.  m.  desfanatis-mo.  Défanatis- 
me; destruition  du  fanalisine 

DeMranatizalile,  cdj.  desfanatiza-blé.  D^ífanati. 
sable;  qui  peut  être  défanatisé;  en  (jui  on  peut 
détruire  le  fanatisme. 

ueMfanatixailo,  aart.  pass.  de  des  fanatizar .  Dc- 
fanalisé;  e. 

WeNraiialixaiite,  ad},  de  s  fanât  i  ian- lé.  JDéfanali- 
sant;  (]ui  dcfanalise. 

ueNfaiiatixar.  V.  a.  desfanaliiar.  Défanatiscr; 
faire  cesser   le  fanatisme. 

OeNfavorahle,  aiij.  desfavora-hlé.  Défavorable; 
qui  n'est  pas  favorable,  qui  n'est  pas  en  faveur. 

UcNravoi-atiileiiii'iit);,  aiiv.  dcsfavorabléiitén  -l¿. 
Défav(iial)leMieiit;  d'une  manière  défa\orable. 

UrNÎavorcrcilor  .  S.  m.  desfavoré/.éilor.  (2elui 
«lui  nuil,  <iui cherche  à  faire  de  la  peine,  qui  est 
contraire. 

Mc.xravoiToi-r,  v.a.  f/rs/'fn>f<r('zfirr . Dis;;racier;  ces 
serde  favoriser,  de  proléfier.  |i  Uebutcr;  ne  puint 
agréer  les  services.  ||  V.  Desairar.  ||  Nuire;  s^q)- 
poser,  traverser. 

■>  OMÎavorcrhlo,  part.  pass.  de  desfiivorerer.  Dis- 
firarié,  e.  ||  \)isfavorprid<)  de  ta  naturaleza, n  de 
la  forlnna;  disgracié  de  la  nature  ou  de  la  for- 
tune. 
Dt>Nra«oriy.atlo,  part.  pjès.  de  dcsfacotizar.  Dc- 

,     favorise,  e. 


I»i'>»r(i«uri#,itr,  V.    a.  desfavarim.r,.   Déf*\oris(!r 

laire  pi'r<lre  la  faveur,  la^ràce. 
UcMfavorixar.Hc,  V.  pr<ni.  desfdvoriinr-sé.  Se  dc- 

favorisi'i;  doenir  déla\orable. 
lli-Mra/.ado,  du.  adj.  inus.  Descarado. 
nvtitvuv.,  v.  a.  inus.  V.  Desfiijnrai . 
I»e.>*fi-cli-.«r,  V.  n.  f/f-v/t'/'/iar.  Tinr  de  1',iéc. 
Ui-Nr<>e:i<i,  part.  ()ass.    inus.  de  Drsfarer 
ncofcri'a.   s.  f.  \\\u^\' .  Di.scurdia,  Di.wiision. 
Ui'Hii'vviula ,  part.  pass.  de  inus.  V.    Desferrar. 
Ue.Hrei-rar,  v .  a.  desferrar,  inus.  Dechaiuaf,  ùli  t 

les  fers. 
Iki'.Mfortilixai'Ioii,  s.  f.  desfertilita-hion.  Diferli  • 

lisalion;  actiondc  déferliliser,  de  faire  perdre  ta 

fertilité. 
UcMri>i(ilizAdo,i>ort.  pass. de  des  fertilizar .  Défcr- 

tiÜM-,  e. 
UcitCcrtilij'.aeito,  adj,    desfertilii.an  ti.  />éfertil  - 

saut;    qui  est  de  nature,  qui  est  propre  à  défer- 

tiliser. 
Ui'.*4fei-tiltxar ,    V.   a.    desfcrtiliiar.  Defcrtiliseï; 

détruire  la  fertilité. 
IM-.sfcrtiliKai-Mc  ,  v.  pron.  desfertiliiat-sé.  Sedé- 

i'erliliser,  être  déferlilisé. 
■K'r«riaii%a,  s.  f.  inus.  V    Descoitfianza. 
Ue.*iri;;iiracioii,    S.  f.   dcsfiijouraiiou .    /Jéil^'Ure- 

raent;  l'action  de  déii;iurer,de  se  deli;j;urer. 
Ue.«ri;;ti]-adaiii(>ii(c,    adv.    des fiíjourud amén-He. 

/^éli;;uréineiil;  d'un(;  ma^iiére  delijçurée. 
U4'.«ri;;iifado,  part,  pas  de  Defiyurar,  Défiguré,  c 

di-visagé,  e. 
neKiriKiii-ai',  V.  a.  desfiijmirar.  Défigurer;  dévi>a 

ger,  déformer,  conlrelaire.  ôter  la  forme.  ||  Fiji. 

Déguiser,   feindre,  dis£imuler,  ||  Fig.  liiiipèi  lier 

qu'on  ne  voie  les  formes,  les  objets;  deligunr, 

déparer,  défilfer, 
UeNfl^çurarMC,  V.  pron.  désfîfiourar-sé.  Se  déîftgu- 

rcr.  sedévisager;  être  déliguré,  dévisage.  ||  Fir'- 

Voiler,  cacher,  empêcher  de  voir  la  forme  il'une 

chose.  ¡I  S'émouvoir,   se  troubler,  s'affcler,    et 

le   faire    connaître   par  l'ajtéraliou  des  traits. 
ne.stijailo,    part    pas.  de  Desfijar.  Arrailn'    c. 
UCMHjar.  v.  a.  désliij-har.    Arracher,  enlever  une 

chose  de  l'endroit  oii  elle  était  fixée. 
uei^lilachado,  part.piis.  de  Des/ilachar. 
ll(>.«ü!:ioliar,  v.    a.   inus.  V  ,  Deshilachar. 
ncMtiladero,  S,  m.  désfdudé-ro.    Dclilé,    passage 

étroit. 
ItRsIiladiz,  s.  m,  inus.  V.    Filadiz. 
Uoiniiido,  part.  pas.  de  Desfila-.  Delile.  e. 
Ue.xnianiieiito,  s.  m.  désjUamiéntn.    Dejiloini'iit; 

action  d'aller    par  liles  et  sur  un  pi'lil  Iront. 
Ue.xniar,  V.  a.  désfdar.  Défiler;  ôter  le  lil;  le  cor- 
don qui  était    passé,    entrelacé    dans   quelque 
chose.  Il  Dire  sans  s'arrêter  tout  ce  qu'on  pciise, 
tout  ce  qu'on  sait  sur  une  matière. 
Uesrilai-,  v.   n.    désfdar.  Défiler;    aller  à   la    lile; 
i       l'un   après  l'autre  et  sur  un  petit  front.  ||  Se  dit 
aussi  de  ta  m  irchii   d'un  corp»   de    Iroiipi-s  lors 
,       delà   revue  d-un  chef  d'in,>peclion.  |  Mourir. 

l»!\s!l(-iii!icloii.  s.  ï.déspémoJ.ionn.  iWiim.  Délie;;» 
I  matioii;  aclii>n  de  déllegiiier,  d'enlever  à  d^s 
'  liquides  spiritueux  la  psu  ne  aqueuse  qu'ils  coii- 
I       lii-iuieiU. 

■»e.«inciiiado  ,  da.  pari.  pis.    d<'   DtisJJeinir. 
i  Uc.Hdoiitarv    V.   a.   d'\¡l  ni  ir.    Cliiiil.    Ü.:ll<"giii  -r; 
enlever   la    partie  llcgin^iiliqui!  OU  aqueusC  JiiM 
l      corps. 


Di:s 


—  100  ~ 


DES 


Di'Ma«9m«rac,  v.|)r<Mi.  Sf  d^ni-^iuci/élredóllcg- 

mé,  dcl)aria>s.'  Ae   li    parlic  a<iiu-ii!>e. 
tt«-nn«e«r,  V.  a.  <iéj/io/uir     liius.    Kl'lilcr  1«  hord 

il  uiu'  (5|„||,.  ,.,,  Ciirini'  (le   Itiiii^e.  V.  Ihsflfiar. 
UcMlloracioii,   s.    f.    désjlDnii.ionn.  I)ófl-ui  .lisun; 
fliuli'  on  ((HMHie  de  la  rhutc  des  fleurs.  ||  /x^llo- 
r.ilioii;   ai  lion  tic  (k-llcuier,   d'iilcr  à  une  lille    la 
flfiir  (le  lu    viijiinilc. 
D('Mil»rn<lo,  dw.  adj.  et  part.  pas.  de    Metflorar. 

Il  Dilleiir.',  dfflor/'. 
l»('i4llorM<lor.    M.   adj.   dcsflorador.    Dóflorateur; 
Cfliii  qui  déflore,  qui  a  ôlé  a  une  fille  la  llour  de 
la  virginité. 
UcNflnraniiriito,    S.  m.    détflDramù^nn-to.  Syii. 
(Il-   \)i'.';/lurn(ii)n.  V.  ||  llisl.    IK-non-iiicnl  ;    droit 
de.  (Icflctrer  les  nouvelles  mariées,  dont  jouissiiit 
le  .seijj;neur   d'un  lîef.   On    l'.T|.p«>liiil    viil^;.iin- 
ineiil;  Derecho   de  pernada  et  derecho  de  mus- 
lad  a 
■»e.«rioi'ar,  V.  a.  í/e.»/7í)rrtr.  Dólleurir;    faire    tom- 
ber lu  fleOr,  ùter  enlever    la  fleur.  ||  Fig.  Faner, 
flétrir,    ternir,  ôter,    l'éilat.  I|  Déflorer;    óter    la 
fleur  df  la  vir^jinité,   déflorer  une    jeune  lille-  \i 
liffleurer-  traiter  un  sujet  supcrliciellernenl. 
neMnorai-Mi>,   y.  j>ron.  Defleurii ,  perdre    sa  fleur. 
Il  Se  défleurir,  étro  defleuri,  penlrii  ses  fleurs, 
on  parlant  d'un  IVuit.  |)  Se  déflorer,   tHre  de- 
floré. 
nemtíovn,  s.  m.  dé.illo-ro.  Teehn.  Effleurase;  ac- 
tion ii-efflcurer,  en  terme  de  ehamoiseur. 
uewfo^ar,   v.    a.    desfogar.   Ouvrir  une   issue  an 
leu.  'I  Fif?.  Faire  ériaier  une    passion    violente, 
l'exhdli-r,  S'y  abandonner   sans  réserve. 
»eMru|r.t^M4^  v.  pron.  c/tis/b^ar-i^.  Exhaler  sapas- 
"^ion,  la  manifester  avec  violence,  s'y  abandon- 
ner sans  réserve. 
D<>»ri>((uiiar,  V.  a.  déafnqonnr.  Qter  ou  briser  la 

lumière  d'une  arme  à  fcu. 
Denrojfup.  s.  m.   d,'sfo-fiué.   Ouverture  d'une  is- 
sue au  feu.  I  Fig.  Maiiifestntion  violente  d'une 
passion,  emportement,  accès,   tran^^port,  libre 
cours. 
UtiMfolar,  V.  a.  InHs.  V.  Desollar.  Ecorcber. 
UeMialiaclun  ,  s.  f.    dés  foliation.   Bot.    Dofolia- 
tion;  chute,  des  feuilles,  des  plantes  ligneuses; 
époque  où  ce  phénomène  a  lieu.  ! 

ncMiollonar,  v.  a.  desfollonar.  (L  niouillé).  Ef- 
feuiller les  arbres,  épaniprer    les  vignes,   oler 
les  feuilles  inutiles. 
neNfondar,  v.  a.  desfondar.  Effondrer,  défoncer 
enfoncer,  rompre  le  fond  d'un  vase.  ||  Mar.  Per- 
•  er  le   fond  d'un  bâtiment. 
U'Mfoi'inar,  v.    a.    désformir.  Déformer. 
Wesforrar,  v.    a.   desforrar.  I>é fourrer;    ôter   la 

lourrure. 
DeKfurtalecer,    v.  a.    désfortaleur.   Démanteler 
one  place,  en  raser  les  fortifications,  ou  la  dé- 
garnir de  tionpes. 

«eMrortiOcado,  da.  adj.  et  part.  pas.   de  Des  for- 
tificar, ' 

Ooiiroi-tiacar,  v.  a.  désforlifikar.  D.éforiifier;  V. 
Desmantelar. 

■le/nri-euadaineute.  adv,  ¡nus.  .Sans  frein. 

»e.<*rrcii»r,  v.  a.  désfrénar.  Débrider.    \.  Desen- 
frenar. 

|iesrren.irf)!>,  v.  pron.  Ueher   la  bride  à  ses  par, 
sions.    V.  Desenfrenarse. 

»e.^frc«,  s.  m.  desfrezz.   Inus.   Déguisement.    V 


Ditfrat. 
9*»trt't¡ar»r.  v.   pron.  dcsfréiaT'té.  inus.  Se  dc- 

iiiii-.er.  V.  Disfraiarse. 
DcMiiiiiirlr  ,  \.  a.  d^sfroiiniir.  Inus.   Déplisser. 
Opsfrutuda  .  adj.  et  part.  pas.  de  Di's frutar. 
nrarriiiur .  V.  a.    desfroular.    Jouir    d'une  chose. 
V.  Disfiittar.  ||  .Xnric  Dépouiller  de  ses  fruits; 
cueillir  les  fruiis  d'un  ai  lire. 
Dp«rruie.  s.    m.  í/¿í/"roM-fé.  (îouissance  ,   usage, 

etr.  V.  Disfrute. 
DpBriilr.  r.  a.  mus.  V.  ¡fuir. 
Drariindar  ,    V.    a.    desfoundar.  Tirer    d'un  sac, 

d'un  fouieau.  V.  Deseniuttdar. 
De«Kulrc,  s.  m.  dhi/a-iré  .Nép;li'.;en.'(' affectée, 
mauvaise  f(rñce  marquée  dansie  maintien.  ||  Air 
dédaigiieui  .  pesies  méprisants.  |[  .4/  desijuire; 
avec  une  né^iitienre  aU'eciée  ,  avec  mauvaise 
Hrûce  ,  (ieilai;;iieiiseinent. 
nraicajuiliira.    s.    \.  dis'ia  i-hailoit-ra.    Kii|it(ire 

d'une  branche  .i  son  inscrlion  avec  le    tronc. 
Dc«KaJar.  v.  a.  Arracher  ,  sé|»arer  du    tronc  une 
branche  d'arbre.  Il  Hompre  ,  hriser  ,    mettre    en 
pièces.  Il  Fig.    Détruire   les  causes,  étouffer  les 
Kermes. 
n*>iii(aji»ri«c ,  v.    pron.    Se   di'tachcr ,  se    séparer, 
«'écarter  dun  aulie  objet.  ||  |).-cliirer  ses  haliits 
Il  Se  déchirer  le  corps.  |  Fi;;    mus.  Se  brouiller, 
••ompre  avec  quelqu'un.  |[  Desgajarte  el  cielo  ou 
las  nubes  ;    pleuvoir  à  verse. 
DPMieal|ci*^ero  ,  s.  m.  dèsyal(jadé-ro.  Liiu  cscar- 

|ié  ,  pente  raide. 
neH;(:ilj(ai>,  v.  a.    dèsqaUjar.  Précipiter  .  jeter  de 
haut  en  bas.  ||  Arch.  Démaigrir,  retrancher  quel- 
que chose  d'une  pierre ,  d"u;ie  pièce  de  biis. 
UcN^ralxtio,    s.  m.  '¡èsfiul- ;iH\   Arch.   Aclion   do 

dén^aigrir  une  pierre  .  une  iiiécede  bms. 
DcMiíalloliada  ,  da.    adj.     di^s ¡alitch'i-do.    Sans. 

pr;ice,  sans  agrément,  en  désordre. 
Deitsana.   S.  f.  di'sqa-na.  Dégoût,  manque  d'ap- 
pelit.    Il    Fig.    IX'goùt  ,    aversion,    ré(>ugnance, 
éliignemi^nl  po.ir.    |  .Vrag.  .\ngoissL!  ,    ik-lfjil- 
lance. 
l>c*Jcan»d->,  dit.  adj.  et  part.  pas.  de  Des<ianar. 

Désappétissé. 
»PHsitii»r  ,  V.  a.  dèsqanar.    Désappétisser  ;  ôler, 
faire  jx-rdre  l'appétit.  1|  Dégoûter ,    inspirer  de 
l'aversion  ,  de  I  éloignemeni  pour  quelquechosc. 
Uensuiiarop  ,    v.  pron.    Se  désappétisser;   perdre 
l'apptit:    être   dégoûté,    manquer  d'appelil.  | 
P^ig.  Se   dégoûter  ,    se    lasser  ,  concevoir  de  l'a- 
version pour. 
DeMaranpJiai',  v.  a.  d'''sgannlrhar.  Ebrancher;  ar- 
racher ou  couper  les  branches  d'un  arbre. 
IkeNifitñir.ti'AP  .   V.    [^von.  d 'Snajnifar -s'-.    .S'égo- 
siller ,  s'égiienler  ,    se  faire  mal  au    gosier,    à  la 
bouche  ,  à  force  de  crier. 
■••.-saañirwp  ,  v.pron.  V.  Desgañil nrs". 
l>!*N¡;añMar<«e ,    v.  pion.    Syn.     le    Des^i'inifars". 
Des;(iirï'ai>illadn,  da.  ndj.  JniH.   désgiirg-inill'.t- 
do  f.Ache,  mou,  sans  gnke  ni  conlenance,  dégin  - 
guide. 
»e>(Ki>rsi><*t»(lo  ,  «li»     adj.  y  [lért.   pas.   de  Des- 
gargantarse. 
np<«sar;(antar.<>p  ,    V.    |)ron.   V    D'Sganifarse. 
S>pnsar,jolar,  v.  a.  des'¡rirgnlar.  Egrener  le  chan- 
vre ,  en  d'iacher  la  graine  en   le  sei-omnt. 
Df.wgorMav.  v.  a.  desgaritar.  Mar.  Déiiver,  s'e- 
carler  de  sa  route. 


DES 


—  101 


DES 


IleitzAi-ltitrMc,  V.  pron.  Mar.  Dériver,  s'écarter 
lie  la  roule  qu'on  vouilrail  tenir.  ||  Fig.  A-bamlon- 
ncr  uue  rés  tlulioii  renoncer  à  un  p.ojet ,  clian- 
gcr  d'iiileiilion.  ,    ! 

Déssari-atliiilicMte  ,  adv.  <leit(¡arraílamén--té. 
Itn|)Uil;'ni  ncnl,  etïronléinent.  i 

»i>MsarrH<lo  ,  «la.  ailj.  dcs<iarrado.  Déchiré.  || 
lin|»ru(ieii!  ,  effronté,  échonlé,  déliuité.  i|  Kti- 
toin.  Déchiré;  se  dit  des  ailes  des  insectes,  sur 
les  bords  desquelles  ou  appercoit  des  déchique- 
tures  iriéfçulic.es,  o'uni  •  cela  a  lieu  dans  quel- 
(jucsnoctuelhis.  ||  Bot.  Déchiré  :  se  dit  des  feuil- 
les découpées ,  dont  les  découpures  sont  elles- 
inènies  parta^'ées  plus  ou  moins  profondément 
en  sefiinenls  de  forme  irré',Miliére  ;  on  dit  aussi 
laciiiu',  diiiis  celte  acception. 

n<'M;;]irriitl«tr  ,  Prt.  adj.  r/èsf/rtrior.  Celui  ou  celle 
(jui  déchire.  ;|  Fi¿.  Déchirant;  qui  navre,  qui 
dé(  hire  la  c(eur. 

l»eM»nrrar,  V.  a.  dè.tqarrar.  Déchirer,  mettre 
en  pièces  ;  en  tirant  snn>  se  servir  d-mstrument, 
tranchant.  ||  Fip,'.  Navrer,  déchirer  leca;ur.  l'ûmc. 

UcMKtiri-ai-Hv  ,  v.pron.  Fig.  S'éloifrner  de  <|uel- 
(|uMin  ,  l-évder  fuir  sa  société.  ||  S'abandonner 
ouvertement  a  la  débauche,  donner  dans  le  déré- 
^\c\ncn\. 

UeMKariailiira  ,  S.  f.  V.  Desgarro. 

llcMKnrraniieiito  ,  S.  m.  dè^(]arratnien-to.  Dé- 
ciiiremenl  ;  action  de  déchirer,  de  rompre,  de 
incitre  en  pièces. 

l»«'Nsarro.  s.  m.  dèsijn-rro.  Déchirure  ,  déchire- 
ment,   déihirage;  action  de   déchirer ,  résultat 
de  cette  action  ;  rupture  faite   en    déchirant.  | 
Fig.  lm|iudcîice,effronlerie.  ||  Fig.  Fanfaronerie, 
foi  fanterie  ,  jactance. 

lic.otKni-roii ,  s.  m.  dôsqarron.  Large  déchirure; 
l.ambciiii  ,  niurccau  d-élofl'c  déchirée. 

IleMSaxilioado,  adj.  et  part.  pas.  de  Deíjcjíi- 
(ir<ir. 

llcM^iiMilicar  ,  V.  a.  di'sijnssi-f\V.nr .VM\m..  Dégri- 
ser; chasser  d'un  liquide  les  gaz  qui  peuvent 
s'y  toiiver  en  diss(dution. 

i>pfl8;»^iiicMrsp  ,  V.  prou.  Chim.  Se  dégascr,  étr» 
gasé. 

UfMgaMtntIo .  da.  adj.  et  part.  pas.  de  Dei- 
ijnstar . 

i»(>s:;a<ttador  ,  a.  adj.  inns.  Prodigue.  V.  Gaf- 
1(1  d  or. 

ll<-MsaNtaiiirnt<>  S.  m.  inus.  désijaslamán-lo. 
l'rodigiililé  ,  profusion. 

neHsarttnr .  v.  a.  dèsgiisltir.  Consumer  peu  à 
|MMi,  user  insensiblement,  miner,  épuiser  ou  rui- 
ner petit  a  petit.  ||  Inus.  Prodiguer.  i|  Deíj/a.ítar 
In  cmnido  .  faciliter  la  digestion.  ]  Desijaslnr  los 
hitmorfs.  alti'iiuer  les  humeurs. 

Ui«Hsa«itnrHc  ,  V.  proii.  S'aff.iildir ,  se  débiliter. 
Il  Sp  ruiner  en  folles  dépenses,  dissiper  son 
bien. 

uewgasie,  s.  m.  désijas-ld.  L'action  et  l'effet  de- 
dr.sqastar. 

U'HKatar,  v.  a.  dhqnstar.  \rrarher  d'un  terrain 
b's  herbes  aux  cliats  qui  s'y  trouvent. 

oe«;(ii'/.nat„,.HO,  v.  picui  (/(íS(/'<:»aírtr-5e.  S'égo- 
siller ,  crier  a  s'en  faire  mal  au  gosier. 

■»rNu;enerii||/.niii,. ,  ailj.  inns.  désifhi'hnUia-blv. 
Dcuciii-ralisablc  ;  qm  prui  cire  degénéralisé. 

I»c«;;i'iiei-all7.ndn.  da.  part.  pass.  iïd  desgencru- 
Inar.  ¿iegeuerulisC,  e. 


non:{<>nerallr.»cloti  s.  f    disqh'^ni'rulii'Mi  n.  Dé- 

géoéralisalion  ;   action  de  dègencraliser. 
U('!>4;(t>ii«-raliztir ,  v.  a.  di':siUettiirn(iz'ir .  pr-ti  usi- 
té. Dégénéraliser;  détruire  la  génèraliit-. 

nrNS('is(Malizar<4f  ,  v.pron.  peu  usil.  Se  dé;^,'né- 
r^iscr;  être  dé^énérali-é. 

Ui-NvIoMMd»,  da.a.lj.  et  part.  pass.  de  deijlusar. 
Disjoint. 

»i>M«(l(t!Har .  V.  a.  dpsfihiss'ir.  Retrancher  les  notes 
interprétatives  duu  écrit.  ||  Disjoindre;  enlever 
des  fcuillils  d'un  acte  judiciaire. 

nc.s:(;l(iH<',  s,  m.  ihísglo-ss  ■.  S,'¡iar.itio  i  des  notes 
iiilerpiélalives  duu  écrit.  ;i  l'ral.  Disjonclion; 
séparation,  enlévemc-nl  de  quelques  feuillets 
d'un  acte  judiciaire. 

DeMgobt'rnado  ,  du.  adj.  et  |)arl.  pass.  de  i/es - 
gobernar.  \\  (Jui  gouverne  mal  ses  affaires  .  qui 
n'a  pas  desprit  de  conduite  ,  négligent  pour  ses 
intérêts. 

Dp.sKolit'riiadnra  ,  s.  f.  dessiiidii-r'iadon-ra.  Vol. 
Hiirrcmi'iit  des  veines  d'un  cheval. 

■teNUdhoi-iiai*,  V.  a.  (hsijiiljrrii'ir.  Troubler  le 
bon  ordre,  mettre  en  cb-sordre,  ¡etei  le  perturba- 
tion dans.  Il  Démellrc  ,  luxer,  déboiicr  disloqui-r 
un  os.  Il  Vêler.  Barrer  les  veines  d'un  cheval, 
les  fermer  avec  le  feu  pour  arrêter  le  cours  d'une 
humeur.  |  Mar.  Mal  gouverner  un  navire,  né- 
gliger le  soin  du  gou\ email. 

I»i's««l»<»riiar.«ie,  v.pron.  désgohiirtt'tr-si; .  Af- 
fecter des  mouvements  irréguliers  en  dan- 
sant, elc. 

Wi'MsoliU'rno ,  S.  m.  désqnbiér-no.  Désordre,  in- 
comluile,  mauvaise  adminisiration  des  affaires. 
li  Vêler.  Barrement  des  veines  d'un  cheval  pour 
arrêter  une  humeur. 

BrMKoll<'t>*i'<  V.  a.  flèi(;o//e'iar.fl  mouillé). Egueu- 
ler,  casser  le  haut  du  goulot  d'Ui  \ase.  i|  Décol- 
leter, découvrir  la  gorge,  ôter  ce  qui  couvrait 
le  cou. 

l»i>4SOiiii«dj,  adj.  et  part.  pass.  de  desijnm-jr. 

I>i'>«tf(>iii:ii'.  V.  a.  (/¿.ïijfjmar.  Techii.  Dégommer 
la  soie. 

D<v«isoiiKar,  V.  a.  V.  />eS(/o:»iri/-.  ||  Fig.  Desunir, 
disjoindre  ,  déboiter. 

Di'Msorrar.sf! ,  V.  prou,  desgarrar -se,  )sc  décou- 
vrir, (')ler  ce  qui  sert  de  coiffure. 

De.HKotnr  ,  v.  a.  inus.  desqotar.   FgouMer. 

l>«v<iso'''Hn>*,  V.  a.  drsgomar.  Techn.  Dégonder; 
ôler  les  gonds,  dégager  de  ses  gonds,  oler  de 
ses  gonds. 

DcN9»xuar.<«c,  V.  pron.  dés  ¡otnar-s!.  .Se  dégon- 
der ;  être  dégomlé.  |  Fig.  Faire  dcj  contorsions, 
des  mouvements  violents. 

Ui-^HKi-acia ,  s.  f.  d  siiraria.  Disgrùce  ;  ce  qui  dé- 
l»laîl.  le  défaut  de  la  grâce  ,  de  ce  charme  secn-t 
qui  invite  a  regirde  •  une  persiiiiie  ou  uni-  chose. 
Il  />isgri\ie.'m  iiivaise  grAce  en  parlant  du  main- 
lieu,  (le  la  d''m;u(lie  .  de  la  manière  île  parler 
tl'uiie  personne.  ||  DisgrAce,  infortune,  malheur, 
revers  .  contre  lem|is.  !l  DisgrAce;  perte  des  bon- 
nes grAces  d'une  personne  puis-anle.  ||  Déraii- 
^;emeiit  de  suite  ,  indi^|»)sitioii.  ||  Caer  nt  des- 
graiia;  tomber  eu  disgrAce  ,  eiuonrir  la  disgrA- 
ce  .  perdre  les  bmiies  grA'Cs  de  quelqu'un.  |! 
('••rrrr  ron  drsgraria  ;  e^siiNerde;<  re>  ers  ,  jou<r 
df  malheur,  ne  pas  réussir  dan^ceiiu'ou  enlu- 
prciid.  Il  H  icrsesiii  d'siiraria  ;  réussir  rompu - 
teaienl ,  avoir  une  heuieusc  issue.  |  Por  desgnj- 


DKS                          _  102  —  DEâ 

rm  ;  adv.  l'ar  malliciir .  malliPiircusomrnl.  WcNgroAad».  dn.   |>arl.   jtass.  de  Üestjreñur.  tí- 

UcH:(ruria«liini<-ii(f  ,    ndv.     (li'-siiri/i,iitaiii(ht-lr.  nilj.  Ki  lii\  de,    cbiimillV';   (|iii  aies  (licvt'iix    eu 

Dis-îrat  ii-iisciiiciil;    suis    |.'i.Vc.  |  Miilhcm  ciim--  dc>..nlic.  ;|  !■  i-.  Iiisic;  ii)fliiiii()li(nic,  dcli-iirt' 

inciil;  |iiir  iinlhi-iir,  «Imiiic  municrc  iii.illiiui  cii-f.  Itt-Nxicnai-.  v.  a.  il(".t,rvtjn,ir.  Dt-tlicNclur,  lU-coil- 

Ut*NKruriail(i,  du.   adj.  cl  part,  ^)a^s.  <lc  d'^siirn-  IVr,  ciiiii  pillfr  les  rÎic\Pii\. 

nV/r.  Dis-rncic,   c.  ||  adj.    l)is;;iai  ic;  iiiiia  pri  du  i»(-HKiiaiii<-(<cr,   \.   a.  (/cAf/oïKjr/K'zerr.  l)6(;arnir, 

la  laveur,  les  burines  };iAi-i's  de  quel. iiruii.  Il  Dis-  ôlcr    ce    i|iii    -miill  ,    dó'iiarur  ,    rendí»'     moinii 

fîraliaiil;  qui  cause,  ([ni  amené  la  dis-iAce.  |i  Dis-  aj;rcaMc.  ||  Mil.  De-aniir,  une  place;  en  oler  une 

Kracieuv;    <|ui    manque   de  ^rAce  ,  (¡ni  déplaît  à  partielles   nninitifins  ou  de   la  fiariiison,  la  dé- 

|-<pil.  Il  Disuracicux,  fiiclieux.  fdiilrarianl.  1,  Mal-  munir,  air.iil.lir.   diminuer  sa   lorce.  ||  Kmporler 

heureux;  qui  cclioue,  (lui  essuie  un  re\ers,    une  quelqni'  pièce  d'une   armure  d'un    cmip  d'epée, 

fortune.  ||  h'.star  <lis(jraciad<)  ;  iHre  mallieureut,  ■       de  lance,  etc.  |   Techn.  De-arnir  un  outil  de  quo!- 

n'étre  pas  heureux,  au  jeu^  etc.  ||  ilius.  Uesseii-  (|u'une  de  >es  parties.  ||  Dcj,/»»// ;,crer  las  multis 

tir  une  indisposition.  |       dehariiacln-r  les  mules,   les  clie\aux.  I,  Desijuar- 

ItCMsrarli.r,  v.  a.  (lisijrmiar.  Disfiracier;  i>iiver  tieccr  /<»  e\/,n(/(j«  (iler  la  narde  d'une  cpée. 

(luehiuMin  de  ses  Iwnnes  i,'riues.  ||  inus,  Fùcher;  l»esx<ia,iuM'<'i'N«-,  v.  pron.  Se  dégarnir,  .se  \\('\\:\- 
dépiaire  à  ,  ollenser.                                                       I       ler;  èlro  dc;:arni.  rire  déparé. 

IH'>4Kiaciar,v.  n.  V.  31i//o(;tYir.  I»i'««uari«-eJ»lo,  du.   port.  pass.  de  lJei(/«arr«e - 

■icN^i'oelarM.- ,  v.   pron.  (/í'S(/ríí/.i«r- 5J.  Rompre  cit. 

avec  quelqu'un  ,  en  courir  sa  dis^rike.  ||  .Se  jior-  lleM^iiaruIr.  v.  a.    inus.  V.  \)cs,juarueccr.  ||  Mar. 

ter   mal,  être  indisposé.  ||  Dé^'éiiérer,  s'ahàtar-  De^iarnir   le  cabestan,  en  ùler  le   lournevire  et 

dir.  perdre  la  perl'ection,  la  capacité  (jn-on  avait,  |e>   bures.  |  Mar.   Dégarnir  ni»  vaisseau,  en  ùtcr 

ne   ¡loint  réussir.  V.  Miilo;iiiirxi-.  ||  Devenir  iir.i-  quehiues  a;:iés. 

lile  ,  hors  d'etal  de  servir,  en  iiarlant  d'un  clie-  l»e.<»Kiia'ado.  part,  pass  de  Dcsijitazar. 

val.  etc.  HcNKiiaKai',  v.   a.  di-nijnHit/.itr.  Meniiiser,  dégros- 

IkCNKi-adar.  v.  a.  inus.  V.  Di'uradar.  sir  avec  la  hache  une  piéc  •  de  charpente. 

WeNKi-adar,.  V.  a.  V.  Ih-saifradar.  IleMKiiay,  s.  m.  dfsijttuai.  Araj;.  V.  Hélai. 

l»eK;;radeci(><»,  du.  adj.  inus.  V.  I)i'S(i<¡vadr(ido.  l»eM;(iiiiic<>,  S.  m.  dc.siinitiii-/.¿.  «bouleau  empluyó 

UcNKi-ado,  s.  m.  inus.  V.  Dcfni/nido.  \  A  (U's;int-  dans  la  jiapeterie,    pour  couper  les  chilTons. 

(/'(  :   adv.    inus.   Contre   le   gré,  malgré,  en  dé-  »c.«*KHiiidado.  part,  jiass.  de  Dt'.vi/uMií/íjr. 

l'il  de.  Ite.<<i;iiiii<lar,  v.    a.   di'.s<iuiiniiliii .    Mar,   Amener; 

U('.««ri'adiiar  ,  a.  a.  inus.V.  Deffradcu'.                      \  abivisser  les.  voiles,  un  agrès,  elc. 

l>c.«israiii«do  .  part.  pas.  de  í/('.sí/rrtHK<r.  noMuuiiitlarMo  ,   V.    pr<Jii,   Descendre;   se   íaisáer 

Uo.xuraniar,    V.  a.   dêsurainar.    .Vgr.  Dégramer;  aller  de  li;iul  en  bas. 

enlever    le    chiendent   au    moyen  d'une  fourcliii  ne.Nsain/.ado,  part.  ¡)ass.  de  \)i's;iiiinznr. 

après  les  labours,  pour  l'cntaser  et  le  brûler.  |  l»t>.«uiilii#.ar,  v.  a.  di'.Sfiuinuinr'W'dm.  Couper  1er, 

Egrener.  V.    /ícíí/ií/nac.  ||  Kcosser  ;    tirer  de  la  chiffons  dans  une  papeterie, 

cosse.  Il  l":^;rai)per,   dépouiller   la   grappe  de  son  l»esKiiiii»i>!>di>,   da.    adj.    Déguenillé;   dont  les 

raisin.  Il  11  est  souvent  réciproque.                           I  habits   sont  en    lambeaux.  ||  inus.  V.    Uesajjui- 

Ucp«;;raiiailo,  da.  paît.  pass.  de  licsijTduar .           '  sailn. 

UcNsi'»>>»dor.  ra.   adj.  et  s.  Agrie,   i^épiíjueur,  l>ei«;iiií.sado,  da.  adj.  inu.s.  Evecssiff,  dispropor- 

égreneur,    ouvrier,  ouvrière  qui  conduit  l'opé-  lionne.  ||  inus.  V.  l)esn<jiii.s(idi). 

ration  du  dépitiuage.  ||  Celui  ou  celle   qui  dé-  «esgiLstar.  v.  a.  inus.  V.  Di.ví/i/síar, 

piq'K".  Ui-^SisKtn,  s.  m.  inus.  V.  Disiinslo. 

UpsKi-aiiaiiiiolitOjS.  m.  desgranamién-to.  Agrie.  i»i>»iKii«to!>!io,  «a.  adj.  inus.  tjui  cause  du  dégoût. 

Dépiquage;  action  de  dépiquer  le  grain,  ou  de  lo  fastidieux. 

dégager  de  son  épi,  en  plaçant   les   gerbe.-,  dans  «e.Hhabado.  da. adj.  inus.  V.  .l/ic/u<roio. 

une  aire  oii  des  animaux  les  foulent  aux   ¡)icds.  DeKliuhid»,  da.  adj.  inus.   Malheureux,   infortu- 

Le  dépiquage  se    fait  aussi  à  l-aide  de  lleaux  ou  né.  V.  Dcsrcnlurado,  Infeliz.  \\  Infâme,  diflainéi 

d'autres  instruments  déiiicatoires.                           I  \.  Infoinc. 

l)o»iKi'nnar  ,  V.   a.  (/(',<(/r«íí«r.  Agrie.   Dépi(]uer,  nesliahitado,  part.  pass.  de  Deshabitar.  \  aú]^ 

égrener;  faire  sortir  le  grain  de  son  épi,  la  graine  Inhabite,  (ju-i  ircst  pas  habité, 

des  plantes,  séparer  les  grains  de  raisin  des  pé-  Bic-^lialiHiladu,  v.  a.  inus.  De.ihabiliter.  V.  Inha- 

dicules  qui  les  portent.  ||  Fig.  fam.  Oter  la  vie,  bilihrr. 

tuer.  Il  Fig.  fani.  Répandre,  semer  à  dessein.  l>;'.«»:):i!iit!U',  v.  a.  dessnbilnr.  Quitter,  abandon- 
Itcsgi-aiiarsc,  V.    pron.   Se   dépiiiucr,   s'égreiier;  ner  un  Jiays,  une  maison,  cesser  de   l'habiter.  || 
être  dépiqué, être  égrené.  |  S'user,  en  parlant  de  inus.  Déiieupler  un  pays,   le   rendre   désert,   en 
ta  luniieie  d'une  arme  à  feu.  transfeier  les  habitants  ailleurs. 
■»i'.«*»i'at!iir.s^do,  part.  pass.  de  Desfiranzar.  ue.<«l:a{»itiiacioi),  s.  f.  f/(;,v.v«í;/íi)//fi/)f)n.  Déshabi.. 
DoMtfi-aiB7,ai',  V.  a.  des'¡rnni.ar.  Cribler,   vanner.  tuile;  aelioii  de  se  déshabituer;  perte  d'une  ha- 
ll l'eint.  Broyer,   triturer  la  première   fois  une  bilude. 

couleur.  ni-.xhahitiiad»,  j  art.  pass.  de  Deshabituar. 

Ucs^i'asc,  s.  ni.  c/c.<f/rrt-isc'.  Techn.  Dégraissis,  ce  E9t'!«!iabituar.  v,   a.    dessahitouar.   Déshabituer; 

que  l'on  enlève  par  l'opération  du  dégraissage.  faire   i)erdre   une  liabitude,   désaccoutumer  de 

|»o.s;;i-aviiiiu'u,   S.    n>.   desiirriva-nién.    Dégrève-  qiielijue  chose. 

ment;  action  dedégrcver  quelqu'un,  de  diminuer  Eïi'.^EtaUiitiai-Kc,  v.    pron.  Se  déshabituer;  perdre 

une  taxe,   une  imposition   trop   forte.   V.   Des-  l-habiludc. 

car;jo.  Wi-.-íbaccíSiii',  s.  m.  Il  ncst  usité  que  dans  cette 


DES 


—  103  — 


DES 


lof  lit  ion.  Deshacedor  (Je  ngrnvins;  vengeur,  rc- 
dresseur  de lorts.  | 

DcMliarer.  v.  a.  drssaierr.  Défaire;  délrnire  ce 
(lii-Dii  a  fait,  ce  (lui  est  fait.  Il  Défaire;  rompre 
'cc  qui  a  été  roncln,  ec  (Jonl  on  était  coii\eiiu;  j 
faire  manquer  une  affaire  deja  ciií-'a^rée;  défaire 
un  Irailé,  un  eoniral,  un  marché,  etc.  |  Défaire;  i 
tailler  en  pié<  es,  deeonlire  une  armée,  mètre  eu 
déroute.  ||  Défaire,  détruire,  abattre,  renverser,  ] 
ruiner.  |  Rffaeer  ,  rayer.  |!  Eteindre  .  abolir, 
anéantir.  (  Dissiper,  prodifiuer  son  bien  en  fulles 
dépenses.  ||  Défaire  ;  fondre,  li(|uélier.  I|  Al)obr 
une  loi  en  usajie.  ||  Diviser,  dépeeer,  eou[ier,  | 
meltrc  en  morreaux.  H  Délayer  ;  deiremper  un 
corps  dans  une  liqueur.  ||  />imiinier.  amoindrir, 
atténuer.  |  Lieeneier,  confrédier  dei;  troupes.  !l 
Aminrir.  H  Ueshan-r  rii/rai  ios,  tuertas,  etc;  ven- 
ger, réparer,  une  injure,  un  tort,  etc.  ||  Desha- 
cer la  lanza;  mettre,  porter  la  lance  de  travers, 
ne  pas  Itien  ajuster  son  coup.  |i  Deshacer  la  mu- 
danza; répéter  en  sens  contraire  un  (as  de  dan- 
se ,  une  fleure.  Il  Mil.  Deshacer  la  vnrlta  6 
media  viiella;  faire  à  l'exercice  un  mouvement 
fipposé  à  celui  (ju'on  a  fait.  |¡  Deshacer  tin  enga- 
ño; désabuser,  tirer  d'erreur,  détromper.  || 
Deshacer  un  enretio,  6  embuste;  découvrir  une 
fraude,  une  supercherie.  Il  Deshacer  wn  yerra; 
corriger  une  erreur.  i|  Hacer  y  desncer.  V.  ila- 
rer, 
ueshncerse,  v.  pran.  dessaierr-sé.  Se  défaire;  se 
débarrasser  de  ce  qui  gène,  qui  importune.  || 
Se  défaire;  congédier,  renvoyer  de  son  service. 
Il  Se  défaire;  faire  mourir  un  ennemi,  etc.  (|  Se 
défaire;  .endre,  aliéner  et  transjilanlcr  à  autrui 
ie  droit  et  la  possesion  d'une  chose.  ||  Se  défaire; 
se  défoncline,  se  rompre,  un  marché,  etc.  ||  Se 
défaire;  maigrir,  dépérir,  s'affablir.  I|  Se  «lefaire; 
sedefanmner.  se  dildes  vêlements  des  obj^'ts  mal 
soignés.  I  Se  défaire;  so  désassembler,  se  débro- 
rlier.en  parlant  (Imiii  livre,  d'un  cahier,  etc.  ||  Fig. 
S'aHliger,  s'inquiéter,  se  tourmenter,  brûler, 
itre  consumé  par  un  désir,  par  l'amour.  |  Se 
disculper,  se  justifier.  ||  Disparaître,  s'évanouir, 
se  dissiper.  ||  Faire  une  chose  avec  trop  d'ardeur, 
Il  Se  consommer  à  force  de  cuire.  ||  Se  fondre; 
perdre  la  solidit,,>,  la  consistance.  ||  Deshacerse 
como  el  humo;  fam.  s'en  aller  en  fumée,  se  dis- 
siper. S'évanouir  11 /)ps/irtrersp  romo  la  salenel 
ofiiia,  se  fondre  comme  le  sel  dans  l'eau,  en  peu 
(le  temps,  sans  profil  el  sans  savoir  comment.  Il 
Deshacerse  de  carnes,  maigrir.  ||  D"shacerse  en 
làfirimas.  fondre  en  larmes.  |  DcsIuk  erse  los  ho- 
cicos, las  naiicts,  lu  cara  etc;  se  faire  mal 
au  museau,  se  casser  le  nez,  etc.  |)  Fig.  S'opinià- 
trer  dans  une  entreprii-equi  doit  tournera  notre 
desavanta;;e,  se  casser  le  nez.  |  Deshacerse  una 
toífl  entre  las  manos,  fam.;  on  le  dit  d'une  cho- 
se qui  se  dissipe  facilement,  qui  est  bicntitt 
usée,  consumée. 

neslinrlnilento  .  s.  m.  dessazimién-tn.  liius. 
I.  ai  lion  de  défaire.  ||  Inus.  V.  üesasosiego,  in- 
(¡n'ielitil. 

l»ewiii)i)ijnnilento,  S.  m.  dessala fi-hamién-to. 
Demeublement  ;    l'action    d'ôler    les    meubles. 

ne^liiil;ijiir.  v.  a.  ilessalaíj-har.  Déineubler,  dé- 
gai  iiii  :  ôter  les  meubles. 

lie.Mliiil<l<».  ».  m.  V.   Marceo. 

BeMliiiuilireudo,    du.    part.    pas.    de     de.<ihani- 


hrcar. 
DeNiiumlirear,   v.  a.   dessambréar.   Désaffamer; 

faire  passer  la  faim,  délivrer  de  la  faim. 
nc'MliainliroarMc.  v.  pron.  Se  désaffamer,  être  de- 
safíame. assfHivir  sa  faim. 
DoMliniiilirlilo,  «la,   adj.  inus.  Mort  de  faim;  ex- 
ténué. 
DeNtijirrupailillo.  illn.  adj.  dun.  de  desharra- 
pado. 
l»4>.«linrriiiinilo.  «la.  adj.  dessarrapa-do.  l'auvre, 

dégui-nille;  cou\ert  de  b;iillons, 
neMhiirrapainieiitA.    S.  m.    dessnrrapantién-to. 
iMisére.  pauvreté:  accoutrement  sale,  maljtropre, 
en  lambeaux;  donûinenl. 
licsSia^aliatlo,    inus.  p;it.  pas.   de  Deshavahar. 
I><'sliaval:.-ir.  V.  a.  inus.  V.  Desavaehar. 
Iloshcliillailo.  part.  pas.  de  deshebiliar. 
I>i-slicl»illar,  v.  a.  Déboucler;  ôter  les  boucles  oa 

les  rompre. 
UcKlicisraiio,  part  pas.  de  Deshehrar. 
Ucslicbrar.    v.    a    dessebiar.  Kirder;    défaire   un 
tis-^u  til  à  fil.  Il  Tirer  l'or,   l-argint,    les   étendre 
en  fils  déliés.  |  Fig.  Diviser;  couper  en  filets  très 
minces.  \\  Fig.  inus.  l'leur<'r  amèrement,  fondre 
en  larmes. 
llCKiM'clia.  s.  f.  desset-cha.  /défaite,  excuse  artifi- 
cieuse, feinte,    déguisement.  I',  Inus.   Issue  d'un 
chemin.  |  Refrain  de  chanson.  Il  Uépétition  d'un 
pas  de  danse  faite   en   sens    contrarie  et  avec 
l'autre  pied.  ||  Défaite  honnête.  |  Dénatté. 
noMlieclii'/.atlo,    part.  pas.  de  desherlii/.ar, 
l»e?>lier(iiztir.  v.  a.  dessétchizar.   Désensorceler; 

délivrer  de  l'ensorcellement,  en  guérir. 
Do.ivhreliixA.   s.   m.  Déscnsorccllemenl;   laction 

de  désensorceler. 
Ueslioclio,  par.  pas.  de  deshacer.  \\  .Vdj.  Violent, 
fort.   inipétu<'U\,    furieux,  affreux,  en    parlant 
d'une  temiiète,  du   vrnt,  etc.  ||  Fuga   deshecha; 
fuite  précipitée. 
D«v>>li('cliiii-a,  s.  f.  dessétchou-ra.   Inus.  L'action 

de  défaire. 
E>eH!i<-la4lA.    part,  pas.  de  deshelar, 
i»(>Mli(-la<liira.  S.  f.  inus.  Dégel;  l'action  d  •  dége- 
ler, et  l'effet  de  cette  action. 
BcNliolar,  V.  a.   dessélar.   Dégeler,    faire   fondre 
ce  (|ui  est  gelé;  deglaier;  fondre  la  glace.  !|  Fig. 
inus.  Triomiiher   de   la   fortune  à  laide  de  pro- 
lecleurs  puissants.  ||  Fig.  .Viiiiner,  exciter  échauf- 
fer le  courage.  |i  v.  n.  jDégéler;  se  fondre  ce  qui 
est  gelé. 
noNhelai'so.  V.  pron.  Se  dégeler,  se  déglacer. 
llcüilicrltado,  part.pass.  de  Desherbar. 
Ur^hri-Siar.    \.  9.  desserhar.   .Vrracher  des  her- 
bes d'un  jardin,  sarcler. 
Ue.*>lii-ro<lari<>ii  .    s.     f.   dessér'daiion.     Jurisp. 
Fxhéréd.Mion  .■    acte  ¡lar    leíjiiel    ou     déshérite; 
disposiliou  ayant  pour  but  d'exclure  de  l'héré- 
dité, de  pri\er  ()iielqu'un    de   son  droit  à   une 
succession.  Il  Fxlnredation  ;    état   de  celui    qui 
se  trouve  exclu  de  Iheredité.  |1  Déshérence.  V. 
¡h'sherenria. 
lteKii«-iiMia«l<>.  fia.  part.  pass.  de  Desher(>dar. 
llofiihorcdaiiilriito,  s.  m.  V.  Deshercdarittn. 
UeMiMM-4Miiir.  v.  a.  (/es.vi'rc'i/ar.  Déshériter  :  priver 
de  l'iieiilage,  de  la  succession.   |  Jurisp.    l-Ahê- 
reder.  deshériter  ;  pri\er   de   l'bérilape  |iar  un 
acte.  Il  inus.  Dé|»ouiller  quelqu'un  de  son   bien. 
I  Fig.   Disgracier,  abandonner  quelqu'u  n.    lui 


DES 


—  lOi  — 


DES 


rf'tirof  sa  faveur  ,  srs  srcour«. 

n«-Nhori-<lurM<',  V.  |)ii)n.  Se  tlésli(''iiler ;  èlrc  d^-s- 
lii'iili-  ,  perdre  l'iiérili^'e  ,  se  priver  de  la  sii- 
eossioii,  se  «leshiritcr  |)«r  sa  [iiopre  l'iiule.  ||  Fi^j. 
Défíí-iiénr  de  In  mtIimIc  ses  iiiiiiMres. 

DcMlit-roiiria,  s.  I".  iiiiis  V.  DcsIit'rPilarinu.  || 
•liirisp.  l)(sht''reii(e  ;  dmil  qiia  l'él.it  di-  receui- 
llir  la  succession  «les  personnes  mortes  sans 
nvoir  laiis(^  d'lií^riíiers.  ||  Kliiljl'iine  snression  à 
l'i'j.'ard  d(*  Inquelle  peul  s'exercer  le  droit  de 
iiesliérence. 

UrNliorniniiiiiIo  ,  «la.  part.  pass.  de  Desher- 
itiiiiitir. 

licMlici-iiiniinr  ,  v.  a.  (h'sxfnnnnar.  Diviser, 
brouiller  des  l'iéres.  |  Ki^.  Désassortir,  de|)a- 
reillei-  ;  déplari'r  des  elioscs  assorties ,  les  rendre 
inef^iiles  ou  dissenildaltles,  dé»assauil»ler. 

llcMiici'iiuiiiiirMe,  V.  pron.  Se  di\  iser  ,  ne  pas  so 
eoiMJuire  en  Iréies.  cesser  d'en  avoir  les  seiiti- 
nieiit-i,  niaii(|uer  â  l'auiour  lialernel. 

ncMlii-rrado,  dn.  pari,  pass   de  Doslicrrar, 

IloMliorratliirii.  s.  t.  dcsscirnilttu- ra.  Vêler  Ma- 
ladie (jue  eonlrartenl  a  la  sole  les  chevaux  qui 
luarrhcnl  sans  l'ers. 

llcNlifrrnjiilt'iitn,  s  ni.  tlesserratriién-to.  Dé- 
leneiueiit ,  action  de  déferrer,  résultat  de  cel- 
lo action. 

neNhorrar,  v.  a.  ilcxsrrmr.  Déferrer;  (Merle  fer, 
le>  fers,  d'un  foirai,  d'un  cheval,  etc. 

ll4-<>lwrrai-M«>,  V.  pron.  Se  déferrer  ;  être  déferré; 
perdre  Son  l'er.en  parlant  il'un  cheval. 

UoNliidro^oiiarloii.  s.  f.  iletisidroii-lu'iiazinn. 
Chin).  Deshydro^éiiaíion  ou  deshydrogénisa- 
tion  ;  acti(ui  d'enlever  Miydrogciie  qui  entre 
dans  la  coniposilion  d'une  substance  ,  perte, 
suppression,  souslrarcinn  de  l'hy<lr(n;ènc. 

DcKliiilroKt'iiailo.  tia.  |)nrl.  pass.  de  Dcshidro- 
(jeuar.  el  adj.  Deshyilrc>f.'èoé  ,  e. 

UoMliidi-ouciiar  V.  a.  (Ic.ssidrog-hi'nar.  Chim. 
Déshydrogéner  ;  enlever  l'hydrogène  qui  entre 
dans  la  composition  d'une  substance. 

DcNiiiiIrosoiiag'Ne,  V,  pron.  dessidrog-hénar-sé. 
Se  déshydrogéner ;  èlrc  déshydrogénc,  privé 
d'iiydrogéne. 

Wr^hielaciiiciito,  S.  m.  dessiélamiéti-to.  Débâ- 
cleiiient  ;  l'instant  de  la  débùcle  des  glaces,  la 
débâcle  mêmes  des  glaces;  l'action  de  débûclèr 
un  port,  ou  mieux  le  résultat  tic  cette  action  ou 
du  débàclage. 

DoKhU'Io,  s.  m.  dessii'-lo.  Débâcle  ;  rupture  ordi- 
nairement subite  de  la  glace  qui  couvrait  une 
viviere  prise  par  le  froid  ,  el  qui  par  un  abaisse- 
ment sensible  de  la  lempéraluie,  se  partage 
alors  en  une  multitude  de  glaçons  (lotlants  dont 
la  descente  est  plus  ou  moins  rapide  .  par  consé- 
quent plus  ou  moins  dangereuse,  selon  le  cours 
de  la  rivière  qui  les  charrie.  |1  Dégel;  fonte  ou 
fusion  de  la  glace  ,  de  la  neige  ;  phénomène  du 
passage  de  l'eau  glacée  á  l'état  liquide  .  par  l'a- 
doucissement de  l"air  ou  l'élévation  de  la  tem- 
pérature au-dessus  de  la  congélation. 

DrNliIJado,  da.  adj.  inus.  dessiff-ha-do.  Sans 
enfants;  qui  les  a  perdus  ou  qui  n'en  a  jamais 
eu. 

DoKliilacItnr.  t.  a.  dessilatrhar.  Effiler  un  tisu, 
en  faire  de  la  charpie,  le  défaire  fil  á  fil.  \',  Efau- 
filer;  tirer  d'un  bout  d'nii  ouvraiic  ourdi  des 
brins  de   la  trame  pour  en  connaître  la  qualité 


ou  pour  en  faire  de  la  ouate. 

UrnliilarWarNc.  v.  pron.  dessilatchar-êé.  S'effi- 
ler ;  être  elVile. 

■IrMliIlndU,  s.  m.  V.  Filudiz. 

UpMlillado.  s.  m.  dessila-do,  l.'arlion  d'effiler 
une  étoile  pour  la  brodera  jour,  el  l'effet  de 
celle  action. 

UcNhllado,  da.  adj.  di'%$iln-do.  (jui  maiciie  á  la 
file;  (]m\a,qui  inaiche  l'un  après  l'autre.  || 
(.lui  iblile  ;  i]iii  va  a  la  lile  l'un  après  l'autre.  || 
ndv.  A  la  dnthiladn;  à  la  lile,  a  la  (jueue  Fig. 
/>'iiiie   maniere   dissiniulee,  en  sournois. 

Ucniiiiiidiira,  s.  f.  dcssilailmt-ra.  L'ailion  d'ef- 
filer. 

Iicniiiiiiiiiii'iiin.  s.  m.  ilfs.iilnwii'n-to.  Défilage; 
action  de  deliler  .  d'oter  le  fil  ,  les  fils.  ¡  Effila- 
ge ;  action  d'effiler,  résultat  de  celte  action. 

Dowlillar,  v.  a.  dexsilar.  Kf filer;  défaire  un  tissu 
lil  .1  fil.  Il  Parlilrr  ;  défaire  fil  à  fil  le  tis>u  d'un 
morceau  d'étoffe  ou  de  galon  ,  soit  d'or  ,  soit 
d'argent  .  el  séparer  de  la  soie  l'or  ou  l'argent 
(pli  ta  recouvre.  H  Eig.  /iiviser;  couper  en  filets. 
li  Séparer  un  essaim  de  vieilles  abeilles  en  lui 
pri'seiilant  une  nouvelle  ruche. 

licHiiiiarHr,  v.  pron.  dessilar-sé.  S'effiler;  s'en 
aller  |iar  fils. 

DcMliilvanar,  v.  a.  drssilvannr.  Liéfaire  les  fau- 
filures  ;  enlever  les  faux-fils. 

Drniiiio,  s.  m.  di'ssi-ln.  L'action  de  séparer  un 
essaim  de  vieilles  abeilles.  Il  Techn.  l'arfilage; 
l'action  de  parliler.  défaire  fil  à  III  le  lissud'un 
moreau  d'étoffe  ou  de  galon  ,  soit  d'or,  soil 
d'argent ,  elc. 

UrMhlnradiirn,  S.  f.  fiP5*fiin/ia(/oî«-/'rt.  L'aclion 
d'arracher  ce  qui  élail  fiché  en  terre  ,  dans  un 
mur  ,  etc. 

Ue.«liiiirar,  v.  a.  dessin';ar.  Arracher  ce  qui  était 
fi(  hé  en  terre,  dans  un  mur  ou  ailleurs. 

l>e.<4:iiiicliado  ,  d».  part.  pas.  de  Deshinchar. 
adj.  Dégontlé,  e, 

DcMliiiichadura,  S.  f.  dessinntchadou-ra.  Déscn- 
llure;  cessation  ou  diminution  d'enflure. 

Doi^iiiclianiieiito,  S.  m.  dessinutchainién-to.  Dé- 
gonflement, action  de  dégonfler  ou  de  se  dégon- 
fler. 

DeNliinchar,  V.  a.  dpssinnthar.  Dégonfler;  faire 
cesser  legonflemenl.  ||  Désenfler;  faire  que  ce  qui 
était  enflé  ne  le  soit  plus  ou  ne  le  soit  plus  autant; 
ôler,  faire  cesser  l'enflure.  ||  Fig,  Décharger  son 
coeur,  se  soulager  en  faisant  éclater  sa  colère,  en 
disant  son  fait  à  quelqu'un. 

DeAliiiicharme ,  v.  pron.  dessinnlchar-sé.  Se  dé- 
gonfler; être  dégonflé.  Il  Se  désenfler;  cesser  d'ê- 
tre enflé.  Il  Fig,  Cesser  d'èlre  présomptueux. 

Ocisliliichaxoii  ,  s.  f.  dessintitrhazoti.  Dégonfle- 
ment action  de  dégonfler  ou  de  se  dégonfler,  jj 
Désenflure;  cessation  ou  diminution  d'enflure. 

De!«liipo(reado,  da.  part.  prés,  de  Deshipotecar. 
Déshypothéqué,  e. 

Doshipotpcnr,  v.  a.  dessipoièkar.  Admin.  Dés- 
hypotéquer;  lever  une  hypothèque;  ou  plusieurs 
hypothèques, 

Denlilpotrcarse.  v.  pron.  dessipot'kar-sé.  Se  dé- 
shypothéquer;  être  déshypothéqué,  êlr»  purgé, 
dégrevé  d'hypothèque. 

Deshojado,  da.  part.  pas.  de  Deshojar,  et  adj. 
Défeuillé.  e. 

Desliojadoi-,  s.  m.dessog-hnJor.  EfTeuilleur; celui 


DES 


—  lOo  — 


DES 


qui  effeuille  les  arbres  pour  en  faire  mûrir  les 
fruits  ou  pour  fournir  du  fourrnjce  aux  bestiaux. 
Dexliojadiira.  S.   f.  inus.   dessoq-kadnu-ra.  El- 
feuilliij,'p;  aclion  île  rt'trancher  aux  arbres;  une 
certaine  quanlité  de  feuilles,  ordinairement  pour 
que  les  fruits,  frappés  par  les  rayons  du  soleil, 
acquièrent  de  la  couli-ur  et  mûrissciil  plus  proin  - 
lenieni.  Eircuillenicnl;  étal  des  arbres  dépouillés 
de  leur  feuilhtge  ou  qui  s'en  dépouillent,  li  Ef- 
feuillaison;   hépoque  de  la  chute  des  f.-uilles.  || 
l'côta^'e:  se  dit  de  l'eireuillagc  du  tabac.  ||  Ef- 
feuillante des  arbres. 
nrMiioJumionto.  S.  m.  dcxsofj-hnmién-to.  Horlic. 
Défeuillaisoii;  chule  des  feuilles  qui   garnissent 
les  planîes  ligneuses. 
DPNhojur,  V.  a.  dessog-har.  Hortic.  Défeuillcr;  en- 
lever les  feuilles.  ¡    \gric.   Etreuiller;    ôter   les 
feuilles,  dépouiller,  priver  des  feuilles.  |  Effeuil- 
ler; dèlacber  les  pétales  d-unc  (leur.  ¡   lùôter, 
ôter  leseóles  des  feuilles  de  tabac.  |  Ebrousscr; 
effeuiller  un  arbre.  ¡  Ibrousser;  ébourgconner  la 
Vigne.  I  F. g.  Semer  un  discours  de  lleurs  de  rbé- 
toriipie.  ¡  Fig.  inús.  Bannir  les  espérances  qu'on 
avait  conçues. 
DoihoJiirMi'.  V.  pron.  (íe.í*o3-/iar-í¿.  Se  défeuillcr; 
être  défeuillé,  perdre  ses  feuilles.  ||  S'effeuiller, 
être  effeuillé. 
Brixiiollejar,  V.  a.  dessollég-har  (L.  mouillé)  Pe- 
ler; ôter  le  peau  dun  fruit,   l'écorce  d'un  arbre; 
écorcer,  écosser. 
Drxlielliuadoi*,  S.  m.  deshollinador.  [L.  mouillé) 
liamoneur;  celui  dont  le  inéüer  est  de  ramoner 
les  cheiniiié<'5.  ||  EcDUViHon;  oulil  pour  ramoner, 
piiur  nettoyer  les  chimenées.  ||  Fig.  et  fam.  Ca- 
ncux;  (jui  rcmarqui-,  (jui  observe  tout. 
Df^Miiulliiiur,  v.  a.  dessollinar,  (L  mouillé)  Ramo- 
ner; nettoyer  le  tuyau  d'une  cheminée  ,  en  ôter 
la  suie.  Il  Fig.   y  fdin.  Changer  d-habit,  en  pren  - 
dre  un  plus  propre.  ||  Nettoyer  ce  qui  est  sale.  || 
Fig.  et  fam.  Espionner;  observer,  examiner  avec 
attentiun.  avec  curiosité. 
Dcf«hoiiihi*ccei-»ie.  v.  pron.  inus.  f/es.ío»i/;r¿Z(lrr- 

sé.  Courber  les  épaules;  faire  le  gros  dos. 
De.Hlioiif.'itiici.  s.  f.  inus.  V.  Deshonestidad. 
DcHhinicMtuiiii'iito,  adv.  dcssonéstanien-té.  Dés- 
lionnéleinent;    d'une   manière  deshonnèle,  con 
tre  l'iioiinèieté,  contre  la  pudeur;  inalhonnèle- 
miMit;  ¡m|)udiquement. 
Oí'Hliimi'üitap.  V.  a.  dessonéstar.  Déshonorer;  dif- 
famer; décrier,  décrédiler,  1|  Inus.  Défigurer;  eii- 
biidir  une  chose, 
0eNlit>i)c.«(iir«(> ,   V.   pron.  inns,  dessonéstnr-sé. 
Maiiíjuer  aux  bienséances  (jui   conviennent    ù  la 
punition  (ju-on  occupe,  à  ce  qu'exige  son  rang,  sa 
dignité. 
VcmIioiiosIIoo.  ci»,  adj.  dim.  (\cDeshonesln. 
UoMlioncMtlduil,  s.  f.  dcssonéstidndil.   Déshonnè- 
teté;  vice  de  ce  qui  esl  deslumnèle.  |  Déshoiinè - 
telé,  saleté,  lubricité,  impudicilé;  action  ou  pa- 
role qui  chnque  la  pudeur. 
DcNb.oiioMti.siiuaiiiciito,  adv.  sup-  de  Deshones- 
tttwcntP 


poli. 
DcNhouoi-,  s,  m.  detsonor.  Déshonneur  ;  porte  de 
l'honneur,  honte;  opprobre,  infamie,  avillisse- 
ment.  |  Décri;   perte   de  crédit,   de  réputation, 
d'estime.  ||  Affront;  injure,  outrage. 
DoMhonorado,  da.  parl.pass.  dd  Deshonorar,  et 

adj.  Détitré,  e. 
DcMÎiuiiorar,  v.  a.  rfesionorar.  Détitrer;   ôter   un 
titre,  enlever  une   qualité.  H  Déshonorer;   avilir; 
diffamer,  perdre  d'honneur,  de  réputation, 
DcMbonorarNf,  v.  pron.  dessonorar-sé.    Se  déti- 
trer; être  délilré,  perdre  son  titre,  sa  qualité. 
Deshonra,  s   f.  di'sr.nnra.  Déshonneur;    discrédit 
tache,  infamie,  néliissure,  |i  Violence   faite  a  une 
jeune  fille,  commerce  illicite  avec   une  femme. 
Il  Inus.  Irrévérence;  manque  de  res¡)€ct.  Tener 
á  desliotira  alguna  cosa,  tenir  uae  chose  á  des- 
honneur; la  juger  deshonorante  el  houleuse  par 
rapport  à  la  qualité,  au  rang  qu'ocupc  une  per- 
sone. 
DcNhonrabiionoM,  s.  m.  dessonrahouê-nost.  Ca- 
lomniateur; celui  qui  coloionie,  qui  diffame,  qui 
dégénère  de  ses  ayeux,  de  ses  ancêtres. 
DeNhonradanieiitè.       adv.     dessonradam<'>n-té. 
Avec  déshonneur;  d'une  manière   deshonorante, 
InfAme.  avilis-ante. 
De.<«hoiirade,   da.    part.    pass.     de     deshonrar, 

deshonore,  e. 
Deshonrador,  S.  m.  dessonradnr.  Celui   qui  des- 
honore; (jui  outrage,  qui  diffame. 
Deshonrar,  v.  a  ííesio/trac. Déshonorer,  ôter, ter- 
nir l-honneur:  perdre  d'honneur,  de  réputation: 
dil'famer.  H  Dehonter:  déshonorer.  ||  Fig.  Dépos- 
séder; enlever,  ôter  l'honneur,  la  réputation,  la 
gloire,  la  vertu,  clc.    de   quebju-un.  ||  Outrager; 
faire  un  affront,  mépriser,  traiter  avec    dédain. 
i|  Déshonorer,  abu^^er  d-une  femme,  dune  fille, 
la  déflorer,  lui  ravir  son  honneur,  abuser  d'elle 
par  violence  ou  par  séduction. 
De.shoiirai-NC,  v.  pron.  dessonrar-sê.  Se  déshono- 
rer; perdre  son  boiiiienr  pjr  ses  actions,  par   sa 
conduite,  par  ses  paroles,  etc. 
Deshonro.Hanipate,  aú\.  dcssonrosamén-té.  Dés- 

honorablemeiit;  d'une  manière  déshonorante. 
Deshonroso,  sa.  adj.  drssonro-sso.  W^^'shonoranl; 
qui   deshonore,    qui  tend   à  déshonorer.  1|  Uon- 
leux;  dé.'ihonorant.  avilissant. 
Deshora,  s.  f.  desso-ra.  Heure  indue;  heure  avan- 
cée dans  ta  nuit.  ||  Adv.  .4  deshora,  hors  de  sai- 
son, à  une  heure  indue.  Il  Inus.  .Subitement,  tout 
coup,  soudain,  sans  s'y  attendre.  Il  Venir  a  des- 
hora oudeshoras;  venir  à   une  heure  indue,  ou 
mas-à-propos. 
Deshorado.  da.  adj.  dessora-do.    Malheureux: 

qui  vient  à  contre-teinjis. 
Desbornainiento.  S.  i«.  dessornamih\-to.  Techn, 
Défournemenl;  action  de  defournement,  de  tirer 
du  four. 
Deslioriiar,  v.  a.   dessornar.  Techn.   Défourner; 

ôter:  tuer  d'un  four, 
Desliornarse,  v.  pron,  dessornnr-sé.  Se  défour- 
ner; être  defourné,  sortir  du  four. 


Desliont-HtÎMlino,  ma.   adj.  Slip,  de   Denhonesto.  \  Deshospedado,    da.    adj.    inus.    ilessospéda-do. 


Deshonesto  ,  la.  ailj.  dessonês-to.  Déshonnète; 
qui  est  contraire  à  l'hoiiiièlelé,  à  la  pudeur,  à  la 
bienséance.  !1  Déshonncte;  immodeste,  impudi- 
que ,  sale.  1  Inus.  Contraire  à  la  raison  ou  aux 
idées  reçues.  l|  Inus.  Malhonnête  ;  grossier,  im- 


Celiii  qui  maïKiue  de  gîte,  de  logement. 
U>>Nliospedaniicnto,    s.    m.   dessospédamién-'n. 

Inhospilalité;  défaut  dhosiiitalilé.  \  .Vclion    d'ô- 

ler,  de  refuser  l'hospitalité, 
DeNliiipiiaHilenlo  .     s.     m.      d-slicnésaniién-lo. 

7 


DliS 


—  lot) 


DÈS 


Dcsosspincnl;  aclion  de  désosser, 
l>i>NliiieMiir,  V.  a.  ditssouésnr.  Désosser;  ôler  les  os 
(le  (lucUjuc  aniiiiiil,  de  (luelque  viaiule,  pour  fui- 
ro  subir  ;i  cet  iiniinal.  a  celle  \iaiiiie  ei'ilaines 
|iré|»aialions  tiilinain'S.  ||  V\n.  t'I  lnin.  />t'si>sser, 
avoir  niii-   pus! lire  de   curps    molle,   inigiiarde; 

(■rrcmiiii'c 

IkrMhiiiiiitiiw,  lia.  adj.  iiiiis.  V.  Inhumano, 
llcHliiiiiiiMlreer,    v.   a.    ilnsoninétlé/.érr-   Sécher, 

dcs-cclici ,  Al.T  i'Iiiimidilé. 
n«>Kiliiiiiiilla«lo,  «lu.  p;irt.  prés,  de   De»hiiinill(ir; 

et  adj.  l)('>|iiiiiiilic,c. 
DcMluiiiiillar,   V.   a.  (Icssoumillnr.   Désiiiiinilif'r; 
faire  cesser   l'iiuiiiilialioii;   relever,  lircr   d'an 
état  d'Iiiiniiiiatiiin. 
IIcmI.  iiilv.  iiMis.  V.  Dcxpups,  luego; (lemas  de  esto. 
licMidc.  adj.  intis.  Desidioso. 

■>i-N((lcral>lc,  adj.  dessidi'-rn-hliK  Dé^iraWle;  (¡ni 
es!  à  désirer,  qui  peut,  qui  doit,  qui  csl  digue 
d-étre  désiré. 
l>«>Mtilornt»,  s.  m.  pi.  dessidvra-ta.  l'hil.  Deside- 
rata; se  dit  de  toutes  les  parties  d'Uiie  scieiiic 
qui  n'ont  pas  encore  été  traitées,  el  sur  lesquel- 
les il  est  à  désirer  (jue  l'on  s'exerce. 
DrNl«lt'ra(l\».  va.  adj.  dessidéraii-vo.  iMiil.  Dé- 

sidératif;  (jui  e\|)rMno  le  désir. 
I»ei«idia ,   s.    f.   déssi-diti.   Paresse;    fainéantise, 
iuaiiivilé  ,  incujie,  nniicliaulance ,  inertie,  incd- 
lesse.  inaction  ,    apathie  ,   oisivité  ,  négligence, 
défaut,  n.amiiu'  d'activité. 
UeNi(lioNi!iii<-iii«> ,  adv.  d(''ssidiossniní''n-t¿.  Non- 
clialinmient  ;  d'une  manière  nonchalante  ,  avec 
nonchalance.  ¡  Né^ligeinnienl,  mollement,  len- 
tement ,  froidement. 
■«cmUIIoso  ,  Ma.  adj.  dt'ssidio-sxo.  Paresseux;   ce- 
lui qui  aime  à  éviter  l'action,  le  travail,  la  peine. 
¡  Nonchalant  ;  iié^'li^ent,  qui  par   paresse,  par 
imollesse ,  ne  se  donne   pas   les  soins  qu'il  de- 
vrait. I  Apathi(|ue;  qui  csl  insensibleà  tout.  ; 
Négligent  ;  apatliique,  sans  ressort,  sans  activi- 
té ,  inerte  ,  lambin. 
Desierto,  s.  m.   f/c'.vii^r-fo.  Désert  ;  licii    désert, 
pays  sans  habitants  cl  sans   végétation.  |  Fam. 
Ilahlnr  predicar  en  desierto;  parler,   prêcher 
dans  le  désert;  n'avoir  pas  d'auditeurs,  ou  nè- 
tre  pas  écouté  du  peu  d'auditeurs  que  l'on  a. 
Desierto,  4a.  adj.  dèssiér-lo.  Désert;  lieu  inha- 
bité ou  peu  fréquenté. 
ne^laiineSon  ,   S.    f.   déssifinolion.  Désignation; 
action    de    désigner,  dénomination,   indication 
d'une   personne  ou  d'une  chose  pardes  si^'nes 
précis  ou  caractéristiques,   par  des  expressions, 
des  marques  qui   la    font  Cimnaîlre.  1  Désigna- 
lion  ,  nomination  el  destination  expresse, 
■Seuisiinilo ,  lia.  adj.  eipart.   pass.  de  desiqnnr. 
Désigné,  e.  ¡  .\ntiq.  rom.  Désigné;  épiihéte  que 
'on  donnait  aux  magistrats,  depuis  leur  élec - 
tion  jusqu'à  ce  qu'ils  fussent  confinnésou  qn'ils 
entrassent  en  fonction. 
jBí>.>4iSiiuiior.  s.  m.  dessifjnador.  Antiq.  rom.  Dé- 
signateur  ;  employé   dont  les   fonctions  consis- 
taient à  conduire  chaque  spectateur   à  la  place 
qui  lui  était  assifinée  au  ihéAlre  par  son  rang  et 
le  cachet  dont  détail  muni. 
pte.Klsiiar,    V.  a.   déssi/judr.   Désigner,  dénoter 
une  personne  ou  une  chose  par  des  signes,  par 
des   indications,  par  des  expressions  ,    par  des 
.««arques  qui   la   caractérissent   et  qui  la  font 


coimaitre.  I  Désigner  ;  signaler,  destiner  une 
personie  ou  une  chose  pour  un  but  déterminé. 
¡  Designer;  dénoter,  signaler,  faire  coiuiaîlre 
une  chose.  |  Projeter,  recoudre  ,  déleruuner  in- 
lérieureuwnt   une   chose  a  laiiuelle  on  a  réfléchi 


niurenieni. 
UeNlKiiarne, 

être  designé 
DeMiKii  .»i,o 


V.  pron.  di'ssifinnr-sê.  Se  désigner, 

se  dénoter  soi-même. 

V».  adj.  d.'ssirinati-vo.  Désignatif; 

qui  designe,  qui  ^pecilie. 
Iti'Miuiiio,  s.  m.  di-ssiijnio.  Dessein,  désignation, 

intention  ,  \ui-,  projet  ,  résolution. 
UewlKiiu,  s.  m    d'ssi'j-no.  .\lgeb.  Dés'-ignc,  va- 

riuiioii  ,  de  sip'ue. 
DeMi);iio  ,  t\».  ùA].  d<'ssiif-no.    Algèb.    Déssigne, 

qui  a  des  signes  différents. 
U«-Ni»iial.    adj.   dssitjDxud.  luégal,    dépnreil  ou 

disjiaieil  ,    ditferetil ,  qui  n'.--t  pas  sen>blablc.  || 

Inégal,    raboteux,    eu    parlant    d'un  (  lirmin.  || 

inus.  Hxcessif,    extrême.  V.    I-'.rresirn  ,    exlre- 

mai/o.  Il  Kg.    Difiicile,    4an>:ereux,    hasardeun, 

de  (lilücile  accès   W  Fig.  Inégal,  changeant,  in- 

coiisiant .  variable. 
VoMlKiiiilad»  .  «la.    part.   pass. 

lar.  Il  ailj.  inus.  \ .Desi'iuidur. 

sivo  ,  desiiforado. 
UeNi;(iialar,  v.  a.  dhsifjoufihir. 

dre  inégal,    détruire  l'é;;ali  é. 

deux  cbii?es  entre  i 
i*»'f*laiiaiar«e  ,  v.  pr 


du   V.  Desi'/ua- 
1  inus.  V.  Exce- 

Désajiister ,  ren- 
ia conformilé  de 
(lé>ass<'rlir. 
dissiíjincilitr-sé.  Kxcel- 


ler  ,  être  ou  S'éUver  au  dessus 

UeMi^iiàldatl  ,  s.  f.  déssi'joiurldadd.  Inégalité, 
discDUvenance  ,  dispaiité,  désavantage  ,  défaut 
d'égalité.  I  Inégalité,  incnn-laiice,  légèrc:é.  jj 
Difféience  ,  dissemblance.  ||  Tort  ,  injustice.  || 
Desiíjuadad  del  suelo  ;  inégalité  du  terrain.  |f 
üesKjualdad  del  tiempo;  variation,  inconslanc« 
du  temps. 

Dcti^jiialoKa .  s.  f.  inus.  V.  Desirjunldnd. 

l>e.«>i;;giaia«lisiiiio  ,  ma.  adj.  sup.    de    Desigual. 

Ui-!<iK(iainiente  ,  adv.  di''ssii]oiifilm''n-té.  lié- 
guleinenl  ;  d'une  manière  inégale.  ||  Cruelle- 
ment, d'un"  manière  cruelle  ,  avec  cruauté. 

De.siln.tiionado.  «la.  adj.  et  part.  pass.  duv.Zie- 
sihisionar.  Désillusionné,  e. 

DewUuMioiiar  .  v.  a.  drssiloussionar.  /iésillu- 
siouner,  faire  cesser  l'illusion  ,  détruire  l'aveu- 
glement ,  éclairer. 

De.«*iiiisîoiiiirse  ,  V.  pron.  dêssiloussionar-sé . 
Se  désillusionner  ;  être  désillusionné  ,  perdre 
SOS  illusions. 

DcMiniaginailo  ,  «la.  part.  pass.  du  v.  Desima- 
(¡iiiar. 

De!«inia3;inar .  v.  a.  déssimng-hinnr.  Effacer  de 
lesprit.de  la  mémoire.  ||  Dissuader  ;  détour- 
ner, par  la  persu.ision.  ||  \.  n.  Ne  pas  penser  à 
ce  qui  se  passe  ;  ne  pas  imaginer. 

Do.sinipresionatlu  ,  «lu-  part  pass  du  v.  Desim- 
presionar. 

neMiiiiproMîoMor,  V.  a.  dèssimpréssionar.  Dé- 
tromper ,  désabuser,  désinfatuer,   desentêter. 

.  Ite.ciliiciiiiado.  da.  part  pass.  du  v.  Desiriclinar. 
De.>>inr linar .  v.  a.  inus.  d( ssinklinar.  /détour- 
ner .  tourner  d'iui  autre  côté  le  penchant,  l'af- 
fection; les  faire  perdre. 

Desiiieorporacian  ,  s.  f.  désinnhorporaiion . 
Désincorporation  ;  action  de  désincorporer.  |j 
Aft.flfHlit.Désincorporation  ;  disjonction  detrou- 


DES 


—  I(í7  — 


DES 


pcs.  Il  Art.  n)ilit.  Renvoi  d-lioimics  qui  avaient 
été  inciiiporés  dans  «ne compagnie  militaire. 

Besincoi-porndo ,  do.  part.  pass.  duy.Dain- 
corporarse. 

0e«4iiieorii<»rar!>*c,  v.  pron.  déssinnkorpnrar-sL 
Sesé|)iiicr,  se  désunir ,  ne  plus  se  iornier  un 
même  corps. 

Desiiiiliciiir,  \.  a.  déssinndh.iar.  Effacer,  dé- 
truire les  indices  .  les  soupçons. 

Ucsinciicia,  s.  f.  (iés.«//ieíi-/i>í.tir.im.  Désinence, 
terminaison  d'un  mot,  ||  Hot.  üésiiicnce;  ma- 
nière dont  se  termine  un  organe  on  une  partie 
d'organe. 

UfMiiiriitiiailo  ,  dit.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  De- 
siiifalufir.  UOsassoté,  e. 

DcNlnfaitiar,  V  a.  désiiinfiiloufir.  Désassotcr; 
faire  nue  <|uc!(jirun  ne  soil  pas   sot. 

UcMiiifiitiiiii-Mc,  V-  pron.  déssiniifdtoiiar-sé.  Se 
(iésass'iter  ;  être  désassolé,  être  désinfatué . 

Dcsiiifoi-ciou  ,  S.  f-  déssinn¡éUiion.  Désinfec- 
tion; action  de  désinfccler  ,  d'enlever  à  l'air, 
A  un  appariemenl,  aux  vêlements,  aux  divers 
tissus  or^aniiiues  ,  ou  à  un  corps  quelconque, 
les  miasmes  mépliili(iues  et  dangereux  dont  ils 
peuvent  être  iiilectées. 

Der«iiifi'4*tti<Jn  6  Wc.>iiii(U'ii>iiiedo  ,  du.  ailj.  et 
part,  piiss.  du  v.   dL'siitfn-i"unr.    Hésinfeclé,   e. 

DeMlaifcetor  ,  s.  m.  et  adj.  di-ssinuftiktor,  IMiys, 
Desinfecteur  ;  se  dit  de  ce  qui  est  propre  à  dé- 
sinfecter ,  et  de  celui  (jui  désinfecte. 

OeHificioiiiido,  d:i.  part.  pass.  du  v.  desitifi- 
cioïKir. 

De.siiilicioii:ii*,  V.  a.  di'ssinnfriinnar.  Désinfec- 
ter; oter  l'infection  ,  les  vapeurs  infectes,  les 
miasmes  putrides,  etc.,  d'un  lieu,  d'un  hô- 
pital. 

De.<<liiriado,  a.  part.  pass.  du  v.  Desinflar.  Des- 
enlié, e. 

DcNliifini-,  V.  a.  démit» (lar.  Désenllcr  ;  faire  que 
ce  qui  était  enllé  ne  le  soit  plus  ou  ne  le  soil  pas 
«iutant. 

UoNiiiriiir!»!'.  v.  pron.  de  x  s  in  fiar -s''.  Se  déseniler; 
être  desenlié  ,  devenir  moins  enllé. 

Désiiiauiuado  ,  n.  part.  pass.  du  v.  Desinfla- 
mar. 

DoHiiinainar ,  V.  a-  dessin flamar.  Oter  ,  apaiser 
l'inllammalion  .résoudre  une  tumeur.  ||  Désen- 
flammer,  éteindre  la  llamme  cjui  consume  un 
objet. 

UcNiiin>tiiiiir.«p,  v.  pron.  dcssin^aniar-si'.  Se 
desenllammer  .  être  (lésciillamme  ;  ics^cr  d'être 
épris.  Il  S'upaiser,  diminuer,  en  parlant  de  l'in- 
flammation. 

De.xliiiiiMi-tallKado  ,n.  adj.  et  part.  pass.  du  v. 
Dt'sinniorlnliznr. 

OcHiiiiiiordilixar .  V.  a.  dessintnorlalizar.  Dés- 
imniorliiiiser;  priver  de  l'immortalité:  oler  l'im- 
morlalité  a  celui  <(uila  possédait  ou  plutôt  à  ce- 
lui (|Ui  croyait  la  posséder. 

Oi'Htiiiiiorlali'/-«rNr,  v.  pron.  de.ssinnniortnliznr- 
sâ.  Se  désimmortaiiser  ,  êlrc  desimmorlalisé, 
pri\e  de  iMimuorlalilé. 

DmliiMaoïilacloM ,  s.  f.  dessinsaloulaziou .  L' 
action  de  retirer  les  bulletins  de  l'urne  ,apvés  le 
premier  lour  de  scrutin. 

UowtiiMariiIado,  M.part.  pass.  duv.  Desinsacu- 
lar. 

DeHiiiMiiriilnr  ,  v.  a.  pop.  dessitinsakoular.    Re- 


tirer les  bulletins  de  l'urne  pour  en  fuite  le  dé- 
pouillement ,  après  le  premier  tour  de  scru- 
tin. 

DfNliisccuIado  ,  a.  part.  pass.  du  v.  Desinsecu- 
lar. 

DoMiiiNecular  ,  v.  a.  V.  Desinsacular. 

Di'MinttM-í'N  ,  S.  m.  dessinntéréss.  Désintéresse- 
ment ;  délucbemcnt  de  son  propre  intérêt. 

l>t>Hintt'i*eMaduni<*iitc  ,  adv.  dessinnléréssada- 
rnén-té.  (iénéreusemcnt  ,  gratuitement  ,  sans 
intérêt  ,  libéralement. 

Dr.H¡ii(cr<'Madn  ,  a.  adj.  dessintért'-ssa-do.  Dés- 
intéressé ;  (lé^'a-ré  do,  lout  intérêl. 

l»<-.>«iiitoreHal  .  adj.  inus.  V.  Desinteresado, 

IlOixiiitci'CNaiisioiito,  s.  m.    \ .  Desinterés. 

Uc'Nintt'.stliiai*  ,  v.  a.  inus.  dt'.ssl4inléstinar.  Oter 
les  intestins  ,  vider  uno  volaille,  etc. 

Dciiieivei-nndu,  da.  p.  pass.  du  v.  Desinver- 
nar. 

l»t>MÍnvei-iiar,  v.  a.  déssinnvérnar.  Milit.  anc. 
Déshiverner  ;  faire  sortir  des  <iuarliers  d  hiver. 

ItcMiiivcrnarKC  ,  v.  pron.  déssintivérnar-sé-  Se 
dé^hiverner  ;   être  desinverné. 

UcMiiivci'iido  ,  a,  adj.  et  p.  pass.  du  v.  Des- 
invertir.  Désinvcrli  .  e. 

Ili><-iiiv<'i'iir  ,  V.  a.  déssinnvérlir.  Mil.  Désinver- 
tir;  leplactr  une  troupe  dans  l'ordre  primitif 
après  |-avoir  invertie  par  le  demi  tour  ;  remet- 
tre une  troupe  dans  son  ordre   naturel. 

Dcsinvcrtîiî^»',  v.pion.  dessinnvertir-sé.  Se  dés- 
invcrlir  :  être  désinverti,  se  remeltre  dans  l'or- 
dre naturel. 

Dc.xiîëar.  v.  a.  inus.  dessiijnar.  Former  un  des- 
siin- 

ne.<«irio,  s,  m.  inus.  V.  Designio. 

l»(-!<i»,  s.  m.  dr-ssio.  Désios  ou  Désius;  le  hui- 
tième mois  des  Macédoniens  selon  Fabricius  ;  il 
répondait  à  notre  mois  de  mai. 

ncsipiciicia  ,  s.  f.  inus.  V.  Insipieneia. 

n('-!<Spi<'nte.  adj.  inus   V.  hispiente. 

I>e.«i«,  s.  m.  í/(''-.v5Íss.  \rachn.  Dèsis;  genre  d'a- 
raignée, ayant  pour  type  et  pour  e-pece  unique 
le  désis  dysdèroïde  ,  qui  habile  les  environs  de 
Rio-.]nneiro. 

Dc-.xiwtciicia ,  s.  f  inus.  V.  Desistimiento. 

n9>.sS.'>««ido.  p.  pass.  du  v.  Desistir. 

l»t>!«iMtii3ii<>nlo  ,  s.  m.  dessistimién-to.  Désisle- 
nient;  l'action  de  se  dési>ter. 

DcxiMtii- .  v.  n.  dessistir.  Se  dési>ter  ,  se  dépar- 
tir, démordre,  abandonner  quelque  entre- 
prise. 

D«>Nitiado,  part.  pass.  du  v.  Desitiar.  Désassic- 
{?è  .  e. 

Dositinr.  v.  a.  dessitiar.  Désassiéger  ;  faire  lever 
le  siège  ,  forcer  les  assiégeants  de  se  retirer. 

Di'sjiir retadora,  s.  f.  de.ui-harrétadé-ra.  Ins- 
trument avec  lequel  on  coupe  le  jarret  aux  lau- 
raux  sauvages  dont  on  vent  s'emparer. 

neNJari-ftado  .   part.  pnss.  du  v.  ilcsjarretar. 

UcKJarretar.  v.  a.  iLsij-liarrétar.  ("ouper  le  jar- 
ret. Il  IÍL'.  lîarrerle  chemin  à  quelqu'un,  lem- 
pècher  d'avancer  sa  fortune.  ||  Epuiser  à  force 
de  saignées.  \\  Desjarretar  el  ciervo:  vénér,  ac- 
coiier;  frapper  le  cerf  au  défaut  dtv  l'epauîe,  ou 
lui  couper  le  jarret. 

DfMjarrrtr;  s.  m.  desij  harri'-lc.  L'action  de 
Couper  les  jarrets.  \\  Tocar  à  desjarrete;  donner 
avec  livlronipelte  le  signal  de  courrir  sur  le  ton 


Di:s 


—  108  — 


DES 


rpau  poiir  lui  couper  le  jarret  ou  le  liier. 

Ui'KjiiKado,    part.  pass.  du  v.  desjunar. 

ncsitigur,  \ . -d.  ilés;i-ltou(jar.  Tirer,  eiprimer  k 
sur,  la  substance. 

De  mJ  II  II  tildo,  part.  pass.  du  v.  desjuntar. 

Ui'Mjiiiitiiiiilcnto  ,  s.  m.  iiius.  V.  Desunion,  se- 
fKtriirion . 

UcMjiiiitar,  V.  0.  dt-sij-liountnr.  Désunir,  séparer, 
(UN  iser. 

Uenjiirndo,  Jiart.  pass.  du  v.  di'sjiirnr. 

Ui-Mjiirai-,  *.  u.  inu>i.  Kctracler  un  serment. 

VfNlnhonitdo.  pari.  pass.  duv.  deslnhuimr. 

Uc.«liiboiiiir.  T.  a.  Déi'aire  un  chaîne,  chaînon  par 
(liaiinm.  d  lifr.  «riser  les  ncuds,  les  liens  d'une 
chose,  séparer,  désunir. 

Dciiliiliuiiiii-Me.  V.  r.  dvslahonar-sé.  fiff.  S'éloig. 
nerduconiuierce,  de  l'ainilié  de  <{uel(|u^un;  ces- 
ser de  le  voir,  de  le  fré(|uenler. 

DoNlHdi-llladn.dn.  part.  pas.  du  v.  dcsladiilUir. 

Ut>Mladiilliir ,  V.  «.  V.  Dvsnilndrillav. 

UcNlaiflai-,  V.  a.  inus.  V.  Afear,  dcsfujiírar. 

UoNlaiiiiidu ,  da.  paît.  pass.  du  v.  dislaniar. 

■»(>Nlaiiiar,  v.  a.  Oler  ,  enle\er  le  iiuion,  la  boue 
d'un  lieu. 

ncMliïiiKiiido,  da.  adj.  inus.  déslan-guido.  Fai- 
ble, eviénue  ,  mairie. 

l>fNlaidai-M<s  V.  prou. inus.  désladar-sé.  Maigrir, 
devenir  niai¡;rc. 

ncMlawar,  V.  pron.  V.  üescansar,  aliviar. 

■leNlawai-sc ,  V.  pron.  Y.  /{pposarsc ,  desfati- 
¡¡arse. 

Ue.xIaKtrado,  da.adj.  et  part.  pass.  du  v.  des- 
lastrar. Délesté,  c. 

I>e.««la.>4(i-iidor,  s.  m.  déshistradnr.  Mar.  Délas- 
Ireur,  celui  (¡ui  ôle  le  lest  d-nn  bâtiment. 

IIt>la.«i(i-ar.  v.  a.  iMar.  Délester;  ôler  le  lest,  dó- 
cliai¡;er  un  bâtiment  de  son  lest. 

DrKlas(rar>«e,  v.  pron.  dhiastrar-sé.  Mar.  Se 
délester,  être  délesté,  décharf-'é  du  lest. 

t»cslnst%-i',  s.m.  d('sla.i-tié.  Mar.  Délestage;  ac- 
tion de  délester,  déchargement  du  lest  d'un  bâ- 
timent. 

De»iln(ado,   da.  part.  pass.  du  v.  Deslatar. 

Deslaiai-.  v.  a.  Délaller;  ùter  les  lattes.  ||  inus. 
V.  Disparar. 

no»«latr,  s. m.  inus.  V.  Dispara,  estallido. 

De^ilaïado,  da.  ¡larl.  pass.  duv.  deslavar.  ¡\  adj. 
iig.  V.  Descarado. 

Beslavadura,  s.  f.  inus.  i/cv/oiY/i/ow-ro.  L'action 
de  laver  superiiriellcment  et  à  demi.  ||  üélava- 
ge;  l'action  et  l'effet  de  délaver. 

De.^lavaiiiionlo,  s.  m.  inus  V.  Descaro. 

De»«lavar,  V.  a.  Laver,  nettoyer  superficiellement 
et  à  demi.  |i  Délayer;  trop  délayer  une  couleur. 
Il  Délaver;  déteindre  ou  ulTaibliV  une  étoile,  etc. 
iMorce  delà  mouiller.  ||  Agrie.  Deslavar  el'heno; 
délaver  le  foin;  1-  exposer  pendant  la  fenaison  ¡i 
la  pluie  ou  à  de  fortes  rosées. 

DeNlavarse,   v.  pron.   déslavar-sé.    Se   délaver; 
être  délavé,  devenir  plus  paie,  en  parlant  d'une 
couleur  (¡ue  Icau  enle\e  ou  pâlit;  être  exposé  à 
la  pluie  ou  à  la  rosée,  en  parlant  du  foin. 
Fr»ila«aKado,  da.pait.  pass.  du  v.  Deslavazar. 
Eo.«Savazar,  v.  a.  V.  Deslavar. 

Mcxlayo.s.m.  inns.  Ne  se  dit  qu'adveibialemenl. 
En  deslayu.  inus.  V.  A  lu  deshilada. 

DeHiazado,  da.  part.  pass.  du  v.  deslazar. 

B«MlazamIeuto  ,  S.  m.  désiazamién-to.  L'action 


de  délier,  de  dénouer  ,  dénoinnent. 
Urnlazar  ,   v.  a.  V.  Desenlazar. 
DeNiral,  adj.  Infidèle; sans  foi.=Déioy8l,  traître, 

peifide. 
I»«-Nlcaliii(>ii«(> .    ndv.    désléalméu-té.    Déluyalc- 

iiirnl;  *iin«.  foi. avec  |)erli(lie. 
DcMioiiiii,,!  ,  s    m.  Dclovn'ité;  perKdie.   infidélité. 

I   Félonie,  liahi^on.  niani|ui>  de  fnlpüic. 
UfMlcrhado,  da.  part.  pas^.  du  v.  ileslerhar. 
UcMlcrliar  ,  v.  o.  déshtrhar.  Oter  de  dessous  les 

vers  a  soie  la  litière;  les  débris  dr  feuilles,   les 

01  dm  es,  etc. 
Ili-wIcoliiKado.da.  piirl.  pass.  du  v.  dctlecliipar. 
DcMiiTiiiKar;  v.  a.   déilétchiyar,  Ebourgeonner; 

ôter  les  bourgeons. 
DcKlf-rli  s.s.  111.  í/'í/e-fc/io.  L'action  d'Alerla  liliè- 

le  des  \  ers  a  -oie. 
DcMirrhtiKad»,    da.    part.    pass.    du    v.    desle- 

cliiifiar. 
ncNlorliiiKador ,   s.   m.  ¡nus.    déslétrlaugador. 

Celui  (|iii  épampre,  (pli  ébourgeonne. 
DrNicrIiiitfar ,  v.  a.  désIi'trUotKjar.  Agrie.  Epam- 

prer,  ebourgeonner,  tailler  la  vigne. 
DcMlcrlniKiilllado  ,  ila.  ¡lart.   pass.  du  v.  desle- 

clniiiiiilhir. 
l><-Nl(M'liiiKnlllar,  v.  a.  V.  Deslecliiifjar. 
nvHiviat.,  da.  adj.  et  part.   pass.    du   v,  desleír. 

Délayé,  e. 
Dr.wloldiira.  s.  f.  d  sléidou-  ra.  .\rt.  Délayement; 

action  de  délayer. 
llr^lciinfeiito,  S.  m,  inus.  \.  Desleidura. 
«c»ioir  V.  a.  Délayer,  détremper,  dissoudre  dans 

un  li(|uide. 
DrwIcirNe,  v.  pron.  désléi-sé.  Se  délayer,  être  de- 
layé. 
D«>Nlrndrado,  da.  part.  pas.  du  \. deslendrar. 
n«-Kl(>ndi-ar.  V.  a.  deslendrar.  Oter  les  lentes  de 

la  téie. 
DcKiengiiado  ,  tlo,  jiarl.  pass.  du  v.  deslenquar. 

l!  adj.  Oui  n'a  point   de  langue.  Il  fig.  Débagou- 

leur;  médisant  mal  embouché.  V.  Desvergonza- 
do ,  desbocado. 
Dfíilensuaiiiirnlo,   S.    ni.   desléngortamién-to. 

Fig.  Babil,  caqnel,  médisance. 
Dcsli-nsuar.    V.  a.   desléngouar.    Oler,  couper, 

arracher  la  langue. 
DrNleii^siiarw**',    v.    pron.    desléngouar-sé.  Fig. 

Parler  insolemment .  dire    des  injures,  des  iiu- 

Itrrtinences.  V.  Drsveriionzarse. 
I)t>f^l<>iisiiolado,   da.  adj.   et   part.    pass.  duv. 

desleníiüetar.  Désancbé  .  e. 
nesleii^üelar.  V.  a.    dsehngouétar,  Désancbcr; 

ôter  l'anche  dun  hautbois,  etc. 
Deí«leiisüotnr!ae,  V.    yron.  desléngouétar-sé.  Se 

désaïuher;  être  désancbé. 
DeKiiado,    da.    part.   pass.  du    v.   Desliar.  Dé- 
lié, e. 
Dcxliaiiiicnto  .  s.  m.  desliamién-tn.   Déliemcnt; 

action  de  délier,  étal  de  ce  qui  est  lié. 
DcNliar,  V.  a.  Délier,  déballer,  défaire  un  paquet, 

dépaqueter. 
Dt-Kliendo.  jiart.  prés,  du  v.  Desleír.  Délayant. 
Df!«ligado,  da.  part.  pass.  du  v.  Desligar. 
Defiligadiira ,  s.  f.   désligadou-ra.  L'action  de 

délier,  de  dótaiber;  dénuement. 
DeHlisar  ,  V.  a.  Délier,  dénouer,  détacher.  ||  Fig. 

Expliquer,  débrouiller,    éclaircir.  ||  Fig.    Délier; 
absoudre  des  censures  ecclésiastiques.  ||  Cbir. 


DES 


—  109  — 


DES 


Enlever  les  batidaf,'es.  ||  Desligar  el  malepcio; 
dénouer  l'ai^iiillcte.  ||  Di-slif/ar  los  espíritus; 
conjurer,  exiirciscr  les  malins  esprits,  leur  or- 
donner (le  sortir  du  corjis  d'un  ¡lossede. 

DeMliiiiijai-,  V.  a.  inus.  désiina  i-har.  \\\\\r;  mé- 
priser. V.  Envilecer,  mennspreinr. 

DPHltiiiijiirMt',  V.  I  ron.  inus.  dêslinnij-har-sé. 
S'a\ilir,se  rendre  méprisal)le,  dégénérer. 

VoMlinar,  v.  a   inus.  V.  Despojar. 

Ut'MlindiKlo,  du.  part.  p;iss.  du  v.  Deslindar. 

UPMliiulHdor,  s.  m.  déslinndador.  Celui  qui 
plante  des  bornes. 

DcNliiiduiliii-a  ,  s.  f.  inus.  V.  D"slinde. 

UcHliiKliunU'iito,  s.  m.  V.  Deslinde. 

DeHliiidnr,  v.  a.  drslinndar.  Borner,  aborner  un 
champ,  etc,  y  planter  des  bornes.  ||  Fijî.  Fixer 
l'étal  de  la  question  ,  l.i  réduire  a  ses  \rais  ter- 
me-, la  débrouiller,  l-e\piiqni-r,  l'érlaireir. 

Deslinde,  s.  m.  d''sliu>i-dK  Bornaite  ,  abornc- 
meiit.  I)  Arpent afie.  mesiirafie  de  terres  par  ar- 
j»eiits  ou  parliez  d'arpent  ou  autres  mesures. 

UeMliñiido,  da.  i)art.  pass.  du  v.  Destinar. 

■>e»linai%  v.  a.  désti<inar.  Débarrasser  des  corps 
étranfçersun  drap  nouvellement  tondu,  qu'on 
va  mettre  en  presse. 

M^efilír..  s.  m.  Glissade.-  l'action  et  l'effet  de 
glisser.  Il  Fif:.  Chute,  faiblesse,  frafîilité  hu- 
maine. Il  Dans  les  mines  et  fonderies,  le  mercu- 
re qui  s'écli;ii>pe,  lonio'on  purifie  l'arf,'eiit. 

Meslir.ablo,  adj.  désliia-blé.  Qui  peut  glisser, 
sujet  à  glisser. 

De.xlizatleru,  r«.  adj  X.Di^sUzadizo.  ||  s.m.  Glis- 
sade .  lieu,  chemin,  pas  glissant,  endroit  où 
l'on  glis?c. 

UeNlixadlK»,  /.a.  adj.  déslizadi-10.  Glissant;  sur 
quoi  l'on  glisse  facitemenl. 

ReMlizado  .  «la.  part.  pass.  du  v.  T'eslizar. 

UeNllKaiiiieiit» .  s.m  d'slÍ7.tnnién-lo.  Glissade; 
l'action  et  l'effet  de  glisser. 

DeNliKante,  part.  prés,  du  v.  Deslizar.  Glissant; 
qui  glisse. 

UeNllKar.  v.  n.  deslizar.  Glisser;  se  «lit  des  choses 
qui  coulenl  ,  (]ue  l'on  l'ait  couler  sur  une  autre, 
ou  le  long  d'une  .nutre.  ||  F'ig.  Dire  ou  faire  qnel- 
(jue  chose  par  inadvertame,  faire  un  faux  pas. 

DesliKai-Me,  v.  prou,  déslizar-sé.  (jlisser;  se  dit 
des  choses  (jui  courent  le  long  d'un  autre.  ||  Se 
glisser;  se  couler  doucement  et  presque  sans 
être  aperçu. 

UcmIIko.  s.  m.  inus.  V.  Df.í/ií. 

Desloar  ,  v.  a.  inus.  Blâmer,  reprendre,  con- 
dammer. 

DeMiorar.  v.  a.  inus.  V.  Dislocar. 

DeNloiiiado  ,da.  pari.  pass.  du  v.  Deslomar, 

DeMlofiijkdiira  ,  s.  f.  <Usli>tn(idou-i  a.  Ilupture  des 
reins,  tour  de  reins. 

pcMlomar,  V.  a.  Kreinter,  échiner,  fouler  ou 
rompre  les  reins,  l'érhine.  !  i\'o  se  dcslntnara;  il 
ne  se  foulera  pas  la  rate;  se  dit  d'un  homme  qui 
se  donne  peu  de  peine. 

DeMloor,  s.  m.  inus.  V.   Vituperio. 

DeNliirldaiiK'iito,  adv.  deshiu7.iditmén-té.  Sans 
agrément,  sans  grA.e.  |!  Obscurément,  d'une 
manière  houleuse,  déshonorante. 

DeKlurldiwiiiio,  ma.  adj.  sup.  de  Deslucido. 

DeMliirldo.  da.  part,  jia-is.  du  v.  Ueslurir.  il  adj. 
lig.  Qui  se  ruine  en  dupe,  qui  ne  retire  de  ses 
depenses  ni  honneurni  profit.  ||  Sans  goîil,  sans 


grâce,  sans  agrément. 
DeHliiciniieiito.  s.  m.  desloiiiimi'n-to.  Obscuri- 
té, manque  d'éclat,  et  de  Insirc.  ||  Fig.  Déshon- 
neur, honte,  opprobre,  icrnissure,  éilipse. 
Di'Mliieii-,  V.  a.  ileslinr/.ir.  Obscurcir,  tetnir,  ef- 
facer l'éclat,  oler  le  lustre.  ||  Fig.  Teriur,  noir- 
cir, perdre  de  réputaiion. 

DcHliinilii-ado.  da.  pari.  pas«.  du  v.  Deslunibrar 

Dewliiiiilti'aiiiieilto.  S.  m.  desliiiimhrninii'n-to. 
Ebl'iui-isenient,  berl'ie.  difli' ulté  de  voir  chu- 
sée  par  Imp  de  lumière, ou  par  une  rau«.c  inté- 
rieure. =Fi-'.  rrc\eotion,  préoccupation,  aveu- 
glément d'esprit,  vertige,  folie,  égarement  de 
raison. 

DeNliiinbrar,  V.  a.  dexloumbrar.  Eblouir,  offus- 
quer la  \ue.  priver  de  In  \ue  par  trop  d'éclat.  || 
Fig.  J(  ter  dans  le  doute,  dau'^  l'incertitude,  dé- 
router, déconcerter,  n Fig.  Enchanter,  jeter  de 
la  poudre  aux  yeux. 

DeMluiul»i-e,  S.  m.  inus,  V.  Deslnnbramiento  \\ 
inus.    V.  ]'islinnbre. 

DeNliiMd  nrlon,  s.  m,  desl-msimiion.  Dépolis- 
sa^'c:  ad  ion  de  dépolir,  d'Oter  à  une  surlace  son 
poli,  son  brillant,  une  partie  de  sa  transparence 
de  manière  que  ces  corps  transparents  laissent 
encore  passer  la  lumière,  mais  non  plus  l'in- 
mage  des  objets. 

DeliiKiradisinio,  ma.  adj.  sup.  de  deslustrado. 

Dr!<lii<«li'ai!n.  da.  part.  pass.  du    v.  Dcs/i<sirar. 

DewIiiKl radar,  s.  m.  deslouslrador.  Celui  qui 
ote  le    lustre,  qui  ternit  la  léputalion. 

De.wliiNti'ar.  S.  D.  desloiistrar.  Ternir;  oler  le  lus- 
tre, n  Fig.  Flétrir,  obscurcir,  noircir,  ternir  la 
réputation.  ||  Dépresser;  affaiblir  le  lustre  don- 
né par  la  presse. 

Dexli>«ilrarMe.  v.  nron.  des'oustrar-sé.  Se  ternir, 
se  fl^'lrir.  Il  Se  dépresser;  èlre  dé   res^é. 

DeKiiiiKiro,  S.  m.  (lésions  Ir  .  Tache,  ternissure, 
obscurcissement,  perle  de  lustre  ou  d'éclat. u 
Désiumneiir,  tache  a  la  réputaiion. 

DeNliistro<«o,  Ma.  adj.  wuis.  desloiistro -sso.  Ter- 
nisianl.  indécent,  houleux,  deshonoranl. 

De««liitarion,  S.  f.  deslontaiion.  Chim.  Déluta- 
ge  ;  action  d'ôter  le  lut  qui  fermait  un  vaisseau; 
effet  de  celte  action. 

Pesluior,  v.  a.  f/e.</oH<ar.  dlm.  Déluter;  ùter  le 
lut  ou  l'enduit  qui  servait  à  fermer  un  vase  des- 
tiné à  aller  au  feu. 

DcfilutArse,  v.  pron.  desloutar-sé.  Se  déluter;  être 
défuté. 

Desmadejado,  da.  part.  pass.  du  v.  Dí-íninr/í- 
jV/r.  iiadj.  Dégingandé;  mou,  faible,  lâche,  qui 
n'a  ni  force  ni  jiràce. 

Desmadejamiento,  s.  m.  dexviatléq-haniién-to. 
Langueur,  faiblesse,  abntlenient  ||  Dét;i-8nde 
meut;  état.  a«pccl  d'une  personne  dégigandee, 
qui  n'a  point  de  conlenanie,  dont  la  démarche 
est  mal  assurée. 

Desmadejar,  v.  a.  desmadéfi-linr-  .\ffaiblir,  abat- 
Ire,  faire  toinlier  en  lan-jueut. 

Desmalle  jarse,  v.  pion.  desina(h'f)-har-sé.  Se  dé- 
ginganilei;  n'a\oir  ni  contenance  ni  de  mart  hc 
a>st!i  ée. 

Desmajolado,  da.  part.  pass.  du  v.  Desmajolar. 

Desmajolar,  v.  a,  desmaj-hidar  Arracher  les 
jeunes  Cl  |is  de  vigne.  Il  Délier  les  cordons  d'un 
soulier. 

Dc«mulÍDgrur,  \ .  n.  inus.  desmalinngrar.  Mé- 


DES 


—  110  — 


DES 


(lirc.V.  Murmurar.  UrNiiim.Karne,  V.  pron.  t/¿imar»gar-i¿.  Se  deman- 

UcNiiiullado.  «la.  pari.  pas.-;,  du  v.  Vesmallar.      I      du-r:  èlre  d.inaiiclic,  sorli  de  suii  manche. 
i»e.^iiuillauor,s.m.i/c.ï,/„/,7/i/,/or.Celui(iuiruinpl,    Ut>Kiiiuii«<irrt>ado,  du.  part.  pass.  du  v   desmuii- 

quicuupi'.  (|iii    délait   les   mailles,  n  Buh.  Poig- |      ,j„r,r.ir. 

iiard.  V.  l'titKtl.  I  DcMniaiiuorrcar,  v.  a.  inns.  V.  Desmanaar. 

DeMHKilliMliira.  s.    f.   tlestnaillfidnii-ra.    L'aclioii     ni-isuinnuiK'.  s.  m.   V.  ¡h-stnatK/timiento. 

de  rompre,  de  rouper.  de  di^laire  les  mailles.  Ilc-Niiianutado .  du.    a.!j.  ,lé.s,uanotu-du.  Uchr, 

U<-.«nuiirar.    v.a.    di'.smmllnr.   (jinper.   rompre,  1       t;:iiii  lie,  p;ii(-.>eii\.  maladroil. 

Ui>wiiuinic«*adu  ,   du.  pail.  pass.  du  v.  dimnan- 
tcrnr. 


(I(  laiic  les  miiillcs  (l'une  eullci'  de  mailles 
Vc.xiiiaiiuKln.  du    |)arl.  pass.  du  v.    Desmamar 


■*<-Miiaiiiiii-.  \.  a.  V.  l)e.v/(/r/; 

Ut-.-iiiaiiioiindo,  du.  pari.  |)ai;s.  du  V.  Hesmn- 
1)1(1  11  II  r  . 

UcKiiiiiiiioiiitr,  V.  a.  Oler  les  Iiraiielics  ffourmnn- 
de-  (liiii  aihre,  les  jels  inutiles  delà  vigne,  elc., 
(^■Imiui  ;;('(iiiner. 

Ur.xmaiiiitarai-.  v.n.  iims.  V.  \'ifSoni]^nriir. 

UcNiiiaii.  s.  m.  (IrsiiKin.  I)rrc;;lfmeiit .•  di'siirdrc, 
(^■t'mrdeiie  ,  éeli.ippce.  ||  .Malliciir,  aceidenl.  || 
Mamm.  Dcsmiin;  j:enic  de  maiiimileres  aijuiíti- 
ques,  de  l'ordre  des  iriseelivores,  \(iisiii  des  mu- 
saraif^nes  et  des  sealups.  et  rdinpienant  deux 
espèces,  l'une  nuise  trouve  priiK  ipalemeiil  dans 
les  eaux  de  l'.mest  delà  Russee.  l'autre  ([ui  ha- 
bile les  iK'iiics  risiéres  au  pii'd  du  versant  sep- 
tcnirional  des  l'vréiiées.  Le  desmán  de  lUissie 
csl  dimliic  en  ^msseur  de  notre  rat  d'eau,  et  sa 
peau  répand  une  l'ortc  odeur  de  musc.- le  desmán 
des  l'yreni'cs  est  moins  ;;ros,  moins  aiiualicjue, 
cl  répand  aussi  une  odeur  Irès-forlc  ci  très-te- 
nace. 
UeMiiiaiiar.  v.  a.  dèsnxniar.  Séparer  le  bétail  .  v 
mettre  Je  désordie.  |  inus.  V.  Apartar,  lijrcu- 

S(t'  . 

Ut>»inaiiarso,  v.  [ron.  mus.  dèsnianar-sL  Se  sé- 
parer du  troupeau  ,  s'éj:arer,  en  parlant  du  bé- 
tail. 

Dfrimuiirohar .  v.  a.  fam.  dcsmav/Jbar.  Séparer 
deux  concuhinaires  .  empèi  lier  leur  commerce. 


UPNiiiniitvrar,  v.  a.  Oler,  ré|tarcr  la  graisse  ou  le 
beurre  di'  (piebpie  cluse. 

ni'Hiiiaiitflailo,  du  adj.  et  part,  pa'^s.  du  v.  des- 
mmiicldr.  .Miandonne  ,  dé  ai'-sé.  démeuhlé,  mal 
ordonné,  mal  arrangé,  en  parlant  d  une  muisun. 
Il  Mar.  Démâté,  de«ai;rée  ,  desaniparé  ,  en  par- 
lant d-iin  Naisscau.  ii  Démantelé;  en  parlant  des 
muiailies  d'une  jilace. 

ni>Miiiaiil<'laiiiicii(<t ,  s.  m.  dèsinatilélaiiiién-tt). 
Mar.  Dcmaiiiclemiiil  ;  ai  lion  de  demanleler  ou 
étal  dune  place  demiinlclcc. 

I>c.>iiniaii(('lar,  v.  a.  Demanleler;  abattre  dém(dir 
les  murailles,  les  rorlilicalioiis  d'une  \ illc.  ||  Fig. 
.Miandonner  :  délaisser,  il  Mar.  Démaler  ,  désa- 
f-Tcer.  désamparer;  rompre  les  manu-uvres,  les 
iiiills  d'un  \  aisseau,  le  mettre  hors  d'étal  de  com- 
batiré, de  tenir  mer. 

DoMiitanto  ,  s.  m.  disman-to.  Dot.  Desmantbc; 
fleure  de  la  Camille  des  mimosacécs,  reniermanl 
une  vingtaine  d'es|ièces  dherbes  a<iuali(pies  el 
de  sous-arbrisseaux  terrestres  inermes.  i)ui  crois- 
sent entre  les  tropiques  cl  sont  cultivés  en  Eu- 
rope. 

ncxiiiana.  s.  f.  dèsma-gna.  Maladresse,  manque 
d'Iiabililé,  ^'auiherie.  ||  LAcheié.  fainéantise. 

Uo.^iiiañiid»,  da.  adj.  el  pari.  pass.  du  v.  desma- 
ñar, (iauche,  mabidroil.  1|  Paresseux,  négligent, 
qui  n'est  bon  à  rien. 

Itcxiiiañar,  V.  a.  iuus.  V.  Estorbar,  impedir. 


DeNiiiaiirt>ltai'.«f,  v.  pron.  (lèsmair/élnir-sé.  Se  SC-    Ocíiiiiarañado,  du.  part.  pass.  du  \  .desmarañar 


parer,  en  parlant  de  deux  conrubinaires. 

Di'Niitanelio  ,  s.  m.  iiuis.  V.  Dcslmuor.  Infnmia. 

noMiiiaitdad»,  da.  part.  ¡lass.  du  v.  dcsm/nidar, 
Decomir.andé,  e.  ||  adj.  Contr.'iiiaiidé  ;  révoqué. 
Il  Sorti  des  rè-les.  i:  V.  Desobediente. 

De»iiiinndaiiit«>iiio,  s.  m.  dè.\iNandnwién-to.  Dé- 
sordre .  dere-.'lemeiit  ,  désobéissance.  |  Conlre- 
ordre;  révocalioii  d'un  ordre, 

»e»iiiiuiidur  v.  a.  Coni remander ,  décommander; 
révoquer  un  ordre.  |  Révoquer  un  lefjs. 

Oe«ininiidar.*i<>,  v.  pron.  dèsmaiidnr-.sL  Se  débor- 
der, sortir  des  règles,  s'éiarler  de  la  ¡us'ice.  V. 
Ih'sromedirse  ,  projiasarse.  \.  î^e  débander,  en 
parlant  des  Soldats  qui  quitleut  leur  drapeau.  || 
Se  séparer  du  troupeau.  V.  Desmanarse.  \\  Se 
décommander;  être  décommandé,  annulé. 

UcmiiaiKliifai',  \ .  a.  dèsriiaitduufar .  Elriper;  ôter 
les  tripes. 

DvKiiiaixMid»,  du.  part.  pass.   du  v.  desmanear. 

\.  le  \erlie. 
DPfiiiiunoa:'.  v.  a.  Désentraver  ;  ùter  les  entraves 

à  un  clievid.  etc. 
Dc»iniaiiu»«lc>,  du.  part.  pass.  du  v,  dcsmannar. 

Démanché,  e. 
ne»iiii »■•;;,. mi i-nf o ,  s.  m.  dèsmnngamién-to.  Dé- 

mancliemenl;  aciion  de  démancher. 
Ur.viitaiisai' ,  v.  a.  Démancher 

d'un  instrument,  d'un  oulil. 


ôter  le  manche 


WesiiiHi'añai-,  v.  a.  V.  Desenmarañar. 

Dewniai  rada  ,  du.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  des- 
marrar.  Demaniué,  e. 

Deixniaioar.  v.  a.  Démarquer  ;  ùter  une  marque. 

lic.xiiiaroarMo,  V.  pron,  dèsmarkar-sé.  Se  démar- 
quer; être  démarqué. 

nei^iitarsiiiar  ,  V.  a.  dèsmatj-liinar.  Démarger; 
oler  ce  (|ni  est  en  marge;  oler  le  marge  ou  met- 
tre en  mar;;e. 

Dr.tiiiiaruiiiai'NO,  V.  pron.  dèsmarg-Innar-sé.  Sb 
démarger;  être  démarge. 

ItesDtarhIai-,  v.  a.  inus.  V,  Descasar. 

Ui-Niiiarojado,  iln.  part.  pass.  du  v.  desmarojar. 

Ursiiiarojadot',  S.  m.  dèsmaroij-hador.  Celui  qui 
enlève  le  iuil  des  idiviers. 

Do.xniari'id».  da.  adj.  dèsmarri-do.  Faible,  lan- 
j;uissaiil.   1  ,\lllij:é.  triste,  peiné,  marri. 

Dr.xma^ii leudo  ,  du.  part,  pass,  du  v.  desmas- 
ticnr. 

n<-snia^i(:car,  v.  a.  Art.  Démasliquer;  olerlemas- 
tic  d'une  \ilie  ou  de  toute  autre  objet. 

Dp.«iiiasiirari«t',  V.  pron.  désmalihar-sé.  Se  dé- 
masliquer, èlre  démar-liqué. 

nt-j'iiiatado  ,  da.  part.  pass.  du  v.  desmatar.  V. 
le  verbe. 

Desmatar,  V.  a.  V.  Descuajar. 

UcNir.ateriulIzui*,  v.  a.  dèsmalérializar.  Cliim. 
Désmatèrialiser;  séparer  des  matières  yrossiù- 


DES 


—  111  — 


DES 


innyn<l»m('iite ,  adv.  dèsmaiadninén-té.  Fai 
MniMil,  iniillcinenl.  |l  Languissammriit  ;  «l'un 


ros:  s.iirilualiscr 

blem 

niiuiii'it!  laii;iiiiss;iiilt>. 
DcMiiiityixiu.  dii.  a.lj.  cl  part.  pass.  tlu  v.  desma 

i/.jr.  l'Aie,  ni  parlant  d'iiiic  r(Hil(Mir. 
na'stnayfiinu'tito.  s.  ni.  iiiiis.  V.  l)"sm  njn. 
UeMiiiuyiii-,  v.a.  dt'uw'iiar.  Causer  une  dclaillaii- 
ce,  uiiévanouisseinciil.  |1  Abattre;  déeouraner.  || 
v.ii.Mamiucr  de  lorce  et  de  courage  ,  se  laisser 
abiitlre. 
DcMinnyiirHc  ,   v.  pron.   dèsma'iar-sé.  Tomber  en 

délaillancc,  s'évanouir. 
I>riu9ii:iy»,  s.    m.  i/e.vma-ïo.  Défaillance  ,  pâmoi- 
son ,  évanouissement  ,  faiblesse.  H  Abattement, 
décoiiriifïemciit. 
I»»'«tii!i>iiel<>,  s.  m.  dim.  de(/c.smciiyo. 
UrNiiia-#.itla«li>,  €la.  adj.  dusmn/Jiln-do.  Fig.  Fai- 
ble, lûcl.c  ,  (pii  se  laisse  aller.  ||  Décontenancé; 
sans  coiiicnanee. 
UcKiiK-rhur,  v.  a.  dèsmétrbrtr.  Délarder;  ôtcr  les 

lardons  dune  pièce  de  viande  piquée. 
I»ci«nio«ll<laiiieiiti«  ,  adv.  ilèsmédidamèn-té.  Dé- 
mesurément, sans  mesure,  avec  exiés. 
UoMiiicdiilo.  «iii.  adj.  et  put.  pjss.  du  v.  desme- 
dirse. Démesuré,  cxiessif,  extrême. 
DeMiiiedii'Kc,  V.  |)ron.  dèsnu'dir-sé-  Sortir  des  rè- 
gles ,  s'écarter  de  la   raisun.  W  Desmandarse, 
descomedirse,  e.rcedi'rse. 
DcMincilrado  ,   da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  des- 
tncdrar.  V.  ce  mol.  '  RalVaut,  en  parlant  des  ar- 
bres, il  Décru,  diminué. 
UeNnu'drar  ,  v.  a.  V.   Delrriorar.  \\  V.  n.  Décroî- 
tre, dimiiuier,  déclidii-. 
l»cf>iiu(>dro,  s.  m.  di\siné-dro.  Perte,  décbct  ,  di- 
minution. 
nrwiiiojorado .  da.  part.  pass.  du  v.  desmejorar. 
UrHiiii-jorar,  v.  a.  (H'smég-horur.  Détériorer,  dé- 
grader, empiler,  reodre  pire. 
l»t>jKiii<-l<)di>,  dii.  pnrt.  |)ass    du  v.  desmelar, 
li(>NiiioIiiiiroEi7.:td»,  da.  part.  pass.  dvi  v.  desme- 

Idiirol  izar. 
I»(>Ni:u''liiiirnli7.ar.  V.  a.  di'smélankolizar.  Egayer, 

réjouir;  di>siper  la  mélancolie. 
UcNtiu-lar.  V.  a.  Otcr  le  in:cl  des  ruches,  chûtrcr 

les  ruelles. 
DoNincIfiiado  ,  «la.  p.    pas.    du  v.  Desmelenar. 
Il  iidj.  licbevclé  ;   (jui  a  les  cbeveux  en  désordre. 
DcMiiioloiiai- .  V.a.  diHmi-lhiar.  Déclicveler;  met- 
tre les  cheveux  en  désordre. 
Ui'Nini>l«'iiiirKo  .  v.  pron.  dèsn-iidhiar-s^.   Se    dé- 
clieveler;  être  dcclicvelé;  mettre  ses  cheveux  en 
désordre. 
DcNiiK-iiilirarlor: ,  s.  f.  dèsmèmhrai.ion.  Démem- 
btemenl,    démembration  ,    diNision.  ||  Distrac- 
tion ,   démembrement;   séparatiiui  d'une  partie 
d'avec  son  tout,  n  Dépié  ;  démembrement   d'un 
fief. 
Dt'wmomlirad»  ,   da.    p.    pas.    du    v.    Desmem- 
brar. 
DoHiiioniltrndAr,  ra.  s.  m.  inus.  dèsmémbrndor . 

Celui  (¡ni  démembre. 
UoNiiK'iiiitradura.    s.   f.    inus.  V.    Desmembra- 
ción. V. 
UrHiiirmliraiiiioiito,  S.  ni;V.   Desmembración. 
Di-Miiioiiilii-ar  ,  ilèxini''inhrar.  Démembrer  .   arra- 
cher les  membres.  |flig.   Démembrer,    séparer, 
¿éviter,  distraire,  n  i^rèrtcamérer  ;  démembrer 


de  la  chambre  apostoliijue  les  terres  qui  y  étaient 
unies,  n  Déjjiéci'r,  démembrer  un  fief. 
Dcsiiic'iiibrarNc ,  v.  pron.  dèsmémbrar-S('.  Se  dé- 
membrer;   être   démembré.    Se   désincainérer; 
être  déNincaméré. 
neMiiiciii'iradit .  da.adj.  inus.  V.  Desmemoriado. 
I>csni('iiiitriad(»,    da.  p.   pas.    du    v.    Desmemo- 
riarse. 
líoKniftn;iriarM(>,  V.  pron.  dèsmimoriar-sé.  Ou- 
blier .  (KM (Ire  le  souvenir,  la  mémiure. 
Dr.xiiiriiKiiado  ,    da.     p.    pas.    du    v.    Desmen- 

aiiar. 
DcMiiii'iisiiiir.    v.  a.  inus.  V.  Menguar-  \\  Dimi- 
'       niii-r,   rabattre.  11  lig.  Déduire,    soustraire,    en 
|)arlanl  des  rboses  immalérirlles. 
DcMiiiciitida ,  s.  f.  dèsménti-d'i.  Démenti;  paro- 
I      le  .  discours  par  lequel  on  dit  à  un  homme  qu'il 
>       en  a  menti. 

noMitieiitidt»  .    da.    p.   pas.    du    v.    Desmentir. 
j       Démenti  ,  e. 

Dcsjiiciitiditr.  s.  m.  di'smihitidor.  Celui  (pii    dé- 
i       ment,  (¡ui  donne  un  démenli. 
n<>Kiti<Mitir.  v.a.  di'S'iinitir.  Démentir, désavouer; 
dire  à  quebiu'un  qu'il    en   a    men;i.    faire    voir 
qu'une  chose  n'est  pas  vraie,  que  (luelqu'un  n'a 
pas  dit   vrai ,  If  contredire,  èire  d-un  avis  con- 
traire. Il  fi.'.  Cacher,  dissimuler,  feindie.  n  Pas- 
ser,   surpasser,   ne    point    cadrer.  j|  Démentir; 
faire  des  choses  indignes  de  sa  naissance,  de  son 
caractère,  de  sa  profes-^ion.  n  Desmentir  el  ca- 
mino, chan;íer  de  chemin    pour   dérouler  ceux 
qui  nous  suivent. 
iî'"stiiciiUi"Ko ,  v.  pron.  dèsmént.r-sé.  Si'  démen- 
tir ;  ne  pas  se  soutenir,  en"  parlant  d'un  édifice. 
Il  Se  désavouer  ;  se  rétracter ,  se  désappruu>er, 
se   blâmer  soi-même. 
l>c.«t9iioE(ii/.alilr,    Q(Î'\.  di^smenoma-hlé.    Friable; 

aisé  à  réduire  en  poudre. 
D(>!mn(>iic;zado ,    da.     p.    pas.    du  v.    Desmenu- 
zar. 
E»i><x:ii(>aMg7.ador  .    ra.    s.     disménnii/ndor.    ¥\ç;. 
F|ilu(tienr  .  é¡)ilo;.'ueur;  ijui  examine  de  près.  || 
Celui  qui  met  en  poudre,  en  miellés,  en  petites 
jiarties. 
D(>.>iincnii7.ai>,  v.  a.  dèsménnmar.  Hacher,  émiet- 
ler,  mettre  en  petites  parties,    en  poudre  (ui  eu 
miettes.  ||  fig.  Kplurlier,   examiner  de  près,    en 
détail.  Il />p.<)/)cni/:fir   con  los   dienti's:   gruger, 
briser    quelque    chose  de    sec  avec  les  dénis. 
npjstiK'iiiiy.ursf.  V.  pron.  dèsmhioui.ar-sé .  Se  dé- 
tailler. s-é|)lucher;  èlre  détaillé. 
»(->ir.u>allado,  da.  p.  pas.  du    v.  Desmeollar. 
ncNmfollaiiiloiito.s  m.  inus.  dèsméoUamién-to. 

iL.  mouillé.)    I.-action  d-émoëller. 
nc.KmcoIlai-,  V.  a.  desmeollar.    !..  mouillé.  Emo- 
ël'cr,  ùler  lanioëlle  dnn  os.  la  mie  du  pain.  etc. 
l»«v*ini<T«>c«>d<»r.  s.  m.  di'smvré/.édor .  Indigne  d'u- 
ne chose,  celui  qui  démérite. 
D»'.«imoii>o<'r,   v.    a.    (/(^.vméii'/.c'rr.  Démériter  ;  se 
rendre  indigne,  agir  de  manière  à  perdre  la  bien- 
veillance .  l'estime,  etc. 
m-wiiu-ri-cido,  p.    pas.  du  \.  Desmerecer.  Deme- 
rité. 
l»i>stn<'i'(>rlnil<'ii(A,  S.  m.  V.  Desmérito. 
■><••. iiK'i'iiira  .  s.  f.  desméssoii-ra.  l'xcès  ;  manque 
demi'sme  el  de  proiiortion.  n  Manque   de   res- 
pect ou  de  retenue  ;  elVroiitcrie. 
DcNinraiiradaiiiciite.  adv.  dèsmcssouraJamin- 


DF.S 


112  — 


DES 


fe.  Dí^mesiirémi-nl,  outre  iiipsurr  ,  sans  inosiire 
avpr  p\(  ÓS.  11  lUViiiiitt'iiit'iil,  iiniiii(li'inin<'iit,  liar- 
dimiiil. 

De«iii<'KiiriiUo  .  iln.  p.  pas.  du  v.  Di-.tinpsu- 
rar.\\aii\-  Di'iiii'surc  ,  {{ig  tnlfsijue  ,  colo-sal, 
éiionnc,  iiiiis  de  mcsuri'.  ||  Iiius.  V.  Descorles, 
insDlrnir  ,  (¡tipviilo. 

Dc'siiK'wiii'ii''  V.  il.  ilèsim'ssnnrar.  I)ór«^f;ler,  dé - 
raii;:(T,  iiifilrcpii  ili'>ordr('. 

DcMiiK'wiiiarwr,  V.  prnii.  ilL'sin'-ssnurnr-sé.  Par- 
ler, a^'ir  SiUis  iplcnui'.  avic  iii^ulciice,  s'oublier. 

D<>MiiM*-/.<>lur.  V.  a.  dèsiinrldar.  Démêler,  sépa- 
rer (  e  (pli  esl  nièlé. 

DeumoKciur"»".  ^-  pron.  dèsméililar-sé.  Se  démê- 
ler:  élre    (Icmèlé. 

DcNiiiioïKlor  .  s.  in.  f/é«nii'.a(/ur.  Buh.  Celui  qui 
ol)ser»e.  qui  regarde. 

nofxitiiriir,  V-  "•  ''"''•  ^     ^Urar. 

Dri^niidia.  S.  1'.  dèsiiii-ilin.  Bol.  Desmidie;  pen- 
re  de  pliveées  eoniprenaiil  des  al.iies  iiiitrosio- 
piípies  qui  liabileiil  le»  eaux  \  i\  es  des  élaiii,'s  et 
des  marais  d;m*  les  li'ux  limn  liiuv. 

De  w  midi  il  M.  s.l.  pi  ilcsnii-ilinxs.  liol.  Desmidiées; 
iriliu  d-al^Mie^  mieroseiq)i(lues  d'un  Iwmu  veri 
qui  se  ^'roupiiU  ¡ni -omim  I  des  ve^:éieau\  inon- 
dés surtout  dans  les  llaques  des  marais  spon- 
gieux, et  qui  ont  pour  type  le  nenre  desinidie. 

DoMiiiiroro.  s.  m.  di'smi-fiiio.  Kiitom.  Desmiplio- 
re  ;  "enre  de  eoléopiére>  suhpeiilainéres  de  l'or- 
me sul)r\lindri(iue,  le  eorps  rouvert  d-une  Nil- 
losiié  sélilorme,  cl  indigènes  du  Brésil,  de  Ca- 
vrnne  ;  ele. 

ncKiiiiïiKln.  «In.  p.  pas.  du  v.  Desmiçinr. 

»fSiiii;:».i>i«lo.    €ln.     p.    pa^.    d\i  \.  Desmigajar. 

no<imlK:>jiir,  V.  a.  dèsniifiag-har.  Eniier,  émiel- 
ter  .  réduire  en  miettes. 

noNiniSiir,  V.  a.  V.  Desmigajar. 

neaminn ,  s.  t.  dèsmi-na.  iMinOr.  Dcsmine:  miné- 
ral qu'on  trouve  dans  les  laes d'Andernaeh. 

D<-!«miiiiii<lo.  da.  p.  pas.  duv.  D('sii,i)iuir. 

ne«iiniiMiiniU''itto.  S.  m.  inus.  \ .  Diminución. 

DcNiíiíiiiiir  .  V.  a.  V.  Disminuir. 

Uo»«nii|>!««po<li>!«  .  s.  m.  pi.  dèsmipsn-podoss.  Or- 
nilli  né^mvpsopodes  ;  fiinille  de  |-ordre  de  co- 
lobatiropodès  compi  eiiaiit  deséchassiers  á  doigts 
palmés. 

Desiniroiiiicnto,  S.  ni.  inus.  dhmiramién-to. 
Manque  d'égards  .  d'attention,  d'obllgeanee. 

Dewmirlado  .  «la.  aiij.  Boh.  V.  Desorejado. 

Uesniîrriado,  «la.  adj.  desmirriado.  Maigre,  ex- 
ténué ,  hâve ,  pâle ,  défiguré  ,  triste  ,  mélancoli- 
que. 

De.snittcailcro.  S.  m.  inus.  V.  Despabiladeras. 

DcNiiiorar  ,  v.  n.  inus.  V.  Sonarse. 

Ue.^iuocarpo.  S.  m.  desmokar-po.  Bol.  Dosmo- 
carpe  ;  nom  donné  au\  espèees  à  feuilles  trifo- 
liées et  à  corolle  dipélale  ,  dans  le  gciire  Ca- 
piba. 

De!«niócrro.  S.  m.  dèsmo  z¿ro.  Entom.  Desmnce 
re;  ;:enre  de  coléoptères;  famille  des  lon;:icornes, 
ayant  pour  esiièce  type  et  unique  le  desmocére 
bleu   des  Elals-L'nis. 

Dciimocbar  .  S.  f.  dèsmolchar.  L'action  de  muti- 
ler .  lie  tronquer,  démonder.  1!  Diminution  ,  re- 
traneheinenl.  rébuine  considerab'e. 

DPiimociiado.  lia.  part.  pas.  du   v.  Desmochar. 

Uc<iinoplin«lura.  s.  f.  inus.V.  Desnioche. 

Oesniochar.  v.a.  desmotchar.  Mutiler,  tronquer. 


rogn-rparlc  bout;   éléter ,  élronçonner  ,  éci- 
mer  .  reeéper  ,  éealoter  .  écorner  ,  énioiidcr. 

D<>Niiiorlie,  s.  m.  désmi)t-rlté  L'action  de  muti- 
ler ,  denonquer,  démonder,  étélcr  ,  etc.  || 
KuMiidesi  branches  superdues  qu'on  reiranche 
des  iii  bi  es. 

DfNiiiocho,  s.  m.  dèsmol-cho.  Tout  re  qu'on  a 
oteen  éièiaiit.  eiierimant  une  chose.  H  Euiondes; 
1)1  Hiit  lies  superllues  roiipecs 

DvNmo<l<>ra«lanieiile  .  ad\     inus.    V.  Ininodrra- 
ilameii  le . 
,  UfMiiMxitM'ado  ,  da.  adj.  inus.  V.  Desmedido,  in- 

I  lllndrl  (ido. 

UcMiiKHitr».  S.  m.  di'suiodi'-ro.  lùitoin.  Dc'-modé- 
re,  genre  l'e  eole()|)ifi es  ,  r.imiile  de  longicornes 
dniii  |'ev|ié(c  type  e»l  le  de^iinidere  \uriable, 
tantôt  noir  roii>¡e  ou  brun  .  des  piu\inces  centra- 
les et  méridionales  du  Biesil. 

UrNiiuifllo  ,  s.  m.  dèsinii  filo,  l'idyp.  Desmnplivl- 
le  :  genre  de  pcdypiers  pierrieux  ,  t  omprenaiil 
plu-rieurs  espèces  de  carrio|)hyllee-. 

Dt>Miii(>ri»i£ia  ,  s.  f.  drsmoflog  -liiu.  Pathol.  Des- 
moplilogie;  luméfaciion  ,  iiiliammaiion  desliga- 

melits. 

n«'MiitopiiioKic.  Tuméfaction  ,  inilamalion  desli- 
gameiiis. 

u<>Niiii>ri«itc;i<r(> ,  c«.  adj.  dèsmoflog-hiko.  PatbuL 
Desmoplilogique  ,  qui  concerne  In  de^mophlu- 
gie. 

DoMiiiovatlo  ,  lia.  part.  pas.  du  v.  Drsmogar. 

UcNiiiouar  ,  \.  n.  Tomlii  1  ,  se  renouveler  en  par- 
lant (lu  liiiis  du  cerl  iiu  du  daim. 

D4-MiiiitKoiiro.<»  .  s.  Ml.  pi  dèsiHdiinn-foss.  Infus. 
DeMnogMm|ihes;  famille  d'aiiimalt  ules  in(u- 
soires  roliferes  dont  cb;icune  des  mâchoires  a  la 
forme  d'un  étrier  sur  lequel  sont  élemlues  les 
dents  .  (|ui  y  tiennent  à  la  fuis  par  la  base  el  par 
le  sommet. 

De.«mi»urn(!n  ,  s.  m.  dèsmogra-pa.  \nat.  Desnio- 
graphie:  description  des  ligaments. 

Di'Hinngiáfíeo,  ca.  adj.  dèsmoijra-fiko.  Anat. 
Desmogratique  ;  qui  a  raport  á    la  desmografie. 

DoNiiiósraro  ,  S.  m.  désmu-giafo.  Anat.  Desmo- 
graplie  ;  celui  qui  décrit  les  ligaments. 

DcMiiiolado  ,  da.  adj.  dèsmola-do.  Qui  n'a  poiat 
de  dénis  loolaires. 

De.<«iiioldadA.  da.  adj.  et  part  pas.  du  v.  Desmol- 
dar. Démoulé  ,  e. 

De.«initldaiiiien(o,  s  m.  dèsmnidamién-to.  Dé- 
moulage; action  de  démouler,  de  retirer  du  mou- 
le une  pièce  (jui  a  été  moulée. 

Doiiinnldatr  ,  v.  a.  Démouler  ;  exécuter  le  démou- 
lage; de  retirer  du  moule  une  pièce  qui  a  été 
moulée. 

Uo.snioldar.He .  v.  pron.  dèsmoldar-sé.  Se  démou- 
ler; être  démoulé  .   lire  du  moule. 

DeHiiioledura  ,  s.  f.  inus.  V.  Digestion. 

DoNiiioIer.  v.  a.  V.  Digerir. 

De.«ni<>li>i;'<*  •  S-  ^-  dèsmolog-hia.  Ànat.  Desmo- 
logio  ;  traité  sur  les  ligaments. 

De.<iiiiolósicn ,  ca.  adj.  dèsmolog-giko.  Anat. 
Désmologique  ;   quia   rapport  à  la  desmologie. 

Do.xiiiniica,  S  m  dèsmnn-ko.  Bol.  Dèsmonque, 
genre  de  la  famille  des  palmiers  coçcoïnes,  com- 
prenant deux  espèces  de  peiiis  palmiers  du  Bré- 
sil, á   frondes  pennées,  et  à  régime  ramiûé. 

Dcf^nioiioto,  s.  m.  f/c'imono-fo. Entom.  Desraono- 
le  ;  genre  de  coléoptères  ,  famille  des  cycliques, 


DKS 


113  — 


DES 


qu-on  rapporte   commuiK-mciit   a»  {;onre    poly- 
('liiil(|iie. 

l»oMni<>iita.  s.  f.  dèsinon-t(i.  Arl.  Débrochage; 
aclioii  (Je  <li'l)rocher. 

Desmontado,  «la.  adj.  el  part.  pas.  (lu  v.  Des- 
montar. 

Dewmoiituilor  ,  S.  m.  Défricheur;  celui  qui  dcfri- 
rlie. 

DcNiiiontatliira,  S.  f.  dîsmontndou-ra.  L'ac- 
tion et  l-effet  de  démonter,  d'essarter. 

DewiiioiitHi' ,  T.  a.  Ks^arler  ;  défriclier  en  arra- 
diaiit  les  bois,  les  ronces  ,  elc  ||  Kiilever.  Irans- 
poiter  des  terres.  ||  Mettre  une  arme  à  feu  au  re- 
re pos  (  Démonter;  oler  à  quelqu'un  sm  montu- 
re. ;i  Démonter;  disassembler.  ||  y^émonter; 
renverser  ,  jeter  son  cavalier  par  terre.  |i  Dé- 
monter ;  renverser  la  pai  lie  supérieure  d'un  édi- 
fice. I  Desmontar  la  artillerin;  déninnier  |-ar- 
tilleria  ;  ôler  la  |)ièce  de  dessus  son  affùl.  |  v,  n. 
Descendre  de  cheval  ,  de  voiture  ,  mUtrepiedù 
terre. 

Definioiitafoic,  V.  pron.  dèsmontar-sé  Se  démon- 
ter être  démonté.  Il  Descendre  ue  cheval,  de 
voiture. 

UpKmontp.  S.  m.  dèsmon-té.  Ce  qudu  a  (Mé  d"un 
terrain  en  l'essarianl.  ||  Dépouilles  dune  f^rét. 
(I  Défricliafîe.  déboi-ement;  l'action  de  démon- 
ter, d'cssiuler.  ||  Démontafre;  1  action  de  démon- 
ter les  difrérenles  parties  dont  une  machine  est 
composée. 

noKmonterado.  da.  adj.  et  part.  pass.  du  V, 
Dfsinantflrar .  Décalotté,  e. 

»i'«nioiiifr«r,  V.  a.  Décalotter  ;  ôlcr  le  dessus, 
la  ralotle. 

Ucsiiioiitcrarfif»,  V  pnm.  dèsmontérar-sé.  Se  dé- 
caloler  .être  décalotté;  ôter  sa  calotte. 

Ut'.«iiiuE^iido.  da.  part.  pass.  du  v.  Desmañar. 

UcNiíioñar.  v.  a.  drsmofjnar.  Oter  á  une  femme 
son  fauv   chignon.  V.  .Moño. 

DcNiiioi-ali7.aei»ii.  S.  f.  dèsniDralizazion.  Dé- 
mor;ilisntion  ;  l'action  de  démoraliser,  de  se 
(Icmoioliçcr. 

l>e.>ii>iorali7.udo,  da.  part.  pass.  du  v.  Desmora- 
lizar. 

DcMnioralixar,  v.  a.  desmoralizar.  Démoraliser; 
corrompre  les  mœurs  ,  rendre  immoral. 

D<>xinora(i-#.ar»ie.  V.  pron.  desmoralizarse.  Se 
déinoriiliser  .  être  démorali-é.  Se  corrompre,  en 
parlant  des  mœurs,  se  rendre  inmoral. 

U('Niu»r»iiadixit.  -/.a.  adj.  dèsmoronadi-zo.  Chan- 
celant .  prêta  tomber,  à  se  renverser  ,  à  s'a- 
battre. 

llcMiiioroMado,  da.  part.  pass.  du  v.  Desmo- 
ronar. 

noMiiioronar,  v.  a.  Découdre  ;  défaire  une  cou- 
ture .  ce  (jui  est  loussu.  ||  .Miner,  détruire  peu  à 
peu. 

Bc««iiioi'oiiar<<c.  V.  pron.  dèsmoronar-sè.    Se  dé- 
coudre; se  déf.iire,  en  |>arlanl  d'une  coulure.  | 
Ktre  miné,  détruit  (leu  à  peu. 

DoHnionoinn,  S.  m.  dèsmos<!o-mo.  Enlom.  Desmo- 
some,  gcMire  de  coléoptères  lélramères.  dont  le 
type  est  de  desmosome  longipède,  indi^'éne  du 
Brésil. 

l><-Miiin.«(ado,  da.  part.  pass.  du  v.  Desmoslarse. 

I»e.«mrtíítar«»e,  v.  pron.  di'sinos'ar-sc.  Fermenter; 
se  faire  en    p.irlant  du  vin. 

n(>.«ii)-)iad(>ra.  s.    f.    dèsmostrdé-rn.    Knouruse. 

TOMO    V 


qui 


ébou?ueu<e,  épinceuse,   nopeuse;    ouvriéi 
nope  les  draps. 

UrMcnoladn.  da.   part.  pass.  du  V.  Desmotar. 

UfSiiiotador,  ra.  s;  m.  La  personne  (¡ni  nopp  unp 
étoffe.  I  Bob.  Brigand,  \oleur  de  grands  theinins 
qui  df  pouille  les  passants  de  leurs  habits. 

UcMiiioiai',  v.  a.  Knouer,  épincer.  niq)pr,-  ôler  les 
noMids  du  drap.  ||  Boh.  Voler,  détrousser  les 
passants,  les  dépouiller  de  leurs  habits. 

Ut>Miiiotp,  s.  m,  dèsmo-lè,  Nopage;  l'action  de  no. 
per    les  draps. 

UeMiiiotoniia,  S-  Í.  desmotomi-a.  Anal.  Desmoto- 
mic;  dissection  des  liiiaments. 

Uvmumtftmlco.ca.ad].  désmoto-mi  o.  Anat.Des- 
niotoMiiiiu  •;  (]ni  a  rai>|iort  à  la  de^motomie. 

i>i'.«iii(ieltle,  s.  m.  (li'sint)U(i-l)lé.  Dcmeublemenl; 
action  de  démeubli'r.  d'oler  les  mr-ubles. 

DcHiiMipIn .  s.  m.  ii\us.  désmoué-lo.  Manque  ou 
porto  (les  dents  molaires. 

Oi'ctitiueerar  ,  v.  a.  inus.  désmoug-hérar.  Sépa- 
rer un  mari  de  sa  femme. 

Uf^iiiiiisrador,  S,  m.  désmougra-dor.  Tochn.  Dé- 
graissoir;  espèce  de  moulin  avec  lo(jue|  on  tord 
la  laine  imprégnée  d  eau  de  savon,  avant  de  la 
mettre  sous  le  peigne. 

OesiicaIJIdo,  «la.  part.  pass.  de  ilesmullir.  V. 
le  verbe. 

Uosntiillir,  V.  a.  dêsmoiiitlir.  Faire  sortir  quelque 
chose  de  son  état  de  mollesse. 

Desmurado,  da.  part.  pass.  de  desmurar.  V. 
le  mol. 

DeNiiiiiradoi',  s.  m.  desmourador.  Chat  qui  dé- 
truit les  rats. 

DoKiiiisrar,  v.  a.  iiiu';.  désmourar.  Détruire  les 
murs  d'une  Mlle  ,  d'une  forteresse,  la  déman- 
teler. Il  Chasser,  détruire  les  rats. 

n(*<!3)aclonall7.a<lo.  da.part.  pass.  de  desnacio- 
nalizar. Dénationalisé,  e. 

DcsnaclonailKar ,  V.  a.  désnaiionaliiar.  Déna- 
tionaliser; |)er(lre,  ôler  le  caractère  national.  || 
Répandre  les  habitants  d'une  nation,  de  inaniéic 
a  l'effacer  de  la  carte. 

Ue.osiazioiiallKai'so,  v.  pron.  désnaiionali/.ar- 
sé.  Se  dénationaliser;  être  dénationalisé. 

Up»iiiarisa«io ,  da.  part.  pass.  de  desnarignr. 
(Jui  n'a  point  de  ne/,  ou  qui  l'a  fort  petit,  camus. 

Hfsiiurisat',  v.  a.  désnariffar.  Couper  le  nez. 

Ue.tiiata«lo,  da.  part.  pass.  ác  désnalar.  Ecré- 
mé, e. 

Deniiatar.  V.  a.  désnatar.  Ecrémer;  enlever  la 
crème  du  lait,  l  Fig.  Ecrémer;  prendre  ce  qu'une 
chose  a  de  meilleur. 

Di-i>nat<irHcion  ,  S.  f.  inus.  V.  Desnaturaliza- 
ción. 

De.xiiatiiral,  adj.  inus.  désnatoitral.  Qui  n'est 
pas  naturel. 

OeNiiatiirulIxarioii .  s.  f.  (lisnatonraliza-zion. 
Denatnrali'^atioo  ;  actiui  de  dénaturaliser,  perle 
de  la  naturalisation.  ||  Uannisscmcul;  expatria- 
tion. 

DpNiiiitiiraliKado,  da  part.  pass.  de  desnatu- 
ralizar. Dénaturalisé,  e;  dénaturé,  e. 

Ue.iiiatiirall7.ar.  V.  a.  désnatouralizar.  Déna- 
turaliser; priver  quel(|u-uii  des  bêiiélices  de  la 
naturalisation,  lui  faire  perdre  ses  droits  de  ci- 
toyen. I  Dénaturer,  altérer .  ch.iiiger  la  forme 
d'un  objet  pour  emitêcher  de  le  reconnaître.  {) 
Fi(î.  l'erdre  ses  bons  sentimens.  changer  sa  na- 

8 


DKS 


—   Il'»  — 


DES 


liiip  pt  dcviMiir  miVh.Tnl. 
ni*siiiit iii-iili/.iii-Mi' ,  \.  |M'()ii.  tl'Kiniilcurnli/.nr'Sf'. 

Se  (It'iiiiluialiscr,  se   dénaliircr.  èlre   dciialun^ 

(li'iiaUiiiiliut^. 
UcMiiatiii-iiiiileiito  .  s.  m.  iiius.  V.  Desnntvrali  • 

zar  ton. 
I>c-4ji«'t*i'siirii» ,    ria.   alj.    iniis.    rlc.iitviéssa-rio. 

Siiiicrilii  ;  iiuilili!,  riuii  ii('i'i'>suii('. 
i>:-<<9if,v:)i'i><i*'itio ,   s.   m.    iiius.   di'-snhjumién-to. 

lliliaclii'idii;  l'atliiin  de  scri-lriulcr. 
BloMiii'xai- .  V.  a.  iiiiis.  ^.    ('oiilrnil^rir ,    /{rfittar. 
ttvsuvanvi*c  .  V.  proii.  desnétjar-ai.  Se  dédire,  se 

icliiK  Ici  . 
lk('Miii>r^a<9o  ,  |>;irl.  pass.  do  Destieivar. 
l)<-sii<>rvar .  v.  a.  mus.  v.  lincrvtr. 
l»vNii('i-viar,  V.  a.  iiius.  v.  Mesncr  vur. 
l>4-Mii4*va«lo.  ()ail.  |)ass.  d<'  dcsni'Viir.  \\  adj.  On  lo 

dil  d-iiii  lieu  où  cuiilic  l'ordiiuiic .  il  iry  a  point 

de  n(M;.'i'. 

».  iicsnévar.   ilnlivor   la   ncijic,    la 


11.  </f.ii(i'i«;-.  l"(indi(' en   ¡lariaiil  de 
part,    pass,   de   Ursriirhar.   Dciii- 


llcNiK'var  ,  V 
l':ure  i'uiuirc 
VtcNiicvar ,  V. 

la  lU'ijie. 
lti>Miiiclta«lo, 

'lié,   e. 

Ile<>iiirliaflnr  .  S.  ni.    ilcsuil-rliridor.    Dénicheur; 
t  elni  (]ni  cherrlie  des  nids  d'oi.^eauv  el  qui   s'en 
empare. 
l):-snirtinr ,  V.  a.  <lrs)iî-(rhar.  Déiiich.'r;  enlever  | 
le  nid,   du  nid.  H  Desuirltdr  à  u^i  .fiiittii  ,  déni-' 
(lier  un  sninl.  l'rianer  (¡ue  echii  (|ui  piisse   piiiir 
un  saint  était  loin  de  |-èlre.  ||  Soilir  les  saints  de  j 
leur  niche.  | 

U;'<<iilclinr!ir  ,  v  pron.  desni-tchar-sé.    Se   déni- 1 
cher  ,  être  déniche.  j 

l»o^>:iEc>i:iniieitt<».  s.  m.   d''sriitrhninién-  to.   Dé- 
nichenient,  actinn  de  déiiiclier.  i 

■>.-N]iivel,  s.  ni.  di'siiiclc.  Inclination  ,  courbure,  j 
perte  de  l-aplonih.  défaut  de  niveau.  ¡,  Devers,  | 
¡gauchissement.  Il  Di-sallieurenieiil  ,  la  j-.avtic  d' I 
un  ouvrage  qui  n'est  pas  du  niveau  des  au-  j 
tret. 
B» '«nlvelüjlo  ,  part.  pass.  de  Desníreíar.  D6sa- ' 
llleuré  ,  e  ;  qui  n'est  pas  de  niveau.  i 

neNitiveiitr,  v.  a.   f/e.vniec7íír.  Désallleurer  ;  fai- ' 
re  ressortir  certaines  jiarlies  d'une  surface  sur 
une  autre;  les  mettre  saillantes. 
Dewiiivolarfîii'.  V.  pron.  (/f'.v)nrJ/ar-s¿:   Se   désa- 

tlleurer  ;  être  désailleuré  ,  mis  en  saillie. 
CïoNiiolilecpr,  V.  a.  dessnoblézihr.  Inus.   Dégra- 
der ,  faire  perdre  la  noblesse  ,  avilir. 
nt'Meiavinr  cêsnoviar.  Fop.  Séparer  de  nouveaux 

mariés.  j|  Rompre  un  mariage  prêt  à  se  faire. 
Ui'KciiicacIo,  part.  pass.  de  De.vn»rac. 
i>t'!4i>iicar,  V.  a.  desnoukar.  Déboîter;  rompre  la 

nuqvie.  le  cou. 
»o^tiuflu«lo,  part.  pass.  ^e  DesniaZar.  Déshabi- 
llée. 
llPMiigidador,  s.  m.  desnuda-dor.  Cc\m  qui  dés- 
habille, qui  met  i\  nu. 
ncsniidamonte,     adv.     desnoudamén~té.    Nii- 
ment,iji  natural ibus.  \\  Viç;.  ISûmcnt  ,   claire-, 
ment,   ouvertement,  ciûmcnt,  sans  ménege- 
nient. 
<»r.«iiiiidamlcnto  ,  fadv.    desnondamién-to.    Dc- 

vètement,  action  de  se  dévêtir. 
Ue»iiiudar,   V.  a.    i/"'5/u)(((/«r.  Déshabiller,  revê- 
tir ,  mettre  à  bas  les  habits,  les  vêtements  ;  les 


sortir.  Il  Dernier  J  dépoiiiller  nnc  chose  de  ce  qui 
l'orne  ou  la  couvre.  ||  Fi;;.  Inus.  Découvrir  ,  ré  - 
vêler,  manifester.  ||  Fig.  Dépouiller,  priver  du 
nécessaire.  |¡  D'sniidar  lu  psihidn,  dégainer; 
tirer  l'cpee  du  lourreaii.  ||  C.hir.  Dfxnudar  ;  de- 
nud'  r  ;  (ipeiiitMiii  de  la  di-nutation  :  enlever  l'en- 
veloppe naturelle  d'iiiii' p.irtie  ,  les  léguincnis 
(lili  1.1  recouMcnt.  \\  l'ig.S'  dil  aussi  pour  dé- 
pouiller l'esprit  des  coiiiiais-auces  (ju'il  a  ac- 
(juiscs  et  le  cii'ur  des  vertus  qu'on  lui  a  ins- 
pirés. 

WrNiitidnrxc  ,  V.  prou.  f/í',»»)oi/i/ar-.í(!.  Se  déshabi- 
ller .se  de\êlir.  se  dénuer.  KIre  dénué  ,  désha- 
billé, dévêiu.  Il  \^l■mnt■|lllx;'  de  ,  11^'.  Se  dêpoui» 
lier  de  son  bien  .  se  détarher  d'unii  passion  ,  de 
t  erlaiiis  Si-iilioieiits  ,  opiiiions.  etc. 

npMiiiidry. .  s.  l.  di'srK'udihz.  Dénùment;  nudité, 
manque  d'habits  et  des  choses  principales  de 
Ihabillemenl  ;  étal  diin  être  nu. 

I»p«<inid»,  s.  m.  r/e.dfioit-f/o.  l'eint.  et  siulpt.  Se 
(lit  des  lîçîures  ou  des  parties  de  litriires  qui  ne 
sont  pas  drapées.  !|  Se  tlil  en  parlant  des  jtarlies 
de  li;.'ures  (|ue  les  draperies  recouvrent,  mais 
sans  empèi  lier  di'  voir  les  formes. 

■•pHiiiido.  a.  adj.  dcunou-do.  Denudé,  dépourvu. 
Il  Roi,  Miii<>l¡l(i  desnudo.  inyrio|)hylle  dénude.- 
plante  qui  est  entièrement  privée  de  feuilles. 
Ceftft  épithéte  s'appli(iue  également  aux  organes 
des  plantes  i|ui  se  li  ouvent  accidentellement  de- 
]>oui||és  de  leur  enveloppe  natiin  lie.  ||  s.    f.    pi. 

hcsnndits;  dénudées,  f.imille  des  Heurs  comprcn- 
naiit  .  suivant  Linné,  celles  qui  sont  privées  de 
calice.  Il  D'SH(//o,  dénué,  privé ,  dépourvu  des 
choses  nécesTires.  Il  Desnudo  ,  dévêtu  ,  déshabi- 
llé .  sans  liabils 

De.sii'iidad ,  S.  f.  inus.  V.  Desnudez. 

BlcKobodefor,  V.  a.  de.ssnhédézérr.  Désobéir;  ne 
pas  faire  ce  qu'ordonne  un  supérieur. 

Do.»îo!>edi't'ldo  ,  part.  pass.  de  D."so6ei/ecer.  Dé- 
sobéi ,  e. 

De.<«oI>cdpoianien(n ,  S.  m.  inus.  V.  Desubedicn- 
cia. 

nP!«oliodS(Mirin  ,  s.  f.  désid)édù^nzin.  Désobéis- 
sance ;  défaut ,  manque  d'ubéissmce. 

np.«oI>edi(>Etdo  .part.  près.  (\i'Desobederer. 

Up>>«>l»9'dif>iitc ,  adj.  dessobédién-té.  Déeobéis- 
sant. 

DoiiObpdIcntpincntP  ,  adv.  dessobédiéntémén- 
té.  Avec  desobéissante,  d'une  manière  déso- 
béissante. 

itoNobiisndo,  a.  pari.  pass.  deDesofcii^or.  Déso- 
bligé, e. 

npxohIEafar,  dv-ssoblidar.  Désobliger;  causer  de 
la  peine  .  du  déplaisir  ;  manquer.  |  Dégager, 
affranchir  d'une  obligation.  |  Fig.  Distraire.  V. 
Ena<¡enar. 

Uv>*ohlië»\rav.  v.  pron.  dessobligar-sé.  Se  déso- 
bliger, être  dés(d)ligé. 

De.«io3>.striieclon,  S.  i.d'  ssnbstrouk-zion.  Désobs- 
truction;  action  de  désobstruer. 

DcNobiiti'Hctivo,  va.  adj.  dessobstrouhti-vo,  Dé- 
sobstructif;  ((ui  guérit  les  obstructions. 

nesoltstriicntp,  adj.  dessobstrouén-t¿.  Désobs- 
truant; qui  dissipe  les  obstructions,  s'emploie 
aussi  comme  substantif.  Vn  desobstruente;  un 
désobstruant. 

Desobstruido,  part,  pas?,  de  /Ji-.VGiiifnti?-.  Dé- 
sobstrué, e. 


DKS 


lio  — 


DES 


»i'Mol»»triiir,  V.  a.  dessobsi rouir.  Désobstruer; 
défiascr,  débarrasser  de  ce  qui  obstrue,  de  ce 
qui  encombre.  Il  iMcd-  l'aire  cesser  une  obstruc- 
tion, la  guérir. 

OcM<>l>!<(riiiri4o  .  V.  pron.  dessohstronir-sé.  Se 
di'sobslrucr;  éti.i  désobstrué,  débnucbé. 

DeixocMhioiijKlo.  «la.  adj.inus.  dcssu\\assi<}mi'ilo. 
Kioigné  de  l-ixcasion. 

U«'>iiicii|»iici<tM,  s.  f.  ditssohupnrion .  Dcsocrupa- 
tion,  désœuvrement.  Etat  d'une  personne  qui  est 
sans  occupation. 

DemociipMdrtiiiento,  adv.  dessnhonpfidnmén-té. 
LibreintMit.  sans  embarras,  ni  oc(ni)alion. 

UeNociipado  ,  part.  pass.  de  Dusanipar.  \t  nii}, 
Désfpuvré,  désaU'airé.  inoccupé;  qui  n'a  point 
d'occupation.  ||  Vide;  (jui  n'est  pas  o.iupé. 

DcHociipar,  V.  a.  dessokonpar.  Désemplir,  dé- 
barrasser, évacuer,  vider,  rendre  ,  laisser  un 
endroit  ou  (¡uelque  chose  libre. 

BeMocnparsc,v.  pron.  di'ssnhoupar-sé.  Sedésoc- 
cupnr,  se  débarrasser  d'une  affaire,  d'une  oc- 
cupation. I  Se  désemi)lir. être  vide. 

ItcMoeiipar,  v.  a.  dcsxoLüiipar.  Désemplir;  débar- 
rasser, évacuer,  vider,  rendre,  laiscr  un  endroit 
ou  (juebiue  chose  libre. 

UcMoriipar!4«',  v.  pron.  dessokonnnr-sé.  Se  désoc- 
cuper;  se  débarraser  d'un  affaire,  d'une  occupa- 
tion. I  Se  désemplir:  être  vidé. 

UcMoir,  v.  a.  dessoir.  Iniis.  Tâcher  de  ne  pas  en- 
tendre, faire  la  sourde  l'oreille. 

l»<-»ioja<ln.  part.  pass.  de  Desojar. 

lícMojar,  V.  a.  dessofj-hnr.  (Yasser  la  tète  d'une 
aifiuille,   l'œil  d'un  marteau,  etc. 

Dofiiojarse,  V.  pron.  dessog-harse.  Se  crever,  se 
fali;.:uer  les  yeux  à  force  de  fixer  un  objet.  |  Se 
casser  en  parlant  de  la  pointe  d'une  ai;juillc,  de 
|-œil  d'un  marteau,  etc. 

DcMojaraUo,  tla.  adj.  mus.  V.  Desojado. 

UesoJ.tctoti,  s.  f.  di'ssoUr/.ion.  Déiiolation:  gran- 
de alliction.  douleur  extrême.  ||  Désolation;  dé- 
vastatio,n,  ruine  entière,  destruction 

Kesolaeto.  part.  pass.  de  Dcvoiar.  ||  ndj.  Désolé, 
alVli^e,  inconsolalle.  |  Désolé,  ruim'',  ravagé,  dé- 
pcu|ile. 

UeH(kin(lor,  S.  m.  dessolador.  Désolateur,  qui  dé- 
sole, (iui  ravage.  V.  Asidadvr. 

ncsolatito,  adj.  dessolau  lé.  Désolant;  qui  déso- 
le, (pii  (ause  une  grande  peine. 

Itcsolar,  V.  a.  dessoinr.  Désoler;  luiiier,  ravager, 
délniiieune  ville,  une  province.  \  Inus.  V.  De- 
sollar. 

noNolarNo.  V.  |)ron.  <lessolar-sé.  Se  désoler,  se 
ruiner,  se  ravager;  être  ravagé,  détruit,  ruiné, 
dés. lié.  Il  liius.  V.  Desnllarse. 

Bto.«<«>l<lailo  ,  part.  pass.  de  Desoldar.  Dessou- 
dé, e. 

Di'Nuliladiira,  s.  f.  dcsoldudou-rn.  Dessoudure; 
action  de  dcssc<uder. 

Di-Moldar,  V.  a.  desi^oldar.  Dessouder,  ôler  la  sou- 
dure dun  objet. 

llcsnlil'irNc,  V.  pron,  dessoblar-sé.  So  dessouder; 
être  dessoudé. 

I»t's«llailii,  s.  f.  desstill-ada.  (I..  mouillé.^  Droles- 
sc,  traineiise. 

l»eN«>llti4laiii<-iito   ,   ad\.    dessoUadamcn-té.   (1.. 
mouillé.     Insolemment,  elTroutément ,    impu- 
dcnimeiit. 
l»eNalli»«!«>ro,  S.    m.  deasoUadéro.   ¡L.   uiouillé. 


Fig.  licorchcrie,  étrille;  hôtellerie  ou  l'on  é^or- 
cbe  les  voyageurs,  où  on  lui  fait  payer  tout  fort 
cher. 

Dr.xollado,  part.  pas?,  de  Dessoltar.  \  .Xdj.  Inso- 
lent, impudent,  effronté,  dévergondi'.  ¡  Figura 
desollada.  Feint .  Hcorché ;  figure  d'homme  ou 
d'animal  qui  présente  tous  ses  muscles. 

OOKolluilor ,  s.  m.  dessollador,  /^/.mouillé*. 
Ecorrheur,  celui  qui  écorcbe.  ||  Hol.  Kcorcherie, 
lieuoii  l'on  écorchc  les  bêtes.  |1  Fig  Uançon- 
neur,  écorcheur:  celui  qui  rançonuc,  qui  fait 
[layer  lr(i(i  cher. 

ncxolliuSiirn.  s,  f.  dessoVadou-ra.  il,  mouillé.^ 
L'action  d'écorcher.  ||  Ecorchurc,  excoriation; 
endriiil  de  la  peau  écorchée. 

Et<'snllaiinit>nto.  s.  m.  mus.  V.  Desolladura. 

nc.xollar,  V.  a.  dossoUar.  l.  mouillé.'  Dépouiller, 
écorcher  la  peau,  ladérhirer.  |j  Ilançonner.  plu- 
mer, écorcher,  étriller:  faire  jiayer  l>eaucoup 
trop  (her.  Il  Effleurer;  ô!er  la  pmu  dans  la  tan- 
nerie. Il  Desollar  la  torra,  à  el  loba  ,  ou  sim- 
plement ,  lig.  écorcher  le  renard.  !|  Desollar 
la  mona,  fig.  Désoùler,  cuver  son  \in.  I| /'rt/- 
la  la  cola,  ó  el  rabo  por  des.dlar  pop.  La 
queue  est  ce  qu'il  va  de  plus  diflicilc  à  écor- 
cher. On  le  dit  dune  entreprise  ou  le  plus  dilll- 
cile  reste  à  faire. 

Di'MnlIarfso.  v.  pron.  í/e.ííoí/«r-.ví'.  (7,  mouillé.  ■ 
Se  dépouiller,  s'écorchcr.  Etre  dépouillé,  écor- 
cbe. 

Ue.«»ili:i»do,  part.  pas.  de  desollinar.  Ramo- 
né, e. 

Ut'.sniilüador,  s.  m.  di-ssollina-dor.  /,  mouillé.) 
Ramoneur;  celui  qui  ramone,  qui  nettoie  les 
cheminées. 

Dcsoiliniai-,  V.  a.  drssollinar.  (Í,  mouillé. ;>  Ra- 
moner, nettoyer  une  cheminée. 

ncKoHiisar^ic,  v.  pron.  dessolUnar-sé.  [l,  moui- 
Ih;.'  Se  ratnoner;  être  ramoné,  nettoya. 

Do!«olloti.  s.  m.  ilessollon.  (l,  mouillé.)  Ecorchu- 
rhure;  endroit  de  la  peau  écorchée. 

iScKoliicioii.  s.  f.  inus.  V.  Disolarion. 

l»e.«o«icc,  s.  m.  ilesson-7.é.  Déduction  d'une  ou  de 
plusieurs  onces  de  livres. 

De.fniiztado,  part.  pas.  de  desonzar.  Kabal- 
tu,  e. 

Uf.>¿onxar,  v.  a.  dessomar.  Rabattre,  déduire  une 
ou  plusieurs  onces  parhvres. 

Di-?ii)itilncion.  s.  f.  dessopila-zion.  Medec.  i>e- 
srpilation:  action  de  désnpiler.  de  désobstruer, 
de  guérir  les  obstruations. 

BcNojiiSado,  da.  part,  pas.de  desopilar.  Desopi- 
lé, e. 

npsopUanto.  Ai\\.  dessopilan-lé.  IJesopilant;  qui 
I      est  propice  pour  guérir  les  opilalions. 
'  De.xopllar.  v.  a.  ilcssvpilar.  .Méd.  Désopiler,  gué- 
I      rir  de  l'opilation. 

j  l»0!*opl!ai-fi'',  v.  pron.f/esio/JÎ/ar-î!'.  Sedésopiler. 
I       être  desopile. 

'  Di'Hojillativo.  va.  adj.  í/.í.Vü/)íía/»-ii(».  /Jésopda- 
tif.  popre  a  d,sojiiler. 

Bewopiiiudi).  part.  pas.  de  desopinar. 

I>(>.v<tpiii::r,   v.  a.  inus.    dessopinar.    /)ecreditt  r; 
j      faire  perdre  la  consideratiun,  l'estime. 

DeK02irlmidu,da.  part.  pa.-.  deíícío/Timír.Désop- 

'      primé,  e. 

l»cN»priiiiir,  v.  a.  dcssopriinir.  /Jésjpprimci  ;  ti- 
rer de  l'oppression. 


DES 


—   110  — 


ÜKS 


U«>HÓr<li'ii,  s.  m.  cl  r.  dcssonlén.  /yésordic;  fiiulc 
d  (iidio;  Cünliisioii  de  choses  mises  pèle -mêle; 
desiii  roi.  Il  Deriin^'cmeiil,  lroul)|i'.  é|ioii\.iMlo.  || 
MaïKHie  d'iiiihitudes  pour  les  (  lioses  de  Im  \ie.  | 
Kmeiiie,  trouille  dans  une  Mlle.  |  />('Mirdn', 
de(on>u  d.iiis  les  pnroles  ou  dans  les  a<  lions. 

l>4-«>«r(l('n»ci<>n,  S.  1".  inus.  V.  Dr.sùnlcn. 

Ui'M<>r«leiiii«liiiiiontc  ,  lldv.  dc\si)nli'ii<lil(iini'if(i^,. 
Di'ssordonnémeul,  !ians  oidrc,  a\et  dés(jidie.  || 
Kxes>iveinonl. 

Ut'Mot*ilfiiu«IÎMliiio  ,  iiiii.  adj.  sup.  de  ilrsonlr- 
inula. 

l>rMor<loiiit«lA.  part,  pitss.  li*'  di'sorilpitfir.  Desor- 
donné, e.  Il  .Mil.  adj.  Uebandi^-  répandu  en  dés- 
ordre. 

n-.  Hordenunileiilo.  8.  m.  iuus.  V.   Desoidcu. 

IIi'imoimIoiiiiiizii,  s.  t.  inus.  V.  Dt'siti dfn, 

l»(>*iortl4'iiiir,  V.  a.  dessordi'nar.  Desordouuei'; 
deranner  .  mettre  en  désorde.  ||  Dégrader  m\ 
ecelésiastiiiue. 

lieMortIfititrMc.  V.  pron.  dcssurd  nnr-sé.  Se  dé- 
sordoniier,  se  déran^ier,  se  déré^iler.  ||  So  mcl- 
Ire  en  <lé>i()rdre.  ||  l'aire  tiuelijue  excès. 

l>vM4>rcjail(»,  pari.  pass.  de  disurejar.  \\  in\'i. 
lADiulé.eeoué. 

Ue.'xori-Jixlur  ,  s.  m.  dcssonlíj-hador.  Celui  qui 
essorille.  »)ui coupe  lesoteilles. 

l^rMorojitiiileiito  ,  S.  lU.  d('sson'';i-hami(';n-li>. 
l.'ailion  il'essoriller,  et  l"effel  de  celle  aclinn. 

l»i-«iîH'ojiir,  V.  a.  dcsionij-har.  Essorillcr,  couper 
les  oreilles. 

I><*!<ii»i-K»i>i'''nci(tii.  s.  f.  ilps.inrfietni'/.mion.  Désor- 
jianisulion.  I. 'action  el  l'efl'ei    de  dcsorfianisi-r. 

I  11},'.  Dissociation  des  éléii;ents  (jui  consliluciil 
une  chose  morale. 

lf<-Norsii8ii7.nilw,  pari.  pass.  de  drsn'-ganizdr.  Dé- 

socfiaïusé,  e. 
DeN4ti-i;u:ii%ailor,  s.  m.  dcssorganiï.ador.  Désor- 

{.'aiiisateor;  (lui  désorganise.  ||  S'emploie   aussi 

eoiiiuie  iuljelif. 
l><>.<4«»N;;aiiiziii> ,  V.  a.  dessorgnnitar.  Désorijani  - 

ser;   détruire    l'or-jaiiisalitui  ,   l'or<;amsme  .  les 

orjíanes.  l'économie  ou  les lonct ions  orjíanicjues. 

II  lif;.  Désorganiseï  un  corps  piditiijuc. 
WeNnrsanixiirHe,  v.  pron.    dessorifuniiar-sé.  Se 

désnrfraniser  ;  être  désorj^anisé.  S'emploie  au 
proprecomme  au  ii;:uré' 

l»<>Noi-iu,  s.  f.  dcsso-ria.  Kntom.  Désnrie;  ).:enre 
d'insectes  établi  aux  dépens  du  ^enre  podure. 
et  ayant  pour  lype  la  desuric  cylindrique  ou  a 
laches  fauves. 

ncMori<'ii(iiclo,da.  part.(.ass.  el  adj. du  v.  deso- 
rientar. Dérouté,  e.  !l  Désorienté,  e, 

UeNuiii.ntndoi',  adj.  dexsoriéntddor.  Déroutant; 
<]ui  peut  dérouter,  déconcerter,  rompre  les- me- 
sures. 

UcHoriviitnr ,  V.  a.  dessorié.ritar.  Désorienler.* 
faire  perdre  lu  connaissance  de  l'orient  ,  du  côlé 
où  le  soleil  se  lève,  par  ra;)port  ou  pays  où  l'on 
est.  ou  dont  on  parle.  |i  fig.  Désorienter,  dérou- 
ter quelqu'un,  lui  l'aire  perdre  de  vue  le  point 
0Í1  il  voulait  conduire  un  raisonnement ,  mener 
une  entreprise.  []  Dépayser  ,  dérouter,  désorien- 
ter (l'iehiu-un.  l'airequ'il  ne  sache  plus  où  il  est. 
où  il  se  trouve. 

l>«>Morill)ii-.  v.  a.  di's.siiriHnr.  Oler  la  lisière  d'un 
drap  ou  d'une  auire  étoffe. 

Desortijado,  da.  part.  pass.  et  adj.  du  v.  desor- 


tijar- Velér.  Sodil  d'un  cheval  qui  a  les  arhcu- 
lulions  des  paturons  relAcliécs  ou  dishxjjiees. 
Ut-Noi-tljai*.  V.  a.  dessortiij-hur.  Sarclerde  jeunes 

planter,  remuer  la  terre  autour. 
UcMUNadu.  s.f.  (Ii's.s()ssa-d(i.  Itoh.  Laiii^uc;  corps 
chai  nu,  mobile,    placé  hori/.ontalemenl  dans  lu 
bouche  el  ori^ane  princi|»al  du  innil. 
i»<>M»MMiiifi(.|iio,  s.  m.  (ye.s«o«jamicn-'(o.  Déssusse- 

menl;  ad  ion  de  désosser. 
UpNMMar,  V.  ».  dfssiixsiir.  Désosser  ;  ôter  les  os, 

les  séparer  de  la  \i inde. 
U(>N(»lffrado,  adj.  inus.  V.  Irisppnltn. 
llcM(i(4-ri-ai- .  N.  a.  inus.  V.  Itescitlcrrar. 
UcM«Mar.>.  M.  drssoiar.    Klre    dans  le   frai,  eu 

|inil;int  des  poissons. 
Ikc««u%<>,  s.   m.  ilpxgo~V('.  Ichlliut.  Frai:   ten<|ts    oii 
les    poissons    jellenl    leurs   «i^ufs.  |i  Frai;    ceufs 
fi'condés  des  |)oissons. 
lirNovilldi*.  V.  a.  di'sxnviUitr.  Défaire  un  peloton 
de  lil.  I  li^'.  Débrouiller;  éclair(ir,  expliquer  une 
chose   très-i)|)scure  ,  embrouillée.  |)  li;^.    Kxiler; 
aninii  r,  encouraj^er  (jnelqu'un. 
l»i'No\ida<-i«tn  ;  s.  f.  di'ssnlisiddiion.  Chiin      Dé- 
soxydation  ;  l'action  d'enlever   l'oxygène    d-iiu 
corps. 
D('Moxfdant<> ,  adj.  dess\)hsiilfin    te.   Désoxydaiil; 
qui  a  la  propriété  d'enlever  eu  partie  ou  eu  tota- 
lité l'oxy  le  (jue  ciMitient  un  corps. 
l>o<>i<»\l€lar  ,  V.  a.  de.s.sok.si'hir.    rechuü!.  Décajier; 
cnlaver  l'oxvde    formé  à  la  surface  d'un  métal, 
ou  déso\>der  la  surface  d'un  mêlai. 
BteNoxidnrHf,  V.    pi  ou.  tlf.isilisiihu-sé.  Se    dé<a- 

[>er;  être  décapé  ou  désoxydé. 
l><>MovÍ8r4-iiaciMii,  s.  i.dessoksùi-hi'iiav.lon.  (Ihim. 
Désoxygenalion;  opération  par  laquelle  on  enle- 
vé en  partie  ou  en  totalité  l'oxygène  '{uecontieul 
un  corps. 
ne.'woxiscnad.'».  da.  pari.  pass.  et  ndj.  de  desii.n- 

r/cHar.  Déso\ygéné ,  e. 
»«i.<so\îa<»naiit<'.adj.i/"s.vo/,i/(/-/ié/ia»i-fe.  Dè.sovy- 
génant  ;  (joi  à  la   pro|iriété  d'enlever  1  oxygène, 
combiné  avec  un  corps. 
l»e.<«o\i«;<*iiar,  v.  a.   di'ssnksiij-hAndi-.  ("hiu).    Dé- 
soxygéner;  eiMeverà  un  corps  l-oxygéne  avec  le- 
quel  il  était  combiné.  Il  Cliiiu.  Débrùler;    enlever 
à  un  corps  l'oxygène  qu'il  a  absorbé  eu  brûlant, 
remettre  un  corps  brûlé  dans  l'^lal  de  combus- 
tible. 
Ui'sy^kiBonarne  ,  V.  ])ron.  dpssohsifi-héiuir-sfi.  So 
désoxygéner  ;   être    desoxigené.  ||  Se    debrûler, 
être  debrùlé  ou  désoxygéiu'. 
I»t>«i|>a)»iladera!u,s.  f.  pi.  déspahilailê-rnss.  Mou- 
ehetles,-  instnuueni  a\pc  quoi  l'on  mouche  les 
chandelles,  Ir.s  bougies. 
l»4>.«|»a;>iÇadu,  da.    pari.  pàss.   de   despiihilnr.  \ 
adj.  lig.  Se  dit  de  celui  qui  est  éveillé  lor-qu-il  de- 
vrait dormir.  ||  tig.  Vif:  éveillé,  altenlif. 
UciupiiCtiladoi-,  s.   m.   dispahiludor.    .Mouche  ii; 

celui  qui  mouche  des  chandelles. 
l»eHt>»(ii9adai*n,  s.  f.  de-ipnhilntlnii-rfi .  Mouront 
re;  ce  qu'on  rctranchedulumignou.en  mooichan- 
urie  cliaiulelle. 
i»i>!4pal(ilai'.  v.  a.  despabilar.  Moucher,  ôter  le 
bout  du  lumignon,  lorsqu  il  empêche  la  chande  - 
Ile.  le  flambeau,  la  bouiiie  de  bien  éclairer.  Il  Oler 
ce  qu'une  cholea  de  superflu.  !i  Fig.  /iépêcher: 
ex[>édicr.  débrider.  ||  Fig.  F.xeiller;  dégourdir, 
rendre  plus  vif,  plus  gai.  ||  Fig.  V.  Malar. 


DES 


—  117  — 


DES 


VCspabilarse,  V.  pron.  dèspnhilnr-sé.Vi^.  Chas- 
ser le  sommeil;   s'eveillor.  Il  Fig.   Se   dégourdir; 
sortir  de  son  eiiííoiirdissenient.  1|  Fig.    Dv.sjiabi- 
lar  ou  Drspaliilur  los  ojos,  avoir  l'a-il  ateile,  si' 
tenir  sur  ses  fçardes;  être  sur  le  qui-\ive. 
Dei«t>uhilo,s.m.  i  mis.  V.  D(;s¡)al)il(i(liua . 
IDcspachn,  inier'}. dèspat-cka.  Or  ça.  ¡\llonsi  Cou- 
rage! 
UcMintchud»,  s.  f.    dèspatcka-d't.   Classe    d'offi- 
ciers de  lii  chambre  des  coiiiiiles.    qui  ne   pou- 
vaii'ut  |)as  si^'iier  les  étals  (lu-il   arrèlaieiit.    et 
mettaient  seulement  au  bas  le  mot  \)<>s¡incha(ia\ 
e\|ié(iié. 
UenpacliHiljiíiieiito,     adv.      i¡hpnrh(i<lnm¿n-té. 
l'rom(il<'ineiit;  d'une  manière   expédilive,   avec 
promptitude,  célérité. 
|»i'N|iaclia<lora!«,  s.  f.  pi.  déspntchadé-rass.   Ma- 
nière de  répondre  avec  dureté. 
DeNparliadn.  «la.  part.    pass.   dv    i)esp(trl,(ir,   et 

adj.  Dépèclié,  e;  expédié. e.  !l  Débité. 
DeNpac!.a<l«ir,  S.   m.  diispnlvlmdr.r .    /Jépècheur; 
celui  (\m  dépcclie  beaucoup  et   promptement.  || 
Homme  exi>édilif,  <iui  fail  proniittement. 
E>i*KpaoliamUMito,  S.  m.  inus  V.  Destierro. 
l»4>>ipaoiiar,  v.a.  despalchar.  Débiter,  faire  le  dé- 
i)ii   d'une  mar  liaülisc,  vendre,  distribuer  à  des 
acheteurs- j  Dépêcher;  expédier    enM)yer   (juel- 
«|u'un  avec  ddigence.  H  Dépêcher;  expédierquel- 
iiu-umiui  attend.  Il  Fam.  Dépêcher;  se  défaire  de 
«luelqu'un  en  le  tuant,  soit  dans  un  combat  sin- 
¡iulier.soitaulrcmenl.  ||  Dépccher;ex()édier,  faire 
un ouvrafie promptement.  ||  Distribuer;  départir, 
()arlai;er  entre  plusieurs.  |  /Jépècher;   expédier; 
envoyer  un   courrier,  une  (îstafette.  ||  Renvoyer, 
une  seconde  fois.  |  Vendre;  débiter  sa  marclian- 
(lise.  Il  i;\|)édi(;i;  vider,  finir,  terminer  une  affaire 
la  résoudre. 
l>t>.4pachars(>,   v.   prou    dèspotrhar-sé.   Se   dépê- 
cher; se  hàlcr;  se   presser.  |!  Se  débarrasser;  se  i 
déjiaper, 
Hcspiicin»,  s.  m.  (lèspnl-rho.  Débit,  vente  de  quel- 
fine  marchandise  (]ue  ce  soit,  àcrédit  ou  au  com-  ' 
plant;  il  emporte   l'idée  d'une    vente  continue, 
répétée.  ||  Débit;  boutique  dniii  débitant,  lieu  oti 
l'on  débile,  oii  iNin  vend  toute  es()èce  de  max- 
chandiscs.  ||  Dépèche;  leitreeoncernant  les  affai- 
res publiques,  ||  Dépêche;    expédition.  ||  Expédi- 
tion; Paction  de  dépêcher.  ||  Résolution;  délermi- 
iiation,  expêilition.  H  Bureau;  étude, cabinet,  lieu 
de  travail  d'expédition.  |1  Brevet;  patente,  lettres 
de  conii^sion;  sorte  d-r«\jiéditon  par    laquelle   !e 
Roi  accorde  qnel(|ue  ^,'ràce  ou  quebiue  litre    de 
di;;nité.  |  Vojiue;  marché.  ||  Réussite;  succès,  de- 
bit,  vonle.  Il  .Jurisp.  (jimmandemenl,  exploit  avec 
sommation  de  payer.  i|  .Juvispr.  Mandement;  or- 
dre parerril.  i  \)(¡r  mal  des¡inch(\:  éconduire;  re.  j 
fu-^eravec  ménapemenl.  |  Gentil  despacho;    oui 
ledit   iroiiiqneinenl  d'une  réponse  dure,   d'une 
le-olnl  ion  frivole. 
l»i>>^');i(<liiii-rii!in,  «la.  part.  pass.   de  Despnchur-\ 
rtir.  Il  t:s  1111    despiiehurrndo.  c'est    un    hiunme  i 
ridicule,   inéprisab'e.  ¡  Fam.  Dejará   uttoespa-. 
rltnrrad»;   laisser     sans  réplique,    mettre    hors 
d  clat  de  répondre. 
t.M'Mpii<>|iiii-i-ar.  v.a.  déspatrlunirrnr.Vnyw.  Apla- 
tir; écraser  une  chose,  la  briser  ,  s'écaibouiller. 
I  Fi|i.  et  fam.  Déiifiurer  ;  fjAler  ce  qu-(U\  dit  par 
la    mauvaise  manière  de  s'exprimer.  ||  Fiji.  Ré- 


pondre  à   quelqu'un  de  manière  tju'il  n'ait  plu- 
rien    à  répliquer.  |  Vam.  Desparhurrar  fl  vuen- 
to:  interrompre  un  conte;  ne  pas  le  laisser  con- 
tinuer. 
Ucxpaelturi'o.  s.  m.  déspntc liou-rro . CjMiXoTsiou: 

mouvement  du  corps.  f;esle  ridicule. 
ncHpario  .  adv.  dhpn-rio.  Doucement;  peu  à  peu. 
lentinient,  avec  peu  de  bruit.  H  Lentement  avec 
lenteur,  sans  se  presser.  ||  Pendant  un  long  es- 
pace de  temps.  ||  Interj.   Doucement  ;   ne   vous 
pressez  pas  n'allc/.  pas  si  vile.  !|  Vamns  despa- 
cio !  doucement!  halte-là! 
licMpacK»,  a<lv.  (li'spa/i-to.  Très-lentement,  Irês- 
doucement.  Il  Interj.  V.  Despnrin.  \\  Fif:.  et  fam. 
'J'rahajar   despacito:    aller  doucement   en    be- 
sogne; sans  précipitation  ,  avec  prudence,  avec 
réserve. 
»i'!«paKa«lo  .  «la.  adj.  inus.  et  part.  pass.  de  des- 

pnrjar.  Conhairc  ;  opi»osê  .  ennemi. 
DcMpss'^iiniiotito  ,    S.    m.    '\\\\\s.  disp'iffamién-lo. 
Mécontentement;  déplaisir,  manque   de  satis- 
faction ,  chagrin  qu'occasionne  tuie  (  hose. 
n«'xpii:iar,    v.    a.    inus.   f/i'.v/jríí/'ír.  Mécontenter; 
rendre   mécontent,  donner  sujet  d'être  mécon- 
tent. Il  Dégoûter  ;    ennuyer,  déplaire  .  causer  de 
1-ennui. 
Do!«piiJa«liira.  S.  f.  inus  déspaff-hndou-ra.  k^ùc. 
Dépiquage  ;  action  de  dépiquer  le  grain  ou  de  le 
d'égagcr  de  son  épi. 
»ef<p:»jai' ,  V.    a.  dí-spaíj-har.    Agrie.  Dépiquer; 
faire  sortir  le  grain  de  son  épi  ;  le  séparer  de   la 
paille. 
Ite^paj»  ,  s.  m.  \.  Despajadura. 
Oespal««Unnr,  V.   a.  inus.  di^spaladituir .  Décla- 
rer; donner  à  entendre  ,  manifester,  expliquer. 
E»o.<4piil«Iar  ,  V.  a.  V.  Despaldillar. 
l)oí«pal<lillar  ,  V  a.  despaldillar.  Disloqiicr  ;  dé- 
mettre l'épaule  ou  la  casser. 
D='spa!iiia«lor  ,    S.   m.    déspalmador.  Carénage; 

lieu  nii  l'on  donne  la  carène  A  un  bâtiment. 
l»<-.«piilina9ito ,    part.   prés,  de  despalmar.  Coh. 

Oui  voie  ,  qui  enlève  de  force. 
ne^palniar  ,  V.  a.  despalmar.  Mar.  Espalmer: 
nettover,  laver  la  carène  d'im  bâtiment .  d'une 
embarcatl(m,  avant  de  l'enduire  de  suif  ou  autre, 
matière.  ||  Art.  véter.  Dessoler;  enlever  la  sole 
de  corne  de  dessus  la  sole  charnue.  ||  Boh.  Voler; 
enlever  de  force. 
Ue^pampaiiaiior  ,  S.  m,  dhpampnnndor.  Agrie. 

Celui  qui  épampre,  qui  ébourgeonne. 
ncMpainpaiia«li]i'a  ,     S.    f.    dispampanadou-ru. 
A^ric.    tpamprenicnt  ;    action    d'cpamprer    la 


DoNpantpaitnr,  v.  a.  despampanar.  Agrie.  Epam- 
prer;  ôter  à  la  vigne  les  pampres  ,  les  feuilles 
inutiles,  qui  empêchent  le  rai«in  de  mûrir,  ü 
Fig.  et  fam.  Décharger  son  ccriir;  se  dégonfler, 
dire  franchement  ce  que  l'on  pense. 

IX-spainpIonai' .  v.  a.  despamplonar.  Agrie. 
Klendre,  séparer  les  jets  de  vigne,  les  écarter. 
Il  />emcilre,  déboîter  la  main  par  suite  d'un  ef- 
fort. 

l»e<«pa«uplAiinrKO.  v.  pron.  déspnmplonar-sê.  Se 
déinettre  la  main  en  faisant  un  elVort . 

l><'f«pana«lo  ,  «la.  part.  pass.  de  despannr.  Il  adj. 
Oui  maïKiiie  de  pain. 

l»«-«<piiiiai',  V.  a.  despannr.  Enlever  le  blé  en  ger- 
be lie  dessus  le  champ  .,  le  transporter  sur  l'aire. 


DES 


l!8  — 


i>i<:s 


l>e»<i>aiicijar  ,  v.  a.  V.  Despanzurrar. 
Uc.xpaiixurrar,  V.  a.  dóspamourrar.  Fani.  Evon- 

trer  .  fendre  ic  ventre,  l'ouvrir. 
Ue.xpntiar.  v.  ii.  déspa)i(ir.    Porter    an   veiitre; 
porter  la  tète  fort  haut  sans  ramener  :  se  dit  des 
chevaux. 
Dc»«pni-n«lo  ,    da.  part.  pass.  de  i/<î.v;)aritr.  H  adj. 

inus.  Différent;  divers,  disseinlilalile. 
DoiiparaliKado,  A»,  iulj.  et  part.  pass.  de  despa- 
ralizar. Déparalisc ,  e. 
nc^paralizar  ,  v.  a.  désparalizar.  Magnét.  Dé- 
paralyser; rendre  l'action  aux  niemhres  qu'on  a 
paralysés. 
n(>spaiali7.arge  ,   V.    pron.    désparalizar-sé.  Se 

déparalyscr  ;  être  déparalysc. 
lie.'iparar .  v.  a.  inus.  désparar.  Déranger;  désa- 
jusler,   mettre  en  désordre  une  chose  qui   était 
en  ordre,  r.  |  inus.  V.  Prnrumpir. 
Iio.>ipai-c  i  miento  ,  s.  m.  inus.  V.  Esparcimiento. 
»espii:\-ir,  V.  a.  inus.  V.  Esparcir- 
I>e.<í¡!atctrso ,  v,  pron.  inus.  di'spariir-sé.  Se  di- 
viser; se  séparer  l'un  de  l'autre,  se  désunir. = 
inus.  V.  Desparcirse. 
Dc^parrnr  ,  v.  a.  inns.  disparéar.  Séparer  ;  dé- 
pareiller, désassenibler. 
WcspRi-i'cer  ,  v.  n.  inus.  V.  Desaparecer. 
Ocspareoerse,  V.    pron.  inus.  désparézér-sé.  Ne 
pas  se  ressembler;  être  dissemblable.  Il  inus.  V. 
Desaparecerse. 
no^pasi'csdo  ,  da.  adj.  et  part.  pass.  de  despa- 
recer. Dépareillé,  e. 
Bíesparct'íeiite,    adj.  rfi^s/Jrjrezfiîn-fd.  Disparais- 
sant ;  qui  disparaît,  qui  s'évanouit. 
ííc.<?pr.!N'j'»r,  V.  a.  désparég-har.  Dépareiller;  dé- 
sassortir .  désassembler. 
Ilespits-pajado,   da.    part.  pass.   de   desparpa- 
jar. l\  adj.  Dégourdis  escarbillard .  éveillé  ,  gai. 
0  Eparpillé  ;  jeté  ça  et  là. 
Desparpajar  ,  v.  a.  désparpa(}-har.  Bouleverser; 
mettre  sens  dessus  dessous.  ||  Eparpiller;  épan- 
dre,  jeter   ça  et  là.  ii  Faïu.   Parler  beaucoup  et 
sans  savoir  ce  qu'on  dit. 
Desparpajo,   s.   m.  fam.   désparpag-ho.  Gv^náa 

facilité  pour  parler,  air  dégagé,  débarrassé. 
De^iparrantado,    da.    adj.  et  part.  pass.  de  des- 
parramar.  Dissipé;    dépensé,  Il  Lnrge:  ouvert. 
Eíi'.fpas-i-amador  ,  s.  m.    desparramador.  Dissi- 
pateur;  dépensier,  prodigue,  qui  dissipe  beau- 
coup de  bien. 
ne.Nparrainaeuieiito,  S.  m.  désparramnmîén-to. 
Eparpillemeut;  disgrégation  ,  action  d'éparpil- 
ler, ou  l'état  de  ce  qui  est  éparpillé. 
MeNparraiiiar  ,  Y.  a.  desparramar.  Semer,  jeter 
ça  cl  là,  épandre  ,  répandre,  disperser,  éparpil- 
ler une   chose.  ||  Fig.  Dissiper  son  bien  ;  se  dé- 
pensier. 
»e«ipacramarsc,  v.   pron.  désparramar-sé.    Se 
répandre;  se  disperser,  ||  Fig.  Se  livrer  aux  plai- 
sirs ,  se  distraire  ,  s'amuser  avec  excès. 
»e»pa:Taaiie,  S.  m.  désparra-mé.  Eparpillement; 

action  d'éparpiller. 
Oe!«partidor,    s.    m.    déspartidor.  Pacificateur; 
conciliateur.  ]  Celui  qui  partage,  qui  divise  une 
chose. 
McMparttiuieiito.   S.   m.  inus.  déspartimién-to. 

Division  ;  séparation,  partage. 
WcKpas-tîr,  V.  V.  despartir.  Départir,  distribuer, 
di\  ¡ser,  partager,  dècharpir.  ||  Séparer  des  gens 


qui   se   battent;  les  pacidcr.  |  Déprendre;  dé- 
tacher. 
B»i'<>»pas-var ,  v.  a.  desparvar.  Enlever  de  l'aire,  le 
blé   battu,  en  faire  un  ou  plusieurs  monceaux, 
uoispa^ado.  da.  part.  pas.   de   despasar,  et  adj. 

dépassé. 
Dospa<iiar,  V.  a.  déspassar.  Dépasser;   retirer  ce 
qui  était  passé,  comme  un  cordon,  un  lacet,  un 
ruban, etc. 
Dej«pasionarse,   v.   pron.   irtus.  V.    desapasio- 
narse. 
neKpa«iDiiar!4e,  v.  pron.  déspasmar-sé.  Reprendre 

ses  sens;  revenir  à  soi. 
Despatarratia,  s.  f.  déspatarra-da.  Se  dit  d'un 
pas  de  danse,  dans  lequel   on    ouvre,   on  écarte 
excessivement  les  jambes.  ||  Fig.  et  fam.  Hacer 
la  despatarrada:  s'étendre  par  terre  en  contre- 
faisant le  malade. 
I»0!«>pat:>jrndo.  da.  part.   pas.   de  despatarrar. 
I  Adj.  fam.    Se  dit   de  celui  qui  est  tombé  les 
jambes  en  l'air-  ||  Fis-  Stupéfait;  immobile  d'é- 
tounemenl.  ]i  Fig.  Désarçonné;  confondu,  mis  à 
quia.  I  Fig.  et  fam.  Quedar  nno  ó   dejarle  des- 
patarrado; rester,  ou   laisser  quelqu'un   stupé- 
fait, immobile  d'étonnement  ou  de  honte. 
Despatarrar,  v.  a.  d'spalarrar.  Conlbndre  quel- 
qu'un; le  rendre  muet,  le  mettre  hors  détat  de 
répondre,  le  désarçonner,  le  mettre  à  quia. 
Drüpatarrarse,v.  pron.  despàtarrar-sé.  Glisser, 
tomber  à  terre  ayant  les  jambes  écartées.  ;i  Fig. 
Se  pâmer;  demeurer,  rester  immobile   d'éton- 
nement. 
De.«>pateritJza'Jo,  il.a.  part.  pas.   de  dsspaterni- 

7.ar.  et  adj.  Dépaternisé,  e. 
Do!spatcríiiKar.  V.  a.  déspalérnij.ar .  Dépaterni- 

eé;  ùter  la  paternité. 
Despatrrniy.arse.  V.  pron.    déspatérnizar-só.  Se 

dépaterniser;  être  dépaternisé. 
Despailllar,  V.  a.  despatillar.  ,\menuiser;  façon- 
ner l-e\trèmilé    d'une   pièce  de   b  lis  en  tenon, 
pour  la  faire  entrer  dans  une  mortaise. 
Despave.siadHra,  s.   f.  déspavessadou-ra.   L'ac- 
tion   de    moucher   une   chandelle,     une    bou- 
gi«  ,  etc. 
Despavesar,  v.   a.   inus.   dêspavessar.  Moucher 

une  chandelle,  etc.  V.  Despabilar. 
Despavilado,  tîa.   adj.   déspavila-do.  Egrillard; 

éveillé,  vif,  gaillard.  |  V.  Despabilado. 
Dcspavilar.  V.   a.    déspavilar.   Fig.  et   fam.  Dé- 
gourdir; oler,  faire  perdre  à  quehiu'un  sa  lour- 
deur,  sa   gaucherie,   sa  timidité,   et  lui  don- 
ner  de    la  vivaeité,   de  Paisancc,    de   la  ha;- 
diesse. 
Despavílarse,   v.  pron.   déspavilar  se.    Fig.  Se 
dégourdir;  sortir  de  sa  maladresse,  se  défaire  de 
sa  gaucherie. 
Bivîprtvoridazîîenie,    adv.     despavorí  damén-té . 

Avec  effroi;  avec  peur,  etc. 
Despavorido,    da.   part.     pas.    de    despavorir. 
adj.  Effrayé;  épouvanté,   tourmenté   parla   fra- 
yeur. 
Despstvorir,  V.  n.  despavorir.  S'effrayer;  s'épou- 
vanter,  avoir   peur,    s'effarer,    se   tioubler.   Il 
n'est  usité  qu'  à  l'infinitif  et  au  part.  pas. 
Despavorirse,  v.pron.  déspavorir-sj.  S'effrayer,^ 

se  troubler. 
De.spoadiiru,  S.  f.  déspsadoii-ra.  vjraiide  fatigue 
aux  pieds  que  rcsseulenl  les  hommes  et  les  aiii- 


DES 


—   119  — 


DES 


maux  après  une  lonfruc  marclic. 

l>cN|U'aiiii<'ii(o,  s.  m.  V.  Dcspaiditm. 

OMi'iK'iirwf,  V.  prou,  (léspéar-sé.  Se  faire  m  A 
¡iu\  pied-,  il  lorcc  (le  uiarclier. 

We!4|»oci«»,s.ni.iiius.  V.  ïHsjiendio. 

OeNpt'ctivu,  vu.  adj.  iims.  V.  Desiireciador. 

l>Lvs|ti-<-!iailamrit(i',  adv.  dés])iirli(t(l<nnén-tL 
l)cpltcus(  meut,  avec  dépit,  avec  raciieric,  avec 
chith'rin,  avec  impatieiu.e,  avpc  colère. 

l>CKi»o<-liuao,«la.  liarl.  ¡las,  de  desprrhnr.  cl  adj. 
Dépité,  c.  Il  luus.  Cliar^fé;  écrasé  d-inipôls. 

l»eN|»ciliutl«r,  s.  m.  disiictrliador.  (]elui  qui  dè- 
piti;  ,  i|ui  l'Aclie.  Il  K*acteur  dur  ,  iinpito- 
yal.le. 

DvMpccIiasiiioiito.  S.  nv  inus.  déspéliluimiunto. 
Exaction  trop  firaulc,  surchar;,'e  d'inipols.  |  V. 
Desj)i'cli(). 

■DrM|»ocliar,  v.  a.  des ¡^l'-lc luir,  /iépitcr;  causer  du 
dépit,  mutiner,  làclicr;  inipiilicutcr ,  déses- 
pérer. Il  Accabler,  surcliarfîcr  d'iiupùls. 

Kfxpec'har.si'.  V.  pnm.  (/«'«/«ííc/ifír-.té.  .Se  dépiter; 
concevoir,  prendre  du  ué|)il,  se  Cûciier,  se  muti- 
lU'r,  a^'ir  par  déjiit.  |  Fam.  despecharse  contra 
su  vientre;  se  dépiter  contre  sou  ventre;  se  pri- 
ver de  niatificr  par  dé¡)il  ou  par  humeur,  com- 
me l'ont  quelque  lois  leseufanls.  ||  Se  désespérer; 
se  dépiler,  perdre  toute  espérance. 

De.^lifcliu,  s.  m.  (/c.s/d'ic/io.  Wépit;  chagrin  avec 
mouvement  dMiupalicnce  ou  mcuie  de  colère.  || 
i>epit;  colère  evtiéiue,  furent  <]ue  nous  cause 
une  p;'rsoniu>  on  une  chose.  ||  Dépit:  la  colère  de 
l'impiiissaïu'e.  |  Dégoût;  tristesse,  cha;;rin.  | 
Ri^rueur;  rudesse  cruauté.  ||  Langueur,  défaillan- 
ce, ahatlemeul.  i|  V.  \)esas)}eiaci m.  \\  Insolence; 
em|iorleuient.  |  ¡Vlalheur;  infortune,  mauvaise 
"destinée.  |  Moiiuerie;  raillerie.  |1  Vdv.  .1  despe- 
cho; eu  dépit  de;  mali,'ré  la  volunté  de  quel- 
quMui,  etc. 

lt>iv>c[>rcli(i.so,  Na.  adj  inus.  d'spèrho-sso.  Dé|)i- 
leux;  ()ui  a  du  drpit,  qui  se  dépite,  (}ui  est  maus- 
sade. Il  Furieux:  qui  est  en  furie,  j  Indigné;  ir- 
rité. I  V.  Dcspeeliado. 

De.«|><>c!tiisa<l»,  da.  jiart.  pas.  de  despechtiíjar. 
et  adj.  />ecolkté,  e. 

UeN|tocciiii;:atlai-H,  S.  f.  di'spi'lrhniifiadou-rn. 
L'action  de  le\er  le  blanc  d'-unc  \olaillc. 

l>t>i4|)c'cU9isai%  V.  a.  d^spélchoiiipir.  Se  décolle- 
ter; découvrir  la  fiorge  et  les  épaules-  |¡  Lever  le 
blanc,  la  poitrine  d'une  volaille. 

ni>M(»c<-liiiïarNe.  v.  pront.  déspétchnnjetr-sé.  Se 
décolllcr;  se  découvrir  la  gorge,  les  épaules.  || 
l'ig.  i»e  débrailler,  se  découvrir  le  sein,  montrer 
la  gorjee,  la  poitrine. 

E»4'>>l>c:laii(ixaila.  <Ia.  part.  pas.  de  despedanti- 
/ar.  et  adj.  Dépédanlisé,  e. 

Di'M|i(MlaiitÍ7.ar,  v.  a.  dAspédanI i/.ar.  />épédan- 
tiseï;  ôter  le  pèdantisinii;  faire  perdre  la  pédan- 
terie. 

DcxpeilantixarNC ,  V.  pron.  désiièd(inti/.ar-sé. 
Se  dépédantiser;  perdre  la  pédanterie,  cesser 
li'étrc  ou  de  l'aire  le  pédant. 

l»«'N|MMla-#.a«lu,  «la,  part.  pas.  de  despedazar,  et 
adj.  Dépecé,  e;  divisé  par  pièces,  par  morceaux. 
Il  />ecluré,  c. 

l»cM|i(-<lii7.ailor,  s.    m.  déspédmadm.   /icpcceur; 
celui  (|ui  dé;iéce,  (jui  divise  par  morceaux,  dila- 
cere, déchire. 
l»«>N|ti'«la'#.ai!iii-u.  s.  f.  inus.  Dcspcda/.amiento. 


Oo.sppdaxamfi'^eito,  S.  m.  déspedaznmién-to.  Dé- 
|iécenii'ni;  action    de  dépecer   un    mouton,  etc. 
di-  le  di>ispr   par  pièces,   par  morceaux.  ¡|  Déiiè- 
cement;  dilai  ératiou,  déchirement. 

ne.spcdzaKar,  v.a.  di-spi:dninr.  Dépecer;  diviserpar 
pièces,  par  morceaux.  ||  Dilacérer;  déchirer.  ||  Dé- 
chirer; diviser  en  morceaux,  mettre  en  pièces, 
en  tirant,  sans  se  servir  d'instruments  tran- 
chants. ||  Fig.  /Jéchirer;  navier  (¡rofondément, 
émouvoir  cruellement,  agiter  tlouloureusement 
le  C(nir.  l'ûine.  ;;  Fauconn.  Dérompre;  se  dit 
d'un  oi-eau  de  proie  qui  fond  sur  un  autre  et  le 
précipite  à  terre  par  un  coup  Nioleut. 

Dc!4p<-9iaK:tf.H<>,  A.  prou,  déspédazar-sé.  Se  dépe- 
cer; être  dépecé,  coupé  par  morceaux.  ||  Fig. 
Dvipe  durar  se  de  risa;  crever  de  rire.  V.  Descal- 
ïjtrse  de  risa. 

l>eM]c(Mlida,  s.  f.  dí'sp¿d¡-da.  Congé;  se  dit  en 
parlant  d'un  domesti(iue  qui  demande  à  se  re- 
tirer tout  ;'i  fait  ou  (¡ne  son  maître  renvoie.  |( 
Audiencia  de  despedida;  audii'uce  de  congé;  la 
dernière  audience  publique  qu'un  ambassadeur 
obtient  avant  son  départ.  |  L'action  de  prendre 
congé  d'une  persoime  chez  laquelle  on  est.  | 
Adieu:  salut  en  se  quittant,  en  prenant  congé. 
Il  f.a  pnslrera  despedida;  le  dernier  adieu. 

Desjitv.Sjd»,  da.  part.  pass.  de  despedir  et  adj. 
(Congédié,  e;  renvoyé.  ||  Reconduit  ;  accompa- 
gné par  civilité.  |  Conduit  ;  refusé  avec  ména- 
gement. 

MeHpî'ilii'iBie  .  s.  m.  inus.  V.   Espediente. 

Ue.<<pi-d!9íii<-^siio  ,  s.  m.  déspèdimién-to.  Déco- 
chcment;  l'action  de  décocher  une  llèche.  jj  V. 
Despedida.  \\  Désenrôlement  ;  aciion  de  déscn- 
roler,  de  casser  un  enrôlement. 

Wespeilèr,  v.  a.  désjnulir.  Congédier;  renoncer  aux 
services  de  (juebiu'un  ,  renvoyer  un  domesti- 
que. Il  Décocher  ;  jetler,  lancer,  darder  une  llè- 
che. 1  Reconduire;  accom|iagner  quehiumn  jus- 
qu'à  la  porte.  ||  Congédier-,  licencier,  renvoyer 
des  troupes,  j  Fig.  Chasser  le  chagrin,  l'oublier, 
etc.  I  Fig.  Répandre;  dégager  de  l'odeur  .  de  la 
lumière  ,  etc.  ||  Fconduire  ;  refuser  à  quelqu'un 
ce  i|U'il  demande.  ||  Despedir  ron  inirainientu; 
congédier  (luelcju'un  avec  polites.-e.  |  ¡)espc(lir 
la  vida  ,  el  ahita,  el  espirita  :  expirer  ;  rendre 
le  dernier  soupir. 

Mespedirse.  v  prou,  déspédir-sé.  Se  congédier; 
être  congédié.  |i  Prendre  congé;  dire  adieu-  ||  Se 
quitter;  se  séparer,  en  se  faisant  des  poli- 
tesses 

i»i-.«pt>drar  '  v.  a.  Y.  Despedregar. 

lïcMpedrt'sar.  V.  a.  desphlré'Çjar.  Fpierrer ;  ôter 
les  pierr<-s  d-nn  clian)p.  d-iin  jardin. 

IkcspvuaBtlc .  adj.  dhpcijn-hlé.  Oui  peut  se  dé- 
coller; se  détacher. 

llcNpi'»adaoii(-iito.  adv.  dêsspé(fadamén-té.  Ru- 
dement ;  avec  rudesse.  |  Durement;  avec  dé- 
dain ,   avec  dureté. 

Ucspi-KMdo  ,  da.  part.  pass.  de  despapir  .  et  adj. 
Decolle  .  e.  |  Kude  ;  dur  .  d'un  comiiu-rce  dif- 
licile.  I  Persona  dvspe(jada  ;  personne  inabor- 
dable ,  inaccustablc ,  qu'on  ne  peut  aborder, 
accoster. 

Ucspe^ador ,  s.  m.  despojador.  Celui  qui  décol- 
le .  qui  détache. 

E»es|>(>uadiira,  s.  f.  (/e.«/)é;/rti/oti -ra.Chirurg.  Dé- 
collement ;  état  d'uu   organe  qui  se   irüu>ese- 


DES 


—  1-20  — 


DES 


part-  dos  parties  aiixniifUis  il  doit  nalurrllc- 
iiiciil  adlitTcr  .  par  la  ili  •.Inulioii  du  lissii  lol- 
lulairc  (|iii  les  unissait.  |  l)i(  oIIpiulmiI  ;  l'aclioii 
île  di-colltr.  ¡1  Di'lathi'inciil  ;  l-arlioii  de  déla - 
ilur. 

newiM-saniiontO)  «•  n\.  V.  Dmupojn. 

»('Mp<-»ai-.  V.  a.  (¡(■spijur.  Di-ctiiliT,  diitaciicr  te 
c|ui  itiiil  (ullé.  Il  Desceller;  arraelier  une  rhose 
seellée  ,  en  plùlre  ,  en  plomb,  ete.  |  Déblouir, 
dessillir  les  veux,  éebirer.  I  Uéfollcr.  détacher, 
«lemartjuer  ,  déluter-  ||  .Vo  tlesiienar  los  luliius  o 
In  boçu;  ne  pas  desserrer  le»  dcnis,  ne  dire 
mol.  Ij  Delaelier;  oler  ,  défaire  ce  qui  atlaelie, 
ee  qui  siil  a  alUulier  une  ehose.  |i  Jeu  de  bil- 
lar. l)i'sf)iu)(ir  unit  bolii  ;  de(  oller  une  liillc;  éloi- 
gner relie  bille  de  la  bande. 

l»o«<l»eííiir!>4«',  V.  [tron.  r/('.v/H'i/rir-.Té.  Se  déblouir; 
être  (lebloui;  se  dessiller  soi-même  les  yi'ux.  {| 
Gi^'.  Se  délaeher  de  quelqu'un;  rompre  avec  lui, 
reiiotxer  a  son  amitié. 

UempcKO.  s.  ui.  f/.'*/<  '-.'/'>•  Rudesse  .  dureté  de  (  a- 
raelere. humeur  dillinle-  |1  lU  Iroidisseinenl.nié- 
sinteUlneiue  .  mao^iiis  r.iporls  .  rupture  entre 
entre  deux  amis.  H  Fig.  Delarbement  :  étal  de 
celui  (lui  est  détaché,  dé;;aj:e  d'une  passion, 
d'une  opinion,  de  tout  le  qm  attache  l'cspril  cl 
le  rœor. 

DeM|teiiiuil;> ,  cla.  part.  pass.  de  desdinar,  cl  adj. 
DecoillV'  ,  e. 

»(>*i|><'iiiui'.  V.  a.  di'spi'iiuir.  Décoiffer  ;  déranger 
les  (beveux.  les  meltie  en  désordre,  les  défriser; 
mêler,   déranger  les  cheveux,  décoiffer. 

IteKpeiiiurse,  V.  proii.  ilrspéiiiar-sv.  Se  décoif- 
fer .  se  deraufier  les  cheveux,  y  mettre  le  dé- 
sordre .  se  défriser. 

Oe.«p(>ja<lHiiieiite  ,  adv.  déspég-hadamén-té.  Li- 
brement .  sans  embiuras. 

Ucs|M>jailÎMiiiiu.  ma.    ndj.    suji.   de  Despejado. 

Uespejado,  fia.  paît.  pass.  de  V^ei/jfijVir.— adj.  Dé- 
barrassé, e.  I  Clair.net  ,  vif.  snns  enibarras  ni 
défaut.  1!  Franc ,  ouvert,  qui  a  des  manières  ai- 
sées. |,  (.lairxoyant  ;  vif,  pénétrant,  éveillé.  || 
Ras;  pUit ,  uni. 

Ito.wpejai*,  V.  a.  déspéij-hnr.  Débarrasser,  ô!er 
l'embairas,  enlever  ce  ([ui  embarrasse,  ce  qui 
obstrue  un  passafie,  une  rue.  un  lieu  quelcon- 
que. Il  Débarrasser;  déjrafrerune  question  de  tou- 
tes les  considérations  sobsid;aires  ;  dé^a^er  uu 
point  d'histoire delous  les  détails  quii-obscurcis. 
sent.  1!  Ktlaircir;  rendre  une  cliose  claire  ou  plus 
claire.  ]  Rasséréner,  rendre  serein.  |j  v.  n.  Eva- 
cuer un  lieu  ;  en  sortir  .  le  laisser  libre. 

Despejar,  inlerj.  dés¡'e(j-har.  Place!  place! 

Despejarse,  v.  pron.  déspéij-har-S(':.  se  récréer, 
se  divertir ,   s'é^tayer.   s'amuser,  se   distraire. 
!  Acquérir  une  certaine  grâce,  desmaoïéies  ai- 
secs  dans  la  S'^'ciété.  ü  S'éclaircir  ;  devenir  clair. 
Despejarse  el  rielo  ,  el  dia.  el  íieníp^;  le  ciel,   la 
journée,   le   lenii>s    s"éclair<-it  ,    se   rassérenne, 
S'arrange,  se   met  au  beau.  ||  Despejarse  el  en- 
fermo ;  revenir  d'un  assoupisscmcnl  en  parlant 
d'un  malade. 
De.xpejo  ,  s.  m.  déspég-ho.  Débarras;   cessation 
d'embarras,  délivrance  de  ce  qui  causait  cet  em- 
barras, de  ce  qui  embarrassait.  1|  vivacité  ,  bon- 
ne grâce  ,  air .  manières  aisées.  H  Hardiesse;  au- 
dace, témérité. 
De»<pelii7.a(lo,  «la.  part.  pass.  de  Despeluzar,  et 


adj.  Déehevelé.  c  |  Ebourriffé  ;  qui  a  les  che- 
veux nu  1.1  coiffure  eu  désordre.  ¡  Mêlé  ,  cutor- 
lille.  I  Hérissé,  dressé;  se  dit  en  parlant  des 
cheveux. 

DeNpi'Iur.aiiiieiito ,  S'  ni.  di^spéhimainién-tn . 
L'action  de  declieveler  ,  de  déranger  les  che- 
veux. 

DeNprliixnr.  v.  a.  lUsjn'lour.ar.  Déchevelor.  met- 
lie  en  désordre  la  clievelurc  de  quel(|u'un  .  lui 
déranger  les  cheveux  ,  le  décoiffer ,  les  lui  mê- 
ler .  entortiller  .  défriser. 

DeHpeliiKarM.-  ,  v.  pron.  d  ipélourar-sé.  Se  lié- 
risser  .  se  dresser,  en  parlant  des  cheveux. 

l*eMprlii-#.nur  ;   v.a.   V.  Despeluzar. 

Wr*ipelii'#,o.  s.  m.  inus.  d-spélou-'/.n.  Etal  des 
cheveux  qui   se  hérisM'ul  ,  qui  se  dressent. 

DeMpcllcjaflo .  dn.  part.  pass.  de  Despellejar. 
et  adj.  Kcorché  ,    e.  •  Dépouille,  Aie,  enlevé. 

DeMpfllfJiir  ,  V.  a.  dispéillég-har.  Dépouiller, 
i'îer  la  peau  d'un  animal.  ¡  Eccrcher.  dépouil- 
ler un  animal  de  sa  jieau. 

DeMponadnr  .  s.  m.  déspénndor.  Celui  i\n\  sou- 
lage ies  peines  .  (jui  console. 

DeHpeiiatiitrit  ,  s.  f.  despeñadura.  Femme  qui. 
par  une  humanité  mal  entendue  ,  élouffail  les 
moribonds,  en  leur  appuyant  le  coude  sur  la 
poitrine. 

Denprnur  ,  v.  a.  désp4nar.  Tirer  quelqu'un  de 
peine.  ¡  Etouffer  un  moribond  en  lui  appuyant 
le  coude  sur  la  porlrine.  on  le  dil  des  despeña- 
duras. V.  ce  mol . 

Despendedor,  s.  m.  dèspéndé-dor.  Di-'Sipateur, 
celui  qui  dissipe  son  bien  mal  à  propos  .  qui  dé- 
pense avec  excès.  ¡  dépensier;  qui  dépense  beau- 
coup, qui  aime  la  dépense,  qui  a  l'habitude  de 
la  dépense. 

Despender,  v.  a.  déspéndtrr.  Dépenser,  dissiper, 
prodiguer  son  bien.  |  Fig.  Employer,  consumer, 
perdre  le  temps,  la  vue,  etc. 

Despeiifi».  s.  f.  r/<!.îy)e/isa.  Dépense;  dans  un  châ- 
teau .  dans  une  maisoiiToyale  ,  dans  une  com- 
munauté,•  se  dit  de  l'emploi  du  iléjiensier  el  de 
sa  demeure.  ¡  Dépense;  dans  les  maisons  par- 
ticulières; se  dil  du  lieu  où  l'on  serre  les  provi- 
sions el  les  différents  objets  pour  le  service  de 
la  table.  |  Inus.  Dépense;  emploi  de  son  bien.  || 
Provision  de  vivres.  \  .arrangement  ,  marché 
pour  l'approvisionnement  de  paille  et  d'avoine. 
¡  Provisions  qu'  acheté  un  maître  d'  hôlel.  || 
Emploi  de  maitre-d'hôlel.  de  dépensier.  ¡  Mar. 
Cambuse;  Icndroit  diin  bAlimenl  où  l'on  dis- 
tribue aux  gens  de  l'équipage,  les  rations  de  vi- 
vres, les  provisions.  ¡  PI.  Despensas;  inus.  V. 
ffastos,  espensas. 

Despeiisadanieiitt*  ,  adv.  déspénsadamén-té. 
.\udacieusement;  |hardiinent.  |  Précipitamment; 
avec  précipitation  à  la  hâte. 

De.«poii!><ii«io.  da.  adj.  dèsfiénsa-da.  Se  dit  d'une 
bète  affamée  privée  de  sa  ration  ordinaire 

Despeiisar,  v.  a.  inus.  dèspén-snr.  Se  repentir  de 
ce  qiron  a  pensé. 

Dcspenseria.  s.  f.  inus.  dèspénséri-a.  Emploi, 
fonction  de  maître  d'hôtel,  de  dépensier. 

Despeii.oiero,  S.  m.  di'spénsc-rn.  Dépensier;  celui 
qui  est  chargé,  dans  certaines  communautés, 
religiiusesdusoin,  de  la  dépense  de  toute  la  com- 
munauté. Il  .Mailre-d'bôlel;  pourvoyeur  ,  dépen- 
sier. ¡  Inus  Maître  d'hdtel  chez  le  roi.  ¡  í>ispen- 


DES 


—  121  — 


DES 


saleur;  distributeur  qui  répartit,  qui  distribue 
des  biens  qu'on  lui  a  confiés  à  cet  effet.  ¡  Mar. 
Distributeur;  commis  de  la  chambre,  maître  va- 
let. ¡  Despensero  mayor;  premier  maître-d-ho- 
lel  du  roi. 

Despen>i<'(a,  S.  f.  inus.  dim.  de  îiespensa. 

UeMiioûMiluiiionte,  adv.  dèsp('(]nadam''n-tL  Pré- 
ci|iilaniin('iil  ;  avec  précipitation.  ¡  Téméraire- 
nicnl;  iiudacieusement.haniimeiil. 

Ossiioñailrro,  S.  ni.  dèspéffiiadê-ro.  Précipice; 
lieu  fort  b.is  au  dessous  liMin  lieu  fort  haut,  où 
l'on  ne  peut  tomber  sans  péril  de  sa  vie.  ¡  Fig. 
Précipice:  grand  malheur,  ^'randedisgiAce.  î  Fig. 
Perd;  danger  extraordinaire  auquel  quebiu^un 
s'expose,  perte  certaine.  ¡  Espèce  de  plan  incli- 
né du  haut  duquel  on  f.iil  précipiter  un  taureau 
dans  un  lac  elc;  pour  l'y  combattre  à  la  nage  ou 
dans  de  petites  barques. 

DeHpoHitilero,  l'n.  adj.  dèspénadé-ro.  D'où  l'on 
peut  aisément  précipiter,  qui  esta  propos  pour 
se  précipiter. 

DrM|ieiïit(llxo,  ¡ru.  adj.  dèspégnadi-zo.  Qui  est  à 
propos,  d-où  l'on  peut  aisément  se  précipiter. 

llPMpeundiira,  S.  f.  inus.  V.  Despeñamiento. 

Ucjaiu'ñaniiciito,  S.  m.  dèspé<jnamién-to.  L'ac- 
tion de  se  précipiter.  |  Fig.  Chute  précipitée.  V. 
Despeño. 

Dt'íi|ti-ñHr.  v.  a.  à'espéçjnnr.  Précipiter;  jeter  de 
haut  en  bas,  jeter  d'un  lieu  élevé  dans  un  lieu 
fort  bas,  jeter  dans  un  lieu  profond,  dans  un 
précipice. 

Dcspeñiirsc.  V.  pron.  dèspêgnar-sé.  Se  précipi- 
ter; s'e\|M)>er  au  danger,  se  perdre,  se  plonger 
dans  les  vices,  courir  à  sa  perte. 

Dcxpoùo,  s.  m.  despé-ijno.  L'action  de  précipiter 
ou  de  se  précipiter,  se  jeter  dans  un  précipice. 
Il  Fig.  Chute  préripitée.  |  Fig.  Perte  de  crédit, 
d'honneur,  ele.  \  Dévoiement,  flux,  cours  de  ven- 
tre, diarrhée.  ¡  Inus.  Ruine;  perte,  perdition. 

De.ipopitnj-Ne,  v.pron.  c/¿'.s7)(í/.i!far-.vé. S'égosiller; 
crier,  se  faire  mal  au  gosier  à  force  de  crier.  ¡ 
Parler,  crier  avec  véhémence.  \  Parler,  agir  sans 
rédexion.  à  l'étourdie,  sans  rime  ni  raison. 

ncMpcraeioli,  s.  f.  inus.  V.  Desesperación. 

UcsperiiiiK»,  s.  f.  inus.  dèspéran-ia.  Manque  ou 
perle  d'espérance.  V.  Desesperación. 

UR.spi'i'iir,  v.  a.  inus.  V.  Desesperar. 

nospcrciidii*.  v.a.  (/è.s/)«'r/iOH(/ir.iVettOYcr;  laver, 
décrasser  ce  qui  ne  l'a  pas  été  depuis  long- 
temps. 

Dosporder,  v.  a.  inus.  V.  Perder. 

l>ONperdiplnd»nit'fitc.  ndv.  dèsphdiiindamfn-té. 
Prid'usemeiil;  avec  prolusión,  avec  prodigalité. 

DoMptM'diciado,  da.  part.  pass.  des  Desperdiciar, 
et  adj.  l'rodigué,  c.  ¡  Gaspillé;  prodigué,  dis- 
si|ié. 

DcNpcrdioiiidn,  s.  m.  V.  Desperdiciador. 

McHpiTdu-iador,  s.  m.  dèsp''rdi/.i(idor.  Dissipa- 
teur,- prodigue,  dépensier,  qui  dépense  beau- 
coup. H  (laspilleur;  celui  qui  gaspille. 

Ile.xpcrdiciadura,  s.  f.  inus.  V.  I)e,s/)f'r(/irio. 

IX'Mpordloiauiiciito,  s.  m.  inus.  V.  D'-spcrdicio. 

Uespcrdiriar,  v.  a.  dèspêr-di/.iar.  Mévendre  ses 
propriétés,  etc,  les  vendre  à  vil  prix.  |1  Dilapider; 
gaspiller,  prodiguer,  dissiper  mal  à  pr(q)os.  '| 
Gaspiller;  faire  des  dépenses  inutiles.  ||  Dcsyjer- 
diciar  el  tiempo;  perdre  son  temps,  le  mal  em- 
ployer. 


DcMpcrdlcio,  s.  m.  dèspérdi-zio.  Profusion;  pro- 
digalité ,  mauvais  emploi .  dégût.  l|  Gaspillage; 
dilapidation.  ¡  Destruction;  ruine  d'une  proprié- 
té, perte  d'une  chose  quelconque.  ¡  Hebul;  rési- 
du qu'on  iremploic  plus,  quon  ne  peut  plus  em- 
ployer, ou  que  l'on  n'emploie  pas  par  mé^rardc. 

UfMprrdisar.  v.  a.  desperdigar.  Séparer;  désunir, 
disperser,  débander. 

De.xptMcct'r,  v.  n.  inus.  V.  Perecer. 

Ue.NperpcprMc ,  v.  pron.  dèspéréiér-sé.  Désirer 
avec  ardeur;  se  consumer,  sécher  d'envie.  |  De*- 
perecerse  de  risa;  crever  de  rire. 

DL*.>4pcozar!4e,  v.  pron.  diispéréiar-sé.  S'étendre; 
s'allonger  en  se  réveillant,  lorsqu'on  est  encore 
à  moitié  endormi. 

Oi'xpprcïo,  s.  m.  V.  Esperezo. 

lloMperfilar  ,  v.  a.  dèspérfilar.  Peint.  .\doucirç 
arrondir  les  contours  dune  figure. 

De.sperniarMc,  v.  pron,  i/és/)i'r/i/ar-sé.  Perdre  le 
prolil,  cesser  d'être  en  profil. 

Do.«ip(>rniatiKado,  du.  part.  pass.  de  Desperma- 
tizar.  et  adj.  Despermatisé,  e. 

UospiMinatixar.  v.  a.  dèspérmatiiar.  /)esperma- 
tiser;  ùler  détruire  le  sperme,  l'humeur  sémi- 
nale. 

Defiipi'rmalfr.arMc,  v.  pron.  dè'^pérmatizar-sé.  Se 
despermatiser;  être  despermatisé. 

De.xperaïada,  s.  f.  di'spérna-da.  Pas  de  certaines 
danses  riisliqucs,  qui  consiste  à  sauter  et  à  re- 
tomber a  plat,  les  jambes  écartées. 

Dfsporiiad!»,  lia.  part.  pass.  de  Despernar,  et 
ailj.  Fig.  Las;  fatigué,  harassé;  qui  a  les  jambes 
rompues  à  force  d'avoir  marché. 

Do.üpcrnai*  .  V.  a.  dèspé<  nar.  Couper,  rompre, 
abîmer,  estropier  les  jambes,  en  empêcher,  eu 
ôter  l'usage. 

Ue<«perta«lor,  s.  m.  dèspéi  tador.  Celui  qui  est 
chargé  ou  qui  a  le  soin  d'éveiller  quelqu'un,  ¡ 
Fig.  Chose  qui  occupe,  qui  donne  beaucoup  de 
souci.  ¡  Réveille  malin;  réveil,  horloge  ou  mon- 
tre, (|ui  sonne  pendant  un  certain  espace  de  temps, 
pour  éveiller  précisément  à  l'heure  sur  laquelle 
on  a  mis  l'aiguille  en  se  coucbant. 

Di'.'iperlainieiito.  S.  m.  inus.  dèspértamién-to. 
Réveil  ;  cessation  de  sommeil  ,  l'action  do 
s'éveiller. 

DcNp<>r(aiitc,  part.  près.  inus.  de  Despertar.  Qui 
réveille. 

Despertar,  V.  n.  dèsjiértar.  S'éveiller ,  cesser  de 
dormir.  |  Devenir  plus  avisé;  plus  prudent,  plus 
en! en du. 

McspiTiar,  v.  a.  dèsp.'rlar.  Eveiller:  faire  cesser 
ou  rompre  le  sommeil  dune  personne  qui  dort. 
I  Fig.  Eveiller,  stimuhr,  exciter.  ¡  Eveiller  pro- 
voijuer.  !  Eveiller;  donner  de  la  gaîté,  rendre 
|>lus  actif,  j  Ué\ ciller;  éveiller.  ¡  Fig.  Rappeler, 
éveiller,  exciter,  émouvoir,  faire  ressouvenir 
d'une  chose  oubliée.  )  Fig.  Tirer,  faire  revenir 
d'une  erreur.  |  Déniaiser,  éveiller,  rendre  moins 
niais.  ;  Despertar  á  (¡uien  diiernte .  éveiller  le, 
chal()ui  dort.  é\  ciller  une  affaire  qui  était  assou- 
pie. Despertar  el  'leseo,  ragoûler  ,  réveiller  le 
désir,  remettre  en  appétit- 

Di'Npcrtiir.xc,  v.  pron.  dèsph-lar-sé.  S'éveijler; 
cesser  de  dormir.  ||  Fig.  Sé>eillert  sortir  Je  <on 
inaction.  Il  S'éveiller;  S'égayer,  se  réjouir.  |1  So 
réveiller;  s'éveiller. 

B»e»ij»iTtoï,:».  s.  f.   d''sp'h-t''-zn.  Pn'vovance  ;  fa- 

8 


DES 


—  122 


DKS 


cuité  (le  prévoir,  connaissance  d'une  chose.  V. 
Prévision. 

DcHitcMiiM,  S,  f.  inus.  V.  Espcnxas,  ijrtsto. 

neH|ii'nar,  s.  m.  inus.  dèspéssiir.  Déplaisir;  dé- 
gi)ùl,  chagrin. 

DcMpcnur,  V.  n.  iiius.  V.  Espender,  (¡(ittur. 

l»ON|M*Mt<iiïar,  V.  a.  despéstarjnar,  (Her,  arracher 
los  cils. 

De.x|><-Miiifiai-Me  ,  V.  pron.  dèspéslngnar-sé.  F'\'¿. 
Ne  píis  s'endormir,  donner  tous  ses  soins.  ||  V. 
Di'xltojar.s)'. 

Deixprlrlllcnilo,  ila.  part.  pas.  de  dcspetrifirnr. 
Mépcti  ilii',  V. 

DoH|>('(rilicai- ,  V.  a.  dùspétriftknr.  Dépétrifior, 
faire  en  snrtc  «pi'uno  personne  cesse  d'être  pé- 
trilire.  stiiperaito. 

llcsiioIrilirai'No  .  V.  pron.  dèspéfrifi'ar'sê.  Se 
(lépélrilier;  sortir  de  In  slupcfarlion, 

DoMitoKiif,  X.  a.  dcsju'/nr.  Diininuor;  rétrécir  le 
l)i)ul  d'un  tuyau  pour  le  faire  entrer  dans  un  au- 
tre. Il  Parla^ier  un  plan  ieonoj^raphique  en  par- 
lies  proportionnelles. 

DoHppKo.  s.  m.  f/i' .«/)(•-/').  Diminuí  ion  d'un  tuyau 
de  fontaine  à  son  extrémité  pour  le  fiiire  entrer 
dans  une  autre.  ||  Recoupement;  retraite  laite  à 
une  assise. 

Doupe/.oiiar,  V.  a.  d(>spt'7.nnar.  Oter,  arracher  la 
queiu'dun  fruit.  |  Diviser:  séparer  désunir  deux 
choses. 

DenipcKonarHc,  V.  pron.  dispéionar-sL  Se  rom- 
pre, en  parlant  de  la  queue  d'un  fruit,  d'uti  es- 
sieu de  voiture,  etc. 

DPNpIatlailameiito,  adv.  inus.  V.  Desapiadada- 
mente. 

ncNpiadndo.  «la.  adj.  inus.  V.  Desapiadado. 

nr^picailo,  «la.  part.  pass.  de  Di-v/i/rar.  et  adj. 
Dépiqué,  e.  Il  Fi^;.  Dépicjué;  détaché,  qui  n'est 
Jiius  de  mauvaise  humeur. 

■trapicar,  v.  a.  dèspH^nr.  Dépiquer:  mettre  fin  au 
dépit,  à  rhiiuT-ur  de  quelqu'un,  del'àcher.  ¡  Sou- 
lager; satislaire. 

Ilc!«pipar<>i(>,  V.  pron.  dèspikar-sé.  Se  dépiquer, 
se  déficher.  ¡  Se  satisfaire,  se  venger  d'une  in- 
jure, prendre  sa  revanche. 

Dospirarar,  v.  a.  di's¡>il{arar.  Purger  un  lieu  de 
cüq\iiiis.  de  vauriens,  les  roiwoyer. 

UeNpioae-a^.ar,  v.  a.  dèspi  ara/.ar.  Becqueter  les 
figues,  se  dit  en  parlant  îles  oiseaux. 

Dcfipietiar,  v.  n.  dèspiielitir.  Egrener  le  raisin 
avant  de  le  presser,  pour  faire  un  meilleur  vin. 
j  Chasser. jeter  hors  de  loi  l'humeur,  l'humidi- 
té* ¡  V.  n.  Fam.  V.  Morir. 

Dcíipidida,  S.  f.  dèspidi- da.  Tube,  tuyau  de  dé- 
charge pour  l'écoulement  d"eaux  surabondantes. 
V.  Desaijiiacero. 

Dospidioiitc,  s.  m.  inus.  V.  Expediente. 

.Ile^pliM tainristf,  adv.  dèspii'rlanién-té.  Ingé- 
nieusement, fuicment,  avec  esprit,  d'une  maniè- 
re éveillée. 

.«csplorio,  ta,  adj.  dèspiér-to.  Eveillé,-  qui  ne 
dort  plus.  1  Soigneux;  vigilant  attentif,  à  ses  in- 
térêts. '  Fig.  Se  dit  d'une  passion  qui  est  dans 
tonte  sa  force;  qui  es  toujours  la  même  ,  qui  n'a 
rien  peidu  de  sa  vivacité.  |  Eveillé;  vifaclif, 
¡  Soñar  despierto,  parler  sans  fondement;  sans 
savoir  ce  qu'on  dit. 

DcMpio7/o,  s.  m.  dèspié-io.  Â.rrhit.  Recoupement; 
jetraite  faiteaux  assises. 


llc>ipilfarrndaiiipiite.adv.(íeí;)í/y(ir(a<íam^rt-<<*. 
D"uiie  maoiéie  déguenillée. 

UoMplIfarradn,  du.  part.  pas.  de  Despilfarrar. 
et  udj  (;as|)i|l('..  (..  ¡  Déguenillé;  couvert  de  hail- 
lons. I  Casa  despUfarrailo;  ménage  décousu. 

WcMpiifarrur,  v.  a. í/(',v/>í//í/(; «r.  (j;lter:mellre  en 
tlesordie.  ¡  CiaspiUer;  ¡aire  ^es  déjienses  inuti- 
les. 

Up.<«piirarr<i,  s.  m.  dhpiifa-rro.  Abus;  mauvais 
usage.  ¡  Mídpropiete;  def.uit  de  propreté,  saleté, 
î  (ia-pilhige;  iietion  de  gaspiller,  de  dissiper,  dc 
faire  loules  sortes  de  dépenses  inutih'S. 

UrMpiiirt-M,  s.  m,  pi.  dèspinn-i.i'ss.  Pinces  des 
énoueuses,  d mt  on  se  sert  dans  les  manufactu- 
res de  draps.  V.   Pinzas. 

nt'Npititnr,  V.  a.  dèspinutar.  ElTacer;  faire  dispa- 
raiire  ee  >|iii  est  peint.  |  Fig.  Changer;  déligu- 
rer,  brouiller  les  choses  de  manière  (jue  l-événc- 
ment  soil  le  contraire  de  te  qu'on  attendait. 

ncMpiatai-,  V.  n.  dèspinnlar.  Fig.  Dégénérer;  se 
relAelier  diî  la  vertu  ,  de  la  probité,  des  mœurs, 
de  l'honneur  de  ses  ancêtres. 

DoNpiiitarf^e.  v.  j>ron.  dcspinniar-sé.  Se  tromper 
au  ¡PU  ;  prenilre  une  rarte  p;)ur  une  antre.  ||  .Yo 
desiiiitlai  sele  à  iiiio  ahpina  peisnna  ó  rosa;  se 
rajipeler,  a\oir  présente  à  l'esprit  une  pirsoimc, 
ou  une  eho-ic  (\uoiqii'oii  l'ail  vue  rarement. 

UcMpiiixudi-fa,  s.  f.  di'spinniadi'-ra.  ^fanuf.  E- 
uoiieii-t  ;  eelle  (pii  épluihe  les  draps,  qui  en  ar- 
rache les  ud'uds.  ¡I  Pincettes  pour  épincer  les 
draps. 

DoMpiiixar  ,  V.  a.  déspinn/.ar.  Manuf.  Enouer; 
éplucher  les  diaps.  en  ôter  les  nu'uds. 

I>(>»>pln7.a!4  ,  s.  f.  pi.  di'spinn-rass.  Instrument 
pour  énouer,  éplucher  les  drajis.  V.  Pinzas. 

Despiojar,  V.  a.  déspini^-har.  Epouillcr;  ôter  les 
poux.  Il  Fig.  et  fam.  Tuer  quelqu'un,  le  sortir  de 
I      la  misère. 

D(>.«pl<|iie ,  s.  m.  f/('s;>i-/ié.  Satisfaetion;  répara- 
tion, vengeance  quon  lire  d'une  injure. 

Di>>ipii-itai3<>,  da.  adj.  inus.  despirita-do.  Qui  n'a 
pas,  (piim.inque  de  force,  d'énergie,  de  vigueur. 

Eipj^pixoai' ,  V.  a.  dèspii  ar.  Rriscr;  réduire  une 
;      chose  en  petits  morceaux. 

Di'iipizeMrNe,  v.pron.  despii.'ar-sé.  Mettre  toute 
I      son  altention  ,  tous  ses  sens  ,  donner  toute  son 
application  à  u-ie  chose. 

Desplace!',  s.  m.  di^splaierr.  Déplaisir  ;  chagrin, 
mécontentement,  peine,  déiioùt. 

Desplarer.  \  .a.  dèspi  are  <r.  Déplaire;  fâcher,  cha- 
griner, être  désagréable,  faire  de  la  peine. 

Desplaciste,  adj.  inus.  V.  Desapacible,  desagra- 
dable. 

De.xplaciblcnientp,   adv.  inus.  Y.  Desapaeible- 
I       mente. 

Desplaciente,  part.  près.  inus.  du  v.  desplacer. 
Déplaisant  ;  qui  tléplail. 

Desplanar,  V.  a.  inus.  Y.  E.rplirar. 
i  Dcspiaiitarioii  ,   S.  f.  dèsplantaiAon.  Déplanla- 
tion;  l'action  de  déplanter,  d'arracher  des  plan- 
tes. 

Desplaiitadar  ,  s.  m.  dèsplanlador.  Hortic.  Dé- 
plantoir ;  instrument  du  jardinage,  en  forme  de 
bêche  recourbée  ou  cylindrique  ,  qui  sert  à  dé- 
planter les  végétaux,  sur  tout  les  plantes  délica- 
i  les.  Il  Déplanteur;  ouvrier  qui  fait  métier  de  dé- 
planter ou  d'arracher  les  arbres. 
;  Desplantar ,  V.  a.  inus.  (/ès;)ia«far.  Déplanter; 


DES 


—  123  — 


DES 


tléraciiier.   V.   Desarrai.iar.  Il  Déplanter  un  jar- 
din ;   airaihcr  tout  ce  (¡n;  s'y  trouve. 

Uesiilaiitiir.oit',  v.  pron.  dèspùiular-si':.  Daii^i  l'os- 
crimc  et  la  danse,  perdre  l'aplomb,  prendre  une 
position  oblique,  iiulinéc. 

Dompliuite,  S.  m.  dèsplan-té.  Esgri.  Posture  obli- 
que. 

D(>M|>l:itar,  V.  a.  dèsplalnr.  Sé|)arer  l'argent  qui 
fonuc  ;illii)};e,  qui  se  trouve  en  combinaison  avec 
d'autres  mclaux. 

ncspiatc.  s.  m.  ilèsphi-té.  Séparation  de  l'argent 
d'avec  les  autres  niéiaux. 

UpMplatca«lo  ,  «lu.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  des- 
plale/ir.  Désargenté,  e;  dégnrni  d-ar(.'enl,  se  dit 
d'une  eliose  qui  était  argentée. 

DPNpIatcar,  V.  a.  dèsplaté'ir.  Désargenter;  enle- 
ver l'argent  d'une  (hose  qui  était  argentée. 

De.xplatoarNo,  v.  prou,  dèsjdatéar-sé.  Se  désar- 
genter; être  désargenté. 

Bciplayar,  v.  a.  inus.  V.  Explayar, 

Desplayar,  v.  n.  dèsplaiar.Se  retirer,  en  parlant 
de  la  mer. 

Dcx-plaKad»,  «la.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  despla-- 
zar.  Déi  laeé,  e;  qui  a  quitté  la  place  qu'il  occu- 
pait ou  dont  on  a  pris  la  place. 

DcNpIazumitMitu,  s.  m.  dèsplazamién-to.  Dépla- 
cement ;  action  de  déplacer,  se  dit  des  choses 
qu'oïl  change  de  place.  ||  DéplaiemeiU;  action  de 
se  déplacer  .  se  dit  des  personnes  qui  se  dépla- 
cent. Ij  Mar.  Déiilaceineiil  ;  place  qu'occupe  dans 
l'eau  toute  la  carène  d'un  bâtiment;  volume 
d'eau  ainsi  déplacé  par  le  bAtimeiit. 

Se.xplaxnr ,  \.  a.  dèsplniar.  Déjilacer;  óter  de  sa 
place;  se  dit  des  personnes  et  des  choses. 

DcMpli'^iiilaiiK'iito  .  adv.  inus.  dlsph'fiadnmihi- 
l('.  Ouveiicuient  ;  fi  anchemenl  ,  hautement.  || 
Expressément;  en  termes  formels. 

UcMplcsail».  «la.  part.  pass.  du  v.  desplegar.  Dé- 
ployé, e;  déplié,  e. 

Dcsplesadiira  ,  s.  f.  dúsph''(j(id<ni-rn.  Déploie- 
ment ;  l'action  de  dé()lier,  ou  l'elTet  de  celte  ac- 
tion. Il  rig.  Explication;  éclaircissement. 

De^pU'S^iV  V-  n.dèsplt'unr.  Dé|)loyer;  ouvrir,  éten- 
dre ce  iiui  était  ployé.  |  Fig.  Déjiloyer;  montrer 
dans  tout  son  jour.  |  Déployer;  étaler,  faire  pa- 
rade. ||  Milit.  Dcspli'tjiir  un  ejército;  déployer 
une  armée  ,  la  développer  sur  le  front  et  sur  les 
ailes,  lui  faire  occu|)er  un  plus  grand  espace  de 
terrain  ,  une  plus  grande  lif;nc  eu  présence  de 
l'ennemi.  = /)c's/)fei/rir  In  columna;  déployer  la 
colonne  ;  pas-er  de  l'ordre  en  colonne  à  l'ordre 
de  bat?illc.  |1  Déplier;  ouvrir,  étendre  ce  qui  était 
plié. 

■•ej<pii>gar.«i«>,  v.  pron.  d¿'splé(¡nr-sé.  Se  déployer; 
être  déployé  ;  dans  les  mêmes  arce[)iions  que  le 
\erbe  actif.  ||  Se  déplier;  être  déplié. 

Denpicso,  s.  m.  ddsplé-go.  Explication,  dclaircis- 
sement. 

D<>Npiimiet(>ar,  wa.dèspUfjuélénr.  Agric.  Epam- 
prer  la  \igne,  couper,  arracher  les  pampres  inu- 
tiles. 

DPNpli«-siio.  s.  m.  dèsplii'-ijué.  Déploiement;  ac- 
tion de  déployer  ,  étal  de  ce  qui  est  déployé.  || 
Dépb  iement  ;  manceuvre  militaire  ou  action  de 
fornu  r  en  bataille  une  troupe  qui  était  en  cidon- 
ne.  Il  (iran  dc.ipUegue  de  fuerzas  ;  déploieinenl 
de  brees. 

DcMplonindo,  da.  adj.  dèsploma-do.  Devers;  qui 


n'est  pas  d'ajdomb,  qui  penche,  qui  est  déversé. 

Dc«tplonia«lo  ,  da.  part.  pass.  du  v.  desplomar. 
Surplombé,  e. 

Desplumar  ,  v.  a.  desplomar.  Faire  sortir  de  la 
ligne  perpendiculaire,  détruire  l'aplomb,  faire 
surplomber. 

D«'i><ploiiiarMc>,  v.  pron.  di'.splomnr-sé.  Surjilom- 
ber,  saillir,  perdre  l'plomb,  s'écarter  de  la  ligne 
perpeii(li(  ulaire.  Il  Fig.  S'écrouler  5  tomber  un 
s*  :i  naissant. 

DcMpIomo  ,  S.  m.  dèsplo-mo.  Surplomb;  défaut 
d'ajilomb,  éloignenu-ut  de  l'aplomb,  écart  de  la 
ligne  perpendiculaire. 

i»<'Mploiiia«iu  ,  da.  part.  pass.  du  V.  desplumar. 
Déplumé,  e. 

I>e.spliiiiia«liira  ,  s.  f.  disploumndou-ra.  .\ction 
de  déplumer. 

UcKpIiiitiar,  v.  a.  d'espioumar.  Déplumer,'  plumer, 
ôler  les  plumes  aux  oiseaux  |  Fig.  et  fam.  Dé- 
¡)lumer;  dépouiller  (jucl'un;  lui  soutirer  de  lar- 
gent. 

EtcMpluinai'iap,  v.  pron.  dèsplnumnr-sé.  Se  dépla- 
mer  ;  perdre  ses  plumes.  |i  Se  déplumer,-  s'arra- 
cher les  plumes. 

D('Hpalilavi«>n.  s.  f.  dhspohln/.iov .  Dépeuplement; 
action  de  depeujder.  j  Dépeuplement,  dépopula- 
tion; élat  d'un  l'ays  déplenpié. 

ncMpottlada,  S.  f.  inus.  V.  Despoblación. 

Dospublatio  ,  «la.  part.  pass.  du.  v.  despoblar. 
Dépeuplé,  e.  |  adj.  Dépeu|)lé.  désert. 

Dosp(»Stla«Io,  s.  m.  dùspobla-do.  Désert,  solitude, 
heu  inhabité. 

OoMpotilatlar,  vn.  S.  dèspobtador.  Dépopulaleur; 
qui  dépeuple,  (jui  ravage. 

n«v«pof»laiiii('n(o.  s.  m.  V.  Despoblación. 

U«'!>ipM!>lav.  V.  a.  despoblar.  Dépeupler  ;  détruire 
la  population,  dégarnir  d'habitants,  en  diminuer 
considérablement  le  nombre.  ¡  Dépeupler  ;  par 
extension,  de^'arnir  un  lieu  de  la  idus  grande 
partie  des  animaux  qui  s'y  trouvent,  ((ui  l'habi- 
tent, i  Dépeupler;  se  dit  eussi  d'un  bois,  d'une 
foret  .  d'une  pépinière  dont  on  tire  une  grande 
quantité  d'arbres  ou  de  plant*. 

Uo.opoblarMf  ,  v.  pron.  di-spoblar-s>L  Se  dépeu- 
pler; être  dépeuplé,  dégarni  d'habitants,  dimi- 
nuer en  population.  ||  Se  déjienpler;  en  parlant 
d'une  garenne,  d'un  colombier,  etc. 

Uespodorado,  da.  adj.  iuus.  dèsjiodéra-do.  Dé- 
possédé. 

0<'sp»J:îd<i  .  «I.i.  pirl.  pa-is.  du  V.  d"sp'  ¡ar.  Dé- 
pouille, e;  dévalisé,  e.  etc.  V.  Despojar. 

lícKpojadoi-,  ra.  S.  dèsjion-lintlor.  Spoliateur;  ce- 
lui qui  ilepossède,  qui  depouible. 

Doispoji;tiiieiit«<i  .  S  m.  lUspojamièii-lo.  Spolia- 
tion; action  de  déposséder.  |  l)i'pouillement;  ac- 
tion de  dépouiller,  de  se  dépouiller. 

Hfnpnj.iir,  V.  a.  dcspng-bar.  Dépouiller;  enlever  a 
quelqu'un  ses  babils,  ses  elVels  ,  avec  violence. 
¡Fig.  Dépouiller;  dépo^séde^  priver,  denuer 
quebiu'un.  lui  ra\  ir  ce  qui  lui  appartient,  ses  ri- 
chesses, ses  emplois,  etc.  ¡  Dépouiller;  l'iler,  en- 
lever ce  qui  garnit,  ce  qui  enveloppe,  ce  qui  cou- 
vre, ce  qui  accompagne..  ¡  Dcspi-jnr  t/n  arbol  df 
su  corteza;  dépouiller  un  arbre  de  son  ccorce. 
l'écorcer. 

UeMpoJar.NO.  V.  pron.  dè.spog~har-sc.  Se  decouil-- 
1er,  être  dépouille  ;  changer  de  peau,  perdre  sa 
peau  en  parhml  des  serpents  cl  de  certains  aui- 


DliS 


—  12Ï  — 


DES 


maux  arlieulis  qui  (liaiipcnl  do  tomps  en  Icmps 
l'cuM'lupiic  (■■i)i(li'iiiiiiiiii'.  ¡  Se  (K'piiuilli'r:  se  pri- 
ver de  son  l)ieii  en  fnveurde  (iiiel(iu'iiii.  ¡  S'em- 
ploie dans  les  mêmes  aeieplions  que  le  veibe 
an  if. 

DcK|iojo.  s.  m.  (¡cspofi-ho.  Dépouille;  signifie 
piopn  nient  l'enveloppe  (^piderniique  que  rejel- 
ten(  il  (|ii(  Ujiíes  (Imkiui's  (erliiins  Hiiiiniiiix.  | 
l'oés.  Dépouille,  le  corp>  d'un  lininnie  n|)iés  sa 
nioil,  eoiisidéré  eoinine  l'ciiM-lopiie  mortelle 
d'où  s'e>l  éeliappée  l'Ame.  |  Deponile;  sedil('';;a- 
leineiit  desellels'jde  eorps.  des\(ieinenls  qu'une 
persdiine  dei  éiUc  portail  liabiluelicmeiil.  ||  Dé 
pouille;enf:éii(riil,  ee  i|ui  sert  à  vêtir  queli]u'un. 
Il  I'i|.'.  Déiionille;  biens  ra\  is,  toute  elidsc  (|iic 
l'on  arqniert  ou  dont  on  s'ein|iare  au  détrinieot, 
au  préjudice  d-aiitiui.  |  Milit.  Dépouille;  ordi- 
nairement, au  pluriel;  tout  ee  qu'on  enlé\e  à 
l'ennemi  dans  une  bataille.  ||  Ilisl.  rom.  Dcspo- 
joí  ó/)ÍHO)s;  dépouilles  opimes;  rêeompeiise  ae- 
eordéeau  soldat  qui  avait  tué  de  sa  main  le  elicf 
des  ennemis  et  qui  eoiisistail  dans  le  droit  de 
s'approprier  les  dépouilles  de  ee  ehef.  |  Dé|)oui- 
lle;  le  ventre,  [la  IVesiiie,  la  lêteet  les  extrémi- 
16s  des  animaux  de  bourlierie.  H  l'rat.  Spoliation, 
tléposscssiun.  H  rillat'e,  l'a(  lion  de  piller.  |  inus. 
V.  Ksjwlio.  \\  l'rat.  MniidumicHlo  de  despojo; 
sentenee  juridique  qui  dépouille  d'une  posses- 
sion injuste.  Il  Art.  Cul.  lirsjiojos:  desserte;  en- 
semble des  mets,  des  viandes  que  l'on  a  desser- 
vis, ôtés  de  dessus  la  table.  ||  Menus;  abattis  de 
volailles,  l'extrémité  des  membres  de  la  {grosse, 
volaille  et  eertaines  parties  comestibles  de  leur 
intérieur.  |  Dur  dcsiinjos  por  dvnihos\  donner 
les  matériaux  dun  édi'lice  pour  les  frais  d.-  la  dé- 
molition, ¡¡rrai.  Dé^uerpissement;  abandunne- 
mcnl  de  la  possession  d'un  immeuble. 

ne.*(|iolva«lo.<lH.  p.  pas.  de  despolvar.  V.   ce  mot. 

Uow|>olvai',  V,  a.  (ícíj'oírar.  Oler,  secouer  la  pous- 
sière; époudrer. 

nos|tolvoieudo,  da.  p.  pas.  de  despolvorear. 
\.  ce  mot. 

l$e!U|iol\oii<ni-,  V.  a.  despolvorear.  Epoudrer, 
éjiünsseter;  secouer,  ôler  la  poussière. "||  Fig. 
Ecarter,  dissiper;  éloij;ner.  rejetter  loin  de  soi. 

l»e»ipolvoiizai',  V.  a.  mus.  V.  Despolvorear. 

Iío.6;i»«ij«T,  V.  a.  inus.  V.  Deponer. 

E$r.«|(onei'Mi>,  V.  pron.  despnnér-sé.  Cesser  de 
pondre,  de  faire  des  oeufs,  en  parlant  des  oiseaux 
de  basse-cour. 

E»<'K>|iolniiKncioii ,  S.  f.  dcspolaramion.  Phvs. 
Dépolarisation;  action  de  dépolaviser,  de  détrui- 
re l'étal  qui  constitue  la  polarisation,  rbénomè- 
ne  qui  a  lieu  lorsqu'un  faisceau  polarisé  de  lu- 
mière traverse  un  prisme  birélrigeiil  dans  une 
certaine  direction;  c'esl-à-dirc  que  le  faisceau 
analysé  avec  ce  prisme  donne  dans  tous  les  sens 
deux  imapes  blanches  cl  d'une  éfiale  intensité. 

l>C!<|tolni-i7,udo,  da.  p,  pas.  de  despolarizar.  Dé- 
polarisé, e. 

»r!<polni;lKni',  v.  a.  despolarhar.  Phys.  Dcpola- 
riser;  détruire  on  faire  cesser  l'étal  de  polarisa- 
tion. 

Deüg»oinrÍ7,nr!«r.  v.  pron.  despolarhar-sé.  Se  dé- 
polariser; être  dépolarisé. 

l>CMpn|MiliiriiKacinii  .  S.  f.  dcspopoularÍ7.(aion. 
Folil.  Depopularisalion;  perle  de  la  popularité, 
faire  perdre  la  cousidcralion,  la  faveur  populai- 


re. Il  Dépopulariser;  se  dit  des  choses  qui  oica- 
sionent  la  de|iopularisalion,  la  perle  de  la  faveur 
populaire. 
l>i-i«l>«i|»iiliiri/arNr,  v.  jiron.  desjiapoularir.ar-sé. 
Se  dépopulnri-er;  perdre  la  considêralion,  le  suf- 
fia;:e  populaire. 
Il<'K|ioii|iii-ioiiar,  V.  a.  inus.  despori ¿rouar.  Ti- 

ler  dun  liru  >ali'  et  malpropre. 
UcM|iiti-iiiiado.  du.    jiari.  pus.   de   desporliUar 
\.\\\  Cl  Ile.  e. 
j  n(>H|M>rtilliir.  V.  a.  detporliltar.  inus.  Egueulcr, 

ébrécher.  |i  Iiius.V.  .Mellar. 
I  DcM|ioH,  ad\.  inus.  V.  Despues. 

ll<-i«|M>Maciuii.  s.  f.  inus.  \ .  Desposorio. 
I  Ut'K|>itMado.  da.  p.  pas.  de  desposar.  Fiancé,  p. 
)       ll'dj.Oui  a  des   meiiolles  aux    poignets,   aux 
I      mains. 

OoN|toNiiJaN,  s.  f.  pi.  inus.  V.  Esponsales. 
I  IkiwiiuNaiii lento,  s.  m.  inus.  V.  Desjiosttrio. 
\nvnitttmt\v.  V  a.  desposar.  Fiancer,   marier,   unir 
par  uni'  cérémonie  i-ideiinelle,  ¡tar  une  promesse 
de  s'épouser.  Se  dit  |ilusordinaircment  des  céré- 
monies observées  jiar  l'église  pour  les  liançailles. 
Uf.xpoNarNo,  V.  pron.  despossar-sé.  Se  lianier;  se 
marier;  êlrc   liaiicé,    marié.  ||  Fig.    Se   joindre, 
s'unir. 
DrNpoMordor,  s.  ni-  desposéédor.  Spoliateur;  ce- 
lui qui  dépouille,  qui  dé|io?i-ède. 
DoHpo.Mcor,  v.a,  despostérr.  Dé|iosséder;  ôter  la 
possession   d'une  cliose  à  quehiu'un,  enlever  à 
(jnelqu'un  ce  qu'il   possède- 1|  Déposséder  quel- 
qu'un d'une  cliarge,  d'une  dignité,    d'un    lion- 
neur,    d'une   position.  ||  Fig.    Dé|)ossé(Ier   quel- 
qu'un   de  sa  réputation,  de  sou  honneur,  de  la 
gloire,  etc. 
Uespo.xecrse,  v.  pron.  despo'sséérr-sé.   Se  dépos- 
i      séder;   être  dépossédé,  perdre  sa  possession. 
Oi'spu.seido,  da.   p.   pas.   de  desposeer.   Dcpos-  , 

sèdé,  e. 
DeKpo.xcinilcnto,  S.   m.   desposséimién-tà.   D6- 
vestilure;   dépossession;    la  dévcslilure    d'une 
charge,  d'une  bénéfice. 
DeNpM»<('iiioii,  s.  f.  desposséssion.  Dépossession;, 
action  de  déposséder;  état  d'une  personne  dé- 
possédée. 
De.xpo.Kino,  S.  m.  despossi-no.    Philol.    Désposy- 
ne;  qui  appartient  an  maître.  Ce  nom    aélé  don-^ 
né  aux  parents  de  J.  C. 
De.«ipo.x«»i-io,   s.    m.  desposso-rio.  Desponsaiion; 
iianijaillcs,  cérémonies  que  célèbre  l'église  pour 
fiancer. 
Déiiputa,  s.   m.   drs-pota.   Despote;   titre  donné 
aux  gouverneurs  de  certains  étals  tributaires  de 
la  Turquie.  ||  DesiKite;  souverain   dont   le  pou-  . 
voir  est   absolu,  sans  contrôle,  qui   ne  connait 
d'autre  loi  que  sa  volonté.  1  Despote;   celui   qui 
tyrannise  ceux  qui  l'environnent,  ceux  qui  l'en- 
toiiient.  ou  qui  dépendent  de  lui.  ¡j  Ilisl.  Dcspo- 
!      te;  titre  honorilique,  que  lis  empereurs  se  réser- 
!      vèreiil  dans  l'origine  et  quils   accordèrent   en- 
j      suite   à  leurs  fils,  à  leurs  gendres,  à   leurs  pa- 
;      rents. 

Ifoüpútlcamcnte,  adv.  dcspolihamén-té.  Dcspo 
I      tiquement;  d'une  manière  despotique,  avec  des" 
I     potisme. 

iDcjspûtico,  ca.  adj.  i?es77()-f?'.o.  Despotique;   ab- 
solu, arbitraire,  indépendant. 
;  uespolisuio.  s.  m.  c/eijJoii5-nio.Despotisrae;pou 


DES 


—  125  — 


DES 


voir  absolu,  arbitraire,  illimité,  qui  ne  reconnaît 
d'autre  règle    que  la  voionl(^  du  deïpole.  I 

DÓHpotn,  s.  m.  iiius.  V.  Vi'spola. 
nc»iiM>triraniii-i!(»  ,    S.    m.   des¡i<)trikamién-to. 
Défíoi-^imeui;   bal)illaf;e.   bavardage;    action   de 
parlera  tout  (iropo^,  saiii^  r«''gle  ni  mesure. 
Deoipoli-icsir.  v.  a.  despvlrtkur .  Dégoi-ser;   parier 
plus  (ju-il  ne  faut  et  a*ecbeaueou|)  de  \olubilite. 
DeMpoli-icarNC,  V.  pron.    despolrt  ar-sé.   Se    dé- 
guiser; se  dégourdir,   se  déniaiser.  ¡ 
»e!>ii»r«'i'iiil»lí*.    atlj-    il('s¡n¿/.i(t-hl¿.    Méprisable;  i 
pau>re,  niiUivais.  digne  de  mépris.  | 
líe.spi-oeinílo,  du.  p.  pas.  de  ilasprcrinr.    Dépri- 
sc.   e;   méprisé,   e.    S-emploie  adjectivement.  ||    j 
adj.  ¡nus-  V.  Descuidado.  I 
DeMprrriador.  S.   m.    drspréiia-dor.  Déprisanl; 

celui  qui  déprise,  qui  méprise.  | 

ItcNproriamit'iitu,  S-  m.  idus.  Y.  Desprecio.         I 
UcNproclar.  v.  a.  desprviifir.  Mépriser,  dépriser; 
faire   peu  de   €as.  ||  Décrédiler;   faiic    perdre   le 
crédit.  Il  Réfuter;  rejeter,  avec  dureté,   avec   ru- 
desse. Il  Despreciar  la  vida;  faire  bon  marché  de 
sa  vie. 
DrNprccio,  s.  m.  despre-iio.  Mépris;  dédain,  op- 
probre, dérision,  moquerie.  |¡  Rebut;    action    de 
rebuter. 
DcKprt-iKlor,  v.  a.  despréndérr.  Déprendre,  dé- 
tailler,   séparer,   en    parlant    d'êtres    animés, 
dMiiimau\   tini  se  battent. 
ftesiivvnávvsv,  \.  \nüi).  di'spréndi'rr-sé.   Se   dé- 
prcndre;sc  détacber;tomber  aveerapidité.  j  Fig. 
Se  détacher;  se  désister,   se  dessaisir.  ||  Fig.   Se 
départir,  démordre.  |  Cliim.   Se  dégager;  se  vo- 
latiliser, en  parlant  d-uii  gaz,  etc. 
Oo.uproiitlitin,  «la.  p.  pas.  de  Desprender.  Déta- 
ché ,  e.  Il  Cliiiii.  Dégagé  ,  e. 
De.Hpi'oiifliiiiicitt»,  s.  m.  di-spréndimicn-to.  Des- 
saisissement ;  aelion  de  détacher  et  de   se  déta- 
cher. Il  Chim.  Dégagement;  évaporation  des  gaz, 
des  vapeurs. 
■>e»iprcii>«adu,  da.  p.    pas.   de  Despn'tisar.  Dé- 
pressé ,  e. 
Bcs\trvnsni\  V.  ».  déspréiisar.  Dépresser;   ôter, 

tirer  de  la  presse. 
Dewprcusar.m*.  v.    prou .   dèsprétisar-sé.   Se  dé- 
presser ;  être  dépressé. 
Dt'Hpi'rociipacioii.  s.   f.    dèspréokoiipnzioii .  Li- 
berté d'espnl  .  de  rriiyaiice,  etc.  par  opposition 
à  prcocupaciiux.  \  Manque  de  préoeeupalion. 
UvMprooriipado,  da.    p.    pas.  de  Desjireocupar. 

DépreiKCupé,  e. 
Ue.«^prri>riipar,  \.  a.  fiès/)r^o/.OMpar.  Dépréoccu- 
|ier.  désm  l'ai  lier  ,  déprévenir,  ôter  la  préoccupa- 
lion,  tirer  dune  pi  éiH'cnpation. 
M«->>prforiipary<>.   v.  pron.  <li-sprvnl,ou]>ar-sé.  Se 
depréiM  eui)er;  être  dépréocciipé  ,  se  tirer  soi-mê- 
me d'une  preoci  npation. 
nesprot.xia  ,  s.    f.    dcsprt''(-7.ia.   Hot.    Dépréizie; 
genre  df  la  famille  des  graminées   ¡¡halaiiileVs, 
comirciKint  des  plantes  herbaeées  du  Mexi(|ue. 
Di'.«prov<>iifloii,   s.    f.    di'sprévniï.idii.   ImpreMi- 
vance-,  mamiue  de   prévoyance,  de  prépaialiis. 
de  mesures. 
UrvpiTioiiidaiiionto,  adv.  désprcvéiiidain¿n-lr. 
Au   dépourvu,   sans    prévoyance,   sans   prépa- 
ratifs. 
UCMprctenido  ,    du.    adj.    di^spróví-ni—do.     Dé- 
pourvu ;  qui  manque  des  choses  nécessaires,  de 


prévoyance.  |  Coger  desprevenido;   prendre  au 
dépourvu. 

DcHpi-ry..  s.  m.  inus.  V.  Desprecio.  \\  inus.  Pral. 
Conliiniue. 

Uc-»<principiy.ado,  da.  p.  pas.  dc  /Jf.s/^ru.ciyn- 
zar.  Déprincipisé,  e.  S'emploie  adjeciivemenl. 

»«.Npi-li.elpi/.ar,  V.  a.  dèsprinmipaar.  Deprinci- 
piser  lotería  qualité,  le  litre  de  prime. 

»,.Nprlva.i»a.  s.  f.  desp'iian-ui  iiius.  Perte  de 
la  faveur  .  des  bonnes  grâces  de  1  amitie  de  quel- 
qu'un et  plus  particulieiemenl  de  la  laveur,  du 
favoritisme  du  souverain. 

D.-«p.-Iv».-.  V.  a.  desp'ivar.  inus.  Faire  perdre  les 
bonnes  grâces,  l'amiliédc  quelqu'un,  le  lavori- 
lisme  du  souverain. 

uesprivar.  v.  n.  Déchoir  de  la  faveur,  de  lami- 
tie  .    du  favoritisme  dont  ou  jouissiiit. 

Despiol.H.lr.v.  a.  dé.sprohihir.  Depiobibcr  ;  ces- 
ser de    prohiber,   annuler,   lever    une   probibi- 

Dfiproplaclon  .   s.    f.    dcspropiaiion      Jurispr. 
Des«asiiie-   formalité  an   moyen   de  laquelle  ou 
opérait  autrefois  l'aliénation   d'un  héritage,  a 
la   suite    d'une    donation,  d'une  vente,   d'u» 
échange;  ou  bien   par  laquelle  on  conférait  un 
droit  d'bypolbé(iuc.  en  conséquence  d'un  con- 
trat de  prêt  .  de  rente,  etc. 
Respr«piar.  v.  a.  inus.  V.  Desapropiar. 
l».-«pr.M.«.'.'lo...  s.  f.  (/è.s/)roy.orzion.  Dispropor- 
tion .  manque  de  proportion  .  de  convenance. 
■»eMM'«p«.rfio..«danMM.ic  ,    adv.    despropomo- 
nadawhi-W.  Disproporlionnemenl  ,  d'une  ma- 
;       niére  dispro;  orlionnce. 

i  Desproporcionado,  da.  p.    pas.  de  Despropor- 
\      r/o»,rir.  Disproportionne,  ee, 

„  .......t.    V     a    desinoiwrcwnar,    Dis- 

]  DeNpropoifi«fi>a«  •  >•   <>•  "i^;"    /  ' 

propoi  tionner  ;  ôter  les  proportions. 
Uesplopo^uadislmo,  »««•  "dj.  sup.  de  Despro- 


pasilado 


1111:11  IIUIU.  .        ,  •.  Í  II. 

Oospropo^llado.  da.  adj.(/e5,.To/K)5í.ía-J«  Ab- 
surde, impertinent ,   h.MS    de  propos,   ridicule, 


saugreuu.  ..      îu^,.^a:,/, 

«.  ••.«cm     dèsvropo-ssito.  Absurdité, 

Despropósito,  s.  m.   «es/'";" 

imperlinenre  ;  coq  á  l'ànc. 

Desi 


Incartade, 
sproveer'  v."  a.  desproveer.  Depourvoir  ;  priver 

,  •  •      ,ipun,iiir  de  ce  qn    est  necessai- 

de  provisions  .  uegai  nii  iir  v»     1 

re.iiMilit.    Démunir;   ôter   les  munitions,  les 

subsistances,  les  défenses.  ,. 

,•    r>r<iii     di'^nrotetri -se,    ac  uc- 


De- 


uil e  :  être  démuni.  •  ,       a      *a 

.  .  #„      adv    disvrovcidamin—té. 

Desproveldaimiiie  .    auv.cr-/' 

.       1  .■;„ii=    V    luDVinddnniCnle. 

Au  dépourvu,  \uius.  v./n"/<> 

'    .  .       V       n     ii;is     de  Desproveer 
De^pi-oveido,  drt.    P-     P'"'-    "^    ^     ' 

pourvu,  e.  „,.  ,/,-..,nroreÍHuefi-ío.  Inus. 

Des|»r<»velmleiil«.  s.  !"•         /        ■■.„,,„      ...an.nio 

K-a,  de  ce  qui  est  dépourvu;  discltc  ,   manque 

de  cli..ses  'H'^'-^^";"';„^    ■  de  Desproveer. 

Desprovisto,  tu.   p.    V'»^-    'f'^r-    "  ' 

D's,i;':MU:e.«.Uado.da.p.pas.    de/)e.,roc/«- 

CKi/cin  .  Diprovincialise  ,  e. 
»c.MM.^.i..rl..l»/.«r.  V.  a.  ,/é.,.roc..<n/.<W.zflr.  De- 

pi'.!,nc,aUser;ôter,   faire  perdre  les  manieres 

Dcsmi'cbic  '"s.   m.    de.'>poué-blé.   Dépopulation, 
^X:;ÍM;^^er  un  pays  de  ses  habitants  elle 

résultai  de  cette  action. 


DKS 


—  126  — 


DES 


neniMK'lilo.  s.  m.  ¡uns.  V.  Despoblaiiun. 
W<-H|tiiciiie.  s.  m.  iiMis.  V.  Marceo. 
tt*--Hi»uóm,  aós.  uèspDnfs.s.  Apres,  ensuite;  adver- 
be de  lemps  ci  de  licu.iil'rep.  Après;  préposi- 
tion de  temps,  doidre  pt  de  lieu;  s'eniploip 
|)our  exprimer  lu  sneccs.Ninn  des  |)i'rsoiines  et 
des  elio-es,  et  se  phice  dcNiinl  le  nom  de  la  ppr- 
soiiiie  cl  de  la  i  liose  ipii  iii  préicdc  d'iuitri's  pur 
ordre  (le  lcn)ps  et  di'licu.  I>rs'  nrs.  est  toujours 
suivi  de  lii  pirposilioii  de.  /íí'.v;mc.<  dr  tuntas 
anitari/ities  ;  Bpré<  Iniil  d';ij:iliiliims.  ¡)i,x  uiil 
uitDS  dcsiiiips  ilf  Ahralinin;  deux  inilli'  nus  ajirés 
Abraliiim.  La  ¡data  i-xtà  dpspiivs  del  oro;  l'ar- 
gent vient  après  Idr.ji />('.î/h/('.»  iIp;  maL-rè:  dr.i- 
jmex  dr  tanins  niannitlas  cl  hnmhrc  es  todavía 
incicdniii:  après  tant  de  luervrillrs  ,  malgré 
tant  de  merveilles  .  riioninie  est  eneore  inerè- 
dnle  11  Dcrrièri-;  estar  después  de  (i/¡/uno,  être 
derrière  (jueliiu'un.  1 

UcNitiKrttw,  tu.  I».  pas,  irrefr.  de  Dcspouvr.  Y.  ce 

mot.  I 

nosiMiJuN,  adv.  irre(ï.  V.  Dcspncs. 
MfM|>uliiit».  (In.  p.  pas.  de  Despulir.  Dépoli,  e.       | 
UeHpiiliiiilciito.    s.    m.    d'  siiniilinii('n-to.  Dépoli;  ■ 
qiialilede  ci-  qui  est  dépoli  nAiMiou  de  dépolir.     1 
Despulir,  V.  a.  dcspn-illr.  Deponlir  ;  ôter  le  poli; 
en  parlant  des  choses. jj—Se  pron.  Se  dépolir; 
être  dépoli  ;  perdre  le  pidi. 
UeN|»iilMtir,  V.  a.  dèsf)(iulsar.  Inus.  Laisser  quel- 

(¡u'uii  sans  ¡louls  et  sans  forte. 
De(<piilf<iir>«',  V.  j)ron.  dèspoul sar-se .  S'('mnii\n\r 
se  trou!)ler  ,  s"af;iter  violeniment.iiriiî.  Se   pas- 
sionner pour  un  ohji-t ,  l'aimer  ,  le   désirer  avec 
ardeur  .  épcrdumcnl. 
DcNpullar.  V.  a.  inus.  V.  Desnudar.  '. 

ncKpiiiiiitrioii,  s.   f.  dêspnn'uazion.   Chim.  Des-  ' 
pumaiion;  opération  par  laquelle  on  ôle  l'éeu- 
me   et   les    impuretés  que  la  eoctiona  fait  mon- 
ter à  la  surlace  d'un  liquide  en  ébuliilion.  i 
Dospiiniado.  fia.    p.  pas.  de  Despu7nar.  Despu-  I 

mé  ,  e-ii  Kcumé   e. 
Uesptiiiiar,  V.    a.  dèspmnnar.  Chim.   Despumer. 
enlever    l'écume;    clarifier,    purifier. nEcumcr; 
ôter  l'é(  unie.  V.  Espumar. 
DcKpiintadu,  «la.    p.    pas.  de    Despuntar-  V.   ce 

mot, 
»e.«piintacliirn.    s.    f.   despountadou-rn    Action  ; 
d'épointer.  d-émousser  et    le  résultai    de   cette  ' 
action.  '\  La  partie  épi.iutée.  i 

Despuntar,  v.  a.    ilcsjnDtutnr.  Kiiointer;  émous-  ' 
ser.  ôter  la  i>ointe.  |  mus.    Drsapuulnr.  \\   Ra- 
fraîchir,   ro};iier.  Il  Kirioler;    ôlcr  la    fiole  ou    la 
feuille  des   lilés.  lors  qu-avanll-hiver  elle  pous- 
setropfort.  |  Châtrer  une  ruche;  enleveravecun  ' 
conicau  de  1er  l'ait  exprès  la  ciie  et  le  miel  d'u-  [ 
ne  ruche.  ||  Dépoinler;  couper  les  points  qui  rc-  ' 
tienemeiit  les  plis  d'une  pièce  d'étolTe. 
De>ipiii-.(ar,   v.    n.  ]\lar.   Doubler   un  cap.  Il  Fi^.  ' 
Montrer  (le  l'esprit,  de    la   vivacité,    se   distiu- 1 
gucr.  |¡  Lclore;  commencer  à  paraître,    en  par- 
lant deshimiousdesardres.  desplantes.  ||  l'oiu-  . 
dre;coMimciueraluiie.à  paraître. en  parlant  du 
jour,  de  l'aurore,  etc.  |  inus.  V.  Desapuntar.   |    ' 
Des¡nniar  el  din  .  la  aurora,   el  sol;  poindre,  | 
commencer  a  briller,  à  paraître.  ¡ 

l*e!«npuiitar,  v.  pron.  desponntir-sé.  S'épninter;  ; 
(Hre  épointé,  faussé,  replié.  |i  Comm.  Sedépuin-  1 
lé,  être  dcpoinic. 


UeMpiiiitc,  s.  m.  (/('i/*onn-/(f.Coinm.  Dépoiniage; 

i       aci  tioii  de  dépoiiiier,  de  couper  les  poiiitsqui re- 
tiiiiieiii  les  plis  d'une  pièce  d'élolTu. 
HcMpiix.    prepos.  inus.  V.  Uespues. 
ltcM|Mi(acl<iii.  s.  f.  inus.  Disputa 
l>c-i|<ic.    ailv.  inus  V.  Desde  tpic.  Luei/o  que. 
l»cM«|ii«-|iraii(o  ,  s.  m.  iiiu-i.  V.  (Juchranlo. 
n('M<|iifjiiii(».  part.  pass.  de  desqurjur.  V. ce  mot. 
U<>H(|ii(jiir  .  v.  a.  d-slii'-ij-  har.    Prendre  des  bou- 
tures; séparer  du  tronc  de    petites  branches  qui 
plantees  en  terre  picnuciit    racine. 

Ucoqiieji-,  s.  \n.  dci  cij-lié.  Action  de  planter  des 
boutures. 

nenqHoror,  v.  a.  Dévoiiloir;  cesser  de  vouloir. 

l><v«<|uldailo.  «la.  part.  pa«.s.  du  v.    Desquiciar. 

Ui'«.(|iiiri  M  .  V.  a.  (/cikiziiir.  Oler  une  porte,  etc 
de  (lessii-  -e>  ;;i.nds.  ||  Fi^'  Déranger:  boulever- 
ser, ébranler,  remire  m  >ins  solide.  ||  Fi^'  inus. 
Détourner  dune  liaison,  d'un  engagement  con- 
tracté. 

DeM(|iiidarMc,  v.  pron.  deskiiiar-sé.  Etre  enlevé 
de  dessus  ses  jionds,  en  parlant  de  une  porte, 
etc.  Il  Fij;.  Se  déranger  t,  se  b<uileverser;  s'é- 
branler, être  bouleversé,  ébranlé.  Il  Fig.  inus. 
Se  détourner  d'une  liair>üii;  être  détourné,  sedé- 
toiirner  soi-  même. 

Dcxiiiilerd».  «la.  adj.  inus.  V.  Izquierdo, 

W4>*«|iii;;;cra(lo,  du.  part.  pass.  du  V.  Desqui- 
jerar. 

DcH<|iii»t>rar,  v.  a.  desViii-hérar  Srier  une  pièce 
de  bois  jusqu'à  l'endroit  (jui  doit  former  le  te- 
non. 

Dr.*i«|iiijnrrndn,  du.  ad),  cl  part,  pass.  du  V. 
Dcsiinijarrar. 

l»«'s<|iiij!tri-aiiiit'nto.  S.  m.  deshig-harramién- 
tii.  L'action  de  déuiantibuler;  de  rompre  les 
mâchoires. 

UoM«|tiiJarrMr,  v.  a.  deshij-harrar.  Démantibu- 
ler, romiire  les  mâchoires.  ||  Des(piijarrnr  leo- 
nes; fig.  Faire  lerodomont,  le  sac  a  diables. 

Dr»i<|iiiladn,   «la.  part.  pass. du    v.  Desquilar. 

Ile.««jiiiladur.  s    m.  inus.   V.  Esi¡uiludor. 

I)<><«|iiilar,    S-  m.  inus  V.  Esquilar. 

OosquilarMe,   v.  pron.    V.  Eequilarse. 

B)os(|iiîlntailo.  da.  part .  pass.  du  v.  Desquilatar 

Uesf|iiila(ar.  v.  a.  desUlatar.  Baisser  le  titre  de 
l'or.  Il  Diminuer  la  valeur,  rabaisser  le  prix  d'u- 
ne chose. 

Ue.x«|iiit»do,  du.  adj.  et  pari.  pass.  du  v.  Desqui- 
tar. 

De.>i(|i>itamloitto,  S.  m.  inus.  Y.  Desquite,  des- 
cuento, conipeusaciíin. 

D(*»i<|iii<nr,  v.  a.  deshilar.  Faire  racquiller,  re- 
gagner ce  qu'on  a  perdu  au  jeu.  ||  Wépiquer,  dé- 
fâcher. Il  V.  n.  Se  racquiter;  rega;.'ner  ce  qu'on  a 
perdu  au  jeu.  ||  Se  venger,  prendre  sa  revanche. 

Do.xiiiiitai'Mf.  V.  pron.  déskitar-sé.  Se  racquiter; 
regagner  ce  qu'on  avait  perdu  au  jeu.  |i  Se  ven- 
ger, lendre  la  pareille,  prendre  su  revanche. 

De»i:|iiit<>.  s.  m.  dcslii  lé.  Racqnit  ;  l'action  de  se 
racquitter,  recouvrement  de  ce  qu'on  a  perdu.  || 
Yengeance  ;  satisfaction  tirée  d'une  injure,  re- 
vanche. Il  En  desquite;  en  récompense,  en  re- 
vanche. 

DcfiiquUo,  part.  pass.  irr.  inus.  du  v.  desquitar. 

Dr«ii-nl>adu,  da.  part.  pass.  du   \.  desrabar. 

DcKi'ahar,  v.  a.  Ecoucr,  coupcr  la  queue  à  un 
ainùmal. 


DES 


—  127  — 


DES 


Dosruhotado,  da.  part.  pass.  du  v.  desrabotar  .  .  »e«r»fi«do.  di».  part.  pass.  du  v.  Deiroiîar. 
Ui'Mriibiitui-.  V.  a.  Ecouer,  couper  la  queue  aux  j  Ui-Hroñnr,  v.a.  i/é.v/v;,/nar.Ebourf;e.)iinor,  éhran- 

a;,'ncaux  pour  (iii-ils  engraissent. 
nenralKailo,  du.    pirl.  pass. du  v.  desraifjar. 
Di-si-aÎKiir  ,   v.  a.  iiius.  V.  Desarraùjar.  )  Di'«ro>«»i-ado 

Di'*i-j»iicSii»d«,da.pail.  pass.  duv.  Ücsrnnchar.  |  l>c*i-osti-i.r v 
«('•«■•ttuchur,  V.  a.  déirantcltar.  Quiller  la  cliain-  )      liuiircr. 

I,,.p  j  Di-.<«(iililar.  V.  a.  inus.  V.  Desetitrihlnr. 

ni'Mrtiiicharse  ,  v.  pron.  desranlcharsé.  Quitter  j  UcHtaoadi».  da.  part    pass.  du  v   l)eslarnr. 

lu  cliii!nl)ie,  se  séparer  d'autres  avec  qui  l  onvi-    ikcMtacanit-iito.  s.   m.   dèsla'<im(in-ti).  Mil 


cher;  ôler,  couper  les  branches  inul.les  ou  liour- 
inandes. 

da.  part.  pass.  du  v.  Dcsro$trar. 

a.  iniis.  Balafrer  le  visage,  le  de- 


vait  ensemble, 
Di'»>i-a»<i>adw,  da.  part,  pass.  du    v.  desras]mr.  \\ 
adj.  V.  Chamorro;  en  parlant  d'une  certaine  es- 
pèce de  froment. 
ncMi-a.tpar.  v.  a.  iiins.  V.  Raspar, raer. 
UcMi-uHtrwjado,  da.  part.  pass.  du  v.  Des/Y!.«iro- 

jVi  ;• , 
DeMi-astrojar,    V.a.   desraslrar¡-Uar.   Agr.   Dé- 
clianiner;  retourner  une  terre  avec  la    bèdie  ou 
la  charme  pour  enterrer  ce  qui  reste  de  chaume 
après  la  moisson. 
DcMi-axti-ojarMc  ,    v.   pron.    desrnstrog-har-sé.  . 

Agr.  Se  dérliiiui:ier;èire  déchuumé. 
DeNraHtrojeo,  s.  m.  désrastroif-hî'o.  Agrie.    Dé- 
chanmai-'e;    action    de    del)arra>ser  le   sol    des 
mam  aises  lie  ibes  à  l-aii!e  d -un  labour  snpeiliciel.  j 
ncsraxonaltlt*,  adj.    ili'srn7.otiii-l>lé.    Dér.iisona-  i 
ble;  qui  n'c^t  pas  raisonablc  dans  sa  conduite, 
dans  ses  projets,  dans  ses   propositions,  etc.  || 
Déraisoniiiible:  qui  ne  s'acordc  pas  avec  la  rai- 
son, qui  est  contraire  à  la  raison, 
Wp«ra*oii!iI»ltMiii'ntc .  ailv.  dêsrasonabléinén-té. 
Déraisoniiiiblement;  sans  raison,  d'une  manière 
déraisuiiiible. 
DeNraxniiamicnto  ,    S.    ni,    d'Srnionamién-to. 

Déraisoiiiiemeiit  ;  discours  déraisonnabie. 
DesiaKoiiai* .  V.  n.  dèsi aiunar.  Uèraisonner;  te- 
nir des  discours  dénués  de  raison. 
Dcsredoiidi'a«3o,  da.  part.    pass.  du   V.  Desre- 

doiidi'iir. 
Ue!<f<Ml(>iideai-,   v.   a.  Désarrondir;   détruire  la 

forme  Miroiiciie  d-uii  corps. 
Uo»ir<'d(tiidc:tr<ir ,  V.  pron.  dèsrédondéar-sé.   Se 

désarrondir:  èlre  déî-arioiidi. 
nc*9r(>Kl»dam<>iito,  adv.  V.  Desnrreijladameule. 
licsfoalado,  «la.  part.  pass.  du  v.    Desrcijlarse . 

Il  adj.  Désordonné,  déréglé. 
Di'Nrcular.xe,  V.  pron.  inus.  V.    Desarrefilarse. 
B»e!«i-t>liiiKai',  V.  a.    dhrelinn'¿nr.  Mar.Jüéralin- 

f-'iier  ;  oiei  les  riiliiigiies. 
Ilc.xrfitiiiarioii .  s.  f.  inus.  V.  Irreverencia. 
l»(><iriNrailo,  da.  part.  pass.  du  v.  Desi  isca'se. 
Ucxi-Imchi-xi-,  V.  pron.  iiins.  (/ésn7,-a/-5e.  Rouler 

du  haut  d"un  rocher;  se  précipiter. 
DcNrixado,  da.  part.  pass.    du  V.  Desrizar.    Dé- 
frisé, e. 
Dt'srSy.aiiiioiiio  .  s.  m.    desri/.oiniétt-tn.   Défrise- 
nieiit;  arli  iii  de  défriser,  de  der;iiiger  la  frisufe. 
1  Dérrisenieiit  ;  étal  de  ce  qui  est  défrise. 
De»>i-i».ur,  V.  a.  desrizar.  Défriser;  défaire  la  fris- 

sure. 
DeMrir.nrap.  v.   pron.    ddsrtv.ar-sé.  Se  défriser; 

èlre  tléfrisè;  se  défriser  soi-même. 
UcMi-odrltcaiiai-;  v.  a.  Agr.  Démaillonner;  déta- 
cher les  sarments  de  l'echalas,  après   les  ven- 
danges. 
DcMi»drlKa'iuirMt>.  dè.srodi  iganar-sé.  Se  démail- 
lonner; èlre  demaillonné. 


Dé- 
d'uii 


tadiemenl;   troupe   de    soldats  détaches 

COI  [)S. 

Destacar,  v.  a.  Détacher;  prendre  dans  un  corps 
une  partie  dessidd.its  cpiile  compo>enl  pour  es- 
corter un  convoi,  surprriidre  l'ennemi,  etc. 
Di'.Niacarxc ,  v.  pron.  destuUar  se.  Se    détacher; 

élie  (letaclié. 
ncMtajado,  da.  part,   pass,  du  v.  Destajar. 
UeKiHjiiilor,  S.  m.  dèstu(j-kaaor.  Soi  le   de  mar- 
teau de  forgeron. 
DcMtajaiaUMito,    S.    m.    dèstafi-liamién-io,    V. 
Hehaja,  liisuiinucion.  \  inus.  Détour  d'un  ruis- 
seau ([ui  suit  un  nouveau  tours. 
Destajar.  V.  a.  f/esírtj/-/ií(r.    Prendre   ou  donner 
un  ouvrage  a  forfait,  a  un  prix  convenu.  i|  Fiiirc 
le  prix,  le  manhé  ,  les  conditions  pour  une  en- 
treprise. 1  iiius   Arrêter,  prévenir,  empèiher.  | 
iiius.  Détourner   de  s  m   cours,  éloigner  de   sa 
place.  Il  inus.  V.  Interrumpir. 
Dfslftjarso,  v.  pron.  dèstan-Uar-sé.  Etre  pris  ou 
donné  a  un  pri\  convenu  ,  en  parlant  d.un    ou- 
vrage. ¡1  inus.  Etre  éloigné  de  ra  place;  détour- 
né de  son  cours. 
Do.xtajoro,  S-    m.  dèstaq-hé-ro.   Entrepreneur; 

celui  (jui  prend  un  ou\ra;;eà  foi  fait. 
ncsiajiNta,  s.  m.  V.  üestagero. 
UfMtajo.  s.  m.  dèstnti-ho.    Forfait:   traité   pour 
un  ouNiage  a  un  prix  convenu,  ¡j  inus.  tilol^on, 
séparation,   relrauch'menl.  Il   l'ig.    Entreprise 
pour  son  propre  compte,  il  A  destajo:  adv.  a  for- 
l.iit ,  à  la  tàclie  ;    de  lion  cœur,    avec /ele,    avec 
aclivi  e.  Il  Hablar  à  desiaj",  parler  beaucoup  et 
comme  si  1  on  était  paye  pour  le  faire.  |   Vender 
]iiir  destajo  :  vendre  en  détail. 
»(>.<4iull;)<:o.  da.  part,  pa-^s.  duv.  DrstaUar. 
Ikoüitallai-,  v.  a.V.  Desinorrar. 
I  Destalonad»  ,  da.  p.ut.  pass.  du  v.  Destalonar. 
Dcstal»4iar.  V.  a.  Parer  le  ¡lied    d'un   che\al,  en 
enlever   la  corne   avec  le    paroi r   ou  boutoir.  ¡ 
Eculer;  plier  les  (luartiers   d'un  soul-cr  eu  de- 
dans; les  rabaisser. 
Destapada.  S.  f.  Y.  Destapar. 

Destapad»,  da.  part,  iiass.  du  v.  Destapar. 

Destapar,   v.a.  Debomlnr.    découvrir,    debon- 

(loiiner;  oler  ce  qui    bouche;  ce  qui  couvre.  } 

Destapar  uiia  botella;  dei  ouvrir  une    bi.nteillc. 

Destaparse,  s.  pron.  (/.■A(rtiuii-5i'. Se  deloneher, 

se    déboiiiiomier;  èlre  débauche,   debcuidonné. 
Destapiad»,  da.  part.   pass.  du  V.    Destapiar. 

Démiire,  e. 
Destapiar,  v.  a.  Pémurer;  abaltre  des  murs  de 

clôture  en  uirchis. 
Destapiarse,  v.    pron.   déstupiar-sé.  Se  dému- 
rer;  être  démuré. 
Destapo,  s.  ni.  désta-po.  1. 'action  de  déboucher, 

de  di'conv  rir. 
Destap»iia<io.  d».  part.  pass.  du   V.  Destajio- 
>iar.  Dcbondonno,  e. 


DES 


—  128  — 


DES 


DoMtnponar,  v.  a.  Di^'bouchcr  ,  débondonnncr; 
ùler  lo  Ixmdon  d'mi   imiid,  d'un  tiinii(>au. 

UPMtiipoiiaBiiioiito,  s.  m.  (/■'*lri/»í)ne(/ii('»i-ío.I)c- 
l)()iid<iiiiii'iiii'iit;  artioii  d'ôlcr  le  boiidun  d'un 
tdiiniMii. 

ni'Mtaruili».  »lii.  pArt.  pass.   du   V.  Destarar, 

llrsiiii-ar.  v.  il.  H;il)iitlrc  la  laïc  du  poids  d'une 
(  lioM-  M'ndiii'   ou    ai'lii'Ice. 

DcNiiiriiiiiKlo,  «Iii.  iiilj.  ili;slnrtahi-do.  Déran- 
!.'(',  en    désordre. 

ne^Mlayiir,  v.  a.  inus.  V.  Destajar.  \  inus.  Cmiter 
en  detiiil. 

UtvMtay.ailo.  «la.  \y>\\\.   ¡in^s.  du  V.  \)fstazar. 

Ucsiav.aaliM-,  s.  m.  ilrstai.nilor.  liouelier  qui  cou- 
[pc  et  depcce  la    Mande;  élalier. 

noMiazar,  v.  a.  distaiar.   ('ituper,  dépoeor. 

Mesle.  ta,  to.  inus.  Cunlrailions  des  mots.  De 
e.vie.  lie  esta,  de  esta,  de  eeiui-ei,  de  celle-ci, 
de  ceci. 

Ot>.«t('brcchn«lo,  dn.  part.  pass.  du  V,  Destebre- 
rliar. 

UcMtebrpclindor,  s.  m.  V.  liaiarador,  intér- 
prete. 

I»e«t«'lnocliar.  v.  a.  Bob.    V.  Declarar. 

ncMtei-iiad»,  «lu.  pari.  pass.  du  V,  Destechar. 
Deplanelie,  e. 

Ur.>it<-rha<iiirn,  s.  f.  d"stPtrliadnu-ra.  L'action 
d'óler   le    toit  el    l'elTel  de  celle  action. 

DoMtceiiar,  v.  a.  dht<'tcliar.  Déplancber;  décou.- 
vrir  tine    maison,  en  «Uer  le  toit. 

l»eN(<-<>iiarso,  v.  proii.  déstétcliar-sé.  Se  déplan- 
cber; ctie  déidancbé. 

■»C!«lc««'r,  V.  a.  désti'ii-h'r.  Désourdir.  défaire  un 
tissu.  Il  Rompre  une  Irame,  un  complot.  ||  Fig. 
Déjouer  une   ca'  aie. 

DesicsiMwt'.  V.  pron.  f/csic^-Zi^r-sc.  Se  détisser; 
iMre  délissé. 

»efi(<'ji<lrt,da.  pari.  pass.  du  V.  Desle(jer.  Dé- 
tissé, e. 

DP!«tojado,  da.  part.  pass.  du    V.  Destejar. 

Destejai'.  V.  a.  dèsl/'c-har.  Oler  les  tuiles  d'un 
toit.  Il  fig.    Découvrir;  laisser  sans  délense. 

Destt^llacliira,  s.  C.  inus.  dèslèiUailon-ra.  Ecou- 
lement d'une  liqueur  goutte  à  ííüuIIc. 

Destellar,    v.  a.  inns.  V.    Desiilar. 

ItoMtollariir'.  v.  \)\-on.  diist/'illar-sL  Tous.  fig.  S' 
oublier,  s'écbaper.  s'elfacer  de  la  inémoirc.  ' 

De<«(<>lln,  s.  m.  dèstoill-o.  Kcoulemenl  d'une  li- 
queur goutte  à  goutte.  ||  fig.  Elinccllement,  ra- 
yon, éclat. 

Dpsteiiipera«lo,  «la.  adj.  inus.  \.  Desleído ,  di- 
suelto. 

Df^stoniperanilpnto,    S.    m.    inu?.    V.    Destem-  i 
pla)iza.  j 

Dcstompladamentp.  adv.  dèstétnphidamén-té. 
Sans  ordre,  sans  règle,  sans  mesure. 

Destempladísimo,  ma.  adj.  sup.  dc  Destem- 
plado. 

Destemplado,   da.    part.  pass.    du  V.    Destem- 
plar. \\aA].     tiu'.    Déréglé,   qui   fait   des  excès, 
ect.  il  Peint.   Discordant,'   qui  produit  un    effet 
peu  agréable  à  lœil  par  le   défaut  d'harmonie. 
Il  Détrempé;    en  parlant    de  l'acier. 

Destempindor.  s.  m.  dèsiémplador.  Détrem- 
peur;  celui  qui  détrempe  l'acier. 

Dest<>mplnii7.a.   S.  f.  di'siémplnn-7.a.  Débauche;  ■ 
dérèglement ,  excès   dans  le    boire   et   dans  le 
manger;  l'habitude,  le  goût  de  ce  genre  d'excès. 


Il  Dérèglement  de  mœurs.  ||  Intempérie  dc  l'air. 
Il  Inconsinnce.  légèreté  dans  les  sciitimenls, 
etc.  I   Miiration,  légère   émotion  dans   le  pouls. 

Desteiiipliir,  \ .  a.  destemplar.  Dv\!xu¡(cr;  trou- 
bler l'ordre,  l'barinonie.  ||  Dèlreniper.  mettre  en 
infusion.  1  Mus.  Désaccorder;  détruire  l'accord 
d'un  instrument-  |  Détremper;  ôler  la  trempe 
de  l'acier,  etc.  ||  Destnii¡dar  la  bihid  i;  dégour- 
dir une  boisson,  lui  ôtcr  sa  crudité,  en  l'ap- 
|iro(  liant  du  fei. 

IleMteiiiplai  Me,  v.  \>n)i\.  ili>sti'in])lar-si^.  Fig.  Sor- 
tir des  bornes  de  la  modération,  s'i-mporler, 
faire  ijuelque  excès.  ||  .Vvoir  un  peu  de  lièvre. 
Il  Se  déirem|)er.  perdre  sa  trempe,  en  parlant 
de    l'aier,   etc. 

Destemple,  s.  m.  dèsiém-plé.  Fau\  accord;  dis- 
sonance des  cordes  d-iin  iiisiruinent  ||  Déran- 
getnent,  indisposition.  Il  Fig.  Dè>ordre,  déran- 
gement. Il  Fmportement:  mouvement  déréglé, 
violeni,    causé  par  quelque  passion. 

DeHiempradumeuto,  adv.  inus.  V.  Destemplada- 
meute . 

Pestempramlento  ,  S.  m.  inus.  V.  Desfem- 
jtlauza. 

Desteinprar,    v.  a,   inus.  V.  Destemplar. 

Deoteiitadameiite,  adv.  inus.  V.  Desatentada- 
vieille. 

Destentado,  da.   part.  pass.    du   V.    Destentar. 

Destentar,  V.  a.  inus.  destentar.  Détenler;  dé- 
livrer d'une  tentation,   aidera  la    surmonter. 

Desleñitl».  «la.  part.  pass.  du  V.  Desteñir.  Dó- 
teiiit.  c. 

Desteñir,  V,  a  desté/ñir.  Déteindre,  faire  per- 
dre la  couleur,  enlever  la  teinture  à  quciq'jc 
chose. 

Desteñirse.  V.  pron.  dèst'Ujnir-sé.  Sc  déteindre; 
être  dèleint;  perdre  la  couleur. 

Desierida«l.  S.  f.  inus.  V.  Destreza, 

Desterciillado,  da.  part.  pass.  du  V.  Desterni- 
llarse. 

Desternillarse  ,  V.  pron.  dèslérnillar-sa.  [L: 
mouillé.)  Se  romprequelque  cartilage,  j  Dester- 
nillarse de  risa  ,  rire  à  gorge  déployée  ,  crever 
de  rire. 

Desterradero.  S.  m.  dèstérradé-ro.L\e» ,  mai- 
son écartée  ,  éloignée  de  la  ville  ou  d'un  lieu 
très-()euplé. 

DesterrH«lo,  dn.  part.  pas.  du  v.  Desterrar. 

Desterrante  .  part.  prés,  inus  du  v.  Desterrar, 

Desteriamienlo.  S.  m.  iniis.  V.  Destierro. 

Desterrar,  V.  a.  Bannir .  exiler  ,  expatrier.  |  Fig. 
Bannir,  chasser,  rejeter.  |  Oler,  secouer  la  ter- 
re dont  une  chose  est  couverte.  |  Inus.  V.  Des- 
enterrar. I  Desterrar  del  mundo,  chasser  dc 
partout. 

Desti>rr»nado  ,  «la.  pari.  pass.  du  V.  Dester- 
ronar. 

Desterr  mar,  V.  a.  desterronar.  Enioltcr;  rom- 
pre les  mottes  d'un  champ  ,  herser. 

Destetndera,  s.  f.  dèstétad-^-ra.  Instrument  gar- 
ni de  pointes  qu'on  met  au  pis  des  vaches  pour 
sevrer  les  veaux. 

ESestetado.  da.  part.  pass.  dn  v.  Destetar.  Dé- 
sallaitè  .  e. 

Destetamiento,  S.  m.  dèstétamién-to.  Désallai- 
tement  :  l'action  et  l'effet  d'ôter,  dc  retirer  de 
la  mamelle. 

Destetar,  V.  a.  destetar.  Sevrer,  désallaiter;  re- 


DES 


—  129  — 


DES 


lirer  de  la  mamelle  ;  séparer  les  ppl'ils  de  leur 
mère  pour  les  habituer  à  une  iiourrilure  plus 
forio.  I  Fiii.Si'vrcr,  éloigner,  les  enfants  de  la 
inais'iii  p;iicrnelle. 

»í-sí<>titrí*i',  V.  pvo».  Jèstétar-sé.  Se  sevrer,  se 
dcsallailiT  ;  se  priver  d'un  plaisir,  rononeer  à 
une  riMiivaise  liabiiule.  |  Dcsietiiisf  co.nnl(]una 
:osn  ,  l'am.  sucer  avec  I  ■  lait,  savoir  quelque 
chose  dès  la  plus  H-ndre  enfance. 

Oi'>»lcte,  s  m.  ficsté-ti-.  Sevrage,  ablactalion; 
l-actiitn  de  scsrcr  un  enfant. 

Divstft».  s.  m.  V.  DeslelP.  \\  Quantité  d'agneaux 
ou  de  veaux  sevrés.  Il  Lieu  où  l'on  enferme  les 
«niniaux  q^'on  scvro. 

jBî'ku-z,.  s.  m.  inuà.  dèsléi..  Contre-temps,  revers, 
infortune. 

£)(>•< tl:>iiii><>  .  s.  m.  inus.  dèstiém-po.  Temps  con- 
Vraire  .ni  but  (pron  se  propose.  ||  À  destiempo, 
adv.  inus.  hors  de  saison,  à  contretemps,  mal 
à  pr.ppos. 

DcNtioiito,  s. m.  inus.  V.  Sobresalto,  Alteración. 

Ue>tU'rri>.  s.  m.  déstir-rro.  Uannisseinpiit ,  exil, 
expati  iation.  déportation.  ||  Destierro  de  un  año. 
abanní'tioii:  exil  d'utie  année  qu'on  faisait  subir 
à  celui  (jui  avait  commis  un  homicide  volontaire. 

uostiliililc.  adj.  dèslila-blé.  Dislillable;  qui  peut 
elle  (iislillé. 

fllf^tilnvion.  S.  f.  f/¿sfi7ri7<on.  Distillation,  écou- 
lement .  ilécoulement  ;  flux  ,  mouvement  de  ce 
qui  coule  lentement ,  •goutte  à  goutte,  n  Fluxion; 
chule  dhuineiirs.  ||  l"»i>lillalioii  ;  séjiaralion  au 
moyeii'du  feu  des  vapeurs  ou  liqueurs  de  quel- 
que substance. 

iicKiiiatlera  .  S.  f.  (/èsf  t/oi/é-ra.  .Vlambic  ;  vais- 
seau pour  distiller.  nFig.  inus.  Moyeu  subtil  et 
iiigi'iiic  ii\. 

ni-!4tiiacl»,  di».  adj.  et  part.  pass.  du  v.  Destilar. 

«ic.Ntilitílor ,  s.  m.  ili's  ilador.  Dest'.llateur ;  celui 
qui  distille.  Il  (iros  mortier  de  pierre  poreuse 
pour  liltrer  l'eau.  \\  V.  Alambique. 

iliviiliwlor ,  i-a.  adj.  Dislillatoire;  qui  sert  à  dis- 
tiller ,  bon  ,  propre  aux  lüstillalions 

Etc^^tilacliir.-t ,  s.  f.  V.  Des' ilación. 

i>:v%t<!umi<Mi(<>,    S.   m.  ilèsiUaniién-to.    Découle- 

.  ment;  llux.  mouvement  de  ce  qui  découle  peu  à 
peu  et  de  suite. 

Uft^tiiiintc.  [larf  prés,  inus  du  v.  Destilar.  Dv- 
coulanl.  qui  découle. 

Etcsiilaf,  V.  n  f/t'.si'/a'-.  Distiller,  dégoutter  ,  dé- 
couler, n  Filtrer;  passer  un  liquide  par  le  filtre. 
Il  Suer  .  ep  pari  r.'t  des  plant.'s  ,  tiimher  goutte  a 
goutte-  \\\.  a.  Di«liiUr;  tirer  au  moyen  de  1-a- 
lambic  le  suc  de  quelque  chose,  jj  Filtrer  de 
l'eau  dans  un  mortier  de  pi  rre  poreuse. 

D(>N(ila(ni-io  .  i-iia.  adj.  d'.'st itato-rio.  Distillatoi- 
re  ;  (|ui  concerne  la  distillation.  |(  s.  m.  Distille- 
rie; laboialoire;  lieu  destiné  aux  distillalions. 
il  V.  .\líiiiti)i(¡ue.  11  Hot.  ailj.  Dislillatoire,  sc  dit 
d'une  plante  dont  la  feuille  ascidiée  est  pleine 
d'un  liquide  sécrété,  à  ce  qu'on  croit,  par  les 
parois  mêmes. 

l>oN(tn.  s.  m.  mus.  V.  Testamento. 

l»«-MiliiHrluii  .  s.  f.  dèstinn/.ion.  Destination; 
l'emploi  d'une  personne  on  d'une  chose  |>our 
un  objet ,  pour  un  usage  delprminé,  ou  la  déler- 
minatioii  même  de  cet  emploi,  n  inus.  V.  Dca- 
lino. 

p?M(SHiido.  drt.  part.  pass.  du  v.  D.-siinar.Hadj. 
TO.MO    V 


inus.  Qui  a  perdu  le  jugement,  la  raison.  V.  Dfi- 
atinado. 

DfMtitiadur ,  ?,.TC\.  diistinador.  De^tinateur  ;  ce- 
lui qui  destine  une  chose  à  telle  personne  ou  á 
Ici  but. 

D<-Mtiiiar,  V.  a.  destinar.  Destiner,  désigner, 
marquer ,  assigner ,  appliquer,  n  v.  n.  inus.  l'er- 
dre  le  ^ens,  le  jugement,  la  raison.  V.  l)".í'ifí(iíir. 

DiwatiiiurMi»,  V.  pron.  dèstinar-sé.  Se  destiner, 
être  de-liné. 

DcHtiiintarlo  .  S.  m.  dèstinala-rio.  Destinataire: 
la  personne  a  ijui  une  lettre  ou  une  autre  chose 
est  adressée. 

DcMtinuturio,  rl«.  adj.  dèstinnto-rio.  Jurisp. 
Deslinutoire;  qui  assigne  l'emploi,  l'usage  d'une 
chose. 

DcMtiiio,  s.  m.  dèsli-no.  Destin,  des'inée,  snrt.  fa- 
talité, astre,  étoile.  ¡  Di^^position.enrhaîneinent, 
des  causes  >econdes  ordonné  par  la  Pcividencc, 
j  Destination,  disposition  f.iile  pour  l'e  nplo  ou 
l'usage  d'une  personne  ou  d'une  chose,  !  Place; 
dignité  charge,  emploi  qu'une  personne  ocupe 
dans  le  mmde.  ¡  Mvth.  Destin:  divinité  ;iveii.;lc 
née  du  Chaos  de  la  Nuit,  à  qui  les  di-iix  et  les 
hommes  étaient  soumis  et  qui  tenait  dans  ses 
mains  l'urne  renfermant  le  sort  des  mortels. 

UfMtiñnr,  v.  a.  inus.  desti¡jnar.  Nettoyer  les  ru- 
ches. 

UeMtiño.  5.  m,  di'sli-¡ino.  Rayon  un  peu  noir  ou 
vert,  que  les  abeilles  iroiii  pas  achexé. 

DeKtiraiii7.ti:ie»  ,  d.t.  adj.  inus.  déstlranizu-do. 
Délivré,  exempt  de  la  tyrannie. 

UoMtirado  .  «la.  p.  pas  du  v.  D'stirar. 

Do.Htirar.  V.  a.  inus.  Lâcher,  détendre  ,  repuer  ca 
qu'on  avait  étendu  en  tirant. 

Do.<4tii'|»ar  ,   v.  a.  inus.  V.  E.rtirpnr. 

UoMtUiiaJtiliilad  .  S.  Í.  dèsdtowihalidadd.  Des- 
tituibilite;  qualité  de  qui  peut  être  destitué. 

DeNtUiicioii  ,  S.  f.  dèstito'izion.  Destitution; 
action  de  destituer  queliju  un  d'un  emploi  ou 
charge. 

Dcstituiblo  .adj.  distit<jiti-bl¿.  Des'.ituable  ;  qui 
peut  être  destitué. 

Di'Ntitiiidu  .  da.  p.  pas.  du  v.  Desí/íKÍr.  Desti- 
tué .  e.  1|  adj.  Destitué  .  dép.iurvii  ,  privé.  |  Fig. 
fan».  Dégommé;  destitué,  déposé,  à  qui  on  a 
ôlé  une  place,   un  emploi. 

DcMiidiir,  V.  a.  destilnmr.  Destituer  .  déposer, 
oler,  priver  quelqu'un  de  lacharge,  dcTemploi, 
delà  f  Miction  qu'il  exerçait. 

i»o.<4(itiilr.<*i>.  V.  pron.  dèstitouir-sé.  Sedcslilucr; 
être  destitué. 

UcMtoeado,  da.  p.  pas.  du.  v.  Destocar  y  Destor- 
cerse. 

iJH'-ítoí'ni- ,  V.  a.  Décoiffer;  ôter  ce  qui  coifTe,  ou 
défaire  la  ciulTure.  |  inus.  Se  découvrir,  ôtersoii 
chapeau  .  son  b  «niiet  ,  et. 

De^t<»i  Itadi» ,  d;i.  part.  pas.  du  v.  Destorbar 

Uexdti-Uar,  v   a.  inus.  V.  Itstorliar. 

l>i-.Htiir!>ii  .  s.  in.  inu>.  V.  list  >rbn. 

IH'"*lorr»'r .  v.  a.  dèstoriérr.  Détordre,  délortitlcr, 
déplier  ce  qui  est  tors,  jj  (is.  Re  iresser  ce  qui 
éiiiii  tortii.  I  lig.  \rranger.  remettre  en  ordre,  Ij 
Dé^entortiller  .  détorliller. 

Ui'xturpcr.wp.  V.  p'on.  dèstoriér-s'.  Se  délondre: 
être  détordu.  |  Mar.  Dériver,  se  détourner,  s'é- 
carler  de  sa  mute  ,  en  parlant  d'un  navire  eu 
mer. 


DES 


—  130 


DES 


Ueatoi'cldo,  dn.  p.  pas.  du  v.  Destorcer, 
npNtorgndo  ,  da.  p.  pas.  du  v.  Destorçiar. 
nestors^iir,  v.  a.  Rompre  les  branciiesil'un  chêne, 

cti  moulant  dessus  punr  abullrcles  ¡ilands. 
Destoruillado  ,  «la.  adj.  et  p.   pas.  du  v.  Destor- 
nillar. 
Destoi-iaillndor,    s.   m.  destornillador.  Tourne- 
vis instrument  pour  tourner  les  vis. 
Destornillar,  V.  a.  destornillar,  l  kcher ,  tirer, 

tonriier  un  clou  à  vis. 
DestnrniBtarse  ,  v.  pron.  déstornillar-sé.  Agir, 

parler  inconsidérément. 
Dcstorimdo,  dn.  p.  pas.  i\y\\.T)estorpar. 
Dc.itoipadiirn,  S.  Í.  iv.ns.  dèstopaduura.  Blessure 

qui  défigure  ou  estropie. 
Dentorpat',  V.  a.  inus.  Blesser  ,  défigurer,  estro- 
pier. 
I»estropear.«e ,  v.    pron.  inns.    dèsto[,éar-sé.   Se 

blesser,  se  défigurer,  s'estropier. 
lîe.>iio.<<iersp  ,  v.  pmn.  (/^iiossec-se.  Tousser  sans 

besoin  ,  feindre  une  toux. 
Destosido,  p.  pas.  du  v.  Destoserse. 
De<«tutro  ,  tra.  Contrarlion  des  mots  deeste  otro, 

de  esta  otra.,  ou   de  esto  otro.  De  cet  autre, 
Destrattatio  ,  da.   p.  pas.   du  V.  Destrabar.  Dé- 

sentravé,  e. 
Destrabar,    v.    n.  Déscnlraver  ;  ôter  les   entra- 
ves, li  Désunir,    détacher,  séparer.*]  Destrabar 
la  lengua;  délier  la  langue;  conperle  filet. 
Des4raí>a¡-.sie,  V.  pron.  destrahar-sé.    Se  désen- 

traver;  être  désentravé. 
Destrados,  s.  m,  pi.  dèstra-doss.  Etoffe  de  laine 

dont  ou  fait  des  lapis. 
Destrailla,   s.   m.  dèstraill-a.  Cetr.   Découplé; 
action  de  détacher  des  chiens  qui  sont  accou- 
ples. 
Deütrailiado,  da.  part.  pass.  du  v.  destraillar. 

Déliardé,  e. 
Destraillar,   V.  a.  destraillar.   Cetr.  Déharder, 

découpler,  détacher  les  chiens. 
Deslrfïiî'jirse,  V.  pron.  </èiirr/!7/ar-s^.  Cetr-  Se 
déha!  der ,  se  découpler  ,  se  détacher  ,  ou  être  dé- 
taché, en  parlant  des  chiens. 
Desitcal,  S.  m.  Hache  à  fendre  du  hois. 
Dcstralt'ja ,  S.  f.  dini.  de  destral.  V.  le  mot. 
Destramado,  da.  part.  pass.   du  V.   destramar. 

Y.  le  verbe. 
Destramar,  v.  a.  Défaire  la  trame  d'une  to;Ie.  || 
Fig.  Découvrir,  rompre  une  trame,  faire  échouer 
nn  complot. 
Uestraninraic,  v.  pron.  dèstramar-sé.  Se  défaire; 
être  défait  en  parlant  de  la  trame.  ]  Fig.  Se  dé- 
couvrir; être  découxert   en   parlant  d'un  com- 
plot. 
Drstiavado,  da.  part.  pass.  du  v.  destravar.  Y. 

le  vpibe. 
Desiravtsr,  v.  a.  Déscnlraver:   oler  les  entraves. 
Deslrejado,  da.  part.  pass.  du  V.  destrejar^  Y. 

le  verbe. 
De.«tiej«r,  v.  n.  inus.  dèstrég-har.  Lutter,  com- 
battre. 
De-^trenzado.  da.  part.  pass.  du  v.  destrenzar. 

Détres^é,  e;  dénoué  ,  e. 
Destregiaar.  v.  a.  destrenzar.  Détortiller,  détres- 
ser, défaire  une   tresse.  11  Dénalter,   défaire  ce 
qui  est  natté. 
Destrenzarse,  v.  pron.  dèstrénzar-sé.  Se  détor- 
liller,  se  délresser,  être  détorlillé,  détressé.  || 


Se  dénalter,  être  dénatté. 
Destrero,  S.  m.   dèstré-ro.  Destrier;  vieux   mot 
qui  désignait  un  cheval  de  main,  un  cheval  ai 
bataille. 
De.«trero,  ra.  adj.  inus.  dèstré-ro.   Adroit,  ha- 
bile dans  le  maniement  des  armes. 
Destrez,  S.  f.  inus.  Y.  Destreza. 
Destreza,  s.  f.  dcstré-7.a.  Dextérité;  adresse,  ha- 
bileté, savoir-faire.  |  Escrime;  art  de  faire  des 
armes.  ||  Ruse  du  corps  ou  de  l'esprit. 
DestrHmilr ,  V.  a.  inus.  Y.  Distribuir. 
Destrí8>u(ar.  V.  a.  inus.  dèslriboutar.  Exempter, 

affranchir  des  impositions. 
De.sti-icia,  S.  f.  inus.  dèstri-zia.  Dissclte;  pénu- 
rie, indigence,  détresse. 
Destripado,  da.  part.  pass.  du  V.   destripar.  V. 

le  verbe. 
Destripar,  V.  a.  Etriper;   ôler  les  tripes.  ||  Fig. 
Ouvrir;  vider   ur.e  chose,    en  tirer  ce  qu'il  y  a 
dedans.  |  Effronder;  vider  une    volaille.  ||  Fou- 
ler, écraser  sous  les  pieds. 
Destripaterr«tse.<i ,     S.    m.    dèstripatérro-néss. 

Journalier;  qui  travaille  à  la  tcire. 
De.stripiiljido,  da.  part.  pass.  du  v.  destripular. 

Y.  le  verbe. 
Destripiilar,  V.  a.  dèstripon-lar.  Mar,  Déséqui- 

per;  désarmer  un  vaisseau. 
Destri.«>guio,  isa.  adj.  sup.  dc  diestro.  Y.  Diestri- 

■simo. 
Destrizado,  da.  part.  pass.  du  v.    destrizar.  Y. 

le  verbe. 
Destrizar,  V.  a.  inns.  dèstrizar.  Couper  ;  briser, 

mettre  en  petits  morceaux. 
Destrizarse,  v.  pron.  dèstrizar-sé.  Fig.  Se  con- 
sumer de  chagrin  ,  de  colère. 
Oesirianfado,  da.    part.  pass.  du  \.  Destriun- 
far. Y.  le  verbe. 
Desiriiinfar,  v.    a.    dèstriounfar.   Faire  tomber 

les  atouts,  jouer  atout  pour  les  épuisser. 
Destroeado,  da.  part.  pass.   du  V.  destrocar.  V. 

le  verbe. 
Destrocar,  V.  a.  Défaire  un  troc;  reprendre  cha- 
cun ce  qu'on  avait  troqué. 
Dfsiroiciosi,  s.  f.  inus.  V.  Destrucción. 
Desti'oidor,  ra.  S.  inus.  Y.  Destruidor.  , 

Dcsts-oimieiito.  S.  m.  inus.  Y.  Destrucción. 
fiScstroir,v.  a.  inus. Y.  Destruir. 
Destrón,  s,  m.  Guide,  conducteur  d'aveugle.  Y. 

Lazarillo. 
Destronado,  da.  adj.  et  part,  pass-  du  V.  destro- 
nar. Détrôné ,  e. 
Destronudor .  S.  m.  Délrôrieur;  celui  qui  détrô- 
ne un  roi,  un  tyran;  (  elui  qui  ravit  un  trône. 
Dests'Otiamiento  S.  m.  dèstronan-Hn-to.  Détro- 
ncmcnl;  action  de  détrôner,  de  i  hasser  un  sou- 
verain. H  Détrônemenl;  étal  d'un  souverain  dé- 
trôné. 
Destronar  ,  v.  a.  Détrôner;   chasser,  déposséder 

du  trône:  dépouiller  de  la  souveraineté. 

De.siroEieado,  «la.  part.  pass.  du  v.  destroncar. 

De.>^trotieamiento,     S.     m.    dèstronhaniièn-to. 

L'action  découper  unarbre  parle  tronc.  ||  Chirur. 

Détromation;  séparation  du  tronc  d'avec  la  tête 

du  felus. 

Destroncar,  V.  a.  Couper,  abattre  unarbre  parle 

tronr.  Il  Tronquer  uneslalue.  un  livre,  etc.  en 

retrancher  quelque  partie.  |  fig.    Traverser  les 

desseins  de   quelqu'un,  empêcher  la  réussite 


DES 


—  i3l 


l)E5 


d'une  affaire.  ||  fig.  Couper,  iiilcrroinpre. 

DcMtroticarso,  v.  prun.  lièslronkar-sé.  Se  cou- 
per, elle  coii|i<^,  en  parlanld'un  arbre.  |  Se  tron- 
quer: (ilre  Iroriqué,  en  parlant  d'un  livre,  d'une 
slalue,  clc- 

UcMtroiicliado,  «la,  part,  passr  du  v.  deslrow 
citar. 

Dt'M(i'»nc)iar,  V.  a.  '\n\\s.  dèstronlcliar.  Traiter 
une  matière  superfiiiellemenl,  sans  l-api)rorün- 
dir,  ne  faire  que  l'eflliurer. 

n('Mti-»3):t(io  ,  «!a.  pari.  pa-s.  du  v.  dc.stropar. 

Ui-N(i-u3>ai',  V.  a.  inus.  Empèciier  d-aller  en  trou- 
pe, si'p.irer.  i":iire  nianhiT  un  à  un,  débander. 

l»iv>4tro«|iicrio,  S.  ni.  V.  D'strorcro. 

ncMtcox,  s.  tn.  inus.  V.  Destrozo. 

Uemii'oïiailo,  «la.  |)arl.  pass  du  \.deslroznr.  Dé- 
|M'eé,e.  Il  adj.  Délabré,  mal  vètn. 

UcHtro/,a«liir,  S.  m.  destrozador.  Dépeceur  .  re- 
lui qui  (lépéLC.  I  Celui  (¡ui  brise,  qui  détruit, 
dcstrueieur. 

DeMtroKaiiiicnto.  s.  ni.  dèslroiamién-to.  Dépé- 
cemenl;  action  dedéjierer. 

Dc.<4tri»xur,  v.  a.  dcstro/.nr.  Briser,  mettre  en  piè- 
ces, déiruire,  dépecer.  ||  Défaire,  tailler  en  piè- 
ces, mettre  en  déroute  une  armée.  ¡1  (ig.  Dissiper, 
prodfiuer  son  bien.  |1  Mar.  Déi;réer,-  couper  une 
partie  du  giéement  d'un  bàlitnent,  ses  voiles, 
vergues,  etc.  soit  par  l'eilcl  des  boulets  dans 
un  eombrit,  soil  par  le  mauvais  temps  qu'il  a 
éprouvé. 

DestroKarsp,  V.  pron.  dèstrov.ar-so.  Se  briser, 
se  mellreen  pièces,  cire  brisé.  Se  dépecer  ,  être 
dépecé. 

UoMtro/.o,  s.  m.  dèstro-7.0.  L'action  de  briser,  de 
détruire  ,  deslruclion  .  dépècement.  1|  Carnage; 
défaite  d'une  armée,  déconlilure,  déroule. 

DeNtriieeitta ,  s.  f.  dêstroukiion.  Destruction; 
ruine  totale,  ravage,  désolation. 

Dcstriicioiii.sta,  S.  m.  di'.sl roitkïionis -1  n .  Hist. 
relig.  Desti  uitionniste;  nom  sons  leíjucl.  parmi 
les  chrétiens  universalistes.  on  désigne  ceux  (jui 
se  fondant  sur  le  passage  de  l'écriture  oii  il  est 
dit  que  la  punition  des  méchants  sera  étcrneille, 
pensent  que  ces  mérhanis  ou  réprouvés  seront 
condamnés  à  rentrer  dans  le  néant. 

Ue.>4triietiS)Uisla(l .  s.  f.  dèslron'tih'didadd.  Dés- 
trurlibililé  ,  qualité  de  ce  qui  peut  être  détruit. 

l»L><«ti-iirti!>le  .  adj.  dèstrouhti-bU.  Destructible; 
(|ui  peut  être  détruit. 

UcNtriirtivamento,  adv.  destrnVtivnmén-té. 
d  une  manière  destructive,  a\ec  deslruclion. 

Do.*it:'iirtivo.  »«.  adj.  destrón'. ti-\:o.  Destructif, 
ciui  (k'tiuit.  qui  renverse. 

DcMiritctiviitdtl.  s.  f.  di'sfrouhtii'idadd.  Dcs- 
triiiii\  itc;  |u'n(  liant  àdéliuire. 

■li'Klriicto,  p.  pas.  iirég.  de  /Jc5írííír.  Détruit,  te. 

Ue.strsirtor.  s.  m.  f/è.sf  '  oiikíor.  Destructeur,  ce- 
lui (lui  détruit, qui  r<'nverse.  ¡  Dég;\teur;  celui  (jni 
gâte;  qui  cause  du  dégât.  1  S'emploie  aussi  tom- 
me adjectif. 

DcNti'iit'tiM'io,  l'ia.  adj  inus.  dèstroulito-ric.  Di'i- 
trurlil';  qui   délruit. 

IkoNtriu'cu,  s.  m.  v.  Dpslrurqiir. 

M(>.xtriii>i|ti«'.  s.  m.  déstn)ii('-ké.  Itestitulion  rcci- 
priKiueile  ce  (|u'on  avait  troijué. 

I»f«4ir«ill>!e,  adj.  tíéífroMÍ-tít'.  Qni  peut  Otrc  dé- 
truit, renverse. 

Dcfllruiclo,  s.  m.  inui.  v.  Dcsfrt'friüi». 


Dciitriilrloii,  s.  f.  inus.  v.  Destrucc%ov. 
Uc.Htiiiiilu,  part,  pa'^s.  de  Destruir.  Détruit,  te. 
Ui'.Htrnicior,  s.  m.    dèslrouidur.   Destructeur,  rt- 

lui  qui  détruit. 
Ut'Mtruiiiii<>nlo,  s.  m.  inus.  v.  Destrucrion. 
Uestiiilr,  V.  a.  dèstrouir.  Déiruire, démolir,  ruiner 

abattre,  jeter  à  bas  une  construction,  un  édifice. 
I  Déiruire,  ravager, désoler.  [  Di'^siper  son  bien. 

I  Fig.  Détruire,  reiiversi-r  un  système,  des  es- 
pérâmes. \  /Jélruire,  ruiner  quebju'un,  lui  ôler 
les  moyens  de  subsister. 

K»(>Hti-uir>i<',  v.  pron.    dèstruir-sé.   Se  détruire, 

être  di'lriiit. 
Eic^ti'uyviile,  adj.  inus  V.  Destruir.  Détruisant, 

(]lli  détl  (lit. 

ni'Mtiii-hado,  part.  pass.  de  Dnsturhnr. 

uewtiirSiai*,  v.a.  í/.?ííoitr6ac.  Inus.  Chasser,  pous- 
ser dehors,  rejeter. 

DesiiUMtanciutlu,  part.  pass.  de  De  substanciar. 
affaibli,  e. 

Dt'sailiNtaiiciar,  V.a.  dèssubslaniiar.  Affaiblir. 
oter  la  foici',  la  sub>lance,  la  vertu. 

Dt'siicarion,  s.  f.  dessoukazion.  Dépression  du 
suc,  du  jus. 

Dc.xtiJacl-.tii.  s.  f.  dessouda/Àon.  Méd.  Désuda- 
tioii,  éruption  de  petits  boulons  semblables  à  des 
grains  de  millet,  que  l'on  observe  particulière- 
raentchez  les  enfants,  et  qui  est  pécialement  occa- 
sioiiéc  par  le  défaut  de  propreté. 

De.<iiii(ladu,   pari,  pas.de  Desudar. 

DfNtKlai',  V.  a.  dcssoudur.  Inus  oler,  faire  passer 
la  sueur. 

Dt>.<<iielado,  da.part.  pass.  de  Desuelar.  Dessemelé 
ée. 

DL'!4iio!ar,  V.  a.  dèssniiélar.  Dessemcler;  ôler  la 
semelle. 

De.<4ii<>larNc,  v.  pron.  dèssouélar-sé.  Se  dessemc- 
ler, être  dessemcle. 

De.xsifllncai'a.'*.  S.  m.  dèssouelilalni-rass.  Inso- 
len!, effronté,  impudent. 

OciSMoSlo.  s.  m.  i/èssoi<C(7i -o.  L'action  d'écorcher. 

II  Fig.  I;npruden>e,  effronterie,  hardiesse,  blâ- 
mable. |1  Ks  un  desuello,  fam.  Etriller,  écorcher 
en  parlant  de  ceux  qui  vendent  trop  cher. 

I»i'.«isnM'ado,  part,  ¡lass,  de  Desuerado.  Délailé.ée. 

I»e»««ipro,  s.  m.  í/ei.5(>í((?-ro.  Delaitagc  ou  delaile- 
ment;  action  de  dcbarrasser.de  délailer  le  beurre 
du  pclil-lait  qui  est   resté  dans  ses  iiistertices. 

Desiiorai-,  v.  a.  ilessouérar.  Dclaiter;  exécuter 
l'opération  du  délaitage. 

WesncM-arsc,  v.pron.  dessouérar.  Se  délailer,  être 
dehiité. 

uesuctiid,  s.  f.  d'-sso)i:'-tnudd.  Désuétude,  él'l 
d'anéantissement  par  le  imii-usage,  en  parlant 
des  lois,  des  régleinciit'i,  de»  couluincs.  |1  Litlér. 
Se  dit  d'un  mot  qui  vieillit 

UcH'.iiriifaoiitii,  s.  f.  ih'sssntilfnurazion.  Chim. 
Désulfuraiioii  ;  action  de  désulfurer,  résultai  de 
celle  aciiiin. 

nt-Niiiriiradn.  p.  pas.  de  Desulfurar.  Desulfu- 
ré,  ce  ;  (|iii  a  perdu  son  éial  de  suM'uralion. 

UoMiiUiirai',  v.  a.  dcssoulfiiurar.  Chim.  Dcsulfu- 
rer;  déiruire  l'ctat  de  sulfuration    d'un   corps, 
lui  enlever  le  souffre  avec  lequel  il  était   com- 
biné. 
Uo.xiiiriirar.ve.  v.  pron.  dessoulfourar-Si'.   Se  dc- 

sulfurcr  ,  cire  desulfure. 
»eniil(<ii'.  s.  m.  y  adj.  dcssoultor.  .\nlig.   Désul- 


DKS 


132 


DliS 


Vüur  ;  be  dil  iluii  cavalier  i|iii  iiicíiie  diuv  che- 
vaux n  (|iii  saule  (le  hiiii  sur  l'aulrc.  '|  Fi(ç. 
Clic/,  les  lui Hts  (111  apprliiit  désiiltiiir  eelui  qui 
triilii>sait  iiii  sei  II  l  un  qui  abaiicininiail  un 
l-aili. 

DoNliticiilo.  p.   pas.  (le  Itvsiturir.  Dcenuple.  ('f. 

Di'HiiiiPliiiieiidi,  s.  1)1.  (Ii'xniinir/iunrii-ti),  Détc- 
Uj-'e  :  aelimi  lie  del(  1er  ,  de  dé^aec  iiU|der  des 
Ijienis. 

VcNiiiifir,  V.  a.  (le.ssoini/lr.  Di^lèliT,  déronpipr, 
délat  lier  les  clie\aw\  ,  les  bceulV,  e le.,  qui  smil 
altoK-s. 

DfNiinltlaiiK'iWf.  adv.  ilixsiniiiiildim'ti-tâ.  Sépa- 
reiiHiil  .  d'une  niairiere  sefwrée.  désunie. 

DcNeiiiido.  p.  pus.  de  Dvsiiiiir.  Désuni  ,  e.  ||  Mi- 
nci'. Di'Miiiiilii  ,  désunie  ;  l'pilhete  ddiiiiee  a  une 
varíele  dans  laquelle  des  laeelle>  |)r<iduiles  par 
une  loi  (  onipliquee  s'iulerpiisenl  <'nlre  d'autres 
faeellps  pnjdiiiles  par  des  lois  irés-siniples. 

DoHiiiiidn.  s.  f.  fiessouttiiin.  Désnninii  .  disjoiie- 
tiiin  ,  sepuatiou  des  parties,  j  .Mil.  Débande- 
nient. 

DcNiiiiir,  v.  a.  ile.ssottiiir.  Desunir  ;  disjoindre, 
séparer.  |  l'i;:.  Desunir,  di\  i>er ,  lirouiller.  iijel- 
Irc  eu  dis(  ordo.  |  D  seiifirener  :  séparer  des 
lorps  dont  les  roues  sont  enarenéis,  en¡íaf!ées 
les  unes  dans  les  autres. 

UPKiiiiirNo,  V.  pron.  dessoutiir-  se.  Se  désunir, 
élre  désuni.  ||  l'i^.  Ktre  en  discorde  ,  brouille. 

DeNiiciu.  iidv.  (If.t^oinin.  luiis.  V.  de  runsuno,  de 
CDU  foi  iiiiildd ,  juiildnictili'. 

nvmiitnC»,  \).  pa>.  de  l>('!<iiiitir. 

ItcKitiiiii',  \.  a.  (Ii'ssduiiiifir.  Arrarber  les  oncles. 
I  Fi;:.  Ariaeber  les  vieilles  racines  des  arbres. 

DoKiiñui-Mo,  V.  pron.  Fiji-  dcsscuntidr-sé.  Se  li- 
vrer tout  entier  à  ()uelque  désordre  ,  persister 
obtiiiemeiit  dans  une  mauvaise  Jiabitude. 

DcNirñii-,  V.  a.  liMis.  V.  Desuncir. 

Dt'Mirc-ar.  v.  a.  dessnurlidr.  Fllacer  les  «illoiis- 

Ite»<iir«ti<l<>.  p.  pas.  de  Desimrdir.  Uésourdi.   ie. 

D<*»iiirdir,  v.  a.  dessuurdir.  Désourdir;  défaire 
ee  (jui  a  éle  ourdi. 

DfNii  /'ail,  adv.  inus.  dcssuii,  Au-dessus,  par 
dessus.  V.  j:ucimd. 

ItfKiiN    al   .  V.  ¡¡CSÚ. 

DivNiifiailMiiccitt*',  adY.  de.'isnusndamcn- té.  Con- 
tre l'usnjfe  ;  eonlre  la  coulnine. 

nc.tiiiKHilw.  p,  pas.  de  Desusar.  \\  adj.  Désaceou- 
tiiiné ,  inusité. 

Desudar,  V.  a.  de.i$nusdr.  l>ésaf  eouiumer  ,  dé.s- 
liabilner  ;  désusiter  ,  perdre  Miabitude  ,  la  eou- 
tuine. 

l)PKi>.«iai'.<>e,  V.  pron.  dcssousar-sé.  Se  désarri.ut li- 
mer ,  se  déshabituer  ;  être  deshabitué,  désac- 
eoutnmé,  désusité. 

BcsuNn.  s.  m.  dessoii-sso.  Inus.  Non-usage  ;  rcs- 
sation.  défaut  dliabitude  ,  d'usage  ,  d'exercice. 

Drsii.xo.  adv.  mus.  V.  Suso. 

n^-Niiíitaiiciado,  p.  jias.  de  Desiis'dticiar. 

VcHiiKiaiiriar,  V.  a.  inus.  V.  Dcsubstditciar, 

l»e!«vultado,  p.  pas.  de  Desvdhar. 

UrHiahar,  \.  a.  dfsidhnr.  Oler  les  branches  sè- 

elics.  mortes,  etc.  Emonder,  effancr. 
Divsvaiilo,  da.  adj.  dèsvai-do.  Elancé,  très  haut, 
minee  cl   de  mauvaise   jiràce,  en   parlant  d'un 
homme.  Il  Inus.  V.    Faciado,  adelgazado,  dis- 
minuido. 
Vrsvaidura^  s.  f.  inus.  di;svaidou-ra.  Amincis- 


sement. V.  Ádelyaznnñcnto. 

U<>Hva:iia(!<>.  p.  p.is,  de  Descninnr.  Dé^'aiiié.  c. 

Uewtuiii4i«!iira  ,  S.  f.  ilcscainndou-i  a.  Dltis. 
L'action  de  tirer  l'épée  hors  du  fourreau,  d'e- 
eosser  un  fruit. 

DrNvnlnnr ,  v.  a.  discdinitr.  inn<!.  !)•  painert 
»")lir  l'i  jiee  bor^  ilii  fourreau.  V.  Desenvainar. 
)i  Fcosser.  liirr  de  la  co>se. 

DeH\a|ia,  s.   f.  mus.  V.  DewnUniienlo. 

UeNvaltdo.  da.  adj.  dèscdli-iln.  Délaissé  ,  aban- 
donné, dotituc  de  tMul  seruiirs.  ¡I  Inus.  Em- 
pressé.- ardent. 

Itmviilinili'iita.  s.  m.  dbsvnlimi}n-tn.  Abandon, 
del.iissenieiii  .  [>rit¡itiou  de  t'iul  spcours 

UcMvuUir.  s.  m.  dèsciilar.  liiiis.  LAilieté;  pol- 
Iroimerip.  p 'ur,  défaut  de  courage.  ||  Défaut  de 
|)i  i\  .  deslitnalioii. 

D>'NTan,  s.  ni.  déscdn.  (ironier,  galetas ,  man- 
sarde. Il  Desván  finiera,  nid  a  •■als;  gienier  qui 
ne  peut  être  habite  que  par  des  rats  ou  des 
«hais.  ¡I  Fii'ir  en  descdn  ,  jucher,  se  jutlier. 

DeMvaiiar.  \.  a.  desvdnnr.  inus.  Défaire  un  pe- 
loton. N  .  Ifesdernnftr. 

IX'íívaiu'cer,  v.  n.  disran'i.èrr.  Résoudre,  dissi- 
|>er,  faiie  disparailre.  Ij  Di:<si|ier  ,  détruire.  (| 
Fig.  Evanouir,  détruire,  <lissipi'r.  ||  Knorjiucil- 
Hir;  rendre  vain,  jnésninptueux.  || />etiv;;iefST 
su  ¡•enn ,  su  cólera  ,  évaporer  son  cha^iriu,  sa 
colère. 

DeKvanecoi-xe,  v.  pron.  dèsvunézfr-sé.  S'évapo- 
rer ,  se  résoudre  en  vapeurs.  Il  Avoir  des  verti- 
pes,  des  évanouissements. [[S'évanouir,  se  dissi- 
per ,  venir  à  rien. 

l>t>Mvaiieeidi9iiifii(c,  adv.  dèsrnuéiiidinmén-té, 
()r|.'ueilleuseinent  ,  avec  vanité  .  hautement. 

DoMtanrrido,  p.  |)as.  de  7JeAva/(efer.\|  \d].  Vain, 
orgiK'iileuv  ,  bftulain. 

DoKvanerinaiiMito.s.  m.  désvanéiitnién-to.  Va- 
nité ,  orgueil,  présom|>tion  .  hauteur  .  superbe. 
Il  Vertige,  tournuiemenl  de  la  tète  ,  étourdisse. - 
ment  ,  évanouissement  ,  éblouissemcnl. 

Di'Mvaiia ,  s.  m.  \.  Desván. 

líesvapoilzadoro,  s  m.  désvapnr'r/.adé-ro.hieu 
par  lequel  on  respire  (luelijue  chose. 

Desvarado,  pari.  pass.  de  desvarar. 

l>o.«varar  ,  V.  n.  V.  lieshalnr.  •deslizarse,  jj  Mar. 
Se  déiliouer.  se  mettre  à  flot  en  pai  lanl  d'uu 
vaissi  au  éi  houé. 

I»<-M^arial>if  .  adj.  inu?.  désvaria-blé.  Changeant, 
inronslant  .  \ai  lable. 

Ufi<\<»i'iadaini-iito.  adv.  desvariad amén-l é .  Sol- 
leinent,  mal-a-propos,  d'une  manière  extrava- 
gante. |i  mus.    différeminenl.    diversement. 

I>c.«vai  iado.  d«.  part,  p.iss.  de  desvariar.  V  adj. 
Eviipiiié  .  fnu.  étourdi ,  dissipé,  il  Fig.  Qui  s'c 
carlede  la  réjale,  de  l'ordre.  ||  inus.  Différent. di- 
vers, dissemblable.  V.  Diferente ,  diverso,  dése- 
me jtm  le. 

l»e!^vai-iainieitto ,  S.  m.  inus.  V,  Divcrsidail .  di- 
fennrid. 

DeNvariar.  v.  n-  desvariar.  Estravaguer.  être 
dans  le  délire  ,  avoir  le  transport  au  cerveau. 
Il  On  le  dil  des  branches  ou  rejetons  qui  pous- 
sent sur  le  pied  ou  sur  le  tronc  d'un  arbre.  ||  Dc- 
muider  ,  proposer  ,  accepter  des  choses  raison- 
nables. 
uo!»  variar ,  V.  a.  iiius  V.  Diferenciar,  variar, 
desunir. 


DES 


—  133  — 


DES 


Mesvailrtrac  ,  V.  nron    \nus.  désvariar-sé.  S'é-  hoiircux  ,   inalcnconlrcin  .   inforlimé.  H  SimpU  » 

carier  do  l-unirc  ,  de  la   rè^'lc.  '<l'"t  ,  imbécile  ,  pauvre  homme  ,  in  te  li.,mme. 

DcNtui-io,   s.   m.  (l>'svari-o.   Délire  , transport  au  llA^are.                   -,.,..„.,.. 

;iinre,vpr-  líesví-rilec-or  .  v.  n.  ahvrdfzer.  Point.  Dfvordir» 


cerveiiu.  ||  I)is¡)arate;  rêverie,  extr.iv.igr 


tige,    lolie,  éi:aiomi-nt  de  la  riiismi  .  absurdité.  ' 

Il  InV'^'.ililé  d-liui!ieiir  ,  caprice,  incí.nslancc.  ||   , 

inus.  V.  I)i-sunii>ii  ,  division',  diseiixiim.  | 

U(>HvaMti:iar  ,  v.  a.  inus.  V.  Chanydar. 

DPHvcdiKiw.  part.  pass.  de  f/cAiei/ar.  H  adj.  Pro- 1 

hilté  .  interdit  .  défendu. 
»<'!>:v4M!itr,    V.    a.   (/ésr."'</rtr.  Lcvcr  la  défense  ,  la 

pîdhihilnin.  ^  I 

Oc«v«'l;«<li»ni<'«><f  .  adv.   désvélndnmén-lé.   Soig-  • 

ncu-i'Uii'nl .  avec  vi^ihincc. 
De   v<"la«li"*ini«  ,  ma.  adj.sup.  áo,  desvelado. 
UcMVi>la(l.-> .  paît.  pass.  de  dvsvr^nr.  \\  Dévoilé,  e. 
||a<lj.      ii-'iliinl.  Il /ÎA(<ir  di-sveindo.  vciÜer.  ne 
pas  (ioîinir. 
D4!Nvt'laini<'»ti>,  s.  m.  dé.sv'lnmi¿n-to.  Dévoile- 
ment ;   aclimi   de   devnüer,  de  l  \er  le  voile  qui 
couvre  une  clmse.  i,  Vííi.  Dévoilemeiil  :  i.clion  de 
dicouviir  une  chose  occulle,  cachée  ,  comme  un 
secret.  Il  V.  Desvelo. 
DcNvclai-,  V   a.  desvelar.  Dévoiler;  sortir  le  voile. 

Il  Tenir  éveillé  ,  emiiQrluT  de  dormir. 
DfHvi'lo  ,   s.  m.  i/i'.';i(.'-/o.  Insomnie  :  privation  de 

sommeil. 
l»i>Kvoiia(lo.  part,  pnss.  de  desreiuir. 
IK-.MVcii;):-,   V.   ».  d'svéïKtr.   Sc[)¡trer  les  veines  do 
la  (  liair.  ||  Fifí.  On  le  dit  aussi  des  veines  de  mé- 
taux dans  les  mines,  et  des  libres  ou  filets  qu'on 
ôte  de  certaine^'  fi'uilles.  Il  Courber  le  mors  d'un 
cheval  pour  le  rendre  plus  d"u\. 
n<>N«<-iic:j:ido.  \iart.  (lass.  de  desvcnrijnr. 
UosvoïKMjai- .   >.  a.   iii'.se  uiAíf-Unr.   Causer  une 
descente  .   une  hernie,  ii  Désunir,  désasscmbler 
ce  ijni  doit  être  uni  ,  joint. 
Di'^i^ciifijiir.vc^ ,  V.   dr'  n.   dH\  ém^rj-har-sé.   Se 
causer  une  deséenle,  une  hernie.  !|  Se  déboîter, 
se   demeure  une  partie  du  coips.  il  l'ig.  S'éven- 
trer.  faiie  les  derniers  efforts, 
■ícx^eiicraílo,  part.  pass.  de  d'jsvendar.  Dépansé, 

e  ;  débandé  .  e. 
Up.xvcr.clai-,  v.  a.  d'svéiiildv .  Dépanser  ,  sortir  le 
|)iiiisemeiit  d'un  malaile.  ||  Débander:  enlever  les 
bañiles.  Us  baudafies  du  pau-ement. 
Wcs<f«r«li.r.«ic,   v.    \\\in\.  desvendarse.  Se  dé[)an- 
ser  ,  se  débander  ;  être  dépansé  .  déband/'. 
U('N«c<itii(Co.  part.  pa^s.  de  dcsvirUar. 
Ut'Kvciitüja ,   s.  f.    désr'iiia¡i  hit.  Désavantage, 
préjudice  .  dommage.  ||  Dessous,  le  dessous,  la 
partie  inférieure. 
Uc»v<-ii(i>j<iNain<'-ri(r .  adv.  désvtnlag-hnssnmén- 
té.   D"sa>antugeusement ,  d'une  manière  desa- 
vaiita^"iise. 
Ut'NTf'iitaJoKo  ,  wa.  adj.  désv¡^ntag-ha-sso.  Désa- 
vantageux;   préjudiciable;    qui   cause  un  désa- 
vanldjiC,   un  i  rejudice.  ¡i  Mil.  Puesto  desv'ciiln- 
joso:  poste  désa\anta¡:eux  ,  ijui  n'offre  que  peu 
de  défenses. 
noKvoiitai-  ,    v.  a.   di'svéïUar.  Faire  sortir  lair, 

le  \eiit  enfermé  dans  un  endroit. 
noKveiitui'a  .  s.  f.  désventou-ra.  Malheur,  iiifor- 

tniie  ,  (lis;,'ràce. 
Ucwtfiitiii-adaiticiite ,  odv.  désvétiloitra'lawi'u- 
lé.  MaHK'ureuscnnnt,  malencontreusement,  par 
malheur. 
Vvi>vcu(isrudo,   «la.    adj.  (/cJie»fo«ra-(/y.  Mal- 


perdre   la  teinte  verte  pour  p-endre  un  lo»  bleu, 
cil    parlant   des  étoffes  soumises  au  contact  de 
l'air  ,  au  sortir  de  la  cuve. 
DofiveiKoji/.acStJiiwiitf.  adv.  d^isx!erf¡nm.ndnmén- 
lé.   D '^ergondéinent.-  d'une  manière  dévcrgon. 
dée.  Kffronément,  impudemment,   sans  honte 
ni  pudeur. 
Of*\eraoti7,a«lislniai!ieiito,    adv.    siip.   á^' des- 
des ve  rn ii7.n 'In nie ntr . 
ttvswt  ¿(tng.adit^li\ut  .  ma.    adj.  sup.  de  (ieicer- 

qoiiiadi). 
Wí'HVíTsoií/.itdo.  part.  pass.  de  desiergonzarse. 

Dévergogiié  .e  ;  di-\er;:oiidV  n. 
Bt'>iv*-rKooraml<-iito,  S.  m.  mus.  V.  Dcsvcrgüen- 

zii.  I  Uévir^oiidage. 

Dt-i<v<  i-uosi/.ar.    v.    a.   désvérgnmnr .Yié\crçLafi-' 

lier.  dcNcrgoiider;  perdre  la  veigoguc,  la  pudeur, 

UcMv<TB<»ii7.ari>c  .   v.  pron.  desvénjomur-sé.  Se 

(lé\eri:oiider.  se  dévergogner  ;  è're  dévei  g..;;n6. 

déver;:oiidé    ||  Desvenjouziirse.     voit):  manquer 

de  respect    pailer.  agir  impudemment,  duc  des 

sottises  à  quebiu'un. 

l»ow»<'!e.n"i:tdam»-i»lc,  adv.  Y.  üesvergonzada- 

iiu'ii(e. 
WoixvíM-süeiixa.  s.  f.  d'-svérgouin-rn.  Déhonlf-ric, 
impudence,    effronleiie  .   insideiice,    vilenie.  || 
Parole  .  action  impudente,  soi'ise. 
OoííVí'SÜeiiKassiienio  ,    s.    m.  inus.   V.    Dcsver- 

(/iieiizd. 
D(>»<voKai-  .  V.  a.  inus.  désvéirir.  Désaccoutumer. 
V.  Uesavezar  ,  desnrnshimb  fir.  \\  15ol.  Kbour- 
geonner.  couper  les  provins  de  vigne,  les  répa- 
rer du  cep. 
Dpoiviaeion  .  S.  f.  ont.  désvimion.  Déviation  ;  di- 
rection contre  nature  qn.-  pienneiil  .  dans  plu- 
sieurs cas  .  rerlaiiies  iiariies  du  rorps  Immain  et 
notamment  les  os  et  les  membrrs.  ||  l'hysiol.  Dé- 
placement .  changement  de  dircetion  ma.  coutu- 
me soit,  d'une  action  viiab-.si.it  d'une  humeur. 
I  Ast.  I)esri(iri«n  de  posinon  :  ecari  de  ¡losi- 
tioii.  qnnniilé  dont  une  Un  elle  méridienne  ou 
un  quait  de  cercle  mural  s'éiarte  du  véritable 
plan  (lu  méridien.  On  trou\  e  a  lie  déuaiinn  en 
comparant  le  passage  du  soleil .  observe  dans  la 
Innette,  avec  le  passage  au  méridien,  ralcnlépar 
la  méthode  des  haiiteuis  correspondanies.  || 
Phv«  Déviation;  quantité  dent  uiMorpstom- 
banl  iibr.meni  à  la  smlace  de  la  terre,  s'erarlc 
de  la  perpendiculaire  mener  de  son  point  de  dé- 
part a  celte  surface.  Il  V.  Desvio,  apartamiento, 
sepnracií  ti.  _  , 

«enviado,  part,  pass.de  ./«nnr.  Dcv.é.  o.  devo- 
vé.  e.  I  adj.   Déversé,  pem  he .  nuline.  ;  Kcart, 
éloigné    I  Desviado  del  Oriente  :  desorienté. 
nes«i»mi<-ii(o,    s.    m.    inus.    \.  Desvio 
Mosvlar      de ^  .    v.    a,  W,  JciVir.  Devier .  devoyer, 
érarler.    détourner,    dérouter,    éloigner.  ;  Fig. 
retourner,  dissuailer.  ¡  Ksquiv er  ;  éviter  adroi- 
temenl  le  coup.  ;  K-cr.  Parer  une  botte.  ¡  ¡>es - 
vinr  el  nierpo;  se  détourner  pour  éviter  le  coup. 
l»rK\lar,  v.  n.  inus.  V .  .l/)orf iirse. 
»i>i«vlarK«',  V.  pron.  désviar-sé.  Se  dévier  .  se  dé- 

\over.  être  écarté  .  détourné,  etc. 
ucsvinjado;  part.  pa^s.  Je  dcsviajar. 


DET 


—  13i  — 


DET 


D<>««ifjar,  V.  a.  (i"jtíéíy-/iar.  Séparer  d'uu   trou- 

pciHi  le  vieux  In-liiil.  1 

Ut'Mvio    s.  m.  (//".vri-o. />é\iation;   l'action  de  <Jó- | 
vier,  de  délounier.  de  se  détourner  de  son  ehe- 
inin,    etc.  il  i;l"ii^:neinenl.-  écnrl.  !',  Fi;;.    Mépris;  ' 
déd.iiii,  niiiinais>ovnj;e.  ||  \)rsvio  <li' mlutilii'les 
nliéiMlii>ii.  haine.  ||  Mrsrin  ildos  rfii/its  ilc  la  luz;  I 
(()|il    ililTrai  lion,  inllexiiin,  ilélmir  des  rayons  en 
rasant  nue   surface.  ||  V.  Di'si-idriun.  I 

DPNvIi-iidtt,  par!,  pass.  de  tlcsiiittr.  i 

DcNvIriir  ,  v.  a.  (h'srlnir.  (",i)ii|)cr    tout  autiiur  le  ' 
siiperdii  d'uni-  semelle.  i 

DrHvii-;tiiilo,  [)arl.  pass.  dc  (/eivirfl«r.  Dévirgi- 

ni",  e.  ! 

nrnifrsiKlor,  ..  m.  r/í'.írír7ri-í/or.  I)é\ ir^iinenroii 
DéMCJÍiiiseur;  celui  ()ui   enlè\e  la  vir^inile;  dé- 
lloralcur.  |  S'e'npl'iie  aussi  ciitlime  adjecliC. 
DcMvIraiir  .  V.  a.  '/"ir/ii/ar.  Dévirginer;  déllorer, 

enlever,  préndela  virginité. 
Dpwvlrill/.adn,  j)art,  pass.  de  (lesvirilizar.  Dévi- 
rilisé, e. 
noNtii-ilixiir.  V.  a.  í/('.«cín'/ízar.  I)é>  iriliser;  faire 
perdie-laiinalité  d'homme.  Il  Ki^'.  Amollir;  éner- 
ver. elTéminer.  'J  Priver  (|ueli|u'un  de  sa  marqué 
virile. 
DrNVIrilxnrsp,    v.    pron.  dcsririlizar-sé.  Se  dé- 
viriliscr,  perdre  la  qualité  d'homme;  s'énerver, 
s'cfféminer. 
DeM«-iriiiiir.  v.  a.  dcsvirtouar.  .VITaiblir,  oler  la 

vertu,  la  force. 
I^rMvIiriririthlp  ,  adj.     (lesvit'ifilin -blé,    Chim. 

l)é\  iirifi.ihle,- i]ui  peut  être  dé\  ilrifié. 
DPNvitiifieiieiftii ,  s.   f.  ilcsviirifilifi-iinn.   Chim. 
Dé\iiril'icalii)n;  action  de  dévilrificr,  résultai  de  i 
cette  action. 
DcNviti-llIrnüo.  part,  pass  de  desvitrifihur.  Dé- 
vil  ri  lié.  e. 
DPKvUrinear.  v.  a.  de.si'iírip' nr.  C,h\m.  Dévitri- 
fier;  peidie  la  vitrification,  faire  perdre  la  lormc 
vitrifiée. 
DpHvid-Mic.irNo.  v.  pron.  desvitriftkcir-sé.  Se  dé- 

vitrifier;    être   dévitrifié. 
DesvivirNP.  v.  prun.  í/í'.vríCíV..9d.]\lourird'amour, 
se  consumer  de  désir,   griller ,  brûler  d'impa- 
tience. 
Desvivo,  s.  m.  dpsi'!-vo.  Teint.  Adoucissage;  l'ac- 
tion d'adoucir  une  couleur. 
Desvolvedor,  s.  m.  desvolvedor. TnuTnc-\\9\  pe- 
tit instrument  de  fer  qui  serreou  desserre  la  vis, 
Mesvolver.   v.    a.  desrnirerr    V    Desenvolver.  \\ 
inus.  Altérer;  changer  la  forme,  transformer.  || 
Labourer;  cultiver  la  terre. 
DeNviaeKo.  part.  pass.  irr.  de  desvolver. 
Besy.adv.  inus.  dessï.  Contraction   de  mot  desde 

et  v  D'ici;  depuis  ici. 
BesyeSo.  s.  m.dessiélo.  Débàde:  rupture, éccoule- 

mcnt  des  glaces.  ||  «égd:  V.  Uesitielo. 
i»esyerli:».  s.  f.  inus.  V.  Escarda. 
I>e.«>iineir,  v.  a.  inus.  V.  Drsiivrir. 
I»e.«yiiiiKii'.  v.  a.  inus.  V.  Desiuirir. 
ne.oyiinto.  part.  pass.  irr.  <\o  desyungir, 
Dei«Koeadit.  jtart.  pass.  de  d'szorar. 
I>e.>izoenr,  v.  a.  deszouliat.  Tordre  le  icd;  donner 

une  entorse. 
Desziign.tdo.  part.  pass.  de  deszumar. 
Dpsxiiinai-,  v.  a.   dcsznumar.   Tirer;  exprimer  la 

substance  d'uncchose, 
Detall,  adv.  détal.  Eu  détail.  V.  Pormenor. 


Detallado,   dn.  ad],   et  part.    pass.  de  dttallar. 
Détaille,  e.  |i  Fig.  Délailié; exposé  en  détail,  avec 
tous  les  détails. 
Deliillni'.  V.  a. //pí«í/'«r.  Détailler  ;  raconter    en 

deiail,  exposer  les  détails.  circonsiancuT. 
DetallMiMe  ,   v.     pron.  (/cí«ií/a»-i¿.  Se  détailler; 

être  Cl. oté  en  détail. 
Deiiille.  s.  m.  ./é/íii/í  .'.Détail;  octionde  détailler 
les  (  iicnn^latices  et  pailinilanlés  d'une  allane. 
DeialIlMtn.  s.  m.  d-l'tilUn-tit.  //clailli-le;    celui 
qui  excelle  dans  les  détails,  dan-  la  pintnre  des 
détails.   I  Détailli>le;  celui  ainu'  les  détails  dans 
un  auteur,  dans  un  historien. 
Deiaidiiiiiieitto.  S.  m.  inus.  V.  Tardanza. 
Dei:irdar.  >.  a.  iniis.  .létanlar.    Hetat.ler;  dilTe- 
réri  r.  n  Tartler  .    dillVrer  a  laire  quilque  chose. 
Detai-dar.  \  .n.  icos,  d'tardar.  S'arrêter;  demeu- 
rer ilaii>  un  lien  qu  ■bine  tem(is.  ces-er  de  mar- 
cher. Il  Se  jouriier,  s'arrêter,  demeurer  quelque 
tcmiis   vl  MIS  un  lieu. 
Deiariad.iM.  s.  f.  pi.  délnria-da$.  Bot.  Deiariees; 
famille  de  plantes  légumineuses  ,  comprenant 
le  genre  délar.  .      „       .  •       -a 

Delarlad'».  da.  adi-  détaria-dn.  Bot.  /X-tarié;  qui 

rc--,riuldi'  a  un  détar  ou.détarion. 
Detai-lo.e.  m.  delà- rio.  Bot.  Déiar  ou  détarion- 
genrc   de   la    famille    des  svvaririacées,  compre, 
naol  deux  espèces   d'arbres  de  la  Sénegambic; 
à  graines  come;.iibles. 
Deiavae,  v.  a.  mus.  V.  Defallar. 
Dcteiielou.s.  f.  ,/pf('Mzio7i. .lurisp.  Détention;  état 
d'une  chose  saisie  par  autorite  de   justice:  pos- 
session actuclled'uoe  chnse.eiiimidiq'iant  pres- 
„ue  touiouis  une  idée  de  violence  ou  d'injnslice. 
Délai  •  renii-«e.  retardement.  Il  Jurisp.  Arrêt;  sai- 
sie des  biens  des  personnes.  ||  Detención  de  mens- 
Iruncion:  retenue,    retard   dans  les  menstrues 
des  femmes.  ^  ,    •       •        », 

Deieiiedd.',   S.   m.  detenedor.   Celui  qui  arrête, 

qui  retarde,  qui   suspend. 
nvie.ieiieia,  S.  f.  iims.  V.  Derennon. 
Deiei.ei-.v  a.  (/cf'';«'=' r.  Arrêter;  retarder,  suspen- 
dre, tenir,  empêcher,  d'aller.  1|  Arrêter;   mettre 
au  arrêts,  en  prison.  |  Retenir;  conserver;  gar- 
der  il  /X'tenir;  tenir  piisonnier  en  prison. 
Detener.ne,  v.proii.  déténer-sé  S'an eter.  se  retar- 
der  tarder,  S'amuser,    demeurer,  aller  douce- 
ment, il  Fig.    S'arrêter  pour  considérer  quelque 
chose.  Il  S'arrêter;  s^cmbarrasser,  perdre  le  iil 
de  son  discours. 
Dete:.ldan.e..le,    ;,dy.  déténidam^.n-lé.    Lente- 
ment, pesamment.  H  Longuement;  durant  long- 
temps. ,     ,  , 
Belec.ido.  d«.  adi.  part.  pa«s.  de  detener. 
le,    e.  11  Retenu,  e.  Il  Détenu,  e.;  arrete, 
embarrassé,    irrésolu,  qu,  a  P^"  f  ,,7:*^'"^'""• 
I\lar.   Encápele;  arrêté,  attaché,  il  l-ig.  A\art, 
chiche.  vilain.                        ,.  .»  . 
Deienimlenlo,  S.  m.  inus.  ^  .Detencton. 
Detentaeio».   s.   f.    dètentanon.  Juri^p.  Délen- 

ti.in;  rclenlion  du  bien  d  autrui. 
Detentado.- ,  S.    m.   d^tentndnr.  Jurispr.  Délen- 
teur; possesseur   inju-te.  H  Reteiitionairc  ;  celui 
qui  retient  le  bien  daulri. 
Detenta.',  v.  a-  d'ifcnfar.  Jurisp.  Détenir:  rete- 
nir iniustemenl  la  possession  d'anlrui. 
ete..tor,S.  m.iinis.Y.  m'fc»fn(/or. 


Arré- 
Lent; 


Di 

Detei'SP 


nte,  adj.  dé(er3-/ien-(J.Med. Détergent; 


DET 


—  135  — 


DET 


mondificatif,  qui  nettoie  une  plaie. 

Dett'i-ior,  adj.  dêlo'ior.  Pue;  plus  mauvais,  de- 
moiiidi  c  qiiidilé,  qui  est  inférieur  à  un  chose  de 
même  es|iè(e. 

Deterioración ,  S.  f.  (IH^riormAon.  Détériora 
(¡«n:  aciioii  (le  d.'iériorer  un  objet  quelcdiique, 
ital  de  cr  qui  est  détérioré.  Il  Dé',Madati(in;  dé- 
périsseinenl  produil  sur  un  l)átiiiient  ,  sur  un 
monuiniiit  par  xéiusté  ou  par  quelque  aec  ident, 
tomme  iiiondalion,  imendie,  Irenililciueiil  de 
terre,  malheurs  de  la  guerre,  i  Dé-radaiion.  de- 
gul considérable,  déierioralion  que  Ion  luit  dans 
une  maison,  diuis  un  bms.  dans  un  héritnfie.  |i 
Deteriordciiin  île  his  c(nit iiiciitcs  h  (ierras  fir- 
mes; déj^radation  des  conlmciils  ;  action  atmos- 
phérique ;  de>li  uelive  très-lente,  mais  coni  inue- 
lle  à  la  (lueilesonl  soumisesles  roches  qui  cons- 
tituent, la  surlacc  du  globe,  et  dont  l-eau  est 
l'agent  mécanique.  Il  Délerioralion  ;  endomma- 
gement,  dépérissement. 

DctiM-ioiiHlo,  dit.  part.  pass.  cl  adj.  de  delerio- 
rar.  üélerioié  ;  e.  usé.  gûlé.  |l  Dépéri ,  e.;  qui 
est  en  voie  de  de-lruciion,  de  déicrioratinn. 

netci-ioi-aiito  ,  adj.  délérioran-té.  Detérioiant; 
qui  détériore,  qui  est  pri)pre  à  détériorer,  qui 
peut  produire  la  détérioratiim. 

Deteriorar,  v.  a.  di  lériorar.  Détériorer;  dégra- 
dei',  gâter,  uscrpa;  li' l'roUeineiil  on  par  des  pro- 
cédés physiques.  I!  Détériorer;  rendre  ptre,  plus 
mauxais.  Il  Fig.  Déiériorer;  dé|ira\er,  corrom- 
pre. Il  Depéiir;  pencher  ver  sa  fin  ,  être  en  voie 
de  (leslrnciion.  de  décadence.  d'alVaiblissi'ment. 
de  détérioration,  de  ruine  par  l'ciTel  d-une  cau- 
se accidentelle  et  m.anaise,  scdil  en  parlant  des 
personnes  et  desihoses. 

Deterlorni!«c, V.  pron.  í/tíícríomr-st'.  Se  détério- 
rer; se  dégrader,  s'uscv.  |  fig.  Se  détériorer; 
se  dépraver,  se  corrom[)rc,  se  gAler  ou  perdic 
ses  qualités. 

Deterioro  ,  S.  m.  détérin-ro.  Didacl,  Détrilion; 
usurt'  par  fruttement.  ||  Dépérissement:  desl rue- 
lion,  déeadence,  aflaiblissemenl,  détérioration, 
ruine  par  hefCet  d'une  cause  accidenelle  et 
mauvaise.  |  V.  De'erioracion. 

Dcteriiiiiiacioii,  S.  f.  détérminazinn.  Pí  ys.  Dé- 
termiiialion  ;  tendance,  direction  d'un  corps  vers 
un  coté  plutôt  que  vers  un  autre.  ||  Delermina- 
lion;  résidulion  prise  après  avoir  l);ilaii(é  enlie 
deux  ou  plusieurs  partis;  décision  prompte,  sé- 
rieuse, stable,  ferme,  irrévocable.  ||  Détermina- 
tion, instinct  qui  guideles  animaux.  ||  Détermi- 
nalion;  action  par  laqnelle  une  e  ose  égalemi  nt 
susceptible  de  plu>ii'urs  qualités  ou  manières 
d'être  ,  est  déteriiiiiuu>  à  recevoir  hune  plutôt 
quel  autre.  ||  Uesolntion;  auilace,  assmanre. 

Deteriiiiiia«iiiiti3-iite  ,  adv  .  dètcriniumliiinén-li''. 
Délerininénieiil;  res(dnm(>nt.  absolument,  d'une 
manière  irrevocable.  C  Di'lermiiuMUr  nt  :  coiira- 
geuscineiit,  iianiiinent ,  avec  audace.  ||  Déicrmi- 
uément,  expressément,  précisément. 

DeteriiiiiiailÎMiiiiaineiile,  adv.  sup.de  detcrmi' 
ixtiliiiiieiiic. 

Déteriiiliiaiii.xliiio  ,  inn.  adj.  sup.  de  detenui- 
ti(idi). 

Determinaiio  ,  ila.  part.  pass.  et  adj.  de  de  de- 
terniiiKir.   Déterminé,  e.;  qui  est  résolu,  qui  à 
pris  son    parti,   en    parlant  d'une  personne.  | 
Il  Déterminé;  qui  est  hardi,  courageux,  intrépi- 


de, audacieu-í. 
Deterntiiiamkento ,  S.    m.   inus.  V.  iJctermina- 

cion. 
Deteriniiiaiite,  adj.  dètéminan-té.  Déterminant- 

qui  est  piiq)re  a  déti-rmim-r;  qui  sert  a  déter- 
miner, qui  termine.  Il  Gramm.  Déierminant; 
mot  qui  déleiinine  le  mode  ou  le  tenip>  d'un 
antre.  Diins  ce  sens  il  s'empluie  souscnl  cummo 
substantif. 

Deteriiiiiijir ,  V.  a.  dèlcrtninnr.  Déterminer;  fixer 
les  i)'irnes,  les  limites  de  quelque  i  hose.  |!  Dé- 
terminer; donner  une  qunlité,  une  manière 
d'être  a  ce  (|ui  de  soi-même  n'a  pas  plutôt  celte 
quidité,  cette  manière  délie  que  te  le  autre. 
Dieu  seul  a  pn  déK.'rminer  la  matièieau  mouve- 
ment, etc.  Il  Déterminer;  rec. miaitre,  indiquer 
d'une  manière  |>iécise,  par  un  calcul,  par  une 
évaloationcerlaine,  comme  par  exemple,  déter- 
miner la  distance  de  la  terre  au  Sidcil,  etc.  |  Dé- 
terminer; régler,  fixer,  décider.  ]i  Déterminer; 
résoudre:  luendie  une  résolution.  |i  Déierminer; 
f.iire  prendre  une  déiermii'aiion  ,  exciter,  pous- 
ser a  une  déicrmaiation.  ||  Déterminer  ;  faire 
prendre  telle  si;:nilicat  ion  ,  tel  sens  à  un  mol,  à 
une  expression,  à  une  ¡ihrase.  Déierminer;  ré- 
soudre, statuer.  Il  Disicrner  ;  distin;;uer,  recon- 
naître. ||  Déterminer  :  fixer  niiiiqiier.  |i  Jurisp. 
Juger,  décider  rendre  un  jug(  nient  d'arliilres. 

Do(ei-e)ii9iar.«<e ,  v.  [)vm\.  di-ti'iiiiiiinr-sé.  Se  dé- 
terminer; se  décider,  prendre  un  parti,  s'arrêter 
à  une  résolution. 

Dcterntiiiativo.  va.  adj.  dèterminati-vo.  Gramm. 
Déterminât  il;  qui  détermine  la  signification  d'un 
mol  en  lui  donnant  un  sens  prêi  is  ou  restreint. 
Il  Déterminalif  ;  qui  ajoute ,  à  l'idée  de  l'objet 
celle  d'une  déterininalion  particulière.  |  Déter- 
mination qui  détermine. 

Detei-iiiii3Í»<>iiio.  s.  m.  i/è/erwniîi-wo. Philos.  Dé- 
terminisme.'système  de  In  scobistique,  dans  le- 
qiii'l  on  subordonne  la  déterminaliuii  de  notre 
volonté  á  l'intluence  dun  motif  piovidentiel, 
c'est-à-dire  dun  motirque  la  providence  divine 
lions  foiii  oil  toujours  à  propos  pour  faire  pen- 
cher la  balance  selon  ses  vues  .  dans  nos  délibé- 
rations intérieures.  Tout  système  qui  admet 
l'inllueiice  nécessaire  et  irrésistible  des  motifs. 

Ueleriiiiiii.«ita  ,  ^'.  m.  diitérminisKi .  l'inlo*.  Dé- 
teimniste:  parlis.in  du  système  philosophique 
appelé  délerm  nisme. 

DeterNioai,  S.  I.  dèicrsinn.  Chirurg.  Detersión; 
j  action  de  nettoyer,  de  mundilier  une  suiface  ul- 
'      cérée. 

Deter^iivo.  \a.  adj.  dètirsi-vn.  Détersif;  qui  à  la 
propriété  de  nettoyer;  épithèle  donnée  aux  topi- 
ques pr<q)!es  a  neitover  les  plaies  et  les  ulcè- 
res; ti|s  sont  le-  liqiiipies  stimulants  qui  ravi- 
vent les  siulaces  suppmanies,  rclA<  hées  et 
blafardes,  favori-ent  la  séparation  des  matières 
qui  Icsrec'  uvreni.  et  déterminent  dans  lescliairs 
une  excitation  f.ivorable  à  la  cicatrisai  ion. 

Deier!«iOrio.  ría.  a«lj.  f/èier.«()-rto.  Détersif,  qui 
purilie,  (|iii  ni-lluie.  Il  Medie.  ISImidicatif ;  qui 
nettoie  une  plaie 

Dei<-.s«alile  adj.  d('téstn-hl<^.  Détestable;  abo- 
minable, execrable,  i|ui  doit  être  délesté.  ii  Dé- 
testable: qui  est  três-miuivai>  dans  son  genre, 

DeIcMtiililenieiite,  adv.  deiéslnl>lén>ón-  lé.  Dè- 
lestablemenl.  abominablement,  exécrabicmeiil. 


DET 


136  — 


DEÜ 


DetoHincloH,  S.  f.  ilt'irxiii/.ion  Dt'tPSIatinn  ;  lior- 
rciir  (i'iiiic  cliosc  ou  ¡(oiir  une  cliose  ;  aliuiniiia- 
tioii,  CM'ii'iil  mil. 

l>c>ic!>>tiiilo ,  <la.  |i:ii't.  pass.  et  adj.  de  drlestar. 
Dell  stc  .  I'. 

IX'ifMtiir.  V.  11.  i//'ie.ïi«r.  DiMoslPr.  alihorror  avoir 
en  lnMiriir,  a\oir  une  pci sonne  ou  une  chose  en 
aversion.  ||  l'ani.  Iicle>l(r;  ne  pouvoir  endurer, 
suppoiler.  soulïrirlnne  elio^e.  il  hclrslar  Inviila; 
détester  la  vie:  in.uidire  les  cliiii.'rius.  les  ennuis; 
les  doiikiirs.  les  iniseri's  (jui  nous  accablent  du- 
rant les  couis  de  la  \  ir.  • 

t>ct<-.x<ar!>i4- .  V.  pion.  f/¿í('ífar-5¿.  Se  (létpsler. 
avoii  (le  l'iioiicur.  de  l'aversion  pour  soi ,  hiin 
pour  l'autre,  les  uii-<  pour  lis  autres;  se  liiiVr 
proiondéinenl. 

Uelia,  s.  ilé-t'ui.  Myth.  ind.  Dailye  ou  diMye  ;  nom 
di  s  mauvais  <;énie»  i|ui  s  nt  cuniiiiuellenient  en 
^;iierie  a\i'C  lis  ilé\ns  ou  bnns  ¡íi'uies. 

IkeiitMie-lKit  y.  s.  m.  il  l'h'nv-liimé-  i.  Bol.  Arrólp- 
i)ieur;  espèie  de  l)u;:raoe.  phinle  léf^umineuse, 
ainsi  ni'ininée  pane  (]ne  vcs  larines  iraçanies 
font  siiuveni  obstacle  a  la  charrue;  il  est  quel- 
(|ue  roi>  cpineuv. 

l>i>i iii«>iicói.  s.  !'.  inus.  V.  Di'lcnrlnu. 

l>etoiiii<-iitii.  s  r.  tlètoini/.iim.  ('.him.  Détonation; 
biuit  plus  ou  iMoios  \iolent  dû  à  l'éltranlenipiil 
.siibil  de  j-air  p.n  l.i  funni.tioii  ou  le  (li';.'a;.'i'n)eiit 
inslaiitani'  d  on  voluiiie  eon-.iclérMl)!e  di^  ^mz.  ¡ 
Déloiialioii  ,  hi  iiit  (|ne  fait  une  arme  à  feu  ,  un 
canon  ,  etc. iiFi;;.  Détonation;  bruit,  éclat,  con- 
fusion, etc.;  occassiomn'"  par  une  discution  de 
personnes  il'opinions  diflerenles. 

J*ot(»Di:tr,  N.  11.  (IHoïKir.  Chini.  Di'tnner;  s^enllam- 
nier  suhilenient  avec  bruit,  en  faisant  explosion. 
Les  j;a/,  déloiient  ainsi  (|ue  la  poudre. ijFig.  Dé- 
toniirr ,  péiiller. 

Se'lopiióiiiiioiKt.  S.  m.  dútopnédu-mono.  Echin. 
Detnpneunione.  firoupe  de  zoophvtes  échinoder- 
mes.  comprenant  (jueliiues  espèces  d'iioiotliu- 
ries. 

Di'toD-iiar,  v.  a.  inus  dé-tornar.  Uctonrncr,  aller 
une  autre  fois  en  un  lieu  où  Ion  a  déjà  été. 

Urtovsi'ti).  s  f.  (lélirs'hin.  (>lnr.  Détorsp ,  \  io- 
len!e  extension  d un  muscle,  d-un  nerf. 

Dvtraceîoii  ,  S.  f.  di't  n  zi.in.  Déir.iclinn.  .ic - 
lion  de  (iiele\er  ,  de  retrancluM'  une  portion 
dune  cliose.  Il  .Vnc.  .furisp.  Derecho  de  de- 
ir(/(  1 /(;m. dmit  de  detracción  ,  droit  en  vertu  du- 
ipiel  |p  siuiverain  distrayait  à  son  prcilii  une  cer- 
taine piiitic  des  successions  qu'il  permettait  aux 
étran};ers  de  venir  recueillir  en  France.  ||  F'if,'. 
Délrailion:  médisance,  action  de  délratter.  || 
Séparation  ;  éloiftneinent. 

Ueti-ar(:ii-,  v.  a.  délrnlitnr.  Détracter;  médire 
outraLM'iisement  de  quelim'un.  déprécier  vio- 
lomment  une  chose  ;  s'cflorcer  de  rabaisser  le 
mérite  de  celte  personne  ou  de  celte  chose.  ||  V, 
Detraer. 

»i'ti-:iotai-.«î<»,  V.  pron.  détrnhta'sé.  Se  détrac- 
ter ;  se  déchirer  (lar  des  paroles  les  uns  les  au- 
tres. 

Di'traftor,  s  m.  détrahtor.  Détracteur;  celui 
qui  detracte  les  personnes  ou  les  choses,  qui 
s-ejforce  d'en  rabaisser  le  mérite  ,  les  qualités, 
les  avantages. 

netraedoi*.  S.  m.  inus.  V.  Delrnclnr. 

©etracr,  v.  a.  d:tra.^r.  Eloigner;  écarter.  |  Fig. 


Détrarler,'  médire  ,  diffamer  ,  dénigrer,  oulra- 
j,'er  l'honneur  d'une  |)i-rsonne  ,  dans  une  con- 
versation ou  dans  un  discours. 

Di-(raiiiili-i3t<».  s.  m.  inus.  délraimicn-îo.  Dcs- 
iionneiir  :  infamie. 

Di>tranM|M>i«irloii.  s  f.  détrtinsspoisi'/.inn.  Type. 
Detraiispnsiiidii  ;  action  de  detranspospr  ,  de  re« 
mettre  a  leur  place  des  pages  transposées. 

De(raii«pitr(ai-,  v.  n.  dél rdiispitrtur,  'l'ypogr, 
Déiriiiispo>.er  :  remettre  à  leur  place  îles  pages 
i|iii  a\aient  été  transpipsée>.. 

■•«■iiaiiwiiorlarMo  ,  v.  pion,  délratisportar-sé. 
Se  di'iran^piisi'i  ;  être  del  ransposé. 

Ueiiaw,  ailv.  il  -iriiss  Derrière;  après,  listar 
ilispiies  ó  détins  de  nlijitito;  être  d<rnére  (juel- 
qn'iin.  Il  Fi;;.  Delr'ás  de\  ilerriére;  audrsMius, 
dans  un  rang  inférieur.  ||  Di'rnère  ;  apré->,  en 
arricie,  /r  í ri/s  fi  dc'ráx  ;  aller  derrière.  ||  En 
l'absence.  V.  Jin  aiiseririn. 

Itclriiiifiiio.  s.  m.  di  Iriinen-to.  Détriment;  dc- 
brix.  fiagment.  ce  qui  .se  déiache  des  ci>r|is 
par  aliéraiion.  pir  dégi a'Iation.  ||  Fig.  Déiri- 
nieni  ;  doinma;.'e,  pi-rie  ,  préjudice.  |  j.or.  piép. 
IJii  ileiriineiilit  i  au  détriment  .  au  pré'udicp  de, 

Ut'iriiioo,  <-n.  adj.  délrili-Ko.  (iéul.  Déiriliijue; 
qui  se  compose  lie  détritus,  ou  des  débiis  divers 
résultant  de  la  deiérimalion  des  roches  cl  des 
végétaux  répandus  sur  le  ulobe. 

I>(*trli<>'.  s.  m  d'tri-ii).  !)étritus;  le  résidu  d'u- 
ne substance  mi  d'un  (orp-  (ini'lconque  organi- 
sé. ||  (",éol.  Detritus  se  dil  pai  liculiereim-nt  des 
débris  divers  résultant  de  ia  ilete  ioration  des 
roches  et  des  végéiaux  répandus  sur  la  surface 
delà  terre,  ii  'ath'l.  Détritus;  résidu  inorgani- 
que i|ui  remplace  le  tissu  des  parties  dégénéres- 
cenles. 

Uet  :iiEi<-<irciii*3n,  S.  f.  détouméstén-7.i(t.  Détu- 
mi'sci'iK  e  :  (lesenllure,  résolution  d'une  tumeur, 
d'un  gniiilemcnt. 

Det!niitv«r('iit(' .  adj.  d''ti)umhtén-té.  Palhof, 
Dduinesci'iU  ;  qui  désenfle. 

Bli(>lii.  Iindora  .  a  Ij.  '/  toiirb  idn-ra.  .\slron,  Dé- 
turbilrice  .  (pii  t  ouble.'  se  dit  d'une  force  per- 
pe  idiculaire  au  plant  d'  l'orbite  rie  la  phincte 
tiooblee. 

Di-turjt.if.  v.  a.  inus.  d'iniirpar.  Enlaidir;  défi- 
gurer, déformer,  rendre  dilíonne,  estropier, 
saur.  etc. 

Deiioalio»  ,  s.  m.  déoiiknlinn.  Mvth.  Deucalion; 
roi  (le  Thessalie  ,  fils  de  Proméihée,  et  épuix  de 
Pyrrha,  sous  le  régne  de  duquel  arriva  le  déluge 
qui  porte  son  nom  .  Io0:î  ans  avant  J.  -C.  Deu- 
calion échappa  à  ce  déluge  en  Si-  renfermant 
dans  un  vais-enu  qui  flotta  pendant  huit  jours 
et  s'arrèla  sur  le  m  )iit  Parnasse.  Deucalion  et 
Pyrra  repleiipéreni  lu  terre  en  jetant  derrière 
eux  des  pierres  my-téiieuses  qui  se  changèrent 
en  hommes.  Cette  fable  n'est  qu  une  altération 
du  grand  déluge  bbliqne;  cesl  une  inonda- 
tion très-grande  du  Péiiée  qui  y  donna  lieu. 

Dei:«ln.  S.  f.  dinri-dn.  Dette;  ce  que  hon  doit, 
cho'-e  due  ;  obligation,  engagement  pris  par  le 
débiteur  à  l'égard  du  créancier.  |  Deudnx  acti- 
vas, dettes  aciives;  celles  dont  on  est  créancier, 
c'est-á-di'c  (pli  conslitoent  des  créances  à  re- 
couvrer et  deiidai  pasivas  .  t\(}[[os  pasi\es;  cel- 
les dont  on  est  débiteur.  |  Polit.  Deuda  pública 
ó  consolidada,  dette  publique  uu  dette  consoli- 


DE13 


137  — 


DEV 


díc  ;  nom  (loiiiié  à  l'ensenihlc  des  délies  que 
coiilracle  un  gouvcriicmeiil  lorsqu'il  emprunte, 
on  lors(iU'il  ^c  rpioniiaît  debileur  à  queliiuc  li- 
tre que  ce  soit,  |i  Fit;.  Délie  ;  ohlifration  ,  devoir 
indispensable,  |i  Féclié;  l'anle  ,  olfense.  ||  heuda 
foï/iK»,  délie  commune;  la  mort.  || />('i/-/a  im- 
])n(]filile  ó  inaxtinqnihle,  íiun\i)leur.  ||  Cout'aer 
deudas,  s'obérer  ;  íonlracler  des  délies,  s'eii- 
delter. 

l»eii«lo  ,  s.  m.  déou-il".  Tarent ,  allié.  V.  l'arien- 
le.  I)  l'arenlé;  consan^'UiKilé.  V.  Parentesco.  \\ 
Inus.  V.  Deuda.  \  Inns.  Voiuar  eu  su  deudo  à 
(iltiuiin,  s'allier  avec  (|nel(iH'un  ,  entrer  dans  sa 
lainillc  ,  devenir  son  paient. 

»<Mi(ioi',  s.  m.  déou-dor.  Débiteur;  relui  qui  doit 
à  quelqu'un;  il  est  opposé  à  eréamier.  ||  Jurispr. 
Deudor  nnte  la  ley,  déliileur  aux  yeux  de  la  loi; 
relui  qui  a  eonlracté  envers  un  tiers  une  obli^a- 
lion  eivile  en  vertu  de  laquelle  il  peul  être  sou- 
mis à  une  aetion  judiciaire.  ||I)eltenr;  eclui  qui 
a  beaucoup  de  dettes,  qui  a  Miabitude  el  la  re- 
nommée de  laire  desdenes. 

neiitloM»  ,  fil),  adj.  inus.  V.  Emparentado' 

Ueiirofiaiio,  s.  m.  déounifia-no.  Hisl.  reli^;.  Deu- 
rholianien  ;  membre  d-unc  petite  secte  mysti- 
que forl  obscure  ,  fondée  dans  les  Pays-Bas  au 
XVIII.  "^  siècle. 

DcciM-ex-inaciiinn  ,  loc.  subst.  Deux  ex  macbina; 
expression  scolaslique  employée  au  lliéâtre  pour 
sifînifier  l'emploi  d'une  intervention  peu  natu- 
relle el  choquant  la  vraisemblance  iliéátrale,  ou 
moyen  de  laquelle  on  amène  le  dénoùmenl  d'u- 
ne pièce.  Ce  mol  a   été  emprunté  du  latin. 

D<'titaito(inlico,ad.  di'oulonotio-li' n.  (Jiim.  Deu- 
ténolliionique  ;  épilbète  donnée  au  second  des 
trois  acides  (|ue  produit  l'acide  sulfuri(iue,  en 
agissant  sur  l'alcool  pour  former  l'éther,  et 
qui.  comme  les  deux  autres,  n'est  que  de  l'aci- 
de  sulfovinique. 

neiitcflii,  s,  f.  dénuté-ria.  Palliol.  Deulérie;  en- 
semble des  accidents  produits  par  la  rétention 
de  l'arrière-faix  dans  la  matrice. 

Uéiitero-oaiiónloo.  ca.  ad\.déou-t('ro  hano-niko. 
Théol.  Deuléro-canonique;  se  dit  des  livres  de 
l'Ancien  et  du  Nouveau  Teslaineiit  qui  onl  élé 
mis  plus  laid  que  les  autres  dans  les  canons  des 
Kcritures,  soit  parce  qu'ils  ont  élé  écrits  après 
que  les  autres  y  étaient  déjà,  soit  parce  qu'il  y 
a  eu  pendant  quelque  temps  des  doutes  sur  leur 
canonicité.  Les  luthériens  rejettent  du  nombre 
des  livres  saints  tous  les  dcutéro-canonii|ues  de 
l'Ancien  Testament ,  et  presque  tous  ceux  du 
Nouveau. 

Dóiitoro-eantn.  S.  m.  déou-téro  l:av-lo.  Eiitom. 
Deutérocampte  ;  };enrc  de  coléoptères  .  tribu  des 
chrysomélines,  comprenant  des  insectes  ,  ■tous 
orij;inaires  d'.\mcriqne  ,  d'un  jaune  orangé,  et 
(torlant  une  croix  noire  sur  lesélylres. 

Ufut<>roKaniia,  S.  f.  déoutéroija-ruia.  Didact. 
Deutéro^amie;  secondes  noces,  état  de  celui  qui 
se  marie  en  secondes  noces. 

noiitorótfaní» ,  s.  m,  déouléro-(j<imo.  Didact. 
Dcuiérofiame;  celui  qui  se  marie  en  secondes 
noces. 

Dnitorolo^la,  S.  f.  déoutérnlng-hia.  Médcc.  Deu- 
tcrolojtie;  traité  sur  la  nature ,  les  usages  el  les 
connexions  de  l'arriére-faix. 

|li>aterul¿KÍoo.  ra.  adj.  déulerolog-hiko,   Mcdec 


Deulérologique;  qui  a  rapport  ¿i  la  dcuicrolo^ic. 

Ufiit«-r»ni('wal,  adj.  déoutéronii-ssal.  Knloui.  l).'ii. 
léronicsal;  épilhèle  dunnée  a  la  seconde  sene  «b-s 
aneóles  moyennes  de  l'aile  des  insectes,  qui  le 
|)lus  souvent  se  lompose  de  deux. 

Uciitoruiioiiilo,  s.  m.  di'outeroiio-  mio.  Dculéro- 
nome;  nom  du  cinquième  livre  du  Penlatenque 
et  de  l'Ancien  Testament,  el  le  dernier  écrit 
jtar  Moïse.  Il  rappelle  les  événements  qui  ont 
eu  lieu  depuis  la  sortie  d'Egypte,  contient 
l'iiisloiie  des  faits  passés  dans  le  désert  pendant 
cini]  à  six  semaines,  l'aplicaliun  des  lois  reçues 
sur  le   mont  sinaï,  etc. 

U<MU(M-o-patia,  s.  f.  dhmté-ro  pati-a.  Palhol; 
Deuleropalhie;  atTection  secondaire;  état  mor- 
bide qui  se  développe  sous  l'inlluenct;  d'une 
autre  maladie, 

Uoiiterupát  co.  ca.  adj.  déutéropa-tilio.  Médec 
Deuléropaihique;  qui  a  le  caractère  de  la  deule- 
ropalhie, 

Dcutcro<«iM,  s.  m.  í/(5o«féro-j5Íís.  Théol.  jud.Deu- 
térose;  la  seconde  loi  des  juifs,  ils  l'appellent 
Misrhnu  dans  leur  langue. 

nciKioiliii-o,  s.  m.  déouli'idnu-ro.  Chim.  Deutio- 
dure  ou  bri<Mlure;  composé  qui  contient  deux 
fois  autant  d'iode  qu'un  iodure  simple. 

Beiitocarhoiiaüo,  da.  alj.  décutoknrbona-dn. 
Chim.  Deulocarboné;  qui  est  carboné  au  second 
degré. 

Ueiitocloruro,  S.  m.déoutoklorou-ro.Ch\m.Deu- 
toi  hlorure;  la  seconde  des  combinaisons  que  le 
chlore  forme  avec  un  corps  simple,  quand  il  est 
susceptible  d'en  produire  plusieurs. 

Deii(o-»«i'leiiiiiro,  s.  m.  déouto  seí¿nJo«-ro.Chim. 
Deuloséléniure;  la  seconde  des  combinaisons  que 
le  sélénium  forme  avec  un  corps  simple,  quand 
il  est  susceptible  de  se  combiner  en  plusieurs 
proportions  dilTérenles. 

Ueiitu-!i«iiirato,  s.  m.  déou-to  soulfa-to.  Cbim, 
Deutosuliale;  sel  produit  par  la  combinaison  de 
l'acide  snlfurique  avec  un  deutorvile. 

Doiito-Kiiiriiro.  s.  m.  dcou-lo  soulfou-rn.  Chim, 
Deulosulfurc;  la  seconde  des  combinaisons  que 
le  soufre  forme  avec  un  «orps  simple.  (|iiaiid 
il  est  susceptible  d'en  produire  |>lusicnrs. 

Di'iitovérti>bra,s.  f.  déoutovér-lébra.  .\nat.  Deii- 
lovertèbre;  vertèbre  secondaire  uu  de  second 
ordre, 

Ueii(overtfl»ral.  aàj.déoutovéi  tébral.  Anal.De«i- 
lovertébral;  qui  a  rapport  à  la  deulovcrtébré, 

Ueiitúxitlo.  s.  m,  déoutok-xido.  (;him.  Dentoxide, 
second  degré  d'oxydation  d'un  corps  qui  est 
susceptible  de  se  combiner  en  plusieurs  propor- 
tions diverses  avec  l'n\yt;èiie. 

Deiixia,  s.  f.  dhm-rin.  lîol.  Denl/ie;  genre  de  phi- 
ladelphacées,  renfermant  île  pi  lits  arbrisseaux 
à  fleurs  élégantes,  indigènes  de  l'Inde  ou  du 
Japon. 

Devalar,  v,  n.  déviilar.  Mar.  Dériver;  avoir  de  la 
derive,  s'écarter  de  la  toute  qu'on  lienl  en  mer, 

Vcvaii.adv.  inus.  dévan.  Avant;  auparavant.  V. 

Devanadera,  S.  {.  dtranadé-ra.  Techn.  Dévidoir, 
instrument  donl  la  fileuse  se  sert  pour  mettre 
cnèclievcau  le  lil  qui  se  trouve  sur  son  fuseau. 
Il  Décoration  de  théâtre,  qui  tourne  sur  un  pivot 
el  dont  les  diflérentes  faces  représentent  dilTe- 
reiits  objets. 

y 


DEV                         —  188  —  DEY 

l»e«ttnnilo,  drt.  poil.  pas.  (le  devanar.  Dévidé,  e.  ■>e««'t-.%«itlrl,  s.  m.    Jévétt  itaai-ri.  Dcvlrt   na- 

Wtfvniiador,  s.  m.    divnnadur.  Dévidcur;  ouvrier  siri;  inspetlour  des  iiislilutiuiis  civiles   el  mili- 

qiii  dévide,  en  i'clieveaux  ou  en  pclolons.des  lils,  lairt  s  en  Tuiquic. 

des  laines,    des  lolon-^.des    soies.  ||  Mi-nsonge;  »«•»«') «.  s.  1.  r/i-n'-iVi.  HoL  Devveje;    genre  d'om- 

|i!i|iiiT  ou  autre  elidse  sur  quoi  on  enroule  le   lil  b<-llirères,renf'i  rmaiil'Une  lierbe  vi>ace  del'Amé- 

qu'on  iiM'l  i»ii  peloton.                                                  i  rique  du  iNoid. 

■kcviiiiHilui'ii,  s.  f.  dt'vnnado-ra.  Bobineuse;  fem-  Uctidir,  v.  a.  inus.  V.  Dividir. 

me  qui  t'iiil  métier  de  dévider  sur  des  bobines  Mo» l«>do,  s.  m.  inus.  Wévit'-i/o.  Sortie  d<' dette  con- 
nu roi  liets  li-  lil  deMtlii  à  l'ormer  les  eliaînes.  j  Iraetee  en  vcm  d'une  ,iniendc  ou  d-uoe  peine 
Dévideuse;  ouwiere  qui  dévide  en  érhe-  |  a  la(|urlle  on  ((Midainuiiit  pour  cerlains  crimes, 
veaux,  etc.                                                                           |  Inus.  V.    l'rnliihiritm-  |¡  Inus.    Lieti  défendu.  V. 

ne«iiiinmlcii(o.  s.  lu    dévnnamién-tn.  Dévidafie;  |  .Sííío  vcdinlu.  \\  Inus.  Interdit    eccléfiastique.  V. 

action  ,li'  de\idcr;  de  uietlrc,  d'appliquer  sur  le  lùiiicdirlm  erli'siti^irit. 

dévidoir.  Uc»ie»«,  s.  ni.  inus.  V.  Ihviesn. 

Dcviiiiiir.  V.  a    dév.innr.  Dévider;  nielire  en  éche-  Divino,  s.  m.  mus.  V.   .idirint) ,  adivinador. 

vciiu  k  lil  qni  est  sur  le  Inscau.  ¡I  Dévider;  met-  Urvliitu.  iw.adj.  V.   Venciólo. 

tre  en  peloton  lo  lil  (juiesl  en  éilieveau.  |1  lùilor-  ucviii.k.  s.f   inus.  d(^ci-.ssa.  Portion  (le  dîmes    qui 

liller;  rouler  aiilour.  ||  Tip.  el  loin.  Divanar  las  apparlenaila  IMiéiilierd'iine  hehctrin.  \.ce  mot. 

tri/>ns;  ennuyer;  fàt  lier.  clw^riniT.  impaliiMitor.  ||  Sorte  de    droit    seifjjninnal   qu-exercaient    leg 

Il  Botiner;  dévider  d?  la  soie,  du  lil,  etc.,  sur  une  fils  de  gi-ntilsliomnics,  «ians    l'lii'riiai:e  paterne, 

bobine.                                                                             I  qu'ils  sciaient  partagé.  ¡  Inus.  V.  Divisa. 

Itovniiai'or,  V.  pron.  dhanar-sé.  Se  dévider;  être  I>cvIn<iiIo.  «In.  part.  pas.  de  l)evi«ar.  \  Adj.inus. 

dévidé.  I  Vi,i.  Dcvatinvse  los  sesos;  se  cieuserla  \.  Disfrazinlo. 

léte;  penser,  relié,  hir,  inédiler  profondément,  se  ■»i>«lMar,  v.  n.  inus.  di'vissar.  Concerter;  confé- 

faliguer  à  force  .le  penser.                                        |  rer  ensemble    pour   préparer  l'exécution    d'un 

ncviiiidiclin.  clia.  adj.  iiins.  V.  Sohifdicho.  dessein,  pour  convenir  de- moyens  de  faire  ri^us- 

Ucvaii«>ni-,  V.  II.  (¡Il  (invar.  Rêver;  radoter,  extra-  '  sir  une  alfaiie.  une  intrigue,  etc.  |  lims.  V.  IH- 

-va«ocr,  s'égarer,  se  I  romper.  ||  lims.V.  Vaquear,  j  vixur.  \  Inus  Désigner,  faire  connaître  les  armr;$ 

■lrvaiic;(nri,  s.  m.  dt'v<ui<i(ja-vi.  l'hilol.  Devané-  que  l'on  a  cli  dsics  |»our  un  duel,    pour  un  com- 

gflri;  tunn  de  l^écrituie  et  des  caractères  de   l'ai-  bat  singulier.  ||  Diviser  j  f.iire  des  pjiris,  des  por- 

pliabei  sanscrit.  Il  est  aussi  ailjeclit.  lions,  repar'.ir.   V.   /JirtV/iV.  ||  OoHter;  raconter, 

n<-vnn«>o,  S.  m.  déva-ni'n.   Rè\crie;  exl  avagance,  '  narrer,  faire  un  récit,  rapporter, 

radotage,  égarement,  erreur.  |i  l'crie  de  temps,  Movlnero,  s.  m.  inus.  V.  Divisera. 

ofiération  vaine,  idée  creuse.  Uevoeiaii .    s.    f.    dévminn.    Dévotion;    pieux  at  • 

Rfvant.  adv.  inus.  dlvanlt.   Avant;  antérieure-  larliemenl  aux  devoirs  que  la  religion   impose; 

ment,  précédemincnl.                                                j  pieté,  ailarhemenl   au   service  de  Dieu,  culta 

Wti-^autal.  ?■.  \n.  dévanlul.  Tablier:  pièce  de  toiie,  qu'on  loi  rend ,  ainsi  qu'il  la  Sainte  Vierge  el 
de  serge,  de  cuir,  etc.,  que  les  fenunes  et  les  ar-  aux  Saints.  ||  pi.  Devarinnes:  dévolions,  pra- 
lisaiis  ttiellc-nt  de\ani  eux  pour  conserver  leurs  tiques  religieuses,  ailes  dp  piété,  il  Fig.  Dévo- 
habiis  en  travaiUnni.  |¡  Devanieou  ou  dcvanlier;  ■  tion:  aflerlion  spéciale,  dévonemenl ,  attache- 
tablier  que  poririil  les  fciniiics  du  peuple,  sur-  I  ment  que  l'on  a  pour  quelqu  un,  disposition  à 
tout   les  paysannes.                                                       j  faire  tout   ce  que   veut  ou  désire  une    personne. 

■»pvnstî«el«n.  s.  f.  (/(-'ea.?írízl«o.  Dévastation;   ac-  \\  Dcvorinn   de   monjas;   grande     assiduité    au 

lion  de  déxasler.  résoliat,  etVet  de  celte  action,  i  parioir  des  religieuss.  ii  listar  à  la  devoción  de 
|i  Dévastation;  désidaiion  .  ruine.                              j"    ai/inno;  être   a    la    dévotion    de  quelqu'un  .    lui 

McvHstado,  da.  part.  pas.  de   devastar.,   el    adj.  être   dévoué,   lui   être  extèmemenl    attaché.  || 

Wcvasié,  e;  désolé,  ruiné,  ravage,  détruit.  Hist.  Dévotion;  litre  d'honneur  donné  aux  prin- 

lirvn.Htador,  s.  m.  devastador.   Dévastateur^  ce-  cipaux  oiTieicis  de  la  >  onr  byzantine  et  qui  équi- 

lui  qui  désole,  qui  dévaste,  qui  ruine,  qui  rava-  vaut  à  celui  d'excellence,  de  seigneurie .  etc. 

ge,  (jui  détruit  nn  pays,  etc.  Drvaelonnrlo.  s.  m.  dévoiioua-rio.  Livre  de  dé- 

llcvMiitnr,  V.  a.  devastar.  Dévaster:  désoler,  rui-  votion;  livre  qui  sert  aux  exercices  de  dévolion, 

ner,  ravager,  détruire  la  prospérité,  les  richesses  qui  contient  Its  offiics  de   l'Eglise,  des  prières, 

maiérielles  d'un    pays,  ce   qui    est  priiKîipalc-  des  oraisons  mystiques,  des   règlements   spiri- 

inent  l'effet  de   la   gueire  ou -d'un  aulre  grand  luels. 

lléou.  Il  Fig.  V.  Destruir.  Bfvocioneilli».,  t».  s.  f.  dim.  de   devoción.  V.  le 

l»pvnNiiirHt*,  V.    pron.  dévastar-sé.  Se  dévaster;  mol. 

cire  dévasté.  DvvocloHcro.  ra.  ailj.  dévoiioné-ro.   Dévolieux; 

■»evc«lai',  V.  a.  inus.  V.  Vedar.                                  j  qui  est  plein  de  dé>oti«jn  ,  qui  pousse  la  dévotion 

l»ov«>iia;ap,  V.  a.  (ííivenj'ar.  Mériter;   gagner    par  jusqu'à  l'excès,  qui    s'adonne  aux  pratiques  du 

son  traxail,  par  les  services,  acquérir  des  droits  culie  avec  une  rigoureuses  exactiiude. 

à  une  chose,  etc.  Oovodar  ,  v.  a.  inus.  V.    Votar.  Jurar. 

■»cv<>iitr,  v.  n,  inus.  devenir.  Survenir;  succéder,  Urvolucioü  .  s.  f.  i/t^oo/oKy/on.  Dévolution;  Irans- 

arriver,  échoir.  port ,  transmission  ,  action  de   transmettre,  de 

Oi'verro,  S.   m.   dévé-rro.  Bol.    Beverre:   genre  iranférer  un  bien,    des  héritages ,  des  proprié- 

d'ombellifères,   contenant  des  sous-arbrisseaux  les  ,  etc.  |]  Jui  isp.  Dévolution;   acquisition  d-uo 

aromatiques  à  fleurs  blanches  qui  ont  le  port  des  droil  dé>olu  ,  restitution  d'une  chose  à  l'état  ou 

f'ienêls   à  balais  et  qui  croissent  (l«n«  l'Afrique  à  une  personne,  etc. 

australe  el  boréale.                                                     .  Devuluiuriu,  s.    m.  dévolouta-rio.   Dévolulaire; 


DEV 


-  13!) 


DET 


•elai  qui  est  pourvu  d'un   bénéfice  par  dévolu, 

qui  a  obtenu  un  tlóvolu. 
Devolutivo,  v«.  adj.  d¿v<il()uti-vo.  Jnrisp.  Dévo- 

lulil;  qui  r.i'l  qu-uiic   cliosc  est   dévolue ,  passe 

par  (Iroil  d'une  piT>.onnc  à  une  autre. 
Drvoliito,  tu.    atlj.   ilévoloii-to.  Juiis|).    Dévolu; 

qui  fsl  Iransporlc,  transiere,  échu,  acquis  pur 

droit. 

Devolver,  v.  a.  dé\ol\'êr.  Rendre;  restituer,  re- 
nieilre  une  cbose  esitrc  les  ui.iins  d*  celui  à  qui 
elU;  a(ipiiriicnl,  de  ijueliiue  nianière  qu'on  l'ail 
eue.  Il  Renvoyer;  faire  reparler  a  une  personne 
une  chose  qui  lui  appartient ,  etc.  |  Ramener; 
remettre.  Il  Kapi)ortcr;  apporter. 

DevolviTMi",  V.  pron.  dé\<il\t''r-s¿.  Jurisp.  Faire 
retour;  retourner  à  son  premier  possesseur,  en 
parlant  d  un  lief.  d'un  droit  de  patroiia^çe. 

Dcvoi-Hilo,  du.  adj.  cl  part.  pass.  de  de\orar.  Dé- 
vore, e;  consumé,  avalé. 

Devoriidor.  adj.  désoridor.  Dévorant; qulman^iP 
avec  avidilé,  {\u\  dévore.  |!  Fueyo  d^voru-lor; 
feu  dévorant.  |i  Consum.int:  qui  consume. 

Devoi-iKlur ,  s.  m.  dèyoradnr.  "^évoraleur;  celui 
qui  dévore,  qui  détruit.  Ii  Dévoreur;  celui  qui 
dévore  les  livres,  qui  ne  fnit  (jue  lire. 

Dcvortiiido ,  paît.  prés,  de  fZeeorar.  Dévorant; 
qui  dévore,  qui  fail  l'action  de  dévorer. 

Devorar.  V.  a.  dê\<>rnr.  Dévorer;  déchirer  sa 
proie  avec  les  dents.  H  Dévorer;  manger  avec 
avidité,  avaler  avec  jiloulonnerie,  en  parlant  des 
personnes.  ||  Dévorer  ;  roní¡er,  couper  icu  i  peu 
avec  les  dents,  en  parlai. t  des  animaux.  |  Devo- 
rar un  libni;  dévorer  un  livre,  le  lire  avec  avi- 
dilé,  avec  promptitude.  Il  Dévorer;  consumer, 
détruire,  enj-'loutir,  anéantir.  ||  Dévorer;  con- 
voiter. Il  Fig.  Devorar  ron  lux  ojos;  dévorer  des 
yeu\,  tenir  les  yeux  lixement  aitnchés  sur  uni; 
personiu;  ou  sur  une  chose,  avec  l'expression  du 
désir,  d<*  la  jalous-ic,  etc.  \\  Dévorer;  parcourir 
avec  rapidité.  ||  Dévorer;  surmonter  C()ura;;euse- 
ment  les  dificultes,  les  obstacles,  les  danf;eis, 
elc.  Il  Dévorer;  presser,  toiirmenler,  ne  pas  lais- 
ser de  repos.  Il  Dévorer;  retenir,  concentrer,  dis- 
simuler, cacher  en  soi  ses  dnij^rins,  ses  larmes, 
son  ressentiment.  1  Consumer;  détruire,  user, 
réduire  a  rien ,  en  p.irlant  du  feu. 

Devorurine,  v.  pron.  d¿vorar-s¿.  Se  dévorer,  être 
dévoré. 

Devoraz  ,  adj.  iiius.  V.   Voraz,  í)eKoradnr. 

Devolaiiioiite,  adv.  dévotamén-té.  Dévotement; 
avec  dévotion  el  piété,  d'une  nirinière  dévote. 

Devo(i.«iiiiameiitc,  adv.  sup.  de  devotamente. 
V.  le  mol. 

Oevotioliiiw.  ma.  adj.  sup.  de  devoto.  V.  le  nwl. 

DcvotlNiiio,  s.  m.  dé\otis-nf'K  Dévotisiue  ;  manie 
de  la  dévotion ,  dune  dévotion  superslikieuse 
el  peu  éclairée. 

Devoto,  ta.  adj.  dévo-to.  Dévot;  pieux,  qui  a  de 
la  dévotion,  qui  est  attaché  au  culte  de  Dieu, 
qui  obsiTve  scru|)uleuseinenl  les  devoirs  ilo  la 
piété,  les  pratiques  religieuses.  i|  Dévot;  bi^ot, 
cagot.  I  Dévot;  qui  excite,  ipii  porte  a  la  dévo- 
tion. Il  s.  m.  Devdlo  fin  lido:  f.mx  devol ,  hyi'O- 
cnle,  elc.  Il  Dévoué  ;  alïectionné,  ailachc  à  une 
personne.  |  Devoto  de  monjas;  celui  qui  visite 
souvent  les  religieuses. 

DevAver.v.a.  inus.  dé\n\órr.  Dévouer;  dédier. 
ron»acrpr.  donner  «an*  reserve. 


MevoverM»,  T.  pron.  inus.  déyviér-$i.  Su  d!»  • 
vouer,  se  consacrer  entièrement. 

Uevuplto.  tu.  adj.  et  part.  pass.  de  dévoiv«i .  Ucu- 
du,  e.  Il  Refusé,  renvoyé. 

Uew  ,  s.  m.  dé-on.  Mylli-  Dew ,  nom  des  mauvais 
génies  dont  Ahrimane  est  le  ch  f  el  le  principe, 
dans  la  religion  per«-e.  Ce  .sont  Les  <le\vs  qui 
frai'pent  Ihumanité  de  toutes  les  misères  dont 
elle  est  surchargée, 

l>r\aiiiiiia ,  S.  f.  dé  snmi-na.  Crust.  Déxamino, 
f^eiin- d'amphiiailes,  formé  pour  une  espèce  de 
crevcttinedes  i  ôles  méridionales  del' Angleterre. 

Dexia,  s.  f.  déli-iin.  liiitoin.  Dexie:  geiiae  de  dip- 
tères qui  a  pour  type  la  dexie  champêtre,  mouclia 
•jui  se  trouve  ^u^  les  ombelliféres. 

De\l:irio,  riu.  adj.  déksia-riu.  Enlum.  Deiiaire, 
qui  ressemble  a  une  dexie. 

Wexiarion,  S. m.  pi.  désia-riosg.  Entom.  Deiiuire». 
sous-tribu  de  diptères  qui  a  pour  type  le  genio 
dexie. 

Ue.xiociirdin,  s.  f.  déksio  ar-dia.  Pathol.  Dexio- 
cardie,  déviation .  transposition  du  coeur  dan*» 
le  côté  droit  de  la  poitinie. 

Uexiiiero,  S.  m.  inus.  dé  smé-ro.  Dîmeur ,  celui 
qui  prélevait  la  dîme.  V.   Dezmcro. 

Uexieridad,  s.  f.  iiius  (/¿/i.vít'ritiafíf/.  D.'xlorile , 
habilité,  adresse.  V.  Destreza. 

Uextru,  s.  f.  dé\is-tr'i.  .Mélrol.  Dextre,  ancicniit 
mesure  de  superficie  de  Provence. 

Dexti'itia,  S.  f.  dl.s'ri-na.  Chiiii.  Dexlrine.  un 
des  principes  imiueilints  de  l-orge  germée,  qun 
l'on  obtient  sous-fonue  sèche,  tiansparenle  .  vi. 
lieuse,  un  peu  jaunâtre,  et  (¡ui  est  ainsi  nom- 
mée pa:ce  qu'elle  f.ut  déviera  droite,  plus  que 
toute  autre  substance,  le  plan  de  poIürisiiMoii 
de  la  lainière.  La  devtrine  peut  remplacer  l'em- 
ploi des  gommes  dans  certains  travaux  indus- 
triels, et  en  thér.i|)euiique,  elle  devient  préfé- 
rable aux  féculesalimenlrtires  les  plus  estunées. 
On  l-emploie  dans  la  prép.iration  du  cidre,  des 
vins.  etc.  Hlh?  aporte  dans  l'analyse  de  plusieurs 
produits  végétaux  et  des  farines  un  degré  de  pré- 
cision ioconnu  jusqu'ici. 

De\tr«.  s.  m.  inus.  ,/e/,s-iro.  Espace  du  terrain 
de  soixante  douze  à  quatre-vingts  pas,  alienan l 
a  une  église,  et  dont  le  produit  était  eilecle  aux 
de  peu-esdu  cu'te  divin. 

Dextrocero,  S.  m.  dékstroré-ro.  \nl.  rom.  Dex- 
Irochére;  braceletd'or  quelesRoinains  pcitaicnl 
au  poignet  du  bras  droit. 

DeMrovolúhilo,  la.  adj.  dc\^strova\ou-hHo.  Bot. 
Dextrovoliibile;  qui  tourne   de  g.iuche  a   droite. 

Dey.  s.  m.  déi.  Dev;  titre  que  (trenooil  le  chef  do 
l'étal  musulman  d'Alger.  Le  dernier  dey  Nus- 
sein-Pacha  fut  détrôné  par  les  français  en 
1S30, 

De>anira,  S.  f,  d.inni-ra.  Mylh.  Déjanire;  filU 
d'Eenée,  roi  de  Calvdon,  fut  femme  d'Herucle, 
qui  S'oublia  dans  les  bras  d  lole.  el  auquel  elU 
envoya  la  l'a  aie  tunique  du  centaure  .Nessus  . 
Elle  se  pendit  de  dé-espoir  enapprciiant  la  mort 
dt;  son  époux. 
Ileyerclon,  S.  f.  di'iéklion.  Pathol.  Déjeclion;  dé- 
fécation, excrétion  des  matières  fecales,  ou  acte 
par  lequel  les   animaux  expulsent   de   leurcoips 

I  le  résidu  de  la  digestion,  'i  Geos.  Oéjeclion;  mm 
colleilif  de  toutes  les  matières  qui  sont  lancer» 

I      dans  l'atmosphère  «uUnréP?  >u,  la  tene  yw  t'» 


día 


-   Í'.O  - 


día 


\<ilcaii§. 

Hryi'ctu,  ta.  adj.  âéiéU-ln.  Abjecl;  vil,  inúprisa- 
hli'.  y.   V\\,  (Icspictiatdc. 

D^'ytitlii,  s.  f.  (lí-ink-sin.  líot.  f)érPXaie;  goiirn  di* 
¡tl.iiili'S  fíiamnii'cs  «nnnilinócs,  doul  les  iloti.s 
sont  paiiiciilói's.  el  (pif»  |-i.n  tiouvc  sur  losamli-s 
dii  Pcroii  el  les  liantes  mniilagncs  du  .M^'\i- 
qiip. 

Dp.»íi«i»,  ;iilv.  imis.  <l''\(yn-ss'}.  .Sdus;  dessous,  cü 
lias.    y.  I}"b(ijt).  nhiiji). 

lii'/.iKi».  adv.  iiHis.  ,lii/fi-fia.  !)crri(>re:  imi  orriiH- 
rc.  V.  Di'lran.  \\  T.  /.iKja. 

Di-7.:n'.ir.  V.  a.  il'-f.-n  ir.  I'avor  h  ditiic.  V.  />iVz- 
ma'.  I  Diini'i  ;  li'vcr  la  díiiie. '|  niincr;  dícimer, 
|ti(Mi  lie  le  dixii'tnc. 

Ui'?:iiiiitt>rio,  s.  111.  (li'im'ito-rio.  I.iiMioli  l'on  di^- 
I»  isc  la  (lime,  il  iniís.  Oliii  qui  paye  la  díiiie.  || 
/'íüieric;  élcnduô  de  terriloiie  sur  laquelle  ou 
d!:iie. 

B>;'7. mena,  ña.  adj.  V.  DfT.mrrn. 

n  'zmvrn,  s.  f.  ¡nus.  V.  I)p/.mfí'  ia. 

Ikrxinoríii.  s.  f  iniís.  íl.'/.ini'-ri-u  />ímprie;  éton- 
<iue  de  territoire  apparteiiaiit  ¿i  une  église  el  sur 
laquelle  au  prélevnit  la  díine. 

l)«-yiiicr(i,  !•«.  a  Ij.  il''7'ni'--rn.  0;ii  appartient,  qui 
eoneeriie  la  diiue.  I|  Oi/d  ilv/.m-ra;  maison  alVeo 
léc  pour  dime  á  la  fabrique  d-une  líglise. 

nfKiiifr».  s.  in.  (lèT.mé-rn.  {>\iú  (]ni  paie  la  dîme. 
II  Dimitir,-  fermier;  (jui  recueille,  qui  prélève  la 
<líme. 

OeKiiii».  s.  f.  inus.  V.  Dermrrin. 

ntfi-nxit'.  s.  m.  d(fèn-qlA.  Dgengle:  nom  qu'an 
dimiie  aun  déserts  des  liides-Oi  ientales,  diml  les 
vasti'^piainessont  couvertesdehronssaillesel  de 
l)nmhi)us. 

I»i'«i'rnn-,  s.  m.  (hji^r-m'L  Ilist.  Djerin,';  espéee 
de  cliiiloupe  dont  se  servent  les  tiahitants  des 
bords  du  N:l,  |>our  naviguer  sur  ee  'leuve. 

ni.  adv.  iiiiis.  di  (■;oiiirai-tioii  des  mots  dey,  qui 
é;|nnant  â  de  alU.  f>e  là. 

Ol  ou  tlis,  di  di.ss.  />i  ou  dis;  particule  qui  entre 
romme  initiale  dans  la  composition  de  certains 
m  )ts.  et  marque  division,  séparation  nuaugmen- 
t>-  la  signification  du  primitif. 

DIa,  s.  m.  ili-a.  Jour;  espai-e  de  temps  coniTiris 
entre  le  lever  et  le  coueber  du  soleil,  jj  Clam 
como  la  hiz  del  dia;  clair  comm"  le  jour;  se  dit 
d'une  chose  évidente  et  facile  i  comprendre.  || 
Hacer  del  dia  noche  1/  de  lu  noche  dia\  faire 
du  jour  la  nuit  et  de  Îa  nuit  le  jour;  veiller  !a 
nuit  el  dormir  le  jour.  ||  Ya  es  din  p'ira  el;  il  est 
jour  chez  lui;  se  dit  d'une  personne  qui  vient  de 
S"  lever,  et  chez  laquelle  on  peut  entrer.  Il  Fig. 
et  fam.  Ex  oui'  la  noche  ij  el  dit;  c'es!  le  jour 
et  la  nuit:  deux  choses  ou  même  deux  personnes 
qui  dilTércnl  extrêmement  entre  e|le<.  |  Encen- 
'fer  las  liires  cuando  niin  es  de  di'i\  brûler  le 
jour;  sedit  quand  on  allume  lesf!:iin')eau\  av^int 
la  nuit.  Il  V\■^^s.  Mañana  sera  de  dia:  domain  il 
fera  jour;  se  dit  quand  on  veut  ro  nettre  une 
chose  au  lendemiin.  ||  Lo  que  déniche,  se  hace  de 
dia  parpce;  ce  qui  se  fait  de  nuit  pa-'aît  au  grand 
.lour;  il  n'y  a  rien  de  caché  qui  ne  vienne  à  élre 
découvert,  rien  de  secret  qui  ne  vienne  àèlre 
connu.  I  DiVi.«:s.  m.  f.  .lonrs;  une  certaine  durée, 
une  cerlain- époque  .  par  rapporta  ce  qui  s'v 
passe  aux  événements  qui  la  remplissent  comme 
dans;  los  faustos  dias  del  reinid j  dn  Luis  XIV: 


les  beaux  jours  du  règne  de  Louis  XIV;  el  si^jni  - 
lie  ;  lus  partiiiiliereiuenl,  la  vie,  l-existcnce.  .Wo- 
rir  llviin  de  dias;  mourir  plein  de  jours:  nvuirir 
très-vieux.  I  IHi  aslninóniirn;  jour  astronomi- 
que; l'e'^pacede  vin2l-(jiiatre  heures  solaires  mo- 
yennes, comptée^  d'un  midi  à  l'autre.  I)(a  i-er- 
dad'cti;  jour  vrai,  l'inicrrxalle  de  temps  com- 
pris entre  le  lever  et  le  coucher  du  soleil.  |)ia 
solar:  jour  solaire;  intervalle  d'un  pa-sage  du 
soleil  au  méridien  au  pa^s^'^'c  suivant;  el  qui  se 
coin  lose  de  vingt-quatre  heures.  !)/«  Innariut 
jour  lun.iire;  intervalle  de  vingt-quatre  heures 
cinquante -(|uatre  minutes,  ou  période  de  la  ré- 
volution de  1,1  terre  sur  elle-même.  \)ia  side- 
ral; jour  sider.il.  temps  qu  une  étoile  emploie 
pour  revenir  au  nvridien  d'où  elle  e>l  partie, 
intervalle  qui  est  de  vingt-trois  heures  cin- 
quante-six minutes  quatre  secimdes.  Din  medio; 
jour  moyen;  celui  que  mesure  le  mouvem-nt 
d'une  horlo;M'  bien  réglée.  [)ins  romplemeudt- 
rios;  j  iiirs  (  omplémeniiiires;  dans  le  calendrier 
républicain,  les  cinq  ou  lesix  jour^(]ue  l'on  com- 
ptait à  l;i  lin  de  l'année  pour  compléter  le  mim- 
bre de  '.MM  ii!i  de  3'.H»  jours.  Tomar  el  dia  fie  al- 
f/iini;  [ireiidre  le  jour  de  quelqu'un;  prendrcTo 
temps,  le  moment  qui  lui  eonvient,  ||  Pop.  San- 
ti/lrar  el  dia:  f.iirii  sou  b'ui  jour;  faire  ses  dévo- 
tions, recevoir  la  comîniiiion.  Un  dia  grande; 
solemne;  un  bon  jour,  ui  jour  de  grande  fête.  || 
l'rov.  En  hneuos  dias,  b-.cuas  obras;  bonjour, 
bonne  œuvre;  se  dit  d'une  bonne  action  faite  eu 
un  jour  solennel,  et  plus  souvent  par  ironie.  | 
Dia  de  barba;  jour  de  barbe,  les  jours  oii  l'on 
a  l'habitude  de  se  faire  la  barbe,  de  se  raser.  || 
D/Vi  de  punja;  jour  de  fnédecine,  le  jour  où  l'on 
prend  méderini',  Dia  critico  ó  dia  de  crisis;  jour 
critique,  jour  ou  il  arrive  ordinairement  quelque 
crise  ,  dans  certaines  maladies.  Los  dias  de 
carnaval;  les  jours  gras;  parliculièremenl.  les 
dernier»  jours  du  carnaval,  qui  sont  le  jeudi,  le 
dimuiche,  le  lundi  el  le  mardi  gras  ']  .lurisp. 
D'as  de  sala:  jours  ililes,'  jours  pendant  les- 
qufds  il  PS  possible  d'agir  juridiquement.  ||  De 
dia  en  dia;  de  jour  en  jour,  d'uu  jour  à  l'autre, 
tous  les  jours.  ||  Vdv.  Un  dia:  un  jour,  se  dit 
d'une  époque  indéterminée  dans  le  passé  ou 
l'avenir.  Cierin  dia,  un  beau  jour.  En  este  dia; 
ce  jour,  en  ce  jour.  Ue  un  dia,  de  aijer:  d'uu 
four,  se  dit  d'unii  chose  qui  dure  peu,  ou  qui  est 
(l'une  date  encore  récente.  Tî.îfar  en  sa  último 
dia;  être  à  son  d-rnier  jour;  être  au  jour,  au 
mo:n  -ni  où  l'on  doit  mourir.  ||  Fig.  El  (jasto  dcl 
(lia:  le  goût  du  jour;  le  goùl  qui  règne  présen- 
tement. Il  Fig.  et  fam.  El  ¡igurin  del  dia;  le 
saint  du  jour  un  homme  qui  est  à  la  mode  ou 
en  crélit  depuis  peu.  |  Echar  à  uno  à  todos  los 
dias:  mettre  quelqu'un  à  tous  les  jours;  l'em- 
ployertrop  souvent,  avoir  tro;»  souvent  recours 
à  son  crédit,  se  familiariser  tro;>  avec  lui,  ne  pas 
u*er  de  discrétion  à  son  égard.  ||  Din  y  vivto; 
gagner  sa  vie  au  jour  la  journée;  n, avoir  pour 
subsister  que  ce  que  l'on  gagne  par  son  travail. 
!!  Pasar  dia  y  pasar  olla;  vivre  au  jour  le  jour; 
liépenser  chaque  jour  ce  qu'on  gagne,  ne  rien 
épargner.  ||  Prov.  Vivir  de  dia  en  dia;  vivre  au 
jour  le  jour:  s'inquiéter  peu  du  lendemain,  être 
sans  prévoyance.  |  Comm.  Dias  nde  pr>\rn,ia; 
jours  de  faveur  ou  de  grâce;  dix  jours  de  délai 


DU 


—  Ul  — 


DÍA 


qu'on  accoi  (lait  autrefois  à  celui  sur  lequel   une 
lettre  de  chaii-e    était  Urûe.W  Dias  de  parada; 
jours  de  planche  ;  séjour  que  le  maître  d'un  bâ- 
timent Jirèlé  par  des    ma:(liands  est  tenu,    se- 
lon l'usajçe  de    faire  dans  le  lieu  de  sa  destina- 
lion,  sans  pouvoir  cxi;ier  d'indemnité.  H  Prov. 
Todos  los  dias  no  son  iíjuaUís;  les  jours  se  sui- 
vent et  ne  se  res>*eniblent  pas:  les  choses  ne  sont 
pas  toujours  dans  le  incine  étal  :  ce  qui  n-nnive 
pas  dan'^uu  jour  peut  arriver   un  autre  jour.  | 
Auer ,   hoy  y  mañana   son  los  días  de    la  vida 
/iHmr/na.  aÎlu>;ion    à  la  brièveté  de   la    vie  hu- 
maine. Il  Journée  ;  l'espace  de  temps  qui  s'écou-  I 
le  entre  l'heure  du  lever  et  celle   du  coucher  |    j 
Journée  ;  un  jour  si^iiialé  par  quehjue  événement  ! 
memorable.  |  Esperar  el  ¡lia  ;    tenir  la  journée;  i 
se  disait  d'une  espèce  de  capitulation  par  laque- 
lle une  place  assiégée  s'eníía;;eail  à  se   rendre,  | 
si,  dans  un  temps  donné  .  un  secours  n'arrivait  , 
pas.  I  l)ia  actayo  :  jour  mallieureux,  néfaste.  |    | 
Jour  espace  de  vinjíl-quatre  heures.  |1  .lour  ;  lu-  i 
mière  du  soleil.  |  \)ia  adiado,  diado:  jour  mar-  i 
qué;  jour  prélixé.  ||  DíVi  raprifiral;  au  comMien-  j 
cemenl  de  la  canicule,   jour  ou  le    moucherons  > 
viennent  par  essaims  piquer  les  yeu\  des  fiííues,  > 
et  consumer  la  liqueut  laiteuse  qu'elles  cmiien-  j 
nent.  ||  Diarlaro,  jour  clair  ,   serein.  |  Fifí.   Dia  \ 
elaro  ;    jour  heureu\.  |  Bello    ó    hermuso   dia;  1 
beau  jour.  Il />/Vi   corfo  ;  jour  court,   qui  n'est 
pas  Ion;?.  ||  Lapunta  del  dia  ó  del  alba;  la  pointe 
l'aube  du  jour  .  le  petit  jour  ,  le  crépuscule.  || 
Muy  dédiai   j<raiul  jour.  Il  .Sur    de   dia,   faire 
jour  II  Dia  de  pescado,  de  viernes  :  jour  maifrre, 
ou  l'on  ne  manf{e  pas  de  viande.  ||  ¡Jia  de  asue- 
to,]Ourúc  confié  pour  Ifs   écidiers    et  les  étu- 
diants. ¡  Din  de  varncinn  ó  fn  iailo;  ]t)\íT  de  fé- 
rié, de  vacance,  j  J)ia  de  ¡lesta  ó /"«si  iro:  jour  de 
fête.  ¡  DíVí  del  juicio  ó  del  juicio   llnal;    jour 
du  juíiement    dernier.  |  Dia    de   trabajo  :  jour 
ouvrable;  ouvrier.  |  hlprimer  albor  del  dia;  la 
petite  pointe  du  jour..  '  Dia  de  ca)npo;  campos; 
congé  donné  auv  écoliers  pour  aller  se  promener 
à  la  cainpag;ne  ;  jour  d'amusement,  partie   de 
canipa;;ne.  |  Dia  de  carne  ;  jour  gras  ,  jour  nu  il 
est  permis  de    mander   de   la  viande.  ¡  Dia   de 
Corjuis  ,   la  fète-Dieu.  ¡  Dût  de  descanso  ;  jour 
de  repos   qu'où    paie  à    un    voiturier-  !  Dia   de 
yuanlar,  dia  île  precepto  ;  chez  les   catholiques 
romains,  jour  ou  l'on  est  tenu  d'entendre  la  mes- 
se. I  Dia  de  joya.X.  Ifesatnanos.  j  Dia  de  años; 
nniver^aire  de   la  naissance    d'vine    personne.  ] 
pia  de  ayuno  ;  jour  de  jeune.  |  Dia  de  función; 
jour  d  action  ;  le  jour  ou  l'on  en  vient  aux  mains 
avec  l'ennemi,  ¡  Dia  de    liacr   mercedes  ;   jour 
auquel  le  roi  acorde   des  t;r;k'es  à  l'occasion    de 
quelque  événement  heureuv.  j  Dia   de    l\ui-l(ia; 
jour  qu'un  ouvrier  passe  a  se  divertir,  à  ne  rien 
faire;  jour  de  repos  dans  les  lièvres  intermitten- 
tes. ¡  Din  de   ii¡lesia:  ynw  consacré   à   quelque 
exercice  iiibiic  de  |>iélé ,  tels  (jui'   ceux  delà   se- 
m.iine  sainte,  etc.  ¡  Din  de  í'rií/i/í/o  ;  jour  tle  gi  A. 
ce  ,  de  pardon  ,    nu  le  roi  fait  i;ri\ce    aux    crimi- 
nels. I  Fam.  Din  de  juicio  ;  jour  de  tumulte,    de 
confusion.  ¡  Fam.  Í)ia   de  la  joya  ;   jour    ou   lo 
(iancé  envoieà  la  future  ,  les   bijoux   et    autres 
présents    de     nrtce.  ¡  Dia     del    dicho  ;  jour    ou 
Ihouune  et  la  femme  se   font  ,  devant    le  curé 
promesse  de  mariage.  ¡  Din    de   Dios  ;  jour  du 


jugement  dernier.  ¡  Dia  de    mano  o  de    misa; 
jijur  de  fête  ou  l'on  P''ut  travailler    après    avoir 
entendu  la  messe.  ¡  Dit  de  sufrir;  jour  malheu- 
reux; ou  tout  réussit  mal.  DiaecUsiàiticn:  jour 
ecclésiastique:  il  ommence  à  Iheure  de  vêpres, 
et   liiiil  le  lainilemain    à  la    même   heure.  !  /Jia 
intercalar;  jour  intercalaire  .  j  nirqiroii  ajoute 
au  mois  de  fi-vrier  dans  les  aiin^-es    bissextiles. 
¡  Dia  lectivo  .'ynu  de  classe  dans  les  universi- 
tés. !  Dia  pardo;  tiempo  ;:ris  ;  jour  obscur  ou  le 
ciel  estcoinert  de  nuages,  |  Dia  pesa'ln:  temps 
couvert,  pluvieux,  pesant,  i  Dia   p<>r  dia;  cha- 
que  jour,   journellement,  j  \  dia    pri-fijo;    au 
jour  nommé;  marqué  .  con\enu.  ¡  Et  dia  de  hoy: 
aujourd'hui.  ',  /-""  dia  île  Wíoí.  jamais;  au  grand 
jamais.  1    En  dias  de  riros;  tant  que  le  monde 
durera,  l  Esinr  ó  ser  de  dia  :  être  de  jour  ou  de 
service  de  l'armée.  ',  Fig.  Salir  de'  dia;  se  tirer, 
du  moins  p mr  le  moment  .  d'affaire  ou  d'em- 
barras, trouver  quelque  expédient  qui  doiuie  du 
temps.  ¡  San  Juan  ¡J  Corpus  Ciisli  cnyi-ron  en 
un  dia;  se  dit  d'un  jour  ou  l'on  a   eu  deux   su- 
jets de   contenleni'-nl.  ¡  Dias  nlcionios;    jours 
alcyoniens;  se|)t  j mrsqui  précèdent  el   qui  sui- 
vent le  soltice  dbiver.  î  J)ias  ha;    il  y   a   long- 
temps;   il  V  a   plusieurs  jours.  ¡  Fam.  Dias    y 
ollas,  avec  (lu  temps  el  de  la  patience  on  vient  a 
bout  de  tout.  Dar  los  dias,  souhaiterVIa  fêle.-  - 
I/wenos  f/ias,  bon  jour.  |  Dédias,  il   y   a   quel- 
que  temps.  ;  roi/o,s    los    dias  ,   journellcmentr 
tous  les  jours.  ',  Dar  ios  buenos  dias,   souhaiter 
le  bon  jour.  I  ^o  en  mis  dias  ,   de  ma  vie  ni   de 
mes  jours.  '  En   dias  de  Dios   ó  en  dias   de  mi 
vida,    jamais,  eu    aucun    temps.  '■  Ain   cuatro 
dias;  en  peu  de  jours.  ■  Mas  dias  hay  que  ln,i- 
ganizas,\\  v  a  plus  de>i  j-uirs  que  d.'    emaines. 
■j  No  se  vaii  los  dias  en   br.lde;  se  dit  pour  ex- 
primer l'effet  que  font  les  jours  sur  l'homme.  ¡ 
Fam.  Tener  dias;  èlre  journalier,  d'un  caractère 
inégal.  ;  Fam.     lendo     dins    y    viniendo    ihas, 
quelque  temps  après,  dans  cette  intervalle  pen- 
dant (lue  ces  choses  se  pas-ent. 
nuutniUra,  :•,.{.  diaainbi a.  Composition  médi- 
cinale (jui  a  l'ambre  pour  base. 
Di:tl>»oaiio  .  S.  m.  diaha'a-7io.  Méd.c.    Diabaca- 

nu.  remède  contre  les  maladies  du  foie. 
l»ia!m*4o,  s.  m.  dinba-sso.  Enlom;  Diabasse;  gen- 
re de  diptères  qui  a  pour  tyite  le  diaba>e  a  deux 
bandes,  trouvé  à  la  Caroline.  !  Idilhy-d.  Piá- 
base, genre  d'acanlhoplery-ien-^  .  renfermant 
des  poissons  voisins  des  pristipomcs  cl  des  squa- 

mipennes.  . 

I»i..l>iiti'«rlo.s.  m.  diabatra-rto.  hntom.  Diaba- 

trarius;  genre  de  coléoptères  trimeres.qui  a 
pour  type  le  diabatharius  crèlé.  du  cap  de  Bon- 
ne-Kspérance. 

»liib:itr<> .  s.  m.  di'iba-iro.  Ant.  Diab3lhre  :  sor- 
te de  souliers  ou  de  palin,ou  de  panloulle  de 
femme. 

Dln1>ete.«.s.  m.  dinbé-téss.  Pathol,  Piabele  :  ma- 
ladie qui  consiste  e-<senliellemenl  dans  l'aboii-r 
danlc  si'creii m  p|  l-évacuatiou  fréiinente  d'urine 
lé;:èremenl  sucrée  (Ui  miellée  .  dépourvue  par 
conséquent  des  éU'menls  qui  roiiviiiuenl  l'urine 
dans  l'état  naturel,  relie  maladie,  roinmune- 
menl  arompaunée  d'un  appelil  vorace,  d'une 
soif  inextinguible,  d'un  amaigrissement  progre- 
sif .  est  toujours  très  gra\e  el  souvent  moricllf. 


día 


1V2  - 


día 


!  Diapétes  ;  sorte  de  verre  ;i  syiiJhjii. 
Dialiétlvii  ,  s.  f.  V.  jyidbitfís. 
nialtrtiro  ,    ti.  a{V\.  iti'ihé-tilui.    Palliol.    Diabéli- 

'|iic  ■'  <]lli  til'lll  (lll  (liill>l-ll-. 

DIsilM'tlt-o .  s.  in.  (liiibr-tili'j,    l'alliol.  L)ial)i'liiiue; 

in. ilude  ati'iiit  du  dliilicte. 

Dlúhct»  .  s.  m.  Jin-hi'-lo.  Ilydraul.  Diabète;  peii- 

Ic  iriíii  hiiic  liv(lraiili<|tic  .  <ii>  vas<»  en  verre  iniiiií 

d'im  >iv|>li()n  Icllcmenl   (iispoM- .  (|ir.iii    mnuieiil 

mime  oú  on  le  i  cinplit  jii><<|uau  bord  ,  la  l¡q«icur 

s'éiinile  toulc  entière.  Oii  l'appelle  aussi  vase  de 

Tan  ta  If. 

Diiibln,  s.  f.   (liii-btti.  Diablesse;  diable    feinrlle. 

j'  Ailv.  .1  lu  diahla;  a  la  diable  ,  inul ,  san  suiii  ou 

sans  f;r.irc  ,  elr. 
DInbliitlo.  II.  atlj.  inus.  V,  Endiablado. 
DiiilyiiindnN  .  ad\  .  mus.  (/i.T/^/rin-i/r/.t.ï.  Sedit  pour 
exprimer  leiilevement  d'une  personne  eu  l'air 
parles  mains  el  le  ministère  du  diable. 
iMiihInr.  v.  a.  iniis.  dni-blar.  Tarn.  Faire  les  fonc- 
tions du  diable  ,  tenter  les  hommes  ,  elc. 
Utahliizxu,  s.  m.  inus.   ¡litibltiz  ,jn.  Fam.  Eu>pi- 
rc  (lu  diable.-  lieu  souuïis  à  sa  domination,  etc. 
■>lHl»lax<» .  s.  m.  au-TMien.  de  Diablo. 
DInbloiir.  V.   n.  iliahlhir.  Diablcier:  faire  le  dia- 
ble. Il  Par  exieiis.  Duibléier,  blasphémer.  ¡  Dia- 
blear: faire  le  demofi;  faire  du  bruit,  donner  de 
la  peine. 
I»iul>lrclnal,  s.  f.  dinhlé-dadil.  Maléfice,  sorlilé- 
i;e.  ;  .Méchamete;  audace  diabolique  ,  action  té- 
meraii  e  .  diablei  ie  ,  espiéfîlerie. 
Biiiltlenriii ,   S.  f.  inus.  fam.  V.   Dlnhledad. 
■ilubleria,  s.  f.  í/íí;/;/íVí-a.    í)ahleiie;    inflwnce 
fiecrèle  du    dialde  .  chose  dont  on  croit  que    le 
diable  se  mêle:  sorliléj-'e  maléliie.  \  Fifi,  et  fam. 
I>iablprie;  inirigue,  machination   secrète,  dont 
on  ne  découvre  |ias  la  cause  et  qui  s'oppose  à 
la  marche  et  au  su(  ces  d'une  affaire. 
DiiiitieNu,  s.  f.  inus.  diablé-ssa.  Fam.  Diablesse 

\.  Diabla. 
Diabünmcn,  s.  m.  inus.  fam.  V.  Santiamén. 
Uiablillrni-.  v.  a.  diablifi-kar.  Diablilier;  changer 

eu  du) ble. 
DlahliflarMC,  V.  pron.  diablifiar-sé.  Se  dxibHfier, 
se  changer,  se  trafisfi)rm«r  en  diable.  Il  ne  se 
dit  qiie  dans  le  style  burlesque. 
Viabtiifo  ,  s.  m.  din>.  de  Diablo.  Diablotin  ,  mé- 
chant .  petit  gaiçon.  il  Confis.  Diablotin,  gen- 
re de  tablettes  ou  de  pastilles  propres  à  evciter 
«ux  plaisirs  vénérien*.  H  Ornith.  Diablotin,  nom 
vulgaire  d-une  espere  péltrcl.  ]i  Mar.  Diablotin, 
voile  d'élai  du  perroquet  de  fougue. 
UlubnpnMa,s.  m.  diahlipo-ssa.  Fam.  Diable,  dé- 
mon volligeanl  au  tour  d'une  personne  ,  comme 
le  papillon  au  tour  de  la  lumière. 
Diablo,  s.  m.  dia-blo.  Théol.  Diable,  le  chef  des 
esprits  célestes  que  Dieu  précipita  au  ciel  à 
caii-e  de  leur  orgueil.  ]  Diable,  nom  générique 
qu'on  donne  à  chacun  des  anges  rebelles,  et  qni 
signifie  aussi  démon  ,  mauvais  ange,  esprit  ma- 
lin .esprit  tentateur.  ¡  Fig.  Diable,  personne 
mechante  ,  malfaisante,  qui  cherche  el  qui  est 
Irès-habile  à  nuire  a  tout  le  monde;  il  se  dit  aus- 
si en  parlant  d'un  enfant  méchant ,  insoumis, 
incorrigible,  il  Diable;  en  bonne  et  en  mauvaise 
part  ,  personne  cjui  se  fait  remarquer  par  quel- 
que qualité,  par  ses  mœurs,  ses  manières,  dans 
sacondwite.  |  /^f'^-e  fy/o^iio;  pauvre  diable;  hom- 


me  malheiireua.  sans  fortuue  ,  dans  la  mistfre. 

\\  Tener  el  diabla  en  el  CHcr/to;  avoir  le  dia- 
ble au  corps;  être  méchant,  furieux,  intraita- 
ble. Dans  un  sens  favorable  se  dit  duii  homme 
qui  fait  preuve  de  beaucoup  dadresse  ,  de  (•(Ci- 
rage .  de  force  ,  d'esprit  ,  de  talent.  |)  Es  el  dia- 
blo, e%  satanás  ,  es  el  demonio  ;  cet  le  diuhb;; 
se  dit  pour,  c'est  une  chose  didicile.  ||  Eloiabl'n 
es  su  <ni<\  (piand  il  doit  le  diable  le  beicc  ;  se 
dit  d'un  liumme  inquiet.  i|iii  rêve  toujours  quel- 
que   moyen    de    nuire  aux  autres  on  a  soi-même. 

li  Mujer  (¡ne  tiene  la  hellrzadel  diablo;  femme 
qui  a  la  beauté  du  diable;  femme  qui  sans  élre 
jolie,  a  la  fraîcheur  de  la  jf-unesse.  || />ejpue5 
lie  harto  dv  rame  el  diablo  se  hizo  fraili",  qiiünd 
le  diable  lut  vieux  il  se  lit  ermite;  un  libtrlin  sa 
fait  (|ue|(|uifois  dé>ol  sur  ses  vieux  jours.  \\ 
Tras  di'  la  eruz  esta  el  diablo;  le  diable  (  hauto 
la  grandiness,.;  se  dit  d'un  hypocrite  qui  prend 
le  mas(|iie  de  la  piété  ,  de  la  \eriu.  |¡  El  diablo 
está  en  Santillana  ;\c  diable  est  aux  vaches;  so 
dit  quand  il  y  a  du  désordre,  de  la  brouillenc, 
du  vacarme,  il  .iunque  el  diablo  lo  ¡iredique  no 
hará  eso  ;  le  diable  ne  lui  feiail  ¡las  faire  cela; 
se  dit  d'un  biunme  à  qui  l'on  ne  peut  faire  dire 
ou  faire  ce  que  l'on  \eut.i^iVo  siempre  está  el 
diablo  tras  île  la  puerta  .  le  diable  iresl  |»as  tou- 
jours à  la  porte;  un  malheureux  iiel-e*t  pas  néces- 
sairement  toujours.  |  Enrender  una  vela  al  dia- 
blo ;  brûler  une  chandrlH;  au  diable;  flatter  an 
pouvoir  inlusic  pour  obtenir  quelque  chose,  n 
Phys.  Diablos  cartesianos:  diables  cartésiens; 
petits  plongeons  de  verre  qui  étant  renfermés 
dans  un  vase  plein  d'eau, descendent  au  fond. re- 
montent ,  et  font  tous  les  mouvements  que  l'on 
veut.  ]  Chanccll  rom.  Abof/ado  del  diablo:  avo- 
cat du  diable,  dénoinin  ilion  donnée  à  celui  qui 
est  charsic  de  contester  les  mérites  d'un  candi- 
dat. I  Hist.  Puente  del  diablo;  pont  du  diable; 
pont  hardi,  de  construction  moderne  ,  jéié  sur 
la  Reuss,  pour  former  le  prolun;;emeul  del* 
nouvele  route  de  Saint -Golard  et  composé  d'une 
seuV^*  arche  d«  72  i  ieds  déléAalion  sur  73  envi- 
ron de  longueur  et '2»  de  larguetK.  Ou  donne  aus- 
si ce  nom  á  quelques  aures  pouls.  j|  Fig.  Dia- 
ble; personne  exlrémeiuent  laide,  fine  ,  rusée, 
maligne.  |  Diablo  cojuelo;  diable  boiteux;  le 
plus  malin  des  diables.  ||  L'h  mime  i|ui  brouille 
les  fami  les  ,  qui  cherche  à  mettre  le  désordre 
par  tout.  ¡  Diablo  marino;  diable  de  mer; 
espèce  de  poisson.  |  El  diablo  predicador  ;  se 
dit  d'uir  homme  qui  conseille  bien  et  agit  mal. 
Il  Fam.  .lí/KÍ  hay  mucho  diabla)  :  il  y  a  le  diable 
dans  cette  affaire.  ||  Dar  île  corner  al  diablo; 
nvédire.  susciter  des  querelles.  |1  Mas  que  el  dia- 
b'n;  se  dil  pour  marquer  la  reougnance  qu  on  à 
de  faire  quelque  chose.  |  Estar  dado  al  diablo; 
se  laisser  aveuglcT  ,  trafls¡ii>rier  par  la  colère; 
n'entendre  au(-urfc  raisou.  ',  Hay  mucho  diablo 
aqiii  ;  se  dit  pour  e\priu>er  qu'il  y  a  beaucoup 
de  malice,  de  fourberie  duis  une  affaire,  sans 
sa\oir  011  elle  gît.  ¡  Dt'o  ser  ntinj  diablo;  n'avoir 
pas  inventé  la  poudre.  ¡  Fam.  Pobre  diablo: 
pau\rc  diable;  homme  sans  mérite.  ¡  Por  arie 
del  diablo;  diaboliquement;  sans  savoir  com- 
ment. Il  Llevóselo  el  diablo  ;  le  diable  s'en  mêla. 
Se  dit  d'nne  affaire  qui  a  mal  réussi.  ||  yo  sea  ci 
diablo  qup;  se^dit  pour  exprimer  le  danger  d'u- 


DU 


—  143  — 


DÍA 


u<  eiTlrcprise  .  la  rrainte  qu'elle  ne  lounii'  mal. 
1  No  vale  el  diablo;  cela  ne  vaut  pits  le  diable; 
eela  ne  vaul  rien  du  tout.  ¡  Pop.  Quebrar  cl  ojo 
al  diablo;   empèihir  un  crime  ;  un  désordre.  ||  | 
Fig.   Réussir  dans  une  rhose  qu-on  aviiil  lenice  ¡ 
plusieurs  lois.  |  Pop.  et  lig.  Tenei  diahlo  ;  a\oir| 
le   diiiblc  au  corps;  fdire  des  choses  cxtraurdi- ' 
naires ,    prévoir    ce   à   quoi    personne   nauailj 
pensé.  I  Ti-ner  el   diablo  en  et  cuerpo  ;  avoir  le  ¡ 
diiible  iiu  corps.  |   Vaya  el  dtnblo  para  malo;  se  ¡ 
dit  pour  en^a;:cr   à   Caire  une  chose  proniplc-  : 
ment,  afin  déuler  de  inau\aises  consé(|ucnces. 
I)  Vnya  el  diablo  por  min;   se  dit  pour  faire  j 
cesser  une  dispute,    une    rixe.  ¡  Jlubo   una  de', 
todos  los  diablos;   il  y  eut  un  liipaj:e  ,  une  que- 
relle  de  tous   les  iliablis.  ¡  Fam.  Hay  uiuclios 
diablos   que   se  parecen  unos  à  oíros  ;  iJ  y  a  a  la 
foire  beaucoup  d'àncs  qui  s'Hppellcnt  .Martin.  | 
Fiji,   et    fam.  Ser  delà  piel  de  los  diablos  ;  être 
méchant,   pervers,  indocile,   etc.  |  ¡Que   dia- 
blos!   \como  diablos!    ¡que    diable/    comment 
diable! 
Diablura.  S.   î.  diablou-ra.  Méchanceté;  audace 
diabolique  :  action  téméraire,  inconsidéré,  dia- 
blerie, espiéfilerie. 
Dlub«'»licii,  s.  f.  diabo-lika.  Diiiblesse,  sp  dit  d'u- 
ne   femme  méchante  ,  aiaiiâire;  se  pieiid  quel- 
quefois en  bonne  part  cl  signifie  une  femme  mal- 
heureuse .  (lauvre,  etc. 
Dlaltólicniíieiile  ,  adv.  diebo  /i'rt/rt»í¿n-í¿.  Dia- 
boliquement, d'une  manière  (lialtoli()ue. 
Dialtólic»  ca.  adj.  diobo-li  o.  Diiib()li([ue,  qui  est 
du  diable,  qui   vient  du  diable,  qui  a  rapport, 
qui  appartient  au  diable.  ¡  Fig.  DiaboliqiK',  (lui 
est  d'une  malice  extrême  ,  pernicieux,  j  Diabo- 
lique ,   qui  est    impraticable,   diHicile    1  Diabo- 
lique,  qui  est   di'  l'o  t  mauvais  gi.ùt ,  désagréa- 
ble, qui  est  fort  niaiivais  dans  son  genre,  j  Fig. 
el  fam.  Diabolique;  salaniqvie.  infcriujl. 
Diahotaniim ,  s.  m.  diabolanonm.  Pliarm.  Dia- 
bo'anum,  emplAlre  fondant  el  résolutif  que  I  on 
applique  sur  les  lunieurs  squirreusses.  les  glan- 
des engorgées,  les  loupos.et  dans   leiiuel  en- 
Irenl  beaucoup  de  plantes ,  telles  que  la  liardaii- 
ne  ,  la  rhubaibe,  la  ciguë,  la  valériane,  l'aiigé- 
lique  .  la  chélidoine  ,  etc. 
niabrofilM  ,  s.  f.  diabro-ssiss.  Med.  Diabrose,  éro- 
sion ,  corrosion,  ulcération  spontanée,  connue 
des  anciens. 
Dlabrólirn  ra,  adj.  f/tatro-ííko.  Pharm.  Diabro- 
ti(|ue,  qui  corrode,  qui  produit  la  corrosion    Se 
dil  de  certaines  médicaminls  dont  l'action   sur 
les  parties  011  ils  sont  appliqués  est  plus  pronon- 
cée ,  plus  forte  que  celle    des  escairoliques.  et 
moindre  (]uc  celle  des  causiiqnes.  ¡  l'nlom.  Dia- 
bolrique.  genre  de  roléopléies  leirainéres  ,  (|ui 
n  pour  principale  espèce  le  diabrotiqiie  brun .  in- 
serte de  moyenne  taille  ,  originaire  d'.Vmérique. 
Dfarailiiiia,    S.  f.  dialiad-mia.    Pharm.    ¡>iaiad- 
niic;  emplâtre    dont    la    cadmie  faisait    la   base. 
niiKMilaMiw.  s.  ni.  i/iVi  ata-ssiss.  .\nat.  I)iariiiila-.is; 
nom  lionne   par  Hip|iocrate  au  relâchement  des 
sutures  du  crâne. 
DiaraltHicoH,  s,  m.  dinkal-T.i-tcoss. Vhnrm.  Dia- 
cl.alcitéos;  emplâtre   détersif  el  aslringcnl  dont 
le  su  fale   de  1er  cristallisé   est  la  ba>e.  el  que 
l'on  applique  sur   les  plaies  que  l'on   veut   ci- 
catriser. 


DIacarcln«,s. m.  diakarii-no.   l'harm.  anc.  l)ia« 
carcinon;  antidote  où  il  entre   de  lécrcvisse    de 
mi'i ,  contre   la  morsure  de»  clneiis   eniagés. 
Uiacarpo.  s.  m.  dialior-po.    IJiit.    Diacarpc:    gen- 
re de  Ibugeres  a  caudex   herbacé,  originaire  de 
Java. 
Diacártaitio.  S.  m.  diw  (ir-tamo.  Pharm.  Diacar- 
tlianie;  élerluaire  purgatif,  comiiosé  de  semen- 
ce  de  carthame    mondées,  de    poudre  diotra;;a 
caiilhe   froide,    liermodacle,    diagrede,  lurbilh, 
gigeinbre,  manne,  niiei  rosal  il  pulpe  de  coin^'. 
l»iái-aNiH.  s.    m.   ilia-kassiss.    Pharm.  Diaiassc; 
élicliiairc  |)urgaiif  dont  la    ra-sc  fait  la  bas-e. 
UliJL-atolietMi.  s.  m.  dia'.atolilioti.  Pharm.  Diaca- 
Iholi  on;  elecliiaire  compose  d    pulpes   de  cas- 
se el  de  taniiiriii.  de  feudles  de  séné,  de  racine 
de  poixpode,  di'  fliurs  de   violtles.  etc. 
DiaeauHia,  s.  f.  (iùi/>iion-s.via.  Médec.  Diacausie; 

chaleur  ues-lorte;  éi  haulTemeni. 
UiacaiiNtiPO.  s.  m.  el  adj.  dia  aous-tiho.  Geóm. 
Diacausiique.épilhète  donnée  à  unecourbecaus- 
liijue  par  réfraction,  |»our  distinguer  celle  cour- 
be de  la  caustique    par  léllexion  qu'on    appelle 
calarau'tique.   Otle   épitliete    se  donne  aussi 
aux   corps  caustiques  par  la  réfiaclion,    comme 
les  biconvexes  ou    les  lentilles  de  cristal,  dont 
on   se  sert    quelquefois  pour    cautériser    cer- 
tains l'ilcèies.  en  concentrant  les  rayons  du  so- 
leil sur  un  seul  point. 
UiaceiiisDto.  S.  m.  (/i«zén/i-mo.  Hist.  réiig.  Dia- 
céiiisme;  nom   de  la  semaine  de  Pâque,    chez 
les  Grecs. 
Diaceiiti-as,   s.  m.  diajJn-tross.  Astron.  Diacen- 
tros;  nom   donné   anciennement   au   petit  dia- 
mètre de  l'orhite  elliptique  d'une  planèle. 
Diaridoiiion,   S.   m.   diazidonion.  Piiann.    Dia- 
cydunion;    coii>erve    de    coing,   mise   autrefois 
au  nombre   des  élcctuain-s  à  cause   de  sa    pro- 
priété astrin;:enlc,  et  reléguée  aujourd  liui  par- 
mi  les  confitures. 
DiaciNiiiinon.   S.  m.   diazisminon.  Pfaarm.  Dia- 

CNsmiiion;  emplâtre  de  cumin. 
Uiacitron,  S.  m.  V.  Acitrón. 
Diacti.  s.  m.   dia-l;o.  Hisi.    Diaco;  clore  conven- 
Uiel   dans  l'ordre  de  Malle,  qui   se    desliiiail   à 
ctie  reçu  chapelain,  après  avoir  servi  depuis  dix 
ans  jusq'à  quinze. 
'  DiáciMl»,  s.  m.  dia-kodo.  Pharm.   Diacode;   sirop 
mucilagiiieux ,   composé  avec   les  capsules  du 
I      pa\ol    simiiiifère. 

,  Uiarolot|iiintldaJ4  ,  s.  m.  dia'.oloinn-tidajs. 
i  Pharm.  Diacolucynlhide  ou  diacolocvnthidos; 
I  éli'ctuaire  puigatif  dont  la  coloquinte  fait  la 
I      base. 

'.  Uiar«»nia'tttro,  ca.  adj.  diakoina-liko.  Mus.  Dia- 
Cumnialiqut  ;  épillieie  donnée  à  un  genre  de 
tran-itions  liarnioiiitiues  au  moyen  desiiuelles 
la  même  note,  restant  en  apparence  sur  le  mê- 
me degré,  monte  ou  desrend  d'un  couuna,  eii- 
|iasp:iiu  d'un  accord  à  un  autre. 
oiacuHa.  s.  f.  diaho.nn.  Pharm.  ant.  Diarone: 
oiigiieiit  dans  la  l'omposilion  duquel  entrait 
le  limon  que  produit  la  pierre  à  aiguiser  en 
s'usaiit  par  le  frollemenl. 
uiacoiiado,  S.  m.  diakoua-do.  Diaconat.  V.  liia- 

ronald. 
Blaroiial,    odj.   dia\ini}al.   Diacoiiah  q«ii   appar- 
tient au    diacre,  qui  concerne   le  diaionat. 


DÍA 


—  IVV  — 


DÍA 


lliarnuatn,  s.  m.  iHahorui-in.  Diaconal;  le  dru- 
xit'inc  drs  ordres   sacu-s   dniís  l'K¡;lisc  talho- 

niHr<iiila,  s.  f.  diaknni-n.  Hist.  ecclós.  l«Í8co- 
iiic,  «  liiirpc  qiii.  ÓHiis  los  inonaslcres  de  li;}<ii- 
so  f:r('i(juc.  ri'|iiiiiil.iil  á  l'iiiiinôiiri  ic  de  iios  ino- 
iiaslcrcs.  ||  Dcpiíih  iiiciii  uii  l'Kf¡lis(>  ctiiblissail 
anliflois  un  diiino  |i(nir  iciexoír  Pl  partager 
les  iiiiiiK'kiiPS  rntrr  les  (idclrs. 
Iliiiróiiiru,  s.  ni.  iliiilío-iiiko.  Ilist.  rccU'S.  Dia- 
coiiiiiiic;  Imu  viiisin  di-  ri;;;lis(>  <iii  l'dn  conscr- 
Aniíínilrc  l'ois  Ic^Nascs  satrP»,  Ifs  oriicnicnls 
el  les  rt'ii(|uc.s;  c'i-sl  ve  (lu'on  aiipcllc  aiijoiird" 
iiiii  .sacristie.  II  Diacoiiiiiuc  ;  Iimc  de  l'K^lisp 
)¡r('i(|nc  où  sont  r\pli(|U(s  Ips  dp>oirs  pI  Ir» 
foni  lions  dps  diarrcs.  ||  Wiaconiíiuc;  ¡larlip  du 
snri^'  tribunal  on  du  si/'ftp  |iontiiipal  dans  la- 
qupjlp  siP^íPnt   Ips  diacrps.  á  la  droilp  du   papp. 

UiiKMtnlMi.  s.  r.  (I¡ah(¡ui-ss<i.  IliM.  (((Ips.  |)ia- 
roiipssp;  non)  donne.  daii.>-  la  priinili>p  Kfili^p, 
aux  vpuvps  ou  aux  (illcs  a  i|ui  ilail  coníip  le 
soin  (|p  la  npf,  di. ni  l'pspaic  clait  rpsprvp  aux 
l'cninips,  iilois  sci'iinps  dps  homnips.  ¡|  Diaco- 
nesse; on  doniiiiil  aussi  cp  nom  aux  fcniíups  dps- 
(iiarrps,  avanl  (Iiip  la  loi  canoniqup  put  imposé 
à  rpux-(  i    ip  cplilial . 

Bliironlr.ndo,  ilii.  |iait.  pas.  dp  ¡Haconizar  el 
adj.    Diai  onisp,  p. 

DtHcoiii/.iir.  V.  a.  dinlioui/.ar.  Diaconispr;  faire 
diacre,  conférpr  Ip  diacofial. 

DinriviilKui->ip,  v.  pron.  didlouhar-sé.  Se  dia- 
conisrr;   pUp  diaconisp.  promu  iui  diaconal. 

niHcoiio,  s.  m.  lUn-Vniío.  Ilisl.  piíIps.  Diacre; 
ministre  pcrlésiaslitiue.  iuMipdiatemenl  au  dps- 
susdudiai  rp,cl  dont  la  pr  i  mi  paie  fonction  est  de 
servir  à  l'autel  Ip  |mpIp  ou   |p\p(iue. 

niárope,  s.  m.  (/lo-Ao/ c'.  (iramni  Diacope;  un 
desnotosdclliyiterbiilc  í.'i.nnniatira|p.  ||  Iclilhyol 
l/iacopp;  ficnre  d'acai'.llioptPryf:iens.  renlernianl 
des  poissons  remaripialiles  par  leur  heaulé,  leur 
{çrandear.  leur  goût  délicat,  cl  (¡ui  habitent  la 
mer  des  lnd<'s. 

Eiitkrnpo  ou  diarópou.  s.  m.din-'opé  dinko-pva. 
(".hirurf;.  Diacope  on  diacopée;  coupnie. incision, 
fente  ou  fracture  longitudinale  d'unos.  ||  Diaco- 
pe on  diacopée,  particulicrement.  lïaclure  lon- 
gitudinale du  crâne,  produite  par  l'action  d* 
un  corps  contondanl. 

Dinropi-esin,  s.  f.  dia'oprfij-hia.  Pliarm.  Dia- 
coprégie;  préparation  mcdicamenleuse  faile 
avec  delà   lienle  de   chèvre. 

Diacoro«i.«.  s.  f.  didhnrv  ssixs.  Módec.  Diachorè- 
se;  évacualion,  éjcrtion,  et  plus  partieulière- 
nipnl,  évacuation  aivinc  ou  urinaiip:  cnseni- 
1)1p  dp  toutes  les  excrétions  cl  des  matières  ex- 
crétées. 

DInrorclieo,  ra.  dinhoré-liko.  Pharm.  Diachoré- 
tique;  qui  est  propre  à  faire  évacuer,  à  déler- 
miner  les  éjections,  les  excrétions  en  stimulant 
les  émonctoires. 

DiacoriMiçi;  s.  i.  dialori-ssiss.  Médec.  /iiachori- 
sc;  séparât  ion,  dis  jonc  lion. 

DiHcoriim,  S.  m.  dialiorum.  Pliarm.  Diacorum; 
électuaire  dont  la  core  faisait  la  base. 

VlacraiiiHiio ,  nu,  adj.  diakrania-no.  Anal.  Dia- 
cranien  ;  qui  est  uni  au  crâne,  (jui  tient  au  crâne 
d'une  manière  lAche  el  par  <uie  articulation  mo- 
bile. 


Dlun-lnóiiieno.^.  m.  dinhrino-'méno.  Ilist.  reliai' 
DiaerinoniPiiP  ;  nom  «tous  Ipijuel  on  a  désigné  pi» 
Oiicnt  (pti\  (|oi  ,  rpsiani  neutres  dans  Ips  (jups 
lions  (¡p  do^me  cl  ne  ippnnnaissnni  aueun  elipf. 
rpfusaipul   a   la  fois  d-adhérer  aux  décisions  du 
Concile  dp  (IhaUédoine  et  de  s'unir  aux  anuthr- 
nips  lani  PS  Contre  rp  poocíIp 
niari'lniu  .  s.  m.  diiilnis-tn.  Pharm.    Diacbrista» 
i.om  donné  anciennement  á  ceriainsgar^arismes 
<let('r^ils. 
oiiirrlMii  ,  s.  m.  diakri-stou.   Pharm.  Diachrysn; 
<'m|ilAiri'   autrefois  emplnvé  dans  le  traitement 
des  II iirtiires. 
niari-ocloii,  s.  f.  diukrutinn.  l'harm.  Diacrocion; 

(ollyre  préparé  avec  des  safran. 
Diúrrwiiio ,  s.  m.  did-krnmo.    Kiilom.  Diacrôme; 
jienrc  poléoplprps  ¡ipiilamèrps  (|ui   a  pour  lype  le 
diai  rômp    d'AlIPHiafiiip. 
Ulitriiir.  adj.  di(ikt»r.  Mylh.  firc(<j.  Diaclor;  sur- 
nom dp  ¡Mcreure. 
Uiiirtor  .  s.  m.   dinktnr.  Fnlom.   Diaclor  ;  ftenrc 
d'hemiplercs  correspondant  au  f;enre  anisosièle, 
et  avant  pour  tvpe   le   diaPtor  dcjianl  qui  habite 
le  liresil.  . 

Uiariiioiiiiia,  s.  m.  din'nur   kouma.  Pharm.  Dia- 
ciireuma  ;  médicament  dont  le  curcume  fait  la 
base. 
DiurÚMtira  ,  s.  f.  diakous-tikn.  Phvs.    Diacousti- 
que;    paitie  de  l'arousti(|ne  ipii  a  pour  objet  la 
rériariion     des  sons  el    l'étude  des    propriétés 
qu'ils  acquièrent    en   traversanl  divers  milipui, 
splon  qu'ils  passpnl   d'un  lliiide  plus  épais  dans 
un  fluidp  plus  rare  ,  ou  d'un   fluide  plus  sublil 
dans  un  plusdense. 
Diadartiliilialraciniio,  na.  adj.  diadak-tiloba- 
trazia-un.  lirpét.  Diadactylobatrac  icn  ;  qui  a  les 
doigts  séparés  les  uns  des  autres  comme  la  gre- 
nouille. 
Diailafnidon,  S  m.  diadafnidon.  Pharm.  Diada- 
plinidon;   emplâtre   préparé  avec  les  baicp  du 
liuirier. 
niodelfa  ,  s.  f,  din-Ul-fn.  Bol.  Diadelphie;  r>om 
de  la  spptièniP  classp  du  système  de  I,inné,  con- 
tenant tontes  les  plantes  dont   les  étaminps  sont 
diadeljilies,  c'esl-à-dire  eoudèes  par  les  lilels  en 
deux  faisceaux.  Cette  c'asse  comprend  quatre  or- 
dres. 1."^   diadel]dtie  penlandrie  .  caractérisée 
])ar  cing   élamines  soudées  en    deux   faisceaux: 
2.  ^  diadelphie  he.rfuidrie.  par  six  étamines:  3.  ° 
diadelphie  arlanilrie  ,  par  huit  étammes  :  4.® 
í/ia(/eí|)/ue  í/t'cníií/rie,  par  dix  étamines.  |  Ceder- 
nier  ordre,  le  plus  nombreux  de  la  classe  ,  ren- 
ferme la  majeure  partie  des  papilionacées. 
»iadéllico,«-a.  adj.  diadéift-ko.  Bot.  Diadelfique; 

qui  apartient  à  la  diadelphie. 
niadolfo,  fa.  adj.  diadél-fo.  Bot.  Diadciphe;  se 
dit  dPs  élamines  qui  sont  soudées  par  leurs  li- 
lels de  manière  à  former  deux  faisceaux  ou  an- 
drophores  distincts. 
Diadema,  s.  m.  diadé-ma.  Diadème;  lis^u  ,  ban  - 
deau  de  laine,  de  lil  ou  de  s  de  ,  blanc  el  un, 
plus  tard  chargé  de  broderies,  d'or, dediamanls, 
de  perles  ,  de  pierreries,  dont  les  rois  seceig - 
naicnl  le  front.  ||  Diadème;  couronne  des  rois.  || 
Diadème;  parure  en  diamants,  en  pierreries,  au- 
trefois ornement  privilégié  des  impéralrices, 
des  reines  el  des  princesses  du  sang  royal,  au- 
jourd'hui paranl  le  front  des  simples  bourgeoi- 


día 


—  iVÔ  — 


día 


ses.  Il  Blas.  Diadème;  on  appollp  ainsi  les  bandes 
ou  cprcli'sd-(ir  quiformonl  la  coiironno  des  sou- 
verains. ||  lîlas.  Cou  diademn;  diadème;  on  le 
dit  d-un  aifile  qui  a  un  cercle  sur  la  lèle.  ||  Or- 
iiilli.  Diadème  ,  nom  spécifique  du  »a!i-aro.= 
Enlom.  Diadème:  genre  de  iiipidoptères  duniies, 
ayant  pour  type  la  nymphale  lioline  ,  qui  ^"  Irou- 
\c  à  Cayenne.  ||  Ichtiiyol.  Diadème-  nom  d'une 
espèce  de  poisson  du  ¿enre  holocenVre.  |l  Diadè- 
me; couronne  .  royauté.  !|  V.  Cnrnrui.  ||  Auréole; 
cercle  de  lumière  dont  on  environne  la  lètc  des 
saints. 

niudemado,  on.  part.  pas.  de  Dinrlpmnr,  el  ndj, 
Diadème,  e.  Il  I$las.  Arjitila  dindoiuuln;  .\'\'^\*i 
diademée;  aigle  dont  la  tète  est  surmuulèc  d"uiie 
couronne  d'or. 

DIadoniiir  ,  \.  a.  dindémnr.  Diadémer;  ceindre 
le  front  d'un  diadème  ,  d'une  couronne. 

Dindeikinr.iic  ,  v.  pron.  dindémnr-si'.  Se  diadé- 
mer; ceindre  sont  front  du  diadème  ,  se  cou- 
ronner. 

DIadoiiion,  s.  m.  diadénion.  Rot.  Diadónion;  gen- 
re d'orchydéesrenfcrmant  dcsplanleslierbacée.s, 
^piphytes,  propres  au  Péroii. 

niaidcxiii  ,  s.  f.  dind  h-sia.  Patliol.  Diadéxie; 
transformation  d'un  principe  morhiüquo  en  un 
autrcquien  difère  par  sa  nature  comme  par  son 
siège. 

DIadorn,  S.  f.  diado-kn.  Palhol.  Diadoclie;  Chan- 
gement,  ou  conversion  d'une  maladie  en  une 
autre  moins  grave. 

Dind«»coM  ,  s.  m.  diddn-kuss.  Pierre  jaune  semba- 
ble  au  beril  a  laquelle  leu  magiciens  et  les  cabalis- 
tes  attrilnienV  des  vertus  eitlraordinaires. 

Diitd(i»ilM  ,  s.  f.  dirtdn-.isiss.  Diadose:  d'après  Ga- 
lien  distribution  de  la  matière  nutritive  dans 
l'économie  animale.  |]  Paiho!.  Diadose,  rémission 
ou  cessation  d'une  maladie. 

Dinraitado ,  dn.part.  pa<:.  de  Tiififunar.  et  adj. 
Diaphane  .  e  ,  qui  est  traiispiirant. 

Dlnfiiiinr  ,  v.  a.  diafanar,  Diaphaner,  rendre 
diaphane. 

Dliiruiiiirise  .  sv.  |non.  diafanar-sé.  Se  Diaphaner 
devenir  diaphane. 

Dlnfanln,  s.  f.  dinfn-nin.  Entom.  Diapbanie. 
genre  de  lépidoptères  nocturnes.  correspi>ndanl 
an  genre  botis.  ||  Diaphonie  ,  genre  de  diptères 
établi  sur  une  muscide  de  la  N()u\elle-n(dl.>nde. 

Dlafaitldnd  .  s.  f.  dinianidadil .  l'hys.  Diaiunéi- 
té,  propriété  ou  qualité  dont  jouissent  certains 
rorpsdetransmeitre  abondamment  et  purement 
la  lumière  à  travers  leur  masse.  I.a  diaphanéilé 
est  indépendante  de  la  porosité  descnrps. 

Dinfanipeno,iin.  adj.  din  faut  ¡u'iio.  Knloni.Dia- 
¡dianipenne,  qui  a  des  ailcsdiapbanes,  transpa- 
rentes. 

Diáfana  .  i».-».  adj.  (/irr/Vi-no. Phys.  Diaphane,  qui 
transmet  abondamment  et  purement  la  lumière. 
Il  Fig.  Diaphane  ,  s'etn[)loic  surtout  en  poésie 
pour  signifier  ;   transparent  ,  clair  ,  limpitle. 

Dlarwiu'txono ,  lia  adj.  dldfanog-lii'no.Vh'i'^.  Dia- 
phanogèue,  qui  produit  Iddiaphauèlte,  la  trans- 
parence. 

Dlarnnoiiirtria  .  S.  f.  diafnnmm'lrl  a.  Phys.  Dia- 
phaunmetiic,  art  de  mesurer  la  diaphanéité 
du    iel. 

Uinfanoiiirtrlco  ,  en.  adj.  diafanonxiHri-Uo- 
l'his.  Diaplianométriqne  ,  tiui  a  raport  au  dia- 
TO.MO    V 


phanomèlre,  á  la  diaphanométric 

0iiiranóiiirtro .  S.  vn.dsafaiio-mHro.  Phvs  Di«- 
phanomètre,  appareil  ser\ant  à  appréèlor  les 
varialious  delà  diaphanéilé  aimospbérique. 

DIaraiioraiiia  .  S. ni.  dinfaiinra-mn.  Diaphanora- 
ma,  tableau  d'une  \illeou  d'une  pays  represen- 
té en  perspective,  et  convenablemcn  éclaire  ,  dft 
manière  à  représenter  la  ^ue  réelle. 

D!af«'iiiron.  s.  f.  diafhùk<nn.  Pharm.  Diaphœ- 
ni\  oudiapbénie,  clectuaire  purgatif,  hydra- 
gogue  el  dtnrèti(jue,  dont  le  i  fruits  du  palmier 
forment  la  base. 

Diaf<MÓini'ro  .  S.  m.  dinfèro-wéro.  Entom.  Dia- 
phéromère  .  genre  d'nrihoplères  .  dont  l'espèce 
unique  se  lriui\e  au\  en\  irons  de  .New-Ynrk. 

DiafiMiN  ,  s.  f.  (lid-fississ.  Anat.  ÍJiapbyíe  .  in- 
terstice ,  intervalle  ,  division:  tout  ce  qui  sépa- 
re deux  corps,  tout  ce  .jui  est  situé  entic  deux 
parties. 

Uian«i«tado.  da.  adj.  (/iVï/)S.tis(ij-i/o.  Bot.  Dia- 
pbysisté  :  qui  est  cloisonné.  \\  <.  f.  pi.  1)inf\s\%- 
tc't.i;  diaphysistées;  classe  de  planlet.  marine^ 
dislinguèes  par  des  cloisons  aux  renfoncements 
cellulaires  transversaux  et  internes. 

D!alli\ia  .  S.  f.  diiifliU-iÀa.  Médec.  Diaphlyxir» 
elTusion ,  humectai  ion. 

Diafunia,  s.  f.  f/iV//'oni-a.  Mus  Diaphonie;  chez 
les  (Irecs  on  appelait  ainsi  un  intervalle  .  ou  a<- 
cord  dissonnant,  u  Au  Vil  siècle  en  entendait  par 
diaphonie  un  morceau  de  musique  à  deux  voix 
ou  deux  parties. 

Biafonolila,  S.  m.  d'afnnofi-ln.  Bot.  Diaijhono- 
phyte  ou  diapbe  nopbyte;  genre  de  plantes  dont 
toutes  les  espèces  diiïèrent  entre  elles  sous  le 
rapport  de  la  fructification. 

Uiáfoi'.-i ,  s.  f.  í/(Vj-/'ora.  Rhét.  Diaphore;  figure 
de  rhétorique  (jui  consiste  à  répéter  une  expres- 
sion, mais  eu  variant  sa  significalion. 

Dlúrora  .  s.  m.  dia-fora.  Entom.  Diaphore:  gen- 
re de  lépido|itères  nocturnes  que  pdn  r:ipp!)rir 
ordinairement  au  genre  ortie.  ||  Dia|>hore  ;  gen- 
re de  diptères  ,  tiriginaires  de  la  t.hine  ,  dont  le 
type  PS!  la  diaphore  mandarine.  ||  Bot.  Diapho- 
re; plante  de  la  cochincinne  de  la  famille  des  cy- 
péracées. 

DiafoiTiRiN  ,  s.  f.  f/ía/'oré-.tíí.í.  Médec.  Diaphorèse; 
état  intermédiaire  entre  la  Iranspiraiion  et  la 
sueur.  Sorte  d'éruption  evitanèe  ,  un  peu  plu» 
abondante  que  dans  l'ordre  naturel,  mais  mojii< 
forte  el  apparente  qne  la  sueur  ou  en  d'autres 
termes;  phénomène  physiologique  qui  consiste 
dans  une  augmentation  d'activité  dans  l'appa- 
reil dermoïde. 

Pinforético  ,  ca.  adj.  diafnré-tiho.  Médec.  Dia- 
phoréti(]ue  ;  remède  qui  aide  les  transpirations 
cutanées.  Il  Fig.  Fiibrc  diaforética  rontitma, 
fièvre  diapborétiijuc  accompagnée  d'un  sueur 
continue.  t)ii  dit  aussi  discussif- 

DIororónitTo.  s.  m.  (/la/bro-TH'-ro.  Entom.  Dia- 
pboroinère;  genre  de  coléoptères,  formé  pour 
un  petit  iiibccie  cuivré  de  la  Nouvelle  Hollande. 

Diarrna:n*H.  s.  nu  dtafray-ma.  Anat.  Diaphrag- 
me ;  muscle  impair,  mince,  aplati,  lièï— large; 
situe  obliquenier.l  entre  le  thorax  et  I  alidomen, 
où  il  forme  une  sirte  de  vtiùu-  mobile  et  llexi- 
ble  et  ninsi  nomiiȎ  parcequil  seprtretos  deux 
cavile.;  splanchiîiques  l'une  de  l'autre.  |¡  dia- 
phragme; légère  cloison,  ordinai'  •ment  mobile, 

10 


día 


—  l'íC 


DÍA 


au  moyen  de  laquelle  on  inlcrccptc  l.i  communi- 
cation entre  »leu\  parties  ilMin  réiipiciil-nDans 
les  loiomtilives  le  rcf^ulaleur  (jui  sert  à  inuiiérer 
le  passage  de  la  vapeur  de  la  cliaudière  ou  tuyan 
de  la  distribution  s'ouvn;  et  se  ferme  ou  moyen 
d'un  diaplira^'ine  ({ue  l'on  manienvre  à  la  main. 
Il  Concliyl.  Diaplirajfine  ;  lame  droite  (|ni  |  arta- 
^e  en  deu\  et  d'une  ni.iiiiére  inroin|iléle  ,  la  ca- 
Mlé  de  certaines  c<i()iiillcs  unilociilaires.  jj  Udt. 
l)iiipl)ra;.'nie;  cloison  ti  uns\ei  sale  ou  plan  per- 
pi  ndirnlaire  (pii  separe  en  une  ou  plusieurs  lo- 
ttes un  Irtiil  cap^ulairc. 

niiifi-iiKiiiático  ,  ni.  adj.  ilinfi(iiim<i-t\' <i.  \na(. 
I)iapliragniati(]ne;  qui  a  rapport  au  diaphragme, 
qui  concerne  le  diapluanme. 

l>iiiri-iiKniatitÍM ,  s.  f.  ili(tfragmuti-ti.%ii.  ralh<d. 
I)ia|diragmite  :  inilnmination  du  dialrn^ine,  af- 
fection trés-nigiM-  qui  se  termine  dans  l'espace 
tie  trois  ou  liuil  jours,  le  plus  àuu\enl  dune 
manière  funeste. 

Diiirriiiiiiilórcli',  s.  f.  iliiiframato-iélé.  Médec. 
Diaphragmatorèle,  hernie  du  diaphrci^me. 

Itiiiftora,  s.  f.  iliaf-tuni.  Médec.  Diuphlore,  cor- 
I  uplion  du  fœlus  .  et  par  extension,  corruption 
des  a  iments  dans  l'estomac. 

DiaunÓNtirn ,  f.  di(H;nosliha.  Médec.  Diagnos- 
tic,  connaissances  des  symptilnies  des  maladies. 

l»ia](iinMtirn(lo,  part.  pas.  de  Diagnost icar.  Dïag- 
nosliijné ,  ée. 

i»itiKiit>j«ticnr,  V.  a.  tfiVKjrio.çii/iar.  Diagnostiquer^ 
(diserver  la  nature,  le  siège,  les  symptômes 
d'une  maladie. 

DiïusiiOMticnrso,  V.  pron.  (Urtgnostilar- se.  Etre 
di.ijinosliqué  ;  se  diagnostiquer. 

OuiKi>Ó!*<ipo<  c:».  ad],  et  s.  (/í'i(;nos-íi7ío.  Diag- 
nistiqne;  se  dit  des  signes  d'après  les(iuels  on 
peut  établir  le  diagnostic  d'une  maladie. 

ir'<kS<Miié(ri(*o,  Cl»,  adj.  diafiomé-ti  iko.  Phys. 
Diagomélrique  ;  qui  concerne  le  diagomètre. 

ui.-iKÓineíi'o.  s.  m.  í/Mí«yo-miUro.  l'hys.  Diago- 
mètre; instrument  qui  sert  à  mesurer  les  plus 
petites  électricités  ,  avec  lequel  on  peut  recon- 
luiitre  le  mélange  des  huiles. 

»injt«iial ,  adj.  diaifonal.  Géom.  Diagonal;  qui 
va  d'un  angle  d'une  figure  rectilignc  à  l'angle 
opposé.  I  pi.  Diagonales  ;  diagonaux.  |  s.  Ligne 
qui  va  d'un  angle  d'un  parallélogramme  ,  ou, 
en  général  d'une  figure  quelconque,  à  l'angle 
«>pposé. 

Uiagoiialinente,  adv.  diagonalmén-lé.  Diagona- 
lement;  d'une  manière  diagonale. 

niugrafica  ,  S.  f.  diagra-fîka.   Dessin  ,  esquisse, 

Uiagrafis ,  s.  f.  dia^ra-pss.  Géom.  Diagralie; 
conaissance  du  diagraphe. 

uiasi-élieo,  en.  adj.  diagra-plio.  Diagrafiquc; 
qui  concerne  le  diagraphe. 

DinsráQtn,  S.  diagra-fita. 'M'mér.  Diagrafite;  sor- 
te de  pierre  dont  on  fait  des  crayons  à  dessein. 

Dlagrnfo,  s.  m.diagra-fo.  Diagraphe;  instrument 
pour  suivre  des  contours,  et  transporter  sur  le 
papier  la  représentation  d  un  objet,  sans  con- 
naisance  du  dessin  et  de  la  perspective. . 
DiRSi'aiiia,  s.  m.  diagra-ma.  Géom.  Diagramme; 
figure  on  construction  de  ligne  qui  sert  à  démon- 
trer une  proposition.  H  mus.  Diagrame;  table  de 
l'étendue  générale  des  tons  d'un  système.  |1  Ich- 
tyol.  Diagramme;  genre  de  poissons. 
DI»ja(raoil^iuo.s.m.  dingrami%-mo.  Diagramniis- 


mc;  espèce  de  jeu  dedamcs  grec. 

Ulaurlillo,  s.  m.  diagri'diu.  médec.  Wiagride: 
prcpuralion  île  scammonées  avec  du  coing  el  du 
sucie. 

ulúi-ruM,  s.  m.  did-réoss.  Pharm.  ant.  Diaréos; 
ancien  antidote  dans  lequel  entrait  une  partie 
d'Iris. 

niarlii,  la.  adj.  dii'-rio.  Diaire;  éphéniére,  qui  ne 
dure  i|iron  jour.  ||  Journalier,  (]uotidien  de  cha- 
i|u<'  jniii .  Il  s.  m.  l>i(iiio.  .lournal. 

Dialaea,  s.  m.  iliiilu-htt.  Pharm.  Dinlaca;  9ncicu 
anlidciir  dont  la  lai|iic  f.iisaii  la    principale  base. 

Oiiïla:ia.  s.  f.  din-higt.  miner.  Diallage;  sorte  de 
minerai. 

DlaiiiKoii,  s.  m.  dia-ln  ¡(iii.  Phar.  ant.  />ialagoon; 
nn-ilicament  dans  lequel  entiait  la  fiente  de  lièvre. 

Illaléi-tlca,  s.  f.  (/iV(/(.'/>'-(iliri.  Diatecli(|ue;  logique 
ait  (if  raisonnei;  se  dit  du  talent  de  raisonner 
a\ecinélhode  ,  ain>-i  que  des  raisonnements  mél- 
ihoiliqnes  en  général. 

Oiaicctiraiiieiilc,  adv.  (lialék-tihamén-té.  Dia- 
leriiuoement,  logiquenienl;d'une  manière  dia- 
lc(  li(|ne  logique. 

I>lalor(ir»,ra.  adj.  dialêh-liko>  Dialectique;  qui 
ap|iarlieiit  à  la  dialectique. 

DialórdiM»,  s.  m.  ilialék-li' ii.  Dialecticien;  Celui 
qui  sait  la  di.ilecliqne,  (jui  s'aiipliijiic  parlicu- 
liéreineiit  à  l'étude  de  la  di3lectique.  Homme  qui 
donne  à  ses  raisonncmens  une  forme  métho- 
dique. 

D!nlectit,  S.  m.  dta-ie'  lo.  Dialecte;  langage  par- 
ticulier d'une  ville  ou  d'une  province,  dérivé  do 
la  langue  générale  de  la  nation. 

!i>ialcs;múilco,  en.  adj.  dialégmà-lilo.  Dialeg- 
m.iliqne;  e(»itliète  appliquée  aux  sciences  qui 
cherchent  av  moyen  de  signes  à  apprendre  à 
transmettre  les  idees,  les  pensées,  etc. 

Dialel|»irn,  S.  f.  di'ili-'ijii-va.  médec.  Dialéipyre; 
nom  (ioiiiié  par  quelques  écrivains  à  la  fièvre 
intermittente, 

Dialci><<lvi,  s.  f.  dinlép-ssiss.  Chir.  Dialepse:  in- 
ler\alle  laissé  entre  les  tours  d'un  bandage. 

niall,  s.  f.  dinli.  Bot.  Diali  ou  dialion;  genre  de 
plantes  papilionacées  comprenant  certains  ar- 
bresde  l'Afrique  et  de  l'Amérique  tropicales. 

nialibaiio,  s.  m.  dialihd-uo.  Pharm.  Dialibanon; 
ancien  médicament  dont  la  base  était  composée 
dcncens. 

Dinli>ia,  s.  f.  diali-ssa.  medec.  Dialyse;  solution 
de  tontinnité,  dilFiculléde  mouvoir  les  membres. 
Il  Cliir.  Dialyse;  solution  de  continuité  qui  se  re- 
connaît facilement  au  toucher  et  à  la  vue. 

Dialelo,  s.  m.  di(dé-lo.  Log.  ant.  Dialièle;  argu- 
j  ment  que  les  sceptiques  ou  pyrrhoniens  oppo- 
I      saicnl  aux  dogmatiques. 

)  Dialot>i),s.  m.  diàlnèsfi.   Pharm.  Dialoès;  niédica- 
I      ment  dans  lequel  l'aloès  entrait  comme  substan- 

I       ce  principale. 

'  Oialos.iclu.  part.  pas.  de  dialogar.  Dialogué,  e. 

'  DIalo;$al,  adj.  dialoga}.  lnu<.  Dialogal:  dialogi- 
que:  en  forme  de  diahigue  ou  qui  lui  appartient. 

!  Dialosar,  v.  n.  dialogar.  Dialoguer;  converser, 
conférer  familièrement.  ||  Dialoguer:  faire  parler 
ou  représenter  en  dialogue  des  personnages 
qui  figurent  dans  une  composition  théâtrale  un 
entretien  supposé.  ||  Dialoguer,  se  dit  en  musique 
de  deux  parties  qui  se  répondent  l'une  à  l'autre, 
et  qui  souvent  se  réunissent . 


día 


—  U7  — 


DÍA 


Dmlogni-Me,  v,  pron.   dialogarse.  Se  dialoguer; 
(lire  dialogué.  S'interroger  et  se  ré|iondre  rí-ci-  | 
iiroqucmcnt.  ,    ,  ■  ■ 

DiuloKλ,  s.  f.  dialog-hia.  Dialogie;  répétition 
d'un  mot  àdoubic  sens  dans  la  même  proposi- 
tion et  avccdcssignilications  différentes. 

Dialósicninniti-,  adv,  di<ilog-kiliamén-lé.  Dialo- 
^riiiucment;  en  fi^rnie  de  dialogue. 

l>iuló»ico,ca.  adj.  t/ía/óry-/u/£O.Dialogiqucou  dia- 
logue-; qui  est  en   forme  de  dialogue, 

DiiiroBÍMnio.  S.  m.  dialog-liismu.  Uhel.  Dialogis- 
nie;  sorte  de  prosopopce  où  l'on  introduit  quel- 
qu'un se  faisant  à  soi-même  des  domand»^  ou 
des  réponses.  ||  Dialogisme;  l'art  du  dialogue. 

niulogiMta,  s.  dialog-hista.  Dialogiste;  qui  com- 
pose ou  érrit  en  forme  de  dialogue. 

DialogiMtiro,  c«.  odj.  f/í«/o7-/iiífi-/.o.Dialogique; 
qui   appartient  au  dialogue. 

ninlûsito,  s.  m.  dialog-hilo.  miner.  Dialogito  ou 
diallogite;  variété  compacte  du  carbonate  de 
magnésie. 

Uialoccixar,,  V.  n.  dialog-hizar.  Dialoguer;  parler 
en  dialogue. 

Uiúlogo,  s.  m.  dià-logo.  Dialogue,  colloqi>c  entre- 
tien écrit,  représenté,  de  deux  on  plusieurs  per- 
sonnes. Il  Poner  en  diálogo;  dialoguer,  h  mus. 
Dialogue;  composition  musical  dans  laquelle 
deui  ou  plusieurs  voix,  deux  ou  jilusieurs  ins- 
truments jouent  ou  chantent  alternalivemenl,  se 
réunissant  et  confondant  parfois. 

Dialon,  s.  m.  dinlon.  iMiarm.  Dihalon;  einplAtre 
dont  le  sel  commun  cl  le  nitrate  de  polasssc  font 
la  base. 

DIaltca,  s.  f.  diallé-a.  Pharm.  Dialthée;  onguent 
composé  principalement  de  racine  de  guimauve. 

Diaitt'oii,  s.  m.  dialté-on.  Pharm.  Dialthéon;  on- 
guent formé  également  de  la  même  racine. 

Dianiiintado,  da.  Inus.  diammi-tado.  Diamanté; 
qui  appartient  ou  ressemble  au  dia;ronl. 

DIaniantazo,  S.  m.  aug.  de  diamante. 

Dlamaiitp,  S.  m.  (/ia;)i«n-ié.  miner.  Diamant:  mi- 
néral de  la  classe  des  substances  combustibles 
non  métalliques,  formé  d'un  carbonate  conden- 
sé d'une  manière  qui  lui  donne  sa  dureté  et  son 
brillant  inaltérables.  ||  Clivar  el  dianninte;  cliver 
le  diamant;  le  partager  en  suivant  le  iil  de  la 
pierre  |  Tallar  ri  diamante;  tailler  le  diamant, 
lui  donner  sa  forme  et  ses  facettes.  |  Diamante 

talsoi  diamant  faux;  pierre  naturelle  qui  ressem- 
ile  au  diamant.  |1  /Jiamanl;  instrument  terminé 
l)ar  une  pointe  de  diamant  dont  les  vitriers  se 
servent  pour  couper  le  verre.  ¡  l'orme  angulaire 
des  pierres  employées  dar.s  certains  ouvrages, 
comme  les  éperons  des  ponts. 

Diaiiiaiitiiio.  lia.  adj.  diaman-lino.  Diamantai- 
re, de  diamant,  (|ui  appartient  au  ilianiant.  qui 
en   a  (piclque  (piülité.  |  l"ig.   Dur,    inipitoyaiile. 

DlamaiitÎMia.  s.  m.  dinmant  ista .  Diamantaire, 
celui  (pli  travaille  le  diamant  ou  le  vend. 

DiniiiaMtciiia,  s.  f.  f/Ki/)i«.s/é-»ia.  l'iiarm. Diamas- 
téine  ou  diamasé/e,  mastication,  l'action  de  mâ- 
cher. 

Ulaiiii>iitl«(ONa.  s.  f.  diamantigo-ssa.  Uist.  anc. 
Diamantigose;  nom  d'une  fêle  qui  se  célébrait 
il  l.arédemiinc  en  Phonneur  de  Diane,  dans  la- 
quelle des  jeunes  gens  étaient  cruellement  mar- 
tyrisés sans  manifester  aucune  marque  de  souf- 
france. 


Diámero,  S.  m.  dia-móro.  Eir.om.  Diamère;  gen- 
re de  coléoptères. 
Diametral ,  adj.  Géom.  Diamétral,  qui  appar- 
tient au  diamètre. 
Dlainetralmriitc  ,  adv.  rfíam¿fraímén-f¿.  Dia- 
métralement. (Imiim;  manière  diamétrale,  oppo- 
sée, roolraire.  d'un  bout  du  diamètre  à  l'autre, 
d'une  extrémité  à  l'autre. 

Dlainétrlco;  adj.  inusV.  Diametral. 

l»iáiiii'tro,  S.  m.  dia-métro.(j('i)m.  Diamètre;  lig- 
ne qui  coupe  le  cercle  en  deux  parties  égales  en 
passant  par  son  cenlre  et  dont  les  deux  extrémi- 
tés terminent  à  la  circonférence.  ||  Anat.  Diamè- 
tre; ligne  qui  traverse  une  cavité  en  passant 
plus  oumoins  rapprocbéetlucentrc.  |  Ksxt.  Diá- 
metro real  de  ini  planeta;  diamètre  réel  d'une 
planète;  grandeur  réelle  résuliant  de  la  compa- 
raison failc  avec  un  autre  corps  qui  est  pris  pour 
unité  comme  mesure  connue.  |1  Diámetro  apa- 
rente de  un  planeta;  d\àmiiirQ  apparent  d'une 
planète;  angle  sous  lequel  se  rencontrent  à  l'iril 
les  rayons  de  lumière  venant  de  deux  pointsop- 
posés'du  disque  d'une  planète. 

nianii«tiO!4,  s.  m.  difimi-ssioss.  Pharm.  Diamis- 
yos;  espèce  de  colyre  qu'on  faisait  jadis,  dont 
la  partie  principale  était  le  misij 

Dlanio  ,  s.  m.  dia-mo.  Entom.  Diamme  ;  genre 
d'hyménoptères,  qni  a  pour  type  le  diamme  bi- 
colore de  la  Nouvelle-Hollande. 

I>laiiiórr«'o.  adj.  dinmor-féo.  Bot.  Diamorphé;qui 
ressemble  à  une  diamorphe 

Diamórfea!» .  s.  m.  pi.  diamor-fénss.  Bol.  Dia- 
morpbées;  division  de  plantesdont  le  type  est  le 
genre  diamorphe. 

Uiainoi'fo.s.  f.  diamor-fo.  Bot.  Diamorphe;  gen- 
re de  plantes  crusulacées.  établi  sur  une  peti- 
te plante  bisannuelle  de  l'Amérique  septentrio- 
nale. 

Dianioroii,  s.  m.  diamoron.  Pharm.  Diamoron; 
sirop  composé  de  miel  el  de  suc  de  mûres  que 
l'on  gargarisait  pour  guérir  les  angines. 

Dianioto«ii<i.  >;.  f.  dinmntn-ssiss.  Diamotose;  ap- 
plication de  la  charpie  dans  la  cavité  d'une  ul- 
cère. 

Diana,  S.  f.  dia-na.  Mvth.  Diane:  fille  de  .lupiler 
et  deLatone.  |)  \\\\\?,.  Árbol  de  Diana;  arbre  de 
Diane;  espèce  d'arborisation  produite  par  liii 
mélange  de  mercure  et  d'argent,  qui  se  fi\e 
sur  les  cristaux  par  le  moyen  d'un  faisceau  de 
lils  métalliques:  (iiron  a  mis  dans  le  liquiile.  || 
Mil.  Diane,  batterie  du  tanib..ur  au  point  du 
jour,  qui  indi(pie  l'heure  du  léser,  soit  en  cam- 
pagne soit  en  giirnisiiii. 

Dianclie.  dumtre.s.  m.  dian-trhé  ,  diantre. 
Dianlre,  diable. 

Diandi-ico  ,  ad),  dian-driko.  Bot.  Diadrique,  qui 
appartient  à  la  diandole. 

Diandria.  S.  f.  dian-dria.  Bot.  Diandre; deuxième 
classe  du  système  sexuel  de  Linné,  conte- 
nant toutes  "les  plantes  dont  les  (leurs  ont  deux 
étamines. 

Diaiidrn  ,  adj.  dian-dro.  Bol.  Diandre;  qui  a 
deux  étamines. 

DIaiirllH.  s.  f,  diant'-liss.  Bol.  Dianclle;  genre  de 
sparraginées.  contenant  plusieurs  plante*  >i>.i- 
(  e*.  ori^iinaircs  de  l'Asie  tropicale  ou  de  la  Nou- 
\elle-llollande. 

Diniifiiio,  a.  adj.  fliaruf-mo.  Bot.    Dianème;  qui 


DÍA 


l'iH  — 


1>U 


se  Ici'iniíic  pai'di.'UY  (¡lame  ils. 

Viáiu'u  ,  >.  in.  din-néi>.  Diiiiif:  ^eiirc  ilf  ZDophilci 
inciluhiircs,  (jui  a  pour  Ivpe  le  iliatie  de  la  Nou- 
>«'llc-||.>ll,.ii(ic. 

Illiiiijci»  .  a.  udj.  r/)V(Ny-/iiVi.  Rot.  Dliiiigil^;  dont 
!(•>  l'iiiilssoiil  douilles  ou  à  deux  l(i¡;cs, 

Uliiiiiiriii  ,  s.  m.  diimi-trid.  l'Iianii.  Diaiiilrie; 
|ii<'|iaralioii  dont  l<>  mire  l'ai^ail  la  liasf. 

lllniiii»,  s  II),  dia-niii.  Misl.  Diaiiiiiiii;  lieu  de 
Hoiiir  coiis.icrf  à  Diane,  uù  Uiaiiu  avail  une  sta- 
liie  on  nii  l(>iu|>lc. 

Iiltino,  s.  \n.  dia-uo.  Knloni.  Diaiioüs;  genre  de 
idleoiiteres. 

HiiiiitiKMNiA ,  S.  f.  pi.  diiinla-i.éntx.  nianthées; 
(riliti  de  plantes  «jui  a  pour  tvpc  le  {jeiire 
œillri. 

niiiiiti'tceo,  n.  ndj.  dinnta-/i'i>.  But.  Dianlhé;qui 
ressemble  au  dianllieou  a'iliel. 

Dlt'iiitor»,  adj.  dian-téro.  Bol.  Diaiitbère;  qui  a 
deux  anllières. 

Ikiaiito,    adj.  dian-to.    Bot.    Oíante;  (]ui  à  deux  I 
Heurs.  V-  ¡iilloro.  \\  s.  m.  Dianlhc;  nom  scieiilili- 
que  de  l'œillet.  ' 

niiintuccla,  s.  Í.  dinnlné-iin  l'.utom.  Diinlhoá-' 
tie;  genrci  de  coléoptères  noel  urnes. 

I»iitiiti-f>.  s.  m.  (/ííin-írtL  Diaiilie;  ¡lar  eiiphoniis- | 
me  syu.  de  diabla;  que  l'on  emploie,  lomme  ' 
en  t'raneaii',  pour  éviiçr  de  prouonrcr  ee  mut  1 
didlile,  ('\  (luiest  lantiM  un  sij;nc  d'imprécation, 
tantôt  nu  si^iie  d'étoniieuteiit ,  d'atluiiralion,  , 
etc.  Il  On   dit  aussi  </ia»l»Ci.  au  pluriel.  1 

Ulniiuco  ,  s.  m.  dianoii-l.o.  riiarm.  Dianucum; 
roi)  preparé  avec  des  noix  vertes.  ! 

niapiiinitt ,  s.  \n.  ditipdl-mti.  iMiarm.  lUapalme;  1 
empiàiie  délerslt'et  résolutif,  ainsi  nomme  par- 
ce (ju'il  a  pour  l);isc  une  décnction  de  {"(uilles  de 
palmier  que  l'on  jette  sur  W  IVu  avec  une  spa- 
tule de  l)i)is  (lu  même  arbre.  ||  Diupalnui  baju; 
céral  diapalme;  cérat  qui  n'est  autre  chose  que 
le  dinpalme  auquel  ou  a  mêle  un  quart  de  son 
poids  d'(dives. 

WlaitaMiii»,  s.  m.  diapnx-mo.  Pliarm.  Ditpasme; 
nom  (|uc  les  (Irecs  donnaient  à  une  poudie  aro- 
matique (]ue  l'on  croit  être  la  poudre  de  roses 
fldiint  (lu  saupoudrait  les  Ivabits  pour  les  parfu- 
mer. I.es  (îrecs  répandaii-nl  le  diapasme  sur 
leurs  corps  au  sortir  du  bain  ,  et  pour  arrêter  la 
sueur. Ill.e  nom  de  diajiasntc.  ^M'îiéralisé  désijfne 
toute  espèce  de  poudre  simple  ou  composée, 
dont  ou  saupoudre  le  corps  tomme  parfum  ou 
nutrcmcnt, 

Uli^MiHon,  s.  m.  fZi'opasionn.  Mus.  Diapason;  sé- 
rie de  notes  vocales  ou  iiisiruineiiiales.  ("liaqiie 
Noix  a  son  diapason  particulier.  |  Di.qiason,  co- 
tait ,  die/  les  Grecs  .  le  nom  de  l'octave.  ||  Dia- 
pason; petit  instrument  qui  se  CLinpose  dune 
lii;e  (iiiaiiraiig;ulairc  d'acier  courbeée  en  forme 
d'V  à  deux  branches,  loii;iHe  de  huit  á  neuf 
centimètres,  plus  ra|ipiO(Uee  en  haut  (juen  bas. 
et  qui  est  disposé  de  manière  à  faire  résonner 
consiamiiienl  et  sans  la  moindre  altération  le 
ton  de  ¿ÍÍ,  lors((u'on  le  frappe  contre  un  corps 
dur  et  qu'on  le  pose  sur  un  corps  sonore.  ||  Gom- 
me le  système  de  l'orj,'ue  commence  à  l'iif,  les 
facteurs  d'orfiues  ont  des  diapasoivs  eu  nt.  \\ 
Diapason  ;  instrument  à  vent  ,  semblable  à  un 
petit   cor  ,  qui  sert  au  même  usage  que  le  dia- 

.    iiason  dacier.  [1  Tethn.  Di  ipasou  ;   iuslrumenl 


propre  à  deteriniuer  la  grosseur ,  l'épaisseur  el 
le  piiiiK  d  une  cloche. 
Ula|i<'(l«'MlN.  s.  f.  diiiiiedr-ssiss.  Palhol.  Diapéilé- 
¿v;  nom  scienlilique  dune  maladie  très-rare, 
appelée  v  ul|,'iiireuu'nl  smur  de  iiin/ ,  el  dans 
laquelle  le  sanj;  s'ouvre  un  passage  a  travers  les 
|>ores  des  parois  va-oculaires,  el  suinte  lente- 
ment . 
Dln|t(>Hui  ó  l>la|i<-Mln,  s.  f.  dtnpi-mia   ou  diapé- 

sin.  Med.  Diapveme  ou  diapvèse  ;  snpp>iratioii . 
niaiM'iiniA ,    S.    f.     í/.íi/H'N-iií(.    Bot.    Diapeiisie; 
Kenie  d'ericacées,  reniVriuanl  des  plantes  her- 
bacées (jui  cruisseul  dans  iKurope  el  l'.Vmènquc 
«rcli(|ue. 
DlHi>«-iiiiiár«'o,  M.  didiip.ngia-rcn.  Bot.   Diapensa- 

cé  ;  i|ni  ressemble  a  mie  diapensie. 
UlapriiwlAc«'MH.  s.    f.  pi.    Diapeiisiacées  :  familia 
(le  plantes  exotujues  ayaul  pour   type    le  jçenrc 
(liapensio. 
Blai><'»ta.  s.  f.  din¡M;nn-ía.  Mus.  Diapeitlc;  nom 

(|iie  les  (irecs  donnaient  à  la  (quinte. 
Hlaitrntar,  v.    a.    diapennlur.  Miis.    Diapeuter; 

procéder  par  (juintes. 
llÍM|if rn,  s.  f.  (/i«y>é-ia.    Kntoin.   Dia|)crc;   genre 
de  coléiqitères  qui  a  pour  type  la  diapère  du  bo- 
let ,  assez  commune  aux  environs  de  l'aris. 
Ula|»('rln.  S.  f,  diap/'-riii.  Bot.  Diapérie;  ^;enre  do 
composées  renfermant   des  plantes    herbacées  á 
titres  rameu-cs  de  l'.Vmerinne  boréale. 
Ilia|><-rial,  adj.  des    '2    ¡;eui'.    dia/Hfi  inl^  Eutom. 

Diipérial  ;  i|ui  ressemble  a  uiuî  diapère. 
Uinix'ilalcH,  s.  u>»  pi.  diupérid-léss.  Enlom.  Dia- 
|)eriales;  tribu  de  coléoptères  «lui  a  pour  type  le 
^enre  diapère, 
wlapin,  s.  Wdiu-pia.  Méd.  Diapie;  vue  trop  Un- 

{lue  ou  presbytie. 
Diapiético,  ca.  adj.  diftnip-tilio.  Mèdcc.  Diapyé- 

tique;  maluratif ,  suppuratif. 
Diaitiiolca   ou  Itiapiiótico.   adj.   diapno-ï  o  ou 
di<ij)tin-í¡í:o,  l\léd.  Diapiioïque    ou  diapuotiijue; 
(pii  a  la  propriété  d'exciter  l'action  exhalnnle  de 
la  peau  el  d'auj^meuter  la  (luantilc   de   l'excré- 
tion qu'elle    fournit,    ("e    mol  esl  synonyme  do 
difii>hi)r¿\i(¡ue  et  de  sudorifiíjite. 
Diaparcma,  s.  m.  diuporé-ma.  Diaporèinc  ;  an- 
xiété. 
UiapitrcHiM.  s.  f.  diapnré-ssi.ts.   Diaporèse;   dou- 
!      te,  lij,'ure  de  rhétorique. 
Diaprnüio,  s.  m.  diapni-ssio.  Diaprasium  ;  jnédi- 

canienl  composé  dont  la  marrube  était  la  base. 
Diapi-ea,  s.  f.  didpré-a.  Hortic.    Diaprée;  espèce 

de  prune  tAchelée. 
niapreail'.»,  «la.  diapréa-do.  Blas.  Diapré;  de  plu- 
sieurs couleurs. 
D'api-t'tkr,  V.  a.  diaprear.  Diaprer;  varier  de  plu- 
sieurs couleurs. 
Di:>pii>p»4a,  s.  m.  diapré-pso.    Enlom.  Diapreps; 
genre  de  coléoptères,  formé    pour  des   insectes 
assez  }j;r»ndset  d'un  blanc  mal  ,  qui  viveul  aux 
Antilles  et  au  ¡Mexique. 
niapria,  S.    f.  dia-prin.  EiUom.  Diaprie  ;  genre 
d'hyménoptères,  ayant  pour  type  la  diaprée  co- 
nique, (lui  se  trouve  en  France. 
Diaprú»i(»iii»,  s.   m.   diaiiro-ssnmo.  Entom-    Dia- 
prosome;  genre  de  coléoptères,  ayant  pour  type 
le  diaprosome  magniiigue  du  Brésil. 
niapi-iino  ou  l>iapriiiii!4,   s.    m.   diaprou-no  ou 
(/i«/jroH-/us5.  l'harm.  Diaprun  ;  nom  d'un  élec- 


DIA 


—  IW 


Día 


(le 


luairc  duiU  li-xcipifiil  est  la   pulpe  de  pruni;s 
que  l'on  délaye  dans  du  suc  de  coiiigs. 

I»lu|>riii-u,  s.  r.  din¡)>OH-Ta.  Uiaprure,  vaMélé 
couleurs  :  (Hal  uu  «lualilé  de  ce  (jui  est  diapré. 

Uiui»ti>riiu.  s.  m.  tliii])ter-no.  l'harm.  auc.  Uiap- 
lenic;  ikiui  d  un  lUiMlicaiiienl  préparé  avec  les 
talons  des  animaux  «■'  le  IVoma^ie,  qu-on  emplo- 
yait dans  les  maladies  des  arliculalions. 

UlaptÓHiü,  s.  r.  (lifiptok-ssiss.  Ane.  mus.  /Jiaptose; 
sorte  de  périélére  qui,  dans  le  plain-ihanl.  con- 
siste il  répéter  deux  lois  la  linale  d'un  chant,  en 
plaçant  entre  ces  deux  notes  la  note  sensible. 

Diii«|iioa,  s.r.  (/i«ké-(i.  Bot.  üiacliée;  ^.'cnie  de  |)e- 
liis  cllalnpi^n()ns  météoriquesquel'ou  Irouvesur 
le  l)ois  en  décom¡>osilion. 

Diiiquelrisnio,  S.  m.  <liakiiris-mo.  Med.  Diachéi- 
risme,    toute    opération    qui   s'exécute  a\ec  les 


uinrrono,  s.  f.  diarré-7ia.  Bot.  />iarrhènc;  gen- 
re de  {iraminées.  étaldi  pour  une  plante  liérbacée 
de  l'Amérique  boréale. 

Itiari'iti,  s.  r.  mus.  V.  lUarren. 

Itiiirrirn,  ra.  adj.  diiir-riVo.  .Med.  Diarrliéiijue; 
ijui  api)artient  a  la  diarrhée. 

Uiai-roilon.  s.  m.  ilidirotlon.  Pliarm.  Diarrhodon; 
électnaiic  ou  conserve  diMit  Icsrosi-ssontla  base. 

l»iarti-o«lial,  adj  y  |iarl.  .\nal.  /íiarlbrodial;  qui 
a  rai)port  ala  diarthrose  ,  (¡ui  a  lieu  par  diar- 
throse. 

Diartron,  '.  m.  f/inrícoí?.  Bot.  />iarthron;  genre 
de  de  (la[ilin(iïdes;  établi  pour  une  plante  herba- 
cée de  la  iMoufiolie  ehinoisf. 

DinrtrÓMiH,  s.  L  diariro-ssiss.  Anat.  /)iarthrose; 
articulation  mobile,  (ini  permet  aux  pièces  osseu- 


ses de  jouer  en  tout  sens  les  unes  sur  les  autres, 
mains,  il  Phami.  Diacbéirisme;  préparation  des  nlaMapoulo,  s.  m.  dinsnpu-rñn.  Vhann.  Diasapo- 
médicamcnts.  1      nium,  on;:uent  dont  le  sa^on  est  le  priticipal  ui- 

Dla(|ii«>nn.  adj.  dlitUé-no.  Bot.  Diaehame  oudia-  |      };rédient. 

chêne;  qui  est  tomposé  de  deux  achaines,  coques    niaHaiirlon  .  s.   m.  dinsnlirion.  Pliarm.  i)iasa- 
ou  ovaires.  i      tyrioi\,  électuaire  dont  la  plante  appelée  satynon 

Oiaqiiiloit.    s.    m.   dlnUilon.    l'harm.   Diachylon         faisait  la  base. 

on  diiiclivluin;  emidàtre  émollieiil,disPStif,  rcso-     DSaMria,  s.  f.  f//.i.v-7iViBot.  Diascie;  genre  de  scro- 


lulil'  et  ajíulnlinatif, 
Miar,  (liar,  j'hilol.  Diar;  nom  qui,  en  langue  Icu- 
tomqtie  sifiiiilie   dieu,  maitre,  et»que  les  anciens 
Scandinaves  donnaient  à  leurs  premiers  chefs.       , 
UInriK-qiilr,    s.   iluirbiikir.   ("léo^f.   Diarbekir   ou  \ 
diarbequir,  ¡;raude  piovince  de  la  Turquie  d"A-  ; 
sie,  entre  le  Ti^re   cl  l'Eui>biale  ;    voisine  des 
lieux  où  la  Irad  lion  place   le  ¡Kiradis   terrestre; 
superlkie  12,000  lieux  carrées;   pop.    1.000,000 
d'habitants. 
Iliariamoiite,  adv.  dùtrlainen-té.  Journellement 

tous  les  jours,  chacjue  jour. 
Uiai'i»,  l'ia.  adj.    dmrio.  Journalier;   de  chaque 

jour.  i 

niario.  s.  m.  (/(Virio.  Journal;  relation  jour  par 
jour  de  ce  qui  se  passe  ou  s'est  passé  dans  une 
aiïaire.  dans  un  endroit,  dans  un  puys,  etc.  || 
Journal;  ouvrajre  périodique  ou  quotidien  qui  se 
publiepar  feuilles.  |)ar  numéros,  et  qtii  contient, 
soit  dans  des  articles  raisiumés,  soitdansdc  sim- 
ples annonces,  les  nouvelles  politiques, scientili- 
(pies  etlilléraires,  et  lait  connaître  les  ouvra^'es 
niniveux.Uues()a;;nol  on  nedésii;neparlemot  f//a- 
rios;  que  les  journaux  quotidiens,  les  autres  sou 
appelés  /*erióíííco,c;  mot  qui  rend  avec  plus  d'e- 
xaclittide  le  sens  de  journal  dans  son  acception 
la  plus  générale.  V.  Periódico.  \\  Quand  on  parle 
(le  la  presse  et  de  sa  puissance,  ce  sont  les  jour- 
naux que  l'on  veut  dési^'ner.  V.  In]>rentn.  \  Dé- 
pense quotidienne,  joninaliére.  |  Diario  île  avi- 
sos; journal  d-annonees:  petites  allii  lies. 
niarlMta,  s.   m.    dinris-ta.  Journaliste;  celui  qui 

fait  un  journal.  V.  Ê'eriodista . 
■lfai'«>iiiaUc«>ii,  s.  m.  iliaronuitiiioti.  Pliarm.  Dia- 
roniiiticon  .    médicament   composé    de   diverses 
substances  aromatiques. 
Diarrea,  s.  f.  diiirv  -a.   P.itlnd.    Diarrhée;  excré- 
tion   alviiie,  liéiiueiite  ,  copieuse  et   lluide,  vul- 
gairement flux  de  ventre,  cours  de  ventre,  dé- 
xoiemenl:  maladie  quia  son  siefje  dans  les  orga- 
nes de  la  digestion,    spécialement   l'estomac  et 
dans  le  conduit  inipsiinal. 
Iilarrt-lru,  ca.  adj.  dinrré-tkn.  Rled.  Dianheique; 
<|ui  appartient  a  la  diarrhée. 


fulariéens.  établi  pour  des  herbes  annuelles  ou 

vivaces  du  Cap. 

OiaMcordio,  S.  m.  f/irt,s/(or-i7io.  Pliarm.   /iiasror- 

dium,   électuaire  dont  les  feuilles  de   scordium 

sont  la  base  et  que  l'on  emploie  comme  tonique 

dansia  dyssenterie.  et  comme  stomaihiciue;  pour 

régulariser  l'exercice  des  fondions    gastriques. 

niasi'be<4lo  ,    s.  m.    dinsséies-to.   l'harm.   Dia- 

sébeste;  électuaire  dont  les sébestes sont  la  base, 

Diassoina.  s.  i.diassé-riui.  Kntom. /)ia*éme;  genre 

de  diptères,  qui  a  pour  type  la  díaseme  rulipéde. 

»ia!«eiio   ó   «lianoi»,  s.    m.    dia.ts:''-ni).   Diasenê; 

poudre  purgati\e,  qui  a  le  séné  pour  base. 
DSaKfasi»')  ?.  f.  diasftuj-íña.  Méd.  DiiKphage;  fis- 
sure .  scissure  ;  ou\erlui(' d'une  plaie. 
niawraïulancMia ,    S.    f.    diasfaiidone-ssia.    .\nt, 
gr.  Diasphandonése  ;  suite  de  sni  plice  qui  con- 
sistait à  plier  de    force  deux    arbres,  à   rhacun 
dos(iuels  on  attachait   un  des  pieds  du   patient, 
!      de  manière  (jue   ces  arbres  étant  làehés  .  em- 
'      portaient  chacun  une  partie  de  son  corps. 
Oiasn:iia.  s.  f.  anc.  diasfil,-sin.  Méd.  Dias|)hyxie; 

pulsation  des  artères,  palpitation  du  c(eur. 
I»ia!«ia,  s.  f.  anc.  dinssin.  Méd.  Diasie  ;  genre  de 
¡      plantes  herbacées  du  Cap,  de  la  famille  des  iri- 
!      (lées. 

»la^ia.«,  s.  f.  pi,  dia-ssinss.  IMvI.  gr.  Diasies;  f<>- 
i      tes  célébrées  à  Athènes:  en  l'honneur  de  Jupi- 
1      ter  méli'  hius. 
nitiKintaxi.s  .  s.  f.  V.  Sintaxis. 
uiaMirm».   S.  m.    diassir-mn.    î.itler.  Diasyrme; 
lii-'iire  de    Rhétorique  qui   KMisisIe    à    exagérer 
l'aune   rhnse  bas-cet   ridicule;    c  est  une  espèce 
d'hyperbole  et  de  sarcasme. 
nla!«<Utira  .  s.  f.    Dinssos-tika.  Path(d.  Diasos- 
i      tique;  partie  de  la  médecine ,  qui   a  pour  <d>jel 
I      la  coiiser\ation  de  la  santé,   .V  ce  mot  on  subs- 
titue (udinairement  celui  d'Hygiène. 
DiaHÓMtipn,  ru.  adj.  diassos-tiko.    Pathol,   Dia- 

sostiqiie;  (lui  conserve  la  santé, 
«iaupanii»,  s,  f.  dinsj'a-ssist.  Bot.  Diaspasis;  gen- 
I       re  de  goodéniacces,  qui    a    pour   espèce  unique 
la  diaspasis  lidifoliee,  plante  herbacée  de  la  Nou- 
1      velle  Hollande. 


día 


—  150  — 


DU 


DiaHpérniaton ,  6.  m.  diasper-maton.  Fliarm. 
Diaspermaloii;  emiilàtrc  cuinposó  de  sciiicnccs, 
parliculicreiiioiit  de  crains  de  renouil. 
llinHpiílr.  s.  f.  dins/.i-ílé.  Kntdin.  Diaspiíle;  genre 
d"  hómiptéres  renrcniíaiil  des  siii^çuliers  insec- 
tes qui  siinbleiit  places  dans  une  espèce  de  bou- 
clier urbirtilaire. 
DiuN|ioi-u,  s.  m.  dias-poro.  Miner.  Diasporc;  mi- 
neral fort  rure(|ui  a|)|iartipiil  au\  alurninoxydcs 
conipiisés;  il  est  pris  on  blanc  janiiàlre  ;  décré- 
jiite  avec  violence  lorsipiSI  est  exposé  à  la  flam- 
me (lune  boufiie  et  se  dissipe  en  une  multitude 
de  parcelles  brillantes. 
niaMporoiiifiriu .  s.  f.  diasporomélri-a^Vïw?,. 
Diasporométrie  ;  art  d'empluyer  le  diasporo- 
mètre. 

VlaMpuronirtrico,  ca.  adj.  diauporomé-trit.o. 
Diasporoinélrique;  ce  (¡ne  a  rapport  au  diaspo- 
ronièlre  ou  á  la  diasporonidrie. 

I»liiM|»oróiii<'(ro,   s.    n).    dinsporo-ruétro.    Tlivs, 

Diasporomètre  ;  instrument  projire  à  mesurer  les 
deux  angles  de  deux  prismes  d'un  verre  diffé- 
rent qui  est  nécessaire  [tour  établir  l'achroma- 
tisme. 

DiitMpro  ó  niliMpre,  S.  m.  dids-pru.  ÎNIiner.  Dins- 
pro  ou  Dia-jire  ;  l'un  des  noms  du  jaspe. 

UlnHiiiiimnio,  s.  m.  dinsliis-mo.  Mus.  anc.  üias- 
Chisme;  moitié  d'un  semi-Ion  mineur. 

DiuMiiiNiM.  s.  f.  diasdt-xsiss.  Chir.  Diastasc;  sé- 
paration des  os  arliiulés  par  un  gynglyme  laté- 
ral, comme  les  extrémités  inférieures  soit  du 
cubitus  et  du  radius,  soit  du  tibia  et  du  péroné. 

DiaKtnto,  s.  m.  diasta-tn.  Kiitom.  Diaslate;  gen- 
re de  diptères  ,  formé  pour  une  petite  muscide 
de  l'Kuropc  méridionale. 

UiaKtatónioiio  ,  S.  m.  diastaio-mchio.  Entom. 
Diaslatomène  ;  genre  de  nevropteres,  formé 
pour  des  insecles  ((ui  liabitent  la  Chine. 

Diustatopso.  8.  m.  diaslatop-so.  Entom.  Dias- 
tatops  ;  genre  de  nevropteres,  dont  les  espèces 
habitent  le  Brésil, 

Dia««(cnia  ,  S,  m.  din>¡té-mn.  Mus.  anc.  Diastè- 
mc  ;  intervalle  simple  por  opposition  à  Svslème 
ou  intervalle  composé.  ||  Phys.  Diaslèmc;  nom 
donné  aux  pores  accideiitclh-meiil  épars  sur  b 
surface  des  corps  ,  ei  qui  ne  peuvent  être 
démontrés  que  par  la  pénélralion  des  liquides 
dans  les  solides.  ||  Zoo!.  Diastéme  ;  intervalle 
qui,  chez  la  plupart  des  mammilères  ,  existe 
entre  les  dents  canines  et  les  molaires. 

Diasteiiiasia,,  s.  {  dinsléma-ssia.  Méd.  Diasté- 
matie  ;  déviation  organique  caractérisée  par  la 
présence  d'une  tissure  sur  la  ligne  médiane  du 
corps. 

Diu!«t<>niatolitria,  s.  {.  diaslématèli-tria.  Meó. 
Diastéinatélytrie  ;  scission  contre  nature  du  va- 
gin en  deux  parties. 

»iai4teinateiiccralia.  P.  f.  diasiématénzéfn-lia. 
Aléd.  Diaslématencéphalie  ,  scission  contre  na- 
ture du  cerveaujusqu'a  sa  base  sur  la  ligne  mé- 
diane. 

Uiastematoelsti»,  s.  f.  diaslcmnto7.is-(ia.  Méd. 
Diastématücyste  ;  scission  contre  nature  de  la 
vessie,  sur  la  ligne  médiane. 

UiaMtoiuatorolin  ,  ».  i.diastématokolia.  Méd. 
Diaslématocaulie  ;  scission  animale  du  tronc 
dans  le  sens  de  sa  longueur. 

Biasteuiatocranin ,    s.    f.   diastémati)\ira-nia. 


Méd.  Diistématocranie^  scission  contre  natUrc 
du  crâne  sur  la  ligne  médiane. 
DlantpiiintoenMtrlM,    s.  f.    dinttématngas-trin . 
Méd.    Diastcmogastric;    i*cission   contre    nature 
desparot^dii  bas-> entre  à  leur  partie  moyenne. 
DlaMl<>iiiiito((loMla  ,     s.     f.    dimttémntoijlo-nsia. 
Méd.    hiaslcinaloglosie  ;    scission  contre  natura 
fíela  liiiigtic  en  deux  moitiés. 
UiaMt<-niHio((iiolia  .    s.    i.    dinilèmnliKjno — (in. 
Med.  Diastéiiialognalhie;  scission  contre  nature 
de  la  matrice  en  deux  moiliés  latérales. 

IliaMioiiiatoiniflia  ,  S.  \.  diaslcmatomié — lia. 
Med.  Diaslematomyélie  ;  scission  contre  nature 
de  la  moelle  é|)miere  sur  la  ligne  médiane. 

DiaNtfiiialikpiclia  ,  s.  l.  ditistéiittilopié-tiri  Méd. 
Dia^lémaiopyelie  ;  scission  contre  nature  du  bas- 
sin sur  la  ligne  médiane. 

DiaMtfiiiatorinia  .  S.  f.  diastématori-nin.  Méd. 
Diastematorhiiiie  :  scission  contre  nature  du  ncx 
sur  la  ligne  médiane. 

DinHtrniatorroquIa,  S.  f.  diastémntorraU-ia. 
Med.  Diaslémaioiliacliie  ;  scission  contre  na- 
ture de  la  colone  epinière  en  deux  moitiés  longi- 
tudinales. 

DiaNtfinatoHtafllia  ,  S.  f.  diasttnntogtafx-lia. 
Méd.  Diastémalostaphylie,  scission  contre  na- 
ture du  sternum  sur  la  ligne  médiane. 

DlaMtpiiieiitrria  ,  S.  f.  dinsléménth-ia.  Med. 
'  lastementerie;  scission  contre  nature  du  canal 
alimentaire  dans  le  sens  de  la  longueur. 

nia.<«lictu  ;  s.  m.  diasti'.-to.  Entom.  Diasticle; 
genre  de  coléoptères  longieoriies  ,  dont  les  es- 
pèces habitent  les  parties  froides  et  tempérées 
de  la  France. 

Diaotilu  ,  s.  m.  dias-tHo.  Art.  Diaslyle;  ordon- 
nance, d'architecture  selon  laquelle  l'entre-co- 
lonnemeiit  est  de  trois  diamètres  ou  six  modu- 
les. Le  diastylc  n'est  pas  de  bon  gi>ùl. 

Diastócero,  s.  m.  diasto-zéro.  Entom.  Diato- 
cère  ;  genre  de  coléoptères  longicorncs  ,  insecte 
originaire  du  Sénéf-'al. 

Oraiole  ,  s.  m.  rfiVist«-Îp.  Philol.  Diastole;  signe 
semblable  á  nne  virgule,  employé  par  les  an- 
ciens grammairiens  grecs,  pour  inditpier  la  sé- 
paration de  deux  syllabes  qui  auraient  pu  se 
confondre  en  un  seul  mot.  Il  Palhol.  Diastole; 
état  (le  dilation  du  c(Pur  et  des  artères  lors  de 
leur  pénétration  par  le  sang  dans  Pacte  de  la 
circulation  .  par  oposilion  à  Sysiote  ou  état  de 
resserrement  de  ces  orgar.es  lorsqu'ils  se  vident 
de  sang. 

Dia.<it»leo,  s.  m-  diasto-léo.  Entom.  Diasloleus; 
genre  de  coléoptères  mélasoines,  insecles  du 
Chili. 

DiaMtólico  ,  ca.  adj.  diasto-liko.  Anal.  Diastoti- 
que  ;  qui  a  rapport  à  la  diastole. 

DiaNtóporo  ,  S.  m.  diasto-poro.  Polyp.  Diasto- 
pore  ;  genre  de  polypes  qui  á  pour  type  le  dias- 
topore  foliacé. 

I>iaK(rer«>tilo.  la.  adj.  dinstrèfo-fdo.  Bot.  Dias- 
trophophylle  ;  qui  a  les  feuilles  distordues  ou 
rejettées  de  côté. 

Dia.«treino .  S.  m.  diastré-mo-  Med.  Diaslrcmme; 
lu\ation,  distorsion  ,  entorse. 

nia-xti-ona  ,  s.  f.  dinstro-fia.  Chirur.  Diaslro- 
phye;  déplacement  des  os,  des  muscles,  des 
tendons,  des  nerfs. 

DiastroUso,  s.   f.  diastrufi-sso.  Bot.  /Jiastro- 


DU 


—  151  — 


DIB 


phys  ;  genre  de  cruciférées  ,  renfermant  des  ar- 
bustes de  l'Amérique  russe,  bas,  tortueux,  à 
Heurs  d'Uii  roujj'e  pâle. 

Blatuilarun,  s.  m.  Jíaíartaron.  Pharm.  Dias- 
tartari.ii;  poudre  purgative  dont  le  tarlre  fait 
la  base. 

uiatecolUo,  s.  m.  diatékoli-to.  Farm.  Dialeco- 
liihc;  médicament  qui  avait  pour  básela  pier- 
re de  Judi-c. 

l>iatoHai-on,  s.  m.  diatéssaron.  Pharm.  Diates- 
i^aroii  ;  electuaire  originairement  compose  de 
de  (¡ualre  médicaments  simples  ,  auxquels  on  a 
ajouté  1-exlrail  de  genièvre ,  et  que  l'on  emploie 
dans  l-épilepsie,  les  convulsions,  les  coliques, 
et  pour  l'aire  sortir  le  placenta. 

Dintr.xaroiiar  ,v.  a.  (tiatéssaronar.  Mus.  anc. 
Dialossaronner;  procéder  par  quartes. 

Diatcriiianu,  iia.  adj.  d'iulérma-no.  Phys.  Dia- 
thermanc;  qui  laisse  passer  librement  la  cha. 
leur. 

Uiutcsis,s.  f:  (/ía(¿-s.sísí.  Pahol,  Dialhèse;  état 
de  l-économie  animale  en  vertu  duquel  on  con- 
tracte certaines   maladies. 

Diatellson,  S.  m.  dintéligon.  Pliarm  ;  Diattéli- 
gon;  médicament  dans  la  compositon  duquel  il 
«nlrait  des  cigales. 

DiadpoMiH  .  s.  f:  diutipo-ssis.  Littér.  Diatypose; 
ligure  de  rhétorique  plus  connue  sous  le  nom  de 
de  kipoliposis. 

DiatwniadaM  ,  S.  f.  pi.  diatoma'dass.  Bot.  Dias- 
toméfs  ;  tribu  de  phycécs.  qui   a  pour  type  le 
genre  dialome  ,    et  qui  renferme  des  êtres  mi- j 
croscopiques  ,  dont  les  enveloppes  à  I-état    ios-  1 
sile  forment  en  presque  totalité  des  couches  de  | 
Tripoli,  substance  silicicnse  d'un  grand  usage 
dans  les  arts. 

niatómcaM,  s.  f.  pi,  V.  Diatomadas. 

l»iatónii>o,  mea.  adj.   T.  Diulomndo. 

Diatómico,  ca.  adj.  difttn-mUio.  Cliim.  Diatomi- 
que  on  Biatomique;  se  dit  d'un  corps  qui,  ayant 
la  même  composition  qu'un  autre,  renferme 
dans  un  même  volume  un  nombre  double  d'ato- 
mes simples. 

Diûtoiito,  s.  m.  f/ia-iOHio.  Bot.  Dialome;   genre 

d'algues  qui  habitent  les  eaux  douces  et  salées, 

•     et  dont  les  filaments  qui  croissent  attachés  aux 

végétaux  mondés,    prennent  en  se   séchant  un 

aspect  brillant. 

Biatoiiicanirnte,  adv.  diatonihamén-té.  Diato- 
ni(|uemcnt;  d'une  manière  diatonique,  suivant 
l'ordre   diatonique. 

Diatónico,  ca,  adj.  (/ia(o-nt/co.  Mus.  Diatonique; 
qui  précède  par  Ions  et  demi-lons  naturels,  c'est- 
à-dire  sans  altération. 

Diad-asacaiilo,  S.  m.  diatragal.an-to.  Pharm. 
Diatiagacantlip;  poudre  adoucissante  don.1  la 
gomme  adragante    est  la  base. 

Diatriba,  S.  f.  diatri-ba.  Diatribe,  critique  ame- 
re, et  violente;  et  par  estension,  looi  discours, 
tout  écrit  violent  et   injurieux. 

Diatrion,  s.  m.  dintrion.  Pharm.  Diatrion;  nom 
de  deux  espèces  de  poudres  diaphorétiques  com- 
posées chacune  de  trois  substances  diiïérenles. 

Diatrita,  s.  m,  dialri-ta.  Méd.  Diatrilo;  diète 
soutenue   pt  ndant   trois  jours. 

Diatritaiio,  i-ia.  adj.  et  s.  diatt  itn-rio,  Mcdec. 
Dialrilaire;  nom  donné  à  îles  médecins  métho- 
distes qui  prétendaient  guérir  toutes  les  mala- 


dies en  soumettant  à  une  diète  rigourea<ie  les 
individus  qui  en  étaient  atteints. 

Diaugia,  s.  t.  diaoug-hia.  Entom.  Diaugip;  gen- 
re de  diptères,  trouvé  au  Brésil,  remarfiuable 
par  la  transparence  et  la  forme  étroite  de  sun 
corps. 

Diaiila,  s.  f.  diaou-la.  Ilist,  Diaule;  espace  de 
deux  stades  ou  de  400  métrés  fde  long.  ||  Diaule; 
double  course  aux  jeux  de  la  Grèce,  j  Mus. 
Diaule;  flûte   double  à  deux  corps. 

Diavolino,  ^.  m.  diavoli-no.  Diavolino;  sorte  de 
bombón. 

Uiaxcuxia,  s.  f.  diazponk-sia.  Bol.  Diazeuxie; 
genre  de   plantes    à  fleurs  composées. 

OlaKcuxiáceaA,  s.  f.  pi.  diazóonl^sia-zéasí.  Bot. 
Diazenxiées;  tribu  de  la  famille  des  labiatillores, 
ayant  pour  type  le  gei\re  diazeuxie. 

Diazeiixláceo,  cea.  adj.  dinzéouVsia-zéo.  Bot. 
Diazeuxie;  qui  ressemble  à  une  diazeuxie. 

IliaKciixiN,  s.  f.  dia7.éouh-si.sss.  Mus.  Diazeuxis; 
ton  qui  séparait  deux  télrachordes  disjoints;  in- 
tervalle de  la  quarte  à  la  quinte. 

Diázoiiio,  s.  m.  din-zomo.  Ant.  grec.  Diasome; 
palier  d'escalier,  repos  semi-circulaire  ménagé 
de  dislance  en  dislance  entre  les  gradins  des 
théâtres  grecs.  ||  Anat.  Diasome;  synonyme  de 
diaphragme. 

Diazoïia,  s.  f.  diazo-nn.  Timia.  Diazone:  genre 
d'acéphales,  ayant  pour  type  la  diazone  violette 
qui   habite  la   méditerranée. 

Dibia,  s.  f.  dihia.  Géogr.  Diblie;  vaste  lac  de 
Négritie. 

Dibolla.  s.  f.  dibo-lin.  Entom.  Dibolie:  genre  de 
coléoptères  renfermant  des  insectes  caractérisés 
par  une  lamelle  bifurquée  qui  part  de  l'extré- 
mité extérieure  destibias  postérieurs. 

Dibotrido,  da.  adj.  dibotri-do.  Helm.  Dibotri- 
de;   qui  a  deux  fossettes 

Dibotrioi'iiiro,  ca.  adj.  dibntrinritin-1  o.  Helm. 
/>ibothriorhinque;  genre  de  bothrocéphales  qui 
a  pour  type  une  espèce  parasite  dont  le  corps 
est  court,  inarticulé,  lamiformo,  trouvée  dans 
des  poissons  nommés  lépidoptères  de  Guan,  et 
péchés  sur  les  coles  de  Bretagne. 

Dibraii«|ulo.  quia.  adj.  dibran-kio.  Zool.  />|. 
branche  ;  qui  a  deux  branchies  on  des  bran- 
ches á   deux  lilcts. 

Dibranf|uio.*i,  s.  m.  pi.  dihran-kioss.  Zool.  Di- 
branchcs;    famille  de  cirrhipèdes. 

Dibujatio,  (la.  p.  pas.  de  Dibujar.  Dessiné,  e.  S' 
emi)loie  adject. 

Dibiijador,  s.  m.  diboug-hddor.  A)essinateur.  Y. 
Dibujante. 

Dibiijaiiic,  s.  m.  dibiiiiij-han-té.  Dessinateur; 
artiste  qui  fait  profession  de  dessiner.  |  p.  prés, 
de  Dibujar.   Dessinant,  qui  dessine. 

nibiijar,  v.  a.  diboug-hnr.  Dessine r;signifie  dans 

I      le  sens  le  plus  général  du  mot,  représenter  avec 

!  des  traits  l'image  d'un  objet  sensible,  j  Dessi- 
ner; par  analogie,  faire,  ressortir  les  formes  du 
corps.  Il  Fig.  ¿iessiner;  tracer  un  plan,  établir 
les  divisions,  formuler  les  idées  principales  d' 
après  lesquelles  on  doit  conduire  un  omrage 
littéraire.  ||  Mus.  /Jessiner:  faire  le  dessin,  con- 
cevoir l'ordonnance  des  parties  d'un  morceau 
de  musique. 
Dlbujamr.  V.  pron.  dibnug-har-sé.  9<e  dessiner 
être  dessiné.  Il  Se   dessiner;  dè\elo|iper  par  l*à 


DIC 


152  — 


DIC 


gc  ses  formes  corpoiellcs;  acquérir  dos  coiilours  , 
saillants.  ||  Se   dessiner;  laire  rcs.iorlir  la  béante  | 
des  lornies.  les  Hvanla}{es  eilerieurs,  enprenuiil 
des   pusiliuMS,  des    altitudes. 

Dibujo,  s.  m.  ilihou-i-ho.  iiessiii;  art  de  dessi- 
ner. Il  />e.ssin;  ailion  de  dessiner,  et  le  résul- 
tai de  cette  action.  |  />essiii  ;  represeiitatiuii 
dvs  objets  iiuturels  ou  artilinels,  tels  que  li- 
gures, imisüges:  morceaux d-iinlntei ture,  ele.  || 
Mus.  Dessin;  disp  ¡sitimi  des  dilVerenles  ¡lar- 
lies  d'un  morceau  de  mM>i(|ue  cl  |inrticulièro- 
nienl  dis  plirases  melliodiques.  ||  l'ij;.  l'eintii- 
rc;  description  laile  de  \ive  voix  ou  par  écrit. 
I  Dessin    d'une  étolFe,  d'u  nebroderie.  etc. 

■>icaci<la«l,  s.  r.  ili  azidivl.  Causticité;  penchant 
à  la  raillerie,  facilité  a  railler,  a  dire  des  mots 
pi<|uants. 

uicnleoii,  S.  m.  dilialknn.  Diclialcuii;  poids  an- 
cien, ei|uivalant  à  la  quatrième  partie  d'une 
(.b.de. 

Uirulixo,  S.  m.  (^ikfi/i/v -.v'i.  Hot.  Dicalyx;  ^enre 
de  plantes  établi  pour  (|uel()ues  arbres  à  llcurs 
terminales  de  l'Asie  tropicale. 

Dicnlu,  s.  m.  di'hdli).  ICntuin.  Dirale;  genre  de 
coléoptères. 

IMriipcial»,  s.  m.  ^/i/.n/H'-(r<{u.  Bot.Dicliapélale; 
piaille  llierebiotacée. 

Ulciiriio,  |iii.  a<ij.  tliliarjio.  IJol.  Dicarpe;  qui  pro- 
duit deux  ti;:es  l'une  aprésl  'autre  on  qui  a 
ses  pédoncules   f-'émines. 

Dlriirpo».  s.  m.  pi.  iHI<(ir-pnss.  Dirarpcs;  fami- 
lle de  plantes  dont  le  fruit  se  compose  d'un 
double    follicule. 

DiciiMtoritiK.  s.  f.  pi.  (/¿'.aste- ))(/i,ï.  Dicasléries; 
tribunaux  de  gustice  à  Athènes. 

UiriiMlérlro,  en.  Sii\\.ililiasté-rilio.  Dicastérique; 
de  deux   castes. 

gHcmttvro.  s.  m.  (¡ilinsic-ro.  Dicaslére;  division 
territoriale  dans  certains  pays. 

Blciias.adj.  dikazz.  inus.  Causlicjnc,  railleur, luo- 
giieiir. 

Dicción,  s.  f.  d¡k-siü)i.  Diction,  élorulion;  en- 
semble des  qualités  générales  et  }.'raminatica- 
les  du  discours  écrit .  ou  parle.  ||  Diction;  mot, 
terme;  réunion  de  syllabes  qui  forment  un  mol. 

Dlcciounrio,s.  m.  dihziotia-rio.  Diclioniiaire;  re- 
cueil de  tous  les  mots  d'une  langue  accompag- 
nés de  leur  explication  el  rangés,  dans  un  cer- 
tain ordre,  le  plus  souvent  par  ordre  aljibabé- 
tiquc.  Il  Diccionnaire,  vocabulaire  ;  recueil  des 
termes  d'un  art,  d'une  science,   etc. 

Dicen,  s.  f.  dizé-a.  Myth.  /Jicé;  une  des  déese 
qui  présidaient  à  la  jusljcc  :  elle  était  fille  de 
Jupiter  et  de  Thémis. 

Dlcérnlo,  la.  adj.  dizéfalo.  Bot.  Dicépbale;  qui 
a  deux  tètes  ou  deuv  sommets. 

Diccla,  s.  f.  dizé-la.  Bot.  Dicclle;  genre  de  plan 
tes    malpighiacées ,    établi     pour    des   arbris- 
seaux du  Brésil.  Il  Infus.  Dicelle;  genre  d'infu- 
soires  polygastriqucs.  remarquable  par  les  deux 
soies  immobiles  qu'il  presente. 
Dicelins.  s.  f.  pi.    dizé-liass.  Dicélies;  scènes  li- 
bres de  la  comédie  ancienne. 
DiceiUtas,  S.  m.  pi.  dizêlis-tass.  Dicelistes,  co- 
médiens qui  représentaient  les  dicélies. 
Dicélito.  In.   adj.   dizé-lito.    Zoo!.    Dicélite;    qui 

ressemble  au  d  i  ce  le. 
DicelitG.4,  s.  m.  pi.  dizé-litoss.  Enioiii.    Diceli- 


les;   famille  d'insectes  ayant  pour  type  le  gen- 
re dicéle. 

Dicelo.  s.  ni  diit^-do.  F.iitom.  Dicélo;  penr  de  co- 
léoptères penlamères.  ayant  pour  iviu»  la  di- 
céle viid.'t,  insecte  de  lAmeroiue  du  Nord. 

Dirt'lufo.  fa.  adj.  di/.é-loufo.  Zool.  Diceluphe^qui 
a  une  enveloppe  ou  une  double  coquille. 

DIceiitr.ireài*.  s.  f.  p|.  dài'nli  a- léfiss.  lin\.  \h- 
leniiecM  lamillc  de  plantes  ayant  pour  type  le 
genre  dicenire. 

Itici-iilrareo,  cen.  adj.  dhénlrn-j.i'o.  Bot.  Dicen- 
tré;  (|tii  resseinblo  a  un  dicentre. 

Uireiilrii,  s.  m.  di/.cn-trn.  Bot.  Dicentre;  genre 
de  (litpaveracées,  établi  pour  (jnelqiies  herbes  a 
lli  urs  blamlies  on  |iurpiirescenles,  de  l'Améri- 
que boréale  et  de  la  .Sibérie. 

Kirro,  s.  m.  diié-n.  Ornitb.  Dicée;  genre  de  pas- 
sereaux tenuirostres,  qui  a  |  ciir  typi-  un  petit 
oiseau  des  Indes,  dont  le  plumage  généralmenl 
tiriie,  est  reliaussr  jiar  du  rouge  >if. 

Uirer    \.  a.  inus.  V.  Dnrir. 

Dicerandro.  s.  n\.  di/éran  dm.  Bol.  Dieérandre; 
genre  de  labiées,  établi  pour  un  arbuste  de  la  Co- 
chincbine. 

UircroM.  s.  m.  dii'-riiss.  Bot.  i)icéras;  genre  de 
siTiilulai  ices,  établi  pour  une  plante  herbacée  de 
la  (lochinchine. 

Diceratelo,  S.  m.  dni^ralé  \o.  Infus.  Dicératelle; 
genre  de  zoophyles  infusoires  microscopi- 
ques. 

Dicerato,  S.  m.  diiprn-lo.  MoU.  Dicérale:  genre 
de  camacés  établi  pour  une  grande  coquille  bi- 
valve, irrégulière,  tiès-épaisse  .  <i  grands  cro- 
chets,qui  se  rencontre  àl'état  fossile  dans  les  ter- 
rains crétacés  du  midi  de  la  France. 

Dicercrt.  ?>.  m.  diirr-ko.  Enlom.  Dicerqiie;  genre 
de  coléoptères  pentaméres  qui  a  pour  type  le  di- 
cerqiie  pipan,  une  des  plus  belles  buprestidcs  de 
l'Europe. 

Dicerino.  s.  m.  di/rr-mn.  Bot.  Dicerme;  genre  de 
papilioiiacées  qui  a  pour  type  le  diccrme  élégant 
abrisseau  originaire  de  l'Inde. 

Dierro,  rn.  adj.  di-iêrn.  Zool.  Dicére;  qui  porte 
deux  cornes,  deux  tentacules  on  deux  anten- 
nes. 

uicoroiialo.  s.  m.  rfiz^io&fl-fo.  Ichthyol.  Dicera- 
batc;  esiicce  de  poisson. 

Dicerocnrion.  s.  m.  di/.rn'  nrion.  Bot.  Dicéro- 
caryon;  genre  de  peladinées  établi  pour  une 
plante  herbacée,  à  Heurs  roses  de  l'Asie  tropi- 
cale. 

Diceróflero.  s.  m.  dtrJro-déro.  Entoni.  Wicéro- 
dérc;  genre  de  coleoptèreshétéromcres.  qui  a  pour 
type  le  dicèrodére  mexicain,  dont  le  prothorax 
est  surmonté  de  deux  énormes  cornes. 

DiceroH.  s.  m.  di-7.éiúss.  Entom.  Dicéros;  genre 
de  coleoiUéres  pentaméres  qui  a  pour  ty|>eun 
insecte  de  .lava,  remarquable  par  la  forme  de  sa 
tète,  dont  le  chaperon  bifurqué  se  prolonge  en 
deux  cornes  droites. 

Diceros.  s.  m.  pi.  di-7.érost.  Moll.  Dicères;  famil- 
le de  mollusquos  qui  n'ont  que  deux  tenta- 
cules. 

Diciembre, s.  m.  diriém-hré.  Chron.  7)érembre; 
le  dixième  mois  de  l'année  romaine,  sous  Ro- 
mulus,  et  îc  dixième  sons  Numa.  Depris  Char- 
les IX,  en  1.Ï6I.  le  mois  de  décembre  est  le  dou- 
zième de  notre  année.  Le  solstice  dbiver  a  lieu 


DlC 


153  - 


DlC 


le  21  D.';cembrc,  alors  lo  soleil  cnlrc  ilaiis  le  sif?- 
nc  (lu  Cipricorne;  Décembre  se  coiiip jsc  de  ¡il 
jours. 

I»ie¡pelion,s.m.í/iz£;)eíiort,  Bi)l./)ieipeilioii:i?enre 
(Je  plaiilp-lauracccs,  renfermant  des  arbresdioïg- 
ncs  brésiliens. 

Ilirirtunio,  s.  ni.  diiirlo-nn.  Enlo-n.  Dy  irlome; 
Kenre  de  Ihys.inourcs,  qui  a  pour  type  le  dycir- 
lonie  surpourpré. 

Diclailúcero,  s.  m"  dildado-iiíro.  Kntoni.  Dicla- 
(JDcère:  1,'i'nrc  d'Iiyniénoplèrcs  qui  a  pour  type 
l-i'ulophe  de  Wcslvodius,  dont  les  anleiines  pré- 
sentent deux  rameaux  assez,  marqués. 

Uiclàpodo,  »la.  adj.  dikla-podo.  Zoid.  Dirlapode; 
qui  a  les  piUtcs  fendues  en  deux  portions  faisant 
pointe. 

■lÍRlápodoM,  s.  m.  pi  dildn  pndos.  '/oui.  />;clapo- 
des:  ordre  de  cruslarés  dont  b's  pieds  ei  les  ap- 
pendices sont  divisés  en  deux  brancb.-s  à  leur 
extrémité. 

DicIcMia,  s.  f.  di'.lé-ssia.  Bot.  Oiclésic;  sorte  de 
fruit  com|)osé  de  la  graine  soudée  avec  la  base 
de  la  corolle  endurcie  cl  persistante. 

Iliclidâutcro,  s.  m.  di  lidrin  téro.  Bot.  Diclidan- 
thére;  genre  d'ébénacées  établi  pour  des  arbris- 
seaux et  des  arbustes  du  Brésil. 

uicliiiM,  adj.  r/i7i/i-na.  Bot.  Oicline;  dont  les  (leurs 
sont  uniscxuées  et  portées  sur  des  individus  dif- 
férents,   en   parlant  des  plantes  dicolyK'doncs. 

Dicliniit,  s.  f.  dilîli-nirt.  Bol.  Didinie;  nom  collec- 
tif sous  lequel  I. inné  embrassait  toulesles  plan- 
tes diclincs. 

Iiiclitiiam,  s.  f.  pi.  í/ikíí-niVí.vs.  Bot.  Diclincs;  sci - 
tion  de  la  famille  des  f;raminées; 

DicliiiÎMiiiit,  s.  m.  dihlinis-mo.  Bot.  Diclinisme; 
séparation  des  deux  sexes,  dont  cbacun  appar- 
tient à  un  individu  distinct. 

OicliiKU'cIrlco,  ca.  adj.  di  .linoé-driho.  Miner. 
Diclinoédriiiue;  épilliète  appliquée  à  un  système 
de  cristallisation  dans  lequel  les  plans  coordon- 
nés n'étant  pas  perpendiculaires  entre  eux,  deux  ; 
des  anfçles  sont  aigus  ou  obtus,  le  troisième 
étant  droit. 

Diclîptero,  s.  m.  dikUp-téro.  Bot.  Dicliptèrc; 
genre  d'acanthacécs  établi  pour  des  herbes  on 
des  arbrisseaux  propres  à  l'.Vsie  et  à  l'.\mérique 
tropicales. 

VielÏMo,  s.  m.  di  ¡i-sxo.  Bot.  Diclis;  genre  de 
plantes  scrofulariacées  renfermant  des  plantes 
herbacées,  à  tiges  rampantes,  indigènes  du  Cap 
et  d;  Madagascar. 

Pielorin,  s.  f.  diWlo-ria.  Bot.  Dichlorie;  genre 
d-algucs  qui  croît  sur  les  rochers  dans  l'Océan 
athiantiquc  et  qui  est  d-unc  belle  couleur  vort- 
de-gris. 

PiclÓMtonin,  s.  f.  diklos-toma.  Didostorae  genre 
de  zoophytes  qui  a  pour  type  le  dichlostome 
éliptique,  qui  vit  dans  les  mers  de  la  Sicile. 

Bleobuiio,  s.  m.  dikohou-no.  Zool.  Dichobune; 
jçcnre  de  mammifères  dont  on  ne  connait  que  les 
débris  fossiles. 

•ieoro,  ca.  adj.  diko-V').  Bot.  Dicoquc;  qui  est 
formé  de  deux  coques  accolées  une  contre  l'au- 
tre par  leur  cMé  interne,  en  parlant  du  fruii  de 
certaines  plantes. 

Dicoco,  s.  m.Bot.Dicoque;  genre  de  champignons 
hyphoinycètes,  à  sporidies  ovales. 

DÍeorrlnÍ!«to.  ta.  adj.    dilioknnis-ta.  Kchin.  Di- 


chocrisiiiste;    qui   ressemble   à  une   dichocrine, 

Dicecrino,  s,  m.  dihol:ri-no.  Echiu.  Üichocriuet 
genre  de  zoophytes  echinodermes,  voisin  du  gen- 
re encrine. 

Dicosamiai  *»•  f-  diUorja-min.  Bot.  Dichogamie; 
mode  de  fécondation  qui  a  lipu  dans  les  végétaux 
uniscxuées, dont  les  (leurs  mâles  et  femelles  s'é- 
panouissent à  des  é|)oqucs  dilferentes. 

Dlcitsi'iiin  ,  s.  m.  dicossi':-mo.  Bot.  Dichoscîne.- 
genre  de  papilionacées, formé  pour  un  arbrisseau 
a  rameaux  procombaiils  ,  de  la  Nouvelle-Hol- 
lande. 

Dirowporlo  ,  s.  m.  dilii)sp'}-rio.  Bot.  Dii'osporion; 
genre  de  petits  champignons  qui  croissent  sur 
les  écorccs    blanrh;\lres. 

nicotilptloii,  lin.  (1  nicotili'donio  ,  nia.  adj. 
diiiolil  don,  dili.<)tilédo-)iio.  Bot.  Dicolylcdon  ou 
dicotélydoiié  ;  qui  est  muni  de  deux  cidvicdons 
ou\()hcs.  Lmbrion  diroliledonx  embryon  dico- 
tylédon  ;  embryon  dont  les  cotylédons  sont  op- 
posés .  c'est-à-dirs  situés  sur  un  même  plan  ho- 
rizontal. 

Dicotlledoninx  ,  s.  m.  pi-  tliaUotilédo-niass,  Bot. 
Diacotylédones  ou  dicotylédonées;  l'u'ie  des 
trois  grandes  divisions  primaires  établies  parmi 
les  végétaux  phanérogames  ou  cmbryonés,  cest- 
i'i-dire  pourvus  d'organes  sexuels  et  de  fleurs, 
renfermant  tons  ceux  dont  1  embryon  oTre  deux 
lobes  on  cotylédons.  Le  groupedesdicotyléilones 
renferme  230  familles  ,  qm  se  partagent  en  qua- 
tre groupes  secondaires;  acétales,  monopétales, 
polypélales  el  diclines,  hvs  dicotylédones  .  con- 
tinuent dans  l'ordre  naturel  la  longue  série  des 
végétaux;  possèdent,  les  attributions  des  aco- 
lylèJonnescl  des  monocolylédones  qui  les  précè- 
dent ,  et  en  ont  de  spéciales  qui  semblent  en  fai- 
re des  êtres  plus  parfaits. 

Dicntilo.  s.  m.  dia  oti-lo.  Mamm.  Diacolyle;  un 
des  noms  du  pécari. 

nicotilo,  la,  adj.  diakoti-lo.  Bot.  Diacotyle;  dans 
•luelqucs  anteurssynonymc  de  Dicotylédone,  Di- 
cotylcdoné. 

Dicoitoninl  ,  adj.  dikolomaU  Bot.  Dichotomal  ;  qui 
naît  de  l'angle  formé  par  deuv  rameaui  sur  une 
tige  dicholomée. 

Dicotomía,  s.  f.  fi»  ofomt-a.  \stron.  Dichotomie; 
état  de  la  lune  quand  la  moitié  seulement  de  sou 
disque  est  éclairée  par  le  Si)leil.  \\  Bot.  Dichoto- 
mie ;  angle  formé  par  des  rameaux  dichoto- 
mes. 

Dicotóiulco,  ca.  adj.  diknto-mikn.  Dichotomi- 
que; qui  se  divise  et  se  subdivise  en  deux. 

DIcotwnilo ,  s.  m.  dtkofo-mio.  Entoin,  Dichoio- 
mius  ;  genre  de  cob-optères  pentaméres,  qui  a 
pour  type  le  copris  d'olivier. 

DIcótonio  ,  ma.  adj.  diko-tomo.  \stron.  Dicho- 
tome;  qui  est  coupé  en  deux.  Se  dit  de  la  lune, 
lorsqu'elle  est  coupée  par  le  milieu  à  l'époque 
d'un  de  ses  quartiers,  et  qu'elle,  parait  sous 
la  forme  d'un  demi  re rclc  ,  la  ligne  des  cornes 
étant  dans  toute  sa  longueur,  la  limilede  la  par- 
tie lumineuse.  |  Bot.  Dicholome  ;  qui  afecte  la 
forme  bifurquee.  |  Zool.  Dichotome  ;  qui  a  le 
corps  bifurqué. 

l>iro(oiiiónin,  la.  ;m\].  pikrttomn-f\U\.  Bol.  Dicho- 
tom'pliylle;  (|ui  a  les  feuilles  dichotomées. 

I»lri'áitpa>4,is.  f.  \\\.  dikm-nhtss.  Bot.  Dicranées; 
famille  de  mousses  qui  a  pour  tvpe  le  genre  di  • 

10 


DIC 


—   15V  — 


DIC 


(IHbtf. 

HIrrAnro,    nra.    adj.  dikrnnéo.    Hol.    UicrDiió; 

<|iii  rcsspiiililc  il  uiulicraiif. 
ikirrAuiu  ,  8.  r.  (lil.rd-itia.  Kii(oin.  Dirraiiir  ;  ^cii- 

rr  (le  coli-MitlLTcs  ¡¡oiiliiinci  es  ,  <|iii  a  pour  lypc  le 

diciaiif  M'IduU'  inserte,  du  Urcsil. 
Iiiri-Mii».  s.  i\\.  (likrn-t)o.  Itol.   Dicriiiie;    nnire  de 

niiuisscs  acriicarpps,  <|ui  se  léuiiissenl  en  na/on 

sur   la    Icrrc  cl  sur  les   roi  tiers  des  deu\  liéiuis- 

phéres. 
l»lri-iiii<tlirait<|iiio  ,   t|iiiii.  ad¡.  ilil.idnobrati-l  iv. 

/ooi.  |)i(  iaiiol)ran<  lu- ;  )|ui   a   des  branchies  bi- 

f(ir(|«iees. 
nicraiiolti-»n«|uioM,  S.  m.  pi.  <lilranübran-\íius.s. 

/o(d,  Dirranolirnnrlies;  ordre  de  t^astérupodcs  a 

lijinrhies  f<iur(  hues. 
Itirntiiooóriilo  ,    s.   ni.    diUrnmné-fnU).    Kiiloin. 

DieraiHKtphalc;  ^enrede  coleoplères,  (jui  a  pour 

type  le  déciaïKx éphale  de  Ilope. 
Ilirrniiúcero,  üdj.  dihiiin<i-/.fr<y.  lùitoin.    Diera - 

iKicérc  ;  qui  a  les  cornes  lourchues. 
Dicrunóccrof»,  s.   ni.   \\\.  di  ranoié-rnss.  Knloiii. 

Dicraiioccres  ;  division  élablic  dans  le  genre  an- 

lilopp. 
l»lcrniM»dero  ,   S.  m.  diUrano-déro.    Entoni.  Di- 

cranodcre  ;  f;<'nie  de  coléojitèrcs  suhpcntamcrcs. 

qui  a  pour  type  le   di(  ranodère  aniieié   du  Üresii, 

insecte  noir  cl  brillant,  ayant  des  anneauxjuuncs 

aux  antennes. 
Ulcraiioitico,  dea.  a<S\.diV.ranoûdéo.  Bot.  Dicra- 

noïdé  ;  synonyme  de  dieran»^. 
Dicranóroro.  s.  m.   dikrtiun-foro.  Entom.  Dicra- 

nopliore  ;  genre  de  diptères  ,  qui  a  pour  type  le 

dicranophore  furcifère  ,  iusecle  du  Brésil. 
Ulcriinoniia,  S.  f.  diliraiio-iuid.  Knloin.  Dicrano- 

iiiye;  genre  de  diptères  de   la  famille  des  lipu- 

lidcs. 
nirraiiopMO,  S.  m.  diliratiop-so.    EHtoin.   Dicra- 

nops;  genre  de  coléoptères  subpentamères  qui  a 

f)our  type  un  insecte  du  Brésil,  le  dicranops  cou- 
eurde  poix. 

Uicrauura,  dikrano^i-ra.  Enlom.Dicranure,  gen- 
re de  lépidoptères  nocturnes,  dont  le»  chenilles 
ont  nne  double  queue  quelles  redressent  pour 
se  défendre  des  mouches  et  des  iclineunions. 

Uicrépiiin  ,  s.  f.  (lil<ré-pida.  Enlom.  Dicrèpide; 
genre  de  coléoptères  ,  qui  a  pour  type  la  dicrè- 
pide ramicornc  ,  de  Cuba. 

nicroa  .  s.  m.  dikro-a.  Bot.  Dichroa  :  genre  de  ro- 
sacées formé  pour  un  arbriseau  arborescent,  le 
dichroa  fébrifuge  à  fleurs  blanches  el  bleues  Je 
la  Chine  el  de  la  Cuchinchine. 

Uiei-oaiito,  adj.  dil;roan-to.  Bot.  Dicbroanlhc; 
qui  a  les  fleurs  de  deux  couleurs. 

Ulcroeéralo  ,  s.  ni.  di'  roié-falo.  Bol.  Dichrocc- 
phale;  genre  de  composées,  établi  pour  des  plan- 
tes herbacées  velues  .  de  l'Afrique  australe. 

Uieróreio  ,  s. m.  dikro-iéro.  Ditrocére  ;  synoni- 
me  Dicranocère. 

liicroe  ()l»iroloi*.  adj.  diVro-é.  Phys.  Dicroe  ou 
bicolore  ;  qui  est  de"  deux  couleurs. 

Hicroiitnio,  s.m.  di^rois-nw.  Miner.  Dichroïsme; 
propriété  iju'onl  certains  minéraux  transparents 
d'ofirir  une  couleur  différente  .  suivant  qu'on  les 
fx^^rde  lar  réllexiou  ou  par  réfraction. 

.jlMcr,oito  ,  s.  m.  dikroi-to.  Minér.  DicroiV  ;  nom 
générique  des  minéraux  à  un  seul  acte  dcréXrai- 
t.io.n  qui  ne  niqnti;cnt  «jue  deux  couU\ur«.  |j  adj. 


Diihmiie;  synonuiie  de  Dichroé. 

DirroiiM'iio  ,  s.  \\\.  diliromé- uo.  Itol.  /Jicromenet 
genre  decy peracées  dont  les  chaumessont  feuil- 
lées  des  la  ba'-c  ,  cl  qui  habitent  l'Amérique  tro- 
picale. 

Uirroiiiia  ,  dikro-iiiia.  Enlom.  /Vicromye  ;  genre 
lie  dipn  res  ,  dont  le  type  est  la  dicitimyc  bré- 
silienne, mourlie  d'un  noir  de  jaisluisanta\ec  la 
tète  rouge. 

Uicroiiio,  s.  m.  di\iivvio.  But.  £>ichroine  ;  plante 
I  liiiiaiilliacée. 

Ulrroiilclii>,  s.  m.  dikrnuit-rho.  Kntom.  Dvrroni- 
che;  genre  de  roleopteres  pentainéres  ,  dont  le 
type  est  le  dicronyche  du  Sénégal,  dont  les  tarses 
sont  tel  lililíes  par  des  crochets  bilides. 

Ilirioiio.  adj.  di  vo-uo.  Bot.  Dii  lirone  ;  qui  a 
deux  t(  iiips  ou  «luiix  saisons,  en  parlant  des 
plantes  dont  le  xégelalion.  dans  nos  climats  est 
sus|tendiie  pendant  une  parlie  de  ruiiiiee,  active 
pi'iidant  l'autre. 

uifsooiito,  s.  m.  (//'/. roo-/(io,  i)ichrooph\ te:  seule 
ortli(igraphe  régulière. 

Uici-ot»;  adj.  (/i/i;o  io,  Méd.  Diirotf  ;  i|ui  frappe 
deux  fois.  Se  dit  d'une  espèce  de  pouls  qui  don- 
ne deux  ballenieiils  successifs  dans  une  même 
diastole,  el  dont  on  compare  liès-exai  tenient 
le  mouvement  a  celui  ijui  se  l'ait  lors(|ue  le  mar- 
teau frappe  l'enclume,  rebondit  el  aclièse  .son 
cou|i,  sans  donner  ,  a  prupremenl  parler,  deux 
coup-s  complets. 

wicriiriiio,  lia.  adj.  di'.rouii-no.  ürnilli.  Dicru- 
riii  ;  qui  ressemble  à  un  dicrure. 

UiciiiidioM  ,  s.  m  ¡d.  dikroiiri-noss.  ornith.  Di- 
crunrins;  groupe  d'oiseaux  qui  a  pour  type  le 
genre  diciure. 

uicriiro  ó  nroiigo,  S.  m.  dikroti-ro.  Oriiilh.  Di- 
crure ou  Dronfio;  genre  d'oiseaux  de  la  fami- 
lle des  ampèlidèes. 

Uiriado,  da.  part.  pass.  dn  v.  Dictar.  \  s.  \n. 
Titre  d'honneur  ou  de  dignité,  te!  que  duc, 
comte,  etc.  Surnom;  nom  ajouté  au  nom  pro- 
pre d'une  personne  ou  d'une  famille,  el  qui  dé- 
signe quelque  qualité  ou  quelque  circonstance 
particulière.  |  Dictée;  action  de  dicter,  de  faire 
écriie  sous  la  dictée;  ce  que  l'on  dicte, 

Uietador.  s.  m.  Dictateur;  magistrat  unique  et 
souverain  dans  l'ancienne  Rome.  Il  était  propo- 
se par  le  sénat,  nonmé  pour  six  mois  ¡lar  le 
peuple  et  son  l'élection  était  confirmée  par  les 
augures.  ||  Fig.  Diclaleur;  homme  qui  parle 
d'une  manière  absolue.  Iranchante.  |i  Dictateur; 
a  été  employé  plaisamment  et  par  équivoque 
pour  celui  qui  dicte  à  un  autre,  il  Dictateur;  litre 
donné  u  l'écolier  qui  avait  été  plusieurs  fois 
emiiereur.  c'est  à  dire,  le  premier  dans  les  com- 
positions. 

Dictadora,  s.  f.  diktado-ra.  Diclralice;  ne  s'est 
jamais  emplové  que  dans  un  sens  tout  particu- 
lier. 

nirtudiira,  s.  f.  dihtadoii-ra.  S.  f.  Dictature; 
dignité  de  diclaleur.  ||  Dictature;  domination 
souveraine,  absolue,  exercée  avec  ou  sans  le 
consentement  de  ceux  qui  doivent  lui  être  su- 
bordonnés. I  Fig.  Dictature;  empire,  domina- 
lion  que  quelqu'un  s'attribue  sur  les  choses  el 
sur  les  esprits. 

nirtadiiria,  s.  f.  inus.  V.  Dicladura, 

l»iriániea«),  S.  f.  pi.   dHita-méass.  Bot.  Dictam- 


nie 


15lí  — 


DlC 


ní'es;  fatuille  do  planlcs  dont  le  iypeesl  le  gen- 
re dictamrie. 

nictaiiion,  s.  m.  dililft-mén.  Avis,  opinion, 
senlimciil.  ||  /Jiilamcn  :  scnlimcnl  iiitóiieur  la 
ronsciciKc.  ||  liispiralion,  suggestion.  ||  ,lí/(/íi- 
dnr  m  su  dictamen,  V.  Abundar  en  su  sentido 
rtu  ittol  abundar. 

nicdtiiico,  m]],  dikta-méo.  Roi.  Diclaniiic;  qui 
rrssiMiil)!»'.  (lu  dirtamnc. 

Uictitsiiiiita,  s.  f.  di  tamni-tn.  l'harm.  Diclam- 
nite;  \in  «iup  l'on  obtcnail  cm  Taisant  fciniontcr 
le  moût  sur  le  diclamnc,  cl  que  l'un  einployail 
comme  cmménafiofiue. 

Uirtaiiio,  s.  m.  dihta-mo.  Hist.  Diclamcoti  dic- 
tamne;  nom  sus  lequel  les  anciens  oui  décrit 
une  [dante  que  l'on  rroil  tMre  uncesjiùce  ^\•ori- 
¿OM,  cl  dont  ils  vantail  surtout  les  propriétés 
merveilleuses  dans  le  traitement  dos  plaies  or- 
casionéos  par  les  javelots  et  les  lléches.  (|  Bot. 
Diclame  oudictamne;  genre  de  diosmarées  qui 
9  pour  type  le  diclamne  rouf;e,  belle  plante  viva- 
re, d'une  odeur  forlemenl  aromatique,  crois- 
sant dans  la  Sibérie,  sur  les  monts  Himalaya  el 
en  Gréic  ,  el  que  l'on  recherche  pour  l'orne- 
ment des  jardins.  Le  diclamne  a  été  préconisé 
comme  excellent  moyen  dans  les  fièvres  inter- 
miienttos,  l'hystérie,  l'épilcpsie  ,  etc. 

I»ir(naitc,  pari.  prés,  du  v.  Dictar.  Diclant;  qui 
dùtc, 

nirdir,  V.  a.  Dicter;  prononi'çr  mol  à  mol  pour 
l'aire  écrire.  ||  />icler;  inspirer,  suggcior.  j¡  Dic- 
tar la  leí);  donner,  faire  la  loi. 

Mictnrsc,  v.  pron.  diktar-sé.  Se  dicler;  être 
dicté. 

niciiitnria,  rîn.  êdj.  fîî  Into-rio.  />e  dictateur: 
qui  iipparlicnt  à  la  dij;nité  de  diclaleur. 

MictaturM.  S.  f.  inus.  V.  I)ictatliira. 

Micloa,s.  f.  dikté  n.  Géo^'r.  Dicté;  montagne 
do  Croie  qui  produisail  abondainmenl  le  dic- 
îamo» 

»lctco,  adj.  di!;té-o.  Myth.  Dicleus;  surnom  de 
Jupiter  adoré  s'.ir  le  moni  Dicté  en  (^rèle, 

tolctorio,  s.  m.  dikté-rio.  iMol  piiiuaiit,  hroccard. 
raillerie,  lardon,  sarcasme.  Irait  n>aliii. 

Difliaioii,  s.  m.  (/fí.fí(/(í)ti.  Uol.  Diclydion;  gen- 
re de  petits  chamjiignons  lii,'iieux,  pourvus  d'un 
stipo  a  sporidics  d'un  pourpre  foncé. 

Di(>til<«iua,  s.  r.  dillUé-mn.  Bol.  Diclylème;  gen- 
re d'algues  marines,  qu'on  rapporte  communé- 
monl  au  genre  hydrodictyon. 

WictiniiMiia,  s,  f.  di'.timé-nia.  Bot.  Dictyménie; 
genre  do  rhodoinélée,  plantes  originaires  des 
zones  chaudes  ou  tempérées  ol  donl  une  seule 
espèce,  la  dictyménie  volubilc,  se  rcnconlre  dans 
la  Mediterráneo. 

Ulrtlnus,  s.  r.  pi.  dikto-nass.  .\rach.  Dicty.iinéo 
famille  d'arachnides  qui  forment  leur  toile  sur 
les  fbuilles  ,  entre  les  grains  de  raisin  el  des 
baies. 

nirtiat^a,  adj.  í/ík/í-nca.  Mylh.  gr.  Dictynnées; 
surnom  de  Diane  chasseresse,  présidant  à  la 
chasse  au  lilct. 

IMetlnlan  ,  s.  f.  pi.  di  li-niass-  Mith.  gr.  Dic- 
lynnóes;  fetos  ou  l'hoi\neur  do  Diane  diclyii- 
née. 

Dlrtiorarpio,  adj.  di'.lioknr-pio.  Bot.  Diclyo- 
carpe-,  qui  a  des  fruils  réticulés. 

l»le(l»co,  s.  m.  (/(lvfio-/(o.  Bol.    Diclyoche;  genre 


de  planlcs  desiriidic'cs,  formés  de  corpuscules  an- 
guleux el  la  pluplarl  f<)Ssilos. 

Sklctioilo,  adt'.  diktio-di).  Hist.  nal.  Dicljode;  qui 
ressemble  a  un  réseau,  (|ui  est  réin  ulé. 

Dictiofora.  S.  f.  di  tin- fora.  Kniom.  Diclyopho- 
re;  genre  d'hemi()teres ,  ayant  pour  type  la  dic- 
lyophore  européenne,  inseile  do  pelilo  laillo. 

UU'ilóroro,  S.  m.  diklio-fiiro.  Kiiiom.  Üiclyopho- 
re;  genre  d'ortliopthéros,  ayant  pour  type  le  die 
tiiilihore,  hiérograpliique,  qui  ha*)ile  l'tgyptp. 

llieliui<l«',  adj.  di[itii>i-dé.  Anat.  Diclyoïde;  rec- 
tirormo. 

Uicdoloiiio,  s.  m.  dikliolo-nio.  Bot.  Diclyolomo; 
genre  de  xaiUlioxylaci  es.  reiifermanl  de  [iclils 
arbres  diclinés  par  avorleuieiil,  qui  croisseiil  ou 
Brésil. 

Victionciiio,  s.  m.  (/i/itio/iij-mo.  Bul.  Di(lyt>nè- 
me  g<Mire  de  chapignons  hyménonn  cotes  qui 
croissent  dans  les  régions  lro|iira!es. 

Oijiiiopti-s-ix,  s.  m.  (/i/iíio/ííéri  i.  Lntom.  Dip- 
liopté-^iv;  genre  de  lepi<l<q)torcs  nocturnes,  dont 
le  type  csl  le  lortryx. 

l>ictió|ttop»,  s.  m.  di  lioji-téro.  hiitom.  Üip- 
lyoptère;  genre  de  coléiqdcres  pentaméres  dont 
le  type  est  le  licus  aurore  du  midi  de  France. 

DictiúpleroM,  S.  m.  pi.  diktioji  -li-rcs.  lainillu 
de  névroptéres,  qui  oni  les  ailes  réticulées. 

05ctSori-Ji«  ,  adj.  diktxiori-ro.  Bol.  Dictvorhize; 
qni  a  des  racines  rétilormes  ou  réticulées. 

Dictioitroria,  s.  m.  dikiiosfé-riu.  Diclyosplieric; 
genre  dalgues  dont  le  lubc  sphérique  simule  un 
lissu  creusé   d'alvéoles 

B»Ictio.<4iroiio,  s.  m.  di\itiossi-fono.  Bol.  Diclio- 
syphon;  genre  d'algues  d'une  couleur  jaune  pâ- 
le ou  veri  olivâtre,  qui  se  trouve  sur  nos  fuies 
ücéani(iues. 

Bilotiotn,  S.  f.  diktio-ta.  Bol.  Dictyolc;  genre 
d'algues  sphériquos,  ayant  pour  type  la  diclyote 
polypodioïdc,  (jui  se  trouve  dans  tontes  les 
mers. 

BSlolíótoa»),  s.  f.  pi.  diktio-téass.  Bot.Dictyotées; 
famille  d'algues,  qui  a  pour  lypc  le  genre  dic- 
lyote- 

E»icti«»tro,  ton.  adj.  diktio-téo.  Bot.  Diclyote. 
qui  ressemble  à  une  diclyote. 

Uictiotriüio,  s.  m.  di.tiotri-sso.  Bot.  Diclyotrit; 
genre  d'algues  membraneuses  de  la  famille  des 
zoosperinées, 

nictiiiro,  s.  m.  (/ííÍH-ro.  Bol.  Diclyure;  genre 
de  lloridées,  comprenanl  des  algues  rares  el  fort 
belles  que  l'on  a  trouvées  dans  l-Adiialique. 

uicho  ,  s.  m.  di-tclw.  Scnlencc,  dicton,  préver- 
be .  apoplbégmcmut  ,  partde  remarquable.  |! 
l'ral.  /Jiro,  déposition  d'un  témoin.  ]  l'arolc  de 
mariage  donnée  on  présence  du  curé,  etc.  |l  Ra|i- 
porl  .  relation,  récit.  |  />ic/io  satírico,  dicton, 
causticité  ,  raillerie  ,  trail  d'esprit.  ||  />ic/io  <jor- 
do  ó  cídorado,  polissonnerie  ,  boufonnerie,  far- 
ce, obscénité.  |  Di'c/io  oijndo  ,  bon  nuit,  facétie, 
répartie  (ine. 

UiolK» .  part,  jiass.  irr.  de  Decir.  Dit,  e.  |l  Uicho  i< 
liciho  ,  >\ir  le  clnunp,  sans  délai ,  aussitôt  dit, 
aussitôt  fait .  aussitôt  pris  ,  aussitôt  pendu.  | 
/.()  dicho  dicho  ,  ce  qui  est  dit  est  dit.  ti  (Uva,  ai 
dichi)  Juan  de  Coca  ,  fam.  On  le  dit  d'un  honufte 
qui  tombe  dans  Icsrépolilions  vicieuses.  ||  t'cvci 
alijo  por  dicho  ,  inus.  Uegarder  comme  cerlavn. 
I  Tenerse  atijuno  j)or  dicha   aihiunn   cosa,   *0 


DU) 


—   loG 


DID 


tenir  une  cliusc  puiir  dilc. 

■*lcliuNaiiirii(i> ,  adv.  (li-iiho-xiittnîii-lv.  Ucii- 
rciisciiK'iil  ,  |)ar  boiilu'ur. 

■licliOMu.  m.  odj.  dilclio-sso.  Ilriimii  .  (]ui  juuit 
du  boiilicur.  ||  lleurpuï  ()ui  contribue  u  la  Icliti- 
lé.  I  .Wi/i/  dichoso  ,  bien  licurcui,  lort  licurcui. 
Il  s.  ni.  |>l.  l{(di.  l)ír/i().»()í  .  bolliii»"»  de    fidiiuc. 

Blilnrllru,  s.  1'.  duial-liUn.  l'Iiil.  Didiul  V(|Uf  ; 
arl  d'ciiscifîiicr.  d'i-iiioscr  rffrulicii  ini-nl  cl  »\cc 
nu  ibddc  les  |)rinti|)('s  cl  les  luis  d'uiir  míciicc. 
les  réelles  rt  les  pK^ecplesd'uu  arl. 

Uitlárlirnntonic  adv.  diilah-likami-n-té.  Didai- 
(viiiiemcnl  ;  conlormmémcnl  aux  règles  de  la 
didaelyque. 

DltlArlIro,  cm.  adj.  didaV-tiku.  I)idarl>i|UF;  dcs- 
liné  a  inslruirc,  qui  sert,  qui  csl  propre  á  eii- 
seijj;iirr. 

BidArtilu,  S.  m.  diiah'lilo.  Zoul.  Didaclyle;  qui 
a  deu\  doi^'ls. 

DldHNrnlIa,  s.  f.  didnsha-lia.  Pililos.  Didascnlir; 
arl  d'ciiscignor  les  doclrines,  ensemble  des  pré- 
ceptes ,  des  règles,  des  instruetiuns,  des  apo- 
legn)es. 

UlduNcùliro,  CM.  adj.  didá.il.a-Iiko  l'hilos.  Di- 
das('nli(|ue;  qui  comerne  la  doctrine,  l'ensei^Mie- 
nient. 

Ilidou ,  s.  f.  didc-a.  Knioni.  Didce;  fjenre  de  dip- 
tères qui  a  pour  type  la  didée  ii  bandeleltes, 
insecte  trouvé  aux  environs  de  l'oris. 

Didelfo,  ÍM.  adj.  didól-fo.  Mnnini.  Didciplip;  épi- 
tbète  donnée  à  tous  les  animaux  à  bourse  ou 
marsupiaux.  Tels  sont  les  sarif-'ucs  qqi  ont  tine 
poche  abdominale.  |  s.  m.  pi.  Didelfos;  di- 
delpbes,  famille  de  mammileres  qui  a  pour  type 
le  fienro  sarigue,  on  trouve  des  didclphes  à  i'é- 
tal  fossile. 

Didrlfo.rn,  adj.  didîl-fo.  Se  traduit  aussi  par 
didelphidc  ou  didelphicn;  synonymes  de  di- 
delphe. 

Didt'iroïile,  ndj.  didélfo-idé.  Mamin.  Didelpboïde; 
qui  ressemble  à  un  didelpbe. 

»i«loUo,  s.  m.  t/;f/t'/-fo.  Bot.  Didelte;  Genre  de 
.sous-arbris.seaux  ou  de  plantes  herbacées  du 
cap 

Dideiiniiio,  nia.  adj.  didéiia-nio.  Bot.  Didem- 
nien;  qui  ressemble  à  un  didemne.  ||  s.  m.  pi. 
Didemiiiens,  famille  d'ascidies  composées,  qui  a 
pour  type  le  penre  didemne. 

Didt'no.  s.  m-  (/ù/e- no.  Lot.  Didemne;  genre  das- 
cidies. 

Dideriiio.  s.  m.  didér-mo.  Bot.Diderme;  genre 
de  gastcroniycètes  renfermant  de  petits  cham- 
pignons apiphyles,  colorés  cl  météoriques. 

DidcfJiito  ,  s.  m .  didés-mo.  Bot .  Didcsme;  genre  de 
sinapacées  qui  renferme  des  herbes  annuelles  de 
l'archipel  grec,  de  l'Afrique  et  de  l'Amérique. 

Didintalsin,  s.  f.  didimctln-hia.  Tathol.  Didy- 
malgie;  douleur  qui  a  soa  siège  dans  les  testi- 
cules. 

DidiniáiKiro,  ca.  adj.  didivialg^hiko.  Pathol. 
Didymalgique;  qui  concerne  la  didymalgie. 

Didiiiiaiito,  s.  m.  didiman-to.  Bol.  Didymanthe. 
genre  de  chénépodiacées  formé  poup  un  pelil 
sous-arbrisseau  de  la  Nouvelle-Hollande. 

nidinieio  ,  s.  m.  diditné-lü.  Bot.  Didyméle  ;  genre 
de  plantes  formé  pour  un  arbre  dioïque  qui 
croît  à  Madagascar, 

Vldimeos,  s.  in.  pi.  didi-méoss.    Ant.  Grec.   Di- 


dvmées;  jeux  célébrés  à  Milel  en  l'huniHur  d'A- 
pôllon. 

Uldliiila,  s.  f-  didi-mia.  Entoin.  Didymie  ;  genre 
d'kivménnptères,  dunl  les  antennes  sonl  bi- 
lidf's. 

Illdliiiio,  s.  m.  didi-inio.  Bol.  Didymion;  genre 
dr  giisleromyieles,  établi  pour  de  petits  cham- 
pignons d  un  blaiK   cendré. 

l»idliiio,  s.  m.  diili-iiiii.  tieogr.  anc.  Didyme;  ville 
d'Ionie.  renoinniéc  par  son  oracle  d*.\pollon ,  le 
plus  celebre  après  celui  de  Delphes. 

Uldlnio.  ma.  adj.  didi-ino.  But.  ])idyme;  épiihéte 
iippliqiiée  aux  orf-'ancs  composés  de  deux  parties 
arrondies  et  réunies  pur  un  poiiil  à  leur  sommet. 
Il  Mylh.  Didynie;  epilhete  donnée  à  Diane  el  á 
Apollon.  I  Astr.  Didymes;  ancien  nom  de  la  cons- 
tellalioii  des  Gémeaux. 

Didiniorárpt'o,  pt-a.  adj.  didimokar-yéo,  hiA. 
Didymocarpe  ;  qui  a  des  fruits  didymes.  ||  s.  f. 
\<\.  Didiiiivràriiciis;  didymocarpées .  lumilte  de 
plantes  qui  a  pour  lypc  le  genre  did>me. 

Didiniocarpo,  s.  m.  didivwi.nr-po.  Bot.  Didvino- 
carpe;  genre  de  gesnériacées,  renfermant  des 
herbes  vivaces  qui  se  remarquent  par  la  dispo- 
sition du  double  placentaire. 

Ilidinioriloii .  s.  m.  didimoiiton.  Bot.  Didynio- 
cliiloii  ;  genre  de  mi'liacées,  qui  icnfeime  des 
arbres  et  des  .irlii  i>senux  oiigiiiaiies  de  Ja>a. 

Uidiinóritiio  .  s,  m.  diilitiio-liUnio.  Bol.  Didymo- 
déne .  jenre  de  plantes  liypliomycéles,  établi 
pour  de  petits  chiimpignons  epi(diytes. 

Uitlinioiloii ,  s.  m.  didiiiiodoii.  liot.  Didymodon; 
genre  de  mousses  acrocarpes  qui  habitent  les 
lieux  aliieslrcs  européens. 

ItidinioiUa,  s.  f.  didimoft'Ssa.  Bot.  Didymophyse; 
geiire  de  piaules  crucifères,  établi  pour  des 
herbes  \ivates,  originaires  des  alpes  armc- 
nif  niM's. 

uiiliiiiopriiin ,  s.  m.  didivioprion.  Bot.  Didymo- 
prion  ;  genre  de  piaules phycées,  renfermant  des 
algues  vives  qui  se  Irouvenl  dans  les  eaux  des 
fontaines  et  des  sources  d'Angleterre  et  de 
Iraiii  e. 

DidiniopiMo,  s.  m.  didimop-so.  Enlom.  Didymops; 
genre  de  iiévroplères,  ayant  pour  tyjic  la  libe- 
llule biniaculée  del'Améiique  méridionale. 

Uidiiiinaüpoi  iiio,  s.  m.  didi)iwspori-uo.  But. 
Didyiuosporion;  genre  de  petits  champignons 
qui  croissent  sur  les  végétaux  morts  ou  vivants. 

Uidiiiainia,  S.  f.  didif>o-inia.  Bot.  Didynamic; 
quatorzième  classe  du  système  sexuel  de  Linné, 
renfermant  lous  les  végétaux  à  quatre  étamines 
didynames,  c'est-à-dire,  deux  grandes  cl  deux 
plus  petites. 

Didiiwiiuico,  ca.  adj.  didina-mil.o.  Bot.  Didyna- 
miquc  ;  qui  concerne  la  didjmie,  qui  y  a  rap- 
port. 

Uidinaiiio,  ma.  adj.  didina-nw.  Bot.  Didyname; 
dont  ks  quatre  étamines  sont  disposées  en  deux 
paires,  l'une  sensiblement  plus  grande  que 
l'autre. 

DidiplaKo,  MB.  adj.  didipla  sso.  Miner.  Didiplasc; 
épiihéte  donnée  à  des  cristaux  composés  de  deux 
rhoBiboïdcs  et  de  deux  dadécaèdres. 

Didisco,  s.  m.  didis-ko.  Bot.  Didisque;  genre  de 
plastes  de  la  fnmille  des  ombellacées,  compre- 
nant quelques  plantes  herbacées  originaires  de 
la  Nouvelle -Hollande. 


DIE 


—  157  — 


1)IK 


Mido,  S.  f.  di-do.  Didon;  fi\le  de  Bélus;  roi  de  Tyr; 
épousa  son  oncle  Sithée,  gran  prèlre,  d'Hercule. 
Forcée  de  se  soustraire  à  la  tyrannie  de  son  frè- 
re Pygmalion.  qui  pour  s'emparer  de  ses  trésors 
avait  poifinardé  Sichco,  elle  se  dirigea  versl'A- 
fricjue,  (lii  elle  fonda  Carliiage. 

Diiloili'cuetli-o,  ür«.  adj.  didodéiac-dro.  Miner. 
Didodécaèdre;  epithèle  donnée  à  une  variéié  de  ¡ 
crislaux  dont  la  surface  est  comp.séede  vingt- 
quatre  laces  qui,  prises  douze  à  douze,  et  prolon- 
gées par  l'imagination,  formera. ent  deux  dido- 
décactres. 

Didoron,s.  m.  didoron.  Mélrol.  Ditloron,  ancien- 
no  mesure  linéaire  des  Grecs  qui  valait  deux 
palmes. 

Didrucmn,  S.  m.  didra-ma.  Métrol.  Didrarme  ou 
didrachme.  Poids  et  monnaie  destirecs  quiéqui- 
valait  à  deux  drachmes. 

Didiirrioii,  s.  f.  didniditov.  An;. t.  Didiution, 
mouNcmcnt  alternatif  de  côté  et  d mitre. 

Didiirtitr,  adj.  didou'.-tor.  Anut.  /^iductciir,  ce 
qui  produit  le  mouvement  appelé  diduclinn. 

Diccliólif».  Cl»,  adj.  dickboli-lio.  AUd.  Uiicboli- 
que;  qui  esl  propre  à  procurer  l"a\i)rtemc!it. 

wieclaiiito,  la.  adj.  die  tassi-to.  Miner.  i>iecta- 
sile;  épillièle  qui  se  donne  à  une  variété  de  cris- 
taux, (i»i  résulte  de  deux  décru. ssemeiüs  sur 
un  même  bord,  ou  sur  un  même  angle,  lun  en 
largeur,  l'autre  en  longueur. 

Diedro,  ra.  í/íé-f/ro.  Gcom.  Dièdre;  épitliètc  don- 
né à  un  angle  qui  cet  formé  par  la  rencontre  de 
deux  surfaces. 

Diefembaquin,  S.  f.  diép-nba-kia.  Bol.  Dieffem- 
hadiie;  genre  d'aracécs,  dont  le  t\pe  est  la  bel- 
le dielfembacbic  seguine,  plante  originaire  des 
îles  Caraïbes  et  cultivée  en  Eurojic. 

nienaedro,  dra.  adj.  diénaé-dro.  Miner.  ÎJien- 
naédre;  epithèle  donnée  à  un  cristnl  terminé  de 
di\-liuil  faces,  qui  son  situées  neuf  à  neuf  vers 
chat]ue  sommet. 

Dieiiiit,  s.  f.  dié-nia.  Bot.  Diénie;  genre  d'orchi- 
dacées  dont  le  type  est  la  diénie  crispée,  plante 
répandue  dans  l'Amérique   et   l'Asie  tropicales. 

Diente,  s.  m.  dien-té.  Zool.  Dent;  nom  donné  à 
de  petits  organes  ,  osseux  en  apparence,  quigar- 
ni>sent  le  bord  de  chaque  mâchoire,  et  forment 
deux  lignes  paroboliques  qu'on  appelle  les  ar- 
cades dentaires.  Leur  partie  libre,  saillante  est 
à  un  de  l'alvéole  ,  esl  le  corps  ou  la  couronne 
de  la  dent  ;  la  partie  contenue  dans  l'alvéole  esl 
la  racine;  le  rétrécissement  que  présente  la  dent 
à  l'endroit  où  la  couronne  se  continue  aNCC  la 
racine  est  le  col  ou  collet.  ||  Chez  l'homme  adul- 
te, le  nombre  des  dents  est  de  lrenle-deux,sieze 
ù  chaquemAchoire;  divisées  en  iiwisivosó  cunei- 
formes; incisives  ou  cunéiformes,  les  quatre,  an- 
térieures, qui  n'ont  qu'une  racine  simple  com- 
primée laléralement;  en  caninos  ó  ofunlares. 
dents  canines  ou  conoides,  laiiiaires,  angulaires; 
cuspidiées,  qui  sont  les  quatre  qui  viennent  im- 
médiatement après  les  incisives,  de  chaque  côté, 
et  dont  la  racine  est  simple  aussi;  en  vwtaress 
molaires,  qui  sont  les  ciiu]  rlernières,  appelées 
comnuinémenl  les  deux  premières;  vmehis  ¡ir- 
quenas  ó  muelas  ¡alsast.  petites  molaires  oufaus. 
ses  molaires  cl  les  trois  dernières  simplement 
muelas  o  muelas  verdaderas;  grosses  molaires 
ou  vraies  molaires.  1|  Mudas  dcljuirio;   dent  de 


sagesse,  la  dernière  des  trois  groSBes  molaircb 
ainsi  appelée  parcequ'elle  vient  très-lard  cl  lors 
que  l'homme  est  en  âge  de  raison.  |1  Dientesde  le- 
che; dents  de  lait,  qui   poussent  entre  le  huitie- 
el  le  ving-qualrlème  mois.  |  Dar  que  ruer  al  que 
no  tiene  dientes^  dar  anteojos    al  que  no  tiene 
ojos;  donner  des  noisettes  à  ceux  qui  n'ont  point 
de  dents,   donner  un   lorgnon   á  un  aveugle.  || 
\\  i\o  le  lleqa  para  un  diente,   il  n'y   a    pas   pour 
sa  dent  (  reuse.  |  Dent, chacune  des  poinlesdun 
peigne,  d'une   scie,  etc..  1|  Pierre  dafenle  dans 
un  édifice.  |  Diente  de  ipon;  dent  de  lion,  pissen- 
lit, plante.  ||  Diiute  de  lobo;  dent   de  loup;  sorte 
de  polissoir  ou   de  gros  clou. — Miente  de  yerro; 
dent  de  chien,  ciseau  de  sculpteur,  fendu  par- 
le bout,  et  terminé  en  deux   pointes.  ||  Sorte  de 
dentelles  terminées  inférieurement  par  dcsiroin- 
tes  ou  picots.  Il  Toute  espèce  de  couture  dont  les 
points  sont  inégaux  et  mal  faits.  ||  Diente  de  njn; 
gouse  d'ail.  ¡1  Estar àdiente:  n'avoir  pas  île  quoi 
mettre  sous  la  dent,  être  à  jeun,  mourir  de  faim. 
Il  Fi  g.  Désirer  vivement  ce  qu'on  ne  peul  pas  obte- 
nir. Il  Hincar  eldivnte:  mordre.  |.  Fig.   Ferrer  la 
mule;prolitersurlesa(  liats,surles  atfaires  qu'on 
faitpour  autrui,  dilTainer  quelqu'un,  ternir    a  ré- 
putation. I  7V)tcr  fci<c»i  ('ícrtíe;  avoir  bonappétil, 
manger   beaucoup.    ||    t^i)nocer   la    edad  por  el 
diente;  connaîlre  |-ùge  d'un  cheval  aux  dents.  || 
Dientes  postizos  ,  fau-'-es  dents.—  Aqui  me  na- 
cieron loi  í/ícnics;  j'ai  été  ele\é  ici .  j  y  suis  de- 
puis mon  enfance.  |i  Lru<¡ir  ó  rechinar  a   aliju- 
nolosdieutes;  fig.  enrager,  se  désespérer,  grin- 
cer ses  dents.  1|  Hablar  entre  dientes:  parler  en- 
tre  ses  dents,  murmurer.  |  Mostrar  los  dientes; 
montrer  les  dents,  résister,  tenir  léle.  |!  .Vo,  que 
se  le  raerán  los  dientes:  cela  te  fera  tomber  les 
dents,  manière  de  refuser  des  bombons  à  un  en- 
fant qui  en   demande.  ||  Tomar  el  freno  con  hs 
dieutc!>  ó  entre  los  dientes,  prendre  le  mors  aux 
dents,  ou  le  dit  au  propre  et  au  ligure.  ||  Tomar 
0  tener  a  vno   entre  dientcsi  fig.  avoir  une  dent 
contre  quelqu'u'i  ;    lui  vouloir  du  mal  ou  en  dire 
sur  son  compie.  ||  A  reguiia  dientes;  à  écorche- 
cul. 
Dienteeiro,  illo,  lio.s.m.dim.  de  diente.  Qnc- 

notte;  denl  de  petit  enfant. 
Diepa,  s.  f.  diè-pa.  Géog.  Dieppe;  ville  de  France, 
riche  el  commerçante,  située  au  bord  de  la  man- 
che oii  elle  a  un  porl;  elle  est  située  dans  le  dé- 
partement de  la  Seine-lnferieure. 
Diéreetl««,  S.  f.  dié-r>-ssiss.  I.og.  Diérèse;  distinc- 
tion de  choses  dilîérenies  qui  servent  à  former 
un  tout,  division  d'une  chose  en  ses  parties  cons- 
titutives. ||  Gramm.  Diérèse;  division  d'une 
diphtongue  en  d(U\  syllabes  par  opposition  à 
syiiéièse.  |  Chir.  Dicrè^e;  operalion  qui  consiste 
dans  la  séparation  des  parties  réunies  contre  l'or- 
dre naturel,  ou  de  celles  dont  la  division  ou  la 
dilatation  sont  nécessaires  pour  le  reiahissement 
de  la  santé.  Il  v  a  diérèse  par  incision,  par  ponc- 
tion, par  di>ulsion  el  par  cautérisation. 
Uierético.  ca.  adj.  dieré-tiko.  t^hir.  Dierétique; 
qui  esl  iiroprc  a  (qiercr  la  séparation  d'un  tissu, 
en  parlant  de  tout  agent  mécanique  ou  chimi- 
que. 
Iliei-tilla,  s.  f.  dieivilla.  Bot.  Dierville;  geirte  de 
piailles  loniceracées,  qui  renferme  dts  arbri- 
seaux  élégants  par  leur  port  cl  leurs  fleurs:  «m- 


DIIÍ 


—  158  - 


niK 


giiiaiie  de  l-Amcri(Hi('  rt  du  Japon. 
Dícmí,  s.  f.  (lii'-.s.si.  mu<.  Diese;  sij;iie  musical  qui 
sif-'iiilie  qu'il  Idul  hausser  la  uolcd'un  dcmi-loii, 
ou  dit  luu'in  so^t'iiido;  voyez  ce  mot. 
Oicjti».  s.  f.  <l  il'  sai  a.  Knium.  Diésie;  ¡,'cnre  de  co- 
léoptères, ayinit  pour  type  la  diesie    (|ualripcn- 
tée,  petit  insecte  de  la  Kussie  uiéridiouale. 
»ioniii«in,  s.  f.  iliés.sin;i-l,iii.  iti»t.  l)iésin;,M''ez   Ren- 
ie de  plnistiolacèe  fonde  pour  une  plante  voluhi- 
le  du  lîrésil. 
Dic«ir4e,s.  ni   di-vs-iré.  Lilurg.  Calhol.  Dies  ira-; 
niolsblins(|uisigiiifienl  jourde  colère, et  parlés- 
quels  on  di^tin;;ue  le  cliaül  funèbre  (liuisle(|U!  lest 
tracé  eu  rimes  latines  un  lahleau  Ires-éncrgiquc 
du  ju;,'emenl  dernier. 
»lrN|»ii<M',  s.  m.  (litsjiiiérr.  milli.  Diéspitcr;  sur- 
nom de  Jupiter.  S'applique  par  anliphrarasc  à 
rlulun. 
DioMtoteiiio,  s.    f.  (licsto-témi).   Kiitom.    Dielos- 
tenime;  i;enrc  d-hémiptèrcs  avant   pour  tvpc  la 
cy-ale  albipeiMie  l.iir.  ;c  au   l!,,'!. 
DicMli-tt,  f.  f.  (iirs-tra.    Maiiidroite.  ||  La   droite, 
la  place  d'Iioniieur.  ||  Faveur,  protection,  appui.' 
\\Jiiii(ur  ilie.slrn  cou  diestra;   se  donner    une 
poi;inèe  de    main  ,  contracter  amitié,  s'unir.  || 
Adiestra  1/  á  siniestra;  à  tort  el  à  travers. 
UifMtriimciitc  .   adv.     diéstramhi-té.     Adroite- 
ment, liiiement,  habilement,  lestement. 
»ii*NlrÍNiiiiniii(>n((>.  adv.  sup.  de  diestramente. 
DiPNti-iMJmo,  ma.  adj.  sup.de  diestro. 
D:eM(ro,  tra.(/íí!5-/ro.  Droit;  qui  est  du  côté  droit 
oppose  a  gauche.  |  Derecho.  \\  Adroit,  leste,  ha- 
bile. Il  Fin,   rusé,   fourbe,  dissimulé.  ||  Propice, 
favorable.  1|  A  diestro  y  siniestro;  à  tort  et  à  tra- 
vers, sans  rèllexion  ni  iu^ement.  f]  El  mas  dies- 
tro la  yerra;  le  plus  rusé  se  trompe  quebjuefois. 
Il  Esto  va  de  diestro  adiestro;  on  le  dit  de  deu\ 
hommes  également  habiles,  qui  vont  de  pair. 
UicHtro,  s.  m.  diés-tro.  Escrimeur  habile,   adroit 
a  fane  des  armes.  |  Licou,   muselière,   bride.  1| 
Elevar  del  diestroa  de  diestro;   mener  le  cheval 
par  la  bride,  par  la  licou. 
Olet»,  s.  f.  dié-ta.  Uéiiimc  de  vie,  emploi  raison- 
ne et  meihodiiine  des  choses  essentielles  ;ila  vie, 
principalemeiii  delà  nourriture.  Dans  le  senslè 
plus  large,  le  moi  diète  comjirend.  avec  les  ali-  j 
meiits,  toutes  les  inlluenccs  hygiéniques  qui  en-  ! 
tourent  l'homme,  soit  en  santé,  soit  eu  maladie.  | 
Fiise  dans  lMcce|)iion  limitée  d'i    mot,    la  diète  i 
est  cette  partie  de  la  thérapeutique  qui  apprend 
a  régler  la  nourriture  des  malades,  à  leur  admi- 
nistrer des  aliiuenls  qui  convieiiuent  toujours  à 
leur  situation,  et  àlesnourrir  en  tempsopportan. 
C'est  de  là   qu'on    dit.  1)  WiVfa    láctea,    veijetol. 
ióinra,  yehuinDui;    dicte   laciée.  \ègétale,    mii- 
cdagii,eu<e.  |  Dans  le  sens  le  plus  rigoureux,  la 
diele  signide  l'abstinence  totale  des  aliments,  la 
prnalioa  totale  de  toute  nourriture.  |  Dieta  ron- 
se:  valoría;  diète  conser\  alrice;  celle  qui  enseig- 
ne 1-art  de  conserver  la  santé.  ||  Dieta  preserva-  ' 
dora;  duie  préservatrice;  celle  qui  a  pour  objet 
d-eloigner  les  causes   morbiliques,  de  prévenir 
les  maladies  .mminenles.  ||  Dieta  curativa:  diè- 
te cúrame   celle  dont  le  but  est  de  seconder  les 
moyens  médicinaux,  de  coopérer  à  la   euérison 
des  alTections  pathologiques. 
l»ict«   s.  {-diê-ta.  llist.  Diète;  assemblée    natio- 
nale dans  certains  pays.  Spécialement  assemblée 


,      des  Klats  d'Allemagne,  de  Suisse,  de  Danemark, 
de  Suède  et  de  l'ologne. 
Dirtur.  V.  a.  iniis.  .Adietar. 

I  uictiiiTii.  s.  m.  diétar-ha.  unt.  Rom.  Diélarque; 

I  ollicier  prépoMi  a  la  garde  de  la  salle  à  manger 
des  CMipereurs. 

I  Dictarlo,  rlu.  adj.  d ié t a-rio.  ai\i.  Kom.  Diétaire* 

'      préposé  il  la  distribution  des  vivres. 

'  nietiiM.s.  m.  pi.  dié-tass.  Hétail  {|u'on  embarque 

,      pour  fournir  de  la  viande  fraiche  aux  malade.<«. 

'.  nietvrliin  ,    s.  1.  diét  -rida.  Dietèride  ;    nom  que 

I       les  (Irei  s  donnaient  á   un  cycle  de  deux  ans  qui 

I      formait  7:10  jours,    jiar  l-adjonction   d'un  Irei- 

'      ziémo  mois,  dans  le  but  de  combler  le  retard  de 

I  onze  jours  de  l'année  lunaire  sur  les  cours  du 
soleil. 

Dit'tctn.  s.  f.  diété-ta.  ant.  (»r.  Diéiète  ;  arbitre, 
(  onciliateiir  chez  les  Athéniens.  On  lui  remet- 
tait la  d  Mésion  des  |)rocès. 

Itletctii-aiiifiitf  ,  adv.  diélétiUamén-lé.  Diéléli- 
qiieinint  :  conformément  a  la  dièiéti(jue. 

Dirtt'tiro,  en.  adj.  diélé-tilio.  Mèd.  Diététique; 
qui  concerne  la  diète  ,  le  régime  a  suivre  ¡lour 
conserver  ou  pour  rétablir  la  santé.  |  s.  f.  Die- 
tética; diététique;  branche  de  la  thérapeutique 
qui  apprend  a  se  servir  avec  avantage  des 
moyens  de  l'hygiène,  dans  le  traitement  «les 
maladies.  La  diététique  est  la  dicte  mise  en  prin- 
ci|tes,  c'est  ce  qu'on  appelle  augourd'hui  l*hv- 
gièiie. 

Dicti'tirtdi,  S.  f.  dittis-la.  Diététistc;  médecin  qui 
n'em|iloie  pour  la  curalion  des  maladies  que  des 
moyens  diététiques. 

Dietliin,  s.  f.  diéti-na.  Hist.  Diétine;  assemblée 
de  la  noblesse  polonaise  des  palatinnts,  des  pro- 
vinces et  des  districts  qui  avait  le  privilège  de 
nommer  et  d'envoyer  des  nonces  à  la  diète  polo- 
naise. 

Dietoji.siM  ,  s.  m  diétop-siss.  Entom.  Diétopsis; 
genre  de  coléoptères  hétéromcres  ,  originaires 
de  t'.uyeniie  et  du  Brésil. 

nicvn.  s.  f.  i/te-ra.  Miner.  Diève;  nom  donné  dans 
la  France  septentrionale  aux  dépôts  argileux  qui 
se  rencontrent  dans  les  terrains  de  houille. 

Dioxntlt»,  s.  m.  diél;so-do.  ,Méd.  Diexode;  évacua- 
tion, séirèlion,  déjection  al\ine 

liiez,  ai!j.  mimer,  f/iézz.  Dix;  nombre  cardinal  com- 
posé de  d<  ux  fois  cinq  ,  le  premier  dans  l'ordre 
des  nombresqui  s'écrivent  en  chiffres  arabes  avec 
deux  cararières:  une  unité  et  un  zéro  ,  10  ;  mais 
qui  !e>  iii'inains  exprimaient  par  un  seul  signe 
X,  formé  de  deux  V  icinq)  opposés.  |  s.  m.  Dii; 
nom  ou  appellation  du  nombre  dix  lui-même; 
nom  des  dix  unités  réunies.  ||  Nom  qiron  donne 
dans  le  jeu  de  caries  à  celles  ijui  sont  marquées 
de  dix  points.  1|  El  diez;  le  dix,  se  dit  elliptique- 
ment pour  le  dixième  jour  de  mois.  |i  Hist.  7V¿- 
hunal  de  los  diez;  conseil  des  dix;  conseil  su 
¡trème  établi  a  Athènes  après  le  renversement 
des  trente  tyrans. 

Dixn,  s.  f.  di'.-sa.  Entom.  Dixe;  famille  d'insectes 
diptères. 

Diexiniic^c.  ailj.  diézinoné-vé.  Dix-ncuf;  nombre 
cardinal  formé  de  dix  et  de  neuf  qu'on  écrit  i9 
en  chilVres  arabes  et  XIX  en  chiffres  romains.  | 
S'emploie  comme  substantif. 

uipxiorho,  adj.  diêzio'tcho.  Dix-huit;  nombre  qui 
désigne  une  dixaine  plus  huit  unités.  On  l'écrit 


DIF 


—  159  — 


DIF 


en  posant  un  à  gauclic  cl  un  huit  à  sa  droite; 
cxccplr  (iiniiid  on  le  (ijçnrc  t-n  chilfrcs  romains 
XVUI.  , 

Die»ii(*ioto  ,  adj.  duiissié-té.  Dix-sept;  nombre 
cardinal  l'ornié  de  dix  plus  sept  ;  il  s'éerit  tou- 
jours en  conimenranl  par  la  jiaudie  avee  les 
cliilTres  arabes .  do  cette  laijon  :  17.  (piand  on  se 
sert  des  chilTres  romains  on  l'ecril:  XVIII.  || 
S'emploie  comme  substantif". 
Di<'zniu«la,  s.  f.  diézma-da.  Dîmée;  droit  de  lever 

la  dîme. 
Uicxmailo,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  diezmar. 

I)inn\  e. 
■»i<>7inui-.  V.  a.  diviwar.  Dîmer  ;  soumettre  à  la 

dinie  avoir  le  droit  de  lever  la  dîme. 
niexHiurH<>  ,  \.  pron.  dii-rmar-sc.  Ktre  soumis  à 

la  dîme. 
Dioiiiiei-o,  s.  m.  dié7.mé-ro.  Celui  qui  paie  les  dî- 
mes. I  Déi'imateur ,  dimeur;  celui  qui  lève  la 
dîme. 
nit'zmeNiiio.  lia.  adj.  inns.  diév.nu'ssino.  De  dix 

nniis,  (¡ni  appartient  au  nombre  de  dix  mois. 
DicKiiio.  s.  m.  diéi-nw.  llist.  Dîme  ;  prélèvement 
d'un   dixième  des  produits  af;ricoles  cl  indus- 
triels qui  se  payait  au  clerçiè  et  au  seifjneur  du 
lieu.  Il  DécLnie.  impôt,  (onlribulion.  ||  De  lus  vi- 
vos muclio  diezmo,  de  los  mitei  tos  mucha  obla- 
ta ,  en  buen  año  buena  renta,  i,  en  mal  año  do- 
blada; dunl  la  traduction  littérale  est  :  les  ec- 
clésiasti(]uesre(.oi  ven  tune  belle  dínic  des  vivants, 
des  offrandes  pour  les  morts;  les  bonnes  années 
leur  donnent  de  belles  renies  ,   lesíjuelles  aug- 
mentent du  doubles  dans  les  mauvaises.  ||  Diez- 
tno  del  diezmo;  dîme  de  la  dîme;  dixième  par- 
lie  de  de  toutes  les  dîmes  que  payait  le  peuple 
juif  aux  prêtres.  ||  Métrol.  Dîme;  monnaie  d-ar- 
gcnt  des  Etats-Unis,  dont  la  valeur  est  la  di- 
xième partie  d'un  douro. 
nipxino,  nitt.  adj.  V.  Déeimo. 
Uifurn,  s.   f.   difa-ka.  Bol.  üiphaquc  ;  genre  de 
plantes  papilionacées  fondé  pour  un  arbre  de  la 
Cochincnine  dont  l'ovaire  a  la  forme  du  légume 
de  la  lentille. 
■»irulun;$iu,  s.  f.  (/i/a?a/i7-/iifi.  llisl.  anc.  Dipha- 
langie;  réunion  des  deux  petites  pbalanges,  ou 
commandemenl  de  deux  petites  phalanges. 
Dirantaeioii,  S.  f.  difamaiion.  Diffamation;  action 
de  diffamer  .  de  détruire  la  réputation  de  quel- 
qu'un. Il  Jurisp.  Plainie  en  diffamation;  deman- 
de d'une  personne  diffamée  contre  son  calom- 
niateur appelé  en  justice. 
niraiiiailo,  part.  pass.  du  v.  difamar.  Difamé,  c. 
i>iraiiia<lof,  s.  m.  difamndtir.  i)iffamateur;  celui 
qui  t'iffame,  (jui  nuit  à  la  répiitalioii  d'un  autre. 
niraniatido,  part.  prés,  de  difamar.  Diffamant. 
uiraniaiite,  adj.  difaman-té.  Diffamant;  celui  qui 

diffame. 
Dirninar,  v.  a.  difamar.  Diffamer;  dénigrer,  dis- 
créditer ,  détruire  la  réputation  de  quelqu'un. 
j       S'emploie  dans  le  m<îmc  sens  en  ^tnrlanl  des 

choses, 
i  DiraiiinrHc,  V.  pron.  difamar. sf.  Se  difTamer,  se 
dénigrer  ,  se  discréditer.  Être  diffamé,  dénigré, 
discrédité. 
Diraiiiatorio  ,  via.  adj.  difamalo-rio.  Diffama- 
toire; ce  qui  porte  un  caractère  de  diffamation, 
cwmme  un  pamphlet ,  une  critique  parliale  el 
média  il  te. 


Difamia,  s.  f.  inus.  V.  Difamnrion,  df.ihonra 
Uiforccor,  v.  n.  inus. i/iyérc/érr. Différer;  èiri'  dif. 

fereiil.  V.  Diferir. 
itifcrcHcia,  s.  f.  diférén'iia.  Différence,  diversi- 
té, di'isemblance  .  distinction  ;  ce  qui  distingue 
une  chose  d'une  autre.  |1  Wi/Vrenrmr.   dislin- 
yuir ,  apreciar,  eonorer  la  diferencia  ;   faiic  la 
dilférence  de,  sentir  la  différence  de;  reconnaître 
la  différence  (|ui  existe  entre  deux  sujets  de  com- 
paraison. Il  I.iig.  Différence  ;   (jualite  essentielle 
qui  distingue  eiitr'elles  de»;  espèces  d'une  natn- 
re  (lifférente.  ||  Maihé.  Càleuln  de  difeieurias  fi- 
ni lus  ;    (  ;ilt  ni  d(  s  difléiem  es  finies;    théorie  de 
calcul  (|iii  prend  pour  base  les  différences  trou- 
vées entre  les  étals  suciessif«i  di- certaines  gran- 
deurs variables  ,  qu'on  l'ail  croître  ou  décroître 
[lar  degrés  el  dune  maniere  infinie.  ||  Différent, 
démêlé,  contestation,  debàl,  altercilion.  |i  fou 
corla   diferencia  :  approchant,    environ,  à  peu 
prés.  Il  Asir.  Diferencia  ascencionul .  ó  dcicen- 
cional;    (liflereiice    a.  cencionelle  on  descencio- 
iK'lle.  dilTérence  entre  l'ascencinn  ou  di'>c<'iisiou 
droite  et  (d)linue  d'un  astre,  [i  adv.   .1   diferen- 
cia; à  la  différei,(e.  ||  pi.  Difertncias;  variations 
d'un  air  ou  d'une  danse. 
Uifcroooiacioii,  s.  f.    diférém.ia/.ion.  Différen- 
ciation .   actiim  de  dilférencier  ou  de  dilTéren- 
tier;   résultat   de  cette  action. 
Dirofonriado,  da.  part.  pas.  de  /Ji/erpnriar. Dif- 
férencié, e. 
Uifereiicial  .  Vi.A\.difèréniial.  Math.  Diflerentiel; 
qui   procède    par  dilTérence.  |  Cálculo   diferen- 
cial ,  calcul  diflerentiel  :  théorie  de  calcul  qui  re- 
pose sur  la  considération  des  accroissements  pe- 
tits qu'on  fait  subira  certaines  grandeurs  varia- 
bles. Le  calcul  dilTérentiel  et  le  calcul  des  dilTé- 
rences  ne  sont  pas  rigoureusement  basés  sur  les 
mêmes  principes.  |  Cantiilail  diferencial ,  quan- 
tité dilVéreiuiclle  ;  quantité  qui  renferme  dans 
ses  termes  ou  dans  SCS  facteurs  la  difTérentiellc 
d'une  variable. 
Uiffrciioial ,  s.    f.   diferémial.  Math.  DifTéren- 
tiellc; fraction  infiniment  petite  d'une  quantité 
variable. 
Difeg-oiicialnicnte.    adv.    inus.    V.     Diferente- 
mente. 
Uir<M-t>iiriHiido  .  part.  prés,  de  Diferenciar.  Dif- 
férent ;  (]ui  diffère. 
Uifereiiciar  ,  v.  a.  diférêniiar.  Différencier,  dif- 

férentier;  procéder  par  différeines.  |  Varier. 
I>iferciii>iai'!«c,  v.  pron.  diférémiar-sé.  Se  diffé- 
reiKÎarse.   se  différentier  ;  êlre  différencié,  dif- 
férenlié.  ||  Se  distinguer  du  commun  ,  se  singu- 
lariser ,  se  signaler. 
Difcroiicióiiictro  ,    S.  m.  diféréti7.in-mi'!rn.  Mar- 
Différenciométie;  instrument  qui  sert  ;i  connaî- 
tre le  tirant  d'eau  d"uiibAtiment  à  la  mer. 
Uifer«>iicion>t*(i'i<*o,   en.  adj.  diférihi7.iomé-tri- 
lio.  Mar.  Differeiicioinélri(jue;   qui  a  rapport  au 
difforencioiiiétre. 
DirtM-rutc.   adj.    diférén-té.   Différent  ;  distinct, 
divers,  dissemblable;  qui  diffère.  ||  fani.  Fsn  es 
diferente,  cela  est  ditferent,  bien  differenl;  tout 
le  contraire.  Il  fosa*  diferentes  como   lo  blanco 
y  lo  netjio;  choses  différentes  comme  la  nuil  el 
le  jour. 
Uirci'oiiteiiiontp ,  adv.    diféréntémén-té.   Diffé- 
remment, d'une  manière  différente. 


DIK 


—  100  — 


DIF 


Diri-ri'n(ÍMlnio,  ma.  adj.  stip.  de  Diferente. 
ulfciM'Mror,  V.  n.  iniH.  diférétiérr.  Différer;  tUrc 

(lin'crciil.  V.  Diferir. 
UUt'fido.  pari.  pas.  de  Diferir.  Diff^'ié  ,  p. 
Uifoi-ii-,    a  paru    v.  n.  ilifénr.  Diffi^rcr  ,  rclanlcr, 

Icinpoiiscr ,  ri'incllro. 
Diferir,  v.ii.  diferir.  Différer  ;  (Hre  (lifférenl  ,  ne 

pas  (^irc  comme  losauUrs. 
Din»,  s.  f.  (iifi-a.  .Vcal.  Dipliye,  t,'<;iire  d"animau\ 
marins,  carlilai^incux,  di)iil  le  corps  est  taillé  à 
facellcs,  à  la  limpiilité  iln  crislal,cl  qui  vivent 
dans   la   liante  mer  des  pays  chauds. 
Difícil,  udj.  (/(/i-zi'i-   Diffiiile;   qui    présenle    des 
(lifficiiltés;    se    dit    aussi   d'un   écrivain,  d'une 
plir.isc,  d'un  texte  ou  dun  passage   quand  il  est 
obscur  ou  difRcilc  à  comprendre.  ||  s.  Lo  difícil, 
Icdillicile. 
Diilcilidiid  ,  s.  Í.  inus.  V.  Difirulhi  l. 
Dilit*iliiiio  ,   iiin.  adj.  sup.  iiuis.  de  Difícil. 
Diflcili.Niino  ,  niM.  adj.  sup.  de   Difícil. 
Diliciliiicnte .    adj.    difr/.ilnién-le.    Dillicilcmciit; 

malaisément,    a\ec  peine,   avec   «litlicullé. 
Dificultad,  s.  f.  diffihonlladd.  Difliculté;    ce  qui 
rend  une  cliosedilticile.  |1  Kso  pnede  experimen- 
tar ;  presentar  diflniltndes ,  cela  peut  souffrir, 
peut  éprouver  de.i  difficultés.  ||  Objetar ,  nleijnr 
dificuliades  ,  faire  une  diliculté.  ||  Presentar  di- 
ficultades ,    faire  de     diflicullés.  ||  ^i  /uin/o  de 
la  difirtiltad,    le  nœud  ,  le  point  de  la  diflicullé. 
Il  Este  Iwmhre  fs  el  padre   de  las  dificultades, 
cet  homme  est  le  père  de  la  difficulté;  en  parlant 
d'un   homme  qui  est  arrêté   par  les  difiicultes 
qu'il  soulève,  il  adv.  Sin  dificultad,  sans   dif- 
licullé. 
DIfleiiltado  ,  part.  pas.  de  Dificultar. 
Diílciiltudor ,  s.  m.  dili[i<)nltad(ir.  Inus.  Difficul- 
tueux,  pointilleux,  qui   fait  des  difficultés  sur 
tout. 
Diflcnllar,    V.  a.  (/i/î/couiiar.  Faire  ou  proposer 
des  difficultés.  li  Mettre,  chercher  des  difficul- 
tés oii  il  n'y  en  a  point. 
Ditlciiitisti»,  s.   m.    (/{/i/couüij-fa.  Uifricultistc; 
celui  qui  aime  la  difliculté,  qui  la   recherche 
pour  la  surmonter. 
DinciiKoNuiiit'iite,  ai\\.difil{oultossamén-té.  Dif- 
ficilement,  avec  peine,  d'une  manière  difficile. 
DiflcultoNisimo,  ma.  adj,  sup    de  Dificultoso. 
Dificulto»)»,  Na.  adj.  difihoulto-sso.  Dificultucux; 
qui  présente  des  difficultés;  qui  en  c-ée  pour  les 
moindres  choses.  Se  dit  des  personnes  ou  des 
choses  Spersonnifiécs.  ||  Un  hortibre  dificultoso, 
un  homme  difficultueux. 
Difidación,  S.  f.  difidazion.  Hist.  Diffidation  ;  nom 
donné  à  une  guerre  que  les  seigneurs   féodaux 
d'.\llemagne,    se   faisaient  entre  eux   pour  des 
griefs  personnels.  La  diffidation   fut  abolie  en 
1493  ,  par  la  diète  de  Worms,   comme  altenta- 
loire  à  la  sécurité  de  l'empire.  Il  Inus.  Manifes- 
te publié  par  une  nation  avant  de  déclarer  la 
guerre.  |[  Déclaration  de  guerre. 
Dlfldas,  s.  f.  pi.  difi-dass.  Acal.  Diphides;  Group- 
pe  de  tuniciens.  qui  a  pour  type  le  genre  diphye, 
et  qui  comprend  ceux  de  ces  animaux   dont  le 
corps   est    composé  de  deux    parties   transpa- 
rentes. 
DiDdeucia,  s.  f.  difidén-iia.  Défiance,  appréhen- 
sion. I  Manque  de  foi ,  infidélité. 
Difidente,  adj.  di/idén-té.  Traître,  perfide,  in- 


ii.lele. 
Dlfiloa.   s.  f.  difi-léa.  Bot.  Diphylléc;   genre  de    • 
piailles   lierbéridacées,    fondé    pour  une   plante 
Ni\,ice  du  ii.)rd   d'Amérique  ;  son  fruit   est    une 
liMie  d'un  noir  IdeiiAlre. 
Dirillda.  s.  f.  dijl-lida,  .Moll.  Diphyllide;   genre 
des   gastéropodes .    nus,   apathiques,    rampant 
diflicilemenl  sur  leurs  ¡lieds  et   \ivanl  enfouis  a 
peu  de  profondeur  dans  les  parties   vaseuses  ou 
sabloneuses  de  la  uïcdilerrauée. 
Dllilo.  la.  adj.  (/i/i-/».   Itot.   Diphylle;    qui    porte 
deux  feuilles;  qui  esl  composa' de  deux  feuilles 
ou  de  deii\  pièces. 
Dillncrrr.  v.  a.  inus  V.  Definir. 
Dilialrion,  S.  f.    dijlniiion.  Définition.    V.    Defi- 
nición. 
DiOnidor;  s.  m.  V.  Definidor. 
Diiinidiira,  s.f   inus.  f/r/iHif/oii  -  ra.  Solution  d'un 

argument. 
Diliiiir,  v.  a.  inus  V.  Ue finir. 
DifliiKivaMKMitc,  adv.  inus.  V.  Definitivamente. 
Diiliiitivo  ,  va.  adj.  inus.  V.  Definitivo. 
Dilliiitori»,  s.  m.  iiius.  V.  Definitoriu. 
Dillo .  a.adj.  (/1-/Î0.  ant.  Gr.  Diphyic  ou  diphytc; 
tjui  a  deux    natures.   Les  centaures  étaient  di- 
phyies. 
DiilHa  ,  s.  f.  difi-ssa.  R  »l.  Diphysa;  genre  de  plan- 
tes papdionacées .   fondé    pour  de  petits   arbres 
inermes  el  rameux  (jui  croissent  aux  environs  de 
Carthagèiie. 
DiÜMa,  s.  f.  TÜfi-ssa.  .\cat.  Diphyse: genre  de  phy- 
sogrades,  ayant  pour  type  la  diphyse  singulière; 
animal  cyliiidri(|ue  ,  allongé,  contractile,  a  bou< 
che  terminale. 
Din.«»is,  s.  m   í/i^-s.víís.  Entom.  Diphysis  ;   genre 
d'insectes  hyménoptères,  ayant  pour  type  le  di- 
physe pyrénéen,  qu'on  rencontre  dans  les  envi- 
rons de  Baréges. 
Diilobo.s.  m.  (Zi7?('-to.  Entom.   Diphlèbe;   genre 
d'insocles  hyménoptères,  avant  pour  type  le  di- 
phlèbe unicolor,  originaire  des  îles  Britanniques. 
Biflorisoro,  ra.  adj.  diflnriff-héro.  Bol.    DifTlori- 

gèrc;  qui  produit  d'^s  (leurs. 
Difliienria  ,  S.  f.  difloité.n-i.ia.  Difïluence;  état  ou 

qualité  de  ce  qui  est  difiluent. 
Difliicnto  ;    adj.   f/i/îon^n-fé.  Diffluente  ;    qui   se 

confond,  qui  se  répand  .  qui  s'écoule. 
Diriiiaria,  s.  f.  diflnuij-hia.  Infus.  Didugie  ;  genre 
de  rhizopodes  fluviátiles  ayant  pour  type  ladiQu- 
gic  protéiforme,  remarquable  par  son  lest  noir- 
verdàtrc. 
Difluido,  part.  pass.  de  rfi77«ic.  Difflué,  e. 
Difluir,  V,  n.  f/iy/oMÎr  Diflluer;  se  répandre,  s'é- 
couler, se  dilater  par  tous  les  pores. 
Difólaco.  s.   m.  difo-la\io.  Entom.   Diphaulaque. 
genre  d'insectes  coléoptères  télranières  dont  le 
type  estl'altique  deCayenne, 
Difracción,  s.   f.  difraCzion.    Phys.   Diffraction: 
écart  de  la  route  directe  qu'éprouvent  lesrayons 
lumineux  dans  leurs  inflexions,   lorsqu'ils  pas- 
sent près  des  extrémités  des  corps,  qu'ils  raseni 
une  surface. 
Difractado  .    da.    part.  pass.   du  V.   difractar, 

Diffracté,  e. 
Difractar,  V.  a.  Phys.  Diffracler;   opérer  la  dif- 
fraction. 
Difraetarse;  v.  pron.  difraktar-sé.Sç  diffracler; 
être  diffracté. 


DIG 


IGl   — 


DKi 


teifracti«o,  va.  adj.  difrnkli-vn.  Pliy«.  Diffrac- 

tif;  qui  jtroduit   le  phénomène  de  la  diffiaclion. 
Difrangente,  adj.  difraïuj-hén-té.  Phjs.  Diffnn- 

gent;  (jui  produit  la  dillraclion. 
Hifrige,   s.  m.  difrùj-hé.   Dcphryge;  espèce   de 
crasse  qui  s'allache  aux  parois  des  fourneaux  ou 
l'on  fait  fondre  du  cuivre  jaune. 
Dirteva,  s.  f.  difté-va.  Entom.  Uiplilhère;  genre 
de  lépidoptères  nocturnes.  |  Mylh.gr.  Diphthe- 
re;  nom  de  la  peau  de  la  chèvre   Anialllice  sur 
laquelle  Jupiter  avait  écrit  les  destinées   humai- 
nes. Il  Paléogr.   Diphthère  ;   parchemin  ,   peaux 
d'animaux  grossièrement  préparées,  sur  lesque- 
lles les  anciens  écrivaient,  avant  l'invention  du 
papier. 
DifurerálItoN,  s.  m.  pi.  difoiizéfa-Utoss.  Entom. 
Diphucéphalites;  tribu  de  colèoptèroslamellicor- 
ncs,  dont  le  type  est  le   genre  dipliacrphnlc. 
Dlfïiréralo,  s.  m.   difoitzé-falo.    Entom.   üifucé- 
phale;  genre  de  coléoptères  ,  dont  le  type  e>l   le 
diphucéphale,   soyeux  ,  petit  insecte  d'un  ver- 
brillant  propre  à  la  Nouvelle- Hollande. 
Difiisio,  s.  m.  inus.  y.  EfiKjio. 
Difundido,  du.  part.  pass.  el  adj.  du  V.  difundir. 
Epanché;  versé  doucement ,  répandre  en  incli- 
nant le  vase.  I  Fig.  Publié,  divulgué. 
Difundir,  v.  a.  difoudir.  Epancher,  répandre,  ver- 
ser,   étendre.  Il  Ifg.   Répandre,   divulguer,  pu- 
blier. 
Difunto,  s.  m.  cfifoun-to.  Défunt,  cadavre.  |  adj. 
Défunt;  qui  est  mort.  |1  lig.    Se  dit   (l'iuic  chose 
qui  a  cessé  d'être  ce  qu'elle  était,  (jui  a  perdu 
ses   propriétés,  etc.  |  ÎJoh.    V.  Dormido.  \\  Di- 
funto de    taberna;    ivre-mort;   qni  est  ivre  au 
point  d'avoir   perdu  tout  sentiment.  H  fig.  Hom- 
me á  rouge  trogne.  Il  EL  llanto  sobre  el  difunto; 
il  faut  battrele  fer  pendant  qu'il  est  chaud. 
nituaatnettte. a¿\.difoussamén-té.  Diffusément, 

d'une  manière  diffuse. 
DifuNible,    adj.    difoussi-blé.    Méd.  Diffusible; 
qui  agit  avec  rapidité  sur  l'économie  animale; 
qui  atteint  promptemcnt,  par  la  diffusion  de  ses 
principe^  actifs,  jusqu'aux  extrémités  du  corps 
en  parlant  du  centre  gastrique, 
■ifufcion,  s.  f.  (/i/'ous.îîuii.  Diffusion  ;  l'action   de 
ce  qui  s'épanche,  s'étend  etc.  j  Rayonnement; 
mouvement  des  esprits  animaux.  ||  Diffusion; 
prolixité  de  style.  ||  Difusión  en  las  iVÎ<?as;diffu, 
sion  des  idées;  défautde  liaison. decoordinaiion, 
de  précision,  de  netteté  dans  les  idées. 
Difusivo,  va.  adj.   difoitssi-vo.  Qui  est  capable 

de  se  répandre,  de  s'étendre. 
DifuKo.nn.  part.  pass.  du  v.  difundir.  Il  adj.  Dif- 
fus, ¡irolixe  trop  étendu.  ¡  Ample,  large. 
Dixamltara,  S-  m.  dijant-bara.  Hist.  rel.  Digam- 
bara;  nom  que  prennent  des  seiiaires  iniHens, 
qui  paraissent  être  les  mêmes  que  les  gymnoso- 
phistesdesGrecs. 
Difcamo,  s.  m.  di(ja-mo,  Hisl  nat.  Dígame;  qui 

possède  à  la  fois  les  denx  sexes. 
Disanina,  s.  m.  ./if/an-ma.  Digamma;  signe  d'as- 
piration  que   les  Eoliens   plaçaient  en  télé  des 
mois  commençant  par  une  voyelle  ou  entre  deux 
Voyelles  dansle  corps  du  mot.' 
DÍKÚM(rlro,cn.  adj.  i/i-/'i.v-f ri/.o.  Digaslrique;qH¡ 
a  deux  portions  chnrnnes  ,  denx  faisceaux   de  li- 
bres masculairesou  comme  deux  ventres  réunis 
par  un  Icndon  intermédiaire,  eiiparjant  descer- 
TOMO  V. 


tains  muscles. 
Di«e,  s.  m.  V.  Dije. 
Digeciiio,  s.  m.  dim.  de</i;/e. 
DÍK<-ciio,  s.  m.  dini.  de  diye. 
Dij(enca  ,  s.  {.  dig-hé-néa.  Bot.  Digénée;  genre 
de  lloridées formé  pour  une  plante  originaire  des 
côtes  da  la  Méditerranée  et  de  l'Adriatique. 
Digenia,  adj.  di<j-hê-nia.  Ilist.  nat.  Digénie  ;  gé- 
nération qui  s'effectue  par  le  concours  des  deux 
sexes. 
Digenojadj.  dig-hé-no.  tiisl.  nat.  Digcnc;   qni 
est  muni  de  deux   sexes.  ||  Digène;   qui   à  deux 
surfaces  d'accroissement. 
Digéra,  s.  f.  di(i-héra.   Bot.   Digère;  genre  d'a- 
maranlhacées,  renfermant  des  herbes  annuelles, 
qui  croissent  en  Arabie  ,  en  Egypte  et  dans  les 
Indes  orientales. 
Digt-reeer  ,  v.  a.  inus.  V.  Digerir. 
Digerible  ,  adj.  dig-héri-blé.  Oui  peut  se  digérer. 
Digerido,  da.  part.  pass.  du  v.   Digerir. 
Digerir,  V.  a.  dig-hérir.  Digérer;   faire  la  coc- 
tion  ,  la  digestion  des  aliments.  |i  Digérer;  mé- 
diter, examiner.  ||  Fig.  Digérer;  arranger,  met- 
tre en  ordre.  |1  Chim.  Faire,  digérer  ;  mctlre  en- 
digestion  ;  cuire  à  petit  feu.  |  Ne  poder  digerir 
à  alguno  ó  à  alguna  cosa;  ne  pouvoir  digérer 
quelqu'un  ou  quelque  chose,  ne  pouvoir   souf- 
frir, supporter  quelqu'un  ou  quehjue  chose. 
Diges,  s.  m.  pi.  (/tí/-/i¿5s.  Joyaux,  bijoux;    peti- 
tes bagatelles  ,  que  portent  les  feiiiines  et  quel- 
quefois les  hommes  pour  ornement. 
Dige.stiltlc,  adj.  dig-Lsti   blé.  Facile  à  digérer. 
Digestion  ,  s.  f.  (/((/-/lesfíon.  Digestion;  coctiun 
des  aliments  dans  l'estomac.  |  Chim.  Digestion; 
préparation   de  certaines   matières  par  un   feu 
doux.  ]|  [¡ombre  de  mala  digestion;  homme  dur 
á  digérer,  d  un  caractère  dur,  intraitable.  ¡.  'Ve- 
gocio   de  mala  digestion  ;  affaire  difficile,  épi- 
neuse. 
Digestionario.  ria.  adj.  dig-héstionario.  Diges- 
I      tionaire;  qui  appartient ,  qui  a  rapport  à  la  di- 
gestion. 
Digestir,  vir  a.  inus.  V.  Digerir. 
Digestivo,  va.  adj.  dig-hésU-vo.  Digérant;  qui  a 
la  propriété    de   digérer,   qui   fait  digérer  .  qui 
aide  à  la  digestion.  |  s.  m.  chir.  Digestif;  médi- 
cament qui  prépare  la  matière  des  plaies  à  la 
suppuration. 
Digt'Mto,  s.  m.  dig-hés-to.  Digérer;  recueil  de  dé- 
cisions des  jurisconsultes   romaius  sous  Justi- 
nien. 
Digicia,  s.  f.  dig-hi-zia.  Méd.  Digitie  ;  dessèche- 
ment des  doigts. 
Diginia,  s.   f.  dig-hi-nia.  Bot.  Digynie;  ordre  de 
cinq  classes  du  système  sexuel  de  Linné,  com- 
prenant des  plantes  (¡ni  ont  deux  pislils.  (  Zool. 
Digynie;  cla>se  de  monstres,  ayant  pour  carac- 
tère la  présence  du  sexe  féminin  double  chez  uu 
individu. 
DIgIno.adj.  í//i/-/ií-mo.  Bot.  Digyne  ;  qui  possède 
en  double   les  organes   du  sexe    féminin,    quia 
deux  pistils  distincts,  ou  un  style  surmonte  de 
deux   stygmates  ou  même  deux  stygmates  se- 
zilcs. 
Digilurion  ,  s.  f.  dig-hitaiion    Anat.  Digitalion; 
110:11  donne  a  des  faisceaux   des    libres  imiscu- 
laiies  isoles,  [dus  ou  moins  nomliieux.  el  di.-- 
posés  à  peu  près  coiniue  Jes  doinls  de  la  main 

11 


dk; 


—  1(;í  — 


DIH 


tenus  ecartes  ,  faisceaux  par  lesquels  certaines 
niduclies  jdeiinent  leur  pnint  (l'atlarhe. 
MiuitailoN.  s.  Ml.  pi.  (/i7Îia-(/o.ï.v.  Miuiini.  Dimites; 
ordre  de  iniiinniilères  nmiprcnaiil  ceux  qui  ont 
les  dui^its  libres  aux  (jualre  pieds. 
■»ij:Ua],  iidj.  (/î7-/ii(m/  Anat.  Di^'ital;  qui  appar- 
tient aux  doifîts,  (jui  a  quelque  rapport  avec  les 
(Ioif,'ls.  Il  Digital;  (jui  a  la  forme  d-un  doijit.  || 
s.  f.  Uot.  Digitale:  {;enre  de  plantes  de  la  fa- 
mille des  scrofulaires  ,  ainsi  appelées  |»arcc  que 
leur  corolle  ressemble  |ilus  ou  moins  à  un  doijil 
de  }{ant  ou  <i  un  de  a  romlre.  Les  feuilles  de  la 
digitale  sont  forlement  diuréti(|ues.  On  aerorde 
à  cette  plante  la  proiiriclé  de  ralentir  les  mouve- 
nienls  du  eceur.  ||  Inlu-^.  Ui¡;itale;  genre  de  zoo- 
phyles  microscopiqu 'S  que  l'on  rencontre  sur 
les  petits  crustacés  aquatiques  et  qui  a  pour 
type  la  \orticelle  digilale. 
uieitáloiiw,  s.  f.  pi.  í/i</-/tífí/-/('«i5.  Bot.  Digila- 
lées;  tribu  de  plantes  scrofulaires  ayant  pour 
type  le  genre  digitale. 
l»i{;i(ál<>o,  len.  adj.  diij-hiln-léo.  Bol.  Digilaléi 

qui  sessembleà  une  digitale. 
Difiidiliro  ,  eu.  aá'}.  difi  liKi-liko.  CW\m.  ¿iigita- 
tique;  opitbèlc  donnée  aux  sels  dont  la  base  est 
la  digitaline. 
nÎKUaliii»  ,  s.  f.  iJ¡¡i-hital¡-ua.  Chim.  Digitaline; 

nom  donné  au  i)rin('ipe  actif  de  la  digitale. 
Il¡Kilir<iliit(io,  «lu.  aiij.  íliíj-liitifolia-do.  Dot.  Z>i- 

gilifolieç  qui  a  des  feuilles  digitees. 
■»i;(itif»ri)ie,  adj.  <li;i-ltitif(ir-mé.   Ilist.  nat.  Di- 

gilifurme  s  qui  a  la  forme  d'un  doigt. 
Ui{;i(ÍKi'n«>o  ,  «lu.  adj.  diíj-lúHifra-do.  Zool.  Di- 
gil  igraiie;  qui  marciie  sur  le  bout  des  doigts. 
UiKÍtÍKra4lo«i;  S.  m.   dir¡-liitiíjr(i-doss.  Mantni. 
Digitigrades;  ordre  de  mammifères  comprenant 
ceux  <iui  marclient  sur  le  bout  des  doigli. 
Uisitiiioi'vio.,  via.  adj.  diij-hitiner-vio.  Uot.  Di- 

gitinervé;  qui  a  des  nervures  digitees. 
uigitipi'iio  ,   lia.  adj.(/('7-/i)li-/)('Hfj.  Bot.   Digiti- 
penné;  épilliètc  donnée  aux  feuilles  dont   le  pé- 
tiole commun   est  terminé  par  des  pétioles  se- 
condaires portant   les   folioles. 
nÍKit«>l<>.  ^<  m.  (/ù/-/ii-io!</o.  Anat.  Digitule;le 

petit  doigt  de  la  main  cl  du  pied. 
liDgiio,  s.   m.  diii-hito.    Nombre  simple  au  des- 
sous de  dix.  Il  Astr.   Doigt  ;  douzième  partie  du 
diamètre  du  soleil  ou  de  la  lune. 
I>isl»(lia«Io,  «la.  part.  pass.  du  v.  Digladiar. 
viglatliar  ,  V.  n.  inus.  Combattre  avec  l'épée  et 

corps  à  corps. 
Digleno,  s.  m.  diglé-no.  Inf.  Diglènc;  genre  d'in- 
fusoires  zoopbytes  bydalinés  qui  ont  des  yeuv 
au  front  et  le  pied  fourchu. 
Disilifo,  s.  m.  dUjli-fo  Bot.  D/glyphe;  genre  d'or- 
chidées, fondé  pour  une  plante  herbacée  de  Java 
à  feuilles  lancéolées.  ||  Arch.  Diglyphe;  console 
ornée  ,  sur  la  face  de  son  développement  de  deux 
gravures  ou  cavités  semblables  à  cellles  dutri- 
glyidie. 
DÍKi4»hic«M'o,  s.  m.  difjlohi-z'ro.  Entoin.  Diglo- 
bicère;  genre  d'insectes  coléoptères  ,  famille  des 
malacodermes. 
Diglosa  ,  s.  f.  di¡il<)-.<isa.  Entom.  Diglosse  .  genre 
de  coléoptères  pentamères,   formé   pour  un  in- 
secte noir  qui  vit  dans  les  plaines  marécageuses 
d'Irlande. 
Hig^lotio  ()  «ligiotiiln.  s.  m.    diqlotis  nu    digloti- 


dit.  Itoi.  (lenre  de  plantes  diosmées  rcnrcrmanC 
des  arbrisseaux  du  Brésil. 

Dlsnari4»ii,  s.  f.  ditjnazion.  Inus.  Condescen- 
dance ,  complaisance  ,  bonté  envers  un  infé- 
rieur. 

l>lKiia«lo  .  part.  pass.  de  dignarse.  DaiKné  ,  ée. 

l»lKiiaiiifiii<>,  adv.  diijunmén-té.  Üigneinent, 
avec  dignité.  |;  Dignement,  comme  il  convient; 
comme  on  mérite. 

Ui»iiarM«',  (dej  v.  pnm.  dignar-té.  Daigner; 
avoir  la  bonté  ,  vouloir  bien  ,  avoir  pour  agréa- 
ble, !|  Il  se  dit  d'un  supérieur  á  l'égard  d'un 
inférieur. 

niuiintario,  s.  m.  i/iV/ftfif«-rio.  Dignitaire  ;  ce" 
lui  (|ui  est  re\étu  de  <iuelque  dignité  ;  celui  qu' 
a  des  emplois  liiuioriiiques  ou  honoraires.  j|  DifÇ* 
nilaire;  l'écclésiasti(|ue  (jui  jouit  de(iuel»juedig" 
nité,  soit  dans  une  cathédrale,  soit  dans  un  sim 
¡)le   clia(iitre. 

l>iu;i»i«la«l  ,  s.  m.  difjni  dadd.  Dignité,  mérite, 
importance  ,  majesté  ,  gravité  ,  noblesse  ,  éléva- 
tion dans  le  caractère  ou  dans  les  idées.  ||  Fig. 
Dignité,  affectation,  pédanterie  ,  orgueil.  |  Dig- 
nité-, charge  ou  emploi  éminent ,  honorifique.  || 
Dignité;  bénélicc  ecclésiastique  qui  donne  une 
piérogative,  une  prééminence.  ||  Astron.  Digni- 
té ;  situation  d'une  planète  dans  le  point  d'où 
elle  exerce  sa  plus  grande  influence. 

UÍK»i(áM,  s.  f.  inus.  V.  Diijtiidad. 

ui;$iiilieail«> ,  part.  pass.  de  üignificar.  Digni» 
lié  ,  ée. 

BiKiiitiraiite,  adj.  dii/nifi-kanté.  Qm  rend  digne, 
on  le  dit  en  théologie  en  parlant  de  la  grâce. 

niKniiicar ,  v.  a.  inus.  dignipkar.  Dignifier; 
se  juger  digne  ,  être  dignifié,  jugé  digno. 

I>iai>ifi<^ar*«e  ,  v.  pron.  dignifikar-S".  Se  digni- 
lier,  se  juger  digne,  être  dignifié,  jugé  digne. 

Disiii>iiiiiaiiien(c  ,  adv.  sup.  de  Dignamente. 

l>Í£;iiísiiiio  ,  a.  adj.  sup.  de  Digno. 

Uisn»  ,  a.  adj.  dig-no.  Digne;  qui  a  une  dignité, 
un  mérite,  une  élévation  de  cœur  ou  de  pensée, 
une  noblesse  naturelle.  Il  Digne  ;  qui  mérite 
quelque  chose.  ]  Digne  ;  louable.  |  Digne,  pro- 
portionné .  Ciurespondant  au  mérite. 

ui;:oiio,  a,  adj.  (it-^onu.  Uist.  nat.  Digone;  qui 
a  deux  angles. 

i»iuraro,  s.  m.  rfi-(/ra/b.  Entom.  Digraphc;  genre 
de  coléoptères  pentamères,  fondé  pour  un  in- 
secte de  l'.\mérique  du  nord. 

UÍK>'ession,   s.  f.  (/í(yre.siíofj.  Digression;  écart, 
hors-d'œuvre  ,  ce  qui  est  hors  d'un   sujet  prin- 
cipal. 
Diur(>NÍ(}iiar,  V.  n.  dígr^isíonar.  Digresser?  fai- 
re des  digressions. 

I  ui^rcNivanieiitr  ,    adv.    digréssivamén-té.   Di- 
gressivemenl ,  avec  digression. 
Di;;ri'sivo.   a.    adj.   digréssi-vo.  Digressif  ;   qui 
c(m.>isle  dans  une  continuité  de  digressions. 

¡Disrosor,   s.  m.    digréssor.     Digresseur  ;   celui 

!      qui  fait  des  digressions  ,  qui  les  recherche  dans 

I      ses  conversations. 

;  »ili«>lia,  s.  f.  dihé-lia.  Astr.  Dihélie;  nom  donné 

1      quelquefois  à  l'ordonnée  de  l'ellipse  terrestre, 

!     quand  cette  ordonnée  passe  par  le  foyer  ou  se 

I      trouve  le  soleil. 

I  Diiioiiiatoii  ,  s.  m.  dihématun.  Pharm.  Dihéma- 

I     ton;  préparation  dans  laquelle  entrait  du  sang 

I      d'oie  et  de  canard. 


DIJ- 


—  163 


DÎI. 


Diheptápudo,  a.  adj.  dihéptá-podo.   Entoiii.  Di- 

hcplapode  ;  qui  a  quatorze  pieds. 

Dihexaedro,  a.  adj.  dihélisn-édro.  Miner.  Dihex- 
aèdre  ;  épilhéle  donnée  a  des  cristaux  ayant 
douze  faces  qui,  prises  six  à  six,  et  prol()nf;ocs 
jusqu'à  se  réunir  ,  donneraient  deux  sulidis  he- 
xaèdres. ^    , 

Diliidrico,  o.adj.  dihi-driko. Chim.  Dihydrique; 
épilhcte  donnée  à  un  composé  eomenani  deux 
fois  auianl  d'hydrogène  qu-un  autre  composé  du 
même  genre. 

DllpoliaM  ,  s.  f.  pi.  diipo-liass.  Hist.  Diipolies; 
fêtes  célébrées  en  l'honneur  de  Jupiter  l'olias, 
ou  protecteur  des  cités. 

Dijerido,  part.  pass.  de  Dijerir.  Dijéré  ,  ée.  On 
l'emploie  aussi  au  figuré  en  parlant  des  choses 
mal  faites  qu'on  ne  peut  accepter. 

DIJiTientlo ,  part.  prés,  de  Dijerir.  Digérant. 

»ljerir,v.  a.  dig-kérir.  üi^érer;  convertir  les 
aliments  en  chile.  ||  Fig.  Digérer,  examiner, 
étudier  á  fond,  discuter  avec  soin.  H  Digérer, 
supporter,  soufnr  avec  résignation.  ||  Fig.  et 
fam.  Eso  es  malo  de  dijerir  ,  cela  est  dur  à  di- 
gérer. Il  Tiene  un  estómago  de  buitre  ;  dijei  iria 
el  hierro,  c'est  un  estomac  d'autruche,  il  digé- 
rerait le  fer.  Se  dit  en  parlant  d'un  grand  man- 
geur. 

Dijerirse,  V.  pron.  dig-hérir-sé.  Se  digérer,  être 
digéré.  S'emploie  au  sens  propre  comme  au  fi- 
guré. 

DIJeMtIbilldad,  s.  f.  digh-'-stiilbidadd.  Digesti- 
bilité;  la  plus  ou  moins  grande  facilité  avec  la- 
quelle se  décomposent  les  aliments  dans  l'ap- 
pareil digestif,  pour  se  diviser  en  partie  pour 
la  formation  du  sang  el  le  surplus  pour  alimen- 
ter le  rorps  lui-même. 

BiJcMtible,  adj.  dig-héstiblé.  /digestible;  qui 
peut  se  digérer,  qui  est  facile  à  être  digérer. 

Oijestioii  ,  s.  f.  dig-héstion.  l'hisiol.  /Jigestioii 
fonction|naturelle  enjfaveur  delà  quelle  les  subs- 
tances alimentnires  ,  étrangères  au  corps,  sont 
introduites  dansdes  organes  particuliers  ,  (ju'on 
nomme  appareil  digestif,  où  elles  se  convertis- 
sent en  un  suc  réparateur  qui  se  mêle  au  sang  et 
le  renouvelle,  tandis  que  le  reste  de  ces  substan- 
ces ,  dépouillé  de  tout  principe  assimilable ,  est 
rejeté  au  dehors  en  matières  excrémentielles.  || 
Fig.  iiigestion;  action  de  s'approprier  les  choses 
par  la  méditation  et  l'analyse,  il  Pharm.  />iges- 
tion  ;  infusionct  séjour  prolongé  d'une  substan- 
ce médicinale  dan?  un  licjiíule  propre  à  en  extrai- 
re quelques  principes  à  l'aide  d'une  température 
plus  élevée  que  celle  de  l'aimosplière. 

DiJcMtionario  ,  rlu.  adj.  dig-hés\iona-rio.  /iiges- 
tionnaire,  qui  concerne  la  digestion,  qui  s'_y  rap- 
porte. 

DIJeHtIvo.vn.adj.  dig-hésti-vo.  /)igestif,  qui  aide 
à  la  digestion,  qui  la  iacilite.  |  Miat.  Aparato 
digestivo;  appareil  digestif  ;  ensemble  des  orga- 
nes qui  concourent  aux  phénomènes  de  la  diges- 
tion .soit  immédiatement  comme  le  canal  alimen- 
taire, soit  en  fournissant  des  matériaux  pour 
l'élaboration  des  aliments,  comme  les  amygda- 
les, les  glandes  salivaires  ,  etc. 

MIJitol,  adj.  fíi7-/ii<,ií.  .\nat.  Digital;  qui  coii- 
cernelesdoigts.qui  n  une  relation  avec  Icsdoigts. 
Il  Qui  a  la  forme  chuii  doigt. 

Dljltnl,  s.  f.  dig-hilal.]ití[.  /)igitale  ;   genre  de 


plantes  scrofulaires  ainsi  nommées  parce  qu'el- 
les ont  quelque  ressemblance  avec  un  doigt  de 
gant  (rtj  un  dé  à  coudre,  ou  distingüela  digitale 
pourprée,  vulgairement  doigt  de  Notredame  re- 
connaissable  à  ses  longs  épis  de  grandes  Heurs 
pour|»rées  campanoforines,  tachetées  dans  l'in- 
térieur de  la  corrolle  de  points  noirs  enlouréâ 
d'un  cercle  blanchâtre.  Les  feuilles  de  la  digitulc 
sont  fortement  diuiétiijues  ;  «m  acorde  à  cette 
jtlaiite  la  pr<)i)riétc  de  raleiHir  les  mouvements 
ducœur.  |  Infus.  Wigilale;  genre  deZoophvt.s 
microscopiques  (jue  l'on  rencontre  sur  les  crus- 
tacés aquali(iucs  et  dont  le  type  est  la  vorlicille 
digitale. 

DiJonéM,  adj.  dig-honhs.  Wijonnais.  qui  est  de 
Dijon  ;  qui  concerne  les  habitants  de  ¿ijon. 

Diluccraciou  ,  s.  f.  dila/.rrn/.ion.  (^hir.  />ilace- 
ration  ;  séparation  violente  des  chairs,  causée 
jiar  une  gande  tension  ;  action  de  se  dilacérer. 

niiaceradu,  part.  pas.  de  Dilarerar.  /Jilacéré.  ée. 

Uilnccrar,v.  a.  dilai.érar.  Dilacérer;  défaire, 
couper  ,  séparer  violemment. 

nilacerarííe,  V.  pron.  dila/.'-rar-sé.  Se  dilacérer, 
être  dilaceré,  separé  avec  violence. 

Dilación,  s.  f.  diUnion  Délai;  prolongation  de 
temps;  remise,  retardement.  ||  Inus.  V.  Dilata' 
cion,  Extension,  Prolongación. 

nilapidacioii ,  s.  f.  dilapidation.  /Jilapidalion; 
action  de  dilapider,  déjiense  folleet  désordonnée. 
Il  .\dm.  Dilapidation;  vol  de  denicrspubliis. 

UiSapidado  .  da.  p.  pas.  de  Dilapider.  Dilapidé, 
e.  S'emploie  adjectivement. 

Dilapidador,  S.  m.  dilapidador,  Dilapidateur; 
qui  dilapide,  qui  prodigue,  qui  dépense  folle- 
ment. 

Dilapidar,  V.  a.  dilapidar.  Dilapide"-;  dépenser 
follement  et  avec  désordre.  |  dilapider;  voler, 
détourner  les  finances  de  l'Etat. 

Dilapidar<«c,  V.  pron.  dilapidar-sé.  Se  dilapider; 
ètrcdilapidé. 

Oilataltilid:)d<id.  s.  f.  dihitahil idadd.  Vhy-i.  I)\- 
latabilité  ;  propriété  qu'ool  certains  corps  de 
S'étendre  et  d'occuper  un  plus  grand  espace  sous 
l'inlluence  de  la  chaleur. 

Dilataltle..  adj.  dilata-blé,  Phys.  Dilatable,  qui 
peut  se  dilater,  qui  est  susceptible  de  dilalibi- 
lité. 

Dilatación,  s.  f.  dilalaj.ion.  Dilatation.-  action  de 
dilater;  état  de  ce  qui  est  dilate.  |  Phys.  Dila- 
tation :  augmentation  de  volume  que  subissent 
les  corps  soumis  à  l'action  delà  chaleur  .  >ans 
changer  de  constitution.  ||  t'.liir.  Dilatation; 
agrandissement  accidentelou  contre  nature  d'un 
canal  ou  d'une  ouverture.  \\  Dilatation;  procédé 
opératoire  qui  a  pour  but  d'augmenter  ou  de  ré- 
tablir le  calibre  d'un  canal,  d'une  cavité  ou 
d'une  ouverture  ,  ou  d'entretenir  libre  le  trajet 
de  certaines  lisiules.  ||  Distension  .-action  déten- 
dre considérablement  ;elat  des  corps  qui  éprou- 
vent actuellement  une  tension  violente. 

Dilatadainnil'* ,  adv.  dilatadawén-te.  Ample- 
ment ,  largement  ,avec  tiilaiation. 

Dilatado,  da.  p.  pas.  ai' Dilatar.  Dilaté  ,  e.  '1  De- 
lavé  ,  e. 

Dilatador  .  ra.  S.  dilutador.  Dilatateur  ;  qui  sert 
à  dilater  ,  à  produire  la  dilatation.  |1  .Vnat.  M>t.t- 
ru/o.v  dilaladorcs;  muscles  dilatateurs;  muscles 
qui  .  lorsqu'ils  se  contraclcnl  .  dililatcnt  les  cat 


DIL 


—  IGV  — 


DIL 


Tjtés  aux  parois  desquellos  ils  ont  leur  insertion. 
Il  s.  m.  Dilalatriir  ;  inslriimonl  ,  corps  dont  ou 
fait  usape  en  cliirurgic,  soit  ponr  eiilrplenjr  li- 
bres (M  bóanls  <ies  canaux  iialiirols  ,  arcidcnipis 
et  arlificiuls  ,  soit  pour  les  dilater  et  les  agran- 
dir. 

I>iliitnr  ,  V.  a.  dilatar.  Phys.  Dilater  ;  aiijímenler; 
étendre,  élar^iir  le  volume  d'un  corps  soumis  à 
l'action  de  la  chaleur  ,  sans  qu'il  y  ait  desairó - 
galion  desmoléciiles.  |  Fi;;. Dilater;  ntetireal'ai- 
se,  combler  de  joie.  ||  i)ilV'^rer.  relarder,  suspen- 
dre ,  remettre,  almiiier,  ('•loi^jner,  ||  Fig.  Kien- 
dre;  propager,  porter  au  loin  la  réputation.  || 
Chirnr.  Distendre;  causer  une  distension  \iu- 
Icnte. 

Olliitiirse,  V.  pron.  dilatar-sf..  Se  dilater,  s'c- 
tciidre  ,  être  dilató.  ||  Fi|i.  Se  dilater  ,  cMre  com- 
blé de  joie,  de  satisfaction ,  etc.  ||  S-étendrej 
entrer  dans  les  détails  d'une  diose.  ||  Dilatarse 
en  largos  disnirsos,  ni  cuiiijilimit'iitns  ;  Se  ré- 
pandre en  longf  disiours.  en  (oiiipliments  ;  etc. 

Dilntativn,  va.  adj.  dUatati-vn.  l'ropre  á  dilater; 
capable  de  (iroduire  une  dil.italion. 

Dilatiroriilo,  nia.  adj.  dclal ihor-nin.  Hisl.  nat. 
Dilaticorne  ;  qui  a  les  cornes  ou  les  antennes  di- 
latées sur  un  certain  i>oiiit. 

nilaturlii.  s.  t'.  V.  Dilación.  Il  est  surtout  usité 
au  pluriel  dans  les  phrases.  Andar  ron  dilato- 
rias; user  de  délais,  de  remises.  ||  Traer  en  di- 
latorias à  alijiino^  trainer  eu  longueur  ,  amu- 
ser ,  bercer  quelqu'un. 

Dilatoriaiiiciitc,  adv.  dilatoriamén-té.  Dilatoi- 
rement  ;  avec  délai,  avec  les  délais  nécessaires 

Dilatorio,  ria.  adj.  dilatn-riu.  Prat.  Dilatoire; 
qui  tend  à  retarder,  à  proloii;;er.  à  différer. 

Dilntriiien**,  S.  f.  pi.  dilatri-dciiss.  Bot.  Dilatri- 
dees;  famille  de  plantes,  ayant  pour  type  le 
genre  dilatris. 

Uilntrideo.  «les.  adj.  dilatri-Jéo.  lîot.  Dilatride; 
qui  ressemble  à  la  dilatris. 

Dilati-iii,  s.  f.  dila-tris.  Rot.  Dilatris;  genre 
d'héinodoracées  ,  renfermant  des  plantes  ber- 
bacée.5  originaires  du  Cap. 

Dilección,  s.  f.  dilékiion.  Dilcction  ;  tendresse^ 
amour,  charité,  attachement.  ii  Diiection  ;  ter- 
me employé  par  le  pape  et  l'empereur  d  Alle- 
magne en  écrivant  à  certains  princes. 

Dilectísimo,  iiin.  adj   sup.  de  DiU'cto. 

Dilecto,  ta.  adj.  ÍÍÍÍC  -Í0.  inus.  Aimé,  chéri. 

Dilema,  s.  m.  dile-ma.  Log.  Dilemme  ;  argument 
qui  a  pour  majeure  une  disjunctive  ,  et  dont  la 
conclusion  prononce  du  tout  ,  ce  qui  a  été  pro- 
noncé de  chacune  des  parties  de  la  dijonctivc 
dans  la  mineure.  Le  dilemme  véritabe  cl  rigou- 
reux repose  sur  une  alternative  qui  ne  laisse 
point  de  milieu  et  ses  conséquences  particuliè- 
res ne  peuvent  être  combattues;  il  contient 
deux  ou  plusieurs  propositions  différentes,  dont 
ou  laisse  \c  choix  à  l'adversaire  ,  de  telle  sorte 
que  quoi  qu'il  accorde,  la  conclusion  est  ton- 
jours  contre  lui. 

Dilemñtico.  ca.  adj.  dilema-liho.  Log.  Dilem- 
matique;  qui  est  de  la  nature  du  dilemme. 

DllemKii.  S.  f.  di'cmi-(a.  Hist.  Ditéinite  ;  nom 
sons  lequel  on  désigne  en  Orient  les  princes 
Bouides  .  parce  que  Bujah  .  auteur  de  cette  ra- 
ce ,  était  né  dans  la  province  de  Dilem. 

Dllenia,  s.  f.  dilé-nia.  Bot.  Dilléuie;   genre  de 


I      [liantes   dicotylédones,  comprenant  de  grands 

I      et  beaux  arbres,  à  jolies  (leurs  blanches  on  jau- 

!      nés  ,  originaires  de  l  Asie  tropicale. 
DlieiiiitceaM,  s.  f.  pi.  dtlénia-zéass.  Bot.  Dillénia- 

!      céo;  f.iniillc    de    plantes   dicotylédones  ,  ayant 

I       jioiir  type  |c  genre  dillénie. 
Diloiilnreo,  cea.  ¡idj.  dilrnia-zéo.  Bot,  Dillénia- 
cé  ;  qui  ressemble  a  une  dilléme. 

Dllé|i»€i<».  da.  adj.  í/i7e-;)íí/í).  Ilist,  nal.  Dilépidc; 
qui  a  ilinx  écailles. 

Dilepio.  s.  m.  dili-p  t').  Infus.  Dilepte;  genre  de 
zoophytes  ii  fleurs  fusiformes  ,  qui  se  trouvent 
dans  l'eau  de  la  Seine  et  des  ein  irons  de  Paris, 

Dileiiiiitr.  s.  dil'Han-lK  .MUS.  /dilettante  :  ama- 
teur pissionné  de  musii]ue  et  plus  purticulicre- 
inenl  de  musKjiie  italienne. 

DiletaiiliMiiio,  s.  m.  diletautis-m<i.  Diletantis- 
me;  amour  passionné  pour  la  musiiiue  ;  s|»écia- 
lement  ;  goût  prononcé  pour  la  musique  ita- 
lienne. 

DillKeiirla,  Si  f.  dili{fhen-7.in.  Diligence  ;  exacti- 
tude (i'altenti<m  et  de  soin  :  célérité  dans  l'e- 
xécution. |iri)!Ti]>tiliidt ,  I  .Mi'aire  ,  occupation.  || 
Fam,  Besoin  ;  se  dit  particulièrement  des  be- 
soins du  corps  qui  résultent  de  la  digestion.  || 
Action  quelconque  et  spécialement  celle  qu'on 
fait  par  précaution.  Il  inus.  \  .  .imor  ,  dilección. 
Il  Prat.  Démarche,  dili;;ences.  poursuites,  ji  Di- 
ligence ;  grande  voiture  publi(|ue  ,  á  quatre 
roues,  divisée  ordinairement  en  trois  comparti- 
ments pour  y  placer  les  voyageurs,  et  ({iii  lire 
son  nom  de  la  célérité  avee  liiquelle  elle  franchit 
les  distances,  ^nn  diliijencia  ^  diligemment, 
promptemenl ,  vite.  Il //(icfr  las  diliijencias  de 
cristiano  ;  remplir  les  devoirs  de  chrétien.  || 
Ilacer  las  diliuenrias  dcl  jubileo  :  gagner  le  ju- 
bilé. Il  flacer  sus  diliijencias;  faire  ses  diligen- 
ces ,  mettre  tout  en  oeuvre  pour  réussir. 

Dlliseiiciar,  v.  a.  diliiilién-iiar.  Travailler  à  une 
affaire  .  y  donner  ses  soins,  la  négocier,  j  Faire 
des  démarches. 

Diliscnciei-o,  s.  m,  dilighénzié-ro.  inus.  Agent, 
pro(  ureur  charge  des  affaires  d'autrui, 

Dilis<'"te,  adj.  dilifilién-té.  Diligent,  soigneux, 
attentif,  exact,  soigneux.  |  Diligent  :  actif  ,  la- 
borieux. Il  Diligent  ;  prompt,  expéditif.  ||  Andar 
dUiíjente  ;  s'empresser. 

Dllieeiitemeiite,  adv.  diliyéntèmén-té.  Diligcm» 
ment  ,  avec  diligence. 

Dllisentii«imameutc,  adv.  sup.  de  Diligente- 
mente. 

Bllisontti'ilmo,  ma.  adj.  sup.  de  Diligente. 

Diliii-Diliii.  s.  m.  dilinfi-dilinn.  Drelin  ,  drelin; 
mol  formé  par  onomatopée  pour  désigner  le  son 
d'une  sonnette. 

Diiinsn.  s.  f.  dilinn-ga.  Geóg.  Dillingcr,  Dillin- 
gue;  ville  d'Allemagne  eu  Souabe. 

Dilobeyt^.  s.  f.  dilohei-a.  Bot.  Dilobéia  ;  genre 
d'ai  bres  très-grands  qui  croissent  à  Madagascar 
et  dont  les  feuilles  sont  partagées  au  sommet 
par  deux  lobes  inégaux. 

DilobUarso.  S.  m.  dilobitar-so.  Entom.  Dilobi- 
tarse;  genre  de  coléoptères  penlamères,  ayant 
pour  type  le  dilobitarse  tubercule  ,  insecte  du 
Brésil.' 

Dlloliiilarto.  an.  adj.  dilobaula-do.  Hist.  nat. 
Dilobé  ;  qui  a  deux  lobes. 

Diióbiilo,  s.  m.  dilobou-lo.  Enlom.  Dilobe  ;  gcn- 


ML 


—  165  — 


m  M 


te  de  lépidoptères  noclurnes,  ayant  pour  type  le 
dilobe  à  tête  bleue. 

DtlolMirn,  s.  f.  dilobou-ra.  Eiitom.Dilobure;içen- 
re  d'insectes  hémiptères,  originaires  du  Brésil. 

Dllofo,  fa.  adj.  ÍÍÍÍ0-/0.  Uist.  nat,  Dilophe;  qui 
porte  deux  crêtes  ou  deux  queues. 

Dllofo,  s.  m.  dilo-fo.  Entom.  Dilophe;  (ïenrc  d'in- 
sectes  diptères,  ayant  pour  type  le  dilophe  vul- 
gaire, très-commun  en  France  et  en  Angle- 
terre. 

DiloelA,  s.:f.  dilo-fiia.  Log.  DMogic  ;  ambiguïté, 
double  sens  ,  équivoque.  H  Liltér.  Dilogie  ;  dra- 
me qui  a  deux  aclions  ,  ensemble  de  deux  pièces 
qui  n'en  font  plus  qu'une. 

Dilo4|iiia,  s.  f.  diln-kia.  Hist.  anc.  Dilochie;  sub- 
division des  cataptractes  ,  des  peltastes  ,  et  des 
oplilesde  la  milice  grecque  qui  forme  la  moitié 
d'une  létrarcbie  et  comprennent  la  réunion  de 
deux  décuries.  ||  Rot.  Dilochie  :  genre  de  plantes 
archidacées,  fondé  sur  une  plante  caulescenteet 
très-élégante  de  l'Inde. 

DiloqiiUo,  S.  m.  dilolii-to.  Ilisl.  anc.  Dilochite; 
celui  qui  commandait  nne  dilochie.  Celait  un 
homme  de  rang ,  tenant  la  tête  de  la  file  de 
droite. 

Dilucidarioii  ,  S.  f.  diloxnAdmion.  Eclairaise- 
menl,  explication,  exposition,  interprétation. 

Dilucidado,  da.  p.  pas.  de  Dilucidar-  Diluci- 
dé, c. 

Dlliicldador,  S.  m.  dilouzidador.  Celui  qui  éclai- 
re, qui    explique. 

Dlliirldar,  v.  a.  diUmiidar.  Dilucider;  éclairer, 
expliquer  ,  développer,  rendre  plus  intelligible. 

Dilucidarle,  v.  pron.  dilouiidar-sèSe  dilucider; 
être  dilucidé. 

DIluzIdarlo,  S.  m.  dilomida-rin.  Ecrit  fait  pour 
en  éclaircir  un  autre;  commentaire  ,  remarques 
critiques  sur  un  livre ,  sur  un  texte  ,  pour  en  fa- 
ciliter l'intelligence. 

DIlucldcz,  s-  f.  dilomideii.  Dilucidilé,  ciarte, 
éclaircisseinent. 

Dilúcido,  da.  adj.  diloii-iido.  Dilucide;  clair, 
intelligible,  évident  ,  manifeste. 

Dlluculo,  s.  m.  ililon-koulo.  inus.  La  dernière  des 
six  parties  en  lesquelles  se  divise  la  nuit.  Il  Ra- 
belais a  dit  dilucule;  pour  signifier  point  du 
jour. 

Dllulclon,  s.  f.  diloiiizion.  Dilution  ;  action  de  di- 
luer (l'étendre  d'eau  une  dissolution,  une  li- 
queur s  procédé  qu'on  emploie  ordmairement 
pour  séparer  les  parties  les  plus  ténues  ,  qui, 
après  l'agitation  restent  les  dernières  en  suspen- 
sion et  sont  enlevées  par  la  décantation. 

Diluido,  du.  p.  pas.  de  Diluir.  Dilué,  e.  ||  Déla- 
yé ,  e. 

Diluioutc,  p.  près,  de />!7it(r.  Diluant,  délayant, 
qui  dilue  ,  (|ui  délaye. 

Diluir,  v.  a.  dilouir.  Chim.  Diluer;  étendre  d'eau 
uneli(|ueur,  une  dissolution.  ||  Médec.  Délayer 
les  humeurs. 

DiiuirMo.  V.  pron.  (/»iouir-sè.  Se  diluer;  se  déla- 
yer ;  être  dilué  ,  délayé. 

RIluNloii,  s.  f.  inus,  V.  Ilusión. 

wiiuNivo,  »a.  adj.  diloussi-vo.  inus.  Illusoire; 
propre  à  tremper  ,  á  f.iire  illusion. 

Diluviado,  adj.  dilouvia-do.  Géol.  Diluvié;  sub- 
mergé par  le  déluge. 

Diluvial,  adj.  V.  Diluviano. 


Diluviano,  ua.  adj.  dilouvia-no.  Géol.  üilu\ien; 
qui  a  rapport  au  déluge. 

Diluviar,  v.  n.  et  imp.  dilouviar.  Pleuvoir  à  ver- 
se, à  seaux. 

Diluvio,  s.  m.  dilou-vio.  Déluge,  inondation,  dé- 
bordement des  pan\.  \\  Diluvio  universal;  dé- 
luge universel,  inondation  qui  selon  la  version 
biblique  et  la  tradition  de  tous  les  peuples  a 
couvert  la  totalité  de  la  surface  terrestre,  et  fil 
périr  tout  le  genre  humain  ;i  l'exception  d'une 
famille.  ||  Fig.  Déluge;  excessive  abondance 
d'une  chose  quelconque  H  Déluge,  se  dit  d'une 
grande  quantité  d'eau  pluviale,  d'une  pluie 
abondante  et  tellement  forte  que  l'esprit  lui 
donne  le  nom  de  delut:c  par  allusion  aux  tor- 
rents de  pluie  qui  submergèrent  le  globe  ter- 
restre à  l'époque  du  déluge  universel. 

Diluvioii,  s.  m.  í/i7ouiíon.  (iéol.  Diluvion;  nom 
donné  par  les  géologues  anglais  aux  terrains  de 
transport,  dont  on  attribue  la  formation  à  une 
inondation  marine  antérieure  aux  temps  histo- 
riques» 

Diluycnte,  part.  pass.  du  v.  diluir.  Délayant;  qui 
délaie. 

Dllvlnela,  S.  f.  dilviné-la.  Bot.  Dilwiuelle;  genre 
de  phycées,  qui  a  pour  type  la  conferve  admi- 
rable. 

Dilvinia,  s.  f.  dilvi-nia.  Bot.  Dillvoynie;  genre  de 
phaséolacées,  renfermant  des  arbrisseaux  de  la 
Nouvelle-Hollande. 

Dima,  s.  m.  di-ma.  Entom.  Dima;  genre  de  co- 
léoptères qui  a  pour  type  le  dima  élatéroïde,  in- 
secte des  montagnes  de  la  Syrie. 

Diniaco ,  s.  m.  dima-ko.  Ant.  mil.  Dimaque;  sol- 
dat» pesamment  armés  ,  qui  combattaient  ordi- 
nairement à  cheval ,  mais  qui,  cependant  com- 
battaient quelquefois  à  pied. 

Dimanación,  s.  f.  dimanaiion.  Action  de  tirer 
sa  source,  son  origine,  etc. 

Dimanante,  part.  près,  du  >*.  dimanar.  V.  le 
verbe. 

Dimanar,  V.  n.  dimanar.  Prendre  sa  source,  en 
parlant  d'une  eau  courante.  ||  Fig.  Dériver,  éma- 
ner, tirer  son  origine,  venir,  découler,  résulter, 
provenir. 

Dimaquero.  S.  m.  dimnk¿'-ro.  .\.nt.  Grec.  Dima- 
chère ,  gladiateur  qui  combattait  avec  deux 
épées. 

Dimpn!<ion,  S.  f.  iii'm^njion.  Dimension;  étendue, 
mesure  d'un  corps.  |  .VIg.  Dimension  ;  degré 
d'une  puissance  ou  d'une  é(iualion. 

Dimensional,  adj.  dimi-nsional.  Qui  appartient 
A  une  dimension  ,  à  une  mesure. 

DimeraNpiM,  S.  m.  dimcras-piss.  Entom.  Dimé- 
raspis;  genre  de  diptères,  insecte  du  pays  des 
Illinois. 

Dimeredo.  adj.  í/ímt^ríf-i/o.  Zool.  Dimérède  ;  qui 
a  des  membres  doubles. 

Dimered«i.«.  s.  m.  pi.  diméré-dots.  Ichthyol.  Di- 
méreJes  ;  famille  de  |>oissons  holobranches  com- 
prenant ceux  «jui  ont  plusieurs  rayons  flexibles 
distim'tsaux  nageoires  pectorales. 

Dinirria,  s.  f.  dimé-ria.  Bot.  Dimérie  ;  genre 
dagrosiacées  renfermant  de  très-petites  et  dé- 
licates plantes  découvertes  dans  l'Australasic  et 
l'Inde  Orientale,  j  Ant.  Grec.  Dimœrie;  escouade 
de  la  phalange  grecque,  équivalant  á  une  hénii- 
lochie. 


DI  M 


—  106  — 


DIN 


Dinicriio,  adj.  dtmé-rito.  Ant.  Grec.  Diniérile; 
qui  reçoit  double  paie  el  double  ration.  S'em- 
ploie aussi  subslaiitiveniput. 
Uiniero ,  a  ij.   dimé-ro.    Ktitom.  Dimère;  qui  est 

composé  de  deux  scí^mcnií:  ou  articles. 
Dimerorrinito.  S.  m.  <limérnkiini-to.  Kchin,  Di 
mcrocriniio  ;  f^eiiro  de   /oophytes  échinodcrmcs 
pédiceliés  de  la  famille  des  asîérencriiiides. 

DInieroH,  s.  m.  pi.  dirné-rnss.  Knlom.  Dimèrcs; 
section  de  l'ordre  des  cok-oplères,  comprenant 
ceux  qui  n'ont  ou  plulAt  qui  semblent  n'avoir 
que  deux  articles  á  lnus  les  tarses. 

DlmeroMÓiuttto,  adj.  dimérosso-mato.  Zool.  I)i- 
mérosumate;  qui  a  le  corps  divisé  en  deux  par- 
ties. 

DInieroiiómatoH,  s.  m.  pi.  dimérosso-mntoss. 
Araclin.  Dimérosomates;  ordre  de  la  classe  des 
arachnides,  comprenant  ceux  qui  ont  le  corps 
divisé  on  deux  grands  seumenls. 

DlmeroMtema,  S,  f.  diméruslé-ma.  Bot.  Diméros- 
temme;  genre  de  composées,  formé  sur  une 
herbe  velue  brésilienne. 

DimeH,  s.  m.  \t\.  di-méis.  On  ne  s'en  sert  que 
dans  cette  phrase  :  andar  en  dimes  y  diretes  ;  se 
quereller  pour  un  oui  ou  pour  un  non.  ||  Excu- 
sar los  (ii'meí  y  (/íreíjs;  éviter  les  dits  et  re- 
dits. 

Diniesa,  s.  f.  dimé-ssa.  11  i  st.  eccl.  Di  messe; 
membre  d'une  communauté  de  femmes,  veuves 
ou  filles,  qui  fut  établie  à  Venise  en  lo8i  pour 
enseigner  le  catéchisme  aux  filles  et  soigner  les 
pauvres  femmes  malades. 

Dlnictópln,  s.  f.  diméto-pia.  Bol.  Pimétopic; 
genre  d'-ombellifères  ,  formé  pour  de  petites 
plantes  ramifiées  et  velues  de  la  Nouvelle-Hol- 
lande. 

»lmctro,  adj.  dimé-tro.  Poés.  gr.  Dimètre;  qui 
est  de  deux  mesures  ou  de  quatre  pieds.  S'em- 
ploie aussi  substantivement. 

Dlininrlo,  ris.  adj.  dimia-rio.  Zool.  Dimyaire; 
qui  a  deux  muscles. 

Dlniiarios,  s.  m.  pi,  dimia-rioss.  Conchyl.  Di- 
myaires;  ordre  de  conchifères,  comprenant  ceux 
qui  ont  deux  muscles  d'attache,  et  dont  la  co- 
quille offre  distinctement  deux  impressions  mus- 
culaires latérales  et  séparées. 

Dlmldiado,  da.  part.  pass.  du  v.  dimidiar. 

Dimldiur,  v.  a.  Diviser  par  moitiés. 

Diminución,  S.  f.  í/trnútoiizíon.  Diminution  ;  a- 
inoiidrissement ,  retranchement  de  parties.  || 
Retraite  d'un  mur,  diminution  progressive  du 
diamètre  d'une  colonne,  etc.  H /r  en  diminu- 
ción; aller  en  diminuant. 

DIniilluccer,  v.  n.  inus.  V.  Diminuir. 

Diminuido,  da.  pari.  pass.  du  v.  Disminuir. 

Diminuir,  V.  a.  inus.  V.  Disminuir. 

Diminutamente,  adv.  diminoutamén-té.  En  di- 
minutif. I  inus.  En  détail. 

Diminutivamente  ,  adv.  diminoulivamén-té. 
Gramm.  Sous  forme  de  diminutif. 

Diniinurivo.  va.  adj.  inus.  diminouti-vn.  Qui  di- 
minue, qui  amoindrit.  Il  (Iramm.  Diminutif;  se 
dit  de  tout  mot  qui  a  une  signification  plus  fai- 
ble ou  plus  adoucie  que  celui  dont  il  est  formé 
par  l-addilion  d'une  ceiiaine  terminaison. 

Diminuto,  ta.  adj.  dimino}i-tn.  Défectueux,  im- 
parfait. Il  Petit,  de  courte  dimension.  ||  Se  disait 
d'un  prisonnier  de  l'Inquisition  qui  taisait  un» 


partie  de  ce  qu'il  savait,  ou  qui  répondait  mal  a 
ses  juges. 

Dlmlalun,  s.  f.  dimission.  Démission;  l'acte  par 
-  lequel  ou  se  démet  d'une  charge.  ||  Hacer  dimi- 
sión ;  se  démettre,  se  défaire  <le  sa  charge,  don- 
ner sa  démission.  Il  Dimisión  de  una  hipoteca: 
main-levée  d'une  hypothé(|ue. 

DlmlMwrluH,  s.  f.  pi.  (/i '>iú.to-ria««.  Dimissoire; 
letlre  d'un  évéqiie  pour  conférer  ses  pouvoirs  á 
un  autre.  {|  Caria  de  dimisorias;  lettres  dimis- 
soriales  qui  i ontiennent  un  dimissoire.  ||  Dar  ó 
llevar  dimisorias;  renvoyer  (juelqii'un,  mal  ac- 
cueillir ses  demandes. 

DlmlHorlo,  ria.  (iirfiiJ«o- nu. Dimissorial;  (|ui  con- 
tient un  dimissoire. 

Dimitido,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  dimitir. 
Il  adj.  (".e  il  (luoi  on  a  renoncé. 

Dimitir,  V.  a.  dimitir.  Renoncer,  abdiquer,  se  dé- 
mettre. 

Dimitirne,  V.  pron.  dimitir-sé.  Se  démettre,  être 
renoncé. 

Dimoûo,  s.  m.  inus.  V.  Demonio. 

Diniorfandro,  S.  m.  dimorfan-dro.  Hot.  Dimor- 
phaiulre  ;  genre  i!e  mimosacées  qui  a  pour  type 
le  dimorphandre  élevé,  grand  arbre  du  Brésil. 

DimórHdo.  S.  m.  dimor-fido.  Entom.  Dimorphide; 
genre  d'hyménoptères,  de  la  section  des  porte- 
aiguillon. 

Dimórllna  ,  s.  f.  dimor-fina.  Moll.  Dimorphine; 
genre  de  céphalopodes  fossiles  de  la  famille  dea 
énallostégucs. 

DlmorllMmo,  S.  m.  dimorfis-mo.  Hist.  nat.  Dimor- 
lisme:  dimorphes,  phénomène  qui  caractérise  les 
substances  .  ou  plutôt  dilTèrence  quo  présentent 
dans  leurs  formes  les  corps  qui  ont  une  même 
composition  chimique,  mais  qui  diffèrent  dans 
leur  état  inoUéculaire. 

Dimorfo,  ta.  adj.  dimor-fo.  Hist.  nat.  Dimorphe; 
qui  est  susceptible  de  revêtir  deux  formes  dif- 
férentes. Il  Dimorphe;  se  dit  surtout  en  minéra- 
logie d'une  substance  qui  peut  réunir  des  cris- 
taux appartenant  à  deux  systèmes  difl'érenls. 

Dlmorfotera,  s.  f.  dimorfolé-ka.  Bot.  Dimorpho- 
thèque  ,■  genre  de  composées  formé  pour  des 
herbes  ou  sous-arbrisseaux  du  Cap. 

Dimu-Ho.  s.  m.  dimnu-ssio.  Entom.  Dymusie;  gen- 
re de  coléoptères  pentamères. 

DinamarquéM,  na.  adj.  dinamarhéss.  Ce  qui  ap- 
partient au  Danemarck.  |  adj.  Danois;  habitant, 
natif  du  Danemarck. 

Dinámeno,  S.  m.  di/ia-mâno.  Polyp.  Dynamènc; 
genre  de  polypes  voisin  des  sertul.iires  certula- 
riées  ,  et  ayant  pour  type  le  dinamènc  operculé 
qui  habite  les  mers  d'Europe  et  d'Amérique. 

Dinamia,  s.  f.  rfîna-miVi.  Ppys.  Dynamie  ;  unité 
qui  sert  à  mesurer  l'effet  utile  d'une  puissance, 
d'uue  maladie,  etc. 

Dinámica,  s.  f.  dina-mika.  Dynamique;  science 
des  forces,  qui  meuvent  les  corps. 

Dinámico  ,  ca.  aiij.  dina-  miko.  Dinamique  5  qui 
a  rapport  à  la  dinamique. 

Dinamismo.  S.  m.  dinnmis-mo.  Phyl.  Dynamis- 
me; système  que  établit  qui  la  matière  n'a  point 
d'existence  par  elle-même,  qu'elle  est  le  résul  - 
tat  de  la  tendance  en  sen>  opposé  de  deux  forces 
l'une  contractive,  l'autre  expansive;  dont  la  pre- 
inierc,  si  elle  parvenait  à  subjuguer  l'autre  tota- 
lement, réduirait  la  matière  à  n'être  qu'un  point 


DIN 


—  167  — 


DIN 


mathématique. 
uinamlAta  ,  s.  m.  dinamis-ta.  Phyl.  Dynamiste; 

partisan  du  dvnamismp. 
Dinamo  ,  ó  uinámodo  ,  s.  m.  dina-mo.  Tech. 
Dvmnamc  ou  dynainode;  expression  dont  on  se 
sert  pour  désigner  l'unité  de  travail  a  fin  d'éva- 
luer l'effet  d'une  machine. 
DinaniOKt'HOMÎa,  S.  f.  dinamog-héné-ssta.  Méd. 
Dynaniofíóncsie:  traitement  propre  à  raffermir 
les  con«tilutions  débiles. 
Diiiiimolúsia,  S.  f.  iinamnloq-hia.  Dynamologie; 
traité  sur  les  forces   considérées   abstractive- 
nieiit. 
uinaniol»sico,  ca.  adj.  dinamoioq-hiko.  J)\ni- 

molo^ique;  qui  a  rapport  à  la  dynamologie. 
Dliianionictria,  S.  f.  dinamomé(ri-a.  Uidact.  Dy- 
namoinétrie  ;  mesure  des  forces,  connaissance 
du  dynamoinètre. 
Dliiamoiiirtrlco  .   ca.  adj.  dinamomé-triho.  Di- 
dact.  Dynamoinétrique  ;  qui  a  rapport  au  dyna- 
momètre, ou  à  la  dynamomélrie. 
Dlnanrómetro,  s.  m.  dinamo-mélro.  Techn.  Dy- 
namomètre ;  instrument  qui  sert  à  mesurer  et  à 
comparer  la  force  relative  des  hommes  et  des 
bêles  de  trait.  On  s'en  sert  aussi  pour  apprécier 
la  résistance  des  machines,  et  évaluer  les  puis- 
sances motrices. 
Dinan.  S.  m.  dinan.  Dinan;  espèce  de  toile. 
Dliiaiidés,  adj.  et  s.  diîiandéss.  Uinandois;  habi- 
tant de  la  ville  de  Dinan  ,  en  Bretagne.  Qui  ap- 
partient à  cette  ville  on  à  ses  habitants. 
DinantéM,  s.  et  adj.  dinantéss.  Dinantois  :  habi- 
tant de  la  ville  de  Dînant,  en  Belgique.  Qui  ap- 
partient à  cette  ville  ou  à  ses  habitants. 
Dinar,  S.  m.  dinar.  Métrol.  Dinar';   monnaie  de 

Perse  de  la  valeur  d'un  éru  ou  ducat  d'or, 
Dinarda,  S.  f.  dinar-da.  Entom.  Dinarde  ;  genre 
de  coléoptères  qui  a  pour  type  la  dinarde  dentée, 
insecte  qui  habite  en  Europe  dans  les  fourmi- 
lières. 
Dinasta,  S.  m.  dinas-la.  Hist.  anc.  Dynaste;  sou- 
verain dont  les  états  était  peu  considérables  et 
qui  ne  régnait  qu'avec  la  permission  des  gran- 
des nations. 
DinaNtia,  s.  f.  r{/ria5(t-a.  Dynastie:  suite  de  rois 
ou  de  prince?,  issus  du  même  sang  et  qui  ont 
régné  ou  qui  régnent  encore  dans  un  pays. 
DináMtico,  ca.  adj.  dinas-tilio.  Dynastique;  par- 
tisans d'une  dynastie.  I  Dynastique;  ce  qui  a  rap- 
port à  une  dynastie. 
Dinástido  ,  adj.  dinas-tido.  Entom.  Dynaslide^ 

qui  ressemble  à  un  dynaste  ou  scarabée. 
DináwtidoN  ,  s.  m.  pi.  dinas-tidoss.  Entom.  Dy- 
nastidos;  famille  de  coléoptères,  ayant  pour  ty- 
pe le  genre  scarabée. 
DincinàKono,  S.  m.  dinémn-<\ono.  Bot.  Dinéma- 
gone:  genre  de  maipighiacées  ,  comprenant  des 
sous-arbrisseaux  du  Chili. 
Dincniandro,  S.  m.  dinéman-dro.  Bot.  Diiiéman- 
drc;   gendre  de  maipighiacées  ,  formé  pour  des 
arbrisseaux  du  Chili  ,    et  dont  les  fleurs  sont 
jaunes. 
Dinemo,  adj,  diné-mn.  Zool.  Dinème  ;  qui  a  deux 
filaments  ou  tentacules.  |1  s.  m.  Dinème:  genre 
d'orc hidocées  .  dont  le  type  est  le  dinème  poly- 
luilbon,  épiployte  à  rhizome  rampant  originaire 
des  .\ntilles  et  du  Mexique. 
DlucBiaro.  5.  m.  dinémou-m.  Crust.  Dinémoure; 


genre  de  siphonostomcs  trouvés  sur  un  requin 
dans  la  mer  des  Indes  et  comprenant  les  crus- 
tacés dont  le  corps  est  alongé  et  rétréci  au  mi- 
1  eu  et  dont  la  carapace  est  mince. 

Dinei-a ,  s.  f.  diné-ra.  Entom.  Dinére;  genre  de 
diptères  qui  a  pour  type  la  dinére  impériale,  bel- 
le muscide  dont  le  vol  est  trés-agile  ,  et  qui  se 
trouve  sur  les  onihcllilères  en  Fiance  et  en  Al- 
lemagne. 

Dinerada.  S.  f.  dinérn-da.  Grande  quantité  d'ar- 
gent. Il  V,  Maravedí. 

Uincrado,  S.  m.  inus.  V.  Dinerista. 

Dineral,  s.  m.  Grande  quantité  d'argent.  (  Petite 
mesure  contenant  pour  un  denier  d'huile  ou  de 
vin.  Il  Denier  de  iiii  ou  de  loi.  ||  V.  Dinero. 

Dinerillo,  s.  m.  dim.  de  Dinero.  ||  Denier;  mon- 
naie d'.Vragon  de  la  griindeur  d'une  lentille.  || 
Fam.  Petite  quantilá  d'argent. 

DlnerlMnio.  s.  in.  inus.  dinéris-mo.  Profession 
d'avoir ,  d'amasser  de  l'argent,  d'en  faire  son 
dieu,  etc. 

Dinerluta,  s.  m.  inn^ din^ris-ta.  Celui  qui  fait 
profession  d'amasser  de  l'argent. 

Dinero,  s.  m.  diné-ro.  Argent,  toute  espèce  de 
monnaie.  ||  Denier;  monnaie  de  cuivre  qui  avait 
cours  anciennement  en  Espagne.  ||  Denier  de  fin 
ou  de  loi;  titre  de  l'argent.  (  Denier;  monnaie  de 
cuivre  valant  la  douzième  partie  d'un  sou  et  qui 
est  aussi  monnaie  de  compte.  (|  Dinero  húrga- 
les,  sorte  d'ancienne  monnaie  de  Burgos.  ||  Di- 
nero efectivo,  argent  comptant.  ||  Dinero  con- 
tante ó  de  contado,  argent  comptant.  ||  Dinero 
llama  dinero, l'argent  appelle  l'argent, ou  l'eau 
va  à  la  rivière.  |  Buen  dinero,  bonne  paie.  Se 
dit  ironiquement  d'un  mauvais  payeur.  |j  Tener 
dinero,  avoir  de  l'argent;  être  riche,  [j  Â  dinero 
seco,  argent  comptant. 

Dineroso  ,  ma.  adj.  inus.  dinéro-sso.  Riche,  opu- 
lent. V.  Acaudalado. 

Dineruelo,  S.  m.  dim    de  Dinero. 

Dlitelo,  s.  m.  diné-to,  Entom.  Dinète  ;  genre 
d'hyménoptères  de  la  section  des  porte  aiguil- 
lon. 

Dinsa.  S.  f.  dinn-ga.  Mat.  Dinga;  barque  de  la 
côte  du  Malabar  qui  a  beaucoup  d'élancement, 
et  dont  de  la  quille  est  Irès-courbée. 

Dingolondangoet,  s.  m.  pop.  dinngolondan-qott. 
Terme  auquel  chacun  attache  le  sens  qu'il  lui 
plait. 

Dlnico,  ca.  adj.  di-niko.  Mcd.  Dinique;  qui  est 
propre  á  combattre  le  vertige. 

Dinidoro,  S.  m.  dinido-ru.  Entom.  Dinidor;  gen- 
re d'hémiptères,  dont  le  type  est  le  dinidor  ta- 
cheté du  Brésil. 

Dino,  na.  adj.  inus.  V.  Digno. 

OinobrienNcfl,  e.  m.  pi.  dinobriin-siss .  Infus. 
Dinobryens;  famille  de  znophites  infusoires.  qui 
a  pour  type  le  genre  dinobryon. 

Dlnobrion,  s.  m.  dinnbrinn.  Infus.  Dinobryon: 
genre  de  zoophyles  infusoires,  dont  le  type  est 
le  dinobryon  s<»rtulaire,  dont  le  corps  des  ani- 
malcules est  vert  et  le  polypier  diaphane. 

Dlnocari«,  s.  m.  dinolia-rist,  Infus.  Dinocharis; 
genre  de  zoophiles  infusoires,  comprenant  des 
animaux  á  cuirasse  cylindrique  ou  comprimée  et 
flexible,  qui  vivent  dant  les  eaux  douces  stag- 
nantes. 

Dlnodero  .  s.    m.  dinodé-ro.    Entom.  Dinodèrr: 


DIO 


—  168  — 


DIO 


genre  de  coléoptères  télramères,  dont  le  lypi;  est 
le  démodère  ocellé,  insecte  propre  á  l'Angleterre. 
Dlnodo,s.  m.  dino-do.  Kntum.  üinude  ;  genre  de 
coléoplères  |tentamères  dont  le  type  est  le  diuo- 
de  ruiipèdc  commun  en  Kurope. 
Dinomo,  S.  m.  dino-nio.  Kntom.  Dinome  ;  genre 
de  coléoplères  ,  dont  le  type  est  le  dinoiuc  pur- 
puré ori;;inaire  du  Mexique. 
Dinoniorri) .  s.   ni.  ilinomor-fo.  Entom.  Dinotnot- 
¡)lii';  genre  de   coléoptères  ,   ayant  pour  type  le 
dinomurphr  piniéloïde  ,  originaire  du  Brésil, 
DiiiopMO  ,  s.  m.  dinop-sn.  Kntom.  Dinops  ;    gertre 
de  clieiropiéres,  formé  pour  une  espèce  de  chau- 
ve-souris d'Italie, 
sinoriw,  s.  m.  dino-riss.  Ornilh.  Dinoris  ;  genre 
d'oiseaux   de  la  famille  des  bré>ipennes  ajiprü- 
chont  de  la  tiulle  de  l'autruche  et  trouvés  à  l'état 
fossile  dans  la  Nou\elle-Zélcinde. 
DiiiOMMiiriaiio ,    s.  va.  dinossaurin-no.  Erpet.  Di- 
nosaurien  ;  ordre  de  reptiles  fossiles  ,  terrestres 
et  gigantesques,  découverts  dans  la  Grande  Bre- 
tagne 
Dinoterio  ,    S.    m.   dinoté—rio.   Mam.   Dinothé- 
rion;  nom  générique  d'un   énorme  mammifère 
fossile;  sorte  de  tapi  gigantesque  dont  on  trouve 
les  restes  dons   les   sables  et  dans  les  calcaires 
supérieurs  du  centre  de  l'Europe. 
DiiiómoiK»  ,  s.  m.  dino-méno.  Entom.  Dynomène; 

genre  de  crustacés  décapodes. 
Dliiuro  ,   s.   m.  dinoH-ro.   Entom.  Dinurc  ;  genre 
hyméno^ilères,  ayant   pour  type    le  dinure  de 
Gcer ,  d- Angleterre 
DIobolo,  s.  m.  aiit,  diobo-lo.  Gr.  Diobole;  poids 
et  monnaie  d'Athènes  qui  valait  deux  oboles.  || 
Méd.  Poids  médical ,  scrupule. 
Diobre,  (  par  )  dio-bré.  Interj.  pop.  V.  Por  Dios. 
niocoHal,  adj.  inus.  V.  Diocesano. 
DIocrwano  ,  lia.  adj.  diozéssa-no.  Diocésain  ;  qui 
est  originaire  d'un  diocèse  ou  qui  l'-habile.  Se 
dit  de  l'évèque  d'un  diocèse. 
Dlóresi,  s.  f.  V.  âioc&sis. 

Diócesis,  s.  f.  dio-zéssiss.  Diocèse  ;  district  dans 
l'étendue   duquel  l'évèque  exerce  sa  juridiction 
spiritoielle.  |  Hist.  anc.  Diocèse;  nom  que  don- 
noient  les  Romains  aux  neuf  circonscriptions  ter- 
ritoriales des  provinces  d'.Vsie. 
Dioclea  ,   S.    f.   dio-hléa.   Bot.  Dioclée;  genre  de 
plantes  phaséolacées   qui  comprend  de  belles 
plantes  volubiles  qui  croissent  dans  l'Amérique 
tropicale. 
Diócleas,  s.  f.  dio-kléass.  Xn\.  Gr.Dioclécs;  fêtes 
que  les  mégariens  célébraient  au  printemps  en 
l*^honneur  de  Pioclès  ,  jeune  hommme  qui  mou 
rut  en  défendant  son  ami. 
Dioco,  s.  m.  dio-ko.  Entom.  Diochus;  genre  d'in- 
sectes coléoplères  penlamères,  dont  le  type  est 
le  diochus  nain,  très-petit  insecte  apporté  de  la 
Colombie. 
DIoctaedro,  dra,  adj.  dio'taé-dro.  Miner.  Dioc- 
taédre;  épithète  donnée  aux  cristaux  qui  offrent 
dans  leur  ensemble  la  combinaison  de  deux  oc- 
taèdres différents.  i 
Diootnual,  adj.  rZíokfotiaí.  Miner.  Dioctonal;  épi-  ' 
thète  donnée  à  certains  cristaux  qui  présentent 
dans  l'ensemble   de  leurs  faces  la  combinaison 
d'un  octaèdre  ,   avec  un  solide  qui  tient  égale-  ' 
ment  huit  faces,  mais  dont  la  forme  est  de  dif- 
férentes espèces.  I 


Diortria,  S.  f.  t/«oUr»-a.  ïutom.  Dioclnc;  genre 
d'insectes  diptères  qui  a  pour  type  la  dioctrie 
ruiipéde  connue  en  Europe  et  en  Amérique. 

DIodcMmo  ,  s.  m.  diodés-mu.  Entom.  Diodesme; 
genre  d'insectes  coléoptères,  dont  le  type  est  le 
diodesme  unicolor ,  petit  insecte  entièrement 
noir. 

Diodia,  s.  f.  dio-dia.  Dot.  Diodie;|çenre  de  plan- 
tes cusperu)«cocies,  fondé  pour  quelques  herbes 
et  sous-arbriseauTt  qui  croissent  dans  les  régions 
tropicales  du  nouveau  continent. 

Diodirincos.  m.  diodirinn-im.  Entom.  Diodyrin- 
que;    genre   d'insectes  ciJéoptères  ,  fondé  pour 

une  Cispécejaune-rougeàirc  d'Europe  cl  des  Etats- 
Unis. 
Diodo,   s.  m.  dio-do.   Ornith.  Diudon;  genre  de 

faucons  à  bec  bidente. 
Diodoii  ,   sr   m.  (íío-í/oH.  I(  hihy.  Diodon  ;   genre 
de  plei  tognathes  ,  renfermant  des  poissons  pro- 
pres auv  mers  tropicales. 
Dlodoiirérato,  la.  aej.  diodon/v-fulo.  Cérat.  Dio- 
doncéphale  ;   monstre  qui  tient  une  double  ran- 
gée de  de  m  s. 
DIoduiito,  s.  m.   diodon-to.  Entom.    Diodonte; 
genre  d'insectes  coléoplères  hétéromères  ,  qui  a 
pour  lA-pc  le  diodonte  du  l'.ap.  |  Genre  d'insec- 
tes hyménoptères  dont  le  type    est  le  diodoii 
trrsle. 
Diorrla ,  s.  f.  dioé-zia.  Bot.  Dioécie ,  classe  vingt- 
deuzième  du  système  sexuel  de  Linné  .  compre- 
nant les  plantes  dont  les  Heurs  sont  unisoxuelles. 
DIo;(dooflrla,    s.  f.  dioifdoé-drin.  Miner.  Diog- 
doédrie  ,•  étal  d'un  cristal  qui  forme  deux  pyra- 
mides de  base  carrée  ,  et  dont  les  faces  ont ,  de 
deux   en   deux  ,  à  la  même  inclination  relative- 
ment à  la  base. 
DioKdoédrIco ,    ca.   adj.  dioijdoé-driUo.  Miner. 
/>iogdoèdrique;  qui  présente  le  caractère  de  la 
diogdoédrie. 
DIosdoedro,  S.  m.  diogdoé-dro.  Miner.  Diogdoè- 
dre;  cristal  qui  offre  le  phénomène  de  la  diog- 
doédrie. 
Dioico  .  ca.   adj.   dio-ilo.  Bol.  Dioïque;  épithète 
donnée  aux  plan  les  dont  les  sexes  sont  séparés 
par  des  individus  différenis.  |  s.  m.  pi.  Entom. 
Dioicos  ;  dioïques;  section  de  céphalopodes  com- 
prenant les  animaux  qui  ont  des  sexes  distincts. 
Dioleon ,  s.   m.  dioiéon.  Mus.  Gr.  Diauléon;  mu- 
sique jouée  sur  la  ilute  appelée  diaule. 
DIolodi'omo  ,  s.  m.  diolodio-mo.  Hist.  Gr.  Diau- 
lodrome  ;  celui  qui  disputail  le  prix  de  la  course, 
dans  les  jeux  de  l'antique  Grèce,  et  qui  parcou- 
voit  deux  fois  la  largeur  désignée. 
Dionicdea,  S.  f.  diomé-déa.  Bot.  Piamédée;  genre 
de  palntcs  à  fleurs  composées.  ||  s.  f.  pi.  Diomé- 
deas  ;  diomédées;  tribu  de  plantes  dont  le  type 
e>t  le  dyomédée. 
Dioniédes  ,   S.  m.  diomé-déss.  Myth.  Diomède; 
L'un   des    vaillants  guerriers  qui  s'illustrèrenl 
au  siège  de  Troie. 
Dioiueias,s.  f.  pi.  diomé-iass.  myth.   Dioméies; 
fêles  que  l'on  célébrait  à  Athènes  en  l'honneur 
de  Jupiler  Diomède. 
Dlóiiioro,  s.  m.  dio-moro.  Entom.  Diomore;  gen- 
re d'insectes  hyménoptères,  dont  le  type  est  le 
diomorenoble  d'Angleterre. 
DiórnoKiM,   s.   f.   diàti-kossiss.    Méd.  Dioncose; 
sorte  de  tuméfaction  ou  de  plélhore  produite  par 


DIO 


—  IC9  — 


DIO 


la  diffusion  des  liquides  en  circulai  ion  ou  [lar  la 
rélenlion  des  matières  destinées  à  ôl re  encré-  ^ 
lees.  I 

Dione,  s,  f.  dio-né.  Myth.  Dionc,  nypmpho,   fille 
do  Nérée  cl  Ao  Doris,  qui,  suivant  Homère,  eut  I 
de  Jupiter  lo  déesse  Vénus.  < 

»\ànea.  adj.  dio-néa.  Myth.  Dionéeç   surnom  de  , 
Vénus,  fille  de  Dione.  I 

Uiótica,  s.  f.  din-néa.  Bot.  Dionée  ;  f^enre  de 
piailles  droséracées,  formé  pour  une  petite 
plante  vivace,  très-glabre,  dont  les  feuilles  ont 
la  forme  des  coquilles  appelées  coquilles  de 
Vénus.  I 

Diónfalo.  s.  m.  didn-fnlo.  Enlom.  Diomphale; 
genre  de  zooiihyles  infusoires  de  la  famille  des 
baeilariadécs. 

Oiofiinin  ,  s.  f.  dioni-ssia.  Pierre  noire,  tachetée 
de  ronge,  qui,  dissoute  dans  l'eau  prend  le 
goùl  du  vin,  et  qu'  Pline  regarde  cuiuuie  un 
préservatif  contre  l'ivresse. 

UtoiiiMlacBi»,  s.  f.  pi.  dionissia-kass.  Hist.  anc. 
Dionysiatjucs;  fêtes  que  les  Grecs  célébraient 
en  l-honneur  de  Bacchus. 

DioiiÍ!*ittco,  c».  í/íOHíMírt-'.o.  Hist.  anc.  Diony- 
siaque; qui  a  relation  avec  Bacchus. 

DioniMiad!»,  s.  f.  dionis.sin-dn.  Hist.  ant.  Dio- 
nysiadc;  nom  des  fcleá  de  Bacchus  célébrées 
à  Sparte. 

Dionisio,  adj.  fííimí-xsto.  Myth.  Dionysus;  sur- 
nom de  Bacchus,  dieu  de  Nysa. 

DioiiÍNÍon,  s.  m.  dioni-ssion.  ant.  ür.  Dionysioo; 
temple  de  Bacchus  dans  l'Attique. 

Díohí.símí^o,  ctt.  adj.  dinni-s.iis-lxo,  Méd.  Dionysis- 
quc;  épithète  donnée  à  des  éminenccs  osseuses 
qui  se  montrent  dans  la  région  des  tempes. 

Dioniso.4,  s.  m.  dinni-ssoss.  Pharm.  ant.  Diony- 
sos; ancien  nom  dnin  collyre  que  les  Gres  pré- 
paraient avec  de  la  myrrhe  ,  du  vin  de  Ghio,  ctc 

Dionixo,  s,  m.  í/i"oíii/c-.íí».  Entom.  Dionyx;  genre 
de  coléoptères,  dont  le  type  est  le  dionyse  pa- 
rallélogramme ,  grand  insecte  du  Brésil. 

Diópatra,  s.  f.  dió-patra.  líntom.  Diopatrc;  gen- 
re d'annélides  chélopodcs  qui  a  pour  type  le 
diopatre  d'Amboine. 

Diopcto.  tu.  adj.  dió-péto.  Hist.  ant.  Diopète; 
tombé  du  ciel;  se  disait  de  quelques  statues  de 
certains  dieuv. 

UiopHidenM ,  s.  f.  dinpssidé-ass.  Entom.  Diop- 
sidécs;  tribu  de  diptères,  ayant  pour  type  le 
genre  diopsis. 

Ui«'t|tM¡<ln,  s.  m.  dióp-ssido.  Miner.  Diopsidc;  mi- 
néral du  Piémont,  d'un  gris  verdàtrc  identique 
avec  le  pyroxène. 

DiopHJN,  s.  f.  diop-ssiss.  Entom.  Diopsis;  genre 
d-insiicles  diptères,  dont  le  type  est  la  diopsis 
ichneumonienne. 

DiopMo  ,  MU.  adj.  i/top-s5o.  Entom.  Diops;  quia 
les  yeux  doubles. 

DIoptuMl.x ,  s.  f.  dinptn-ssiss.  Miner.  Dioplase; 
silicate  (le  cuivre  dont  les  cristaux  demi-trans- 
parents laissent  voir  à  l'intérieur  de  leur  masse 
leurs  clivages  par  des  reflets  assez  vifs. 

DIoptrn.s.  f.  diop-trn.  Opt.  Quart  de  cercle; 
in>*lrument  pour  prendre  les  hauteurs. 

Itlùptricn.  s.  f.  diop-trikn.  Phys.  Dioptnque; 
partie  de  la  physique  qui  traite  des  phénomènes 
de  la  lumière  réfractée,  en  traversant  des  mi - 
lieux  de  densité  différent. 


DIóptrico,  ca.  adj.  diop-tri-lco.  Phys.  Dioplri- 
que;  quia  rapport  à  la  dioptrique.  Ep'ithète  don- 
né à  tous  les  instruments  composés  de  >erirs 
qui  rapetissent  ou  grossissent  les  objets  t^i'ou 
regarde  à  travers. 

Dioptri.sino,  s.  m.  í/to/;-írí.ímo.  Chir.  Dioptri>- 
me;  dilatation,  application  d'un  instrument  di- 
laieur. 

niorumn.  S  m.  dio-ra-ma.  Phys.  Diorama;  sjiec- 
tacle  (}ui  consiste  dans  une  exposition  de  ta 
bleaux  on  vues  peintes  sur  toile  ,  d'une  grandi' 
dimension,  qui  au  lieu  d'être  circulaires  cumine 
celles  (lu  panorama  sont  étendues  sur  un  plan 
vertical,  de  manière  qu-on  peut  en  varier  le> 
tons  principaux  comme  les  secondaires,  en  mo- 
difiant avec  rapidité  les  jeux  de  la  lumière,  et 
produisant  spontanément,  soit  sur  un  point 
spécial  (lu  tableau  .  soit  sur  son  ensemble,  tous 
les  effets  lumineux  naUirelset  artificiels. 

Iliornniico ,  va.  adj.  dióra-mikti.  Dioramique; 
qui  concerne  le  diorama. 

»¡ore«íi>i,  s.  f.  dioré-ssiss.  Pathol.  Diorrhese ,  ou 
diorrhose;  fiiix  excessif  de  sérosité  ou  d-urine. 

Dioricwiioro,  S,  m.  diorikó-déro.  Entom.  Diury- 
chiidère  :  genre  d'insectes  coléoptères  pentame- 
rcs,  dont  le  type  est  le  molops  alpestre. 

niorinipro ,  S.  m.  dinri-méro.  Entom.  Diorvmè- 
re;  genre  d-lnsecles  coléoptères  du   Brésil! 

Dioriiia ,  s.  f.  din-rinn.  Enlom.  Diorinc;  genrp 
d'insectes  lépidoptères  diurnes  ,  fondé  pour  un 
charmanl  insecte  du  Brésil. 

Uioritico,  ou.  adj.  diori-li  o.  Minèr.  Dioritiqiie; 
qui  contient,  qui  renferme  du  diorite. 

Diorito,  s.  m.  diori-to.  Miner.  Diorite;  roche  de 
formation  ignée  composée  essentiellement  de 
feldspath  ou  d'amphibole,  susceptible  de  poli  et 
pouvant  être  employée  comme  pierre  de  déco- 
ration. 

DiortoMis  ,  s.  f.  dinrlo-ssiss.  Chir.  Diorthose  .•  ré- 
duction d'un  membre  fracturé  ou  disloqué. 

Diortótico,  ca.  adj.  diartnli-ho.  Chir.  Diortholi- 
que;  qui  sert  pour  redresser. 

Dios  ,  s.  m.  di-osxs  Dieu  ;  l'Etre  suprême.  ;|  Jého- 
vah;  nom  hébreu  de  Dieu.  ||  Dieu  fausse  divinité 
des  Payens.  |  Fig.  Dieu,  chose  à  laquelle  on  est 
fortementaltaché.  1|  Lamannó  el  brnzn  de  lh:i.s; 
la  main  ou  le  bras  de  Dieu;  le  pouvoir  divin, 
l'omnipotence  divine.  ||  El  ojo  de  Dios  ;  l'<vil  de 
Dieu;  !a  divine-providence.  |  Kl  dedo  de  Dios;  le 
doigt  de  Dieu;l'interventwn  céleste.  |  El  nlznr  à 
Dios;  le  lever-Dieu.  |  Dios  homhre,  ci  el  hombre 
D/o.v  .•  Dieu-lionime  ou  l'hinniiie-Mieu  ;  .lésiiN- 
Christ ,  la  deuxième  personne  de  la  sainte  trini 
té.  I  Estar  con  Dios;  être  en  Dieu,  devant  Dieu, 
être  mort.  Il  Todo  va  como  Dios  quiere  ;  tout  ^a 
comme  il  plail  à  Dieu;  c  est-à-dire  que  celui  qui 
est  abandonné  des  hommes  peut  encore  espérer  le 
secouisdeDieu.  il  El  hombre  propone  y  Dios  dij)"- 
ne;  l'homme  propose  el  Dieu  dispose;  se  dit  des 
projets  formes  qui  ne  peuvent  s'accomplir  sans  la 
volonté  de  Dien.  ||  5i  Dioî  íjiuícrp.s'ilplait  à  Dieu. 
Dioi  snbe  ;  Dieu  sait.  ||  Dios  lo  sabe  .  Dios  sahp. 
si;  Dieu  le  sait.  Dieu  sait  si:  se  dit  communé- 
ment pour  manifester  l'incertitude  de  quelque 
chose.  Dios  lo  quieral  plmjiera  it  Dins  !  Dieu  le 
veuille!  Plaise  à  Dieu!  Plut  à  Dieu  ;  locutions 
qui  expriment  le  désir  de  quelque  chose.  ||  P'<- 
vutnn  tos  Hloaes  ;  plut  :mix  Di<'nx  !  <e  dit  dans  le 

It 


DIO 


170  — 


DIO 


iiii'iiif  Mii>    mai»  fil    |)ailiiiit    îles  Du-.u  du  Fa- 
^aiiisiiic  11  Mías  lili  liliiv.  Uiiis  me  iinanlH  de  eso; 
Dieu   in-cii  (¿iiid»'.  a  Dicii  in;  itluisc  ,  l)ii-u  in*eii 
prí^scrvci    loiiilitms    qui    scivent   u  exprimer  la 
•Tiiiiile  d'une  (licite.  |i  hflaiitc  lU'  l)i"«,   Deo.t  me 
ÎÏ  /('.sí/r/o;  sur   lUdii    Dieu  ,  deviiiil   Dieu.   Dieu 
nre-il  léiiioiii.  Dieu  le  siiil;  fi)rnuilcs  d'fitrirmiilion. 
II  Si'ijiin  es  rl  f'iin  ,  «sí  iln  Dí<>.v  la  inaiitu;  Dieu 
(loiiiie  le  Iroid  selon  le  drap  ;  se  dit  pour  l('-iii«»ig- 
ner  que  Dieu  iciiand  les  niau\   sui\ani   la    furee 
dccliacun  pour  les  supporier.  H  Asi  Dios  mr  oi/h- 
(/e;  ainsi  Dieu  me  sml  en    aide  ;  locution  qui  ex- 
prime le  secours  di\in    pour  l'areoinplissentent 
(l'un  serment.  |  l:ii  nonibre  ilr  Dios  ;  au  nom  de 
Dieu;  loeiiliou    employée   jdiur  donner  plusd'in- 
sislance  a  ui\e    demande.  ||  /'or  anuir  de   Dius^ 
pour  j-amour  de  Dieu  ;  en  lan^a^e  fdinilier  sifi- 
sitie  };rnliiilomenl,  sans  intéiiM.  ||  i'iiinn  ¡un- amur 
de  Ditis:  <  omme  pour  l'amour  de  Dieu  .  se  dit  de 
eelui  (jui  donne  ou  lait  quelque  cliosc  avec  niau-  i 
Naise  volonté,    a\e(    peu  d'oldii;eanie.  à  contre  | 
ru'ur.  (iiaiias  ii  lUns  y   >'(/.;  Du-u  merci  et  vous, 
/>ieu  merci  et  à  vous;  evpresions  familières  de  re- 
nicrcienuMit  un  de  politesse.  |1  IHosifiiarde  a  Vd.^ 
vaifa    Yd.   con  Dins:   Dieu  vous  conserve  ,  Dieu 
vous  conduise  ;  se   dit  pour   saluer.  !|  DÑ'í  se  lo 
pa(juv  à    Yd,  ;  /)ieu  vous  le   rende  ;  se    dit  ¡lour 
remercier  d'une  chose.  ]  Dio.t  f/imri/e a  >'(/.;Dieu 
vous  f;arde.  |  Jesus\  XMosheiidiijd^  asista,  mjude 
à   Yd.  ;  Dieu   vous  bénisse ,    vous  assiste  ,  vous 
eonlentc;  modes i'amiliersqui  s'emploient  quand 
une  personne  óternue.  Us  sont  en  usage  depuis 
l'année  590,   pendant  laquelle  la  peste   faisant 
île  grands  lavages   en    Italie,   on   observa  que 
le   éternuements   étaient    les  précurseurs  de    la 
mort.- on  se  sert  aussi  de  ces  façons  de  parler 
pour  adoucir  a  un  pauvre  le  reius  qu'on  lui  fait 
d'une  aumône,  ji  Dios   es  Dios  ;  on    le  dit  d'un 
liomme  obstiné  dans  son  sentiment  à  qui  on  ne- 
peut  pas  faire  entendre  raison.  |  Dios  es  gratule; 
Dieu  est  grand;  expression  de  confiance,  de  con- 
solation. I  \l)ios   mio\  nio"!!   ftieu,  miséricorde! 
iMtorieclion   de   douleur  ,    d'élonnenienl.  ||  Dioi 
nos  libre  !  VJieu  nous  préserve!  ||  Dios  sobre   to- 
do; /)ieu  sur  tout.  ¡I  A  Dios]  à  Dieu!  c'en  est  fait 
de,  tout  est  perdu.  |  A  Dios  y  á  ventura;  a  tout 
hasard.  |i  A    fuerza    de  Dios  y  dcl  mundo  ;  mal- 
gré les  vents  et  marées  ;  on  le  dit  pour  marquer 
ia  ferme  résolution  de  poursuivre  une  entrepri- 
se ,  malgré   tous  les  obstacles.  Il  ¡^1.7  Dios!  ¡.4)/ 
Dios  mió  !  ah!  mon  Dieu!  H  Por  Dios,  par  />ieu.  || 
\Por  Diosl  pour  Dieu!  H  Dejarlo  á  Dios  ;  l'aban- 
donner à  la  providence.  Il  Deicreer   de  Dios:  re- 
nier Dieu.  Il  i  Vive  Dios,  rolo  áDios\  vive  Dieu!  l| 
Hacer  lu  de  Dios  es  Gristo;  faire  le  diable  à  qua- 
tre. ||Co»io  Dios;  comme  un  Dieu,  très-bien, 
parfaitement. 
HloNH  ,  s     f.  dio'ssa.  Mylh.   Déesse.  Divinité  du 
sexe    féminin  à   qui   le    paganisme  rendait  un 
culte  solennel.  \\  Hist.  de  France.  Dans  larévolu- 
tion  de    1793  .  les  Français  se  choisirent  deux 
déesses  ,  la  Liberte  et  la  Raison  ,  que  représen- 
taient deux  belles  femmes  vêtues  d'une  draperie 
blanche   et   d'un   manteau   bleu.  |lFig.  Déesse; 
très-belle  femme  .  femme  la  plus  belle. 
uloBcùi-eas  ,   s.  f.  pi.  dioskii-reass.  Bot.  Diosco- 
rées:  famille  de  plantes  petites  dont  le  ty(ie  est 
le  genre  dioscorée. 


llloMriiflaa,  s.  f.  diotkou-riasa.  Hist  .Vue.  Dios- 
curies;  fêtes  grecques  en  l'honneur  des  Dioscu- 
res;  elh's  ressemblaient  aux  orgies  de  Racchus. 
DtoseiiroH  ,  s.  m.  pi.  dioslunt-ross.  Dioscures;  nom 
sous  lequel  on  désignait  Castor  et  Tollux  qui  pas- 
saient |iour  lils  de  Jupiter  el  de  Leda.  Us  avaient 
le  pouvoir  de  prolonger  la  vie  des  hommes  el(ui 
leur  immolait  des  agneaux  blancs  ;  le»  femmes 
juraient  ¡lar  (lastor  et  les  hommes  par  l'idlux. 
Itiowenr,    v.  n.    diotsiar.  S'attribuer  la  divinité; 

se   faire  Dieu. 
ltioit4TÍllo,  lio,  s.  m.  dim.de  Dios. 
UluntTiIlH  ,    Km.  s.  f.  dim.  de  Diosa. 
UiONCN,  s  in.  pi.  dio-ssess.  Myth.  Dieux;  divinités 
adorées   |»ar  les  payens.  Se  div  i.-aicni  en  dieux 
du  ciel,  de  la  terre,  de   la   mer  et  des  enfers.  Ce 
terme  entre  dans  un  grand  nombre  de  jiénplira- 
ses,  pour  exprimer  individuellement  telle  ou  te- 
lle divinité.  /i7  ijefe  de  los  dioses.  Jiijiiter;  le  maî- 
tre des  cieiix,  Jupiter.  La   madre   de  los  dioses, 
Cibeles;  la  mère  des  Dieux,  Cybele.   *.'/  dios  de 
las  artes,   Apulo,  le  Dieu  des  arts,  Apollon.  Kl 
dios  de  los  combales,  il/aríe.ledieu  des  combats. 
Mars.  El  dios  de  (ieido.   de  Citera,  el  amor,  le 
dieu  de  Guide  de  Cythére,  lamour.   Iil  dios  de 
la  medicina,  Esculapio;  le  dieu  de  la  médecine, 
Esculape.  ||  Fig.    Dioses  mortales,   dioses  de  la 
tierra,  dieux  mortels,  dieux  de  la  tene,  les  hom- 
mes |>uissanls  el  riches. =rA"i  <iiV)S  de  losgrandes 
es  la  fortuna,  la  fortune  est  la  déesse  des  grands. 
Il  L'sted  es  un  Dios;  vous  êtes  un  Dieu,  exprès 
sion  par  laquelle  on  témoigne  à  une  personne  la 
satisfaction  qu'on  éprouve  de  sa  conduite. 
DIoKiia.  s.  f.  dio-ssia.  Entom.  Diosie;  genre  dMn- 
setles  lépidoptères  nocturnes    renfermant  des 
insectes  d'un  noir  luisant  avec  un  reflet  vcrl;  ils 
habitent  les  montagnes  élevées  de  l'Europe. 
Diosina,  s.  m.   dios-ma.  Bot.  Diosme  ,  genre  de 
plantes  rutacées ,  renfermant    des  arbrisseaux 
originaires  du  cap,  dont  les   fleurs  blanches  ou 
lougêatrcs  exhalent  im  parfum  pénétrant. 
DiófüiitenN,  s.  f.  p\.  dios-mêas.  Bol.  Diosmées;  fa- 
mille de  rutacées  donl  le  type  esl  le  genre  dios- 
lue. 
Diowniina,  s.  f.  diosmi-na.  Chim.  Diosmine;  subs- 
tance ainère  qui  paraît  être  leprincipe  actif  d'une 
espèce  de  diosme. 
Wióspilo,  s,  m.  f/io«-;H'/o.  Entom.  Diospile,  gen- 
re d'hémiptères  icbncumoniens  qui  a  pour  type 
le  diospile  nigricorne,   fort  petit  iusecle  qui  se 
trouve  en  ï'rance. 
■>in.>ii>irca«i,  S.  f.  pi.  diospi-rêas.  Bot.  Diospyries; 
famille  de  plantes  ébénacées,  qui  a  pour  type  le 
genre  diospyre. 
uiùspiro,  s.  m.  (iiospi-ro.  Bot.  Diospyre;  sorte 

de  plaqueminicr. 
DioKpoliMo,  s.  m.  diospoli'sso.  Entom.  Diospolis; 
genre  dhémiptères    fulgoriens,  donl  le  type  est 
le  diospolis  alongé. 
Diota,  s.f.  dio-ta.  .\nl.  grec. Dicta,  vaseàdeux an- 
ses pour  conserver  le  vin. 
uiodü.  s.  m.  fíi'o-íiss.  Bol.  Diotis;  genre  d'hélian- 
ihacées,  dont  la  seule  espèce,  couverte  d'un  voi- 
le blanc,  croît  dans  lemilieu  et  l'Ouest  de  l'Euro- 
pe, el  sur  les  rivages  de  la  mer. 
Diotónea,   f.  f   dioto-nêa.  Bot.  Diolhonée;  genre 
de  plantes  orchidacées,    fondé   pour  un  plante 
épiphyle  découverte  au  Pérou. 


DIP 


—  171  — 


DIV 


lHó.vido,  s.  m.  dià'.-sido.  Entoin.  üioxyde;  genre 
cMnspcles  hyménoptères,  propre  â  l'Etiropc  mé- 
ridionale. 

Iiipcriúntcaw,  s.  f.  dipêrian-tcass.  Bot.  Wipérian- 
lhéi<s;  tribu  iiumbrciisc  lic  jjlanlPS  dicotylédones; 
p;ir  opp')';ilion  au\  monopénunthées  qui  n'on 
ipi'iin  caiiie  sans  corolle. 

Di|K>talo,  la.  adj.  dipé-talo.  Bol.  Dipétale;  qui  a 
doux  pétales. 

DipirnniiiloiU'ciioiIro,  «Ira.  adj.  dépira-mido  dé- 
liité-ilro.  Mmér.  Déiiyramidodéraèilre;  qui  pré- 
senle deux  pyiamides  de  douze  facns. 

»l|>ireno,  S.  m.  dipiré-no.  Bol.  Wipyrène;  genre 
de  plantos  veibéiiacées  fondé  pour  un  sons-ar- 
brisseau découvert  dans  les  andes  du  Chili. 

Ulplro,  s.  m.  liipi-ro.  Miner.  Dipyre  ;  substanre  en 
petits  prismes,  se  rapprochant  beaucoup  de  la 
Wonierite.  Le  dipyre  est  fusible  avec  bou- 
ilioniienient. 

iiipii-ico.cn.adj.  dipi-ñko.  Ret.  anl.  Dipyrrhiquc; 
l>ipd  de  vers  composé  de  quatre  brèves  et  de  deux 
pyrrhiques. 

uipluoo,  s.  m.  diplâ-ko.  Bot.  ¿>iplaque;  genre  de 
scrofulariacécs,  fondé  pour  des  plantes  suffritu- 
i|ueuses,  originaires  de  la  Californie,  et  très-es- 
timées  dans  nos  jardins  à  cause  de  leurs  fleurs 
Jaunes  et  rouges. 

Ulplncro,  s.  ni.  dipla-kro.  Bot,  Diplaere;  (jenrede 
l'Ianlcs  sraniinées,  fondé  pour  des  plantes  à  li- 
ges couchées  et  leuillées  qui  croissent  à  Ceyian, 
et  aux  mollusiiues,  eic. 

niplaiidro,  s.  m.  diplnn-drn.  Bol.  Diplandre; 
genre  de  plantes  i'ondi>  pour  un  arbuste  pubes- 
ccnl  ranuMix.  qui    croît  au  Mexique. 

Dípláiitero,  s.  m,  f/í'/j/aíi-fí'io.  Bot.  Diplanlhére; 
genre  de  scrofulariacécs,  formé  pour  un  arbre 
peu  élevé,  à  belles  fleurs  jaunes,  de  la  Nouvelle- 
Hollande  tropicale. 

Wipliintiüiitiiii,  s.  f.  diplanttdia-nn.  Phys.  Di- 
plantidienne;  sorte  de  lunnetc  ou  longue-vue, 
dms  laquelle  nu  objet  produit  deux  images  qui, 
parlant  du  champ  de  la  lunette,  s'avancent  rapi- 
dement, l'un  vers  l'autre,  se  confondent  ensem- 
ble, puis  se  répondent. 

BIplurentt  ,  s.  f.  diplnr¿-na.  Bot.  Diplarrhène, 
genre  d'iridacées  formé  sur  une  herbe  glabre, 
vivace,  découverte  dans  l'île  de  Dieinen. 

DIpIttMlii.s.  f.  dipla-sxifi.  Bot.  Diplasie;  genre  de 
plai\lescypéracéc<.  qui  a  pour  type  la  diplasie 
aloîde,  herbe  de  la  Guiane. 

DiplanlHHnto,  s.  m.  diplassias-mo.  ñni.  Gr.  Di- 
plasiame;  duplication,  nom  par  lequel  ou  désig- 
nait diverses  évolutions  de  la  tactique  grecque, 
qui  avaient  pourbui  d'augmenter  l'espace  qu'oc- 
cupait la  ligne  (le  bataille.  Il  Méd.  Diplasiasme; 
duplication  d'une  membrane. 

DIpIntiM,  s.  m.  dijila-liss.  Kntom.  Diplaiys,  gen- 
re d'insectes  colé(q)lères,  ayant  pour  tyjiele  dipla 
tys  marrocéphalc,  insecte  trouvé  sous  les  ècor- 
ces  de  l'arbre. 

Dlplitcl'jn,s.  m.  f/i/)f«zion.!Enlom.Diplazion; gen- 
re de  polypodiacées  ,  qui  a  pour  type  le  dipla- 
zion  arborescent,  fougère  subtropicale. 

Diplectro  ,  s.  m.  dipléli-im.  Kntom.  Dipleclron; 
genre  de  névroptércs;  dont  le  type  est  le  diplec- 
lron à  taches  jaunes,  originaire  de  l'Angle- 
terre. 

»lpl«'r:o,  s.  m-  dIpU-rin.  l'cilyp.  Diplérion:  genre 


de  zoophyles  fossiles  qui  dilIVieiit  des  millépo- 
res  par  des  fossettes,  et  par  des  pores  entre- 
mêlés. 

Dlpluccralia;  s.  f.  diplozéfa-lia.  Terat.  Diplocé  - 
phalie;  monstruosité  qui  présente  deux  tètes  «ur 
un  même  corps. 

DIplocenIra.  s.  f.  t/i/)íoz¿H-/r<7.  Bot.  Diplocen- 
tre;  genre  d'orchidacées  ((ui  a  pour  type  ladi- 
plocenlre  recourbée,  plante  épipbyie  et  caules- 
cenle  del'Inde. 

DIplocopo,  s-  m.  d¡ploiío-po.  Chir.  Diplocope, 
couteau  pour  la  section  de  la  cornée  transia- 
rente. 

Diploderino^  s.  m.  m.  diplodér-mo.  Bot.  Diplo- 
dernic;  genre  de  champignons  gastéromycètes 
([ui  a  pour  type  le  diploderme  tubéreux,  indigè- 
ne de  l'Furope  australe.       • 

niplndia.  s.  f.  iliplo-dia.  Bot.  Diplodie;  geni'e  de 
champignons  pyronémycètes,  qui  croissent  sur 
le  bois  mort  ou  les  feuilles. 

niplôdieo,  s.  m.  diplo-ili\io.  Ilelm.  Diplodique; 
genre  voisin  des  douves,  qui  a  pourtjpe  un  pe- 
tit ver  trouvé  dans  le  triton. 

U:plodo,  s.  m.  diplo-do.  Entom.  Diplode;  genre 
(I  héiîiip'eres  qui  a  pour  type  le  diplode  brési 
lien. 

Diplodon,  s.  m.  dipl'idon.  Bot.  Diplodon;  genre 
de  tythrariacées  ,  formé  pour  des  plantes  herba- 
cées on  des  sous-arbri;soau\,  qui  croissent  au 
Brésil 

nipiodoiite,  s.  m.  (/(/»/o(/o»i-<t;.  Arancbn.  Diplo- 
doiite;  genre  de  trachéennes  ayant  pourtjpcla 
(liplodonte  scapulaire  .  qui  vit  en  soiiété  sur  la 
\ase  humide. 

i>ii>î«f.  s.  m.  diplo-v.  .\n3t.  Diploé;  sorte  de  tis- 
su cellul<»tix  qui  se  trouve  entre  les  d(  ux  tables 
des  os  plats,  et  spécialement  de  ceux  du  crâne. 

Diploédrico .  ca.  ni\].  diploi—drilio.  Miner.  Di- 
ploédrique;  qui  a  la  forme  d'un  diploedrc. 

Diploedro,  S.  m.  diploé-dni.  Miner.  Diploedrc; 
forme  cristalline  produite  par  la  combinaison  de 
deux  rhomboèdres. 

Di|)looiniiMlria.  s.  {.diplnpinié-driti.  Miner.  Diplo- 
hémiédrie;  étal  d'un  cristal  qui  offre  une  héiiie- 
drie  double,  mais  d'une  inclinaison  inégale  ei 
sans  parallélisme, 

Diplormiédrlco.  ea.  ad']. diploéiniá-driLu. Mtnér . 
Diplohémiedrique;  qui  appartient  à  l'élat  de  di 
plohémiédrie. 

Dipiofrarto,  s,  m,  diplofr<t',-to.  Bol.  Uiplophrac- 
te;  genre  de  tiliacées,  formé  pour  un  arbre  de 
lîle  de   Java, 

Diplosvastria,  s.  f,  rfi/>/"y(i.t-tn'a,  l'erap.  Diplo- 
gastrie;  monstruosité  caractérisée  par  deux  tro- 
ncs implantés  sur  le  même  bassin. 

DiplosiMti*'*!'*,  s.  m.  (/i/)ío;;-'te-ncsíi5s.  Anal,  I)i- 
plogcncse;  monstruosité  caractérisée  parla  réu- 
nion de  deux  ou  plusieurs  germes. 

Diplósoiin,  s.  m.  r/i/)/ii(/-/ii'Mo.  Bot.  Uiplogène; 
genre  de  mehistomacées,  qui  a  pour  type  un  ar- 
brisseau parasite  à  Heurs  blanches  de  Mada- 
gascar. 

ulplw((ioNo  .  s.  m.  diploglo-xso.  Erpet.  Diplogos- 
se,  genre  de  scicoïdiens  dont  le  principale  ca- 
ractère est  d'avoir  la  langue  écliancree 

DlpIoKiiaio  .  s.  m.  dii'lu<iiiii-t<i.  \'.u{o\n.   Uiplog 
nnihe  ;  genre  de  coléoptères  penlamercr. ,  <|ui  a 
pour  type  li  ¿éplogalh''  sénégalien  .  inscdc  ne- 


DI  F 


17-2  — 


DIP 


tu  reiiH'iil  iiciir.  i 

Ui[iloico,  rn.  oilj.  iliiilo-iLu.  Aiiut.  L)i|il<ii«|ue;  {(ui  ! 

a  rn|i¡)i)ii  aii  (ii|ilii('-. 
UiploléiirnN,s.  r.  y>\.  dipliilé-niass.liKl.  Diplolc- 
iK'cs:  fíiinillc  (le  plnntcs,  qui  a  pour  lype  le  gnii- 

ic  (lililolóiic. 
uiplolóiic».  í\i\j.tliiil()lc-tiéo.  Rol.    Diplolèné;  qui 

irssciiil)lc  il  un  <li|)I(il('nr. 
liipli.lriio  .  s.  m.  diploli'-nn.  ]^^>\.  l>i('lolùnp  ;  ^cii- 
II'  tic  (lii)i  iiK'fs.  ayjiiil  jtour  lypc   un  arbrisseau 
<li'  la  SüU\("llr-Jli)llaii(lc. 
i>i|tlonia  ,  s-  ni-  dijilo-nui.  Diplonip;  noingénéri- 
<1'""  par  it'(iu»'l  011  (Icsifíiir  les  litrrs,   lellres-|)a- 
Irnlcs  prÍN  il^'t;<'s,  donations,  bulles  ponlilicalrs, 
attrs  nivaux  ou  iaiphiaux,  i-hartes  i\e  (ouli>es- 
|Mcc,  pourvu  qu'-elles  soient   un  ppu   aiiciriiiirs. 
li  iJiplonir;  acte  ,  Vitro  ilélivrc  par  un  corps  ,  tinc 
facultó,  une  socií'lc  littéraire,  ctcáji  (lui  qu'elle 
s'aprópo.  pour   constater  la  dignité  ou  le   ilej^re 
eonleré  au  récipiendaire. 
l»i|»Ionmoi«  ,  s.  r.  í/i/í/onu/./ía   Polit.  Diplomatie; 
sciences  des  relations  extérieures  des    peuples  et 
des  fîouvernenienis.  et  dans  un  sens  plus  déter- 
miné,   science  des    néfjociations.  On  pourrait  à 
juste  titre  ap{)eler  la  diplomatie.  l'art  de  se  trom- 
per les  ftouvernements  les  uns  les   autres,  ou 
mieux  encore,  l'art  de  mystifier  les  peu¡)les  par 
les  pnuTernements,  lesfiuels  s'entendent  a  mer- 
veille sur  le  double  objet  de  prolonger  à  tout  prix 
leur  domination  ,  et  d'opposer  toute  sorte  d'en- 
traves à  la  réalisation  des  réformes  politiques  et 
sociales  réclamées  par  l'état  de  fa  civilisation, 
surtout    dans  les  états  constitutionnrls  de  l'Eu- 
rcpe.  I  Fig.  Diplomatie,  adresse,  ruse,  astuce, 
duplicité. 
ItipInniúUcn,  s.  f.    í/)/)/oTO«-íi7,rt.  Diplomatique: 
science  qui  s'occupe  de  l'étude  des  documents 
écrits  qui  ont  été  expédiés  d'une  manière  solen 
nelle  et  acccimpafínés  d'une  déclaration  formel- 
le, pour   éliihlir   et  constnier   des  droits  et  des 
faits  politiques,  privés,   civils  ou  canoniques, 
et  pour  en  laisser  une   preuve  autlientique  à  la 
postérité. 
Miploiütitirninente,    adv.    diplomaiikanién-tf. 
Diplomatiquement  ;  d'une  manière  diplomatique, 
conformément  aux  règles  de  la  diplomatie.  ||  Fig. 
ííiplt matiquemeni  ;    avec   adresse,   avec  ruse, 
astucieusement  ,  et  aussi  avec  mauvaise  foi. 
Uiiplr.iiiñtEco,  ra.  adj.  (liplonia-tHo.  Diplomati- 
que: qui  appartient ,  qui  a  rapport  à  la  diploma- 
tie. Il  Cuerpo  diplomático;   corps  diplomatique; 
les  ambassadeurs,  ministres  plénipotentiaires, 
chargés  d'afl'aires  étrangères,  qui  résident   au- 
près d'une  puissance.  |  Fig.  Lenguafic  ¡lijiloinn- 
tico  ;  langage  diplomatique,  langage  équivoque. 
Il  Diplomatique  ;  signifie  quelques  fois  ;  qui  ap- 
pa.  lient  à  la  diplomatique. 
liiploiiiâiico,   rn.  s.   dipIomn-tiVo.  Diplomate; 
felui  ou  celle  (on  a  vu  aussi  des  femmes-diplo- 
mates^ qui  s'occupe  de  diplomatie  .  qui  est  ver- 
sé dans  la  diplomatie,  j  Diplomate;  signifie  spé- 
(ialement   agents  des  relations  de  peuple  à  peu- 
ple, de  gouvernement  à  gouvernement.  Il  Echarla 
de  diplomático  :  faire  de  la  diplomatie  ;   s'entre- 
mettre pour  traiter  une  affaire  difficile,  qui  divise 
deux  ou  plusieurs  personnes;  affecter  une  adres- 
se, une  gravité  ,  une  réserve  hors  de  propos. 
Piploiiu'i-i^a  ,  s.  f  diploméri-ssa.  Bot.  Diplome- 


rise;    jicnrc  d'orchidacées   qui   a  pour  lype  une 
plante  liuinble,  à  tige  nue,  originaire  de  l'Inde. 

Uiplunlxo.  s.  [n.  di(>louik-io.  Kutoiii.  Dijil'inyx; 
genre  d-licniipteres,  qui  a  pour  tjfpc  le  diploiiyx 
rustique  .  des  Indes  orientales. 

UiplùnoiiK»,  ma.  adj.  dijilo-itonw.  Ilist.  nat.  Di- 
|iloiionu'  ;  q\ii  obéit  en  même  temps  à  deux  lois. 

Ulplopiipo,  s.  m.  di¡dopn-po.  Hot.  Diplo|)appe; 
gciii  e  de  composces  astéroïdées,  qui  a  pour  type 
un  arbrisseau  originaire  du  Cup. 

Uiplopi-llu,  s.  lu.  di]dii¡i¿'l.lo.  Kot.  Diplopelte; 
;.'cnre  ilc  sapindacces  (|ui  a  pour  tvpe  un  sous-ar- 
bii^M'iiii  a  Hcuis  di(ii(|ui's:  lilaiicbes,  bleues  uu 
roses  ,  de  la  Nouvelle-llollaiide. 

Uiplopc>ri<l('i*ÍH,  s.  m.  di¡ih>i)hi-déTÍMS.  Kchin. 
Diploperidéris  ;  genre  de  /oopbites  ccliiiioder- 
mes  ,  de  la  famille  des  liolotliurides. 

Dlplopc>rlf>t«imi'nM.  s.  f.  pi.  diplopéri$to-méats- 
\Uú.  l'aniille  de  mousses. 

■tiploporlMtoiiico .  en.  adj.  diplojtiristo-mén. 
IJot.  Diplopénstouié;  épitbèle  donnéea  des  mous- 
ses dont  l'orifice  de  l'urne  est  garni  de  dents 
en  dehors  et  de  cils  en  dedans. 

Diploplii .  s.  f.  d¡¡tlo-]iia.  Pathol.  Diplopie;  trou- 
ble delà  vue  daiisleipiel  deux  sensations  disti- 
nctes sont  produites  par  le  même  objet ,  en  sorte 
c|iie  cet  objet  paraît  double. 

DiptùpAito.  s.  m.  (lifdo-podo.  Ulyriap.  Diplopode; 
épithèle  donnée  anx  niTria¡)odps  (|ui  ont  deu\ 
paires  i  e  pattes  à  la  plupart  de  leurs  anneaux. 

DiplópfwInN  .  s.  m.  pi.  (lii>\o'po<loxs.  Diplopijdes; 
sous-classe  de  myriapodes. 

Dlplopouoit ,  s.  m.  diplopoffon.  B(»t.  Diplopogon; 
genre  de  graminées  formé  sur  une  bcrbe  de  la 
Nouvelle-Hollande  ,  dont  les  chaumes  son  ga- 
sonnants  et  garnis  de  feuilles  citacées. 

niploptt'i-Kn,  s.  f.  f/í'yí/opííírjk-sa.  Bot.  Diplop- 
léryxe;  genre  de  malpighiacécs  formé  pour  une 
liane  de  la  Guiane. 

Diplúplero,  va,  adj.  diplop-téro.  Hist.  nat.  Di- 
ploptère;  quia  les  ailes  doubles.  |  s.  m.  Entom. 
Diploptère;  goiire  d'hyménoptères  dont  les  ailes 
supérieures  sont  doubléeslongitndinalement ,  et 
dont  le  corps  est  glabre,  noir  et  fauve. 

Diplof|iiiioii,  s.  m.  (liploViluu.  Bot.  Diplochiton; 
genre  de  mélaslomatées,  renfermant  de  petits 
arbres  ou  arbrisseaux  dicbotomcs,  qui  croissent 
dans  l'Amérique  tropicale. 

niploriiio,  s.  m.  diplori-nv.  Entom.  Diplorhin; 
genre  d'bémipibères  qui  a  pour  type  le  diplo- 
rhin fourchu  ,  insecte  de  Java. 

Diplosantéreo.  oa.  odj.  diplossanté-réo.  Bot. 
Diplosantbèré;  qui  a  les  fleurs  doubles. 

Diplo»>nn<érf  Ou ,  s.  m.  pi.  diplossanté-réoss. 
Bot.  Di|ilosanthérés;  classe  de  plantes  renfer- 
mant celles  qui  ont  des  étamines  en  nombre  dou- 
ble de  celui  des  divisions  de  la  corolle. 

Diplosporo,  s.  m.  (/i'yj/os-7)oro.  Bot.  Diplospore; 
genre  de  rubiacées  formé  pour  un  arbrisseau  de 
la  Chine. 

Diploititríia ,  s.  f.  diplosté-fia.  Bot.  Diplostéphie; 
genre  de  composées  renfermant  des  arbres  vi- 
vaces ou  des  arbrisseaux  qui  croissent  en  Amé- 
rique. ; 

Dipló»>teeo.  s.  m.  diplos-tégo.  Bot.  Diplostègc- 
genre  de  mélastomacées,  formé  sur  un  arbrist 
seau  du  Brésil ,  à  tiges  cylindriques  et  velues,  e 
grandes  fleurs  d'un  beau  rose. 


Í)IP 


—  173  — 


DU» 


Wiltlófltomo ,  s.   m.   diplos-lomo.   Helin.   Diplos- 
lome;  genre  île  dislomcs  ou  douves,  dont  les  es- 
pèces se  troiivenl  dans  les   yeux   de  plusieurs 
poissons. 
uiplotá\l<la,  s.  f.    iUplola'sida.  ÎJol,  Diplota- 
vide;  -enrede  crucifères,  formé  pour  des  plantes 
herbacées  qui  croissent  dans  IMùii  ope  médiane. 
lM|>lwtáxl(lu!4,  S.  f.  pl.   (liidotah-sidnss.    liiilom. 
I)ipl.)ia\ides:  famille  d'insectes  qui  a  pour  tjpc 
le  genre  diplotaxis. 
■liploiu\i(!o,   «Ja.    adj.    Jiplotak-sido.    Enlom. 

Diplotaxide;  qui  rcs-emble  à  un  diplotaxis. 
uiplo<á»Í!«,  s.  f.  diidotah-siss.  Entom.  Diplotaxis; 
"enrede   coléoptères,    pentainère-.,  ayant  pour 
Type  le  diplotaxis  triste,  insecte  biun-marron  de  j 
la  Nouvelie-U'dliuide.  | 

i»iplút<-iii«» .  s.  m.   í/;/>ío-<émo.  Bol.    Diplctlième;  ^ 
genre  de  |);ilinées  formé  pour  un  palmier  du  Urè-  ! 
sil,  dont  les  drupes  smii  comestibles. 
Uipl»(ri<|nin,  s.   f.   diplotri-kin.  liot.    Diplotri- 
cliie;  genre  de  rivulavièes,  fondé  sur  une   algue 
de  1  Adriatiiiue.  | 

Uiplotriso,  s.  m.   dipliitrik-so.    Bd.   Diplothrix;  ] 
genre  de  composées,  formé  pour  des  arbrisseaux  1 
du  ■Vlexique. 
Uipiotrópix,    s.  m.  dijdotro-piss.  Bot.  Di(dotro- 
pis;  genre  de  papilionacées  établi  pour  un  arbre 
à  feuilles  glabres  du  Brésil. 
UipIóniH,   s.   m.    diplok-siss.    Entom.   Diploxis;  | 
genre  d'hémiptères,  qui  a  pour  type  le  diploxis 
sénégalien. 
wlplo.xooii,  s.   m.   dijdossonn.  Ileim.  Diplosoon; 
genre  de  petits  helminthes,  voisins  des  douves, 
et  (lui  sniit  composes  de  deux   individus  réunis 
l'un  a  l'autre  pur  leur  bord  externe. 
DipneúiiioiiaN,  S.  f.   pl.    tlipnéou-monass.  Ilist. 
nat.    Dipneumones    uu  dipneumonées;    groupe 
d'araiiéïdes,   comprenant  celles  <jui  n'ont  que 
deux  sacs  pulmonaires. 
Dipiiei'iiiioiio,  ii<i.  adj.  dipninu-tunna.  Hisl.  nat. 

Dipneumone,  qui  a  les  poumons  doubles. 
Uipiióeo,  ea.  adj.  dipno-éo.  Erpét.  Dipnoc;  qui  a 

deux  (toumons. 
UipMÚi-oH,  s.  m.  pl.  dipno-éoss.   Erpét.  Dipnoés; 
division  de  la  classe  des  amphibiens,  compre- 
nant ceux  qui  respirent  par  des  branchies  et  des 
poumons  en  même  temps. 
Dipo  .  s.  m.  di-po.  Mamm.  Dipus;  nom  scienti- 
fique des  gerboises. 
Uipwtlia.  s.  f.  dipo-dia.  Gramm.  Dipodie;  dans  la 
poésie  ancienne,  mode  de  scander  et  de  mesurer 
le  vers,  en  prenant  deux  pieds  à  la  fois.  ||  C'était 
aussi  une  dame  particulière  de  Sparte. 
Oipoilio.  s.   m.  dipo-dio.  Bol.   Dipodion  ;   genre 
d'orchidacées  formé   pour  des  plantes  épigées, 
nphylles,  à  fleurs  élégantes,  qui  croissent  dans 
la  Nouvelle-Hollande. 
Pipodo.  <la.  adj.  di-podo.  Ilist.  nat.  Dipodc;  qui 

est  à  deux  memlires. 
Dip«il«>M,  s.  m.  pl.  di^podoss.  Ilist.  nat.  Dipodes; 
famille  de  sauriens  ou  pseudo  sauriens  (jui  n'ont 
que  les  deux  membres  postérieurs,  soit  com- 
plets, soit  m  rudiments. 
l»ipuiluinÍM,  s.  m.  dipodo-miss.  Mamm.  Dipodo- 
m\s;  genre  de  rongeurs   dont  les   traits   exté- 
iieuis  rappellent  ii>vn  des  gerboises,  et  qui  pro- 
siennemeiit  du  Mexi(ine. 
uipwide,  adj.  dipu-idô.  .Mamm.  />ipoide;  qui  res- 


semble a  un  dipus  ou  à  une  gerboise. 
uipóidoM  ,  s.  m.  pl.  dipo-idéss.  Mamm.  Di(oïdes: 
famille  de  rongeurs  qui  a   pour  type   le  genre 
dipus. 
Uipoliculitit'dúnoo,   iiea.     adj.   dijinli  otinédo- 
n  ().  Bot.  Dipolycotynédoné  ;  qui  a  deux  cotylé- 
dons multilides. 
Ilipunilio,  s.  in.  dipon-dio.  Uépondius  ;   poids  de 

deux  livres,  monnaie  de  deux  as. 
l>ipurolK-áii(|iiio,    «iiiia.    adj.     diporobian-  io. 
Zool.  Diporobranche;   dont   les  branchies  s'ou- 
vrent a  1-exterieiir  par  deux  trous,  un  de  chaque 
côté. 
nipo<-wbrán<|iiI»M.  s.    m.   pl.   iUporobrruikiots. 
Zool.  Diporobraiit  lies;  famille  d'ichtyoderes  su- 
ceurs. 
nlpoMÏM,  s.  f.  dipo-ssiss.  Bot.  Diposis;  genre  d'a- 
piacées.   formé  sur   une  herbe   vivacc,  acaule, 
glabre,  des  environs  de  Buenos- \yres. 
D'pi-opo,  s.  m.  dipro-po    Entom.  Diprope;   genre 
de  coléoptères,  qui  a  pour  type  le  diprope  lali- 
C(dle  dw  Brésil. 
Itipi-o.xopn.  pw.  adj.  diprosso-po.  Ilist.   nat.  Di- 
prosope;  épiihèle  donnée  à  des  poissons  qui  ont 
les  deux  yeux  d'un  seul  côté. 
UÍpNáci>a.«<,  s.  f.  pl.  dlpsa-iéass.   Bot.  Dipsacées; 
famille  de  plante»  herbacées  qui  a  pour  type  le 
genre  dipsacus. 
Uipsiáeeo.  coa.  adj.  dipsa-zéo.  Bol.Dipsacé;  qui 

ressemble  au  dipsacus. 
Dipi«ut^o,s.    m.  (/i>sa-/io.' But.  Dipsacus;   genre 
de  grandes  plantesherbacées.  vulgairement  car- 
dères,  herbes   ou  chardons  à   bonnetiers,  dont 
l'une  des  espèces,  le  dipsacus  des  foulons,  entre 
dans  la  grande  culture  pour  les  besoins  de  l'in- 
dustrie des  laines. 
DipMi'ctor,  s.  m.    dipsBhtor.  Dipsecteur;  instru- 
ment qui  sert  sur  mer  à  mesurer  la  dépression 
de  l'horizon. 
Dip.xéiieo,  ca.   adj.  dipsé-liho.  Med.  /^ipsélique; 

qui  provoque  la  soif. 
DipMoniaiiia,   S.  f.  dipsomani-a.  Med.  Dipsoma- 

nie,  delire  avec  soif. 
Diptoracaiito.  s.  m.  dipiérhan-to.  Bot.  Diptéra- 
cnnlhe;   genre   d'acanthacées;  formé    pour   des 
plantes  rampantes,  velues,  qui  croissent  dans 
l'Inde. 
Dipterijiefa.  v, .   {.  dip(crl(]-hia.  Bot-    Diptengie; 
genre  de  crucifères,  formé  pour  une  petite  plan- 
te herbacée  (¡ui  croît  dans  r.Vr.ibie. 
Dipt.'i'itfios,  adj.  et  s.  m.  pl.(/i/'ic' f?-/'ío.'íí.  Ichl- 
hyol.   Diptérygieiis;  famille   de   poissons  com- 
prenant ceux  qui  n'ont  i\ue  deux  nageoires. 
Dlpt(-i'l\.  s.   m.  d>plé-rik.is.  Bot.  Diplérix;  genre 
de  p.ipilionacées,  qui  a  pour  type  le  diptérix  odo- 
riférant del'Amériiiue  tropi.alc. 
Diptcro,  ra.  adj.  dip-ftio.  .Vrchit.  Diptère,  se  dit 
d'un  editiie  inii  a  deux   ailes  ou   deux  ratifiées 
de    colonnes  de  chaque  coté,  ¡i  Entom.  Diptère; 
(jui  a  deux  ailes. 
uiptcrorai'po.  S.  m.  diplérol.ar-po.'Qo\.  Dipléro- 
cnrpe;  genre  fondé  pour  de  grands  arbres   rési- 
neux de  l'Asie  tropicale. 
Ulptorooarpt'o.ea.  adj.  diptérh(ir-piJo.  Bot.  />ip- 
térocarpe:   qui  ressemble  à   un  dipte-ocarpe.  || 
Di><('ri)C(ir/)p<is,  S.  f.  pl.  diplerocarpees,  famille 
de  plantes  dicotylédoiues,   qui  o  pour  type    U 
genre  diplérocarpe. 


DIQ 


ITV  — 


Dm 


■»ipl«>r»?omA.  s.  1".  (liiitérol.o-tnti.  Uol.  Dipléro- 
«•oine;  genre  dr  romiio'-ées,  formé  pour  une  pc- 
lilc  pliiiile  annuelle  à  fleurs  jaunes,  tlec<»u\er(e 
en  l'eise. 

l»i|i(ci-ol»siii,  s.  f.  (¡iplrrolng-liia.  Kntuu).  I)i|»- 
leriilojiie  liaile  îles  insertes  diptères. 

DI|t(<>i-<tiósiro,  cii.a(lj.(/i/íí(í;«-/oí/-/ii/ií).  Knldiu. 
I>i|ilei(il():;i(pie;  (|ni    a  rapport  a  la  <lipleroloj:ic. 

UI|ili-i-ólos(o  ,  s.  m.  (lipliTulti'ii).  Diplérulojiue; 
naliiraüMe  qui  se  livre  spéeialemenl  a  l'étude 
des  iiiseclci.  d.ptèrcs. 

U'pticii,  s.  f.  et  »i|i(iro.  s.  m.  diptt-kn.  Dipti- 
que;  re^iisire  ou  l'on  eonservait  les  nomsdcsma- 
gistrals,  ele.  V.  lUpiiras. 

UipilcaN.s.  f.  pi.  <li¡).til,ass.  Anl.rom.  /Jiptvqups; 
registre  public  ou  l'on  iiiscrivail  les  noms  des 
consuls  et  des  magistrats ,  cl  qui  était  formé 
de  plusieurs  tablettes  qu'on  re|»li  it  les  unes  sur 
les  autres.  ||  Hisi.  reiii;.  />iplvque,,  livretoii  l'on 
portait  lesnomsdesevèipies  et  lies  morts.  ||  l»einl. 
l)ipt\(iuos;  tableaux  lu  bas-ii!iefs  roeouveris 
par  (leuï  voléis  don  la  sii¡  iarc  intérieure  est  éga- 
lomeiit  peinte  ouscultée. 

nipionsur.  V.  a.  (liptnufiar.  (iramm.  Unir  deux 
voyelles  pour  en  former  une  seu!c  syllabe. 

Diptuiiso,  s.  m.  <///)ío»-í/o.  l'.rinMn.  /iipblonguc; 
syllabe  composée  deux  sons  différents  cl  simul- 
tanés. 

Ulpiitnclon,  s.  f.  dipoutmion.  /réputation  ;  en - 
voi  de  députes,  de  (luelques  personnes  choisies 
d'une  coinpagiiiej  ou  d'un  corps,  vers  un  prince 
ou  une  assemblée,  pour  traiter  en  leur  nom  on 
pour  suivre  (iui'l(]uesaff.iires.  |  /Réputation;  réu- 
nion, corps  de  députés,  |1  Polit.  />rputation:  en- 
voi des  députes  à  la  chambre  ou  auv  cliamlircs 
électives.  ||  /Jépulalion;  réunion  de  plusieurs 
commisaires  char^'és  de  porter  à  un  représentant 
de  l'autorité  des  felicitiilions  ,  des  réclamations 
ou  des  remontrances.  ||  Diputación  (¡eneral  del 
reino;  ancienne  assemblée  des  dépu'iés  du  roy- 
niinie.  ||  Affaire  dont  un  député  est  chargé. 

»ipiitatlo,  s.  m.dipula-do.  Député;  envoyé  d'un 
Corps;  constitué,  d'un  souverain,  d'une  provin- 
ce, etc.  pour  traiter  d  une  affaire.  il  Polit.  Dé- 
puté; représentant  d'une  nation.  ;i  Cámara,  es- 
lamento ó  ri))i(jreso  de  dl¡iulados;  chambre  des 
députés.  Il  Diputado  à  cortes;  iiéputé  auv  cortés, 
représentant  de  la  nation,  il  Diputado  a  cortes  ó 
del  reino;  député  d'une  ville  auv  anciennes 
cortés. 

uipiitiKlo,  da.  adj.  et  part.  pass.  de  diputar.  Dé- 
•     pu lé.  p. 

Diputar, Y.  a.  dipoutar.  Députer,  envoyer  avec 
la  qualité,  le  til  re,  la  commission,  le  manciat  de  dé- 
puté, cmoyeren  dépulation.  il  /destiner  pour  un 
emploi  ([uelconque. 

Dipiitarf^c  V.  pron.  dipoutar-sé.  Se  députer  ;  cire 
envoyé  en  dépulation. 

niqHo,s.  m.i/i-/,t!.  Hydraul./)igue;mnssifde pier- 
res, de  terre,  de  charpente  ,  de  fascina^ics,  des- 
tine a  contenir  les  eaux  et  à  les  soutenir  à  une 
hauteur  délerminie  pour  les  canaux,  les  badins, 
les  étangs,  les  retenues  de  moulin,  ou  encore, 
ayant  pour  objet  de  défendre  les  rives  des  fleuves, 
de  la  mer,  de  mettre  une  partie  du  territoire  à 
l'abri  des  hautes  maéres  et  des  débordements,  ¡j 
Fig.  Digue;  frein,  obstacle,  barrière.  !|  Romper 
ó  sallar  les  diquus,  rompre  les  digues.  |'  Mar, 


Hassin;  enceinte  de  maçonnerie  h>  rmeliquement 
fermée  par  des  portes  solides  ou  par  des  vannes, 
et  servant  d'abri  contre  les  accidents  de  la  mer 
et  l'ell'et  (b  s  vents  aux  liAtiments  (ju'on  veut  te- 
nir a  Ibil  .  paice  (|ue  leur  conslruclion  trop  fine 
aurait  a  soulfrir  de  l'échoUHge  pendant  le  reflux 
ou  1. lin. ment,  rpii  casse   qiiel(|uefois    le  navire. 

l»t<|<icrlllo,  s.  m.  dim.  de  IHijue. 

Ui(|ii<*a.  s.  f.  di-kán.  |{ot.  Dichœn;  genre  d'orchi- 
dées, et.ibli  pour  des  |>lantes  herbacées  de  l'A- 
mei  ique  tropicale. 

ni<|iii>iárci-(>,  s.  m.  dii¿la-7.éro.  l',;  loin.  Dichéla- 
cere;  genre  de  dipléies  qui  a  pou.  tvpe  le  di- 
cliélacére  immaculé,  insecte  de  grande  taille,  ha- 
bitant le  Brésil. 

Dlqiirlácne:>,  s.  m.  dilicla\i-néii .  fí<^\ .  Dichelac- 
née,  genre  de  graminées  établi  pnur  un  gazon 
d'environ  deux  métrés  d'hauteur,  croissant  dans 
l'île  de  Norfolk,  et  dont  chaque  fleur  repose  sur 
un  pédicelie  barbu. 

Uiqurlo,  s.  m.  ililié-lo  Knlom.  Dichèlc,  genre  do 
coléoptères  peiitameres,  renfermant  des  insec- 
tes de  petite  taille  propres  à  l'Amérique. 

Dl(|iirU-Mtl:tiin .  iiii.  adj.  dihéli'slia-no.  Dichéles- 
tien.  qui  ressemble   au  dichéleste. 

■rlftut'!e.*<il:iiio!«,  s.  m.  pi.  Dichcleiiiená,  famille 
des  crustacés  sifonoslomes,  qui  a  por  type  le 
genre  dichéleste. 

Dlqurlina.  s.  f.  f/t'(f/(-r)(i.  Bol.  Dit  helynie;  genre 
de  mousses  pleurocar|)es  ,  (jui  vivent  dans  les 
eaux  courantes  des  ruisseaux  et  des  fleuves. 

UÍ(|ii<'lip!NÚpo<lo ,  da.  Sn\\.  diliélipsíi-podo.  Zool. 
Dicliéli|isopodes5  qui  a  les  pattes  longues,  ro- 
bustes, et  à  doigts  distincts. 

Itiqiic!¡r><^ópodo««  ,    S.    m.    pi.    di';ál¡pso-podoss. 
Ornith.   Dichélipsopdes  ;  tamillc   li'oiscauxde 
l'ordre  des  paralimncptércs. 

niquelo. ,  s.  m.  dihé.-lo.  Enlom.  Dicbèle;  genre  de 
coKopleres  peiitameres,  reiifermaiil  des  insec- 
tes lie  petite  taille  propres  i\  l'Amérique. 

Dic|ii(>loiii<i  .  s.  m.  di  éln-nio.  Enlom.  /Jichélo- 
nyx;  j;eiire  de  coléoptères  pentamères  ,  quia 
pour  type  le  dichùlonyx  verdiltre  du  Canada. 

Di(|HC'lupMo  ,  s.  m.  diliélop-so.  Entom  /iichélops; 
genre  d'hémynoptères  qui  a  pour  type  le  diché- 
lops  moucheté,  dont  les  lobes  latéraux  de  la  tète 
finissent  en  pointe  aiguë 

Diqu(-)  ,  s.  m.  di-liéi.  Dickey;  sorte  de  cabriolet 
placé  derrière  une  voilure  de  voyage  pour  les 
domestiques. 

Dlquin  .  S.  f.  di-kia.  Bol.  Dychie;  genre  de  plan- 
tes broMu'üacées. 

DiqHÍIo,la.  adj.  di-hilo.  Zool.  Dichile  ;  qui  adeux 
1  pinces  on  deux  sabots.  Cet  adjectif  est  synonyme 
I      de  Bisulce. 

I  Diquito.  S.  m.  di-'Jlo.  Bol.  Dif \ùle ;  genre  de  pa- 
I      pilionacées  qui   a  pour   type  le  dichile  lebbé- 
kioïde,  arbrisseau  du  Cap. 

liiquiioM.  s.  m.  pi.  di-i.iloss.  Zool.  Dichiles;  fa- 
mille de  mammifères  comprenant  ceux  qui  ont 
les  pieds  garnis  de  deux  sabots. 

Dir ,  V.  a.  V.  Decir. 

Dirafía  ,  s.  f.   dirn-fia.  Entom.  Diraphie;  genre 
;      d'insectes  hémiptères  sauteurs,  dont  la   seule 
j      espèce  connue  a  été  trouvée  aux  environs  de  Var- 
sovie. 

oirra,  S.  m.  dir-ka.  Bol.  Dirca;  genre  de  daphna- 
'      cées;  quia  pour  type  le  dirca  des  marais,  ar- 


DIU 


—  175 


DIU 


brisseau  du  nord  de  l'Ainéri  que. 
Ulrcra,  s.  f.  diné-a.  Enlom.  Diicéc;  genre  de  co- 
léoptères ,  ayant   pour  type   la  dircée   décolirc, 
lrou\CM!  en  Allemairne. 
Dirección.  S.  f.  dirék-iion.  /Jinction;  lijíiie  sui- 
vant laquelle  un  corps  se  meut.  ||  l)irecii<in;  teii- ' 
denceá  se  porter  >ers  un  point  df^'terniiné.  ||  Di-  ^ 
rection;  position  dans  iaqui-lle  se  trouvent  les  ob- 
jets, l'un  par  rii|,porl  à  |-autie.  |i  Fi^'.  Dirertion;  i 
gouverne,  guide,  administration    iJ-une    chose. 
i|  Fig.  Direction:  nom  quei)urtenl  c>  rtaim-s  ad- 
ministrations publiques  ou  particulières.  |  IJi- 
rcction  :  em|tloi  ,    titre   d'un  directeur.  ||  Direc-  ' 
lion;  action  de  conduire  ,  de  diriger  quelqu'un. 
Il -Islron.   Dirección   de   un  plnnetn;   direction 
d'une  planète;  mouvement  que  les  planètes  dé- 
crivent au  tour  du  soleil  d'occident  en  orient.  || 
Mecan. /J/iea  fie  direcciOM  ;  ligne  de  direction, 
ligne  qui  passe  par  le   centre  de  la   terre  et  par 
le  centre  de  gravité  d"un  corps.  ||  l'hys   Direc- 
ción del  imán  \  direction  de  l'aimant;  ligne  nord 
cl  sud  dans  laquelle  se  place  toujours,  à  la  va- 
riation près,  une  aiguille  aimontée,   librement 
suspendue. 
Directa .  s.   f.  diréh'tn.  Féeod.  Directe;  seigneu- 
rie de  laquelle  relevait  immédiatement  un  fief 
ou   un  héritage  possédé  en  roture,   en   consé- j 
quence   et    en    reconnaissance   de   laquelle   les 
droits  de  quints  el  de  lods  en  vente  étaient  dus 
à  celui  qui  avait  la  directe  ,  en  cas  que  l'héri-  ' 
tage  quien  relevait  fut  vendu. 
Uircclanioiite,  adv.i/îrt;/£fu»?iéfi-fé.  Directament, 
en  ligne  recte.  |  Directement;    sans  tergiverser 
Il  Directement  ;  d'une  manière  immédiate,  sans 
iulermédiairo.  j  Fig.  Directamente  uixicslo  ;  Di- 
rectement, tout   à  fait  opposé.  |  Cieom.   Lineas 
directamente  opuestas  ;  lignes  directement  op- 
posées; celles  qui  Tout  partie  d'une  même  ligne 
droite. 
Uirecturiuiio  .  S.  m.  diréktaria-no.  Directarien; 
nom  qu'on  donna  autrefois  à  Rome  aux  voleurs 
qui  s'introduisaient  dans  lesmaisonspour  y  com- 
mettre des  larcins. 
Directe,  adv.  latin.  f/ir^'.-i('.  Dircclement ,  s'em- 
ploie ordinairement  dans  cetre  locution.  Directe 
ni  indirecte;  directement,  ni  indirectement. 
Directivo,  va.  adj.  diréhti-rn.  Qui  dirige  ou  qui 

peut  diriger. 
Directo,  tn.  adj.  dirêL-tv.  Directe  ,  qui  est  droit 
sans  détour,  ji  Direct;  qui  se  fuit  en  ligne  droite. 
Fig.  Direct .  qui  a  lieu,  qui  se  fait  par  intermé- 
diaire immédiat.  ||  .\stron.  Direct;  sedil  du  mou- 
vement d'un  astre  (joi  parait  S'exécuter  d'occi- 
dent en  orient,  en  suivant  les  signes  du  zodia- 
que. Il  Señor  directo;  seigneur  direct. 
Director,  s.  m.  diréhtor,  /directeur;  celui  qui  di- 
rige, qui  administre.  ||  Directeur;  nom  donne  à 
ceux  qui  sont  proposes  à  la  dirertion,  au  ma- 
niement, à  la  conduite  des  aiïaires  d'une  com- 
compagnie  établie  pour  le  eommercc  ou  la  linan- 
ce.  Il  Directeur  ;  celui  (|ui  préside  dans  certaines 
compagnies,  il  Directeur  ;  ollitier  chargé  d'uiu' 
direction  dans  les  arsenaux  ou  ports  mililaires.  || 
Director  de  conciencia  ,  director  de  conscience, 
ou  simplement  directeur;  ecclésiastique  qui  a 
soin  de  la  conscience  de  quelqu^un  ,  confesseur, 
il  S'emploie  dans  toutes  les  acceptions  du  mot 
français.  ||  Chirur.    Director;    sonde   cannelée. 


dont  on  se  sert  pour  diriger  le  bisluri  dans  le* 
opèrtions  chirurgicales. 
Directorudo,  S.  m.  diré'.tora-do.  Ilist.  Direclo- 
rat  ;  foutions  de  director  el  la  durée^de  ses  fonc- 
tions. 
Directorial,  adj.  diréltorial.   Direclororial  ;  qui 
appartient    au  directoire.  ||  Directorial  ;  pani-an 
du  directoire.   S'emploie  substantivement  dans 
ce  sens. 
Vireciorio,  ria.  adj.  dirékto-rio.  Oui  dirige,-  qui 

est  (iropre  à  diriger. 
Directorio,  s.  m.  f7ire/,fo-río.  Direc' oiré,  com- 
mission chargée  d'une  direction  publique.  |!  Di- 
rectoire; livre,  é.rit.etc,  qui  contient  les  rè- 
gles de  conduite.  || />irecforio  ejecutivo;  diree- 
toire  exéf  ulif,  ou  absolument  directoire  ;  insti- 
tution crée,  établie,  et  organisée  sous  la  conven- 
tion par  la  constitution   pour  exercer  le  pouvoir 
evecutif,  supi.rimméele  10  .Noveinhre  17il9.  par 
l'elabli-sement  d'un  gouvernement  consulaire 
Il  Directoire  ;  nom  des  conseils  sujiérieurs  d'ad- 
ministration .   qui  furent  crées  en   France  dans 
chanclo  département  par  la  consliluante. 
Direetrix  ,    s,  f.    diréluriïz.    Geom.    /,'ireclrice: 
ligne  le  long  de  laquelle  on  fait  couler  une  au- 
tre  ligne  ou   une  surface,  dans  la   génération 
d'une  surface  plane  on  dun  solide. 
Dii'ia,  S'  f.  di-ria.  Bot.  Diria;  genre  de  plante': 

thymélées. 
Diri$;aiigo,  s.  m.  diriqaon-go.  Ornilh.  Dirigaug- 
oiseau  delà  Nouvelle-Galles  méridionale  qu'où 
nomme  aussi  grimpereau,  parce  qu'il  a  l'habi- 
tude de  grimper  sur  les  arbres. 
Dirigido,  da.  part.  pass.  de  Dirirjir.  Dirigé,  e 
Dirigir,  V.  a.  dlrig  hir.  Diriger:  guider  .  con- 
duire, faire  prendre  une  direction.  ||  Fig.  Di- 
riger; dans  le  sens  de  faire  prendre  une  direc- 
tion  =  Diriger  ;  porter  tourner  vers.  I,  Diriger; 
admnisirer,  gouverner.  |  Diriger;  conduire  les 
travaux  d'une  bâtisse,  etc.  ||  Diriger;  parlant  de 
la  conscience.  Il  diriger;  en  parlant  d'un  ou- 
vrage littéraire.  |¡  Adresser;  envoyer.  ||  A&tron. 
Chercher  l'arc  de  l'équaleur  compris  entre  deux 
points  déterminés  du  ciel.  ||  Diri;iir  la  conver- 
saviou  ó  la  ¡dativa  à  ai<juno;  adresserlaparule  a 
quelqu'un.  |  Dirigir  là  proa  à;  dresser  la  proue 
vers. 

Dirijtirse.  v.  prun.  J/rî7/-/ur-i('.  Aller;  S'adres- 
ser, avoir  recours,  aller,  trouver. 

Dirimente,  part.  prés,  de  /^iriHiiV.  ||  adj.  Diri- 
nient  ;  qui  rend  nul  .  que  empèclie  un   mariage. 

Dirimido  .   da.  part.  pass.  de  Dirimir.  V.  re  mol. 

Dirimir,  v.  n.  dirimir.  Diviser,  désunir,  sépa- 
rer, détacher,  empêcher.  ||  Terminer  un  diffé- 
rent- ||  Délivrer,  alFraiichir.  ||  Dirimir  el  matri- 
monio :  rompre  un  mariage  ,  le  déclarer  nul. 

DIrineo,  ca.  adj,  ,/irifin-Ao.  Dirhynque;  quia 
deux  a¡)pendices  céphaliques.  garnis  de  cro- 
chets. 

DirincoN.  s.  m.  pi  dirinn-koss.  Annél.  Dirhyn- 
qiies;  tribu   de    la  famille  des    subannélidaires. 

Dirodcro.  s.  m.  dirodf-ro.  Fiilom.  /ivrodère; 
genre  d'iiiscc-ics  hémiptères. 

Diromlioi-drlco,  ca.  adj.  diromboé-dri  o.  Di- 
rhomhoedriqne;  sedil  descombinaisonsdu  svs- 
tenie  rhomboedrique  de  Mohs  ,  d'où  résultent 
deux  rhomboèdres  pareils  unis  ensemble. 

Dirote,  s.  m.  diro-té.   Kntom.  «in.ie  ;   f^unre  de 


DIS 


—  170  — 


DIS 


inli'oplèrcs  (le  Java. 

l»irri<liucion  ,  S.  f.  (lirridiaiion.  Thys.  7)irri(lia- 
lioii;  expansion  de  la  liunièrc  qui  ómane  d'un 
cor|)s.  Il  l'if,'.  /)inadiiUi(in  :  se  dit  des  <l('volitions 
de  1-Anit:  een^idercc  euniuie  les  lumières  de  la 
vie. 

Dirrriiido,  «la.  part.  poss.  de  dirruir.  V.  ce  mol. 

Dirruir,  v.a.  inus.  V.  Arruiniir  .  Destruir. 

Uíni».  s.  f.  J¡-ssfj.  Itol.  /iisa;  urnre  de  plantes  or- 
eliidèes  ,  comprenant  di\  luiit  espèces  à  feuilles 
simples,  tontes  uri^;inaires  du  cap  de  Uonnc- 
Ks|>eranee. 

l>¡NHii«lrn.  s.  I".  ilis.sau-(hn.  Ilot,  üisandre;  fçenre 
(le  pliiiites  du  l.e\ant. 

UÍN(tiio»(»»ia.  s.  f.  ilisxa¡ut¡in¡j-hin.  l'athol.  I)y- 
sanofio^lie  ;  difrH  ultè  d-expiMtoration. 

nÎNiiiitoro,  ri»,  adj.  diss(ni!f-!().  (jm  appartient 
au  dimanche.  V,  Uomimiurro. 

Disanto  ,  s.  m.  inus.  dissan-to.  /dimanche  5  jour 
de  i'ète.  V.  Doniinfin. 

UisartritiM,  s.  f.  dissnrtri-tiss.  Va\\\o\.  Dysar- 
tlirite;  jjoutte  irréjíulierc. 

nisiaspinto,  trt.  adj.  disuspis-to.  Erpet.  Dysas- 
piste;  qui  ira  pas  ou  (jui  n  Ircs-peu  de  plaques 
sur  le  corps. 

DÍNa.»itÍHtu!4,  s.  m.  pi.  disaspis-tnss.  Erpcl.  Di- 
saspisles;  division  du  groupe  des  hémidialinas- 
pistes,  comprenant  les  serpents  qui  u"ont  (ju'un 
petit  nombre  de  plaques  sur  le  corps. 

niNcantntlo,  «la.  part.  pass.  de  Discantar.  V.  ce 
mot. 

Di.«CMiitar  ,  v.a.  diskantar.  Chant  t.  ||  Compo- 
ser ,  reciter  des  vers.  ||  Gloser  ;  faire  de  longs 
commentaires,  parler  beaucoup  sur  un  sujet.  || 
inus.  Chanter  en  contre-j. oint  ;  faire  le  dessus 
d'une  partie. 

UlMeaiit«>,  s.  m.  diskan-té.  Sorte  de  petite  gui- 
tare. V.  Tiple.  Il  Concert  de  musique,  et  surtout 
d'instruments  à  cordes. 

Dicat»hro!<«<>.  s  f.  dikatabni-ssis.t.  Méd.  Dyca- 
tabrose;  difficulté  d-a valer  les  aliments. 

»icnto|»oHU.  s.  f.  dik(itiii)o-ssis$.  Méd.  Dycato- 
poset  difficulté  d'avaler  les  liquides. 

Di!«ccllo,  s.  m.  íZ(.s'i¿-íío.  Bot.  Discélien;  geiire 
de  mousses  acrocarpes. 

DiNCi'ptacion,  s.  f.  diiéptmion.  Disceptation; 
controverse  ;  dispute  sur  quelque  point  de  doc- 
trine. 

Di.^eepta«lo,  da.  part.  pass.  de  Disceptar.  V.  ce 
mot. 

Di.sct'ptar,  V.  n.  inus.  f/isz(j/)iar.  Disputer  sur 
quelque  matière  .  la  discuter. 

Ui^iccrnedor ,  S.  m.  inus.  V.  Hiscernidor. 

fiiUccrner  ,  V.  a.  inus,  V.  Discernir. 

ulsciM-uIdo,  da.  part,  pass,  de  Discernir.  Dis- 
cerné ,  e. 

Disceriiidor,  S.  m.  disiérnidor.  Celui  qui  dis- 
cerne. 

Discerniente,  partprés.  inns.  de  Discernir.  Dis- 
cernant; qui  discerne. 

Discernimiento,  s.  m.  diszérnimién-to.  Discer- 
nement ;  action  de  distinguer,  distinction  ,  ju- 
gement ,  bon  sens  ,  qualité  de  l'esprit  qni  ap- 
pertjoit  les  différences  qui  distinguent  une  chose 
d'une  autre  et  les  classe  suivant  leur  valeur  ré- 
ciproque. 

Disceruik-,  V.  a.  di.<izernir.  Discerner;  distinguer, 
découvrir,  voir  distinctement  sans  confusion.  || 


Discerner;  reconnaître,  découvrir,  distinguer 
avec  l'ii'il  de  l'intelligence- ||  Discerner  ;  faire 
la  distinction  de  ne  pas  confondre.  ||  Trat.  Nom- 
mer juridiquement. 

DincernirMe,  v.  pron.  díízc'rfitr-«¿.  Se  discerner; 
être  discerné,  découvert,  distingué. 

ninreMlon,  s.  f.  disTi'.siiinu.  Ilist.  anc.  Disression; 
maniere  de  faire  connaître  le  vn-u  du  sénat  ro- 
main ,  en  s'agroupant  autour  de  celui  dont  on 
ado|itnit  l'avis. 

ItlNrirolo.  la.  adj.  disri-holo.  Bot.  Disfirole;  se  dit 
d'un  cli.iinpignon  qui  croît  ^ur  la  tranche  ào^ 
troncs  des  pommiers  coiqtés.  ||  i)i(la(  t.  Discicol- 
le;  (jui  a  le  cou  ou  le  thorax  en  foriin;  de  disque. 

DiMeifero,  ra.  disii-fi'ro.  Bot.  Di->cifère;  qui  por- 
te un  disque. 

DlMriiloro  ,  ra.  adj.  disiÀ-flur».  Bot.  Disciilorc; 
(]iii  a  les  foli(des  de  son  involucre  réunies  en  un 
disque  subarrondi  et  snblobé, 

DUciforine.  adj.  disi.ifor-iné.  Disciforme^  qui  est 
l>lat  et  orbiculaire,  en  f<jrme  de  disque. 

Dl.xri((ino.  na.  adj.  disiig-lii-no.  Brit.  Discigvne; 
qui  a  l'ovaire  implanté  sur  un  dis(|ue. 

Diseinesia  ,  s.  f.  dis/.in'^-ssid.  .Méd.  Dyscinésie; 
dilliciillé  d'exécuter  les  mouvements  volontaires. 

DÎMri|ilina.  S.  s.  dis/.ipli-nn.  Discipline;  instruc- 
tion qui  se  transmet.  |  Discipline  ;  études,  arts 
ou  sciences  que  l'on  étudie.  I|  fMscipline  ;  édu- 
cation. Il  Discipline;  institution  ,  direction,  con- 
duite. I  Discipline;  règlement,  ordre,  lois  qui  ré- 
gissent certains  corps,  certains  ordres,  et  aux- 
t|ucls  tous  ceux  qui  en  font  parti?  sont  obligés 
de  se  ciinformer.  |  Disciplina;  observation  de  ces 
lois.  Il  Discipline;  observation  de  toutes  les  règles 
qui  nous  imposent  des  devoirs  moraux.  |  Disci- 
jdinn  ech,siástica  '.  discipline  de  l'Eglise;  l'en- 
semble des  constitutions  apostoliques  et  des  di- 
vers règlements  établis  par  les  papes  et  les  con- 
ciles pour  la  police  extérieure  et  le  gouverne- 
ment de  ce  grand  corps.  ||  Disciplina  militar; 
discipline  militaire;  ensemble  des  règles  prescri- 
vant au  soldat  l'obéissance  aux  ordres,  et  exi- 
geant des  afiîciers  la  poursuite  des  infractions 
qui  violent  ces  ordres.  ||  Discipline;  fouet  de  cor- 
delettes ou  de  petites  chaînes  dont  se  servent 
des  dévots,  et  surtout  des  religieux,  pour  se 
mortifier  ou  pour  chiUier  ceux  qui  sont  sous  leur 
conduite.  Il  Discipline;  châtiment  qu'on  impose 
aux  religieux,  coups  de  discipline. 

Dii^riplinable,  adj.  disriplina-blé.  Disciplinable; 
capable  d'être  discipliné. 

Disciplinadamente  ,  adv.  disziplinadamén-té. 
Avec  disciplme. 

DÍ!«ciplinado  .  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  disci- 
plinar. Il  adj.  Bot.  Jaspé,  en  parlant  des  fleurs, 
et  surtout  des  œillets  bariolés. 

Disciplinante  ,  adj.  disziplinnn-té.  Disciplinant; 
qui  établit,  produit  la  discipline.  |  s.  m.  Flagel- 
lants; fanatique  qui  se  nagclle  en  public  à  la 
suite  des  processions.  |  Disciplinante  de  luz; 
Boh.  Criminel  mis  au  pilotis.  ||  Disciplinante  de 
penca  :  Boh.  Criminel  fouetté  en  public  par  la 

,      main  du  bourreau. 

Disciplinar,  y .  a.  disziplinar.  Discipliner  ;  ré- 

1  gler.  Il  Discipliner;  instruire,  former.  ||  Discipli- 
ner ;    soumettre  à  la  discipline.  ||  Discipliner; 

I      donner  la  discipline. 

Disciplinarlo,  rl«.  adj.  disTÍpUna-rio.  Discipli- 


DIS 


—   177 


DIS 


«aire;  qui  coiicorne   la  discipline.  Ij  s.  m.  llist. 
«celés.  Disciplinaire;  nom  sous  lequel  les  angli- 
cans désijinèrcnl  longtemps  les  membres  de  l'é- 
glise preshylériennc. 
DIselpIiiiarMe,  v.  pron.  disiipUnnr-sé.  Discipli- 
ner: soumcUre  soi-môme  à  la  discipline.  !]  Être 
discipliné.  I!  Se  discipliner  wutucllemenl.  ||  Se 
donner  la  discipline. 
DUcipulado  ,  S.  m.  diszipoula-do.  Nombre  ,  as- 
semblée d-écoliers.  Il  Étal  d'écolier.  1  Instruc- 
tion, éducation,  enseignement. 
Oircipiilar,  adj.  diiiipoular.  Qui  appartient  aux 

écoliers.  , 

BlMcipiil*  ,  In.  s.  di.<n.i-poulo.  Ecolier  ,  écolière; 
qui  apprend  d'un  maître.  i|  Elève  ;  celui  ,  celle 
qu'on  instruit  en  quelque  science.  !|  Élève;  on  le 
dit  aussi  d'un  homme  qui  est  formé  de  la  main 
d'un  autre,  qui  s'allacbe  à  lui  en  prônant  ses 
instructions  et  suivant  ses  exemples:  et  particu- 
lièrement de  celui  qui  étudie  l'art  du  dessin 
sous  un  maître.  Il  Disciple;  celui  qui  apprend 
d'un  autre  quelque  science  ou  quelque  art  libé- 
ral. ||  Disciple;  se  dit  de  celui  (jui,  après  avoir 
puisé  dans  les  instructions  d'un  maître,  ou  dans 
SCS  ouvrages,  des  o|)inions  ,  une  doctrine  parti- 
culière, un  système  différent  de  tous  les  autres 
systèmes,  y  adhère  ,  s'y  attache  préférablement 
À  tout  autre.  Dans  ce  sens  disciple  ne  suppose 
pas  absolument  qu'on  aîl  pris  des  leçons  du 
maître;  on  peut  être  disciple  d'un  maître  qu'on 
n'a  jamais  vu.  Ainsi  l'on  dit:  discípulo  de  Jesu- 
cristo ,  de  Rousseau;  disciple  de  Jésus-Christ, 
disciple  de  Rousseau. 

Diaco,  s.  m.  dis-iio.  .Vnt.  grec.  Disque  ;  espèce  de 
palet  que  les  athlètes  lançaient  au  loin  pour  fai- 
re paraître  leur  force  ou  leur  adresse.  ||  Disque; 
nom  qu'on  donne  à  tout  corps  cylindrique  à  base 
circulaire  très-large,  relativement  à  sa  hauteur. 
Il  Disque;  corps  apparent  du  soleil,  de  la  lune. 
Il  Disque  ;  sorte  de  bouclier  rond  qu'on  appen- 
dail  dans  les  temples  en  l'honneur  du  héros.  |j 
Bot.  Disque;  centre  d'une  fleur  radiée.  |  Métall. 
Disque;  plaque.  ||  Optiq.  Disque;  grandeur  d'un 
verre,  d'un  champ.  ||  Relig.  Disque;  dans  l'Égli- 
se grecque,  grande  pathène  sur  laquelle  on  met 
le  pain  consacré . 

Di«cèbolo,  adj.  disho-bolo.  Hist.  anc  Discobole; 
se  disait  de  l'athlète  qui  faisait  profession  de 
l'exercice  du  disque,  et  en  disputait  le  prix  dans 
les  jeux  olympiques.  S'emploie  aussi  substanti- 
vement. Il  Ichthyol.  Discolobe;  qui  a  les  naget)i- 
res  ventrales  réunies  sous  la  gorge  en  un  disque 
arrondi. 

OlHróboloN.  s.  m.  pi.  disko-holoss.  Ichlhyol.  Dis- 
coboles; famille  de  poissons  subrachiens.  (  Fa- 
mille de  sternoplérygiens.  ||  Famille  de  máiacop- 
térygicns. 

Dlscocliuacio,  cia.  adj.  dis' oiima-rio.  Bot.  Dis- 
cocymaiien  ;  qui  est  pourvu  d'une  membrane  \ 
proligéno.  i 

DÎMcocimarioM  ,   s.   m.   pi.  díí'.ozúnn-zíoíJ.  Bot.  1 
Discocymaticns;  tribu  de  la  famille  des  lichens, 
à  membrane  proligène.  I 

Dluroitlul,  a.li.  disko-idnl.  Didact.  Discoidal;  qui  ! 
a  de  lu  ressemblance  avec  un  disque.  | 

Dii«roid4>,  adj.  dis  o-idé.  llist.  nal.  Discoïde;  qui  î 
a  la  forme  d'un  disque,  qui  ressemble  à  un  dis- 
que, li  Bol.  Discoïde;  qui  a  deux  faces  aplaties  pa-  ' 
ÏOMO    V 


rálleles  ,  avec  une  épaisseur  notable  et  un  boid 
circulaire  obtus.  |  Conchyl.  Discoïde;  on  |p  «la 
des  coquilles  dont  les  tours  des  spires  sont  en- 
j      roulés  verlicalenient.  Il  Zool.  Discoïde;  s-upplâ- 
I      que  aux  animaux  qui  offrent  un  disque  coloré 
j      au  milieu  d'un  fond  d'une  autre  teinte.  ||  Discoï- 
dc^  qui  est  applati  et  presque  orbiculaire. 
DÍHcoidoH  ,  s.  m.  pi.  (/ii'.o-ïi/eii.  Discoïdes;    fa- 
¡      mille  de  la  cohorte  des  hyménothalames,  et  or- 
I      dre  de  la  classe  des  cœnothalames,  comprenait 
I      les  lichens  (jui  ont  leurs  apothecies  en  forme  de 
ecutelles  entourées  d'un  rebord  produit  par  |/i 
I      fronde. 
Divcoideo,  dea.  adj.  disho-idéo.  Did.ict.  Discoï- 
de; qui  est  aplati  et  arrondi  en  maniere  de  dis- 
que. Il  Bot.  Discoide,  s'est  dit  des  synaiithérées, 
i      dont  la  calathide,  m  radiée,  ni  radiatiforme,  est 
j      petite,  déprimée  ou  plamuscule  au  somiiiel .  et 
composée  de  Heurs  courtes,  droites,  parallèles, 
entassées. 
DÎMCoido-radiado  ,   aàj.  disliL-'idoradin-do.  Bot. 
Discuïdo-iadié  ;  calificaVion  de  la  calathide  de* 
synanlhérées  ,  quand   il  y  a   deux   couronnes, 
l'une  extérieure  radiante,  l'autre  intérieure  ir- 
radiante. 
Dineoleto  ,   s.  m.  diskolé-to.  Entom.   Dyscolète; 
genre  d'hyménoptères,  qui  a  pour  type  le  dyco- 
lète  lancifère  d'Angleterre. 
Discolia,  s.  f.  disko-lia.  Méd.  Dyscholie  ;  dépra- 
vation de  la  bile. 
Díscolo,  la.  adj.  dis-holo.  Indocile,  mutin,  tur- 
bulent, remuant,  difficile  à  contenir  dans  le  de- 
voir. I  Méd.  Dyscole;  se  dit  d'une  persimne  avec 
laquelle  il  est  difficile  de  vivre,  à  cause  de  sa 
mauvaise  humeur.  |  Dvicole  ;  celui  qui  s'écarte 
d'une  opinion  reçue. 
Díscolo,  s.  m.  £Îii-/<oIo.  Entom.  Dyscole:   genre 
de  coléoptères  pcntamères,  qui  a  pour  type  le  du- 
liche  memnonien  d'Amérique. 
Dincolor,  adj.  diskolor.  Didact.  Discolore  ;  qui  a 
deux  couleurs  .  qui  est  de  deux  couleurs,  ¡i  Bot. 
Discolore;  se  dit  de  tout  organe  plane,  sur  tout 
des  feuilles,  dont  les  deux  faces  ne  sont  pas  da 
la  même  couleur. 
Diivcoloro,  ra.V.  D\scoIor. 
Diflcoiifornie,  adj.  diskonfor-mé.  DifTércni,  non 

con  fur  me. 
DlHoonrormidad,  S.   f.   diskouformidadd.     Dif- 
férente, défaut  de  conformité. 
DiNcontliiiiurion,    S.    f.  diskontinouazion.   Dis- 
continuation;   interruption,   cessation  pour   un 
temps. 
Discontinuado,  da.  adj.  et  part,    pass-    de    dis- 
continuar. 
Discontinuar,  V.     a.     disk^intinnuar .    Disconli- 
tinucr:  interrompre,  en  parlant  de    choses  qu'on 
a  commencées. 
DlHcontinuarMc,  v.   pron.   Se  discontinuer;  être 

dis'  ontinué. 
Discontinuo,  ua.  adj.  dishonti-nouo.  Discontinu 
qui  n'est  pas  continu,  interrompu.  ||  Miner.  Dis- 
ciuiliiiu;  se  dit,  dans  la  momendature  minéral<<- 
gique  de  Haiiy,  d'une  variété  dont  le  signe  esl 
composé  d'exposants  formant  une  progression  A 
laquelle  il  manque  un  terme  pour  qu'elle  soit 
Continue. 
DlNconvenloncia,  S.  f.  diskonv'rién-iiu.  Dis- 
cDiivennnce;  disproportion,  inégalité.  diîTérenci'. 

Í-2 


DIS 


—  178  — 


DIS 


Il  Dcsaccüid,diircrente  d'opinion. 
DÍMCOiivenirnte,     adj.     dislionvénién-lé.     Dis- 
ton  vcnoltlr;    (|ui   ne  convienl   pas,  qui  est  en 

(IcsacTdrd. 

»ÍNcaii«cnir,,  v.  a.  diskonvénir.  v.  n.  Discon- 
venir; ne  pas  ronvenir  en  fail  d'opinion,  ne  |»as 
s''airoidcr ,  dilTi'it-r,  (Hre  en  dé«<arrord.  ||  N'élre 
pas  proportionné,  n'<Hrepaspn  rappoit. 

UlMouitl<ló|>tviiow.  s.  n».  pi.  (lisUiiiii(l<ip-ténoii. 
Ornilti.  l)\,-iupi(l"pl(iii-s;  r.iniilii-  d-oi-<cau\  de 
l'ordre  des  InilipUres,  dont  les  ailes  onl  à  peu- 
près  la  l'orme  d'nn  sabre. 

ninoóiiuro,  s.  ni.  ilis'.o-porn.  l'olyp.  Discopore; 
genre  de  polypiers  élubli  entre  les  tnlinlipore>, 
les  eellépores  ct  les  nn>lros. 

Dif>«M'>rl»itoN,  s.  m.  pi.  di'skor-bHoxs.  l'oss.  Dis- 
«orhiies;  fossiles  qu'on  avait  appelés  d  abord  plii- 
inilides. 

DiMc-uviJuisciii,  s.  f.  diskordan-iin.  Disi'ordan- 
re;  fuite  d'arcord.  |  li^.  /discordance;  désac- 
cord, contrariété,  diversité,  opposition,  diffé- 
rence. 

Diso<ki-«!aii(e,  adj.  d  i  akor  dan-lé .  Discordant;  qui 
n'est  poiiil  d'accord  ,  qui  chante  lanx  ,  qui 
manque  ilbarnioiiie  .  qm  produit  un  effet  ¡icu 
aurcublc  à  beil  par  le  défaut  d'iiarmoiiie.  || 
V\'r,.  Wisconlanl;  se  ilil  do  toutes  les  dioses 
«}ui  ne  s'accordent  point  ensemble.  ||  tïéol.  Es- 
trnlifiracion  discordante  t,  stralilicalion  dis- 
iordanie,  celle  dont  le  système  est  formé  de 
plusieurs  couches  qui  ont  une  inclinaison  diffé- 
rente. 

D:»ii'oi*tlaiiza,  s.  f.  iniis.  Discordance.  V.  Discor- 
dancia, 

UlNcoi-tlad  ),  part-  pass.  de  discordar. 

Iíl.«>coi'<lar,  V.  n.  disknrdar.  Mus.  Discorder;  être 
discordant,  j  l)istor4ler;  (Mrc  en  Jiscord,  en  dés- 
accord, ne  pas  s'entendre  sur  tel  ou  tel  point; 
différer,  être  contraire,  n'avoir  pointderapporl. 

niMcordf,  adj.  diskor-dé.  7)iscordant;  qui  n'est 
point  d'accord,  (|ui  manque  d'harmonie,  qui  ne 
s'accorde  point  avec  une  autre  chose. 

DistNirdid,  S'  f.  dis' or  dia.  Discorde;  division  des 
cœurs,  opposition  de  siinliments.  j  />iscorde; 
dissension,  division  entre  deux  ou  plusieurs  per- 
sonnes. Il  Myth.  Discorde;  déesse  fabuleuse  ima- 
ginée par  les  poètes  p  lur  présider  aux  dissen- 
sions, et  représentée  avec  des  yeux  liàves,  le  vi- 
sage pAle,  les  lèvres  livides,  la  bouche  teinte  de 
sang,  les  yeux  louches  et  larmoyants,  les  dents 
d-airain  et  couvertes  de  rouille,  une  liqueur 
pestilentielle  lui  découlant  de  la  langue,  coif- 
fée de  serpents,  agitant  d'une  main  tremblante 
une  torche  ensanglantée,  de  l'autre  une  couleu- 
vre. Il  Fig.  Manzana  de  la  discordia;  pomme 
de  discorde;  sujet  ou  occasion  de  discorde  ex- 
pression figurée,  tirée  de  la  mythologie. 

Di^cuKcis-A,  va.  dis!.oss()u-ro.  Discosure;  qui  a  la 
queue  déprimée  et  orbii  ulaire  à  la  base. 

IPi.sri-nKia,  s.  f.  diskra-ssia.  iMédec.  Dyscrasie; 
mauvais  temp.Mainent,  altération  des  humeurs. 

Di.iori'tNico,  ca.  adj.  diskràs-siko.  Wédec.  Discra- 
siqne;  qui  a  les  caractères  de  la  discrasie. 

Discreción,  s.  f.  disk^'ïlon.  Discrétion;  qualité 
de  l'iime  qui  nous  porte  .i  avoir  de  la  modération, 
de  la  réserve  danslesdisroursol  dans  lesactions. 
pour  ne  point  bles.ser  \(-<  bienséances,  jj  Discré- 
tion, modération,  rciorvedans  les  actions  et  dans 


les  paroles.  ||  Discrétion;  habitude  de  garder  le 
silence.  1|  Equivalents;  discrétion,  sagesse,  pru- 
dence, circonspection,  jugement  droit;  vivacité 
tinesse,  promptitude  d'esprit;  plaisanterie  iine, 
saillie  piquante.  ||  A  discrezion:  à  discrétion; 
à  volonté,  autant  (lu'on  veut.  ||  Darse  ó  rendirse 
à  ilisrrecion;  se  rendre  à  discrétion;  se  mettre  à 
la  merci  du  vaiiii|ueur.  1|  Edad  de  discraion; 
Age  de  raison. 

uincro rioiiitl,  adj.  disUrézional.  Discrétionnai- 
re; i|ni  e>t  ,'ibandonné  à  la  discrétion  d'une  per- 
sonne, mais  dont  elle  ne  doit  user  qu'avec  mo- 
déralioii,  nvec  jii^lici',  avec  sagesse. 

UlimTcpaiifln,  s.  f.  disUrépan-zia.  Différence, 
d(''-;ii  iiiiil.  ilÍ!tconvenance,  diversité,  dispropor- 
tion, dcfiiiit  de  rapport,  de  conformité. 

UirtpiciMiiitt',  adj.  Différent,  qui  n'est  pas  d'ac- 
cord, (¡ni  n'est  pas  conforme. 

Uisci-cpiir,  v.  a.  diskrépar.  Différer,  n'ùtre  pas 
conforme,  ne  pas  S'accorder  avec. 

l»i.«t*r<-(aiii(Mite,  adv.  diskretamén-té.  Discrète- 
ment,- avec  discrétion,  prudence,  sagesse,  rete- 
nue, réserve,  modestie. 

Dijici-oicar.  V.  a.  </í.í/£r¿<áar.  Faire  le  beau  par- 
leur, parler  on  badiner  avec  affectation. 

Uisn-fliNliiio,  ma.  adj.  sup.de  discreto. 

UiNcrct».  ta.  adj.  diskré-lo.  /'iscret;  qui  est  cir- 
conspect, avisé.  Il  Discret;  judicieux,  sage,  retenu 
dans  ses  paroles  et  dans  ses  actions,  qui  sait  se 
taire  et  parler  à  propos.  ||  Discret;  qui  sait  gar- 
der un  secret.  ||  Spirituel,  ingénieux,  (in,  qui  a  de 
la  vivacité  dans  la  conversation.  |  Ingénieux,  fin, 
délicat,  spirituel,  en  parlant  d'une  parole  ou 
d-uii  écrit,  il  Discret,  discrète;  se  dit  des  re- 
ligieux et  religieuses  qui  assistent  au  conseil  du 
supérieur  ou  de  la  supérieure.  ||  Math.  Cantidad 
discreta;  quantité  discrète;  s'est  dit  autrefois 
d'une  quantité  composée  de  plusieurs  parties 
séparées  les  unes  des  autres,  comme  les  nom- 
bres. Il  Proporción  discreta;  proportion  discrète; 
colle  où  le  rapi)ort  de  deux  quantités  est  le  mê- 
me que  celui  de  deux  autres  quantités,  quoi- 
qu'il n-y  ait  pas  le  même  rapport  entre  les  qua- 
tre membres. 

UiMcrotoi-io ,  s.  ni.  diskréto-rio.  Discrétoire; 
lieu  0Í1  s'assemblent  les  pères  discrets  ou  les 
mères  discrètes  dans  certaines  communautés.  || 
Discrétoire;  assemblée  des  pères  discrets  ou  des 
des  mères  discrètes,  dans  laquelle  on  traitait 
des  alfaires  de  la  communauté  sous  la  présiden- 
ee  du  supérieur  ou  de  la  supérieure. 

uiscroya.  s.  f.  diskro-ia.  Médec.  Dyscroïe;  alte- 
ración, de  la  couleur  de  la  peau. 

Disci-oiuiktioo,  ca.  adj.  diskroma-tilo.  Didact. 
Dyschromatiquc;  qui  est  d'une  mauvaise  couleur 
qui  altère  la  couleur. 

Disoromo,  s.  m.  diskro-mo.  Entom.  Dyschrome; 
genre  de  coléoptères,  qui  a  pour  type  le  dyschro- 
me opaque. 

Bi.vciiipa .  s.  f.  diskotd-pa.  Excuse;  raison  pour 
excuser  ou  s'excuser. 

Ui.sciil|ial>lo.  adj.   dis'oulpa-blfi.  Excusable. 

U2sciii|»alilciiiputp  ,  adv.  diskoulpablémén'té. 
D  une  manière  excusable. 

Di»ic(ilpaoiiiit.  s.  f.  dislioulfazion.  Disculpation: 
l'action  de  disculper  ou  de  se  disculper. 

niscHl|ia«laincMtv,  adv.  dis!:o>ilpadamén  lé- 
Dune  manière  excusable. 


DIS 


—   179 


DIS 


nÍMCiil|>»do,  du.  part.  pas.  de  Disculpar,  ot  adj. 
Disculpé,  juslilié. 

uiMciilpar,  V.  a.  diskoulpar.  Disculper,  excuser, 
juslilicr. 

UiMculparse,  v.  pion.  Se  disculper,  s'excuser,  se 
justilicr. 

Uisciirriciite.  part. prés,  de  Discurrir,  inus.  Qui 
discourt. 

uiHcurrimiento,  s.  m.  inus  Discours,  raisonne- 
ment. 

Uisrurrir,  v.  n.  (/íí/.owrriV.  Courir  ça  et  là,  par- 
courir diliérents  lieux.  ||  Discourir  ;  parler 
avec  imagination  sur  quelciue  matière  ,  rai- 
sonner ,  disserter.  ||  v.  a.  Inventer,  trouver 
découvrir.  Il  Déduire,  inférer ,  tirer  des  consé- 
quences. Il  ¿Quien  tal  discurriera'^  ¿Qui  Ij  croi- 
rait. 

DÍKour«(ante,  part.  près,  de  Discursur,  Qui  dis- 
court. 

i»ÍMcurHÍilo,  s.  m.  dim.  de  Discurso.  Petit  dis- 
cours. 

uisciirslNta,  S.  m.  dishoursiss-ta.  Discoureur; 
firand  [larleur. 

UÍNciiríiivo,  va.  adj.  eishoursi-io.  Discursif,  qui 
lire  une  proposition  d'une  autre  par  le  raisonne- 
ment, qui  emploie  le  raisonnement  et  les  rcj;les 
de  la  dialectique.  ||  Pensif,  rêveur,  plongé  dans 
la  méditation. 

DL«tcurHo,  s.  m.  dishnur-so.  Discours  en  général 
tout  ce  qui  part  de  la  faculté  de  la  parole.  |i  Dis- 
cours; expression  de  la  pensée  par  dismots  par- 
lés. Se  dit  également  de  l'expression  de  la  i)en- 
sée  par   l'écriture.  ||  Discours;  raisonnement.  | 
il  Discours,  conservation,  entretien.  ||  Discours: 
vaines  paroles,  propostenus  en  l'air.  |1  Discours; 
raison,  faculté  de  raisonner.  ||  Discours;  assem- 
blage de  phrases  et  de  rai>oiiemenis  réunis  et 
disposés  suivant  les  régies  de  l-art,  dans  le  des-  ] 
sein  de  produire  une  impression  qiieconqne  sur  ' 
le  cœur  ou  sur  l'esprit  de  ceux  qui  ccoulent.  ¡j   1 
Discours;  traité  oratoire,  en  prose  ou  en  vers. 

Discii.oiioii ,  s.  f.  dislioussion.  Discussion;  action  i 
de  discuter,  d'épurer  une  niiitiére  do  louîrscelles 
qni  peuvent  lui  être  étrangères,  pour  Ja  presen-  ' 
ter  nette  et  dégagée  de  toutes  les  diliicultés  qui  | 
l'embrouillent.  |  Discusión;  examen  exact  et  dé-  i 
taillé,  i  Discussion;   opinions  contrairessoulcii- 
iies  de  part  et  dautre  par  le  raisonnement.  ¡| 
Discussion;  contestation,  débat,  dispule. 

DiNciiltiblc  ,  adj.  </iskoiMí-f>í(!.  Débattablc,  liti- 
gieux, contestable,  discutable. 

OiMciititlo,  (In.  part.pass.de  Dííciíter.  et  adj. 
Distille. 

DiMrudtlor ,  a.  adj,  dishouiidor.  Discutteur;  qui 
aime  à  discuter. 

niHcvtir ,  \.  a.  dis' outir.  Discuter;  épurer  une 
matière  de  toutes  celles  qui  pi-uvenl  lui  être 
étrangères,  pour  la  présenter  nette  et  dégagée  de 
toutes  celles  qui  l'enibnuiillenl ,  examiner  soig- 
neusement et  en  détail  en  parlant  d'un  point  de 
littérature  ,  de  science,  d'un  article  d'intérêt  ou 
tle  toute  autre  eliose  sujette  à  discussion.  ^| 
Kmetlre  des  opinions  contraires  soutenues  de 
part  et  d'autre  |iar  le  raisonnement. 

uiMiIjicrla  ,  s.  t.  (/ÎA(ia-/triu.  Alèdec.  Dysdacryc; 
altération  des  larmes. 

Uisdcro.  s.  m.  í/í.s-íít'ro.  F.ntom.  Dysdère  ;  genre 
d'araneidesqui  a  pour  type  le  dysdère  eivllam. 


assez  commun  dans  toute  la  Fiance,  l'Espa&iu- 
et  l'Egypte.  ' 

Difiderco,  s.  m.  disdér-lo.  Entom.  Dysderque; 
genre  d'hémiptères,  qui  a  pour  type  le  lygéedè 
Kiienig. 

DiNdiaiiiiMon  ,  s.  m.  inus.  ditdiapassuH.  |>is> 
diapason;  double  octave. 

niMocarioii ,  s.  f.  V.  Disección. 

lilMccadw,  a.  part.  piss.  de  Disecar. 

UiHorndur.u.  adj.  disse  .ador.  Dissecteur;  celui 
qui  disse(iue  des  plantes,  il  Aiiat.    V.    Disecl'tr. 

Disecante,  adj.  dissé'.an-té.  Dissécanl  ;  se  dit 
d'un  mode  de  dilatation  morbide.  Aneurisma 
í/iiecaníe;  anéviisine  dissécant,  qui  se  déve- 
loppe, non  pas  directement  de  dedans  en  dehors 
mais  sous  l'influence  d'une  inliltration  sanguine 
successive  ,  qui  a  séjiaré  la  tuiuque  moyenne  de 
la  tunique  extérieure. 

Bl«ecnnte,  part.  prés,  de  D/secar.    Disséquant. 

DiMooar,  V.  a.  diss  kar.  Disséquer;  couper  ,  di- 
viser les  dilférentes  parties  d'un  corps  pour  en 
connaître  la  structure. 

itlHccciou,  s.  f.  disséizion.  Disection  ;  action  de 
disséquer,  opération  par  laquelle  on  divise  ei 
met  à  découvert  les  différentes  parties  d'un 
corps  organisé  pour  eu  connaître  la  structure, 
pour  reconnaître  les  causes  et  le  siège  des  mala- 
dies, et  pour  constater  1-existencc  de  certains 
délits  ,  comme  dans  le  cas  d'empoisonnement. 
Il  Dissection  ;  état  d'un  corps  disséqué  ,  et  le 
corps  disséqué  lui  même.  \\  Dissection:  art  ou 
collection  de  préceptes  enseignant  à  mettre  en 
évidence  les  organes  ou  parties  d'organes  qu'on 
veut  étudier. 

Disécea,  s.  f.  dissû-zéa.  Dysécée  ;  faiblesse  ou 
perle  de  l'ouïe. 

Disector,  s.  m.  i/isse/ifor.  Disecteur  ;  celui  qui 
dissèque  un  cadavre, 

Disecriiiia,  S.  Í.  disse  ri-ssia.  Medec.  Dysécri- 
se  ;  excrétion  difficile. 

njseimiH.s.  m.  i/ix.çt^i-/?ii,iî.Entoin.Di-elmis;  gen- 
re d'insectes  infusoires  técamouadiens,  qui  a 
pour  type  le  diselmis  vert. 

Ulsciun,  s.  f.  dissé-ma.  Bot.  Disemme;  genre  de 
plantes  passifloracées  ,  formé  pour  quelques  es- 
pèces d'arbrisseaux  de  l'Auslralasie. 

Diseiiiinatioii,  s.  f.  dissminaiion.  IJol.  Dissé- 
mination ;  semis  naturel  par  la  chute  spoiiianee 
des  graines  parvenues  à  leur  maturité.  \\  Fig. 
Dissémination,  diffusion,  dispersion. 

DlNcniiiindo  ,  adj.  et  |arl.  pass.  de  IMseminar. 

IM.seiiiiuui-  .  v.  a.  disséinimir.  Bot.  Disséminer; 
semer .  répandre  (.a  et  la.  Képandre  par  des 
écrits,  disséminer  des  erreurs. 

DUcHNlon,  s.  f.  dissi-nsion.  Dissension;  dis- 
corde, querelle  suscitée  par  la  diversité  des 
sentiments,  des  intérêts.  ii  Dissension;  motif  ou 
cause  de  discorde. 

DÎNeiiNo  ,  s.  m.  Dissentiment;  opposition  de  sen- 
timent, d'avis. 

DlMeiiteria.  s.  f.  disséntêri-a.  Médec.  Dyssente- 
rie;  iiillnmiiialion  des  intestins  et  des  entrailles, 
espèce  de  lliix  de  sang. 

Disentérico  ,  ca,  disscnté-riko.  Dissentériquc; 
(|ui  coiieerne  la  dyssenteric. 

DlMeutldo  ,  part.  pass.  de  Disentir. 

DiMrniiinlrnto.  S.  m.  i/isst'nf imÙMi-fo.  Dissen- 
liiuciil;  i.ppeiition  dcscntimcnt.   dilli'rcncc  d'o- 


m^ 


—   180  — 


DIS 


piiiioii,    l'oiitruiirt*.   ||    L)Í!«»i'iiliiii«-nl;   mus   du 
(  oiisciiiir  à  une  cliose. 

Dlx'iiiir,  V.  n.  di$s"nlir.  Disscnlir;  ditTéror  de 
sciilinu'iit  ,  d'dpiniun.  ||  Dissciilir;  refuser  de 
consiiilir. 

nUciiwdo,   dn.  ad],  et  part.  f)as<t  .de  Ihteñnr. 

iiÍMfiiti<ior ,  s.  m.  (lisshjnadur.  Deseiiialeur;  ce- 
lui  (|(ii  dessine. 

DiMeñar  ,  v.  a.  dissefittar.  Dessiner.  V.  Dibujar. 
(¡  Tracer  un  plîiii,  t'itirele  premier  trnil. 

DIhpho,  s.  m.  ilissé-tjno.  Drssin;  art  de  dessiner. 
Il  V.  Dibujo.  Il  Dessin;  représenlation  d"<d>j(ls 
naturels  ou  arlilitiels,  faite  au  rrnyon.  a»  pin- 
ceau, h  la  |iluine,  etc.  i|  Dessin,  delincaliim. 
«anUiir  des  fifrures  d'un  tableau.  |i  Dessin, 
plan  ,  profil  d'un  biUiinent,  d'iiti  ouvrage  d'ar- 
tliiteeture,  ||  Fi}<.  l'einlure;  dt-scriplion  laite  de 
vive  voix  ou  par  órril.  V.  Pintura.  Il  inus.  V. 
\iosi(]ni().'\  Los  celos  son  un  diseño  d ri  infier- 
no:  le  jalousie  est  une  im.t^e  de  l'enfer. 

niMépnl».  Im.  adj.  dissé-palo.\io\.  Dissépale;  qui 
est  muni  de  deux  si'pales. 

lIlMepiilotico  ,  en.  adj.  dissi'poitlo-tiko.  Médec. 
Dysépulotiíjue;  qui  se  cicatrise  dilTuilcmenl. 

nlMfqiito.  s.  ni  di.ssé-liio.  Krpét.  Dysécliie;  fa- 
mill.-  de  serpents  de  l'ordre  des  aspislcs.  qui 
ont  à  la  fois  des  dents  ordinaires  ci  des  crochets 
à  venin. 

Dlnor.  s.  f  dissérr.  Mylh.  Scand.  Diser;  nom  de 
plusieurs  déesses  des  anciens  Golhs,  qui  con- 
duis lienf  les  âmes  au  palais  d'Odin. 

uiMpreto!*.  s.  m.  \>\.  disâré-(oss.  Orniih.  Dysé- 
rètes;  famille  de  l'ordre  des  halicolynibes,  com- 
prenant des  oiseaux  qui  nagent  sur  l'eau  avec 
des  moisnons  d'ailes. 

nlNt'i'tnfioii ,  s.  f.  dissi-rtazton.  Dissertation: 
examen  alleiiiif  et  détaillé  de  vive  voix  ou  par 
écrit  d'une  question,  etc.  ||  Dissertation;examen 
auquel  on  soumet  un  ouvra^îe  litléraue  pour 
eclaircir  les  faits,  l'obscurité  du  texte,  les  dates 
incertaines,  etc. 

niMerdido,  part.  pass.  de  Disei'tar. 

Dlftrrtudar.  ora.  udj.  Disscrtateur;  celui  qui 
disserte. 

niaertar,  v.  n.  dissértar.  Disserter;  faire  une 
disscrla/ion,  parler  avec  détail  d'une  matière 
quelconque,  en  observant  une  certaine  suite 
dans  ses  raisomeinents.  Il  Disserter,  discourir 
sur 

uli4crtisimo,  Min.  adj.  sup.  de  Dùerio. 

Di*«erto,  la.  adj.  inus.  dissér-ln.  Disert:  qui  a 
le  discours  facile,  clair  pur,  élégant.  |1  Disert; 
qui  est  fait  ou   dit  avec  élégance  et  facilité. 

Dlüeaia,  s.   f.   V.  Disérea. 

UitiiTsirni».  S.  f.  dissésté-ssia.  Médec.  Dysesthé- 

sie;  diminution   de   la  sensibilité,   difüculfc  de 

Si'htir. 

Dif<rngla ,    S.    f.  disl'atj-hia.    Médec.   Dysphagie; 

difticnllé  d'avaler,  inflammation  de  l'oesopbage. 

DtNfnniu  .  s.  f.  inus.  V.  Disffimacion,  infamias. 
DUrtmiiicioii.  s.  f.  disfamazion.  Diffamation:  ae- 
tion  de  diffamer,  de  perdre  de  réputation  ;  dé- 
traction. 

niHfiiinndo,  do.  part.  pass.  de  disfamar. 

Dlsr»mudor,  rB.adj.  disfamadnr.  Diffamateur; 
celui  ,  relie  qui  diffame,  qui  dénie,  qui  perd  de 
réputation  ;  détracteur;  diffamant. 

Plüfaiuaiuieuto  .    s.    m.  inus.  V.   Dispimacion, 


infitiii'iU. 

UiMrHiiiiir  ,  V.  a.  disfamar.  Diffamer;  décrier, 
perdre  de  réputation  ,  déshonorer.  ||  Décrier  un* 
marcbaiidise  ,  etc. 

■Nwramnritf  ,  V.  pron.  disfamarse.  Se  diffamer. 
se  décrier  ,  se  perdre  de  réputation  ,  soi-même 
ou  les  uns  les  autres. 

IMMfniiiMtorlo  .  rln.  ad.  disfamato-rio.  Diffama- 
luire  :  qui  diffame.  V.  Infamatorio. 

DlNÍnniln,  s.  f.  inu~.  V.  Infamia. 

Clwraiiln,  s.  f,  dt*¡a-nia.  Hot.  Dysphanic;  genre 
de  clieiiiipodées  établi  |)our  une  petite  plante  her- 
bacée de  la  Nouvelle-Hollande. 

Dlníuvor,  s.  m.  disfaviir.  Mépris  ,  tort ,  désobîi- 
geance.  |i  Défaveur  ,  cessation  de  faveur  ,  dis- 
grAce. 

Dlnf^rlco,  S.  m,  dís/'é-rí'o.  Disphérique  ;  genro 
de  cideoplères  caravifjurs.  originaire  d'.\frique. 

DlMÎoiiln  ,  s.  f.  disfo-nia.  Méd  Dysphonie  ;  diiB- 
culté  de  produire  des  sons;  altération,  affaiblis- 
sement de  la  voix. 

UlMforiiinclon,  s.  f.  inus.  disformaiion.  Diffor- 
mation;  V.  Deformidad. 

niNrorinnd»,  «In.part.  pass.  de  dis  formar . 

lilHÍornini-,  v.  a.  inus.  V.  Deformar  ^  afear. 

Diftíomic,  adj.  disfor-mé.  Difforme,  qui  n'a  pas 
la  forme  et  les  proportions  naturelles.  ||  Dif- 
forme ;  qui  présente  une  forme  générale, bizar- 
re ;  laid  .  hideux,  ¡i  Fort,  grand  ,  démesuré, 
Jnorme  ,  gigantesque.  ¡1  V.  Deforme. 

DiNforincM,  s.  m.  pi.  í/ii/'or-m¿íí.  Entom.  Diffor- 
mes; famille  d'ormopiéres  tomprenani  ceux  de 
ces  insectes  qui  se  font  remarquer  par  la  bizar- 
rerie de  leurs  formes. 

Dlifrorniidad,  s.  f.  \ .  Deformidad.  |  Enormité, 
grandeur  excessive  .  démesurée. 

nisforniislmo  ,in.  adj.  sup.  de  dis  forme. 

DisfornioMo,  ma.  adj  inus.  diformo-sso.  Difforme. 
laid.  V,  i)is/brme  ,    feo. 

Di«<rrnpcioii  ,  s.  f.  disfrakzion.  Opt.  Diffraction; 
écart  de  la  route  dircte  qu'  éprouvent  les  ra- 
yons lumineux  dans  leur  inflexion.  V.  Difrac- 
ción., 

nimtrax,  S.  m.  disfraz.  Déguisement  ;  action  de 
déguiser  ou  de  se  déguiser;  travestissement.  || 
Déguisement;  habit  de  carnaval.  ||  Déguisement; 
état  d'une  personne  déguisée.  H  Fig.  Déguise- 
ment ;  fard,  disimulation.  artifice  ,  voile,  fausse 
aparence  ;  artifice  pour  cachería  vérité. 

Dlatfrnzdo,  da.  adj.  et  par.  pas.  de  disfrazar, 
dans  toutes  ses  acceptions 

DiNÎrnuar  ,  v.  a.  í/ií/'/vizar.  Déguiser  ;  travestir 
une  personne,  lui  mettre  d'autres  vêtements  que 
ceux  qu'elle  porte  habituellement,  de  manière 
à  ce  quil  soit  dificile  ,  sinon  tout-à-fait  impos- 
sible, de  la  reconnaître.  |  Déguiser:  contrefraire 
la  voix,  l'écriture,  etc.  ||  Déguiser,  adoucir  par 
des  ménagements,  des  paroles,  j  Fig.  Déguiser, 
dissimuler  ,  cacher,  voiler,  couvrir ,  altérer,  don- 
ner une  autre  couleur  aux  choses,  en  bonne  et 
mauvaise  part. 
DiNfrazarMe,  v.  pron.  nisfraiar-sé.  Se  déguiser; 
se  travestir,  se  contrefaire,  disimuler ,  feindre, 
î.u  propre  et  au  figuré. 
Uisfrcz  ,  s.  m.  inus.  V.  Desprecio,  denuesto. 
/jlafnitnr,  V.  a.  dúfrotitar.  Jouir  d'une  chose, la 
posséder,  proffiler  de  quelque  bénéfice,  utilité» 
avantage.  I  Jouir  d'une  femme.  ||  v.n.  Jouir;étrff. 


DIS 


—  181  — 


Dl^ 


heureux,  être  content.  ||  V.  Gozar 
Dlfifriite,  s.  m.  .  V.  Goce,  desfrute. 
DiHxullA  ,  s.  f.  disija-lia.  MC'd.  Dy»galie  ;  dépra- 

vatiun  dti  lait. 
DiaKPnc»!»-   S    f-  disghiné-ssia.^\éà.  Disygéné- 

sie,  fonction  péniblo  des  orftanes  (¡énitaux. 
niHKfrllilc  ,  adj.  V.  Digestible  et  di;erH)\e. 
DUsciiHia,  s.  f.  ,/ií(y/ttíou-5Jia.  Méd.  Disiçeutie; 

di^pravatinn  de  poûl. 
DiMtfImiiólidn.  da. ,  adj.  disiihimno-fido.ET[tél. 
Disgyinnophidc  ,  qui  n'a  que  quelques  écailles, 
sur  le  corps. 
DlMsiionùlldoM,  S.  ni.  pi.  disghimno-fidoss.VApét. 
Dysfçvinnophidcs;  section  de  l'ordre  des  slrepsi- 
rliroics.   compronani  les  serpents  qui  n'ont  que 
très- peu  «l'ccailles  sur  le  cor|>s. 
UlMKlrlólldo!*,   f.    m.  \)\.  dis(jhirio-lido$s.  Erpél, 
Dysgyriophidcs  :  sert  ion  de  l'ordre  des  stiepsi- 
chroles,  compreniint  des  serpents  qui  ne  peu- 
vent rouler  leur  coips  qu-incomplèlcment. 
DlHKrreiirloii  ,   S.    f.  disijri'tjdt.iou.  Didact.  Dis- 
grógütion;  destruflioii  de  1-éiat  d'agrégation.  !I 
Optiq.  Disgrégalion  j  dispersion  des  rayons  de 
la  lumière,  ii  Disgrègation;   action  de  fatiguer  la 
vue  avec  trop  <l"éclal. 
DlMxrcicado,  da.  adj.  et  part.  pass.  de  disg>egar. 
DÍHsrc»Mr.  V.  a.  f/iif/céjnr.  Disgrèger ;  séparer, 
dissiper.  |  Didact.  lVis;:rcger  ;   réduire  un  corps 
en  particules  ,  le  broyer,  le  piler.  |  Opt.Disgre- 
ger.  disperser,  en  parlant  de<  rayons  lumineux. 
Il  Disgré;:er  la  vue  par  trop  d'érial. 
DiiKrosHtlvtk .  va.  adt.  disgréiiuti-vo.  Disgréga- 

tif  ;  qui  a  la  vertu  de  disgréger  .  de  séparer. 
DlMgtiMtailaiHCiitp ,     adv.     disgoustadantén-té. 

Avec  dégoût,  avec  déplaisir. 
Dli>{("H*»di<iiiiio  ,  adj.  sup.  de  disgustado. 
DiMKUHindo ,  du.  adj.  et  part .  pass.  de  disgustar, 
DiHKHstAnte,  part.  près,  de  disgustar.  Dégoû- 
tant. 
Diüjciixtnr  .   V.   8.  f//íí70)iífar.  Dégoûter  ;.ôter  le 
goût  ;  faire  perdre  l'appétit.  |  Dégoûter  ;  inspi- 
rer de  la  répugnance  pour  tel  ou  tel  aliment  en 
particulier,  ||  Fig.  Dégoûter;  donner  du  dégoût, 
de  l'aversion,    de    la    répugnance,  j  Dégoûter; 
donner  de  l'éloigiiement,  de  l'aversinn  poirr  une 
personne  ;  faire  qu'on  ne  trouve  plus  la  person- 
ne ni  la  chose  à  son  gré. 
DlNfciiHlarrtr  .  v.  prou,  disgousiar-sé.  Se  dégoû- 
ter; prendre  du  dégoût.  H  Ronijire,  se  fùcher ,  se 
brouiller. 
OlMKuxtlIlo,  s.  m.  dim.  de  Disgusto. 
Di*KiiNt»,  s.  m.  disqnus-to.  Dé;;oùt;  manque  ou 
perte  de  goût  ;  altération  du  goût  ;  répugnance, 
aversion  pour  le.>  aliments.  |  Fig.   Eloignemenl, 
repúgname,  dégnùt  .aversion  |K)ur  une  person- 
ne ou  pour  une  chose.  ||  Fig.  Dégoût  ;  déplaisir, 
chagrin  .    mortification  ,    déboire  ,    tristesse    de 
l'ime   rassasiée  ,    desagrément.  ||  Fig.   Démêlé, 
dispute  .  différend,  il  A  disgusto  ;  adv.  à  regret, 
à  contre  cœur  ,  malgré. 
DIoKiiotoMo,  Ha   adj.  iiuis.  Dégoûtant  .  désagréa- 
ble au  gnùl  ,   insipide,  li  Fig.    inus.    Déplaisant, 
dcsagrealile  .  fâcheux. 
Dl.xItiToeárrpo.  cea.    adj.    dissérngnr-zéo.    Or- 
iiilh.  Dyshérodicn  ,  qui  ressemble  plus  ou  moins 
flii  héron. 
■InhrroKAfreoM,  s.  m.  pi.  Ornith.  Dyshérodiens; 
famille  d'oisoanx  comprenant  ceux  qui   se    rap- 


prochent beaucoup  du  héron. 
Dislalia,  s.  f.  dissia-Ua.  Médec.  DysMalie  ;   alté- 
ration de  la  salive. 
DiHldi'ncla,  S.  f.  dissidén-zia.   Dissidence,    seis- 

sion  ,  grave  différence  d'opinion. 
UlHidvnte.    adj.      dissidéu-té.    Dissident;    qui 
fait     scission.     |    s.  m.  Dissident  ;  se    dit   de» 
personnes  dont  les  croyances  s(mt  différentes  de 
celles  que  professe  léixlise  nalionnle  d-un  pays. 
S'appliijne    plus   particulièrement    aux  diverses 
sectes  religieuses  qui  différent  de   l'égli-e  an- 
glicane, suit  sur  des  point-  de  doctrine,  soit  sur 
des  détails  de  discipline  et  de  forme  extérieure. 
Il  Los  disidentes  de  l'ofonia  :    les   luthériens  et 
les  Grecs  schismaiiijues  de  ce  pays. 
DlHidIo,  s.  m.  <iííí«-fii".  Kntom.   Dysidir;   genr» 
de  coléopferes  pentamères,  ayant  pour  type  l'o- 
masée  morose,  originaire  de  l" Amérique  septen- 
trionale. 
Dl.oldo.  s.  m.  dissi-do.  Entom.  Dyside  ;  genre  Ho 
coléoptères  de  la  famille  des  serricornes  .  établi 
sur  un  petit   insecte  du  Brésil,  le  dysidc  obs- 
cur. 
DUldlr,  V.  n.  dissidir.  L'action  de  faire  dissiden- 
ce .  de  se  séparer. 
Di-Hllâblco,  ca.  dissila-biko.  Dissyllabique  ;  qui 

concerne  le  dissyllabe. 
DlMiiabo,  adj.  dissi-lnbo.  Gramm.  Dissyllabe;  qui 

est  de  deux  syllabes.  ||  s.  m.  Dissyllabe. 
DlMinibAla.  la.  adj.  dissim>ii-bulo.  iiius.  Dissem - 
blable  ,  différent ,  de   nature    et  de    propriétés 
contraires. 
DUinietrta,  s.  f.  dissimétri-a.  Didact.  Dissymc- 
trie;  défaut  de   symétrie,   comme    lorsque    les 
cristaux  dune  substance  minérale  sont  groupé* 
en  sens  inverse. 
DlHlniétrlro ,    ea.    adj.    dissimé- triko.    Didact. 

Dysvmétrique:  qui  manque  de  symétrie. 
DlMinill,  adj.    dissi-mil.  dissemblable; différent , 

inégal. 
Disimilar,  adj.    dissimilar.    Médec.    Dissimilai- 
re; qui    n'est  pas  de   même   nature, genre    ou 
espèce. 
Disimilitud,  s.  f.   dissimilitoudd.  Dissimilitude; 
différence  ,  dissemblance  ,  variété.  ||  Rliét.   Dis- 
simililu<le;  lieu  commun  propre  à  la  preuve  et 
aux  passions,  et  qui  sert  à  invoquer  la  différen- 
ce qui  existe  entre    deux  ou    plusieurs   objets, 
soit  qu'on  les  compare  ensemble  dans  leur  étal 
actuel,  soit  que  l'on  compare  hetat  présent  d'un 
seul  objet  avec  l'état  passé. 
Diitiinulaeiofi.  s.  f.   dissimnulaiion.   Dissimula- 
tion ;  a.  tion  de  dissimuler;  déguisement  ,  fein- 
te. I  Dissimulation;  art  .  soin  ,  habitude  de  dé- 
rober, de  cacher  ses  desseins,  sa  pensée,  ses  sen- 
timents.  Il   Tolérance    affectée ,    ou  qui    cache 
quelque  dessein. 
DisiiuHladanM-n(<*,    adv.  dissimouladamén-tv . 

Avec  di.-simulation. 
DiHiiiiuladiMiaio.  ma.  adj.  sup.  de  Disimulado. 
DiMimaladn.  da.  port.  pas.  de  Disimular,  ||  Adj. 
Dissimule  .  lin  .  couvert  ,   arlilicieux  ,  sournois, 
lardé,  cauleb-ux.  1,  Genio  disimulado;  esprit  ca- 
ché. Il  A  lo  disimulado;  en   faisant  semblant  de 
rien.  Il  /ffirpr    lo    disimulado;    faire  la    sourde 
I      oreille ,  feindre  d'ignorer  ,  de  ne  pas  entendre. 
DÎNimulador,  ora.  adj.  et  S.   Dissimulateur  ;  c- 
lui  qui  dissimuU. 


DIS 


—  182  — 


WS 


l>ÍMÍiiiular,  V.  a.  J[/issiniuíer;  cacher  par  une  con- 
duite réservófí  ce  qu'on  ne  veut  pas  laisser  aper- 
cevoir ;  feindre,  d^'iiuiser.  H  liissimuler  ;  faire 
sembliint  de  ne  pas  remarquer  ,  de  ne  pas  res- 
sentir qiii'l(|iic  chose.  |  />éf,'uiser;  donner  aux 
dioses  une  autre  apparence.  ||  Tolérer,  pcrmcl- 
Ire,  excuser.  ||  I"i¡^.  />orer, 

DimimularNe,  v.  |»ron.  Se  dissimuler;  se  cacher 
soi-même.  i;tre  caché. 

DíníiiiiiIo,  s.  m.  (lissimott-lo.  /dissimulation  ;  ac- 
tion de  dissimuler,  dé};uisemenl  de  sa  pensée, 
feinte,  fard,  réserve.  ||  lîoh.  Geôlier  de  prison. 

ni«<iuiiMra,  s.  f.  (lissinoti^ssin.  Médec.  /Mssynu- 
sie;  inapl ilude  à  exercer  l'acte  vénérien. 

DÍMÍ|>jiliJo.  a<lj.  des  2  ^eur.  dissipa-blé.  Qui  peut 
se  dissiper  ,  facile  á  dissiper, 

I>ÍMÍ|iarioii,  s.  f.  dissipaiion.  Dissipation;  éva- 
poration.  déperdition  insensible  des  parties  d'uu 
corps.  I  L»issipation  ;  action  de  dissiper;  état  de 
celui  qui  mène  une  vie  dissipée;  épuisement, 
déf^At  ;  folle  dépense.  ||  /dissipation;  distracción 
d'esprit  ;  ce  quiojH're  cette  distraction. 

UÍM¡|>i»iln,  tlu.  part,  pas,  de  Disi/xtr.  ||  adj.  V.  Di- 
sipador. I  /dissipé;  adonné  aux  |)laisirs,  aux 
amusements.  ||  /)issipc  5  peu  capable  d'applica- 
tion. 

DÍMÍ|tn4lor,  ora.  s.  et  adj.  dissîpador.  Dissipa- 
teur, celui ,  celle  qui  dissipe  son  bien  mal  à  pro- 
pos ;  prodijjuc. 

DÍMÍ|»aiite,  part.  près,  de  Disipar.  Dissipant. 

DÍMÍ|>ar,  V.  a.  dissipar.  Dissiper  ;  épandre  ,  épar- 
piller ,  écarter.  |  Dissiper  ;  défaire,  disperser.  || 
/dissiper:  détruire.  |  Dissiper:  chasser,  éloig- 
ner, faire  disparaître.  ||  Dissiper  ;  faire  cesser, 
apaiser.  |  Dissiper;  distraire.  |1  Dissiper;  consu- 
mer ,  prodiguer. 

ui*(i|iars(>,  V.  pron.  dissipnr-sé.  Se  dissiper;  s'é- 
parpilhr  ,  se  disperser.  ||  Se  dissijter;  s'évanouir 
disparaître:  au  physique  et  au  moral.  |  Se  dis- 
siper ;  se  distraire,  prendre  de  la  dissipation.  || 
Etre  dissipe  ,  être  ctiusumé,  détruit. 

ni.xipiila,  s.  f.  V.  Erisipela. 

Ilisipiilailo,  part.  pas.  de  Disipiilarse. 

Uisi|iiilar»«e,  v.  pron.  dissipoular-sé.  Prendre 
une  erésypéle.  V.  Krisiiielarso. 

Disiaccracioii,  s.  f.  disUnérmion.  Chir.  Dila- 
céralion,  déchirement.  |¡  V.  Dilaceracion. 

Di>«laoerai-,  V.  a.  Chir.  V.  Dilacerar. 

Dislalia,  s.  f.  disla-lia.  Médec.  Dysialie;  dificul- 
té de  parler. 

nÎMlate.  s.  m.  disla-té  Sottise  ,  extravagance.  V. 
Disjiarnte. 

DlNluoacion,  s.  f.  dislokazion.  Pathol.  Disloca- 
tion; déplacement  des  os  qui  ont  abandonné 
leurs  rapports  respectifs  ?  déboitement ,  cura- 
tioii.  Il  Phys.  Dislocation  ;  séparation  des  diver- 
ses parties  d'une  machino.  1|  Fig.  Dislocation; 
démembrement,  i]  Arl.  milit.  Dislocación  de  un 
ejército,  dislocation  d'une  armée;  séparation  des 
divers  corps  d'une  armée  qu'on  répartit  dans 
plusieurs  cantonnements  ou  garnisons. 

DUlocailo,  da.  part.  pass.  de  Dislocar. 

UiKioeadiira,  s.    f.    V.    Dislocación. 

Di.xlooamicnto.  S.  m.  V.  Dislocación. 

Dislocar,  v.  a.  dislohar.  Médec.  Disloquer;  chan- 
ger de  place;  déboîter,  démettre,  en  parlant  des 
os  ou  des  membres.  ||  Phys.  Disloquer,  démonter; 
en  parlant  d'une  machine  dont  on  démet  les  di- 


verses parties. 

ulftlorarMo,  v.  pron.  Se  disloquer;  être  disloqué; 
pouvoir  être  disloqué;  disloquer  quelque  chose 
à  soi. 

Dismembrar  Ion,  S.  f.  inus.  V.  Desmembración. 

DÍHiiiriiurrt>a,  s.  f.  disménorré-a,  Médec.  Dysmé- 
iiiirrlicc;  écoiilcinciit  dillicile  des  régies,  écoulc- 
nieiil  mciisduci  aci  oinpai;iic  dtî  douleur. 

DiMinonôrriro,  ra.  adj.  di.imétior-ri'o.  Meder. 
Dysmrnorihique;  (\m  appartient,  (jui  a  rapport 
à  la  dysménorrhée. 

DlnmrKlNto,  S.  m.  dismég- his-to.  Kiitom.  Dismé- 
gisle;  genre  d'hémiptères  senlellériens. 

DiMiiioHla.  s  f.  disinmé-ssia.  Medec.  Dysmné, 
sie;  embarras  ou  perle  de  la  nïémoire. 

DiMiiilniiriiilo,  adv.  disminnuén-do.  Mus.  Dis- 
minue.'ido,  terme  italien  (pii  indi(|ue  qu'on  doit 
passer  par  une  gradation  insensible  du  forte  au 
piano,  et  du  jiiano  au  pianissimo,  il  est  oppossé 
au  crescendo. 

DlNminuxion.  s.  f.  dismiuouzion,  Disminution; 
amoindrissement  d'une  chose  par  le  retranche- 
ment d'une  partie  de  cette  chose.  ||  Diminution; 
rabais,  réduction.  |  Diminution;  dépréciation; 
rareté.  |  Diminulion.  affaiblissement,  perte.  || 
Rhét.  Diminution,  figure  de  rhétorique,  ainsi- 
nommée  par  antiphrase,  et  qui  n'est  autre  chose 
qu'une  exagération  ou  augmentation  de  la  pen- 
sée, en  se  servant  néan  moins  d'expressions  qui 
semblent  la  diminuer,  l'affaiblir.  Ex:  ,\o  es  fea 
esa  muchacha,  cette  lille  n'e>t  pas  laide,  jiour 
exprimer  qu'elle  est  belle.  ||  Archit.  Retraite 
d'un  mur.  ji  Diminution;  rétrécissement  graduel 
du  lut  de  la  colonie,  à  partirdu  basou  seulement 
du  tiers  de  la  hauteur  jusqu'au  chapiteau. 

D¡i<íminuiiÍ4k,  part.  pass.  de  Dismi)tuir. 

Disminuir,  V.  a.  dismi)iüuir.  Diminuer;  rendre 
moindre,  rendre  plus  petit,  par  le  retranchement 
de  quelque  partie;  atténuer,  retrancher,  anxjin- 
drir,  réduire,  restreindre.  |  Diminuer;  affaiblir 
alléger  adoucir,  jj  Diminuer;  ébranler,  altérer, 
ternir,  porter  atteinte.  Il  V.  n.  Diminuer,  deve- 
nir moindre,  plus  petit,  dans  tout  et  les  acceptions 
du  verbe  actif.  |  Disminuir  el  numero.,  éclair- 
cir. 

Disminuirse,  V,  pron.  Se  diminuer;  devenir 
moindre, 

Dismolgo.  gn-  adj.  dtsmol-go.  Erpét,  Dysmolge; 
qui  ressemble  à  une  Salamandre. 

Dismolgos,  s.  m.  pi.  Erpét  Dysmolges; section  de 
batraciens  comprenant  ceux  qui  ressemblent 
beaucoup  aux  salamandres,  comme  les  syrénes. 

Disociación  ,  S.  f.  dissoiiaiion.  Dissociation; 
rupture  d'une  association ,  d'une  société.  Peu 
usité. 

Disociado,  part,  pass.  de  Disociar. 

Disociar,  v.  a.  dissoiinr.  inus.  Dissocier:  rompre 
une  association,  dissoudre  une  société. 

Disoda,  s.  f.  disso-da.  Min.  Dysode.  synon.  de 
Cal  carbonatada  fétida. 

Disodios;  s.  m.  pi.  disso-dioss.  Ornilh.  Dysodes; 
famille  des  grimpeurs,  comprenant  un  seul 
oiseau  dont  la  chair  exhale  l'odeur  désagréable 
du  castoréum.  1|  Dysode;  famille  de  l'ordre  de 
sylvains.  ||  Dysodes,  famille  de  passérigalles. 

Disodonciasis.  s.  f,  dissodomia-ssiss.  Chir  Dy- 
sodonliase;  dentition  difficile. 

Dii»óíllo,  s,  m.  disso-filo.  Bot,  Dysophylle;  genre 


DIS 


—  183  — 


ms 


lie  labiées,  établi  pour  le  dysopbyllc  aariculaire, 
plante  qui  croît  dans  les  lieux  humides  de   l'île 
de  Java. 
Disoliiiilp,    adj.    dissolou-blé.    Dissoluble;    qui 

peut  se  dissoudre,  être  dissous.  ||  Jurisp.  Disso- 
lubli";  qui  peut  élrc  rompu. 

BlHoliiciuu,  s.  f.  dissoloHtion.  Dissolution;  en 
général,  séparation  des  parties  d'un  corps  qui 
se  dissout,  li  Chim.  l>issülution;  opération  par 
laquelle  un  corps  liquide  communique  cet  état 
à  un  autre  corps,  quel  qu'il  soil.  Le  produit  de 
cette  opération  ou  la  chose  dissoute.  ||  l'athol. 
Dissolution:  se  dit  en  parlant  du  sang  pour  dé- 
signer la  diminution  de  sa  consistance  ou  l'es- 
pèce d-allération  qu'il  subit  dans  certains  cas. 
Il  ïig.  Dissolution;  rupture,  séparation.  ||  Mo- 
ral. Dissolution;  débauche,  relâchement  des 
mœurs,  libertinage,  dérèglement,  incontinence. 

DlNolutanieiitt',  adv.  tUssnloutamén-té.  DisSO- 
Uiment  ;  d'une   manière  dissolue  ,  licencieuse. 

DiMoliitivo,  \a.  adj.  dissoluitti-vo.  Disssolutif; 
dissolvant,  qui  a  la  vertu  de  dissoudre.  V.  Di- 
solvente. 

DUoliito,  ta.  au],  dissolou-to.  Dissolu;  libertin, 
débauché,  impudique,  lascif,  qui  porte  au  dé- 
règlement; qui  est  livré  à  la  dissolution,  au  dé- 
règlement. 

ulMolvciite  ,  adj.  dissolvén-té.  Part,  prés,  de 
Disolver.  Dissolvant;  qui  dissout.  ||  adj.  Dis- 
solvant ;  qui  a  la  vertu  de  dissoudre,  disso- 
lulif.  Il  Polit,  et  lig.  Dissolvant;  qui  amène 
la  dissolution  et  l'affaiblissement  des  princi- 
pes d'ordre.  H  s.  Chim.  Dissolvant  ;  corps  qui 
dissout.  Il  Médec.  Dissolvant  ;  médicament  aux 
quels  on  a  attribué  la  propriété  de  dissoudre  les 
engorgements,  lesconcrélions  maladives,  etc.  || 
Fig.  Dissolvant;  cause  de  dissolution,  comme 
l'égoisme,  l'agiotage.  |1  Disolvente  universal; 
dissolvant  universel. 

DUulvcr,  v.  a.  dissolvérr.  Dissoudre;  pénétrer  et 
diviser  un  corps  solide,  liquéfier,  fondre.  Il  Fig. 
."^issoudre;  faire  cesser  d'exister  en  dispersant 
les  parties;  séparer,  désunir,  détruire.  ||  Fig. 
Dissoudre;  déclarer  nul,  rompre,  défaire  un 
nœud.  Il  Interrompre. 

Dlwolverse,  V.  pron.  dissolrérr-sé.^e  dissoudre; 
être  dissous.  Il  Se  dissoudre;  se  disperser.  V. 
Disolver;    dans  toutes  ses  acceptions. 

niMomo,  s.  m.  disso-mo.  lufus.  Disome;  genre 
d'inlusoires  enchéliens,  ayant  pour  type  le  dis- 
some  vacillant. 

uiMon,  s.  m.  dison.  Mus.  Ton  aigre  ou  discor- 
dant, ton  faux. 

nÎMoiiaiio,  da.  part.  pass.    de  Disonar. 

U2.*i(iiiaiiciu,  s.  f.  dissonan-zia.  Mus.  Dissonan- 
ce; faux  accord.  ||  (iramm.  Dissonance;  réunion 
de  plusieurs  syllabes  dures  ou  qui  sonnent  mal 
a  l'oreille.  Il  Dissonance; disparate  dans  le  style, 
les  idées.  ||  Disconvenance,  disproportion?  con- 
trariété. Il /Zarer  «/iso/ta/tcia;  répugner,  n'être 
jiiis  dans  l'ordre. 

itixoiiaiitc,  adj.  Mus,  Dissonant;  discordant,  qui 
n'est  pas  d'accord.  ||  Gramm.  Dissonant  ;  se 
dit  du  style.  ||  Fig.  Dissonant  ;  contraire, 
[posé,  qui  ne  s'accorde  pas,  qui  répugne, 
■,iM  n'est  pas  dans  l'ordre,  qui  ne  sied  pas 
liien.  Il  Poès.  On  le  dit  d'un  vers  qui  ne  rime  pas 
a^ç(■  un  autre   tels  sont  souvent   le   premier  cl 


le  troisième  vers  d'un  couplet. 

Diftoiiar,  n.  dtjionar.  Mus.  Dissonner;  éire  dis- 
sonnanl,  former  une  dissonance;  discorder,  être 
discordant.  ||  Fig.  Ne  point  convenir.  |j  Fig.  Ré- 
pugner, être  opposé;  offenser ,  blesser,  n'être 
pas  dans  l'ordre. 

Disónico,  s.  m.  disso-niho.  Enlom.  Disnnyche; 
genre   de  coléoptères  cíclicos. 

Difloiio,  na.   adj.  V.  Disonante. 

■>i«opia,s.  f.  disso-pin.  Médec.  Dysopii*;  difficul- 
lédc  voir,  faiblesse  de  la  vue. 

Di«ore.\ia,  S.  f.  dissnrek-sia.  Médec.  Dysorexie; 
perte,  diminution  de  l'appétit:  dégoût. 

DifiONniia,  s.  f.  dissos-mia.  .Médec.  Dysosmie;  dif- 
ficulté, afTaiblissemeut  de  l'odorat.' 

DÍHONtoNÍN.  s.  f.  dissosto-ssiss.  Dvsoslose;  ma- 
ladie ou  mauvaise   conforinalion  des  os. 

Disóxito,  s.  m.  dissoli-silo.  Bot.  Dy>oxylon;  gen- 
re de  méliacées,  formé  pour  de  grands  arbres  de 
Java,  dont  l'écorce  et  le  bois  exhalent  souvent 
une   odeur  désagréable. 

Diiiparado,  tia.  part.  pass.  de  Disparar. 

Ui.ojparador,  «ra.  adj.  et  s  Tireur,  dècocheur 
celui  qui  décharge  une  arme  à  feu,  qui  déco- 
che une  flèche,  etc.  ||  .\rrêt;  petit  morceau  de 
fer  qui,  dans  les  armes  à  feu,  empêche  quelles 
ne  parlent  d'elles  mêmes.  Dans  l'arbalète,  c'est 
la  noix,  la  détente.  ||  Paner  àalfjuno  en  el  dis- 
paradar;  fig.  pousser  à  bout,  provoquer,  pous- 
ser quelqu'un  à  dire  ou  à  faire  une  chose  à  for- 
ce  de  le  provoquer. 

DÍHpáraso,  s.  ni.  dispa-rarjo.  Bot-  Disparague; 
genre  de  composées,  originaires  du  Cap. 

Disparar  ,  v.  a.  disparar.  Tirer;  décharger  une 
arme  à  feu.  ||  Décocher,  une  flèche.  ||  Lancer,  un 
javelot.  Il  Disparar  ci-ces,  ruer;  fig.  déraisonner. 

Dii«parart«c,  V.  pron.  Se  débander,  se  lâcher,  en 
parlant  d''un  ressort,  etc.  i]  Se  lancer,  se  jeter, 
s'élancer,  courir  précipitamment,  fondre. 

Di.<«paratadaincnte,  adv.  dispnraladanién-té . 
Absurdement.  impertinemmenl.  hors  de  raison. 

Disparatado,  da.  part.  pass.  de  ¡)i<i¡  aratar.  \\ 
adj.  ?:tonrdi,  écer\clé;  qui  parle  el  agit  sans  ré- 
flexion, hors  de  propos,  sans   rime  ni   raison. 

Di.sparatar.  V.  n.  disparatar.  Extravaguer;  dire 
ou  faire  des  sottises. 

Disparato,  S.  m.  dispara-té.  Sottisse;  extrava 
gance,  disparate.  |i  V.   Disparidad. 

Di.xparatoii,  S.  m.   augm.  de  disparate. 

Di.xparatorio,  S.  m.  disparatorio.  Conversation, 
discours  plein    de  sottises  et  d'extravagances. 

Disparcialidad,  S.  f.  disparzialidadd.  Inus.  Divi- 
sion, désunion  entre  ceux  qui  suisaient  bn  mê- 
me parti. 

Disparidad,  S.  f.  disparidadd.  Dis(iarilé.  dispa- 
rate, dilTérence,  inégalité,  défaut  de  suite,  d'har- 
m(mie  entre  deschoses  que  l'on  compare;  absen- 
ce la  plus  complète  possible  de  rapports  entredes 
objets  comparés. 

Disparo,  s.  m.  dispa-ro.  Coup  de  feu.  ||  L'action 
de  tirer  ,  de  décharger  une  arme  à  feu,  et  l'effet 
de  cette  action.  |  Décochement  ;  l'action  de  de- 
cocher,  de  lancer  une  flèhe  ;  effet  de  cette  ac- 
tion. I  Fig.  V.  Disparate. 

Dispasto,  s.  m.  fi(jpai-fo.  Mécan.  Dispaste;  ma- 
chine à  deux  poulies. 

DIspendcr.  v.  a.  Dépenser.  V.  Despender. 

Dispendio,  s.  m.  dispht-dio.   Dépense  excessive. 


DIS 


—  18i 


DIS 


profusion.  |i  Fig.  Préjudice  ,  sacriflce  vulonlaire 
de  la  vie  ,  de  l'honneur,  de  la  répulalion. 

UlHpondIuKo,  MM.  adj.  dispéndxu-sso.  Dispen- 
dieux. 

DlMp«'nMa ,  S.  f.  dispensa.  Legi-^l.  Dispense; 
exem|ili'>n  de  la  règle  ordinaire  ,  relûchcnienl  du 
droit  qui  permet,  dans  certaines  rircnnsliuufs  et 
pour  (¡es  considérations  pariiculieres,  d'auiori- 
ser  ce  qui  n'est  pas  généralement  permis.  || 
Bref,  etc.,  qui  atconie  la  dispense.  Il  Garde  man- 
ger ;  lieu  ,  armoire  pour  garder  les  aliments.  [| 
Dts/)efiJfii  .  pi.  inus.  V.  Lxpensas. 

I>if»p«-ni«ahl<v  adj.  Sujet  a  di-pcnse. 

DÍH|ieiiMnri»»  ,  S  f.  f/i.í/í»*ni(í/.ion.  Dispense;  ex- 
(e|ilioii  de  liirégle  ordinaire.  |i  Di'^pensatiun;  ac- 
tion dedispenser,  de  distribuer,  effet  de  cette  ac- 
tion, distribution. 

DispriiHitflA  ,  da.  p.  pas.  de  Hispensar. 

UÍNpeni>adur  ,  i-m-  adj.  et  s.  inus.  dispéntador. 
Dispensaleur;  celui,  celle  que  dispense  qui  dis- 
tribue; se  dit  p;(rlirulurt  niciil  de  J.  C,  des 
princes,  etc-  ||  l)i.»pcnsaleur  ;  qui  t'ouvcrnc  ,  qui 
régie. 

OiNpoitMar  ,  V.  a.  dispénsiir.  Dispenser^  exemp- 
ter de  la  régie  ordinaire  ,  faire  une  exception  en 
faveur  d'  queliju'un.  ||  Dispenser  ;  trouver  bon 
que  quelqu'un  ne  fasse  pas  une  chose. '|  Dispen- 
ser ;  être  une  cause  pour  laquelle  on  peut  s'abs- 
tenir de  faire  une  chose.  |  Dispenser  ;  départir, 
distribuer.  |1  Dispenser, diiterdeslois. etc.  |  Dîj- 
pensar  honores  ;  déférer  des  honneurs. 

DiNpenHarNo  ,  v.  pron.  dispánsnr-sé.  Se  dispen- 
ser, prendre  sur  soi  de  ne  pas  laiie,  s'exempter; 
être  distribué. 

UÎMpeniiativ»,  va.  adj.  dispénsati-vo.  Qni  dis- 
pense ou  peut  dispenser  ;  qui  peut  être  dispensé 
ou  Distribué. 

•ii»prrij«o,  s.  m.  dispéri-sso.  Bot.  Dispcris;  genre 
d'orchidacécs,  fondé  sur  des  plantes  du  Cap. 

DiprpMÎa,  s.  f.  dipep-sia.  Méd.  Digestion;  labo- 
rieuse ;  vice  de  la  digestion  qui  donne  lieu  à  la 
dépravation  des  aliments  dans  l'esiomae. 

Uispernia.  s.  (.  dispér-ma.  Bot.  Disperme  ;  qui 
ne  renferme  qui  deux  semences. 

Vitiperniiktiro  ,  ra.  adj.  disperma-tiko.  Bot.  Dis- 
permatique  ;  qui  ira  que  deux  graines. 

Dii<per«iado,  da.  p.  pas.  de  Dispersar. 

DinperMar  ,  v.a.  ilispersar.  Disperser;  répandre, 
ïà  et  là  avec  quelque  profusion  ,  sans  ordre  et 
sans  choix.  |1  Disperser:  en  parlant  de  personnes, 
les  séparer,  les  envoyer  dansdifférents  endroits. 
Disperser;  dissiper, mettre  en  fuite,  en  désordre. 

DiwprriiarHe,  V.  pron.  Se  disperser;  être  dispersé. 

UiHpei'Nion,  s.  f.  (/lipersion.  Dispersion;  action 
de  répandre  en  tout  sens  et  a  des  instants  plus 
ou  moins  éloignés  les  uns  des  autres  des  par- 
ties dont  l'assemblage  faisait  un  tout  complet.  || 
Dispersion;  résultat  de  cette  actioti.  ||  Dispersion: 
quelquefois  ,  situation  naturelle  de  certaines 
choses  placées  çà  et  là  à  des  distances  assez  con- 
sidérables lesunes  des  autres,  comme  des  îles, 
etc.  Il  Phys.  Dispersion  de  la  luz;  dispersion  de 
la  lumière,  des  rayons  lumineux;  déviation 
qu'éprouvent  les  axesdesfaisceaux  lumineux  ré- 
fractés, en  traversant  les  substances  réfrin- 
gentes. 

aiUperso,  Ma.  adj.  Dispersé  ç  séparé  ,  répandu  de 
cÔtéetd'aiUre. 


DiMprrtador ,  r«.  adj.  et  s.  V.  Despertador  . 

Uiftpertur  ,  V.  a.  V.  Despertar, 

Dinpicriu,  ta.  p.   pas.    de   Dii;;erfar. 

DiHpiNrt'r,  V.  a.  V-  Desplacer 

uiMpioniM  ,  s.  f.  ilisplo-uia.  Méd.  ¿)yspionie  ;  de- 
pr«\ulion  de  la  graisse. 

DÎMplicencia .  S.  f.  displiién-ria.  Déplaisir^  dé- 
goût .(hHgrin  ,  mécontentement, douleurd'àme, 
aflliction,  souci ,  ennui. 

^Hplicrntr,  adj.  des  2  geur.  dispUzén-t^.  Dé- 
plui>ant  ;  dé^Hgrealile  rüimyeux.l  il  Déplaisant; 
rude,  brusque,  de  m«uvHi>p humeur. 

DÍMpn«'a  ,  s.f.  dt5/)né-(i.  Med. /Jispnée;  difficulté 
de  respirer. 

UJMpnóiro.  cm.  adj.  dispnc~iko.  Dyspnéique  ;  qui 
a  rajipoit  a  !«  dispnév. 

Binpondco>  s.  m.  di<ifiítud¿-o.  Dispondée  ;  doubla 
spondée,  sorte  de  pied  composé  de  quatre  lon- 
gue dans  certains  vers  tirersou  latins. 

DÍMpon«'dor,  ra.  í/íjponi'f/or.  Celui  qui  dispose, 
qui  ordonne,  ordonnateur,  ¡{inus.  V.  Testa- 
iiienHarii),  albacea. 

nÍMpoiidi(c  .  pan.  prés,  du  v.  Disponer.  Dispo- 
sant, qui  dispose. 

DiMpoiirr,  V.  a.  í/ií/joní'rr.  Disposer  ;  ordonner, 
apprêter  ;  préparer ,  arranger,  mettre  en  ordre. 
Il  Résoudre,  délibérer,  ordonner.  ||  Disponer  sus 
cosas  ;  mettre  ordre  à  ses  affaires;  faire  son  tes- 
tament, etc.  Il  V.  n.  /Ji'poser;  f.iire  d'une  per- 
sonne  ou  d-une  chose  ce  qu'on  veut.  ||  Z>isposer, 
vendre,  aliéner. 

UiMpoiirrno  ,  V.  pron.  disponér-sé.  Se  disposer, 
se  préparer  à,  se  mettre  en  itat  de. 

Dinpoitibilidad  .  S.  f.  ilisiionibilidadd.  Disponi- 
bilité ;   qualiiilé  .  étal  de  ce  qui  est  disponible. 

DiMponihle.  adj.  ilisponi-blé.  Disponible;  que  Ion 
a  à  sa  disposition  .  dont  on  peut  disposer. 

Disponiriitr.  part.  prés,  du  V.  Disponer.  \\. 
Disponente. 

niMporo,  s.  m.  dis-poro.  Bot.  Dispore;  genre  de 
mélanthacées  croissant  dans  les  Indes  orienta- 
les, et  presque  toutes  introduites  dans  nos  jar- 
dans  d'Europe. 

DiNpowicion,  s.  f.  dispossizion.  Disposition  ;  ar- 
rangement ,  ordre,  situation.  |  Disposition,  in- 
clination na'urelle .  amour ,  propension,  génie, 
ai'.titiide.  |i  Disposition  de  la  santé.  ||  Proportion; 
symétrie  des  parties  du  corps,  il  Disposition, 
ord'C, commandement,  ordonnance,  volonté  d'un 
supérieur,  li  Disposition  ,  pouvoir,  autorité  de 
disposer  d'une  chose.  Astr.  Etat,  situation,  di- 
vers aspects  des  astres.  ||  Rhét.  Disposition,  ar- 
rangement des  parties  d'un  discours.  |i  Disposi- 
tion ;  état,  quali'é  requise  dans  une  chose  pour 
produire  un  effet ,  recevoir  une  forme.  |  Acti- 
vité ;  zèle.  Il  Disposition  ;  distribution  convena- 
ble d'un  cdific«.  Il  Dis;)nsîVion  última;  philos, 
disposition  po(  haine  ;  celle  entre  laquelle  et  la 
production  de  l'effet  il  n'y  a  point  d'autre  né- 
cessaire. I  A  la  disposición;  ala  disposition, 
dans  la  dépendance,  avec  pouvoir  d'en  dispo- 
ser. Il  Estar  ó  hallarse  en  disposición;  être  en 
étal  ,  être  prêt.  Il  Haber  llegado  la  úl  ima  dis- 
posición; se  dit  d'une  entreprise  où  tout  est 
prêt,  qu'il  est  temps  de  mettre  à  exécution.  ) 
Mil.  Disposition  ;  plan  d'une  bataille,  jj  Hist. 
Di-position:  nom  qu'cm  donnait  aux  rescrits  ou 
réponses  des  empereurs  au  sujet  des  procès  sur 


1)1"^ 


—  i  «5 


DIS 


lesquels  oit   Us  consultait.  i|  Di*/*t>*<''<''JMei;   pi. 
Dispositions,  arrangements. 

Uispositivanicntc  ,    adv.     dispossilivainén—té.  j 
\vecordr.icl  arrangement,  d-une  manière  dis- 
posilivc. 

»i(«poMÍtivo,    va.    ad\.  dispo$siti-vo-   Dispositif;! 
prép-iraloire,  qui  dispose,  qui  prépare  à  quelque 
i-hoso  chose. 

l»ÍMpi»<«i((»r¡o,  na.  adj.  inus.  V.  Dispositivo.         i 

DÍMpiito  .  s.   iiv  inus.  V.  Déspota. 

líispi-óffi-o.  s.  m.  dispro-fi-ro.  Liller.  Dyspro- j 
phéroii:  vire  du  si  vie  qui  consiste  à  accumuler  ! 
des  mots  lon^s  et  durs  à  prononcer.  | 

nÎNpiiesio  .  ti».  p-irt.  pass.  irr.  du  v.  Disponer.  \\  \ 
adj.  Bc;iu.  bien  fait,  bien  ajusté,  mis  avec  goût,  j 
Il  lilen  ó  «ni  dispuesto  ;  bien  ou  mal  disposé,  | 
en  bonne  sa'ité,  bien  ou  mal  portant.  ||  Dis- j 
pos;  léger,  agile;  ne  se  dit  propremciil  que  des 
hommes.  ' 

ni.xpiitn,  s.  f.  dí.ípoii-ftt. Dispute;  querelle,  rixe.  ] 
!|  Dispute;  altercation,  contention,  débat,  con-  ; 
Icstation.  Il  Dispute  ;  eiercice  sur  quel(|uc  ma- 
tière scientifique  ou  littéraire.  1|  Disceptation.  ¡ 
dispute,  discusión.  H  Disptatiun;  argumentation  j 
véhémente  de  la  tribune  et  du  barreau.  |i  Dispu-  , 
tas  vanas;  dispuljillerie;  lün;;uc  et  minutieu- ! 
se  discussion  sur  des  sujets  de  peu  d'impor- 
tance. 

l)»ÍMpiiinbl«,  adj.  dispouta-blé.  Disputable;  sur 
sur  quoi  l'on  peut  disputer,  qui  peut  être  dis- 
puté. 

Oiitpiitncioii ,  s.  f.  inus.  V.  Disputa. 

Disputad»,  da.  part.  pass.  du  v.  Disputar. 

Diitputndor,  rn.  s.  dlspoutador.  Disputeur;  dis- 
putalion  ,  débatpur ,  disputailleur  ;  celui  qui  dis- 
pute, qui  aime  à  disputer  ,  à  contredire. 

Dlwpiitanda  ,  part,  prés  du  v.  Diputar.  Dis- 
putant. 

Dinpiitantr  ,  part.  prés,  du  v.  Disputar,  et  adj. 
Disputant  ;  qui  dispute. 

DiMpiitar  ,  V.  a.  disputa'-.  Disputer ,  quereller.  1| 
Disputer;  contester  pour  emporter  ou  conserver  j 
quelque  chose.  ||  Disputer  ;  argumenter  ,  débat- 
tre, agiter.  ¡  Disputer:  se  dit  des   écoliers  qui 
s'exercent  sur  los  matières  qu  ils   ont  apprises.  | 
Ce  verbe  et  quelquefois  neutre,  et  alors   on  le 
joint  aux  particules  sobre,  de,  acerca  de  ,ct.  ¡ 
Disputar  sobre  un  rnhello ,  sobre  una  nadn;  vé- 
till<»r  .  poinlillcr;  faire  des  difficultés  sur  des  vé-  ' 
liles.  ¡   Disputaillcr  ;    cire  continuellement  en  ' 
discussion,  èlre  comme  le  chien  et  le  chat.  1 

DiNpiitnrM(>,  V.  pron.  dispoutar-sé.   Se  disputer;  | 
être  disputé.  ¡  Se   disputer;  prétendre    concur- 
remment. 

Dinpiitativainriitr  ,  adv.  disputati-viimén-té. 
Par  te  moyen  de  la  dispute,  par  forme  de  dis- 
pute. 

DUqiildlos.  m.  diski-dio.  Bot.  Dischidion;  genre 

de  plantes  qui  ressemblent  à  la  violette. 
ointiiillia.  s.  f.  disUi-lia.  Méd.  Djschjlie,  dcpra 
valion  du  chyle. 
Uliiqiilmla,  s.  f.  disU-ivia.Méá.  Dyschymyc;  dé- 
pravation et  altération  des  humeurs. 

uiMqiilria,  s.  f.  diski-ria.  Entom.  Dyschiric;  gen- 
re de  coléoptères- 

DÍNqiiÍHie.oii  ,    s.    f.    diskissiiion.    Disquisition; 

examen,  recherche  exacte  d'une  vérité. 
Dintado.  da.  pari.  pass.  du  v.  Distar. 


DÍM(an«i«ÍM,  <.  f.  dislaiia-ssiij.  Mcd  Dysihaiia*i«, 
mort  lente  et  doutoureusf,  longue  agonie. 

OÎNtanein,  s.  f.  ■iislan-iia.  Distance:  espace,  ih  - 
tervalle  ,  éloignemenl.  |¡  Distance,  dillérence.  ' 
.1  larqa  distancia  ;  de  loin  en  loin. 

DlMtantf,  part.  prés,  du  v,  diitar.  ||  adj.  Distant. 
éloigné,  écarté,  lointain. 

DlNtaiitc>nt*ntr  ,  adr,  distantémén-té.  Loin  ,  'If 
loin,  au  loin. 

niMtantinliiio,  ma.  adj.  sup.  de  distante. 

l»l»ti(r  ,   V.   n.  Dislcr.-  être  distant  ou  éloigné.  | 
Fig.  Différer;  être  différent. 

UUtùraiio  ,  s.  m.  disti'-fano.  Bol.  Distéphane: 
genre  de  comp osé'-s  hélianthacées  ,  fondé  pour 
des  arbrissea:ix  de  l'île  de  France. 

OlMtc-^n.  a'ij.  d¡sté-ff>.  Miner.  Distége;  se  dit  de^ 
cristiuu  qui  offreni  df-  sommets  superposés. 

DlMtpltiHht .  s.  f.  diuél^i-.isin.  \\i'<\.  Dyslhélasie; 
inapliludc  de  la  feiiini  •  à  allaiter. 

DlNtf ninna  ,  adj.  ilistémo-na.  Bot.  Dislcmone; 
qui  a  deux  élamines. 

l>:Mtenianaploaiitér:'a,  adj.  d  istémonop  léante - 
réa.  Bot.  Dislémoiiopléanlhéré;  dont  les  anthères 
sont  "n  nombre  double  de  celui  des  filaments 
des  élamines. 

ONti-monuplcaiitéi-oa.4  ,  s.  f.  pi.  distémuno- 
pléaiité-riass.  Hol.  Disléivionoplcanthérées  ;  fa- 
mille de  plantes  dislémonopléanlhcrées. 

Diitteiio,  s.  m.  dislé-n>.  Miner.  Disthène  ;  mine- 
rai; qu'on  trouve  presque  toujours  sous  la  for- 
me de  deux  cristaux  collés  l'un  contre  l'autre, 
très-allonges,  bleus  ou  blanchâtres  ,  clivable* 
avec  beaucoup  de  nelteté  dans  un  sens  parallèlt» 
à  l'axe. 

Distcriniiiado,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  dis- 
terminar. 

Uliilcriniiiar  ,  v.  a.  inus.  distérminar.  Séparer; 
partager  un  territoire,   en  marquer  les  limites. 

Di.ottcMia.  s.  f.  disté-ssia.  .Méd.  Disthésie  ;  mau- 
vaise humeur,  impatience  dans  les  maladies. 

DÎMiico,  s.  m.  dis-tiiin.  Distique;  phrase  de  deux 
vers  dans  la  poésie  grecque  et  latine. 

DÍMticóccro,  s.  m.  disti'.o-iéro.  Entom.  Distico- 
cére;  genre  de  coléoptères  longicornes  propres  a 
la  Nouvelle-Hollande. 

ni.<iticnnia.  adj.  distikofi-la.  Bot.  Distichophylle; 
qui  a  les  feuilles  disposées  sur  deux  rangs. 

DÍ!(ticóp!>ro,  s.  m.  disliko-poro.  Polyp.  Disticho- 
p  ire;  genre  de  polypes  polypiaires  (jui  habitent 
la  mer  rouge  et  les  c(Mes  de  l'Ile  de  Timor. 

Di.stism.icia ,  s.  f.  (¿ís(('7ma-zía.  Bot.  Disiigma- 
tie  ;  étal  d'une  plante  qui  est  munie  dedcux  stig- 
mates. 

DiMtixmática.  ca.  adj.  disliqma-l\  o.  Bot.  Dis- 
tigmate;  qui  est  muni  do  deux  stigmate». 

Oi.<«tilacioii,  s.  f.  inus.  V.  Destilación. 

DÍMtilaute,  part.  prés,  du  \,distilar.  V.  Desti- 
lante. 

Dintilar,  v.  a.  inus.  V.  Destilar. 

Dintilatorio,  S.  m.  inus.  V.  Destilatorio. 

DiMtiinia.  s.  f.  disti-mia  Méd.  Dysthymie;  moro- 
sité, abattement. 

DiMtinciou,  s.  f.  distinmion.  Distinction;  divi- 
sion, séparation,  li  Distinction  I  signe  extérieur 
qui  sert  à  distinguer.  ||  Distinction  ;  préférence, 
acceptation  ou  inclination  particulière.  Il  Distinc- 
tion; prérogative,  privilège,  grâce  spéciale,  sin- 
Kolarité  avantageuse.  |  DistioctioD  ;  dignité,  ti- 

12 


DI?» 


l»ti 


DIS 


lit  liouontitiuc,  ri'ium|)eii>t'.  juste  piiv  anorde 
(tu  luóritc.  Il  UicUiulioii;  cKiisiik-niJiuii,  (stiine, 
biciivcillaiic»'.  lospril.  di-rcrciicp.  ||  Dislintlion; 
l'ilal  lie  naissunce.  1  Distitn  lion;  l'xplitalitm  des 
di>tMs  sens  tiiiMiiie  pioposilioii  peut  rccexon  .  || 
OisliiKlii)!)  ;  siipt'iioritc  ||  A  dislitaioif-  à  la  dif- 
rcii'iirc.  il  Jluror  distinción  ;  distilij-Micf.  dis"  l'i- 
lier.  íipprócirr  1rs  clio.-.cs  te  (iirellis  viilciii.  ij 
Hombre  6  persona  de  distinción;  tiomiiic  ou  pei- 
soiiiic  de  dislinclioii.  distiiipuéc  par  sa  iiaiS'^aii- 
cc,  par  SCS  difiiiilés. 
UfMtiiiKiiiltle  ,  adj.  di.itinnyiii-blé.  Qui  peut  èlri' 

dislingiié. 
uif(tliiKMÍ<ln.  <1m-  part.  pass.  du  v.  distinnuii    \ 
ad't.  Disiiiijíiié,  ti»nsi(l»''ré,  nnlnlile.  Il  Se  dit  d'un 
soldai  iuddc  ,    iiinis  pauvre  ,    el  qui  ne  poiixant, 
taule  de  moyens,  servir  en  (lualilé  de  eiulel.  esl 
distingué  des  autres  simples  scddats  par  linéi- 
ques privilèges. 
UlMtiiiKiilr,  V.  a.  dislinnijuir.  Dislinjiuer  ,  ditle- 
reneier,  disecrner,  mettre  de  la  dilterence.  l  dis- 
tinguer; discerner  aver  la  vue.  avec  lesprit.  || 
nistinguer  ;  diviser  .  s^iiner  .  marquer  la  diffé- 
rence, li  Fig.  Distinguer;  préférer,  l'aire  plus  de 
COS.  Il  Distinguer;  marquer  les  diverssens qu'une 
proposition  peut  avoir.  ||  Décorer;   conférer  une 
dignité.  !1  yiísíwií/íiir  de  colores;  juger  saine- 
ment des  choses,  les  estimer  ce  ()u'elles  valent. 
Il  A'o  distinfiuir  lo  hlanru  de  lo    i/n/iu  ;    ne  pas 
distinguer  sa  main  droite  de  sa  main  gauche;  être 
très-ignorant. 
OÍNtinsuii-Me.  v.  pron.  dislinn<juir-sé.  Se  di>lin- 

gner.  se  différencier,  se  signaler,  briller. 
UiMtiiiiniiieiitc,  adv.  distinntamt'n-té.  Distincle- 
inenl;  d'une  manière  dislincle.  i,  Diverseinenlj 
nettement,  clairement. 
UÍMtiiitíNiiiio,  ma.  ndj.  sup.  de  distinto. 
niittiiitivo,  vil.  adj.  distinuti-io.  Dislinclif  ;   qui 
distingue.  Il  s.  m.   Ornement;  décoration,  insi- 
gne ,  marque  distinclive.  |  Attribut;  propriété 
distinclive,  cimslitutivc  d'une  ciiose. 
nistiiito,  ta.  adj.  disfinn-lo.  Distinct  ,  différent. 
Il  Distinct  ;  clair  .  net  .  inlelligible.  |  s.  m.  iniis. 
V.  Instinto. 
K>ÍBtiquia.<4ÍN,  s.  f.  disliliia-ssiss.  Méd.  Di?lichia- 
se;  maladie  des  yeux  consistant  dans  une  double 
rangée  de  cils  dont  Inine  se  dirige  vers  le  globe 
oculaire.  |i  Mèd.  Dystichiase;  disposition  vicieuse 
ou  irrègulière  des  paupières. 
uistiquido  .    s.   m.   di-iliU-do.   Rot.   Dislichide; 

plante  de  l'île  Maurice  et  de  l'île  Mascareigne. 
ttlstocia,  ou  Distoquia.  s.  f.  disto  lia.  Méd.  Dys- 
locie  ou  distokie;  accouchement  laborieux  contre 
nature. 
nistucologia.  s.  f.  distoholog-hia.  Méd.  Dystoco- 
logie;  discours,  traité  sur  les  accouchements  la- 
borieux. 
OUtocolÓKico  .    ca.   adj.   disto  olog-Iii'o.  Méd. 
Dystocologique  .  qui  a  rapport  à  la  dystocologie. 
Distonin.s.  f.  íi*íío»n-a.  Méd-  Dystonie;  altéra- 
.   lion   du   ton  d'un  tissu,  de  quelque  partie  du 

corps. 
DistraccioH  .  s.  f.  dislraVv.ion.  Distraction  ;  inal- 
.,     terition,  inapplication  aux  choses  qui  doivent  oc- 
cuper. I  Liberté  ;    licence    excessive    dans    les 
mœurs,  dans  la  conduite. 
_  ulstrÀctlIo.  adj.  dísfrak-ííío.  Hist.  net.  Dislrac- 
...  tile;  qui  s'éloigne    naturellement  d'une  autre 


chiise. 
DlMti-aci»,   S.    m.   iiius.   (/is/rak-(>i.  iJissulutiuii 

d'un  contrai. 
UÍMtr«*>r,  V.  a.  (/íií/ííérr.  Distraire,  diveilir.  dis- 
siper, diriger  l'espiil  vers  d'antres  objels,   de- 
luurner   de  quebiiie  ap|iliialion.  |  Détourner  de 
la  vertu,  corininpre .  pervertir.  1  Distraire,  en- 
doiruir.  amu'-i  i   pour  tronifier. 
UIstrarrNC,   v.  pron.   dislrnérr-sé.  Se  disliaire; 
èlre  distrait.  |  Se  détourner  ;    être   délouiné  de 
la  vertu;  èlre  coirompu  ,  perverti. 
l>!M(i-ai«iwiiicii(r ,  adv.    distrnidatnén-lé.    Libre- 
iiieiil ,  licencieuseuiiiit ,  d'une  manière  déréglée. 
Il  Am'C  disliat  lion .  d'une  iiianieie  distraite. 
UiNdaltlo  .   «ta.    part.  pa<.  du  v.  Distraer.  |  adj. 

Dissolu,  libeilin,  dcbauilii'. 
DiMtialiiiifiito ,  s.   m.  iiius  \  .  instrucción, 
MiNlribiiciitn ,    s.  f.    distribon/ion.  Distribution; 
répartition,  iiarlag»-.  |  Fig.  Distribution  ,    divi- 
sion,  separalion  convenable,  j  Hélribulion;  ho- 
noraire   des  ecclesiasli<iues    ¡loiir    leur  du. il  de 
présence  aux  oKices.  |  Rhél.  Y^istiibulion  ;  ligu- 
re  |)ar  la(|uelle   on    fait  avec  oidre  la  l'iv  !siou  cl 
l'énuinération   des  qualités  d'un  sujet.  |  Tomar 
alijo  ¡¡or  distribucitin;  faire  vine  chose  babiluel- 
lement.   Se  prend  toujours  en  mauvaise  part.  |i 
Arch.  Distribution  ;  répariilioii   el  arrangement 
dans  les  divers  corps  d'un  bütimenl.  |  Dujir.Dis- 
liibulion;  répartition    dans  leurs  ca>-selins  des 
lettres  d'une  forme  qu'on  vient  de  tirer. 
DUtrIbuido,  da.  part,  pass    du  v.  Distribuir. 
Dititriliiildor ,  S.  m.  distribuuidor.  Distributeur; 
celui  qui  distribue.  |  Dispensateur; celui  qui  dis- 
pense, qui  distribue. 
»iNtrlbHÍr  ,  V.  a.  distriboxtir.  Distribuer,  dépar- 
tir, répartir,   partager,  j  Distribuir,    disposer, 
ranger.  ]  Impr.    Distribuer;  replacer  dans  leurs 
casselins  les  différentes   lettres.  I   Distribuer; 
dispenser.  1  Distribuer,  répandre.  |    Dist-ibuir 
las  paradas  de  los  perros  ;   cétrer  ,   séparer  les 
quêtes  ;   diviser  les  bandes  de  chiens  de  maniè- 
re à  ce  que  chaque  bande  suive   une  voie  diffé- 
rente. Il  Distribuer;  répartir, conduire  en  divers 
lieux. 
Dialribuirsc ,  v.   pron.  íiísíní»ou?r-ie.  Se  distri- 
buer;  être  distribué.  H  Se  distribuer;  se   par- 
tager. 
Dii!itribii<lviuiieii(e  ,  adv.    distrihoulivamén-té. 
Dislributivement  ;    séparément,  d'une  manière 
distributive. 
Oi!«tribiitivo  ,  va,  adj.  dísírífcoMti-üo.  Distribu- 
tif;  qui  distribue.  ||  Justicia  distributiva;  jus- 
lice  distributive;   justice  qui  inflige  des  peines 
ou  accorde   des  récompenses  à  chacun  selon  ce 
qu'il    lui  esl  dû.  1|  Log.    Sentido  distributivo; 
sens  distribulif;  celui  où  l'on  prend  une  multi- 
lue   selon  tous  les  individus  qui   la  composent 
considérés  séjiarément  l'un  de  l'autre.  11  est  op- 
posé au  sens  collectif. 
Distributor.  S.  m.  inus.  V.  Distribuidor. 
DÍNtrlbiiyrnt<>.  part.  prés,  du  v.  Distribuir.  Dis- 
tribuant; qui. distribue. 
»i.«trlto,    s.   m.  distri'to.   Territoire,  contrée; 
étendue  de  pays,  ¡i  District  ;  étendue  de  juridic- 
tion, il  Département  ;    nom  donné   depuis  1790 
aux  sections  politiques  du  territoire  français  qui 
ont  remplacé  les  provinces.  ||  Département;  nom 
donné  dans  la  marine  militaire  aux  grands  ports 


DU 


—  is: 


nu 


qui  sont  les  thcr-licuv  il'oii  dépendent  les  ports 
environnants.  ||  V\¡;.  />éparlement;  domicile,  sé- 
jour  fjuc  l'on  distribuait   üu\  dieux  de  l'anti- 
quité. 
Distro  ,  s.  m.  dis-tro.  Wyslre;  cinquicine  mois  de 

l'aniiéesvro-miiLédonienne. 
nimtiirhailo,  «1».  part.  pass.  du  V.  Disturbar.  || 

adj.  ¡"ronblé  ,  rendu  trouble. 
Dii«tiirli:ir,  V,  a.  inus.  (/i.stoarftar.  Troubler  ;    in- 
terrompre la  paix  .  la  qualité. 
uif4turl>io,  s.  m.  (listonr-bio.  Trouble;    dissen- 
sion, division,  mésintelligence,  discorde. 
ni.<4iiadl«lo,  «l«.  part.  pass.  du  v.  Disuadir,  I»is- 

suadé, e. 
UlMiiudir  ,   V.  a.  (Ussouadir.   Dissuader,    décon- 
seiller,  éloigner   d'un  dessein,    détourner   de 
l'exécution  d'un  projet.  l!  Dépersuader  ;  ôler  la 
persuasion  ,  détromper. 
DisiinJir.so  ,    \ .  yivitn.  dissmi;idir-sé.  Se  dissua- 
der, se    dépersuader;    être  dépersuadé,   dé 
trompé. 
UlNiia«tioii ,  s.  f.  dissnuassion.  Dissuasion  ;  avis, 
discours  qui  dissuada,  et  l'effet  de  ce  discours. 
DiMiii»>*ivo,    VII.    adj.    dissou(issi-vn.    üissuaíif; 

qui  dissuade;  propre  à  dissuader. 
nixiielto,  tn.  part.  pass.  irr.    du   v.    Disolver.  ]\ 
adj.  Dissous,  résous,  résolu  ,  délaye  ,  fondu  ,  li- 
quéfié. 
DlMiii-ia,  s.  f.  dissou-ria.  Dysuric  ;  excrétion  dif- 
ficile, quoique  plus  ou  moins  complète  des  uri-  ' 
nés,  accompagnée  d'une  sensation    incommode 
de  cbaleur  et  (le  douleur,   dans  un    |ioiiit   plus 
ou  moins  étendu  du  canal  de  l'uretrc. 
uínmi-íco,  cil.  adj.  rfissoa-ri'/io.   Méd.  Dysurique; 
quiosl  attniiuéde  dysurie.  S'emploie  aussi  subs- 
tantivement. Il  /'»i  (//.siiriCJ;  un  dysurique. 
Uisyiiiieioii,  S.  f.v/íís/oi/»/io».  Disjonciion;  sépa- 
ration,   désunion.  |  Littér.    Disjonction  ;    figure 
délocutioii  dont  on  se  sert  quand,  en  citant  les 
paroles  d'un  inierloiuteurou  supprime  les  tran- 
sitioub  rf((-/7,   jepri(-il,  ou  d'autres   sembla-] 
bles. 
ninyuíiín,  s.  f.  inus.  f/i5sioi//t-irt.  ('han^em.ent  du 

ton;  passage  d'un  mode  à  un  autre. 
l*i->yiiiitinoi*o,  s.  m.    dissioun' i-flom.  li()\.  Dis- 
jonctillore;  qui  a  les  lleurs  écartées  les  unes  des 
autres. 
niNyiiiitlviimeiitp,  adv.  dissiountivamén-té.  Sé- 
parément, il  part ,  en  particulier. 
<nÍK>iiiitivo  ,  vil.  adj.    f/í.s.sion»ít-TV).  Disjonctil'; 
(lui  divise  ou  sépare.  Se  di!  de  certaines  particu- 
les appelées  im|»ropremenl  conjonctions. 
DiMjiiiilo,    lu.    adj.    inus.  V.  Separado,  aparta- 
do ,  disinttte.  ||  s.  m.    log.  Vérité  nécessaire  de 
l'une  de  deux  propositions  contradictoires. 
l>i(u,  s.   f.  (/i-ia.    Caution;    elVets  désignés  pour 

assurer  le  paiement  d'une  dette. 
Uitiiflo,  s.  m.  ¡nus.  V.  Dictado.  \\  inus.  Couplets 

satiriques,  épigramme. 
nUa\lo;  s.  m.  dii(tk-sio.  Ditaxiun;  fruit   capsu- 

laire  contenant  deux  séries  de  loges. 
nltclMiiio,  s.  m.  diU'is-nio.  Pililos.  Ditbéisme, 
tout  système  cosmogoni(|ue  ou  religieux  i^ui 
admet  deux  dieux  créiiteurs  ,  deux  maîtres  de 
l'univers,  deux  arbitres  des  deslins  humains, 
dont  l'un  est  le  principe  du  bien  et  l'autre  celui 
du  mal. 
nitpNtn.    adj.    diléista     iMiilos.    Ditheiste ,  qui 


traite  du  ditbéisme  ,  qui  appartient  au  ditheis- 
te. Il  s.  Dithéisttr;  (pii  professe  le  dithéisrae. 
Dltrtacdro,  adj.  dHitta';-dro.  Miner.    Dilétaèdre; 

(jui  est  eu  prisme  leliaédrc. 
Dltilii.s.    m.  diti-li).  Enlom.   Dilylc  ;    genro   do 

cidé,.ptcres  s.ténélytres. 
I>itiráiiiblc.'>,   ca.   in\].  diliranihiku.  Littér.  Di- 
lhyrambi(iue;qui  a  rapport  au  dithyrambe.  Poe- 
ta ditirámbiro;  poète  dityramhique;  qui  fait  des 
dithyrambes. 
DUiraiiilio,  S.  m.  diliram-bn.  Littér.  Dilliyrambc. 
sorte  de  poésie  lyrique,  composée  et  chantée  en 
l'bonnedr  de  Hacclius. 
Ditiro.  adj.  diii-ro.  Conchyl    Dithyre;  synonyme 

de  coiichifère.  V.  Cnnrliîfero. 
Dito,  part. pass.  irr.  inus.  du  v.  decir.  ||  s.  m.  \ 

Dicho. 
nitóniitr»,  adj.  (/i'fo-miío.    Lntom.  Ditomile;   qui 

ressemble  au  ditoine. 
DitóniHoM,  s.  m.  pi.  dito-)niti)ss,  Lntom.    Dito- 
mites,  groupe  de  la  tribu  des  scaritides  .  famille 
des  carabiques. 

nuonio,  s.  m.  dlto-mo.  Entom.  Ditome;  genre 
dé  coléoptères  peiitamcres  carabiques,  renfer- 
mant plusieurs  espèces  de  l'Amérique  méridio- 
nale. 
DitoiniVptoro,  S.  m.  f/i'ííK/ío/j-ft'ro.  Kniom.  Dito- 

mo;itère;  genre  d'Iiiminoptères  cicadelliens. 
Ditoiio  .  s.  m.    dito-no.    Mus.    Dilon  :    intervalle 

composé  de  deux  tons. 
Diti-af|igiocru  ,    S   m.  dilral.i-/.i'ro.    Ulmint.Di- 
tracliycèrc;  genre  de  vers  entozairesqu'on  trou- 
ve dans  les  déjections  aloines  de  quelques  indi- 
vidus. 
nitrtMiiateM,  s.   m,   pi.    ditréma-téss.  Chin.  Di- 
trématcs;   division   de    la    classe    des    échino- 
dermes. 
Ditrcmofo,  s.  m.  pi.  dllré-nioas.  Aiinel.  Ditrèuies; 
famille  d'aiinelides  à  fourreau,  tube  ou  coijuille 
à  deux  orifices  places  nnx  deux  exlrémiics. 
DitrUli'iftilw,  la.  adj.  dit riditl.-l ilo .    lùitom.  Di- 
tridactvle;  qui  a  trois  doigts  devant  et  qui   n'et> 
a  pas   derrière.  Il  s,  m.  pi.  Ditridactyles;  tribu 
d'oiseaux   echassiers. 
Ditriutiro,s.  m,  ditri-ijlifo.  Arcliit.  Uilriglyphe; 

espace  entre  les  Iriglyiibes. 
Ditriiioiiio,  ma.  adj.  ditri-nonw.    Minéi'-  Ditri 
nome,  se  dit  descristnux  produits  par  trois  lois 
de  décroissement,  (jui  agissent  chacune  sur  deux 
points  différents. 
ui(i-ó|»i(l(t.  s.  m.  ditrô-pido.  Enlum.    Dilropide; 

genre  de  coléoptères  tubiferes. 
Di(i-ói|iieo.  s.  m.    inus.   dilro-kéo,  Voés.  Ditrn- 
che;  pied  de  vers  grec  ou  latin  compose  de  deux 
trochées.  On  dit  aussi  dichorée. 
Di(fii|ii>.  s.  m.  ditrou-po.  Anne.  Ditrupc  ;   genre 

d'aniielides. 
UiiiplaUo  ,  «la.  adj.  nuis.  V.  Duplicado. 
Uiiii-óliro.  ca.  adj.  diuré-li  o.  Méd.   Diurétique; 
qui  a  la    propriété    de   stimuler  la  sécrétion   de 
l'urine.  ||  S'emploie  comme  substantif:  un  diu- 
rético; un  diurétique, 
oinriial .  «lij.  (//(iiiríiíi/.    Diumal;    livre   d'église 

qui  contient  les  offices  de  chaque  jour. 
Uiiirnario .  a.  adj.  diounia-rio.  Diurnaire;  jour- 
nal sur  lequel  les  officiers  du   palais  des  empc 
reurs  grecs  écrivaiciit  jour    par  jour   les  actions 
du    prince  ,   8"*  ordre*   *»!    ses    ordonnance*.  ' 


l)iur  iiHii  (  :  vitiiiri  (hsi^t*    tir  lii  i  CiIhCIÍoii  dr  (  r  ri  ui  It.  «Itiiuti.  èlai^i. 

jnininl.  Ul^nririir.    ^.  t>-   f/ivari  tn.     }Atà.  L)^\ciÎ(jlm; 

MiviBo,    II»,  «nij.  «/M«.;-f.</.    L)iiiii;e;    »,iii  b  id|i-  r»  ni  Ut.  i  h  rdn,  rlarj:ir.  ||  ííit  <ii  ira»  wtio  «/rr- 

|(il    (.11   ji  ur.  1;  Ablicii.    vicriviiii>tv  diurno  ó  i«.   una  luritla:   diNoiiqiirr  \ine   lilcfre,   uni" 

Jiiiriooc   hi  tittra;    ii.i  tiviniriil    dimiif  dr  h  Mrssuir. 

leur;    r(ilali(ii    dr  lulic    |»l8i;i'lc   fur   .'on   aie  Iti^rint  nrJM .    s.    f.  ilirirfjliév-iia.   Iiiverpcnrc; 

d'Mcidriit    m    (iricnt    m    'là    iMiiirs.    ||    Kot.  dis]iisiliin    dr  drui  <  ii    |>lii<-iniig    lipius    qui. 

i>iiiii:r:    riii   s'diMr   u   sr  fnnr    ¡.ridaiil   \f  d:.iiv  N  iir  (!i:<  i  lien.  |  i>il(  ut  dim  |  liiil  «en  a  un 

,our.    Il    Fiilmi.    r>i»itrr;    n-    dit    de   crrtaiis  (  t  M.nttMiji  iir«' m  s'(*  nilaiit    de   plus  en  plus 

f{rt  Jipe."!    d'r.iiin;:u\  iUi  v   rui   (ffMiil    dc%<l-  io  mu  s  di  s  untit  s,  à  iiu  siiie  qii'»ll(  s  s'iloig- 

ti^<r    rt   dr    iheuliii    l<  ur    pioir   dès  qi:e    Ir  unit.  |i  (pliq.   I;iAn|.iiiM;   ubitle  d(srau)iis 

jcitr  ilnil.  Ü  Ilùst.  notn.  Actus  divisas  à  diarias;  Il  iiiii-ri.i  pu  jeu-  pi.r  un  ccips  <  clairaiit.  el  qui 

i'.i  (f  s  diiin.aiirç^  :  ¿(rils(|ui    çp  pul  liaient  .«eii's  Ki  drni  eciiliiuell)  nu  nt  à  b'^iaiti  r  h  s  uns  des 

!ei«  (  irprioirs.  f  t   dais  lesquels   Us  diinnaiie.».  autre».  |i  1  1  )<■. /Arn  i  ffirto  e/ú  t  m  «;  di\ei{;f  n- 

rdülaieit  jnir  I  ar  jiiiir  les   í^índiienls   jnilili-  :  «e    iU  m  iene;    ia>(ii(nri:t    de    l'eleeiric  itr, 

qi.es  .  1rs  r.(  tes  du  s»  net .  du  peuple  .   tthsdi-;  a.'-i-e?  ai  uW  }.ui  di¡ns   sis  ilniunines   a   la  (ii- 

iiels    iinj  èi  iniiN.  |i  lliiiire  ;   (jhntic;    r;ui    ne;  Aerfirrer   li.inii  euse.  ||  Fiji.   lii\eif;enie;    dilTc- 

l'uro  qu'v.ii  jour.  Il  riivs.    yaiindii.a  divrtwi;  ni  (e  .  di\ersilí' ,<  pisilion  d'idées,  d'cpinions. 

'.aiiaticn  dimnrs:  n((i\(ni(nls  que  l'aiguille  »tn-re«  ni»- .   ndj.  i/itt'r(/-/((fi-/(i.   Di\erj;eni:    jc 

de  diflinaifon   ipicuNe  tins  les  jours  à  l'est  et  dit  de  tuiles  les  dioî-rs  qui.  partaiit  d'un  point. 

a  l'ouest    du  ir.(ridi(  n  n^agnétinue.  quand    ils  s'i^eailenl  en  suite  de  j  lusc  ii  plus  en  s'axaiitHUl. 

>ciit  i('t:uliers  et  p<ri<idiques.  jj  s.   m.  pi.  Diur-  ,  ||  Fip.  Li>eipeiil  ;   dillérent.    (ppose,  contraire 

lies,  fîroupe  d'inseeles  de  l'or(!ie   des   lipidop-j  d't.pinirn.  d'idées,  ii  Miner.  Dl^rlf!elll  ;    se    dit 

•  ères   qui    xolint    pendant    le   jour.   |i   Ornitli.  ;  d'une  ^ariéK' pu  tlnite  en  >eri».!  de  deux  ditrois- 

Uiurnas;  famille   d'oifeaui  de  pioie  qui  ne  sor-  seirents.  l'un  sinple.  1'  autre  intern'.edaire,  en 

teiit  que  loisque  le  soleil  les  Pelaire.                        ,  sorte  que  la  loi   des  déeroissements  semble  di- 

liUiiiii  iii<!iitl .  s.  i'.  dicvtivfTiidad.  longueurde  verper  à    l'épavd  d'elle   mine,  en   passant   du 

(  n  ps.  qui  ('urelongtenis.  prenii(  r  au  s(  eond.  |i  Alp.   Di\erf.ei>t  ;  ier  ie  </i- 

KiiiCtii  iio.  nu.  adj.  í/íovíci.r-no.  Long,  qui  dure  rerrjeriiv,  si  i  ie  divergente;  t  (  Ile  dont  les  ternir» 

îi  ngtrn  s.                                                                     î  eroissent  r<  iMinuelhment  .  de  ici  te  que  la  s(  m- 

wi^a.adj.   f.  (l'î-ro.  I)i\a;  mot  (ni|  ixiuté  de  Illa  me    queleoique    de    teimes,    loin   dappiorlier 

lien  où  il    signilîe    di^ine,   et  d(  nt   on    se   seit  d'antiiot  pUis  tie  la  \.'il(  ur  t(,lalr  de  la  série  que 

quelquefois  en  parlant  des  exrellrntes  eantain-  ee  rt  n  I'M- est    plus  tiaid.    s'eloigre   au   eon- 

ers.  traiie  d.uaiitnue. 

Blivi?;:.nei<in,    s.  \.  divaga/.ivri.  Divagation;  l'a(-  Divers*  nlinom.  oru.  ddj.  iyirerj/-/iej) /i //oro.  Di- 

lion  d'errer  (à  ei  là.  d'un  lieu  à  un  autre.  Mais  \eigentifl(;ie  :  qui  a  des  Heurs  divei gentes, 

il  s-in  ploie  plus  ^(u>ent  au  fguie  et  alois  sig-  Divri-^iréi  vto.  \ra.  adj.  divtrg-hiutr-xéo.  Bot. 

niiie;  l'action  de  di\a}.uer.  d'aller  confusimeit  Di^ergirene  ;  dcr.t  1rs  nervures  dirigées  en  li- 

d'nn  rôle   et  dautie    du   sujet   sais  le  suivie.  gnrs  droites  se  portent  en  divergeant  de  la  base 

-onsîe  saisir  (invriinlUmcni.    11  est    fiéquem-  au  sommet, 

ment  (mployé  ru  plurid.  i^ivcrpir.  v.  n.  divtrrf'hir.  Diverger:  partir  d'un 

U'ivngacio,   jurl.  part.   pas.  de    divagar.  Di\¿-  point  et  s'avanerr  en  s'érariant  de  plus  en  pli;í. 

giU' ,  e.                                                                         ,  lie  manière  à  ne  pouvoir  plus  se  reneontrrr.  || 

■livaynclor.     ra.    adj.    âirogadcr.    Divagateui;  Divei  f;er;  être  d'opinions,  d'idées  diflérenles. 

celui  qui  aime  à  divaguer;  qui  annonce  la  diva-  Divrreiveiuiclo.  e!a.  adj.  rfà('riy-/iiienfl(/o.  Bot. 

cation.  S'rm.i'loic  suLslanthrment.  Diveigivciré  ;  dont  les  veines  se  porlenl  en  di- 

Divagar.  V.  n.  divagar.  Divcguei;  mer  \ii  et  la.  vergcant  de  la  base  à  la  cime. 

Il  Fig.  S'eloigi.er  ¿e  la  question  que  l'on  dis<u  -  Di^erxBnMiite  .    adv.    divnsamén-té.  D.verse- 

le.  V.  Vaiiar.  ment;  dilTcicmment.  en  diverses  manières. 

i:i\nit.  s.  m.  divan.  Hisl.  Divan;  nom  qu'on  iii«rr.«icoliiio.  i  a.  adj.  (/irirííAc/o-ro.  Bot.  Bi- 
donne à  toutes  les  salles  où  les  souverains  mu-  v  rrsicolore  .•  de  couleurs  variées,  distinctes,  dif- 
sulmans  el  Irurs  premiers  ministres  tiennent  (érenles;  qui  varie  de  couleur  suivant  les  indi- 
rcnseil    d'Etat  ou    dcnienl    audience.  ||  Divan;  vious. 

tribun};!  où  les  juges  rendent  la  justice,  i  liez  les  wivei  sitfntî ,  s.  f.  diiérsidndd.  Diversité  ;  diffé- 

lures.  I  Tarest.    Divan;   la  Porte  oitcmane.  la  renée,  variété  des  formes,  dt  s  qualités  ou  pro- 

iublime  Porte,  le  gouvernement   luie.  ||  Divan;  priétés  d'oljets  que  l'en  compare.  C'est  l'oppo- 

>e  dit    ('uclquefois  dérisoirrmei:t    de  queU.ucs  se  d'unifoiiuité.  S'emploie  aussi  en  parlant  des 

assemblée?.  ||  Divan;  meuble  de  salon,  ¡j  Colee-  cbofes  morales. 

lion  de  poésies   orientales.  |  Premier  seciélsiie  niveisillcalilr.  adj.  í/ie(''5i77Aa-t/(í.  Diversiliable; 

d'un  prince  Indien.  qui  vane,  qui  peut  varier. 

vîTiinC.  s.  m.  f/ira- «».   Divtny;   raraelèns  de  Di»ciíiilic»do.  du.  part.  pass.  du  v.  ♦/íveríí/ícar. 

l'ccriiuie    aralH',  m  plcyés  parles  Turcs  et  les  Diversifié,  e. 

Persai  s,  et  principaUm.ci.t    misen    usage  pour  Divrrsilîcnr,  v.  a.  í/ív^/í»/?/ or.  DiversiBer  ;  va- 
les  lettres  missives,  pour  les  fiin  ors.  et   peur  rier  ,  difléreneirr  .•  en  parlant  de  la  nature  ,  des 
toutes  les  afiairts  publiques.                                   ■  foimes.  des  propriétés,  ou  des  qualités  des  ob- 
Divaricacion,  s.  f.   divarikazinn.   Méd.   Divdri-  jets  rcmparés  .  cbanger  .  préparer,  disposer  de 

ealicn;  eflel  ou  action  de  di\8riqucr.  différentes  manières, 

•ivaricailo.  part:  pas.   de  dirorirnr.  Dcvariqué:  Divri  niRcarpi-,  v.  prc  ii.  fííVcrj»7?/flr-íí;.  Se  diver- 


DIN 


I8λ  — 


DIV 


sifler:  ôlre  diversilié. 
UÍTcritínoro,  rn.  adj.  divtríi-llviu.  Bul.  Divrisi- , 
flore;  qui  esl  (omposé   de  (leurs  di\crs(s  i   riui  , 
n  les  llcius  eciilriques  duiíc  «yiní-Irie  rí'-gulieie 
el  teilcs  (!e  la  cinoiiféreneo  irréf-'iilieres 
Ilív(M-»iirulisi(¡o.  ü«.  adj    <livéisi¡<ili(t  (lo.  Bol.  I)i- 
veri-ifiilie  ;  ddiil  les  feuilles  sonl  di>>emldaM('S. 
UívrrMiroiiiic.  adj.  (lirt-rsifvr-nié.  llisl.  nal.  Di- 
veisifoime;  de  ÍDrme  iiuonslanle,  variable,  su- 
jelic  ú  \aiiaii<'iis. 
nivciixioii  .  s.  f.  (/if'r.MCíi.  I)iversi(n;  aelion  de 
(Utiuiiner,   aclinn   par  huiiielle  on  détourne.  || 
Passe-lemps;  leciéniioii.  plaisir,  diverlissenient. 
II  l'olii.  Diversion;  aeiioii  de  porter  la  discusión 
sur  un  poinl  ^loiirne.  ¡i  Fi^.  Uiveibion:  nouvelle 
voie  ouverte  à  i'idée.  iiux  passions,  aux  ehoses. 
Il  Mil.   Diversion:   attaquer  l'ennrtui  par   plu- 
sieurs (ôlés  à  la  lois  de  uianiere  qu'il  ne  sache 
où  porter  sa  plus  firande  délense.  ||  5ei  iir  de 
direi  sidti  ;  servir  de  ji.uet. 
nivri  KÍpórro,  ipii.  adj.  dixénipo-ivo.  Bol-  Di- 
versijioré  :  qui  contient  des  sporidies  de  lounes 
diverses    |  s.  f.  pi.  Diversifiorces;  oïdie  de  gas- 
téronivcéles  comprenant  des  champignons  dont 
les  coiiceptades  contiennent  des  sporidie»  hété- 
romoi  plies. 
Ui«ri-Mi%o.  \a.  diiérsi'Vd.  Diversif;  qui  marque 
la  diversité,  la  variété;  qui  opère  I  une  ou  l'au- 
tre. 
Diverso,    pi»,    adj.    <livér-so.   Divers:    diiïcrent, 
distinct  ;  qui  est  d'une  nature  contraire  ,  de  qua- 
lité opposée.  Il  Poel.  Divers,  (hanjreant  .  incons- 
tant.  mobile,  varicible.  ||  pi. Diier.s(;s,  plusieurs.  I 
Divertido,  part.  pas.  de  Divertir.  Diverli,  e.    Si- 
gnifie aussi ,  divertissant .  distrait. 
Diveriidor,    ru.     adj     divériidur.    Divertisseur; 

celui  ((iii  diverlit  ,  qui  amuse. 
DIvertiiiiif  iito  .  s.  m.  diiérlivtién-lti.  Divertisse- 
ment;  diversion,   récréation,    plaisir,   amuse- 
ment;   tout  ce  qui  conlnlue  à  distraire  et  amu- 
ser; paix  .  tranquillité  de  l'ûme.  ||  Mus.  Divertis- 
sement ;  caprice,  fantaisie;  morceau  de  mu>ique 
facile  et  légère,  ornée  de  variations  el  composée 
pour  un  ou  plusieurs  instruments.  Il  V.  Diver- 
sion ,    Disirarcion. 
Divertir  .  v.  a.  divertir.  Divertir;  détourner .  dis- 
traire, écavter  ,  éloigner.  \\  Divertir:  désennuyer, 
réjouir,    égayer,    recréer.  |¡  Méd.  Détourner   en 
parlant  du  cours  des  humeurs.  ||  Mil.    Div  rlir 
al  enemigo  ,  ó  sus  fuerzas ,    laiie  diversion  ,  at- 
taquer l'ennemi  de  différents  endroits,  pour  di- 
viser ses  forces,  il  Divertir:  dépenser,   consom- 
mer son  patrinioiiie.  sa  fortune.  ||  Divertir,  pren- 
dre, employer    l'argent    des  autres  el  le  gas- 
piller. 
Divertirle,  v.  pron.  f/ívt'r(ír-s<¡.  Se  divertir,  s'a- 
inuser  ,   se   distraire,    se    recréer;  être  diverti, 
amusé  ,  distrait ,  récréé.  ||  Divertirse  a  casia  de 
aUjuno  ;  se  réjouir  aux  dé|)cns  de  queliju'un. 
Divertorio,  S.  m.  inu»;.  V.  torada. 
Dividendo.    S.  m.  diviilén-ilo.   Math.    Dividende; 
nombre,  quantiie  à  diviser.  Il  Connu.  Dividende; 
répariition    pri.poitioiinellc ,  entre   les   as-ocio^, 
aciiouaires,  ou  commanditaires    d'une   affaire, 
des  produits  de  l'entreprise,  les  intérêts  ou  frais 
une  lois  déduits.  ||  Fin.  Le  paiement  des  intérêts 
des  emprunts  |iublics. 
Dividido,  part.  pass.  de  Dividir.  Divisé,  f. 


Dividir  ,  idc/ V.  a.  t/ivíí/ii.  Diviser  ;  séparei  p;)r 
parties  une  chose  composée. Se  dit.  dans  un  seiifc 
analogue  ,  des  choses  morales.  H  Liti.  iviser; 
établir  de-  div  isions  dans  un  discours  ,  le  régu- 
lariser par  parties.  H  Diviser;  fonder,  faire  une 
diffeience  entie  des  personnes  ou  des  choses.  i| 
Anth.  Div  iseriin  nombre  appelé  dividende,  par 
un  autre  appelé  divisen:. qui  produisent  ensem- 
ble le  quotient.  ||  Fi^-.  Diviser;  desunir,  séparer; 
mettre  bi  disi  ordedans  une  fiiinille.  dans  un  étal . 
Il  Mil.  Diviser  ;  repartir  des  groupes  de  soldats 
sur  dilleients  points,  h  Diviser.  rcjarlir  une 
somme  entre  jiluscurs  personnes. 
Dividirle,  v.  pron.  dividir-sé.  Se  diviser,  se  si'- 
parer  ,  se  désunir  ;  être  sépate  ,  divisé,  désuni. 
Dividuo  ,    u.  adj.  c/ic(-(/oi((>.  Divisible  ;  qui    peut 

être  divisé. 
Divieso,  s.  m.  divié-sso.  Clou,  furoncle  ;   espèce 

de  tumeur. 
Diviiiacioi)  .    s.  f.  inus.    divinaiion.   Divination; 
an  prétendu  de  prédire  lavenir.  Y.,4i/ivinfir)o»i. 
Uiviiiniîero  ,  s.  m.  r/iVHi«(/c-'o.   inus.   V.    .l(/û-i- 

nadoi . 
Diviiiiidor  .  s.  m.  inus.  divinador.  Devin.  V.  .4(/i- 

vinador. 
Diviiinl  ,  adj.  inus.  V.  Divino. 
Di^inatineiite.  adv.  inus.  V.  Viiinatnentc. 
Diviiiantt  ute.  adv.    diiinfimtti-té.   DiMiiemcnt; 
d'une  maniere  divine  ,  dieu   aidant.  1|  Fig.  Divi- 
nement ;    magnifiquemeiil  ,   merveilb  usement, 
parlailement  ,  d'une  manière  inespérée. 
Diviiiidod,  s.  f.  divinidadd.   Diviiiiie;   esM-nre. 
natuie  divine.  ||  Divinité:  Dieu  lui-même,  l'être 
suprême,  le  souverain  créateur  de   l-univers.  ¡j 
Divinité;  déesse  ,  beauté  ;  en  parlant  hypeiboli- 
quemenl    d'une    fcmnie    exce>sivenl    belle   qui 
charme  et  qu'on  adoie.  1|  l'arexlens.    Fig.  Divi- 
nité; tout  (bjet  didi)làlrie,  d'une  passion  extrê- 
me ,  aveugle,  /li  oro  es  la  divinidad  de  los  ava- 
ros.  el  dics  del  siiilo  XJ\  ;    l'or  est  la   divinité 
des  avares,  et  le  dieu  du   Xl\  siècle.  |  D  viniié; 
pouvoir   innexible,   souveraineté    cachee   mais 
puissai  te   qui   est  censée  présider  à  toutes  cho- 
ses, régir  les  destins,   et   piésidcr  aux  événe- 
ments buiTiains.  |1  Hist.  rom.  Dímiiíic;  titre  d'un 
orfiueil  excissif.  incroyable,  et  cepaiidaiit  histo- 
rique,   que  reçurent  ou  prirent  (luilqurs  empe- 
reurs romains  ,  en  ceignant  le  diadème  cl  en  re- 
vêtissaiit  la  pourpre. 
Uivini'/.ado.  part.  pass.  de  Dniru':i/r.  Divinisé,  e. 
Diviiiiy.jir  .  V.  a.  divini/ar.  Diviniser;  faire  divin; 
reconnaître   pour  Di<  u  .    ailoier  c.:mme  une  di- 
vinité .    élever  jus<]u'aiix  dieux  .   ériger   des  au- 
tels, offiir  de  l'encens.  |  Fig.  Diviniser  ;  éterni- 
ser, perpétuer,  immoitaliser.  conserver  un  sou- 
venir inaltérable  .  iiidetebile  des  grands  génies 
que  les  siècles  voient  naître  de    période  en    pé- 
riode,   lour'-ervir  dadmiiation  ou  d'enseigne- 
ment aux  siècles  lulurs.  H  Diviniser;  louer,  élo- 
gier.  flatter,  applaudir,  exaller,  poileraux  nues. 
DivIiiixMrHe.  v.   pron.  (iiiÎMZflr-»é.  Se  div iniser, 

être  divinise. 
Divino.  iiM.  adj.  f/ir»-»«o.  Divin;  propre  à  Dieu, 
qui  vient,  qui  émane,  qui  piocède  de  Dieu,  qui 
se  rapporte  au  souverHÍn  créateur  de  toute  cho- 
se, qui  V  a  relation;  toute  cruvre  de  sa  puissance, 
tout  travail  inspiré  et  conduit  par  sa  profonde 
et  prévoyante  sage».'e;  tout  homme. son  envove- 


DIV 


—  190 


BJA 


Il  üi>iii;  .surhumain  ,  iiarfait,  rxcclK'ut  ,  sulili- 
ine,  ílólicicu\  ,  Krand,  achevé,  en  parlart  hj- 
pcrbüluiiicincnt  dr  toutes  choses  ou  pcrsoniifs 
remaïqonblis  et  supérieures  au\  autres.  |  Di- 
vin; épil  hete  t|u<'  le^  ani  icns  (lomioienl  !iu\  hom- 
mes (|Ui  cxt  cliiiii'iil  (iiins  (|iii>l(pic  iii  l .  (liins  (|ucl- 
i|ui'  scieiiic  ijui  scmliliiil  les  cicvcr  ;i  des'.us  de 
1.1  naluie  humaine.  Ce  siirinim  ¡\  et»:  priiieiiiale- 
ineiit  donué.s  aux  pi'res  de  l'e;:liso.  pji  leslhéo- 
lo;:icns.  <|ui  les  re;.'iirdaieiit  comme  éclairés  de 
la  lumière  divine  soit  |iour  la  clarté  ou  la  hau- 
teur de  leurs  écrits,  soil  pniir  leurs  >erlus. 
niviiiH  ,  s.  f.  liivi-ssa.  Prai.  Díms;  herita^ic  ou 
porlioii  d'héritage  qu'on  lient  de  ses  jiére  el  mè- 
re. Il  l)e\ise  ;  liait  de  caractère.  ex|irin)é  en  peu 
de  mots  .  (lueliiuel'ois  seuls  .  mnis  le  plus  sou- 
vent accompajtnés  dune  li^'ure  alle}:ori<|ue.  I.n 
devise  fut  une  intention  de  la  clie\alerie.  Ce  fut 
d'abord  la  inari|ue  distinclive  des  armures  des 
chevaliers  el  c'était  sur  leur  écu  qu'était  gravée 
celte  devise.  ||  Par  extensión  devise  signifie  sen- 
tence ,  légende  .  enddème. 
DItímikI».  part.  p,is.  de  l)/ciAi/r. 
l»l»ÍHnr,v.  a.  dirisxdr.  Voir  confusément  .entre- 
voir .  apercevoir,  sans  distinijuer.  ||  Blas.  Bri- 
ser ;  di-tinj^uer  ses  armnii  ies  en  y  ajoutant  de 
nouvelles  pièces  .  des  devises  neuves. 
Uiviwcro.  s.  m.  divissé-ro.  Héritier    d'une  beke- 

trin.  V.  ce  mot. 
niviviliilidad  ,   s.    Í.  divissivilidadd.  Divisibilité; 
qu  dite  d  une  chose  (jui  peut  être  divisée.  La  di- 
visibilité d  Arislote  comme  inlinie.  suppose  dins 
son  hypothèse,  une  divisibilité  de  parties  égale- 
ment iidinies. 
»ivii»i>»ie,  adj.  divissi-blé.  Qui  peut  se  diviser.  || 
-Vrih.  yùinero  divi.sib'c;  nombre  divisible  ;  celui 
qui  en  contient   un  autre  un  certain  nombre  de 
fois, 
Uif  i^iSiSemonto  ,  adv.  divisstblémén-té,  Divisiblc- 

nxMit;  (|-une  manière  divisible, 
líivifíioti.  s.  f.  diviision.  Division;  action  et  effet 
de  diviser;  opéralion  par  hiiiuclie  on  réduit  un 
tout  à  des  parties  séparées  et  moindres,  n  Divi- 
sion; parties,  fractions  du  tout.  H  .Mil.  Division; 
partie  d'une  armée  ordinairement  composée  de 
deux  brigades  ou  quatre  régiments.  C'est  égale- 
ment la  portion  de  |-armée  qui.  en  campagne, 
occupe  un  des  postes  imporlanls  ,  comme  les 
ailes,  le  centre,  1-avant  garde  ou  lairiere-garde. 
Il  Arilli.  Division;  opération  par  laíjuellc  en  divi- 
sant le  dividende  par  le  diviseur,  on  trouve  un 
troisième  nombre  appelé  quotient.  ||  Chir.  Di- 
vision ;  opération  qui  consiste  à  couper  ou  divi- 
ser certaines  parties,  dans  l'objet  de  trouver 
une  indication  thérapeutique.  Se  dési,i;ne  ég;de- 
niciit  par  le  nom  de  division,  la>éparallon  acci- 
dentelle des  parties  qui  doivent  être  naturelle- 
ment réunies.  Il  Division  de  la  obra:  division  du 
travail:  division  d-un  travail  quelcoii(|ue.  de  ma- 
nière á  ce  que  chaque  occupé  s'emploie  exclusi- 
vement a  une  de  ses  parties  afin  d'accélérer  et  de 
perfectionner  son  ensemble,  n  Fhil.  La  divi- 
sion de  la  naturaleza.  Division  de  la  nature;  ti- 
tre d'un  ouvrage  fi.uieux  d  >  Jean  Scot  Evigène, 
ouvrage  dont  le  fo,,  J  est  un  panthéisme  oriental, 
mais  dont  la  forme  se  rapproche  de  celle quiétail 
familier  eaux  ecoleshelleniques.  ||  Polit.  Division; 
inaniere  de  consulter  l-opinion  de  la  chambre  en 


Angleterre,  en  faisant  passer  duii  cote  de  iacliaiii 
bre  tous  ceux  qui  adoptent  la  mesure  proposée  et 
en  laissant  de  l'autre  tous  ceux  qui  la  rejeiient.  | 
Hh(^t.  Division  ;  indication  ou  annotation  des 
parties  ser\anl  a  la  composition  dun  discours. 
Il  Fil.',  Division;  désunion,  mauvaise  intelli- 
gence. dis(i)rde.  prélude  des  haines,  de  la  des- 
truiiimi  moi  a!e  et  piiysiquc  dniiie  famille,  d'une 
société,  d'un  état.  ||  Mar.  Division;  réunion  de 
(dusieurs  vaisseaux  de  ¡{ucrre  composée  de  deux 
a  neuf. 

DIvUioiiiil.  adj.  divissinual.  Divisionaire;  ijui 
concnrne  la  division. 

UIvImívo,  VI».  adj.  í/íii.»jt-ro.  Divisible  ;  qui  ili- 
vise  ,  (|iii  sert  à  diviser.  Il  Chir.  Vendaje  divisi- 
vo  :  b:iihlai:e  divisif  ,  celui  (|ui  sert  a  réunir  et 
a  reseï  rer  (les  parties  sópjirces. 

UlviMo  ,  part.  pass.  irrég.  V.  IUvidir.  i|  adj.  Divi- 
sé, sépare,  désuni,  qui  n'est  pas  d'accord. 

DIvInoi'.  s.  m.  divixsnr.  Arith.  Diviseur  ;  nombre 
par  leipiel  on  en  divise  un  autre. 

DiviNorio.  l'In.  adj.  divissn-rin.  Pral.  On  le  dit 
des  jugements  sur  les  partages. 

DIvlMoriw.  s.  m.  diiissf)-ri<).  Divisorium  ;  petite 
planche  sur  laipielle  le  compositteur  en  lettres 
lixe  sa  ciqiie  a\ec  un  morceau  de  bois  fendu  qui 
on  nomme  mordant. 

HIvorcliKlu.  part.  pass.  de  divorciar.  Divorcé,  e. 

Ulvorciiir,  v.  a.  divnrziar.  Divorcer;  rompre  le 
tnariaiie;  détruire  les  liens  qui  le  forment.  ||  Fig. 
Divorcer;  cire  en  opposition ,  rompre  avec  une 
personne. 

Uivorciai'.w,  v.  pron.  divorziur-sé.  Se  divorcer, 
se  séparer  .  être  divorcé  ,  séparé. 

Divorcio,  s.  m  f/iror-zio.  Divorce;  dissolution 
du  mari.ige;  action  et  effet  d'annuler  les  liens 
d'un  mariage  ,  qui  unissaient  le  mari  à  sa  fem- 
me. Il  Divorce  ;  état  de  deux  époux  vivant  sépa- 
rés par  oidre  légal.  |  Divt,rce;  division,  désu- 
nion .  inimitié  de  deux  personnes  qui  étaient  prè- 
cédcmmenl  amies  cl  liées  d'affection.  ||  D:vorcc; 
renoue  :i!io;i ,  éloii-'nement  volonlniie  avec  les 
choses  dont  on  avait  contracté  coutume,  jj  Di- 
vorce; séparation  de  deux  choses.  Il  ,\nl.  rom. 
Diriarrcalion  ;  rupture  du  mariage  contrarié  par 
confa:ré.ilion.  C'était  chez  les  Romains  le  dir- 
vorcp,  solennel. 

Dlviils->hlc  ,  adj.  divoulgu-blé.  Qui  peut  être  di- 
vulirué. 

lliviiisarioii.  s.  f.  divoulgazion.  Divulgation;  ac- 
tion de  divulguer,  de  répandre  un  secret;  effet 
de  celte  action. 

Uiviiic;a(IÎ!«:3no  ,  lua.  adj.  sup.  de  divulgada. 

D!viii::a<io.  pari.  pa^s.  ¿e  divulgar.  Divulgué,  e. 

uiviil^tiuSoi- .  s.  m.  i/iroH/^odor.  Divulgateur;  ce- 
lui qui  divulgue  une  chose. 

Dlviiigar  .  V.  a.  divual  ¡ar.  Divulguer  ;  publier, 
répandre   une  chose  qui  était  cachée  ,  inconnue. 

DiviilKai-f4e,  V.  pron.  divoiilgar-sé.  Se  divulguer, 
se  répandre,  s'ébruiter  ;  être  divulgué;  répan- 
du .  ébruilé. 

Diviilüiloii  ,  s.  f.  divnulsion.  Chir.  Divulsion; 
action  de  séparer,  d  arracher  avec  violence. 

DJxa.  s.  f.  dik-sa.  Entoin.  Dixe  ;  famille  d'insectes 
diptères. 

Dja.  s.  m.  dj-ha.  (iram.  ind.Dja;  nombre  d'une 
des   consonnes  palatales  de   l'alphabet  sanscrit. 

DJaUi.  s.  m.  dg-liabi.  Hisl.  otlom.  Djabi  ;  collci- 


DIY 


—  toi  — 


DOB 


leur  (les  revenus  d'uiic  iiio^quie. 
MJafiiii,  s.  f.  J;i-kaf-tm.Gi-»'A-  Djiifiia;  nom  dune 
presqu-iîe   siiuoe   au   nord    de  ueylaii  cl  donl  la 
Iiopuliliun  lrés-nonit)reusese  cumposc  en  fjrande 
partie  (Mlindous  culholiques. 
njaiiia.  s.   m.  d,¡-hai-na.  üjaina  ou  Djéna  :  nom 
quf  porlaienl  li-s  immbrcs  <l'unc  des  écoles  lit"- 
térodoxes  de  la  philosophie  hintloue.  Les  djainas 
e\pli(iuenl  luni»  ers  par  le  concours  des  alomes, 
croienl   que    les  tHres   animés  sonl  éU-rnels,  cl 
que  l'àmc  arrivera  à  la  perlVclion  quand  elle  fc- 
la  délJNréc  de  toute  nérsésilé  d'agir. 
DJaiiiiMiiio,  s.  m,  (Ifi-ltiiinis-tiii).  l'hil.  Djainisme; 

sv>lème  philosophique  des  djaïnes. 
Ujaixr.  s.  m.  Jij-hai-T.é.  llist.  oltom.  Djaïzé ;  sorte 
de   redevance    que    certains   ofliciers   di-s  janis- 
saires payaient  a  l-.\ga.  à  leur  entrée  en  fonction, 
et  que  l'Afia  lui-même  payait  au  grand  vizir. 
DJiiiuy ,  s.  n».  </v-/irt//.i/-  H''^'-  ">l"ni-  Ujamy;  nom 
que    les  musulnians  donnent  aux  mosquées  im- 
périales de  Constantinople.  Il  CoUeclions   ou  re- 
cueils  de   tous  genres   théologiques,    scientifi- 
ques,   historiques    || /J|yami-rt/-ac«S'i  ;  nom  que 
les  inusulinans  donnent  au  Ic.nple  de  Jérusalem- 
|>arcequ'on  y  vient  des  lieux  les  plus  éloignés. 
UJaiixainu,  s.  m.  Jfj-hnn'ia  ma.  Hist.  ind.  Djan- 
gama;  nom  qu'on  donne  à  des  religieux   errants 
consacrés  au  culte   de  Siva. 
njcix'dji .  s.  m.  dfi-hébé(l(j-hi.  Ilist.  oltom.   Dje- 
Itedji:  soldais  d'un   corps  de    troupes  destinés 
à  la  garde  et  au  transport  des  armes  el  muni- 
tions dti  guerre. 
njefr-kUMbi,  s.  m.  í/9-/i(?/'r-/cifn-í)í.  Hist.  ottom. 
Djefr-kilabi;  livre  écrit  en  caractères  magiques 
qui  contient  les  destinées  del  sultans  oUomans 
el  des  sou\  crains  d'Kgipte. 
ujciiulo,  s.  m.  (l(j-}un-(jlé.  Relat.  Djengle  ;  nom 
que  l'on  donne  aux  solitudes  des  Indes  orienta- 
les, vastes  plaines  couvertes  de  broussailles  el 
de  bambous. 
WjtTi ,  s.  m.  dg-héri.   Philol.   Djéri;  nom  du  ca- 
ractère arabe  particulièrement  consacré  aux  bre- 
vets, diplômes,  inscriptions,  etc. 
UJpi-ld   ou   djirid,  s.  ni.    âq-hétidd    dtj-hiridd. 
Hist.  ottom.  Djérid  oudjirid;  nom  d'une  sorte  de 
course  à  cheval   que  font  les  pages  du  sérail,  la 
main  armée  d'un  bûlon  qu'ils  lancent  en  l'air  et 
qu'ils  rattrapent  au  galop. 
DJcTiiif,  s.  f.  dij  hér-mv.   Navig.  Djerme  ;  petite 

barque  dont  on  se  sert  sur  le  Nil. 
DjcNnia,  s.  m.  tig-hés-ma.   Philol.  Djesma;  signe 
qui  se  place  au  dessus  delà  leilre  pour  indiquer 
qu'elle  est  affectée  d'une  voyelle  très-brève.  | 
Dans  la  grammaire  turque,  il  indique  que  la  con- 
sonne qui  le    porte  n'est  affectée  d'aucune  vo- 
yelle. 
DJeiimp,  adj.(/(;-/t('«-tn«f.I>hilol.  Djesmé;  qui  est 

aiTcclé  d'un  dgesma. 
DJini ,  s.  m.  dg-liim.  l'bilol.  Djiui;  cinquièmeleltre 
de  l'alphabet  arabe.  ||  Djiin,  signe  numérique  de 
,  trois.  Il  Djim:  sixième  lettre  de   l  al|ibabel   turc 

el  persan. 
Dijiii.  s.  m.  dij-hinii.  Mytl;.  mah.  Djinn;  nom  des 

mauvais  esprilsou  démons. 
Diyunibico,  ca.  adj.  di-iam-biho.  Litt.  Diïambi- 

que;  qui  concerne  le  diiambe. 
Viyaiubo,  s.  m.  </i-»UHi-fco.  Litt.  Diiambe;  pieds 
de  vers  grecs  ou  latins,  composé  de  deux  ïam- 


bes ou  de  quatre  syllabes,  la  première  ella  troi- 
sième brè\es,  et  la  seconde  et  la  quatrième  lon- 
gues. 

W-la-ré  ,  (i«-ía-r<í.  Mus.  D-la-ré;  ancien  terme 
de  musique  par  lequel  on  désignait  le  ton  de  ré. 

Do,  s.  m.  Mus.  Syllabe  substituée  à  celle  de  ut, 
dans  l'étude  du  s:>llé;:e. 

Di,  adv.  inus.  V.  Donde.  Il  iA  do  ira  el  buey  (¡ve 
no  arel  aux  gueux  la  besace?  ||  Do  quiera.  V  . 
Donde  (¡niera. 

doiixím.  s.  m  pi.  doaii-hiss.  Doagis;  prêtres  com- 
mis à  la  poi  te  du  di\an  à  i'oiislantinople. 

Dobor.s.  m.  d^brr.  Hot.  Dober;  genre  d'arbre  de 
l'Arabie,  dont  le  fiuil  cl  comestible. 

Uubiiia,  s.  f.  dobi-na.  Uol.  Dobine;  genre  de 
plantes  acéracécs,  qui  a  pour  ly[!e  un  arbrisseau 
du  .Népaul. 

Doltia,  s.  f.  do-hin.  Double:  ancienne  monnaie 
d'E-pagne.  ]  Dobin  r««fe/if//K/;  double  rastillan; 
monnaie  d'or  de  (".astille ,  qui,  sous  Je¡in  1  \a- 
lail  dou/c  réaux.  ||  Dobla  île  la  banda.  V.  Dobla 
rastella}>n.  [\  Dobla  de  cabeza.  Y.  Dobla  ruste- 
llana.  \\  Dobla  liaeen  ,  dobla  zallen  •.  monnaie 
arabe. 

Dobladamente,  adv.  dobladamén-t  \  Double- 
ment, au  double,  de  deux  manières.  ||  Fig.  Avec 
duplicité. 

Dobladilla,  s.  f.  iiins.  dobladill-a.  .\ncieii  jeu  de 
cartes  ou  à  chaque  coup  on  doublait  le  jeu  ,  on 
mettait  un  enjeu  double:  ce  que  nous  appelons 
martingale.  ||  .4  la  dobladilla;  adv.  au  double 
ou  de  nouveau,  de  rechef. 

Dobladillo,  lia.  adj.  dim.  do  doblado.  |  Gros  et 
I       court,  trapu,  rabougri. 

!  l^oblodillo,  s.  m.  dobladi-Uo.  Ourlet;    repli  que 
l'on  fait  à  du   linge,  etc.  ||  Fil   très-fort,   pour 
i       faire  des  bas. 

Doblado,  part.  pass.  cl  adj.  de  doblar.  Doublé, 
etc.  Il  Gri'S,  fort ,  trapu,  vigoureux.  ||  Fig.  Dou- 
ble, dissimulé,  traître.  ||  V.  Mellizo,  gemelo.  \\ 
Double;  qui  vaut,  pèse  ou  contient  deux  fois.  | 
'fierra  doblada;  pays  monlueux  ,  rompu,  cou- 
vert de  halliers,  etc. 

Doblado.  S.  m.  dobla-do.  Mesure  employée  pour 
la  marque  des  draps. 

Dobiador  ,  S.  m.  inus.  doblador.  Celui  qui 
double. 

Doblador,  S.  in.  doblador.  Guindre,  petit  métier 
jiour  la  soie. 

Dobladura,  S.  f.  dobladou-ra.  Pli  d'une  étoffe  ou 
de  quelque  autre  chose.  |  Chacun  des  deux  che- 
vaux que  lis  gens  de  guerre  elaienlobligés  d'a- 
voir dans  l'aclion.  il  Sorte  de  ragnùl  de  mouton. 
Il  Fig.  inus.  Duplicité.  V.  doblez.  \  Art.  Réunion 
de  deux  fils  simples  que  l'on  liesse  cn'icmblc. 

Doblamlriilo.  s.  m.  dublatnién-to.  Doublement! 
action  de  doubler. 

Doblar,  v.  a.  doblar.  Doubler,  redoubb'r,  mettre 
le  double. rendre  une  fois  plus  grand.  Ij  Dtuibler, 
jilier ;  mettie  en  pln*ii'uis  doubles.  ||  Courber, 
plier,  recourber.  |  Fig.  Induire,  déterminer.  || 
Sonner  ¡tour  les  morts  à  toute  >o|ee;  il  est  aussi 
neutre  daiisce  sens.  H  Doblar  à  pnlo.s:  biltuniier; 
doubler  sous  le  bàtun.  |)  Dohlar  la  raheza;  bais- 
ser la  tète,  mourir.  ||  Doblar  la  cerviz;  tig.  se 
soumettre,  s'humilier.  ||  Doblar  la  esquina;  (ig. 
s'esquiver  au  coin  d'une  rue.  ||  Doblar  ¡a  hoja; 
fig,  briser  là  de!>sus;  remetlre  une  affaire  À   un 


DOH 


1 02  — 


DOB 


autre  temps.  |  Dublfir  la  llave;  fermer  à  duuble 
tour.  Il  Doblar  In  ¡tarada:  doubler  le  jeu;  m.ir- 
titigaler.  ||  Kiuliérir,  couvrir  l'enchère.  ||  I)  lUlar 
la  finnta  i)  el  rabn.  V.  Cibn.  \\  D  )blir  la  ro.lilta: 
plier, lli'fhir  le ',?i'iii)ii.  s-a,'eii(>uiller.  Il  FIr.  SMiu- 
inilier,  l'iiire  la  cour.  l|  Vnbhir  his  infcluis:  doii- 
l)ler  les  iinrtlii--;;  aller  i  p  is  reiliuilili-s.  á  nnr- 
clics  fori-ée-;.  1]  Dtbtar  la  rilhi:  il'iubler  la  bille, 
en  jouant  au  billard.  ||  mar.  Dablar  un  rabn;  dou- 
bler un  (op 

■>nli3»i-,  V.  11.  ilitblar.  Fi;,'.  S'i'carler  di;  la  juslire, 
de  In  raison. 

l»n)tJur.>4«',  V.  prou.  iltblar-ié.Sf  doubler,  se  plier, 
se  souiui'Urc  au\  sentiments  d'autri.  ||  Chan^'i-r 
(I  avis,  se  laisser,  suborner,  en  parlant  d*un  ju- 
pe. Il  Boh.  Se  (•(.nstitiier  prisio mer. 

0»n5»lc,  adj.  í/o-'ííii.  l)  iiible;  ((ui  vaut,  qui  pèse, 
qui  eoMtieiit  deux  f  lis  aulanl.  Se  dit  de  d"u\ 
choses  semblables  placées  iMini-  près  de  l'autre 
pour  servir  aum^me  usau'e.  |  l'i,'.  /))uble,  disi- 
mule, traître.  ||  asir.  Estvlla  í/')í)/e;  étoile  d»u- 
ble;  groupe  de  deux  étoile*  (pie  l-on  distingue 
a>ec  le  lélescoiie;  mais  qui.  à  l'ipil  nu.  ne  parait 
former  i|uun  s<'ul  asire.  |  Wm.  Diuble;  qui  est 
composé  de  deux  ou  iilusieius  ordres.  ||  Geom. 
Punto  (lobfp;  pi>int  double;  le  point  où  se  cou- 
pent les  deux  branches  il'UU!'  courbe.  |  Rizon 
doble  ;  raison  double;  quand  l'aolécédenl  est 
deux  fois  plusfîrand  que  le  conséquent:  ainsi  la 
proposition  de  (î  à  3  c-l  uni-  raison  double.  | 
mus.  E<!j)ari'ts  dobles;  intervalles  doubles  ou 
redoublés,  ceux  qui  excèdent  I  étendue  de  l'oc- 
tave. Il  Liinr.  Fiestas  dobles  ó  mayores;  fêtes 
doubles;  celles  dans  lesqu(>lles  les  oITices  sont 
plus  solennels  que  dans   celles   appelées   semi- 


le -corde;  mani  re  de  jouer  sur  la  viole,  le  vio-  i 
)n,  la  viidoncclle,  etc-,  en  touchant  deux  cor-  f 
es  a  la  fois,  faisint  d'ux  parties  dilTcreiitcs,  ce      \ 


Ui»bl<>-rotl<llwnM,  adj.  do-blé:  hofidia-iia.  Méd. 
Double-quotidienne;  se  dit  d'une  lièvre  quia  dcni 
accès  par  jour. 

Dabli'-rui'fdi»,  S.  f.  do-bli'  kortér-da.  Mus.  Dou- 
ble-corde; mani  re  de  jouer  sur  la  viole,  le  vio- 
Ir 

de;- 
qui  produit  suivent  beaucoup  d'elTet. 

D.ib  leen  bit*,  rdj.  doblé'in-blé.  Flexible;  aisé  a 
pli'T  a  courbiT. 

»:>b1ex.iill#.i>.  «t.  a  Ij.  f/')/)/,/(/'//i-zo.  Qui  se  dou- 
ble, ({III  se  plie  avec  faciliti". 

Ui>blc;<iil.t.  parl.p  is.di-  il<>b\e  ¡-ir.  PI ié. courbé,  e. 

U.th;<';;  iil<irn.  s.  f.  d'ibl'if  t  loi-ra.  IllUS.  Pli; 
m  iiMiH'  (ini  reste  à  u:ie  cli  ise  pl'ée.  V.    Doblez. 

B>:>!i)<-K  iint'iito,  s.  m.  inii>.  V.  Dtbhz. 

n:t'ilr);¡iir.  v.  a,  r/ ifcíi'r/'ir.  Plier,  coiirber,  recour- 
bor.  Il  ili;,'  (laiîner,  rainener,  vaincre  l'obstina- 
tion. V.  Itlandir. 

H^ble-liiie».  s.  f.  dn-bl?.  li-n''a.  Ichtyol.  Double- 
lif^'ie;  poisson  delà  Chine. 

E»i><»U*-initiiii.  s.  f.  d')-bl'-  ma-no.  Mus.  Double- 
main;  nom  donné  à  un  mécanisme  aussi  simple 
qu'in.'énieux  que  l'on  adapte  aux  nouvelles  ci- 
guës, :\  un  clavier,  et  au  moyen  dujnel  en  bais- 
sant une  touche,  on  fait  baisser  en  même  temps 
celle  de  l'octave  en  dessus,  (.«"s  doubles  miiiis 
sont  A  la  disposition  de  l'orfianiste  au  moyen 
d'un  re;:i^tre,  il  senscrt  an  b.^soin  pour  renfor- 
cer les  eifeis. 

B>.iblei]i:>iit(* ,  adv.  dibUm'ii-tL  .\vec  duplicité 
d'une  manière  fourbe. 

U.^UIe-inetro,  S.  m.  do-blé  tni-lro.  Métrol.  Dou- 
ble-m;tre;  mesure  de  longueur  égale  à  deux 
mètres. 


doubles  on  simóles.  ||  Boh.    "omoagnon  de  filou.    uablc-üioHcn,  s.  f.  do-blé  nxns  ha.  Ichlhyol.  Don- 


de voleur.  Il  Criminel  conda  nné  à  mort.  Il  Boh. 
Doble  ordénala.  V.  Cuerda.  ]\  Ál  doble;  double- 
ment, au  double.  ||  Ll-iva  doble:  grosse  clef  d'une 
maison  pir  o  >position  à  passc-iiarlout.  ||  Trato 
doble;  amitié  double  et  fausse. 

Boblo,  s.  m.  do-hit!.  D  inhle;  une  fois  autant.  || 
Glas,  son  funèbre  de  cloches  après  la  mort  de 
quelqu'un. 

Itohlcittlu,  lin.  adj.  dnbl';a-do.  Comm.   Doublelé; 


ble-Miouche;  espèce  de  saumon. 

Di>blo-»ctttv»,  s.  f.  df>-bl';  ofcfa-ua.  Mus.  Double- 
octave;  intervalle  composé  de  deux  octaves  ;  on 
l'appi'lle  autrement  (ininzicinn. 

D.iblerÍA,  s.  f.  doblé-i-a.  Inns.  Double-gain;  dou- 
ble oiTice.  Il  Inus.  Double  iiart  que  prend  un  as- 
socié dans  le  bénélice  commun. 

Uobipro.  s.  m.  d)bL;-ro.  Boh.  Petit  pain  valant 
deux  deoiers. 


se  dit  de  certains  taffetas  façonnés,  dont  la  fleur  i  Di>)»lot«',  adj,  doblé-té.  D'une  éfiaisseur  moyenne. 


offre  deux   couleurs 
Doble-niCiiIJon.  S.  m.  ó  itnblc-eMpbia.  s.  f.  do- 

í»ít;  fif/iíí7-/ior».  Ichthyol.  D  luble-aguillon  ou  Dou- 
ble-épine; nom  vulgaire  du   genre  balislc. 

Uoble-andnilor,  s.  m.  do-bl'-  andador.  Erpét. 
Double. marcheur;  synonyme  vulgaire  de'Am- 
phisbène. 

»ob!lo-i>een«iiiin,  s.  f.  do-bl'  béhassi-na.  Ornith. 
Double-bécassine;  un  des  noms  de  la  grande 
bécassine. 

DocIi>-b»ca,  s.  f.  do-blé  bo-ka.  Conchyl.  Double- 
bouche;  nom  vulgaire  du  monodonte  labié  et  du 
bitome  de  soldani. 

»ob!(>-biilbn,  s.  f.  d')-b'é  b'iul-ba.  Bot.   Double-  . 
bulbe;  nom  vulgaire  de  l'i'is  bermndienne.  ¡ 

D!)bU'-rnri»,  adi.   do-blé   ha-ra.   Mylh.    Double-; 
front;  surnom  de  Janus. 

Doble-ec-jn.  s.  f.  d)-blé  Tétj-hi.  Ornith.  Double- i 
sourcil;  espèce  de  fauvette  d'Afrique.  | 

Doble-cen»«o.  s.  m.  do-blé  zén-so.  Dr.  fcod.  Dou-  | 
ble-cens;  droit  que  l'on  payait  au  seigneur  quand 
on  faisait  une  acquisition  ou  un  héritage.  ' 


entre  le  double  et  le  simple 
D3bl<'to,  s.  m.   d'tbié-té    Doublet;   cristaux  dou- 

bl.'s  imitant  les  pierres  tines. 
Doblez,  s.  m.  dnbl  /.T..  Pli,  repli;  un  ou  plusieurs 
doubles  qu'on  fait  à  (juelque  chose.  1|  Fig.  Dupli- 
cité mauvaise  foi,  fausseté.  1|  .\nat.  Duplicaliire; 
plis  que    font  les    membranes  en    s'adossant  à 
elles-mêmes.   Il   Con   doblez  ;    artificieusemenl. 
frauduleusement.  ||  Sin  doblez;  naturellement.  || 
Doblez  del  brazo:  pli  du  bras.  |1  Q'iitar  hsdnble- 
ces  del  pan');  eifacer  les  faux  plis  du  drap. 
Oiii>l.>  ,  s.  m,  inus.  V.  Dupli. 
!  Dablon.  s.  m.   mono.  Pistóle  d'Espagne.  ||  Doblón 
!      (/en  cíe/iío  ;  monnaie  d'or  du  poids  de  cinquante 
¡      pistóles,  et  qui  vaut  cent  écusdor.  |  D  >blon  de 
;      àocbo;  monnaie  d'or  du  poids  de  quatre  pistóles, 
I      et  qui  vaut  huit  écus  d'or.  H  Doblón  de  à  cuitro; 
monnaie  d'or  delà  valeur  de  quatre  ccus.  |  Do- 
blón de  oro.  monnaie  d'Or  de  la  valeur  de  deux 
écus  d'-or.  Il  D06Í0U  sencillo;  pistóle  ;  monnaie 
imaginaire  qui  vaut  quinze  livres  de  France.  || 
Doblón  de  vaca;  gras-double;  sorte  destripe 


DOC 


—  195  — 


DOC 


qui  vient  de  la  pause  du  bœuf. 

Doltlonudn,  s.  i.doblonu-da.  Grosse  quanlilé  de 
doblons  ou  pistóles  ;  grande  quantité   d-argcnl. 

Dotiliira,  S.  f.  iiius.  V.  Doblez. 

Dohrao,  S.  m.  nionn.  i>obrao  ;  monnaie  d^'or  du 
Portug.il,  dont  la  valueur  a  varié;  aujour  d'hui  le 
dobi  iio  pèse  31  grain,  et  vaui90  t'r.  Si  c.  0:i  1-up- 
pclie  aussi  Portugaise. 

noltrovvükye  ,  s.  f.  dobrows-kié.  Bot.  Dobrosw- 
kye  :  genre  de  bjbélixcées  renfermant  desplantes 
bërbacées  qui  croissent  au  Cap. 

Datiiilo ,  s.  m.  dobou-lo.  Icbthyol.  Dobulc,nom 
duneesiiècc  d-uble. 

l>urp,  adj.  num.  do-i.é.  Douze;  nombre  cardi- 
nal composé  d-une  diiaine  et  de  deux  unités. 
Il  En  parlant  des  souverains  s'emploie  pour 
duodécimo  ;  Carlos  doce  ó  duodécimo;  Cbarles 
douze;  Venito  doce  ó  duodécimo  ;  IJenoit  douze. 
|¡  Mus.  Doce  por  ocho,  dore  por  cuatro,  dore  )ior 
diez  y  seis,  douze-buit  ,  dou/.e-ciialre  .  d^uze- 
seize;nom  des  trois  décompositions  du  six-buil 
et  du  trois-qnatre.  UJ-Jcharloá  ilore;  rompre  une 
conversation,  se  fâcher,  empêcher  à  force  de 
bruit,  que  l'on  continue  à  parler  sur  le  même 
sujet. 

Uoce  ,  s.  m.  do-zé.  Douze  (12)  ;  le  chilVre  qui  re- 
présente douze  unités. 

Docena.  S.  f.  doié-na.  Douz.iine;  douze  choses 
semblables.  |  Comprar,  vender  por  docena. 
acheter,  vendre  A  la  douzaine.  |  Colocar,  reunir, 
contar  por  docenas  ó  de  docena  en  docena:  ran- 
ger, assembler,  compter  par  douziiines.  Il  Media 
docena;  denii  douziiine.  ||  Á  direnas  ,  por  doce- 
nas ,  loe.  adv.  à  la  douzaine.  ]|  M-terse  en  doce- 
na, fi^.  on  le  dii  d'un  htniinc  lic  rien  ,  dun  sol 
qui  veut  se  fauiiler  dans  le  gi  and  monde,  parmi 
les  gens  d-esprit. 

Docenal,  adj.  inus.  doiénal.  Quise  vend  par  dou- 
zaine. 

Docenario  ,  s.  m.  inus.  dozéna-rio.  Nombre  de 
douze  ,  douzaine. 

Doceiio.na.  adj.  (/oze-no.  Douzième.  V.  Duodéci- 
mo. I  Sorte  de  drap  dont  la  chaîne  est  de  douze 
cents  (ils.  Il  En   doceno   lugar  ;    douzièmement. 

Docenal,  adj.  inus.  dozéfjnal.  Qui  a  douze  ans. 

DoclentoH  ,  ta>».  adj.  V.  Doscientos. 

Doceto,  s.  m.  /fozc'-(o.  Hist.  rcl.  Docètc;  nom  don- 
né à  des  hérétiques  sectateurs  de  Marrion,  vers 
l'an  200,  qui  pi  étendaient  que  Jésus-Christn'é- 
lait  né  ,  mort  et  ressucilé  qu'en  apparence. 

Docniaico,  s.  m.  dokma-iko.  Lilt.  aiit.  Dochmaï- 
que  ;  pied  composé  de  cinq  syllabes,  une  brève, 
deux  longues  ,  et  deux  brèves. 

Decidla,  s.  f.  doii-dia.  Bot.  Docidie  ;  genre  de 
desmidiées  formé  pour  des  plantes  qui  habitent 
les  eaux  douces  ,  dans  les  étanjj's  et  les  fossés 
bourbeux. 

Dócil ,  adj.  do-iil.  Docile,  qui  est  propre  à  être 
instruit,  (jui  a  des  dispositions,  à  être  instruit,  à 
être  gouverné,  j)  Par  exiens.  Facile  à  manier,  à 
conduire.  Se  dit  aussi  du  corps;  également  des 
animaux.  En  poésie  ;  on  ledit  aussi  des  choses 
inanimées.  |  Poner  dócil,  appruoiser,  rendre 
doux  ,  moins  farouche. 

Doclllilail.  s.  f.  </()zí/i-í/íjf/í^í.  Docilité  ;  qualité  de 
ce  qui  est  docile,  doux.  Propension  naturelle  à 
la  soumission,  àse  laisser  conduire  ,  diri.2;er, 

l^oeiliMintunieiitc,  adv.sup.  de  Dócilmente. 

TOMO    V 


Docllíaluio,  uia.  adj.   sup.  de  Dócil. 

Doclllzar  ,  v.  a.  doiilizar-  Dociliser  ;  rendre  do- 
cile; réduire  à   un  étal  de   docilité  ,  de  douceur. 

DociHïur«e,  v.  pron.  dozilnar-sé.  Se  dociliser: 
devenir  docile. 

Dóciinioiite  ,  adv,  doiihnén-lé.  Docilement,  d-ii- 
ne  manière  docile,  avec  docilité. 

DocimaclHta.  s.  daimaiis-ta.  Didact.  Docima- 
cisle  ,  qui  s'occupe  de  docimasie  ;   essayeur. 

Uociiiia*ila  ó  (lociniáMtlcn  ,  s.  f.  doiima-ssia  <> 
doiinias-tika.  Chim.  Docimasie  ou  docimasli- 
que;  art  de  déterminer,  par  des  essais  en  petit 
et  varies,  la  nature  et  la  proportion  du  métal 
contenu  dans  un  minerai. 

DoclinaMtico  ,  ca.  adj.  do/.itnasli-ko.  Chim.  Do- 
cimaslique  ,  qui  concerne  la  docimasie. 

DociniaHolosia  ,  s.  f.  doiima- ssolog- liia.  Doci- 
masologie:  traité  sur  l'art  de  toucher  dans  lésai  - 
couchaments. 

DociniuKolóftico ,  ca.  adj.  doiimaiolog-hiV.ii. 
Chir.  Docimasologique;  qui  concerne  la  dociina- 
sologie. 

Dociiiieaio.  na.  adj.  ant.  dozimé-no.  Docimèi.f 
oudocimitc;  épiihète  donnée  à  une  varíele  de 
marbre  qui  s'exploitait  à  Docimia  ,  en  Phry^'i-; 
c'était  le  marbre  synnadique  des  Romains. 

Dociea,  s.  f.  doklé-a.  Conthyl.  Dodée;  genre  df 
crustacés  décapodes,  désignés  communéinenl 
sous  le  nom  d'araignées  de  mer  et  ayant  pour 
type  la  doclée  brebis. 

Docófui-o,  s.  m.  doko-foro.  Enlom.  Docoforc; 
genre  d'insectes  qui  vivent  sur  tous  les  oiseaux, 
excepté  sur  les  gallinacés  et  les  pigeons,  et  dont 
le  type  est  le  docophore  ocellé. 

Doctamente  ,  adv.  dohtamén-té.  Doctement,  sa- 
vamment ,  d'une  manière  docte. 

Doctazo.  za.  adj.  inus.  dokta-zo.  Savantasse; 
celui  qui  affecte  de  paraître  savant,  mais  qui  na 
qu'un  savoir  confus. 

Doctilico,  ca.  adj.  dokti-fiko.  Doctifique:  mot 
burlesque  qui  se  dit  des  personnes  ou  des  corpi 
consacrés  à  l'enseignement. 

Doctilociio,  ca.  adj.  dokti-lokouo.  Doctiloque; 
éloquent,  qui  parle  avec  éloquence. 

Doeti.H'niitmente;  adv.  sup.  de  Doctamente. 

Docti.Hiniu,  ma.  adj.  sup.  de  Docto.  Doctissime: 
ne  se  dit  qu'en  plaisantant. 

Docto,  ta,  adj.  dok-to.  Docto,  savant,  érudit,  qui 
a  une  grande  science,  ne  s'applique  pas  aux  cho- 
ses et  S'emploie  presque  toujours  ironiquement. 

Doctor  ,  s.  m.  doli'tor.  Docteur:  celui  qui,  âpre*, 
avoir  étudié  et  subi  ses  examens  dans  u  ic  uni- 
versité, y  est  promu  solennellement  au  plus  haut 
degré  de  la  faculté  qu'il  a  étudiée.  ||  Docteur; 
maître,  professeur. celui  qui  instruit  un  autre.  !| 
Docteur,  médecin;  celui  tiiii  pratique  la  médeci- 
ne. ||  anc.  Légis.  Doctor  in  utroque  jure;  doc- 
teur in  utroqoe  jure  .  eu  droit  civil  et  droit  ca- 
non. Il  Hist  nat.  Docto'cs  de  la  ley,  docteurs  de 
la  loi,  titre  d'honneur  cl  de  dignité  chez  les 
Juifs. 

Doctora.  S.  m.  dokto-ra.  Doctoresse,  femme  qui 
alliche  de  grandes  prétentinns  à  la  science;  mot 
iroiiique  qui  ne  peut  s'appliquer  que  lorsqu'on 
a  p  iiir  lui'  dexpriinei  un  ridiciilf. 

Dootorarloii  ,  S.  f.  do\i  orar  ion.  Doctorerii'.  m- 
siMuMf  des  actes  une  subissait  le  récipifn.îi  nie 
en  théologie  pour  être  rct,u   docteur.  ||  F.im.  et 


DOC 


—  19V  — 


DOD 


ironiq.  Société,  réunion  de  docleurs. 

1>octorudo,  s.  m.  do.tu-rado.  Docloral;  qualité, 
grade  de  doclcur. 

Dorturitl,  adj.  do'.toral.  Doctoral;  qui  appartient 
au  dinlpur. 

Doctuntl,  s.  f.  dol.toral.  Doctoral;  canonicat  dos 
églisis  cathédrales  dF>i>a;^nc.  qui  ne  peut  être 
possédé  que  par  un  dot  tciir  en  droit  canon. 

Doctoralmi'iitc,  S.  m.  (liikiurnlmén-lé.  Doetora- 
lemcMil;  coniinc  iiii  docteur,  d'une  manière  doc- 
toriile. 

Doctoi-iiniloiito,s.  vn.dolitora-miénto.  Réception 
de  docteur. 

Doctoi-Miido,  S.  m.  d')'.tnran-do.  Celui  qui  est  a 
veille  d'èlre  reçu  docteur. 

Doctorat-,  V.  a.  dnhto-rar.  Doctoriser;  conférer  le 
grade,  le  titre  de  docteur.  ||  Doctoriser,  rendre 
savant. 

DoctornrMC,  V.  pron.  do'tornr-sá.  Se  doctoriser; 
être  doctorisé;  recevoir  le  litre  de  docteur- 

Doctorcillo,  Uo.  s.  m.  diin.  de  Doclnr. 

Do<-toreiii- ,  V.  a.  Dogmatiser,  décider  d'un  ton 
trnncliant. 

Doctorlnnio,  S.  m.  do' toris-mo.  Fam.  inus.  Fa- 
culté de  médecine,  corps  de  médecins. 

Doctrino,  s.  Í.  do'.tri-iin.  Doctrine;  sav(jir,  érudi- 
tion, li  n(utrine;ens:'ii;nementou  instruction  des 
fondements  d'une  religion,  d'une  secte  de  phi- 
losophie, reialivemeni  aux  croyances  et  idées  re- 
çues ,  enfin  Uenseignement  lui-même.  ||  Doctri- 
ne;  système  de  croyance  et  de  morale  adopté  pour 
régler  ses  aciions.  ||  Concours  de  gens  qui  sui- 
vent processiiuinellemenl  le  prédicateur  jusqu'à 
l'endroit  oii  il  doit  prêcher.  |l  Cure  desservie  par 
des  réguliers  au\  Indes.  1,  reiii)ladc  ;  nombre 
d'Indiens,  convertis  à  la  foi:  ||  Dortriun  cristia- 
na, doctrine  chrétienne;  ce  qu'un  chrétien  doit 
savoir,  croire  et  pratiquer.  ||  ünctrittn  romuna, 
doctrine;  senliment  commun  des  auteurs  qui 
ont  écrit  sur  une  matière.  |  Jitbileas  de  las  doc- 
trinas,\nd\i\^enc^sii\(imèrcs.accoï(i(;cs!iceu\qui 
ont  coutume  d"ex¡)liquer  la  doctrine  chrétienne, 
ou  d'assister  à  celte  explication.  |  Niños  de  la 
doctrina,  pauvres  orphelins  qu'on  fait  instruire 
charitablement. 

Doctrina,  S.  f.   doktri-na.  Polit.  Doctrine;  sys- 
tème qui  date  des  premières  anées  de  la  restau- 
ration ,  et  qui  rejetant  le  principe   du  droit  di- 
vin des  rois  et  celui  de  la  souverinité  absolue  du 
peuple,  y  substitue  la  souvcranité  de  la  raison, 
supérieure  aux  peuples  comme  aux  mis,  et  seul 
législateur  véritable  de   l'humanité.  Ce  système 
n'accepte  les  faits,  les  institutions  (juc  tout  au- 
tant qu'ils  sont  raisonnables,  ou  peuvent  deve- 
nir tels. 
Doctrinado,   part.   pass.  ai  doctrinar.   Doctri- 
né, ée. 
Doctrinador,  S.  m.  do\trina-dor .  Celui  qui  en- 
seigne. 
Doctrinal,  adj.  do\trinal.  Phil.  Doctrinal  ;  se  dit 
des  avis  qui  donnent  les  universités,   les  théo- 
logiens en  matière  de  doctrine.  |  Ce  qui  a  rap- 
port à  la  doctrine  ou  à  l'intruction 
Doetriniil,  s.  m.  dohtrinal.  Livre  qui  contient  les 
règles  de  discipline  ecclésiastique  et  l'explica- 
tion de  quelques  points  de  la  doctrine  chrétien- 
ne et  de  ses  dogmes. 
Poetriuuntc,  adj.  inus.  doktrinan-té.   V.    Doc- 


trinar ;  qui  enseigne,  sartout  \a  doctrine  chré- 
tienne. V.  Doctrinero. 

Doctrinaux»,  S    f.  inus.  V.  Ciencia,  literatura. 

Doctrinar,  v.  a.  doktrinar.  Enseigner,  instruire, 
endoctriner.  ¡  Doctrinar  caba/íos;  dresser  des 

cllfVilUI. 

Do  •trinarlanicntc  ,  adv.  doktrinadamén--té, 
Dorlrinaircniciil  ;  d'une  manière  doctrinaire; 
avec  (loilriiie. 

Doctrinarlo,  ria.adj.  doktrina-rio  Polit.  Doc- 
trinaire; (jui  est  parrtisan  de  la  doctrine,  qui 
est  un  homme  à  doc'rinrs.  ¡  Dans  le  langage 
usuel,  diieirinaire  se  prend  en  mauvaise  |iart,  et 
signilie  subtil,  pédant.  ¡  S'emploie  aussi  com- 
me substantif  nu   (loclrinario;   un  doctrinaire. 

Doctrinero,  S.  m.  dol.triné-rn.  Catéehiste;  celui 
<]ue  ex|)li(nic  la  doctrine  chrétienne.  ||  Curé  ré- 
gulier d'une  ¡leuplnde  d'indiens. 

Doctrino  .  S,  m.  V.  Niño  de  la  doctrina  ,  au  mot 
diiclrina. 

Documento,  S.  m.  (io'oMm<!n-fo.  Document  ;  ins- 
truction ,  enseignement ,  ¡¡recepte.  |1  Document; 
titre  ,  preuve  par  écrit.  H  Pièce  d'un  procès.  || 
Dociimpntos  jiislificaliios;  pièces  justificatives, 
pièces  a  l'appui. 

Dodurcla,  S.  f.  dodar-zia.  Bol.  Dodartie;  genre 
de  scrofulariacées,  qui  a  pour  type  la  dorartie 
orientale,  sous— arbrisseaux  rameux,  à  fleurs 
pourpres,  de  l'Asie  septrenlrionale.. 

DuOaHin,  s.  f.  inus.  doda-ssia.  Sorte  d'ornement 
pour  la  léie. 

Doiloc»  ,  s.  m.  dodé-ka.  Bot.  Dodécas;  genre  de 
lylhraeées  formé  sur  un  arbrisseau  très-glabre 
qui  croît  à  Surinam 

Dodccacorde,  s.  m.  dodél;ahor-dé.  Mds.  Dodé- 
cacorde;  système  de  musqué  par  lequel  on 
ajoute  quatre  nouveaux  tons  aux  huit  qui  exis- 
tent déjà  dans  le  chant  ecclésiastique  romain. 

Dotlecactif*.  s.  m.  dodé-' aktiss.  Enlom.  Dodé- 
cactis;  famille  d'échinodermes  pédicellis ,  qui 
a  pour  type  le  dodécactis  solaire. 

Rodécada,  s.  f.  dodé-kada.  Dodécade;  groupe  de 
douze  personnes  ou  de  douze  choses. 

Dodccadenia,  S.  f.  dodécad¿-nia.  Bot.  Dodécadé- 
nie;  genre  de  lauracées  établi  sur  une  plante  du 
Népaul. 

Dodecndin,  S.  f.  dodéka-dia.  Bot.  Dodécadie; 
génie  de  plantes  tiliacées,  qui  a  pour  type  un 
grand  arbre  des  forets  de  la  Coehinchine. 

Dodccnédrlco,  ea.  adj.  dodékaé-drico.  Dodécaé- 
drique,  qui  a  relation  avec  le  dodécaèdre. 

Dodecaedro,  s.  m.  dodèkà-édro.  Géom.  Dodécaè- 
dre; solide  dont  la  surface  est  composée  de  dou- 
ze pentagones  régulierségaux.  ||  S'emploie  com- 
me adjectif. 

Dodccáfído,  «la.  adj.  dodéVà-fido.  Bot.  Dodécafi- 
de  ;  divisé  en  douze  scfjments. 

Dodecasinea,  dodéka<jh\-néa.  Bot.  Dodécagyne; 
ordre  ou  section  de  plantes  qui  ont  douze  pis- 
tils ,  styles  ou  stigmates  sessiles. 

Dodccaginla,  S.  f.  dodé  nghi-nia.  Bot.  Dodeca- 
gynic;  ordre  ou  section  de  plantes  qui  ont  dou- 
ze pistils  ,  styles  ou  stigmates  sestiles. 

Dodeca^inlco ,  ca.  adj.  dodéhaghi-niho.  Bot. 
Dodccagyniquc  ;  qui  appartient  à  la  dodéca- 
gynie, 

Dodccá:;ono,  s.  m.  dodékà-gono.  Géom.  Dodéca- 
gone; ^lolygonc  dont  le  contour  ou  périmètre  à 


DOF 


—  195  — 


DOG 


douic  côtés.  I!  Fort.  Dodécagone  ;  |»lace  forlifiée 
ft  entourée  de  douze  bastions. 

Dodccandi'la,  s.  f.  dodéhan-dria.  Bot  Dodécan- 
drie  ;  classe  de  plantes  hermaphrodites  ayant  de 
douze  à  dix-neuf  élamines. 

Doilecúiiilfiro,  cu.  adj.  dodt'knn-driho .  Dodé- 
raiulrique  ;  nui  ronrernc  la  dodcrandric. 

Dodroandria.  S.  f.  dodilidn-dria.  Dot.  Dodcian- 
drii-  ;  qui  a  deux  ctainine.-;. 

Uodcraiirma,  S.  f.  dodihané-ssa.  liist  Dodéca- 
lu'se  ;  noin  des  cydades  au  moyen  âsc 

Dodvcúnoiiio,  S.  m.  dodika-noiuo  Miner.  Dodé- 
canome  ;  qui  est  produit  par  douze  lois  de  dc- 
rroissement. 

Dodocapartido,  d«.  dodéUnparli-do.  Bot.  )»o  - 
décapaiii  ou  dodécaparlile  ;  qui  se  divise  en 
douze  parties. 

Itodceaiiétalo,  la.  adj.  dodt^hnpé-lalo'  Bol.  Do- 
déra¡  étalé;  qui  a  douze  pétales. 

Dodecarquia,  s.  f.  dodi'Uarki-a.  Ilist.   Ihnlôcar 
chie  ;  gouvernemenl  des  douze  rois  qui'  se  par- 
ta^èrenl  l'E^'ypie  ju-ipren  l'année  080. 

Dodeeutt>inoi-ia,  s.  f.  dodékatémo-ria.  Géom. 
Dodécaténioric  ;  dniizieme  partie  d-un  cercle.  || 
.\str.  Dodéeatémorie  :  iliarun  des  douze  si;:nes 
célestes,  considéré  comme  la  douzième  partie 
du  zodiai|ue. 

Dodccnteon,  S.  m.  dodé'atéon.  Bot.  Dodéca- 
théon  :  fienre  de  plantes  primulacées  com[tic- 
nant  diverses  fleurs  rosées  ou  blanches,  indigè- 
nes de  l'Améri(¡ue  boréale.  |  Pharm.  Dodéca- 
théon;  médicament  composé  de  douze  plantes. 

nodériiplo,  adj.  dodéliuu-jdo.  Dodécuple  ;  qui 
contient  douze  fois,  en  pailanl  d'une  chose  dou- 
ze fois  plus  t:raiide  qu'une  autre. 

Dodónea,  S.  f.  dodd-n'a.  Bol.  Dodonée,  genre  de 
plantes  sapindacées  renfermant  de  petits  arbres 
cl  des  arbrisseaux  qui  vivent  sous  les  tropi- 
ques. 

Uodóneo.  a.  adj.  dofia-nM.Dodonéen;  ancien  nom 
des  habitants  <ie  l'Epire.  |  Mytli.  /andoneen; 
surnom  de  Jupiter  qui  avait  un  oracle  célèbre 
dans  la  ville  de  Dodone. 

DodoiiiaM,  s.  f.  pi.  dodo-ninss.  Boi.  Dodoniéesçtri- 
bu  de  plantes  ayant  poui  type  le  genre  dodonée. 

Vodoiilda,  adj.  dodoni-da.  Myth,  Dodonide; 
nom  des  nymphes  qui  élevèrent  Jupiter.  S'em- 
ploie aussi  comme  substantif. 

Dodunio,  la.  adj.  c/o(io-ntü.  Bot.  Dodonié;  pareil 
à  ni\e  dodonée. 

Dodriintal,  adj.  dodrantal.  Mélrol.  Dodrantal; 
qui  fail  neuf  pouces  de  longueur. 

DodriiiitarSit,  l'Ia.  adj.  dndrnntn-rin.  Ilisl.  Do- 
drantaire:  qui  concerne  le  dodrant. 

Dodraiito,  s.  m.  dndrnn-té.  Dodrant  neuf  onces 
on  les  neuf  douzièmes  de  l'as.  |  Les  neuf  dou- 
zièmes ou  les  trois  quarts  de  quelque  mesuic 
que  ce  soit. 

Dof,  s.  m.  dnf.  Mus.  Doff;  Instrument  de  musique 
chez  les  Turcs  qui  a  la  forme  d'un  tambour  de 
basijue. 

Pofi-liiaM,  s.  f.  pi,  dofri-nnss.  Géeg.  Dofrines,  ou 
Alpes  Scandinaves;  chaîne  de  monlagnesqui  tra- 
verse dans  toute  sa  longueur  la  péninsule  Scan- 
dinave en  séparant  la  Norwèhe  de  la  Suède,  et  en 
formant  la  ligne  de  passage  des  eaux  entre  la 
Baltique  et  la  mer  Noire;  ce  sont  les  montagnes 
les  plus  ri'hes  de  l'Kurope  en  mines  de  f^r  et  de 


cuivre. 

Dogal,  s  m.  dogal.  Corde  qu'on  attache  au  con 
des  chevaux.  ||  Courtousse.  corde  passée  au  cou; 
du  condamné,  qu'on  vapendre.  \\  Fig.  Estar  con 
el  dogal  à  In  garganta,  avoir  la  corde  au  cou 
être  dans  l'embarras,  dans  un  danger,  dans  une 
peine  extrême. 

Dnsiin,  S.  m.  dnglin.  Mamm.  Dogling.  cspí'ce  de 
baleine  des  ¡les  féroé,  qu'on  croit  être  le  nord- 
caper,  on  le  mular. 

E>»;(iiia,  s.  m.  dog-ma.  Digmfi;  point  décidé, 
principe  reconnu,  soit  en  phdosophie  soit  en  reli- 
gion. I  Dogme,  signifie  quelque  fois  l'ensemhU 
(le  ti'us  les  dogmes.  ||  Fig.  extens.  Dogme;  prin- 
cipe p  ililique,  liliéraire.  scientilique. 

nuKOiaticaiiiciite;  AiSs .  dogmn-tikamén-té.  Do- 
n  ati(inement;  d'une  manière  dogmatique.  |  Fig, 
Dogmaliqucmenl;  d'une  manière  décisive  et  sen- 
tencieuse. 

no$;iii«'itico.  ca.  adj.  dngmà-tiko.  Dogmatique, 
qui  appartient  au  dogme,  qui  a  une  relation,  rap- 
port avec  lui.  Il  s.  f.  dogmática;  scieme  qui  ap- 
prend le  dogme.  ||  s.  m.  pi.  ilogmàtiros,  dogma- 
tiques; secte  de  médecins  anciens  ainsi  nommes 
pour  les  distinguer  des  méthodi«les  et  empiri- 
gues;  ils  employaient  les  règles  delà  logique  el 
de  l'expérience  pour  le  traitement  des  maladies. 

po$;nia(i!âiiio,  s.  m.  dogma-tismo.  Phol.  />og- 
Dûatisme:  disposition  de  l'esprit  pour  affirmer 
el  croire;  pir  oposition  au  scepticisme,  ¡1  Dogma- 
tisme; méthode  philosophique  qui  consiste  à  com- 
mencer par  croire,  par  afiiriner,  par  poser  expli- 
citement des  principes  pour  en  d"duirc  des  eon- 
séquences  ou  pour  se  créer  ce  qu'on  appelle  un 
système, 

Uogiiiatlsta,  s.  m,  dogma-tista.  Dogmatiste, 
pailisandes  doctrines  du  dogme, s'emploieaussi 
comme  adjectif.  ||  Inus.  celui  qui  enseigne.  I  V. 
Herege. 

RosmatiKado,  part,  pass,  de  Dogmatizar.  Dog- 
matisé, ée, 

Uosiiializadt»r,  S.  m,  dogmá-tizador.  Dogmati- 
seur;  celui  (jui  dogmatise.  ||  Dogmatiseur;  qui 
prend  un  son  dogmatique. 

IVuKiiiatizaiito  ,  adj.  dogmatiian-té.  Dogmati- 
sant; qui  dogmatise.  ||  s.  m,  Dogmatiste;  V.  Uog- 
matista;  dogmalizador. 

B>o{s;inatizar,  V.  n.  dogmatizar.  Dogmatizer;  en- 
seigner une  doctrine  fausse  et  danj;ereuse.  | 
Dogmatizer;  parieren  langage dogmatiiiue. d'une 
manière  péremptoire  ,  et  sentencieuse.  |  Fig. 
Dogmatizer;  parler  en  docteur;  manifester  ses 
opinions,  les  produire  en  homme  qui  veut  en- 
seigner et  se  poser  maiire. 

UoKo,  >.  m.  do-go.  Dogue;  nom  donné  à  une  race 
de  gros  chiens,  caractérisée  por  un  niuseau  court 
et  plat,  un  nez  retroussé  des  lèvres  épaisses  el 
pendantes  el  une  tète  grosse  el  large.  ||  Corner 
como  dogo;  manger  comme  un  ogre,  dévorer.  || 
Embestir  como  dogos  ,  se  batiré  comme  de* 
chiens. 
Dogre  ó  DogHo,  do -gré  ó  do-gtié.  Mar.  Dogre 

I  ou  dogre-bot;  barque  marchande  des  mers  du 
Nord;  on  les  emploie  principalement  ii  la  pèehe 

i      des  harengs  cl  alors  elles  ont  un  centre  rempli, 

j      d'eau  oii  le  poisson  se  conserve  vivant- 
uoKiiillo.  s.  m.  doguHl-o-  Doguin;  petit  dogue, 
dogue  nouveau-né. 


DOL  —  líKi 

Ualn?  s.  unis,  do-lù'l  Conlraclions  dfs  mois  i/a 
ella,  qui  équivaut  à  ¿Uonde  está  ella"!  où  csl  - 
clic 

Bloln,  s.f.  do-la  Gf^opr.  Dole;  \illc  do  France;  chcr- 
lip\i  il'arrfiiuli-si-mcnt  du  dcpiirlfinpiii  du  Jura. 

nolii.  'i.  f.  ilo-lil.   Mus     |).il    iir;  liaclic. 

Uuliiltflu,  s.  r.  ilnlfih^  lu.  ('.(iikIi.  r)'ilal)clli':  gen- 
re de  in()llu^(|ni's  voisin  des  aphysies.  nnnpre- 
nanl  des  aiiiniaiix  a>isez  graiuls.  lamellifoiines, 
dunt  les  nii>u\(-MieiMs  Sdul  leiils,  ils  haliilent 
priiiiipalcnuMil  lliide  et  l'Otéanic.  |  Doliihelle; 
sdite  d'inslruinrnl  arnldiie. 

Uottibi'iroriiic.  adj.  dulabi  ifur-im-.  llist.  nal.  Do- 
labrifiiriiie;  (jui  a  la  fiuine  d-nn  dcdahre. 

Uoinbro,  s.  m.  d>)l<i-brn.  Doiainc;  sorte  de  cou- 
teau aiuicnneineiit  employé  dans  les  sarriüces. 

Voludci-A  ,  s.  f.  dnltidé-ra.  Wiiloiie  ,  outil  de 
tonnelier  qui  sert  à  dider,  h  unir  le  bois. 

riolnil».  part.  pass.  de  Dolar.  Dulé;  i'e. 

EioliiiJtkr,  s.  m.  doladur.  ou\iier  qui  dole. 

Uoladiirti,  S.  t".  mus  doladmi-ra.  Copeau  qu'on 
détache  du  buis  avec  la  doloire. 

Uoln](«'.  ou  niii'ias«'.  s.  m.ilolaq-hé  ou  dnuélaf)- 
/«*.  l.a  quaidité  de  vin  absuibce  parle  bois  des 
douves  d'une  futaille,  n  Botana  dp  dülanp;  fu- 
taille, destinée  à  remplaecr  dans  les  autres  le 
vin  absorbé  parles  douves. 

llolMinnM,  s.  (.  pi.  V.  Dnlamps. 

iiolniiicN,  s.  m.  |d.  dida-mi'ss.  Défauts,  vices  ca- 
chés d'un  cheval  qu'on  achète. 

i>olnr,  V.  a.  dolar.  l)(der  ;  égaler,  aplanir,  rendre 
uni  avec  la  do'.oire  une  planche. 

UolarNO,  V,  pron.  dolar-sé.  Se  doler,  s'aplanir, 
être  uni,  aplani,  dolé. 

Wolanpltttr,  s.  m.  dolaspisié.  Erpét.  Dolaspiste; 
serpent  armé  de  plaques  et  garni  de  crochets  à 
venin. 

B»(>lcr.  adv.  dnl-zK  Mus.  Dolce;  doux,  doucement. 
Expression  empruntée  de  l-Italien  et  accréditée 
dans  nos  langues,  en  terme  musical. 

Uoli'iioin,  s.  f.  dolén-ria.  Maladie,  inlirmité.  lan- 
gueur, abalteinenl.  |  Fig.  V.  Dolo.  \\  Inus.  Cri- 
me, iniñmie,  deshonneur.  ||  Inus.  lui  dolencias, 
se  disait  des  joursde  la  semaine  sainte. 

Voler,  v.  n.  dalér.  Sentir  de  la  douleur,  avoir  mal 
à.  Il  Répugner,  avoir  de  la  peine  à  faire  une  cho- 
se. I  Avoir  de  la  peine,  être  taché  de,  être  sensi- 
ble à  II  Doler  à  vtio  la  cabeza,  avoir  mal  à  la 
tête.  Fig.  fam.  Branler  dans  Îe  manche.  i|  \o 
doler  á  uno  el  gasto,  el  dinero,  ne  pas  plaindre 
la  dépense  l'argent.  ||  Al  que  le  duele,  le  duele; 
on  le  dit  pour  marquer  qu'il  est  impossible  de 
souffrir  autant  que  celui  qui  essuie  un  malheur, 
quelque  part  qu'ion  prenne  à  sa  situation. 

Uolrrsc  (de).  V.  pron.  dolér-sé.  litre  fàclié.  se  re- 
pentir, être  au  désespoir  de.  |  Etre  sensible  com- 
pâtir  aux  maux  d'autrui,  avoir  pitié,  compas- 
sion ,  déplorer,  plaindre.  ||  Se  plaindre  ,  se  la- 
menter, en  parlant  de  celui  qui  souffre. 

Dolerita.  s.  f.  doléri-ta.  Géol.  Dolérite;  sorte  de 
roche  granitiforme  que  l'on  rencontre  dans  les 
terrains  volcaniques  et  qui  se  compose  de  felds- 
path, depyroxcne  et  de  subtitanale  de  fer. 

nolei-itieo.  en.  doléri-tiko.  Miner.  Doléritique; 
qui  contient  de  la  dolérite. 

|>olero,  s.  m.  dolé-ro.  Entoin.  Dulère;  genre  d'in- 
sectes hyménoptères  ayant  pour  type  le  dolère 
de  l'églantier,  répandu  dans  presque  toute  l'Eu- 


DOI. 


ropp. 


Dolet.  s.  m.  dolét.  Chiin.  Dolrt;  sulfate  de  fcrcai- 
cinéou  rouge  et  de  peroxyde  de  fer. 

Doiriii,  s.  m.  inus.  V.  Del  ¡ht. 

UolieMoii .  s.  m.  d  li  \iaon.  Entom.  Dolicaon; 
gcnie  ilr  colcopiére-  jiciitamércs  dont  le  type  est 
le  dolicaoïi  loiliruhioide,  de  l'Lurupe  méridio- 
nal. 

Ditlico.  s.  ni.  (/'>íí-/tn.  Mot.  /iolic,  genre  de  plan- 
tes phaséidacées.  renfermant  des  plantes  herba- 
cées à  bellcN  (leurs  blanches  .  pourpres  ou  vio- 
lacées, ([Ui  sont  répandues  dans  les  régions  tro- 
picales, et  q  le  l'on  ciiUive  en  !•  raiice  puur  les 
berceaux.  Il  llixt.  Didoquc  ;  longitude  de  douze 
ou  de  vingt  (juatre  stailcs.  ||  ünloin.  Doliquc; 
genre  de  coléoptères  pcnl  ameres  dont  le  type  est 
le  carabi(jue  Hav  icoriie  du  midi  de  l'Eurdpc. 

Dolieóeero,  rn.  adj.  dolikó-j.érii.  Entom.  Dolicho- 
cère:  qui  a  les  cornes,  les  antennes  Imigues. 

nolieúdero,  S.  m.  dolilio-dho.  Entom.  Uoliclio- 
deri';  genre  de  coléoptères  mélasomes,  fondé 
pour  le  dolichodèreacumincux.  originaire  de  Ma- 
dagasc-ar. 

Dolieod»,  S.  m.  doli-hodo.  Entom.  Dolichode; 
ficnre d'insectes  diptères,  fondé  pour  le  dolicho- 
de ferrugineux,  originaire  du  Hrésil. 

Dolleiidi-ftitio:  s.  m.  dolihodio-mn.  Hisl.  Doli- 
chodiome  ;  lieu  où  se  faisaient  les  longues 
courses. 

Dolieojcina.  s.  f.  doli  oghi-na.  Bol.  Dolichogyrie; 
genre  de  synanlliérées,  fondé  pour  des  plantes 
suffruiesceiitci  de  1'  Vinérique  australe. 

DoliroIiiNloii .  s.f.  dnliliolassion.  Hot.  Doliclio- 
lasion  :  geme  de  plantes  synanthcrées,  fondé 
pour  la  dolicholasion  glandulifère,  herbe  pe- 
renne qui  croît  au  Pérou. 

Dolleolito.  s.  m.  doliholi-to.  Dolicholithe,  ver- 
tèbre fossile  de  poisson. 

Uollct»pe7.i>.  s.  m.  dnlihopé-io.  Entom.  Doticho  • 
pèze;  genre  d'infectes  diptères,  dont  le  tvpo  est 
le  dolichopèzc  sylvicurne  des  environs  de  Ham- 
bourg. 

It>olicó|»odo,  «I»  ,  adj.  dolilio-podo.  Entom.  Doli- 
chopode;  qui  a  le-;  pieds  et  les  jambes  longues. 
Il  s.  m.  pi.  Dx>lirôpiidos  .  do'ichopodes;  tribu 
d'insfcies  diptères  ,  dont  le  type  est  le  genre 
doiichopode. 

Dalieó.scelo.  ».  m.  dolikos-zéto.  Arach.  Dolichos- 
cèle;  genre  de  trachéennes  ijui  a  pour  type  le 
dolichoscèlc  de  Haworth,  trouvé  au  Brésil. 

DolieoMoiiio  ,  s.  m.  do/io-ssomo.  Entom.  Doli - 
chosome;  genre  d'insectes  coléoptères  dont  le 
type  est  le  dasyle  linéaire. 

Doiicote  .  s.  m.  dniilio-té.  Entom.  Dolichote; 
genre  de  mammifères,  voisin  de  l'agoutis.  qui 
habile  l' Amérique  méridionale  et  ressemble  à 
un  fort  lièvre. 

Dolieótuiiio  ,  s.  m.  doULó-tomo.  Entom.  Doli- 
chotome;  genre  d'insectescoléoptères  originaire 
des  Antilles. 

Doliriiro  ,  s.  m.  í/oíí/tow-ro.  Entom.  Dolichure  ; 
genre  d'insectss  hyménoptères,  ayant  pour  type 
le  pompile  corniculé,  insecte  parasite  ,  répandu 
en  France. 

Ooliman  .  &.  m.  dnlimart.  Doliman;  habillement 
turc  en  forme  de  soutane,  descendant  jusqu'aux 
pieds  et  dont  les  manches  étroites  se  boutonnent 
sur  le  poignet. 


1)0L 


197  — 


DOM 


liolloearito  .  s.  ni.  doliofar-jw.  Rot.  Doliocarpo; 
ticiire  de  plantes  dilli-niacées  icnfcrtiianl  des  ar- 
hu-^tcs  de  l'Ainóri'iUc  tropicale.  ) 

Dolióla,   s.  f.  ilulio-la.  Enlom.  Dolióle;  ailicula- 
lion  cvlindiiquc  d'cncrinrs  fossiles.  I|  Coiuhvl. 
Dolióle;  aininnl  qui  habite  la  MóditerranZ-e,  el  , 
qu-on   eioit  ¿lie   un  véiiiable  byphüre,  dont  lo  j 
corps  ¡iélaliucuN  ,  sans  visicrcs  ,  imite  la  lormc  j 
d'un  biiril  sans  Toiíds.  1 

Uolioloido,  «IH.  adj.  diili(A(,-ulf>.  llist.  nat.  Do-, 
lioloïde;  qui  a  la  tonne  d'une  dolióle.  1 

Uolioii,  s.  m.  doUon.  Mélml.  Doliou;  tnesurc  de  ' 
(  apacilé  en  usa^e  chez  les  Romains. 

Ilolinoi-a,  s.  {.  tlhUné-ra.  I¡oi.  Dollinère  ;  penre 
de  plantes  papiliouacées  conipreiialit  quclijues 
petits  arbustes  de  l'Inde. 

üolíoiiMo  ,  s.  in.  dolio-psn.  Kutoni.  Doliops; 
penie  de  coléoptères  loUiiieornes  créé  pour  une 
espèce  des  l'hilippines  .  le  doliops  curculionide. 

WolioMamrittc.  a(i\.  inus.  V.  Dulorosamenle. 

UolloNo,  na.  adj.  inus.  doUo-sso.  Dolent  ,  triste, 
alfliiié.  plaiiilir.  V.  Dnlurido. 

Doimnn  ,    S.    m.    dolman.    Dolman  ;  monument 


douleur  de  l*cnfantemetit.  mal  d'ent'anleracot, 
mal  d'enfant  ¡1  Estar  cou  dolores;  être  en  tra- 
vail, sur  le    point  d'accoucher. 

Doloi-eillo.   s.  m.  dini.  de  D'iior. 

Doloriilo.  «la.  adj.  dolori-da.  Triste;  afiligé.  (J 
Inu^.  Doubmrenx  ,  endolori  V.  D'iíoroío.  ||  Gé- 
missant, plaintif;  V.  Doliente.  \\\)üz  dolorida; 
gémissement. 

Uolorid»,  s.  m.  dohirl-dn.  T,c  plus  [troche  parent 
d'un  défunt  qui  mène  le  deuil. 

Uolotilico,    eu.  adj.  dnlori-fiko.  Inus.    Doulou- 
reux; qtii  cause   de  la  douleur. 


i  notorio,  s.  m.  inus.  V.  \)nlnr. 

UoiorioNO.  sa.  adj.  inus.  V.  Didoroso. 
\  uulorosaiiK'iitc.  adv.  dohtrossnm^n-té.  Doulou- 
reusement, dolcmment.avec  donlcur.  Il  V.  Z.a*- 
I       tiniosnnieutc. 
!  DolorlMinio.  ma.  adj.     iip.   de  Doloroso. 

Duloroíio,   na.   adj.  doloro-sso.  Douloureux;  qui 

'      cause  des  douleurs  en  parlant  d'un  coup,  d'une 

!      blessure,  d'une   chùle.  |i  Doulenreux  ;  sensible, 

affligeant,  désolant,   cruel;  en  parlant  des  atfec- 

!      tions    morales. 

druidique  ou    celtique,   formé    d'une  immense    Dolowaincnti-,  adv.  i/rj/ossamcH-fe. Frauduleuse- 
pierre .  superposi-e  sur  deux  autres  pcrpcndicu-  |       ment,  avec  fraude.  |l  prat.  Avec  doi. 
laircnenl  dres^ées.  ¡  Dolzor,  s.  m.  inus.  V.  Dnlzar. 

Woliiioii  ,  s.  m.  (/o/;ííoíi.  Dolmon;  sorte  de  voi-  i>oiiiaî>lc,  ailj.  f/oma-Ké.  Domptable;  qu'on  peut 
ture  dont  la  partie  supéiienre  s'ouvre  en  deux;      dompter. 

moieeaux.  ,  Oomado,  part.  pas.   de  Domnr.  Dompté,  e. 

»olo,  s.  m.  do-lo.  Fraude,  tromperie,  il  Dol.  dé-  ;  nomador,  s.  m.  dmnnd ¡r.  Dimp'cur;  celui  qui 
ception,  tromperie,  fraude.  ;|  Poner  dolo,  inus.  dompte,  qui  rend  doux,  domestique,  apprivoise, 
porter  un  mauvais  iu^ement.  |  D»maiinrn  ,     s.     f.     doincidou-ra      L'action    de 

Doiohi-e,  S.  m.  nuis.  V.  Pico.  j      dompter 

D<tloroiin  .    s.    f.  dohifo-no.  Entom.  Dolophone; 


genre  darai  bnulcs  .  qui  a  pour  type  de  la  dolo-  i 
phoiie  noiacante  de  la  Nouvelle   Hollande. 

noIofraKina  ,  S.    m.    dolnfrahii-mn.    Bot.   Dolo- 
phragme  ;  genre  de  plantes  caryophyllaeées  ren- 1 
fermant  quelques  plantes  gazonnaiites  du  Né-  i 
paul.  I 

DulomtMin,  S.  m.  dolomi^-dn.  Entom.  Dolomède  ;  ! 
genre  d'araignées  dont  le  dolomcde  dentelé  qui 
se  irome  aux  enviions  de  Paris  est  le  type.  Les 
dolnmédes  sont  des  araignées  chasseuses,  dont 
la  manière  de  vivre  est  singulière  ;  et  qui  sur- 
prennent leur  proie.  i 

Dolonii»  ,  s.  f.  (lolo-min.  Miner.  /îoloiiiie;  sorte 
de  marbre  blanc,  à  gr.iins  fins,  qui  frotté  contre 
un  corps  dur,  devient  plm^phoriiiue. 

OoloinSNation.  s.  f.  dolomi  ssdlion.  Miner.  Do- 
loinis.it ion  ;  théorie  de  la  formation  des  roches 
dolomitiques. 

UoloiiiiUco,  vt\.  adj.  dolomi-liko.  Dolomiliquo; 
(|iii  conlienl  de  la  dutoinie. 

nolopio.  s.  m.  d¡d<)-]>io.  Entom.  Dolopie;  genre 
de  coléoptères  pentanières,  dont  le  tjpeest  la 
dolopie   des  environs  de  l'aiis. 

noliki-,  s.  m.  dolo;-.  Douleur;  sensation  pénible 
traiismisc  par  le^  nerfsau  cerveau  <|ui  la  com- 
munique à  tout  le  corps.  ¡|  Fig.  Douleur;  infor- 
tune, peiue.  disgrâce.  |i  Douleur;  afiliction,  sou 


Unniaiiio,  s.  m.  iniis.  daninnio.  Domaine;  patri- 
moine   héréditaire,  partieu'ier  d'un  prince. 

Uoniar,  v.  a.  ilownr.  Dompter:  réduire  à  l'obéis- 
sance. Il  Dompter;  apjirivoiser.  domestiiiiier;  en 
parlant  des  amiiMiix.  ||  Fig.  Dimar  la  hurharie; 
dompter  la  barbarie:  civiliser,  diiliifier.  faire 
plus  humain,  plus  sociable.  ¡1  Dompter;  \aincre, 
surmonter,  soumettre  ses  liassions,  l!  Dimpter; 
sui  monter,  vaincre  ses  obstacle  physiques. 

Uorniii-Ko.  v.  pron.  donutr-sé-  Se  dompter;  se 
vaincre;  être    dompté. 

noiiia-veiicn»,  S.  m.  dnmn-véné-no.  Dompte-ve- 
nin; nom  \ul-'aire  d'une  p'ante  :<sclép  adée  qu' 
onregardait  an.iennement  comme  un  préservatif 
coutre   les  venins. 

UoiiilM'ya,  s.  m.  dombe-ia.  Bot.  Dombeya;  genre 
de  plantes  byltneriacées,  comiirenant  de  petits 
arbres  ou  desarbrisseaux  couverts  de  l'île  Bour- 
bon et  de  Madagascar.  em|iloyés  en  Europe  à 
l'ornement  des  jardins.  |  Mamm.  Dombeya; 
m  iinoiifi  ro;  espèce  î\c  bo-uf  ^aiu-i-e  du  Cauca- 
se.    appariemant  ou  ^loui'C  i!es  bolla^e3. 

Uoniltoj arcan  .   s.     f.   pi.    dnmh.'ia    irass.    Bot. 
Di'mhèyacées;  faiulle   de  plantes  dont   le  type 
est  le  genre  dombe>a. 
noiulxt,  s.  m.  doin-h  >.  Inu«.  Dôme  ou  dessus  d'un 

édiliee;  V.  .Media  nainnja. 
DoiiK-llar,   V.  a.  inus.  V.   Domeñar. 


ffrance  du  corjis  ou  de  hAme.  ||  lùignnar,  tra-  nomcùaito,  par.  pass.  de  domeñ'ir.  Amolli,  ic 
lar  de  deseclinr  sn  dolor;  flatter  sa  douleur.  || 
Diilor  de  rostado:  douleur  de  côté,  pleurésie; 
sortede  maladie.  ||  ¡folor  fitvrte  de  tripas;  tran- 
chées: déchirement  d'enti ailles,  ||  Ji/ia/o  dolor; 
déchirement  «le  (œur.  i:  Cou  //cna  t/V/o/o;;  amè- 
rement, douloureusement.  H /íoíor'-j    .'(•    parto; 


lloiiM-ñar.  V.  a.  domégnar.  Amollir,  fléchir,  gag- 
ner, ajiai-ier. 

unmóNiíca.  s.  f.  domés'tika.  Ilist.  rel.  Domesii- 
que;  noni  donné  dans  l'ordre  de  la  Visitation 
aux  soeurs  de  deuxième  et  de  troisième  classe 
composant  celte  congrégation. 


DOM 


—  198  — 


DOM 


ttonicfltieable,  adj.    domésti  a-blé.  Uomplable, 

qui  peut  élre  donipK^;    facile  à  apprivoiser. 
Domvutlcaclon,  s.   f.  doméstihazion.    Domesli- 
ralion;  action  de  domestiquer,  d'apprivoiser  les 
animaiii. 
DonicMilrailo,  part.  pas.  de  domesticar.  Appri- 

voisi',  (•;  (l()iiu'sti(|n(',  e. 
DonirMtiriiiiinitc,    a<iv.   dinnéslihamén-lé.    I)o- 
inesliiiupmi'iit;  dMiiic  maniere  dinnrsliqiie.  ||  Do- 
niestiqiicinenl:    faniilièrcnient,   intinieinrnt. 

UnmeNtirar  ,  v.  n.  iloniéstHitr.  Domestiquer; 
élever,  ei.seifçner,  adoucir,  faire  sociaiile.  |  Fi}{. 
Domesli(]ner;  familiariser,  faire  une  chose  fami- 
lière. Il  Apprivoiser,  rendre  domestique. 

DoinoNiirai-Mc,  v.  proii,  doméslihar-sé.  Se  do- 
mestiquer, Olre  dome-itiqué. 

DoiiicMtirldad  .  s.  f.  dtunhthidndd.  Domeslici- 
lé;  eonditioiv,  étal  de  la  personne  (pii  donne  son 
temps,  ses  facultés,  ses  services  à  une  antre;  qui 
entre  dans  la  maison  de  <'eile-ci  et  qui,  en  quel- 
que sorte,  s'incorpore  à  sa  l'amiile. 

DoniPMtieiNiito  ,  9>.  m.  domi'sliiis-mi).  Doinesli- 
eisine:  étal  de  Mioinine  (|ui  a  perdu  l'instinct, 
lainour  de  son  indcpeiidance;  ei  qui  obéit  servi- 
lement à  un  autre. 

Donii>.xtico,  crt.  adj.  doini^s-tiho.  Domestique; 
qui  est  de  la  m>ison;  qui  en  fait  partie  en  par- 
lant des  i)er-onnes  |J  Domestique; apprivoisé,  ca- 
sanier; en  pariant  des  animaux.  i|  Domestique; 
intérieur,  particulier,  en  parlant  des  choses. 

l^ontéNtico,  s.  m.  dnmés  ti.o.  Domestique;  en- 
semble des  personnesqui  forment  une  maison  et 
vivent  réunies.  ||  Domestique,  serviteur,  ser- 
vant. 

DomestiqucK  ,  s.  f.  domi^stiké?.?..  Douceur  ;  ap- 
privoisement d'un  animal  privé.  ||  V.  Manse- 
dumbre. 

Donic.ütiqtiCKn  ,  S.  f.  V.   Di)meslií¡upz. 

Doiulcoln ,  s.  f.  dnmizé-la.  Ornilh.  Domiceiie; 
nom  d'une  espèce  de  perroquet. 

Doiiilcclarlo  ,  s.  m.  domi/.éla-rio.  /iomiceliaire; 
titre  dcquelques  employés  dans  les  cours  d-A  llc- 
magne. 

Doiniriliado  ,  part.  pass.  de  dümiriliar.  Domi- 
cilié,  e;  qui  est  établi  lixé  dans  un  domicile. 

Doniiriliario.  rla.  adj.  domii.il in-rio.  DüHiici- 
liaire,  qui  appartient  au  domicile. 

Doniictllar.oe.  v.  prou  domi/.iliar-sé.  Se  domici- 
lier, se  fixer  dans  un  domicile;  êtredomicilié. 

Domicilio,  s.  m.  domiii'Ho.  /domicile;  endroit  où 
habite  une  personne,  où  e!le  est  établie,  dansle- 
quel  est  sa  résidence  principale.  \\  Domicilio 
real;  domicile  réel:  celui  de  l'habitation  ordinai- 
re. I  Domicilia  polUico  i  domicile  politique,  de 
citoyen.  |  i,oc.  adv.  A  domicilio;  a  domicile; 
dans  le  domicile,  dans  l'habitation  de  quel, 
qu'un. 

Vominracion,  s.  f.  (io»)îî/î',azion.  Astrol.  Domi- 
fication;  action  de  diviser  le  ciel  en  ses  douze 
maisons  pour  tirer  l'horoscope  de  quelqu'un. 

Doniinrado,  part  pass.  du  V.  domiftcar.  Domi- 
fié.  e. 

Uomiflrar,  v,  a.  domifiUar.  Astrol.  Domifier;  di- 
viser le  ciel  en  douze  parties  ou  maisons  pour 
avoir  l'horoscope  de  quelqu'un. 

Dominación,  s.  f.  dominaiion.  Domination;  pou- 
voir, autorité,  ascendant  d'une  personne  sur 
uneautreou  surleschoses.  |:Théol.  s.  m.  pi.  i>o- 


rniMUfionei;  dominations,  les  anges  du  prtmirr 
ordre  de  la  hiérarchie  céleste. 

Uoiiilnadu  .  da.  part.  pass.  du  v.  dominar.  Do- 
iniiK"  ,    e. 

Doniiiiadur ,  s.  m.  (/omirinr/or.  Domiiialcur  ce- 
lui qui  domine,  qui  a  une  autorité  un  pouvoir 
supiénies. 

Doiiilntinic.  adj.  doutitian-lé.  Dominant;  celui 
(|ui  domine,  (|ui  predomine,  qui  exerce  un  pou- 
voir, queliiue  empire,  ii  Dominant ,  principal,, 
prééminent,  qui  s  (■!(•>  e  au  dessus  des  autres  ob- 
jets de  la  même  nature,  soit  dans  le  sens  priqire 
comme  p(]ur  le  (i^iure.  ||  Axtrti  dumiuaiiU';  astre 
dominant  ;  1rs  a«iiolo':ues  ii|ipelleiit  aiii^i  celui 
qui  domine  dans  un  horoscope.  ||  /,ilt.  Idea  do- 
vtinante;  idee  dnminanle;  l'idée  qui  domine 
dans  un  ouvrage  et  à  laiiuelle  to'jtes  les  nutres 
se  rapportent.  |  s.  f.  mus.  Dominante;  domi- 
nante; une  des  notes  essentielles  du  ton  (¡ui  fór- 
mela quinte  supérieure  à  la  note  Ionique  ou 
fondamentale,  ainsi  appelée  parce  qu'elle  est 
plus  souvent  employée  dans  la  modulation. 

nonilnnr  ,  v.  a.  dominar.  Dominer;  commander 
sou\eraiiienient,  avoir  un  ¡louvoir  absolu.  |  Do- 
miner, commander,  gouverner  ,  avoir  autorité, 
puissance.  Il  Dominer;  maîtriser,  assujétir.  || 
Dominer;  être  plus  haut,  plus  élevé,  en  parlant 
des  lieux  d'où  se  dérouvre  une  vaste  étendue  de 
terrain,  jj  Dominer  ;  jouir  d'un''  grande  iniluencc 
soii  par  SIS  actes,  soit  par  son  talent  reconnu.  | 
Il  Dominer  ;  prédominer,  être  supérieur,  re- 
marquable sur  les  autres  choses  de  la  mê- 
me nature  ,  soit  au  figuré  comme  dans  le  sens 
projire. 

îl^niiiiarMr,  v.  pron.  dominar-sé.  Se  dominer; 
èlrr  dominé.  ||  S'emploie  dans  les  mêmes  acep- 
tions  que  celle  donnée  au  verbe  actif  précèdent. 

Dóiiiiiie,  s.  m.  do-miné.  Magister;  nom  latin  em- 
ployé par  les  écoliers  lorsqu'ils  parlent  de  leur 
maître. 

DoiBiiiijKo,  s.  m.  domin-go.  Dlmauche;  le  premier 
jour  de  la  semaine  con-acré  au  repos  et  au  ser- 
vice de  Dieu.  Il  correspond  au  septième  jour  ou 
samedi  ,  jour  consacré  par  tous  les  peuples  en 
commémoration  de  la  création  de  l'univers  cl 
moins  pour  refioser  des  fatigues  que  pour  célé- 
brer la  reconnaissance  à  Dieu.  j|  Dominfjo  gordo; 
Z)imanche  gras;  le  dernier  dimanche  de  Carna- 
val ,  celui  qui  precédele  mercredi  des  cendres. 

Doniingiioro,  ra.  adi.  (/omi/ii/i/é-'o.  fam.  Diman- 
chier:  celui  ou  celle  qui  fête  le  dimanche.  |1 
Dimancliier;  quiapartient  au  dimanche  ou  qu'on 
ne  porte  iine  le  dimanche.  ||  Snyo  domiiujuero; 
habit  des  dimanches. 

»t>iiiia;jioie.  s.  m.  inus.  V.  Domingo: 

Domiiisiiillo  .  s.m.  dominguill-o.  Prussien:  pe- 
tite figure  qui  a  deux  plonbs  aux  deux  jambes, 
et  qui ,  de  quelque  façon  qu'on  la  pose  ,  se  trou- 
ve toujours  debout. 

Doniiiii»!  ,  adj.  dominial.  7)omanial  ;  qui  est  du 
Liomaine  .  qui  lui  appartient ,  qui  le  concerne. 

Doniininiizado,  part,  pas.de  Dominializar.Do- 
minialisé  .  e. 

Doniiniallzar.  v.  a.  dominialiiar.  Domanialiser; 
joindre  ,  ajouter  au  domaine  ,  faire  entrer  dans 
.  le  domaine. 

Doininlalizarite,  v.  n.  duminialiiar-sé.  Se  domi- 
nialiser;  être  dominialisé. 


DON 


—  199  — 


DON 


DtfuiiiilcRl ,  adj.  dominikal.  Rel.  Z>ominical  ;  qui 
appartient  au  seigneur.  ||   Oración  dominical; 
oración  dominicale. 
Doiiiinlral ,  s.  m.  dominikal.  Hist.  rel.  Domini- 
cale ;  voilo  dont  se  couvrent  les  femmes  qui  l'ap- 
prochent de  la  sainte  table.  \  s.  f.  Dominical,  do- 
minicale; instruction,  sermon   qui  se  fait  dans 
quelques  églises  tous  les  dimanchcsqui  n'appar- 
tiennent ni  à  l'Avent ,  m  au  Carême. 
ttomliiiciino,  un.  adj.   dominiku-no.  Z)ominicai- 
ne  ;  relifiieux  qui    portaient  l'habit  de  l'ordre 
des  Dominicains  et  suivaient  leurs  règles  et  leurs 
constitutions  monastiques. 
Domlnirntiirn,  S.  ï.  domini' atou-ra.  Bob.  Droit; 
redevance  pavée  par  les  vassaux  à  un  seigneur  de 
fief. 
Dominico,  ctt.  adj.  inus.(/oni!-)u7,o.  Seigneurial; 

qui  appartient  au  seigneur ,  au  maître. 
Dominico,   S.  m.   domi-niko.  Dominicain,  reli- 
gieux de  l'ordic  de  Saint-Dominique. 
Dominio,  s.  m.  domi-nio.  Domaine;  lieu  élevé, 
château  et  résidence  du  seigneur  auquel  son  vas- 
sal allait   rendre  hommage.  ||  Domaine;   fonds, 
biens  fonds ,  propriété  composée  de  terres  et  de  | 
bâtisses.  Il  DorriÍMÍo   nacional;  domaine   natio- 
nal ;  ensemble  des  biens  appartenant  à  l'Etat.  Ii 
Dominio  privado;  domaine  privé  ;   les  biens  ap- 
partenant particulièrement  à  la  couronne.  ||  Fig. 
El  dominio  de  una  cieticia  ,  de  un  arte  ;  le  do- 
maine d'une  science  ,  d'un  art,  tous  les  points 
qu'ils  embrassent,  il  Ser,  recaer  ó  venir  á  ser  del 
dominio  público;   être  tombé  dans  le  domaine 
public;  se  dit  des  ouvrages  littérairosou  des  oeu- 
vres d'art  qui  après  un  temps  fixé  par  les  lois  ne 
soûl  plus  la   propriété  des  auteurs  ou  de   leurs 
descendants  ,  mais  bien  celle  de  tout  le  monde. 
Il  Fig.   Domaine;  pouvoir,  attribution,   compé- 
tence. Il  Domination  ;  puissance  ,  autorité,  joug. 
Dontino,s.  m.    do-mino.  Domini,    sorte   cape  à 
capuchon  dont  les  prêtres  se  servaient  ancienne- 
ment,  rrésentemcnt   le   domino,   invention  du 
dernier  siècle,  est  devenu  un  déguisement   de 
carnaval  qui  sert  dans  les  bals  masqués  à  mieux 
dissimuler  les  forinesdu  corps. 
nominó,  s,,  m. domino.    Domino;    jeu    emprunté 
aux   hébreux  .  aux  Cîrecs  et  aux  chinois;  il  con- 
siste ordinairement  en  des  morceaux  d'os  numé- 
rotés de   zéro  à  douze.  ||  Domino  ;   chacun   des 
désqui  forment  le  jeu   entier  ou  l'ensemble  du 
Il  jeu.  Ornith  etConchil.  Domino:  nom  donné  à 
des  grosbecs  dejava,  des   molluques  ,   etc.  par 
cequc  leur  plumage  est  varié  de  blanc,  de  noir  et 
de  jaune. 
Domltn  ,   s.  f.  domi-ta.  Miner.    Domile  ;  variété 
de  trachvle  .  roche  d'origine  ignée  ,  qni'compo- 
se     toute  la  chaîne  tle   montagne  du   l'uy-de- 
drtme. 
DompoNtura,  S.    (.  doupostou-ra.   Art.  Dorage; 
action  de  couvrir  d'une  étoffe  jolie  et  fine  l'in- 
térieur d'un  chapeau  commun  afin  de  lui  donner 
l'apparence  de  ceux  d'une  qualité,  supérieur. 
Don  ,  s.  m.  doti.  Don  ;  présent,  largesse,  liliérali. 
té  ,  olfrande  d'une  chose  que  l'on  fait  volontai- 
rement, sans  y  être  obligé.  ||  Fig.  Dones  del  rie- 
lo ,  í/c  Dios  ,  de  la  naturaleza;  dons  du  ciel,  de 
Dieu,  de  la  nature,  avantages  reçus  de  la  provi- 
dence.   Il    Dones    del   Lspiritu-Saiito;  dons   du 
Snint-Rsprit  :  bontés  précieuses  qui  rendent  l'â- 


me à  son  étal  de  perfection.  |1  Don;  aptitude  pour 
une  chose.  Il  Jurisp.  Don  mutuo,  don   mutuel 
donation  mutuelle  de  deux  époux,  de  l'usufruit 
des  biens,  ou  d'une  partie  des   biens,  en  faveur 
du   survÎNant.  Don  í>ióii(  ;  don  mobile;  certaine 
portion  de  la  dot  d'une  femme  qui  la  cède  à  soa 
mari  par  contrat  de  mariage.  ||  Hist.  Dones  san- 
tos; dons  saints;  nom  (|iie  les  Grecs  donnaient 
aux  symbolesdu  corps  et  du  sang  de  Jésus-Crist, 
non   seulement  la  consécration  accomplie,  mais 
encore   quand  ils  n'étaient  encore  qu'à  l'élal  de 
vin  et  de  pain  après  avoir  reçu  une  simple  béné- 
diction. I   Don  ou   dom  ;  titre  des  grands  d'Es- 
pagne et  de  Portugal,  il  ne  s'appliquait  primi- 
mitivemcnt   qu'aux  princes  et  grands  seigneurs 
mais  est  actuellement  de\enii  banal  et  n'est  plus 
qu'une  expression  de   politesse.  En  Espagne  en 
écrit  don  et  en  Portugal  dom.  ||  yuel(|ues  ordres 
religieux  comme  ceux  des  chartreux  et  des  do- 
minicains se  prétendaient  nobles  et  prenaient  ce 
titre  qiron  écrivait  alors  dom.  Ce  titre  est  enco- 
re en  us.ige  en  IIalie,mais  il  ne  s'appliquequ'aux 
ecclésiastiques. 
Donacu,  s.    f.  r/ona-ta.  Conchyl.  Donacc,   genre 
de  coquilles  bivalves   dont  les  nombreuses  espèr 
cede  couleurs  vaviées.  vivent  dans  les  rivières  à 
peu  de  profondeur,  ou  cachées   perpendiculaire- 
ment dans  le  sable.  Elles  servent  de  nourriture 
aux  peuple  de  la  Manche  et  de  la  Méditerranée. 
Donacia,s.  f.  dona-iia.  Eiitom.  Donacie;  genre 
de  coléoptères  tèlramères,  comprenant  quelques 
insectes  de  moyenne  grandeur,  aux  formes  très- 
gracieuses  et  brillants  en    couleurs.  |]  Bot.    Do- 
nalip;   genre   de    saxifragacées  ,  dont   le    type 
est  une  petite   herbe  croissant   sur  les  rochers, 
dans  les  terres  magellaniques. 
Donaoioei,  S.  f.  donazion.  Donation  ;  don  fait  par 
acte  public.  E'action  même   par  laquelle  on  fait 
une  donation.  H  Donation;  action  de  donner  ,  de 
céder  gratuitement. 
Donáro«lo,  S.  m.  dona-kodo.  Bot.  Donacode;  gen- 
re de  plantes   de   la  famille  des  zin;;ibéracées 
dont  les  espèces  croissent  aux  Moluques. 
Donado;  s.  m.  dona-dn.   Hist.  Donat  ;    dans  l'or- 
dre de  Malte,  laïque  à  qui  le  grand  maître  con- 
fère la  demi-croix,  pour  services   rendus   à  la 
religion.  Les  douais  forment  la  cinquième  clas- 
se (le  l'ordre. 
Donador,  s.  m.  (/onar/ür.  Donateur  ;  celui  qui   a 

fait  une  donation. 
Donaire,  S.  m.  i/onai-re.  fientillesse  ,  grâces, 
agrément  dans  ce  qu'on  dit  omme  dans  ce 
qu'on  fait,  il  Bon  mot,  répartie  fine,  mot  plai- 
sant, saillie  agréable,  j  Hacer  donaire  de  algu- 
na cosa  :  mépriser,  ne  faire  aucuni  cas.  se  mo- 
quer. Il  Vecir  donaires;  plaisanter,  badiner  avec 
esprit. 
DonairoMamonte  ,     adv.     donairo-ssan\ún-té. 

Agréablement  .  plaisamment,  avec  grâce. 
Donaii-ono,  un.  donairo-sso.  Facétieux   plaisant^ 

agréable,  aimable,  qui  a  de  la  grâce. 
Donantes,  m.   donan   fé.   Donateur;   celui  qui 

donne  ou  qui  a  donné. 
Uonar,  v.  a.  donor.  Donner;  faire  donation. 
Itoiiai-io,  e-  m.  inus.  V.  Donaire. 
Donatario,  ría.  adj.  <lona(a-rio.  Donataire;  qui 
reçoit  une    donation.  |  s.    Donateur;    relui   ou 
celle  en  faveur  de  qui  est  »ine  donation. 


DON 


~  200  — 


DOP 


••iiatlstA,  s.  m.  (lonalis-ta.  Donaliste;  pnrti- 
san  d'une  scclc  d'AfiifUH'  fondée  par  ünnal  qui 
soulriiiiil  que  la  N^ritable  6nlisea\ail  péri  par 
tout,  ex(e¡»t(^  dans  leur  parti;  que  le  Ijaplëmc  et 
les  aiilre>  sacrements  conterés  bois  de  leur 
secte  étaient  nuis. 

DoiiitiiHino ,  s.  m.  donatis-mo.  Ilist.  Rel.  Üona- 
li'-nie;  hérésie  des  donatistcs. 

Doiiiitivo  ,  s.  m.  (Yo»irifi-io.  Diinalif  ;  offre,  don 
ni  aluil  fait  ai>  roi  pour  les  besoins  de  l'étal,  il 
DiMiaiif;  (Ion  vulontaiie  fait  h  une  éjçlise  pour 
le  service  divin  .  a  un  particulier  pour  queUjiu' 
service  renilu.  |  Donalifç  don  que  l'on  faisait 
aux  Irnupes  loiuaiiies. 

Duisav  .  >-.  Il),  r/onr/.r.  Rot.  Donax  ;  nn  des  nom- 
l)i(  ii\  ^.'cnies  fondé  dans  Jii  famille  des  ¡iranii- 
iié;  s.  Il  e>t  formé  de  diverses  espèces  d'aronde. 
Celle  belle  }?! aminée  des  pioviiues  méridiona- 
les se  voit  iussi  iliiu->  nos  jardins,  oii  sa  hau- 
teur dépasse  trois  mètres. 

DoiicitH.  adv.  ¡nus.  V.  Viivs. 

Doiifcl.  s.  m.  (¡nniil.  Inus.  Nom  que  l'on  don- 
nait aux  p:i};es  (lu  roi.  n  Inus.  Damoiseau;  jeune 
homme  tiui  n'a  pas  encore  été  reiju  chevalier.  | 
Inus.  Jeune  noble.  ||  Puceau,  vieige,  garcjon  qui 
n'as  pas  encore  approchéjde  femme.  ||  .\bsiiitbe, 
plante.  Il  V.  Pino,  virioWI'inn  doncel,  jeune 
pin  dont  le  bois  a  peu  de  nd'uds.  |  Vino  doncel; 
vin  doux  a;:réablcà  boire.  ||  Donceles,  pi.  Corps 
(le  (roupies  composé  de  ceux  (jui  avaient  servi 
le  roi  en  (|iiiililé  de  pa^ti  s.  |  Alniidi'  de  los  don- 
celes; capitaine  ou  commandant  du  corps  des 
donceles. 

Uoiiccllu  ,  s.  f.  domeill-a.  Demoiselle  ;  titre 
qu'on  donnait  autrefois  aux  filles  de  noble 
(oiidition  dans  les  actes  publics,  il  Bol.  Nom  que 
l'on  donne  en  France,  dans  le  dé;  artament  de 
l'Orne .  ii  une  variété  de  pommes.  || /JonceWa; 
doncelle;  terme  burlesque  ou  de  mé|)ns  qui  se 
dit  d'une  femme  dont  la  moialité  est  éipiivoque. 
Autrelois  ce  mot  avait  une  signiilcution  plus 
¿levée.  Il  lîot.  Donzelle;  genro  de  plantes  fondé 
sur  un  petit  arbre  épineux  dos  environs  de 
Buénos-ayres.  Il  Icbthyol.  Doncelle;  espèce  de 
poisson  qui  ressemble  à  l'anguiile. 

nonccllt'Jn,  s.  f.  dim.  de  doncella.  |  DonzcIIe; 
fille,  femme  d'é.at  mediocre  el  de  mœurs  sus- 
pectes. Il  Fille  nubile.  H  Demoiselle  ;  iille  honnê- 
te. Il  Sorte  de  poisson. 

■lonccliei'ia ,  S.  f.  inus.  V.  Doncellez. 

UoncellejE,  S.  f.  doncéill-êi.  Etal  devirginilé; 
loul  le  lems  qu'une  femme  la  conserve.  ||  Nubi- 
litc,  ûge  nubile. 

Boncellica,  ita.  S.  f.  dim.  de  Doncella. 

Doneellidueña,  S.  f.  donzéillidouégna.  VicUc 
•fille  qui  se  marie. 

Doneeiitiecn,  s.  f.  dim.  de  Donceíía.  j  Fille  d'un 
cerlain  âge. 

Donrellucla,  s.  f.  dini.  de  Doncella.  j 

Bond,  adv.  inus.  V.  de  donde.  I 

l»onde.  adv.  do»-d(5.  V.  .4dí)H<íe.  |  Dondequiera; 
en  quelque  lieu  que  cela  soit,  où  l'on  voudra, 
part()ul.  !  Dedonde;  doù  ,  de  quel  endroit.  ¡ 
Hacia  donde;  oii  jusíju'oii,  vers  quel  endroit. 
!  Por  donde '1  par  où.  par  quel  endrv)it,  pour- 
quoi ,  par  quelle  laison?  [Donde  bueno;  V. 
Adondj  bueno.  ¡  Donde  no;  du  contraire. 

Deiidiego,  s.  m.  dondié-gn.  Sorte  de  plante.  V. 


ArsrhoUra . 
Dou-dlt'Ko-de-dia,   S.  m.  don-dié-go-dé-di-a . 
Bol.  .Nom  vuljjairc  de  la  bello-de-jour;   héméro- 
eale,  sorte  de  lis. 
Bon   dlcif»-di*-iioclie,    S.     m.    don-dié-go-dè- 
iiot-rUé.  Uot.  Nom  vulgaire  de  la  bellc-de-nuit; 
jalap. 
BonUince,  s.  f.  dondii-zé.  Bot.   Dondisce;   genre 
de  plantes  rubijcécs   fondé  pour  une  espèce  du 
Biésil. 
BondoH,  s.  m.  dnndisi.  Dondos  ;  sorte  d'albinos 

d'  \fiique  qui  naissent  des  nègres. 
Boiifoii .  s.  f.  ilmifon.  Eipét.  Doulfont  ;   sorte  de 
caméléon   (lue  les    nègres  regardent  comme  un 
in.iuv.iis  iiu;;ure. 
Bonuiiiflo,  s.  m.  dong-Uinn-do.  Bot.  Donville;  es- 
pèce de  poiner. 
Boii»iIm,  s.  m.  dongriss.  Dongris;    sorte  de  toile 
de  coton  (|ui  se  fabrique  dans  les  grandes  Indes. 
Boiiillf-ro  ,  s.  m.  donillé-ro.  Escroc  (|ui  invite  les 
gens  à  manger  chez  lui  pour  les  liloulcr  au  jeu, 
li  iMijiMeur  :  celui  qui  enjiMe. 
Boniia  ,    s.  f.  inus.  V.  Dono- 
Boisula ,    s.    f.   do-no'a.    .Mamin.   Donnolc;  Petit 
munimifére  carnassier,  du  genre  des  maries,  et 
dont  les  fourreurs  font  quelquefois  usa;^e. 
BoiiuMnnit'iito  ,  adv.    donossainén-lé.    i'oliment, 

agréablement  ,  plaisamment ,  avec  grâce. 
BiiiioMÎa,  s.  f.  inus.  V.  Donosura. 
Uoiiowiddd,  s.  f.  inus.  V.  Donosura. 
Buiio.tii.sinio  ,  nia.  adj.  sup.  de  Donoso. 
Uuiiowo.   nn.  adj.  duno-sso.  .Vgréable,  poli,  ga- 
lant .  joli,  li  ¡Donosa  cosa!  ¡la  jolie  (^hose!  On   le 
dit  iidiiicpii  nient  d'un  propos  (luideplail,  etc. 
BonoMiira,  s.  f.  donossou-ru.  Gentillesse, enjoue- 
ment ,  agrément .  grâce. 
BoH-i6in»«n ,  s.  m.  do'i-iiinon.  Fiacre,  carrosse 

de  |)la(e  et  celui  qui  le  conduit. 
Dosita,    s.  f.    don-la.   Tcchii.  Doute  ;  le  corps  du 
luth,   du   théorbe,  etc.  qui  est    fait    d'éclisses, 
taillées  et  pliéesen  ciîlcs  de  melon  et  collées  sur 
le  lassau. 
B(ialo.«togno  ,  s.  m.  dontos-témo.  Bot.  Dontoslé- 
inon  ;  genre  de  crucifères,  renfermant  des  her- 
bes de  la  Sibérie  à  llcurs  blanches  ou  d'un  pou- 
pre  pâle. 
BoiiKif»*,  s.  et  adj.  douziés.  Géogr.  Douziois;  ha- 
bitant  de  Douzi.  Il  Douziois;  qui  appartient  A 
Doiizi  ou  à  ses  liabiiaiiis. 
Boùa  ,  s.  f.  do-gna.  Titre  d'honneur  qu'on  donne 
aux  femmes.   11  équivaut  adame  ou  madame  «t 
ne  se  met  jamais  que  devant  les  noms  de  baptê- 
me. Il  Inus.  V.   Dueña,  Monja.  |l  pi.  Z)«rwi«, jo- 
yaux,  bijoux,  meubles.  V.  Joi/«i,   Alhajas,  \\ 
Présents  que  se  font  mutueUemenl  deux  liancés: 
présents  de  noces.  ||  Gratilicatio;)   (¡u'un   maître 
de  forge  donne  tous  les  ans  à  ses  ouvriers. 
Boñoar,    v,  n.  dognéar.  Fréquenter  les  femmes, 
vivre  dans  leur  société,    partager  leurs  amuse- 
ments. 
Boûejcal  ,   adj.  V.   Doñiqal. 
BuíiÍKal.  adj.  dogniijal.  On  le  dit  d'une  espèce  de 

figue  dont  la  cliair  est  très-rouge. 
Boodia.  s.  f •  doo-dia.  Bot.  Doodie;  genre  de  fou- 
gères polypodiacées  ,    qui  comprend  plusieurs 
espèces  ,  toutes  de  la  Nouvelle-Hollande  et  de 
l'Océanie. 
Bopla,  s.  f.  do-pia.  Doppie  s  monnaie  d'or  d'Ita- 


Doi; 


¿01   — 


\H)\\ 


lie,  (loiil  lii  valeur  varie  selou  It?  Nillesoii  elle  a 
cours. 

Ooquirr  ou  Ooquicra  ,  adv.  En  quelque  lieu  que 
ce  soit ,  Il  importe  où,  partout. 

Boraila.s.f.  dnra-da.  Ichlhyol.  Dorade;  nom  vul- 
gaire du  cyprin  dore,  importé  en  France  ,  oii  il 
fiiit  rorneiniMit  de  nos  bassins  à  cause  de  l'éclat 
et  de  la  variété  de  ses  couleurs.  ||  Astr.  Dorade; 
consielliilion  composée  de  viniçt-neuf  étoiles  ci 
située  au  pôle  austral  de  l'écliptique,  au  dessus 
du  Navire  ,  éntrele  chevalet  du  peintre,  la  Réti- 
cule rhomboïde  et  le  ;;rand  Nu;iire. 

norndilln.  ?>.  Í.  doradill-a.  Bot.  Doradille;  nom 
vulfiaire  des  fougères  du  genre  a-plénion. 

Doriidillo,  s.  m.  (/orarüíí-o.  l"il  de  laiton  tres- 
mime.  ||  Ornilh.  Hoehequeue;  genre  d'oi-scaux. 

Dorado  ,  S.  m.  V.  Dornda. 

noratlo,  a.  part.  pass.  de  Dorar.  Doré.  e.  ||  Do- 
ré; de  couleur  d'or.  i|  Sifilos  dorados:  l'àgc  d'or. 

Dorndoi-,  a.  s.  dora'lnr.  JDoreur  ;  celui ,  celle  qui 
dore. 

noradiira,  s.  f.  doradon-ra.  Techn.  Dorure  ;  ac- 
tion de  dorer;  opération  chimique  au  moyen 
de  laquelle  on  couvre  d'or  une  surface  pour  lui 
donner  le  brillant  où  le  mat  que  l'objet  exige.  |¡ 
Manuf.  Dorure;  matières  d'or  et  d'argent  pro- 
pres à  être  employées  dans  les  étoffes  riches  soit 
en  tissu,  soit  en  broderie. 

BOi-al,  s.  m.  rft>ra/.  Zool.  riobe-moucUc  ;  genre 
d'oiseaux. 

Doralino  ,  s.  m.  dorait  sso.  Entom.  Doralis:  gen- 
re d'hémiptères,  qui  a  (lonr  type  le  doralis  du 
pin,  quise  trouve  aux  environs  de  Nice. 

Dorai-,  v.  a.  dorar.  Dorer  \  enduire  d'or  moulu, 
couvrir  de  feuilles  d'or.  il  Fig.  Pallier,  couvrir, 
déguiser,  colorer  les  défauts.  ||  Dorer,  éclairer, 
en  parlant  du  soleil.  |  Dorar  lit  pildora  :  dorer 
la  pilule;  adoucir  par  de  belles  pardes  l'amer- 
tume d'un  refus,  d'une  proposition  désagréable. 

DtirarNC,  v.  pron.  dora' -se.  Se  dorer;  èlre  doré. 

DoraNo,  s.  m.  dora-sso.  Ichlyol.  Doras;  nom  d'u- 
ne espèce  de  poisson  du  genre  silure. 

Doráronlo  ,  s.  m.  dorasso-mo.  Enlom.  Doraso- 
me;  genre  de  coléoptères  télramères,  qui  a  pour 
type  le  dorasome  couvert  .  originaire  de  la  Ca- 
frerie. 

Doratiintera  ,  s.  f.  doratanlé-ra.  Bot.  Doratan- 
Ihère  .  genre  de  plantes  serofulariacées  .  consti- 
tué sur  une  plante  annuelle  et  ramifiée  de  la 
Sénégambie. 

Darnt»  ,  s.  m.  dora-to.  Iihlyol.  /)ourat  ;  un  des 
noms  de  la  carpe  dorée  de  la  Chine. 

Doreacéfalo.  s.  in.  dor  aie- falo.  Zool.  Dorcacc- 
phale  ;  ijenre  de  coléoptères  longicornes,  qui  a 
pour  espèce  principale  le  dorcacéphale  é'raillé. 

Dorcáeorn  ,  s.  m.  dorka-iéro.  Zool.  Dorcacère: 
genre  de  coléoptères  longicornes,  qui  a  pour  ty- 
pe le  céranibix  barbu. 

Rorcadin ,  s.  m.  rforka-ifio.  Zool.  Dorcadion; 
genre  de  coléoptères  longicornes,  qui  a  pour  ty- 
pe le  dorcadion  couleur  de  suie, commun dansles 
prairies  de  l'Europe. 

oorcas  .  s.  m.  dor  l<as.  Zool.  Dor  cas;  nom  spéci- 
lique  de  l'antilope  gazelle. 

noreáMomo,  s.  m.  dorka-ssomo.  Zool.  /^orcaso- 
mc -,  genre  de  coléoptères  longicornes,  qui  u 
pour  type  le  céramby»  de  IhieMe.  joli  iiiücrle 
bleti  du  V.Ay. 


Dureéxquenio ,  s.  m.  dorlia»-kémo.  Zool.  Dor- 
caschème;  genre  de  coléoptères  longicornes, 
dont  les  espèces  *ont  originaires  des  États-Unis! 

Dorcatomo,  S.  m.  dorha-lomo.  Zool.  Dorcatome; 
genre  de  coléoptères  pentamèrcs  voisin  des  vril- 
lettes,  et  qui  a  pour  type  le  dorcalomc  de  Dresde. 

Dorro ,  s  m.  dor-ho.  Zool.  Dorce;  genre  de  colé- 
optères lamellicornes  ,  qui  a  pour  type  le  lucane, 
parallélipipède  ,  commun  dans  toute  l'Europe. 

Dóreaít,  S.  in.  do-réass.  Comm.  Dneas;  mousse- 
line ou  toile  de  colon  bleu  ,  blanc,  qu'on  appor- 
te des  Indes  orientales  et  pa.ticulièrement  du 
Bengale. 

Durenia  ,  S.  f.  dnré-ma.  Bot.  Dorème;  genre  de 
plantes  de  la  famille  des  apiacees,  formé  pour 
des  herbes  bisannuelles  indigènes  de  la  Persf^ 
et  possédant  des  vertus  médicales. 

Dnrlanto,  s.  m.  dorim-to.  Bot.  Dorvnnthe;  genre 
d'amarylliilacées  formé  pour  une  belle  plante  lig- 
neuse, originaire  de  la  Nouv-j|lc-llollande,  ef 
dont  les  fleur?  assez  nombreuses,  sont  grande? 
et  d'un  pourpre  sombre. 

DoriaH|to,  s.  m.  dorias-po.  Zool.  Doryaspis;  gen- 
re de  coléoptères  tétramères  qui  a  pour  tvpe  \e 
doriaspt'  argenté,  petit  insecte  du  Sénégal. 

Doricero,  S.  m.  dori-zéro.  Zool.  Dorycère;  genr** 
de  diptères,  qni  a  pour  type  le  dorycère  des  ga- 
zons, commun  en  France,  particulièrement  sur 
les  fleurs  de  lliamne  vulpaire. 

Dórico,  a,  aiij.  rfo-ri  o.  Hist.  Dorique;  qui  vient 
des  doricns.  qui  appartient  aux  doriens.  ||  .\rchit 
Dórico;  se  dit  d'un  ordre  J'architecture  dont  le 
caractère  spécial  est  d'exprimer  la  force  et  la  so- 
lidité, et  qui  se  distingue  principalement  des  au- 
tres ordres  par  l'absence  de  toute  ha-'-c  decolon- 
neposanlsur  le  soubasseincnt  général,  sanstore, 
sans  socle  et  sans  filet. 

Doricniwii,  s.  m.  Bot  Dorycnion;  genre  de  plan- 
tes papilionaeées.  établi  pour  des  herbes  ou  des 
sous  arbrisseaux  à  feuilles  trifoliées,  ,i  fleurs  en 
ombelles,  indigène^  du  midi  de  l'Europe. 

Dorleniopso.s.  m.  dorikniops-o.  Bot.  Doricnyop- 
sis;  genre  de  papilionaeées.  ayant  pour  type 
l'anthyllis  de  Gérard,  herbe  vivace  à  fleurs  ro- 
ses, qui  croît  dans  la  région  méditerranéenne. 

Doriclo.  s.  m.  dorii.-to.  Zool.  Dorycte  ;  genre  de 
hyménoptères  qui  a  pour  type  le  brocon  oblite- 
ré, commun  en  France  et  en  Belgique. 

Doridia  ,  s.  f.  dori-dia.  Zool.  Doridie;  genre  de 
mollusques  gastéropodes,  dont  les  espèces  na- 
gent renversées  le  plus  souvent  à  la  surface  de 
l'eau,  lorsqu'elle  e«t  tranquille. 

Doridion,  S.  m.  dori-dion.  Zool.  Dorydion;  genre 
d'hémiptères  ayant  pour  type  le  dorydion  dou- 
teux. 

Doríróra.  s.  m.  dori-fora.  .Vnc.  art.  milit.  Dory- 
phore; nom  que  les  grecs  du  Bas-empire  don- 
naient aux  soldats  de  la  garde  impériale  qui 
étaient  armés  dune  demi-pique.  |  s.  f.  Zool 
Dorífora  ;  genre  de  coléoptères  renfermant  de 
grands  et  beaux  insecte»  qui  sont  originaires 
d'Amérique,  et  dont  la  poitrine  est  armée  d'une 
longue  pointe  dirigée  en  avant.  ||  Bot.  Dorífora; 
genre  de  monimiacées,  dont  le  type  et  unique 
espèce,  l'aihérosperme,  est  «ne  ass^z  grand  ar- 
bre de  la  Nouvelle-Hollande. 

DorilUo,  adj.  dort-lit'j.  Zool.  Dorylilhe;  qa>  re»- 
:»mble  A  jjp  doryle. 

t3 


1)1  Ml 


—  -¿Oá 


DOIt 


l*i»iUUi»s.  s.  ui.  |jl.  iloii-lHos.  Zool.  Düiyliihfs: 
^luupe  ÜI*  la  t'smille  des  inunlliciir!:;  qui  b  puni 
lypp  le  >ri'iire  iloiyle. 

Morllo,  s.  m.  (/(•/•■'/(i.  Kiiloin.  üorylc;  genre  .le 
(.ol^upliTcs  qui  a  pour  lype  li>  ilurylc  lunthi-pe. 

Horliiu,  >.  r.  dori-im.  Bol.  Dmyiu-,  f:enif  de  sa- 
xil'ra;;éps  rcnli  iMiaiil  des  |ilaiilVs  l.i'ibntces  au- 
Huelles,  il  fleurs  juniics,  sans  corolle,  qui  crois- 
sful  dani  l'iùiiope  ,  l'Asie   nudiane,  le  Nepaul. 

Uorinulo,  s.  m.  tlnrino-lo-  Zool,  Doryiiole;  f;ci>re 
de  colóoplercs,  qui  n  ¡lour  lype  la  cassède  bi- 
dculée,  iudigène  du  Uresil. 

uorio,  a-  adj.  y  s.  dtt-rin.  Dorien;  un  des  quatre 
principaux  dialectes,  qui  avec  la  langue  vul«aire 
ou  couinHiiiP  lies  anciens  Hellènes,  se  retrou- 
ve dans  les  (cuvns  de  l'anliquile  ^r•-cque.  | 
¡\lu5.  anc.  In  de  trois  plus  anciens  modes  de  la 
musique  de  (irecs,  ainsi  nominé,  parce  qu'il 
avait  ('It^  d'abord  en  usa;;c  chez  les  Dorions,  et 
le  plus  ijrave,  ni  le  ¡dus bas  de  ceux  qu'un  |a  de- 
puis appelés  autlienli(|ues. 

Uoripio,  adj.  dori-piit.  Zool.  Uorypien;  qui  res- 
semble à  une  dorype. 

l»oi-iplo.<i,  s.  m,  pi.  Zool.  l)ury|)icns;  tribu  de 
crustacés  qui  a  pour  type  le  penlalomc  bubale, 
se  trouve  à  Cayennc. 

Dorlpu  ,  s.  m.  (¡o-ripo.  Zool.  Dorype;  genre  de 
décapodes,  qui  a  pour  type  une  dorype  qui  se 
trouve  dans  le  INléditerraiiee,  et  l'.\.driatique. 

KoriMH,  s.  f.  dori-ssa.  Zool.  Uoris;  i^enre  de  mol- 
lusques gastéropodes,  les  espèces  .  ordinaiie- 
inent  d'une  couleur  très-a{-'réable  vivent  presque 
immobiles  tous  les  pierres,  dans  la  vase,  entre 
racines  des  plantes  marines. 

ttorlMcelo.  s.  m.  dorisic-lo.  Zool.  Doryscèle;  geu- 
re  de  coléoptères  pentamères  fondé  sur  la  eéto- 
nie  à  éperon,  de  Madagascar. 

Uoriiinienu,  s.  {•  dorismè~na.  Horl.  Dorisnièn»; 
anémone  qui  a  ses  grandes  fleurs  incarnatcií 
mêlées  de  blanc,  et  la  peluche  rougeâtrc. 

■toristeto  .  s.  m.  doristè-to.  Zool.  Doristèthe; 
genre  de  coléopières  pentamères,  qni  a  pour  es- 
pèce principale  le  dorytèllierufipenne  de  Cayen- 
ue.=Dorystclhe  ;  geiue  de  coléopières  qui  a 
pour  type  le  Dorypthedes  montagnes, 

worltoiuo ,  s.  m.  dori-tomo.  Zool.  Dorylome; 
genre  de  coléoptères  qui  vivent  dans  les  deux 
eonlinents,  sur  les  écorces  des  saules,  des  trem- 
bles. 

iiormau,  s.  m.  Dolman  ;  sorte  de  veslc  que  por- 
tent les  hussards  lors  qu'ils  sont  en  grand  cos- 
tume et  qu'il  placent  sur  l'épaule  gauihe. 

Honuaiia,  s.  f.  dorma-na.  Bot .  Dortmaniie;  gen- 
re de  campanulacées,  renfermant  des  plantes 
remarquables  par  leurs  feuilles  biloculaires. 

Moriulciou,  s.  f.  durntizion.  Dormilion;  action 
de  celui  qui  dort. 

ttormida,  s.  f.  íZorín¿-í/a.  Somme;  espace  de  temps 
pendant  lequel  on  dort.  |l  Engourdissement  des 
vers  à  soie.  1|  Repaire ,  gîte,  lieu  on  les  bêtes 
sauvages  passent  habituelkment  la  nuit. 

nornilclern.  s.  f.  anc.  Bot.  V.  Adormidera. 

Dormidero,  ra.  adj.  dvrmidé-to.  Somnifère;  so- 
•<     poriiîque:  propre  a  faire  dormir. 

Oorniidvro,  s.  m.  dorn>id¿-ro.  Lieu,  où  le  bétail 
passe  la  i:uii. 

Korniido,  da.  adj.  i/or*/it-(io.  Dorrai;  qui  dort. 

Dormidor,  ra.  *.  Dormeur,'  celui  on  celte  qui   ai- 


int  .1  dormir. 

Durniidurtt .  S.  f.  (/uD/iù/t^i»  ru.  .Viiioii  de  dor- 
mir. 

UormiJoMO,  ••«.  adj.  ant.  (/o/»n« /-/io-îjo.  Accu- 
blé  de  sommeil. 

Dormiloiiin,  s.  f.  V.  Dorviidur. 

liornilioiia.  <-.  f  </'// od/o-rui .  Zuol.  Dutmilleu^e; 
nom  Mil^aire  de  la  torpille. 

aiorminil<'ii(o,  s'  m.  anc.  V.  Siii'fn,. 

Dormir,  v.  n.  Dormir;  rcjioser,  êlrcdans  le  sum- 
nieil.  I  rig.  S'endormir  «  agir  négligemmenl, 
laisser,  perdre  ses  droits  faute  d'agir.  |  Dormir 
n'avoir  point  de  cours  en  parlant  de  l'eau.  || 
Dormir;  se  calmer,  s'apaiser.  ||  Dormir  ;  cou- 
cher, passer  la  nuit.  ||  Üorntirácoitiniis  verdes, 
al  sereno,  dormir,  ú  la  belle  éloilc.  :|  Kam.  Dor- 
mir ú  pierna  suelta,  dormir  sur  les  deui  oreil- 
les, sur  l'une  cl  loutre  oreille,  être  dans  uno 
granilesécurilé.  I  /i«rHu»" /a  .vit's'a,  faire  la  sies- 
te. Il  Vormir  sobre  ello,  dormir  sur  une  atïairc. 
Il  v.  a.  Endormir,  faire  dormir.  ||  ISo  dormir  en 
las  pa]as,  veiller  sur  ses  enteréis. 

<!»ornilrne,  V.  prou,  dunnir-sâ.  S'endormir;  ¿lie 
endormi,  commencera  dormir.  |  Eig.  S'endor- 
mir, rester  indiffèrent,  inaciif. 

DorniIrlaN,  s.  f.  dormir-lass.  Cligue-musetle; 
jeu  d'enfants  dans  lequel  l'un  d'eux  ferme  les 
yeux  tandis  (]ue  les  autres  se  cachent  en  divers 
endroits,  où  ils  doivenlensuite  lest  lierclierpour 
les  prendre;  et  sM  y  réus>il  celui  qui  a  été  at- 
teint prend  sa  place  et  le  premiei  va  se  cacher  ¿ 
son  tour. 

Dornillar,  v.  n.  t/ormifar. Sumeiller;  dormir d'uii 
sommeil  léger  et  imparfait. 

Dorutltivo.  va.  adj.  </or»(i{i-ro.  Dormitif;  qui 
fait  dormi,  qui  assoupit. 

Doruiitor,  s.  m.  inus.  V.  Dorwitorio. 

Doritiitorlo,  S.  m.  dormitorio.  Dortoir;  dans  le^ 
communautés  religieuses,  où  sont  lescellulcset 
ou  l'on  dort.  ||  Dortoir  ;  dans  les  collèges  et  les 
pensions,  grande  salle  qui  qui  coniient  plusieurs 
lits. 

Doriiiijo,  s.  m.  dornug-ho.  Auge;  pièce  de  boih 
ou  de  pierre  creuse. 

Doriiillo,  s.  m.  Y.  Dormajo.  \\  V.  Ortcra. 

Dorófago.  s.  m.  dorofa-go.  Dorophage;  celui  qui 
vil  de  présents. 

Doron  ,  s.  m.  doron.  Doron:  ancienne  mesure, 
grecque  qui  équivalait  à  jieu  près  au  tiers  du 
mètre,  ou  un  pied  el  deux  pouces  de  Caslille. 

»oróiiica,s.  f.  V.  Dorónico. 

Doróniro,  S.  m.  doro-niho.  Bot.  Doronic;  genre 
de  composées,  renfermant  plusieurs  plantes 
herbacées  vivaces,  àfleurslarges  et  belles,  crois- 
sant sur  les  montagnes  élevées  et  dont  la  racine, 
très-aromatique,  a  la  propriété  de  ranimer  les 
forces  vitales. 

Doroso,  s.  m.  doro-sso.  Entom. Doróse;  genre  de 
diptères,  renfermant  seulement  trois  espèces. 

Dor(>ado,  da.  adj.  dorsa-do.  Zool.  Dorsé;  dont 
le  corps  est  coloré  antiemcnt  que  le  reste  du 
corps. 

Dorsal,  adj.  dorsal.  Anal.  /)or.sal;  qui  appar- 
tient au  dos.  Il  Zool.  et  Bot.  Dorsal;  épiihète  qui 
désigne  constammentune  partie  sur  ledosd'un 
animal  ou  sur  le  revers  d'un  organe  végéta\. 
I  Anal.  Parle  dorsal  del  pié,  de  la  mano;  pa  r- 
tie  dorsale  du  pied,  de  la  main;  se  dit  de  la  si- 


noK 


—  203  — 


DOS 


tualioii  ou  du   rapport  des  parties  molles  qui  | 
rpcouvreiU  l-  dos  du  pied  et  de  la  main.  ||  Hlàs- 
ruin  rjrundnrsal;  le  fçrand  dorsal;  muscle  silué  à  ¡ 
lii  partie   p  iSlóricmc  ,  inrérienrc  cl  latérale  du  . 
tronr.  ||  Med.  Consunción   ó  tisis   dorsal;  con- 
somption: phthisicdorsale,  d(íp6rissem(Milcausé 
par  (les  évacualions  cxcesives  de  sperme.  ' 

nor.sco.  s.  m.  í/ors-k'j.  Ichthyol.  Dursch;  un  des  I 
noms  vulgiiires  d'une  petite  espèce  de  morue  ¡ 
qui  habile  les  côtes  de  la  mer  Baltiijuc  j 

norHctiu,  s.  r.  dorsé-tia.  Géog.Dorset;  province 
d'Anj,'li-lcrie 

Dorsibi-Hiiqulo,  quia.  ad),  dorsihran-liio.  Zool. 
Dorsibranchc;  qui  failparlie  desbranchiessurle 
dos. 

l>orMÍIirnnqiiio!>i,  S.  m.  pi.  d)rsibran-\iioss.  En- 
tom.  Dorsibranches;  ordre  établi  parmi  les  an- 
nélidos. 

D»rMiíOi-o,  rn.on  Dorsig;oro,ra.  adj.(/orji'-/'¿ro. 
dorsi'i-héro.  llisl.  nat.  Dorsilère  ou  dorsigcre; 
qui  porte  quelque  chose  au  dos  ou  sur  le  dos.  || 
Il •j<isdortifera\;  leuillcs  dorsifcrcs;  celles  qui 
portent  sur  le  dos  les  parties  de  la  fructifica- 
tion. 

ISor.xipiii-o.  va.  adj.  dnrsi-parn.  Zoo!.  Dorsipare; 
doMi  les  petits  se  développent  dans  la  peau  du 
dos  (le  la  ir.èi e. 

nor.HÎpnroM,  s.  m.  pi.  rforsi-/)aroç.?.  Erpet.  Dor- 
"«ipiires;  l'amilies  des  pipas  da:is  les  Latrai  lens, 
par  allusion  à  la  goslation  doií^ale  de  ces  ani- 
maux. 

Uor.M>,  s.  m.  dor-so.  Dos;  dosier  de  l'animal  qui 
va  du  di>s  au  reins,  i;  Verso;  revers  d'une  feuil- 
le Ccriti"  par  opposition  à  rcrto. 

Dor.Ho-HeroiikSaii»  ,  adj.  m.  dor-sonkromin-no. 
Anal.  l)>ir.s)-acromicn;  qui  appartient  au  doset 
á  l'acnimion. 

Dorno-ou.'ital.  adj.  dov-sokos-tal.  Anal.  Dorso- 
coslal;  qui  appartient  au  doset  au\  côtes. 

Dor.««o  liiiiuc-.-nt,  ailj.  d  >r-s  i-hum:'ral.  Dorso- 
h   méral.  qui  apparlicni  au  dos,  à  l'humérus. 

D!>r!«»li>ii.  s.  m.  dnrsiton.  Zoo\.  Dors  don;  pièce 
située  entre  le  collier  et  l'écusson  des  insectes, 
et  qui  donne  insertion  aux  organes  du  vol. 

Doi-»o-ocolpital,  adj.  cl  s.  m.  dorso-oUzipitai 
Vetcr.  Dorso-occipital  ;  muscle  étendu  des  apo- 
physes trachéliennes  el  épineuses  des  premières 
vertèbres  du  dos  à  la  protubérance  occipitale. 

•oi'Ha-Miipi-a-aci-uiiilal ,  adj.  dor-so-sou-pra- 
aliinmial.  Anal.  Dorso-sus-acromien  ;  qui  s'e- 
lend  du  dos  à  la  face  supérieure  de  l-a.  ophysc 
acromienne.  Il  s.  m.  Üo;so-sus-acromien  ;  nom 
donné  p.ir  Cliaussier  au  muscle  trapèze  ,  parce 
qu'il  S'étend  des  apophyses  épineuses  des  ver- 
tebres dorsales  à  la  partie  supérieure  de  l'épine 
du  scapulimi. 

Boi-Mit-ti'a<|ti<>1iano,  adj  et  s.  m.  dor-so  tral.è- 
lia  no.  Anal.  DDrsn-trarhélicn;  (]ui  apparlient 
au  dos  et  an\  apophyses  tranverses  ou  trachélien- 
nes des  verlébiesilu  cou.  Músculo  doiso-traque- 
iiViiio  ,  muscle  dors  i-tiachélien;  nomdu  mus- 
cle «plcnius  liu  cou,  ain>i  ap'ule  parce  (lu'il  se 
porte  des  apophyses  épineuses  de  plusieurs  ver- 
tebres diirsales  aux  apophyses  transverscs  des 
deux  premières  vertebres  du  cou. 

BorNteiila,  s.  f.  dorsté-nia.  Hot  Dorstène  ouDors- 
ténie;  jienie  de  moracées  renfermant  des  plan- 
Ios  Bcaules  on  subennlrs-M  enles;  piupresà  I'  Vme  - 


rique,  où  on  l<:s  emploie  contre  la  norture  de» 
serpents,  et  cultivées  dans  les  serres  de  l'Eu-: 
ropc. 

DorMiiaiiu,  s.  m.  dorsiiua-rio.  Ichthyol.  Dorsusi- 
rc;  poisson  observé  sur  les  côtes  de  .Madagascar, 
el  dont  on  a  fait  un  genre  dans  la  division  de* 
abdominaux. 

Dai'té;  s.  f,  dor-té.  Géog.  Dnrdrcchi;  ville  forte  de 
la  Uoliande. 

UorteNla,  s.  f.  dorté-ssia.  Entoin.  Dorlhcsie:  gen- 
re dliémipleres,  ayant  pour  lype  la  dorthésie. 
characias  qu'on  trouve  dans  le  midi  de  la  Fran- 
ce et  jusqu'aux  environs  de  Paris,  sur  les  orties, 
les  groseilles,  le  géranium,  etc. 

Dortiuaiia,  S.  f.  dorlma-na.  Bot.  Doriinanc;  gen- 
re de  piaules  campanulacées  renfermant  quel- 
ques espèces  remarquables  par  leurs  fruilles  bi- 
loculaires. 

Dui-Ko,  s.  m.  (/(  r-ro.  Eiitom.  Dorce;  genre  de  co- 
léüplereslamellicornes,  irès-communen  Europe. 

Dos.  adj.  nnm.  Deux;  se  dit  des  peis  unes  et  des 
choses  qui  sont  en  nombre  double  de  l'unité,  ii 
Deux;  un  plus  un,  nombre  double  de  l'unité.  Il 
entre  en  composition  avec  les  autres  noms  de 
noinbro.  ||  Dos  a  dos,  dos  á  la  vez,  deux  à  icuvj 
deux  a  la  lois,  deux  venant  après  deux  autres. - 
Deux  s'emploie  pif.ir  désigner  le  second  jour  du 
mois.  Il  Deux;  nombre  malheureux  selon  Pytha- 
gore;  parce  qu'il  désignait  le  mauvais  principe. 
Chez  les  Romains  le  second  mois  de  l'année  el 
le  s.'cond  joui  du  mois,  étaient  consacres  6 
Pluion. 

Dosafiul,  ad)  dossagnal.  inus.  De  deux  ans,  qui  a 
deux  ans;  qui  a  lieu,  qui  se  renouvelle  à  cett^ 
époque. 

Do»oicnto8,  (an.  adj.  dosiihi-los.  Deux  cent. 

Doscteulofl-tciiitiuno.  Loe.  nutn.  Polit.  Deu\- 
ceuts-vingt  ol-un,  chiffre  de  la  majorité  parle- 
mentaire qui,  en  réponse  au  discours  d'ouver- 
l'jre  des  chambres  françaises,  vola  cette  adrcssf 
devenue  célèbre,  dans  laquelle  ou  dfclarait  fran- 
cUernnt  au  roi  Charles-dix,  que  la  France  re- 
prou\8il  et  rt^pou-sail  les  vues  i)oliiiques  du  mi- 
nistère dont  le  Prince  .Iules  de  Polignac  était  le 
chef. 

DoMdiciitei*,  S.  m.  diisdién-tess.Zo'A.  Ueux-dcnts, 
nom  d'un  mammifère,  espèce  de  Daujihin  du 
genre  cctacé. 

DoMol,  s.  m.  dossél.  Dais;  ouvrage  de  bois,  de 
marbre  ou  de  tentures,  etc.;  fait  en  forme  dp 
ciel  de  lit  il  que  l'on  tend  dans  une  église  au- 
dessus  d'un  maître  auUl .  d'une  chaire  à  prê- 
cher. I  Dais;  espèce  de  baldaquin,  de  ciel  de 
lit ,  d'une  forme  carrée  ou  circulaire  d'où  toin- 
benl  les  rideaux  qui  servent  a  entourer  le  lit.  | 

I  F'ig.  |ioét. /)ais  .  voûte,  bereenu  ,  bosquet  que 
forni'*  la  venlure.  le  IVuillage.  etc.  Un  dosel  de 

I      pores  :  un  dais  de  fleurs.  |  El    vnsto   dosel  del 

I     fi>/o  .  le  va>te  dai>  du  ciel;   la  voûte  celeste.  || 

i  Bol.  Dais;  gi  nre  de  li  famille  des  thvmélécs, 
renfermant  des  arbrisseaux  originaires  des  con- 
irees  les  ¡dus  chaudes  do  l'.Vfiique  el  de  l'Asie, 
el  dont  l'espèce  la  ))!us  connue  en  Europe  est 
le  dais  a  feuilles  de  fuslel  ,  dont  les  lleurs  om- 
belliformes  et  de  couleur  lilas  répandent  un 
doux  parfum. 
U-taplrra.  s.  f.  dosél-j-ra.  Pcnle  de  dai*:  IrantP 
qui  gnrnil  le?  tenture^  d'un  dus. 


IM) 


¿OV 


DU  A 


•o»«llf«t.  î.  III.  ijini.   lie  UuKci.  Cftit  iliii». 

Domer.  k.  m.  iiiiis.  V.  iJoscl. 

Uosiiio.  s.  m.  uossi-iiti.  CoDchyl.  Do^iii  ;   cui|uilU- 

du  genre  Vi-iins. 
UomIm,  s.  f.  rfo-An*.  l'Iiaiiii.  Dose;  quuiililt'  liélrr- 
iiiinéo  par  poids  (Ui    par   mPSiiro   (riiii   inódica- 
mcht,  simple  (iiii  (lr<it  tMie  odmiiiislic  à  «hiiqui- 
d<isp  ,  ou  bien  inesnir   pri^cise    de   cliniuii  ,  des 
ini;r^-dienlK  qui    dnixt  i!l  nitni  dans   un  nxili- 
t  aillent  compi.-ó.  ||  /iose;  par  extension  .   quun- 
lilt^  .  mesure  de^  choses  qui   entrent    dans  uiif 
(:om[nisilion  qiulronque.  ||  Fan).  Dose;  quantité 
df'-lerminee  de  quelque  i  liose  que  ce  soit.  ||  Dose; 
pris  iibsidiinieiit  cl  au  fi^çuré  .  signifie  ce  qu'on  a 
reçu  en  partage. 
DowitoA.  s.    ('.    (Insxité-a.  Entom.  Dositliée;  j;eiire 
de  lépidoptères  nocturnes  .  a\ant    pour  lype  la 
dositliée  ori-.ce ,  commune  dans  tous   les  bois, 
principalenienl  ceux  en  buisson. 
BoN-pnr-oiii«lro.  s.   m.    ihts-jior-l.nun-tro.   Mus. 
Üeux-(iuatre;  sorte  de  mesure  (jui  conticnl  d(  ux 
noires,  et  qui  se  bat   en    jiarlies  é;iides  par  un 
»   frappé  et  un  levé.  C'est  la  division  de  la  mesure 
■  a  quatre  temps  par  deux  temps. 
DON-|iu(>ntrf<.  s.  m.  tlvs-jnm  ii-ii^ss.  (.ieoj;.  Deux- 
ponts:  ville  de  Haviére  cercle  du  Hhiii;  ¡mcienne 
capitale  du  duché  de  Deiix-pniils.  »i'(M>0  liab- 
lK>K-|iiintnH,  s.  m.  i!(iíis-¡Kiitn-loss.  Tv|)ofír.  />eux 
points  ;  nom  donné  aux  ;.'randes  capitales   fon- 
dues sur  le  double  du  corps  du  ciractère  ordi- 
naire. ;i  Gramm.  Deux-points;  siijne  de  ponctua- 
tion. 
■>o«i>iirilla!4.  s.   f.    iJoss-siTiliass.  Géop.  /;eux- 
Sicilrs;  royaume  du  jMidi  de  I  Italie  ,   fianiee  du 
royaume  de  Naples  et  de  lîle  de  Sicile.  Superfi- 
cie. 2.200  myriametres.  7.000.000  d'habitants. 
Uoliieioii,  s.  f.  iloln^ion.  Dotation;  action  de  do- 
ter un  établissement   de    utilité  publitjue.  une 
église,   un  hipital,   etc.,  pour   supporter   les 
changes  qu'impose  sa  destinación.  ||  /dotation;  le 
don.  le  revenu  assigné  à  cet  établissement.!; 
Folil.   Dotation  ;  somme  d'angent  allouée,  cha- 
que année,  dans  le  budget  de  l'Etat,  pour  sub- 
venir aux  dépenses  du  jiersonnel  d'une  adminis- 
tration ,  d'nn  ministère  ,  des   chambres,   etc.  ¡i    , 
"Mar.  Armenicnl  .  équipement  d'un  navire. 
Sloturto,  da.  p.  ¡iRs.  de  Dolar.  Dote,  e. 
Dotador,  Celui  qui  dote. 

Uoinl,  adj.  dotal.  Dotal  ;qui  appartient  à  la  dot, 
qui  concerne  la  dot.  |  lîeijimfn  dotal;  régime 
dotal  ¡celui  sous  lequel,  en  se  mariant,  les  deux 
époux  conservent  la  propiiété  respective  de  ton;, 
iears  biens,  meubli  s  et  immeubles,  présents  et 
futurs  ,  bien  que  le  mari  .  chef  naturel  de  la  so- 
ciété conjugale,  ait  droit  à  la  jouissance  de  tous 
les  biens,  ou  de  portion  des  biens  de  la  femme; 
pour  en  snppoiler  les  i  barges. 
Uoteinieiito.  s.  m.inus.  V.  Dotación. 
Dotur.  V.  a.  dotar.  Doter  :  assigner  en  dot  un 
bien  ,  un  revenu,  une  somme.  ||  Doter  ;  p:ir  ex- 
tension ,  assii;ner  une  dotation  à  un  établisse- 
ment utile  peur  qu'il  puisse  supporter  ses  char- 
ges. Il  Doter,-  c..n^litller  une  dot  à  une  Jeune  fi- 
lle .qui  se  marie,  ou  se  fait  religieuse.  i|  Doter 
un  hôpital  ,  un  collège,  etc.,  lui  assigner  un 
revenu. llFig.  Doter;  partager  avantageusement, 
lavoriser,  en  parlant  desqualités  bonnes  nu  mau- 
vJii.ses.   physiques  ou    morales,  des  richesses. 


etc.  ¡I  Uoüci  ;  uvuntu^er.  favoiirci.  puunoii, 
orner. 

Uoiai-itf.  V.  prun.  dotnr-tc.  Se  doter,  se  donner 
une  dot .  être  doté. 

Dole,  s.  m.  d(i-ti'.  Dot  :  le  bien  qu'une  femme  ap- 
pui te  en  n'ariaj.e.  ¡|  J'mIsii.  7>i.i;  ce  que  le  mûri 
di,iine  a  sa  f(  inme  en  faviui  du  niaiiage.  n  Dot; 
biens  assignés  a  vu  e  j(  une  iille  <¡ui  se  lait  reli- 
gieuse. ||  Noiiibte  de  ji  tons  que  (baque  joueur 
pieiid  en  en  entrant  au  jeu.  ||  Chacune  des  (|ua- 
tre  (jualiiés  des  corps  gloiieux.  |'  VJon  de  nature; 
avantage  luituiel. 

Uoto.  s.  111.  du-lo.  Conchyl.  Dote;  genre  de   co- 

3 uilles  décapodes,  établi  sur  le  dote  sillonné, 
e  la  mer  louge. 
Dotof.  s.  m.  inus.  V.  Doctor. 
Ilolrliin.  s.  f.  inus.  \  .  Doctrina. 
Itotriiinr,  v.  a.  iiius.  V.  Doctrinar. 
Uotrinero.  S.  m.  inusV.  Doctrii-eru. 
Dut«*ln,   S.    f.  dové-la.    .\rch.  Douelle;    la  partie 
couibe   d'une  voulc,   à  la   partie  cintrée   d'un 
voussoir. 
Do«rliido.  du.  part.  pass.  de  Dovelar.  V.  et  mot. 
Uo«i>liiB(>.  s.  m.  dovflaiihé.  Assemblage;  série  de 

pierres  taillées  ou  douelles. 
Dovelar,  V.   8.    dovelar.   Tailler  des  pierres  eu 

douelles. 
DovroN.  s.  f.  do-viéss.  Géog.  Douvres:  ville  mari- 
time d'.\ngletlerre  (Comté  de  Kcnt^  ,  sur  le  pas- 
de-Calais  ;  20.000  habitants. 
Doy.  adv.   dni.   inus.    D'auj  >urd'hui.  V.  De   hoy, 

Desile  hoy. 
Doxnvndo.  dn.  ad],  dozava-do.  Qui  a  douze  cô- 
tés ou  parties. 
Doxnvo.  s.  m.   doza-vo.   Douzième;  la  douzième 

partie  de  l'unité. 
Droû,   s.  m.  Méirol.   Draa:  mesure  de  longueur 

employée  en  Orient. 
Drabai ,  S.  f.  dra-ha.  Bot.Drabe,  genre  de  cruci- 
fères renfermant  de  petites  plantes  annuelles, 
bisannuelles,  presque  toutes  felpines.    à  fleurs 
jaunes  au  blanches  qui  croissent  dans  les  régions 
froides  ou  tempérées  des  deux  continents, 
Drar,  s.  m.  Drac  ;  espèce   d'esprit  follet  que  l'on 
dépoint   comme   un   être  capricieux  et  malfai- 
sant dans  le  midi  de  la  France. 
DracriiHocnK.  s.  f.  pi.  draiéua-iéass.  Bot.  Dra- 
cénarées;   famille  de  |)lantes  qui  a  pour  type  le 
genre  dragonnier. 
Driieeniiri'o  .  cea.  adj.  drazthia-iéo.  Bot.  Dracé- 

nacc;  qui  ressemble  au  dragoiinier. 
Dároiro .    ca.   adj.  dra-îilio.   Chim.   Dracique; 

dont  la  drafine  fait  la  base. 
liracina.   s.   f.  draii-na.    Chim   Dracine;  alcali 
qu'on  dit  avoir  clé  trouvé  dans  la  résine  appelée 
sang-dragon. 
Drncnia  ,  S.  f.  drakma.  Drachme  ou  dragme;la 
huitème  partie  de  l'once.  ||  Drachme;  ancienne 
monnaie  grecque  et  romaine. 
Draoofofnlo  .  S.  m.  drnkozé-falo.  Bot.  Dracocé- 
phale  :  genre  de  lamiacées.  renfermant  des  plau- 
res  vivaces,  originaires  d'Amérique  et  très-re- 
marquables par  l'élégance  de  leurs  grandesfleurs 
bleues  ou  pourprées. 
Drarórilo,    s.   m.   dra'o-fHo.  Bot.   Dracophyllei 
genre    d'épacridacèes ,   renfermant  des  arbris- 
seaux ou  des  arbu.-tes  d"un  port   pittoresque, 
qui  croissent  dans  la  Nouvelle-Hollande. 


DilA 


—  -205 


DKA 


Uiacoiiuiiu,  s.  m.  dralionn-rio.  Aiit.  U"in.  VJia-  '      liqueur   qui  distille  iii  larmes    un  aibrt  des  Ii,- 

louaire;  sold.it  qui    jiortait  une  enseigne  taillée        des,  el  qui  se  durcil  au  soleil  et  au  fru. 

en  l'ornie  de  dragon,  ou  sur  liwjuelle  iMait  peint    OiuKOmaii  .   s.    m.    daijomnu.  Drngman;  inter- 

un  dra"(ii.  |      prête  dans  les  échelles  du  Levant. 

Druc<inriad4>H.  S.  f.  pi.  (¡,ni.on/.ia-<lniis.  T$ot.  Dru-  j  Uraeoii .  s.  m.  draíjot,.  Drajíon  ;  espère  d<'  ^erpeut 

conlK'cs:  laniille  de  pianlei  qui  a  pour  tjjie  le  I       falinleux  a    ailes,  grlircs  et  qui  ui-  (le  si-rpenl.  " 

genre  drix^nte  ou  di  arontie.  • 

DrdcoiM'iiido.  iiii.  adj.  (Iidkiiiizia'ilo.  Bol.  /Jra- 

toncie:  qui  res>eniliie  a  Uiie  diaiiisnie.  ¡ 

Uiiironiaiio,   nu.   adj.   ilrakntiin-vo.   Ilist.  grec,  j 

Draconien;  qui    anpartienl  à  Dracon  lépii-lateur 


Dra;,!)!!,  pittle  reptile  inolfrnsif  de  la  lamillc 
des  sauriens.  Il  Mil.  Drapon  ;  soldat  do  piosse 
de  cavaleiif,  coiffe  d'un  casque  à  longue  queue 
armé  d'une  late  ru  sabre  tiroil  et  d'nn  petit  fu- 
sil de  munition  avec  lequel  il  nianrru\re  qucl- 
quelois  à  pied  comme  l'infanterie.  |  Cliir.  Dra- 
gon ;  tailiequi  vient  dans  la  prunelle  des  liom- 
mes  el  des  chi-vaux.  |  A^tr.  Drafiim;  i  onstella- 
tmn  de  l'hémisphère  boreal.  |  Blas.  Diajion:  rep- 
tile qu'on  représente  aMc  deux  pieds  el  une  ton- 
que queue,  sans  iñU"».  \\  Draijounlodn.  Blas. 
Ampliipihère;  serpent  á  ailes. 
conii:ène;  qui   est    né   d'un  dragon.  Se   dit  des  '  nr«soi»w  ,   s.  f.  (/rr/yo-na    Mil.  Dragonne;  cordon 


d'.\thenes.  Il  Fig.  Draconien:  se  dit  des  lois  eni 
preinies  d'une  rigueur  inèple  et  barbare 

CracoiiiHiio  iitt.  adj.  draionin-no.  Zool.  Draco- j 
iiien  ;  (jui  ressemble  à    un   drago'i.  || /iraronia- 
nos  :  s.  m.  pi.    draconiens;    famille  de  reptiles 
sauriens. 

Di-aconi»eiio,  na.  adj.  dral-oni-<j-liéno.  Ani.Dra-  ' 


habitant!»  de  Thcbes.  parce  que  celle  ville  fut  | 
fondée   par  des  hommes   nés  des  dents  d'un 
dragon. 

Draroiiita,  s.  f.  </raA'ont-fa.  Miner.  Draconite; 
pierres  qu'on  disait  se  trouver  dans  la  tete  des 
serpents. 

Urafoiiito .  S.  m.  í/rnoní-fo.  Polyp.  Draconite; 
genre  de  polypes  fossiles  <le  l'ordie  des  astrées. 

Oracoiiocéralo.  adj.  (/ríi/.OMOzé-/V;/ü.  Zool.  Dra- 
conncéphale  :  qui  ala  léte  d'un  diai;on. 

Elraróiiiiew  ,adj.  d'  (ikon-Hho.  Asir.  Draconlique; 
qui  a  rappori  au  noctid  de  la  lune.  |  ^Jes  dracnn-  ' 
ÍICO  ;  mois  draconlique;  temp^  de  la  révolutitm 
de  la  lune,  par  rapport  à  son  noeud  ,  c'est  à  dire, 
espace  de  temps  (¡ne  la  lune.  r;\itanlde  son 
nœud  ascendant  a;  pelé  léie  de  dragon  ,  emploie 
pour  revenir  au  même  point. 

Dracotitu  ó  Oi  r.foiii'iu,  s.  f.  di  (ihoii'tn.  Bot. 
Draionle  ou  Dincoiilie;  genre  d'rnoïdees  .  <jui  a 
pour  type  e  dragonte  polyphylle.  plante  lierba- 
vée  .  exotique,  feuilles  simiile?  et  llcurs  sansco- 
rolb'. 

UrucopKlN  (')  Draenattoposis,  s.  I.  drnkop-$si:<s. 
Bût.  Dracop>i>  ou  Draconlopo>is,-  ;;enre  de  com- 
posées, fondé  sur  une  plante  annuelle  ,  ;;labre, 
indigène  du  Nord  de  l'Améri<iue. 

DrncoMaiiro .  S.  m.  driili(js.S(ii>ii-ro.  lùpél.  Draco- 
sanre;  ;;enre  de  reptiles  marins  fossiles  à  lele 
petite  et  a  pattes  palmées  d'une  taille  moindre 
que  celle  de  nos  crocodiles  aclucls. 

Uraciiiicúlt-aMS.  f.  pi.  dra  oiinhou-l4ass.  Bot. 
Dracoiiciilées  ;  tribu  d'aioïdces,  ayant  pour  type 
le  draconeule  ,  ou  eslra;;on. 

Pruciiiiriilo,  ;.  m.  dr(ilntiin\iniilo.  lielmint.  Dra- 
con ule  o'i  dra;:oniieau  ;  nom  d'un  helminle,  le 
sin;julier  lilaire  qui  est  pa  asile  de  l'espèce  hii- 
niiiine  et  qu'on  appelé  également  vpr  de  Mnlitie. 
Son  viege  ordinaire  esl  le  tissus  cellulaire,  sub- 
tegiinienlaire  des  jambes  eldes  cui  ses., 

OraKaiili*  ,s.  m.  draijan  (é.  Tête  de  dragon  on  de 

serpent, 
Dragca  ó  Uraci-a.  s.  f.  iliaç-lié-d.  Coulis.  Dra- 
gée ;  amande  de  ()uelc.iuque  .  menu  fruit,  graine, 
morce;iu  d'écorce  ou  de  racine  odoi  itérante  re- 
couverte d'une  pàtc  sucrée  ou  de  sucre  pur  cri>;- 
lallisé. 

VrnRo  ,  s.  m.  dra-ijn.  Dragon  s  gran<l  arbre  d'où 
découle  la  gomme  appelé  sang-de-dragon.  |  Sau- 
i/rr  de  draqn;  sang  de  dragon  ou  sang-dragon; 


ou  galon  d'or  ,  d'à  geni ,  de  lame  .  eic  q»ii  est 
ordinairemenl  termine  par  un  galon,  et  dont  on 
garnit  la  poignée  d'une  éjue  ou  d'un  sabre.  Il 
Dragonne;  batterie  de  tambour  paitirolere  aux 
dragons,  n  Dragon  ;  femelle.  ||  Aiguillete;  nœud 
d'épaule. 

UraeonadaN  ,  S.  f.  pi.  í/rni/onn-t/aís.  Dragonades; 
se  dit  des  perse<  ulior.s  exercées  sons  Loui-  XIV 
contre  les  prolestanls  [uur  b  s  forcer  à  embras- 
ser la  religion  catholicitie  et  qui  fuient  ainsi 
nommées  parce  (ju'on  y  employait  «les  dragons. 

Dra;;oiiado,  üá.  apj.  diaijoiia-do.  Blas.  Dragon- 
né;  avec  une  queue  de  dragon. 

Dra^onai-io,  S.  m.  dra(]oua-rio.  Dragonnairc;  sol- 
dai romain. 

Itmeoiia-zo.  S.  ni.  augm.  de  l)r(u¡'^i'. 

Rra^oofitllu,  S.  m.  dim.  de   Diafion. 

Uragnii  de  mar.  s.  m.  draf/ou  dé  mcir.  Iththyol. 
Dragon  de  mer;  noui  vulgaire  de  la  vive. 

DrasoïK'ar  ,  v.  n.  drn<¡on¿ar.  Ane.  ail.  milil. 
Dragonncr:  se  conduire  en  dragon  ou  comme  ipu 
se  conduisail  dans  les  dragonnades.  ||  Fig.  Dia- 
gonner;  harceler,  importuner. 

Ur<iK<><i<->'<>  •  s.  m.  diaíjout-ro.  Yio\-  Dragonie; . 
genre  d'asiiaiaginées  ou  smiiacees  t\\i\  se  com- 
posent de  piaules  arborescentes  originaires  des 
contrées  chaudes  du  globe. 

l»raK<>iM-lt'.  s.  m.  V.  Dmijnnte. 

ni'a»oi)itc-M.  s.  f.  rí(íi;/o»ií-fc.ví.  Draronile:  pierre 
piecieuse  (|ui  se  tr(  uve  dans  la  léie  du  dragon. 

Ui-asoiitea  ,  s.  f.  di(iij:n-U-a.  Serinnlaire  ;  plan- 
te qui  liait  dans  les  haies  à  l'ombre  .  sur  tout 
dans  le  pavs  iha-.tds.  Ses  feuilles  sont  vulnérai- 
res. Sa  racine  sccbee  à  1  ombre  el  mise  en  pou- 
dre s'emploie  <*"  médecine,  ii  Driujoulea  menor; 
pciiie  serpentaire. 

nrasoiilia.  s.  f   inus.  V.  Vrmj.MHta. 

l>iasonUiio,  lia.  a.lj.  </•  " /or.ii-no.  De  drago.i, 
qui  appailieiii  an  diagon. 

Uiama  ,  s.  m.  dni-iun.  Drame;  action  IbeAtrale 
en  vers  ou  en  prose  .  d  un  genre  mixte  entre  la 
tragédie  et  la  comédie,  sérieuse  par  le  fond, 
siunenl  familière  ou  comique  l'ar  lu  forme,  ad- 
mellant  tons  les  gellre•^  de  pe  sini.ages.  expri- 
mant tontes  le>  -orles  de  senliments  et  en  tous 
les  tons.  Il  Fig.  Drame;  suite,  romplit  alien  d'é- 
venemenls  fâcheux  qui  termine  .irdinaircmrnl 
par  une  catastrophe. 

OraiuMdrn.  s.  f.  dnumi-lH-n.  Dramatujue;  sedil 


DHA 


¿OC  — 


niu 


«II-  lni(  qui   tii-cife'iu'  lu  rüinpusilioii  de  l'itco» 
pour  le  Ihóülii;. 
UrMiiiúlicaiiK-itio,  adv.  ilnima-tiLnufii-té.  iJiu- 

iiiaiii|iH'mc'.'il  ;  il'iiuc  m.inicro  drainalii|uc. 
DruMijiilriilii.  s.  (Il iiinati/i-da.  I)i  aMialn  ide;  en 
iinni  (lu  diaiii.'  .    Iu.>lilr«   à  l'art  dr.iiualique.'  .\c 
se  ilji  i|irt'ii  plai-aiitaiii. 
Ui-jiii>á(iru  ,   cu.    a.lj.  (Iranin-tiLo.  Diamaliijui-;  ' 
qui  aj)p.ti  lii'iii  «u  dramr.  |,  lJruinaiii|up:  qui  cuni-  ! 
piisc  ou    qui  joue    lies  drames  ,   des   pièces  de  ¡ 
lliéâlre.  Il  Fig.  Drautalnpie ,  qui  inléiesse,  qui 
émeut  vivpinenl  le  ■.pecialeur.  ||  s.  m.  Dr.iniali- 
que;  le  fii-ure.  la  fiirnic  drainaliqiie.  ||  iJruniali-  ! 
que;   ce  ijui  d^iis  une  pic.  <•  de  llicAlre.  dans  un 
riril.  lAt  ite  pailiculieien\eiit  léMiolinu. 

Dra;iiiitÍMtH.  s.  m.  dramaiis- tu.  Diamatislc;  ce- 
lui qui  coMipise  des  pièces  de  tliéAlie. 

Uraciiiitizailo.  «la.  pari.  [lass.  du  v.  dramatizar. 
Dianialisé.  c. 

Dramatizar,  V.  H.draniulliar.  Néol.  Dramati- 
ser; iciidredramilicjii".  'íramniizartinaaven- 
tura  ;  dramatiser  une  u\e:ilure  .  y  ajouter  des 
cirions'anres  théâtrales.  ||  Dramatiser  ;  a;.'ir 
d'une  maniere  ihéûtrale  ,  dunner  trop  d'impor- 
tanee  à  une  chose.  ||  v.  n.  Dramatiser;  faire  des 
drames,  composer  des  drames. 

Uraiiiat  Kai'Me,  v.  pron.  dramatizar-sé.  Se  dra- 
mûtiser;  être  dramatisé. 

Ui-aniadir^iu,  s.  f.  dramalourg-hia.  Lillér.  Dra- 
inât ur;;ie  ;  science  des  ré^'les  (|ui  doivent  prési- 
der à  la  composition  d'une  pièce  de  théâtre  et  à 
sa  mise  en  scène.  i 

Dramatiiruicaiiicnte  .  alv.  dramnlDurij-hika- 
uirn-tr.  Diamaliirgiqucment  ;  d'une  manière 
(lramnturi:iqiie. 

Oi-:imatiiE-;$iro.  ca.  adj.  dramatnunj-htiu,.  Dra- ' 
maiurfiique;  qui  appartient  à  la  diamafurjíie.       ! 

Ilraiiiiitiirsi.sia  .  s.  m.  ilramnlourg-ltista.  Dra- 
inaliir;;isie.-   panijan  du  diame. 

Uraniiiliir:;».  S.  m.  drnmntmtr-qo.  Dramaturge;  ; 
auteur  de  dianns  ;  celui  ,  celle  dont  les  compo-  1 
sitions  ihéùtrales  sont  (¡-un  genre  mixte  et  tien- 
net  de  la  lra;:édie  et  de  la  comédie.  ; 

l»raiii<>iiir4iiia.  s.  f.  draoomani-a.  Dramomanic;  | 
nianii"  de  faire  des  drames.  i 

Wi-finiómtiiio  .  na.  s.  dramo-mnnn.  Dramomann;  i 
celui,  celle  qui  a  la  ma. lie  de  faire  des  diames- 

Dinpai-iialdiu,  s.  f.  drnpnrnnl-did.  Bot.  Drapar.  i 
naUlie;   genre   de   conf<'i vacécs  qui  a  pour  Ivjie 
la  dra|)arnaldie  étendue,  segitale  des  eaux  dou- 
ces, à  .Mascaraigne  et  à  1-île  de  France.  I 

Urapero  .  s.  m.  iiius,  drapé-rn.  Drapier  ;  mer-  I 
chand  de  draps.  On  dit  aujour  dhui  comercian-  \ 
te  de  lutños.  |  Oriiith.  Drapier;  nom  vulgaire  du  i 
mariiii-pécheur.  I 

Drtipoiiüio.  s.  m.  drap^ti-sso.  Entom.  Drapétise; 
genre  de  dipièies.  do.t  le  tvpe  est  la  drapélise 
grêle  .  mouche  de  très-pelitè  taille  cl  très-agile.  I 

Oraiii-to,  s.  m.  drapó-tn.  Bot.  Dra  été  ;  genre  de  ; 
daiilniaiévs.  forme  pour  un  arbrisseau  qui  croît  ! 
dans  les  terres  mageilaniques.  | 

B>ra|>i<'7.ia,  s  f.  drapi^'-zia.  Bol.  Drapiézie;  genre 
(le  melaïuacees.  fondé  pour  une  plante  h  rbacee 
qui  croît  a  Jav  a. 

Mra.so  s.  m.  da-ss».  Atraehn.  Drasse;  genre  d'à-  ' 
raneides,  qui  a  pour  type  le  dresse  brillant,  in-  : 
secte  industrieux  qui  se  renferme  dans  des  cel-  ' 
Iules  formées  de  soie  trcs-blanche.  sous  les  "ier- 


res, dans  les  cavités  des  mur«. 
Draitt<'ru,  s.  m.  dras-téro.  Eiitom.  nra-.lcre;  ge»- 
re  de  coléoptères  peulameres  ,  ayant  pour  tvp» 
le  drastere  liimaculé,  qui  se  trouve  dans  le  midi 
de  la  Iraiiie. 

DrNNiico.  ra.  adj.  drns-tiko.  Méd.  Drastique; 
qui  a;:ii  avec  force,  qui  est  doué  d'une  vi(deiite 
aelivilc.  (|ui   m  iiitre  une  grande  puissance. 

Urataiitci-u  .  s.  m  dralaa-téro.  Bot.  Dialanthe- 
rc  ;  gpiiie  de  scrofulariicécs  ,  fonde  pour  une 
plante  anuelle  de  la  Senega'nbie. 

Draultur,  s.  m.  '/r«or</yri/t.  (".omm.  Drawiiack;  es- 
pèce de  pri.iie  a  l'expoitalion  de  produits  natio- 
naux fabriqii  s  a*ec  d>s  matières  venues  de  l'é- 
Iraiiijer  et  frappées  u  l'-ur  entrée  d'un  droit  df 
doua.e  ,  la  |ui'lle  prune  consiste  dans  la  resti- 
tution des  d:oiis  (icrçus  a  lenirée, 

Droffpa.  s.  f.  dréi/Ma.  Bol  Dre^ée  ;  genre  d'as- 
clepiadacees,  ne  renfermant  qu'un  sous-arbris- 
seau volubilc  du  Ca|),  a  Heurs  petites,  d'un  brun- 
marron. 

Dreito.  s.  m.  inus.  V.  Derecho. 

Drcliña,  S.  f.  dréli-gna.  Ichthyol.  Dreligne;  pois- 
son de  ir;er . 

Uromoterio,  S.  m.  driimoté-rio.  Mamm.  Drémo- 
Ihérion  ;  genre  de  mammifères  fossiles  ,  fondé 
pour  un  ruminant  très-voisin  des  duvrolains, 
dépourvu  de  bois  et  dont  on  a  trouve  les  débris 
dans  le  département  de   l'Allier. 

Difiirt.  s.  m.  dré-no.  Oniih.  Drenne;  nom  com- 
mun d'une  r>pèce  de  merle. 

Drcpaiio.  s.  m.  dré-pano.  Entom.  Drépane;  gen- 
re de  coléoptères  pentaméres  qui  habitent  l'A- 
mérique. 

Drrpnniclia.  S.  f.  drépani~dia.  Entom.  Drépani- 
die:  genre  de  c(déoptères  pentaméres.  (lui  a  pour 
type  la  drepanidie  davipede  ,  insecte  du  Biésil. 

Drepaiiiwin.  s.  m.  d  épani-sio.  Ornitli  Drépanis^ 
nom  s(  ieiitiíi-iue  de  l'hirondelle  de  rivage. 

Drcpatiorarpiu,  s.  f.  drtpanokar-pia.  But.  Dré- 
panocaipe:  genre  de  papilionacées  fond  pour 
des  arl>ris>eaux  indigènes  de  l'Amérique  tropi- 
cale. 

nrcpaiióciTi).  S.  m.  drépano-zéro.  Entom.  Drc- 
panoière,  genre  de  coléoptères  laniellirornes. 
dont  les  e^pi-ces  sont  ori^iinaires  du  Cap. 

Drcpanónio.  s.  m.  drépano^lo.  Bol.  Drépano- 
phyllc;  líente  de  iis»idcnlées .  fondé  sur  une 
1res- belle  piousse  qui  croît  par  touffes  au  pied 
des  arbres,  a  Bourbon,  aux  .ùitilles,  etc. 

Dropanófiíro,  adj.  aot.  drépano-foro.  Drépano- 
phore;  (¡;!i  est  armé  de  faux. 

Drepaiióptc:-:»,  S.  m.  drepanop-lériz.  Entom. 
/)repanoptérix  ;  genre  de  név  roplères  myrmé- 
léonit  Ils  .  Il  •  compienant  qu'une  espèce,  l'hé- 
méiobite  phaléiiode. 

Di'epaitÓMtniíiu  .  s.  m  dn^parêos-tomo.  Conchyl. 
Drépanosioine  .  genre  de  gastéropodes  pulmo- 
nes ,  qui  a  pour  type  le  diepanostomc  nautili- 
forme.  (letite  coquille  assez  commune  dans  l'Eu- 
rope méridionale. 

Di'fvcr.  s.  m.  dré-vérr.  Métall.  Dréver  ;  monnaie 
de  billón  de  Prusse,  qui  vaut  environ  cinq  cen- 
times de  France. 

Drcz.-ii'.  v.  a.  iiius.  V.  .aderezar,  aparejar. 

Dríada  o  driade,  S.  m.  dri-ada.  Myth.  Dryade; 
nom  par  lequel  on  désigne  des  divinités  boca- 
jj'ères  ou  nymphes  des  forêts,  qui  n'étaient  pas 


Í)R|  —  -207  —  DI'.I 

iimnoilelU-s  .   inni-;   qui  monrüieiil  avec  l'arbre     Urimoiiln,  «.  T.  drimn-nia.  Bol.  Drynii.iiie;  ¡çrurr 
nuqut'l    elles   ólaii-iil   alliuhées.  ;i  I5<)>. /^ivade  ;         de   ficsiiéiiiuéps,    renfermant    des   «ous-iuhris- 
{çenrc  de  losa.ees  rciirermanl   des  soiis-iiil)ris-         seaux  ;.'riin|ianls  sur  les  .irlues  en  ramiiaiil  sur 
seuux  qui  croissent   sur  les  montHgnes  les  (¡lus         terre  dans  |- Amérique  tropicale. 
élcNiMS  de  l'Kurope.  de  1-Asie  et  de  l'Amérniue.     ni  imoMtoiiio.   s.    m.   drimos-tomn.   Riitoni.   Dri- 

ui-iaduiiio.  s.  C.  driadnn-lo.  lift-   Dryadauiln- :         niastome  ;  -.'enre  de  eoléopiere-  ¡¡eni.iincres.  qui 
îienre  de  rosaeées  C'iubli  sur   une   petite   plante         a  pour    type    un    iiü-eclc   originaire   de    Sierra- 
herbacée  eu  lorme  de  «a  on  loulïu,  t\\ii  croit  sur         Leone, 
la  crèie  des   \lp("<  allaïques.  liiim»,  s.  f.  f/ri-na.  Rutom.  /^ryne  :    ^'enre  d'hy- 

itrlàdcuH,  Í..  f.  pi.  dria-déass.  B"t.  Dryadées;  ménopléies.  renfermant  des  insectes  iiidigines. 
l-une  des  grandes  divisions  de  la  fauullc  des  Orinua,  s.  f.  f/ri;i»i-i/a.  Ornitli.  !)rin;jue  ;  un  des 
rnsacécs.  noms  >ul^'aires  de  la  fau\ellc. 

Ui'indt'o.  di-a,  adj.  dria-déo.  Uol.  ürjadó;  qui  Uriiio.  s.  m.  f/i  i-)io.  Eipel.  Drynin,  ammndytc; 
ressemble  à  une  dryade.  sorte  de  serpent  Irés-Mnimeux. 

Ui-iuiidro  ,  s.  m.  dii(tn-dio.  Bot.  Dryandre;  UriulialHiiopHo  ,  s.  m.  driulmliniop-sn.  Bol. 
genre  de  protéacécs  formé  your  un  arbre  du  Dryobalanops;  iienre  de  dipii-niarpées  .  (^labli 
Japon.  sur  drvobiilanops  animiiinjnc.  arbre  de  1-îlc  de 

Ui-if,  s.  m.  Airhim.  Wriffe;  préjaration   alcbimi-        Sumatra,  qui  fournil  un  camiilire  Irci-csiimé. 
que  d'»Mi  composé  variable  et  à  laquelle  on  al-     i>riocti>iio.  s.  m.  drinii-ti'no.  Knii;m.  Drv(,cicne  ; 
tribuait    de     grandes    propriétés    euralives    et        ¡¡enre  de  coléoptères,  qui  a  pour  type  le  drxoc- 
alcxitèves.  téue  caligineux  du  Brésil. 

nriliiii,  s.  f.  drii-na.  Erpct.  /Jryine;  genre  de  Di-Iufilax,  s.  \n.  driofl-lahs.  Erpet.  Dryopbilax; 
couleuvres  dont  le  museuu  est  terminé  par  un  ^  genre  dophidiens  qui  appartient  au\côuleu>res 
peti'.  a¡)pendice  grcle  el  pointu.  i      du  groupe  des  coroni-lles. 

Driitn  ,  s.  f.  drii-ta.  Miner.  i)ryite;  bois  de  l»riólll<>.  s.  m.  (ino-/i/o  Eütom.  Dryophile;genre 
cliènc    pétrifié.  !       de  coléoptères  pontamèrcs  ,  fondé  sur   le  dryo- 

■rll,  s.  m.  Mamm.  Drill  ;  grand  singe  d'Afrique,  :  phile  anobioïde.  pili  lu-ecte  Imuvé  dans  les 
qui  se  dislingue  du  mandrill  par  sa  tète  entière-  environs  de  Sauniur.  ||  Bot.  /Jryopbilc;  genre  de 
nient  noire.  ||  Auric.  Drill;  inslrumenl  qui  sert  .  petits  cbiimpignons  gastéiomycètcs,  qui  crcis- 
à  l:i  fus  de  cbarruc  et  de  semoir.  sent  sur  le  (  liéne  boréal 

Urllo.  s.  m.  (. M-io.  Entom.  /Jrilel  genre  de  ce-    nrioftntUlo.  sn\\.  drinftu-rido   Entom,    Dryopli 
léoptères  pentamères,  ayant  pour  type  le  drile         tburidi' ;  (jui  ressemble  ;ï  un  dryophihore. 
blond   doré,   qui   se   trouve   aux  environs   de     uriortôrUioM.s.  m.  pi.  drùifio-ridnss.   Entoiu. 
Paris.  Dryophtborides;  famille  d'insectes    qui  a   pour 

BriloNirnn  ,   s.  m.  dit/osi/bnn.  Bol.  Drilosiphon  ;         type  le  genre  dry(q)hlh(ire. 

genre  d'oscillatoriées  créé  pour  une  algue  zoos-  nriúrtoro,  s.  m.  drinf-toro.  Enlnni.  nrvophtho- 
permée  qui  croît  sur  les  mousses  près  de'  re  ;  genre  de  coléoptères  lètraméres  qui  a  pour 
Trieste.  ,      type  le  dryopbihore  lymexylon  .  petit  iuscctequi 

Driniiirla,  s.  f.  drimn-ria.  Bot.  Drymaire  :  genre  ,       se  trouve  dans  toute  l'Europe  à    l'extrémité   des 
de  caryuphyllées  ,  formé  pour  des  plantes  an-  !      brandies  sèches  des  arbres  séculaires, 
nuelles  ou  perennes,   grêles,  à  fleurs  blanches,     nrl«ml/.n,   s.    f.  drinmi-rn.  Entom.    Dryomyze: 
qui    croissent  dans  l'Asie  el  dans  l^ Amérique  j      genre  de  diptères,  formé    pour  des   muscides. 
tropicale.  |      qui  vivent  particulièrement  dans  le  bois,  et    qui 

Drlnirya,  S.  f.  dr'imé-ia.  Entom.  Dayméic:  genre        déposent   leurs  (fufs  sur  les  ordures,  les  fruits 
de  diptères,  qui    a  pour  type  le  daymeie  obs- i      gAtés.  les  champignons  pourris. 
cure,  que  l'on  trouve  sur  les  fleurs  du  lierre.  Di-iopivo,  s.  m.  driop-sa.  Entom.  Dryopse;  genre 

DrliiilH,s.  f.  dri-mia.  Bot.  Drymie;  genre  de  |  de  coléoptères  pentamères,  qui  a  pour  type  le 
liliacées  renf  rmanl  de  petites  plantes  bulbor- ¡  dermestc  à  oreille,  petit  insecte  gris,  de  forme 
fères  du  t^ap  de  Bonne-Es|)éraoce.  oblongue. 

Drliiiifniflw,  s.  f.  (/rMin7n/;-/ti(i.  !\léd.  /Jriniypha-  Drl|»«'ia.  s.  m.  dripé-la.  Bot.  Drypèle;  genre 
gie;  usage  habituel  d-aliments  fortement  épi-  !  deupborbiacées  .  formé  pour  un  aibre  ou  un  ar- 
ides, j       bris>eiiu  des  .Vnlilles,  dont  le  fruit  est  un  drupe 

DrimiruKw,  S   m.  drimi-ftiíjo.  Méd.  Drimyphage;  j      monidoculaire   et   nioiiosperme. 

qui  consomme  beamoup  d'épices.  i  nripid«>nN.  s.  f.  pi.  dripidin.ss.  ])>■{.    Drvpidécs: 

DriiiiiM,  s.  f.  dii-tniss.  Bol.  /iiymis  ou  drymis;  !  tribu  de  plantesijui  a  pour  type  le  genre  drypis. 
genre  de  magnoliacées  lenlermant  des  arbres  Wi-iiude»,  doii.  adj.  (/ri>i-(/éô.  Bol.  Drypidé;qui 
ou  des  arbrisseaux  qui    croissent   en  .\meriqiie.         ress(  nible  à  une  drypis. 

•riiiilMprriiio,  S.  m.  di  iinis]n'r-mo.  Bol.  ¡)n-  Uripin.  s.  f.  i/ri-/>i.v5.  Bol.  Drypis  ;  genre  dccarvo- 
mysperme;  genre  de  da|ilinacees  fondé  pour  un  pbyllées,  forme  sor  la  drypis  épineuse,  péren- 
arbie  des  grandes  Indes.  j      ne, très-rigide,  luisante  ,  gazunnante,  du  Midi  de 

Drimoda,   s.   f.   <liimo'da.  Bol.  Dryniode  ;  genre  1       rEuro|te. 

d'orchidacées  formé  pour  une  petite  idante  epi-  '  Drfpta,  s.  m.  i/n/)-fa.  Enlom.  Drvple:  genre  de 
pliyte  de  l'Inde.  j       coléoptères  pentamères,  ayant  pour  type  ledryp- 

Drliiioriira,  s.  f.  drimo-filéa.  Bol.  Drymophi-  '  le  niai  ^;iiiée  .  insecte  d'nti  bleu  verdàtre,  quise 
lees;  génie  de  palmées  ini-rmcs.  I       prend    quelquefois  aux  en\iroiis  de    Taris  dans 

DfimóUlo,  s.  m.  di  inio-fllo.  Ornilh.  Drymopliile;         les  bois  humides  el  maréi  ageux. 

genre  de  passereaux  dentirroslres.  qui  a  |iour  nrlpielliro.  s.  m.  (/n'/ife/i-fro.  Enlom.  Dryplé- 
lypo  le  drymophile  voilé.  lytre;  genre  de  roléopléres    pentamères.  qui    a 


l)!U) 


:>(18 


DR  O 


piiur  type  le  di  yptélytie  de  Cayciine. 
(Di  a¡»(ita»,s.  f.  |>l.  diipli-tass.  Eiiloin.Dryptilcs; 
ueiiie  d'insectes tiiii  a  pour  type  legrenrc  drypte. 
nriptiio.tn.  adj.i/n/jfi-(o.  Enlom.  Dryptitc;  qui 

ressemble  à  une  drypie. 
nriptoeéfalo.  S.  m.  f/»  tp(ozfi-/'f;io.  Entom.  Dryp- 
tocéphale;  genre  d  hémiptères  qui  a   pour   type 
ledrYptoeépliiile  ponciué  dtiRré?il. 
ssriptotliMi.     S.   m.   (Il  iptnihn.  Bol.   Diyptodon; 
i;eiirc  de  mousses  acioiarpes.   qui  ont   le    port 
des  grimmies  et  rüiinenlcí)mme  elles  d'épaisses 
toiilïbsen  eoussinet  sur  les  rochers  et  les   pier- 
res. 
nrii>««î5ctalo,  s.  m.  (Zn'/jfopá-íaío.  Bot.   Drypto- 
pelaie  :  jícnrede  ehizophoraeées,  formé  pour    un 
arbre  ou  un  arbrisseau  du  Népaul. 
nri(n9<>la.  S.   f.    drioud'  il.    E  :lom.   Dryudelle; 
^enre  d'hyménoptères,  fi)' mé  poor  des   insectes 
voisins  des  dimorphes  et  des  dinétes. 
a»rlva. s.  I.  (iri  va.  Mar.  Dérive;    déviation  de   la 
roule  d'un  vaisseau,  causée  par  l'action  du  vent, 
qui  soufl'lc  obliquement  sur  les  voiles. 
E>rlxo,s.  m.  rfrt  -io.Eiilnm.  Dryxo  ,•  genre  de  dip- 
tères, fundé  sur  un  ¡¿;ros  insecte  de  l'île   de  Su- 
matra. 
nriza,  s.  f.  dri'ia.  Mar.  Drisse;  cordage  qui  sert 
à  hisser,  ci  élèvera  sa  placcune voile  ,  une  vergue 
une  llamnic,  un  jiavilUn. 
■trizar,  V.  a.  drizar.  Mar.  Hisser  les  vergues, les 

voiles ,  etc. 
Ilro^a,  s.  f.  dro-çja.  Drogue,  nom  générique    des 
substances  tant  tninerale>qur  ^égétaIes  et  ani- 
males qui  soni  I  nployi'es  dans  la  médecine, dans 
l'industrie  et  dans  lesarts.  ¡  Fig.  y  fam. Drogue; 
chose  fort  mauvaise  en  son  espùce. 
Droginan  .  s.  m    droq-mnii.  Dnigman  ;  nom  don- 
né au\  interprètes  à  Constantinople  el  dans  les 
échelles  (lu  Levant. 
Uros;iii>atia«».  S.  m.  drot;»i/iiJ«-i'o.  Diplom.Drog- 

manal  :  qualité,  fondions  de  lin-yman.  j 

Urogiioriis ,  S.  f.  (/roí/iít-zúí.  Bol.  Droguétie  ;  gen- 
re d'uriicécsétabli  pourquelques plantes  de  l'île 
Maurice. 
UrftgiKM-in,  s.f.  drognéri-a.  Droguerie  ;  nom  gé- 
nérique de  toutes  sortes  de  ilrogues,  commerce 
des  drogues.  |i  Droguerie;  lieu  où  l'on  vend  les 
drogues.  ll  Droguerie  ;  ensemble  dechoses  vaines, 
inutiles  .de  peu  de  valeur. 
8»]-As;aero  ,  s.  m.  (/ro^uíí-ro. Droguiste  ;  celui  qui 
faille  cimmerce  en  gros  des  drogues,  c'est-à- 
dire,  de  substances  minérales,  végétales  el  ani- 
males qu!  s'euiidoienl  dans  les  aliments,  dansla 
médecine  el  dans  les  arts. 
«r»«Ht'te,s.  m,  droquè-té.  Comm.  Droguet; es- 
pèce dètolTe  de  laine  dont  la  trame  est  ordinai- 
rement de  iil  el  de  Coton. 
DrosiK-trrn.s.  m.  droguclé-ro.  Art.  Droguetier; 

frabricanl  de  drogues. 
DrogaiKta,  s.  m.  V.  Droguero.  ||  Fig.   Menteur. 

fourbe  .  trompeur. 
BroiiiPilai ,  s.  m.  iiius,  V.  Dromedario. 
Drou»eaario,s.  m.  (iromi^í/a-ríf».    Zool,   Droma- 
daire ;  nom  d'une  espèce  du  genre  chameau  dont 
lise  distingue  par  son  mu^eau  moins  renflé,  le 
.sommet  de  la  tète   moins   élevé,   son  cou   plus 


d'Amboine.  Il  Fig.  Se  dit  d'un   aniinal  de  laillf 
démesurée.   |  Fig.  Meuble  extrêmement  lourd, 
ditîicile  à  Iransporter. 
Uroinoriu,  S.  m.  iiiiis.  V.  Diomedario. 
Dr»iiila,  s.  t.  dro-mia.  Conchyl.   Droinie;    genre 
de  décapodes  anomoures  ,  ayant   pour  type,   la 
dromie  vulgaire, crusiacé  indolent  qui  se  trouve 
dans  l'Océanel  dans  la   Méditerranée.  ||  Enlom. 
Dromie;  genre  de  coléoptères  penlameres  .forme 
pour  de  jieiiis  insectes  pre-que  tous  euro|)éens. 
que  l'oii  trouve  au  primtemps,  sous  les  écorccs 
et  sous  les  pierres. 
Droiniatio  ,  nn.  adj.  rfromia-no. Conchyl.  Dromi- 

en  :  qui  ressemble  à  une  Dromie. 
nroniian».<«  ,s.  m.  pi.  í/ro»iiVí-Hn.9S. Conchyl. Dro- 
miens;  tribu  de  crustacés,  décapodes  qui  a  pour 
type  le  genre  dromie. 
Drómic<»,  s, m.  rfro-mi/io. Enlom.  Dromique  ¡gen- 
re d'insectes  coléoptères  penlameres. 
Dronio.s.m.  dro-mo.  Ornith.  Drome:  genred'oi- 
seaux  echassiers  cultirosires,  dont  l'unique  es- 
pèce est  le  dogme  ardéole  qui  vit  de  pêche,  sur  le 
littoral  de  la  mer  Rouge,  de  Madagascar   el   du 
Bengale.  ||  Mar.  Drome  ;  a^^seniblagede  plusieurs 
mâts,   vergues  ,  boute-dehors  ,  etc  ;   embarqués 
pour  rechange  el  lié?  ensemble,  que  l'on  lient  à 
flot ,  pour  les  conserver  dansl'eau  de  la  mer.  |( 
Ane.  art.  Mil.  Dromnie  ;  pièce  d'artillerie. 
nrotiiooorópteiia.na.  adj.  dromohoji-tcno.  Zool. 
Dromochoroi»tène,  se  dit  d'un  galinacé  qui   vit 
dans  les  ciiamps. 
Uroniorai'ópti'tio.ti.  s.  m.  drninoknp-ténoss.  Or- 
nith. Dromocuroptènes;  famille  d'oiseaux. 
Droiiiornlto:  s.   in.    droinorni-tn.   Ornith.    Dro- 
mornithe;    nom  générique   des  oiseaux   qui   ne 
sont  a|)tesqu'à  marcher  el  à  courir. 
l>roneai-io.  s.  m.  drnnga-rio.   Drongaire  ;    com- 
mandant d'un  dronge.  On  a  donné  ce   nom  dans 
le  Bas-Empire  à  plusieurs  grands  ofliciers. 
Dronsi*.  s.  m.  drono-hi'.  Ani  q.  Dronge;    agglo- 
mérai ion  de    soldats    germains   ||  Dronge;   sub- 
division des  troupes  des  armées  Bysantines. 
Dronsear,  s.  m.  dmng-héar..  Ornith.  Drongear; 

nom  d'une  espèce  du  genre  drongo. 
Droiiffo.s.  m.  dron-go.  Ornith.  Drongo;  genre  de 
passereaux  denliro*lres,  dont  la   taille  varie  de. 
celle  d'un  merle  à  celle  d'une  alouette,  dont  la 
forme  rappelle  celle  du  corbeau. 
nroiite.  s.  m.  dron-té.  Ornith.  Dronte;  genre  de 
gallinacés  formé  po'ur  un  oiseau  massif,  impro- 
pre au  vol,  appelé  aussi  cygne  à  capuchon,   et 
trouvé  dans  les  îles  Maurices  el    Borbon,   mais 
dont  la  race  parail  être  éteinte  aujourd'hui. 
Dropaeisnio,  S.  m.    dropazis-mo.  Anat  et    Méd. 

Dépi'ation,  arrachement  des  poils. 
Dropacista.  s.  m.  dropnzis-ta.   Antig.    Grec,  el 
Rom.  Dropaciste;  esclave  chargé  d'épder  ou  de 
faire  tomber  les  poils  au  moyen  d'un  onguent 
appelé  dropax. 
Di'opax.  s.   m.  dropnkss.   Antiq.  grec,   el  rom. 

Dropax;  onguent  épilatoire. 
Dropo,  s.  in.  dro-pé.  fam.  Homme  vil,  méprisable 

par  sa  conduite  et  ses  defants. 
Drópico,  ca.  adj.  dró-piko.  Hist.  Dropique;  nom 


d'une  des  dix  tribus  perses, 
court  el  sa  bosse  unique  arrondie.  H  Enlom.  Dro-  Drof«era,  s  f.  drosss-ra.  Bol.  Drosère;  genre  for- 
inadaire;  nom  d'une  espèce  de  papillon.  ||  Ichl-  |  iné  pour  des  plantes  basses  et  très-délicates  qui 
hyol.  Dromadaire;  nom  d'un   poisson  des   mers       croissent  dans  les  lieux  marécageux  de  l'hémis- 


l)«ü 


—  209  — 


DUA 


plit-rc  auairal,  el  qui  sdiU  rcchiíiclu'cs  dans  les 
jardiiiá,  qui .)  |ti)ur  lype  le  j^cnrc  «Iidsltc. 

OruNci-áccaN,  s.  1.  pl.  drosséra-zéass.  Bol-  Prn- 
séracées;  famille  de  plaiilcs  qui  a  pour  lype  le 
l^eiire  dros»!ic. 

nroNcrúceo,  ce»,  adj.  drosséra-zco.  HdI.  Drosé- 
racé.qui  ressemble  á  une  drosére. 

ni-(»<«oiaetrin,s.  f.  drosomntrl-n.  í'hys.  Drosoini^- 
lrie;arldc  mesurer,  «lévaluer  la  (juanlilé  de 
rdsée. 

UruMonictriiro,  ca.  adj.  ili  (isomó-lri  o.  Drosumé- 
lri(iuc;  qui  foiieerne  le  drosomélre  ou  la  droso - 
mélric. 

uroMúiiictro,  s.  m.  drosso-métro.  iMiys.  DrosD- 
melrc;  inslrumeiU  de  physique,  propre  à  mesu- 
rer la  (luaiililé  de  rosée  qui  se  forme  chaque 
jour. 

Uru.sóniu,  s.  f.  drosso- l¡l(i.  Eiitom.  Urosophile; 
genre  d-insecles  diptères,  ayant  pour  type  la 
mouehc  du  vinaigre.  Ces  luuscides  qui  sonl 
blanches  el  qui  marchent  avec  lenteur,  recher- 
chent les  li(juides  et  les  substances   fermentées. 

UroituUlu,  s.  f.  drossofi'la.  Bol.  Drosophylle; 
genre  de  drosétacces  formé  pour  un  petit  sous- 
arbrisseau  à  fleurs  d'un  jaune  pùle,  irés-gran- 
des  et  disposées  en  coryinbe. 

Di'ostartc,  s.  m.  dross'ir-té.  Drossarl;  lilrc  d-un 
acien  oflicier  de  justice  en  liollaiide  el  dans 
quelques  parties  de  l'Allemagne, 

DriicL'il»,  s.  f.  drouí¿ill-a.  Bot.  Drucelle;  variété 
de  pèche. 

Druiilu,  s.  m.  droui-da,  Hist.  Druide;  ministre 
delà  religion  chez  les  anciens  (iaulois  ou  Celles. 
Les  druides  croyaient  à  l'immortalité  de  l'àme 
et  la  métempsycose.  Dans  les  grandes  calimités 
ils  immolaient  des  victimes  humaines. 

nriiitlu,s.  f.  droui-da.  Entoai.  Druide;  genre 
d'hyménoptères  dont  le  type  est  la  druide  pa- 
roiceps  d'Angleterre. 

Uriiitlico,  ca.  adj.  droui-diho.  Druidicjuc;  qui  a 
rapport  aux  druides. 

DrulilUa,  s.  f.  diouidi-ss^t.  Druidesse;  magi- 
cienne et  prophétcsse  affiliée  à  l'ordredes  drui- 
des,mais  sansen  partager  les  prérogatives.  Pres- 
que toujours  les  druidesses  se  vouaient  à  une 
virginité  perpétuelle.  Quelquefois  elles  asislai- 
cnl  à  des  sacrifices  nocturnes  toutes  nues,  le 
corps  teint  de  noir  ,  les  cheveux  en  désor  - 
dre,  etc.  La  plupart  habilaient  des  lieux  sauva- 
ges. Le  pouvair  des  druidesses  dura  plus  long- 
temps que  (  elui  des  druides.  On  les  voit  encore 
sous  les  rois  de  la  deuxième  race,  exercer  un 
graïul   empire  sur  les  (Iaulois  et  sur  les  Francs. 

Uriii«llMiiii>.  s.  m.  drouitUs-mo.  Druidismc;  le 
culte  <lruidi()uc,  la  religion  druidi(iue. 

l»rulilÍ!Ka<lo.  |).  pas.  de  dntidizar.  iiruidisc,  e. 

Uriiiiiixnr,  v.  n.  drouidizar.  Wruidiser;  parler 
crimme  un  druide,  comme  un  sage. 

UriinKariaiio,  lia.  s.  droun(iaria-u(.>.  Sec(.relig. 
/irungarien;  nom  (|ue  l'on  donna  aux  maniché- 
ens \ers  le  Xli  siècle. 

l(rii|táceaN,  s.  f.  fal.  drupa-ii-ass.  lîot.  Wrupa- 
ièes;  tribu  dans  la  grande  famille  des  rosacées, 
conlenant  tous  les  genres  diuit  le  fruit  et  dru- 
pe, tels(\ue  la  prune,  la  cerise,  etc. 

Wriipáceo,  cea.  adj.  (/ro«/»a-7.('0.  Bot.  Drupacè; 
qui  est  de  la  nature  du  drupe,  qui  res-^emldc  :\ 
un  drupe 

TOMO    V. 


Drupai'ia,  s.  f.  draiipa-ria.  Bot  Diupaire;  genr«' 
de   champignons. 

Driipatro,  s.  m.  f/ro«;)fi-fro.  Bot  .Drupalre;  frraud 
arbre  de-»  forêts  de  la  Cochinchine. 

Ilriipeolado,  da.  adj.  droupé'da-do.  Bot.  F)ru- 
péolè;   qui  a  la  ressemblance  d-un  petit  drupe. 

Uriipoolo,  ^.  m.  dr'iiipcü-l>¡.  Bol.  Drupéole;  petit 
diupe. 

Drupifcrc»,  va.  adj.  droupi-firn.  Bot .  Drupifi^re; 
qui  porte  des  drupes. 

Itriapo,  s.  m.  dri)u-p').  Bot.  Drupe;  genre  de  fruit 
charnu  (jui  renferme  un  noyan.  Ce  noyau  peut 
contenir  une  ou  plusieurs  graines,  être  â  une  on 
¡)lusieurs  iogi  •i.  Lorsque  plusieurs  noyaux  dis- 
lincls  ou  nucules  existent  dans  un  péricarpe 
charnu,  le  fruit  porte  le  nom  spécial  de  nucu- 
laine.  La  pèche,  la  prune,  la  cerise,  sont  des 
exemples  du  drupe 

OriiMa,  s.  f.  dron-ssn.  Miner.  Druse;  .sorte  d'in- 
crustation formée  à  ia  surface  d'un  minéral  par 
une  multitude  de  cristaux,  d'une  autre  nature, 
implantés  et  fortement  serrés  les  uns  contre  les 
autres.  ||  Bot.  Druse;  genre  d'ombellifére.s,  for- 
mé pour  une  petite  plante  délicate  qui  croît  dans 
les  fissures  des  roches  humides,  à  l'ile  de  Téné- 
rilIV. 

Urt't.sico,  ca.  adj.  drou-ssiko.  Miner.  Drusique; 
qui  res  .enible  a  une  glande,  qui  a  la  forme  d'u- 
ne Druse,  d'un  rognon. 

Di'u.sirui-mc,  adj.  drovssifor-iné.  Miner.  Drusi- 
forine;  qui  a  la  forme  d'une   druse. 

lUfiiNilo,  s.  m.  dronssi-lu.  Enlom.  Drusillc,  genre 
de  lépidoptères,  de  la  famille  des  diurnes,  origi- 
naire de  Java. 

Dru-so,  Si»,  adj.  drou-ssu.  Géog.  Druse;  nom  d'un 
peuple  du  mont  liban;  les  Druscs  sonl  célèbres 
par  l'austérité  de  leurs  mœurs,  leur  hospitalité, 
leur  fidélité  invariable  à  leur  parole  et  leur  ja- 
lousie pour  leurs  femmes.  Ils  prétendent  des- 
cendre des  Français  cl  professent  une  religion 
mélange  d'Islanisme  et  Chislianismc,  leur  po- 
pulation est  d'environ  200.000  hommes. 

Mua,  s.  f.  dou-a.  inus.  Espèce  de  service  person- 
nel, corvée. 

Uiialiaiisa,  s.  f.  douaban-ga.  Bot.  Duabanga: 
genre  de  plantes  lythrariées.  établi  pour  un 
grand  arbre  des  Indes,  à  fleurs  blanches. 

Dual,  s.  m.  di>Ha\.  (iramm.  Duel;  nombre  qui, 
dans  les  déclinaisons  elles  conjugaisons  des 
langues  grecque,  sanscrite,  hébraïque,  lapnnai- 
se,  jiolonaise,  etc.,  sert  à  désigner  deux  person- 
nes, deux  choses.  Kn  hébreu,  le  duel  n'existe 
que  dans  les  noms  substantifs,  et  s'emploie  pres- 
que toujours  pour  les  choses  qui  sont  nature- 
llement doubles,  comme  les  pieds,  les  mains, 
les  oreilles ,  etc. 

Daaii.snin,  s.  m.  (/«n/(s-»io.  rhil.  Dualisme;  ca- 
ractère de  tout  système  philosophique  ou  cos- 
mogoiii(|ue  (jui  admet  deux  principes,  la  matière 
el  l'esprit,  en  accordant  une  cerlnine  égalité  aux 
deux  ordres  de  choses,  on  en  les  supposant  coé- 
ternels.  ||  Dualisme  ;  doctrine  qui  admet  dans 
1'uiiím'is  deuv  piiiici|ies  actifs,  le  génie  du  bien 
et  celui  du  mal,  eu  Iule  perpétuelle  l'un  avec 
l'autre. 

ulj.  d<)ualis-l<t     l'hil;    Dualiste;    qui 
iluali-^me;  quia  le  carácter»;  du  dua- 


DualiMta. 

admet  li- 
li sine. 


1» 


DUC 


•l\u 


DUD 


llunliMln,  s.  m.  <¡<i\\<tlit-íii.  SctI.  rcliK  />u,ili-lc; 
iioin  siiiis  lc(|iicl  iiii  tlc^ifiiKM'ii  vt'n<''i'l.  '"»-•  ••'lu 
quisoiilipiiiiciil  (ju'il  vatlans  le  ihuihIimIciix  pnii- 
ripc>  l'icriM-ls  cl  iHM  i-ssîiirt'S.  SNiioinnio  Av  Mii- 
iiit  ln'cii. 

liiiiiliN<lrw.  ou.  iidj  (/oK/i/M-fi/.o.  iMiiL  /)ualisli- 
(|iii  :  i|iii!i  i:i|i|>(iil  nii  tluali>ini';  tnii  n  le  cariic- 
ti'i  I-  (lu  (Inalisiiu'. 

Uiinii,  s.  in.  ilntian.  l.illcr.  />iiaM;  pot-iin-  «Icsnn- 
riciis  l)nr»l(*s  ({'Itiqiii's,  fii  vers,  tliml  la  iiiuiatidii 
élail  iiilf rr(iiu|ui('  par  un  ^ranil  ni>nU)ri'  d-f|>is(>- 
dt'5  on  (l'anüslrii|ilii's. 

Uni»,  s.  m.  duitbl.  Krpcl.  Dub;  cspi'ic  de  Ic/anl 
<l"Aliit|np. 

Hiihn.  s.  r.  (hm-hii.  Mur,  clôluif  en  lene. 

liiililfdiiil  .  s.  t'.  ilmibiéddd.  Inn>.  Douic  V. 
Duihi. 

Oiirtlo,  l>ln.  odj.  dvii-bio.  l'rat.  CIuim-  iliinl  on 
tlonlc. 

Uiibiliihle,  adj.    iniis.  V.  hudalilr. 

Dubituclon,  s.  r.  ilotiliitdzidti.  Hlit'i.  I)nl)itati(in: 
dDUlo  que  iVint  l'oraU'ui,  puni  alliT  un-devanl 
des  objerlions  qu'on  poniiail  Ini   iairc. 

Unbltntl  vainoiito,  ad  v.(/oi( /)(('((  (ra//)('n-/^.Npol. 
I)ubilali\on\(Mil,-  dMn\c  nianicif  dnltilaliNc;  en 
doutant. 

Dubitativo,  vu.  ndj.  doubilali-vo.  Duliilatir,  qui 
sert  à  px|irinu'r  li'  donli". 

UMbo.<«n.  s.  f.  iloulio-ssa.  Hol.  Dubosic;  {îenre  di- 
scrofnlariócs  í^labli  pour  un  arbuste  de  la  Nou- 
velle-Hollande. 

Duc,  s.  m.  m.    inus.  V.  Duque. 

Ducado,  s.  m.  douha-do.  Melron.  Ducal;  mon- 
naie imaginaire,  par  laquelle  on  eompte  enco- 
re dans  quelques  provinces  d'Kspafine  et  qin 
équivaut  à  11  rnu\  de  veillon.  |  Ducat;  i)elile 
monnaie  d'or  réelle  et  de  cünipte,  dont  les  di- 
verses espèces  ,  trés-m\illiplicée>;  sont  depuis 
longtemps  en  circulation  dans  une  grande  par- 
tie de  l'Europe.  Le  ducal  de  Prusse  vaut  il  IV. 
77  c.;  celui  de  Saxe  11  IV.  Sfi;  celui  de  Hollan- 
de il  fr.  93  c;  celui  de  Kubeck  12  fr.;  celui  de 
Pologne  11  fr.  90  c;  celui  d'Autritlie  11  tV.  8(>.; 
celui  de  Francfort  et  de  Hambourg  11  fr.  Hi\  c; 
celui  de  Danemank  9  fr.  'i7  c;  celui  tic  Suéde 
11  fr.  70  c.;  celui  de  BAIe  10  fr.  72  c.;  etc.  11  y  a 
aussi  des  ducats  d'agent.  Le  dulat  d'argent  du 
duché  de  Parme  vaut  5  fr.  18  c;  celui  de  Naples 
4  fr.  39  c,  celui  de  Palerme  3  fr.  '2.^  c.  celui  de 
Venise  4  fr.  18  c,  celui  de  Dalmatie  3  fr.  83  c. 
Il  Duché,  élal  souverain  ou  fief  de  dignité,  à 
la  possession,  duquel  est  attaclie  le  titre  de 
Duc.  Il  n'y  a  plus  de  duchés  en  France.  ||  Duca- 
ton,  monnaie  d'argent  qui  a  cours  dans  plu- 
sieurs pays  d'Allemagne. 

Ducado-marquciiindo  ,  s.  m.  douka-do  mar- 
késsa-do.  Hist.  Duché-marquisat;  seigneurie, 
principauté  d'un  duc-marquis, 
Ducado-pnrindo  .  S.  m.  douka-da  paria-dn. 
Feod.  Duché- pairie,  domaine  que  le  roi  avait 
érigé  en  y  ajoutant  la  pairie. 
WuruI,  adj.    doutai.    Ducal ,  qui  appartient   au 

Duc. 
Ducenario  ,     ria    ó     Duceutui-io .      l'iu.     adj. 
douzéna-yio  douzénta   riu.  Ducenairc  on  Ducen- 
laire.  de  deux  cents,  qui  compte  pardeux-cents. 

Dl:r>cM«trlo  ó  Ducentai-lo,  s.  m.  Ducentaire  ou 
Ducenaire;   un  des  juges   auquels  élait   confiée 


la  dccÎMuii  des  aiV.iucs  peu  iinporlanlc-..  ;,  .\ii( . 
art.   inilit.   /iiicenairc    on    /Aicentaire;   ilnf  de 
deux    cents    soldais  à  pied    on    d'un    manipule, 
an  temps  du  i'.as-Kmpire. 
imieifiiKtM,    luM.    adj.  jil.  inns.    V.  Dusfii-ulus. 
Iliiril,    s.  m.  \.  i'.siiiln. 
Uiirir.\.   a.    iims.  (/((u:(i .    Mener,   gnidei,   eon 

duire. 
Uiirtii.  ndj.   ihiiik-til.  Didacl,  Ductile;    <)ui  peni 

•'lie  liallu,   lire,  allonge   sans    se  rompre. 
Diilrlilidail,  s.    Í.  ilniiktiliddd.  Didacl.  Duclililé; 
qiialilc  doiii  jouissenl  ceitains  corp»  cl  nolable- 
niciil    les  inclaiix.  de  ^'élendic   cl    de  ?.'allongei 
sonóle    mai  Icaii,  on  laminoir  d  a    la   liliere.  el 
qui  ne  leprcniienl  ni  in>laiilaiieinent  m  a  la  lon- 
gue,  la  forme  (|n'ils  a> aient  aupara>aiil,   ce  en 
quoi   ils  se  distingneni  des  corps    élasli(|nes. 
l»iic'lliiii(>tiMi,  s.  m.  d(iuklili-inclvi).  Didacl.  Duc- 
lilinièlrc;    marteau  pour  évaluer  la  diiclilile  des 
iiiclaiiv. 
UiirtiliroNiro,  tru.  adj.  dinikliliros-l ro. On\i[\\ 

Du(  tiliruslre;  qui  a  le  bec   allongé. 
Dtii-to-runrbO(i  lliirtu-rouqiiio.  adj.  et  S.  (/ou  - 
-tn  konl-rliit.    \nat.   Duclo-concliien;  se   dit  d" 
un   des  muscles  de  l'oreille  externe. 
Ductor,  s.  m.  duu'.tor.  C.hir.  C.onducteur;  iiistrn 
nient   de  chirurgie  emplové  autrefois    pour  la 
taille. 
Diietri'/,,  s.   f.  inus.  dou[itriz.  Conduclrice;   celle 

qui  conduit. 
Durulo,   s.  m.  dou-koulu.    Ornilli.  Ducule;    nom 
I       d'une  variété  du  genre  pigeon, 
Diicliu.  s.  f.  dout-rhfi.  Kaie  de  conteur  dans  une 
étoffe.  V.  /,/.sta.  ||  Portion  d'un  pré.  d'un  champ 
en  ligne  droite,  que  fauchent  deux,  trois  ou  qua- 
tre fanrhours  à  la  file.  ||  Médec.  Douche;  opéra- 
tion qui   consisie  à  faire  tomber  sur   une  partie 
du    corps,  dans  un  but   de  traitement,  el  d'une 
certaine   lianteur,    une    colonne  d'eau    plus  ou 
moins  volumineuse,  chaude  ou  froide,  jiure  on 
;       tenant   en  dissolution  des  substances  de  diver- 
se   nalure,  comme  les  eaux   minérales  nature- 
I       Iles    on   artilicielles,     ordinairement     contenue 
i      dans  un  réservoir  assez  élevé  pour  lui   donner 
¡       une   certaine  impulsion,  el  conduite   par  un  tii- 
I      yau  d'un  diamètre  variableà  l'extrémité  duquel 
I      sont  des  ajutages  de  diverses  forinesqui  délcrmi- 
¡      nent  le  \olume  du  liquide  et  lui  donnent  la  di- 
j      rection  voulue. 

;  Ducho,  obu.  adj.  dout-cho.  Accoutumé,  habitue. 
I        II  Adroit,  habile. 

;  Duda,  S.  f.  dou'da.  Doute,  incertitude,  irrésolu- 
j  lion:  élal  d'un  esprit  incertain,  irrésolu,  qui  ne 
sait  S'il  doit  donner  ou  refuser  son  adhésion  a 
un  jugement  con(;uou  énoncé,  et  qui  reste  sus 
pendu  pour  ainsi  dire  à  l'égard  ce  jugement, 
enlre  l'affirmation  el  la  négation.  ||  Doute;  irré- 
solution sur  ce  qu'on  doit  faire.  \\  Doute;  crain- 
te ,  aprehensión.  ||  Doute;  soupçon,  conjecture. 
Il  Doute;  scru|uile,  sur  un  cas  de  conscience 
I  Phil.  Duild  filosófica  ó  melódica',  doute  phi- 
losophique ou  meiliodif¡ue:  disposición  de  l'es- 
prit par  laquelle  il  ne  reçoit  pour  vrai  que  ce 
qui  est  évidemment  prouvé.  |  Eslar  en  duda; 
être  en  doute,  douter,  j  Estar  una  cosa  en  duda; 
être  douteux,  incertain,  j  Poner  duda;  mettre 
ou  révoquer  en  doule.  i|  Quedar  en  duda:  de- 
meurer en  doule.  |  Quedar  en  duda;   demeurer 


DUE 


—  211  — 


DUE 


ilans  le  doiilc,  rester  douleur.  |  (Juudnr  Imlu- 
lin  en />/«;  siilisislPi,  n'èlri-  |»üs  levé,  résolu,  en 
parlant  d'un  doute,  dMinodiflicullé.  (  Sacar,  sa- 
lir (¡p  la  diiiln;  tirer,  sorlii  de  d)nte.  ||  Sin  du- 
da;  sans   doute  ,   assurément. 

MiKlablr,  alj.  dmida-blè.  Douteux,  prohlémati- 
<|u  0,  incerlair!. 

l»ii<l:tilu.  p.  pas.  de  dudar.  Douté. 

UiiUainin.  s.  ni.  dndaï-mo.  Bot.  Dudaiin;  laniilie 
de  cucurbilacées,  qu'on  a  cru  être  la  trulli-  ou  li- 
sa le  p. 

itiiiliiniiciilo,  s.  m.  ¡nus.  V.  Dada. 

DiiilMiixa,  s.  f.  dnudan-ta.  inus.  Doute.  V.  Duda. 
Il  Duhit.iíion  ;  ligure  de  rhétorique.  V.  Dubi- 
lalion. 

Uiidnr.  V.  a.  doudar.  Douter;  être  dans  le  doute, 
dans  l'incerlilude.  dans  Pirrésolutinn.  ||  Diuter; 
on  matière  reli^ticuso,  n'avoir  point  de  foi.  || 
Douter;  en  parlant  des  personnes,  avoir  de  ladé- 
liancc.  11  inus.  Craindre;  ne  pas  oser.  K  inus.  V. 
¡tcliusar.  Il  iVo  lia n  que  dudar;  il  n'y  a  point  de 
doute;  ("est  une  cliose  incontestable. 

niKlilla,  s.  r.  dim.  de  duda. 

UiKloMutiieiitc.  adv.  doudossainén-té.  Doutense- 
menl,  avec  doute. 

lliiilOMÎMitiio,  iai:t.  adj.  sup.  de  ¡ludosn. 

l>ii(lo.<io,  sa.  adj.  dnudo-s.to.  Incertain  irrésolu, 
indécis,  qui  doute.  ||  Douteux;  imerlain  dunt  il 
y  a  lieu  de  douter.  |  Douteux;  amhisii,  étiuivo- 
que.  Il  V\'^.  Douteux;  incertain  peu  clair.  Il  iMmif- 
da  dudosa;  pièce  de  monnaie  douteuse;  \»ièce 
qu"on  peut  soupçonner  d-èlre  lausse.  soit  sous  le 
rapport  de  la  nialière.  soit  s  uis  le  rapport  de  la 
l'ahricalion.  ||  (¡lamm.  \()mhrc  dudoso;  nom  dou- 
teux; ceux  dont  le  jîenre  n'est  pas  bien  determi- 
né. (]ue,  ¡lar  ciins'iiiient.  les  uns  meltent  au 
masculin,  et  d'autres  au  l'eminiii. 

Ikiiccho,  clia.  adj.  inus.  V.  Ducho. 

Uiioia,  s.  L  dou'-la.  D>uve;  p;'tile  planche   do- | 
léc  qui  forme  le  corps  îles  ouvia^îcs  de  tonnelle-  i 
ne.  Duelas  reclus   ó  de  cuerpo:  doux  es  droites  ' 
ou  de  corps;    celles  qui  par    leur   dimmension.  ' 
délermini'nt  la  capacité  de  la  pièce.  |j  lîot.  Veque-  i 
ña  ]i   grandi'  duela;   petite  et»  }i;rande   douve; 
noms  vulgaires  de  deux  espèces  de  renoncules  vc- 
ucneuscs  qui  croissent  dans  les  marais.  H  lleim. 
Douve;  nom  vulgaire  d'une  espèce  de    ver  plnl.  I 
assez  semblable  à  un  planaire  el  que  l'on  trou  m-  | 
dans  le  foie  cl  la  véssicule  biliaire  des  mammi- 
fères domestiques   el  de    l'h'>mme  lui-même.  |1 
Fort.    Diunelte    d'un    fossé,  i,  Dt/pia   dr   lapon 
douve  de  bondon;  celle  au  milieu  de  laquelle  est 
uiénagé  le  trou   de    la  bonde.  ||  Kcu  valant  deux 
reaux  et  vingl-d.^ux  maravedís  et  demi.. 
Wiiclaso.  s.  m.  V.  Dola,jp, 

niielÎHta,  s.    m.    douclis-la.  Duelliste  ;  celui  qui 

se  bat  en  duel  ,  ipii  se  pique  de  savoir  toutes  les 

lois  du  duel.  Il  Duelliste;  se  dit  en  particulier  de 

celui  qui  se  plail  à  se  baltre  en   duel  et  qui   en 

cherche  les   occasions.  ||  Hargneux  ;   querelleur; 

qui   se  pique   cl  se  fâche  de  tout  . 

l»iif>l».   s.  m.  iloiii-lo.   Duel;   combat   singulier; 

combat  d'homme  à  homme,  à  l'cpce.   au  pisio- 

lel  ,  etc.;  avec  certaines  formalités  établies  par 

l'usage.  Il  Ane.   législ.    Duel;  combat    singulier 

admis  autrefois   comme    preuve  juridique  dans 

les  queslimis  douteuses.  |  Deuil  ;  grande  Iristes- 

'ic.  bjugne  douleur,  afilicliou  pn-fonde.  ||  Douil- 


le cortège  des  parents,    des  aini>  «lui    assistent 
aux  funérailles,  aux  obsèques  (h-  (|ueb|u'un.  | 
inus.  V.    Pundonor  empeño    de  honor.  \  Hacer 
duelo  de  aU¡uaa  cosa;  se  ressentir,  se  plaindn- 
d'une  injure,  j  Hacer  el  duelo,  mener  le  deuil. 

I  .S'i/i  (Ímrío;  abondamment  ;  sans  borne,  sans 
mesure.  ||  Duelos,  pi.;  peines,  chagrins;  dou- 
leurs, calamités.  |  Duelos  i¡  quebrantos;  mel> 
fait  avec  les  membres  brisés  el  les  pieds  des 
moulons,  chèvres,  brebis,  etc. ,  qui  mouraient, 
soit  de  maladie,  soit  par  accident  ,  pendant  la 
semaine,  qu'on  mangeait  le  samedi,  dans  la 
Manche ,  en  Kspagne,  tandis  que  dans  la  Cas- 
tille  on  était  dans  l'obligation  de  garder  le  pré- 
cepte de  vigilf.  Honoil  \1V  abolit  cet  u-age  en 
17Í8.  Il  .Vo  lloraré  yo  sus  duelos ,  se  dit  de  quel- 
qu'un (jui  a  beaucop  de  malheurs  ,  beaucoup  de 
revers  à  essuyer.  |1  Pápenle  duelos;  fam.  Se  dil 
pour  marquer  I'  indifférence  égoiste  de  qucl- 
quu'un  pour  les  maux  d'autrui  ,  au  lieu  de  les 
soulager  (selon  Peñalver  et  l'Académie.)  Ta- 
boada  donne  la  détinition  suivante:  sorlc  d'ini- 
précalioii  par  laquelle  on  souhaite  a  quelqu'un 
toute  sorte  de  maux,  il  Hetahlo  de  duelos  ;  pop. 
Se  dit  du  tableau,  delà  peinture  exagérée  que 
quelqu'un  fait  de  ses  peines. 

l»iicña»  ,  S.  f.  düué-ña.  Don,  présent.  V.  Dun, 
dàiliva, 

nii(>iitlc>.  s.  m.  douéndé.  Kspril  follet,  lutin,  dé- 
mon familier,  farfadet.  ||  Roh.  Uonde ,  patrouil- 
le. V.  Honda.  |  V.  Restaño.  \\  Parecer  un  duen- 
de, andar  romo  un  duende  ;  faire  des  actes  d'ap- 
parition, se  présenter  sans  qu'on  s'y  allende.  || 
Tener  duende  ;  sa  ail  pour  marquer  que  quel- 
qu'un a  dans  l'esprit  une  idée  qui  le  tracasse,  il 
.Uoneda  de  duende;  petite  monnaie  qui  ,  à  cau- 
se de  la  facilité  avec  laquelle  on  la  dépense. 
semble  se  fondre  entre  les  mains. 

ItiioiiiSceillo  .  s.  m.  dim.  de  Duende. 

niioiidcria,  s.  f.  douémléri-a.  exercice,  occupa- 
tion .  acte  d'un  esprit  follet. 

Duendo,  «la.  adj.  (/oi/i^/if/o.  Domestique ,  prive: 
surtout  en  parlant  des  pigeons  de  colombier. 

Dut>ña  ,  s.  f.  douéijna.  Maîtresse  propiépié- 
taire  :  celle  qui  possède  un  droit  sur  quel- 
que chose.  ||  Duègne;   maitresse  d'une    maison. 

II  Inus.  Duègne  ;  lillequi  a  perdu  sa  virginité.  | 
Duéjíne;   gouvernante;   matrone  à  <iui  esl  con 
liée  la  surveillance  des  femmes  d'un  logis.  Dans 
les  grandes  maisons  .  placée   près  d'une  jeune 
épouse,  ou  d'une  jeune   filíela  duègne  exer- 
ce sur  elles  l'autorité  dune  mere  .  réglant  leurs 
devoirs,  dirigeant   leurs  actions,  et  les  mesu- 
rant aux  règles  de  la  bien-éance  et   île  I  honnê- 
teté. Il  Dueña  de  honor;  linegnc  d'honneur,  da- 
mes du  palais diargecs  d'accmnpagner  la  reine, 
el  formanl  sa    société  obligée.  ||  Dueña  de  me 
ífírf.í  íocrt.í  ;  duègne  de  seconde  clase. 

liiiriia.tn,  s.  f,  augm.  de  iluéña.  Vieille  <luegnc. 

»iieño,  s.  m.    doué-tjno.  Maître,  seigneur  .  pro- 
priétaire, celui  qui  possède.   Maître;  celui  qui  a 
des  sujets  .    des  scrvileiirs  .    des    domestique., 
dc^  ouvrier-- ,  de  escl.ues  ,  supérieur  qui  corn 
mande  de  droit  ou  de  force.  ||  Dueño  ilel  rolar 
ru  .  del  rartijo  del  nr/)nmandijo  ;   celui  qui  n  la 
haute  main  dans  i|ueique  chose    ||  Hacerse  dw 
ño  lie  alijuna  fusa  ;  s'appropin  quelque  i  hose. 
s'en  rendre  maître.  !|  .Vo  ser  dueño  d''  bavri   al 


Dur. 


—   21-2  — 


DLL 


Huna  cosa;  ii'ôlrc  pas  en   libi-ilc  de  laire  (ini-l- 
que  chose. 

Duppoa,  s.  f.  (linié-péa.  IJot.  Uuui'iX'O  .  ^ciirc  de 
ciucifi^ros ,  t'tiilili  pi'iir  une  plante  ;i  li^c  lor- 
luousi'  el  à  llcnrs  roses,  dans  le  nord  de  l'Inde. 

Uiicrna  ,  s.  f.  anc.  </oHi'r-fui.  lluilie  ,i  jietrir. 

Uu<>rii»,  s.  ni.  Jmtér-no.  Deux  t'ciiille^  de  papiers 
imprimi^'es  mises  l'une  dans  l'aulre. 

niieto,  s.  m.  iloné-to.  Mus.  Duo,  duetto  ;  mor- 
ceau de  musi(|ue  pour  deux  voix  ou  deux  ins- 
trumcnls. 

liiifreHnia ,  s.  T.  donfiés-nia  Uot.  Dul'resnie; 
genre  de  valérianées,  élabli  pour  une  pelive 
piaule  herbacée  originaire  de  l'erse,  à  fleurs  lr(^s 
petites,  rcujíeñlres. 

Wuriirea  ,  s.  1.  doufoiiré-a.  Bot.  Dufurée;  ;;enre 
de  lichens  exotiques  caraclórisí'-s  par  un  thalle 
frucliculeux  ,  à  conche  médullaire. 

Dufurido,  du.  ad.  doufonri-do.  Zool.  Dufouride: 
qui  ressemble  à  une  dul'ourie. 

DuriirldoM,  s.  m.  pi.  duufotiri-dus. Zoo\.  Dufou- 
ridesj  section  de  diptères  qui  a  pour  type  le 
genre  dufourie. 

Dufrn ,  s.  lu.  duu-fro.  Dufre  ;  Coquillage  indé- 
terminé de  la  mer  Rouge. 

Dneiiecin,  s.  f*  dmignù-iia.  Bot.  Uuguésie;  gen- 
re d'amonacécs,  établi  pour  un  arbre  du  Brésil 
á  feuilles  alternes  el  laniéolées. 

Bugol,  s.  m.  í/í)ií(;o/.  Dougol  ;  nom  que  les  habi- 
tants de  l'Auraucana  donnent  ;i  leurs  sorciers. 

Dugon^o,  s.  m.  di(<jo7i-(]o.  Mamm.  Dugong;  gen- 
re de  mammifères  de  l'ordre  des  cétacés,  type 
de  la  deuxième  famille  des  Siréniens,  dans  la 
série  des  bipèdes.  11  a  quehiuc  analogie  avec  les 
lamantins,  et  paraît  faire  le  passage  naturel  des 
cétacées  herbivores,  aux  cétacécs  piscivores. 
On  le  trouve  dans  les  mers  de  la  Malaisie,  du 
Nord,  ne  l'Australie,  et  dans  la  mer  Rouge.  Les 
Malais  regardent  la  chair  do  cet  animal  comme 
délicieuse  et  la  réservent  pour  la  tahle  des  prin- 
ces. 

Diiliia,s.  {.doui-na.  Géog.  Divina;  grande  pro- 
vince, et  rivière  de  Woscovie. 

Dnla,  s.  f.  dou'la.  Tropeau  de  gros  bétail  appar- 
tenant à  différents  particuliers  ,  que  mène  paî- 
tre un  homire  payé  par  la  communauté,  j  Vele 
á  ladttln;  va-t-en  au  diable,  j  Cttando  d  lobo 
dà  en  la  dula,  gvay  de  (¡xiien  no  tiene  mas  que 
una,  souris  qui  n'a  qu'un  trou  est  bientôt 
prise. 

Dnlbcndo,  s-  m.  doulbén-do.  Comni.  Dulbcnd; 
mousseline  qui  se  fabrique  à  Constantinople. 

Uiilcamarn  ,  s.  f.  dtdiania-ra.  Rot.  D(»ucc-omè- 
re  ;  plante  du  genre  nouvelle ,  dont  les  tiges  sont 
sarmentcuses,  colorées  en  gris  vcrdàtre,  s'cn- 
laçant  autour  des  végétaux  qui  les  avoisinent. 
ce  qui  fait  surnommer  cette  plante  bourreau 
des  arbres.  Depuis  les  racines  jusqu'à  l'origine 
des  rameaux  de  l'année,  toutes  les  part  les  lig- 
neuses et  recouvertes  de  l'écorce  produisent, 
lorsqu'on  les  met  dans  la  bouche,  et  à  mesure 
que  la  salive  les  humecte,  une  saveur  d'abord 
sucrée  et  bientôt  amère,  si  on  mâche;  mais  peu 
de  tems  après,  elle  se  dissipe  el  est  remplacée 
par  une  nouvelle  saveur  sucrée  analogue  à  celle 
de  la  réglisse. 
Diilenuiai-ina,  s.  f.  dulkamuri-na.  Chim.  Dul- 
camarine;  substance  particulière  qu'on  dit  se 


triiu\er  dans  la  douce-amére. 

«iilci'.adj.  doiil-y.é.  Doux  5  dont  la  saveur  est 
agréable  iiii  goût  ||  ^I^umî  t/iWcea;  eaux  douces: 
celles  des  (leuves,  des  étangs,  des  fontaines,  par 
opposition  aux  eaux  de  la  mer  qui  sont  salées.  ¡ 
l'ig.  jîffiriNi'ro  de  a<pia  dulce;  homme  qui  a 
navigué  seniciiHiit  sur  les  ri\ièresel  peu  sur 
mer.  |  l'ig.  Mnlico  de  uíjua  dulce  ;  médecin 
d'eau  douce  ;  médecin  qui  ne  prescrit  que  des 
remedes  faibles,  ineliicaces;  ou  quien  prescrit 
fort  peu.  Il  Doux;  qui  esl  oposé  à  aigre,  pi- 
(|uant,  A|ire,  salé,  amer.  || />oux  ;  qui  a  une 
odeur  sua\e,  (|ui  est  agréable  au  loucher.  || 
Doux:  qui  n'a  rien  de  brusque.  H  Doux  ;  qui 
émeut,  llatle  agréablement  l'espril,le  cceur, 
l'imagination.  I|  Doux;  humain,  bon,  affable.  || 
Doux;  tiaiiquille,  calme.  (¡Doux;  ()ui  indique, 
«]ui  exprime,  qui  respire  la  douceur.  ||  Lit.  /i«- 
lilo  dvhc;  style  doux;  facile,  lim|)i(le,  gra- 
cieux. Il  l'einl.  Doux;  on  dit  d'un  iieinlre  qu'il 
a  un  pinceau  doux,  une  louche  douce,  lorsque 
sa  louche  est  une  ,  mielleuse  et  délicate.  ||  Doux; 
se  dit  des  métaux  qui  sont  malléables,  ducti- 
les, non  cassants. 

DhBcp,  s.  m.  doul-ié.  Confiture,  sucrerie,  bom- 
bons. Il  Douceur;  qualité  de  ce  qui  est  doux.  V. 
Dulzor,  dulzura.  \\  Dulce  de  idatillii  ;  compolc. 
Il  Dulce  lie  ahnihar;  confitures  li(juides. 

Uulcecilto,  Elln.  Ko,  Ita.  adj.  dim,  de  Dulce. 

Hiileediiinl»!  c,  s.  f.  iiius;  Douceur.  V.  Dulzura. 

Oulci-mvU' -  s.  m.  duulié-tuélé.  Ancien  instru- 
ment de  musique. 

Wiilccnicitte ,  adv.  douhémén-té.  Doucement; 
a\  ce  douceur,  aiinablement. 

Diilceiita,  s.  f.  íZo?(/zen-ía.  Horlic.  Doulcenta; 
variété  de  pomme  à  cidre,  grosse,  blanche  et 
rouge,  douce  et  succulente. 

«ttIccKn ,  s.  f.  doulié  za.  Inus.  Douceur.  V.  Dul- 
ziiva. 

Dulcido,  S.  m.  douhi-do.  Douce;  opération  par 
laquelle  on  prépare  les  glaces  à  recevoir  le  poli; 
état  d'une  ¡.'.lace  ainsi  préparée. 

Bisiciîoro.  ra.  adj.  doulzi-féro.  Dulcifère;  qui 
jiorle  la  douceiir  avec  soi. 

Dulriiioacion,  s.  {. donlzi (i-Uaiion.  Ch\m.  Dul- 
cilication  ;  action  de  dulcifier,de  rendre  doux 
des  corps  naluiellcment  acres,  amers,  fades, 
etc.  On  duKilie  un  certain  nombre  de  liquides 
Acres,  en  les  mèlanl  avec  d'autre  moins  causti- 
ques. Cest  ainsi  (¡ne  l*on  opère  la  dulcification 
des  acides  minéraux,  au  moyen  de  l'alcool. 

Diilcifcoado,  part.  pass.  de  dulcificar.  Dulcifié,  e. 

ISiilcirieaiitc,  adv,  dotd/.ifi-Lan-té.  Dulcifiant. 

niilcifionr,  v.  a,  doulcifiknr.  Duicilier,  édulco- 
rer.  ||  Adoucir,  rendre  doux- 

Dulcifioaise.  V.  prou.  f/oM/ci/i  ar-sé.  Se  dulci- 
fier,  être  dulcifié. 

Diiloinea,  S.  f'  douhiné-a.  Dulcinée;  dame  des 
pensées  de  Don  Ouichotle.  Il  Fam.  iron.  et  par 
allusion  ;  bonne  amie,  maîtresse. 

Du!cini»<(n.  S.  m.  dvuiiinis-ta.  llist.  relis;.  Dul- 
cinisle;  membre  d'une  secte  chrétienne  fondée 
parDulcin ,  qui  annonçait  que  la  loi  du  Saint- 
Esprit  commençait  avec  lui,  en  1307,  que  cette 
loi  toute  damour  el  de  charité,  ordonnait  aux  fi- 
dèles de  mcti'e  tout  en  commun,  même  les  fem- 
mes, et  que  la  secte  des  dulcinisU'S  héritait  du 
pouvoir  de  l'Lglise  Romaine, 


DUM 


213  — 


DUO 


Dulclño  ,   s.   m.  doidii-ono.    Geog.    Doulcigno; 

ville  cl  port  de  mer  en  Dalmatic. 
Dulslsamcntc,  adv.  sup.  de  Dulcemente. 
Dulcísimo,  ma.  adj.  sup.  de  Dulce. 
Diilcí>4oiio,   n«.    adj.    inus.  doulzi-ssono.  Qu\  a 

un  son  doux  agréable. 
Dulero,  s.  ni.  doulé-rn.  Berger  qui  garde  le  gros 

b(!tail  d'un  village. 
DiilcrMayo,  s.  m.    doulérsuai-n.  Comm.   Duler- 

sais;  sorte  de  mousseline  des  Indes. 
DulIctM,  s.    f.  douillé-ta.   Douilletlej;  viMemcnl 
large,  que  l'on  met  dans  les  temps  froids  par 
dessus  ceux  qu'on  à  dans  la  maison. 
Dulin,  s.  f.  dou-lia.   Hist.    Rel.  Dulie;  il  n'est 
usité  qu'en  pailnnldu  culte  de  Dulie,  le  culte 
que  l'on  rend  aux  Angeset  aux  saints  que  l'i'-gli- 
se  regarde  comme  les  serviteurs  de  Dieu.  |  Inus. 
V.  Servidumbre. 
Diiliano,  i»a.  adj.   donlia-no.  Hist.  Uel.  Dulien; 
membre  d'un  secte  d'Ariens,  fondé  au  IV. e  siè- 
cle par  Dnlius  d-Alexandrie.  '|  On  a   donné  sou- 
vent te  nom  à  tous  les  ariens. 
Duliman  ,  S.  ui.   douliman.  Doliman:  vêtement 
turc,  en  forme  de  soutane,  qui  descend  jusqu'aux 
pieds  et  dont  les  manches  sont  serrées  au  poig- 
net. V.  DuHman. 
Dulif|iiio,  s.  m.  douli-kio.  Bot.  Dulichion;  genre 
de  plantes  cypéracées  établi  pour  une  plante  her- 
bacée originaire  de  l'Améri(Hie  boréale. 
Dulo,  s.  m.  dou-lo.  Ornith.  Dule;  genre  d'oiseaux 

qui  a  pour  type  le  tangara  des  palmiers. 
Dnlonisln,  S.  f.  îZoî'Îoî)  ./-/iiVj.  Bot.  Diilongic:  gen- 
re de  célastrinées.  établi  pour  un  ai  buste  de  la 
Colombie,  la  dulangie  acuminée. 
Dulzaina,  s.  f-  douimi-na.  Sorte  de  barigote. 
Dulzamara,  s.  {.douhama-ra.  Doucc-amère;  vi- 
gne vierge,  vierge  de   .Tudée,  morelle  grimpante 
plante  sudoritique  anodine. 
Dulzarrón,  adj.   doulznrron.   DoutcAtre;  qui  est 

d'une  douceur  fade,  insipide. 
Dulzazu,  za.  adj.  augm.  de  Dulce. 
Dniznn,  adj.  doulzon.  Doucereux;  qui  cherche  à 
plaire  par  une  douceur   affectée  ou  par  des  ga- 
lanteries fades. 
Dulzor,  s.  m.  V.  Dulzura. 
Dulzorado,  part.  pass.  de  Duhorar. 
Dnizorar,  V.  a.  inus.  V.  Dulzurar,  dulcificar:  en- 

dulzar. 
Dulzura,  S.  f.  douliou-ra.  Douceur;  saveur,  qua- 
lité de  ce  qui  est  doux  en  parlant  des  mets,  des 
fruits.  Il  Douceur;  qualité  de  ce  qui  flatte  agréa- 
blement l'ouie  ou   l'odorat.  Il  Douceur;  tempé- 
rature agréable,  douceur  du  climat,  du  temps.  || 
Douceur;  bonté, affabilitédansle  caractère.  ||  Fig. 
Douceur;  considération,  i)récaution,  lenteur. 
Dulzurado ,   part.   pass.    V.   Dulzurer.  Edulco- 
ré, c. 
Dulzurar,  V.  a.  dowizonrar.  ^him.  Edulcorer;  en- 
lever les  sels  que  contient  une  substance. 
DumaNia,  s.  f.  douma-sxia.  Bol.  Duniasie:  genre 

de  plantes  pa|)ilionacées. 
Dumiiariit  ,  f.  f.  doximba-ria.  Bot.  /Jumbarie; 
genre  de  papiiiunacées,  établi  pour  des  plantes 
iicrbarccs  originaires  des  Indes, 
Uumoriiia.  s.  f.  doumvri-Ua.  Entom.  Dumérilie; 
genre  de  coléoptères  pentaméres.  |  Bot.  Dumé- 
rilie:  genre  de  plantes  composées;  établipour  un 
arbuste  du  IVlexKiue. 


Dumirola,  adj.  doutni-hola.   Entom.  Dumicole; 
qui  vit  dans  les  buissons,  dans  les  taillis,  n  5.  f. 
pi.  Dumirolas,  dumicolcs;  groupe  du  genre  sa- 
tyre, dont  toutes  les  espèces  se  reposent  de  pré- 
férence sur  les  buissons. 
Uumoncla.   s.   f.   doumon-7.ia.   Bot.   Damoiilie; 
genre  de  lloridécs  qui  a   pour  type  la  dumentie 
filiforme,  (jui  croît  sous  presque  toutes  les  lati- 
tudes; mais  plus  fréquemment  sous  les  zones  tem- 
pérées. 
Dumorciera.  s.  f.  dounwr7.ié-ra.  Bol.  Dumortiè- 
re;  genre  de  marclianliées;qui  a  pour  type  la  du- 
moitiérc   poilue,  plante  qui  croît  sur  la  terre, 
dans  les  lieux   humides  et  arrosés,  à  Bourbon, 
au  Brésil,  aux  Anlilles.  etc. 
Puna,  s.  f.    dnu-na.   Dune;  amas,  monticule  de 
sable  mobile,  de  romiilles  brisées  qui  s'élevc  le 
long  de  l'Océan,  principalement  sur  les  cote*  de 
France,  d  Ecosse,  et  de  Hollande,  et  dans  la  mé- 
diterranée  sur  les  cotes  d'Egypte.   Les  dunes 
sont  formées  de  sédiments  ou  débris  de   roches 
granitiques  que  la  mer  charrie,  abandonne  sur 
le  rivage,  et  (jui,  à  la   longue,   jiarvenues  à  une 
certaine  hauteur,  s'avancent  dans  les  terres  en 
une   progression  presque  régulière.   Les   dunes 
marchent  lentement,  il  esl  vrai,  maisinvariable- 
ment,  et  couvrent  les  champs  cl  les  habitations 
par  ce  que  le  même  vent  qui  élevé  le  sable  du 
rivage  sur  la  dune,  jette  celui  de  la  dune  au  re- 
vers opposé;  on  estime  à  plus  de  '2'»  mètres  par 
an  le  terrain  qu'elles    gagnent.   Suivant  Cnviei 
celte  marche  est  une  preuve  irrécusable  du  peu 
d'antiquité  de  notre   globe  et  du  court  iiiter\alie 
écoulé  depuis  sa  deriiièie  caïaslroplie,  le  déluge, 
à  laquelle  il  doit  sa  forme  actuelle. 
Dunalio,  s.  m.  douna-Uo.  Bol.  Dunalie:  genre  de 
plantes  solanées,  établi  pour  un   arbuste   de  la 
Nouvelle-Grenade,  le  dunalie  solané. 
DuüancEn.  s.  f.  dounnn-ria.  Bot.  Dunantie;  gen- 
re de  plantes  composées,  herbacées,  originaires 
du  Mexique. 
Dunar,  s.  m.  dounar.  Conchyl.  Dunar:  nom  don- 
né à  une  espèce  de  nérite,  coquille  bivalve  du  Sé- 
négal. ,       , 
Duneta  ,   S.   f.   douné-ia.   Mar.  Dunette;  le   plu< 

haut  étage  de  poupe  d'un  vaisseau. 
Dnn<|U(>r«|u黫,   adj.    dounl.érliéss.   Dunkerquois; 
nature!,  habitant,  originaire  de  Dniikerque;  qui 
appartient  à  cette  ville,  à  ses  habitants. 
Oumplero,  s    m.  ddumplv- ro.  Se(t.  Bel.   Dum- 
pler;  membre  d'une  secte  chrétienne  qui  ne  cro- 
yailni  au  péché  originel,  ni  à  l'enfer. 
Duo.  s.  m.  íí(Mi-o.  ¡Mus.  Duo;  morceau  de  musique 
fait   pour   être  chante  par  deux  voix,  ou  exécuté 
par  deux  instruments.  H  Fig.  et  fnm,Di<of/f  inju- 
rias, de  cumfiliviicutos.  duo  d'injures,  de  com- 
pliments; se   dit  quand  deux  personnes  se  font 
réciproquement  di's  compliments  exagérés,  ou 
se  disent  des  otTcnses  mutuelles. 
Duôltola,  s.  f.  douo-hola.  Metrol.  Duobole:  mon- 
naie d'Èg^pte  iiui  vaul  un  peu  plus  de  huit  cen- 
times de  France.  ,        .  , 
DuoUrcInnil.  ndj    douodeztmal.  Aritli.   Duodeci- 
mal :  tiiii  !-e  compte;  se  divise  en  douze. 
Duoilérlmu,  ma.  adj.    douodé-iivw.    Douzième; 

nonibie  nidinal. 
»u<Ml«-rinio,  adj.  dvuodé- /imo.  Douzièmement  ou 
duodécimo;  c'est  un  mol  latin  que  s'indique  or- 


DIP 


•21V 


Dru 


(liiiiiiicnxiil  |ini  12.-',  on  l'em|)loio  i|uaiKl  on 
l'iiiiincic  mu'sciit' (liihjds  rai)^i'>|inr  primo,  sc- 
(  uiuld.  etc. 
ltii<»ilct'iin|tiiii(iitii'o,ilii.  inij.ilniiiiili'/.tmmpoitii  - 
liHiii-dii,  ICiiloni.  l)ii(>(lccmi|ioiifliié  ;  (lui  est 
iiiiuiiin'  (le  (l(iu/c  |i(iiiits  coloiós. 

l>llOll<><'iiilMl«».llil.  ililj.  (Idtldil   7.lHii-/i</().Ili)l.  Duo- 

(Ictiiiiliilc;  (|ui  ('>!  |i;irl!i^i'  ni  doii/c  parties. 
llii«Ml<M-iii<«>l»iiiailo  .  (lit.  iidj.   tli)ii()ili''/.iiil()hoiil(t- 
(l<>.  |!(i|.  DiiixlcriinlMilc  ;    <]iii  p^l  ili\  isé  en  douzf 

lol.cs. 

ntiiodoriici-iial.adj.  ili>ui)ilé7.itiTnal.M'n\\.-i'.  Dun- 

dcillenial  ;  cpillielo  (iiialilirative    des  ciistaiix  à 

|>ii.smes  «lui  oui  don/c  pans    leiininés   par   Irnis 

!'«(  es. 

»iio<l<'rii|>io.  t>lit.   adj.  iloHixIckou-jito.  Oui    esl 

II"  duiilde  de  douze, 
lliioileiial ,  adj.  (loiiodiiitil.  Duodenal;  du  duo- 
dénum. 
I»iiu<l(>iii(a.  S.  r.  ilnundihii  {(1.  IMéd.  Duodenile; 
inllammali(m  dududdi-num,  ear.K  lériséi-  par  une 
douleur  sourde  et  prulondc  de  l-épi};astre. 
Uiio<l<-iirt.  s.  m.  (louodi-.tio.  Anal.  Duodénum;  le 
premier  des  intestins  ^-rèles,  dont  la  lon^'uenr 
est  de  diinze  travers  de  dois;l.  Il  oe(  iipe  la[)artie 
pridonde  de  l'abdomen;  reçoit  de  l'eslomae  les 
siibslaïues  alimentaires  élaborées  par  ces  orf;a- 
nes,  leur  lait  subir  une  nouvelle  élaboration  t]ui 
consiste  dans  la  pénétration  des  fluides  mn- 
queux,  des  sues  biliaires,  jiancreatiques  et  dans 
la  séparation  de  la  pAle  cbynieusc  en  deux  par- 
lies,  iMine  nutritive,  destinée  à  être  absorbée, 
l'autre  c\crémcnticllc  devant  être  rejelée  au 
dehors. 

»iioerno  ,  na.  aiV].\.  Doiidérimo. 

niioilrama,  s.  m.  doiindru-mn.  \.\[{.  Duodrame; 
pièce  dramatique  oii  il  ne  parait  que  Jeux  inter- 
locuteurs. 

Uiiomo.sinn,  na.  adj.  do>iotné.ssi->w  De  deux 
mois,  qui  a  deux  mois. 

l»iio-.s(ert!al  ,  s.  m.  dono-  síírnal.  Anat.  Duo- 
sterual  ;  seconde  jiiece  du  sternum.  S'emploie 
aussi  comme  adjelif. 

Iliio.ti.  a.«i.  adj.  inus.  V.  Dos. 

Miipa  ,  s.  f.  dou-pa.  I5ob.  Dupe  ;  celui  qui  se  lais- 
se tromper. 

l»(ipcrf>iyo,  s.  m.  doupéréi-io.  Bol.  Duperreye; 
genre  de  plantes  corvulacces,  établi  pour  un  ar- 
buste delà  Nouvelle-Hollande.  I 

nupia,  s.  î.don-pJa  Extraordinaire;  portion  dou-  j 
blc  qu'on  donne  certains  jours  aux  pensionnai-! 
res  d'un  collège.  j 

Uiiplailo,  da.  adi.  Inus.  Doublé.  V.  Duplicado.      ' 

Unitlicacion  ,  S.  f.  doupliUaiion.  (iéom.  Duplica-  ¡ 
lion;  opération  de   géométrie    pour    trouver   un 
cube   double    d'un  autre.  |  Action    de    doubler. 
I  Bol.  V.  Dediiplicacion. 

Uiiplicadniiioiite.  adv.  doitpUhndamén-lé.  Dou- 
blement, au  double,  de  deux  manières. 

Uiipiicailo,  s.  m.  dotiplika-do.  Duplicata;  double 
d'i'n  brevet ,  d'une  dépêche,  d'un  acte,  d'un 
écrit  (lueUonque. 

Uuplieado.da.  part .  pass.  de(/i//)/)Var.  Doublé,  e. 
I  adj.  Nombreux  abondant.  V.  Mucho.  Il  Dupli- 
cado de  u  na  frase,  de  una  palabra.  Imin.  Dou- 
blon. 
Viiplicatliira,  s.  f.  dnupUhadou-ra.   Dupliealu- 
re;  rcnversemenl  d'une  chose  plate  et  mince  sur 


elle  méiin'. 

Uuplirailitr  ,  s.  m.  iloupliliudur.  l'Iivs.  Diipln  a 
teur;  iiisinimenl  deplivsique  propre  a  reuiiii  le>. 
(luaiiliies  liis-laibles  d'électricité. 

Uiiplicar  .  V.  a.  iloujdikar.  Doubler,  redoubler. 
aiij;iiiciiter  un  double,  uiellrc  le  double.  ||  Dire 
ou  laiie  deux  l'ois,  répéter. 

lliiplicalUo  .  \n.  adj.  í/oi//)Í i7î r/(i- ic.  Diilact .  Du 
plicatit;  (¡'.Il  d>)uble.  ipii  (qiére    la  dii|di(  ation. 

Blapilealli»,  m\'\.  ¡¡•¡nplilid- 1 io.  Klitom.  Piiplicati 
le:  (|ui  c>l  I  :i|iiible  de  se  plier  en  travers. 

Cliipliro,  nJj.  ilnu-pU/.f.  Double.  V.  Itolile.  \  On 
donnait  aiiliefrois  ce  nom  aux  maiiastéies  coût- 
poses  de  deux  corps  de  liAiimeiils.  l'un  pour  les 
religieux  et  l'autre  pour  les  religieuses. 

UapItrciKadA  ,  da.  adj.  doupHinU a-dn.  Zool . 
duplicideiité  ;  i)i)i  a  les  dents  doubles  ou  un 
double  rang   de  dents. 

i>iipli<*idad  .  s.  r.  ddupííiidadd.  Didac.    Diiplii  i 
II',  qualité  d'une  cbose  qui  esl  double  cl  (|iii  de 
vrail  être  unique.  H  l-'ig.   Mauvaise  loi  .  habitude 
ou  facuilé  de  se  contrefaire,  de   paraître   aulr'» 
que  l'on  est  en  eliet. 

Uiiplicipciio ,  lia.  adj  doujdiii-pi'no.  iùitom. 
Duplicipeiuie;  qui  a  les  ailes  ¡doyees  dans  le 
sens  de  leii;  largeur.  \¡  s.  m.  pi.  buidiripenos. 
duplicipeniies,  l'ainille  de  l'ordre  des  livinénop- 
tères,  qui  ne  comprend  que  les  deux  genres  guè 
pe  et  masare. 

i»uplo,  pla.adj.  dou-plo.  Double;  <iui  pèse,  vaut. 
coîilici'.t  deux  l'ois. 

Bïnpio,  S.  m.  dnn-plo.  I,e  double,  une  autre  fois 
autant. 

UiiplócuBi».  na.  adj.  doaplo-kono,  Uuplucùnr  ; 
qui  à  le  toi  ni.-  de  deux  cônes  superposés. 

Diipoiiria.  s.  t.  diiupun-iia.  lîot.  Diiponlie;  gen - 
re  de  graminées  ,  établi  pour  une  plante   herba 
eèe  fort  éleguile,  originaire  des  îles  Mel\  ille. 

Diipoiidio,  s.  m.  doupon-dio,  Mélrol.  ant.  Du- 
pondius  ou  duiioniliuin;  poids  de  deux  livres,  ou 
monnaie  valant  deux  as. 

l»iipuÍ!«ia  ,  s.  r.  dnupuui-ssia.  Bot.  Dupuisic  :  gen- 
re d'anacaidiacècs,  établi  pour  un  arbre  de  la 
Sénégambie. 

Duque,  s.  m.  d<>u-ké.  Duc;  souverain,  noble  qui 
possède  un  dm  hé.  ||  Duc;  titre  d'honneur  .après 
celui  de  prince,  exprimant  la  plus  haute  posi- 
tion sociale.  I  Certain  pli  que  les  Espagnols  font 
à  leurs  manies  pour  les  empêcher  de  lomber.  || 
Inus.  V.  Caudillo,  Guia  ,  Capitán  \'\  Vivir  à  lo 
duque;  \i\ie  en  seigneur,  en  grand  seigneur. 

l>uf|ui>rito,  iii.  s.  dim.  de   Duque.    Duquesa.  \\ 
Duc  á  corneilles,'  roturier  qui  se  donne  des  airs 
de  grand  seigüeur. 

I»u(|uc<|uia ,  s.  f.  douké-kia.  Bol.  Dueliécliie; 
genre  de  liliacées  qui  se  rapproche  des  dianelles. 

Uu«|iie-iuarf|iié.«>,  s.  m.  dou-ké  niar^.ëss.  Hist. 
Due-maniuis;  titre  de  celui  qui  réunit  la  quali- 
té de  duc  a  celle  de  marquis. 

Diiqur.'ia,  s.f.  doul.é-ssa.  Duchesse;  femme  d'un 
duc.  femme  qui  possède  un  duché.  ||  Duchesse; 
espère'^de  chaise  longue  qui  a  un  dossier  et  qui 
peut  servir  de  lit  de  repos. 

Wui'a,  s.  f.  i/f)i(-ra.  Durée  ;  espace  de  temps  que 
dure  quelque  chose. 

S>ural»lc  ,  adj.  des '2  geur.  i/oitra-fc/é.  Durable, 
quidoitdurer  longlenijis.  ou  qui  peut  Jurer; 
V.    Dur  ad  cm. 


DUK 


215  — 


Dü\ 


»iii-al»ilí(!ii«l .  '-.    f.   iloiirabilidadd.  Durabililé;  I 

ólal.  (piiiliU'  lie  te  <iui  i'st  dmablf. 

Oiii-alilciuriito.  adv.  dourublémhi-lé.  Durable-  j 
iiKMit  ;  (l-mic  manière  diimble,  susieplible  ilo  ( 
ilurcc.  I 

Ikiiracio»  .  s.  r.  douraiAon.  Durée  ;  (««pare  de  | 
temps  que  dure  une  cliose.  I 

l»iirtt«la,  s.  f.  </ouro-(/a.  inus.  Durée.  V.  Dnra- 
c'um. 

l>iii-a«lo.    i)art.  pass.  de  Durar. 

Oiiradci-aiiioiite,  adv.  douradéramin-ic.  I.oii- 
^¡ueiiieiil  ,  longtemps. 

l»ui-atlfMn,  I-a.  adj.  douradé-ro.  Durable:  de  lon- 
gue durée. 

Uiiradur  ,  ra.  ndj.  inus.  (/otoaf/or.  Durable.  V. 
Diiriidcro. 

Uiiradiira  ,  S.  f.  douradoii-ru.  iuus.  Durée. 

i»iii*auiátei>,  S.  f.  doitr(ima~tfrr.  .\nal.  Dure-mè- 
re; la  plus  extérieure  des  trois  membranes  qui 
enveloppent  le  cerveau  et  la  moelle  spinale  ,  ain- 
si nommée  à  cause  de  sa  dureté. 

liiii-aiiieiitc  ,  adv.  duurainiiii-tv.  Durement;  d'u- 
ne manière  dure,  avec  dureté.  |  Fig.  Durement; 
avec  dureté;  avec  austérité  ,  péniblement. 

Uiiraiidal  .  s.  f.  durdiidnl.  Duranda!  ou  Duraii- 
dart;  épée  de  Roland  le  furieux,  neveu  de  Char- 
lema^nc. 

nai-aiido,  S.  m.  douran-do.  Sorte  de  drap  de 
Castille. 

liiiraiila,  s.  f.  (/onro«-ia.  Bot.  Durante;  genre 
\er\énaeées.  établi  pour  des  arbrisseaux  de  l'A- 
mérique tropicale. 

Murante  ,  prép.  (/on/a«-i«.  Durant  ;  qui  sert  à 
marcjuer  la  durée  ;  pendant. 

niiraiiza  .s.  1".  douran-ia.  inus.  Durée.  V.  Du- 
ración. 

Uiirar,  v.  n.  dourar.  Durer;  continuer  d'être; 
subsister.  |  Inus.  Rester,  demeurer ,  se  mainte- 
nir. Il  Inus.  S'étendre.  ||  Cmno  te  curas  ,  duras; 
comme  on  fait  son  lit,  on  se  couche. 

Hiiratoii,  S'  m.  douratou.  Bob.  (îrand  coup  de 
fouet. 

Vnraziicro,  s.  m.  douramé-ru.  Pêcher  (jui  porte 
la  duracine. 

UiiraxnUo,  illo.  s.  ni.   dim.  de  Durazno. 

niiraxnn,  s.  m.  dourat-no.  Horlie.  Duracine:  es- 
pèce de  pèche  dont  la  chair  est  plus  ferme  que 
celle  des  autres.  ||  I'è(  her  qui  porte  la  duracine, 

Uiirez,  s.  f.  inus.  V.  Dureza. 

Diircxa,  s.  f.  dnuré-za.  Dureté;  ((ualité  de  ce 
qui  est  dur,  fermeté,  solidité,  consistance.il 
Fig.  Dureté  ;  insensibilité  ,  rudesse  ,  inhumani- 
té. Il  Dureté;  «]ualiti'  de  ce  ([ui  est  lourd  .  péni- 
ble à  supporter;  rudesse,  asiièritè  .  ce  qni  rend 
desagréable  aux  sens,  .1  l"àmo.  |i  (".hir.  Durcie; 
tumeur  durcie.  ||  Dessin  et  calligr.  Dureté  de 
crayon,  de  pinceau;  crudité  d(^  tons.  !|  Fi^'. 
Obstination,  persistance,  persévéraiice  dans  une 
opinion.  Il  Dureza  de  estilo  ;  dureté  de  style.  || 
Dureza  de  oido;  dureté  d'oreille,  difliculté  pour 
pour  entendre.  |i  Dureza  de  vientre;  dureté  de 
ventre  ,  constipation. 

ItiifKaiidA,  s.  m.  d(iunjan-di).  V'.nlom.  Durgan- 
t\e  ;  genre  d'hémiptères  qui  a  pour  type  la  dur- 
gande  rouge  ,  insecte  de  l'île  de  .la\a. 

niirlea  ,  s.  f.  dnurié-a.  Hot.  Duriée;  aenre  de  rie- 


ciées,  établi  pour  la  duriée  hélicoiilnllc  .  algue 
du  plus  bi-au  vert  et  dune  extrême  deliiatesse, 
(jui  vient  au  fond  des  lacs  ou  dans  les  marais 
spongieux,  en  Afrique  et  en  Sardaij^ne. 

ItitricaM  ,  s.  f.  pi.  durié-ass.  Bot.  Durjées  ;  sous- 
tiiliu  tlablic  dans  la  tribu  des  riccièes  .  el  qui 
a  pour  type  le  genre  duriée. 

nui-illo  .  s. m.  dim.  de  Duro.  ||  Durel  ,  durtuscu- 
le  ,  un  |)eu  dur. 

Uiirio  ,  s.  m.  dou-rio.  Dot.  Durion;  génie  de  sler- 
ciilacées  établi  pour  un  arbre  de  l'Inde,  dont  les 
fruits  sont  volumineux  el  comestibles. 

Uiii-ioiia,  s.  f.  dourio-na.  Durione  ;  fruit  du  du 
lion. 

Diiriiiduiia .  f^.  \.  dourirntda-na.  inus.  Kpée.  ij 
IJoli.  I.a  justice. 

lliirÎMiiii».  ma.  adj   sup.  de  Duro.    Irès-dur. 

Hiiriso.  s.  m.  duuri-ssu.  \ir\)f{.  Durisse  :  iiuni 
d'une  es|)ec"  du  genre  crotale,  originaire  d'A- 
mérique. 

Uiirivciitro  .  adj.  dnurivén-tro.  Zool.  Duri\en 
tre  ;  qui  a  le  ventre  dur. 

itiirliiii'N,  s.  m.  pi.  dourli-ncss.  Bob.  Ofliriers  de 
police  judiciaire. 

l>iii-iuÍ4Mit('  ,  adj.  et  part.  prés,  de  Dormir.  Dor- 
mant. Il  Los  siete  dunnientes;  les  sept  dormants; 
légende  musulmane.  ||  Durmientes  ;  Mar.  .Ma- 
driers ou  courbes  .«sur  lesquelles  porte  le  bout 
des  baux. 

Uiiro,  ra.  adj.  dou-ro.  Dur;  ferme  ,  sidide  ,  dif- 
ficile à  pènetrei  .  qui  a  de  la  consistance,  qui 
irest  pas  mou  ni  tendre.  ||  Dur;  rude,  irès-se- 
vère  .  insensible  ,  inhumain,  cruel;  offensant. 
Il  Dur;  fâcheux,  afligeant ,  pénible,  difficile  a 
faire  ou  à  supporter.  |  Obstiné,  entêté.  |  Avare, 
dur  à  la  desserre.  |  Dur  .  en  parlan'  du  style,  l, 
Dur  ,  raide  ,  sans  grâce  en  peinture  .  ||  A  duras 
}>enas^  à  duro  ;  à  grand  |teiiie  ,  dinicilement. 
Il  Dar  en  duro  ;  trouver  des  diflitultés.  des  obs- 
tacles dans  l'éxecution  de  queh|ue  chose.  ||  Duro 
de  cocer  y  peor  de  corner;  dur  à  cuire  ,  dur  a 
manger.  H  Hacerse  ó  ser  dura  ahjuna  cosa;  être 
dur  ou  diflicile  à  supporter,  à  croire.  ||  >Vii/«n 
lus  lluras  con  las  maduras;  (]ui  a  les  bénélices 
d'uii  emploi  doit  en  avoir  les  charges. 

Duro,  s.  m.  <louro.  Piastre  ;  piastre  forte,  dou- 
ro  ;  pièce  d'argent  de  la  valeur  de  vingt  reaux, 
fr.  o  »  30-  Il  Duros;  Bob.  Souliers.  ||  Bob.  Coup 
de  fouet  que  donne  le  bourreau. 

Uuruouli,  s.  m.  douroukou-li.  Mamm.  Dourou- 
couli  ;  nom  d'une  espèce  de  sapajou  des  bords 
de   l'Orénogue. 

Uuníiiu,   s.  m.  doussi-nii.  Concbyl.  Doussin  ;   un 

des  noms  vulgaires  de  l'oursin  clianue^ble. 
UuHii\irato,  s.  m.  douhounriru-li).  Diiumviral; 
magistrature  du  diiumvir,   et   la    durée    de  ses 
fonctions. 
UuvUla ,    s.  f.    doinill-a.   Douville;    variété    des 

poires  d'automne. 
l>u\,  s.  m.  dou's.  Doge;  titre  que  portait  à  Veni- 
se el  à  Gênes  le  premier  magistrat  de  la  repu- 
bliiliie.  I.e  diij;»'  df  N  eni-e  nclait  qu'une  vaiiii- 
image  de  ta  luagesle  du  prince,  dont  l'arislo- 
cialie  aNail  retenu  touie  l'aulorile. 
■»u\(>Ma  ,  s.  f.  flou  sè-ssa.  Dogaresse  ou  Dogesse, 
IVnime  du  Doge. 


t:ah 


—  ÎU)  — 


VAW 


E 


K  ,  S.  f.  é-  1Í;  sixii'inc  loltrc  de  l'alphabet  espagnol 
cl  la  scroiulcdes  voyelles.  ||  E  ;  se  prononce  loii- 
joms  en  Kspa^jnol  nininie  noire  <' l'ei  nié.  ||  An- 
ciennenienl  on  cin|)loyail  é  e<in>nic  cunJouLtion 
au  lieu  dey,  mais  aiijonrd  liui  on  ne  s'en 
serl  que  pour  renii>laeer  y,  Inrsiiiie  le  mot  (|ni 
suit  commence  par  i Ou  par  lu:  alin  d'éviter  un 
hiatus  ou  pluUM  pour  empèclier  ((ue  le  cou- 
cours  de  deux  voyelles  homonymes  [ne  rende 
confuse  ou  ne  détruise  l'énoncialion  précise 
de  la  conjonlion.  Ainsi  nour  éviter  celte  caco- 
phonie ou;  écrit.  Juan  ¿  ¡(jiiacio  Jean  el  I};nace: 
padif  é  liijo:  \iére  et  lils.  ||  ("(-¡xMidanl  on  conser- 
ve la  conjonlion  y.  lorsque  le  mol  suivant  com- 
mence par  un  y  suivi  lui  même  d'une  autre  vo- 
yelle, parce  que  dans  crj^ciis  y  rcm|>lil  leslonc- 
iions  de  consonne  el^se  nomme  en  Kspagnol  y 
consonne.  /íí  dinhlo  y  yo  ;  le  diable  et  moi.  ¡i 
E  ;  sur  la  boussole  ainsi  que  sur  les  caries  géo- 
graphiques marque  l'Ksl  ou  l'Orient.  |  H;  dans 
l'impression  el  dans  l'écriture  se  met  |)our7ic- 
relenria  ,  excellence  :  J'Jniitunicia;  éminence.  || 
E;  dans  les  calendriers  éclesinsliques  est  la  cin- 
quième des  sept  lettres  (ju-on  nomme  domi- 
calcs. 

K  ,  particule  initiale  du  ,  latin  e,  de.  Cet  e  ajouteau 
mot  qu'il  sert  à  former  une  idée  d'extraction,  de 
sortie. 

Kn ,  s.  î.  é-a.  Mit.  Ea  ;  nom  d'une  nymphe  qui, 
pour  échapcr  aux  poursuites  du  fleuve  iMiasis, 
implora  le  secours  des  dieux,  et  fut  changée  en 
¡le.  Il  Geog.  ant.  Ea:  ville  et  péninsule  de  laCol- 
chidc,sur  leseóles  de  l'Etrurie. 

Eúcoas ,  s.  f.  pi.  èa-zi-ass.  Eacées  ;  fêtesà  Egine 
en  l'honneur  d'Eaque. 

Kiicldn  ,  adj.  èa-iido.  Mith.  Eacidc  ;  nom  donné 
aux  descendants  de  Bacchus. 

Enco,  s.  m.  èa-ko.  Mith.  Eaque  ;  fils  de  Jupiter 
et  d'Egine. 

Eal  0  Ealo,  s.  m.  Mamm.  Eale  ;  quadrupède 
d'Ethiopie,  probablement  fabuleux,  dont  parle 
Pline. 

F.ainota,  s.  f.  èfl»io-ia.  Ehamote;  nom  que  les 
habitants  d'Otaïti  donnent  à  la  case  où  se  réunis- 
sent leurs  chefs. 

Eánteas,s.  f.  èan-téass.  Mith.  Eantées  ;  fêtes 
instituées  en  l'honneur  d'Ajax  et  de  Telamón, 
qu'on  célébrait  à  Salamine. 

Eántlda,  adj.  y  s.  èaH-ttrfa.  Mith  Eantide;  sur- 
nom de  Minerve.  ||  Eantide  ;  nom  d'une  tribu  de 
l'Attique. 

Eáatltla,  s.  èan-f ida  Mith.  Eantide;  descendant 
d'.\jax. 

Eariua,  s.  f.  èari-na.  Bot.  Earine;  genre  de  plan- 
tes orchidées  de  la  Nouvelle-Hollande. 

Earino,  s.  m.  èari-no.  Entom.  Earin;  genre  d'in- 
secles  hyménoptères  ichneumiens  ,  ayant  pour 


type  le  basus  glorieux. 

Eatonia,  s.  f.  èato-nia.  Bol.  Ealonie;  genre  de 
plantes  graminées  festucacées,  ayant  pour  type 
l'aire  obtuse. 

Ebadiaiio,  na.  adj.  èbndia-no  Ebabien  ;  épitliè- 
le  donnée  à  une  race  d'Arabes,  ou  à  une  dynas- 
tie arabe  autrefois  régnant  en  Es|)agne.  ||  Eba- 
dien  ;  ce  qui  concerne  celte  race  ou  cette  dy- 
nastie. 

Ehalla,  s.  {.  èba-lia.  Conchyl.  Ebalie;  genre  de 
crustacés  décapodes  brachiurcs  ,  ayant  pour  ty- 
pe l'ébalic  pennée. 

EltaiiârraN,  adj.  èbnna-iénss.  Bot.  Ebénacces; 
famille  de  plantes  dycotilédones  ,  monopétalcs 
hipogines,  a\anl  pour  type  le  genre  ébènc. 

Eltanáceo.  coa.  adj.  é  h  a  it  a -zéo.  Hol.  Ebénaeé; 
<iui  ressemble  à  l'èbène. 

Eltaniaiio  ,  iia.  adj.  t^/^a/u'a-Ho.  Ebénin  ;  couleur 
!       d'ébène. 

Kbaiiinrar,  V.  a.  èbanifikar.  Ebéner;  rendre  uni, 
1       poli   comme  l'ébène. 

El>ani««ta,  s.  m.  cbnnis-ta.  Ebéniste;  sorte  de 
:  menuisier  qui  ne  s'occupe  que  de  la  confection 
i  des  meubles  destinés  à  orner  les  appartements, 
etc.  Dans  l'origine,  c'était  le  bois  d'ébène  qui 
qui  servait  exclusivement  à  faire  ces  meubles.de 
là  est  venu  le  nom  (Z't'fceHiiíe  cl  celui  íi'etén/.í- 
terie. 

Ebanistería,  S.  f.  èbanistéri-a.  Cech.  Ebéniste- 
rie;  art  de  plaquer  en  ébène  certains  meubles; 
art  défaire  toute  sorte  de  meubles  soignés  et 
recouverts  d'un  placage  quelconque. 

Ebitnizar ,  V  a.  èhnniiar.  Ebéner;  donner  au 
bois  l'apparence,  la  couleur  de  l'ébène. 

Ebaiiizarse  ,  v.  pron.  èbaniiar-sé.  S'ébéner  ;  re- 
cevoir, prendre  l'apparence  et  la  couleur  de  l'é- 
bène. 

Ébano  ,  s.  m.  è-bano.  Bot.  Ebène  ;  nom  donné  à 
plusieurs  espèces  de  bois^ordinairemcnt  noirs, 
produit  par  divers  arbres,  presque  tous  de  la  fa- 
milUî  des  ébénacées  ,  croissant  en  Amérique, 
en  Afrique,  el  principalement  dans  l'Inde.  i| 
Ebàno  mauricio  ;  ébène  maurice  ;  ébène  noire, 
foncée  ,  compacte  qui  vient  de  l'Inde,  des  îles 
de  France  ,  ou  de  Madagascar.  C'est  la  plus  bel- 
le et  la  nkis  recherchée.  ||  Ebano  neqro  de  Por- 
tugal  ;  éWav  noire  de  Portugal;  ébène  du  Bré- 
sil :  qui  a  laulôl  des  veines  rouges,  tautôl  des 
veines  verdàtres.  ||  Fig.  Ebène;  couleur  d'un 
très-beau  noir. 

Ebaiióxilo ,  s.  m.  êbanok-ilo.  Bol.  Ebanoxyle; 
arbre  qui  croît  dans  la  Cochinchinc  y  produit 
l'ébène,  appartenant  à  la  monoécie  triandre  de 
Linnée. 

Ebermeyero,  s.  {.  èbérméïé-ro.  Bot.  Ebermeyer; 
sortie  accidentelle  des  viscères,  relâchementgé- 
neraldes  parois  de  l'abdomen. 


KBU  —  217  —  ECD 

Ebrnas,  s.  m.  èbétiouii.  Bot.  Ebénit-r  ;  nom  vul-         dfs  cartilages. 

gaired'niic  espèie  du  genro  plaqucminier.  Khiirnu  ,  s.  m.  inus.  V.  Marfil, 

Ehrto,  s.  m.  èbé-to.   Méd.   Ebct;  sensibilité  ei-     ■'>ui>r(;tt  ,  s.  (,èkaér-Qn.  Mvih.  Mécarr^ne,  dées- 

cessivp  dcsdPiits.  ¡      si' fille  de  Horée   qui.  incisos  sceurs,  apporti 

Ebionltn  .  s.  m.  èhioni-tn.  W\si.  F.bionito;    nom        le  prcniier  >acnlice  des  hypt-rboréfiis  a  Apollou 

donné  aux  premiers  thiétii-ns  dont  la  pauvreté  i      de    Délos.  ¡|  Uccaerque  ,    surnom    de    Vénus  ci 

él.iit  provcibiale.  Ces  sectaires,  se!')ii  Fpiiiha-        Ilétalc. 

ne,  eurent  pour  chef  un  Juil'  nomiiié  El-ion  ,  qui     Kcaliptroo,  tn-n.  adj.  èhnUp-tréo.  Bol.  Ecaljp. 

vivait  dans  le  premier  siècle  de  l'cre  chrétienne,         Iré;  qui  est  privé  de  coiffe, 

et   prélendail  que    le  Cliri^l    ne  de  Joseph  et  de     Eralipdorarpu ,    s.   m.    èluitiptrohnr-pn.   ent. 

la  vierpe  Maiie  a»ait  éteadopté  de  D  eupour  son         Ecalyptrui  ¡npe  :   plante   dont    lefiuit  n'est  par 

fils  à  |-â;:P<l''  puberté  et  permettaient  la  plurali-        couvert  de  (oiffe. 

té  des  femmes.  Ecanti!» ,  S.  f.  é\i(tn-ti.%s.  Méd.  Ecanlhis;  excrois- 

Ebiártea,  adj.  èbra'-téa.   Bot,  Ebracté  ;  plante         samede  chair  dans  l'œil. 

qui  n'a  pas  de  bradées.  Ei-arlinto  s.  m.      ¿luirbo-to.  Bot.  Echarbot  ;  châ- 

KbrncU'oíaiía,  nA'j.  êbalsté.ota-flri.  Bot.Ebractéo-         laigne  ('e  mer  .pÍHUte. 

lée;   plante  qui  n'a  pa»  de  bracléoles.  Efaité,  s.  f.  Ecaiié;  sorte  de  jeu  de  cartes. 

ehraticatio,  da.  adj.  ¿¿/(iiikn-f/o.  Ebranché;  se     ExcaNtàUla  ,  s.    \'.  èkastn-fila.  Bol.  I.castaphvl. 

dii    des    branches  dont  on    a  coupé    quelques        le  ;  ^-enre  de  plantes  légumineuses,  établi  parmi 

branches.  '      les  dnlberges. 

Ebrlrrawiim  .  s.  m.  èbrié'a-simtn.  Méd.  Ebriélé;     Emstúfílo  ,  In.  alj.  èhasla-filn.  Bol.  Ecas'aphT- 

parole  litliiie  employée  par  Paraceiso  poui  désig-         lerj  ei  asiophylle.  qui   a  des /lu. Iles  simples.  " 

ner  le  déran^emeni  de  la  raison  ,  analogue  à  l'é-     Ecatúrtieo  ,  ca.  adj.  è  ainr-iilio.  Méd.  Ecaihar- 

brielé    ou    à  l'ivresse  qu'occasionnent   les   li- |      tique  .qui  précipite  et  dis>oul;  se  dit  des  remè- 

queurs  spiriiueuses.  I      des  contre  les  obstiuctiDiis. 

Ebriedad,  s.  f.  èbriêdadd  Ivresse;  exaltation  pas-     Ecandado,  da.    adj.   èkaouda-do.  Z-iol.  Ecaudé; 

saftére  des  facultés  intelleituelles  causée  par  les        qui    a  perdu  la  queue  qui  n'a  pas  de  queue  ,  oo 

fumées  du  vin  ou  d'autres  liqueurs  spiiilueuses        qui  a  la  «[ueue  tres-courlc. 

qui  montent  a  la  tète.  Il  V.  E>n¿r¡ag[í/ez.  EeaiidadoM.    s.     m.    pi.    èkioudà-doss.    Erpel. 

Ebflo  ,  hria.  adj.  è-6rio.  Ivre;  qui   aie  cervcan         Ecaudés;  familles  de  reptil;  s  baliaciens. 

troublé  par   le  vin.  S'emploie  au  propre  et  au  li-    Ecando.  adj.  ¿/îoou  r/o.  Lili,  anc  Ecaude;  se  d  il 

guié.  Il  V.  Embiin;ind<i.  ,      des  versa  la  lin  desquels  il  manque  un  ou  plu- 

EbrioHidad  .  s   f.  é6i  to5S)(ia(/J.  Ebriosilé  ;    cou-         sieurs  mots. 

lume,  vice  de    s'enivrer.  Erbalia  ,  s.  f.  eba-lia.  Bot.    Ecbalie  ;   genre  do 

EbrioNo.  Ha.  adj    èbrw-sso.  Ivrogne;  se  dit  d'u-        de  plantes  cucurlutacées  qui  croisseni  danslei 

ne  (lerssonne  adonnée  à  la   boisson,  cl  celle  qui        contrée»  incultes  du  midi  de  la  France. 

s'enivre  facilement.  ErbirNoma,  s.  f.  e  birso'tna.  .Méder.  Eibirsome» 

Ebiillrion  .  s.  f.    é6oi<íízíon.  Ebullitinn  ;  état  d'un         saillie   dune  artiiulation   ou  il'un  os  el   mémf 

liquide  qui  bout  et  son  pa-sage  a   l'étal  de  va-  !      d'un  autre  corps  quelconqu -,  q»i  produi    une 

peur,   r,e    phénomène   s'opèri'  de  diverses  ma-'      élévation   dans  la  peau  ou  qui  pénétre  dans  son 

niéres  suivant  lu  nature  des  corps,    mais  occa-        tissu. 

siunne  t<uiours   la  dé('ompo>itioii ,  la  dilatation     Ecboladn,  s.  m.  ek/'o{a-r/o.  Mus.  anc.Ecbolé:allé- 

*t  la  vidatilisation  de  ceu\-i  i  par  l'action  ilu  ca-         talion  du  f.'rnre,  du  ton  enharmonique  dans  l'an- 

lorique.  ||  Mcd.  Ebullilion;  éruption  pasagére  qui         ciennc  musique  des  Grecs,  produite  par  l'éléva- 

survienlà  la  peau  avec  ou  san>  nniuvement  fé-        lion  accidentelle  d'une  corde  de  cinq  dieses  au 

brile    II  rhim.  Ebullilion;  effervescence,  dégage-       des«us  du  ton  ordinaire. 

meni  de  bnlb'S  dair  résultant  du  mélange  ou  de     Ecbólico,  en.  adj.  el.boH~l:n.  Méd.  Ecbnlique  qui 

la  comhinaisiin  de  diver>es  sub-tauces.  I      est  propre  à  hilter  la  sortie  des  enfants  dans  les 

Ebullición  ,  s.  f.  V.  hlmlicion.  \      accoui  liemruts  dilTiriles. 

Ebiiriroro  .  s.  m.  è6onri-/bro.  Entom.  Ebuiipho-     E«'Cf-boii»o.  S.  m.  pkié-n-mn.  Ecce-homn;  paro- 

re  ;  genre  de  coléoptères  pentamèrcs  famille  des        les  que  prononça.  Pílate  dev  ant  les  Jui's  en  leur 

malacoderines.  |      présentant.  J.  (^.  après  l'avoir   llageilé  et  cou- 

Kbiirlo  .  s.  m.  èbou-rio.  Ebnrie;  genre  d'insectes        ronné   d'épines,  j  Eci  c  homo  siaïue  ou  tableau 

coléoptères  sous-pentamères.  "  1       qui  représente  la  flagellolion  de  J.  i'.  |  Fi^.  fam. 

Ebiiriiacion  ,  S.  f.  Méd.  V.  Eburnifirnrion.  \      Ercc-homo:  ¿e  dit  d'un  homme  pâle  ei  fort  m«i- 

Ebiiriieo,  iiea.  adj.  èbur-néa.  \l\^\.  nat.    Ebur-  !      gre   el    aussi    d'une    per.-oiine  qui  ala   figure 

né  ;  qui  a  la  consistance  .l'aïqiarencede  l'ivoire,         meurtrie,  égratignée. 

qui  ressemble  á   l'ivoire,  qui  s'esl  converti  en    Ecdcmico,  ea.  adj.  e  dé-miko.  Eidémique  :  ma- 

ivoire.  I      ladie  i|ui  n'est    pas  propre  au  pays  ou  au  climat 

Ebiirnia.  s.  f.  èboiir-nia.  Moll.  Ebume  :  genre  de  ,      où  elle  se  développe  el  qui  ualiaque  pr.s  Li  gè- 

mollusques  dont  les  espères  rentient;  l  une  dans         neralile  des  hihitaiits.  C  est  l'oppo.sé  d-Eiidéiiii- 

celle  des  aiuillaires,  el  les  autres  danscedes  des        que  et  Epi'lcmique. 

luctins.  Ecdiro.    ••.    m.   r  di-lo.  Hi«l.    Ecdique:  nom    du 

Ebtiriimcarlon.s.  f.  èboun.ifiUaziou.  Med.Ebur-         syndic  dans  les  coininunaulés  aii«  iennes  d>'  Ro- 
nili' ation  :  transformalion   ébuniée  que  subissent        me.  ||  Ecdique:  titre   d'un    iflicier   de  lEgliss 

les  carli  ages.  i      gr<'cque.  |i  Ecdiqne;  classe   de   certnios    niugi*- 

EbMi-nill^iidn  ,    da.     adj.    èbn\trnif>Undo.     Méd.'       trats   qui   dans   les  municipes  rc■mi>li^sdicnll..'< 

Eliuniilie.  qui  s'est  tranforme  en  ivoire;  se  dit  '      iuiictions  de  Iribuns. 

u 


f;(:f. 


218 


ECl, 


RrdU¿nl«ro,  9.  ;n.  el.disHan-téio.  Bol.  Kcdysaïf 
lliere;  (,'eiire  de  planlfs  apocyiiacócs.  ('iMi  pour 
■  vn  obrisscBU  qui  (roit  aiu  crivitdiisi  de  Canton. 

KeduMÎaM,  s.  \u.  e'.il'm-ssiasx.  llii^l.   iM'diisios  ou 
Edysies;  lOlcs  i\m  se  lólcbraiciil  dans  l'iltî  de 
Crète  an  l-honm-urdp  I.^tonc.  parce  «ju-flle  avait 
tran^furmé  une  jeune  lillc  eu  homme. 
Bcopto,  adv.  inu'*.  V.  I:  rrejilo. 
■CcfptiiiiUii.  «la.  p.  pas.  (\i'  Eceptnnr. 
Cct-ptiiur,  V.  a.  iiins.  V.  F.rrpptnar. 
Ec'cqiiiria,  S.  i.cii'-qui-ria.  Myth  Ecechirias  dées- 
se des  trêves  et  des  amnisties,  qu'on  adorait  en  ' 
Elide. 

Kcfliido,  S.  m.  è':f>n-il'.  M(^d.  Eefiade;  cliosc  ntla- 
ehee  à  une  autre  dont  elle  est  n('e.  j 

Refit»,  s.  f.  èkfi-ss'i.  Mi'd.  lirpliyse;  óruplion  ! 
bruyante  de  l'air  accumulé  dans  iMircHrc  ou  le  ' 
vagin.  ¡ 

EeO.«ie««,  s.  f.  èk fisse -xsd.  Médee.  Eipliysèse;  ex-  | 
piralion.  expulsion  prompte  de  Pair  hors  des, 
poum<Mis.  I 

Ccflttiitto ,  s.  m.  èhpinn-lo.  Erpel.  Ecphimole;  | 
genre  de  reptiles  sauriens.  | 

KcfrActlico.  en.  adj.  p!;fi'i.-ti  o.  Médcc.  Ecphra-  j 
tiijue  apéiilif,  désobstruant  S'emploie  aussi  | 
comme  substantif.  i 

f.etruMtii,  S.  m.  e/i/'ias-fa.  Eephraslc;  interprète,  | 
traducteur  de  laiiguei-. 

KoiJiii,  s.  f.  C7.i-dia.  IJot.  Eiidie  ouOEcilii»;  gen-  j 
rc  de  champignons  par.isiles,  qui  luiiscnl  aux 
plantes  sur  lesquelles  ils  croissent. 

Kcidificn.  nés»,  adj.  eriili-nén.  Bol.  OScidiné;  qui 
ressemble  à  une  œi.idie.  | 

Keij»,  s.  f.  è  'lit] -ha.  (icogr.  Ecija  oa  Exija;  vill'3  j 
episcoqale  de  l'And.ilousie.  ! 

K  -'j  »!!■>.  u!».  -  Ij.  et  s.  ezij-ha-no.  Giogr.  Habi-  \ 
»  nu  d'Ecija;  qui  ap:)artient  à  Ecija,  ou  à  s  -s  b.a-  i 
bitants. 

Rslt^i'tlcniiiertto,  adv.  'e,hU.ktikam'>.n-té.  Eclecti- 
<jUMn:>nl,  d'une  minière  t^cle-liq  le,  ! 

tfCeiéciico.  Crt.aJj.?';/^,-fik9.E  lectiqU'':qui  lient  ! 
del'étleclismp,  qui  forme  l'iclectisma.  ||  Pliilol. 

■    Ec!ecli:|ae;  qui  profess*  l-cclc'.'tismc 

Eelccllsnii,  s.  m.  èhlékli^-m') .  Ecleclis  ne:  choix 
«^claire  daus  les  idées  déjà  connues  qû'O  »  em- 
ploie pour  former  u;ie  scienje.  i|  Ei-leciism"; 
mélhode  de  p'usiears  philosophes,  médecins  et 
fbéol'igiens,  qui  con-istait  à  prendre  daus  ceux 
qui  les  avaient  devancés  ce  qu'il  y  avait  de  plus 
raisonnable,  de  mieux  fondS  et  qui  leur  parais- 
sait plus  près  de  la  vérité;  j  Eclectisme;  doctri- 
ne de  hécide  dvVlexandrie,  o  i  éiole  nTo¡il.iton¡- 
cienne,  fondée,  à  ce  qu-on  cruit  par.  Patam  m, 
♦"t  qui  avait  pjur  bui  principal  de  fondre  l'aris- 
tolélisme  et  q.ieiqies  mnin'S  orient  îles  ds'is 
l«  platonisme,  ¡j  Hist.  écclcs.  Ecleclism?;  doctri- 
ne d-uoe  secte  dh;réiiiiues  qui  pren  lie  it  d.ios 
toutes  les  autres  ssctcs  les  opinions  qui  leur  na- 
rai^ssicnt  les  aieux  fondées.  Il  M-d.  E;lectÍ5Íoi  ;t 
doctrine  dune  secte  de  mîd-cinsqoi  avaie  i; 
pour  principe  de  choisir  dans  toutes  les  autres 
sectes  les  opinions  leí  plus  vríissemblables  et 
qui  piraissaient  les  micui  fondées. 

Rcisctizkr.  V.  n.  è'.i/;,'cfizic.  Eclecliser  ;  suivre 
une  méthode  éclecù  jue. 

Eclell)i9,  s.  m.  èkléfi-no.  EcleQ.i;  nom  qu'on  don- 
ne à  uue  espèce  de  lUîrlucbe. 

E.~lei*>».  s.  f.  é,7.J-.ç.*i.i.  Il  s!.  R  léjie  ,•  a>s->m'>!ce 


ou  réunion  que  les  citoyens  d'Athènes  teiiHieiil 
d  MIS  l'.Vngora,  len  Onyï,  ou  le  Ihéalre  de  Bac 

ihos. 

K?lrNliino  ,  s.  m.  èhlésiia-no.  Hisl.  Ecclésien: 
nom  dnnné  par  dénigrement  à  ceux  qui  pendnot 
les  querelles  des  empereurs  avec  le  saiut-sié;.'e, 
prirent  le  parti  du  pape. 

EclcMl.ircu ,  s.  m.  eWl-'itsiar-lio.  Ecclésiarque; 
erpéce  de  margnillier,  de  sacristain  dans  l'an- 
cienne église  grecque. 

RirJi-HiaNieM.  s.  m.  è'ii^ssins-t^ss.  Ecclésiastc^  un 
des  li\  re-.  de  Panrieii   l'eslament. 

Eelr>4ii':««tlra,  adj.  f.  èldi'.isias-tHiit .  Ecrlésiasii- 
(lui';  epiihéle  donnée  à  des  lettres  initiales,  aU 
moyen  Age,  parce  que  les  ec«lèsiaati(|ues  s'en  ser- 
vaient exclusivement  pour  éirire  la  copie  de» 
acte-,  (prils  passaient  entre  eux. 

E:cU'^()ll•«tlcllnl(>ntt'  ,  adv.  èklésidsti' amhi-lr. 
EcilésiasiKpjenient  ;  d'une  maniere  ecclésiasti- 
que. 

F.oloMiú^tico,  s.  m.  èkléssias  iio.  Ecclésiastique; 
vingt-sixième  li\re  de  l'ancien  lerlament ,  et  le 
ciot|uième  des  livres  sapientiaux.  I|  Eelesiastc; 
nom  (|ue  prit  Luther  lorsqu'il  commença  ses  at- 
ta  ('les  contre  l'Episcopat.  |  Ecclésiislique;  ce- 
lui qui  se  dédie  aux  fonctions  du  sacerdoce,  qui 
remplit  les  fonctions  du  sacerdoce. 

Eer-.«iá«i(lctv,  ou.  adj.  ékléssias-ti  ».  Eclésiasti- 
que;  (|ni  anp irtient  ou  concerne  1  église  ou  le 
clergé. 

Kclusiasi)js»<l  »,  di».  part.pass.  d'j  \ .  eclesiasti- 
zir.  V.  ce  mot. 

BíelesmstijKür,  v.  a.  éklessiasti-ktr.  Se  dit  dan» 
le  S'u;  de -ipiritualiser,  en  parlant  des  choses 
temp  irellcs. 

Es3iji:s-4  »,  s.  f.  ékliiinü-ssa.  Bot.  Eclinouse;  gen- 
re de  plintes  saponacées,  établi  pour  un  grand 
arbre  du  Brésil. 

Eîlij»'*  »:»lc,  ailj.  éklips'i-blé.  Qoi  p'^ut  s'éclipser. 

E  -Jip  i:»!!.»,  d.i  p  irl.  piss.  daec/</7S<ir. Eclipsé,  c. 
(  S'emploie  adjectivement. 

E?lip-<;iv,  v.  a.  óklip-sir.  Eclipser;  cacher,  cou- 
vrir en  tout  ou  en  pirtie.  en  parlant  dun  astre 
qui  pir  son  interposition  en  cache  un  autre,  en 
inleicc;ite  lalom  ère.  IJ  E'-lipser;  par  exlen>ioft, 
ob  curcir,  faire  disparaître.  ||  Fig.  Eclipser;  su- 
pis^er,  eificcr;  en  pirlant  des  talents,  de  la 
gloire. 

E  "lijïsur.sp  ,  v.  pron.  ¿fe/i •>sir-.îi.  S'éclipser,- 
être  é'dipsé.  |  S'éclipser;  par  extension,  s'éclip- 
ser, dis|)araîlre.  ||  S'étrlip^er, en  pulant  descho- 
ses m  )rales,  s'évonooir,  s'éteindre,  passiT. 

Ellipse,  s.  m.  élilip-si.  Vstron.  Ec!i  >se.'  ilisoari- 
tim  p  isiigére  et  plus  ou  m)ins  comalète  de  h 
I»  .1  ère  du  sdiil  pir  l'interoosilion  d'un  corps 
opjjn  c.Tire  cet  asire  et  i'oe  Ide  l'obiervaleur; 
oa  ia  l  sinritioipissï^èreei  a  issi  plus  ou  m  )ins 
C)  np'éle  d^i  ia  II  niére  réilkhie  d'une  planète, 
pir  lim  ne.sian  Je  -elle-ci  dans  l'üin')re  qu'elle 
lra;.i  ''ll>;-m;  n^.  ||  E-lipse  l}tal.  éclipse  totale; 
celle  q.ii  cichc  entièremîol  la  vue  de  l'astre.  || 
E:lipsi  aj)  Uso,  éclipse  appuisc;  celle  qui  ca- 
c'ie,  SMi'envit  uiî  piriie  de  l'astre.  ||  E-lipsn 
pircii!;  éclipsa  piriièlL';  disparition  d'uns  par- 
tis de  l'aslfiî.  îl  Eclipsi  aa-i'nr;  éclipse  anulai- 
re;  c.;il3  [li  n3  cjch*q  i  uni pirtie centrais  plus 
oa  ro  )ini  gra  i  \i  de  las're  éclairant  qui  débor- 
da d?  to'j>  cô  "S,  en  form?  dannrau  luraineux. 


ECO 


—  áí9  — 


VXO 


I  JSclipses  ceutrules;  éclipses  ceiilra!(  s;  eclip- 
ses dans  lesquelles  l'observateur  se  trouve  an 
centre  de  l'ombre  dans  la  li^rne  qui  réunit  ¡i  s 
centres  de  l'astre  éclipsant  et  de  l-nstre  érliisi'. 
I  EcUjiSP.  de  luna,  éclipse  lic  lune  ;  celle  qui  a 
.  lieu,  quand  ce  satellite,  traverse  l'ombre  que  la 
ierre  éduiri-e  parle  soleil  projelle  dans  lesiince. 
»e  qui  |-empèche  de  n-tcvoir  la  liimièro  du  so- 
leil et  par  conséquent  le  rend  obM  iir  et  presque 
invisible.  |  EcHl'se  de  sol,  éclipse  de  soleil 
éclipse  qui  a  lieu  lorsque  la  lune,  dans  sa  révo- 
lution, interposant  sa  niasse  opatiue  entre  le  so- 
leil et  la  terre  ,  iniercepie  en  tout  ou  en  partie 
les  rayons  de  cet  astre  et  nou'^  projet  le  son  om- 
bre. Il  Fi$i.  Kdipse,  obscurci-iseniei'l.  déprécia- 
tion. !|  Ecbpse;  disparition,  absence  d'une  per- 
sonne. 

Krlipsi»,  s.  m.  inus.  V.  Eclipse. 

Ikliptn,  s.  f.  éhlip-la.  Bot.  Ecliple;  plante  exo- 
tique, à  fleurs  radiées. 

Kcliptcnix,  s,  f.  \)\.^tilip-lèftss.  Bot.Ecliptées;  fa- 
niiïli-  de  plantes  à  fleurs  composées. 

i:rli|t«icii,  s.  f.  ùhlip'tila  Ecüplique;  cercle  que 
la  terre  parcourt  et  dans  lequel  ont  lieu  les 
éclipses  de  soleil  et  de  lune.  I  Ecli[ilique:  ligne 
quele  soleil  n'abandonne  jamais. 

Kcliplioo,  eu.  adj.  ékiip-ti  i>.  Elliptique;  qui  ap- 
partient aux  éclipses  ou  ¿i  l'écliptuiue. 

Kclisn,  s.  s.  ékli-ssa.  Mus.  Eclise:  altérât  ion  d'un 
ton  dans  le  {icnre  enharmonique 

Kcinsa,  s.  f.  cllo-fjn.  t'hilol.  anc.  E;;lopuer  nom 
que  les  anciens  donnaient  à  des  reineils  de  mor- 
ceaux détacbés,  d-exlraitsd'auteurs.  ||  E^lo;:uc,- 
nom  que  les  Iloinains  donnèrent  par  suite  à  îles 
poésies  que  l'on  publiait  comnie  dos  cboix  f.iiis 
dans  d^s  collections  plus  nnmbreusis.  '  E;il'>- 
^ue;  intitulé  sous  lequel  Vir;;ile  fil  paraître  cha- 
cune de  ses  pastorales.  |  E^'lo^;ue;  titre  qui  s'est 
appliqué  depuis  Virij;ile  aux  seules  poésie>  p,i?- 
torales,  poésies  dont  le  caractère  essentiel  est 
la  simplicité,  la  naïveté  et  la  douceur. 

Ecli'isico,  ca.  aJj.  á/.?o</-/ii/.o.Qiiia  rappirl  à  l'é- 
glo^iue. 

Kriupe,  S.  f.  ékli)-pé.  Ilot.  Eclnpe;  genre  de  piau- 
les composées  sénécionidées. 

l!:riiiánt(>fa  ,  S.  f. é'.»n«/i-/éra.  Bot.  yi'cbmanlhc- 
re;  piaule  appartient  au  grnre  desacanihacées. 

i-:<>iiiiii,  s.  {.  ¿li-iiiia.  Eiitom.  .Tlcbiiiie;  genre  de 
lépidoptères  nocturnes. 

lOntefiiiH,  S.  C.  pi.  ¿Jifíé-fiass.  Piiys.  Ecnépbias; 
Nciil  impétueux,  espèce  d'oui'rfgan,  qui  semble 
S'élancer  des  niiapes. 

t-.ru;  s.  r.  é-iiu.  .Mylb.  Ecbo;  nymphe  fille  de  lair 
et  de  la  terre,  qui  résidait  sur  les  burds  du  (>é  - 
phise.  Elle  était  de  le  suite  de  .limon  et  se  char- 
geait de  raniiiser  pyr  des  réciîs  intéréssanls, 
tandis  que  Jupiter  s'oubliait  diins  les  bras  de 
ses  maîtresses.  ¡  LaDéese  s'en  éiaut  apperr.iela 
punit  en  la  privant  de  la  (  arole,  et  en  lui  jiermet- 
lant  seulement  de  répéter  les  derniers  mots  des 
discours  qu'elle  entendait. 

l'.co,  s.  m.  ¿-ko.  Vbys.  Erho;  réflexion  du  son  par 
1111  corps  dur;  so:i  qui  se  répète  à  l'oreille  api  es 
avoir  été  entendu,  lieu  où  se  reproduit  ce  son.  ¡ 
Mus.  Ecbo;  répétition  adoucie  on  affaiblie  d'une 
ou  plusieurs  noies,  ¡  Souvenir  confusd'une  cIki- 
-e  passée.  ¡  l'oés.  Echo;  répétition  du  dernirr 
Hiot  dans  un  vprg.  ¡  Ovitéqui  se  forniP  dnn-^  le 


iobot  iKiinclinva!,  ¡  //«cerero  ;  b-occoidcr,  i*tre 
!  enrappoil  avec.  ¡  Ser  alfiincn  cl  eco  de  olrt/\ 
!  être  l'cchode  quelqu'un,  répéter  sctvilcment  c« 
I  (|u'il  dit. 
ICoútco,  ca.  adj.  éko-iko.  Se  dit  des  vers  où  sa 
;  trouvent  des  échos,  des  répétitions  des  syllaboi 
;  linales. 
Ecomcirin,  s.  f,  ékomelri-a    Phvs.  Echométrié; 

art  de  calculrr  cl  de  combiner  b-s  échos. 
Econii'd-iro,  en.  adi.  ¿/.onié-f  ri/.o.  E'hométrique; 
'  qui  a  rapport  à  l'échoiiiélrie.  qui  la  coinernc. 
Króiiiftro,  s.  m.  éko-niéiro.  l'Iiys.  Ecomètrc;  cs- 
;  péiede  règle  ou  li'érbellc  divisée  en  plusieurs 
'  parties.  (|ui  sert  a  mesurer  la  durée  des  sons  cl 
i      à  déterminer  b-urs  iotervales. 

EOeoiiM,s.  ¡n.  é  <i-nn.  Entmn.  Ei  ane  ;  cenrc  d'in- 
i  sedes  coléoptères,  ayant  pour  type  le  trislom« 
j      glabre. 

Eeononiata.  s.  m. é/í'moma-ío.  Economat;  cbar- 
j      pe,  emploi,  office  d'économe.  ',  Economat:  lieu 
i      où  sont   établis  les  bunanx  de  l"é'  onomc  ,  de 
l'ailmiiiislraleur.    !    Economat;  adminisiralion 
de  biens  et  des  r;'ntcs  ecclésiastiques  pendant 
la  vacance. 
EOrniioitii»,  s.f.  ékonomi-a.  Economie;  ordredang 
j      la  dépense  dune  maison,  dan*;  la  romluile  d'un 
ménage,  dans   l'administration  d'un    bien.,' 
I      Economie;    harmonie  des  parties,  des  qualités, 
I      ordre  ,    arrangement    symétrique    des  parties, 
j      d'un  tout.  I  Fig.  Economie:  d'Siribuiion   rc'ali- 
i      vement  à  l'eliet:  habile  distribution  de?  parties, 
ordnunancede l'ensemble  et  desdétail*.\\  tcono- 
j       viifi  ;)o/ii/rn;écononiie  polilique;  scienccqui  trai- 
'      tedesgraod!iilérèis,qi!iembrasse  le>  principes; 
I      relatifs  à  la  formation  di-s  rii  be-^ses.  Les  divers 
modes  suivant  lesquels  le  travail  et  les  rapitaiu 
priiduriifs   concourent  à  la  production  des  va- 
leurs, forment  le  princii  al  objet  de  ses  re.ber- 
!      ches.  ¡  Economii';épar;;nes,ccqu'i.neconoinise, 
j      qu'on  met   de  rôle  ;  dans  ce  sens  ou  l'emploi» 
I      toujours  au  pluriel. 

lOi-oaúinlcu,  S.  f.  »í/.onf)-niíka.  Economique  ;  par- 
lie  de  la  philosophie   morale  relative  au    gou- 
\ernement  dnine  famille,  (l'un  Etat. 
Ecoiiontienuiciitf.  adv.  ékoiionii/iiif»icn-<é.  Eco- 
nomiquemciil  ;  d'une  manière  économique ,  eu 
économe. 
Eeoitóniico,  ca.  adj.  é/.ono-íníko.   Economique; 
qui  concerne  l-ccoiioinie  ,  qui  épargne  de  la  dé- 
;       pense,    diiuiiiue  les  frais.  |  Economie:  qui  a  da 
!      l'économie,  qui  est  ménager,  qui  sait  épargner 
la  dépense. 
E-;ciiisoiiii!>ita  .   s,   m.  iknurimis-ln.   Econoinisle,- 
i      aiit(  ur  qui  troile  de  l'économie  politique ,  rurale, 
j      mercaulile,  elc.   ou  pei sonne  qui  s'orcupe  spé- 
cialement de  1-économie  politique,  de  |-agncul- 
ture,   du  commerce  ,  des  substances  ,  de  IMm- 
j      jiot ,  etc.  en  vue  du  soulagement  cl  du  bien  èlr» 
!      (les  peulplcs. 

Eooiionilsiilicttoina ,    S.    f.    éV.onnnnslif¡knTÍon. 

i      Ec.iiiomistilicatioii  ;   prétendu  sv-tème  d'écono- 

!      mie,  serNaiit  a  u'.vstilier  ceux  qui  y  croient. 

r.coiioiiiixiiilM  ,  lia.  part.  pass.  du  V.  economizar. 

I      l-,coi!0!uisé .  e. 

F.eonoiiiiznr  .  v.  a.  (<t«noHiizflr.  Economiser  ;  ad- 

I      mimstrer,  gouverner,  dispenser,  répartir  avee 

économie.  ||  Economiser,   épargner,   ménager, 

mettre  en  réserve.  ||  Fig.  Economiser;  employer 


Ecn 


—  2-20  — 


RCT 


»vpc  ni<^naifrmpnt  «'l  prudenif  .  If  icnips  ,  h  vip, 
les  facuUós  physiqurs  cl  ic-;^  foncsùc  l'ùmc:  ré- 
gler, modérer  a\ te  saj:e>se  fi  émiiomic  leslrè- 
>au\  n)i|((irt'ls  ,  moraux  et  iiitellecliicls. 

KrononilKiirMt' ,  v.  ytrow.  éioiioniiinr  ii'.  S'6co- 
ih.iuimm;  èire  économisé.  méii;t^:é.  é|iarf;iié. 
Daiii  les  mêmes  a<  r<piii.iis  <nic  l-miif. 

B«ón«Hii«».s.  m.  ('  o-tioino.  IjinioiiK'  :  teliii  qui 
réj:il  un  ilnmii.iiiif .  un  étallli^s(•nll■Ilt  public.  ¡| 
Ecmiome  .  rilui  (|ui  adiiiiiiislie  les  revenus  d'un 
bénétit  p  \arRiil.  ||  Cura  e(v»K(()//iiro  ;  de-seï  XHtil; 
celui  <|ni  f.iii  la  desserte  d'une  cure  ,  d'une  ihn- 
pelle.  rte. 

Ecór«n  .s.  I".  éUo-ri'a.  Ararh.  Kt|noréet  pitireda- 
Ciile|>hes  monoslumes.  dont  rm^ianisaiMin  el  les 
mirur<  se  rapproehcnl  beuueuup  de  celles  des 
méd»ise>i. 

CrA|iiM'>tlro,  rn.  adj.  ¿' o/)ro-fiko.  îkléd.  Eeopro- 
liqnc  ,  dou\.  Uuntil';  épilliéte  donnée  au\  pur¡.'a- 
tifs  dont  laelion  se  borne  a  étaïuer  les  gros  iu- 
leslins. 

CcorídfitM  S.  f.  pi.  fkori-déns.  Araeb.  Equoridées; 
fani'lle  d'aralephes  ayant  pour  type  le  genre 
équoiée. 

Ecoriileo.  dea.  a  Ij.  é^ori-dio.  Araeb.  Equoridé; 
<iui  te:<setnltle  à  l'cquoree. 

Kcortiiiiro  .  ni.  adj.  ckoi  (n-liko.  Méd.  Ecnribali- 
que  ;  (|ui  adoucit  .  qni  dósob>lrue  ^  (lui  a  la  pro- 
priété d'e\  ijcuer  les  bumeurs  répandues  dans  le 
cor[)-i. 

KeoHipciitnrra,  S.  m.  ékns{//)dni/ir~ka.  Ilist. 
mil.  Ereos'pentarque;  oiTicier  qui  commande 
vin>;t-cinq  hommes  dans  la  milice  acluelledc 
Grèce. 

EcotniloA  .  adj.  e  otn-iloss  nias.  F.ci>tes:  se  diides 
troncs   dont   les  menue>  brandies  soni  (  oupées. 

Kcpieniu  ,s.  m.  tlipié-ino.  Déd.  Ecpyémc  ;  abcès, 
supuration. 

■Ccpiennia.  s.  f.  éUpiés-mn.  Cbirur.  Fspiesme; 
iracluie  du  crâne  avec  esquille  enfoncée ,  qui 
comprime  et  blesse  le  cerveau. 

Eepiotico.  ca.  adj.  é  pié-iiho,  Mèd.  Ecpv clique; 
supuralif. 

Kcpléroinu .  S.  m.  ¿'•/W^-rowo.  ïïc[)léi(')me  :  cous- 
sinet, remplissage  pour  rendre  plus  uniforme 
l'apidication  des  bandH^-'Ci. 

Ecplt'otiro.  ca.  adj.  ek/j/ck-f  iko.  l\Ied.  Eplecti- 
que;  qui  a  rapport  à  I  e(ple\ie. 

Ecpicxio.  s  m.  i'k/)/('/i-.v.v(o.  !MéJ.  Ecpicxie;  dé- 
lire causé  par  une  terreur  sub  le. 

Kcreflio,  s.  m.  ékrffi-to.  lll^l.  musulm.  Echréfitc; 
membre  diin  ordre  monastique  tuic. 

Ecreniorarpt-a  ,  adj  él;rétnn]im:p('n.  Hot.  Eccre- 
mocarpé;  se  dit  des  plantes  qui  oui  une  certaine 
«nalogie  avec  l-écrémoiarpe.  ||  Erremarai peas; 
s.  f.  pi.  H'it.  Eccrémocarpées  :  fiimille  de  plan- 
tes ayant  pour  type  le  genre  eccr4mocarpe. 

Ecrrniooai'pin  .  e.f.  élirémoluir-pin.  lînl.  Eccré- 
mocarpe;  genre  de  bignoinacées,  type  des  écii- 
mocarpées. 

Erremim  fi.  (.  ékrék-siss.   Cbir.   Ecibcxis;  rupture 

de  l'Utérus. 
Erritnioó  Ecritmiro,  adj.  ékrit-mo.  Ecrbylhme; 

ou  Ecrhvthmique:  uè«-irré^ulicr. 
Erriiiolnv^ia  .    s.  f.  ¿■krinoinq-hia.  Méd.  Eccr^no- 

Jopie;  traité  des  sécrétions. 
Bci-íiioIóríco  ,  c«.  adj.  ékrinnlog-hiko.  iVIéd.  Ec- 

çrjoolôgique  <  qui  conrerme  l'éccrinologie  ,  qui 


a  rapport  à  l'éecrinologie. 

EcInmím  .  s.  f.  ('/.ííifisji.  Falliol.  Eclasf;  tension 
delà  peau.  |  Eclose;  tension  moibiqncde  llris, 
ou  cert  le  (]ui  l'iilniire  la  prunelle  de  Pu;i|. 

KrlcIinNlM.  ^  f.  ('/.f. /îhh-.ïjiVi.  l'.liirur,  Eflhélvn- 
sie  Í  iclà<  h<'iiieiil  d-nn  bantla^je.  |  Ecihélynsie, 
riaci  idite  de  l.i  <  li.ur  et  de  la  peau. 

Eclrnii».  s.  f.  I  hlr-ssiss.  Ilisl.  en  lés.  Eclése  :  pro- 
fession defi)i  publier  par  l'empereur  lléiaclius, 
en  (a>eur  du  monothcisme. 

ErteMiann  .  s.  m.  i\tfisia-n(}.  Sed.  relig.  Ectbé- 
sicn  ;  seclairi-  tl'llé<ai  lius. 

EcCilipioiH  s.  f.  (■  (ilip-ssiss.  (irainm.  Eclylipsc; 
elisión  d'un  m  linal. 

Eodlwiic»  .  CM  a  Ij.  klilo-li'o.  Méd.  Eclylolique; 
se  dit  des  remedes  qui  consninpnl  les  durillons. 

Eotiino.  s.  m.  ckfi-iHo.  Mèd.  Ecihymc;  puslule, 
tul"  Tcule  lujiHce. 

ErtiiiioHiM,  s.  f.  é'-iimo-fsisi.  ("Iiirur.  Ecthymose; 
aj^itiition,  ébnlbtion  du  sani:. 

Eolipiro.  ea.  adj.  éUti-piko.  Néol.  Eclypi(iue;  qui 
ot  d  une  conformité  (are;lle,  qui  est  paicil  á 
l'einpreiiile  dun  sceau. 

ErtiiiiiiK»,  s  m.  é'tlliiim-nn.  Cliiiur.  Ecllilimnc; 
uli  (lalion  supeificirlle  de  la  peau  produite  par 
une  (dite  compie>sioii. 

Erioriirpra  .  ad,  ¿hlo'  nr-péo.  Bot.  Eclocarpée; 
sembl.ibie  a  un  eciocarpe. 

Eetofiirpo ,  S.  X.  '-  Incar-po.  Bot.  Ectocarpc; 
f:enre  da'jiucs  marines. 

EriofléiMlo.  du.  a'ij.  é/./o/7(' oî/o.  Bol.  Ectopbléo- 
de:  épiihéle  qui  cal'lle  |.  s  lichens  qui  croissent  à 
la  supeiticie  exlèiicure  des  pluitcs. 

Eftoiiia.  s.  f.  éhlo-ma.  Bbir.  Ectome  ;  eicision, 
amputation. 

Erlap:iu(a  .  S.  f.  éUnpag-hia.  Anal.  Eclopagic; 
réunion  de  deux  corps  par  les  côtés  de  la  poi- 
trine. 

Ertopagiaiio.  na.  adj.  é  tonng-hia-no.  Ectopa- 
{.'ieii  .•  se  dit  des  monstres  doubles  dont  les  poi- 
trines sont  enssembles  par  le  (ôié. 

Eciopásico  ea.  ac.  ê'kfo/)a  ,-/i(ko.  Ei  topa^jique; 
qui  présente  les  phénomènes  caractéristiques  de 
l'octopapie. 

Ertópa^go.  s.  m.  éllo-pngo.  Anat- Ectnpa^re:  mons- 
tre double  dont  les  deux  corps  sont  réunis  par 
lecdté. 

Ertopia.  s.  f.  ékto-pin.  ChTur.  Ectnpic  :  frcnre 
de  déviations  orfianiques ,  comprenant  celles 
qui  sont  caractérisées  par  une  anomalie  quel- 
coïKiue  dans  la  ..iliialion  en  particulier, 

FrtopiHÎa,  s.  f.  éktopi-ssia.  l>liir.  Ectopisie  ;  si- 
tuation anormale  d'un  viscère. 

Eetoponwta,  s.  f.  Hktopmis'ta.  Cbir.  Ectopocys- 
te;  déplai-enienl   de  la  vessie. 

Er(opncÍ!«tiro,  ca.  adj.  éjitopozis-tiko.  Cbir.  Ec- 
l(ip(H  ystique;  qui  ressem    le  à  l'cclopocys. 

Ectopôsoiio.  Bia.  ad',  ékloiio-gono.  Bol.  Eito- 
pogone  ;  dont  l'orifice  est  j:arni  de  dénis  dou- 
bles ou  fendues,  qui  coinposent  un  péri-<tome 
externe. 

Ectopós<kno«  s.  m.  pi.  ék(npn-gnnnss-  Bol.  Ecto- 
pofiones  ;  Iribu  de  mousses  comprenant  celles 
qui  par  leur  orifiie  composent  un  périslome  ex- 
terne. 

EctA^ipermo.  s.  m.  é  tospér-mn.  Bot.  Eclospcr- 
me  ;  genre  d'algues  d'eau  douce. 

Erti'lmacis  ,  s.  f^  e'.ir»mou-zt«f.  Cbir.  Ectrirou- 


ECU 


—  «21 


BCH 


.  ce:  ulcératiou  de  la  peau 'dans  les  partie»  du 
corps  cil  contad  avec  le  lit. 

EctrodActiItt  s.  f.  elilroJalt'iila.  Chir.  Eclrodac- 
tyle;  «b^eiicp,  d'uii  ou  di-  piusipurs  doiuts. 

Ectntmclia,  s.  f.  e'.trom  -lia.  .VniU.  Eclroinélm; 
moiisliii.isilé  liai  avoricnienl  di-s  membres. 

Erti-oiiirliro.  ca.  .idj.  e/ffr()i/i<i-/ihr).  Kclroincli- 
(luc;  qui  a  le  tiiracicrc  de  l-cclroincli.'.  ¡ 

Erti-óiticlit ,  s.  m.  elaro-nv-h).  AiMt.  Ecdomùlp; 
miiiiàlro  ijui  manque  d'un  on  de  plusieurs  miCíM- 
bres.  .  ' 

Kctrnploii,  S.  m.  ekiropinn.  Mt'd.  Fctropion:  nom 
donné  an  renversemi'iil  di'S  paujiiéres  en  di'h'>rs, 
de  siirle  qu-cltcs  ne  peuvent  plu^  recouvrir  coin- 
plclemeni  le  plobe  de  l-ceil.  On  :»ppèle  celle  ma- 
ladie éraillemeiii  des  paupiè'  es.  l-.llc  a  lieu  jtur  ; 
la  rélraitnm  de  la  peau  ai>i»'-i  la  guéri>;on  d-un 
ulcère,  d'une  plaie,  d'une  brûlure  à  la  pau|iicrc, 
Ole.  :  elle  peut  venir  au<«i  du  gonllemenl  ou  du 
relâchement  de  la  membrane  conjoneiive. 

EctroMia,  S.  f.  e'tro-ssin.  Bol.  Eclrossie  ;  genre 
de  |.laiites  de  U  fauullc  d  -s  graminées,  tribu  des 
fesl'icacées.  I 

Ectrótioo.  ca.  adj  e/iiro-iîAo.  Méd.  Eclrofique; 
ntédicamenis  qui  f<>nl  avorter. 

Eriiahlc.  aá\.  f  onti-blé .  ?  ath  Efral  :  uniforme, 
en  parlant  du  mouv(  inent.  ||  .nus.  Juste  ,  équi- 
table. 

Ecuación.  S.  f.  éknuailnn.  A  ?;.  Equalinn;  expres- 
sion de  la  condition  d'eg.iliié  étiib'ie  entre  deux 
quantités  algébriques,  ij  .\sir.  Et|'ialion  ;  dill',-- 
rence  qui  existe  entre  nn  élément  vrai  d'un 
corps  céleste  et  son  élément  moyen,  c-cst-à-</ire 
la  quantité  dont  il  faut  augmenter  ou  dimiiMier 
sa  position,  calculée  par  l-hypolhèse  d'un  mou- 
vement moyen  unique,  pour  trouver  sa  véritable 
situation  résultant  de  son  mouvement  réel  et 
inétfHl. 

Kciiador.  s.  m.  ékoundor.  Astr,  Equateur;  grand 
cercle  de  la  sphère  terrestre  ,  dans  le  plan  du  - 
quel  se  luit  le  mouvement  diurne  du  glob  .  Ii 
Fhys.  Eruildor  mn'pièticn  ;  équaleur  ma;;néli- 
gue;  ligne  irréguliére  lormée  autour  du  ;;lobe 
pour  la  conliiunté  des  pomts  où  l'inclinaison  de 
l'aiguille  magnétique  est  nulle. 

Kciianifiit«',  adv.  inus.  ^  :ouarii''n-té.  Equi'ablc- 
menl  ;  d'une  manière  équitable ,  juste.  |  Egale- 
menle;  avec  égiililé. 

EciianliiiUliKl  ,  s.  f.  é'dianimiilndd.  Equanimité; 
égalité  d'Ame,  Iranquilité  inléiieure,  imparcia- 
lilé. 

Eciiaiitp,  S.  m.  éi.onnn-té.  Asir.  Equant  ;  nom 
que  les  anciens  astronomes  doimaient  à  i-ertains 
rerdes  qui  étaient  excentriques  par_ rapport  à  la 
terre,  et  qu'ils  sup.iosaient  parcourus  jiar  les 
plancles. 

Kciiaioi-lal.  r.iij.  ékonnlo'  ial.  Didact.  Equatoria!; 
qui  e*t  situé  sous  l'é(|uateur.  ||  Equalorial  qui 
appartient  à  l'éqnateur.  ||  Erufiinrlal  ;  s.  m. 
Equaiorial:  in^trnmeni  dont  on  se  sert  poursuj. 
vre  le  mouvement  des  astres  ,  pour  déterminer 
leur  ascension  droite  et  de  leur  inclinaison, 
au  moyen  de  deux  cercles  qui  représentent  l'un 
l'équiiteur  et  l'a\itre  le  cercle  de  déclinaison. 

Ecuriiti'e,  adj.  éhonés-tré.  Equestre  ;  qui  repre- 
sente une  personne  à  cheval. 
Eculfo,  s.  m.  V.  Potro. 
Kcumpitlramrate   .     adv      ékouménikam4n-ti. 


OEcuméniquement  ;  généralerarni,  aDiTerselle- 
ment,  d*une  maniere  cecuménique. 
Eruiiieiiicldad.  S.  f.  é  ouinénizidadd.  OScunoé- 

nicilé  ;  qualité  de  ce  qui  est  œcuménique. 
Ecuménico,  ca.  adj.  ékuumé-ni'.n.  OEcuménique; 
universel  .  ;:énéral  .  qui  renferme  tout  dans  une 
espèce,  qui  est  lomMiuo  a  tous.  |  Pairiarru  cru- 
ménico:  patriarche  œcuménique;   titre  que  prc- 
naii-nl  le- pilrianhes  urces   ||  Hst.  Wirer/or  eru- 
mêniro,  miîlre  œcuménique:   «hef  des  œi  umé- 
niqui'S  de  ('onsiantiii'iple.  ||  Conriliii  ecuménico', 
concile  œiuménique.  ce'ui  auquel  étaient  con- 
voqués tous  les  éveques  de   l'église  caili<dique. 
Ecuniéulco  .  s.  m.  (i  n.iml-niko.   OE<uinénique; 
école  ou  académie  île  Conslanlinople,  fondée  par 
Constantin  d.ms  un  de  ses  palais,  à  l'instar  de 
Bro(|uion  d  Alexandrie. 
Ecuinéiiicox.  s.  m.  pi.  ¿knit>ni-nikns.  Oecuméni- 
ques; les  professeurs  de  lécole  œcuménique. 
Ecunipnixado.  du.  part.  pass.  du  v.  erumenizar. 

OKiuménisé,  e. 
Ecuuiouixur  .   V.   a.  (^'.oKinèuizir.  OEcuiuéniscr: 
généraliser,  universaliser,  rendre  général,  uni- 
versel. 
R^uo.  cua.  adj.  inus.  V.  Recto,  Justo. 
Ecuóreo.   i'«*«.  adj.  é'iouo-réo.  Poés.  Qui  a|>par- 

lient  à  la  mer.  ninrin. 
Erltacanto<«  .  s.  m.  é'rlinUan  toss.  Fam.  Fanfa- 
ron, m'prisable.  qui  ira  ni  sens,  ni  jugement. 
Ecliaci»rvt>ai',  v.  n.  inus.  étchakorvèar.  Faire  le 

métier  de  maquere;iu. 
Ecl»îici»rv«'i;i  I,  s.  f.  ¿trkikorvèri  n.  Fam.  Maque- 
rellajie:  action  on  métier  de  maquereau.  V.  àl- 
Cfihnelerîn. 
EciiacuérvoM  .  S.  m.  "trhtknnèr-vcss.  Nom  des 

préd'caieurs  de  la  bulle  de  la  cruciade. 
Echadii.  s.  f.  élchii-da.  L'action  de  jetler.  1|  Ac- 
tion de  s'élendre  par  terre  pour  se  relever  de 
suite.  Se  dit  d'un  coureur  qui  voulant  donner  do 
l'avantîige  à  son  adversaire,  moins  agile  que  lui. 
i      se  couche  et  se  leve  une  ou  plu-ieurs  fois  pen- 
i      d:int  la  course. 

Erliadrro.  S.  m.  étchadè-ro.  Lieu  où  l'on  s'étend 
¡       pour  dormir. 

'  Epitndillo.  s.  m.  éichadill-o.  Enfant-trouvé.  V. 
I       Niño-expósito. 

I  Echadi7.<>.   «a.  alj.  étchadi-zn.  Qu'on  peut   ieler 
et  relever.  \\  Espion,   éuùssaire  ;   se    dit   dune 
'       personne  apo  tée  pour  déiouvrir  quelque  chose. 
!      S'emploie  au^si   comme   subsiantif.  ||  Répandu 
avec  art  et  en  secret.  |  H  m  à  jeter,  a  melire  au 
I      rebut.  Il  Fig.  inus.  Supposé  ,  contrefait,  suppo- 
'      se,  apocrvphe,  feint. 
Ecliadixn  .' s.    m.   échadi-zo.   Enfant  trouve.    V. 
yiño  expósito. 
lEphado.   da.   part.   pas.  de  ec/i^ir,  V.c?mot.    n 
Niño  erhndn  :  enfant    trouve.  ||  Erhndn  qoia    à 
I       gotn:  distillé,  coule   goulle  a  goutte.  ||  Echada 
I       'esa  la  suene,  le  sort  en  est  jcié,  le  parti  en  est 
i       pri<.  Il  No  quedar  por  corta  ni  mal   echada  ;  V. 
!       Corto. 

Echador,  ra,  S.  etchador.  Celui  qui  jette  ,  qui 
I        lance. 

I  Echadura,  s.  f.  tlrhadou-ra.  Inus.  Jet;    la  pnr- 
!      tee  de  quelque  chose  jetée  ,  comme  une  pierre. 
j      etc.  Il  Couvée  de  poule. 
Eclianilculo.  S.  m.  etchimién-t3.  Actinn  de  je- 
ter, d«  lancer.  ||  Inus.  Exposition  d'un  enfant .— 


RCH' 


—  ¿W  — 


lîCU 


tnus.  Keiivui,  e ipulsion. 
Bcb«r,  (a,  en.por,  iif,  )  V.  a.  elchar.  Jctei,  lan- 
cer avec  la  innin  ou  de  quelque  outre  manière. 
Il  Rejeter,  chasser,  C.iire  smiir,  nicHre  dehors. 
(I  Disposer,  d<''iiu'tlic  qnchiu'un  de   su  place,  de 
sa  di^riil*'-.  Il  Kdorc,  |ious>ier  des  boutons,    des 
feuilles,  des  fleurs,    en  ¡(«riant  d"un  arbre,  etc. 
Il  Mettre,  niipliquer.  ;|  Accoupler  des    animaui 
pour  lii  j^'ciicration.   |l  Imposer  un  tribut  ,  cbar- 
tfer  d'une  ren  e.  ||  l'.nrlcr  beaucoup,  Icjçcreincnl, 
h  tort  et   û  travers.  !|  Itéiiler,  déclanïcr,   repró- 
senlcr  une  comédie,  un  liranic.  etc.  [!  Attribuer, 
imputer,   prendí  e.   ■  Iniliner,  bais-er,  couiber. 
Ill'iirier,  ¡inK'''".  défier.   ||  Donner,  distribuer, 
répartir.  Il  Commencer  à  avoir  ,    à   posséder,   à 
acquérir.  ||  Publier,   prévenir,    annoncer,   faire 
Ravoir.  Il  Proposer,    avancer,  faire  une  proposi- 
tion   I  Prendre  une  mute.  ||  Suivre,  embra-ser. 
I  Echar,  joint  à  quelques  nums.  à  la  si^'mfica- 
lion  des  verbes  corre^pondllnls  à  ces  noms,   ou 
qui  en  sont  formés.  Fx.  ¡•'rliur  iimhliriotics;  V. 
Alalflecir.  \  lürhnr  •uerlrs.X .  Sortrar.  \  ¡trhur, 
suivi   de   la   particule  a  et  d'un  veibo    si>;nilie 
quelquefois  commencer.  V.\.  Kchnr  à  correr,  à 
reir,  etc.  ;  commencer  à  courir,   à  rire,  oh  se 
mettre  ,   se  prendre  à  rire  ,  à  courir.  Il  Signifie 
aussi  être  cause.  Ex.  Kchnr àjienlfr;  être  cause 
de  la  perte,  gûler,  etc.  |  Echar  abajo,  por  tier- 
ra .  al  suelo,  par  el  suelo;    renverser,  abatiré. 
\  Echar  á  borbotones;  parler  trop   viie,    bar 
boiiiller,  bredouiller.  |  Echar  ii  fondo,  à  ¡i¡(¡iie. 
submerger,  couler  à    Innd.  i  Echar  á  buena   ó 
mala  parte;  prendre  en    bonne   ou   mauvaise 
part.  Il  íf/iar  á  (/flíerfi5.   á  minns;   condamner 
aux  galères,  aux  travaux  des  mines,  j  Fig. /ic/iYir 
açjna  en   cl  mar;  porler  de   l'eau   à  la  rivière, 
faire  du  bien  à  un  in^irat ,  à  qui  n'en  a  pas  be- 
soin.  I  Echar  en  cara;   reprocher.   ¡  Echar  à 
chanza   a   zumlia;    tourner   en    plaisante!  ie.  || 
Fig.  Echará  la  espatila:  ouhWer.  négliger,  ne 
pas   faire  de  cas.  ¡  Fig.  Echará  perros;  faire 
un  mauvais  usage.  |  E-:liará  un  lado  un  nego- 
cio ;  mettre  une  affaire  de  côté,  cesser  de  s'en 
occuper,  j   Echar*  halandronadns  .    bravatas; 
faire  le  fanfaron.  !  /ic/i/n- n/irocrt,*;  jeter  l'ancre. 
Il  Echar  coche,   librra  ;   prendre    un   farrosse, 
une    livrée.  \\  Echarla  il:;    ¡¡lorioso;   vanter   sal 
naissance  ,  ses  prouesses.  ||  Echa'-  á  trampa  if 
talega;  parler   ù  tort  et  à  travers.  ||  Echar  de 
ver;  considérer,  voir,  connaître.  \\  Echar  bali- 
do, publier  un  ban. I] /ic/iflfr  batidores;  en\n\ov 
a  la  découverte.  \\  Echar  doblonadas,  millara- 
des;  exagérer   sa   fortune,    faire   le   gascon.  || 
Echar   buen  ó  mal  lance,   réussir   ou  échouer 
dans    une   affaire.  ]\  Echar   el  pecho  al  agua; 
aller  tele  bais«ée,   diie  hardiment  son  avis,  se 
jeter  dans  une  entreprise  avec  courage,  sans 
s'embarrasser  des  suites,  n  Fig.  Echar  cantos  5 
être  fou,  furieux,  extravaguer.  \\  Echar  cl  sello; 
mettre  le  sceau  ou  la  dernière  main,  finir,  per- 
fectionner. \\  Echar  cara,  pop.;  voir  attentive- 
ment, n  JPr/iar   el  resto;  jouer  de  son    reste, 
faire  ses  derniers  elTorls.  u  Echar  espumarajas 
por  la  boca;  écumer  de  rage-nf  c/iar  corriV/oí; 
engraisser.  \\  Echar  la  bendición;  faire  la  croix 
renoncer  pour  toujours  à  une  chose.  \\  Fig.  fam. 
Fchar  la  pierna  encima,  en  savoir  plus  qu'un 
autre  .  être  plus  habile,  u  Fehar  In  sogn  iras  el 


caldero:  jeter  Ij  manche  apr^s  ta  coignee.  || 
Echarlas  temporalidades;  bannir  un  ecclésias- 
tique ,  le  dépouiller  de  ses  biens.  ||  Fig.  Echar 
el  agraz  en  Ivs  ojos;  piquer  qiiel(|u*un  jusqu'au 
vif.  eombatlre  son  avis.  ||  Echar  marr^nritasà 
puercos;  ji-ier  des  peiles  aux  pourceaux,  parler 
science  de\ant  des  ignorants.  ||  Fig.  Echar 
raijos,  centellas  ,  fucun;  jetei  feu  et  flamme  , 
ètie  dans  une  edére  furieuse.  ||  Fam.  Echar 
roncas^  braver,  faire  di'S  bravacjes.  ||  F"ig. 
Echar  cl  contrapunto;  varier,  broder  un  air, 
faire  des  liontures.  ajoutera  la  perferliori  d'un 
morceau  de  (liant  ,  de  ii)iisi(|iie.  ji  Fig.  f.im. 
Echar  sapos  y  culrliras  :  dire  lies  iuMiiles  ,  les 
mille  horreurs  de  quel<|UMin.  ||  Erhar  ri  cuerpo 
fuera  i  se  mettre  en  dehors  d'une  alTaire  ,  ne 
vouloir  pas  S'en  mêler,  seii  laver  b-s  mains.  || 
F'ig.  fam.  Echar  tacos  g  temos:  jurer,  lempé- 
ler.  Il  Mar.  Echar  el  ])unto:  pointer  la  carie, 
marquer  sur  la  tarte  en  quel  parage  le  vaisseau 
peiil  se  trouver.  ||  Erhar  un  guante;  faire  une 
quèie,  une  souscription  en  fa>eur  de  quelqu'un. 
Il  Echaran  trago;  boire  un  cou|).  ||  Fam.  AV; 
echar  en  saco  rota;  ne  pas  laisser  passer  une 
occasion.  ||  F'ig.  fam.  Échale  galgos  ;  va-t-en 
voir  S'ils  viennent  \\  Eehar  juicios;  soupçon- 
ner. Il  Echar  la  cuenta;  calculer.  ||  Ècliarla 
doble  ;  fermera  double  tour;  donner  a  un  traité 
toute  la  solidité  possible.  ||  Fig.  fam.  Erhar  un 
palmo  de  lengua;  désirer  avec  ardeur.  ||  Erhar 
la  Irg  ó  toda  la  Ivg  á  uno;  juger,  condamner  à 
toute  rigueur.  iJ.  Fig.  Echar  la  llave:  nier,  re- 
fuser de  parler,  de  donner,  etc.  n  Echar  Int 
(7rmns  ;  jeter  les  armes,  mettre  bas  les  armes, 
se  rendre. Il  Cf/i«r  la  tigi-ra;  pa-^ier  les  ciseaux, 
couper,  diviser,  partager.  j|  Echar  mano  à  la 
espada;  mettre  l'épee  à  la  main.  ||  Echar  me- 
nos: regreller.  Il  Echar  la  mano;  inolire  la 
main  sur.  ||  FMg.  Echar  pelil'os  al  mar;  dépo- 
ser toute  rancune.  ||  Echar  piè  á  tierra;  mettre 
pied  à  terre*  \\  Erhar  por  puertas  á  uno;  ruiner 
quelqu'un  ,  le  réduire  à  la  mendicité,  a  la  der- 
nière misère.  ||  Echar  tierra  a  alguna  cosa  ; 
mettre  en  oubli,  cnseveler,  carher.  n  Fig.  mar, 
Eih'ir  lodo  cl  trapo  ;  mettre  toutes  les  voiles  nu 
vent,  mettre  tout  en  œuvre.  \\  Echar  una  mano 
ó  un  par  (/e  wano.*  :  jouer  une  ou  deux  parties 
à  un  jeu  de  caries,  de  domino,  de  dames,  etc. 
Il  Fig.  Echar  nn  borrón  ;  tacher,  ternir  son 
honneur,  sa  réputation,  par  une  action  vile, 
déshonoanle.  \\  V\f;.  Ec'':ir  un  granito  de  sal  : 
mêler  quelque  chose  de  piquant  à  son  discours. 
Il  Echar  un  jiirro  de  agua  :  fermer  la  bouche, 
raballre  le  caquet,  \\  Fam.  Echar  un  remiendo 
à  In  vida;  manger  un  morceau,  prendre  une 
bouchée  cnirc  les  repas. V  am.  ||  Erhar  por  arro- 
bas, por  (piintnles:  exagérer,  charger  un  récit, 
un  compte,  une  note.  etc.  n  Ec/iar  por  echar  ; 
parler  pour  parler.  ||  Echar  por  esos  cerros  ;  V. 
Terroí.  Il  Echar  por  esos  t'igos;  courir  á  tra- 
vers champs;  au  figuré  se  dit  aussi  pour  battre 
la  campagne. 
Echarse,  v.  pron.  (¡tchar-sé.  Se  coucher,  se  met- 
tre sur  un  lit  ou  ailleurs;  s'étendre  de  tout  son 
long  sur  quelque  chose.  Il  S'adonner,  s'appliquer 
à  quelque  chose.  H  Succomber  à  la  peine  ,  perdre 
courage.  Il  Echarse  á  cuestas,  al  hombro  alguna 
rosa:  se  charger  d'une  alïaire.  ![  Fig.  Echarle  « 


EDK 


—  -223 


ËDE 


dormir;  négligei-  ses  affaires.  Il  Echarse  ó  per- 
der, se  gâlcr.  I  Echarse  los  sembrados;  verser; 
se  dil  en  parlant  des  bk-s  que  le  vent  ou  la  pluie 
tourheiii.  11  Echarse  à  nado  ;  se  jeter  à  la  nage. 
I  Echarse  de  (jolpe,  se  jeter,  foinire  aveo  impé- 
luosilé,  s-ur  quelqu'un.  H  Mar.  Echarse  un  na- 
vio sobre  su  áncora;  diasser  sur  ses  ancres.  U 
Echarse  en  tierra  ó  à  ¡of  pies  ;  se  jellcr  aux 
pieds,  au\  fcenoui  de  qu.lqu'uii,  pour  demander 
grâce,  pariliin.  Il  ^c/ii/rje  los  víeníoi;  tomber, 
se  calmer,  diminuer  :  en  parlant  des  n  eiits. 

Kcbiizon.  s.  f.  intis.  èlcha/.on.  Action  de  jeter  à 
la  mer  une  partie  de  la  charge  d'un  vaisseau 
diins  une  lempète. 

Kclifiio,  s.  m.  èiché-no.  Echeno  ou  echencau; 
bassin  placé  au-dessus  du  moule  dans  lequel 
on  verse  le  métal  en  fusion,  et  d"i>ù  ce  métal 
S€  cerhmunique  aux  jets  qui  le  distribuent  dans 
toHics  les  parties  de  la  ligure. 

Kclionoitlu.  adj.  ètchi-nn-idé.  Zool.  EchenoïJe; 
qui  ressemble  à  un  échénide. 

l-:olMMioi(l(>i«,  s.  m.  pi.  étcUino-idéss.  Ichllivol. 
Kchénoides;  famille  de  poissons. 

Ki'hovri-iii,  s.  {.ètc!iéi-éri-a.  Bot.  Echéverie;  gen- 
re de  crusiacées,  sous-aibrisseaux  charnus, 
ori^îinaires  du  Mexique. 

i-:<'iiiifn  ,  s.  f.  iiius.  V.  Echada,  tiro. 

Kdi»,  s.f.  e-(/a.  Edda;  noni  de  deux  livres  com- 
posés en  Irlande  et  renfi'rmant  les  traditions 
épiíjues,  héroïques  el  mythologiques  df>.  peuples 
(lu  Nord. 

Kdacl  ,  s.  f.  èdadd.  Aííe;  durée  naturelle  des  cho- 
ses, et  spécialement  durée  ordinaire  de  la  vie 
humaine.  |  Période  quelconque  ou  divisions  de 
la  vie;  ednd  de  discreción,  âge  de  raison;  baja 
edad,  basíige.  |  Jurisp.  Age;  temps  de  la  vie 
humaine auijuel  un  homme  de  viefit  habile  à  fai- 
re tels  ou  tels  actes.  ;i  exercer  tels  ou  tels  em- 
plois; mayor  de  edad,  âge  de  majorité;  tener  la 
edad  ó  estar  en  ednd  para  casarse,  para  entrar 
en  quinta,  avoir  l'âge  de  mariage  ,  de  lircr  au 
sort.  Il  Age;  temps  qui  s'est  écoulé  de  puis  la 
naissance  jusqu'au  moment  où  l'on  par'e-  il  .\ge 
avancement,  progrès  dans  la  vie;  la  edad  nos 
hfïce  discretos,  l'âge  nous  rend  sages.  H  .\ge; 
dernière  période  de  la  vie;  hombre  de  edad,  un 
homme  d'âge.  |  Age;  se  dil  du  temps  fiuqwcl  les 
personnes  ou  les  choses  dont  on  parle  sont  ou 
ont  é{é,  en  nuestra  edad,  la  edad  en  que  vici- 
ónos .  !\  nôtre  âge.  I!  Méd.  lég.  Age;  détermina - 
lion  plus  ou  moins  préci>*e  de  l'époque  à  laque- 
lle remonte  l'existence  de  l'élre  humain,  fondée 
sur  le  développement  successif  Jes  organes,  pour 
la  jiériode  infifi-wipcme.rt  sur  les  mfclationsou 
<h.iiigemeiilsorganii|ues  dins  le  cours  de  la  vie 
extra-utérine.  Il  Edad  media,  moY<'ii  âu'f.  |1  Es- 
tar en  edad:  marquer,  en  parlant  d'un  che- 
val. i|  Hombre  de  mediana  edad  ;  Hn  homme 
entre  deux  âges. 

i:il!»t,  s.  f.  iniis.  V.  Edad. 

Krtrrn».  s.  m.  í  ¡ékan.  .Mil.  Aide  d^camp;  officier 
d'état  major  attaché  à  la  suite  d'im  chef  mili- 
taire cl  siécialemcnl  chargé  de  porter  ses  or- 
dres. 

KiloIftirMlIn,  s.  f.  cdelforsi-ta.  Minée.  Edelfor- 
s.le  ou  édelforse;  substance  blanche  ,  compacte 
ou  fibreuse,  qui  fond  en  verre  blanc,  et  qu'on 
trouve  dauï  lo  calcairei  spathique  A  Edelfors.  eu 


Smolande. 

EdcUpato,  s.  m.  edelipa-to.  Miner.  Edt  Ispath; 
variété  de  feldspath  ;  qui  a  la  transparence  di' 
la  gomme. 

Edvlita,  édéli'ta.  Miner,  .iîdelita  ;  nom  donnó 
autrefois  à  la  mésolypc  et  à  la  scoléziie. 

Fdi-máiseno,  s.  f.  édémag-héno.  Entoin.  OEde- 
magéne;  nom  donné  aux  larves  de  certains  dip- 
tères de  la  famille  des  astomes  ou  des  œstres. 

Kdeiiiado,  d«.  adj.  èdéma-do.  Palbol.  OEdéma- 
té;  affecté  dœdéme. 

Kdenia,  S.  f.  èdé-ma.  Pathol.  OEdème  ;  nom  don- 
né par  les  anciens  a  toutes  les  tum.eurs  en  géné- 
ral ,  et  par  les  modernes  à  une  tumeur  diffuse, 
sans  rougeur,  ni  tension,  ni  douleur,  formée  par 
de  la  sérosité  i<ifillrée  dans  le  tissu  cellulaire.  1 
Edema  de  la  ¡ilôtis;  œdème  de  la  glotte:  gonlle- 
menl  œdémateux  de  la  membrane  mu  jueuse 
qui  circonscrit  l'ouverture  supérieure  dularvnx. 

EdeniatoMo,  «a.  adj.  èdéinatu-sso.  l'athol.  OÉdc- 
mateux;  qui  est  attaqué  d'œdèmc ,  qui  est  de 
la  nature  de  l'œdème. 

Ed«Miia*5a,  s.  f.  è(Z(?i«a-Z(«..  Pathol.  OEdématie; 
phénomènes  locaux  (jui  constituent  lœdème. 

Kdcniatlado  .  da.  adj.  Palhol.  OEdématie  ;  qui 
est  affecté  d'œdénvc. 

Cdeniatupo,  pa.  adj.  bdéniaio-po.  Rot.  OEdema- 
topé;  qui  a  le  pied  ou  le  stipc  rcnllé   ou  ventru. 

EdeiiiiTo,  s.  f.  édémé-ro.  Entona. |OEdémére;  gen- 
re d'insectes  coléoptères  héiéromèrrs  de  la  fa- 
mille des  augustipennes  ou  sléiioptères  dont  les 
mâles  ont  les  cuisses  renllées. 

Ed^mérito,  (a.  adj.  èdémê-rxto.  Entom  OEdé- 
mérile.qni  res-^emble  au  genre  œdémere. 

Edeiiiéi*ltn<4,  s.  m.  pi.  Kntom.  OEdémérites;  tri- 
bu de  coléoptères  slénelvlres  ,  ayant  pour  type 
le  genre  œdémefe. 

EdomoMai'ca,  S.  f.  èdimossar-hn.  Palhol.  OEdr- 
mosurque:  tumeur  intermédiaire  entre  lœdé- 
me  et  le  sarcome. 

EdeHiUa.s.  m.  et  f.  édémi-ta.  OEdémite;  nom 
de  certains  hermites  ip.iilsulmans  que  l'on  trou- 
ve en  Perse  cl  dont  l'ordre,  lut  institué  par 
Ibrahim  Edhem. 

Edeninn,  S.  m.  éf/e/;ionn.  Eiitom.  .Edemon;  gen- 
re de  l'ordre  des  colécqUéres  tétraméres.  tribu 
des  aposlasimérides,  et  ayant  pour  type  l'œdé- 
moii  poncttié  de  l'Afrique  australe. 

Ed<>ii ,  s.  m.  èlenn  Eiien  ;  paradis  terrestre, 
séjour,  habité  par  le  premier  homme  a>aiit  sa 
désobéissaivce.  L'Ecriture  rapporte  que  c'était 
un  jardin  délicieux  d'oii  sortait  un  fleuse  qui 
se  partageait  en  quatre  branches  que  l'on  croit 
être  l'Eup'rate.  le  l'isre  .  le  l'hase  et  l'Araxe. 
On  croit  généralemeiil  que  l'Eden  était  situé 
dans  l'.Vrinénie,  v<'rs  les  •■oiirccs  des  quatre» 
fleuves  (jiie  nous  a>ons  ncmmes  i|  Fig.  Eden; 
lieu,  séjour  délicieux  ,  ravissant  plein  de  char- 
mes. Il  Nom  (|ue  par  extension  et  ligurément  on 
a  donné,  dans  l'.Vsie ,  à  plusieurs  endroits  qui 
par  leur  situation  agréable,  leur  fertilité,  rappe- 
laient en  quelque  sorte  le  paradis  terrestre.  |i 
Poés.  iMen;  synonyme  de  paradis. 

Edfnlano,  na.  adj.  èdénia-no.  Philos.  Edénien: 
qui  appartient  à  l'âge  d'or,  à  l'ctal  inimilif  di* 
l'homme  ,  quand  on  suppose  que  cet  état  ,  tout 
rempli  d'innocence  et  bonheur,,  fui  suivi,  d'une 
déchéance. 


ED} 


—  2-2k  — 


Uhi 


Kdénico,  ei».  adj.  V.  Edenianu.  EiJf^nien. 

EdeiiltM,  s.  {.èdéni-ta.  Miner.  Edt-nitp;  variété 
d'amphibole  qui  se  trouve  avec  la  chundrudile 
dnns  un  caltuirc  spalhiquc  ,  près  d'Edciiville, 
m  Ain<^ri(jue, 

F.ilooiliitln.  S.  f.  èdénni-nia.  Mé>l.  .f:di>iodvnio;  ' 
(Jitiliur  \ü\  st  fait  seiilir  aun  orgunes  de  la  '¿é-  , 
iK-iaiinn. 

KilcÓKrnfo,  S.  m.  èdéo-grnfo,  Méd.  .l-doiographe;  j 
rplm  qui  (^rril  sur  I  ¡Edoiouruphir.  ' 

KdooKi-iifin,  s.  f.  íul¿o(]i(ifi-fi.  Méd.  ./lidoioffra -  1 
phii'  j  d<srri|ili(in  des  oi  gitues  de  la   génération. 

Kdt'OKfHfiro*  m-  i'dj.  èdénfirn-fUn.  Mé<l.    Aiiin- ^ 
iiigrii|ilii(|ne,   qui    concerne  la  description  des 
orgiHies  génitaux. 

Ktlcolon'n*,  s.  {.  èil^oîofihi-n.  Anat.  >l''doiologip; 
pnrlir  (le  lanatutiiic;  iraité  sur  les  organes  de  la 
génération. 

Kdoolótfiro.  rn.  a<lj.  èdènhtq-hiUo.  Anat.  .-Edo- 
iologique;  qui  a  rapport  à  l'.'edoiolo;:ic. 

KdroloKiMtM,  s.  m.  èdéolo(ihis-(a.  i1£duiologiste; 
qui  écrit  sur  les  pailics  ;;rniiHles. 

EdcóloK»>  s.  n\.  èd'n-Uxin.  .lùloiologue  OU  Máo- 
iologistc.  V.  Eilriilfx  isla. 

Edropxofía,  èdi-opsnfi-n.  Pitthnl.  .-î^doiopsophie; 
éini'-sion  sotmie  île  ;;a7.,  par  les  organes  de  la 
génération,  l'urèlic,  le  vagin,  la  matrice. 

Kdoopwórírn  ,  cm.  adj.  èdéopso-filio.  l'alhol. 
jEdoiopsophique  ;  qui  est  rclatil  à  l'œdoiop- 
sophie. 

Kdrotomin .  s.  f.  èd^ntomi-n.  Anat.  .fldoiopto- 
niic  ;  dissection  dos  parties  génitales. 

F.dontóiiiirn,  cil.  adj.  èdénlo-miko.  ^lidoiotomi- 
que;  qui  concerne  lavloiotomic. 

Rdcocnnrio ,    iit.   adj.   èd'  nvtxi-rio.     Hist.     nat. 

jfldoiozoairc:  «c  dit  des  animaux  chez  lesquels 
prédominent  les  organes  sexuels. 

Eder.  (V/pr.  Ornilh.  liider  ;  espèce  de  canard  de 
lordredes  palmipèdes ,  caractérisé  par  un  bec 
allongé  remontant  très-haut  surle  front,  par  son 
plumage  blanchâtre  ,  sa  queue  et  son  ventre 
noirs.  Il  habite  les  mers  glaciales,  >  it  de  pois.^ 
sons,  de  plantes  et  d'insectes.  C'est,  l'eidcr 
qui  nous  fournit  l'édredon. 

Edcra.  s.  f.  èdé-r,t.  Bot.  Edére:  plante  de  la  fami- 
lle des  composées. 

Kdesa.  S.  f.  èdé-ssa.  Enlom.  Fdesse  ;  genre  d'hé- 
niip  ères  .  qui  a  pour  tjpe  ^éde^sc  antilopée  de 
l'Amérique  mérid  onale. 

EdciiNeiioii,  s.  m.  èdessénnnn.  Pharm,  E<lesse- 
num  ;  collyre  que  Ion  croit  propre  à  guérir  en 
un  jour. 

Edctuno.  s.  m.  èdéta-no.  Edétain  ,  nom  d'un  peu- 
ple de  l'Espagne  tariaconnaise  ,  à  l'Est  des(>el- 
tibères. 

Edia,  é-Win.  Entom.  ^"die;  genre  de  l'ordre  des 
lépidoptères  nocturnes  ,  ayant  pour  type  l'^Edie 
de  la  vipérine. 

Cdiria.  s.  f.  èdi-zia.  Bot.  jEdycie  ;  espèce  de 
champignon 

Cdici«Ht.s.  f.  èffizion.  Edition:  en  général,  pu- 
blication d-un  livre,  soit  qu'il  parai  se  pour  la 
première  fois,  soit  quil  ait  déjà  été  imprimé.  | 
Edition;  tous  les  excn-plaires  d'un  ouvra;;e  qui 
ont  été  imprimés  en  une  fois;  primera,  seytin- 
da  ediciitn  ;.  piemière  ,  seconde  édit  (ni. 

Kdüciicnia.  S.  f.  tdiUué-mn.  Oriiiih.  Ed  cnème; 
oiseaux  \ulgaireuu'al  cunuas  sous  le  uom  de 


grand  pluvier  ou  courlis  dir  Icirc;  il»  se  dislin- 
g'jcnt  par  le  gonflement  qu'olTrenl  leurs  jambes 
au  ili'ssous  du  genou. 

Edicrcn.  s.  f.  ef/iV/ ¿-a.  Bot.  Hcdychrée;  CPpèrr 
de  (oli;:rii ,  plante. 

Edlrro,  s.  m.  ¿i/i-rro.  Enlom.  Iléilychre  :  gonri* 
il  hy!uéno|;le.(s,  famille  des  pupiNores,  com- 
prenant un  pi-iit  nombre  d'espèces,  dont  la  lu  • 
nique  pn-sciiti- les  couli-ur»  les  plus  brillantes. 

Edicroiini.  cilirimim.  Ilé.lieliniiin  ;  soite  de  pât'r 
que  les  amieiis  brulaieni  au  lieu  de  pai  rum. 

Edicliil.  adj.  fililiinl.  Ediital;  qui  appaitienl  n«\ 
éilils.  aux  ordonnances. 

Edirtu.  s.  m.  èdik-it).  Edit  ;  loi,  ordonnance, 
coii«(iiutiiiii  ju  souverain.  ||  .\ftirhe,  annonce 
plaeariiec  pir  ordre  de  l'aiilonlé.  |i  llisl.  anc. 
Edit  .elle/  les  llouMuis.  citülion  qui  n|i|>elait  un 
citoyen  devant  le  juge,  ii  Héglemenls  fait',  par 
certains  inagistiats  pour  être  observés  durant  le 
lenifis  (le  leur  magistialure. 

Edificaetou,  s.  f.  èdifiraziiiTi.  Edification;  cons- 
truction ;  action  de  bâtir  un  édilice.  ||  Fig.  Edi- 
fication, im|Mession  .  effet  des  bons  exemples  de 
piété  ou  de  vertu  que  l'on  n-ijoit  ou  que  l'on 
donne  :  disposition  iniéi  ieure  de  l'âme  qui  s'élè- 
ve et  s'unit  à  Dieu  .  s'excite  au  bien  cl  l'orme  de 
généreuses  résolutions  pour  son  avancement  spi- 
rituel. 

EdiilrinI,  adj.  Mylb.  iÇdificial;  surnom  de  Ju- 
piter. 

Ed»nc!Mlo.  da.  adj.  et  part.  pas.  de  Edificar.  \\ 
Fig.  Edifié;  touché  ,  ému. 

Edificador,  m.  adj.  peu  usit.  Edificateur;  celui 
qui  édifie. 

Edllicanto  ,  adj.  E'difiant  ;  qui  édifie,  qui  por- 
te à  la  vertu  ou  à  la  piété  par  ses  discours 
ou  par  l'exemple.  ||  Cartas  edificanles  ;  IcUres 
édifiantes;  recueil  de  letlresérntespar  les  mis. 
sioiinaires  que  le  zèle  pour  la  propagation  de  la 
foi  a  conduits  dans  le.-,  pays  étrangers,  tant  en 
Orient  qu'en  Ociident,  mais  principalement  en 
('liine.  en  ("ochinchine  .  au  Tonquin,  au  Japon, 
dans  l'IIindoustan ,  la  presqn'ilc  du  Gange  ,  le 
raraguay,  le  (lanada,  la  Louissianc,  etc..  el  qui 
contiennent ,  outre  ce  ipii  intéresse  la  religion 
el  l'édification  desames,  une  infinité  de  détails 
rares,  de  notions  i  réi  ieuses.  de  renseiu'nemcnis 
utiles  sur  la  géographie  .  l'histoire  ,  les  moeurs, 
les  sciences,  les  arts,  lindus  rie  des  peuples 
que  ces  missionnaires  ont  é>  angélisés. 

Edificar,  v.  a.  èdiftkar.  Consliuire,  élever,  bâtir. 
Il  Edifier,  une  église,  un  palais,  etc.  ii  Fig. 
Edifier;  porter,  à  la  piété  par  ses  exemples  ou 
par  ses  discours-  |l  Edifier;  user  de  son  autorité 
jiour  établir  l'ordre  et  la  paix  !i  Edifier  ;  satis- 
faire par  son  procédé,  pai  sa  conduite  ,  donner 
bonne  opinion  de  soi. 

Ediflcarfic,  V.  pron.  S'édifier,  se  porter,  être 
édifié,  èlre  bâti.  ||  Fig.  S'édifier,  se  porter,  être 
porté  à  la  piété  ,  à  la  vertu. 

Edificailvo.  va.  sd'y  édifi  ati-vó.  Edifiant;   qui 

porte  à  la  \erlu. 
Edificatorio,  la.  adj.  édifikato-rio.  Q\i\  appar- 

tieiii  à  la  (onstruclion. 
Edificio,  s.  m.   edif'-zio.   Archit.   Edifice;    bâti- 
ment consideré  souple  rapport  de  reiisenible  de 
de   ses  construetinns.  Quoique    l'usage   de   ce 

'     mot  daus  ce  sens  soit  plus  fréquent  en  espag- 


EDI 


22o 


Lbo 


nol  que  celui  d'édifice  en  français,  il  ne  s'emploie 
guère  qu'en   pariant  de  bàlimcnts  remarqua- 
bles par  leur  étendue   ou  leur  élégance.  H  Fig. 
Edilice;  se  dit  de  certaines  choses   formées  par 
le  concours  ,  l'assemblage,  la  combinaison  de 
plusieurs  autres.  |  Fig.  Edifice;  s'emploie  enco- 1 
re  fort   élégamment   en   parlant  des  desseins,! 
des  entreprises,  des  systèmes,  en  (in  de   toute 
œuvre  de  génie  un  peu  vaste  ou  remarquable  par  ¡ 
ses  combinaisons.  { 

Kdll,  s.  m.  èdil.  llist.  anc.  Kdilc  ;  magistrat  ro- 
main qui  devait  prendre  soin  de  la  ville,  c'est- 
à-dire  ,  de  ses  édifices  publics,  des  temples,  des 
théâtres,  des  bains,  des  basiliques,  des  porti- 
ques ,  des  aqueducs,  des  égouls  et  des  routes  pu- 
bliques; il  inspectait  aussi  les  maisons  des  pa;- 
liculicrs  et  examinait  si  elles  étaient  dans  un 
état  de  délabrement  assez  fâcheux  pour  compro- 
mettre la  sûreté  des  passants  ,  examinait  les  ob- 
jets rais  en  vente  au  forum,  brisait  les  faux 
poids  et  les  fausses  mesures,  limitait  la  dépen- 
se des  funérailles,  réprimait  l'usure,  condam- 
nait á  l'amende  ou  bannissait  les  femmes  de 
mauvaise  vie,  veillait  à  ce  qu'on  n'augmentai 
pas  le  nombre  des  divinités,  donnait  des  jeux 
publics,  censurait  les  pièces  qui  devaient  être 
jouées  sur  la  scène,  et  punissait  non  seulement 
les  actions,  mais  même  les  paroles  scanda- 
leuses. I  Edile;  se  dit  aussi  dans  le  style  soute- 
nu en  parlant  des  magistrats  municipaux  des 
grandes  villes ,  parce  que  leurs  occupations  com- 1 
prennent  une  partie  de  celles  des  édiles  romains.  ' 

Cdlllcio,  cia.  adj.  ¿(Ziit-zto.  Edilicien.  V.  Edi- 
lico. 

edilico,  en.  adj.  èdi-liko.  Edilicien  ;  qui  concer- 
ne les  édiles. 

Edilidnd,  S.  f.  èdilidadd.  Ediliié  ;  charge,  digni- 
té des  édiles  et  le  temps  que  durait  celte  magis- 
trature. 

Edilo,  s.  m.  èdi-io.  Entom.  .^dile;  genre  de  co- 
léoptères. 

Kdimita,  s.  f.  éritmi'-ra.  Miner.  Edimite;  minéral 
trouvé  dans  les  basaltes  d'Edimbourg,  avec  le 
préhnite;  elle  se  compose  de  silice,  de  chaux,  de 
soude,  d'acide  carbonique,  d'alumine  et  d'oxide 
d'étain. 

Edintonita,  S.  f.  èdintoni-ta.  Miner.  Edyngtonitc, 
substance  d'un  blanc  grisâtre,  demi-transpa- 
rente, vitreuse,  fusible  en  verre  limpide,  et  fai- 
sant gelée  dans  les  acides.  Les  minéralogistes 
regardent  l'édingtonilc  comme  une  espèce  de 
l'ordre  des  silicates  alumineux. 

KdioMiiia,  s.  f.  édios-mq.  Bot.  llédyosme;  genre 
d'amantbacces,  très -odoriférantes. 

Kdiotidn.  s.  f.  èdioli-du.  Bol.  Ilédyolide;  genre 
de  rubiacécs  propre  dos  deux  Indes. 

Kdlotâdcais,  s.  f.  |)1.  (íí/íofi-í/eaíí.  Bol.  Hédyoli- 
dées;  tribu  de  la  famille  des  rubiacécs,  avant 
pour  type  le  genre  hédyotide. 

Edlotidt'o,  «N».  adj.  è(Zioti-f/i'o.  Bot.  Hédyotidée; 
ressemblant  à  une  hédyotide, 

Edipiiolda,  s.f.  íí/í/jno-iJrt.  Bol.  Hédypnoide; gen- 
re de  chicoracées  qui  a   pour  type   l'hédypnoïs. 

Kdlpiiolde,s.  f.  èdipnoi-dé.  Bol.  Hédypnoïs;  plan- 
te délersive,  apéritive  et  vulnéraire  dont  les  llt-urs 
ont  une  grande  analogie  avec  celles  de  la  chicos 
réc  sauvage. 

Cdipnols,  s.  f.  V.    iîdinnoidc, 

TOMO    V 


Edipo,  s.  m.  adi  po.  j£dipe;  nom  d'un  roi  de  Tli<-- 
bes,    fils  de  1  aïus  et  de  Jocasto,  qui  vivait    an 
milieu  du  XIV  siècle  avant  J.  C.  Il  fut  rxposódé-, 
sa  naissauce  sur  le  mont  Cithéron,  parce   <|ii  un 
oracle  avait  prédit  qu'il   serait   le  mfurtner  d'- 
son  père  et  l'époux  de  sa  mère.  Sauve  par  un  ber- 
ger, il  fut  élevé    ri  la  cuir   du  roi   de    Curmihr. 
Instruit  sur  le  secret  de  sa  nai-^sance,  il  s'finrinr 
de  Corinthe,  tua  sur  sa  roule    Laïus  sou   perp. 
sans  le  conaître,  devina  l'énigme   du  sphinx,  ei 
reçut  pour  récompense  la  main  delà  reine  Jijeas- 
te, sa  mere.  De   celle  union  incestueuse  sorti- 
rent Eléode  et  Polynicc,  Anligonc  et   Isménie. 
Eclairé,  plus  tnrd,  sur  ses  fatales  méprises,  OEdi- 
pe,  dans  son  désespoir,  se  creva  les  yeux,  quilla 
Thèbes,  banni  par  ses  enfants,  et  mena   une  vie 
errante  sous  la  conduite  de  sa  fille  Anligonc.  || 
Les  malheurs  d'œdipe  ont  fourni   le    sujet  d'un 
grand  nombre  de  tragédies,  tant  anciennes   que 
modernes,  dont  les  plus  célèbres   sont  celles   de 
Sophocle  et  de  Voltaire. 
Edipodia,  s,  f.  edi(>Q-dia.  Ant.  gr.  .Edipodie;fon- 
laine  de  Béotie,  oii  œdipe  se  lava,  après  le  meur- 
tre de   Laïus. 
Edipodiónido,   a.    S.    èdipodio-nido.   Temphcr. 
/Edipodionide;  se  dit  des  enfants  d'œdipe,  cl  en 
particulier  d'Etéocle  et  de  Polynice. 
Ediiiiiioii.  s.  f.  pi;  èdikionn.  Bot.  HèdychioH;  gen- 
re de  plantes  des  Indes  orientales. 
EdNáreus,  S.f. pi.  èdissa-réass.Bol.  Hédysarées; 
tribu  de  la  famille  des  légumineuses,  ayant  pour 
<ype  le  genre  sainfoin. 
EdUúrco,ea.  adj.  èdissa-réo.  Bot.  Hédysaré;  rc- 

semblant  au  sainfoin. 
Edisaro,  s.  f.  èi/i'-iiaro.  Bol.  Hédysarum;   genre 

de  plantes  légumineuses. 
Edi!!iaroide,adj.  Y .  Edisáreo. 
Edidnio,  s.  m.  èditi-mo.  llist.  rom.  .Edilime;  of- 
ficier préposé  û  la  garde  destemples. 
Editor,  s.  m.  editor.  Editeur;  homme  de   lettres, 
qui  reçoit  et  publie   les  ouvrages  d'un   autre.  || 
Editeur;  titre  que  prennent  cerltins  libraires  qui 
publient  à  leurs  frais  des  ouvrages,  et  en   géné- 
ral tout  individu  qui  pub/ic  les  ouvragos  d'uo 
autr«i.  I  Hist.   rom.  Nom.  qu'on  donnait  .i  Rome 
aux  magistrals  ou  aux  simples   particuliers  qui 
donnaient  des  spectacles  à  leurs  frais.  |   Editor 
responsable;  éditeur  responsable,   gérant,   dans 
la  presse  périodique,  celui  qui    doit  répondre, 
tant  devant  l'autorité  qu'envers  les  partit  iiliers, 
de  tout  ce  qui  s'imprime  dans  son  journal.  |  Fig. 
Editeur  responsable;  se  dit  d'un   pauvre   diable 
sous  la  responsabilité  duquel  ou  fait  passer  des 
choses  dont  il  lui  est  impossible  de  répondre. 
Edjel,   adijliel.   Relig.    musul.    E-lgelj  le   terme 
fatal  de  la  vie,  qu'on  ne  peut  ni  avancer  ni  re- 
culer. 
Edinindia,s.  f.  èdinnn-din.  Bot  Edinondie;geit- 

re  de  pliinles  á  fleurs  composées. 

Edinani»,  S.  f.  èdtna-tiia.  Bot.   .-Kdmanie;   genre 

de  plantes  dicolylédiuies  <i  (leurs  papilionacées; 

de  la  famille  des  légumineuses. 

Edo,  s.  m.  èdo.  Entom.  .¥Ae;  espèce  de  diptères 

Edorofalia,  S.  f.  èdoiofn-lia-  Anal.  Edocéphalie; 

difliirinilc  du  nez  de  l'édocèphale. 
EiIuccîmIImiio,  lia.  adj.  è(/o/<'/a/i(i-rto.  Anal.Edo- 

ci-pliiilicn;  qui  est  difforme  par  edocéplialie. 
KñozctúUco^  eu.  èdoiéfa-lilio.   Anal.  Kdoiophii 


EDi: 


•226  - 


EFE 


UtjHf  •  qui  offre  U'S  cara»  l«'i<'S  *\r  \'i'âiKé[>haU(. 
K«la«érnlo,  s.    m.  ¿Jo7Î/a(<i.    r^rap.   Edoctljdiulc , 
genre  Je  muusin's   aulosUrs  «ie  la  famille  d<'s 
otocóphaliens 

KtlAltiN,  s.  f.  íífo-'ilÍAs,r.liiv.F<\»mo.inflanima\ioi> 
des  pailles  ginilnlcs  externes  des  femmes. 

EHolln,  s  f.  f'iJo-Iffi.Ornilh.  lidolie.  nom  s<ier>- 
lifi(\«e  du  v;<''>«'e  dronffM.  \  Kdoilie;  groupe  des 
rourous,  donl  le  eouron  noir  <'vt  le  ty^K". 

B-:<l«llnn«>,  na.  ndj.  <Jn/»a-n<t.  Ornith.  Kdolicn; 
qui  a  do  la  ressemMaiice  avee  l'idolie. 

KdAltiinow.,  S.  m.  pi.  t^duftn-ncss,  Ornilh.  Kdo- 
lieii?;;  .s;n)iipe  de  h;  famille  des  Janiadfs,  ajanl 
pour  type  le  genrct^dolie. 

K4oiMilàf< ,  s.  m.  pi.  ^f/omt-ras.t.  Nom  qu'on  don- 
nai) «luelquefois  aux  Idum^ens. 

Kdow  ,  <>.   m.  ?»/nn.  Edom  ;  surnom  d'F.sah,  filsi 
d'isaar  et  frèr*  de  Jaeob  :  Mimom  que  \m  valut 
la  couleur  de  son  teinl  el  de  ses  ehevewx  .  I 

Eitt>na  ;  S.  f.  c<Jo-nrt.  R«)< .  lli'done  ?  a;enrc  de  plan- 
tes établi  iK)ur  pla*ei    la   lyvhnide  grnndifkjro. 

KdoiMduH,  •?.  f.  pi.  tdvniiiass.  Mytii.  F.donydes; 
nom  qu'on  (tonne  au\  liacvhanles .  pnrce  qu'elles 
célébraipnl  leurs  orgies  sur  !«•  mont  Edon  en 
Thrace. 

Kdrananlo  ,  S.  m.  vdrassan~iv.  Dol.  EdrasTïntlic; 
genre  de  la  famille  des  eampanu1a(<^s-wnldeti- 
vcrjîi^'es  ,  vtabli  ^xiur  des  plp.nlei:  lievliac^'es  ,  in- 
digènes de  l'Am^riqive  méridionale. 

Edriortaliim  ,  ma.  adj.  ¿(/rto/ift/— mo.  CruSI. 
Edrioplillialme;  qui  a  les  ycu\  scssiles. 

KdrlonMliuQN.,  S.  m.  pi.  Mrwftal-moss.CTOsl, 
EdriopbUialTnes;  légion  de  la  classe  des  crtista- 
cées  malacoslrac^s;  comprenant  ceux  qui  onl 
les  yein  sessiks. 

Ednarda ,  S.  f.  èdonar-da-  Bot,  Edouorde  ;  genre 
de  légumineuses  renfennant  des  arbres  de  la 
Nouvelle-Hollande  et  des  îles  sandwich. 

Kdncahlo ,  adj.  édouUn-bié.  Edueablc;  q«î  esl 
apte  à  recevoir  de  l'édutalion, 

Kdnearion,  s,  f,  èdou'G/^nn.  EdaentJon  ;  soins 
que  l'on  prend  pour  développer  In  eoTtstil-wtion 
physique  des  enfants.  \\  Education-,  actiou  et  ail 
de  développer  les  facultés  pbysiques,  inlellcc- 
tuelles  et  morales  d'un  enfant  ou  d'im  jeune 
homme ,  conformément  à  certains  princi^ves,  en 
donnant  à  ses  facultés  une  direction  fi\e  et  ha- 
bituelle. Il  Education  ;  habitudes  que  eoniractcnt 
les  enfants  el  les  jeunes  gens  selon  le  dévelop- 
pement donné,  la  direction  imprimée  à  leurs  fíl- 
eultés  iutelleeluenes  et  morales,  \\  Education; 
système  qui  régit  l'éducation  des  enfants  chez 
un  peuple  ow  une  nation.  \\  Education;  ovt  d'é- 
lever ,  de  former  la  jeunesse,  'Í  Education  ;  con- 
naissance et  pratique  des  usages  de  la  société, 
par  rapport  «ux  manières,  aux  égards ,  à  la  iwli- 
tesse.  Il  Education;  soin  qu'on  prend  d'éliver 
certains  animaux  utiles  à  l'homme  .  art  de  les 
multiplier  et  d'en  tirer  le  plus  grand  usage  pos- 
sible. 

Educado,  d«.  part,  pass-  de  Educar,  et  adj. 
Eduqué,  e. 

Educador  ,  s.  m.  et  adj.  èdculiador.  Educateur? 
qui  donne  l'éducation  ,  qui  concerne  l'édu- 
cation. 

Eduratido,  s.  m.  duuh^n-do .  ieunp  pensionnaire 
d'un  couvent. 

Educante,  s.  m    V.  lùlurnthir. 


Kdnrar.  v.  a.  ^dournr..  Eduquer;  donner  de  Iv 
ducation  ,  élever  ,  instruire. 

KdnentHa.  yn.  adj.  V-  FducaJor. 

Edaenon  ,  s.  f.  k'doulainu.  Phil.  L'action  de  li 
rer .  d'cttraue  une  «hose  d'une  autre. 

Edurir.  v.  a,  édou/ir.  Phil.  Tirer,  extraire  un>' 
chose  d'une  autir. 

Edulcorado,  da.  part,  pass.  de  7r<J>ifroror.  el 
.irlj.  J.dolcoii-,  e.  )' Fig.  Edulcoré;  adouci,  mi- 
tigé 

Edulcorar,  v.  a,  ¿íJiml/iomr.  Chim.  EdukoreV; 
dépouiller  des  >nbstanres  pul^érulentes  des  par- 
lies  acides,  salines,  alcalines,  et»-.,  qu'elles 
peuvent  omtenir  par  le  moyen  de  l'cdulcoiation. 
I  liirum.  Edidcorev  ,  adinicir  quelque  médica- 
ment jiar  l'addition  du  sucre  du  mi\'l  nu  d'rn 
sirop. 

Edniruraclon  .  s.  f.  éifoiif  ourazion.  Chim 
Edulcoration;  opi'ration  qui  cimsiste  à  verser 
de  Veau  sur  <-er1aines  maticre>  pulvérulentes 
pour  les  dépouiller  des  substances  acides,  alca- 
lines, salines.  »tr.,  qu'elles  peuvent  contenir, 
et  qui  Unr  vomniiiniquenl  une  saveur  ]dus  ou 
moins  désagréable.  \'\  Eliarm.  Edulcoration;  ad- 
dition d'une  certaine  quantité  de  sucre,  de  miel 
ou  de  sirop  ,i  une  sidistame  dont  on  veut  mas- 
quer o\i  adoucir  la  sa\eur  dcsagré.ible. 

Ednio.  la.  adj,  éifini-fo.  llist .  nat.  Edule;  qui  est 
susceptible  d'être  mangé,  qui  peut  servir  d'ali 
ment, 

Ediiiva,  s.  f.  ('(7ou-s5o.  Entom.  Eduse;  genre  de 
coléoptères  tétramères, famille  descyliques.  Le* 
éduscs  ont  le  corjrs  couvert  de  poils  fins,  seti- 
formes, et  leurs  étuis  offrent  des  houppes  de 
poils  asez  épaisses.  Elles  appartiennent  ati\ 
terres  australes. 

Kdvav.«(itn.  s.  f.  édvnrsl-1n-  Miner.  Ed'vsarsito; 
ininvral  d'un  rouge  hyacinthe  trouvé  dans  les 
gneiss  de  Nor\>  ich.  el  qui  n'est  vraissemblable- 
ment  qu'une  vsrit  lé  de  monazite. 

Efa,  s.  f.  é-fa.  Antiq,  libr,  Epba;  mesure  de  capa- 
cité pour  les  choses  sèches,  en  nsage  de  chez  le» 
Juifs  et  les  Egyptiens. 

tf'.rarvata.  s.  f.  cfarva-ta.  Omît.  Eîarbale;  nom 
vulgaire  d'une  espèce  du  genre  fauvette. 

EfatUle,  s.  f,  éfali-dé.  .\ntiq.  gr.  Ephatide; 
manteau  de  pourpre  que  portaient  les  guer- 
ri  ers- 

Efe,  s.  f.  v-fé.  Nom  de  la  lettre  /"en  espagnol. 
Efrtiaren,  s.  m.  éfébar-l.o,  Anlig.  gr.  Ephébar- 
qne;  cehn  qui  présidait  aux  exercices  des  éphè- 
bes. 

Ereheon,  S.  m.  i}fèbéon.  Antîg.  gr.  Ephcbeon; 
endroit  du  gymnase  où  les  jeunes  gens  se  réu- 
nissaient pour  leurs  exercices. 

Efibia».  s.  f.  pi.  éfcbiass.  Anlig.  gr.  Ephébies. 
fêle  priAi'e  que  les  Grecs  célébraient  lorsque 
leurs  enfants  arrivaient  à  l'Age  de  puberté. 

Efelio.  s,  m.  p/t'-to,  Antig.  gr.  Ephèbe;  se  di- 
sait, à  Athènes,  des  geunes  gens  dr  dix-huit  à 
vingt  ans.  il  Physiol.Efèbe;  celui  qui  entre  dans 
l'3ge  de  puberté.  !¡  Bol.  E:pbèbe;  genre  déplan- 
tes croissant  siir  des  roches  arrosées  pres- 
que toute  l'année  par  dcscoursd'ean.  1|  Er.tom. 
Ephèbe  ;  genre  de  coléoptères  sublétramères  de 
l'Amérique. 

Efecciou,  s.  V  èféU-iÀ'jn.  Gcoin.  Effection;  cons- 
tiuctiongéoméhiquc  dcsprobléB\eset  des  équa- 


\ 


EFE 


—  227  — 


EFE 


tioDS.  I      niisplieres.  Il  EoiuiM  Eplu-dre;  genre d'^yménoji- 

Kfécticu,  ca.   ad]    efék-lilio.    l'liilos.    Ii|jhecie;  |      teres  ICiébraiits,  lamillo  des  ichncumomens. 

s.'csl  dil  d^diio  chose  sur   laíiuellc  on  suspend  !  Kfélide.  s.  f.  efe-lid".  Palhol.  líphélide;  espèce  d« 

swu  jut^cmeiit. 
KriM-tíu,  llu.  adj.   efék-tio.  Philus.  i:pheclu|Uf; 

(|uisu-|M'ii(l  so  II  jugement. 
Krvctivai»eikt<N  adv.  e¡¿  livamen-lé.  Effeclive- 

niciit;  iiH'llcnienl,  en  effet. 
Kfcciivo,  vn.  adj.  eféliti-xui.  Effectif;  quiesl  reel 

et  positif,  qui  est  de  fait.  |  Effectif;  qui  fait  ce 

i|U'il  dil. 
■•:reclivo,  s.  m.  cfékli-vo.  Art  .milit.Effeelif;  nom 

lionne    au    cliiffre  <|ui    représente  l'cial  et    le 

nomhrc  des  troupes  d'une  nation-  ||  Conipt.  ini- 

lil.  Effectif;  relevé  des  contrôles  annuels. 
Kfecio,  s.  m.  e-féli-to.  Effet;  ce  qui  est  produit 


tache  cutanée,  produite  par  une  ufTection  quel 
conque. 

Ktemvrvuto,  s. ui .  e l'émèi  èoa-ti'.. .Ka\ .  Iiélir.  Ephe 
niercule;  se  dil  des  prêtres  thérapeutes,  parmi 
lesquels  chacun  allernaliveraent  présidait  l-a-. 
semblée  pendant  un  jour  entier. 

Kreméi-lduH,  S.  f.  pi.  i  nus.  V.  lî [emendes. 

Kfcniéi-itleM.  s.  f.  pi.  efcinc  ridéss.  Ephéméride», 
tables  astronomi(iues,  par  lesquelles  on  détermi- 
ne, pour  chaque  jour,  le  lieu  de  chaque  planète 
dans  le  zodiacjue.  |  Ephéniérides;  livres  ou  noti- 
ces (jui  indiquent  les  événements  arrivés;  le  mê- 
me jour  de  l'année,  à  dilVérenles  époques. 


par  (|uelque  cause,  résultat,  il  Effet;  impression    fcfemt'riiiax.s.  f.  pi.  éfèméri-uass.  Entom.  Epln 


sensation ,  émotion  qnc   nous  cause,   que   l'ail 
éprouver  á  , l'Ame  du  speclaleur  la  vue   d'une  '■ 
«euvre  d'art,  elc.  il  Effet;  exécution  d'une  cho 
se  effective.  Il  Conim.  Effet:  portion,  partie  du  | 
bien  d'un  paniculicr ,  d'un   homme  d'affaires,! 
d'un  marchand.  ||  Comm.  Libro  de  efectos  à  re- 
civir  y  àjutyar;  livre  des  effets  à  recevoir  cl  à  i 
payer;  livre  sur  Iciiuel  le  néfîociant  inscrit  tons  j 
les  détails  relatifs  au\  effets  à  recevoir  et  a  pa-  i 
jcr  donl  ilesl  question  dans  les  écritures.  ¡1  Ad-  ; 
ministr.  lin.  i.fcctos  ¡niblic-  s;  effets  publics,  li-  ' 
Iresd'obligalions  ou  d'emprunts  i-mis  par  l'Etat, 
par  des  élabli.-semeiils  publics  ou  par  des  com- 
pagnies autorisées  par  le  ^ouveniemenl.  ||  Loc.  j 
adv.  lili  efecto,  en  effet;    vérilablemcnt.  i|  Na-  | 
ture;  qualité,  valeur.  ||  Efecto  devolutivo;  effet;  | 
hn,  bni;  connaissance  que  prend  le  juj;e  supé-  | 
rieur  des  mesures  de  l'inférieur,  sans  en  suspen-  i 
dre  l'effet.  |  Jui\s\k  F fi'ciosuspnisiv'T,  connais- 
sance que  prend   le  ju^'e  supérieur  des   mesu- 
res  de  l'inférieur,  en    suspendant  leur  éxecu- 
tion. Il  |il.  Efedos;  effets:  biens,  objet. 

Kfcctriz,  adj.  rfétrii/..  ElTectrice;  qui  produit  un 
effet. 

lorcctuuci^Mi,  s.  f.  inus.  éfitoiimion.  EflVclna- 
tion;  action  d'elfectuer,  d'exécuter  un  projet, 
l'ell'et  de  cette  action.  ||  Réalisation;  l'action  de 
réaliser. 

■¿fectiindo,  da.  part.  pass.  de  Efectuar,  et  adj. 
KlVeclué,  e;  misa  clVet,  en  exécution. 

i;rc>ctiiiil,  adj.  inus.  V.  Efectivo. 

Kri'ctuaiiMente,  adv.  inus.  eféktouahnèn-lè.  Ef- 
fectivement; en  etïet. 

l'^ffctuar,  V  a.  ¿fè'.tounr.  EÎTectuer:  mettre  à 
elVet,  mettre enexécution.  ||  Effectuer, réaliser.  |1 
Exécuter;  mettre  à  exécution,  à  effet. 

lorcoiiiar.Hc,  V.  pron.  éfèUtouar-sé.  •S'effectuer; 
se  rcali'cr;  èlre  elïectné. 

ICfectiiosiiitietilc,  adv.  inus.   V     Efcctivdnientc. 

.Kfeili-áetMiN,  s.  Í.  pi.  éfi:dra-¿('ass.  Bot.  Ephédra- 
cées;  famille  de  plantes  ayant  p:)ur  type  l'éphè- 
dre. 

Krédreo,  «Irea.  adj.  ¿/"¿-i/rto.  Zool.  Ephedré;  qui 
estcoinposéd'arliculations  ennnlées  les  unes  à  la 
suite  des  antres. 

i:r«'ilro,  s. m.  éfè-dro.  Aniig.  pr.  Ephédre;  athlè- 
te (jui  restait  sans  antagoniste,  quand  le  nombre 
de  ceux  qui  devaient  combatiré  était  impair.  I| 
Hot.  Ephédre;  genre  de  conifères,  renfermant 
desaibusies  Irès-rameux  ,  propres  aux  plajees 
luaritiities  des   climats  tempérés  des  deux,  he - 


mermes;  famille  d'insectes  ayant  pour  type  le 
j;enre  éphémère. 
l'.réinrr»,  s.  m.  ¿fi:  luéro.  Bot.  Ephémère;  iris 
sauva;,'e,  plante.  Il  Bot.  Efímero  có/f/uiro.rolchi- 
(|ue,  Heure  de  plantes  unilobées.  à  Heurs  lubu- 
leuses,  assez  semblables  à  celles  du  safran. 
Eroiueropiro,  S.  m.  éfémerü¡ii-ro.  Méd.  Epbéine- 

ropyre;  lièvre  quotidienne. 
Krciiiïiiucioii,  S.  f.  inus.  V.  Afeminación. 
Kfemiiiadijmcaite ,   adv.   inus.    V.   Afeminada - 

mente. 
eifciMiMar,  v.  a.  inus.  V.  Afeminar. 
lorereiite,  adj.  ¿fèrèn-tc.    Anat.   Efférenl;   se  dit 
des  vaisseaux  absorbants  qui  sortent  des  gan- 
glions lymphatiques,  pour  se  porter  vers  Je  ca- 
nal thoracique. 
Krei'o,  i-a.  adj.  inus.  Y.  Fiera. 
EfcrvcMceucia.  s.  f.  éfèrvèsiini-iia.  ('.him.  Effer- 
vescence; dégagement  rapide   d'un  (luide  aeri- 
forme, traversant  un  liquide  sous  forme  de  bu- 
lles qui  viennent  crever  à  la  surface  et  produisent 
dans  ce  liquide  un  bouillonnement  pitis  ou  moins 
fort.  Il  Effervescence;  sorte  de  fermenlation  que 
l'on  a  long  temps  cru,  à  tort,  dans  les  écoles,  se 
développer  dans  le  sang  et  les  humeurs,  et  à  la- 
quelle on  attribuait  les  affections  fébriles  et  au- 
tres phénomènes  semblables.  Il  Fig.  Effervescen- 
ce; extrême  vivacité  ,  fougue  ,  impéluosité.  em- 
porlemenl. 
Kfervcsfeiito,   adj.  éfèrvès/.èn-tè.   Effervescent, 
qui  est  susceptible  de  faire  effervescence.  ||  l'ig. 
Effervesceul  ;  qui  est  vif,  animé,  prêt  à  s'em- 
I      porter. 
i:re»4iacu.  ca.  adj.  cfèssia-o.   Ant.   Epliésia<|ue; 
qui  appartient  à  la  ville  d'Ephése  ou  a  ses  ha- 
bitants. 
KrcHiaiia.  na.  adj.  ('fèssia-no.  Geogr.  anc.  Ephé- 

sien;  habitant  d'Ephése. 
F.  fc  s  i  II  M,  s.  f.  pi.  éfè-ssi'iss.  AnI.  gr.  Ephésies;  fê- 
tes célébrées  a  Ephése,  en  l'honneur  de  Diane, 
oii  les  hommes  se  faisaient  un  point  de  religion 
de  senivrer  et  d'exciter  du  tumulte  dans  la 
ville. 
i:re>iiiio.  lia.  adj.   éfdssi-no.  Ephésieii.   V.  Efe- 

siano. 
t;rcta  ,  é-feta.  ferme  qu'on  emploie  pour  mar- 
quer l'obstination  avec  laquelle  on  tient  i\  son 
dessein,  à  son  avis.  Ainsi  on  dit:  fulano  éfrtn 
<¡<te  SI' ha  de  rasar  con  fulana.UM  tel  est  enlicre- 
iiient  décidé  à  épouser  une  telle. 
frifcto,  s.  m.  éfè  tu.  Anlig.  gr.  Ephèlc;  mcmbr* 


KFI 


±1H  — 


tFU 


d-iiii    tTibiiiial    iTiiniiicl    d'Athènes.  |  liius.    V. 
1-:  ferio. 

FrrrndI,  s.  m.  ('Ilèn-tli.  Ilist.  otl.  Kflriidi;  lilrc 
que  les  Ottomans  duniicnt  aux  homincs  r('\«Mus 
des  thar^'s  civiles  mi  pourvus  de  quel(|ne  em- 
ploi dans  les  bureaux,  cl  gí^ní'Talemeiit  à  tous 
ceux  qui  ont  ^'ludié  les  lois,  aux  ■^.nanls  et  aux 
;<on>-de  lettres,  et  se  met  à  la  '•iiiledu  iinm  |iro-  '. 
|iie.  Il  Ih'ix  <lfr)i(li;  reis-olfendi;  nnni  que  porte 
le  (liarieelier  el  en  même  temps  le  ministre  des 
I  étalions  exiérienris  de  l'rmpiie    oitomaii. 

■  JlaKcM,  s.  m.  éfidl-li.is.  Mi'd.  Epiiialle;  iqipres- 
sion  no(  turne,  eauehemar. 

Krirnc'n,  s.  f.  éfilio-zia.  Elfieaeit/';  force  qui  dé- 
termine d'une  manière  certaine  et  inraillil)le  l'el- 
l'el  qu'une  «ause  est  destinée  ñ  produire. 

■':riraridit«l,  s.  1    inus.  V,  l'Jptdrid. 

■' rirafiNlaïuiiiciite,  adv.  su|).  de  Efirazintnlv . 

KrirncÎNlino,  ma.  adj.  sup.  d(;  Iipraz. 

F.ticuw.,  adj.  éftlai.  Kfficace;  aclil'.  diligent,  qui 
produit  son  effet,  en  ¡iliysique,  comme  en  mora- 
le. Il  Théo!.  Urariii  rfirnz;  grAce  efficace;  grâce 
«|ui  a  son  effet  par  elle-même  et  nullement  du 
consentement  de  la  volonté. 

KriraKiiM-iitc,  adv.  éfil¡a7.méii-té.  Kfficacemenl; 
d'une  manière  efficace. 

eficiencia,  s-  f.  éfiiiùn-iia.  Efficacité;  force,  ver- 
tu d'une  cause  pour  produire  un  effet. 

Kficlriite,  adj.  éfaién-tè.  Efficient;  qui  produit 
certain  effet. 

Kricientrnicute,  adv.  éfîzicntèmèri'lè.  Elffioace- 
incnt;  d'une  manière  efficace. 

Efidi-o.  s.  m.  éfi-dro.  Antiq.  gr.  Epliydre;  vase 
dont  on  se  servait  pour  distribuer  aux  avocats 
de  chaque  partie  une  égale  quantité  d'eau.  | 
Crusl.  Ephydre;  genre  de  diptères  brachocères, 
famille  des  athéricères,  fréquentant  le  voisina- 
ge des  eaux. 

KfidrotsiM,  s.  f.^^'i/ro-iiùi.  Mcd.  Ephidrose;  sueur 
en  général.  Sueur  critique,  incomplète. 

F.liglado,  da.  inus.  èfig-hia-do.  Fait  en  ronde- 
bosse. 

Kfígiv,s.  f.  i'fuj-hié.  Effigie:  figure,  représen- 
tion  qu'on  fait  d'une  personne,  soit  qu'on  veuille 
l'honorer,  soit  même  qu'on  veuille  lui  prodi- 
guer des  marquesde  mépris,  j  Effigie;  emprein- 
te d'une  monnaie  représentant  la  tète  du  ¡)rince 
qui  la  fait  battre,  on  du  personnage  en  hon- 
neur de  qui  la  monnaie  ou  la  médaille  a  été 
frappée. 

Knsrania,  .s.  f.  èfiijra-wa.  Conchyl.  Ephigram- 
me;  nom  donné  à  l'opercule  presque  membra- 
neux, que  certains  mollusques  terrestres  ont  la 
faculté  de  foi  mer  en  certains  temps  de  l'année, 
pour  boucher  l'orifice  de  leur  coquille. 

F.riniera,  s.  f.  èfi-méra.  fièvre  éphimère  ,  qui  ne 
dure  qu'on  jour. 

COnirral,  adj.  inns.  V.  Efímero. 

Krimero,  ra.  adj.  èp-méro.  Ephémère;  quine  vit, 
qui  ne  dure  qu'un  jour.  ||  Fg.  Ephémère;  qui  n'a 
qu'une  durée  très-courte. 

Kfiniero  ,  s.  f.  èfi-méro.  Enlom.  Ephémère  ;  gen- 
re de  névroptères,  famille  des  éphémérines .  de- 
vant leur  nom  à  la  courte  durée  de  leur  vie.  || 
Entom.  Ephimère;  genre  de  coléoptères  tétramè- 
res,  famille  des  curculionides. 

EOparco,  s.  m.  èfipar-ho.  Ant.  gr.  Ephipparque; 
commandant  d'une  éphipparchie. 


r:(ll>»i'«|uiu  ,  s.  f.  èfipar-Ua.  .\iit.  gr.  Ephippai- 
cliie;  corfis  de  vingt-quatre  mille  cavaliers. 

KHplN,  s.  f.  i'fi-pia.  Entom.  Ephippie;  genre  de 
diptères  brachocères,  famille  des  notacanthes, 
ayant  ¡lour  type  l'épliip|)ic  ihoracique,  qui  se 
trouve  sur  le  tronc  des  vieux  chênes. 

l'.riitiforo,  s.  m.  ifi/.i-fin).  lùittmi.  Ephijipiphore; 
genre  de  lépiilopteres  ,  fjinille  des  nocturnes, 
reiileriiiant    une  trentaine  d'es|(èces. 

l-'.ri|iisoro,  s.  m.  l'ftiiiij-hùvn.  Enlom.  Ephippigè- 
re;  genre  d'orthoptères,  famille  des  touistiens 
dont  l'espèce  ¡irincipale  ou  commune  se  trouve 
aux  environs  de  Paris. 

Eilplon,  s.  m.  èfxpinn.  .Vnat.  Ephippion;  fosse 
piluiiaire  de  l'os  sphénoïde. 

Etlpitlco,  s.  m.  ('/¡pi-ilLo.  Enlom.  Ephippytique; 
division  du  genre  plinréiioptère. 

F.npo,  s.  m.  èfi-]to.  Ichlhyol.  Ephippe  ;  genre  de 
chétodons  propres  aux  mers  des  indescl  de  l'A- 
mérique. 

■Cfii-o,  s.  m.  è^-ro.  Entom.  Êphyre  ;  genre  de  lépi- 
doptères, famille  des  nocturnes,  tribu  de  pha- 
lénites.  |!  Crust.  Ephyre;  genre  de  décapodes 
macroures,  famille  des  salicoquesde  la  Méditer- 
ranée. 

lOfiNteino,  s.  m.  èfisté-mn.  Enlom.  Ephistème; 
genre  de  coléoptères  hétéromèrcs,  famille  des 
taxicornes  de  l'Angleterre. 

Kfliieiicia,  s.  f.  eflouén-iia.  l'hys.  Efduence; 
émanation  des  corpuscules  qui  rayonnent  de  cer- 
tains corps.  Il  Efluencias  eléctricas;  eduences 
électriques;  les  rayons  de  matière  électrique  qui 
sortent  d'un  corps  actuellement  électrisé. 

KnMento,adj.é/7üM^n-í^.  Phys.  Effluent;  qui  éma- 
ne, qui  coule,  se  dit  de  la  matière  qui  émanedes 
corps. 

KAnjo,  s.  m.  inus.  V.  Efluxion. 

Eliiixio  ,  s.  m.  èpon-vio.  Méd.  phys.  chim.  Ef- 
fluve ;  nom  qui  s'applique  à  tous  les  fluides  in- 
distinctement. Il  Eflluve;  toute  matière  impon- 
dérable qui  s'exhale  des  marais,  des  lacs,  des 
étangs,  des  souterrains,  etc.,  detoutes  les  subs- 
tances soit  minérales,  soit  animales,  soit  végé- 
tales, répandues  à  la  surface  du  globe,  dans 
l'état  sain,  dans  le  travail  de  la  décomposition, 
ou  dans  l'étal  de  putréfaction. 

i':nii\ion  ,  s.  f.  inus.  épnuisinn.  Evaporalion, 
exhalaison  de  vapeurs  ,  d'csprils  vitaux,  etc. 

Kfiiidio,  s.  m.  èfni-dio.  Entom.  Ephnidius,  sous- 
genre  de  coléoptères  pentamères, tribu  des  har- 
paliens.  fondé  sur  une  seule  espèce,  l'œphnidius 
adélioïde  de  Java. 

Kfórieo.ca.  adj,  èfo-riko.  Ephorique;  qui  appar- 
tient aux  éphores. 

Eforo  ,  s.  m.  èfo-ro.  Ant.  gr.  Ephore;  magistrat 
de  Lacédémone.  institué  pour  contrebalancer 
l'autorité  des  rois  et  servir  de  frein  an  pouvoir 
du  sénat  de  Sparte.  Ces  espèces  d'inspecteurs 
ou  contrôleurs,  au  nombre  decinq;  étaient  choi- 
sis annuellement  parmi  les  sénateurs. 

Efractor.  S.  m.  èfraktor.  Ant.  rom.  Effracleur; 
nom  qu'on  donne,  dans  le  digeste,  aux  crimi- 
nels coupables  de  vol  avec  effraction. 

Efngio,  s. m.  èfoug-hio.  Popul.  Alibiforain;  écha- 
patoire.  vain  prétexte,  fausse  excuse,  propos  qui 
n'a  point  Irait  à  la  question.  ||  Subterfuge;  pour 
s'échapper,  pour  se  tirer  d'un  mauvais  pas. 

EfiilseBcia,  s.  f.  inus.  V.  i{e$/){an(/or. 


ElíE 


—  -229  — 


K(ií 


Kruudli-,  V.  a.  inus.  èfouuilir.  Kópandie  ;  verter 
un   liquide.  II  inus.    fig.   l'arlt-r  ;   dire   (luclquc 
chose. 
Efusión  ,  s.  f.  èfoussion.  Effusion;  action  de  ver- 
ser d'un  vase  le  liquide  qui  y  est  contenu.  ||  Ef- 
fusion; écoulement,  ('■panchement  du  sanj,'  ou  des 
autres  liquides  qui  entrent   dans   l'organisation 
de  l'économie  animale.  |1  Effusion;  épaïuiieinent. 
écoulement,  diffusion,  action  par  laiiuelle   une 
chose  s'étend.    Par   extension,  se  dit  aussi   des 
choses  morales.  ||  Fig.  Efusión  del  corazón  ;  ef- 
fusion de  cœur;  vive  et   sincère   démonstration 
de  contiance  et   d'amitié.  |  Efusión  del  alma; 
effusion  del'Ame;  prières  adressées;!  pieu  avec 
ferveur.  Il  Phil.  henn.  Effusion;    purification  de 
la   pierre    philosiqtliale.  i,  Astron.   Efusión  del 
undécimo  sifino  del  zodiaco;  elTusion  du  versean; 
portion  de  ía  constellation  du  Verseau,   repré- 
sentées sur  les  cartes  célestes,  par  l'eau  qui 
sort  de  l'urne. 
Ega,  s.  f.  è-ijrt.Myth.  Ega:  fille  deSoleil  et  nour- 
rice de  Jupiter.  ||  Crust.   Efia  ;  genre  de  crusta- 
cés isopodes,   renfermant  trois   espèces,    dont 
une  à  été  trouvée  dans  la  mer  d'Ecosse. 
Egagra  ,  s.  f.    èga-gra.  Zool.   itlgagre  ;   chèvre 

sauvage. 
Egagrópilo,  s.  m.  èi/(7i/ro-;)i7o.  Ilisl.    nal.  JEga- 
gropile;  concrétion  de  forme  sphériqne  que  l'on 
remontre  dans  le  premier  et  le  second  estomac, 
ainsi  que  dans  tous  les  intestins  d'un   certain 
nombre  d'animaux  ruminants.  Cette  concrétion 
est  formée  de  crins  ou  de  poils  que  ces  aniumux 
avalenten  se  léchant.  i|Egagropile;   concrétion 
qui  se  forme  dans  1rs  estomacs  et  dans  lesintes- 
lins  de  divers  mammifères,  par  l'accumulation 
des  plantes  sauvages  qui  ont  servi  à  la  nourri- 
ture desees  animaux,  ou  des  poils  qu'ils  ont  dé- 
tachés de  leurs  corps  en  se  léchant,  ou  bien  en- 
core des  aigrettes  de  chardons  qu'il  ont  avalées, 
et  de  molécules  calcaires  fixées  aux  aliments, 
qu'un  goût  dépravé  leur  a  fait  rechercher. 
Egasrópilo  .  In.  adj.  èfjagro-pilo.  Zool.  Egagro- 
pile;  qui  à  la  forme  d'un  égagropile.  ||  s.f.  Ega- 
grôpila  tnaritima''    égagropile  de  mer;  fibres, 
racines  desostéreset  d'autres  hydropliytes  réu- 
nies en  boules  feutrées  autour  de  quelque  frag- 
ment (le  tige  ,  que  les  eaux  de  la  mer  roulent  et 
déposent  sur  le  rivage. 
Ega^to,  s.  m.  ègas-ta.  Hot.  AhégasI;  grand  arbre 
indéterminé  des   Indes  orientales,  et   avec  les 
racines  duquel  ou  fait  de  la  teinture  rouge. 
EmoniúniaM.  s.  f.  pi.  èg-hémo-uiass.  Ilist.llégé- 
nionies;  fêtes  nrcadiennes  qui  se  célébraient  en 
l'honneur  de  Diane. 
Ek*''>cIo  ,  s.m.  ig-ln'-ué(n.  Mylh.  anc.  vligénéte; 

surnom  d'A|)polon  chez  les  camarinsiens. 
Eseno,  lia.  adj.  èg-hc-no.  Pauvre,  misérable  qui 

n'a  pas  de  bien. 
Ertoo,  s.  ég-hé-a.  Milh.  Egée;  héros  de  la  mytho- 
logie grecque,  neuvième  roi  d'Athènes  et  père  de 
Thésée.  ||  Aiitiíj.  grec  Puerta  de  Egeo;  porte 
d'Egée;  une  des  portes  d'Athènes,  près  du  del- 
phinium,  où  se  trouvait  autrefois  le  palais 
d'Egée. 
Eccron.s.  ég-lié-im.  Milh.  Egéon;  fils  def.œlus  ou 
de  Pontus  et  de  la  terre.  ||  s.  m.  Zool.  Egéon; 
crusiacé  de  la  mer  méditcrranée.  genre  des  ma- 
croures. 


Egcoiia.  s.  f.  ¿g-hvo-na.  Zool.   tgéone;   coquille 

fossile  de  la  Transylvanie. 
EKcru»,  s.  m.  ég-}ii'.-rnn.  Miner.  Egeran;  varie- 

lé  d'idocrase  il'Kger  en  B(jhéme. 
EK<-i-ia,s.  ég-hr-riii.  Milh.  Egèiie;  nymphe  du 
Latium,  qui  habitait  une  fontaine  de  la  forêt 
d'Aricie.  près  de  Uome  et  avec  qui  Numa  Pom- 
pilius  feignait  d'avoir  des  entretiens  secrets, 
touchant  les  biis  qu'il  donna  aux  Homains.  ]i 
s.  f.  Zool.  .Egéiie;  genre  de  lépidoptères  ayant 
jiour  ivpe,  le  sphvnx  épiforme  de  I. innée. 
EBcro. 's.  m.   ¿g-Ué-ro.   Milh.   .Eger;   dieu    de 

l'Océan. 
EsertviM,  s.   f.    ég-hér-siss .   Ant.  grec.    Egersis; 
chanson  que  l'on  chantait  chez  les  anciens  Grecs 
au  réveil  des  nouvelles  mariées. 
Esc»itad.  s.  f.  inus.  V.  yeresidad. 
EsoNtion,  s.  f.  iiius.  Y.  Residuo. 
Euetloo,  S.  ég-liiH-lé-o.  Mith.  Erhelléus.ou  échet- 
lus;  nom  donné  à  une    lantome,   qui   rombatlait 
dans  les  rangs  des  Grecs  à  la  bataille  de   Mara- 
thon et  à  qui  les  honneurs  héroïques  furent  dé- 
cernés. 
Egiálea.  s.  êg-hia-léa.  Milh.  Egialée;  une  de  trois 

grâces.  Egialée;  une  de  sœurs  de  Phaéton. 
E@;iáleo,  s.  éij-hia-léo.  Milh.   Egialée;  l'un  des- 
fils  d'Adraste  cl  l'un  des  Egiponcs,  le  seul  qui 
mourut  ;i  la  premièie  guérie  de  Tlièbes. 
EKialia.  s.  f.  ¿g-hia-lia.  Zool.  .Egialie;  genre  de 
coléoptères  lamellicornes,  tiibu  des  scarabéides. 
voisin  des  géolroupes,  et  ayant  pour  type  l'a-gia- 
lie  globeuse  du  nord  de  la  France. 
Egiallta,  s.  f.  éfl-/iíaf!-ío.   Bot.    Egialile;  arbris- 
seau de  la  Nouvelle-Hollande  formant    un  genre 
de  plombaginées. 
Egiano,  adj.  m.  ég-hia-no.  Milh.  yEgien;  surnom 

de  Jupiicr.  pris  de  la  chèvre  qui  l'avait  nourri. 
Egida,  adj.  el  s.  é<-lii-da.  s.  f.  Mitli.  Egide;  bou- 
clier couvert   delà  peau  de  la  chèvre   Amallhee 
appartenant  d'abord  à  Jupiter,  qui  en   fit    pré- 
sent à  Pallas.  Il  Egide;  monstre  que  la  fable  dit 
être  né  en  Phrigie.  et  avoir  été  tué  par  Minerve, 
qui  fil  de  sa  peau  un  bouclier.  H  Fig.  Egide;  pro- 
tection, ce  qui  met  à  couvert. 
Egidiaiio,  s.   lU.   ig-hidin-no.   Archéd.    Egidien; 
monnaie  frappée  jiar  les  comtes  de  Toulouse,  a 
Saint-Gilles  en  Languedoc. 
Egidion,  s.  m.   éq-hidion.   Zool.  .«gidion;  gen- 
re de  coléoptères,  lamellicornes,  tribu  des  sca- 
rabéides.   établi   sur  deux   espèces,   l'a-gidion 
sans  barbe  de  la  Guadeloupe,  et  l'a-gidion,  pe- 
til  chevreau  du  Brésil. 
Egido   adj.et  s.  (¡(/-/u-f/o.  llist.   Egide;  nom    pa- 
tronvmique.  desieii.lant  d'igfc.  ||  Et:ide;citoyen 
de  la  troisième  des   dix  tribus  athéniennes   for- 
mées i»ar  Cislhèye. 
Egillloa.  s.  f.  éq-Uif-lóa.  B-l.  .Fgiphile;  genre  de 
verbénacces.  "ivpe   de   la   tribu  des   ¡egiphileo, 
ainsi   nommées  parce  que  les  cbè\res   aiment   a 
en  brouter  les  jeunes  pousses.  ||  s.    f.  pi.  .Kgi- 
philees;  tribu  de  plantes  vcrbcnacécs.  ayant  pour 
tvpe  le  genre  agibqis. 
Eg'iloitiiiro.  adj.  éi¡-Uilo}'i-nvo.  B(«l.  .ïgilopme; 

(lui  ressemble  à  l'a-gilops. 
Egilopx.  s.  m.  (i<y-'"''7'*- •''■*'''*''■  -'••r'I'iri^:   '"'"' 
grec  d'un  ulcère,  du   grand  angle   de  l'ivil.   qui 
tantôt    ne   jienétre  point    le  sac    lacrvmal,   cl 
qui  d'autres  fois  y  pénètre  et    y  constitue   uiu 


E(.I 


•230 


EGO 


fi>lule  laiiMii.tle.  i|  .s.  m.  Uul  i;;^ilu|i>;  ^^i-iiif  de 
[•luiitcs  },'r€iiiiiii('cs,  voisin  de  Irilirccs,  iloiil  (jiiu- 
lic  cspcit'S) ToissL-iit iialiircllciiUMil  daii>  la  l'raii- 
ce  mÍTÍdionali'. 

K.Kiuclii,  s.  et  adj.  é()-hin<'-ta.  (iéníír.  une.  Kj.;!- 
ihM<>;  iiabilaiil  de  l'île  d'K^iiic,  qui  a|i|iar(ii^iit  à 
col  II'  île  (XI  à  SOS  hahilaols.  ¡{  lioatix  ails,  l'sla- 
liuis  cijiin'tas;  statues  c;;!!!»'!!^.  slalms  iinpor- 
laiilcs  |ii)ur  riiisliiiip  do  l'art,  «jiif  l'on  voit  dans 
la  l)il)liollió(;iK'  df  Miinicli,  cl  ijni  fin  fut  dccmi- 
MTlcs  en  ISI  l  à  l'.^iiif  m  raisant  des  fouillo 
dans  lo  Icmi)!»-  de  Jnpiper  panlii'llcnicii  tjn'c- 
lli's  avaient  aiilrcfois  décore''. 

I^xli'ótico.  rt.  adj.  éiihiné-W  0.  EKinéliquc;  ([ni 
lient  dT.^inc,  nvii  appartient  à  Kgine.  |  .Vrcliit. 
fisnicld  i'tjiuética,  ciolc  ó¡íinéti(iwc:  f,'i'nre  dar- 
cliilpctnre  et  de  sculpture  arcliileclurale,  (pie  l'un 
remarque  dans  les  nionnments  d'IC^iine. 

lySiiiia,  s.  f.  ('■ij-lti-iiiti.  Zool.  Kj,'inie;  ^ciirc  de  dii)- 
Icres  int-soiiiydci,  fondé  sur  une  s(ndc  esp(!'c(!, 
l'éginie  cvlindi  iiine. 

lo^ipan.  s.  m.  éii-hipun.  K;;ipaii:  nom  que  les  an- 
ciens diuiiiaii'iit  a  des  esprits  ou  des  lutins  (pii 
riulaienl  selon  eux  dans  les  forêts  cl  les  cam- 
pa};!ies. 

Ktfipciuc»,  n.  adj.  V.  /w///)rio,  |  s.  m.  rliarm. 
Et;i|diiu-;  nu'dicameiit  coinposéde  miel,  de  vinai- 
i;re  tort  et  de  vert  de  jiris. 

l':;;il>ol(>,  ola.  adj.  Cl  s.  vj-Uip-j.io.  Hgyplien; 
qui  appartient  à  l'K^MjXe  ou  i'i  ses  habitants.  || 
IJeaux  arts.  Arquiteciitra  eijipcùi:  arcliilecliirc 
éjpiplienne,  art  arihiteclonique  des  anciens  Iljiij)- 
liens,  arcliiteclure  qui  eut  pour  type  orij;inaiic 
un  édilicc  taille  dans  le  roc  môme,  une  cspcTO 
de  ca\eriie.  ||  s.  Kjíyptieii;  habitaul  de   l'Egiple. 

Ksiptn.  (ti-ltip-td.  Gé()j;r.  Kgyple:  vaste  contrée 
de  r.\fri(iue,  noinmi'e  par  les  Hébreux  .If/sraïm. 
•Wrtsr  parles  .\rii!ies,  i'/icwi/  par  les  Coptes,  £1- 
i.lidhit  par  les  Turcs.  Bornée  au  N.  par  la  Médi- 
terranée,;! l'Est  par  la  mer  roufic  cl  r.\robie,  avec 
Inquelle  elle  communique  ])nr  l'isthme  de  Suez,  à 
l'O.  par  le  désert  de  i5urkah.  et  au  S.  par  la  Nu-, 
bic,  el  naturellement  divisée  en  trois  {{randes 
régions,  la  Basse  Egypte  ou  Delta,  aujoiird  hui 
Bahari.  la  .Moyenne  Egypte,  Egypte  du  milieu  ou 
llcptnnomide,  et  l'Egypte  supérieure  ou  Tliébaï- 
«le.  la  poinilalion  de  l'Egypte  se  monte  à 
'i. 000. 000  d  hommes,  que  l'on  rapporte  à  quatre 
races  principales,  les  Coptes,  les  Kennous  ou 
Bar..liras.  les  .arabes  et  les  Turcs.  ||  Myth.  anc. 
La  religion  égyptienne  était  un  monolliéisme 
pur.  se  manifestant  o\téricurem?nl  par  un  po- 
ly l hé ism c  sy m b oliq ue. 

Ksiia.  s.  f.  ('(/-/il -ro.  Hégire; ère  des  mahometans 
qui  cumniencc  à  l'époque  où  Mahomet  s'enfuit 
de  la  Mecque. 
KBlviiia  .  s.  f.  éychhi-na.  W  i;ér.  .Igirine;  miné- 
ral encere  indétciiv.iné.  dciU  les  cristaux  ont  de 
lanubgie   avec  ceux   de  l'amphibole,    et    qui 
«enlieiii  ^cl(n  rersclii  s,  l'c  la  Silice,  dumanga- 
l'-c-e.  du  1er  et  de  l'aiide  pbcspbeiique. 
FkSiIiio.   s.  m.  ((,-/,,•,•!•}?«.  jl-girii!(.n;   onguent 
dont  le  cbatun  du  peuplier  noir  était  le  principal 
irgrcdui.l. 
Kftislo.   s.    i'ij'his-lo.   Rhlb.  Egislhc;     (ils  que 

1  hyeste  (  ut  de  en  lllle  l'élopia. 
lBitRte.?<'d.  fr/-/iíífl-f,''.  Zool.  .igilliñle;sedit 
dfs  ouccux  ».m  îc  MuuirEiiii  dcmoucbcs.  Ils. 


Ml.  .hgillialc.  giMiie  d'ois.ca(U  uyanl    pour  \\\>c. 
lamCsange  penduline  et  la  mcsaiige  a  uiüUi.lá(be 
tl  s.  ni.  pi.    Egilliales:  faniille  d-ois  eau\.  le  ncu 
\ièinc  de  l'orde  des   sylvaius  dans    la  melbode 
de  Vieillot. 

■■:»i(iiiu;,  s.  Ml.  i; j-hili-no.  '¿iwi.  .i:gitUine  ;  genic 
de   l'iiidre   des  oiseaux    sylvaiiis  .    r.imille  de-, 
chanteurs,  el  leiifermunl  deux    e^péces  ba-gu 
hine  (lujdricolore  et  aîgithine  atripenne. 

BCkIIo.  s,    m.  ,iij  /ti-t').   Zool.  .Egilhe  ;   genre   do 
Ciib-optérC'» ,  tribu  des  crotyléiies  dont  toutes  les 
espèces  S'jul   indigènes  à  b.Viuéritjuc    inleilru 
pical. 

■■:;;>»,  s.  III.  é-nla.  Bot.  .Egle;  genre  do  la  famille 

desaiirianlacées,  fondé  sur  une  espèce   unique; 

'  grand  arbre  indigène  dans  les   inouiagncs  de   la 

etile  de  Con)mandel,el  dont  le  fruil  suvouvi  ux  a 

le  volume  d  un  petit  meluii. 

Ksietd,  s.  f.  i'(jlL'-t(i.  Bol.  Eglèle;  genre  de  tom 
posées  séiiéeionidés  ,    établi    pour   dos   piaules 
herbacées  de  l'.Vuiérii4ue ,  cl  dont  bespèce    lype 
est  béglcte  de  Saiuî-Doiuiiigue. 

■Cuio^;»  ,  s.  f.  i':ili>-c/ii.  Eglogue  ;  nom  que  les  aii- 
cioiis  domiaienl  à  des  recueils  de  morceaux  dé- 
tachés, d'cxlrait  d'auteurs.  |  Eglogue  ;  iioiu  que 
les  Uomaius  doniièrenl  par  suite  à  des  pièces  ilo 
poésie  que  bon  publiait  comme  uii  chou  fail 
dans  un-  collection  plus  nombreuse.  ||  Eglugue; 
titre  qui  s'est  aiip!i(|ué  depuis  \  irgibi  aux  seules 
poésies  pastorales,  poésies  dmit  le  caractère  »îs- 
senticl  e>l  la  simplicité,  la  douceur  el  la  naive- 
lé,  et  qui  ont  géuéralemenl  pour  but  de  retracer 
les  é\ènemeuls  de  la  vie  cbam|iéire, 

KsIoRiiUia.  adj.  et  s.  enlotjuis-ta.  Egloguisle; 
qui  comp  jse  des  églogues. 

E'.sióholo.  s. m.  étjo-bolo.  Ant.  grec.  Egob<de;  sa- 
criliceduue  chèvre  que  les  Grecs  faisaient  en 
l'honneur  de  Cybèle. 

Elsocéfalo,  s.  m.  ¿(¡(yij'-falo.  Zool,  .Egocèphale; 
nom  d'un  oiseau  confusément  décrit  dans  Aris- 
tole  el  que  bon  cndi  élre  la  grande  barge  abó- 
yense qui,  étant  clfrayée,  jette  un  cri  pareil  au 
bêlement  étouffé  des  boucs  el  des  chèvres. 

EROPoriiIo .  adj.  iijoLéri'do.  Zool.  iEgoccride  ; 
(jui  ressemble  à  un  ;egucère. 
B-:goc(>ro.  s.  m.  é;i'>-7.vro.  Zool.  l'gocère;  genre 
de  lépidoptères  crépusculaires,  ayant  desau- 
tennes  fusiformes,  en  cornes  de  bélier  el  établi 
sur  une  espèce  unique  du  Bengale,  il  Egoccre; 
sous-genre  du  genre  antilope. 

ËsjKOc!»!' ,  s.  f.  è;j()-liloé.  Bol.  .îîgocbloé  ;  genre 
de  la  famille  des  poloMioniacées ,  ainsi  nommé 
parce  que  ses  herbes  ont  une  odeur  fétide,  fon- 
dé sur  six  espèces  toutes  indigènes  an  côtes  oc- 
cideiilab's  de  l'Amérique  septentrionale  et  au 
Cbil. 

Kgofouia,  s.  f.  iifofo-nia.  Pathi)l.  Egophonie 
mode  de  résonnance  de  la  voix  à  travers  le 
stéthoscope, lorsqu'on  explore  avec  cet  instru- 
ment la  p.iilriue  d'un  individu  qui  a  dans  l'une 
des  plèvres  un  épancbemeiit  d'une  médiocre 
abundance. 

■•'.gofóuiro.  ca.  adj.  ¿i/o/'o-ni/io.   Med.  Egopho- 
j      nique;  qui  a  rapport  à  l'égopbonie. 

Egofono.  adj.  èfjo-fono.  Palhol.   Egoplione  ,•   se 
j      dit  du  malade  chez  ijui  l'on  observe  le  phénoniè 
ne  de  begophoiie. 
i:süi»mo,  s.  m- è<joi4-Hio.  EgoïbUie;  amour  ex 


Ef.R 


—  231 


EJE 


ílusifde  soi,  oonrenlration  vícípusc  do  tonl  p»  i 
soi,  lapporl  c-xa'p'^'r.-  de  toíit  à  soi.  Il  Egoïsme; 
opinion  qui  pormol  que  l'iionimo  rapporlc  tout 
à  lui,  n'existe  qup  pour  lui  nxw  ilópciis  des  au-  j 
1res.  11  Efioïsmci    opiniiiioi»  de   rertains   philo-  | 
sophes.  qui  pensent  qn'on  ne  peut  «Mro  siir  quf 
de  sa  ¡Jropre  existence.  ] 

Kiçois««,adj.(!<;oi$-fa.  Egoïste:   qui  n'aime  que' 
•^oi.qui  rapporte  tout  à  soi.  |1  Egoïste;  qui  deiio-  , 
le,  qui  annonce  de  l'égoïsnic ,  en  pariant  des  ^ 
choses.  Il  Egoïste;  qni  sacrifie  ks  nvjtres  à  soi. 
IlS'enipl.  snbstanliv. 

KgolstU'Hinciife.  adv.  èqoistihamsn-tt;.  Egoisti- 
qucnient  ;  d'nne  manière  égoïste. 

Kj^oisilco.  pn.  adj.  è_(jois-t»/fo.  Egoïstiq\ic  i  (jui 
appartient  àl-égoisme. 

Ksolctcon  ,  s.  m.  èfjoii'-irvn.  Bat.  .V.goléthron; 
herbe  nientionée  dans  Pline  ,  et  dont  oi\  a  fait 
successivement  «ne  renoTirn\e.\ine  azalée,  nne 
clandestine .  etc. 

KKoioKin.  s.  f.  égolo(j-fii(i.  Egologic;  phrase  dic- 
tée par  l'é^'oïsme. 

B'.solósico.  en.  adj.  hgnloij-lûUo.  Egologique; 
qni  tieiid  de  l'égologie. 

KAuineta.  s.  m.  i-Afomè-ta.  Egomet;  nom  que 
quelques  écrivains  ont  donné  uu\  partisans  de 
l'égoniisme. 

Kg;onifNino,  s.  m.  ér/omis-rno.  Egomisme  ;  pvr- 
rlionisme  insensé  qui  consiste  à  se  croire  le  seul 
i'ire  existant. 

K^nniorfo  ,  s.  m.  è(jomor-fo.  7.oo\.  Egomorphe; 
genre  de  coléoptères  longicornes],  tribu  des  la- 
tniaires,  indigéixe  du  Brésil. 

r.Kopiteco.  s.  m.  Píyo/jí-íélio.  .lîffopilhùque;  nom 
d'im  animal  fabuleux  décrit  par  Nicéphore, 
et  qui  avait  les  cornes,  l;i  haibe.  les  pied-  de 
derrière  d'une  chèvre,  avec  les  mains  dnin 
singe. 

Kgopodio,  opj.  è(/o;)i)-(7io.  Hisl.  nal.  yïLgopode; 
se  dit  des  animaux  dont  les  pattes  ressemblent 
aux  pieds  d'uu  chèvre. 

Ksopodlon,  s.  m.  ('iyo/)o-(J/()«.  Bol.  .'Egoiiodiou: 
genre  desplantes  ombellifères  amminées,  dnni 
ies  folioles  oflrenl  quelque  resscmblence  ¡ivec 
un  pied  de  chèvre. 

BgopoKon,  s.  m.  Bot.  /Egopognu;  genre  de  gra- 
minées agrostidées.  fondé  sur  des  espèces  ori- 
ginaires de  l'.\mèrique  septentrionale. 

EjçoprAKoito,  s.  m.bijnproii.to-  pt).  Zool.  iügopro- 
sope  :  genre  de  coléoptères  longicoriies. 

RKOti^mo,  s.  m.  e(]nl\s-mn.  Egotismo;  manie, 
habitude  ridicule  de  parler  de  soi ,  de  donner 
une  importance  exce.ssi\e  au  pronom  «loidaiis 
le  discours. 

KKotIfitn,  adj.  ¡•tjotis-ln.  Egolis1e;qui  a  l'habi- 
tude de  parler  toujours  de  soi. 

•îS['''*Kl««"«*nt*'-  adv.  i'ijrégimnin-té.  Emine;n- 
nienl,  insignemcnt,  par  excellence,  au  souverain 
degré. 

■'«••«•glato ,  s.  m.  èqréi]-liin-lo.  \n\.  rom.  Egre- 
gial;  dignité  de  certains  officiers  du  Bas-Empi- 
re, placés  immédiatement,  au  dessous  des  per- 
feclissimes. 
KKrt'Kin,  n.  adj.  'eqrfi]-hio.  Eminent,  excellent, 
parfait,  illustre,  insigne  ;  qui  a  un  degré  supé- 
rieur en  bonté,  en  (jiialilé. 
K»ri>Koi-»s,  (\(/réf/o-r().«.  Ant.  licbr.  Egrégores; 
auifes  qui ,  suivant  le   livn»  d-llénoch,   épousè- 


rent les  filles    de  Seth  et   donnèrent   naissanrr 
aux  géants. 

Kgrciia,  s.  f.  è.;r('-na.  Pcch.  Egrène  ;  fencnien, 
qu'im  applique  à  des  pièces  assemblées  pour  em- 
pêcher qu'elles  ne  s'écartent. 

Kgro,  s.  m.  è-qrn.  Pccli.  Egrau  ;  filet  dont  ou  s.* 
sert  poiis  la  pèche  dite  Jaiiuèle. 

Kllaido,  a.  adj.  iilai-ilo.  Zool.  Eylaïdo;  qui  a  rap- 
port a  IVvlaïs. 

Eilaidas,  S.  f.  pi.  cilai-iltix.  Zool.  Eylaïdees 
famille  de  monomérosmnes. 

Ellai.x.s.  m.  èita-iss.  Zool.EvIaïs;  genre  d'aca- 
ridcs  con\prena;ii  deux  espères,  dont  une  c.'>t 
exlraordinnirenuMit  très-\ive,  coloree  en  vert  sur 
toute  1;i  partie   du  dim  et  qui  paraît  ôtrc  le  type, 

ICtprepia,  s.  t.  èïpr  -jx'a.  Zool.  1  Vjirépie  ;  genri- 
de  lépidoptères  noclurnes. 

r.ii-a,  s.  m,  èï-ra.  Zool.  Eyra  ;  animal  du  pari 
guay,  du  genre  (.hat. 

F.i.*>pato  ,  s.  m.  èïv/)rt-lo.  Miner.  Eis^paih  .  adu- 
laire  vitreuse  qui  accompagne  la  mésonite  et  la 
nephéüno  à  la  somma. 

Kisputioie,') .  on.  adj.  oispono-iho.  Palh.  Eispo- 
noïqiie  ;  se  dil  de  l-;utioii  inhalante  de  la  peau, 
de  l'absorption  cutanée. 

ElMtain.  s.  m.  eista-li).  Bol.  Eystate;  arbre  de 
la  '.¡ocbinchine. 

Ejartln,  s.  m.  èfj-har-do.  Bot.  Ejard  ;  non  vulgai- 
re  d'une  espèce   d'érable   dans   le  midi  de   lj 
France. 
EjaiTiitIo,  lia.  part.  pas.  de  Ejarrur. 

Ejurrar,  V.  a.  èg-hnrrar.  Teclin.  Eijarrer;  en- 
lever les  poils  jarreux  des  peaux,  avant  d'en  pren- 
dre le  bon  poil  pour  lejeutrage. 

ïoji»,  s.  m.  ihj-hé.  Essieu  ;  jiièce  de  bois  ou  de  fei 
qui  passe  dans  le  moyeu  des  roues  d'une  voitu- 
re, d'un  alVùt,  sur  laquelle  porte  toute  la  char- 
ge.|et  dont  les  extémilésserveiil  d'axe  aux  rouo. 
Il  Axe  ;  c'est  proprement  un  ligne  ou  un  louu 
morceaux  de  fi'r  ou  de  bois,  qui  passe  par  le  cen- 
tre d'un  corps  et  qui  sert  à  le  faire  JnuMier  sur 
lui-même.  |  Mec.  Axe  :  ligne  matbémaiique 
qu'()4i  imagine  dans  toute  machine  de  rotation 
et  autour  de  laquelle  le  mouvement  est  proiluil. 

I       I  Aslron.  Eje  ¿Ici  mundo;  axe'du  monde:  ligne 

1  droite  que  l'on  suppose  passer  ¡larle  cenire  de  \n 
terre  et   se  terminer  à   l'une  et  ;i  l'antre  de  ses 

!      extrémités  à  la  surface  de  la  sphère  du  mmide. 

;        il  Opt.  Axe;  rayon  visuel  ijiii  pa'^se  an  milieu  de 

!      l'd'il  sans  soulYrir  aucune  rcfraclion  dans  leciis- 

!  tallin.  Eje  óptico  ;  axe  optique;  ligne  droite  qui. 
tombant  [terpeiuliculairemenlà  l'orbile  de  l'œil. 

■      passe  par  le  centre  de  la  prunelle.  |  Eje  romun: 

j  axe  coinjnun  ;  ligne  droiie  tirée  du  point  de 
concours  de  deux   ncrf'í   optiques  sur  le  milieu 

I      de  la  ligne  droite  (jui    jniiil    les   extrémités  des 

j  mêmes  nerfs,  j]  Phys.  /•.';'('  lun^^itéticn;  axe  mag- 
néliiiiie;  ligne  droile  dont   les   extrémités  sont 

'  les  deux  pôles  de  l'aimant.  1|  Ejcilela  lii}irrhole 
delà  pnraUila;  axe  de  l'hyperbole,  de  la  parabo- 
le ;  ligne  droile  qui  passe  par  le  milieu  de  ce- 
ligures,  cl  qui  coupe  perpendiculairement  les  or- 
«lonnées.  ||  Ejr  del  rilitidro;  axe  du  cylindre;  lig- 
ne droiteciui  joint  les  centres  des  deux  bases.  I 

[       Ejr  did  rniiii  ;  axe  du  côtie  .  ligne  droile  tirée  «1» 

j  suinmel  au  centre  de  la  base  ||  Eje  del  prsn:  axr 
d'une  balance ,  ligne  droile  sur  laquelle,  elle 
tourne  e1  se  ment,  [j  Eje  de  vn  a>'fo:  axe  d'une 


EJE 


—  232  — 


EJE 


voùlp;  ligne  droite  tirée  du  centre  de  la  base  in- 
férieure au  sommet  ou  centre  de  In  base  supé- 
rieure. Il  Hot.  I\ji;  de  mut  flor;  a\e  d'une  lleiir; 
toute  |iarlie  ;,M(Me  et  allongée  d'une  plante,  au- 
tour de  la(iuelle  d'autres  parties  sont  disposées, 
ou  censées  disposées,  tomme  les  rayons  d'une 
roue  autour  du  moyeu.  ||  Mine.  I\jr  de  un  rris- 
tdl ;  a\e  d'un  cristal;  ligne  droite  nieuec  dans 
une  direction  telle  ((u'elle  soit  symétrique,  rela- 
tivement aux  faces  de  la  nioléeule  primitive.  || 
Arrhit.  ¡îjc  dervrho;  axe  droit  ;  ligne  perpendi- 
rulaire  qu'on  suppose  passer  par  le  centre  des 
bases  d'une  colonne  droite. 

KjocHoloii  ,  s.  l".  ('(/-/ic/foii/ion.  Exécution  ;  toute 
action  |tar  laíiuelíe  une  chose  résolue  est  faite 
dans  l'ordre  moral  ftu  pliYsiijue  des  êtres  || 
Exécution;  résultai  de  cette  action.  ||  Droit,  civ. 
Hxécution;  accomplissement  d'une  obligation, 
d'un  contrat,  d'un  jugement.  Il  Heaux  arts. 
Exécution  ;  travail  au  moyen  duquel  un  artiste 
donne  à  un  objet  de  son  art  les  beautés  aceiden- 
telles  qui  en  font  n\\  ouvrage  de  goût  ,  doué 
d'une  perfection  scn•^ible.  l|  Mus.  Exécution;  n)a- 
niére  dont  la  musique  vocale  et  instrumentale 
est  rendue. 

KJcciitiido  ,  du.  part.  pas.  de  Ejerwfar.  Exécu- 
té, e. 

l'Jt'ciitHhlc,  adj.  ¿'(¡-hi^koHla-hlê.  Exécutable; 
(jui  peut  èlre  exécuté  ,  ou  qu'on  peut  exécuter. 

lOjfeiitndei'A  ,  ra.  ad).  Y.  Kxiçfihle. 

l':j('out»(lui-  ,  s.  m.  V.  Jíjeintor. 

Kjecntnr,  v.a.  èif-h&'ioutar.  Exécuter;  mettre  à 
exécution,  à  etlel.  ]  Exécuter;  faire  une  chose, 
la  réduire  à  l'acte  conformément  ù  un  plan  for- 
mé, à  une  régie  prescrite.  ||  Ejecutar  una  pieza 
de  música',  exécuter  une  pièce  de  musique;  chan- 
ter et  jouer  toutes  les  parties  qu'elle  contient 
tant  vocales  qu'instrumi-nlales,  dans  l'ensemble 
qu'elles  doivent  avoir,  et  la  rendre  telle  qu'elle 
est  notée  sur  la  partition.  1|  Just.  crim.  Exécu- 
ter ;  mettre  à  mort ,  en  exécution  d'un  juge- 
ment. ]  Procéd.  Ejecutar  un  deudor;  exécuter 
wn  débiteur;  saisir  et  vendre  son  mobilier  par 
autorité  dejustice,  le  déposséder.  ||  Escr.  Señalar 
y  no  ejecutar  ;  faire  une  feinte. 

Ejcciitnriiic,  V.  pron.  e(¡-hiV.outar-s&.  S'exécu- 
ter, être  exécuté. 

Eje«utlvaiiiciito,adv.e(;-/K5/íOHfn)am¿H-f^,  D'une 
manière  expéditive  .promptemenl.  |1  Procéd.  Par 
la  voie  de  la  saisie  des  biens. 

Kjeeutivo,  vn.  adj.  èg-hékouti-vo.  Exécutif ,  qui 
apartient  a  l'exécution, 

Kjecutori»,  s.  f.  e¡i-hékouto-ria.  Exécutoire;  ac- 
te qui  donne  pouvoir  de  contraindre  au  paye- 
ment selon  les  formes  judicianes.  Il  Emi>loi  d'e- 
xécuteur. Il  Exécutoire  ;  lettres  de  noblesse  véri- 
fiées juridiquement.  ||  Hidalgo  de  ejecutoria;  ce- 
lui qui  a  obtenu  et  fait  vérifier  juridiquement  des 
lettres  de  noblesse. 

Fjecutorlal ,  adj.  èg-hékouto-rial.  Se  dit  d'un 
rescril  de  la  cour  de  Rome,  por,tant  sentence 
exécutoire. 

Ejecutoriar,  v.  a.  èg-hékoutoriar.  Obtenir  un 
jugement  confirmatif  de  son  droit,  en  lever  l'ar- 
rêt. ||  Fig.  Vérifier,  prouver  par  des  faits  réi- 
térés. 

Ejecutorio,  rla.  adj.  éfl-ZnílfOíifo-río.  Part.  Exé- 
cutoire ;  qui  est  revêtu  de  la  forme   particulière, 


en  vertu  de  la  qnelle  en  a  droit  de  procéder  im- 
médiatement, et  sans  intervention  du  juge  a 
l'exécution.  Il  Carta  ejecutoria  de  liidalgiua  <> 
carta  ejecutoria;  lettre  de  noblesse  vérifiée  ju- 
ridiqtn-ment. 

Ejemplar  ,    V.  a.iuus.  V.  Copiar. 

Ejemplar  ,  adj.  iuj-hémplar.  Exemplaire;  qui  peut 
ou  doit  servir  d'exem|)le.  j  Exemplaire,  que  l'on 
doit  éviter. 

Ejemplar  ,  s.  m.  èg-ltémplar.  Exemplaire  ;  modè- 
le ,  original  n  imiter.  '1  I)id;ict.  Exemplaire;  pro- 
tolyfie  .  i)remier  modele  a  imiter.  ||  Exemplaire; 
rliacun  des  livres  ,  ehacune  des  médailles,  des- 
gCiiMires,  charun  des  obji-ts  multiples  ¡)ar  l'art 
d'après  un  type  commun,  ij  l'Iiil.  Ejiniplar  in- 
terno ;  idée  qu'on  se  forme  dans  l'imajiination. 
Il  adv.  Sin  ejemplar  ;  sans  exemple.  |¡  Sinejem- 
plar  ;  sans  que  cela  puisse  lui  servir  d'exemple, 
sans  que  cela  tire  à  conséquence ,  se  dit  d'une 
grAce    accordée. 

Ejeinplarlo  ,  rla.  adj.  V.  Ejemplar. 

B'.ji-niplarlo  ,  s.  m.  eg-ifémpla-rio.  Livre  compo- 
sé de  faits  et  d'exemples. 

EjeuiplarÎMimu,  ma.  adj.  supcr.  de  ejemplar. 
Très-exemplaire. 

Ejemplarmente,  adv.  èg-hémplarmén-té.  Exem- 
plairement; d'une  manière  édifiante. 

Ejeutpiilicaclon,  s.  f.  ¿(/-/iémy^/t/ikazion.  Eclair- 
cissement ;  preuve  par  exemples. 

Ejempliiicar,  v.  a.  èg-liémplifikar.  Eclaircir; 
prouver  par  des  exemples.  Il  Inus.  Edifier;  por- 
ter à  la  vertu  à  la  piété. 

Ejemplo  ,  s.  m.  èg-hém-plo.  Exemple  ;  action  à 
imiter  ou  à  fuir,  j  Exemple;  modèle  d'écriture, 
de  dessin  qu'un  maître  donne  à  copier  à  ses 
élèves.  I  Exemple;  fait  qu'où  cite  pour  établir 
une  opinion,  pour  confirmer  une  règle,  pour 
prouver  une  vérité.  ||  Exemple;  la  personne  elle- 
même  qui,  par  ses  qualités  ou  par  ses  actions 
donne  l'exemple.  ¡I  Rhét.  Exemple  ;  argument 
oratoire  qui  consiste  à  raisonner  d'après  des 
cas  semblables.  ||  Par  ejemplo;  édifier,  être 
l'exemple.  ||  adv.  Por  ejemplo  ;  Par  exemple; 
expression  qui  indique  un  fait  qu'on  va  citer,  ou 
une  explication  qu'on  va  donner,  pour  eclaircir 
une  doute,  pour  confirmer  une  opinion,  une  rè- 
gle générale. 

Ejercer,  v.  a.  è^-gérz^rr.  Exercer;  pratiquer  un 
profesión. 

Ejercicio,  s.  m.  ég-hér-zi-zio.  Exercice;  action 
mécanique  à  laquelle  donnent  lieu  les  mouve- 
ments .spontanés  du  corps.  Se  dit  également  des 
facultés  morales  et  intellectuelles.  |l  Exercice; 
travail  ,  occupation.  |i  Exercice;  charge  ,  office, 
emploi,  profession,  état.  ||  Exercice;  mouve- 
ment du  corps  considéré  relativement  à  état  de 
la  santé;  ce  qui  sert  à  exercer.  ||  Exercice;  accom- 
plissement ,  pratique  ,  application.  ||  Mil.  Exer- 
cice ;  ensemble  des  pratiques  et  des  évoluiions 
qui  ont  pour  objet  de  former  les  soldats  au 
maniement  des  armes  et  de  les  accoutumer  aux 
travaux  et  aux  fatigues  de  la  guerre.  Il  Ejercicio 
de  fuego  ;  exercice  à  feu  ,  évolution  ayant  pour 
but  d'accoutumer  les  soldats  soit  à  tirer  juste, 
séparément,  soit  à  tirer  avec  ensemble  par  sec- 
tions, par  pelotons,  etc. 

Ejcrcitacion,  S.  f.  V-  Ejercicio. 

Ejercitadísimo,  a,    adj.    super,  de  ejercitado. 


r.LK 


233  — 


ELA 


Tiès-eïerco, 

KJcreitndo,  a,  paît.  jias.  de  ejercitar.  Esercé,  e. 
S'emploie  adjeclivemenl. 

KJerritailor,  H,  S.  iiius.  éq-h^rzila-dor.  Celui  ou 
celle  qui  exerce  une  profession  .  un  emploi. 

KJpreitanto ,  S.  m.  éij-ltérzUan-te.  Celui  qui  se 
livre  a  des  exercices  de  piété. 

Kjerriliir,  v.  a.  étj-hérzi-lar.  Exercer  ,  mettra 
souwnl  en  mouvement,  en  activité.  Se  dit  éga- 
lement des  facultés  inteliectucles  et  moia'cs.  ¡| 
Il  F-xercer,  dresser,  former  par  des  actes  fré- 
quents. Il  Exercer,  fortifier  par  l'exercice,  il 
Exercer  ;  piaiiquer  une  profession,  wn  art.  || 
Ejerciiar  à  aiyuno  ;  assiéger,  importuner  quel- 
qu'un. 

KJei-cifnriie,  V.  pron,  é(¡-hfrzitar-sL  S'oxcreer, 
se  former,  s'instruire,  se  faire  à  quelque  chose 
par  un  exercice  réitéré. 

RIalioruclon.  s.  f.  élahora-zion.  lléd.  Elabora- 
tion ;  les  cliangements  diver»  que  suUisscnt  les 
substances  assimilables  par  l'action  desóiganos 
viviints  avant  de  servir  .".la  nutrition  des  ani- 
maux et  des  végétaux  ||  Liltér.  Elaboración,  se 
dit  avec  élégance  dons  le  siyie  littéraire,  ci  sur- 
tout en  manière  de  critique  ,  pour  l'action  d'é- 
laborer, de  perfectionner  lentement  et  patiem- 
ment un  ouvjiige. 

Klaltoi-ailo.  part.  pas.  ¿*  laborar.  Elaboré,  6e. 

Kliihi>i-ar,  V.  a.  elaborar.  Mcdec.  Elaborer;  pré- 
parer un  produit  par  uu  travail  assidu.  Se  dit 
<les  opérations  occultes  (jui  s'accomplissent 
dans  les  corps  organiques, et  au  moyen  desquel- 
les les  substances  assimilables  subissent  les  rl- 
térations  nécessaires  à  la  nutrition. 

Klahorarsr,  V,  pton.  élaborar-sé.  S'élaborer, 
<itre  élaboré. 

r.laltrpiado,  «la,  adj.  élabréa-do.  Entom.  élabrc; 
ijoi  n'a  pas  de  labres. 

Elación,  S.  f.  éla-zion.  Hauteur,  arrogance  ,  or- 
gueil excessif  II  iMagnaniniité,  grandeur,  éléva- 
tion d'âme.  ||  Enflure,  boursoufllure.  On  le  dtl 
d'un  style  ampoulé. 

Klarotana,  s.  f.  élako  iana.  Bol.  Elacbothimne; 
genre  de  composées  établi  pour  une  espèce  de  la 
Nouvelle-Hollande. 

Klnfa,  s.  m.  f  la-fa.  Inus,  ant.  Eiafa;  nom  donné 
dans  la  musique  antique  au  ton  que  nous  nom- 
mons mi-bémol. 

KlafohóliaM.  s,  f.  pi.  élafébó-liass.  Myth.  ant. 
Elapbébolies;  fêles  célébrées  anciennement  en 
l'bonneur  de  Diane. 

lclar<>l>oIin,  s.  ni.  élafèbi-lio.  Cronol.  Elapbého- 
lion;  mois  du  calendrier  Athénien  ,  qui.  primiti- 
vement fut  le  trois  eme  de  l-anné^,  et  par  la 
suite  le  neuvième.  ||  Elaphébolion  ;  sorte  d'aga- 
pes "Il  de  festins  dans  lesquels  les  .Vthéniens  se 
régalaient  de  gâteaux  pétris  de  graisse,  de  miel 
et  de  .sésame. 

Klnnano,  iia,  adj.  élafi-ano.  Entom.  Elapliicn  ; 
qui  appartient  ;i  la  classe  du  cerf.  ||  s.  m.  pi. 
élnfutiws,  Elapbiens;  section  de  la  famille  des 
ruminants  qui  renferme  le  cerf. 

Kialiaio.s.  m.  é/a/í-rí/o.  Entom.  Elaphidion;  genre 
d'insecirs  coléoptères  subpentamcres  longicor- 
nes.  originaires  de  l'.Vmérique. 

ËlaCiiiiMn ,  s.  f.  t'/ii/îni'-v.ïii.  Entom.  Elsphitiis: 
genre  d'inseï  te»  lamcllicornrs  peiitaïucres  do;il 
le  type  est  la  céljjuic  ccudrcc  du  Cjj>. 


Elafoeerotita,  s.  f.  tlnfméra-tila;  Folvp.  glt- 
phocératitc;  corps  organique  fossile,  que  quel- 
ques naturalistes  regardent  comme  une  corne  d« 
cerf  pétritiée,  et  d  autres  comme  un  poiynicr 
coralloïJe  braiicbu. 

Elarôcer»,  S.  m.  élafô-zéro.  Entom.  Elaphocèrc.- 
genre  d'insectes  coléoptères  pentaniércs  la- 
mellicornes, fonde  pour  une  nouvelle  espèce 
trouvée  en  Sardaigne. 

Elufoxi-uliro,  ca,  adj.  élafoorà-fi.o.  CUphngra- 
pliique:  qui  a  relation  avec  l'étuphagraphie?  qui 
la  concerne. 

ElafóKi-ar»  .  s.  m.  élafógrnfo.  Elaphographe  ; 
auteur  (jui  éirit  sur  les  cerfs. 

Eiafup.xo  .  s.  m.  ¿'«/"o/j-.ïso.  /fntom.  Elaphopse; 
genre  dinsectes  coléoptères  subpentamercs  ori- 
Kinaires  du  Brésil. 

E)ar»i-iiito,  ta  .  adj.  ¿lafnr-nito.  Elaphornitba  ; 
qui  participe  du  cerf  et  de  l'oiseau. 

■■:3arorii(to.<4.  S.  i)i.  pi,  <^'ci/"or- n«io.s«  Ornith.  E!h- 
pboriii'.hes,  famille  d'oiseaux  ne  re::!enuanl  que 
le  genre  casoar. 

Clafria,  s.  Í.  éla-fria.  Bot.  Elaphrie  ;  genre  de 
plan'es  burcracées,  éta'oli  pour  quelques  ar-- 
brf s  ou  ari)ris3eaui  de  l'Amérique.  On  emploie 
en  médecine  la  résine  de  quelques  uii?s  de  ces 
plantes  pour  le  irailemeut  des  ulcères  invé- 
térés. 

Elafi-o  ,  5.  m.  i'ia-fro.  Entom.  Elapbre;  genre 
d'insectes  coléoptères  carabiques. 

Elafroiie,  s.  m.  éla'ro-pé,  Entom.  Elophrope;  gen- 
re d'insectes  coléoptères  térc.lyles,  onginuiro» 
des  bords   de  la  mer  Caspienne. 

Elafrnpeza.  s.  f.  élnfro-pi'za.  Entom.  Elaphro- 
pèze:  genre  d'insectes  diptères  tanystomes. 

ElapsKO.  s.  m.  élap-sso.  Erpet.  Éaps;  nom  que 
les  anciens  donnaient  à  une  couleuvre  non  rc- 
nimense.  ||Elaps;  genre  de  reptiles  ophidiens 
venimeux,  renfermant  une  grande  variété  d'c5- 
péies  du  groupe  des  vipères,  originaire  des  ré^ 
gions  australes  de  l'ancien  et  du  nouveau  con- 
tinent. 

Elasàbata,  S.  m.  tlaga-balo-  Myth.  Elaizabale: 
Dieu  adoré  à  Emé>e  et  tran>porté  à  Roiue  par 
l'Cînpercur   Eliogabale. 

Elaa;at<».  s.  m.  éla(jn-t'j.  Chim.  EH.igate:  sel  pro- 
dii.t  par  il  combinaison  de  l'acide  cllagique 
«vec   une  base  salifiable. 

Elwsieo,  ca.  adj.  él<i(¡-liicn.  Chim,  El'asique; 
qualilicnlion  qui  se  donne  ii  un  acide  formé  par 
la  combinaison  spontanée  de  l'infusion  de  noix 
de   galle. 

Elaloiieio,  S.  m.  éla'iou-nn.  Hist.  Elabioun;  sec- 
taire de  Mahomet  qui  reconnaît  un  premier  mo- 
teur, et  une  substance  spirituelle  séparée,  dis- 
tincte de  la   matière. 

Elaldato,  «.  m.  «/rtiV/a-io.  Cbim.  EUïdate;  gen- 
re de  S'-ls  qui  ré>ulle  de  la  combinaison  de  1' 
acide  élaVdique  avec    des   bases    snlifiables. 

Elaidico,  ca.  adj.  c(rti-<lik>t.  Chim.  Eiaïdique; 
qui  contient  de  l'é  .iidine.  ||  Acido  elaiiico; 
acide  élaVdique;  celui  qui  résulte  d?  la  saponi- 
fication de  lél.iïdiiic. 

Efalil^nn,  S.  f.  élaidi-na.  Chim.  Elaïdine;  subs- 
latif  ;  .^olidcqui  résulte  de  l  action  d.'l'.iride  py- 
ponitnquc  sur  l'huile  d'olive, les  amaûdes  dou 
ce."»  cl  autres  curps  a;ii')lo;;ues. 

Klaina.  s.  f,   iiai-na.   ('.him.  Elaïoe;  portion    de» 

t5 


ELA 


—  23i  — 


KLA 


huilrS  gre&sCB  qui  se  maintient  liquide  au  des- 
sous delà  ie:n;>éralure  ordinaire.  S-appcile  au*- 
si  oUinaó'  acate  absi'lulo,  ukiiic  ou  huile  ab- 
solue. 

Elalodnto.  «.  m.  étaio-dato.  Chim.  Elaiodüte; 
(cenrc  de  s^^ls  formé  par  lacoml>inai-oi>  de  l'aci- 
de ^'linodiquc   avec  des  bases  saliliahles. 

Elaíó<iico,  rj».  adj.  élaio-dikn.  Chim.  Eloïodi- 
qui-;  i|ui  reiiffimc  de  l-^laïode. 

JBIaioUo,  s.  m.  é/iii.w/o.r,him.  Elaïodc;  partie  vo- 
ialile    des  huiles  voltiiiles. 

EUIomi  trico,  ca.  adj.  élaïomé-tri'.o,  Phys. 
Eliiïofnélrique;  qui   a  relation  axer  l'elaïoinèlre. 

eialóniptro.  S.  ni.  l'Imô-m-^lro.  Phys.  Elammé- 
Ire:  in.-lrumenl  particulier  pjur  coiiiiaitre  la 
densité  de»  huiles. 

EluUu.  s.  m.  éUi'i-sso.  Bol.  Elnï*:  nom  grec  de 
l'olive.  i|  Eiaïs;  iii.ra  d'une  suite  de  p.dm  er  qui 
croît  en  Guinée,  naiurallsi-e  dans  l'.\méiique 
méridionale  ,  et  qui  produit  des  fruiis  duiil 
on  rïlr.iit  facilement   de  l-huili". 

Claiuliicacloo,  s.  f.  ¿ICDiibilinzion.  Chim.  Elam- 
bicaiion;  analyse  des  eaiii  minérales,  ahn  de 
connaître   leurs  qualités  médicinales. 

Elanil,  s.  m.  ilami.  Mus.  El.imi  ;  la  sixième 
noie   de  la  qamme  de  l'Arétin. 

Blamttn.  adj  tlami-tn.  Hist.  Kl:imitr;  peuplade 
d'.Vsie  que  quelques  auteurs  regardent  comme 
les  ancêtres  des  Perses. 

Elnmpo.  «.  m.  élam-po.  Enlom.  Elampe:  genre 
diiisecles  hyménopicres  chrysidiens,  qui  cor- 
respond au  genre  chrysis. 

Elángidu.  s.  f.  éinrg-hida.  Bot.  Elangide;  plan- 
te («chydce  de  l'îl»"  Maurice. 

Klangaero.  S.  m.élfinfiué-ro.  Elangaenr;  inslru- 
mt-nt  au'iuel  on  altaihe  par  la  ictc  les  morues 
qu'on  vient  de  prendre. 

Elacinin,  s.  f.  éln-lua.  Bot.  Elache  ;  genre  de 
piailles  composées,  établi  pour  une  plante  her- 
bacée de  1»  Chine. 

Einqaiptcro  ,  s.  m.  t'iaklp-téro.  Entom.  Ela- 
cbypicn-:  pcnre  de  diptères  athérirères.  établi 
pour  une  esiicce  d-insecles  du  nord  de  la  Fran- 

•   ce  et  de  l-.Mlemagne. 

EláqiiÍHtra,  s.  f.  élnkis-téa.  Dot.  Elachislée; 
genre  d-algues  parasites  originaires  de  l'Océan 
Atlantique. 

ElaqiiiHto,  s.  m.  éla' is-to.  Entom.  Elaihistc; 
genre  dMn>ecles  lépidiqilèrf's;  nocturnes,  ayant 
pour  type  l'élachisle  blam  ardelle. 

eiasiuia.   s.    f.  élas~mia.  .Mam.  Elasmie;  p'aque 
iransvei5ale  qui,  chez  les  li,Ttfiiie-.  tient  lieu  de 
dents  et  pend  du  palais  dans  la  bouche. 
Ela.snio,  S.  m.  élas-mo.  Enlom.  Ela»me;   genre 

de  calcidiens,  fondé  sur  une  si-uli-  espèce. 
Eiasmoreltm  ,  S.  m.  s.  m.  élasmozé-list.  Enlom. 
Elasinocélis  ;   genre   dhémiptéies    hoinoplères 
fulgoriens  ,  (loiit  l'espèce  ly¡'e  habite  le  Cap. 
Ela«moHa,   s.  f.  élnsmo-ssn.   Miner.   Elasraose; 

tellure  feuilleté  de  .Nagayag. 
Eiasmótcro,  s..m.  élnsrno-téio.  Paléont.  Elasmo- 
there  ;  genre  fondé  sur  une  espèce  voisine  des 
rhiiiorcio*  fossiles. 
Ela«oiii\o.  S. m   élassonih-so.  Entom.  Elassonyx: 
genre   d'ii:sectes  coléopiéres  lélrair.errs  ,  fonde 
pour  une  r-pece  originaire  de  la  Cafrerie. 
Slnstcrioüperino  ,  s.  m.  élnstéiiospér-mo.   Bot. 
fclasiériospeimc  ;   genre  de  plantes  euphorbia- 


cérs,  établi  pour  des  arbres  habitaol  le»  bois 
roonta;:neui  de  Java. 
ClaHticidntl  .  S.  f.  éUistiiidadd.  Phys.  Ela<tlicité: 
propriété  en  vi  rtii  de  laquelle  certains  corps  re- 
preniieiit  li-ur  élat  pnmiiif  sans  se  ronripie,  m 
se  désagretfir.des  que  crsse  lHrau^e  inét'aiiii]u<> 

Fia^sugerequi  rn  avait  changé  la  l'orme  ou  le  vo- 
ulue. I  Bot.  Ela^tnilé  ;  propriété  qu'oiil  bs  par- 
ties de  certains  fruits  de  se  désunir  subite- 
ment, lorsqu'rlles  ne  peuvent  plu>  cire  ¡appe- 
lées à  l^ur  pré(  édtnt  élat;  mais  celle  espéie  d-e- 
lastinlé  seinblp  se  pirdri'  avec  son  premier  ef- 
fet, el  être  plutôt  une  de^truclim  par  ressort, 
qu'une  teiidance  à  reprcmlr*'  un  éial  naturel.  || 
Fig.  Hiasticilé;  faculte  iju'à  l'c«p;ilde  réagir 
sur  lui-même,  di- chass-r  des  impiessions  pé- 
nibl'*s et  de  reprendre  l'énergie  qu'il  semblait 
asoir  perdue. 
ElAotico  ,  ca.  ¿/as«ri/co  Elastique:  qui  est  fleii- 
ble  .  suscepiible  di-  rhan^'or  sa  l'orme  primtivc. 
îi  S'emploie  aussi  dans  le  sens  figuré.  ||  Ar\$ta 
elástca:  anille  élastique;  cellf  qui  se  défait  elle 
mémn  quand  le  gram  est  assez  >rros.  ||  Anat. 
JUnstirns,  élastiques,  on  appelle  ainsi  les  par- 
ties destinées  a  se  prêter  aux  mouvements  qui 
les  allongent  et  à  produire,  par  une  sorte  de  ré- 
tractation. d'auir<s  mouvements  en  sens  ron- 
traiie.  il  Geom.  Curra  elástica;  courbe  élasti- 
que :  celle  qui  forme  une  ligure  de  ressort  fixé 
hori7onialement  par  une  de  ses  extrémités  a  un 
plan  verliral.  el  rhargé  à  l'extrémité  opposée  par 
un  poids  qui  la  double.  ||  S'einjiloie  au-si  comme 
s.  f.  uni  pelma  de  f/orna  elástica,  ode  eláitica; 
une  balle  d  éla-tique.  ; 

Ela!*(l(icarinn.  S.  f.  élnstifikaiion.  Eiastiqeation 
orieialion  qui  consiste  à  rendre  une  chose  élas- 
iKjiie. 
ElitNio,  ta.  adj.  élas-to.  Entom.  Elaste  :  se  dit 
des  organes  élastiques  abdominaux  de  certains 
insectes,  qui  les  rend  pro|ires  a  sauler.  S'em- 
ploie au-si  comme  substantif. 
Eiatcria  ,  S  f.  Inié-ria.  Bot.  Elaterio  ;  nom  gé- 
nérique des  fruits,  qui,  a  leur  époque  de  matu- 
tui  ile  se  divisent  en  autant  de  coque-  distinctes, 
qu'ils  ont  de  cases.  |i  îîlatéiie  ,'  genre  de  plantes 
cucurbiiacees.  originaires  du  ronîinenl  améri- 
cain. Ii  Eldteria  de  lus  antiguos;  élaiérie  des  an- 
ciens; sue  epaissi  de  concombre  saunage,  que 
les  aucietis  conserva.ent  un  grand  nombre  d'ao- 
nés  sans  qu'ils  éprouvassent  aucune  altération. 
Elntge.s.  f   claiii  /i!.  Klairhe  ;  ti-su  de   soie  et 

colon  fabriqué  dans  les  Indes. 
Elalci-ido.  lia.  adj.  élntfii  d'>.  Qui  a  les  ressorts 
élastiques.  1.  s.  m.    pi.  Elateridos;    élalérides§ 
nom  d'une  famille  d'insectes  coléoptères  serri- 
cornes  ,  sternoxes,  á  ressort  él.-istique.  à  oseel- 
lalions  lumineuses  dans  quelques  espèces  étran- 
gères. 
Elatcriiia  ,  s.  f.  êlatéri-na.  Chim.  Elalérine;  ma- 
tière cristalisable  qui  provient  du  suc  de  la  éla- 
térie. 
riitieriia  .  s   f.  ¿latéri-ta.  Miner.  Elatérite:  subs- 
tance ob-cure.  tirant  sur  le  noir  ou  vert  obscur, 
molle,  élastique,  fusible. 
Elátero,  s.  m.   i latero.  Bot.   Elalèrei  nom  de 
certains   fils  élastiques,   memliraneiix,   tordus, 
qui ,  dans  certaines  plantes   hépatiques,   fixent 
au  placenta,   les  graines  auxquelles  ellas   sont 


ELE 


233  — 


ELE 


•llacbées,  et  les  dispersenl  aui  icmps  de  la  ma- 
turité. 

Bli«tefoniétrlca,ea.  ad'¡.  élatérnmé-tri'o.  Ela- 
léromélriqu"-:  qui  concerne  i'élalérümetre  ;  qui 
8  relation  avec  lui. 

Rlaterómi-lro.  S.  m.  élatéro-métro.  Méran.  Eln- 
téroinelie:  insliumcnt,  appareil  qui  s'adapic 
aux  macliines  à  condpns;iii'in  .  pour  coniiaitre 
|-élaslirilé  avec  Uquellc  l'air  riirclic-  ou  conden- 
sé dans  le  récipient .  ou  la  vapeur  contenue  dans 
le  cylindre  de  la  machine,  rcigii  contre  la  pres- 
sion de  l-air  allimo-pheriqu'-. 

W.\»iina.  ¿Intinn.  {'M\m.  Ehitine:  résine  mole 
ei  \erte  qui  se  trouve  dans  In-latérie.  i|  Bot.  Ela- 
line;  fr»Mire  de  plunteà  servant  de  type  à  la  la- 
milli-  des  élatinéeis. 

ElatitieaM  ,  S.  f  élnti-néass.  Bot.  Elalinées:  pcn- 
re  (je  piaules  ayant  pour  type  1-espece   élaiiuc. 

Elatiiieo  .  ea.  adj.  èlati-néo.  Elalinc  ;  qui  a  rap- 
poi  l  a  l'elaiine.. 

F.lato.  s.  m.  élii-tn.  Rot.  Elate  ;  genre  de  palmier 
orifiinaire  de   Indes. 

Elatobrniiqtilo .  In.  adj.  èlnto-branliio.  Mo||. 
Elalobianclié:  mollusques  qui  a  les  bran<  hies 
rameuses  et  lanii-llcuses.  |  ¡ílnl»hifinr¡HÍns.  s. 
m.  pi.  Elatobranches;  cU>sc  de  mollusques  qui 
coiiiieni  lesacéphal'S  an\  briinchies  lamelleuses. 

ElatnteniraM.  S.  f.  pi  thiiolé-iné'iss.  Bol.  Eia- 
lostemmé's;  }:roupe  de  plantes  donl  le  Ijpcen 
le  freiiri'  élasioteinnic. 

ElatoNténifo.  e».  adj  èlatotté-méo.  Bol.  Eîalos- 
tcmrné;  qui  a  rajipori  avec  l'élatusteuime. 

ElatÓMtemn  ,  s.  ui.  èlntos-l^mn.  Bol.  Elttoslem- 
me;  genre  de  plantes  arlicées.  établi  pour  des 
arbrisseaux  aqueux  de  l'Asie  australe  et  de 
l'Océanie. 

Elcaïto.  ta.  adj.  èV^ni-ln.  Hisl.  Rel.  Elkaile;  nom 
d'une  secte  donl  les  p  incipeset  les  npinions  se 
rap|)roi  hi-nl  etiiènicmeni  de  ceux  di-s  Juifs. 

EicoHaïla.  ó  olco«ilnni>.  adj.  èlr.'sa\-ta  ou  èhé- 
ssiann.  Hist.  Rel.  Elcésaile  ou  Elcésaïen:  mem- 
bre d'une  secte  chrétienne .  fondé  par  Elcésai, 
qui  cnseignnii  que  Jesus-ChiisI  éUtil  né  avec  le 
monde,  était  appuru  depuis  sous  diverses  figu- 
res, et  que  les  chrétiens  devaie:il  suivre  les  lois 
de  Moïse. 

EIcohIm,  s.  f.  él  o-iitj.  Méd.  Elcoze  ;  solution  de 
continuité  avec  perte  de  lu  substance  .  fjite  par 
l'aclion  des  causes  corrosives  sur  les  parties 
molles. 

Elriieilro,  ra.  adj.  'eléak-tiko.V\V\\.  Eléatique  qui 
appartient  a  nue  des  deu\  écoks  d'El»n;  à  ses 
principes,  a  sis  lioclrines  ou  a  ses  s>>témes. 

EleàxiipaM,  s.  f.  pi.  éliiaj-iifisx.  Bi)t.  Eléasnée-;; 
faiii'lle  de  plantes  dycnlileiloiiées .  dont  le  t>pc 
sont  des  arbres  des  régions  tempérées  de  l'he- 
misphére  boréal. 

Elraxn'^o,  ea.  adj.  èlea(j-néo.  Eléagné;  qui  a 
rapport  a  l'éléügne. 

ElousKo,  s.  m.  è'ef/7-no.Eléagne:  genre  de  plantes 
avant  pour  type  celles  de  la  famille  des  éléagni- 
des. 
EloasiinidcaM  ,  s.  f.  pi.  éléaq-nn-iiléniis.  Bol. 
Eléagnides:  f-imille  de  plantes  donl  la  plus  t-rati- 
de  piirlie  sont  des  arbres  ou  ¡iibusles  tordus, 
ayant  pour  type  le  genre  eléagné. 
Kleasnoldco,  ca.  adj.  èlén/jnni-deo.  Bot.  Eléng- 
noide;  qui  res-^einble  à  un  éléagne. 


ElebóreaM,  s.  f.  pi.  èlébo-réats.  Bol.  Eléboiéet: 
quatrième  tribu  de  la  famille  des  renonculées. 

Elebóreo.ea.  adj.  è'éio-réo.  Bol  Ellébore;  qijj 
concerne  l'elléboie. 

Elehorina,  S.  f.  eléb'iri-na.  Chim.  EHéborine;  ré- 
sine molle  que  l'on  a  trouvée  d^n-  le  racine  de 
l'ellébore  d'hiver  el  qui  e>l  la  partie  activ»-  d» 
cette  r.iciiie.  ||  Bot.  ElléLorine.  genre  d'orcluda- 
cé<s  qui  com|irend  des  piaules  de  l'Europe  mé- 
ridionale. 

E!cl>ori.«nin,  S.  m.  eléhoris-tno.  Méd.  Elléborismr; 
m -tiiode  d"  liailciniiil  p;ir  l'ellcbori-. 

Elrboi'ixadn,  da.  adj.  nliboriza-do.  Pliarm.  El - 
kborise;  qui  est  n>t-lé  a  &'elléhote. 

EIrhoro.  s.  m.  è\il>o-rn.  Bol.  Ellébore-  genre  da 
plantos  renonf  u!é''S  eljébrées.  fondé  pour  des 
lierbicécs  rcpandui'S  dans  toul'S  les  partie* 
moiiia;;neu>es  île  l'Lurope.  ayant  pour  type  l'ei- 
lébori'  iriire.  ;;  Méd.  F.lN'bore;  nom  donne  à  di- 
vers agents  thérapeutiques  apparlcnant  a  plu- 
sieurs familles. 

EI(>horoid<'o.  ra.  ià].  èliboTO-idéo.  EUéboroide; 
qui  ressemblée  l'ell.)bore. 

Elccrion.  s.  f.  ilé  ::"n.  Election  ;  acte  par  lequel 
on  choisit ,  on  préfère,  on  élit  une  jersuine, 
pour  une  chose  ,  de  préférence  à  une  autre.  || 
Election:  réunion  il^-s  sulfrag-s  ou  des  votes  de 
la  part  d  une  pluraliié  de  personnes  pour  une 
charge  publique.  Il  E/eccion  i/irec/a,  élection  di- 
recte; celle  qui  conlere  directement  l'emploi  k 
la  personne  élue  sans  intcrposiiion  d'une  troi- 
sième. ¡1  Elección  indirecla  .  élection  indirecte; 
celle  qui  n'est  faite  que  condilionnellemcnt  et 
qui  reste  soun>i-.e  à  une  approbation  lierre.  | 
Hist.  Riertion  ;  nom  des  clnirges  du  iler^'é  ,  qui 
dansleslcnipsprimitifsse  f.ii-aiint  parébe  ion.ji 
Eli'Ction,  étendue  de  pays  dépend  mt  d'une  cour 
judiciaire.  !,  Téod.  Clausula  <le  fleccinn  de  nmù 
go  ,  clause  d'élerlion  d'a:ni  ;  relie  par  laquelle 
l'aïquéreur  d'un  imneuble  se  réserViut  le  droil 
de  le  pa>->er  a  un  ami.  |  Elerciou  de  cowai'da, 
élertion  de  cominainlc;  indication  faite  par  l'ad- 
jii.iicaired'un  bien,  qu'il  n  acquiert  qu'en  qua- 
lité d'une  tierce  personne  qu'il  indique  i.mné- 
dialemeiil  ou  fera  cnnnaitre  sons  un  bref  délai. 
I  Chir.  Election,  préférence  donnée  a  un  corps, 
à  un  temps,  à  un  lieu,  pour  pratiquer  une  opc- 
ralim.ou  adminislier  un  iraiteinent.  il  Malh, 
Election  :  manière  de  prendre  des  nombres  .  des 
quantités  données,  s-ins  avnir  é;.'ard  a  leur  plan. 

Elcrilvi'Iad.  s.  f.  eléktiiidadd.  Eloclivilé;  facul- 
té .  npt ilude  a  être  élu. 

Electivo,  va.  adj.  ¿/ékfi-vo.  Electif:  qui  deman- 
de a  élre  instilue  par  élection.  H  E'ectif;  qui  se 
donne  par  l'élection.  ]  Chiiu.  Afimdad  eUctiva, 
aOuiité  élective  ;  forre  en  vertu  de  Uquelle  un 
torps  simple  opérp  la  decoinposilioii  d'un  coin- 
I-ose  binaire.  |  Phvs.  Sensibilidad  elecdvn.  ^cn- 
sili.lilé  élective;  celle  qui  établit  une  rc'stion 
spéciale  entre  un  organe  el  un  corps  quelcinque 
que  la  sensilulite  orgHuique  semble  préférer. 

Elcrt».  s   m.  <W(i.-M)    Hisl.  Electe:  sold.il  romain 

¡  appelé  daiK  les  cohortes  piélorienncs.  |  Olui 
que   les  troupes  espagnoles   soulevée*  choisis- 

'  saienl  pour  leur  chef.  \  Flecln .  élu  ;  tout  bom- 
me  qui  11  et.' chnsi  à  "a  pluralité  d's  voix  dan> 
une  assemblée  pour  remplir  une  fonction.  !|  Hist. 
Electo  del  fuiUtln  .  élu  du  peuple;  titre  du  pre- 


FXK 


13(1  — 


F.LF. 


micr    iii.iRÍH(rul    inuniripal   de  Nuplcs.   ||   HUt. 
Electo,  ér!u;  iioni  (|iie  l'un  donnait  h  ci-ui  qui 
fttai<*nl  rhiii>is  par  leurs  coniilovens  pour  füire 
]a  ri'pirlili'in  <t  récrier  les  (Jifferfiits  qii<'  pou- 
vaipiit  l'ail  t' iiiiitre  la  fraude  ou  le»  retards  des 
coiitriliuables. 
Elector,  adj.    et  ».   èlê'tor.   tlpcleur  ;   élisant, 
éliseur;  celui  qui  a  \i>  droit  délire,  de  eonenu- 
rir   à  une  eliction  ,  <le  déposer   sim    voie    dans 
l'urne  elerlorale  .  en  fiivtir  d'un  autre  qui  d"it 
remplir  une  rharjje,  un  em|tli)i ,  une  di;.Miilé.  ||   ! 
lu  i/ifin  eirrtnr.  le  ^iiiiid  électeur,  l'électeur  (le  | 
Hrandeboiir/ .  l'iédei  ic   Guillaume  qui   péseles 
fondements  Ü.'  la  pui¿?anie  qu'il  le¡íu;i  a  sa   la-  ] 
nulle,  il  £■/  ffrnu  elt'rtor,  le  i^riiml  élr^ltiir;  nmn  i 


iinpre<:sioii  électrn|UP',  qui  est  subitf.  puissanlf, 
à  luqHelle  un  ne  saurait  se  soustraire. 

Kleririr. ,  s.  Í.  élélitrii.  iileflrice  la  femme  d'un 
Heci.iir. 

■•Ji-rti-icnblc .  ndj.  éUktrha-blé.  Electrisahle; 
susceptible  dette  élerlrisé,  de  subir  les  phéno- 
mènes de  lelertririté. 

f  JrciriBuriun .  8.  f.  ^Ii^'trizniinn.  Phys.  Elcc- 
Irisalioii  ;  opération  dont  |-elTet  est  de  produire 
sur  lin  /orps   le>   pliénomènes   de    l'éleciririlé. 

Klrrlrlzaiilr,  adj  Hillruan-'é.  Klertnsant  ;  qui 
eiccirise.  (|ui  a  la  propriété  d'é|ertri«er. 

Elcrtrlzad»,  part,  p^ss     de  Eh  triuir.  Electri- 


sé ,    e. 'i  l'ic.    Terer  l'I  nlni'i  elrcti  iznilfi  por  la 
eloruettciti:  nvuir  l'àme  elettriiée  par  l'eloquen- 
qiic  Sieyes  donna,  dans  son  projet   de  ronslitu-  j      »e,  pir  l'enlliousiasnie  (jui    produit  un  <>r¡iteur. 
lion  ,  au  chef  suprême  de  l'Iiiat.  1  Elcctty  .  eli-     ■Cli'ririxHdor ,    s.  m.   élrliin/mlor.   F.lertriseur: 
sant  ;  nom  que  l'on  donrail  an\  trois  cardinaux  |      qui   élet  irisc.  ||  Méd.    Electrisenr;  médecin   qui 

emploie  Icleclricité  comme  traitement. 
Klerli-izar^  v.  a.  été  triiar.  l'hys.  Electriser: don- 
ner, commuiiii]ner  à  un  corps  la  ^erlll  de  pro- 
duire lies  plietiomeneséli'Ctriques.  ou  le  mettre  a 
même  de  commiinnpier  celte  fat  ulté  a  d'autres 
corps.  Il  Fia.  Eleeiriser;  oniiiicr  ,  enflammer, 
t  iiilious  a^mer.  faire  une  impression  profonde. 
Klortiiziii-Hi*.  V.  pron.  éiéklriiar-sé.  S'életlriser. 

être  éleftrisé. 
Elt'ctfo  .  s.  m.  élé\i-lro.  Mylh.  ani.  Electre;  nom 
de  plusieurs  personiiajies  de  la  m)  thologie  Grec- 
qup. 
liloctro.  s.  m.  élvk-trn.    Bot.   Electre:  penre  de 
piaoïes  composées  sinécionidées  .  éialdi  pour  un 
arbrisseau  du  mt-xiqne.  !|  Entom.  Elertrc:  yenre 
d  insectes  li^pidoptères  nocturnes  établi  aux  dé- 
pens du  genre  rjdarie.  |  Electre;   fjenre  de  po- 
lypiers flexibles,  dont  les  espèces  sont  peu  con- 
nues. Il  Minér.  Electre  ;  or  blanc  des  Gaules. 
Clortro-riipilo-f|iiiiiiicii .  adj.  élék-lro-hapi-ln- 
I      -ki-min.   Eleriro—capillo-cbimic  ;    réunion  des 
phénomènes  éleclro-i  himiques.  modiliéspar  l'iit- 
I      iUiciice  des  parois  des  tubes  capillaires. 
Electro-capllo-i|;iiiiiir».    adj.    él¿  trn-kapilr- 
I      -i-wilio.  t'him.   ElecVro-capil'o-cbimique  ;   qui 
I      a  rapport  à  l'électru-capulo-chimie. 

Elfrlru-ditiantia  ,  S.  f.  éh'li-tio-ilinfi-mia.  Phvs, 

I      Eleciro-ilynainie  ;    propriété    de    produire    une 

électritite  courante,  qu'acquièrent  bs  corps  so- 

I      lides  conducteurs  de  l'électricité  .  quand  ile  sont 

l      (daccs  dans  des  circonstances  favorables. 

'  I^iectradiisi'iiiiico ,   ca.  adj.    éli'li-trudinn-miko. 

j      Fhys.  Electro-dynamique  ;  qui    est  susceptible 

i      de  produire  une  électricité  courante. 

Kk'cii-rt-diiitamSKiito  .    S.    m.   éléli-lrodinamis- 

I      -rno.  Phys.  lilectro  dynamisme  ;  evp.-ession  qui 

!      rend  les  ciTcts  de  la  pile  voltaïque.    ccrrée  par 

I      un  (il  métallique  qui  se  communique  aux  dcuv 

e\lré;niié3. 


char;;és  de  clu)i>ir  un  pape  ,  bosque  le  coiuia\e 
ne  pouvait  parNcnir  à  lu  nomination  par  sirulin. 
Il  Eledoret.  s.  m.  pi.  eleclems;  nom  îoiiné  dans 
lancienitp  »n  nardne  l'i;inçaise  aux  ecclési.isti- 
ques  d'un  <  i)l!c;.'e  chiirirés  liechnisir  l'évéque. 
fr^li-cioruCiCUiad.  s.  f.  èUlitorabiUilafld.  Electo- 
raliilité;  qu:»!ilc  de  celui  qui  est  proposé  pour 
être  élu. 

E¿lee(»ra<!o.  s.  m.  êléhlora-do.  Electorat  ;  dig- 
nité, qualité  de  l'électeur,  ii  fleclorat  ;  territoi- 
re soumis  au  pouvoir  d'un  électeur  en  Alle- 
magne. 

Klcptiiral,  adj.  èléktora!.  Electoral  ;  qui  est  re- 
latif au  droit  d'élire.  I  Ek'rtoral  ;  qui  est  com- 
posé d'électeurs.  I  Hist.  JS'leiioral  ;  qui  est  pro- 
pre, particulier  à  un  électeur  de  l'empire  || 
Principe  eípcíoro/ ;  prince  electoral,  nom  don- 
né au  (iis  aîné  d'un  éledeur  de  l'£mpire. 

Elrcd'icldnd.  S.  f.  eh';\rizU<iild.  Fins.  Electri- 
cii;-;  propriété  particulière  à  ceitains  corps, 
lorsqu'ils  ont  été  IVolles,  chauffes  ou  mis  en 
contact  avec  certainsTluires.  d'aciiver  dabord  et 
de  repousser  ensniic  les  corps  légers,  de  lancer 
des  éiincclle.s  et  d>'S  aigrettes  lumim-uses,  de 
rAvidulioni'.er  le  système  nerveux  ,  et  de  décom- 
poser un  grand  nombre  de  substances.  Il  Electri- 
cité ;  braïuiie  scientifique  qui  traile  du  fluide 
électrique  .  et  qui  aiternativement  forme  partie 
de  la  minéralogie  et  dt'  l'an!h¡opur„'ie.  i|  Fig. 
Eleclricilé  ;  vie,  raouvemcnt ,  vivacité,  résolu- 
lion. 

Elei-trlplMin»,  S.  m.  èli^  Irizis-mn.  Phyç.  Tilec- 
tricisoie:  système  qui  embrasse  tous  les  phcno- 
mènes  électriques. 

Eiéctriro.  en.  adj.  èUklri-ho.  Phys.  Electrique; 
qui  a  rapport,  à  l'éleclriciic  ,  «oi  qui  la  concerne. 
Il  Electrique:  qui  produit  ,  qui  cavise  l'électri- 
cité. Virtud  eliclrica,  vertu  électrique,  i:  Elec- 
trio.ue;  qiu    sert   pour   electriser  ,  ou  pour  fair 


des  expériences  sur  l  électricité  :  qui  peut  se  EleetrAfaro.  s.  m.  ¿/(i/;iro-/bro.  Phys.  Electro- 
cnarger  d'éleciriciic  ,  et  produire  des  pliénomè- 
nes éiectriqups.¡|Züol.  Eiecirique;  épiihète  don- 
née à  des  animaux  qui  peuvent  produire  à  vo- 
lonté des  phénomènes  électriques.  Il  Fig.  Elec- 
trique; nom  qiio  1-on  donne  à  certaines  choses 
ou  actions  qui  produisent  sur  notre  àme  des  ef- 
fets immédiats  ,  semblables  à  ceux  de  l'éleclri. 
cité,  jl  Mirada  el-ctncn;  coup  d'œil  électrique.- 
qui  est  rapide  et  dont  on  subit  instantanément 
rçffct.  \\  palabra^    impreucn  eléctrica    parole. 


phore  :  instrument  piopre  à  rendre   l'électriciir 

;      sensible  á  volonté,-  il  est  comp  isé  de  deux  (da- 

i      teaux  ciri-ii!. lires,  dont  l'un  inférie«ir  est  de  ré- 

I      sine  et  de  nomme  communément   le  gâteau    de 

l'élecirojdiore  ;  lautie  supérieure  est   en  bois, 

et  oiTie   à  sa  surface  une    feuille  d'éiain   collée, 

et  porte  à  son   centre  une  colonne  de  verre  qui 

sert  à  l'isoler.  Cet  inslrun^ent  a  été  inventé  par 

Wilck. 

Elerfi'o-^nlvnnlcA  .    adj.    AUktro~tyi}ca~r>ih" ■ 


ELE 


—  237  — 


ELE 


Fhye.  Flectro—galvanique  ;  épilhfle  em|iloyce 
quelquefois  pour  dé5i;.'ner  le  fluide  élecinqle; 
quand  oii  parle  des  effets  de  la  püe  vollüíque. 
Electro  SJilvmilMiMo  ,  S.  Ui-  él¿  iro-fjukanis- 
-mo.  r.lcclro-giilvanisme;  réunion  de  lous  li'S 
efleis  cle.iro-jíalvaniiiues. 

Eli-ctrósi'iio.  s.  m.  élé  fro-g-hh\n.  Tlivs.  EIpc- 
tr.pgeni-;  cause  inconnue  des  iiliéiioméiies  de  l"é- 
liii  ilc. 

ElfCtrÓKrnfo.  f-»-  "dj.  HéV^trn-qrdfti.  Phy5.  Elec- 
trofiraiilip;  autour  qui  écrii  sur  lélciinciié. 

Klccti'»ai"s«'««»  •  s.  f.  é\i-kiroir<ifi-n.?\\\s.  Elee- 
trüg;a|liit'  ;  iraitc  s'ir  Ivlcciriciti'. 

EI«-cti-oUaiil»lt' ,  adj.  éléUtrolhn-lilé.  phvs.  EU'C- 
trisablí'  :  qni  rst  susceptible  d'être  éli'ctripó. 

Elerti-olizaziuii  ,  5.  T.  élélitioli/.a/ion.  Tiiys. 
F.ledrolyvation  ;  analyse,  dccumposilion  d'un 
(01  ps  p.ir  l'i'lortricité. 

Elrctroiizado  .  part.  pass.  de  electrolizar.  Elee- 
trolysé  .  e.  ii  S"eiiiploio  comme  adj<  rtif. 

Eli'ctroliznr  ,  V.  a.  éli'ktroliiiir.  l'liys.  Elpclni- 
lysi-r.  analyser  ,  détompobcr  au  uioyun  de  l*é- 
lec'rici'é. 

ECectrolítico,  ca.  adj.  éléhlroll-liko.  Phvs.  Elec- 
trolvtique  ;  qui  a  les  caracteres  d'un  élcctro- 
lyte. 

Electrólito,  s.  m.  éléktr)-lito.  Pliys.  ElectroIyie; 
corps  dont  les  éléineiils  sont  décomi'osés  par 
l'électricité. 

ElociroloKla.  S.  f.  élélitrolog-kia.  Electrologie; 
trailé  sur  le  succiii. 

EIrctrolosîco ,  ea.  adj.  élé  trolo-hi' o.  Phys. 
Elecirologique;  qui  a  relation  avsc  l'éleclro- 
logie. 

E3t>rtro-iiiaKiictico  ,  adj.  éléktro -magné  tiko. 
Phys.  Eleclrii-nuT.;nétique  ;  se  dit  de  hi  foKc 
que  proilui->enl  les  phénomènes  de  l'éleclro- 
magiiélismp. 

EIrcii'o  niiisi><*tÍNnio.  S.  m.  élvVtro-ynngnéliS' 
-nio.  l'hys  EleclniniagnéliMne;  ensemble  des 
phédoinèncs  magnétiques  pnnlu.ts  par  1*  élcc- 
tri<  iié  mi  par  l'action  mutuelle  des  corps  élec- 
triques et  diiuriiuités. 

Eli-ctromcti-in ,  s.  Í.  éléhtrométri-a.  yPhs.  Elec- 
Irométrie;  partie  de  la  physique  qui  a  pour  obj<t 
de  mesurer  l'éleclricité. 

Elcctro-iiiétriro  ,  ca.  alj.  él'''ktromé — fri  n. 
Phys.  Eleclrométriquc;  qui  a  rapport  à  1-élec- 
Iromélrie. 

Eli'rtrónietro,  s.  m.  ¿/.'kiro-mr'fro.  Phy?.  Elec- 
Iromèlre  ;  instrument  destiné  à  (blirmiiior  d'une 
mniiiére  aproximative  lu  quantité  de  fluidi-  élec- 
trique (loiil  un  cnrps  à  été  chargé.  ||  ¡Uectróme- 
trit  de  ritndraïUe;  élertrometre  cadrant  ;  ce  ni 
qui  ordimiiremciit  s'adiipie  ;i  la  boole  du  ton - 
dticteur  de  la  machine  éloctri|uo,  composée 
d  une  tige  condnclrire.  sur  laquelle  est  fixée  un 
demicerde  d'ivcure  nii  sont  marqué,  s  les  divi- 
sions. Dans  le  centre  de  ce  cercle  e>t  une  petite 
HigU'lle  d'ivdire.  terminée  par  une  bmip  de -su- 
reau, qui  sert  à  indiquer  la  furce  d'élei  tricité.iu 
mi)yen  des  numéros  places  sur  le  cercle  plus 
haut  mentionné. 

l<:l4-rtroiiilrroiiiftrin  .  s.  f.  élé]i(romikromtJtri-a. 
Phys.  Klrirnmicriimétrie  :  art  de  mesurer  les 
plus  petites  parties  de  l'électricité. 

rcirrti'onilrroniotrlro,  c«.  adj.  élt-klromihromi!- 
li  )!(«.  ricrîromirrométrique;  qui  a  relationélei  - 


tromicromélrie. 
EIcctroiilirrónietro,   S.  m.  él^htromikru-tnélro: 
Electnimicromèlre  :    instrument   pour    mesurer 
les  plus  petites  portions  déleririciié. 
EifctiuiMutor  .  adj  éléktioiniitor.  Phys.  Eleclru- 
iimteur;   (|ui    produit   ou   donne   pilectricité.  [j 
Fuerza  eleriiomolnra;  forte  élrctromolnce:  cel- 
le qui  S'exerce  entre  des  substam  c->  düTércnles 
pairies  point'  de  coma' t.-  il  produit  la  décom- 
pos  tion    dis  fluides  naturels  (|ui  se  dispeisent, 
et  sert  à  destiner  a  renvoyer   l'électricité  parle 
contMct  descoipsde  diffeiente  nature, 
ElcrtruiK-^alIvi» ,    va.    adj.     pléitronénnli-vo. 
Phys.  Eleciroiiégatif  ;  ijui  se  dirii;e  au  pôle  p.>si- 
lif  de  la  piîe  de  \uita. 
Elertro-pniittir  ,    S.   m.   élé  t^n  potintor.    Méd. 
Electro   joncteur;  celui  qui  emploie  l'élcclro- 
poncture. 
Elfrtru-piintiira  .  s.  f.  ■UV.trnpnuultiu-rn.  Méd. 
Electro-poncture  ;  Iraitemeni  tliéiapentique  qui 
consiste   à   administrer   l'électricité    au    moyen 
d'aiguilles   implantées  rjrus  les  liss'is.  L'.idmi- 
nistration  de    1  éleclro-pc.ncture   exige  une  pile 
galvanique,  dts  conducteurs  et  des  aiguilles  à 
aeuponcture. 
Eîeoifo-pi»>*itl»o  ,  i«.    adj.    éli^hlro-tiisxili-io. 
Pliys.  Electro-positif;  «lui  se  dirige  au  pôle  ne- 
gntif  de  la  pile  vollaïque. 
Eli-cli-<>-f|iiiiitica,  s.   f.    élrVlrnVi-wika.    f.him. 
Electro-chimie;   svsiéme    de   ch  mie  .   <lans  le- 
quel !a    théorie  des  phénomènes  chinai  ims  est 
basée   sur  l'application   des  lois  connues  de  l'é- 
lectricité. 
Eh-ctro-qiiimlca  ,    adj.    Héktrni {-mi\io.    Chim. 
ileclro-chimique  ;  qui  concerne  lélcclro-chimic 
quia  rapjtori  a  cette  science. 
EU>rti'<»-i|uinilsnio.  s.m.érV'rnhi-wismn.Chm . 
Electni-chimisme  ;   théorie    daii';   laquelle  s'ex- 
pliquent  lous  les  phénomènes  chimique-,  géné- 
raux et   panicuücrs   par  les   lois  de  le  [lolurite 
élertri(iiie. 
Electro.xfdpfn.   S.  t  élékirnsVn-pia.  Phys.  Elec- 
lio-cop'e;   partie  de  la  physique  qui  recherche 
l'espèce  d'éleclriciic  dont  peut  être  chargé  un 
corps. 
ESi'ctroxcopIco.  ca.  aij.  vU'ktrnskn-jtio.  Phys. 

Eletlriiicopi  ¡ue;  qui  concerne  l'éle.lrosropie. 
Elccti-óscopt»,  S.  m    t;/ekfr'p.i-/f()/'o.  l'hys.  Eler- 
troscnpe  ;    in-trumeni    qui  sert  pour  deli-rminer 
1,1  «¡ULilile  d'électricité  dont  un  ror|is  est  char;,c. 
Elertinstiïtici»  .  ca.    adj.  élé  lri>st(i-(i  o.  ?h\S. 
Elcctrosiaiiqui-;  "n   appelle  ainsi  les  effets  de  la 
pile   vollaïque  ordinaire   et  de  la  machine  élec- 
trique. 
Elt'c I liarlo  .  S-  m.   éh'V.loiin->in.  Pharm.   Elec- 
luaire;    eompo-é    phirinneiilique  d'une  cniisis- 
taiire  molle,   plu- épaisse  que  le  miel  compo-ée 
de  poudres,  de  (  ulpes,  d'cxlraits,  de  sirops,  de 
miel .  eic. 
El«'«iotia.  s.  f.  éi'di-nn.  Moll.  Elédone  ;  genre  do 
céphalopodes   crypt"bi anches  avini    jiour  type 
l-élédone  mu<;quée.  t|  Entom.   E'^done:   genre 
d'ins'  cie".  coléoptères  laxicoines  dont  le  type  est 
l'élédi>ne  agarico!e. 
Elrnnrérala,   S.   f.  (^/¿afi7^-/'a.'a.  Cbim.  Eléancé- 
phale  :  matière  grasse  trouvée  dans  la  substance 
icrcbrale. 
Blcrnntarca,  9.  m.  éléfan-torha.  int.  fre.    ïl*- 


ELE 


—  238 


ELE 


phanlarqiie;  rhcT  d'une  compagnie  de  suldats 
munies  sur  des  ólóphants. 

Eh'fi»iitm-io,  s.  ni.  í^/tí/onfrt -río.  ont.  Rom.  Elé- 
{)hantairi'$  cilui  qui  conduit  un  ou  plusieurs  élé- 
ph.Hits. 

CI<*raiiitiá«ico,  ca.  ad],  éléfanti-ns.iilio.  mi'-dcc. 
Eli'pliaiitiasicjuc;  (|ni  conrpriin  riilrphanliasis. 

ElcraiiliÚMÍM,  s.  f.  élél'itnlitï-ssiss.  nii;di'c.  tlé- 
plianlia-<is;  nom  qiio  Ton  iloiino  à  quelques  af- 
i'cclions  q'on  disiin^juc  les  unes  (1rs  iiulics  t-n 
Ajoiiliini  au  niiit  (^■li-phniitiii'-i-  un  autre  mol-i, 
El  finiliasix  (¡fi  lus  Arnhi's;  éléphitntiusis  des 
Anibes;  alïeclion  caraclf^risée  prinri|)alen)enl  pHr 
une  inlnmcscenie  plus  ou  moins  vi)liimioou>e  et 
plus  (tu  nioin>  dure  de  la  peau  el  des  lisons  ee- 
llulaiies  adipeux  soiis-jiic'.'iits,  inlumeseente  r(^- 
sulinnl  didflamniatious  iiartiellesct  réitérées  du 
derme  et  de-;  vai-«seaux  el  (¿an^îlions  Ivnip  ali- 
ques.  Il  /í/e/'riMf/Vi.v/'í  de  Çniinna;  élé|ilia:itiusis 
de  Cayenne;  \ari(^l6  de  la  lèpre  à  laqueile  on  a 
aussi  donné  le  nom  de  mal  r(»u¡^e.  |,  Klcptntiàsis 
de  Java:  ('lé¡>hiinlia>;is  de  Java;  variété  (1(>  la  lè- 
pre, taraclèrisèc  p.ir  des  lumeurs  blamlies  el 
grosses  qui  s"èlè\(iil  aux  nrleiU,  aux  doigts  des 
pieds  Cl  rc-semlileiil  a  des  enf{oi  ^enieuls  scru- 
fulcux.  Le-<  lumeurs  s'ulcèrent,  el  Hii;:iiaiit  le 
tronc,  le  ron}{enl  ¡ii-qu'aox  o«.  |  Elcfnntià'^is  da 
las  Indiiis:  élephaiiliasisdc'í  Indes;  mr.ladic  très 
frèqueole  à  l'île  Hourhon.et  caraeièrisèe  par  des 
lûdies  peu  saillanles.  rou.ies.  Ii\ides.  jannàires, 
suivies  de  tumeurs  indoleiiies  dans  le  lissu  rel- 
lulaire.  Ces  phalan;:es  s'ulcèrent,  les  os  du  r.rz 
secirienl.  el  un  dépéri-semcnt  progressif  em- 
porle  le  tnalade. 

Elermitc.  s.  m.  ('/(i-/'aniLÎ.  Eléphant;  nom  du  plus 
remarquable  des  mimmilères  par  ses  propor- 
tions co  ossales.  ses  délenses  redoulahles,  sa 
tromjte,  instrument  de  tacl,  de  préhension  el 
d'odoraiion;  par  sa  misse  el  sa  force  prodigieu- 
se unies  au  .aracterc  le  plus  doux  el  à  une  gran- 
de fiiies'ie  (1  ins  les  instincts.  Il  cons'ilue  à  lui 
seul  la  famille  des  probo  cidiens.  et  il  est  carac- 
térisé par  une  peau  noirAlre,  cállense,  épaisse, 
nue,  ou  à  peii-prè-i.  el  comme  inorganique,  le 
ré;îime  herbivore,  le-;  pied-;  terminés  par  cinq 
doigis  envelop()ésdansrèpaisseur  destégumenls 
et  ne  se  dessinant  au  dehors  que  par  des  ongles 
attachés  à  une  espèce  desabol.  |  Elefan'e  mi- 
TÎn'i;  éléphant  marin;  nom  vulgaire  du  morte 
cl  du  phoque  à  museau  ridé, 

Elortiiitico,  01».  adj.  éléfnn-tilio.  Elépliantique; 
qui  a  rapport  à  l'éléphant.  |i  Palhol.  Elcphanti- 
que;  qui  est  affecté  d  éléphantiasis. 

Elerûiitida.  s.  f.  éllpin-tidn.  Eléphantide;  capita- 
le fabuleuse  au  pays  des  éléphants. 

El^ràitiido,  elii.  a']'],  éléfun-iid '■  Eléphantide; 
qui  ressemble  à  un  éléphant.  ||  s.  m.  pi.  Elefán- 
tidos: élcphanlides  ;  famille  des  mammifères 
pi'chydennes  ayant  pour  lype  le  genre  éléphant. 

E)c>r»ii(iiio,  nn.  adj.  éléfanti-no.  Elèphanlin;(jui 
ressemble  à  unéléphant.  ||  s.  m.  pi.  Ehfmtinos; 
éléphantins  clas>e  de  mammifères  dont  le  tvpe 
est  le  genre  éléphant. 

Elernntóraso,  a«.  adj.  éléfantó-fngo.  Elóphan- 
tophage;   qui   se   n.mrril  de  la  chair  d'éléphant. 

Dler<iiitoarAn»,  s.  f.  élefantogrnli-n.  Elcphanto- 
grafie,  traité  ou  histoire  de  l'éléphant. 

ElefMntoIdo,  da.  adj.  éléfanfo-ido.  mamm.  Elé- 


pbantoide;  qui  ressemble  à  ua  ¿lépliinl.  j|  s.  m. 
pi.  Elefantoidos;  éléphantoïde»,  classe  d'tni- 
maux  ayant  une  grande  r«ss«inlilance  avec  i'<¡- 
lépliant. 

Klffanioiipiltti*.  s.  f.  ¿Ufnntó-pédatt.  Bol.  lilé- 
phanlupcdcs;  '■ous-tribu  de  piaules  vemittnacécs 
dont  le  type  est  le   genre  éléphantopède. 

l':ioriiii(op«'dlii,  s.  f.  ¿Ii'fantopé-diii.  médec.Elé- 
pliauiopéilie;  èléphanliasis  qui  attaque  les  ei- 
Irémile-.  inlei  icures. 

lOlfraiilùpcdu.  di».  adj.  éléfanlû-pédo.  Eléphan- 
topède; <]ui  a  les  pieds  semblables  à  leui  da 
leléphaul. 

[■:ii-riiiiióp('Mfl,  s.  f.  |)1.  i'léfiínló-jirfis.i.  Bot.  Elé- 
ph.iiitopee.>>;  gioupe  do  plaiitt-s  synanibérécs, 
u>aiil  pour  type  le  genre  élè|)hanlope. 

Oleriiiilnitro  .  o«.  aili.  eléaiitó-})i'fí.  Bol.  Jîlé- 
pliaiilopé;  qui  ressemble  à  un  eléphantopc. 

'lirrMikiopo.  s.  m.  èléfaiito-po.  Bol.  fléphan- 
lope;  genre  de  composées  vern  niacées,  fun- 
dé pour  des  plantes  herbacécsde  l'.Vmériquo  tro- 
picale. 

'^li'fAatnriiitoM.  s.  m.  pi.  tl'fiintomi-titss.  Or- 
iiith.  /i'Iéphanlornilbcs;  famille  doisçaux  com- 
prenant le  dronle  ,  remar(iual)le  par  son  corps 
pesant  et  massif    co-nme  celui  de  l'éléphant. 

'.IcraiiiiiMla,  s.  i.  èiéfaiiloii-ssia.  B<'t.  fc^léplian- 
tusie;  genre  de  piaules  fondé  pour  u.i  arbusto 
élégant  ,  dont  les  fruits  assez  gros  conliennent 
une  liqueur  rafraîchissanie,  qui  linil  par  se 
condenser  en  une  substance  qui  acquiert  la  du- 
reté de  l'ivoire. 

itcráMtoiiio,  s.  m.  èitfas-tomo.  Com.  fléphasto- 
ine  genre  de  coléoptères  pmlaméres  lamelli- 
cornes .  fondé  pour  une  espèce  d'insecte  de  la 
nouvelle  Hollande. 

::i(>Knnein,  s.  f.  èlé^nn-zin.  JSIégance:  sorte  d'a- 
grément qui  ressemble  assez  à  la  ;;ri\ce,  si  ce 
n'esi  que  celle-ci  est  souvent  un  don  de  la  natu- 
re cl  l'élégance  le  résultai  de  l'art;  elle  consiste 
dans  une  taille  élancée  et  llexible,  dans  des 
mouveiMents  et  des  vêtements  convenablesà  l'a 
ge  ,  à  la  c<mdilion  au  sexe.  |  Clégance  ;  agré- 
ment qui  résulte  du  talciil  de  la  position  ,  de  la 
manière  dclre  des  individus  doués  de  celte 
qualité.  |  Maneras  Uenn s  de  eleijuncia  ,  maniè- 
res remplies  d'élégance  ;  qui  sont  rei  herchées, 
du  bon  ton  ;  ou  remarque  cette  qualité  chez 
quelque-  animaux  dont  les  formes  sont  nalurc- 
llemenl  gracieuses.  |l  La  elegancia  del  lebrel, 
del  rnballn  de  carrera,  l'élégance  du  lévrier, 
du  cheval  de  course.  ||  Elégance  ;  en  parlant  des 
choses,  la  proportion  régulé 'e  qui  annonce  la 
légèreté,  la  flexibilité  ,  la  délicatesse,  accom- 
pagnée (ie  la  solidité.  Il  peul  y  avoir  élégance 
dans  les  piop  iriioüS  d'un  monument  d'architec- 
ture ,  comme  dans  la  distribution  d'une  maison, 
d'un  jardin  el  de  leurs  ornements.  ¡|  JElétfance; 
choix  des  paroles,  des  expressions,  phrases  ar- 
rondies el  riches  d'images  desquelles  résulte 
un  langage  correct ,  exact ,  conform'  au\  règles 
delà  gr.immaire.  et  qui  avec  la  limpidilé  ordi- 
naire porte  un  tour  plus  fin  ,  plus  délicat.  j| 
Malh.  Elégance,  facilité,  evadilude  ,•  la  elegan- 
ciii  de  una  operación  ,  l'élégance  d-une  opéra- 
tion; la  démonstration  à  la  fois  claire  et  facile 
qu'on  en  donne.  I  Elégance  ;  bon  goùl  soit  dans 
la  maniere  de  se  vitir,  soit  dans  la  façon  de  s'ex- 


Í'¡ 


ELE 


239 


ELE 


primer. 
elrffante,  adj.  èléqan-té.  Eléfjant  ;  qui  a  de  la 

grâce,  de  lu  justesse  dans  les  proportions.  Se 
dit  aussi  en  parlant  de  certains  aiiiin;iux.  ||  Elé- 
gant; qui  est  de  bon  ton.  d'un  goût  exquis,  dé- 
licat. Il  Elégant,  qui  rsi  limpide,  correct,  facile, 
clair,  couianl,  en  parlant  du  style.  =  Fig.  Elé- 
gant, se  dit  par  extension  de  tout  ouvrage  d'art 
susceptible  d'extension.  ||  Elégant;  poli.  alTable, 
remHniudble  dans  la  fiiçon  de  se  présenter,  de 
se  n'Ctire.  Il  Elégant:  qui  parle  ou  écrit  avec 
élégiince.  Il  Malli.  Elégant;  facile. ex^ct.  j)  S'em- 
ploie aussi  comme  substantif.  ||  Moll.  Elegante 
eitriadn;  élégante  striée;  sorte  de  mollusque 
appelé  antérieurement  cyclosihome  élégant. 

EleRHiitenietito,  adv.  ¿/¿¡ja/iíemeM-ftí.  Elégam- 
ment; avec  élégance.  ||  Litlér.  Elégamment; 
d'une  manière  correcte,  pure,  agronble. 

EleKAntiNiiunmeatP,  adv.  sup.  de  Elegnntc- 
menle. 

eieKÍIiili«lad  ,  s.  f.  élég-hihilidadd.  Eligibilité; 
réunion  des  conditions  nécessaires  pour  pouvoir 
être  élu.  ||  Cens»  deeligibilidad.  cens  d'éligibili- 
té ;  celui  que  doit  payer  un  impôt,  pour  pouvoir 
être  élu  membre  d'une  assemblée  repiésenla- 
tive. 

Klosibir,  ad.  élég-hi-bl¿.  Eligible;  qui  aies  con- 
ditions nécessaires  pour  être  élu,  qui  peut  être 
élu. 

kIi'bíiIo,  a<lj.  et  part.  pass.  de  Elegir.  Elu.  e.  (| 
Relig.  Elegidos,  élus,  les  prédestinés  à  la  cîté 
Vîiernelle. 

Kicgii-,  V.  a.  élèg-hir.  Elire  ,  nommer  quel(|u'un 
a  une  fonction  .  à  un  emploi.  |¡  Elegir  la  sepul- 
tura ;  élire  sa  sépulture;  désigner  le  lieu  où  l'on 
désire  être  enseveli. 

Eloiotii.  .s.  f.  élcio-ta.  Bot.  Eléiotc;  genre  de  pa- 
pilionacées  hédyzarées  établi  pour  des  plantes 
herbacées,  indigènes  des  Indes. 

eirim,  s.  m.  élé-iss.  Bot.  Eiéis;  genre  de  palmiers 
coccoïnées,  établi  po'.ir  des  arbres  de  l'Afrique 
et  de  rAménqne  tropicale,  la  médecine  tire  de 
deux  espèces  d'éléis  des  produits  employés  en 
pharmacie,  et  les  indigènes  du  pays  où  ils  crois- 
sent les  utilisent  dans   l'économie  domestique. 

EI<>nioii(iil,adi.  éUméntiil.  Elémentaire;  (|iii  par- 
ticipe des  éléments.  \[  Elémentaire:  fondamen- 
tal, premier,  principal  ||  Afinidad  elemental; 
affinité  élémentaire;  celle  qui  s'exerce  quand  nn 
corps  compost"  opère  par  un  de  ses  éléments 
plutôt  que  par  un  autre.  ||  Anat.  Tejidos  ete- 
ntentnlrs'.  ti'-ns  élémentaires;  ceux  qui  forment 
le>s  éléments  analomi(¡iies  des  aulr«'s  ti-sns.  |i 
Miller,  Mtdèrulas  r/enKiwirt/ei  ;  molcrnles  élé- 
mentaires; celles  ((tii  ¡iar  leur  coinhiniiison  pro- 
iiuisent  les  molécules  inlégriinies.  ou  la  nature 
de  cha(|ue  minéral.  ||  Zool.  et  Bot.  Partes  ele- 
•««*iírí/es;  parties  élémentaires;  tissus  sembla- 
bles eut  le  eux  (jui  serenconireni  dans  toutes  les 
parties  des  animaux  et  des  végétaux. 
KIt'nicnto,  s.  m.  é/<'r»<'n-io. Cliini.  Elément;  nom 
qufl  l'on  donnait  dans  l'anrienne  physique  aux 
quatre  substances  principales:  l'air,  le  feu.  la 
terre  etleau.  snbslanees  qu'on  regardait  com- 
me siuiples  faute  d©  -¿avoir  les  décomposer,  et 
que  l'on  supo>>ait  être  les  principes  coiislitnanls 
de  tous  1rs  corps.  ||  Elément  ;  corps  sim|ile  qui 
filtre  dans  lu  romposiiion  d'Hn  autre  corps,  n 


Elément;  tonte  chose  qui  entre  dans  la  compu- 
sition  d'une  anire,  qui  lui  sertde  base ,  de  prin- 
cipe, qui  coiiconrl  avic  d'autres  à  la  former,  i 
Elément;  milieu  (lan>lequil  \it  l'animal,  u  Fig. 
Elément,  se  dit  de  l'endmil  dans  lequel  on  trou- 
ve le  plusd  agrément,  ]|  Elemento  de  una  Hnea, 
de  una  superficie,  de  un  sùlid-i:  elémenis  d  u- 
ne  ligne, d  une  surface,  d'un  solide;  poinis  ma- 
Igématiqnes  ou  parties  infiniment  petites  qu'on 
suppose  former  la  ligne,  la  superficie  on  le  soli- 
de. Il  Gramm.  Elim-rnto  vocal, elemento  conso- 
nante: élément  \ovelle,  élément  consonne;  se 
dit  en  parlant  d  une  expression  considéréecom- 
me  radicale.  |  Mus.  Elément  o  métrico;  élément 
métrique;  partie  d'une  mesure  qui  résultcde  la 
division  de  chaque  temps  en  deux  ou  trois  notes 
de  même  valeur,  H  Med.  Elementos  de  una  en- 
fermedad: éléments  d'une  maladie,  les  di\  ers 
pbénimcnesconstanlsou  pathognomoniquesqui 
la  composent  et  dont  on  peut  opérer  la  sépara- 
tion ou  l'analyse,  j  s.  m.  pi.  EL-mentus;  élé- 
mcMls:  principes  d'une  science,  les  premiers  li- 
néaments de  tout  art,  les  documents  primor- 
diaux qu'on  indique  à  l'enfance.  ||  Phys.  Elé- 
ments; couple  de  plaqu  s  de  zinc  et  de  cuivre, 
so'jdées  par  toute  leur  surface,  dont  on  se  sert 
pour  construire  les  piles  voltaïques  di  es  lauge. 
Elemi.  s.   m.  élé-mi.  Elèmi;  certaine  resine  mc- 

décinale. 
EI(*n)irero,  ro.   adj.  c'i'c'mt-/"¿ry.  Bot.  Elémifére; 

qui  produit  l'élémi. 
Elonina,   s.    f.  eléni-na.  Cbim.  Iléléninc,  sorte 
dhuilc  volatile  concrète,  qu'oii  tire  de  la  racine 
d'aune,  au  moyen  de  la  disiilation.  ||  Quelques 
chimistes  ont  donné  le  même  nom  à  l'inedme, 
parce  qu'on  l'a  trouvée   dans  l'année  hélénie. 
Eleócloe,  s.  f,  élè»-\\loé.  Bol.  Ueléochloé;  gen- 
re Voisin  des  crysides. 
Elcófuso,  «(».  adj.é/èo-/'a(7o.Helmint.HéIéopha- 

gi-;  se  dit  d'un  ver  (lui  vient  dans  les  bubons. 
Eii'iioroi'istii,  s.{.\)\.èlènofo-rinss.  Myth.  Eléno- 
pl'.ories;  fèt  es  célèbiécs  a. \lhcncs  en  l'honneur  de 
Diane. 
Eleiiófoi'o  ,  s.  m.  élénO'fo'-o.  Entom.  Elénopho- 

re;  genre  d'insectes  coléoptères. 
Elrorari.<>.  S.  m . í  ièo/.a-riss. Bot.Eléocharis;  sor- 

Ic  (ie  plantes  aqueuses. 
Eli'ocárpí'im  .  S.  f   pi.  èleokàr-pèass.  Bot.Eléo- 
carpées;  famille  et  section  de  plantes  tiliacées, 
avant  (lotir  type  le  genre  éléocaipe. 
Elrorárpeo  .  p«-n.    adj.  èUohar-pèo.  Bot.    Eléo- 

carpé:  (lui  ressemble  à  un  eléoiarpe. 
Eleiicitrpo,  S.    m.  èleo]iar-]m.   Bot.    Eléocnrpe; 
genre  de  plantes  tiliacées,  indigène  des  Indes 
orientales. 
EI(MMléBi(!ren!>«.s.  f.  pi.  .'/èoi/èn-drJan.Bot.  Eléo- 
deiidrées;  tribu  de  plantes  célsstrinécs   dont  lo 
type  est  le  genre  éléndendre. 
Ctl'odéiidvco,  en.   ¡ulj.  èlèodén-drèo.  Bot.  Elco- 

denilre;  (pu  ressemble  à  l'éléodendre. 
Eli'odiMidro.  (''M')(/(>n-(/r').  Bot.  Eléddendre:  gen- 
re de  plantes  celasliinécs,    éléodendrées,   indi- 
gènes de  l'Asie  tropicale  et  du  Cap. 
Elcófuso ,  ndj.   èlèo-f.uio.  Eléophage  qui  inan- 

^•e  (les  olives,  qui  se  nourrit  d'olives. 
Elcóleo.  ew.adj.  ^/io-/è.t.  l'harm.  Eléolé;    médi- 
cament qui  renferme  une  hUile>omme  excipient. 
EIróItco.    c«.    odj.   rl,'n-lio.  l'harui.  Elèolique; 


KLH 


240 


fiLF 


qui  ronfprmc  une  liuile  comme  ei(  ipieiil. 

RléolUo;  s.  m.  slètAi-lo,  Miner.  Kléiilithe  ;  miné- 
ral viliPiix  (l'im  aspecl  gros,  d'une  luulrur  ver- 
dal ip  ou  rou.'cAirc  que  Ion  rencontre  dans  la 
svéïiite  en  Ni>i  wéj-'e. 

Kleóiitrlo,  s.  m.  èlêo-milo.  Pharm.  Elt'omi^lr; 
baume  liuileiix.  épais,  doux,  ('!\  acuátil  ,  produit 
p.ir  un  arlire  de  l'Asie. 

Elépola  .  s.  f.  ¿í^-í)oí«  Ane.  nul.  mil.  Hi-iépoli; 
miichiiie  redonliiDJe.  eu  lonne  delciur,(jue  I)e- 
mélrius  llis  d- Viili^'i'ue  ,  eni|iln\ail  «ux  séf^cs 
{les  villis.  ('elle  mailiinc  élail  su|)porlé.c  par 
di  s  tortues  et  lonteiiait  des  béliers  d*une  gran- 
deur exiraoïdiimire. 

EI«'0|t(4-iio,  s.  m.  èlédpti^-no.  Chim.  Eléoptène: 
partie  des  liuiles  vulaliles  qui  reste  li(|uide  au 
de-^oiis  du  tems  onliniiire. 

KIcojNi'iciii-o,  s.  m.  èli'ossn-Uaro.  Pharm.  Eléosac 
eh.iruin  ;  huile  iTièléea\ee  du  sucre. 

Klcoxvliiia ,  S.  f.  ¿/i'ov\j'/i-Ha.  H-d.  Fléo'iélinr; 
Kciire  :1e  planit'Suinlx'Ilife  es  daiiriiiées,  fondé 
pour  des  plantes  herbacées  indi;ièues  dfS  ré- 
gions lie  la  vléditerranée  et  du  Mexiiiiie. 

ElcoMolineaN,  s.  f.  pi.  èlêosséli- iirnss.  ¡îot.  Eléo 
séliiiées;   iribu   des  plantes  ombellilércs  ayant 
pour  type  le  i^cnie  éléoséline. 

E|eo<i(>liuoo.  a.  adj.  èlénsséli-néo.  Bot.  Eléoséli- 
ne; (pli  lessemble  ;i  une  éléoséline. 

Elcxiiiads.  s.  m.  èlésma-tiss.  Elesmatis;  oxide 
de  plomb  obtenu  au  moyen  de  la  cabinali.m. 

EIrctai-ia.  S.  f.  èlii  ta-  in.  P.ot.  Eleclarie,  }:enre 
de  liantes  zinííibérarées,  fondé  pour  des  plan- 
tes herbacées  des  Indes  tropicales. 

Elêclira.s  f.  é/. /f-íí/írt.  Enloni  Eléctique  ;  f:enie 
de  cuiéoplére'i  héléromères  vésicanls  établi  pour 
une  espèce  du  Sénéjjal. 

Eleiiüiina,  adj.  èk'oti5si-ria.  Myth.  Eh'usino:  sur- 
nom de  Cérès  qui  avait  un  temple  célèbre  à 
Eleusis. 

KIoiisSna  ,  S.  f.  clihussi-nn.  Rot.  Eleusine  genre 
de  plantes  graminées  chloridées.  fondé  sur  une 
plante  annuelle  répandue  sur  toutes  les  parties 
tropicales  du  jilobe. 

KIeu.<iiiiiafi,  s.  f.  pi.  i'Iénussi-ninss.  Mvth.  Eleusi- 
nies;  rèie«eii  Ihonnciirde  Cérès.  célébrées  dans 
un  ^laiid  nombre  de  NÜles  de  la  Grèce  et  princi- 
palement à  Eleusis. 

B':(eii.><i!4,  s.  m.  èléou-ssiss.  Enlora.  Eleusis;  gen- 
rede  coléoptères  pentamercs  braehélytrcs,  fondé 
pour  une  esp;;ce  indigène  de  ¡Mada^a>.car. 

B'^Ietitofastlore»,  va.  adj.  èh-nutéranlé-réo.  Rot. 
Eleutéraniiiéié:  dont  les  piilhcrcs  ne  sont  pas 
soudées  les  unes  aux  autres. 

fc^ietitei  aln.«,  s.  m.  pi.  è/c')tiérrt-ioi.i  Entnm.Eleu- 
tliéiatcs.  division  delà  dase  desinsectes  com- 
prenant .ceux  dont  les  mâchoires  sont  nues  on 
libres. 

f'.Iriilerias  .  s.  f.  pi.  tléonté-riasx.  llist.  anc. 
Eleutéries;  fétos  de  la  liberté,  célébrées  par  les 
Grecs  en  l'honneur  de  la  victoire  de  Marathon; 
ces  fêtes  se  faisaient  en  l-honnc^.r  de  Jupiter 
libérateur  etse  renouvelaieiii  tous  les  cinq  ans. 
RIoiitero,  s.  m.  iléouté-ro.  Entom.  Elenthcre: 
Genre  de  culéopièrcs  héléromères,  fondé  pour 
une  unique  espèce  ori-inaire  de  Java. 

Elciitcrodúetilo.s.  m.  êléoulérndal!-tilo.Er\)el. 

Eb'Uthérodactyic;  f:ciire  de  serpents. 
Eícutci-afiltua  ou  cíeiiteróUio  ,  adj.  élcoutéro- 


fiii-noi)\\èl toute rii-IHu.  Bot.  Eleulhcrciphylliiiu JM 
eieutbérophylle  ,  qui  e«t  uarmi  de  ffuilles  libres* 
eldisiiiicies.  j  s.f.  pi.  /T/ou/oo/i/infij  eu  rteute- 
r<)fx  n%\  élcuihérophylb's  ou  éb-utheiophNllini--.; 
famille  de  piaules  hépaiiijues  comprenanUclU"- 
dont  Icslcuillis^ont  libres. 

EI(>ii'fr<»rol»la  ,  <.  f.  ilcoHlcrtifn  bit.  Eleulhéro- 
piiojiie;  craiiile.  Iicireurde  la  liberté. 

Klciitfi-órohii  .  lia.  adj.  tlinnlêrn-ftibo.  Eleulhé- 
lopliobe.  épiiliétr  (|ue  l'on  applique  aux  hommes 
qui  ont  hoiicur  de  la  liberté. 

L:ii-iit<'i-»u;lnia.s.  f.  èli:i>Ht-fi><j-hinin.  Bol.Elcu- 
tliér  lijynic.  clause  de  pl.uitrs  compri'nair  relies 
-  monocoivlédones  et  dicotvlédonées  dont  l'ovaire 
e.M  libre'. 

ICIriileiósino  ,  :ia.  adj.  èliUiutérnq-hino.  Bot. 
Eleuilicro;;vne,"  genre  de  plantes  dont  l'ovaire 
n-e-i  pas  adhcreni  au  calice. 

ICU'iilci-oiiiari-o.wtt'iituiia»,  S.  f.  |)1.  èlt'otiti'rnma- 
lirnKlt'--mfiii(tss  Rot.  EleuihéromiiiTosIémone-i. 
filantes  dont  les  élamii^cs  sont  libres  et  de  dif- 
féienle-  ^irandeuis. 

■¿li'iiici-oniarroKlaninno.  un.  adj.  èléritéromn- 
lîraslo-miinn.  Rot,  EleuthéromacroslomC;  qui  à 
les  élamines  inégales  fl  libres. 

F.I«Miti-rónian».  iia.  ailj.  èbuliro-mano.  F.leu- 
ihéromane:  passionné  de  libi'rté. 

E'.leiitcrópodo  ,  da.  adj.  èiniléro-podn.  Irhthvnl. 
Illeulbéropodc  s  qui  a  les  piids  ou  les  nageoi- 
res séparées  Il  s.  m.  pi.  Eleuterópndiis;  èleuihé- 
ropodes;  famille  de  poissons  hoîobranches,  os- 
Sfiix,  th'iraciques .  dont  le  corps  est  arrondi  et 
dont  les  catnpcs  sont  séparées. 

E;liMilei*ój»iusio.  ma.  adj.  é/éHiéro-pomo. Ichtbyol. 
Elcuilicropome;  qui  a  l'opercule  dépourvu  de 
mcmbiaiies  |  s.  m.  pi.  /í/pitícrópowo.c;  eleulhé- 
ropomrs  ;  ianiille  de  poissons  carthila^ineux 
dont  l'opercule  est  sans  membrane. 

G':icsstc:-;>><tó:iioiio ,  isa.  adj.  èléutérnsté-mono. 
Rot.  Eleuthérostémone  ;  qui  à  les  élamines  li- 
bres de  toute  adhérence,  il  s.  m.  pi.  Eleule- 
rnstémonos;  eleuthérostémoncs  ;  famille  de 
plantes. 

l':i<Mit(To(<''calra,ndj.  èi('oui éroí¿/í-ní '.a.  El euihé- 
rolechnique  ;  se  dit  des  scientes  qui  ensei^inenl 
les  moyens  par  lesquels  les  hommes  communi- 
quent leurs  idées. 

E!et3toio9olo.  la.adj.  èUnutérotc-lo.  Bot.  Eleulbé 
rothèle;  qui  a  l-o\aire  libre. 

E)<>%arion.  S.  f.  èiéi'az/on.  Elévation  ;  hauteur, 
émiiicnce  d'un  sile.  d"un  ouvrage,  elc.  ||  Eleva- 
ción lie  la  hostia  y  del  ráti7\  élévation  de  14)05- 
tic  et  du  ralice.  ||  Archit.  Klévation  ;  description 
en  li;;nes  veriicaies  et  horizontales  d'un  édifice, 
abslraciioii  faite  de  sa  profondeur.  ]|  Art,  Ángu- 
lo de  ehvarion;  angle  d'élévation;  angle  qui 
fait  avec  le  plan  dhorizon  le  rayon  visuel  d'un 
observateur  mené  à  un  astre  ou  á  un  point  quel- 
conque de  la  sphère  céleste.  !|  Elévation;  aug- 
mentation de  prix.  ||  Fig.  élévation;  prière 
fervente  adressée  à  Dieu. 

iDlevadrt,  adj.  et  part.  pas.  de  £/«L-ar.  Elevé  ,  e. 
Eievé  .  plaié.  situé  sur  ur.e  élévation.  |  Fig.  Ele- 
vé: élevé  aux  emplois  .  aux  honneurs,  aux  digni- 
tés, etc.  Il  Elc^e;  grand  magnanime.  ||  Construit, 
édilié,  érigé.  |  Etabli .  fondé. 

Elevador,  s.  m.  elevador.  Cbir.  Elévatoire:  nom 
que  l'on  adonné   à  divers  instruments  dont  on 


EU 


—  241   — 


KL  I 


se  sei  l  pour  soulever  les  parties  d'os  enfoncées, 
Kiciaiiilento,  s.  m.  èlévamién-to.  Elèvemenl,  ac- 
tion d'élever. 
KIcvar  ,  V.  a.  èlévar.  Elever;  exhausser,  ||  Elever; 
munlcr  un  mur  ,  un  éilifice.  |  Fig.  Elever  ;  don- 
ner pins  de  dignité,  plusde  noblcs>e.  une  subli- 

-  «nilé  plus  élevée,  |  Kig.  Elfver  i|uclqu'un  aux 
honneurs.  |  Mettre  quelqu'un  dans  un  emploi 
ihonorifique.  Il  Elevar  su  estilo;  élever  son  style; 

e  rendre  sévère  et  riche.  ||  Elever  ;  {jrandir  la 
'éjtutaiion,  l'appréciation  d'une  personne.  ||  Ele- 
var auno  hasta  las  nubes;  élever  jusqu'aux 
nues;  donner  des  louanges  excessives. 

Elcvarwi*,  v.  pron.  èlévar-sé.  S'élever  ;  être  mis 
dans  une  position  plus  élevée,  en  parlant  des 
personnes  el  des  choses.  ||  S'élever;  monter  dans 
'  une  di|;nité,  grandir  dans  des  em¡)l()is  recher- 
chés. I  Elevarse,  (ó,  hasta,  de)  s'exlasier,  être 
transporté  en  extase.  ||  Fig.  Devenirorgueilleux, 

;  S'enorgueillir. 

Rirég;ea,  s.  m.  èlfè(f-héa.  Cet.  Elphégée;  genre 
de  plantes  composées. 

Kind».  s.  f.  èlfi-da.  Conehji,  Elphido  ;  genre  de 
C(i<iuilles  microscopiques 

Klfiiia,s.  f.  ci/î-na.  Myth.  Elfine  ;  femme  d'un 
elle.  Les  ellines  sont  des  fées  jeunes  et  belles 
qui  apparaissent  tantôt  sous  la  forme  d'un  che- 
val, tantôt  comme  une  belle  femme  qui  se  balan- 
ce sur  les  eaux,  tantôt  comme  une  jeune  lille  ti- 
mide qui  cherche  asile  dans  la  cabane  des  ber- 
gers, 

Klfo  ,  s.  m.  ¿l-fo.  Myth.  Elfe;  nom  que  la  mytho- 
logie du  moyen  Age  à  donné  à  une  série  d'êtres 
surnaturel»;  di\ mités  subalternes  dont  qucl- 
«lues  unes  avaient  une  nature  généreuse  et  pro- 
tectrice .  celles  là  étaient  belles;  les  autres,  au 
raractère  méchant  et  vindicatif,  étaient  au  con- 
traires difformes  et  noires  comme  la  nuit. 

i>:ia;cl*»>'<  s.  m.'èlg-hé-bnr.  Astron.  E  gébar;  nom 
arabe  de  l'étoile  de  première  grandeur  qui  te 
trouve  dans  le  pied  dOrion. 

KH«,  adi.  è^lia.  AiW»  :  loi  romaine  établie  en 
l'anné  oGR  de  la  république  par  laquelle  il  était 
«rdonné  aux  magistrats  de  consulter  les  augu- 
res dans  les  affaires  importantes, 

iFJiaco  ou  lioliiico  .  crt.  adj.  èlia-l:n.  .\stron.  Hé- 
liaque;  se  dit  du  lever  et  du  coucher  d'un  astre, 

■  lorsque  ces  phénomènes  s'opèrent  en  même  temps 

'  que  le  lever  ou  le  couche,  du  soleil.  |  Salida  ó 
njiaricion  I-liara:   lever  héliaque;    lever  d'une 

•  étoile  ou  d'une  planète  lorsqu'elle  sort  des  ra- 
yons du  soleil,  et  (lue  l'on  commetu  e  à  l'aperce- 
voir le  matin  avant  le  IcNcr  de  cet  astre,  i;  Pi)»- 
liira  helidca:  lOticlier  héliaque  :  coucher  duu 
astre  (lili  entre  dans  les  rayons  du  soleil,  et  qui 

-  par  là,  devient  imisible.  ||  s.  f.  pi.  Eliacas:  Hé-r 
liaiiucs  ;  fêles  de  l'ancienne  Grèce  que  l'on  célé- 
brait en  l'honneur  du  Soleil. 

KiiHilii,  s.  f.  èlia-da.  Hist.  Héliée;  place  publ'que 
d'Athènes  où  se  rassemblaient  les héliasles,  |  Le 
tribunal  ilespéliartes. 

•Clla«laM,  s.  m.  'p\.<lia-dass.  Mith.  Grec.  Hcliades; 
sept  lils  du  soleil,  nés  de  l'humidité  du  sol  de 
l'Ile  lie  Rhodes  ,  ou   de  la  nymphe  Bhodos  ;  qua- 

^  ivp  d'entre  eux  étant  de\enus  jaloux  de  Tenage, 
le  tuèrent  ,  et  s'enfuirent  dans  différents  pays. 
Les  deux  Hcliades  qui  n'avaient  point  pris  part 
AU  meurtre  rcstéccnt  à  Rhodes.  ||  >^epi   filles  du 

T<>M()    V 


Soleil  et  do  €1  y  mue.  ;'  A  la  mort  de  Phaéion,  l.nr 
frère  ,  elles  furent  (biin^éesen  aunes  el  en  pru- 
pliers  ,  et  leurs  larmes  en  grains  dambrc,  on  b-!, 
appelles  aussi  phaétlionides. 

KliáiitpaN.  s.  f.  [ú.eliun-té'iss.  Bol.  Hélianlhées-; 
tribu  de  la  famille  des  synanihérées.  |]  Sous-ln- 
bu  de  la  tribu  des  sénécionideés,  avant  pour  l^- 
pe  le  genre  hélianthe. 

Eiiaiiteiiia  ,  s.  m.  clian(é-ma  Box.  Héliantbé- 
me  ;  genre  de  plantes  ,  dont  l'espèce  la  plus 
connue  porte  des  Iburs  d'un  jau'ie  luisant  dis- 
posées en  épi.  Eliáfítema  tuberoso;  hétianthèm^ 
tubéreux  ;  le  topinambour, 

Elianti'maidp,  adj,  èlinntéwo-idé.  Bot.  Hélian> 
thémoïde;  qui  ressemble  a  un  héliantème.  J  ».  f. 
Bot.  Nom  qu'on  donne  (luelqiielois  aux  iicoïdes. 
parce  que  leurs  fleurs  ne  s'épanouissent  qu.- 
lors(¡iieie  soleil  briüe  ,  cl  (ju'elles  se  Irournei.l 
toujours  de  son  côté. 

r.luuiteo,  ea.  adj.  éliaii-(io.  Bot.  Hélianttaéî  qui 
ressemble  à  un  hélianthe.  - 

Riiántera  ,  S,  f.  élian-tvra.  Bot.  Héliantbère; 
genre  de  plantes,  le  même  que  l'hélii  ie. 

Elianto  ,  s.  m.  élian-lo.  ¡Jot.  Eélianthe  ;  genre  rie 
la  famille  des  corymhiléies,  auquel  appartien- 
nent le  tournesol  et  le  topinambour.  H  comprend 
une  tientaine  d'esiècc-  de  plantes  herbacées, 
vivaces,  bisannu:  lies  ou  annuelles,  dont  plu- 
sieurs sont  intéressantes,  soit  à  cause  de  leur 
utilité,  soit  à  cause  de  leur  agrément, 

EliaiitoMio.  du.  adj.  c/iVírtfo-íí/o.  Zool.  Hélian- 
toïde;   qui  ressemble  a  la  fleur  a;)pelée  soleil.  !i 
s.  m,  pi.  (lasse  d'animaux  sans  vertèbres,  com- 
prenant ceux  qui  ont  !a  bouche  couronnée  de  ten- 
tacules non  retráctiles, 

Elia.-*,  s.  m.  éliass.  Enlem.  Helias;  genre  de  lépi- 
doptères, 

Eliuma  ,  s,  f.  élia-ssa.  Ichthyol,  Héliase,  genre  dr 
la  famille  des  sciénoídos,  renfermant  su  esjié- 
cps  de  l'Océan. 

Eliaxto,  s.  m- éliasto.  .\nt.  (jre.  Héliaste;nom 
que  portaient,  à  \thènes,  les  membres  diin 
tribunal  très-nombieux  dont  les  assemblées,  te- 
nues en  plein  air,  comencaient  au  lever  du  so- 
leil. Le  tribunal  des  Héliastes  se  composait  or- 
dinairement de  cinquante  nu  de  deux  cents  mem- 
bres ;  mais  les  liélia!<ies  eux-mêmes  pouvaient 
porter  ce  nombro  à  quince  cents  ou  même  à  six 
mille. 

Eilce,  s,  f.  è-liii.  Geoni,  Hélice;  ligne  trncéefu 
forme  de  vis  autour  d'un  cylindre.  ]|  Méran,  Hé- 
lice; se  dit  quelquefois  de  la  vis  d'Archimède. 
Il  .\rcbit.  Escalera  cu  /(ce  ;  escalier  en  hélicv  ; 
escalier  composé  de  marches  qui  tournent  avec 
une  même  inclinais'm  autour  d'un  pilier  cylin- 
drique. Il  Eliccs  enirelatada.-:;  Heliies  éntrela - 
cécs;  celles  (jui  sont  tortillées  ensemble.  ll.Vniil. 
Hélirc;  partie  extérieure  de  l'oreille.  |iConcb\l. 
Hélice;  genre  de  mollusques  testacés.  qui  com- 
prend les  Coquille^  terrestres  analogues  à  l'es- 
cargot ou  limaçon,  li  Myth.  Hebce;  tille  d'Olé- 
nus,  qui  ,  avec  sa  snt>ur  Ejia,  éb'va  Jupiter,  Le 
Dieu  la  mil  au  nombre  des  constellations,  ||  .os- 
trón. Hélice;  un  des  noms  de  la  couitellation  de 
la  grande  Ourse.  Les  auciens  lui  ont  donné  ce 
nom,  parce  qu'elle  tourne  toujours  autour  «lu 
pôle  dans  un  même  cerelo  ,  «ans  se  roue her  j.i  • 
mai"-. 

•lli 


KM 


—  2VÎ  — 


ELI 


Bllcrln  ,  8.  i.  ^liii-lu.  Cuiiihyl.  Helitcle  ouHéli- 

colle;  gcniP  de  coquilles  univalvi  s. 
Klieeo  .  ca.  «dj.  éli-iéo.  llt'li<6;  qui  csl  coiitoui- 
116  «-n  siiiralc:  qui  ressemble  à  une  liclicc.  H  s. 
m.  pi.  Moll.  lîliccùs;  lulités  ;  fnmillc  de  l'or- 
dre lies  ni(illu>-ques;:astéiüpodi'sca'lopn6s,oy8nl 
pour  Ij'pc  le  genre  hélice. 
Eiireo  ,   vu.  adj.  éii'-zéo.  Hélicicn  ;  qui  apparlicrit 

à  l-hélicc. 
Elicei-o,   s.  ni.   (?/jzé-ro.  Conchyl.  Hélicier;  mol- 
lusque qui  habite  les  hélices. 
CIicriKa  ,  s.  f.  vlihii-ssa.  Bot.  Hélicbryse;  genre 

de  synoniliérf'es. 
EUcrÎK«M»N,  s.  f.   pi.  éli  ri-ssénss.  Bol.  IléÜcry-  '■ 
SÓCS;  groupe  de  la  section  des  inulée-  gnaphali- 
cées.  I  Section  de  la  sous-tribu  de  si'necinnulet  s.  ' 
EllcriKCo  ,  eu:  nilj.  ¿/(kri'-.vst'o.  Hol.  liciichry- 
s6  ;  qui  re^selIlble  a  un  lielit  hryse.  1 

Elici»  ,  s.  ('.  c'/í-zía.  Hol.  Heliiie;  ^;enre  de  plan- 
tes ne  reiifeimaiil  qu'uu  arb:c  de  lu  Cochimhinc. 
Kfcintio,  no.    îidj.  éhzia-nu.    Anal.  lU'licit-n  ;  se 

dit  dun  mus»  le  du  pavillon  de  l'oreille. 
Ei:elíí»i-ii»e,  adi.   éliiifor-mé.  Concliyl.  Hólicifor- 
me  ;   qui  a  lu  forme  d-unc  coquille  de  limaçon, 
comme  le  tesi  du  myle  antique. 
Eiici»un»  ,  s.  m.  éliii-gono.  Couchyl.  Ilélicigonc;  i 

genre  de  coquilles  univalvis. 
dicittco  ,  va.  ndj.   éiiii-néo.  Conchyl.  Héliciné; 
qui  ressemble  à  une  hélicinc.  h  s.  m.  pi.  Elici- 
neos  ;   hélicinés  ;  famille  de  mollusques  tfuilé- 
ropodes  coîlopués  ayant  pour  Ijpe  le  genre  hé-  ■ 
licine.  j 

EJiettiO,  s.  f.  t'íizí-no.  Conchyl.Hélicinc  ;  genre 
de  coquilles  anivalves  ne  renferment  qu-unc  es- 
père. 
E-Jtirtto  ,  s.  m.  éii  lito.  îlist.  rclig.  Hilicile  :  se  dit 
des   personnes  pieuses  qui,  nu  VU  siècle  ,  \  i- 
.  vaienl  dans  la   solitude  et  tjloriiiaient  Dieu  par 
des  danses  et  des  chants  religieux  ,  à  l'exemple 
de  Moïse  et  de  Marie.  On  les  appelé  aussi,  cl  avec 
plus  de  fondeKjent ,  hicètes 
KSiceto,  s.  f,  t'ííz-to.  Conchyl.  Hélicitc; coquille 
fossile,  lurhinée  en  vis,  cl  notamment  celle  dont 
les  spires  sont  roulées  sur  elles  mêmes. 
Eiicoraiito,   s.   m.   éli!iofan-to.  Conehyl.   Elico- 

pliante;   genre  de  coquilles  univalves. 
Eli<7oi(leei,adj.  éHho-ùléus.  Didait.  Ilélicoïde;  qui 
ressemble  à  une  hélice- ||  Géom. /'uiútoía  e/i- 
coiúfí  ;  parabole  hélicoïde  5  ligne  courbe  que  pro- 
duit la  jiarabole  ordinaire,  quand  on  enroule  son 
axe  autour   de  la  cireonféiencc  d'un  cercle.  || 
Anat.  Eliioïde;  se  dit  de  la  tunique  vaginale  du 
cordon  spermatique. 
Kticuifle,  s.  m.  è/i.'io-id^.  Féom.  Hélicoïde;  sur- 
face engendrée  par  une  droite  hoiizoniale,  qui 
s'appuie  constaiv ment  sur  unchéliecet  sur  l'axe 
vertical  du   cylindre  droit   où  est  tracée  celte 
eourlic. 
EiicoliiHuco,  s.  m.  é/í7,oií-ínfjko.  Conehyl.  Héli- 

co!ima<e  ;  i;enre  de  coquilles  univalves. 
Elicúiixco  ,  s.  m.  eli.O'milio.  Hélicomycc;  genre 

de  champignons. 
Elicoii,  s.  m.  é/i'on.  Géog.  Héiieon;  chaîne  de 
montagnes  de  la  Béoiie,  consacrée  à  .\pollon  et 
a«x  muscs  ;  s-emploie  quelquelois  daus  le  sens 
de  Parnasse.  ||  Fig.  Estar  e*<  la  cima  del  i/e/t- 
con;  Cive  au  sommet  de  l'Hélieon  ;  être  uu  grand 
poite.  ::  Asir.  Héliccn  ;  une  des  taches  d¿^  i.:  lu- 


ne. I  Mu^,  Kyie  a  neuf  cordes.  \\  Insli  umenllu- 
vente  par  des  mathématiciens  musiciens  pour 
trouver  les  rapports  îles  eonsonnances. 

KIIcoiiIa  ,  s.  f.  I  lilin-uia.  Entom-  Hëlicoiiie;  gen- 
re <\r  papillons  diurnes.  ||  Bol.  lléliconie  ;  genra 
de  plantes  dAménque. 

Kiiroiiiida.  adj.  éliknud-da.  Bot.  Iléyiconié;  plan- 
te semblable  a  une  héliconie. 

EllcoiiiailuH.  s.  f.  \lilionia(lass.  Bot.  Héliconiées; 
nom  qu-on  a  donné  a  la  fumille  desmusacées, 
en  raison  du  ^eme  héliconie  qu'elle  renferme. 
Il  Fam:llle  de  plantes. 

EiiroiiiáiiftiN,  S.  f.  pi.  ¿lihonia-déass.  Myth.  Gr. 
lliliioniadcs  ;  les  muses  qui  hubitaieni  l'hélicon. 

Ellr«tiila<lo  .  «la  adj.  ¿likonia-do.  Bol.  Uéliioné; 
qui  ressemble  à  une  liéluonie. 

ElIcnnianoH.  s.  m.  pi.  élihonia-noss.  Entom.  Hé- 
liconiriis;  famille  de  lépidoptères  diurnes  ayant 
pour  type  le  genre  héliconie. 

Eiic«tpo,  S.  m.  ili-liupo.  Erpét  Hélicopc;  genre  de 
serpeiiis. 

Elico.^»fía,  S  f.  liliosso-fja.  Didact.  Hélicosophie; 
iiom  donné  par  quelques  géomètres  à  l'art  do 
tracer  tics  hélices  ou  des  spirales  sur  un  plan. 

ElicOKofo.  s.  m.  élilw-ssofo.  Didact.  Hélicosophe» 
qui  s'occupe  d'hélirosophie 

ElioÓMíoi-o,  s.  m.  éli'os-foro.  Bot.  Hélicosphore; 
genre  de  champignons. 

EIU-á<it<-K«><  K!«-  i'dj.  élilios-téijn,  Conehyl.  Héli- 
coslègue;  qui  se  compose  de  plusieurs  loges  dis- 
posées en  spirales.  11  s.  m.  pi.  Elicóslerjos;  héli- 
costègues;  famille  de  mollusques  céphalopodes, 
comprenant  ceux  dont  la  coquille  se  compose  de 
loues  assemblées  sur  un  ou  deux  axes  distincts, 
mais  formant  une  spirale  régulière. 

í^itrÓMtilo.  s.  m.  élikos-tilo.  Conehyl.  Hélicostyle: 
genre  de  coquilles  univalves. 

ESÍ«ó(i-eii)»  .  s.  m.  cliko-irémo.  Anat.  Hélico- 
trcüie  ;  orifice  qui  lail  communiquer  ensemble 
le.^  deux  rampes,  au  sommet  du  limaçon  de  l'o- 
n  il'e  interne. 

Eiictn,  s.  f.  élik-tu.  Myth.  Hélicle  ;  une  des  Da- 
na ides. 

Elietei-a,  S.  f.  èiikfé-ra.  Bol.  Hélictère  »  genre  de 

j      malvacécs,  comprenant  dix  ou  douze  espèces. 

KUoto,  S.  m.  éiili-fo.  Bot.  Hélicle  î  arbuste  d'A- 

j      mérique. 

ElteiiEa,  s.  f.  èli-Voula.  But.  Hélicule  ;  se  dit  de 

I      cerlaijis  vaisseaux  de  plantes  qui  sont  disposés 

I      en  spirales. 
Elicnia,  s.  f.  è/ik-nirt.  Entom.  Ellychnic  ;  genre 
de  coléoptères  maladormes  de  l'Amérique. 

:  E3!ri!Ótrt».  S.  m.  èlikno-lèto.  Instrument  de  mé- 
tal destiné  à  faciliter  l'entrée  de  la  mécbe  dans 
le  bec  d'une  lampe. 
Elieito.  s.  ïo.  èli-Tito.  Phil.  Elicite;  qui  pari  im- 

méiiiatemeni  de  la  volouKi. 
Eiieopo  ,   S.  m.  è/i-ko/jo.  Entom.  Elicope  ;  genre 

;      de  coléoptères  molacodermes  originaires  d"An- 

!      gleterre. 
Elicú|iteio.  s.  m.  èUkop-tèro.  E,nlom.  Elicnplère: 
f:enrede  fulg'  riensoriginaires  des  deux  mondes. 
Eitos-iiïn.  s.  f.  ék/ii  i-.vsa.  Bot.  Elichryse;  genre  de 
l'io-culeuscs  ciuiiposé  de  plantes  de  la  Nouvelle- 
Hollande  ,  dont  plusieurs  espèces  sont  cultivées 
dans  les  jardins  des  amateurs. 
Í  Sidido,  drt.  part.  pass.  du  v.  elidir.  Elide,  c. 
Kîidîs-,  V.  lî.  elidir.  Gram;a.  Elider  ;  suprimer  la 


ELI 


—  243 


ELI 


voyelle  qui  termine  un  mot  lorsque  le  suivant 
commence  par  une  autre  voyelle. 

Blliçiiiodonto,  S.  m.  èlijmodon-to.  Mamm.  Elig- 
modonlc;  sous- genre  de  rats,  établi  pour  uiio 
espèce  de  Buenos-Ayrcs. 

Eliminación.  S-  f.  èUminmion.  Elimination:  ac- 
tion d'éliminer,  d'expulser,  de  chasser,  de  Tiirc 
sorlir.  Il  Math.  Elinnualiini  ;  opération  al}.'él)ri-  ' 
que:  pnr  l.iquplle  étant  donné  un  nombre  délor-  \ 
miné  déqualions  qui  conlieimcnt  un  iiombic 
éfial  d'iiHonnucs,  on  Irouvc  uiif  óiiu:)tioii  (jui  ne 
ronticnl  qu'une  seule  inconnue  ,  dont  la  valeur 
fait  connaître  ensuite  celle  de  toutes  les  autres. 

Ellinliiado,  (la.  adj.  et  part.  puss.  du  v.  eliminar. 
Eliminé,  e.  j 

Eliminador  ,  adj.  et  s.  eliminador.  Eliminateur; 
celui  qui  élimine. 

Eliminar,  v.  a.  eliminar.  Eli  inor;  chasser,  ex- 
pulser, mettre  dehors.  |1  Eliminer  ;  repousser 
une  chi)se.  Ij  .\lg.  Eliminer  ;  faire  évanouir  une 
quantité,  la  faire  disparaître  d'une  équation.        | 

Eliminarle  ,  V.  prun.  èliminar-sè.  S'éliminer, 
être  éliminé. 

Ellocamino,  S.  m.  èliokami-no.  Ilist.  Rom.  Ilé- 
liocaminus;  place  abritée  et  exposée  au  soleil. 

Eiiorarpo,  s.  m.  é/iokar-po.  Bot.  Hélidcarpe;  gen- 
re de  plantes  d'Amérique,  dont  l'ccorce  est  par- 
semée de  callosités. 

Eliocéntrlco,  ca.  adj.  èlioièn-triko.  Astrnn.  Hc- 
liocenlrique  ;  se  dit  d'un  lieu  où  paraîtrait  une 
planète  si  elle  était  vue  du  soleil,  c'est -à-dire 
si  l'œil  de  l'observateur  était  au  (entre  du  soleil.  I 
Il  Longitud  eliocónlrica  :  Umyiiude  hcliocentri- 
que;  poinl  de  1  éclipliquc  où  nms  rapiorlerions 
l'astre  si  nous  étions  au  centre  du  soleil.  IJ  Lati- 
tud eliocéntrirn;  latitude  héliocentiique  ;  dis- 
tance de  la  planète  à  l'écliplique ,  telle  qu'on  la  ' 
verrait  si  on  était  dans  le  snlci!;  aii^ile  (¡ue  la  H 
gne  menée  du  centre  du  soleil  à  celui  de  l-as(re 
fait  avec  le  plan  de  l'écliptique.  ||  Fuerza  elio-  i 
céntrica;  force  héliocenlrique  ,  finco  du  mnuve-  ' 
ment  par  lequel  les  planètes  sont  attirées  par  le 
soleil.  I 

Eliooouicta  ,  s.   f.   élikomè-la.  Astron.  llélioco- 
mète;  phénomène  assez  rare  que  présente  le  so-  ¡ 
leil  couchant.  Ce  phénomène  consiste  en   une  i 
bande  lumineuse,  semblable  à  la  queue  d'une  co-  j 
mètc.  que  le  soleil  traîne  après  soi.  i 

Ellodora.  s.  f.  èliodo-ra.  Agr.  Héliodore;  vaiiété 
de  tulipe.  I 

EliófuMia,  adj.  èUo-fnuija.  Bot.  lléliofuge  ;  qui  fuit  j 
le  soleil.  Il /'oio  fifíó/iíí/o;  pôle  Ifélioluj^e  ;  lume 
inférieure  de  la  feuille  des  héliotropes. 

EliuKiiONticoM  ,  S.  m.  pi.  èti<><iiios-ti\ioss.  Ant. 
Iléliognostiques;  sectaires  juifs  qui  adoraient  le 
soleil. 

Eliólila,  S.  m.  è/io-/îia.  Rot.  lléliopliilo:  genre  de 
crucifères  ,  dont  une  seule  espèce  est  cultivée 
dans  nos  jardins. 

Eliofllada  .  adj.  èlinnjada.  Bot.  Héliophilé;  qui 
ressemble  à  une  héliophile. 

Elioriioas,  s.  f.  pi.  cliofi-lùass.  lîot.  Ilcliophilces; 
tribu  de  la  famille  des  crucifères,  ayant  pour 
type  le  genre  héliophile. 

Eliólllo,  s.  m.  cUo-¡ilo.  Entom.  Héliophile;  genre 
de  coléoptères. 

r.lioido,  da.  adj.  èiio-ïdo.  Zool.  Hélioïdc;  qui  est 
ï«rni   de  cils  rayonnants,    coiiime  le  trichnoil» 


solaire. 

Ellnllto,  s.  m.  è'ioli-to.  Zoo])h.  Hélioliihe;  nom 
que  les  anciens  naturalistes  ont  donné  aux  zoo- 
phvtes  fossiles  du  Rcnrc  des  astroïdcs  ,  à  cause 
rie  leur  forme  radiée. 

EliomuKn<>(ómflro  ,  S.  m.  elinmainèto-mètro. 
rbys.  Hélioniagnétomèire;  instrument  destinée 
mesuier  exactement  la  dédinaison  de  l'aiguille 
aimantée  et  à  délei  miner,  par  la  pré-cm  c  du  so- 
leil, une  heure  quelconque  de  la  journée. 

EUontétriro,  ca.  adj.  cliumè-triko.  Phys.  Hélio- 
mélrique;  qui  opiartienl  à  l'hélioméf.'e. 

Ei^ôiiietro  ,  s.  m.  èlio-mitro.  Phys.  Heliomélrc; 
iiistruinent  dont  on  se  sert  pour  mesurer  exac- 
tement le  di.imètre  apparent  du  soleil  ou  des  pla- 
nètes, ainsi  que  les  petites  distances  opparcntva 
qui  séparent  les  corps  ccle>tes  entre  eux. 

Eüoniiru,  S.  f.  Êlionou-rn.  Bot.  Elionuic  :  genre 
de  graminées,  comprenant  cimi  espèces  de  l'A- 
mérique méridionale,  toutes  remarquables  par 
leur  odeur  f<irte  cl  aromatique. 

EMonuro,  s.  m.  cUonmi-ro.  Bot.  Hélionurc,  gen- 
re de  plantes  graminées. 

Eno|>olUaii(>,  na.  adj.  èlio}  olila-na.  Geogr.  anc. 
lléliopolitain  :  qui  habite  Héliopoli,-;  qui  concer- 
ne Héliopolis  ou  ses  habitants.  S'emploie  aussi 
comme  substantif. 

Eitactóiito.  ía.  aüj.  èHopo-litn.  Chronol.  fléliopo- 
lile;  se  dit  de  deux  dynasties  éííyptiennes  ,  la 
neuvième  et  la  dixicme  qui  ré.:niiit'nt  avant  Jé- 
sus-Christ. !|  Héltopolite;  habitant  d'UéliopoUs. 
V.  Elinpaliianu. 

E!i<t|t!4i!la,  S.  f.  èliop-sida.  Bot.  Héiiopside;  gen- 
re de  plantes  de  l'.\mérique  sepieiUrionale  éta- 
bli pour  placer  Ihélianihe  glabre. 

Ellop:«iclca,  adj.  èliopsi-dèfi.  Bot  ílóliopsidé;  qui 
ressemble  à  une  lieliop-ide.  ||  s.  f.  pi.  E'iopsi- 
dens  :  heliop-idre-;  giou|ie  de  la  section  des  hé- 
lianthces  ¡udhecUiées.  Il  Section  de  la  sous-lrlbu 
des  s 'in-cionidées  héliantîiées ,  ajanl  pour  type 
le  geiirc  holiopside. 

Eliorn».  S.  m.  clior-no.  Ornith.  Héliorne  ;  genre 
d-oiseaux  plongeurs  qui  se  nourrissent  d'oiseaux 
aquatiques  et  de  poissons. 

EHotf,  s.  m.  ètioss.  Mvtb.  llélios  ;  nom  du  soîcit 
chez  les  Grecs.  H  llélios;  fils  d•Ep!^aí;los  et  le  se- 
cond roi  de  la  dynastie  des  Dieux  :  suivant  la 
myibologie  Egvptjenne  il  régna  tiente  mille  ans. 

EJioNn  ,  s.  f.  vlio-ssa.  Méd.  lléliose;  insolation, 
coup  de  soleil.  |  Chim.  li.-olation  ;  prèp.iratiyn 
de  fruits,  ou  remède  (jui  se  l'iit  en  h?  expa-anl 
à  l-a:  (leur  du  soleil,  s  lil  pour  les  cuire,  s/il  paur 
les  sécher  ,  comme  ou  fait  pour  le  \maijre  ro- 
se et  quelques  autres  compositions  sembLiblcs. 

EllA.'>«cot>i».  s.  m.  èlitjs-  (>;'o.  A^lro.  llélioscope; 
lunette  destinée  ;>  regarder  le  soleil,  et  garnie  a 
cet  eifel  don  verre  colore  d'une  teinte  sombre, 
pour  alVaihlir  la  trop  grande  vivacité  de  la  lumiè- 
re. H  Bot  Meiioscope;  l'euphorbe  helio<co;ip  a  été 
ainsi  appelée,  ¡larcequesur  l'aulorile  de  Diosco- 
ride,  on  lui  a  attribué  la  propiielé  de  tourner 
son  feuilligi-  ^efsle  soleil .  ce  que  font  toutes 
lesplante*  librement  abandonnéosà  elles-mêmes 
Elio«ró(>lro,  ca.  adj.  èlios!^ópi¡^o.  iK'liosciipique; 

qui  apartient  h  l'héliosropc. 
EKoMiáiirn,  ca.  adj.  lUostali  ¡u.  Uidact.  Helios* 

tatiqor;  qui  a  rapport  à  1  helios  Jt. 
Ki;o«(6nro.  tf.  m.  ^Uoslàti-Uo.  Asir     Uétiofiati- 


EiA 


2'i'i  — 


üLi 


fjXKç  explication  aalrciii(»mit|»r  ili-  loiili-s  1rs  up- 
parenres  célt'slos  ,  dans  laquollf  on  snp|io>«c  le 
ioleil  iminubilc  an  coiiirc  du  système  pl:)nclniif. 

»:il()K(n(o,  s.  m.  èliiis-lnto.  iMivs.  Héluiî-tal  ;  iiis- 
truiiicnt  (lui  scii  à  pmjiter  in\  m  inljlemrnl  l'ima- 
ge du  snjinl  sur  un  point.  ||  lli-liostat  :  iiistru- 
int'ht  qui  si'it  il  lixfr  à  volmiK'-  le  rayon  soliiirc 
diins  telle  direction  quoi,  el^isit. 

F.ll«itl(Ii>.  s.  m.  èlio-lidu.  Entem.  Ilcliotidc;  genre 
de  |ifl[iillon. 

Klliarôitiu.  S.  I.  èli'iiro-pia.Mol.  Héliolropie:  acte 
par  lequel  la  plante  se  tourne  pour  suivre  le 
soleil. 

Kllotroplailu.  adj.  èliolrapia-da.  Bot.  Iléliotro- 
pié;  qui  ressemble  à  l'héliotrope.  ||  s.  1'.  |)1.  niio- 
tr()])i(iilas ,  nélioUiipiées;  famille  de  plantes 
ayant  pour  type  le  fîenre  hélirtrope. 

KlIotrópICM,  Cil.  ndj.  èliiitro-]){':o.  Héliolropique; 
qui  a  rapporta  l'Iiéliotrope,  a  l'Iuliotropismc. 

Kliutropi.siti»,  S.  m.  èlii)tvo]>is-'H(>.  IJot.  llélio- 
tropisme  ,  propriéti^  que  possèdent  certaines 
plantes  de  lounicr  eoii>lammenl  leurs  fleurs 
vers  le  soUil. 

■visùtrop»,  s.  m.  èlto-t>-o}>n.  Mot.  lii^liolrope;  {icn- 
re  de  plantes  de  la  tamille  des  borraginécí;  dans 
lequel  on  compte  aujour  d'Inii  soixaiite-ipiaire 

'  espèces,  deux  seules  sunt  irès-counues  à  Paris. 
Il  Héliotrope;  se  dit  aii<si  de  la  fleur  niéme  que 
'porte  1-liéliolri'pi'.  Il  Iléliolroiie  ;    nom  vulgaire 
du  lussilaf;e  odorant.  |  Nom  donné  quclquerois 
au  tournesol.  I  Hi--t.  Héliotrope;  espèce  de  ea- 
ilran  solaire.  ||  Miner.  Héliotrope;  sous-espèce  de 
.quartz  rhomboidal  dont  la  couleur  est  le  vert 
[  de  nuances  diverses.  |  Phys.  Héliotrope;  instru- 
ment qui  renvoii  le  rayon  soiaiie  a  un  observa- 
.  leur  éluipnc  ,  et  peut  ainsi  remplacer  les  sig- 
neaux  onlioaires  dans  les   irrainles   opérations 
géodésipues.  |1  Insi ruinent  seuililable  ;i  la  ma- 
chine [)arallattique,  par(e  qu'on   peut  aisément 
le  tourner  vers  le  soleil  pour  observer  cet  astre., 
W  Polo  eliótropo,  \)à\>'  iiéliolrope;  lame  supé- 
rieure de  la  teullie  des  héliotropes. 

CiiK'in,  s.  m.  è  izon.  Erpét.  Hélison;  genre  de  re[>- 
tili's  ophidiens. 

Ellaonte .  adj.  é/í-zoníé.  Erpét.  Hélisonle  .*  qui 
ressemble  à  un  héiisonte.  ii  s.  m.  pi.  Elizontes. 
Hélisonles;  famule  de  reptiles  ophidiens  ayant 
pour  type  le  genre  hélison.  On  dit  aussi  au  sin- 
gulier; un  tliionte,  un  héiisonte. 

EUpiiatto.  tu.  adj.  èlipnn-to.  Bot.  Ellipanthe;  qui 
a  les  fleurs  incomplètes,  ne  renfermant  quedes 
éiamiiiesou  des  pistils. 

Kiip.Hn'.ia,  aiij.  et  part.  pas?.  iVEUpxnr;  elipse, ée. 

Klipsnr,  v.  a.  èlijissar.  Èllipsor;  faire  une  ellypse; 
eoujier,  rctranchi'r  un  mot,  un  membre  de  plira- 
se.  une  proposiii  >n  eniièreafin  de  la  rendre  plus 
concise,  plus  rapide. 

f:iip«tc;  s.  t.  èllp-ssê.  Ellipse;  figure  de  construc- 
tion qui  consiste  à  supprimer,  dans  une  phrase, 
un  ou  l)lu^ieurs  mots,  aiin  d'aiouter.à  la  picci- 
.  Sîon  .>ans  rie;>  ôter  à  la  darlo.  ||  Géom.  Ellipse; 
surface  planelerminée  par  une  ourbe  du  se^coiid 
ordre,  qu'on  peut  obtenir  en  coupant  le  côn- 
droitpar  un  plant  obliqne  par  rapport  à  l'axe, 
et  de  maniere  que  ce  plan  ne  puisse  renconcen- 
irer  la  base  du  cône;  à  moins  (pion  ne  suppose 
cette  base  prolongée  au  delà  du  solide. 

lüllp«ioeé(»lo.  s.    m.   èlipxs'izi'-falo.  Entom  Ellip- 


socephale;  genre  de   lu    clause  d-s   iriloi>Uh«s, 

dont  on  m-  connait  qu'une  es|)èce. 

lOllpMÚKi'Mr».  s.  m.  èlipsso-tjrofo.  (îconi.  Ellipso- 
graphe;  iustrunifiit  qui  sert  a  tracer  les  clliiises. 

¡■Aipmniditl.  iii\\.  elr'sso-idal.  Ellipsoïdal;  qui  a 
la  forme  d'une  ellipse. 

Ulljinolcle,  adj.  illip-isii-iilé.  Fllipsoïdet  qui  n  la 
forme  dune  ellipse.  ||  Ellip>oide,  so  ide  formé 
par  la  revidulioii  d'uoe  (bini-ellip^e  autour  de 
son  axe.  |1  .\raiith.  I^llip-oïde;  grande  rai  c  d'ara- 
chnoïdes (|ui  OUI  l'abdomen  elli|isoïile;  et  les 
yeux  non  portes  sur  une  avance  de  lu  tète. 

KtipHolitw,  s.  m.  elip-ssotito.  Moll  Elipsolilhc; 
genre  de  mollusques  dont  les  spires  sont  ellipti- 

(]llfS. 

l-:ilpMoloKin.  s.  Í.  èlip-ssolng-liiii.  (¡eum.  Ellipso- 
logie;  traité  sur  la  manière  de  tracer  les  ellip- 
ses. 

KllpHOKpri'iiio,  inn.  adj.  èUssoss-pi'trmo.  Bot. 
F.llipsosperme;  dont  lesgraines  sont  elliptiques. 

KlIpsóMtoiuu.  m»,  adj.  èlipssus-totno.  (lonchyl. 
Lliipsostome;  qualité  donnée  aux  coquilles  uni- 
valvas dont  l'ouverture  est  o\ale.i|s.  m.  pi. 
Jilipsóslomos,  ellipsosloities:  famille  de  l'ordre 
des  asiphonobranches,  comprenant  ceux  dont 
la  coquille  est  plus  elliptique. 

KllpticBíiifíitc.adv.c'/í/íít  nmén-té.  Gram.  Ellip- 
tiquement, par  ellipse,  il  Géom.  Elliptiquement, 
en  forme  d'ellipse. 

IcaipCcidud,  s.  f.  èlipù-iidadd.  Géom.  Ellipti- 
cité;  qualité  d'un  ligure  elliptique.  |  Gram.  Ellip- 
licité,  qualité  d'une  chrase  elliptique. 

l'^liptlro.  en.  adj.  èlip-tilio.  Géom.  Elliptique; qui 
a  ra¡)port  à  l'elli|)se.  H  Elipiique,  qui  a  la  forme 
dune  ellipse.  |  Bot.  Elliptique;  se  dit  de  diver- 
ses parties  de  plantes. 

EliAottii».  «a.  adj.  élisséa-nn.  Myth.Elyséen;  qui 
appartient  à  l'Elysée  ou  aux  Champs-Elysées.  || 
Elyséen;  qui  habite  l'Elvsée. 

EUst'o,  s.  m.èlissc-o.  Myth.  Elysée;  séjour  déli- 
cieux destiné  aux  mânes  des  hommes  vertueux 
qui  s'étaient  distingués  par  leurs  actions  utiles 
à  l'humanité,  par  des  exploits,  ou  par  quelque 
autre  mérite.  ,i  Elysée;  lieu  charmant  arrosé 
d-eaux  limpides  cl  murmurantes,  planté  d'ar- 
bres toujours  vert»  et  de  fleurs  sans  nombre. 

Eîi.ii«os.  adj.  m.  |)1.  è/i-sséos.  IMyth.  Elysees;  sé- 
jour des  bienheureux;  de  ceux  qui  avaient  méri- 
té une  réeompensepour  leur  vie:  Campos  elíseos, 
Champs-élysécs. 

EiUc-Hi-i».  s.  m.  éliira-rio.  Bot.  Elylraire;  genre 
de  piaules  aianthacées  ne  comprenant  que  des 
plantes  exotiques. 

F.iitriculii.s.  s.  1.  élitri-l.oula.  Bot.  Elytryculc: 
chaume  des  petites  fleurs  dont  la  réunion  forme 
une  fleur  composée. 

Kliti-iuia.  s.  f.  é  iirig  hia.  Bot.  Elylrigie;  genre 
de  plantes  sraminées. 

BJiti'o.  s.  m.  iHi-tro.  Ent(.m.  Elytrc;  enveloppe 
coriace  et  du  e  qui,  chez  les  insectes  colénpiè- 
res  et  orthoptères,  couvre  et  proté;ie  le  ailes  in- 
férieures, lesquelles  sont  membraneuses  et  de 
travers  chez  les  premiers,  et  en  long,  chez  les 
derniers.  Il  Bot.  Elytre;  les  concéplades  com- 
muns qui.  dans  quelques  algues  et  certains  li- 
chens, renferment  les  conccplacles  particuliers 
dos  séminules. 

FJiti'oevIe.  s.   f.  cUfrofè-li-.  Chir.  Elytrocèle;  hcr- 


ELO 


—  245  — 


ELU 


nie  à  travers  les  parois  du  vagin. 

Klllrórora.  s.  f.  élitró-fora.  Bol.  Elytrophore; 
fienre  de  plantes  irraininéps  des  Indes. 

K|iti-oidi>.  adj.  élitrn-iilè.  Anal.  Elytroïde;  qui 
resseinblc  a  une  ¡îhîiip. 

Eiiti-oill»  ou  KlilrUlM.  s.  f.  élitro-itèss.  Méd. 
Elvlniiie  ou  Elilrite;  inflammalion   du  va?;in. 

Eli(r»piipn.  s.  f.  élitrofin-rn-  Hot  Elvli opapi;; 
(.-eiiic  de  pl.inles  du  Capd<'  Boniic-Ksiiéran.  e. 

Elitrorriis'a-  S.  f.  élitrorrag-kia.  Méd.  Elytror- 
rhajrii';  perle  de  sang  par  le  vaccin. 

Elitroriiislf»  ■>  <*•»•  •'dj.  Hitrnrrati-hiko.  Méd. 
Elynurraiiiquc.  qui  concerne  lEliinTragie. 

KlicríiiTí'ii  ,  s.  {.  èlitrorre-n.  Med.  Elytrorrhée; 
éconlemcnt  inuqncux  par  le  Na^nn. 

KlUiicion,  s.  f.  èliUsmioit.  Pharni.  Elixation;  op- 
pression employée  par  quelques  auteurs  tomme 
synonyme  de  .décoction. 

El'xif,  s.  m.  elixir.  Pliarm.  Elixir;  extrait  compo- 
sé d'une  ou  de  plusieurs  substiiiues,  |  Ei^.  Eli- 
xir; ce  qnMI  y  a  de  meilleur  diins  queUjue  chose. 

EIobA,  s.  m.  èln-bn.  Bol.  Ellobe;  genre  de  scrofu- 
lariées  graliolées  établi  pour  une  plante  herba- 
cée de  Jitva. 

Elocución,  s.  f.  élolwuiion,  Elocution:  la  maniè- 
re d ml  on  S'exprime,  énonciatioii  ilc  la  pensée 
par  1.1  parole.  ||  Par.  exten.  Elocution:  partie  de 
la  rhétorique  qui  a  pour  objet  U;  choix  cl  l'ar- 
rangement des  mots  dans  un  discours. 

Elocuciiciu,  S.  f.  èioUnnèn-iia.  Eloquence;  art  de 
faire  passer  avec  rapidité  et  d'iniiirimer  a\  ec  for- 
ce dans  l'ùme  des  autres  le  sentiment  profond 
dont  on  esi  pénétré.  |  Eloquence;  qualité  de  ce 
qui  produit  ou  peut  produire  d.ms  l'ùme  des  au- 
tres le»  mêmes  effets,  les  mêmes  impri'ssions 
que  1-éloqnente.  {|  Eloquence;  arl  dorner  un  dis- 
cours, de  tourner  ou  de  résoudre  les  difficultés 
d'une  Ciiuse.  de  tirer  d'un  sujet  tout  ce  qu'il 
contient,  talent  dont  les  ancens  fusaient  lepur- 
(iige  exclusif  de  la  tribune  ou  du  barreau,  et  que 
nous  avons  étendu  à  ti.us  le^  ;:enres  de  di-cours. 
Il  Elocuencia  fiel  foro.,  éloquence  du  barreau  ou 
éloquence  judiciaire.  |  Elncnenrin  <lt<l  pàlpilo, 
éloquence  de  la  chaire,  ou  élü()uence  religieuse. 

Elocuente.  &á\.  è'iihouèn-lè.  Eloquent;  qui  a  de 
l'éloquence;  qui  persuade,  qui  touche,   émeut, 
élève   l'ûme.  I  Eloquent  ;   se    dit   également  des  ! 
discours  el  des  ouviages  d'esprit  ainsi  que  du  I 
style.  !  Eloquent;  qui  est  capable  de   produire! 
les  mêmes  effcis.de   faire  la   même  impression 
qu'un  discourséloquent.  |  Fig.  La  cólera  eselo- 
ciiente;  la  colère  est  éloquente. 

Elociicutcuiciite,  adv.  éhy  nuèntèmèn-lè.  Elo- 
quemmcnl;  d'une  manière  éloquente,  a\ecèlo- 
tiuence. 

Elurularlo,  rio.  adj.  ¿ln\ioitla-rio.  Bot.  Eloculai- 
re;  se  dit  d','  pé;icarpe  quaid  on  n'y  aperçoit  pas 
pa,?  le  moindre  vesti;;e  de  cloison. 
El4Ml(>n,  s.  f.  èlo-<lèn.  Bot,  Elodee:  genre  d'hvpé- 
ricinées-élodées  établi  [lonr  des  arl>ri>scanx  iii- 
di}:ènes  de  l'Amérique  el  du  littoral  médilerra- 
néen. 
ElótIrM,  s.  f.  clà-dèss.  Méd.  Elodes;  fièvre  putride 

continue. 
Elwdicuii,  s.  m.  èlodilion.  Mus.  Elodicon;  inslru- 
menl  a  touches  el  a  vent.  Il  consiste  en  une  es- 
pèce d'Orgue  dans  lequel  les  luyaux  sont  rem- 
pl.icés  par  des  plaques  de  métal,  fixées  d'un  seul 


côté,  el  mises  en  vibration  par  nn  soufflet.  ' 

Eloflito.  tu.  adj.  èludi-to.  Erpét.  Eloditp;  qui  ha- 
bite les  marais,  paludin.  ||  s.  m.  pi.  ^'io</ifos, 
élodites;  les  chéloniens  (|Ui  habileni  essentielle- 
ment les  marais  comme  les  tortues  paludines. 

Elólilo.  s.  m.  ptn-filo.  Eiitom.  Elophtle:  genre  de 
(I  plèrcs  brachv^iomes  ori;;iiiaires  dEuiopc. 

Elitroi-in.  s.  f  élofn-rin.  Enlom.  Elophorie;  pen- 
re  de  diptères  calyi'lcrées,  fondé  pour  une  seule 
espèce. 

El«>forn.  s.  m.  èlo-foro.  Entom.  Elophore;  genre 
de  coléoptères  liydrophiliens.  fondé  sur  de  petits 
insectes  qui  habitent  les  eaux  stagnantes,  nagent 
mal  et  volent  rarement. 

Elosiailo,  adj.  et  part.  pass.  de  Elofjiar.  Elogié,  é. 

Elosioi'.  V.  a.  cluijhiar.  Elogiar;  faire  l'éloge  de 
(]uel(]u'un. 

Elosiai-Mc,  V.  pron.  èhghiar-sè.  S'élogier,  se  fai- 
re des  éloges,  è're  elogié. 

Elóslo,  s.  m.  èlàq-hio.  Elogetlouange.  témoigna- 
ge du  mérite  de  quelqu'un.  ||  Elope;  discours  à 
la  louHn".;c  d'une  personne.  |i  Elogio  fúnebre; 
éloge  funèbre;  discours  pronimce  aux  funérailles 
d'une  ou  de  plusieurs  personnes  pour  rappeler 
leur  \u'  el  einléduire  leurs  vertus  el  les  rediréis 
qu'elles  laissent.  |  FAogio  académico,  éloge  aca- 
démique; celui  qui  est  compose  pour  être  lu  en 
académie,  il  VAn  io  histórico  de  un  académico, 
biographie  de  chaque  académicien,  écrite  par  le 
secrétaire  el  conservé  aux  archives  de  l'acadé- 
mie. 

Elos!»**»,  adj.  èio7-/iisfa.  Elogisle  •  qui  écrit  el 
compose  (les  éloyes. 

Elouuncion  S.  f.  élongazion.  Aslron.Elongation; 
éloignement  apparent  dnne  planète  rdaiive- 
nienl  au  soleil,  l'esl-à-dire,  l'angle  formé  entre 
les  deux  rayons  visuels  menés  de  l'œil  à  la  pla- 
nète el  au  Soleil.  Il  Méilec.  Elon^'alion;  exiension 
pratiquée  pour  réduire  une  fracture  ou  une  lu- 
xation. 

EI»jieanto,  ta.  adj.  élongan-fo.  Bol.  Eloniranlhe; 
qui  a  ses  plantes  en  forme  d'épi  un  peu  alloiifié. 

Eloiu.  s.  m.  éloinn.  Eloliim;  nom  que  les  livres 
saiuis  donnent  a  l.i  divinité  qu'ado-aieni  les 
peuples  de  Canaliam  à  larriNée  des  Israélites. 

Elouiia,   s.  f.    élo-min.   EnloiTi.   Elomyie;   genre 
tle    diplèies  anlhéricèies,   renfermant  des  espè- 
ces  euro  éeiines ,    donl  le   type   est  l'elomyie 
nébuleuse. 
Eln]»o,   s.  m.   élo-po.  Ichlhyol.  Elope;   genre   de 

poissons. 
Eluo  ilaciou,  s.  f.  èloHzidmion.   Elucidalion;  ao- 
Uon  d'éclairer,  de  rendre  clair,  parlant  des  cho- 
ses morales. 
Elucubración,   s.    f.  étoiil.oubrmion.    Ehicnbra- 
lioii;  ouvrage  compose   à   force  de  tra\ailetde 
Soin. 
EluccilM-itilor  .    adj.    élou\inulir(idor.     Flucubra- 
teur;qiii  se  destine  aux  travaux  scieiitiliqnes  et 
diUicil.-s. 
eIuciiIm-ikIo.  adj.   cl    part.   pas.  de   Elucubrar. 

I       Eloiiibre,  e. 
EliicuiM-ar,  V.  a.  élouknubrar.  Elucubrer;   com- 

I      po-er  un  ouvrage  à  force  de  soins  el  de  Ira- 

I      vaux. 

I  Elucultratlvo,    ▼•.   adj.    éloukoubrati-vo.   Elu- 

j      cubraiif;  qui  esl  propre  auï  élucubrations,  aux 

'       recherches. 


EMA 


246  — 


EMB 


Kladiblc,  háyiluudi-blé.  Eludubleique  l'un  peut 

éluder. 
Eludido,  ûilj.  et  pari.  pas.  de  Eludir.  Eludé,  e. 
Gludlr ,    V.  a.  élt'udir.   Eluder;   éviter;    rendre 

vain,  sans  effet;  se  soustraire  à. 
Eludime  ,  V.  prou,   éloudir-sé.     S'éluder  ;   être 

éludé. 
Eliidurlco,  ca.  ndj.    éloudo-rikn.  reiiit.   lïludo- 
ri(|uc;  se  dit  d''un  genre  df  peinture  qui  s'exé- 
cule  en  faisant  passer  le  pinc'^au  à   tra\ers  uni; 
eau  trcs-tlaire  ,  pour  atteindre    le    fond  sur  le- 
quel on  couche  les  couleurs  à  IMiuiic. 
Eliil,  s.  m.  éloul.  Chronul.  /slul:  nom  du  douziè- 
me mois  de  l'année  chez  les  Hébreux,  et  du  si- 
xième dos  l'année  sacrée. 
Elutrlaeion,  s.  f.  éloulriazion.   Chim.    Elutria- 
tion;    action    de  verser  d'un  vase  dinisun  autre. 
Il  Décantation  d'une  li(|ueur  ,  dans  laipielle  on 
8  délayé   une  substance  réduite  en    poudre. 
Klvcla,  s.  f.  élvé-la.   Bol.  Elvelle;  nenre  de  cham- 
pignons servant  de  type  à  la   famille  des  clve- 
llacées. 
Elvt'láeoRM,    s.  f.  pi.  élvéla-ii-ass.    Bol.  Jt'ivcila- 
cées;  famille  de  champignons  dont  le  type  est  le 
genre  elvelle. 
Elveláceo,  ea.adj.  élvéla-zéo.  Bt»t.  Elvcllacé;qui 

ressemble  à  un  elvelle, 
Eixinr,  s.  f.  él  si-né.  Bol.  Helxine;  plante  apéri- 

tive;  émolliente,  de. 
Elle,  s.  f.  éill-é.  Nom  du  double  LL  en  espagnol. 
Ello,   pron.  démons,  eill-o.  Cela. 
Emnnaclon,   s.    f.  ému-nmion.    Phys.    E'mana- 
tion;  fuite  des  fluides  iinpondérablesqui  se  dis- 
persent des  dilfiMeiils  corps  animaux  ,  vé>;étaux 
on  minéraux,  par  l'arlion  simultanée  de  l>airet 
de  l'eau  ,   sans    décomposition    appircuie  des 
corps  qui  les   produit.  ||  Emanación   laminosa: 
émanation  lumineuse; émission  de  particules  i;ii- 
pondérables  que  les  corps  lumineux  répaudciil 
au  loin,  et  qui  suivent  la  ligne  droite   pour   ar- 
river jusqu'à  l'organe  de  la  vue.  ü  Fig.    fi'n)aua- 
tion;   dérivation  on  communication   du   pouvoir 
de  l'autorité  ||  Sistema  de  la  emanación;   systè- 
me de  l'émanation;  théorie  cosmogonique  ,  sui- 
vant laquelle  Dieu  a  fait  sortir  de  sa   person- 
ne même,  par  la  voie  d'écoulement,   la  matière 
et  la  forme  du  monde. 
Emanado,  adj.   et  part.  pas.    d'Emanar.   Ema- 
né, e.  ! 
Emanai',  v.  m.  émanar.  Emaner,  provenir;    tirer 
son  origine  de  telle  ou  quelque  chose.    L'usa- 
ge de   ce   verbe    s'emploie    principalement  en 
parlant  de  Dieu  comme  cause   première  de  tou- 
te  chose  crée  et  possible.                                      | 
Emancipación,  s.  f.  éman-zipazion.    Emancipa-  ' 
tion;   acte  par  lequel  une  personne,  non  encore 
arrivée  à  Î-âge  de  majorité    fixé   par  la  loi;    est 
jugée  libre  d'agir,  en   de  certaines  limites,  sans  ' 
le  concours  de  son  tuteur.  ¡1  Emancipation;  état 
de  la  personne  émancipée.  |  Fecd.    Emancipa- 
tion; afiranchissemenl;  acte  par  lequel  les  seig- 
neurs féodaux   rendaient  la  liberté  à  leurs  vas- 
saux, avec  les  prérogalnes  attachées  à  ce  droit  i 
de    liberté.  Il  Fig.    Emancipation;     liberté   que 
prend    une  personne  que  ses  devoirs  faisaient 
soumise,  et  qui  devient  volontaire                        | 
Emancipado,  adj.  et  part.   pas.  d^Emancipar. 
Emancipé,  e;   affranchi,  e.                             '^ 


Emancipar,  v.  a.  emanzipar.  Emanciper;  don- 
ner par  un  acte  légal,  à  une  personne  qui  n'» 
pas  aliciiit  l'Age  de  majorité  (ixé  par  les  lois, 
le  droit  dagir  seule  et  hors  de  sa  tutelle.  |i  Fig. 
Emantipir;  affranchir;  enparlant  d'un  peuplf^ 
siuimis.  di-  toute  personne  esclave. 

Kmaiirlpiirnc.  V.  pron.  émunziparsé.  S'émanci- 
per; S'affranchir;  principalement  en  parlant  d' 
un  enfant  (|ui  s'arnichc  a  la  tutelle  à  laquelle 
il  élaii  soumis,  comme  eu  disant  des  peuples 
courbés  sous  le  Joug  de  l'cscl;i\age  et  qui  re- 
conqucrissent  leur  liberte,  i;  Fig.  S'émanciper; 
prendre  trop  de  libertés,  oublier  ses  devoirs, 
sa  po>ition¡  eu  abuser.  Sortir  de  ses  obligations; 
lies  limites  de  la   convenance. 

Emandibuliido,  da.  adj.  émandihnu-lado.  En- 
tom.  Einandibulé;  dépourvu  de  mandibules. 

Eiiinniio ,  ua.  adj.  ¿tna-noun.  Zool.  Einaiiué; 
dépourvu  de    mains. 

Eniarsinado,  adj.  émarg-hinn-dii.  Bot.  Emar- 
giiié;  qui  est  terminé  par  un  sinus  rcutraut  ou 
une  entaille  arrondie. 

ICmarisinula.s.  f.  «!marg-/ii-noui«.Conchyl.Emar- 
ginule;  genre  de  coquilles  univalves,  qui  pré- 
sentent pour  caractère  principal  une  légère 
échanrrure  à  l'extrémité  du  sillon    interne. 

EniMMcularioii.  S.  f.  émas  oulazion,  Chir.  ei  v6l. 
L'masculaliou  :  action  d'émasculer,  de  châtrer. 

Eiiiannilado,  adj.  et  part.  pas.  de  Emascular. 
Emasculé,  chairé ,  c. 

Ema.Hcnlar  .  v.  a.  émashoular.  Chir.  cl  vél. 
Emasculer.  chitrer  ;  couper  à  un  êlre  mâle  les 
parties  génératrices, 

EniaMCHittrMc,  v.  pron.  èmaskonlnr-sé.  S'émas- 
culer  ,  se  châtrer ,  être  emasculé,  châtré. 

Eitibablamcnto,  S.  m.  émbabiamên-to.  Distrac- 
tion ,  égarement  de  l'esprit. 

Eukbacliai*,  V.  a.  èmbatchar.  Enfermer  des  bêles 
à  laines  dans  l'élable,  pour  les  faire  suer  avant 
de  les  tondre. 

Embnïdor,  adj.  embaidor.  Trompeur;  enjôleur, 
cajoleur,  celui  qui  dupe  par  de  fausses  caresses. 

Enibaimiento,  S.  m.  èmbaimién-to.  Tromperie, 
duperie  ,  cajolerie .  séduction  .  déception. 

■embaír,  V.  a.  embaír.  Séduire,  tromper,  enjôler, 
duper  par  de  fausses  caresses. 

En»bi«Jada,  s.  Í.  èmhagha-da.  .\mbassade  ;  fonc- 
tion d  un  représentant  d'une  nation  envoyé  par  le 
chef  dansune  autre.  Représentation  d'une  nation 
auprès  d'un  souverain,  ou  à  la  cour  d'une  autre 
puissance. i|.\mbassade;  hôtel  destiné  à  l'ambas- 
sadeur ou  occupé  par  lui.  ||  .\mbassadi',  les 
fonctions  mêmes  d'ambassadeur.  Ij  Ambassade; 
se  dit  non  seulement  en  pariant  de  l'ambassa- 
deur mais  comprend  encore  toute  sa  suite.  ¡| 
Fig.  et  fam.  .Vmliassade:  envoi,  message,  avis 
d'une  personne  à  une  autre.  || /Craia  ou  linda 
embajada'.  ¡La  belle  idée!  en  répondant  ironi- 
quement à  une  proposition  ridicule  ou  déplai- 
sante. 

Embajador,  s.  m.  èmbag-hador.  Ambassadeur; 
l'envoyé  d'une  nation  qui  ,  pourvu  des  lettres 
de  créance  émanées  du  chef,  vient  la  représen- 
ter auprès  d'un.e  autre. 

Embajadora,  S.  f-  èmbag-hado-ra.  Ambassadri- 
ce; la  femme  d'un  embasi^adeur. 

Embajatorio,  ria.  adj.  èmbag-hato-rio.  Embas- 
sadorial;  qui  concerne  l'ambassade  on  l'ambs*- 


EMB 


r*: 


KMB 


embajatric,  9.  f.  ¿mbog-Ziairii.  Ambassadrice; la 

femme  d'un  ambassadeur. 
Enibajo,  picp.  émbag-ho.  Inus.  Dessous. 
Embalado  ,   adj.    et    part.   pass.  de   Embalar. 

EmbaWé ,  e. 
Embalador,  S.  m.  embalador.  Emballeur;  ma- 
nœuvre qui  s-occupc  à  emballer  b-s  obj^-ls  que  le 
commerce  ou  les  parluulirrs  »-xpédient.  |  Fig- 
Embalador,  parbur  imperlinenl. 
Embalaje,  S.  m.  èmbalag-hé.  Emballage;  action 
ou  effet  d'embaiiïr.  Il  Emballage,  tout  ce  qui 
sert  pour  emballer,  comme  du  papier,  du  carton, 
des  caisses,  des  toiles,  etc.  n  Telas  de  embalafie, 
toiles  d'embiillage;  celles  qui  sont  destinées  à  en- 
velpper  les  obj'Ms  à  envoyer  ou  bien  les  caissts 
qui  contiennent  ces  objets. 
Embalar,  V.  a.  embalar.  Emballer;  mellrc  dans 
une  balle,  dans  une  cai-se.  n  En  parlant  des 
marchands  ambulants  emballer  se  prend  pour 
partir,  todos  los  comerciantes  han  embalado  ya, 
tous  les  marchands  ont  déjà  emballé,  c'est-à-di- 
re, se  préparent  à  partir.  ||  V\^. Embalar  á  ahju- 
no,  emballer  quelqu'un;  le  mellre  dans  une  voi- 
lure qui  l'emporte  à  destination. 
Embalarle,  V.  pron.  èmbalar-sé.  S'embftUer,  cire 

emballé. 
Embaldosado,  s.  m.  èmbaldo-ssado.  Pavage  exé- 

c'Ué  avec  des  dalles. 
Embaldosar,  v.  a.  èmbaldossar.  Parer  de  dalles. 
RiitbalKjnr,  v.  n.  èmbnli.;har.  Mettre,  serrer,  en- 

lernier  dans  une  valise. 
EiMîtnluiiura,  s.  f.   èmbolonon-ra.  Mamm.   Em- 
ballonure;  genre  de  petites  chuuve-souris  dont 
la  queue  est  enveloppée  dans  la  membrane  inter- 
l'émorale  cl  qui  sont  propres  àl'Aniérique  méri- 
dionale. 
£mbal!>i<«mttdo,  ^dj.  et  part.   pass.    d'Emhalsa- 
mar.  Jîmbuumc,  ée.u  Fig.  Embaumé,  imprégné, 
rempli  de  parfum,  qui  répand,  qui  exhale  des 
odeui  s  suaves. 
Embal.<4amador,  s.   m.   èmbalsamador.  Embau* 

meur  ;  celui  qui  embaume  les  corps  moris. 
Embalisamadiira,  s.  f.  émbalsamadou-ra.   Em- 
baumemcDl  ;  action  de  conserver  nne  chose,   de 
la  mettre  à  l'abri  de  la  dissolution,  en  employant 
des   baumes;  s'applique  particulièrement  aux 
corps  morts  pour  éviter  leur  putrefacción. i|Em- 
baumemeiit  ;  coutume  des  temps  '.iiiliques,  qui 
conservait   les  cadavres,    et  les  rendait   puis- 
sants contre  la  déiompositiou.  On  comptait  trois 
manières  d'embaumement  ;  ou  l'on    procédait 
par  l'extraction  des  boyaux,  ou  bien  par  l'effet 
de  l'aCide  natroniquc  on  opérait  sur  les  chairs 
comme  sur  les  parties  muqueuses,  ou   bien  en- 
core on  desséchait  les  cadavres  .   ainsi   que  le 
pratiquaient  principalement  les  Egyptiens.  Do 
nos  jeurs  tous  ces  procédés  ont  non   seulement 
été  retrouves,  mais  savamment  perfectionnés. 
Kmbal.samar ,  V.  a.    embalsamar.     Embaurner; 
remplir  de   matières  balsamiques,  odorifíran- 
tes,  un   corps   mort  pour  le  préserver  de   la  co- 
ru|  tion.  Il  Embauirnr:   parluiner,  répandre  une 
odeur  suave.  ||  Embaumer;  avoir   un    portt  ex- 
quis. Este    licor  entbalsamti  la  bnca;  cei\c    li- 
queur embaume  la  bouche.   Se   dit  également 
dans  le  sens  absolu:  eslos  i^inos^  rstns   licoro.t 
e//ilalsaman;   ces  viu9,   Cfs    liqui'ur>  embau- 


ment. I  Fig.  Embalsamar,   consoler,  purifier, 
conserver. 
EmbalMannarse,  V.  pron.  ¿mfca/íamar-íe. S'em- 
baumer, se  parfumer:  être  embaumé,  parfumé. 
EmbalHamlciilo,   s.  m.  émhulssamièn-to.    Em- 
baument;  action   d'embaumer,  d'employer  des 
baumes  ou  des  matières  balsamiques. 
Embalsar,  V.    a.  èmbalssar.  L'action  de  mettre 

dans  une  marc. 
Embalse.  S.   m.    émbal-sé.   L'action  de   mettre 

dans  une  mare. 
Embalumar,  v.a.  émbalonnar.  Charger   inéga- 
lement. 
EmbaliiiiarMO,  v.  pron.  émbnlounar-sé.    Fig.   Se 
surcharger  d'affaires  épineuses,   se  mettre  sur 
les  bras  des  alfaires  embarra>saiites. 
EnsbanaMtar.   v.  a.    hitbanaslar.    Mettre    dans 

une  corbeille,  dans  un  paiiior. 
Embanastarle,  v.  pron.  (mbnnastar-sé.   Mêler 
son  jeu  avec  le  talon,   lorsqu'on  n'a   pas  assez 
d'atouts,  au  jeu  de  la  cascarela. 
Embancado,  adj.  et  part.  |  as.  de  embancar.  Em- 
banijiié,  e.  ||  Mar.  Embanqué  ;    en  parlant  d'un 
navire  qui  navigue  sur  un  banc. 
Embanrar,  V.  a   étnbankar.  Tcchn.  Embanquer; 
passer  les  canons  d'organsin  au  centre,  pour  se 
disposer  à  ourdir. 
Embancarse,    v.  pron.  éwftankar-Ji'.  S'cmbat- 

quer,  être  embanqué. 
EmbaraHllo,  s.  m.  dim.de  embarazo.  Léger 

embarras, 
Embarazada,  S.  f.  èmbaraza-da.    Enceinle;  qui 
est  grosse  ;  en  parlant  d'une  femme  qui  porte 
son  enfant. 
Embarazadamente,   adv.    èmbararadamèn-ti 
Avec  embarras,  d'une  manière  embarrassante 
entortillée. 
Embarazado,  adj.  et  part.  pass.  de  embarazar. 
Embarrasse ,  e  ;  obstrué,  enveloppé,  empêché.  || 
Pronunciación  embarazada;  prononciation  em- 
barrasée,    leme,  mal  arlicullée.  ||  Embarrase; 
gauche  ,  maladroit  :  aire  ,  continente  embaraza- 
do; air,  contenance  embarrasée ,  celle  d'une  per- 
sonne qui  paraît   gênée,  peu  à  sou   aise  devant 
une  autre.  I|  Embarrassé;  indécis,  incertain,  ir- 
résolu. Il  iMédc.   Embarrase:  qui  témoigne  d'UD 
commencement  d'obstruction.  |  Lengua  eniia- 
razai/a,  langue   embarrasée;  celle  qui   ne  pro- 
nonce pas  bien  les  paroles. 
Embarazador,  S.  embarazador.   Celui  qui  em- 
barrase, qui  gene. 
Emburazamieuto,  3.  m.  èmbarazamtén-to.  Em- 
barrassement.-  ancienne  expression  qui  signifiait 
l'action  d'embarrasser. 
Embarazar,  V.  a.  imbarainr.  Embarrasser;  obs- 
truer, causer  nii  embarras.  1|  Fig.  Embarrasser; 
gêner  l'action,  empêcher  le  mouvement;  préju- 
dicier,  retarder,  embrouiller,  compliquer,  ren- 
dre diflicile,  causer  de  la  peine;  changer  de   ré- 
solution, faiie  doute  ;  confondre  ou   remplir  de 
confusion.  Il  Méd.    Embarrasser;   causer  obsta- 
cle, faire  em|ȏibemcnl. 
Embnrazai-sf,  v.  prou.  èm6arazar-5é.  S'embar- 
rasser ;  S'empêtrer,  S'entortiller;  se  gêner,  s'ap- 
porter mutuellement  des  entraves;  se  mêler  de; 
s'embarrasser  d'une  affaire;   se  soucier,  s'in- 
quiéter.  se  mettre  en  peine;   se  troubler,  <e 
brouiller,  perdre  le  fil  de  8<in  discours. 


EMK 


¿V8  — 


KM  H 


Knibui-axu,  s.  in.  èmbura-zo.  lim\)arrm>;  ce  qui 
trouble  l;i  tiaïKiuillitf,  le  rc|)()S,  la  coniinodilé  ih; 
la  vie.  Il  Causar  vinharazu  à  «/¡/inio;  causer  de 
l'embarras  à  quelqu'iiii;  lui  èlrea  nèiie,  lui  fai- 
re octiisioner  une  plus  {<ranile  ilépensc  qiic  oe 
le  permellrnt  ses  moyens.  |  Enibniazn;  t\iïu\i\- 
Ift  de  touie  es|icec.  1  Kinbarras;  ^.oui  i  qui  resul- 
te de  la  inuhipbcilé  de-,  afl.iires.  |  Eiubanas; 
COiiliari^lé  causée  par  la  iieees^ile  de  se  pro- 
noncer, de  s'explniucr,  de  iraxailler.  |  Lmliar- 
ras;  iriésoliiliiiii,  pi  rplexité  ,  incertitude,  j  lùn- 
barios.  coiilu-iuii  de>  dioses  d  lliciles  a  expli- 
quer, à  nieiireeii  ordie.  |  Méd.  Embarazo  i/á.s- 
trifío  :  embarias  };a!-lrique;  les  anciens  cro- 
yaient que  celle  affecti.in  eiail  produite  p.ir 
l-ac<  umulalioii  dans  leslomac.  de  iiialieies  qui 
lioublaieiit  ou  désorganisaienll'iiciiou  de  celle 
partie  .  mais  si-lon  la  si  ieiice  aeluelle  il  est  ét.ibii 
que  cet  embarra-  provient  d'une  irnlalion  ^'.is- 
Irique,  qui  ordinairement  se  mauilesle  par  de 
violentes  niif-'raiiies,  |iar  une  lassitude  ¡-'cnérale 
et  par  des  douleurs  de  l'oie. 

EiiiharazoMO,  ku.  adj.  è>nhara7.o-sso.  Kmbarras- 
sant  ;  qui  cause  ou  peut  causer  de  hembarras. 
de  |-iniommoilile.  du  def;oul,  du  souci.  ||  Fig. 
Kmbarrasanti  critique, dillicilc.  malin.  |  Embar- 
rassant; se  dit  (les  peisonni-s;  nn  luiinhrc,  un 
iuño  CHibai íi'-''si),  ii\\  liuinnie,  un  enlanl  em- 
barrassant. 

lEmliarlMk.  s.  f.  émbar-ba.  Tech.  Embarbe;  liccl- 
le  boudée  pour  le  lissage  des  dessins,  dans  les 
manufactures. 

Emliai-becidu,  adj.  et  pari.  pass.  de  Embarbe- 
eer.  Einbaibc  ,  e. 

CmlMiibt-coi-,  V.  a.  èmbarbéiérr.  Embarber;  faire 
sortii  la  barbe. 

IRmlMiriiom-Nc,  v.  pron.  èmbaibèzêrr-sé.  S"cm- 
barber  ,  être  embarbé.. 

KnilMifCHoion  ,  s.  f.  èmbarl;azion.  Mar.  Embar- 
cation ;  dénomination  sous  laquelle  on  comprend 
tout  na\ireàun  ou  deux  niüls ,  d'une  gran- 
deur de  f.O  à  80  pieds. 

KnibíiiciKíero  ,  s.  m.  efní»nr'.a</¿-ro  Mar,  Em- 
barcadère; lieu  où  l'on  embarque  les  pei  sonnes 
«u  les  niarchandises.  Les  espagnols  donnèrent 
ce  nom ,  lors  de  la  découverte  de  ^Amérique, 
aux  points  des  côtes  les  mieux  silués,  soit  par 
rapport  au  voisinage  des  grandes  villes,  soit 
pour  embarquer  les  mareliardiscs  et  les  expédi- 
tions provenant  de  ces  villes.  C'est  ainsi  que  la 
Vera-Cruz.  était  et  est  encore  le  débarcadère  de 
Mexiio.  I  Embarcadère;  construí  tion  générale- 
ment en  cliai  pentes,  placée  sur  les  rivaj;es  des 
fleu>es  ou  rivières,  sur  les  lagunes  ou  sur  des 
canaux,  contre  laquelle  les  navires  viennent 
s'embosser  pour  prendre  leur  fret  ou  leurs  pas- 
S8{;ers.  Quand  ,  au  contraire,  ces  conslruciions 
s'r\eni  à  recervoir  les  marchandises  portées  par 
le  navire,  à  faciliter  leur  débarciuemcnt  on  les 
appelle  debarcadcro  ,  débarcadère. 

Enibaicmlo  ,  adj.  et  part  pass.  de  Embarrar. 
Embar(iué  ,  e.  1  Fig.  embarque;  engagé,  com- 
promis: embarcada  ,  comprometida  mi  juven- 
tud en  un  amor  luco;  dans  un  fol  amour  ma  jeu- 
nesse embarquée. 

Knibarcar,   v.  a.  èmbar'ar.   Mar.  Embarquer; 

introduire,  mettre  des   marchandises  dans  un 

■  navire,   dans  une  embarcation.  |  J?m6«rcar  en 


(/líf/u'í  ,  ciiibarquer  en  ;;reniei  ,  i-aiis  >.ac,  liu.» 
de  caisse,  de  tout  emballage.  |  v.  n.  Einbaïqm  i  ; 
mettre  les  passagers,  ou  léquipage  a  bord. 
Euiliarquer,  donner  le  coiumaiidement  d'un  iim- 
vire  de  ^iueire  a  un  ofliccicr  ou  à  l.iule  auln- 
personne. 

KiiibnreurHo,  v.  pron.  iimbarknr  si'.  S'embar- 
quer :  entrer  dans  un  navire  pour  naviguer.  || 
l'i^.  Embarcarse,  ci>n  ])nco  vizcocko;  s'embar- 
qoer  sans  biscuit,  i'ntre|)rendre  quelque  chose 
sans  axoir  les  moyens  nécessaires  pour    réussir. 

Kiiiliiiroo  .  s.  m.  èinbar  ■<  o.  Embarquement;  ac- 
tion d'embaïquer  ou  de  S'embarquer. 

Iliiibarduiiur,  V.  a.  iiius.  V.    Embiiduniar. 

Eiiibai-fla,  S.  Í.  èmbaré-la.  Bol.  .1-;inb:)rella  :  nom 
d'une  espèce  de  noyer  ouju;;laiule  de  Cedan. 

Kiiihai'uaU»,  s.  n>.  inus.  V.    Eiiiharazn. 

lOiiiltai-KaUiir,  s.  m.  embarqadnr.  Celui  qui  met 
sous  le  séquestre.  |     nus.  V.   Embarazador. 

l!:iiil»arKamiciito,  S.  m.  inus.  V.  Embarazu- 
iiiieitlo. 

Ii:  III  baruca  II  tt',  adj.  èmhargan-té.  Embarrassant, 
gênant,  qui  embarrasse.  |  No  emhunjanle;  non 
obstant. 

■Oiniiai-tfar,  v.  a.  èmbarqar.  Séquestrer  ;  mettre 
le  sé(|ueslre  sur.  |i  Empêcher,  gêner,  embarras- 
ser, causer  de  l'embarras.  |  Ei^'.  >aisir,  char- 
mer, frap(ier,  captiver,  ravir  ,  faire  impression 
sur  1(  s  sens  ,  sur  l'imagination  ,  sur  l'esprit. 

B-:iiibitr{$u  ,  s.  m.  émbitr  -fin.  Séquestre;  saisi« 
provisoire  des  biens  litigieux.  |  \nHS.\ .Indiges- 
tion. I  Embarras  ,  empèchemenl  ,  obstacle.  || 
Inus-  Préjudice  ,  dommage,  ||  Mar.  Défense  d« 
sortir  du  port.  ¡|  Sineinbargo;  nonûbstant,  mai- 
gre. 

ICiiibarsw.so  ,  a.  adj.  inus.  V.    Embarazaso. 

ICiahiiriM-eci-.  v.n.  èmbiirtié/.érr.  Engraisser;  de- 
venir gras  , prendre  de  l'embonpoint. 

Ei:»iE»ariti/.ail»r.  S. m.  émbarniiadur.  Vcrnisseur; 
celui  qui  vernit. 

ECinbai'iiixatiui'a,  S.  f.  èmbarnizadou-ra.  Vernis- 
sure;  action  de  vernir,  de  vernisser  cl  l'effet  de 
cette  action. 

EiiibarniKar,  V.  a.  embarnizar.  Vernir  ,  vernis- 
ser ,  enduire  de  vernis. 

Eiiibarqiii',  s.  m.  V.  Embarco. 

Embarrad»,  a.  part.  pass.  de  £m6arrar.  Crépi, 
e.  Il  Rempli  de  boue. 

Embarrador,  S.  m.  embarrador.  Celui  qui  crépit 
les  murs.  Il  Fig.  inus.  Trompeur,  fourbe. 

Embari-ailiira.  s.  f.  èmharradou-ra.  Crépissure; 
enduit  de  mortier,  de  plâtre,  etc.,  el  l'action 
de  lappiiquer. 

Emburrar  ,  v.  a.  émbiirrar.  l^>répir ,  enduire  de 
mortier  un  mur.  ii  Hemplir  de  boue.  ||  Fig.  Met- 
tre du  fard.  Il  Fig.  Embrouiller  ,  gâter  une  affai- 
re au  lieu  Je  la  terminer.  j|  Inus.V.  Harrear, 

Embarrarixe  ,  V.  pron.  è'ubarrar-sé.  Se  poser 
sur  les  arbres  ,  en  parlant  des  perdrii  qu'on 
poursuit. 

Eiiibarrilado  .  a.  part.  pass.  de  Embarrilar . 

Embarrilar ,  v.  a.  c/></>arn7a/'.  Mettre  dans  un 
baril. 

Embarrotado  ,  a.  part.  pass.  de  Embarrotar. 
V.  Abarrotado, 

Embarrotar  .  V.  a, 

Embaíianifiito,   s 


V.  Abarrotar. 

m.   èmbassamén-to,  Souba- 


sement;  piédestal  continu. 


EMB 


2VÍ)  — 


HMH 


Kmlmniceto,  s.  m.  èmbasizé-to.  A»l.  rom.  \'.m- 
basicèle;  honiinc  livré  à  une  inPnic   dchauc  lie  j 
Il  KiubasiiiMc;  vase  île  fonne  ohseóno  dans   les- 
quels les  aneieiis  buvaieiii   quclqueidis   pendant  , 
íes  or;^ies. 

Kiiiba.stHdo ,  a,  |»art.  pas.  de  Emhasiar.  { 

Kinlia.xtar,  V.  a.  ¿ni¿»a«íor.    Cüudre,    batir,    ba- ^ 
fçner,  raulilerù  grands  points.  H  Faire  des  fauli- 
lures  anx  matelas.  ||  V.    Hilvanar.  ||  B/ilir  nne 
cloiTe  sur  le  métier  à  broder. 

lOnibiiMtitriIiir,  V.  n.  V.  Bastardear. 

KiiibuMtccpr  ,  V.  lu  inus.  V.  Embarnecer .  En- 
■g  rosar. 

SJml»u(»t»'ccr.<io,  v.  pron,  i-mbastéiérr-sé.  Devenir 
lourd,  épais,  engraiser,  prendre  trop  d'cai- 
boiipoint. 

KiMliatc,  S.  m.  émbn-té-  Mar.  Clapolage;  mouve- 
ment bruyant  et  irrégulier  de  la  surface  de  l'eau 
produit  par  des  courants  qui  l'agitent ,  en  se 
«•roisant  eu  diverses  sens,  et  très-communs 
dans  les  rivières  et  dans  les  rades  où  elles  se  dé- 
ehargcnl;  choc  impétueux  de  la  mer  contre  un 
rocher.  ||  Zéphire;  vent  frais  et  doux  qui  règne 
l'été,  surtout  sur  les  bords  de  la  mer.  |j  Attaque 
violente.  ||  Fig.  pi.  Embates;  coups  du  sort  du 
hasard. 

Kinbiiter,  v.  n.  ènibatérr.  Mar. Briser;  en  parlant 
de  la  mer  qui,  agitée  par  le  vent,  choque  un 
corps  avec  plus  ou  moins  de  violence. 

Kiubateria  ,  S.  f.  èmbaiéri-a.  Ant.  grec.  Emba- 
terie  ;  espèce  de  marche  militrire. 

Embateriaiio  ,  a.  adj.  è»i6a{t'rta-tto.  Ant.  grec. 
Embatérien  ;  qui  est  propre  à  la  marche. 

Kiiibaucadu,  a.  part.  pass.  de  Embaucar.  £m- 
boisé,  e. 

Kiiibaiicador,  S.  m*  èmbaou':ador.  Emboiseur. 
trompeur,  enjôleur,  séducteur?  celui  ou  celle 
qui  emboise,  qui  leurre,  qui  attire  pour  tromper. 

Ciiibaiieaiiiiciito,  s.  m.  èmbauoliamién-to.  Leu- 
vre;  appât  pour  attirer  ;  séduction  ,    tromperie. 

Kiiibniicar,  v.  a.  èmbaonhnr.  Emboiser,  leurrer; 
engager  quelqu'un  par  de  petites  flatteries  ,  par 
des  cajoleries  ou  des  prommesses,  à  faire  ce  qu'- 
on souhaite  de  lui. 

Kinbaiico,  s,  m.inus.V.  7s nr/año,  Alitcinamiento, 

M':iiibuuoado,  da.  part.  pas.  da  Emhancar. 

l'.iiibaiilaf  ,  v.  a.  èmbaoular.  Enfermer,  mettre 
dans  un  coffre.  1  Fig.  y  fam.  Dévorer,  manger 
excessivement. 

KiiibttiiManiientw,  S.  m.  èinbaoussamién-lo.  Stu- 
péfaction ;  étonncmenl  cxlaiiqu(;. 

l-:aibaxadMr .  S.  m.  inus.  i'»J)ti7.a<titr.  Celui  qui 
br.init  ;  celui  qui  teint  d'une   couleur  brune. 

Kiiibiixadura,  S.  f.  èmbaialou-ra.  Teinture; 
couleur  obscure,  brune.  Il  Fig.  EtoimcmenI,  stu- 
péfaction, admiration. 

l'.inhaxar  ,  v.  a.  èmbaiar.  Teindre  d'une  couleur 
brune.  \\  Fig.  Etonner ,  stupélier,  rendre  inter- 
dit. I  Embarrasser,  empêcher.  ||  v.  n.  Etre  saisi 
(l'admiration  ,  d'élonnement. 

F.iiihn/.arNr .  v.  pron.  i^mbazar-sé.  S'ennuyer, 
éprouver  de  l'ennui.  ||  Fig.  Etre  saisi  d'étonne- 
menl.  ||  V.  Emparltarse, 

r'.iiibcbcrcrHe,  v.  pron.  ám^(!'i>('/.érr-s«.  Demeurer 
iiitenlit  ,  ravi  ,  stupéfait. 

l'.iiiboborlflanipiitp ,  udv.  èmkébhidnmht  -Ir. 
Avec   une   admiration    stupitle. 

ICiHbobrrid» ,  p.  pas.   (|(<    Embebrrer. 


F.rabcboFtinU-nto.  s.  m.  emb¿bt'/.imién-(u.  Elon- 
nemcnt,  excès  d-admiration  ,  extase,  stupéfac- 
tion, distraction,  engourdissemeiil  des  sens 
ravissement  d-esprit. 

Kmbobobor,  ra.  s.  èmbbi'-dor.  Ce  qui  pompe  ce 
qui  tire  l'iiumidilé.  ' 

KiiibebiT ,  s.  ».  èmbi-bérr.  Imbiber;  abreuver, 
mouiller  ,  faire  pénétrer  par  un  liquide.  ||  Con- 
tenir ,  enfermer,  introduire  ,  enchâsser.  ||  Ser- 
rer, presser,  réduire  à  un  njoindre  volume.  || 
Faire  bciirc  une  étoffe  ,  la  tenir  lâche  en  cousant. 
Il  v.  n.  Se  raccoursir  .  s?  rétrécir.  Se  dit  d'une 
étoffe  mouillée. 

KmbcberNc,  V.  pron.  V.  ^ini»e/>er.  |  Hig.  S'ins- 
truire radicalement  ,  a  fond  de  ijuelque  chose. 

Kinbebidu,  da.  p.    ^às.  de  Embebrr.    Imbibé.' e. 

Eiubobiiiiionto,  s.  m.  ¿;/(/),;/„miéH -fo.  Imbibition- 
action  d-inibiber.  Il  Imbibiiioii;  faruUé  d'imbi- 
ber. Il  Bot.  Imbitition  ;  action  de  se  charger  une 
plante  deJ  humidité  ambiante. 

■¿■iibclccado,  d».  p.  pas.  de  Embelcar.  Enjô- 
lé ,  e. 

Ivmbciccador,  a.  s.  èmbéléltador.  Enjôler;  relui 
qui  attrape  par  de  belles  paroles. 

Embelecar  ,  V.  a.  erntéíe/iar.  Enjôler,  séduire, 
tromper  par  de  belles  paroles. 

Kinbclcro.  s.  m.  i'm.bi'lr-lio.  Prestige,  ruse,  arti- 
fice. V.   Eng'iñn. 

EiiibelcKttdo,  da.  p.  i>as.  de  Embeleñar.  X^. 
soupi  ,  c, 

Embeleñar, \.a.èmbélot)nar  Assoupit, endormir, 
disposer  au  sommeil.  |  Fig.  Etonner,  stupéfier, 
rendre  interdit. 

Embelesado,  da.  p.  pas.  de  Embelesar.  Stupé- 
fié,  c  ;  étonne  ,  e. 

Embelecar  ,  V.  a.  èmbéléssar.  Charmer  .  élon 
ner,  stupéfier  ,  rendre  interdit,  exciter  l'admi- 
ration. 

EmbeleKi» ,  S.  m.  émbélé-ssn.  Transport  ,  en- 
thousiasme, extase,  ravissement  d'esprit,  ivres- 
se de  joie,  admiration  etc.  !|  Objet  ravissant, 
charmant. 

Embeila  ,  S,  Î.èmbé-Ha.  Mar.  Embellie;  change- 
ment favorable  dutenips;  ce  n'est  souvent  quun 
passage,  qu'un  moment  où  le  cielse  montre  pur, 
pendant  un  mauvais  temps.  |¡  I/embellie;  pour 
un  bâtiment  <ï  rames,  a  rapport  à  l*etat  delà 
mer;  intervalles  entre  les  lames  qui  gênent  sa 
nage. 

Emhellaqiieroi-Nc  ,  v.  pron.  inus.  èmbéilluké- 
iórr-si'.  Devenir  coiiuin. 

Enibcllactuerido,  da.  p.  pas.  de  Embellaquecer- 
sp.  V.  le  verbe. 

Embellecedor  ,  s.  m.  èmbéilléiedor.  Embellis- 
seur  ;  celui  qui  a  les  manies  des  embellisse- 
ments. 

Embrilect^i'.  v.  a.  émbvilteiirr.  Embellir;  rendre 
beau  on  plus  beau  .  orner,  ajouter  à  des  objets 
des  formes  ou  des  nccessoires  qui  les  rendent 
agréables,    précieux,  intéressants. 

Embellecido,  da.  p.  pas.  de  Emhellecer.  Embe- 
lle  ,  e.  Sciiiploie  adjetiv. 

Einb«-Ilrclmteiito,  S.  m.  èmbéltéiimién-to.  Em- 
bellissement ,  action  d'embellir.  ;|  Embellisse- 
ment ,  ornement  s  ce  qui  sert  à  embellir. 

Embeodado,  «la.  p.  pas.  de  Embeodar.   V.  /•'»»»- 

/).)•  r(ic/iri(/o. 
Embeodar  ,  v.  a.  inus.  V.  Emborrachar. 

10 


KM  F. 


—  ioO  — 


FMIi 


Kiiiltcrudo,  «la.  p.  pas.  de  limherar.  ||  aJj.  I.  pi.  ¡ 
tmhe  radas,  se  dildt's  raisins  (|ui  cnmineitieiil  à 
pifiidic  de  la  «oulpiir. 
Knihorar.  V.   il.  èml)érnr.  Se   dit    en  parlant  do  | 
raisinsqui  conimenrenl  à  mûrir.  j 

Enihorlcideo,  dcii.  adj.  hnhî'yii.i-dvo .  Znid.  Km- 1 
béricidé.qui  rosscmldeù  ui»einl>eri/eou  liruant.  ! 
Kniltoriv.o  .  S.  m.  hnhéri-tn.  Zool.  Nom  scienlifi-  I 
que  du  genre  bruant.  ¡ 

KniborIxoMie  ,  s.  ni.  embhhn-idé.   Einberizoïdei  ¡ 
genre   d'oiscaui  d'Améri(|uc  ,   voisins  des  tan 
garas. 
Einbrriitojado  ,  da.    part.  pas9.  de  embermejar 

Rouni,  e. 
Kiiibcrincjnr  ,  V.  n.  èmbérmétj-har.  Rougir  ,  ren- 
dre rouge,  peindre  en  ronge. 
lOiubcrnirJect'r  ,  v.  a.  ènib'-rméç-ht'/Jrr.  Rougir; 
teindre  ou  peindre  en  rouge.  ||  Faire  rougir,  l'ai- 
re bonté,  rendre  honteux.  1¡  \.  n.  Rougir  ,  deve- 
nir rouge. 
Knibci'nirJopcrs«>,v.  prorj.  èmbérmég-h&iérr-sé. 

Se  l'aire  honte,  se  rendre  honteux. 
Eiubrrmolloiindo.  do.    part.  pas.    de   emherme- 

llnnar.   Knvemullonné.  c.  S'emploie  adjertiv. 
Kmboi-iite|lo«ar  ,  v.  a.  èmbérmiUllonar.   Knvcr- 

millonner;  donner  une  teinte  de  vermillon. 
Kiuboi-niellonavMr ,  v.  pvon.  ùmbërmcillonar-ii'. 

S'envermillonner. 
Kiitbernasrn,  S.  m.  èmbéivn-fira.  Embernagra; 

nom  d'une  espete  du  genre  tangara. 
Etnbornnsroiilt^s  ,  S.  m.   pi.    èiubh-nafjro-idéss. 
7joo\.  Embcrnagroïdes;  sous-famille  établie  dans 
le  grand  genre  lángara  et  dont.  \e  genre  ember- 
nagra  est  le  type. 
Enibero,  s.   m.  èmbé-ro.  CoTilenr   dn  raisin  qui 

commence  à  mûrir. 
Emberrinchado,  dn.  part.  pass.    de   emberrin- 

char.  V.  ce  verbe. 
Enibci-rinchar.<«o,  V.  i>Ton.èmbérrinntchar-SiK  Se 
fâcher  excessivement,  se  fiVchor   tout-rouge,  se 
dépiler, trépigner  de  colère,  se  mutiner.  St' dit 
généralement  des  enfants. 
Euibestida,  s.  f.  èmbésti-da.  \Uaqno,  action  d'at- 
taquer, d'assaillir  vivement.  1  Fig.    Instances, 
importunité  de  celui  qui  demande  à  titre  d'au- 
mône ou  de  prêt. 
Eiiibest Ido  ,  dn.  part.   pass.  de  em6e$(ir.   Atta- 
qué, e.  Il  S'emploie  adjeliv. 
Embestidor,  S.  m.  embestidor.  Celui  qui  deman- 
de de  l'argent,  à  titre  d'aumône  ou  de  prêt,  fei- 
gnant d'avoir  de  grands  besoins. 
Embestldura,  s.  f.  'V.  Evibestida. 
Embestimieiito,  S.  m,  'V.  Embestida. 
Embestir,  V.  a.  embestir.  Attaquer  ,  assaillir  vi- 
vement. ||  Importuner  quelqu'un,  lui  demander 
de  l'argent  à  litre  d'aumône  ou  de  prêt. 
Embetuiindo,  dn.  part.  pass.  de  embetunar.  V. 

ce  verbe. 
Embetunar  ,  v.  a.  èmbétounar.    Enduire  de  bi- 
tume. 
Embeudado,  da.  part.  pass.  de   embettnar.  V. 

Emborrachado. 
Embeudar,  v.  a.  inus.  V.  Emborrachar. 
Eniblo,  s.  f.  èm-i>ia.  Zool.  Embie;  genre  de  né- 

vroplèrcsqui  a  pour  type  l'embie  égyptienne. 
Embicado,   da.    part.    pass.    de   embicar,    V. 

ce  mot. 
Embicar,  v.  c.  èmbil.ar.   Mar.   Apiquer  les  ver- 


gues; s'entend  des  fausses  vergues  qutui  élève 
d'un  boni  .  en  pesant  sur  l'une  des  biilani  iiies, 
»l  (iirim  s'abaisse  de  l'autre,  en  larguant  et  af- 
t'alanl  la  balani  ¡ne  opposée. 

Embiitottir,  \.  a  cmbiiiotar.  Mar.  Amarrer,  as- 
sujciir,  lier,  arrêter  un  objet. 

Eii.bijnr,  v.  a.  (mbi(j-har.  Peindre,  teindre  avec 
l'arbiot. 

Emblon,  S.  m.  V.  Empujón. 

EnibloHclIlo  ,  s.  m.  dim.  de  embion.  V.  Empu- 
joiirillo. 

Einbl7.ari-arMc,  v.  pron.  émbÍ7Mrrar-sé.  Faire  le 
rodoinoiit,  le    fanfaron,  se  vanter  a  outrance. 

Eniblniidrcer,  v.  a.  V.  Ablandar. 

EnililiindccorMr,  v.  pron.  V.  Ablandarse.  Fig. 
S'énv.iuvoir .  s'attendrir,  avoir  pitié.  ||  Mollir, 
céder,  se  reliVchcr,  se  désister. 

Einblandeolilo ,  da.  part.  pass.  emblandecer. 
V.  AbUiufíndo. 

EmliliiiiqHeado.dn.  part. pass.  de  emblanquear . 
V.  ce  verlie.  |1  adj.  inus.  RIanchi  ;  se  disait  de  la 
monnaie. 

Einblnii<nii'nr,  V.  a.  inns.  V.  ItJanqvcnr. 

Emhla«|iieoor,  V.  a.ùmblanhélérr.  Rlancbir;  ren- 
dre blanc. 

EmbianqueoerKe ,  V.  a.  èmhlanl,ézérr-sé.  Se 
blanchir. 

Enibtanqiierido  .  dn.  part.  pass.  de  emblanque- 
cer. V    ce  verbe. 

Embiani|iii-cimleiito,  S.  m.  èmblanléiiniién-lv ■ 
Hl&nchînieni ,  action  de  blanchir. 

Emltlanqiilcion,  S.  f.  inus.  V.  Emblanqueci- 
mienUi. 

Enibinmotizar,  V.  a.  èmbl  amé  tizar.  Imager,  or- 
ner de  tableaux,  d'images. 

Emhlemu,  s.  m.  èmblé-ma.  Emblème;  fîgine 
symbolique  avec  des  paroles.  ||  Emblème  ;  ima- 
ges, chiffres  secrets  dont  ou  se  sert  pour  com- 
poser les  lettres  quand  on  veut  en  cacher  le  con- 
tenu. 1  inns.  Emblème  ;  dont  on  se  servait  pour 
désigner  tous  les  ouvrages  de  marqueterie  ,  íes 
pavés  en  mosaïque,  les  images  des  pièces  assem- 
blées de  diverses  couleurs. 

Eniblrmático,  ca.  adj.  èmbléma-tiho.  Embtéma- 
lique,  qu\  lient  de  l'emblème. 

Eniblenila,  S.  f.  èmblé-mia.  Bot.  Emblemie;  gen- 
re des  graphidées,  établi  pour  deux  lichens,  ca- 
ractérisé par  des  lirelles  concolores  avec  le 
thaïe. 

Embisque,  S.  m.  èmbli-ke.  Bol.  Emblique;  gen- 
re de  plantes  euphorbiacées  ,  formé  pour  deux 
arbres,  ou  arbrisseaux  de  l'Inde,  dont  les  fleurs 
simulent  les  folioles  d'une  feuille  pinnée. 

Embobado,  da.  part.  pas.  de  Embobar.  Ebahi, 
e.  Il  S'emploie  adjectiv. 

Embobamiento,  s.  m-  embobamiento.  Ebahis- 
sement,  élonnemenl,  surprise,  transport,  en- 
thousiasme, ivresse  de  joie,   d'admiration. 

Embobar,  \,  a.  émbobak.  Ebahir,  étonner,  sur- 
prendre, stupéfier  ,  rendre  interdit.  ||  Entrete- 
nir, distraire. 

Emborbar(«e,  T.  pron.  émbobar-sé.  S'ébahir,  S' 
étonner,  demcurerinterdit,  ravi  d'admiration,  || 
Musarder,  niaiser,  babauder,  faire  le  musard. 

Embobecer,  v.  a.  émbobézér.  Rendre  imbécile, 
stupide. 

Embobecerse,  v.  ^xofí.  émbobézér r- se.  Devenir 
imbécile,  stupide. 


líMH 


—  ^51  — 


KMB 


KinbubiM-itl«»,  tlii.  |»ail.  [tas.  tlf  liinhuhcrer.  V. 
ce  vei  l)('. 

Kiiilinhvriiiiioiiil»,  s.  iii.  embobécimién-lo.  liii- 
bccililó,  sluitidilt'';  iM'sanlcur,  faiblesse  (i"l'cs- 
|)ri(.  II  Niaiserie,   bodauderie. 

l¿nil>oli(V4f:liiileii(u,  s.  III.  iiius.  V.  Embobnci- 
miento. 

icmhoradcro,  s.  Hi.  émbokadi-ro-.  Embouchure, 
ouverture,  fente,  espace  vide  que  l'on  fiiil  à  la 
Miaiiiérc  d'une  bouche,  d'un  trou,  etc.  ||  Fi^.  et 
fani.  ¡ixlnr  iil  cinboradcro;  è\.re  Ala  veille  de 
parvenir  à  une  place,  à  uik"  dignité. 

KniUocailo,  a.  part.  pas.  de  Embocar.  Embou- 
ché, c.  I  adj.  Einbouclic,  se  dit  du  vin   potable. 

■'embocador,   s.  m.  V.   Embocadero. 

Kiiiboritiliira,  s.  f.  ¿tnhokadou-ra.  Kmbouche- 
ment,  [•action  de  faire  entrer  «ne  chosj  dans 
une  autre,  delà  faire  passer  |>ar  un  endroit. 
Il  Kmbouclicmont;  bon  |,'i»ùt  en  parlant  du  vin. 
¡Vlanéî^.  Embouchurr;  partie  du  mors  (jui  entre 
dans  la  bouche  du  cheval.  ||  Tener  buena  embo- 
cadura; avoir  une  excellente  emboudiure;  jou- 
er d'un  iiislrumenl  à  vent  avec  une  telle  dou- 
ceur (ju'on    n'entende    pas  sortir  le  souflle, 

Knibocar,  v.  émbornr.  Emboucher,  mettre  (juel- 
que  chose  dans  la  bouche.  (I  Emboucher;  faiii; 
entrer,  faire  pénétrer  par  un  lieu  étroit,  |.|  Trom- 
per, duper.  Il  V.  EntiuUir.  \\  Blocjuer  une  bille 
au  billard.  ||  Mar.  Embouquer;  donner  entre  des 
îles,  îlets,  ilôts,  ou  bancs  dans  un  déboui|ue- 
ment,  avec  la  résolution  de  traverser  ces  dan- 
gers en  suivant  un  passage  connu,  pour  ar- 
river à  une   mer  libre. 

Knibocai-Mo,  v.  ywan.  ê\)ihoUar-sé.  Pénétrer  par 
un  lieu  élr(»il.  H  S'emboucher,  se  décharjíer,  eu- 
tror  dans  la  mer  en  parlant  d'une  rivière. 

Kiiibocinailo,  n.  adj.   V.  Abocinado. 

Kinbotlnrsf,  v.  pron.  énibodar-sé.  Se  marier,  et 
faire  les  frais  de  la   noce. 

Kiiibodosailo,  H.  i)a:l.  pas.  de  Embodegar.  Va\- 
cave,  e. 

■CiubndesaiiiU'iito,  s.  m.  émbodéf/ainíén-li).  En- 
cavement,  action  d'cncavcr,  cffel  de  cette  ac- 
tion. 

Kinbotit'siir,  v.  a.  énvbodétfar.  Eucavcr;  mettre 
dans  en  cave. 

Ktiibojndo.n.  part.  pas.  de  Embojar.  V.cc  >erlie. 

Knibojur,  v.  a.  embon-ltar.  Arranj^er  autour  d'un 
«i*partemcnt  des  branches  de  buis  pour  y  faire 
monter  les  vers   à  soie. 

Kiiibojo,  s.  m.  émbü<j-ho.  Uranehc  de  buis  pour 
les   vers  à  soie. 

Kmbola,  s.  f.  émbo-la.  .\nl.  (îrec.  Embole;  épe- 
ron de  la  proïKi  des  navires.  ||  Zool.  Embole; 
arc  osseux  des  «-ornes  du  beuf.  |  liot.  lümbo- 
le;   genre  de  cliampi;;iions. 

ICiiibolar,  V.  a.  embolar.  Garnir  «<e  boules  de 
bois  les  cornes  d'un  taureau  pour  l'euipécher  de 
faire  du  mal.  ||  l'inl.  Coucher  d'assiette;  appli- 
quer une  couleur  roufjc  sur  une  chose  qu'on 
veut   dorer. 

l'.iiibulem»,  s.  m.  émbolv-mo.  Zool.  l^inbolème; 
genre  d'hig'.néiKtptéres  voisin  du  genre  poly- 
phaiie. 

■Oiiiiioll.Hiniiilt».  u.  part,  pas  de  Embolismar. 
V.  ce    verbe.  Il  S'emploie  adjcctiv. 

lOinbaliMinadiif,  a.  adj.  et  s.  èmbolisnuidor.  Ce- 
lui qui  brouille,   quii   trouble  la  bouiio  intelli- 


gence. 

■•:iubollMiiial,  adj.  embolismal,  (ihroii.  Embolis- 
miíjue,  einbolismien;  intercalaire.  Se  dit  de» 
mois  surajoutés  dans  cerlaines  années  par  les 
chiomdogistes  pour  former  le  cycle  lunaire  de 
dix-nciifans.  ||  Embolismique,  se  dit  également 
de  l'année   dans  laquelle  ce  mois  est  surajouté. 

lCiiiboli<4inur,  v.  ».  embolismar.  Brouiller,  indis- 
poser les  esprits,  semer  la  zizanie. 

■CiiiboliMiiio,  s.  m.  êmbiilis-mo.  Cliron.  Embo- 
lisme; intercalation;  aildition  ([ue  faisaient  le^ 
(Irecs,  tous  les  deux  on  trois  ans,  d'un  troisiè- 
me mois  à  1  année  lunaire,  pour  le  faire  cadrer 
à-peu-prés  avecl'aiiiiée  solaire. 

Kmbolo,  s.  m.  cmbo-lo.  l'islon;  cylindre  qui  se 
ment  dans  un  corps  de  pompe.  |  Piston;  cylin- 
dre adapté  à  une  seringue  pour  pomper  l'eau. 
Il  Ag.  Bot.  Embole;  qui  est  en  forme  de  piston. 
Il  Ane.  art.  mil.  Embolon;  ordre  tactique  usi- 
té dan  la    milice  grecque. 

l!:3iiboloi(le,  adj.  émbolo-idé.  .Vnt.  grec.  Einbo- 
biïdc;  qui  est  disposé  en  cinbohui,  ou  qui  for- 
me  une  convexité  du  côté  de  l'ennemi. 

Kiiibol.sado,  n.  part.  pas.  de  Embolsar.  Em- 
boursé,  e.  |  S'emploie  adjcctiv. 

B':iiibul!<«ar,  v.a.  embolsar.  Embourser,  mellre  en- 
bourse,  mettre  dansuue  bourse.  I  \. Reembolsar 

E<::MbuI.<^o,  s.  m.  émbol-so.  Emboursement;  action 
d'embourser  et  résuliat  de  celte  action.  ||  Rem- 
boursement; action  de  rembourser,  cl  résul- 
tai  de  cette  action. 

iCinboci,  s.  m.  embon.  Mar.  Soufflage  ;  planches 
plus  ou  moins  épaisses  qu'on  cloue,  à  tribord  et 
bâbord,  à  la  flottaison  d'un  bittiinent  pour  ren- 
fler sa  carene,  et  augmcnler  la  stabilité  de  ce- 
lui  (|ui  a  une  construclion  défectueuse, 

Kaiboiiada,s.  f.  émbona-da.  Mar.  Hadoiib;  répa- 
ration faite  soit  au  corps  d'un  bAtinii'iil  en  rem- 
plaçant par  de  bon  bois  celui  qu'on  délivre  com- 
me hors  de  ser\ice,  soit  aux  voiles  qu'on  répare. 

liiiiboiiado,  da.  part.  pas.  úc  embonar,  Boniiie,  r. 
Il  S'emploie  adjcctiv. 

Uiuboiiai-,  V.  a.  embonar.  Bonilier  ;  améli^M^r, 
rendre  meilleur.  ||  Mar.  Souiller;  c'est  le  travail 
d'établir  un  soufflage  sur  les  murailles  exté- 
rieures de  un  bâtiment,  un  peu  au  l'essus  de  sj 
llotaison,  étant  armé. 

Knibinio,  s  m.  émbo-nu.  .\|qmi  ,  soutien  ren- 
fort ([u'on  met  à  un  babil  pour  éviter  les  déchi- 
rures. 

UiiiboniKiido,  a.  part.  pas.  de  cmboñi'iar.  Y.  ce 
verbe. 

KmboñiKar,  V.  a.  émbognlijar.  Frotter,  enduire 
de  bouse. 

l':inho<|iio.  s.  m.  émbu-lic.  l'assa-e  d'une  bouleau 
jeu  delà  bague,  d'un  bille  au  billard,  par  la  pas- 
se, etc.  I  l'ig.  V.  ¡în;iuno 

ICiiibnfiial,  s.  m.  ^'mbornal.  Mar.  üalol;  grand 
trou  incline  vers  la  mer,  que  l'on  perce  dans  la 
fourrure  de  gouniére  ;  traversant  la  inuraille\ 
ras  les  goullieres  d'un  bAtiment  tribord,  pour 
récoulemciil  de>  eaux;  ils  sont  garnis  inleri 
euremenl  en  plonib. 
l':iiibtiri-a<>badi>,  a.   part,  pas    de   <'m6orrar/((ii . 

I'.iii>re.  e. 
F.iiiborrarliador.  n-    adj.    et  s.  émborratchador . 
l,in\  mnl;  qui  eimre. 

K  u^Di'1-acb-.ir,  v.  a.  émbjnaehdr.  Enivrer;    sou- 


KMB 


—  252  — 


KM» 


fer,  rciulrp  i\i(',  trmiblrr  le  icru-.iii.  (  l'i;?.  As- 
soupir, ttiiimn  la  liHc,  ciidunnir.  rliMirdir,  Irou- 
l>I«'r;  disposer  an  soiniii»vl. 

l<:mhurrarliitrM<\  v.  proii.  ftnhorrachur-sé.  S"«- 
nivrcr,  sn  son  1er.  |  Avoir  la  tilr  Irciuhlro  parles 
vapeurs  di's  viandes,  etc.  ||  tinduirritrhnrsf  île 
cáli-rn:  s'aveugler  de  (olèrp;  se  livrer  u  des  trans- 
ports de  colère. 

l'.niliorriKlo,  n.  pari.  pas.  d«  f  r/ifcr>rr<ir.  Enilxmr- 
ré.  e. 

diiliorradiirn,  s.  f.  finhorntioH-ra.  Kmbour- 
rure;  ce  (jni  «.crt  a  ennbourrer.  à  parnir  de 
bourre. 

lOiiiliai-rnr.  v.  a.  éitihnrrnr.  Knilnmiier;  garnir  de 
honrre.  ||  Drousi^er  la  laine,  la  carder  une  seron- 
«fpfiiis  en  l'arrosant  d'hnile.  |  v.    n.  Se  soñler. 
I  Fi}r.  et  fam.  Sempiffer  de  iiouiriture. 

ICniliorraNcar,  v.  a.iiiiis.  énthnrraskar.  Animer, 
prüvo(|ucr,  irriter,  mettre  en  colore. 

KiiihoriMzailo  .  n.  part.  pas.  dp  emborrazar . 
Bardé,  e. 

KiiiborraKnniiontn ,  s.  m.  émbnrr<tznmiéu-to. 
Vclion  de  barder  de  couvrir  une  volaille  de  bar- 
des de  lard. 

KinborraxMr,  v.  a.  éiuhorrmar.  Darder;  couvrir 
une  volaille  de  bardes  de  lard. 

Kmborrioatio,  n.  part.  pas.  de  emborritar$e.  V. 
ce  verbe. 

Kiiibori-lcarcie,  V.  pron.  inus.  éniborrikar-sé. 
Demeurer  étourdi,  stupéfait,  sans  savoir  quoi 
faire. 

Knihor rizado,  o.  part.  pas.  do  emborrizar.  V.  ce 
verbe. 

Ktnborrir.ar,  v.  a.  éHitornrnr. Donner  la  premiè- 
re carde  à  la  laine. 

Kiiiborriil laclo,  a.  part.  pas.  de  cmhorrnllar. 
Ci'iaillé,  e. 

Etniiorriillnr,  v.  a.  émhorrotiillar.  Criailler,  dis- 
puter; faire  beaucoup  de  bruit  pour  peu  de  cho- 
se, crier  fréquemment  et   sans  motifs  fondés. 

Eniboscnda.  s.  f.  émbosha-da.  IMil.  Embuscade, 
lieu  couvert,  bois,  ravin,  etc.,  où  l'on  a  caché 
des  troupes  pour  surprendre,  pour  attaquer  l'en- 
nemi h  limproviste.  I|  Emboscade;  la  troupe  elle 
même  ainsi  cachée. 

Emboscado,  a.  part.  pas.  de  emboscar.  Embus- 
qué, e. 

Emboscadura,  s.  f.  emboshadow-ra-  V.  Embos- 
cada. I  Action  de  s'embusquer. 

Emboscar,  v.  a.  émboshar.  Mil.  Embusquer; 
mettre  en  embuscade.  |  Fig.  Cacher. 

Emboscarse,  v.  pron.  émboskar-sé.  S'embusquer; 
se  mettre   en  embuscade.  ¡  S'enfoncer  dans   un 
bois. 
Embosquecer,  v.  n.  émbosl:ézérr.  Devenir  bois, 
prendre  la  forme  d'un  bois,  se  convertir  en  bois. 
Embotado,  a.  part.  pas.  de  embotar.  Emoussé,  e. 
Euibotador,  a.   s.  m.  inus.  embolador.  Celui  qui 
émousse,  qui   ôle  le  lil,  la   pointe  d'un   instru- 
ment. 

Embotadura,  S.  f.  émbotadou-ra.  Action  d'émous- 
ser,d'.jter  lefil,  la  pointe  à  «n  instrument. 

Embotamiento,  s.  m.  V.  Embotadura.  I  Fig. 
Stupidité,  abrulisscinent.  étal  de  celui  qui  est 
abruti, 

ï:mbotar,  v.  a.  embotar.  Emousser;  rendre  un 
corps  aigu,  un  instrument  tranchant,  moins 
aigu,  moins  tranchant,   leur  ùlcr  entièrement  la 


pointe  ou  le  Irani-banl,  soit  en  cassant,  soit  en 
arrondissant,  i  Emleriner.  mettre  dans  une  boi- 
le.  !  Ilig.  Ein(nisser,  énerver,  affaiblir  en  parlant 
des  seiis.=;Kniousser;  ôter  la  vivacité,  la  force, 
en  parlant  du^'oùt,  de  l'esprit,  des  désirs,  etr. 
EiiibotnrMc.  v.  pron.  émbotitr-sé.  Se  botter, met- 
Ire  SCS  lM)tle.->. 
Eiiibotclindo.  «.  purt.  pas.  de  embotellar.  V.   re 

\erbe. 
Embotellar,  v.  a.    vmbotéillar.    Mettre    en    bou- 
teille-». 
Emboticado,  a.    pari.  pas.  de  emiiof(rar.    V.   .1{- 
marriindo. 

Eiiibollrar,    V.  a.    inus.  V.  ./limofrn«r. 

Embotijado,  a.  part.  pas.  de  embotijar.  V.  ce 
verbe. 

Embotijar,  u.  a.  emboliq-har.  (iarnir  un  plan- 
ther  de  petits  pots  de  grés,  avant  de  le  carre- 
ler; pour  en  éloigner  l'Iiumidité. 

Embotijarse.  v.(>ron.è»»i(oii(y-/t«r-.5è.  Fig.  S'en- 
11er; se  gonllcr,  devenir  orgueilleux.  |1  Se  gonfler 
de  colère,  s'indigner. 

Embotinar,  v.  a.  ¿m6o(i»ac.  Guctrcr  ,  mcltre 
des  guêtres  à  quebju'un. 

Kmbotrion,  s.  n).  èmbo-trion.  Bot.  EiTïbolhrion; 
genre  de  proléacée*,  conleuant  des  arbrisseaux 
ou  des  arbustes  glabres,  indigènes  de  l'Amé- 
rique antartique. 

Emboxn,  s.  f.  èmbo-ia.  Inégalité  dans  le  fond 
d'un  lonnean. 

Embozado,  da.  part.  pas.  de  embozar.  V.  ce 
verbe.  \\  V.  Crdiicrto,  Emhuclto. 

Embo7.ar,  v.  a.  embozar.  Couvrir  le  visage  jus 
qu'à  la  hauteur  des  ycu\.  |  Mettre  la  muselière 
aux  chevaux  et  aux  chiens.  |  Fig.  Déguiser:  «a- 
cher  ce  qu'on  pense,  au  moyen  de  paroles  ik 
double  sens;  parler  en  termes  ambigus.  |  Inu*. 
\ .Contener,  refaennr. 

Emboy.o,  s.  m.imbo-rn.  La  partie  dumanteauou 
de  toute  autre  habilleiuent  qui  sert  à  couvrir 
le  visage.  |  Manière  donl  quelques  femmes  se 
cachent  ie  visage  avec  leur  voile,  en  ne  laissant 
entrevoir  qu'un  œil.  |  Fig.  Tour  de  phrase,  ma- 
nière adroite  de  faire  entendre  sa  pensée  sans  la 
déclarer  ouvertement.  ||  i/ai/rtr  con  embozo; 
parler  à  mots  couverts,  avec  mystère.  t¡  Hablav 
sin  embozo,  parler  à  cœur  ouvert.  ||  Quitarse  et 
embozo;  dire  franchemenl  ce  qu'on  ¡icnse. 

Embrace,  s.  m.  émftrn-zè.Techn.  Embrasse;  ban- 
de d'étoffe  ou  ganse  de  fil  ou  de  soie,  qui  est  at- 
tachée à  une  palèrc  el  qui  sert  à  tenir  les  ri- 
deaux drapés. 

Embracilado,  da.  adj  cmbrazila-  do.  Fam.  se- 
dit  des  enfantsqu'on  porte  souvcntsurlesbras. 

Embrasado,  da.  part.  part,  de  embrasar.  V. 
Abrasado. 

Embrasar,  v.  a.  inus.  Y.  Abrasar. 

Embravado,  da.  part.  pass.  de  embravar.  V 
Embravecido. 

Embravar,  v.  a.  InusV.  Embravecer. 

Embravecer,  v.  a.  émfcorèzèrr.  Irriter,  rendre 
furieux,  mettre  en  colère. 

Embrarecerse,  v.  pron.  èmhravèzèrr-sè.  Deve- 
nir furieux,  se  mettre  en  colère,  s'irriter,  se 
fâcher. 

Embravecido,  tt.  part.  pass.  de  embravecer. 
Irrité,  e. 

Eiubravccimleuto.  s.  m.  èmbravczimién-Lo.  Ra- 


ÍÍMB 


—  -253  — 


EMB 


ge,  lureur,  colère  violente.  j 

KiiiBu-axailo,    «lí».  parí.   pass.  embragar:   V.  ce  | 

vcrl)c.  I 

■•:mhru%a«liirn,  s.  r.    èmbraïadou-ra.  \c\ion  t\c 

passer  lili  bouclier  .tu  bras.  i 

r.niI»rn/.nlM(lu,M.  parí.  pass.  »lcem6ra:aíar.Em-   j 

brúcele,  c. 
KmltfiíKalar,  v.  a.  ¿m  '  ra/fl?rtr.  Embracelcr;met-  | 
Ire  un  bracelet,  ' 

l'linln-nxMi-,  v-  a.  èmhratar.  Prendre  un  bouclier, 

le  passer   au  bras.  Il  inus.  Abrazar,  estrechar.   ' 
l':iiiUre»(l<>,  J«-  pari,  pass.  ils  embrear.  Brayé,  e.  j 
Knibreadura,  S.  f.  èmbrèadoura.  Mar.  Action  de   | 
brayer,  d'enduire  un  vaisseau  de  brai.  I 

Kinhrcar.  v.   a.  embrear.    Mar.  Brayer,    couvrir  | 
de  brai  liiiuidc  et   cbaudc  l'étoupe  qui  remplit   j 
les  coutures  ou  les  joints  entre   les   borda^jcs   j 
d'un  bâtiment  pour  empêcher  les  eaux  de  séjour- 
ner ou  de  pénétrer  dans  rmlcrieur  et  préserver 
l'étoupe  de  la  pourriturre. 
Kmbrcj^iKlo,  a.  part.  pass.  de  embregarse.  V.  ce 

verbe. 
KmbrejKarMC,   v.    pron.   èmbrègar-sù.  Se  mêler 
dans  des  disputes,  des  querelles,  se  disputer,  se 
quereller. 
■!:iul»ri>ñado,  »Ia.  part.  pass.  de  embreñarse.  V. 

ce  verbe.  |  S'emploie  adjetiv, 
KuibrcñarMc,  v.  \)ron. hnbrègnar-sè.  S'enfoncer 

dans  des  bouissons,  dans  des  halliers. 
Eiubriagatlaïueiite  ,    adv.    èmbriagadamén-te. 
Avec  ivresse.  ||  Fig.  Avec  extase,  avec  enthou- 
siasme. 
F.nibriagniln,  da.  part.  pas.  de  embriagar.  Eni- 
vré, e.  Il  adj.  Ivre,  soûl,  il  Fig.  transporté  ,  ravi, 
extasié. 
Kiiibria($ar,    v.  a.  embriagar.  V.  Emborrachar. 
Il  Fig.  Enivrer;  absorver  l'esprit,  transporter, 
ravir,  extasier,  enthousiasmer, éblouir,  étourdir, 
aveugler,  mettre  hors  de  soi. 
■•:iiibria3;ar»i(',  V.  pron.  èmfcri'ai/ar-sè. S'enivrer; 

se  soûler. 
Knibriasn.  gu.  adj.  inus.  V.  Embriagado. 
■CHibria^iicz,  S.  f.  embriague/..  Ivresse;  enivre- 
ment, état  de  celui  qui  s'enivre.  !|  Fig.  Ivresse; 
extase,  enthousiasme ,    ravissement. 
l'imbrldado,  da.  part.  pass.  de   embridar.  Bri- 
dé, e.  _^ 
lOnihridar,  v.  a.  embridar.  Brider,  meltr'e  la  bri- 
de à  un  cheval,  i'i  un  mulet. 
lOmbi'Iuadaniifiito,    S.   m.   ùmhrigadamién-to. 
Embrij;ailement  ,  action  d'embrigader  ,  et   ré- 
sultat de  cette  action. 
i:iiihrÍKadar.  v.  a.  èmbrigadar.  .\rt.  mil.  Embri- 
gader:   réunir  deux  régiments  pour  en   former 
une  brigade. 
lOinbi'iortoiiia.  S.  f.  ùmbrialito-nia.  Cir.  Embry- 
octonie  ;  opération  qui  consiste  à  faire  périr    le 
fœtus  dans  le  sein  de  la  mère,  pour  faciliter  l'ac- 
couchement. 
i:iiibriosc"arl4» ,  n°  adj.    i'tubroghéna-rio.    Em- 

bryogéiiaire;  qui  a   rap|iort  h  l'embryogénie. 
l'.iiihrioKciiia,  s.    f.    dnibrioghé-iria.  Anal.    Em- 
bryogénie ;  formation  et  développement  du   fo- 
ins h  toutes  les  époques  de  la  vie  extra-utérine. 
l'iiiilM'IoKi-nria,  s.  f.  ùmbriograjl-a.  Didact.   Fm- 
bryofiraphie;  partie  de  l'anatomie  qui  donne  la 
tleseriplidii  du  t'olus. 
l-:iiibi-lot(i-ánco.  ca.  adj.  ¿mbriogrà- fiho.  Oidact. 


Embryographiipie  ;   <iüi   a   rapport  .^  Pembryo  - 
graphie. 
l-.iiibrlóurara.  s.  m.  èmbrio-grafo.  Didact.    Em- 

briographe,  celui  qui  écrit  sur  le  firtus. 
Knibriologla,  s.  f.  innbriolmj-hia.  Didact.   Em- 

bryolcgic:  traité  sur  le  fo-tus. 
KiiibriolÓKlco  a.   èutbriolog-hiht).    Didact.    Em- 
bryologique ;  qui  a  rapport  à  l'embryologie. 
Kmhi-iwluso.  s.  m;  èmbrio-logo.  Ditlact.  Embryo- 

logue  ;  auteur  d'un  traité  sur  le  l'ietus. 
■•:iHbriuai,    s.    m.   embrión.    Anat.  Embryon.  Ce 
mot  ,  pris  il  la  lettre  et  dans  toute   sa  latitude 
devrait    s'appliquer   au    fœtus   pendant  tout    le 
temps  qu'il  est  renfermé  dans  le  «cm  de  sa  mè- 
re. Pris  dans  le  sens  restreint  et  ordinaire  ,   il  ne 
signifie  que  gernie  ,  et  moins  (jue  fœtus  ,  il  de- 
signe  le  rudiment  d'un   corps  oriranisé  .   et  ses 
j      premiers  progrès  ,    soit  dans  l'utérus  pour  les 
I       animaux  vivipares,  soit  dans  l'œuf  fécondé  pour 
I      les  oiseaux  et  les  autres  ovipares.  |  l/embryon 
i      prend  le   nom   de    fœtus  lorsíjue  son   corps  e>.t 
suftissamment  dévebqipé  .  pour  qu'on  apert.oMft 
distinctement  les  traits  caractéristiques  de  l'es- 
I      pèce.  Il  Bot.  Embryon  ,  première  ébauche  du  ve- 
I      gétal  naissant, 

Enibrionado.  ii.  adj.  èmhrintia-do.  Bot.  Embryo 
j      né;  (jui  est  pourvu  d'embryons. 
Knibrionario,   n.    adj.   èmbrinna-rio.  Uist.  nal. 
FImbryonnaire;  qui  a  rapport  à  l'embryon. 
'  Enibrionela,    s.    f.   ènibrioné-la.  Bol.    Enibryo- 
I      ntlle  ;   corps   reproducteur  des  plantes  crypto- 
games. 
Enibrionirrro  ,   adj.   èmbriani-féro.   Hist.   nal. 
!      Embryonifère;  qui  porte  ou  qui  renferme   un 
I      embryon. 

'  Eiiibi-ionirornip,  adj.  èmbrionifor-mé.  Hist.  nal. 
!      Embryoniforme;  qui  a  la  forme  d'un  embryon. 
Eiiibiicparo.  adj.  cmbria-paro.   Zool.    Embryo- 
j       pare  ;  qui  met  au  momie  de  simples  embryons. 
I  Einbrtóteso,  S.  m.  èmbrio-légo.  Bol.  Einbryoté- 
ge;  sorte  de  calotte  qui  recouNre   une  partie  de 
l'embryon  ,  dans  certains  grains. 
Embriotlasto.  s.   m.    èmbriotlas-lo.   Chir.  Em- 
bryothiaste;  instrument  propre  á   briser  les   os 
du  fcetus  pour  en  faciliter  l'extraction  dans   le* 
accouchements  laborieux. 
Embfioloi'ia,  S.  [.  èmbtinto-zia.  Anal.   Embryo- 
locie;  monstruosité  qui  consiste  en  ce  qu'un  em- 
fanl  vient  au   monde  renfermant  déjà  un    firliis 
dans  la  matrice. 
Enibi'iotoiiua.  S.    f.    ùwbriotovii-a.    Anat.    Fm- 

brvotomie;  dissection  du  fœtus. 
Eiubi'iútoino.  S.  m.  è))i/»rio-ff>»i(). Chir.  Embrj os- 
tome;  inslrumrnt  propre  à  dépecer  le  fœtus  dan.N 
le  sein  de  sa  mère. 
Enibrlótroro,  S.  m.  imbrio-trofo.   Bot.  Embryo- 
trophe  ;  enveloppe  ,  annexe  de   l'embryim   dans 
une  graine. 
Enibrito.  s.  m.  ùmbri-lo.  Zool.  Embrithe;    genre 
de  coléoptères  léirameres  ,  qui  a  pour  lype  l'em 
brithe  m;Ue  de  In  Cafierie. 
Eiiibriiilt|iila.  s.    f.   ùmbrioul-liin.  Chir.  Fnihry  ■ 
uleie;  extraction  du  fœlus  à   l'aide   des    insiru 
menis. 
Eiiibrora.  s.  f.  èmbro-ka.  Chir.  Embrucalion;  fo- 
menlalion  avec  un  liquide  gras  sur  une   partie 
malade. 
Embrocación;  s.  f.  V.  EtHbruc<i. 


KMli 


líMK 


KiiiliroctKlo.  it.  lUMl.    |>as.    de  liinbrmar.  \,  ic 

M'I  Itc. 
ICiiihroriir,  v.  a.  ''mhruhnr.  N'i'rjcr  tl'un  >ai>^('iiii 
«laii'i  un  aulrc.i|I)(\  itli-r  de  la  suie, de  l'or  sni  di-s 
babiiu's  polir  liiodcr.  ||  Olouoruu  soulici  siii  la 
tonne  pour  coudre  la  spinclie  avoc  l*i'inpi'i>:ii('. 
i:iiil»i(irli(Mli»,  II.   ailj.  embrochado-    UiíkIic;    eu 

pailiiul  d'uiip  ctofR'; 
i:iiibrulla,  s.  f,  V.  JùnbiuUi). 
i::cil>rolliicl:>.  n.    pari.  p;is.   de  V.iiibniüai' .    V.  ce 

Ncrho. 
lOiiihrolladur,  h.  s.  i'inliroUadfir.  (l/mouillc;  (jtii 
cnihiouillo,  <iui  hrouillcqui  uicl  dudi'smdrc,  ilc 
la  coiilu-^ion.  Il  Brouillou.  (racassicr,  l'aiscur  de 
caquets. 
■  :iiilirolltir,    V.  a.   ènihruUar.   (^I/uiDuillé.  )    Kin- 
luouiiicr;  HK'ttre  de  l'embarras,  de  la  confusion, 
du  désordre.  |  |{rouillcr.  diviser  mettre  en  luau- 
>aise  iulellijienec, 
KmUrollai-^c,  V.  pron.  embrolla r-sv.  (l/mouillé) 

S'embrouiller,  s'euibarraser.  j  Se  brouiller. 
Kiiilirullu,    s.    m.    èmbro-Uo.    ,L'mouillé.)    Em- 
brouill  ineiil,  irouble,  conlusion,  desordre,  em- 
barras, imbro-lio,  mélange  eonlus.  |  lîrouillerie, 
désunion,    mésintelligeme  survenue  cnlrc    per- 
sonnes (jui  étaient  unies  aupara>anl. 
■CiiiUrolloii.  s.  m.  V.  Embrollador. 
Kiiiliromailo,  u.  part.  pas.  de  Hmbromar.    V.   ce 

verbe.  ||  S'emploie    adjecliv. 
Knibi-oiiiMflor:  va.  s.  et  adj.  ém />cc»»/ia(/o/-.  Celui 
OU  celle  qui  met  le  Irouble,  le  desordre.  ||  Knjô- 
leur.  celui  ou  celle  qui  caresse,  qui  trompe,  (jui 
attire  par  de  beaux  discours,  par  la  natleric. 
Eiitl>rof|iielaflo,  a.  part.  pas.  de  embroquelarse- 

V. ce  \erbe. 
Kuiltro(|iielai-.te,  v.  pron.  V.  Abro<¡nelarse. 
Eiiibro(|iivt»r,  v.  a.   èmbrotiétnr.   Hroi.bcler;  as- 
sujettir avec  de  petites  brocbes  debois,  Icspaltes 
des  oiseaux  qu'on  veut  rôtir. 
Eiiibrwüqailaflo.  n.  part.  pas.  de  l'hubrosquilar. . 
Mettre  le  bétail  dans  l'élable.  On  l'emploie  dans 
la  province  d'Ara{<oii. 
Embrujado,  a.  part.  pas.  de  Embrujar.  V.    ¡h- 

chii.ado. 
F.iiibriijnr,  V.  a.  V.  Hechizar. 
Kinbi-iil<M'ei',  v.  a.  èHii/roHic/.t'cr.  Abrutir,  bebè- 

ter,  rendre  stupide. 
Embi-iitccido,u.  |iart.  pas.de  /i"/H¿»ri(íecer.  Abru- 
ti, c. 
Eiiibiiclutdo,  s.  m.  emboulcha-do.  l'anse  de  porc 

farcie  avec  la  cbair  de  l'animal  même. 
Embiicbado,  a.  part.  pas.  de  Embuchai.    V.    ce 

verbe. 
Eiitbiiclear,  v.   a.  èmbouchar.   Farcir,  remplir  de 
farce.  ||  Nourrir     un   oiseau    à   la    brocbetle.  || 
Maii^'er  fîoulument,  avalersans  mâcher,  ne  faire 
que  tordre  et  avaler. 
Knibnriad»,  «,.  part,  pas.de   Embuciar,  V.  Ein 

ouchado. 
Knibiieiar,  v.  a.  inus.  V.  Embuchar. 
Kiiibiidado.  n.  part.  pas.  ác  Embudar,  Enton- 
ne, e. 

Embudadoi-,  s.  m-  èmboudador.  Celui  qui  en- 
toure,  qui  verse  avec  l'enionnoir  dans  un  ton- 
neau . 

Kmbiidar,  v.  a.  èm6o«(iar.  Entonner  verser,  un  li- 
quide dans  un  tonneau  à  l'aide  d'un    entonnoir. 
I  Fig.  1  romper,  intriguer,  user  de  fourberie.  Il 


Nener    l"aire  une  balliie,  en  enfcrmanl   le    jiibier 
d.ins  une  li>:iie  en  forme  d'eiilonnoir. 

i:iiihiidi<«la,  >.  m.  i;iitbituttis-la.  Trompeur,  foui- 
be,  fripon  ;  celui  que  inlrij^ue,  qui  use  de  four- 
berie. 

l'.nibiidito,  s.  m.  ilim.  ¿c  Embudo,  l'elil  eiilv)n - 
noir. 

Eaibiido.  s.  lu.  vtiiboit-il').  Ijitonnoir;  instrument 
ave(  leiiucl  on  enlonne  un  liquide  dans  un  tuii- 
neau,  dan>  un  \asc.  |  l-Hurberie  .  arlilice,  ruse. 
IrompeMc  coupable.  |  \'cr  cl  cielo  ]i<¡r  etiibiido, 
voir  le  ciel  p.ir  un  enloniioir ,  être  dans  un  en- 
droit ressii  it"  cl  obscur. 

Eiiibiiretadi»  ,  »,  aJj.  lUH'â.  cmboufé(a-do.  (]a- 
clie  SDjs  une  table. 

Eiiib(iii»iila,  s.  m.  cmbuun-ijonla.  Mylli,  afi. 
Kmbuiimila;  prêtre  tlii  Conj:o. 

B:iiibi:i-i-ladi> .  u  par.  pas.  de  Emburriar.  V. 
Emiiu  ¡tt'hi. 

■  '..iibiiiilai-,  \.a.  \.  Em]>ujar. 

ICiiiJiiirrioii.  s.  m.  ^  .  V.mpujon. 

■Ciiih:irriijado ,  a.  part,  pas,  de  Emlinrrujar . 
F.ntassé,  e. 

ICiitJttiri'iijai' ,  V.  a.  émbuurrou'j-har.  l'^nta.sser; 
amonceler  sans  ordre. 

EiiihiiNie,  s.  m.  embuas- lé.  IVlenlerie;  mcnsonj;c 
a! tilieieiix.  Il  s.  m.  pi.  Embustes,  jo\au\,  bi- 
joux de  femme. 

Eiii3»(iN(cado,  du.  part.  pas.  de  Embustear.  V. 
ce  verbe. 

EnibuMtcui',  V.  n.  émbonstéar.  Iser  souvent  de 
menteries,  de  mensonges,  tromper  souvent,  fa- 
briquer des  mensonges. 

Eiiibu*«(erHzo  ,  augm.  de  Embustero.  Grand 
Menteur. 

EanbuMtci'ia,  s.  f.  é'nbuustén-a.  Fouberie;  trom- 
perie ccuipable. 

ICiiiba.stero,  «,  s.  cmbouslé-ro.  Menteur,  fourbe, 
imposteur,  bypocrite;  celui  qui  dit  des  menson- 
ges, qui  fait  des  faux  rapports,  ijui  a  de  1  h  po- 
crisie. 

i':iibii.<«ter»ii,  a.  adj.  augm.  de  Embustero.  Grand 
menteur. 

Eaibii.stci-tii-l»,  la.  adj.  dim.  de  Embustero,  l'e 
til  menteur. 

Embustido,  a.  [tart.  pas.  de  E.mbustir.  inus.  N  . 
Embi^leado. 

Eiisbiifülidor,  S.  m.  V.  V.mbustero.  E.stafa. 

EiiibiiNtii*,  V.  a.  inus.  V.  Embustear.  V-stafar. 

EMibiitidei-a,  s.  f.  èmboutidé-ra.  Oulil  de  chau- 
dronnier, sorte  d'enclume  ronde. 

Eiiibiitidn,  a.  part.  pas.  de  Embutir.  V.  ce  verbe. 

Embutido,  S  m.  èmbouti-do,  Techn.  Marquete- 
rie; ouvrage  de  bois  de  diverses  couleurs  appli- 
qué par  feuilles  minces  sur  la  menuiserie,  de 
manière  à  former  des  compartiments.  Il  Marque- 
terie;  se  dit  égali-menl  des  ouviages  de  ce  gen- 
re, ou  au  lieu  de  bois  on  emploie  des  métaux.  || 
Sorte  de  lalTelas  (luOn  faisait  anciennement. 

Embutir.  V.  a.  emboutir.  Mettre,  presser  une 
chose  dans  une  autre.  ||  Travailler  eu  marquete- 
rie. Il  Plaquer;  appliquer  nue  chose  plate,  '|  Fam. 
Manger  goulûment,  avec  excès.  ||  Fig.  iuus.  Mê- 
ler, entasser  sans  ordre.  |1  inus.  V.  Imbuir,  ins- 
truir. 

Eme,  s.  f.  è-mt.  Nom  de  la  treizième  lettre  de 
Talphabel  espagnol, 

Euielga.  s.  f.  èinél-  ¡ja.  Agr.  linrue;  sillon  corn- 


EME 


—  255  — 


EME 


posé  (le   plijsiours  mies  do  Ierre  relevóos  par  la 
rhiirrue- 

Kmeiiadia,  s,  f.  i)ména-dia.  Enlom.  líméiíadie; 
¡,'enre  de  coléoptères,  haéroinéres,  qui  a  pour 
ivpe  l'éméiíadiobimaculec;  inserte  (lui  se  trou- 
pe dans  lo  midi  de  la  Franco  el  dont  h  larve  vil 
et  se  métamorphose  dans  la  racine  de  l'éryngion 
champêtre. 

KiiieniiKiiKO,  S.  m.  èffié/11.70  (jo.  Medec.  Einme- 
nagoguo;  qui  agit  sur  le  llux  menstruel,  qui  fa- 
vorise l'écoulement  ilesmentruel. 

FiiiciioKOKraria,  S.  f.  vménoíjoíjraf'i-a.  Didact. 
Kminéiiofiographie:  traité  sur  les  médicaments 
emménagogues. 

RuicnasoKráílco.  II.  adj.  eménagoqra-fvo.  I)i- 
dacl.  Kmméiiagograpliique  ;  (lui  a  rapi.ort  à 
l'emménagograpliie. 

Eiiictingósraro  ,  S.  m.  i'rninngo-ijra-fü.  Didact. 
Rmménagographe;  celui  (jui  écrit  sur  l'omnie  - 
nagograpliie. 

F.iiienrsoioslu,  S.  m.  èmévaf)olog-hia.  Rlédec. 
Kminénagologio;  dissertation,  traité  sur  les  re- 
medes cmménagogues. 

Kiiioiiayolósico,  n.  adj.  eini^na¡iolo(f-hlk<i.  Di - 
dacl.  Kmménagologiqiie:  qui  a  rapport  à  l'em- 
ménagologie. 

lOiiiennlúKla,  S.  f.  èménalog-fiia.  Méd.  Kmniéna- 
logie;  traité  sur  les  phénomènes,  les  [  ériodes  ou 
les  dérangements  des  menstrues. 

Riii(>naiilo,  s.  m.  èinénan-t<>.  Bot.  Emménanlhci 
genre  d'hydrophyllacées  renfermant  des  plantes 
herbacées,  dressées,  ramiliécs  qui  habitent  la 
Califormie. 

■■:iueiidn,  s    f.  inus    \ .linmienJn. 

Knieiidüble,  adj.  èméndu-hlé.  Corrigible  ;  qui 
peut  être  ccurigé. 

Kiiiendaciou ,  s.  f.  èmt'fii/aziort.  Correction;  ac- 
tion de  corriger.  (1  .VmenJemenl  réforme  chan- 
gement enuyeux. 

RiiiciidadAineiite  ,  adv.  inus.  èméndadamén-té. 
Correctement,  exactement,  soigneusement;  avec 
soin,  avec  correction. 

Eiiicudado,  «la.  part.  pas.  de  Emeudnr.  V.  En- 
mendó do. 

KCnieiidador,  S.  m.  inus.  érnéndadnr.  llorrocleur; 
celui  qui  corrige. 

Kiucndadiira,  s.  f.  inus.  V.  V.nmiendc. 

Kniendainioiito,  S.  m.  inus.  V.  Kn?»JÍeíu/«.  Cor- 
ri'crinn . 

Kmcndar,  v.  a.  inus.  V.  Eiimendar. 

l'.mciitatlo,  a.  part.  pas.  do  E)ne»ii(ir.  V.  Mcn- 
taili). 

Kinoiitar.  v,  a.  inus.  V.  Menlar. 

Kiiiouri-i/.a,  S.  f.  htivorri-m.  Bot.  Emméorrhize; 
genre  de  plantes  rubiacéos,  formé  par  un  arbri- 
seau  voUibile  du  Brésil. 

Kiiirrj^eiicln,  s.  f.  ¿'»u'r(7-/ii'H-/ia.  Ociirrence;  évé- 
nement fortuit  qui  oiérive  d'un    autre  incident. 

Knicrxento  ,  adj.  étnérg-Uén-tè.  iMiys.  Emer- 
gent; qui  sort  d'un  milieu  après  l'avoir  traver- 
sé. I  Miner.  Emergent  ;  se  dit  d'un  cristal  com- 
posé do  six  prismes  rhomboïdes  ,  dont  cinq  ton- 
dent à  produire  un  prisme  unique  .  et  le  sixième 
semble  sortir  de  cet  assemblage  en  faissant  dos 
angles  rentranls  avec  les  deux  prismes  adja- 
cents. ||  Qui  procède,  qui  dérive,  qui  provient , 
qui  naît,  (pii  survient.  |  .Ijir)  cwei  i/enfc  ;  an 
émergent:   niinéo  que  I'îui    cumple  ilcpnis  une 


époque    donnée    jusqu'à    une    pareille    èpoinip 
tloiize  mois  après. 
I':iit4M-;;ir .    V.  n.   emi-nj-hir.  Emerger;    sortir   en 
montanl  :  sortir  d'où  l'on  était  plongé,  s'élever. 
Kntórito,  s.  m.  ùrnè-riti).  Eméritat  ;  (  bi-z  les  Hu- 
mains ,  rètom|ieiisc   accordée  à  un  soldat   aprc^ 
plusieurs  années  de  service.  |  Eméritat  ;  qualKi- 
catidii  des  professeurs  et  des  docteurs   donl  les 
services  ont  atteint  un  nombre  d'années  ihées 
jiar  les  universités. 
F.iiièrito  .   ift.  adj.  èmè-ri/o.   Einérilo  ;    se  dit  de 
celui  (pli  ayant  exercé  un   emplni    pendant    un 
certain  temps,  le  quille  pour  jouir  de  la  réeoin- 
pense  de   ses   mérilcs.   En    parlanl   des  soldais 
Komaiiis,  qui  a  bien  rempli  le  temps  de  son  ser- 
vice. 
KiiiiM-o  ,  s.    m.  è/nè-ro.   Bot.  Emère  ;  arbrisseau 
naturel  aux  prairies  meridionales  de  l'Europe  et 
cultivé  dans  les  jardins  d'agrément.  ||  Bot,  Eme- 
rus;  séiic  bâtard. 
KiiK-rxinn ,  s:    f.    emersión.  Aslron.    Emersión; 
réapparition  d'un  a^tre  qui  vient  d'être  eclipse- 
Il  Minuto  de  emersión  :  minute  ou  scrupule  d-é- 
mersion;  arc  que  le  centre  de  la  lune  décrit  de- 
puis l'instant  où  elle  commence  à  surtir  de  l'om- 
bre de  la  terre  jusqu'à  la  fin  de  léclipse.  ||  Pliys. 
Emersión;  réapparition  d'un  solide  qui  remonte 
à  la  surface  d'un  lluide  plus  pesant  que  lui  ,  i-i 
dans  lequel  il  a  été  jeté  ou  plongé. 
BOiiié.sido  ,  dit.  adj.  eniè-ssido.  Entom.  Einéside; 

qui  ressemble  à  un  émèse. 
iCiiiéMido!».  s.  m.  pi.  èmè-ssidoss.  Emésides  ;  fa- 
mille d-liémiptères  qui  a  pour  type  le  genge  émèse. 
B-:]nc!><a,  s.  m.  éuù'ssn.  Entom.  Emèse;  genre  d'hé- 
miptères comprenant    des   insectes   qui  se  tra?- 
neiit    lentement  sur  leurs  lon¡:ues  pattes   comme 
sur  des  échasses  et  (lui  habitent  les  régions  me- 
ridionales. 
KiiicNod'.-mo,    s.  m.  ètni-ssodè-nw,  Enloin.  Eme 
sodème;    genre   d'hémiptères   ayant  piuir  type 
l'émésodème  domestique,  inserte  d'un  brun  jaii  - 
nàlre  qui  se  trouve  communément   en   Italie  i| 
en  Espagne. 
Kmeticidad  .  S.  f.   èuièli/idadd .  Didact.  Emétici- 
té;  propriété,  vertu  d'un  médicament   qui  pro- 
duit le  vomissement. 
icmétioo,  s.  m.  èinè-dko.  Pharm.  Emélique;  sel 
blanc  .  cristallisant    en   ocloèdres  Iransparents. 
ilorescent ,  décomposable  à  la  chaleur,  inodore, 
d'une    saveur  métallique,   soluble  dans  l'eau. 
l'^inétiro,  en.  adj.  ènK-liho.  C.him-  Emétique;  se 
dit  du  sel  dont  l'éméliciue  fait  la  base.  ||  Eméti- 
que; vomitif  violent  ;  dans  ce  sens  on  l'emploie 
ordinairement  comme  sul^laiilif. 
i:iiiotiiia  ,  s.  f.  hnèli-iid.  t'.liim.  Emétine;  alcali 
végétal;  subslance  blaiiclie  |)nhérulonte.  inallé- 
rableàl'air.  peusidublo  dans  l'cau  froide.  Ires- 
fiisible,  et  (omposéc  de  carbone,  d'azote,  d'hy- 
drogène et  d'oxygène. 
Kniftizar  ,  v.  a.  èmèlizar.  Pharni.  Emeliser  ;  mê- 
ler de  l-émélique  dans   quelque  boisson. 
■'.■iicto-calùi  tir»  ,    ra.    adj    èmcto-l<nlar-tili.'. 
Med.   Eiiièlo  calhartiquo;    se   dit  des   médicn- 
menls  formes  par  l'association  des  émétiques  et 
des  purgatifs. 
iCiiictoKi-iiria,  s.  f.  ('Hic'fo/rfi/i-ii.  Didact.  Emet  »- 

graphie;  traité  sur  les  vmnitifs. 
i:itie(o|{rál!ro  .  ra.  ndj.    éméloiira-fihtK    Didact 


KM! 


—  256 


EMO 


Kin('lo;^rapí»iíJuc;  (niiarnppDrt  ;i  rt'-iuoto(;r.i|)lii(>. 

lOiiiotúsrnro,  s.  m.  i-tni'lo-iirafii.  Diiliul.  Ijiu-lo- 
}íiíii>Im';  ci'liii  (|iii  (•<ril  sur  li's  vciinil  if-;. 

r.iii('tKl»u;iA,  s.  r.  i-in''li>lnij-Uin.  Didiict.  KintUo- 
lo^'io  ;  Iraiir  (les  voinis-iiîinciils  cl  <l('s  voinitits. 

■':in<'(ol<>KÍ**o<  en.  adj.  ('•ni'tolnn-hi'.ii.  niilact. 
Kii>i'ioli);,'ii]U(';  ijui  a  rapport  à  l'cini'lologic. 

ICiiilcráiit':»,  s.  f.  Mcili'c.  V.  Ja<¡u"ca. 

r.iiiifloaH,  s.  f.  |il.  V.  limiilns. 

lOiiiiiiMt.tlti.  a.lj.  ('/íM-í/.'o.  Krpél.  lîmyiJi';  qui  re*- 
sonil)lt'  il  une  cinydii. 

r.iiiiiIcH,  s.  m.  \t\.éini(léss.  Krpét.  F.midccs;  famil- 
le (11'  rcpiilcs  c'hélonieiis,  ayant  pour  type  le  gpn- 
rc   cm  y  (le. 

Kiiiitlio,  s.  m.  émi-dii).  1ns.  .Kmidius;  gfnro  de 
cnléopt^rci^  st«r»rt\os  ,  ayant  li-  pitrtdtîs  a:iri()U's 
(M  pour  type  l'cacnémidii  j^'canl  de  Mannerlieim. 

F.in1dl.<«,  s.  m.  nni-diss.  lùpél.  Kmyde;  genre  de 
l'ordre  et  de  li  famille  des  cliidomens,  (jui  ren- 
ferme des  tortues  d'eau  douée. 

KmIdi.M.  adj.  ¿ini-diss.  Krpét.  Kmyde,  ¿^■mydincou 
(■ünydoine,  V.  Em'xlen. 

roinlfliiio,  iiM.  adj.  V.  liinidis. 

lOiiiIdnldo.  dit.  adj.  V.  Emidis. 

■•:iiii('iida .  s.f.  ii\us.  èmiên-da.  Réparation  cl  pai- 
ement, en  peine  du  dom  nage   fait;   amende.  [| 
Inus.  V.  liitinienda.  ||  l'oncr  cniniemla.  V.  Cor- 
trrjir.  \\  Tomar  enmienda.  V.  Castigar. 

Kiiiiiloiidu.  s.  m.  inus.  ¿nmién-da.  Chevalier  de 
l'ordre  de  saint-.Iacques,  (jui  remplaçait  quel- 
qu'un des  treize  députes,  qu'on  appelle,  trece, 
pendant  son  absence.  V.  Trece. 

RmtciitP,  s.  f.  inus  ènmièn-tè.  Souvenir;  mémoi- 
re, avis,  observation  sur  une  chose  passée. 

Kinismcion,  s.  f.  ômi./raz.iOH.  Emigration;  acti- 
on de  quitter  son  pays  pour  aller  s'établir  dans 
un  autre.  |  Kmigration;  état  des  personnes  émi- 
grées.  Il  Emigration  ;  réunion  de  personnes  qui 
vivent  émigrées,  s'entend  particulièrement  de 
l'émigration  qui  eut  lieu  en  France  à  lasuitc  des 
changements  qui  s'opérèrent  dans  le  gouverne- 
ment de  l'Etat ,  en  1789.  Il  Ornith.  Emigration; 
passage  annuel  et  régulier  des  oiseaux  d'une 
contrée  dans  une  autre. 

Kinisrado,  da.  part.  pas.  de  Emigrar,  et  adj. 
Emigré  ,  e. 

Kniigrado.  S.  m.  et  adj.  emigrado.  Emigié  ¡celui 
qui  a  abandonné  son  pays  pour  aller  s'établir 
dans  un  autre,  ¡i  Emigrant;  nom  qu-on  donne  à 
ccuv  qui  quittent  leur  pays  par  opposition  au 
nouveau  gouvernement. 

Kitligrar  ,  V.  n.  Emigrar.  Emigrer;  quitter  son 
pays  pour  aller  s'établir  dans  un  autre.  |  Emi- 
grer; passer  dun  endroit  à  un  autre. 

Knillin,  s.  î.èmi-lia.  Bol.  Emilie;  geoie  décom- 
posées, renfermant  desplantes  annuelles  et  ra- 
meuses répandues  dans  l  Indeorientale,  à  fleurs 
d'un  jaune safrané ou cltrin,  ou  pourpre,  j  Hist. 
rom.  Emilia;  loi  du  deuxième  consulat  d'.Emi- 
lius,  l'an  392  delà  république.  Elle  enjoignait 
au  plus  ancien  préleur  de  ficher  chaque  année, 
aux  ides  de  septembre,  un  clou  au  Capilole,  po- 
urdétourner  les  calamités  et  arrêter  la  peste. 

Eminu,  s.  f.  inus.  èmt-na.  Sorte  de  tribut. 

Kniiaoncia.  S.  f.e»fíiip»i.:ía.  Topogr.  Eminence; 
élévation  de  terrain  au-dessus  du  niveau  du  sol.  ; 
I  Anat.Eminence;  saillie  que  présentent nosor-  | 
.ganes  soit  dansl-état  de  santé,  soii  dans  l'état  ' 


de  maladie,  ||Fig,  Eminencet  grande  supériorité 
soit  deearactère.soitd'intelligince.  ||  Ilist.Emi- 
iience;  titre  de  dignile  que  Ion  donna,  a  partir 
du  Vil  MÎcile.  au\  évèqiies  et  ensuite  aiu  cardi- 
naux e\rlu->i\ cillent.  On  donne  aussi  ce  litre  au 
grand  maître  de  Malte.  ||  .\dv.  l'hilos.  Con  emi 
nrnria;  virliicHcniciit  .  |)otenticllemeiit . 
Kiiiliiriiclal.  adj.  l'miiiciizial.  l'hilos.  Se  dit  de  lu 
cause  (|ui  produit  un  elVel  qu'elle  ne  contient 
(|iréininenimciit. 

■•:iiiiii ('1101111111011(0 ,  ado.  inus.  èminèmialmèn'tè. 
lùniiicmmciil  ;  cx'ellemmcnt  ,  par  excellence. 

ICiiiiiioiite  ,  adj.  cmini'H-li ■  Ijuiiient  ;  haut  .élevé. 
I  Fig.  Finiiieiit  ;  qui  aun  pliisgraml  mérite, qui 
est  supérieur.  |1  E  minent  ;  excellent ,  qui  excelle. 
»|ui  surpasse  les  autres. 

l-ïiiiiiit'iitoiiiditc-,  ado.  èmiiièntèmt;n-ti\  Emine- 
mment; par  excellence,  au  plus  haut  point,  au 
.souverain  degré.  |1  l'hilos.  scol.  Eminemment; 
virtuelle  ment,  potenliellemeiil. 

KiiiliiriitiNinia,  ma.  adj.  sup.  de  Eminente.  \\ 
Eminentissime:  qai  esitrès  éminenl,  titre  qu'on 
donne  aux  cardinaux  de  l'Eglise  de  Rome  ,  cl  au 
grand-maître  de  l'ordre  de  iMaltc. 

Riiilr,  s.  m.  iimir.  Emir;  titre  honorifique  donné 
aujourd'hui  en  Turquie  aux  descendants  de  Ma - 
home  t.  ¡1  Emir;  se  dit  ,dans  les  pays  de  la  langue 
arabe,  de  toute  personne  revêtue  d'une  autorité 
quelconque. 

Kiiii.iiari» ,  s.  m.èmissa-rio.  Emissaire  ;  agent  que 
l'on  envoie  secrètement  pour  sonder  les  senti- 
ments elles  desseinsd-autrui.  etc.  ||  Vanne  ,  bon- 
de ;  ouverture  pour  faire  sortii"  l'eau  d'un  étang, 
d'un  lac  ,  etc. 

KmiMioii,  s.  f.  inus.  émission.  Emission  ;  l'action 
de  pousser,  de  jeter  dehors.  \  Phys.  Emission; 
action  par  laquelle  un  corps  fait  sortir  hors  de  lui 
des  atomes  provenant  de  sa  propre  nature  ,  ou  de 
quelque  autre  substance  qui  lui  est  unie.  |  Mé- 
dec.  et  physiol.  Emission;  action  par  laquelle  un 
liquide  est  poussé  hors  du  corps.  Il  Philos.  Emis- 
sion; terme  employé  par  Pythagore  et  ses  secta- 
leurs,  pour  exprimer  leurs  sentiments  sur  la  vi- 
sion. 

Emisivo ,  va.  adj.  èmissi-vo.  Phys.  Emissif;qui  a 
le  pouvoir,  la  faculté  d'émettre  du  calorique  ou 
de  la  lumière. 

Emi!4oia,  s.f. èmi-5ioia.Ichthyol.Einissole;  gen- 
re de  chondroplérygiens. 

Emitido,  da.  p.  pas.  de  Emitir,  et  adj.  Emis,  c. 

Emitir,  v.  a.  inus.  èmitir.  Emetlre,  jeter, lancer 
pousser  dehors. 

Emoción,  s.  f.  èmoiiov.  Emotion;  peine,  souci, 
chagrin,  inquiétude, tourment.  ||  Emotion  ;  mou- 
vement dans  les  humeurs,  trouble  excité  dans 
l'économie.  ||  Emotion,  ébranlement  dansl'ûmc. 
agitation  causée  par  quelque  passion.  |  Emotion, 
élonnement  des  esprits.  (|  Emotion  ;  se  dit  aussi 
du  tumulte  intérieur,  des  mouvements  sourds: 
qui  agitent  la  foule  cl  précèdent  lesémeules,les 
soulèvements  populaires. 

Emocionado,  dn.  part.  pass.  de  Emocionar,  et 
adj.  Emotionné,  e.;  qui  a  des  émotions. 

Emocionar,  v.  a.  emoi.ionar.  Emolionner;  cau- 
ser des  émotions. 

Emoliente,  adj.  èmoHèn-té.  Méd.  Emollient  ;  qui 
a  la  vertu  cl  la  propriété  de  ramollir  ou  de  ren- 
dre le  tissu  des  solides  moins  serré.  On  l'emploie 


r 


j 


EMP 


—  257  — 


EMP 


substanlivemenl.  I 

Kmolo,  s.  m.  émo-lo.  Philos.  Emole;    nom  d'un  , 
des  génies  qne  reconnaissaient  les  gnosliqnes  , 
basiiidiens.  ||  Emoi;  poisson  du  genre  polynt'me 
de  la  mer  du  Sud. 

Emolumentar,  v.  n.  èmoloumêntar.  Emolunien- 
ter;  cumuler  des  émoluments.  Par  extension; 
gagner,  faire  quelque  profit  dans  une  affaire 
quelconque- 

Emoliinieiitario,  rla.  èmoloumènta-rio.  Prat. 
Emolumenler,  qui  concerne  les  émoluments. 

Emolumento,  s.  m.  èmoloumèn'to.  Emolument; 
produit  d'une  charge  de  judicature,  le  revenu 
casuel  par  oposition  à  la  rétribution  fixe  qui 
constitue  le  véritable  traitement  payé  par  le  tré- 
sor Il  Emolument;  gain,  profil,  avantage. 

Emosa ,  S.  f.  èmo-ssa.  Bot.  Emosse  ;  la  bostère 
violacée  ,  arbrisseau  de  la  Guianc. 

Empacar,  V.  a.  empaliar.  Empaqueter;  mettre 
quelque  chose  en  paquet.  ¡1  Encaisser  ;  mettre 
en  caisse. 

Empacarse  ,  v.  pron.  èmpakar-sè.  Se  fâcher  ,  se 
mettre  en  colère,  s'irriter,  prendre  feu. 

Empacasa.  S.  m.  èmpa'.a-ssa.  Mam.  Empacassa; 
bufle  ou  bubale  du  Congo. 

Empachadamente,  adv.  mus.ûmpat-chadn men- 
te. Avec  difficulté,  avec  empêchement,  avec  em- 
barras. Il  Mar.  Avec  encombrement. 

Empachado,  da.  part.  pass.  de  Empachar,  et 
adj.  Empêché,  e;  embarrassé.  |  Embarrassé,  ti- 
mide. I  Mar.  Estar  empachado  un  navio  ;  se  dit 
d'un  navire  qui  est  cnconjbré ,  dans  lequel  on  ne 
peut  rien  charger  parce  qu'il  est  obstrué,  étroit. 

Empachador,  S.  m.  inus.  émpat  chador.  Celui 
qui  embarrasse,  qui  met  obstacle. 

Empacliiimicnto,  S.  m.  inus  V.  Empacho. 

KmpacUar,  \.  a.  èmpat-char.  Empêcher;  met- 
tre obstacle,  apporter  de  l'opposition.  |j  Sur- 
charger ,  fatiguer  l'estomac  ,  donner  une  indi- 
gestion. Il  11  n'est  ordinairement  usité  dans  celte 
acception  que  commo  verbe  pronominal.  ||  Dé- 
guiser; cacher.  Il  F"ig.  Embarrasser,  faire  honte, 
faire  rougir.  ]  Mar.  Encomiirer;  obstruer  la  cale 
et  jusqu'à  l'entrepont  d'un  navire 

Empacharise,  v.  pron.  èmpal-char-sè.  Ftg.  S'em- 
barrasser, rougir,  avoir  honte,  se  troubler. 

Empacho,  S.  m.  émpat-cho.  Timidité,  embarras, 
honte,  trouble.  ||  Embarras,  obstacle,  diltîcul- 
lé..  Il  Mar.  Encombrement;  action  d'encombrer, 
embarras  qui  provient  dos  marchandises  d'un 
gros  volume  et  exigeant  beaucop  d'epace  ,  telles 
que  les  balles  de  plume,  etc.  ||  Empacho  6  em- 
pachado  de  estómafjo;  indigestion;  coction  im- 
parfaite des  aliments.  ¡1  Prov.  La  carta  no  tiene 
empacho  ;  le  ¡lapier  souffre  tout. 

Empadronador,  s.  m.  empadronador.  Celui  qui 
fait  les  roles  d'impositions  ,  le  recensement  des 
contribuables. 

Empadronamiento  ,  S.  ro.  émpadronamién-to. 
Rôle  des  impositions,  recensement  des  contri- 
buables. I  V.  Padrón. 

Empadronar,  v,  &-émpadromar.  Recenser;  faire 
un  recensement,  enregistrer  les  contribuables, 
les  mettre  sur  les  rôles  des  impositions. 

Empadróname  ,  v.  pron.  empadronarse.  Se 
rendre  maître  ;  occuper  ,  s'emparer  d'une  chose. 

Empajamiento  ,  s.  m.  émpag-hamién-to.  Techn.  j 
Empnillement  ;  action  d'empailler  les  chaises,  de 
TOMO    V 


les  couvrir  de  pailles  tressées  »nr  lesquelles  .ju 
s'assied. 

Empajar ,  v.  a,  iimpa7-/iar.  Tech.  Empailler;  gar- 
nir les  chaises  de  paille.  Il  Empailler,  envelop- 
per des  ballots,  des  boîtes  ,  etc.  de  paille. 

Empalado,  da.  part.  pass.  defm/^a/ar.  et  adj. 
Empale  ,  e. 

Empaiag;ado,  da.  part.  pass.  de  Empalagar.  Be- 
goûté,  e.  Il  Rassasié  ,  c. 

Empalasaniiento,  S.  m.  émpalngamién-to.  Fig. 
Dégoût  ;  répugnance,  aversion  pour  les  aliments, 
I  Rassasiement,  dégoût  pour  le  manger. 

Empalagar,  v.  a.  émpalanar.  Dégoûter  ;  rassa- 
sier, causer  du  dégoût.  Il  Fig.  Ennuyer;  fati- 
guer, causer  de  l'ennui,  empûter. 

Cmpalagarsc,  v.  pron.  ém¡ialajar-$é.  Se  dégoû- 
ter, se  rassasier,  prendre  du  dégoût.  ||  Fig.  S'en- 
nuyer ;  éprouver  de  l'ennui. 

Empatare,  s.  m.  émpulag-hé.  Bol.  Epaillage; 
genre  de  la  famille  des  sinanlhérécs,  originaire, 
de  l'île  de  Madagascar. 

Empalago,  s.  m.  V.  Empalagamiento. 

empalaiïOso,sa.  ai\\ .  éw palufio-sso.  Qui  ennuie, 
qui  ra>sa?ie,  qui  dégoûte,  ||  Fig.  Ennuyant;  qui 
ennuie  par  sescajoleries.  Il  Fastidieux;  qui  cau- 
se du  dégoût  ;  de  l'ennui. 

Empalamiento,  s.  m.  émpalamién-to.  Empale- 
ment; action  ¿empaler,  genre  de  supplice  en 
usage  chez  les  turcs. 

Empalar,  V.  a.  (íí?i/)a/ar.  Empaler  ;  ficher  un 
peu  aigu  dans  le  fondement  d'un  homme  ,  et  le 
faire  sortir  par-dessous  l'aisselle. 

Kmpaltada  ,  s.  f.  émpalia-da.  Tenture  de  tapis- 
serie. 

Empaliar,  v.  a.  empaliar.  Tendre,  tapisser  une 
Eglise,  un  cloître,  etc.  ||  Inus.  V.  PaUr. 

Empalizada,  S.  f.  inus.  empaliia-da.  Art.  milil 
Palissade;  clôture  de  pieux.  V.  Estacada. 

Empalmadura  ,  S.  f.  émjialmadou-ra.  .\ssem- 
bliige;  jonction  de  deux  pièces  de  bois,  ou  de  quel- 
que aulre  chose  parleurs  extrémités. 

Empalmar,  v.  a.  empalmar.  Embrancher,  join- 
dre, réunir,  lier  enssemble  ,  comme  une  bran- 
che se  lie  au  tronc.  ||  Mettre  les  rais  au  moyen 
d'une  roue,  les  emboîter.  ||  Assembler,  monter; 
joindre  par  leurs  extrémités  deux  pié-ces  de 
bois  bout  à  bout,  etc. 

EmpalmarHc,  v.  pron.  ¿m;}a/mai-«?.  S'embran- 
cher; être  embranché,  former  embranchemeiil. 

Empaloniar  ,  v  a.  empalomar.  .Mar.  Garnir  les 
voiles  des  ralingues. 

Empalletado  ,  s.  m.  émpalléta-do.  Ma.  Bas- 
thingue;  nom  donné  aux  bandes  d  ototTe  ou  de 
toille  matelassée  qu'on  tond  au  tour  du  plat- 
bord  des  vaisseaux  pour  ser^ir  d'abri  aux  ma- 
telots qui  inanœuM'iit  sur  le  pont  pendant  le 
combat. 

Empanada,  S.  }.  èmpnna-da.  Sorte  de  pâté  fait 
avec  de  la  viande  recouverte  de  pâte  de  pain  et 
qu'on  mel  dans  le  four.  ||  Fig.  L'action  de  cacher 
frauduleusement  une  affaire  ou  do  la  brouiller. 
\\  I/arer  una  empanadax  cacher  quelque  cir- 
constance d'une  afl'aire  pour  en  faciliter  le  suc- 
cès. 

EnipAundllla  ,  S.  f.  dim.  dc  Empanada.  \  Petit 
pilte;  tartelette.  ||  Siège,  strapontin  de  carrosse. 

Empanado  ,  da.  part.  pass.  de  empanar.  ||  Fig. 
Se   dil   dune  chambre  noire  qui  n'est  érlairût 

17 


EMP 


—  2S8  — 


OIP 


t|ue  |)8i  les  pièces  voisines. 

Empniiar  ,  v.  a.  dmpannr.  Couvrir  de  pAle  ,  mel- 
Irc  en  pûto.  ||  Ajerie.  Empanar  las  tierrast  vm- 
bl'ivcr  dis  terres;  les  ensenieiirer  en  blé. 
Kiiipaiiamc  .  v.  pron.  èm])nnar-sè.  S'emblaver; 
élre  emblavé  .  el  ensemencé.  ||  Empanarse  los 
seinhrailos  de  trigo ,  etc.;  s'eloulVer  ;  en  pariant 
des  blés  trop  épais  ,  cic. 
E:iit|>»ni!a ,    s.   f.   ¿mpan-<la.    Mylh.    F.  m  panda: 
dées-c   protectrice  (les  villages,   chez   les  Ro- 
inaiiis. 
Enipniulndo.   ila.   ndj.  el  part.pass.  ÚC  empan- 
dar.  Cijurbé  ,  c. 

linijiHiuSur ,  v-  n,  empandar.  Courber;  rendre 
courbe  une  diose  qui  élait  droite,  la  cambrer,  la 
loriirr.  lu  plier  par  le  milieu. 

■Cni|>ai](li1lni- ,  v.  o.  éiiipnndillnr.  Réunir  deux 
cartes  en  jüiiaiil  pour  faire  quelque  Iricberie.  (1 
l'am.  Enip<jrter  en  cachette;  dérober  adroite- 
ment. 

Kinpncit^iindo.  tin.  ndj.  et  part.  pass.  de  empan- 
tanar. Embnurbé,  e. 

Kmiiniilnnni*.  v.  0.  empantanar.  Embourber; 
mettre  dans  un  bourbier,  pionnier  dans  la  bourbe. 
li  Submerfrer  ;  remplir  un  terrain  d"ea>i.  en  fai- 
re un  marais.  ||  Fig.  Embarrasser;  arriler  le 
cours  d'une  affaire. 

■Oitipnntunarf^c,  v.  pron.  étnpnntariar~sé.  S'em- 
bourber .  se  mettre  dans  un  bourbier.  ||  Eig.  Se 
plonger  dans  le  vice  ,  dans  la  débauche ,  etc.  |1 
Fifi*  S'embarrasser  ;  so  mettre  dans  une  mau- 
vaise affaire,  d'une  réussite  problématique. 

Einipañado ,  da.  adj.  el  part.  pa^s.  de  empañar. 
Emmailloté  .  e.  il  Ferne;  qui  a  peu  décla!. 

B^mpafaadiira ,  s.  f.  émparjnadon-ra.  Maillot,  lan- 
pes .  couches  d'enfant.  ¡|  Ternissure  .•  l'action 
d'ôler  le  lustre  et  l-éclat  el  l'efTcl  de  cette  ac- 
tion. 

Empnñnr,  V.  8.  èmpatjnar.  Emmailloter;  envelop- 
per de  langes,  par  plusicuvs  couches  circulaires. 
IJ  Ternir.-  rendre  terne,  obscur,  ôter  l'éclat,  | 
Fig.  Ternir  ;  noircir  ,  SQuiller ,  dénigrer.  ||  Em- 
pañar el  aire  ó  la  luz  ,  obscurcir  le  ciel,  enve- 
lopper, couvrir  de  nuages. 

B-'.nipHñar.<;(>,  v.  pron.  émpagnar-sé.  Se  ternir; 
perdre  son  éclat,  son  lustre. 

B'^mpañicar,  V.  a.  émpngnU.ar.  ISlar.  Amaper;  em- 
pigner  avec  vigueur  une  voile  pour  la  serrer. 

Kinpapapado  ,  da.  adj.  et  par.  pass.  de  cmpar 
par.  Fssangé,  e.  |1  Imbibé,  e.  1|  Trempé,  e. 

r.iupndtira ,  s.  f.  émpapadou-ra.  Essange;  ac- 
tion d-essanger  le  linge. 

r:nipapaKaynree.  V.  pron.  èmpapa(jàiar-sé.  Se 
courber  en  forme  de  bec  de  perroquet. 

F.iiipapnr.  v.  a.  empapar.  Essangcr;  laver  le  lin- 
{^c  sale  avant  de  le  mettre  dans  le  cuvier  à  les- 
sive, le  frapper  avec  le  baloir.  ||  Imbiber  ,•  abreu- 
ver, tremper,  mouiller,  plonger  dans  un  liquide, 
foue  pénétrer  par  lui,  mitonner. 

K.itipaparsp  ,  v.  pron.  émpapar-sé.  S'essinger; 
être  essangé.  n  S-imbiber;  devenir  imbilé  d'eau 
'nu  de  quelque  autre  liquide.  !l  Fig.  S'adonner 
exclusivement  à  quelque  science  ,  être  exclusive- 
ment occupé  d'une  idée,  d'une  pensée  ,  etc.  || 
Ahitarse  .  empacharse. 

B^uipapelador,  s,  m.  empapelador.  Celui  qui  en- 
veloppe dans  du  papier. 

r.uipapetnr,  V.   n.  empapelar.  Envelopper  une 


chose  dans  un  papier.  |  Paperasser ,  écrivnsser; 
écrire  sans  (in. 
Kmpnpirotar ,  v.  a.  fani.  V.  Emperejilar. 
■■:iiipapnjar .   v.  a.  inus.  émpajioug-har.  Ciorgar 
iiuclqu'uii   de  nourriture  ,  le  faire  trop  manger. 
I  Inus.  Hemplir  en  poussant,  en  foulant. 
Rnipnqiic  .  s.  m;  empa-ké.  Empaijuetage  ;  action 

I      d'empaqueler. 

j  li:mpa<|iiotado  .  da.  adj.  et  part.  pass.  de  empa- 
(¡iiciar.  Empaqueté  ,  e. 
F.nipa«|iiotaiiil('ii(» .    S.   m.    hnpuVélamién-io . 
Empa(iuela;;e  ;  action  d'empaqueter. 

I  Fitipaqiictar,  v.  a.  ¿mpalétar.  Empaqueter;  mct- 

I      Ire  ([uelque  chose  en  paquet.  |',  Enfaisscler;  em- 

I      piiqueter,  mettre  en  faisseaux. 

;  F.mparn  ,  S.  f.  Jurispr.  V.  E  m  paramiento. 

I  SOnipurndo,  da.  part.  pass.  de  emparar.  Séqucs- 
tré,  e.  Il  Saisi  ,  e. 

,  lùmparitiMado .   da.  adj.  et  part.  pass.  de  empa- 

I      raisar.  Emparadisé.  e. 
Eiiiparal.xar  ,  V.  a.  emparaïssar.  Emparadisscr; 
mettre  on  paradis,  placer  dans  un  étal  de  dé- 
lices. 
B'^niparanicntado  ,  da.   part,   pass.de  empara- 
mentar. Orné ,  e.  ||  Paré,  e. 
Emparamentar,   v.   a.  emparamentar.  Orner; 

parer,  tendre,  enjoliver,  harnacher. 
Kmparaniciilo  ou  Kmpai-aniiento,  s.  m.  émpa- 
raiiiién-to.  Jurispr.   Séijucslre  ;  saisie,  action 
de  saisir,  de  séquestrer. 
■emparante  ,  part.  prés,  de  Emparar.  Qui  saisit. 

qui  séquestre. 
lOmparar ,   V.   a.  emparar.  Jurispr.   Sécueslrer; 
saisir,   mettre  en  séquestre.  V.  Embarcar  ,  «e- 
otestrar.  \\  Inu^-  V.  Emparar. 

EOiiiparcliar  .  V.  a.  émpartrliar.  Appliquer,  met- 
tre dos  emplâtres.  ]  Fig.  inus.  Cacher,  celer,  ne 
pas  faire  connaître  une  chose  ,  ne  pas  lai  don- 
ner de  publicité. 

.F.mparedndo  .  da.    part.   pass.  de  emparedar. 

Claquemuré,  e. 
■•^mpari'flado  ,  S.   m.  inus.  éniparf^íía-do.  Se  di- 
sait des  persones  laïques  pieuses  qui  vivaient  en 
communauté  dans  des  maisons  cloîtrées. 

Eniparodamiento,  S'  m.émparèdamiht-to.  L'ac- 
tion d'enfermer  entre  (luatre  murailles.  ||  Mai- 
son ou  vivaient  les  Emparedados.  V.  ce  mot.  ¡1 
Cloître;  en  parlant  d'un  monastère. 

Kmpart^dar  ,  V.  a.  emparedar.  Claquemurer; 
renfermer,  resserrer  dans  une  élroiie  prison. 

Eniparojador ,  S.  m.  émpar'g-hador.  Qui  appa- 
reille, (¡ui  assortit,  qui  égalise. 

E:ni]tart'jnd«ara  ,  S.  f.  èmparèg-hadou-ra.  L'ac- 
tion d'assortir  deux  choses,  de  les  égaliser  ,  de 
les  appareiller. 

Emparejamiento,  s.  m.  V.  Emparejadura. 

Emparejar,  v.  a.  èmparèg-har.  Appareiller;  as- 
sortir, égaliser,  unir.  ¡|  Imparager;  marier  quel- 
qu'un avec  une  personne  de  son  rang,  de  sa  con- 
dition. |]  Emparejar  la  puerta,  la  ventana  etc.: 
j)ousser  une  porte,  une  fenêtre,  etc.  |1  Tirar  em- 
parejando metales  ;  meltie  sur  un  canon  un 
point  de  mire  parallèle  à  l'àme  de  la  pièce. 

Emparejar,  v.  n.  èmpirèg-ltar.  Rattraper  quel- 
qu'un qui  allait  en  avant.  ||  Etre  égal,  assorti, 
apareillé. 

Emparejo,  s.  m.  inus.  èmparèg-lm.  Couple;  paire 
de  bceufs.  V.   Par  el  ¡innla. 


EMP 


250  — 


KMP 


emparentado,  da.  adj.  el  pnrl.  pass.  du  v.  em- 
parentar. Empareiilé,  e.  ||  Apparenté,  e.  H  Es- 
tar uno  bien  ó  mal  ¿mparentadu;  itrc  bien  ou 
mal  apparenté,  appartenir  à  une  famille  illustre 
ou  à  une  famille  de  basse  extraction. 

Emparentar  ,  V.  a.  emparentar.  Emparentor; 
être  ou  devenir  parent  de  quelqu'un;  donner  à 
quelqu'un  des  jtarenls  par  alliaiico.  ||  Apparen- 
ter; mettre  quelqu'un  dans  une  famille,  l'y  fai- 
re entrer  par  alliance.  ! 

Emparentar  ,  v.  n.  emparentar.  S'apparenter; 
s'allier,  contracter  une  alliance.  ] 

Emp«reiitar.«ie,  V.  pron.  èmparentar-sè.  S'em- 
parciiter;  être  emparenté.  ||  S'apparenter;  entrer  i 
dans  une  famille,  s'allier  à  quelqu'un.  j 

Emparo,  S.  m.  inus.  V.  Amparo,  defensa.  \ 

Emparrado,  s.  m.  emparra-do.  Treille;  berceau 
ou  couvert  fait  do  ceps   de  vigne  entrelaci-s  et  • 
soutenus  par  des  pièces  de  bois,  des  perches, 
ou  des  barreaux  de  fer  ;  se  dit  aussi  de  l'arma-  I 
ture,  de  la  charpente  qui  soutient  la  treille. 

Emparrar,  V.  a.  emparrar.  Faire,  foriner  des  ber-  î 
coaux,  des  treilles  de  vignes.  j 

Emparrillado,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  em- 
parrillar. Grillé,  e. 

EmparrlUanitfiito,  S.  m.  èmparrillamèn-to.  Gril- 
lement;  action  de  griller,  de  brûler. 

Emparrillar,  V.  8.  emparrillar.  Griller;  faire 
cuire  sur  le  gril. 

Emparvar,  V.  a.  emparrar.  Faire  des  airees,  join- 
dre des  gerbes  avant  de  les  battre  ,  et  le  grain 
après  l'avoir  battu. 

EmpaMma  ,  s.  m.  èmpas-ma.  Pharm.  Empasme; 
poudre  parfumée  qu'on  répand  sur  le  corps  pour 
en  absorber  la  sueur  et  en  chasser  la  mauvaise 
odeur. 

Empastado,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  empas- 
tar. Einpûté,  e. 

Empastador  ,  s.  m.  empastador.  Bon  coloriste; 
qui  a  un  beau  coloris.  ||  Se  dit  aussi  d'un  pui- 
ceau  dont  les  peintres  font  usag(;  pour  empâter. 

Empastar,  v.  a.  empastar.  Empâter;  remplir  de 
pâte.  Il  Feint.  Empastar  un  cuadro:  empâter 
un  tableau;  le  couvrir  de  couleur  épaisse. 

Empalóte,  S.  m.  èmpas-lè.  Peint.  Empâtement- 
opération  par  laquelle  on  couvre  et  Ion  charge 
plus  ou  moins  de  couleur  la  toile  d'un  tableau; 
coloris  vrai  et  brillant,  dans  un  tableau.  ||  Em- 
pâtement;  état  de  ce  qui  est  pâteux  ou  empâté, 

EmpaMtplado,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  em- 
pastelar. Empastelé,  e. 

Empawtdar,  V,  a.  empastelar.  Tei'nt.  Empasle- 
ler;  donner  le  bleu  aux  étoffes  par  le  moyen  du 
pastel. 

Empa*i(olar!4r,  V.  pron.  èmpastèlar-sè.  S'empas- 
teler;  être  empastelé. 

Empatadera  ,  s.  f.  émpatadè-ra.  Fam.  L'action 
de  suspendre  l'exécution  de  quelque  dessein, 
soit  â  cause  d'un  événement  inutlendu,  soit  par 
réilexion.  ||  Fam.  Opposition:  empêchement,  obs- 
tacle (lue  (iuclqu"un  met  à  (lueUpie  chose. 
Empatado,  da.  part.  pass.  du  v.  empatar.  Divi- 
sé, o;  partagé. 
Empatar,  v,  a.  empatar.  Egaliser,  pnrtager;  ren- 
dre égales  les  voix,  les  suffrages  dans  une  déli- 
bération. Il  Suspendre:  arrêter  une  résolution.  || 
Empatársela  a  a/^uno;  égaler  quelqu'un  dans 
une  action  éclatante  ou  r\iraordiiiaire  ;   rivali- 


ser avec  quelqu'un. 

Empate,  s.  m.  émpa-tè.  L'action  de  suspendre  U 
cours  d'une  affaire.  ||  l'ariage  ;  égnlité  de  voit, 
de  suffrages,  dans  une  délibération. 

EmpateriioNtrado,  da.  a<lj  et  pari  pass.  du  t. 
empaternostrar.  Empatcnôtré,  e. 

EmpateriioHlrnr,  v.  a.  éiupatèrnostrar.  Empa- 
leiiôticr;  tourriir  des  paleiiôiies. 

E:iipateriiiixtra[-se,  V.  pron.  èmpatèrnostrar-ié. 
S'empatenôlrer  ;  être  empateiiôtré. 

Eiiipatrociudo,  da.  adj.  et  part.  pa^s.  du  v.  em- 
patroitnr.  Elaloné,  e. 

Einpatroiiaeiitento  ,  s.  m.  èmpatronamièii-lo. 
Elaloonage  ou  étiilonnement  ;  action  d'étalon- 
ner des  poids  ou  des  mesures,  de  les  vériiier  sur 
l'élalon. 

Empatroiiar,  V.  a.  èmpatronar.  Etalonner;  im- 
primer certaine  marque  sur  un  poids,  sur  uno 
mesure,  pour  attester  qu'ils  sont  conformes  á 
l'étalon,  ou  qu'on  lesa  rectifiés  sur  s'élalon. 

Empatroiiar««o,  v.  pron.  éí/i^Jaíruíiar-se.  S'cta - 
lonner  ;  être  étalonné. 

Empatronizado  ,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v. 
e)npaironizarse.  Empalronné,  e- 

Empatronj/.arse,  v.proi\.  èmpa troniiar-sé. S' im- 
palronner  ;  se  rendre  maître  dans  une  rnai>oii, 
dans  une  affaire  ;  se  déclarer  le  patron  de  quel- 
que entreprise,  etc. 

Empave»4ada,  s.  f.  èmpai'éssa-da.  Mar.  Pavesa- 
de  ,  pavois;  toile  tendue  sur  un  vaisseau  jtour 
couvrir  les  mouvements.  ||  Mar.  Raslingue;  bas- 
tingage;  action  de  bastinguer;  espè^-e  de  parapet 
fait  avec  des  bastingues  et  établi  autour  du  na- 
vire de  guerre  ,  au-dessus  du  pont  supérieur, 
pour  mettre  les  combattants  â  l'abri. 

Empavesado,  da.  part.  pass.  du  V.  empavesar. 
Pavoisé,  e.  ||  Bastingué,  e. 

Empavesar,  V.  a.  émpnvèssar.  .Mar.  Pavoiser; 
couvrir,  garnir  un  vaisseau  de  pavois,  de  paviers 
un  jour  de  combat.  H  .Mar,  Pavoiser;  c'est  oiner 
parer  un  bâtiment  ,  étendre  ses  pavois  tout  au- 
tour ,  sur  les  bat;iyoles  des  hunes  el  aux  fion- 
tau\,  etc.  Il  Mar.  Baslingucr;  faire  un  bastinga- 
ge ,  établir  autour  du  plat-bord  d'un  na\iie  de. 
guerre  un  espèce  de  rempart  ou  parapet,  etc. 

Empavorecer,  V.  n.  inus.  èmpaioréièrr.  S'ef- 
frayer; S'épouvanter  avoir  peur,  se  frapper. 

acmpeeatado  ,  da.  adj.  èmpckata-do.  Brouillon; 
malveillant ,  qui  bouleverse  ,  qui  met  tout  sens 
dessus  dessous. 

Empecedero,  ra.  adj.  inus.  èwpùièdè-ro.  Nuisi- 
ble; dommageable  ,  qui  peul  nuire.  1  Qui  peut 
offenser. 
Empecedor  .  s.  m.  inus.  empèrèdor.  Offenseur; 
celui  qui  offense  ou  qui  a  ofîonsC.  |  Celui  qui 
nuit,  qui  cause  du  piéjuilicc. 
Empecer.  V.  a.  inus.  è^npi/.èrr.  Nuire;  porlor  pré- 
judice, causer  du  dommage,  faire  du  mal.  ||  Of- 
fenser :  blesser,  maltraiter  j  faire  une  offense, 
une  injure.  ,    •  . , 

E:itpecl9>le,  adj.  iiuis.  èmpéii-blè.  Préjudiciable; 

nuisible,  qui  peut  causer  du  tort. 
Empeelcnte,  part,  prés,  inus.  du  v.  empecer.  \ 
adj.  .Malfiiisont  ;  qui  cau<=e  du  dommage.  |  ad>. 
inus.  V.  Sn  empeciente.  IVo  obstante. 
Eitipeeimiento,  S.  m.  inus.  ¿mpéiimién-lo.  P  >m 

mage  ;  Icirl  ,  préjudice. 
Einpeehar;  v.    n.  (■||i/>e(-c/inr.  Empifhcr,    nul- 


EMP 


—  260  — 


EMP 


Ire  obstacle.  ||  Embarrasser,  empérhcr,  mettre 
de  l'embarras. 

Enipcdernccer«e ,  V.  pruii.  iiius.  V.  Empeder- 
nirse. 

Cini»eclernecldo  da.  part.  pass.  de  Empederne- 
cei  se. 

Eni|iedrrnidi«inio,  nia.  adj-  sup.  de  Eiupeder- 
11  ido. 

fcinpcdoriiido  ,  da.  part.  pnss.  de  Empedernir, 
cl  iidj.  liiiilurci  ,  e.  llFig.  Dur;  inflexible,  in- 
sensible. 

Enippdoriiido  ,  S.  m.  émpédérui-do,  Relig.  En- 
durci; celui  cbcz  qui  tout  sentiment  de  piétó 
s'est  éteint. 

Kiii|>edernlinioii(u .  P.  m.  émpédérnimién-to. 
iMg.  et  ri'li|jç.  endurcissement;  opiiiiûtrelé  d'une 
Ame  sans  piété,  sans  verlu.  I 

Emiiederiili* ,   v.  a.  empedernir.  Fif?.  lindurrir, 
rendre   insensible.  ||  Endurcir  ;   durcir,  rendre! 
tris-dur.  ||  Pétrifier  ,  chanclier  en  pierre.  | 

Emiiederiiirse ,   v.     pron.    émpédvrnir-sé.    Fig. 
S'endurcir.  »Hrc,  dopiiir  insensible  ,  impiloya-  ; 
ble  ,  dur,  inflexible,  cruel.  i 

Riiip<MliniU>iito  s.  m.  iiiu.  V.  Impedimento. 

lOinpcdir,  V.  a.  iiius.  V.  Impedir.  | 

Eiiipodôclca,  s.    f.  émpédo-!diJa.  Bot.  Empédo-  | 
clée  ;  genre  de  dillémacécs  ,  formé  pcmr  un  ar- 
brisseau brésilien  à  leuillcs  alternes  et  a  fleurs 
blanches.  ; 

Enipedócloo,  Icn.  ou  Enipcdocliano ,  un.  adj.  ' 
émpédo-kléo.  ¿ntpéddhlia-no.  ?hi\os.  Empédo- I 
cléen  ,  qui  appartient  a  Empédocic.  | 

Empedrado,  du.  part.  pass.  de  Empedrar  ,  et 
adj.  Enroché,  e.  I 

Empedrado,  s.  m.  émpèdra-do.  Pavé;  terrain, 
chemin,  chaussée,  espace  pavée.  |1  Empierre- 
ment. V.  Empedradura.  \ 

Empedrador,  s.  m.  empedrador.  Paveur;  celui 
dont  le  métier  est  de  paver  des  rues,  des  cbc. 
mins.  des  cours.  I 

Empedradura,  s.  f.  èmpèdrudou-ra.  Empierre-  ' 
ment  ;  action  d'empierrer,  résultat  de  cette  ac-  i 
tion.  I 

Empedramiento,  S.  m.  inus.   èmpèdramièn-to. 
Empierrement.    V.    Empedradura.  |  Enroche- 
ment; amas  de  pierres  que  l'on   forme  au  pied 
d'une  pile  ou  d'une  culée  de  pont,  d'une  jetée,  ; 
I  Pavement  ;  l'action  de  paver.  | 

Empedrar,  v.  a.  empedrar.  Empierrer;  garnir 
une  roule  de  pierres  pour  la  conserver,  l'alfer- 
mir.  |¡  Archit.  hydr.  Enrochcr;  faire  un  enro- 
chement. I  Paver;  couvrir  le  terrain,  le  sol  d'une 
rue,  d'une  cour,  etc.,  avec  de  la  pierre,  du 
grès,  etc.  |]  Fig-  Remplir  quelque  surface  d'cm-  i 
barras  et  d'inégalités.  ! 

Einpedrnr»ie,  v.  pion,  émpédrar-sL  S'empier- 
rer; cire  empierré,  être  garni  de  pierres.  |1 
S'enrochcr  :  être  enroché. 

Empo^n,  s.  f.  éinpé-qa.  Poix  ou  autre  substance 
préparée  pour  poisser. 

Euipegado  ,  da.  part.  pass.  de  Empeñar,  et  adj. 
Empi^'e  ,  e.  li  Poissé  ,e. 

Empe$:adui-a  s.  f.  émpéqadon-ra.  L'action  de 
poisser  ,  d'enduire  une  chose  de  poix. 

Empesar,  V.  a.  nnpêyar.  Poisser;  enduire,  frot- 
ter de  poix.  Il  Marquer  les  bêtes  à  laine  avec  de 
la  pou. 

Eoipesiiutar,   v.    8.  cmp^c/ouafar.  Marquer  les 


moulons  ,  leur  faire  une  marque  avec  de  la  poii. 

Empeine,  s.  m.  èmpèï-né.  Bas-ventre  ;  la  partie 
inférieure  du  ventre  enlre  les  aines.  |1  La  fleur 
du  loloiiriier.  1|  Dartre;  maladie  cutanée,  carac- 
tén>ee  |tar  des  petits  boutons  ou  des  pustules 
qui  causent  dc',  démangeaisons,  et  sont  réunis 
en  plaques  plus  nu  moins  larges,  communément 
arrondies,  sur  l«s(iiielles  se  forment  ensuite  des 
écailles,  des  croûtes  ou  des  ulcérations.  |  .\nal. 
Empeine  del  pié;  cou  de  pied  ;  la  partie  supé- 
rieure du  pied  qui  se  joint  à  la  jambe.  |  Techn. 
Empeigne  ;  le  cuir  ou  l'eiolVe  qui  forme  le  des- 
sus du  soulier  el  qui  couvre  le  cou  de  pied. 

EnipeinoMo,  Ma.  adj.  ém/>èirio-sso,  Dartreux;  qui 
est  de  la  nature  des  darires  ,  qui  a   des  dartres. 

Enistelar ,  v.  n.  inus.  empelar.  Se  couvrir  de 
polis. 

Empelechar,  V.  a.  èw/H'/é(-r/i«r.  Joindre  ;  unir 
les  marbres.  Ce  mol  est  employé  par  les  mar- 
briers. 

Eni)>etotado ,  da.  part.  pass.  de  empelotar ,  et 
adj.  Empelóle,  e. 

Empelotar,  v.  a.  empelotar.  Techn.  Empeloler; 
meUre  du  fil ,  des  tresses,  etc.  en  pelotes. 

Empelittaraie ,  v.  pron.  iimpèlnlar-se.  Se  querel- 
l!er,  se  disputer,  être  en  débat ,  en  durèrent,  se 
bruuiilcr. 

Empeiotlllado.  da.  adj.  èmpèlotilla-do.Empe- 
l"le;  qui  est  mis  en  pelóle». 

Emprlotttniiento  ,  s.  m.  èmpèlotamiiin-to.  Art. 
miiit.  Euipelolonncment;  évolution  pour  former 
le  peloton  d'inf-iiiterie. 

Empelti-e  ,  s.  m.  èmjièl-trè.  Hortic.  Empeau; 
grclVe  en  couronne.  H  Bot.  Esi>éce  d'olivier  qui 
n'a  que  deux  ou  trois  pieds  de  hauieur,  etc. 

Empella  .  S,  f.  éwpèi/i-a.  Empeigne  ;  le  dessus 
cl  les  côlùs  d'un  soulier,  ¡i  Inus.  V.   Pella. 

Empellada,  S.  f.  inus.  V.  Empellan. 

Emiielludo,  da.  part.  pass.  de  EJmpellar.  Pous- 
sé ,  e 

Empellar,  V.  a.  émpeillar.  Pousser  ;  faire  effort 
contre  quelqu'un  ou  quelque  chose  pour  l'ôter 
de  sa  place.  V.  Impeler. 

Empellejar  ,  v.  a.  émpeilléfi-har.  Couvrir  ;  dou- 
bler une  chose  avec  de  la  peau. 

Empeller,  v.  a.  émpeillerr.  Pouser.  V.  Empellar, 
empujar. 

Empeliicar.  V.  a.  inus.  (?mj)eí//í/íar.  Doubler  de 
peau  une  chose. 

Empellido,  da.  part.  pass.  de  empeller.  Pous- 
sé,  e . 

Empellón,  s.  m.  e»)/>ci7/on.  Heurt;  choc,  coup 
donne  en  heurtant  contre  quelque  chose.  ||  Adv. 
A  em¡¡eUones  ;    avec  violence,   injurieusemenl. 

EmpenartiacSo,  «in.  part.  pass.  de  Empenachar, 
el  adj.  Empanaché,  e.  |  Panaché;  qui  porte  un 
panache. 

Empenaetiar,  V.  a.  émpénal-char.  Empanacher; 
garnir  de  panaches  ou  d'un  i)anache. 

Cmpenaeharse,  v.  pron.  émpénat-char-sé.  S'em- 
paiüuher;  être  empanaché. 

riïaupennar ,  V.  a.  inus.  V.  Empeñar. 

Empenta,  s.  f.  inus.  émpén-(a.  Appui;  soutien. 
Il  Inus.  V.  Empuje  .  empellón. 

Empentado,  da.  part.  pass.  de  Empentar.  Pous- 
sé ,  e. 

Empentar,  v.  a.  empentar.  Pousser.  V.  Em- 
pujar. 


EMP 


—  261  — 


EMP 


empentón,  ».  na.  empentón.  Heurl.  choc.  V.  Em- 
pellón. 

Knipeñu,  s.  f.  inus.  émpé-gna.  Empeigne  du  sou- 
lier  li  Inus.  V,  Pella.  ' 

Empeñadamente,  adv .émpégnadamén-té.  obs- 
tinément,  avec  opiniâtreté.  ' 

Kmpeûudo,  da.  part.  pass.  de  Empeñar,  et  adj. 
Engagé  ,  e  ;  mis  en  gage.  ||  Gagé,  e;  rétribué.  ' 
Il  Obéré,  c;  endetté,  accablé  de  dettes,  ||  Af- | 
falé;  se  dit  d'un  vaisseau  poussé  trop  près  de  ; 
¡a  côlc ,  soit  par  les  vents ,  soit  par  les  courants,  | 
au  risque  de  ne  pouvoir  ensuite  se  relever.  | 
Malaisé;  endetté.  I 

Kmpeñamlento  ,   s.  m.    inus.  èmpégnamién-to. 
L'action  de  mettre  une  chose  en  gage  ,  le  ré-  ^ 
sultat  de  cette  action. 

Kmpcftap,  v.a.  èmp^ynar.  ILngager.meltre.  don- 
ner en  gage.  Il  Fig.  Empeñar  su  fé,  su  palabra, 
su  konor;  engager  sa  loi ,  sa  parole  ,  son  bon-  , 
neur,  donner  sa  foi,  etc.,  pour  assurance.  ||  1 
Engager  :  commencer  ,  provoquer,  n  Engager; 
lier,  unir.  H  Fig.  Embourber;  engager  dans  une 
mauvaise  alTaire  ,  de  manière  quSl  soit  difficile 
de  s'en  retirer.  \\  Fam.  Empêtrer;  engager,  com- 
promettre dans  une  manva.se  affaire.  ||  Obérer; 
endetter,  accabler  de  dettes,  n  Engager;  con- 
traindre ;  déterminer  ,  forcer  quelqu'un  à  faire 
quelque  chose,  n  Prendre  quelqu'un  comme  mé- 
diateur ,  intercesseur  dans  une  affaire.  j 

Empefiarixe ,  v.  pron.  èmpégnar-sé.  S'engager; 
S'endetter,  accumuler  ses  dette?,  u  S'empêtrer; 
être  empêtré.  \\  S'obérer;  s'endetter  ,  se  char- 
ger de  dettes.  iiV.  yárfeu'/nric.  n  S'opiniàtrer; 
S'obstiner  à  quelque  chose, à  vouloir  fermement. 
Il  Recommander;  s'intéresser  pour  quelqu'un, 
prier  de  lui  être  favorable.  ||  Braver  les  périls, 
les  obstacles,  etc.,  s'y  cxposercourageusement. 

Empeño,  s. m.  èmpé-gno.  Engagement;  action  de 
d'engager  quelque  chose;  l'effet  de  cette  action. 
Il  Jurisp.  Engagement;  généralement ,  tout  ac- 
te par  lequel  on  oblige  un  bien  envers  une  au- 
tre personne,  comme  à  titre  de  gage  ou  d'hypo- 
thèque, n  Gage,  action  d'engager  quelque  chose; 
ce  que  l'on  met  entre  les  mains  de  quelqu'un 
pour  sûreté  d'une  dette.  ||  Engagement;  action 
d'engager, de  s'engager,  de  recommander,  n  De- 
voir ;  obligation  que  l'honneur ,  la  lonscience; 
«u  quelque  autre  motif  nous  prescrivent.  \\  Dé- 
sir ardent  de  faire  ou  d'obtenir  quelque  chose, 
et  l'objet  même  de  ce  désir,  \\  Ardeur  à  conti- 
nuer dans  quelque  dessein,  u  Protecteur  ;  la  per- 
sonne <iui  recommande,  qui  prie  d'êlre  favorable 
à  queUiu'un.  ||  Dans  les  courses  de  taureaux,  de- 
voir impo^é  à  un  cavalier  de  mettre  pied  A  terre 
et  d'aller  à  la  rencontre  du  taureau,  l'epéeàla 
main,  toutes  les  fois  qu'il  laisse  tomber  son 
chapeau,  etc.  ji  Adv.  Con  empeño;  avec  ardeur, 
avec  vivacité,  u  Adv.  En  empeño.  V.  En  pren- 
das. 
Empeorado,  da.  par  pas.  de  Empeorar;  et  adj. 

Empiré  ,  e. 
Kmpeoraiiiieiito  ,  s.  m.  èmpéoramién-to.  Empi- 
lement ;  action  d'empirer,  état  pire  que  le  pré- 
cédent. 
Empeorar,  v.  a.  empeorar.  Empirer  ;   rendre  pi- 
re ,  faire  devenir  de  pire  qualité,  de  pire  condi- 
tion, mettre  en  pire  état. 
Empeorar,  v.  n.  empeorar.  Empirer  ;  aller  de  pi» 


en  pis  ,  devenir  pire. 

Empequeñecer,  V.  a.  inus.  èmpékégnétér.  Amoin- 
drir; diminuer ,  rendre  une  chose  petite  ,  moin- 
dre. 

Empequeñeeido,  da.  part.pass.  de  Empequeñe- 
cer. Amoindri ,  e.  Diminué. 

Emperador,  S.  m.  emperador.  Empereur;  mo- 
naríjue,  chef  d'un  empire-  1|  Hisl.  Empereur;  ce 
titre  ,  que,  diuis  le  principe .  les  soldats  romains 
donnaient  à  tout  général  d'armée  et  particuliè- 
rement à  celui  qui  avait  remporte  une  victoire 
signalée,  devint  un  litre  de  dignité  lorsque  Ju- 
les César  s'étanl  f.iil  nommer  dictateur  perpé- 
tues l'an  de  Rome  708  .  le  peuple  l"i  déféra  le 
titre  d'empereur  pour  marque  de  l'autorité  ab» 
solue  dont  il  jouissait. 

Emperadora,  S.  f.  inus.  V.  Emperatriz. 

Emperatriz  ,  S.  f.  emperatriz.  Impératrice  ;  la 
femme  d'un  empereur ,  ou  la  princesse  qui  ,  de 
son  chef,  possède  un  empire. 

Emperchar,  v.  a.  èmpértcliar.  Su«pendre,  ac- 
crocher  à  une  perche.  ||  Etendre;  délirer  un  drap 
sur  ou  avec  la  perche. 

Emperdisar,  V,  a.  V.  Perdiijar. 

Emperejilado,  da.  part.  pas.  de  Emperejilar. 
Paré , e  ;  orné,  e. 

Emperejilar  ,  v.  a.  èmpéreg-liilar.  Parer  ;  orner 
une  personne  avec  beaucoup  de  soin,  avec  un 
soin  extrême. 

Emperejilarle,  v.  pron.  èmpérég-hilar-sé.  Se 
parer  avec  soin;  s'ajuster  soigneusement. 

Emperezado,  da.  part.  pas.  de  Emuerezar,  et 
adj.  Dominé  par  la  paresse.  ||  Négliger  ,  différer 
de  faire  une  chose  par  paresse,  être  paresseux. 
Il  Fig.  User  de  remise ,  différer  l'expjdition  d'u- 
ne chose. 

Emperezarse,  V.  pron.  impéréiar-sè.  Devenir 
paresseux  :  se  laisser  dominer  par  la  paresse. 

Emperriiniado  ,  da.  adj.  cmpérfouma-do.  Em- 
parfumé,  parfumé  .  embaumé. 

Empericado  ,  da.  adj.  èmpéri'':a-do.  Fam.  Qui 
porte,  qui  est  coitïé  avec  des  cheveux  postiches, 
qui  porte  perruque. 

EmperiroilarHe,  V.  pron.  émpérifi}Uar-sé.  (L. 
mouillé  .  Se  parer  avec  soin;  s'ajuster  soigneu- 
sement. ||  Se  requinquer  ;  se  parer  plus  qu'il  ne 
convient,  se  diiprintipalcment  des  personnes 
ñgéesqui  séparent,  etc. 
Emperlado  ,  da.  part.  pas.  de  Emperlar ,  et  adj. 

I      Empcrlé  ,  e. 
Emperlar,  V.  a.  è»i/)t'r/iir.  Emperler  ;   orner    de 

perles. 
Empernado,  da.  part.  pas.  de  Em/)Tnrjr.  Cloué, 
e.  Il  Bien  o  mal  empernado  ;  bien  ou  mal  jambe. 
Empernar    ,  V.    fl.    empernar.  Clouer;    affermir 

quebiue  f  liose  avec  de  gros  clous  à  tète  ronde. 
Empero  ,  conj.  inus.  èmpè-ro.  Mais.    V.  Pero. 
Emperrada,    s.   f.    èmpérra-da.    Jeu  de  cartes; 

I       Siirle  d-lioiulire  à  trois. 
Emperrado,   da.part.pas.de    Emperrarse,    et 

adj.  Endè\e,  e  ;  mutin,  irritable  ,  emporlé. 
Emperrarae  ,    v.    pron.    èmpérrar-sé.    Endêver; 

!       ressentir  un  grand  dépit  de  quelque  chose.  ||  De  - 

I      venii  iurieiii .  enragé  comme  un  chien,  ne  pas 

I       vouloir  ceder. 

1  EmperHonar  ,  v.  a.  inus.  V.   Empadronar. 

I  Emperador  .  S.  m.  èmpéssador.  Balai  dont  î>e 
servent  Irstisserandspour  unirle  fil  delà  ch8io«. 


KMP 


202 


EMP 


Enipcscible.  uJj.  mus.  V.  KtnpectLle. 
Eiiipeaciuiloiitu  .  s.  m    itius.  V.   Empecimiento. 
KiiipcHeltrucIo,  da.  pari.  pas.  de  Empesebrar ,  cl 

aJj.  Klalilf,  i'. 
EmpoMcltriir,  v.  a.  èmpéssébrar.    Llablcr;   mel- 

tro  à  l'clalilo  ;  lofçcr  dans  une  élable. 
KmpcNobrarNP ,  v.  pion,  èmpéssébrar  -se.  S'éla- 

blrr  ;  être  i^-lablc. 
Eiiip<>M(ur  ,  V.  a.  inus.  V.  Apestar. 
KmpcKtirtM-ar ,  V.  a.  inus.  V.  Apestar. 
Enipetráron»  .  s.  f.  pi.  èmpétra-zéass.  nul.  Km- 
pélracées  ;  famille  d'arbrisseaux,  qui  a  pour  ty- 
pe le  penre  empelrum. 
Knipet ruceo,  rea  nu  c-mpótreo,  trea.  adj.  (!m- 
pétra-iéo  .  èinp'-lrro..    Bot.  Empi'l racé  OU  em- 
pêtré Í  qui  ressemble  à  nn  empélrnin. 
Kiiiprtro,  s.  m.  èmpi-tro.  Uol.  KmpéUum  ;  gen- 
re de  plantes  formé   pour  de  jielits  arbrisseua\ 
de  la  famille  de  bulleres,  procombanls.  Irés-ra- 
meux  ,    indigènes  en  Europe  et  dans  l-.Vsie  bo- 
réales. 
Empozado  ,  da.  p.  pas.  de  Empezar,  et  adj.  En- 
tamé ,  e. 
Enipcxar,  V.  a.  étn/)ezar.   Entamer;   tominencer, 
couper  une   chose  qui  était  entière.  ||  Fi^'.   En- 
tamer,* cominiMuer  à  s'occuper  de  queii]iie  chose. 
Arr.  milit.  limpezar  a  romper  tin  cuadro;  enta- 
mer un  (juarré  ;  commencer  à  le   rom¡.ie,-  A  1» 
faire  (lechir.  !|  Manég.  Epezar  à  ijalopar;  enta- 
mer le  chemin;  comniencer  à   ¡galoper.  |  Com- 
mencer; donner  commencement  à  quelque  chose. 
Empladar,    V.    a.     xwwA.èmpiadar.     Avoir   pitié, 

prendre  pitié,  compatir. 
Emplear,  V.  a.  èmpikar.  Prendre;  attacher  un  cri- 
minel par  une  corde  à  une  potence  pour  l'étran- 
gler. 
Empicarse  .  v.  'pron.   inus.  èmpikar-sé.  Se  pas- 
sionner; s'attacher.  |1  S'attacher,  aimer,  s'affec- 
tioner  .  avoir  de  l'amitié  ,  de  l'attachement,  de 
l'affection  pour  quelqu'un. 
Empícorií« ,  s.  m.  empi-koriss.  Entom.  Empico- 
ris;  genre  d-hémiplères,   qui  a  pour  type  1-cm- 
picoris  marbré. 
F.mpicotadiira ,   S.    f.   èmpH.otadou-ra.  Pendai- 
son ;  l'action  de  pendre  quelqu'un. 
Empicotar,  v.  a.  empicotar.  Attacher  quelqu'un 

à  la  potence. 
Empides  ,  s.  m.  f.  èmpi-déss.   Enlom.  Empides; 
famille  de  diptères;  qui  a    pour  type  le  genre 
empis. 
Émpido,  da.  adj.  èmpi-do.  Etom.  Empidc  ;  qui 

ressemble  ¿i  un  empis. 
Empiema.  s.  f.  èm/ije-nia.  Méd.  Empyème:  amas 
et  collection  de  pus  dans  une  cavité,  et  plus  par- 
ticulièrement dans   celle  de  la  poitrine.  |i  Chir. 
Empième;   opération  qui  a  pour  bul  de  faciliter 
l'écoulement  de  ces  matières. 
Empiesis  .  s.  f.  émpiéssiss.  Méd.  Empvèse  ;  for- 
mation d'une  empyème. 
Empiétante,  adj.  èmpiétan-té.  Tsiüconn.  Empié- 
tant ;  qui  a  les  pieds  bons  et  beaux. 
Empier.o.s.   m.  inus.  èmpié-zo.  Embarras;  em- 
pechememt,  obstacle,  entrave.  ||  Inus.  V.  Prùi- 
cipio. 
Empiiar  .  v.  a.  inus.  V.  Apilar. 
Empinadiira  ,  S.  f.  èmpinadou-ra.  Haussement; 
l'action  de  hausser ,  d'élever ,  élévation  de  quel- 
que chose. 


Empluamleuto  ,  S.  m.  émpinamiin- to.  L'aclitn 
d'élever,  de  s'élever,  et  le  résultai  de  celle  oc - 
lion. 

Empinante,  p.  pas.de  Empinar.  Qui  élève,  qui 

s'élc\e,  qui  hausse. 
Empinar,  v.  a.  empinar.  Elever,  hausser.  ||  Inus. 
l'i;:.  t't  fam.  Boire  beaucoup  de  vin;  lever,  haus- 
ser le  coude.  1|  Fig.   Empinar  el  puchero  ;  être  à 
Son  aise. 
Enipinar«e  ,  ?.  pron.  èmpinar-sé.  Se  mettre  ,  se 
hausser  ,  se  dresser  sur  la  pointe  des  pieds  pour 
paraître  plus  fjrand  ,  ou  pour  mieux  \oir  les  ob- 
jets. Sedit  aussi  desquadrupedes  qui  se  dressent, 
qui  se  le\enl  sur  leurs  jambes  de  derrière.  ||  S« 
cabrer,  se  dresser;  en  parlant  dun  c  heval.  |  Fiç. 
Sélever  ;  se  dit  des  montafçnes  ,  des  tours,  des 
arbres,  etc.  ,  lorsqu'ils  sonl  plus  hauts  que  les 
iliosesqui  les  environnent. 
n:nipinKarotar  ,     V.    a.   èmpinngarotar.  Elever 

une  chose;  la  mcllre,  la  placer  sur  une  autre. 
Empino  ,  s.  m.  èmpi-no.  Elévation;  hauteur,  ter- 
rain élevé,  éminence. 
Empioceie,   s.    f,   èmpioié-lé.  Méd.   Empiocéle: 

accumulation  de  pus  dans  le  scrotum. 
Empiolar.  v.  a.  ènipiolar  Mettre  des  jets  au  fau- 
cons. I  Fig.  F.whainer  ,  emprisonner;  mettre  en 
prison.  11  Assujétir  ;  soumettre.  |l  V.  .Sujetar. 
Empireo  ,  S.  m.  èmpi-réo.  Empyrée;  nom   donne 
au  plus  haut  descieux,  au  lieu  où  l'on  suppose 
<|ue  les  bienheureux  jouissent  de  l'éternelle  béa- 
titude. D'après  les  idées  absurdes  de  l'Alffamès- 
le  de  Ptolomée  ,   les  anciens  comptaient  dix  es- 
pèces  de  cieux  .   tous  concentriques  les  uns  aux 
autres,  en   forme  de   globe,  et  dont  l'empyrée 
occupait  la  partie  la  plus  éloignée  du  centre. 
ICiiipireo,  lea.  adj.  èmpi-réo.  Empirée;  qui   con- 
cerne le  ciel  empyrée  Se  dit  aussi  du  ciel  suprê- 
me ,  appelé  le   siège  et  le  trône  de  Dieu.  ||  Fig. 
Céleste;  divin. 
Empireiiiua,  s.  m.  ètnpiréou -ma.  Chim.  Empy- 
rciime  ;  saveur  ,  odeur  parliculicre  que  les  ma- 
tières animales  et   végétales   contraclenl  quand 
elles  sont  chauffées  trop  fortement  et  trop  long- 
temps. 
Empií'eiiniátieo ,    ca.     adj.     èmpiréonma-tiko. 
Chim.   Enipyieumalique;    qui  tient  de l'empy- 
reume. 
Empíricamente  .  adv.   èmpi-rikamén-té.   D'une 
manière  empirique,  en  empirique  ;  par  la  seule 
expérience,  par  la  seule  pratique. 
Empírico,   ca.    adj.    émpi-riko.  Empirique;  qui 
appartient  à  l'empirisme  ,  qui  est  fondé  que  sur 
l'expérience  seule. 
Empírico,  s.  m.èmpi-riko.  Philos.  Empirique:  phi- 
losophe qui  fait  dériver  toutes  nos  idées  de  l'ex- 
périence ;  celui  qui  donne  à  l'expérience  une  im- 
portance exclusive;  ils  sont  oppojés  aux  idéalis- 
tes. Il  Méd.  Empirique; médecin  sans  étude,  sans 
méthode,  sans  théorie;  charlatan  ,  vendeur  de 
drogues,  etc. 
Empiri.<«nio,  s.   m.  èmpiris-mo-  Philos.  Empiris- 
me ;  système  de  philosophie   dans  lequel  l'ori- 
gine de  nos  connaissances  est  uniquement  attri- 
buée à  l'expérience  ,  et   même  à   la  seule  expé- 
rience des  sens.  Il  Méd.  Empirisme:  système  éta- 
bli sur   la  seule  observation,   et  dans  laquelle 
n'entre  aucune   théorie.  ||  Empirisme  ;  pratique 
des  charlatans. 


i 


EMP 


263  — 


KMP 


l<:ui>i«,s.  m.  èm-piii.  Entom.  Empis;  genre  de  dip- 
tères ayant  pour  type  l'empis  opaque  ;  insec- 
te qui  vit  de  proie  et  qui  se  trouve  en  Euro- 
pe ,  etc. 

Empizarrado,  da.  p.  pas.  de  Empizarrar.  Ar- 
doisé ,  e. 

RinplKnrrado,  s.  m.  ètnpizarra-do.  Couverture 
d'un  toit  en  ardoises. 

Fiiiplzarrar  ,  V.  a.  empizarrar.  Ardoiser  ,  cou- 
vrir un  édifice,  un  maison  d'ardroises. 

Knipizcar  ,  V.  a.  ins.  V.  Azúcar. 

Emplnstacion,  S.  f.  èmplastaiion.  Chir.  Emplas- 
tralion;  action  de  couvir  d'un  cnipiùtre. 

Enipla.Mtudo,  da.  p.  pas.  dc  Emplastar,  el  ad]. 
Emplaslré ,  c. 

EmpInMtndura  .  S.  f.  cmplastadoii-ra.  I.'aclion 
de  mettre  des  emplâtres,  fermentation. 

EnipluHtuniicnto.  S.  m.  V.  Emplastadura. 

EniplnHtar  ,  v.  a.  emplastar.  Empiaslrcr;  appli- 
quer, mettre  des  emplâtres.  |  Fig.  Farder  ;  or- 
ner ;  plAtrer  le  visage,  ii  Fara.  Arrêter;  embar- 
rasser le  cours  d'une  affaire. 

EmplastnrKC  ,  V.  pron.  emplastar  sé.  Se  salir  1rs 
pieds,  les  mains,  se  barbouiller.  V.  Embadur- 
narse. 

EmplaMtcrcr  ,  V.  n.  emplastèi^rr. -Vcint.  Unir, 
faire  disparaître  les  inégalités  d'une  surface; 
pour  qu'on  y  puisse  peindre. 

EmplM.<)tico  .  ra.  adj.  èmplas-ti'n.  Emplastique; 
qui  a  les  caractères  d'un  omplûtre  :  qui  sert  à 
faire  les  emplâtres.  1|  Emplastique;  visqueux  qui 
bouche  les  pores. 

EniplaMto,  s.  m.  èmplas-to.  Emplâtre  ;  prépara- 
tion pharmaceutique  Sdluie  .  mais  s'amoUissant 
par  la  chaleur  ,  et  adhérant  plus  ou  miiins  aux 
parties  sur  lesquelles  on  l'applique.  I;  Emplâtre; 
onguent  étendu  sur  du  linge,  etc.  |  Fig.  et  fun. 
Emplâtre;  personne  qui  est  ordinairement  infir- 
me; par  extension  et  dans  un  sens  analogue; 
personne  qui  n'a  aucune  vigueur  desjirit  .qui 
csi  incapable  d'agir  comme  il  convient  et  qui  ne 
fait  qu'apporter  de  l'embarras  dans  les  afl'aires 
dont  elle  se  mêle.  |¡  Estar  bocho  un  emiilastot 
être  un  emplâtre  ;  se  dit  d'une  personne  inutile, 
d'une  santé  délabrée  à  force  de  remèdes. 

Bnipln.s<i-firo ,  co.  adj.  èmplas-triiw.  Gluant; 
visqueux.  Y.  Pegajoso  ,  glutinoso,  ||  Suppuratif; 
résolutif. 

EmpIiiMtro,  s.  m.  inus.  èiH/)i«s-fro.  Emplâtre.  V. 
Emplasto. 

Emplazado,  da.  adj.  el  part.  pass.  de  emplazar. 
Ajourné,  e.  |  .\ssigné;  (|ui  est  sommé  par  un 
exploit  à  comparaître  dc\ant  le  juge. 

Kmplnzador  ,  s.  m.  èmi'la/ador.  Juiispr.  Huis- 
sier; celui  qui  assigne,  qui  appelle  devant  le 
juge.  I  Jurispr.  Demandeur  ç  celui  qui  dcinundc, 
qui  assigne  en  justice. 

Emplazamiento,  s.  m.  èmplazamiùn-to.  Jurispr. 
Ajournement;  assignation  devant  un  juge  ;  ac- 
tion par  lequel  un  huissier  dénonce  une  demande 
au  défendeur  .  avec  sommation  de  comparaître 
dans  un  certain  délai  devant  un  tribunal  civil. 
Il  Exploit,  recordée;  assignation  signé  par  deux 
témoins.  I  Assignation  ;  exploit  contenant  une 
citation.  Il  .lurispr.  Carta  dc  emplazamiento;  se 
dit  de  l'écrit  où  quelqu'un  est  assigné. 

Emplazar  ,  v.  a.  fmplarar.  Jurispr.  .\juurner; 
as»^igner.   citer,   sommer  quelqn'un  de  comps- 


railre  devant  le  juge  ,  etc.  On  dit  aussi  par  ex- 
tension. Il  Emplazar  ¿t  uno  para  delante  de 
Dios;  ajourner  quelíju'un  devant  Dieu;  le  citer 
à  comparaître  devant  le  Seigneur,  lui  prédire  sa 
mort.  Il  Véncr.  Reconnaître  le  mont  pour  faire 
la  battue. 

Emplazo,  s.  m.  mus.  Jurispr,  V.  Emplazainiento. 

Empipa  ,  S.  f.  inus.  èmple-a.  Emploi;  usage  que 
l'on  fait  de  l'argent  pour  trafnjuer ,  etc. 

Empicabic,  adj.  èmplèa-blè.  Employable  ;  sus- 
ceptible. 

Empicado,  da.  adj.  et  part.  pass.  de  em/)íear. 
Employé  ,  e  ;  (jui  est  mis  en  usage  ,  qui  sert  à  un 
but  quelconque.  |i  Employé;  en  parlant  des  per- 
sonnes ;  occu[ié  à  quelque  chose,  appliqué  à  quel- 
que travail,  à  qucbiue  ojiération.  |¡  Fam.  Bier^ 
empleado  ó  bien  empleado  le  está  ;  c'est  bien 
fait;  il  le  méritait,  j'en  suis  bien  aise.  ||  Fig. 
Dar  por  bien  empleado;  se  résigner  volontiers 
à  quelque  événement  désagréable,  attendu  l'a- 
vantage qui  Dcut  en  résulter,  s'en  consoler. 

Empifur  ,  v.  a.  emplear.  Employer  ;  mettre  en 
usage,  appliquer  à  un  service,  à  un  but  quelcon- 
que. Il  Employer;  donner  de  l'occupation,  de, 
l'emploi  à  quelqu'un,  ¡i  Employer;  dépenser,  con- 
sommer ses  rentes,  son  tcjups.  Ij /li»  se  le  em- 
plea.ó  bien  se  le  emplea;  c'est  bienfait,  il  le 
mérite  ' 

Empicante ,  V.  pron.  èmplôar-sè.  S'employer; 
être  employé,  être  mis  en  usage  ;  en  parlant  de» 
personnes  ;  s'appliquer  ,  soccuper. 

Empicsar,  V.  a.  inus.  V.  Emplear. 

Empleita  .  S.  f.  inus.  V.  Pleita. 

Empleitero  ,  S.  m.  èmplèitè-ro.  Celui  qui  fait  ou 
qui  vend  des  ti esses  de  genêt .  de  jonc. 

Empiceitn,  S.  f.  è;np/è)i-iri.  Le  morceau  de  mur 
de  torchis  qu'un  l'ail  à  la  fois,  sans  déplacer  le 
moule.  Ü  Inus.  V.  Pleita.  \  Inus  Impression; 
l'action  d'imprimer. 

Empiciitado  .  da  part.  pass.  de  emplentar.  Im- 
primé, c.  Il  Estampé,  c. 

Empicntiir,  V.  a.  inus.  ¿jnpîènfar.  Imprimer; 
faire  une  empreinte.  |i  Estamper;  imprimer,  etc. 

Empico,  s.  m.  èmplèo.  Emploi;  application  d'une 
chose  à  un  usage.  ||  Emploi;  occupation,  com- 
mission. I  Emjtloi  ;  charge,  office,  rôle,  place, 
poste.  Il  Emploi;  application  qu'on  fait  dune 
somme  d.  ns  la  recette  ou  dans  la  dépense.  || 
Iloh.  V.  Hurto.  1  Fig.  L'objet  de  nos  occupa- 
lions,  de  nos  désirs,  etc. ,  maîtresse. 

Emptciiro,  s.  m.  èmplèou-ro.  Enlom.  Empleure; 
genre  de  coléoptères  palpicornes,  qui  a  pour  ty- 
pe l'enipleure  sombre,  (oinninn  en  Europe.  |I 
Hot.  Emplévre:  genre  de  dioMuecs.  forme  pour 
un  arbrisseau  du  Cap.  remarquable  par  l'ab- 
sence de  corolle  et  de  disque. 

Emplomado,  da.  part.  pass.  de  emplomar.  Em- 
bouti ,  e.  I;  riombc  ,  e. 

Emplomndor  ,  S.  m.  vmplomador.  Plombier  ;  ce- 
lui qui  couvre  de  jilomb. 

Emplomar,  v,  a.  hnplomar.  .\rchit.  Emboutir; 
revêtir  de  nutal  une  corniche  ou  tout  autre  or- 
nemriit  de  bois,  puur  les  préserver  de  la  pourri- 
ture.  1  riomber  ;  couvrir  de  plomb. 

Emplumado,  d«.  adj.  et  part.  pass.  de  Emplu- 
mar. Emiilumé.  e.  |  Empenné,  c. 

Emplumado.  S.  m.  i^mplouma-do.  Edredoni  sorte 
de  fiunre- pieds  qui  se  compose  d'un  grond  ?ac 


KMP 


26V  — 


KMP 


rcm|ili  de  ce  duvet. 
Cnipliimaciurn  ,    s.    f.    èmploutnudou-ra.   Tech. 
Empennage  ;    action    de    garnir   une  flecbc   de 
plumn. 
Kiupliimnjar  .  v.  a.  èmplouma(j-hnr .  Orner  qurl- 

qiir  cliusc  de  plumrls,  do  panaches. 
Eiu|>liifiiHr,  V.  ñ.  èmploumar.  l-^mplumcr  ;  rou- 
vrir ,  gnrnir  de  plumes.  ||  Empenncr  ;  garnir  l.-s 
npchcs  do  idunies.  il  Oindre,  frotter  (juelqu'un 
de  miel ,  et  le  couvrir  en^iuile  de  plumes,  C'est 
le  chAtiinenl  que  les  lois  d'Kspagnc  iiilligenl  aux 
mai|uereau\  et  au\  femmes  de  mauvaise  vie. 
Knipliiiiiiir  ,  V.  a.  V.  Emplumecer, 

Eiupliininrflc  ,  V.  pron.  èmploumar-sè.  S'cmphi- 
mcr;  être  emplumé.  ||  S'cmpcnner;  être  em- 
plumé. 

Empliiiiiecor,  v.  n.' émploumèzèrr .  Commencer  n 
avoir  des  plu/nes. 

Empobrecer,  v.  a.  émpnbrèzèrr.  Appauvrir;  ren- 
de pauvre.  ||  Fig.  Appauvrir;  rendre  moins  fer- 
tile, épuiser  le  sol ,  un  terrain.  ||  Fig.  Empobre- 
cer unn  lenqiia  ;  appauvrir  une  langue;  en  re- 
trancher des  mots,  des  locutions,  et  lu  rendre 
ainsi  moins  abondafile,  moins  expressive. 

Empohrecer.Mo,  v.  pron.  èmpobrèièr-sè.  S'ap- 
pauvrir; devenir  pauvre,  il  Fig,  S'appauvrir:  per- 
dre de  SCS  qualités  ,  de  ses  principes  consti- 
tuants ,  etc. 

Empobrecido,  dn.  adj.  et  part.  pass.  de  empo- 
brecer. Appauvri ,  e. 

Empobrecido,  da.  part.  pas.  de  Empobrecer, 
cl  adj.  Appauvri,  c. 

Empobrecttlo.  S.  m.  émpobrèzido.  Appauvrisse- 
ment; éial  de  pauvreté,  d'indigence  où  1-on  ar- 
rive progressivement  par  le  perle  successive  de 
ce  que  l'on  possédait,  des  choses  nécessaires 
á  la  vie. 

Erapobrldo,  da.  part.  pas.  irr.  inus.  de  Empo- 
brecer. Appauvri,  e. 

Empodrecer,  v.  n.  émpodrèzérr.  Pourir;  se  cor- 
rompre. V.  Pfdrir. 

Empodrecido,  du.  part.  pas.  de  Empodrecer. 
Pourri,  c. 

Empoltrotiecersc,  v.  pron.  émpoUronèièrr-sè. 
Devenir  lûche,  paresseux.   \.  Apoltronarse. 

Empoltronecido,  da.  part.  pas.  áe. Empoltrone- 
cerse. \\  aá'¡.   Devenu  lâche,  fainéant,  paresseux. 

l!.mpolv»do,  d».  p;irl.  pas.de  Empolvar,  et  adj. 
Poudré,  e. 

Empolvar,  v  n.  ¿mpoiuar.  Couvrir,  jeter  de  la 
poussière.  ;i  Poudrer  ;  couvrir  les  cheveux  de 
poudre, 

Empoivoramiciito,  s.  m.  inus.   émpolvornmi(\n- 
to.   L'action  de  poudrer,  de  couvrir  la  tête  de  ' 
poudre.  L'action  de  couvrir  de  poussière.  j 

Empolvorar,   v.  a.  inus.  V.  Empolvar. 

Empolvorizar,  v.  a.  V.  Empolvar.  ! 

Enipoiiia,  s.  f.  inus.   V.  Ampolla,  vegi<ja,  j 

Empollado,  da.  part.  pas.  de  Empollar ,  et  adj. 
Couvé,  c.  Il  Fig.  Couvé;  se  dit  d'un  homme  qui 
ne  sort  jamais  de  chez  lui.  I 

Empolladura,  s.  f.  émpo?¿adou-ra.  (L  mouillé)  | 
Couvée;  tous  les  oeufs  qu'un  oiseau  couve  en  raé-  ' 
me  temps.  ||  Petit   d'al^cille.  ( 

Empollar;  v.  a.  empollar.  (L'mouillé) Couver;  se  ' 
tenir  sur  les  œufs  pour  les  faire  cclore;  se  dit  ' 
aussi  de  tous  lesmojens  arlificielsemployés  pour  j 
faireéclore  les  œufs.  ||  Faire  desœufs.  des  petits;  I 


ht  dit  en    parlant  des  abeilles.  ||  Inus.  Preodr* 
des  ampoules,  etc. 

nue.  V.  Instruir,  enseñar,  ítn- 


f.  inus.   V.   Emponzoña- 


Empoiier,    v.   a.  in 

I      paner. 

■  EmpoiiKofi.'xdern  , 

I       iliirn. 
EmpoiiBoñado,  da.  part.  pas.   de  Emponzoñar 

et  adj.  Lmpidsonne  e. 
EmpoiiKoiiMdor,  s.  m.  émpomognador'.  Smpoi- 

I      Sonneur;  ciiui  qui  donne,  qui  fait  prendre  du 

I      poison,  qui  empoisonne. 

;  EmpoitEoñamiciito,  S.    m.  émpomognamièn-to. 

I      F.iHpoisonnemcni;  action  d'euipoisonner,  résul- 

j      tat  de  celte   action. 

j  Emponzoñar,  v.  a.  ^mpomonnar.  Forie.  Empoi- 

!      somier;  donner,  faire  premire  du  poison.  \{  Fig. 

j      Infecter;  güler,  nuire,  corrompre,  endommager. 

I  EmpoiiKofioMo,  MU,  adj-    inus.   V.  /*oiȔono5o. 

'  Emporcado,  da.  part.  pas.  de  £m/)o<'car.  Sa- 
li,   n. 

j  Emporcar,   v.  a.  émporhar.  Salir;  rendre  sale. 

:  Emporético,  ca.  adj.  émporé-tiko.  Phar.  Em- 
poréli(|ue;  qui  sert  a  filtrer  les  liqueurs. 

I  Empórico,  ca.  adj.  émpo-riko.  Emporique)  com- 
mercial, propre  au  commerce. 

I  Emporio,  S.  m.  (''mpo-rio.  Anat.  rom.  Emporium; 

'      lieu  où  les   Romains  établissaient   un  marché; 

j      une  espèce  de  comptoir  en  pays  ennemi,  et  qu'ils 

i      fortifaient  pour  avoir  leurs  subsistances.  ||  Lieu, 
marché,  endroit  trés-fréquenlé  par    les  négo- 
ciants dedilférenls  pays.  ||  Fig.  Lieu  rendu  fa- 
meux, célèbre  par  les  sciences  ou  autres  choses. 
Emporitano,  na.  adj.  émporita-no.  Gcogr.  anr. 
Emporitain;  qui  appartient  à  la  ville  dEmpo- 
rie  et  à  ses  habitants. 
Emportiiiiar.  v.  a.  inus.  V.  Importunar. 
Empós,  adv.  inus.  V.  En  pos. 
Emposta,  s.  f.  éinpos-ta.  Imposte;  dernière   piè- 
ce du  jambage  d'une  porte,  etc. 
Empotrado,  da.  part.  pas.  de   Empotrar.  En- 
châssé, e.  Il  Enclavé,  c. 
Empotramiento,  s.  m.  émpotramièn-to.  Encla- 
vement; action  d'enclaver;  elfet  de  cette  action 
Il  Pathol.  Enclavement;  état  de  la  tète  du  fœtus, 
quandc  elle  ne  peut  franchir  le   détroit  supé- 
rieur du  bassin. 
Empotrar,  v.  a.  empotrar.  Enfoncer,  enchâsser, 
introduire  quelque  chose  dans  le  sol  avec  des 
briques,  etc.  ¡|  Mettre  les  abeilles  dans  un  irou 
appelé  le  potro.  V.  ce  mol.  !|  Techn.    Enclaver. 
engager,  encastrer  une  chose   dans  une  autre; 

Empotrarle,  v.  pron.  empotrai-sè.  S'enclaver; 
être  enclavé,     encastré. 

Empotria.   s.  f.  inus.   V.   Alectoria. 

Empozar,  v.  a.  empozar.  Mettre,  jeter  dans  un 
puits. 

Empradizado,  da.  part.  pas.  de  Empradizarte. 
il  adj.  Ensemencé  en  prairie. 

Empradizarfie,  v.  pron.  èmpradiiar-tè.Se  chan- 
ger en  prairie;  se  couvrir  d'herbe  propre  au 
pâturage. 

Empremir,  v.  a.  inus.  V.  Imprimir. 

Emprendedor,  s.m.èmprèndèdor .  Entreprenant; 
qui  est  hardi  à  entreprendre,  qui  entreprend 
courageusement  des  choses  difficiles. 

Emprender,  V. a.  èmprent/èr. Entreprendre,  pren- 
dre une  cho*e  a  son  compte,  commencer  à  l'exé- 
cuter; entrer  dans  une  entreprise.  ||  Entrepren- 


/ 


KMP 


—  2G3  — 


K.Ml' 


^ro",  prendre  la  n'î^soSiilidii  défaire  qneiciuc  cho- 
se. Il  Imis.  Prciitlrc;  sMiluincr,  sciidjinmcr,  se 
(lit  en  parliuit  d'.i  feu.  ||  Faiii.  ¡unjirender  à  nl- 
(¡nno;  eiilreitrendre  quelqu'un,  le  piiiÑser,  le 
T.iiller,  le  p  )ursaivrc,  latlaqucr,  le  prier. 
Kmpri>iiilÍ4lA,  «la.  pnrt.  pas.  de  Emprender  et 
iiilj.    entrepris,  c. 

ECmiircnAMilo,  «la.  part.  pas.  de  Einprensar  . 
l'ressé,   e. 

•Cinprt'uAar,  v.a.  xnas.  èmprènsar.  Presser;  mel- 
irc   sous  presse.  V.  Prensar. 

■-:inprpiita,  s.  f.  inus.  V.  Imprenta.  ||  Inus.  Em- 
preinte; estampe,  image,  etc. 

■•:iii]treiitar,  v.  a.  inus.  V.  Imprimir. 

Kiiiiircña«la ,  «lu.  part.  pas.  de  Empregnar  et 
adj.    Engrossé,  e.  |1  Enceinturé,   e. 

Km|>i-cñailAr,  S.  m.  èmprefjnadnr,  Engrosscar; 
celui  qui  a  rendu  enceinte  une  femme,  une 
tille. 

Km  preñar,  V.  a.  èmprëgnar.  Engrosser;  rendre 
une  femme  enceinte  ou  grosse  |  Encetnturer; 
•tingrosser  une  femme.  ||  Féconder;  r^^ndre  une 
•femme  enceinte,  faire  qu'une  femme  conçoive. 

Kinprcñcilitt,  S.  f.  inus.  V.  Prenez,  preñado. 

Kaipi*o.<4n,  s.  f.  èmprè-ssa.  Entreprise;  dessein 
d'exécuter  quelque  chose,  ce  que  l'on  r  entre- 
pris. Il  Entreprise;  action  difP.cile  qu'on  entre- 
prend courageu*emcnt.  |1  Entreprise;  grand  éta- 
blissement d'alililc  publique.  |  Devise;  emblè- 
me, figure  allégorique  accompagHce  de  parules. 
H  Inus.  V.  Intento^  desiíjnin. 

Kniprcítarlo,  s.  m.  émpi iíss.i-rio.  Gomm.  Entre- 
preneur; celui  qui  entreprend  à  forfait  un  ou- 
vrage, une  fourniture. 

KnipreNcntar,  V.  a.  inus.  V.  Presentar. 

EinprcNtaiio,  s.  m.  V.  Empréstito. 

KiiiprcKtatloi',  s.  m.  inus.  iimprèstador .V\i-\fui: 
celui  qui  prête  quelque  chose. 

Empréfitamo, -s.  m.  inus.  V.  Empréstito,  pres- 
ta tno. 

KinprcMtar,  V.  a.  emprestar.  Prêter.  V.  Prestar. 

fl'^inprt'Mtiilo,    s.  m.  inus.  V.  Empréstito. 

Kinpi-i'Mtillailor ,  s.  m.  inns.  èmprèsiellndor. 
Emprunteur  par  habitude,  qui  emprunte  à  (ont 
moment. 

Knipi-eKtiliai',  V.  a.  inus.  èmprèstiHar.  Emprun- 
ter souvent,  de  toute  main. 

F.iiiproMdllnii,   s.  m.    inus.  V.   Emprestillador. 

Kiiipré.Htito.  s.  m.  èmpri's-tilo.  iMuprnnt;  action 
d'cmprunlcr;  résultat  de  cette  action;  acte  par 
lequel  le  prcteuT  cède  à  l'emprunteur  l'usage 
d'une  valeur;  la  chose  empriinlée..||  Prêt;  l'ac- 
tion de  prêter,  et  la  chose  prêtée.  |  ImpAt;  ga- 
hellc.  tribut,  taille. 

Kinprt'NtA,  ta.  adj.    inus.  V.    Prestado. 

Kiiipi-iiiia.  s.  f.  èmpri-ma  l'remice.  V.  Primicin. 

Knipriinatlo,  s.  m.  èiiiprima-do.  I<a  dernière 
crirde  (¡u'on  donne  à  la  laine  après  avoir  fait  les 
mélanges. 

Knipriinatlo.  «la.  part.  pas.  de  Emprinar.  Im- 
primé,   e. 

Kmpriniar,  v.  a.  emprimar.  Dans  les  manufac- 
tures (le  draps,  c'est  donner  la  derniéie  carde  à  la 
laine.  |  Inus.  Peint.  Imprimei .  V.  Imprimar.  \ 
Inus.  Préférer,  donner  le  premier  rang.  ||  lnu>.. 
Essayer;  élreniier  ,  employer  une  chose  pour  la 
preniierc  fois. 

Kiiiprinicrnr ,  v.  a.  i^mprimi^rar.  Vntn.  Plnr«r  «u 


premier  rang,  donner  la  place  d-honneiir 

Rniprciiiir,  V.  a.  inus.  V.  imprimir 

■Oiiipriiicipio  .  s.  m.  V.  l'i  inripio. 

■{nipriiiKiir ,  V,  n.  iiius.  \  .  Prinfiar, 

■■:iiiprÍMÍ<tiiMr .  V.  a.  inos.  V.  Aprisionar. 

l':nipr4'»!«lato,  S.  m.  èmpros-tato.  Art.  milii.  Ijn- 
proslale  ;  nom  des  soldats  ou  ran^rs  de  In  milic*» 
^rrcciiue  (]ui  formaient  le  front  de  la  phalange. 

■<iiipr««i>*t«4>ÎMta.>il.«,s'  f.  émprostozis-tossiss.Mitd. 
EmjMoslhocystosc:  courbure  de  l'épine  dorsale; 
ou  du  sloriiuin  en  avant. 

KiHproMtotoiiia.  s.  f.  èmprostotoni-a.  .Méd,  Em- 
prostholonie.  V.  Empro.stótonos. 

KfiiproMtñtAnuH  ,  s.  Ui.  èmprosto-  lonoss.  Méd. 
Einprosthotonos  ;  espèce  de  tétanos  dans  lai|iiel- 
le  la  tension  spasmodique  se  reirarque  particu- 
lièrement dans  la  <  ontraition  des  muscles  flé- 
thisseurs  de  la  lêle,  dii/-  m.  du  thorax  ,  de  lab- 
domen  et  des  lom!>cs,  et  surtout  des  mas'c- 
teres. 

I':nipiicliaa«> .  «la.  part,  passs.  di-  Empurliar. 
Ijcssivé .  e. 

KiKpiicliar ,   V.   9.  émpont-char.  Les.'^ivcr,- met- 
tre à  In  lessive  des  ccheveaux  de  lil  avant  de  les 
exposer  aw  soleil. 
I  l';iiipii<.'M  ,  adv.  inus.  V.  Despue.i. 

i:  m  puja  il  o  ,  «lu.  put.  pass.  de  Empujar.  l'ous- 
sé,e. 

Kinpiija'\iii«iito  s.  m.  inus.  émpon- rjhamié n-tn , 
Choc;  action  de  pousser,  d  écarter,  et  l'effet, 
le  résultat  de  cette  action. 

Eiiipiijar,  V.  a.  é^?î/)o(((//l•fll•.  Pousser  repousser, 
écarter  avec  force.  ||  Eig.  Débusquer,  chasser 
queUiuMinde  sa  place,  de  ses  fonctions,  etc. 
l'ig.  Pousser  ,  exciter  ,  encourager,  animer. 

lCinpiijai-s«>,  V.  pron.  iunpouij-liar-sé.  S'enlre- 
¡loussscr,  se  pousser  mutueliemenl. 

■•Uiipiije,  s.  m.  é.mpoii(.'-lù.  Choc;  heurt,  coup 
donne  avec  force  poui  écarter  quelque  chose.  || 
Ressort;  sorte  de  réaction  contre  la  ¡¡ression.  || 
Archit.  Poussée  ;  action  de  pousser,  effet  de  ce 
qui  pousse. 

Kiiipiijo,  s.  m.  V.  Empuje. 

Kmpiijon  ,  s.  m.  èmpnnii-lt)n.  Coup  donné  avec 
force  pour  écarter  quelque  chose  ||  adv.  A  em- 
pujones. V.  .i  empellones. 

KnipiilKatlo  .  «l.i.  part.  pass.  de  JÇ'niy)(t/>/ar  .  et 
fidj.  Encoche .  e. 

Q';iiipiil;;ad<ira  ,  S,  f.  èmpoutfjado't-ra.  Encorhe- 
incnt  ;  action  d'eucocher,  résultat  de  cette  ar- 
tio^i, 

iCiiipiilKiii'.  V.  a  émpnul'/ar.  l'ncocher;  metlrela 
corde  d'un  arc  dans  la  coihe  d'une  flèche;  ban- 
der un  arc,  une  arbalète. 

EiiipailKiK^'ra  ,  s.  f.  é'/i/ni/' .'¿i^-ca.  Chaume  des 
coches  de  l'arbalète  auxquelles  on  atla.ihe  les 
extrémités  de  1,1  corde,  j  Pi.  Empulgueras;  ins- 
triimenl  dont  on  s-  sert  pour  faire  souffrir  un 
criminel  en  lui  serrant  les  pou»  es.  |  Fig.  .Apre  - 
tar  Idi  rmpulijui-ras  à  uno:  serrer  les  pouces  à 
<]Hel.-|U'un  :  le  pousser,  le  forcer  à  avouer  quel- 
que chose. 

F.iipiiiitailo ,  «la.  p'irt.  pass.  de  Empuntar  .  et 
adj.  Einpointe,  e. 

■'.■iipiiiiiact*.  s.  m.  émpotintag-li)'.  Empointage; 
aciioii  de  fabriquer  la  pointe  d'un  épingle  ot» 
dune  aiguille. 

■Ojiipiiiitar .,  V.  a.  i*mpnuntar.  l'echn.  EmpoiiiKy,- 

17 


KMU 


—  2C()  — 


KNA 


fubrii|iioi-  litpoiiilp  (l'iiiir'|iinKl(MiU(l"iinfai(jiiilli'. 

Kiii|»iiñii«lo,  «la.  l>nrt.  piiss.  de  lùnimniir  ,  et  adj. 
i;mpin|¿t)i-  .  p.  l.m|>uiiini' .  ••. 

F.iiiituii:i<l»i- ,  s.  II).  viit¡  iniijuddor .  Knipuigneur; 
('(■lui  (|iiï  cinpoigiM'. 

i:iii|>iiùn<liirn  .  s.  f.  ènii>i>uiinnil(iu-i a.  roiiiiicc 
liM-pcc;  se  «lit  tic  lu  pailip  il»'  l*f|ii'c  par  ou  un  la 
imiiil  pimr  In  tenir  a  la  main.  ||  Fit,'.  Coiiiinon- 
«  t'iiiriii  ;  (Icluit  (le  tiiicl'pu'  tÜMOiirs,  (If  t|n(>l<|uc 
lonic. 

■':i)i|>iiiïar,  V.  a.  hiijwiKjunr.  hiiipoifiiirr  ,  prcii- 
ilio  cl  serrer  avec  le  pniiii;.  Il  Kinpauincr  .  pren- 
dre, saisir  dans  la  paume  de  la  main.  |  Fi};,  ob- 
tenir un  emploi .  un  puste.  I  ilmituñnrclhaslnu; 
jireiidie  ou  obtenir  le  commandemeiit.  ||  limpn- 
t'iiir  cl  ccfro  ;  commencer  à  réjiiirr. 

l';iiit>i>û<ii'M<*.  V.  pron.  vuipiiuijuitr-sé.  S'cinpoi- 
>;ner  .être  empoiffiié.  |  S'emi'aumer,  être  eiu- 
l»aame. 

■■:iii|iiiiii«liirii,  s.  I".  etii)h)u¡itii<l<iu-r(i.  Mai.  Sorte 
de  ca'.de. 

l';iii|t:iñtdHru*4  ,  S.  m.  pi-  hniioiinuidou—russ. 
Mar.  l'.mpoitiires  de  ris  :  pattes  sur  les  ruliii^^ucs 
de  côte,  au  bout  de  (liai]iie  bande  de  ris. 

Kmpiiîtff,  \.  a.  (•»(/u/(((//i;.' .  Mar.  Ilalcr  les  écou- 
les, raidir  vers  soi  une  mana'iivre. 

tliiipiii-liuraflo,  «la.  part.  pass.  de  lùn purpurar, 
el  adj.  iMtipourpré ,  e:  <ol()ré  de  rouge  ou  de 
pourpre.  |  In'js.  Hevètu  de  pourpre.  V.  l'ttr- 
¡I  lirado. 

lOiiipiiritiiras- ,  v.  a.  èminturpourar.  Voéa.Em- 
pourprer;  cdorer  de  pourpre  ou    de  rouj^e. 

Kitipiisn.  s.  f.  cinjXDi-ssd.  Mylli.  l^mpuse;  spectre 
horrible  qu'Hécate  faisail  voir  aux  condamnés, 
lequel  avait  un  pif  d  d-airain  et  un  pied  d'Ane. 
I  Empiise,  genre  d'ordlioi)tères  ayant  pour  es- 
pèce principale  l'empuse  putinicornc,  bel  in- 
secte qui  se  trouve  dans  le  midi  de  l'iiurope  el 
en  Kgypie. 

i:iiigtiijnr!«r ,  V.  pron.  iwus.  èmpoug-kar'Sè.  Se 
pitiuer  avec  des  épines,  de  ronces. 

F^iiilarioii  .  s-  f.  èmoulav.ion.  Kmuiation;  noble 
scmiment  qui  consiste  à  imiter  el  à  surpassser 
les  actions  brillantes  cl  négéreuses,  qui  se  dis 
tingue  ainsi  de  l'envie. 

Kinulailor.  s.  el  ad.  cmorifador.  Kmulaleur  ;  ([ui 
est  possédé  de  l'esprit  d'émulation. 

Riiiiilar,  V.  a.  èmoular.  F.muler;  rivaliser,  èlrc 
l'émule  de,  s'eflorcer  d'égaler  onde  surpasser. 

U  inMli;'Ciitr ,  s.  m.  èmoiitfi-hi'nAi'.  Anal.  Emul- 
genl  ;  tim  porte  le  sang  dans  les  reins  ;  en  par- 
lant des  vaisseanx. 

Kiiiiiln,  s.  m.  è-nwul<>.  F.mulc  ;  antagoniste,  ri- 
val ,  compétiteur,  adversaire,  concurrent  ;  qui 
dispute  la  prélérence  sur  une  chose. 

l' niulsion.  si  r.  émnulsion.  Méd.  Emulsión;  sorte 
de  lait  végétal  fort  diííérenl  du  lait  animal  donl 
il  n'a  que  1-apparenre,  et  formé  par  l'huile  des 
amandes  quo  leur  mucilage  rend  miscible  à 
l'eau. 

KniisUlonar  .  v.  a.  émoiilssionar.  Méd.  Emul- 
sionner  ;  mêler  une  emulsión  avec  un  médica- 
ment ou  toute  autre  boisson. 

EiniilKivn  .  *H.    adj.    vmoiilsi-ro.  Méd.  Emulsif; 
qui  sert  pour  faire  des  émulsions,  ou  qui  pro-  ¡ 
duii  une  sorte  de  lait  végétal,  comme  les  semen-  j 
ces  dycotilidones  avec  lesquelles  on  peut   faire 
des  émulsions,  et  qui  sont  oléagineuses,  telles 


que  les  amandes  douces  et  ameres,  les  noix. 
Moiseles  et  avelaiiies.  Les  s(  menees  de  iiielun. 
de  eonroiiilire .  de  litriiiille,  sont  aussi  éniiil- 
sives. 

Kmiiiirtorl*»,  S.  m.  énintmhto-riu.  Métl.  Enionc- 
toirc;  tout  organe  destiné  à  donner  une  issue 
au\  ex»  relions  miIi  nalurelles.  soit  nrtilicielles  a 
l'aide  des<|uclles  l'étdiiomie  rejette  hors  d'elle 
tontes  les  matières  (|iii  lui  sont  héltrogène», 
tant  celles  qui  viennent  du  dehors,  (|ue  celles 
(|ui  se  siiiit  formées  dans  son  '-cin. 

ICniiiiulaciiiii,  s.  f.  émounda/iiiti .  NetloicnUMil, 
action  et  effet  de  nettoyer. 

lOii.  prep.  en.  En.  Eîi  invimno  ,  en  hiver.  |'  En, 
dans.  Ertf/ ci/ar(o;  dans  la  (bainbie.  ||  E/i.  équi- 
vaut qiieliiucfois  à  la  prépositiiMi  .votre,  sur.  E\; 
(torniir  en  cl  suulo;  dormir  sur  la  dure.  Lu  feriu 
rstd  en  el  ¡tiietite^  la  foire  est  sur  le  pont.  ||  En; 
¡ointe  il  un  participe  |)résent  cette  préjiositioii 
é(|uivaut  à  hic(jti  (¡ni',  de.s]>tics  que,  aussitôt  que. 
Il  Fà.  E/t  poniendo  el  ijeueral  los  pics  en  la  pla- 
ya, dispara  la  artillería',  aussitôt  (iiio  le  général 
met  les  pieds  sur  le  rivage,  l'artillerie  lire.  || 
Inus.  avec.  V.  Cuti.  \\  En,  iiius.  Elle  est  toujours 
jointe,  dans  ce  cas,  à  des  herbes  qui  marquent  h; 
inouvement.  H  V.n.  Entre,  parmi.  V.  V.nln. 

l'.naorUado,  «la.  adj.  et  part.  pass.  de  Enaeei- 
tarse, 

■■:nac«-UarNc,  v.  prtm.  éna/éitar-sé.  Inus.  Deve- 
nir huileux,  ranee. 

lOnaciado,  «la.  adj.  inus.  V.  Corttadizo. 

Kiiaoivar.  v.  a.  inus.  V.  Añadir. 

l'.giaelcrida.  S.  f.  énaélv-ridu.  Ennaétéride:  espa- 
ce (le  neuf  années.  ||  Fêtes  qui  se  célébraient  en 
(jréce  tous  les  neuf  ans. 

l':iiaráio«]o,  s.  m.  ¿nafa-lodo.  Enlom.  Enaphalo- 
de.  \'.  Mnafahido. 

lOtiasotalaiio ,  lia.  énaijonia-no.  Mylh.  Enago- 
iiien;  surnom  qui  S'appliquait  à  Mercure,  ho- 
noré à  Olympie,  comme  Dieu  des  AlhUlcs. 

l':iia;:igni'rlia«ln,  «la.  adj.  el  part.  pass.  de  Ena- 
iiniirchar. 

Knagiiaroliar,  v.  énfírflonarír/iflr.  Remplir,  sur- 
charger d'eau,  en  mettre  surabondammeut.  On 
le  dit  ordinairement  de  l'estomac  lorsqu'on  a 
beaucoup  bu  ou   beaucoup  mangé  de  fruit. 

F.iiajKiia*».  s.  f.  pi.  éna-ifouass.  Jupon  de  dessous. 
Il  Sorte  de  jupe  de  bayelte  ou  frise  noire  dont 
les  hommes  faisaient  u.-age  dans  le  grand 
deuil. 

■'ïiiastia/ado,  «la.  adj,  et  part.  pass.  de  Ena- 
ijuazar. 

KiiajSfiiaznr ,  v.  a.  inus.  c'naí^oí/í/znr.  Abreuver; 
inonder,  humecter  profondément  les  terrains. 

F.iiasii«-lar.  V .  :i.  éna(]uèlar.  Fam.  Avoir;  beau- 
coup de  petits  fils. 

Rnagüilla»! ,  las.  S.  f.  dim.  de  Ena[)uas.  \\  \ . 
Enaguas,  dans  la  seconde  exception.  - 

liïnajeiiablc,  adj.  énag-hèna-blè.  Aliénable;  qui 
peut  être  aliéné,  qui  peut  passer  entre  les  mains 
d'un  nouveau  propriétaire. 

Knajciiacioii  ,  s.  f.  ènag-hènaj.ion.  Aliénation; 
transport  .  transmission  d'un  domaine  d'une 
IMopriété,  d'un  objet,  à  une  autre  personne;  ac- 
te par  lequel  on  transfère,  on  transporte  la 
jouissanceoula  propriété  d'une  chose  à  une  autre 
jiersonne  soit  à  litre  gratuit,  soit  a  litre  oné- 
reux. Il  F'ig.  Aliénation;  éloignement,  séiiaracion, 


KNA 


i>(>7  — 


KNA 


in(t;riuiili(i!i  de  l'iimilic;  (lispnsiiioii  qui  i'l<ti;,'iie 
iiisciisiblcmciil  (liMix  iieisomics  liffs  de  coiiiiiiis- 
saiicc,  (iMinili"'.  =  Krirt'/t'n«(i"n  nifntitl,  ;iIhmi;i- 
tiuii  iiKiitalc;  .'lIxTinlion  du  jiiiicmciil,  faiblesse, 
perte  iiiteniMllcnte  des  lünillés  iiilelleetuclles; 
|)erle  loliile  de  la  raison. 

Kn:ij«>natli>,  d».  adj.  el  («art.  jtass.  de  Eiuijenar. 
Aliené,  ee.  Tanl  an  sens  propre  qu'au  li}inré.  || 
Aliéné,  troublé,  distrait.  Il  Aliéné;  fou,  (jui  a 
perdu  la  raisun. 

■;:ii<«Jriiiiiiii<'»(o  .  s.  m.  ènrifi-hènamièn-lo.  \ . 
En<i<ienncwn.  \\  Aliénation  mentale,  folie.  ||  Fig. 
Kvtiise,  ravissement. 

Knnji'iiniiti*,  a.ij.  èiuif]- kènnn-(è.  Jurisp.  Aliéna- 
tcur;  eelui  qui  aliène,  qui  vend  à  un  autre,  la 
propriété  ou  la  jouissance  d'une  chose. 

Kiiujonitv ,  V.  a.  ènaghènar.  .lurisp.  Aliéner; 
transférer  par  aele  la  propriété  d'un  meuble  ou 
d'un  immeuble,  à  titre  fîraluil  ou  onéreux.  || 
l'.najeiKtr  un  dcrcch»,  aliéner  un  droit;  renon- 
cer á  son  droit.  Il  Fiji.  Aliéner;  faire  perdre  la 
bienveillance,  l'affection,  l'esliine  des  person- 
nes, en  les  éloifjnant  de  soi,  en  les  forçant  á  ces- 
ser tous  rapports  d'amitié,  de  politesse.  ||  Alié- 
ner; troubler  le  jujiement,  rendre  fou. 

Kiinji-iiiiE-.Ne,  V.  pron.  ènagliènar-sc.  S'aliéner, 
être  aliéné.  ||  Vj¡tfii;ennrse  (os  áitiinos,  los  cara- 
zotH's,  s'aliéner  les  esprits,  les  cœurs;  perdi'c  la 
bienveillance,  ramilie,  reslime  des  jiens.  ||  ¥.na- 
jenarsc  de,  s'éloif-Mier  de. 

■•:aaliiji>.  s.  f.  i'nalafj-fiè.  Gram.  Enallagc;  substi- 
tution de  modes,  de  temps. 

Knnll}:!!!*!,  Jn.  adj.  el  pari.  pass.  de  Enalbar. 

iciialbiis-,  V.  a.  inus.  enalbar.  Chauffer  le  1er  a 
blanc. 

KiiitüitiiMlat).».  tin.  adj.  et  pari.  pass.  de  Etutl- 
baril  (ir. 

Kiinlbiuwlui-,  V.  a.  enalbardar,  lîàler;  mettre  le 
bût.  Il  Fifí.  C/)uvrir  un  mets  de  farine  délayée 
avec  de  1-eau,  des  fruís,  du  miel,  etc.,  pour  le 
faire  frire  à  la  poêle. 

Kiialsiiiiciliiilo,  «la.  adj.  ènalrjoua/.ila~do.  N'ètu; 
défîuisé  en  algua/il. 

Kiialii'Eiatelo,  adj.  rnaUcna-blè.  Inaliénable;  qui 
ne  peut  être  aliéné. 

■Oiialio-saiirlanas,  s. m.  pi.  è nn-lio-saur i a-nnss . 
Krpel.  lùialio-sauriens,  ordre  de  reptiles  fossiles, 
ayant  peu  d'analogi';  avec  les  animaux  connus 
actuellement 

Knallo.Htot'OM  ,  s.  m.  pi.  cnaliostc-hoss.  Euii\- 
loste;iues  ;  famille  des  faramimlères  ,  compre- 
nant ceux  dont  les  loj;es,  en  tout  ou  en  partie, 
sont  assemblées  par  alternement  ou  empilées  sur 
deu\  ou  trois  axes  distincts  sans  former  une 
spirale  régulière. 

lOiialiiiaK'i-ailo.  «la.  adj.  ènahnaqra-do.  Fig.  Dé- 
coiisiiléré;  diffamé,  perdu  de  réputation. 

B-:iiHliiiaK>'Hi'.  V.  a.  ùnahnajrar.  Teindre  ou  pein- 
dre en  couleur  d'ocre  ronge. 

■<;iialtc('i>rM<\  V.  pron.c;i«/iè/.èir-sc.  Inus.  S'enor- 
gueillir; se  vanter. 

l'.iiainarilIvM-oi-Mc  ,  v.  pron.  h}amariUi'/.èrr-sr. 
Inus.  .launir.  devenir  jaune. 

Kiiaiiiaraaianienic  ,  alv.  ènaniiiradainèn-tè. 
Amoureus'-mcnt,  tendrement,  affectueusement, 
avec  amour. 

Kiiniiioratitlli».  Un.  adj.  diin.  île  E.nanmrado. 
Oui  a  un  caprice,  une  légère  inclination  pour. 


■OiianiorailiNiiiii».  ma.  adj  sup.  de  V.unmiiradn. 
Fpris  de,  transporté  d'amoni ,  qui  ->ime  passiuii- 
némenl. 

iCnamoi-ailiKO,  za.  adj.  cnainoradi-zo.  Eiielin  n 
l'amour. 

i:tiainoi-a«l»,  «la.  adj.  énanx'tra-dn.  .\moureu\. 
passionne. iiFam.  Amoureux.  Eslar  enamorado 
lie  las  once  mil  virgrnps  ,  élre  amoureux  de  on- 
zemille  vierges;  c'est-à-dire  de  toutes  les  fem- 
mes. Il  nombre  enamorado  nunca  casa  cou  io- 
¿raiZo  ,  iiomme  amoureux  nentend  pas  lépar 
gne.  Il  Juzgan  los  punmorados  (¡ne  í.^ucn  todos 
los  ojos  vendados,  les  amoureux  nc  se  croient 
>us  de  personne. 

lOiiassioi'ador,  S  enamorador.  Celui  qui  inspiri> 
de  l'auKJUr  ,  celui  qui  par  ses  soins  cherch'-a  en 
inspirer  ,  amant. 

Kiiainaraïuiento.  .«.  m.  enamoraniién-tn.  L^ai'- 
tioii  d'inspirer  de  l'amnur  ou  de  devenir  amou- 
reux ;  etl'et  de  cette  action. 

rciiainorar,  V.  a.  enamorar.  Inspirer  de  l-amour. 
se  fane  aimi'r  de  quelqu'un,  obtenir  son  amour. 
IlChercher  à  inspirer  de  l-amour.  sollinier  l'ob- 
jet aimé  ,  faire  la  cour,  chercher  à  plaire. 

r.untiiorariie:  .  V.  pron,  enamorar— se.  Devenu 
amoureux  ,  s'éprendre  d'amour  ,  se  prendre  de 
passion  ,  S'énamourer, 

Uiiasiioi-leat-Mc,  V.  pron.  ùnamorikar-sé.  Av<ui 
un  caprice  pour .  >e  sentir  quelque  inclination 
pour  devenir  légèrement  amoureux. 

CuasiioroNaiinriitc,  adv.  inus.  inamorossaméu- 
té.  Amoiiieusement, 

BCnaiichar,  V.  a.  ènantchar.  Flargir,  rendre  plus 
large. 

l<:iiaii;;o.«tar,  V.  a.  enan¡¡ostar.  Etrécir  .  rendre 
étroit. 

ICtiaiiic»,  illo,  lia.  dim.  de  Enano. 

Kiiaiio,  na.  adj.  èna-no.  Nain  ,  naine  ,  individu 
d'une  taille  de  beauioup  au  dessous  de  la  Uio- 
yeniie.  j  Hoh.  Enano  ;  poignard. 

■liante,  S.  f.  ènan-la.  lîot.  OEiianlhe  ;  plante. 

Kiiante  ou  eiinntc.*»  ènan-tà  ou  enan-lcss.  .aupa- 
ravant ,  avant. 

Kiiaiiit'opatia,  s.  f.  éna«t(!o/»u(i-«.    Méd.    Enan- 
tiopathie;   système  consistant  à  traiter  les  ma 
ladies  par  des  médicaments  propres  à   produire 
des  symptômes  opposés  à  ceux  des  maladies  el- 
le s-mèn!es. 

Kiiaitd-NiM,  s.  f.  ènanté-ssiss.  Médec.  Enanlèse; 
rencontre  des  vaisseaux  ascendants  et  descen- 
dants, 

i:iiaiitio¡tátl(M>,  ca.  ailj.  ènantiopa-tiko.  Médec. 
Enantioiiatbiqiic;  qui  a  rai)porl  à  l'enanliopa- 
thie. 

lOiiaiitiotctra  ,  »ra.  ndj.  è;niii/iu(é— /ro.  Zool. 
Enaiiliolètre  .  sorte  d'inlu-oires  dont  la  bouche 
est  plaiee  en  opposition  à  l'anus. 

i:ii(Mliola«li>,  «la.  adi.  et  part.  pas.  d'Enarbolar. 
Euiirbre  .  e. 

■Cnailtolar,  v,  a.  enarbolar.  Arborer,  planter 
en  liant  un  d,  apeau.nTech.  Enarbrcr;monler.  li- 
xer  une  roue  ou  autre  pièce  d'une  machine  sur 
un  arbre  ou  centre  servant  »la\e. 

l'.iiarltulai-Nr,  v.  pron.  ènai  b<dur-sé.  S'enanar- 
brer,  être  enarbre  ,  en  parlant  d'une  pièce  de 
niarliine. 

■'.■•«i-rur,  v,  a.  inus.  ¿nur/iai.  Arquer,  courber  un 
'       arc.  cambrer.  |  Cercler  ,  relier  des  lonneauv  ; 


íiNC 


2ÜS  — 


ENC 


nirllrc  (íes  frrtlcsitit  ccrrraux. 
Kiiurdcpcr,  \.  a.  ¿■nnnli'zrrr.  IjIiuuUpi  .  «iillum- 

iiicr,  cinpiirter.  Iriiii>|iiirlpr,  «mi  |i:iilniil  di-  (|iu|. 

t|uc  passiiiii. 
r.iini(l«-<-<-rM<*,  \.  |Mi/n.  ciuinléztir-st.  ScnHam- 

mcr  ,  se  tinn-poiln  ,  > cmiiorlcr.  Ktrc  rmixirtí'^ 

lraii^.|i()rl('',  ciillainiiK''. 
I-Uiardcclilo.  du.  ndj.  pi  parl.  pas.  {l'linnitlen  r. 

Iviilldiiiinc  .  p  ;  lians|i((rl(^  .  cinporlf. 
ICiiitroiiiicloti.   s.    r.   ciiiiifiiii/iitn.    Mi'taii};»'    de 

•  liaiu  <'l  (Ir  >al)li-  rlonl  mi  blaiicliit  les  iiiin>. 
I'^iiiiroitnilo.  «lit-  H(lj.  el   part.    pas.  iV ilunreintr . 

Sal»l»',c. 
Fiiiii-tMtiir,  V.  a.  viiíirinor.  .Sahh-r  ,  conxrir,  iPin - 

plii  ilr  .<alilo. 
KiiarciinrMc.  v.    pron.   èiiurnitn-sr.    Si'  siHilcr, 

iMic  sabler.  ||  Mar.  S'rclioiii'r;  en    pailanl  d'uit 

na\  iri'  mis  à  (ole  on  arrtMr  sur  un  liaiic 
Kiiui-Slit.  s.   r.  ètianj-hin.  riiilds.  F.nar^iic  ;  li>;u- 

rv  (le  raisonneiiu'iit  dí-irilo  par  yniiiliiii'ii  el  (iiii 

a  de  l-aiiaidgic  a>relMi\  pothipoi^e. 
Ktu\rmn,s.  m.  ènnr-iiiit.   Art.   mil.    Knaruic  ;  la 

poifiiiéedu  Iniiiclicr  lui  même. 
lOiiairiiioniii.  s    f.  ¿uaniidui-d.   Mus.    Kidiarnio- 

nie  ;  usafie.  pratique,  application  du  j-'eiirc  gu- 

liarmoiiiinie. 
■Oiiiii'iiKitiipu.  vu.  adj.  ènanno-nilio.  Más.  Knbar- 

nu)ni(|iie;  (|(ii  a  rapport  à  l'enliarmonie. 
Ciini-i-a<*iiiii,  s.    r.    èniirraziou.   liitis.   Narration, 

action  de  narrer  cl  son  elTct. 
Knnrrni-,   v.   a.    ènarrar.   Narrer,   totrler,   ra|>- 

porter. 
Kiinrtuinloiito,  S.  ni.  ènnrtamién-U).  Inns.  .\p- 

lifice  .  ruse,  fourberie. 
Knnrtni-,  v.  a.  cnarlaa.  Iiius.  Resserrer  ,    rclré 

fir.  Il  Inus.  Trouiper  .  user  d'artifice. 
Eiiui'trorñrpeiiM,  s.  f.  pi.  í'nartrol.nr-jii'Mas.  Bot. 

Enartrocar|)ées,  famille  de  plantes   cruciiérrs 

ayant  pour  type  le  genre  énarthrocarpe. 
lOlinrtroeái-pcn,  vst.    adj.    ènartrohùr-pio.  Kot." 

Enarthrocarpe;  y\\\\  est   semblable  à  l'enartliro- 

corpe  .  qui  a  rappoit  avec  cette  plante  ou  de  V»- 

iialogie  avec  elle. 
Kiiartrocai  |tn.  s.  m.  ènarlro'.ur-fo.  Bol.   Enar- 
throcarpe ;  genre  de  plantes  crucifères  à    fleurs 

jaunes  ou  purpuri'Sv-entes. 
Ktini'd-oíiiíi,  s.  f.  ètiai  (io-fisis3.  Anal.  Enarthro- 

-sc  ;  sorte  d'articulation diarlhrodiale  .  dans  la- 
quelle la  tête  d-unosse  met  dans  la  fa\iléd'un 

autre  ,   laisse   libres  les  mouvements  des  deux 

pour  toutes  les  directions. 
i':ita.«iiinr,  v.  a.  ènaspar.  Inus.   í>évidcr  ,  défaire 

un  échcveau. 
i-iiRslor,  V.  a.  èriflsftf F.  Inus.  Mouler  une  arme 

sur  son  fût  ,  sur  son  manche  ,  sur  son  bois. 
Ki>ntlaiiu>i>(e.  adv.  inus.  ènatiamén-té.  En   de- 
sordre. 

Kuatioza,  s.  f.  inus.  èna/iV-za.  Désordre,  man- 
q"*'  de  soin,  négligence, 

Kiintio,  a,  adj.  èna-tio.  Superllu  .  inutile,  oi- 
seux. 

''^T".V"'»""'«'"*«'  s.  m.  ènkabalgamén-to.  inus. 

Atlul,  support  d'arme. 
Knralialgaiito.adj.  ènhnbalgan-té.  Qui  monte,  ' 

qui  va  a  cheval.  | 

Encalbasar,  v.  a.  ènlalhafiar.  Remonter  la  cava-  I 

lene,  pourvoir  de  chevaux.  \  Monter  une  arba- 

«itç  sut  son  fût.  I!  Affûter  une  çièco  d/»  canon. 


I      la  iiiiltre  snr  son  fùl.  |  ».  iirus.  Mtuiter   .r  riu*- 
j      \»l.  I  i;trp  appuyé  sur,  r»'poser,  s'appuyi-r;  élrr 

n|ipuM'.  --np|iiiite  sur  ou  par  une  chose. 
I  Kitf'aliHlIiiiliira,  s.    f.    éiilidlxiUadon-ni.    Knche 
\auchurp;  disposition  de  deux  pièces  dont  la  se- 
conde couvre  la  première  à   la  jonction,  conuiK 
les  anlniups,  1rs  tuiles. 
t-int-nhiiSlar ,    v.     n.    i-nhahaillnr.    Techii.    Kn- 
chvvauiher,  lairc  ({u'Uiir  ¡liècc  de  bois  ou  autre 
matière,  Nicniie  .1  la  jonction  rrcuuvrir  telle  sur 
laquelle  pIIp  s'iip|»uie. 
ICiioiibc'llailiirn  ,  S.    f.   1  n/yabelHadou-rn.    iiuis. 

i."ii^;ue  (  licvelure. 
liiirahf'MsT,  v.   n.    èitkahcilfnr.  Avoir   de    liing« 
ihe\eii\  ,  laisser  croître    sa  chevelure.  |  l'orler 
une  choeluie  postiche. 
l':nral>fll<T«'rM(',  v.  pion.  Cn'  <ibeiUézér-sé.  \\oit 
I      <le  longs  cheveux  ,  laisser  croître  sa- chevelure. 
,  ICiiraitrNtfHilo.  <ln.  sdj..  et  pari.  ya«.  d^Encabcs- 
I       (t(ir.  Kiifhevètré  .  c. 

I  lOitrnhcMti'niiiit'iito.    s.    tn.  èiil.aliéalrauiH'ri-to. 
'■      Rnchevètremenl  :  action  dem  hevélrer .  de  pas- 
ser la  corde  au  cou  OH  a  la  lèle  d'un  cheval,  d'un 
I      animal  pour  l'attacher. 
ICsteahcNirar.  v.    a.    hiUahéslrar.    Enchevêtrer; 
iiietlre  la  corde  au  cou  d'un  cheval,  d-un  hn-uî. 
Il  l'ig.  Enchevêtrer  ;  coiil'uiidre,  brouiller   <iucl- 
qne  chose. 
Kii-<ttlicMtri»r.«io,  V.  pron.    vukabislrar-sé.   S'en- 
chevélrer,    être    enchevêtré.  ||  En  ]iarlant  d'ui> 
cheval.  Se  prendre  les  pieds  dans  la   htnge  du 
licou. 
I^uralirznnitrute,    S.    m.  èuVnbézamién-to.   En 
tel?  ;  conimeiicement  d'une  chose  comme  un  li- 
vre, une  Ictlie  ,  etc.  Il  Recensement   desconlri- 
Lulions  d'une  lucalilé,  rôle   des   impositions.  |î 
Abonnement,  prix  convenu  pour  l'acquittement 
de   toutes   les   contributions;    quelles    qu'ell("s 
soient.  I  Tave  des  contribuables,  somme  ù   la- 
quelle chacun  deux  est  imposé. 
I-:i)ral)cxai-,  v.  a.  bnV.nbézar.   Recenser  les   cen- 

tríb'íiabics  .  dresser  le  rôle  des  impositions. 
B^itrat>e7.ar<«o,  v.  jiron.  èu\^ab{7.ar-ii.  S'abonner, 
convenir  d'nn   prix  pour  pour  l'acquittement  de 
toutes  les  ci;iilribulions.  <iuelles  qu'elles  soient. 
Il  Régler  une  dette  à  tant,  convenir  à   l'amiabU 
de  payer  une  certaine  somme  pour  tout  ce  qu'on 
doit.  Il  Se  trouver  heureux    d'un  léger  désagré- 
ment qui  en  épargne  un  plus  grand. 
KiirabcKoiiiiniiciifo.  S.  m.  \ .  Jîneabezamiento-. 
lOiirabvzoïiui'.  v.  a.  V.  Encabezar, 
KiiraSiSllailor,  S.  m.  èiiV.(ibitl(i(lcr.  Mar.  Gourna- 

blier  ;  celui  qui  fait  des  chevilles  de  navire. 
Kni-nhilhii', V.   a.  ¿wka¿ii7/«r.   Mar.    Gournabier; 
unir  les  bordagcs  ou   la  cuque  d'un    navire  au 
moyen  de  chevilles. 
Kticaltrahigar,  v.  d,.  ènhabrahiijnr .  Faire  l'opé- 
ration de  la  capTificaiion. 
l-:ncal»rinr,  v.  a.  èuVnbriar.  Placer,  dresser,  pos- 

ser  la  chari  ente  d'un  toit. 
Kitfaltritar.ve,  v.  pron. èiik«tn7ar-,fe.  Se  cabrer, 
se  dresser  sur  ses  pieds  de  derrière  ,  en  parlant 
d'un  cheval. 
EiicatI(liroi),s.  m.  pi.  ènkaddi-rosi.  Uist.  Encada 
dires  piètres  carthaginois  attaches  au  culte  des 
Dieux  Abbadirs. 
Kncadcnado,  cia.  adj.  et  j).   pas.  d'£'nc«ífcHü/T- 
Enchaîné,  ce.. 


i:nc 


•2(Î9 


KNC 


F.iicailtMiuilurn,    s.    I'.    ènliadènitthii-nt.   Tcrim. 
Encliaîiiuro:  (lc|)cii(l!iiirt',    liaison,    Htlinitc,  eon- 
nexÎDti:  reUiliiMi   <nif    les  parlifs  «l'un  ouvraiic 
oui    (Milro  elles  dans  l.iii-  ensemble.    S'empluie 
efialcinent  dan»  le  sens  lif-'ino. 
Eiic<«<l<-iiiii3ii(-iito,  s.   m.   èti'ath-nnviién-tu.  En- 
ehaiiienicnl.  ||  Inns.  Acliund-oiirliaîncr  plusieurs 
t()i|>s.  I,  Vi^;.    Encliaîiicinpnl;  tonsétiucnte,  ton-  ' 
tinnalion,  snilo,  déduclion  i|n'oiilIes  unes  axcc  i 
les  autres  (üKcrMites  choses  d'iuie  même  »iuali- 
lé.ou  dépendant  inmédialementles  unes  desau- 
tres. ^ 
Kiictidennr.  v.  a.  ^n/ifff/t'nnr.  Eneliaîner;  lier,  at- ' 
tuclier.  amarrer  avec  des  cliaîiies.  Ii  Fif;.  Kiuliai-  ) 
ner,  subju^iuer,  soiunellre,  réduire  por   la  iorcc 
dompter,  vaincre  la  résistance  d'un  peuple,  d'n- 
UK  nation,  d-iinc  ville,  d'une  personne.  ||  Enchaî- 
ner: contenir,  mettre  nu  terme  une  limite  à    la 
valeur,  a  la  colère  ou  à   toute  autre   jiassion.  | 
linchaîner;  subordonner,  adhérer,   concilier  les 
esjuits,  les  opinions,  les  intérêts  particuliers  nu 
bien  commun   de    lElal.  ||  EnJiainer;   captiver,! 
soumettre,    s'attacher    les  cii'urs  par    «a   vertu 
par  sa  conduite,  par  ses  bontés   ||  Enchaîner,  re- 
froidir,   glacer,  surprendre   le  jeu  <le  la  pensée, 
du  ¡ugemcut,   des  organes,  laclivilé   naturelle. 
Il  Enchaîner;  obstruer,  arrêter   le    cours   d'une] 
chose  en  voie  d'e\é(Ution,  ou  lui  donner  un  cours 
limité,  I  Eu'  hainer;  concilier,  unir,  coonionner, 
établir    une    récipriHité.    une  dépendance;    une 
rotation  mutuelle  entre  deux  ou  plusieurs  cho- 
ses. 
Knrndeiinrse,  v:  pron.   ènhadénar-sé.  S'enchaî- 
ner, se  lier,  s'amarrer;  êlreenchaîné,  lié,  amar- 
ré; conforme  du  reste  aux  autres  accc|ilions  em- 
ployées dans  le  sans  actif. 
KiiciK'fer,  V.  n.   èn'aézérr.  .\ccoucher;   etifanter 

mettre  au  jour. 
Kitcnju.  s.  f.  èiikfi;/  /la.  Eain.  Tope!  une   poignée 

de  main: 
Uiicajaila,  s.  f.  ènkaçj-lia-d.  Choré}?.  Emboîture; 
pas   où  le  danseur  conserve   la    position   ainsi 
nommée. 
KncaJiidiiN,  S.  f.  pi.  enkdfi-ha-dnss.  P.las.   Encla- 
vées, en  parlant  des  parties   d'un  écu    cufiagécs 
l'une  dans  l'autre  en  formes  de  trianfiles. 
Knrajiitlu,  ila.  adj.  et  part    pas.  à' F.ncajar.  Em- 
boîte, ée.  Il  Engrené,  encartillé.  ||  S'emploie  aus- 
si pour  exprimer    le    ras   choréuraphiiiue    d'un 
danseur  qui  consérvela  position  dite   encajada. 
■■'.uenjiidoi-,  s.  m.  bnha(]-\iadnr.  Cel,ui  qui  eiuhàs- 

se  une  chose  dans  une  autre.. 
ICiiraJatliira,   s.   f,  ht  aii-liiiiluiirn.   EncliAssure; 
action   d'enchâsser  une  chiise  dans  une  autre.  || 
(laNilé  oii  s'enchAsse  ¡ine  (¡ne  chose. 
Knoajai-,  V.    a.  enlia¡ili(tr.    EnchAsser.  emboîter, 
engrener  une  chose  a\ec  une    autre;  introduire 
un  corps  dans  un  autre.  ||  Mil.  Ftirnjar  ou  ctira- 
jounr  el  paso,  emboîter  lepas:  mardi  r  de  telle 
façon  (juc  la  ligne  dernière  marche  le  pas  enchAs- 
sé,  emluiilé  dans  celui  de  la  lile  (juila  précède.  || 
Tech.  Emboîter;  mettre  des  pièces  d'or  ou  d'ar- 
gent l'rapiiées  pour  es-ai  tlaiis  une    boîte    fermée 
a  trois  ciels  dunt  l'ancien  gai  de  conserve    l'une, 
lessaveur  la  dtíuxiéuu' et    le  maître    laderiiiéie. 
■Ciirajai-Mt',     v.     pron.    eitha¡iltar-sf.  S'emboîti  r, 
s'enchisser,  s'engrener.  Etre  emboîte.  enchAsse, 
engrené.  I  /:'ncfij((csc/c  <i  i/»o   aliimia    cosa:   se 


fourrer  ijuelque  chose  dans  la  kHc. 
■•:ueaji>.    s.    \n.  enliag-lu'.    Enib  oîli'menl  ;    unntrc. 
enchàssure.  ¡onction;  étal  ou  position  de  cho^(f^ 
qui  s"introduisci\t  lune  dans  l'autre.  I|  anc.  ail. 
mil.  limboilemenl;  Espèce  deniielacemenl  des 
soldats  qu'on  faisait  tirer  à  la  fois,  sur  qualreol 
même  cinq  ratios,  de    façon   que  hs    aimes  des 
derniers  rangs  ne  pussent  pas  nuii  e  aux  premiers. 
Il  Encuje^  emboîture,  jonction,  union,  endroit 
par  ou  des  corps  s'introduisent  les  uns  dans   les 
autres,  ij  .Mortaise  oii  entre  un  tenon.  |1  Dentelle, 
ou\rai;e  de  marqueterie,  de  pièces  de  rapport.  }| 
Au  jeu  de  la.s  piulas,  coup  ou  le  nombre  se  ren- 
contre avec  le  point  de  la  carte.  ||  Ley  de  encaje, 
jugement    arbitraire.  ||  Sallo  y  encaje,  saut  de 
danseur  placé  en  position  demboîiure.  \\  IJnra- 
je  del  rostro  ou  r/e /(t  rai«,  physionomie,  ensem- 
ble des  traits  du  visage.  ||  s.  m.  pi.  Lncajes;  por- 
tions de  l'écu  enclavées  les  unes  (laiis  les  autres. 
Iviirajpra.  s.  f.  ¿H/ff;^/-//  iv/- Ouvrière  en  dentelle. 
BOiirajoiiad)!.  S.  xn^èiikay-hon.i-do.  Mur  de  de  tor- 
chis renfurcé  de    distance  eu   distance    par   des 
lits  de  bri(|ues. 
lOiieajoiiatlo,  da.  adj.  et  part.  pas.  ù' Encajonar. 

Encaissé,  ée. 
I<:iiciijiiiiantit>iitu,  S.  m.  é/ikf/i;-/ionomK'n-f(i.  En- 
caissement; action  d'encais-er.  de  mettre  dans 
une  caisse.  ||  Artill.  Encaissement:  ai  titm  d'em- 
patiueter,  de  serrer  les  armes  ustensiles  de  guer- 
'  re.  Il  agri.  Encaissement,  encaissage,  action  de 
mettre  un  arbuste,  une  iilanle  dans  un  caisson, 
dans  un  vase  empli  de  terre  on  dit  aussi  Jlacer 
un  jardin  por  encujona)niento.  faire  un  jardin 
par  encaissement,  eu  parlant  de  plantations 
d'arbreset  fleurs  faites  dans  un  lieu  recouvert 
de  terres  convenables  et  rapportées.  |i  Tech.  En- 
caissement; ouvrage  de  charpente,  en  ferme  de 
caisse  de  grande  dimension,  (jue  l'on  remplit  de 
maçonnerie  ou  de  pierres  sèches,  pour  faire  un 
bàtardeau  ou  pour  délendre  bs  ¡liles  d'un  pont 
des  aflouillemcnts.  1|  Encaissement  tranchée 
creusée  dans  le  sol  d'une  roule  ou  d'une  rue  pour 
V  déposer  les  matériaux  quila  composent. 
■•:iic4!.iuiiar,v  a.  en  nf/-/iOK«r.  Encaisser,  mettre, 
serrer  quelque  chose  dans  une  caisse.  ¡;  C.omm. 
Encaisser;  poser,  déposer,  mellro  en  caisse.  ¡| 
Agrie.  Encaisser:  meltre  une  plante,  un  ai  buste, 
une  Heur  dans  une  caisse  emplie  de  terre.  || 
Tecl'..  Encaisser;  ouvrir  une  Iranchee  sur  laquelle 
on  doit  bAtir  un  édifice,  dresser  une  nule.  en 
substituant  aux  t'rres  amollies  et  flaques  ,  de> 
malièrespi'rreuseset  caillouteuses,  il  Encaisser; 
restreindre,  rétrécir  le  lit  d'une  riMere.  d'un 
courant  d'iau  au  im  yen  de  pieux  dml  les  mi- 
lieux remplis  (le  pieircs  font  nue  ¡cMsiance  aux 
empiétements  de  l'eau,  cl  lui  ddiino  un  cour> 
ré;;ulier  en  augmentant  sa  prof.-nde'ar. 
SOiiraJoiiarNcV.  pron.  cnhaii-lionar-sé  S'encais- 
ser, être  eniaissé.  s'emploie  dans  toutes  Icï. 
acceptions  de  l'actil. 
lOnrala  boxai-,  v.  a.  inValahozar.  Eam.  .Mettre  au 

cachot ,  enlenner  dans  un  cachot. 
l'.iK'alalii-iai-.  v.  a.  inus.   V.  Encalabrinar. 
i:iu>alaliiliiadu.  da.  part.  pas.  de  encalabrinar. 

Entête,  e;  seinploie  udjeilivement . 
l'inralalti-liiar.  v.  a.  encalabrinar.  Entêter;    en- 
têter ;  envoyer  à  la  tête  des  vapeurs  (|ui  alTeciciii 
le   cerveau;   qui   étourdissent.    |  Vig.    Enlctei. 


i-:n(: 


—  270  — 


ENC 


r.  l'nliitl't-ldii  Kl.  IJlaiicliiinciil    ,'i 
l'-iilitihir.  Itlniirliir   à  In  clianx  oii 


|iri'u»ii|r.  r.    |iic\ciiir  en    liivcui    d-iiiic    pcixitiiic 
iju  tl'iiiir  (i|Mtii(tii. 
IIiicalahi'iiiaiMi*,  * .  |>iiiii.('/i/¡«/a/y(  iri«;-.*('.  S'cii- 
ti'lcr,  t'irc  cnli'tf.  ||  S'iibstiiirr.  se  próonipcr,  se 
|irc\t'iiii-. 
Fiii-aliitia,  s.  [.  nili(il(i-dit.  Vinc  du  liiiniais  d'un 

rlii'xal. 
l'Uicalailo  .  )la  ,   |iiill.   |m-.  du    ^(■ll)l•  liiirdliir.    V. 

te  mol. 
Kiiralailuru  ,  s 

la  <  li.iiix. 
■enrular,    v.  a. 

avec  du  bitume  nilcaiie.  |;  ¡mis.  Mctlro  diiiis  un 
liiynu,  o.i  caihiii.  f|  Üdinlicr :  couvrir  avec  une 
snilc  de  i)ilnm('  Kniiposi'  d'i-loupcs  cl  de  cliaux 
vive  ctcinlc  dans  d.'  l'Imilc. 
lOiipaliptiMiM.  s.  r.  pi.  éuluilip-leass.  Rot.  Knca- 
Iv pires,  hiliu  de  iTiDusses  acriir arpes ,  avant 
piiur  type  l"enraly|ite. 
KiscuSipton.  »i"a,  adj.  é/i/,a/(/>-/('/).  Fiol.  Encalyp- 

té;  <|ui  ressemble  a  une  e.ualypli'. 
ICncaliitd.x  ,  s.  f.  ('nkrt/í/í-í/j(.t,  H(»t.  Kiiealvpte: 
genre  de  ninusses  >iva(es  à  ti<;cs  rameuses,  qui 
croissent  en  j;a/,ons  sur  la  terre,  et  dans  les  ré- 
{;ions  froides  el  tempérées  de  l'in'imis|)lKTe  sep- 
tentrional. 
KiiraliiiiuBo  ,  da,  part.  pas.  de  Knrnlmtirsr.  V. 

ce  mol. 
Kncnliiintliira.  s.  1'.  ihiknliundoii-rn.  Courbature, 
elTervescenee  ,    suiroeation.   irritation   qn'oeea- , 
sionne  aux  ebevaux  l'exeès  du  travail  ou  la  trop  ' 
faraude  (juantité  de  graisse.  | 

l'^nealiitarsc,  v,  \)\on.  ñtlinlmar-sé.  Etre  sulTo- 
(iné.  soit  par  un  travail  excessif  soit  par  trop  de  | 
graisse  ou  de  cbiileur  en  |)arlant  d'un  ebeval.  ||  \ 
Seealmrr,  s'apaisercn  parlant  du  \ent.  I|  Séeber;  i 
se  dit  en  .Vndaluusie  en  parlant  dnin  cep  de' 
vigne. 

EnraloNd-ad»,  dn,  part.  pas.  de  Encalostrar- 
se.  V.  ce  mot. 
l'ïiicalo.-^tiai-M:-,  v.  pron.   énkaiostrar-sé.  Se  dit 
pour  designer  la  maladie  que  gagne  un  enfant 
en  suçant  le  ealoslre. 
Kncal^ado,    da  ,    part.    pas.   de    Knralvar.    V. 

ce  mot. 
l'.iipalvar.  v.  n.  inus.  V.  Encnlvcrer. 
Kncnlvt^'ocr,  v.  n.  énkalvé-ièrr.  Perdre  les  die- 

veux .  devenir  chauve. 
l'.iteaüadtM-o.  s.  m.   i'iikaiUnd'-ro.  lîanc   de   sa- 
ble,  bns-fond;  endroit  ouïes  navires  peuvent 
échouer. 
Kiirallado,  da,  part.  |)as.  de  hncallar.  V. ce  mol. 
Kiicailadiii-a.  s.  f.  ¿nknillndnu-ra.  Echouement; 

action  d-échouer  et  le  résultat  de  celle  action. 
■':ncall,wf,  v,  n.  i'nknillnr.  Echouer  ;  se  briser, 
loucher,  donner  contre  un  écneil,  sur  le  sable, 
l'ii  parlant  d'un  navire.  ||  Fig.  être  arrêté  dans 
»ine  oITaire,  ne  pouvoir  passer  outre  ||  inus.  V. 
I^iitallerer. 
Kin-aîloet.r,  v.  n.  í-nkaillézerr.  Gagner,  avoir  des 

durillons. 
KnvaiU'vixUK  .la.  p.  pas.  du  V.  Encallecer.  \\  En-  \ 
caliendo  en  astucias  ;    ^  icux  routier,  rusé  per-  ' 
sonnage.  lin  matois. 

KneallejoHado,  da.  part.  pas.  du-.V.  Encallejo-  ' 
nar.  \ .  ce  mot .  "  •' 

Kncallc-joua,-,  v.  a  ¿nkaille^-honar.  Faire  en-! 
trcr  dans  une  ruelle.  I 


Kiicallcliado.  da.parl.  pas.  du   v.  Eticalleliar . 

■':iirai:<-(i-ar,   v.  a.  ¿n';ailletrar.    Tenir  foi  temciit 

à    une    idée,    être    fermement    persuadé    d'une 

chose. 

Kiiratiiarioii  .    s.     f.    vnkamnzion.    Ecbafauda"e 

(loiir  soutenir  les  galeries  des  mines  de  mercure 

étais,  etc. 

ICruiiiado.  <ln.  pari,  pas    du  v.  encamar.  Alité,  e. 

S'emploie  adje(  ti\emcnl. 
lOiieaniar,  v.  a.  cm  nintr.  Vliler,  coucher,  ol)liger 
;i  garder  le  lit;  se  dil  priiici|ialem"nl  en  parlant 
(l'un  malade. 
l'UiPMiiiarado .   da  .  [lart.  pas.  du    v.  encamarar. 
V.  ce  mot.  Il  adj.  Se  dit  des  p;erricrs.  dont  l'Ame 
e>  liniiri(|ue  est  terminée  par  une  chambre  beaii- 
«•oup  pins  étroite. 
I':iifrait]aiai'.   \.   n.  cn'amarar.   (iarder;    mettre. 

enfermer  les  grains  dans  un  grenier. 
EOiif aiiiavNc  .  v.  ¡)ron.  vn'nmar-sé.  S'aliter,  se 
mettre  au  lit,  garder  le  lit,  se  coucher,  pour 
cause  de  maladie,  l!  Se  canclier,  se  retirer  dutis 
son  gile,  en  parliuil  des  animaui.  ||  Encamarse 
Un  inieses;  verser,  en  parlant  des  blés  que  la 
pluie  ou  le  \ent  couche. 
ieiipaiii!>ijad(t^  dit,  part.  pas.    Aa  cncambijar.  V. 

ce  m(»t. 
Kiicaiii'iijar.  v.  a.  ènhambiff-liar.  Conduire  l'eau 

par  des  réser^oirs. 
Kticaiiiltrado,  du,  part.  pas.  du  v.  encambrar  \  . 

ce  mot. 
Kiieaiiilirar,  v.  a.  en' ambrar.  Enfermer  les  grains 

dans  un  grenier.   V.  Encamarar. 
Kiicanilii-onndo,  da,  part.  |)as.  de  encambronar. 

V.  ce  mot. 
iccicanihroiiar.    v.   a.   ènkambronar.    Clore   avec 
des  bourguépines,  une  terre,  un  bien.  ||  Fig.  af- 
fermir, renforcer  a\ec  du  fer. 
E':iieait9!tronar.»t>.  v.pron.  ènkambronar-sé,  inus. 
Porter  la   tète  haute  el  le  cou   raide  ,    ne  regar- 
der, ne  saluer  personne. 
Rncainiaia<ln,  db,  part.  pas.  du  v.  encaminar.  \ , 

ce  mol. 
Kiicamiiiadiira,  s.  f.  ènkaminadou-  ra,  inus.  .\c- 

lion  de  guider.  V.  Encarninaniicntn. 
i>;iican»iEiait5!ciilo,s.m.ènkrtini;ian»ien-(o.  Ache- 
minement ;  action  de  montrer  le  chemin,  de  gui- 
der. 
t'.itcaniiiiar,  v.  a.  ènhaminar .  Montrer  le  chemin, 
mettre  dans  le  chemin;  acheminer,  diriger  vers, 
conduire ,    guider.  ||  Conduire,  abontii  à  un  lieu. 
Il  Fig.   .Vchemiiier:  mettre  en  état   de  réussir, 
mettre  sur  la  voie,  conduire,  diriger,  dtmner  des 
inslructions. 
EOitcaniliiar.tii'.  v.  pron.  èn\<aminar-sé.  S'achemi- 
ner; être    acheminé,  dirigé  ,  conduit.  S'emploie 
dans  les  mêmes  acceptions  que  l'actif. 
Kucaniisada,  s.  f.  èit\\.'imis.sa-da.  Mil.  (^amisadc; 
attaque   nocturne   ou  matinale  chez  les  anciens. 
Les  soldats  mettaient    leur  chemise  par    dessus 
les  armes  pour  se  reconnaître  dans  l'obscurité.  || 
Mascarade  qui  avait   lieu   pendant   la  nuit   à   la 
lueur  des  flambeaux  dans  les  rejouissances  pu- 
bliques. 
KiipasniMadu  .  da  ,  p.  pas.  du  v.  encamisarse.  V. 

ce  mot. 
Eiicanilsarse  ,   v.  pron.  ènkamissar-sé.  Mil.   Se 
couvrir  d'une  chemise  ponr  donner  une  comi- 
ïiadc. 


KNC 


—  271 


KNC 


F.noanipanado ,  p.  pas.  du  v.  encampanar.  V.  ce 
mot.  I  iidj.  Se  dit  d'un  iin'rricr  dont  l'àmc  va  se 
létrécissnnt  ou  i'nruic  de  poire  ou  de  cloche. 

iCsîCiUiipatiaixp,  V.  u.  piiUtnnpnndr-sé.  Boh.  S'C- 
uorgueillir.  faire  le  brave,  le  fanfaron. 

BOiicaiiiiil(.,da,  pari.  jtas.  de  oicanarse. \.  ce  mol. 

Kjicaiiaîarto  ,  ila,  pari.  pas.  du  v.  encanalar.  V. 
ce  mot. 

i:iioaiiii!nr,  v.  a.  énkanalar-  Conduire  l'eau  par 
des  canaux. 

r.iicaiiaDv.ailo.  ila,  pari.  pas.  du  v.  encanalizar. 
\ .  ce  mol. 

riioaíiallieai-,  v.  a.  hnkanulizar.  Conduire  pardos 
canaux.  V.  Encanalar . 

BOiicaMaiitonto,  S.  m.  iuus.  V.  Canal. 

i:t«o.itiar.«*o.  v.  prou,  cn'.anar-si-.  Se  ¡lànicr,  de- 
n)eurer,  être  iinm(d)ile  á  force  de  pleurer.  Se  dil 
«les  enfants  que  la  colère  sulToquc  el  ompèclie 
de  ros|)iror  cl  de  pleurer. 

r.Hoaiia.xtailo,  da,  psit.  pas.  du  v.  encanastar. \. 
ce  mot. 

l'.iicaiia.Htar  ,  v.  a.  ¿n  anastar.  Mcllic  quelque 
chose  dans  une  banotlo  ,  dans  un  panier,  dans 
une  corbeille. 

B^neanoorado,  da,  part.  pas.  du  v,  encancerarse. 
V.  ce  mol. 

Kiicanoerarso,  v.  pron.  énhamérar-sé,  lîlrc  atla- 
(|ué  d'un  cancer.  V.  Cancerarse, 

B'iieandoccr,  v.  a.  énkandé/.èrr.  Chauffer  du  fera 
Idanc. 

BOiiraiidccido,  da,  paît.  pas.  du  v.  encandecer. 
Chauffé-à-blanc,  s'emploie  adjectivement. 

BOncaiidelado.  «la,  part.  pas.  du  v.  encandelar.  V. 
ce  mol. 

KiiiMutloJar,  V.  n.  énhandélar.  Agrie.  Fleurir;  en 
parlant  de  certains  arbres,  du  noyer  et  du  châ- 
taignier surtout. 

BOiicaiidiladora,  s.  f.  ¡nu.-».  V.   Alcahueta. 

B';ii(-audilado  ,  da.  pari.  pas.  de  Encandilar. 
Kbioui,  0.  Il  adj.  fam.  Se  dit  d'un  chapeau  trous- 
sé en  bec  de  lampe. 

Kiica«diSad«ra,  s.  f.  inus.  V.  Alcahueta. 

i'^urandilar,  v.  a.  ènkandilar.  Eblouir;  offusquer 
la  vue  par  trop  d'éclat.  ||  Fig.  Kidouir,  tromper, 
surprendre  par  de  fausses  apparences. 

KiicandilarNc.  v.  pron.  hihunílilar-sé.  S'allumer, 
briller,  s'enilammor  en  parlant  des  yeux  do  celui 
qui  a  trop  bu,  ou  qui  est  possédé  d'une  passion 
lubrique. 

flOiicaiiecpr,  v.  n.  •'n':anézi;rr.  Ulanchir  ;  grisonner. 
en  parlant  des  cheveux  «jui  devienijcnt  blancs, 
soit  par  l'âge,  soit  pour  tout  autre  motif.  |  inus. 
Se  rouiller.  V.  Enmohercerse.  \\  Fig.  .^voir  blan- 
chi ,  avoir  beaucoup  d'expérience.  ||  Fig.  V.  En- 
vejecer. 

Kiican4>cido.  da.  ]>.  pas.  du  v.  encanecer.  \  adj. 
Grison;qui  aies  cheveux  ou  la  barbe  blanche, 
grise. 

Kiicanijaiiiiento,  s.  m.  c»'.aíi)(/-/iaHiJcn-ío.  Fai- 
blesse, maigreur  d'un  enfant  qui  suce  un  mau- 
vais lait. 

Riicanljnr,  v.  a.  enkan'uj-har.  Rendre  un  enfant 
maigre,  malade,  en  lui  faisant  .^ucor  un  mauvais 
lait. 

F.iieanijai-so,  v.  pron.  enhaniíj-har-sé.  Maigrir, 
s'alfaiblir,  dépérir  à  cause  de  maladie,  en  par- 
lant d'un  enfant. 

■•^■iraiifllad»,  da.  p.  pas.  du  v.    Encanillar.  V. 


ce  mol. 

ii  iicniiillnr,  V.  a.  énhanillar.  Bobiner;  dé>  ider  du 
fil,  de  la  soie  sur  une  bobine. 

BCncniitacion,  s.  f.  inus.  V,  Encantamiento. 

BOiK'uiititdcra,  S.  f.  inus.  V.  Eneanlaitora. 

lOiicnntado,  dî».  part.  pas.  du  \.  encantar.  En- 
chanté, 0.  Il  adj.  lig.  fiim.  Ebahi;  distrait.  ¡|  Casa 
encantada,  palacio  encantado:  maison  très- 
sparieuse  habitée  par  peu  de  monde,  ou  dans  |.i- 
quclle  ou  uianhi-  beaucoup  p.iur  trouver  ceux 
qui  l"hril)ilent.  ji  Ilontlnc  enrautado;  misaiilhro- 
pe.  homme  (}ui  fuit  le  monde. 

BOiicaailiidur,  s.  m.  èitiantailor.  Enchanteur;  co- 
lin (lui  enchante  gardes  paroles,  par  des  opéra- 
tions prétendues  magi(|ucs.  I|  Enchanteur;  ce- 
lui, celle  ((ui  charme,  qui  séduit ,  qui  captive, 
qui  atlarbe,  par  les  avaniages  du  corps,  par  les 
dons  de  l'esprit  et  du  cœur,  par  les  grâces  de 
toute  sa  personne. 

E;iiOMiit:tdnr,  ra.  adj.  èn'.anta-dor.  Enchanteur; 
qui  onchaiite,  qui  ravii,  qui  eharmc- 

Kiicaiitadora ,  s.  f.  ènkant'ido-ra.  Enchante- 
resse; celle  qui  enchante.  Se  dit  dans  les  mémos 
aiceptions  que  le  masculin.  V.  Encantador. 

BCiicaiitaiiit-iito.  s.  m.  inus.    V.  Encatitaniientn. 

BOiipaiitainioiito.s.  m-  énkantaniièn-to.  Enchan- 
tement ;  charme,  sorcellerie.  |  Enchantemenl; 
action  de  charmer  ,  cl  le  ré-ullat  de  cele  action. 
Il  Incantation;  nom  qu'on  donne  aux  céréîno- 
nicns  absurdes  des  fous  qui  sedonnont  pour  ma- 
giciens. 

B';Dicanlar,  v.  a.  ènhaniar.  Enchanter:  littérale- 
ment, eharmer  .  séduire,  par  le  chant  parles 
modulations  de  la  voix,  j  Enchanter  ;  eharmer. 
ensorceller  par  des  sons  ,  par  des  j)ar(des .  i)ar 
de.î  opérations  prétendues  magiques.  |j  Enchan- 
ter; séduire, engager,  entraîner  ¡aria  persuasion 
du  langage,  l'attrait  des  promesses,  la  douceur 
delà  possession.  |  lùiehantcr;  causer  un  vif  et 
dilicieux  plaisir,  ravir  eu  admiration.  ||  Enchan- 
ter; adoucir  au  point  de  faire  oublier.  |  Boh. 
Amuser;  jouer,  tromper  par  de  fausses  parole?. 

F.ii('aEitarudo,da.  part.  pass.  du  v.  encantarar. 
V.  ce  mol. 

B'.iscaiitarai'.  v.  a.  ènhantarar.  Mellre  dans  une 
cruche,  dans  un  pot,  eu.  ||  Mellre  dans  l'urne: 
se  dit  des  billets  pour  tirer  au  sort, 

BCiioaiite  ,  s,  m.  inus.  V.  Prci/on. 

BOtiraiiti.-i,  s.  f.  ènhan-liss.  Palhol.  Encanthys; 
tumeur  q-ù  est  causée  par  iMuginentnlKin  de  la 
cariiiicule  lacrymale  dans  legriuid  angle  de  l'u'ij. 
et  <|ui  présente  quelquefois  un  caraclère  cancé- 
reux. 

BCiioaiito,  s.  m.  t'H/iau-lo.  EnchanlemenI:  presti- 
ge, charme-  V.  E.ncantamiento.  ||  Fig.  Charme; 
enchantement,  ravissement  transport.  ||  inus. 
V.  V.ncanle.  ||  Eii/»i  encanto;  c'est  un  prodige, 
une  merveille. 

Kiiraiitwrio.  s.  m.  ènUanto-rlo.  Fam.  Enchaiilo- 
nUMil.  \'.  i;»irí;;i/(j;;it('ii/íi. 

BOiiraiiliiMad»,  da.  paal.  pass. du  v ,  encanttisar. 
('ajide,  <•.  S'emploie  ndj. 

BCiifaiidiNai. v.  i\.i'ttliantau-ssar.  Cajoler;  flatler 
(lùelqu'uii,  le  louer,  l'enlrelenir  de  choses  qui 
lui  plaisent  el  qui  le  touchent,  pour  en  obtenir 
linéique  ehose.  |  Cajoler;  chercher  àséduire  une 
femme  ou  une  lillo,  |>ar  île  bellesparoles,  pardos 
pronícsses,  ole. 


FNC 


-  272  _ 


KNC 


, 


■CnPAMiKlo,  «la.  pari.  (lass.  tlu  v.  Enrnùar.  \   »o 

mil). 
l'.iiriiMixlo,  s.  m.   ¡ liknifna-ii».  Ciiniil.  n(|(ii'diir, 

loiiduil  pour    les  caiiv    |  Ticillajic,    licillis   de 

lOSCillU 

Kiiraiiualoi-,  i-a.  s.  i'nkmjnador .\)^\\ii('u\x  «cliii. 
iillr  (|iii  biiltino  In  soie. 

lOiirañutliirii,  s.  f.  l'iikat/nmlourn.  I'nilU>  de  soi- 
ii\t'  dont  (III  rcniplil  les  p;Mll.iss<'s.  |  inus.  Con- 
duit, iuiiicdiic. 

l'iir4»ñMilo,  «In.  liai  I  pass.  du  \.  rnciiñnr.  \.  <c 
mol. 

Kiicaùni-,  \.  a.  (¡t'nijnfir.  Conduirr.i'rsu  par  des 
•  oiidiiiis.-  par  des  raiiaii\.  |,  Treiliisscr: -^'ariiirdo 
Irciiits  de  rosraux.  ||  i)c\nl('i-  lu  soie  ,  le  (i|,  ,.((•. 
pour  le  lucllredaiis  la  iiavctîe.  |)  v.  n.  Monicroii 
t'ius  fil  pai  laul  des  hii-s. 

Kncaiilxaila,  s.  f.  hilifiqniia-iln.  Kspt'rc  do  pa- 
iiifis  (le  r(i>('aii\  dans  les  lacs  cl  dans  les  riviè- 
res pour  y  prendre  le  poisson. 

r.iiruñuiiatlo  ,  «la.  paît.  pnss.  du  v.  pnrañonjr. 
V.  ce  n)(it.  Il  adj.  Cdiiiis.  (|iii  souille  par  un  pas- 
sage i'lm'a  en  pari. ml  du  vent. 

Knruiiuiiar,  V.  a.  c.n'aijnonar.CommcniPr  à  avoir 
des  |ilunu's,  à  se  couvrir  de  plunies,  en  pariant 
des  oiseaux.  ¡|  v.  a.  Donner  une  forme  cylindri- 
que, faire  des  plis  ronds,  n  Introduire,  faire  pas- 
ser dans  un  tuyau.  |  Dévider  la  soie  sur  des  ro- 
st'aux  en  guise  de  bobines. 

Kiirañiitadu,  da.  pari,  pass  du  v.  encanutar.  V. 
ce  mut . 

Kiioañiitur,  V.  a.  en' aijnoular.  Donner  à  quel- 
que chose  la  forme  d'un  tube,  faire  des  plis 
ronds.  1  v.  n.  Monter  en  épis,  en  parlant  des 
blés. 

Kneapaoetadu.  da.  adj.  ènV.apa7.ètn'ilo  Qui  por- 
te un  nioriou,  armé  dnin  casque- 

Kiiraitaeliad»,  «la.oart.  pass.  du  y  .encapachar. 
\ .  ce  mol. 

Ktieapaehadiira.  s.  f.  èn'.apatchadon-ra.  Quan- 
tité de  cabas  pleins  d'olives  écrasées,  qu'on  met 
sous  le  pressoir  pour  en  retirer  l-huile. 

Kitcapachar,  V.  a.  Mettre  ou  garderquelqueclio- 
se  dans  un  cabas.  ||  Mettre  dans  des  cabas  des 
olives  écrasées  pour  les  passer  ensuite  au  ¡tres- 
soir.  |¡  .Se  dit  en  .\ndai(iusie  pour  attacher  tous 
les  sarments  d-un  cep  de  vigne  du  côté  ou  donne 
le  soleil  i)our  en  garanlir  les  grappes. 

Kiieitpado,  da.  üA'].  ciik(ipa-i!n.  Qiii  porte  un 
manteau,  envelopé  d-un  manteau. 

Kiivapa/.ar,  v.  a.  inus.  V.  Encapachar. 

l':iicap<M-iizado,  da.  adj.  ècUaperoma-do.  Enca- 
puihot'.né;  couvert  d'un  capuchon. 

Eiirapillado.  da.  part.  pass.dceiun/))7/«r  ;  et  <•«- 
capillarse.    V*  ce  mot. 

■''tieapillar,  V.  a.  enkapillar  Enfroijuer;  revê- 
tir d'un  froc,  faire  moine. 

■■:nonpUlai-No,  v.  pron.  ènkapillar-.sé.  Vam.  S'en- 
fio(iuer;  être  cnfroqué,  se]  revêtir  d'un  froc,  se 
faire  moine. 

Kiicapirotado.da.adj.  inus.  ènkapiroia-do.  Qui 
porte  un  chaperon. 

Kiicaponado.  da.    adj.  mus.  V.  Acaponado. 

F.iirapwtadui-a.  s.  f.  inus.  V.  Sobrecejo. 

Eiicaputainioiito.   s.  m.  ¡nus.  V.  Sobrecejo. 

Kiicapotar.  v.  a.  éit'.apofrn-.  Emmantele'r;  cou- 
vrir d'une  capote,  envelopper  d'un  manteau. 

Riicnpo(ar.<io.  v.pron,  èncapotar-sè.Vig.  Baisser 


Couvrir  d'un 
\ . cnrnpuzar. 


trop  la  tête  en  parlant  d'un  cheval.  ||  .Se  couvrir 
de  nuages,  s'obscurcir,  en  parlant  du  ciel.  |  De- 
venir sdiubre.  prendre  un  air  menaianl.  en  par- 
lant de>i  traits  du  visage. 

Knrnpi-icliatl».  da.  part,  passs.  du  \ .  cnranri- 
charse.  Entête,  e. 

F.iiriiprirliarMr  ,  \.  \nin\.  en' apritchar-nè.  S'u- 
piiiiàtici:  •- idisi  ii;ei ,  s'cniêter. 

Knraprirliado.da.  part .  \)as'i.  du  \  .encaprirhar. 

\  .   (  (•    llKll  . 

■snrapiirliaf,  V.  H.  éiikíipimlchar. 
capuclidii. 

■■'npiipiixado,  da.  part .    pa^s.    du 
V.  ce  iiKil. 

■''.■ii'iipiixar,   V.  a.  V.  Encapuchar, 

F.iirara.  adv.  intis.  \ .  Aun,  todavía. 

Fncai'áoiiro,  oa.  adi.  é/i/iíirí/k-f«'.o.  Chir.  lín- 
cliaracliqur;  qui  a  rapport  à  l'eiK  Iiaraxie. 

■Oiirarado.  iSa.  adj.  ¡lien  ó  mal  encarado;  beau 
ou  laid  de  visage. 

Kiicarainado ,  da.  part.  pass.  du  v.  ennraramar 
et  encaramarse.  V.  ces  mots. 

Knrarniiiadiira.  s.  f.  énkaramadou-ra.  inus. 
A(  tion  de  s'élever  et   le  résultat  de  son  action. 

Kiiraraniar,  v.  a.  encaramar.  I,ever,  hausser, 
élever,  monter  une  chose  sur  une  autre.  |  Fig. 
fam.  Elever  à  un  poste  éminent.  conférer  une 
dignité.  I  inus  Louer  excessivement  ,  porter  auv 
nues. 

EncurAniai-Hc,  V.  pron.  én\iaraniar-Si'.  S'clevers 
monter  sur.  se  placer  sur  un  lieu  élevé,  grimper. 

Rneafainleiito.  s.  m.  inus.    V.  Careo. 

Fnrai-anilllotado,  «la.  part,  pass.  de  encarami- 
llotar.  V.  ce  mot. 

Eiicraiiiillolar,  V.  a.  énkaramillotar.  inus  Lever 
élever,  hausser. 

Enearar,  V.  n.  ¿H'.arar.  Envisager;  regarder  en 
face,  lixer  SCS  regards.  |  v.  a.  Encarar  una  es- 
copeta, una  saeta,  un  arcabuz;  viser,  mettre  en 
joue. 

■■:aiearaiiila«I<>,  da.  part,  pass.  du  v.  encaratu- 
larse.  V.  ce  mol. 

Kiicara(iilar!«e  ,  v.  pron.  ènkaratoular-sè.  .Se 
couvrir  le  visage  d'un  masque. 

Enoai'axi.«i,  S.  f.  è«/i«r(i'-siss.  Chir.  Encaraxie; 
scarilication. 

F.iicnrcajado.  du.  adj.  inus.  é>i/.a' /,iJ(/-/<a-rfo.  Qui 
porte  carquf)is. 

FiirnrcHviiiado.  da.  part.  pass.  du  v.  Encarca- 
vinar. T.  ce  mol. 

BCnoarcaviiiar,  u.  a.  ènarhavinar.  Enterrer:  in- 
humer, mettre  dans  la  fosse.  ||  Infecter. empuan- 
tir, répandre  nnc  odeur  cadavéreuse. 

FiicaiTciacion.  S.  f.  ènlar /.¿Union.  Incarcéra- 
tion; emprisonnement,  action  d'incarcérer,  de 
mettre  en  prison. 

Encarcriado,  da.  part.  pass.  du  V.  Enra>celar 
Eiuprisonné,  e. 

Kiicai-oolar,  v.  a.  èH/farzèinr.  Incarcérer  ;mettre 
en  pri-son.  empri-nnner.  |  Serrer,  aveclc sergent 
deux  planches  qu'on  vient  de  coller,  pour  que  la 
colle  prenne. 

Encarccrar,  v.  a.  inus  V.  Encarcelar. 

Eiicai'pcetlor,  ra.  S.  enkacèzèrfor.  Exagérateur; 
amplificateur,  celui  qui  exagère  ;  renchérisseur, 
qui  renchérit. 

Encarecer,  V.  a.  én/i(irèzèrr.  Enchérir,  hausser 
le  prix,  rendre  plus  cher,  n  Fig.  Renchérir;  exa- 


ENC 


27  :i  — 


ESC. 


gér«r,  amplifier. 

Kttcarccidameiite.  adv.  ènkarèiidamen-lé.  Avec 
(ixagoration,  d'une  maniere  exagéiéc.  |  Insiam- 
inent,  d'une  manière  pressante. 

Encni-cciiiinliiio,  ma.  adj,  sup.  de  encarecido. 

CacarrpUlo,  dM.  part.  pass.  de  encarecer.  En- 
chéri;  c.  |i  Renchéri;  e. 

Cucarecimionto,  S.  m.  cnUorhÀmièn-to.  Enrhé- 
risseinenl  de  prix.  ¡  Exagération,  «mpliflcalion. 
,'  Con  encarecimiento;  instamment,  d'une  ma- 
nière prossanlc. 

Eiicrti'BadBHieiite.  adv.  hikargadamén-lé.  iniis. 
Instamment,  d'une  manière  pressante. 

«■ic-nrs»<liHiiiio,  ma.  adj.  sup.  de  Encar(]ndn. 

Knrargado,  da.  part,  pas.  du  V.  Encarfjar. 
Ciiargc,  c. 

KncarsamiPiito,  s.  m.  inus.  V.  Encargo. 

Kncargar,  Y.  a.  ènkargar.  Charger:  impnsemne 
obligation  permamenle  qui  est,  ou  que  Ion  re- 
garde comme  pénible,  onéreuse,  assujétissante, 
<ie  soins,  de  devoirs,  de  travaux,  etc.  ||  Charger; 
donner  commission  de,  confier  aux  soins.  ||  Inus 
Presser,  solliciter,  pousser  vivement,  stimuler. 
i\  Encargar  la  conciencia;  charger  ia  cons- 
•cience 

KncargrarMc,  V.  pron.  ènkargar-sc.  Se  charger; 
èlre  chargé;  s'engager  a. 

Kncari^o,  s.  m  èn/crtr-70.  Charge,  commission, 
ordre  donné,  soin.  |  Charge,  emploi,  olfice. 

Eiicariûado,  da.  part.  pas.  du  v.  Encariñar.  V. 
ce  mol. 

C-lneariñar,  V.  a.  en'iarignar.  Attacher;  inspirer 
de  l'alVection  ,  rendre  alTetlionné.  |¡  Se  v.  pron. 
S'attacher  .  s'affectionner  ,  concevoir  de  l'afTec- 
tion  pour  ressentir  un  penchant  vers. 

Ksirariia.  s,  f.  ènkur-na.  Vener.  Curée;  repas 
que  l'on  fait  faire  aux  chiens  et  aux  oiseaux  après 
qu'ils  ont  pris  le  gibier;  ce  qu'on  donne  aux 
chiens  de  la  bête  qu'ils  ont  prise. 

Kncariiacion,  S.  f.  ènkarnaiion.  incarnation;  ac- 
tion (le  la  divinité  qui  s'incarne,  union  de  la  di- 
vinité avec  la  nature  humaine.  ||  Incarnation; 
dans  un  sens  absolu,  l'.ncnrnation  de  .îésus- 
€hrisl.  !¡  Incarnation  ;  nom  d'un  ordre  religieux 
de  femmes.  ||  (composition  qui  sert  à  donner  aux 
ligures  sculptées  la  couleur  de  la  chair.  ||  Carna- 
tion; couleur  des  chiiir  en  peinture.  ||  Encnrna- 
rionde  pulimento;  chairs  luisantes  en  pointure. 
\\  Encarnation  mate  ó  paletilla;  chairs  mates 
en  peintures. 

Efirarnrtdiiia.  S.  f.  ènkarnndi-na,  Bot.  Incarna- 
dine  ;  csiièce  d'anémone  dont  la  couleur  appro- 
che de  l'incarnat  ordinaire. 

Kncai-iiadlno,  s.  m.  ¿nkarnadi-nn.  Incarnin,  qui 
est  d'une  couleur  plus  faible  que  l'incarnat. 

Rncarnadino,  ita.  adj.  hikarnadi-no.  Incarnat; 
qui  est  d'un  rose  qui  tire  sur  la  couleur  de  chair 

Rncarn.xdo,  da.  adj.  V.  encarnadino.  Incarnai . 

Kiiruriiado,  da.  adj.  et  part.  pas.  il'-V.ncarnar. 
Incarné,  e.  |1  F..«  la  virtud,  la  ¡irudenrin  encar- 
nada; c' cal  la  vertu,  la  prudence  incarnée  ;  se 
dit  d'une  personne  Irès-verlueuse ,  très- pru- 
dente. 

F.nearnadiira,  S.  f.  ènkarnndnu-ra .  Charnure? 
1(1  chair  de  l'homme  considérée  suivant  ses  (¡ua- 
lites.  I  L'effet  produit  dans  |.t  chair  par  l'instru- 
ment (jui  s'y  enfonce.  1]  Encnrnfi<htrncl, a:\chM- 
uement.    opiniâtreté  avec  laquelle  le  «  hieii  «¿'a- 

roMo  V. 


charnc  au  gibier. 

Kncarnaniifnto,  s.  m.  crikuitiainiéti-fo.  Inrnr- 
nation;  régénération  des  chairs  d;insles  pinirs. 

Kncariiar.  v.  a.  enkarnar.  S'incarner;  s(!  rr^élir 
d'un  corps  de  chair  ,  se  faire  homme.  Se  dit  en 
parlant  de  la  Divinité.  ||  Théol.  Se  dit  fisurem>iii 
delà  transubstantiation  qui  se  lait  dans  l'Ku- 
charistie.  I|  Chir.  Reprendre  df  nonveljos  chairs. 

CncarnarHp.  v.  pron.  énkarnar-s¿.  S'Incarner; 
V.  Encarnar.  \  Fig.  Se  mélanger,  s'unir,  s'in- 
corporer, se  confondre. 

Kiieariinilvo,  va.  adj.  ènknrnati-m.  V.  r.ncar  - 
nado.  Encarnadino.  ¡  Chir.  încarnatif.  Se  disait 
autrefois  des  remèdes  auxquels  on  attribuait  la 
propriété  de  favoriser  la  ré^cnératioa  des  cliaii  ^ 
S-emploie  comme  substantif. 

Enramo,  s.  m.  ènknr-né.  Curée,  ce  qu'on  donne 
aux  chiens  de  la  bête  qu'ils  ont  prise. 

Encariiocer,  V.  a.  èiikarM(7j:n-. Engraisser;  dece- 
nio pius<,'ros,  prendre  de  l'embonpoint. 

EncariiiKii'ln  da.  adj.  èt>.liarnizn-do.  Enflammé, 
do  couleur  de  satig,  rouge.  On  le  dit  ordinaire- 
ment des  yctiÂ. 

Enrarnazamicnfo  .  s.  m.  i^n'n'-nazamién- to. 
L'action  de  manger  de  la  viande  avec  avidité.  '.■, 
Fig.  Acharnement ,  animosilé  opiniütrc  qu'on 
montre  contre  quelqu'un. 

Eucariiizar,  v.  a.  i-nkarnizar.  Acharner;  don- 
ner aux  chiens  le  goût  de  la  chair.  \\  Fig.  .\cuar- 
uer.  animer,  irriter,  exciter  contre. 

Encarnizarle,  v.  pron.  énkarniritr-sé.  S'acha- 
ner  avec  opiniâtreté  sur  sa  proie  ,  en  palant  des 
animaux.  |1  Fig.  S'acharner,  s'attacher  à  nuire, 
persécuter. 

Encaro,  s.  m.  énka-ro.  L'action  d'envisager  quel- 
qu'un, de  le  regarder  en  face,  attentivement  et 
avec  soin.  Il  L'action,  la  manière  de  mettre  en 
joue.  Il  Carabine;  sorte  de  petit  fusil.  V.  Tra- 
buco. 

Encarrillado,  da.  adj-  et  part  pa>?.  de  cncar- 
rillar. 

Encarrillar,  v.  a.  inliarrillar.  Conduire  .  f.iirr 
aller  un  chariot,  une  voiture,  par  le  chpuiin  le 
plus  convenable,  il  Fig.  Acheminer:  mettre  sur 
la  voie.  Ou  le  dit  d'une  affaire  qui  était  mal  di- 
rigée. 

Encarrillaritr ,  v.  pron.  én'iarrilhtr-si^.On  le  dit 
d'une  corde  qui,  s'embarra«sant  entre  la  poulie 
la  chasse,  l'empêche  de  tourner. 

Encarroñado  ,  da.  adj.  et  part.  pas.  de  encar- 
roñar. 

Encarroñar,  v.  a-  vn\iarrn(jnar.  Inus.  Infecter 
comme  le  ferait  une  charogne,  empuantir,  cor- 
rompre. 

Encarrujado,  da.  adj.  et  part,  pas^.  de  Encar- 
rujarse. 

Encarrujado,  s.  lU.  inus.  éii ' (irrotii/  /la-iio.  Sor- 
te de  façon  dans  quelques  étoffes  de  soie.  ||  Boli. 
(îuimpe;  coiflure  de  femme. 

EncarruJarNC,  v.  pron.  V.  Retorcerse,  ensor- 
tijarse. 

Encartación  ,  s.  f,  ¿nkartaii  in.  V.  Empadro- 
nannento.  |;  >  asselage;  devoir  ou  hommage  quo 
les  vassaux  rendaient  à  leur  seigneur  en  recon- 
nais-îaiice  de  sa  suzeraineté  ij  \  ille  ou  Village 
qui  se  rhoisisscni  une  maître  en  lui  payant  un 
droit  à  titre  de  vasselage. 

EncarIncloncM.  s.  f.  pi.  1  nkarta/io-nóss.  Ccrlii- 

18 


ENC 


_  •>7i  — 


ENC 


nos  villes  îles  nionlapncs  tlo  Hiirgos,  près  de  la 
IJisi-oyc,  qui  jiuiissniiiil  de  loub  les  priNilit^fs  il<* 
celle  proviiiio. 

K«icni-(»«lo  .  »lii.  nilj.  cl  p.irl.  pass.  de  Encartar. 
Il  adj.  .Nf  li.uis  le  pays  des  Piii:artacioues,  o» 
(|Ui  eiiiieei  lie  les  cticartaciones.  \\  V.  te  mot.  || 
l'ral.  l'.oiiUiiiinx,  prnscril. 

Kiirardiiiiloiito.  s.  m.  inliortamién-to.  V.  Pros- 
ciijicidii.  Il  Coiidatniialioupaiconlumnec.  ||  Scn- 
lotiee  (jui  eüiiil.iiiuie  par  coiiliimace.  V.  Encar- 
tar inu. 

Eiii-ai-tni*.  V.  a.  ñtUav-tar.  rro-crirc;  condam- 
ner par  cDiiliMnaee.  jj  Ajourner,  faire  venir  de- 
vant un  ju^'C  jtar  des  al'lielies.  Il  Vdinellre,  rece- 
voir (piel(iu'ini  dans  une  eonipa;j;nie,  dans  une 
eiilreprise.  ||  Inscrire  (|ueltiu'un  au  rôle  des  ini- 
posilions,  nultre  au  nombre  des  euulrihuables. 

Kiicnrtai'KV  ,  V.  prou.  t'/i/.Yirtdr-.'îé.  On  le  dit  de 
deux  parlenaires  au  jeu  qui ,  ayant  les  mêmes 
(31  les,(|uanl  à  la  eouleur,  no  peuvent  se  del'ai- 
re  do  cellos  qui  peinent  leur  nuire. 

IOiiciirliija«l«»  ,  s.  m.  vukartouij-hado,  Boli. 
("luimpo.  V.  Encarrujado. 

KiicitMado .  (lu.  adj.  cl  pari.  pass.  de  Encasar. 

l'ïiicaNaiiieiito  ,  s.  m,  V.  ISicho. 

Knca«iaiiil<>iito  ,  s.  m.  énkasunmién-to.  Répara- 
tion d'une  maison.  ||  V.  IS'irlio. 

r.iicaHar'  v.  a.  ('■nhassnr.  Chir.  Rcmetlre  à  sa  pla- 
te un  os  disloqué. 

r.iica.>«al»i''laili>,  dn.  énhassabélü-do.  Chargé, 
garni  do  grelots. 

iCneaMii'.ictndd  ,  «la.  adj.  ol  part.  pass.  de  En- 
rasqtiL'tar. 

Knca.xtiuetnr.  v.  a.  énhashétar.  Mettre  le  cha- 
peau sur  la  tête  en  l'enfoiKant  bien.  \\  FIg.  Fai- 
re croire;  mettre,  fourrer  dans  la  tôle. 

li:nra<4«|iiftar.<«o,  (t'ii)  v.  prou,  éuliaaliétar-sé. 
S'opiniàirer,  s'entcter.  fermer  les  oreilles  i\  tou- 
te raison  contraire  à  son  sentiment,  à  son 
opinion. 

Kiica<4(ado,  da.  adj.  et  part.  pass.  de  Encastar. 

t'.neantav,  v.  a.  énkastar.  Améliorer  une  race 
d'animaux  en  la  croisant  avec  une  autre.  |)  n. 
rrocréer,  multiplier. 

encastillado,  da.  aá\.  en' astillado.  Hautain, 
orgueilleux,  allier,  superbe. 

Eiicastilladur,  S.  m.  énkastillador.  Encasteur; 
ouvrier  qui  dispose  les  pièces  avant  de  les  met- 
tre au  feu.  H  Celui  qui  se  retire  dans  un  château. 

encastillar,  v.  a.  enhastillar.  Tech.  Fncaster; 
disposer  des  pièces  sur  des  supports  avant  do 
lof  enfourner.  Il  Fortifier,  metlie  en  étal  de  dé- 
fense. Il  v.  n.  Construire  la  cellule  de  la  reine, 
en  parlant  îles  abeilles. 

Kt3castlllar»(c  ,  V.  pron.  enhastillar  -sé.  S'cncas- 
ter,  être  encasté,  il  S'enfermer,  se  retirer  dans 
nn  cliateaii,  s'y  fortifier  pour  s'y  défendre.  |  Se 
réfugier,  se  retirer  dans  les  montagnes ,  pour 
s'y  mettre  à  1-abri  des  poursuites.  1|  Fig.  Persis- 
ter, s'opiniàtrer,  sentêler,  s'obstiner  dans  son 
opinion. 

Encatarrado  .  da.  adj.  enkatarra-do.  Enrhumé, 
pris  par  nn  rluime. 

Eiicatlvar.  v.  a.  éitkativar.  Faire  prisonier  de 
guerre. 

'Encatusar,  v.a.  énaioussar.  .Mtraper.  prendre. 

Encauma,  S.  m.  énkanu-ma.  Méd.F.ncaume;  pus- 
tule  produite  par  une  brûlure.  I]  Fnoaunie  ;   ci- 


catrice que  laisse  une  brûlure.  I|  Encaume;  ul- 
cère de  la  cornée  transparente  cl  de  la  soleros - 
ti(|uo,   (|ui  donne   souvent   lieu  à   la  funle   de 

l'U'il. 

Encáustica,  s.  f.  énkauos-tika-  Peint.  Encausti- 
que ;  mode  de  peinlure  que  les  anciens  avaient 
le  seerol  d'iinplnyer,  au  moyen  de  cires  colorées 
el  clariliées  au  feu.  ||  Encaustique,;  préparation 
de  cire  qui  sert  à  imprégner  le  marbre,  pour  In 
préserver  des  mousses  el  lui  donner  une  teinte 
plus  suave  que  le  grand  blanc  du  marbre.  ||  En- 
causti(]ue;  nom  dedi\ersi-s  préparations,  dont 
la  cire  e^l  la  base,  et  qui  serl  a  imprégner  les 
bois,  les  plafonds,  les  parquets,  etc.,  autant 
pour  les  préserver  que  pour  leur  donner  du  bri- 
llant. 

EiicauKtlN,  S.  m.  énkaons-tiss.  Entom.  Encausto  : 
genre  de  coléoptères  pcnlamères  ,  comprenunl 
(juelques  insectes  glands  et  beaux,  ornés,  sur 
un  fond  noir,  de  taelies  fau\es. 

Encau.>it»,  S.  ni.  énkaous-to.  Peinture  à  l'encaus- 
tique. Il  Encre  rouge  dont  les  empereurs  se  ser- 
vaient seuls  anciennement. 

EncavarNc,  v.  pron.  ènkavar'sé.  S'enfermer  dans 
une  caverne,  dans  un  trou,  en  parlant  des  aui- 
maux. 

iCncavurn,  s.  f.  ènhavou-ra.  Chir.  Encavure; 
ulcere  de  la  cornée,  élroit,  profond,  semblable  à 
nn  petit  fossé. 

Eacehndado.da.  adj. et  part.  pass.  de  encebadar. 

Encd>adaiiiiciito,s.  m.  èniébadamiéti-to.  Mala- 
die des  chevaux  qui  ont  bu  trop  d'eau  après 
avoir  mangé  beaucoup  d'avoine. 

Encebadar,  v.  a.  èniubadar.  Donner  à  un  cheval 
plus  davoinc  qu'il  ne  lui  en  faut. 

K'.nccUadari^c  ,  \ .  \non.  èmébadar-so.  On  le  dit 
dos  chevauv  qui  conlraetcnl  la  maladie  dite  en- 
cp/;aí/íif7»íc/Wo,  pour  avoir  bu  trop  d'eau  après 
avoir  mangé  beaucoup  d'avoine. 

Eufclira,  s.  f.  inus.  V.  Cebra. 

Eiiecitro  ,  S.  m.  inus.  V.  Cebra. 

Enecfalalsia,  ;^.  {.  èméfalal;)-liia.  Méd,  Encé- 
phalalgie;  douleur  du  cerceau  ou  de  la  tète.    « 

EncefalálKico,  ca.  adj.  èméfalalg-hiko.  Méd. 
Fncéphalalgique,  qui  a  rapport  à  l'encépha- 
lalgie . 

Enccfalarto»  ,  s.  n).  ènz('/'«/ar-iois.  Bot.  Encé- 
phalartos;  genre  de  plantes  cicadées,  contenant 
des  arbustes  cultivés  en  Europe  à  cause  de  la 
beauté  de  leur  port  qui  simule  le  palmier. 

Enceralelco.«i.<«,  s.  f.  èniéfalélko  ssiss.  Méd.  En- 
céphalelcoso  ;  inlirniilédu  cerveau. 

Enccfalia.  s.  {.  èméfii-lin.  .Méd.  Encéphalie  ;  in- 
liimilé  du  cerveau  ou  de  la  tele. 

EncerálicM,  ca.  adj.  èméfa-liko,  Méd.  Encépha- 
lique, qui  est  relatif  à  l'encéphale. 

Encefalita.  s.  f.  èméfali-ta.  .Méd.  Encephalilhc; 
nom  d'une  pierre  ligurée  qui  représente  le  cer- 
veau humain. 

Encefalitis,  S.  f.  èméfali-tiss.  Méd.  Encéphali- 
te ;  inflammation  do  l'encéphale,  ou  de  la  subs- 
tance cérébrale. 

EncefaiiticA  ,  cn.  èm.ffali-ti'io.  Méd.  Encépha- 
liliqiic;quiconcerne  l'encéphalite. 

Encéfalo,  S.  m.  ènzé-falo.  Anal.  Encéphale;  nom 
par  lequel  on  désigne  la  tète  en  général.  Ensem- 
ble des  parties  organiques  qui  constituent  le 
crâne.  S'enlend  aussi  de  l-onsemblo  des  centres 


ENC 


275 


ENC 


neivcun  contenus  dans  le  crâne  el  dan>  la  co-  > 
lonne  verlébiale.  ||  Enloin.  Encéphale;  genre 
de  coléoptères  laxicornes,  dont  le  type  t-si  l'en- 
céphale submacnlé  de  la  Nouvelle-Uollunde.  1,  [ 
adj.  Endfnlii,  la.;  Encéphale  ;  épitheie  appli- • 
quéeàdes  vers  de  la  l'aniille  dos  liydalides  ijiii  | 
se  développent  dans  le  cerveau.  ! 

Enceralocrle,  s.  f.  émcfalozé-lc.  Chir.  Encépha- 
locélc,  hernie  du  cerveau  à  travers  les  parois  du  | 
crâne,  (¡ui  se  divise  en  encéphalocelc  coiifiéiiita- ¡ 
leen    accidentelle.   Lorsqu  elle  est  coiiKeiiilale 
elle  dépend  de  1-ossitication  tardive  des  fonta- 
nelles ou  de   quelque  vice  de  eunlinnialion;  et 
la  seconde  ou  T encéphalocelc  aciidciitellc  et  lu  j 
conséquence  d'une  grande  partie  de  subslancos 
des  paroisdu  crAne,  produite  par  (juchiue  frac- 
ture, par  la  carie,  par  l'application  de  plusieurs 
couronnes  de  trépan, etc.  j 

Encrfulocótico,  oa.  adj.  eméfalozé-iiko.  C\\\t.  > 
Eiicépbalocétique;  qui  a  analogie  avec  1-enccplia-  | 
lucèlc.  I 

KiiccralodlnlisU,  s.  f.  èinéfalodiali-ssiss.  Méd.  | 
Encéphalodialyse,  ramollissement,  dissolution! 
du  cerveau.  ; 

Kncofalndialitloo,  oa.    adj.  èm.cfalodinli'tiho. 
Méd.  Encéphalodialytique;  qui  concerne  l*ence- ¡ 
phalodialysc.  1 

Enct'ralóHino  ,  S.  m.  enrèfalo-fimo.  I\Iéil.  Eiicé- 

plialophynie,  tumeur  déclarée  dans  le  cerveau,      i 
Kiicefaloloftla,  s.  f.  èméfalolon-liia.  Dialcc.  En-  , 

céphalo^iie;   traité  de  l'encéphale. 
Kncofalolilc  ,  adj.    cméfalo-idó.   Encéphaloïile;  1 
qui  ressembleiiun  encéphale.  |  s.  m.  Encefaloi-  j 
(les;  matière  cérébiifornie,  homogène,  d'un  blanc  , 
laiteux  à-peu-près  semblable  à  la  substance  mé- 
dullaire  (lu  cerveau  .  quoique   moins  liante,  et  ■ 
formant  le  plus  souvent  les  tumeurs  appelées 
vulgairement  squirrheuscs  ou  cancéreuses. L'en- 
céphaloide  peut  exister  sous  trois  formes  dille- 
renles.  I  .Minér.  Encéphaloïde.  sorte   de  madré- 
pore du  genre  des  asiroïles  ou  cavalloïdcs  ,    en 
forme  de  champignon  ondule. 
Encpraloll(la<»lM,  s.    f.  èm.éfalolitia-ssiss.  Méd. 
Encephalolilhiase ,     formation    de    concrélio.iS 
calculeuses  dans  le  cerveau. 
Kitfcrulolitlco ,   ca.    adj.   èméfaloli-tiLo.   Med. 
Encéphalolhiiiue ,    qui   a   connexion  ,    analogie 
avec  les  concrétionscérébrales. 
Enct>ralolUu,s.  m.  ùméfaloli'lo.  iMèd.  Encépha- 

lolilhe;  concrétion  cérébrale. 
(■'.iircfalonialncOMlN,  s.  f.  èmJfnlntnalalio-ssiss. 
Med.    Encephalomalacosc  ;   ramollissement   du 
cerveau. 
Eiioofalo|ia(ia.  s.  f.  hiiéfalopati-a.  Méd.  Encé- 

phalopathie;  intirmité  du  cerveau. 
Eiircfaluiiiitir».  ra.  adj.  ètn.éfalojia-tiko.   Méd. 
Encéphal(ti>alhique;qui  a  rdalion,  analogie  avec 
l'encéphalo()alhie. 
Enccraiofiarsia ,   s.    f.   èniéfaloftar-siii.   Méd. 
Encéphalophtharsic  ;  lésion  organique  du  cer- 
veau. 
Eiicoralortiirtleo ,    ca.     adj.    iíuicfulofíiir-lHii). 
Méd.  Enccphiilophtharlique;  qui  concerne  l"en- 
céphalophlhrtrsie. 
Enrffaloi-i-atfla ,    s.   f.    èniéf(ilon<ii}-hin.   Méd. 

Enceplialorrhagie;  hémorragie  cérébrale. 
EncrfuInmiKlrn,   ca.    adj.    èin'-lolorrinj-hiho. 
médec.  Encépholorrhagique;  quia  nn.ilogic  avec 


lencéphalorrhagie. 

EiireruloMcopla,  s.  f.  éniéfalusku-pta.  anal.  Kn- 

céphaloscopie;  examen,  élude  de  la  structure  du 

cerveau. 

EiicefaloMlMiiilcu,  e»a.  adj.  eir/yfdlossi-iniho.  En- 

céphalosismiiiue;  qui  concerne  l'encéphalosisme. 

EiiccfaloKiitino,  s.  m.   ènî.i'falossis- ino.    médec. 

Encéphal()si?me,-  cimunolion  cérébrale. 
c:iicernlotli|>KlM,  s.   f.  èfi/.ifalotli]>-.isiss.  médec. 
Encéphalutlipse;  opprcs^ion  ,  contusion  du  cer- 
veau. 
Esicofalotliiitlco,  ca.  adj.  èméfalolU l'-tilu}.  mc- 
d'.'c.  l^ncépbalulhlip'iiquc  ;    qui  a    analogie   a^cc 
rcncéphalulhlipse. 
Esipcfalototnia.  s.  f.  èméfuloloini-a.  anal.  Encé- 
plialolomie;  d^i^scction  de  l'encéphale  ou  du  cer- 
veau. 
Eiiecíaloióinlco.  en.  adj.  ènzéfiilotomi  o.  anal. 
Eiicéphalotamique;  qui   a   connexion  ,   analogie 
avec  rcncéphiilolomie. 
Eiicefalozariu,  ia.  adj.  èinéfaluid-riti.  Zonl,  En- 
céphaloioaire;  épilhèle  qualilicatise  de  tout  ani- 
mal, que  la   nature  a  doté  d'un  cer\ eau.  S'em- 
ploie également  comme  substantif. 
Eiiocludo  ,   s.    m.  éii/.'la-ilo.    mylh.    Encélade; 
Géant  de  la  fable  qui  le  représente  comme  tils 
du  Tartarc  et   de   la  terre.  ||  Eiil»m.    Encélade; 
genre  de  coléoptères  penlaméres  dont  le  lype  esj 
l'encélade  géant  do  Cayenne. 
Encelar,  v.'a.  énzeítíc.  Mettre. i|  Détenir,  cacher.  || 
Celer,  dérober  à  la  vue.  ||  Inspirer  de  la  jalousie, 
rendre  jaloux.  ||  Jalouser,  être  jaloux,  contcvoir 
jalousie. 
Enceldado,  a.  adj.  et  part.  pas.  de  enceldar.  En- 

collulé,  e. 
Eiiceldaitsiento,  s.  m.   ènzéldainién-lo.  Encellu- 
lement;  action  dencelluler  ou  étal  d'une  person- 
ne qui  est  encellulée  ou  mise  en  prison  cellulaire. 
Enceldar,  v.  a.  èméldnr.  Encolluler;  mettre,  em- 
prisonuer  quelqu'un  dans  une  cellule,  i.i  Encollu- 
ler; mettre  les   prisonniers  dans  leurs  cellules 
respeclives. 
Enccliîarso,  V.  pron.   èyizéldar-sé.   S'encellulcr, 

eue  mis  dans  une  cellule. 
encclia,  S.    f.  enzé-Ua.   Bot.   Encclie;   genre  de 
plantes  synantherées contenant  divers  arbustes 
de  r.Vmérique  Tropicale. 
EncelsalKlH,  S.  f.  ènzéliahj-lua.  médec.  Enceliai- 

gie;  douleur  d'intestins. 
Eiiccliálsico,  ca.adj.  èn7élial(j-hi!.o.  médec.  En- 
célialuio;  qui  se  rapporte,  qui  est  analogue  avec 
l'Encolialgie. 
Enccllti.«,s.   f.  euzcli-liss.   roidec.Encelite;   in- 
flammation des  intestins. 
Encella,  s.  f.  ènzéill-(i.  Eclisso;  moule  d'osier  ou 

l'on  fait  des  fromages. 
Enccnauado.  da.  adj.    èiiiinnga-do.  Bourbcux; 

mêle  do  fange. 
Enccnasaniicnto.  s.  m.  cnzénagainién-to.  L  oc- 
lion  (le  vr  \inilri'r  dans  la  boue. 
Enrcna^arMc.  \.  prou,  èmtiuigar-sé.  Sc  vautrer, 
se  jeter,  se  traîner  dans  la  boue.  H  Fig.  Se  plon- 
ger dans  le  vice,  sc  vautrer  dans  la  débauche, 
donner  dans  le  désordre. 
Encencerrado,  da.  adj.  èM:t'n:cirn-(/(i.  Qui  por- 

lo  une  s,Huiote  au  cou  en  parlant  du  bétail. 
Enccndatura,   s.   f.   h\ii-iiiltUou-rii.    Entamure; 
1      potito  incision,  petite  doibirure.  \]  Entamure;  es- 


ENC 


—  27G  — 


KNC 


••ni.  preuve,  ethaiililion. 

Kxcrndrr,  V.  B.  ùnzi-mlirr.  Alliitncr;  ennammpr, 
tiirtlre  lefeu.  Il  liK'iii(IÍL-r,  embraser.  Wlneeii- 
iliur.  Ij  ErliaullVr.lji  ùli-r,  n'iidrecliatul.  !'  Enren- 
tlcr  (en*;  Fip.  t'utlammiT,  irriter,  exnler,  ani- 
mer. Il  Fomenter.  eiMi>ura;ier,  en  parlant  dune 
^lucrelle,  tl'iiin'  tacliitn.  |]  Encender  el  horno; 
cliautíer  le  four,  y  iiieilrc  du  buis  pour  qu'il  de- 
^  ieiinr  ehaiid. 

■■:3iri>iifli«lai»fiitc>  .  adv.  fi?.  éttzéntlidamén-té. 
\riicnnntiit,  avec  ardeur,  dune  manière  ardeii- 
le.  Il  Vi\en)enl.  avec  i  lialeiir. 

■■:nrrntlUllllo,  llii.  adj.  dim.  de  Encendido. 

i:iir<-iiili(IÍMiiiio.  ma.  siip.  de  Eniendidu. 

l::MreiiiII<l4>,  «la.  adj.  et  part.  pas.  de  encender. 
Allume,  e.;  enllammé.  ¡j  (jui  est  d'une  couleur 
rouge  trcs-l\  neee,  on  le  dit  aussi  de  la  couleur 
niu^'e. 

ICnfeiiilIciiCc.  adj.  inus.  V.  Enrend"r . 

Knrciiiliiiiiciitu,  s.  m.  ènzéndiinini-to.  înus. 
Knihrasemeiit,  incendie;  I  action  de  s'embraser. 
il  Ardeur;  cliulcnr  v.  Iicinente.  ûcre,  pi([uante; 
inflammatiiin.  I  Fi;:.  Ardeur  ;  vivacité,  grande 
activité,  viulence  d'une  i»a>>ion. 

liaroiiiaM,  s.  I'.  |)!.<'(i; '-/((i/ï.v.Encéuies:  fêtes  que 
l'on  taisait  chez  le-;  juifs,  chez  les  ancieirs  f  hré- 
liens  pour  la  dédicace  d'un  temple. 

Knrenizado.  «la.  adj.  el  part.  pas.  de  enceni- 
zir.  Eniize,  e. 

■CiKrciiizar,  \.  a.  ènii'nizar.  Enlizer  ;  enfoncer 
dans  le  sable.  ].  Remplir,  couvrir  de  cendres,  je- 
ter de  la  ceiidre  sur  quelque  chose. 

Uiiconizai-Nc.  v.  pion,  èttzêniidr-sé.  S'enlizcr; 
>'enfoncer  dáosle  sable;  être  eiilizé. 

liiicoiisar.  l':iiccii.«:ii:ir.  V.  a.  èn/.énsar.  ou  èn- 
¿¿nsouii^.  Grever  un  l'onds  d'une  rente. 

lOnrvtitador,  s.  èiizàitailor.  ¿'nzéntador;  celui 
(lui  enlame,  qui  coinnienec. 

Kiiooiitatliii-a.  s.  f.  í;(izt';(ía(/()n-ra.  L'action  d'en- 
lanier.  de  commencer,  et  son  effet. 

Knceiitanitcgito.  S.  ni.  hiti-nlauitén-to.  L<aclion 
d'entamer,  de  commencer,  l'effet  de  celte  ac- 
tion. !|  Inus.  Muiilalum  d'un  membre. 

KniMiiiar,  v.  a.  ¿nzenidr.  /intamer;  ôtcr  une  pe- 
tite partie  d'un  tout,  i;  i'nlainer,  commencer.  ii 
liui!;.  nuitilcr,  couper  un  membre. 

rticepaUor,  s.  m.  ènit'pador.  Celui  qui  monte  les 
canons  des  armes  à  feu  sur  leur  fût. 

Kiu'cpar.  v.  a.  èmépar.  Mettre  les  cens  à  quelque 
fût.  ;i  n.  Enccjiar;  s'enraciner,  prendre  racine, 
j(  ter  des  racines. 

lùitocrad<i.  (la.  adj.  énz- r«-(/o.  De  couleur  de  cire; 
toile  enduite  de  cire,  n  La  toile  ou  le  papier  qu'on 
met  à  la  place  de  vîires  absentes  pour  se  ¡raran- 
tudu  venl.  Il  Cérat,  pommade  dont  la  cire  et 
l'îiv.ile  font  la  base. 

Eiiccratnio:Uu,  S.  m.  èméramién-to.  L'action 
il'enduirc  de  cire. 

E«icoi-ar.  v.  a.  iniérar.  Z?nduire  de  cire,  cirer.  |; 
T.iclier  avec  de  la  cire. 

Kiicrrcar.  v.a.  6mér-kar.  Inus.  Clore,  cleturer. 
Eiic^Tco.  s.  m.  inus.  Cercle. 

Enccrnadar,  v.  a.  ènzérnadar.  Couvrir  avec  de  la 
ceniire  de  lessive. 

Kiirenrotar,  v,  a.   ènzénrotar.  Frotter   le  fil  avec 

de  la  poix. 
E^icfiradcro.    s.  m.  ènzerrat/«-ro.  L'endroit  où 
J'onmeMl-nbri  delà  pluie  les  bêtes  nouvellement 


I       tdiiiiiie?.  '   Clôture,  ciicliis. 

i  Knr<>rr»<l«i.  «lu.  adj.  inus.  éntèrra-do.  Succint, 
I       cnur!  .  I.ref. 

:  KncM-radur.  s.  m.  vmi'rrddoT.  Olui  qui  renfer- 
me, qui  serre.  (]ui  enferme.  ||  Bouvier,  relui  qui 
.      citnduit  et  renferme  le  ltds  bétail  dans  les  alrat- 

!     t(iii<^. 

Enrt'rriidiirn  ,    s.  f.  ènzirrndmt-ra.  L'action  de 
I       reiifiTiner.  de  serrer,  d-enfrrn>er.  ||  Retraite.  | 
i       FiMi'inle.   ;  iniK.  Kn(  h'S,  rioture. 

Kur«'ri-Mr.  v.  a.  ènivrrar.  Knfeimpr;  mettre  dans 
j  un  lieu  d'oii  on  ne  poiirra  sortir.  |  Fiiifermcr; 
I  détenir  (|uelqu'un  dans  une  prison  ,  dans  uirc 
j  cellule.  d.Mis  un  hfqtilal  de  fous.  ||  Enfermer;  eit  • 
i  tourer  ,  cerner,  serrer.  |  Enfermer;  fonlenir, 
«(imprendre. 

KiicfrrMrm»,  v.  pron.  ènzèrr<ir-sé.  S'enfermer,  se 
cacher;  ('tre  enfermé.  1|  Encerrarse  en  un  claus- 
tro; s'enfermer  dans  un  cloître;  renoncer  au 
monde,  se  faire  relii;ieu\. 

i:nr(>rr<>iia,  s.  f.  èiizcrro-na.  Uetratre  volontaire, 
onlin.iircment  pour  cacher  de  mauvais  dessei- 
ns, i;  Ihii-fr  lu  cnrerrotia  :  se  retirer  du  com- 
merce du  tnonde  pendant  un  temps,  pour  médi- 
ter un  projet. 

Eitf«' ri ««*<»,  «la.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  encer- 
tur.    V.  le   \eibe. 

Kiieertnr.   \.  a.   inus.  V.  Arerlar, 

Eii<><'.<«|i«'dudo,  «la.  adj.  et  part,  pass,  du  v.  en- 
ccsfii'iktr.  trazoniie,  e. 

Kiire.>iprdaK<'  •  s.  m.  ènzespàdatj-liè.  Gatzonne- 
meni;  action  et  effel  de  sazonner. 

Enr«'*(pedaiuiento.  s.  ni.  i'nivspèdiimitn-to.  Ga- 
zonnenient.  V.    Encespedarte. 

Kiio'xptMlar  ,  v.  a.  ¿Hze.»/)éi/ar.  Gazonner,  cou- 
vrir, jiarnir,  ensemencer  de  gazon. 

Eiic«-««tado,  da.  adj.  el  part.  pass.  du  v.  encestar. 

Encentar,  v.  a.  ènzest.ir.  Mettre.  |)rcndrc  ,  gar- 
der dans  un  panier  ,  dans  une  corbeille.  |¡  .Met- 
tre quelqu'un  dan';  un  panier.  C'était  une  puni- 
tion honteuse  dont  on  faisait  usage  ancienne- 
ment. ',  V,  Embaucar,  engañar. 

Eiici'Nto,  s.  m.  inus.  V.  Incesto. 

Eiioia,  s.  f.  ènzi-a.  Enlom.  Encye  ;  genre  de  co- 
leoptères  lamellicornes  ayant  pour  type  l'cncya 
de  Commerson, 

Eneia  ,  s.  f.  énzi-a.  .Vnal.  Gencive;  portion  de 
la  membrane  muqueuse  de  la  bouche  qui  revêt 
les  deux  arcades  dentaires,  se  prolonge  entre  les 
dents  cl  uiJhère  forlemeul  au  pourtour  de  leur 
collet. 

Eiiciaiitu.  s.  m.  èmian-to.  Bot.  Encyanihe;  gen- 
re de  plantes  éricacees  originaires  de  la  Chine. 

Eiicirloma.  s.  ni.  èiizihlè-ma.  Ant.  Encycléme; 
machine  circulaire  el  couverte  ,  qui  dans  les 
théâtres  anciens  représentait  un  intérieur  d'ap- 
paiiement. 

Enctriia  ,  S.  f.  èmi-hlia.  Bot.  Encyclie  ;  genre 
d'orchidacées.  !'  l'hys.  Euclyelie  :  nom  que  les 
physiciens  donnent  aux  cercles  concentriques 
q\ii  se  forment  à  la  surface  de  l'eau  lorqu'on 
y  laisse  tomber  un  corps. 

Eiicicllco  ,  en.  adj.  èuzi-hli  o.  Rcl.  Encyclique; 
circulaire.  |1  Carta  encíclica;  lettre  encyclique; 
lettre  que  le  pape  adresse  au  clergé  et  aux  fi- 
dèles lorsqu'il  veut  faire  connaître  sa  pensée 
sur  quelque  point  de  dogme  ou  de  disciplina 
ec(  léiiastique, 


1 


ENC 


—  277  — 


ENC 


KuttldoKi-aria,  s.  f.  imiklugraff-a.  Eiicyclogra-    Kacinta,  aJj.  f.  ènzinnta.  Enceinte  ;  eo  parUtil 

■      ■      '      de  la  femme  qui  a  conçu  et  porte  un  enfant. 

Encintar,  v.  a.  ènzinntar.  Garnir,  orner  de  ru- 
bans. I!  Jeter  un  nœud  coulant  au  cou  de  jeunes 
taureaux  pour  les  prendre.  |]  inus.  V.  Incitar. 

Enciprotipo.  pli.  adj.  èmiproti-po,  Tech.  Ency- 
protipe  ;  dessiné,  gravé  sur  cuivn'. 

Eneirto  ,  s.  m.  ènzir-to.  Enlom.  Encyrta;  penrc 
d'hyménoptèresthalcidiensqui  a  pour  type  l'cn- 
cvrte  du  citronnier. 


phie  ;  collection;  réunion  de  traités  sur  toutes  les  : 
branches  des  connaissances  humaines,  ou  sur] 
toutes  les  divisions  el  sub-divisions  d' une  i 
science.  | 

Encicióicrnfo.  S.  m.  èniiklo-ijrafo.  Encyclogra 
phe;  auleur  d'une  cncyclographie. 

Enciclon,  s.  m.  ènzH.lon.  .\nc.  gr.  Encyclon;  ro 
be  longue  dont  se  couvraient  les  femmes  grec 
qucs 


EncicloprdiB,  s.  f.  èn/.i  lopé-dia.  Encyclopódic;    EncIrtitoM,  s.  m.  pi.  ènzirti-loss.  Entom.  Encyr- 


nom  que  les  Grecs  donnaient  à  l'enchaînement 
de  toutes  les  notions  qui  devaient  entrer  dans 
léducalion  d'un  homme  libre,  c'est-à-dire  d'un 
homme  jaloux  de  ne  rien  ignorer  de  ce  qui  con- 
cerne l'homme.  !  Encyclopédie:  mot  qu'on  a  dé- 
fini chez  nous,  scienceuniversellc,  enseignement 
de  toutes  les  connaissances  humaines.  ||  Ency- 
clopédie; titre  qu'on  donne  à  celte  espèce  de  li- 
vres qui  ont  la  prétention  de  former  un  réper- 
toire universel  des  connaissances  humaines,  soit  | 
dans  toute  leur  étendue  ,  soit  plutôt  en  abrégé, 
embrassant  les  fondements  de  chaque  science,  j    j 
Encyclopédies  ouvrage  qui  traite  de  plusieurs' 
sciences  et  objets  quel  que   soit  le  titre.  []  Fig.  j 
Encyclopie  ;  personne  qui  possède  des  connais 


sanees  universelles. 


tites:  division  d'insectes  de  la  famille  des  chal- 

cidiens. 
EnriNo.  s.  m.  ènzi-sso.  Terrain  où  les  brebis  vont 

paître  aussitôt  qu'elles  mettent  bas. 
EiicivitlM.  s.  f.  énziii-tiss.  Anat.  Genri\ite,  ou 

gingivite;  inflammation  des  gencives. 
Endurât-,  V.  a.  inus.  V.  Aclarar. 
Encliii'cscer,  v.  a.  inus.  V.  Enclarecer. 
EncliiuMtrado.  da.  adj.  ènl;laoustra-do.  Cloître; 

enformé  dans  un  cloître,  dans  un  couvent. 
Enclavación,  s.  f.  inus.  en'  laraiion.  L'action  du 

clouer,  d'enfoncer  un  clou. 
Enclavado,  da.   adj.  y  part.  |)as«.  de  Enhuar. 

Cloué  ,  e.  Il  nias.  Enclavé  ;  on  le  dit  de  l'écu  dont 

les  parties  sont  enclavée; 


I  Enclavadura,   S.  f.    ènldaïadua-ra.  Enclouure; 


l'.ticiclopcdico,  ca.  adj.  ènzihlopè-di  o.  Encyclo- 
pédique ;  qui  renferme,  qui  embrasse  toutes  les 
sciences.  ||  Encyclopédique  ;  qui  concerne  l'en- 
cyclopédie. 
EncirlnpcdlMnio,  S.  m.  nzildopdis-mu.  Encyclo- 
pédisme ;  système  ou  principes  des  encyclopé- 
distes. 
EncicioprdlHfn,  s.  m.  ènziklopèdis-ta.  Encyclo- 
|)édiste  ;   auteur  qui  compose  une  encyclopédie, 
ou  tout  au  moins  qui  a  une  part  active  à  sa  ré- 
daction. 
EnciciopoNia,  s.  f.  ènzihlnpo-ssia.  Encycloposie; 
action   de  boire  a  la  ronde  en  commençant  à  la 
droite  de  l'amphytrioii. 
EncioiiM»,  s.  m.  inus.   V.  Incienso. 
EiicienHO!* ,  s.  m.  pi.  inus.  V.  Anenjcs. 
Enciente,  adv.  iiius.  V.  Antecedentemente ,  poco 

lia,  antes. 
Enclorne,  adv.  V.  En  cierne,  au  mot  cierne. 
Encierro,  s.  m.  ènziè-rro.  L'action  de  renfermer 
de  resserrer,  j)  Retraite  ,  solitude.  V.  Clausura, 
recogimiento.  \  Cachot,  prison  où  l'on  est  au  se- 
cret. I  L'action  d'enfermer  dans  leurs  log°s  les 
taureaux  pour  la  course. 
Encima,  adv.  ènzi-ma.  Sur,  dessu-;.  V.  Sobre.  \\ 
Plus  haut,  au  haut,  dans  un  lieu  plus  haut,  plus 
élevé,  dans  la  partie  supérieure.  |  En  outre,  de 
plus,  outre   cela,  ij  .iqui  encima  ;   ci-dessus.  ¡1 
Lo  de  encima  ;  le  dessus,  la  partie  supérieure. 
Encini'ir,  v.  a.  ¡nus.  ènzimar.  Exhausser,  élever, 
mettre  dessus  ,  en  haut ,  mettre  sur.  |¡  inus.  V. 
Acabar,  terminar,  finalizar. 
Encimero,  ra.  adj.  inus.  ènzimè-ro.  Qui  est,  qu'on 

mot  au  dessus,  suruneaiitre  chose,  au  dessus. 
Encina,  s.  f.  ènzi-na.  Bot.  Chêne;  arbre  de  la  fa- 
mille des  cupulifèrei,  qui  porte  le  gland.  ||  Ché- 
ne-vert. 
Encinal,  s.  m.  V.  Encinar. 
Enctnar,  s.  m.  ènzinar.  Chênaie  5  lieu  planté  de 

chênes. 
RnvlnMIa,  s.  f.  dim.  de  Encina. 


V.  f/aiaf/ura.  Il  Mortaise  ;   vide  où  deux   plan - 
ches  sont  assemblées. 

Enclavar,  v.  a.  ¿nUaiar.  Clouer,  fixer  avec  des 
clous.  V.  Clavar.  \]  Enclouer;  piquer  le  cheval 
en  le  ferrant.  !|  Enclouer;  enfoncer  un  clou  dans 
la  lumière  d'un  canon,  ü  Fig.  Transpercer;  per- 
cer de  part  en  part.  V.  Traspaiar.  :,  Fi^'.  Trom- 
per, attraper.  V.  C/aifir.  encañar.  \\  Enclavar 
losojus.  V.  Clavar  los  ojos,  au  mot  Clavar. 

Enclavarle .  V.  pron.  vnlilavar-sé.  S'enclaver, 
être  enclavé,  en  parlant  dune  pièce  d'artillerie. 
Il  Ved.  S'enclaver,  se  biess-ren  se  mettant  quel- 
que objet  piquant  ou  cnupunt  dans  les  pieds. 

Enclavtizon,  S.  {.én'lavazon.  inus.  V.  Clavazón. 

Enclavijado,  da.  adj.  et  pai  t .  pass.  dcenr/acfjur. 
Enche\illé,  e. 

Enclavijar,  V.  a.'¿n/£Íai'í.//i-ar.  Encheviller?  met- 
tre deschevilles.  I  .\ssembler.  unir,  lier, joindre, 
entrelacer,  |  Boh.  V.  Cerrar,  apretar. 

Enclcnf|ne,adj.  énldén-ké.  Exténué,  faible,  dé- 
bile, dune  santé  chancelante.  H  II  est  aussi  subs- 
tantif. 

Enriinndo.  da.  adj.  Enclin;  disposé,  porté  na- 
turellement à  préférer  le  mal  au  bien  ,  le  vice  á 
la  vertu;  généralement  il  se  prend  en  mauvaise 
part . 

Enclinarsc.  v.  pron.  inus.  V.  Inclinarse. 

Enclítica,  vnlili-tia.  (iramm.  Knclytique;  se  dit 

I  de  certains  n.ots  qui,  >Mppu\  ant  sur  le  mot  pré- 
cédent, semblent  ne  faire  qu'un  avec  lui. 

!  EnclItlMnio,  s.  m.  énklitis-mo.  l'oés.  Enclitisme; 
se  dit  dans  le  uu'ine  sens  qu'enclytiquc.  V.  En- 
clítica. 
Enclocar,  v.  n.  én'lokar.  Glousser;  on  le  dit  des 
poules  qui  veulent  couver.  Il  est  ordinairement 
récipro(]ur- 
Encloquecer,  v.  n.  inus.  V  .Enclocar. 
Eucdixiilo,  da.  adj.  et  part.  pass.  de  Encobar. 
Encobadur,  S.  inus.  V.  ¡encubridor. 
Encobar,  v.  n.  Encobarse,  v.    pron.  Se  mettre, 
n'arranger  sur  le?  CPuf*  pour  les   couver.  On  le 


KNC 


—  Ü78  — 


ENC 


(Jil  dei>  oist-iUi\  el  (li'sunimaui  uvi|nire>. 
l':iirohertado,  «la.  adj.  V.  encubertado. 
Kiicoltlertu  .  s.  f.  iiius.  V.  Encubierto. 

Kncohiortaiiifiito,  adv.  iiius.  Y.  Encubierta- 
mente, 

r.iirohicrto,  part.  pass.  inus.    Irr.  \ .  Kncnbrir. 

KiicohIJiKio,  part.  pass.  V.  Encobijar . 

Knroliljitr,  v.  il.  V.  Cobijar. 

Kncolirado,  «lu.  adj.  énkt¡bra-<lo.  Qui  roinicnt 
du  cuivre,  en  parlant  d'un  niétal.  ||  Cuivre,  de 
la  couleur  du  iiiiv  rc. 

Kiirubrhloi*.  s.  m.  inus,  V.  Encubridor. 

Kncolirioiiic  .  adj.  iniis.  V.  Encobrir.  yui  cache, 
qui   recele. 

Kiirobriiiiiciito  ,  S.  m.  inus.  V.  Encubrimiento. 

Kiirobrir,  v.  a.  inus.  V.  Encubrir. 

Kiirocliiado,  da.  adj.  et  part,  pas.de  Encocinar. 
Encuisiiié  ,    e. 

Kiicocliiai' ,  V.  a.  ènlio/.inar.  Kneuisiiiei  ;  incllre 
»^n  rapport  avec  la  cuisine  ou  le  cuisinit^r. 

KiicocliiarNo  ,  V.  pron.  èri/(o/.i(iar-.it'.  S'eiHuisi- 
ner;  fréquenter  la  cuisine,  se  nièler  à  des  de- 
mesliqups.  Il  appartient  au  style  burles(|uc. 

Kiicocliir  ,  V.  11.  ènhitliliir.  (ilousser;  ciinnuencer 
à  couver  de>  «euls.  V.  Enclocar.  On  le  dit  de  la 
poule. 

Kncofrado  ,  da.  adj.  et  part.  pas.    de  V.ncofiar. 
•     Kucoffré  ,  e  .  serré ,  e. 

Kncofi-ar,  v.  a.  en  ofrar.  Kneoffrer;  m 'lire,  ^er- 
rer dans  un  coffre.  H  Fifí-  el  lam.  líncolfrcr: 
se  dit  quelquefois  dans  le  sens  de  mettre  en 
prison. 

F.ncónio  ,  s.  m.  ènkn-IHo.  Kntom.  Eneliophile; 
genre  d'hémiptères  homoptercs  de  la  famille  des 
incmbracicns. 

Encóroro  ,  s.  m.  ènéo-foro.  Entotn.  Enchoph.orc,' 
genre  de  ful}:oriens. 

Eiicosor ,  V.  a.  i-nknij-hérr.  Retirer ,  raccourcir, 
resserrer,  rapetisser.  ||  Fig.  Abattre  leourage. 
Il  Encoger  los  lio)nbras:  hausser  les  épaules. 

Encoscr.se,  V.  prou.  ¡inko()-hérr-$¿.  Etre  timide, 
manquer  de  résolution,  décourage.  |i  Fig.  S'hu- 
milier, s'abaisser.  H  Eneoi^erie  de  hombros:  ne 
faire  aucune  réponse.  ||  i.ever  involontairement 
les  épaules,  et  baisser  la  léte,  quand  on  a  peur. 

Encosidaincnte  ,  adv.  ènkog-fiidamén-té.  limi- 
dement.  V.  Apocadamente. 

Encogido  ,  da.  adj.  et  part.  pas.  de  Encoger.  Re- 
tiré, e.  Il  Fig.  Timide  ,  pusillaniuw. 

Eucoslniicnto ,  S.  m.  ènkog-hiixién-to.  Ebcte- 
menl  ;  action  de  rendre  boiteux.  ||  Rétrécisse- 
ment ,  retiremenl ,  raccourcissement ,  contrac- 
tion. Il  Fig.  Timidité  ,  pusillanimité.  V.  Apoca- 
miento, Cortedad.  ||  Fig.  .Vbaissemcnl,  soumis- 
sion ,  résignation. 

KncohotadOk  da.  adj.  et  part.  pas.  de  Encohetar. 

Encoiictar  ,  v.  a.  ènkohétar.  Couvrir  de  fusées 
un  animal.  On  le  dit  ordinairement  des  taureaux 
sur  lesquels  on  met  des  artifices. 

Encojado  .  da.  adj  et  part.  pas.  de  Encojar. 

Encojar  ,  v.  a.  è/i',o(;-/iar.  Rendre  boîteiix.  Il  est 
aussi  réciproque. 

Encojar.00  ,  v.  pron.  ènkog-har-sé.  Tomber  ma- 
lade. 11  Fig.  Faire  le  malade. 

Encolado  ,  da.  adj.  et  part.  pas.  àe  Encolar.  Col- 
lé ,  e. 

Encoladura  ,  s.  f.  ênkoladou^rà.  L'a-ctiorv  de  col- 
ler, et  l'effet  de  cette  action. 


EncuiainU'iilo,  ü.  m.  értli-jtamieri-to.  L'action  de 
loller. 

Encolar,  v.  a.  ènkolur.  Coller;  taire  tenir .  alla- 
iher  avec  de  la  colle. 

Encolerizado  ,  da.  adj.  el  part.  pas.  de  Encole- 
rizar. 

Encolerizar,  v.  a.  én'.olériiar.  Irriter,  fâcher, 
rendre  colère,  mettre  en  colère.  Il  est  aussi  ré- 
I  i|iro(|ue. 

Eiieol|>ÍNino.  s.  m.  éniiolpis-mo.  Médec.  Encal- 
pisine  :  injection  du  vagin. 

Eiiroinlianiiento .  S.  m.  énhoinbamién-tu.  Eil- 
rlianleliige  1  action  d'cnchanleler  ,  de  mettre 
d.iiis  un  I  lianlicr. 

lOiiconibar,  v.  a.  énkombar.  Enchantele.r  ;  mettre 
dans  un  chantier.  ||  Mettre  sur  deux  trains  ou 
|)ieces  de  bois,  pour  élever  au  dessus  de  la  terre. 

EiieontltarMc  '  v.pron.  ¿nkombar-sé.  S'enchaulc- 
ler ,  être  eiichantelé. 

Eitconibonta ,  s.  m.  ¿nkombo-ma.  Ant.  grec.  En- 
combomaou  Encomlioma'e;  espèce  d  habit  que, 
choz  les  Grecs,  portaient  les  jeimes  filles  ;  selon 
quelques  écrivains  c'était  seulement  le  manteau 
des  esclaves. 

Encoiiiendable,  adj.  é nkomé nda-blé .  Rccom- 
i.iandable  ;  qui  peut  être  recommandé;  qui  est 
«ligne  de  recommandalion. 

EiuMtineiidaili» .  da.  part.  pas.  du  v.  Excome/t- 
dar.  Recijmniandé  ,  c. 

Encomendado  ,  S.  m.  ¿n\oménda-do.  Nassal 
d'un  commandeur  dans  les  ordres  militaires. 

Eiiconiendador,  S.  m.  inus.  V.  Comendador. 

Eiieoniendantcnto  ,  S.  m.  inus  V.  Encomienda. 
Encargo. 

EiieonftendaiiiIe»to  ,  S.  lU.  inus.  V.  Manda- 
miento. 

Etieonientlar,  v.  ar.  énf;om¿ndar.  Recomman- 
der, confier  le  soin,  charger  de  faire,  enjoindre 
expressénjent.  ]|  Recommander;  donner  une  re- 
con^mandation.  \\  v.  n.  Obtenir  une  comniande- 
rie  ,  la  dignité  de  commandeur  ,  dans  les  or- 
dres militaires. 

Encoinendar.'><e,  v.  pron.  enkoméndar-sé.  Se  re- 
commander, se  mettre  sous  la  jxrolection  de  ,  im- 
plcHer  l'-appui  de.  \\  Se  rappeler  au  souvenir, 
présenter  ses  hommages,  n  Encomendarse  à  las 
manos;  se  fier  à  ses  propres  forces.  \\  Sin  enco- 
mendarse á  Dios  ni  al  diablo;  entreprendre 
quelque  chose  sans  réflexion,   inconsidérément. 

Enconicndcfo,  S.  m.  ènkoméndé-ro.  Commis- 
sionaire,  agent  ,  facteur  ;  celui  à  qui  on  confie 
le  soin  d'une  affaire.  \\  Celui  à  qui  le  roi  donnait 
des  Indiens  pour  esclaves. 

Enconicnzaniiento  ,  S.  m.  ènkomémamién-to. 
(commencement,  principe.  V,  Principio. 

Eiicomcnzar ,  v.  a.  inus.  V.  Comenzar. 

Encomiadoe,  S.  m.  enomiador.  Panégyriste  ;  ce- 
lui qui  fait  l'éloge,  le  panégyrique  de  quelqu'un. 

Encoiulâstlco.  ca.  adj.  ènlioinias-tilio.  Qui  lone, 
qui  contient  des  louanges. 

Eiiconiicado  ,  da.  part.  pas.  du  v.  Encomicar. 
Encomédienné  ,  e. 

Encomicar  .  v.  a.  ènkomikar.  Encomédienner; 
enrôler  parmi  les  comédiens.  En  espagnol  com- 
me en  Français  ce  mot  est  burlesque  en  hors 
d'usage. 

Encoiuicarse,  v.  pron.  ènhomikar-sé.  S'encoine- 
dienner;   prendre  létal  de  comédien.  \\  S'cnco- 


KNC 


—  -279  — 


i:nc 


inédienner;  par  citension  se  dit  pour  fréquen- 
ter les  comédiens, 

KnconiieiidQ  ,  s.  f.  énhomién^a.  Commanderie; 
revenu  ,  dignité  que  appartient  aux  ordres  mili- 
taires de  chevalerie  .  et  qui  est  conféré  aux  an- 
ciens chevaliers  qui  ont  rendu  des  services  im- 
portants à  l'ordre  et  à  l'Etat,  n  Croix  que  por- 
tent les  chevaliers  des  ordres  militaires.  i|Com- 
manderie;  bénéfice  attaché  à  la  dignité  de  com- 
mandeur. Il  Don  ou  rente  viagère  que  le  roi  ac- 
«ordait  autrefois  sur  une  ville,  sur  un  territoire. 
Il  Kecommandation,  éloge,  louange.  \i  Recom- 
mandation, protection,  appui,  patronage.  || 
V.  Encargo.  \\  s.  f.  pi.  Compliments,  souvenirs, 
félicitations. 

Riicoinio,  s.  m.  \.  Àlabanzi, 

Kncoiniógraro  .  s.  m.  rnoinio-grafo.  Enfomio- 
graphe  ;  qui  fait  des  éloges.  ||  Encniniograplic; 
litre  que  portaient  ,  dans  l'antiquité  ,  des  hom- 
mes chargés  d'écrire  la  vie  des  princes. 

Knconitolósieo,  va.  adj.  énhomiolog-liiko.  Poél. 
Encomiologique;  qui  a  rapport  à  un  éloge.  Ma- 
tra enromiológico  ;  mètre  encomiologique  (|ui 
s'emploie  dans  lespanégyriques. 

r.iiconipudratlo,  <ln.  part.  pass.  du  v.  Encom- 
padrar. V.  ce  mot. 

Kiicoiiipadrnr,  v.  ii.  énkompadrnr.  Eam.  Deve- 
nir compère.  ||  Devenir  ami.  se  lier  avec. 

F,iicom|>ii!4ad«,  du.  part.  pass.  du  v.  Encompa- 
snr.  V.  ce  mot. 

KnroiiiilaMai-.  V.  a.  mus.  V.  Compasar. 

Kiicoiiiiinitlinriitc,  adv.  inus.  V.  Comtinmenle. 

Kiicoiiado,  da.  part.  pass.  du  V.  fncomr.  Irri- 
té, e.  Il  S'emploie  adjectivement,  dans  le  même 
sens  que  le  participe.  (|  ailj.  inus.  Teint  ou  la- 
ché. 

Riicoiiamicnto,  S.  m.  énUonaiiiién-tn.  Inflam- 
mation de  quelque  partie  du  corps.  ||  Fig.  Ani- 
mosilé,  haine,  irritation.  Il  ¡nus.  Toison. 

Kncoiiar,  v-  a.  énknnar.  Enflammer,  en  parlant 
d'une  partie  du  corps  alfectée.  jj  Fig.  Irriter;  ul- 
cérer, aigrir,  inspirer  do  la  haine,  causer  un  res- 
sentiment profond. 

fr'.iicoiiarHC.  V.  pron.  én'onar-sé.  S'enflammer; 
en  parlant  d'une  plaie,  d'une  partie  du  CDrps 
afft^clée.  Il  Fig.  Dans  le  même   sens  que  l'actif. 

■•'.iironia,  S.  f.  inus.  V.  Encono. 

Kncoiio.  S.  f.  éa'io-no.  Animosité;  haine,  ressen- 
timent, désir  de  vengeance  qui  anime  contre 
(lueli)u'un.  qui  porte  à  lui  nuire. 

■•'.iicAnoMo.  «a.  adj.  ('■nknnn-sso.  inus^  Préjudicia- 
hle.  |1  Haineux:  malveillant,  porté  à  la  haine.  || 
Qui  peut  produire  une  inflammation  sur  une 
plaie,  on  toute  autre  partie  du  corps. 

Eiironreado,  «la.  part.  pass.  du  v.  Eitconrear. 
V.  ce  mot. 

Euconrc-ar,  V.  a.  énl:onréar.  Képandrc  sur  la 
laine  l'huile  nécessaire  pour  la  carder. 

Enconteratio,  da.  part.  pass.  du.  \.  Eneonterar. 
Embouti,  e. 

Eiirontorar,  V.  a.  en' ontcrar.  Emboutir:  garnir 
d'un  embout. 

Eiicoiitri-ar.>ti',  v.  pron.  ^n/.o»»(t'rar-s¿.S'embüU- 
tir;  être  embouti. 

Kiicuiitinoiitr,  adv.  inns.  V.  Incontinenti. 

Enrniitra,  prep.  inus.  V.  Contra. 

Bncontradaniciitr,  adv.  V.  Optiestatuciili'. 

Ikiirnntraiiiv.t».   r.a.    adj.  ("ii'.onf rni/i-zo.    (Jin    <c 


rencontre  avec  uneautre  choseou  une  autre  per- 
sonne. Il  Hacer  encontradizo;  aller  au  devant  de 
quelqu'un  à  sa  rencontre,  sans  lui  laisser  voir 
que  c'est  à  dessein. 

Encontrado,  da.  part.  pas";,  du  v.  Encontrar. 
Rencontré,  e.  ||  adj.  Placé  vis-à-vis,  à  l'oppo- 
site. 

Encontrar,  v.  a.  énkontrar.  Rencontrer;  trouver 
en  cherchant  ou  par  hasard.  ||  v.  n.  Se  rencon 
trer,  se  heurter. 

Encontrarais  v.  pron.  ¿nl-ontrar-sé.  Etre  en  op- 
position, «e  îiinlrarir-r,  se  nuire.  ||  Se  rencontrer, 
se  trouver  ensemble  dans  un  même  lieu,  j  Etre 
en  opposition,  être  divisé  d'opinions,  différer 
d'avis,  ne  pas  être  d'accord.  ||  Se  rencontrer, 
avoir  la  même  p;nsée.  n  Sympathiser;  avoir  un 
caractère  assorti,  des  goûts  semblables, des  pen- 
chants pareils. 

Encontrón.  S.  m.  énkontron.  Choc.  Le  coup  que 
se  donnent  deux  personnes  en  se  heurtant. 

Enropp.  s.  m.  énho-pé.  Méd.  Encope;  incision  ou 
blessure  faite  avec  un  instrument  tronchant. 

Encopo,  s.  m.  énl:n-po.  Echin.  Encope;  nom  d'une 
petite  division  delà  famille  des  oursins. 

Encopetado,  du.  part,  pass,  du  v.  Encopetar.  V. 
ce  mot.  :¡  adj.  Vain,  fier,  présomptueux,  orgueil- 
leux. 

Encopetar,  v.  a.  en  opótar.  inus.  Elever,  former, 
faire  une  cime,  une  pointe. 

Encorachado,  da.  part.  pass.  du.  V.  V.ncora- 
char.  V  ce  mut. 

Encoraeliar,  v.  a.  énkoratchar.  Arranger;  met- 
tre dans  un  sac  de  cuir. 

Encorado,  da.  part.  pass.  du  v.  T.ncorar.  V. 
ce  mot. 

Encoraj:ido.  da.  part.  pa-s.  du  v.  V.ncorajar,  V. 
ce  mot. 

Encorajar,  v.  a.  énkorag-har.  ï^ncourager,  don- 
ner du  courage.  |  Enflammer  de  colère,  irriter, 
rendre,  fnrie^ix. 

Encwrajari^c,  v.  pron.  t'»i/inrfi<;-/u(r-.te.  S'cnOam- 
mcr  de  colère,  s'irriter,  devenir  furieux. 

Encorar,  V.  a.  énkorar.  Garnir,  couvrir  de  cuir. 
Il  Enfermer;  mettre  dans  un  sac  de  cuir.  i¡  Faire 
revenir  la  chair,  la  peau  d'une  plaie. 

Encorar,  v.  n.  Revenir,  en  parlant  de  la  peau,  de 
la  chair  d'une  plaie. 

Encorazado,  da.  part.  pass.  du  v.  Tincoraznr. 
(^.uirassé,  e.  ||adj.  Cuirassé:  armé  revêtu  d'une 
cuirasse.  |j  Couvert  de  cuir. 

Eiieoraxar,  v.  a.  ènkoraznr.  Cuirasser;  revêtir 
(juchiu'un  d'une  cuirasse. 

Encorchado,  da.  part.  pass.  du  v.  Eucorcliar. 
V.  ce  mot. 

Encorchar,  v,  a.  èncortchar  Prendre  les  essaims 
des  abeilles,  et  les  bien  nourrir  afin  qu'elles 
entrent  dans  les  ruilies  et  y  fassent  du  miel. 

Encorchetado,  da.  part.  pass.  du  v,  Eiirorr/ie- 
tar.  V.  ce  mot. 

Encorchetar,  v.a.  èncortchétar.  Garnir  de  cro- 
chets: mettre  des  crochets. 

Encor«lado  ,  part.  pass.  du  v.  Encordar  V.  ce 
mot. 

Encordar,  \ .  a.  ènhordar.  Garnir  de  cordes  un 
insiriiment.  Il  Serrer,  lier  avec  une  corde,  entou- 
rer d'une  corde. 

Encordelado,  da.  part.  pass.  du  v.  Ericorc/c/fir. 
li.clé,  e. 


RNC 


—  280  — 


1  NC 


Bncordelar,  \.  a.  enhurdèlar.  l'iceler;  niellre  lirk 
cordes,  lier  ovec  des  cordes,  entourer  de  rur 
des. 

Enrorallo,  5.  m.  inus.  V.  Incordio. 

Ciirordonaclo,  dn.  part.  pass.  du  v.  encordonar. 
V.  re  iimi.  |  adj.  (inrni  de  cordons. 

Knr ordoiinr,  V.  a.  enhnrdnnur.  Mettre  des  cor- 
doDS.  Il  Attacher,  agrafer  avec  des  lordons. 

Encorecer  ,  v.  a.  cnkorèivrr.  l'aire  revenir  la 
peau,  la  cliair  d'une  |)l.ue. 

Kncorecer,  \.  inus.  V.  V.nromr. 

Kncorlaciaii,  s.  f.  en'.oríazíon.  Rclour  des  chairs 
cl  de  la  peau  à  une  ¡ijaie. 

Eiicorial,  adj.  ènkaiial.  Paiéo?.  Enchorial;  se  dit 
d'une  (les  trois  sortes  d'écriture  dont  se  coiniin- 
.se  le  système  f^raphiquc  des  anciens  égyptiens. 
L'écriture  cnchoriale  dérive  de  l'hérialiquc  ou 
sacrée.  Il  S'emploie  substantivement.  L'enclio- 
rial  admet  des  signes  symboliques  et  contient 
plus  de  caractères  phonétiques  que  les  auln-s 
genres  d'écriture. 

Kncornndo,  dn.  part.  pass.  du  v.  Enromar,  lin  - 
corné,  e. 

Encornar,  V.  a.  ¿«/.ornar.  Encorner;  blesser  avec 
les  cornes,  donner  des  coups  de  corocs.  ||  Art. 
Encfirner;  garnir  un  arc  de  cornes  à  ses  dcu\  ex- 
trémités. 

Encoriiljnmi<>iito  ,  5.  IT).  inus.  V.  Cornij'i- 
miento. 

Encorncidado,  dn.  part.  pass.  du  \. Encornudar. 
V.  ce  mot. 

Eneornuiinr.  v.  n.  èn/ior>ioj(rfar.  inus.  Commen- 
cer à  pousser  en  parlant  des  cornes.  ||  Yo  à  vas 
7>or  honrar,  vos  á  mi  por  encornudai  ;  proverbe 
qu'on  applique  aux  hommes  ingrats  envers  leurs 
bienfaiteurs. 

Eiicoroxado,  fia.  part.  pas.  duv.  Zsncorojttr.  V 
ce  mot. 

Encoroznr,  v.  a-  énkorozar.  Mettre  sur  la  lèlc 
d'un  criminel  le  bonnet  appelé  coroza.  V.  ce 
mot. 

Encorporndo,  dn.  part.  pas.  du  v.  Encorporar. 
V.  ce  mot. 

Kncorporadura,  s.  f.  inus.  V.  Incorporación. 

Kncorpoi-aniieiito.  s.  m.  inus.  V./ncorporflcton  . 

Encorpornr,  V.  a.  inus.  V.  Incorporar. 

Eiicori-nlado  .  da.  part.  pas.  du  \.  Encorralar. 

Encorralar  ,  V,  a.  énkorralar.  Enfermer  du 
bétail  dan.-;  un  corral.  V.  ce  mot. 

Encorree,  v.  r.  inus.  V.  Incurrir. 

Encon-ido,  da.  part.  pas.  d>i  \  .Encorrer. 

Encorrimiento,  S.  m.  inus.  V.  Incnrrimiento. 

Encortado.  tîa.  part.  pas.  du  v.  Encorfar. 

Encortainirnto,  s. m.  inus.  V.  Acortamiento. 

Encoclar,  v.  a.  inus.  V.  Acortar. 

Eiicoriinnr,  v.  a.  énUorlinar.  inus.  Garnirdc  ri- 
deaux, (le  draperies;  encourtiner. 

Eacorvnble,  adj.  énkorva-blé.  Incurvable;  qui 
peut  être  courbé. 

Eucorvacion  ,  s.  f.  énkorvazion.  Incurvation  ;ac- 
tion  de  courber. 

Encorvada, s.  f.  é>ikorua-da.  Action  de  plier, de 
courber  le  corps,  j  Sorte  de  danse  Irès-indécen- 
le ,  dans  laquelle  on  fait  toute  espèce  de  mouve  - 
mentsavec  le  corps.  \  Fèvc-de.-loup;  plante.  I 
Fig.  Hacer  la  encorvada;  faire  le  malade  pour 
se.  dispenser  oe  remplir  un  devoir,  ou  pour  quel- 
que autre  motif  l'intérit  parlioulier. 


Encorvado  ,  da.  pari.  pas.  du  v.  F.ncorvnr .  Cour- 
j      b  ■•,(•.  I  ailj.  Incurvé,  plié  .  courbé  en  dedans. 
'  Encortadiira,  s.    f.   énkorvadou-ra.    Courbure: 
I      l'action  di-  plier,  de  courber. 

Encot-vaniiento,  S.  m.  inus.  V.  F.ncorvndurn. 

Encorvar,  v.  a.  cn'.orvar.  Plier,  courber  ;ren(ira 
I      i  OUI  lu-  unecliosequi  éUiil  droite. 
!  EiicorvarMc ,  \.   pion,  i  t>Uorvar-s(i.  Se    courber; 
j      cire  Ciuiriié.  |  Inus.  lig.  V.  Inclinarse ,  ladear- 
I       se ,  (tpnsionarse. 
¡Enconadura,  S.  f.   ¿nliussadoura.   Coulure  qui 

unit  une  toile  fine  aune  autre  qui  l'esl    moins. 
:  Encostado,  da.    part,   pas     du    v.    Encosiar.X . 
ce   mot. 

Encoclarse,  V.  pron  mus.  Mar    V.    Acostarse. 

Enco-ttriido,  da.  pari,  pas,  du  v.  encostrar.  V  .re 
mot. 

Encostrar  v.  a.  én-ostrar.  Encroûter;  couvrir  dn 
croûte,  une  Iourte  .  un  pâté  ,  etc.  ||  Couvrir  d'une 
croûte,  donner  une  couche  à  quelque  chose qu' 
on  veut  conserver. 

Encolila  ,  S.  f.  énkoti-la  Hist.  Encolyle:  sorte 
d'exercice  gyinna?liqiic  on  usase  chez  losGrecs. 

Encovado, da.  part. pas  du  v. Encorar.  V.  ce  mol. 

Encovadnrn,  à.  f.  ¿ni:ovadoii-ra  Encavemenl; 
l'action  d"encavrr,de  mettre  dans  une  cave,  n 
Fig.  V.  ^«ari/ar  ,  encerar,  conicner.  (I  Fig.  En- 
fermer; forcer  quelqu'un  à  se  cacher. 

Encovante,  v.  pron.  én'.ot'ar-i¿.  Entrer,  descen- 
dre dans  une  cave.  |  Fig.  se  cacher. 

Encrasado,  part.  pas.  du  v. Encrasar.  V. ce  mot. 

Encrasar  ,  V.  a.  mfirnssar  Encrasser ,  engraisser; 
rendre  crasseux ,  gras-  ||  Epaissir  ;  rendre  épais. 

Encratiia  ,  s.  m.  ('ní.raít-fa.  Sect.  relig.Encrali- 
te;  membre  d'une  secte  religieuse  chrétienne, 
fondée  vers  l'an  loO,  par  Catien.  Us  soutenaient 
qu'Adam  n'était  pas  sauvé  et  traitaient  le  maria- 
ge de  corruption  et  de  débauche  ,  de  là,  leur  nom 
d'encratiles  ou  continents.  Us  s'abstenaient  de 
chair  et  même  de  vin  qu'ils  remplaçaient  par 
l'eau  dans  l'Eucharistie. 

EncratItcH  .  S.  m.  pi.  V.  Encrrtttia. 

EncreseiniCento,  S.  m.  inus.  V.  Crecimiento, 
Acrerentamiento. 

EncrcMpadillo.  lia.  adj.  dun.  de  Encrespado. 

Encretipado,  da.  part. pas.  du  v.  Encrespar.  V. 
ce  mot.  jl  Adj.  Frisé.  ||  Poés-Ecumant  ;  en  par- 
lant des  vagues  de  la  mer. 

Encrespador,  s.  m.  encrespador.  Outil  qui  sert 
à  friser  les  cheveux;    fera  friser. 

Encrespadura  ,  S.  f.  énkréspadou-ra.  Frisure, 
l'action  défriser,  elle  résultat  de  cette  action. 

Encrespainiento,  S.  m.  énkréspamién-to.  Etat 
des  chevaux  dressés  ,  hérisses,  chez  une  person- 
ne qui  éprouve  une  grande  frayeur,  une  grande 
peur. 

Encrespar,  v.  a.  t'n/crf-5;)ar.  Friser ,  crêper,  bou- 
cler les  cheveux. 

Encresparse  ,  v.  pron.  énl-rê-tpar-sé.  Se  frisor, 
être  frisé.  ||  Fig.Ecumer.  On  le  dit  de  la  mer  en 
furie,  lorsque  le  vagues  soulevées  par  le  vent 
s'cndenl  et  s'élèvent.  ||  Fig.  Se  soulever,  deve- 
nir violent ,  furieux. en  parlant  d'une  passion. 

Encrespo,  s.  m.  inus.V.  Encrespadura. 

Encrestado,  da.  part.  pas.  du  y  .Encrestarte. V. 
ce  mot.  Il  Adj.  Hautain  ,  orgueilleux,  fier. 

Encrestarse  ,  v.  pron.  énkresíar-íé. Lever  lácre- 
le •  la  t»'nir  raide.  en  parlant  desoiseaux  à  crile. 


lîNC 


281 


RNC 


Kiicriiia,  s,  f.  ¿nhri~na.  Zooph.  Kncrine  ou  Cri  - 
noïde  ;  genre,  de  polipiers  échmodcrmcs ,  que 
l'on  cdiididèrecoinine  des  curiales  portées  sur 
une  lige  articul<''e. 

KiicriiiHclo,  da.  adj.  énkrina-do.  iiius.  Tressé, 
en  parlant  des  ehevcux. 

Kiu-riNiioJado,  da.  adj.  inus.  V.  Encrinado. 

l'^iirriiiitico,  ca.  adj.  ¿nkrtnt-fiko.  Minér.  Encri- 
nitique  ;  terrain  qui  renferme  beaucoup  d'encri- 
nes  l'ossiles. 

Kiicriiiito,  s.  ra.  ènhrini-lo.  Echin.  Encrinite; 
genre  d'encrinc  qui  renferme  l'encrinc  monili- 
forme. grande  et  belle  espèce  caractéristique. 

Kncrinuidioii ,  s.  m.  pi.  èakrinoï-dioss.  Encrino- 
ïdiens;  animaux  dont  la  nature  se  rapproche  de 
celle  des  encrines. 

Kncriice,  S.  m.  ènkrnu-zè.  Cechn.  Encroix;  divi- 
sion que  le  tisserand  établit  au  moyen  de  chevi 
lies,  éntreles  fils  destinés  à  former  la  chaîne 
d'une  élolfe. 

Kncriirijiiiia,  s.  f.  enkruii:i¡i-}in-da.  Carrefour; 
l'endroit  oii  se  croisent  deux  ou  plusieurs  che- 
mins ii  la  campagne,  deux  ou  plusieurs  rues  dans 
les  villes,  bourgs  el  villages. 

8':iici-udccei',  v.a.énfcroMf/è^èrr.Enpirer,  irriter, 
envenimer  une  plaie.  Il  Fig.  Aigrir,  exaspérer, 
irriter.  ||  Causer  des  indigestions,  donner  des 
crudités. 

Kncriidecido,  dn.  part.  pas.  du  V.  Encrudecer. 
V.  ce  mot. 

Kitcriidelocer,  v.a.  ènkroudèlèzèrr.  Inus.  Ren- 
dre cruel. 

Kncriidclt-eiendo,  da.  part.  pas.  du  v.  Encru- 
delecer.  V.  ce  mot. 

l':nci'iizado,s.  m.  inus.  V.  Caballero  cruzado. 

JKiicrtiKado,  da.  Part,  pas^.  du  v.  Encnizar.  En- 
ero i  se  .  c. 

KncriiKamlento  ,  S.  m.  énkrouzamí¿n-to.  En - 
croisement  ;  action  d'encroiser  elle  résullal  de 
celle  action. 

Kiicriixar ,  V.a.  e/ikroïKîffr.  Tcchn.  Encroiser; 
croiser  les  fils  d'une  étoffe  ourdie. 

fl-:iiciiadi>rnacloii ,  S.  f.  ¿nkonndri  nn/.inn.  Re- 
liure ;  action  de  relier  el  le  résultat  de  celte  ac- 
tion- Il  Ileliure;  manière  dont  un  corps  esl  relie. 

encuadernado,  d».  part,  áa  \ .  Encuaderiinr. 
Relié,  e. 

lOnciiaderuador,  s.  m.  énhouadiirnador.  Relieur; 
celui  qui  relie  des  livres,  qui  en  fait  sa  profes- 
sion. Il  Fig.   inus.   Celui  qui  concilie  les  esprits. 

Kiieiiadf'i'Hiir ,  v,  a.  ''nkotiaf/eriiar. •Relier  ;  cou- 
dre eiisemlilo  les  feuillets  d'un  livre  et  y  met- 
Ire  une  couverture. 

Rnpiiadrado  ,  dn.  pasl.  pass.  du  v.  Encuadrar. 
Encadré ,  e. 

Snciiadramicnto,  S.  m.  ¿nkonadramifn-to.  En- 
cadrement-, action  d'encadrer  ,  ce  qui  sert  à  en- 
cadrer. 

Eneuadi-ar  ,  v.  a.  hihoitadrar.  Enradrer  ;  placer 
dans  un  cadre.  ||  Encadrer  ,  border.  li  Encadrer; 
par  extension,  entourer  pour  faire  ressortir  la 
beauté  des  formes.  ||  Fig.  Enradrer;  insérer  dans 
uu  ouvrage  d'cspril  comme  digression  ,  comme 
épisode. 

EncuadruprdadA.  du.  part.  pass.  du  V.  Enciin- 
d'  upedfir.  Enquadrupédé  ,  c. 

EaRnadrii|tediii-.  v.a.  ânlioiiadrnup^dar.  Enqua- 
drupéder;  placer  dans  l'ordre  des  quadrupèdes. 


KiiciiadrupodarNe,  v.  \)rou.  énkoundroupédar- 
se.  S-enquadru[iéder  ;  être  enquadrupédé  ,  pla- 
cé dans  l'ordre  des  quadrupèdes. 

Kncubado  ,  da.  part.  pal.  pass.  du  v.  Encubar 
Encubé  ,  e. 

Knciihador,  S.  m.  én'nubador.  Arl.  Encaqucur; 
celui  qui  raiigedesh.irengsdansunecaque.il' 
Celui  qui  range  quelque  chose  que  ce  soil  dans 
une  cuve. 

Cnciitiainicnto,  S.  m.  énkouvamién-to.  Encu- 
vage;  action  d-encuver  la  vendange.  [.  Encuvage; 
action  d-encuvcr  le  linge  pour  le  blanchir. 

Enciibai-,  V.  a.  énknubar.  Encuver  ;  mettre  en 
cuve  ;  ce  mol  esl  employé  dans  différenls  arts  et 
métiers  ;  toujours  dans  le  même  sens.  H  Mettre; 
celui  qui  s'est  rendu  coupable  de  certains  cri- 
mes dans  un  tonneau  ou  cuve  avec  un  coq,  une. 
guenon,  un  chien  el  une  vipère,  el  le  jetter  à 
l-cau.  Ce  supplice  barbare  n-est  plus  en  usage. 

Knciil»ei-tad«>,  da.  part.  pass.  du  v.  Encubertar. 
V.  ce  mot. 

Kncuhei-twr,  V.  a.  énhoubértar  Couvrir  de  drap, 
de  soie,  etc.  Se  dit  surtout  des  chevaux,  lors- 
qu'on les  couvre  d-undrap  ou  d'uiic  autre  étoffe 
noire  dans  les  deuils.  i|Inus.  V.  Encubrir. 

Knculu>rturíi(*,  v.  pron.  énkoubértar-sé.  Se  cui- 
rasser, se  couvrir  d'armes  défensives. 

Kaciiliicrta,  s.  f.  inus.  ¿«Í.OHÍ»<ér-ía.  Tromperie, 
fourberie,  fraude. 

Kncttitiei-tamente ,  adv.  Secrètement  ;  en  ca- 
chello.  V.  A  csconilidas,  en  secreto  \\  Fraudu- 
leusement ,  trompeuscmenl.  V.  Recaladaniente. 

Rnciibioi-to.  ta.  part.  pass.  irrég.  du  v.  encubrir. 
Caché,  e..  adj.  inus.  V.  Cubierto. 

l::nculiredizo,  *a.  adj.  inns.  énlioubrèdi-To.  Qui 
peut  être  couvert  ,  caché. 

Ksiculiriddor ,  ra.  S.  énkonbridor.  Celui  qui  ca- 
che. I  Receleur;  celui  qui  recèle, 

Eticubi-inilonto,  S.  m.  éuV-oubrimién-to.  L'action 
de  couvrir,  de  cacher.  |!  Inus.  Couverture;  enve- 
loppe ,  couvercle. 

Encubrir,  V.  a.  ¿nfcoiíbrír.  Cacher  ,  céler.  ||  Re- 
celer: garder  cl  cacher  le  vol  que  quelqu'un  à 
fait.  ' 

Eucuear  ,  v.  a.  e(i'oii/far.  Se  dit  dans  les  Astu- 
ries  pour  cueillir,  garder  les  noix,  les  avelines. 

Encncntro,  s.  m.  énkonvn-tro.  Rencontre,  heurt, 
choc  de  deux  choses.  ||  Rencontre  ;  l'action  de 
se  rencontrer  en  parlant  de  deux  personnes.  || 
Diflicultc,  obstacle;  opposition,  contradiction. 
I/aclion  de  cosser.  de  se  battre  ,  en  parlant  des 
moulons,  etc.  ||  Bataille;  rencontre  à  certains 
jeux  de  deux  caries  égales,  j  Encuentros,  s.  m. 
pi.  ailerons  ;  partie  des  ailes  de  l'oiseau  qui  lient 
ou  corps.  Il  .Morceaux  de  bois  qui  servent  à  affer- 
mir le  métier  du  Tisserand. 

Enciirsta,  S.  f.  inus.  ènkoui's-la.  Enquôte,  véri- 
fication ,  recherche, 

Enrultur.Hr ,  v.  pron.  inus.  V.  .Afligirse,  pcsa- 
dumhi  arse . 

Eurulatad»,  da.  part.  pass.  du  v.  Enculatar. 
Enrulasse.  e. 

Enriilatai-,  v.  a.  ('n'ioii/afar.  Enculasse  ;  mettre 
la  culasse  au  canon  d'une  arme  à  feu.  |  Placer 
un  fond  i\  une  ruche. 

Cnriil|i<tr  ,  v.  a.  inus.  N  .  Culpar. 

Eiiriinil>i-adialmo,iua.  adj.su|'>.  de  encumh>'adi>. 

B'Uiciiiubrado  ,  da.pnrt.  pass.  du  v.  Enctimhrar. 


KNI> 


—  ^28-2  — 


KND 


I  a(\j.  An».  ele>i''.  V.  Jîlerado,  alto-  1 

fcnciimUrninioato,  S.  in.  én'.oumbratmèn-io,  At- 
lioii  (if  lover,  (le  hausser.  ||  Elévation,  hauteur,  j 
On  ledit  au  propre  et  au  (¡(¡uré.  j 

Biivumliritr.  V.  a.  t'uUmimunir .  Lever,  nietlre 
iiu  sommet.  |  Fií^.  KxaUor.  élever  ¡nies  places 
Uonorif'iiues,  à  une  ilignilé  on  huntieur. 

KMCilinlirnr,  v.  ii.  inns.  vukonmb)  ar.  Monter  au 
sommet .  aller  au-del:i. 

Kiiriiitiia-HrMe,  v.  r.  eii'oumhrar-si'.  Monter  à  une 
grande  hauteur,  s'élever  heancoup  ,  en  parlant 
des  choses  inatiiinées.  ||  S'enorgueillir.  Kiivanc 

cf-ysc. 
Eiirtitiudo,  da.   part.   pass.  du   \.  Encunar.  \. 
ce   niot.lindj.  inus.  Se  disait  autrefois  d'un  en- 
droit lieux  rempli  d'une  matière  qui'l' <>"<iue. 
Cuciiuar,  V.  a.  éniiounar.  Mettre  un  enfant  dans 

le  bereeau. 
Encañado,   du.  part.   pass.   du    v.    Acuùar.  V. 
ce  mot. 

inus.  Y.  Acuñar. 

inns.  V.  Acuñación. 

lía.  adj.  éukourù<f»a-(l(>.  Mis  sur 


Enoiiñai',  ^  a 
i-:nriiiio  .  s.  m 
Eiiriii'cñitda, 

iMlVÙt 


EiidecÚKOiio,  lia.  adj.  èndéka-goiio.  Gcoin. 
Endecogone  on  hendécagone;  ijui  a  nn/e  angle» 
et  on/e  cotés.  ||  Suhst.  m.  Hendécagone. 

EiidcraNÎlabo,  lia.  adj.  ènilékassi-luin.  l'oés. 
llendécasjllahe;se  dit  des  veis  de  on/c  svllahes. 
Il  S'emploie  aussi  comme  suhslantif.  |  lUnli-ca- 
sHalio  fdleuco;  endecasyllahe  phahnniue;  vers  la- 
tin composé  d'un  spondée  et  d'un  daclvle,  sui- 
vis de  trois  chorees.  \\  línáccas'dabo  sàfiro:  hcn- 
décasyllahe  saplníjue;  vers  composé  d'un  choree, 
d'un  soondéc,  d'un  da<tjle  et  de  deux  autres 
chorees. 

Eiidi'clia,  s.  f.  ènilé-lcha.  Chant  funéhre  à  la 
louante  dun  mort  ||  Sorte  de  |)oesie  funèbre 
composée  de  stances  de  qualre  vers,  chacun  de 
six  à  sept  sjllahes.  Lorsijue  le  dernier  vers  des 
stan(  es  de  sept  syllabes  est  hendécasyllabe,  oii 
les  appelle,  eudccl,a¡s   <  cales  o\\   cndcc asilabas. 

Endecliadera,  s.  f.  V.  Plaùidira. 

ICiidecliado,  part.  pass.  úc  cndcrliar. 

Eudeeliar,  V.    a.    èndêlchar.  Chanter  les 
ges  d'un  défunt  sur  son  corps. 

EndrrliarMc,   v.    proii.    inus.  S'aflliger  , 
menlcr. 


louan- 
se   la- 


ncnrt.dn  ,  d«.   part.  pass. du  v.  Encurtir  .  V.  |  i;iid«'e»iern.  s.  f.  inus.  V.  Plañidera 


Encurtir,  v.  a.  é«'our/ir.  Conlire  dans  le  vi- 
naigre. 

Enclia  ,  s.  f.  inus.  ¿nt-cha.  Dédommagement ,  ré- 
paration du  dommage  fail. 
EnchHiifU'tndo  ,    da.  paît,  pass.  du  V.   Ettchan- 
cletar.  V.  ce  mol. 

Enchancletar  ,  V.  n.  e!n(c/irtn/í/eíar.  Mettre  des 
panloulles,  ou  des  souliers  en  pantoufles. 

Encliai»udiira,  S.  f.  e»/c/ia/»at/ü»-rfl.  Mil.  Kn- 
chapure;  morceau  de  peau  (jui  saisit  la  chape 
ou  les  cadres  d'une  boucle  et  qui  la  tîxe  à  une 
courroie. 

Kncbuiiar  .  v.  a.  éntrhapar.  Kncha|ier;  un  baril 
de  poudre,  de  vin  ,  etc. ,  dans  un  autre  pour  leur 
donner  plus  de  consislance 

E»chapar.<*e,  V-  \iTon.  éntrhnpar-sé.  S'Cnchaper; 
être  enchapé. 

Enchapinado,  da.  aá].  éntchapina-do.  Qui  est 
assis ,  bi\ti  sur  une  voûte.  \\  En  forme  de  claques, 
de  |)lanloulles.  \\  Qui  porte  des  claques,  des 
pantoufles. 

Encharcada  ,  S.  f.  inus.  V.  Charco  .  charca. 

Encharcado,  da.  part.  pass.  du  v.  EncharcArse. 

Encharcarse,  V.  pion,  ihilcharhar-sc  Se  rem- 
plir d'eau,  devenir  comme  un  élang.  ||  Enchar- 
carse en  ayua  ;  boire  beaucoup  d'eau. 

Enchicar,  V.  a.  inus.  Y.  Achicar. 

Endâcria,  S.  f-  ènnda-hria.  Eiitom.  Endacrye; 
genre  de  lépidoptères  nocturnes. 

Endangion,  s.  m,  ènndari(]hion.  Bot.  Endan- 
gion;  (oucbc  plus  intérieure  des  cellules,  dans 
les  concoplacles  des  floridées. 

Ende.  adv.  inus.  èn-dé.  V.  .1?N.  jllnus.  Y.  De 
iiU'i,  de  nqni.  ||  Inus.  V.  De  esto.  \\  Inus.  Y.  Mas 
de...  pasado  de...  \\  Facer  ende  al;  inus.  faire  le 
contraire  de  ce  qu'on  ordonne.  ||  Por  ende;  adv. 
inus.  V.  Par  tanto. 

Ende,  éndé.  Eutom.  Endé;  genre  de  coléoptères 
tétramères,  ayant  pour  type  l'cndé  pur  des  cù- 
tesde  la  Guinée. 

Endehie.  adj.  enfíé-6í¿.  Faible,  fragile,  qui  man- 
que de  force.  ||  Maigre:  on  le  dit  d'une  terre 
aride. 


Endcchllla,  Ita.  s.  f.  diin.  de  endecha. 

E:i<lecho!Ho.  sn.  adj.  endétcho-sso.  inus.  V. 
Tiislc,  lavicnlable. 

EüdclBadecer.  V.  n.  inus.  V.  Adohjazar. 

Endeliñiido.  da.  adj.  inus.  Y.  Aliñado. 

Endemacla,  S.  f.  èndéma-zia.  Endématie;  sorte 
d'air  de  danse  en  usage  dans  les  fêles  d'Argos. 

Enduniar»,  adv.  inus.  V.  Particularmente,  espe- 
cialmente. 

Enttenila,  s.  f.  èndé-mia.  Médec.  fndémie;  ma- 
ladie commune  à  tous  les  habitants  d'une  con- 
liee. 

Endémico,  ca.  adj.  cr((/¿-mi/tü.  Endémique:  qui 
est  particulier,  propre  à  un  peuple,  à  une  nation. 
I  Bot.  Endémique;  genre  et  famille  déplantes, 
dont  toutes  les  espèces  croissent  dans  un   mô- 
me pays. 

Eudenionfndb,  da.  part.  pass.  de  endemoniar.  || 
adj.  Possédé  du  démon.  ||  Endiablé;  très  mé- 
chant, très  tapageur. 

Endemoniar,  v.  a.  èndémo-niar.  Faire  entrer 
les  diables  dans  le  corps  de  quelqu'un.  ||  Fig. 
Fairedonner  au  diable,  irriter,  meltreen  fureur. 
Endentado,  da.  part.  pass.  de  endentar.  |  adj. 
Blas"  Endenté;  dentelé;  composé  de  triangles 
alternes,  garni  de  dents.  ||  Endanche;  se  dit  de 
l'écu  dont  les  bords  sont  entaillés  de  petites 
pointes  ou  de  dents.  |i  s.  m.  Mar.  Endentement; 
sorte  d'engrenage  entre  deux  pièces  de  bois, 
pour  lesnuir  en  les  posant  l'une  sur  l'autre  bien 
ajustées. 
Endentanileuto,  S.  m.  èndéntamién-to.  Techn. 
Endenté;  liaison  de  deux  pièces  de  bois  qui, 
de  distance  en  distance ,  entrent  l'une  dans 
l'autre  au  moyen  de  dents.  ||  Endentement;  ac- 
tion d'endenter  et  l'efTet  de  cette  action. 

Endentar,  v.  a.  endentar.  Endenter.  Y  Den- 
tar. Il  Mar. Endenter;  joindre  despieces  de  mâts, 
vergues  au  moyen  d'adents  en  saillie  et  en  re- 
traite. V.  Entretejer.  \\  Techn.  Endenter;  réunir 
deux  pièces  de  bois  par  des  dents  placées  de  dis- 
lance en  distance  sur  leur  longueur,  et  dont 
elles  se  pénètrent.  ||  .Mécan.  Engrener;  V.  Enea- 


END 


—  283  — 


END 


jar.  \\  Endentarse;    s'ondcnlor,   èlro    endenté. 
S'engrener.  V.  Enrajavse. 

Enr/eiit<«ctT,  v.  ii.  ènUnteiirr.  Commencer  à 
faire  des  dciils 

Kndeniulw,  <Iii.    iidj.  Mure,  V.    Dañado,  infla- 
mndo. 
^      Euderpci'rn,  s.  f.  inus.  Chemin,  traverse,  sentier 
V  qui  va  droit  quclque  part.  |  Inus.  V.  Dcrerera. 

RiiiIiM'PMA,  s.  f.  inus.  V.  Dedicatoria,  |j  inus.  V. 
Buen  des  pac  lio. 

KnderrMxnr,  V.  a.  inus.  V.  Ihiderezar. 

K»«d(Ti'7.iiil:iiin*M<»' ,  adv.  émlérézadamén-té. 
Directement,  en  droiture. 

Kndi'i'OKiidcrji,  S.  f.  èndéré'iadé-ra.  Chemin 
droit   sans  détour. 

Kndorcxadii,  dsi  adj.  et  part,  pass.de  enderezar. 
Il  V.  Fahurable. 

Endcrexudttr,  s.  m.  èndérév.adnr.  Redresseur; 
celui  qui  redresse  quelque.  ch')se.  ||  Celui  (jui 
conduit  bien  une  famille,  une  maison,  une  com- 
inunanlé,  etc.  ||  Celui  qui  rétablit  l'ordre,  etc. 
Il  Fi^'.  Képaraleur,  redresseur;  celui  qui  répare 
les  torts,  qui  venge  les  injures. 

Eiidoroxniiiioiilo,  s.  m.  èndérézamién-tn.  Re- 
dressemenl;  l'action  de  redresser.  On  le  dit  au 
propre  et  au  figuré. 

Kndcrexor.  v.  a.  ènndérézar.  Redresser;  rendre 
droit.  Il  Fig.  Rép:iicr,  rétablir,  rucconioder,  re- 
mettre en  ordre,  quelque  chose.  ||  (luider,  con- 
duire diriger.  ||  Dédier,  adresser.  1  inus.  V.  .Iî/k- 
dar,  favorecer.  !|  V.  Enmendar,  correijir,  casli- 
(¡ar.  Il  V.  Ade-ezar,  preparar,  adornar.  ||  inus. 
V.  Disponer.  \\  Envoyer,  adresser.  ||  v.  n.  Aller 
en  droiture  quelque  part. 

KiidcrezitrNe,   v.  pron.  èndêréiar-sé.  Se    redr(S 
ser,  se  tenir  doit,  devenir   droit.  ||  Se  diriger. 
aller   en   droiture    quelque    part.  l|  Diriger  les 
regards,  viser  à  un  but.  |1  S'affermir  dans  un  pos- 
te, rétablir  son  crédit,  se  remettre,  etc. 

Etid(>rezii:iii(>sito ,  S.  m.  inus.  V.  Dirección,  ¡jo- 
biernn. 

Kiidt'reK!»,  s.  m.  inus.  V.  Dirección. 

V.ntléitili'o ,  Cil.  adj.  éndér-niko.  Thérap.  En- 
derni(|ue;  se  dit  d'une  méthode  qui  consiste  à 
appliquer  les  méi!ic;iments  à  la  surface  du  der- 
n)e,  préalablement  dénudé  par  l'action  des  véssi- 
catoires,  ou  sur  celle  des  tissus  sous-cutanés. 

Riidciidiido,  da.  part.  pass.  de  endendar,  et  adj. 
Il  /indellé.  Il  inus.  V.  ObUijadn. 

Kiidriidur,  V.  a.  cndéoudar.  Endetter;  charger 
de  dettcr. 

EiidiMidtirMc.  A  .  pron.  endéoiidar-sé.  S'endetter; 
faire  des  dettes.  V.  Adinnlarse. 

■Oiidia!>l»dn,  s.  f.  èndiahld-da.  Mascarade  bur- 
lesque oii  plusieurs  personnes  se  déguisent  en 
diables. 

EiidialiladnitieiUo,  ènd inhlndarnrn-ti^.  Diab(di- 
q  ne  ment,  abomina  ble  ni!' ut.  luu- ri  ble  m  eut. 

Eiidlaltlado,  da.  part.  pas.  de  Endiablar.  |!  adj. 
V.  Endemoniado.  |  Fiu.  .Vboininable,  laid,  hor- 
rible. H  Diaboliiiue,  endiablé  ,  méchant.  mau\  ais. 

Endiablar,  v.  a.  endiablar,  inus.  V.  l-lndemo- 
nùir.  ||Fig.  Pervertir,  nuire,  corrompre.  ||  En- 
diabler,  faire  donner  au  diable,  faire  devenir 
quebju'un  fuiienx. 

Eiidlablai-Nf.  v.  pron.  Se  donner  au  diable,  être 
possédé  du  diable.  ||  Fig.  Endiabler;  devenir  fu- 
ricm. 


Endiniidrtt.  s.  m.  ènJian-dro.  Ilot.  Endian - 
dre;  genre  de  sauracées  crvpto»  arpecsde  la  Nou- 
velk-Ilollande. 

Endiiila.  s.  \.    V.    Endivia. 

Eiidico.  s.  m.  inus.  V.  Atril. 

i;ndil;;ad<»,  da.  part.  pass.  de  Endilgar. 

Eiidlli^adur,  va.  s.  éndiU/'ilor.  Celui   qui    con 
doit. qui  facilite  une  affaire,  iactolum;  celui  qui 
propose    qui   introduit   ou   adiemine    quelque 
chose.  Il  V.  Alcahuete. 

EiidilKar,  v.  a.  èni/i//yar.  Diriger,  faciliter,  per- 
suader, acheminer,  proposer,  introduire,  une 
affaire,  ou  une  chose;  ce  nuit  n'est  employé  qu'au 
familier. 

Endiiiiitcia  ,  S.  f.  èndima-/.ia.  Anlig.  gre.  En- 
dymalie;  danse  des  .\rgi(!ns. 

Endiniiou.  s.  m.  enndimi'inn.  Myth.  Endymion: 
prince  et  berger  de  tlaries  condamné  par  Jupi- 
ter, pour  offense  envers  .lunon ,  à  un  somtneil 
de  cinquante  années.  11  inspira  une  ardente 
passion  à  Phébé,  qui  venait  chaque  nuit  le  vi- 
siter sur  le  mont  Latnios. 

Eiidioüiado,  da.  part.  pas.  de  E/it/io.i'ir ,  et  ailj. 
Déifié;  mis  an  rang  desdieuv.  ||  Fig.  Déilié. exal- 
té, loué,  honoré   excesivemenl. 

Eiidin!«ai*,  V.  a.  èndiossar.  Déifier;  mclUe  au 
rang  des  dieux,  ji  Fig.  et  fam.  Rendre  une  sorte 
de  culte. 

Eiidio.<<arse,  v.  pron.  Se  déifier;  être  déifié,  mis 
au  rang  des  dieux,  j  Se  faire  paser  pour  dieu, 
pour  un  dieu.  |  Fig.  S-enorgneillir,  s'enfler  || 
S'extasier;  être  ravi,  en  extase. 

Endivia,  s.  f.  c/ini/i-i/a.  Bot.  Endive;  plante  de 
la  tribu  des  chicoracésct  synanihérées,  originai- 
re de  l' \rabic;  elle  sert  de  nourriture  aux  .\ra- 
be-.  Chez  nous  elle  se  mange  en  salade.  \.  Es- 
car(da. 

EndiviMionaniiOlit»,  s.  m.  èndivissi.inauùèn- 
to.  \\l.  milit.  Endivisionnement  :  formation 
d'une  division  par  la  réunion  de  deux  ou  plu- 
sieurs pelotons. 

Endoblado.  da.  adj.  ùndohla-do.  On  le  dil  de 
l'agneau   qui   est    nouvri    par  deux  brebis. 

Endocarditis.  S.  f.  ('ní/o/iíiríh'-íís.T.  Patbol.  En- 
docardite; inUammalion  de  la  membrane  qui 
tapisse  l'intérieur  du  cœur. 

Endncardo.  S.  IT).  cndokar  do.  .\nal.  Endocar- 
de;   nu'inbrane  qni  tapisse  l'intérieur    du  cœur. 

EndncàriM-a.M.  s.  f.  pi.  ùndoV'ir-prnss.  liol.  En- 
dOcariées  famille  de  lichens  ayant  pcnir  type  le 
genre  endocarpe. 

Endorárpon.  ca.  adj.  ènndohar-pi'o.  Bot.  Endo- 
carpe; (jui  ressemble  à  un  endocarpe. 

Endoearpo,  S.  m.  enndokar-po.  Bot.  Endocar- 
pe; membrane  qui  re\.U  le.  cavité  intérieure  du 
péricarpe  des  fniifs;  s'ajipelle  chair  dans  la 
pèche  ,  et  poipe  dans  le  raisin,  il  Endocarpe; 
forme  un  genre  qui  sert  de  type  à  la  famille  des 
endocarpées. 

Endooéfala,  S.  m.ènndmè-falo.  Enlom.  F.ndocé- 
pliale;  genre  de  coléoptères  létramères. 

Endoronado.  iM.adi.  ói'/ozt'na-íío.  Endouzai- 
né  ;  part  .  pas.  de  Endorennr, 

Endorrtiar.  V.  a.  c(u/oZ(<Hnr.  Endouzaincr;  met- 
tre, sc(>arcr  par  don/aines. 

Endurimla,  s.  f.  e'ri(/ozi-i»iin.  Anat.  Endocymie; 
monstruoviic  por  inclusion. 

Eudorimico  c«.  adj.  énndoii-rniko.    .\nat.  En- 


ÍÍNO 


—  -iSi  — 


KND 


doryíniíjUd;  qui  a  inpjxirlá  IciuJoimiiic. 

Kiidociinlo,  lii.ixlj.  /■inuliiii-mi'i.  Anal.  Hinlory- 
niieii;  qui  luiitiiiU  un  rurps  plus  uu  moins 
doscloppé  dons  son  iiitciieur. 

lOntlórInio,  s.  in.  éiido-íiiito.  Anal.  Kndocyine; 
niimstrc  par  inclusinii. 

ICiitlorIndIii,  s.  I",  hiutlohla-dia.  Hol.  Ilndocladie; 
gcnic  niiinolypp  de   la  tribu    tíos  ncniostoniócs. 

lintlocroiiin  ,  s.  m.  hniddkro-nio.  Hol.  ICndo- 
clironie;  iclliilc  ((ui.  dans  Icsal^ucs  (ilanicnlcu- 
í-is,  tonlicnt  la  maticre  colóranle  de  chaque 
segment. 

EntlodoiitUlM  ,  s.  f.  é)in<lndonnt¡-tiss.  Palliol. 
Hitdodontile^  indainMiation  de  la  nuMubrane  qui 
tapisse   la    cavilé  des  dents. 

l¿nUofMt(>Nla,s.  i.énnduéstè-ssia.  FhiloS.  Endoes- 
lliésic  ;  expression  proposée  pour  qualifier  la 
sensibilité  intérieure  ou  le  seulinieiil  interne, 
avec  toutes  ses  nuances. 

KiKlolloliitiN  ,  S.  f.  vnditlh'hi-liss.  Méd.  l'ndo- 
phébile;  inllamination  de  la  membrane  interne 
des  veines. 

Eiittorioa,  s.  f.  éndajJo-a.  Kndopldoée  ;  genre 
de  coléoptères  hétéronières  taxicornes,  qui  se- 
Irouvenl  sous  l'écorcc  du  liélre,  dans  la  forêt 
de  Fontainebleau. 

KiiilofraiKiiia,  S.  f.  enndofrag-ma.  Bot.  Endo- 
idiragme:  diaphragme  interposé  entre  les  cel- 
lules dont  les  algues  marines  sont  formées. 

KiidOKatitritlN,  s.  f.  énndogasiri-tiss.  Palhol. 
Endogastrite;  irritation  de  la  membrane  mu- 
queuse de   l'estomac. 

KiidÓKciiu,  na.  adj.  évdo-íjétw.  Bot.  Endogène; 
se  dit  des  végétaux  dans  lesquels  l'accroisse- 
ment se  fait  par  le  centre  de  la  tige,  de  ma- 
nière que  les  parties  de  nouvelle  formation  re- 
foulent de  dedans  en  dehors  celles  de  la  forma- 
tion ancienne.  1]  On  l'emploie  comme  substantif. 
I  Endogène;  couche  du  pistil  des  plantes  mus- 
cinées. 

Endogono,s.  m.éndo-riono.  Bol.  Endogonc;  gen- 
re de  Champignons. 

Kndoloriiniouto,  s.  m,  Endolorissemenl  ;  état 
dninc  partie  endolorie,  qui  ressent  des  dou- 
leurs. 

Kndoinia,  s.  f.  ¿ndo-mia.  Entom.  Endomie; 
genre  de  coléoptères,  hétéromères  trachélidcs. 

Kndoniicitl» ,  da.  adj.  énndoini-zido.  Entom. 
Endomychide;  qui  a  les  propriétés  de  l'endo- 
myche. 

Eiidnniicidoii,  s.  m.  pi.  énndomi-iidoss.  Entom. 
Endomychides  ;  famil'e  de  coléoptères  Iri- 
mères. 

Kndóniico,  s.  m.  énndo-miko.  Entom*.  End.o- 
myche;  genre  decoléoptèrestrimèrcs.  d'un  beau 
rouge  écàrlatc. 

Endouiiiigado,  dâ.  adj.  et  part.  pass.  de  Endo- 
n>ivgar. 

Kiidoniiugar.  v.  a.  tomado  del  francés,  éndo- 
nunngar.  Endimancher  ;  babiller  quelqu'un 
avec  les  habits  du  dimanche  ou  avec  les  habits 
de  lète. 

Kndoiiiiiijçarse,  v.  pron.  S'endimancher  ;  s'ha- 
biller comme  les  jours  de  fête,  comme  les  di- 
manches. Mettre  ses  plus  beaux  habits. 

Endonar,  v.  a.  inus.  V.  Donar. 

Endouni-teritlN  ,  s.  f.  èndonartôri-tiss.  Méd. 
Eiidonariérile; inflammation  delà  membrane  in- 


Iri  ni'  (li"^  arlcres. 

EiidoiiciitciIllM.  s.  f.  vndiiuvntéri-liss.  ,Med.  En  - 
donnili-rite  ;  iiiilammatton  de  la  membrane  in- 
terne des  intestins. 

EndwiicrirardUlM,  s.  f.  èndopérihardi-tisM .  M'-d. 
i'.ndopéricardite  ;  iiillamnialion  simultunée  dc 
Icndoiarde  cl  du  péricarde. 

End(»|»l<>iii-H.  s.  f.  ind()¡ilvou-ra.  Bot.  Endoplévrr; 
¡fellicule  intérieure  de  la  graine, 

Eudo|iósoi*<><  ^-  >>■■  ('iidiijiii-tiono.  Bot.  j-jidoiio- 
gonc  ;  genre  dacatilliacces  cchmalacanlhées. 
dont  la  lèvre  supérieure  de  la  corolle  est  \clue 
intérieurement. 

Endwplllo.  l.-i.  adj.  ciid<ip-lil<i.  Bol.  Kn(!o|)tile; 
on  le  dit  de  l'emlir>on  de  cerlaines  |  lanlcs, 
dont  le  boulon  est  tout-û-fail  incarcéré  dans  sa 
Cavilé  cotylrduiiaiie. 

Etid(iri-/.e<>.  vn.  adj.  ùndori-zco.  Bot.  Endurbize; 
(jui  produit  une  endorlii/ée. 

Kiidori'/.o,  XII.  adj.  hidori-zo.  Bol.  Endorbi/e:  on 
le  dit  (les  plantes  «lorit  la  radicule  ne  s'allonge 
presque  pas,  mais  donne  naissance  à  des  radicu- 
les sim|)les. 

Endoi-Har ,  v.  a.  èiulorsar.  Endosser.  V.  En- 
dosar. 

Endorso,  S,  m.  èudor-xn.  Endos.  V,  Endoso. 

EddoNclMi-,  V.  a.  éndossvlar.  1  ormcr  un  dais. 

Eiidowifla,  S.  f.  èndossi-fia.  .\niiel.  Endosipbie; 
ordre  d"aiinélides. 

Eiidosinoniétrico  ,  ra.  adj.  èitdnsmomé- triio. 
Endosmométrique  :  qui  se  rattache  à  l'endos- 
momètre. 

Endo.xiiióniotro  .  s.  m.  èndosmo-mélro.  Phys, 
Endosmoinetre  ;  instrument  au  moyen  duquel 
ou  rend  sensil)les  cl  mesurables  les  phénomènes 
de  l'endosmose. 

Endosar,  v.  a.  èndossar.  Comm.  Endosser;  met- 
tre au  dos  .  avec  sa  signature,  1-ordre  de  payer 
à  un  autre  la  somme  énoncée  dans  le  corps  de  la 
lettre,  du  billet. 

Endosaiilo.  adj.  èndossan-tc.  Comm.  Endosseur; 
celui .  celle  qui  endosse  une  lettre  de  change, 
un  billet,  etc. 

Eitdo»io,  s.  m.  èndo-sso.  Comm.  Endossement: 
endos,  ce  qu'on  écrit  au  dos  d'une  lettre  de 
change  ,  d'un  billet  ,  pour  en  transférer  la  pro- 
priété à  <iiielqu*un.]iEndossement  ;  action  d'en- 
dosser, j!  Endossement  ;  cession  .  transfert  que 
l'on  fait,  d"nn  billet  ,  d'une  lettre  de  change, 
etc. 

EndospérntraiH,    s.    f.    [1.   vttdosper-v^éas.   Bot 
Endospermées;  divisiim  d'algues  filamenteuses, 
cloisonnées,  vertes,  ayant  pour  type  le   genre 
endospeime. 

EndojNprrmoo.  vn.  adj.  Bot.  Endospermé;  qui  a 
la  forme  d'un  endospermé. 

Endoi^pernio,  s  m.  èndosper~7no.  Bot.  Endos- 
permé ;  corps  ou  masse  inorganique  jointe  ;t 
l'embryon  dans  beaucoup  de  végétaux  il  con- 
court j'ilfs  développer,  leur  fournissant  sa  subs- 
tance. Il  Endospermé  ;  genre  de  papilionacces, 
fondé  sur  un  arbrisseau  grimpant  de  Java. 

Endospóreo,  ea.  adj.  èndospo-réo.  Endosporé; 
dont  les  semences  ou  spores  sont  situées  à  l'in- 
térieur. 

EndÓHtonio,  s.  m.  èndoss-tomo.  Bot.  Endoslome. 
ouverture  que  présente  â  son  sommet  la  mem- 
brane interne  do  l'ovule. 


KM) 


—  285    — 


ENE 


i:(id«>(i-i«-n,   S.   f.    cudo'Uika.   Bol.    lindolriclii'; 
^¡cnre  de  gciitiariécs.  établi  pour  îles  gentianes 
dont  la  corolle  est  \eliie  à  la  gorge, 
Kikdotri«|U{>o,<>a.  adj.  ènt/oiri/té-o.  Bol.  Endolri- 

ché;   qui   est  velu  à  l-int<''rieur. 
Eudótropn,  s.  m.   éiido-trojio.  Bol.    Endolrope; 
genre  dMs.lej)i;idiKées;  arhri«seanx  voluhiles  de 
la  Nouvelle-Hollande  et  de  l'Inde  orientale. 
Ku<lrai;u<>''>''''<'<  *'•  pr»"".  è»(/r«7ojiar-S('.  Faire  le 
dragon,  se  gendarmer,  se  mettre  en  colère,  en- 
trer en  luiie. 
Knclrecrra,  S.  f.  inus.  V.  Eiulervcera- 
f'ndre.oiziiU».  «la.  paît.  pas.  de  Endreszar, 
Kiidr«'>i«ar,  v.  a.  inu?.  V.   Emlrezar. 
■Cndrcxai-,  V .   a.  èudn'zar.    inus.    V.  Aderezar, 

preparar.  \\  inus.  V.  Ilemedinr.  recompensar.      1 
l-liidriauo.  ï-.  m.    ètidria-go.   Espèce  de  monstre  | 
fabuleux  à  qui  Ion  donnait  la  lornic  humaine  et 
celle  de  divers  animaux. 
Endrina,  s.  f.  ènd'i-ria.  Prune  de  Damas.  H  Da- 
mas, prunelle.  H  Año  de  niurhas  erK-riims  ]iocas 
harinas:  l'année  oii  il  y  a  une  trop  grande  abon- 
l'ancc  de  prunes  de  Damas  n'est  par  ordinaire- 
ment   Ires-boniie   pour  les    grains.  ||  Ser  ne<iro 
romu  una  eudri)iii ,  être   noir  comme    un  pru- 
neau. 
Endrino,  s.  m.  èndri-no.  Bot.  L'arbre  qui   porte 

les  prunes  de  Damas;  prunelier  de  Damas. 
Endrino,  na.  adj.  Bot.  Qui  ressemble  à  la  prune 

de  Damas  ,  qui  en  a  la  couleur. 
Endi-onii<<i,  s.  m.  èndro-miss.  inus.  V.  Bernia. 
Entlneldo,  part.  pas.  de  enducir. 
I''.ndnciiiiit>iii4t.  S.  m.  inus.  Y.  Induvitnienlo, 
Enducir.  v,  a.  iiins.  V.  Inducir. 
Endulcocrr,  v.   a.    inus.   V.    Endulzar. 
EntiuircNCiM,  v.  a.  inus.  V.  Endulzar. 
Eniliilcido,  da.  |)art.  pas.  de  cndulcir. 
Endnicir.  v.  a.  inus.  V.  Endulzar. 
EndiilKHdo,  da.  part.  pas.  (\q  endulzar. 
Endnl/.adiira,  s.   I.  inus.   Adoucissement;    l'ac- 
tion d'adoucir,  de  rendre  doux. 
Endulzar,  V.  a.  èndoulzar.    Adoucn- .    édulcorcr, 
rendre  doux.  ]  Fig.  .Vdoucir;  rendre  supporta- 
ble. Il  Peint,  .ùlouiir;  al'faiblir   les  teintes  d'un 
tableau. 
Endulxoi-ado,  da.  part.  pas.  de  endulzurar. 
Endiil/.orar,  v.  a.  inus.  V.  Endulzar. 
Endurado,  da.  ])arl.  pas.  de  endurar. 
Endurador,  s.  m.  énduurador.  Mesijuin  ;   avare, 
chiche,    éi  onnme.  |1  A   padre  endurador  ,    Itijù 
(¡astador:  à  |)ère  avare,  eni'ant  prodigue. 
EnduramU-nto.  s.  m.  inus.  V.  Y^ndureciniiento. 
Endurai-,  v.  a.  èndourar.  inus.  V.   Endurecer.  \ 
Economiser  .  donner  ou  dépenser  avec    mesqui- 
nerie ,  peu  à  peu,    à  contre-cu'ur  cl  d'une  ma- 
nière   peu  gracieuse.  ,1  V.    Escasear^  economi- 
zar. Il  Endurer,  snp|iorler,   soulirir.  ||  DilTérer, 
retarder  ■.  renieltre  à   un   autre  temps,   user  de 
délai.  I  (Juien   endura,  caballero    ru  en   buena 
tnula;\\    faut  vivre   avec  économie,   pour  ton- 
jours  cire  à  son  aise. 
Endurrror,  v.  a.  èndouré/.érr.  Endurcir;  rendre 
dur.  |1  Endurcir,  rendre  fort  ,  rendre  robuste.  || 
Fig.  Endurcir,   rendre  fort,  robnste  ,    accoutu- 
mer au  travail.  ||  Fig.  Endurcir  ,  rendre  insensi- 
bl<'.  rendre  d'un  caractère  intraitable, dur,  cruel. 
Il  V.  Exasperar,  enconar. 
EiidurccvrHv.  v.  pron.  èndouréiérr-sé.  S'endur- 


cir,    devenir     dur.  ||  Fig.    S'endurcir,   devenir 
cruel,  inaccessible  à  la  pitié. 
Endurecidanientc  .     adv.    ènduuréiidamén-té. 

Avec  durelè,  avec  obstination. 
Endurofido.  tla.  part.  pass.  de  endurecer. 
Endur«'rin)i<*iito,  ailv.  èi/f/oHo'zimii'K-to.  Dure- 
té. V.  Dureza,  \\  Endurcissement,  élal  de  ce  qui 
dc\ient  dur.  ||  Fig.  Endurcissement;   opiniAlre- 
le.  persistance  obstinée.  ||  Med.  EnditrecimienKt 
del  (eiiiiio  celular:  endurcissement  du  lissu  cc- 
llulaiie.  maladie  des  enfants  nouveau-nés  dans 
laquelle  une  partie  ou  la  totalité  des  tegumcnl^ 
présente  une  dureté  extraordinaire. 
EndúNtonio,  s.  m.  èndous-tomo.  Enlom.  Endus- 
lome;   genre   ds  coléoplères  taxicornes,  du  Sé- 
négal. 
EiiduHtrlador.  s.  m.  inus  Instructeur,  celui  qui 
I       instruit,  qui  dresse,  qui  forme. 
Eno  ,  s.  f.  Nom  que  porte  le  n  espagnol. 
:  Ene  do  ralo,  S.  f.  La  potence. 
Enea.  S.  f.  èMc-o.Boi.  Sagellc,  sorte  d'herbe  qui 
vient  dans   les  endroits  humides,  et   plus   sou- 
vent dans  les  ruisseaux.  On  en   fait  des  sièges, 
deschaises. 
Encocan (o  ,  ta. adj.  ènéahan-to.  Ichlhyol.  Enéa- 

canthe;  qui  a  neuf  épines  à  la  nageoire  dorsale 
Enoacontoedro  ,   adj.   ùnèaliontaé  -dro.   Miner. 
Enéacontaèdre,  qui  présente  quatre-vingt-dix 
faces,  en  parlant  d'un  cristal. 
Eneacordio,  s.    m.  ènéa'or-din.  Mus.  Enéacor- 

de;  instrument  de  musique  à  neuf  cordes. 
Encacto.  s.  m.  ènéff'.-io.   Echin.   Enéacte  ;  grou- 
pe d'étoiles  de  mer,  caractérisé  par   «es  rayon* 
au  nombre  de  neuf. 
Encades,  adj.  pi.   énéa-dêss.  .Enéades;    descen- 
dants d'Enee. 
Eneaiïinia  ,  s.  f.  ènéag-hi-nia.  Bot.   Enéagynic; 

ordre  de  plantes  à    neuf   pistils. 
Enensinico,    ea.  ad.    ènéafi-hi-nilio.   Bot.  En- 

néagvnitiue:  (jui  a  neuf  jiistils. 
EucáKono.  S.   m.  ènéa-fiono.  Gi'om.   Enéagone: 
polygone  à  neuf  angles'  et  à  neuf  côtés.  ||  adj. 
Eneagonc;  qui  a  neuf  angles. 
Encandria,s.   f.    ènéan-diia.  Bot.   Ennéandrie; 
neuvième  classe  com|irenaiil  des  fleurs  herma- 
phrodites à  neuf  etamines. 
Encandro   ó    eneándrlco  .    adj.    ènéan-dro   ou 
cnéan-driUo.    Bol.  ¡Eneandre    ou   enéandrique. 
qui  a  neuf  étamincs.  |i  Tort.   Place  enceinte  a 
neuf  bastions. 
Encapctalo.   la.  adj.    èniapé-talo.   liol.    Enéa- 

¡télale;  (jui  a  neuf  pétale. 
EneaH,  S.  m.èné-ass.  Milh.  Enée;  prince  troven, 
lils  de  Vénus  et  d'Anchyse  ,  dans  le  nuit  oii 
Troie  succomba,  empitrla  sur  ses  épaules  smi 
pèreAnchise.  qui  s'elail  cliaige  des  imago 
des  Dieux  .  et  se  relira  sur  le  mont  Ida  .  emine- 
nanl  a\ec  lui  son  lils  Ascagne.  |  Enlom.  Enee; 
papilh'U  des  Dides.  ||  Zool.  Enéas;  petit  animal 
(|ui  reseinble  beaucoup  au  sarigue, 
EncaNpermo.nia.adj.  èii(*fli/)Prr-»io.  Bol.  Eneas- 

peruie  ,  qui  conlienl  neuf  graines. 
EneapoRon.  s.  m.  cncapoijfln.    Bol.   Eneapogon; 
jicnre  de  plantes  établi  aux  dépens  des  pappo- 
phores. 
Encatieo,    ea.    adj.    ènéa-tiko.   Enealicjue.  qui 

appartient  au  nombre  neuf. 
Enebral  .  s.  m.  enebral.  Lieu  plante  de  pene 


ENE 


2H(i  — 


ENE 


VlICIs.  I 

Kiichriiia.  s.  I',  éiiébri-na.  Gciiii-vre  V.  flfevrinn. 

r.iK-ltro  .  s.  m.  cné-lifo.  Bul.  (li-ncvricr  ;  ^ciirc  do 
|)!ii:ili'>  iimilViTs  foil  riipprmlii-fs  des  t  y|ir('s  ct  ' 
(les  luvas.  I,e  ^ciieviicr  ciiiniiiiiii  iniiduii  le  ¡lo- 
iiiÓMC  .nebrina',  d  loiilcs  les  ii.irlics  cxli.dciit 
uiifodciir  résineuses  oronialiiiue,  surtout  (juaiid 
uu  les  lirùlc.  I 

KiicrliiKlu  ,  pail.  |)ass.  úv  eiipcli'tr.  ||  adj.  V.  E.r  , 
¡ínsito.  ' 

■'nerítiir,  v.  a.  iiuis.  Exposcr  mi  riifant.  j 

Kiifili'oid».  s.  in.  emhlrci-tii.  Kiitum.  Encdrevte; 
j.'(Mire  de  ((ilciipleics  lélrainéies.  I 

Kaeilriiio.  s.  m.  (  iit'ili'-mo.  ]\<t[.  Knéilùmc,  mem- 
brane interne  di-  la  };raiiie.  ! 

K.iiejiido.  |)arl.  [tass.  iW enrjar.  I 

Kiiejur, V.  a.  èiu'ij-har.  Meliieiiii  essieu  áiiii  ear- 
rosse.  ú  tine  charrette,  ele.  |;  Mettre  i]iioli|ue 
elinso  dans  son  essieu. 

i:  II  el  o  II III.  s.  m.  èni'lé-oumm.  Tiirni.  Knéléun); 
ni(^i?nj.'e  de  vin  el  d-liuile  ii-:!i.  | 

l^iiolil»,  s.  m.  i'nH-ilo.  Hol.  Aiiellli;  ¡;enre  d'oni-  ! 
bellileres  pecM.diinées  ayant  pour  type  1-anelli  | 
gravéolenl.  II  V..S"()/>rprí/ií'nío.  "  I 

Kiieiiil^n,    s.    f.    ènémi-qn.  \.  Enemistad ,  odio,  \ 
nposirian.  \  iniís.  V.  Maliltid .  vileza.  \\  Cruelle; 
femme  qirop,  aime  sans  en  être  aimó.  I 

lOiieiiileaiile,  adj.  inns.  V.  Eoemiqo. 

KneiiiiKiüiIeiiieiito  .  adv.  ùnéniigablcmén-té .  En 
ennemi,  avee  inimitié.  | 

Knrmls'xlvi'o.  ra.  aiij.  inus.  ènèinifjarlé-  ro.  Qui 
est  porté  à  1-inimitie.  j 

Kneinlsado,  da.  èiiéniiija-do.  inus.  pass.  de  pîjp- ' 
migar.  1 

Eni'inljsnjiK'iiU»,  adv.  ènt'mi^amen-ié.  En  enne- 
mi,  asee   inimitié. 

Knoiiilsar.  v.  a.  inus.  V.  Enemistar,    aborrecer.  ' 

Fiiciiiiiïarso,  V.  prt)n.  inus.  \ .  Enemistarse. 

EiieiniKo  ,  ga.  adj.  inémi-çiD.  Ennemi  ;  opi)osé, 
contraire,  (jui  veut  du  mal.  qui  li;iil. 

Kiionif;;o.  ga.  s.  m.  iniéini-go.  Ennemi,  celui  ou 
celle  qui  liait  quelqu'un,  qiii  \  eut  du  mal  a  quel- 
qu'un. Il  Ennemi,  celui,  celle  qui  a  de  héloi^iuc- 
menl.  de  l'aversion,  de  l'antipathie  ,  de  la  ré- 
pujjnance  pour  une  chose  bonne  on  mauvaise, 
juste  ou  injuste,  j.  Ennemi;  [larti  avec  lequel  on 
est  en  fjuerre.  ii  Tarricide;  celui  «jui  tue  ou  ac- 
cuse d'un  crime  '^xa\e  son  père,  sa  mère  ou 
quelqu'un  de  ses  parents  jusqu'au  quatrième 
degré.  Le  démon,  le  diable.  ||  Al  enemigo  que 
huye .  la  ¡mente  de  piala  ;  il  faut  faire  uii  |tont 
d'or  à  l'ennemi  qui  fuit.  ||  ,4//i/7o  reconciliado 
enemigo  doblado;  il  faut  se  délier  d'un  ennemi 
réconcilié.  ||  fíelos  enemigos  los  rnenos;  plus  de 
morts,  moins  d'ennemis,  ü  Ser  enemigo  de  al- 
guna cosa;  ne  pas  aimer  une  chose,  n'y  prendre 
point  do  plaisir. 

Kni>mis;iii<«imft,  ma.  adj.  sup,  de  Enemigo. 

Enemiuii  ,  s.  ni.  énémion.  Bot.  Enémion ;  genre 
de  reiionculacées  helléborees. 

Eiienii!<(a<l.  s.  i.  cnémistadd.  Inimitié;  senti- 
ment de  mahHilance  ,  de  haine  .  d'antipathie; 
aversion  .  rancune. 

Eiieiuistado,  part.  pass.  de  Enemistar. 

i^uomïstauTU,  s.  f.  inus.  V.  Enemistad. 

Eiiemi««tar  ,  y.  a.  enemistar.  Rendre  ennemi; 
faire  perdre  l'amitié  ,    brouiller. 

EnemiKtarsi*  ,    v.  pron.    cnémistar-sé.   Devenir 


ennemi  ;  perdre  l'amitié,  se  brouiller,   rompre 

Euéiiillo  .  s.  m.  i*ué-mitn.  .Méd.  Enémile  ou  éné-' 
me  :  iiii  ilicanient  (pi'oii  administre  en  lavement 
ou  au  moyen  d'une   injection. 

Encniilin» .  o.i.  adj.  énémi-tiko.  Pharin.  Enémi- 
(ique;  si-  dit  des  médicaments  adminisiréâ  par 
injection. 

Kiioo.  co.  adj.  èné-o.  Poés.  Oc  cuivre,  de  bronze, 
d'irain. 

Enenréraln.  la.  adj.  inénri'-falo,  Hist.  nul.  ,'Enco- 
eépliiil-  ;  i|ni  a  la  léle  bron/éc. 

Eiif>«»|itern .  s.  f.  én''ii¡}-l''ra.  Entom.  Enéoptère; 
genre  d'iirloplérc"*  qui  a  i>our  type  \'eneo|)lére 
du  Brésd. 

Eiiforpiiia  ,  s.  m.  i-n/'oré-mn.  Pilliid.  l-^néorèmc; 
matière  légère  et  blanchAire  en  suspension  dans 
l'urine  en  repos. 

Enei'Kin,  s.  f.  énérg-hi-a.  Eneigle  ;  force,  puis- 
sance, vertu.  acli(ui.  eflicaciAe.  ||  Fig.  Energie; 
force  morale,  vigueur  de  l'i^me;  se  dit  aussi  du 
style,  de  la  parole.  S'applique  aussi  à  la  con- 
duite dans  les  choses  puldiíjues  ou  privées.  || 
Théid.  Ijiergie;  une  puis-ance  de  la  diviniié. 

EiKT^ifanifiile  adv.  éuèrg  liikumen-lè.  Ener- 
giiiuemcnt  ,  avee  énergie. 

Enor«ico,  ca.  adj.  énérg-hiho.  Energique  ;  qui 
a  de  I  énergie.  ||  .Vrachn.  Famille  du  genre  olios, 
dont  le  type  est  l'olios  colombien,  jl  Hist.  rel. 
Enérgicos ,  S.  m.  pi.  Energi<iue  ;  nom  des  calvi- 
nistes qui  soutenaienl  que  l'Eurharistie  n'est 
point  le  corps,  mais  la  seule  vertu,  la  puissance 
éncr^i(iue  de  J.  C. 

Enersi''.ailo  ,  dn.  part.  pass.  de  Energizar. 
Eiioiuizar.   v.  a.  ènèrg-hizar.    NCol.  Energi- 
ser;  rendre  énergique,  donner  de  l'énergie. 

Eiirrs¡Kar.«te ,  V.  proii.  S'énergiser;  s'excitera 
l'énergie. 

Ener;;úiiioiio  ,  na.  s.  ènérgnu-mèno.  Téol.  Ener- 
guiiiène  ;  possédé  du  diable,  tourmenté  par  les 
mauvais  esprits.  ||  Fig.et  fam.  Energumène;  ce- 
lui «(ui  manifeste  son  enthousiasme  par  des  ges- 
tes furieux  ou  des  discours  exaltés. 

Eiierizado.  part.  pa^s.  de  Eneriiar. 

Eiiprizar,  v.a.  inus.  V.  Erizur. 

Enero,  S.  m.  è»ic-ro.  Janvier  ;  le  premier  mois 
de  l'année,  suivant  l'usage  actuel.  Chez  les  Ro- 
mains, ce  fut  .Numa  Ponipil.us,  (jui  ajouta  fé- 
vrier à  l'année  qui,  sous  Romulus,  commen- 
çait par  le  mois  de  mars.  |  .\nt.  rom.  Calendas 
de  enero  ;  calendes  de  janvier;  se  dit  absolu- 
ment des  saturnales  que  les  Romains  célé- 
braient chaque  année  ,  A  la  fin  de  décembre.  || 
Epith.  El  n-es  de  Jano  ;  le  mois  de  .Janus  .  c'est 
à  dire  qui  tire  son  nom  de  .lanus.  ¡i  Iconol.  On 
peisonnifiail  ce  mois  par  un  consul  qui  j"lle 
sur  un  foyer  d-UM  autel  des  grains  d'encens  en 
l'honneur  de  Janu-  et  des  lares  :  un  coq  près  de 
l'autel  annonce  que  le  sacrifice  s'est  fait  le  ma- 
tin du  premier  jour.  On  l'a  représenté  aussi 
sous  la  ligure  de  Janus  .  av ec  deux  visages,  dont 
l'un  âgé  désigne  lannée  écoulée,  et  l'autrejeune. 
l'année  commençante.  On  la  aussi  représente 
avec  une  robe  blanche  ,  qui  désigne  la  neige, 
une  fourrure,  des  ailes  ,  comme  à  toutes  les  di- 
visions du  temps  .  et  le  signe  du  verseau  en- 
touré de  glaçons,  l'n  enfant  se  chauffe  à  un  vase 
rempli  de  charbons  allumés  ,  et  dans  le  fond  du 
tableau  se  voit  un  loup  parce  que  c'est  alors  que 


EN  F 


—  287  — 


ENF 


cet  nnimal  est  le  plus  rcdoutablo  On  le  désigne 
enture  ainsi  que  les  autn-s  mois,  par  les  travaux 
rnsliqnes  qui  lui  apparliennenl.  ||  Kl  i><>Uo  de 
enero  ci  san  Juan  es  cnmedero;  les  poulets  nés 
en  janvier  Sdiil  lions  a  manger  à  la  Saiiil-Jcan. 

Envi-tado  ,  part.  pass.  Hc  Knertarse. 

l^iiKM- tar.se,  v.  pron.  inus.  Se  raidir;  devenir 
laide. 

micM'tt'iiiciuo,  s.  m.  énérléné-mo,  Encrlhénénfie; 
genre  de  gasléromycèles. 

Kiierv»cion,  S.  f.  énérvntion.  Ilist.  Enervation; 
supplice  qui  consistait  ¿appliquer  le  tVu  sur  les 
jiirrels  et  les  genoux  du  patient.  ||  l'atliol.  Ener- 
vation ;  di'couragcmenl  de  malade,  faiblesse  mu- 
raie.  Il  Aballement  des  forces  physiques  |  Inter- 
ruption aponévrotique  de  hi  lani^ueur  des  libres 
charnues  d'un  muscle.  |  Art.  vetér.  Enervation; 
section  de  deux  tendons  à  la  tète  d'un  cheval. 

Eiiei-viido,  de.  part.  pass.  de  Enervar. 

Kncrvainteiito.  S.  m.  énérvamièn-io.  Enerve- 
ment  ;  action  de  celui  nui  s'énerve  par  des  excès. 

Kiit'rvuiitc,  aii'i.  tnèrvan-lè.  Enervant .  qui  est 
propre  a  énerver.  ||  Il  semploie  aussi  au  (iguré. 

Esiervur,  v.  ¡i.  enervar.  Enerver;  affaiblir  par  les 
excès,  par  la  débauche.  ||  Enerver;  affaiblir  beau- 
coup les  forces.  ||  Fig.  Enerver;  affaiblir,  amol- 
lir. Il  Enerver  ;  rendre  faible  et  lâche,  j  .\rt.  vé- 
tér.  Enerver  ;  couper  le  tendon  des  muscles  re- 
leveurs  de  la  lèvre  supérieure  du  cheval,  pour 
donner  plus  de  grâce  et  de  finesse  au  nez.  ¡ 
Ilist.  Enerver:  appliquer  au  patient  le  supplice 
de   l'énervation. 

Enervarse,  v.  pron.  ènèrcar-iè.  S'énerver,  être 
énervé. 

Kne.xiir ,  v.  a.  iiius.  V.  Entesar. 

Kiii'Mcudo,  part.  pass.  de   Enescar. 

KneMear,  v.  a.  inus.  ènèikar.  V.  Cehar. 

Enético,  eu.   adj.  ènè-tiko.  Enétiíjue  ;   qui  tue. 

Eafadiidizo,  zn.  adj.  ùnfadadi-zo.  Colérique; 
facile,  porté  à  se  fûcher. 

Enfadado,  pari.  pas.  de  Knfadar. 

Enfadamiento,  S.  m.  énfadamién-to.  inus.  V. 
Enfado. 

Enfadar,  v.a.  enfadar.  Fâcher,  causer  du  déplai- 
sir, n  Ennuyer  ,  infortuiier. 

Enfado,  S.  m.  énfa-do.  Ennui  ,  fAcherie  ,  déplai- 
sir ,  dégoût ,  chagrin.  ||  V.  Afan,  Trabajo. 

EnfadoNamente .  adv.  vnfadosamén-té.  Ennu- 
yeusemcnt  ,  avec  ennui. 

EnfaduNÎ.simo,  ma.  adj.  sup.  de  Enfadoso.  Très 
ennuyeux  ,  trés-désa^réable. 

Enfudoixo,  sa.  adj-.  nifailo-sso.  Ficheux  ,  ennu- 
yeux .  importun  ;  qui  fiche,  qui  ennuie. 

Enfalilado,  da.  part.  pas.  de  V.nfaltlar. 

Enfiildador  ,  s.  m.  énfaldador.  (Jrosse  épingle 
dont  les  femmes  se  servent  pour  tenir  leur  robe 
retroussée. 

Enfaldar  ,  v.  a.  ('»(/V(/i/ar.  inus.  Elaguer,  éhran. 
cher  ,  ébourgeonner  un  arbre.  ||  Retrousser  ,  re- 
plier une  robe. 

Enfaldarme  ,  V.  pron.  enfaldar  sé.  Se  retrousser. 
se  rejdicr,  les  jupes,  etc.  Etre  replié,  retroussé. 
Retrousser,  replier  sa  robe,  ses  jupes. 

Enfaldo  ,  s.  m.  énfal-do.  I,a  robe  ,  les  jupes  re- 
troussées, le  pan  de  robe  rel^ous^é.  le  volume 
des  choses  retroussées  ,  cl  l'acliun  deles  re- 
trousser. 

Enramado,  part.  pas.  de  Enfatuar. 


I  Enfaniantleuto,   s.  m.  inus.  V.    ¡nfamia  ,  In  fu- 
mar ion. 
I  Enfamar,  v.  a.  inus.  V.  Infamar. 
\  Enfardailo,  part,  pas.de  Enfardar. 

Enfardador,  ora.  adj.  enfardador.  Emballeur; 
celui  .  celle  qui  emballe. 

Enfardadura  ,  s.  f.  énfardadou-ra.  Emhalidge; 
action  d'emballer. 

Enfardar  ,  v.  a.  enfardar.  Emballer;  faire  ou  ar- 
ranger des  ballots  ,  des  balles  de   marchandise. 

E:>rard:'lado.  part.  ¡tas.  de  Enfardelar. 

Enfardeliulor .  s.  m.  énfardélador.  Emballeur; 
celui  (¡ui  emballe. 

Eüfardeíadstra  .  k.  f.  énfardéladou-ra.  Emballa- 
ge ;  action  d'embidier. 

Enfardelar,  v.  a.  enfardelar.  Emballer;  mettre 
dans  une  balle,  faire,  préparer  des  balles. 

Eiifasiiido  .  part.   pas.  de  E.nfasiar. 

Enfa.sîar,  v.  n.  inus.  énfussiar.  Eniphasier;  par- 
ler avec  emphase. 

Enfa!*l.«i,  s.  f.  én-fassiss.  Emphase:  affectationou- 
trée  dans  l'expression  ,  dans  le  ton  de  la  voix, 
dans  le  geste.  ||  Rhét.  Empliase;  figure  de  pen- 
sée qui  consiste  à  employer  un  mot  dans  un 
sens  plus  étendu  ,  plus  énergique  que  sa  signi- 
fication ordinaire. 

Enfastiado  .  part.  pas.  de  E.nfastiar. 

Enfastiar,  v.  a.  inus  V.   E.nfadar,  Fastidiar. 

Enfa.Ntidiado  ,   part»  pas.  de  Enfastidiar. 

Enra>itldinr  .  v.  a.  inus.  V.  Fastidiar. 

Enfátieaniente  .  adv.  énfa-li. amén-te.  Empha- 
tiquement,  avec  emphase. 

Enfático,  ca.  adj.  énfa-tiko.  Emphatique;  qui  a 
de  l'emphase.  Se  dit  de  ce  qui  a  rajipurl  aux  per- 
sonnes, mais  non  pas  des  personnes  mêmes. 

EnfatlNta  ,  S.  m.  énfatis-ta.  Emphatiste  ;  qui 
parle  ,  qui  écrit  avec  emphase. 

Eiifeado  ,  part.  pas.  de  Enfear. 

Enfear,  v.  a.  inus.  V.  .ifear. 

Enfeble.-iccr  ,  v.  a.  inus.  V.  Debilitar  .  EnHa- 
(¡tirrer. 

Enfeltlescido ,  part,  pas.de  E.nfeblescer. 

Enft'cionado  ,  part.  pas.  de  F.n'erionar. 

Enfeeionnr  ,  v.  a.  inus.  V.  Inficionar. 

Enfetiiinado,  da.  ailj.  inus.  V.  Afeminado. 

Enfermado  ,  part.  |>as.  de  Enfermar. 

Enfermamente,  adv.  V.  Flacanicnte,  Déhilmentt. 

Enfermante,  adj  'u\u^.  ènfénmn- té.  Qu\  devi- 
i^nt  malade  .    qui  rend  malade. 

Enfermar,  v.  n.  i'nférniar.  Devenir,  lomhi'r  ma- 
lade. I  V.  a.  Rendre  malade  ,  faire  t'agner  une 
maladie.  |  Fig.  .MVaiblir.  V.  Debilitar.  \  Fig. 
Nuire,  causer  du  dommage,  faire  du  mal. 

Enfermeilad  .  s.  f.  èn/(';';(i('i/iTi/r/.  Maladie;  état 
quelconque  de  l'économie  nninule  opposé  i{  l'é- 
tat de  santé;  trouble  aicideiitel  et  plus  ou  moins 
profond  ()ui  se  manifeste  dans  l'état  des  organes 
ou  dans  l'exercice  des  funclions.  j  On  dit  abso- 
lument la  maladie,  quand  on  parle  d'une  mala- 
die épidémique.  I  Fig.  Maladie;  ollération  dans 
le  moral.  Il  Maladie  :  alïerlion  ou  aversion  (]ue 
l'on  a  pour  une  chose.  I  .Maladie;  on  le  dit  par 
analogie  du  mauvnis  état  d'un  royaume,  d'une 
faculte,  etc.  ||  Maladie:  se  dit  aussi  des  plantes. 
Il  Equivalents .  maladie,  inlinr.ite,  indisposi- 
tion, li  Fig.  Desordre,  dommage  ,   danger. 

Enfermería  .  s.  f.  enférméri-a,  Inlirmerie:  lieu 
où  l'on  admet  quelques  iiidividu^^  en  état  de  ma- 


ENi« 


—  288 


KM- 


ladic  ou  (iMiifirmitt-  pour  leur  donner  les  soins 
et  les  SOI  ours  (lu'exifie  leur  siluiiliini.  ||  Fifç.  el 
fam.  Iiilirineric;  maison  dans  l!i<|uclii-  |ilusicurs 
personnes  il  i<i  fois  sont  in.ilutles.  ||  Diins  le  sens 
moral,  on  dil  aussi  que  noire  eorjis  e»l  une  în- 
finnnrip  \)or\a\\\v .  (|ue  la  soliUnle  esl  \' infirme- 
rie de  lAme.  ||  l'ain.  listnr  m  euf'crmeria  ;  on 
le  dit  de  loul  ineuhie ,  de  toute  pièce  envoyée 
chez  l'ouvrier  pour  être  raccoinodecs.  |i  Coches 
de  enfvrmeria  ;  carrosses  triiines  par  ce  qu'on 
appelle  en  France  (le>  chevaux  d'apothicaire. 

KiiforiiKM'».  rit.  Inliriuier  ;  employé  subalterne 
dans  les  liùpiliiux  et  dins  les  iniirmeries,  prépo- 
sa a  l:i  ;;ar(ie  et  au  soulagement  des   malades. 

F.iif<'riiiÍMÍiiin.  ma.  adj.  sup.  de  eufermo. 

r.iiri-rinl7.ailo,  part.  pas.  de  enfermizar. 

Kiifermtxar ,  V.  a.  inus.  Rendre  valétudinaire, 
nialailif. 

KnfcnnlKO,  w.à.  adj.  etuifenni-zo.  Malailif;  sujet  j 
à  être  malade,  valétudinaire,  infirme,  j]  Malsain;  ! 
qui  n'est  pas  sain,  contraire,  nuisible  à  la  sauté.  ' 
Il  ."Slaladil';  cause  par  la  maladie. 

■''.nrermo,  ma.  adj.  rnfenin).  Malade,  qui  éprouve 
une  lésion  notabhi  et  permanente  d'um;  ou  de 
plusieurs  fondions  ;  se  dit  des  personnes,  des 
animaux,  des  plantes,  des  parties  du  corps,  et  | 
par  extension  de  loul  ce  t|ui  dépérit,  qui  tire  <i  sa 
tin.  I  Malade:  inlinne,  qui  n'esl  pas  sain,  qui  esl  ! 
atteint  d'une  maladie,  d'une  iiilirmité,  ou  qui  y 
esl  sujet,  li  Fi;;  Malade;  se  dil  du  cœur,  de  l'es- 
prit, delimaiiination.  Il  s.  m.  Malade,  infirme;  ce- 
lui, celle  qui  a  une  maladie,  une  infirmité.  |  Fig. 
Gâté  ,  corrompu  ;  qui  n'est  plus  dans  son  état 
iiatuiel.  Il  Malsain  ;  qui  est  contraire  à  la  santé. 
I  Fig.  Infirme,  faible,  fragile,  qui  manque  de 
force.  V.  Débil,  nialtrnlado.  1 

Kiiformoiioado,  pari.  pas.  de  enfermnsear. 

Eiifermosoar,  v.  a.  inus.  V.  Hermosear.  ! 

Eiiferoíiajlo,  part,  pas.  de  en/'t'í'ozar.  •  1 

it;iifcroKar,  v.  a.  inus.  V.  ¡îtij'urecer.  \ 

Riifcrramicnto,  s.  m.  Enferrure  :  placement  de  \ 
coins  de  fer  dans  un  bloc  d'ardoise. 

Enfervorecer,  v-  a.  inus.  V.  e/i/ercorizrtr. 

Enfervorecido,  part.  pass.  de  enfervorecer.  \ 

Eiifervorizailn,  part.  pass.  de  enfervorizar. 

Enfervorizar,  v.  a.  Animer,  échauffer,  exciter,! 
encourager.  V.  Acalomr,  avivar.  I 

Enfoíttaclo,  part.  pas.  de  enf'estar.  I 

Eufe-star,  v.  a.  inus.  V.  Enhestar,  enderezar,  le- 
vantar. 

Enfi-starsc  ,  v.  pron.  inus.  V.  Levantarse,  rebe- 
larse, atreverse. 

Eiifoiiflacîwn  .  s.  f.   enfeoudazion.  Inféodation, 
l'action  d'inféoder,   de  donner  une  terre  en  fief 
I  Inléodalion;  diplôme  qui  conlienl  l'inféoda- 
tioi). 

Enri'iidatlu.  part.  pas.  de  enfeudar. 

Enfeudar,  v.  a.  en«/'eoia/ar.  Inféoder;  donner  en 
fief  une  terre,  une  ville,  etc.  |  Inféoder,  se  ren- 
dre maître  des  actions  de  quelqu'un. 

Enilado.  part.  pass.  de  enfîar. 

EiiHar,  \.  a.  inus.  Confiar;  lier.  V.  Fiar.  \  inus. 
Cautionner.  V.  Afianzar.  ||  v.  n.  V.  Confiar. 

Enficiuiiado.  part.  pass.  de  enficionar. 
Enlicionar,  v.  a.  inus.  V.  Inficionar. 

EnOolado,  part.  pass.  àcenfielar. 

Enfielar,  v.  a.  ènfielar.  Meiue  en  équilibre  ;  en 
parlant  d'une  balance, 


Enflorpcido,  da.  adj.  inus.  ("ourmiifé.  irrité,  en 

1ère,  furieux. 
EiilIrNto,  la.  ad.  inus.  \ .  V.rfiiiiili,,  levantado  . 
Eiilllad.i.  s.  f.  inus.  \ .  ¡'ila,  liilera,  sarta. 
Eiilllada<t,   s.    f.    pi.  iinfila-dass.   Itlas.  Fnfilées; 
on  le  dit  des  couronnes  ,  annelets  et  autres  piè- 
ces rondes  et  ouvertes,  (jui  sont  passées  dans  des 
fasces ,  bandes,  etc. 
Enfilado,  part.  pas-*,  de  enfilar. 
Enlilar  ,  V.  a.  enfilar.  Mettre  en  lile,  en  rang.  [ 
Mil.    Fouiller;   |»reudre   en    liane   quelque  porle, 
troupe  ou  forlilication. 
Enllnxido  ,  du.  adj.  et  [lart.  pass.  de  enfinqir.  \ 

Fciiii.  V.  I'in(jidij. 
EnlInKlmiento,  s.  m.  inus.  V.  Fin/imiento.  fic- 
ción. 
Eiilinxlr,   V.   a.  inus.    V.  Fingir,   feindre.  ||  inus 
Avoir  une  haute  idée  de  soi-même,  présumer  de 
soi-même. 
Enliiitii,  s.  f.  inus.  Fiction.  V.  En^aiîo,  fraude. 
EiifiiitoNo,  sa.  adj.  V.  Mngañnsn,  frandiilento. 
Eii3iM(>ma,    s.   ni.  ènfissè-mn .    l'alliid.   Kmphy- 
seme  ;  tuméfaction  molle,  crepitante,  sansclian- 
gement  de  couleur  ;i  la  peau,  sans  douleur,  pro- 
duite  par   l'accumulation    d'air    dans   le    tissu 
cellulaire. 
Enfl.xomntoMO,  «a.   adj.  ennfissemato-sso.   Méd. 
F^mpliysémateux  ;  qui  est  de  la  nature  de  l'em- 
physème. 
EutiNtoIndo  ,   part.  pass.  de  enfistolarse.  |  adj. 

Fisluleux.  V.  Fistuloso. 
KnUsiottxriiv,  v.  pron.  inus.  Dégénérer  en  fistule; 

on  le  dit  d'une  plaie. 
Enrite«»Ni<»,  s.  f.  inus.  V.  V.nfitéusis. 
Enfiiootti,  s.  ennfito-ta.  Emphytéote:  celui,  celle 

qui  jouit  d'un  bien  à  titre  d'amjdiytéose. 
Entéitto.  ta.  adj.  inus.  V.  Enfitéulico. 
Enliti>imi>«  ,  s.    f.  enfltè-ousiss.  .lurisp.   Emphy- 
teose;  bail  a  longues  années.   L'effet   propre  et 
particulier  du  bail  emphytéotique  est  d'opérer 
la  translation  et  l'aliénation  à  temps  de  la  pro- 
priété de  l'immeuble  donné  en  emphytéose. 
Eiifiteuta,  s,  m.  V.  Enfiteota. 
Eniiteutrcario,  ria.  adj    inus.  V.  Enfiténtico. 
EnlUoMlicsirio.  rIa.   adj.  V.  Enfiténtico. 
Enliteutiro  ,   oa.  adj.  !éii/î<én»-ii/io  .  Emphytéo- 
tique ;  qui  appartient  à  lemphytéo'-e. 
Eniito,  s.  m.   ènfi-to.  Enlom.   Emphyte;  genre 
I      d'hyménoptères  qui  a  pour   type  l'cmphyle   à 
I      echarpe. 

Enliuriado,  part.  pas.  de  enfinciar. 
^  Enfiupiar.  v.  a.  inus.  V.  Confiar. 
Enflamado,  part.  pas.  de  enflamar. 
Enilamar,  v.  a.  inus.  Enflammer.  V.  Inflamar. 
Ennu«|uecei-,   v.   a.  ènflaUézerr.  Amaigrir;  ren- 
I       dre  maigre.  ||  Fig.  Affaiblir.  V.  Debilitar,   ener- 
I      var.  I  v.  n.  Amaigrir,  maigrir,  devenir  maigre, 
j      s'amaigrir.  |   luus.  Avoir  une  mauvaise,  une 
faible  santé.  ||  inus.  Fig.  Se  décourager,  perdre 
j      courage.  V.  /)ps»io»/ac. 

;  Enfla(|uor idamente  ,    adj.    èrtflakézidatnén-t/-. 
'      Faiblement. 

Enflaquecido,  part.   pas.  de   enfiaquecer.  \  adj. 
¡      Maigri,  affaibli. 

I  Enflaquerimîento  ,     S.    m.     enflakézimién-to. 
I      Amaigrissement,  maigreur;  diminution  d'em- 
bonpoint. 
Enfliaqne.ticpr,  v.  a.  inus.  V.  enflaquecer. 


ENF 


—  289  — 


ENF 


EnflaqHC(»cldo,  part.  pass.  dcfn/írt^iií'srer. 

KariaqiicMcIcntfN  part.  pas.  de  enflaqursier-  O'ii 
mai;;rit. 

RnnaqueHcInilcnto,  S.  m.  ¡nus.  V.  Enflaqupci- 
tnietilo. 

Enflautado,  da.  adj.  Gonflé,  enflé.  V.  Hinchado, 
retumhnnte. 

Enflautad oi* ,  ora.  S.  enllaoulador.  Fam.  Enj(^- 
leur,  suborneur,  si^'ducteur. 

Enflautar,  V.  a.  ènflnoutar.  Fifí.  fam.  Induire  au 
mal.  solliciter  à  des  actions  dcshoiin(^les. 

Enflechado,  da.  adj.  énflecha-do.  On  le  dit  d'un 
arc  arme  de  sa  flèche,  et  prêt  à  la  lancer. 

Enflorecer,  V.  3,  inus.  Orner,  garnir  de  fleurs. 

Enflorecer,  v.  n.  inus.  V.  Florecer. 

Enflorecido,  part.  pas.  de  Enflorecer. 

Enrosado,  part.  pass.  de  Enfoijar. 

Enrosar,  V.  a.  inus.  Allumer,  rougir,  faire  deve- 
nir rouge  au  moyen  du  feu.  1,  inus.  Atiofjar. 

Enrollar,  V.  a.  ènfoliar.  inus.  FnTcuiller;  garnir, 
couvrir  de  feuilles  les  arbres  etc. 

Enrorcado,  part.  pass.  de  EnforUar. 

Enrorcar,  V.  a.  inus.  ènforliar.  Prendre  un  mal 
faiteur  V.  Ahorcar. 

Eurorcla,  s.  f.  inus.  Violence  que  l'on  fait  à  quel* 
qu'un. 

Eurorniado,  part.  pas.  de  Ertformar.  \  adj  inus. 
V.  Animado,  informado. 

Enrormar,  v.  a.  inus,  V.  Informar. 

Enromado,  part.  pass.  de  Enfornar, 

Enromar,  V  a.  inus.  V.  V,nhornar.  Enfourner. 

Enfurrado,  part.  pas.  dc  V.nforrar. 

Enrorradura,  s.  t.  inus.  Doublure.  V.  Forro. 

Enrorrar,  v.  a.  inus.  Y.  Aforrar. 

Enrorro,  s.  m.  inus*  V.  Forro. 

Enrortaleccr  ,  V.  a.  inus.  V.  Fortalecer.  \lFi§. 
inus  Confirmer,  corroborer. 

Enrortalecido,  part.  pass.  dc  En fortnlcrer. 

Enrortalecinilento,  s.  m.  inus.  L'action  de  for- 
tifier. V.  Fortalecimiento.  ||  Inus.  Force,  etc.  V. 

Enrorlalrncer,  V.  a.  inus.  V.  Fortalecer. 

EnfortalcKcIdo,  part.  pass.  de  En  fortalecer. 

Eiirortecer,  v.  a.  inus.  V.  Fortalecer. 

Enroñecido,  part.  pass.  de  Enfortecer. 

Enrortido.  part.  pass.  dc  En/'ord'r. 

Enrortir,  v;  a.  inus.  Fouler  un  drap.  V.  Enfurtir, 
Jhitanar. 

Enrocado,  s.  m.  inus.  Vélér.  Cheval  fourleu.  V. 
Enrebadamie  nlo . 

EiiroMcado.  part.  pass.  de  Enfoscar.  \{  adj.  Obs- 
curci, trouble.  |  Confus,  embarrassé. 

EnrojHcar,  v.  a.  inus.  V.  Obscurecer. 

Enrnjwciarive.  v  ¡iron.  ènfoshar-sé.  Se  rembniuir, 
prendre  de  l'humeur.  ||  Etre  absorbé  dans  «ne 
affaire.  ||  S'obscurcir,  se  couvrir,  en  parlant  du 
ciel. 

Enrotudo,  part,  pas  de  T.nfotarse. 

Enrotar.xe.  v.  prim.  inus.  .\rl.  Se  fier,  faire  fond 
sur,  compter. 

Enrráctico,  ca.  ènfrati-tilio.  Pbarm.  Ivmplirarli- 
que;  se  dit  des  substaiire.s  ou  médicaments  ser- 
vant à  boucher  les  pores,  comme  la  nre.  In  ^mis- 
se, etc.  On  l'emploie  comme  subslantif. 

Enrranjnr,  v.  a.  inus.  Enfranfier;  garnir  de  fran- 
ges. 

Eiiri-anquecer,  V.  a.  inus.  .affranchir,  mettre  en 
liberte. 

Currani|uvcldo,  part.  pass.  do  Enfranqiiecpr. 
TOMO    V. 


EiirraNcado.  part,  pass.de    V.nfra.tcnr. 
EnrraNcaniiento,  s.  m.  ènfrashamién-to.  L'ac- 
tion de  mettre  quelque  liqueur  dans  des  flacons 
Il  L'action  de  s'embarrasser   dans   les  ronces, 
etc. 

Enrrajvcar,  v.  a.  ènfrashar.  Metrre  quelque  li- 
queur dans  des  flacons.  ||  Fnfrasquer,  embarras- 
ser dans  des  broussailles. 

EnrraHcarMc,  v.  pron.  S'enfrasquer;  s'embarras- 
ser dans  des  broussailles,  dans  des  ronces.  || 
Fig.  S'occuper  exclusivement  d'une  affaire, 
d'une  discussion,  etc. 

Enrraxia,  S.  f.  ènfrak-sia.  Méd.  Emphraxie:  em- 
barras, obstruction  ou  réplétion  des  conduits  ou 
des  cavités  par  une  matière  que  son  abondance 
ou  ses  qualités  rendent  mortifique. 

Enrrenado,  part.  pass.  de  Enfrenar. 

Enrrenador,  S.  m.  ènfrénador.  Celui  qui  bride 
un  cheval. 

Enrreiianilento .  S.  m.  ènfrénamién-to  L'ac- 
tion de  brider.  Fig.  Frein,  retenue,  modéra- 
tion. 

Enrrenar,  v.  a.  ¿n/'/énrtr. Brider;  mettre  la  bri- 
de A  un  clieval,  à  un  mulet,  etc,  le  dompter; 
le  faire  obéir.  ||  Fig.  Brider,  retenir,  contenir, 
réfréner,  réprimer;  mettre  un  frein.  V.  Refre- 
nar. Il  Enfrenar  bien  el  caballo  on  le  dit  d'un 
cheval  qui  porte  bien  la  létc. 

Enrrente,  adv.  ènfrèn-té.  En  face,  vis-à-vis,  à 
l'oppositc, 

Enrriadera.  S.  f,  ènfriadé-ra.  Vaisseau,  vase  oii 
l'on  fait  ralfraîchir  quelque  chose. 

Enfriadero,  s.  m.  tnfriadé-ro.  Lieu  pour  raffraî- 
chir. 

Enrriaflo.  paal.  pass.  dc  Enfriar. 

Enrriadwr.  s.  m.    V.  Enfriadero. 

Enrriainiento,  S.  m.  enfriamiento,  inus.  Refroi- 
dissement^  l'action  de  raffraîchir. 

Enrriar,  V.  s.  enfriar.  Refroidir,  rafraîchir,  ren- 
dre froid,  plus  frais.  ||  Fig.  Refroidir  V.  Enti- 
biar. 

Enrrlar^e,  v.pron.  Se  refroidir,  se  rafraîchir,  être 
refroidi,  rafraîchi;  devenir  froid  ,  devenir  plus 
frais. 

Enrro.icado,  part.  pass.  de  Enfrascar. 

EnrroHcar,  V.  a.  V.  Enfrascar. 

EurroNcarne,  V.  pron.  V.  Enfrascarse. 

Enriiciado,  part,  pass.de  Enfuciar. 

Enrueiar,  v.  a.  inus.  V.  Confiar. 

Enriiiidado,  part.  pas.  de  Enfundar. 

Enriiiidadura,  s.  f.  ènf>ndadnu-ra.  L'action  do 
mettre  dans  une  eiivclo|)pe.  dans  un  elui.  etc. 

Enrnndar,  v.  a.  ènfounditr.  Mettre  dans  un  étui, 
dans  une  enveloppe;  etc.  ||  Emplir,  remplir,  gar- 
nir, rembourrer.  ||  V.  Llenar,  henchir. 

EnruncMtado.  part.  pass.  de  Enfuneslar. 

EnruncMtur,  V.  a.  inus.  Enfunester;  rendre  fu- 
neste. 

Eururrio,  s.  m.  inus.  V.  Infurcion. 

Enrurcioii,  s.  f.  \ .  Infurcion. 

Eiirikrecer.  ^.  a.  ènfouréiérr .  Irriter,  faire  en- 
trer en  fureur,  en  colère  V.  Ensoberbecer . 

EnrnrccerMe.  v.  pron.  én/'oHrf'/í'rr-.íi'.  F.nt  rer  en 
fureur,  s'irriier,  se  meltre.  en  colère. n  Fig.  Sed  ■- 
chaîner,  entrer  en  furie;  en  parlant  du  vent,  de 
la  mer,  etc. 

Enriirerido,  l'art .  pass.  de  Enfurecer, 

Enrui-lado,  part.  pass.  de  Enfuriarse. 

10 


KNC. 


—  -IW  — 


KNG 


Eiifurlariir,  v.  pit»n.  iiius.  V.  lùifurererse. 
l-:nrui-riiñu<lo,  part.  pass.  de  Iinfiii  ruñarse. 
KnrurriiiiiirNi',  V.  proti.  ènfourruipniar-sé  Fam. 

So  ¡.'('iiilarincr.  s'irrilt'i,  sf  lAihcr,  ^.'loiider. 
lOiirurtltlo.  part,  piiss.  lie  liufnrlir- 
Kiifurdr.  V.  n.  ènfourtir.  Teiliii.  reulicr,  fouler 

pour  leiitrcr  les  ¿toiles,  les  chapeaux,  elc, 
Knuuhanado,  da,  e>i^a¿'niia-(J».  Cuuvert  d'un  ga- 

liaii. 
F.iij^ultiar,  V.  n.  ÍHí/a/íí'ar.  Boh.  V.  Subir. 
i:iiKafe,  S.  m.  V.  \luijarce.  ||  Fig.  Liaisun,  enchai- 

iii'iiicnl. 
i-.nKHfixlo,  part.  pass.  de  Einjafar. 
i^ii^iiifar,  V.  a.  enijafar.  Bander,  une  aibalèle.  Il 

And.  l'orlor  un  fusil  eliargé' 
i:iiKnji<rrr,  v.  n.  inus. Devenir  lépreux. 
Kituniti^do.  part.  pas.  de  Engaitar. 
■':iiK<iUa<lor,  s.m.  V.  Engañador. 
iCiiKaitar.  v.  a  cní/fiiííir.  Enjôler, cajoler,  surpren- 
de;  caresser, endormir  par  de  belles  [¡aróles,  par 
des  discours  lîatteurs. 
i:ii^'aIaiiado,  ¡lart.  pass.  de  Emjdluunr. 
Kngalannr,  v.  a.  èngnlauar  Knibellir,  rendre  jo- 
li, orner,  enjoliver,   parer,  ajuster,    arranger.  || 
Mar.  Pavoiser. 
Kiigalgadiirn,  s.  f.  èngalgadou-ra.  Mar.  Empan- 

nelage. 
Engalgar,  v.  a.  ènfialgar'  Empanner,  mettre  un 
vaisseau  dans  une  situation   telle   quil    ail   les 
voiles  orientées  pour  le  maintenir  sans  faire  de 
sillage. 
Engallado,  part.  pass.  de  Engallar.  ||  adj. Droit, 
qui  va  lele  levée  comme  le  coq.  V«.  Erguido,  de- 
recho. I  Fig.  Fier,  hautain. 
EngallarMc,  »'.  jiron.  engaillarsc.   Se  rengorger, 

s'enorgueillir,  faire  le  beau,  le  fier. 
Ettgaiirhadn,  part. pass.  de  Engnucluir.  Engagé. 
Knganrliador,  s.  m.  engnntvhadur.  Mil.  Embau- 
cheur,  enrùieur;  celui  qui  embauche,  qui  enga- 
ge, qui  enrôle  des  soldats. 
EnganohaniiiMitt»,  S.  m.  èngantchamién-to.  Em- 
bauchage ,  cmbauchement ,  engagement ,  enrô- 
lement 5  l'action  et  effet  d'embaucher,   d'enga- 
ger, d'enrôler  ou  de  s'embaucher,  etc.  |  Engage- 
ment, enrôlement,  l'argent  qu'on  donne  à  quel- 
qu'un pour  qu'il  S'enrôle.  |  Accrochemenl;  l'ac-  ! 
tion  d'accrocher,  de  prendre  avec  un  croc;  l'ef- 
fet de  cette  action.  j 
Enganciiai-,  V.  a.  éngnntchar.  Accrocher;  pren-  ¡ 
dre  avec  un  croc.  |  Fig.  fam.  Embaucher,  enjô-  , 
1er  ,    séduire  ,  amorcer.  ||  Mil.  Embaucher  ,  en-  i 
roler  par  adresse. 
Engitnche,  S.  m.  Sjn.  de  Enganchamientu.           \ 
Eii^'andiijo,  S.    m.  èngandoug- ho.  Frange  à  fils 

retors,  et  les  fils  retors  de  cette  frange.  Í 

■''"g»»"a-boboíí,    s.    m.  ènga-gna  bo-boss.  Vàm.  ' 

Enjôleur.  V.  Engañador ,  embelecador. 
Engañadizo,   xa.     adj.    èngagnadizo.  Facile   à 

tromper  ou  à  être  trompé.  I 

Engañado,  p.  pas.  de  Engañar.  j 

Engañador,  s.  m.  Tompeiir,  fourbe;  celui  qui 
trompe.  |1  adj.  Décevant  ,  faux  .  apparent  ;  qui 
n'est  pas  tel  qu'il  paraît.  i 

Engananiiento  ,  s.  m.  inus.  V.  Engaño.  ' 

Engañante  ,  p.  près.  inus.  V.  Engañar. 
Engañanza  .  s.  f.  inus.  Y.  Engaño. 
Engaña-pastor,  s.  m.  ènga-gna-pastor.  Ornith.  | 
Chevêche.  V.  Antillo. 


Engañar  ,  v.  «.   èngagnar.  Tomper,  duper,  abu- 
ser, user   d'aitilicc    pour   induire  en  erreur,  jj 
Eeurrcr,  attirer  pour  tromper.  ||  Engañar el pan; 
fig.  fam.  manger  avec  le  (lain  quelque  chose  d'a- 
gréable   au  giiùl.  ]|  Engañar  cl    tiempo;  tuer  le 
temps,  ji  Fam.  Scr  malo  de  engañar;   être  diili- 
cile  à  tromper. 
Engañarne,  v.    pron.   éní/a/ynar-í^.  Se  tronjper; 
I      être  trompé.  Il  Se   tromper;  être  dans  l'erreur, 
se  mé|)rendre,  s'obuser. 
En:;añira,  S.  f.  engagni-fa.  Fam.  Tromperie  ca- 
chée sous  une  apparence  d'utilité  pour  celui  qui 
en  est  la  dupe. 
Engaño,  s.    m.  cnga'gno.  Fourberie  ,  tromperie; 
I       Hrlilice  employé  pour  tromper. 

EngañoManioiite,  adv.  èngagnossamén-té.  i'rau- 
i      duleusement  ,  arlilicieusement  ,  captieusement, 
I      insidieusement  ,  d'une  matiiére  trompeuse. 
EngañoHo,  nh.  adj.  ètii/tigno-ijo. Trompeur,  faui, 

aititicieux,  insidieux. 
Eiigaraliatado  ,  p.  pas.  de  Engarabatar. 
Engarabatar  ,  V.   a.  èn(/arai)(/((ir.  Fam.  Accro- 
cher ;  [¡rendre  avec  un  croc. 
EngarabiitarNc,  v.'pron.  Devenir  crochu. 
Engarabitado,  p.  pas.  de  Engarabitarse. 
Engarabitarse ,  V.  pron.    èngarabitar-sé.   Fam. 

Grimper  ,  monter  au  plus  haut. 
Engarbado,  pat.  pas.  de  Engarbarse. 
EngarbarNo  ,  v.  pron.  inus.  èngarbar-sé.  Se  per- 
cher au    haut   d'un  arbre,    en  parlant  d'un  oi- 
i      seau. 
Engarbullado,  p.  pas.  de  Engarbullar. 
Engabnilar.  v.  a.  inus.  èngabouillar.  Embroui-. 
j      llar,  brouiller,  confondre. 

Engarce,  S.  m.  èngar-zé.  Liaison  ;  enchaînement 
,      avec  du  fil  d'or,  d'archal,  etc.  |  Fig.  Connexion, 
rapport,    liaison,    dépendance. 
Engargantado'  |).  pas.  de  Engargantar, 
Engargantadura,  S.  f.  V.  Engargante. 
Engargantar,  V.  a.  ènjfarjaniar.  Mettre,  enfon- 
cer dcins  [le   gosier,  en   parlant    surtout  des  oi- 
I      seaux  qu'on  nourrit  à  ta  becquée.  |  Mécan.  Fai- 
re entrer  les  dents  d'une  roue  dans   celles  d'une 
autre  roue,  ou   dans  les  ailes  d'un  pignon  ,  de 
manière,  que  l'une  des  deux  pièces  miseen  mou- 
vement, fasse  tourner  l'autre. 
Engargantarse,     V.    pron.    Mécan.  S'engrener; 
entrer  l'une  dans  l'autre  ,  en    parlant   des  dents 
de   roues.  |  Emiargantarse  el  pié;  entrer  dans 
l'élrier   jusqu'au    coude-pied,    en   parlant  du 
pied. 
Engargante,  S.  m.  èngargan-té.  Mécan.  Engre- 
nage, engrenure;  action  d'engrener  ;  système, 
disposition  de  plusieurs  roues  dentées  qui  s'en- 
grènent les  unes   dans  les  autres  ,  pour  trans- 
mettre ou  modifier  l'action  d'un  moteur.  Celui 
qui  donne  la  becquée. 
Engargar  ,  V.  a.  èngargar.  Mar.  Brider;  lier  en- 
semble deux  ou  plusieurscordagesiendus  àpeu- 
près  parallèlement. 
Engaritado,  p.  pes.  de  Engaritar, 
Engaritar  ,  v.  a.  engaritar.   Fortifier  ,  garnir  de 
guérites.  ||  Pop.  Tromperavcc  adresse,  avecruse. 
Engarrado,  p.  pas.  de  Engarrar. 
Engarrafado  ,  p.  pas.  de  Engarrafar. 
Eugarrafador ,  s.  m.    èngarrafador.   Celui  qui 

accroche  ,  qui  saisit  fortement. 
Engarrafar,   v.  a    è/ij/arivi/'nr.  Accrochir  ,  har- 


ENG 


291  — 


IiN(i 


per,  saisir  fortement. 

EiiH^urrar ,  v.  a.  inus.  V.  Ai/an ar. 

Kiigarrotudo  ,  j).  pas.  (le  Ùngu'  rotar, 

l':nKarrotar  ,  v  a.  engarrotar. GMiot'-r  ;  licrfor- 
tcment. 

EnKnrzHilo,  p.  pas.  deEnfjarzar. 

Knsarï-.adortS.  m.èngarmdor.  Celui  (Hii  cmhiiî- 
iie  ,  (]ui  entrelace  au  moyen  (l'un  lil  d'arclial, 
(l'cir,  etc. 

lOiijjarïiar .  v.  a.  engarzar.  Riichaîiier  ,  entrelacer 
avec  (lu  fil  (l'or  ,  J-arthai  ,  etc.  ||  V.  Rizar. 

KneaHnJacli),  p.  pas,  de  lùtfiasajar. 

r.iisnNaJar  ,  V.  a.  iiius.  V.  Agasajar, 

Kngnmtntlo  ,  part.  pas.  de  Engastar. 

lOiitfaMtailoi-,  S.  m.  éngastadi)r.  Celui  (|ui  eii- 
tiiAsse,  (jui  eneiialonne. 

■Cnga.stadiira,  S.  f.  éngastadou-ra.  F.iuliatonnc- 
nient.  V.  Engaste. 

Ku^':tMtut<,  u.  a.  engastar-  Teeliii.  lincliàsser,  en- 
(liatonner,  monter  en  or,  en  arj.'ent,  etc.  ||  En- 
gastar  un  diamante;  enchâsser,  cnchalonner, 
monter  un  diamant. 

EiiiraMto,  s.  f.  ¿ngns-té.  EncbAssuro,  enchaton- 
nenient  ;  l'action  d'enehisser.  d'enchnlonner.  (i 
Sertissure:  le  cercle  dans  lecivic!  on  eiHÍias£'3.= 
Sorte  de  perle  inégale,  ronde  d'un  c(jl(}  et  plate 
dnin  autre. 

KiiguMtoiiatIo  ,  part.  pass.  C^i^V.ngastonar. 

Kiigastrlldcuo,  s. "m.  éngaslrilo-lwiio.  V.  Ven- 
ti  il  oc  un,  Engastriniimita, 

■':iiga»>ti-ÍBuaiito,  s.  m.  éngastrinian-to,  Engas- 
trimanie;  homme  qui  présage  l'a\enir,  en  ti- 
rant la  voix  du  ventre,  à  la  manière  des  ventri- 
lotiucs. 

Kiigastriini!4nio,  s.  m.  (higastrimis-mo,  Engas- 
trimysmc;  manière  de  parler  qui  fait  que  la 
\oi\  ne  semble  pas  sortir  de  la  bouche. 

Eiiga.titriniita  ,  s.  m,  í'íií/riíisíríí/ií-ía.  Engastri- 
myihe,  ventrilociue  :  nom  donné  aux  personnes 
qui  onl  la  faculté  de  rendre,  sans  remuer  la  bou- 
che et  les  lèvres,  des  sons  indépendants  et  dil'fé- 
renls  de  ceuK  delà  voix  ordina^irc,  et  qui  sem- 
blent partir  de  l'estomac  ou  de  ventre. 

Ensatado,  part.  |)ass.  de  V.ngatar.  \\  adj.  V.  PI-  ; 
caro,   ratero.  | 

Kn^atar.  v.  a.  vngatar.  Fam.  Enjôler,  attraper, 
tromper  adroitement. 

Knsntillado,  part.  pass.  de  Efii/afiNar.  ||  adj. 
(Iros  et  élevé,  et  parlant  du  cou  (les  taureaux  et 
des  chevaux.. 

Engailllar,  v.  a.  engatillar.  Arch.  Attacher, 
assujélir  avec  deslieos  de  fer. 

EnsatiiKado,  part,  pass.  de  V.ngalusar. 

Kiiüiilii.xador,  (■ngatoussador.  iiuis    Enjôleur. 

Eiisatiisaiiiit>iito,  S.  m.  éngaloussamién-to. 
Fam.  Cajolerie,  tromperie  adroite,  llaUerie. 

KiiKatii.Har,  v.  a.  éngalnussar.  lam.  lùijôler, 
flatler,  dans  la  vue  d'obtenir  quelque  chose. 

Eii^avinr,  v.  U.  engaviar.  Duh.  Monter  bien 
haut. 

EnKavIlIndo,  part.pass.de  Ennavilla''. 

Kii»avl]lar,  v.  a.  V.  Agavillar. 

Engazado,  pari.  pass.  de  V.ngazar, 

Ensazador,  ra.  V.  V.ngarzador. 

Enuaxaiiilonto,  S,  m.  éngaïamién-to.  V.  Eri- 
garrr. 

Eiixav.ar,  V.  a.  éngaiar.  \.  Engarzar-  |1  Teindre 
les  draps  après  (qu'ils  sont  tissus.  H  Mar.  Entro  - 


per;  ceindre  d'un  cordage  le  corps  d'une  poulie, 
d'une  cosse,  d'un  cavillot,  pour  en  faire  des 
conduits  de  man(cuvre. 

Encebado,  part.  pass.  de  E.ngebar. 

Engchar,  v.  a.  éng-hébar.  Colorer,  teindre  les 
draps  au  moyen  (l'une  lessive  dans  laquelle  il 
entre  de  l'alun. 

Ensebe,  s.  m.  èng-hé-bé.  I/acction  et  l'effet  d« 
teindre  les  draps.  ||  V.  .-ilHtnbre.  Il  La  prépara- 
tion dans  laquelle  (mi  teint  les  draps. 

Engeco,  s.  m.  éng-hé-ho.  inus.  V.  Incomodidad, 
molestia.  Il  mus.  V.  Dificultad,  duda,  enredo. 

Engcmplar,  v.  a.  inus.  V.  Ejemplificar. 

Ens^niplar,  s.  m.  inus.  V.  V.jeriifúar. 

Enscniplo,  S.  m.  inus.  Y.  Ejemplo. 

EnKcndrablc,  adj.  inus.  Qui  peut  être  engendre. 

Engcndracton,  S.  f.  iims.  V.  Generación. 

EiisL'iidi'ado  .  part.  |)ass.  de  F.nfjendrar. 

Eiiseiidradar ,  ra.  S.  énghéndradnr.  Engen- 
drant; celui  quicngendrc,  qui  produit,  etc.  || 
V.  Progenitor, 

Ens(^»<IfUBuIrrnfo,  S.  m.  inus.  Y.    Generación. 

Engendrante,  part.  près,  de  Egendrar,  inus  En- 
gendrant;  qui  engendre  ,  qui  produit. 

Ens^ndrai-,  V.  a.  ¿nghndrar.  Engendrer^  pro- 
duire son  semblable  par  voie  de  génération.  Il 
se  dit  de  l'homme  cl  des  animaux  mâles  surtout, 
li  Fig.  Engendrer,  produire,  faire  naître,  cau- 
ser, occasionner,  former,  |  Géom.  Engendrer; 
être  censé  décrire  quelque  ligure  par  son  mou- 
vement. 

Ensendrarae.  v.  pron.  S'engendrer,  élrc  en- 
gendré. 

Engendrativo,  va.  adj.  inus.  V.  Generativo, 

Engendro,  s.  m.  èng-hén-dro.  V.  Feto.  \\  Méd. 
Avorton;  animal  informe,  né  avant  le  terme. 
Par  extension;  animaux  ou  fruits  qui  sont  fort 
au-dessous  de  la  grandeur  dont  naturallemenl 
ils  devraient  être,  ou  qui  sont  rabougris.  |  .Mal 
engendro;  enfant  gâté,  mal  élevé,  porté  au  mal, 
mauvaise  engeance,  mauvais  garnement.  1|  Avor- 
ton; ouvrage  d'esprit  mal  conçu,  mal  faiW  elc. 

Engentado,  part.  i)ass.  de  Engeniar. 

Engeniadoi-,  s.  m.  inus.  Celui  qui  imagine,  qui 
invente  des  machinesou  des  choses  ingénieuses, 

Engeniar,  V.  a.  inus.  V.  Ingeniar. 

Engento,  S.  m.  inus.  V.  Ingenio. 

Engenlo.<4o,  sa.  adj.  inus,  V.  ingenioso. 

Engeñado,  part,  pass,  de  Engeñar. 

Engeñar,  v.a.  inus.  èng-/(t'(;»t(ir.  C.ombaltroavec 
des  machines  de  guerre,  ou  les  préparer  pour 
le  combat. 

Engeñero,  s.  m.  inus.  V.  Ingeniero. 

Engeño,  s.  m.  inus.  V.  Ingenio.  \\  inus.  V.  Má- 
quina, li  inus.  Machine  de  guerre. 

EngeñoHo,  «a.  adj.  mus.  V.  Ingenioso. 

EngcnKo.'x  ,  s.  m.  pi.  V.  Agenjus. 

Engergado.  part.  pass.  de  Engergar,  \\  adj.  inus. 
Couvert  d'uii  sac  en  signe  de  deuil. 

Eiigergar,  v.  a.  ¿'n()-/i'T</ar.Fam.  Commencer, 
arranger,  disposer,  conduire  une  affaire. 

Engerido,  part.  pass.  de  JÍHí/erír.  ||  adj.  And. 
Raidi  par  le  froid,  transi  de  froid. 

Enseridor.  S.  m.  hig-héridor.  Celui  qui  ente. 

Enuerldiira  .  S.  f.  V.  Ingerimiento. 

Engeriiiilonto,  S.  m.  <  ri(/-/it'ri»Mi'ri-io.  Ente- 
menl;  l'action  d'enter  ou  "de  greffer  les  arbres, 
les  viancs. 


ENG 


Ü92  — 


ENC, 


Knxrrlr,  v.  a.  èug-hérir.  V.  Iinjerir.  \\  Fig.  Insé- 
rer; faire  eiilrcr,  ojnuler. 

KiiKfru,  s.  m.  i-nj-kt'-ro.  Aiul.  Partie  de  la  char- 
me «iiii  s'altarhe  ou  ¡mt'^. 

■':iiat'rtal>l«-,  adj.  cnii-hih-ta-hlL  Krtissnnnablc; 
(jui  |ii'iil  (Hre  l'iiissiMiiic.  Oui  peut  (Mrc  ont«^. 

l'^iiset  (ikIo,  (lu.  |)arl.  pa-^s.  du  v.  cncjprlnr. 

lOiiKCi-tndor  ,  s.  ni.  ('¡Kj-hiTladoi-.  Knissonnoir,- 
petit  institiiiienl  Irancliiiiit  et  pointu,  assez  sem- 
Îtlal)le  a  un  ii)Ulea)i,  dont  le  nianclie  serait  ter- 
miné par  une  esitèce  de  spatule,  servant  à  opé- 
rer la  };reire  ou  éeusson. 

lOiiKertal  ,  s.  m.  viiij-ltcrtal.  l'épinièrc  d'arbes 
fruitiers  entés. 

■'.iiKcrtiir  .  V.  a.  ènfi-ltertar.  V.  lurjerlnr.  Knter, 
greffer,  érnssonner. 

■diserto,  part.  |)as<.  irrég.  dn  v.  enfirrtnr. 

ICtiKorto,  s.  m.  V.  Itiijerto.  \\  Fig.  Mélange  de  cho- 
ses diverses. 

KiiKiliacnire,  s.  m.  Hoh.  V.  Ritfuni. 

KiiKlbado,  part.  pass.  du  v.  emiUmv.  \\  adj.  inus. 
IJossu.  V.  Giboso.  Il  s.  ni.  Holi^  V.  /{.//iVih. 

F.iitflltar,  V.  a.  inus.  ènti-hibar.  Rendre  bossu.  || 
HdIi.  V.  (ii»(ii(lm\  recibir. 

Knslorto,  s.  m.  inus.  V.   Inffcrlo. 

Kn»igiit>li(ar,  v.  a.  vrKj-himelqar.  Mar.  Kéelam- 
per  ;  raifouioder  un  iuAt,  une  vergue  luiupue. 

Kn^liia,  s.  f.  V.  Àtiijina 

KitKlr  v.  a.  inus.  V.  Henchir. 

KnisiNcopio,  S.  m.  èn<i-h{sl,o-))io.  Phyl.  Fnfcyseo- 
pe;  espèce  de  luicroseope  formé  d-nn  globule  de 
verre  supporté  pas  deux  lames  de  plomb. 

Kn$(ÍMtoiiio,  s.  m.  èn;i-his-tomo.  Frpét.  Fngysto- 
me;  genre  de  era|tHuds  qui  habitent  l'.Vmériiiuc 
et  la  côte  i\\i  Malaliar. 

KiiKlandado,  «la.  adj.  ciuilandit-do.  Blas.  On  le 
dit  du  chêne  dont  le  gland  est  d-un  autre  émail 
(¡uc  l'arbre.  ||  Blas.  Chargé  de  glands. 

■CiiKlontado,  (la.  adj.  Blas.  V,  Erxjlatulado. 

Kii^liitativo,  va.  adj.  inus.  V.  Glutinoso. 

Kng^liUii-,  v.  a.  inus.  V.  Eiifinllir. 

Kiisolado,  da.  adj.  i'iigolii.do.  Qui  porte  un  haus- 
se-col ,  un  cuHet.  Ji  Éngeulé  ;  oui  entre  dans  la 
gueule. 

Enj^olfad»,  part.  pass.  du  v.  enijolfar. 

Kii;;oirui- ,  v.  n.  ènqolfiir.  Gagner  la  pleine  mer. 
Il  V.  a.  Faire  gagner  la  pleine  mer. 

Kiisoirai-Me  ,  v.  prou,  ¿'injolfar-sè.  Fig.  S'enga- 
ger dans  des  affaires  délicates  et  épineuses  ,  se 
laisser  entraîner  par  une  pensée.  Il  est  aussi 
usité  comme  actif. 

KiiKolIllado,  da.  adj.  èn<jolill(t-do.  Fam.  Oui 
porte  toujours  la  golille.  ||  On  le  dit  aussi  \lc 
celui  qui  se  piqucd-observer  les  anciens  usages. 

KnKoIlado,  |>art.  pass.  du  v.  pnqollar. 

KiiKollar,  v.  a.  ènipUar.  [l  mouille.  )  Manég. 
Faire  qu'un  cheval  porte  bien  la  tète. 

E"«olu-tado.  part.  pass.  du  v.  engolletar.  ||  adj. 
rain.  Orgueilleux,  hautain,  vain.' 

KnKoili-tarse.  v.  pron.  èngoUètar-sé.  (i  mouillé.) 
b'enorgneillir. 

EiiSoioudi-i,.ttdo,  part.  pass.  du  v.  engolondri- 

E»i»olondrl..nrse  ,  y.   pron.    ènnolomlrinnr-sè. 

Fani.  Prendre  de  trop  grands  airs,  s'oublier,  || 

V.  Lnnmoricarse. 
E«So1o«lH»do,  part.pass    du  v.  ennolosinnr. 
»:iiSolQsi»Amlcsito  ,  s.  m.  enoolo¿sinamiüa-to. 


.MTriidement,  allèchement;  l'action  d'offriandcr. 
d'affrioler,  d  allécher,  etc. 

EiiKcloMiiiar  ,  ^  ■  a.  è(if/i</«j5ÎHiir.  Allécher  ,  af- 
friander.  anKirccr,  affrioler;  attirer  par  le  plaisir, 
la  douci'ui'. 

Eiii;o!oM!iiarM<'  .  v.  |)ron.  ètignlnssiiiar-té.  S'af- 
friander,  s'affrioler;  être  affriandc  ,  alléché.  || 
Fig.  S'accoutumer  .  s-aflrian<ler  ,  se  complaire; 
piendre  i»!ai«ir  a  (luebiue  chose. 

Eneoiiiiido,  part,  pass,  du  v.  eiujnmnr. 

I':et;;;;»:ii<i«lnra ,  S.  f.  ('lujomndon-ra.  Tech.  Gom- 
nia^'i-,  g(nnmemeni  ;  action  de  gommer;  résultat 
de  (clIe  action.  I!  Ciommage  ;  adhésion  défec- 
tueu-<(  d;'s  fils  de  soie  entre  eux.  Il  Le  premier 
enduit  ((ne  le-;  abeilles  déposent  dans  les  ruches, 
avant  de  fabi  ¡([uer  la  cire. 

F.iiKogiiaiii3«>i)(i»,  s.  m.  V.  lingomadum. 

l':iip;oiiiiir,  v.  a.  engomar.  Gommer;  enduire  mê- 
ler de-  gomme. 

Encorado,  part.  pass.  du  v.  engorar. 

t\ttisftrt*r.  v.  a.  V.  Enhnvrnr . 

SOiiarurdiKlero,  s.  m.  cngonladé-ro.  L'endroit,  le 
ti'iniis  oti  l'on  engiaisse  les  cochons. 

Eii;;orc1ad<>,  paît.  pa>s.  du  v.  engordar. 

Eii!'{i>rc}ii<:ur  ,  S.  m.  éngordudor.  Celui  qui  en- 
graisse. 

Engordar,  v.  a.  engordar.  Engratsser;  faire  de- 
venir gras.  I  Fig.  Engraisser  ,  enrichir.  ||  v.  n  . 
Engrais'ser  ;  devenir  gras,  prendre  de  l'embon- 
point. Il  Fig.  Ijigraisser  ,  s'enrichir. 

EHg;>r«lî'.  s.  m.  ¿'ii'/ir-i/è.  Bot.  Kngordc;  plante  du 
Brésil,  lie  la  famille  des  graminées  ;  elle  sert  à 
la  iiourrüure  des  chevaux. 

Engin'îleeer,  v.  a.  inus.  V.  Engordar.  Il  est  aus- 
si iii'iilie. 

E3ig<>rdo<>id(>.  part.  pass.  du  v.  engordecer. 

Engorra,  s.  f.  mus.  éngn-rra.  Crochet  qui  empo- 
che les  (lèches  de  tomber.  ||  Saetas  de  engorra; 
ilèclies  à  fer  crocliu  ,  (ju'on  le  peut  retirer  du 
cor|is  sans  déchirer  les  chairs. 

Eng«rri»:io,  part.  pass.  du  v.  engorrar. 

Eiigair.ir,  V.  a.  inus.  V.  Tardar,  detener. 

Engorro,  s.  m.  éngo-rro.  Fam.  Embarras,  empê- 
chement, obstacle. 

Eiigorro.»*;>.  ni»,  adj.  cng.orro-sso.  Difficile,  embar- 
rassant, |ténible. 

EiigoKitiici»,  part.  pass.  du  v.  engoznar, 

EngoKiiai',  V.  a  engoznar.  Mettre ,  enfoncerd.es 
gonds. 

Ectgraciadi»,  part.  pass.  du  v.  engraciar. 

Eiigi'oriar,  V.  n.  inus.  Plaire. 

Ecigraiidadi»,  part.  pass.  du  v.  engrandar. 

E:igE':it9(3nr,  V.  a.  V.  Agrandar. 

Engfati<5íc:'r,  V.  a.  èngrandèie.rr.  Agrandir,  ac- 
croître ;  rendre  plus  grand.  ||  Fig.  Louer  beau- 
coup. Il  Fig.  Exagérer  ,  amplilier.  ||  Fig.  .\gran- 
dir,  rendre  plus  grand  en  considération,  en  for- 
ce ,  e;c. 

E¡(g:'a(lech3iiosito,  S.  m.  èngrandê7Àmièn-to.  A- 
grandissement ,  augmentation.  |1  Fig.  Exagéra- 
lion,  amplilication. 

Eiiga'aiiîle.^cer,  v.  a,  inus.  V.  Engrandecer. 

EJigrandeiscldo,  part.  pass.  du  \' .  engrandesccr. 

Eagraiiorado.  part.  pass.  du  v.  engranerar. 

Engi-aeierar,  v.  a.  engranerar.  Enfermer,  met- 
tre le  grain  dans  un  grenier. 

Eagraiinjado,  part.  pass.  tju  v.  engranujarse. 

EaegrauiijarMc  ,  v.  pron.  èngrunong-harsc.  Grc- 


ENG 


—  293  — 


JÎNH 


ner;  devenir  grenu.  |  Fig.  cl  fam.  Devenir  polis- 
son, frippon,  en  parlant  d'un  gamin. 

Engrapado,  part.  pass.  iln  v.  enfjrapar. 

Engrapar,  V.  a.  én;irapar.  Cramponner;  attacher 
avec  (ics  crampons. 

Engrasación,  s.  f.  inus.  ènqrass'tiion.  Graissa- 
ge ;  l'action  d'engraisser  cl  l'elTel  de  celte  ac- 
tion. 

EngraNndo,  part.  pass.  du  v.  enijrnsar. 

Engrasamiento,  s.  m.  en<jnissainièii-to.  Grais- 

Engranar,  V.  a.  èngrassar.  Graisser;  rendre  gras, 
crasseux.  |1  Graisser  ;  frotter,  oindre  de  graisse. 
Il  Mêler,  mélanger  des  drogues.  C'Câl  un  terme 
de  manuficture. 

EngratitutI,  S.  f.  inus.  V.  Ingratitud. 

Engredado,  part.  pass.  du  V.  cnijredar. 

Engredar,  V.  a.  èrti/rèc/ar.  Glaiser  ;  enduire  de 
terre  glaise. 

Engreído  ,  part.  pass.  du  v.  engreír.  ||  Engreído 
ff>mo(/aíío  (Ze  cortijo;  fam.  Fier  comme  un  paon, 
jirésomptueux,  vain,  qui  se  croit  au  dessus  des 
autres,  et  méprise  leur  société. 

Engreimiento,  S.  ni.  ¿n(¡|r¿í»uVn-fo.  Présomp- 
tion, vanité,  orgueil,  morgue,  guindcrie.  ||  Pa- 
rure trop  recherchée. 

Engreir,  V.  a.  éngréir.  Enorgueillir  ;  rendre  or- 
gueilleux, 

Eni;reir.<ie,  V.  pron.  engreírse.  S'enorgueillir.  V. 
Ensoberbecerse,  envanecerse.  \\  Séparer,  s'ajus- 
ter avec  trop  de  recherche. 

EngrI,  ou  Engrol.  S.  m.  éngri.  Mammani.  Engri 
ou  engroi;  sorte  de  léopard  du  Congo. 

Engrifado,  part.  pass.  du  v.  engrifarse. 

Engrifarlo.  V.  pron.  V.  Encris¡iarse. 

Engrosado,  part.  pass.  du  v.  engrosar. 

EngroNamicnto  ,  S.  m.  inus.  éngrossamién-lo. 
Grossissement.  V.  Aumento. 

Engrosante,  adj.  inu5.  V.  Aumentativo. 

Enj(çroi«ar,  V.  a.  t'íií/rossrtr.  (irnssir;  rendre  gros. 
Fig.  Augmenter,  grossir,  furtificr.  accroître.  || 
V.  n.  Grossir;  devenir  gros.  ||  Fig.  S'accroître, 
augmeiitiT  en  grosseur,  en  nombre  ,  grossir, 

EngroMerer,  v.  a.  a.  inus.  V.  Engrosar. 

Engrudado,  part.  pass.  de  Engrudar. 

Engrudador,  S.  m.  ènngroudador.  Celui  qui 
colle. 

Engrudamiento,  S.  m.  énngroutlamièn-to.  Col- 
lage; l'action  de  coller,  cl  l'eirel  de  cette  ac- 
tion. 

Engrutlar  ,  v.  a.  èngrnudar.  Coller,  faire  tenir 
avec  de  la  colle,  maroufler. 

Engrudillo,  s.  m.  dim  de  engrudo. 

Engrudo.  S.  m.  en/K/roiz-i/o.  Colle  de  pAtc;  sorte 
de  bouillie  faite  de  farine  ou  d'amidon  .  cl  qui 
se  prend  en  une  gelée  tremhlanlc  par  le  refroi- 
dissement. Il  Elle  sert  à  difcrcnls  usages.  ||  Ma- 
roufle; sorte  de  cullc. 

Engruesar,  V.  pron.  V.  Engrosar, 

Engrumecer.se,  V.  pron.  enngrouméicrr- se. 
Grumeler;  se  mettre  en  grumeaux. 

Engrumecido,  part.  pass.  de  ('(i(;ri/mprcr.vc. 

Engaidrapado,    part.  pass.  de  C(ifli<,/if/ra/)ar. 

Enguaidrapar  ,  v.  a.  éngxwaldrapar.  Capara- 
çonner; enharnacher,  mettre  un  caparaçon.  I  Fig. 
fam.  Cacher,  couvrir. 

Enguantado,  part.  pass.  de  Enguantarse.  \\  adj. 
(iaulé;  qui  porte  des  gants. 


Enguantar ,    V.     a.   enguantar,    inus.      Ganter; 

mettre  des  gants. 
Enguantarse,  v.   pron.  èngouanlar-sè.  inus.  Se 

ganter,  porter  souvent  des  ganis. 
Euguadeji»di>,  fin.  adj.  ¿ngouadég-ha-do.Vr'nv; 

crépu.  On  le  dit  des  cheveux. 
Enguedejado,  s.  m.  inus.   On  le  dit  de  celui  qui 

soigne  trop  ses  cheveux  en  les  faisant  friser. 
EnguicliadaM  ,  adj.    pi.     énguitclta-dass.    Ulas. 
Enguichées.  On  le  dit  des  lromi>etles,   des   cors 
de   chasse,  par  rapport  aux  cordons  qui  les  lie- 
meiil  suspendus  ou  attachés  au  cou,   dont  l'em- 
bouchure est  d-un  autre  émail  que   le  reste  de 
iMMStrument. 
Enguijarado,  part.  pass.  de  enguijarrar. 
Engijarrar,  v.   a.  ènguig-liarrar.  Paver  avec  des 

cailloux. 
Enguirlandar,  V.  a.  mue.  V.  .li/orn«r. 
Enguirnaldado,  |iart.  pass.  áe  engii  nald'ir. 
Enguirnaldar,   v.a.  en jirnaltlar.  Enguirlander; 

garnir,  orner,  parer,  couronner  de  guirlandes. 
Engi/.gado,  part.  pass.  V.  V.ngizgar. 
Eugl7.gar,  V.    a.    èngiigar.    Pousser;  exciter,  ai- 
guillonner. 
Engullido,  part.  pass.  deEnguHir. 
Engullido:-, ra.  S:  èngouUidor.  Glouton;  celui  qui 

engloutit,  qui  avale. 
Engullir,   v.a.    èngoullir.  Avaler  sans  micher, 

engloutir,  dévorer,  tordre  et  avaler. 
Engurrla,  S.  f.  inus  V.  Arruga. 
Engarriado,  da.  adj.  inus.  V.  .Arrugado. 
Enguri-iamiento,   S.  m.  inus.  V.  Arrugamiento. 
Engurrio,  S.  m.  inus.  V.    Tris\.eza,  melancolía. 
Engurruñado,  part. pass.  de  engurrutlarse. 
Engurruñarse,  v.  pron. eíii/í>urroi/,^H(ii-s^. Fam. 
S'attrister ,  être  triste,  mélancolique.  On  le  dil 
surtout  des  oiseaux. 
Eniiacinar,  v.  a.  V.  ¡facinar. 
\  Enhailar,  V.  a.  inus.  V.  \ln  fudnr. 
Entiado,  S.  m.  iliUS.  V.  V.nfndo. 
Enliado.so,  adj.  inus.  V.  V.nfadoso. 
I  Euliarinaao,  da.    part.  pass.  de  enharinar.  En- 
fariné, e. 
Enliarinar,    v.    a.  cnarinar.   Enfarincr    poudrer 

de  farine. 
Enhastiado,     part.    pass.  de    enhastiar.    V.    co 

verbe. 
Enliastlar,  v.  a.  inus.  inastiar.   Eiuiyer,  dégoû- 
ter, fatiguer. 
Euiiastio,  s,  m.  inus,  V.  Ilaslio. 
Enliastios»,  sa.  adj.  inus.  V.  Enfadoso. 
Eniiatijado,  da.  part.  pass.  de  e»/t<ií/jar.  V.   ce 

verbe. 
Eniiatijar.  v,  a.  dnatig-har.  Couvrir  les  bouches 
des   ruches    avec   une   espèce  de    crible  de  jonc 
1      pour  les  porter  d'un  lieu  à  un  autre. 
Enitehra  to,  da.  part,  pa-^s.  enhebrar.  Entilé;    e. 
Enliebrar.v.  a.  èni-brar.  Enliler;  passer  le  lil  par 
le   trou    d-une    ai;;nille.  Il  Fig.    Cl    fam.  Enliler 
joindre,  incllrf  a  la  suite. 
Enheciilxadi»,   da.  part.   pass.   cnhechizar.  ||  V. 

Ilcrhizddo. 
ICnlierliiKar,  v.  a.  inus.  V.  lïerhiznr. 
l'.nlielgado,  da.  adj.  inus,  V.  Ilelhado. 
Eiilienado,  da.  part.  pass.  de  enhenar, 
Eiiiienur,  v.   a.  èncnar.  Envelopper;   couvrir  de 

foin. 
Dnherlioladu.  du.  part.  pass.  deon/icrto/íír.  En- 


KM 


—  29i  — 


ENJ 


herbé,  e. 
Kiilicrbolar,  V.  a.  fnèrbolar.  Fnhpibcr;  empoi- 
sonner, incllre  du  poi.soii.On  le  dil  sur  loul  des 
fers  de  lames  ou  de  (lèches  qu'on   frotte  avec 
certaines  lierbes  vénéneuses. 

KiilicNtaao,  tin.  part,  p.iss  \,W  éuhèslar.  F.levé, 
dresé,  c. 

lOiilicNtiidor,  s.  m.  inus.  énéstador  Celui  qui  élè- 
ve, qui  dresse. 

KitlirMtiitliira,  s.  f.  éni'stiiihn-ra.  .Vclion  d'éle- 
ver, de  dresser  el   l'clfct  de  ce  cele  aclimi. 

KnlteMtaiiiicMilo,  s.  m-   inus.  V.  Iinlteslddiirn. 

■CiilKVHinr,  y.  a.  inus.  Elever;  dresser ,  niellre 
dmil. 

Kn  II  et  rada,  da.  pari.  ¡»ass.  du  v,  enestar.  liiilor- 
lillr;  c. 

Kiiholranili'iito  .  s.  ni.  inus.  énètramièn-to.  Eiu 
t()rlilleinet\l  de  cheveux. 

I-'.iiliotrar,  v.  a.  inus.  i^niUrnr.  Enldrliller;  em- 
brouiller, mêler,  en  parlant  des  cheveux. 

Kiililclado,  da.  part.  pass.  de  cnhielar.  V.  te 
verbe. 

Eiiliielar,  v.  a.  inus.  èntt'iar.  Mêler  quelque  cho- 
se avec  du  fiel. 

Kiilillada,    da.    part.  pass.  de  enhiinr.  Kiifilé;  e. 

Knhilar,  v.  a.  ñiilar.  Enliler;  passer  du  lil  ou 
«ne  autre  chose  pour  le  irou  d'une  iifiuille,  d'u- 
ne perle,  etc  |  Fii;.  Deliler.  dire  de  suite  ci  sans 
ordre  beaucoupdechoses.  comme  des  seniences, 
de  proverbes,  elc  ||  Coordoner,  mettre  de  l'or- 
dre, de  la  suite  dans  les  pensées  dun  discours. 
Il  inus.  Mettre  de  l'ordre,  de  la  suite  dans  une 
affaire.  ||  v.  n,  mus  Se  diri^jer;  tendre  ^  un  but. 

Kiiliocadu,  a.  part.  pas.  de  enhocar.  V.  Alme- 
rado. 

Kiiliucar,  V.  a.  inus.  V.  Almeeor. 

Eiiliorabiiona.  S.  f.  èn/»or«ftai/(!-n«.Félicitatioii; 
compliment  defélicitalion.  |  ad\.\\  JSorabuena. 

Kniioraïuiila,  adv.  \ .  IVoramala. 

Kiilioreado,  a.  part.  pas.  de  enhorcar.  V.  Ahor- 
cado. 

Enliorrar.  V.  a.  inus.  V.  Ahorcar, 

Eiilioniadn.  a.  p;irt.  pas.  de  enhornar.  \ .  ce  ver- 
be. Il  adj.  V.  Con  fiado. 

Eiiliotar,  V.  a.  inus.  V.  .i<iusar. 

Enliucrado,  a.  part.  pas.  de  enhuecar.  V.  ce 
verbe. 

Kul^uecai-,  V,  a.  inus.  V.  Ahuecar. 

Kniiiici'ado,  a.  part.  pas.  de  cnhuerar.  V.  ce 
verbe. 

Knhiierar,  v.  a,  ènouérar.  Pondre  desœufs  clairs. 

Enliuiiicdceor.  v.a.  inus.  Y,  Humedecer. 

Kiilhir,  V.  a.  inus.  \.  Inhibir. 

F.nibitorio,  a.  adj.  inus.  V.  Inhibitorio. 

línlal,  s.  m.  èniaï.  Erpét.  Enyale  ;  genre  de  sau- 
riens, famille  des  boas. 

Knlcp,  s.  m.  e-ni7.e.  Bntom.  Enice;  genre  de  dip- 
tères, tribu  des  anihi  aciens. 

Eiiicocéraio,  s.  m.  enihoiè-falo.  ^ntom.Enicocé- 
phale;  ^'onre  d  hémiptères  hétéroptèrcs  de  la  fa- 
mille (le  réduriens. 

Enicorcro,  s.  m.  ènikà-zéro.  Enlom.  ^nicocère; 
genre  dp  coléapières  penlamères,  famille  despal- 
pieornes. 

Eiiicodefl,  s.  m.  èni-hodèss.  Entom.  Enicodes; 
genre  de  coléoptères  subpentamères,  famille  des 
longicornes. 

Eulcouéoro,  s.  ènii.ot\é-oro.  Enlom.  jBniconéorc; 


|i$enrede  diptères,  famille  des  tanyslomes. 

Kiiico|»o.  s.  m.  vni-kojio.  ¿'ntom.  /:nico|)e;  genre 
de  ((deopteres  pentamères ,  famille  de  serri- 
cornes. 

KMirÓMtonio,  S.  m.  è  ni  ko  s- lomo.  Entom.  ^nicos- 
lomej  genre  de  lépidoptères,  famille  des  noc- 
turnes. 

EiiicutarMlo,  s.  m.  éniliolar-sio.  Entom.  Enico- 
larse,  };enre  de  coléoptères  iwntamcres,  famille 
des  lamellicornes. 

Eiilrurto.  s.  m.  éník'*n-río.  Ornith.  Enicure; 
genre  de  l'ordre  des  p,is»eteaux  dentiroslres. 

EiiijCiiia.  s.  m.  enifi  nut.  Enigme;  expusition  des- 
cription, on  déiinilion  d'une  chose  naturelle  en 
termes  métaphoriques  et  souvent  contradictoires 
(|ui  la  déguisent  et  la  rendent  diilicilc  à  deviner. 
A'iiiginc;  on  ajipelail  ainsi  autrefois  certains  ira- 
bleaux  exposés  dans  les  collèges,  pour  exercer 
l'es])!  il  des  écoliers  à  deviner  le  sens  caché  sous 
le^  ligures. 

Eiii((ii>átlcanionto ,  adv.  6nigmatHiaincii-té. 
Eoigmatiqiicment;  d'une  manière  énigmatiqne. 

EiiÍKiiiático,  a.  adj.  cnijinu-liko.  Enigmalique; 
(|ui  tient  de  l'énigme. 

EiiÍKi»atÍMla,  s.  m.  ènifirnatis-ta.  fnigmatiste; 
celui  qui  parle  par  énigmes. 

EiiiKiiiatixado  ,  a.  part.  |)as.  de  enigmatizar. 
iiiiigmatisè,  e, 

i:iiisiiutti/.ar,  v.  n.  ènitimatizar.  Enigmaliser; 
parler  énigmaliquemeul. 

EOiiiiiiiallMino.  s.  m.  ènipnalis-  mo.  ¿'nypniUsmo; 
mapnéiisme  animal. 

Enlpiiioii»»iuo,  s.  m.  ènipniotis-mo.  Enypniotis- 
me;  sommeil  magnétique. 

E]ijiilMtgiiido,a.  part.  pas.  de  enjabonar.  \.Jabo-. 
nudo. 

Enjabonadura,  S.  f.  V.  .lahonadura. 

Enjabonar,  v.  a.  V.  Ja6o»iar.  ||  Fig.  Savonner, 
répriniiinder,  laver  la  lète, 

Eitjiiexatlo.  a.  part.  pas.  d"  enjaezar.  Enharnaché. 

Eiijaczumionto,  S.  m.  en¡i-h<ié7.amun-to.  En- 
harnacbement;  aclion    d'enharnacher. 

Enjaezar,  v.  a.  ènfi-hai'iar.  Enharnacher,  harna- 
cher: mettre  le  harnais  à  un  ch.  \al. 

Eiijasi'adifntcM,  S.  m.  inus. V.  Enjuagadientes. 

Enjiis«iar,  V.  a.  inus.  V.  Enjuaqar. 

EnjagUc.  S.  m.  èng-ha-giie.  Adjudication  que  les 
créanciers  ou  intéressés  sur  un  vaisseau  deman- 
dent en  paieiTient  de  leurs  créances. 

Enjalbegado,  part.  pas.  de  enjalbegar.  V.  ce 
verbe. 

Enjalbpsadtr,  a.  S.  èng-halhègador .  Celui  qu 
blanchit  les  murs. 

Enjalbegar,  v.  a.  èng  -halbègar.  Blanchir  un  mur 
avec  de  la  chaux,  de  la  terre,  etc.  ||  Fig.  Farder; 
mettre  du  fard. 

Enjalma,  s.  f.  èng-haî-ma.  Sorte  de  petit  bût,  pour 
les  bètes  de  somme. 

Enjalniero,  s.  m.  èng-halmé-ro.  Celui  qui  fait, 
qui  vend  des  petis  bâts. 

Enjalmo,  s.  m.  inus.  V.  Ensalmo. 

Enjambradera,  s.  {.  èng-hambradé-ra.  V.  Cas- 
quilla.  I  Abeille  mère. 

Enjambraderas,  s.f. pi.  ¿n(7-/ianií>rad^-raí5.  Abei- 
lles qui,  par  leur  bourdonnement,  marquent 
qu'elles  vont  essaimer. 

Enjambradera,  s.  m.  eng-hambradé-ro.  Endroit 
ou  essaiment  les  abeilles. 


KNJ 


—  295  — 


ENL 


fciijaml»ratlo,  a.  part.  pas.  de  enjambrar.  Essai- 
mé, e. 

Eiijanibi-ar,  v.  a-  éu<j-hambrar.  Ramasser  un  es- 
saim d'abeilles  dans  une  ruche.  |  Tirer,  retirer 
d'une  ruche  un  essaim  d'nbeilles.  ||  v.  n.  Essai- 
mer. Se  dit  de  ruches  d'oii  il  sort  un  essaim.  | 
Fip.  Multiplier,  s'accroître  prodigieusement  en 
nombre. 

EiijaiiiltruKoii  ,  S.  m.  éng-hambrazon.  Action 
dessainier. 

Eiijuiiibro.  s.  m.  étifj-kam-hrè.  Essaim;  colonie 
liMbeilles  qui,  chaque  année,  abandonne  une  ru- 
che pour  aller  au  dehors  chercher  une  habitation 
nouvelle.  I|  Fig.  Essaim  ;  foule ,  multitude, 
troupe. 

Kiijumlirillo  ,  s.  m.  dim.  de  enjambre.  Petit 
essfliin. 

i:nJiiiio  ,  adv.  inus.  énfj-hà-no.  Annuellement, 
chaque  année. 

loiijai-ciano  ,  i»n.  part.  pass.  de  enjarciar, 
(irée,  c. 

Knjarcinr,  v.  a.  éni]-har/.iar.  Mar.  Gréer,  éta- 
blir à  leurs  places  toutes  les  parties  composant 
le  gréement  d'un  bâtiment. 

Kiijardiiiudo,  da.  part.  pass.  de  enjardinar.  Jar- 
diné, e. 

Kn.iar«liiinr,  V.  a.  ènff-hardinar,  Fauconn.  .Jar- 
diner: exposer  un  fiiseau  de  proie  au  soleil,  à 
l'air,  dans  un  jardin. 

Enjaulado  .  da.  i)art.  pnss.  de  enjaular.  En- 
c.T^é.  V.  I  S'cinpliiie  adjectiv. 

Enjaular,  v.  a.  ini'j-luinúar .  Encager;  mellre 
en  cage.  |1  Fig.  Enrager;  mettre  en  prison. 

EiiJ(*rado,  da.  part.  pass.  de  enjerar.  Grilla- 
gé, e. 

Eiijorai-,  V.  a.  ¿■»7-/ièrrtr.  ïechn.  Grillager;  faire, 
poser  des  grillages. 

Eiijoi-siiliiudi»,  da.  part.  pass.  de  enjorguinar. 
Harliouillcr;  teindre  avec  de  là  suie. 

Eiijtti-siiiiiur  V.  a.  énfi-l\oryninar.  Barbouiller; 
Iciiiiire  avec  de  la  suie. 

Eiiji»yado,  da.  pari.  pass.  de  enjoyar.  V.  ce  ver- 
be. Il  adj.  inus.  Qui  a  beaucoup  de  bijoux. 

Enjoyar,  V.  a.  èn.j-hoinr.  Orner,  parer  avec  des 
bijoux.  Orner,  parer,  enjoliver,  enrichir,  donner 
du  lustre.  |i  Garnir  un  bijou  de  pierres  pré- 
cieuses. 

Enjoyt'Iudo,  da.  ailj.  èng-htnèla-iio.  Se  dit  de 
l'or,  de  l'argent  qu'on  emploie  dans  les  bijoux. 

I  inus.  Orné,  paré  de  bijoux. 
l'.nj'iycladnr,  s.  m.  V.  Mugastador. 
EiijiiaKadictktcN  ,    s.    m.  i'n<i~liotingndicn-lèss. 

l"am.  Gorgée  d'eau  ou  dune  antee  liqueur  (¡non 
prend  p<nir  se  rincer  la  biiuchc. 

Eiijna;(adui-n,  S.  f.  èng-liouagadun-ra,  Aclioj 
de  se  rincer  la  bouche.  ||  I/eau  ou  toute  autre 
liqueur  qui  sert  a  rincer  la  bouche.  ||  Hiiiçure; 
l'eau,  avec  laquelle  on  a  rincé  un  verre,  une  bou- 
teille. 

Enjuasar,  v.  a.  èng-honnijar.  Rincer  la  bouche, 
les  (lents  avec  de  l'eau  ou  quelijue  autre  ligueur. 

II  Rincer;  nettoyer  en  lavant,  en  frottant.  Se  dit 
du  linge  cl  de  toutes  sortes  de  vases. 

Eiijiiaenr,  s.  m.  èn<i-hnua'guè.  Rinçure;  l'eou 
ou  (juelque  autre  liquide  qui  sert  î\  nettoyer,  á 
rincer.  Il  Fig.  Intrigue,  ruse,  pratique  secrète 
pourréussirdans  une  affaire.  ||  Fig.  Ostentation, 
vanité  qu'on  tire  de   sa   naissance.  |  Fig.  Chan- 


gement dans  les  emplois  sans  ancune  nécpssîié. 

Enjugado,  da.  part.  pass.  de  enjugar.  Essu- 
yé, e, 

EuJuc;ado,  s.  m.  ènq-honga-do.  Techn.  Eflleuroirç 
peau  d'agneau  qui  -erl  au  parcheininier  pour  es- 
suyer le  blanc  qu'il  a  répandu  sur  le  parche- 
min. 

Enjugador,  ra.  s.  eng-hougador  Celui  qui  es- 
suie, qui  sèche.  ||  V.  À/ufrador. 

Enjugador,  v.  a.  ênç-Zioujar.  Sécher,  rendre  sec, 
sans  humidité.  ii  Essuyer;  ôter  l'eau,  la  sueur, 
les  larmes,  etc.,  en  frottant. 

Enjugar.sc,  v.  pron.  ^fi7-/io»f/dr-jè.  Se  dessécher, 
maigrir,  devenir  maigre,  perdre  de  l'embon- 
point. 

Eiijuglt'ria.  s.  f.  mus.  V.  Inglcia, 

Etijiiiciado.  da-.  part.  pass.  de  enjuiciar . 

Eisj"i<'iar.  V.  \\.  ¿ng-huui-iiar.  Prat  Instruire 
Un  procès;  le  mettre  en  état  dèlre  jugé.  |  Dis- 
cuter en  justice,  devant  les  tribunaux,  i;  Juger, 
donner    une  sentence,   décider   juridiquement. 

Enjillió,  S.  m.  éng-hoiiHl-n.  Techn.  Ensouplc; 
cylindre  autour  duquel  ou  enroule  ce  qui  doit 
servir  de  chaîne  à  un  tis>u. 

Eiijuncado,  du.  pari,  [lass,  de  enjuncar.  V.  ce 
verbe. 

Enjuncar,  v.  a.  ¿r)7-/toHfi/£ar. Mar.  Lier;  aUacher 
une  voile  a\ec  des  joncs. 

Enjundia,  s.  f.  éng-lioun-dia.  Graisse  de  volail- 
le. Il  Toute  espèce  de  graisse.  I|  Intrigue,  moyen 
flrtiiirieux  qu'iii  emploie  pour  réussir  dans  quel- 
que alTaire. 

Enjandi<»>i(>.  sa.  adj.  éng-honndio-sso.  Gras;  qui 
a  beaucoup  de  graisse. 

Enjun<|ue,  s.  m.  ètuilionn-lè.  Mar.  Charge  la 
pins  poanle  qu'on  met  à  fond  de  cale  dans  un 
vaisseau. 

Enjurucnionto.  s.  m.  èng^houramièn-to.  Ser- 
ment en  justice. 

Enjurar.  v.  a.  éng-hnnrar.  V.  Dar.  Traspasar. 

Enjiirlador.  S.  ni.  inus.  V.  Injuriador. 

Enjuta,  s.  f.  èng-lion-la.  Arch.  Triangle  ou  espa- 
ce que  laisse  un  cercle  inscrit  dans  un  carré. 

EnjuCado.  du.  pari.  pass.  de  enjutar.  V.  ce 
verbe. 

Enjutar,  V.  a.  en¡}-houtar.  Sécher:en  parlant  de  la 
chaux,  du  plâtre,  etc. 

Enjuto».  S.  f.  inus.  èng-bouiézi.  Sécheresse  V.  5e- 
(¡uedad. 

Enjuto,  part.  pass.  irr.  de  enjugar.  Essuyé,  e.  || 
adj.  fig.  Taciluine,  chiilie.  avare  des  paroles.  = 
Qui  ne  fait  pas  grand  chose. =  \vare  mesquin. 
Il  adv.  Á  pic  enjuto,  sans  peine  ni  travail. 

EnjutoM,  s.  m.  pi.  éri7-/tou-f".'ti.  l'etils  fagots  de 
bois  -PC  pour  allumer  le  feu.  ||  C.roùtons  de  pain. 

Eniiibiador,  ra.  s.  èulal>i<id»r.  Cajoleur,  celui 
<jui  cajole,  (lui  use  des  cajoleries,  qui  cherche  à 
séduire  par  des  propos  flatteurs .  Uuiangeurs, 
par  des  attentions  empressées,  intéressées. 

Eulaliiar  ,  V.  a.  inus.  enlabiar.  Cajoler;  flatcr 
qiielquun.  le  louer,  l'entretenir  de  choses  qui 
lui  plaisent  et  qui  le  tuucheiU,  pour  en  obtenir 
quel(|ue  chose. 

Enlabio,  s.  m  inus.  ènla~bio.  Magie;  charme  pro- 
duit par  l'éloquence  ou  l'&rtUice  des  paroles. 

Eniaro,  s.  m.  énln-zè.  Liaison,  entrelacement, 
union, jonction,  étal dechosrs entrelacées,  unie?, 
liées  les  unes  dans  les  autres.  |  V.  Parentesco. 


MNL 


29Ü  — 


KNM 


Kiilaclar,  v.  n.  ènlaiiar.  Devenir  fané,  mou,  flas- 
que, se  flólrir. 

KnlarlarMP,  v.  pron.  í'níazíar-í(?.  Se  flí^ílrir,  de- 
venir fané. 

Knlittlrlllailo  ,  úa.  pari.  pass.  de  enladiillar. 
(Carrelé,  e. 

Kiiluclrilliiilo,  s.  enladrilla -dn.  Carrelage;  pa\é 
de  t  arreaux. 

Knladrillatlitr,  s.  m.  V.  Salalor. 

Knladiillailura  ,  s.  r.  V.  ïinlddrilladn. 

Kiiladiillai- ,  V.  a.  ¿tilndrillar.  Carreler;  paver 
nvei-  des  cni  reaiu. 

ICiilaiiiado  .  lia.  part .  pas.  de  p»i/nwar.  v.  ce  verbe. 

Uiilaïuai',  >.a.  ihdrunar.  Couvrir  les  terres  de  li- 
mon  ,  en  parlant  des  pluies  ,  des  débordements, 
des  riviér;'s. 

Kiilanndo.  «la.  m\].ènlann-do.  Loineuï  ;  couvert, 
plein  de  laine. 

Kiilartiadu,  da.  part.  pas.  de  enlardar.  V.  Lar- 
deado. 

Enlardar,  v.  a.  V.  Lardear  ,  Lardar, 

Eiilaxablo,  adj.  inns.  ènlaza-blè,  Qui  peut  être 
lacé,  enlacé,  entrelacé. 

Kiilaxad».  da.  part.  pas.  de  enlazar.  Enlacé,  e. 
j¡  S'enipldie    ajecti\ . 

Eiilaxador,  i-a.  s.  ènlazador.  Personne  ou  chose 
qui  enlace,  qui  lie.  ipii  entrelace. 

Kiila7.adcira  .  S.  f.  V.    lirlazamientu, 

F.iilaxamiciito.  s.  m.  ènla/.amièn-to  Knlaccmcnl 
action  d-cnlacer.  et  |-elTel  de  celle  action. 

Ktilazar ,  Y.  a.  vnUn.nr.   Knlaecr  ,  mêler,  passer 
l'un  dansl-aiitre  deslacéis,  des  cordons.  ||  En- 
lacer, entrelacer,  nieltre  l'un    dans   1-aulrc.  i| 
Lier  attacher  .    mener.  |i  Fig.    Enchaîner,  lier, 
unir. 

KnliTliiigiiIlladi» .  da.  adj.  ènlèlchouguilla-do. 
Se  disait  de  celui  qui  jiortail  une  fraise  au   cou. 

Kiilrgajado  ,  da.  pari.  pas.  de  enlegajar  Enlias- 
sé,  e. 

Enlegajar  ,  v.  a.  énlè ¡ag-ltnr.  Euliasscr,  mettre 
on  liasses. 

Enlcglar  ,  v.  a.  ènlég-hiar  Lessiver,  mettre  à  la 
lessive. 

Enlenzar,  v.  a.  è»)/è«;or  Boucher  les  fentes  des 
ouvrages  de  sculptuie  avec  des  morceaux  de 
toile. 

Eiilovar.  v   a.  inus.  V.  E/ef  or. 

Enligad»,  pari.  pas.  àcEnligarss.  V.  ce  verbe. 

Enligarlo,  v.  pron.  enligarse.  S'engluer,  se 
prendre  à  laglu. 

Enlijar,v.a.   V.    Viciar ,  Corromper,  Inficionar. 

Enlijarsc,  v.  pron.  Ensuciarse,  Ewi/)orcarse. 

EnlUar,  v.a.  inus.  V.  Alisar. 

Enligad»,  da.  part.  pas.  de  Eníizar.  V.  ce  verbe. 

Entizar,  V.  a.  (f;i/(:«r .  Tiss.  Ajuster  des  lisses  ¡ 
au  métier  pour  pouvoir  tisser  la  toile. 

EnUinar,  v.a.  V.  Llenar. 

Enlloutcccr ,  V.  a.  V.   Reblandecer,   ablandar. 

Enllentecido  ,  da.  part.  pas.  de  enllentecer.  Y. 
liehlunderido. 

Enlodado,  da.  pari.  pas.  de  enlodar'  Crollé,   e. 

Enlodar,  v.a.  e/i/orfar.  Crotter,  couvrir  de  crotte, 
de  boue, salir  avec  la  crotle,aveclaboue.  |  Fig. 
Ternir,  noircir,  deshonorer. 

Enloqnecrr.v.  a.èulohéièn.  .Vffolir,  faire  deve- 
nir fou ,  rendre  fou  ,  aliéner  l'esprit  dequelqu'- 
un,  faire  perdre  ¡-esprit.  ||  Afloller;  rendre  très- 
passionné,  passiomiéjusqu'à  la  folie,  Il  V.  n.  De- 


venir fou  .  perdre  l'esprit,  la  raison.  ||  Agr.  De- 
venir stérile,  cesser  de  poclcrdu  fiuit ,  en  par- 
lant d'un  arbre. 

Enlo<|nerld»,  da.  pari.  pas.  de  enloquecer,  V. 
i  e  \  crbc 

j  Enlo(|iii-riinienl»  ,  s.  m.  ('«/o/ièrimi<i«-to.  Folie, 
aclii.n  de  deu-iiir  fou,el  l'elTel  de  celle  action. 

EnluHatio,  a.  pail.  pas.  de  Enlosar.  V.  ce 
wrbe. 

EnloMar,  V.  ;x.  ênh.ssnr.  Paver  avec  dfs  picrre.s 
carrees  on  en  losange. 

Enlozanado,  a.  part.  pas.  de  enlozanarse.  Y.  ce 
\ei he. 

EnloxanarMc,  V.  pron.  inus.  énloianar-sé.  Yan:^ 
tersa  force,  sa  santé,  s'enorgueillir.  ||  S'enor- 
gueillir, tirer  vanité  de. 

Enl»7.,inercr,  V.  n.  inus.  V.  Lozanear . 

Enlurrrnar,  V.  a.  inus.  Y.  Deslumhrar. 

ICnluriado,  a.  adj.  inus.  Y.  Enlucido. 

Enineido,  a.  pari.  pas.  de  Enlucir.  Plaire,  e.  || 
Adj.  l'oli,  nellové. 

Eniuridor,  s.  m.  e>((o((ZiV/or.  Celui  qui  blanchit 
des  murs. 

Enlnriinientn.  s.  m.  inus.  (;nlouzimicn-to.  Ac- 
tion de  blanchir  les  murs,  et  l-eiTcl  de  celle 
arlioi!. 

Eniiarir,  v.  a.  cnlouzir.  IMàircr,  blani  hir  un  mur, 
couvrir  de  plâtre.  |  Polir,  nettoyer,  en  parlant 
»le  l'or,  de  l'argent,  des  armes,  elc, 

Enln.vtrecer,  \.  a.  inus.  ènloustréicrr.  Lustrer, 
rendre  luisant,  j  Inus.  Illustrer,  rendre  illus- 
tre. 

EnitiNtrccido,  part.  pas.  de  enlustrecer.  Lus- 
tré, e. 

Enlutado.  «.  part.   pas.  de  enlutar.  Y.  ce  verbe. 

Enlutar,  V.  a.  ènhutar.  Couvrir,  tendre  de  noir, 
en  signe  de  deuil.  ||  Fig.  Obscurcir. 

Eiiniaderaolon,  S.  f.  inus.  Y.  Enmaderamiento. 

Enni  iderado,  a,  part.  pas.  de  enmaderar.  Y.  ce 
verbe. 

Eniciaderamlento,  s.  m.  ènmadéramièn-to.  Boi- 
serie; menuiserie  d'uii  édifice,  charpente  d'un 
toit,  elc.  Il  Assemblangc   de  planches. 

Enmaderar,  V.a.  ^iimtit/i'rar.  Couvrir  de  plan- 
ches, de  poutres  les  toits  d'un  édifice,  etc.  | 
Boiser;  garnir  de  boiserie,  de  menuiserie. 

Enmai^reeer,  V.  3.  énmagrézerr.  Amaigrir,  ren- 
dre maigre.  ||  v.  n.  Amaigrir,    devenir  maigre. 

Enmagrecerse,  v.  pron.  enmagrèzerr-sè.  S'a- 
maigrir, devenir  maigre. 

Eumagrecitio,  a.  part.  pas.  de  enmagrecer. 
Amaigri,  e. 

Ennia{;re.4fer.  v.  a.  inus.  Y.  Enmagrecer. 

EnmagreMcimlent».  s.  m.  ènmagreszimièn-to. 
Maigreur.  On  ne  le  dit  qu'en  parlant  des  vcgé- 
leaux. 

Enmalecer,  V.  n.  énmalèzèrr.  Devenir,  tomber 
malade. 

Ennialletado,  a.  adj.  éntnailleta-do.  Enchâssé 
emboilé. 

Enmanequinado,  a.  part.  pas.  de  enmanequi- 
nar.  Emniannequiné,  e. 

Enmanecfulnar,  v.  a.  ènmanèkinar.  Bot.  Em- 
mannequiner;  mettre  les  racines  d'un  arbre 
qu'on  vient  d'enlever  avec  la  molle  dans  un  pa- 
nier à  clair-voie  qu'on  appelle  à  Paris  un  man- 
nequin .  alin  d'empêcher  celte  motte  de  se 
briser. 


E!SM 


—  297  — 


KNM 


Kniuaiitado,  a.  part.  pas.  (ic  enmantar.  V.cc 
vprbe. 

Enmantar.  V.  a.  enmantar.  Couvrir  d'uno  coii- 
viTlnrc. 

Knmantariso.  v.  pron.  ènmantar-sè.  Ktrc  mélan- 
colique 

Cnmnr,    V.    pron.   ènmar.  Empeser   lt;s  voiles,; 
les  mouiller  pour  qu'elles  retiennent  mieux  le 
vont. 

Knniurañado,  a.  part.  pas.  de  enmarañar.  Em- 
brouillé, c. 

Ktimarañar,  V.  a.  cnniarafinar.  Embrouiller, 
entortiller,  peler,  en  parlant  des  cheveux,  d'un 
ccheveau  de  cheveux.  Il  Confondre,  embroui- 
ller, entortiller,  en  parlant  d'une  affaire. 

Enniarquesar,  v.  a.  cumnrqnessar.  Emmarqui- 
ser;  lairc  marquis,  donner  le  titre  de  mar- 
quis. 

Enmararse,  v.  pron.  ènmarar-sê.  Mar.  Mettre  á 
la  voile,  faire  voile,  gagner  la  mer. 

Enniarchltaltle,  adj.  inus.  ènmarcthita-blè.  Qui 
pent  être  flâné,  flétri. 

rnniarchitar,  v,  a.  inus.  V.  Marchiiar. 

Enmaridado,  a.  part,  pas-  de  enmaridar.  V.  ce 
verbe. 

Enmaridar,  v.  n.  enmaridar.  Se  marier. 

Enniarillcecrt«e,  v,  r.  ènmarillèzèrr-sc.  Jaunir, 
pAlir;  devenir  jaune. 

Enmarillecido,  a.  part.  pas.  de  enmarillecerse. 
Jauni,  e. 

Enmaromado,  a.  part .  pas.  de  enmaromar .  \ . 
ce  verbe. 

Enmaromar,  V.  a.  enmaromar.  Lier,  attacher 
avec  une  grosse  corde.  |  Se  dit  surtout  des  tau- 
reaux et  des  bètcs  féroces. 

Enmai^ado,  da.  part.  pas.  de  enmasar.  Emmas- 
sé ,  e. 

Euniasamionto,  s.  m.  ènmassamièn-to.  Art. 
mil.  Emmassemeni,  évolution  de  la  tactique 
moderne,  qui  consisleàreunir  del-infanterieen 
masse,  àformer  lés massesdans les  grandcsma- 
nœuvres. 

Enmasar,  V.  a.  ènmassar.  Art.  mil.  Emmasser,- 
réunir  en  masse,  former  les  masses. 

Enmascarado,  a.  part.  pas.  de  enmascarar. 
Masqué,  e.  |  S'emploie  adjcctiv.     ■ 

Enmascarar,  v.  a.  ènmasl;arar  Masquer;  mettre 
une  masque  sur  le  visage  de  quelqu'un  pour  le 
déguiser.  ||  Masquer;  dans  un  sens  plus  étendu, 
déguiser  quebju'un  en  lui  mettant,  outre  le 
masque,  <los  babils  qui  ne  soient  pas  les  siens.  | 
Fig.  Masquer;  couvrir  quelqvie  chose  sous  de 
fausses  apparences. 

Enmoehar,  v.  a.  inus.  V.  Mechar. 

Enmelado,  a.  part.  pas.  de  eume/rir.  Emmiellé,  c. 
Il  S'emploie  adjectiv. 

Enmelar,  v.  a.  inmèlar.  Emmieller-,  frotter,  en- 
duire, remplir  de  miel.  I|  Faire  le  miel,  se  dit 
des  abeilles,  j  Fig.  Adoucir,  rendre  doux. 

Ennielesia.  s.  f.  «•nfH('/è-.<îxifi.  /intoni.  Emmélésic; 
genre  de  lépidoptères  nocturnes,  voisin  du  gen- 
re mél.-inthie. 

Enmendación,  s.    f.   ènmènda-7.ion.   .amende- 
ment; réforme,  changement  en  mieux. 
Enmendadameiite,  adv.  inus.  ènmfndamhi-li'. 
Correclomenl  ,     exactement  ,    soigneusement, 
d'une  manière  exacte. 
Enmendadura,  s.  f.  V.  Kiimirtidit. 


Esimendador,  S .  m.    énmèndador.  Correclpnr; 

celui  qui  corrige. 

Eiintendamiento,  S.  m.  V.  Enmienda. 

S'iiiiiiendHi-,  v.  a.  enmendar.  Corriger;  chang<;r  en 
mieux  ou  en  bien,  cMer  des  défauts.  ¡I  Dédom- 
mager, compenser,  réparer  un  dommage,  ren- 
dre l'équivalant  d'un  dommage  souffert.  |  l'rat. 
Uévoqucr,  annuler  un  jiigonient.  |  Enmendar 
la  plana,  surpasser  un  autre,  faire  mieiixque 
lui,  corriger  un  exemple  d'écriture.  ||  Enmen- 
dar la  ti(/a,  changer  de  vie. 

Enmendarse,  v.  pron.  ènmèndar-sè.  Se  cor- 
riger. 

Enmcrdudo,  da.  part.  pas.  de  enm".rdar.  Em- 
breñé, e. 

Enmerdaniiento,  S.  m.  ènmérdamièn-to.  Em- 
bicnemenl;  action  cmbrencr. 

Ennierdar,  V.  a.  ènmirdar.  Salir  de  matière  fé- 
cales. 

Enmienda,  S.  f.  ènmièn-da.  Correction,  amen- 
dement; action  de  corriger,  de  se  corriger.  | 
Résipissème;  reconnaissance  de  sa  faute  avec 
amendement.  ||  Correction  des  fautes  d'un  ouvra- 
ges, observation,  note  de  ses  défauts.  |  Recom- 
¡lense;  traitement  fait  en  compensation,  en  pro- 
portion du  mériled'une  action.  I  Compensation, 
dédommagement,  châtiment,  correction.  |  En- 
mienda de  la  vida,  amendement,  réforme,  chan- 
gement de  vie. 

Enniientes.  s.  f.  V.  Memoria. 

Enmisnzar,  V.    a.  inus.  V.  Empezar. 

EnniUrado,  da.  part.  pas.  de  Enmitrar.  Em- 
mitré,  e.  ||  S'emploie  adjectiv. 

EnmItrRr,  v.  a.  enmitrar.  Emmitrcr;  donner  la 
mitre  à  un   évèque.  le  sacrer. 

Enmocecer,  v.  n.  ènmoièicrr.  Rajeunir;  devenir 
jeune,   reprendre  la  vigueur, la  jeunesse. 

Enmoeliiguar,  v.  n.  inus.V.  Multiplicar. 

Enmollecer,  v.  a.  ènmoèzèrr.  Enrouillcr.  moisir; 
produire  do  la  rouille  sur  la  surface  d'un  corps, 
sur  quelque  métal. 

Enmuliecerse  ,  v.  pron.  i-nmoèzèrr-sè.  Se  rn - 
uiller. 

Enmohecido,  a.  part.  pas.  de  Enmohecer.  Roui 
lié,  0. 

Enmoheclmlento.  s.  m.  ènmoèzimièn-tn.  En- 
rouiliement;  action  de  s'cnrouiller. 

Enmoldado.  a.  adj.  inus.  V.  Imprr^n.  |  Moulé, 
jeté  en  moule. 

Eumullecer,  v.  a.  V.   .\blnndar. 

Enmollecido,  a.  part.  pas.  de  Enmollecer.  V. 
Ablandado. 

Enniondado.  a.  part.  pa*.  de  Enmondar.  No- 
pé,  e. 

Enmondar,  v.  a.  enmondar.  Noper;  arracher  les 
neuds.  qui  se  trouvent  ^ur  les  pièces  de  drap, 
après  qu'on  les  a  levées  de   dessus  le  métier. 

Enmontado,  a.  adj.    inus.  V,  Remontado. 

Enmontadiira.s.  f.  en  mon  far/o«-rn..\.clioO  d'éle- 
ver, do  hawssor  quelque  chose. 

Enmordazado,  tia.  part.  pas.  dc  Enmordazar. 
Uiiilloniio.  0. 

Enmordny.ar.  v.  a.  ènmordtiiar.  Bâillonner;  met- 
tre  un    b.uUon. 

EnmorroMis.  S.  f.  ènmor-fossiss.  Entom.  Em- 
mor|ih(ise;  mode  particulier  dc  métamorphose  dc 
certains  insectes. 

Enmontrado,  da.    p.irt.  pas.    de    Enmostrar.  V. 

V.) 


KNO 


—  298  — 


i:no 


.yíoítiaílo. 
i:iiiiioMti-ur,  V.  a.  iiius.  V.  .Mostiar,  manifestar. 
i<:iiiiiii<l(>cer,   V.  a.  ¿'fimuix/ézèrr.  Devenir  miu't; 

jiciilri'    la  parolf. 
lOiiiiiiitlrrido,  u.  part.   pas.   de   E'UiiuJcrcr.    V. 

(■<■    \Cll)l'. 

lOniniii'Mcado,  a.  part.  pas.  de  f.nmiietcar.  Ein- 
mortai.'ié,  e. 

KiiiuiieMPtir,  V.  a.  ènmniii'sknr.  Techii.  Kininorlai- 
ser;  faire  entrer  daiisiiiic  mortaise  le  bout  d'une 
pièce  de   bois  ou  de  métal. 

l'.iimiirntlo,  n.  |)art.  i>as.  de  Enmurar.  Kmmu- 
re,  I'.  Il  S'empliiii'  ailjccliv. 

F.amiirar.  v.  u.  hiinourar.  Emmurer;  entourer, 
environner   de  murs. 

■r:iiiiiiMii(lo  ,  a.  part.  pas.  de  Enuasur.  Ennas- 
sé  ,   e- 

■¿niiiiMar,  V.  a.  énnasar.  PtHh.  Mettre  dans  la 
nasse. 

F-iincgrccer,  v.  a.  énnégréièrr.  Noircir;  rendre 
noir.  I  Fig.  Obscurcir;  rendre  obscur. 

■''.iinos>'4'Mcer,  v.  a.  inus.  V.  Eniiej/recer. 

KanobU'ccr,  v.  a.enuobléíérr.  Anoblir;  illustrer; 
rendre  noble,  faire  nolde.  ||  Eig.  Orner,  enri- 
chir, embellir.  Ennoblecer  el  estilQ\  anoblir ,  le 
style,  lui  donner  de  l'élévalion,  de  la  dijinité, 
éviter  avec  soin  la  iamiliarité.  la  trivialité  dans 
les  mots.  I  Ennoblir;  rendre  plus  noble,  plus 
illustre- 

Kniioi»li'ci<l»,  du.  pari.  pas.  de  fruiobfecer.  Ano- 
bli, e. 

■¿uiioliiecinilouto,  S.  m.  énnoblèiimiénto.  Ano- 
blissement: concession  des  privilèges  des  no- 
bles, il  Renom,  gloire,  éclat,  splendeur. 

Kiinoviur,  V.  n.  énnovinr.   Fam.   Se  marier. 

Kuniidocer,  V.  n.  V.  Anudarse.  Se  dit  des  ar- 
bres. 

Euniidecido.  da.  part.  pas.  de  Ennudecer.  V. 
ce  verbe. 

Enodado.  a.  adj.  énoda-do.  Bot.Enodé,  ou  éiio- 
né:  qui  est  dépourvu  de  nceuds. 

Knodio,  s.  m.  inus.  V.  Cervato. 

F.nodo,  s.  ni.  é-nodo.  Entom.  Enode;  genre  de 
coléoptères  subpentamcrcs  qui  a  pour  type  le 
dasyle  nigricornc. 

Knoenia,  S.  f.  énoé-ma.  Philos.  Ennoèmc;  pro- 
duit  de    la  simple  conception   ou  de  l'énergie. 

KnoeiutUlco,  en.  adj.  énoéma-liko.  Philos.  En- 
noéraatique;  qui  se  forme  dans  l*esprit.  ||  Defi- 
nición enoemática',  définition  ennoématique; 
celle  que  l'on  donne  d'une  idée  en  la  considé- 
rant telle  que  l'esprit  l'a  formée  en  lui-même. 

Enoergia,  s.  f .  énoèrg-hi-a.  Philos.  Ennoergie; 
simple  conception  active,  faculté  de  se  former 
des  idées, immédiatement,  à  la  suite  d'uue  sen- 
sation on  d'un  sentiment. 

Enofohta,  S.  f.  ènofo-bia.  .ïnophobie;  dégoût 
du  vin. 

Enorôblcn,  a,  adj.  ènofo-biko.  jEnophobique; 
quia  rapport  à  l'cenophobie. 

Enófobo,  s.  m.  èno-/bbo,  JEnophobe  ;  celui  qui 
a  du  di'goùt  pour  le  vin. 

Enoforiafi,  s.  f.  pi.  ènofo-rias.  .Enophories;  fê- 
tes en  Egypte  ou  les  assistants  avaient  un  vase 
plein  de  vin  à  la  main. 

Enorúrleo,  a.  adj.  ènofo-riho.  .tnophorique; 
qui  a   rapport  à  l'oeiiophore. 

Enóforo,  s.  ni-  ènn-foro.    Ant.  .lïnophore;  grand 


vase  ou  les  anciens  nietlnienl  du  vin.  ||  Officier 
qui  avait  soin  du  vin,  (|iii  portail  lo  vin. 

EiioJadiiiiK'iitc,  adv.  vno(j-lta<lamefi-té.  C.uléri* 
i|ii('mi'iil;    avri  Colère,  avec    fAclierie. 

lOiioJadUino.  a.  adj.  super,  de  enojado.  Trè<f 
coli-nijue. 

Eiiujiidlxo,  a.  adj.  é(i!>p-/ta(it-zu.  Colérique;  qui 
se  fâche  aisément. 

Eiiujado,a.  |>art.  |)as.  de  Iinojar.  l'Achè,  e.  || 
S'emploie  adjccliv. 

Enojar,  v.  a.  énoij-iiar.  FAilier,  irriter;  mettre 
en   colère.  ||  V.  Molestar. 

EnoJarMC,  v.  prou,  éi-iuj-har-sé.  Se  Fûcher.  || 
Fig.  Si  courroucer,  entrer  en  furie. Se  dit  delà 
mer,   du  vent,  etc. 

Enojo,  s.  m.  énog-ho.  Ennui,  chagrin.  f;khe- 
rie,  brouillerio,  nu-contentemenl;  irritation  |>as- 
sagèrc  produite  par  les  hommes  ou  les  choses. 

Enojnsainoiitr ,  adv.  V.  ¡luojadainenle. 

EnoJoMo  .  Ma.  adj.  énoij-ho-sso.  Ennuyeux  ,  fa- 
cheuv;  déplaisant,  qui  ennuie,  qui  dèplail,  iiiii 
est  désagréable. 

Enojarlo,  S,  m.  dim.  de  enojo.  Drouille. 

Enoinétrieo  ,  ra.  adj.  énomé-lrilio,  OEnomélrr- 
que;  (jui  appartient  à  l'cnnomètre. 

Eiióniotr»,  S.  m.  éno-inétro.  OKnomètre,  inslru- 
nient  jMMir  mesurer  le  degré  de  force  de  vin. 

Enomo  .  s.  m.  éno-nm.  Entom.  Enome;  genre  de 
lépidoptères,  famille  des  nocturnes. 

Eiiomoria,  S.  f.  /'nomo-iia.  Ant.  mil.  Enomótic; 
subdisision  de  la  phalange  grec(jue, 

Euóinota,  S.  m.  éno-mota.  Ant.  grec.  Enoinotc; 
soldai  qui  faisait  partie  d'mie  onomélic  à  Lacé- 
démone. 

Enónfalo  ,  S.  m.  cnon-falo,  Pathol.  Euonphale; 
dureté  du  nombril. 

E»o|>lia  ,  S.  m.  éno-plia.  Entom.  Enoplie  ;  genre 
de  coléoptères  peutamères  ,  famille  de  serri- 
corncs. 

Enoplóccro  ,  S.  m.  éno;)io-zèro.  Entom.  Enoplo- 
cère,  genre  de  coléoptères. 

Euoplódero;  s.  m.  (*fio;)/o-(/ero.  Entom.  Enoplo- 
dère;  genre  de  coléoptères  peutamères,  famille 
de  longicornes. 

EnoplopHo,  s.  m.  énoplop-so.  Entom.  Enoplops; 
genre  d'hémiptères  héléroplères.  fainillc  des 
coréens. 

Enoptroniaucin,  S.  f.  énoptroman-zia.  Art.div. 
Enoptromancie  ;  divination  au  moyen  d'un  mi- 
roir magique. 

Enorranecido,  da.  adj.  inus.  V.  fluérfano. 

Enorgullecido,  da.  adj.  inus.  énorgouilléii-do. 
Enorgueilli,  enflé,  orgueilleux  ;  qui  à  de  l'or- 
gueil. 

Enorme,  adj,  énor-mé.  Enorme; démesuré,  exces- 
sif, en  grandeur  ou  en  grosseur.  ||  Enorme,  atro- 
ce ,  grave. 

Enornienirntc ,  adv.  énormétnén-te.  Enormé- 
ment, excessivement,  d'une  manière  énorme. 

Enormidad,  S.  f  enormidad.  Enormité,  excès  de 
grandeur,  de  grosseur.  |i  Fig.  Enormité  ,  indig- 
nité, excès  de  méchanceté,  atrocité. 

Enormísima,  s.  f.^normi-sima.  Lésion  de  plus 
de  moitié  dans  une  vente. 

EnormÎMiniamcnle,  adv.  sup.  de  enormemente. 
Très-énoimément. 

Enormi»iimo.  ma.  adj.  sup.  de  enorme.  Très- 
énorme  - 


ÎÎNH 


—  290  — 


KNK 


Eiiorinoii,  s.  m.  ('Hocm.'^M.  IVlctl.  Kiiorinoii;  piiiiti- 
I»e  vital  d'Hippocratf. 

KiioMtusiM  ,  s.  C.  ótiostD-siss.  l'alhol.  Kiii>->l<)SP; 
tuinciir  (|iti  s.'  forinti  duns  le  canal  nic-diillaiic. 

Knourca,s.  f.  i'noonn^.-a.  Bot.  Enouréc  ;  plante 
de  la  famille  des  sapindacées. 

Kuoyar.  v.  a.  iniis.  V.  Enojar. 

Knoyo.  s.  m.  ¡:ius.  V.  Enojo. 

Knqiioirt-Mi**,  S.  f.  én'ieiré-ssiss.  Anat.  Encheirc- 
ze;  procédé  pour  faire  une  opération. 

Kiiquélicl»,  s.  f.  ènkéli-(la.  Helniint.  Enrhèlidc; 
f¡;eiirc  d'animalcules  infusoires  des  oau\  corruin- 
pucs  et  qui  olfronl  la  forme  de  petites  anguilles. 

Knqiieliúido.  «la.  adj.  ènlêlio-ido.  Iclithyol.  En- 
chélyoïde;  qui  ressemble  à  un  anguille. 

■Siifiucliopo,  s.  m,  ènkélio-po.  Iclithyol.  Enché- 
lyope  genre  de  poissons. 

Kiif|ueIiMoino  ,  a.  adj.  hihéli-ssomu.  Ichtliyol. 
Enciiélysuine;  on  donne  ce  nom  au\  poissons  qui 
ont  le  corps  long  cl  cylindrique  comme  celui  de 
l'anguille. 

Kii(|iii>noi>o  ,  s.  m.  ènlié-nopo.  Enlom.  Enchcno- 
pe%  genre  d'hémiptères,  famille  des  membra- 
ciens. 

Kii(|iiiriar,  v.  a.  ènki/.iar.  Mettre  une  porte,  une 
fenêtre  sur  ses  gonds. 

IOn(|Miclia.  s.  f.  ènlii-dia.  Bot.  Enchidiée;  arbri- 
seau  de  la  famille  des  euphorbiacées.  Les  habi- 
tants d'Aniboinel'ont  appelé  l'arbre  desjavelols 
\>arce  que  ses  feuilles  sont  employées  à  la  guéri- 
son  des  blessures  faites  par  Crs  armes. 

l';nf|iiilciift,  s.  m.  ènkilê-nn.  Bot.  Enchylène;  gen- 
re de  chénopodiacées  renfermant  (jualre  ou  cinq 
espèces  indigènes  de  l'\ustr,ilie. 

KnqiiilInirarNc,  V.  pron.  ènkHlotrar-sé.  S'enor- 
gueillir, se  gonnerd'orgtieil.  crever  de  vanité.  | 
Fam.  Se  [lassionner,  s'épendre  d'amour,  devenir 
amoureux. 

Kit(|uiiiio.  s.  m.  t'u'.i-mj.Enchyme;  réplétion,  ac- 
tion de  remplir. 

Kiiqnimomn,  S.  m.  hikimo-ma.  Méd.  Enchimo- 
mr;  distribution,  circulation,  eülravasion  natu- 
relle (lu  sang  dans  le  tissu  cellulaire. 

KmiiiinioxiM  ,  S.  f.  èn'^imo-ssiss.  Méd.  Enchy- 
niose  ;  etfussion  subite  du  sang  dans  les  vais- 
seaux cutanés,  causée  par  une  commotion  vio- 
lente comme  la  joie,  la  tristesse,  la  colère  ,  etc. 

Kn(|iiiri«lloit .  s.  m  ènkiridinn.  Eiichiridion;  pe- 
tit livre  ou  manuel  contenant  divers  préceptes, 
maximes  ou  sentences  instructiv-os. 

HiiqtiitlN,  s.  m.  ènki-tiss.  Ilisl.  Enchyte;  sorte  de 
tourte  ou  gâteau  imité  de  ceux  des  anciens  Ro- 
mains. 

KiiquUr»,  s.  m.  ènid-tro.  Annel.  Enchylrc  ;  gen- 
re de  lumbricinés  ;  espèce  de  vers  de  terre  très- 
commune  dans  les  pols-à-ileurs. 

Kiirabiado ,  «la.  adj.  cl  part.  ¡)ass.  de  onrahidr; 
Enragé,  e.  S'emploiii  comme  substantif:  un  ra- 
bioso, un  enragé. 

Kiiralgoiiar,  v.  a.  enraiíjonar.  Garnir  de  bran- 
ches de  bruyères  les  murs  des  endroits  où  l'on 
élève  des  vers  à  soie,  pour  qu'ils  puissent  y 
monter  et  faire  leurs  cocons. 

I^iiraniaila.  s.  f.  ènramn-da.  Décoration  de  bran- 
ches d'arbres  entrelacées  à  l'occasion  d'une  fê- 
te. Il  Cabane  de  branches  pour  se  mettre  a 
l-abri. 

t:Mrniiiniliii-H  .  s.  I'  cnrainuduu-ru.  Entrelace- 


ment de  branches  d'arbres.  V.  Enramada. 

Kiiraniar .  V.  a.  ènramor.  Entrelacer  des  bran- 
ches d'arbres  au  dessus  d'un  lieu  pour  le  déio- 
rer  ou  l'abriter,  couvrir  d'un  berceau  de  bran- 
ches d'arbres.  I  Boletalenramadif.houWlrami', 
composé  de  deux  demi  globes  de  fer.  joints  par 
une  barre  ou  une  chaîne. 

KnraiicInrHe,  v.  pron.  ènraniiar-sé.  .Se  faire  ran- 
ee, rancir, 

Kiirarecer ,  V.  a.  ènraréicrr.  Uaréfier,  dilater, 
cclairtir,  augmenter  le  volume  d'un  corps  sans 
augmenter  sa  matière. 

Enrarecerse,  v.  pron.  ènrarézérrsé.  Se  dilaler.se 
raréfier;  être  dilaté,  raréfié. 

Enrasar,  V.  a.  inns.  ènrassar.  .\planir,  rendre 
uni.  Il  Raser,  mettre  de  niveau  en  partant  d'u- 
ne muraille.  ||  Faire  une  porte  ou  une  fenêtre 
enrasée  et  sans  panneaux.  ||  v.  n.  Enrasar,  êlro 
de  niveau,  avoir  la  même  hauteur. 

Enrastrar.  v.  a.  ènrastrar.  Enliler  des  cocons  de 
vers  à  soie. 

Enrayado,  du.  adj.  part,  pas,  de  Enrayar.  En- 
rayé, ée. 

Enrayador,  s.  m.  ènraiador.  Enrayeur;  (jui  en- 
raye. ||  Enraycur;  mécanique  destinée  a  enra- 
yer. 

Enrayanileuto,  s.  f.  ènraiamiento.  Enrayemenl, 
action  et  effet  d'enrayer. 

Enrayar,  v.  a.  ènraijar.  Enrayer;  mettre  le»  rais 
à  une  roue  ou  à  des  roues. 

Enrayar.se,  v.  pron.  ènra>jar-sé.  S'enrayer,  être 
enrayé. 

Enredadera,  adj.  ènre'iiaf/e-rrt.  Grimpante  ;  en 
parlant  des  plantes  qui  grimpent  et  s'attachent 
à  cp  qu'elles  rencontrent. 

Enredado,  do.  adj.  ènréda-ilo.  Empapiné,  ée. 
eiicrouc,  ée.  S'emploie  principalement  en  par- 
lant d'un  arbre  qui,  dans  sa  chute,  s'csl  arrêté 
dans  les  brandies  d'un  arbre. 

Enredador,  s.  m.  ('nn'dndor.  Celui  qui  enveloppe 
dans  des  rets,  etc.  ||  Brouillon;  Iracassier;  per- 
sonne turbulente,  homme  intrigant,  remuant. 

Enredaniicnto  ,  S.  m.  énredamién-lo.  Entortil- 
lement; embrouillement.  ||  Fig.  Entortillement; 
confusion  dans  les  idées,  dans  la  phrase. 

Enredar,  v.  a.  éiirédar.  Entortiller;  prendre,  en- 
velopper dans  des  filets.  ||  Fendre  des  lilels  pour 
la  chasse.  \\  Entortiller:  embrouiller,  confondre 
mêler,  j  Embrouiller;  semer  la  discorde,  sou- 
fler  la  division,  brouiller  des  amis.  i|  Embrouil- 
ler, entortiller,  en  pailant  d'une  affaire- IjFg. 
Entortiller;  Engager;  faire  entrer,  entraîner 
quelqu'un  dans  une  alVaire. 

Enredarse,  v.  pron.  éurèitar-siK  S'entortiller, 
s'embrouiller  :  être  embrouillé  ,  entortillé. 

Enredo,  s.  m.  étiri'-di>  Entorlillage  ;  embrouille- 
ment.  cntortillemeni .  entrelacement,  embar- 
ras, confusiiui.  Il  Turbulence, humeur  remuant»  . 
penchant  au  désordre.  |  Intrigue;  nœud  d'une 
pièce  dramatique.  ||  Fig.  Mensonge  perfide  qui 
octasiiiiiiie  des  dissensions  «  etc. 

Enreiloso,  sa.  adj.  énrédo-.ssn..  Difficile  ,  em- 
brouille, plein  d  embarras,  de  difficultés,  d'obs- 
curité. 

EnreKlincotA'Io.  da.  adj.  et  part,  pass,  do  En- 
rcíjiínmliir .   I^nrégiiuenté  ,  e. 

Enreainientar ,  v.  a.  ('nr('(/-/iíi»éní(J»'.  Enregi 
mcnter,'  former  des  régiments ,  donner  la  foruu 


KNK 


—  :U)0  — 


KNR 


de  rrK>i"<^iit  «  tJ»-'s  Iroupcs  ilcja  oiccicies  uu   à 
de  iiuuvelli's  nrrucs. 

K^in-KlnifutniNv  ,  v.  [)ri>ii.  éiiii¡i-tnn¡ántar-sé. 
S"cmfj,'iiiii'iilor,  iMre  l'iircuimciitc. 

Kiii-cliojiir  ,  V.  a.  éitr/'ixj-har.  'lotiiiior  la  cin' 
(Il  IVuillo  pour  la  l)luii(liir. 

l':iir«'Ja<lw  ,  s.  m.  nirc,,-liinlu.  'I'i(illiii:f,  treillis, 
us.seiiililagc  de  lulles,  rlr.  M-rluaUs,  croisées 
avec  d'autres lidri/oiitalrs.  ||  Héi-eati;  ouvrage  de 
lil  d'or,  d'ni^eiil.  de  soie,  ele.,  laite  pur  peiiles 
mailles  en  iorine  de  rets.  ||  Uoli.  lUseau  de  IViii- 
iiie.  I  Koli.  rnsoiiiiier, 

Kiii-ejar,  v.  a.  citrifi-liar.  Treillisser;  (:arnir  de 
treillajre  ,  fermer  avec  un  treillage.  ||  Mettre  le 
soc  a  une  diarrue.  |1  Hlesser  ;  loin  lier  les  pieds 
des  bœufs,  des  clie\ aux  .  etc.  avec  le  soc  de  la 
charrue.  |i  Bol),  emprisonner. 

Enrcvt-Hudo,  dit.  adj.  énrérvisn-Ju.  Kevèclié.  e. 
Il  Embrouillé  .  entortilé. 

Eiirindoi-  .  adj.  ihiriador.  Celui  qui  louil  du 
clianvre. 

iCin-iar  ,  V.  ii.  inriar.  Rouir;  faire  macéurle 
chanvre,  le  lin.   le  jonc  dans  l'eau. 

Eiiridamitiito  .  s.  m.  inus.  êiiridomii-n-to.  Kn- 
couraf;emenl;  l'action  d'animer,  d'eiuourager. 
et  l'effet  de  (  ette  action. 

Eiiridniite,  adj.  inus.  éuridan-lè.  p:ncourageant; 
excitant. 

Knridar  ,  V.  a.  ènrù/ar.  Exciter ,  pous-ser,  inci- 
ter, encourager,  jf  Inus.  Friser.  |]  Inus.  Fig.  Ir- 
riter ,  mettre  en  fureur. 

Eurielar  ,  u.a.  enrielar.  Mettre  en  lingot. 

Enripiar,  V.  a.  èiir/yjîar..  Combler  avec  du  gra- 
vier quelque  trou. 

Eiirl<|iiecer,  v.  a.  ènrikèièrr.  Enrrichir;  remplir, 
combler  de  richesses;  faire  riche,  o|)ulcnt,  puis- 
sant. ||  JîjniV/nr  ,•  orner,  couvrir  d'ornemenls, 
en  parlant  de  choses,  comme  meubles,  albums, 
vêtements,  etc.  ||  Fig.  Enrichir,  aupmentir. 
agrandir  une  science,  un  art  ,  le  porter  à  l'npo- 
gée,  à  la  plus  haute  splendeur,  l'ar  les  décou- 
vertes ,  par  les  inventions.  |i  Enriquecer  tin  poe- 
ma ;  enrichir  un  poème;  le  remplir  d'épisodes, 
de  descriptions,  de  situations  intéressâmes. 

Eiiriqurcrrsr,  V.  pron.  ènrilàièr-sii.  S'enrichir, 
devenir  riche. 

Enriquecido,  da.  adj.  et  part.  pass.  de  Enrique- 
cer. Enrichi  ,  le. 

Enriquecimiento,  s.  m.  ènrihèiiniièn-to.  En- 
richissement;  action  cl  effei  de  devenir  riche. 

Eur'quenqui^nio,  s.  m.  ènrihènh\s-mo.  Enri- 
quinquisme;  opinion  des  henriquinquistes;  at- 
tachement instinlif  ou  calculé  à  la  personne  ou 
aux  prétentions  d'Henri  V. 

Enriqnenqui.s(n,  adj.  èiui/.ènf.is-fa.  Polit.  Hen- 
jiquinquiste;  nom  que  l'on  donne  à  ceux  qui  se 
fondant  sur  le  principe  c!e  la  légimilé,  pensent 
que  par  suite  de  l'abdication  de  Charles  X  et  du 
IJuc  d'Angoulème,  la  couronne  de  France  appar- 
tient  au  duc  de  Bordeaux  auquel  ils  on  donne 
le  nom  d'Henri  V, 

Enriscado,  da  adj.  ènrisha-do.  Escarpé  ;  mon- 
tueux. 

Enriscamiento  ,  s.  m.  énris'amiln-lo.  L'ac- 
tion de  grimper  sur  les  rochers,  de  se  cacher 
entre  les  fentes  des  rochers. 

Euri-scar ,  V.  a.  ènrishor.  Placer  au  haut  d'un 
liCU  escarpé  ||  Fig.  Lever,  hausser,  élever. 


Enr  iK(-ar»ie.  V.  pron.  i'»iríí/iar-ié.  Se  réfugier,  se 

I      cadcr  ciitie  les  k  diers  escarj  es. 
Enrindiir.  v.  a.  t'uristrar.  melliela  lance  en  ar- 
rêt .  Il  Mettre  (  n  botte  des  (gnons,  de  nulx.  |i  Fig. 
Aller  droit  a  son  bul.  pai  venir  a  s<  s  (¡ns.  uussir 
dans  une   allaire  (|ui  piésenlail  des  dill!(ull(s. 
Eurinire,    s.  m.  ('»irii-/r^.  L'action  de  mettre  la 

lance  en  arrêt. 
Enritnio.  ma.  adj.  éiiril-wo.   Enrythme^  qui  est 
en  iMhnie  ,  (|ui  ^arde  ,  qui  observe  le   rjthnie. 
Enrlxado.  j-.  m.    imi/a-do.  liisure;  étal  de  te 

«jui  ei-t  frisé. 
Eni-iraniicnto,   S.   m.  ¿nrízo«<tt'n-ío.   Frisure; 
L'action   de   boucler  les  (hocux,  et  l'eOel  de 
( file  iiclii  n. 
Enrtze.r.  ».  a.  f^unzfir.  Fi iser  :  boucler  les  che- 
veux. Il  Ii'us.  Fri^er  ;  exciter. 
EnrobrcNcido,    da.   adj.  énrohrészi-do.  Dur  cl 

fort  comme  un  chènr. 
EiirnliiiNieeer,  vr  a.  {nrthonsUj.hr .  Rendre  ro- 
buste ,  fortifier. 
Enrocar  ,  v.  a.  t'jiroîkar.  Rouer  ,  punir  du  sup- 

¡ilice  de  la  roue. 
Enrodelado,   da.   adj.    èn^ci/è/a-f/o.  ai  mé  d'une 
rondadle  ,  d'un  bouclier. 

Enrodora.  S.  f  ènrodnra.  Bot.  Henr(idore;  gen- 
re de  plantes  de  la  nouvelle-Hollande. 

Enrodrigonado,  da.  adj.  èurvdriyona-do.  Eri- 
charnié ,  échalassé,  e. 

Enrodrigonar,  v.  a.  énrodriijortar.  Echalasser; 
poser  des  échalas  |1  Enchariiier .  soutenir  la 
vigne  avec  des  charniers  ou  des  échalas. 

Enrojar,  v.  a.  inus.  ènro(;-/ior.  Faire  rougir  au 
feu.  Il  Teindre  en  rouge;  devenir  rouge,  co- 
loré. 

Enrojecer  ,  v.  a.  ènrog-héiérr.  Faire  rougir  au 
feu.  Il  Teindre  en  rouge. 

Enrollado  ,  da.  part.  pass.  de  otroUar.  En- 
roulé, e. 

Enrollomienio,  S.  m.  énrollamièn-to.  (/  mouil- 
lé; Enroulement;  action  ei  effet  d'cnrouler, 
de  taire  des  rouleaux. 

Enrollar,  V.  a.  iinullar.  (l  mouillé)  Enrouler; 
rouler  une  chose  au  tour  d'une  autre  ,  ou  la  rou- 
ler sur  eue  même. 

Enrollarle,  V.  pron.  énrollar-sù.  i7mouillé  S'en- 
rouler,, cire  enroulé;  se  replier  sur  soi-même 
comme  le  serpent, 

Enromar,  v.  a.  niromar.  Emousscr;  citer  la  pointe 
a  un  instrument. 

Enrona,  S.  f.  tnro-na.  Débris,  décembre,  gra- 
vier 

Enronqnecer.  V.  a.  críroTi/.¿z¿rr. Enrouer,  rendre 
la  voix  rauiiue. 

Eiu-onquccer.«ie.  v.  pron.  ènroliézérr-sé.  S'en- 
rouer, prendre  un  enroucmenl  ;  être  enroué. 

Enronquecido,  da.  adj.  et  part.  pas.  d'Enron- 
quccer.  Eiiioue  ,  ée. 

Enronquecimiento,  S.  m.  ènroulézimién-to.  En 
rouemeni  :  incommodité  ,  dérangement  produit 
dans  le  gosier  ;  étal  de  la  voix,  de  la  persoiii¡e 
enrouée. 

Enroñar,  v.  a.  énrognar.  Donner  la  rogne. 

Enrosar,  v.  a.  ènrossar  Teindre  en  couleur  rose. 

Enrosarse,  v.  pron.  énrossar-sé.  Se  teindre  en 
couleur  rose  ;  cire  teint  en  couleur  rose. 

Enroseadamente,  adv.  ènroskadamén-té-  En- 
forme  de  coquille. 


EN  s 


—  301   — 


ENS 


EiiruMcndiiru,  s.    f.   ènroshadou-ra.   Kiilorliilc- 
niciit.  1  Action  de  rccoquilU'r  ,  de  letruiisscr   eii 


Kiittaliiiadvia,  s.  f.  èusalniadc-ra.   inus.  Feinirif» 
(|iu  pit-teiid  guérir  par  eiKhantemonl. 


forme  de   coquille.  ||  l'ig.  Kntorliliemciit,   cm-    Ensalmador,   s.  éusnhnndnr.  Celui  qui  remet  en 


brouillemenl ,  coulusion.  V.  llnredu 

EnroMcar,  v.  a.  ènrosLar.  Hecoquiller,  retrousser, 
eu  forme  de  coquille.  |  Boh.  Faire  uu  paquet  de 
liaides. 

EuroNcurcic,  v.  pron.  ènrosU'iT-sé.  Se  rccoquiller, 
être  rec(.(]ijillé. 

EnruvIiKKlu.  «la.  adj.  et  part.  pas.  ù'Enrovinar. 
Eiirouillé,  éc. 

KnroviiKir,  v.  a.  ènrovinar.  Enrouiller  ;  couvrir 
de  rouille. 

KiirovliiiirNo,  V.  pron.  ènrovinar-sé .  S'enrouil- 
ler  ;  être  enrouillé. 

Enruitet^cer,  v.  a.  ènTOuhés:.érr.  inus.  Rendre, 
rouge  ,  roux. 

KiirulioKcertie,  v.  pron.  ènrouhés7.érr-sé.  Se  ren- 
dre rouge,  roux.  Etre  rouge  ou  roux. 

Kiiriil)li)dor,  adj.  èiirouhiador.  Celui  ([ui  a  la  ver-  j 
tu  de  teindre  en  blond  doré. 

Enrubiar  ,  V.  a.  ènrovbiar.  Teindre  en  blond  | 
doré.  ! 

Enriiliîarst*,  V.  pron.  ènroubiar-sé.  Prendre  une  ■ 
teinte  blond-doré.  j 

Enmhio.  s.  m.  ènron-bio.  Action  de  teindre  en 
blond  doré,  et  l-etfet  de  cette  action. 

EnrudoKor.  v.  a.  inus.  ènrotidézérr.  lîébéter, 
abrutir  ,  rendre  stupide. 

Enruinecer,  v.  n.  ètirttinézérr.  Déchoir  .  s'avilir, 
descendre,  s'abaisser.  |1  Perdre  de  sa  valeur. 

Enruna,  S.  f.  ènrou-na.  Décombre  ,  gravier  ,  dé- 
bris de  maçonnerie  ,  de  bâtisse  ,  etc. 

Enrunar.  v.  a.  ènrounar.  Déposer  ,  jeter  des  gra- 
viers, des  décombres  quelque  part. 

Ennabanada,  s.  f.  ('»5«í;n;í(i-f/a.  Camisade  ,  at- 
taque nocturne  faite  par  des  soldats  recouverts 
d'une  chemise. 

Ensabanado,  «la.  adj.  et  part.  pas.  de  ensaba- 
nar. I"n\elop[)e.  ée  ,  dans  un  drap  de  lit. 

En.»iabaiiar.  v.  a.  ènsabunnr.  Envelopper'  dans 
un  drap'  de  lit. 

En»i!icador,  s.  m.  èiisakador,  Ensacheur;  celui 
qui  serre  ou  met  dans  un  sac. 

Enniaeadura,  s.  f.  ènsaliddou-rn.  Ensachemenl, 
action  de  mettre  ,  de  placer  dans  des  sacs. 

Ensacar.  V.   a.  èrisak^c.  Ensacher;  serrer .  met- 
tre dans  des  sacs.  ||  l'ig.  Ensacher;  accumuler, 
mettre  en  pile. 
En»;tcarse,  v.  pron.  énsahar-sé.  ^'ensacher,  être 
ensnch 


leur  |ilace  les  os  disloqués.  ||  Clinrlalan  .  empi- 
rique (jui  prétend  guérir  au  moyen  de  certaines 
prières  et  de  drogues  difféi(  ntcs. 
EnsaJiuar,  v.  a.  ensalmar.  Hemettre  1rs  os  dis- 
loqués ou  rompus.  |1  Pretendí  e  guérir  au  moyen 
de  prières  et  de  drogues.  ||  Hrisalntor  á  nlfjuno, 
inus.  Rompre  ,  casser   la   tète  à  quelqu'un,  ji 
A(jiija  dil  ensalmar,  carrelet,  grande  et  grosse 
aiguille. 
En»<nlnii»ta,  S.    m.    ensalmista.    Empsalmiste; 
charlatan,  médecin  empiriijuc  qui  prétend   gué- 
rir les  peines  et  les  iiilirniiiés  au  moyen  de  cer- 
taines phrases  mystérieuses,  obscures,  inintelli- 
gible?, ou  bien  en  récitant   eniph;  thiquement  et 
ridiculement  le?  psaumes  bibliques. 
Eitsniuio.    s.   m.   èns(il-mo.  Prétendue  guérison 
obtenue  ai  l'aide   de  prières  cabalistiques   et  de 
de  médicaments  ridicules.  ||  llares  ahjitna  cusa 
y  or  ensalmo,  faire  quel(|ue  cho^eavec  une  gran- 
de promptitude,  et  comme  jinr  enchantement. 
En.«*aIol»rarNe;  v.  pron.  ènsa/o/iior-sé.  Se  corrom- 
pre, en  parlant  des  eaux  stagnantes. 
Eu^al/ador,    S.  éfi-ííj/zarfor.  Panégyriste,  celui  OU 

celle  <iui  loue,  qui  donne  des  éloges. 
Eu»iui-/.aniiento,  S    m.   ènsah.amiên-lo.   Eléva- 
tion,   agrandissement,  accroissement,  ||  Louan- 
ge, éloge.  Il  Réputation,  renommée,  gloire. 
Ensalzar,  v.   a.    ènsnhar  .  Agrandir,   élever.  ( 

Exalter,  louer,  faire  l'éloge  de. 
Ensalzarse,  V.  pron.  ènsaiiar-sé.  Se  louer, faire 

son  éloge. 
Ensanibonitar,  V.    a.    ènsambénitar.  Mettre   le 
Sambenito,  à  un  individu  condamné  par  l'inqui- 
sition. 
En.xHuiblado.  da.  adj.  et  part.  pas.    de   Ensam- 
blar.. Empalté,  ée. 
Ensamblador.    S.  m.    èrioinfc/nf/or.  Empatteur, 

on\rier  qui  .issemble  divers-es  pièces  de  bois. 
Ensar.tbiadura.  S.  f.  ¡.'usnmblandou-ru.    Teclin. 
Empallure;  assemblage  de    bout  à  bout  de  deux 
■pièces  de  bois,  au  moyen  de  paties  ou  tenons.  || 
Mar.  Empalture;  Etendue  en  largeur  et  en  lon- 
gueur des  surfaces  par  lesquelles  deux  pièces  de 
bois  se  touchent. 
Ensamblar,  v.    a.  éf7S«mfc/flr.  Empatter;  assem- 
bler, joindre,  emboîter,   em  liAs?crdes  pièces  de 
bois  les  unes  dans  les  autres  au  moyen  de  pattes 
ou  tenons. 


Ensada.  s.  f.  énsa-da.   Bot.  Ensade;  figuier  des    Ensuu>blai-so.  v.  pron.  ènsamblar-sé.  S'empat- 
Indes  dont  ou  fait  des  étoffes  avec  i'écorce  et  les  I      1er,  être  empatié 
feuilles. 

Ennaliida  ,  s.  f.  ènsala-dn.  Salade;  mélange 
d'beibes  ,  assaisonnées.  ||  Fig.  Pot-pourri ,  am- 
phigouri ,  mélange  confus  de  choses  diverses.  \[ 
Ensaldild  itdliaiiii  .  snlade  composee  di'  ilifle- 
renles  herbes.  ||  Ensalnda  repplada.  salade  fai- 
te avec  des  herbes  salutaiies. 

Ensaladera,   s.    f.    èn.sdlddv-ra.  Saladier;   vase,      ,,........, , 

dans  letjuel  on  met  la  .salade  pour  la  servir.  |      offrir  des  ino>eiis  de  sut  ces,  des  ressources  pour 

Ensaladilla,  s.  f.   vnsalddill-a.  Petite  salade.  |   |      Pameiier  à  bonne  fin,  en  parlan]  d'une  affaire. 
Mélange  «le  confitures  sèches  de  diffcrentes  es-    Eusancliador,  s.   tnsanlchador.  Celui  qui  élar- 
pèces.  Il  Joyau  compü^é  de  diiïcrentes  espècesde  j      gil.  qui  agrandit, 
pierres   précieuses.  Eni>>aiicbamirnto  .    S.    m.      ènsantrhamiéft-îo. 

Ensalma,  s.  f.  iiius.  vnsdl-ma.    Itàt  à  la  maures-        Elargissement,  agrandissement. 

»iuc,  '  Eusancbar.  v.  a.  èntantihar.  ,\graudir,  élargir. 


Ensamble,  s.  m.  insdm-blé.  Assemblage,  em- 
pattement, manière  d'assembler  des  pièces  de 
menuiserie.  Il  Assemblage.  ou>r8ge  qui  en  re- 
suite. 

Ensaneiia,  S.  f.  ènssaut-chd.  Agrandissemrnl.  || 
Elargissement.  ||  />"»  evsnuchas.  lam.  Accorder 
trop'ile  liberte  a  quebiu'uii,  lui  donner  rrop  de 
laliluile  pour.  ||  Par  rusanchds  à  dlffiin  iiei/nriV», 


ENS 


-  302 


ENS 


rU'iidrp.  Il  llnsandinr  cl  coruzuti,  (•iiniulici .  mi- 
vrir  son  ((l'iir. 
i-iii.Miiiicliiir.«i«',  V.  priin.     ¿■nsinitrlutr-.s\    iMciidrc 
lie  liiaiulsairs.  alItTlcr  de  la  iiiorfiiii'.  se  duiiiicr 
un  ail  im|)(>rlaiil,  u\()ir  un  Ion  aiTi);;aiil. 
l':ii!Naii<-lM>  ,    s.   ni.    hisfiii- IiIk'-.    i;lai;.'i.sspmpnl. 
ajiraiidissciiKMil  ;   ndion  dclar(¡ir  cl  son  cin'l- 
Il  Klaif^issurc  ;  ce  (lu'on  ajoute  à  un  babil ,  à  un 
iiUMildc  |)our  l'clarjiir, 
lOiimiiittloror.  v.a.  (■ii.sitn(lr/.(''rr.  l)e\(Miii'  fon,  per 

die  la  raison. 
■•".nuanaoNtai  ,  \'  a.  ¿■iisatujostdr.  Réirécir;  éliY-- 

cir,  ^e^>^^eI^(■r. 
lOiiMan^'OMtiilo  ,   «la.    ndj.    jnus.    èiisangosti-ihi. 

A\arc  ,   ladre. 
Knwan^i'fiitaiiiiciito.  s.  ni.  vnsnn(¡rnilamién-lo. 

Inus.  Aelioii  et  ellVt  d'cnsanKJanter. 

Kn.sanjiK'iitar  ,    v.a.  èns(in<;iiiilar.  Knsaiiiçlan- 

ter  ;  taelierou  eouvrir  de  sauf;,  n  Fusauiirvutar 

su  reinado;  ensanjtlanler  son  re^'ne;  en  pailani 

d'un  nionar(jue    qui  iniuio'.e  lieaueoup    de    vie- 

tiines.  Il  l'ig.   .\gravei-  ;   rendre  une  action  plus 

criminelle. 

Knnanureniarwe,  v.  pron.  i'iisnii(jri'u(ar-sé.  S'en- 

sanjilanter;  se  couvrir  de  sang;  ótre  cnsanglantó. 

EiiHaiigiiNnado,  «la.  odj.  et  part.  pas.  de  Ensan- 

(jusliar.  (  liagriné.  e;  peiné,  o. 
EiiMaiigii.xtlnr,  v.a.  ènsarigousdar.  Inus.  Chagri- 
ner, peiner. 
Kii.<<niiiiii!«e.  V.  pron.  inus.  ensnniar-sé.   S'irri- 
ter ,  se  l'àilier  avec  emporlenienl. 
KiiNaiino  ,  s.  m.  inus.  V.  Denuesto. 
Enfiíiñndo,  «la.  adj.inus.  ènsagna-da.  Valeureux, 

courageux. 
Ensañar,  V.  a.  ènsagnar.  Irriter  ,  mettre  en  co- 
lère. 
En.<infinrNe.  v.  a.  ènsagnar-sé.  S'irriter,  se  met- 
tre en  colère  ,  semporler. 
■':ii.<inño  .  s.  m.  inus.  V.  liiisnnno. 
SOii.sariM'cor,  V.  n.  inus.  V.  cnsarnh.érr.  Gagner 

la  gale. 
En»«ui-iicci(lo  ,  (In.  adj.  et  pari.  pass.  de  Ensar- 
necer. 
Eii.xnr(a«lo.  «la.  adj  et  jiart.  pas.    de  Ensartar. 
Encartar,  v.  a.  ensartar.  Kniiler;  passer  par  un 
lil  queli|ue  chose,  comme  des  perles,  des  grains 
de  chapelet,  etc.  nFig.  Enfiler;  entasser  des  pa- 
roles  sans  suite,  sans  ordre. 
En^iartar.xe.    V.  pron.   rnsurtar-sé.  S-enfermer 
dans   un    lieu  étroit,  s'entasser  les  uns  sur  les 
autres. 
Eiisay,  s,  m.  V.  Ensage. 

Eii»»aya<lo,  «In.  adj.  et  part.  pas.  de  Ensagar.  || 
Pcço  eni:rt)/fl(/o,  monnaie  ficlive  de   l'Amérique 
Espagnole,  qui  sert  à  estimer  la  valeur  des  lin- 
gots d'argent. 
Eni«aya<lor ,  s.  m.  énsaiaâor.  Celui  qui  essaie.  || 
Essayeur;   olVicier  de  la  fabrique  des  monnaies 
proposé  pour  soumetrre  à  l'essai  l'or  et  l'argent.  I 
Kiisayaliuio,  «îa.  a.ij.  et  part.  pas.  de  Ensaj/alar.  ' 
Eniiay.Uar,  v.a.  inus.  énsaïalar.  Couvrir  d'un 

lapis. 
Eiti«ayalar»«e,  v.  pron.  énsaialar-sé.  Inus.  S'ha- 
Diller,  se  couvrir,  s'accoutrer  d'un  sac,  d'un  vê- 
tement grossier. 
Ensnyaniieiito.  s.  m.  inus.  V.  Ensaiio. 
Ensayar,  V.  a.   énsaiar.  Essayer,  éprouver    l'ai- 
re l'essai.  I  Dresser ,  instruire,  exercer   fllé-l 


peler:    essayer    avant    l'eieiution.  ||   Essayer, 
éprouver  la  qualité  de  l'or,  de  l'ai  geni.    etc.  || 
Inus.  N.  Intentar  ,  procurar. 
EnNayai-Mc.    á  ,  paru  .  en)  \.  pron.  énsaiar-sfi. 
S'essayer  ,  s'éprouver  ,  s'exercer  ,  faire  ses  ef- 
forts. 
EnNayo  ,  s.  m.  énsa-té.  Essai  ;  épreuve  ,  examen, 
Il  Hepetition.essaiavanl  l'evérulion.  V.  Ensayo. 
Eii^ny».  s.  m.  riis<i-\t).  Essai,  expérience  (jue  1'(m> 
(ail   de  quelque  chose.  Il  l.itl.  Essai  ;    tentative 
d'un  nntcur  sur  une  matière  nouvelle  pour  lui. 
Il  Miner.  Essai;  opéraliim  analytiqui- qu'on  eié- 
cule    pimr  délerminer  dans  quelle    proportion, 
un  on  deux  corps  |»récieu\  ou  utiles  se  trouvent 
conlenus  dans  une  masse  inorganique  .   en    né- 
gligeant de  rechercher  la  nature  des  corps  qui  les 
iii'om|iagiient. 
lOiiNcItiicIo,  «In.  adj.  cl  part.  pas.    de  Ensebar. 

lùisiiiié .  e. 
E ■•.•«•■  lia r  ,  v.  a.  ùnscliar.  Suil'er  ,  froller  .   couMJr 

de  suif. 
EiiHc«-ar  ,  v.  a.  inus  V.  Secar  ,  Enjuifar. 
l';ii.m'crÍ4»:Wiiiii<-tito  ,   S.  m.    i'nsrlc/.ionarnii-n-to. 
.Mil.  Ensectionnement  ,    évolution    pour  former 
la  section  d'ini'anterie. 
Eit.«ciiar  ,  V.  a.  inus.  V.  íínsillar. 
EHK««lia«lo  ,  «ia.  adj.  et  part.  pas.    de    Vnsvhnr. 

Hoisé.  e;  couvert  d'arbres. 
EitKcIvar,  v.  a    mus.  'V.  Emboscar . 
Eascmhia.  adv.  inus.  ènsém-hla.    l]nsemble. 
EnN«'iiil>li',  adv.  inus.  V.  .Juntamente. 
Eii»«(>nilira.  adv.  inus.  V.  Jiinlamente. 
E>if««'gii<'jaii(c  ,  adj.  inus.  V.  .'^rmejante. 
Eii.scnada,  s.  f.  ènséiia-da .  Haie  ,  rade,  golfe  où 

les  vaisseaux  mouillent  à  l'abri. 
En.*irna«lo,  adj.  et  part.  pas.  de  Ensenar.  Fait  en 

forme  de  golfe  sinueux. 
Eii!«i-nHr  ,  V.  a.  ènshtar.  Cacher  ;  mettre  dans  le 
sein.  Il  Mar.  Mettre,  faire  entrer  un  na>ire  un 
navire  dans  une   baie.    Il  est  plus  usité  comme 
réciproque. 
En.^cn.si«s,  S.  m.  pi.  iuus.  ènséti-sioss.  Absinthe. 

V.  Ajenjos. 
v.nsvAa.  S.  f.  iiius.  V.  Insignia  ,  Estandarte. 
En.tioñalilo.  adj.  inus.  ènségna-blé.  Qui  peut  ai- 
sément S'enseigner. 
Enfaenadamente,  adv.   ènsé-inadamén-(é.   Inus. 

Avec  instruction,  avec  enseignement. 
Eniseñadero  ,   rn.    adj.  ènségnadé-ro.  Inus.  Ca- 
pable d'être  enseigné,  qui  peut  être  enseigné. 
Eimrñnilo.  «la.   et  part.  pas.  de  Enseñar.  Ensei- 
gné ,  e.  Il  Inus.  V.  Docto,  Instruido. 
Enseña<!or,  S.  m.  ¿inségnador.  Celui  qui   ensei- 
gne, qui  instruit. 
Ensefialar  ,  v.  a.  inus.  V.  Señalar. 
Eiifseñanilcnto  ,  S.  m.  ènségnami'  n-to.  V.  E«5î-- 
ùanza.  \{  Doctrine,  précepte,  slalut ,  ordonnan- 
ce .  règle. 
Enseñante  ,  adj.  inus.  V.  E.nseñar.   Enseignant; 

(lui  enseigne. 
En<«eñanzn  ,  s.  f.  ènségnan-ia.  Enseignement, 
qui  se  donne  à  une  personne  d'une  science  ou 
d'un  art.  11  Enseignement .  leçon,  doctrine,  en 
parlant  au  sens  moral.  \\  Enseignement  ;  action, 
art  d'enseigner,  n  Fauconn.  .\(Taîtagc.  Education 
d'un  oiseau  de  proie,  action  de  l'apprivoiser. 
Enseñar  ,  v.  a.  cnségnar.  Enseigner  ,  instruire. 
Il  Enseigner  ;  donner  des  leçons  d'une   science. 


M 


ENS 


303  — 


ENS 


«iMin  art.  n  Knseigner;  iloctrinei;  en  parlant  des 
choses  morales  ||  lînseignor  ;  montrer  une  rtie, 
un  rlieniin.  n  V.nspùar  à  aUjnno  la  puerta;  met- 
tre quehjirnn  à  la  porte. 

P.n>«CHur.>ie  ,  V.  jiruii.  ènségnar-sé.  S'ensei^'ner; 
être  enseijiné.  ||  Enseñarse  u  ',  s'aecoutumer  à, 
biiabituer,  se  l'aire  à  quelque  chose  ou  une  per- 
soiuie. 

r.n<<cñ<>  ,  s.  m.  ènsé-gno.  Inus.  Enscignenlent. 
instruction  ,  coutume,  haltitude. 

iCiiMeñoi-eadu,  «lu.  rdj.  et  part.  [tas.  de  ¥.useùo- 
rcar.  lùnparé  ,  e. 

Knsffioroailor,  s.  m  énséñortador.  Domina- 
teur, souverawi  maître,  seigneur  absolu.  I|  Hm- 
pareur,  qui  s'empare  qui  oecupearbilrairemeni, 
i|ui  domine. 

l'^iiMofiorcar ,  v.  a.  e«s^(/Hor¡'ar.  Maîtriser,  com- 
mander, dominer. 

l<'.nscMorear>«o,  v.  prou.  i:nsP¡jnoréar-sL  S'empa- 
rer, devenir  maître. 

l-:nseradu,  tia.  adj.  et  part.  pas.  de  Enserar. 

Kiiscrar ,  V.  a.  enserar.  Couvrir,  envelopper  de 
nattes  de  jonc. 

EiistMeíí,s.  m.  pi.  ènsé-réss.  Effets;  denrées com- 
rneriiales,  marchandises  en  garnison, 

EnHiM°|)entndo,  «la.  adj.  ènsérpénlado.  Vvxv'i^wx 
irrité. 

lOnsctu ,  s.  m.  ènsé-to.  Bol.  Enseté,  bananier 
d'Abyssinie  encore  peu  connu  des  naturalistes. 

Kiiííicaiido,  da.  adj.  ènsikaon-do.  Ensicaude;  qui 
a  la  queue  plate  ,  amincie  sur  les  bords  cl 
pointue. 

KiiHicosis,  s.  f.  ènsi-ko-ssiss.  Phil.  Elmpsycbose; 
action  et  effet  d'animer,  union  de  l'àme  cl  du 
corps,  affinité  réciproque, lien  fondamental, cons- 
litutif  de  l'existence. 

Kii.«ircro,  ra,  adj.  ènsi-fitro  Bot.  Ensifère;  qui  à 
des  rameaux  en  forme  d'épée. 

l'^iiMirulia  ,  adj.  ènsifo-lia.  Bot.  Ensifolié;  qui  a 
les  feuilles  comme  un  sabre. 

KiiMironiie,  adj.  énsifor-mé.  Anat.  Ensiforme;  qui 
a  la  forme  d'un  épée,  |  Bot.  Ensiforme;  epilhèle 
donnée  aux  feuilles  et  fruits  de  quelques  plantes 
qui  sont  épaisses  et  larges  dans  le  centre  ,  cou- 
pantes des  rebords  ,  cl  effilées  de  la  base  à  la 
(wintc.  Il  Conchyl.  Ensiforme;  épitbète  appliquée 
aux  coquilles  qui  ont  la  forme  d'un  sabre.  || 
Entom.  Ensiforme;  s'aplique  aux  antennes  des 
insertes  quand  elles  sont  linges  à  la  base  et  ter- 
minent lines  et  minces.  ||  ¡insifornics.  Bot.  s.  m. 
pi.  Ensiformes  ;  nom  donné  à  une  famille  de 
plantes  dont  les  feuilles  ont  la  forme  d'une 
épée. 

EiisilaKc,  s.  m.  ènsilafi-hé.  Agr.  Ensilage;  action 
de  serrer  le  blé  dans  des  silos  ou  cuves  profon- 
des. 

RnMilado,  do.  adj.  et  part.  pas.  de  Iinsilar. 

Kntiilar,  v.  a.  ensilar.  Mettre,  enfermer  le  blé 
dans  les  silos  ou  cuves  profondes.  |  Eig,  Inus. 
Dévorer,  manger  benucoup. 

EuMtllado,  da.  adj.  et  part.  pas.  de  Ensillar.  En- 
sellé,  qui  a  ledos  creux:  on  le  dit  des  personnes 
et  des  brutes.  H  Equit.  Caballo  ensillado,  cheval 
sellé;  se  dit  d'un  cheval  qui  a  le  dos  creux, 
enfoncé  comme  celui  d'une  selle, 

F.iiMllladiira,  s.  f.  ènsilladoii-ra.  Assiette  de  la 
selle  sur  un  cheval.  |  Caballo  de  ¡mena  ensilla- 
dura; cheval  qui  porte  bien  In  selle. 


Eii.sillar|,  V.  a,  ensillar.  Seller;  mettre  la  selle  au 
cheval,  au  mulet,  etc.  |1  Inus.  Mettre  en  posses- 
sion d'une  dignité;  installer,  introniser.  ||  A'o  de- 
jarse ensillar;  Fig.  fam.  Ne  pas  se  laisser  mar- 
cher sur  le  pied,  ne  pouvoir  supporter  le  jong. 
aimer  sa  liberté. 

KeiMina,  s.  f.  ènsi-na.  Entom.  Genre  d'insectes 
diptères,  famille  des  aciphorées. 

aciii^itioeio,  lia.  adj.  ènsi-péno.  Ornith.  Ensipen- 
nc  qui  a  les  ailes  ou  les  plumes  recourbées  en 
forme  de  sabre. 

Kii.sirostre,  adj.  ènsirus-tré.  Ornith.  En?iros- 
tre;  qui  a  le  bec  ou  te  rostre  comprimé  cl  re- 
courbé en  forme  de  sabre. 

l':ii««iMteriiai.  adj.  ènsisténinl.  Anant.  Ensistcr- 
nal;  se  dit  de  l'apophyse  ensiforme  du  sternum. 

lOnsobertit'cer,  v.  a.  ènsobi'rbé/Jrr.  Enorgueil- 
lir, rendre  orgueilleux,  donner  de  la  vanité. 

Kiisoberltocoríüe.  v.  pron.  ènsobérbéiér-sé.  Fig. 
S'agiter,  s'enller,  se  courroucer  ,  se  mettre  en 
fureur,  en  parlant  de  la  mer.  jj  S'enorgueillir. 

I^M.sobKrliocido,  da.  adj.  el  part.  pas.  de  Enso- 
berbecer. Enorgueilli,  le, 

Ksissigado,  da.  adj.  el  part.  pas.  de  fnioçar.  || 
flacer  la  ijata  ensogada;  fig.  et  fam.  Faire  la 
sainte-nitouche. 

Knsogar,  v.  a.  ensogar.  Corder;  lier,  entourer 
avec  des  cordes. 

li:ii«4oIei-ado.  da.  adj.  énsoléra-do.  Et  part.  pos. 
de  Ensolerar. 

Ensolerar,  v.  a.  ènsolérar  Mettre  un  fond  à  une 
ruche. 

Eiii^olTcdor  ,  s.  m.  ènsolvédor.  Inus.  Celui  qu 
résout  un  doute,  une  difficulté. 

Ensolver,  s.  m.  ènsolvérr  Inus.  Mettre;  enfermer 
une  chose  dans  une  autre.  |¡  Méd.  V.  Resolver^ 
disipar. 

EiiNombrcrado,  da.  adj.  et  part.  pas.  de  J-'nsom- 
brrrar. 

Eii.«ioiiilirerar,  v.  a.  ènsombrérar.  Enchapeler; 
inetlrc  sur  la  tète  un  chapeau  à  fleurs  ou  garni 
de  (leurs. 

EiisuinitrorarNc,  v.  pron.  ensombrérar-sé.  S'en- 
chapcler;  être  encha])elé. 

En.<«i>iiio,  s.  m.  inus.  V.  Ensueño. 

Eü.soAado,  da.  adj.  et  part.  pas.  dí'V.nsnñar. 

Ensoñar,  v.  a.  V.  Soñar.  Il  est  aussi  neutre. 

Eiiüiopado,  tIa.  adj.  el  part.  pas.  de  Ensnpar. 

Eii.xopar.  V.  a.  énssopar.  Tremper  du  pain  dans 
du  vin  ou  dans  quelque  autre  liqueur. 

Eiisordadcra,  s.  f.  V.  \inea. 

Eii.sordaniientu,  s.  m  inus.  ènsordamién-to. 
Surdité. 

Encordar,  v.  a.  inus.  V.  V.nsordecer. 

EiiNordecer,  v.  3.  ènsordété,  r.  Ensmirdir  ,  ren- 
dre lourd,  li  Fig.  Faire  la  sourde  oreille  feindre 
de  ne  pas  entendre. 

Eai.xorderIdo ,  tIa.  adj.  el  part.  pas.  de  Ensorde- 
cer.  Ensourdi  .  ie. 

EiiMordiTlnilciito,  s.  m.  ènsordéziniién-to.  Sur- 
dité .  dureté  d'oreille. 

EiiMorfiJado.  da.  adj.  et  part.  pas.  de  ensortijar. 

En.HtirtijaniiiMito.  s.  m,  énsorlig-tiainién-to.Fri- 
sure  .  action  de  frissor ,  de  boucler  les  cheveux. 

Eii.«ortlJar.  \.  a.  ènsnrtig-har.  Plier  en  rond,  for- 
mer lin  anneau,  friser,  boucler  les  cheveux  ¡|  On 
h' dil  d'un  clicv alqui  roule  les  yeux  comme  p..ur 
témoigner   le  désir  d'entrer   au  combat.  Il  En- 


ENT 


•M)\ 


i:nt 


sorlijnr  las  muioj,  Piilrelacor  les  doigts  les 
uns  nvec  les  autres  en  signe  d'affection;  garnir 
les  dui^'ts  de  bn^nes. 

KiiMittiKlo.  <ln.  adj.  et  part.  pas.  de  Ensnlarsp.. 

KiiMoiiirMo  ,  V.  pron.  èns.ilar-sv.  liiitrer,  s'enfon- 
cer dniis  Mil  hi)is. 

KnNuriitd»,  il»,  ndj.  et  part.  pas.  de  Knxitciar. 
Souillé,  e. 

RuNiii'inilor ,  s.  ènouiiador.  Celui  <|iji  souille; 
qui  salit. 

Kii.Httciaiiiieiito.  s.  m.  cnsou/.iamiên-to.  Saleté, 
lai'lie.  ordure.  |  Souillure  de  l'Ame. 

EiiNiiciar  .  V.  n.  htsonrinr.  Sf)uil!cr  ,  salir,  lâ- 
cher. I  I"i}i.  .Souiller;  sülir  l'Ame  ,  ontr.elier  1 1 
noblesse  ,  la  réputation  i)ar  ilespLîcliés  ,  des  cri- 
mes, etc.  Il  /iriAuci'ar  ;  en^îraisscr  ,  graisser,  mè- 
tre (il'  la  ïï misse. 

Fnstit'iarMt',  v.  pron.  ènsoutiar-sr.  Se  Salir;  fai- 
re des  ordures  dans  ses  vêlements,  dans  son  ¡il. 

I  ri,!.'.  Se  laisser  fornimpre  par  des  prescnls.  || 
Éiisuciurs?  Inxmani's;  11;;.  Se  laisser  graisser  la 
patte  ;  se  laisser  corrompre. 

KnNiicño,  s.  m.  WSnrñd. 

F.iisiiixlia,  S.  f.  ious  V.  Enjnnilia. 

Kiisiiyar.  V.  a.  inus.  \ .Emiireuder. 

V.t*ta  .  itdv.  inus,  V.  Desde.  \  V.  Hacia. 

■Ciitalilaeion  ,  S.  f.  rntfthlfi/.iun.  Note  ,  rCgislrc 
que  l'on  lient  dans  les  é^'lises  des  fondations  et 
des  devoirs  des  ministres. 

Kiital»Ia«liira  ,  S.  f.  èntabtadoti-ra.  L'action  de 
couvrir  .  de  garnir  de  planches  ,  et  l'effet  de 
celle  action. 

KiitaltlanicMito  ,  S.  m.  éntablamên-lo.  Toit;  fait 
de  planches.  ||  V    Cornijón  ,  cornisamento. 

Eutalileiiteiito,  S.  m.  èn(abléinén-to.  Archil.  En- 
tablement ;  saillie  qui  sort  eu  dehors  d'un  édifi- 
ce et  sert  à  supporter  la  charpente  ou  la  couver- 
tude.  Il  Toil  fait  de  planches.  ||  V.  Cornijón^  cor- 
nisainiento. 

KiitnBilaiiiteiilo,  s.  m.   mus.   V.  Entablamento. 

II  Inus.  V.  Banco. 

Kiitablnr,  v.  a.  entablar.  Planchéicr  ;  couvrir, 
entourer,  assurer  avec  des  planches.  Il  V.  Enta- 
blillar. Il  Au  jen  des  échecs,  des  dames  etautres, 
placer  les  pièces  dans  leurs  lieux  respectifs,  pour 
commencer  à  jouer.  1|  Fig.  Disposer,  préparer, 
mettre  en  ordre,  (i  Enlreprendre,  entamer,  com- 
mencer. Il  Entreprendre  ,  entamer,  commencer. 
Il  Enregistrer  les  fondations  d'une  église. 
Entahletado  ,  da.  adj.  et  part.  pas.  de  Entable- 

tar.  Eclissé  ,  c. 
Kiitattletar,   v.    a.   èntabU'tar.    Chir.    Erlisser; 
mettre  de->  planchettes  à  l'cntour  d'un  os  fractu- 
ré pous  le  consolider. 
Eiitahlillado ,   da.  adj.  et  part.  pas.  de  £nia- 

blillnr. 
Entahilliar  .  V.  a.  entablillar.    Assurer  avec  des 
espèces  de  lattes  et  un  bandage  les  os  facturés  ou 
démis.  V.  Entabletar. 
Entado.  da.  adj.  ènta-do.  Blas. Enté  ;  se  dit  de 
de  deu\  partios  de   l'écu   qui   s'engrènent  par 
échancrurcs  rondes.  Il  On  le  dit   de  deux  pièces 
de  buis  qui  se  joignent  bout  à  bout. 
Eittnüa,  s.  f.  ènta-fia.  Enloin.  Entaphie;  division 
d'insectes  coléoptères,  comprenant  le  genre  né- 
crophon. 
Entlaeils  ,  s.  f,  éntla-ssiss.  Méd.  Enthlase;  frac- 
ture du  crâne,  dans  laquelle  les  os  s'applalis- 


sent  ,  et  perdent  leur  nivellement. 

Entalaïuado.  da.  ajj.  el  part.  pas.  de  Enta- 
lamar. 

.^nialaiiiadura ,  s.  f.  èntalamadou-ra.  La  cou- 
verliire  de  toile  i|ue  Ion  place  sur  les  chariots 
pour  se  mellre  ,i  l'abi  i  du  S'jleil.  de  la  pliiif.  elr. 
Il  Hache;  grosse  toile  pour  couvrir  les  tharrelles. 

COiitalamar  ,  v.  a.  mus.  entalamar.  Couvrir  un 
chariot  de  toile  ou  d'une  autre  étoffe  pour  ga- 
rariiir  de  la   jdiiie  .  du   soleil.  Il  Bâcher. 

Eut  ilcsadu.  da.  adj.  et  part.  pas.  de  Entalefjar. 

V.nlali':ii\r,    v.  ' 

e»  sac. 


ntulc'jar.  Ensacher;   melltre 
pron.   èntnlegar-sé.   Etre   cn- 


Eut!>l<';(,ir«i>  ,  V. 
saché. 

E«tallii«adiira ,  s.  f.  vutalinnfiadon-rn.lAiir. 
Ainarrage  d'un  cable  à  l'arganeaud'un  ancre. 

EataliiiKar,  v.  a.  ènlalinngar.  Mar.  Atalinguer; 
attacher  le  cAble  à  l'arganeau   de  l'ancre 

Entallablc  ,  adj.  entailla-blé.  Qui  peut  élrc  gra- 
ve ,  taillé,  sculpté. 

Entallador  ,  s.  m.  èntailladnr.  Sculpteur,  cise- 
leur, graveur:  celui  qui  grave,  qui  sculpte.  ||  En- 
tailloir;  instrument  de  charpentier,  de  graveur, 
et  de  sculpteur. 

Eiitalladara,  s.  f.  èntailladou-ra.  Sculplure, gra- 
vure .  ciselure  ;  action  de  sculpter,  de  firaver.  || 
Entalladura;  charp.  Emmarchemeiii;  tranchée, 
faite  |)Our  supporter  les  marches   d'un  escalier. 

Eatallanilonto,  s.  m.  V.  Enlallailnra. 

Entallar.  V.  a.  èntaillar.  Siul|)ler,  graver,  ciseler. 

Eaitailar,  v.  n.  èntaillar.  Aller  bien  on  mal  à  la 
taille  en  parlant  d'un  vèlencnt. 

Entalle  ,  s.  m.  èntaill-é.  Ouvrage  de  sculpture, 
de  gravure  ,  de  ciselure. 

EntalSoccr,  v.  n.  èntailléiérr.  Pousser  des  reje- 
tons ,  en  pariant  des  plantes  el  des  arbres. 

Eatallecido,  «la.  adj.  et  part,  pas.de  Entallecer. 

Entapocor.  v.  a.  inus.  V.  Tapir. 

Entapizado,  da.  adj.  et  part.  pas.  de  Entapizar. 

Entapizar,  v.  a.  ènia/^îznr.  Tapisser  ;  couvrir, 
de  tapisseries. 

Entara.>tcado  da. 
car.  Fagoté  ,  e. 

Entarascar,  v.  a.  fam.  èntarai'ar.  Fagoter;  sur- 
charger quel(|u'un  d'ornements  .  le  parer  avec 
une  ri¡licnle  exagération.  Il  est  plus  usité  com- 
me réi'iproquc. 

Entarimado,  da.  adj.  et.  part.  pas.  de  Enta- 
rimar. 

Entarimar  .  v.  a.  entarimar.  Planchéicr  ,  parque- 
ter ;  garnir  un  plancher  de  parquets. 

Entarf|uluado  ,  da.  adj.  et  part.  pas.  de  Entar- 
quinar. 

Entarqninar  .  v.  A.  èntarhinar.  Engraisser  les 
terres  avec  de  la  vase. 

Ente.  s.  m.  èn-té.  Phil.  Etre  tout  ce  qui  existe.  | 
Etre  personne  ridicule  qui  devient  remarquable 
par  ses  manières  el  par  sa   conduite.  Il  Ente  da 
razon.  Phil.  Etre  de  raison,  cîre  qui  n'existe  que 
dans  l'imagination. 

Entcdon,  S.  m.  èntédon.  Enlom.  Entédon;  genre 
d'hyménoptères  lérébraux,  famille  des  chalci- 
diens. 

Entcgrnmente,  adv.  inus.  V.  Enteramente. 

Enterro,  gra.  adj.  inus.  V.  Integra. 

Entejado,  da.  adj.  et  part.  pas.  de  entejar.  Rn- 
faîté.  e. 


adj.  et  part.   pas.  de  Entaras- 


ENT 


—  305  — 


ENT 


Entejai-,  V.  a.  èutég-har.  Eiifaîlcr,  coinrir  une 

maisun  de  zinc,  de  luiles,de  ploml».  | 

Entela,  S.  f.  ènté-la.  Eiitom.  I-ntellc;  espèce  de  ; 
singe  appartenant  au  genre  sempopillièquc.  j 

Entelu«l«,  «la.  adj.  et  part.  pas.  de  enlelar.  Kn- 
toilé,c;  couvert  de  toile,  ||  Fam.  Trouble,  cou- 
vert d'un  voile  en  parlant  de  la  vue. 
Entelar,v.  a.  entelar,  lintoilci;  couvrir,  entourer 

de  toile. 
Entelequla,  s.  f.  ènt/'lé-kia.  Phil.  Entéléctiie; 

forme  essentielle,  perfection  de  l'^lre. 
Entelerido,  da.  adj.  ènt  léri-do.  Saisi  de  froid, 

de  frayeur,  interdit,  effrayi^. 
Enteicta,  s.  f.  èntélé-ta.  Conchyl.  Entélete:  nom 
donné  à  des  coquilles  bivalves  de  la  classe  des 
branch^-podos. 
Entelo  ,  s.  m.  ènté-lo.  Entom.  Entele;   genre  de 
coléoptères  tétramères  famille  des  curculioni- 
des  gonatoccres. 
Entclopos  ,  s.  ni.  pi.  ènlélo-poss.  Entom.  Enté- 
lopcs;  genre  de  coléoptères  supenlamères,  fa- 
mille deslongicornes. 
Entena,  s.  f.  ènlé-na.  Mar.  Antenne;  vergue  de 
navire.  ||  Hist.  nat.  Anleiitic  ;  organe  mobile  que 
les  insectes  ont  ordinairement  sur  la  t-iHe.  géné- 
ralement au  nombre  de  deux  ,  quelquefois  en 
plus  grand  nombre,  elquisonl  considérées  com- 
me l'organe  du  tact.  Les  antennes  sont  vulgai- 
rement nommées  cornes. 
Entenado,  S.  éntèna-do.  Beau  fils;  fils  d'un  hom- 
me remarié  par  rapport  à  sa  nouvelle  femme. 
Entenclar,  v.  a.  inus.  V.  Insultar. 
Entenciou,  s.  f.  inus.  V.  Intención. 
Entendederas!^  S.  f.  pi.  fam.  V.  Entendimiento. 
Entendedor,  s.  m.  entendedor.  Entendeur;  celui 
qui  coiHoit,  qui  comprend  bien.  ||  Abuen  enten- 
dedor pocas  palabras,  ;i  bon  entendeur  peu  de 
paroles;  ou  bien  :  à  buen  entendedor  breve  ha- 
blador., le  sage  entend  à  demi  mot. 
Entender, v. a.  èntèndèrr.  Enlendre;<omprendrc 
concevoir  avec  facilité,  ||  Entendre;  exiger,  pré- 
tendre. Il  Entendre;  présumer.  |  Entendre;  sa- 
voir, avoir  la  connaissance,  l'intelligence  d'une 
chose,  d'un  art,  d'une  science.  :|  Entendre  que; 
croire  que.  ||  I\'o  entender  nada  en  ,  ne  rien   en- 
tendre à  ;  être  inhabile,   im  ompélciit  à.  I| /ùi- 
tender  de  c/ian:os,  entendí e  raillerie,  avoir  bon 
caractère,  être  pluisant.  ]¡  Fom.  .Yo  entender  el 
abecé  ,  ne  savoir  ni  A  ni  lî.  ||  JVo  la  entenderá 
¡lahan;  le  diable  n'y  eiitendrakt  rien,   n'y  ser- 
rait goutte.  Il  iVo  se  pitdendc  eso  ronn)i¡io:  cela 
ne  me  regarde  pas.  ||  ¿Qn-e  se  entiende?  ou  ¿Co- 
mo se  p»iit'ii(/e  .^  (lu'esl-ce  que  cela  veut  itire? 
Il  A  mi  entender  ,  suivant  mon  opinion,  à  mon 
avis.  Il  litilender  áalguno;  connaîtreiMntention, 
les  desseins  de  queltiu'un.r=/;'nfen(/(,>r  en  algu- 
na cosa;  s'occuper  d'une  chose,  connaître  d'une 
affaire.  ||  No  entiemlo  de  eso  :  je  n'entends  pas 
cela,  je  ne  veux  pas,  je  n'eu  ferai  rien. 
BntenderMe,  V.  \>Ton.  èntèndèrr-sé.  S'entendre, se 
«comprendre.  |  S'enlendie;  ">  coiuerter  avec  un 
autre.  ¡  S'enleiuln',  avoir  ses  raisons  pour  agir. 
Il  Entenderse   alíjuna  cosa   con  uno  o  muchos; 
/'trc  compris  dans.  On  le  dit  des  lois,  des  ordon- 
nances.  )|  Entenderse  ahjtinn  msa  que  no  se  ex- 
presa; sous  entendre,  releii  rd.ins  l'esprit  quel- 
que chose  qu'iin  n'exprime  point,  n  Entenderse 
alquno;   a>oir  quelque   raison,  quelque   nm'if 
JOMO    \. 


pour  agir  d'une  certaine  manière.  wEntendent 
cou  alguno  ó  con  alguna  cosa;  s'entendre,  èlre, 
se  mettre  d'accord,  n  Entendérsele  a  alguno  tina 
cosa  ;  fam.  Etre  adroit  et  connaisseur  a  l'égard 
de  quelque  chose. 
Entcniilhlc,  adj.  Inus.  \.  Inteligible. 
Entendidamente,  adv.   inus.  èntèndidamèn-té, 

Sagement,  prudemment,  en  connaisseur. 
EntendidiNinio,  nia.  adj.  sup.  úc  entendido. 
Ententlido  ,  da.  adj.  et  part.  jias.  de  entender. 
Entendu;  intelligent.  ||  Entendu:  savant,  ins- 
truit, apte.  11  Entendu;  bien  ou  mal  fait,  dispo- 
sé, pensé;  fait  avec  talent,  art  ,  goût  ,  ou  sans 
aucune  P.,»  ces  qualités,  en  parlant  d'un  édifice, 
d'un  tableau  ,  d'un  jardin  ,  d'un  ornement.  || 
Ui'en  entendido  que;  bien  enteudu  que. 

Entendiente,  adj.  Inus.  V.  Entender.  Entendant, 
qui  entend. 

Entendimiento,  S.  m.  èntèndimién-to.  Entende- 
ment, faculté  de  concevoir,  d'entendre,  de  com- 
prendre. ||  Entendement  ;  capacité,  talent,  sa- 
voir. Il  Inus.  Entendement ,  esprit,  interpréta- 
tion ,  inlcHigence  ,  explication  d'une  chose  obs- 
cure. 'I  Entendement;  idée,  pensée. 

Entenebrecer,  v.  a.  ènténébrérèrr.  Obscurcir, 
rimpl-ir  de  ténèbres.  On  le  dit  au  propre  comme 
au  figuré. 

Entenebrecido,  lia.  adj,  cl  part.  pas.  de  enf ene- 
hrecer. 

Entenebvescer ,  v.  a.  inus.  V.  Entenebrecer. 

Entenzon,  s.  f.  inus-V.  Contienda,  discordia. 

Euteo,  ca.  adj.  ènté-o.  Poés.  Rempli  de  l'esprit 
divin. 

Enteomania,  s.  f.  eHf¿otfiani-a.  Méd.  Enthéo- 
manie,  folie  religieuse. 

Enteradena,  S-  f.  ènteradè-na.  Anat.  Enléradè- 
ne;  glandes  lymphatiques  des  intestins. 

Enteradenografia  ,  s.  f.  énterndenografi-a. 
Anat.  Entéradénographie;  description  des  glan- 
des lymphatiques  des  intestins. 

EnleradenoloKia,  S.  f.  ènteradenolog-h'ia.  .Vnat. 
Entéradénologie  ;  traité  des  glandes  lymphati- 
ques des  intestins. 

EnteradcnolÓKÍco,  ea.  adj.  ènteradenolog-hi';o. 
Anat.  Entéradéiiologiqnc:  qui  concerne  lenté- 
radénologie. 

Enleralgia  ,  S.  f.  èntralg-ltia.  Méd.  Entéralgie; 
douleur  aiguë  des  intestins. 

Enterálsieo,  ca  aJj.  é«íera/7-/ií'.o.  Médec.  En- 
téralgique;  qui  concerne  l'enléralgie. 

Enterado,  da.  adj.  èntera-do,  et  part,  pas.de 
eHfprnr. 

Enteramente,  adv.  ènteramen-té.  Entièrement) 
loul-à-fait,  totalement,  complètement. 

Enteramento,  S.  m.  ènteramèn-to.  Inus.  Inté- 
grité. V.  Enterar,  etc. 

Enteranslcnfrasia.  s.  f.  ènlerang-hienfrali-sia. 
Médec.  Enterangieinphraxic,  obstruction  des  in- 
testins. 

Enterar  {de.  en\  v.  a.  enterar.  Mettre  au  fait, 
bien  instruire;  informer.  |  Compléter,  rendre 
complet.  V.  Com¡detar.\\  S'acquitter;  payer  tout 
ce  (ju'oii  doit. 

Enieravccia.  S.  f.  éntpra')i-zia.  Médec.  Enté- 
rarctie;  réliécissement  de  l'intestin. 

Entrrertanla,  S.  f.  ènterehta-ssia.  Médcc.  En- 
térectasie  ;  dilatation  de  l'intestin. 

Entereleiiia  .  S.  f.   ènterclcssi-a.  Médec.  Entera- 

'20 


KNT 


-  306  - 


ENT 


lisie;  (li)iilour  ofrasioiim'-f  par  l'invagination  dii 
l'élran{<l('mi'nl  des  intestins. 

EiiierrlcoHiN  ,  S.   f.  ¿«/er','í/.o-í5Í*í.  Enlhérhi'l- | 
cose;  uici'iiitiun  des  intestins. 

F.i*(> n!ii .  s.   f.  èiitere-inia.  Kntéilióinic  ;  con-  '• 

firsiion  SiMi;^uiiic  de  l'intestin.  | 

KiitfrfqiMMiio,  S.  m.  èuterek''-mn.  Médcc.  Enté- 
r.'tlicine;  hruissement  dans  les  intestins,  gar.  ¡ 
(.Miiillenient. 

■¿■■(«•rexonia  ,  s.  m.  ènt^Telise-wn.  !\lédre.  Knlé-  \ 
rexlunie;  ipanclieinent  de  sang  dans  l'intérieur 
d'un  iir^ane.  | 

«-■.iit<-ri'm'erNt',  V.  prOH-  ious.  V.  Aterirse.  I 

i-.MttMi"/..  S.   r.  iiius.  V.  Enterc-za.  I 

■':ii(oi'i--/.u  ,  s.  f.  ènlpre-zn.  Intimité,  (icrfectioii, 
fomiiliinent.  |  ri;;,  Intéprilé,  probité,  droiture, 
venu  incorruplibie.  Il  Constance,  fermeté,  per- 
sévérance. I  Sévère  et  parfaite  observation  de  la 
ilisriplinc.  Il  Orgueil ,  sévérité,  présomption,  j 
V.iitereza  virfjinul,  V.  Virginidad  ||  Eníerczu 
cor/ioio/, santé  parfaite,  vigueur;  innocence  vir- 
ginale ,  virginité.  I 

F.ii(ói-ii*o,  Cl»,  adj.  ènt^-riko.  Mcdec.  Entériquc  ; 
i]ui  concerne  les  inlesilns.  | 

l'.ntt'ri.simu .  ma.  adj.  ènléri-ssinio.  sup.  de 
entero.  | 

l'.iitoridro  ,  oa.Tidj.  èntéri-tilw.  ratbol.  Entéri-  ' 
ticpie;  qui  appartient  au\  intestins. 

l-'.iiU'riiiM,  s.  f.  èntéri-tiss.  Médec.  Entérite;  in-  ' 
llamnialion  des  intestins.  ! 

r.tiit'rizo,  /.«.  adj.  enterizo.  Entier,  complet,  qui 
a  toutes  ses  parties.  j 

F.iiternoet'r,  V.  a.  èntèrnézèrr.   .\tlendrir.  amol-  ' 
lir,  rendre  tendre,  bon  à  manger.  |i  Fig.  Atten- 
drir, toudicr.  rendre  sensible.  j 

FiiliMiiroidniiirntc  ,  adv.  èntèrnézidamén-té. 
Tendrement,  avec  tendresse;  avec  attendrisse- 
ment. 

Kntonieclilo,  «Iji.odj.  et  part.  pas.  de  enternecer,  ' 

ICcitenireiiiiioiito ,  S.  m.  èntrrné'iiwiénto.Ai- 
icndrissement  :  sentiment  de  tendresse,  de  com- 
passion, j 

Kntorsieccr,  V.  a.  inus.  V.  Enternecer. 

Kittero,  ra.  adj.  ènté-ro.  Entier,  parfait,  accom- 
pli, complet,  qui  a  toutes  ses  parties.  ||  Entier;  I 
inflexible,  tenace,  .sévère.  ||  .\ritb.  Número  ente- 
ro, nombre  entier,  celui  qui  contient  un  certain 
nombre  de  fois  cl  sans  fraction  la  quantité  prise  ! 
pour  unité  principale.  !|  Unidad  entera,  unité 
entière;  se  dit  dune  unité  quelconque,  par  op- 
position aux  nombres  qui  indiquent  des  frac- 
tions. ||  Equit.  Caballo  entero;  cbeval  entier, 
celui  qui  n'est  pas  châtré.  ||  adv.  Par  entero;  en 
entier,  entièrement,  en  toutes  parties. 

v.ntoro,  s.  m.  ènté-ro.  Entier;  toute  unité  malhé- 
matiqup.  ||  Poés.  Entier;  tout,  parole  composée 
qui  fait  l'objet  d'une  charade. 

Kiitcroi>rnii«iiilos,adj.  èntérobran-hioss.  \iM\é\. 
Entéroluanihes;  dont  les  branches  sont  cachées 
dans  l-inlcrieur  du  corps. 

F.ntorocelo.  s.  f.  èntérozé-lé.  Palhol.  Enlérocèle', 
hernii's  abdominales  qui  ne  contiennent  qu'une 
portion  d'intestins. 

Eiitri-océlico.  ert.  adj.  ènlérozé-liko.  Entérocé- 
lique;  qui  concerne  l'entérccèle. 

Kntcrociiitocelo  ,  s.   f.  ènténnistozé-lé.  Pathol. 
Entero-CYSlocèle;  hernie  formée  parla  vessie,  et  I 
par  une  portion  du  canal  intestinal.  ' 


FntrrodIallHiN.  S.  f.  entérodiùli-ssiss.  Entéro- 
dialysc;  place  avec  séparation  complète  de  l'in- 
te.slin. 

Kntprc-opiplorcle.  s.  f.  èntéroépiplozé-lé.  Pa- 
thol. Eiilcro-épiploc  ele  ;  hernie  formée  à  la  fois 
par  l'inli  >lin  et  par  l'épiploon. 

KiitrrofplithtiifaliM.  s.  (.  éntiroépiidonfn-liss 
l'allinl.  |iitcro-(  piplomphale,'  hernie  ombilicale 
dans  lai|iic|lc  se  trouNe  une  portion  d'intestin  et 
d  epiploon. 

■':ii(<>ronon<lo,  <ia.  adj.  éntérofléo-do.  Bot.  Enté- 
rophléode,  qui  indique  le  développement  des  li- 
chens sur  I  intérieur,  mis  à  nu,  des  tiges  des 
antres  plantes. 

Kiitcrolloiila,  s.  f.  erií¿ro/7o7-/(iVi.  Pathol.  Enlé- 
rophlogic,  Entérite  ou  inflammation  des  intes- 
tins. 

r.ntoroflójico,  cfi.  èntéroflog-hiko.  Palhol.  Enlé- 
ri)plilogi(|uc,  (jui  a  ranporl  al'entéropblagie. 

ICiilaTógrafía,  s.  t.  vnlvriXfraji-a.  Anal.  Enléro- 
grapliie;  p  rtie  de  l'unatomie  qui  donne  la  des- 
cription des  intestins. 

Kntcro^i'dllco.  ca.  adj.  ènléroijra-fiko,  Entéro- 
graplii(|iic;  (jiii  a  rapport  à  l'enlérographie. 

Enterwgraro,  s.  m.  èniéro-nrafo.  Pathol.  Entéro- 
graphe;  aulenr  (|ui  décrit  les  fonctions,  les  usa- 
ges et  les  alVcctions  des  intestins. 

■':ii(oro-li(>pa(itlK,s.  f.  é/ifé-ro-/te/)nít-fíji.Enté- 
ro-hépatite.  inflammation  simultanée  de  l'intes- 
tin et  du  (oie. 

l'.ntoro-hidrncelc,  S.  f.  ènré-ro-hidroié-lé .  En- 
téro-bydrocele;  hernie  intestinale  compliquée 
d'hydrocéle. 

r.ntero-liulronfalo  ,  s.  f.  ènté-ro-hidronfa-lé. 
Palhol.  Enléro-liydromphale:  hernie  ombilicale 
dont  le  sac  renferme  à  la  fois  une  portion  d'in- 
testin et  une  certaine  quantité  de  sérosité. 

Kntt'ro-isqiiiucclc,  S.  f.  èn\é~ro-iskiozé-lé.  Pa- 
thol. Entéro-ischiocélc;  hernie  ischialique  for- 
mée par  l'intestin. 

lUitiMoiitiasia,  S.Í.  èntérolitia-ssia.  Pathol. En- 
térolitbiasie;  formation  de  pierres  ou  de  calculs 
dans  le  tube  intestinal. 

Kntcrolito,s.  m.  én(ero(t-(o.  Entérolithe,  calcul 
intestinal. 

Kntcrologia,  s.  (.  èntérolog-hia.  .\nat.  Entérolo- 
gie,  traité  sur  les  fonctions  elles  affections  des 
intestins. 

Entorológico,  ca.  adj.  enf^ío/ó,(7-/n'/ío..lnat.En- 
térologique;  qui  a  rapport  à  l'entérologie. 

Eiitero-nierocele,  S.  f.  ènté-ro-mérozé-lé.  Chir. 
Entéro-mérocéle;  hernie  crurale,  formée  par 
l'intestin. 

Kntero-inciipntvrlco,  co.adj.  èniéro-mésénté-ri- 
ko.  Pathol.  Entéro-mésentérique;  qui  a  rapport 
aux  intestins  cl  aux  mésentères. 

KiUcroiniaMla,  s.  f-  èntéromia-ssia.  Palhol.  En- 
léromyasie;  afleclion  produite  et  entretenue  par 
des  insectes. 

icnteroniorra,  s.  f.  èntéromor-fa.  Bot.  Entéromor- 
plie;  nom  de  la  section  des  ulves que  caractérise 
leur  forme  lubuleuse. 

Knieronraio,  èit<t'»'on-/'uZo.  Palhol.  Enlérompha- 
le;  hernie  ombilicale  dont  le  sac  ne  renferme  que 
les  intestins. 

Kntera-pai'Í8HC(lco,ca.  adj.  ènté-ro-fiarisàh-ti- 
ko.  Entéroporisactiqtie;  qui  concerne  l'enléro- 
parisagoge. 


ENT 


307 


ENT 


EnteropariiiagoglM  ,  s.  f,  enté-ro-parissafloif- 
hiss.  Enléroparisagogc;  iiivaginaliüri  des  intes- 
tins. 

KiitiMopntia  ,  s.  f.  ènteropati-a.  liiitétopaîhic; 
maladie  des  intestins. 

Kntorupático,  ca.  adj.  ènlérnpa  tiho.  Entéropa- 
liqiie;  (¡ni  a  rapport  à  l'enlémpatliio. 

l<:ntiM'<tperi.«tol»,  s.  f.  éntèroperis-tnla.'  l'athol. 
Enléropéristole;  consiriclion  ou  occ  lusion  des 
intestins  par  une  cause  qui  a^il  soit  dans  l'inté- 
rieur de  l'abdomen,  soit  liois  de  celte  cavité, 
comme  dans  la  hernie  ctraitjilée. 

Enicroplria.s.  f.  è;i(ero/)i-ri«.Pathol.  Entéropy- 
rie;  fièvre  mésenlérique. 

Enteropérico,c».  adj,  èntero])é-ri  o.  Eiiléropyri- 
que;  qui  a  rapport  à  l'enléropyric. 

Enteroraria,  s.  f.  èntérorafi-u.  Ciiir.  Entcrora- 
phie;  suture  que  l'on  pratique  pour  remédier 
auv  solutions  de  continuité  du  canal  iiUcslinal. 

Enterorállco,  eu.  adj.  cntérora-fthn.  Entérora- 
phique;  qui  a  rapport  à  l'enlérorapliie. 

Entcrorrasfio,  s.  i.  ènturorra(j-hia.  l'athol.  Enté- 
rorrhagic;  écoulemenl  de  sang  qui  a  lieu  par  les 
intestins. 

Entcrorrágico,  en.  èn\i;rorrag-h{  o.  Enlérorrha- 
giquc;  qui  a  rapport  à  l'entororrhagie. 

Ent('ro-o.«>i|iieocelc ,  s.  f.  ènté-ra-é.i' éozé-li^. 
l'athol.  Entéro-schéocèle; hernie  scrotaie  formée 
par  l'intestin. 

Eiitero-snrcocelc ,  S.  f.  ènt'^ -ro-ssfirhoTé-U; 
Fathoi.  Entéro-sarcoccle  ;  hernie  intcslinnîe 
compliquée  d'excroissance  charnue  ou  mieux  de 
sarcocèle. 

EiitoroNiM,  s.  f.  èntérO'Ssiss.  Pathol.  Entérese 
maladie  des  intestins. 

EiiterÓMtc»,  en.  adj.  cntí'-rós-téo.  Conchyl.  Enté- 
rosté;  qui  a  un  ou  plu.-ieurs  os  dans  l'inlérieur 
du  corps.  Il  s.  m.  pi.  Eitlproflens  ;  Enlérostés; 
famille  des  aphoalopodes  décapodes. 

Euterotoiiiin,  s  i. èntérntomi-d.  Anat.  Entéroto- 
mie;  dissection  des  intestins. 

Eiiterotwinlco,  en.  adj.  ènléroto-milin.  Entéroto- 
mique;  qui  a  rapport  à  l'entérolomie. 

Enterútoiiio,  s.  m.  enléro-lonw.  Cliir.  Entéroto- 
me;  instrument  pour  ouvrir  proniptement  le  ca- 
nal intestinal  dans  toute  son  étendue. 

Enterponer,  v.  a,  ieus  V.  Interponer. 

Eiitrrprotnmrntn,  s.  m.  \ni\?,.\ . Interpretación. 

Eiitcrpretnr,  v.  a.  inus.  Interpretar. 

KntorpucKto,  tu.  adj.  cl  pari.  pas.  de  Enterpo- 
uer. 

Enterrado,  cla.  adj.  et  part.  pas.  de  Enterrar. 

F,n(«>rrn<lnr,  s.  m.  enterrador.  Ensevelisscur  fos- 
soyeur. V.  Sri)ul(tirero. 

Enterramiento,  s.  m.  ènlérramién-to.  V.  Entier- 
ro. Il  Tombeau,  sépulture.  V.  Scpiiltma.  |  Im- 
blocalion,  ce  terme  exprimait  la  manière  d'en- 
terrer les  corps  morts  des  excommuniés,  en 
élevant  un  monceau  de  terre  ou  <le  pierres  sur 
leurs  cadavres,  dans  un  champ,  parce  qu'il 
était    défendu  de  les  enterrer  en  terre  sainte. 

Enterrar,  v.  a.  enterrar.  Enterrer;  nuMtre  en  ter- 
re. Il  Enterrer;  donner  la  s;q)ullure  à  quelcprun 
Il  Fig.  Enterrer;  tenir  caché.  ||  Enterrer,  enfouir 
les  choses  »lans  la  terre  de  crainl»^  de  se  les  voir 
enlever.  |  Eig.  Enterrer;  survivre  à  »iiieliiu'un 
voir  sa  mort.  |!  Enterrar  en  el  olvido,  ensevelir 
dans  loubli.  |  Mntcrrurse   er,.  vida:  s'enlerrrr 


tout  \  ivairt;  on  le  dit  de  reux  qui  renoncent  a  looi 
commerce  du  monde,  el  prin»  ipalement  de  ceii\ 
qui  embrassent  l'étal  religieux.  ||  Fam.  Conti- 
go me  enlierren  ;  Ex[iressi<jn  par  laquelle  on  té- 
moigne la  satisfaction  qu'on  a  de  voir  approuver 
ses  idées  par  un  autre.  |!  ¿.Donde  entierra  v»,! 
Fam.  Manière  de  plaisanter  ceux  qui  fond  les 
fanfarons,  ou  disent  des  gasconnades. 

EnterrarMe,  v.  pron.  (■nlérrar-sé.  senlcrrer,  élro 
enterré  enseveli;  |  Enterrarse  bajo  las  murallas 
de  una  plaza,  s'cnterrer  sous  les  ruines  d'une 
place;  mourir  tu  se  défendant,  plutôt  quede 
se  rendre. 

Enterronado  ,  da.  adj.  et  part.  pas.  de  Enterro - 
liar.  Emíiioté,  éc. 

Entcrronar.  \ .  a.  èntérronar.  EminoUer;  couvrir 
les  racines  des  arbres  de  terrains  nouveaux  dis- 
posés en  formes  de  mottes. 

Enterronarse,  v.  pron.  éntcrronar-sé.  S'cmmo- 
ler;  être  eminotté. 

Enterrorlo,  s.  m.  inus.  V.  Entierro. 

Enten»«ndaiiiente,  adv.  V.  Intensamente,  fervo- 
rosamente. 

Enteí^ado.  da.  adj.  el  part  pas.  de  Entesar.  Rai- 
di, ie.  Il  Inus.  Gorgé  de  nourriture.  ||  V.  Repleto, 
lleno. 

Ente.»iaaiiento,  s.  m.  èntésatnién-to.  Inus.  Ten- 
sion; raideur. 

Entejar  ,  v.  a.  èntéssar.  Raidir,  tendre,  bander, 

Ente<4tado,  do.  adj.  inus.  ènlesta-do.  Enfoncé; 
dans  la  tète. 

Entesteeer,  V.  a.  inus.  V.  Apretar,  endurecer. 

Entestino,  s.  m.  inus.  V.  Intestino. 

Entibado,  part.  pas.  X.F.ntihar. 

Entiiiador,  s.  m.  entibador.  Celui  qui  élaie  les 
mines. 

Entiliar,  V.  n.  V.  Estribar.  \\  v.  a.  Min.  V.  Apun- 
talar. 

Enttltelia,  S.  f.  èntibé-Iia.  Bot.  liitvbellie;  genre 
de  plantes  de  l'ordre  des  synanthérces  ,  tribu 
des  lactucées. 

Entiktadoi-o.  S.  m.  inus.  èntibiadè-ro.  Lieu  des- 
tine à  attiédir  où  l'on  atliédil  l*e<iu. 

Entiltiado,  da.  part.  pas.  de  Entibiar.  Attié- 
di ,  e. 

Entiliiamleiito,  s.  m.  èntibiamién-to.  Atliédis- 
scmenl  ;  état  d'une  chose  qui  passe  de  la  cha- 
leur ;i  la  tiédeur.  !  Atliédissemenl  .-  en  matière 
de  dévotion  ,  diminution  de  ferveur  ,  etc. 

Entilifar,  V.  a.  entibiar.  Attiédir;  rendre  tiéJece 
qui  était  chaud.  Il  Fiï.  .Vttiédir;  rendre  moins 
\if.  amortir  la  vivacilcV.  l'ardeur  de  quelque 
sentiment. 

Entibiarle,  V,  pron.  èntibiar-sc.  S'attiédir  ;  de- 
venir tiède.  I  Fig.  S'attiédir;  se  refroidir. 

Entlbieeerwe,  v.  pron.  inus-  V.  Entibiarse, 

Entibo,  s.  m.  ènti-bo.  Elai;  pièce  de  boisdonlon 
se  sert  pour  appuyer,  soutenir  une  construc- 
tion; on  s'en  sert  dans  les  mines,  il  .Vrchitect. 
V.  Estribo.  Il  Fig.  V.  l'nndamento  ^apofio. 

Entiehltew.  s.  m.  pi.  ènlitchi-téss.  Eutichites» 
sectateurs  de  Simon  le  magicien  dáosle  1er.  siè- 
cle de  l'Eglise. 

Entidad,  s.  f.  t'iifi(/<i(/(/.  Didactj   Entité;    ce  qui 
coiisiilue  l'être  ou  l'essence  d'une  chose.  ||  Pa- 
thi)l.  Entidad  mórbida  ;  entité  morbide  ;  prin- 
cipe inconnu  des  affections  dites  essentielles,  il 
Cosa  de  entidad  ;  chose  de  poids  .  de  considera- 


ENT 


—  308  — 


ENT 


lion,  (l'iiiipurtaiHC  ,  de  valeur. 

Kiitlrii^'io,  s.  m.  én({én(j-hio.  Mam.  Ijilieiigié; 
atiiiiiiil  il-KlIilopic  ,  sifîiialé  par  Dappur  ;  fl  qui 
¡laraîl  t'iri'  une  esprce  d'éuireuil. 

■Otitlcrro.  s.  m.  i'iitii'-rro.  lùilerremenl  ;  artion 
«i'cntcrrcr  ,  de  mellrr  un  <(tri)s  nmrl  t-n  terre.  || 
l'.iilerreiiu-nl  ;  ronvoi  fiinèlue,  corlége  d'un inorl 
•luoii  \a  enterrer.  [|  Toinlvecu  ;  sépulere. 

■':iitl^rec('fNi',  V.  pion,  (•ni iiiir/Jrr-sé.  Fi}?.  Se 
rourcuircer,  entrer  en  furie,  so  mettre  e»  colè- 
re ,  se  mettre  en  furie. 

r.ndii»,  s.  f.  hiti-lia.  Kntom.  Eniylte;  genre  d'hé- 
niipleresmeinl)rasiens. 

lOiitliiK'iiin.  S'  \u.  i'nliiiii'.mn.  Philos.  Fnthvfnè- 
me  :  ar^'unient  eoniposé  de  deux  pi. «positions, 
iMiiléceilenl  el  le  consetinenl. 

i:ntliiieiiiú(lcM>,  vn.  adj.  (•ntitnémn-tiV.o.  l'hilos. 
Knihyméinaliiine  ;  (jui  est  de  la  nature  de  l'en- 
ihyménio. 

lOntinit'iiilNin».  S.  m.  èntimémis-mn.  I.illér.  En- 
thymémisme  ;  ti^'ure  consistant  dans  le  rappro- 
chement rapide  de  deux  propositions,  qui  opère 
dans  l'esprit  une  conséquence  >i\e  el  frap- 
pante. 

■■:ittiiiild<»,  «I;».  adj.  cntt-niiJo.Eniom.  Enlimide; 
(jui  resseinlde  à  l-enlinio. 

Kiilimi«l»M.  s.  m.  \<\.cttli-miJnx$,  Entom.  Enli- 
mides;  groupe  de  la  Camille  des  curculionides, 
ayant  pour  ty|)e  le  jienrc  enlimc. 

Kiitiiiio,  s.  m.  èuli  i/(o.  Kntom.  Enlime:  genre  de 
coléoptères  tètramèrcs  .  famille  des  rhyncopho- 
res,  ornés  des  plus  belles  routeurs  ,  depuis  le 
vert  dor"  jusquMu  fauve  pâle. 

lOiitiiiadu,  drt.  pari.  pas.  de  /iniinn»-.  Teint,  e, 

Kntliiar,  v.  a.  entinar.  Teindri  ;  donner  une 
teinte. 

Kiitlntado,  «la.  part.  pas.  de  /s'ntíníar.  Taché,  e; 
noirci. 

Kntintntliii-n,  s.  f.  cnt intdiloxi-rn.  Typogr.  En- 
erage;  action  d'encrer,  de  charger,  d'unprégner, 
d-encre  les  balles  ou  les  rouleaux  pour  impri- 
mer. 

Entintar,  v.  a  èntinntnr.  Tacher  ;  noircir  ,  salir 
avec  de  l'ciicre-  \  Fig.  V.  Teñir.  \  Teint.  Met- 
tre des  teintes  à  un  tableau  ,  etc. 

KnlipoMt.**,  s.  f.  èntipo-ssiss.  Anat.  Entypose:  nom 
donné  à  la  cavité  glénoïde  de  l'omoplate,  à  cau- 
se de  son  peu  de  profondeur- 

r.ntlrar,  V.  a.  inus.  V.  Estirar. 

KtitirNar,  v.  a.  ¿ntirsar.  Enthyrscr;  entourer 
avec  du  lierre,  orner  comme  un  ihyrse. 

tontitu.lur,  V.  a.  inus.  V.  Inlilidar. 

Kntiasnnilo,  Aa.  part.  pas.  de  Entiznar.  Diffamé, 
c^V  dénigré. 

Kiitiy.niif,  \.  a.  entiznar.  Fig.  Noircir;  ternir  la 
répiualion,  diffamer.  ||  V.  Tiznar. 

tiutai.^js.  s.  f.  èntla-ssiss.  Anat.  Enlhlase  ;  fac- 
ture du  crùne,  dans  laquelle  les  os  ont  été  bri- 
ses ,  cjifoncésel  ont  perdu  leur  niveau. 

l'-.ntoréCalA,  ii.  m.  entnzé-fulo.  Entom.  Entocé- 
plKde;  pièce  correspondante  à  l'entolhorax  ,  et 
qu'on,  trouve  dans  la  tète  des  insectes, 

Entoili.<«ral,  adj.  ènlndiskal.  Bot.  Entodiscal:  se 
dit  ¿c  l'insertion  des  éiamines.  lorsqu'elle  a 
lieu  en  dedans  du  disque. 

Kntoftalmiii.  s.  f.  èntoflal-mia.  Mcdec.  Entoph- 
thalwLe;  inflammation  des  parties  internes  de  | 
l'cril.  I 


i:ntortiiliuorra;.'ia.  b.  Í- fintoflainiurrnq-hia.  Mtr- 
diM  .    Kiiiopliilialmorrhagie;    hémorrhagie  dans 

l'ililci  leur  de  l'U'il. 

Rn((»<iitnnM,  s.  f.  \t\.  ènlofUi-nats.  Bot.  Ento|)hy- 
llincs  ;  l.unille  d'hépalicmes. 

Kntallliii».  na.  adj,  fntafili-no.  l?ot .  EntophvUin; 
i|ui  jicH  le  dev  liiiurgeons  ou  gemmes  poliigées 
ilans  1,1  substance  n>èn)c  de  la  plante. 

Kntnilio,  In.  ailj.  hito-fil».  liol.  Eutophyllc,  qui 
criiii  MM  les  plantes. 

■■:nio(ilor»r|»a»,  s.  f.  |d.  èiittifil<rkar-pa$s.  Bol. 
lùilopbyildi  arpes;  fanidlc  dr  nmusses. 

Entwni(>(*ar|Mi,  pa.  adj.  vut(t¡U<iiar—po.  Boi.  Eri- 
topbyllcK  iirpe  ;  dont  la  frucliticatiun  naît  dans  Itr 
sein  des   tt'uilles. 

Entolilii^'cnoMia,  s.  f.  èntofîtnghéné-ssia.  Bot. 
Ento(drytogénèsc  ;  produrli(Mi  des  plantes  para- 
sites internes. 

EntofilngciU'tlfn  .  en.  adj.  cntofitoghi-né-tiltn. 
Bot.  Kolnphylogénéti(iiic  (¡ui  a  rai>|)ort  à  l'ento- 
ptivtngéuèse. 

Eni<>l:i»«i,  s.  m.  |>l.  eKio-/î/ojs.  Rot.  Entophylcs; 
serie  de  niucedinée.i ,  renfermant  des  champig- 
nons ijui  croissent  sur  les  i)lanles  vivantes  ou 
mortes,  (hii>s  leur  tissu  mèmr. 

Enti'tgaiirt,  s.  ni.  vutn-ijano.  Bot.  Entogane  ;  gen- 
re de  diosinées  iiiélicopes. 

EntngHNlro,  ».  m.  inUxjns-trn.  Entom.  Entogas- 
tre  :  jiicce  correspcindante  à  l'entuthorax,  qu'oit 
Iroiup  dans  le  |)remicr  aiincau-de  l'atbdomcii  de» 
insectes  hexapodes. 

Entohia»,  s.  ur.  «tiio-ïfls.  .\nat.  Ento-hyas  ,-  os 
placé  au  centre  de  l'appareil  hyoïde  chez  les  ani- 
maux. 

Entctïc»,  ca.  adj.  ento-iko.  Médec.  Emptoïque; 
qui  crache  le  sang, 

Entnailitclo,  da.  part,  pas.  de  Entoldar.  Ban- 
né  ,  e. 

Entoldado,  s.  m.  en/oííío-(ío.  Tenture.  V.  Colga- 
dura. 

Entoldadiira.  S.  f.  inus.  V.  Coiijndicra- 

EntoidaiiiitMito,  S.  m.  èntoldamién-lo.  I/actioa 
de  banner  ,  de  tapisser .  etc.,  el  le  résultat,  l'ef- 
fet de  celle  action. 

Entoldar,  v,  a.  ènluldat .  Banner:  couvrir  les 
rues  ,  les  cours,  etc.  ,  avec  des  bannes,  de  gros- 
ses toiles.  H  Tapisser  ;  tendre,  en  parlant  d'une 
église  .  elc. 

Entuldarwr,  V.  pron.  èntnldar-sé.  Fig.  Entoldar- 
se el  cielo:  s'ob<icuvc\T\  se  couvrir,  en  parlant 
du  ciel,  i,  Fig.  V.   Iînf]reirse  ,  desvanecerse. 

Entonioeor.  V.  a.  inus.  V.  Entumecer. 

Enioiueoimicnto  ,  s.  m.  inus.  V,  Entumeei- 
micnlo. 

EntomiKado,  dn.  part.  pas.  de  Entomizar.  V. 
ce  mot. 

Entoniixnr,  V.  a.  èniomiîar.  Clouer  descordes  de 
jonc  sur  les  planches  des  cloisons  pour  que  le 
phitre  s'y  attache. 

Entom».  s.  m.  ènio-  mo.  Entom.  Enlome;  nom 
collectif  des  animaux  articules,  pourvus  de  pieds 
également  articulés. 

Ecitomobin».  adj.  et  s.  m.  pi.  éntomo-biass.  En- 
tom. Enlomobies;  tribu  de  myodaires  caliptè- 
rées  vivant  dans  le  corps  des  autres  insectes. 

Eiitomóceros  ,  s.  m.  pi.  éntnmu-zéruss.  Entom. 
Entomocères;  division  das  brachocères  dans  l'or- 
dre des  diptères. 


tînt 


309  — 


ENT 


Rntoniotlei'OH,  b.  m.  pi.  ¿ntomodé-ross,  liiilum. 
Entomodèrcs;  genre  de  coléoptères  héléromères, 
famille  des  mélasomcs. 

Entóniodu  ,  s.  m.  énto-modo.  linloni.  Eiitomode; 
genre  de  lernéidcs, 

EiitoiiKiriiKo  ,B«.  adj.  éntnmo-fdfio.  Zool.  Eiilo- 
mojilia^'c  ;  qui  se  nourrit  d'insectes. 

Kiitoni«»ritsof«,  s.  m.  pi.  éntnma-fagnss.V.niùm. 
Lntomophagcs;   famille  d'insectes  coléoptères. 

KntoinóUlo,  Irt.  adj.  éntnmo-fUn.  Uidact.  Ento- 
mopliiic  ;  amateur,  collecteur  d'insectes. 

Kiitoinóroro  ,  s.  m.  cntnmo-foro.  Didact.  Ento- 
mophore  ;  qui  porte,  qui  contient  des  insectes. 

Kntonióriígo  ,  grt.  adj.  entumo- fouijo.  l'harm. 
/intoniofuge  ;  qui  chasse  le  vevs. 

Eutomógenu  ,  un.  adj.  ¿ntomof]  hrno.  Entom. 
Entomogène  ,  qui  vit  sur  les  insectes  morts. 

Entomogrnrin  ,  S.  f.  ¿ii((i?;iof/iY//i-a.  DidaCl.  En- 
tomographie  ;  histoire  des  insectes. 

Kiitoinogránco  ,  ea.  adj.  éi\tomo(jra-l\ko.  Didact. 
Entomographique;  qui  a  rapport  à  l'entomo- 
graphie. 

Eiitomógraro  .  S.  m.  ¿Hiomo-^rn/o.  Didact,  En- 
tomographc;  naturaliste  qui  écrit  sur  l'histoire 
des  insectes, 

Eiitoniúldo ,  Un.  adj.  éntomo-idn.  Entom.  Ento- 
moïde;  qui  a  de  la  ressemblance  avec  un  insecte. 

Entomollto,  S.  m.  énlomoli-to.  Entom-  Ento- 
niolithc;  insecte  fossile.  ||  Miner.  Entomolitlie; 
pierre  schisteuse  ou  divisée  par  lames,  dans  la- 
quelle on  remarque  les  empreintes  de  divers 
insectes. 

Entomología,  s.  f.  éntnmolng-hin.  Didact.  En- 
tomologie; branche  de  la  /ooio;:ic  qui  traite  des 
insectes,  animaux  sans  veitèbres  ,  sans  bran- 
ches, respirant  par  des  trachées,  et  dont  le  corps 
et  les  membres  sont  articulés  en  dehors.  !l  Ento- 
mologie; se  dit  aussi  d'un  livre  traitant  de  l'his- 
toire, de  la  nature  des  insectes. 

Entoiiiológicu,  Ci»,  adj.  éntoinolo(j-hikn.  Didact. 
Entomologique;  qui  a  rapport  à  l'entomologie. 

EiituniolosiHtn  ,  S.  m.  éntomoloij-kis-ta.  Ento- 
mologiste. V.  Entomoln'jo. 

Entomólogo,  S.  m.  énfomo-Zoïjo.  Didact.  Ento- 
mologiste ;  naturaliste  qui  s'occupe  de  l'étude 
des  insectes  ou  qui  en  fait  des  collections. 

Kntom«»qullo  ,  S.  m.  éntnmo-kilo.  Entom.  Ento- 
mochile  ;  genre  de  coléoptères  hétéromèrcs,  la- 
mille  des  mélasomes. 

Entoniorizo,  xn.  adj.  éntomori-zo.  Bot.  Ento- 
morhize  ;  qui  nait  ou  prend'raçinc  sur  des  m- 
sectes. 

EntomûMtPiKO.  gn.  adj.  éntomn.i-tv()n.  Conchyl. 
Entomosiégue  ;  qui  est  garni  de  cloisons  inté- 
rieures ,  de  manière  que  sa  coupe  représente  une 
sorte  de  treilUs. 

EntomÓNtcKOM  ,  S.  m.  pi.  (?rifomoi-/('70íí.  Con- 
chyl. Entomoslègues;  petite  famille  de  torami- 
nifères  ou  céphalopodes  microscopiques. 

EntomÓMtomo  ,  ma.  adj.  éntnwos-totnn.  Con- 
chyl. Entomostomc  ;  dont  la  bouche  ou  l'ouver- 
ture est  échancrée. 

EntomÓNtomoH  ,  S.  m.  pi.  éntonmS'tomn.ts.  Con- 
chyl. Entomostomes;  famille  de  coquilles  uni- 
valves. 

r.ntomoNtrárco,eea.  adj.  éntomostra-7.i'o.  Con- 
ehyl.  Entomostracé  ;  qui  a  un  coquille  de  phi- 
sieurs  pièces. 


■¿ntomoMtraceoM  ,  s.  m.  pi.  enlotuuslra-zéuti- 
Conchyl.  Entomostracés;  division  de  cru^tacécs 
aquatiíjues,  etbabitantia  plupartlescauidouce^i. 

EiitomoMtrucIto  ,s.  f.  e;ifo»iosir«zt-fo.  Conchyl. 
Entomostracitc  ;  entomostracé  fossile. 

Eiitomôtilo,  In.  adj.  éntomo-lHo.  Entom.  Ento- 
molilk",  qui  blesse  ou  lue  les  insedes. 

EntomótiloM,  s.  m.  pi.  entomo-tHnss.  Entom. 
Entomotilles;   famille  d'insectes  hyniénoptères. 

EiitoniozonrloH  ,  S.  m.  pi.  nUmn7.oa-rioss.  En- 
tom. Kntomozoaires;  classe  d'animaux  articulés, 
a\oc  ou  sans  vertèbres. 

Entonación  ,  s.  f.  cdfonaziox.  Mus.  Intonation; 
action  d'entonner.  |  Intonation  :  se  dit  anssi  sur- 
tout en  parlant  du  plain-chant ,  de  l'action  de 
mettre  un  chant  sur  le  ton  dans  leijuc!  il  dmt 
être,  li  Par  cxlens.  Inlonalion  :  divers  tons  que 
l'on  donne  aux  syllabes  en  parUint  ou  en  lisant. 
!l  Fig.  V.  Entuno,  Arroganiid.  |  Action  de  don- 
ner de  l'air  à  un  orgue. 

Entonadillo  ,  lia. adj.  dim.  de  entouailo. 

fr'.ntnnitdo.  fin.  part,  pass,  du  V.  Entonar.  S'em- 
ploie adjectivement. 

Entonador,  s.  m.  entonador.  Celui  qui  eiilonne. 
Il  Soufllcur  dorgues;  celui  qui  fait  aller  les 
soufllels  de  l'orgue. 

Entonnniiento  .s.  m.  V.  Tono.  \\  Fig.  V.  Entono. 

Entonar  ,  V.  a.  entonar.  Mus.  Entnnner;  mettre 
un  air  sur  le  ton.  ||  Fig.  Entonar  las  alabanzas 
de  ahjuno;  entonner  les  louanges  de  quelqu'un; 
faire  hautement  son  éloge, célébrer  ses  louanges. 
Il  Chanter  juste,  avec  art  et  méthode.  Il  Souf- 
fler les  orgues;  en  faisant  jouer  les  soufllets.  1| 
Donner  du  ton  ,  de  la  vigueur  aux  fibres.  !|  Peint. 
Mettre  de  l'harmonie  dans  les  couleurs ,  pour 
éviter  la  bigarrure.  H  Entonner  ;  chanter  le  com- 
mencement d'un  air. 

Entonarse,  v.  pron.  eníonar-ítí.  S'entonner;  être 

entonné,  mis  sur  le  ton.  ||  Fig.  V.  Desvanecerse, 

engreírse. 

;  Entónatorlo.  S.  m.  inus.  éntonato-rio.  Antipho- 

nier  ;  livre  de  plain-chant  .  à  l'usagc  du  chœur. 

Entonce,  adv.  inns.  V.  Entonces. 

Entonces  ,  adv.  énton/.éss.  Alors  ;  pour  lors.  H 
Entonces  se  verá;  alors  on  verra.  H  .Mors  ;  en 
ce  cas  là,  si  la  chose  arrive.  [  Hasta  entonces; 
jusqu'alors,  jusqu'à  ce  temps-là,  jusqu'à  ce  mn- 
ment  là,  pour  exprimer  un  temps  passé  anté- 
rieurement à  un  autre  temps. 

EntoHoliido,  da.  ailj.  et  part.  pass. de eníoneíar. 
Enfutaillc,  e.  H  Entonné,  e. 

Entonelndnra  ,  S.  f.  èntonèladou-ra.  Econ.  ror- 
Enlonnagc  ;   action  de  mettre  un  liquiile  en  fût. 

EntonelamleiUo  ,  S.  m.  i.  pi-  huonèlamièuln. 
Entonncmnient  ;   action  d'entonner  un  liqueur. 

Entonelar  ,  v.  a.  ènlouelar.  Eiifulailler  ;  mettre 
en  futnillo.  I  Entonner  ;  verser  un  liquide  dans 
un  tonneau. 

Entonelarle,  V.  pron.  èntonèlar-sé.  S'enfutail- 
l"er  ;  ;  être  enfulaillé. 

Entono,  s.  m.  èiifo-no.  Fig.  Orgueil  ¡présomp- 
tion ,  vanité,  arrogance,  j]  Inus.  V.  Entonacioti. 

Etopósnna.x  .  s.  f.  pi.  èntopo-gonass.  Bot.  Ei:lo- 
|nigoni'>^:  ÍHUiillc  tic  mouses. 

Ento|>ÓKono .  lin.  ailj.  (^iifo/)o-(7onü.  Bol.  Enlo- 
po^Dne  I  (|ui  a  le  peristome  interne  formé  de  cils 
libri's  (lu  reunis  en  une  membrane  plissce. 

Eutoutecer  ,  v.  a.  ènfciifc/cn.  Ucndrc  imbécile. 


ENT 


-  310  — 


ENT 


slupidc,  hébéler. 

ICiitoiitcri'r,  V.  II.  trifoMtczerr.  Dévenir  imbécile, 
stupide,  lii^'bélé. 

Kntontocido,  tin.  ¡¡art.  pass.  de  entontecer.  Hé- 
bélé  ,  c. 

Kiitoniecliiilnito,  s.  m.  èntonlèiimièn-to.  Im- 
bérilitc;  sUipiditc,  biUi.sc. 

Kntúptico  ,  en.  adj.  èntop-lH.n.  Phys.  Entoptiqup; 
qui  se  forme  dans  les  prismes  ou  les  cubes  de 
verre  refroidi  rnpideinent. 

Kntorclindo  ,  «la.  part.  pass.  du  entorchar.  V. 
te  mol. 

■Oiitorcliiiilo,  s.  m.  ¿ntortcha-do.  Forlis;  assein- 
blajîc  de  lils  tordus  ensemble.  |  Cordes  filées 
pour  les  inslrumenls  de  musique.  ||  Insigne  iryi- 
litairc  des  officiers  généraux,  en  Espagne. 

Kiitor|iecinilen(o  ,  s.  m.  inus.  èntorp^/.imièn-in. 
Engourdissemeni;  sentiment  de  |>esautrur  que 
l'on  éprouve  dans  une  partie  du  corps  .  avec  dé- 
faut ou  diminution  de  sensibilité  et  de  nioii^e- 
menl  dans  cette  partie.  \\  V.  Adormeciniiento, 
torpeza. 

Kiitornado  ,  «In. part.  p»ss.  de  Entornar.  V.  cc 
mot. 

Riitoriinr  ,  v.  a.  entornar.  Tourner,  pousser  uue 
porte .  une  fenélre. 

Fntornillado  ,  «In.  part.  pass.  de  Entornillar. 
V.  ce  mot. 

Rntoriilllnr.  V.  a.  entornillar.  Faire,  tourner 
des  vis  ,  des  anneaux. 

Rntoriio,  s.  m.  inus.  V.  Contorno. 

Kntoppecer  ,  v.  a.  éntorpèiérr.  Engourdir;  faire 
éprouver  un  engourdissement,  oter  ou  dimi- 
nuer le  mouvement ,  le  sentiment  dans  le  corps 
ou  dans  quelque  partie  du  corps.  |1  En^'ourdir; 
émousser  ,  énerver,  affaiblir  lesprit.  l'enloii- 
dcment,  l'imagination.  !i  .Vlourdir;  rendre  pe- 
sant. Il  Ilébélcr;  émousser,  affaiblir. 

Kiitoriiocerse,  v.  pron.  èntorpèzèrr-sé.  S'engour  ( 
dir  ;  être  engourdi.  ||  S'alourdir  ;  devenir  lourd, 
pesant.  |i  S'hébéter  ,  devenir  stupide.  ' 

Eiit<>rpeel«Io,  dn.  part.  pass.  de  Entorjx'rer  ,  el  | 
adj.  Engourdi,  e;  endormi ,  émoussé.  ||  Alour-  ' 
di,  e.  il  Emoussé,  e  ;  Hébété  ,  e. 

Eiitorpeciinlento,  s.  m,  éntoriièzimièn-to.  En- 
gourdissement ;  sentimiMit  de  pesanteur  que  l'on 
éprouve  dans  une  partie  du  corps,  avec  défaut 
ou  diminution  de  sensibilité  ou  de  mouvement 
dans  cette  partie.  ||  Hébéliule  ,  stupidité  ,  dé- 
mence. I  Hébétalion;  état  de  ce  qui  est  émous- 
sé ,  hébété. 

Eiitoi-ta«lo,  da.  part,  pass,  de  Entortar  ,  et  adj. 
Eborgné , e. 

Kiitortailiira,  s.  f.  éntortadou-ra.  Action  de  tor- 
tuer,  d'éborgner,  l'effet,  le  résultat  de  celte 
action. 

Kntortar ,  V,  a.  entortar.  Eborgner;  priver  d'un 
ceil ,  rendre  borgne.  ||  Tortuer  ;  rendre  tortu . 

Kntoriijitr  ,  v.  a.  inus.  V.  Ensortijar. 

Eiilo.sronni  ,  adj.  et  s.  m.  èntosfénal.  Anal.  En- 
tospbénal  ;  une  des  pièce»  du  sphénoïde. 

Kntosicni-,  Y.  a.  inus.  V.  Atosigar. 

Eiitu.oigndo,  da.  part.  pass.  inus,  de  Entosigar <, 
V.  ce  mot. 

Entosigar,  V.  a.  inus.  V.  Atosigar. 

Entosternal,  s.  el  adj.  éntostêrnal.  Anat.  En- 
tosternal  ;  une  de  pièces  du  sternum. 

Eu^OBliniçno,  s.  m,  èntosti-méno.  Bot.  Enlos- ! 


Ibymène;  genre  de  mousses  acroparpes. 

EnioMtodoiito,  s.  m.  éntoitodon-lo.  Hot.  Entu»- 
liiodonle;  genre  de  mousses  funariées. 

Kiitotoruk.  s.  m.  ('((/oiora'.ij.  Enlom.  Enlotorai; 
pièce  en  forme  d'Y,  du  thorax  des  insectes. 

Eiilod'iin,  s.  m.  èntctrik.so.  bol.  li^ntolhrix;  gen- 
re d  algues  d'eau  douce,  de  la  famille  des  Icp  • 
lotridiiees. 

Entozoario,  ria.  adj.  è»iiozoa-rro.  Zool.  Ento- 
zouire;  ([ui  vit  dans  le  <'orps  d'autres  animaux. 

l':»loxoarl4»N  ,  s.  m.  pi,  éntoioariass.  Zool.  En- 
lozoaires;  classe  d'animaux  qui  comprennent 
les  vers  inlesliiiaux. 

Eiiiwzooo ,  ea.  adj.  èntoto-éo.  Helm.  Entoroé; 
qui  vit  dans  le  corps  des  animaux. 

Eittoz4'»oo.<t ,  s.  m.  pi.  éntuiooss.  Zool.  Enlo- 
zoaires  ;  nom  d'une  branche  de  la  race  des  ani- 
maux acéphales  gaslri(|ucs.  |  Bot.  Entozoès  ,  qui 
croit  dans  le  corps  des  insectes  morts  ou  vi- 
vants. 

EiituzoosoiicMla,  s.  f.  èntoioog-hênè-ssia.  Helm. 
Entozoogcnèse  ;  production  des  vers  intesti- 
naux. 

Eiitozogonétlco,  ca.  adj.  èntozoog-hénè-tiko. 
Ilelm.  Enlozoogénélique;  qui  a  rapport  à  Ten- 
tozoogénèse. 

Eiitozoologln,  S.  f.  éntoioolog-hia.  Didact.  £n- 
tu/.oolagie;  histoire  des  vers  intestinaux. 

Eiitnzoolója;l(H» ,  «M»,  adj.  èntotooloij-hiko.  Di- 
dact. Enlozoologiqui;  ;  qui  a  rapport  á  l'cnlo- 
zoologie. 

EntozouiogiKtn ,  s.  m.  gnfoioolog-his-ta.  Di- 
dact. Entozologiste-,  naturaliste  qui  s'occupe 
spécialement  de  l'entozoologie. 

Entrada,  s.  L  èntra-da.  Entrée;  lieu,  endroit 
par  ou  l'on  entre.  ||  Entrée;  réception  d'un  roi, 
d'un  général  victorieux  qui  entre  solennelle- 
ment dans  une  ville.  ||  Entrée  ,  admission.  |  En- 
trées; les  droits  imposés  sur  les  marchandises 
qui  entrent  dans  un  royaume.  ||  Entrée  ;  com- 
mencement du  printemps,  etc.  |  Entrée;  ac- 
tion d'entrer  dans  un  lieu.  |1  Entrée  ;  le  privi- 
vilége,  la  faveur  d'entrer  sans  payer  dans  un 
théiitre.  ¡|  Entrée;  ation  de  commencer  unechose. 
I' .\rchit.  Entrada  de  coro;  entrée  de  chœur; 
décoration  placée  entre  le  dueur  d'une  éjilise  el 
la  nef.  Ij  .Vstron.  Entrée  ;  se  dit  du  moment  au- 
quel le  soleil  ou  la  lune  commence  à  parcourir 
un  des  signes  du  Zodiaque.  ||  Mus.  Entrée;  mo- 
ment où  chaque  instrument  ,  chaque  partie 
commence  à  se  faire  entendre.  ;|  Eig.  Liberté; 
permission,  faculté  d'agir.  1|  Entrée;  séance  so- 
lennelle, concours,  aflluence  de  monde.  ||  Ami- 
tié ,  accueil,  familiarité  dans  une  maison,  au- 
près de  quelqu'un.  |1  Nombre  suflisant  de  cartes 
pour  entrer  au  jen  el  faire  entrer.  ||  Entrées  pri- 
vilégiées dans  certaines  chambres  du  roi  ,  ac- 
cordées à  quelques  personnes  de  distinction.il 
Chacun  des  deux  angles  rentrants  que  les  che- 
veux forment  dans  la  partie  supérieure  du  front. 
Il  L'argent  ;  les  fonds  qui  entrent  dans  une 
caisse.  Il  .Vrl.  cul.  Entrée;  certains  mets  qui, 
au  commencement  du  repas,  accompagnent  le 
bœuf.  I  Entrada  del  enemigo;  invasion,  ir- 
ruption de  l'ennemi,  H  Entrada  del  mes,  año; 
entrée  de  mois,  d'année;  commenceraenl.  ||  En- 
trada por  salida;  se  dit  dans  un  compte  d'une 
somme  passée  exactement  en  recette  et  en  de- 


ÉNT 


—  311  — 


ENT 


pense.  II  Fig.  Se  dit  aussi  d'iine  chose  facile  à 
faire,  qui  ne  présente  pas  de  difficulté.  |  De  pri- 
mera entrada  ;  du  premior  mouvement.  ¡  .Y(;- 
gar  la  entra-la  de  palacio;  interdire  l'entrée  du 
palais;  empêcher  ,  défendre  d'y  entrer.  ¡  Tener 
llave  de  entrada;  être  chambellan;  avoir  les  en- 
trées du  palais.  ¡  Ten-:runa  cosa  entrada,  6  ha- 
llar entrada  para  ella;  être  posible,  faisable, 
en  parlant  d'une  chose.  ]  Fig.  Entradas  y  sali- 
dni;  intrigues  dans  une  affaire.  ¡  Entradas  y 
salidas  de  una  casa,  heredad,  etc.;  issues 
d'une  maison;  d'une  pro[)riété,  etc.  ;  servitude 
active,  droit  qu'on  a  de  passer  par  une  maison, 
par  un  champ  ,  etc. 

Kiitriidero,  S.  m.  inus.  V.  Entrada. 

Kn(rado,da.   part,   pass.de  eutrar.  Entrée.  || 
War.  Aganlé  ,  c. 

Kiitr«nibo*«  ,  bas.  adj.  pi.  énlram-bnss.  Tous 
deux  ;  tous  les  deux.  V.  Amhihs. 

Kntarniiciit»,  S.  m.  ènlraiiiién-!u.  Juris.  On  ne 
l'mploie  que  dans  celte  locution  ;  entramicn- 
to  de  bienes;  saisie;  séquestre»  V.  Embargo,  se- 
cuestro. 

RiitiMimo»  ,  ma»,  pron.  adj-  pi.  inus.  V.  En- 
trambos. 

Kiitrainpar  ,  Y.  a.  entrampar.  Attraper;  prendre 
dans  un  piège.  Fig.  Tromper  artilicieusement. 
Fig.  Embarrasser:  embrouiller  une  affaire  de 
tiiïini<^rc  a  ce  qu'on  ne  puisse  plus  sen  tirer,  j 
Sendclter^  se  couvrir  de  dettes,  engager  son 
patrinmine 

Kiiti-anipiirNe,  v.  pron.  intrau\par-sé.  S'endet- 
ter ,  se  charger  de  detltes,  contracter  des  det- 
tes en  empruntant. 

Kntraiitf.  part.  |)rés.  de  Entrar.  Entrant;  qui 
entre.  |  Géom.  Y.  Amjulo.  \\  Entrantes  y  sa- 
lientes; allants  et  venants. 

Kntrnîia  ,  s.  f.  èntra-gna.  Viscère,  entrailles; 
f)artie  supérieure  du  corps,  comme  le  cœur,  le 
poumon,  la  rate  etc..  |  PL  Fg.  Entrañas;  en- 
trailles, viscères  renfermées  dans  les  cavités 
splanchniqucs  et  spécialement  ceux  qui  sont 
contenus  dans  l-abdonien.  |i  Fig.  Entrailles,  ten- 
dresse ,  affection,  dévouement,  sensibilité.  || 
Armarse  contra  sus  propias  entrañas;  s'armer 
<oMtre  ses  propres  entrailles;  s'armer  contre  sa 
famille,  ses  enfants.  ||  Ese  actor  tiene  entrañas; 
»et  acteur  à  des  entrailles.  Il  se  montra  dans 
son  rôle  plein  de  chaleur,  de  vérité  et  de  pathé- 
tique. Il  Fig.  Entrailles;  l'inléri/nir,  le  centre  de 
(a  terre  ;  iieu  profond.  |  Fig.  Centre;  ce  qui  est 
au  milieu.  ',  Le  naturel  ,  le  laradére  d'une  per- 
sonne. ¡  Dar  las  enlniñas,  ó  dar  hasti  las  en- 
trañas; être  extrêmement  liberal.  ¡  De  buenas 
ó  malas  etrañas  ;  i|ui  a  des  entrailles;  qui  n'e« 
a  pas.  ¡  Esto  me  Ue<ja  á  las  entrañas;  cela  me 
déchire  le  cœur;  me  l'ait  une  peine  extreme.  ¡ 
Ilichar  las  etúrañns;  vomir  beaucoup  ,  rendre 
tripes  et  iioyaux.  ¡  Hacer  las  entrañas  xi  una 
cnaíinri;  donner  le  premier  lait  á  un  enfant 
nouveau-né.  ¡  Hacer  á  uno  las  entrañasi  pré- 
venir quelqu'un  en  faveur  d'une  personne  ou 
contre  elle 

l-;iitrañalil<>,  adj.  ihitra;na-bld.  Alfectueux;  in- 
time, pour  (jui  1-oi.adel-affection. 

Kiilrañahlcinontp,  ndv.  èntrannablrmén-tè.  In- 
timement, affectueusement .  cordialement. 

Kfitrafiaiia,  du.  part,   pass.de  riiirnùar.  V.  Ce 


mot. 

Entranal,  sdv.  inus.  T.  Entrañable. 

Kiitrañaiiieiite  ,  adv.  inus.  V.  Entrañable- 
mentfí. 

Kntrañar.  v.  a.  invs.  éntragnar.  Introduire,  fil 
er  dans  le  cœur.  |i  Recevoir  à  bras  ouverts, 
avec  affection, 

ICntraAur,  V.  n,  énlraijnar.  Pénétrer  jusqu'au 
fond  du  cœur,  aller  au  cœur. 

Kntrañai-Ni-,  V.  pron.  éntraynar-sè.  S'unir;  se 
lier  étroitement  a\ec  (pielqu'un. 

lOntrufiixadu,  da.  part.  pass.  de  entrañizar.  V. 
Ce  mot. 

KiitraùiKar ,  v.  a.  inus.  ínlrar¡niiar.  Aimer 
quelqu'un  intimement,  a>ec  tendresse,  avec 
pxission. 

ICiiti-año,  ña,  adj.  inus.  éníra-jno.  Intérieur;  in- 
terne. 

Eiitrapada,  s.  f.  éntrapa-da.  Drap  de  couleur 
cramoisie,  moins  fin  que  l'écarlale,  dont  on  cou- 
vre l'intérieur  des  voitures,  on  dont  ou  fait  des 
rideaux,  etc. 

Eiitrapado,  da.  part.  pass.  dc  e  ni  rapar,  \.  Ce 
mot. 

entrapajado,  da.  part.  pass.  de  entrapajar. 
Bande,  e. 

entrapajar,  v.  a.  hUrapag-har.  Bander;  lier, 
attacher  et  serrer  la  tète,  ou  quelque  autre  par- 
tie du  corps,  ave«  un*¿  bande,  un  bandeau,  une 
batulelelte,  pour  guérir  un  coup,  une  plaie. 

Kiitrapar,  s.  a.  éntrapar.  Poudrer  beaucoup  les 
cheveux  pour  les  décrasser.  ||  .Sgric.  Fumer  les 
Ceps  avec  des  chiffons.  ¡|  V.  Entrajiajar. 

Kntraparjic,  V.  pron.  ènltapar-sè.  Se  remplir  de 
poussière",  n*  se  dit  guère  que  du  drap  et  autre 

.  tissus  qui  prennent  et  gardent  facilement  la 
poussière. 

Kntraparndo.  dfi,    adj.   inus.   V.    Entrampado. 

Entrar,  v.  a.  entrar.  EiichAsser;  introduire,  en- 
trer une  chose  dans  une  autre.  ||  V.  Introducir, 
meter.  \\  Mar.  Aganter;  atteindre  prendre,  sai- 
sir; gagner  de  inarcîie  sur  un  autre  vaisseau, 
l*ap[)rochcr  sensiblement. 

Entrar,  V.  n.èni'ar.  Entrer;  passer  du  dehors 
au  dedans.  ¡1  Entrar  en  un  negocio;  entrer  dans 
une  alfaire;  prendre  part  dans  une  affaire,  soit 
pour  la  cou'duive.  soit  pour  en  tirer  du  profit.  | 
Fig.  Entrer;  commencer.  ||  Entreprendre  ;  se 
charger,  prendre  sur  soi.  ||  Assaillir;  attaquer. 
Il  S'emboucher;  se  décharger,  se  jeter;  se  dit 
des  rivières  qui  se  jettent  dans  la  mer,  dans  un 
lac,  etc.  Il  Entrer  au  jeu;  fane  jouer.  |i  Entrct; 
faire  une  n>ain,  ime  levée.  H  Mus.  Commence* 
à  chanter  ou  à  jouer  à  l'endroit  marqué.  ||  Fig. 
Knlrer,  pénétrer  dans  le  coœr;  se  dit  cik  par- 
lant d'une  passion,  d'un  sentiment. etc.  Il  Entrer; 
faire  une  lin  asion.  une  iiu  ursiondans  le  pays  en- 
nen\i.  j  Entrer;  |ircndie  une  pUce,  s'en  empa- 
rer de  vive  force.  !|  Etre  mis  au  lang.ètre  comp- 
té au  nombre.  ||  Entrer,  être  nécessaire;  se  dit 
de  la  quantité  d'élolfe  nécessaire  pour  un  habit, 
etc.  Il  Entrer  dans  un  emptui.  dans  une  place.  I| 
Entrer!  pénétrer.  1|  Entrar,  suivi  d'un  verbe  à 
l'infinitif,  signifie  le  commencement  de  l'action 
de  ce  verbe,  comme  eutrar  à  reinar;  commen- 
cer .1  régner.  |  Suivi  delà  préposition  en  el  d'MH 
nom  substantif;  il  signifie  se  mêler,  s'immiscer, 
entrer,  comme  tu  fuentos,  en  disputa %.  «etc.:  «-c 


ENT 


—  ni2 


ENT 


mêler  de  rapports,  de  querelles,  etc.  ||  Suivi  aus- . 
si  de  la  même  préposition  en  et  de  quelques 
noms,  il  signilie  consacrer,  s^adonner,  entrer,' 
enbrasser,  comme  entrar  en  alguna  carrera  ó 
profesión;  entrer  dans  une  carrière,  embrasser 
une  profession.  |  Suivi  de  la  préposition  en  et 
de  quelque  noms,  il  marque  aussi  un  commen- 
cement d'action.  Entrar  en  sospec lias;  entrer 
dans  les  soupçons;  commencer,  se  laisser  aller 
dessoupçons.  |  Enirar  día  parte  ;  prendre  part; 
avoir  un  intérêt.  ||  Fig.  Entrar  á  ojos  cerrados; 
embrasser  une  affaire  les  yeux  fermés;  s'enten- 
dre sans  examen.  Il  Entrar  á  saco;  saccager, 
mettre  au  sac,  au  pillage.  ||  Entrará  «ervír/en- 
trcrauservicedequelqu'un.  (|  Fig. En<rará»Mo; 
persuader,  réduire.  |  Entrar  á  uno  en  baza;  au 
jeu  du  reversi,  forcer  d'entrer,  de  faire  quelques 
levées,  celui  qui,  ayant  quatre  as,  vent  tenter 
l'espagnolette.  I  Fig.  E,ntrarbienó  mal  en  al- 
guna cosa;  accéder  ou  ne  point  accéder  aune 
proposition.  |  Fig.  Entrar  como  por  su  casa;  se 
dit  d'un  habit,  d'un  soulier,  etc.,  qui  est  trop 
large.  ||  Entrar  auno  en  su  corazón,  en  su  pe-  \ 
c/io;  entrer  bien  avant  dans  les  bonnes  gràce- 
de  quelqu'un.  |  Fig.  et  fam.  Enfrar  con  calzas 
dor;  se  dit  d'une  chose  trop  étroite,  ^qui  entre 
diflicilomcnt.  ||  E.>itrarcon  haches  i/er/e.v;  avoir 
de  mauvaises  caries  pour  gagner  l'enjeu,  la  mi- 
se. I  Fig.  inus.  Eíiírnr  ron  Kilo;  parler  d'affaire 
avec  quelqu'un.  ||  Fig.  Entrar  dentro  des),  ó  en- 
trar en  si  mismo '^  rentrer  en  soi  -même.  ||  En- 
trar de  por  medio;  concilier  les  esprits;  rappro- 
cher les  personnes  brouillées.  ||  Inns.  Entrar 
en  campo  con  alijuno;  aller  sur  le  terrain,  se 
battre  avec  quelqu'un  en  duel.  ||  Entrar  en  rier-  i 
to  número  de  años:  arriver  à  un  certain  nombre 
d'années.  ||  Fig.  Enfrar  pu  c iienfa  ;  tenir  comp- 
te, avoir  quelque  chose  en  considération  pour 
un  projet,  entreprise,  etc.  ||  Entrar  en  consejo; 
consulter,  examiner  ce  qu'on  doit  faire  ,  entrer 
en  délibération.  ||  Fig.  EnO'ar  en  cuentas  con- 
sigo :  se  rendre  compte  de  sa  conduite.  |  Entrar 
en  cilnd;  avancer  en  âge  ,  vieillir.  ||  Zintrar  en 
juicio  con  alguno;  demander  compte  à  quel- 
qu'un d'une  comission.  |  Entrar  en  los  usos, 
modas,  etc.;  suivre  les  usages,  les  modes.  |  En- 
trar en  ojipracion:  entrer  en  campagne.  ||  En- 
trar en  jniblico;  faire  son  entrée  publique,  en 
parlant  d'un  roi,  d'un  ambassadeur,  etc.  |1  En- 
trar en  suerte  :  tirer  au  sort;  se  dit  des  choses 
qu'on  remet  à  la  décision  du  sort.  |  Entrar  en 
una  función,  turneo,  comedia,  etc.;  être  ac'.eur 
dans  un  tournoi,  fête,  comédie,  etc.  |  Entrar 
in  ca/cntnra;  convmpncer,  en  parlant  de  la  fiè- 
vre. I  Inus.  Entrar  en  voz;  répondre  en  justice 
à  quelque  demande.  ]  Entrar  espada  en  mano; 
faucmain  basse,  attaquer  l'épée  à  la  main.  | 
Entraria  romana;  se  dit  d'une  romaine  qui  ne 
sert  à  peser  que  des  choses  qui  ont  un  certain 
poids.  I  Fig.  Entrar  alguna  cosa  por  un  oido 
y  salirse  porolro  ;  entrer  par  une  oreille  et  sor- 
tir par  l'autre;  ne  pas  faire  attention  à  une  cho- 
se, l'entendre  avec  indifférence.  1  Entrar,  ó  en- 
trar bien  alguna  cosa;  être  à  propos,  venir 
bien.  I  Fig.  Enlrar  por  camino  ó  carrera;  met- 
Ire  à  la  raison,  réduire,  ranger,  amener,  met- 
Ire  quelqu'un  à  la  raison.  Il  Fig.  ííjfrar»/  sa- 
lir; avoir    du    tnlint.    des  moyens  pour   rai- 


sonner dans  les  conversations  et  pour  conduire 
les  atlaires.  ||  Fig.  No  entiar  à  alguno  una  cosa; 
désavouer  une  chose,  ne  vouloir  pas  la  reconnaî- 
tre, ne  pas  y  mordre.  |  IVo  entrar  de  los  dientes 
adentro;  se  dit  pour  marquer  la  répugnance,  l'a- 
version quon  a  pour  quelque  chose.  ||  Enlrar  de 
guardia;  monter  la  garde;  être  de  service.  ||  En- 
tróme acá  que  llueve;  se  dit  d'un  homme  qui  se 
fourre  eiïrontément  quelque  part,  sans  y  être  in- 
vité, ni  prié.  I  Ahora  entro  yo;  c'est  aprésent 
mon  tour.  ||  Entrarse  de  rondón;  entrer  sans 
dire  mot,  sans  frapper  à  la  porte.  ||  Entrarse  en 
baraja;  V.  Baraja-  \\  Entrarse  por  las  puertas 
de  uno;  entrer  dans  une  maison  sans  y  être  ap- 
pelé, ni  invité.  ||  Entrarse  al  enemigo;  gagner 
du  terrain  sur  l'ennemi.  |l  Entrarse  por  un  li- 
bro, historia;  étudier  un  livre,  etc. 

Entrarlo,  rin.  adj.  én<(  a-rio.  Bot.  Entraire;  qui 
est  renfermé  dans  l'abumen.  ||  Entraire;  épithè- 
te  donnée  à  l'embryon. 

Eaitráctico,  S.  m.  enirak-f i7.o.  Entrée;  réception 
dans  un  couvent. 

Entre,  prép.  én-lré.  Entre;  au  milieu  de;  cette 
préi)osition  à  la  ¡)ropriété  d'mdiquer  une  idée  de 
position  moyenne  entre  deux  termes  opposés. 
Il  Entre;  se  dit  de  lespace  enfermé  par  deux 
extrémités  que  l'on  désigne.  ||  Eritrc  dos  luces; 
entre  chien  et  loup.;  l'entrée  delà  nuit;  le  mo- 
ment du  crépuscule,  où  l'on  entrevoit  lesohjets, 
sans  pouvoir  en  distinguer  la  forme.  ||  Entre; 
chez,  parmi,  au  nombre  de.  ||  V.  En.  \\  Entre 
año;  dans  le  courant  de  l'année,  à  une  époque 
de  l'année.  Il  Entre  dia;  dans  la  journée;  à  une 
heure  du  jour.  |1  Entre  semana;  dans  le  courant 
de  la  semaine,  ¡i  Fig.  Entre  dos  agi/as;  entre 
(¡eux  eaux;  avec  irrésolution,  avec  perplexité.  | 
Entre  dos  pareiles;  entre  quatre  murailles:  «^eul, 
isolé  chez  soi.  ||  Fig.  E.'ire  manos;  sousla  main; 
entre  los  mains;  se  dit  d'une  affaire  dont  on  est 
occupé  à  l'instant  où  l'on  parle.  ||  Entretanto; 
cependant;  en  attendant,  pendant  cela,  sur  ces 
entrefaites.  |  Había  una  costumbre  entre  los 
Atenienses;  il  y  avait  une  coutume  chez  les  Athé- 
niens. Il  Corre  una  voz  entre  el  pueblo;  il  court 
un  bruit  parmi  le  peuple.  |1  Fig.  Quedarse  algu- 
na cosa  entre  rpn7/ones;  laisser,  demeurer  au 
bout  de  la  plume.' i|  Traer  à  uno  entre  dientes; 
déchirer  quelqu'un,  parler  mal  de  quelqu'un.  | 
Entre  amtos;  entre  autres;   entre   autre  chose. 

Eiiti-ealtierto.  ta.  part.  pas.  de  entreabrir.  En- 
tre-bàillé,  e.  ||  Entr'ouvert,  e;  qui  est  un  peuou- 
vert. 

Eiiti-cabi'ii-,  v.  a.  entreabrir.  Entre-bñiller;  en- 
tr'ouvrir  légèrement. '|  Entr'ouvrir;  ouvrir  un 
peu,  à  demi. 

Enti-cabrir^e,  v.  pron.  èntréabrir-sé.  S'entre- 
bâiller; être  entre-bàille.  1  S'entr'ouvrir;  être 
entr'ouvert;  s'ouvrir  un  peu,  à  demi. 

Entrenrto,  s.  m.  ènirf^ak-to.  Art.  Uram.  Entr'ac- 
te;  intervalle  qui,  au  théâtre,  sépare  un  acte  d'un 
autre.  |  Mus.  Entr'acte;  petite  symphonie  que  le 
compositeur  place  quelijue  fois  entre  deux  actes 
d'un  opéra. 

Entrcaiictio,  cha.  adj.  èntrêan-tcho.  Comm. En- 
trelarge; qui  tient  le  milieu  entre  large  et  étroit; 
se  dit  piincipalement  des  étoffes. 

Entrecanal,  s.  f.  èntrékanal.  Archit.  Espace  en- 
tre les  cannelures  dans  les  colonnes. 


ENT 


—  313  — 


ENT 


Kntrornno.  nu.  ndj.  i'iitrlia-nn.  («ris;  'lui  à  los 
cheveux  d'une  loiileur  mêlée  plus  ou  moins  de 
blancel  de  noir,  ou  d-une  autre  couleur. 

KfitrccHva,  s.  i'.  èiitréJia-vti.  I/adiou  de  hèciior, 
de  remuer  le  lene  iéffèremenl. 

Knti-t'ctvuilo,  du.  pari.  pass.  de  entrecavar.  V. 
te  mol. 

Untrcciivar,  V.  a.  i'ntr.'-kavar.  Bàher  léijèrc- 
ment;  creuser  peu  prolondément. 

Kntrecfjo.  s.  \n.  knlréti-q-ho.  Kiilre-S'iurcils;  es- 
pace comnriseiilreies  íV'MS.  sourcils.  ||  Anal.da- 
l»elluin  où  Kla'^''""!»;  espace  (]ui  se  Irouve  entre 
lesdeux  sourcils  et  quiesldéi,Mriii  de  poil  che),  la 
plupart  des  individus.  ¡1  Fig.  V.  Ceño,  sobre- 
cejo. 

Kntrccerca,  S.  f.  vntrévAr-ln.  K-pace,  distance 
qu'il  va  entre  deux  murailles. 

F.nti-ooii'lu,  s.  m.  iiuis.  V.  fo/ííí).  . 

Kntrccluro,  vi\.  ailj.  i'ntnilili-ro.  Oui  n'est  qu'à 
moitié  éclairé,  à  demi  «lair. 

entreco^vdiirii.  s.  f.  iniis.  ènfci' .07-/1  ■■/ou -ca. 
L'action  de  prendre  entre  piusieius,  de  cuei- 
llir par-ci  p.ir-la,  et  l'cll'et,  le  résultai  de  celte 
action. 

Kntpeco;;ei' .  V.  a,  ùnfréliofj-ln'rr.  Ceuillir  par-ci 
par-là  ;  détacher,  prendre  d'un  côté  cl  d  autre. 
(I  Fig.  Cerner,  prendre  qnehiirun  entre  plu- 
sieurs, ensorte  qu'il  ne  puisse  pas  s'échapper. 

Kiitrorogttfo.  «la.  part.  pass.  de  entreroij-r.  V. 
ce  moi. 

Kntrccoliinio.  s.  m.  inus.  V.  Inlercnliuii'}. 

BOnireoikro.  s.  m.  é/iír(;í;r)-ro.  Distance  qu'il  j  a, 
entre  le  clxi'ur  ou  maître-autel. 

Kn(r<>coi'tit<lo.  «la.  part.  pas.  etadj.  de  entreror- 
Inr.  Kntre-coupé,  e.  ]  l'athol.  Knire  coupé  ;  se 
dil  de  ia  respiration,  lorsijue  la  dilution  du  tho- 
rax a  lieu  par  jilusitíurs  mouvements  d'inspira- 
lioii  et  son  resserrement  par  plusieurs  aspira- 
tions successives. 

Knti-oroi'tadiii-a.  s.  f.  èntrêUorlddnn-ra.  Inter- 
section; coupure  dans  le  milieu  de  quelque  cho- 
se ,  sans  la  divisiT  tout-à-lait. 

Kiitrecnrtar,  v.  a.  inus.  èntré'^orlar.  Kntre-cou- 
per;  couper  en  divers  endroits  ,  par  divers  en- 
droits, intorroinnre.  |i  Ki;;.  Lns  suspiros  enfre- 
rnrlaban  suvnz:  \c?,  soupirs  cnlie-coupaient  sa 
voiv.  ses  paroles.  |i  (^.luiper.  partager  par  le  mi- 
lieu, =aus  divi-er  enlièieinenl. 

■OiitrccortstrMr  ,  V.  pron.  èntréliorirtr-sc.  S'en- 
tre-couper,  s'interrompre. 

Knircrnrtr  ,  s.  m.  i'ulr^Uor-tê.  Archil.  Kiitre- 
cnupe,-  espace  compris  entre  deuv  vaùles  sphé- 
iiiqncs  superposées. 

Kiili'rcoMtlIla,  S.  m.  èt}{ré.l;oslill -a.  \rt.  cul. 
Enire-côle.  morceau  de  boeuf  coupé  entre  deui 
coles. 

Knti-crrlnd»,  da.  part.  pass.  dc  entrecrinr.  V. 
ce  mot. 

Knti-cri'ifir,  v.  a.  énfréhriar.  Faire  venir  des 
plantes  parmi  d'autres  (dantes- 

Kn(r<'4'ru7.aiitlentw  ,  s.  m.  ¿iilr<','rnn/.nnu'n-fo. 
Kntre-croisement,  état  d'une  chose  enlre-croi- 
séc  ;  de  plusieurs  choses  qui  s'enlre-croisenl. 

F.«iti'«'criiziii-Ne  ,  v.  pron.  ««/((iroiizar-sc.  S'en- 
(ri'-croisi!.r;  se  croiser  l'un  l'e.utre. 

KiitrrrublcrlMM,  s.  Î.\)[.  ènlri'lioubiér'lass.  Mar. 
Entre-p  )nl  ;  étage,  intervalle  qui  sépare  deui 
ponts  dans  un  vaisseau. 


RntreeiiOMto,  s.  m.  V.  Eupinazo. 

entredecir,  v.  a.  inus.  enlrédéî.ir.  Défendre,  in- 
terdire, prohiber,  intercepter.  ||  Interdire  ;  dé- 
fendre l'entrée  de  l'église,  l'usa^e  des  sacra- 
meiits.  etc. 

Kiitredcrraniar,  V.  a.  inus.  èntrédérrauiur,  Ver- 
ser; répandre  peu  à  peu,  doucement. 

Kiitredlrto,  s.  m.  inus.  V.  Enirediclm. 

i^ntredicho,  chu.  part.  pass.  de  entredecir.  In- 
terdit, e. 

Kiitredlcli».  s.  m.  èntrédi'tcho.  Prohibitinn;  dé- 
fense de  dire  ou  faire  une  chose,  ij  Interdit;  cen-; 
sure,  sentence  ecclésiastique  qui  suspend  de  leurs 
fonctions  les  ministres  des  autels,  et  qui  prive 
le  peuple  de  lusai^e  dessacraments,  du  servictf 
divin  et  de  la  sépulture  ecclésiastique.  ||  Inter- 
dit; temps  pondant  lequel  dure  l'inierdit.  i|  inu?. 
V.  Contradicción,  reparo,  obstáculo. 

t<:iitredni>lc,  adj.  èntrcdo-blé.?,\.'  dil  des  étofie.<î 
(lui  ne  sont  ni  doubles  ni  simples,  mais  d'uu.i 
consislance  moyenne. 

Kiitreliiio,  UA.  adj.  èntréfi-no.  Comm.  Enlrclin: 
qui  n'est  ni  (in,  ni  fjros.  qui  esl  de  qualité  mo- 
yenne, de  moyenne  linesse. 

Eiitrefîa  ,  s.  f.  èutré-ga.  Remise;  l'action  de  li- 
vrer, de  remctlre  une  chose.  ¡|  inus.  V.  Restiti/- 
CÍOH.  Il  Coüim.  Livraison:  action  de  livrer,  n.r. 
marchandise  qu'on  a  vendue.  |  Librair.  Livrai- 
son; partie  d'un  ouvrage  qui  esl  publié  par  ca- 
hiers ou  par  volumes,  à  des  époijues  plus  ou 
moins  rapprochées  les  unes  des  autres. 

l':ntrpgadaiui>iilc,  adv.  inus.  V.  Cabalmente 
enteramente. 

Entregado  ,  da.  part.  pass.  el  adj.  de  entregar. 
Livré,  e. 

Kutrcgador,  s.  m.  èntré.gador.  Celui  qui  livre, 
qui  remet.  Il  Alcalde  entregador.  V.  Alcalde.  \\ 
inus.  V.  Cobrador  ,  ejecutor. 

Entregamcntá.  adv.  inus.  V.  Intrpgamento. 

Entreganicute,  adv.  inus.  V.  Integramente  ,  en- 
teratnente. 

Entregamiento,  S.  m.  inus.  V.  Entrega. 

Kntregunilentrc,  adv.  inus.  V.  Enteramente. 

Entregar,  V.  a.  entregar.  Livrer;  lais^^er  remettre 
mettre  au  pouvoir  de  quelqu'un,  li  Livrer,  fairr- 
trahison.  ||  inus.  V.  Devolver,  restituir.  \\  Entre- 
gar alguna  cosa  al  olvido,  al  sili^ncio  ;  enseve- 
lir quelque  chose  dans  l'oubli;  n'en  plus  faire 
mention,  n'en  plus  parler.  ||  Entregar  sn  liber- 
tad; vendre  sa  liberté,-  l'aliéner.  H  Entregar  su 
aima  à  Dios.  V.  Espirar,  morir, 

Entrc;;urNc,  v.  pron.  èntr<'gar-s^-  Se  livrer,  s'a- 
bandonner, se  mettre  entre  les  msins  de  quel- 
qu'un. Il  Se  livrer .  sadonner  a  la  joie,  etc.  ;|  Se 
livrer;  se  laisser  entraîner  par  le-;  pissions  qui 
affligent  l'humanité.  ||  ('rendre  une  allairo  sur 
soi  :  s'en  charger.  ||  S'emparer ,  se  saisir 
d'une  personne,  d'une  chose.  ||  Se  livrer  ,  s'a- 
donner  à  une  chose,  s'en  occuper.  ||  Entregarse 
en  brazos  de  alguno;  se  livier  entièrement  à 
quelqu'un;  se  conflcr  ,  s'abandonner  à  lui  sans 
réserve. 

Entrego,  g«.  part.  pass.  irr.  de  entregar.  V.  cú 
mot.  il  adj.  inus.  V.  Integro,  cabal,  entero. 

Entrego,  s.  m.  inus.  V.  Entrega. 

Entregoteado,  da.  adj.  mus.  V.  Goteado,  salpi- 
cado. 

Entrehoja.  s.  í.  èntréog-ha.  Agrie.  Entrefcuille; 

20 


KM 


—  Mï  — 


ENT 


intervalle  entre,  lesfeuilles  d"un  cep  Je  vigile.  || 
Bol.  Enlre-ffuillc;  l'euilles  secouclaiiesqui  |)0U>- 
soiil  u  l'aiisi'llc  (It'S  leiiiiles  déjà  tléveluppées. 
r.ntrpj crido,  «la»,  p.'irl-  pass.   de   eutrcjcrir.  En- 

trt'Hirli',  t". 
Kiilri'Jfrlp,  V.  a'  inus.  èntié<j-hérir.  Eiilremiîler; 
insérer,  in(Mcr,  lUOlaiiger  une  cliose  avec  une 
autre. 
■-:»tr«>Junta<lo,  <la-part.    pass.   de  entrejuntar. 
Assembler,  eiiirelater.  en  parlant  des  panneaux 
d'une  porte,  d'une  fenêtre,  etc. 
eiilrelnxudo,  dn.  part.  pass.  et  adj.  de  entrela- 
jftr.  Kntrelaro,    e.  'i  Miner.  Entrelacé;    épilliéte 
d(inni'-c   à   une  variété   de    cristaux   ariculaires, 
lorsque  les  aiguilles   se  croisent  dans  tous  les 
sens 
Kiiti-elnxiir,  v.  a.  entrelazar.  Entrelacer;  mettre. 

enliicer  l'un  dans  l'autre. 
l'^iiti-rliixurMP  ,    V.  pron.  entrelazarse.  S'ontre- 

lacer.  être  entrelacé. 
F.ntrclini'M,  S.  f.  éntréli-néa.  Entoin.  Enlre-lig- 

ni-;  jietil  papillon  du  genre  des  teignes. 
F.ntrfllño,   s.  ni.   èntréli-gno.  Espace,  distance 
qu'on  laisse  entre  les  rangées  des  ceps  de   vig- 
nes ou  d'oliviers, 
k'.ntrellHtndo.   «la.   adj.    èntrélista-do.    Rayé  de 
dilTérentes  couleurs  ;  qui  a  des  fleurs   ou   autres  1 
liessins  entre  les  raies. 

■itreliilirloiin  ,  S.   m.  inus.  èntrcloubriknn.  Le 
rrépuscule  du  soir  ;  demi-jour,  lumière  alf-iiblie 
qui  demeure  après  le   soleil  couché  jusqu'à  la 
nuit  close. 
Fiiti'fliicir,  v.  n.  i'iitrélou7.ir.  Entre-luire;  luire  à 
demi;  jeter  une  lueur  inilérise  ou  intermitiente. 
I  Se  laisser  voir  à  travers  quelque  chose. 
■'.iitroliinio,  s.  m.  inus.  Aslron.  V.  Intcrlunio. 
Kntrfllevttr,  V.  a.    inus.  èntrcillévar.   Conduire 
une  personne,  porter  une  chose  parmi  d'autres. 
F.ntrciiiadluno,  na.  adj.  inus.  V.   Intermedio. 
lOiitrcnipdtaN,  adv.  ènlrémédi-ttxs.  Aumilieu  de; 

entre. 
KatreiiicM,  S.  m.  èntrénicss.  Intermède;  composi- 
tion dramatique,  courte, badine  et  plaisante, des- 
tinée à  être  otTcrte    au  spectateur   entre   deux 
pièces  de  plus  grande  dimension  ou  entre  les  ac- 
tes d'une  même  pièce.  ]  Inus.  Sorte  de  mascara- 
de; espèce  de  (ête  ou  de  représentation  exécutée 
par  une  troupe  de   gens   masqués.  |  Intermède; 
intervalle;  ce.ssatu)n  d'une  chose  qu'on  reprend- 
ensuitc. 
Kntrrniesado.  da.  part.  pas.  de  entremesar.   V. 
Ce  mol.  I  Adj.  Qui  tient  de  l'intcrmcdc  drama- 
tique. 
Kiitroinoiiai',  v.a.  inus.  V.  Entremesear. 
KntrcnicMcado,  da.  part.  pas.  inus.  de  ir' treme- 

sear.  V.  Ce  mot. 
Eiitrompspar,  V.  3'  éntrémésséar,  3ouer  un  rôle, 
donner  un  intermède  de  comédie,  dire  des  cho- 
ses agréables,  plaisantes  dans  une  conversation. 
EHtreniesiHta,  s.  m.  èntréméssi.s-ta.  .\uteur   qui 
fait  des  intermèdes  de    comédie.  |  Acteur  d'in- 
termèdes, (pii  joue  entre  les  actes  d'une  pièce. 
Kiitreiueledor,  s.  m.  inus.  V.  Entremetido. 
Fiiiremetpr,  v.  a.èntrémi-ti'rr.  Entremêler;  mê- 
ler plusieurs  choses  parmi   d'autres  choses.  || 
Changer  le  maillot,  les  langesd'un  enfant.  1  Im 
miscer;  se  mêler  mal-à-propos  dans  quelque  af- 
faire. 


Fiitrpniott-rito,  \,  pron.  èntrémélérr-té.  S  <  nire. 
ini'ler;  ^eiiti emclt .e.  |  S'ingérer,  s'entrenirltie- 
se  mêler  de  (juelque  chose,  sans  en  être  requis. 
I  Inus.  Se  I  liar>,'er  dune  entreprise;    prendre  l« 
soin,  la  coiidiiile  de  (|uel(|ue  chose.  |  Se  mettri' 
au  milieu, ou  parmid'aulres.  |  S'immiscer;  s'en- 
tremettre dans  une  affaire.  |  Jurispr.    S'immis- 
cer; être  appelé  a  une  succession,  en  prendre  les 
biens  comme  propriétaire. 
ICiitroinetido.  da.  part.  pas.  de  entremeter,  Adj. 
iùilri'iius,  r.  I  Intnyant;  (jui  se  mêle  d'intrigues, 
(lui  se  mêle  de  tout. 
Kiitrenictlniieiito,  s.  m.  etrémétimién~to.  L'ac- 
tion de  s'ingérer  dans  les  alfaireSjde  s'en  mêler 
sans  qu'on  le  demande. 
Kiilrciueti»,  s.  m.  éijfré;;it'/i.  Art.  cul.  Entremets; 
diverses  préparations  que  l'on  sert  sur  la  tabb- 
avec  lerùtiel  avant  le  dessert. 
Kntreinczclitdo.da.  pari.  pas.  de  entremezclar, 

el  adj.  lùilicmêle,  e. 
KHtreiiiezcladura,s.  f.  mus.  ènlrémézliladou-ra. 
Mélange;  ce  qui  résulte  de  plusieurs  choses  mê- 
lées ensemble.  V.  Mezcla. 
Kiiti-eiiiezclar,  v.   a.  entrémézklar.  Entremêler; 
mêler  plusieurs  choses  parmi  d'autres  choses.  || 
Entresemer;  parsemer,  entremêler,  varier. 
ICntrciue'/EclarKe,  v.  pron.  Kntmnézhlar-sé.  S'en- 
tremêler; S'entremettre. 
Eati-ciiiichcM,  s.  m.  èntrémi-tchèss.  Mar.  Entre- 
mibc;  pièce  de  bois  que  l'on  place  dans  les  vais- 
seaux entre  les  baux  et  les  barrols,  et  sur  les- 
quelles porlenl  les  hiloires  des  ponts. 
i:iitreuiU-nte,  adv.  inus.V.  Entretanto. 
lOiitrenilcM,  S,  m.  inus.  V.  Enlremiso. 
Knti-piiiico,  s.  m.  ¡nus.  V .  Enlremiso. 
i':iit remiso,  s.  m.  èntrémi-sso.  Banc  sur  lequel  on 

l'ail  les  fromages. 
Fiitroiuodilloii,  s.  m.  éniremoilillon.  .\rchil.En- 

lie-modillon;  es[)ace  entre  deux  modillons. 
entremorir,  v.  n.  mus.   entremorir.  S'éteindre; 
faute  d'aliment,  en  parlant  du  feu,  d'une    bou- 
gie, etc. 
Entremostrado,  da.  part.  pas.  úeenlremoslrar. 

V.  ce  mot. 
KntremoKtrar,  V,    a.   inus.  èm'rèmostrar.  Mon- 
trer à   moitié;  laisser  voira   demi,  imparfaite- 
ment. 
Eiitrpmijprto,  ta.  part.   pas.  de   p/i(remorir.  V. 

Ce  mot. 
Entrciipado,  da.  pari.  pas.  de  entrencar.   V.  Ce 

mol. 
Entrencar,  v.  a.  ènirènkar.  Mettre  des  bâtons 

minces  à  travers  les  ruches. 
EntrenervioN,  s.  m.  pi.   èntrènèr-vioss.   Techn. 
Entre-nerfs;  espace  entre  leí  nervues  sur  ledos 
d'un  livre. 
EnirenudoM,  S.  m.  pi.  ènirènou-doss.    Bot.   En- 
tre-nœuds; nom  donné  à  l'espace  contenu  entre 
les  nœuds   d'un   tige    noueuse.  |  Entre-nœuds: 
portion  comprise  entre  deux  paires  de  feuilles. 
Entrenzado,  da.  part.  pas.  de  enireniar.  Tres- 
sé, e. 
Entrenzar,  V.  a.  entrenzar.  Tresser;   cordonnet 
I      en  tresse,  faire  des  tresses. 

¡'  Entreoído,  da.  part.  pas.  de  entreoír.  Entroui.  e. 
Entreoír,  V.  a.  éíjíré-oír.  Entr'ou'ir;  ouïr  impar- 
failement,  faiblement. 
Esitreordinario,  ria.  adj.   èntrèordina-rio.  Qni 


KNT 


—  3i:í  — 


ENT 


pst  d'uno  qualilé  inlermédiaiic  ciilrc  la  fine  cl  la 
i-ommunc. 

Kiitrcpnlmuiliii-H,  s.  f.  èntrejxtlmailou-rn.  Vê- 
ler. Javarí  ciicdi  iié;  maladif  soiillVrlc  par  (nicl- 
qu(!s  aniniatix  cl  qui  a  son  siège  sous  la  corne  du 
picil. 

Kiitre|iHiu>N,  S.  m.  pi.  èntrèpn-nèss.  Terres  non 
ensemencées  qui  se  Irouvenl  entre  d'autres  (}iji 
le  sonl. 

l-:iitr<'pañnflo,  tilt.  adj.  èntrèpiiijna-;lo.  Qui  est 
l'ail  de  plusieurs  paiineauN. 

ICiitrcpiiñ»,  s.  m.  dntri'paçjnn.  Panneau;  pièce 
de  l)i)is  ou  vilrafre  (lu'un  enternie  ilans  une  bor- 
dune.  I  Hayon;  séparation  (ju'il  y  a  dans  les  ar- 
moires, les  tablcltes  oii  l'on  placeles  livres, etc. 

I  Espace  entre  les  pilastres  cl  les  culonnes. 
Kiitroi»i»r»'corse,v.  pron.  è«i ré/m leZíVr-ítí.  l'arai- 

ire  imparfaitement,  se  laisser  entrevoir.  V.  'i'raS' 
lucirse,  divisarse. 

Etitrt'pechHgo,  s.  f.  éiifré/íPÍc/iou-^a. Petite  por- 
tion de  chair  à  coté  du  blanc  d'une  volaille. 

ICiid-opfSiicN,  S.  m.  pi.  èniri'péi-iièss.  Se  dit  de  la 
laine  <iui  reste  dans  le  peigne  après  qu'on  a  tiré 
celle  qui  doit  être  lilée. 

Kiitfopelndo,  da.  part.  pas.  de  eiHrepelar.  V.  Ce 
mot. 

Ktttrrprinr,  V.  n.  ènlrèpèlar.  Avoir  le  poil  dedif- 
fcrentes  nuances,  ou  couleursy.  Se  dit  ordinai- 
rement des cheveaux. 

Riiti-opoi-nniio,  da.  part.  pas.  de  entrepernar-  V. 
mol. 

Eiitrciieriiar,  V.  a.  entrepernar.  Entrelacer  ses 
jambes  avec  celles  d'une  autre  personne,  pour 
cause  de  commodité. 

Kiitropii'i-iiaM,  s-  f.  pi.  éntrépièr-nnss.  Entre- 
deux  des  jambes;  la  partie  intérieure  des  cuisses. 

II  Fonds;  qu'on  met  a  une  culotte,  dans  l'enlre- 
dcux  des  cuisses. 

KiiIropoMPr,  V.   a.    inus.  V.  Interponer, 

KiitropoMtiira,  S.  f.  inus.  éntrépnslo-nrd.  Inter- 
position; situation  entre  deux  corps,  deux  choses. 

Kud-eprotado,  da.  adj.  inus.  intèrpréta-do.  Vé- 
tér.  Se  dit  d'un  cheval,  d'une  mule  ou  d'un  mu- 
let blessé  au  poitrail,  au  pAturon. 

KiitrepiiPiitoM,  s.  m.  j)l.  éntrèpodèu-tèss.  Mar. 
Entrepont;  espace,  intervalle  qui  sépare  deux 
ponts  dans  un  vaisseau.   V.   Entrecubiertas. 

lOiitropiioNto,  la.  part.  pas.  irr.  de  Hntrepnner. 

KiitropiiiiKHdiira.s.  1".  inus.  èntrèponm.(tdoH-r(i. 
battement;  picotement  que  caúsela  matière  dans 
tine  Inmenr. 

lOiitrcpiiiixar,  V.  a.  inus.  èntreponn-iAtr.  Picoter; 
causer  des  picotements,  piquer  légèrement. 

Kiitroi-aido.  da.  adj.  inus.  cntrérai-do.  Qui  est 
à  demi  raclé,  ratissé. 

l-:iitr«T('ii;;l«>iiiid(».  da.  part,  pas  de  Vntreren- 
fjlonar-    Interligné,  e. 

Kiitr«>rt>nglonadiira,  S.  f.  ênt rérhujionndou-rn. 
Note;  correction  linéaire.  ||  Interlinéation;  ce  qui 
est  écrit  entre  deux  lignes. 

Kiili-<>r(>iigl«»nnr,  V.  a.  ê.ntrérén<ilonar.  Interli- 
néer;  écrire   entre  les  lignes. 

■OntrcrcngloïK'N,  S.  m.  ¿ntréránfflo-néss .  Entre 
lignes;  l'espace  qui  csl  entre  deux  lignes  d'écri- 
ture. 

F.iitrci'onip<-r.  V.  a.  inus.  V.   Interrumpir 

Kiitroi'oinplinlonto  ,  s.  m.  inns.  hitrérompi- 
mién-lo.  Interruptions  action  d'interrompre,  et 


l'effet,  le  résultat  de  cette  action. 

Kiitretiaca,  s.  I".  éntréss<i-l.a.{ln\i\ni,  ab.ili-;  d'ar- 
bres pour  éclaircir   une   furél. 

EiitreNarado,  du,  part.  pas.  de  Entmarar. 
Choisi,  e;  séparé 

KntrcMacadiira,  s.    f.  inus.    V,   Entresaca. 

Kntre.Macar,  v,  a.  éntréssnkar.  Choisir,  sépaicr, 
tirer,  «Uer  une  chose  qui  se  trouve  entre  plu- 
sieurs. 

Kiitrc'Ncuro,  ra.  adj.  óntréssUou-m.  Qui  est  tant 
soit  peu  obsi  ur,  (|ui  tire  sur  l'obscur. 

Rntrcspùa,  s.  f.  inus.  V.  Enseña,  bandera. 

Kiiti-cMlJ»,  s.  m.  éntréssiij'ho.  Fig. Chose  cacln-c, 
secrète, intérieure.  ]  .\nat.  V.  Mesenterio.  \\  Fig. 
Tener  alauna  cosa  muchos  entresijos  ó  tener 
vno  muchos  entresijos;  se  dit  d'une  affaire  très 
difficile,  très-embrouillce:  qu'on  ne  peut  é«  lair- 
cir  qu'avec  peine;  oud'un  homme  qui  se  conduit 
avec  beaucoup  de  réserve,  qui  agit  avec  beau- 
coup de  prudence  dans  tout  ce  qu'il  fait. 

IF^nti-eNiirlejo,  s.  m.  dim.  de  Entresneio. 

Kntrciiuelo,  s.  m.  éntressoue-lo.  .\rehit.  Entre- 
sol; appartement  pratiqué  entre  le  rez-dc-(;hau>i- 
sée  et  le  premier  étage. 

F.ntrcsurco,  s.  m.  èntrèssour-ho.  Agrie.  Eiitrn 
j  deux  des  sillons;  espace  qu'il  y  a  entre  deux 
}      sillons. 

1  Kntretalla,  s.    f.   V.  Entretalladura. 
I  Entretallado,  da.  part.  pas.  de  Entretallar.  V. 
j      ce  mot. 

;  Entretalladura,  s.  f.  entr¿faíííí/cíi,M-ra.  B.-arls. 
Entre-taille  légère  glissée  entre  des  tailles  plus 
fortes.  I)  Demi-relief,basrelief;  ouvrage  do  scul- 
pture  plus  ou  moins  relevé  en  bosse. 

Eiitretallamiento,  S.  m.  inus.  èntrétaillamièn- 
Í0.  Coupure,  découpure   faite   dans  une  étoffe. 

Entretallar^'-  a.  enící'íaií/íir.  Sculpter  en  de- 
mi-rclief,  faire  des  bas  reliefs;  sculpter,  grawr 
quelque  figure,  quchine  image  de  pierre,  de 
marbre,  de  bois.  etc.  |1  Découper,  déchiqueter, 
taillader  en  parlant  d'une  étoffe.  ||  Fig.  Conpi-r 
le  chemin,  embarrasser,  fermer  le  passage. 

Entretejido,  s.  m.  é7itrète_7-/ii-rio.Enlrelacemeut. 
V.  Entretpjedura. 

Entretejedor,  s.    m.  inus.    éntrétég-hédor.  Ce 
lui  ijui  entrelace,  qui  fait  un   tissu. 

Entretejediira.,  s.  f.  é»iirt'fé.(/-/t(^(/o«-ra.  Entrela- 
cement; état  des  choses  entrelacées  les  unes 
dans  les  autres. 

Entretejer,  V.  a.  éntrctei)-herr.  Entrelacer:  met- 
tre, enlacer  l'un  dansiautre,  l|  Faire  un  tis>n. 
brocher  une  étoffe,  etc.  H  Lier,  enlacer,  entre- 
lacer, entremêler.  Il  Fig.  Mettre,  insérer  des 
mots,  des  clauses,  des  vers,  elc,  dans  un  écrit, 
dans  un  livre. 

port.   pas.  ée    Entretejer.    V. 


Eiitretejltlo,    da. 

ce    mot. 
Elit  retejí  ni  lent  o 

Irelaceinent.    \'. 


s.  tn. éntreteg-himién-to.  En- 
Entretegido.  |  Insertion;  pur 
laquelle  on  insère. 

En(r<-tela,  S.  f.  éntrete-la.  Renfort  de  toile,  de 
treillis,  etc.,  qu'on  met  entre  l'étoffe  et  la  dou- 
blure. 

Entretelado,  da.  part-  pas.  de  Entretelar.  V. 
ce  mot. 

Entretelar,  V.  a.  entretelar.  Mettre  de  la  toile, 
du  treillis,  etc.,  entre  un  étoffe  et  sa  dou- 
blure. 


EN  I 


—  :jl(i  — 


J'NT 


t:n(rc<enrüui\  S.  m.  entretenedor.  Celui  <|iil  fail 
«¡ni  aiiiiise,  qui  Toit  l'amusement  de  qucli)u'uii. 
Il  r.i'liclciicur;  celui  qui  pourvoit  aux  dépenî^es 
(l'iiiif  maîtresse. 

loiitrclt-iivr.  V.  a.  ('titréiétih-f'  Kntrelenir;  amu- 
ser.donner  de  l'espoir.  [  Adoin  ir;  mmicrfr.  ren- 
dre plu-  suporlalde.  ||  Amusi-r;  divi-rlir,  rrcreer. 
distriiiie,  taire  passer  le  temps.  ||  Kntretenir; 
maintenir,  conserver  une  rliose,  etr.  ||  Suspen- 
dre ;  relarder,  dillerer.  ||  Hiilrçlenir;  pourvoir 
nu\  dépt  uses  d'une  maîtresse. 

i:i3trr<oii('rMc,  /.  pion,  éutrùthtérr-sè .  S'amu- 
ser; se  diverlir  en  jouant.  ||  S'amuser  ;  plai- 
santer. rDJAlrcr.  !|  Trncasser;  vrliller. 

i:nti-t>(t>iiIiio,  «Ja.  pari,  pas.de  /wi/reiener. et 
adj.  Knirelnui  .  e.  |  Adfdiei,  e.  l'iaisani;  enjou(^, 
diverli>s;inl.  |¡  Blas.  Entretenu,  se  dit  de  deux 
ou  de  |dnsieursrhels.  etc..  liés  ensemble.  |  Mu- 
fjrr  imil  niti eti'tiiilft;  femme  mal  entretenue; 
lemme  (]ni.  pour  |)rix  de  ses  faveurs,  vit  aux 
dépens  d'un  Îiomme. 

■'ntroteiiUlo,  s.  m.  éutrétèui-ilo.  Surnuméraire; 
snus-iommis ,  qui  est  au  dessus  du  nomlire 
dotcrmin.'. 

t'.aitretoüliitieiiín,  s.m.èntréténimién-to.  Amu- 
sement, divertissement,  récréât  ion.  passe- temps 
ce  qui  a:n!ise,  diveitit.  récrée.  |  Inus.  Entre- 
tien; maiiiiltniion.  subsistance.ee  qui  est  néces- 
saire à  tous  Icm  besoins  de  la  vie.  |  Inus.  Pen- 
sum ;  j:ratiP,cation  qwon  donne  A  quelqu'tin, 
suriont  poi.r  son  entretien.  |  Délai;  remise,  re- 
tardement; prolon^'i\lion  de  temps.  |  Hadinaue; 
acli<in  de  badiner  .  de  plaisanter.  ||  Entreténe- 
ment,  subsistance  d'une  armée,  d'un  bôpilal, 
etc. 

Kntrrtienipo,  s.  m.  hitrcticm-iiu.  Le  printemps 
et  laiilomnc,  temps  moyen  entre  l'hiver  et 
l'éîé. 

l^:n;rctí^n«l.  s.  f.  pi.  èutréti-rnss,  Manuf.  Enlrc- 
i)andcs:  bandes  travaillées  avec  une  trame  de 
couleur  diliérente,  à  chaque  bout  d  une  pièce 
ti-i-toiTe. 

r.a>(i-etoitiado,  da.  part.  pas.  de  Éntretomar. 
V-  ce  mot. 

lai4r<ctoi!»ar,  V.  a.  inus.  V.  Emprender ,  inten- 
tar, il  !()us.  V.  Entrecoger. 

Kitti<-iiitiudo,(ta»,  part.  pas.  de  Entreuntar. \. 
ce   mot. 

KsitrociEitnr,  v.  a.  éntréountar.  Enduire  á  demi, 
supeificieJlemcut. 

F.ealfvvfiSo,  S.  m.  inus.  V.  Intervalo. 

KMtrevar,  V.  a.  Boh.  Y.  Entender,  conocer. 

li-:nli-cveEindo.  do.  part.  pas.  de  Entrevenarse. 
V.  ce  mot. 

kMtiN-'veiiîsvse,  V.  prnn.  éntrévínar-se.  S'intro- 
<!uire;  sMnsiiiuer  dans  les  veines;  se  dit  en  par- 
lant d'une  liqueur,  d'une  humeur. 

i':ntrc-vciii(]o,  da.  part.  pas.  de  Eutrerenir.  V. 
ce  mol. 

KntfevoHtmîpsîto,  s.  m.  inus.  V.   Intervención. 
Knti'evpiiir,  V.  a.  inus.  V.  Intervenir. 
KiKreveiitaiia.s.  f.   éntrèvénta-nn.  Entre-deux 

de  crois.e;  se  dii  du  massif  de  maçonnerie  qui 

separedeux  croisées. 
Rntrcvei-,  v.  a.  énirècerr.  Entrevoir;  voir  imhar- 

failement  ou  en  passant,  voir  confusément.       , 
Rntrrtri-ado,  da.   part.  pass.  de  entreverar,  ell 

adj.  ¡Mêle,  •;  inséré.  ||  Entrelardé  ;  mêlé  rie  mai-  ' 


trre  cl  tic  uva*. 

F.nii-rvrrar.  v.  a.  tnirévérar.  ¡Sléler.  insérer,  en- 
Ireuiéier,  melunger  une  chose  entre  plusieurs 
autres. 

Kn»r»'v«'(«ado..da.  adj.  inus.  V.  V.ntreverado. 

loiiliMM  iHia.  -.  f.  èiitrt'iis-ta.  Entrevue;  \ÍMie. 
reiKimtie  (onicrtée  pour  í>e  voir,  poui  parler 
d-all':iire!.. 

Fnii«'\i>4lo.  «a.  p.ii  f.  pas-,  de  c»frcLcr.  Entre- 
vu .  c. 

Knii-t'toHcr.  V.  a.'('iit;f  cf/Zcérr.  Envelop|U'r;  met- 
tre quelque  chose  sous  enveloppe  avec  d'autres 
choses. 

Kntrctiirlto,  (a.  paît.  pass.  de  enirevolver.  En- 
veloppe, e. 

i;n(rc>arcr,  v.  n.  inus.  èiiireirizèrr.  Etre  au  mi- 
lieu, élie  place  enire  deux  choses. 

l-.ntrlracioii,  s.  f.  inus.  V.  linredo,  maraña. 

i:ntriradaiiicn(e,  adv.  inus.  Y.  Intrincudu- 
ntciilc. 

Kntrieadihtino,  ma,  adj.  sup.  inus.  de  en(ri- 
cad(}. 

Fodicaiio.  da.  part,  pass.de  enírírar.  Il  Adj. 
inus.  \  .  ¡iiinKirmuido,  enredado.  ||  Inus.  V.  Du- 
Idadi),  tdiuKido. 

F.nii-iriKiiira.  s.  f.  inus.  V.  Enre./o. 

Fntricaiiiii'iUo,  S.  m.  inus.  én/ri  atnién-lo.  Em- 
brooilîemeiil  ;  entortilli  lucnt  s  entrelacement, 
embarras,  confusion. 

Fiiiriai-,  \.  a.  ious.  V.  Jntrlcar. 

FiKriro,  S.  m.  inos.  V.  lulrtcamienlo. 

FiitripoiiiM.  S.  f.  ei'triko-ina.  Anai.  Enlrichome; 
carlila;.'e  tarse,  bord  des  i-aupieres  uu  les  cils 
sont  implantes. 

Knis-i«'K(»,  s.  m.  inus.  V.  Entrega. 

lOiiU-iiifado.  da.  adj.  V.  Intrincado. 

IOii(i>í|tado,  da.  ai!j.  énlripa-do.  Qui  appartient 
aux  intesiiiis,  ([ui  ?.'y  Iioum'.  ||  Qui  n'est  pas  vi- 
di'.  en  liarlant  d'un  animal. 

I-::t(r!}>ado.  s.  m.  cniripa-do.  Fi}î.  et  fani.  Dé- 
¡)laisir;  dépit.  ilia;:rio.  rancune  qu'on  est  forcé 
(le  dissimuler. 

Fcilri.xtar,  v.a.ious.  V.   V.niristecer. 

Fiiti-iMtt-ccr.  v.  a.  í'ri/ri.sít'zerr.Grouimer;  attris- 
ter, faire  de  la  peine,  dégoûter,  impatienter.  || 
Atlrisler,  rendre  triste,  oliliger.  ||  i>onner  un 
air  triste  à  (iiiebjue  chose. 

Enii'isitoi'or,  v.  il.  inns.  V.  ET.trísíeferíe. 

Fntriíüti-ccrMc.  v.  pron.  e/iííi.síczéi  r-s¿.  S'allris- 
ler;  s'afiliger,  devenir  triste,  mélancolique.  || 
]intri.slerer.<ip  Ins  plantas;  se  flétrir;  se  fanner, 
se  dit  en  parlant  desplantes. 

lOntriNit-eidu,  i5a.  part.  pas.  àc  entristecer.  At- 
tristé, e. 

RiilriüleoiatiU'iitn.  5.  til.  inus.  éíiíriAÍOZÍwíéfi-ío. 
'1'ris.tesse;  alHiction.  déplaisir  ,  aballeinent  de 
l'àîiie.  cliajirin,  causé  par  quelque  accident  lâ- 
che ux. 

Kiiti-u,  adv.  inus.  V.  Basta. 

i:Et(r.y<ijic>Cr.  V.  a.  inus.  V.  Introducir. 

Fiitroido.  s.  m.  inus.  V.   Antruejo, 

Kiitrnjad:».  da.  part.  pass.  de  entrojar,  et  adj. 

En^raiii.'é,  e. 
Fiitrojagniosito.  S.  m.  èntrog-liamièn-to.  Agrie. 
Eiiitraiij;emenl;  action  de  serrer,  de  ranger  les 
blés  dans  la  grange. 
Entrojar,  v.a.  éntrag-liar.  Engranger;  serrer  les 
b|és.  les  ranger  dans  la  grange.  ||  Garder,  enfer- 


i:nt 


—  317  — 


KM' 


mer,  niellre  les  grains  dans  le  grenier. 

■•:iiiroJitr>ie,  V.  pron.  énlrog-liar-sL  S'engran- 
ger; être  engrangé. 

■•:n(i-ometer,  v.  a.  inus.  V.  Entremêler. 

KiilrAiiu'tcTHe,  V.  i>ron.  inus.  V.  ]¿.iüreme- 
lerse. 

Kn(roiii|>i-xur,  v.a.  inus.  V.  Tropezar. 

Kiiti-fMiitdo,  dos  pari.  {las.  de  entronar.  V.  ee 
mol. 

Knti-oimr.  V.  a.  inus.  V.  Entrotiiiar. 

Uiiironcado,  da.  part.  pass.  de  en<r<Jnc«r.  Y.  Ce 
mot. 

Kiitioncar,  v.  a.  èntroiihar.  Prouver  par  actes 
([u'unc  personne  est'de  la  même  famille  qu'un 
autre,  qu'elle  descend  de  la  même  snutlie. 

Knironoar.  V.  n.  èntrunluir.  Etre  de  la  même  fa- 
mille qu'un  autre,  descendre  de  la  même 
souche. 

B-Witronec<M',  v.  0.  inus.  V.  Mallralar. 

lOntroiu'tMdo,  da,  part  pass.  de  entronecer,  V. 
Ce  mot. 

i:nir»noi-ado.  da.  part.  pass.  de  entronerar. 
lilousó,  e.  I  BltHiué,  e. 

Kiitronirar,  V  â.  entronerar .  Blouser,  bloquer; 
l'iiire  enir.r  dans  la  blouse,  faire  bille,  se  dit  en 
jouant  au  billard,  etc. 

Knironiïiaclon.  s.  f.  hdroniiazion.  Avènement; 
élcxalion  au  trône.  |  Intronisation;  couionne- 
ment  d'un  souverain,  moment  où  le  souverain 
couronné  se  place  sur  le  trône. 

Knti'onixitdo,  da.  part.  pass.  de  entroniiar.  In- 
tronii^é,  e. 

KiitviinlKar,  v.  a.  entronizar.  Placer,  mettre  sur 
le  trône.  |1  Fig.  Elever  qucbju'un,  le  placer  dans 
un  poste  éminenl.  \\  Introniser;  placer  un  évé- 
que  sur  sou  siège  episcopal,  lorsqu'il  prend 
possession  de  sou  église. 

Kn<roni«nrsc,  v.  pron.  Eig.  V.  Iinf/reirse,  ele- 
varse, endiosarse. 

l¿n(i-uni|iie.  s.  m.  èntrou-hé.  Le  rapport  de  pa- 
renté avec  celui  (lui  est  la  souche  de  la  fa- 
miüc. 

■'.ntropollado,  da,  part.  pass.  de  Entropellar.  V. 
Ce  mol . 

r':i>!i-<>i>*''ii»r,  V.  a.  inus.  V.  Átropítr. 

l':ii(ro|)o%adoi-e»i,  s.   m.  inus.  V.    Tropezadero. 

lOiitruiirxiido.  da.  paat.  pass.  de  Mnlropezar. 
V.  Ce  mol.  j  Adj.  inus.  V.  Enjnaro/tac/o,  ejue- 
(ladu, 

i:iitro|U'"/.aiito,  part.  prés.  inus.  de  Enlropeiar. 
V.  Ce  mol. 

i:Bi(r<iiifx,Hr,  V.  n.  inus.  V.  Tropezar. 

Uiilrupicxo.  s.  m.  inus.  V.  Tro]iezon. 

B':ii(i-iioiiada,  S.  f.  éi>lroulc.ha-da.  Machinalion; 
nifiniKanie,  action  par  hujuellc  ou  dres.-e  des 
machinations,  maïKi'Uvre  secrète,  procede  aiti- 
licieux  ([u'on  em|tloie  pour  réussir  dans  une 
alfa  ire. 

Knti-iicliad»  ,  da,  part,  pass  de  Entruchar. 
l'.ojôlè,  e. 

■':iiiriirliar,  v.  a.  inus.  éntroutchar.  Enjôler; 
cajoler,  surprendre,  attirer  avec  adresse  dans  le 
panneau.  I¡  lîoh.  V.   lùilender. 

l::iitriiclinii,  s.  m.  inus.  fuiroulchon.  Intrigant, 
machinatenr,  qui  dresse  des  embûches. 

l'Igitriif'Jo,  s.  m.  inus.  V.  Antruejo. 

i:ii(Mlt»jar,  V.  n.  ('■ntoub<t(i-fiar.  Découvrir  une 
l'ouï  berie,  dévoik-r  un  pié^ç. 


Kntiierto,  s.  m.V.  rwerto,  a(/raci';.  |  h'nfuer'.ui. 
s.  pi.  Les  tranchées  qui  suivent  l'accoucliemeni  : 
douleursviolenles,  aiguës,  qu'on  souffre  dans 
les  entrailles. 

Kiitiillccrr,  V,  a.  éntouillêzerr.  Pig.  Su-pendre, 
arrêter,   interrompre   laclion,   le    mouvemeni. 

Kiitiillecci',  V.  U.  V.  Tullirse. 

Kiitiillecido,  da.  part.  pass.  de  Jintuli  rer .  ci 
adj.  Susiicndu  ,  e;  ariêle,  interrompu.  |  Per- 
clus, paralytique,  impotent  de  tout  le  corps,  ou 
d'une  partie. 

Kutiinieocr.  v.a.  entoumézérr.  Engourdir;  empê- 
cher le  mouvement  des  nerfs,  etc.,  en  parlant 
d'une  tumeur. 

Eiiliin>i'eersc,v.])ron.  éntoumèzérr-s:'-.  Fig.  S'en- 
fler; S'agiter,  se  mettre  en  furie,  se  courroucer 
en  parlant  de  la  mer,  des  rivières. 

Eiitiiiiic-cUIo,  da.  part.  pass.  de  entumecer.  En- 
gourdi, e. 

Eiidiniccimiciito,  S.  m.  énloumézimién-to.  En- 
gourdissement; sentiment  de  pesaiiteucque  l'on 
éprouve  dans  une  partie  du  torj's  .  avec  défaut 
ou  diminution  de  sensibilité,  et  de  mou\cmeiil 
dans  celle  partie. 

Kiiliime.«c(-Ficia,  S.  f.   éntoum'szén-v.ia.  Pathol, 
Intumescence;  toute  augmentalion  de   Vidunie 
du  corps  ou  de  quelques  unes  de  ses   parties.  | 
Fig.  Intumescence;  se  dit  du  flux  de  la  mer. 

Entumido,  da.  part.  pass.  de  entumirse.  \.  Ce 
Il  ot. 

Entiiiiiii-se,  V.  pron.  cntinimir-sé..  S'engourdir, 
se  raidir;  devenir  comme  perclus,  privé  de  sen- 
timent, en  parlant  d'un  membre  qui  a  été  long- 
temps sans  mouvement. 

Entiiitioai-,  v.  a.  éntounii ar.  .Vpprèler;  donner 
une  couche  de  chaux  mêlée  de  sable  à  une  mu- 
raille (lu'on  veut  peindre  à  fresque. 

Eiitiipido,  «la.  part.  pass.  de  entupir.  Obstrué,  e. 
engorgé,  bouché. 

Eiitiipir.  V.  a.  inus.  éntonpir.  Obslruer;  engor- 
ger, boucher,  interposer  un  obstacle,  boucher 
un  canal,  e.  H  Presser;  serrer,  com¡irimer  une 
chose. 

Enturado  ,  da.  part.  pass.  de  enturar.  V.  ce 
mot. 

Enturar,  v.  a.  éntourar.  Boh.  Donner:  faire  don, 
faire  présent-  |¡  Boh.  Regarder;  jeter  la  vue  sur 
quelque  chose,  porter  ses  regards  sur  quelque 
chose. 

Entui'iiindo  ,  da.  part-  pass.  de  enturbiar. 
Triiublc,  e. 

Eiitui-kiar,  V.  8.  éntourhiar.  Troubler;  rendre 
trouble.  Il  irig.  Troubler;  obscuicir,  dvranger, 
embiouillcr,  meltre  en  desordre.  |:  i*«» ere  (j-up 
no  enturbia  el  aijua;  il  n'a  pas  Pair  d'y  loucher; 
se  dit  d'une  pei>oiiiio  qui  sons  un  air  de  bonté 
cache  un  grand  fond  de  malice. 

Euturl»iarK<>.  v.  pron.  tntourbiar-sé.  Se  di'ran- 
ger,  s'embrouiller,  s  obscurcir,  se  troubler. 

Entu.cvia.xniado,  da.  part.  pass.  dc  entusiasmar. 
Enthousiasme    e. 

EnlujviaNtiiar.  v.  a.  ént-nussiasmur.  Enlhousias- 
mer;  i  liarnur,  ravir  d'admiration. 

Entu.<<>Ja<>niarNC,  v.  prou  éntoussiasmar-sé.  S'en- 
thousiasnui  ;  s'engouer  de(|uelqu'un  ou  de  quel- 
([ue  chose.  |  S  engouer;  s'enthousiasmer;  se  pas- 
sionner, s'exalter. 

EtituiNiuHnio.  s.  m.  ¿ntuussius-vai.   Enlhousias- 


KNU 


—  318 


i:nv 


inp;  liaiis|)orl.o\!illali()ncxlranrdinairc',d(>  l'âme. 
(Muscc  |>;ir  une  iiisiiiiiitmii  iliviiii-.  ||  liiilliousius- 
ine;  traiispoil  (|iii  s'(Mn|)aif  de  l'Ame,   la  maîtri- 
se, et  la   met   lnns  de  si  situation  ordinaiie.  || 
l'oé;..  Hntlionsiasme;  moiivemciil  exliaordiiiairc 
«le  l'esprit  (|ui  excite  de  léjiéres  secousses  et  don- 
ne nu  eerveau   plus  d'activité.  )|  r.nlliousia»me; 
vive  admiration,  ¡ioùt  e\ressil'  pour  une  person- 
ne ou  pour  une  clnise.  ||  llntliousiasnie;  iniu)   par 
leijucl  les  (Ire.-s  dcsi^îiierent  exclusivement  l'état 
(II-  l'Ame  des  pythies  et  des   sibylles,  a;;ilées  sur 
le    Irepied  d"un(>   lureur   di\  ine.  ||  l'ij;.  ICn^oue- 
menl;  admiration,  enthousiasme  |)our  une  chose 
ot  plus  souvent  pour  une  personne.  Il  Knthousias- 
nie;  pensée,  idée  bizarre. 
lOiitiiMia.xtii,  s.  m.   cutoiissids-ta.   Knltiousiasle; 
celui  (|ui  a  une  admiration  excessive,  une  sorte 
<l"enj;ouement  pour  (|ueliiu'un  ou  jiour  (jueliiue 
l'Iiose.  Il  lùilhousiaste  ;  celui    nui   |)nrli"   ou  écrit 
avec   enthousiasme.  Il  Sect.   reli;;.    l':iiliisi(istfis: 
enthousiastes;  héréliijues,   visionnaiies.  Canal i- 
ques,  (¡ui  se  croyaient  inspirés  i)ar  le  ciel  ou  d'es- 
inil-sainl. 
Kiiiiln  CHiii{»niia,  s.  f.  î'-uonla  hainjia-na-   Bot. 
Aunée  ou  aulnéei  plante  de  la  t'amillo   des  com- 
posées, dont  la  racine  aromalniue  et   amére  est 
employée  en  médecine  comme  héchiiiue,  diuréti- 
(|ue,  siidorirniue.  stomachi(iue,  etc.,  On  a  retire 
de  |-aunée  un  principe  immédiat  appelé  énuline. 
Eiiiiplcacion,  s.  f.  ciidiildrazioii.  Chir.  Knucléa- 
lion;  mode  d'extirpation  qui  consiste  à  faire  une 
incision  sur  un  tumeur  et  à  la  faire  sortir  à  Ira- 
vers  la  plaie,  à  peu  pré?  comme  un  noyau  qu'on 
chasse  en  pressant  un  fruit.  |  l'Iiarm.   Kmucléa- 
tion;  opération  par  laquelle  on  lire  l'amande  ou 
le  noyau  d'un   fruit.  ||  Fiu'.  Kiiuuléation;  dans  la 
laufiue  didactique,    se  dit  pour  solution  d'une 
difficulté, 
Eniiloii,  s.  m.  ènoulon.  Anat.  linuloii;  la  partie 

inlernc  des  gencives. 
Enniiioi-apioii,  S.  f.  ènoiinicra'iion.  Enutnération; 
dénombrement  des  choses.  |  lUiét.  Knumération; 
figure  qui  consiste  à  rassembler  rapidement  les 
circonstances  éparses  et  désunies  d-unc  action, 
toutes  les  parties  d'un  to\it,  à  les  présenter  avec 
ordre  cl  de  manière  à  frapper  l'imagination 
Eniimeratlo,  da.  pari,  pass,  de  enumerar.  Enu- 
meré, c. 
Eniiiiierador,  s,  m.  énnioitèrndor.  Enuméraleur; 

celui  qui  fait  une  énumération. 
EiiiiiiuM-ar ,   V.   a.   ènoiiwèrar.  F.numérer  ;   faire 

l'énuméralion,  le  dénombrement,  dénombrer. 
EnunicratriK.  S.  f.  énoumérntrii.  Enumératrice; 

celle  qui  fait  une  énumération. 
KiMinciueiou,   s.  f.  ènountiaiinn.  Enunciation, 
explication,  expression,  production,   manifesta- 
tion d'une  pensée,  d'une  idée;  action  de  s'énon- 
cer, résultat  de  celle  action, 
Knunpiadn,  da.  part,   pass,  dc  enunciar,  et  adi. 

Enoncé,  e. 
Enunciar,  v.  a.  ènoumiar.  Enoncer;  exprimer  ses 
idées,  ses  pensées;  déclarer,  manifester  son  opi- 
nion, son  jugement. 
EnnncinrMo,  V.  pron.  énoumiar-sé.   S'énoncer; 

s'exprimer. 
Enunciativo,  va.  adj.  ènounziaft-vo.  Enonciatif; 

qui  énonce,  qui  fait  mention  d'un  fait. 
lOnurcsis',  s.  f.  énouré-ssiss.    Pathol,  Enurésie* 


(•(oulemenl    involonlaire  et    sans    irrrlaliMU   de 
l'urine. 
I^iivaiiiadu,  da.  |)art.   pass.de   ennainuv.vi  adj 

iMiii.iine.  e.  ||  Hen^-'ainé,  c. 
■■:n«alMHi-,  V.  a.  èriiaïriiir.  Kngalner;  meltie  dans 
une  giiine.  ||  Kot.  Ktigaîner;  en  parlant  des  feuil- 
les, envelopjier  les  ti;;espar  leur  base,  (i  Uen;;ai- 
iier;  remeitrel'é|iee  dans  la  gaine,  dans  le  four- 
iiMii.  Il  lam.  tinminc  vind;  adoucissez -vous; 
<  alme/-M)US,  a|iaisez-V(ius. 
l':atal<>ntoiiiido,  da.  part.    pass.  inus,   de  enva- 

Icntoiifir . 
lOn^aicnloiiar,  v.  a.  inus.  ènvalènlonar.   Encou- 
rager: iiis|Mrer,  donner  du  coura^ie,  enlianlir. 
l':iiraii<-ccr,  v.a.  éiiiviiiè/èrr.  Enorgueillir;  rendre 

orgueilleur,  vain,  préson>plueux. 
i:iiYaii<'c(>rNP .  V.    |)ron.    ènvanètèr-sè.    S'enor- 

l-'iieillir;  être  enorgueilli. 
i;iivanrrido.  lia,  |)art,  pass.  de  ent'an«cer.  et  adj. 

Enorgueilli;  e. 
l':iivaiit>riiiileiito,  s.  m.  ènvanècimièn-ln.   Se  dit 
de  l'action  de  s'enorgueillir,  et  de  l'effet,  du  ré- 
sultat de  celte  action. 
QCnvaraniionto,  S.    m.   ènvaramièn-lo.  Engour- 
dissement; spasme,  contraction,  reliremenl  des 
nerfs.  ||  Inus.  Bande,  trüU|)e  d'archers. 
Envarar.  V.  a.    ènvarw.   Engourdir;    rendre   un 

membre  comme  perclus,  privé  dc  scntimeni. 
BOiivareNoci',    v.    a.    inus.  ènvaràs/.èrr.    Elomiei; 

surprendre  par  quebiue  chose  d'inopiné. 
Eavai'CBctM-  ,  V.   n.  inus.  èmarèsièrr.  Se   pâmer 
d'admiration;  s'étonner,  se  surprendre,  demeu- 
rer interdit. 
F.nvaronar,  V.  n.  envaronar.  Fam.  Devenir   fort, 

robuste,  se  faire  nomme. 
Envasado,  da.    part.    pass.   de   envasar,    et  adj. 

Enverré,  e.  ||  Empoté,  e,  ||  lînlonné,  e. 
Envainador,  S.  m.  nivdsasndor.  Celui  qui  enlon- 
Me,(|ui  verse  un  liiiuide  dans  un  tonneau,   dans 
un  vase,  etc.  ||  Entonnoir,  instrument   a    l'aide, 
duquel  on  verse  une  liqueur  dans  un  tonneau, 
dans  un  vase  (juekonque. 
I':niniiar,  v.  a.  (.'«ra.v.snr.  Tcchn.  Enverrrer;  ver- 
ser dans  un  vase  neuf  unepetitequanlitéde  ver- 
re en  fusion,  pour  enlever  la  crasse  ou  la  pous- 
sière du  vase.  ||  Fig.  et  fam.  Envasar  bien  :  bien 
entonner;  boire  beaucoup.  ||  Ec-on.dom.    Empo- 
ter;'mettre  des  fruits,  desconlltures.  de.'  conser- 
ves, des  sirops  en  jiot.  |l  lintonner;  verser  une  li- 
queur dans  un  tonneau,  dans  un  vaisseau,  etc.  || 
Mettre  dc  la  chair  hachée  dans  des  boyaux  pour 
en  faire  des  saucisses.  ||  Comm.  etécon.  rur.  En- 
sacher ,  mettre  le  blé  dans  les  sacs.  ||  Envasará 
uno;  passer  l'épée  au  travers  du  corps  dc  quel- 
qu'un; l'enfoncer  jusqu'à  la  garde. 
Envedijado,  da.    part,   pass.  dc  envedi'iar.  \. 

ce  mot. 
Envedijarle,  v,  pron.   ènvèdifi-liar-sè.  S'entor- 
tiller;  s'embrouiller,  se  mettre  en  pelotons,  jj  Se 
disputer;  se  quereller,  en  venir  aux  mains, 
Envedriar,  v.  a.  inus.  V.  Vidriar. 
Envejecer  ,  v.  a.   ènvcq-ltéiérr.  Vieillir;    rendre 

vieux,  faire  paraître  vieux  avant  le  temps. 
Envejecer  ,  V.  a.  éuveg-hèièrr.  Vieillir,  devenir 

vieux. 
Envejecerse,   V.  pron.  ènvèg-héièrr-sé.  Vieillir; 
s'user,  devenir  ancien,  vieux.  ||  Rester  dans  le 
même  ctal,  durer  long  temps. 


ENV 


—  319  — 


KNV 


l<:iiv«>j(>eitlo,  «lu.  part.  pass.  i]c  envejecer,  elailj. 
Vieilli,  e.  Il  l"i^'.  Accoulumé  ;  habitué,  experi- 
menté. 

Knvejeciiiilento  ,  S.  m.  V.  Vejez, 

Knvfjcscer.  V.  a.  inus.  V.  Envejecer. 
Kiivelur,  v.  a.  inus.  envelar.  Voiler;  couvrir  une 
chose  (l'un  voile. 

Knveneiiado,  lin.  part.  pass.  de  enveficnnr,  et 
adj.  Kmpoisonné.  cç  qui  a  i)ris  du  puison,  à  (jui 
(in  a  donné  du  poison.  ||  Etivonime,  c. 
l':iiv«.*iioiiiidor.  s,  m.  énvénén'i-dor.  Kmpoison- 
nenr;  celui  qui  donne,  qui  lait  prendre  du  poi- 
son. Il  Fifç.  Empoisonneur  ;  homme  qui  déhiie 
une  morale  pei  iiicieusc.uneniauvaise,  une  faus- 
se doctrine. 
lOiivonenaiiiicnto,  S.  ui.  ¿nvénènamièn-to.  Em- 
poisonnement; action  d'empoisonner,  résultat 
(le  celte  action. 
Knveiiennr  ,  v.  a.  envenenar.  Empoisonner; 
donner,  faire  prendre  du  poison  a  une  per- 
sonne, etc.  Il  Par  evtcns.  Empoisonner;  infec- 
ter un  poij;nard,  des  armes  ,  une  source,  elc. 
de  poison.  ||  l-'ig.  Empoisonner  ;  corrompre  l'es- 
prit et  les  mœurs,  en  parlant  de  doctrine,  de 
mauvais  exemples,  de  mauvais  conseils,  elc.  jj 
lùnpoisonner  ;  au  sens  moral,  troubler,  altérer, 
remplir  d'amertume;  causer  des  chagrins,  des  re- 
tareis durables.  ||  Fi^'  Empoisnoncr  ;  donner  un 
tour  malin,  défavorable,  dangereux,  odieux  ¡ice 
que  lesavitres  ont  fait  .  ou  dit.  |  Envenimer;  in- 
iecler  de  venin.  conuini(iucr  le  venin.  ||  Einher- 
ber.  empoisonner. 

ICn«('ni'iiiirH<>.  V.  pron.  ¿nvénédar-sK  S'empoi- 
sonner: prendre  du  poison,  se  faire  mourir  par 
le  poi,-oii. 

KiiviTdecor.  V.  n.  énvêrdè/.i'rr.  Reverdir,  redeve- 
nir vert;  se  dit  en  parlant  des  arbres  de  la  cam- 
pagne, elc. 

l'.iivcrilii' ,  v,  a.  inus.  ¿nvvrdir.  Verdir,  teindre 
en  veri . 

r.iivei'eílar ,  v.  a.  íjirércí/nr.  Acheminer;  faiie 
aller  par  un  seniier. 

IOn«cTgMilo.  «li».  pan.  pass.  de  enveniar.  l-jner 
gué;  e. 

■''.itvctgadiirn,  S.  m.  énvérijadou-ra.  Techn.  V.n- 
vergueur  ;  at lion  d-enverguer;  résultat  de  cet- 
te action. 

r.nv«>rgiir.  v.  a.  énrihii'ir.  Mar.  Enverguer,  at- 
tacher les  voiles  aux  barres  de  bnis  transversa- 
les auxquelles  elles  sont  suspendus.  |l  Manuf. 
ICuverger;  che/,  les  lis>erands,  croiser  sur  les 
doigts  les  (ils  d'une  chiiine.  pour  les  appli(|uer 
ensuite  sur  les  chevilles  de  l'ourdissoir. 

D;iivcrgiiri«c,  V.  prou.  rtie('r</«r-.vé.  S'enverguer; 
être  cn\ergé. 

KiMcrgin.  s.  f.  ¿nvn-hia.  Philos.  Ennoergic; 
sim|)b'  conception  active,  faculté  de  se  fornier 
des  idées,  imnn^diatrment  à  la  suile  d'une  sen- 
sation ou  d'une  sentiment. 

Kiiv«Tgoii-#,iiil<>,  «la.  part.  pass.  de  hnver¡)onzjr. 
V.  ce  mol.  I  adj.  inus.  V.  \'er(ii)t)zanle. 

V<;iivcrgoii7,aiiiieiito  .  s.  ni.  mus.  éiii'écf/on/a- 
niivn-to.  Honte;  confusion,  embarras,  trouble. 
N'.   \  Prgiieuzn.  mijinrhn. 

■  ',iivei-KAii7.aii(p,  part.  près.  inus.  da  lùivergon- 
znr.  V.  \('i(]onznnle. 

r.iiviM-gwiiznr  .  v.  a.  inus.  V.  Ávcrijonz/ir.  \\ 
inus.  V.  JUvcrencinr  respetar. 


enverguen,  s.  m.  pi.  ¿nt¿r-</ueís.Mar.  Rubans 
d'emberjure  ;  petites  cordes  qui  attachenl  les 
Voiles  aux  vergues. 

KnviT"a«l«To,  s.  m.  inus.  V.  Invernadero. 

lOnTomar,  V.  a.iuus.  V.  invernar. 

ICiivei-nlcgo.  ga.  adj.  inus.  V.  Invernizo. 

KnvcrNuda.  «la.  adj.  inus.  énvérsa-do.  Qui  est 
peint  par  dehors;  se  dit  en  parlant  d'un  éitifiee. 

■Clivés,  s.  m.  énvéss.  Envers,  dans  une  étoffe,  le 
coté  qui  ne  doit  p;is  èlre  (xfioscu  la  vue,  et ,  dans 
un  ouvrage  de  loile.  la  côté  de  la  couture.  V.  He- 
ves. Il  Fam.  Epaules:  partie  du  corps  qui  est  au 
des.-ions  du  chignon  du  cou  et  se  joint  au  bras 
chez  l'iiomme,  elc.  \\  adv.  ^l/e«iés,  al  revés,  por 
el  revés:  l'envers;  dans  un  sens  contraire  à  celui 
qu'il  faut.  !l  Ponerse  las  medias  al  entés;  mettre 
ses  bas  à  l'eiivers:  mettre  en  dehors  la  partie 
intérieure  et  garnie  des  bas. 

Kiiveioatln.  tia.  part.  pass.  envesar.  V.  ce  mot.  || 
adj.  Oui  est  retourné,  qui  est  à  l'envers,  quilais- 
se  voir,  <iu'i  montre  l'envers. 

r.Eivefiai-.  V.  a.  ènvéssar.  Boh. Fouetter;  fustiger, 
llageller. 

Kiivi'Ktido,  da.  part.  pass. dee»i'e.síír.  Investi; e. 

Kiivci.tidiii'21 ,  s.  f.  éttvéstidou-ra.  Investiture; 
action  par  laquelle  ou  investit  quelqu'un  d'uu 
fief, d'une  dignilé,  etc.,  et  résultat  de  celle  ac- 
tion. 

■CnvoNtir,  V.  a.  envestir.  Investir;  donner  l'in- 
vestiture, revêtir,  metlreen  possession  d'un  fief, 
d'un  pouvoir,  d'une  aulorilé.  etc.  |  C'iuvrir;vé- 
tir,  liabiller,  donner  des  habits  a  tiuelqu'un.  || 
Fig.  V.  ItevesUr. 

i!:i>vcMtirsi*.  V.  pron.  ènvès(ir-se.  S'introduire; 
se  mettre  dans  quelque  ihose. 

l'.iiviada,  s.  f.  inus.  ènvia-dii.  Envoi:  action  par 
la(iuclle  on  envoie. 

Kiiví:t«tiKc.  yj».  adj.  énviadi-zo.  Qu'on  envoie; 
qu'on  a  coutume  «l'envoyer. 

Ruviud».  da.  [lart.  pass.  de  enviar,  et  adj.  En- 
voyé, e. 

fr'.iMiatlo.  S.  m.  cítrií/í/o.  Envoyé  ;  personne  on- 
vou-e  de  la  part  d'un  autre.  HDiploui.  Envoyé; 
ministre  envoyé  par  un  prince  souverain  ou  par 
une  république,  par  unetat  conliUilionniel.  dans 
une  cours  étrangère  ;  c'est  un  graiie  mféiieur 
à  celui  d'ambaNsadeur.  |  Messager;  qui  l'ait  un 
message,  qui  vient  annoncer  qiulqucchose,  soit 
de  lui-même,  soit  envoyé  par  autrui. 

Kiiviiijado.  «!a.  adj.  énvia;i-lia-do.  .Vrcliit.  Obli- 
que; coupé,  placé,  tourné  en  biais. 

Kiiviar.  V.  a.  enviar.  Envoyer;  faire  aller  quel- 
qu'un en  quelque  lieu  pour  y  faire  unmessafjeou 
dans  (iucl(|o'autredcssein.  i  !;ii\oyer;  faire  por- 
ter une  ihose  d-uii  endroit  dans  uiiaulre.  |  Fig. 
Envover;  se  dit  des  ch.sesqui  nous  ^iennentd^^ 
ciel,  ilu  destin,  de  la  DiMiiite.  |i  Suframos  ron 
¡lariencialosniiiles  que  el  rielo  nos  envia;  souf- 
frons avec  résignation  les  maux  que  le  ciel 
nousenvoie.  |  Envoyer;  dépêcher,  députer,  i  En- 
voyer; faire  remettre,  faire  passer.  ||  Enviar  n 
eseanlar;  envoyer  promener;  se  dit  à  une  per- 
sonne; alin  quellclais^e  Iramjuille,  en  repos.  V. 
Diriiiiv,  enrotiiiritir.  |  V.  Desterrar ,  vjtrañar. 

lOn^iriailo,  «la.  pari.  pass.  du  v.  enviciar.  F.or- 
rompu.  e. 

lOiiiirlai-  ,  V.  a.  énviiiar.  Corrompre  ;  gAler,  vi- 
cier, eu  parlant  surtoul  des  vices,  des  passiuus. 


ENV 


—  320 


KNV 


Kiivlclur  ,  V.  n.  ânviziar.  Se  dit  des  plantes  qui 
¡luiisscnl  bcaiiroiijt  de  IViiilIfS   il  peu  de  fruit';. 

Kiiviriai-Mc,  v.  priiu.  rnri/.i(ir-sr.  S'adiinnor  avec 
t'vii-s  il  i|iii'ltnii'  cliosc  ,  S'y  livrer  outil'  luosurc. 

Kiivlrlo'^iiilo,  du.  pari.  pass.  du  v.  otiiciosarse. 
\.   rc  iDiit. 

Kii\lrlosnrNp.  V.  proii.  imis.  V.  Knviciarse, 

Kiividudo  ,    Hii.  port.  pass.  du  v.  envidar.  V.  ce 

Kiivi<la<lor,  s.  m.  ('iirliliid  ir.  Parieur;  celui  qui 
parie  dans  le  jeu.  qui  ouvre  un  pari. 

Kii«lilar.  V.  a.  envidar.  Ouvrir  le  jeu  en  pariant 
une  certaine  somme.  e\\  en;;aj.'eint  à  le  lenii; 
nonler  ,  coucher.  Il  lùividnr  de  frilsti  ;  ouvrir  h- 
jeu  avec  peu  de  points,  pour  tromper  son  anta- 
^onistp.  Il  Fi;:.  Inviter  quelqu'un,  lui  oflrirquel- 
que  chose,  sans  envie  de  la  lui  donner.  Il  /ihii- 
dur  el  rpsio:  jouer  le  reste  de  son  argent,  faire 
son  reste.  Il  Fig.  Jouer  de  son  reste;  faire  les  der- 
niers efforts. 

Kiiviilla,  s.  f.  l'nvi-din.  F.nvie;  inqnii'tude  de  l'A- 
me ,  causée  jiar  la  considération  d'un  hien  que 
nous  de>iriin>.  et  dunl  jouit  une  autre  per-omie.  || 
Knvie;  dé-irqne  l'on  a  de  posséder  une  chose,  de 
laire  quel(|ue  chose,  inspiré  par  le  sentiment  ou 
le  goût.  Il  Knvie  ;  hesoin  ,  disposUjim  à  quelque 
chose.  Il  Finie;  ^.'oùls  bizarres,  désirs  souvent  ir- 
résistibles ,  au-iiiielles  les  femmes  sont  souvent 
en  proie  pemlanl  leur  -.'rossesse.  ||  Dar  envidia; 
fairi'  envie;  doiiiirr  de  I-eiivie,  exciter  l'envie.  Ij 
î\!.vth.  Knvie;  divinité  ailéi:ori(iiie,  lille  du  i;eanl 
tiallas  et  de  Slyx.  |l  Knvie;  mar(]iie,  tache,  em- 
preinte rouf-'e ,  livide  ,  violette ,  brune,  avec  ou 
sans  poil,  que  les  enfants  a|iporteiit  queliiuefois 
en  naissant.  !l  Knvie;  chafirin  ,  déplaisir  causé 
par  le  hien  d'autriii.  |  fouierse  de  invidia;  être 
con;:é  d'cnvie:  désirer  ardemment  le  bien  d'au- 
trui.  Il  .laloiisie  ;  peine  (juc  nous  cause  la  gloire 
ou  la  prosiiérilé  d'un  rival,  d'un  compétiteur.  Ij 
Kmulalion  ;  sentiment  noble  qui  nous  pousse  à 
itniler  et  même  a  surpasser  par  des  efforts  loua- 
bles et  généreux  ce  que  nous  admirons  dans  les 
autres. 

■■:ii\i4li»t>lf>.  adj.  è/n  i./iVi-/)/(!,  Eviable;  dig:ne  d'ê- 
tre envié;  à  qui  l'on  peut  porter  envie. 

KnvidatJo.  tia.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  envidiar. 
Fnvié,  e.  ||  .lalousé.  e. 

l'.gMidiador.  s.  m.  inus.  énvidiador.  Envieuxice- 
lui  qui  a  de  l'envie. 

Kiividiar,  V.  a.  envidiar.  Envier;  voir  avec  un  dé- 
pit secret  le  bonheur,  les  avantages  d'autrui.  || 
Fnvier  ;  désirer  pour  soi  un  avantage  ,  un  bon- 
heur pareil  à  celui  d'une  autre  personne  ,  mais 
sans  être  atristé  parce  qu'elle  le  possède.  H  En- 
vier; être  envieux,  porter  envie.  Il  Fi^'.  Désirer  ; 
convoüer  dans  les  bornes  de  la  justice.  |  Jalou- 
>er;  avoir  de  la  jalousie  contre  quelqu'un. 

K'ivWJiarse,  v.  pron.  énvidiar-sé.  S'envier;  se 
porter  envie,  être  jaloux.  |1  Se  jalouser;  être  ja- 
loux. 

Envidiosanniento,  adv.  ènvidinssamén-té.  Jalou- 
sement ;  avec  envie. 

Knvidioüisimo,  ma.  adj.  super,  de  envidioso. 

KnvidioN»,  «n.  adj.  ènridio-.iso.  Envieux  :  celui 
qui  a  de  l'envie,  qui  est  sujet  à  l'envie.  Il  Jaloux; 
envieux  .  qui  éprouve  de  la  peine  du  bonheur 
d'autrui. 

Kiividioso  ,   S.  m.  énxidio-sso.  Envieux:   jaloux, 


qui  n  de  l'envie. 

■•:iivldrar,  v.  u.  inus.  envidrar.  Vernisser;  \i-iiiir 
en   |iarlanl  de  la  poterie.  V.   Vidriar, 

l'MitioJar,  v.  a.  inii*.  V.  J-Jm^ejerer. 

■■:iivila<«a.  s.  f.  énvilii-.s.\a.  Bot.  Euvilassc;  sorte 
d'elienier  de  .Mada.'ascar. 

K«i»  livrer .  v.  a.  ènvithcrr.  Avilir  ;  rendre  vil, 
méprisable.  |i  Fig.  Kinhouer;  avilir,  ternir,  ohs- 
•  urcir.  ii  Kiicanailier;  mêler,  accuinler,  mettre 
en   rapport  avec  de  la  canaille. 

i:nvllorrrN<>.  v.  pron.  énviléter-sè.  S'avilir;  de- 
venir vil.  abjeet.  >iede;.'rader.  dégénérer.  ||  .S'eni- 
bouer;  s  avilir.  l|  S'encanailler:  hanter,  fréquen- 
ter de  la  canaille,  «e  lier  avec  de  la  canaille. 

■■^iivllrrlilo,  da.  alj.  el  part.  pass.  du  v.  envile- 
cer. Avili,  c.  l!  Kutbotié,  e.  H  Encanaille,  e. 

lOiivllf'riiiilento,  s.  m.  ènvilèrimièn  la.  .Vvilipse- 
mint;  l'état  d'une  cht)se  avilie. 

l'^iitlIoNcci-,  V.  a.  inu.'i.  V.  Envilerer. 

Knviiiada  ,  «la.  l'art,  pass.  du  v.  envinar.  V.  ce 
mot.  {¡adj.  Vineux;  qui  sent  le  vin.  qui  a  un 
goût  de  vin. 

Kiivliiaxrado,  da.  part.  pass.  du  v.  envinagrar. 
\  inaiurê  e. 

■envinagrar,  v.  a.  inus,  ènvinni/rar.  Vinaigrer; 
mettre  du  vinaigre. 

Knvinar  .  V.  a.  i'nviftrir.  Itougir  l'eau  ,  tremper 
le  vin.  mettre,  verser  du  vin  dans  de  Teau. 

Kiiviolado,  da.ailj.  inus.  V.  Invinladn,  inlarlo. 

l-:iivioii.  s.  m.  V.  Iiwjnijon. 

KiivioBirillo,  Í".  s.  m    dim.  de  envión. 

eciiviporailo,  da.  adj.  èiivij)i>ra-do.  Kuiieux;  en- 
ragé,  ({ui  est  en  fi:rie. 

ICnvIrado  ,  do.  part.  pas»,  du  v.  enrirar.  V.  ce 
mot. 

Kitvlrnr,  v.  a.  ènvirnr  f.louer,  attacher  avec  des 
chevilles  les  pièces  de  liège,  ilont  on  fait  les  ru- 
ches. 

i-:iivl.<«rado  ,  da.  part.  pass.  du  V.  enviscar.  En- 
glué, e. 

R^tivi.xcamlonio ,  s.  m.  ènviskamièn-to.  Englue- 
ment: action  d'eimliier.  résultat  de  cette  action. 
Il  (iluau;  petite  branche,  petite  verge  enduite. 
frottée  de  glu  pour  prendre  des  oiseaux. 

Kuviisrar,  V.  a.  ('nvishar.  Engluer;  frotter,  en- 
duire de  glu.  Il  V.  Azuzar.  |  Fig.  Irriter;  exaspé- 
rer .  courroucer.  Il  Engluantcr  ;  enduire  d'une 
matière  visqueuse  comme  de  la  glu. 

F.nvi<arar<«c,  v.  pron.  ènviskar-sé.  S'engluer,  se 
prendre  à  la  glu.  Il  S'engluanter,  être  engluante. 

Envislhlp,  adj.  inus.  V.  Invisible. 

EnvUo.  «a.  adj.  inus.  V.  Snqnz,  advertido. 

Kiivlio.  s.  m.  envi-tè.  Fart,  gageure  que  l'on  fait 
dans  certains  jeux.  ||  L'action  d'ouvrir  le  jeu.  || 
Fig.  Invitation  ,  olïre,  action  d'inviter,  d'offrir. 

Enviudado,  da.  part.  pass.  du  v.  enviudar.  V- 
ce  mot. 

Enviudar,  v.  n.  ènrioKifar.  Devenir  veuf,  perdre 
sa  femme. 

Esivosnr,  v.  a.  inus.  V.  Invocar. 

EiivoloarMc,  v.  pron.  mus.  V.  Envolverse. 

Envoltorio,  S.  m.  (^hvo/ío-?iü.  Paquet  de  ligne, 
de  hanles  ou  d'autres  choses.  |  Défaut,  imper- 
fection d'un  drap  qui  a  été  fabriqué  avec  des 
laines  différentes. 

iCnvoUnra  .  s.  f.  ènvnltmt-ra.  Anal.  Enveloppe; 
membranes  qui  recouvrent  et  protègent  certai- 
ns organes.  H  Emmaillotemenl  ;  action,  manière 


ENY 


321  — 


EOL 


d'emmailloter. 

Kiivoltiiras,  S.  f.  pl.  énvoltnu-rass.  Entom.  En- 
veloppées; se  dil  des  chrysalides  des  lépidoptè- 
res, parce  qu'en  cCfet  ellos  sonlenveloppces  d'un 
léger  réseau  de  soie  entre  les  Ccuillcs.  H  Langes, 
couches  déniant. 

Kiivoltcdcro  ,  ou  Envolvcdor  ,  s.  m.  inus.  èn- 
volvède-ro,-(lor.  Enveloppe  ;  tout  re  qui  enve- 
loppe. Il  Table;  petit  lit,  berceau  où  l'on  emmail- 
lotlc  un  enfant.  ||  Ebréncr  5  celui  qui  ébrène  un 
enfant. 

Knvoivente,  adj.  ènvolvèn-tè.  Enveloppant  ;  qui 
a  la  propriété  d'envelopper. 

Envolver,  V.  a.  envolver.  Envelopper;  mettre  au- 
tour de  quelque  chose  une  étoffe,  un  papier,  un 
linge  ,  de  manière  à  la  couvrir  à  l'entourer  en- 
tièrement. Il  Par.  cxlens.  Envelopper  ;  environ- 
ner ,  entourer.  |  Enlorliiler  ;  envelopper  dans 
quelque  chose,- envelopper  tout  au  tour  en  tor- 
tillant. Il  Empaqueter;  envelopper,  nieltre  en  pa- 
quet. ||  Emmailloter  ;  envelopper  un  enfant  de 
langes,  par  plusieurs  couches  circulaires.  |  Fig. 
Envolver  à  uno  con  razones;  en  textos,  etc.; 
confondre,  embarrasser  quelqu'un  avec  ses  so- 
phismes.  |1  Ebrcner;  nettoyer  un  enfant,  le  ren- 
dre propre. 

Envolverse  ,  V.  pron.  envolver. se.  S'envelopper; 
envelopper  soi,  se  couvrir.  |  S'entortiller  ;  tour- 
ner tout  autour.  1  Fam.  S'empaqueter  ;  être  en- 
veloppé soigneusement,  j  Fig.  S'engager;  s'em- 
barrasser dans  une  affaire.  ||  Fig.  S'amouracher; 
lier  des  intrigues  avec  des  femmes.  ||  Fig.  Se 
mêler;  en  venir  aux  mains  dans  une  bataille, 
dans  une  action,  dans  une  dispute 

Envolvimiento,  S.  m.  inus.  ènvolvimièn-to.  En- 
veloppement ;  action  d'envelopper.  ||  inus.  V. 
Hevolcadero. 

Envuelto,  ta.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  envolver. 
Enveloppé,  e.  ||  Entortillé  ,  e.  |)  Fig.  Empaqueté, 
e;  enveloppé  comme  un  paquet.  |  Emmailloté,  e. 
Il  Ébréné,  e. 

Enx»ltar.  v.  a.  inus.  V.  Exaltar. 

EnKnIxado  ,  du.  part.  pass.  du  v.  enxahar.  V. 
ce  mot. 

i:uxnlzur,  v.  a.  inus.  V.  Ensalzar. 

Enyerbado,  da.  adj.  et  part.  pass.  (fu  v.  enijer- 
fnir.  Eniherbé,  e. 

Enyerbar,  v.  a.  ènieriior.  Enherber ;  mettre  un 
terrain  en  herbe. 

EiiyerbarKe  .  V.  pron.  ènii'rbar-sé.  S'enhcrber; 
être  en  herbé. 

Enjertar,  v.  a.  mus.  èniertnr.  Raidir;  rendre  rai- 
de  (le  froid. 

En>ertar.<«e,  T.  pron.  inus.  V.  Helarse. 

EnyeMado  ,  tia.  part.  pass.  du  V.  enyesar,  Ph\- 
tré,  c. 

EnyeNadura  ,  s.  f.  éniissadou-ra.  L'action  de 
plAter,  de  mettre  du  plAtre.  |  iMAlrage;  ouvrage 
fuit  de  plAtre.  résultat  de  cet  ouvrage. 

Enyesar,  v.  a.  éniéssar.  l'IAlrer,  couvrir  de  plâ- 
tre, enduire  de  plAlre. 

EnyeKeadu  ,  da.  part.  pass.  du  V.  enyescar.  V. 
ce  mot. 

r.nyexrarMe,  v.  prou.  inus.  V.  Encenderse  ,  in- 
Ihiuitirsr. 

I^uyugado,  da.  part.  pass.  du  v.  cniiinjar.  V.  ce 
mot. 

Enyugamiento,  s,  ni.  inus.  V.  Casamiento. 

JOMO    V. 


Enyugar,  v.  a.  inus.  éniougar.  Atteler,  attacher 
des  bœufs  ,  des  chevaux  ,  etc.  ;  à  la  charrue  ,  à 
une  voiture,  à  une  charrette,  au  joug. 

Enyugarme,  V.  pron.  inus.  V.  Casarse. 

Enzainado,  da.  part.  pass.  du  v.  envainarse.  V. 
ce  mot. 

Enzainarle,  v.  pron.  inus.  émainar-sé.  Fam. 
Faire  le  lAché,  le  rodomont,  le  brave,  le  méchant. 

Enzaniarrado,  da.  adj.  émamarra-do.  Couvert 
d'une  veste  en  peau  de  mouton. 

Enzarzado  ,  da.  part.  pass.  du  V.  enzarzar.  V. 
ce  mot.  Il  adj.  Crépu,  mêlé,  en  parlant  des  che- 
veux. 

Enzarzar,  V.  a.  en/arzar.  Couvrir  d'épines,  de 
ronces  ,  mettre  jeter  dans  des  épines  ,  dans  des 
ronces-  ||  Mettre  des  buissons  dans  la  chambre 
ou  il  y  a  des  vers  à  soie.  ||  Fig.  Brouiller,  indis- 
poser les  sprits,  semer  la  division,  la  zizanie. 

Enzarzarle,  v.  pron.  én¿arzar-sé.  S'embarras- 
ser ,  s'engager  dans  des  ronces  ,  des  buissons, 
des  broussailles,  etc.  ||  Fig.  S'engager,  s-embar- 
rasser  dans  des  affaires  d'une  issue  difficile  et 
épineuse.  11  F'ig.  inus.  Se  brouiller,  se  fâcher, 
s'incomoder. 

Enzootia,  s.  f.  ¿mno-tia.  Palhol.  Enzoolie,  affec- 
tion propre  à  des  agglomérations  d'animaux,  qui 
a  pour  caractère  essentiel  d'être  circonscrite  en 
un  lieu,  y  étant  née  ou  s'y  étant  fixée  à  la  faveur 
de  certaines  influences  locales. 

Euzoútico,  ea.  adj.  énzoo-tiko.  Enzootique,  qui 
est  propre  aux  animaux  d'un  pays. 

Enzurdecer,  v.n.  èniourdézérr.  Devenir  gaucher; 
se  servir  ordinairement  de  la  main  gauche  ou 
lieu  de  la  droite. 

Enzurdecido  ,  da.  part.  pas.  dc  Enzurd/^ccr.  V. 
ce  mot. 

Enzurronado  ,  da.  part.  pas.  de  Enzurronar. 
Mettre  dans  une  pannelière.  j  Fig.  Inclure,  met- 
tre une  chose  dans  une  autre. 

Eñe,  e.  f.  è-gné.  Nom  de  la  seizième  lettre  de  l'al- 
phabet espagnol  ,  dont  le  son  correspond  au  yn 
français. 

Eocóforo,  s.  m.  èo'.o-/*oro.  Enlom  .Tlcophore;  gen- 
re d'insectes  lépidoptères  ,  dc  ia  famille  des  sé- 
ticornes,  comprenant  sept  à  huit  espèces  parmi 
lesquelles  est  l';ecophorc  oliviellc  ,  des  environs 
de  Paris. 

Eolanto,  s.  m.  èolan-to.  Rot.  .îùolanthr  ;  ge  re 
de  la  famille  des  labiées  orymoïdées,  heibes  an- 
nuelles, aromatiques  ,  à  iiinorciceiiie  cimcuse; 
espèce  uniijue  ,  propre  à  l'.Vfrique  australe. 

Eonnmo  ,  na  OU  eóileo.  e«.  adj.  èolia-no  i'o-lil;o. 
Folien;  qui  appartient  Al'Eolideouà  ses  habi- 
tants. I  Ilisl.  Confederación  eoliana;  confédé- 
ration éolienne;  celle  qui  existait  entre  les  onze 
villes  qui-  les  Eolieiis  possédaient  en  Asie  (1  Mus. 
anc.  V.l  modo  eoliann  ,  le  mode  eolien  ;  un  des 
l)rincipauxmodesdelamusiqiiegrecquc.  |  riiilol. 
Dialecto  eóUco  ;  dialecte  éolicn  ;  l'un  des  cinq 
dialectes  de  la  langue  grecque. 

Eollda  ,  s.  f.  coli-da.  Conchyl.  Eolide  ;  genre  de 
mollusques  polybranches  ,  famille  des  dcrmo- 
branches. 

Eoliden,  atlj.  ènli-déss.  Myth.  .Eolides  ;  descen- 
dants d'Kolc;  dieu  des  vents. 

Eoliplla,  s.  f.  ùoli-pila.  Phys.  Eolipyle;nonid-un 
globe  métallique  creux  .  terminé  par  un  luvau 
recourbé  dont  l'oriluc  est  fort  étroit.  On  l'appel- 

21 


KPÀ 


~  322  — 


EPE 


le  aussi  machine  à  réaction. 
Enio,  9.  m.  èn-lo.  Myib.Eolc;   dieu  des  venl»  cl 
fils  de  Jupilcr  ,  représenle  Icnanl  un   spcclrc, 
symbole  drson  aiilorilé.  ||  l'Iiys.  Bocas  de  E«¿u; 
boiiitu's  d'Éoic;  lissiircs  drs  iii(nita¡,'iics,  par  les- 
(|upllos  s't^chappc  un  courant  d'air. 
H:t>lo<lic»ii,  s. m.  culodihon.  Mu?;.  yEolodicon;  ins- 
trmnent ,  dans  lequel  le  son  (>^t  produit  par  les 
vibrations  de  languettes  dacier  d'inépales  lou- 
Rueurs  et  nM>esen  mouvement  par  1  air. 
F.ulu-darico,  cit.ndj.  vu-lo  du-riko.  Pliilol.  Éolo- 
dorique  ;  qui  participe  du  dialecte  éoiien  cl  du 
diaicttc  dorique. 
EoM ,  s.  f.  éon.  X.on  ;  nom  de  la  première  femme, 
di»n>  ic  sysléine  des  rhónicicns,  suivant  Saniho- 
niaibon. 
KaiiioM ,  s.  m.  pi.  (*o-jnoj5' Hist.   rélig.  Eonicns; 
sectaires  qui  croyaient  que   leur   chef,   Eon  le 
'  rcton,  devait  ressuciler  pour  juger  les  vivants 
et  Icb  morts. 
Ciosiitns,  s.  m*  pi.  éoui-lass.  Uist.  rélig.  Éunites. 

V.  Eonios, 
f'o« ,  s.  m.  é-Qst.  Philol.  Eon  ;  émanation  ,  inlclli- 
penec  éternelle,  sortie  du  sein  de  Bullios  ou  By- 
ihos  pour  constituer  le  plérojue.  |I  Anal.  Eon; 
eonlour  des  yeux.  H  Anliq.  grec.  Eon;  arbre 
dont  fut  construille  vaisseau  des  Argonautes. 
EonfoiM»,  s.  m   éos-foro.  Infus.  Eosphorc  ;   genre 

d'infusoires;  famille  des  bydatinés. 
K>>nci-i«la,  s.  f.  épa'ri-da.  Bol.  Epacride  ;  genre 
de  plantes  de  la  pentandric  mouogynie,    origi- 
naire des  terres  australes. 
epáci-iilr,    adj.   épa-kridi.  Bot.    Epacride;  qui 

ressemble  à  une  epacride. 
E'pikcridcH  ,  S.  f.  pi.  épa-kridéss.  Bot.  Epacri- 
dées;  fiimillc  de  plantes  ayant  pour  type  le  gen- 
re épocride. 
Epned» ,  s.  f.  ^/)ac-ia.  Calend.  Epacle  :  nombre 
de  jours  que  l'on  ajoute  â  l'année  lunaire  ,  pour 
l'égaler  à  l'année  solaire.  Elle  indique  l'âge  de 
la  lune,  cl  se  trouve  indiquée  au  commence- 
ment des  almanachs.  ||  Chronol.  Ciclo  de  las 
epnctas  ;  Cycle  des  épactes;  espace  de  trente  an- 
nées, i.prè'i  lequel  les  éjiacles  oproximatives  re- 
viennent dans  le  même  ordre.  Il  Ordo;  petit  li- 
vret qui  s'imprime  tous  les  ans  à  l'usage  des 
ecclésiasiiques,  et  qui  contient  la  manière  dont 
se  doit  faire  et  réciter  l'office  de  chaque  jour. 
Kpactni ,  adj.  épaktal.  Astron.  Epacial  ;  qui  se 

rapporte  à  lépacic. 
E^naciSlht,  s,  f.    V.  Epacla  ,  Añalejo,  Burillo, 
flCîiiifîrt .  s.  m.  épn-fio.  Entom.  Epapiiius;  genre  de 
coli'optères  penlamères,  famille  des  carabiques, 
tribu  des  subulipalpes. 
Eprefr:»  ,  s.  m.  épa-fra.  Entom.  Epaphra  ;    genre 
do  coléoptères  subpentamèrcs,  famille  des   Ion- | 
gicornes,  créé  pour  une  espèce  des  îles  Philip-  ' 
pines,  I 

lEjtiirraiiUu,  s. m.  épafrodi-ta.  Entom.  Epaphro-  ' 
dite:  genio  de  coléoptères  subpentamèrcs,  de  la  I 
famille  des  manliens. 
Epngogo,   s.  m.   énaqo-go.    Ant.   gr.   Epagogc;  ' 
nom  de  certains  magistrats  d'Albènes  qui  s'oc-  ' 
cupaient  spécialement  des  causes  commerciales. 
Kcuaeómuiia  ,  s.  m.  et  adj.  iparjo-méno.  Chronol. 
Epagomène;se  dit  des  cmq  jours  que  les  anciens 
Egyptiens  et  les  Chaldéens  ajoutaient   aux  360 
|ours  de  leur  année  vague.  Cette  disposition   de 


Pannée  dalail  de  l'établissemeol  du  cycle  cani- 
culaire. 
Cpiigrio,  s.  m.  épn-iirio.  Entom.  Epagrius;  gen- 
re de  coléoptères  lélramcres  ,  famille  des  curcu 
lionide>  goiiiilocères. 
Kpiil|M'EM('o,  liroji.  .idj.  épalpé-bréo.  Zooi.  Epal*- 

pi-brc  ;   qui  na  point  de  paupières. 
l-:púlpt'(  ,  pi'ii.  iidi-  ¿pal-péo.  Entom.  Epalpé  ;  sa 
dit  des  iusecles  dont  la  bouche  est  dépourvue  do 
pa'.pes. 
Epalu-N,  i.m.  épal-léis.  Bol.  Epallési  genre  do 
la  famille  des  syna'ithérécs,  croissanl  dans  l'In- 
de orientale  ,  la  .Nouvclle-ilullande  et   l'Améri- 
que tru|)icale. 
Kpaliideo,  dea.  Bol.  Epaltidé  ;  qui  ressemble  i 

lepallès. 
EpailidcaH  ,  S.  f.  pi.  épaltidëas*.  Bot.  Epaltidées; 
famille  de  plantes  qui  a  pour  type   le   gcure   é- 
palles. 
l^pnií^clipIoHÍH,  s.f.  épinndiplo-ssiss.  Rhél.  Epa- 
ludiplose;  fin'ure  de  diction  qui  consiste  a  répé- 
ter,  à  la  lin  du  dernier  membre   d'une  période, 
le  mot  ou  les  mots  par  oii  commence  le  premier 
membre. 
Epanáfora,  s.  f.  épana-fora.  Rhét.  Epanaphore; 
figure  par  laiiuelle  plusieurs  vers  ,  phrases,   ou 
maximcscommencenl  de  suite  par  un  même  mot. 
EpanaiepMiM  ,  s.  f.  ¿panalé.p-siis.  Rhet.  Epanalep- 
sc ,  figure  d'élocution  qui  consiste  à  répéter  ,  un 
ou   plusieurs  mots ,  ou  même  un  membre  d« 
phrase  tout  entier. 
Epannstrofc  ,  s.  f.  épanas-trofé.  Rhet.  Epanas- 
Irophe  ;  figure  d'élocution  qui  consiste  à  répéter 
immédiatement  aucominencemenl  d'un  membre 
de  la  phrase,  le  mol  qui  termine  le  membre  pré- 
cédent. 
EpHiinMtron«i,  s.  f.  V.  Epanastrnfe. 
Epitnciiinia,  s.  m.  épnnlcld-mo.  Bot.Epenchyme; 
tissu  dans  lequel  prédominent  les  cellulea  doni 
le  contenu  est  de  nature  amylacée. 
Epati»«1ÍH,  s.  f.  è/)ano-f/(S5.  Rliét.  Epanode  ;  fi- 
gure d'élocution,  espèce  de  répétition  qui  se  fai  t 
en  reprenant  tour  à  tour  plusieurs  mois  qui  pré- 
cèdent pour  développer  l'idée  contenue  dans  cha- 
cun d'euï, 
Epanól-toMlM:  s.  f.  èpanor-tnssiss.  Rhét.  Epanor- 
those;  figure  qui  consiste  à  feindre  de   rétracter 
ce  qu'on  avait  dit ,  pour  ajouter  quelque   chose 
de  plus  énergique. 
Epantu,  adj.  é/)afi-ia.  Bot.  Epanthe;   se  dit  des 
champignons,  qui  croissent  sur  les  Heurs  végé- 
taux. 
Epurapctûleo,  a.  nà].èparapéta-léo.  Bol.  Epara- 
pétale  ;  se  dit  des  Heurs  qui  sont  dépourvu»*»  do 
parapétales  ,  c'esl-à-dirc  de  nectnires. 
Epeira,  s.  f.  èpéi-ra.  Arach.  Epeire  ;  genre  d'a- 
raignées dont  la  principale  espèce  est  très-com- 
mune aux  environs  de  Paris. 
Epente.sis,  s.  f.  ùpénté-ssiss.  Gr.imm.  Epénlhèsc; 
figure  de  diction  qui  consiste  à  insérer  une   let- 
tre; et  m(^me  une  svllabc  au  milieu  d'un  mot. 
Epentético  ,   ea.  èpèntè-lVo.  Gramm.  Epenthé- 

tiquc;  qui  est  ajouté  par  éi)cnlhèsc. 
Epcolo,  s.  m.  bpéo-lo.  Entom.  Epéole; genre  d'by- 

ménoptcrcs  mellificiens. 
Eperlano,  s.   m.   èpérla-no.  Icbthyol.  Epcrlan, 
genre  de  poissons  de  l'ordre  des  malacoptéri- 
giens  abdominaux,  famille  des  saumons,  l'nn^- 


EPI 


—  323  — 


EPI 


tjuo  espèce,  longue  d'un  décimètre  environ,  est 
remarquable  par  sa  couleur  arpentée,  cl  la  dé- 
licatesse de  sa  chair,  qui  a  une  légère  odeur  de 
violette. 

Epérnea,  s.  f.  èpér-néa.  Bot.  Epernée  ;  genre  de 
papilionacét's,  formé  pour  un  arbre  propre  à  la 
Guiane  française. 

Epcridcii,  s.  f.  pi,  èpé-ridèss.  Aradin.  Epéiridcs; 
familk  dos  araignci-s,  avant  ponr  lyp<^  l'cpéire. 

Eplaiu,  adj.  èpia-liss.  Médcc.  Epialc;  fièvre  al- 
{iide. 

KpinUo.  s.  m.  èptfii-fo.  Crus!.  Epialtc;  pcnre  dn 
décapodes,  bracliyurcs,  famille  des  oryrhynqucs 
ayant  pour  tyjtc  l-épiulte  bilubenulé. 

Epihnterlo,  s.  m.  é/)ihaf¿-río.   l'hilos.   anc.  Epi 
batcrc;  discours  proseon  en  vers  qunn  citoyen 
adressait  à  ses  amis  au  retour  d'un  long  voya- 
ge et  dans  lequel  il  rendait  grâce  auT  dieux. 

Epiltato,  s.  m.  èpiha-to,  Ant.  Epibate;  soldat  de 
marine  ou  simplement  soldyt  que  Ion  embar- 
quiit. 

Epiixta,  s.  f.  èpib-da.  Ant.  gr.  Epibde;  quatriè- 
me jour  des  apaturies  à  Athènes. 

Epil»lasteffin,s.  f.  èpiblasié-ssia.  Bot.  i'piblastè- 
se;  acroissemcnt  dû  au  dcvcloppcmenl  des  cor- 
puscules reproducteurs  dans  les  parties  mômes 
où  ils  se  forment. 

Epiblastético,  n.  adj.  èplhlas(é-til;o.  Bot.  Epi- 
blaslélique;  qui  a  le  caractère  de  l'épiblastèse. 

EpibliiHto,  s.  m.  èpiblas-to.  Bot.  Epiblasle;  ap- 
pendice qui  garnie  le  blasle  de  quelques  grami- 
nées. 

Eplbleniio,  S.  m.  èpiblé-mio.  Bot.  Epiblème:  pe- 
tit genre  d'orchidées  composé  d'une  seule  espè- 
ce de  la  Nouvelle-Hollande. 

Eploailvia,  s.  f  V.  Epislaminia. 

Epicáleo,  s.  m.  èpilsa-léo.  Entom.Epicalée;  genre 
de  coléoptères  hétéromércs,  famille  des  taii- 
cornes. 

Épicamente,  adv.  é-pikamén-tc.  D'une  manière 
épique,  en  forme  d'épipée. 

EpicantA,  s.  m.  èpikan-to.  Entom.  Jîpicample; 
genre  de  coléoptères  taxicorncs  de  .lava. 

Epicúrido,  s.m.èpika-rido.  Crust.  Epicaride;  di- 
vision d'isopodes.  ne  comprenant  qu'un  très-pe- 
tit nombre  de  crustacées  parasites  vivant  fixés 
sur  les  corps  d'autres  crf!i>taeés. 

EplcnriH,  s.  f.  èpilia-iiss.  Epicharis.courlisane  de 
Néron. 

Epicarplndo,  ii.  adj.  é-piknrpia-do.  Bot.  Epicar- 
pié;  qui  est  porté  par  le  fruit. 

Epieiir;>icii,n  adj.  èpiliar-pilio.  Bût.  Epicarpique 
qui  est  rapporté  p;ir  l'ovaire  ou  le  fruit. 

Epicjirplo,  s.in.¿/t»7;rtr-//í/).  Hd. Kpiearpe.  mem- 
brane qui  revêt  exlérieuriniMit  le  péricarpe.  || 
Méd.  Epicar|iio;  tojiique  (jue  l'on  appliquait  au- 
Ircfais  sur  le  poignet,  si»r  le  pouls  et  auquil  on 
supposait  une    action   fébrifuge. 

Bpicai-piiro.s.  m.  épUinipiin-rn.  Bot.  Epicarpure; 
genre  de  niorées,  établi  pour  des  arbres  lactes- 
cents de  l'Inde. 

Epiraiimn.  s.  m.  èpi/.rt-oîimn.  Méd.  FTpicaume; 
ub  ère  de  la  cornée  trans|iareiitc  de  l d'il. 

EpiráuNtero,  S.  m.  è/>i..T-o».viJro.  Epicausière; 
foyer,  tlieminée  devant  laquelle  on  se  frottait  les 
membres  avecdes  substances  graisicuses  par- 
fumées. 

Epieaii««.  t.    m.  épika-outo.  Entom.  Kpicaote; 


genre  de  coléoptères   hétéroméres,   famille   dfs 
vésicants  ou  épispastiques. 

Epicédico,  adj.  tpiié-diko.  Ant.  Epicédique  ;  qui 
est  de  la  nature  de  répicède, 

Epicedio,  s.  m.  èpiié-dio.  Ant.  Epicéde;  discours 
ou  poème  funèbre  que  l'on  prononçait  aux  obsè- 
ques d'une  personne  dedi'-linction,  devant  le  ca- 
davre mèrne  et  avant  qu'il  fût  enseveli. 

Epiceno,  a.  adj.  èpiré-nn.  Gramm.  Epicène;  qui 
s'iippliqne  a  des  êtres  de  deux  sexes,  sans  pour- 
vant  chiHiger  de  genre. 

Epicerántlco.  a.  adj.  èpizéras-tiko.  Méd.  Epieé- 
rastique;  substances  émollientcs,  rafraîchissan- 
tes que  Ion  croyait  propres  à  tempérer  l'acri- 
monie des  humeurs. 

Epicerco,  a.  adj.  tpizèr-ko.  Zool.  Epicerquc;  qui 
porte  des  grelots  au  bout  de  la  queue. 

Epicercns,  S.  f.  pi.  épiièr-kas.  Zool.  Epiccrques; 
groupe  de  reptiles  ophidiens  ,  renlerraont  les 
serpents  à  sonnets. 

Epiccro,  s.  m.  ¿piié-ro.  Entom.  Epicère;  genre 
de  coléoptères  curculionides  du  Mexique  et  des 
Etats-Unis. 

Epiceyo,  S.  m.  V.  Epicedio. 

Epiciclico,  a.  adj.  èpizi-kliko.  Mil,  Epicyclique; 
qui  appartient  à  l'épicycle. 

Epiciclo,  s.  m.  epizi-l.lo.  Ast.  Epicycle;  petit  cer- 
cle dans  lequel  on  suppose  que  le  soleil  se  meut. 

Epiciei'O,  a.  adj.  éjjí/cíti-ro.  Ant.  gr.  Epiclère;  qui 
hérite. 

Epiclidias,  s.  f.  pi.  èpUdi'diass.  Ant  gr.  Epicli- 
dies,    fêles  athéniennes  en  Ihonneur  de  Cérès. 

Epicima,  adj.  èpikli-na.  Bot.  Epiclinc;  se  dit  du 
nectaire,  quand  il  est  placé  sur  le  réceptacle  de 
la  fleur. 

Epico,  a.  adj.  é-piko.  Epique  ;  se  dit  d'une  grande 
composition  en  vers  ,  contenant  le  récit  d'une 
aventure  extraordinaire  et  mémorable,  d'une 
action  héroïque  ,  embellie  d'épisodes  et  de  fic- 
tions. 11  Epique  ;  qui  appartient,  qui  a  rapport 
au  poème  épique,  ou  épopée. 

Epicolico,  a.  adj.  è/iii,o-iiko  Anat.  Epicoliquc  ; 
qui  répond  aux  différentes  parties  du  colon. 

Epicoia,  adj.  <?/ji-/.o/a.  Bot.  Epicaule  ;  qui  croit 
sur  la  lige  desplantes. 

Epicoiiiltc  ,  s.  m.  épikom-bé.  .\nl.  Epicombe;  se 
dit  des  petites  bourses  remplies  des  pièces  de 
monnaies,  qu'un  sénateur  jetait  au  peuple  de 
Constantinoplc ,  quand  l'empereur  sortait  de 
l'église. 

Epieonin,  s.  m.  èpi-l.oma.  Anat.  Fpicome;  mons- 
tre qui  a  deux  têtes  implanlêcs  l'une  sur  l'.iutre. 

Eplcoiueto,  s.  m.  éfiikn-mèto.  l.iitom.  E^piCO- 
inele.-  genre  de  roléoptères  lamellicornes;  éta- 
bli aux  dépens  des  cétoines. 

Epicomla  ,  s.  f.  c;)i/io-«iif/.  Anat.  Epicomi?  :  in- 
sertum  d'une  tèle  sur  le  sommet  dune  autre. 

Epicomiano  ,  a.  adj.  ê;)ikoHii(J-no.  .\nnt.  Epico- 
mien  ;  qui  a  deux  têtes  l'une  au-dessus  de 
l'autre. 

Epicttuiico.  a.  adj.  èpiko-miko.  .\nal.  Epicomi- 
I  que;  (jiu  n  le  caractère  de  l'epicomie. 
'  Eplcôntlllo,  s.  m,  éiiikon-dilo.  .\.nnt .  Epicondylp; 
j  tubéropiié  exleriic  de  l'extrémile  cubitale  de 
'  l'Iiiiniêrus,  au-dessus  de  lu  petite  tête  du  con- 
j      dylc. 

Epicdndilo-oiiliKal,  adj.  et  s.  m.èpi'.on-(/i7o/{Ou- 
hital.  Anat  Epicondylo-cubitttl;  oora  du  mu»cl« 


EPI 


—  32i  — 


KPI 


ancuné.qui  s'élcnd  de  l'i'picoiidyle  un  de  la  tu-  | 
l)6rosll6  üxtciiic  de  l'huincrus,  à  lu  partie  supé- 
rieure du  cubitus. 

KpiriiiiUilit-riKlIul  ,     s.     m.     è pihoit-dilnrttd ial •  i 
Ajiiit.   Kpinindylo-radius  ou  radiais    uoni  du  | 
muscle   Cdurl-supiuateui,  parce    iju'il  s'insère 
d'une  part,  à  l'épu-oudyle  de  l'Iiuuierus,    et  de 
l'aulrc  se  termine  au  radius. 

Kplr()iiUilu-Miiprn-uirtiirarpÍAiio,s.  m.  èpikon- 
dU(>s<)n-])rarni'(aknr¡>ia-nv.  Auat.  Hpicdiidyle- 
sus  inclacarpien  ;  nnni  du  muscle  second  radial 
externe  ,  qui  s'étend  de  l'épicondyle  á  la  face 
cxierne  dei'extréinitésupéricurc  du  Iroisièinc  el 
du  niclaiarpc. 

l-:plfoiidilo-wiipra-falnnsitico-ooniiiii  ,  s.  m. 
épi!  on — dH()Siiii--pra  -fíil/iii¡]-lii—tili(>\ivinoun, 
Aiiat.  ICpicondjle  -sus-plialan};élien-coinmuu  . 
uoni  du  muscle  esteuspur  iiiuiuiun  des  doi^'ls; 
(]ui  s'étend  de  l'cpicondyle  aux  plialanj^eltes  des 
doifjlsqui  suivent  le  pouic. 

Epicóüdilo-Niiprn-fulauuítiro  ili-l  ineûiqtir  , 
s.  m.  èpiliou'dili)  soH-prafnlanQ-hi-tilo-del- 
inviiui-Uv.  Anat.  K licond) le-sus-plialangélicn 
du  petit-doif;t,  nom  du  luuscle  extenseur  propre 
du  petit  doigt,  (juisélend  de  l'épicondyle  à  la 
j)lKiliUifit.'tle  ou  dernière  phalange  du  petil'doigt. 

■::pic'iptt'ro,  s.  m.  ipikop-lèio.  hiitom.  tpicop- 
tcre;  genre  d'hyménoptères  clialcidiens,  dont 
l'espèce  principale  habite  l'Angleterre. 

■''.piiMi-con,  s.  m.  cpilio-rùon.  Anat.  Epichoriora  ; 
membrane  fœtale,  appelée  aussi  membrane  ca- 
du(|ue. 

iCpicorólco,  n.  adj.  i'pikoro-lèo.  Aul.  Epicorollé; 
dont  la  corroUe  s'implante  sur  l'ovaire. 

Kpicoi-olin,  s.  f.  cpilutro-lia.  Bot.  Epicorollie  ; 
éial  d'une  plante  à  tlcur  èpicoroUées. 

H;pit'i'iinco,  s.  m.  ipilirU'tiùD.  Anat.  Epicrâne; 
muscle  occipito-frontal.  |¡  Entom.  Epicrâne  ; 
pièce  ducrAnedcs  insectes,  qui  comprend  la  ma- 
jeure partie  de  la  tète,  dont  elle  occupe  princi- 
palement la  région  supérieure. 

Epicránioo,a.  adj.  è/)i7.r<i-iii7;o.  Anat.  et  Entom. 
Epicrànien  ;  qui  appartient,  qui  a  rapport  à  l'é- 
picràne. 

F.picritftiti,  s.  f.  èpiha'ssiss.  Médec.  Epicrase;  nvo- 
de  de  traitement  par  des  prétendus  remèdes 
auxquels  les  bun>oristes  supposaient  la  propriété 
de  corriger  peu  à  peu  les  humeurs  viciées. 

Kpicrato,  s.  m.  épikra-to.  Zool.  Epicrate;  genre 
d'ophidiens,  famille  des  boas. 

KplcrcHÎs,  s.  f.  épikrè-ssi.is.  Epicrèse  ;  jugement, 
censure,  confirmation  d'un  discours,  d'un  rai- 
sonnement sur  quelque  matière. 

Kpicriniito,  s.  m.  épi  rian-to.  Bot.  Epicrianihe; 
genre  d'orchidées  épidendrées,  établi  pour  une 
plante  herbacée  de  Java. 

KpiciÍRÍ.H,  s.  f.  épikri-ssiss.  Médec.  Epicrise  ;  ju- 
gement que  l'on  porte  sur  l'issue  probable  d'une 
maladie. 

Kpieiiiniuiio  ,  „.  adj.  èpi\iti>nia-no.  Myth.  gr. 
Epicliilioiiien;  se  dit  des  dieux  teireslres,  par 
op|)osition  aux  dieux  infernaux. 

Kpiciii-co,  u.  adj.  èiiikou-réo.  Epicurien;  qui  ap- 
partient, qui  a  rapport  à  Epicure;  à  sa  philo- 
sophie. 

F.piciiiisiuo  ,  s.  ni.  épihonris-mo.  Philos.  Epicu- 
réismc,  ou  épituri-me  ;  doctrme  d'Epicure.  Elle 
n'admellail  que  des  dieux  indiflércnts  et  expli- 


quait l'univers  par  le  runcours  dpü  8lâmf><(. 

■¿piritriMdi,  adj.  viiikourir^ln.  IMiilos.  Lpicuns- 
tc;  SI-  dit  quelquefois  particulièrement  des  doe- 
IrincN  d'Epiiiiir.  des  personnes  qui  appartitfn  • 
nent  a  la  pliilosojiliie  d  1-^picure. 

Kpiilt'iiiétiiio,  s.  m.  fpidi'inè-tiko.  Ant.rom.  Epi- 
deiiutique  s  ollirier  qui  .  sous  les  em|iereurs, 
assignait  dans  chaque  ville  les  logements  mili- 
taires. 

Kpidoiiiin  .  s.  f.  épidc-min.  Epidémie  ;  maladie 
(|Ui  attaque  un  grand  nombre  de  personnes  à  l.i 

fois. 

DpidcniiaN,  S.  f.  pi.  èpidv-miass.  .\nt.  fçrec.  Epi- 
démies; fêtes  que  l'on  célébrait  au  retour  d'un 
parent  ou  d'un  ami. 

lOpidrniiul,  adj.  V.  Epidémico. 

Rpidóiiiiro,  II.  adj.  èpidé-miko.  E|>idémi(]uc  ;  qui 
tient  de  l'epidemie.  Il  Epideiniquc;  qui  a  rapport 
À  la  épidémie. 

Kpidfiiiicniiientr  ,  adv.  èpidémikamèn-té.  Epi- 
deiiiiquemeiit,  d'une  manière  épidémiquc,  avec 
le  carM(  tere  dune  épidémie. 

KpidriiiiiirKio.  s.  m.  cpidéiniour;i-hio.  Ani.  grec. 
Iqjidemiuige  ,  litre  des  magistrats  que  les  Co- 
rinthiens envoyaient  tous  les  ans  à  l'otidéc  pour 
goii\erner  cette  ville. 

l'ipidritio  ,  s.  m.  .èpi-démn.  Entom.  Epidème  ;  pe- 
tit prolongement.  Il  Camellairc  qui  existe  dan<i 
l'iniérieur  du  thorax  des  animaux  articulés,  el 
c^t  plus  ou  l'.'.oiiis  mobile. 

Kpid¿'iidrrnx,  s.  f.  pi.  è/jidén-f/rei/si.  Bot,  Epi- 
dendrées; tribu  d'orchidées,  ayant  pour  type  l'é- 
pideiidrc. 

Kpld4-ni!r«>a.  n.  adj  èpidèn-dréo.  Bul.  Epidendré; 
(ivii  ressemble  à  un  épidendre. 

r.piileiidru  ,  adj.  épidén-dro.  Bot.  Epidendre;  qui 
croît  sur  les  arbres,  les  troncs  d'arbre.  ||  s.  m. 
Epidendre  ;  genre  d'orchidées  de  l'Amérique 
méridionale,  dont  les  espèces  sont  parasites  sur 
l'écorce  des  arbres. 

Epld<  rtiilado  .  d».  adj.  èpidérmia-do.  Ilist.  nat. 
Epidrrmié  ;  qui  est  recouvert  d'un  épiderrne. 

Epidérmico,  ca.  adj.  épidér-miko.  Anat.  Epi- 
dermique  ;  qui  appartient ,  qui  a  rapport  à  l'épi- 
derme. 

Epidernili)  ,  S.  f.  épidèr-miss.  Anat.  Epiderrne; 
membrane  sèche  ,  df  pouillé  de  vaisseaux  ,  de 
nerfs,  une  et  transparente  .  recouvrant  toute  la 
surface  de  la  peau  de  l'homme  ,  excepté  les  en- 
droits qui  correspondent  aux  ongles,  croissant 
et  se  reproduisaut  par  une  excrétion  du  derme, 
faisant  enfin  l'ollice  d'un  vernissée  qui  empê- 
che le  contact  immédiat  des  corps  extérieurs  sur 
ks  papilles  nerveuses  ,  et  amoindrit  les  sensa- 
tions tactiles.  Il  Bol.  Epidémie;  membraneirans- 
parente,  incolore,  qui  recouvre  toutes  les  parties 
du  végétal,  exposées  directement  à  l'action  de 
l'air  et  des  agents  admosphériques. 

Kpldc.Mi.M,  s.  f.  rpide-ssiss.  Chir.  Epidèse;  appli- 
tion  d'une  bande  ou  d'une  ligature. 

Epidcrniia.  s.  Í.  epidér-miss.  Chir.  Epidermcj  lieu 
destiné  a  assujeter  un  appar(;il. 

EpIdicaxoBiit'iio,  adj.  et  s.  èpidikazomé-nu.  Ant. 
grec.  Epidieazomène  ;  Athénien  ou  Athénienne; 
qui  réclamait  l'exécution  de  la  loi  en  vertu  de 
laquelle  le  plus  proche  parent  d'un  défunt  devait 
épouser  l'héritier  directe  de  celui-ci. 

Eplrtirtieo^  ca.  adj.  èpidik-tiko.  Rhet.  anc.  Epi- 


EPI 


325  — 


EPI 


dictiquc;  se  disait  du  î»eiirc  d'éloquence  que  l'on 
appelle  aussi  genre  (U'inostratif. 
Kpldidinio  ,  s.  m.  èpi.li-dimu.  Aanat.  Epididyme; 
petit  corps  üblonjí.  vcrinit'uiine  ,  grisâtre,  cou- 
ché le  long  du  bord  snp^-riour  du  testicule  cl  qui 
est  nn   conduit  form*^'  de  lu  réunion  de  tous  les 
vaisseaux  séminifércs  repliés  sur  eux  mîmes. 
KplilUrul.  ndj.  épidishal.  Bot.  Epidiscal  :  qui  s'in- 
sère sur  le  disque. 
EpidoilM,  s.  m.  èpido-tiss.  Miner.  Epidotc;  siibs- 
tancc  minérale  dont   on  a  formé  un  sous-genrc 
de  silicate  divisé  en  deux  espèce. 
Kpltlronii*,  s.  m.  èpidro-tniss.  Anliq.  Epidromc; 

voile  de  vaisseaux  de  la  seconde  grandeur. 
Epicro  ,  s.  m.  èpiéro.  Kntom.  Epière  ;  genre  de 
Cidéoptèrcs  pentamères,  famille  des  davicornes. 
Kpif,  s.  m.  è/ji/".   Cal.  Epiph   ou  épiplii  ;  nom  de 
l'onzième  mois  de  l'année  solaire  des  Egipliens. 
Epirnnia  .   S.  f.  épijani-a.  Rel.  calhol.  Epiphanie; 
fêle  de  la  manifestation   de    Jesus-Cfirist   aux 
gentils  et  de  l'adoration  des  mages. 
EpIfariiiKc,  S.  m.  épifarinng-hé.  Entom.  Epiplia- 
rynx;  valvule  étroite  ,  qui  dans  quelques  hymé- 
noptères ,  ferme  le  pharynx  et  qui  est  un  appen- 
dice de  son  bord  supérieur. 
Kpifrsn  .  s.  f.  èpi-féfja..  Bot.  Epiphègue  :  genre 
d'oroéranchées,   établi  pour  une  plante  de  l^V- 
mcrique  du  Nord  ,  croissaat  en  parasite  sur  les 
hêtres. 
Epifenómeno,   s.   m.    èpiféna-mêno.  Méd.  Epi- 
phénomène  ;  symptôme  qui  survient  quand  une 
maladie  est  déclarée,  et  qui  est  comme  surajou- 
tée  à  ceux  qui  ont  sufii  pour  en  déterminer  le 
taractère. 
t:pifllanto,  to.  adj.    ipi filan- tn.  Bot.  Epiphylan- 
the;  se  dit  des  plantes  dont  les  fleurs  naissent 
sur  les  feuilles. 
Epifllo,  adj.  èpi-(ilo.  Bot.  Epiphylle  ;  qui  croit  ou 
s'insère  sur  les  feuilles  des  plantes.  ||  s.  m.  Epi- 
phylle ;  genre  de  plantes  de  la  famille  des  casta- 
cécs  phillariocotylédoncs,    réduit  par  les  bota- 
nistes modernes  à  une  seule  espèce. 
KpiOlinus,  s.    f.  pi.  dpipii-nass.  Bot.  Epiphylli- 
nes;  section  de  la  famille  des  hépatiques;  com- 
prenant celles  dont  les  organes  reproducteurs 
croissent  à  la  surface  des  feuilles. 
Kptllloapernio  .  adj.  èpililospèr-mo.  Bol.  Epiphil- 
losperme;  se  dit  des  fougères,  parce  que  leur 
fructification  naît  en   général   sur  le  dos  des  or- 
pafoliacées. 
Kpltlnario  ,  rin.  adj.  épi-frssarin.  Anat.  Epiphy- 

saire  ;  qui  a  le  (  aractère  d'une  épiphyse. 
EpíHhím,   s.   f.   ('/»í^-íít5.   Anal.   Epiphyse;  nom 
sous  lequel  on  désigne  certaines  npophysis.  pen- 
dant l'époque  de  la  jeunesse,  où  elles  sont  en- 
core   séparées   par   une  couche   carlalagineuse, 
du   corps    de  l'os  avec  lequel   elles   ddivent  se 
soldifier   plus   tard.  ||  Entom.  Epiphyse  ;  genre 
de  coléoptères  héléromères.  f.imille  (Íes  mélaso- 
mes,  tribu  des  pimélites,  fondé  p(»ur  une  espèce 
de  Cap  de  Bonne-Espérance. 
Epiritn,  adj.  cpi-lidi.   Bot.  Epiphyte  ;  se  dit  des 
plantes  qui  vivent  en  parasites  sur  d'autres  vé- 
gétaux ,  morts  o\i  vivants. 
KpirioffOMlN  .   s.  f.  fî/»i77o7o-.v\i,ï.«.  Métl.  Epiphlo- 
gose;   second  degré  de  la  phlogose  ou  augmen- 
tation. 
Ei»iri(MÍi«,  s.  f.  èpi(1o-ssi$s.  Bot.  Epiphlose;  épi- 


derme  des  végétaux.  ||  Conchyl.  Epiphlose;  épi- 
derme   corné  qui  recouvre  un  grand  nombre  de 
coquilles. 
Kpiroiiemn.  s.  f.  épifoñé-ma.  Rhétor.  Epiphonè- 
me  ;   eicinmation   sentencieuse  par   laquelle  on 
termine  un  discours  intéressant. 
Epiforo,  s.   m.  èpi-foro.   Litlér.   V.    Epifrasia. 
icpIfi-aKinn.  S.  m.  èpifrag-vitt.  Bol.  Epiphra;;me; 
membrane  transversal  qui  ferme  l'urne  de  quel- 
ques mousses. 
Epin-nsmátlco  .    en.  adj.   epifrngma-liko.  Bot. 
Epipliragmalique;  qui   a  le  caractère  d'un  épi- 
pluagmc. 
Epíri-nNÍN,   s.  f.  épi-frassiss.  Lilt.  Epiphrase;  fi- 
gure de  style  par  loiiucl  on  ajouic  a  une  phrase 
que  le  lecteur  ou   l'auditeur  eût  |)u  croire  finie, 
un  ou  plusieurs  membres  destinés  à  dé\elijpper 
des  idées  nécessaires  plus  ou  moins  ¡mjioriantes. 
Episanila,  S.  f.  èpiga-mia.  .\nt.  grec.  Epigamic; 
liberté   de   contracter   des   mariages  ensemble, 
faculté  que   les  traités  d'alliance  conclus  entre- 
deux  villes  grecques  donnaient  aux  citoyens  ces 
deux  villes. 
Eplgaatral^iln,  s.  f.  èpiijastralg-hia.  Méd.  Epi- 
gastralgie;  douleur  à  l'épigaslre. 
Epíeantrálglco,  en.  adj.  èpigastratu-hilio.  Méd. 
épigaslralgique;  qui  a  rapport  à  lépigastralgie. 
Epiea!«ti'io,  s.  m.   èpigas-iiio.  ,\nal.  Epigaï-tre; 
région   supérieure  de   l'abdomen,  qui   s'étend 
depuis  l'appendice   xiphoïde  jusqu'à  deux  tra- 
vers de  doigl  au-dessus  du  nombri!. 
Epiga!«ti'ocele,    S.    f.  è/>i(/<i5fco7.t*-/c'.  Chir.  Epi- 
gastrocèle;  hernie  dans  laquelle  l'estomac  se  pré- 
sente à  Iraveis  un  écarlement  des  libres  apo- 
névrotiques  de  la  partie  supérieure  des  parois 
abdominales. 
KpÍK<^»¿«i<^o  1  «•   3''j.-   è/)i(}-/itn(''-5ii7io.  rhysiol. 
Epigénésique  ;  qui  appartient,  ffui  a  rapport  à 
l'épigénèsc. 
EpItféneMix,  S.  f  épin-hé-tiéssis.  l'hysiol.  Epigé- 
nèse,  système  dans  lequel  ont  applique  la  forma- 
tion des  corps  organisés  par  une  addition  suc- 
cessive de  leurs  diverses  parties.  |1  l'alhol.  Epi- 
pénèse  ;  symptômes  qui   surviennent  durant   le. 
cours  d'une  maladie,  sans  en  changer  la  nature. 
EpIseiieüilMta,    S.    m     èpig-lténcssis-i<t.   Didact. 
Epigénésisie:  physiologiste  qui  adopte  les   doc- 
trines de  l'épigénèsc. 
Eplgenia.  S.  f.  èpig-tié-uitt.  Miner.  Epigcnie;  phé- 
nomène  (lui  a  lien  quand  un  cristal .  sans  chan- 
ger de  forme,  change  de  nature  (  himique. 
EpiKono,  lia.    adj.   cpig-hè-tw-  Miner.  Epigène; 
qui  offre  le  phénomèoc  de  l'epigeiiir.  I  B(!l.  E|»i- 
gène;  qui  croit  sur  la  face  supérieure  de>  feuilles 
Epl;;i-o,  a.  adj.   ipiij-hc-o.  Bot.  Epige;  <]iii  croît 
sar  la  terre,  qui  s'clèxe  au  dessus  de  ta  terre.  | 
s.  m.  Epigè;  genre  (fe  la  famille  des  ériarées. 
Epi^iiiiu.  s.    f.   qu,;-/ií-í»i(í.  Bot.  Epigynie;  étal 
d'une  plante  dont  les  etaminesou  la  corolle  sont 
épipynes. 
Epljíinico.    ea.  adj.  tpig-hi-tulio .  Bot.  Epigyni- 
que;  se  dit  de  l'insertion  de  la  corolle  ou  des  éla- 
miiies  épigyncs. 
Epi(ili>*><  «     'tIJ-   ipig-hi-no.  Bot.  Epigyne:  qui 

nail  sur  l'ii\aire  ou  au  dessus. 
EplBlnofórieo.  n.  ndj.  èpig-hinafo-tHo.  Bol.  Epi- 
gyniiphoriqne;  qui  est  placé   sous   ro\aite,8u 
sommet  d'un  «ynophore. 


EPI 


—  326 


EPI 


Epl^tiiúmen*.  a.  adj.  tpií)-hino-tn¿no.  Méd.  E|>i- 
gyriumihic,  qui  survleiil  dans  une  maladie. 

i:plf;l«NÍii,  s.  f.  èpiglu  siis.  V.  Epiçflodt.  \\  En- 
iDin.  Epii^losc  ;  sorte  d'appcnduc  iiienibraneui, 
particulier  à   la  bouclte  des  iiiscclcs  hyménop- 

UTCS. 

l':piKlútlco,  a.  adj.  èpiiilo-tiUn.  ,\nal.  Epiî^loUi- 
quc;  qai  aparlieiil,  qui  a  rapport  a  l-i-piglolte. 

KpiglollK,  s.  f.  epiíjln-tis.  Viiiil.  Epiglolle,-  espè- 
ce de  >alviilr  fil)r()-carliln;;ÍM0us<',  siluí^o  un  peu 
au  dessous  de  la  hase  de  la  langue,  et  ayant  pour 
funi-iioii  de  recouvrir  e\aLleincnl  l'ouveriurc  de 
la  i-'loitc  au  inoinciil  de  la  d(^i:lutition ,  cl  d'ein- 
pèeher  aussi  l'iiilroduclion  des  aliments  dans 
les  voies  aériennes. 

C^i^lolltl»,  s.  r.  èpigloti-tiss.  Méd.  Epislottilc; 
infirniation  de  l'épiglollc. 

Cpignatlniio,  u.  adj.  èpiij-nalia-no.  Anat.  Epi;;- 
nathieii;  quia  une  tète  emplaiitée  sur  la  mâ- 
choire. 

EpIf^nÀtieo,  n.  adj.  èpig-nn-ti\o.  Anal.  Epi^na- 
thiqucs  qui  offre  les  caractères  de  l'cpi^'natlie. 

Cpigiiaili*.  s.  m.  èpii-nn-tis.  Anat.  Epiiîiialhe: 
implantation  d'une  seconde  lète  sursa  nviiehoire. 

Cpigonryoïi,  s.  M),  èpigoné-ion.  Mus.  niic.  Epi- 
goncion;  instrument  de  musique  à  quareole  cor- 
des, en  usap;es  chez  les  Grecs.  ¡ 

Epígono,  s.  m.  èpi-gono.  Méd.  V.  Estupefacción  ; 
Bol.  Epigune;  enveloppe  florale  qui  n'entoure  les  Í 
organes  sexuels  que  d'un  seul  côté.  j 

Epi^onoK.s.   èpi-i/onoi.  Temps,  hér.  Epijfones:  | 
Bum  donné  aui  fils  des  scpl  chefs  tués  devant 
Thètes. 

Epègrufc,  s.  m.  èpi-graphé.  Epigraphe;  inscrip- 
tion que  l'on  met  sur  un  édifice  pour  en  indiquer 
l'usage,  la  date, etc.  ||  Epigraphe:  sentence  ou  ci- 
talion  à  la  tete  d'un  livre,  d'un  capitre  pour  en 
indiquer  Tobjel  ou  l'esprit. 

Kplgrafiit,  s.  f.  èpiqrafi-a.  Epigrfiphic;  scienco 
qui  a  pour  objel  l'élude  et  la  connaissance  des 
incriplinns. 

Epigráfico,  n.  adj.  èpigra-fiko.  Epigrafique.  qui 
convient  à  l'épigiaphe  ,  qui  est  propre  à  l'épi- 
graphe. 

EpiKr.inin,  S.  m.  èpi-grama.  Epigramme;  petite 
pièce  de  poésie  sur  un  sujet  quelconque,  en  prc- 
senlanl  une  pensée  délicate,  intéressante,  expri- 
mée avec  grâce  et  précision.  ||  Epigramme;  chez 
les  ancietvs,  cl  même  autrefois  chez  les  moder- 
nes, l'épigramme,  comme  le  prouve  l'étimologie 
du  mot,  n'était  souvent  qu'une  simple  inscrip- 
tion. Il  L'épigramme  nesl  guère  que  satirique, 
une  pensée  plaisant  et  maligne  en  fait  alors  le 
fond,  et  ellese  l^rminc  onliniurfmenl  parunbon 
mol  ou  par  un  trait  pt.|uant. 

Epigr  anittilcainrii  te.  ad  v.è/Hf/r  a  »?in-{i"  a  me'n-ié. 
Epigrammaliquemeiit,  d'une  manière  épigram- 
¡natiquo. 

EpíKrnniátlco  ,  a.  adj.  èpigrama-tH.o.  Epigram- 
matiquo;  qui  lient  de  l'épigramme^  qui  appar- 
tient à  l'épigramme. 

EpSgrnniatUta,  s.  m.  épigiamatis-(a.  Epigram- 
maliste;  celui  qui  fait,  qui  compose  desépigram- 
mes. 

EpIgrauiatlïBilo,  a.  part.  pas.  de  epigramati- 
zar. Epigramatisé,  e.  |1  S'emploie  adjecliv. 

Epigramatizar,  v.  n.  epigramatizar.  Epi^TAm- 
oíatiíer;  faire?  des  epigrammes. 


■Cpl^ranilata,  V.  Epigramáliro. 

E|ill»ciio ,  s.  f.  èpilak-no.  Enloin.  Epilachii<!: 
genre  de  Coléoptères  subpeulamères,  famille  dt» 
cocciiicllides. 

Kpilunipu,  s.  m.  èpilam~po.  Enloin.  Epilampr; 
«rnrc  de  coléoptères  hclèroinéres  ,  famille  á^s 
taxicorncs. 

l-'pllampro,  S.  m.  èpilam-pro.  Entom.  Epilampre; 
f-'pnre  d'orthoptères,  famille  des  blaliens,  da 
I  Amérique  méridionale. 

f:pilaiiclf*,  s.  f.  épilanúss.  Faucon.  Epilance;  es- 
pèce d'ep^lepsie  a  laquelle  les  oiseaux  sont  su  ~ 
jets. 

■':pllitr.  V.  a.  Epilcr.  V.  Repelar. 

Kpllarco,  s.  m.  épilar-kn.  Ane.  mil.  Epilarque; 
commandant  d'une  épilarchie. 

Epllarcinia,  S.  f.  ùpilarki-n.  Anr.  mil.  Epilar- 
cUie;  escadron  coiuposé  de  cent  vitvgl-huil  hom- 
mes, chez  les  Grecs. 

EpIlaH.  s.  m.  Entom.  Epilase  ;  genre  de  coléoptè- 
res héleromères,  famille  de  mélassomes. 

Epilatorio,  adj.  èpilaio-rio.  Epilatoire  ;  qui  Mrl 
à  épiler. 

icpilciicla,  Y.   Epilepsia.  ||  Eplléntieo,  V.  gpi- 

léplico, 

EpUcnla,  s.  f.  èpilé-nia.  Mus.  Epilcnie;  chanson 
des  vendangeurs. 

Eplléplda,  s.  f.  èpilé-pida.  Bot.  Epilépide  ;  gen- 
re de  plantes  de  la  famille  des  synanthéries  sé- 
nécionidées. 

EpIlcpMia,  s.  f.  èpilép-tia.  Méd.  Epilepsie;  mala- 
die cérébrale  qui  se  manifeste  par  accès  plus  ou 
moins  fréquents,  caractérisés  par  des  mouve- 
ments convulsifs ,  avec  abolition  totale  des  fonc- 
tions des  sens  et  de  l'entendement. 

KpllopMirormc,  adj.  èpilcpsi[or-mé.  Médec.  Epi- 
lepsiforme  ;  qui  a  le  caractère  de  l'epilepsie. 

a^piléptico.  ca.  adj,  épi/é/;-(iko.  Médcc.  Epilepti- 
que  ;  qui  appartient ,  qui  a  rapport  4  l'épiiepsie. 

Epilimiiico,  a.  adj.  c/)i¿imm-ni7iO.  Miner.  Epilim- 
niqu^  5  se  dit  des  terrains  lacustres  su-périeurs. 

Epili»io.  s.  m.  èpili-sso.  Zoo\.  Epilisse;  ^lenre  d'in- 
sectes colcoplères  penlamères,  famille  des  la- 
mellicornes. 

EpilKa,  s.  f.  àpiU-ta.  Bot.  Epililhe  ;  genre  de 
plantes  nyctaginées.  établi  sur  une  petite  plante 
de  .lava,  qui  croît  sur  les  rochers. 

Epilobiáceo,  a.  adj.  èpilohia-léo.  Cet.  Epilobia- 
cé;  qui  se  paraît  a  l'épilobe. 

Epiloho,  s.  m.  èpi-lobo.  Bol.  Epilobe  ;  genre  da 
plantes  herbacées  vivaces,  famille  des  œnothéca- 
cées,  dont  plusieurs  espèces  sont  cultivées  pour 
l'ornement  des  jardins. 

Epilofo.  s.  m.  èpilo-fo.  Zool.  Epilophe  ;  genre 
d'insectes  tétramèles,  famille  des  xilophages. 

Epilosacioii,  s-  f.  V.  Epilogo. 

Epilosnl,  adj.  Résumé,  abrégé. 

Epilosni-,  V.  a.  Résumer,  récapituler,  abréger; 
reprendre  en  peu  de  mots  un  argument ,  un  rai- 
sonnement qui  a  élé  plus  étendu. 

Epiloi^Umo.  s.  m.  èpiloiihis-mo.  .Vstr.  Supputa- 
tion: action  de  supputer. 

Epílogo,  s.  m.  èpi-lugo.  Epilogue;  petit  poème, 
quelquefois  sépare,  espèce  d-adrcsse  au  lec- 
teur, qui  se  trouve  à  la  fin  d'un  recuildc  fables, 
etc.  I  Ane.  Epilogue  :  pièce  de  vers  qu'un  au- 
teur, adressait  au  public  à  la  fin  d'une  représen- 
tation, et  dont  le  but  était  celui  d'effacer  le» 


EPI 


—  3-27  — 


EPI 


impressions  fâcheuses  qu'elle  avait  pu  laisser 
dans  l'esprit  des  spectateurs 

mpkmueo,  s.  \».  épi-mako.  Zoo\.  Epinaaque  ;  bel 
oiseau  des  Indes. 

Epiniano,  S.  m.  épi-mano.  Médcc.  Epimane;  fou 
furieux. 

Epimnqiiln,  S.  f.  èpima-kia.  Hist.  Epimachic; 
ligue  défensive  qui  faisaient  dcui  ou  plusieurs 
états,  chez  les  Grecs. 

Cpimeco,  s.  m,  épi-méko.  Zool.  Epimècc  ;  genre 
d'insectes  lépidoptères ,  famille  des  nocturnes. 

Epimoilio,  s,  m.  èpimé-dio.  Bol.  Epiméde  :  genre 
de  phintes  herbacées,  vivaces  ,  famille  des  ber- 
béridacécs. 

Eplmolcto,  s.  m.  èpimélé-lo.  Uisl.  Epimélèle; 
chacun  des  ministres  ou  magistrats  d'Athènes. 

Kplméllda,  s.  m.  èpimé-Uda.  Mylh.  Epimélide; 
nom  des  nymphes  qui  a\ aiint  soin  de.-  lioiipauï 
et  des  fruits. 

Eplniero,  s.  ni.  è/)tma-r-j.  Zool.  Epimèrc  ;  pièce 
latérale  de  chaque  segment  du  torax  des  hexa- 
podes. 

E|ilnii-rl<Io,  adj.  èpimé.rido  Miner.  Rpiméride; 
qui  offre  une  décroissance  plus  grande  dans  ses 
bords  que  dans  ses  angles. 

Kpinii'd-ul,  oïlj.  Bot.  Epimetral  :  qui  appartient 
à  l'épimèirc. 

Epimétrico,  ca.  adj.  èpiiné-triko.  Littér.  Epimé- 
trique  ;  se  dit  des  vers  qu'on  ne  peut  chanter. 

Epinieiro,  s.  m.  èpimé-tro.  Hist.  Epimètre;  par- 
tie du  chargement  qu'on  |iermeitait  embarquer 
uu  pilote  d'un  liAliment  pour  l'indemniser  de 
sa  peine  pendant  la  navigation.  |  Epimètre;  sur- 
croit d'impôt  que  les  pérceplenrs  levaient  pour 
l'indemniser  de  leur  peine.  |  Bot.  Epimètre; 
partie  en  forme  de  membrane  qui  entoure  l'o- 
vaire d'un  seul  côté. 

Epimetrisnin,  s.  m.  èpitnétriss-mo.  Rellior.  Epi- 
métrismc  ;  aitilice  oratoire  par  lequel,  au  milieu 
même  du  discours ,  l'orateur  reprend  un  ou  plu- 
sieurs points  pour  aider  la  mémoire  des  audi- 
teurs. 

Kpinioiia,  s.  f,  è/n'ino-«fl.  Ane.  Rhét.  Epimone; 
répéiiiion  immédiate  d'un  mol  pour  donner  ptus 
de  rapidité  au  discours. 

B-:ptiiiuiic,  V.  Jipiuiond. 

Kpiniuiia,  s.  f.  èpimmi-lin.  Mus.  Epimulie;  chan- 
son ordinaire  des  meuniers  Grecs. 

Epiiipri-KiM.  s.  f.  èpinéfri-tiss.  Méiiec.  Epiné- 
phrilc  ;  inflammalion  des  capsules  sus-rénales. 

Epiiileiniio,  adj.  épiniiia-iio.  lîiit.  E|iinicien; 
se  dit  quelqoeluis  d'un  eharil  composé  pour  ob- 
tenir un  prix. 

S'ptitIrlaK,  B.  f.  pi.  épini-r.inss.  Anliq.  Epinicies; 
ItMes  que  l'on  célébriiil  pour  une  \ictoire. 

Epiiiiciun,  s.  m.  épini  -7.iim.  .\nt .  Ep'mtion;  hym- 
ne que  les  Grecs  composaient  en  célébrité  d'une 
victoire. 

Eplodoiito,  8.  m.  épiitdon-(é.  Zool.  Epiodontc; 
uiiimal  mamifère  du  genre  dauphin. 

KplolUiro.  en.  (idj.(!/)ír/lí-tt7í().  Miner.  Epiolilhi- 
que  ;  se  dit  des  lerreins  situés  au-dessus  du  cal- 
caire oohtliiquc. 

EpIpAcllda,  s.  f.  .ip/;)*!'. -/(//n.  Bot.  Epipaclide; 
genre  de  plantes  orchidées,  ayant  ]tour  type 
trois  espèces  consmunes,  aux  c\\\  irons  de  Tari.i. 

Epipnétldr,  V.  V.pipáclida. 

Epiparokittiiio,    I.    m.     éiiiparoktilt-mo.    Méd. 


Epiparoxysme;  porixysme  fréquent. 

Eplpcciolano,  na.  adj.  épipéiiola-no.  Bol.  Epi- 
pélioléen  ;  se  dit  des  stipules  quand  ils  adhèrent 
à  la  partie  supérieure  du  pétiol. 

Epippdo,  s.  m.  épi-pédo.  Zool.  Epipède;  genre 
d'insectes  hémiptères  sculellériens.  ||  Epipède; 
genre  d'insectes  coléopléres  curculionides. 

Epipcdonotc,  *.  m.  épipédono-té.  Zool.  Epipedo- 
note;  genre  d'insecles  coléoptères  mélasomes. 

E;»ipcdurliico,  ca.  sá\.  épipèriudinn-Uo.  Zool. 
Epipedorynque  ;  genre  de  insectes  coléopléres 
curculionides  gunalocèrcs,  établi  pour  une  seu- 
le espèce  du  Brésil. 

Epipcdonu'tria,  s.  f.  ¿pi-pédoméiri-a.  Math,  ¿pi 
pédomélric  ;  mesure  des  figures  géométriques 
qui  s'appuient  suri  i  môme  brise. 

EpiiitedkU-o,  a.  adj.  (!pip¿íít-léo.  Rot.  Epipélalé; 
se  (lit  desplanl;  s  dont  les  étamines  naissent  des 
pétales. 

EpipctitUa,  s.  f.  èpipétn-lia.  Bot.  Epipétalie; 
état  d'une  plante  dont  le»  étamines  s'msèrcnt 
sur  la  Corolle. 

Epipétalo,  adj.  epi¡:c-inh).  Bot.  Epipélale  ;  qui 
naît  sur  la  corolle  ou  sur  les  pétales. 

Epipcti'o,  s.  m.  èpipé-tro.  l'oiyp.  Epipètre;  grou- 
pe d'a'a  yoniens  dont  l'uniqne  espèce  a  été  das- 
silié  par  quelques  naturalistes  parmi  les  alcyons. 

EpipU-1-oslía,  s.  f.  épipîéru-ssis-  Méd.  Epiplérose; 
embompoint  excesfif. 

Epiplocrie,  S.  f.  èpiploti>-lé.  Chir.  Epiplocèlc; 
hernie  de  l'épiploon,  (jui  se  pi  és-cnte  plus  fré- 
quemment chez  les  adultes  que  chez  les  enfants, 
dont  l'épiploon  est  plus  chargé  de  graisse. 

Epiplo-riitei-ocolc.s.  f.  èpiplo-èntérozé-lé.  Chir. 
li.|)iplo-enterocèle  ;  hernie  intestinale  avec  chute 
de  l'épiploon. 

Epiplólco.  en.  adj.  c/<í/íü-ífco.  Epiploïque;  qui 
npjiarlient  ;i  l'épiploon. 

EpSplo-Uqiiiwrt-li',  S.  f.  ¿pi-p1o'i-skiozé-Ié.  Chir. 
Epiplo-ischioeèlc;  hernie  formée  par  l'épiploon, 
à  travers  l'écbancrurc  iscbintique. 

KpiplottU.  s.  f.  ci>ip(o-itiss.  Méd.  Epiploïte  ;  ¡n- 
ilaiiiation  îles  épiploons,  et  parliculièremenl  de 
celui  qu'on  nomme  gastro-colique,  ;i  cause  qu'il 
est  plus  étendu  que  celui  ap|>*lé  gastrohépati- 
que; on  nomme  aussi  cette  maladie  omentitc  ou 
otnentésie. 

Epiplo-ni«-i-ocflr  ,  S.  f.  ipi-p¡o-meiozé-lé.{.'.hn. 
Epiplo-mérocèle;  hernie  de  l'épiploon  par  l'ar- 
cade crurale. 

Epipluiifulo,  s.  m.  é]iiplnnfa-lo.  Cliir.  Epiplom- 
phnlc,  hernie  de  l'épiploon  par  le  nombril. 

Epiploun,  s.  m.ipi-}  hon.  .\nal.  Epiploon; double 
feuillet  membraneux  formé  par  un  prolonge- 
ment du  péritoine,  et  llottr.nl  sur  la  surface  des 
intestins.  On  le  divine  en  trois  portions,  que  l'on 
ri>nsidére  comme  autant  d'épiploons  particu- 
liers, et  en  triii><  üppcndices  priiuipaui ,  dont 
une  a  aussi  recule  nom  dépiploon.  I.p-^  trois 
épiploons  sont:  1  •  le  petit  ou  le  gastro-hépali- 
t]ue,  étendu  ilu  côté  droit  du  cardia  à  leitrémi- 
té  correspoiulante  de  la  scissure  du  foie:  2."  le 
grand  épiplixm.ou  épiploongaslro-coli(|np;  éten- 
du de  la  grande  courbure  de  l'estomac  du  coton; 
3."  lepiploim  gastro-splénique  ,  qui  des  bords 
de  la  scissure  de  la  rate,  se  porte  à  la  face  pos  - 
térieure  de  l'estomac. 

Epiplo«Ntróiif«l« ,    5.    TU.     épipîost<trkon-falo. 


i:pi 


:V28 


i:pi 


r.liir.   K|)ij)lt)!«arcomphale;  hernie  omblicale  de 
l'c|iij>lo(Hi ,  (li'\  oim  dur  cl  squirrlieiix. 

■:pi|>lo.<*i|iMM>colc,  s.  f.  épiplnslit-oié-lé.  f.liir. 
ILpiplosflii^'ooèle;  hernie  de  l'<^pi|>luun  qui  se  pro- 
loiifie  jusqu'au  scrotum. 

KliilMiilIro,  Cil.  adj.  l'pipn-diko.  Bot.  Kpipodi- 
i|iir;  (|ui  conrcrne  Icpipoile. 

Kpipotl».  s.  m.  é]ii-p()<lo.  Uol.  Hpipodc;  tubercu- 
le iiiii  diiiis  certaines  plantes  riiiil  sur  le  sommet 
du  |tcd(iiicule,  iiuprés  île  l'ovüire. 

lOiiiiMi^'ii,  adj-  éi'¡-¡i(ii]fi.  Itiit.  i:itipo},'e;  se  dit  des 
plantes  dont  les  racines  sont  f,'arnies  de  fibres 
¡(ui^'ues,  inennes,  ressemblant  à  une  sorte  de 
l)arbe.  |  s.  m.  Kpipogc;  genre  d'orchid^-es,  tribu 
des  aréthusées,  <|ui  a  pour  type  et  espèce  uni- 
(¡ue  une  petite  plante  (¡u'o»  trouve  dans  les 
Alpes. 

■•:pi|toluHa,  s.  f.  éi>'yi>ol(i-sta.  l'hys.  Epipolase; 
fluctuation  des  liquides. 

Kiiipnsitpóiitico  ,  Cl»,  ailj.  ¿¡¡ipompé-dutiho.  Anl. 
Kpiponipcutique  ;  se  dit,  selon  quelques  archéo- 
logues, des  hymnes  composées  pour  des  fêtes  so- 
lennelles. 

ICpipooo.  s.  m.  èpi-pnl.o.  Kntom.  Epipoque;  gen- 
re de  coléojtlcres  snbtclramères,  dont  les  espè- 
ces appartiennent  toutes  à  lAmérique. 

Kpipnii»,  s.  m.  èpi-pono.  Kntom.  Kpipono;  genre 
d'insectes  hyniennpicios  i)orte-aiguillons,  guè- 
l>iers,  et  ne  renfermanl  qu'un  petit  nombre 
d'espèces. 

KpIpi'Uanlo.  s.  m.  épijtritd -nio.  Ilist.  grec.  Kpi- 
prylanium;  nom  d'un  tribunal  d'Athènes  sié- 
geant au  rrylanèc,  et  qui  jugeait  les  objets  ina- 
nimés qui  a\ aient  occasionné  la  mort  d'un  indi- 
>iduetqni,  une  fois  condamnés,  étaient  trans- 
portés hors  du  territoire. 

EpIpli'ri'M,  t'H.  èpipté-réo.  Bot.  Epiptère;  qui 
se  prolonge  en  aile  ou  lame  fine,  qui  porte  une 
aile  á  son  sommet. 

Cpipterigiaiiio,    iiii.edj.  epiptéri<j-hia-no.  Bol! 
Epiptérygicn;  qui  croît  sur  les  fougères  ou   les' 
mousses.  ( 

Kpiptcrigio,  a.   adj.  V.  Epipterif/iano. 

ICpifiiioiii».  s.  m.  èpilié-mo.  Conchyl.  Epidième; 
articulation  accessoiie  qui  se  voit  à  la  base  du 
libia  dans  quelques  arachnides. 

Epiqiirrcma  .  S.  m.  èpikéré-ma.  Rhél.  Epichére- 
ine;  espèce  de  syllogisme  dont  les  propositions 
sont  accompagnées  des  preuves  corresponden- 
tes, cl  celles  (i  d'idées  subsidiaires. 

KpiqíioreíMÚlioo,  cu.  adj.  è/)i  éréma-ti\io.  Rhél. 
Epiquérémaliijue  ;  qui  s'appuie  sur  l'épirhérc- 
ir.e,ou  se  sert  de  cet  argument. 

r.piqiteya,  s.  f.  èpihé-ia.  Sage  interprélation  de  la 
loi,  suivant  les  circonstances. 

S':¡>usiitlo,  s.  m.  èpiki-lo.  Bot  Epichile;  partie  su- 
péiiciii  c  dn  tablier  des  orchidées,  quand  celle 
parlit!  esl  divisée  en  deux. 

icpiiiiii.tia.  s.  f.  i^pi  i-ssn.  Entom.  Epichysc;  gen- 
re d-liypnniYcètcs  céphalotrichés  ,  établi  pour 
des  champignons  épiphytes,  à  réceplaclc  formé 
de   filamcns  ramcux. 

Kpiquito,  «a.  adj.  (>/j¿/£t-ío.  Bot.  Epichylc  ;  qui 
croît  sur  les  amas  de  Ierres  rapportées. 

Kpirein,  s.  m.  épirc-la.  Chim.  Epirèle;  huile  em- 
pireumatiquc. 

Kpirinco,  S.  m,  épirinn-ho.  Entom.  Epirhinque; 
genre  de  coléoptères  curculionides  gonatocères, 


dont  l'espèce  unique  esl  indigène  du  Cap  deBon- 
ne-Espéranee. 

Kpii-izaiito,  s.  m.  épiriian-to.  Bot.  Epirizanthe; 
genre  de  plantes  orobanchées,  renfermant  Irois 
espèces  découvertes  a  l'île  de   Java. 

F.plrixit ,  xii.  ailj.  vpiri-in.  Bol.  Epirhire  ;  épithc- 
le  (|in;  l'on  donne  à  des  piaules  parasites  qui 
croissent  cl  s'élè\enl  plus  sur  les  racines  que 
quelques  autres. 

Kpir»  ,  s.  m.  iî/ji-ro.  ("léog.  Epire  ;  région  de  la 
Grèce  septentrionale  appelée  actuellemenl  .Alba- 
nie méridionale.  .\ni  lemieineiil  elle  était  bornée 
au  Nord  par  l'ilyne,  a  l'Ouest  parla  mer  Jonien- 
ne,  et  .i  l'Esl  partie  par  la  Thessalie  et  partie  par 
r.Kchuïe. 

BCpirota.  adj.  el  s.  épiro-ta.  Epirolc;  pui  appar- 
tient à  l'Epirc,  a  ses  habitants,  ou  qui  les  con- 
cerne. 

Epii-rctt,  s.  f.  épirré-a.  ¡Slédec.  Epirrhée;  trans- 
|)orl  des  humeurs  sur  un  point  de  l'écouoraie  a- 
nimale. 

Kpirreologla ,  s.  f.  épirréolog-hia.  Didact  Epir- 
rhéologie;  nom  donné  par  puelques  auteurs  à  la 
partie  de  la  botanique  qui  traite  de  l'influence 
exercée  par  les  agents  ou  moyens  extérieurs  sur 
les  êtres  organisés. 

ICpiNcaflAit ,  s.  f.  pi.  èpisla-ftfixi.  llisl.  ant.  Epis- 
caphies  ;  fêles  ou  jeux  nautiques  que  célébraient 
les  habilants  de  Rhodes. 

■CplNcnr»,  s.  m.  épisUa-fn.  Entom.  Ediscophc; 
genre  de  coléoptères  davicornes,  établi  pour 
quelques  insectes  de  l'Afrique. 

F.plMcoiiiaM  ,  s.  f.pl.  é/)ÍA7,L'-niVisí.  Hisl.  ant.Epis- 
céiiies;  fêles  que  célébraient  les  Lacédémoiiiens. 

I  Episcénics;  fêtes  des  tabernacles  aucienncmcnl 
célébrées  chez  les  .luifs. 

r.piMociiio  ,  s.  m.  épisré-nio.  Episcénium  ;  déno- 
minalion  des  deux  ordres  d'architecture  qui,  s'é- 
bMaiil  au  dessus  du  rez-de-chaussée,  décoraient 
le  fond  du  théùlrc,  appelé  la  scène.  |  Selon  quel- 
ques auteurs,  l'épiscénium  était  un  endroit  mé- 
nagé sur  la  scène  même  pour  le  jeu  de  machines, 

Kpi.çicta  ,  s.  Í.  èpis-iia.  Bol.  Episcie  ;  genre  de 
plantes  gesoériacées,  conlenaniquelques  herbes 
vivacesindigènesde  l'Amériquetropicale.  ||  Epis- 
cie; genre  de  fulgoriens. 

Episriado,  dn.adj.  èpisiia-do.  Bot.  Episcié;  qui 
ressemble  à  l'é[iiscie  ,  en  parlent  desplantes. 

EpUclra,  S.  f.  èpisii-ra.  llist.  Episcire;  fête  que 
les  Grecs  célébraienl  en  l'honneur  de  Cérès  et  de 
Proserpine. 

I<:pi.<*ciro,  s.  m.  èpis7.i-ro.  Hist.  ant.  Episcyre;  sor- 
te de  jeu  de  balle;  il  se  jouait  en  traçant  avec  de 
la  craie  une  raie  au  milieu  du  terrain  choisi. 

Episcopado  ,  s.  m.  episkopa-do.  Episcopal;  di- 
gnité episcopal; litre  caractéristique  descvêques. 

II  Episcopal  :  corps,  classe  que  forment  les  évo- 
ques dans  la  religion  catholique.  I  Episcopal; 
temps  durée,  pendant  lesquels  un  évéque  exerce 
son  ministère. 

Epiücnpal,  adj.  èpishopal.  Episcopal;  qui  concer- 
I      ne  à  l'évêquc,  qui  lui  appartient,  qui  a  rapport  à 
I      l'épiscopat.  I  s.  m.  pi.  Episcopales;  épiscopaui; 
secte   religieuse  qui   existe  en   Angleterre  de- 
puis le   régne  d'Elisabeth  sous  le  nom  d'église 
anglicane.  Les  épiscopaux  étaient  en  opposition 
avec  les  presbytériens, qui  n'admettaient  aucune 
1     hiérarchie  eccrésiastiquc,  tandis  que  les  premiers 


EPI 


—  3-29  — 


EPI 


rcconnassaienl  les  évCqucs. 

KltlMcopalidn«l,  s.  f.  èiiiskopnlidadd.  Hist.  Epis- 
copalité;  rentes  qui  étaient  attachées  á  un  épis- 
copat  ,  SCS  bénéfices. 

EpiMcoitiileH ,  s  m.  pi.  èpiskopa  léss.  Episco- 
paux.    V.  Episcopal. 

Kpl.scopHimcntc  ,  adv.  èpiskopalmén-té.  Epis- 
copalcment ,  d'une  manière  épiscopale,  qui  ré- 
pond à  la  dignité  d'évèque. 

EpiMciiiitNia,  s.  f.  èpiséma-ssia.  Médec.  Episé- 
masie;  première  invasion  d'une  maladie,  pre- 
miers accès  dune  lièvre. 

EpiMcpalw,  la.  adj.  épissé-pa-lo.  Bot.  Episépale; 
qui  naît  et  croît  sur  les  sépales  d'un  calice  de 
fleur. 

EpUinalofii,  S.  f.  épis3Ínalé-fa.  Gram.  Episyna- 
Icplie.   V.  Synerésc. 

EpiMliiMiigliia,  s.  f.  èpssinnng-hiua.  Médec.  Epi- 
synanginc.  Spasme  du  pliarynx,  dans  Iciiuel  la 
déglutition  est  empêchée  cl  les  liquides  chasses 
par  les  cavités  nasales. 

KpiHiiiteiiiMmo,  s.  m.  èpissinnténis-mo.  Didact. 
EpisiiUhénisme;  doctrine,  système,  principes 
que  professaient  les  épisinthètiques. 

EplMiiitctico,  ca.  adj.  èpissinnlê-tiko.  llist.  mé- 
dec. Episynthélique;  épithètc  ou  dénoininaüon 
que  l'on  donne  à  une  secte  médicinale,  dont  los 
partisans  proposaient  de  concilier  les  principes 
des  méthodistes  avec  ceux  que  professaient  les 
empiriques  et  les  dogmatiques. 

KpUiro,  s.  m.  épissi-ro.  Enlom.  Episyre;  genre 
d'hyménoptères  sphégiens  établi  aux  dépens 
du  genre  pompiliux. 

F.pÍNliiiaHÍa,  s.  f.  épissiniassi-a.  Episimasie;  mo- 
de de  parler  par  signes  avec  les  doigts  de  la 
main. 

EpÎMiiiu,  s.  m.  épissi-nu,  Entom.  Episinc;  gen- 
re d'araignées  de  celles  diHit  l'unique  espèce 
connue   se  trouve  dans  les  environs  de   Paris. 

Epiwo,  s.  m.  èpi-sso.  Entom.  lîpisus,'  genre  d'in- 
sccles  curculionides  ortoptères. 

t'-piiHOdlar,  v.  a.  ¿pissodiar.  Episodier;  inus.  Ra- 
iitnter  des  épisodes;  en  mêler  à  une  fable  que 
l'on  raconte. 

KptHÓílico,  ca.  adj.  épissó-diho.  Episodiquc;  qui 
concerne  l'épisode,  qui  n'est  pas  sans  accessoi- 
re. Comedia  episôilica;  comédie  épisodique,  cel- 
le dont  des  scènes  secondaires  et  variées  s'en- 
cadrent  dans    l'action   principale. 

EplModiu,  s.  ni.  ¿pia.iD-dio.  Phil.  Episode?  action, 
incident,  digression  qu-iutroduit  un  auteur  dans 
le  cours  d'un  (tuvrage.  la  faisant  dépendra  «'ü 
sujet  principal,  mais  (jui  a  pour  objet  la  rela- 
tion, l'ornement  et  la  variété  nécessaires.  H  Fig. 
E|)i.so(le;  fait,  incident  détaché  en  apparence, 
mais  qui  pourtant  se  lie  avec  plus  on  moins  de 
forre  à  un  sujet  poliii(iue.  |  Mus.  E|iiso(le;  va- 
riété, idée  accessoire  (¡iie  l'on  introduit  dans 
une  fugue,  en  imitant  la  thème  de  la  composi- 
tion. ||  Peint.  E|)isode;  action  ou  scène  secon- 
daire qui  s'ajoute  à  la  composition  principale 
du  tableau. 

EpidOMKi,  s.  m.  epi-ssumo.  Entom.  Episonie; gen- 
re de  coléoptères  curculionides  gonatocères. 
r.pI.tpadiaM,  adj.  èiispaJinsji.  .\n:it.  Kpispade;  vi- 
ce de  conforiiuilion  dans  les  parties  genitales 
de  l'homme,  caractérise  par  la  siinalion  amir- 
male  di-  l'omerltire  du  canal  de   l-urétre. 


Epispáíitipo,  oa.  adj.  ^/>Í5páj-?t7to. Médec.  Epis- 
pastique;  épilhète  qualificative  de  toutes  le^ 
substances  qui,  appliquées  sur  la  peau,  y  déter- 
minent une  douleur,  une  chaleur,  et  une  rou- 
geur plus  ou  moins  vives,  bienlôt  suivies  du 
soulèvement  de  l'épiderme  par  une  accumula- 
tion de  sérosité,  qui  donne  naissance  à  des  am- 
poules nommées  plyctènes.  ||  S'emploie  aussi 
comme  substantif.  |  s.  m.  pi.  t'/j/Ay/áíííroi;  épis- 
pastiques;  famille  d'insectes  coléoptères,  qui 
répond  à  celle  des  vésicants  où  à  la  tribu  des 
cantharides. 

Epispcriua.  V.  Epispermia. 

EpiNperinátlco,  ca.  adj.  épispérma-tiko.  Bol. 
Epispermatique;  qui  appartient,  qui  a  rapport 
à  l'épisperme. 

Episiiici'inia,s.  m.  épispèr-ma.Boi.  Episperme; 
tégument  propre  de  la  graine.  ||  Nom  donné  au 
sac  membraneux  dans  lequel  sont  contenues 
les  spores  de  quelques  algues. 

Epi.<4poi-aitgi.<4,  s.  m.  épisporatig-hiss.  Bot.Epis- 
porange,  tégument  des  corps  reproducteurs  des 
fougères. 

Ep!t«qiicsiH,  s.  f.  èpiské-ssiss.  Médec.  Epischèsc; 
suppression,  retard  d'une  évacution  naturelle^ 
comme  le  sang,  l'urine,  etc. 

Epifitaclon  .  s.  f.  ¿pistazion.  Pharm.  Cpisla- 
tion;opération;opéralion  par  laquelle  on  détruit 
la  cohésion  des  corps  mous  quand  on  h  s  écrase 
dans  un  pilon.  L'épistation  ditière  de  la  pul- 
vérisation et  de  la  trituration  par  lélaí  pû- 
icux  de  la  substance  sur  laquelle  on  opère  et 
par  le  mouvement  particulier  que  la  main  im- 
prime au  pilon. 

EpiHtaniiiiai,  adj.  èpistaminal.  Bot.  /ipislami- 
nal;  qui  se  développe  sur  les  élamines, 

Epi.^tauiDueo,  ea.  adj.  èpistanii-iico.  Bot.  JS'pis- 
taminé;  qualification  des  (dantes  dont  les  eta- 
niines  naissent  dans  le  pistil. 

Epiütaiiiinia,  S.  f.  ¿'¡tistami-nia.  Bot.  /i'pista- 
niinie;  état  des  plantes  dont  les  élamines  sont 
renfermées  dans  le  pistil. 

Epi«*taMion.  V.  Epistacion. 

EpistaxiM,  s.  f.  ¿pista  -ssiss.  Médec.  Epistaxis, 
hémorrhagie,  ou  débordement  de  sang  qui  pro- 
vient de  la  membrane  pctuitaire,  et  qui  se  ré- 
pand par  le  nez. 

EpiMtato,  s.  m.  épista-to.  llist.  Epistale;  magis- 
trat d'Athènes  qui  se  chargeait  jonriullemeiii 
de  garder  les  clefs  de  la  ville  et  les  sceaux  pu- 
blics. On  appelait  également  épi-^tales,  des  sur- 
veillants qui  étaient  chargés  de  l'inspection  des 
fontaines.  Il  Epislatc;  soldat  des  phalanges  grec- 
ques qui  se  plaçait  sur  la  lile  extérieure,  rou- 
vrant le  dernier  homme  de  la  dernière  tile  dans 
l'évolution. 

EpiMtefo,  s.  m.  fpislè-fo.  Bot.  ÎTpistèphe;  genre 
de  plantes  orchidées,  dont  les  espèces  sont  toutes 
indigènes  de  l'.Uni-riqiie  méridionale. 

EplMtcnionarca  .  s.  m.  dpistthnonar-ka.  Hist. 
Epislemonariiiie,  titre  d'une  dignité  de  l'église 
giecque  dont  le  suin  était  de  veiller  à  la  conser- 
vation de  la  doctrine. 

EpiNtoriial ,  iulj.  cpistèrnal.  .\nnt.  Epislernal; 
qui  a  rapport  au  .sternum.  Il  Apn/isis  cpistcntu- 
les,  iipopliy>es  epislernales;  celles  ijuise  portent 
dans  l-interieur  du  corselet  des  insectes  et  so 
dirigent  obliquement  en  dessus  et  en  dehors. 

21 


KPI 


—  :$30  — 


KM 


KplwtrriMiin,  =.  m.  vpistrrnoitm.  F.ntoin.  F.pis- 
ItTiMim;  |»ie(('  sitiii^cdo  iliainio  f(M6  du  sU'rmim 
lies  iiiscclcs  lic\n|)iMl('«.  (jui  est  soiult^c  d'un  cùlc 
.1  cetle  p.irlic,  cl  tirnl  dO  l'autre  à  la  partie  sii- 
p^riedre  d»  sej;meiil. 
joiilMtlllM,  s.\n.épisti-liss.  F.nloiii.  Epistylis;  gen- 
re d-iiilusoires  vortirellicns. 
i''.|»iN(olu,  s.  f.  èi'is-tolii.  Fpistole;  lettre,  ópitre 
îidressée  par  une  personne  a  une  autre.  M  Kpitrc, 
Icitrc  (]u'atiressaient  les  apotres,  dans  les  temps 
tic  la  |>rimilive  éfilise,  aux  fidèles,  fípistolas  du 
Itis  apostilles,  i-pîtres  des  opîtres;  partiedu  nou- 
veau tesianient  (|ui  forme  «ne  recopilation  des 
tilles  épîlres.  ||  Fpîiro;  partie  de  la  messe  que 
«hante  ¡•ollinant  les  jours  de  fiMe,  du  eùté  droit 
(le  iMutel  ,  et  (pie  le  eelebrant  rèeite  seulement 
à  \oix  basse  dans  les  messes  journalières.  || 
lip'is\t)ln  drdicdtnrin  :  èpître  dèdieatoire  ;  celle 
qu'on  adresse  ;\  la  personne  à  la(iuelle  on  dédie 
un  ouvraj^e  ,  on  le  lui  envoie.  |  Kl  lado  de  la 
ppislula  .  le  e(5tè  de  Tépitre  ;  la  partie  droite  de 
l'autel.  Il  Fam.  Fpître;  composition  poètiijue 
adressée  à  une  personne  en  forme  de  lettre  ou 
de  discours. 
r.plMtolitr.  adj.  ôpisiular.  Epistolaire  ;  qui  appar- 
tient à  l'épîlre.  à  la  manière  d'écrire  des  letres. 
Il  Lin.  Fpistoiaire;  genre  de  littérature  et  qui 
comprend  non-seulement  les  r(dections  ou  re- 
copila! i(Uis  de  lettres  familières  écrites  par  des 
peisonnagds  célèhres,  ou  de  certains  ouvrages 
dont  le  style  est  semblable  ¡t  celui  dont  on  se 
sert  dans  les  lettres,  j  Epistolaire»  épilhète  ap- 
pli(iuée  au  papier  aufiuste  ou  royal  dont  les  an- 
ciens se  servaient  pour  leurs  lettres,  j  Cnracte- 
rt'A'  (í/)ís(oírtres;  caractères  épistolaircs  ;  carac- 
teres égyptiens  plus  communément  appelés  dé- 
niotiijues  ou  épislolographiques. 
R^jtlMtolario,  s.  m.  èpistoln-rio.  Epistolier;  celui 
qui  écrit  beaucoup  de  lettres.  ||  Liturg.  Cath. 
Epistolier  ;  ancien  nom  du  livre  contenant  les 
epitrcs  cbantéesàla  messe  ,  et  qui  se  placean 
c(*)té  gauche  de  I" autel. 
rpi!«(nlilin.  s.  f.  èpistolill-a.  Epistolelle;  dim. 
tl'EpfsInla,  épitre.  Petite  lettre  ou  épître;  lettre, 
épitrcdepeu  d'intérêt. 
F.piHtollároro,  s.  m.  èpistolia-foro.  Hisl.  anc- 
Hi)istoliapbüre:  messager  qui  portail  les  lettres, 
les  missives.  Quelques  archéologues  désignant 
sous  ce  nom  le  second  commandant  d'une  Hotte. 
l-^plMtoIlxnr,  V.  a.   \nus.  épistoli-iar.  Epistoliser; 

composer  des  épistoles,  des  lettres. 
3'plííto!ogfaríii.s.  f.  èpis-tolofira-fia.  Epistogra- 
phie;  caractère  d'écriture  égyptienne,  vulgaire- 
ment mommé  démotique. 
F-pIjütolográflco,  en.  adj.  èpis(olo()ra-fiko.  Epis- 
lolographique  ;  qui  se  rapporte  a  l'épistologra- 
phie. 
KpUlul«»Ki'nfo,  s.  m.  ejJÍ5foío-grn/b.  Epistologra- 
phe,  dénomination  des  anciens  écrivains  qui  ont 
laissé  à  la  postérité  des  colcctions  d'épisloles,  de 
lettres. 
Epistoiiio,  s.  m.  e/)i5ío-mo.   Entotn.  Epistome; 
partie  de  la  tète  des  insectes,  qui  se  trouve  im- 
médiatement au  dessous  de  la  bouche. 
i;plsirúlego,  s.m.è/fi.<!fra-/(Î3o.  Hist.  grec.  Epis- 
tralège;  sorte  d'officiers  de  seconde  classe  dans 
les  armes  grecques. 
ft;plütrategls,s.  Lèpisiratég-hia.  Hisl.anc.Epis» 


tratégie;  jiirisdiclion  établie  dans  l'empire  ro- 
niiiiii  sur  plusieurs  stratèges  ou  chef>;  de  nomes; 

••:plNiri»ra.s.  f.  c/)i.<r(ro./"«.  AnI.  gr.  Epistrophe; 
sorte  (le  conversion  en  usage  dans  les  armées 
grec(]ups. 

KplatiVtfra,  S.  f.  èpittrn-féa.  .\nat.  Epistrophée; 
nom  donné  à  la  seconde  vertèbre  cervicale,  par- 
ce (]uc  la  première  tourne  sur  elle  comme  sur 
un  pivot. 

FpIntrnOco,  eu.  adj.  epistro-fikn.  Epislrophiquc; 
(jui  concerne  l'épistroplie. 

l'.pUallo,  s.  m.  epita-fii).  Epilaphe;  inscription 
courte  et  expressive,  soit  en  vers  soit  en  prose, 
qui  se  place  sur  le  tombeau  d'une  personne  pour 
rappeler  sommairement  ses  vertus  ou  les  quali- 
tés qui  la  distinguèrent  dans  la  société.  ||  Prov.  y 
iig.  liscribira  ó  poudra  vl  epitafio  dfl  género 
hiiwano;  il  fait  l'èpitaphe  du  genre  humain;  il 
vivra  long  tems.  ||  Arcliit.  Epilaphe;  travail  de 
sculpture  destiné  à  être  placé  sur  le  tombeau. 

F.pBtaiKta ,  s.  m.  èpitalis-ta.  Epitaphislej  celui 
(]iii  lait  des  épitaphes,  qui  compose  des  incrip- 
tions  lumulaires. 

F.pitaKKia.  S.  m.  ùpitag-mn.  Ilisl.  gr.  Epitagme; 
subdivision  de  tioupc  dans  la  milice  grecque; 
qui  se  composait  de  Ittí  hommes  d'infanterie  e, 
deí.oyP)  de  cavalerie. 

Kpitajçinatarra.  s.  m.èpilngmatar-ha.  Ilist.  gr. 
Epitiigmatarque;  commandant  ou  chef  d'un  epi- 
tagme dansles  milices  grecques. 

Epiíálniíio.  s.  m.  è\nia-lamo.  Litt.  Epiihalame; 
espèce  de  chant  ou  poème  qui  donne  des  louan- 
ges à  de  jeunes  mariés.  Dans  l'antique  Grèce 
c'était  coutume  de  chanter  un  épithalamc  au 
coucher  et  au  lever  des  nouveaux  mariés.  || 
Art.  Epithalamc:  gravure  allégorique  composée 
par  des  dessinateurs  hollandais  pour  accompag- 
ner des  vers  composés  au  sujet  d'un  mariage. 

rpItHMlM.  s.  f.  èpiia-ssiss.  Litt.  anc.  Epitase; 
partie  d'un  poème  dramatique  qui  vient  après 
¡•exposition  et  où  l'action  se  noue.  C'est  ce  que 
les  modernes  appellent  le  nfruf  de  l'intrigue.  || 
Méd.  Epitase  ;  principe  d'un  accès  ,  d'un  pa- 
roxismc. 

Eplteliiim,  s.  m.  èpiti-lioum.  Anal.  Epitclium; 
parole  latine  dont  se  servaient  les  anciens  ana- 
tomisles  pour  désigner  l'épiderme  légère  qui  re- 
couvre les  membranes  muqueuses. 

EpMeco.  s.  m.  èpité-Uo.  Entom.  Epitèque  ;  genre 
d'insectes  libelluliens,  qui  ne  renferme  qn'une 
espèce  sortiedes  libellules. 

t:jé  dfr»n.  s.  in.  èpif(^-f7io.  Phar.  Epithème;  déno- 
mination par  laquelle  on  désigne  certains  mé- 
dicaments topiques  qui  s-emploient  extérieure- 
ment, sans  pour  cela  avoir  analogie  avec  les  on- 
guents de  certain  appendice  corné  qui  surmonte 
le  bec  dequelquesoiseaux. 

EpiterapeiiüiSM  .  S.  f.  èpitérapé-oussiss.  Gram. 
Epithérapeusie;  figure  par  laquelle  au  lieu  de 
rétracter  ce  qu'on  vient  de  dire  d'amer  et  de  pi- 
quant, on  le  confirme  ayant  l'airde  sacrifier  tout 
intérci  à  celui  de  la  vérité. 

Epiti'tico,  en.  adj  èpité-tiko.  Epithétique;  qui 
est  plein,  surchargé  d'épilhètes. 

EpItetiNnio,   s.  m.  i'pHétis-iiio.  Epithétisme;  fi- 
I      gure  d'élocution  qui  consiste  àmodifier  l'expres- 
sion d'une  idée  principale  au  moyen  d'une  idée 
accessoire. 


EPI 


—  331  — 


EPI 


Kpiteto  ,  S,  m.  iipi-UU).  Lin.  EpithcU';  mot  par 
Icfiuel  on  dési},'n»i  un  adjectif  <nii  sert  à  donner 
au  substantif  (ju'il  qualilie  [)lusd'(''l('vati(Mi,  plus 
do  noblesse,  [)!us  de  force ,  de  délicatesse,  de 
sensibilité,  d'expression,  ou  qucltiuc  trait  de  ca- 
ractère plus  sensible  à  l'esprit. 

l!pitv(oniaiiÍH,s.  f.  ¿pi-télomnni-n.  Epitliétonia- 
nie;  coutume,  défaut  d'accumuler  dans  une 
conversation;  abus  de  celte  parcili-dansun  écrit. 

Kpltiiiln  ,  s.  f.  èpili-nia.  Rot.  Kpiihinie;  fienre  de  ¡ 
plantes  rubiacées  coiïîacées:  établi  pour  un  arbus-  ' 
te  orif-'inaire  de  l'Inde.  ! 

Kpitiriuni,  s.  m.  it¡)ili-ri<)um.  Epityriuni;  mets 
composé  avec  des  olives  conlites  dans  du  vinai- 
pre  et  de  l'huile  avec  des  aromates.  | 

Epitogd,  s.  f.  épilnija.  Ilist.  anc.    Epitogej    sorte  ; 
de  manteau  que  les  romains  portaient  sur  la  lo- 
Rc.  Il  Epilogo;  sorte  de  loge,   ou   capuchon    (¡iie  ! 
iossecrctaires  d'état  parlaient  dans  les  audicn-  i 
ces  importantes.  I 

KltltomadaMncuU',  dihy.  èpilomadnmèn-tè.  Briè- 
vement, sommairement,    en   abrégé,   en  ré-  | 
sumé.  I 

KpitoiiiAclor,  s.  m.   ¿¡¡itomnilor  iMiil.  l'^pitoma - 
tour;  celui  qui  compose  un  é[>ilome,  un  résume,  | 
lin  abrégé.  | 

fCpitoniar,  v.a.  épilomar,  Epitomer;  inus.Résu-  ' 
mer,  faire  l'abrégé  d'un  ouvrage,  d'un  traité, 
d'une  histoire.  1 

KpUoinPjS.  m.  épi-tomé.  Epitome;  résumé,  abré- 
gé,  récapitulation    d'un  ouvrage,    d'une  his- , 
toire. 

EpItraKO,    s.   m.   épilra-fio.   Entom.    Epilrage;  | 
genre  de  coléoptères  slénélylres,  renfermant  un  i 
assez  grand  nombre  d'espèces  toutesoriginaires 
de  l'Amérique.  j 

Kplti'ialito,  tA.  adj.  épitrinli-(o.  Miner.  Ejtitri-  ' 
hálito;  se   dit  d'un  minéral  mélangé  avec  trois 
autres  sols  auxquels  il  a  imitrimé  sa  forme.  j 

Kpitrico,  ca.  adj.  épi-tri' o.  Zool.   Epilrique;  qui  , 
a  des  cils  nu  des  pods  sur  le  corps.  ||  s.  m.  pi.  ¡ 
Epitrtcos;  épitriques;  famille   d'animaiix  poly-  | 
gastri(jues,  contenant   ceux  dont  le  corps  est 
cilié.  i 

icpitritn,  la.   adj.  et  s.  m.    Epitrile;  dénomina- 
tion que  les  anciens   donnaienl  à  tout  nombre 
composé  d'un  autre  nombre,  plus  le  tiers  de  ce-  ' 
lui-ci,  ainsi  \  est  épitrilo  relalivament  à  '3.  || 
Prosod.  Epitrile;  nom  d'un  pied   métrique  grec  ' 
ou  latin  composé  de  (piatre  syllabes,  dont  trois  ■ 
sont  longues  el  une  brève.  ||  Mus.  anc.   Epitrile; 
Uylhme  correspondant  aii  pied  métriquequi  porto 
le  même  nom.  | 

KpKrocaMiiio,  S.  m.  éjilirokn^-tno.  (Iram.  Epitro-  j 
chasme  figure  qui  consiste  à  accumuler  desidées 
élevées  et  pleines  de  forces  dans    peu  de  mois, 
comme  la  phrase  célèbre  de  César:  je  suis  venu,  ; 
j'ai  vu,  j'ai  vaincu.  \ 

Kpitróolca,   ou  épitró-Vléa-    \nat.  Epilrocblée; 
éminence  située  á  la  partie  internedc  l'extrémité  j 
cubitale  de   l'humérus,  au  dessus  de   la  tro-  - 
rhlée.  ! 

Kpilroclo-cnritliiiio.  adj.  s.  m.  é/)i-f  Ce /if  n- /en  r/)iVi- 
no.  Zoid.  Epilrorlilo-carpien;  se  dit  d'un  muscle 
de  l'avant  bras  de  la  grenouille. 
l'.pid'oolo-riiliKnl,  adj.  et  s.  m.  ¿pi-lrokli}-kou- 
InlaL  '/ool.  Epilrochlo-cul)ilal;  se  dit  d'un  mus- 
cle du  bras  d'>  la  salamandre. 


Epitroclo-iiictui'arpinni),  na.  :idj.  et  ^,.  i:i.  eyii - 
trü\i.lo-inétal arpia- 110.  \nat.  Epitroclilo-inéla- 
carpien;  nom  du  muscle  radial  interne, qui  s'é- 
tend de  l'épilrochlée  à  lexlrémilé  supérieure  du 
second  os  du  métacari)e. 

Kpiti-oclo-puliiinr,  adj.  et  s.  m.  ¿pi-lrnhlnpal  - 
wrtc.Vnat.  Epilroclilo-piilinaire;  muscle  palmai- 
re grêle,  qui  s'étend  de  l'épitrochlee  jusqu'au 
ligament,  annulaire  du  carpe  et  à  raponcvrose 
palmaire. 

ICpitroclo-falHiisinü-couiiiii,  adj.  els,  m.d/;'- 
tro-hlo-ldlang-liino-Lomotm.  Anal.  Epitrocblu- 
phalangien-commun;  muscle  sublime  du  bras, 
qui  s'étend  de  l'épilrochlée  jusiju'aux  phalan- 
gines  ou  secondes  phalanges  des  quatre  doigl> 
qui  suivent  le  pouce. 

Kpítroclo-preiuct«c«i'piai«ü,  adj.  et  s.  m.  épi- 
tro-klo-prémilakurpia-)i<>.  Anat-  el  Velér.  K|ii- 
troclilo-prémélacarpicn;  muscle  extenseur  droit 
antérieur  du  canon . 

Epitroclo-pi'ornlnnt^iiio,  adj.  et  s.  m.  cpilru- 
klo-préfulàmj-hi-no.  .Vnat.  Epitrochlo-pré(dia- 
langicn;    muscle   extenseur  antérieur   du  pied. 

Epiti'oclo-radial.  adj.  et  s.  m.  ¿pitru-  lo-i  mlial. 
Anat.  Epitrochlo-radial;  muscle  rond  pronalour 
qui  s'étend  de  l'épilrochlée  à  la  partie  moyenne 
du  radieus. 

Epitroelo-edili-falaiisitico,  adj,  et  s.  m.  epi- 
tro-klo-soub-falainj-lâ-liko.  Anal,  r.pitrochlo- 
sous-phalangcttienç  muscle  de  la  main  de  la 
grenouille. 

Epiti'oclo-Hiib-radial,  adj.  cl  s.  m.  hpitro-klo- 
soitb-radial.  Zool.  Epitrochlo-sous-radiel;  mus- 
cle de  l'avant-bras  de  la  grenouille. 

Kpitroclo-Nupra-carpiano,adj,  et  s.  m.  épitro- 
klosouprakarpia-nu.  Anat.  et  Véiiér.  Epitro- 
chlo  sus-carpicn;  fléchisseur  externe  du  canon. 

Epitropo,  s.  m.  épitro-po.  Rhél.  Epilropc:  ligu- 
re qui  a  pour  objet  d'accorder  quchpie  point 
qu'on  pourra  diseuter  ensuite  et  obtenir  ainsi 
plus  facilement  ce  qu'on  prétend.  ||  Uist.  /qn- 
trope.  en  ce  cas  s.  m. ,  tuteur,  curateur,  comme 
également  intendant,  administrateur  chargé  de 
surveiller  et  diriger  les  biens  de  quelqu'un. 

Epi.\aiitlM,s.m.  épiksat\-tiss.  Enioxn.  £'pixanli>; 
genre  de  coléoptères  lamellicornes,  dont  l'es- 
pèce principale  se  rencontre  à  Madagascar. 

EpUiio,  s.  m.  épiksi-lo.  Bot.  /ipixyle;  qui  croît  cl 
naît  sur  les  bois  comme  sur  les  troncs  d'ar- 
bres. 

Epizoario,  l'Ia.  adj.  cpiion-rio.  Zool.  Epizoairc; 
qui  vit  comme  un  parasite  dans  le  corps  dnui 
autre  animal.  S'emploie  aussi  comme  subs- 
tantif. 

Epizóico,  c«,adj.  (<y)iió-t7ío.  Miner.  Bpizoique;  se 
dit  des  lerrainsprimordiaux  supérieurs  à  reu\  qui 
renferment  des  débris  de  corps  organisés.  ¡| 
Entom.  s.  m.  pi.  Epiiàicns.  épi/oïques;  preniier 
ordre  de  la  classe  des  dicères  hexapodes,  renfer- 
mant ceux  de  ces  insectes  qui  vivent  aux  dé- 
pens des  autres  animaux. 

Epizaorla,  s.  f.   épiioo-iia.  Epizootie;  maladie 
contagieuse  qui  s'étend   sur  un   grand  nombre 
d^animaux  il  la  fois. 
Epizoótico,  ca.   adj.  ipi/.o<J-tikn.    7;pizoolique; 

1      qui  appartient,  qui  a  rapport  à  l'épizootic. 
Epoca.  s.  f.  épo~ka.  Epoque,  ère,  temps  maniué, 

I      lixe,  d'oii  commencent  J  compter  les  années.  " 


EPO 


—  3:í-2 


KQU 


KpiKjiie;  |>uinl,dnte  qui  classe  dnnsMiisloire  un 
fait  luiniorahli;.  |  Kpoque;  siric  de  succt'S  dans 
la  Yic  duiipt'iiiile,  ou  dans  l'histoire  universel- 
le, pour  y  établir  des  divisions,  cl  deiiia(j<ie  es- 
pace de  temps,  qui  s'écoule  entre  deux  de  ces 
évóneinenls.  Il  Epoque;  toute  ¡tortion  de  temps 
considérée  par  rapport  à  ce  qui  y  est  passé.  || 
Formar  época;  foruíer  époque;  ne  pouvoir  ou- 
blier, garder  sa  place  dans  la  mémoire,  dans 
l'histoire.  ||  Aslron.  Epoca  de  los  movimientos 
medi)Silc  un  asfrr»,  époque  des  moycnsmouvc- 
inentsd'unaslrefixépour  un  irislüiildélcrminé, 
pourtrouveren  suite,  en  parlantdecet  instant,  le 
lieu  moyen  de  l'astre  pour  un  autre  instant  quel- 
•  onque.  |  Epoca  de  las  medallas;  époque  des 
médailles;  annecii  du  règne  des  princes  ou  de  h 
fondation  des  villes  que  les  anciens  marquaient 
>'u  frappant  des  médailles.  ||  Phil.  Epoque;  sus- 
pension d'un  jugement ,  quand  on  rencontre  des 
raisons  pour  et  contre,  et  que  ,  d'après  le  sys- 
tème scétique,  on  ne  doiloptcr  dans  au  cuusens. 

Kp^cnloci,  s.  m.  époknion.  Bot.  Epoclmion;  gen- 
re d'hypliomycèles  sépédoniés,  croissant  sur  les 
végétaux  en  putréfaction. 

K:pjilo,  s.  m.  é-podo.  Lit.  anc.  Epode,  troisième 
parlii'  d'un  chant  divisé  en  strophe:  antislrophe 
et  epode.  |1  Epode;  composition  poétiijue  ou  vers 
lyriques  cl  en  grandvers  alterné  d'un  plus  petit 
dont  la  mesure  l'ut  inventée  par  Archiloque  et 
imitée  par  Homère,  suivant  quelques  antiquai- 
res. Quelquefois  épode  s'entend  pourchantma- 
giquc. 

K:;>onfaIo,  s.m.èpoufa-lo,  Pharm.anc.  Epompha- 
le;  médicament  qu'on  appliquait  sur  l'hombilic. 

Epomiila,  s.  m.  épomi-da.  Hist.  Epomidc  ;  sorte 
de  vêtcuK^'it  court  porté  par  les  femmes.  |  Datis 
le  Bas-Empire  l'épomide  portée  par  les  éclésias- 
tiques  devint  une  marque  de  dignité.  |1  Anal. 
Eponide;  partie  supérieure  de  l'épaule.  ||  Acol. 
Epomide;  sorte  d'acalèphes,  famille  des  médu- 
saires  originairesdel-îled'Otaïti.  [,  Enlom.  Epo- 
mide; genre  de  coléoptères  penlamères,  famille 
descarabiques,  dont  les  différentes  espèces  ha- 
bitent Icseudroilshumidesoulesbordsdes  eaux. 

Epo:iiido|ivuro,s.  m.épomidoplé-ro.  Enlom.  Epo- 
midnplère;  genre  d'insectes  hyménoptères  por- 
le-cigui!lons,  famille  des  scoliens,  caractérisé 
pur  une  partie  écailleuse  en  forme  d'épaulelte 
qui  pend  à  la  naissance  des  ailes. 

Kisoiuóforo,  ra.  adj.  épomo-foro.  Zool.  Epomo- 
phorc;  qui  a  sur  l'épaule  tacheseu  forme  d'épau- 
lelte. 

Ejtopcya  ,  s.  f.  épopé-ia.  Lilt.  Epopée;  genre  de 
poème  épique;  l'œvre  la  plus  élevée  où  puisse  at- 
teindre l'imagination  et  la  puissance  humaine. 
W  Epopeya  lieróico-cómica  ó  burlesca;  épopée 
héroíio-comique,  ou  burlesque  ;  poëme  épique 
dans  L'quel  l'auteur  couvre  de  dérisioq  et  de 
earcasmc  les  sujets  les  plus  dignes. 

Kp.jjisul:),  «Srt.  adj.  èpopssido.  Ornilh.  Epopside; 
sorte  d  oiseaux  qui  ressemblent  à  la  huppe.  ||  s.  m. 
pi.  Ornith.  Epopsides;  famille  d'oiseaux  ayant 
pour  type  le  genre  hupe, 

Epopte,  s.  m.  épop-t;..  Hist.   gr.  Epopte,  initié 
admisà  la  conlemplation  desmvstères.  Il  Magis- 
trat; inspecteur. 
Epóptlco,  ca.    adj.   èpopli-ko.   Hist.   gr.  Epopti- 
que;  qui  appartient  ,  a  rapport  à  l'épople,  il'é- 


popUsinc. 

■ùpoptlKiii!».  >.  tn.épopiit-mu.  IIist.gr,  Epuplis- 
nie;  troisième  el  dernier  grade  de  l'initia  tioii 
aux.  mysièrt'sd'  Eleusis. 

EpowtrarlMiiio .  s.  m.  cpostra/is-mo.  Hist.  gr. 
Eposti  acistnc;  jeu  dcnfan';  (lui  consistait  a  lan- 
cer des  coquilles  |tlulcs  ou  des  cailloux  sur  la 
surfaïc  de  l'eau  de  manière  à  l'ellleurer  sans 
s'y  enl'ornier  et  A  produire  ces  fuites  gracieuses 
que  nous  nommons  rirochcls. 

Eputldi'N.  s.  f.  pi.  èpoii-dt'ss.  llisl.  anc.Epotidcs; 
nom  de  deux  poutres  (|ui  étaient  fixées  du  côté 
des  éperons  dans  les  vaisseaux  ennemis. 

Epoio,  II),  adj.  épij-to.  inus.  A.  demi-ivre;  à  demi 
sôul. 

ECpi'ohMNrldu ,  dn.  adj.  èprobosii-do.  Entom. 
ICproboscide;  qui  n'a  pas  de  trompe.  '|s.  m.  pi. 
Kproboscidosj  éproboscidcs  ,  classe  d'insectes 
diptères  comprenant  ceux  qui  n'ont  pas  de 
trompe. 

EpMllou  ,  s.  m.  c'/jji7"7).  Gram.  Epsilon;  nom  de 
la  cin(|uième  lettre  el  de  la  deuxième  vocale  de 
l'all;ibel  grec.  En  signe  de  numération  quand 
l'epsilon  ¡orle  un  accent  sur  la  partie  supérieu- 
re ilvaiil  cin(].  et, lorsqu'au  contraire,  cetaccenl 
est  placé  sous  la  palie  inférieure  el  à  gauche  il 
vaul  ciin]  cents. 

EpuSni-lo,  s.  ni.  époiila-rio.  Hist.  anl.  Epulaire, 
citoyen  convié  à  une  fête  sacrée  unjourde  gran- 
de soleninité. 

Epjilia  ou  BOpúr.tIn  .  9.  f.  ¿pou-lia  ou  épou-Uda. 
Méd.  Epiilie  ou  Epulide;  pelile  tumeur  charnue 
qui  se  développe  sur  les  gencives,  ordinaire- 
ment à  la  suite  d'une  inflammation  générale  ou 
partielle  de  la  bouihe. 

Epuioii,  s.  m.  èpoulon.  Gastronome;  grand  man- 
geur, celui  qui  fait  bonne  chère. 

Epiiló(3co,c:i.  adj.;;oi(/o-(!7io,  Méd,  fpulotique, 
synocyinc  de  cicatrisant. 

Epiirucion,  S.  f.  l'poiiraiion.  Epurasion  ;  épure- 
mer.t,  action  d'épurer,  de  rendre  pur.  ¡  épura- 
tion; correction,  rectification. 

Epurtitiv»  ,  \n.  adj.  épvurali-vo.  fpuratif;  qui 
rend  pur.  j  Epuratif;  qui  corrige,  qui  rectifie, 
qui  rend  nieillcur. 

Epiii-ntorSu,  rltt.  adj.  ^/jour«fo-rio.  Epuratoire; 
le  lieu  où  l'on  épure,  où  l'on  corrige,  où  l'on  rec- 
tifie. Egalement  les  objets  servant  à  purifier,  h 
rendrcpur. 

Eptir^n,  s.  Í.  épour-ga.  Bot.  Epurgueç  nom  vul- 
gaire d'une  euphorbe  qui  contient  une  huile 
caustique  el  irritante. 

Equudor  ,  Y.  Ecuador 

EqueborKia,  s.  f.  éhébérg-hia.  Bot.  Ekebergia; 
genre  de  méliacécs,  fondé  sur  des  arbres  afri- 
cains. 

E(j|iitbi>rgi(a.  s.  f.  ¿kibérg-hita.  Miner.  Equiber- 
gite;  variété  compacte  vernérilç,  qui  se  trouve 
en  Suède. 

Eqiicíiiría<«,  s.  f.  pi.  è/;^ss-(ria5S.  Ant.  Eques- 
tries;  fêtes  qu'on  célébrait  anciennement. 

Eqtiianipiio  ,  odj.  éhian-pUo.  Equilarge;  qui  of- 
fre la  même  largeur  dans  toute  son  étendue. 

Equlniiefulo,  adj.  éUian-goulo.  Equiangle;  qui 
est  composé  d'angles  égaux  entre  eux. 

Equin»ti'o  ,  s-  m.  èkias-tro.  Entom.  Echiaslre; 
genre  d'insectes  coléoptères  hetéromères  bra- 
chélvues. 


EQÜ 


—  333  — 


EQU 


Kqiiiaxeo,  adj.  èkia  -seo.  Miiiér.  Equiaie^  dont 
les  axcs  sonl  égaiii. 

KquicóMteo,adj.  èki  os-tèo.  Equicoslé  ;  dont  les 
cùlés  soiil  égaux. 

Kqtiicrurnl,  adj.  m.  èhiliroitral-  Géoni.  Equicru- 
rai  ;  qui  a  deux  de  si-s  tutos  cfiaux. 

Kqiildud,  s.  f.  èliidadd.  ]Li\\x\\é;  qualité  de  ce 
qui  est  équitable. 

Kquidco,  adj.  è!.i-dèo.  Equidé :  qui  a  dc  la  res- 
semblance avec  le  cheval. 

Kquideoa,  S.  m.  pi.  èlii-dèoss.  Zool.  Equidés; 
l'aniille  de  mamifèics  dont  le  type  est  le  cheval. 

Kquidico,  co.  adj.  èld-diko.  E(iuidiquc;  qui  con- 
tient des  propositions  distinctes  et  opposées 
dans  toutes  ses  parties. 

Equidlferviitc,  adj.  é/.idi/'èrdn-ie.  Equidifférent; 
qui  uifre  des  dil'lérences  Cfiales  entre  elles. 

l'.qtiidilatudo  da.  adj  èVidilaia-do.  Phys.  Equi- 
dilaté;  qui  présente  les  mêmes  dilatations  dans 
toutes  ses  parties. 

EqiildiMtaiite,  adj.  èkidistan-tè.  Géom.  Equidis- 
tanl  ;  qui  dans  toutes  ses  parties  est  également 
éloigné  des  parties  d'un  autre  corps. 

Kquido  ,  S.  m.  èki-do.  Erp.  Ethide  ;  genre  de  ser- 
pents. 

■equidna,  s,  f.  èhidd-na.  Astr.  Echidna  ;  nom 
qu'on  doniio  quelquefois  á  la  constellation  de 
l-Hjdre. 

loquidne,  S.  m.  èkii/i/-nè.  Zool.  Ec'hidne  ;  genre 
d-animaux  de  la  l'amillc  des  édeniés,  qui  vivent 
dans  les  terriers  et  se  nourrissent  d'insectes. 

t^quidnita  ,  s.  f.  ékiddnx-ta.  Miner.  Echidnile; 
sorte  de  pierre  dont  la  couleur  est  semblable  à 
la  peau  d'une  vipère, 

Kqiiirornie  ,  adj.  éVifoT'Vxé.  Liltér.  Equiforme; 
qui  est  de  forme  égale. 

Equllútei-o,  adj.  è.ila-téro.  Geom.  Equilateral; 
se  dit  d'un  triangle  qui  a  les  trois  cotés  égaux. 
I  Zool.  Equilateral  ;  se  dit  d'une  coquille  bi- 
valve q\ii  présente  deux  moitiés  égales  absolu- 
ment lors  qu'on  l'ouvre.  ¡  Equilatére;  dont  les 
côtés  sont  égaux  j»  quelqu-autre. 

Equilibrado  ,  adj.  et  part,  pass,  du  v.  equilibrar. 
Equilibré. 

Equilibrar  ,  v.  a.  Equilibrer  ;  mettre  en  équili- 
bre. ¡  Equilibrer  ;  diminuer  la  force  d'un  agent 
lorsqu'il  est  trop  fort. 

Equilibre,  adj.  V.   Equilibrado. 

Equillbrlu  ,  s.  m.  ¿kili-brio.  Equilibre;  état  des 
corps  maintenus  eu  repos  sous  l'inilucnce  de 
plusieurs  forces  qui  se  ♦onlrebalaïuent  cxacle- 
incnt.  I  Equilibre  ;  juste  distribution  des  par- 
ties. ¡  Eig.  Equilibre;  harmonie  dans  l'ordre 
d"un  ou  de  plusieurs  Etats.  ■  Eijuilibrc;  í^guli- 
té  de  |)uissance,  d'importance,  etc. ^=- Equili- 
bre; se  dit  en  parlant  des  humeurs,  lorsqu'elles 
sonl  dans  la  proportion  convenablo,  el  que  rien 
n'en  dérange  la  circulation.  ¡  l'eiiit.  et  Seul|)l. 
Equilibre;  répartition  ,  distribution  bien  enleo- 
due  des  masses  qui  la  composent. 

Equllibrinmo,  S.  m.  è[i.ilibriss-mo.  EquUibrisme; 
jeu  des  équilibristes. 

EquilibrlMta,  s.  m.  éhilibriss-la.  Equilibristc; 
qui  tient  en  équilibre  des  choses  fragiles. 

EqiiiniiM,  S.  m.  éki-miss.  Mamm.  Echimvs;  genre 
de  rongeurs. 

EquiinunÍM,  s.  m.  èkimo-tiiss .  Momm.  Ecbimo- 
mys;  genre  de  rongeurs. 


EquimoaiH,  ».  m.  ékimo-$titt.  Méd.  Echymose; 
extravasalion  du  sang  dans  le  tissu  de  nos  or- 
ganes, due  ordinairement  á  une  cause  violente. 

Etiuiniiiltipio.  adj.  efcir;iou/-íí/»/ü.  Arith.  Eqni- 
muiti|)le;  se  dit  de  nombres  «jui  conlienni-ni  les 
sous-multiples,  autant  de  fois  lun  que  l'antre. 

EquinncHiito ,  s.  ni"  êlinnkait-to.  Bot.  l'^quina- 
canlbe;  genre  d'acanlhacées,  herbes  croissant 
au  Népaul. 

Equinâcca,  S.  f.  ékina-7.éa.  Bot.  Echinacée;  rud- 
békie  ,•  plante. 

Equinautita  ,  s.  f.  éhinanti-ta.  Zool.  Echinan- 
tliite  ;  oursin    fossile. 

Equinanlo,  S.  m.  élitnan-to.  Ilist.  nat.  Echinan- 
the  ;  genre  d'ouisins. 

Equliiaracuia,  s.  m.  èkinaral-nia.  Ilist.  nal. 
Echinaracnic  ;  dénomination  d'Echinides. 

Equliiaria,  S.  f.  ékina-ria.  Bot.  Echinaire,  genre 
de  graminées. 

Equiiiareàceas,  S.  f.  pi.  è  .inar¿a-z¿a<i.  Bot. 
Echinariacées;    famille   de   plantes  graminées. 

EquiiiáHtreo  ,  m.  ùLinass-trèu.  Zool.  Echinas- 
trée;  genre  de  polipyers  pierreux. 

Equina^tro,  s.  m.  èkinass-tro.  Bot.  Ecbinastre; 
genre  de  plantes  astéries. 

Eqiiiuaria,  s.  f.  é  ina-ria.  Bol.  Echinaire;  pe- 
tite plante  graminée  du  Midi  d'Europe. 

Equlnela,  S.  f.  él,inè-la.  Bol.  Echinelle;  genre 
d'algues  d'eau  douce. 

EquliiéloaH,  S.  f.  pi.  ékiné-lèass.  Bot.  Echinel- 
lées  ;  famille  d'algues  dont  le  lype  est  l'échi- 
nelle.. 

Equineo,  s.  m.  t/ii-néo.  Bcnl.  Echine;  grand  ar- 
bre de  la  Cochinchinc, 

Equiiivo(«,  s.  m.  pi.  éki-néoss.  Zool.  Echinéens; 
famille  de  mamilércs,  qui  a  pour  type  le  genre 
hérisson. 

Equinldc,  adj.  èki-nidè.  Pool.  Ecliinide:  qui  res- 
semble à  un  oursin  ou  hérisson  de  mer. 

Equiuidua,  s-  m.  pi.  ékttii-(/u5s.  Zool.  Echinides; 
division  des  radiaires  échinodermes,  renfermant 
toutes  les  espèces  du  grand  genre  oursin. 

Equlnlta,  S.  f.  ékini-ta.  Ilist.  nat.  Echinite;  our- 
sin fossile. 

Eqoino,  S.  m.  éki-no  Bot.  Echine;  grand  arbre 
de  la  Cochinchine. 

Equino,  adj.  m.  é/ii-no.  Cir.  Equin»  se  dit  du 
pied  qui  présente  quelque  ressemblance  avec  le 
sabol  du  cheval. 

Equlnoltrifio  .  S.  m.  ikinobri-tso.  Bot.  Echinu- 
brysse;  genre  d'éihinides. 

Equlnocarpo .   S.  m.  t'/iino.U/r-jx).  Echinocarpe; 

grand  aibre  de  l'île  de  Java. 
Equinoraulo  ,  S.   m.  i<l.inokaou-lo.  Bot.  Echino- 
1       caule  ;  genre  de  cryplonéim  es. 

Equinoccial,  adj.  é/iiM(j^i-zt(ii.    Equiiioxial;    qui 
I       appartient,  qui  a  rapport  à  l'équinoxe. 

Equitiocinio  ,  s.  m.  ¿..iiioii-mc;:   Echin.  Echiiio- 
'      cyme;  genre  doursins  paratenlroslomes  dentés. 

Equinorlii|ieo.  s.  m.  éiinotchi-péo,  Ecbin.  Echi- 
nocUypee  ;  genre  d'oursins. 

Etiuinôcidailwt,  S.  f.  t'/ iiuizi(/íi-rííit.  Echin.  Echi- 
uotidans  ;  divibion  de  cidarites  dans  l'ordre  det» 
echinides. 

Equinoccio  ,  S.  m.  éAino/>'-ziu.  Equinoxr  \  chsrun 
des  deux  tem|>s  de  l'année  ou  le  soleil  passaat 
par  l'équaleur  ,  les  jours  sonl  cgnui  eux  nuits 
pai  toutes  les  régions  de  la  terre. 


KQU 


334 


EQü 


Kqiiliiocluo,  s.  III.  ùliiiioldu-i:.  IJol.  Kcliinucloé; 
genre  de  plantes ,  Toiidé  aux  dépenses  des  pa- 
niers. 
l''.<|iilnoroco  ,  s.  m.  èkino' o-ho.  Knloin.  Ilchi- 
iioroiiuc;  h'eiire  de  vers  inlesliiiaiix  de  l'ordre 
des  vcsitulaires. 
■':<luliioroiiu ,    s.  m.   éLinoko-no.   Zool.    Kcliino- 

(11  lie  ;  jiciiri'  (f'oursins. 
i;«|iiliior<>i'lto,  s.  m.  èkino'.ori-ti).  Zool.  Ecliino- 

«iirvlc;  ficiirc  d'oursins. 
■■:(|iiliio«lnc(llo  ,  s.    tu.  é\iiiio(lak-tili).  iWsl.   uni. 

Ivt'liinodaclylc;  oursin  fossile. 
KiliiiiKMlcriiiiario  ,  adj.    m.    éhinodi'rmia—rio. 
Zo(d.  lùliinodi-nniairo;  qui  a  la  peau  hórisée  de 
tuhcriulos,  de  pointes  ou  d'épines. 
■i<liiiiiólilo  ,  adj.  ¿liiiiofilo.  IJul.   iMliinopliylc  ;  se 
dit  de  »juel(|ues  chain|)ii;nons  ((ui  croissent  sur 
la  coiiue  épineuse  des  cliâtoit,M)cs. 
K<|iiiiiororu.   s.  f.  èkino-l'orn.  lîot.   lichinopliore; 
genre  de  plantes  ombellifcres.  I|  Conchyl.  Kilii- 
nophore;  nom  vulftaire  d'une  coquille  Ircs-coin- 
mune  dans  la  Méditerranée, 
Kqiiinóruro,  r».  adj.  èkinn-foro.  His.  nal.  Kclii- 

nophore;  ipii  a,  ijui  porte  des  épines. 
Kqiiliiortuliiila,  s.    i'.  è'inofCfil-mia.   Méd.  Kclii- 
noplithaliuic,-   iiinainination  des  paupières  dont 
les  poils  se  hérissent. 
Kqiiliiortúlniiro,  ea.  adj.  ákinoftál-mi'o.  Echi- 
noplithahnique;  qui  a  rapport  à  l'échinophthal- 
mie. 
Kqiilnogalern,  s.  f.  rkinofialè-ra.  Echin.  Echino- 

galère;  division  des  clypéastres. 
Kqiiiiió;;aIo,  s.  m.  tk/no-í/aío.  Manim.  Echinoga- 

le;  genre  de  mammifères  insectivores. 
K<|iiiiióglíoo,  s.    m.  ('kinO'qWin.   Echin,  Echino- 

glyquc:  groupe  deciyjȎaslres. 
Kqiiiiioitioo,  «leii.  adj.  èhinoï-déo.  Zoo!.  Echinoï- 

dc;  ([ui  ressemble  à  un  oursin. 
Equinulanipo,   s.  m.  (•Huolam-po.  Zool.  Echino- 


lam()c;  genre  d'échinides . 


Ecliinolène; 


Eqiiiuoloiin,    s.    f.  éÀnoU-na.   Bot 

genre  de  graminées  panicées. 
Equinolitro,  S.  m.  è'iinoli-tro.  lîot.  Echynolytrc; 

genre  de  plantes. 
Equiiioiiiclutitcto,  s.  m.    èkinoméloiak-tn.   Bot. 

Echinomélotacte;  nom  donné  à  deux  espèces  de 

plantes  très-basses,  chargées  d'épines  et  mame- 
lonnés de  manière  à  ressembler  à  un  melon. 
HCqiiinoinoria,  S.  f.  ékinnmé-rin.  Bot.  Echinomé- 

rie;  genre  décomposées,   sénécionidécs,  ayant 

pour  type  le  rudbechie  apétale. 
Kf|uliióiiie(ro,  s.  m.  ékino-métrn,  Echinomètre; 

genre  d'oursins. 
F.qiiigiossicya,  s.  f.  èkinomé-ia.   Entom.  Echino- 

mye;  genre  de  diptères,  division  des  brachocè- 

ves  inuscides. 
■:i:tiiii«iiiis,  s.   m.  ékino-miss.   Mamm.   Echino- 

mys;  genre  de  rongeurs. 
l':qiiinópeas  ,    S.  f.  pi.  è':ino-pé(iss.  Bot.  Echino- 

pees;  famille  de  plantes,  à  (leurs  composées,  ayant 

pour  type  le  genre  échinope. 
Kqiiinópeo,  pea.  adj.  ci/imo-pôo.  Bot.  Echinope; 

qui  ressemble  à  un  échinope. 
Equinopinca,  s.  f.  ékinopla-':a.   Bot.   Echinopla- 

que;  genre  de  lichensépiphylle,  originaire  de  Ca- 

yenne. 
jSqulMopo.  s.  m.  éAino-po.  Bot.  Echinope;  genre 

de   plantes,  qui  renferme  dos  plantes  vivaces 


et  mdigcncs  des  coiilrées  thandt-s   de   l'Europi', 
ou  d-aulrrs  ()lanles  aniMU'Iir's  ou  exotiques. 

■■:qiiilopo(lo,  s.  m.  V.  Iu¡uini)¡)i). 

l-:quinopoKOit,  S.  m.  tliuo]in<inn.  Bol.  Echinopo- 
goii:  gcMic  (le  piaules  graminées. 

I'lqtiiiiópiíru,  s.  m.  i'ki  110- poro,  l'olyp.  Echinopo- 
re;  genre  de  polypier  pierreux. 

l':qiilnopMÍI«»n.  s.  m.  ckinopsilon.  Bot.  Echino|)- 
silun;  j^enre  de  chcnopodiacées  chéiiopodiées-ko- 
iliiées. 

ivquliutp.to.  S.  ni.  è.innp-so.  Mamm.  Echinops; 
genre  de  mammifères  inseclivores. 

ICqiiInoratlo,  S.  m.  éhinnra-do.  Echin.  Echinoro- 
de;  genre  d'oursins,  division  des  clypéastres. 

■■:qiilnorliico,S.  n\.ùkini>rinn-li).  llejmint.  Enchi- 
iiorhyn(jue;  genre  de  vers  intei^tinaux,  dont  le 
corpsest  cylindroïde. élastique,  en  forme  de  sac. 

l'.qiilnoriiio,  S.  m.  ùkinori-itn.  Irhlhyol.  Echino- 
rhin;  poisson  du  genre  squale. 

KquInoMina,  S.  f.  èkinossi-na.  Echin.  Echinosi- 
iie;  genre  d'oursins,  division  des  clypéastres. 

KquInoHómra,  S.  f.  vkinosso-méa.  Entom.  Echi- 
nosomée;  genre  d'orthoptères. 

l'^quIiiOMorex,  S.  f.  ékinnssorèlss.  Mamm.  Echi- 
nosorex;  genre  de  mammifères,  ayant  pour  type 
l'échinosorex  gymnure. 

EqiiinoNpiktaKo,  s.  m.  ékinnxpa-tuijo.  Zool.Echi- 
nospatage  ;  genre  d'oursins,  division  de  cly- 
péastres. 

Eqiiliiooipprino,  s.  m.  éhinn.^pér-mt).  Bot.  Echi- 
nosperme  ;  genre  d'aspérifoliées  cynoglosées 
ayant  pour  type  le  myosotis  lappule. 

ICquiíiñHtonio  ,  ma.  ailj.  èkinns  -tomo-  Zool. 
Equinostomc:  (jui  a  la  bouche  hérissée  de  dents. 

lOqiiiiiúHtuino.N,  S.  m.  |)1.  ¿'/cHic/£-(omojs.  Ecbinos* 
tomes;  famille  de  vers  intestinaux. 

lOqiiiiiote,  s.  m.  èkino-té.  Flnlom.  Echcnolj  genre 
de  coléoptères  héléromères. 

Eqiiiniiro,  ra.  adj.  èkivo^i-ro.  Zool.  Echinure; 
qui  a  la  queue  hérissée  d'épines. 

EqiiiosloKio,  s.  m.  èkidijlo-sn  Bol.  Equioglose; 
genre  de  plantes  de  la  famille  des  orchidées  van- 
dées. 

Eqiiloido  ,  s.  m.  ékio-ido.  Echioïde;  genre  de 
plantes  borraginées  ,  dont  la  graine  a  quelque 
ressemblance  aveclatèle  d'une  vipère. 

Eqiiion,  S.  m.  èhion.  Mylh.  Echion;  un  des  guer- 
riers qui  naquirent  des  dents  du  dragon,  semées 
par  Cadmus.  Il  survécut  à  tous  ses  frères  et 
aida  Cadmus  à  construire  la  ville  de  Thèbes.  !l 
Conchyl.  Echon  ;  animal  de  coquilles  bibalves 
du  genre  amonie. 

Eqiiioiiido,  lia.  adj.  èkioni~do.  Echlonide;  des- 
cendant d'Echion. 

Eqiiloiiuilon,  s.  m.  ékiokilon.  Bot.  Echiocbilon^ 
genre  d'aspérifoliées  borraginées,  établi  pour 
une  plante  du  royaume  de  Tunis. 

Equipado,  di».  part.  pass.  du  v.  equipar.  Equi- 
pé, e. 

Equipage,  S.  m.  èl.ipag-hé.  Equipage;  train,  suite 
de  chevaux,  de  carrosses,  de  valets,  etc.,  de 
tout  ce  qui  sert  en  voyage.  |I  Malles,  bardes,  ce 
qui  sert  à  l'habillement.  ||  Mar.  L'équipage  d'un 
vaisseau. 

Equipar,  v.  a.  èkipar.  Equiper;  pourvoir  de  tout 
ce  qui  est  nécessaire. 

Etiuipai'sc,  V.  prou,  chipar-sé.  S'équiper;  être 
équipé. 


EQU 


—  335  — 


KRA 


Kqnlparaclnn,  s.  f.  ékiparav.ian.  Comparaison; 
action  de  comparer;  parallùlc. 

Kquiparado,  «lu.  part.  pass.  du  v.  e<¡uiparar.  V. 
ce  mol. 

Equiparar,  v.  a.  èkiparar.  Comparer  ractlre  un 
parallèle. 

Eqiiipodo,  da.  adj.  c'i-pédo.  Equipèdc;qui  a  les 
pattes  ou  les  pieds  d'une  même  longueur. 

Equipo,  s.  m.  èlii-pi).  Equipement;  action  d'équi- 
per. Il  Mil.  E»iuipement;  s'entend  aussi  desellets 
d'uniforme  propres  aux  hommes,  de  certains  at- 
tirails relatifs,  harnachement  des  chevaux,  c(c. 

lOquIpolado,  da.  adj.  éklpola-tlo.  Blas.  Equipol- 
lé;  compassé  en  échiquier,  se  dit  de  neut  carrés 
disposés  en  échiquier,  dont  cinq,  savoir  ceux 
des  quatre  coins  et  celui  du  milieu,  sont  d'un 
émail  différent  de  celui  des  (jualre  autres  cnrrés. 

Equipwlado,  da.  part.  pass.  du.  v.  equijiolur. 
Equipollé,  e. 

Ec|u<polnr,  V.  a.  èkipolar.  Equipoller;  valoir  au- 
tant <\w. 

Equipolenria,  s.  f.  ékipolén-7.i(i.  Didact.  Kqui- 
pollence;  égalité  de  valeur. 

l':qulpol4>ntr',  adj.  ékipolén-lé.  E(luipollenl;  égal 
en  valeur  à  une  autre  chose  de  même  imporlan- 
<e,  de  même  tendance,  j  Miner.  Equipollent;  se 
dil  d'une  variété  ¡iroduite  par  des  décroisse- 
ments  en  nombre  égal  sur  deux  angles  ou  sur 
deux  bords. 

Equiponderado,  da.  part.  pass.  du  V.  equipon- 
derar.  V.  ce  mot. 

F.quipoiideruuela.  S.  f.  élipondêran-rm.  Didact. 
Eiiuipoiidérance  ,  pesanteur  égale,  égalité  de 
force  avec  laquelle  deux  ou  ¡dusieurs  corp»  ten- 
dent à   se  rendre  vers  un  centre  commun. 

Equipoiidi^rnnte,  adj.  èkipondèrnn-tc.  Didact. 
Equiitondcrant;  qui  a  le  même  poids,  la  même 
impoTtanre,  la  même  gravité. 

I.quipondrrar,  V.  n.  chipondérar.  Elreéquipon- 
dératit;  du  même  poids,  de  la  même  impuiiance. 

Equis,  s.  f.  è-kiss.  Nom  qu'on  donne  en  espagnol 
à  la  lettre  .r.  ||  listar  hecho  unn  equis;  fam.  pop. 
être  ivre,  pris  de  vin,  faire  des  .v. 

EquiNctácraH,  S.  f.  pi.  èkissélà-ï.én.sx.  Bot.  Equi- 
sétacées;  famille  de  plantes  acotylédones,  qui  ne 
renferme  (jue  le  genre  prêle. 

EquÍMc(Mce«,  c€'a.  adj.  èkisséln-zéoliol.  Equisé- 
tacé;  (HH  ressemble  à  une  prêle. 

EqulMotnto,  s.  m.  èl.isséia-lo.  Cliim.  Equisétate; 
sel  produit  parla  combinaison  de  l'acide  équi- 
séliqne  avec  une  'base  salifiablo. 

EqiiiMétlro.  ca.  adj.  èkissa-li'o,  Chim.  Equiséli- 
qne;  (jui  existe  dans  la  (irêle. 

Equi.>«lino.  ma.  adj.  sup.  de  ecuo, 

Eqiiiiaiiio.  adj.  è  itn-hli'-.  Eqtiilable;  (lui  a  de  l'é- 
quité. ()ui  est  «(Miforïne  à  l"é(Hiilé,  à  la  justice. 

Ef|uitui»ifiiicn((> ,  adv.  i'kitahlvinéti-lé.  Eq'iita- 
blement;  d'une  manière  éqmlublc. 

Equitación,  s.  Í.  è' i  talion.  Eiluitation;  art  de 
monter  à  cheval. 

Kqultanto,  adj.  è/ciiafi-t(f.  Bot.  Equitanl;  se  dit 
des  parties  tellement  disposées  que  la  moitié  de 
I-nne  ,  pliée  en  long,  reçoit  dans  son  pli  la  moi- 
tié (le  l'autre  i>liée  de  la  même  manière. 

Equitativo,  va.  adj.  èkilativu.  Equitable  qui  a 
de  l'équité,  juste. 

Équito,  b.  m.    inus.  V.  CahuUcro,  utddv. 

Equivalencia,  s.  f.  ¿/.icuftn-/.tu.  Didact.  Equiva- 


lence, égalité  de  valeur. 

Equivalente,  adj.  èkivnl(^n-té.  Equivalent;  qui 
éijuivaut,  qui  est  de  même  valeur.  |j  Equivalent; 
se  dit  aussi  des  expressions,  des  paroles  emplo- 
yées pour  rendre  une  même  idée. 

Et|u  i  valen  temen  te,  adv.  ¿/,-n;a{(in  (t'm^n-(^.Equi- 
valemmcnt;  d'une  manière  éiiuivalente. 

Ef|uivaler,  v.  n.  elñíalér.  Equivaloir;  être  de 
même  [mix,  de  même  valeur,  de  même  impor- 
tance. 

Equivalido,  da.  part.  ¡<as.  du  V.  equivaler.  V.  Cc 
mot. 

Equivalva,  adj.  iikival-va.  Conchyl.  Equivalve; 
dont  les  valves  sont  égales  en  grandeur  cl  en 
profondeur,  ou  de  forme  semblable. 

Eqiiivaivati,  s.  f.  pi.  èliivril-vass.  Conchyl.  Eqjii- 
valvcs;  famille  do  branchiapodes,  comprenant 
ceux  dont  la  co(|uille   est  ecjuivalve. 

Efiuivocaciou ,  s.  f.  èk(co/£«zio«.  Equivoque; 
phrase  c|ui  a  ou  qui  peut  avoir  deux  ou  plusieurs 
sens.  Il  lùreur;  mal-entendu  ;  qui  fait  prendre 
une  chose  |)our  une  autre. 

Equivocadamente,  adv.  éki'Vokadamén-lé.  Par 
erreui',  par  méprise. 

Equivocado,  «la.  part.  pas.  du  V.  equivocar.  V. 
(^e  mot. 

Equívocamente,  adv.  ¿kivohamén-té.  D'une  ma- 
nière é([uivoque. 

Equivocar.  N .  a.  (í/.íivj/¡«r.  Se  méprendre;  pren- 
dre une  chose  pour  une  autre. 

Equivocarle,  v.  pion.  A  .  Equivocar.  ||  Kquivo- 
carsc  unn  rosaron  otra;  se  ressembler  extrême- 
ment. I  Se  tromper. 

Equivoco,  ca.  adj.  éki  volo.  Equivoque,  dou- 
teux, ambigu;  (jui  a  un  double  sens,  qui  con- 
vient à  dtiïeienles  choses.  Il  Equivoque:  s'appli- 
que à  toutes  les  choses  sur  lesquelles  on  peut 
porter  des  jugements  opposés. 

Equivoc»,  s.  m.  èki-voko.  iiquivoque  ;  phrase, 
expression  (jni  a.  ou  qui  peut  avoir  deux  ou  |)lu- 
sieurs  sens.  |  Beaux-arts,  /•.'(juivoque;  défaut  de 
précision,  soit  dans  la  pose  ou  l'expression  d'u- 
ne ligure.  Suit  dans  la  cidoration  de  deux  objets 
rapprochés,  soit  cuQn  dans  l'observation  de  la 
perspective. 

E<|uivoquillo,  s.  m.  dim.  de  equ'noro.  ||  l'quivo- 
quillas;  rébus,  jeux  de  mots,  allusions,  equivo- 
ques, calembourgs. 

Era,  s.  f.  è-id.Chron.  Ère;  point  lîxe  d'où  l'on  com- 
mence à  compter  les  années.  ||  i;re;  suite  même 
des  années  (]ue  l'on  compte  dejuiis  un  joint  lixe; 
déiiombrenient  d'années  commencé  à  un  certain 
point  que  quelque  grand  évènemenl  fait  remar- 
quer. I  Ere;  dans  le  style  éloe  et  poétique;  épo- 
que lrès-remar(iuable  oii  un  nouvel  ordre  de 
choses  s'établit,  «dinmence.  \\  V.  lirmpo, tempo- 
radas esíarií>u.  sazon.  ¡I  F.racrisliana  ó  de  Cris- 
to; ere  vulgaire,  ère  chrétienne.  ||  .Vire;  place 
unie  el  préparée, quehiuefois  dallée;  pour  y  bat- 
tre les  grains.  ||  .Vire;  carré,  couche,  planche  d'un 
jardin,  d'un  potager. 

Erable,  s.  m.  éra-hlè.  mus.  V.  .Irce. 

Eradlo,  s.  in.  èra-kliu.  N.  V.  Héracle.  V.  liera- 
clio. 

Eradiracion,  S.  f.  èr-radil,a-iion  Didact.  Eiadi- 
cation:  action  de  déraciner,  d'arracher  quelque 
tlmsf  par  la  racine. 

Eiadicativo.  ndj.  l'rradikati-vo.  ¿rodicatif:  «lui 


ERE 


336  — 


Eur. 


emporte  la  maladie  et  toutes  ses  causes. 

Rrndo,  pari.  j)nss.  de  ernr. 

KrHK^.  s.  m.  èriiij-hé.  Art.  Miel  vierge. 

■Cral,  s.  m.  irdl.  Jfiinc  IxrMif  de  dt-iu  mis. 

Kriiiiu,  s.  f.  àra-nn.  Kraiir;  nom  (jiie  les  Grers 
doiinaiiMit  à  une  aâsiirialinn  de  st'coiirs  iniituesl. 

Kraiiarc»,  s.  m.  èrannr -Un.  .Kn[\{\.  j;ror.  Kra- 
iianiuiM  administrateur  des  denrées  des  pau- 
vres. Il  lùananinc  ;  président  d'une  association 
du  ;;enre  de  celles  ajipi-lers  eranes. 

Kri'iniro,  ca.  adj.  (•ra-uilio.  Ijaniíjue;  qui  concer- 
ne lasoriélé  des  eraiiistes  en  (ireee. 

Kraninta,  s.  m.  ènnus-ta.  Hranistc;  membre  d'u- 
ne société  éranique. 

Kraiiteiiio,  s.  m.  èranté-mn.  Rot.  Erantliéme: 
Henre  de  verbénacées,  composé  d'arbrisseaux 
exotiques. 

F.rar,  v.  a.  err/r.  Faire  des  couches,  des  planches 
dans  un  jardin. 

Krario.  s.  m.  érn-rin.  Trésor  national, fisc.  ||  adj. 
/s'/acio,  n'a;  inus.  Contribuable.  V.  Pechern. 

Krarta,  s.  f.  èrrtr-frt.  Rot. Khrharte;  fjenrcdepjra- 
minées  oryzées,  établi  pour  des  herbes  du  Cap. 

KraNiiiiano,  na.  adj.  èrasmin-no.  Erasmien;  qui 
appartient  à  Krasnie.  ||  s.  m.  Krasmien  ou  Eras- 
mite:  partisan  du  système  d'Erasme. 

Krarn.  s.  m.  éra-ro.  Eirarc;  genre  de  mammifè- 
res carnivores. 

KraMtlaiiiNiiio,  s.  m.  ¡Tastittnis-mn.  Sfct.  rclij;. 
Eraslianisme;  doctrine  hérétique  qui  niait  à  l'é- 
glise le  pouvoir  d'exeoniunicr. 

KraHtianD.  s.  m.  éraslia-uo.  Kraslien;  apparte- 
nant à  la  secte  qui  prolessait  l'érestianisme. 

Krastoiiia,  s.  f.  érnstn-ma.  Erastome;  parmi  les 
anciens,  poésie  d'amour. 

■'¡rato,  s.  f.  (¡crt-io.  Myth.  Erato;  fille  de  Jupiter 
et  de  Mnémosine;  muse  de  la  poésie  erotique. 

Krbaho,  s.  m.  érha-bo.  Erbabe;violon  arabe  à  une 
seule  corde. 

KrUiiio,  s.  m.  érhi-no.  Bot.  Erbin;  genre  de  la  fa- 
mille des  graminées. 

Krbiia,  s.  f.  ér-hiia.  Erbue;  fondant  argileux  qui 
se  mélange  au  minerai  de  fer  pour  en  faciliter 
la  fusiftn. 

Ercer,  v.  a.  Rurg.  V.  Levantar. 

Krcbo,  s.  m.  ¿r^-fco.  Myth.  Erébe;  filsdu  Chaos  et 
delà  Nuit.  Fleuve  des  enfers.  |  Erèbe:  l'enfer 
mdmc  ou  pour  le  dieu  qui  préside  à  celte  nuit 
éternelle  qui  remplit  l'empire  des  morts.  ||  En- 
lom.  Erèbe;  genre  de  lépidoplércs,  famille  des 
nocturnes. 

Kreccinn.  S.  f.  éréluion.  Erection;  action  d'éri- 
ger, d'établir,  de  dresser,  de  fonder.  ||  Physiol. 
Erection;  état  d'une  partie  qui  de  molle  qu'elle 
é'ait  d'abord,  devient  raide,  dure  cl  gonflléepar 
suite  de  l'accumulation  du  sang  dans  les  aréo- 
les de  son  tissu,  comme  dans  le  pénis  et  les  ma- 
in,\|ps.  Il  L'état  du  men'bre  viril,  dans  lequel  il 
cesse  d'être  pendant,  cl  se  soutient  de  lui-mê- 
me pour  coopérer  à  l'œuvre  de  la  génération. 

Ei'octotdo.  «Sa. adj.  èrékté-ido.  Myth.  Erechtéide; 
qni  appartient  à  krechthée, 

Krectt'o.  s.  m.  èr^kto-o.  Myth.Erechlée;  sixième 
roi  ditlhèdss.  Il  fût  mis  au"  rang  des  dieux,  ainsi 
que  ses  quatre  filles. 

Eroctoi-,  rn.  adj.  èri^kfnr.  Anat.  Erecteur;  on  le 
dit  des  muscles  ischio-cavcrneux  qui,  en  se  conr 
tractant,  redressent  la  verge  ou  le  clitoris.  j|  s. 


m.  Celui  qui  érige,  élève  ou  établit.  |  Erecteu- 
emjdciyé  (|ui  a  Home  élevait  des  ini.igcs  île  dau- 
¡diiiis  ou  dd'ufs  sculptés  sur  l'épine  du  cirque  a 
lin  de  marquiT  le  nombre  des  courses. 

Ercrtll,  adj.  rrclitil.  Médec.  Erectile;  qui  a  la  fa- 
ciillé  de  se  redresser,  ou  d'être  misen  érection. 

I':i'iclillda<l,s.  f.  érí/.fi/i(/íi(/í/.Méd.  Erectilité;  fa- 
culté d'entrer  en  érection,  propriété  particuliè- 
re du  tissu  erectile  a  la  (juelle  on  attribue  les 
plii'iioinéties  de  l'éreclion. 

lOi'ocha,  s.  f.  ¿fez-r/ii/.  Inus.  Satisfaction;  com- 
pensation pour  les  dommagescauséc  pendant  la 
guerre. 

i:  redó  lit  o  ,  s.  m.  èréilo-fito.  Bot.  Erédophyte; 
plante  dont  les  étamines  et  les  pistils  reposent 
sur  un  disque. 

i:roin)»ergla.  s.  f.  èrémbérfj-hia.  Bol.Erembcr- 
gi-;  nom  de  deux  genres  de  plantes. 

l':roiiiita,  s.  m.  èrémi-ta.  V.  Krmitnñn. 

iCroiiiiiico.  ca.adj.  èrémi-t ¿ho.  Erémitiquc;  qui 
tient  de  l'hermile.  du  solilg¡re. 

i:roinit:>rio,  S.  m.  èrémito- 1.  io.  Ilermitcgc;  en- 
droit, lieu,  où  il  y  a  un  ou  plusieurs  hermites. 

Eremn.  s.  m.  éréino.  Rot.  Eróme;  boîte  persicar- 
pienne  qui  n'a  ni  valvule  ni  souture. 

Eri'inodicia.  S.  f.  éremoí/i-zía.  .\nc.  prêt .  Pércmp 
tion    d'instance,  condamnation  \),ít  coi\lumace 

Ereniúfito,  S.  m.  én'nio-f'dd.  Rot.  Eremophillc 
genre  de  plantes  de  la  famille  des   verbénacées 

t:reiii«>{Uo,s.m.  èrémn-plo.  Ichtiiyol.  Erémophi- 
le;  poisson  de  rivière  de  l'Amérique  méridionale 
famille  des  cyprimoïdes. 

iCroioiro,  s.  m.  èrissi-fo.  Bot.  Erésyphe;  genre  de 
champignons  qui  croissent  dans  les  feuilles  vi- 
vantes. 

Eresis,  s.  f.  èré-sis.^.  .Vrachn.  i'rèse,  gi-nre  d'a- 
raignées poumonnaircs,  de  la  famille  des  arach- 
noïdes. 

Eróiieo.  s.  m.  èri'né'O.  Enlom.  JEréaèc;  genre  de 
coléoptères  V.  Ireneo. 

Ei'ct-a,  s.  f,  éré-tia.  Rot.  Ehrétic;  genre  de  spc- 
rifoliacées  éhrétiacées,  qui  a  pour  type  l'éhrétie 
à  petites  feuilles. 

Eretiáet'aH.  S.  f.  pi.  èrétia-iéass.  Bot.  Ehrétia- 
cées; famille  de  plantes  qui  a  pour  type  le  genrs 
éhrétie. 

Er<>tláceo,  oa.  adj.  èrélia-ién.  Bot.  Ehrétiacée; 
qui  appartient   au  genre  éhrétie. 

Ereiiada.«,  s.  f.  ¡il.  èrêti-adass.  Bot.  Ehréliades; 
tribu  des  borrhagiiiées,  ayant  pour  type  le  genre 
éhrétie. 

Eretiado,  dn .  adj .  èiél  ia-do.  Bol.  Ehrétie;  qui  ras- 
semble a  l'éhrélie. 

Eroti.iimo,  S.  m.  èrctis-mn.  Médec.  Eréthisme, 
état  d'irritation  qui  accompagne  la  première  pé- 
riode des  maladies  oigiies. 

Erctriaco,  ca.  adj.  èrélrin-l.o.  Erétriaque;  qui 
appartient  à  l'école  philosophique  d'Erélrie. 

Eretriano.  na.  adj.  et  s.  Erélrien;  habituel  d'Eré- 
trie;  qui  appartient  à  la  ville  d'Erétrre  ou  à  ses 
habitants. 

Ergacla.s,  s.  f.  pi.  èrga-7Àass.  .\nt.Grcc.  Ergatîes; 
fêtes  que  l'on  célébrait  à  Sparte,  en  commémo- 
ration des  travaux  d'Hercule. 

Ergostinas.  S.  f.  pi.  Ant.  gr.  èrgasii-nass.  Er- 
gastines;  filles  athéniennes  qui  étaient  chargées 
de  tresser  le  peplos  ou  voile  de  Minerve. 

Erga.stulario,  s.  m.   èrgastoida-rio.   Uisl.   Er- 


El\i 


—  337  — 


EU! 


naslulairc.  concierge  desprîsuns  de  Romc,a|)pc-  i 
lécs  crfiastulus. 

lîrgAittiilii!*,  s.  f.  \)\.  èrgas-totilass.  Uist.  Jiig.is- j 
Iules;  prisons  de  !-aiicienne  Rome  où  étaient  | 
renfermés  les  esclaves  condamnés  pour  quelque  j 
{çrand  rrime.  il  Erf¡ástulos:  crfíastules;  s.  m.  pi.  [ 
las  esclaves  qui  y  étaient  renfermés.  | 

lirgo,conj.  èrgo.  Lng.  Ergo;  mol  latin  qui  signifie  ! 
dona,  et  qui  marquait  la  conclusion  dans  le  syl- 
logisme, tel  que  l'cmployjient    les  sculastiqucâ.  j 
On  s'enscrl  encore  qucipucfois  pour  conclure  un 
raisonncrndni. 

Eri^ateatlo,  part.  pass.  inus.  du  v.  crgnlear, 

Krgotenr,  v.  n.  inus.  ergotear.  Ergoter.  V.  Argu- 
mentar. 

Ergutinn,  s.  f.  èrgoti-nn.  Chini.  Ergoline  ;  ma- 
tière nauséabonde  qu'on  extrait  du  seigle-ergolé. 

Ergoti.xmo,  s.  m.  inus.  érgutis-iiio.  Ergotisme. 

Ergotiwta,  adj.  inus.  Ergotiste.  V.  Argiiidor  ,  et 
Arfiumentailor. 

Erguir,  V.  a.  érgui'-.  Lever,  dresser.  11  s'emploie 
sur  tout  en  parlant  de  la  lèto,  etc.  i;  Fig.  Frguir 
la  cabeza',  prendre  un  air  de  sufiisance,  s'cnor- 
queillir. 

Ei-giiirse,  V.  pron.  érguir-sé.  S'enorguoiller,  de- 
venir lier,  hautain. 

Ergiilllr,  V.  n.  inus.  èrgouilUr.  s'enorgueillir. 

Erliil,  adj.  è'ial.  Agr,  On  le  dit  des  terres  en  fri- 
che, incultes.  Il  est  aussi  employé  comme  subs- 
lantif. 

Eflonto,  ta.  adj.  èrîan-to.  Bot.  Erianthe  ;  qui  a 
des  fleurs  velues,  dont  les  balles  extérieures  sont 
garnii's  de  poils  épais.  |1  s.  m.  Erianthe  ,  genre 
de  plantes  graminées. 

ErlrurciiH  ,  S.  f.  pi.  èriha-zéass.  Bot.  Ericacées, 
famille  de  plantes  dicotylédones  ,  moiiopélales, 
à  élamines  perigynes  ,  renfermant  les  bruyères 
en  particulier. 

Eri«'&ceo.  cen.  adj.  erV.a-ièo.  Bot.  Ericacé  ,  qui 
ressemble  à  une  bruyère. 

Erice,  S.  m.  iri-zé.  Erpél.  Erix,  genre  de  serpciils 
homnlosomos,  à  tète  courte,  arrondie,  d*une  mê- 
me venue  avec  le  cou  et  le  corps. 

Ericeiiiio,  lin.  adj.  èrh'eti-no.  Bot.  Ericetiu  ,  qui 
(roît  dans  les  loindes  et  les  bruyères. 

Eririiifu,  ea.  adj.  irhi-néo.  Bot.  Ericiné,  syn.  de 
eríráreo. 

Ericina.  s.  f.  érii.i-nn.  Enlom.  Erycine.  genre  de 
lépidoptères  diurnes.  |  CoiüIinI.  Erycine,  genre 
de  cixjuilles  univaUes,  fossiles  et  quelquefois 
vivantes,  de  In  f.uuillc  dvs  niactracées. 

Erioiiiii .  s.  f.  hii.i-bii.  Bot.  Erycibe  ,  arbris>eau 
(le  la  cote  de  Coromandel. 

Eiiouliio.  lu.  adj.  iril-o-filo.  Bot.  Ericophilc,  qui 
croit  sur  les  bruyères. 

Kricoitif.  adj.  ènho-idé.  Bol.  Ericoïde  ,  qui  res- 
semble à  la  biuyère. 

Ericto,  s.  m.  érik-(n.  Crust.  Erichte  ,  genre  de 
stomolfjpodes,  dont  les  espèces  se  Iruiivcnt  dans 
les  mers  des  pays  chauds. 

Erirton,  s.  f.  èi  ílifrin.  Mvlh  Erichlon,  magicien- 
ne de  Thessalie.  |  Lue  des  furies. 

Erirtoiiio  ,  .s.  m.  ériUtouio.  Erichtonius  ou  He- 
niochus  ,  lils  de  la  Terre  ou  de  Minerve  et  de 
Vulcain  ,  roi  d'Aihènes.  li  Aslron.  Erichtonius, 
nom  de  la  conslelluiion  duCoiher.  Ea  douzième 
constelluiion  des  21  septentrionales. 

Kridaiio,  S.  m.  t'-riila-nn.  Astroui.  Eridau,  la  troi- 

TOMO    \. 


sième  constellation  des  quinze  méridionales,  pl«. 
cée  au  dessous  de  la  Baleine  et  composée  de  qua- 
tre-vingt étoiles.  Il  Mylh.  Eridan  .  tlcuve  d'Ita- 
lie, ainsi  nommé  de  la  checte  d'Eridan  ou  Phae- 
lon,  précipité  dans  ses  eaux.  C'est  aujourd'hui 
le  Po.  Virgile  le  nomme  le  roi  des  neuves  et  lui 
donne  des  cornes  dorées. 

Eridela,  s.  f.  ér'idé'la.  Techn.  Eridcle,  sorte  d'ar- 
doise étrote  et  longue  qui  a  deux  cùtîs  taillés  et 
Ici  deux  autres  bruts. 

Erieiiv  ,  s.  m.  érii-né.  Eriène  ,  nom  de  l'Edcit 
d'Ormuz.  dans  le  Zend-Avesla. 

Erigeiiia.  s.  f.  érig-liénia.  Bot.  Erigénie,  genre 
d'ombeilifères  renfermaiit  une  plante  qui  croit 
dans  les  marécages  de  l'Araéiiquc  septentrio- 
nal. 

Erlgero,  s.  m.  èrig-héro.  Bol.  Eriger  ,  ou  erigé- 
ron,  genre  de  plantes  corymbyferes  .  vulgaire- 
ment nommé  Séneçon.  F.;lle  fournit,  quand  on 
la  brûle,  une  grande  quantité  de  puiasse.  H  adj. 
Erigéré.  qui  ressemble  à  un  érigérc. 

Erigido,  part.  pass.  du  v.  erigir. 

Erigir,  V.  a.  ¿r(^-/tiV.  Eriger,  instituer,  établir. 
Il  Eriger,  chanchcr  en  mieux  la  nature  des  cho- 
ses. I  Erigir  una  iglesia  en  catedral,  unacond- 
sion  en  junta  oficial,  ériger  une  église  en  cathé- 
drale ,  une  commission  en  assemblée  d'office,  li 
Archit.  Eriger,  dresser,  éle\er.  ||  Fig.  Eriger,  un 
grand  ouvrage,  un  monument  scientifique  ,  etc. 

Erigirse,  V.  pron.  érig-hir-sé.  S'ériger,  s'attri- 
buer une  autorité,  un  droit,  une  qualité  qu'on 
n'a  pas  ou  qui  ne  con\ient  pas. 

Erigoiia,  s.  f.  érigo-ua.  Astron.  Erigone.  nom  de 
la  con>tcl.ition  de  la  Vierge.  |1  Mylh.  Erigone, 
iille  d'icarius  .  aimée  de  Bacchus  ,  qui ,  pour  la 
séduire,  se  transforme  en  grappe  de  raisin. 

Erliçonio,la.adj.('ri(70-uio.  Aslron.  Erigonien,  sn 
dit  de  la  constellation  de  la  canicule,  qui  est 
près  de  celle  d'Erigone. 

Eriiiiiinta,  s.  f.  èriman-la.  Uortic.  Tulipe  rouge 
a  feuille  morte  et  jaune. 

Eriiiiantida,  s.  f.  èriinanti-da.  .Vslron.  Erymau- 
tliide;  constellation  de  l'Ourse. 

Erimatalin,  s.  f.  éritriata-lia.  Bol.  Erimataliet 
plante  de  l'Inde,  à  racine  rani(iantc,  a  tige  her- 
bacée et  sarmenteuse, 

ErimoidcM  .  S.  m.  pi.  èrimni-dess.  Pathol.  Eri- 
moïdes;  sable  ou  dé|)i!il  qui  se  forme  dans  l'urine. 

Erina,  s.  f,  èri-na.  Bol.  Erine;  génie  de  scrolu- 
lariées  dont  ou  connaît  une  dou/aiiie  d'espèces. 

Erinácca  ,  S.  f.  èrinazéa.  But.  Erinacce  ;  genre 
d'algues  marines. 

Erináren.  t>a.  adj.  èrina-iéo.  Zool.  Erinaré;  qui 
ressemble  au  bérisscm. 

Eriiiaco,  S.  m.  érinn-'o.  Bol.  Erinace:  arbrisseau 
d'E^paglle,  dont  les  hram  hes  disposees  en  rond 
sont  garnies  d'épines  vertes  et  pnjuaiiles  ramas- 
sées comme  les  aiguillons  du  hérisson. 

Erint'itn,  s.  m.  èrinton.  C.ï\\>i.  Erinéoii;  genre  de 
champignons  |iaiasiles  internes  ,  qui  vi>ent  sur 
les  feuilles  des  plantes  cl  nuisseiit  a  leurs  fonc- 
tions. 

Erlneo,  s.  f.  èriunii-hf.  Bol.  Eringe  ou  éringion; 
pi.inle  lieris.-é  de  piquants  dans  plusieurs  de  ses 
parties,  un  des  noms  du  chardon  a  cent  tètes. 

ErlnsiadaN,  s.  f.  pi.  àrinng-kin-dnis.  Bol.  Eryn- 
gices  »  f.imille  de  plantes  qui  oui  pour  lyp**  le 
genre  parienut. 

CM 


KKI 


—  3:í8 


ERI 


■CriiiiilM.  s.  f.  hln-uisx.  M>lli.  Fjynnis  ;  la  pre- 
mière lies  Furies.  |  S'niipÎiituo  à  toutes  les  Fu- 
ries en  f;èiiéral.  |1  l'uét.  et  (!{;.  Les  poètes  ont  ap- 
pelé rrinu'js  une  tcinmc  móchanle,  qui  a  couse 
benncoup  de  maux. 

Erio,  n.  atij.  èrt-o.  Ajjr.  Eli  frielie  ,  sans  rulMire. 
en  parlant  d'un  terrain. 

Erlofalicco,  c-u.  adj.  rriokali-Téo.  Bot.  Eriocali- 
eè  ;  (lui  a  le  calitc  velu. 

Crinoarpo  .  |mi.  ailj.  èriohar-po.  Rot.  liriocarpc; 
qui  a  les  l'ruils  v.  lus. 

Krioraiilo,  ailj.  i'riolsa-oulé.  Bol.  F.riocaulc  ;  qui 
a  h  li;.'e  >eluc.  ||  s.  ni.  F.riocaulc  ;  genre  type  de 
la  fau\ille  des  érioeualées,  renfermant  une  tren- 
taine d'espèces  de  plantes  herbacées. 

■orlofMiiloaM,  s.  f.  pi.  vrioha-oulénss.  Bot.  Frio- 
eaulees  ;  famille  de  plantes  ayant  pour  type  le 
ginre  èriocaule. 

Krioràult'O ,  ea.  adj.  vrinl;n-nuUo.  Bol.  Eriocau- 
le; qui  ressemble  a  un  èriocaule. 

ErloroTáleo  ,  ea.  adj.  erioicfa-léo.  Bol.  Ériocé- 
pbaiè;  qui  ressemble  à  un  ariocè|)bale. 

Erioréfalo.  la.  adj.  èi  íüze-/Vi/o.  Ilist .  no).  Erio- 
eèphale;  qui  a  la  tète  \elue.  j¡  s.  m.  Bot.  Ériocé- 
pbale  ;  peifrc  de  plantes  du  nord  de  l'Afrique, 
famille  des  composées. 

Ei'iorlado  ,  «l.i.  adj.  vriohia-do.  Bol.  Érioclade; 
qui  a  les  rameaux  velus. 

Erlooloc,  s.  f.  èrio  ¡o-é.  Bol.  Eriochloé;  genre  de 
plantes  graminées. 

Kriurrixiitla  ,  S.  f.  èno/ir)-5S!f/ii.  Bot.  Eriochry- 
side;  plante  de  la  famille  des  graminées,  origi- 
naire de  Coyennc. 

Eriroino.  S.  m.  èrio':o-mo.  Bot.  Eriocome;  plante 
graminée  des  bords  du  Missouri. 

Eriufltnn,  S.  f.  èriadi-rtn.  Bot.  l-.riiidinc;  genre  de 
plantes  synantbèrées  de  la  famille  des  eorymbi- 
fèrcs,  renfermant  un  arbuste  du  Cap  de  Bonne- 
Espérance. 

Ei-io«lo,  s.  m.  èri-odo.  Mamm.  Eriode  ;  singe  du 
Nouveau-Monde,  ayant  les  narines  ouvertes  in- 
férieuremeni  comme  les  calarrhiniens. 

Erioolon,  S.  m.  èrinjon.  Entom.  Eriodon  ;  genre 
d'araignée,  famille  des  aranaïdes, 

Ei-ion.  s.  m.  èrion.  Crusl.  Eryon;  genre  de  déca- 
podes macroures. 

Eriudonto,  ta.  adj.  triodon-to.  Bol.  Eriodonte; 
qui  a  les  dents  du  calice  velues. 

Erióforo,  va.  adj.  èrio-furo.  Bot.  Eriophore;  qui 
est  chargé  de  poils  lanieux.  |  s.  m.  Eriophore; 
genre  do  plantes  cyperacées. 

ErlÁSilo.  la.  adj.  èrio-filo.  Bot.  Eriophylle;  qui  a 
les  feuilles  velues. 

Erioi^étalo,  In.  adj.  hiopé-talo.  Bol.  Eriopétalc; 
(¡ui  a  les, pétales  velues. 

Ea-iwiiilo  .  lœ.  adj.  èrio-jiih.  Bol,  F'riopile  ;  qui  a 
les  fruits  velus. 

Eflópodrt,  da.  adj.  èrio-podo.  Ilist.  nat.  Eriopo- 

de;  qui  a  les  palles  ou  les  pédicules  velues. 
Erióptei-o.  l'.t.  adj.   èriop-léro.  Zool.    Erioptèrc; 
qui  a  les  ailles  velues.  ¡|  s.  m.  Entom.  Erioptère; 
genre  de  diptères,   famille  des  némocères. 

Erio.«iterino,  ma,  adj,  èrùj.vjjpr-nio.  Bot.  Erios- 
permo;  quia  les  graines  velues.  ||  s.  m.Eriosper- 
me;  genre  de  plantes    du  Cap. 

Erlostaqaio.  ia.  ndj.  èriosla-l.io.  Bot.  Eriosta- 
chyé;   qui  a  des  fleurs  disposées  en  épis  velus. 

£i-lo.><(eiiio.  s.  m.   èriosté-mo.  Bot.  EriostèiTie; 


arbre  de  la  .Vouvelle-Hollande,  dont  lesélaini- 
nes  des  lleins   sont  ciliées. 

Ei-ioMtcnioiio,  iiM.  adj.  ariusl^-nwtio.  Bol.  Erios- 
lennnie;  qui  a  les  élaniines  velues. 

ErIÓNloiiio.  iun.i\>\].crins-i(im().  Hisl.  nat.  Erios- 
tome;  (]ui  a  la  bouche  ou  l'ouverture  velue.  (| 
s.   m.   Eritjstome;    genre  de   plantes  labiées. 

Eriolrlxo.  s.  m.  n  uilrili-sn.  Entom.  Ernilhryx; 
genre  d'iiiseï  les  diptères.  ||  Bot.  Eriothryx;  ar- 
buste de  |-ile  liiiutbon. 

Erloso,  s.  m.  erio/.-.ï<i.  Irhthyol.  F2riox;  poisson 
du  genre  salmone.  |,  Crusl.  Eriox;  gcnrcdc  dé- 
capodes brachyures,  dont  une  espèce,  l'ériphie  à 
front  épineux,  se  trouve  sur  les  c^Mes  de  F'ran- 
ce.  Il  Oot.  Eriox;  plante  de  la  Jamaïque. 

Erlrln.Erirliio  s.  ui.  Entom.  /wiihin;  genre  d'in- 
sectes colèiiplères. 

Erlriiiido.  da.  adj.  èriri-ni(/'j.  Enlom.  Erirhini- 
de;  qui  ressemble   à  un  ériihin. 

Ei-iriiiidoM,  s.  m.  pi.  èiiri-nid'isx.  Kntom.  JTrir- 
binides;  famille  d'insectes  eoléoplères. 

Erixira,  s.  f.  èrissi-fn.ET\[\\.  Erysiphe:  genre  de 
cliampignons  que  l'on  rencontre  sur  tous  les 
végétaux  cultivés  en  toulTes  serrées  dans  les 
lieux   humides  et  peu  aérés. 

Eri.«inio,  s.  m.  (Tissi-iuo.  Bot.  frysime  on  £ry- 
sinion;  genrede  plantes  crucifères. 

Eri.ximoido,  adj.  ('rissimo'idé.  Bol.  J?rysi-moïdc; 
qui   ressemble  à  I*erysime. 

Ei-iNip(>la,  s.  f.  viissipc-la.  Médcc.  JFrysipèle;  tu- 
meur intlanimatoire  aigiie,  douloureuse;  com- 
munément plane,  superlicielle,  non  circonscrite, 
qui  s'étend  en  largeur  sur  quelque  poinl  de  la 
peau,  et  doni  la  couleur  rose,  pourpre  ou  rou- 
ge foncé,  passe  momentanément  au  blanc  par 
l'effet  d'une  compression  oppérée  aveclesdoigis. 
!!  Vèter.  ^rysipèle;  maladie  qui  attaque  les  ma- 
mifères  et  sur  tout  les  bètes  à  laine,  occasio- 
iiée  par  le  passage  subit  d'une  grande  chaleur 
à  un  grand  froid,  etc. 

Eriwipolar,  V.  a.  èrissipélar.  t'rysipélcr,  causer 
un  érysipèle. 

ErisifU'lari^e,  V.  pron.  érissipélar-sé.  S'érysipé- 
ler;  contracter  un  érysipèle. 

Erisîprintoso,  ¡ko.  adj.  ¿ri5Si;)é/afo-J$o.  Médcc. 
^rysipélateux:  qui  tient  de  l'érysipèle.  ||  Erysi- 
pélateux;  qui  est  alTecté  de  l'érysipèle.  ||  llest  em- 
ployé aussi  comme  substantif. 

Eri^ipHla,   s.  f.  inus.  V.  Erisipela. 

Erisneo,  s.  m.  éris-)vo.  Bot.  /irisme:  rachis  des 
plantesgraminées.  ||  frisme;  plantedc  la  Guiane 

Eristnio,  S.  m.  ^iís(a-¿o.  Uiitom.  TTristale;  gen- 
re d'insectes  diptères,   famille  des  athéricères. 

r.ristsa.  S.  f.  èris-tia.  Bot.  iiristie;  tulipe  pour- 
pre et  blanc. 

EriJalo,  s.  m.  èrita-lo.  Bol.  Erithaleou  j^rithali- 
dc;  genre  des  rubiacées,  dont  le  feuillage  est 
d'un  vert  foncé  et  luisant. 

Ei-itenia,  S.  m.  è)  itè-<)ia.Méd.  frythème;  inHam- 
mation  superficielle  de  la  peau,  caractérisée  par 
des  rougeurs  légères,  superficielles,  irréguliè- 
rement circonscrites,  de  forme  et  d'étendue  va- 
riables. 

Eriti'inátieo  oa.  adj.  èritéma-tiho. ^\cd.  frythé- 
matique;  qui  a  les  caractères  de  l'érythème. 

Ei-iti'cn.s.  f.  èn"i>é-rj.  Bot.  iirythréc;  genre  de 
plantes  gentianées,  renfermant  la  petite  centau- 
rée qui  se  montre  avec  profusion  dans  tous  les 


ERI 


339  — 


EU  I 


bois  de  l'£urü|)c. 

lírltreo,  e«.  adj.  àrilré-o.  ¿'rylhió;  Did.  lloiiííe. 
Il  s.  m.  /ínlom.  /írithré  ;  üñiro  d'arachiiidci 
traflié(!imes  ou   acáridos  vairnbondes. 

Eritrina,  s.  I'.  èritrt-ua.  Hot.  /t'i ylluiiip,  gciiic 
de  plantes  Ic^Miinini-usps,  qui  cuiniuend  environ 
vini,'t  espèces  frutescentes,  orip;iiiaires  des  deux 
Indes.  Il  Chim.  Fritriue;  substance  colorante 
rouge. 

Rritriiio,  na.adj.  critri-no.  Uisl.  nat.  /irythrin; 
qui  e-il  rouge  en  totalité  ou  en  partie.  ||  s.  m. 
Zirytbrin;  Ichthyol.  }:enre  de  dupes. 

Kritrocarpo,  pn.  adj.  ('•riiiokfir-po.  Hot.  Er\'- 
throcarpe;  (|ui  a  des  fruits   rou„'Cs. 

Eritrocéfalo.  la.  adj.  èritrozé-fnlo.  U\>1.  nat. 
J?rythroc6pbale,  ([ui  a  la  léte  rouge. 

Kritrúcero,  ra.  adj.  èritro-zéru.  Zool.  /^ylliro- 
cère,  qui  a  les  antennes  rouges. 

£rltrócii<>iiio,  ma.  adj.  éritrok-némo.  Zool.  Ery- 
Ihrocnénie,   qui  a  les  jambes  rouges. 

Eritrócteno,  m»,  adj.  i¡ritro'-téno.  Zool.  Ery- 
ibrociène,  qui  a  les  antennes  pectinées  et  rou- 
ges. 

Eritrodáctilo,  In.  adj  .eriíroc/ii/i-ííío.  Zool.  .Ery- 
ihrodaciile,  (jui  a  les  doigts  rouges. 

Eritrótlann,  s.  m.  èritro-dano.  Chini.  Erytliro- 
daiie,  principe  colorant  rouge  delà  garance. 

Eritroga!9tro,tra.  adj.  èritrogns-tro.  Zool.  Ery- 
throgastrc,  qui  a  le  ventre  rouge. 

Eritrogrniiiu,  ma.  AÚ].  èrtlro-nraino.  Zool.  Ery- 
thrograinme,  qui  est  marqué  áe  traits  rouges. 

Erltróiili',  adj-  ènfro-u/o.  Bot.  Erytbroïde,  qui 
est  d'une  ceuleur  rougeàlre.  ||  .Vnat.  Membrana 
eritrôùle:  membrane  érytbroïde,  enveloppe  mu- 
sculeuse  et  rougeAtrc  que  le  crémastère  forme 
au  corilon  tcsliculaire,  et  au  testicule.  V.  Cre- 
mas ter. 

Eritrolptiro,  ca.  adj.  ci  ¡trolè-ou':o.  Hist.  nat. 
/îrytroleuque,  qui  est  rouge  et  blanc. 

Kritrólof»,  fu.  adj.  èritro-lnfn.  Oriiitli.  fsrytro- 
lopbe,  (|ni  porte  une   buppe  rouge. 

Eritronio,  s.  m.  èritro-mn.  Bot.  Erythrome.  plan- 
te liiiacée  d'Europe  de  la  famille  des  colcliica- 
cées. 

Eritromoln.  In.  pdj.  èritrnmà-ln.  Erylbromèle, 
qui  est  mar(iuc  de  rou:;e  et  de  noir. 

Eritroiiot».  ta.  adj.  èn'trono-fo.  Zool.  Krytbro- 
nole,  (jui  a  le   dos  rouge. 

Eritronio,  lu.  adj. í^ríf ro-/iio.  Bot. Erytbropbylle, 
qui  a  les  feuilles    rougis. 

EritrópiKo,  ga.  adj.  èritro-piijn.  Zool.  Erylbro- 
pyge;   qui  a  \c    croupion  rouge. 

Eriiropo.pn.adj.  èri-trnpo.  Zool.  Erythro[>c,  qui 
a  les  pieds  ou  les  pédicules  rouges. 

Eritróptrro,  ra.  adj.  éritrop-tèro.  Zool.  Ery- 
tbroptère,  qui  a  les  ailes  ou  les  nagcoirec  rou- 
ges. 

Eritroraiiro,  fa.  adj.  éritroran-fo,  Erytbrbam- 
plie.  qui  a  le  bec  rougi-. 

Eritroriiico,  ca.  adj.  Ornitb.  ErylUrorhynque, 
qui  a  le  bec  rouge. 

Eritrnri'iRo  ,  «a.  adj.  (*r(f rori-zo.  Bot.  Erythror- 
by/i-,  qui  a  les  racines  rouges. 

EritroApcrmr-tH.  s.  f.  pi.  èrilrnsper-miitxs.  Bot. 
Erytliospermées  ;  tribu  de  la  famille  de-  b.u  our- 
tianées,  qui  a  pour  type  le  genre  éryllnospcrme. 

EritroHp<>rm<>o ,  <>n.  ndj.  éritrosp^r-nn^o.  Bot. 
Erytbrosperme;  qui   ressemble  à  un  trylhsos 


perme. 

EritroMperiiiu,  nia.au\.èritrosper-mo.  Bot.  Erv- 
throspcrme  ;  qui  a  des  graines  rouges.  ¡|  s.  lîi. 
Erytrhosperme  ;  genre  de  plantes. 

EritrÓNtoiiio,  ma.  adj,  éritros-tomo.  Zool.  Ery- 
throstomc;  qui  a  la  boucbe  ou  l'ouverture  rouge. 

Eritruto.  ta.  adj.  (írtíro-ío.  Zool.  Erylhrole;  qui 
a  lus  oreilles  rouges. 

Eritrotorns,  adj.  Zool.  Erythrothoraj  ;  qui  a  la 
poitrine,  le  cou  rouge. 

Eritrôxiio,  lu.  adj.  èritroh-silo.  Bol.  Erythroxy- 
le  ;  qui  a  le  bois  rouge.  ||  Genre  de  plantes  mal- 
pighiacées,  originaires  des  contrées  tropicales. 

Eritroxilenut,  s.  f.  pi.  éritrolisi-léass.  Bot.  Ery- 
throxylées;  laïuillede  plantes,  ayant  pour  type 
le  genre  érythroxyle. 

Eritriiro,  ru.  adj.  érilrou-ro.  Zool.  Erythrure; 
qui  a  la  gueue  rouge. 

Erizado,  part.  pass.  deEri:ar.  |¡  adj.  Hérissé;  se 
dit  d'un  Corps,  d'une  surface  couverte  ou  gar- 
nie de  certaines  choses  droit  es,  saillant  es,  aiguee 
etc.  Il  Fig.  Hérissé;  qui  renferme  une  grands 
quantité  de  difficultés,  d'écucils,  de  peines,  do 
dangers.  |1  Bot.  Hérissé;  qui  est  couvert  de  poils 
raides,  longs  et  droits,  il  Zool.  Hérissé;  se  dit 
d'une  surface  qui  a  de  poils  assez  longs,  serrés, 
un  peu  raides  et  durs  au  toucher,  ou  de  petits 
piquants,  d'épines  courtes  etc. 

Erizamieuto,  s.  m.  èrizamién-to.  Hérissonne- 
ment;  action  des  poils  ou  des  cheveuï  qui  se 
hérissent;  l'effet  de  cette  action. 

Erizar,  v.  a.  erizar.  Hérisser,  dresser;  se  dit  pro- 
prement des  animfiux,  et  par  analogie  de  cer- 
taines choses  droites,  saillantes  ,  aiguës,  etc., 
qui  couvrent  ou  garnissent  une  surface.  ||  Héris- 
ser; se  dit  par  extension  des  objets  piquants, 
pointus,  qui  sont  eu  si  grande  quantité  qu'ils 
couvrent  un  terrain.  |1  Dans  les  deux  acceptions 
précédentes,  ce  verbe  est  plus  usité  comme  re - 
proque.  |  Fig.  Hérisser,  remplir,  couvrir  de  dif- 
ticultés,  d'écucils,  d'épines,  de  dangers- 

ErizariMc,  V.  pron.  èr'uar-sé.  Se  hérisser;  dresser 
son  poil  ou  ses  plumes.  Il  Se  hérisser;  se  dit  plus 
communément  de.s  cheveux,  du  poil,  des  plu- 
mes qui  se  dressent.  ||  Se  hérisser,  se  couvrir, 
d'épines  .  de  ronces,  etc. 

Erizo  .  s.  m.  èri-zo.  Mamm.  Hérisson;  genre  da 
mammifères,  carnassiers,  insectivores,  remar- 
quables par  leurs  corps  court  et  trapu, leur  tèlc 
pointue,  et  surtout  par  leur  peau  toute  couver- 
te d'une  sorte  de  poil  long,  dour,  piquant  et  fort 
hérissé.  Lorsqu'il  est  attaque,  cet  animal  n'a 
d'autre  ressource  que  de  se  mellre  en  boule 
pour  résistera  ses  ennemis.  '|  Kri:-)  de  Mada- 
gascar; érisson  de  Madagascar;  nom  qu'on  don- 
ne quelque  fois'au  tenrcc.  !|  On  a  aussi  donné  le 
nom  de  bcrisson  nutendracet  au  coendron.  || 
Bol.  Hérisson;  espèce  de  poire  de  l'Inde.  \  Espè- 
ce de  champignon  ranvnrx  ,  bon  à  manger,  j 
Conchyl.  Hérisson;  nom  vulgaire  de  plusieurs 
coquiUes  du  genre  murex,  a  cause  des  pointes  ou 
tubercules  pointus  dont  elles  son  hérissées.  || 
Enlom.  V.nzi)  blanco  ;  hérisson  blanc  ;  nom 
d'une  larve  de  coccinelle,  insecte  qui  se  nourrit 
de  pucerons.  ||  Irthyol.  Hérisson;  nom  vulgaire 
de  pulsicurs  espèce  de  poissons  du  genre diodon, 
qui  jouissent  de  la  faculté  de  se  gonfler  comme 
un  ballon, en  avalanldcl-airel  cnremplissaut  de 


KKU 


—  3i0  — 


EH  H 


ce  tluidi-  'ifur  r>loii)iic.  cl  doiil  le  corps  c^l  cou- 
Tprt   dp   ¡)ii|iiniUs   lics-inobilcs,  qui    servent  ù  I 
l'Diiimal  pour  se  dcfcudro  cniilre   l'uUaiiuc  des 
autres    poissons.  |]  Zoopli.    Etizo;    lióri'.son   de  | 
mer,  nom  vul^iaire  des  espóeesd'oiirsins,  quand  I 
••lies  sont  eouvcrles  de  leurs  piquants.  ,  Un  des  i 
noms  qu'on  a  dimnós  autrefois  au\  oursins  fos-  r 
siles.  ¡  l'"ig.  Hérisson;    persojine  d'un  caraeti^re 
diflieile  et  sus(e|ilil>|e  ,  i\y\\   s'olTcn'ie  et  s'irrite  ■ 
de  tonl.  î  Arl.miiil.  l'oulre  porK'-e  par  le  milieu  | 
sur  un  pivot  et  t;nrnie    de  (luanlité    de   pointes 
•le  fer, qui  sert.  an\  portes  des  villes,   pour  ou- 
vrir el  fermer  le  pa»saj:e.  selon  qtril  est  néees- 
s.Tirc.  I  ,\ne.  art.  niilil.  JTrí:í)/'«/»/.iHri»ií«;  héris- 
son foudroyant  -,    es¡»eee  de  h'imbe   hérissée  do 
piquants  de  fer,  rt  (roNersée  d'un  essieu,  que  les 
.nssu'^anls.  diMis  un  assaut .   faisaient  muler  du 
liant  de    la  brèche.  \  Mar.   Himíssoii  ;    grappin  à 
quatre   pattes.  |  Méean.  Hérisson;  rue  doul  les 
dents  du   rajons  son  plantées  sur  la  circonfé- 
renee  extérieure  ;   et  ne  peuvent  s'engager  que 
dans  u  'e  lanterne,   ne  recevant  de  mouvement 
que  délie.  1  Uérisson;    assemblage  de  pointes 
de  fer  dirigées  de  tous  côtés,  qu'on   place  dans 
les  endroits  par  où  l'on   peut   craindre  que  les 
voleurs  ne  s'inlrodiiiscnl  dans  les  habitations. 

iCrnindnr,  s.  m.  anc.  Destructeur  ;  qui  détruit, 
qui  ravage. 

l'.i-in.niliirit.  V.  Asolamiento^ 

XOi'iiininieiti»,  ane.  V.  Ermndura. 

Kcninr,  V.  a.  anc.  Ravager,  détruire,  désoler,  dé- 
peupler. 

t:rn>cf»in,  S.  f.  érmé-ssid.  Phartn.  Ermésie  ;  mé- 
lange de  iniel  de  myrrhe  .  de  safran,  etc. 

Crinia,  s.  m.  èr-t7iin.  Bot.  ilermia;  petit  fruit  des 
Iiuics. 

ICi-miitno,  s.  m.  ùrmla-no.  Hist.  rclig.  Hcrmicn; 
disciple  d'Ilermias. 

Knnina,  s.  f.  èmi-tia.  Fig.  Hermine;  peau  de 
eh.ii. 

l'.nutniona,  S.  m.  èrminio-na.  Bot.  Herminion; 
genre  d'orchidées. 

Erniiui),  s.  m.  ér-mion.  Temps,  hist.  Hermion; 
fils  d'Europe  ;  il  bûtit  la  ville  d'Herinione.  ||  Bol. 
Ueriiiion  ;  un  des  noms  du  panit  aut. 

Ermita,  s.  f.  ermi-la.  Hermitage  ;  maisonnette 
champêtre  isolé  où  fait  sa  demeure  un  ermite. 

ErniitHfao,  ña.  s.  fVmiif/j-MO.  Hcrmile  ou  ermi- 
te ;  solitaire  qui  vit  dans  un  hermitage.  ||  Fig. 
Hcrmile  ;  celui  qui  vil  éloigné  de  la  société. 

Erniitorlo,  V.  Eremitorio. 

Erinoîiotaiia,  S.  m.  ènnnbotn-na.  Bot.  Hcrmo- 
bolaiic  ;  nom  encien  de  la  quinte  feuille. 

Erm«>,'j;lifo,  S.  m.  èrmogli-fo.  Antiq.  Hermogly- 
phe;  graveur  d'inscriptions  sur  l.i  pierre. 

Ei-nioj[(riiria.  s.  m.  èrmoijrafi-n.  Hermographie; 
description  de  la  planète  de  Mercure. 

Eiistogrúfie».  en.  adj.  èrmnqrn-fiko.  Hermogra- 
phique  ;  qui  a  rapport  à  1'  hermographie. 

Ermoii.  Geotir.  anc.  Hermon;  chaîne  de  montag- 
nes de  la  Palestine. 

Crniubano.  s.  m.  érmo.ubar\o.  Bot.  Hermubain; 
.  pom  donné  autrefois  à  la  fougère  mâle. 
'rniunio.  s.  m.  èrmou-nin.   Noble   dispensé  de 
tout  service  ou  imposition  ordinaire.  ||  Tout  in- 
dividu qui  jouit  du  même  privilège. 

Crodenria,s.  f.  èrodén-zia.  Erodenlia  ;  remède 
de  la  classe  des  caustique?. 


Erorticii»,  s.  m.  erudié-ri).  Hot.  Erodier;  genre  dv 

plantes  de  la  famille  des  géraniers. 
Erwlilit.  s.  m.   èrufiln.  But.  Erophyle  ,   genre   d« 

crncü'éres. 
Eroaur,  V.  H.  Distribuer  ;  répartir  ses  biens,   se* 

richesse^. 
Ei-«gi»(oriii.  '..  m.  ùrofiato-rio.  Ttiyau  par  où  s'é- 

coole  la  liqueur  .  coiiienui;  dans  un  vaisseau. 
Erolia.  s.  f.  l'r-i-lin.  Ornitli.  Erolie;    oiseau  d'A- 
frique df  la  f.imilleiles  (e;:ialithes. 
Eroniuii,  s,  f.  èros%ion.  Méilee.  Erosion;  de<lruc- 

tion  partielle  plus  nu  moins  lente  de  nos  partir». 

déterminée   par   une  cause  violente    ou   méca- 
nique. 
EroKtraCo.  s.  uj.  èrostialo.  Erostrate:   éphésic5 

qui  pour  parvenir  il  la  postérité,  incendia  le  su- 

peib'- teinjile  de  Diane    à  Ephésc. 
Erod-iiia.  V.  Ii-tei  rotiacioti. 
Erotoiiiátio».  l'ai.  adj.  éroléinn- tikn.  l'hilos.  Ero- 

lém;ii  ique  ;  (jui  est  énoncé  sous  la  forme  inler- 

rog>iti\e. 
Er(i(ienn««>ii(o.  adv.  ero-/i7ííimé»-f(!.  Philos.  Ero- 

tiqiK'meiit  ;  (l'ime  manière  erotique. 
Ei-ûticfi.  p«.  adj.  èro-tiko.   Erotique;  qui  appar- 

ti'iil  a  l'amour;  qui  en  dépend. 
Eroillt'iio.  adj.  ¿riitih'-iio.  Eulom.  Erotylénc;  qui 

ressemble  à  un  erotvie. 
EroiilciiOM.  s.  m.  pi.  èrotilé-nns?,.  Entom.  Eroty- 

lèiH  s;  fatnille  d'insecles  cnléoptèns  cinvipalpes. 
Eróttio,  s.  m.  èro-tilf).  Eulom.    Erotyle;   genre 

d'insectes  coléoptères,  famille  des  phyto|>hagP5. 

(I  ,\nl.  Eroty  e  ;  pierre  fabuleuse  dont  Démocri- 

te  el  Pline  vantent  |-usage  dans  la  dévination. 

Erotosiiaiiia,  s.  f.  èrotoinani-a.  Médec.  Eroloma- 

i      nie  ;  espèce  de  aliénation   mentale  produite  par 

l'ar.uuir. 
Eroioniiiniaco,  adj.  y  s.  O'o/onîant-a'.o.  Médec. 

Erot(»mania(jue  ;  «(ui  est  atteint  d'i'rotomanie. 
Erotontano.  S.  m.  crolomano   Médec.  Erotoma- 

ne.  V.  Erotuvianlaro. 
Erpodntrito,  s.  m.  érpédotri-to .  Erpét.  Hcrpé- 

dotryte;  genre  de  serpents. 
ErpcKta.  s.  f.  ùrpess-la.  !\lamm.  Erpcsle;  un  des 

iiirms  de  richneeimon. 
EritéMti<Sa  ,  s.    f.    èrpess-tiiin.    Bot.    llerprstide; 

genre  de  plantes  des  deux  Indes, 
Ei-pfwto.  s.  f.  ¿"rpess-tn.  Bot.  Hcrpeste;  genre  de 

gratiole  à  quatre  élamincs. 
Erpctico,  ca.  adj.  crp'-tiko.  Pathol.  Herpétique; 

qui  a  iapi>orl  aux  dartre*. 
Ei-petolngia .    s.    f.   crpéiolng-bin.   E,rpétologi,c; 

science  qui  traite  de  la  connaissance  el  l'étude 

des  reptiles. 
Erpet«U'»alco.  ca.  adj.  èrp'tnlog-tiikn.  Zool.  Er- 

l)etologi(}ue;  qui  a  rapport  à  l'erpétologie. 
ErpeiologiMta,  S.  m.  èrpêtolng-liis-ta.  Erpétolo- 

gisfe:  qui   se  livre  espécialemcnt  à  l'étude  des 

reptiles. 
Erprloi).  s.  m.  èrp'ton.  Chir.    Horpéton;  espèce 

de  dartre  qui  serpenteen   se  portant  d'un  en- 
droit dans  un  autre.  ||  Erpét.  Erpéton;  genre  de 

serpent  dont  on  ne  connaît  qu'une  seule  espèce. 
Erpctóíero.  adj.   èrpéto-téro.  Zool.  Herpétolhè- 

re;  qui  vit  de  reptiles. 
Erpntoiri-o,  adj.   érpctotè-ro.  Ornilh.  Herpéto- 

ihère;  nom  donné  au  genre  macagua. 
Erpilo.  adj.  èr;j)7o.  Erpét.  llcrpyle;   qui  ne   fait 

ramper. 


ERU 


—  :ni  — 


ERU 


KrpiloB,  8.  m.  pi.  ¿i/H-iosï.  Erpct.  Herpyles;  fa- 
iiiille  de  replilps  ophidiens,  rcnlerinaiil  ceux 
qui  rampent  seulement. 

Krpóirico,  s.  m.  ('rpo-tri'.o.  Bot.  Ilerpolritiue; 
},'enre  de  champignons. 

ICirultiiiido,  V.  Errante. 

Krradii.  s.  ni.    V.  V.rror.  ¡|  V.  Dexnriertn.  I  Jeux.  ^ 
Manqne  de  louche  dans  le  jen  de  billard. 

EiTiiditnioiite,  adv.  èrradainén-t^.  Faussemcnl,  i 
a\ec  erreur.  ! 

KrriMlinr«c .  v.  ¡-.ron.  èrradinr-sé.  S'i'radicr; 
ri^'pjindre  ses  rayons  dans  la  circnnf>'rence.  ' 

Krrjtillcacion,  S.    I".  èrrndilim.ion.    Kradiralion:  ' 
action   de  dévaciner  d"arracher  quelque  chose  | 
par  le  racine.  ¡|  Méd.  Eradicalion;   action  d"em 
porter  complètement  les  causes  d'une  maladie. 

Errudicunte,  adj.  èrrndi  an-ti'.  Méd.  Eradica- 
til'tqui  emporte  la  mnludie  et  toutes  ses  causes. 

Errudtxo,  y.si.  adj.  èrrndi -lo.  Errant,  vagabond; 
qui  n"a  pas  de  demeure  fixe. 

icrrado,  da.  adj"  cV  part.  pass.  du  v  errar.  V. 
ce  mot. 

Erraj,  s.  m.èrragh.  Charbon  faitavecdes  noyaus 
d'olive. 

Errúnco,  V.  Errante. 

Eri  ante.  S.  m.  brran-té.  Errant;  qui  erre  en  ma- 
tière de  foi 


dune  maniere  erronée. 
Erróneo,  a;  adj.  èrro-néo'\  Erronée  qui   contient 

di  s  erreurs. 
Errnitia;  s.    f.  crrnn'i-a.    Fam.  Haine,    rancune, 

ressentiment    aversion    qu'on  a    pour  quelqiic 

chose. 
Error,  s.  m.  Erreur;  écart  de    la  raison.  |1  /irreur 

fausse  opinion  qvi'on  adopte  par  ignarance.  ¡lar 

délaul  d'examen  <iu    de  raisonnement,  ¡j  iîrrenr 

malententlud'une  chose.  ||  £rreur, méprise,  fau- 
te de  calcid. 
Ei-iii>ri<ir(>ncla,s.  f.  é<oubé$i¿n-7.iit.  Eruhescence; 

aclinii  de  roujiir.  J  Eruhcscencin;  éial  de  ce  qui 

commence  à  rougir.  |  Fig.     Action    de   rougir 

d'honte. 
Erubefireiitr^adj.  éroní»t'íZ"'ri-íé.  Erubescent;  qui 

dcNient  rouge.  ||  Erubcscent,qui rougitdebonie. 
Eriicn,  V.  Oruga. 
Eriiciirladn,da.    adj.  éro«W.-/iria-(/o.  Bot.Eruca- 

rié;  qui  ressemble  a  une   érucaire. 
Eriic.trio.  s.  ni.  éroiika-rio.  But.  Erucaire,  genre 

de  plantes  crucifères. 
Kriirifollad»,  da.  adj.  éroiuifolin-do.  Bot.  Ern- 

cifolie.  dont  les  feuille.'î  ressemblant  à  celles  de 

la  roquette. 
Eriicirormr'.adj.    ¿rouzifor-mi-.   Zool.   Erncifor- 
1      me;  qni  a  laforined  une  chenille. 


Errante,  adj.  érrfjn-i»'.  Errant;  vagabond;    qui    Erticólde.  adj.c'roiti.o-if/é.  Bot.  Erucoïde;  qui  re«- 
n'a  point  de  demucre  fixe.  ||  Fig.  Errant;  se  dit        semble  à  la  roquette, 
des  choses  qui  vaguent.  \  Eructación,  s.  f.  érouhiaiion.  Eructation,  érup- 


Errar.  v.  a.  Errer  se  tromper,  avoir  une  fausse 
opinion.  Il  Errer  ;  s'écarter  de  la  vérité.  ||  Man- 
quer nepasrencontrercequ'oncherchait.  Il  Man- 
quer, ne  pas  faire  ce  qu'on  doit.  |  Manquer  à 
quelqu'un,  oublier  les  égards  qu'on  lui  doit.  || 
Errar  el  golpe;  manquer  son  coup.  ||  Errar  In 
vocación;  manquer  sa  vocation.  |1  Errar  el  ca- 
mino, S'égarer. 

Errar  ,  v.  n.  Errer;  vaquer  à  l'aventure.  |  Errer; 
commettre  une  erreur. 

Errata,  s.  f.  àrra-tn.  Faute  d'imprimeur  ou  de 
copiste.  Il  Fe  </e  crratii*;  errata,  liste  qui  con-, 
tient  les  fautes  survenues  dans  l'impression 
d'un  ouvrage  et  l'indication  de  la  manière  dont 
elles  doivent  être  corrigées  à  la  lecture. 

Errático,  ca.  V.  Errante.  ||  V.   Vagabond. 

Errátil. adj.  ¿'rra-til.  Fam. Chancelant, incertain, 
inconstant,  n  ariable;  qni  chancelle. 

Erre.  s.  f.  ê-rré.  Nom  qu'on  donne  à  la  lettre  r. 
Il  Fam.  Erre  que  erre,  avec  obstination,  opiniù- 
Irement.  Il  Tro/>e:rtr  coji  las  errp.s;  avoir  dilli- 
cullé  à  prononcer  le  double  r.  et  dans  une  accep- 
tiun;  faire  deszic-zac;  avoir  trop  bu,  être  pris  du 
vin. 

Erriiio,  adj.  èrri-nn.  Médcc.  Errhin;  qui  s'intro- 
duit par  les  narines  pour  purger  les  humidités 
du  cerveau. 

Erriiio.s  in.  èrri-no.  Médec.  Errhin;  remède  dont 
l'action  est  dirigée  sur  la  membrane  piluitaire, 
cl  qu'on  introduit  dans  les  narines  pour  faire 
éternuer. 

Erri|if«l«,s.  m.  errip-sisx.  Médee.  Errhipsis;  abat- 
tement des  yeux,  lors  que  le  malade  ne  peut  pas 
les  tenir  ouverts 

Erro,  V.  Error,  et  Yerro. 

Erronn,  s.  f.  èrru-na.  Coup  qui  ne  porte  pas,  qui 
ne  réussit  point,  dans  les  divers  jeux 


ciond'un  vcnl  de  l'estomae. 

Erwctar.V    Regoldar, 

Eructo,  V.  Regüeldo. 

Erudición,  s.  f.  éroudiiion.  Erudition;  grande 
étendue  de  savoir,  de  connaissances  en  littéra- 
ture, en  philologie,  etc. 

Erttditauiente.  adv.  ¿)'oi((/(fflmén-f¿.  .4.vec  éru- 
dition; en  érudit. 

ErnditiHlnianicnte,  idv.  augm.  de  eritditamen- 
t(^.érouditi-ssimamén-té.  .\vec  beaucoup  d'éru- 
dition. 

EruditÎMlaio  ,  m»,  adj,  èrouditi-ssinH).  Très- 
ériidit. 

Erudito,  ta.  adj.  ^roiidi-to.  Erudit;  qui  a  une 
glande  étendue  de  connaissances  scienlitiques. 

Eruginoso.  Ma.  adj.  iroug-hino-sso.  Erugineux; 
qui  tient  de  la  rouille  d'un  métal  quelconque, 
mais  pkis  partiiulièrement  du  enivre. 

Erunina.  s.  f.  éroum-nn.  Milh.  Erupne;  fille  de 
la  Nuit;  l'une  des  Furies. 

ErumnoMo.  nn.  adj.  éroumno-sso.  Rude;  pénible: 
qui  cause  rie  la  inquiétu<le. 

Eru|»cion.  s.  f.  rroup-zi'xi.  Med.  Eruption;  éra- 
cualion  instantanée  et  pins  «u  moins  abondante 
d-un  li(iiiide  ou  d'une  Inimeiir  quelconque.  || 
Eruption  :  action  diMie  fort  e  plus  «u  moins  in- 
tense qui  opère  de  linterieur  vers  les  parties  Pi- 
térienresd'un  corpsquelconque.  ||  Eruption;  sor- 
tie subite  cl  avec  elTorl . 

Eruptivo  .  *a.  adj.  ^roupti-vo.  Méd.  Eruptif; 
qui  est  accompagné  d'éruption. 

Eruxcadnr.  s.  m.  rronshailor.  .\rt.  rom.  Eruscn- 
leiir;  mendiant  .  vagabond. 

Erutación,  s.  f.  eroittaiinn.  .Méd.  Eructation; 
emisión  sonore  par  la  bouche  de  gaz  provenani 
de  l'estomac. 

Erutar,  v.  n.éroutar.  Eructer;  rendre  par  In  bou- 


Erróncauícutc, «dy.  erro-n¿a»K«f¿.  Erronem«nt;  *      rhe,  et  avec  bruit  .  les  gaz  conlenu»- d«n>    It»- 


KSC 


3V2  — 


KSC 


tomnc- 

Kruto,  V.  Heijüeldo. 
r.r^ato,  Bot.  V.  Servato. 

f.vxiUn  ,  S.  f.  érvi-llit.  lUil.  (iraïue  d'fis. 
l-:!-*!!!)! ,  S.  tn.  érvDitm.  iiot.  Ervuin  ;    piaule;    <|iii 
rroit  (liins  Ifs  ^uércls  doiil  elle  rsl  le  llcaii. 

lOHityii,  s.  m.  éssn-ia.  Hol.  K><saip;  smlrdc  riirinc 
(los  Indes  (lu'on  oinploïc  datisla  liiiiliii  c  ccar- 
laie. 

Ectnio,  s.  m.  èssri-lo.  Kntom.  /l'salc;  griiie  d'iii- 
scclrs  colc()|)icics. 

Kniilldo,  adj.  iiia-/i<io.  .lisalide,  ijui  se  paraît  .i 
un  ifsalc. 

Kmiiii,  s. ni.  èssan.  (>onchyl.  Kssan;  coquille  hival- 
vp  (In  Sénégal. 

KMiuitloIns.,  s.  f.  pi.  èssnn-dolfiss.  Esandoles;  pe- 
tites planches  qui  servent  poiir  co«j-vrir  k's  mai- 
sons dans  quelques  endroits. 

KKbntr,  interj.  èsba-té.  .\ra';.  l'aix!  Silente! 

Ktiliatinieiitantc,  part.  prés,  de  esbntimcutiir. 
l'eint.  Qui  fait  des  oitibres  dans  un   laltleau. 

EMbiidinciitar,  v.  a.  èslmliniétittir.  Peint.  Om- 
brer,- mettre  des  ombres  <i  un  tableau.  ||  v,  n. 
Donner,  faire  de  l'ombre. 

EMb»ilni«>nio,  s.  m.  èsbatinién-io.  l'eint.  Om- 
bre; teinte  sombre  dans  un  tal)leau. 

EMhr>ltoKa  .  s.  f.  èshilté-za.  Qualité  de  te  qui  est 
sveltc. 

Ksbcito,  ta.  adj.  èsbél-(o.  Svelte;  délié,  élégant, 
qui  se  présente  d'une  manière  dégagée. 

E.«il»lri*o,  s.  m.  èsbi-rro.  Sbirre;  olîiciec  de  police 
judiciaire. 

KsblaiiiliTtM-,  \ .Jlliinilir. 

EAbiniidir,  V.  Hlandir. 

Ksbozo ,  V.  Bosquejo. 

Esca,  s.  f.  ds-ka.  Nourriture,  aliment.  V.  Susten- 
to. Il  Appüt  pour  cliassrr  ou  pour  la  péchc . 

Escobecliailo  ,  tla.  adj.  èskabétcha-do  Mariné; 
préparé  d'une  certaine  manière. 

Escabechar  v.  a.  èskabétchnr.  Escabéihor, mari- 
ner, mettre  un  commestihle  dans  certaine  sau- 
ce préparée  pour  le  conserver  long  temp*;. 

Espnbcclic.s.  m.  èskrthêl-ché.  Poisson  mariné  ou 
couservé  dans  une  certaine  sauce.  Il  IHsraheche 
de  perdices;  perdrix  conservées  dans  une  espèce 
de  sauce  faite  avec  du  vinaigre,  du  sel,  de  \'&Ú, 
et  de  quelques  autres  ingrédients. 

Escabel ,  s.  m.  es  a/ni/.  Escabeau;  siège  fait  de 
bois  snns  dosiser  ni  bras. 

Escabcllllo,  s.  m.  dini.  de  e-scateí.  Petit  esca- 
beau. 

Escabelito,  V.  E scabelillo: 

Ejioabelo,  V.  Escabel. 

Eseabio.sn,  S.  f.  èskabio-ssu.  Bot.  Scabieuse; 
plante. 

Encabro  ,  S.  m.  èsha-bro.  Rogne  qui  attaque  la 
peau  des  moutons,  les  arbres  et  la  vigne. 

EKrabru!<aincnte,  adv.  èslabrossamén-té.  Sca- 
brensenient,  d'une  manière  scabreuse. 

Escabrosearse,  V.  pron.  anc.  cshabrossénr-sé. 
Sélfarocher,  se  fâcher,  s'irriter  contre  quelque 
chose. 

EscabrosStlad,  s.  f.  èskabrossidadd.  Aspérité, 
rudesse,  Apreté,  état  de  ce  qui  est  raboteux.  || 
Fig.  Apreté  ;  rudesse  de  caractère,  humeur  dif- 
licile. 

Escabroso,  sa.  adj.  èshabro-sso.  Apre,  rude,  ra- 
boteus;  qui  présente  des  inégalités.  H  Fig,  Sea- 


biem,  «lilllcile;  é|)incu\;  iedil  d'une  ulVairc  qui 
est  l'inburrassanle. 
Esrabiillid»,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  escahu' 

llirse.  V.  ce  verbe. 
ENrabiilliiiiieiit»,  s.  lu.  èthaboulliinién-tn.  .Ve- 
llón  de  gliN-ei  ;    (l'échapper  des    mains.  |  Fig 
(ilissement:   fuite    subite    d'une    personne    quj 

;       cclinppc  a  la  vue. 

'  EsrabiilllrMí-,    v.   |iron.   èsknbouUir-sé.  (Hisser, 
Ciliapper  des  mains  d'une  manière  insensible.  || 

¡      rig.  Se  glisser,  disparaître  tout  a  coup  sans  êlrc 
aperçu. 
l'isciicado.  adj.  m.  Blas.  V.  Escaqueado. 
t^Ncaeneia.  s.  f.   iiiiis.   es  a(^n-7.iit.  Profil    casuel 

j      «lu'on  retire  de  quelque  emploi,  elc. 

I  Escachado,  tla.  adj.  et  part.   pass.   du   v.   esca- 

I      char.  V.  ce  verbe. 

!  Escachar,  v.   a.    inus.    Ecrasser.  V.  Aplai/ar. 

I  Escala,  s.  f.  ès'.a-ln.   Echelle;  machine  de   bois 

!      composée  de  deux  longues  braixlies  traversées 

I      d'espace  en  espace  par   des  butons  disposés  en 

i      sorte  qu'on  puisse  se  servir  pour  monter  et  pour 

'      descendre.  ||  Malliém.  Echelle;  ligne  divisée  par 

I      degrés  pour  faire  des  mesurages.  i|  Echelle;  tonl 

[      escalier  fixe  ou  volant  dans  un  voisseau.  I!  Escn- 

i      la  de  cuerda;  échelle  de  corde.  |  Echelle  :   port 
de  mer  où  les  naviresqui  voyagent  ont  la  coutu- 

i      me   d'aller   se  refraîchir.  ;i  Fig.   Mus.  Echelle; 
suite  de  sons  de  la  gamme.  1]  Mar.  Escala  frau- 

j       C(j;  port  franc.  Il  Loc.   adv.  A  escala  vista;   par 
escalade,  en  pleint  jouret  dans  le  sens  figuré,  à 

I      découvert ,  ouvertement. 

1  Escalada,  s.  £.  èshula-da.  jEscalode-,  assaut  avec 

I      des  échelles. 

.  Escalado,  da.  adj.  èskala-do.  Ouvert  pour  être 
salé,  en  parlant  du  poisson. 

!  Escalador,  ra.  (-.skalador.   CeliM,  celle   qui  es- 
calade, I  Arg.  Voleur  qui  entre  d'ans  une  maison 

I      par  escalado. 
Escalamiento,   S,  m.  èskalamièn-to.  Escalade; 

action  d'escalader. 
Escálamo,  s.  m.  ès/.a-/amo.   Mar.  Echóme;  che- 
ville qui  soutient  la  rame. 
Escalar,  v.  a.  èskalar.  Escalader;    entrer  dans 
une  maison,  dans   une  place  forte  à  l'aide  des 
échelles.  ||  Enfoncer  une  porte,  percer  une  mu- 
raille pour  prendre  la  fuite,  surtout  en  parlant 
des  prisonniers.  |  Ouvrir  l'écluse  d'un  canal,  la 
bonde  d'un  conduit. 
Escaldado,  da.  adj.   ès'alda-do.   Echaudé;  qui 
a  été  trempé  avec  de  l'eau  chaude.  ||  Fig.  Soup- 
çonneux, défiant:  quia  de  la  crainte.  Il  Prov. 
Gato  escaldado  del  agua  fría  huye;  chat  échau- 
dé  craint  l'eau  froide. 

î  Escaldar,  v.  a.  Echauder;  tremper  dans  de  l'ea'ù 

I      bouillante. 

'  Escaidrante,  S.  m.  èskaldran-tè.  Mar.  Arcbou- 

I      tant  auquel  on  amarre  les  écoutes. 

1  Escaltli-ido.  V.  Astuto.  Sa<]az. 
Escaldiiiado,   da,  ndj.  et  part.   pass.  du  v.  es- 

I      catdufar.  V.  Ce  verbe. 

■  Escaldiifar  ,   V.   a,  anc.   èskaldoufar.    Oler  du 
bouillon  d'un  pot  qui  en  a  trop. 
Escleno,  iia.  adj.  eshalè-nn.  tieom.  Scalène;  se 

I      dit   d'un    triangle  dont    les    trois  côtés  sont 
égaux. 
Escalentado,  da.  adj.  el  part.  pas?,  du  v.  esca- 
lentar. V.  ce  verbe. 


I 


ESC 


ri 'i  3  — 


ESC 


DMralcutndor,  V.  Cnlentar. 

i':N<>t<lcntAinteii(o.  V..  Calentamiento. 

KMouieittar,  v.  a.  anc.  es  n/en/ar.  CbaiiiTcr  trop 
«ne  chose.  1  Fi;,'.  L'iinaaimer,  ciubroser,cn  par- 
lant des  passions. 

iCMcnloiitur.  V.  n.  escalentar.  S'cchauffcr;  cntre- 
leiiir  la  chaleur  naturelle.  ||  Fig.  s'échauircr, 
s'enll.immer  par  l'effel  d'une  passion. 

KMcnloi-a,  s.  f.  èskalii-ra.  Escalier;  suite  de  dé- 
gros superpos(^s,  qui  sert  à  monter  et  à  descen- 
dre dans  l'intérieur  d'un  édifice.  ||  Mdntée;  pe- 
tit escalier  d'une  maison  |)au\re.  ||  Escalera  se- 
rreta; escalier  dérobe.  ||  Echelle;  V.  iiscala.  \\ 
Train  d'un  chariiot.  |1  Chir.  Sorte  d'instrument 
([«il  servait  pour  reinelire  les  os  dislociués. 

eOMcaSorrja,  S.  f.  dimin.  de  essaiera.  l*etit  esca- 
lier. 

F. •ifali-i'ill».  s.  f.  dimin.  de  escalera. 

KHCHlerou,  s.  m.  augmeiit.  de  escalera.  Grand 
escalier. 

Kf«ealeta,  s.  Í.  éshaléta.  Artill.  Nom  donné  à  une 
machine  qui  sert  à  monter  les  canons  sur  leurs 
a  nuls. 

Ksoairadu,  «la.  adj.  èskalfa-do.  Se  dit  d'unemu- 
raillc  qui  n'est  pas  unie  ni  bien  blanchie,  faute 
de  bonne  chaux.  |¡  Art.  culin.  Iluesvos  escalfa- 
dos; œufs  que  l'on  fait  cuire  dans  de  l'cau  bouil- 
lante après  en  avoir  oté  la  coquille,  et  asai- 
sounésavecdc  l'huile,  du  vinaigre,  du  poivre 
et  du  sel. 

iCNcairatlot*.  S.  m.  escalfador.  Coqueinar;  pot  de 
lene  ou  de  cuivre  ])rnpre  à  faire  bouillir  ou 
chauffer  des  li(juidcs.  |i  Réchaud;  ustensile  de 
ménage  qui  sert  a  chauffer  les  \iandes  etc. 

Kwcairaniiettto,  S.  m.  èskalfamién-to.  Chauffa- 
ge, action  de  chauffer, 

K^üpalfar.  V.  a.  escalfar,  ("hauffer;  donner  de  la 
chaleur  à  (|ueUiue  cliose.  Inus.  \\  Escalfar  Imc- 
vos:  faire  cuire  des  o'ufs  sans  cocjue  dans  de 
l'eau  bouillante  et  y  mettre  du  sel,  de  l'huile, 
du  vinaigre  et  du  poivre. 

■■^cuirti-ole,  s.  m.  ésl.alfaro-té.  Sorte  de  guèlic 
attaché  au  soulier  dont  on  fait  usage  jjour  te- 
nir chauds  le  pied  et  la  jambe. 

■CNcalfoia^  V.  (.'Itiifpta. 

■''.><(*aliiiurHc,  V.  \niui.  ¿•sUahnar-sc.  Mar.  l'erdre 
un  vaisseau  son  calfatage  par  la  force  de  la 
mer. 

KNouliii.  s.  \n.  éskalirin.  Escalin  ;  monnaie  des 
l'ays   lias,  dont  la  valeur  varie. 

■<:Noalio,  s.  m.  esli(i-lio..  Agr  Terre  en  friche, 
(|u'on  a  cessé  de  cullivt'r. 

KMcnnio,  V.  V.seálaiiio. 

l-lwcalorriaiio.  ila.  adj.  cs\iaUifrla-d<>.  Se  dit  de 
t  clui  ou  de  celle  qui  a  des  frissons. 

1^  hiralofi'i».  s.  m.  ès/.vi/«/Vi-o.  Frissiin;  tremble- 
ment causé  |;ai  le    froid   (|ui    (irétéde  !al¡é\re. 

KMcaloii,  s.  m.  l'skalnn.  Echelon,  iiuirclie,  degré 
d'un  escalier.  |1  iMil.  Echelon;  rang  de  troupes 
disposé  en  sorte  qu'elles  puisse  ni  èlre  soute- 
nues et  remplacées  les  unes  par  les  autres.  || 
Fig.  fam.  Eclii'lon;  ce  qui  sert  à  s'élever  d'un 
raiif;,  d'un  grade  inférieur  à  un  autre  supérieur. 
l'or  esrcilniies:  par  ei  lielons,  de  degie  en  de;:ié. 
Il  En  escalones;  r.\ecincgalité.  ||  Arc).  Hôtellerie; 
lieu  où  l'on  peut  manger  et  passer  la  nuit  lors- 
(|u'on  est  on  voyage. 

Ksfaluiia.  s.    l\  is  .al<'-nn,    .Sorte    d'oii.'uon  dont 


on  garde  la  graine,  j  Arq.  Voleur  qui  escalode 
une  maison  pour  le  \oler. 

Esealonado,  a.  part.  pas.  tic  Escalonar.  Echelon- 
né, c.  Il  S'emploie  adjediv. 

KMcaloiiar,  v.  a.èslialonar.  Art.  Mil.  Echelonner; 
ranger  en  échelon. 

I^Ncaloiiai-Mi',  V  pron.  èshalonar-sé.  .Sécbelon- 
ner;  se  dis[toser  en  échelons. 

KKcalonla,  s.  f.  (sValo-nia.  i?ot .  Escaîlonnic; 
génie  de  plantes  bicornes  de  lAmériiiue. 

KHraloniadaM,  s.  f.  pi.  éskalonia-dass.  JJot.  E^ 
callonces;  groupe  le  plus  étendu  du  genre  cscal- 
lonie. 

Eucaloiiiado.  a.  adj'  èshalon  ¡a-do.  Hol.  fscailo- 
nié;  (jui  ressemble  à  une  Cïcallonie. 

I'>»icalpfl.  V.  Es  ad  pelo. 

B'.Mcalpc'lo,  s.  ni.  éshalpé-lo.  (,hir.  Scalpel;  ins- 
ti  nnienl  d'analonuc  et  de  chirurgie  dont  on  se 
seil  pour  (lissé()uer. 

KKcalpl»,  s.  m.  inus.  csc(ii-/)/o.  Techn.  Drayoirc; 
instiumenl  de  corroyeur  avec  lequel  on  éciiarnc 
les  peaux. 

KNcania.  S.  f.  ès'a-ma.  Ecaille;  subtance  dure  qui 
couvre  les  poissons  et  quelques  reptiles,  j  ¿'cail- 
le; ce  qui  a  la  forme  d  écaille.  ||  /^caille;  chau- 
me des  pièces,  d'iine  armure  posées  l'une  sur 
l'autre  en  forme  d'èrailles.  ||  Orden  de  la  esca- 
ma, erdre  de  l'écailie:  ancien  ordre  de  chevale- 
lie  in>lilué  pour  Jean,  roi  de  ("a-tille.  Les  che- 
valiers de  cet  ordre  portaient  sur  un  habit  blanc 
une  croix  rouge  écaillée  et  faissaicnl  \œu  de 
combattre  les  Maures. 

Eseamatla.  s.  f.  v.shanta-da.  liroderie  en  forme 
d'écaillés. 

EsicatMatSu.  a.  part.  pas.  de  /i'.sîyjkuîc, Ecaillé,  p. 
Il  adj.  Lciiillé;  à  qui  ou  a  ôléles  écailles.  !|  Que- 
dar escainado,  api)iendre  à  ses  dépenses,  étro 
instiuit  |iar  sa  propre  expérience. 

Kiicaïuiido.  S.  m.  V.  L'scainada. 

KNpainailitra.  s.  f.  eshaiiiadoiira.  Kcaillement ; 
action  d'écailler. 

KiiraiMar,  v.  a.  èsUamar.  /icailler;  ùter,  enlever 
les  écailles  ]  Fig.  V.  Escarmentar.  \\  v.  n.  Bro- 
der, lra\aiU.ir  en  écailles. 

Ewcainarse,  V.  pron.  î  s  aniar-sé.  Se  gendarmer 
sirriter,  se  f;icher;  s'éloigner  de  quelqu'un. 

K!xi>anil>i(i9i.  s.  m.  inus.   Y.  Cambrón. 

Eíxcsíiitlii-ockal.  s.  m.  é.«/íai)i6ron«/.  Lieu  planté 
de  liiiurguépines. 

Kkcmdioî.  s.  m.  p.skrt?iic/.  Techn.  Mandrin;  outil 
de  jourbisseur  pour  polir  les  épecs. 

E>;<'aittilla.  s.  f.  dim.ile  escama.'  ^caillette;  pe- 
iile  écaille. 

lOM-aiiiorlti'ar.  v.  n.  V.  Pavuidear. 

ENoaiiinrlio.  s.  m.('.v/í«i»»oír/io.  Uestesde  re qu'on 
a  maiiiLie,  bu.  i;  V.  Jíuvuí/íi.  ||  Fig.  cl  fam.  .\o 
arriendo  sus  rscanw)h('S.  Se  tlil  pour  esprimer 
(lue  . 111(1. ni'uii  n'a  prcviiue  plus  de  bien. 

r.wraiiioiiila.  s.  I;  is'.amon-da.  /iniondage,  tniile 
d'arbres.  V.  Monda. 

Kcanioiwlail»,  a.  |)arl.  pas.  dc  Escamondar. 
/l'nidiule,  e.  |  S'empli>ie  ndjertiv. 

l'.iioaiiioïKliMliii-a,  s.  f,cM'rt»i()»u/rt(/iiti-rrt.  i'mnn- 
<les;  brant  lies  inutiles  et  snperilues  d'un  arbre 
en  l'élaguant . 

■'.NraniitiKlar.  \ .  a.  tsUimondar.  Agr.  /flaguer; 
eiironder;  nettoyer  un  arbre,  le  deberrnsser  des 
mousses,  des  lichens,  des  gales,  des  b<>i«  mort- 


KSC 


—   3'ii  — 


KSC 


s  ■ 


tk's  chicots  des  chiaiiorcs,  desulcères,  desplan- 
tes parasites.  ||  Fif;.  7.,'lagiier;  éclaircir  un  écrit, 
iietloytT,  ûler  ce  qu'il  y  a  de  superflu  dans  nue 
chose. 

EMrnntoiitlo,  S:  m.  V.  liscnmnndn. 

KMfiíiiióiit'n,  s.  f.  èskama-iiéa.  But.  Srainnionce; 
espèce  de  (ouvalvulus  ,  piiinle  pinunlive. 

ICiiraiiioiiintlo,  n.  part.  pas.  de  csvamnncarse.  \\ 
adj.  |{(il.  Scammoné  ,  qui  a  la  propiété  de  la 
scaniuionée  ,  qui  apiiartient  à  la  scammonée. 

KMramoiiciii-Hf.  v.  [iroii.  i'shnmDiivar-sé.  Kam. 
Se  lâcher,  se  piíjuer,  rechigner.  Se  dit  de  l'honi- 
nie  el  de>  animaux. 

KwcuiiioMo.,  it.  adj.  és'amo-sso.  Eraillcux,  qui  est 
composé  d'écaillés  ,  qui  a  des  écailles. 

Kxramotudu,  ii.  part.  pas.  de  escamotar.  Hsca- 
niolé,  c. 

KMrniiiotar,  V.  a.  ès'inmotar.  Escamoter;  faire 
des  tour  d  adresse  et  de  suhlilili.  ||  Faire  dispn- 
laître  ,  changer  quch^uc  chose  par  un  tour  de 
main,  sans  qu'on  s'en  aperçoive. 

KMcnmpaJo,  tia.  pari.  |  as.  de  escampar.  V.  ce 
verhe.  |  adj.  V.  Descampado, 

Kscaitipniulciito  ,  S.  ni.  inus.  V.  Derrama- 
mieiito- 

KNcaiiipai-,  V.  n.  cî/fiimpar. Cesser  de  pleuvoir.  |1 
Fifí,  .\bandonner  une  entreprise,  cesser  d'y  tra- 
vailler. 

Kmvntupar,  \.  &.  èshampnr.  Débarraser  ;  laisser 
libre,  i!  V.  Drspejar.,  desembara/.ar.  \\  Fam.  l'a 
escampa  y  llovían  i/uijarros  ;  se  dit  d"un  sol 
qui  s'opiniAlre  à  per>uader  des  choses  déraison- 
nables ,  ou  d'un  mallieur  (lui  est  suivi  de  plu- 
sieurs autres. 

KMcainpo,  S.  m.  iiiiis.  V.  Kscape,  hiiiila. 

KMcnniu«l«»,  a.  adj.  inus.  V.  l^scamoso. 

Escaciiujado.  a.  pari.  pas.  de  escamujar.  V.  ce- 
vcrhc. 

KNcamiiJai',  v.  a.  èskamoug-har.  Elaguer;  énion 
dcr  un  olivier. 

Kscaititijo.  s.  m.  èskamouq-ho.  Branche  élaguée 
d'un  olivier  qu'on  énonde. 

ICttcancia.  S.  f.  èsl>an-7.ia.  Vasc  ,  vaisssau  pour 
contenir  quehiue  liqueur. 

Kücaiiciuflu,  a.  pari.  jias.  de  escanciar.  Trans- 
vasé ,  e. 

E$)caiirinüor,  a.  S.  ès' anziador.  Celui  eu  celle 
qui  dans  les  repas  verse  à  boire. 

lOKcanflntia.  s.  ni    inus.  V.  Escanciador. 

Eficaneiaf,  V-  a.  cskamiar.  Transvcrser;  verser 
le  vin  d'un  vase  dans  un  autre,  donner  à  hoir 
à  table.  Il  V.  n.  Boire  du  vin. 

KKoanda,  s.  f.  (shan-da.  Sorte  de  froment  très 
pur  doiil  on  i'ail  un  pain  délicieux.* 

l->cai«4t<ilai-.  s.  m  inus.  csi.nndalar.  La  cham- 
bre d'une  jialère  ou  l'on  met  la  boussole. 

BC.«t-a»c3aSiBncÍo,  a.  paît.  pas.  de  escandalizar. 
Scandalise  ,  e. 

KtiraiidaliKndor  ,  S.  m.  ès  andaliiador .  Celui 
qui  scaiidiilise. 

KwcaiidatiKiir,  v.  a.   escandalizar.  Scandaliser, 
donner  du  scandale.  ||  V.  Conturbar,  consternar. 
KseanaaliT.nrtu-,    v.   pron.   èsUandalizar-sé.  Se 
scandaliser:  prendre  du  scandale,  s'offenser. 

EscuiidaliKativn.  a.  adj.  inus.  cskandalizati-vo. 

Scandalauï  .•  qui  peut  causer  du  scandale. 
Kscaiidallndo.  a    part.  pas.  de  Pscandallar.  X. 
Cl'  verbe. 


lOMeandnlIar,  v.  a.  éskandaillar.  Sonder  ;  cber- 
clici  a  connaître  la  prolondeur  de  la  mer  [lar  le 
movcii  de  la  sonde. 

i:<4caiidiillo,  s.  m.  éskandaili-0.  Sonde;  instru- 
nicnl  pour  coniiaitie  la  profondeur  de  l'eau. 

F.Mcitiidiilo,  s.  m.  i'slifinila-lo.  Scandale;  occasion 
de  chille  de  peihe  .  n>avais  exemple.  |  Scandale, 
trouble,  tumulte.  |  inus.  V.  Asombro,  atlmira- 
cion.  Il  ¡'srandalo  farisaico,  scandale  qu'on 
prend  san- rai<on  ,  en  regardant  comme  blâma- 
ble ce  qui  ne  l'est  pas. 

l'iMciindahiMaiiiciilo  ,  adv.  éshandalossamén-té. 
MMiidaleuseineiil  ;  avec  scandale. 

■•ïMraiidaluMu,  u.  adj:  5  andalo-sso.  Scandaleux; 
qui  cause  du  scandai,  qui  y  porte.  H  inus.  V. 
¡iuiddso. 

i:r<can4lt'c«>nf>la,  S.  f.  èshandéiéniia.  Emporte- 
iiH'iii  ;  transport  de  colère. 

Kxcaiideccr,  V.  a.  <is/£«/t(i(i/.(îr.  Irriter;  faire  en- 
tier en  colère. 

i-:.'<«oandcr(>i-Mf ,  v.  pron.  éskandéiér-sé.  S'irriter, 
se  inelire  en  cidère. 

KNcaiidi'cido,  n.  part.  pas.  de  escandecer.  V.  ce 
verbe. 

KAcaiidclar,  s.  m.  inus.  V.  Escandalar. 

E.Hfaiidelarrte.  s.  m.  dim.  de  Escandelar.  V.  c<5 
met. 

l':Mca9idln,  s.  f.  V.  I-Jscanda 

t:seaHdiiia%'la.  s.  Í.  ('skandi  a-via.  Géof;.  Scan- 
diiiinie  ;  contrée  du  Danemarck. 

EHFatKlir,  v.  a.  inus.  Poés.  Scander;  indiquer  la 
mesure  d'un  vers. 

B'iMcanMioit,  s.  f.  inus.  Mesure  des  vers. 

EC<<cacitador,  s.  m.  V.  Encantador, 

K!*caiiti)i',  V.  a.  inus.  V.  JS'nranifir. 

ECMcantlIIado,  a.  part.  pas.  de  Escantillar.  V.  ce 
verbe. 

l-lHeaiitillar,  v.  a.  ésVanliUar..  Tracer  sur  un 
mur  une  ligne  à  hauteur  d'appui,  pour  blan- 
chir la  partie  supérieur  et  peindre  le  desous  d'u- 
ne autre  couleur. 

Kscaiitilluii.  s.  m.  inus.  V.  Descantillón. 

KMcaña,  s.  f.  V.  Escanda. 

KKcañcro.  S.  m. inus.  áskagné-ro.  Domestique  qui 
a  soin  des  sièges  et  des  bancs  dans  les  sal  es  où 
l'on  tient  des  assemblées. 

FNcañiiio,  S.  m.  (dim.  de  escaño}.  Petit  banc  à 
dosier. 

KNcaño,  S.  m.  èskagno.  Sorte  de  banc  à  dosier 
pour  truis  ou  quatre  personnes.  H  inus.  V.  Es- 
canda. 

ENrañiielo,  s.  m.  dim.  de  escaño.  Petit  banc  á 
dosier. 

EíKcapada,  S.  f.  èsV.apa-da.  Fuite  accélérée  pour 
éviter  quelque  danger.  Il  Escapade  ,  échappée; 
action  de  manquer  à  son  devoir  pour  aller  se  di- 
vertir, 

Esfnpado.n.  part.  pas.  de  escapar.  Echappé,  e. 
I  Semploie  adjectiv. 

F.f«eapa(iiionlo,  s.  m.  inus.  V.  Escapada. 

Eticapai-,  v.  a.  Sauver  ,  délivrer,  rendre  la  liber- 
té ,  mettre  en  liberté.  Il  v  n.  Echapper,  fuir, 
se  sauver,  sortir  d'un  lieu,  cesser  d'être  dans  un 
état,  dans  une  sili.acion  ,  dans  une  circonstan- 
ce ,  ou  l'on  se  trouvait  for<  émenl  et  a\ec  appré- 
hension de  quelque  suite  fâcheuse,  jl  S'échapper, 
s'absenter  sans  ètie  aperçu.  ||  Escapar  el  caba- 
llo ;  íaive  i\cscsi:a[t^ácH,  en  parlant  d'un  che- 


ESC 


—  8'»5  — 


ESC 


<ral.  IlFig.  Escapar  en  una  tabla,  l'ichapper 
belle.  Il  V.  iinp.  Echapper  de  la  momoire.  ||  i:s- 
capársele  á  uno  alguna  cosa,  dire  quelque  tho- 
sc  sans  en  apercevoir.  |  Escapársele  à  uno  al- 
guna palabra  à  especie.  S'échapper  e:i  parlant 
d'un  mol  qu'on  dil  sans  faire  atteniion. 

Escaparate,  s.  m.  èshapam-té.  Châsse;  sorte 
d'armoire  en  marqueterie,  garnie  de  vitres  ou 
cristaux  pour  y  mettre  des  images  ou  des  reli- 
ques. Il  Sorte  d'armoire  ou  l'on  met  des  choses 
précieuses. 

Kncaparatieo,  s.  ui.  dim  de  eíca/íaraíe.  Petite 
châsse. 

Knoaprttopla  ,  f.  f.  èskapnto-rin.  Subterfu^ic; 
échappatoire,  défaite,  moyen  adroit  e'  subtil 
{pour  échapper,  pour  se  tircrd'cmbarras. 

Kftcapc  ,  s.  m.  èska-pe.  Fuiie,  évasion;  action 
d'échapper,  de  fuir.  Il  Fuite  accélérée  pour  évi- 
ter un  danger.  1]  Mécan.rLchappement  ¡mécanis- 
me par  lequel  la  dernière  roue  de  la  machine 
transmet  au  balancier  ou  au  pendule  Paclion  du 
poids  ou  du  ressort  et  qui  arrête  le  mouvement 
du  rouage,  pendant  que  le  balancier  achève 
une  osfillasion.  Il  Détente,  pièce  de  fer  ou  d'- 
acier qui  sert  à  faire  partir  une  arme  à  feu.  ||  Te- 
chn.  Détente:  nom  que  les  horlogers  donnent  à  un 
levier  que  fait  détendre  ou  partirla  sonnerie  d'- 
une pendule. 

Kncnpo,  S.  m.  V.  ¥.sl¡pite. 

Kütcápiíla  ,  s.  m.  Anat.  V.  Omoplato. 

Kscapiilado,  €la.  part.  pas.  de  escapular.  V.  ce 
verbe. 

Escapular  ,v.  a.  eshapoular.  Mar.  Doubler  un 
cap,  une  pointe,  etc. 

EaicupiilariA,  S.  m.  ès'apouia-rio.  Scapulaire^ 
pièce  d'étoffe  qui  descend  depuis  les  épaules  jus- 
qu'en bas,  tant  par  devant  que  par  derrière ,  et 
que  portent  plusieurs  religieux  sur  leur  habit.  |) 
Scapulaire,  deux  ¡letits  morceaux  d'étoffe  bénite 
qui  sont  joints  par  des  rubans  po<ir  les  pouvoir 
porter  sur  le  corps  et  qui  porte  une  confrérie  en 
l'honneur  de  la  sainte  Vierge. 

EMcaqiir,s.  m.  és'a-lié.  Chacune  des  cases  d'un 
échiquier,  d'un  damier.  Il  est  plususite  au  plu- 
riel. I  Blas.  Echiquier,  écu  divisé  régulièrement 
en  plusieurs  carrés ,  dont  les  écus  sont  de  métal  et 
les  autres  de  couleur. 

EAcaqiicnilo  ,  <Ia.  adj.  èsha'.éa-do.  Echiqueté; 
rangé  en  forme  d'échiquier. 

Escara  ,  s.  f.  èslin-ra.  Chir.Escharc ,  croûte  noire 
qui  se  formesur  la  peai'i .  la  peau,  la  chair,  les 
plaiesel  les  ulcères,  par  riiciclé  des  humeurs  ou 
l'application  de  quelque  caustique.  |j  Zooph.  Es- 
chare;  polipier  flixiblc  à  rayons,  à  tiges  minces, 
cellules  tuberculées,  genre  de  l'ordre  les  cscha- 
rées. 

EMcarabnJcailo.da.  part.  pas.  de  escarabajear. 
V.  ce  verbe. 

Efficaraliajcar  ,  v.n.  csUarabng-hénr.  Marcher, se 
remuera  la  manière  des  cscarbots.  ||  Fig.tîriifon- 
ner ,  écrire,  dessiner  mal.  ];  Fig.  et  lam.  .\voir 
du  soucie,  être  alarme  par  «luebiue  inquiétude 
chagrin ,  etc. 

EMparaliAJillo ,  s.  ni.  dim  de  escarabajo.  Pelites- 
cavbiit. 

r.HcarabaJo  ,  S.  m.  fs<  nrnbag- hn.  Entom.  Escar- 
hrt  ;  insecte  coleopière  de  la  famille  des  solidior- 
«essléréoiéres  .  qlii  seplaît  danslrs  maliércsin- 


fec.ies  et  qu'on  nomme  vulgairement  feuiHc-nier- 
de  11  Fig.  et  fam.  Escargot,  homme  de  petite  tail- 
le, de  mauvais  mine.  I  Défaut  d'une  étoffe  ou 
les  fils  de  la  trame  ne  sont  pas  droits.  ¡¡  Cham- 
bres; vides  qui  se  forment  dans  l'intérieur  d'- 
un canon  mal  fondu,  li  Escarabajo  de  leche.  V. 
Mosca. 

E»icaral»aJiiplo,s.  m.  dim.  de  cscarrbajo.  Petit 
escarbot.  n  Espèce  de  puceron  qui  s'attache  aui 
vignes. 

Kscaraniiixear ,  v.  n.  V,  Escaramwrar. 

Escaramujo,  s.  m.  esliuramoug-lio  Zool.  Sapi- 
n^^lte,  petite  coquille,  ¡j  Bol.  Eglantier,  genre  de 
plantes  rosacées,  fondé  sur  un  arbrisseau  défen- 
du par  des  épines  fortes  et  rccouvécs,  qui  pous- 
se dans  les  bois,  sur  les  bords  des  chemins, 
dans  les  haies  ;  couronne  de  ses  lleurs  blanches 
ou  d'un  rose  pAleîcsbuissons,  au  milieu  desquels 
ses  branches  croissent  éparses  et  dont  les  tiges 
greffées  portent  les  variétés  infinies  des  roses 
qui  ornent  nos  jardins. 

Escaramuza,  S.  Í.  éskaramou-za'SiW.  Escarmou- 
che; combat  sans  importance  entre  des  liralleurs 
ou  des  petits  délachetncnts,  lorsque  deux  armées 
sont  proches  l'une  de  l'autre.  ;,  Fig.  V.  /iiào, 
pendencia. 

Escnraniuzador,  S.  m.  ¿sharamouzador .  Escar- 
moucheur,  soldat  qui  va  à  l'escarmouche.  |  Fig. 
V.  Disputador. 

Escaramuzar,  v.  n.  éskaramonzar.  Escarraou- 
cher;  combattre  par  escarmouche. 

Escarapela,  S.  f.  ésharapé-la.  Dispute,  querelle 
qui  commence  par  de  simples  paroles  et  finit  par 
des  cou|)s.  I  Cocarde  ;  signe  distinctif  dont  la 
couleur  ditfèrc  pour  chaque  nation;  c'est  un  mor- 
ceau d'étoffe  taillé  en  rond  et  plisse,  ou  une  pla- 
que de  métal  peinte  que  portent  à  leur  coulure 
les  militaires  et  les  fonctionaircs publics  eu  cos- 
tume. 

E*<carapcla<lo,  da.  part.  pass.  de  éskarapelar. 
V.  ce  Acrbe. 

Escarapelar,  v.  n.  èskarapélar  Se  disputer,  se 
prendre  aux  cheveux,  s'égraligner.  On  ne  le  dit 
que  des  femmes. 

Esrarapulla,  S.  f.  inus.  V.  Escarapela.  Dans  sa 
première  acception. 

Escarba,  s.  m.  éskarba.  Mar.  Ecart;  jonction  de 
deux  pièces  de  bois  placées  l'une  ou  bout  de  l'au- 
tre, ou  en  partie  l'une  sur  l'aiilre. 

EMcarbafIcro,  S.  m.  ésUarbadè-ro.  Lieu  ou  les 
sangliers,  les  loups  et  d'autres  animaux  grat- 
tent la  terre. 

Escarbadientes,  S.  m.  V.  Mondadientes. 

Escarbado,  da.  part.  pass.  de  escarbar.  Erat- 
té,  e. 

Escarbador,  S.  in.  escarbador.  Gralteur;  celui 
qui  gralle. 

Escarbadura  ,  S.  f.  ésLarbadou-ra.  .\ction  d« 
gratter,  di'  fouiller, 

ENcarbaoreJas  .  s.  m.  èsharbaorèg-has  Cuve- 
oreille;  SKI  le  de  petite  curette,  de  petite  cuiller 
pour  extraire  du  conduit  auditif  le  cerumen  ac- 
cumulé cl  endurci,  ou  les  corps  étrangers  qui 
ont  pu  s'y  introduire. 

Escarbar,  V.  n.  èskarbar.  Gratter,  frotter,  re- 
muer, creuser  avec  les  ongles,  les  doigts.  ||  Fig. 
S'informer,  examiner,  se  mettre  au  fait,  cher- 
cher h  connaître.  !!  Ejcnrijfir   el  rslómaqo;  ti\o\v 

22 


lîSC 


—  3V6  — 


KSC 


IVslomat;  ili'iraii;;!^  y  éprouver  une  chaleur  dcsa- 
griabk'.  ||  Fig.  ¡■escarbar  la  conciencia  ;  luur- 
mciitcr  ,  agiter  la  conciciitc,  donner  dus  re- 
nionls. 

CMoai-ltu.  S.  m.  V.  Escarbadurn. 

f^ttcnrvvln  ,  s.  f.  ésl.arzé-la  Fscarccllr;  espère 
de  bourse  que  les  femmes  |)endaienf  à  Icuh  cein- 
ture, et  dans  lin|ueiic  elles  menaient  de  petilcs 
pièces  de  monnaie  pour  faire  raumônc.  |  üibe- 
cière,  bour?P  piur  la  chasse.  |  Coiiïure  ancienne 
des  t'.inmes.  ||  Tasselte;  armure  des  cuisses. 

Eiicnre<-li>n,  s.  m.  angni.  de  escarcela.  Petite 
escaiTcile. 

Encarceo»,  s.  m.  pi.  éshwzéos.  Petites  ondes  oc- 
Ciisionnèes  dans  la  ni<rpar  les  courants.  |  ¡Vlou- 
vemciits  et  voiles  que  l'ont  les  chevaui  fiinganls. 

Eî<ci»!-olin,  s.  f.  ôv/iflcf  f/ia.  Givre,  frimas,  gelée 
blanche,  qui  s'atlaclic  aux  arbres. 

liKeni-cItada,  s.  f.  èslartrha-da.  Gelée  blanclic, 
rosée  cogelèe.  Il  Bot.  Glaciale,  glacée,  plante  bril- 
lante. 

Escarrliatln,  tin.  part.  pass.  du  v.  escarchar.  V. 
ce  verbe. 

Escarcina,  S,  f.  ès'arv.i-na.  Epèe  courte  ou  re- 
coubée  en  forme  de  coutelas,  de  sabre. 

EBcai'ciifiado,  «la.  part.  pass.  de  escarcutiar.  V. 
ce  verbe, 

EMcnreiiñar,  v.a.V.  Lscudriûnr. 

EsmiMla.  s.  f.  èskar-da.  Ecbardonnoir;  instru- 
ment de  for  crochu  cl  tranchant,  terminé  par 
une  douille,  dans  laquelle  s'ajuste  un  manche 
long  de  quatre  pieds,  et  donlon  se  sert  pour  cou- 
per les  racines  de  chardont  dans  les  champs 
ensemencés.  ||  ichardonnagc;  action  d'échar- 
dnnner,  d'enlever  les  chardons  qui  couvrent  le 
terrain. 

EMcas-dndern ,  S.  f.  ès!,ardadé-ra.  Fennuc  qui 
échnriionîic. 

Encardado,  da.  part.  pass.  du  V.  escardar.  Echar- 
donné,e. 

EMcai-dador,  s,  m.  èshardador.  Celui  qui  échar- 
donno. 

EHcardadiira,  s.  î.  Escarda. 

Escarizar,  v.  a.  cshardar.  Ecbardonncr,  sardcr, 
ôlcr  couper,  arracher,  extirper  les  chardons 
d'un  champ,  li  Fig.  Trier,  choisir  entre  plu- 
sieurs. I  Fig.  et  fam.  Enviar  à  escardar  ;  envo- 
yer  promener  quelqu'un,  lui  refuser  ce  qu'il  de- 
mande. 

Escardilla,  S.  f.  \ .  Escardillo. 

Escardillado,  part.  pass.  du  v,  eicnrJíííar.  V. 
ce  vpibe. 

Escardillar,  v.  a.  \. Escardar . 

Escardillo ,  s.  m.  ès'.ardill-o.  Sardoir;  instru- 
ment propre  à  sarder.  |1  Bot.  Fleur  de  chardon 
sec.  Il  iVe /d  /¡a  c/iV/io  el  escardillo;  mon  petit 
doigt  me  l'a  dit.  On  se  sert  de  ce  mol  pour  fai- 
re avouer  la  vérité  aux  enfants. 

Escariador,  s.  iT).  èskariador.  Techn.  Equarris- 
soir,  iiiirimient  ilnr.lon  se  sert  pour  agrandir  les 
treus  déjà  practiqué  dans  le  cuivre  ou  dans  le 
fer.  Il  Instrument  à  l'usage  du  cirier,  de  l'orfè- 
vre et  du  vannier. 

EHcarllIcacion.  s.  f.   èsliarifikmioti.   Scarifica- 
tion; incision  faite  sur  la  f.eau. 
Escarlflcado,  da.  part.  pass.   du  v.  escarificar. 
V.  ce  verbe. 

Efecariacador,  s.  m.  ès!:arifiiiador.  Scarificateur^ 


instrument  de  chirurgie  pour  faire  de»  scarifi- 
calioiis. 

Esrarlllcar,  V.  a.  èsliari filiar .  Scarifier,  découper, 
déchiqueter,  faire  plusieurs  incisions  sur  la  peau 
en  (juelqur  partie  du  corps. 

Encarlxfidu,  da.  part.  pass.  du  v.  éscariiar.  V. 
ce  verbe, 

Esrurizar,  v.  a.  V.  Escarificar.  Chir.  Laver  les 
escarres  d'une  plaie. 

Escariador,  s.  tn.  Techn.  Oulil  de  peignier  en 
forme  de  rasoir. 

Eitcarlata,  S.  f.  èsl^arla-ta.  Ecarlate;  couleur 
rouge  fort  vive,  que  l'on  oblient  en  tiaiiant  de 
la  cochenille  par  la  crème  dclartrc  el  le  chlorure 
d'étain.  ||  Ecarlate;  l'étoiïc  même  qui  a  cette 
couleur. 

Ewcarlatin,  s.  m,  èsharlalinn.  Sorte  d'écarlate 
de  couleur  inférieur. 

E.<«rarlatlHa ,  S.  f.  ésharlati-na.  Scarlatine;  fiè- 
vre accompagnée  de  rougeurs  à  la  peau. 

EHcarinonado,  da.  part.  pass.  du  v.eicarmenar 
Tillé,e. 

Escuriiiciiador ,  S.  m.  V.  Escarpidor. 

Escannoiiar.  v.  a.  ésliarménar.  Detlacher  avec 
la  main  le  filament  du  chanvre  de  la  chenevot- 
te.  Il  Chilier  quelqu'un,  le  punir  d'une  espiè- 
glerie, en  lui  enlexant  de  l'argent  ou  ec  dont 
il  peut  faire  un  mau>ais  usagé 

Esrurnifíiarsc,  v.  pron.  èsharménar-sé.  Se  li- 
gnoner  se  ¡irendrc  par  le  tignoii. 

Eecariiieiitado.  a.  part  pas.  de  escarmentar. 
Réprimandé,  e.  ||  adj.  Réprimandé,  repris,  cor- 
rige a\  ec  rigueur. 

Encariiiontar,  v.  a.  èskar mentar.  Réprimander, 
corriger,  reprendre  quelqu-unavec  uneautoritc, 
lui  reproiher  sa  faute,  jj  inus.  Fig.  A  venir  de 
quelque  danger,  j  v.  n.  S'instruire,  se  corriger, 
devenir  sage,  apprendre  à  ses  dépens,  à  ceux 
d'autrui.  ||  Escartnentar  en  cabeza  agena^  ac- 
quérir de  l'expérience  aux  dépens  d'auîrui. 

E.ocai-inîciito.  S.  m.  es  armién-to.  Exemple,  ex- 
périence que  l'on  acquiert  à  ses  dépens,  aux  dé- 
pens d'autrui.  |{  Châtiment  ,  punition  ,  peine 
qu'on  fait  souffrir  pour  quelque  faute. 

Escamar,  v.  a.  inus.  V.  Descarnar. 

Escarnecedor  ,  a.  S.  èsliarnézédor.  Baffoueur, 
railleur;  celui  qui  baffone,  qui  raille. 

Escarnecer,  \.  n.  èskarnézêr.  Baffouer?  traiter 
quelqu'un  avec  une  moquerie  ou  trageante  et 
dédaigneuse,  l'avilir  et  couvrir  de  honte. 

Escarnecidanieiitc,  adv.  ènkarnécidamén-té. 
Dérisoirement.  injurieusemcnt,  avec  mépris. 

Est^ariiecido,  a.  ¡lart.  pas.  de  escarnecer.  Baf- 
foué,  e.  Il  S'emploie  adjectiv. 

Escnriieeiniieiito,  S.  m.    V.  Escarnio. 

Esearnldaïuente  ,  inus.  V.  Escarnecidamente . 

Escarnido,  a.  pari.  pas.  de  escarnir.  V.  ce  verbe. 

Escarnldor,  S.  m.  inus.  V.  Escarnecedor.  \\  inus. 
Escarnidor  de  aijua.  V.  Relox  de  agua. 

Escarniniicnto,  S.  m.  V.  Esraruecimiento. 

E-^cnrnio,  S.  m.  èskar-nio.  Dérision;  moquerie 
amère,  méprisante.  |  Á  eé,carnio,  en  escarnio, 
por  escarnio,  par  mépris. 

Esparuir,  v.  a.  V.  Escarnecer. 

Escaro,  S.  m.  èika-ro.  Scare;  genre  de  poinsons. 

E.scarola,  S.  m.  ésLaro-la.  Escarole;  plante  pota- 
gère ,  espèce  de  chicorée  laitue.  I|  Fig.  Fraise 
qu'on  portait  au  cou. 


ESC 


—  3i7  — 


ESC 


Eacarolndo  ,  a.  part.  pas.  de  escarolar.  V.  ce 
verbe,  li  adj.  qui  a  l.i  couliur  endive,  jaune,  pâ- 
le. Il  Frisé  comme  la  chicorée. 

EMciirolar,  V.  a.  V.  Alechugar. 

K-scarolitu,  S.  f.  dim.  de  Escarola.  Petite  esca- 
role. 

Esfariin,  s.  f  éscar-pa.  Escarpe;  ponte  donnée  à 
la  miiraile  ou  terrepleiii  d'un  mivrage  ,  d'une 
enceinte  formant  la  partie  extérieur  du  rempnrt 
qui  rèfjiie  au  dessus  du  fos^-e  du  cote  de  la  pla- 
ce. Il  l'ente,  penchiiiit  de  quelque  tirrain. 

Escalpado,  a.  paît.  pas.  de  p.çcar/)rt/-.  Escarpé,  e. 
il  adj.  Escarpé,  de  haut  en  !);is. 

Escarpadura,  s.  i'.  éskarpadou-ra.  Escarpement 
pente,  versant  le  plus  abrupte  d'une  montagne. 
Il  Fortif.  Escaipemetit .  perpeiulicuiaire  du  ter- 
rain qui  s'élève  du  fond  du  fossé  au  sommet  du 
ren)parl,  et  à  la  crête  des  gluis. 

Escarpar,  v.  a.  Escarper;  couper  droit  de  haut  en 
bas.  Il  Nettoyer,  râper  polir  en  parlant  des  ou- 
vruf;esde  sculpture,  de  menuiserie. 

KMcar pelado  ,  a.  part.  pas.  de  escarpelar.  Inci- 
sé, e. 

UMcarpelar,  V.  a.  Inciser;  ouvrir  une  plaie  avec 
le  scalpel. 

RMcarpelo,  S.  m.  V.  Encalpelo, 

KNcarpia,  s.  f.  éshar-pia.  Clou  à  crochet. 

EMcarpiado,  a.  part.  pas.  de  escarpiar.  V.  ce 
verbe,  I  adj.  Fig.  Percé,  déchiré,  tourmenté. 

Kttcarplador,  S.   m.  inus  V.  Escarpidor. 

Escarpiar,  v.  a.  inus.  Clouer  avec  des  clous  à 
crochet.  Il  Fig.  Déchirer,  tourmenter,  percer. 

Escarpidor,  s.  m.  Démêloir;  machine  ou  instru- 
ment qui  sert  à  démêler;  se  dit  particulierment 
d'un  peigne  à  grosses  dents  forts,  séparées  pour 
démêler  les  cheveux. 

Escarpin,  s.  m.  Chausson,  chaussure  de  feutre, 
de  linge,  de  laine,  de  coton,  etc.  j  Escarpin;  sor- 
te de  soulier  à  semelle  mince,  qu  on  porte  ordi- 
nairement en  été 

Escarplon.  (en),  adv.  ¿h  ésharpion.  En  forme  de 
clou  à  crochet- 

Escarramanchones,  (a),  loc.  adv.  V.  Á  horca- 
jadas. 

Escarza,  s.  f.  és\iar-7.a.  Velcr.  RIessnre:  faite 
nux  pieds  des  bêtes  par  un  cadlou.— Ouverture 
faite  à  la  sole  du  pied  du  cheval,  pour  décou- 
vrir une  ulcère  qu'on  lui  a  causé  en  le  ferrant 
mal. 

Escarzado,  «la.  adj.  et  part.  pass.  de  Escariar. 
Encasté,  éc. 

ENcarxador  ,  s.  m.  inus.  ésharza-dor.  Tireur; 
celui  qui  décoche  un  trait ,  qui  décharge  une 
arme. 

Esrar/.aiiilciito,  S.  m.  ésliarianiicn-lo.  Encas- 
tage  :  action  d'encasior  ,  de  châtrer. 

Escarzano,  na.  adj.  éskana-no.  .\rchit.  Dont  . 
l'ouverture  est  moindre  d'un  demi  cercle  ,  en  i 
parlant  d'un  arceau.  I 

Escarzar,  v.  a.  èsli'irinr.  ChAtrer  les  ruches  au 
mois  de  février  ,  en  ôter  les  gaufres. 

ENcarzarsc,  V.  pron.  èsliarzar-si\  Vêtor.  S'en- 
casteller;  se  dit  d'un  cheval  dont  le  talon  de- 
vient trop  étroit  et  la  toureheiie  trop  serrée. 

Escarzo,  s.  m.  ésknr-7.o.  Vêler.  Encastclure:  di- 
formité  du  pied  du  cheval ,  qui  consiste  dnns  le 
rétrécissement  du  sabot  en  arrière,  par  suite  de 
l'aplatissement  des  quartiers  et  du  rapproche- 


ment des  talons  qui  se  portent  l'un  vers  l-autre, 
au  préjudice  de  la  fourchette,  dont  ils  repous- 
sent et  compriment  la  base. 

Ei<caManicnte  ,  adv.  éskassamèn-tè  Modique- 
ment,  avec  modicité,  avec  épargne,  sobrement, 
Il  Ave  peine  ,  dilTcilement.  ||  Mesquinement, 
d'une  façon  mcsquime,  chichement. 

Escaseado,  da.  adj.  et  part.  pass.  de  iicoîc/ir. 

L:.<«casL'ar ,  v.  a.  ès^iassèar.  Donner  peu,  à  contre 
cœur  et  d'une  manière  peu  gracieuse.  ||  Inus. 
Epargner ,   user  d'épargne. 

Escasear,  v.  n.  èskassirir.  Manquer,  diminuer, 
devenir  rare,  jl  £^scasear  e/ rienfo.  Llamarse  à 
prua. 

Escasero,  ra.  adj.  liius.  cnkassi-ro.  Celui  qui 
donne  peu  à  contre  cœur  ,  qui  épargne. 

Escasez,  s.  f.  eï/.a.sst'z.  Mesquinerie,  épargne 
sordide  ,  avarice,  lésine,  ij  Rareté  .  disette. 

EscasozA,  s.  f.  inui».  V.  Escase/.. 

Escttsisiniuiuente  ,  adv.  sup.  de  Escasamente. 

Eseasisliiio,  ma.  adj.  sup.  de  Escnso. 

Escaso,  sa.  adj.  éslia-sso.  Court,  borné,  en  pe- 
tite quantité.  I  Cour;  incomplet,  qui  n'est  pas 
cntir.  ¡  Mesquin,  avare,  qui  dépense  moin  qu'il 
ne  devrait. 

Escatima,  s.  f.  inus.  éshati-ma.  V-  Falta,  de- 
fecto. ,  diminution. 

Escatimado,  da.  adj.  et  part.  pass.  de  escati- 
mar. \  adj.  V.  Escaso ,  diminuto. 

Escatimar,  Y.  a.  éskatimar.  Lésiner;  user  de 
lésine.  ¡  Inus.  Sonder,  examiner  avec  beaucop 
d'attention  quelque  chose,  i  Corrompre  ,  tour- 
ner le  sens  d'un  discours  ,  d'un  écrit. 

Escatimosamente,  adv.  V.  Maliciosamente,  as- 
tutamente. 

Escatimoso,  sa.  adj.V.  Malicioso,  Astuto.  Mez- 
quino. 

Escaupil,  s.  m.  éshaoupil.  Sorte  d'armure  de 
coton,  dont  les  anciens  Mexicains  se  servaient 
pour  se  garantir  des  tlcches. 

Escava,  s.  f.  ésha-va.  Fossé  creusé  autour  d'un 
arbre,  d'une  plantation,  pour  y  retenir  les  eaux. 

Eseavado.  da.  adj.  et  part.  pass.  de  Escacar. 
Creusé .  ée. 

Escavar.v.  a.  eslia-var.  Crcurser  ;  faire  un  creui. 
V.  Escavar. 

Escayola,  S.  f.  Eskaiô-la.  Escayolle  ;  composi- 
tion avec  laquelle  les  sculpteurs  donnent  au  stuc 
l'apparence  de  la  pierre. 

ESCttzarl,  adj.  inus.  V.  Escarzano. 

Escasoii,s.  m.  éskasson.  Scason,  scazon  ;  sorte 
de  vers  latin. 

Escelerado,  d».  tdj.  inus.  èszélèra-do.  Scélérat; 
coquin. 

Esceiita,  s.  f.  éstéli-la.  Scélithe;  pierre  figuré 
qui  représent  la  jambe  dun  homme. 

Escena,  S.  f.  ésiéna.  Scène;  partie  antérieure  du 
théâtre,  sur  laquelle  agissent  les  auteurs.  ¡  En- 
san  ¡rentar  la  escena;  ensenglanter  la  scène; 
mettre  sous  les  yeux  des  spectateurs  la  mon  v  io- 
lente  d'un  personnage.  |  Poner  en  escena:  met- 
tre en  scène,  représenter  un  ouvrage  drama- 
tique. ¡  Fig.  A/arerer  en  la  escena;  paraître 
sur  la  scène;  se  dit  d'un  homme  qu'on  vient  de 
mettre  dans  un  poste,  de  nommer  à  un  emploi 
qui  attire  les  yeux  sur  lui,  de  celui  qui  com- 
mence h  prendre  une  part  considérable  anx  af- 
faires publiques,  j  Scène;  décoration  de  th»àtre. 


ESC 


348  — 


E5C 


¡  Cambín  la  esrena  ;  la  scène  cbange  ;  se  dit 
û'un  cliiiiificiiu'iit  coiibidórablc  qui  \icnl  darri- 
vcr  ou  ([ui  l'sl  prcs  d'niriviv  dans  uni'  alVaire. 
¡  LaescfHU  es  en  brnselus;  l'aclion  est  à  Hru- 
xollt'S;  l'aclidu  qui  laii  le  sujet  de  lii  piice  s'est 
passée,  ou  est  siinusce  se  passi^r  à  Hruxellles.  ¡ 
Scène;  chaque  partie  d'un  acte  du  pneine  dra- 
matique .  ou  reiitrclien  des  oileurs  n'est  inter- 
rompu, ni  pnr  rairi\(í'e  d'un  nouvel  ncleur.  ni 
|iar  la  sortie  d'un  de  ceii\  ((ui  sont  sur  le  thèû- 
»re.  ¡  Scène;  ensemble  dobjeis  qui  s'offre  a  la 
vue.  ¡  Scène;  tonte  action  qui  offre  quelque 
chose  de  vif,  d'animé,  d'intéressant,  d'extraor- 
dinaire. ¡  Escena;  lit,  diaumiere  faite  de  bran- 
ches. 

RMccnIco,  Cl»,  adj.  vsié-nilo.  Scéiiique;  quia 
rapport  à  l'siéne,  au  ihéàlre. 

F.aicfiiUa.  S.  ùsû-niia.  Scénile  ;  qui  habite  sous 
les  lentes- 

EMcrnogi-nik» ,  S.  f.  ès7.ènoi}r(ifi-a.  Scénogra- 
phie; ¡lerspective  ,  repu'seniation  d'uiiobjel  en 
projection  sur  itn  plan  horizontal.  |  Se  dit  aussi 
des  rcpréseniiitions  des  objets  représentés. 

KHct'notffáQro  ,  cu.  adj.  ès/.ênogra-fiko.  Scéno- 
griiphique  ;  de  la  scenoj;rapliie. 

EsccHopfshi:* .  s.  f.  pi.  ès/ènopèfi-hiass.  Scéno- 
péj-'ies  ;  fêles  des  labi-rnacNs,  qui  duraient  sept 
jours  el  rappelaieiii  au\  hébreux  (ju'ils  avaient 
erré  autrefois  sur  la  terre  étrangère. 

EscepticUuio.  s,  m.  èszipti/.is-mo.  Sceplisme; 
doctrine  de  sceptique,  doute  universelle.  ¡  Se  dit 
aussi  de  deux  iiu'affectenl  de  doute  de  tout. 

Esecptico,  eu.  adj.  cs/.ep-liko.  Sceptique;  qui 
doute  de  tout,  qui  ne  cr<jit  pas. 

Esoeptro,  S.  ni.  iruis.  V.  Cotru. 

KMcin:$rnfÍH,  s.  f.  ¿siiaurnl'i-a.  Sciagraphie;  art 
de  conniiilre  l'heure  par  hexameii  de  1-ombre 
produite  par  les  astres.  |  .\rclnt.  Sciographie; 
représentation  de  l'intérieur  d'  un  édiiice. 

EHCIn;;i-áfieo.cu.a  ij.  éy/,íí;//ro-/(/;o.  Ssciagraphi- 
q;:e;  qui  a  rapport  à  la  sciaë,raphie,  qui  la  con- 
cerne. 

Esclágrnfo,  fi.  m.  ésiia-grafo  Sciagraphc;  qui 
se  deiiie  à  l'étude  de   la   sciagraphic. 

Escianinf|iiUt*  s.  f.  èriiama-kiu.  Sciamaquie; 
exercice  d'arme,  combat  llguré  contre  son  om- 
bre. 

EHciupodo,  s.  m.  ¿sria-podo.  Sciapode,  mons- 
tre qui  n'a   qu'un  pied. 

ERciápoilo!*.  s.  m.  pi.  ésï.ia-podoss.  Sciapodes; 
habitants,  peuples  fabuleux  que  l-on  supposait 
hal)iler  qucUjncs  parties  de  l'Afrique. 

Esriatoi-a,  s.  f.  èsiialé-ra.  Sciatère  ;  aiguille 
qui  marque  ou  signale  le  méridien  par  sou  om- 
bre. 

E.<ici^»»oi-ii?.o  ,  o».  ná].  észiatè-rilio.  Sciatériquc; 
qui  au  moyen  de  l'ombre  marque  IMieure. 

Esciatérien,  ca.  adj.  észiaté-rilio.  Sciatériquc; 
on  le  dit  du  cadran  qui  montrel'hcure  pari-om- 
bre du  style. 

EíkcíCksi-,    \.  a.  \.  Descerar. 

Esciitio.  adj.  è.<n.i-blé.  inus.  Qui  peut  être  su,  qui 
est  digne  d'cire  su. 

Esciena,  s.  f.  ¿szié-na.  Ichthvol.  Sciène  :  genre 
de  poissons  de  la  famille  des'thoraciques. 

Esciencia,  s-  f.  inus.  V.  Cict^cia. 

Kscfc'ute.  adj.  inus  es lién-té.  Qui  sait, 

t.BCieutciuente  ,    adv.    és?.iéntèmén-té.  Sciem- 


ment: avec  ruonaissanrede  caa>-e. 

EhcIciiiiUi-i>.  ca.  adj.  iuu<.  riliénd-flko.  >ciéii- 
liliqut.  \  .  (iiiilifiro. 

Kaclla,  b.  f.  ^î7i'-ki.  Scillf  uu  squille;  plante  qui 
lient  du  lyset  et  del'ogiiuu.  (  I.iuilla,  scipouie. 

KMfilliii.  s.  m.  iy/.ili-ta.  Scillite;  boisson  fabri- 
quée avec  la  sciilr. 

Enrlliiina  ,  S.  f.  iMilili-na.  Chim.  Scillitine; 
principe  visqueux  qui  se  rencontre  dans  la  scille. 

ENcilitlrn.  ca,  adj.  es/.ili  -  lika.  Geog.  Scilitiquft 
•  pi!  t"-!  fait  ou  mêle  avec  la  scilie. 

EmcIIIio.  s.  m.  s¿f//-ío.  (;him.  Sciglio  ;  ville  du 
royaume  de  Naples. 

Kncinco.  s.  m.  és/.in-ko.  Zool.  Scinquc,  sorte  d« 
lézard  que  l'on  trouve  dans  le  l.evrant;  il  es  re- 
couvert d'écailles  luisantes.  Anciennement  on 
senservail  eu  luedecinc  conimc  d'un  cuotre- 
poison. 

Ewcitiilir.  V.  a.  ésrindir.  Scinder:    diviser 

ENclitliitcla.  s.  V.  inus.  \  .  (Àntinela. 

E.xclos;raf«a,s.  f.  ¿izioflra/i'-a. .\rch.  Sciographic; 
repir>eiitation  de  l'iiiierieur. 

EMcio;i;ra(ico  ,  ci»,  .idj.  xiiorjra-ftlio.  Sciographi- 
qne;  qui  a  rapport,  relation  avec  la  sciograpge. 

ENciúi:i-aro,  s.  m.  i'.'iZiO//r«-/b,  Sciographc  ;  qui 
se  destine  à  !a  sciographie. 

EMciro,  s.  m.  ¿jzi'ro.  Sciroii  ;  nom  que  l'on  don- 
nait anciennement  au  vent  tempétueux  qui  ve- 
nait del'Attiiiue. 

EMclrpc,  s,  m.  es/.ir-pe.  Bol.  Srirpc;  píenle  gra- 
minee. 

ENclrr«tNi«  ,  s.  f.  ¿siiiTo-ssiss.  Scirrhose.  V. 
Ei(/i(  i)ro. 

E.*teÍNÍiile,  adj.  èsiissi-blé.  Scisible;  qui  peut  se 
partager,  se  couper. 

E.HCÍNÍOII.  s.  f.  csiissian.  Scisiou;  action  de  divi- 
viser.  de  partager,  de  séparer. 

KacLmiiatlco.  ca.  adj-  inus.  V.  Cismático. 

lOMcita.  s.  m.  èsii-ln.  Scythe:  natif  de  Scythe. 

Ei^eital,  s.  m.  èsiHal.  Scytal;  chilTre  pour  écrire 
secrètement. 

E.'icStalo  .  s.  m.  éízí-frt/o.  Ant.  Scylale,  cliifTre 
dont  les  l.acedéinouiens  se  servaient  pour  écrire 
des  lettres  mvstérieuses  ,  il  consistait  en  une 
bande  étroite  de  paiciiemin  .  sur  laquelle  on 
écrivait  après  l'avoir  roulée  en  spirale  autour 
d'un  cylindre  de  bois  ;  on  l'envoyait  déroulé,  el 
ceux  auxquels  il  était  adresse  ne  pouvaient  Ve 
lire  qu'en  l'appliquant  de  la  même  manière  sur 
un  cylindre  d'égal  diamètre. 

EKcitaiiMiieaM.  s.  f.  pi.  cs7.itami-nèass>  Bot.  Sci- 
taminecs,  f.imille  de  plantes. 

Ewc^iiicn.  ca.  adj.  èszi-iiUo.  Scytiquc;  qui  concer- 
ne la  Scylhie,  ou  qui  a  rapport  avec  ses  habi- 
tants. 

Eíícítieo,  ca.adj.  éxTi-liko.  Scytique,  qui  concer- 
ne la  Sicyiliie,  ou  les  Scytes,  qui  a  ra^iperl  àeux. 

EsritlMino,  S.  m.  ésiiiis-nw.  Scytisme  ,  religion 
des  Scvihes. 

Esclarecer,  v.  a.  ès'.larcii'r.  Eclaircii:  ,  rendre 
cl.iir,  luisant.  |  Fig.  Ennoblir  ,  illHstrer.  ii  Fig. 
Eclairer,  illuminer,  répandie  de  la  lumière. 

Esclarecer,  v.  n.  ésklarèzèr.  inus.  Commencer 
à  faiie  jour. 

Esclnrecirtanicnto  ,  adv.  èshlarèiidamén- tè. 
.\vcc  beaucoup  d'éclat ,  de  noblesse,  avec  gran  - 
deur. 

Esriarcf idísimo,  tua.  adj.  sup  Aanclareciio, 


ESC 


—  8i»  — 


ESC 


B»ielnre«ldo,  du.  adj.elpart.  pass.dee»*;/arit«r.  E«oluHllln.  s.  f.  dim.  de  excluta. 

Eclairci,  ie.  |  adj.  V.  Claro,   ilustre.  Escoo,  s.  f.  isko-a   Mar.  Chacune  des  exlrémilC-s 

Enclarcclente,  adj.  V.  £«c/areci(/o  d'une  varangue. 

EsclHrt'ciiiiieiito,  S.  m.  és'laréiimièn-to.  Ciar-  Escoba,  s.  f.  èska-ba.  Balai,  inslrumcnl  de  paille 


le,  lueur,  lumière.  |  Eif?. Eclat,  splendeur,  gloi- 


re, réputation,  noblesse 
E.xclareitcer,  v.  n.  inus.  V.  Esclarecer. 
EMcinveclliu  ,  S.  f.  ésldavézill-a.  inus.  Petite  es- 

clüve. 
EMclavillo.  s.  in.  inus.  diin.  i]c  Esclavo. 
Exrlavliia.  s.  ï.  ésklavi.r.a.   Esclavine,  pèlerine. 
Il  Collctdes  ccciésiüsliiiues espagnols.  |  Pèleri- 
ne de  femmes. 
EMciavito,  s.  m.  ès':1axi-to.  dim.  i\e  esclavo. 
EKclavitut],  s.  f.  sklavitoudd.  Esclavagi-,  servi- 
tude, captivité.  Il  Fig.  Sorte  de   confrérie,  d'as- 
sociation   religieuse.   ||  Esiavage,   dépendance 
sujétion. 
Esciuros,  s.  m. pi.  èsiiouruss.  Sciuriens; animaux 

du  genre  de  l'écureuil. 
EMclavizado.da.  adj.  et  part.  pas.  de  esclavizar. 
Eficlavlzar,  v.  a.  ésklnvicar.  Esclavcr;  rendre  es- 
clave. I  Eig.  Assujettir,  avoir  sous  sa  dépendan- 
ce, rendre  esclave. 
ENclavo.  s.  m.  èskla-vo.  Esclave;  captif  (jui  éper- 
du sa  liberté.  ||  Fig.  Membre   de  ccrlaities  con- 
fiéiics  ou  associations  religieuses.  |  Fig.  Escla- 
ve ;   assujetti  à   ses  pasions.  j  Scr   un  esclavo; 
tHrc  trcs-allaclié  aux  affaires  domestiques,  à  ses 
devoirs,  en  être  esclave:  être  esclave,  très-assu-  ! 
jelti.  I 

Eoclavon,  na.  adj.  èsklavon.  Esclavón;  natif  de  ¡ 
l'Esclavonie.  | 

EHclavoniu,  S.  f.  èshlavoni-a.  Géog.  Esclavonie;  ' 

partie  de  la  Hongrie. 
Esclavonio.  nia.  adj.  èskinvo-nio.  V.    Esclavón.  1 
EscIvráiitfa.H,  S.  f.  pi.  èskléran-téass.  Bot.  Scie-  ' 
ranlliées.  famille  de  plantes  qui  sont  voisines  des 
paronycliié('3. 
£«clrronalmia,£.  f.  èskl'-roflalmia.  C\ÚT.  Scié-  ' 
rophtalmie;  optalmie  avec  douleur,  rougeur  cl 
dureté  dans  le  globe  de  l'œil.  ' 

Ewclerortúlniiuo.  c».  adj.  èsklérnftal-mi!;o.  Mé-  ' 
dec.  Sclérophlalmique;  qui  concerne  la  scléropb-  ' 
lalmie.  I 

EHcleromices,  S.  m. pi.  èsHéromi-iÀss.  Scléromy-  ' 

ers;  ordre  de  cbann)ignon?. 
E«cleroi«arconia,  S.    m.   èsklérossarko-ma.   M6- 
di'c.  Sclcrosarcome;  tumeur  dure,  en  forme  de  ' 
crête,  aux  gencives.  i 

E«clci-ÓHtoiiioi«,  s.  m.   pV.  èsklâros-tomoss.    En- 

tom.  Sclérostomes;  famille  de  diptères.  ' 

Eiirlcrótica,  s.  f.  èsklérn-lii.a.  anal.  Sclérotique; 
nom  d'une  membrane  libreuse  qui  enveloppe  ' 
l'œil  entier,  ayant  deux  ouvertures,  une  posté- 
rieure, petite  el  arrondie,  par  oii  pénètre  le  nerf 
optique,  l'autre  antérieure  et  plus  ;;ran<le,  do 
quelques  lignes  de  diamètre,  dans  laquelle  se 
trouve  enchâssée  la  cornée  transparente.  i 

EHcl<>rotltii«.  s.  f.  èsklérodliss.   Mi'dec.  Scléroti-  ' 
te,  inllammalion  delà  membrane  sclérotique.      I 
ENrllMÍado,  da.  adj.    èsklissia-do.   Bot.  Balafré, 

bissé    au  visage.  j 

EMrliiHa,  s.  f.  èskl->ii-ssa.    Ecluse;    barrière,    clô- 
ture au  moyen  de  laquelle  on  arrête  le  cors  d'u- 
ne rivière,  d'un  canal,  etc.,  retenant  les  eaux  á 
volonté  et  les  laissant  finir  quand  on  ouvre  les  ' 
porte»  pratiquées  à  cet  effet.  i 


ouiierrin.  augmenté  d'un  manche,  dont  on   so 
sort  pour  ôtcr  les  ordures  d'un  appartement. — 
Plante  dont  on  fait  les  balais.  I¡  V.  Retama.  \\  Es- 
cobas lie  caiiezucla;  jacéc,  plante  fleuronnée. 
Escobada,  s.  f.  és'.oha-da.  Coup  de  balai. 
EKcobadera.  S.  f.  t-'skoôadc-ra.  Inus.  Balayeuse, 

femme  qui  balaie. 
E*>c>obado,  da.  adj.  et  part.  pas.  de   escobar.  Ba- 
layé, c. 
Escobajo,  S.  m.  ^50603-/10.   Vieux   balai,  balai- 
usé.  Il  Rafle,  ou  rafflc;  grappe  de  raisins  qui  n'a 
plus  de  grains. 
Encobar,  v.  a.  èshobar.  Balayer,  6ter  les  ordures 

avec  un  balai. 
Escobar,  S.  m.  éskobar.  Terrain  rempli  de  bour- 

riers.  d'ordures. 
Escobazar,  v.  a.   éskobazar.   .\rroser,   répandre 

de  l'ciu  avec  un  balai. 
Escobazado,  S.  m.'s':obata-do.  Coup  donné  avec 

un  balai. 
Escoben,  S.    m.   és';obén.   Mar.  Ecubter;   chacun 
des  trous  par  lesquels  pa«se  le  cûble  de  l'ancre. 
Escobera,  S.  f .  éskobé-ra.  Gcnçl,  plante. 
Escobeta,  s.  f.  é.<i'.ohé-la.  Brosse. 
Escobilla,  s.  f.  ès/ioi/.i/i-a.    V.    Cepi/Zo.  |  Sagouin 
saie. petite  brosse.  |  Laterre  et  lapoussièrc  qu'on 
balaie  dans  certains  ateliers,  comme  ceux    d'or- 
fèvre. I  Bruyère,  arbuste  dont  on  fait  les  balais. 
Tête  de  chardon,  plante  avec   biquelle  on  cardo 
la  soie.  I  Escobilla  de  ámbar.  V.  Ámbar. 
EscobllIoH,  s.    m.  èskobillon.   art.  Escouvillon; 
;      barre  de  bois  entourée  dans  le  bout  d'untampou 
!      de  linge  quiessuie  le  canon. 
'  Escobin.i,  s.  f.  ès:obi-na.  Sciure  que  fait  la  tar- 

ricrc  lorsqu'on  perce. 
'  Escobo,  s.  m.  ès'.o-b).  Broussailles,  bruyères. 
Escobón,  s.  m.  augm.  de  escoba. 
Escocer,  v.  a.ès'ozér.  Cuire,  causer  une  douleur 
âcrc.  1  Fig.  Tâcher,  chagriner,   piquer,  fj.re  de 
peine. 
Escoicerse.  v.  pron.  èskoiér-sé.  Se  ficher,  se   pi- 
quer. V.  Sentirse,  dolerse. 
Escoces,  sa.  adj.  et  s.  es' oiés.  Ecosais;  d'Ecosse. 
Escocia,  s.  f.  èsko7.i-a.  Geogr.  Ecosse;  partie  sep- 
tentrionale de  la  Grande  Bretagne. 
Escocia.,  s.  f.  es  ozi-a.  Striure;  cannelures  de  Co- 
lonnes. 
Escociano,  nn.  adj.  inus.  V.  Escocés. 
Escocluo  ,  da.  adj.    cl    part.   pas.   de    escocer. 

Cuit,  te. 
Escocliui'Mito,  s.  m.  V.  Escocer. 
Escoda,  s.  f.  ès  o-da.  I.aic  on  lave;  marteau  de 

tailleur  de  jjierrei. 
EMCodadiT»,  s.  m.  ès'ndadé-ro.    Vêler.  Trayoir, 
marque  qui  reste  aux   b.ilivaux  contre    lesquels 
le  cerf  a    frotté  son  bois. 
Escodad»,  da.  a<lj.  et  part.  pas.  de  escodar. 
Escodipr,  V.   a.  éskodar.  Loyer,   tailler  la   pierre 

avec  la  laie. 
Escodilla,  s.  f.  Inns.V.  Esrudiîla. 
Escoaiiiiiador,  S.  m.  lous.  V.  Escudriñador. 
Eacodrlíiaiuiento,  S.    m,    Inu?.    V.    Escvdriiia- 

iniento. 
KarodriAnF',  v.  â.  Inus.  V.  Escudriñar. 


KSC 


—  350  — 


ESC 


Kacofla,  s.  f.  èi''0-fia.  F.scolTion;  Héiicau  pour  en- 
Icrmor  les  cheveux  d'une  femme.  |  Cale;  coif- 
fure (Je  femme.  ||  V.  Cofia. 
E«cuUa<l<»,  fia.  .'i(t¡.  el  purl.  pas.  de  esrofiar.  Pa- 
si-,  0.  Il  liius  On  lo  dil  aussi  de  leliii  qui  était 
i DJIfc  d'un  réseau. 
KMcoiinr,  Y.  a.  èsliofiar.  Parer,  orner,  coilTer  d'un 
roseau, 

lOMcoiit-ln,  s.  f.  csl:ofi(--ln.  CoilTc  de  femme.  | 
Inus.  V.  Cofxn.  reilecilla. 

■':Nroliiiu,  s.  f.  èsUi>lï-n(i.  IlApe;  ospéec  de  lime.  \\ 
l'sroftnn  de  <i justar;  oui  il  de  fer  ou  d'acier  pour 
pdlir  et  njnsler  les  pit'ces  de  bois. 

KHrotliiatlu,  «la.  adj.  et  part.  pas.  de  esiofinar. 
Limé,  e. 

K.xcuniiar,  V.  a.  éi'.o^rinr.  Limer,  polir  avec  le 
\à\)C. 

E.ocunoii,  s.  m.  ès'.ofi.jn.  au¡,'m.  de  esrafia.  V. 
(iarbin. 

KMcoxetlor,  S.  m.    èslnijhédor.    Celui  qui  choisit. 

EHcogeiicin,  S.  f.  Inus.  V.  Elección. 

Ecojtrr,  V.  a.  éshoffhi-r.  Choisir,  elilcr,  élire,  faire 
choix,  mettre  au  nombre  de  l'élite. 

EscojKUlanieiiti',  adv.  Inus.  èsio-qiddnu^n-lL 
Avec  choix;  avec  élection.  ||  Inus.  Parfaitemeiil. 
\, Cabalmente,  perfectnmente. 

EMcoKidiMiiiio.  ma.  adj.  sup.  de  esco(\idn. 

EMcoxitIo,  «la.  adj.  et  p;Ml.  pas.  de  escoijcr.  Choi- 
si, ie.  Il  s.  Elu.  prédestine  a  la  gloire. 

Escogleiitc,  adj.  Inus.  V.  ^sco^cr.  Choisissant, 
qui  choisit. 

Escosliniciito,  s.ni.ès/iog/timi^n-fo.lnus.  Choix; 
élection. 

Encolui*,  adj.  èsUohir.  Scolaire,  scolasliqne;  qui 
appartient,  qui  a  rapport  à  l'r.cole.  |1  Etudiant, 
écolier.  H  Fainéant,  vagabond,  qui  demande  son 
pain  de  porte  en  porte  en  habit  d'écolier. 

Escolar,  v.  n.  èsl.olar.  V.  Colarse. 

Escoinrino,  na.  adj.  Inus.  V.  Escolástico. 

E!«colástlca,  s.  f.  èskolàs-tika.  Théol.  Scolasti- 
qno;  nom  de  la  théologie  enseignée  suivant  la 
méthode  ordinaire  de  l'école. 

Escolástico,  ca.  adj.  es  olàs-tiho.  Scolastique; 
appartenant  à  l'école;  ne  se  dit  guère  que  de  ce 
qui  s'enseigne  suivant  la  méihode,  ordinaire  de 
l'école.  Il  s.  m.  Scolastique;  celui  qui  traite  de  la 
théologie. 

Escoliasta,  ou  escolin«loi'.  s.  m.  ès'ioltas-ta  ou 
èsliolindor.  Scoliastc?  celui  qui  a  fait  des  scolies 
sur  quelque  ancien  auteur  classique. 

Escolima,  S.  f.  èshoU'ina.  Bol.  Seul  y  me;  chicorée. 

Escoliiiia<Io,  «In.  adj,  ès^iolima-do.  Maladif,  ca- 
cochyme, faible  de  sanlé. 

Escolimoso,  sa.  adj.  èsko/ùiio-sso.  Difficile,  Apre, 
de  mauvaise  humeur,  dur,   intraitable,  rcvéche. 

Escolio,  s. m.  èi'.o-iio.Phil.  Scolic;  note  degram- 
maire  ou  de  critique,  pour  servir  à  l'intelligen- 
ce; à  l'explication  des  auteurs  classiques,  et  par- 
ticulièrement des  auteurs  Grecs.  I  Gcom.  Scolie; 
remarque  qui  a  rapport  à  une  proposition  précé- 
dente. I  \nt.  Scolie  ;  chanson  à  boire.  ||  Entom. 
Scolie  ,  insecte. 

Escolopaxo  ,  xa.  adj.  èskolopnk-so.  Ornith.  Sco- 
lopax;  qui  a  lebeclongel  effilé  ,  en  parlant  des 
oiseaux. 

Escolopendra  ,  s.  f,  èskolopén-dra.  Bot.  Scolo- 
pendre ;  espèce  de  capillaire  dont  les  feuilles 
iiont  larges  d'un  à  deux  pouces,  longues  de  dou- 


ze à  (|uin/e .  et  qui  croit  dans  les  puits  ,  1rs  fos- 
sés humides  ,  etc.  \\  Entom.  Scolopendre  ;  genre 
d'iiisccles  sans  ailes,  de  la  famille  des  mille  pieds 
(|ui  ont  le  cori>s  long  et  étroit,  et  qui  v  ivcnl  sous 
les  pierres .  dans  les  bois  |)ourri>i ,  e(c, 

EHr)>lo|>(>ii<li'ól<l<' .  s.  f.  èsknlopéndro-idé.  Sco- 
lopciidroïile;  sorle  d'étoile  de  mer.  ||  V.  Cient- 
pics.  Il  V.  Doradilla. 

iCMcolta  .  s.  f.  èshol-la.  Escorte  ;  troupe,  suite  de 
gens  qui  accompagnent 

Encoltailn,  da.  adj.  et  part.  pas.  de  Escoltar. 
Escorté ,  e. 

Escoltar.  \ .  a.  ès'oltar.  Escorter  ;  accompagner 
pour  guider  ,  conduire,  etc. 

Escollar,  V.  a.  inus.  V.  Desollar. 

Escollera  , s.  f.    iL.   mouille'.  Ecueil;  arlificiel. 

Escollo,  s.  m.  èsko-llo.  L.  mouillé;.  Ecueil;  obs- 
tacle, empêchement .  inconvénient ,  dange  ,  ris- 
fjue  1  tout  ce  qui  nous  peut  faire  périr  sur  la  rou- 
te ilu  monde  ,  comme  la  perle  de  l-honneiir  .  du 
crédit ,  de  la  vertu.  1|  l'ont  ce  qui  peut  troubler 
la  raison  humaine,  l'égarer.  ||  Mar.  Ecueil t  tout 
endroit  dangereux,  caché  sous  les  eaux,  comme 
les  bancs  de  sables ,  les  rochers,  où  viennent 
échouer  et  se  perdre  les  navires. 

Escombra,  s.  f.  éshom-bra.  L'action  de  nettoyer, 
de  débarrasser,  etc.  nettoiement. 

Escombrado,  da.  adj.  et  part.  pas.  de  Escom- 
brar. Débarrassé,  c. 

Escombrar,  V.  a.  èskombrar.  Débarraser;  netto- 
yer .  vider ,  oter  ce  qui  cause  de  Peinbarras.  || 
V.  Limpiar, 

Escombre  ,  s.  m.  ès<om-bré.  Ichlhyol.  Scombro; 
genre  de  poissons  de  mer  qui  comprend  une  as- 
sez grand  nombre  d'espères. 

Escombro  ,  s.  m.  èsi:nm-bro.  Décombres  ,  débris. 
Il  Maquereau  ,  poisson  de  mer. 

Escomc'nrse,  v.  pron.  inus.  ès'.oméar-sé.  Avoir 
une  strangurie. 

EscomeiiKar,  V.  a,  è.skoménzar.inus.  V.  Comen- 
zar. Il  est  encore  usité  dans  quelques  endroits. 

Escomerse,  v.  pron.  èskomér-sé.  S'user,  en  par- 
lant des  choses  solides,  comme  pierres,  métaux, 
bois  ,  etc. 

Escomesa,  s.  f.  inus.  V.  .\cometimiento . 

Escomido,  da.  adj.  et  part.  pas.  de  Escomerse. 

Esconce,  èskon-ié.  Coin,  pointe  saillante, angle. 

Escondecucas  ,  s.  m.  èikondekou-koss.  V.  £s- 
ondite. 

Escottdedcro,  S.  m.  èsVondédé-ro.  Lieu  propre 
à  cacher,  à  garder  quelque  chose;  cachette, 
cache. 

Escondedijo  ,   S.  m.  inus.  V.  Escondrijo. 

Escontlcdrijo,   S.  m.  inus.  V.  Escondrijo. 

Esconder,  fen.  de)  v.  a.  èsVondér.  Cacher;  met- 
tre où  l'on  ne  peut  voir.  ||  Fig.  Renfermer,  con- 
tenir, comprendre.  ||  Cathcr,  dissimuler ,  dégui- 
ser, il  Fam.  Tirala  piedra  y  esconde  la  mano; 
il  jette  la  pierre  et  cache  le  bras. 

Esconder,  S.  m.  V.  Escondite. 

Escot«didameiitc,adv.  èskondidamén-té.  Secrè- 
tement, en  cachette. 

Escondidas,  fàj  adv.  ès\iondi-dass.  En  cachette, 
à  la  dérobée  ,  en  secret  .secrètement. 

Escondidillas,  adv.  V.  Á  escondidas. 

Escondidillo,  lia.  adj.  dim.  de  Escondido. 

Escondido,  d«.  adj.  et  part.  pas.  de  jBscowáer. 
\\  Escondido  en  la  tierra;  cnXené,  caché  dans 


ESC 


3:îi  — 


KSC 


la  ierre.  Il  En  escondido,  adv.  V.   EteondiJa- 
mente,  Á  escondidas. 

K«randlnilcnto  .  S' m.  éskondimién-to.  L'action 
de  carher  ,  de  cclnr;  l'offcl  de  celte  action. 

Escondite,  s.  m.  ¿skoridí-f¿.  Cache;  lieu  secret 
pour  cacher.  Il  Cligne—muselte  ;  cache  cache- 
jeu  d'enfants  dont  l'un  ferme  les  yeux  et  les  au- 
tres se  cachent. 

Ectcoiidridijo.s.  m.  \nas.  \ .  Escondí  ijo. 

Escondrijo,  S.  m.  èskondrif]  -Iw.  Cache,  cachet- 
te, lieu  secret  pour  cacher. 

Esconjuro.  S.  m.  inus.  V.  Conjuro. 

ENouiiiaudiir»,  S.  f.  inus.  V.  Escotadura. 

EKrontra,  adv.  inus.  V.  Hacia. 

Esconxado,  d«.  adj.  ¿5'.o>iZ«-(io.  Oui  a  des  coins, 
des  pointes,  qui  est  an}ruleu\,  de  forme  trian- 
gulaire. Il  Aposento  esconzado,  pieza  esconzada, 
chambre  qui  lait  une  encoignure  ,  qui  est  faite 
en  forme  d'angle. 

Escopnria,  s.  f.  éskopa-ria.  Bot.  Scopaire;  genre 
de  plantes. 

EMcopccInn,  S.  f.  inus.  Escupidxira. 

EHCopeli.xnio  ,  S.  m.  ¿skopélis-nto.  Scopélisme  ; 
charme,  sort  qui  consiste  à  jeter  des  pierres 
dans  un  champ  pour  le  rendre  stérile. 

Esropci-adnruN.  S.  f.  pi.  èskopcradourass.  Mar. 
rianches  broyées  qu'on  cloue  sur  les  hauts  côtés 
d'un  navire,  pour  empêcher  que  l'eau  ne  pénètre 
dans  le  bois. 

^;«cop^■^o.  s.  m.  èsko/ié-ro.  Mar.  Guispon:  bros- 
se .  bioyer. 

KKcopota,  s.  f.  èsVo;:<i.ta.  Kscopelle;  arme  à  feu. 
Sorte  lie  carabine  de  petite  dimension  ,  moindre 
que  celle  des  fusils,  adoptée  pour  toutes  les  in- 
fanteriesd'f.urope:  lescopetlefut  admiseen  usa- 
ge et  se  portail  en  bandoulière. 

Escopeteado,  da.  adj.  et  part.  prs.  de  Escope- 
tear. Tiriiillé  ,  e. 

escopetear  .  V.  a.  èskopétéar.  Tirailler,  lircr  plu- 
sieurs C(iu[)s  de  fusil. 

Escopetearse  .  v.  pron.  èskopétéar-sé.  Tirailler; 
échanger,  se  tirer  mutuellement  des  coups  de 
fusil.  Il  Fig.  S''  dispulcr  avec  chaleur  ,  sans  vou- 
loir ceder  ni  les  uns  ni  les  autres. 

Escopeteo,  s.  m.  èskopété-o.  Fusillade;  plusieurs 
toupsde  fusil  tirés  en  même  temps. 

Eseupeteria  .  s.  f  cskopt'téri-a.  Milice,  Iroupc 
armé"  de  fusils.  1  Fusillade;  plusieurs  coups  de 
fusil  tirés  simultanément. 

Escopetero  ,  s.  m.  i'.sU.opétv-ro.  Fusillicr;  fantas- 
sin armé  d'un  fusil. 

EseopetlIlR,  er  f.  i'sknpi-till-a.  Iiiii'i.  Tuyau  très- 
petit,  charge  de  poudre  et  de  balles,  dont  on 
bdurrait  certaines  espères  de  bombes. 

Escopeten  ,  s.  ni.  aiigm.  de  ¡'scopi'tn. 

Escopifla,  s.  f.  iiHis.  V.   Escupidnra. 

Escopleiido.  du.  a;!],  et  pari.  pas.  de  Esclopenr. 

Esclopeadura ,  S.  f.  èsUhipéadou-ra.  Futaille; 
trou  fait  dans  le  bois  avec  un  ciseau. 

Escoplillo,  ito.  s.  m.   dim.  de  Escoplo. 

Escoplo,  s.  m.  rs\io-plo.  Ciseau,  instrument  d'arts 
et  métiers  ,  plat  et  tranchant  d'un  bout.  ||  Esco  ■ 
plo  de  nlfiiqin  entera  ó  de  meilia  at^afjin;  ciseau 
avec  lequel  les  menuisiers  travaillent  les  soli- 
veaux. Il  l'.scoplo  de  fîjas;  ciseau  Irés-élroit  qui 
sert  à  faire  des  trous  pour  assujettir  des   fiches. 

Escopo,  s.  m.  èsko-pn.  Inus.  V.  Objeto,    blanco. 

EMcovar,   V.  a,  esVnmr.  Mar.  .\inarrer,  attacher, 


lier  fortement  avec  une  corde  dans  un  vaisseau. 

Escorbútico.  CA.  adj.  ¿skor6ot»-tiko.  Scorbuti- 
que ;  (jui  apparlienl  au  scorbut  .  de  la  nature  du 
scorbut.  Il  .Mcdec.  s.  m.  Escorbútico  ^  scorbuti- 
que; atteint  du  'corbut. 

Escorliuto,  s.  m.  èukoi  6í>i/-ío.  Médec.  Scorbut; 
sorte  de  maladie  qui  corrompe  la  masse  du  sang, 
et  qui  se  manifeste  ordinairement  par  renflure 
et  le  saignement  des  gencives. 

Escorchiido,  da.  adj.  et  part. pas.  de  Escorchar. 
il  nias.  adj.  Econhé  ;  on  le  dit  des  ours,  des 
loups  .  etc.  de  gueules,  ou  de  couleur  rouge. 

Escoiciiapin,  S,  m.  èAortcliapinn.  Sorte  de  bâ- 
timent (le  tran-port. 

Escorciiar,  V.  a.  inus.  V.  Desolar. 

Escorche,  S.  m.  inus.  l'eint.  V.  Escorzo,  escor- 
za/lo- 

ECscordia,  S  f.  èsUor-din.  Genêt;  sorte  d'arbostc 
(lui  a  les  fleurs  jaunes. 

Escordio .  s.  m.  èslor-dio.  Scordium  ;  german- 
drée  aquatique,  espèce  de  plante. 

Escoria,  S.  f.  èsUoiia.  Scorie,  laitier,  milcheler, 
en  parlant  de  fer)  substance  viiriiiée  qui  nage 
sur  la  surface  des  mèleaux  fondus.  |1  Fig.  Rcbu- 
le.  lie  ;  ce  qu'il  y  a  de  plus  vil  dans  l'espèce. 

Escoriación.  S.  f.  èslioriaiion.  Excoriation;  écor- 
chure  de  la  peau. 

Escorlado,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  V.  cico- 
rifirse. 

Escorial.  S.  m.  èshorial.  Terrain  où  il  y  avait  des 
mines  (ju'on  a  épuisées.  ||  Lieu  ou  l'on  jette  Ks 
scories  des  métaux  fondus.  1|  Tas  qu'on  forme 
des  scories  de  métaux  fondus. 

Escoriarse,  v.  pron.  èsl:oriar-sé.  S'excorier;  s'é- 
corcher  en   parlant  de  la  peau. 

Esrorliicacion.  s.  f.  i  skorifikaiion.  ScoriHcation; 
1-action  de  réduire  en  scories  ou  resultad  de  cel- 
le action. 

Escorilicado,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  esco- 
rificar. r-con(iC.  e. 

Escorlilcar,  v.  a.  ès'orip-'.ar.  Scorifier  ;  réduire 
en  scoiies;  sépaierd'un  métal  les  scories  que  la 
fusion  y  a  produites. 

Escorllicalorlo  .  S.  m.  è.<!korifUato-rio.  Scorifi- 
catuire  ;  écuelle  à  scorilier  dont  on  se  sert  dans 
la  couiielle  en  grand. 

Escorir  .  V.  a.  iiuis.  f.s/iorir.  Faire  la  conduite, 
soriir  avec  quelqu'un  pour  prendre  congé  de  lui. 

Escorpera.   S.  f.  V.  Escorpina. 

Escorpina  ,  S.  f.  èskorpi-na.  Poisson  Irès-rcs- 
samblaiil  au  scorpiiim  de  mer. 

Eseoipîoîde,  S.  f.  iaknrpio-idé.  Scorpioide ;  che- 
nille, plante.  ||  Plante  legiimineuse  dont  la  gous- 
se est  hérissée,  reniée  sur  elle  même,  et  a  quel- 
que ressemblance  a\ec  la  queue  d'un  scorpion. 

Escorpión,  s.  m.  es'.m-pion.  Scorpion;  insecte  ve- 
nimeux dont  la  queue  est  année  d'un  dard  qui 
renferme  le  poison.  V.  Alacrán.  \\  .\str.  Scor- 
pion :  signe  du  rodiaque.  ||  Scorpion  i  nom  que 
les  anciens  donnaient  à  une  arme  offensive  qui 
avait  à  l'extrémité  de  chaque  corde  une  boule 
de  1er  ou  de  bois.  |  Entom.  Scorpion;  genre  d'in- 
sectes arai  hnides.  ||  Scorpion  :  sorte  de  tortue; 
nom  dune  coquille  qui  a  la  forme  d'un  scorpion. 
I  Scorpion;  genre  de  poissons.  ||  Fig.  Lengua  d« 
escorpión;  langue  de  scorpion;  en  parlant  d'une 
personne  méchiinle,  médi'^anle,  dont  les  calum- 
nies blessent  profondément. 


ESC 


-  S5?  — 


RSC 


Eacorreoho,  cba.  adj.  inus.  Y.  Aprestado,  Aper- 
cibido. 

KHcoi-rrr,  v.  n.  inus.  V.  Escurrir. 

Kscorroxo,  s.  f.  fain.  V.   Escorzo. 

Kwrorziir,  v.  0.  ùslioriar.  Pciiil.  Teindre  en  rac- 
courci. 

CHcorro.  S.  m.  èshor-zo.  Peint.  Rnccurci;  ciïcl  de 
la  1  rrspcclivc  qui  racciircil. 

EscorKoii,  s.  m.  V.  Escucrzn. 

Eticoi-zoncrn.  5.  f.  èsioi  zoné-ra.  Scorzonèrr;  sal- 
sifis, ou  ccrcilis  nuir  ;  plante  potagère,  à  (leurs 
(iimi'osérs  ,  tlonl  la  ratine,  noire  en  dessus  cl 
l)lai;clie  i  II  dedans,  se  maiific  cuite. 

E«corii«lo,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  escoscar. 

Ei»co!>icor,  V.  a.  inus.  V.  Cnsrar. 

KHCo8(iiiiiI:rnr,  V.  n.  inus.  V.  Acostumbrar. 

EMcota,  s.  i'.  inus.  èsho-ta.  Arch.  Striure.  V.  Es- 
cocia, mediacaña.  \\  Mar.  Ecoute;  cordage  à  deux 
branches,  pour  tendre  les  voiles. 

EwcotnUixo  .  xu.  adj.  inus.  ¿5/.o(ac¿i-zo.  Coupi^; 
raccourci,  réduit. 

Escotado,  tin.  adj.  Cl  part.  7-oss.  du  v.  escotar. 
Echancré,  e;  cnupc,  raccourci. 

EMCoIndo,  s.  m.  èskota-do.  Echnncriirc;  coupuie 
faite  en  dedans  en  forme  de  demi- cercle.  V. 
Escotadura. 

Eisrotndiirn  ,  P.  f-  èsioladou-ra.  Echancrure, 
coupure,  qui  dans  la  roi)C  d'une  femme,  laisse 
la  'r'vr^Q  découverte.  |¡  Grande  trape  de  théâtre. 
Il  Echancrure;  coupure  faite  en  dedans  en  forme 
de  demi-cercle. 

Escotar,  V.  a.  Ecoler,  couper,  raccourcir  un  côté. 

I  Echnncrer  ,  ajuster  un  habil  ,  etc.  pour  qu'il 
aille  bien.  |  rayer  son  écol.  ¡1  Echancrcr,  tailler, 
vider,  couper  en  dedans  ,en  forme  de  croissant. 

II  Tirer,  puiser  de  i'eau  dans  une  rivière  ,  un 
ruisseau  ,  etc.  Soit  en  les  saignant  ,  soil  cl  fai- 
sant un  canal,  li  Mar.  inus.  Pomper  l'eau  qui  est 

entrée  dans  un  navire. 

E.xcotc,  s.  m.  V.  Escotadura.  |  Tour  de  gorge  de 
dentelle.  |  Ecol  ;  portion  de  dépenses  que  cha- 
cun paie. 

Eixcotcrns,  s.  f.  pi.  èskofé-iiiii.  Mar.  Poulics  d'é- 
coutes. 

Escotero  ,  m.  adj.  èi'.o.'é-ro.  Qui  voyage  libre, 
dégage,  sans  beaucoup  de  charge  ni  d'embarras. 

i^scotilln,  s.  f.  èsi;otill-a.  Mar.  Ecoulille  ;  trape 
dans  le  tillac  pour  y  descendre. 

Escotillón,  s.  ni.  ès\i.oliHoii.  Petite  trape  de  théâ- 
tre. 1  Ecoulille  de  vivres,  dans  un  vaisseau. 

Escothi,  s.  m.  V.  Eseolincs. 

Escotiiicfi,  s.  m.  pi.  cs'.oti-néss.  Mar.  Ecoutes  du 
grand  hunier 

Eficotlsaio  ,  s.  m.  ès\iotis-mo.  Scotisnie  ;  secte 
philosophique  fondée  au  IX  siècle  par  Jean  Scott, 
surnommé  Erig¿ne,  auteur  d'un  traité  sur  l'Eu- 
cbaiistie,  dans  lequel  il  combat  forlcmenlic 
mystère  de  las  Irasubstanlion. 

E^cutisin.  s.  m.  ésko!is-ta.  Scotista;  partisan  de  j 
ScoU-,  celui  qui  suit  la  doctrine  de  Scott.        '      | 

E^cotodiiiiit,  s.  f.  ésliotodi-nin.  Méd.  Scotodinie; 
vertige  a\ec  la  vue  double. 

Escotiiniln,  s.  f.  éslioto-mia.  Méd.  Scotomie,  ma- 
ladie des  yeux,  vertige  avec  obscurcissemenl. 

EKcor.onetc,  s.  m.  ès\ioioné-té.  Couleau  pour  cer- 
ner les  noix. 

EmcoBor,  s.  m.  «skozor.  Cuisson,  douleur  produite 
par  le  mal  qui  cuit.  |  Fig.  Remords,  vif  repen 


tir,  legret  amer. 

■-:Mt'runiu«nJi>n  ,  s.  m.  éi\\ramassng-tiuii.  Scra- 
ma»-.ix('  ,  ancienne  épée  courte  dont  se  servaient 
les  (icrinuins. 

EMcrnnio  ,  s.  m.  inus.  ésVra-mo.  Dard  ,  javelot. 
\  .  Azri}i)a. 

EncraquiMCM,  S.  m.  p!.  ésVràki-sséss.  Eschrakis, 
sede  (le  musulmans  illuminés  qui  proffessaieiil 
la  même  doctrine  que  nlle  de  Sytliagore. 

l-'.HrrcItidoi-,  h.  m-  iiiu^^.  \  .  Lucriloi. 

y.mcvvUir,  \.  a.  iiiu'-.  V.  Escribir. 

Enciclitcn,  s.  m.  t  vkr.'/i- t(fii.  Eschrélilr  ,  parti- 
^.^n  d  une  secte  musulmane  fondeo  en  147i  par 
Sevil  .\bdullah  Eschref  Iloumy. 

Kwri-ii»».  s.  m.  éskri-ba.  Sciibe,  nom  que  don- 
nuiciit  les  Juifs  aux  docteurs  qui  enseignaient  \n 
loi  de  Muïse.  !  Scribe,  écrivain  ,  cojiiste  qui  ga- 
gne sa  vie  à  copier  des  écritures. 

CCatcribun,  S.  m.  inus.  V.  Escribano. 

EMcilbnnín,  5.  f.  éíkri6«ni-a.  Notariat,  fonction 
d'Etude,  emploi  de  notaire.  |  (irelVe  ,  bureau. 
elude  oii  l'on  garde  les  registres.  |  Secrélairc: 
bureau  où  ion  renferme  des  papiers.  [  Ecriloire 
de  cabinet.  |  s.  f.  pi.  L'imiarn'íí*:  eciitoire  por- 
tative des  notaires,  des  enlans  qui  vont  á  l'é- 
cole. 

Eflcrihono,  s.  m.  cs\iriba-nn.  Notaire,  labcllion; 
grefiier,  oiTuier  qui  passe  et  qui  reçoit  les  actes. 
I  Ecrivain  ,  celui  qui  écrit:  on  ne  le  dit  qu'avec 
les  adjelifs  bueno,  grande  ,  malo;  bon,  grand, 
mauvais.  |¡  inus.  V  .  Secretario.  \\  inus.  inaîlrc 
d'école;  profeseur  d'écriture.  ||  inus.  V.  Escritor, 
autor.  Il  inus.  ILscribana  de  molde.  V.  Impre- 
sor. I!  E.scriTxino  ó  escribanillo  del  aqua;  insec- 
te aquatique  qui  est  semblable  à  une  araignée. 
i  Escriiiaiio  publico;  notaire  public.  ||  Esaiba- 
uo  de  ayuntamicnlo  ;  notaire  noinmc  par  un 
corp";  de  ville  et  dont  les  fondions  se  bornent 
aux  affaires  de  ce  corps.  Secrétaire  dune  muni- 
cipalité. Il  \\scribano  de  cámara:  notaite  greiTier 
de  !a  Chambre  deCastille.  ¡¡  Escribano  de  fechos; 
notaire  qui  assiste  aux  saisies  qui  font  les  huis- 
siers el  sergeii?.  li  Escrti<af»o  rie/ número  ;  no- 
taire qui  ne  peut  exercer  que  dans  la  circons- 
cription du  territoire  qui  lui  est  assigné.  ||  Ei- 
crihuno  de  provincia;  notaire  qui  ne  peut  exer- 
cer que  dans  sa  province.  |  E.<cri6nno  de  una 
cliaticilleria;  grefiier  d'un  tribunal,  nommé 
chancellerie  V.  Chancilleria.  \\  Escribano  ma- 
yor de  rentas  y  privileiiios;  grand  notaire  ou 
grefiier  de  rentes  ou  de  privilèges.  ||  Escribano 
real;  notaire  royal,  dont  les  fonctions  s'éten- 
dent à  toutes  les  parties  du  royaunic  d'Espagne. 

EMCi-ibidoc,  s.  m.  inus.  V.  Escritor. 

Escribiente.  S.  m.  és\\ribién-té.  Ecrivain,  copis- 
te, commis-écrivain,  clerc.  (|  Inus.  V.  Escritor, 
autor, 

Escribimleiito,  S.  m.  inus.  éskribimién-to.  L'ac- 
tion d'écrire. 

Encriblr.  (.*..]  v.  a.  Ecrire;  tracer  des  lettres  sur 
qucique  chose.  Il  Ecrire;  composer  un  ouvrage 
d'esprit.  Il  Ecrire;  faire  une  lettre.  |  Ecrire,  ins- 
crire, j  Fig.  Escribir  en  bronce;  écrire  sur  le 
bronze;  graver  à  jamais  dans  sa  mémoire.  ||  Es- 
cribir en  la  arena,  en  el  poh;o  ,  en  la  ceniza,  en 
élagua;  fig.  érrire  sur  le  sable,  sur  la  poussiè- 
re, sur  la  cendre,  sur  l'eau.  On  le  dit  pour  mar- 
quer le  peu  de  consistance  ,  de  stabilité,    d'une 


ESC 


—  353  — 


ESC 


resolution,  d'une  entreprise  etc. 

EMcribIrNo.  V.  pron.  V.  Empadronarse.  ||  S'ins- 
crire, mettre  son  nom  sur  le  registre  dequelquc 
corps.  I  S'enriMer,  se  feire soldat.  ||  S'entr'écrire; 
s'écrire  mniuellemcnt. 

E!9crihoinaiiin.  S.  f.  éscribomani-a.  Scriboma- 
nic;  manie,  fureur  d'écrire. 

ICMcrilioiaïaiia,  s.  m.  éskrihoma-no.  Scribomanc; 
celui  (¡ui  a  la  manie,  la  fureur  d'écrire. 

Kscriiiu,  s.  m.  éshri-ijno.  Sorte  de  panier  fait  avec 
(le  la  paille. 

EMcripto,  tu.  adj.  et  part.  pass.  irr.  du  v.  escii- 
hir.  Kcrit,  écrite. 

i-:<«ci  ijtt»,  s.  m.  inus.  V.  Escrito. 

■CMC  ri  !•(  Il  ru,  S.  f.  iiius.  V.  Escrito, histuria,  nar- 
ración. 

Ei^crlta  .  S.  f.  éshri-ta.  Poisson  ainssi  nommé  à 
cause  des  marques  en  forme  de  lettres  qu'il  a  sur 
le  dos. 

Efici-iililv,  s.  f.  pi.  ey/.M'ii-/?a.  Testicules  de  bé- 
lier. 

E«cfito,  s,  m.  éskri-to.  Ecrit  ,  ouvraije,  livre.  || 
Prat.  Pièce,  acte,  preuve  par  écrit  V.  Escritu- 
ra, tale. 

Ejüci-lto  ta.  adj.  et  part.  pass.  irr.  du  v.  cscr-'bir. 
Ecrit,  te.  Il  Referirse  à  lo  escrilo;  s'en  rupi-orler, 
s'en  référer  a  ce  luiesl  écrit.  |1  Tomar  por  escri- 
to; prendre  mettre  par  écrit.  ||  Traerlo  escrito 
en  la  frente;  ne  pouvoir  cacher  une  chose.  ||  A'o 
hay  nada  escrito  sobre  eso;  cela  n'est  pas  aussi 
vrai  que  vous  le  croyez.  ||  adv.  Pur  escrito  ;  par 
écrit. 

ENcrltwr,  S. m.  Ecrivain,  auteur.  1|  inus.  Y.  Secre. 
tario.  I  inus.  V.  Amanuense. 

ENci-itorcSIlo,  S.  m.  dim.  de  escritorio. 

E-«<'ritofia,  s.  m.éskritorio.  Bureau;  table  à  plu- 
sieurs tiroirs  et  Il  blettes,  où  l'on  enferme  des 
papiers.  ||  Ruieau;  lieu  destiné  à  l'expédition  de 
certaines  affaires,  j]  Soi  le  d'armorie  en  marque- 
terie, ornée  d"i\oii  e,  d'écaire,  ele.  avec  plusieurs 
compartiments  en  dediins.  ||  A  Tolède;  bonrsc, 
marché  où  l'on  vend  en  frros  les  manliandises 
Il  Gastos  de  escritorio;  frais  de  bureau. 

ExcritnriKin,  s.  m.  iuus.  éskritoris-ta.  Faiseur 
de  bureaux,  d'armoires,  marqueterie  etc. 

EncrUiirn,  S.  f.  éskritoft-ra.  Ecriture;  l'action 
d'écrire  et  le  résultat  de  celte  action.  |  Acte  pu- 
blic passé  par  dc\aiit  notaire.  i|  Ecrit,  livre, ou- 
vrable dMin  aulnir.  H  Ecriture;  les  livrss  des  pro- 
phlèos,  les  livres  saints,  la  Bible. 

Esrrîliiruilf».  «la.  adj.'  et  part.  pass.  de  escritu- 
rar. Iiistrumcnlé.  e. 

E<vri-i(iirar.  v.  a.  Prat.  Instrumenter  ;  faire  des 
atles  publics  par-devant  iioliiiie. 

EMcrltiii-ai-io,  rla.  adj.  csk;  ífoifra-río.  Prat.  Qui 
appartient  aux  actes. 

Eiiiei-itiirarii» .  s.  m.  éscriloura-rio.  Prolesseur 
d' Ecriture  Sainte.  ||  Homme  consommé  dans  les 
livres  saints. 

Ksoi-oltUMiIici-,  adj.  Pot.  Scrobiculeux;  dont  la 
surface  est  parseniée  de  trous  concaves. 

Emci-ov«>ii,  s.  m.  inus.  V.    Suhrevesle. 

EMiM-óriiluH  .  s.  f.  pi.  éskrofou-lass.  Méd.  Scrofu- 
le-;; ccrouelles.  Inllamnialioii  chronique,  dépé- 
neralion  IuIum  culeuse  des  ;;l.iii(le<  ?-ovis-cuta- 
nées,  et  dcceilaines  parties  lympli;itiques. 

EMOfofiiIjiria,  s.  (.  ésknifoida  -ria.   Pol.    Srrofu- 
laiie  ,  plante  de  fa  fumille  des  personnées  à  lige 
TOMO    V. 


carré,  haute  de  deux  ou  trois  pieds,  qui  croit 
dans  les  lieux  ombragés,  des  taillis,  etc.  et  qu'où 
a  beaucoup  vantée  autrefois  comme  remède  con- 
tre les  écrouelles,  les  scrofules. 

EHcroriilo.<4o,  «a.  adj.  éskrofoulo-sso.  Scrofu- 
leux;  qui  cause  ou  accompagne  la  maladie  appe- 
lée scrofules  ou  écrouelles.  ||  Scrofuleux;  se  dit 
également  des  personnes  qu'on  les  scrofules. 

ENcrotal  ,  adj.  Anat.  Scrotal  ;  qui  concerne  le 
scrotum. 

Eserotirorinc ,  adj.  ¿lAroi i/or-iiie.  Scrotiferme; 
qui  à  la  forme  d'une  testicule. 

EHcroto,  s,  m.  ésV.ro-to.  Anat.  Scrotum  ;  bourses 
poche  qui  recouvre  etenveloppe  les  testicules. 

Eticrotocele,  s.  f.  ¿shrotoié-lé.  Médec.  Scrolocé- 
le;  Hernie  complète  qui  descend  jusqu'au  scro- 
tum. 

ENciidrifiado,  «la.  adj.  et  part.  pas.  de  Eserudi- 
ñar. 

EMcrudirear,  V.  a.  V.  Escuàrinvr. 

E.«4criipiilear,  V.  n.  inus.  V.  Escrupnliiar. 

Escriipiillzai',  v.  n.  éskroupouliiar.  Avoir  des 
scrupules.  I,  Avoir  SCI  upule,  répugnenr  à  faire 
une  chose. 

Escrúpulo,  s.  m.  cs/;ro»í-/>0HÍo.  Scrupule, trouble 
de'  la  conscience.  |  Scrupule,  vingt-quatrième 
partie  d'une  once.  H  Petite  pierre  qui  entre  dans 
le  pied  en  marchant.  ||  Astr.  Scrupule;  partie  de 
la  minute,  il  Théol.  Scrupule;  peine,  inquiétude 
deconscience,  qui  fait  regarder  comme  une  fau- 
te ce  qui  n'en  est  pas  une,  ou  comme  une  faute 
trés-graiide  ce  qui  n'en  est  qu'une  légère.  |  Scru- 
pule; reste  de  difliculté,  usage  qui  reste  dans 
l'esprit  apiès  l'édaiicissemenl  d'une  question, 
d'une  affaire. 

Escriipiito.saïuoiitn  .  adv.  C5kroi(/)ou{o5am^n-f^. 
Scrupuleusement,  d'une  manière  scrupuleuse, 
exacte. 

E<«criipiilo!>«Idu(I,  s.  f.  Scrupule,  grande  exacti- 
tude. Il  V.   Escrúpulo. 

E.soriipuloMÍ<«iiuniiieu(e,  adv.  è.vkrou/)ot<Io55i- 
ssiniamén-té.  Sup.  de  Scrupulosamente . 

E.«criipuloj>«o,  sa.  adj.  èskrot//)oii/o-s.vo.  Scrupu- 
leux; qui  a  des  scrupules,  exact.  Il  Scrupuleux; 
qui  est  sujet  à  avoir  des  scrupules.  ||  .Vo  es  escru- 
puloso, il  n'est  pas  scrupuleux,  il  n'est  pas  déli- 
cat sur  les  procédés,  sur  les  moyens  de  réussir. 
S'emploie  également  comme  substantif,  mais 
dans  un  sens  ironique. 

Esacriitador.  s.  m.  i:ius.  V.  Escudriñador .\\  s. 
m.  pi.  Escrutadores.  scrutateurs;se  dit  dans  les 
assemblées,  dans  les  coni|iagnies  uùl'on  fait  des 
élections  par  suffrages  secrets,  de  ceux  qui  sont 
désignés  pour  prendre  part  à  la  vérilication  du 
scrutin  et  à  son  dépouillement. 

Escrutinio,  s.  m.  èskrouli-nio.  Recherche,  per- 
quisition, enquête,  examen,  li  Scrutin,  élection 
par  suffrages  secrets,  manière  dont  les  compag- 
nies, les  assemblées  donnent  leurs  suffrages  se- 
crets dans  leséleriions  oudansles  délibérations, 
soit  par  billets  plies  soii  par  petites  boules. 

Esrruliñador.  s.  m.  inus.  V.  Examinador^  cen- 
sor. !  S(  riitatcur;  qui  escrute. 

E.«<Mia<irii.  i>.  (.  ('s¡.oua-dra.  Equerre;  instrumen- 
])üiir  tracer  des  angles  droits.  1|  Equerre,  lien  de 
ici  a  angles  droits.  ||  /l'sconade;  le  tiers  d'uno 
compiignie  d-iiifantene,  et  la  place  ducaporalqui 
la  cuaimande.  Il  Nombre  de  personnes  divisées 

23 


KSC 


ESC 


|«ai  baii(li-soiii|ii.ulrilk's  dans  un  divortissoniont 
Escadre  dixision  na>aU'.  Ii  A  escuadra,  enloiiiif 
d'iMinerrc  áanjílc  droit,  en  i-qucrrc. 

tlwriindi-HOioii.  s.  1'.  èskouailruiiini.  /itjuaris'îf- 
nioiil;  adiundi^iiuerrir,  de  rendre  à  angles  droit  s. 
et  ri^iiltal  de  cette  action. 

rMcuatli-n(lo,<lu.  odj.  et  jiart.  pas.  de  ILsruadrnr. 
Kquarri,  ir. 

i:«riiikili-nr,Y.  a.  Equârrir;  tailler  à  angles  droilS' 
Il  Poser  horizonialenienl  les  lotuillons  d'Uno 
pièce  d'arlillerie,  et  tirer.  de|niis  la  plate  bande 
de  la  culasse  jusqu'à  celle  de  l'embouchure,  Une 
ligne  droite  qui  di\  isc  la  piccç  cl  l'âme  en  deui 
parties  i'-gales. 

r,««'Hmlrpo,s.  m  ès'.onadrc-o.  Mesurcd'unc  sur- 
laie  d'un  terrain,  par  lieues  ou  pieds  carris. 

Ryciinilrin,  S,  f.  f'.vko»/ai7rt-fj.  Inus.  ^'.  lîsrundra. 
l'osilion  d'un  chambranle  de  porte, etc.  d'fqner- 
rc,  ou  à  angle?  droits. 

t'.Mciiiitlt-A  ,  %.  m.  èskona-dro.  Sorte  de  ]>oisson. 
V.  Hscriln.  \\  inus.  carrés  V.  CiKidro. 

««riindroii,  s.  m.  cskutiadron.  Escadron;  corps 
de  cavalerie,  ordinairement  composé  de  quatre 
et  môme  de  cinq  compagnies.  En  Espagne  l'es- 
»  adron  est  composé  de  deux  compagnies.  ||  Ou 
disait  autrefois  un  escadron  d'infanterie,  parce 
que  quand  linfanlerie  se  restaura,  on  er  ¡irunla 
les  termes  de  la  cavalerie.  Us  seuls  cjuc  les  au- 
teurs avaient  conservés.  |1  Fig.  Escadron;  réu- 
nion de  plusieurs  personnes  non  militaires.  || 
Escadron;  ensemble  des  pi-rsonnes  (|ui  défen- 
dent un  même  parti.  |j  Dscadron;  bande,  nuage, 
vol  d'insectes. 

KKeiiadroiintlo.  iln.odj.  et  pnrl.  pas.  de  r.'nu'a- 
dronnr.  ||  Escadronné,  e. 

ICNouadroiiui- ,  V.  a.  Escadronner  ;  ranger  par 
escadron. 

l-^seundroiivctr,  S.  m.  Dim.  de  escuadrón. 

Kticiindi-oucillo,  s.  m.  Dim.  de  escuadrón, 

KMCiindroniMta,  S.  m.  éskouadronis-(a.  Mil.  ¡Mi- 
litaire versé,  evpcrimenté  dans  la  forme  des  es- 
cadrons. 

Ksciiiilo  ,  s.  m.  ésVoua-lo.  Squale;  poisson  du 
genre  du  cbien-de-mcr.  n  V.  Snlh. 

Kmciibts,  s.  m.  és\inu-ha.  Usquehac.  scubac  ou  es- 
cubac  ;  liqueur  dont  le  safran  est  la  base. 

KficiicSia,  s.  1".  ési.ou-lrlui.  Sentinelle;  guet  de 
nuit.  Il  Ecoule;  compagne  de  parloir.  |  Servante 
qui  couche  auprès  de  sa  maîtresse  pour  écouter 
si  ells  l'appelle.  |  Fenêtre  avec  des  jalousies  d'où 
le  roi  pouvait,  sans  être  vu.  écouler  ce  qui  se 
disait  dans  son  conseil.  |  Pieza  de  escucha  ó  de 
la  escucha;  alcôve  de  femme  de  chambre  près 
de  celle  de  sa  maîtresse.  i 

l'.Ki'ueliado^  da-  ad],  el  part.  pas.  de  escuchar. 
Ecouté ,  c.  I 

E.seucliador  ,  s.  inus.  Celui  qui  écoute. 

Ksvucliaiito ,  adj.  Y.  Escuchar.  Ec(uitant  .  qui 
écoute. 

Escucliiina  ,  ùa.  adj,  éskoutcha-gno.  inus.  qui 
est  au\  ècoiiU's. 

Ktteaicliar,  v.  a.  Ecouter;  prêter  l'oreille. 

r.scKfUarse.  V.  pnin.  es  vutchar-sé.  S'écouter; 
avoir  tiop  soin  de  ses  paroles. 

KscucltnrUt,  do.  adj.  et  paît.  pas.  de  escuchar. 
Ecouté,  e.  , 

jRMcnclictSo,  s.  m.  èshoutcha-do.  Inus.  Soldai  ar- 
4iié  d'un  louclier.  i 


F.Mciidar.   v.  a.  l'roléger;  defendí  e,  cou\  rir  d'un 

l'iunlicr.   ¡i  Fig.  tiaranlir;  défendre,   péserver 
d'un  daii;;er. 

i:«cudiirH<',  V.  proii.  éikoK'/flr-Aé.  Kig.  Se  préva- 
loir, si'seivirde  l'appui,  de  la  protection  de 
qui'lqu'un  pour  se  tirer  d'tmbarras. 

i:Mciid('i-a;(f,  s.  m.  es  nudéraij-hé.  Fonction;  em- 
ploi d'un  écuyer  dans  une  maison. 

KMriiflei-ar.o,  s.  in:  air^m.  de  escudero. 

i:«iriidereadtt  ,  du.  adj.  cl  part.  pas.  de  etcude- 
I  ear. 

ï^sctidorraiitc  ,  adj.  inus.  \' .  Escuderear  t,  qui 
sert  décuyer. 

i:.>4cud<>roai',  \ .  a.  Servir  d'écuver. 

■•:.Moiid«T«'(c,  s.  m.  dim.  de  escidero. 

l'Nfiidfi'ia  ,  s.  f.  èskoudér[-a.  Service,  foncliori 
d  ecuyer. 

s-;«<cii«3erll,  adj.  Qui  concerne  l'emploi  d'un  écujcr. 

l'iMciidoriSoM.  s.  m.  pi.  èshoudéri-iès.  Sorte  décu- 
lotte.   \.  Pedorreras. 

^:.«vlld(■^il•l■ell((■^  .  adv.  èshoudérilmèn-té.  Ei\ 
l'coyer,  à  la  faÇiui  des  écuyers. 

BCMciidoru  ,  s.  m.  èshoudé-ro.  Ecuyer;  servanl 
domestique  d'un  chevalier.  |  Ecuyer;  gentil- 
honime  au  service  d'un  grand.  |j  Inus.  Celui  qui 
fait  des  boucliers.  |1  Homme  allié  ù  une  maison 
noble,  li  Inus.  Ecuyer.  celui  (jui  est  au  service 
d'une  dame,  (lui  lui  donne  la  main  pour  l'accom- 
pagner. I  Cliass.  Hèle  de  conii>agnie,-  jeune  san- 
glier qui  en  suit  un  autre  plus  vieux.  ||  Escudero 
de  a  pié  s  valet-de-pied  du  palais  chargé  de  faire 
k'S  commissions. 

BCMfMidt'roii,  s.  m.  augm.  de  escudero. Ou  leprcnd 
toujours  en  mauvaise  part. 

l>3ct5rtote,  s.  in.i'.skoudé-té.  Dim.  de  escudo.  Blas. 
l'clit  écu  d'armoiries,  pelil  écusson.  il  Cœur  ; 
petit  morceau  d'étoffe  en  forme  de  cœur,  pour 
servir  de  renfort.  ||  Dégât  que  la  pluie  cause 
dans  les  olives,  lorsqu'elle  tombe  avant  le  mois 
de  seplembre.  ||  Nénuphar;  piaule  aquolique 
très-iroide.  \]  Iaussoii;  manière  de  greffer,  d'en- 
ter des  plantes  ou  des  arbres.  ||  En.</erir  de  es- 
cúdele ;  écussonner  ,  enter,  greffer  en  écusson. 

KHciidiila  .  s.  f.  éslioudill-a.  Ecuelle;  pièce  de 
vaisselle  pour  le  potage. 

Ksciidillado.da.  adj    ci  part.  pas.  i]n  escudillar. 

v.scuiiillav,  V.  0.  Verser  du  bouillon  dans  des 
écuelles.  |  Fig.  Donner  des  ordres,  commander, 
giniverner,  disposer  en  maîlre. 

Eaciidillita,  s.  f.  dim.  de  escudilla. 

ECíiviidillM,  ito.  s.  m.  dim.  de  escudo. 

EseiiciitA,  s.  m.  éskoudi-to.  Petit  écu  d'or,  de  la 
valeur  d'environ  cinq  francs  Irenle-dcuï  cen- 
times. 

Escudo,  s.  m.  tskou-do.  Fa'u  ;  bouclier,  arme  dé- 
fensive qui  couvrait  une  partie  du  corps  el  donl 
se  servaient  les  anciens.  C'était  ordinairement 
une  planche  de  fer  ou  de  bois  recouvert  en  peau 
ou  en  métal  ,  de  formes  diverses,  et  surmontée 
de  deux  bracelets  dans  lesquels  on  passait  les 
bras  pour  retenir  et  manier  celte  arme.  ||  Numis. 
Ecu;  monnaie  ancienne,  ainsi  nommée  de  l'écu 
quelle  portail  frappé  sur  une  de  ses  faces.  || 
Ecu;  monnaie  conteiuporaine  ,  employée  encore 
en  France  el  en  Belgique  d'une  valeur  de  19  Rs. 
vu.  espagnols.  ||  Ecu;  nom  de  diverses  monnaies 
de  dili'ércnle  valeur,  ayant  le  buste  des  princes 
sur  une  face  :  on  peiii  les  réduire  à  trois  claises 


KSC 


:j;>;;  — 


ESC 


principales:  (CUV  d'Ilalie,  (IKspiJfiiK',  (l'Alle- 
magne. ||  Blas,  Kcu,  pière  darme  seiubluble  à 
relie  de  la  première  acceplioii,  niais  qui  n'était 
employée  que  pour  <^i;;nes  héraldiques.  |  Com- 
presse, linge  en  double  qu'on  met  sur  une  sai- 
gnée. I  Plaque  de  fer  dont  on  recouvre  l'entou- 
rage de  rouvertiirc  d'une  serrure.  ¡  Piiys.  Mé- 
téore igné  de  figure  circulaire.  ',  l'iiarnï.  Km; 
emplâtre  qui  s'applique  sur  l'épaule.  |  Fig.  Pro- 
tection, défense,  rampart,  égide.  '  ]t.sc.ido  del 
corazón,  anc.  Sternum,  os  du  devant  de  la  poi- 
trine. 

Ksciiilrlñrtble  ,  adj.  fiskoudrigna-bU.  Qui  peut 
être  scruté,  recherché,  examiné. 

Esciiilriñudo  ,  da.  adj.  et  [lart.  pas.  de  escu- 
driñar. Scruté,  ée. 

EMCiidriñadur  ,  s.  m.  èsliouh  itjnndnr.  Scruta- 
teur, celui  qui  sonde  les  cœurs.  ¡  Curieux,  qui 
cheiche  à  pénétrer  les  secrets  d'une  persoime. 

E.<«cu4li-ifi»iiiieiito.  s.  m.  ès'.nudriijnfnnién-to. 
Recherche  ,  enquête ,  examen.  ¡  L'action  de 
scruter. 

KKc<idi-lùai* ,  V.  a.  ès':oudriijmr.  Scruter,  re- 
chercher, sonder,  examiner  le  fond  des  choses, 
y  pénétrer.  ¡  Scruliner;  faire  un  strulin,  une 
recherche  attentive.  Ne  s'emploie  qvi'ironique- 
ment. 

KMCiidi-iHO,  s.  m.  inus.  V.  Escudn'ñaini^nio. 

Kscuoln.  s.  f.  èskoiié-la,  Kcole;  lieu,  étaldissc- 
ment  oii  l'on  enseigne  une  ou  plusieurs  sciences; 
un  ou  plusieurs  arts.  ¡  Ecole  ;  se  dit  des  liasses 
classes  où  l'on  enseigne  à  lire  ,  à  écrire,  où  Ion 
enseigne  la  grammaire  et  le  calcul.  I  Ecole;  dé- 
signe quelquefois  tons  les  élèves  d'une  école, 
ou  les  professeurs  et  les  employés  d'une  école. 
¡  Ecole;  ce  qui  est  propre  à  former,  à  donner 
de  l'expérience,  ou  quelque  chose  instructive.  ', 
Ecole:  secte,  doctrine  liltéraire  ou  philosophi- 
que, classique  ou  rom.inlique.  etc..  de  tel  maî- 
tre, de  tel  auteur.  !  Ecole;  expérience  ;  pratique 
des  hommes,  des  choses,  des  idées,  principale- 
ment en  parlant  de  l'adversité,  des  désillusions 
du  monde.  |  Fol.  Ecole;  système  politique  des 
partis,  des  factions  qui  se  disputent  l'arène  par- 
lementaire. ¡  I.oc.  pro.  Enviar  á  itna  persomi  à 
^a  escuela,  renvoyer  quelqu'un  à  l'école;  lui  re- 
procher son  ignorance,  lui  prouver  son  inca- 
pacité. 

i:.>!iciior7.o ,  s.  m.  is'.on'r-io.  Zool.  Esiièce  de 
crapaud. 

Ksciaelo,  tu.  adj.  l's'.auè-tn.  Découvert,  débar- 
rase,  libre;  qui  n'a  point  d'envelopc. 

KHCupxiiado  ,  adj.  et  part.pass.  du  v.  Pifi<e:>ifjr. 
V.  ce  verbe. 

KNciicxtiiai*,  v.  n.  éskouémar.  raircdescerncaux, 
cerner  des  noix. 

llsciioxno,  s.  m.  ésknnét-na.  Cerneau;  moitié  du 
dedans  d'une  noix,  tirée  de  sa  coque  avant  sa 
maturité. 

KHciilúcca ,  s.  f.  ésknnla-'lé.n.  Pot.  Esculacée, 
hippocastkance  ;  genre  de  plantes  dont  le  type 
est  le  châtaignier. 

F.HciiInplaM  .  s.  f.  pi.  éslioula-piitss.  Anliq.  l'scu- 
lapies;   fêles   célébrées   à   Rome  en  l'honneur 
d'Esculapo-. 
r.<iriilMplo,  s.  m.   ^shouln-pin.  Mylh.    Esculape  ; 

dieu  de  la  Médecine,  nis  d'.Vpolon. 
Ksoiitnto,  s.  m.  (i.v/<r)T</a-fo.  Chini.  Esculale;  sel 


produit  par  la  combinaison  de  l'acide  esculiiiup 
avec  une  base. 

l-^Mciilca ,  V.  Espia. 

l'JMcnJcar,  V.  Espiar. 

tlHcúUco ,  adj.  m.  éskou-liko.  Esculique;  qui  est 
produit  par  le  marron  d'Inde. 

E>culina.s.  f.  eíkouíí-nu.  Cliim.  Esculme.  subs- 
tance particulière  tirée  des  marrons  d'Inde. 

Ks    Hipido,  d;(.  adj    sij\ii)ul pi-do.  Scolplé  .  e. 

lOMPiiipidor.  Y.  Esr.ultor. 

E'>ciiipidii>'a ,  \.  Escu/íiOíi. 

l-:<<C!ilta .  V.  Wsput. 

lOMCiilto,  V.  V.sculpido. 

%i(icnHnv,  s.  m.  éskoullor.  Art.  Sculpteur;  qui 
travaille  de  sculpture. 

K.srgiltora,  s.  f.  és\iouUo-ra.  Femme,  Bile  d'un 
sculpteur. 

KNciiUiirn ,  s.  f.  ('.«koii/íou-í'a.  Art.  Scuirture; 
art  du  sculpteur.  ||  Sculpture;  ouvrage  qui  est 
fait  par  un  sculpteur. 

K«)riilladoi',  s.  m.  ¿skoulhulor.  Nom  qu'on  don- 
ne dans  les  moulins  à  huile  à  une  sorte  de  cuil- 
lère enfer-blanc, aveclaquelleon  prend  le  liquide. 

if.çirullido,  adj.  et  part.  pass.  du  v.  escullirse. 
V.  ce  verbe. 

i;scMllirse,  V.  Escabullirse. 

EMCiipetliia,  V.  Ecupiditra. 

I^^t^niiplilera  ,  s.  f.  éskoupidé-rn.  Crachoir;  vase 
de  terre,  de  porcelaine,  etc..  où  l'on  crache. 

KscHpIdero.  s.  m.  éskoupiilil-ro.  Crachoir;  lieu 
où  l'on  crache.  |¡  Fig.  Etat  d'une  personne  qui 
est  exposée  aux  outrages  des  autres. 

E-:scupldo,  da.  adj.  et  part.  pa."=.s.  du  v.  escupir. 
Craché ,  e. 

EMCiipido,  V.  Esputo. 

K»tciipïdui-,  ra.  s.  tlracheur,  quicraclie. 

Ksciipldiii-a  ,  s.  f.  éskoupidou-ra.  Crachat»  sali- 
ve ou  matières  évacuées  par  la  bouche.  |  Fig. 
Nom  vulgaire  du  boulon  de  lièvre. 

Esscitpir,  v.  a.  Cracher;  jeter  hors  de  la  bouche, 
la  salive  .  le  sang  ou  quclqu'autre  matière  qu'un 
a  dans  la  bouche.  |  Fig.  Cracher:  témoigner  A 
quebiu'un  du  mépris  par  ce  moyen. =;l'ousser, 
sortir  des  boutons  sur  les  lèvres  à  la  suite  de  la 
fièvre  qu-on  a  eue- — Rejeter,  chasser,  lancer 
une  chose  qui  tenait  à  une  autre.  ||  Poét.  Cra- 
cher; tirer  sa  charge  une  arme  à  feu.  |i  Ejcu^jir 
rai/oi  ;  lancer  la  foudre,  en  parlant  d'une  nuée. 

IC-iciipK)»,  V.  Escui'itina. 

EsciipUtna,  s.  f.  é.íU.oi//)iíi-níJ.  Crachat;  salivo 
qu'on  rejette  par  la  bouche. 

KHciirado  ,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  rjcuror. 
Dè:;rai^é.  c. 

lOsoiirai-,  V.  a.  onc.  DégraiSîCr;  enlever  la  graisse 
d'un  tissu,  de  la  vaisselle,  etc., par  le  raoyeq  de 
l'eau. 

EsoiiraH,     i^  adj.    anc.  V    Obscuras. 

líMciiroí-or .  V.  Obscurecer. 

ïcxourocltiilrnto,  V.  Obscurecimiento. 

Eüciirez»  .  V.  Obscuridad. 

!  Knciirltilpii.xe.  adj.  t'skourialén-sé.  Se  dit  de  ce 

I      qui  se  rapporte .  (pii  ap|)arlient  á  l'Kscurial. 

I  i:Noiirldad  .    v  .  Obscuridad' 

i:  Mr  II  I- i  lia  .  ^  •  obscuridad. 
iCüciiriiliiio .  V.  Obscurísimo. 
Knciiio  .  N  .  Obscuro. 

I  KNciii'ra  .  V.  Traban. 
r.«rnrrcdlr.o ,  zn.  V.  Hsfurrfditt*. 


KSIÎ 


—  356  — 


liSF 


KNcuri-lliuiitlu ,  s.  f.   ¿skourribaii-da.   U^-voic- , 
mriit.  IUi\  (h-  Aoiitrf.  |  Kcoiilciiieiil,  évacuation 
d'uiu-  liiimciir.  ||  V.  l-lsriiimtoria. 

KncurrlUn  ,  adj.  éi/.oí/rn-í/a.  Sr  (¡il  iruncfrmmc  i 
qui  n'a  ni  liaïuhe,  ni  deiriéro,  ou  dont  Us  jupes  ' 
n'  ont  pas  assez  d'nni|>!(Mir. 

KMCurrltlcro.  s.  m.  éskourridé-ro.  Egouttair; 
ustensile  pour  faire  óyouUcr  quelque  chose.  || 
X.Rcsialnitrrn. 

l'Mciirrldizo,  za.  ailj.  i-.iluiirri(ti-in.  Glissant; 
sur  quoi  on  peut  ^'li.-ser  facileinenl,  ||  Tip.  Glis- 
sant ;  se  (lit  (le  ce  ([ui  icliape ,  qui  disparait  fur- 
tivement. 

■■>rurii(lo.  «la.  udj.  et  part.  pass.  du  V.  escur- 
rir. Glissé,  e. 

EMciirridtirn,  s.  f.  éskourri(lou-ra.  Egoutturc; 
dernières  poullrs  d'un  liquide  quelconque  qui 
restent  dans  le  vase. 

EMCurrî«lui-aM,  S.  f.  pi.  ésV.ouridou-rass.  Kgout- 
ture;  rcsie  d'un  liquide  (|ui  est  dans  une  vase. 
Il  Fain.  Llenar  á  las  escurriduras;  arriver 
après  coup. 

KMrurriiiil»ie>« ,  V.  Fscurriduras. 

KscHrrimioiito  ,  s.  m.  éskonrrimién-to.  Glisse- 
ment; action  de  plisser.  |;  V.  Desliz. 

Kmeurrlr,  V.  a.  éskourrir.  Egoutter;  faire  écou- 
ler goutte  à  goutte.  |  Glisser  une  chose  par  des- 
sus une  autre.  Il  Parrourirquehiuenlieux  pour 
les  reconnaître.  Il  Déi-'outter;  tirer  les  dernières 
gouttes  qui  on  resté  dans  un  outre ,  etc.  |1  Faire 
la  conduite  à  quelqu'un. 

EticnrrÍE-.«io .  v.  pron.  éshnur>ir-sé.  Se  glisser, 
s'évader  furtivement.  |]  Glisser,  couler  le  pied 
tou  d'un  coup  sur  quelque  chose  de  gras  ou 
d'uni  II  rig.  fam.  Faire  quelque  mensonge  ,  dire 
quelque  chose  coritre  la  vérité. 

Kiicu.su,  V.  lùrrvsa. 

■•:.<<icu.<inli ,  V.  üclnulal. 

Ksctitn.s,  ou  E.sriitillnK.   anc.  V.  Eseotilla. , 

Escujer,  s.  m.  és\iou-ié.  Ecuyer;  officier  préposé 
pour  inspecter  les  viandes  de  la  maison  du  roi. 

Eschonicllu^  s.  i.  éstrhomé-lia.  Anat.  Eschomé- 
lie  ;  monstruosité  caractérisée  par  la  difformité 
de  quelque  membre. On  dit  mieux  Escomelia. 

Kcidriijulniuciite,  adv.  fam.  ésdroug-houlamén- 
tv.  Avec  des  dactyles, 

Ksídrújuío,  s.  m.¿5(/roH//-/iOH/o,'Poés.Motde  plus 
de  deux  syllabes  et  dont  les  deux  dernières  doi- 
vent être  brèves. 

Esc,  s.  f,  c-ssé.  Nom  de  la  lettre  s.  ||  Art.  Chaî- 
non qui  a  la  forme  d'un  * . 

Esc,  csft,  eso.  pron.  dcnionstr. e-ss¿.  Ce,  cette, 
cela.  Il  adv.  EsO  misnw  ;  cela  même.  |  .Vi  por 
esas;  malgré  cela.  l|  Fig.  fam.  flechar  à  uno 
unn  c^e;  s'attirer  la  reconnaissance  de  quel- 
qu'un par  quelque  service. 

Eserntni*,  V.  E/ecutar. 

EsecHtor,  V.  Ejecutor. 

ENcdi),  s.  f.  éssé-da.  Antiq.  Essédc;  char  de  guer- 
re des  Bretons  et  des  Gaulois. 

EMcdarEo,    s.  m.   ésséda-rio.   Antiq.    Essèdaire; 
soldat  ou  glndiatteur  qui  combattait  monté  sur 
une  essède. 
Eseibic.  adj.  éssi-blé.  Philol,  Posible;  qui  peut 

avoir  lieu, 
Eflcucia,  s,  f.  ¿sscn-iia.  Essence;  ce  qui  fait 

qu  une  chose  ail  une  certaine  nature. 
Eaciiciol,  adj.  e5i^n-zi•a^  Essentiel;   qui   appar- 


liciil  a  l'essence,  ||  Fig.  Principal,  remarquable; 
qui  ne  doit  point  passer  désnperçu.  ¡  Obras 
escKciali's:  ousrages  e-senliels,  qui  sont  d'un 
grande  ulililé  pour  la  fortification  d'une  place. 

Eflcnrialinciitc,  adv.  éssciizialntrit- 1¿.  Esseulul- 
lemeiit;  d'une  uiaiiière  essentielle. 

EMciirialÍMÍiiianicnlc.  adv.  superl.  de  escucial- 
vteute.  l  res-esseiitiellement. 

EN<-iicinli*t(ii)o,  ma.  adj.  superl.  de  esencial. 
'Jrès  ssseiitiel. 

Ef<cllrlul■^c,  v.  pron.  èsscui\ar-sé.  Se  lier,  s'atta- 
cher, s'unir  iiitiincmenl. 

EMcitKliiiifio,  s,  m.  èsséitijli-iuéro.  Miner.  Essen- 
glim  ■  ir;  minéral  de  fer  gris. 

EMPiiicnscM.  s.  m.  pi.  ésséniénséss.  Ilist.  Essé- 
niens  ;  philosophes  juifs, 

EKcai-{]<(icKcl,  s.  m.  t'ss(  ?!-l\is.t('f.  Miner,  Esseii- 
kiesel:    pierre   ferruginiuse  d'un  bleu  foncé. 

EHeiiiiiiii.  s.  m.  ¿í4é)í-iíim.  Miner.  Eisen-ram'. 
hématite  friiible  rcduite  en  paillettes  brillantes. 

Enci-.  inus.  V.  Ser. 

Esoro.  s,  m,  essé-ro.  Mcdéc.  Essera:  postule  qui 
V  ienl  sur  la  peau. 

EMfiicclado.  <Cn.  adj.  hfazéla-dn.  Médéc.  Spha- 
cele:  (¡ui  est  attaqué  du  sphacèle. 

Ei»f.T<cI<>  ,  s.  m.  isla/.e-lo.  Médéc,  Sphacè- 
le; niorl  iliciUien  cutiere  de  quelque  partie  du 
corps,  causée  par  l'iiiterception  de  lacirculatiou 
du  sauf;  et  des  autres  humeurs. 

E!>if4't'if<iMo.  s.  m.  isfêLis-mo.  Sphécisnie;  nom  de 
certaine  ni3.1adie. 

Esiiitaidnl.  ndj.  èsfeno'idal.  .\nai.  Sphénoïdal; 

qui  appartient  au  sphénoïde, 
■'«feiooidcs.m.  és/'¿>íoí-í/é.  Anat.  Sphénoïde;  nom 
d'un  os  de  la  tète 

EKfffiujidr.x,  V.  Esfenoide. 

«CKfi-ra,  s.  f.  csjè-ra.  Gci>\n.  Sphère;  globe,  corps 
solide  dans  lequel  toutes  les  lignes,  tirées  du 
centre  à  la  surface,  sont  égales.  |  Poés.  Sphère; 
se  prend  ordinairement  par  le  ciel.  I|  Fig.  Etat, 
condition  .  catégorie  d'une  personne,  sphère, 
étendue  de  pouvoir,  de  connaissances,  d'autori- 
té, de  talents,  de  génie,  j  Lsfera  ariuilar;  sphè- 
re armillaire;  qui  est  évidée  et  composée  de 
plusieurs  cercles  pour  représenrer  le  mouve- 
ment des  astres.  H  lisfcra  celeste;  le  ciel.  |  Es- 
fera (iblicun:  sjihère  où  l'honzoni  coupé  obli- 
quenierti  la  ligne  equimoxiale.  |i  Esfera  parale- 
la: sphère  où  Ihorizonl  coïncide  avec  la  ligne 
équinoxiale.  ||  Esfera  recta,  sphère  droite;  où 
léijuatenr  est  perpendiculaire  à  Ihorizont.  || 
Horliig.  Cadran;  pièce  où  sontmarquécsias  heu- 
res par  chilTres  peints  sur  une  montre.  1|  Esfera 
Icrreslrr;  globe  terrestre. 

EüfcraS,  V.  Esférico. 

EsfcricMinessto,  adv.  ésfé-ril.atyun-té.  Sphéri- 
quenicnl:  d'une  manière  sphérique. 

Eiirericidnd,  S.  f.  èsférizidad.  Sphéricité;  qualité 
de  ce  qui  est  sphérique. 

Esft-rifo,  ca,  adj.  èsfé-ri\i.n,  Sphérique;  de  la 
sphère;  qui  a  la  forme  d'une  sphère,  j  kurptlu 
esférico:  angle  sphérique;  qui  est  formé  sur  la 
surface  de  la  sphère  par  la  rencontre  de  deux 
cercles  qui  se  coupent.  |i  Triángulo  esférico; 
triangle  sphérique,  formé  sur  la  surface  de  la 
sphère  par  trois  arcs  des  grands  créeles. 

EsferiMta,  V.  .astrónomo.  ||  V.  Astrólogo. 

Esferistcria,  s.  i.  ésféristiiri-a.  Sphcristère;  lieu 


ESF 


-  357  — 


ESG 


destiné  aux  diffcrcns  exercices,  où  l'on  se  ser- 
vait des  balles 
K.sferoiaal  ,   adj.  esferoidal.  S|)héroïdal;  qui  a 

rapport  au  splii^roïdc. 
i:»reroia<>,   s.    m.  si-féro-idé.  vSphóroidc;    <;ürps 
dont  la  fonuc  ai)|)r()clifi  de  cello  de  la  sphère.  || 
Arcli.  Bóveda  esferoide;  voûte  ellipliquc 
KifcruiiK-tro,  s.  m.  es féro- métro.   Opt.   Splu'-ro- 
nuHrc,  iiistrumenl  qui  sert  à  prendre  des  mesu- 
res sur  la  spliére. 
KMlin<;c,  où  l'Xinje,   S.   f.    csfinnc¡-hé.  Sphinx; 
monstre ina¡,Mniaire  qu'on  dépeiiil  comme  avant 
eu  le  visage  et  les  mamelles  comme  celles  d'une 
femme,  le  corps  d"un  lion  et  les  ailes  d'un  ai;j;le. 
Il  Sculpt.  Sphinx;   buste  de  femme  sur  le  corps  j 
d'un  lioQ. 
lONtiiiter ,    s.    ra.    isfinn-lér.    Anat.    Sphincter;] 
muscle  servant  à  ouvrir  et  à  serrer  les  conduits 
n;' turéis. 
BCsfiaNa,  s.  f.  èsfla-ssa.  Chir.  Ksphlase;  espèce  de 
fracture  du  ci  Ane,  dans  luquellel-os  est  brisé  en 
plusieurs  pièces,  et  enfoncé. 
F.f^noi-ccido.  «la.  adj.  èsflnrér.i-do.  Cliim.  Effleuri; 

couvert  d'une  matière  |)oudreuse. 
Esfiorccfrse,  v.  pron.  et  n.  ésfloréi.èr-sé.  Chim. 
S'éfllcurir;  se  recouvrir  d'une  matière  pulvéïu- 
lente. 
B-;«floresceiicia.  S.  f.  L'sporès7.én-'/.ia.   Ilist.  nal. 
rJîloresceiire;  acte  par  lequel  commence  la  llo- 
raison.— /illlorescence;  nom  de  plusieurs  subs- 
tances pulvcr'.ilent(!S  ou   lloconneuscs. 
ICUureKot'ncia»^,  S.  f.  pi.  èflorés7.é)i-iiass. 'Sosc\. 
Eilloreircenccs;  second  ortirc  de  la  première  clas- 
se de  maladies:  comprenant  celles  qui  ont  pour 
caractère  le  chanjiement  de  couleur  et  Tcléva- 
lion  de  la  peau  sous  forme  de  postules,  etc. 
Kflnri'sceiitc,    adj     èPorèsY.én-lé.   Effîorescent; 
qui  est  en  voie  de    floraison.  |  Efllorescenl;  qui 
se   recouvre   de    certaine  substance    pulvéru- 
lente. 
Eriorei«cen(c»i,    s.   f.     |d.    èflorészén-tcss.  Bot. 
Efnorescentes  ;  division   de  plantes   de  la  tribu 
des  champi;;nons. 
E»>fo;;ar,  \.  Desfoçjar. 
Estofciailaniciite^,  V.  Esforj.adamente. 
Esforrocino,  s.  m.  ésforro7.i-no.  Nom  qu'on  don- 
ne au  sarment  bAlard  qui  sort  du  pied  et  nom 
du  piincipal  jet  de  la  vi},'nc. 
E.HforKjidaïuento,  adv.  èsfor7.adamèn-tL   Avec 

effort. 
ENfur^atliMinio,  adj.  superl.  de  esfor/.ado.  Très- 
vaillant:  très-brave. 
EMfur/.ado,  adj.  m.  èsfo>rn-do.    Vaillant,  brave; 
qui  a  du  c(eur:  (jui  est    intrépide.  1|  aiu'.  Ser  es- 
forzado en  alijuna  cosa:  se  trouver  à  même  lie 
pouvoir  faire  (|iie,lqiie   chose.  |]  Fij;.  Convenable 
à  propos,  op|iortuii,  propre  à  ce  (ju^on  veut. 
Esforzado,  adj.  et  part.  pass.   du  v.  esforzar.  V. 

ce  verbe.  |¡  Wlinforciado. 
Esfoiy.atlor ,    ra.    S.  t'sfor/.ndor.   lùicouraj^eant; 
qui  encourage,  qui  anime;    qui  inspire    de   la 
valeur. 
ENforxaiuicnto,  V.  Esfuerzo. 
Esforzar,   v.   a.    esforzar.  Encourager,   animer, 
donner  du  cu-ur,  iiisjiirer  de  la  valeur,  de  rener- 


re  des  efforts;  mettre  toute  son  énergie  à  lexc- 
cution  de   quelque  chose.  |  V.  Confiarse.  Il  anr. 
Se  confirmer;    persister   avec   plus  de  fermeté 
dans  une  opinion. 
Esfor7.o,  V.  Esfuerzo. 
Esfrlar,  V'  Jiesfriar. 

Esfuerzo,  s.  m.  <;sfouér-/.o.  Courage,  valeur  éner- 
gie, force  d'Ame  qui  fait  qu'une  personne  agisse 
avec  bravoure.  |i  Effort;  emploi  de  toutes  ses 
forces;  de  tous  ses  moyens.  ||  V.  Confian  ¡a.  ''\ 
Seconr.  aide,  oppui  que  l'on  poile  à  quelqu'un. 
Il  Fam.  Ilaeer  cl  último  esfuerzo;  faire  le  der- 
nier effort. 
Esfiiitiaclo.  «la.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  ei/"ttmar. 

V.  Ce  verbe. 
Esfumado,  S.  m.  èsfoama-do.  Teint.  Nom  qu'on 

donne  au  dessein  qui  est  poncé. 
Esfciiiiar.  V.  a.  ésfouutar.  Toncer,  calquer  un  des- 
sein avec  la   ponce.  Il  Esloni[»er,  étendre  le  cra- 
yon sur  un  dessein  avec  l'estompe. 
Essaiahcto.  V.  Gambeta. 
Esgarro,  s.    m.   ési¡a-rro.  Nom  qu'on  donne  en 

.Vmèrique   auc rachat. 
Estfasírisíis,  S.  f.  (is(¡as-tritiss.   Médec.  Eigas- 
I      trite,  inflamation  exteine  de  l'estomac. 
!  Esglesla.  inus.  V.  Iijhsia. 

i  E.KKosirdar,  V.  a.  aiic.  èsf/oaif/ar.  Faire  attention 
à  quelun  ou   à  quelque    chose,   en    garder  le 
!      souvenir  dans  sa  tète. 
I  Esgratiar.  v.  a.  Desciner  d'après  un  calque. 
i  Eeei-iiiiidor,     Y.  Esfjrimidor. 
\  Esuriinîr.  V.   Esijriviir. 
Esgrima.  S.  f.  ès<iri-ma.  Escrime;  art  de  faire  des 
armes,  exercice  parleiinel  on  apprend  à  se  bai- 
tre  à  l'arme  blanche.  ||  Salon  de  esfjrima;  ^iWc 
d-armes.  1  Aa/ue  (/e  e.«.vr/;/m  ;  tour  d'escrime.  ¡ 
Fig.   Esgrim;    art   de  disputer,  de  soutenir  un 
droif  en  terme  de  pratique. 
Esgrimido,  da.  adj.  et   part.   pass.  du  v-  esgri- 
mir. V.  ce  verbe. 
Esgrimidor.  S.  m.  Esciimcnr;  celui  qui  proffessc 
l'art  d'escrimer.  H  Gladiateur  ;  qui  comballail 
l'épée  à  la  main. 
Esgriinidiiia.  s.  f.  èsfirimadou-ra.  Action  d  es- 
crimer; de  se  battre  à  l'arme  branche. 
Esgrimir,  v.  a.  Escrimer;  severcer  à  faire  des  ar- 
mes; jouer  de  l'arme  lilanche.  l  Fig.  fam.  Esgri- 
mer;  disputer  l'un   contre  l'autre,  sur  quelque 
matière  d'érudition. 
Esguardar,  V.  Tocar,  et  Mirar. 
Esgtiardo.  S.  m.  inus.  èsgouar-dé.  Action  de  re- 
garder, de  considérer. 
Esgiiazal>ic.   adj.    inus.   èsiyoui/za-Ht'.  Guéablc; 

(juc  l'on  jicut  passer  à  gue. 
Esguazado,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  esgua- 
zar. V.  ce  V  erlie. 
Esguazar,  v.a.  inus.  èsaouazar.  Tassera  gué  une 

rivière. 
Esguazo,  S.  m.  ès'ioua-zo.  Vassnge  d'une  rivière 
à  gué.  I  Ciué,  endroit   d'une  rivière  oii  l'eau  est 
si  basse  et  le  lon<i  si  ferme,  qu'on  y  peut  passer^ 
sans  nager  et  s'embourber, 
i.sgiszio.  s.  m.  l'siinu-iin.  .Vrchit.  Cymaise;  partie 
qui  est  à  l'exl remile  de  la  corniche  cl  qui  la  ter- 


mine, 
gie.  Il  Forlilier,  corroborer,  appuyer,  fonder  des  '  Esgulu,  s.  m.  ésguinn.  Zool.  Jeune  saumon, 
exemples.  1  Esguinzc,   s.  m.  csqnin-ic.  Mmivement  par  Ic- 

K.sfovzarMc,  v  pron.  éi/"orzrtr-sJ.  S'efforcer;  fai-  '     quel  on  porte  le  corps  de  côlé  pour  esquiver  un 


KSM 


—  3:j8  — 


ESO 


coup.  Il  Miiip;  ail  qui  résulte  de  la  (•«information 
l'itéripurc  de  la  personne ,  surtout  du  visa- 
gf.  Il  Douleur  (|u"on  resent  datis  une  jointure  ou 
dans  un  nerf,  après  un  nionvenieni  l'urce.  1 
Fij;.  (Irimaee,  gesic  ;  mouXMnenl  de  dédain  ou 
de  déplaisir. 

■•'jtXiiixnro,  s,  ol  adj.  V.  Sitizn. 

En!  mil  II  no,  S.  m.  èssimnn-nn.  Mylli.  l'>yinnéme; 
surnom  de  Baechus.  n  Lillér.  Ksymnénc;  dislri- 
buleur  de  la  ju-»Nee, 

Kwlodia  ,  s.  f.  èssio-iliii.  Hesiodie;  genre  separe 
des  sidérites. 

KNiiilion,  s.  m.  ('liaii)on;  anneau  de  chaîne.  ||  Bri- 
quet ;  iiisl ruinent  d'acier  qui  sert  à  tirer  du  feu 
d'un  caillou.  ||  Fusil;  outil  d'acier  pour  aifîuiser. 
Il  Zool.  Scorpion  lrés->eniu)eu\  dont  la  queue 
est   recourbée  au-dessus  de  la  léle.  ||  Fparvin; 

■imaladie  du  cheval  qui  consiste  une  busse  a» 
jarret. 

Eflluboiindo.  «lu.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  cslabo- 
nnr.  V.  ce  verbe. 

EMliilioiinilor,  s.  m.  Nom  (|u'on  donne  à  celui  qui 
allache,  qui  enlace  de  chaînons;  qui  eiu  hnîne. 

KMinboiinr,  v.  a.  Entrelacer  les  "haînon'-  pour  en 
former  une  chaîne.  ||  Fij?.  Enchaîner,  lier,  unir 
quelque»  itlées  ou  des  choses  morales. 

Efiliiinb»i'i\<l(».  du.  adj.  anc.  èslambora-di).  Fait 
en  pente  raidc. 

EHinntborar,  v.  a.  Faire  u:i  talus:  une  pente. 

EmIccIou,  V.  Hlecrion. 

Es*ledor,  V.  Elertor. 

EMleible.  V.  Eliçiible. 

Edleir,  V.  Elifiir. 

Eilcito,  V.  Electo. 

Esllnsu,  s.  f.  èsHim-ga.  Mar.  Elingue;  cordaje  le 
plus  souvent  double,  de  diverses  grosseurs,  qui 
sert  à  élever  toute  sorte  de  fardeaux. 

E.xliu^Hdo,  do.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  eslingar. 
V.  ce  verbe. 

EstliiiKar.  V.  a.  éslinngar.  Mar.  Elinguer;  se  ser- 
vir d'une  élingue  par  enlever  un  fardeau  etc. 

Efilloiiurn,  s.  f.  èsliotinu-ni.  Bot.  Elionure;  genre 
de  graminées,  renfermant  cinq  espèces  de  l'.V- 
mériquc  méridionale. 

Esloinaritc,  V.  pron.  èslomur-st'.  S'éreinter;  se 
casser  le  reins. 

lOfllora,  s.  f.  èslo-ra.  Mar.  Longueur  d'un  vais- 
seau, prise  sur  le  tillac. 

E.oJoras,  s.  f.  pi.  èslo-rass.  Mar.  Poutres  qu'on 
ajuste  aux  baux  de  l'avant  à  l'arrière,  pour  les 
renforcer. 

Eslorin,  V.  Eslora. 

Esmaltado,  da.  adj.  et  part.  pas.  du  v.  esmaltar 
Emaillé,  e. 

EMiiialtadoi',  s.  m.  Emailleur;  qui  travaille  en 
émail. 

Esiniiitadiira,  S.  f.  èsmaltadou-ra.  Emaillure; 
iHtinn  d'émailler,  effect  de  cette  action. 

Esmaltar,  v.  a.  Art.  Emailler;  travailler  en  émail 
appliquer  l'émail  sur  quelque  chose.  ||  Fig.  Or- 
ner.  décorer  des  fleurs. =Embellir,  orner,  parer 
de  traits  d'esprit  (j  Peindre  en  différentes  couleurs 

Ennialte,  S.  m.  esmal-té.  Email;  matière  vitreu- 
se, dont  on  se  sert  oour  couvrir,  par  la  fusions 
la  porcelaine,  la  faience  etc.  H  Email,  ouvrage 
émaillé.  Il  \zur,  cobalt;  minéral  bleu.  |  Fig. 
Eclat ,  splendeur  d'une  chose  qui  brille,  qui  est 
oraée  avec  magnificence.  1|  Blas.  Email;  couleur 


de    l'écu.  I  Fig.  Eiuaif.   vanélé.    diversité   des 
fleurs. 

EmiiiuKIii.  s.  m.  ¿sinaltititi.  A^ur  pour  la  peintu- 
ture  a  fre>que  ou  à  detiempe. 

EMiiiuraKda,  \.  V.sinfraldii. 

Enniarcbiixo,  s.  m.  fam.  itsmnrliha-i.o.  Spadas- 
sin, bretleui  :  ferrailleur,  qui  aime  à  se  battre; 
à  ferraillir. 

EMiiinridd.  s.  m.  èsmari-do.  Zool.  Picarel,  genru 
de  poisons. 

Etiiuv^'iiia,  S.  f.  Méd.  Smegme,  sorte  de  maladie. 

EMiiif'nn.    \' .  iti'lxija. 

I':sinei-a(li«>liiii»,  ma.  ndj.  super,  ai'  esmerado. 
Tre-,- réelle  relié.  Ires-lin. 

KMiiierado,  da.  adj.  èsmira-do.  Reeheiché,  fait 
dans  la  perfection.  ||  Fig.  Poli,  achève,  qui  est 
fait  avec  soin. =Po(icr  esmerado,  pouvoir  ab- 
s(du. 

l'Nmcralda,  s,  f.  èsmùral-dn.  Miner,  Eméraude, 
substance  vitreuse,  fussible,  rayant  le  verre, 
composée  de  basiliraie  d'alumine,  etc. 

EMmcramIento,  V.  Esmero. 

Etmorar,  V.  a.  .Vrt.  Polir,  rendre  uni  et  luissaiit 
.1  force  de  frotter. 

■•¡•«mt'rarwc,  V.  pron.  èitHèrar-sé.  Faire  tousses 
elforts  pour  atteindre  la  perfection.  ||  Trabailler 
avec  ardeur  à  quelque  chose. 

E.*<mcrcioit,  s.  m.  é.v»i  '(¿(/-/ion.  Mar.  Emérillon; 
crue  de  poulie  ou  de  palan  destiné  à  se  prêter  à 
la  rotation  de  manœuvres.  ||  Oiiiilh.  Emérillon. 
nom  vulgaire  d'une  espèce  de  faucon. 

E.vmeril.  s.  m.  Eméri,  émeril,  pierre  dure  et  fer- 
rugineuse dont  on  se  sert  pour  polir  les  mé- 
taux. Il  .\.rtill.  Petite  pièce  dont,  on  ne  fait 
guère  d'usage. 

E'^merlIadQ,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  esme- 
rilar. V.  ce  verbe. 

Esmerilar,  V.  a.  \>-{.  Polir  avec  de  l'émeri. 

Etsmerilaxn,  s.  m.  anc.  ès>nèrila-zo.  Arlill.  Coup 
de  la  pièce  qu'on  appelait  esmeril. 

Esmera,  S.  m.  ^sinsro.  Sain  ,  extrême,  diligence, 
attention  S'-rupuleuse  qiron  met  á  l-exécutinn 
de  quelque  cliose. 

Esmirnio,  s.  m.  èim/r-nio.  Bot.  Maceron  ;  gen- 
re de  plantes. 

F.smoladera.  s.f.  èsmnladi--rn.  Pierre  á  aiguiser. 

Esmortorido,  da.  ail).   Comme    mort. 

Esniiiclado.  da,  adj.  et.  part.  pass.  du  v.  esmu- 
ciarse.  V.  ce  verbe. 

Esninclarsc.  V.  pron.  èsmoin.iar-sè.  S'échapper, 
glisser  des  mains  ou  de  quelqu  endroit. 

Eso,  pron.  démonslr.  é-sso.  Ce,  cela.  ||  Fam.  IS'i 
par  esso.  ni  par  esas;  malgré  cela. 

Esócoo,  adj  èsso-zèo.  Ilist.  nat.  Esocien;  qui  res- 
semble à  un  brochet. 

Esóceos.  Esoclos,  s.  m.  pi.  Ilist.  nal.  Esociens; 
individus  du  genre  esox. 

Esochr.  s.  m.  èsso-tché.  Méd.  Esoche;  tumeur 
qui  se  développe  en  dedans  de  l'anus. 

Es.irilácco.  adj.  éssorila-iéo.  Hist.  nat.  Essoril- 
Ic;  qui  ressemble  à  une  musaraigne. 

Esorllácoos  .  s-  m.  pi.  èssorila-ièoss.  Hist.  nat. 
Essorillés;  famille  de  mamifères  de  l'ordre  des 
rondeurs. 

Esotérico,  ca.  adj.  éssotè-riko.  Phylos.Esotéri- 
que  .■  se  dit  de  la  doctrine  secrète  réservée  aux 
initiés  de  l'école  de  Pythagore. 

Esotcrismo.  S.  m.  èiioférismo.Phylos.  Esoléris- 


me;  enscmlilc  des  piiruipes  d'une  doctrine  se-  Epée;  nom  vulgaire  de  l'espadon,  l  As  de  pique 

erète,  coiniiiuniquéc  seulement  à  des  alfilii^s.        |      à  cerlaiiis  jeux.  Il  Carie  de  la  couleur  de  pique.  i| 

r.HOtafio,  s.  m.  èsso-farjo.  Anal.  OKsopliage;  con-  Exjxula  6/anrii;épée d'acier  luissant,  en  parlant 

(luit    músculo- mcinbroneux  ,  faisant  partie  du  des   armes  et  carie  blanche  de   pique  lorsqu'il 

canal  alimentaire.  i      s'ajiil  du  jeu.  ||  Jisprida  iipfjra:  fleuret  à  faire  des 

ËNoiniMmo,   adv.   éssomis-mo.   Cela    même.  ||  V.  armes.  || /íiy^íjí/a  e»  rúiía;  épi  e  au  côté.  Ii  Escr. 

Tanthioi.  \\  V.  Asijnismo.  Ascuttir  la  espada;  bai^í^er  le  llcurct.  Ceñir  es- 

Ksopioo,  en.  adj.  èsso-pio.  .Se  dit  de  ce  qui  ap-  pada;  iHre  armé  che\alier.  |1  Desnudar  la  espn- 

paitient  a  Esope.  t/a;  déf^ainer   \'('[>ée.  WVif^.  Jiutrar  run  esj-jida 

Ksotvo,  trn.  jiron.  démonstr.  èsso-tro.  Cet  autre;  fn  vumo;  entrer  Tépép  à  la  main,  et  dans  un  sens 

cette  autre.  !      lifi.  dél)uter  par  la  violence;  employer  la  rigueur 

ICiiox,  s.  m.  éj'.io  si.Iclhyol.  Esox;  non  scicntiphi-  du     premier   abord.  H  Escr.  Librar  la   espada; 

que  du  brochet.  i      déjíafrcr   l'cpc.  ||  Toréador  qui  joue   le  premier 

fe-:Hi»ultila(lei-a!«,   s.  f.  pi.    èspabiladè-rass.  Mou-  rôle  dans  les  courses  de  taureaux,  et  qui  doit  les 

Í bettes;  sorte  de  ciseaux  qui  servent  à  moucher  tuer  a^ec  l'épée  et  d'après  les  réjiles  établies.  |j 

la  cliandelle.  On  dit  mieux  des.pabiladerfis.  Media  es]iada;  celui  (pii  joue  un  u'ile  secoudai- 

il<;Mpiii'iutlo,  (la.  adj.  et  part.  pas.  duv.  é-sjntbilur.  le  dans  les  coursesaux  taureaux.  |i  l'i'^. Meter  la 

KM|tui>ilnr,  \' .  Despabilar .  espada  hasta  /«jí/aríiúío»!;  pousser  l'éjée  dans 

Kspiibllarto.  «la.  adj.  et  part.  pass.  du  V.  espoci«r.  les   rems.  ||  Fiji,  rt    fam.    Quedarse  à  spadas; 

V.  ce  verbe.  perdre  au  jeu  tout  te  qu'on  avait  jKissédé.  ||  Mil. 

(OHpaciamiciiti»,    s.  m.  éspaziamièn-lo.  Sspuci-  fíendir  laespíida,  reru're  l'épée.  j  Fam.  fig.Sa- 

ment;  action  de    spacier.  lir  con  su  media  espada;  interronipreune  con- 

l-:wpaciar,  \ .  aèspa/iar.  Dilater:  étemlre,  élargir  versation  par  des  discours  déplacés. 

queUpiecliese.  I|  Disperser;  répandre  ça  et  là.  Il  l^«ipa«lnN.  s.  f   |i|.  èspn-da-ss.  Fique;  un  des  qua- 

Képaiulre.  propaguer.   divulguer  rendre  élargi.  tre  couleurs  du  jeu  de  caites. 

Il 'iypogr.  Espacer, séparer  les  motsavec  des  es-  E^patlat-liiii  ,   s.  m.  èspadatchinn.  FspaJassin; 

paces.  ferrailleur,  qui   aime  à   ferrailler,  i- Fig.  Faux 

kCMpiiciarMc,  V.  pri)n.  f'spaiiar-sé.  Se  distraire,  se  bra\e;  fanfaron  qui  fait  le  brave. 

(liNcrtir;  s'égayer    l'esprit.  |i  l""ig.   S'abandonner  Fxpadaila.  s.  f.  V.  ('iichillada. 

à  la    eoiilempialion   des  choses   iiilellecluelles,  lí.spaHcíSo.  «Ja.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  es/Jar/ar. 

donner  un  libie  cours  à  l'unagination.  V.  Ce  veilie. 

l'>ptii*ico.  V.  Ariaiia.  K.xpaciador.  s.  m.  Espadeur  :  ouvrier  qui  nettoie 

t'.KpacIo,  s.  m.  èspa-iin.  Espace;  étendue  de  lieu  et  pare  le  dianvie. 

limitée  et  superficielle,  depuis  un  point  jusqu'à  Kripatlaña  ,  s.  f.  éspadn-rtia.  Tôt.  Sagelle  ,  gla- 

un    autre.  |I  Espace;    idee  de  la  continuité  des  ïeul.  lléehe  d'eau;  lié' b;cre  aquati(iue,  plante.  || 

cor|)s  et  de  leurs  parties.  ||  Es.jiace;  étendue  qui  Clocher;  espèce  de  ti  ur  où  sont  platées  les  clo- 

embrasse  l'Univers.  |  Kspace;élendue  indéliiiie.  clies  d'une  église.  ¡  Instrument   pour  battre  le 

il  Espace;  durée  d'un  certain  temps.  |;  Flegme;  cba-nvre. 

sang  froid,  calme  d'une  personne,  il  Ane.  inus.  F.spadaiiada,  s.  f.  inus.  espadai¡na-da.  Jet,  (lot 

Tleciéalion;  divertissement:  aclionde  >'amusser,  de  sang  ou  aulre  liquide  qui  soil  par  la  couche 

I;  ISDis.  Espai  e;  inier\alle,  blanc  qui    se   trouve  en  tonne  de  \omissement. 

dans    la  portée,  j  Typogr.  E-^pate;  petite   pieee  l':<«pit<lnñaa(w.  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  espa- 

de  for.te   qui  se  met  entre  les  mot,  pour  qu'ils  dañar.   V.  Ce  \crbe. 

apparaissent   isul'-s   dans   rim|)ression.  i|  l'bjs.  K^partaual  ,  í^.  m.  espudadual.  Lieu  planté  de 

Espace,  lieu   indéliiie  où  se  trouvent  les  cor|>s.  glaïeuls. 

Vliylos.   F^space  :    idée  qui   reste  dans  res{)rit,  Kxiíadisñar,  v.  a.  p'íj^fjf/ajní/r.  Séparer  en  forme 

.'ipiès(iue  l'on  a  fait    abstraction  t>ar    la  pensée  de  glaïeul,  en    parlant  des  oiseaux   tpii  étalent 

lie    tous  les    corps,  li  Cieoin.  Espace  ;  aiie  d'une  leurs  ([ueues. 

ligure.   !  .Mécan.   F'space;  ligne  drinle  ou  courbe  Kspadar.  v.  a.  Tcchn.  E>pader  ;  battre  et  afTinrr 

quel'ou  conçoit  décrite  paruii  point  mcdiilc  dans  le  iluinvre  sur  le  chevalet. 

son    inoiueinent.  Il  Art.Muil.  F.space;    iuter\alle  V.nitnánvte,  \ .  Lspadoti. 

légléíjiii   se   trouve  entre  un  rang  et  une  iile.  ||  r..xpad(>i-ia  ,  s.   f.   é.v/)a(/í'rí-n.   Fechn.   Boutique 

lîsparios  iinaiiinarios;  espaces  imaginaires.  d  un  armurier. 

KNpa^-iuMaiiieiitc,   adv.  iis]ia/.iossani(''n-lè.  Spa-  KHpadei-o,  S.  m.  ¿spadé-ro.  Tctlin.  Fabricant  d'é- 

cieu.seiuent;  d'une  manére  spacieuse.  pees. 

KKparÍ4t.«idad  .  s.  f.    i's¡tu/.ii)ssi-dadd.  Largeur;  K^padlll».  s.  f.  èspadUl-a.  Petite  épée  que  por- 

étendiie ,  eapacite  d'une  ehose.  lent  sur  leurs  I  abits  les  cliexaliers  de  Saint  Jac- 

i-)MparioNi.'>*iiiiu,    ma.   adj.  superl.   de   espa/.ioso  q«ics.  Il  Tccln.  lirisoir  ;  sorie  de   gou\ernail  eu 

es¡ni/.issi-ssirnn.  Trés-spaeieux.  u>age  dansles  pelil>  bat(  aux.  ||  Petite  opee.  ||  As 

Ki».pacioi*o,  «a.  adj.  t',«y)i;/.io-s.so.  Spacieux  ;  vaste,  de  pique   au  j(  u    de  (artes.  |¡  Queue  de  billard. 

quia  une    grande  étendue.  ||  Fig.  Lent;  tardif,  V.    ï'îîco.  ||  (irande  aiguille  dont,    les   femmes 

llegmatique;  qoi  agit  avec  lenleur.  font  u-age  dans  (juel<iucsproviiiccs,  pourse  gial- 

IsMpada,  e.  f.  ésjia-da.  Epée,  arme  offensive  que  ter  la  tète. 

I  on  |i;)ile  au  côte,  enfermée  dans  un  fourreau.  |l  r.Kpadlllado  ,    (Sa.  adj.  el  part.  pass.  du  v.  rspa- 

Sorte  de  sabre   droit  (jue  poitenl  les  scddats    de  dilhi-.   Teelin.  Espadillé,  e. 

eavalerie.  |  Fig.  Iiiit  biti'na  espaila  ;    se    d,l    de  ■''.rpndillai'.  \  .  lî.ipadar. 

'  eiui  i|ui  montre  de  la  voleur  à  la  guerre.  ||  Epée;  l^padillay.o,  s,  m.  éspiidilla-/.n.  Coup  du  jeu  de 

arl  militaire,  pav  opposition  à  la  robe.  \\  Ichlyol.  Ihombre  oii  l'du  spadille  mal  accompagne,  et  où 


KSP 


—  360  — 


ESP 


l'on  est  forcé  de  joiior  ;i  son  dt'savantat;o. 

KMpncllii,  s.  ni.  ¿spadinn.  Epée  (juc  l'on  porte  au 
çM('. 

KhiiiiiIKii,  dimin.  de  espada.  Petite  épie. 

KN|>aillx,  s.  Ml.  vspadil;s.  Bol.  Sp.idix;  :ixc  ramoui 
qui  a  des  l'Iainines  au  pistilc  |1  .Mus.  aiic.  Spa- 
dix;  iiistriiincnt  ilc  cordes. 

ENpndoii,  s.  m.  auttmciitiilif  di-  espnda.  lüspadoii, 
rapière,  jîrand  cixi".  ||  Ictitliyol.  Kspadon;  faraud 
poisson  cartila;.'iiicu\  du  ^'enre  snu.ile.  f|  Fig.  et 
fain.  lainuquc;  nui  est  prive  de  sa  virilité. 

tf-:Npa«iriii>u,  V.  Espnradrapn. 

KNiintfii'iM  ,  S-  i.  éspnfj-hiria.  Spagirie  ;  science 
clnniiciue  médical. 

K.>t|tiiKÎi'l<*w  -  <^«-  ''dj.  ¡'•spng-hiriko.  S|)arigiquc5 
qui  appiuiient  à  la  spagirie. 

KspitKii-lMta»  ,  S.  m.  h¡in(j-hins-la.  Spagirisli'; 
qui  étudie  la  spagirie. 

EMpiilil,  s.  m.  l'spalii.  Spalii;  cavalier  turc. 

K.oipnln,  s-  f.  h¡>n-Ui.  >ia.  Espale;  distance  de  la 
"  poupe  au  dernier  banc  de  na^c  de  l'arriére  d'une 
embarcation. 

RNpaliuliniif,  V.  a.  V.  lisplnnar. 

KHpiilda.  s.  1".  ésjinl-da.  Techn.  Dos  dun  liabillc- 
nieiil  qui  repon.)  à  l'cpiuili-.  ]!  Dos,-  partie  posté- 
rieur des  vertebres  dune  personne.  ||  lilpnuie; 
partie  du  corps  (jui  joint  le  cou  au  br;is.  ||  l^pau- 
le;  membre  (lu  corps  (joi  est  au-dessus  du  chi- 
gnon et  se  joint  à  la  jambo  de  devant,  chez  les 
animaux.  ¡I  l'ort if.  Kpanle  :  saillie  d'un  bastion 
depuis  le  flanc  jusiju'à  la  face.  ||  Fig.  Derrière, 
envers,  revers  ;  partie  postérieure  d'une  person- 
ne. Il  A  la  esi>til(l(i\  sur  le  dos.  en  l'absence,  der- 
rière, par  derrière.  \\  F.spnlda  de  aceitero;  se  dit 
de  celui  qui  est  large  d'épaule,  j  Cargado  de  es- 
paldas ;  trépu  ,  qui  a  le  cou  enfoncé  dans  les 
épaules.  ||  Dar  de  espaldas,  tomber  à  la  renver- 
se. Il  Echar  a  espaliias,  mi  ttre  de  côté.  ||  Echar- 
se al;iuna  cosa  sobre  las  cspiildas.  prendre  quel- 
que chose  sur  son  dos,  en  prendre  la  resjion^a- 
bilité— /ù7u(r  itna  cosa  sobre  las  esjialdas  de 
alguno  .  mettre  une  chose  sur  le  dos  de  quel- 
qu'un, la  laisser  à  sa  charge,  il  Fig.  fani.  Gv.ar- 
ilar  las  espaldits  ,  veiller  à  sa  sû'Clé  ou  à  celle 
d'un  autre.  ||  Hacer  espaldas,  soulTrir  patiem- 
ment. Il  TIncer  espalda  à  alguno,  protéger  quel- 
qu'un, veiller  à  sa  sûreté.  ||  Fig.  Medir  à  tdio  las 
espaldas,  donner  le  fouet  à  (juelqu'un.^T'ener 
seguras  las  espaldas,  être  assuré  contre  les  ma- 
chinations il  un  autre,  avoir  ses  derrières  assu- 
rés.=  Volver  las  esjialdas,  tourner  le  dos,  pren- 
dre la  fuite. 

EspaliSar.  s.  m.  espaldar.  Epaulièrc  ,  partie  de 
l'armure  d'un  chevalier  qui  coin  rail  et  défen- 
dait l'épaule.  1,  Fnlom.  Fpnulièrc.  nom  donné  à 
chacune  des  trois  pièces  mobiles  placées  en  de- 
dans de  l'apophyse  bifurquée  des  élytres  des  in- 
sectes coléoptères.  Il  Dosier  d'une  chais?.  V.  ¡ics- 
paldn.  Il  Epaule,  dos  d'une  personne.  ||  Espalier, 
treillage  qu'on  fait  pour  stiutenir  les  branches 
des  arbres  adosées  sur  le  mur  d'un  jardin. 

KNpatclai-,  adj.  V.  Postrero. 

Espaldarazo,  s.  m.  èspaldara-ro.  Coup  de  plat 
de  sabre  donné  sur  les  épaules  de  quelqu  un. 

Espnldarrotc.  s.  m.  éspaldané-té.  .\ntiq.  Epau- 
lière,  pièce  de  l'ancienne  armure. 

Espaldares,  s.  m.  (il.  éspaldare.ss.  Bandes  de  ta- 
pisserie (lu'on  menait  anciennement  sur  les  mu- 


railles ,  à  la  hauteur  des  épaules. 

Espaldarón,  V.  Espaldarrele. 

Ewpalilcado ,  da.  adj.  et  pail.  pass,  du  v.  espal- 
dear. \.  Ce   verbe. 

EMpaldcar,  V.  a.  .Mar.  .Se  briser  les  vagues  evec 
impétuosité  contre  l'airiére  d'un  vaisseau. 

KMpaltlrr  ,  s.  m.  .M:ir.  Se  disait  du  premier  ra- 
meur dune  galère. 

E'iftpaldfrn,  V.  Espaldar. 

Eaipaldllla,  S  f.  éspaldi-Ua.  Auót.  Omoplate,  os 
de  l'épaule.  Il  Techn.  Quartier  de  derrièic  d'un 
Jiour  poin  ,  d'un  corset. 

ENpiiiditciidid»,  dn.  adj.  éspalditéndi-do.Tam. 
iniis.  Couché  sur  le  dus. 

ENpaldoci,  s.  m.  Fortif.  Barrière,  retram  hement 
(jue  l'on  fait  derrière  une  muraille  ou  d'une 
brèche. 

i:.<4paldiida!i)ontf  .  adv.  peu  mité.  éspaldouda~ 
»íi('/i-íe.  Bustiíjuemenl ,  grossièrement,  d'une 
manière  i  usii(pie. 

EMpnldiido,  da.  a<.\],  éspalilou-do.  Se  dit  de  ce- 
lui (lu,  a  les  épaules  larges. 

E.wpalcra.  s.  f.  éspalé-ra.  .\gr.  Espalier,  treillage 
p(Uir  retenir  les  branches  des  arbres  attachées 
contre  le  mur. 

Espiiinia,  s.  f.  éspal-ma.  Techn.  Esnalme  ,  ma- 
tière (|u'on  mêle  au  poudrou  employé  à  calfater 
la  carène  des  vaisseaux. 

E^paliiiadu,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  espal- 
innr.  V.  Ce  verbe. 

EHpaliiiadiira  .  s.  f.  éspaltnadou-ra.  Dessole- 
ment,  action  de  dessoler  un  cheval,  etc.  ||  Res- 
tes, rognures  du  sabot  d'un  cheval,  ou  des  on- 
gles des  quadrupc'es. 

F.spalniar,  V.  Despalmar. 

EMpatto.  s.  m.  éspal-to.  Miner.  Spalt  ;  pierre  lui- 
sant dont  on  f:iit  usage  dans  la  fonte  des  mé- 
taux. 

E.tipaliico  ,  s.  m.  i'ípaíoti-ko  Mamm.  Espalouco, 
singe  de  Siani. 

F«::iai>uiiii!eii(u  ,  s.  m.  anc.  éspamimién-to. 
Techn.  Extension,  dilatation  du  papier  mouillé. 

Eiipanclr.sc,  V.  Espunjarse.  Extenderse.  Dila- 
tarse. 

Expandido  ,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  V.  espan- 
dir.  V.  i'.e  verbe. 

Expandir,  V.  Esponjar.  Extender.  Difundir. 

EKpiiiiiuible,  adj.  éspansi-blé.  Expansible,  capa- 
ble  d'expansion. 

Etipan.vihnidad  ,  S.  f.  Expansabilité  ,  qualité  de 
ce  qui  est  expansible. 

EspniiKioii  .  s.  f.  Expansion  ,  action  ,  état  d'un 
corps  fluide  qui  se  dilate.  ¡  Fig.  Expansion,  fa- 
cilité à  communiquer  ses  sentiments.  ¡  .\nat. 
Expansion,  prolmigemenl  de  quelque  partie. 

Ei^paiijBivo,  Ta.  adj.  éspansi-vo.  Expansif,  qui  a 
la  force  de  dilater,  ou  qui  peut  se  dilater.  |  Fig. 
Expansif,  (]i:i  s'étend  à  plusieurs  objets.  ¡  Ei- 
pansif.  qui  aime  à  s'épancher. 

EspaiilabIemesit«'.adv.('s/fanicjbi'Jmer?-f(^.Epon- 
vantablement.  dune  manière  épouvantable. 

Espantable  .  adj.  éspanta-blé.  Epouvantable, 
qui  cause  (le  l'épouvante.  \  Fig.  Merveilleux,  pro- 
digieux, admirable,  qui  cause  surprise,  admira- 
lion,  etc. 

Espantada,  s.  Î.èspanla-da.  Epouvante,  terreur: 
grande  el  soudaine  peur  causée  par  quelque 
chose  d'imprévue. 


KSP 


—  lifil 


KSP 


RMliantadizo ,  «a.  adj.  èspinladi-zo.  Ombra- 
geux, craintif;  qm  a  i)cur,  qui  est  supronncux. 

n<«[>nntailo,  du.  ailj.  cl  pirl.  pass.  du  V,  Espan- 
tar. Epouvanté,  e. 

KMiiuntiulur,  i-rt.  s.  Epouvantable;  qui  fait  peur. 

R«ipitntnjit,  s.  m.  l'ispaataj'ho.  Epouvantail:  hai- 
llon que  l'on  met  au  boni  d'un  bAlon  pour  épou- 
vanter les  oiseaux.  Il  Fi:,',  fain.  Epoévantnil.  se 
dit  dune  personne  qui  l'ail  peur  sans  l'aire  du 
ma!. 

EMpaiitnIohoM,  s.  m  it.spanlnln-bosx.  Bot.  Ba- 
quenaudicr;  «enre  de  la  famille  dos  légumi- 
neuses. 

K<i|iniitaniiblado!>«,  s.  m.  ane.  éspantanoubla- 
rfo.u.  Tarn.  Nom  que  donnait  le  peuple  à  quel- 
qu'un qui  \)orlait  une  mauvaise  robe  ou  habi- 
llement d'ecclésiastique. 

Kxitnntnr,  v.  a.  Epouvanter;  causer  de  l'épou- 
vante. Il  Fig.  Chasser  les  oiseaux,  les  poules  etc. 
de  quelque  cmlroú.  =  Es¡i'in(ar  el  Siti'fï,»;  trou- 
bler le  sommeil,  e:ipèclier  de  dormir. 

K.«paiitarsf' .  v.  pron.  i'spantar-sè.  S'étonner, 
s'émerveiller;  trouver  étrange,  [j  Fam.  Espantó- 
se la  muerta  de  la  derjollada;  la  pelle  se  mo- 
que du  fourgon. 

Espantavillanos,  s.  m.  éspantaxùlla-noss.  Co- 
lifíchet,  bijou,  meuble,  etc.  oii  il  n'y  a  que  du 
faux  brillant. 

Kspaiito,  s.  m.  èspan-tn.  Epouvante;  etTroi,  fra- 
yeur; action  d'épouvanter,  cl  l'etfet  de  cette  ac- 
tion. Il  Menace;  action  de  menacer,  d'imposer  par 
la  crainte  d'un  mal  à  venir.  ||  Etonnemcnt,  sur- 
prise causée  par  quelque  accident  imprévu. 

Ejspan  todamente.,  ad  v.e5pa?t(o-s$amtJ  ?i-té.Epou- 
vantablement;  dune  manière  épouvantable.  || 
Fig.  Admirablement;  d'une  man;ére  étonnante. 

Espantoso,  sa.  adj.  èspanto-sso.  Epouvantable, 
qui  cause  de  l'épouvante.  ||  Etonnant,  mervei- 
lleux; digne  de   surprise,  d'admiration. 

España,  s.  f.  èspag-na.  Geogr.  Espagne,  vaste 
péninsule  de  l'Europe  méridionale,  bornée  au 
nord  par  les  Pyrénées  et  l'Océan  Atlantique,  à 
l'ouest  par  le  même  Océan,  à  l'est  et  au  sud  par 
la  Méditerranée. 

Español,  la.  S.  et  adj.  cs/}a7iio/.  üéogr.  Espag- 
nol, habitant  de  l'Espagne,  li  Espagnol,  qui  ap- 
partient à  l'Espagne  ou  à  ses  habitants.  ||  Espag- 
nol, langue  de  la  famille  greco-latine  dans  la- 
quelle ou  trouve  un  certain  nombre  de  mots 
dérivés  de  l'Arabe. 

EMpañnlatln.  V.  Españalizadu. 

Españolar.  V.   V.spañolizar. 

EspañoltM-ia,  s.  f.  fam.  i.spdgnnlerí-a.  Mœurs, 
usages,  caractère  des   lOspagnols. 

K.xpañoleta.  S.  f.  inus.  ès/ui'/noiô-ia.  Nom  don- 
né á   une   danse  espagnole. 

Españollxailo,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  V.  Es- 
pañolizar. Espagnolisé,  e. 

EMpañoli/.ai',  v.  a.  èspannolizar.  Espagnoliser, 
affecter  les  moeurs,  les  usages  des  Espagnols.  || 
Fig.  Espagnoliser,  donner  une  tournure,  une 
allure  espagmde. 

E.xpañoltxarNc,  v.pron.  èspnfinnli/.ar-sè.  S'es- 
pagnoli.>er,  prendre  l'air,  le  ion,  les  manicrc> 
espagnoles. 

Espar,  s.  m.  Espar;  sorte  de  parfum. 

Espai-adraju,  S.  m.  e\)>aradra¡i-¡w.  C.onim.  Sp:i- 
radrap,  morceau  de  toile  blanchi  avec  des-ingio- 


dienls, 

Esparall«>n,  a.  m.  èsparallon .  Icblhyd.  Sparai- 
llon,  genre  de  poissons. 

Esparaniarin,  S.  m.  esparaniarinn.  Dard,  Irait, 
arme  en  usage  anciennement.  ||  Nom  donné  au 
serpent  qui,  de  dessus  un  arbre,  s'élaiwe  sur 
les   autres  animaux. 

Esparaván,  s.  m.  Ornith.  Epervier.  oiseau  de 
|)roie.  Il  Vélér.  Eparvin,  lumeur  qui  se  dévelop- 
pe dans  l'articul.jtion  des  jarrets  des  bèlc»  d« 
somme. 

Esparavel,  s.  m.  cs]iarave-l.  Ornith.  Epervier, 
oiseau  de  proie. 

Esparavel,  s.  m.  Pcch.  Sorte  de  filet  défigure 
ronde,  donl  on  se  sert  (lan«  le*;  Ihmix  ou  il  n'v 
a  pas  trop  d  eau. 

Esparceta.  V.  Pipirifiallo. 

E.xparclata,  s.  et  adj.  i>spnr/.in~la:  (icogr.  Spar- 
tiate. \. Espartano. 

E.««pMrcidanicute,  adv.  è-tparzidnmeit-tp.  Sépa- 
rément, répandu  par  ci  et  par  là.  ||  Dislincte- 
mont,  d'une  manière  distincte. 

Esparcido,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  V.  Ei/)ar- 
rir.  Répandu,  c.  ij  Fig.  Franc,  enjoué,  gai,  d'une 
humeur  aisée. 

Esparclllit,  s.  f.  psparii-lla.  Bol.  Sainfoin;  gen- 
re de  plantes. 

Esparcimiento,  S.  m.  tí.«/iarz!/HÍ¿>i-to.líparpille- 
ment,  effusion,  épanchement,  action  de  répan- 
dre, de  semer  ça  et  là,  et  l'effet  de  cette  actimi. 
Il  Fig.  Liberté,  hardiesse  d'une  pc'-sonne  qui 
agit  sans  gène.  ||  Générosité,  grandeur  d'âme 
d'une  personn. 

Esparcir,  v.  a.  Eparpiller,  répandre,  verser,  épan- 
cher, épandre  quelque  chose.  Il  Fig.  Divulguer: 
rendre  public. 

Esparcirse,  v.  pron.  éspariir-sè.  S'égayer,  se 
réjouir, .divertir  son   imagination. 

Espardeña,  S.  f.  èspardefj-na.  V.  Alpargata.  || 
Espardille.   chaussure  faite  de  jonc. 

E»ipar;a;anio,  S.  m.  esparna-nij.  Bot.  Spargane. 
genre  de  plantes  algacées,  |  Spargane,  sorte  de 
ruban  avec  lequel  les  anciens  eninaillotaienlles 
enfans. 

Espareanosis,  s.f.  èsparfinno-ssiss.  Méd.  Spar> 
gannse,  dilatalion  excessive  des  mamelles,  chez 
les  femmes. 

Esparcir.  V.  Esparcir. 

Esparo,  s.  m.  és-paro.  Uhlhvol.  Spar.  genre  de 
¡•oissons   qui  comprend  plusieurs  espèces. 

Esparra:(ado,  da.  adj.  esparraga  do.  Aspergé, 
qui  ressemble  à  un  asjiergc. 

Esparra^ador.  ra.  S.  .Vspergicf,  qui  cultive,  qui 
recueille  des  asperges. 

Esprru;;aeiiiento  ,  S.  m.  peu  usité,  ésparraga- 
uiii'H-to.   Action  de  semer  des  asperges. 

E>«parra«ar,  V.  a.  peu  usité.  (Cultiver,  cueillir 
des  asperges. 

Esp.irraso,  s.  m.  t'spn-rrago.  Rot.  ."asperge, 
|»liinte  type  de  la  famille  des  asparaginces.  ||  l»i- 
()ui't  que  l'on  place   dans  quelque    endroit. 

Esparrason.  s.  m.  inus.  Comiu.  Sorte  d'étoffti 
lie   soie  (lui  n'est  plus  en  usage. 

Esparrauiiera.  -.  f.  (wparraguù  -ra.  Sinn  donnv 
a  la  luide  l'a<perge  lorsqu'elle  monte  en  gruinr. 

Esparra;t liera,  ra.  adj.c.ï/iarra./iu'-ro.  Gelui.  cel- 
le c|ui    \  emi  lies  ¡isperges. 

Esparrancado,  d«.  adj.  el  part.  pas.  de   Lsiai- 

23 


KSP 


—  36ïî 


KSF 


KApArranear,  v.  u.  Eiarquillei,  écarter, ûu>ui  U-ü 

jninbes. 
K^parrancartie,   v.  pron.   èsf)arranhar-i\    Fain. 

Sécarquiller.  écarter  ses  jambes- 
Kaparnioii,  s.  f.  èspnrsion.  Disprision,  actiuii  de 

disperser  el  l'effet  de  celle  adi(in. 
KMpartn,  s.  f.  é!«¡iar-ta.  Gc(>?r.    Sjtarle,    >i!le   de 

la  ISIoree. 
Eapaitiil.   V.   V,Z!>arti:at. 
ENpurtnno.  S|iartiotr,  hnbitanl   de    Sparte. 
K«pnrieilH,  s.  f.  éspartè-ijna.   Surte  de   sandale 

faite  «>oc  du  jnnc  ou  sparte. 
B«parieAcra.    S.    el   aJj.    éspaitiqni-ra.   S'    dit 

dune  oigiiüle  qui  sert  fi  coudre  uii.î   cbaujsu:e 

que  l'on  fait  avec  du  j'>ne   ou  sj)arle. 
KHparlcAero.  ra.  s.  el  atlj.  èspnrtégnè-rn     Celui, 

celle  qui  fait  ou  qui  vend  ce  qu-Oii  appelle  espar- 

teñas,  chau>surc  de  jonc  nu  siiaite. 
KMparterla,  s.  f.  ôspartéri-n.  Sparterie,  lieu   ou 

l'on  fabrique,  où  l'on  vend  toute  sorte  d'ouvra- 
ges de  sparte. 
EMpartcro,  ru.    s.  éspriTté-ro.    Spartaire,   celui, 

celle  qui  travaille  ou  qui  vend  des  ouvrages  de 

sparte.  \]  Oriiilh.  Sparlaire,    genre  d'oiseaux   de 

proie, 
EMpartieo.  V.   Espartillo. 
K^pardllu.  V.  Espartito. 
F.Kparilto  ,   s.    m.   diui.    de  esparto,   ètpnrti-lu. 

Sparte  court ,  petit. 
Espartitia  ,  S.  f.  éspartt-lla.    Uouleau  de  Sparte 

en  forme  de  brosse  dont  on  se  sert  pour  panser 

les  tbevauï. 
Eaportir.ul ,  S.  m.  Spartaire;  cbatup,  liea  où  l'on 

trouve  beaucoup  de  sparte. 
Esparto,  S.  m.  èspar-to.  Bot.  Sparte;  genre  de 

plantes  de  la  famille  de*  graminées.  [\Soga  de 

esparto;  spailon.    ■ 
Eiïpuruta  ,s.  f.  y.  Esparguta. 
Ecipui'vel,   S.  m.  Ornilh.  Epcrwer;  genre  d'oi- 
seaux de  proie. 
EspaMiuor  ,  V.  Pasmar. 
K»l>a»mállco,,  ra.  ndj.  èspasma-tiko.  Méd.  Spas- 

matique;  qui  souffre  de  spasme. 
Espat«nio,  V.  Pasmo. 
BspaíxmódicA,  ca.  adj.  èspasmo-dilio ,^iléâ .  Spas- 

modique»  qui  a  du  rapport  avec  le  spasme. 
EspaKiuódieos,  s.  m.  pi.  éspasmo-dikoss.  Spas- 

modiques;  se   dit   des  remèdes  qu'on   emploie 

contre  le  spasme  et  contre  les  convulsions. 
Kspasniologia .  s.  f.  éspasmolog-hi-a.  Spasmolo- 

gie;  traité  sur  les  spasmes. 
Espasmolósico,  ca.adj.  éspasmolo-c)-hiko.S\^ñs- 

mologique  ;  qui  a   du  rapport  avec  la  spasiuo- 

logie. 
Esputa,  s.  f.  cspa-tn.  Bo!.  Spathe  ;  pirlie  mem- 
braneuse  qui  ,  dans   plusii^urs,  plantes   recou- 
vre les  parties  de  la  fruclification. 
ENpatneco.  eea.  adj.  éspala-zfo ,  Bot.  Spathacé; 

qui  est  recouvert  d'une  s|)atc. 
Espailtla,  s. {.  èspati-Ha.  Bot.   Spalhille;  i)elile 

spathe. 
Espático,  ea.  adj.  êsna-tiko  Bot.  Spalhique  ;  qui 

est  de  la  nature  du  spuîhe. 
Espato,  s.  m.    ¿.<pa-i();  xMiner.  Spahi,  ou  Spar; 
pierre  feuiliotée  qui  se  trouve  souvent  unie  aux 

mines. 
-Kspatriaolon,  s.  f.   éspafriaiion.  Expatriation; 


action  d'expatiier. 
E«pulriado  ,  da.  adj.  éspatria-do.  El  palne  >  «jui 

est  bors  de  sa  patrie. 
E«patriar.  v.  a.  Expatrier;  faire  sortir  quelqu'un 

do  sa  pairie. 

EapairlarKi' ,  n.  prnn.  t-s/jfii;  ùir-jé.  S'expatrier; 
quitter  Sun  pa\s,  aller  vnru  dans  une  autre  na- 
ilon. 

Espátula,  s.  f.  t^spa-loula.  TJiir-  et  l'iiarm.  Spa- 
tule; ¡nslium'iii  qui  s  cri  a  étend  le  les  onguents 
el  a  d'aulies  usages.  |  On  itli.  SputuU-;  genre 
d'oiseau\  dont  le  bec  offre  quelqde  fissemblau- 
rr  ,iV((.'  la  lii:iHe  d'une  spaiule. 

Expatulaiitiiiici.i  s.  f.  éspatoulamunii-a,  Spa- 
tulainaiicie;  art  prétendu  de  devenir  par  l'exa- 
m<n  des  os  d'oi;,caux. 

Espavfccr,  V.  Amedrentar, 

i:ii|ia\i«>nto ,  V.  Asp(ivien!ù. 

i:H|i;ivort'cido ,  V.  Despavorido. 

E.Hpavuridu,  da.  adj.  éspavori-do.  Effiayé;  pris 
par  la  peur. 

EMpay,  V.  Espalii. 

E.xpereria,  s.  f.  èspéiéri-a.  Boutique  d'épicier. 
¡  Epicerie  ;  nom  collectif  sous  lequel  on  com- 
prend toute  sorte  dépices. 

Eftpccbar,  v.  a,  éí;>ét-c/iüi-.  Piquer.  V.  Pinchar. 

Eupeclu,  s.  ï.éspé-iia.  Epice  ;  substance  vé;:élal« 
qu'on  emploie  dans  l'art  culinaire  pour  rehaus- 
ser le  goût  des  mets.  Nom  donné  a  certaines 
drogues  médicmabs. 

Eftprclas  ,  S.  f.  pi.  èspè-iiass.  Epice>;  nom  col- 
leclif  de  toute  substance  végétale  qui  est  em- 
ployée dans  l'art  culinaire  pour  lehaussi  r  le  goût 
des  mets.  |  Sorte  de  dessert  qu'on  servait  à  table 
anciennement. 

EMpecial,  adj.  cspéiial.  Spécial,  particuliert  qui 
est  déterminé  exdusivement  par  une  chose. 

EKpectulidad  ,  S.  f.  éspéi.ial'idadd  Spécialité; 
qualité  de  ce  qui  esl  spécial,  j  Spécialité;  appli- 
cation exclusive  de  quelque  fond  à  une  dépense 
parlirulicre. 

EspeelaliMlniampnte.aôv.  superl.  de  especial- 
mente. éspéiiaií-ssimamén--té.  Très  spéciale- 
ment. 

EappcialÎMimo  ,  ma.  adj.  sup.  de  especial,  éspé- 
7.iali-ssimo.  Très  s[iéciale. 

Eupeclalinente,  adv.  èspèiiabnèn-té.  Spéciale- 
ment d'une  manière  spécial. 

Eüíppcie  ,  s.  f.  éspi-iié.  Espèce;  forme  arrêtée 
d'un  cire  naturel  qui  se  reproduit  consiana- 
meiil  le  même.  ||  Espèce  ;  division  d'un  gen- 
re, renfermant  plusieurs  êtres.  ||  Philos.  Espèce: 
images ,  représentations  des  objets  sensibles, 
reçues  par  les  sens  et  portées  de  là  dans  l'ima- 
gination. I  Iron.  fam.  L'na  especie  de  músico; 
un  musicien  de  certaine  espèce,  i  Matière,  su- 
jet, proiosition  avancée  pour  voir  l'eff'-t  qu'elle 
produit  dansrcria'iu'scirconslances.  ||  Chim.  Es- 
pèce: collection  de  propriétés  qui  n'appartiennent 
qu'a  un  corps,  à  une  colleciion  detres.  ||  Hist. 
nat.  Espèce  ;  chacune  des  trois  productions  de  la 
nature  qui  se  perpétuent  sans  déf-'énéralioii.  || 
Liller.  Espèce;  un  des  lieux  communs  de  la  rhé- 
torique. ||  ."^Imér.  Espèce;  collcctiun  de  c.irps 
compo-és  des  menus  principes.  |  Opt.  Esp.'ce; 
se  dit  des  rayons  de  lumière  diversement  réllé- 
chis  par  l'illégalité  de  la  surface  des  corps. 
I  Pbarra.  Espèce;  se  dit  des  poudres  mélangées 


ESP 


363  — 


KSP 


qui  rormcnlla  bRSfidPS«^lecluai'.es.  ¡j  Espèce;  cas 
pariiculier.  Il  Prf^loïte  ;  motif  spécieux,  cause 
apparpiilf^  Jonl  on  se  5(,'rl  pour  ceclier  Ip  véri- 
table motif  d'un  dessein,  d'utie  aciion.  |!  Soltar 
una  cspreie;  avancer  quelque  mol  pour  sonder 
le  terrain.  ||  Boite;  coup  que  l'on  porte  avec  une 
épée.  Il  Philos.  Espère:  classifnation  des  idées 
funnre  dune  diviçi'.n  du  frenre.  qui  peut  deve- 
nir ¡zenre  au-^si  ,  relaiivemeiu  à  des  espèces  in- 
férieures. 1|  Prat.  Espèce;  ciiose  quelconque  ap- 
pnrlenanl  à  la  propriété  d'une  personne  comme 
son  revenu  en  nature  ou  effets  amovibles. 

RApIrcei-ia  ,  V.  Empecería. 

Esprcle.o ,  s.  f.  pi.  éspé-ziéss.  Mus.  Différents 
tons  qui  entrent  dans  la  composition  d'une  pièce. 
|l  Espèces;  argent  comptant.  1|  Rflig.  Especies 
sacramentales:  espèces;  apparences  du  painel 
du  vin  après  la  Iranssnbstantialion. 

Ewpc-eicr»,  S.  m.  ¿5pt'/i"tí-ro.  Epicier  ;  marchand 
d't'pices.  I  .\polhicaires  qui  vend  toute  sorte  de 
drnj;nes. 

KApcetOracinn .  s.  f.  M/)ezi/i/irtzion .  Spécifica- 
tion ;  expression  ,  détermination  des  choses  en 
particulier. 

E<(prcilioadantotite  ,  adv.  èspè/i/i  n<tnmèn-té. 
Spé  iliquemetit;  d'une  manière  déterminée. 

EMpccifionilo.  «lî».  adj.  et  part.  pas.  du  v.  esi-eci- 
fîcar.  .S(>écifié ,  e. 

Eapeî-incîir  .  v.  a.  P5/)ez/^  ar.  Sfiécifier;  déter- 
miner, exprimer  d'une  manière  détaillée.  ||  Fig. 
Marquer:  constitUT  Tespèce  d'une  chose. 

E.^pcoifiontivo.  va.  adj.  cspézillkati-xo,  Spécifi- 
catif;  qui  sert  à  spéci'.ier. 

r;.«p>-c:i!ntiva,  s.  f.  èspèhnulati-va.  Spécu'alive; 
science  ij'ii  s'arrête  à  la  spéculation. 

EAperiiliiiUunientp ,  adv.  èapckntilaixvamèn-tè. 
Espéculal ¡veulent;  avec  spéculation. 

EnpiTiiliitlvA,  s.  m.  èspèlioulali-vo-  Spéculateur! 
qui  spécule. 

E.«peciilM<lio  ,  v«.  adj.  i^spè<:onfati-V().  spécula- 
tif; q  li  a  coutume  de  spéculer  attenlivemem  . 

Espedar  ,  V.  rsne'ar. 

EMp\>(lai-.H<' ,  V.  Hospedarse. 

ENpt'flaxi»!-  ,  V.  Despedazar. 

Espi-dliniriito.  V.  Despedida. 

EMpodir.sp  ,  V.  despedirle. 

Eupodft  ,  V.  Asador. 

Ewppjado,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  espejar. 
V.  ce  verbe.  ||  Se  dit  de  et  qui  est  composé  de 
miroirs  ou  qui  en  a  lu  ess-m'olance. 

EMpcJar  .  v.  a.  fspc'j'har.  ¡Vettoyer,  polir,  édair- 
cir  quelque  chose.  |  (¡aruir  de  miroirs.  ||  Fig. 
V.  Dcsp¡'jar, 

E.spi'jîjivxc  ,  V.  proit.  èspc(f-har-sè.  Se  regarder 
dans  un  miroir  ou  dans  quelqu'aulrc  chose  tjui 
rend  l'i'na^re.  |  Fi;;.  Se  complaire  dans  les  ac- 
tions d'nutrui.  il  n'est  ;;uerc  usité. 

rrxpcjiMtdi» ,  dîi.  adj.  et  [urt.  pass.  du  \ .  espejear. 
v.  ee  verbe. 

E.<iprjcar,  v.  a,  inus.  i^sp.^ii-hèar.  Kendre  clairet 
brilbmt  comme  un  miroir. 

Espcj£nrN(>,  v.  pron.  inus.  Ki]iè<i-hp.nr'Sè.  Se  plai- 
re i\  re2;:irder  quoiqu'un  ou  (]iiel(|ue  chose, 

E.»prjt-rii»  ,  s.  f.  èspè]-lti'r'i-(t.  Miroiirrie.  ;  fabri- 
que ,  ma^;is,ii  de,  miroirs. 

Espojfro.  ru.  S,  èspcrj-hH-rn.  Miroilicr;  marrhand 
ou  fabricant  de  miroirs. 

E«prj<co,  V.  EupejUla, 


Espcjillo,  V.  Esrcj'lo. 

EmpcJKo,  9.  m.  diin.  de  espejo,  ^oiil  miroir. 

Espojo.  s.  m.  èspè'i-ho.  Miroir;  glace  de  vent 
ou  lie  crystal  enduit  par  derrière  d'élain  et  de 
vif-argent;  qui  rend  la  ressemblance  des  objeli 
qu'on  lui  présente.  |  Espejo  ustoiio;  miroir  ar- 
dent. I  Espejo  grande,  trumeau,  i;  Limpio  como 
un  espejo  extrêmement  net.  Il  Fig.  Mirarií  en. 
uno  cuino  en  un  espejo  :  aimer  quelqu'un  avec 
une  extrême  ten   rcsse, 

Esp<>Jiiela  ,  s.  f.  èspf>f}- lii'uè-la.  Pas  d'âne;  sort<i 
de  mors.  ;;  Espejuela  abierta  i  gorge  de  pigeon. 

Espejuelo,  s.  m.  dim.  de  esiiejo.  Petit  miroir.  ||- 
Miner.  Gypse:  pierre  a  plâtre.  ||  Feuille  de  talc. 
Il  Miroir  a  preniire  des  ¡iloueites.  ||  Techu.  Con- 
fiture sèche,  couverte  d'une  i:lrtce  de  sucre. 

EuppJtielAM,  s.  m.  pi.  ¿spè  ¡-houè-lots.  Lunettes: 
vers  qu'on  enchâsse  dans  une  Karmlure  pour 
les  mettre  devant  les  yeux  et  soulager  la  vue. 

ENpeIccla.  S.  f.  èspè'è-iia.  Bot.  Espeletie;  gcnrt 
de  plantes  corymliifères  d'  vmérique. 

Enpelta ,  s.  f.  èspèl  ta.  Bot.  Epcaulre.  sorte  d« 
blé  rouge  différent  du  froment ,  que  l'on  cultive 
en  France. 

Espcitt'o,  ica.  adj,  éspéltê-o.  Epeautrc.  qui  »p- 
parlient  à  l'épeauire .  qui  y  a  quelque  ressem- 
blance. 

Espolsiuea»  .«.  f.  èspèloun-ka.  C.àVî-TUC  ;  cavité 
souterraine,  irrcguliCro  et  d'une  certaine  éten- 
due. 

EüpoiiiKado,  dn.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  i>sp«- 
luznr.  Décoiffé  ,  e. 

Etpeliizar  ,  V.  Despeluzar. 

E>ippliixarr*c,  V.  Dospeluznrsr. 

EHpcinxiiadu,  da  ad',  et  part.  pass.  du  v.  etpe- 
Uiztmrse.  V.  ce  verbe. 

F.imwluiiMBrsc,  V.  pron.  èspi^louznar-sè,Se  héris- 
ser, se  dresser  en  parlant  des  cheveux.  ||  S'é- 
heveler  ;  être  échevelé. 

E<«pelii7.o.  \' .  Despeluzo. 

W.HpA'luKiU'Hv ,  inus.  V.  EspcluinarsB 

EMpoluzro,  V.  Erizamienio. 

EMpcqac,  s.  m.  èspè-kè.  Art  11.  Anspec;  sorte  da 
levier  qui    sert  à  pointer  les  Canons. 

Espora  ,  s.  f.  èspè-ra.  Attente;  adion  d'atteidre. 
Il  .Vrlill.  onc.  Nom  d'une  pièce  de  canon.  |  .\3- 
pre  ;  monnaie  de  compte  de  Turquie.  |  Prat.  Ré- 
pit, délai,  surséaiicc  sur  une  nifaire.  |  tîéorat 
Sphère»  globe,  c  >rps  solide  dans  lequel  toute, 
les  lignes,  tirées  du  centre  à  la  surface,  soi)4 
égales. 

Espcrnblc  .  aà'}.  éspèra-blé.  Espirablo;  suscep- 
tible d'arriver. 

l'^spcracloii ,  V.  Esperanza. 

EMporad».  «la.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  e$p9rar\, 
.\ltendii  ,  e. 

Ewpcradur  .  s.  ni.  èspèrador.  Se  dit  do  colui  qui 
attend ,  qui  espère. 

Ewpf>rnl.  V.  V.sf  rtco. 

Esporaiiiieiito  .  V-  Espera. 

ENporanif ,  part,  piss.du  V.  etperar.  Qui  atend: 

Ef>p<*raii(p.  S.  f.  èspiran-tè.  Bot.  Uespéraulhe. 
penrc  de  p  notes  du  t'.ap  de  Bunne-K-pérancc; 
EMpcrauza  .  S .  f .  (■spèran-Ta.  Esperance;  mou- 
viniente  agréai. le  de  lAme  quila  transporte  dans 
l'aveotr  au-devant  d'un  bien  qu'elle  se  flatte  d* 
posséder  un  jour. 
iKaperAnmiln.  di».  adj.  et  (urt.  ^f^î>^.  du. t.  «*r* 


KSP 


—  :iüV  — 


ESP 


ratiiiit .  \  -  eu  verbr. 

l'.4|ioi-Hii/.ni ',  v!  n.  espeifiii/.<n.  iJuiuiri  de  l'i's- 
¡1  m  .■  (oiircvoii  une  ospèraiiif. 

KttpiM'nr,  \.  ;i.  líspéroi:  aMiirtlc  l'cspuir.  |  .\tteii- 
tlie  lai  rivée  de  quoUiu'uii  ou  de  quelque  chose. 
I  Esperar  Pti  alguno  ;  avoir  conlianee  eu  quel- 
qu'un. 

Kiipcrdrrir,  V.  Moinsjirvririr. 

Br'.HftvTevcT  ,  V.  Pererir. 

i:«I>cr«>-/.iiilo,  <lii.  adj.  et  paît  |).■^^.s.  du  v.  espere- 
zarse. V.  etí  verbe. 

F.i«|»oro/.iii-N(>  .  \  .  .  Ik'spfre/nrir. 

{¿••Iicroxo,  s.  III.  csjière-Zi).  AcUoii  de  s  éleiidre, 
de  b'alloii^cer  une  persiniiie  «¡ui  est  latiguee  ou 
qui  a  envie  de  dormir. 

i->per«;i*»<la,  s.  1".  espènj-liè-ssin.  Kliétor.  Kxpli- 
talion  detailK^e  de  ce  (lu'oii  a  aNuiici*  dans  un 
discours. 

■¿NlicrsodA,  V.  Espérfjuln. 

■•:»|M'r:;iiln,  s,  f.  ôspèrçiou-la.  Bol.  Sperpule;  gen- 
re de  plantes  de  la  faïuille  des  caryopliilées. 

■¿upertciirado  .  <lii.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  64- 
peryurar.  V.  (  e  verbe. 

I':!ipei-Kiirar ,  v.  a.  Af,'r.  Tailler  la  vi|¿ne. 

B':íiperia  ,  S.  f.  éspé-ria.  M>th.  Ilespérie;  une  des 
llcspérides.  |  Entom.  Hespérie;  genre  de  papil- 
lons diurnes. 

KMperico,  i:ius.  V.  Esférico. 

lOHpt'ride  ,  s.  ï.  ésf.é-ride.  Rytli.  llespéride  ;  fille 
(rile«p(^irus.  Il  Kntoni.  llespéris;  papillon  dont 
les  ailes  regardent  lliorizon 

R.*iporidia,  s.  f.  ¿spéri-dia.  Bot.  Hespèridie;  sorte 
de  fruit  qui  ressemble  à  l'orange. 

KMpmdina ,  S.  f.  és}>èridi-na.  Chini.  Hespéri- 
dine;subslancc  crjstalinc  qu'on  relire  des  oran- 
ges vertes. 

KNpci-ido ,  da.  adj.  éspêri-do.  Maigre,  deiharnó; 
se  dit  d'une  personne  cpii  n'est  pas  grasse. 

Rsperido!^  ,  s.  m.  pi.  éspèri-doss.  Kntoni.  llcspé- 
rides; famille  d'insectes  lépidoptères  diurnes. 

F.spei-ie;;a  ,  S.  f.  éspèné-ga.  Agr.  Rainette;  va- 
riété de  pomme. 

JUspericgo  ,  ga.  adj.  èspèrié-<jO.  Agr.  Sorte  de 
pommier  qui  porte  la  pomme  rainette. 

Efipcrlan,  V.  Esperlano. 

KMpprma  ,  s.  f.  ¿spér-ma.  Sperme  ;  liijuein  sémi- 
nal, f  Espermaceti;  sperma-ceti  i.u  de  baleine. 

Espcrnaátieo  ,  en.  adj.  .  éspènna-til.o.  Sperma- 
lique  ;  qui  a  du  rapport  avec  le  sperme. 

Kspernintoccla.s.  f.  éspèrrnatové-la.  T.bir.  Spcr- 
matocèle;  tumeur  qui  se  forme  par  l'inflamma- 
tion  des  vases  spermatiques. 

K.operniatolosia^  s.  f.  éspèrmatolog-liia.  Sper- 
matologie;  traité  sur  le  sperme. 

l'íspcrniatológico ,  ca.  adj.  éspèrmatolog-liiko. 
Spermatologique;  qui  a  rapport  à  la  spermato- 
logie. 

Fspvrnîaiopoo,  pea.  adj.  el  S.  éíp¿'r)íir/ío-/)eo. 
Méd.  Spcrmalnpé  ;  se  dit  des  remèdes  qui  aug- 
nienlem  la  semenre. 

CspermntvüU  ,  s.  f.  éspèrmalo-ssiss.  Spcrma- 
tose;  production,  coclion  de  la  semence  dans 
les  testicules. 

Espernacado  ,  da.  adj.  éspérnaka-do,  Ecarquil- 

lé  ;  qui  a  les  jambes  ouvertes. 
KspcrnaiîG,  s.  f.  éspérnu-da.  Dernier  atmcnu  d'u- 
ne chaîne,  qui  est  ouvert  en  crochet. 
Espernible,  V.  ücspreciahle. 


Dili<ieucia ,  ÁcliciduJ. 
du  V.    l.spcíiar. 


KMperoii  ,  s.  m.  èspérun.  Mar.  Kspciuiis  cbui pen- 
te saillante  .  en  avant  de  l'étiâve  ,  qui  termine 
l'aNant  d  un  grand  bâtiiiienl. 

lOMpcriiiilt-  ,  .Mar.  V.  Esperuu. 

EMperi-iar» ,  s.  f.  esphrin-Un.  ri(|uette;  sorte  de 
boisson  que  ton  fait  avec  de  l'eau  mise  dans  un 
tonneau  mi  il  y  a  du  mare  de  raisin,  etc. 

Ewperi-ladero  .  s.  m.  cspérriad¿-ru.  .Vction  d'ar- 
roger Irgeremi'iii. 

Euperiiiir,  V.  Espurriar. 

Espertar,  V.  Despertar. 

E.«tpfi-t<*/.n  .  s.f.  inus.  V. 

ENpcmado  .  da.  adj.  et  part.  pas. 
Kpaissi  ,  e.  |  Serré,  e. 

EiipoKamfnle,adv.èjiy(;îS(iï(i«n.ie.  Fréquemiiicnl; 
trés-soii\enl.  ]  D'une  maniere  épaisse. 

ENpoMar  ,  V.  a.  èspé-ssar.  Kpaissir  ;  rendre  épais. 
H  lechn.  Serrer;  rendre  uni ,  en  parlant  d'un 
tissu. 

EspeNarMe,  V.  pron.  èspéssar-sé.  S'épaissir;  de- 
venir épais.  I  Se  serrer  ,  se  presser  ;  ôtre  uni, 
serré. 

E.Hpe<»ativo  ,  va.  adj.  ¿$p^S5a((-i'o.  Se  dil  de  co 
qui  est  propre  ;i  épaissir. 

ENpeKcdiiiiibro,  inus.  V.  Espesura- 

EMpoHeKa  ,  V.  Espesura. 

E.xpcHiMSiua,  ma.  adj.  sup»  de  Espeso,  Espesí- 
simo. Très-épais. 

EKpeKo,  Ma.  adj.  èspê-sso.  Epais;  (jui  a  de  l'épais- 
seur. I  Touffu  ,  serré;  qui  est  épais,  bien  garni. 
li  Fréquent  ,  assidu;  qui  se  trou\e  suu\enidans 
quelque  endroit  ;  qui  arrive  souvent.  |  Fig.  Sale, 
malpropre;  (jui  n'a  pas  de  iiroprelé.  |  Massif; 
qui  est  fort  solide. 

E^ipesoi-  ,  V.  Espesura. 

Espe.siira,  s.  f.  èspéssoti-ra.  Epaisseur;  densité 
d'un  liquide.  |  Epaisseur;  état  d'une  chose  qui 
est  solide.  |  Toulfc  ;  garniture  épaisse  d'un  ar- 
bre ou  de  quelque  chose  de  semblable.  |  Fig.  Sa- 
leté ;  malpropreté  d'une  personne  ou  d'une  cho- 
se. ¡  Consislencc  ,  solidité  d'une  chose. 

Espetado  ,  da.  adj.  et  part.  pas.  du  v.  Espetar. 
Embroché  .  e. 

E.*ipeiar .  v.  a.  espetar.  Embrocher;  mettre  à  la 
broche.  ¡  Fam.  Embrocher  ;  percer,  traverser  de 
part  à  part.  |  Fig.  fam.  Dire  ,  coinpler ,  faire  des 
histoires.  I  Fam. /íí/íc/ar  á  uno;  percer  quel- 
qu'un avec  une  épéc. 

E»>petarMe,  v.  prou,  èspétar-sé.  Prendre  une  al- 
lure raide;  faire  l'imporlaiil.marcheravcc  fierté. 
11  Fig.  fam.  S'engager,  se  fourrer  dans  un  lieu 
élroil  et  serré. 

Espetera  ,  s.  f.  ispété-ra.  Planche  garnie  de  cro- 
chets où  l'on  pend  la  viande,  etc.  ¡  Batterie  de 
cuisine.  !  Fig.  fam.  Nom  \ulgaire  qu'on  dünne 
quelquefois  aux  mamelles  d'une  femme. 

Espeto  ,  V.  Asador. 

E>jpctoii.  s.  m.  espetan,  lihthyol.  Nom  d'un  pois- 
son de  la  Méditerranée.  |  Rapière;  sorte  de  lon- 
gue épée.  I  Grosse  épingle  qu'on  applique  à  dif- 
férents usages.  I  Coup  de  rapière.  ¡  Se  dil  do 
tout  fer  qui  est  long  et  mince.  |  V.  Asador. 

Espía  ,  s.  m.  espi-a-  Espion;  qui  épie.  |  Mar.  Ac- 
tion de  reconnaîi.'p  avec  la  sonde  la  profondeur 
de  la  mrr.=  rouée;  cable  de  cent  vingt  brasse?. 
Il  Bohcm.  Espion  ;  sentinelle  qui  guette  le  mo- 
ment fa^orable. 

Espiado,  da.  adj.  ¿í;)ío-f.'o.  Epié;  qui  est  sous  la 


ESP 


3Go  — 


i:si» 


vif,'ilance  d'un  espion.  ]  V.  Malsinado. 

Esplatlor,  s.  m.  èspindor.  Espion;  qui  épie. 

EHpiar,  V.  a.  espiar.  Epier,  fiucllcr  ,  observer 
secrètement  les  actions,  les  discours  de  quelq'un, 
=Mar.   Remettre  à  (loi  un  navire  échoué. 

EMpiaroic  ,  V.  pron.  èspinr-sé.  Mar.  Se  remettre  a 
nol  par  le  moyen  dune  louée. =Enlrer  a  la  louée 
dans  un   porl  ;  se  lialer  sur  de  loni,'ues  amarres. 

KspiOio.  s.  m.  èspi-bio.  Vétér.  Dislocation  du  cou 
d'un  animiil. 

EMpiltioii  .  Vétér   V.  Espibio. 

Espicn.  9.  !n.  èspi-ka.  Cliir.  Spica  ;  sorte  de  ban- 
da;,'e  dont  les  tours,  se  couvrant  en  p.irtieles  uns 
les  autres  ,  représentent,  en  quebiuc  sorte  les 
rangs  d'un  épi  d'orge. 

K!«pico,  s.  m.èspi-ko.  Spic  ;  nom  vulgaire  de  la 
grande  lavande. 

Expieniinrili  ,  s.  f.  ùspikaiiar-di.  Bot.  Spicanard; 
genre  de  plantes. 

EMpicunardo,  S.  m.  èspi\innar-do.  Bot.  Nard  in- 
dien ,  plante. 

EMpichniCi»,  <in.  adj.  et  part.  pa»!.  du  v.  Espichar. 
V.  ce  verbe. 

E.«piebur,  v,  a.  èspitchar.  V.  Pinchar.  \  Boh. 
Aiourir  ,  rendre  l'Ame. 

E.xplciie,  s.  m.  èspit-ché.  Rapière;  vieille  et  longue 
épée.  I  Epile  ;  petite  cbcNille  en  bois  un  peu  a- 
platie. 

ENpiclioii.  s.  m.  èspitchon.  Blessure  faite  avec 
une  rapière. 

Espicili-tfio,  s. m.  èspiziléfj-hio-  Spicilège; recueil, 
collection  de  pièces  ,  d'actes,  etc. 

EMpiedo  ,  V.  V.speton. 

Eitpiyu,  S.  f.  è.ipi-ga.  Epi;  partie  des  plantes  gra- 
minées placée  au  sommet  de  leur  tige.  ¡  Tech. 
Soie;  partie  de  la  lame  d'une  épée,  d'un  couteau, 
qui  entre  dans  la  poignée. =Teno:i  ;  bout  d'une 
pièce  qui  entre  ou  s'engrainedans  une  mortaise. 
=('.hcville  ;  morceau  de  ler  ou  de  bois  long  et 
mince  que  l'on  fait  entrer  dans  un  trou.  ¡  Agr. 
Greffe;  piîtite  branche  ()ne  l'on  coupe  et  que  l'on 
ente  dans  un  arbre  en  sève  alin  de  lui  fiiire  por- 
ter le  fruit  de  celui  dont  la  branche  a  été  tirée. 
Il  Poiiite;  ji'tit  clou  sans  tète,  j  Tech.  Eusée  de 
bombe,  j  IVlar.  Nom  d'une  des  voiles  de  la  galère. 

ENpiuaiiorn  ,  s.  f,  èspiijadé-ra.  Glaneuse  ;  fem- 
me (jui  glane. 

E.«iplK«iIo  ,  «In.  adj.  et  part.  pas.  du  v,  Esp!(]nr. 
Glané  ,  e.  ¡  Se  dit  de  celui  onde  celle  qui  a  une 
taille  élancée,  qui  est  plus  grand  que  son  ilge  ne 
|)erinct. 

EMpiKMdor,  ra.s.  ùsi>ifindnr.  (ibuieur;  qui  glane. 

EMpigar  ,  v.  a.  espiíjar.  Glaner  ;  ramaser  des  épis 
dans  un  champ  après  lav.iir  moissonné.  [  Eaire 
un    présent    a   une  lille  le  jour  de  ses  noies.  || 
Tech.  Eaire  dis  tenons  à  des  pièces  de  bois  qn* 
on  veut  assembler.  ¡  Eig.  Grandir;  devenir  grand; 
en  pailanl  des  personnes. 
Ewpigiii-  ,  V.  n.  éspiíjar.  Epier  ;   monter  en  épi. 
E^piKon,  s.  m.  cspi¡p)n.  l'ointe  d'une  tige  de  char- 
don ,  d'aitichaud  ,'   etc.  I  Aiguillon  de  guêpe  ou 
d-abeilie.  ¡  Toinle  d'un  corps  pi(|uanl.  ;  l'ic;  ro- 
cher (|ui  termine  une   montagin'  ;  sommet    poin- 
tu, i  E.v/jiiyon  (/(•  njo;   gou'ise  (¡-ail.  ¡  Eig-  fam. 
Jr  coniipigoa;  se  retirer  piqué   d'-nne   ciiose. 
EMpiffoNo.  HH.  adj.  inus.  c.</)N/o-.sAo.  Se  dit  de  ce 

qui  porte  des  épis;  quien  a  en  abondance. 
ENplKuillii,  S.  f,  diui.  de  Espina,  l'etil  épi.  j  Ru 


ban  étroit  bordé  de  dentelures.  ¡  Nom  tju'on  don- 
I      ne  à  la  Heur  de  quelques  arbres  comme  le  peu- 

jdier. 
'  EMpillador  ,    s.  m.   ¿s/Ji/Zat/or.  Boh.  Joueur  ;  qui 
j      passe  son  temps  au  jeu. 

E.xpillaiitcM.  s.  f.  pi.  ùsj'iUan-lésx.  Boh.  Nom  don- 
j      né  aux  cartes  à  jouer. 

I  Er^pillai- .  V.  a.  iispillur.  Boh   .louer  aux  cartes. 
lEMpiilo,  s.  m.  ès/Ji/Z-o.  Boh.  Enjeu;  ce  que   l'on 
met   au  jeu   pour    être    pris    par   celui  qui   ga- 
giiera. 

Expiloclio,  s.  m.  'luwi.èsjiHot-cho.  Pauvre  mal- 
heureux .  indigent  ;  qui  n'a  pas  des  moyens  de 
snbsistence. 

E^tpilMi-flifi-ía  ,  s.  f.  inus.  fam.  ¿.v/»ír/oíc/tf'ri-a. 
Avarice;  niesciuinci  ie  dune  personne  avare. 

E.xpil' i-vlio.  s.  m.  anc.  fam.  vspHitit-clio.  Avare, 
chiche,  vilain;  qui  est  trop  aliaché  aux  biens  de 
la  terre. 

Espin.  s.  m.  éspinr).  î\îiimni.  l'orc-épic,  genre  de 
ijuadrupèdes  de  la  famille  des  mummileies. 

E.xpiiia,  s.  f.  ésjii-ua.  E\>\i)c;  corps  aigu  et  adhé- 
rent à  une  plante.  I  Arête;  os  bing ,  mince  et 
¡lointu  qui  se  trouve  dans  la  chair  des  poissons. 
Il  Epine  ;  vertèbres  du  dos  d'une  personne  ou 
d'un  animal.  \  Eig.  Ombrage  ,  soupçon,  crainte, 
doute  qui  l'ail  qu-une  personne  se  trouve  dans 
l'imiuiètude.  |  Bot.  V.spitui  blanca,  épine  bla;;- 
<'he  ;  arbrisseau.  '  Terh.  Espina  de  pescado,  fa- 
çon (juc  donnent  les  passementiers  aux  jarretiè- 
res de  soie.  |  Eig.  fam.  iJcjar  á  unr  la  espina 
en  el  dedo,  soulager  quelqu'un  à  moitié;  lui  lais- 
ser encore  matière  à  se  plaindre.  1  Estar  ó  que- 
darse en  la  espina  :  romo  la  espina  de  santa 
Lucía;  devenir,  être  extrênicmenl  maigre,  ché- 
tif.  !  Eilar  pji  cs/)iria.v.  être  sur  les  épines,  dans 
une  inquiétude  estrême.  ¡  Tcnrr  à  unn  en  espi- 
nas, tenir  iiuclqu'un  sur  les  épines. 

EMpiiiaoa.  s.  f.  éspina-l.a.  Itot.  tpiiiard  ;  plante 
de  la  famille  des  ihénopoiliées. 

E.vpiaiado.  da.  adj.  cl  part.  pas.  du  v.  E.v/(/nar. 
V.  ce  verbe. 

E!<pliuuiura  .  s.  f.  isiinaduii-ra.  i'iqùre.  attein- 
te d'un  corps  piquant. 

Espinal .  adj.  es/ in«/- Anal.  Spinal;  (¡ni  appav- 
lieiil.  qui  a  rapport  a  l'épine  du  dos. 

Eispiiial  .  s.  m.  espinal,  Eieu  couvert  de  ronces, 
nboiulaiit  en  épines. 

Espinnpo,  S.  m.  anc.  éspina-pc.  Techn.  .Mixle  de 
carrelage  qui  >employait  autrefois. 

E.^ipliia»'.  s.  m.  espinar,  llallier.  buisson,  brous- 
saille;  lieu  abondant  en  épines.  |  Eig.  Embarras; 
difliculte  qui  presente  une  alVaire  epineu>e. 

Espinar,  V.  a.  ispinar.  l'i«iner.  pencr.  blesser 
avec  des  épines.  1  Eig.  l'iqner.  bles>er;  oITeii- 
ser  (luelqu-un  jiardes  parolcMHi  des  actions  vex- 
antes. ;  Entourer  la  lige  d'un  arbre  d'épines, 
pour  le  proteger  contre  lévite  atteinte. 
Espiiiarwc  .  v.  pron.  é.v/unnr-.tfi.  Se  piquer,  se 
bbsser  ,  s'ofl'enser  d'une  action  .   d'une  parole. 

EwpiiiavtMitoMa  ,  s.  f.  cspiitavénlo-ssa .  Médec. 
Spina-ventosa  ;  maladie  du  système  osseux  .  dans 
laquelle  le  tissu  des  os  se  diiatecumme  s'il  avait 
été  sonlUe  .  et  qui  ,  parvenue  a  un  certain  degré. 
can>e  une  douleur  vive  el  piquante. 
i;.sptMa/.o,  s.  m.  (.«ia»ui-/.o.  Anal,   /•."pinc  du  dos; 

I      suite  des  vertèbies  qui  régnent  le  long  du  dos. 
Enplnel,  S.  m.  espinel,  l'êch.  Grosse  liuna  quiriv 


ESP 


'M\(y 


r.sv 


p  trie  |>ln5ieurs  aulri's  cl  tlmil  on  -r  snl  pour  lit 
pithc  «In  corifjrp. 
Knpinolu,  s.  f.  <>si'iné-!(i.  l'of-.  Ui/iiiii;  |ii(Hc  de 
<li\  vers  oi  losylliibiqiics,  ainsi  npiirlfc  a  r.iiisc 
(Je  NiiiciMil  Spmcl  (|iii  m  fui  riuM-nlrur.  ||  Mi- 
ncT.  Spiiicllf  .  rnl)is  d'un  ri)»|;o  \)Alc. 
K4|»!i<<-.*tc<-ijto,  ¡l'ij.  èspin  .<7.('/i-i('.  SpiiU'i«ceiit;  Sf! 

«lii  lie  (  p  qui  csl  tcimiiK^  en  t'piiie. 
Eitpiiiro,  M    iidj.  pf^i-n^i).  /''piurux;  vt'iriii  (l'«^pi- 
iics.  Il  Si'  dil  de  rc    ({ni   csl  fait    dCpinrs.  |]  On 
donne  rplte  qu  iliiliialion  à  tout  ce  (jiii  a  rappurl 
n\n  cpini"?. 
■■:w|tiii('tii.  s.  f.  èsinné-ta.  Mus.  KpincUo;  instrw- 

tmnl  ;i  ilnvicr  cl  à  cordes  de  lil  d'archid 
Kt|ilnK>ii-<lii,  s.  f.  ('s;/ñnií/(ir-í/«.  K>-pinj;iird  ;  po- 
liin  pièce  d'arlillcric  tiui  ne  porlail  aii  delà  d  ii- 
nc  libre  de  l)alle.  i!  /:'<pin;;olc  ;   uros  fusil  courl, 
à  canon  e\  asé  depuis  le  milieu  iu^qua  lu  bouche. 
EM|tin«:ai-fl«i<la,  s.  f.  hpiuniinrda-ila.  Coup  des- 
pmu'ard,  !|  RIcssure  faite  d'un  coup  dcspinuard. 
■':M|>iii<;iii-iicria,  s.  f.   i'spinruinrdrr'i-n .  Sorlc  de 
batleiie  faite  a\ec  des  espinpards.  i|  Ane.  mil. 
Troupe  de  soldats  qui  inamcuvrait  dans  une  bal- 
lerie  d'es|Mii;;ariis. 
lONpiiijKiirtli'i'o,  s.  m.  am-.  í's¡)innri'ir(l>-ro.    S<d- 
dat  aliadle   au  service    d'un   cspinijard.  Ij  Mil. 
anc.    AiMjiicbusicr  ,    soldat  armé    dune   cspin- 
frard. 
KMplnSra,  V.  Espinilla, 
EMpiiiiiin,  V.  Kspiuitn. 

KHpiiiiila.  s.  f.  éspini-Ua.  Nom  vulgaire  de  la  ti- 
bia .  os  intérieur  de  la  jambe. 
■OMpitiiiloi-a,   s.  f.  èspirillér-n.  Grève  ;  pièce  de 

rancicniie  armure  qui  garantissait  la  jambe. 
■0.>ipiiii(a,  s.  f.  dimin.  de  espina,  ¿s¡>ini  la.  Peti- 
te épine. 
EMpitio.  s.  m.  èspi;},).  Bol.  Fpine;  arbrisseau  frar- 
iii  de  iiiquaiits.  |]  Aubépine  :  épine  blanche  ,  ar- 
brisseau. —  l'.i/Mrto   amarillo,   rhamnoïde,   ar- 
buste. 
l-:$ipino!«i.«iiiisi>.  mn.  adj.  éspinossi-ssimo.  Se    dit 

de  ce  qui  e-t  tres  épineux. 
l'.Mpiiio.xiMmo.  s.  m.  èspii:nxsiss-mn.  Spinosjsme; 
doctrine  |)rofessée  p;ir  Spinoza  .  suivant  laque- 
lle Dieu  est  un  a^enl  universel ,  une    force   ré- 
pandue dans  toute  la  naunc. 
K.xpiiin.tiMt»,  s.    m.    èspinossiss-la.    Spiiiosiste; 

qui  admi't  les  principes  du  spiiiosisme. 
Kwpiiirtso,  «a.  adj.  è.v/)i()f.-.v.<o.   Epineux;  qui    est 
pnrni  d'épines.  ||  Fig.  Rpiücni;  délicat  ,  qui  est 
plein  de  difficultés. 
ENpinteróinetro.  s.  m.  ^.v/)i»i»f(í;-()-ríi^'íro.Spin- 
thérométie;  inslrument  pour  mesurer  la   force 
des  étincelles  électriques. 
r.««pio9i.  s.  m.  Espion;  qui  espie  ,  qui  vr'ietle. 
Espionase  ou  KHplnnnge  ,  s.    m.    éipinr.ai)-k\ 
Kspionnage;  action    d'espionner;    métier   d'un 
e-pion. 
E»;»ioti«,  s.  m.  rspio-iit.  Nom  d'une  arme  nfl'ensi- 
\e  ires-poiniue  ;  dont  on    fcsail  usaire  ancien- 
nement. 
E4i»jra,  s.  Wir^ni-ra.  Malh.  Spirale;  courb^^  qui 
lait   une    ou  plusieurs    révolutions    autour     du 
point  ou  elle  cmv.nnu^c  et  dont  elle  s'écarte  tou- 
jours de  plus  en  plus,  n  Archil.  anc.  Nom  qu-on 
donnait  A  une  base  de  colonne,  en   tant  que   le 
\>rohl  ou  la  hgnre  va  en  serpentant. 
Espiración,  s.    f,  éspira-zio,,,    Théol.    Spiration: 


maniere  dijiit  le  Soiiit-Espnt  procede  du  pcre  ri 
du  lils. 

F.Hpiratlor.  s    m.  Hespiralrur ;  qui  respire. 

ENpii-Kl.  olj.  et  s.  Spiral  j  se  dil  d'une  nturbr 
qui  fait  une  ou  plu-ieurs  re\olutions  outour  du 
point  oii  clli'  commence  ,  et  donl  elle  s'écarte 
toujours  di-  plus  en  plus.  |  l"»i  forma  etpirnl; 
en  spiral. 

EHpIi-amlcnto .  s.  m.  anc.  rspiramién—to.  V. 
AUrntu  ,  rpitpirariuit.  \  Théol.  Nonj  donné  á  la 
troisième  personne  de  la  Sainte  Trinité.  Il  n'est 
plus  en  ii^a^je. 

Empirante  part.  prés,  du  v.  tsjtirar.  V.  ce  verbe. 

EMpirar,  v.  a.  Kthaler  ;  répandre  une  odeur  bon- 
ne ou  m.iuvaise.  IJ  Insjtiri'r  .  éclairer  ,  animer, 
exciter,  émouvoir;  en  parlant  d'une  inspi  alion 
dixine.  |  Théul.  Inspirei  ;  produire  une  inspira- 
tion ,  comme  celle  du  Saint-Espnt  ¡lar  Tamonr 
du  l'ère  et  du  lils.  |  anc.  V.  Inspirar.  \  Respi- 
rer; prendre  haleine.  |1  Expirer;  chasser  l'air  des 
poumons.  I  l'oét.  Souder  doucement,  les  zé- 
[diyrs.  Il  Eig.  Expirer;  linir,  échoir  un  terme  le 
temps  prescrit ,  etc. 

EKpirnr.  v.  n.  V.  Mu'ir. 

Ewpiiativn,  va.  ailj.  vspirnii-vu.  Théol.  Se  dil  di- 
ce qui  peut  produire  par  inspiration.  |  F;xpiiant; 
qui  expire. 

Eüpií-ra.  s.  f.  csp'i-ri}a.  Bit.  Spiiee  ;  irenre  de 
|>lnntes  de  la  famille  des  rosacées,  coniprenant 
de-he;bes  cl  des  arbrisseaux  donl  plusieurs  es- 
pèces servent  a  l'ornement  Jes  jardins. 

E.xpirital,  adj.  anc.  Se  dil  de  c  qui  appartient  A 
la   respiration. 

E.opiriiai-,  v.  a.  Faire  entrer  le  diable  dans  le 
corps  de  qucliju'un.  I' Viu.  fain.  Irriter,  émou- 
voir; faire  donner  au  diable. 

E«piriiar<«e,  v.  prou,  i^spiritar-sé.  Etre  possédé 
du  malin  rsnril.  On  ne  l'emploi  qu'au  fi^. 

EMpiii^iMo,  s.  m.  dim.  de  exp'uitn.  Petit  esprit. 

F.!x;»lri(osaiiii>ntc  .  adv.  i'.ipiritnssamén-té.  V. 
lispirituosamenle.  \  r.ourageusement;  avec  cou- 

Ejxpiritosn.  so.  adj.  espir>t<—sso.  Courageux, 
brave  :  qui  a  du  cœur.  I|  V.  Espirittmso. 

Espíritu,  s.  m.  è.<ï;)i-n'/o«.  Esprit  ;  subslance  in- 
corporelle, douée  de  raison.  |i  Esprit .  âme  de 
Miomme.  j  Esprit;  vertu  surnaturelle,  grâce 
et  don  de  Dieu,  inspiration  divine.  ¡|  E-prits  vi- 
taux; jirincipes  qui  animent  le  corps.  H  Courage, 
bravoure;  valeur  d'une  jiersonne  qui  a  du  cœur. 
I  Ener^iie,  vigueur  ;  force  pour  agir.=/>émon; 
malin  esprit  li  Esprit;  facilité  de  tonceplion, 
vivacité  (l'imagination  .  faculté  de  créer  et  de 
combiner  des  idées.  Ü  Esprit  :  sentiment  inté- 
rieur qui  fait  agir  ;  principe  de  conduite  d'une 
pcr>onne.  !!  Espíritu  ,¡!'  continflirrinn:  espril  de 
coiitradiciion.  disposition  à  contredire.  ¡I  Espi- 
ritt!  mniiçino:  esprit  malin.  I|  P«/"'''"""'*»''"'f- 
Esprit-Saint.  i|  Hombre  de  espirit'i:  humnie  de 
«œur.  I  E.^/)irifii  do  vino:  esprit-dc-vin,  liqueur 
extraite  par  une  distilla'ion  repétée  des  subs- 
tances qui  ont  subi  la  fermentation  vineusi-.  \\ 
Espirita  redor  ;  esprit  recteur,  parue  aromati- 
que il  Hcher  et  es;-ui!ii  á  ann  :  se  pénétrer  de  la 
doctrine  de  quelqu'un.  ¡1  Fig.  fohrnr  espirUn: 
prendre  courage.  |1  Fig.  Dar,  r.rlialar ,  rendir  el 
Pi^jírífií:  expirer,  rendre  le  dernier  soupir.  |¡ 
LfCííJiíar  cl  espWidt:  s'animer  pour  quelque  en- 


KSP 


—  :Ui7  — 


KSP 


lieprise.  Il  Esprit,  essence  des  piocedi^s  de  l'es- 
prit humain.  ||  Esprit  t  euseinl)lc  des  facultés  in- 
lelloclneiies. 

■¿Mpiritiiiil,  adj.  espiiitoual.  Spirituel,  qui  appar- 
tient à  l'cipril.  Il  Persona  espiritual;  personne 
adonnfte  am  clidsesspiriHieUes.  ||  Padre  espiri- 
tual;  père  spirituel,  confesseur. 

Kspii-ltiiiilidatl.  s.  f.  Spiriluahlé  ;  (iiialilé  de  ce 
qui  est  spirituel. 

K*!plritunli.siiiio,  isii».  adj.  su()erl.  de  espiritual, 
espirilouali-ssiitto.  Se  dit  de  ce  qui  est  spiri- 
tuel. 

l':>ipii-itiini:!>>no,  s.  m.  ésptritouaHx-tyi').S\i\rhui\- 
iisnie;  docirine  mystique,  abus  de  spiritualité.  | 
Spiritualisme;  système  de  ceux  qui   rejèleul  le 
malérialismc. 

»:.<«piritiiulÍ!>>tn.  s.  m.  éspirilounlis-tn.  Spiritua- 
liste;  qui  traite  des  e.sprits  \itaux.  |]  SpiriUialis- 
te;  partisan  du  spivilualisme. 

■ùKpiritiialiKucinn  ,  ?•  f.  éspiritouallj.aziun. 
Chim.  Epirilualisalion;  action  d'extraire  des  li- 
queurs spirilueuses  des  corps  solides  et  liqui- 
des. !|  Spiritualisation:  action  de  spiritualiscr. 

FMpirlliinlizHr,  V.  a.  éspiritouali/.ar.  Chim.  Spi- 
ritualiscr; extraire  les  esprits  des  corps  mixîes. 
I  Inspirer  de  la  piété;  donner  le  f,'oût  des  choses 
spirituelles.  ||  SiiirilUrtliser;  donner  à  la  matière 
les  qualités  de  l'esprit.  i|  Spirilualiser;  donner 
un  sens  rélipieux.  ||  lispirituolizardldunos  bie- 
nes; convertir  des  biens  séculiers  en  biens  ecclé- 
siastiques. 

tMpIiUiinlmoiite,  adv.  éspiritoualmén-té.  Spiri- 
tuellement; d'une  manière  spirituelle. 

KMpIrituoKO.  «a.  adj.  és\)iritouo-sso.  Courageux, 
brave;  qui  a  du  C(eur.  i|  Spiritueux;  qui  renfer- 
me beaucoup  de  principes  \olali!es. 

KMpirIluK.  s.  m.  pi.  éspi-rilnuss.  Esprits;  piinci- 
pes  volatiles  exhalés  par  les  corps.  ||  Hspintits 
animnlrs  ;  esprits  animaux,  fiuides  dont  on  a 
prétendu  que  procédait  l'activité  du  coipsUfi- 
pîritus  vitales;  esprits  vitaux.  H  Lanzar  ó  sacar 
los  espirilus;  exorciser,  conjurer  les  malins  es- 
prits. 

lOMpirolile,  adj.  éspiroi-dé.  Spiroïde;  tourné  en 
spirale. 

KHpirula,  s.  f.  éspirou-ln.  Crusl.  Spirule;  inol- 
lusque. 

Knplriilro.  S.  m.  /-spirou-Uo.  Crust.  Spirulier; 
animal  de  la  spirule. 

KNpita,  S.  f.  éspi-ta.  Uobinel  qu'on  ajuste  au  trou 
d'un  tonneau  po\ir  l'ACouk-nieiit  de  ce  qu  il  con- 
tient. Il  Mctr.  anc.  Empan,  mesure  de  la  longueur 
de  0.211.  Il  Fip.  Se  dit  d'un  ivrogne,  d'un  grand 
buveur. 

EMpitai-,  Y.  a.  anc.  Mettre  un  robinet  à  un  ton- 
neau. 

Espito,  s.  m.  és;>i-fo.  Elendoir;  planchette  ajus- 
tée à  un  lonj:  manche  en  bois  dont  on  se  sert 
pour  étendre  les  feuilles  tle  papier  lor.squ'elles 
sont  mouillées. 

EHpIaniIrrifiitr,  V.  Ucsplnndeciente. 

Euplandiitn,  s.  m.  Conrhyl.  Esplandian;  nom  vul- 
gaire d'une  coquille  iini\alve. 

EHplánlco.  adj.  ¿spld-tiiko.  Splanchnique;  qui  np- 
pcrtient.  qui  a  rapport  aux  viscères. 

Euplaiiwurailn.  S.  f.  i's/)/íiíi()/;ra/i-fi.  Splnmhiio - 
graphie;  description  des  viscères- 

EsplanouraQc»,  ra,  adj.  ésplanogrn-fi\i,o.  Splan- 


cLno;:rupliiquc;  qui  appartient  tx  la  spluocboA- 
graphic. 

B^riplanógrafu,  S.  m.  ésplano  -grafo.  Splanchno- 
graplie;  qui  se  livre  à  l'étude  de  la  spL-nchno- 
graphie.  • 

ICoplaiiolosia,  s.  f.  ésplanolnfi-hia.  Splanchno- 
liigc;  partie  de  l'analomie  qui  traite  des  vis- 
eé r.- s, 

B:«ipiaiiol<'>c;lco.  ca.  adj.  èi]>lanolofi-liiko.  Splan- 
rhnologi'iue;  t\iú  se  rap[iorte  ú  la  splaiicbno- 
logie. 

S'.NpIaiKXonisn,  S.  f.  esplanotomi-a.  Splanchno- 
lomie;  disscition  des  viscères. 

CMplaitotóiiiico,  ea.  adj.  és}ilanolo-miUo.^\t\»\\- 
chnolomique  ,  qui  a  rapport  à  la  splanchnolc- 
niie. 

K!*pl('iiaÍB¡a  .  S.  f.  èsplèiiahi-lii-a.  Splenalgie; 
douleur  de  rate. 

KMpieiiaiüico.  cu.  adj.  èsjilèiiahj-liiko.  Splenal- 
giquc;  qui  alfecte  la  rute. 

Esplendente .  adj  esplendíanle.  Foes.  nrillanl, 
éclalanl:  qui  brille. 

Esplonder.  v.  n.  Pocs.  Briller;  reluire,  donner  de 
l'éclat. 

Kwpléndidainonte  .  adv.  i'splén-didamen-lè. 
Splendidement;  d'une  manière  splendide. 

EmpieiMlideK.  s.  f.  èsjili'tidiili'/.i.  Splendeur,  ¡lom- 
|ip,  magniticcncc;  qu-ilUé  d  •  ce  qui  est  splen- 
dide. 

ENpIendidÎKiitio.  ma. adj.  superl.  de  espléndido. 
.Se  dit  de  ce  qui  est  très-splendide. 

K)splciidldo ,  dn.  adj.  èsplcu-dido.  Splendidc, 
somptueux;  qui  a  de  la  magnilicence. 

Ewpleador,  S.  m.  Splendeur;  grand  éclai  de  lu- 
mière. Ü  Fig.  Splendeur  ;  grand  éclat  d'honneur 
et  de  gloire.  (|  Sjilendeur;  magnificence,  pompe. 
':\  Peint.  Hlanc  lait  de  coquilles  d'ieufs  pour 
peindre  en   miniature. 

EMplenéUro.  ea.  adj.  y  s.  anc.  csplhii-tH,».  Splé- 
nétiquc;  qui  est  afl'ecié   de  douleur  a  la  rate,  i 
Splénétique:  remède  propre  à  guérir  la  douleur  de 
la  raie. 

E.<«plcuicty,  adj.  (>'.?/>/(*-»( fko.  Sp!é;iique;  qui  appar- 
tient, qui  a  rapport  à  la  rate,  jj  Splénique;  se  dit 
des  méditaments  propres  aux  maladies  de  la 
rate. 

F..HplenítiN.  s.  {.éspléni-tiss.  Splénile;  iiiflamma- 
tioii  de  la  rate. 

Eikpieno*  ela,  s.  f.  èsplenuiè-la.  Splénocèle;  her- 
nie de  la  rate. 

ENplenoKi'afla.  S.  f.  esplenogra/i-a.  Splénogra- 
phie;  desiriplion  de  la  rate. 

Emplcnoeralico,  ca.  adj:' c.v/)/é)i(i;/r(i-/;K().  Sple- 
nograplii(ine  ;  qui  appartient  a  la  splenogra- 
pliie. 

■■:i>iplenoloi{ia,  S.   f.  i'splènolog-hia.  Splénolugie; 
triiitf  Mir  la  rale- 
!  Enplrnolóuiro,  ca.  adj.  èsplt'nuloii- liiko.  Spléno- 
I      logique;  ()ui  a  rapport  a  la  splenologie. 
1  Explenuioniiu,  S.  f.  rs/i/c'noroi/ti-a.  SpléuoluDiie; 
!      dissection  de  la  rate. 

!  ENplenotóiiiico,  ca.  ailj.  èsplètwti't-niiko.  Splé- 
notomiquc;  tjiii  a  rapport  ala  splén<ilouiie. 

EMpliiu|iie,  >  m.  c.t/)/iii;i-k('.  Sirle  de  piège  que 
loi!  du  s-c  pour  prendre  des  oiseaux. 

lOMpodiu.  s.  m.  >-.«/n)-dii>.  Chim.Spode;  ancien  m  nt 
de  l'oxyde  de  zinc  «ditei.n  pur  sublimation  en 
calcinai>t  la  tutie. 


ESP 


—  nos  — 


ESP 


l':<>|ialii<lii,  s.  f.  éspnln-(ln.  V.     Esitoliizo.  \\  Fan>. 

¡■ispiilíiílit  lie  riMc;  ((iiii)  de  vin  que  l'on  buil  nu 

iiH ment  <lc  |<nrlir. 
l':M|>nlii7.(».  s.  m.  é s ¡u)  1(1-7.0.  Coup  dYporon. 
i:.*4|iitl<-ailo,  «la.  adj.  cl  part.  pass.  du  v.  fijioletir. 

lipciiilllHM'. 

KMpol<>a<liii-a,  s.  f.  i'S]inU>ail<>ii-rn.  Aclioii  d'ópr- 
roiiricr.  ]|  lllcssiiic  (iiic  fiiil  rcpcrnu  au  \  cuire  du 
olioval. 
KMpoloar,  v.  a.  I'|)or(iini('r;  donurr  de  IV'peron.  ]i 
Ji^.'.  l^ixTitmicr,  cMitiT,  i)ti;iiulor,  encourager, 
aiííiiilloiuior  qucliiu'uM. 
ivtlioU'ia.  s.  f.  csiiolr-in.  Fiisi'-e  dc  bonil)e.  ||  Nom 
(loniii'  ;i  un  |)elit  os  à  double  poinle,  (ju'on  Irou- 
ve  entre  les  deu\  ailes  des  oiseaux. 
■■:M|it>liii,  s.  ni.   Nom   dunni'  à  un  petit   ('•peron.  || 
Terhn.  Espidiii;  petite  navette  pour  brocher  des 
»,''l()ireP.  =  Es[)()liii:  ctolTe  de  soie  brocliée. 

I':N]Mtlina<l<ir.  s.  f.  Teelm.  Kspideui:  ouvrier  qui 
charfîc  et  dispose  les  es(.oliiis. 

l';«<l»oliiiar,  V.  a.  Tecbn.  Kspolinner;  brocher  une 
elolVe,  passer  la  soie,  ror.cli-.,  dccùléel  d'autre. 

■''•ipolio,  s.  m.  ès]>o-lio.  l'ral.  Bien  qui  reste  va- 
cant   |tar  ledeccs  d'un  prélat. 

■o.*(i>oii<|iu>.  s.  ni.  {•spiili-lié.  Valet  qui  marche  à 
pied  au  devant  du  cheval  du  son  maître. 

■^MpollMta.  s.  m.  i-s¡<iil¡s-t<i.  V.  ¡espolique.  \  Prat. 
Nom  donne  à  ci'hii  (pii  alVerine  les  biens  \acants 
|iar  suite  du  décès  d'un  prélat. 

Espolón,  s.  m.  Eperon,  erfiot  de  coq.  |  Archit. 
K[ieion;  onvrap;e  de  niaçonneric  en  pomicqui  se 
pince  devant  les  piles  d'un  pont  pour  roui|)re  le 
cours  de  l'eau,  ou  devant  les  murailles  d'un  bâ- 
timent |)our  les  fortifier.  |  Mar.  Eperon;  char- 
pente saillante,  en  avant  de  l'étrave,  qui  termi- 
ne lavant  d'un  vaisseau.  |  Ei)eron;  proue  d'une 
fiidére.  ||  Pointe  anj.'nlaire  par  où  l'on  descend 
d'une  monlajíiie.  ||  .Nom  donné  aux  engelures  qui 
sortent  au\  talons. 

E.«|t(tloiia«la,  s.  F.  anc.  èspnJonn-dn.  Mil.  Sortie 
l'aiteparles  assiéfrés  à  l'approche  des  assiégeants. 

EKpoloiieai-,  V.  Espolear. 

Empolvorado,  da.  adj.  et  parlt  pass.  du  v,  espol- 
vorar.  V.  Ce  verbe. 

Espolvornr,  V.  E^pnlvorear, 

Espolvorear,  V.  a.  Epousseter;  ôtcr  la  poussière. 
I  V.  Espolvorizar. 

ExpoivorîKar.  V.  a.  Poudrer; saupoudrer  avecune 
poudre  quelconque. 

ENpondaico,  s.  et  adj.  m.  èspondni  -Lo.  Poés. 
Spondaique;  se  dit  d'un  vers  hexamètre  dont  le 
cinquième  pied  est  un  spondée,  au  lieu  d'être 
un  dactyle.  " 

Eispundro,  s.  m.  èspond'-o.  Spondée,-  sorte  de 
mesure,  dans  les  vers  latins,  composée  de  deux 
syllabes  lon;;ues. 

Espniitliio,  S.  m.  èapoti-dilu.  Spondyle;  se  dit 
particulièrement  de  la  deuxième  vertèbre  du  cou. 
'I  Conrhyl.  Spondyle;  genre  de  coquilles  bival- 
ves. Il  Zool.  Spondyle;  serpent.  |1  Enlom.  Spon- 
dyle; chenille. =Spondyle;  genre  de  coléoptères, 
il  Bot.  Spondyle;  sorte" de  plante. 

JF.spoiija,  s.  f.  èsponçi-lia.  Eponge;  substance  lé- 
gère, iiioUe.élastiqucct  très-poreuse. iiFig.  Sang, 
sue;  nom  qu'on  doimo  à  une  personne  qui  attire 
•vers  soi  et  adroitement  tout  le  bien  d'uneautre. 

E»iponjadiirn.  S.  f.  è.<;)oii./-/ia,/oî(ra.Gonilement 
d'un  corps  spongieux.  H  Paille;  solution   de  con- 


tinuité dans  un  métal. 
ENpniijar,  v.  a.  èspong-har.  Gonfler  un  corps  po- 
reux en  11-  trempant  dans  un  fluide. 
ENpoiiJarMO.  v.  pron.  è.i//on'/-/irir-ie.  S'enorguei- 
llir, s'eiiller  d'orgueil,  de  vanité. 
EMpoiiJloMldad.  s.    1'.  i'spon<j-hi-jssiiladd.  Spou- 
fiiosité.  s|M)iii.'iabilite;  qualité  de  ccqui  est  spon- 
gieux. 
ENpoiiJloMo,  Ha.  adj.  èspnnq-hio-ssu.  Spongieux; 
poreux;  (jui  est  de  la  nature  de  l'éponge, 

EMpoiiJita,  s.  f.  èsp<)iiii-Ui-tn.  .Miuér.  Spongite; 
|iierie  remplie  de  [dusieurs  trous,  qui  imite 
l'cpon^re. 

ENpoiiJttMo,  Ma.  \ .  V.spotijiosn. 

EspoiiMaliaN,  *.  f.  pi.  anc.  èsponia-linsi.  Fian- 
çadles;  promc>'ie  muluelle  de  n)aria;;e. 

ExpiHisiilicio,  a.  adj.  è.ï/)o;iif//i-zio  Se  dit  de  ce 
(jui  appartient  aux  liançailles. 

ENpn:i(áii<>anif'ii(o  ,  adv.  è.s/)o»iri-Hca»Hen- te. 
Spoiiiaiiémeiil;  d'une  manière  spontanée. 

ENpniitaïK'idad,  S.  f.  ¿aponlanéidadd.  Sponta- 
néité; (jualilé  de  ce  qui  est  s|)ontané. 

ENpoiiiitiioo.  a.  adj.  vsponta-néo.  Spontané;  vo- 
lontaire. ||  Spontané;  qui  s'exécute  de  soimô- 
me.  Il  Spontané;  qui  vient  sans  le  secours  de 
l'art. 

EMpoiitil,  V,  espontaneo. 

EMponton.  s.  m.  Espontoii;  demi-fiiiiue  qui  porta- 
ient anciennement  les  soldats  d'infanlei  ie. 

E^puntoiiadii,  S.  L  éspontnna-da.  Mil.  anc.  Sor- 
te de  saint   qoc  se  fesait  avec  l'esponton. 

Esporádicd,  en.  adj .  es/)oiYi-(/(/;o.  Slédec.  Spora- 
di(]ue;  se  dit  des  maladies  qui  ne  sont  point  par- 
ticulières a  un  pays,  mais  qui  se  montrent  eu 
tout  tcm|)s  et  qui  attaquent  chaque  personne  sé- 
¡laréinent  par  des  causes  particulières. 

Esporldin,  s.f.  éspori-dia.  Bot.    Sporidic:  ¡liante. 

E»iporldia>4,  S.  f.  pi.  cspori-diass .  Bot.  Sporidies; 
corpuscules  reproducteurs  des  champignons. 

EMpoi-i»,  s.  m.  éspo-ro.  Ichthyol.  Spore  ;  poisson. 

Ewporoii,  inus.  V.  E.s/ii(e/fi. 

ENporoiiada,  S.  f.  inus.  V.  espolonada. 

EsporoN,  s.  m.  pi-  és])o-ross.  Zool.  Spores;  cor- 
puscules reproducteurs  des  mousses. 

E»ipoi  tada,  s.  1'.  éxporta-da.  Tout  ce  qui  peut 
contenir,  ou  que  l'on  peut  transporter  dans  un 
cabas. 

Esportear,  v.  a.  esportear.  Transporter  dans  un 
cabas. 

Esportilla,  s.  f.  dimin.  de  espuerta.  Petit  cabas. 

Esportillero,  s.  m.  t'sportilté-ro.  Portefaix,  com- 
missionnaire qui  se  sert  d'un  grand  cabas  pour 
transporter  dans  les  maisons  tout  ce  qu'on  lui 
confie  au  marché. 

Esportillo,  s.  m.  ésporti-llo.  Cabas  de  sparte  pour 
mettre  ce  qu'on  achète    au  marché. 

Esportón,  S.  m.  augmenl.  de  espuerta.  Grand  ca- 
bas fait  de  sparte,  il  Pans  quelques  provinceson 
nomme  ainsi  le  cabas  qui  sert  a  mettre  la  vian- 
de qu'on  achète   à  la  boucherie. 

Kspórtiiln.  s.  m.  éspor-toula.  Honoraire  qu'a- 
vaient les  juges  et  d'autres  officiers  de  justice. 

Esporiilas,  s.  f.  pi.  ésporou-lass.  Sporules;  se- 
mences poudreuses  errantes   des  cryptogames. 

Ksporiilirero.  ra.  adj.  ésporouli-féro.  Bot.Sporu- 
lifère;  (jui  enveloppe  les  sporules. 

E«ipoi<ar,  V.  a.  éspossar.  Emmeuoter;  mettre  des 
fers  ou  des  menottes. 


ESP 


—  369  — 


ESQ 


Kspoita,  s.  f.  éspo-ssa.  Epouse;  qui  est  mariée  á 
un  homme. 

EspoMaM,  s.  f.  \)\.éspo  ssass.  Menolles;  fors  qu'on 
met  aux  poigiu'ls.  de  certains  prisioiinicrs. 

EspoNayuN,  S.  f.  pi.  éspossa-iass.  Fiaiirailles; 
convention  par  laquelle  un  homme  et  une  fem- 
me se  prommcUenl  de  s'épouser. 

EspoHo,  s.  m.  espo-sso.  Epoux;  homme  qui  est 
marié  à  une  femme. 

Espiicin,  S.  Léspouc-la.  Eperon:  pelise  branche 
de  fer  ou  de  métal  qui  se  niel  autour  ^les  tuions 
garnie  d'une  molette  pour  piquer  lorsqu'on  est 
à  cheval.  ||  Fig.  Eperon;  aiguillon  stimulant  dont 
on  se  sert  pour  exciter.  ||  Calzar  las  espuelas; 
s'cperonner.  ||  Picarde  espuela;  donner  de  l'é- 
peron. Il  Üar  de  espuelas;  piquer  des  deux.  ||  Bot. 
Espuela  de  caballero;  j)ied  d'alouelle,  [ilante.  |) 
Esiar  cou  lasespuelas  calz(idas;èlreuuv  le  |toint 
departir,  et  dans  le  sens  ii;:,  être  prêt  à  entre- 
prendre quclíjuechose.  1|  Fig.  Po)iPres¡niclas;ai- 
guillo\incr, exciter,  si imulcr,  pousser  a  faire  quel- 
que chose,  li  Sentir  la  espuela;  être  sensible  aux 
stimulants  dont  on  est  l'objet. 

RNpiioiiila,  s.  f.  ésptniin-da.  Mar.  liord,  rivage, 
rive  de  la  mer. 

lOspiiein,  V.  Espuela. 

ivNpticrtM,  s.  f.  éspouér-la.  Cabas  fait  de  sparte. 

KMpiilgaaero,  s.  m.  éspoulyadé-ro.  Eicu  où  les 
gueux  vont  s'épouillcr. 

Espulgado,  a.  part.  pas.  de  espuUjar.  EpouiUé,c. 

Espalgailor,  a.  s.¿í/)ou¿iya(/or.  Celui  qui  épouille. 

Espulgai-,  V.  a.  éspoul;iar.  l'^pouiller;  ùtcr  les 
poux.  Il  Epurer;  ôlcr,  chasser  les  puces.  ¡  Fig. 
Eplucher,  examiner,  rechercher  avec  malice  ou 
curiosité  ce  qu'il  y  a  de  mauvais,  de  reprocha- 
ble en  quelque  chose.  ¡  Fam.  Vayase  a  espulgar 
tm  (j'il.jo;  relire/,  vous,  sortez. 

Espulgo,  s.  m.  éspoul-ijo.  Action  d'épouiller.  || 
Epluchcmenl,  action  d'éplucher. 

ENpuma,  S.  f.  éspou-ina.  Ecume;  mousse  blanchû- 
Ire  qui  surnage  sur  un  li<iuide  agité,  en  ebuUi- 
tion  ou  en  fermentation.  |  Ecume;  ba\ede  quel- 
ques animaux,  lorsqu'ils  son  échaull'és  ou  en  co- 
lère. I  Miner,  llsptnna  de  mar;  écume  de  mer; 
terre  magnésienne  fort  tendre  et  blanche  dont  on 
fait  des  pipes  très-recherchées.  |  Espuma  de  la 
sal;  concrétion  salée  qu'on  trou\  e  autour  Uespier- 
rcs  sur  le  ri\age  de  la  mer.  ¡,  Espuma  de  nitro; 
ocume  de  nilre. 

E»punia<l«'fa,  s-  f.  ¿spoumadcTa.  Ecumoiro;  us- 
tensile de  cuisine  en  l'orme  de  cuiller  plate,  per- 
cée de  plusieurs  petits  trous,  (\m  sert  A  eciimer. 
I  Ecumercssej  giandc  écumoire  de   ralineur  de 
sucre. 

EMpuuiadrrlta,  s.  f.  dim.  dc  es]>umadera.  Ecu- 
mette;  petite  écumoirc. 

Efxpumatlo,  a.  part.  pas.  de  espnuiar.   Ecume,  e. 

ENpuniailor,  S.  m.  éspoumadur.  Ecumcur;  celui 
(jui  écume. 

EHpuniaJc.  S.  m.  èspouma<j-hé.  Ecumtge;  action 
d'écniiier. 

EKptiiiiajoatlo,  a.  part.  ¡)as.  de  espn'najcar.  Y. 
Ce  vcrlie. 

EN|tiiniiiJrar,  v.  n.  inus.  és¡>nutt>iiii-lit'ar.  Eiu- 
iiiii;  jeter  «le  l'éciuue,se  cuinrir  (l'écume. 

Enpuniajo,  S.  m.  V-  Es¡iHinaj(>. 

KMpuuiaJoMo,  a.  adj.  iniis.  ¿A/)OMiM'if/  /tfi-s.ïo.Qui 
e>l  plein  d'éi  urne,  qui  est  couvert  d'écumc. 

TOMO    V. 


E«puninr,  V.  a.  èspoumar.  Ecumer;  ôter  l'écume. 

I  V.  n.  V.  Espumajear. 

Eftpuiiiarajo.  s.  m.  èspoumarag-ho.  Ecume  que 
jette  par  la  bouche  un  homme,  un  animal  fu- 
rieux. I  Echar  "spumarajns  por  la  bava;  écumer 
de  rage,  faire  éclater  sa  colère. 

E.xpuniear.  v.  a.  V.  Espumar. 

EMpumcro,  s.  m.  èspoumè-ro.  Lieu  où  l'eau  sa- 
lée se  rassemble,  se  coagule,  se  cristalisc. 

Ewpnnillla,  s,  f.  èspourni-lla.  Comm  Crêpe;  sorte 
d'étole  un  peu  frisée,  très-claire,  légère,  et  non 
croisée,  qui  se  fabrique,  de  même  que  la  gazo 
et  les  autres  élolïcs  non  croisées,  sur  le  métier 
à  deux  marches;  elle  est  faite  de  soie  crue  cl 
gommée  ou  de  laine  fmo. 

Espuuiillon,  s.  m.  ¿A;jo((;ni//on.  Comm.  Crépon; 
sorte  d'étoffe  de  laine  ou  de  soie,  non  croisée,  â 
chaîne  torse  et  trame  simple;  frisée  comme  ia 
crêpe,  mais  beaucoup  plus  épaisse,  et  qui  se  fa- 
briniip  de  la  même  manière, 

E«puiiio>*4>,  a.  adj.  èspoumo-sso.  Ecumeux  ,  qui 
jette,  (jui  produit  dc  l'écume. 

i:.<$puiEtiia.  s.  f.  èspoun-dia.  Véter.  Sorte  de  tu- 
meur avec  ulcère,  qui  se  forme  sur  les  veines  et 
les  artères  des  chevaux. 

E!<puria<loc',  a.  s.  iiuis.  V.  Expugnador. 

E.<<piii-ci.>i£iito ,  iita.  adj.  incs.  èspourzi-ssimo. 
Très-sale,  Irès-impur,  très-iiimonde. 

Espurio,  ria.  adj.  ùs])Ou-ria.  Hûlard,  illégitime, 
en  parlant  d'un  enfant.  H  Fig.  Altéré,  falsifié, 
gâté,  dégénéré. 

Espurriado,  da.  part.  pass.  du  v.  espurriar.  V. 
ce  verbe. 

E»«piirriar,  v.  a.  èspourriar.  Humecter,  arroser 
légèrement. 

Espurrldo,  da.  part.  pass.  du  v.  espurrir.  V.  oc 
verbe. 

Espurrir,  V.  a.  ùspourrir.  Etendre  les  pieds. 

Esputo,  s.  m.  i'Spou-to.  Salive;  humeur  aqueuse 
et  un  peu  visqueuse  (|ui  coule  dans  la  bouche, 
Ü  Crachat;  matières  évacuées  par  la  bouche  et 
rejetées  au  dehors  par  les  secousses  de  l'expec- 
toration ou  de  l'expuilion. 

Eii<|uelirnjado.  tia.  part.  pass.  du  V.  esquebra- 
jar. V.  ce  verbe. 

Esquebrajar,  v.  a.  èsliébrag-liar.  Fendre  du 
bois. 

ENqneia,  S.  f.  è:>\ié-la.  Billet;  petite  l»ltre  missi- 
ve. I  Esquela  amorosa;  billet  doux.  |  Esquela 
de  entierro;  billet  d'enterremenl. 

E»i|Hi'ioto,  s.m.  i'a/í('/-'-ío.  Squelette;  osscment 
d'un  corps  mort  et  décharné,  joints  enssembie 
comme  ils  le  sont  dans  leur  situation  nature- 
lle. Il  Fig.  Squelette;  personne  extrêmement  mai- 
gre et  décharnée. 

Efl(|iieiMa,  s.  m.  c.v/.i'-i/ia.  S»  héme;rhose  qui  exis- 
te dans  l'entendement  pur,  indépendamment  do 
la  matière. 

EMqueiuad.xmn  ,  S.  m.  èsV.i'inntis-tno.  Schématis- 
me ;  acte  résultant  dc  l'application  des  formes 
de  l'entendement  pur  à  celles  do  la  sensibilitú 
pure. 

ENqu<Miintl7.nr,  v.  a.  is'èmntirnr.  Srhématiscr; 
cmi-Khicr  le>  objets  Comme  des  schenu'S. 

Enqiirna.  S.  f.  éskié-na.  \.  Espinazo.  ||  Gros  arête 
des  |)iiissons. 

ENtiticuaiito.  S.  m.  èskéuan-to.  Bot.  Schénan(he| 
genre  de  plantes  graminées. 

•2V 


KSO 


—  'Mi) 


ESQ 


i-:Nqii<*no,  s.  Il),  éslié-no.  Sclit'iic;  mesure  lliiii^rni- 
ic  ni  usant'  tlu-z  les  anciens,  surloul  enEK>P'<'- 
■•:M<|iiriioli.i(ca,  s.  i.èské»oba-téa.  Scliénobalée; 
(Ml  (le  d  ^n^e|■  sur  la  corde. 

Kiliieiifiliàtii-o.  vt\.  odj.  èsliénnba-tiho.  Sch<^no- 
l)ati(ine;  (jui  concerne  les  sclW'nobates. 

liMiinoiiúliato  ,  ta.  ai\\.  ésliéno-bato.  Schénoba- 
le ;  danseur  de  corde. 

K<»«|iiero,  s.  in.  ¿A'/iíí-ro.  Grande  bourse  de  cuir 
qu'on  porte  allai  liée  à  la  ceinture. 

l'lN<|iit-rroMo,  adj.  inus.  V.  Iziiuierdo. 

KMqiiiriudo,  tia.  pari.  pass.  du  V.  esqniciar.  Es- 
ciuisst'',  e. 

■•'.••«liiiciar,  V.  tt.ùshhiar.  Peint.  Esciuisser.  faire 
une  escjuisse. 

r.M<|iiieio ,  s.  m.  ès\i.i-7io.  Peint.  Esquisse,  ébau- 
ciie  ;  premier  criiyon. 

■':Mi|iiira<la,  s.  f.  inus.  èskifa-da.  Cbarged'un  es- 
quif. Il  Voûte  en  liers-poinl,  ou  en  arc  de  cloître. 

r.K«|iiira<lo,  da.   part.  pass.  du  v.  esquifar. 

EHfliiirar,  V,  a.  èskifar.  Mar.  Equiper  un  vais- 
seau. 

r.Kqiiiro  ,  s.  m.  èski-/V.  EsquiT;  barque,  petit  ca- 
nut. Il  Arcli.  Le  tuyau  de  ¡a  voùlc  en  forme  de 
cylindre. 

F.Mqulia.s.  f.  ésVi-la.  Sonnaille;  clochette attacliéa 
au  cou  des  bêtes.  ||  Clochette  diins  les  couvents, 
communautés  ctcolleges.  ||  \ .  Esquilen.  \  Crust. 
Squillc;  gejire  de  crustacés.  ||  inus.  V.  Cebolla 
albarrana. 

KHf|ullada,  s.  f.  V.  Cencerrada. 

l<:N<|ullado,  da.  part.  pas.  du  V.  efquilnr.  Tondu, 
e.  !i  adj.  Tondu,  dont  on  a  coupé  la  laine,  le 
poil,  etc. 

Esquilador,  S.  lii.  éskilador.  Tondeur;  celui  qui 
tond. 

Esquilar,  v.  .a.  óskilar.  Tondre;  couper   la  laine, 
le  poil  au\  animaux.  |  Grimper   sur  un  arbre.  | 
Fam.  Adios,  que  esquilan;  adieu,   j'ai   affaire; 
je  suis  pressé,  je  n'ai  plus  rien  àlaire  ici. 

KMquildu,  s.  m.  ¿s\iil-do.  Ichthyol.  Schildc;  gen- 
re de  poissons  sillures. 

Ksqnllenn,  S.  f.  V.    Esquinela. 

Esf|ullco,  s.  m.  éskilé-o.  Tondaison;  tonte;  ac- 
tion de  tondre,  jl  Tonte;  le  temps  où  l'on  a  cou- 
tume de  tondre  les  tropeaux. 

Esquílela.  S.  f.  V.  Esquila. 

ENquIlfuda,  adj.  V.  Y.squifada. 

EHquIlfe,  s.  m.  inus.  V.  Esquife. 

Esqulliclla,  s.  f.  inus.  V.  Esquila. 

E.^iqulliila,  S.  f.  dim.  de  esquila.  Petite  sonnaille. 

KKquIlimoíío,  sa.  adj.  éskilimo-sso.  Fam.  Dé- 
daigneux; qui  fait  le  délicat,  le  dégoûté. 

Esiiuilniado,  du.  part.  pass.  du  v.  esquilmar. 
Y.  ce  verbe. 

EMquilmav,  V.  a.  ¿s/.iiniar.  Faire  la  recolltc,  re- 
cueillir les  fruits  de  la  terre.  ||  Esquilmar  la 
tierra;  se  dit  des  arbres  et  de  quelques  ¡liantes 
qui  enlèvent  la  substance  de  la  terre,  qui  la  dé- 
{^raisscnt. 

Esquilmeño,  ña.  adj.  éskilmé-gno.  Se  dit  des 
arbres  et  desplantes,  qui  sont  d-un  bon  rap- 
port. 

ENquiluno,  s.  m.éiJtti-mo.  Récolte  des  fruits  de 
l'année. 

Exquilo.  6.  in.jflus.  V.  Esquileo.  H  V.  Ardilla. 

Et>qullon,  s.  m,  éskilon.  Sonnette;  espèce  de  clo- 
tlielte  qii'Wi  attache  au  cou  des  animaux,  ||  Pe- 


tite cloche  oti  clocher. 

Esquimo,  s.  m.  inus  V.  Esquilmo. 

ENquiua,  s.  f.  éi>ki-ua.  Coin  ,  angle,  rencontre  dfl 
deux  cotés.  Il  inus  Grande  [lierre.  qu'on  lançait 
d'un  lieuélrsé  contre  les  ennemis.  ||  Fam.  /'î- 
tar  de  esquina;  être  brouillés,  indisposés.  ||  Es- 
quina de  riillf;  coin  de  rue.  !|  Fifí.  Dar  contra 
ana  esquina;  so  conduire  d'une  manière  insen- 
sée, agir  en  dépit  du  bon  sens. 

Esquinado,  da.  jiart.  pass.  du  v.  esquinar.  V. 
ce  verbe.  |1  adj.  Construit  en  angle,  qui  a  de» 
coins,  des  angles. 

EMquIuadura,  s.  f.  éskinadou-ra.  Coin  ,  angle, 
forme  angulaire,  courbure  en  angle. 

Esquiiiaurla,  s.  f.  mus.  éshinau-iia.  Méd.  Es- 
(|uiniuicie  ;  inn.immntion  violente  du  gosier  qui 
empêche  d'aNaler  ou  même  de  respirer. 

Esquiuazo,  s.  m.  ésliina-io.  Coin,  angle  d'au 
éiiilicp. 

Esquiiico  ,  s.  m.  ésVinn-lo.  Zool.  Espèce  de  ser- 
pent ou  de  ciocodile, 

Enquiurla,  S.  f.  éskiné-la.  Crève;  pièce  de  l'ar- 
mure pour  la  jambe. 

Eiiquiueucin,  s;  f.  V.  Es^uin^incia. 

E^qulnzado,  a.  part.  pass.  de  Esquinzar.  V.  c» 
verbe. 

EM(|ulMza<lor,  s.  m.  èskinnzador.  Dans  les  papete- 
ries c'est  l'endroit  où  l'on  choisit  où  l'on  coupo 
le  chiffon. 

Esquiuxar,  V.  a.  Découper  le  chiffon  pour  faire} 
le  papier. 

Esqiiipar,  V,  a.  inus.  Mar.  Equiper;  pourvoir  un 
vaisseau  de  tout  ce  qui  lui  est  nécessaire. 

EMquipazon,  S.  m.  inus.  Equipement  d'un  vais- 
seau. 

Esquiraza,  S.  f.  ¿skira-zu.  Ancien  bâtiment  de 
transport. 

Esquirla.  S.  f.  èsU-ria.  Chir.  Petit  fragment  qui 
se  détache  d'un  os  fracturé,  carié,  ou  atteint  de 
nécrose. 

Esquirloso,  a.  adj.  èik»rio-j.»o. Miner.  Equilleux; 
qui  présente  une  multitude  de  petites  écailles 
ou  esquilles  qui  se  détachent  avec  plusou  moins 
de  facilité. 

Esquirol,  S.  m.  V.  Ardilla. 

Esqul.sar,  V.  a    inus.  V.  Buscar,  investigar. 

Ewquiseas,  s.  f.  pi.  ¿ski- ss^aí.  Schissées;  genre 
de  plantes  de  la  famille  de  fougères. 

Esquisia,  s.  f,  èskis-ta.  Hist.  nat.  Schiste,  pierre 
qui  se  separe  par  feuilles. 

Es(|uitar,  V.  a.  V.  Desquitar,  descontar.  Il  Re- 
mettre une  dette,  en  tenir  quille. 

Esquivad»,  a.  part.  pas.  de  Esquivar.  Esqui- 
vé, e. 

E.*«quivar,  v.  a.  Esquiver,  éluder,  éviter  adroile- 
ment  quelque  coup. 

Esquivarse,  v.  pron.  éskivar-sé.  Dédaigner, s'es- 
quiver,  se  retirer  s'éloigner  avec  un  air  de  mé- 
pris. 

Esquivez,  S.  f.  èskivéïi.  Dédain,  froideur,  mépris 
exprimé  par  l'air,  le  son,  le  gestes,  le  maintien, 
elc. 

Esquiveza,  s.  f.  inus.  Y.  Esquivez. 

Esquivtdad,  S.  f.  inus.  V.  Esquivez. 

Esquivo,  a.  adj.  es  i-vo.  Dédaigneux;  fa- 
rouche, rude,  peu  traitable.  Il  Grand,  furieux, 
terrible. 

Esqnàzndo,  a.  adj.  és',iia-do.  Se  dit  du  marbre 


EST 


—  371 


EST 


tourerl  de  laches. 
Kwt,  s.  m.  ¿if.  Astr.  Esl,  le  piemitT  d»*s  qualrr 
points  cardinaux.  La  partie  du  monde  qui  est  u 
notre  soleil  levant,  l'orient.  ||  Est,  le  vent  qui 
soude  du  levant.  ||  Est;  expression  exclusive  des 
itiariiis;  est  indifféremment  employée  avecOrient 
dans  la  langue  des  géographes,  lorqu-il  s'agit 
d'indi(|ucr  celle  direction. 
KwtablliilMcl^s.  f.  èslabili-dadd.  Stabilité;  étalde 

co  qui  est  stable. 
KNlublir.  V.  a.  inus.  V.  Eitnblrrer. 
eMtiil»ilÍMÍnio,a.  adj.  supor.  de  e6(a6/c.Très-stn> 

ble. 
KMtnblc,  adj.  é$ta-blé.  Stable. (|uicsl  dans  en  état 
dans  une  situation  ferme.  ||  Fig.  Stable,  assuré, 
permanent. 
EMtalilcado,  a.  part.  pas.  de   Establvc-cr.  V.  ce 

verbe, 
EMtaltlenr;  v.a.  establear.  Apprivoiser  le  bétail, 

l'accoulumer  à  l'élable. 
Eatithlecotlor,  s.  m.  ^sf<ií»í(!zWor.  Celui  qui  6la- 

blil.  qui  institue. 
EMtiilileceniento.s.  mNiiins.  \' .F^.slablccimiento. 
EütubloeiT  ,  V.  a.  éstablétérr.  IU;iblir,  fonder, 
creer,  inslilner  ouvrir,  former,  orsianissiT,  met- 
tre en  état  de  fonctionner.  |,  Etablir,  régler,  or- 
donner. (I  Etablir,  exposer  un  fait. 
CstublociTMo,  V.  prou,  éslabléiér-sé.  S'établir, 

se  fixer.  V.  Avecindars'^. 
EMtablocidovn.  part.  pas.  de  Estableeer.   Etabli, 

e.  I  S'emploie  adjectiv. 
EHtabli'cliiiieiito  ,  s.   m.   éstabléiimién-to.  Sol; 
statut  ,    ordannance.   |I  Establiscmcnt  ;    insti- 
tution, fondation.  1|  yistablecimientu  de  las  ma- 
reas, établissemeni  du  port,  Micurc  qui   arrive 
la  pleine  mer  dans  un  port. 
Establi'itioiite,  adv.  èstablemèn-té.  D'une  ma- 
nière stable,  solide. 
Entablcri»,  s.  f.  inus.  V.  Kslablo. 
EMtabIcrixti  .  s.  m.  inus-  V.  Eslablcrn. 
l'.Mtablero,  S.  m.  establé-ro.  Valet  d'écurie,  d'é- 

table. 
ENtablpwecr,  v.  a.  inus.  V.  Establecer. 
EMtabIcza,  s,  f.  inus.  \.E.stal,ilidad. 
Eütablia,  S.  f.  inus.  de  Establo. 
EHtablitiat,  s.  f.  inus.  V.  Estabilidad. 
Entablillo,  s.  m.  dim.  de  establo.  Petit  étable. 
Entabliniieiifo,   s.  m.  inus.  V.  E-stablecimieitto. 
Eütabllr,  v.  a.  inus.  V.  Establecer. 
EHtablo.  s.  m.  èsta^blo.  Etable;  lieu  ou  l'on  ren- 
ferme des  bestiaux,  et  plus  particulièrement  des 
bœufs  et  des  vaches,  tout  le  temps  qu'ils  ne  vont 
pas  aux  champs. 
EM(ac4»,  s,  f.  èsla-\<a.  Pieu  ;  pièce  de  bois  qui  est 
pointue  par   un  des  bouts  et    dont  on  se  sert  i\ 
divers  usages.  ||  Roi.  Rmiliire:  brandie  garnie 
de  boutons,  séparée  et  replantée.  |  (Iros  clou  de 
charpentier.  |  Itàlon;  long  morceau  de  bdisijn'on 
peut  tenir  à  la  nuiin  et  qui  sert  à  d.fferents  u-a-  j 
pes.  I  Inus.  A  estaca  :  à  foison,  en  gramle  abon- 
dance. Il  Fig.  E.«irtr  à  la  estaca  ;  être  a  laltacli.-,  I 
avoir  beaucoup  de  sniétioii.  |  .Mar.  V.  EicnUnno.  ! 
ENtaraiia.  s.  f.  èsta\^a-da.  Mort,  rulissiide;  dô  -  ' 
ture  de   palis  plantés   en   terre  pour  la   défense  I 
d'un   poste  ou  de  quelques   dehors  d'une  place  ' 
de  guerre.  Il  Barrière  ,    toute   enceinte  de    plu- 
sieurs pièces  de  bois  .  servant  h  fermer  un  pas-  i 
.sage,  à  appuyer  ou  défendre  quel  pie  chose.  !l    I 


Mar.  Estacad*;  ban iére établie  rnoirientanémeni 
à  l'entrée  d'un  port  avec  des  corps  tlollanls  ou 
avec  des  cables  ou  des  chaînes  tendues  au  tra- 
vers du  passage  pour  empêcher  les  bâtiments 
ennemis  d'y  pénétrer.  ||  Terrain;  lieu  designó 
pour  un  duel.  ||  Nouvelle  plantation  d'oliviers.  |l 
Fig.  Entrar  en  la  estacada;  se  rendre  au  lieu 
désigné  pour  un  duel,  ou  entrer  en  lice;  s'enga- 
ger »ians  une  contestation.  ¡  Quedar  en  la  e*/'i- 
Cíií/rt,  demeurer  sur  le  carreau,  être  tué  dans  un 
duel,  avoir  le  dessous  dans  une  dispute. 

K.«>tacatlo,  du.  part.  pas.  de  estacar.  V.  ce  verbe. 

ICMtacado,  s.  m.  inus.  V.  Estacada. 

Estacar,  v.  a.  èstakitr.  Ficher  un  pieu  en  Ierro 
et  y  attacher  une  béte.  ¡  Clore  de  palissades  un 
terrain  que  l'on  s'appropic  pour  y  exploiter  une 
mine. 

Estacarse,  v.  pron.  inus.  èstakar-sù.  Fig.  De- 
meurer gelé  et  raide  comme  un  pieu. 

ENtacazo  ,  s.  m.  èstaka-io.  Coup  de  bâton  ou  de 
pieu. 

ENtaclia,  s.  f.  èstat-cha.  Corde  ou  cible  où  est 
attaché  le  harpon  dans  la  pèche  de  la  baleine. 

EMtaehi,  s.  m.  èsla-chi.  Bot.  Stachis;  épi-deurit 
genre  de  plantas. 

Etttacion,  s.  f.  èsta-zion.  Situation;  état  afluel. 
IJ  Saison;  une  des  quatre  parties  île  l'année, 
qui  contient  chacune  trois  mois  et  dont  il  y  en 
a  deux  qui  commencent  aux  Soltices  et  deux  aux 
Equinoxes.  \\  Saison  ;  temps  propre  à  chaque 
chose.  Il  Station  ;  visite  des  églises  au  jubilé.  || 
Astr.  Station  ;  état  dune  planète  slaiionnaire.  || 
Fig.  Parti  de  gens  apostes.  ||  Fig.  Station;  lieu 
marqué  où  l'on  s'arrête  pour  quelque  chose.  |( 
Inus.  Cabinet  littéraire;  endroit  public  où  l'on 
va  lire  les  livres,  où  l'on  en  vend,  n  Fig.  et  fam. 
Andar  las  estaciones  ;  aller  négocier  quelqu'af- 
faire. 

Estado,  part.  pas.  de  estar.  Eté. 

Estado,  s.  m.  éifa-f/o.Etat  ;  manière  d'être  d'uno 
personne,  d'une  chose  résultant  delaco-éxis- 
tencede  ses  modifications  successives  et  varia- 
bles avec  ses  qualités  tixesel  constantes.  ||  Etat; 
constitution,  dispositions  actuelles,  conditions 
différentes  dans  lesquelles  les  personnes  ou  les 
choses  peuvent  se  trouver,  soit  au  physique, 
soit  au  moral,  n  Etal;  profession  ,  condition,  n 
Etat  ;  se  dit  d'un  peuple  tant  qu'il  est  constitué 
en  corps  de  nation,  qu'il  forme  une  société  pidi- 
lique  distincte.  Il  Et  il;  forme  du  gouvernement 
d'un  peuple,  d'une  nation,  n  Etat  ;  s'applique 
au  personnel  d'un  gom  ci  nenienl .  d'une  admi- 
nistration, n  Etal  ;  mesure  de  la  hauteur  d'un 
homme.  Il  Etal  ;  po'^ilinii  du  corps  après  avuir 
paré  ou  poussé  une  botte.  ||  El;U;  mémoire,  in- 
ventaire, n  Etal;  ce  que  le  roi  d'Ivspagnc  donne, 
daus  certaines  circonstances,  aux  personnes  de 
fa  suite  pour  leur  entretien.  V.  5c(/'iifo.  n  inus. 
V.  Dodc;ioii.  \\  Inus.  Faction  .  parti  ,  ligue.  || 
J-'slado  cricstc:  état  du  ciel  .  disposition  où  so 
1  rom  eut  les  a>lres  les  uns  à  l'égard  des  autres, 
dans  un  certain  moment.  ||  Mil.  E.íí«i/(»  uiayor: 
état-major,  se  dit  en  general  des  ofliciers  et 
sou>-ollicicrs  sanstroupes,  et  des  officiers  supé- 
rieurs d'un  corps  de  troupes.  \\  Etat:  les  degrés 
divers  de  la  hiérarchie  sociale,  n  Estado  dc^  rei- 
no ;  état  du  royaume,  quclq'un  des l roi»  ordres 
du  royaume,  qui  sont  :  la  noblesso,  là  clerpi"  et 


EST 


37-2  — 


KST 


le  licrs-élal.  \\  Hombre  Je  es'ado;   V.  Polilicu. 
Cortesano.  \\  Itdzon   de  estado;    raison   d'ctal, 
raison  myslctiense,  iiivi'iit(''('  par  la   politique 
pour  aiitoritifr  loiit  ce  (jui  se  luit  snns  raison.  || 
jMatcria  de  estado;  iDalii'rc  d'clal;   loulc   af- 
luiré qui  coiicertip  le  t,M)uverr)cineiit.  \\  Mesa  de 
estado  ,   tul)l(>  (les  divers  ol'liricrs  du  palais.  || 
Hacer  estado;  tenir  lubie  riuvcrle.  \\  Mud'ir  es  ■ 
tado  ;  chimfîor  d'f^lat.  \\  Poner  a  uno  en  estado; 
marier,  établir  queI(jUMin.||  ,Vo  estar  ó  no  venir 
un  pleito  en  estado;  se  dit  d'uii  procès  qui  n'est 
pas  encore  inslruil.  j|  Reo  de  estado  ;  prisonnier 
.  d-étal,  i)ri'vcnu  d'un  crime,  j)  Fig.  Siete  estados 
debajo  de  tierra.  On  se  sert  de  celte  expression 
pour  faire  entendre  que  quelque  chose  est  très- 
cachéc. 
KMtadojo  ou  csiudoûo ,  S.  m.  éstadorj-lio  ou  ès- 
tado-ijno.  Bùlon  pointu  ([u'on  fiche  dans  le  ti- 
mon d'une  charrette  pour  retenir  la  charge. 
K»t(ur>i,  S.  f.  csta-f'a.  Hscroquerio  ;  action  d'es- 
croquer. II  Bnh.  Part  qu'un  voleur  donne  au  re- 
cólcur  d'un  vol. 
r.!)titr»do.  drt.  part.  pas.  Aa  estafar.  Escroqué,  e. 
llMlnfnelor  ,  a.   s.  estafador.  F.scroqueur  ;  celui, 
celle,  (jui  escroque.  \\  Uob.  Uecélenr  (jui  friponne 
le  voleur. 
Kslnfar,  v.  a.  estafar.  Escroquer;  tirer  quelque 
chose  d'une  personne  {lar  fourberie,  par  artifice. 
Kfitafermo.  s.  m.   ùslafér-mo.  V'\'¿i\rc  d'homme 
armé,  qui  d'une  maintient  un  bouclier  et  de 
l'autre  un  petit  siic  de  sable,  avee  quoi  elle  frap- 
pe les  épaules  de  celui  qui  touche  son  bouclier, 
s'il  n'a  pas  l'adresse  d'esquiver  le  coup  en  cou- 
rant. \\  Eig.  Personne  qui,  n'étant  bonne  à  rien, 
piélciul  jouer  un  role  dans  le  monde  ,   ou  qui 
reste  planlée  sur  ses  pieds  en   attendant  quel- 


dus.  \i  Ituban  bénit  qu'on  porte  au  cou.  \\y. 
Cirin. 
Eaïadcr» .  -.  ni.iiius.  ¿sladé-ro.  Commissair« 
r(iy;il.  polir  la  déinuicalion  des  terres  soumises 
à  l'iiiipùt  ,  pour  faiie  le  eaduslrc.  n  Inus.  V.  itu- 
beffoitt  ro. 

RMtatlio,  s.  m.  iista-dio.  \n{.  Stade  ;  carrière  où 
les  Grecs  s'e\erçaieiit  à  la  course  et  qui  étail  de 
l'2.'5  pasizéoniétriques  de  longueur,  n  Slaile;  lon- 

.  gueiir  dechi'iniii  |tareiUe  ù  celle  de  cette  carriè- 
re. Il  Méd.  Stade;  (huijue  période  ou  degré  d'une 
maladie,  et  part  culieremenld'uii  accès  de  fièvre 
inlerinittenle. 

Ewtadixla,  s.  m.  tstadiS'ta.  Staticien;  politique, 
homme  d'étal  ;  celui  qui  est  chargé  de  faire  des 
statiques. 

EMtadistlon,  s.  f.  èstadiS'liha.  Kstatistique  ,•  éco- 
nomie politique  ;  science  pur  laquelle  on  déter- 
mine la  quanlilé  des  objets  ou  des  habitants 
d'u'i  pays,  et  par  des  calculs  comparatifs,  on 
arrive  à  fixer  les  avantages  qui  en  peuvent  ré- 
sulter. 

CntadiNtico.  ca.  adj.  êstadis-tiko.  Statistique; 
qui  liaite  de  létendue,  de  la  population,  des  ri- 
chesses d'un  état. 

KNtHdlv.n,  a.  adi.  ésladi-zn.  Qui  est  dans  un  étal 
de  ciirruption.  faute  de  mouvement.  ||  Stagnant; 
se  dit  des  eaux  qui  ne  coulent  point.  ||  Méd. 
Crouiiissoment;  élit  de  différentes  matières  qui 
croupissent  dans  le  coips  humain. 

ENtafctoro,  s.  m.  èslofi'ti*-ru.  Facteur;  celui  qui 
porte  lesleltres  d'une  poste  à  une  autre. 

lEstaîotiroro,  adj.  éslafèti-firo.  Qui  porte  les 
lettres. 

Kjïtnfctsi,   adj.    estafetil. Qui  concerne  l'estaf- 


ette. 
qu'un.  Il  i/rtcej- ci  estafermo,  faire  la  statue  ,  1  Esiaîilonîa.  s.  f.  èsfn/i/o-mn.  Chir.  Staphylome; 
prendre  une  certaine  altitude  par  pénitence  en        tumeur  sur  la  cornée  de  lœil. 

EstalimtKS'H.  s.  f.  ('.<;frf/(Sia-f/ra.  Bot.  Staphysai- 
gre;  genre  de  plantes. 


jouant  a  ctrlains  jeux 

Ests-'rero.  s.  m.  inus.  èsf a/'e-ro.  Estafier:  c'était 
UBc  espèce  de  bravo,  un  vslel  à  manteau ,  un 
laquais  à  pied,  qui  tenait  l'élrier  à  son  maître, 
portait  son  épèe  et  était  armé  lui-même. 

Estafeta,  s.  f.  èstafè-ta.  Estafette;  courrier  qui 
ne  porte  son  paquet  que  d'une  poste  à  l'autre, 
pour  le  remettre  à  un  autre  courrier,  n  Bureau 
de  la  poste  aux  lettres. 

Estnclotinl.  adj.  èstazional.  Qui  eit  propre,  par- 
ticulier de  la  saison.  \\  Asir.  V.  Estacionario. 
Calenturas  estacionales  ;  fièvres  stationnaires, 
continues. 

Estacionario,  S.  m.  inus.  ¿5f«zío»rt-ri'.o.  Libraire; 
celui  qui  vend  des  livres  ou  qui  a  un  cabinet 
littéraire. 

Estacionario,  n.  adj.  èsfaziona-rio.  Astron.  Sta- 
tionnaire;  se  dit  d'une  planète  lorsqu'elle  sem- 
ble n'avancer,  ni  reculer  dans  le  zodiaque. 

Estacionero,  a.  adj.  èsfrtZione-ro.  Qui  fait  sou- 
vent des  stations,  qui  visite  souvent  les  églises. 
II  s.  m.  V.  Librero. 

Etítacon,  s.  m.   augm.  de  estaca).  Gros  pieu. 

Estacte  ,  s.  m.  èstak-ié.  Sta'-tein;  graisse  de  la 
myrrJie. 

E^etada  ,  S.  f.  èsta-da.  Demeure,  séjour  ;  temps 
pendant  lequel  on  demeure  dans  un  lieu.  nMar. 
Séjour,  slane  ;  jours  de  planches. 

Estadal,  s.  m.  estadal.  Mesure  de  la  hauteur  d'un 
homme,  ou  de  la  longueur  de  ses  deux  bras  éten- 


Esta^iiacio:!,  S.  f.  èstaffuaj.ion.  Stagnation; 
état  des  fluides  qui  ne  coulent  pas.  |1  Med.  Stag- 
nation ;  séjour  du  sang  ou  des  humeurs. 

Estajero  ,  S.  m.  élag-hè-ro.  V.  Destajero. 

Es  (ajo,  s.  m.  V.  Atajo. 

Estala,  s.  m.  ¿sía-íu.  inus.  V.  Es/a6/o.  ||  inus. 
Echelle  ;  port  de  mer  où  les  navires  vont  se  ra- 
fraîchir. 

EstalacioEü .  s.  f.  èslalazion.  Classe  qui  distin- 
gue les  divers  membres  d'un  corps  cl  surtout 
d'un  chaiiilre  d'église  cathédral. 

Estalnentita,  S.  f.  èslala  -mita.  Stalaemile;  con- 
crétion pieneusc  qui  se  forme  en  mamelons  sur 
le  S'il  des  cavités  souterraines  par  la  chute  des 
sucs  lapidiliqucs. 

Estalactita,  s.  f.  è5//7?a/.ii-ffj.  Stalactite;  con- 
crétion pierreuse  qui  se  forme  <i  la  voûte  des 
cavités  souterraines,  et  dont  la  forme  ressem- 
ble à  celle  (les  glaçons  qui  pendent  en  hiver  aux 
tüits  des  maisons 

Estalsïctilîco.  ea.  adj.  estala' titiho.  Stalactili- 
que;  qui  est  de  la  nature  des  concrétions  pier- 
reuses. 

Estallado  ,  da.  part.  pass.  de  estallar.  Eclaté,  e. 

E.stallar,  V.  n.  èstaillar.  Eclater,  se  rompre  par 
éclats.  I!  Fig.  Crever;  être  trop  plein  de  jalou- 
sie, de  dépit,  etc. 

Estallido,  s.  m.   <is(ai7/i-(/o.  Eclat  ;  bruits  d'un 


EST 


—  373  — 


EST 


corps  qui  éclate.  ||  Dur  cl  mundo  un  estallùlo; 
se  dit  pour  sigiiilier  qu'il  règne  par  un  tel  dé- 
Éordre,  qu'on  dirait  qw  la  lin  du  inonde  sap- 
prochc.  !|  Uar  un  estalliilu  ;  criniuer;  en  i)arlaiil 
d'une  chaise  et  de  quelque  antre  cliose  qni  se 
Irise.  = /Jar  un  paíííí/íí/o.  Krlater;  fiiiie  du  bruit, 
laircun  celai,  en  ¡larlani  d'une  affoirescanda- 
leuse.  H  Estar  para  dar  un  estallido;  expression 
qui  marque  la  crainte  extrême  de  quelque 
malheur  prochain. 
KAtallo.  s.  m.  inus  èstn-illo.  V.  Ei(aî/i(/o. 
KHtiilo,  s.  m.  inus,  èsta-lo.  Stalle;  on  appelle 
ainsi,  dans  les  églises,  les  ncgcs  de  bois  qui 
sont  autour  du  chœur,  dont  le  londe  sclève  et  se 
baisse,  et  sur  lesquels  sont  assis  le  chanoins, 
les  leligicnx  ,  et  ceux  qui  chantent  au  cœur. 
ICHtninbor,  s.  m.  èstawfcor.  Mur.  Ktamhol;  for- 
te pièce  de  bois  qui,  élevée  à  l'extrémité  de  la 
quille  du  bâtiment,  termine  l'arrière  de  la 
carène. 
ICk>(unil>rii«lo,  do.  part.  pass.   de  estambrar.  V. 

ce  vi-rbe. 
ictitanilirar,  V.  a.  iuus.   èstam-hrar.   Mettre  la 

laine  en  hl  dcstame.  Il  V.  Traniur,  rnireteger. 
KNininbre.  s.  m.  èsiam-bri^.  Fil  d'étain  ou  d'es- 
tame.lil   de  laine.  ¡  V.    Urdimbre.  \  Laine  line 
qui  sert  pour  fniie  la  chaîne.  ||  Bot.  Etaminc;  or- 
gane sexuel   mâle  desvéjiéiaux  phanérogames, 
ayant  pour  siège  l'intérieur  des  enveloppes  flo- 
rales. 
i:Mtan>l>i-oso.  tia.  adj.  èstambro-ssn.  Bot.  Esta- 
inincux;  se  dit  d'une  plante  apétale  qui    n'offre 
que  des  elamines. 
UMlanieiiarn,  S.  f.  iislaména-ra.  Mar.  Certaines 
pièces  de  bois  qui  entrent  dans  la  construction 
d'un  vaisseau. 
Kütanieiitio,  S.  m.  inus.  V.  'Estamento. 
Estamento,   s.  m.    èitamni-to  Assemblée   des 
états-genéraux  d'Espagne  lorsqu  ils  avaient  lieu 
par  ordres  ou  par  états.  1  Etat;  classe  à  laquelle 
appartenait  chaque  citoyen. 
KMtaiiivñn,  S.  f.  èstamé(jna.  Etamine  ;  étoffe  de 

laine  qui  n'est  pos  croisée. 
EHtaiiieñero,    s.    m.   est(iméi¡né-ro.   Elaminier; 

celui  qui  fabri(jue  ou  qui  vend  des  étamines. 
KMtaiMcñete,  s.   m.    és/am¿í/né-fe.  Sorte   d  éla- 

miiie. 
KHtaiMicnto  ,   s.  m.  estamién-lo.  inus.  Etat,  si- 
tuation. V.  Esf«(/o.  . 
■OHtumpa,  S.  f.  èstam-pa.   Estampe;  empreinte, 
impression  que  dtuinc  sur  du  papier  ou  sur  tou- 
te autre  matière  une  planche  de  mêlai  gravé.  || 
Estampe;  image  imprimée.  ||  Fig.  Idée,  proto- 
type, original.  ||  Empreinte  des  caractères  d'im- 
primerie sur  du    papier.  ||  V.slampa   al   liutuo; 
me/.zo  tinto;  estampe  en  manière  noire.  ||  ¡tur- 
na estam]ut;\ .  Huena  fijura.  \\  Durados  de  la 
estampa;  ducats  d'or  avec  quoijse  paient  les  ex- 
pédients de  la  dalerie.  ||  Dar  á  ta  estampa;  li- 
xrer  à  l'impression,  mettre  au  jour. 
F.Ktanipadn,   «la.  part.    pass.    du  v.  Estampar. 
Kstunipé,5e.  ¡  adj.  (iaufré;  imprimé  sur  des  étof- 
fes a\ec  des  fers  chauds. 
EMtaiiipado,    s.  m.    è.tifi»n/)n-</o.  tlaufrure;  em- 
preinte l'aile  en  gaufrant. 
■CMtaïupaiiur,  s.  m.  estampador.  Estampeur;  ce- 
lui qui  estampe. 
»;i«taiiipnKc,  s.  m.  èstampag-hè.  Estampage;  im- 


pression; action  d'imprimer  dans  des  pStes  cé- 
ramiques encore  molles  les  ornements  dont   on 
veut  les  enrichir. 
Estampar,  v.  a.    estampar.  Estamper;  faire  une 
empreinte  avec  quelque  matière  dure  et  gravee 
sur    une    matière    jilus    molle.    |    Empreindre; 
laisser  une  empreinte  sur.  |  Gaufrer;    imprimer 
des  ligures  sur  une  étuffe   avec  des  fers.  |  Fig. 
Imprimer;  graver  dans  l'esprit. 
K.Htainperia.  S.  f.  èstampèri-a.  Imagerie  ;   bou- 
tique de  celui  qui  tait  ou  qui  vend  des  estampes. 
Ewtainpero.  s.  m.  i'stampéro.  Imagcr;  celui  qui 

fait  ou  (pii  >end  des  estampes. 
Estampida,  S.  f.  V.  Estampido.  \  Dar  estampi- 
da. Fig.  V.  Dar  un  estallido. 
EMtanipIdo,  S.  m.  èstamjii-do.  Explosion  ;  éclat, 
bruit,  mouvement  subit  de  cecpii  éclate.  ¡  Dar 
un  estampido.  V.  Dar  un  estallido. 
EMtainpiila,  s.  f.  diin.   de   Estampa.   Petite  es- 
tampe. ¡  Estampille;   sorte    de  timbre,    seing 
gravé  en  métal. 
Estampillado,  du.    part.  pass.  de  Estampillar. 

Estampillé  ,  e. 
Estampillar,    v.    a.   estampillar.    Estampiller; 

marquer  avec  une  estampille. 
Estampitu,  s.  f.  dim.  de  EUampa. 
EMtaiirado,   da.  part.  pass.  de  V.stancar.  \  adj. 

Stagnant;  qui  ne  conle  point. 
E.Htaiicar,  v.    a.  éstanhar.    Arrêter  le  cours  de 
l'eau.  I  Flancher;  arrêter  l'écoulement  d'un  li- 
quide qui  s'enfuit  ¡lar  quelque  (uive.ture.  ',  Dé- 
fendre la   vente  de  certaines  marchandises,  en 
affermer  le  droit  à  quelques   particuliers.  ¡  Fig. 
Suspendre,-  empêrher  le  cours  d'une  affaire.  || 
Fig.  E'ancher;  apaiser,  oler. 
Entaiicia,  S.    f.  éslan-ria.   Estancic;  nom   sous 
lequel  on  désignait  généralement  dans  l'Améri- 
que du  sud.  les  établissements  ruraux  dfsiinés 
,1  l'éducation  et  à  la  conscrvaiiiui  de*  bc'^liaux. 
Il  Séjour;  permamine  dans  un  endroit.  |  Salle; 
chambre  qu'on  habile.  i|  Bien  de  campagne.  || 
Poes.   Stance.    strophe.    ou\rage   de   poésie  en 
plusieurs    couplets.  H  inus.   Mil.    V.    Campa- 
mento. 
ENtanoiero  s.  m.  èstamiô-ro.  Celui  qui  soignait 
un   bien   de  campagne,  nommé  estancia;  ré- 
gisseur. 
Estanco,  en.  adj.  éstan-kn.   Mar  Estañe,  étan- 
che;sedit  d'un  billiment  bien   clos,   sans  voie 
d'eau,  en  bon-état. 
Estaiiro.  S.  m.  estan-l.o.  Bail  pa<;sé  pour  la  vente 
exclusive    de  certaines   marchandises.  Il  Bouti- 
que où  Ion  vend    certaines  inarchandises  avec 
privilège   exclusif,  ou  pmir  le  compte  de  lelat. 
I  Bureau  de  tabac.  ||  Fig.  Dépôt,  archive.  |  Sé- 
jour, demeure,  l'action  de  s'arrêter-  |  inus.  V. 
Itstanque. 
ENtaiidiiroi,  S.  m.  inus.  Mar.  V.  Estanterol. 
Estandartt*.  s.  m.  fstandar-té.    Etendard,  dra- 
peau, enseigne,  bannière.  ||  Etendard;  drapeau 
propre  a  la  cavalerie. 
EMtaiiKiiiria.  S.    f.    dstanqnu-rrfa.  Strangurie; 
einic  treqnenle  et    invohmlaire    diiiiner.  |  Oi» 
le  (lit  des   tontaines  qui  donnent  peu  d'eau.  || 
Petit  tuyau  ou   vessie  qu'on   attache,  pour  re- 
cevoir l'urine,  aux  personnes  qui  ont  la  straa- 
piirie. 
EstAiiqiio.  s.  m.  éttan-kê.  Elanp;   grand  ama» 


EST 


374 


EST 


d'caa  «an»  cours  dans  les  (erres;  grand  amas 
dcau  retpriu  par  une  cbauséc  cl  ou  I'oq  nour- 
rit des  poissons.  Buh.  Si-lle  de  cheval. 
EkiMnqiiero,  S.  m.  eMtankt-ro.  Celui  qui  suigoe 
un  étan;^.  ,  Celui  qui  prend  a  ferme  la  >eiite  de 
certaine»  marchandises,  ou  qui  les  vend  pour 
le  compte  de  l'clat.  ||  Celui  qui  lient  un  bureau 
de  taba>-. 
Entnnquilicro.    5.   m.   èstanl.illè-ro.   Marchand 

de  (ai)3c  en  détail. 
Kntmiiquiiio,  s.   m.  dim.  de  eilaneo.  |i  Boutique 

f)U  l'on  vend  le  tabac  en  délai!. 
KKtanqiiito.  S.  m.  dim.  de  estanqnc. 
EaianlMl.s.  ni.  inus.  archil.  V.  Etlrih-). 
Kainntr,  part.  prés.  inus.   du  v.  estnr.   Ktanl.  ii 
adj.  Qui  demeure  toujours  dans  les  mêmes  pâ- 
turages, en    parlant  d'un   troupeau.  !|  Fi\e,  sc- 
dcnlairc;    qui  est    toujours  dans  un  même  «Mi- 
droit. 
Eatante,  S.  m.  éstan-ti.  Rayon;   tablette  à  met- 
tre des  livres.  |  inus.  Mar.  Stance;   piliers  posés 
le  long   des  hiloires  pour   soutenir  les  b;irotins 
ou  petits  barots.  i;  Se  dit    dans  le   Royanmi-  de 
Murcie,  de  celui  qui.   dans  les  processions  de  la 
semaine  sainte,  porte  les  instruments  de  la  pas- 
sion. reiTij'ie  du   sauveur  etc.  ji  inus.   V.  ïus- 
tanlt. 
EMtanterol.  s.    m.  éslan'érol.   .Mar.  Canche:  pi- 
lier place  a  la   tete   du   coursier  d'une   galère, 
près  de  la  poupe. 
EMtMntlgnn.  S.  {.  éstunti-f/ouo.    Spectre,  fanlA- 
me.  ';  Fig.  Personne   hideuse   ou   ridiculement 
velue. 
E<it«iitio,  tia.    adj.   tstanti-o.  Stai^nanl;  qui  ne 
coule  point,  inmobile.  n  Fig.  Lâche,  mort,  non- 
chalant, sans  esprit. 
E«t«nza,  s.    t.  éstan-za.    Séjour,  stance.  etc.  V. 
Ettanria.     inus.   Ktat  permanent  dune  chose. 
!i  Bien  estarna,  à  mal  estarna;  mus.  bonne  ou 
mauvause  action. 
Estañado,    da.  part.  pass.  du  v.  estañar.  Ela- 


m.  éstagnador.  Etameur;   celui 


me  .  e. 

Estañador,    s 
qui  élame. 

Eatañadura,  S.  f.  éstafinadou-ra.  Elams^ie;  ac- 
tion d'étamer.  et  le  résultat  de  cette  action. 

Eatañor,  v.  ñ.  ésiaqnnr.  Kt.imer;  enduire  d'étain 
fondu  le  cuivre,  le  fert,  etc. 

Eetañero,  S.  m.  èstagne-ro$.  Elamcur;  celui  qui 
élame. 

EHtano.  s.  m.  ésta-f)no.Ei»\n:  mitalbhnc. consi- 
dérablement plus  dur  que  le  plomb,  á  peine  so- 
nore, tres-malléable.  ai2u  et  n'ayant  pas  beau- 
coup de  ténacité.  Ce  métal  d'un  usage  si  fré- 
quent, ne  se  trouve  pas  à  l'état  sur  dans  le  rég- 
ne miner  alogique  et  est  toujours  combiné  avec 
le  soufre  et  l'oïigene.  |  inus.  V.  Laguna. 

Eetnqucl,  S.  m.  éstaké'i.  Bot.Slachis;  épi-fleuri, 
plante  médicinale. 

Ealaqaero,  s.  m.  ¿staUé-ro.  Vénér.  Daim  d'un 
an. 

K«(aqa(IIa.  s.  f.   dim.  de  estaca.    Petit    pieu.  | 
Cheville   de  bois   ou   de    roseau  dont  se  servent 
les  cordonniers  pour  assujéiir  la  semelle  avant 
de  la  coudre,  ij  Grand  clou  de  fer. 

Estaquillado,  da.  part.  pass.  du  V.  lestaqut- 
U'ir.  V.  ce  mot. 

Entaqulliador.  9.  m.  éitaquUlador .  Grande  alê- 


ne dont  se  gervenl  les  cordunnies. 
Estaquillar,  v.    a.    eifa/a/Zar.  Cheviller;    alta- 
«.Ler  avec  des  cheville:»,   turloul  en  parlant  des 
Cordonniers. 
Estar.  V.  n.  estar.  Elrc;  se  trouver  dans  un  en- 
droit, y  résider.  .4//»  esta:  il  est  la.  =  ¿>i'of  enta 
en  todas  partes:  Dieu  est  partout.  |{  Juinl  à  des 
mots  qui  marquent  létal,  la  situation  d'unétre. 
ou  une  alTfc  lion    quflconque,    il  se    rend    aussi 
|>ar  le    verbe  être.    Kj(oj/ caniado;  je  suis  fati- 
gué.  Estoy  bueno;  je  suis    bien-|)ortant.  Estoy 
«enlci(/o;  je  suis  assis.    Estaba  en  Paru;  j'étais 
à  Paris.  \\  Joint  à  un  (larticipe  présent  il  lui  sert 
d'auiiliarc  pour  le  conjuguer  sans    rien  ajouter 
á  sa  signification.  Ce  modisme  espagnol  a  beau- 
coup d'élégance   et  correspond  a   notre  phrase 
analytique  du  verbe  et  de  l'attribut  d'une  pro- 
position ;   mais  que    la  précision   severe  de  la 
langue  française  n'admet  point-  Estoy  estudian- 
do: ¡'ó\u¿\e    je  suis  étudiant   .   Estaba  comien- 
do; je  diñáis;    j'étais  dinant  .  Ii  Suivi  de  la  pré- 
¡losiiion  Je  et  d'un   substantif   il  signifie  quel- 
quefois être  occupé,   être  en,  sur  le  point  de;  cl 
se  traduit    aussi    souvent  par  le  verbe  être  mo- 
difie par  l'adjectif  correspondant  au  substantif 
espagnol.  Eîinr  de  luto;  cire  en  deuil.  Estar  de 
obra;  cire   occupé  de  quelques  travaux.  Esiar 
de  vinge;   être  sur  le  point  de   faire  un    voyage. 
Eííar  de  prisa:    être    presse.  ||  Suivi  de  la  pré- 
position en  et  d'un   nom   substantif,  il  signifie 
quelquefois  consister  en,  être  cause  motif.   En 
650  está  la  dificultad;   la   difRcutc  consiste  en 
cela.    En  parlant  du  coût,  du  prix  d'une  chose, 
il  signifie,  valoir,  coûter,  lorsqu'il   est  scuvi  de 
la    prépo«itisn    en.    Este   caballo  está    en  cin- 
cuenta doblones:   ce   cheval  vaut,   coûte  ciii- 
quanle  doublons;   ou  bien  on  en  demande  cin- 
quante doublons,  son  prix  est  fixé  a  cinquante 
doublons.  ||  Joint  à    la  préposition  para  suivie 
d'un  verbe  à  l'infinitif,  il  signifie  être  prêt,  être 
disposé,  sur  le    point  de.  Estoy  para  salir;\e 
suis  prêt  à  partir.  Estar  para  innrir;  être  sur  le 
point  de   mourir.  ;i  Suivi  de  la    préposition  por 
et  d'un   verbe  à  l'infinitif,  il  marque  que  l'ac- 
tion exprimée   par  le   verbe    n'est   pas  encore 
faite,  ce  qui  se    rend  ordinairement   par  être  à. 
Estar  por  hacer;  être  à  faire.    Esta  carta  está 
aun  por  escribir;  celle  lettre  est  encore  à  écri- 
re.=Dans  ce  cas  il  signifie   anssi    quelquefois 
être  presque   décidé  presque   disposé  à.  Estoy 
por  ir  á paseo;  je  suis  presque  décidé,  j'ai  pres- 
que envie  d'aller  à  la  promenade.  ||  V.  Aguar- 
dar, esperar.  Il  ¡nus.  Y.  Detenerse.  |i  inus.  V. 
Ser.  Il  Estar    á   alguna    cosa  ;    répondre   pour 
quelqu'un  de  quelque  chose.  ||  Estar  à  cuento; 
vevir  bien,  cire  utile.  |i  Estar  á  erre;  s'occuper 
sérieusement  d'une  chose  sans  se  perinellrean- 
cune  distraction.  \\  Estar  á  la  mano;  être  sous  la 
main  ,  à  la  portée.  |1  Esfar  á  la  trinca  ;  être  a  la 
cape,  en  parlant  d'un  navire.  |  Esfriralerfa  ;ètrc 
alerte,  vigilant,  sur  le  quivive.  il  Estarapunto; 
être  prêt,  en  état,  sur  le  point   de.  ||  Fig-  E5(«r 
uraya;  se  contenir  .ne  point  passer  les  bornes 
prescrites.  |1  Estar  bien;  aller  bien  .  en   parlant 
dune  chose  qui  sied   II  Eiiar  conet   aima  entre 
las  dientes;  fam. avoir  une  grande  peur.  1  Eiiar 
con  el  aima  en  un  hilo;  fig.  fam.   être  mort  de 
peur,  li  Eifar  contiguo; être  voisin.  ||  Ettar  d« 


KST 


—  37o  — 


EST 


Dios  I  c'élaii  écrit?  Dieu  lèvent  ainsi,  tl  Estar  de 
esquina  6  es<¡xi,inado  ;  être  comme  l'eau  et  le  feu, 
comme  chien  et  chat;  ne  pas  se  convenir,  être 
d'une  humeur  contraire.  |  Fig.  fam.  Eifar  de 
jorja  ¡étrccontenl,  joyeux.  Il  Eiiar  de  por  me- 
dio ;  intervenir  dans  une  affaire,  y  prendre  part. 
—Estar  de  ver,  de  oir;  être  à  voir,  à  entendre, 
digne  d'être  vu,  entendu.  ||  Estar  de  vaija;  être 
désœuvré,  oisif,  n'avoir  pasd'occupalion.  ||  Fam. 
Estar  emharnado  para  palacio  ;  se  dit  en  parlant 
d'unepersonnc  qui ,  pour  se  dispenser  de  (aire 
\iiic  cho>e,  suppose  une  occupation  qui  n'admet 
pasdedélai.  |i  Estar  en  alguna  cosa;  compren- 
dre, entendre ,  être  au  l'ait  de  quelque  chose, croi- 
re, être  persuade  d'une  chose.  ||  Estar  en  ascuas; 
V.  ^Acua.  Il  Esíar  en  eso,  en  esío;  penser  a  une 
cho.^e,  s'en  occuper  sérieusement ,  avoir  l'inten- 
tion delà  faire,  ||  Mar.  Esfnr  en  linea;  marcher 
en  ligue,  en  parlant  de  plusieurs  vaisseaux.  || 
Eifar  en  mano  de  uno:  cire  au  pouvoir,  en  pou- 
voir, dépendre.  ||  Fig.  Esfar  en  pié;  être  sur 
pied, exister,  durer.  |  Fig.  Esfnren  ;jrenia:èlre 
en  presse,  sur  les  épines.  ||  Estar  en  si;  avoirl'- 
esprit  présent  à  ce  qu'on  fait.  |  Eiiar  en  su  jui- 
cio ó  muy  en  su  juicio;  être  dans  son  bon  sens. 
li  Eifar  en  todo;  et  re  attentif  atout.  ||  Fig.inns. 
Eîfar  heclw  de  sal;  être  plaisant,  facétieux.  || 
Eifar  erre  que  erre  :  s'obstiner,  s'enléier.  ||  Fig. 
Eifar /ejoi  ;  être  éloigné  de  faire  une  chose.  ( 
Eifar  mano  sobre  muño  ;  rester  les  bras  croisés, 
dans  l'inactiiin  .  èlre  oisif.  ||  Eifar  para  ello; 
être  bien  disposé,  li  físlar  peqado;  tenir.  ||  Es- 
tar por  alguno;  protéger  quelqu'un  ,  se  décla- 
rer pour  lui,  de  son  parti.  Il  listar  por  las  ar- 
mas; èlre  sous  les  armes,  i /isiar  sobre  si;  se 
¡tosséder,  èlre  sur  ses  gardes;  être  orgueilleux. 
Il  listar  sobre  una  ó  sobre  un  nerfocio;  presser 
vivement  une  personne,  une  affaire.  ||  listarle 
il  uno  de  perlas;  convenir  parfaitement  ;  aller  à 
merveille.  ||  Donde  estamosl  Où  sommes-nous? 
Il  L'emploi  du  verbe  esfar,  est  une  des  plus 
{  randesdifficutlcs  pour  les  français  qui  se  li- 
vrent à  l'étude  de  bi  langue  espagnole;  lu  conver- 
sation des  personnes  qui  parlent  correctement, 
la  lecture  (les  bons  auteurs,  en  un  mot,  l'usage 
seul  peut  faire  connaître  les  subtilités  de  nuan- 
ces qui  dans  certains  cas  distinguent  le  verbe 
listar  du  verbe  Ser.  Cependant .  il  a  le  [)lus 
souvent  une  régie  générale  trcs-simple  et  d'- 
une application  facile,  listar  s'emploie  pour 
signifier  l'éiHl,  la  manière  d'être,  la  situation 
momentanée,  passagère,  d'une  personne  ou  d'- 
une chose.  La  sopa  está  ralientr;  la  soupe  est 
chaude.  .Vi /icrwano  está  malo;  mon  frère  est 
malade.  =  . S'er  ;  s'emploie  pour  désignerla  quali- 
té-, l'etal  pemanent  d'une  personne  ou  d'- 
une chose.  La  pimieola  es  calida  ;  le  poivre 
est  échauffant ,  est  chaud. — .)/i  hermano  es  ma- 
lo ;  mon  frère  est  mécliiinl. 

Eiitariio,v.  pron.  èsiar-ii'.  VMn;  larder,  s'arrèlrr, 
se  détenir.  1|  Fig.  fam.  listar  en  sus  trece;  s'opi- 
niiitrer,  s'enlêti-r,  s'obstiner,  ne  vouloir  pas 
fn  démordre.  I  Fifar.si'  niuriendn,  etc.  être 
mourant,  sur  le  poinl  de  mourir.  \\  À  prueba  y 
estése.  V.  Prueba. 

EnImitIiIo,  lin.  part.  pas.  du  v.  Eífarrír.  V.  ce 
mot. 

KMiii'rlilu.  A.  m.  (  iffjrci  (/().  IN-iiil.  Dessin  ponté. 


Estarcir,  v.  a.  Peint,  Foncer  un  dessin, 
i  Ewtarna,  8.  f.  éstar-na.  Perdrix  d'une  petite  es- 

j      pèce. 

EMiaroste,  s.  m.  ést<tros-té.  Staroste  ;  noble  po- 
lonais qui  a  une  starostie. 

ENtaroMtIa,  s.  f.  èsfaroi-fta.  Starostie;  grand 
fief  en  Pologne. 

E.<«tater,  s.  m.  ésfa-fer.  Slalère  ;  monnaie  an- 
cienne. 

E.xtatora,  S.  f.  éslalé-ra.  inus.  Statèrc  ?  balança 
romanie,  peson.  |¡  Statêre;  monnaie  ancienne. 

Kistatica.  S.  f.  éstati-l.a.  Statique;  science  de  l'é- 
quilibre des  corps  solide.?. 

E.<(tatiia  ,  S.  f.  éifrt-  fona.  Statue;  figure  de  plein 
relief,  représentant  une  hoinnjeou  une  femme  en 
entier.  Il  Fig.  Es  una  estatua,  c'est  une  statue; 
se  dit  d'une  personne  qui  est  ordinairement  sau5 
action  el  Siin>  mouvement. 

Esiatiiar ,  V.  a.  í^sfafouar.  inus.  Orner  avec  dss 
statues. 

Estatuaria,  s.  f.  cs/afot/a-rra.  Statuaire;  l*art  de 
faire  des  s'alues. 

K.4tatiiario,  s.  m.  èstntoua-rio.  Statuaire;  sculp- 
teur qui  l'ait  des  statues;  sc  dit  spécialement  dei 
sculpteurs  de  iMiitiqnilé.  ||  Marmol  estatuario; 
marbre  statuaire,  marbre  propre  à  faire  des  sta- 
tues, qui  est  blanc  el  sans  aucune  tache  ni  veine. 

E.vtatiKlrr,  s.  m.  tslalowder.  Slathouder;  ancien 
chef  de  la  Hollande. 

E.xtatiMli'cato.  S.  m.  èstatoudéra-to.  Stathoudé- 
rat;  dignité  du  slathouder. 

Eütatiiitlo,  da.  p;Mt.  pnss.  du  v.  estatuir.  Sta- 
tué, c. 

Estatuir.  V.  a.  éstatouir.  Statuer,  ordonner,  ré- 
gler, déclarer. 

Extaiiira.  s.  f.  éstatou-ra.  Stature  ;  hauleur  de 
la  taille  d-une  personne. 

EHtatiKai'io,  viu.  adj.  éstatoula-rto.  Qui  concer- 
ne le  slalut;  qui  lui  appartient. 

Estatuto,  s.  m.  éstatou-tii.  Statut;  loi  règlement 
onlimnanee.  |  Ei'af»/foî  reaii  s;  statuts  réels;  les 
lois  qui  sont  relatives  aux  biens  fonds.  ||  Eifafw- 
foi  personales;  statuts  personnels;  les  lois  qui 
coueernenl  les  personnes.  |!  Statut?  règle  établie 
pour  la  conduite  d'une  compagnie,  d'une  com- 
munruité. 

Estaj,  s.  m.  ésf«-ï.  Mar.  Elai;  gros  cordage  qui 
sert  à  soutenir  les  mâts  d'un  navire  contre  les 
efforts  qui  pourraient  tendre  de  les  renverser 
de  l'arriére  ^e^s  l'avant. 

EsU'.ia,  to  pron.  el  adj.  démonsl.  és-té.  Comme 
pronom,  f'rst-à-dire  dire,  quand  il  es  précédé 
inmédiatement  de  l'article,  signifie  celui-ci,  cel- 
le-ci, ceci.  Se  dit  de  la  persomu'  et  de  la  chose  ce 
plus  rapprm  liée  de  b'  personne  qui  parle.  ||  Com- 
me acjedif.  cest-à-dire  quand  il  est  in  mediate- 
menl  sui\i  duii  siilistiuiliton  le  tiiiduil  parce,  cet 
cette.  Eife  hombre;  cet  homme t  Esfe  caballo; 
ce  cheval.  En  estas  y  en  estotras,  en  esto;  Fam. 
sur  ces  entrefaites,  pendant  ce  temps  là.  ||  Para 
estas  6  por  estas.  Soi  le  de  menace  qu'on  fait  en 
portant  les  doigts  sur  le  front,  sur  les  lêores,  sur 
la  barbe  surtout. 

Eotmlorcla,  S.  f.  (stéalozé-la.  Stéalocéle.-  tumeur 
du  si  rulnin. 

F.ntcátoiiio.  S.  m.  èstéa-towo.  Sléatôme;  tumeur 
enl>ystrée  ,  qui  routienl  une  matière  grasse  pa- 
leilic  a  du  suif. 


EST 


-  376  — 


EST 


Katcba,  s.  f.  èsté-ba,  Sloë  ;  planle  arborescente 
^'pineuse. 

ICutoltudo,  «la,  part.  pas.  du  v.  estelar.  V.  ee 
nxil. 

lONtclinr,  V.  a.  èstébar.  Mellrc  des  draps  dans  les 
cuves  cil  Us  pressant ,  pour  les  teindre. 

Kntc^'iiiio^raria,  s.  ni.  èsléijniKxjrafi-a.  Stéga- 
noî^raphic  ;  art  d'écrire  en  chilfies  ,  et  d'expli- 
quer celle  écriture. 

E«tcf;ano;;ránco,  en.  adj.  ést('(]annqrn-(ll(o.  Slc- 
(;nii(iKraplii(|ue  ;  qui  appartienl  a  la  stéganu- 
prapliie. 

KMtc^aiiÓKriifo,  s.  m.  èstéfjnno-grnfo.  Slégano- 
gra|)lie  ;  (|ui  s';iduiine  à  la  slégaiiograpliie. 

Kii(4>^'iioNÍN,  s.  f.  èstéif-nossiss.  Médec.  Stegnose, 
conslriction  des  pores  et  des  vaisseaux. 

ENtt-lu,  s.  r.  eslL-la.  Mar.  Sillage;  trace  que  laisse 
un  vaisseau  en  naviguant. 

EMtrlúri»  ,  s.  1'.  èstéla-ria.  Bol.  Pied-dc-lion; 
pl.iiile.  V.   Alquimista. 

ENtclai-io,  i-iii.  adj.  èstéla-rio.  Slcilaire;  qui  a 
rapport  aii\  éldiles. 

KHtflifoi-o,  ri»,  ailj.  è.î<é/i-/'ero.  Poés.  Etoile,  se- 
mé d'étoiles, 

Entelioii,  s.  III.  Stellion  ;  lé/ard.  V.  Sdluinanque- 
sa.  Il  Crapaudriiie  ;  pierre  précieuse. 

■■'•ilclioiiatiirio.  I  la.  s.  îs/i'Honata-rio.  Stéllio- 
nataire;  celui  ou  celle  qui  coininet  le  crime  du 
slelliiiii:il. 

KKteliuiiat»,  s.  m.  èsti'lionn-tn.  Jurisp.  Slellio- 
iial  :  crime  (¡ne  (ommel  une  personne  en  ven- 
dant un  inmeulile  qui  n'est  pas  à  lui  .  ou  en  dé- 
rlarant  par  un  coiilnit  que  le  bien  quil  vend  est 
franc  de  toute  hj  polhèqMC  ,  quoi  qu'il  ne  le  ^üil 
¡las. 

iCNtclon,  s.  m.  Crapaudinc  ;  pierre  précieuse. 

F.NtelMa,  s.  f.  èstéli-ta.  Stellile  ;  étoile  de  mer 
fossile. 

Eütonia,  S.  m.  èslé-;na.  l'hilos.  Esthème  ;  chose 
sentie,  impression  reçue  par  la  sensibilité. 

KHtenieiirrn.H,  s.  f.  pi.  èstéméné-rass.  Mar.  Ge  - 
noux  des  lourcats. 

EsteiiitIjurKc,  V.  pron.  V.  Extenderse,  estriarse. 

KHtcnia.  s.  f.  èsté-nia.  Slhcine  ;  force  des  libres 
musculares. 

■•:.<;(riiioo.  ca.  adj.  èsté-uiho.  Médec.  ^Slhénique; 
qui  afleiinit  .  qui  fortifie. 

ENtciiografia.  S.  f.  èsténnqrafi-a.  Sténographie; 
art  d'écrire  par  abréviations,  d-une  manière 
aussi  prompte  que  la  parole. 

eüteiiograliar,  v.  a.  Sténographier  ;  transcrire 
un  discours  par  les  procédés  slénographiques. 

K.^toiiográiloo,  ca.  adj.  èstéiiogra-plio.  Sténo- 
graphii|ue  ;  qui  appariicnt  à  la  sténocraphie. 

EHteiiógrafu,  s.  m.  èstéiio-grafo.  Sténographe; 
celui  qui  possède  et  exerce  l'aride  la  sténogra- 
phie. 

■■'Hteiitino,  s.  m.  inus.  V.  Intestine. 

EMtcntóroo.  ea.  adj.  èsiénlo-réo.   De  stentor.  ! 
^  oz  estentórea;  voix  de  stentor  ,' voix  forle,  écla- 
tante ,  voix  de  tonerre. 

K.stepa,  s.  f.  èsté-pa.  Ciste;  plante. 

KKiepar,  s.  m.  èsteijar.  Lieu  planté  de  cistes. 

Estera,  s.  f.  Hté-ra.  Estere;  espèce  de  natte  de 
paille  .  de  jonc  .  ou  de  sparte. 

Esterado,  «la.  part.  pas.  du  v.  esterar.  \  adj. 
fam.  Vêtus  d'habils  d'hiver. 

Esterar,  v.  a.  Natter,  couvrir  d'estères,  de  nat- 


tes de  sparle  ,  de  jonc  ou  de  paille. 

ENti'iur,  v.  II.  ejtérar.  Fig.  fain.  Prendre  les  lia» 
bits  d'hiver  trop  prompteinenl. 

ENiercHiIu,  «la.  part.  |)as.  un  esiercar.  V.  ce  mot. 

ENtcreai-,  v.  ii.  mus.  V.  Hslerrolar. 

l'°.Ht«>rcolii<lo,  «la.  part.  pas.  du  v.  estercolar. 

EMicrrulatiiii-a,  S.  f.  éslvrlioladou-ra.  L'action 
de  fuiiicr ,  dingiaisser  la  Ierre. 

E.<«l<TC(>laiiiieiitu.  s.  m.  Y.  \Lstercoladura. 

EMtereoiar,  v.  a.  t'umer;  répandre  du  fumier  sur 
les  terres. 

EMtercoiar,  v.  n.  Kienter  ;  expulser  les  escré- 
menls  en  parlant  des  bêles. 

EAlercoleru,  s.  m.  inus.  estérkolé.-ro.  Celui  qui 
traiispurle  du  fumier  dans  les  lieux  destinés  à 
le  recevoir.  Il  Endroit  ou  l'ou  ramasse  du  fu- 
mier. 

EKtercolizo,  xa.  adj.  èstériioli-io.  Qui  ressemble 
au  luinier  ,  qui  en  a  les  qualités. 

ENtercoi-arit»,  rl«.  adj.  i>si/:rlioru-rio.  Stercorai- 
re ;  ({ni  ajipurlienl  aux  excréments.  ||  s.  m.  En- 
loin.  Stercoraire;  genre  d'insectes.  l|  Oriiilh. 
Stercoraire;  genre  d'oiseaux. 

BOHtneoral,  aiij.  Médec  Slercoral  ;  qui  a  rapport 
aux  matières  fécales. 

EintiTcoraiiiNtaN,  s.  m.  pi.  èslérrornniss-tass. 
Slercoranisles  ;  hérétiques  qui  croiciil  que  l'on 
digère  lliostie  sacrée. 

E.««tereiiclo,  s.  m.  ester' otté-lo.  Engraissement 
des  leires  par  le  fumier. 

EMterciilia .  s.  f  ùstérkou- lin.  Bol.  Slerculie; 
genre  de  piaules. 

E.Htcroo^ralia,  S.  f.  ésléréuqrafi-a.  Sléréogra- 
¡)liie;  ail  de  représenter  les  solides  sur  un  jdan. 

E<4toi-eoKi'áIU><(,  ea.  adj.  èstéréu<jra-fiko.  Slérèo- 
giapliifiue;  (¡ui  a  rapporta  la  sleréographie. 

Eütereógrafo,  S.  m.  estéreo- grafo.  Sléréogra- 
piio;  qui  pratique  la  sléréo:.;raphie. 

E.xtei-eMiuctria,  s.  f.  èstéréométri-a.  Stéréomé- 
trie; science  qui  traite  de  la  mesure  des  solides. 

Efütereoniétrieo,  ca.  adj.  è^téréomé-trilio.  Sté- 
réométrique  ;  qui  a  rapport  à  la  stéréomélrie. 

E.'itereóiiietro,  S.  m.  èstéréo-métro.  Slereomè- 
Ire  ;  instrument  pour  représenter  les  solides  sur 
un  plan. 

Estereotipado,  S.  111.  ès(éréolipa-Jo.  Sléréolypa- 
ge  ;  action  de  sléréolyper  ou  l'ouvrage  qui  en  re- 
suite. 

EMt^-rootipar,  v.  a.  èstéréoti-par,  Sléréotyper; 
imprimer  un  livre  avec  des  pages  ou  des  plan- 
ches solides ,  au  lieu  de  formes  composées  de  ca- 
ractères mobiles. 

Estereotipia,  s.  m.  èstérénti-pia.  Sléréolypie; 
art  de  slereotyper  ;  atelier  oii  l'on  slérèolype. 

Estereotípico,  ea.  adj.  èstéréoti-piko.  Stéréoty- 
pe ;  se  dit  des  ouvrages  imprimées  avec  des  pa- 
ges ou  planches  dont  les  caractères  ne  sont  pas 
mobiles,  et  que  l'on  conserve  pour  de  nouveaux 
tirages. 

Esteieotouiia,  s.  f.  éstéréotoml-a.  Stéréotomie; 
la  science  de  la  coupe  des  solides  et  parliculiè- 
remenl  de  la  coupe  des  pierres. 

Estereolóiiiico.  ea.  adj.  èsléréofc-rniko.  Stéiéo- 
tomique  ,  qui  concerne  la  stéréotomie. 

Esterero.  S.  m.  éstéré-io.  Nallier  ;  celui  qui  fait 
ou  qui  vend  des  nattes. 

Estéril,  adj.  ésté-ril.  Stérile  ;  qui  ne  porte  pas  de 
fruit ,  quoiqu'il  soil  de  nature  a  en  porter.  ¡|  Ar- 


EST 


377  — 


i:sT 


hol  estéril  ;  arbre   slórilc  ;  qui  ne  porlc  pas  de  ; 
fruit.  I  Mujer  estéril;  fomiiK!  slérilo  ;  qui  ne  ' 
peut  point  avoir  d'enfants;  qui  n'est  point  pro-  j 
pre  à  la  f:énéralion.  |  Año  estéril  ;  année  sK^ri-  j 
le:   dans  laquelle  la  récolte  est  mauvaise.  ||  Fi;,'-  | 
Tnlnntn,  rti/for  esic'ri/ ;  esprit ,  auteur   stérile;  ; 
((ui  ne  produit  rien  de  lui  même.  ||  Fi}?.  Asunto.^  1 
mnlerin  estn-d;  s\\\o\   slérile;    qui   fournil    peu  j 
di!  matière  à  l'écrivain.  ||  Estériles,  adj-    pi.  as- 
tron.;  signes  des  Géniaux   de   la  Vierge  cl   du 
lion. 
Kxtérllc,  adj.  inus.  V.  V.stéril. 
iCHtci-illdad,  s.  L  èstériliiladd.  Stérilité;   qualité 
de  ce  qui  est  slérile.  |  Fig.   Eslerilidad  de  un 
autor,  de  un  asunto;  stérilité  dun  auteur,  d'uu 
sujet. 
Ksteriliüiiiio  ,  ma.  adj.  stip.  do  Estéril. 
K!»tvriIi7.it«lo,  tía.  part,  pas.  de  EstrrHiznr.  Es- 

térilisé  ,  e. 
Esterilizar  ,  V.  a.  éstírilí/.ar.  Stériliser;  rendre 

stérile. 
■Ssterllln,  s.  f.   dim.   de   Jíífc/a.  Galon  d'or  ou 
d'argeni  de    la    largeur  d'un  travers   de  doigt. 
Esterio,s.  m.  ésté-rio.  Stère;   mesure  égale  au 
mètre  eube  et  destinée  particulièrement  à  mesu- 
rer le  l)ois  de  chaulfage. 
Kstrriiii,  s.  m.  éstérlinn.  Boucassin.  V.  BncarA 
Esterlina  ,  S.  f.  éstérii-na.  Sterling;  monnaie  de 
compte  anglaise.  Una  lihra  esterlina,  une  livre 
sterling  ;   qui  équivaut  à   vingt-cinq  francs   en- 
viron. 
Esterlina,  s.  m.  csi'r-iio».  .\nal.  Sternum;  par- 
tie osseuse  et  aplatie  qui  s'étend  du  haut  en  bas 
de  la  partie  intérieure  de  la  poitrine,  et  avec  la- 
quelle les  côtes  et  les  clavicules  sont  articulées. 
Esterniiilar ,   v.  a.  inus.  V.  Estornudar. 
E.steriiudo,  s. m.  inus.  éstérnou-do.  Etcrnumenl. 

Y.  Estornudo. 
EKteriiiilatorio.  rla.  adj.  islérnoulato-rio.  Sler- 
nulaloire  ;  se  dit  des  substances  qui  excitent  l'é- 
ternumenl. 
EMtero,  s.  m.  ésté-ro.  Action  de  natter  ,  ou  la  sai- 
son oii  l'on  garnit  les  appartements  de  nattes.  || 
Lagune.  V.  Albufera.  \  Mar.  Laisse  ;  se  dit  du 
sol  que  la  marée  avait  couvert  en  montant:  c'est- 
à-dire,  pendant  le  (lot.  et  que  le  jusant  ou  la  ma- 
rée descendante  laisse  à  découvert. =Laisse  ;  se 
dit  aussi  de  tout  ce  que  la  mer  amoncelle  au  haut 
du   rivage  jusqu'où  clic  monte  dans  les  grand'-s 
marées. 
Esteniiiero,  S.  m.  înus.  V.  Estercolero. 
Estei'iiiiMiiiio  ,  s.  m.  t\v/«r/,i7í-í(io.  Lieu  oii  l'on 

ramasse  le  fumier. 
EMterteroNo,  «a.  adj.  V.  Estertoroso. 
Estertor,  S.  m.  estertor.  Uàle,  bruit,   sons  rau- 
quesqui  sortent  de  la  gorge  lorsque  les  canaux 
de  la  respiration  sont  embarrassés. 
Estertoro!*» ,  «a.  adj.  èstêrtoro-sso.  Stertoreux; 
qui  a  le  rîlle.  ¡  Stertoreux  ;  se  dit  d'une  respira- 
tion accompagnée  de  ronflement. 
EstoHia,  s.  f.  èsté-ssia.  Thil.  Esthésie  ;  sensibi- 
lité humaine. 
Estética,  s.  f.  èsté-tika.  Esthétique  ;  science  qui 
a  pour  objet  de  rechercher  et  de  déterminer    les 
caractères  du  beau  dans  les  product  ions  de  la  na- 
ture ou  des  arts.  C'est  en  Allemagne  (jue  Ihesté- 
tiijue  a  pris  naissance  et   c'est  Haumgarti-n   qui 
lui  donna  ce  nom.  Les  plus  célèbres  écrivains 


allemands  qui  se  sont   occupes  de  resthétiqu» 
sont  Lcssing  ,  Kant ,   \Vinckclm<inn  ,   Si  hle;;el 
Solgel,  Solger,  Cieck  ,  Navalis,  Schiller. 
Esteta,  ta.  adj.  èsté-to.  l'hil.  Esthète;  suscepti- 
ble d'être  senti,  de  con)muni<pier  des  sensations. 
Esteva,  S.  f.  èslé-ia.  Soupcau  ,  ret.s;  bois  qui  fixe 
le  so(;  d'une  charrue.  ¡  .Mar.  Grusic  perche  pour 
presser  les  ballots  de  laine. 
E!*te\ado ,  lia.  adj.  estéva-do.   Cagneux;    qui    n 

les  jambes  et  les  genoux  tournés  eu  dedans. 
Estevayei' ,  s.  m.  èslécaï-ér.  Geog.  Eslevay  ;  pe- 
tite ville  de  la  Suisse. 
Estevoii,  s.  m.  V.  Estera. 
Estezado  ,  s.  m.  inus.  V.  Corral. 
Estiliia,  s.  f.   èsli-bia.  Vétér.  üislocatiou   de    la 

nuque.  V.  Estibio. 
Estibiado,  da.  adj.  èstibia-do.  Stihié;  se  dit  des 
remèdes  oii  il  entre  de  l'antimoine,  appelé  en  la- 
tin Sti'-tiuni. 
Estibio  ,  s.  m.  ésti-bio.  Mot  latin  svivonyme  d'ati- 

timoine.  V.  Antinionio. 
Eeticonietria,   S.  f.   èstiUométri-a.  Slicométrie, 

division  I  ar  verst^ts. 
Estieoiiiétrieo  ,  ca.  adj.  csíi/iomt'-írí7.o.  Strichn- 

métiíjue;  qui  a  rapport  à  la  stichométrie. 
Estiércol,  s.  m.  èstiér-kol.  Fiente  ;  excrément  des 
animaux.  ¡  Fumier;  paille  mêlée  de  líenle.  ¡  Es- 
tiércol de  ciervo  mal  diíjcrido.  m  ijmoulues  ;  fu- 
mée de  cerf  mal  digérée,  j  Estiércol  de  ja'vali 
ó  lobo ,  laissé  ,  Mente  du  loup ,  des  bêles  noires. 
cU:.  \\  Estiércol  mua  ¡¡odrido ,   terreau;    fumier 
pourri,  et  réduit  en  terre. 
Estige,  s.  m.  èsn'i/-/ié.  Styx;  neuve  des  enfers. 
Estiglo,  gia.  atlj.  èstig-hio.  Slygien  ;  qui  appar- 
tient au  Slyx.  I  Poés.  Infernal,  j  Estigia  ó  lagu- 
na Esligia  ,  Styx;  fleuve  des  enfers. 
Estii^niatf,  s.  m.èstiijmaté.  Stigmate  ;  marque 
que  lais-e  une  plaie  cicatrisée.   Aun  lleva  los  es- 
tíipnates  de  las  viruelas,  il  porte  encore  les  stig- 
mates de  la  petite  vérole.  ;  Fij;.  Stigmate;    note 
d'onfamic. 
Estigniátieo  ,   ea.  adj.    èstiynio  -  ti[\.o.    Stigmati- 

que;  qui  concerne  le  stigmate. 
Estigmatizado,  da.  part.  pas.  du  v.  Estiijviati- 

zar.  Stigmatisé  ,  e. 
Estigmatizar,    v.  a.  èstiijmatiiar.   Stigmatiser; 
marcjuer  .nvec  un  fer   rouge  ou   autrement .   en 
parlant  d'une  personne.  |  Fig.  Stigmatiser  ;  blâ- 
mer, critiquer  quelqu'un  avec  dureté  et   publi- 
quement . 
Estilado  ,  da.  part.  pas.  duv.  Estilar.  V.ce  mol. 
Estilar,  V.  n.  è.siHar.  l'scrç   avoir  coutume,  pra- 
tiquer. 
Estilar.  V.  a.  inus.  Rédiger  suivant   le  style,    les 

f)rmules  usitées. 
Estilbón,  s.  m.  Roh.  Ivrogne. 
Estilicldio,  dia.  adj.  èstilizi  ■  dio,  Slilicide;  se  dit 

d'une  eau  qui  tombe  d'un  toit. 
Estliito ,  s.  m.  e.vii7i  fo.  Stylite;  surnom  donné 
à  quelques  solitaires  (jui  axaient  établi  leurs  cel- 
lules sous  les  portiques  et  les  colonnades  des  c- 
glises.  ¡  dim.  de  £5(1/0. 
Esdio  .  s.  m  ùsli-lo.  Style  ;  poinçon  dont  se  ser- 
vaient les  aiuienspiiur  écrire  sur  les  tablettes. 
'i  Style;  gnomon  qui  maniiie  les  heures.  ;  Style; 
manière  d'exprimer  par  écrit  sa  pensée.  ¡  .Vo  íi>'- 
tie  estilo  ,  il  nu  point  de  .style  ;  se  dit  d'un  au- 
teur qui  n'a  pas  une  maniere  à  lui ,  pariiculiôrc. 


KST 


—  :n8  — 


KST 


de  s'exprimer.  ¡  Style,  iiiode  de  rompler  les  mois 
el  Icsanm^es.  ¡  Fijr.  fiim.  Slylc;  manière  de  par- 
ler, et  d'agir.  I  Mot.  Style  ;  In  partie  du  |»islil  qui 
est  entre  l'ovaire  el  le  slyniatc.  ¡  Style;  aiguille 
du  eadran  solaire.  ¡  Mar.  l'ivot  de  lu  ai;;uille  <in 
la  boussole.  ¡  Pral.  Style;  manière  de,  proceder 
en  justice. 

KHtIlo,  Terme  d'aiiatoiiiie  ([u'on  ajoute  A  d'autres 
mots  pour  désigner  le  ra[tpiirt  (jui  existe  avec 
l'apophyse  styloïde. 

l<:Htilol>ato,  s.  m.  èstil<ibn-to.  Arth.  Stylobate; 
piédestal  d'une  colonne. 

l-;Ntlloltli'N,  adj.  èslilo-idéss.  Anal.  Styloïde;  nom 
sous  Iciiuel  on  dési};ne  l'apophyse  Ion j;ue  cl  min- 
ce de  l'os  temporal  ,  l'apo|>hyse  de  conlijiura- 
lion  pirámide  tpii  se  trouve  à  l'extrémité  du  ra- 
dium el  celle  de  l'exlrémilé  du  ■■ubilinii. 

F.MtlIoiiieti-ia ,  s.  f.  csliloin((ri-n.  Slyloméirie; 
art  de  mesurer  les  colonnes. 

F.Ntiluniétrlro;  en.  adj.  f.v(i7onit!-íri/íí).  Slylomé- 
Irique;  qui  a  rapport  à  la  slylométrie. 

KMtIlónietro,  S.  m.  èstilo-métro.  Stylomélre  ;  ins- 
trument pour  mesurer  les  colonnes. 

FNtinin.  S.  f.  ùsti-via.  lastime  ;  ras  (|ue  l'on  fait 
de  quelqu'un,  de  quelque  chose;  opinion  favora- 
ble, considération  (|ue  l'on  dispense  aux  person- 
nes cl  aux  choses.  V.  Esiimnrinn.  \  Mar.  Ksti- 
me  ;  calcul  que  fait  un  pilote  du  chemin  d'un 
vaisseau. 

Kfilliiiabllliind  ,  S.  f.  èstimabilidadil.  (Qualité  de 
ce  qui  esl  eslimalde. 

F.sdninttilÎMiiiio  ,  m»,  adj.  snp.de  Estimable. 

KNtlniaolon.  s.  f.  éslima/.ion.  lîstimalion  ;  jui,'e- 
nienl  qu'on  fait  du  prix  et  do  la  valeur  d'une 
chose;  action  d'estimer .  prisée,  évaluation.  || 
Estimation  ;  se  dit  dans  hi  doctrine  philosophi- 
que d'Abailard  de  toute  notion  admise  pour  la 
foi  ,  tant  qu'elle  n'a  po;nt  été  vérifié?  par  la  rai- 
son et  admise  dans  le  domaine  de  la  science. 

Estiinadisiino,  ma.  adj.  sup.  de  eslimado. 

F.stlniado,  «la.  part.  pass.  du  v.  estimar.  Etimé. 
e.  !  S'cmph)ie  adjectiv. 

Ejitlmador ,  s.  m.  Estimateur,  celui  qui  donne 
un  juste  prix,  qui  prise. 

■¿stliuar,  V.  a.  Estimer,  priser  quelque  chose,  éva- 
luer, taxer,  déterminer,  fixer  la  valeur,  le  prix 
des  choses.  ¡  Estimer,  croire,  penser,  présumer, 
conjecturer,  calculer ,  opiner,  juper,  reputer. 
Estimer,  avoir  une  opinion  avant,  jeuse  de  quel- 
qu'un, de  quelque  chose. 

Fstiniarsc,  v.  pron.  éstimar-sé.  S'estimer,  avoir 
bonne  opinion  de  soi-même  être  estimé,  j  S'es- 
timer, se  réputer,  se  croire  soi-même ,  heureux, 
malheureux,  etc.,  cire  eslimé,  réputé. 

Estimativa,  s.  f.  éstimati-va.  Phil.  Estimative, 
faculté  de  l'âme  à  juger.  |  Instinc  des  animaux. 

Estimativo,  va.  adj.  éstimati-vo.  Estimatif,  se 
dit  des  procès-verbaux  el  devis  des  experts  nom- 
més pour  estimer  des  travaux,  elc. 

Estimatorlo,  ria.  adj.  éstimato-rio.  Estimatoi- 
re,  qui  concerne  l'eslimalion. 

Estimulación,  s.  f.  éstimoulazion.  Stimulation, 
action  des  stimulants. 

Estimulado,  da.  part,  pass  du  y.  estimular.  SÚ- 
timule  ,  e.  S'emploie  adjectiv. 

Estimulante  ,  s.  m.  èstimoidan-té.  Stimulant; 
qui  est  propre  a  évaller,  à  exister.  1|  Fig,  Stimu^ 
lant;  ce  qui  excite,  ce  qui  aiguillonne  l'esprit. 


FNiluinlar.  V.  n,  cslininnltir.  Stimider;  aiguillon- 
ner, exiler.  ||  l'ig.  Stimuler:  exciter,  animer. 

EKtimnlo,  <.  m.  i'sti-mnulo.  StimulaUons  action 
des  slimidants.  |1  mus.  Aiguillon  pour  piquer  le-» 
bd'ufs.  Il  l-ig.  Stimulant  ;  chose  qui  anime  ,  qui 
excite,  (]ui  stimule. 

ENtlmnloMO.  un.  adj.  inus.  i'.stimoiiJo-$.tr>.  Stimu- 
lant ;  <|iii  stimule,  li  I!ol.  Slimuleux  ;  garni  de 
pointes  dt)nl  la  piqûre  est  bi  ùlante. 

EMtinco,  s.  m.  èilin-l<o.  Erpél.  Scinque;  sorte  de 
lé/ards. 
I  Estiiiln.s.  f.  csli-i'iii.  (".oniiircssion  dans  les  nerfs 
et  les  vertèbres  du  cou  du  cheval. 

l'.Mtiiito,  s.  m.  inus.  V.  Ittstinln. 

E.Hiio,  s.  m.  ès(i-o.  Eté;  saison  la  plus  chaude  de 
l'aminée. 

EMtit»mfitado,  dit.  part.  pass.  du  v.  esiiomcuur. 
V.  (le  mol. 

lOstioineiiai- ,  v.  a.  Corrompre  ;  ronger  qnel(]uu 
partie  charnue,  se  dit  en  Murcie  des  liiimeursde 
corps  humain.  |  (^.hiriirg.  Esthiaméner  ;  couper 
nn  membre  infecté  du  feu  de  Saint-Anloinc. 

ENtioniéni'o,  iica.  adj.  iistiouié-tiéo.  Esthioinéné; 
infecté  du  feu  de  .Saint-Antoine. 

F.Hiiónieiio,  s.  m  èslio-iitotto.  Méd.  Eslhiomène; 
feu  de  Siiiiit-Antoine;  cangrene  complète  el  to- 
tale dune  partie. 

ENtiomi'iio  ,  lia.  adj.  èstio-méno.  Eslhiomène; 
corrosif,  qui  ronge. 

EMlipcndiado.  da  part.  pass.  du  v.  estijiendiai  ■ 
Stipendié,  c.  ||  adj.  Slipcndiarc:  qui  est  h  la  sol- 
de de  (]uelqu'un. 

EHti|»on<liai-.  v.  a.  Stipendier;  payer,  l'avoir  à  sa 
solde.  Ne  se  dit  guère  qu'en  pariant  de  gens 
qu'on  veut  employer  à  l'exécution  de  mauvais 
desseins. 

Estipticidad,  s.  Í.esti])ti7.idadd.  Stiplicité  ;  qua- 
lité astringenle. 

Estíptico,  ca.  adj.  ¿s/i/)-i)7iO.  Méd.  Slyptique; 
qui  a  la  vertu  de  constiper,  de  resserrer. 

Estipula,  s.  f.  i'sti-j)oiila.  Stipule;  se  dit  de  cer- 
tains ai)pendiccs  membraneux  ou  foliacés  qui. 
dans  plusieurs  plantes,  accompagnent  la  base 
du  pétiole  ou  de  la  fuiUe. 

Estipuliïcoo  .  ca.  adj.  ¿s/t;)oiWa-Z(^o.  Slipulacé.- 
qui  ressemble  aux  stipules. 

Estipulación,  s.  f.  (Stijwulazinn.  Jurisp.  Stipu- 
lation; se  dit  de  toutes  sortes  de  clauses,  condi- 
tions et  conventions  qui  entrent  dans  un  con- 
trat. 

Estipulante  ,  adj.  èstipoulan-té.  Jurisp.  Stipu- 
lant; qui  stipule. 

Estipular,  adj.  estijioular.  Jurisp.  Stipuler;  con- 
venir de  quelque  chose  dans  un  contrat,  par  un 
contrat;  demander  ,  exiger  ,  faire  promettre  à 
quelqu'unen  contractant,  l'obligera  telle  el  telle 
chose. 

Estipuiáreo.  rea.  adj.  èstipoula-réo.  Stipulaire; 
qui  a  des  stipules. 

Estipulóse ,  sa.  adj.  èstipoulo-sso.  Stipuleux; 
garni  de  stipules  plus  longues  des  feuilles, 
que  la  plante. 

Estira,  s.  f.  èsti-ra.  Estire  ;  instrument  de  cor- 
royeur. 

Estiradamente  ,  adv.  èstiradamén-té.  Fig.  A 
peine.  V.  Escasamente.  \]  inus.  Avec  force  et 
violence. 

E.stirado  ,  do.  part.  pass.  du  v.  estirar.  |  adj. 


EST 


379  — 


EST 


Disliiiífui",  i>()l)l(;,  (li;^ii(>  de  (•  )asi(ltiri»l;oii.  i|  l-i^'. 
Aireaii  dans  si!s  inaiiicies  ,  (iiii  IjiI  riinpurlaii!. 
i  Parfait,  oxcclk-nl. 

iJMtlrrtiiiilu  ,  «1».  [»arl.  pjiss.  ilii  V,  eslirajnr.  V. 
Ci'  m  )i. 

E«tiriij:«i',  V.  a.  |i()(>.  V.  Estirar. 

KMtir^ijnii,  s.  m.  p  j|).  V.  Estirón. 

Estlramleitto,  s.  m.  èsliramién-to.  Tirage;  al- 
loiifîciiUMil;  action  de  tirer,  d'alloiif^f r. 

Kxtirjir.  V.  a.  riri^r;  all>)ni;or  cii  liraiit  avec  force. 
¡  Ajouter  de  f^rc  ou  de  force  une  chose  à  une 
autre.  ¡  Fig.  Ktendre  au-delà  des  hjriies  un  dis- 
cours, une  juridiction,  etc.  ¡  Fain.  Estirar  ¿i  uno 
ri ¡lescnezo;  allon;;er  le  cou  à  quelqu'un,  le  pen- 
dre. ¡  /ísíiVítr  ¿«píerufi;  étendrela jambe.  ¡  Fij;. 
Estirar  lu  barra;  faire  tous  ses  etl'orls  i)our 
parvenir  à  son  but.  ¡  Estirar  la  ropa  :  délirer, 
étendre  du  linf^c.  ¡  Eslirar  las  cuerdas;  se  pro- 
mener, se  mettre  debout. 

iCNtii-ttrMo,  V.  pron.  èstirar-sé.  S'étendre,  s'allon- 
'¿t'v,  pour  alleindre  i|ueli(uc  part.  ¡  Se  redresser; 
prendre  un  air  inii)orlant,  faire  le  lier. 

KMtii-(i%:i(lo  ,  lia.  part.  pass.  du  v.  estirazar.  V. 
ce  mot . 

K^tirnKnr,  v.  a.  pop.  V.  Estirar. 

l':.Htii-ijoii,  s.  m.  inus.  V.  Estiran. 

l-jHlii-ocraciti,  s.  f.  èAiiro/ira-zif/.  Slirocratie;  gou- 
vernement militaire- 

t<:«inr:>ii,  s.  m.  i;irort  qu'on  fait  ,  secousse  qu'on 
donne  en  liront  avec  force.  |  F'i^.  fam.  Dar  un 
estirón  ;  croître  ;  grandir  beaucoup  en  peu  de 
temps. 

Kstirpi'! ,  s.  f.  d.stir-jté.  Race  ;  extraction  .  lignée. 

lOMtttico,  eu.  adj.  V.  Estíptico. 

KMtiv»,  s.  f.  (;sli-i:a.  V.  Atacailur.  \  Mar.  Kslive; 
rbargement  en  coton,  laine  et  autres  marchan- 
dises ayant  plus  ou  moins  d'élasticité-  zFstive; 
lest  mobile  sur  les  galères  de  la  Méditerranée. 
=  Kstive:  arrimage  de  la  cale  pour  contrebalan- 
cer le  poids  d-un  vaisseau.  |  Lieu  où  Ion  met 
la  laine  en  presse.  ¡  Boh.  V.  Casti;jo. 

Ktttlvacioii.  s.  Í.  èstivaiion.  Bot.  Kstivation;  dis- 
position respective  des  téguments  lloreaux  des 
plantes  .  avant  l'époque  de  leur  épanouissement 
complet. 

■■'..«itivndo,  «II»,  part.  pass.  du  v.  estivar.  Estivé,  e. 

KMtfvntlor,  S.  m.  Celui  (lui  dans  une  tonte,  pres- 
se la  laine  dans  les  sacs.  |  Mar.  Lesteur  ,  arri- 
meur  5  celui  qui  arrange  la  cargaison  d'un  na- 
vire. 

I%!«tlval .  adj.  Kstiviil;  qui  appartient  à  l'élé  ,  (]ui 
est  de  l'été.  |  Bot.  Estival  ;  épithète  appliquée 
aux  plantes  qui  lleurissent  dans  le  courant  de  l'é- 
té, depuis  le  commencement  de  Juin,  jusqu'à  la 
lin  d'.Voùt. 

lo.stival,  s.  m.  Bol).  Brodeiiuin  de  femn>e. 

■•:<4llvar,  V.  n.  Esliver,  demeurer  dans  un  endroit 
pendant  l'élé. 

l-Ntivar,  V.  a.  Estiver;  conduire  leï<  troupeaux  dans 
les  pâturages  pendant  les  grandes  cli;ilcurs  de 
l'été.  \  Mar.  Estiver;  comprimer  des  marchan- 
dises élasliqiii>s  d'un  grand  volume  dans  la  cale; 
avec  des  crii  s.  les  cabestans,  etc.,  atin  (ju'elles 
tiennent  moins  de  place. 

e«(Uar«p,  V.  pron.  vstivar-sé.  Seslivcr,ilrc  es- 
tivé. Il  Mar.  S'stiver  se  presser,  scciimprimer.  V. 
l'actif  dans  ce  sens. 

KBtivu.  vn.adj.  V.  Estival. 


i-:<ttt«(»,  s.  m.  lio'.i.  S>>ulier. 

ic<4ti#.:»,  s.  f.  iuus.  V.  Suma. 

KHtlf.nvMti,  V.  pron.  inus.  V.  Enoj  ars'\ 

SOMto,  pron.  démons.  Ceci.  V.  Este. 

l<:«i(ocada,s.f.  à.iio/ca-f/a.Escrim.  Estocade;  gi and 
coup  d'epéc  ou  de  fleuret  que  dan Í  la  salle  on 
nomme  bitte.  Il  Blessure  faite  avec  la  pointe 
d'un  llcurct,  d'une  épée.  ||  Estocada  de  puño; 
coup  d'épée  donné  en  ne  faisant  agir  que  le  bras. 
Il  Fig.  fam.  Estucada  d't  vino;  boulfée  de  vin.  || 
Fig.  fam.  Estocada  por  cornada;  se  dit  du  mal 
que  l'on  reçoit  en  voulant  en  faire  à  un  autre. 

Estocatlor,  s.  m.  inus.  V.  Estoqueador. 

EstoeaprlHjS.  m.  cstoka-priss.  inus.  Ragoût  de 
stoklicbe,  ou  de  poisson  séché,  avec  de  la  mou- 
tarde. 

EMtocar,  V.  a.  inus  V.  Estoquear. 

iCAtocoliii3,  s.  m.  esloliol-tno.  Géog.  Stockholm; 
capitale  de  Suède. 

KHtora.  s.  f.  èsto-fa.  Sorte  de  piqûre  ou  de  brode- 
rie en  relief.  ||  Quatite  d'un  drap.  !l  Fig.  EtoiTe. 
qualité,  condition.  ||  flanthre  ù  persona  de  estofa 
homme  de  considération,  marquant. 

K-stufiida,  «ta.  part.  pas.  du  V.  Estofar. 

E."»t«»fado,  s.  m,  èsiofa-(io.  Etuvée;  manière  de 
préi)arer  la  viande,  le  poisson,  le  gibier,  etc. 

Estofaitor,  s.  m.  Celui  qui  brode  en  relief.  V.  Es- 
tofar. 

BS.^tofar,  v.  a.  Piquer;  broder  un  relief  une  courte- 
pointe, etc.  Il  Feint.  Peindre  en  relief  sur  de  l'or 
bruni.  ||  F.nlever  en  quelques  endroits  la  couleur 
appliquée  sur  la  dorure,  découvrir  l'or  qui  est 
dessous. iiMettre,  préparer  de  la  viande,  du  pois- 
son à  l'éluvée. 

r.Mtofo,  s.  m.  i'sto-fo.  inus.  Action  de  préparer,  de 
mettre  du  poisson,  de  la  viande  à  l'éluvée. 

Estólcaiiicnlo,  adv.¿'5fó-¡'.íiHién-té.  Stoïquement 
d'une  manière  stoïque,  en  stoïcien. 

EstoiciMiiio.  s.  m.  (istoiiis-mo.  Stoïcisme;  philo- 
.sophie  de  Zenon.  |1  Stoïcisme;  fermeté. austérité, 
se  dit  par  allusion  aux  doctrines  de  celte  philo- 
sophie. 

Estoico,  ca.  adj.  èsto-iko.  Stoïque;  qui  appartient 
à  la  doctrine  de  Zenon. 

Etitoico,  ca.  et  s.  Stoïcien;  qui  suit  la  doctrine  de 
Zenon;  partisan  de  celle  doctrine. 

ENtoi^iiiio,  s.  m.  (sfois-mo.  Stoisme;  qualité  de 
ce  qui  est  stoïque,  de  l'être  stoïque. 

EMtol,  s.  m.  inus.  Y.  .Icomptiñamienii»,  comitiva. 

I'lüitola,  s.  f.  éstu-la.  Etole;  longue  banded'étoffe 
brodée  qui  pend  des  deux  coles  par  devant  et 
que  le  prOlre  met  sur  le  cou  ou  croise  sur  la  poi- 
trine lors<iu'il  remplit  certaines  fcmclions  ecclé- 
siosti(jues.  Il  Fig.  Vêlement  de  gloire  en  parlant 
des  saints. 

EMtoluicz,  s.  f.  ùst(>ii(l<'r/..  Stolidilé;  grande  stu- 
pidité, sottisse  nalurelie. 

E.<«tólldn,«la.  adj.  èslo-lido.  Stupide,  hébété^  sot 
lourdaut,  d'un  cs|iril  lourd,  bouché. 

EMíolírcro.  l'a.  adj- é.vio/i-/"iTo.  Slulifére;  prélre; 
porteur  d'élole. 

ENtwIon,  s.  m.  augm.  de  estola.  Grande  étole  que 
porte  ic  diacre  aux  oiTices  de  carême. 

ENtoinacal,  adj.  istoinakal.  Stomachal;  qui  forli- 
iie  l'estomac.  Il  Stomachique;  qui  appartient  à 
l'estomac. 

E!«toiiiaHada.  da.patl.pas.  duV.  Esl'.nnaijw^  ^ 
ce  mot . 


KSI 


—  :\m  — 


Ksr 


■LMtoiiinuur.  >.  il.  l'ai  lier,  cniiinir.  iuiimi  de 
l'ciiiuii. 

■OMtfMiiugHxo.  s.  III.  aii^in.  i\('  ¡•:slútii(iiii>. 

■■:Mt<'>iiiii({M,  <<.  m.  ésto-tnaijii.  ,\iiol.  lisUiiiiu';  or- 
K  Mil'  jtriricipal  de  la  di^irslidii.  piiilir  dr  rnppa- 
K'il  di;.'('^^ll^  (pii  c-^l  iiiinii'diiiKiiiiiit  cuiiliii  m-  ,i 
l'd'soph.i;;»'.  (elle  (|ui  rci.oil  par  (oii.sciiiicnl  la 
|)rcmi('ic  les  alinioiils.  C/csl  un  sac  mciiihiiineuv 
i'oiiiK^  par  iMinpiialion  diiii  Idii^:  liibi-  s'cli-n- 
lianl  depuis  le  Iidik  lif  ju^iiu'aii  Mcpr-  c(  donl  les 
parlit's  sont  iiduiuiics  cidldUvciiieiil  par  If 
mot  ir/ffsii/i.ï.  I  J'.sliiinac:  se  piciid  aussi  pour  la 
pailii;  o\l(''i  icuic  du  Kups  ipii  icpond  à  la  fMiili  i- 
111}  «M  ;i  l'csluinac.  Il  Fi^r.  iinis.  KArlicric,  ennui, 
déi  il.  Il  Fiji.  Valeur,  résolution.  ||  Fain.  lisiôma- 
<;()  aventurero,  parasite,  éroriiineur.  |)i(iue-as- 
sitle;  celui  qui  iiiaii^e  eliez  autrui  sans  en  iHre 
prié,  il  Fij^.  Ilnrer  buen  6  mal  eslóinaf/o  alfiuun 
rosa;  ¡daire.  faire  plaisir  ou  déplaire,  <  ausser  de 
l'aversion,  du  dépit,  ete.  |1  ¥\\¡.  Ilnrer  eslùma<jo 
a  alíjuna  cosa:  l'aire  face  à  un  événement,  s'y 
résij;ner  avee  murage.  ||  Hambre  de  cslùuiano; 
huinnie  de  cœur,  de  résolution,  |  Fi;;,  fam.  IS'o 
tener  nada  en  el  estóma()o\  ne  pas  pouvoir  ftar- 
der  un  secret,  et  aussi,  dire  Iram  heinenl  ce 
qu'on  a  sur  le  cœur.  ||  Fif?.  fam.  Quedar  algo,  ó 
vira  ctiíu  en  el  estóina.jo;  ne  pas  dire  tout  ce 
fjU'on  pense,  tout  ce  <|u'oii  sait.  ||  Fig.  Lener 
buen  estómaf/o;  avoir  du  courajíe,  de  la  fermeté, 
ne  point  s'épouvanter  des  difiicultés. 

K«toiiin;i;ueri»,  S.  m.  cAioincif/Kt'-i o.  Morceau  <le 
hayello  jaune  quoii  met  sur  le  creux  de  l'esto- 
mac des  petits  cnfanls 

KMtotiiiisiiillo.  s.  m.  dim.  de  hstóindijn. 

KM(oiiial{;in,  s.  f.  és(omal<j-ki(t.  Médec.  Sloiual- 
{iie;    douleur  à  la  bouche. 

ICMtoiiii'ilsirn.  o«.  adj.  éslaniahi-liilio.  Méd.  Sto- 
maljiiquo;    qui   appartient  à  la   slonial;j;ie. 

KntoitiapoiloN,  s.  m.  pi.  v.itoinapo-dosx,  Zool. 
Stomnpodes;  ordre  des  crustacés. 

E.«toiiiáqiiico,  eu.  adj.  éstotna-liiho.  Slomaclii- 
que;  qui  appartient  à  l'estomac.  ||  Stomachique, 
corrohorant;  bon  pour  l'estomac.  ||  On  l'emploie 
coiTime   substantif. 

Estômatn.s.f.  èsto-mula.  Zool.  Stomate;  mollus- 
que acéphale. 

Estumatloal.  adj.  èslomatikal.  Stomachique;  qui 
concerne  l'estomac.  |  Stomachique,  stomacal; 
bon  pour  l'estomac. 

Estomático,  ca.  adj.  istomn-dho  Méd.  Stoma- 
tiques;  on  le  dit  des  médicaments  qui  s'appli- 
quent aux  différentes  parties  de  la  bouche  et  de 
la  gorge,  gargarismes,  etc.  On  l'applique  aussi 
aux  artères  et  aux  veines  qui  se  répandent  dans 
l'estomac. 

Estomnticon,  S.  m.  èstomatikonn.  Slomaticon; 
emplâtre  qu'on  met  sur  le  creux  de  l'estomac. 

EKtonioxo,  s.  m.  estomok-so.  F^ntom.  Stomoxe: 
mouche  d'automne ,  genre  de  insectes  dip- 
tères. 

Estonce,  Estonoes,  adj.  inus.  Alors.  V.  En- 
tonces. 

Estopa,  s,  f.  èsto-pn.  Etoupe;  la  partie  la  plus 
grossière,  le  rebut  de  la  filasse,  soit  de  chan- 
vre, soit  de  lin;  filaments  de  chanvre  qui  res- 
tent sur  le  peigne.  Toile,  fil  d'étoupe.  |  Mar. 
Etoupe  qui  sert  a  calfater  les  navires:  elle  pro- 
■vient  surtout  de  la  décomposition  de  vieux  cor- 


dages dont  un  détord  les  torons  et  les  (ils.  ||  Fig. 
yu  biislan  estniias  parti  tapar  tantas  bacas: 
¿comment  étouffer  tant  de  plaintes  à  la  fois'.'  || 
Ilot.  Etoupe;  matière  lilainenleuse  et  compacte 
(|ui  se  trouve  au  collet  </u  dans  les  fruits  de 
<  erlaiiii's  plantes. 

Chtopatla.  s.  f.  estopada.  Quenouillée  d'étou- 
pe, quantité  d'eloupe  dont  une  (|ueiiouille  est 
chargée.  ||  Hncon   d'étoupe  pour  une  emplâtre. 

ENtopailo.  part.  pass.  de  Estopar. 

ENtopui-,  v.  a.éA/o;»«r.  Eloupcr;  boucher  avec  de 
reloiipc. 

Ei-topciin.  a.  adj.  éstopé-fjno.  Déloupe.  qui  con- 
cerne rélou|)e.  I  Déloupe,  fait  d'étoupe. 

EHtopt'i-a.  s.  f.  istu/it-ra.  Etoupiérc; toile  d'étou- 
pe. V.  Esttijiilla,  est'ijioii. 

EMiopci-ol,  s.  m.  vstopérol-  Mer.  Gros  cloua  tè- 
te ronde.  |  Meche  de   lil  de  caret. 

Estopilla,  s.  f.  ('A/nj)i//a.  (l'mouillé.  ;   F'ilasse   de 
lin   très  fine.  ||  F'il  tiié  de  la  filasse  plus  fine.  | 
Toile  très-claire. 

Emopiii,  s.  m.  ésí«;*ÍHn.  Art.  Flbtoup.lle;  mèche 
|)our  mettre  le  feu  au  canon. 

Estopón,  s.  \n.  èsiuponn.  Comm.  Grosse  etou- 
pe propre  à  faire  de  la  serpillière.  ||  Eloupière; 
toile  faite  d'étoupe.  |  Serpillière  ;  toile  d'em- 
ballage. 

Estoposo,  sa.  adj.  éstopo-sso.  Etoiipeux;  d'élou- 
¡)e.  ({ui  appartient  à  l'éloupc.  ||  Qui  ressemble 
à  l'étoupe.  11  Didacl,  Eluupeux;  qui  est  garni 
d'étoupe. 

Estopillado,  part.  pass.  de  EstopUlar. 

Estopillnr,  V.  n.éslopillitr.  d  mouillé.)  Art.  Elou- 
piller;  garnir  les  pièces  d'artifice  des  éloupilles 
nécessaires  pour   la  communication   du  feu. 

Estoque,  s.  m.  (!sfo-/i<'.  ,\rt.mil.  Estoc;  se  di- 
sait autrefois  dune  é|iée  longue  et  étroite 
qui  ne  servait  qu'à  percer.  Aujourd'hui  on  le 
dil  de  celle  qui  se  cache  dans  les  butons  d'es- 
toc, qui  sont  d'un  très  grand  usage.  |i  Eaíoí/hc 
real:  épéc  royale,  qu'on  porte  nue  devant  les 
rois. 

Estoqueador,  S.  tn.  èsto'èador.  Estocadcur;  ce- 
lui qui  frappe  de  l'csloc,  qui  porte  des  cou|  s 
de  jiointe  d'èpée,  en  parlant  surtout  des  tore- 
ros. V.    Vspada.  \\  \' .  lisfiriinidor .  floretista. 

Estoquear,  v.  a.  éslokéar.  F^stocader;  frapper  de 
l'estoc,   porter  des  coups  d'estocade. 

Esto<|ueo,  s.  m.  éstoUè-o.  L'action  de  porter  un 
coup  de  pointe  d'èpée,  des  boites  ou  des  coups 
d'estocade. 

Estoraque.  S.  m.  éstora-'é.  Storax:  sorte  de  ré- 
sine odoriférante  que  distille  un  arbre  des  In- 
des, et   qui  est  employée  dans  la   |diaruiaiie. 

Esiorhndor.  a.  adj.  estorbador.  Celui  ou  celle 
qui   empêche,  qui   embarrasse,   qui  entiave. 

Estorbar,  V  a.  csíortar.  Embarrasser,  empêcher, 
entraver,  créer  des  obstacles. 

Estorbarse,  v.  pron.  Sembarrasser,  être  embar- 
rassé, s'cnt  l'embarrasser  ,  S'entre  empêcher,  se 
uuire  mutuellement. 

Estorbo,  s.  m.  estor-ho.  Embarras,  empêche- 
ment, obstacle,  eut  rave. 

Estorcer.  V.  a.  èstrr/.ér.  inus.  Tirer  d'embarras, 
délivrer  d'un  danger.  1|  v.  n.  inus.  Sortir  d'em- 
barras, se  tirer  d'un  danger. 

Estoreijou,  s.  m.  ¡nus.  Action  de  retordre. 

Estorrliuieuto.  s.  m.  inus.  Evasion. 


EST 


—  ;$8i 


FST 


KAtnrtIcciflo  ,   tin.    :ulj.    iiius  Etourdi,  hors   de 

sui. 

EHtoi-nljn,  s.  f.(^Ai.)r«i(/-/irt.  Rondelle  de  fer  qu'on 
met  au  boni  de  l-essieu  eiiUe  la  roue  el  l'esse.  || 
Ara;^    ji'U  du    bàloiiiiel. 

KNtoriiiiiu.s.  ni.eifo;ni-no.Elourneau;  sorted'oi- 
scau  d-;  passade,  noirâtre,  uiar(iue  de  petites 
taches  grises,  de  l'ordre  des  passereaux  et  de  la 
fami  le  des  coniroslrcs;  on  l'appiiile  tummuné- 
nienl  sansonnet. 

■Ciilwriiiiilildor,  Eteriuieur;  se  dit  d'une  person- 
ne qui  éternuc  souvent. 

Eütoriiiielar.  V.  a.  éstornoudar.  Elernucr;  faire 
un  éleniueincnt. 

K.moriiutlii,  s.  ni.  éstornnii-do.  Elcrnuemcnl;  ef- 
fort subit  el  convulsif  des  muscles  qui  servent 
à  l'expiration,  causé  par  quelque  picotement  qui 
se  fait  sentir  au  fond  des  narines.  Mouvement 
dans  lequel  l"air,  après  une  grande  inspiration 
conuneiicéc,  puis  suspendue,  est  chaseé  linii-à- 
coup  et  avec  violence  par  le  nez  et  par  la  bou- 
che. 

KMtoriiii(u(oi-2o  ,  ri«.  S.  inus.  htornoutulo-rio. 
Sleniuiaioire;  ce  (pii    provociuc    l'élernuement. 

KwtorliiiK,  S.  m.  èslor-iinnij.  Slorthin¿;;  assem- 
blée suédoise  où  se  font   les  lois. 

KNtotro.  u.  pron.  dem.  Contraeiion  de  este  otro, 
cslai<lrri.  Cet  autre,  celte  auire. 

lOMtovailo,  part.  pass.  de  Estovar.  ||  s.  m.  V.  Es- 
to indo. 

EHtovar,  v.  a.  estovar.  Art.  culin.  Eluvcr,  faire 
une  étuvée:  cuire  de  la  viande,  des  légumes,  du 
poisson,  en  les  niellant  soit  dans  ïui  chaudron, 
dans  une  casserole  dont  on  a  lutté  le  conxercle 
dans  une  marmitte,  recouverts  d'un  torchon 
mouillé,  soit  avec  de  la  |)àle,  aliu  d'empêcher 
l'évaporation.  V.   Eslofadu. 

ICstraliiNiiio,  s.  m.  èstrabis-mo.  Méd.  Strabisme; 
dispo^iiion  vicieuse  du  globe  de  l'œil  qui  fait 
loucher. 

KMtra!»»!!,  S.  m.  éstmbonn.  Strabite,  louche,  qui 
regarde  de  travers,   qui   est  allaqué   de   stra 
bismc. 

Kstrapüla,  s.  f.  dim.  da  estraza.  Chose  de  peu 
de  \aleur.  ||  Lambeau  d'élolfe.  ||  Papel  de  estra- 
cilla: papier  br();iillard.  V.  E'^trnza. 

Krtti-aala,  S.  f.  estrada.  Chaussée, grand-chemin 
pavé.  I  arg.  Endroit  où  les  femmes  s'asseyent.  | 
Fort.    Estrada    enr^ibitTta:  (  hemiu    couvert.  | 
Milil.  Hatir  la  estrada;  battre  l'estrade,    battre 
la  campagne,  .aller  à  la  découverte. 

KMtrnilloln.  s.  f.  éstradio-la.  Sorte  de  lance.  || 
Montar  à  la  est  radiola;  monter  à  cheval  les 
jauibes   élciulues. 

Kstratli»,  s.  m.  éslra-ao.  Salle  meublée  oii  les 
dames  retjoivenl  les  visites.  ||  .ViiuMiblement  de 
celte  s  ille.  Il  Estrade,-  lien  élevé  dans  mw  salle 
de  receiuion  oii  on  jilaee  le  lirme;  d.iiis  une 
chambre,  oii  on  met  le  lit.  j  Tiible  sur  laquelle 
on  mel  le  pain  avant  de  |-eiifourner.  |  /«e/ios/e- 
rns  de  estrailo;  tapissiers  eh. irfiés  détendre  et 
de  d"tendre  le  trône  d\i  roi.  |  s.  pi.  Estrados; 
salles  oii  Siègent  U-s  tribunaux.  |  Ilitrer  estra- 
dos: donner  audience  en  parlant  d'un  juge.  || 
l'itar  para  estrados,  oyi  señalar  estrados;  citer 
enjuslice.  assimicr  devant  un  tribunal.  |  /'ar- 
tero (/('  c,v//-,íí//i.v;  hui^^ler  de  tribunal. 

KMti-urularluiuciile  .   adj.  èslrafalariaméun-té. 


l"am.  Bi/arremcnl,  en  désordre. 
IvNtrafalarl»  .  ria.  adj.  éstrafala-rio.  Mal  \ètu; 
dont  le  vélemenls  sont  en  désordre.  |i  Eig.  Bi- 
zarre, extravagant  dans  ses  opinions  el  sa  con- 
duite. 
l':.*«tritga«lam(Mite  ,  adv.  éslraijadamén-té.  Dune 
maniere  déréglée,  débauchée,  désordonnée. 

l':s(iaKa<liM>i>iu  ma.  adj.  sup.  de  Estritjado. 
Foi t  ilis-oln. 

i:MtraKa<>o.  «•«»•  I>art.  pass.  de  Estragar.  \\  adj. 
Dis-olu  ,  di'bauché  ,  dépravé  ,  C(»rrompu. 

l!:.<4(raKa<liii-.  ra.  S.  istrat/ador .  Corrupteur  ,  cor- 
ruptrice; relui  ou  celle  i|ui  dépiave- 

E-^ira^aitiifiitu,  s.  m.  \uui>.  ¿slra;ianiién-to.  De- 
gul, h  Fig.  Dérèglement,  corruption,  dissolu- 
lion  de  moeurs. 

lO-iti-aKai*  <  V.  a.  estragar.  Gâter,  corrompre,  pcr- 
veilir  ,  dépraver.  \\  Inus.  Ruiner,  délruir,  cau- 
ser du  dommage.  |1  Estraijar  la  rortetia  ;  abu- 
ser de  la  politesse  d'autrui ,  devenir   importun. 

IO.xti-a»o,  s.  m.  éstra-ro.  Dégât,  dévastation; 
deslrucliou,  désolation,  carnage.  I.  Iluine  .  dcs- 
truelioii.  dommage.  |'  Fig.  Corruption,  dépra- 
vation ,  dissolulion  de  mœurs. 

l':Mlianil»o<«idad  ,  s.  f.  istrambossidadd.  Méd. 
Slrambisme;  situation  vicieuse  du  globe  de 
l'œil  qui  fait  loucher. 

losirasnltoto  ,  s.  m.  ¿strambo-té  Vers  ajoutés  à  la 
fin  dune  pièce  (Je  vers,  el  surtout  d'un  sonnet. 

■^•itratubótico ,  ca.  adj.  éstrainbotilio.  Fam. 
Esliavaganl ,  irregulier,  bizarre,  sii.gulicr  ,  dé- 
sordonné. 

E.sti-aniogiio .  S.  m.  éstramo-nio.  Rot.  Stramo- 
nmm;  genre  de  plantes  de  la  famille  des  sola- 
nées,  à  feuilles  larges  el  neursblanches.Son  fruit 
se  nomme  pomme  épineuse  ou  noix  mettelle. 
Son  suc  est  aussi  dangereux  que  celui  de  la  jus- 
qniameel  celui  de  la  cigiie  ;  mais  ses  feuilles 
sediessonl  d'un  très-grand  sonlagenuMit  dans 
les  affections  asthmatiques,  en  aspirant  sa  fu- 
mée á  la  manié: e  de  celle  du  labac. 

Cttràiis:»!,  s.  m.  ésiran-iiol.  Vétcr.  Etranguil- 
lon  .  Sorte  de  maladie  qui  est  pour  les  chevaux 
ce  que  l'esiiuinancie  est  pour  les  hommes. 

EKtraiiituI,  s.  m.  istrani]oul.  Anche  d'instrument 
à  vent. 

CMtraii^fcglacloii  ,  S.  f.  èstraugotilaiion.  [  mot 
d'usage  moderne.)  Slrangulalion;  acliond'élran- 
glor. 

l'^sitranxiilar,  V.  a.  éstranijoular.  t  mol  d  usage 
moderne.  Etrangler  ;  faire  perdre  hi  respiration 
«u  même  la  vie  en  (uessani  le  gosier  ou  en  le 
bouchant. 

■■:MtraiiK«>i'*a>  i  S.  f.  ístranijoii-ria.  Med'  Slran- 
giirie  ;  on  designe  sous  ce  nom  lemission  de 
I  urine  aecompiignee  de  douleur  et  de  tenesnie, 
dans  UKiuelle  le  liquide  sort  gouUe  a  gouile  cl 
a\ei-  eil'ui  l. 

■Csti-aùcKa.  s.  f.  ¿stragné-ia.  Elrangetè.  V.  Es- 
trañeza. 

KMtraiKt.  a.  adj.  V.  Eslraào. 

Kftivnpntiti.  s.  f.  iuus.  ¿strapa-da.  Estrapade, 
aiHieii  Mipplicc. 

lONti-aîtiijiitl»  .  «la.  adj.  inus.  éstrapaij-ha-do. 
Itaiide  en  |i.iil.uil  d'une  plaie. 

KMtriiiiaroailo  .  lia.  part.  pass.  de  Estrapacear. 
ic.tt faillir ear.  v.  a.  inus.  èstrapuicar.  Stra- 
passc  ;  mulUditer  de  coups. 


i:sT 


:m-i  - 


KSI 


■■:Niriif< ,  s.  m.  ('V//Î/.V.Ï.  Striiss;  (omit'isilioii  mu- 
t^Mit  le  (liaiiiiiiil.Cc  mol  est  |iiis  du  iiuiii  de  l'iii- 
x'iitiMir. 

lOMtriilaul'iiiii,  s.  f.  èstraUiii-hù-mn.  Slralagéme; 
ruse  de  f;uc'ne.  |  Fi^'.  Slriiia^ème  ;  ruse,  inven- 
tion, tour  d'adresse,  linessc  ,  tromperie,  ar- 
tifice. 

■■:MtrntiiK<*mátir4»,  on.  adj.  i'\slra((t;i-hnn(i-tiko. 
Slriitii;;iMiKili(iu(';  rciiipli  de  >lr;iiiim'Mnf's. 

F.NlrutfK^ic»,  c«.  adj.  rstnifti-ii-liiko.  Slral(^gi- 
«lue  ;  qui  iippnrliciit  à  la  slratégie. 

l'ïMlriiicsia.  s.  1.  i.strat(}-ii-liiii.  Art.  mil.  Slrati'- 
fiif  ;  p:utie  de  cet  arl  (¡ui  s'applique  au\  grandes 
opéraliuiis  mililiiires. 

KMtratoKio  ou  l-:.«trateKÍMtn ,  S.  m.  âstnilt'- 
-fl-liio  ,  éstrulvu'liisla.  Celui  qui  connaît  la 
slraléjîie. 

KMtrntcKo,  s.  m.  éstralé-fio.  Slratègue  ou  Stra- 
tège^ celui  (lui  commandaient  les  années  athé- 
niennes. 

KKti-atilicncInn,  s.  f.  vstratifthai.ion.  CAúm.  Slra- 
tilicalion;  disposition  de  dirierenles  substance?; 
mises  par  couches  dans  un  vase. 

ICHtrntincar,  v.  a.  éstratifiliar.  Chim.  Stratilier; 
mettre  ¡dusiers  substances  par  couches  dans  un 
>ase. 

lOMli-atoerariu,  S.  C.  vstyatohrd./.ia.  Straocra- 
tie  ;  gouveriiemcnl  militaire. 

K.ttratocrático.  ca.  adj.  islratokra -Hho.  Slra- 
tocralique  ,  qui  aiiparticnt  à  la  stratocralie. 

K^itrato^i'aria,  s.  f.  és(rnlografi-a.  Slratogra- 
pliic;  description  de  tontee  qui  compose  une 
armée. 

Efíiratosránco,  es»,  adj.  éstraloqra-fi'o.  Strato- 
graphique; qui  appartient  à  la  stratographie. 

I'^Md-atÓKi-ufo,  s.  m.  eslrrilü-nrafo.  Siratographe; 
•[ui  écrit  sur  la  slr.itouraphie. 

K.xtriitt'iiiico,  s.  m.  l'slrato-niko.  Stratonique; 
victorieux,  vainqueur. 

Kii(rato|»e<iarca  ,  S.  m.  ('•stratopèdar-kn.  Slra- 
topedarque  ;  général  d'une  armée.  ||  Slratopè- 
darque;  intendant  d'armée. 

K.oitrnve,  s.  m.  ¿stra-vé.  Mar.  Etravc;  basse  de! 
la  proue  d'uiibAti.iient.  Pièce  courbe  ousuite  de 
pièces  courbes  écartées  ensemble,  qui  s'élèvent  ' 
■A  l'avant  d'un  navire   dans   son  plan   diamétral  i 
depuis  l'extrémité  de   la  quille  jusque  sous  le 
beaupré. 

Estra'/.a,  s.  f.  éstru  /.a.  Chiffon;  lambeau  d'étoffe. 
Fig,  Chose  sans  valeur.  ||  Papel  de  estraza;  pa- 
pier brouillard. 

Estrazar  ,  v.  a.  éstrazar.  Déchirer  ;  mettre  en 
pièces. 

e.«itraxo  ,  S.  m.  inus.  cstra  :o.  Lambeau  d'étoffe; 
haillon,  chiffon. 

•'Mti-acilia,  s.  f.  éstrazi-lla.   Papier  brouillard. 

Estrechatliira  ,  S,  f.  inus.  èstrét-chadou-ra. 
Ktrécissement 

ENtrecliaiiiciito,  adv.  ¿strét-chamèn-té.  Etroi- 
tement ;  à  l'étroit,  d  une  manière  étroite.  ||  Fig. 
Etroitement,  exactement,  ponctuellement,  ri- 
goureusement, il  Fig.  Etroitement  ,  fortement, 
avec  vigueur,  énergiquement.  ||  Fig.  Etroite- 
ment ,  austerement.  |1  Eig.  Etroitement ,  chiche- 
ment ,  avec  ladrerie,  d'une  manière  mesquine. 

Ei^ti-oehniiiieuto,  s.  m.  éstréi-cliami,'n-to.  Etré- 
cissement;  action  d'élrécir  et  son  effet.  Il  Inus 
H  Etat  de  ce  quicsl.étroit.  ||  inus.  Besoin 


I^Mii-erliar  ,  v.  a.  eslret-char.  Klrecir  i  leiririr, 
rendre  plu^  étroit.  (  Serrer  ,  resserrer  .  presser 
fortemiiil.  |  l'ig.  Contraindre  ;  forcer.  ||  Inus 
Alrrét"r,  réprimer,  contenir,  empêcher.  ¡  Pres- 
ser l'adversaire  en  escrime.  ¡  l-Jsl recluir  los  tér- 
mino.i  ;  abréger  les  délais  mcordes  diuis  un 
procès.  ¡  l-^slrerliur  las  distancias  ;  Mar.  Ser- 
rer la  ligne. 

Estrcclini-»**,  V.  pron.  èstrètcUar-sè.  Se  rcsser 
rcr,  se  rétrécir,  devenir  moins  large,  moins 
étendu.  ¡  Fig.  Se  resserrer,  diminuer  sa  dé- 
pense. ¡  Fig.  Se  lier  d'une  amitié  plus  étroite, 
resserrer  des  nœuds  damilié.  [  Fig.  Resserrer 
des  lienu  de  parenté.  !  ¡istrerkarse  cnn  ittio; 
conseiller  amicalement  à  quelqu'un  de  faire  (|uel- 
quc  chose,  j  !•:. s t recluirse  de  dniinu  ;  (lerdrc  cou- 
rage, se  décourager. 

E.<itrcclicx ,  s.  f.  Etat  de  ee  i|ui  est  étroit,  dé- 
faut d'étendue..  ¡  Liaison,  union,  jonrtinndc 
plusieurs  corps.  ¡  Fig.  Liaison  intime,  amitié. 
î  F'ig.  Besoin,  danger  pressant,  extrémité,  dé- 
tresse. I  Kecueillemenl ,  retraite,  austérité  de 
vie.  !  Fig.  Disette;  nécessité, besoin,  manque  de 
choses  nécessaires,   pénurie. 

K.HtrccliPza,  iOxirccliin ,  S.  f.  inus.  Défaut  d'é- 
tendue. 

E«<trocliÍAliii»,  mil.  adj.  sup.  de  r.strech».  Très- 
étroit. 

ExNiM'clio,  a.  adj.  é.vlrci-c.'t.T.  Etroit  .•  ijin  a  peu 
de  iiirgiMir.  d'èli'iidiie.  j  Serré ,  chiche,  ladre, 
avare,  mes(juin.  1  Elioil  ,  intinie,  en  |)arlant 
d'une  alliance,  dune  liaison.  ¡  Strict  ,  sévère, 
rigoureux,  extrémemenl  exact.  |  Rigide,  aus- 
tère. I  Estrecho  de  medios;  gèn!-.  à  court.  |  ,(/ 
estrecho;  à  l'étroit,  mal  à  l'aise.  ¡  A  In  estrechu; 
inus.  à  la  rigueur. 

KstrecJirt,  s.  m.  iistriit-cho.  (iéog.  phys.  Détroit, 
canal  naturel  par  le()ue|  deux  mers  ou  deux  par- 
lies  de  mer  communiquent  entre  elles.  ¡  Détroit; 
se  prend  aussi  dans  le  sens  de  déiilé.  V.  Puerto. 
i  Fig.  Besoin,  extrémité,  danger  pressant.  ¡ 
Poner  à  uno  en  estrecho  de  hacer  algo  ;  mettre 
quelqu'un  dans  la  nécessité  de  faire  quelque 
chose. 

E!4treclioii  .  s.  m.  éstrét-rhnn.  Mar.  secousse 
([u'un  coup  de  vent  donne  aux  voiles  ou  aux 
cordages;  secousse  que  la  mer  donne  à  l'avant 
d'un  navire. 

Estrechura,  S.  f.  éstrét-choii-m.  défaut  d'éten- 
due, étal  d'un  lieu  étroit.  ||  Fig.  Recueillement; 
retraite  |  Fig.  Besoin,  danger  pressant,  extré- 
mité. {I  Fig.  Intimité  ,  liaison  étroite. 

Estrnsodera,  s.  f.  estragada  -ra.  Brosse;  ver- 
gctte. 

Esti-asixlero  .  s.  m.  èslragadc-rn.  Objet  contre 
lequel  les  animaux  se  frolitent  et  se  grattent.  || 
Lavoir  ;  lieu  où  l'on  lave  le  linge. 

E?<ts':»srt«lHra  ,  s.  {.éstragadou-ra.  F"rollement, 
friction,  action  de  frotter  et  son  effet. 

E.««traK»«i«jei»to,  S.  m.  Frottement:  friction  ,  ac- 
tion de  frotter. 

E.*4tr»jS'>>' <  '*'■  ii.  estragar.  F'rotter,  gratter. 

E!4tras;nrsc  .  v.  pron.  éstragnr-sé.'Áe;  frotter,  se 
gratter. 

Efiiti-ella,  s.  f.  éstrcMa.  {\  mouillé  ).  .Vslron. 
Etoijc  ;  corps  céleste  ,  lumineux  par  lui  même 
qui,  la  nuit  ,  paraît  toujours  (ixcau  même  point 
du  ciel.  Il  Etoile,  ou  donne  vulgairement  ce  nom 


EST 


:]83  — 


EST 


à  tous  les  ('()r|)s  coleslos  (jui  se  prcseiitenl  à  la 
vue.  I  JislrcUas  ¡ijns;  Kloilcs  lixps,  ¿'toiles  pro-  I 
piemeiit  dites  qui.  comine  le  soleil .  ont  une  hi- 
niière  jiKipre  el  inhérente,  noiir  les  distinguer  i 
des  planètes  de  notre  système.  ||  is',vfre//(i.î  er-  | 
ranli's;  étoiles  errantes;  les  (ildnètes.  ;i  Hslrc-  i 
lins  variables;  étoiles  cbangeanlfs  :  eelles  dont  | 
la  lumière  elianiie  de  \oiuine  ,  d'intensité  ,  de 
couleur  même.  ||  Estrellas  pcriádicas;  étoiles 
périodiques;  eelles  qui  ont  des  phases  .  comine 
les  planètes  de  noire  système.  ||  Estrella  ¡wlar; 
étoile  polaire,  étoile  située  è  l'evlréuiité  de  la 
tjueuc  de  la  petite  ourse,  éloignúe  de  l'ave  du 
pôle  horéal  de  vingt-sept  minutes  et  demie. 
La  polaire  determine  la  diretliou  du  méridien.  || 
Estrellas  binarias;  étoiles  binaires  ;  eelles  qui, 
dans  leur  système  particulier,  tourneiil  les  unes 
autour  des  autres  dans  des  orbites  régulières.  || 
Eetrella  del  pastor  ;  étoile  du  berger;  la  pla- 
nète de  Vénus.  On  la  nomme  aussi  lucero,  es- 
trella île  la  noclie  ô  vespertina;  étoile  du  soir, 
lorsqu'elle  parait  après  le  coucher  du  soleil  ,  et 
lucero,  estrellade  la  mañanaó  matutina  :c\.o'\- 
le  du  matin  ,  lorsíjuclle  (irccède  le  lever  de  cet 
iistrc.  Il  Estrellas  informes;  étoiles  informes, 
faibles  el  obscures,  que  les  astronomes  ont  re- 
¡•oussées  des  constellations  a\ec  lesquelles  elles 
n'ont  point  été  formulées,  ce  qui  leur  a  valu  ce 
nom.  Il  Estrellas  dobles  o  mnltifles  ;  étoiles 
doubles  ou  multiples;  celles  qui  sont  juxta-po- 
sées  et  superposées  dans  le  ciel  ,  dans  des  di- 
rections visuelles  si  voisines  qu'elles  paraissent 
ne  former  qu'un  seul  astre,  quand  on  les  obser- 
ve avec  de  faibles  instruments.  H  Estrella  ne- 
bulosa ;  étoile  nébuleuse  ;  petite  tache  blanchà- 
Ihre  observée  dans  le  ciel.  |  Estrellas  flantiiic- 
ras;  èloilesilamboyaltes;  certainescomeles  ainsi 
nommées  à  cause  de  leur  chevelure  lumineuse. 

Il  Estrellas  de  Luis  cl  (¡randc;  étoiles  de  Louis 
le  Grand;  nom  donné  par  Cassini  auv  satellites 
de  Saturne.  ||  V.strcllas  de  Médicis  ;  étoiles  de 
Médicis;  nom  donné  par  (lallilée  aux  satellites 
lie  Jupiter.  |¡  On  donne  aussi  abusivement  ce 
nom  aux  météores  ignés  vulgairement  ap|)elés 
étoiles  filantes  ,  que  l'on  voit  courir  dans  l'air 
la  nuit  ,  et  s'éteindre  iiuontincnt.  i|  Fig.  Etoile; 
destinée  ,  influence  i>réteiiduc  des  astres  sur  la 
fortune  et  le  tempérament  des  hommes.  |  Fort. 
Ktoile:  fortin  à  quatre  .  cimi  ou  six  angles  sail- 
lants. I  râle  découpée  en  étoiles  et  dont  on  fait 
du  potage.  ||  Artill.  Ftoilc;  inslrument  (¡ui  sert  à 
vérilier  les  calilues  des  canons.  ||  lî.-arts.  Ktoile; 
ornement  qui  a  (luelque  ressemblance  avec  une 
étoile,  et  qui  porte  ordinairement  cinq  rayons. 

Il  Hol.  Ftoile-plaiite  ;  jasmin  rouge;  es|)èce  de 
liseron,  plante   grimpante  qui  croît  à  Cayenne. 

Il  V.strella  amarilla;  étoile  jaune,  oriiilhogalle. 

I  Chcv.  Estrella  de  la  Icíjíoí  de  honor;  eioile 
de  la  légion  d'honneur  ;  décoration  iiislituée  par 
Napoléon.  ]  Orden  de  la  estrella  polar  ;  ordre 
de  l'Etoile  polaire;  ordre  chevaleresque  de  Sué- 
de .  institua  vers  1730  par  Frédéric  1er.  |1  Or</t'n 
de  la  V.sirella  ;  ordre  de  l'Etoile;  premier  ordre 
séculier  de  chevalerie  dont  l'histoire  fasse  men- 
tion ;  institué  en  France  par  le  roi  Jean.  1|  l'ar- 
tido  de  la  l'.strella  ó  de  la  !\'ohle:a  ;  parti  de  l'E- 
toile ou  de  la  Noblesse;  parti  oppose,  durant  les 
guerres  civiles  de  la  Suisse  occidentale  au  \lll.c 


siècle,  à  celui  «les  Perroquets,  (ompusé  d'ou- 
vriers et  de  paysans.  Il  Ornilh.  Etoile  :  espère 
d'diseaux  peu  connus  de  la  Côle-d'or.  ||  l'yrotech. 
Etoile;  pièce  d'artilice  qui  imite  dans  les  airs  l'é- 
clat d'une  étoile.  ||  Relig.  Estrella  de  ¡a  mar; 
étoile  de  la  mer;  périphrase  parlaquclle  on  désigne 
•juelquesfois  la  sainte  Vierge.  ||  /A)it\)h.  Estrella 
ï»an'/ia;  étoile  de  mer.  \.  Asteria.  \  Comm. Sor- 
te de  toile.  ||  Soier  Etoile  ;  une  des  pièces  du 
moulin  il  mouliner  les  soies.  ||  Manég.  Ktoile:  se 
dit  d'une  marque  blanche  sur  le  front  d'un  che- 
val dont  le  corps  est  d'une  autre  couleur.  ||  Arg. 
Eglise.  Il  l'rov.  Campar  con  su  estrella;  être  ne 
sons  une  heureuse  étoile.  ||  ('on  estrellas;  à  l'en- 
trée de  la  nuit.  ||  Levantarse  con  las  estrellas, 
con  estrellas:  se  lever  de  grad  mitin,  avant  le 
jour.  II  Levantarse  alas  estrellas;  s'énorgueil- 
lir,  se  gonfler  d'orgueil.  |  Poner  á  uno  ou  al~ 
fjuna  Cosa  sobre  las  estrellas;  louer  excessiTC- 
rnent ,  porter  aux  nues.  ||  Querer  contar  las  es- 
trellas ;  voiloir  prendre  la  lune  avec  les  dents. 
Tener  estrella;  être  ne  sous  une  heureuse  étoile; 
se  faire  aimer  de  tout  le  monde.  ||  Tener  buena 
ó  mala  estrella;  être  né  sous  une  heureuse  ou 
mauvaise  étoile.  |  Mar.  Tomar  estrella  ;  pren- 
dre la  hauteur  du  pôle.  |  Ver  las  estrellas  ;  voir 
trente-six  chandelles,  être  étourdi  par  un  coup 
violent'  Il  Hacerle'  rc  á  uno  las  estrellas  ;  faire 
voir  à  quelqu'un  les  étoiles  en  plein  midi;  don- 
ner sur  la  tète  ou  dans  le  visage  un  coup  qui 
occasionne  un  i.'rand  éblouissement. 

Estrellada  .  S.  f.  V.  Alquintila. 

iCMtrcllitdero  ,  s.  m.  éstréilladé-ro.  Espèce  de 
poêle  a  compartiments  peur  faire  cuire  les  oeufs 
pochés. 

E¿<4trella(lo,  part.  pass.  de  estrellar.  (|  adj.  Etoile; 
semé  d'étoiles.  ||  Caballo  estrellado;  cheval  étoi- 
le ;  cheval  qui  a  une  étoile  au  front.  ||  LTuevoses- 
tiellados  :  u'ufs  pochés.  |  Sifinos  estrelhidos; 
signes,  constellations  visibles,  par  opposition  á 
celles  qu'on  imagine  dans  le  premier  mobile. 

E<<ti-ril»iuar ,  S.  f.  éstréillaniar.  Muguet;  lis  des 
vallées;  idnnle. 

Kstrdiaiitleiito  ,  S.  m.  iniis.  è,virt'('//(i»i»e'/(-fi). 
Firmament,-  ciel  étoile. 

Estrellar,  adj.  iiius.  Qui  appartient  aux  étoiles. 

ENirellar  v.  a.  éstrèillar.  Briser;  écraser  .  rom- 
pre ,  mettre  en  pièces.  |  Fig.  iiius.  Reprocher 
en  face- Il  /;.<fre//i(r  huevos;  pocher,  faire  des 
n<ufs  pochés.  ||  Estrellarse  con  uno;  tenir  tète 
à  iiuehpi'ui).  lui  résister  en  face  et  avec  chaleur, 
jusiiu'à  lui  manquer. 

EiKtrellei-a,  S.  f.  éstrèillè  la.  Mar.  .\giès  sans 
cordage  garni  de  poulies;  candelelte. 

E.xtH-ellei-ia  ,  S.  Í.  iiuis.  \ .  Astrolotjia. 

ENti-eiloro  .  S.  m.  iiius.  V.  .l.<iro/<);/o.  ||  Fig.  Pcr- 
siiiiiie  sans  cesse  aux  fenêtres  à  repariler  le 
ciel.  I  ("lieval  qui  porte  au  \eiit. 

Esli-elllra  ,  ta.  s.  f.  dim.  de  Mstrella 

EMtrellizar,  v.  a.  è,virè»//»zar.  Embellir  ;  ornci 
avec  des  étoiles. 

ENtrolioii.  s.  m.  augm.  de  Estrella.  \  Etoile; 
pièce  d'artilice.  |  Chacune  des  éluiles  dont  ou 
decóreles  autels, etc.  |  Forlune;élé^ation  grantb 
et  extraordinaire. 

E^trclliiela.  s.  f  dim.  de  estrella, 

IsHtreiiioocr .  >.  a.  cstrcmi'icr.  librauler.  agiter, 
donner   des  secousses  ,  el  rendre  moins  ferme. 


EST 


—  :\Hï  — 


EST 


l-;«tfonioc«'rNi> .  V.  pion.  éstréiiUiéi-sL  Frémir; 
(Hrc  niiiic .  li-'inlilcr. 

KMti-('iiii'4*i<l(» ,  part.  pass.  do  extrrmfcpr. 

KMiiM'iiii'oiiiilciilo  .  s.  m.  eslyí'mCTÍinivtiii-((i. 
Fréinissomciit;  cinütinn,  tromlilompiil.  sai!-issc- 
ineiil. 

l'Md-ciiii'zn.  s.  m.  ^stréiné-7.n.  Ara;:.  V.  lùstip- 
itirriinii'iilo. 

i:<4ti-<>iiiii-lic.  s.  m.  vstràinil-rlir.  Mar.  .Madrier 
i'nlaill('<ur  li'S  coiirbi's  d'ariassr. 

l':Miiciiitilii!4o.  »«.  aiij.  dstréntoiilns-so.  Qui  Ircin- 
l)lc  siiuvciit.  V.  Ti'iiihhiso. 

K.Htrcna.  lOsír.-ims.  S.  1".  i'st rr-nn.  FIroniics;  li- 
prpinior  ii-aj:c  qu'on  l'ail  (rime  rliosf.  ||  l.irciiiic,- 
1p  prcinii'r  arijciil  (lue  les  maieliamls  r((;<)ivei!t 
dans  la  jonvm'-e  .  dans  la  semaine.  ||  Klrennes; 
présent  (jiie  l'on  l'ail  le  premier  jour  de  raiinée 
ou  (laiis  eertaiiies  eireonslanees. 

KNtroiiailo.  pari.  pass.  de  e.v/rc»u;r. 

EHtroiiHf,  V.  a.  èstfi'nar.  l'.lrenner;  faire  usa^e 
le  premier,  pour  la  première  fois.  |1  Donner  les 
élrennes.  Il  Flrenner  ;  acheter  le  premier  à  un 
marehand.  donner  le  premier  à  un  pauvre.  ||  v. 
prnn.  |1  ¡ùslrcunr.sf.  s'etrenner;  se  dil  du  pre- 
mier ar^'enl  (piun  marcliand  re(;oil  de  sa  mar- 
chandise dans  la  journée,  dans  la  semaine.  ¡ 
Commencer  à  exercer  un  emploi,  etc.,  entrer  en 
fonction. 

KMd'i'iio.  s.  m.  èstré-nn.  Commencement,  pre- 
mier usafie.  entrée  en  fonction,  élrenne. 

E.<«(i-rnqiie.  S.  m.  èstrénn-lié.  Cûble  de  jonc,  pa- 
lan de  cliaru'e. 

K.stfcniiiilatl.  s.  f.  inus.  èstrénuuidadd.  Ferme- 
t(''.  via;iieur,  couraire. 

KNtroEitio.  ima.  adj.  ès(ré-nouo.  inus.  Fort,  vi- 
goureux, courajieux. 

■■:.4(r<>ñi)lo,  pari.  pas<.  de  estreñir.  \  Fig.  Serré, 
cliiche  .  avare  ,  vi'ain.  ',  Estar  estreñido  ,  être 
constipé  du  ventre. 

RMtroniiuiooito,  S.  ni.  èslréfinimiénn-to.  Consti- 
pation; élat  de  celui  qui  est  constipé. 

Eslref-îr.  v.  i\.  èslrê.ftii''.  Constiper;  resserrer  le 
centre  de  telle  sorte  qu'on  ne  peut  librement  al- 
ler a  la  selle. 

Ksti-c'Hirsiv  V.  pron.  Fig.  V.  Apocarse,  encoger- 
se. ¡  Estreñirse  à  se   restreindre,  se  bornera. 

F,sti-épit«>.  s.  m.  èstti^-pito.  Bruit,  éclat,  fracas.  ¡ 
Prat.  Sin  estrepito  ó  figura  de  juicio:  â  la  sour- 
dine, sans  forme  de  procès. 

Estrepitoso,  sa.  adj.  èstrèpitos-so.  Bruyant:  ce 
qui  fait  du  bruit. 

Estrirt,  s.  f.  èstri-a.  Archit.  Cannelure;  strie, 
striure,  creux  le  long  du  fût  des  colonnes,  des 
pilastres,.  |  pi.  Stries';  petits  filets  séparés  par  des 
raies  profondes  qui  se  trouvent  sur  les  coquilles 
et  sur  les  liges  de  quelques  plantes. 

Estriado,  part.  pass.  de  Estriar. 

Estriar,  v.  a.  estriar,  .'vrchil.  Cauneler;  creuser 
des  cannelures. 

Estriarse,  v.  pron. Devenir  cannelé  ;  être  cannelé. 

Estribadero,  s.  m.  èstribadi}-ro.  s.  m.  Appui, 
soutien,  étai. 

Estribador.  ra.  s.  inus.  éstrihador.  Ce  qui  por- 
te, pose  ou  appuie  sur  une  autre  chose. 

Estribador.  s.  m.  Celui  (jui  presse  la  laine  dans 
le  sac,  dans  les  tontes  des  troupeaux. 

Estribadiirn,  S  f.  èstribadou-ra.  mus.  L'action 
de  porter,  d'appuyer. 


EMirIbar.  v.  n.  estribar.  Porter,  nppuver.  pose.r 
être  sonteiiu.  ¡  Fig.  Se  fonder,  s'appuver  sur. 

Estribar,  v.  a.  Mettre,  presser  dans  des  sars  In 
laine  «lue  proiluil  une  tunte.  |  Appuyer,  assurer. 

Esiribern.  s.  f.  èstribr-ra.  Vener.  Anneau  d'ar- 
balele.  ]  inus.  V.  E>lriho. 

Esiribei'ia.  'i.  f.  èitribiTi-a.  Endroit  où  se  font, 
oii  se  gardent  les  élriers. 

Estriberón.  S.  m.  i'.sl r ihéronii.  ,\sseniblage  de 
|iiéees  de  bois  pour  soutenir  le  terrain  ou  empê- 
cher de  glisser.  ¡  Inégalité  de  terrain. 

Estribiera,  s.  f.  inus.  V.  Estribo. 

Esutbillo.  s.  m.  èslrihi-lio.  't.  mouillé.)  Reprise; 
seconde  partie  d  un  air  d'un  comjdel.  [  Expres- 
sion ((iiim  répète  soldent  dans  un  discours. 

Estrili»,  s.  m.  èstri-bo.  Archil.  .Soutien,  arc-bou- 
tant  ,  i)i)ur  soutenir  un  mur.  ¡  Ftrier;  esprcii 
daniu-au  de  fer  ou  d'autre  métal,  qui  pend  à 
droite  et  à  gauche  par  une  courroie  à  une  selle 
de  cheval,  et  qui  sert  à  a|)puycr  les  pieds  du  ca- 
valier. ¡  Marche  pied  de  carrosse  |  .\nneau  qui 
est  au  bout  de  l'arbalète.  !  Iteprise  d'un  air,  etc. 
V.  Estribillo.  \  Art ¡11.  C-rampon  double  en  for- 
me (je  Iliaque  pour  assurer  certaines  pièces  des 
roues  aux  ad'ùts.  ¡  Boli.  Domestique.  ¡  Estar  con 
el  pié  en  el  estribo,  ó  tener  el  pié  en  el  estribo; 
avoir  le  pied  à  l'ètrier.  être  à  la  veille  de  partir. 
I  II- al  estribo;  marcher  à  pied,  à  calé  d'un  ca- 
valier ou  à  la  portière  d'un  carrosse,  j  s.  m.  pi. 
Estribos:  Elriers  de  marchepieds,-  petits  corda- 
ges lixés  des  deux  bouts  sur  une  vergue,  et  dont 
le  double  sert,  à  l'aide  d'une  cosse,  a  maintenir 
le  marchepied  a  une  distance  convenable  de  la 
vergue.  |  Fig  Estar  ó  andar  sobre  los  estribos; 
être  ferme  sur  ses  étriers,  n'être  par  facile  à  sur 
prendre,  à  ébranler  dans  ses  résolutions.  ¡  Fig. 
Agir  avec  prudence,  avec  précaution.  ¡  Perder 
los  estribos:  perdre  les  élriers.  être  désarçonné. 
i  Fig.  Se  déconcerter,  s'emporter. 

Estribor.  S.  m.  estribor.  Mar.  Stribord;  le  coté 
droit  d'un  vaisseau  en  allant  de  la  poupe  à  ta 
proue. 

Estrioarse,  v.  prnn.  inus.  V.  Desenvolvei  se. 

Estrieia  ,  s.  f.  inus.  Extrémité  ,  détresse  ,  em- 
barras. 

Estricoto  ,  .%!.''  adv.  a1-èstri\io-té.  Pêle-mêle, 
confusément,  en  désordre,  avec  mépris  et  dé- 
dain. V.  Al  retortero,  à  mal  trarr.  ¡  Traer  à 
vno  al  estricote;  balloter  quelqu'un,  l'amuser  par 
de  vaines  promesses. 

Estrictamente,  adv.  èstri';tamèn-té.  Stricte- 
ment; rigoureusement,  précisément,  d'une  ma- 
nière stricte. 

E.strioto,  tn.  adj.  èstril;-to.  Strict;  rigoureux, 
étroit;  il  ne  s'emploie  qu'au  moral. 

Estridente,  adj.  esíríf/eíin-íé.  Strident;  qui  fait 
un  bruit  aigu.  per(;ant. 

Estridor,  S.  m.  estridor.  Strideur,  bruit,  cr 
aigu. 

Estrise.  s.  m.  èsirig-hé.  Strix;  oiseau  nocturne 
de  mau>aise  augure.  On  croyait  vulgairement 
qu'il  se  repaissait  du  sang  des  enfants  à  la  mam- 
melle.  il  E5frí;;e.í.  pi.  Stryges.  vampires. 

Estris'il.  ?•  "1-  iniii*-  V.  Riel.  Strigile. 

Estrlsiiirornie.  adj.  des  2  geur.  Bot.  Strigilifor- 
me;  qui  a  la  forme  d'un  strigile. 

Estriliar.  v.  a.  inus.  èsiriU.ir.  {l.  mouillé.^  Etril- 
ler; frotter  un  cheval  avec  l'étrille. 


EST 


—  38o  — 


EST 


Kíitrinsa,  S.  f.  èstrinn-f)a.  inus.  V.  Agujeta. 

Kstrinqiio,  s.  m.  V.  Lslrenque. 

Eistripar,  V.  a.  èslripar.  V.  Destripar. 

KHti-u,  s.  m.  és-lro.  Entom.  OKstrc;  genre  d'in- 
sectes de  l'ordre  des  diptères,  dont  plusieurs 
espèces  sont  très  nuisibles  aux  animaux  domes-  ! 
tiques,  en  déposant  leurs  œufs  dans  le  corps  mê- 
me de  CCS  animaux.  Ces  insectes  ressemblent  I 
beaucoup  à  nos  mouches,  mais  leur  corps  est 
tres  \elu  et  coloré  plus  ou  moins  de  jaune,  de 
fauve  et  de  noir.  ||  Fig.  OEstre;  fureur  poétique. 
!|  Méd.  Jistro  venéreo;  (otre  vénérien;  le  désir 
immoderé  du  coït,  tel  qu'il  existe  dans  le  saiy- 
riasis  et  la  nymphomanie. 

KHtrofa,  s.  f.  èsiro-fa.  Strophe;  couplet,  stance. 

KstroUn8,s.  f.  pi.  èstro-flass.  Strophies;  fêtes  en 
l'honneur  de  Diane. 

Kstroir,  V.  a.  inus.  V.  Destruir. 

Kistroinateciita,  s,  f.  èslromalék-nia.  Stroniatc- 
chnie;  art  de  faire  des  lajiis. 

KMtroniatóciiico,  ca.  adj.  èstrotnatéli-nilw.  Stro-  ¡ 
malechnique;  qui  appartient  à  la  slromalcchnie. 

Ki«troiiiato,  s.   m.  èstroina-to.  Zool,  Stromate;  ¡ 
genre  de  poissons  apodes. 

■Cstromliu,  s  f.  èstromm-ba.  Strombe;  cétacé  uni- 
valve. 

E«>(roiiiho,  s.  m.  èstrutnin-bo.  V.  Trabuco  na- 
ranjero. 

Fsti'ompexar,  v.  a.  inus.  V.  Tropezar. 

Kstronciaiia,  s.  f.  éslronnzia-na.  Chim.  Slron- 
tiane-,  l'une  des  huit  terres  primitives,  principes 
des  corps. 

KMtroiixiuiiita,  S.  f.  èstrunziani-ta.  Strontianite; 
carbonate  de  strontiane.  ■ 

KHtroiieio.s.m.  èstron-zio.  Strontium;  corps  mé- 
tallique, principe  delà  strontiane. 

Kstropajeaüo,  part.  pass.  de  Estropajear, 

ICíütropajear,  v.  a.  èslropaijhéar.  Frotter,  netto- 
yer un  mur  avec  un  torchon. 

K.>itropaj(M>.  s.  m.ùntropaijké-o.  Frottement, net- 
toiement des  murs. 

KMtropajo,  s.  m.  èslropag-ho.  Torchon;  lavette; 
chiflón  pour  laver.  |  Fig  Chose  vile,  méprisa- 
ble, (jui  n'est  bonne  à  rien.  ||  Lengua  du  estro- 
pa']o;  honune  qui  articule  mal. 

Kmlropajoianicntv,  adv.  èslropaghossaménn-té. 
Acec  une  mauvaise  prononciation,  en  bégayant. 
Il  Salement,  cothonnement. 

KMiropajoN»,  «a.  ailj.  cstropaglios-so.  Qui  bégaie 
qui  ne  prononce  pas  distinctement.  ||  Fig.  Déchi- 
ré, rempli  de  pièces  ,  malpropre.  ¡  Couvert  de 
haillons,  gueux, misérable.  ¡  Fig.  Embarrassant, 
inutile. 

■O«ttropi*ailo,  part.  pass.  de  estr(}pear. 

KMtropt'ar,  v.  a.  estropear.  Estropier;  ôter  l'usa- 
ge d'un  membre.  |  Mcjor  la  chaux  avec  le  sable 
pour  en  faire  du  mortier. 

KMd-opocSIlo.  s.  m.  iiuis.  dim.  de  Jùitropiezo. 

■OHtrupexadura.  S.  f.  iistropézadou-ra.  inus.  V. 
7'co;m'(':o. 

■0H(ropo7.ar,  v.  n.  inus.  V.  Tropezar- 

KMti-oprxoii  ,  s,  m.  ¿slropiionn.  inus.  V.  Trot 
|>t':o/i. 

IlHtropioar.rt.  s.  m.  (siropiè-zo.  inus.  V.  Tropiezo. 
Il  mus.  Fig.  Empèihcment,  obstacle  embarras, 
pierre  d'achoppement. 

■CNtrovUu,    s.    m.    dim.  de  c.viroivi.   \\  Mar.  relilc 


etrope. 


'\(^^^o  v 


EHtrovo.  s.  m.  é$tro-vo.  Etrope;  herse  de  poulie 
corde   qui   suspend  le  moulle.  ||  Mar.  Cordages 
dont  les  extrémités  assurent  les  rames  dans  les 
toicts;  pendeur,  péadour. 

EMtructiira,  s.  f.  èstrouktou-ra.  Structure;  ma- 
nière dont  un  édifice  es  b;Ui,  dont  un  corps  est 
rom|>osé.  |  Fig.  Structure;  ordre,  arrangement 
des  parties  d'un  discours,  etc. 

KMtriiendo,  S.  m.  éstro<ién-do.  Grand  bruit,  fra- 
cas, explosion,  ||  Fig.  Tumulte,  confusion,  co- 
hue. Il  Fompc;appareil,  magnificence.  ||  Réputa- 
tion, renommée.  ||  Estruendo  de  la  artillería, 
tonnerre. 

e»«triieniJo»ianicnte,  adv.  éstrouéndossamén-té. 
Avec  fracas,  éclat,  appareil. 

ENtriiendoKÎMiniamcutc,  adv.  sup.  de  estruen- 
dosamente. 

EstriieiidO!«o.  fia.  adj.  ¿sirow(?ndo-5so.  Bruyant; 
qui  fait  grand  bruit.  ||  Pompeux;  magnifique. 

KNtriiir,  V.  a.  inus.  V.  Destruir. 

lOístriijado,  part.  pass.  àe  estrujar. 

ic.vtriijudura,  S.  f.  inus.  L'action  de  presser. 

E^itriijuiiiii'iit»,  s.  m.  V.  Estrujadura. 

E.strujar ,  V.   a.   éstromi-ltar.   Presser,    serrer, 
étreindre  avec  force.  ||  Estrujar  à  uno;  presser 
queUiirun,  le  mettre  en  presse,  le  maltraiter.  | 
Estrujnrcl  dinero;  donner  de  l'argent  à  regret, 
avoir  peine  à  s'en  détacher. 

E.«itriijar»te,  v.  pron.  éstroug-har-sè.  V.  Enco- 
gerse, estrecttarse. 

E.sti*iijon  .  S.  m.  ésirnug-honn.  Dernière  serre 
du  raisin  sur  le  pressoir  pour  faire  la  piquette, 
l'action  de  mettre  on  presse. 

Esiti-uiutMito,  s.  m.  inus.  V.  Instrumento. 

Eí«ti-iipndoi-,  s.  m.  inus.  V.  Estuprador. 

Eíitriipar,  v.  a.  ¿stroupur.  V.  Estuprar. 

Estriipo,  s.  m.  inus.V.  Estupro. 

Kstriitiórago.  adj.  et  S.  éstroutio-fago.  Strutio- 
phage;  qui  mange  des  sauterelles. 

Estuación.  S.  f.  inus.  Flux  de  la  mer. 

E.<itiiaii(t>,  adj.  ésIriuan-ié.Qui  est  trop  chaudou 
trop  échaufl'é. 

Estuario,  s.  m.  éstoua-rio.  Géog.  Estuaire;  nom 
que  l'on  donne  à  certaines  sinuosités  du  littoral, 
qui  ne  sont  couvertes  d'eau  qu'à  la  marée  mon- 
tante. Il  Estuaire;  se  dit  par  analogie  de  l'em- 
bouchure d'un  fleuve  qui  forme  une  sorte  de 
golfe.  Il  Anliq.  rom.  Estuaire;  espèce  d'étang 
maritime  où  Ion  nourrissait  du  poisson.  ||  pi. 
yEsluaires;  nom  des  tuyaux  de  chaleur  dans  les 
études  et  les  maisons  des  anciens  romains. 

Enturado,  part.  pass.  de  Estucar. 

Estucar,  v.  a.  éstouliar.  Enduire  une  chose  de 
stuc,  la  blanchir  avec  du  slu.;  travailler  en  stuc. 

E.xtuclii',  s.  m.  èslout-clié.  Etui;  enveloppe  on 
bois,  métal,  carton,  cuir,  ordiiinaircment  de 
forme  cylliiidrique  ou  elliptique,  et  (jui  se  com- 
pose de  deux  pièces  s'cmboîlant  l'une  dans  l'au- 
tre. Il  Estuche  de  uinleniaticas;  elui  de  malhe- 
malitiiics:  nom  donne  improprement  a  unassor- 
limenl  plus  ou  moins  complet  de  compas,  d'é- 
querres.  etc.  dont  les  géomètres  et  les  dessina- 
teurs font  usage  pour  tracer  des  hgures.  La 
luiiie  (lui  renferme  (es  objets  avait  autrefois  la 
forme  duii  étui  aplati;  au  jouid'luii  ou  lui  «U>n- 
ne  plus  roinnuinémenl  celle  d'un  petit  neces>ai» 
re.  Il  Elui;  iielil  meuble  de  poche  servant  i  met- 
tre des  aijsuilles,  des  épingles.  V.  AlmoliadiUa. 

25 


i<:s] 


—  asfi  — 


EST 


Kritoin.  Elui;  se  liil  (le  l'eiivelüppc  coriace  cl 
(luicqiii  rcroiivic  cl  jjiolègc  lesailes  dcccrloiiis 
inseclcs,  lois  que  le  liaiiiicloii,  l'cscoiboU  etc. 
Il  Peigne  niiiycn.  ¡1  Fam.  cleii\  lanjis  de  dciils, 
ji)iiitcs  cl  serré*.  ||  Coup  du  jeu  de  l'Iiuiiilire.  oii 
i'iiii  a  en  niiiii  les  diuiv  iiiiiliidors.  es  piiililli'. 
iiiuiiilleell)at<ie,  lorsqu'à  ces  nialiuims  ou  joiiil 
as,  roi,  dame  el  valcl  d'une  autre  couleur  dans 
laquelle  ou  joue,  le  coup  est  appelé  eslucltc  iiia- 
ynr.  \\  Fig.  l'aïu.  l'ersonne  qui  s-eiileud  un  peu 
à  liiul,  el  qui  se  trouve  disposée  a  toule  esi)ece 
d■ent^cp^i^e.  |  Estuche  üel  rey;  premier  clii- 
ruií;ien  du  roi. 
Kndico,  s.  ui.  éslnu-l.o.  Stuc,  composition  de 
(haiix  el  de  poudre  de  marbre,  qui  sert  a  divers 
oi  iieinenls  d'ercliileclurc  el  à  taire  des  ligures 
imiianl  le  marbre. 
KHitiaiiitIo,  part.  pass.  de  lisludi.tr. 
Kfttutilutlor,  s.  m.  èsloudidtlor.  Fam.  Studieux; 

[•homme  qui  s'attache  beauciq)  à  l'élude. 
Ki»(ji(liaai)i!zo,  S,,  m.éstoudianta-zn.  Fam.  Grand 
étudiant,  homme  de  lettres,    docteur,  homme 
studieux. 
K.i^tiMiiaailo,  s.  m.   ésloudian-ti'.  Etudiant ,  éco- 
lier, qui  étudie.  |i  Celui  dont  la  profession  est  de 
lire  aux  comédiens  leurs  rôlesrespectil's.  ||  Celui 
qui  a  lait  ses  études  el  qui  conlinue  de  s'appli- 
quer aux  sciences:  homme  de  lettres.  |{  Exami- 
nateur, obserxaleur  attentif. 
KNiiitllaeitieu,  s.  m.  dim.  de  estudiante. 
Estuilfaiail,  odj.  es/oi((/iu»iii.  Fam.  Quiconeer- 

nc  l'étudiant. 
KsttifliHiitii!»,   s.  m.  dim.  de  estudiante,  l'élit 
éludianl.  On  ne  le  prend  guère  (¡u'en  mauvaise 
part. 
KNliitUniitlHO.  ija.adj.(í.?íonf/í(in/í-no.Fam.  Qui 
a  pparlieiit  aux  étudiants,  surtout  en  parlant  de 
la  faim  qu'ont  (juelquifoisles  écoliers  pauvres,  j 
.4  la  csiiidianlina;  en  écolier,  à  la  manière  dès 
étiidiatils. 
Ri«tie<linntoit,  s.  m.  au?m.  de  Estudiante.  ||  Es- 

ttidiant  grand,  âgé  et  malpropre. 
Kstiidinr,  v.  a.  êstoudiar,  .\ppliqucr  son  esprit  à 
nn  objet  qu'on  se  propose  de  connaître.  |)  Etu- 
dier; observer  avec  soin  une  chose,  y  placer  tou- 
te son  attenlion.pour  en  bien  connaître  la  natu- 
re, les  projiriétés,  les  qualités,  les  circonstan- 
ces. I  Etudier;  observer  avec  soin  l'humeur ,  le 
génie,  les  façons  de  faire,  les  incliiiaüons  d'une 
personne.  ¡  Etudier;  lâcher  de  lixer  dans  sa 
mémoire,  d'apprendre  par  cœur.  ■  v.  n.  Eludier; 
faire  ses  études.  |  Peint.  Etudier,  dessiner  d'a- 
près le  modèle  ou  la  bosse  ;  se  dit  du  soin  qu'on 
met  à  se  bien  assnrrer  de  l'effet  d'une  draperie, 
d'une  poic.  del'agencement  d'un  groupe,  j  Par- 
mi, les  comédiens,  c'est,  leur  lire  le  rôle  qu'ils 
doivent  jouer,  celte  lecture  se  répète  une,  deux 
trois  ou  plusieurs  fois,  jusqu'à  ce  qu'ilsappren  - 
uenl  le  vole  par  cœur,  j  Soigner  une  chose. 
Entiidiarsc,  V.  pron.  S'étudier;  être  étudié.  | 
Estudiarse  à  si  mismo;  s'étudier;  soi-même; 
chercher  à  connaître  avec  soin  son  humeur,  ses 
mauvais  penchants  pour  les  combattre, sesbons 
pen  chants  pour  les  faire  fructifier. 
Kstudio,  s.  m.  èstoH-dio  Etude,  application  de 
•  l'esprilà  un  objet  quelconque  qu'on  se  propose 
de  connaître.  ¡  Estudios;  études,  premiers  tra- 
vaux du  jeune  ilge;  cours  préliminaire  d'exerci- 


ces sur  les  divers  objets  scientifiques,  liiilnri- 
ques  ou  litéraires.  ¡  S»lle  d  étude,  classe,  école. 
^■.  Escuela.  I  ICtiide,  lieu  ou  un  avoué,  un  imlai- 
rc  travaille,  oii  il  fait  travailler  sescleres.  ¡  At- 
teliers  de  peintre,  (le  sculpteur.  ¡  Fig.  Etude;  mmii 
ap¡)lication  d'evjiril  |iour  parvenir  a  un  bul.  ¡ 
EstutlK)  ijcnerai,  univeríite;  corp-,de  professeurs 
et  d'écoliers,  établi  par  l'autorité.  1  llaccr  estu- 
dio de  alijunacosatf  agir  avec  art,  réilcxion,  ré- 
serve, ne  pas  se  laiser  pénétrer.  ¡  Estudio  en  el 
estilo,  en  los  adornos,  fie,  recherche,  soinpnur 
perfectionner.  ¡  Dar  est^tdio  á  itno;  evoyer  un 
cúlanl  al'écüle.  ¡  Jue;(/e/ eatín(/ío, juge  quicon- 
iiail  lies  causes  des  étudiants  el  membres  d'une 
université.  ',  /:ífM(/ios,  études;  ouvrages,  écrits 
d'unautre.  !  Mus. Etudes;  receuilsdc  morceaux 
gradués  propres  a  exercer  les  doigts  d'un  élè- 
ve, j  Sorte  de  composition  dont  le  thème  est  un 
passage  diiïicile,  calqué  sur  une  manière  de 
doigter  particulière  el  scabreuse.  ¡  B.arts.  Etu- 
des, modèle  destiné  à  l'enseignement  du  dessin 
(juaiid  il  ne  represente  pas  une  académie,  c'est 
a-dire,  une  ligure  entière.  Plus  géncralemeni, 
lixercice  raisonné  de  toutes  les  parties  de  l'art. 
I  Dur  estudios  à  uno;  mettre  (|Uel((u'un  à  mé- 
mede  faire  ses  études.  |  Estudios  menores;  tM- 
torique,  grammaire,  etc.  etc.  ¡  Esludios  mayo- 
res, hautes  sciences,  philosophie,  théologie,  clc. 

I::!«(ii«li«><«aiiicnte  ,  adv.  ^stoudiossamén  —  tè. 
Studieusement,  avec  soin,  avec  une  application 
studieuse. 

i:siiidioMl<la<l,s.  f.  ésludiossidadd.  Amour  del'é- 
lude.  désir  d'apprendre. 

Ë^tudlosiftiuianieate,  adv.  sup.  de  Estudiosa- 
mente 

K.><tu<lio8Í««liHO,  adj.  sup.  de  7?.ííMdJoío. 

SOfítuiiioNo ,  sa.  adj.  ¿síoMí/ío-.vso.  Sludieux.  qui 
ni(ne  l'élude,  qui  s'y  applique.  ¡  Fig.  inus.  En- 
clin, porté  à  (¡uelque  chose.  ¡  Fig.  Soigneux,  di- 
ligent. 

E»itnfii,s.  f.  (}.Woi<-/(j.  Poêle;  sorte  de  fourneau  de 
terre  ou  de  fonte  ,  par  le  moyen  duquel  avec  un 
peu  de  bois  ou  de  charbon  qu'on  y  met,  on  échauf- 
fe en  peu  de  tempstoute  une  chambre,  j  Eluve; 
nom  qu'on  donna  aux  bains  pendant  tout  le 
moyen  Age,  el  (jui  désigne  aujour  d'hui  toute 
chambre  ou  armoire  spécialement  réserve  pour 
mainienir  dans  une  atmosphère  plus  ou  moins 
élevée  certaines  substances  dont  l'eau  d'évapo- 
ration  ne  doit  se  perdre  que  très  lentement.  ¡ 
Eluve;  sorte  d'armoire  propre  aux  garderobes. 
auxoflicos,  etc.  pour  prendre  des  bains.  ||  Eluve; 
lieu  fermé  qu'on  échautTepour  faire  suer.  ||  Elu- 
ve; nom  improprement  donne  à  des  pièces  dans 
lesquelles  on  expose  les  matières  humides  pour 
qu'elles  perdent  le  plus  rapidement  possible  leur 
liquide.  V.  Tendedero.  \\  Chapel.  Eluve;  endroit 
ou  les  chapelliers  fout  sécher  leurs  chapeaux, 
une  première  fois  au  sortir  de  la  foulerie,  la  se- 
conde, après  quils  ont  élé  tirés  de  la  teinture, 
I  Chir.Eluve,  coffre  de  bois;  doublé  de  tôle,  dans 
lequel  le  cirier  fail  sécher  les  mèches.  ||  Coulis. 
Tablettes  élagées,  en  fil  d'arclial,  sur  lesquelles 
le  confiseur  fail  sécher  les  fruits  qu'il  a  prépa- 
rés. Il  Horlog.  Cabinet  clos  à  l'usage  des  horlo- 
gers, pour  connaître  l'influence  des  différents 
degrés  de  chaleur  indiqués  parle  thermomètre 
sur  les  horloges.  ¡1  Raiïin.  Eluve:  endroits  où  on 


lîST 


—    387  — 


TiTC 


mcl  étUTcr  lesucre  cii  pains.  ||  Estufas  natura- 
les; éluves  naUirellcs;  se  dit  de  cavriius  creu- 
sées dans  des  endroits  volcanisés  .  d'où  il  sort, 
parles  fissures  de  la  pierre,  des  vapeurs  chau- 
des et  humides.  iliarf^C'CS  de  saz  hydrofíénc  sul- 
furí^'.  Il  Fij;.  Eluve;?cdil  d'une  chambre  1res 
abritée  et  très  chaude.  ||  Graml  carrosse  fermé 
de  toutes  parts.  ||  Cliauirerctto  pour  les  pieds. 

MCHtiifiulo,  part.  pass.  de  Kslufav. 

lOHtufutlor.  s.  m.  Pot  ou  inarmille  oii  l'on  l'ait 
cuire  de  la  viande  à  l'étuvée. 

Kntiirar,  v.  a.  inns.  èrtou-far.  Kitliauffer  wnc 
chambre.  I  inus.  Faire  cuire  à  l-étuvée. 

UMturci-o.  s.  m.  èstuufé-ro.  l'oêlier;  celui  qui  fait 
ou  vend  des  poêles. 

■¿Ntudliii.  s.  f.  èsto}(f\-lla.  (/  mouillé;  Petit  man- 
chon de  femme.  Ii  ChaulTcrellf;  ustensilecn  bois. 
I  Réchaud  doublé  de  tôle  ponrchauffer  les  pieds,  j 

KtttiiKartIe,  S.  m.  èstougar-dô.  Géogr.  Stutlgard; 
ville  d-.\llemagne, 

EfttiiStaiMeute,  adv.  inus.  Sottement,  avec  imbe- 
ciiliié. 

■ONtiiiticiu,  S.  f.  èstoulti-zia.  inus  Soltisse,  imbé- 
cillité. I 

lOKtiiito,  ta.  adj.  èstoul-to.  inus.  Sol,  fou.  | 

■•:.«(atii»«tw,  sa.  adj.  èstatouos-so.  inus.  Ardent,' 
brûlant.  1 

Estatiiosldnd,  S.  f.  éstntouossiduilJ.  Qualité  de  ' 
ce  qui  est  ardent,  brûlant.  ; 

lOHtiiperaccion  s.  f.  èstoupefalainnu ■  iVlcd.  Stu-  | 
pélaction  ;   engourdissement    d'une    iiartic   du  | 
corps.  I  Fi?.  Stupéfaction;  siupeur;  giaiide  sur- 
prise d'admiration. 

Eii(ii|>t>ractivo.  va.  adj.  ¿stoupéfnhti-vo.  Méd. 
Stupéfaclif;  se  dit  des  remèdes  «jni  endorment 
ou  en;.'ourdissent  les  parties  endolories. 

Kstiipef'tctu,  ta.  adj,  èstoupèfak-lo.  Stupéfait; 
stupéfié,  étonné,  surpris. 

KNidpceiil.tiKciitc,  adv.  cstoupéndamén-té.  Ad- 
mirahli'niciit,  merveilleusement. 

ExtiipiMMlisiiiianiento,  adv.  sup.  de  Estupenda- 
inrnte.  Très-merveilleusement. 

EKtiipeit<li>iiiiio,  ma.  adj.  sup.  de  estupendo. 
Très -admirable. 

Estiipciiflo ,  da.  adj.  èstoupin-do.  Adinipable, 
merveilleux,  étonnant. 

KKtúpidaiiientc,  adv,  èstnupidainéH'té.  Stupi- 
dement, d'une  manière  stupide 

KMtapidoK,  s.  f.  èstnnpidc?..  Stupidité;  bèlise,  ! 
pesanteur  desprit,  insensibilité.  ' 

EMtiipid»,  d.i.  adj.  èsloiipi-da.  Stupide,  brute, 
hébété,  d'un  esprit  lourd  et  pesant. 

Eütiipor,  s.  m.  éstoupor.  Stupeur;  état  de  reiii 
qui  est  stupéfait.  ||  Fig.  Stupeur,  étonnemeni, 
admiration. 

KNtiiprado,  part.  pas.  de  estuprar. 

EMtupiador,  s.  m.   (;siou;3rti(/or.  Celui  qui   viole 

une  tille 
KHtiipi-ar,  V.   a.  i-stouprnr.    Violer   une  fille  ,   la 
prrndre  de  force.  Avoir  du  coït  illégitime  avec 
une  lillc.  Il  Fig.  inus.  Opprimer,  user  de  violcn-r 
ce,  maltraiter. 
K.Htuprn,    s.   m.   i'i,tnn-pro.    Viol,   violence   que 
l'on  fait  a  une  fille.  ||  Stupre;  coït  illégitime  en- 
tre des  personnes  libres. 
lv«tii<|iie,  s.  m.  éstou    ké.  Sluc.  V.  Estuco. 
F.Htii<|iii'i-o,  e.  m.   éstoulé-ro.   Stucaleur;   celui 
travaille  en  stuc. 


KMtiMiiiiata,  s.  ni.  éstoukis-la.  Syn.  de  Estuquero 
Ei»tHra,s.  f.  éstou-ra.  Géog.  Slura;  vallée  du  Pie- 
mont. 
lOntiirado,  part.  pass.  de  esturar. 
Enturar,  V.  a.  éstournr.  And.  et  Extr.  Dessécher 
à  force   de  feu,  brûler ,  havir,  consommer  la 
sauce. 
EHtiirgado,  part.  pass.  de  esturqar. 
KMtiirsar,  v.  a.  éstourgar.  Polir  la  faïence 
l':!((nriaiio,  lia.  adj.  iiius.  V.  Asturiano. 
i-:«itiirioii.  s.   m.  esturión,   ichthyol.  Esturgeon, 
gros  poissim  de  mercartilagineux,  type  de  l'ordre 
des  chondroplérygicns.  famille  des  sturioniens, 
qui  remonte  en  abondance  de   la  mer  dans  cer- 
taines rivières.  La  cliair  des  esturgeons  ressem- 
ble beacoup  pour  le  goût  et  l'apparence  à  celle  du 
veau.  Avec  les  œufs  de  l'esturgeon  on  fait  le  ca- 
viar, aliment  très-recher<bé  dans  le  Nord.  .\vec 
sa  vessie  nattatoirc  oufait  l'ichthyocolle.oucollc 
de  poisson.  A  cause  de  son  prix  et  de  sa  rareté 
l'esfuri/eon  ne  paraît  guère  dans  son  entier  que 
sur  les  tables  souveraines. 
Esuia.  s.  f.  èssou-la.  Uot.  Ksule;  nom  de  plusioura 
espèces  d'euphorbes  herbacées;  cesl  une  plante 
qui  purge  la  bile  et  la  pituite. 
Et,  conj.  inus.  Et.  V.  E,  y. 

i;ta,  s.  f.  è-ta.  Philol.  Eta:  la  septième  lettre  cl  la 
troisième  voyelle  de  l'ftlfabet  grec.  Elle  est  au 
nombre  des  lettres  qui  manquaient  primitive- 
ment à  cet  alphabet,  et  qui.  dit-on,  furent  ajou- 
tées par  Simonide.  I|  Dans  les  mots  qu'ils  em- 
pruntèrent aux  Grecs^les  Romains  remplacèrent 
\'étu  par  un  e. 
Etacaia,  s,  f.  ètaha-la.  Bot.  ^Ctakala;  espèce  de 

haricot  de  Ceylan. 
Etali'ioii,  s,  m.  ètairwn.  Bot.  Etairion;  fruits 
des  renoncules,  des  joubarbes,  composés  de  plu- 
sieurs loges  dispersées  autour  d'un  axe, 
Elairiunorln,  ria.  adj.  Bot.  Étairionnaire.  qui  of- 
fre les  caractères  de  l'étairiiin.  Se  dit  dos  fruits 
composés  provenant  d'ovaires  portant  un  stvlc. 
Etalino.na.  adj.  èf(iit-(io.  Bot.    .Etalin;   qui  rcs^ 

semble  à  un  aitalion. 
Elauiios,  s.  m.  pi.  iElalins;   fainille  de  champi- 
gnons. 
Etalioii.s,  m.   ètallon.   Entom.' .Etalion  ;  genre 
de  cicadelliens  hémiptères,  fondé  sur  deux  espè- 
ces américaines,  dont  le  type  est  l'aitairion  ré- 
ticulé, du  Brésil.  ||  Bot.  .'Etalion;  genre  de  cham- 
pignons. V.  Fuligo. 
Etapa,  s.  f.  eta-pa.  Mil.  Etape;  provision  de  vivres 
et  de  fourrages  que   l'on   distribue  auv  troupes 
en  marche,  ¡j  Étapi>\  se  dit  du  lien  où  l'on  dis- 
tribue l'étape  aux  soldgits.  ;|  Etape;  magasin  où 
l'on  met  les  vivres  destinés  aux  troupes  de  pas- 
sage. 
VA  cetera,  rti'^-tera.  Et  cœtera,  etc.  locution  la- 
tine signifiant  et  le  reste,  «f  1rs  autres  ch'Ses. 
et. ce  qui  s'eii,«i<tf.  ||  Elle  fut  employée  d'abord 
par  les  notaires   d.tns  tous  les  actes  écrits  en  la- 
tin pour  se  dispenser  de  répéter  les  clauses  pu- 
rement  de    stvie;   et   aujourd'hui    elle  est  em- 
ployée dans  le  langage  usuel  pour  se  dispenser 
de   faire  une    enuinération  complète  des  objets 
que  l'on  veut  désigner.  |  Celle  expression  a  joue 
un   grand  role,  surtout  dans  le  langage  de  l'éii- 
quelle,  et  donné  lieu  \iarfois  à  plus  d'une  que- 
relle sévicuse.  H  était  de  politesse  exquise  et 


ETK 


—  388  — 


ETi: 


d'humilité  profonde,  n[tri's  avoir  ^■niimÎTé  avec  : 
le  |)lus  {iraiid  sein  tontos  les  qualilcs   si'ijçricu- ' 
rialcs  ou  |iul)lii|iii's   (l'une   |iersoiine,  d'ajouter  i 
trois  etc.  pour  réparer  les  oniissioiisciui  aur.iieiit  , 
été  laites.  Il  y  a  eu  niénu-  A  cet  é^ani  des  slipu-  | 
lalioiis  di|)l()niatiiiu(i.  et  l'oiuissiou  duu  etc.  a  r 
été  eausc  d'une  <,'nerre  ruineuse  entre  Colo^incet  ( 
la   Suéde   en  ll'>.}.'>.=  La   révolution  a  détruit  eu  | 
l-'ranee  rusaj;e  des  etc.  etc.  dans  les  actes  écrits 
des  ftmetioimaircs  puldies;  mais  elle  n'a  pas  été 
ûsse/  puissante  eu  Kspa^ine  pour  les  faire  dispa- 
raître, car  aprésenl  tnèine,  tout  néuéral  de    pro- 
vince, tout  eonmi.inilanl   de  district  en  état   de 
sié^íí,  et  jusqu'à  de  simples  olliiiers  dans  leurs 
adresses  et  ik  tout  propros,  n'oublie  jamais  d'a- 
jouter à  leurs  titres  trois  ou  quatre  etc  etc. 
i;ieo,s.  f.  è(o-<i.  l'olyp.    ililéc  ;  ^'enre  de    polypes 
à  cellules  solitaires,  ayant   pour  ly[)e  la  ccllaric 
an;,'uiiia;rc  de  Lamark. 
lUcaM,  s.  f.  pl.(!(é.fi,v.  ¡viyth.  gp.  .«técs;    iilles  de 

Jupiter,  qui  devaient  secourir  les  pasanls. 
Etric,  i«.  ,  lo.  adv.  è-télc.  Le  voilà  ,  la  voilà,  le 

voici,  la  voici. 
Ktcúrics,   s.    m.    ètéu-clés.    Mytii.    Ktéoclc;    (ils 
d'OEdipe  et  de  Jocastc ,  et  frère  jumeau   de  Po- 
lynice.Etéoclcetl'olyniees'entre-tuéreiil  devant 
Thébes.  ||  Kntom.  Kt'éocle;  papillon  d-Africjue. 
Ctoop;uiiiiu,  s.  f.  éfeoí/fj-íHia.   15ol.  .Ktliéogamie: 
chanfîcment   proposé  mais  non   adopté  pour  le 
mol  Cry|)tof;amie,   par  ceux  qui  admettent  que 
lapréscnccdes  sexes  est  certaine  dans  beaucoup 
de  plantes  que  renferme  cette  grande  section  du 
règne  végétal,  quoique  le  mystère  n'en  soit  en- 
core parfaitement  connu. 
Eteógonio,  ma.  adj.  èféo-i/rt/no.    Rot.    .lithéoga- 
me;  se  dit  d'une  plante  qui  appanienl  à  1-iethèo- 
gamie. 
Ktcopopa,    s,    f.   ètéopo-pa.   liot.    .Etliéopoppe; 
genre  de  centaurées  ,  remarquables  par  l'aigret- 
te des  ileurs  du  disque. 
Eler,  s.  m.  è-térr.  Ether;  matière  subtile,  air  pur 
et  léger  des  hautes  régions  de  l'atmosphère, 
qu'on  a  supposé  reiuplir  l'espace  dans  lesquels 
se  meuvent  les  corps  celestes.  ||  Chim.  Ether;  se 
dit  d'une  liqueur  spiritueuse  trés-volatile,  qu'on 
obtient  par  la  distillation  d'un  acide  mêlé  avec 
de  l'esprit  de  vin  ou  alcool.  \\  Fier  minerai  fósil; 
éther  minéral  fossile;   s'est  dit  quelquefois  en 
parlant  du  naphtela  pluspur.  il  Myth.  Ether;  per. 
sonnificalion  cosmogonique,  selon  Hésiode,  fils 
de  l'Erèbect  de  la  Nuit. 
Eteracaiito,  s.  f.  èie'ra  .a>!-fo.  Bot.  Hétéracanthe; 

plante  munie  d'épines  de  formes  variées. 
Etcraiidra  ,  s.  f.  étéran-dra.  Bol.  Hétérandre; 
genre  de  plantes  aquatiques,  dont  les  anthères 
ou  les  élamines  ont  des  formes  différentes. 
Etcraiitn,  adj.  etéran-lo.  Bot.  Ilétéranthe;  plan- 
tes dont  les  fleurs  ne  se  ressemblent  pas  entr'- 
élles. 

Eterato.  s.  m.  ctéra-(o.  Chim.  Elherale;  sel  pro- 
duit par  le  combinaison  de  l'acide  élhériqueavec 
uno  base  saliiiable. 

Etéreo,  ca.  a.lj.  èlé-réo.  Ethéré;  qui  appartient 
a  I  ether.  ]]  Espacio  etéreo  :  espace  ethéré;  es- 
pace que  l'on  suppose  rempli  de  la  matière  éthc- 
rée.  Il  Poét.  Los  campus  etéreos;  la  plaine  éthé- 
Tée;  lesairs.  Il  La  bóveda etérca;'k,  voùleéthérée; 
le  ciel.  Mytli.  Elhénen;  épithètc  de  Jupiter  et  de 


JunoM.  li  Kthéricn,  aérien,  céleste. 
Klerla,s.   f.   clé-ria.  Conehyl.   Ktliérie;  genre  de 

«•oquillages  bivalves,   voiiines  des  cames. 
Eit-rl«';> .  Cl»,  adj.    ùté-rilio.  (lliini.    Etliérique;  s' 
dit  d'un  acide  proijuilpar  la  combustion  de  Tal- 
cool. 

Eti'rinrn(>l<>n  .  s.  f.  ctéri¡]lin7.ion.  Chim.  Elliéri- 
lication  ;  conversion  de  certains  spiritueux  eu 
éther. 

EtrrIilriMlo,  part.  pass.  du  v.  eleri filar. 

V.HtvrXUvn,  ca.  adj.  èii'ri'-/i'/;o.  Chim.  Elheriidii- 
(¡ue:  (|ui  appartient  a  l'étlier.  >'.  Lléreo. 

EtcriiiHi,  s.  m.  ctéri-mo,  Chim.  Elherime:  éther 
en  général. 

Etcrl«»»c»n>i>,  s.  m.  ¿/ciioi-/,-o//o.Phys.  Eihérios- 
cope;  ai»p;Meil  iirojne  à  faire eoiinailre  la  force  du 
rayounenienl  de  la  chaleur  vers  le  ciel  exempt 
de  nuages. 

Etnrizaoioii ,  s.  Í.  étériia/.iun.  (^hiin.  Ethérisa- 
tioii;  conversion  en  élber. 

Eterl^iM-  ,  v.  a.  è(éri/ar,  Chim.  Elhériscr  ;  com- 
biiiiiis'Mi  avec  l'élher. 

Etloiiecna.s.  m.  ction'-ma.  Bot.  .lithionème;  gen- 
re de  crucifères  siliculeiises.  voisin  du  thiaspi; 
ayant  pour  lyp''  la'lhionèmc  oriental. 

Etióiileo,  ca.  adj.  ètio-uiko.  Chim.  /Etioniquc; 
se  dit  del'acide  sull'ovinique. 

F.tci-iial,    adj.  Eternel.  V.  l'tenui. 

f-:tei-iiai:iitMite ,  adv.  iitérnalmén-ié.  Eterneile- 
menl.  V.  VAermirnciile. 

Etcrnatiieciie,  adv.  èlérnamên-tè.  Eternellement, 
sans  commenccMienl  ni  lin.  ||  Eternellcuviil. 
sans  fin.  (inoiiiiril  y  ait  eu  commencement.  l| 
Fg.  Eternellement,  continuellement,  sanscesse, 
pendant  très  long-temps,  toujours.  |1  inus.  V. 
Jamas. 

EteriiitiaiS ,  S.  f.  ètérnidadd.  Eternité;  durée  sans 
fin  et  (|uelqnefois  SiUis  commeiieement  ;  perpé- 
tuité; inmortalité.  H  Eternité  ;  se  dit  particuliè- 
rement de  la  vie  à  venir,  d'une  durée  qui  a  un 
commencement  mais  qui  n'aura  pas  de  lin.  ||  Fig. 
Eternité;  un  temps  fort  long,  une  longue  sui- 
te de  siècles,  d'années.  |i  Myth.  Divinité  que  les 
anciens  adoraient  et  qu'ils  représentaient  sons 
l'image  du  temps.  Il  Nnmism.  Déesse  allégori- 
que qu'on  trouve  figurée  sur  des  médailles  im- 
périales  avec  des  symboles  variés. 

Etcriilxatlo,  tia.  part.  pass.  du  v.  eternizar. 

Etcrnl7.ar,  v.  a.  ètern/zar.  Eterniser,  rendre 
éternel,  faire  qu'une  chose  ne  finisse  point, 
qu'on  n'en  voie  point  la  fin,  qu'elle  dure  très 
long-temps.  |  Fig.  Eterniser;  son  nom,  sa  mé- 
moire, un  souvenir- 

Eternizarse,  V.  pron.  S'éterniscr;ètre  éternisé. 

Kteritn  ,  ua.  adj.  èlér-uo.  Eternal;  qui  n'a  painl 
eu  (le  comineiiccmcnl,  et  n-aura  jamais  de  lin. 
I  Eternel;  qui  a  eu  un  commencement  et  n'au- 
ra point  de  fin.  1|  Eternel  ;  signifie  aussi  par 
exagération,  qui  doit  durer  si  tong-temps  qu'on 
n'en  prévoit  point  la  fin.  |  s.  m.  Eternel;  Dieu, 
qui  n'a  pas  eu  de  commeucemeiit  et  qui  n'aura 
point  de  fin. 

Eternlatio,  s.  m.  ctérola-do.  Pharm.  Elhcrolé; 
médicament  saturé  d'élher  préparé  par  solution. 

Eterolato,  s.  m.  ètérola-to.  Pharm.  Elhérolal; 
médicament  éthcré.  préparé  par  distillation. 

Eterólico,ca.  adj.  ètéro-liUo.  Pharm.  Elhcrcliquç; 
se  dit  de  niédicamenlsi  qui  ont  l'élher  pour  exci- 


KII 


:}><9  — 


KIN 


picnt. 
KtiM-olotivo,  va.  ètéroloti-vo.  l'Iiarm.Kllierololif; 
Sfdit  dcsnicdicaim-iilssaliirés  d'éllicr,  destines 
pour  l'usage  cxleriic.  On  l-emploic  aussi  suhs- 
laiilivcmenl. 
ICtcroiitaiieia,  S.  (.  ètérnm:in-7.ia.   KUiéromarilie; 

dcvinatidii  par  le  vol  cl  le  tliaiil  des  oiseaux. 
i:((M-«t-siiiratn  ,  s.  m.  èléro-sulfa-lo.  Cliiin.  Ktlie- 

ro-sullale.  |  V.  Suljelcralo. 
Ktei-o-MMirúrico  .     ca.  adj.    èléro-sonifou-ri  o. 

Cliiin.  Kliiéro-sulfuriquc.  |  Sulfct'irico. 
BCtfwla.  s.  f.  èté'ssia.  litliésie;   pierre  à  faire    des 

mortiers. 
lOtovio.  adj.  èlû-ssin.  Ktésien;  on  le  dit  d'un  vent 
réf^ulier  ¿lui  dure  pendant  quelijues  jours  sur  le 
Méditerranée. 
ictóxtiigta,  s.   m.  ètés-toupa.  Mylli.  .Ellcslupe; 
enreinte  circulaire,  formée  de  blocs  énormes, 
près  de  ¡{aunum,  et  qui  était  en  grande  vénéra- 
tion parmi  les  Scandinaves. 
Ktica,  s.  f.  é-<t/£a.  Klhique;  partie  de  la  pliiloso- 
pliie  qui  traite  de  la  morale.  Ce  mot  appartient 
à  l'ancienne  école. 
I':tl«'«,ca.  adj.  è-tiio.  l'iiil.  Qui   ap|.artienl  à  l'é- 
liii<lueou  à  la  morale.  V.    Moral.  \  s.  m.  inus. 
¡Moraliste. 
Ktiiiio  .  s.  m.  inus.  è-limo.  F;tymolof;ie. 
Klimoinssia,  s.  f.  èlinuiioj-ltid.  Klymcdogie;  ori- 
f-'inc  d'un  mot.  source  dont  ildcrive  ;  evplication 
de  son    sens  primitif  par  le  sens  particulier  de 
cliacun  des  mots  élémentaires  dont  il  est  compo- 
sé. Elymologie:  se  dit  aussi  de  la  sciiMice  (jui 
s'occupe  de  rechercher  l'origine  des  mots. 
i:timolngiou,  ca.  adj.  ètiuii)lo(]-hik().  Ktymologi- 

que;  (|ui  concerne  lesétymologies. 
■•Uiiiiol«'»Kicaiiiciitt' ,   adj.  et imoltxj - hi l. amén-l é. 
Ktymologiquemenl;   d'une  manière   élymologi- 
<lin' ,  d'après  l'elymologie  ,   selon   les  règles  de 
l'élyuKdogie. 
BOtiniologiNta,  s     m.  ùliinolo()-liis-ta.  Etymolo- 
jtiste;  ([ui   s'occn[ie   d'étymologie,  (\m  sait  les 
etyniologies. 
KtlMioloKî/.ado,  part.  pass.  du  v.  ctimi)lnipznr. 
Ktliiiolout'/.anti- ,  part.  prés,  du  v.  etiiiwloniziir. 
G(iiiiuloKi'/.ar.  V.  a.  inus.  Elymologiser  ,  donner 

l'étymologie  des  mots. 
lUiíiioloxivarMc,  V.  pron.  S'étymologiscr;  se  con- 
former à  l'étymologie  des  mots. 
U(i»l<»Kia,s.f.  èliolonlii-a.  Médee.  Éliologie;  par- 
tie de  la  médecine  qui  traite  des  diverses  cau-es 
des  maladies.  |  liliologie;  dans  un  sens  plus 
général,  science  ou  art  de  remonter  à  la  source 
des  choses.  |  Didact.  f^liologie;  di...cours  .  trailé 
sur  les  causes  d'un  effet  «[uelconque  physique  ou 
moral. 
■':(io|»e,  s.  m.  ¿íí-o/)(í.  Ethiopien;  hahilant  de  l'E- 
thiopie, (jui  est  (ri':ihi(q)ie.  ijui  concerne  l'Ethio- 
pie ou  ses  habitants.  |  E<'s  Elluopiens  sout  noirs, 
et  c'est  à  cause  de  ce'a  que  l'iui  a  étendu  ce  nom 
à  tous  les  hommes  dont  le  teint  est  noir  ou  fiune, 
et  qu'on  a  nommé  éthiopienne  cíió/iick)  la  race 
noire.  |  s.  m.  Klhiojjs;  l'.him.  Nom  donné  par  les 
anciens  à  un  mélange  de  mercure  et  de  souffre, 
a  plusieurs  sulfurés  métalliijucs,  et  à  quebines 
oxides.  I  Klhiops;  nom  par  leiiuel  on  remplace 
aujourd'hui  celui  d'oxide, comme  flito/>e  »»arci(i/L 
elliiiq)s  marcial  ,  pour  oxide  noir. 
■';iioi>l«,  s.  f.  Í.-Í/0-/MU.  Geogr.  Klhiopie;  nom  dmi- 


nc  par  les  anciens  à  la  partie  de  l'Afriijuc  située 
entre  l'Egypte  et  la  .Syrie,  quoi<pie  ils  désignas- 
sent aussi  sous  cette  dénomination  tout  le  pays 
habité  par  les  noirs. 
I-:tlo|iiaai(>,  adj.  V.  lüliópico. 
etiópico,  c«.  adj.  ètif>-i>i  o.  Elhiopique;   étbio- 
|iien;qui   appartient  à  l'Ethiopie,  ou  aux    Ktliio- 
piens.  I  .1)10  eliójiiroi  année  élliiopicjue  ;    année 
solaire  composée  de  douze  mois  de  trente  jours, 
el  de  cinq  a  la  lin.  |  Haza   eliôpicn;  rare  éihio- 
pieniw,  les  noirs.  1  s.   f.    Hliópica;  elhiopique; 
coquille  univalvo  du  genre  rocher. 
E(lós»3ci>.<«,  s.   m.    pi.   ètio  pilioss.    Ethiopiques: 
nom  donné  par  Eliodore,  évèque  de  Trices,. i  une 
romance  sur  les  amours  de  Théagènc  et  de  Clia- 
ridée. 
E(ió()i(l(>,  s.  f.  ètio-pidê.  Bot,  Espèce   de  sclaréc 

ou  d'oronle:  plante. 
Ktioiii»,  piii.  adj.  Kthiopien;  V.  lUxcpc. 
l'JtiqiK^ia.  s.  f.  i'iihé-ta.  Etiquette;  se  dit  du    cé- 
rémonial des  cours,  des  usages  établis  dans  la 
maison  d'un  prince,  cl  en  général  des  horrimes 
constitués  en  dignités,   pour  régler  les   devoirs 
extérieurs  des   rangs,   des   places,  des    digni- 
tés, etc.  I  Eliquette;  se  dit   des  formes  cérémo- 
nieuses usitées   entre    parliculiei*,  pour  se  té- 
moi-'iier  muluellemenl   des  égards.  |  Kliciuelle; 
se  dit  également  des  différei.le-^  formules  dont 
on  se  sert,  soii  dans  les  lettres,  soit  dans  les  i)la- 
cets.  selon  les  personnes  a  (|ui  elles  sont  adres- 
sées. 
EtM|ii4>(<>ro,  s.  m.  èlihét'-ro.  Cérémonieux:    celui 

qi!i  fait  trop  de  façons,  de  cérémonies. 
■•HUe»!i,  s.  f.  èii-tèss.  .Elite;   pierre   ferrugineuse 

d'une  forme  peu  constante. 
laingei-a.  s.  f.  ètiiKihé-ra.  I5ot.  lleltingère;  genre 
de  plantes  (¡ui  se  distinguent  du  jujubier  en  ce 
quelles  ii'oiil  point  de  pétales. 
KtlélcrAüi.  s.  m.  pi.  éth-^léross.  Mvth.  l-lhiélères,' 
lutteurs;  nom  par  le(|uel  on  désigne  collective- 
ment Pastor  et  l'olliix. 
Ktiiiucofalin.  s.  f.  vimo/.i-(a-li(i.  Anal.  Elhmocé- 
|)halie;   atrojihie  de  l'appareil  nasal  qui   a  pris 
la  forme  d'une  trompe. 
F.tiiiooéfalo,  la.  S.  ùtino/.i'-fulu.   Anal.   Elhmocé- 
[diale;  monstre  donllc  nez  est  remplacé  par  une 
trompe. 
ICtmoocrálico .    ca.    adj.    ètmm.>'fa-UUo.   Anat. 
Ethmocephalique;  qui  offre  le  caractère  del'cth- 
mocephalie. 
KtiiiorcMiiln.  In.  adj.  vlmnfi-salo.  Anat.   Klhmo- 

physal;  une  des  pièces  du  sphénoïde. 
lOtmniilal.  adj.  HmiiKldl.    Anal.  Elhnioidal;   qui 

apparlient  a   l'ethmoule. 
KlinoWlco  .  ca.   adj.  èii'iiioi-i/.^o.  Anat.  Klhmoi- 

dien;  (pii  ap|)artient  àl'cthmoïde. 
EtmoitlcN.  s.  m.  ùtnw-Hl'-ss.  Anal.  Ilthmoide;  un 
des  huit  os  du  crAne.  situé  à  la  racine  du  nez.  et 
dont    la   lame  supérieure  est   percée  de   pclils 
trous. 
■■Uiiutptcro.  s.  m.  i/mo/Nfi'ro.  Ichthyol.  Ethmop- 

tére;  jioisson  des  c«\les  de  la  Sicile. 
■:tiii(»Mioiiai.  adj.  et  s.  m.    Anat.  Ethmosphcnal; 

une  des  pièces  du  sphénoïde. 
l<:tna.  s.  m.  «>if-fi<j.  Mylh.  Etna;  nymphe  de  Sici- 
le, lille  de  Culusel  delà  terre.  ||  s.  m.  M>lh.  lu- 
na; volcan  ou  se  trouvaient  les  forgesdeN  ulcain; 
les  Cxcliqies  y  travaillaient  aux  foudres  de  Jiipi- 


ETO 


—  390  — 


ETU 


ter.  11  Géo{,'r.  Ktria;  inoiilagiic  volcanique  sur  la 
tôle  orientale  de  la  Sitilc,  dans  la  province  de 
(allane.  Sa  i)iis(!  a  KM)  kil.  de  tour;  sa  hauteur 
est  de  :{238  inèircs.  On  l'upiielle  aussi  (îibel.  || 
Vif{.  plies.  Chose  ardenln,  enllaiiinve;  volcin. 
Ktiiarru,  S.    m.   ètuni-kn.  Ilisl.   ^r,  l'llliiiar(|uc; 

«'(■lui  (|ui  eomtnnndait  dniis  uni'  pri>\  in< c 
Ktiiai-<|iiiii,  s.  {.  i'tnai!.i-(i.  Ilisl.  ;;i.  lülmarchie; 
provinie  f/iii  était  sous  le  ((iniinimdcnifnl  d*uii 
elhiiar(|U('.  1  Klhnarrliie;  eoniniaudcnienl ,  di^'- 
nilé  d'un  ethn.ir(|iie.  |  llist.  Kllinanhie;  deno- 
iiiinaliiMi  des  pr()>  inces  dont  si'  cnnipnsat  le  î;iiu- 
vernemenl  d  Anhéiaiis.  lils  d'Ilénide  le  ^'land, 
c'esl-a-dire,  la  Judci-,  1-lduinci'  et  la  Sainarie. 

Etn'-K<'tlco.  cil.  adj.  èlni'fik  -liho.  Diilart.  Kihnr. 
ííiiique;  qui  liiMit  a  l'art  deconduire  les  nations. 

Ktiioo,  Cl»,  adj.  èlt-riéo.  Géogr.  Etnéen;  qui  ap- 
partient au  mont  Ktna. 

ICIiilco.  en.  adj.  i'tt-itiho.  Kliiéi-n;  (|ui  ajqjartient 
au  mont  Kina.  1  llist.  reli^.  Kthniiiue;  mol  <|ui. 
dans  les  auteurs  ecclésiastiques.  si|.'nilie  payen 
idolâtre,  gentil.  1  Gramm.  Tórinino  étnico^  mol 
ethnique:  qui  designe  liiahitant  d'une  nation, 
dune  ville;  Fran(.ais,  l'arisien,  sont  des  mois 
ethniques. 

Kdfotlicoa,  s.  Í.  è(tu)di/.c-a.  Philos.  Ethnodicée; 
droit  des  gens. 

Udiofi-onoM,  s.  m  pi.  èt)U}frn-}ths.  Ilisl.  relig. 
Ethniqdirones;  sectairesdu  VII. e  siècle,  (lui  con- 
servaient les  cérémonies  du  paganisme  en  pro- 
fessant le  christianisme.  | 

Ktiiogciiin.  s.  f.  ètnotjhihii-n.  Didact.  Ethiiogénie; 
science  qui  traite  de  |-iii-ii;ine  des  peuiiies. 

ICtiiogrnIin,  s.  f.  et iiiigrnfi-a.  Uidiut.    Klhnogra-  | 
plue;  paitie  de  la   statistique  qui   a    pour  objet 
l'étude  et  la  description    des  divers  peuples.  | 
Philos.  Ethnographie;  se  dit  parliculicremenl  de 
la  connaissiuicc  des  lieux  habités  par  les  nations 
aux  difi'érentes  époques  de  leur  histoire. 

Ktiiogi-iififo,  ca.  cuVj.èlnogra-fi  o.Didacl.  Ethno- 
graphique; qui  appartient,  qui  est  rclatilà  l'eth- 
nographie. 

Ktuógi-afo,  s.  m.  éino-grnfo.  Didacf.  Ethnogra- 
phe; celui  ((ui  s'occupe  d'ethnographie,  qui  dé- 
crit l'état  d'une  nation. 

Etnología,  s,,  f.  élnolo(jhi-a.  Didact.  Ethnologie: 
science  qui  traite  de  la  connaissance  et  des 
mœurs  des  nations. 

Etnológico,  ca.  adj,  étnulog-hi'o.  Didact.  Ethno- 
logique; qui  a  rapport  à  l'ethnologie. 

Etiiologl.<4in.  s.  m.  éln<ilo(iliis-ta.  üidact.  Elhno- 
logisle;  celui  qui  décrit  les  mœurs  d'une  nation. 

Etnoritica,  S.  f.  éfnori-i/krj.  Ethnorytique;  pnriie 
des  sciences  politiques  comprenant  la  nomologie 
et  Inrt  militaire. 

KtiioiMtioo.  en.  adj.  étnori-liuo.  Ethnorytique; 
qui  (lelendles  nations. 

Eioei-aeia,  s.  f.  étokraii-a.  Didact.  Ethocratic; 
gouvernement  imaginaire  fondé  sur  la  seule 
morale. 

Etócinin.  s.  m.  èlo-hratn.  Didact.  Éthocrale;  ce- 
lui qui  croit  à  l'éthocratie. 

Etocrátieo.  en.  adj.  .¡fo' ra-ii'o. Didact.  £tliocra- 
tique;  qui  a  rapport  a  l'éthocratie. 

Etófllo,  s.  m.  eii)-/îio.  Bot.  ^thophylle;  genre  de 
plantes  fossiles  du  grès  bigarré,  dont  on  ne  con- 
naît qu'un  seul  échantillon,  remarquable  par  la 
disposition  insolite  de  ses  feuilles. 


Etogcnia,   s.    f.   éloijhéni-a.    Philos.    Elhogenie; 
science  des  causes  qui  déterminent  les  caractè- 
res, les  mieurs  et  les  passions  des  hommes. 
KtoituoMiu.  s.  f.  ét<><nossi-u.  Philos.  Etho-inosie; 
connaissance    approfondie     du    caractère,    des 
mceurs  et  des  liassions  deshnniines. 
Etottradn,  s.   f.    ètni/rafi-n.    Philos.    Ethogralie. 
desnipiioii  des  nneurs,  du  caractère  et  de*  pas- 
sions des  hommes. 
Eloxriiiico.  ca.   adj.   lUníjiíi-fi  .o.  Ëlhografique ; 

quia  rapport  à  1  ètho;ira|»hie. 
Étolo.  In.  adj.  /itolieii;  de  l'Etolie. 

Etologia,  s.  f.  ('■(oioiihi-a.  Didact.  /:'lholugie;dis - 
cours  ou  traité  sur  les  mœurs. 

Etolójclco,  en.  adj.  vAnUtii-Uiko.  Didact.  £"tholo- 
gique;  (|ui  a  rapport  a  léthologie. 

Etolouo,  s.  m.  lUn-loi/o.  Didact.  Istbulogue;  celui 
qui  S'occupe  d'éthologie. 

Eton,  s.  m.  efoiin.  Myth.  gr.  ,Eton;  l'un  des  qua- 
tre chevaux  de  Plutoii. 

Etopen,  s.  f.  étopé-a.  Didact.  /ithopée;  peinture 
et  description  des  mœurs  et  des  passions  liu- 
maines.  |  l.ittir.  Éthnpée;  ligure  de  pensées  qui 
a  pour  objet  la  peinture  des  mœurs  et  du  carac- 
tère dun  personnage. 

Etrn,  s.  f.  é-ira.  Crust.  .Ethre;  genre  de  crusta- 
cés décapodes  à  carapace  ovalaire,  ayant  pour 
type  l'a-tre  pierreuse  de  l'Océan  Indien  et  des 
mers  d'AI'riiine. 

Etmrla.  s.  f.  étrou-ria  Geogr.  anc.  Etrurie;  con- 
trée de  l'Italie  bornée  à  l'uest  par  la  mer  de 
Toscane,  au  nord  jiar  la  Gaule  cisalpine,  à  l'est 
et  au  sud  par  le  Tibre.  ||  Géogr.  mod.  Etrurie; 
contrée  de  l'Italie  comprise  aujourd  hui  dans 
la  Toscane,  le  duché  de  Lucques  et  les  Etals  de 
l'E^'Use.  Il  llist.  Reina  de  V.lruria  :  royaume 
d'Etrurie;  formé  en  18t)l  du  grand  duihé  de 
Toscane  et  donné  au  prince  héréditaire  de  Par- 
me; réuni  en  180S  à  l-eiiipire  Français,  pour 
former  les  départements  de  l'Arno,  de  la  Médi- 
terranée et  de  l'Oinbrone;  redevenu  eu  1814 
grand  duché  de  Toscane. 

Etmrlo,  rin.  adj.  et  s.  Etrurten.'  habitant  de 
l'Etrurie.  V.  Eirusco. 

EtrnHCM,  ca.  adj.  et  S.  Etrurien;  habitant  de  l'E- 
trurie. qui  concerne  l'Etrurie  et  ses  habitants. 
Il  llist.  anc.  Etrusques;  peuplades  confédérées 
qui  habitaient  l'Etrurie  et  remontaient  ainsi  à 
\a  plus  haute  antiquité:  Après  une  lutte  de  deux 
siècles,  elles  furent  soumises  par  les  Romains, 
qui  leur  empruntèrent  leursfétes.  leurs  cérémo- 
nies religieuses,  et  surtout  l'art  augurai.  1|  .\rl. 
céram.  Vasos  etruscos;  vases  étrusques:  pote- 
rie rouge,  brune  et  noire,  d<mt  ou  trouve  des 
débris  nombreux  en  Italie:  ilssont  admiré  sous 
le  rapport  de  leurs  formes  et  des  dessins  dont 
ils  sont  couverts. 

Etnlin,  s.  f.  étou-lia.  Bot.  Etulie;  genre  de  plan- 
tes de  la  famille  des  composées.  ¡1  Ethulie;  plan- 
tes des  Indes,  delà  famille  des  Corymbifères. 

Etnliáecníi,  s.  f.  èto}i]in-7.éass.Bo\..  Ethuliacées; 
famille  de  plantes  à  fleurs  composées. 

Etnliácco,  ca.  adj.  étnu\ia-iéo.  Bot.  Ethuliacé; 
qui  ressemble  à  une  Ethulie. 

Etnrrecn,  S.  m.  ètouvri-ka.  Zool.  Heturreca;  es- 
pèce de  canard  de  la  Nouvelle-Hollande. 

Etnü,  s.  m.  è-foHS.  .\ntiq.  Elu?;  un  des  noms  du 
Nil  chez  les  anciens. 


KÜC 


—  :wi  — 


KUD 


etiisa,  s.   f.  étons-sa.    Bol.  Elhuse;   ou  œtuse  j 
genre  de  [liantes  vénéneuses  de  la  famille  des 
oinbelliféres. 

Etiisliin,  s.  f.  étoussi-na.  Chim.  Etliusine;  prin- 
cipe vénéneux  extrait  de  l'œluse. 

Rnblótivn,  s.  f.  éoubio-likn.  Didact.  Eubiotique; 
ensemble  de  préceptes  relatifs  à  l'art  de  bien 
vivre. 

Kiibicririda,  s.  f.  éouhUfa-rida.  Entom.  Eublé- 
pluiride;  genre  de  reptiles  sauriens. 

Kiibolifi,  s.  f.  éouho-lia.  inus.  Qalité  de  l'es- 
prit qui  consiste  à  ne  dire  jamaisque  ce  qui  con- 
vient. 

Eucalipto,  s.  m.  éouhnlip-tu. Bot.  Eucalypte;  gen 
re  de  plantes  myrtoïdes,  dont  les  espèces,  au 
nombre  dune  trentaine  environ,  sont  pour  la 
plpart  de  grands  cl  beaux  arbres  des  forets  de 
la  Nouvelle-Hollande. 

Eiicnrit) ,  s.  m.  éou-kariss.  Entom.  Eucharis; 
genre  d'insectes  hyménoptères,  pnpivores. 

EiicariNiirt,  s.  f.  ('un\>.nristi-ii.  Eucharistie;  nom 
que  l'église  catholique  donne  au  sacrement  par 
lequel  ou  reçoif  réellement  et  subslantieilement 
le  corps,  le  sang,  l'Ame  et  la  divinité  de  notre 
seigneur  Jésus-Clirist  sous  les  e^pè(  es  de  pain 
et  de  vin.  |  Eucharistie;  le  corps  le  sang,  l'âme 
et  la  divinité  de  .Jésus-Christ,  contenus  sous  les 
apparences  du  pain  et  du  vin. 

Eiicai't.stico,  ca.  ailj.  eou'aris-tilîu.  Eucharisti- 
(]ue;  (jui  appartient  au  sanement  de  hencha- 
vistir.  il  On  le  dit  de  tout  ouvrage,  soit  eu  pro- 
se, soit  en  vers,  dont  l'objet  est  de  rendre  grâ- 
ces. 

W.iicvl'ion,  9..  m.  éoinélinnn.  Bot.  Eucélion;  gen- 
re de  plantes  de  la  famille  des  alcyons. 

EiiciTa,  s.  f.  éinn.à-ra.  Entom.  Eucère;  genre 
d'hyménoiitèrcs  melliféres,  sorte  d'abeilles  so- 
litaires à  longues  antennes. 

V':(ifláiii«ln,s.  téoulíla-nida.  Ilc'mint.  Euclanide; 
genre  d'animalcudes  infiisoires. 

Riicinaiiiinto,  ta.  adj.  èouklnni-dnto.  Helm. 
Euclaoïdole;  qui  ressemble  à  une  enoclanide. 

Eiiriniiiilofo**,  s.  m.  pi.  i'oukinni-(l()tti)ss.  Helm. 
Euclanidotes;  famille  d'animalcules  infusoires, 
ayant  pour  type  le  genre  euclanidt'. 

KiirlaNa,  S.  f.  ènu'  Ins-sfi.  !\Iin.  Euclase;  émérau- 
de  iirismatiíjue,  substance  minérale  du  Brésil 
dvine  grande  fragilité,  (jue  son  éclat  et  sa  cou- 
leur ont  fait  placer  parmi  les  üenimes. 

Eliden,  s.  f.  émikli'-a.  Bot.  Euilée;  arbrisseau 
toujours  vert  ilu  f'.ap  de  Binine-Esjiérance. 

EiiclidcN.  de  Alejandría,  éonhli-dess.  finclide; 
célèbre  géomètre  grec. 

Eiicllilia,  s.  f.  eau -li-iliri.  Entom.  Euclidie;  gen- 
re de  papillons.  ||  /luclidie;  genre  de  plantes 
vulgairement   appelé  rosier  de  Jéricho, 

KiirlItliixIaM,  s.  f.  è(iu!.lidia-d(n.s.  Bot.  Eucli- 
diées;  famille  de  plautes  crucifères  qui  a  pour 
type  le  genre  eui  lidre. 

Eiiclitliado,  «la.ndj.  éourlidia-do.  Bot.  Euclidie; 
qui  ressemble  à  une  euclidie. 

Pidrlltliano,  lia.  adj.  i*f)i(k/(f/if?-no.  Didal.  Eucli- 
dien qui  appartient  a  Euclide.  Il  yii-todn  eurlidia- 
no;  méthode  euclidienne;  méthode  de  démons- 
tration rigoureuse  et  syntélique  (jui  domine 
danslesécritsd'Euclide."||  s.  Euclidien;  partisan 
tl' Euclide. 

V:«irl<>riiiu.    s.    inii';I()ii'tin.    C.him.   Euchloriin-; 


gas  oxide  chloreux,  protoxide  de  chlore. 

Enciiemidio,  s.  èoW.néini-dio.  Entom.  Eucné  - 
midieu;  se  dit  d'une  espèce  de  liltéralure  gres- 
que. 

Eiirnrmido,  S.  m.  éonktiè  mido.  Entom.  Eucné- 
inide;  genre  d'insectes  colép'.ères. 

EiiciiiNiiioM,  s.  n.  pi.  éniiknis-moss.  Antig.  grec. 
Eucnismes;  sacritices  pour  les  mers  que  les 
Argicus  oIVraien  à  Mercure  et  a  Apollon. 

Eiicul<iKi<^<  ^-  m-  ''(>itkol(>fi~hw.  Eucologe;  rituel 
ou  receuil  que  Ion  doit  à  l'église  grecque  ou 
d'Orient,  et  qui  contient  les  ordres  et  les  rites 
de  la  liluigie  sacrée  ,  des  oflices  et  des  sacre- 
ments, etc.  Il  Eucolo;;e;  livre  de  prières  uù  se 
trouve  l'olfice  des  dimanches  et  des  principales 
léics  de  l'année. 

E(iróloi;o,  S.  m.  V.  ILucnlofjin. 

Eiiraiiiia,  s.  f.  é<m  n-mia.  Bot.  Eucoinie:  genre 
de  plantes  du  cap  de  lionne-E--péraiice. 

Eiicoatirito.  s.  m.  f'ot'Uo/iff i  l'-io.  /frjiét.  Euchon- 
drile;  !'a;nille  de  reptiles  aphidiens.  comprenant 
ceux  dont  la  peau  est  grenelée  et  qui  ne  ■saut  pas 
venimeux. 

Eiirra.xîa,  S.  f.  cnn  rns-sin.  Médec.  Eucrasie; 
tempérament  tel  qu'il  convient  a  la  nature,  à 
l"âge  et  au  sexe  de  la  personne. 

Kni-ral  rt>.  ca.  adj.  Méd.  Eucratique;  de  bon 
Icmix'romcnt. 

Eiicratctj.s.f.  (>ou/i(Y(i('-fi.  Zooph.  Cucratéc;  gen- 
re de  polypiers  de  la  famille  des  polypes  à  cel- 
lules. 

Eiicro»,  s.  Lè'riil.rè-a.  Enlom.  Euchrée;  genre 
d'insectes  détaché  de  celui  des  crysis,  et  très 
rapproché  de  celui  des  stilbes. 

Eiicc-iiia,  s.  f.  è«ukri-fi(i.  Bot.  Euoryphie;  grand 
arbre  corpulent  dit  Cliili.  dont  le  bois  est  rouge 
et  presijuc  incori  upiible. 

Eiicroi,  S.  m.  t'Oit'. nii.  >léd.  Euchroïe;  couleur 
siiiu',  auM'inçaot  une  bonne  santé. 

Encroino.  ma.  adj.  éo((ki o-wo.  Pidact.  ifuchro- 
me;  qui  a  une  couleur  saine. 

EiKiciiiiw,  s.  f.  èiiuiti'-iiiin.  Bol.  Eudémie*,  genre 
de  plantes  crocifères  (hi  Pérou. 

EiiiIcniMti.  s.  m.  t'oudèiiioru}.  Entom.  Eudemon; 
espèce  (le  papillon. 

EiiilciiiiMiir».  ca.  adj.  éoiidèmo-viko.  Eudémo- 
niiine;  qui  a  rapport,  connexion  ou  analoiiie 
avec  l'eudémonisme.  On  lemploie  aussi  subs- 
tantivemenl. 

EafltDiiin-Miiio.  s.  m.  éoiidhncni.i-mn.  Eudémn. 
nismc;  syslpoK-  de  morale  qui  rttnsiste  à  recon- 
naîlie  le  bien-èire  corne  le  mobile  suprême  de 
toutes  les  actions.  ||  ¡"udemonismc;  ait  de  con- 
trilmer  â  iMciniisiiion  du  bieu-èlre,  cl  la  scien- 
ce (|ui  apjirend  la  manière  de  se  servir  de  cet 
art  avec  succès. 

EudcKniln.  s.  f.  éouili'ss-mia.  Bol.  Eudesmie; 
arbre  de  la  famille  des  mvrtoides  delà  Nouvelle- 
llollaïuie. 

Eiidialita.  s.  Í.  éotidiali-ta.  Miner.  Eudialile: 
substance  minérale  du  Groenland,  d'un  violet 
roogeâtie. 

Eiidia|»ncii'<tia ,  s.  f,  èoudinpnèousti-a.  Méd. 
liudiapiieostic;  respiiation  facile. 

Eiidinliióticn.  ca.  s.  f.  <V)M</ío6ío-f  l' f).  Didac  I . 
Euiliid):otii)uc;  art  de  mener  une  vie  joyeuse. 

Eiidiiiiiic  Iria  S.  f.  éot/r/iomeírí-a.  Phvs.  F.udio. 
met  ne;    art    d'analiser   les   gas   au  moven  de 


KUF 


—  :i92  — 


KUO 


l'pudionK'lrc. 

Kiitlloiiiótriro,  Cl»,  adj.  éondiomé-trilu).  l'Iiys. 
Ku(li()iiiétri<|ui';  «lui  cuiicernc,  qui  a  ropport  á 
l'ciKliiiiiu'lrif. 

ICiifllónicdu,  s.  m.  èoudio-viélri).  l'hys.  Eiulio-. 
niclrc;  iiistrimuMil  (|tii  scrl  à  mcsiiicr  l.i  quan- 
litô  (Poxyucnocuntcmi  (laiisl'aii  iUmos|ihfiiqii(', 
(tu  dans  un  ccrlain  voluiuo  dt-  lUiidc  élastique. 

Kii'liixnuia,  s.  (.  ('■<)uiliii(i-iiii(t.  Méd.  Kudiiiumie; 
acnird,  cliil  rcj-'ulicr   dos  fortes  vilales. 

Kiiililtto,  s.  m.  i'(i'itli¡i-to.  üiuitli.  Hudyptc;  oi- 
seaux   «(lualiqucs. 

■'.iiiIlNtii,  s.  r.  èoiulis-ta.  Uisl.  rel.  Kudistc;  re- 
li},'ieuse  de  l'ordre  de.  St.  Auf^ustiu.  qui  joifinuil 
aux  trois  vd'ux  oriiiiiaires  <;elui  de  se  consacrer 
à  l'instruction  des  pécheresses  repentantes. 

F.iKlora,  s.  i".  vou'l(j-ra.  Eiitoiii.  Kudore;  espèce 
de  pajiillon.  ||  Bol.  Eudore;  genre  de  plantes  à 
ficnis  composées. 

■'.iitloNiaiio,  s.  m.  éoiidossia-no.  llist.  rel.  Eu- 
doxieu;  inenihredHine  seclechrélicnnc  qui  evis- 
tait  au  IV  siècle. 

■•:u«lo»ilo,  su»,  s.  éoutlo-ssio.  Eudoxc,  Eudoxie; 
nom  propre. 

Kiiilroniln,  s.  1'.  ¿'(ludro-mifi.  Ormtii.  Eudromide; 
jfcnrc  d'oiseaux  de  Idrdie  des  ^;allinacés  ,  qui 
ne  coniprcnd  encore  (¡u'uiie  seule  esitcce  de  l<i 
Paln;;onio. 

Kudr«'iiiii<la.  s.  f.  èoiidro-mida.  Eutom.  Eudro- 
mide; fienrc   de  papillons. 

l':ii(Mli!«ái'oas.s.  1'.  pi.  Hoi.  Euhédissarécs;  section 
delà  famille  des  Icfruiniiiacèes,  comprenant  cel- 
les (lui  ressemlilent  au  sainfoin. 

Kiirniin.  s.  f.  t'iiiti'-tnia.  Méd.  Euéiiiic;  bonne  na- 
ture du  sanj;. 

Eufretîxijio.s.  m.  èoticrèlis-mo.  Méd.  Euèrèlliis- 
mo:  irritation  normale  des  muscles. 

I-îii(>.«to.<«ia.  s.  f.  éoucstc-ssia.  Méd.  Euesîhésie; 
état   normal  de  la  sensibilité. 

E'.iiex:»,  s.  f.  èouè-sia.  Med.  Euéxie;  bonne  dis- 
position du   corps. 

i:urt>iaia,  s.  f.  éoufé-mia.  Ant.  j;r.  Euplièiiiie; 
prière  que  les  Lacédémoniens  adressaient  aux 
dieux,  pour  leur  demander  qu'ils  pussent  ajou- 
ier  la  j;loire  à  la  xertu. 

Kufeniiaan,  na.  adj.  ¿oitfé-Dtid-nn.  Eupliémien; 
membre  d'une  sorte  dirélienne  qui  suivait  la 
doctrine  dos  mossalions. 

Vurémiro,  ca.  adj.  ('o»/'¿mí-/;o.  Euphémique  ;  qui 
appartient   à  l'eu[)hémisme. 

KiifciiiiNitio ,  s.  m.  rinifèinis-mo.  Rhét.  En(thé- 
misme;  lijíure  de  lanf^a^e  par  laquelle  on  adou- 
cit, on  dépuise  des  idees  tristes,  deshoniiétes, 
sous  des  idées  plus  douces,  plus  decentes,  el 
qui  laissent  deviner  les  premières. 

V.uîlosia,  s.  f.  éoitjloij-lii-a.  Méd.  Euphlogie;  ¡n- 
llaniation  bénifçne  dansquoUiue  partie  du  corps. 

KiiriÚKico,  et*,  adj.  ènujloij-lii  o.  Méd.  Euplilojii- 
qne;  qui  concerne  l'euphÍo;íie. 

l'.ijroiia,  s.  f.  è()\tf()-iia.  Ornith.  Eufone;  oiseau  du 
genre    dos  tanguras. 

F.iirciiieo.ca.  adj. éoiui/"o-n¿o.  Etiphonc:  qui  a  une 
belle  voix. 

ICiifoiiia,  s.  f.  ¿oufon>-a.  Euidionie;  facilité,  ai- 
sance .  agrément,  élégance  do  la  prononciation. 
Il  r.ram.  Euphonie;  signifie  co  qui  rend  la  pro- 
nonciation plus  douce  et  plus  coulante.  |1  Mus. 
Euphonie;    son  agréable  d'une    scnle   voix   ou 


d'un  '>eul  instrument,  ('.est  l'opposé  de  sym- 
phonie. 

Kiirúiiioo,  ra.  adj.  Enphoni(|ue;  qui  aparticiit  à 
leuphonie,   (|ui  produit  I'  euphonie. 

■•:ur<»n(».  s.  m.  i.'-'jk/'oko.  Mus.  Ivuphone  ;  instru- 
ment qui  se  comp  )se  extérieurement  de  pe- 
liis  cylindres  en  verre,  (|ui  se  froltonl  longilu- 
dioiilcinoiit  avec  les  doigts  humectés,  comme 
l'h.irmonica.  |¡  adj.  Euphone.  V.  Jiu¡úneo  ,  cl 
Jùlfi'iiiiro. 

Kuforlilárrafi,  s.  f.  pi.  (ufur  ¡a-'/.ifts.s.  Dot.  Eu- 
phorbiacées;  famille  de  plantes  diclines  irrégu- 
lière-;,   ayant  pour  ly|)e  le  genre  eiipliorbe. 

ICiifai'itlúroo,  ea.  adj.  éoi//'or/>iVi-/.èo.  Bol.  Eu[)hür- 
biacé;  <|ui  ressemble  a  une  euphorbe. 

l'iiiforliio,  s.  m.  éonfor-bio.  Bol.  Eu|)horbe;  gen- 
re di'  plantes  renferniant  des  espèces  frulesceii- 
les  dans  les  contrées  tro|)iciiles.  herb.icéoà  dans 
les  espèces  indigènes,  dont  (luelques  unes  sont 
plus  ou  moins  dangereuses  pour  l'homme  et 
les  animaux. 

l'.iifin  irt,  s.  f.  éonfo-ria.  Méd.  Euphorie;  facilité 
de  supporter  une  maladie  ou  un  effort  critique 
qui  en  modilie  la  marche.  ||  Bot.  Eii|diorie;  gen- 
re de  piailles  originaires  d'.\sie,  ainsi  nomíneos 
do  l'cxiré'iiie  aboiidanci>  <le  leurs  fruits. 

E':aro(itlii.  s,  f.  l'iiifit-ùdtt.  lléol  l^upholide;  es- 
pèce do  roche  diallagiiiuo,  reuferinanl  un  mé- 
lange de  serpentine  et  de  mica. 

ICiifrn.Mie,  S.  f.  èiiiifra.s-.sin.  lîot.  Euphraide;  gen- 
rede  plantes  annuelles,  herbacées,  rhinanloïdcs, 
dont  l'oiiphraiso  oflicinale  est  nommée  vulgai- 
rement rrissr-liitu'lle. 

ICiifrate.M,  s.  m.  c-nnfratess.  Géogr.  auc.  et  mod, 
Hiiphrale;  lieuve  do  la  Turijuia  d'.Vsie.  qui  prend 
sa  source  dans  les  montagnes  do  l'.^rménio,  et 
s'unit  au  Tigre  sous  les  murs  de  Kliorna.  On 
placii  coiniiuiiiéinent  le  paradis  terrestre  sur  ses 
rives.  Nemrod  y  fonda  l'empire  des  Babylo- 
niens. 

Kafi-oMSajS.  f.  «((n/'-os-sia,  Euphrosine;  nom  pro- 
pre. 

Kiifrouina.  s.  f.  èonfrnssi-nn.  Mylh.  Euphrosy- 
ne;  une  des  trois  Grâces,  lillc  de  Jupiter  et  d* 
Eurynome.  ||  .\nnél.  Euphrosyne;  genre  de  vers 
à  sang  rouge,  rapproché  des  chloés  et  des  am- 
phinomes,  comprenant  deux  espèces,  j!  Entom. 
Euphrosyne;  esiièce  de  papillon. 

Eu  fui  NUI  a,  s.  10.  vnnfouis-ini).  .Vrchéol.  Euphuis- 
mo;  langage  extrêmement  alVecléet  mélaphon- 
qiie,  fort  à  la  mode  à  la  cour  d'.Vugleterre,  sous 
Elisabeth.  Il  Néol.  extrême  pureté  de  langage. 

KiifiiiMta.  s.  /iuphuisto;  celui  ou  celle  qui  parle 
l'euphuisme. 

Eugoitia,  s.  f.  éoii¡ihé-tüa.  Ant.  gr.  Eugénie; 
personnification  aliégoriquc  de  la  noblesse  chez 
les  anciens.  :i  fugénio;  nom  de  femme  chez  les 
njodernes.  ||  Bot.  f^ugénio;  genre  de  plantes 
myi  lacées,  croissant  dans  la  Guianc  ,  dans  le 
Malabar  et  dans  la  l'olynésic. 

Eiigctiiaei-liiita,  s.  f.  ùnui^liiniahrini-la.  Polyp. 
i^ugéniacrinile:  genre  de   polypiers. 

EiigoiiUia,  s.  f.  <()ii(]ltL>ni-nfi.  Chim.  iiugénine; 
substance  cristalline  (lue  dépose  l'eau  distillée 
de  girofle.  Zi lie  est  soluble  dans  l'alcool  et  dans 
l'élher. 

Ei;gcni»i<Ic,  adj.  éoufihénio-'idé.Bol.Etigé.  ioïdc: 
qui   ressemble  à  une  ingénie. 


EUM 


303  — 


KUP 


Riigeria,  s.  f.  éougltè-ria.  Mylli.  Eugéiie;  déesse 
à  laquelle  les  dames  ruinaiiies  sacriliaienl  pour 
être  délivrées  d-accidcnts  pciidanl  leur  gros- 
sesse. 

Unglosa,  s.  f.  ènuiftiH-sa,  fiitom.  /iUfil.sse;  gen- 
re d'IiyménoptèrcsOÎam'IIe  des  niellilères,  à  lè- 
vre prolongco  ou  líHignc  musculaire. 

I':ugrnr<i,  s.  111.  èna;ira-/'é.  Pliys.  /lugiaphe;  sorte 
de  rhambre  obscure  qui  a  bi  propriété  de  re- 
présenter b's  objets  dans  leur  posilion  naturel- 
le, avec  la  plus  grande    nellelé. 

Eiilnlia,  s.  f.  éoula'lia.  Annél.  lîulalie;  genre  de 
vers  a  sang  ronge. 

EaI<'ptO!*|»ériin*o,  ea.adj.  éonlèptospér-rnèo.  B;Jt. 
Euleptosperme;  qui  ressi-mblc  à  un  euic|>lo.s- 
permc. 

ISulepto.spérnicaM,  s.  F.  pi.  ¿oulopli'spér-tnèass . 
Bot.  Euleptospermées;  famille  déplantes,  ayant 
pour  type  le  genre   eub-plosperme. 

KiiInptoH;t4>raii>  ,  S.  m.  voutoplospér-mo.  Bol. 
Euloptospcrmc:  groupe  distincte  de  piaules  de 
la  ramille  des  leptospermées. 

Eullineiia ,  s.  f.  éouliiné-na.  Crust.  Euliméne; 
genre  de  crnstacé  s  de  Tordre  des  branchiupo 
des,  famille  des  pbyllopes. 

Eiiloro,  s.  m.  éotilo-fi),  Entom.  Eulophe  ;  genre 
d'insecles  hyménoptères  pupifores,  tribu  des 
chalcidites. 

EHlogia.«,  s.  f.  pi.  éouíoí/-/it-ass.  Lilurg.  Eulo- 
gios ¡choses  bénites.  .\u  propre  pain  bénit.  || 
Eulogies  ;  morceaux  de  paui  consacré  ,  qui  se 
distribuent  dans  l'église  grecque  ,  el  qu'on  en- 
voie aux  absents.  ||  Eulogies  ;  aumônes  ou  pré- 
sents qu'on  se  faisait  autrefois  aux  fêtes  solen- 
nelles ,  et  qui  consistaient  en  mets  ou  eu  vins, 
qu'on  faisait  bénir. 

Eulogio,  s.  m.  éoulo-g-hio.  Eulogc  ;  mol  grec 
employé  pour  rapport,  témoignage,  prière,  bé- 
nédiclion  ,  épilaphe  ,  testament. 

Eiiniaice,  S.  m.  éoumaï-ié.  Bot.  Eumaïce  ;  sorte 
de  baume. 

Eiinicdoa,  s.  m.  éoumèdon.Eiuom.  Eumédon; 
papillon  argus  très-rare, 

Euinena,  s.  f  èoumè-na.  Entom.  Eumène;  genre 
d'insectes  hyménoptères  de  la  section  des  porle- 
aiguillu  ,  familllc  des  diploplères,  Iribu  des  guê- 
piaires. 

■!u:uénldcM,  s.  f.  pi.  émimé-nidéss.  Mytli.  Eumé- 
nides;  nom  que  les  Grecs  donnaient  aux  furies, 
parantiphrase. 

EuiiiciiidiMtM ,  ^.  f,  pi.  éouméni-déass  Antiq.  gr. 
Euinénidies;  fêtes  annuelles  célébrées  à  .\theiies. 
en  l'honneur  (les  Euméiinides  ou  furies 

KiiiiicM-ude  ,  adj.  éonmèro-dé.  Erpét.  Eumerode; 
•lui  a  des  pattes  très-distinctes. 

F.iinicrodcci  ,  S.  m.  |)1.  éoinnèro-déss.  Erpét.  Eu- 
mérodes.  ;  famille  de  reptiles  sauriens,  renfer- 
mant ceux  de  ces  reptiles  qui  ont  les  membres 
bien  conformés. 

Eumolfte,  s.  f.  ènumnl-pê.  Myth.  Enmolpe;  fille 
d'Orphée  selon  les  uns  ,  el  du  poète  Musée  ,  se- 
lon d'aurrs  ,  établie  par  Cérés  pour  présidera 
ses  mystères.  1|  Eumolpe;  ciuilcmporain  deTrip- 
lolème  .  qui  apprit  de  Cérès  l'art  d  ensemencer 
la  terre.  |  s.  m.  Entom.  Eumolpe;  genre  d'in- 
sectes coléoplères  comprenant  le  gribouri. 
luinoi'fo  ,  s.  m.  (?ou»;i()r-/',).  Entom.  Ivunioi  plu-: 
genre   d'insectes  coléoptères   trimères  ,  familli- 


des  fongicolles. 

Eiiiiecta,  s.  m.  èouné!>-io.  Erpél.  Eunectc;  genre 
de  serpents.  ^ 

r.unicc,  s.  m.  éouni-ic.  Annél.  Eunice;  genre  de 
Vers  a  sang  rouge  ,  de  l'ordre  des  cLétopodes, 
que  l'on  trouve  abondaininent  sur  les  côtes  oc-^ 
tideniales  el  septentrionales  de  France. 

Riiiiicea.s.  S.  f.  pi.  èour.i-ièass.  Zooph.  Eunicées; 
f.iniille  d  nnnélidesqui  a  pour  type  le  genre  eu- 
nire. 

t:iiiiie<'o  ,  s.  m.  èniini-ieo.  Zooph.  tunicé;  genre 
de  polypiers,  de  l'urdre  des  gurgoniées  ,  divi- 
sions des  ¡lolypiers  flexibles  corliciferes.  On 
en  connaît  dix  espèces. 

■Ciiiiieiaiio  ,  lia  adj.  cot/rjizía-fn;.  .\nnel.  Euni- 
cien  ;  (jui  ressemble  à  une  eunice. 

BOtinleiaiiuH  ,  S.  m.  pi.  iauniiia-nnsS.  ,\nnel.  Eu- 
niiiens  ;  individus  de  i'ijrdre  des  annélides  er- 
rantes, iiyaül  pour  t^jie  le  genre  eunice. 

BGiiiiuniia  ,  s.  1.  èonnn-inia.  But.  Eunomic  ;  genre 
de  plantes  crucifères,  li  Polyp.  Eunomie;  genre 
de  polypiers. 

Kiiiiumiaiio  ,  ua.  s.  euiinomia-no.  Hist.  rellg. 
Eunomien;  membre  dune  secte  arienne  ,  qui 
pensait  que  Jésus-Chnsl  n'était  Dieu  que  de 
nom,  el  qu'il  ne  s'était  pas  uni  substantielle- 
ment à  l'humanité. 

liiiiioiuorraniaijo  ,  iia.  s  counomofrania—iin- 
Ilist.  EuiiDMKtphranien  ;  membre  d'une  secte 
chrétienne  fondée  au  IVe.  siècle,  el  dont  les  o¡4- 
niniis  participaient  de  la  doctrine  des  eunomien; 
et  de  celle  des  tliéophroriiens. 

Eiinota  .  adj.  éoinio-ta.  Euiiote  ;  qui  a  un  dos  clc- 
ganl. 

li^uiioioM.  s.  m.  pi.  èonno-lass.  Erpét.  Ëonotes; 
famille  lie  reptiles  sauriens. 

li^uniiro.  s.  m.  éoituou-ho.  Eunnque  ;  homme 
privé  de  la  faculte  d'engendrer  par  l'ablation  des 
parties  génitales,  el  dont  on  se  sert  en  Orient 
pour  garder  les  femmes.  i|  b'umicu  dcl  serrallo; 
eunuc  du  sérail.  ||  Uist.  relig.  Eunuques^  sec- 
taires fanalKiues  du  111. c  siècle  qui  se  muti- 
laient eux-mêmes  ,  et  rendaient  eunuques  tous 
ceux  qu'ils  rencontraient.  Ils  furent  aussi  nom- 
més i-alésiois.  Il  Ane.  mus.  Eunuque  :  espèce  dé 
nùte  donl  l'embouchure  était  couverte  ¡¡ar  une 
pelure  d'oignon  ou  une  peau  très-mince.  C'est 
le  mirliton  d'ajoiird'liui. 

Euoiifalio,  la.  cdj.  èouonfa-lio.  Anat.  Euom- 
pliale  ;  genre  de  coquilles  fossiles  univalves. 

Eiiosmo,  s.  m.  è<H(os-nio.  Bot.  Enosnie ;  arbris- 
seau exotique,  espèce  de  gentiane  de  la  Nou- 
velle-Hollande. 

Eiipáfcu,  s.l.  toupa-ria.  Bol.  Euparée;  genre  de 
plantes  de  la  famille  des  primulacees. 

Eiipalin  ,  s.  f.  èotip'iti-a.  Méd.  Eupathie  ;  dou- 
ceur, résignation  dans  les  souffrances. 

Kiipatorla  ,  s.  f.  èoui>ato- ria.  Bot.  Eupalorie; 
genre  de  plantes  vivaces  de  l'Amérique  méri- 
dionale. 

Eiipatoriiia.  s.  f.  èoiipatori-na.  Chim.  Eupato- 
riiie:  espèce  d'ulcali  organique. 

Eiipatorldiiif  ,  adj.  èuupatorio-idè.  Bot.  Eupato- 
rmide  .   qui  a  l'apparence  dune  eiipatoirc. 

Eupati-ida.  ndj.  et  s.  èouialri-dn.  .\ni.  pr.  En- 
|iiilride,  membre  des  füinilles  nobles  à  .\lbène,'>. 

ICnpfpMla,  s.  f.  enupèp-sia.  Méil.  I:upepsie,  hou- 
ne  digestion. 

25 


EUR 


—  39V  — 


KUR 


Ku|)él«il«  ,  ».  t.  »i)u]>e-tala.  Miium  .  tupélule,  pier 
re  prciu'use  ,  l'opalp.  |  Uol.  Eupétolc  ,  launcr 
iioiii  á  ffraiiilrs  feuilles 

UiipluNla  ,  s.  r.  èoufila-ssia.  Méd.  Eupla«>ie,  mu- 
litare  animale  esseiitielleinenl  organisnble. 

KiiliU'i»,  ^.  Í.  èoiiptà'a.  HeliniiU.  Kupice,  ({eiire 
d'animakules  itilusoire^. 

k:upolciinipu  .  s.  m.  (*o(«p/okam-/K>.  Kniom.  Eu- 
plndiinipe.  gome  de  l'onlii'  des  lépidoptères,  ia- 
niille  (les  noctiirrirs.  Irib»  des  tiiiéites. 

Kiiploto.  til.  iUlj.  finijilo-tn.  Helmill!.  Kliplolc, 
qui  lesseinhlc  a  >iiie  euplée. 

KiililotoM.  s.  m.  pi.  èoupln-tosii.  Ileiiniiil.  Eupio 
les,  familli-  d'aniinaliiiles  infiisoire^  polyj^aslri- 
ques  ,  ayant  pour  type  le  lienre  eui'ée. 

Kiiltiif-it,  s.  t°.  t'oup-tie.n.  Med.  Eiipnée,  facilil'' 
de  respirer. 

Kiipoiio,  «!n.  8tlj.  i-ouiiK-ili.  /oui.  Lijpode,  nui  a 
des  pattes  l.>ii;:ui'S  ou  voluiniiieuses.  j  s.  m,  pi. 
Eiipodo.i ,  eupodes.  lamille  d'mseeles  eoléofi- 
téres  létraitières,  divisée  en  deu\  Inhus,  les  sa- 
ijiides,  cl  l''S  erioe6iide«. 

Eiipoiimcia  .  s.  (,  eoupoma-¿ia.  Bol.  lùipoinatie, 
arbre  de  la  Nouvclle-ilollaude^  de  lu  famille  do-^ 
liilosperiucs. 

Kiiprépido,  s.  tn.  touprè-pido.  ErpiH.  Etiprépide; 
fieiire  de  reptiles  sauriens. 

Eiiploro,  m.  adj.  éouplc-ro.  Zool.  Jiiiptère  ;  qui 
a  de  belles  plumes. 

Euptéi-idi»,  <Im.  adj.  ¿oiipte-1  ido.  Bot.  Euplt^ride; 
qui  a  une  belle  eoulcur  de  fougére. 

GiiquetcN  ó  KuqiiiteM,  S.  m.  pi.  éou\\é-tàxs.  Hi«l. 
rel.  Eueiièles  ou  Enchiles  ;  nom  donné  a  des 
aneien?  .-eilaires  ehrétiens  (¡ui  rejçardaient  la 
prière  tomme  la  seule  chose  nécessaire  au  salut. 
Ils  rejetaient  les  sacrements  de  baptême,  d'or- 
-  dre  et  de  mariage. 

Kaquiln  ,  s.  f.  éouki-la.  Bol.  Knchjle;  genre  de 
plantes  exotiques. 

Euqiiiina  ,  s.  f.  éou  î-ma.  Bot.  Euchyme;  cam- 
bium  ou  sue  nutritif  des  végétaux. 

Kurlii.  s.  f,  é()u-ria.  Bot.  Kurye  :  petit  aibrisseau 
du  Japon.  . 

Kiirlalo,  S.  m.  éouria-lo.  Euryalo;  jeune  ïroyen. 
tils  d'OphcUes  et  compagnon  d'Enée  ;  jiénétra 
avec  Nisus  dans  le  camp  ennemi  et  y  trouva  la 
mort.  I  Zooph.  Euryale  :  genre  daealèphes.  V. 
Asluria.  \  Enlom.   Euryale;  genre  d  oursins. 

Kiirlundro.  s.  m.  èourintm-dro.lUA.  Euryandre; 
plante  de  la  Nouvelle-Calédonie. 

■''.uribaio  ,  s.  m-  éouriba-to.  Mylh.  Eurybate,  hé- 
raut d'Aganieinnon  qui  fut  chargé  d'aller  enle- 
ver Briséis  à  Achille. 

Kuriocrido»*,  S.  ni.  pi.  éuriiéridoss.  Ornilh.  Eu- 
rycéridc'S,  famille  de  passereaux  syndaetyles, 
formé  par  le  seul  genre  euryeère. 

Eiirirci-o,  adj.  èonri-zero.  Ornith.  Euryeère,  gen- 
re d'oiseaux  de  Madagascar, 

Kui-icoi-o.  s.  m.  èoitri-licro.  Entom.  Eurychore, 
genre  d'insectes  de  l'ordre  de  coléoptères  mela- 
somes. 

Kuricopidôpten».  s.  m.  èouri';opido]^tèno.  Or- 
nilh. Euricopidopiène  .  oiseau  de  la  famille  des 
plongeurs,  qui,  conime  les  pélicans,  se  fait  re- 
marquer par  la  forme  ei  la  grandeur  de  son  bec. 

■¿iiricitpidópteiios  .  s.  m.  pi.  èouri  opidop-lé- 
«oiï.  Ornilh.  Eurycopidoptènes.  individus  de 
la  fanaiile  des  oiseaux  plongeurs. 


genrp 


Kiirldlcc  .  s.  ni.  éouridi-ié.  Myth  Eur>dice, 
dryade,  énonse  d'Orphée  ,  qui  mounii  de  la  pi- 
qûre d'un  serpent  en  fuyant  les  poursuites  d'j\- 
ristée.  Il  Bot.  Eurydice  .  division  deplüiilesd» 
l'ordre  des  monadelphes,  ||  t;rust.  Euiydice, 
genre  de  crusiacé.  |;  Iviiiom.  Eurydice  ,  espècK 
de  papillon. 

Kiiriliiitin  .  s.  m.  (^onn/rt-mo.  Ornilh.  Eurylaime, 
ginie  d'iiiseuuv  de  l'ordre  des  passereaux  eury- 
lamidés  .  comiMeiiant  six  a  sept  espèces  toute» 
des  îles  de  la  l'olynesie- 

KiiriiiiiiilitoH  ,  s.  m.  p!.  iJDurilit-ifiidoss.  Ornith. 
Eurslaniidés,  îainille  de  passcreaui  syndavlvles, 
des  parties  orientales  et  méiidiuaales  de  l'en- 
cien  continent. 

I0(ii-itii>  ,  s.   m     è'Jiii  Í-/IÍI.   Entom.  Eurinc 
d'insectes  coléoptères. 

Knriitoine.  s.  f.  coriri-nomè.  Mylh.  Eurynome, 
fille  de  l'Océan  et  de  Thelys.  que  Jupiter  rendit 
mère  des  trois  Glaces.  ||  Crnst.  Euruiome;  gén- 
ie de  crustacés  de  l'ordre  des  décapodes,  qui 
habilenl  les  coles  d'.Vngletcrre. 

ICiiriuoiiiiaM,  s.  f,  pi.  èoitritio-ndass.  .\nliq.  gr. 
Eiirynomies;  fêles  que  les  Grecs  célébiaienl  en 
l'honneur  d'IUtryiiuine,  mère  des  Grâces. 

Kurliioto  ,  s.  m.  enui  iiiolo.  Enlom.  Eurynote; 
genre  d'insecies  coléoptères. 

t^iii-lpa,  s.  f.  èouri-pa.  Ant.  gr.  Euripe;  nom  don- 
né à  des  fossés  qui  entouraient  quelquefois  l« 
lieu  où  les  jeuni  s  gens  se  lis  raient  aux  exercices 
du  c.irp*,  et  particulièrement  au  bras  de  l'Eu- 
lolas  qui  ceignait  la  palestre  u  Sparte.  !|  Ant, 
rom.  Euripe  ;  canal  en  général ,  et  surtout  ca- 
naux que  1*011  creusait  dans  le  cirque,  quand  on 
voulait  y  introduire  des  hippopotames  ou  des 
crocodiles.  |!  Géog.  Euripe  ;  détroit  qui  séparu 
l'Eubée  ouNégreponlde  l-Atlique  et  de  la  Bcolie. 

l':Mripiii;o  ,  gn.  adj.  èourt-pi(/o.  Zool.  Eurypige; 
qui  a  un  large  croupion,  une  large  queue. 

litii-ipc  s.  m.  V.  lùiripa. 

l-:uripodo  ,  s.  m.  èonri-poc/o.  Ci ust.  Eury pode; 
genre  de  l'ordre  des  décapodes  bracbyures,  tri- 
bu des  triangulaires. 

KiiriMporiiio.  S.  m.  eourisper-mo.  Bot.  Eiirysper- 
nie;   genre  de  plantes  de  la  famille  des  protèes. 

eui'ii>i(cnidu.«,  adj.  et  s.  m.  pi.  éourisléni-das». 
Hist.  gr.  Eurystliénides  ou  ,\gides;  ils  formaient 
la  première  branche  des  rois  ou  archagcies  de 
Sparte,  et  régnaient  conjointement  avec  les  pro- 
clides  .  membres  de  la  deuxième  branche.  Ces 
deux  dynasties  collatérales,  qui  appartenaient  à 
la  race  des  Héracdides,  gouvernèrent  Sparte  jus- 
qu'au tiran  I.veurgue,  de  llSti  à  219  av.  J.  C. 

Etiristoi-no.  lia.  adj,  èourister-no.  Mylh.  Eurys- 
terne;  littéralement;  qui  a  la  poitrine  large.  Sur- 
nom sous  lequel  In  terre  avait  en  Acchaïe  un  des 
plus  anciens  temples  de  la  Grèce. 

Kui-ci^tomn,  nin-  adj.  èourix-lomo.  Zool.  Eurysto- 
me;  qui  a  un»'  large  bouche,  un  bec  très-fendu. 

Eui-i.«>tnti3o<4 .  s.  m.  pi.  èoi/ris-lomois.  Eurysto- 
mes;  famille  de  paisereaux. 

Eui-UniiH  .  s.  f.  eoHn7-H//a.  Didacl.  Eurythmie; 
bel  ordre,  belle  proportion  ;  harmonie  de  toutes 
les  parties  d'un  tout,  d  Archil.  Eurythmie,  se 
dit  de  la  beauté  qui  résulte  pour  l'architecture 
de  la  justesse  des  proportions,  de  la  symétrie  et 
de  l'accord  des  parties,  ü  B,  arts.  Eurythmie;  se 
dit  en  peinture,  en  sculpture,  de  l'harmonie  dans 


EVS 


—  39o  — 


EUT 


la  composition.  !' Cliir.  Euiyihinie  ;  Hcxlcriié  à 
minier  les  instruments.  ||  Mu«.  Eurythmie;  se 
dit  (le  l-hourcuv  rl!i)i\  du  iliythnic  cl  du  inou\c- 
mcnt  d'un  morc'.iu.  ||  PhIIu/I.  Eurythmie:  ri^'f.'u- 
lariti-  des  pulsations  aric^rielles. 
Kiiriliulro,  oa.  adj.  éourH-miVo.  Didacl.  Eurylii- 

mitique;  qui  a  un  rhythiuc  régulier. 
Euro.  s.  m.  ¿-ouin.  Myth.  Kurns  ;  vent  d'orient; 
\\\\  des  quatre  prineipaux  venls.  |1  Iconol.  Eurus; 
li-s  modernes  le  repré'^cntenl  sons  l:)  ligure  <lun 
jeune  liommc  ailé,  qui  va  ceiriiint  de'^  fleurs  de 
chaque  main  pnrtoul  où  il  pa<ri>  ;  derrière  lui  est 
un  soleil  levant.  |!  Poés.  Euro  a  tstro.  o  euro  no- 
to: vent  du  sud-est.  i|  Euro-cejireo,  moiivcmenl 
de  la  mer  du  levant  au  ehouchanl. 

Kui-octo,  «.  m.  éourn.iio.  Bot.  Eurolion,  genre  de 
chanipif;n''ns. 

Knropa.  s.  f.  énur^-pa.  Mylli.  Europe,  lilk'  d' Asié- 
nor.  roi  de  rhénieic.  et  sieur  de  Ciuimus.  lui  ai- 
mée de  .lupiter  qui  .  aviinl  pris  la  forme  d'un 
taureau,  l'enleva,  et  la  transporta  dans  cette  par- 
tie du  monde  à  ia(]uelle  elle  doima  son  nom.  |i 
fiéo^'r.  anc.  Europe,  une  des  trois  parties  du 
monde  connu  dos  anciens;  ils  lui  donnaient  pour 
bornes  à  l'ouest  la  mer  F^'ée  .  le  Ponl-Euxin  et 
le  T;>naï>>,  et  au  nord  la  IJalliciue.  |1  Europe,  an- 
cienne pro^  incc  de  Mllyrie  ,  Inrmanl  la  partie 
orientale  de  la  Thrace,  et  s'étendant  tout  le  long 
de  la  côte  qui  regarde  l'Asie  mineure,  d'^puis  le 
l'ont-Euxin  jusqu'à  l'Arrhipel.  Il  Gcof;.  mod. 
f>'Europe  a  pour  limites  au  nord  et  à  l'oest  l'O- 
céan, au  sud  la  Méiliterraoée  .  les  Dardanelles, 
l'Hellespont  cl  la  créle  du  Caucase  jusqu'à  la 
mer  Caspienne  ,  à  l'est  !■■  cours  de  l'Oural,  puis 
enfin  la  cli  une  des  monis  Ourals  jusqu'à  l'O- 
céan Glacial.  Sa  superücie  est  de  3.*.I00  kil.Hn.  de 
longueur,  sur  '.Î..ÏOO  de  largeur.  L'Europe  .  en  y 
comprenant  les  îl;'s  qui  en  dépendent  ,  s'étend 
en  Imigilude  du  13. e  de^'ré  occidental  au  77. e 
degré  oriental,  et  en  latitud''  du  3o.e  au  81. e  de-  : 
gré  boréal.  C'c>t  la  plus  pciit^  des  cinq  parties 
du  monde,  mais  la  mieux  cultivée,  Ihs  plus  civi- 
lisée, et  proportionnellement  la  plus  ])eHplée,  en-  ¡ 
virón  '280  000,000  d  habitants. 

Euroi>ro,  e«.  adj.  et  S.  éouropé-o.  Européen,  ha- 
bitant de  l'Europe,  qui  appartient  à  l'Europe  ou 
à  Si'S  habitants.  '■ 

l3ni-ikl»oiii)i,  s.  I.  ènurapn-ma.  l'ntom.  Europotiic,  ■ 
cspeic  (le  jiapiUon  de  jour. 

Riirotii,  s.  f.  éourn-ta.  Bot.  iùuote,  genre  de  plan- 
tes de  la  famille  des  L'iislcKonvces. 

Kiii'qiiino  ,  s.  m.  éourki-no.  l5ot.  Eurchin  ,  nom 
vulgaire  d'un  champignon  du  genre  des  hydnes. 

Bii.'iit'hiM,  s.  m.  ('•ousi'-bi').  Ensebe  ,  nom  propre. 

EiiHebiHiio,  iiit.  adj.  cl  s.  ('oi(.s'é¿'ia-nn.  llist.  rel. 
tusébien  ,  membre  d'une  secte  arienne  ainsi 
nommée  d'Eusebe  de  Nicom''die,  célèbre  défen- 
seur de  la  doctrine  et  df  la  personne  d*.\rius. 
Les  cusébiens  restèrent  longtemps  dans  bi  c<un- 
inunion  ■nihodoxe  ,  mais  vers  le  milieu  du  IV. e 
siècle  la  .scission  dcvini  coniplèle.  .Mors  on  ap- 
pela ces  sectaires  cusébiens  nu  semi-ariens. 

EiiMcmln.  s.  f.  énussé-mia.  Pathol.  Euféniie,  réu- 
nion de  p'Mi-ieurs  signes  nu  symptômes  favora- 
bles dans  une  maladie. 

eiiHnniüto,  s.  m    ènvssuma-tn.  Eutojii.  Eusoma- 
■  te.  cenie  d'insectes  coléoptères. 

RiiMnnfMlPo  ,  Ci»,  «dj.   }outifnnl'(i-li'n,    AnBl.Evi 


somplialien  .  qui  a  un  ombilic  bien  conformé 
■■:iiNpornincoct'UN  ,   b.  f.  pi.  éouspermaho-iéass. 
Bol.  Euspermacocées,  section  de  la  famille  de» 
rubiacées,  comprenant  relies  qui  se  rapprochent 
le  plus  du  genre  spcrmacoce. 

KiiNt ii<|MÍ<>  ,   s.   m.  eousta-kio.   Eustache  .   nom 
!       propre. 

KiiMlntiniio  ,  na.  adj.  éous(atia-nn.  Eustatbien, 
(|ni  est  partisan  de  la  socle,  des  doctrines  d'Eus- 
talhe. 

t':ii.<«tato.  s.  cousla-to.  Eusiathe  .   hérétique  grec 

(|iii  vivait  dans  le  IV. e  siècle.  Il  condamnait  le 

mariage  comme  contraire  au  salut,  et  n'admel- 

1      lait  qu'une  seule  manière  de  vivre,  la  vie  claus- 

!      traie. 

Ka.striia.  s.  f.  ¿oijsté-fUt.  Bot.  Eustephie ,  plante 
d'An-.érique  dont  les  découpures  d -s  étamines 
forment  une  couronne  élégante  à  lentrée  de  la 
corolle. 

riiMtoiiiii,  s.  f.  éonsté-nia.  Mcd.  Eusthnéie  .  état 
normal  et  régulier  de  la  force  vitale. 

Kiistil»,  s.  m.  éousti-lo.  Anh.  Euslyic,  édifice  où 
les  colonnes  sonl  bien  placées  et  dans  une  pro- 
[jortion  convenable. 

Kiistoiiao,  s.  m.  éoiisto-mu.  Bol.  Eustonic ,  plante 
de  l'île  de  la  Providence. 

Kiitaiiaüiin,  s.  f.  éoutanassi-a.  Palhol.  Euthana- 
sie ,  mort  douce  ,  sans  douleur  ,  sans  agonie,  ¡j 
Pliilos.  Euthanasie  ,  art  de  remire  la  mort  dou- 
ce: nom  par  lequel  F.  Bacon  désigna  une  scien- 
ce qui  lui  paraissait  à  créer, 

KiitaüH,  s,  f.  éoutak-sa.  .Vnc.  art.  milit.  Eutaxe, 
genre  d'évolution  en  usage  chez  les  Grecs,  dans 
lequel  les  phalangistes  cl  les  psilites  se  Irovaient 
momentané  ment  amalgamés. 

Kiitaxia,  s.  f.  éouta'.sia.  Pathol.  Eutaxie  .  cons- 
titution bien  ordonnée,  où  t  utcs  les  parties  «ont 
entr'cllcs  dans  une  disposition  convenable. 

Eiitrnia,  s.  f.  éniitétti-n.  P!iy>-iol  Euthénio,  sanie 
norissunle. 

Riitorpo,  s.  f.  éontci-pi'.  A'yth.  Eulerpe.  une  des 
neiils  Muses,  lille  de  Jupiter  et  de  .Mnémosyne; 
elle  présidait  a  la  musique  et  à  la  poésie  pasto- 
rale. On  lui  attribue  l-inveiitio;i  de  la  llùte.  || 
En'om.  Euterpe  .  papillon  d'AmériiiU".  |  Pot. 
Eiiterpe  ,  espèce  de  palmier  auijvn'l  on  a  appli- 
qué ce  nom  d'une  muse  pour  en  eipriuKr  Is 
beauté. 

KuloMÎn.  s.  f.  coutènsi-<i.  PhysioK  Enihesie  ,  har- 
monie des  parties  constituantes  ilu  lorps. 

l-:ii(ótico  ,  CB.  adj-  co((f'i-ti7.().  Didact.  Eulhéli- 
que.  qui  est  bien  dispose,  arrange  avec  symé- 
trie. I  Miner.  Eutht  tique  .  se  dit  d'une  variété 
de  cristaux  i>i'  les  Lues  pre^cnieet  des  caractè- 
res remarquables  de  symétrie. 

Entliiiia.  s.  f.  touti-iiiij.  Myih.  Euihymie,  dées- 
se dn  calnie  et  de  la  iranquillite  dàmo.  ,'  Méd. 
Euihymie,  icpns  de  l'àme,  contcntenienl ,  tran- 
(juillile  d'esprit. 

Kutuim'«.  s.  éouti-liexs.  Eutichô*.  hérésiarque  du 
V.e  siècle,  prêtre  <{  nrcbinmndritc  à  Constauti- 
nople  ,  oii  plus  de  trois  cents  moines  vivaient 
sous  Son  obéissance.  Il  enseigna  qu'il  n'y  avait 
qu'une  seule  nature  en  Jesus-Cbrisi  ,  la  nature 
¡  divine,  par  laquelle  avait  été  absorbée  ta  ualnrc 
hnriaine  comme  une  v'outie  d'c;iu  dans  la  mer. 
'  Condamné  par  le  concile  de  Cniistanliniqilc  eiv 
iU>.  et  dejinilivemenl  condnmne  au  concil»  d« 


tVA 


390 


KVA 


ijiiilicdoim;  ♦'Il   Î5l. 

Uiidqiilniio,  un.  adj.  vniiliUa-ito.  I.iit  m  liicii,  i|iii 
a(>|i;)rliciil  a  hlii-icsio  d'Eulycliés.  On  l'rinpluu; 
ati<.si  siibslnnliveiuoiit. 

Kutoiiiii.  s.  t.  ùiiitlunia.  iMéd.  Knluiiic,  iiilój^ri- 
lé  du  ton,  do  la  force  des  orfruiirs 

ICiitiMipelia.  s.  1.  i'()iitr/i]nUi-ii.  Didiul,  l'.iilrapi'- 
liv,  facultr  de  l'cspril  (|iii  cicc  It-^  lions  iniils,  les 
linirensi's  roparlics.  .Ne  scnipluii'  (|uc  dans  If 
*il>lo  nul'l»»  et  en  parlant  des  ancii-ns. 

£utrapflico  ,  m.  adj.  émilinpé-lilio.  Kutrapcli- 
«liK-,  qui  toncnrnc,  qui  a  lappiut  à  l'Pulrapcîic. 

KiiCrofiii,  s.  {.i'OHliofi-n.  Ml'(1.  liulroplivic;  nour- 
riture saine  cl  abondante,  bon  ólai  de  la  nutri- 
liiin,  emhonpoin. 

Kiiiropolin,  s.  f.  voutropéli-a.  Eulropélic,  verlu 
qui  rend  modéri-  dans  les  |)laisirs  et  les  diver- 
tis^eiuenls. 

ICiitropélIcu,  en.    adj.  éou/co/xi-^/Ao.  Kulropéli- 
qiie,  moderó  dans  les  plaisirs  elles  divertisse 
inents. 

Kiilroplo,  s.  ni.  éoulio-pio.  Kutrope;  nom  propre. 

■CiiMoodinaniia,  s.  I'.  éoussondina-inin.  Fhysiol. 
Kuzndynamie;élat  de  santé  parfaite. 

■OiiMooflInáiulro,  ra.  adj.  l'hysiol.  lùi/oodvnami- 
que:  qui  a  rapport  a  l'enzoodynamie. 

Eva,  s.  f.  e-iii.Eve;  la  prcmitMe  femme.  compa¡;- 
ne  d'Adam  fuit  formée  par  Dieu  dune  côte  du 
premier  homme,  íOOí  ans  av.  J.  C.  pour  deve- 
nir l'os  de  ses  os,  la  chair  de  sa  chair,  selon  la 
Genèse.  Sa  désobéissance  en  tacha  toute  la  rare 
humaine  du  péché  ori};inel.  ||  Adam  la  nomma 
/i're;  la  vie.  parce  quelle  devait  être  lanière  des 
humains.  |1  Las  hijas  de  /;iî::  les  lilles  d'Eve, 
en  général  lesfemmes.  ll  Rot.  Eve:  i,'enre deplan- 
tes établi  pour  desarbrisseaux  de  la  (luyane. 

KTaciiacion,  s.  f.  évnkoíiarinn.  M('ú.  Evarua- 
ti(in.-  on  donne  ce  nom  aux  sécrétions  naturel- 
les qui  ont  lieu  journellement,  à  la  suite  di'  l'ac- 
tion des  organes  sécréloires;  telles  son  celles  de 
lurine,  des  selles,  de  la  transpiration  ,  des  cra- 
chats, etc.  Il  Evacuation;  l'action  d'évacuer,  et 
ses  effets.  Se  dit  aussi  des  matières  évacuées.  || 
Art.  milit,  Evacuation  ;  action  de  évacuer  un 
pays,  une  place  de  guerre,  en  vertu  d'un  trai- 
té, d'aune  capilu'.alion.  ||  Jurispr.  Evacuation;  se 
dit  aussi  de  l'action  di'  terminer  tous  les  procès 
pendants  devant  une  cour,  ¡i  Termination;  con- 
clusion d'une  affaire  quelconque. 

Ktaciiado,  part.  pass.  de  rvacuar. 

Evacuante,  adj.  f!t:íikot(f/n-fí'.  Méd.  Evacuant.- 
qui  est  propre  à  faire  évacuer,  qui  déierminede> 
évacuations.  ||  S'emploie  substantivement  au 
masculin. 

Evacuar,  v.  a.  érnlwuar.  Méd.  Evacuer;  vuler. 
faire  sortir;  se  dit  de  reffel  que  font  les  remè- 
des qui  purgeni.  ||  S'emploie  aussi  absolument. 
M  Evacuer,  faire  sortir  d'un  lieu  un  nonibre 
plus  ou  moins  grand  de  personnes.  Il  Quitter 
un  lieu,  sortir  d'un  lieu.  Il  Art.  milit.  Evacuer; 
se  dit  d'une  place,  d'nn  pays  d'où  l'on  fait  sor- 
tir des  troupes  par  une  retraite  volontair»»,  en 
vertu  d'uniraité.d'iinccapitulalion.etc.  ||  inus. 
Enerver;  affaiblir.  H  Finir;  terminer  une  affaire. 

Evacuar»ie,  v.  pn.n.  évahovar-sè.  S'évacuer; être 
évacué.  Il  Evaluer;  faire  une  évacuation. 

Evacuativo,  va.  èvahouati-ro.  Méd.  Evarualif; 
syn.  de  evorfíaní?.  S'emploie  aussi  subslanlive- 


E^aruatoi-lo.  ria.  adj.  tval.ouuto-riu.  bjn.de 
livaniaiile,  erarualivo. 

Eva«l,  EvaM,  Evat,  v.  déf.  anc.  Employé  seule- 
ment a  la  seconde  personnede  l'impératif,  è-vad 
h-itss,  c-vnt.  Ite;,'ardi,  regardez,  sache,    sachez. 

Evailldo.   part.  pas>-.  ds  l-lctidirse. 

Evailir^r,  v.  pion,  vradir-sr.  S'évader;  s'échap- 
per furtivement,  s  enfuir,  e\  iler.  se  tirer  <le. 

Evailne ,  S.  f.  fidd-nè.  .Mylli.  Evadin-;  fille  de 
Neptune  et  de  Léda,  et  mère  de  Janiis  ((u'elle 
eut  d'Ap(dliin. 

Evatfariiin,  s.  f.  vvaqmion.  Evagalion:  suite  de 
distraction,  disposition  de  l'esprit  qui  l'empè- 
clie  de  se  lixer  a  un  idijel.  ||  Expression  du  lan- 
gage ascétique.  ||  inus.  L'action  d'errer,  de  fai- 
néanter. \  .  Divnijuriim. 

EvMsIiiuladaN,  s.  f.  pi.  èvag-hinouln-dntt.  Bol. 
ENaginulees;  famille  de  mousses,  donllepédun- 
cule  est  |iri\è  de  gaioes. 

Eva»Uiiila(lo.  fin.  adj.  évag-hinoula-do.  Bot. 
Evaginulé;  i|ui  est  (irivé  de  gaine. 

Evaluar,  v.  a.  N  .  \''iluar,  nialnar. 

Evalvo,  va.  adj.  t'ccl-vo.  Bot.  Evalve,  sans  val- 
ve, se  dit  du  péricarpe  (|ni  ne  s'ouvre  pas. 

Evan,  evanii.  Slyth.  r.\aii;  nom  donné  à  Bacchus 
et  tiré  de  l'exclamation  <  cot-,  «lue  les  bacehau- 
les  faisaient  entendre  pendant  les  orgies. 

Evaudro,  S.  m.  ¿van-dro.  Temps  héroïques. 
Evandre;  héros  du  Latium.  I|  Dot.  Evaiidre;  gen- 
re de  plantes  de  la  Nouvelle-Hollande,  de  la  fa- 
mille des  souchets. 

Evanecvr,  v.  n.  mus.  Disparaître  s'évanouir,  en 
parlant  d'un  objet  quelconque. 

Evau<>i«ceiito,  adj.  évanészèn-lè.  Didact.  Eva- 
nesccnt;  qui  parait  à  peine,  qui  n'a  qu'une  exis- 
tence éphémère.  ||  Bot.  IS'eclario  evanescente; 
nectaire  évanescent;  celui  qui  s'amoindrit  á  me- 
sure que  le  fruit  se  développe,  et  qui  finit  par 
dis|)araîlre  entièrement. 

EvanjKcliMM,  s.f  \>\.évan(}-hLdiass.  Antiq.  Evan- 
gelies;  fêles,  que  l'on  célébrait  chez  les  anciens 
à  l'occasion  de  quelque  bonne  nouvelle;  on  y  fait 
sait  des  sacrilices  aux  Dieux  et  l'on  y  réunissait 
toute  sorte  de  divertissemenis. 

EvanKclicnnieiitc  ,  adv.  èvan()-hélikanién- té. 
Envangéliciuemen  t.   selon   l'évangile. 

Evaugfi'lico,  ca.  adj.  i'vanq-hé-lilo.  Evangéli- 
qiie.  qui  appartient  à  é\angile.  ||  Uist.  rel.  ivan- 
gélique.  se  dit  en  parlant  de  la  religion  réfor- 
mée. Il  [¡ih'sia  evangélica,  église  évangélique, 
nom  donné  à  la  fusion  qui  s'est  opérée  dans  quel- 
<iues  parties  de  l'Allemagne,  dipuis  18i7,  entre 
calviniste  et  luthériens. 

EvnHji;plîo,  s.  m.  èvnng  liè-Ho.  f  vangile  ,  la 
la  loi.  les  doctrines  et  l'histoire  de  la  vie  de  Jé- 
sus Christ,  i  /ivangilo,  se  dit  des  livres  qui  con- 
tiennent le  doctrine  et  la  vie  de  .].  C.  et  dont  la 
réunion  forme  le  NûUNeau-testam'>nt.  ||  Liturg. 
iivaiigile,  se  dit  de  cette  partie  de  l'évangile  que 
le  prêtre  lit  à  la  messe.  Se  dit  du  commence- 
ment du  premier  chapitre  de  l'évangile,  qu'un 
prêtre  rerite  en  mellaiil  un  pan  de  sonétole  sur 
la  lête  de  la  personne  en  l'intention  de  qui  il  le 
récite.  ||  Hist.  eccles.  livangelio  abreviado ,  pe- 
tit évangile,  nom  que  les  grecs  donnaient  à  cer- 
tains extraits  des  évangiles  que  l'on  portait  sur 
soi  comme  une   amulette.  ||  Evangelio  eterno, 


EVA 


_  :m>7  — 


KVE 


évangile  éternel,  liire  diin  ouMage  condiimuíé 
à  Rome,(]iie  les  moines  nieiidianls  firenl  paraî- 
tre au  milieu  du  Mil.  siècle,  et  (|u'ils  préten- 
daient devoir  remplacer  l'évangile  de  J.C.  ¡I  | 
Falsos  erdmielins,  faux  ésaniîilcs,  se  dit  de  ceux 
que  les  cath(di(iues  ont  reji'lcs.  |  Eranfielio  de 
perfección,  évHUfíile  de  perl'eilioti.sc  disait  d'un 
évangile  schismaliiiut  écrit  en  vers.  \  Kelig.  pro- 
test. Les  ministres  prolcstiints  prcinu-nl  le  titre 
de  ministres  du  saint  évangile.  ¡  EcanqpHo  chi- 
co ó  abreviado,  petit  évangile,  on  le  dit  des  pro-  1 
verbes,  à  cause  de  la  vérité  qu-on  leur  suppose, 
I  Üecirúliablarelecanífeliu;  parler  vrai,  dire  la 
vérité.  ; 

Evanseli.vtii,  S.  ni.  évaiij-hélis-ta.  i^vangélisle, 
lauleur  d-un  évan;;ili',  l'un  des  quatrs  évaiigo- 
listes.  qui  sont  saint  >lalhieu,  saint  Marc,  saiiil 
Luc  et  saint  Jean.  |  Litur.  Kvangéliste,  se  dit  du 
prêtre  qui  chante  l-évangile.  Se  dit  aussi  des 
prêtres  chargés  de  réciter  des  évangiles  sur  la 
tète  de  ceux  qui  le  réclament. 
EvntiseliMtcrio  ,  s,  m.  /fvangelisle,  prêtre  qui 
chante  l"e\angile.  V.  Ihanijelisla.  \  unis.  Dia- 
cre. V.  Diácono.  \  inus.  ^'vangelistaire,  pupîlre 
sur  leiiuel  on  met  le  livre  des  évangiles  pour  y 
chanter. 
EvMiiKfIiNterio,  s.  m.  Evangélislairc;   livre  qui 

contient  les  évangiles, 
Evan;$olizncloii,  adj.  évanfjéliiaiion.  Evangéli- 

salion,  la  prédication  de  l'évangile,  ses  elTets. 
EvuiiKi'lIzutlo,    adj.   et  part.   pass.   de  eiam/e- 

lizar. 
Eviiiiscliznr,  V.  a.  Evangéliscr;  prêcher  l'évangi- 
le. S'emploie  aussi  au  neutre, 
EvniiK^'IlMiiio:  s.  m.  llist.  rel.  Évangélisme;  pars 
le  grecque  de  la  fêle  de  r.Viinonciation.  ||  Evan- 
gélisme; morale  révélée,  morale  évangélique. 
Evania,    s.  f.  Evanie;   genre  d'hyménoptères. 
Evaiiial,  adj.  Zool.  Evaiiiel;  qui  ressemble  à  une 

évanie. 
EvaiiialeN,  S.  f.  pi.  Entom.  Evalúales;  trihu  d'hy- 
ménoptères puppiores,  qui  a  pour  type  le  génie 
évanie. 
Evapoi-nble,  adj.  Evaporable;  qui  peut  s'évaporer 

ou  être  évapo.é. 
Evaporación,  s.  f.  Evaporalion;  ascension  lente 
cl  graduelle  d'un  liquide  sous  la  forme  de  fluide 
aeriforme.  V\\\<.  ENaporalion-.  |)hénoméne  que 
présente  un  li(juide  qui  se  dissipe  de  lui  même, 
et  sans  cause  apparente  et  passe  à  l'état  de  va- 
peur. I  Eviipi)rali(in;  <q)érati()nqui,  d;insles  lieux 
où  l'on  exploite  les  sources  d'eau  salée  consiste 
à  réduire  eu  vapeur  le  liquide  contenant  le  sel, 
en  faisant  tomlter  l'eau  salée  d'une  certaine  hau- 
leur,  sur  des  faisceaux  de  branches  d'arbres  dis- 
posées  par  étages  sou>  des  hangars  ou  l'air  cir- 
cule facilement.  |  rhar;i.  Evaporation  ;  opéra- 
tion par  laiiuclle,  ¿i  1-aidede  la  chaleur,  ou  d'an- 
tres  procèdes  analngues,  mi  rend  pins  dense  un 
corps  quelconque,  en  réduisant  à  Viqienr  riiiiini- 
dité,  surahondiuite  à  sa  nature  ou  à  ses  ¡uoprie- 
tés.  I  .\gr.  Eviipnration;  absorption  par  l'air  de 
l'eau  (lui  se  trouve  a  la  surface  de  la  terre  un  con- 
conlenue  dans  les  piaules. 
Eviiptirado,  adj.  el  pari.  pass.  de  eva/foivir. 
Evaporar,  V.  a.  Evaporer;  réduire  un  liquide  à 
vapeur  par  sa  rombinaison  avec  le  calorique, 
j  Eig.  Evaporer,   dissiper,  soulager   sa   colère. 


son  chagrin. 
Evaporars*f,  V.  pr<Ml.  S'évaporer,  éti e  réduit    en 
vapeur,  l  Eig.  S'évaporer,   se  dissiper,    s'exha- 
ler, se  perdre.  |  S-élcindre,   disi)araître,  s'éva- 
nouir. 
Evaporalivu  ,   va.  adj.  Evnporalif  ;  qui    fait  éva- 
porer. 
Evaporatario.s.  m.   Evaporatoire  ;    appareil  iiiii 

sert  a  favoriser  l'évaporation. 
Evaporizar  ó  EvaporUarwc.  V.  7:ca/<ora/-.  eia- 

porarse. 
Evasion,  s.  f.  ¿rn.v.iion.  Evasion  ;  action  de  s'é- 
vader, l'effel  de  celle  action.  |  Effuge  ou  faux 
fuyant  pour  <e  tirer  de  (luebjue  embarras  ou  dif- 
ficulté. I  Evasion;  l'ail  d'un  inculpe,  d'un  accusé 
ou  d'un  coiidaniiié  qui  secliaj  pe  des  mains  de 
ceux  qui  le  détenaient,  ou  de  la  maison  ou  il 
était  enfermé. 
Evasivaiuentc,  adj.  Evasivement;  d'une  manière 

évasive. 
Evasivo,  va.  adj.  Eva>iif  ;  qui  sert  à  éluder. 
Evaterla,  S.  f.  IJul.  Evalerie;  genre  de  plantes  de 

la  famille  des  ébénai  ées. 
Evaxo,  s.  m.  évali-so.  lljt.Evax  ;  genre  de  plantes 
i      COI  vmbifères. 

,  Evercion  ,  S.  f:  érp/.zi-n.  .\slr.  Evection:  la  plus 
i  grande  inégalité  périodique  a  laquelle  est  assu- 
I      jelti  le  mouvement  de  la  lune. 

Ev«'a  ,  s.  f.  Bot.    Evée  ;  fruit  de  l'île  d'Otaïti,  qui 
i      ressemble  à  une  pomme. 

'  Evolionte,  adj.  Asiron.  Qui  s'élève  sur  l'horizon, 
I       parallèle  à  l'équatenr. 

'  EvcnirriiMi.  Mytb    Evemerion;   demi-dieu  à  qui 
I      les  Sicvoniens  rendaient  tous  les  jours    après  !e 
coucher  du  sob-il  ,  des  honneurs  divins   \\  L'un 
'      des  dieux  de  la  médecine. 
EvoniiMioo,  ctt.  adj.    Philos.  Evhémérique  ;   qui 
est  conforme  ,  qui  se  ra|>porle  à  l'èvliémerisme. 
Evenicrisnio,  S.  m.    l'Iiilos.  Exbemérisme  ,•  sys- 
tème qui  a  pour  auteur  le  philosophe  grec  Evhé- 
nière.  suivant  lequel  tous  les  dieux  du  paganis- 
me doivent  être  regardés  comme  des   hommes 
divinisés. 
EvcmerlMta.  S.   m.  Thyl.  Evhéméristc  ;  irartisan 

de  l'èvliémerisme. 
Evenir,  inus.  V.  Miceder.  acontecer,  acaecer. 
Evento,   S.   m.  èi'^n-io.  Evénement.  H  /•'"   '''"»'- 
quier  evento,  en  tndo  evento:  à  tout  événement, 
à  tout  hasard,  qui.iiiu'il  arrive,  en  t. ml  cas. 
Eientiinl,  adj.  des  deux  genres.  Eventuel,  casuel, 
fortuit,  qui  est  subordonnéàquelqueévènemeiil 
incertain  et  à  venir. 
Ev«-u(nalifla<i.   S.    f.    ivèntoualidadd.  Eventua- 
lité ;   caractère  de    ce  qui   estéveuiuel:    tout  ce 
qui  parait  éventuel,  soit  au  moral,  soil  au  phy- 
si(]ue. 
l-.vcntiialisnio,    s.  m.  èrénioualis-mo.  Evenlua- 

lisnie:  svstème  d'éventualité. 
r.vcn(iialÍ7.ado.  pirl.  pa-s.  de  crenínn/í:ar. 
Even«uaii7.ar.  v.  n.  Evenluali/er  ;   devenir  éven- 
tuel. li>rer  a  1  éventualité  ;  aux  événements. 
Etriitiiiili/.orMe,  v.  pron.  S'évenlualiesr,  se  ren- 
dre eveiiiuel;  se  livrer  à  l'éventualité. 
i;»ent«ialMu>n«o  .    adv.    Evenluelleiiien' ;    d'une 
ininiieie  éventuelle,  par   hasard.    ca*ucllcmeiil  . 
i-.verKfto.  s.  m.  llist.  Evergèle  ;  surnom  de  tiuel  - 
qui  s  princes  de  Syrie  cl  d'Egypte  ;  successeur  s- 
d'.Ucxandrc. 


EVI 


—  308  — 


EVO 


Kvi'riila  ,  ?..  f.  Hol.  hviriiic  :  (jf  nro  de  liclniis. 
KvcrMÎciilo,  s.    m.    Chii .  Evcisiculc  ;  iiislrumt'iit 
[Kiiir  cnliMpr  1rs  (:îa\  icis  qui  rcslnit  à  la  vessie, 
i)|ir(s  roperniiiiii  de  la  Inille. 
l'J«(-rNlvo,   V4I.   adj.  Lvcrsil';  siibvcrsil',  qui  dé- 

Iriiil. 
i:v('i-Mioii.  s.  r.  tvt'r.ùonn.  KvcTsion  ;  dosliiii  tion, 

•  uiiie.  (I(''s(ilali(in. 
K»<>«<tiT,  s.  ni.  évéxa-irrr.  Siliol.   Kveslcr;  (iiiii- 
ti|ie    imaffiiiairc   iiiliérenl  a  rliiiqnc    (hnse,    qui. 
selon  l'uracelsp.   «iinnait  el  ((Mn|nond  relcmité. 
et  auquel  esl  due  i,i  faeuilé  de  |ii  (>|dieli.sor. 
KïU'cion,  s.  1.  .Idiis.    K\ir(uin;    iictinii  d'é\ih(ri. 
deposses-inii  d'un  inioienhle  nrduniieii  îui  piolii 
du  M-iilalile  |r(p[»i  ¡claire,    nu  piï-|uilire  de   celui 
qui  le  possédait  enveilu  d'un  adc  de  \enle.  d'e- 
eliari¿;eou  de  paitafîc,  ronsenli  par  un  iiidnidu 
ri^'pulc  pr(qni(''ti.iie.  L'évulion  donne  à  celui  qui 
l'ei)iouvc  le   droit  d'exercer  un   recours   de   fia-  ! 
rantie  contre  celui  a\ec(iui  il  avaii  da  lé.  | 

r.viil.  s.   m.  iiuis.    Kvid;  esiièce   de   niesure   qui 
•'lait  en  usa-e  en  ligypie  el  dans  (juclques  pro- 
vinces de  l'Asie.  j 
K^«i«lciicin,  s.  f.  Evidence;  clarté  qui  accompagne 
une  conniiissance,  une    idée,  et  qui  produit   en  ; 
!)ous  la  certitude.  ||  fívidcncia   racional',   évi-  ¡ 
dence  de  raison  ,   celle  qu'on  se  piocuic  par   le  ! 
raisonnement.  ||  lùidenria  di-  hecho  i  celle  qui  ¡ 
s  acquiert  par  l'iibservation.n /ícú/enr/a  descn-\ 
timienlu;  évidence  de   sentiment,  connaissance  \ 
certaine  des  phénomènes   que  l'on  observe  en, 
soi.  n  Philos,    invidencia  de  sentido:    évidence! 
des  sens  ou  sensible;   se   dit  du  temoi-nage  de  I 
nos  sens,   des  impressions  qu'ils  nous  commu-  I 
l'iquent .   considérés   comme   moyens   de  certi- 
tude. Il   Evidencia   moi  al:    la    certiiude   d'une  | 
chose,  dont  on   ne   peut  pas  contester  la  vérité 
sans  passer  pour  lémeriiire.                                       ' 
■Cvldciieiar,  v.a.  Rleilreen  évidence;  rendre  évi-! 
dent,  faire  qu'une  chose  fnppe  les  veux;  qu'elle 
puisse  être   vue  de    tout  le  monde,  n  .Mettre  en  j 
evuience  .    faiie    connaître   clairement,    rendre 
claire  la  certitude  d'une  chose.                                 j 
ICvuIceUc,  adj.  Evident  ;    qui  est  clair,  manifeste, 
dont    on    ne  peut  contester  la  réalité,   la  vérité;  ! 
qui  a  pour  caractère  propio  de  commander  notre  j 
assentiment  et  de  provoquer  cette  adhésion  fer- 
me  et  inébranlable  de  lespi  it  a  tout  ce  qui  est 
Mai. 

ICvMSriiteuioïKe  ,    ad.   /évidemment;   d'une  ma-, 

nieie  évidente. 
■■<vS(S(^>(iti»iiitio.  adj.  snp.  de  evidente.  Trcs-évi- 

(ienl. 

Kviinso.  s.  m.  évila-sso.  Comni.  /ivillasse  ;  sorte 

débéiie  qu'on  tire  de  Madagascar. 
Kvii-aito.  adj.  m.  Blas.  íviré;  se  dit  d'un  animal 

qui  ne  porte  pas  la  marque  de  son  sexe. 
F.vi«n„c-i«,i,  s.  f.  Didact.  /ivirilation  ;  castration. 

ftal  d  eunuque. 
lovis<.,M-jifS«i,,   s.  f.  Anal,  frviscéralion  ;  exlrac- 

imn.  eiiievenienl  des  viscères,  dans  lauton-ie. 

clans  1  embaumemeni. 
Kvi.ic.-rar;    v.  a.  Anal,  ^viscércr  ;  ôter  les  vis- 
cères. 
EvU.,bl«-,   adj    Evitable  ;  qui  peut  être  évité. 
fcv.t..ci«n.  s.  f.  mus.  J-vitcment  ;   raction  d'évi- 

viter. 

EvitMdo,  part.  pas.  de  ei.'far.  h  adj.   mus.  Ex- 


roinmunie. 
Kvllni-.  V.  n./::\iler;  fuir  quelíjuc  i  hosc  de  nuisi- 
ble, de  désajiréable;  n'en  point  èlre  fiappe,  l'e.s- 
quivcr.  Il  F.vilar  à  uno,  éviter  (|uelqunn,    fini 
sa  S'>«  lete.  ||  Exiler  de,  se  garder  de  fnire    quel- 
que   chose,  i;  Evitarle  à  uno  ahivna  cnsn;  évi- 
ter  (iiiel(¡iie   chove  a    (luelqu'iin;    c'est-à-dire, 
dans    \<-   >-eiis    d'epai  uner.  le  \(rl)e  t'nier  pré- 
sente  dans   l(  s  úvyw  laii:;ues   une    f.uile  ^¡rave, 
<  n  ce  (lu'il  sigi.ilie  fuir,  et  n'a  point  d'uniie  sens; 
on  évite  une  chos<'  purement  el  simp  cmeiil  ,  on 
ne   l'évite   ni   à  soi  .    ni  aux   antres,   ce   verbe 
n'ajanl   pas  de   régime    indirect.   On  en  trouve 
j      ce|ieiid;int  de  nombreux  evcmples  dans  de  bons 
écrivains  des  deux  valions  .  (nmique    l'ui^n^je  en 
est  plus  fréquent  en  c-pj^'iud  (¡n'en  iViinçais. 
l<:«i(i>riio.   adj.   .Myth.    Eviterne;  epilhete    (¡u'tm 
donnait    aux   douze    grands   dieux.  ||  Eviterne  ; 
dieu  ou  génie  que  les  anciensadoraient  et  «|u'ils 
.vembiaieni   mettre  au-dessus    de    Jupiter.  ijV. 
Eierno. 
^«Koriilfliitl,  S.  f.  Evilernite,  éternité.  ||V.  Eter- 
nidad. 
Kvo,  s.  m.Théol.  Eternité;  durée  sans  fin.  Il Poés. 

ICIernité  ;  durée  fort  longue. 
Evorulile  ,  adj.    Evocable;  qui  peut  élre  évoqué. 
Evocrtcion,  s.  f.  Evocation  ;  opération    (|ui   avait 
pour  but  de  faire  apparaître  les  dieux,  les  nnrls, 
les  démons.  ||  .Uirisp.    Evoialion.  V.  Avocación, 
Il  Evocation:  l'action  d'évoquer. 
Kvoriir.  v.  a.  Evo(|uer;  appeler,  faire  apparaître 
les  morts,  les  démons,  etc.  n  Invoquer,  appeler 
à    son   secours.  \\  Jurispr.  inus.    Evoquer.    V. 
Avocar. 
lOvociitnM,  S.  f.  pi.  Evócales  ;  nom  que  les  anciens 
donnaient  aux  milices  levées  (irécipiiamment.    "^ 
BOvornto,  s.  m.   Evocat  ;  nom  que  l'on  donnait  á 
Rome  au  soldat   vétéran  qui  conlinuaii  à  faire 
pallie  de  l'armée. 
lOvoratoiio,  ria.  adj.  l'socutolre;  qui  a   la   vertu 

de  (aire  évoquer. 
Evolua,  s.  f.  évo-dia.  Entom.  Evndie:  genre  d'in; 
sectes  hyménoptères.  ||  liol.  Genre  de  plantes 
rutacées. 
Evo?,  s.  f.  Myth.  Evoé  ou  Evohé  ,  cri  par  lequel 
on  invoquail  Bacdius  dans  les  orgies;  c'était  un 
souvenir  de  l'exi  hmation  avec  laquelle  Jupiter 
encouragea  ce  dieu  durant  le  combat  contre  les 
Géants. 
Kvftîar.  v.  n.  inus.  V.  Volar. 
Evolcieitvit.  s  f.  .\rt.  mil.  Exolution  ;  mouvement 
qu'on  fait  exécuter  aux  troupes  pour  les  former, 
les  mettre  en  bataille,  les  rompre,  les  partager, 
les  réunir,  etc.  i  Mar.  Evolution;  mouvement 
horizontal  que  l'on  fait  faire  à  un  vaisseau.  || 
Mouvements  relatifs  et  combinés  entre  les  vais- 
seaux qui  passent  d'un  ordie  signalé  à  un  nou- 
vel ordre  de  marche  on  de  baiaile.  en  ligne,  en 
colonnes,  en  échi.mier.  etc.  ¡  l'ot.  Exidution; 
développement  des  pl.mtes.  ||  Didact.  Evolución 
or<¡á)iic<t;  évolution  or;;anique;  développement 
des  corps  organiques  par  l'accroissement;  doC 
trine  opposée  à  Véiiioéné.sie.  \  Mus.  Evolution  " 
subversion  du  dessus  à  la  basse  et  réciproque- 
ment, sans  lu'il  en  résulte  aucune  dissonance 
dans  l'harmonie.  ||  Philos.  Evolution;  se  dit  du 
développement  d'un  système  .  d'une  idée,  ou 
d'une   serie  d'idées.  |  iM.ysiol.  Evolution;  sys- 


i:XA 


390 


i:xA 


lome  (lüiil  les  imnisaiis  suppuSenl  iiiif  le  nom  et 
étreqiii  ri'S'.iUc  de  l"ac(e  de  la  géiiéiiitioii  préexis- 
lail  à  cet  acte,  lequel  ne  fait  «ine  le  liier  de  la 
torpeur  où  il  élail  plon^^é  ;  l<ii  donner  une  \ie 
plus  arlixe;  lui  imprimer  assez  d'énergie  pour 
qu'il  puisse  croître  rapidement  et  ¡larcourir  les 
phases  de  sa  nouvelle  existence. 

lOvulticioiiar,  v.  n.  Faire  des  évolutions,  des  mou- 
vements, en  parlant  de  Irouj es. 

tCioliicioiiariu,  ria.  ndj.  KvoUuioimaire:  qui  con- 
cerne les  évolutions;  (lui  ("ail  IV.ire  des  évolutions 

■evolutivo,  va.  adj.  i:\oluiir:  qui  peut  se  modi- 
fier; gui  se  modilie  par  sa  propre  force,  d'elle- 
même  en  quelque  sorte. 

Evólvcito,  s.  m.  I5ot.  Évolvulc,  genre  de  plantes 
coiivulvacécs  à  plusieurs  styles  et  à  stigmates 
simpUs. 

Evoiifalo.  In.  ndj.  llist.  nal.  Évompliale,  qui  est 
tout  à  fait  plat  en  dessus  et  conra\e  en  dessous. 

Evoiiiiueas,  s.  f.  pi.  B('t.  Évonyniées;  trilui  de 
plunlesde  la  famille  dos  cclastrinèes; ayant  pour 
iy|ie  le  genre  fusain. 

Evoiiiiiioo.  <'».  adj.  Bot.  Kvonymé;  qui  ressemble 
au  fusain. 

KvoMiiiiiiiii ,  s.  f.  Clant.  Kvonomyne  ;  substance 
fimèrequ'.jn  extrait  de  l'iiuile  des  baies  de  fn.-ain 

Evuiiliiioide  .  s.  f.  Hoi.  Kvonynuiide  ;  célaslre 
grimpant,  abriseau  sarmenleux  du  Canada,  qui 
embrasse  si  fortement  les  arbres  qui  l'avoi.-.inent 
qu'on  l'appelle  bourreau  des  aibres. 

E*o|»l«la.  s.  f.  15ot.  Evopide;  plante  du  Cap  de  Bon- 
ne-Espérance. 

Kvul.^iv»  .  VI».  adj.  Cbir.  Evulsif;  qui  est  propre  à 
arracher;  se  dit  des  moyens  et  des  instruments 
à  favoriser  l'evulsion 

EvuInIoii,  s.  f.  Cliir.  Evul>ioii;  extraction;  opéra- 
lion  qui  consiste  a  derraciner,  à  arracher  des  par- 
lies  qui  produisent  de  la  dilormilé  ou  dont  la 
présence  occasionne  des  accidents. 

v.x,  particule  initiale  qui  de  la  langue  latine  est 
passée  dans  les  langues  espagnole  et  française,  à 
signification  primitive  correspond  à  de.  de  hors, 
hors.  Elle  s'emploie  pour  exprimer  (  e  que  les 
personnes  ont  été  et  ce  qu'elles  ne  sontii  lus:  e,r- 
diputada,  cx-iejcnte,  etc.  ex-diputé,  ex-régent 
i;  etc.  Il  Dans  la  composition  de  la  plupart  des  mots 
dont  elle  f;iit  partie  inlégranle  elle  exprime  le 
même  rapport  d'extraction  rapport  qui  ne  s'ap- 
perçoit  pas  toujours  facilement  dans  les  deux 
langues,  mais  qui  se  trouve  toujours  clairement 
exprimé  dans  la  langue  l.iliue  ,  ou  le  simjile  est 
aussi  usité.  Hxlniev;  extraire,  tirer  de  hors  e.r- 

Ííorfíir;  e.rporter.  porter  dehors.  Celte  particu- 
e  c-t  souvent  remplacée  en  espagnol  par  celle 
de  es  surtout  par  les  (lartisans  de  la  réfoiine  or- 
thographique. Il  Elle  à  le  même  si'iis  dans  les 
mots  lires  du  grec. 

Kx,  s.  m.  l'oés.  Essieu.  V.    luje. 

Kx,  s.  m.  (léogr.  Ai\. 

Kx-iibruto,  adv.  Ex-abruto;  expression  tirée  du 
lalin  et  quisignilie  inojíinément.  tont-à-coup. 

Bxuccioii,  s.  f.  Exaction;  genre  d'abus  par  lequel 
tout  olli  ier  public  se  fait  payer  ce  qui  ne  lui  est 
pas  dû,  ou  antiurl  /i  des  droits  prescnlspar  la  loi. 

Kxapoi-ltarioii,  s.  f.  l'athol.  l'.xarei balion ;  aug- 
mentation jins^agèrc  <iui  survient  dans  l'inten- 
sité des  symptômes  d'une  m. iladie  et  particuliè- 
rement dune  mnlndie  aigué.  «iiii  "^e  répète  à  des 


interv  ailes  i  approi  liés,  tours  bs  jours,  par  exem- 
ple. 

Iù\accrl>ar,  v.  a.  Méd.  .augmenter  l'inlensité, 
produire  ou  faire  produire  l'exaceibation.  dans 
une  maladie.  |  Eig.  Iniier.  causer  une  grande 
iiKomnujdité  ou  un  giarul  dépit. 

l'::tac<-rl»ai'M<>,  V.  pron.  .>Iéd.  S' ai(  roit  re  en  inten- 
sité les  syuipli. mes  d'une  nialadii-,  épronver  une 
exacerbalion.  |  Fi^'.  Siriiltr.  s'envinimer  la  co- 
lère, la  rage,  le  dépit,  la  Jouleur. 

Kxarordio,  s.  m.  Exacorde;  instruuuiil  à  six 
cordes. 

KxMctiiiiK-iitc,  adv.  Exatliiiunt  dune  manière 
exacte,  precise. 

l'.xaeei.titiainiiK'nti* ,  adv.  snp.  de  Ejnctanirnle. 

KXat'tÎMiaiio,  nta.  adj.  sup.  de  Jixncto. 
Très-exact. 

B:xactUci(!,  s.  f.  Exaetitiide;  soin  scru)  uieux  ap- 
porté dans  les  choses  pour  ne  i  ien  omellre  de  ce 
qui  est  attendu  de  lusus,  alin  «jue  tout  soit  fait  i 
propos,  comme  on  le  souhaite  et  qui  consiste  à 
se  («nformer  rigoureusement  a  des  règles  pres- 
crites, à  des  conditions  acceptées.  |  Exactitude, 
précision,  justesse. 

Eiiarto,  ta.  adj.  Exact,  qui  a  de  l'exactitude.  || 
lixact;  régulier,  ponctuel;  soigneux,  iniiuiiieiii. 
W  Exact:  (lui  est  fait  avec  toute  la  ponctualité, 
tout  le  soin  possible.  t|  Ex;. cl;  en  parlant  du  lan- 
gage, qui  exprime  p.ecisement  ce  que  celui  qui 
l'emploie  a  envie  d'exprinu-r,  qui  ne  dit  ni  plus 
ni  moins.  ||  Cienrias  exnclas;  sciences  exactes; 
les  mathématiques. 

r.xactoi'  ,  s.  m.  Ant.  rom.  Exacteur  ;  domestique 
chaigé  de  poursuivre  le  remboursement  des 
sommes  dues  à  sim  maître.  |  Exacteur;  s'est  dit 
autrefois  pour  percepteur,  col  ecteur.  ¡  Exac- 
leur;  se  dit  en  mauvaise  part  d'un  homme  dur, 
impitoyable  ,  qui  se  fait  payer  de>  droits  injus- 
tes et  au-delà  de  ce  qui  lui  est  dû. 

Kxaol ,  Myt.  Exael  ;  celui  des  dix  premiers  anges 
qui  enseigna  aux  hommes  l'art  de  fabriquer  des 
armes  ,  des  machines  de  gnerie. 

iCxMt'ino,  ma.  adj.  Exaème:  qui  est  privé  de 
sang. 

lOiaKoiarfoii ,  s.  f.  Exagération  ;  action  d'exajté- 
rer.  |  Exagération  ;  jiiiroles  ,  discours,  récits 
exagérés.  |  l'eint.  et  siulpl.  Exa.:éiation  ;  for- 
mes et  expression  beaucoup  plus  prononcées 
que  la  nature  ne  le  ciunporte  ;  artilice  de  l'art 
pour  remédier  a  rincanveiiicr.l  du  vague  d'u» 
espace  trop  vaste  et  d'un  tiop  giaïul  éloigne- 
nient.  |  Hlicl.  Exagèiaiion  ;  ligure  île  ihciurique 
par  laquelle  on  augnunie  ,  (Ui  ain|dilie  les  cho- 
ses, en  bien  et  en  mal. 

lOxaKoraito ,  «la.  adj.  cl  part.  pas.  de  Exagerar. 

i:\aK<'i'a<l<tr ,  in.  adj.  Exgérateur;  celui  ou  celle 
qui  exagère. 

lixjigorafitr  ,  adj.  des '2  genr.  el  part.  pies,  de 
Exni/ri  iir. 

r.xaat'i'iti'.  V.  a.  lAagcrer  ;  ust'r  «l'hyperbole,  aug- 
menter .  agrandir  par  des  puroles:  représenter 
par  le  «liscours  ou  par  les  images  les  choses 
beaucoup  plus  grandes  ou  plus  petites,  plus 
louables  ou  plus  bli^iuxbles  (|u°ellcï  ne  s 'iit  en 
elVet.  I  reiiil.  et  sculp.  Exagérer,  trop  marquer. 
soit  cil  desain,    soit  en  cobuis. 

Kvauorni-Ne,  v.  pron.  S'exa^ièrer  ,  se  reprcsenti  r 

,  les  choses  plus  grand  e^  qu'elles  ne  «oi:l. 


FAX 


—  iOO  — 


EXA 


Kxas^ratÎTO.  va.  adj.  EtajEéralir:  <iiii  eiaîrcrc 
ou  afn[iliii<».S'app"iijue  pariiculiéremenl  aut  Icr- 
iTiis.  3u\  fxprcisions  qu'on  em[>loie. 

KiaserutiTamcnte.    ad« .    Dune  manière  eia- 

t:xHgit»d».  da.  ailj.  iii'js  Agité,  sur-eicité,    sti- 

mul<;. 

KiÉsono,  na.  a Jj.  Gi^Jii    H  -xaione:  à  six  anglet. 

i:\:»Uurion,  s.  f.  Evjltalion:  cl¿val!oii,  action  dé- 
l^^er.  I  Fig.  E\a!tali)ii;  éiévulioii  dune  person- 
neaqni'liju  ■  dijr  iil'*errl{'ài  isii  lU".  ]  Eialtationi 
rlal  din- Icq  il  ui  individu  ou  un  de  ses  seni 
est  p'trli'  à  s  CI  p'.u-»  liauv  degré  d'én'rgie,  d*ac- 
tîviii-,  I  F  g.  Exaltation,  exagération  dans  les 
idées  et  îes  sentiments  produite  eu  général  par 
t  lul  te  qui  p'irte  uin'  vive  irritation  au  cerveau 
et  au  sysifu."  nerveux  de  la  vie  seiisitive;  ce  qui 
l'cclijuffe.  l'anime,  le  transpirle.  Djhs  le  mê- 
me sens,  chalevr  de  l'i  na^rination.  enthousias- 
me .  fanalis'ue.  ||  Vstrol.  Exaltación  de  un  pia- 
nffa.  exaltation  (j-une  plan '"te;  la  plu?  grande  in- 
lluence  que  selon  le?  a«;tro!oiues  p'Ul  acquérir 
une  planète  en  arrivant  à  u'j  certain  signe  du 
zodiaque.  Il  Chim.  Exaltation  ;  élévation  .  purifí- 
cation  d.'  métaux  nu  plus  haut  de^ré.  I|  Exalta- 
tion; s|iiritu3li<a!ion  ou  volatilisation  de  quel- 
ques autres  corps.  ¡  Liturg.  F.xaitacion  dp  la 
Sinta  Cruz,  exijliation  de  la  Samte-Croi»  ;  féie 
qui  se  célèbre  dans  l'ègli^c  le  1'»  septembre.  || 
Hhysiol.  Eraltarion  de  las  fuerzas  vitales. 
exaltation  des  forces  vitales;  augmentntion  mor- 
bide dans  |-aition  des  organes.  Particulièrement 
relie  qui  alieuddn*un  ortraneenflaMimé.  j  Phvs. 
Exaltation;  opératim  qui  exalte,  élève  .  purifie, 
subtilise  quelque  cjrp- naturel,  ou  s<î5  princi- 
pes, ou  «ses  pu  lies.  Qualité  que  les  corps  natu- 
rel- acíjuiéient  par  cette  opération. 

Kvaitado,  da-  pail.  pas.  de  F.xallar  et  adj.  || 
s.  Exalté;  enthousiaste. 

i-:xaltMcibn .  s.  m.  V.  Eraltarion. 

Ksultar,  v.  a.  Exalter;  porter  quelqu'un ,  porter 
Sis  sons  .  à  leur  plus  haut  degré  d'activité,  d'é- 
nergie. I  En  parlant  des  passions  ,  exaller,  ex<i- 
tcr  au  suprême  degré.  1  Fig.  Exaller,  p  irter  á 
l'enthousiasme  .  au  délire.  ¡  Fig.  Exalter ,  élever 
par  les  discours,  vanter,  louer  avec  exagération. 
Il  Alchim.  Exalter,  sublimer,  purifier  autant  que 
possible,  I  Chim.  Exaller  ,  porter  une  substance 
à  son  plus  haut  dfgré  de  force. 

KxalturHo  .  v.  pron.  S'cxaller;  se  porter  au  plus 
haut  degré  d'activité  ,  d'énergie,  en  parlant  des 
sens  ,  des  passions,  etc.  \  S'exalter,  se  louer,  se 
vanter  réciproquement.  ¡  Exaltarse  la  bilis  ó 
la   cólera;  s'échauffer  la  bile. 

KxuiiiminoKH,  S.  f.  Min.  Exalumineuse  :  perle 
brillante  et  élincelanic  d'Orient. 

'KxHlzar  ,  v .  a.  iiius.  V.  Ensalzar  ,  exaltar. 

nKxáiuen,s.  m.  éksa-mén.  Examen;  jierquisilion, 
discussion,  recherche  exai  te,  soigneuse,  pour  ar- 
river à  la  vérité  d'une  chose.  ¡  Examen;  censu- 
re, critique;  et  dans  un  sens  particulier ,  épreu- 
ve que  subit  une  personne  qui  aspire  aux  ordres 
ou  à  quet(iue  de;;ré  dans  les  écoles,  ou  bien  en- 
core à  être  employéi;  à  quelque  chose  ,  être  pro- 
mue àquel<iue  grade.  ¡  Examen;  en  termes  de 
-palais,  information  orale  <\u\  a  lieu  à  l'audien- 
ce contre  celui  qui  est  accusé  d-un  crime  oud'un 
«délit,    et  qui  f^e compose  des  réponses  données 


parlarcusé.  etc.  ¡  Phylos,  Libre  examen;  li- 
bre examen  ?  indépendance  d'^opinion  qui  fait 
que  l'homme,  repoussant  le  joug  de  l'autorité 
en  matière  de  foi.  cherche  a  s'eclairer  d'après  sa 
propre  raism.  Le  doctrine  du  libre  eiaimn  est 
fondée  sur  le  droit  qu'a  la  raison  individuelle 
de  se  detfrmuier  par  elle-même,  et  la  doctrine 
de  Paul  «nié  sur  la  fiiblesse  et  l'incapacité  dp 
celle  même  raism.  '  Rpli;:.  Ej-nnfn  de  concien- 
cia, examen  de  conscierire  ;  re»ue  que  fait  le 
pé.heurde  S3  vie  pas-ee  afin  d-en  connaître  les 
fautes  et  les  confesser.  ¡  Examen  de  testigos; 
action  de  recevoir  les  dépositions   des  témoins. 

K«á'<n?tri».  s.  m  èsi-m-tro.  Hexamètre:  Ter< 
grec  et  latin  composé  de  six  pieds. 

■Cxnnitnarioii.  s.  f,  inus.  Eiaininalion.  V.  Exa- 
m  ■■  Il . 

KiaïuUiuilo.  da.  adj.  et  part.  pas.  de  Examinar. 

EiMiDinudor.  ra.  adj  Eia  ninateur.  celui,  celle 
qui  examine  l!  Examinateur;  celui  cell/  qui  a  la 
commission  d'examiner  une  ou  plusieurs  per- 
sonnes pour  savoir  si  elles  ont  l'instruction,  les 
capacités  nécessaires  pour  être  employées  à  quel- 
que ch'jse  ou  promues  a  quelque  grade.  |i  Exa- 
minador, sinodal;  examinateur  pour  les  ordres 
sacrés,  etc  . 

RtnininainiPiito.  s.  m.  inus.  V;  E.xámen. 

Rvainiiiatlf».  s.  m.  Celui  qui  va  être  examiné. 

Examiuantv,  part.  prés,  de  Examinar,  ¡j  s.  Exa- 
minateur. (|ui  "xamine.  !|  iims.  Celui  qui  se  pre- 
sente à  l'examen  V.  Examiuand:). 

Kiaminar,  v.  a.  Examiner:  rechercher  exacte- 
ment, discuter  avec  so  in  les  bonnes  et  les  mau- 
vaises qualités  d'un  objet,  ses  peifeclions  et 
ses  dcfauts.  1!  Examiner;  regarder  attenlive- 
ment.  ||  Examiner;  peser  mûrement,  contrôler 
avec  attention.  I  Examiner:  faire  subir  un  exa- 
men, interroger  des  élèves  ,  des  aspirants,  des 
candidats,  ji  V,  ?.xámen.\\V.xaminar  testigos; 
reí  evoir  les  dépositions  des  témoins. 

KsaininarMc ,  v.  pron.  S'examiner.  S'étudier, 
s'observer,  s'interroger  soi-même  sur  ses  senti- 
ments, sur  sa  conduite,  sur  ses  défauts. ijS'exa- 
miner;  scruter  sa  conscience,  faire  son  examen 
pour  se  confesser.  |  S'examiner;  se  considérer 
attentivement  l'un  l'autre,  les  uns  les  autres.  |i 
Etre  examiné,  se  présenter  à  l'examen. 

ExanaMtrora,  S.  f.  Exanastropbe;  coftvalescence, 
rétab'.issement. 

E  xuiiRüe.  adj.  Qui  n*a  point  de  sang.  ||  Fig.  Eité- 
nué.  faible,  languissant. 

Exaiiiinacion,  S.  f.  Pathol.  Eiamination;  mort 
réelle  dans  certains  cas;  mort  apparente,  synco- 
pe  dans  d'autres  cas. 

Exànimp,  adj.  Inanimé,  sans  vie.  qui  ne  donne 
jias  signe  de  vie.||Fig.  Découragé,  abattu,  cons- 
terné. 

Exantema.  S.  m.  Pathol..  Exanthème;  nom  donné 
aux  éruptions  qui  sous  la  forme  de  pustules, 
boulons  on  laches  quelconques;  ¡laraiesent  a  la 
surface  de  la  jieau  ou  des  membranes  muqueu- 
ses. Il  Chim.  Exanthème,  matière  poudreuse  qui 
s'élève  à  la  surface  de  certains  corps. 

Exanleniatiro.  ca.  adj.  è!;santéma  tiko  Méd. 
Exaiithémalique.  qui  tient  de  l'exanthème;  qui 
est  ac<onipagné  d'exanthème. 

Exautematolugia.  s.  f.  Pathol.  Exai  thémalho- 
logie;  traité  des  exanlhèmes. 


EXC 


—  iOl  — 


KXC 


Eianteniatoso,  sa.adj.  Palbol.  Eiatithcmateui, 
syn.  de  F.xantsmático. 

Exàntlacion,  Phys.  Eiantlation,  eitraclion  de 
lair  ou  de  l'eau  de  quelque  endroit,  au  moyen 
d"uiie  pompe. 

ExaiiCropin;  S.  f.  èksantropi-a.  Palhol.  Exan- 
thropie:  dernier  degréde  la  mélancolie,  horreur, 
pour  les  hommes.  V.  Apantropia. 

Exarasnift,  S.  f.  èksarak-ma.  Chir.  Exaragme; 
collision,  frottement  ou  rupture. 

Exsrcn,  si  m.  èksar-'ia.  Exarque;  celui  qui  com- 
mandait en  Italie  pour  les  empereurs  de  Cons- 
taniinople.  Les  exarques  étaient  dans  l'empire 
Romain  de  grande  dignitaires,  investis  d'une  au- 
torité extraordinaire. iiHist.  ecdes.  Exarque;  of- 
ficier délégué  par  le  patriarche  ou  par  le  saint 
synode  pour  visiter  les  diocè>es,  rétablir  la  dis- 
cipline et  réf«)rmer  les  mœurs  du  clergé;  c'était, 
dans  la  primitive  église,  un  dignitaire  ecclésias- 
tique assez  semblable  à  ce  qu'on  a  dejiuisap- 
pelé  primat.  \  Egl.  grec.  Exarque;  espèce  de  lé- 
gat à  latere  du  patriarche  qui  fait  la  visite  des 
monastères  et  des  paroisses  soumises  à  sa  juri- 
diction. 

Exarcado.  S.  mi  èksar'a-Jo.  Exarchat,  autorité; 
pouvoir,  dignité,  charge  des  exarques. c'est  adi- 
ré des  lieutenants  ou  préfets  des  empereurs 
d'Oiient,  envoyés  en  Italie  pour  défendre  les 
parties  de  cette  contrée  demeurées  sous  son  obéis- 
sance. Il  Géogr.  pol.  Exarchat,  partie  de  l'Italie 
cil  comandait  l-exarque  et  dont  Ra\enneétait  la 
capitale-,  quoique  les  limites  géographiques  de 
IVxarr/iai  ne  furent  jamais  bien  définies.  le  pays 
généralement  connu  sous  ce  nom  comprenait  la 
province  qu'on  appelle  aujourd'hui  la  Rumagne. 
Il  Exarchat;  l'exercice  même  du  pouvoir  de  l'e- 
xarque. 

Exarina,  S.  m.  Méd.  etchir.  Exarme,  lumcurproé- 
minente. 

Exarco,  s.  m.  Y.  Exarca,  Exarque. 

Exardccer,  v.  n.  mus.  S'irriter,  s'emQaniraer  de 
colère. 

Exarvita,  s  f.  Bot.  Exarrhène  ;  plante  du  genre 
myosotis,  à  étamines  saillantes. 

Exarii-ctiia,  s.  m.  Pathol.  Chir.  Exartréme,  déta- 
chement de  deux  os  articulés  par  diarlhrose. 

ExaMperacloii,  s.f.  Exaspération;  action  d'exas- 
pérer, ses  effets,  état  d'une  personne  exaspé- 
rée. \\  Palhol.  Exaspérations  accroissement  extrê- 
me des  symptômes  d'une  maladie  ou  de  son  plus 
haut  degré  de  violence. 

Exa<i|>ora(lo,  da.  part.  pass.  de  exasperar,  et  adj. 

Ekaoïirrur.  v.  a.  Exaspérer;  aigrir,  irriter  a  l'ex- 
cès ,  révolter.  Il  Chir.  Irriter,  emflammer  une 
plaie.  V.  Exacerbar. 

BxaKperar.oc,  v.  pron.  S'irriter,  s'enflammer,  en 
parlant  d'une  plaie.  '|  Fig.  S'exaspérer,  s'irriter 
à  l'excès,  se  courroucer.  Être  exaspéré. 

Kxandio,  s.  m.  é'isasii-h.  Exastyle;  portique  à 
six  colonnes  de  front. 

Exaiidliiic,  adj.  inus.  Exaucé;  qui  peut  ou  doit 
être  evaucé. 

Exaudido,  adj.  ¡nus.  Exaucé,  part.  pass.  de 
cxiudir. 

Exaudir.  V.  a.  inus.  Exaucer;  acceuillir  favora- 
blement une  prière,  accorder  une  grAce,  une  fa- 
veur demandée. 

ExravH,  s.  f.  ckfka-ra.    \?r.    l'action  de  creuser 

TOMO    \. 


autour  d'un  arbre;  l'eiTel  de  cette   action. 

Excavación,  s.  f.  Excavation  ;  action  de  creusrr 
profondément,  y  Excavation;  creux  qui  en  resul- 
te. ¡I  Anat.  Excavation;  enfoncement  qu'on  oli- 
serve  à  la  surface  de  différents  organes.  Fouili  ■; 
l'action  de  fouiller  la  terre.  Se  dit  de  tout  travail 
dans  lequel  on  fjuille  la  terre  pour  asseoir  des 
fondations,  ¡j  Fouilles;  recherches  faites  au  sein 
de  la  terre  pour  découvrir  des  objets  qu'on  sup- 
pose y  avoir  été  cachés. 

Excavado,  part.  pass.  de  excavar. 

Excavador.  S.  m.  Chem.  de  fer.  Excavateur,  ap- 
pareil destiné  à  faciliter  les  rabais  et  lesrambbis 
dans  les  travaux  des  chemins  de  ftr. 

Excavar,  v.  a.  Evcaver;  caver,  creuser,  rendre 
creux.  Il  Caver;  miner  en  creusant. 

Excccaria.  s.  f.  Bot.  Excécarie;  genre  de  plantes 
de  la  famille  des  euphorbiacces,  d'oii  découle  un 
suc  ¡aiicux  et  musqueux. 

Excedaciou,  S.  f.  inus.  Excédation;  action  d'ex- 
céder. 

Evccilenie,  adj.  Excédant;  qui  est  en  plus,  qui 
dépasse  une  mesure  tlonnee,  une  somme,  une 
quantité.  \\  F'ig.  Exccdanl;  fatigant,  importun  a 
l'excès. 

Exceder,  v.  a.  Excéder;  aller  au-delà  desborne*. 
outre-passer.  1,  Excéder;  en  parlant  de  la  dépen- 
se, de  ce  qui  se  rapporte  au  commerce,  au  cré- 
dit. Ij  Excéder;  traiter  avec  excès.  |j  Excéder;  s'é- 
lever au-dessus,  dépasser. 

Excederle,  v.  pron.  S'excéder;  être  excédé.  Ii 
S'emploie  absolument;  se\i:c¿vT.\\Excedtrse  ási 
mismo;  se  surpasser  soi  méaic;  faire  beaucoup 
mieux  qu'a  son  ordiuaire. 

Excedido,  part.  pass.  de  exceder. 

Exfcdicnlc,  adj.  inus.  V.  Esci:dente.  Excédant; 
qui  excède. 

Exceleucia,  S.  f.  èliélèn-iia.  Excellence;  degrH 
émincnt  de  perfection.  |  Qualité  qui  rend  une 
cliuse  supérieure  à  toutes  celles  d?  la  même  es- 
pèce. I  Excellence;  litre  dhonneurque  l'on  don- 
ne dans  les  cours  aux  plus  hauts  dignitaires,  tel.% 
que  les  ministres  et  les  ambassadeurs.  |  Por  ex- 
celencia; par  excellence;  express,  adv.  excelleiu- 
nient,  a  merveille. 

Exreleute.  adj.  Excellent;  quia  un  degie  supé- 
rieur de  bonté,  de  perfection,  qui  excelle,  j  Ex- 
cellent; se  dit  des  qualités  morales,  cl  en  parlant 
des  choses. 

Exceleiilc,  S.  m.  Ancienne  monnaie  d'Espagne 
qui  valait  deux  castellauos;  V.  Ce  mot.  |  Exce- 
lente de  lu  Granada;  ancienne  monnaie  d'orva* 
lant  onze  reaux  et  un  mara>édi. 

Exeeleutcmente,  adv. Excellemment;  d'une  ma>' 
nière  exceilenle.  par  exccllciuc. 

Excelentisiinanicute  ,  adv.  sup.  de  f  jce/infr- 
viente. 

Excelentísimo,  ma.  cdj.  sup.  de  excelente.  \\ 
Excellentissiine;  titre  hononlique  qu'un  donnt^ 
aux  grands,  e  .  ba^sadeurs,  et  autres  personna- 
ges. Ii  Excellentissime;  se  dit  quelques  fois  d'u- 
ne œuvre  d'art  .  d'une  liqueur,  itc. 

ExcelcBror.    ^.   n.  inus.  Etre  excellent,  exceller. 

ExeciMniiiritic  ,  ad\ .  Hautement,  a>ec  élévation 
cl  sniuTioi  Ile. 

Excolfoliud  ,  s.  f,  inus.  Très-grande  élévation. 

Excelso,  aa.  adj.  ¿ktel-so.  Haut  ,  eleve,  eminent. 
I  Fig.   Supérieur,  émineni  .«onverain. 


i'A<: 


—  .'ai-i  — 


KXC 


K&réii(i-tciinwii(o,  ailv.  Géom.  LvceiUri(|ilomciit; 

d'iiiif  niaiiiiMO  cxcnnlriiiiie,  hi>is  du  ccnlrc. 
■■:.\rrii(i-lritla(l,  S.  Í.  ékréntrhidadd.  lléom.  V.\- 
cfiiliifitc  .   ilistaiice  ciUro   le  cciilrc  Pl  le  ÎDjer 
iluiu"  cilipsc.  Il  .\sl.  anc  Kxcontriellc  ;  dislancc 
(Je   la  tcrip  au  ciMilro  de  roil)itt'  d'iiiic  jtlanctc. 
!l  Astr.  inod.    i:x(  (MitrirUé  ;    distaiico  oiilic    le 
tciitrp  de  l'orbe  elHiUiiivie  d'une  piaiiéle  ou  d'un 
s.ilellile  el  son  l'uvcr  ()i(U|iti  par  le  suleilon  |)ar 
la  pbiièle  principale.  |  Vv^.  el  l'uni.  Kxccnlririló; 
cxei^s   d'humeur   ou    de    franrhisc;   originalité 
lie  carartére.  |i  V.xrcnlricidnd  tic  la  csjinda;  po- 
sition  de  l'épée,   lorsque  la  puignée  forme  un 
anf;le  aigu. 
i;\cósiti-lco,  co.  adj.  éhién-triko.  Géom.  E\cen- 
îriqne;  se  dit  de  deux  sphères,  qui,  quoique  ren- 
liTmées   lune  dans  l'autre,  n'ont  pas  le  même 
rentre.  |  Fig.  clt'am.  lCxccntrique;en  parlantdcs 
personnes  d'vin  caraclèrc  original ,  sujettes  à  des 
écarts  ,  el  des  manières  ,  des  nid-urs  ,  etc.  ||  Ma- 
chine à  vapeur.  |  Excentriijuc;  organe,  machine 
qui  sert  à  transformer  un  mouvement  de  rota- 
tion en  un  mouvement  de  vn  et  vient. 
iCxccntrEpIcIrlo  ,  s.  m.  llésullat  de  la  combinai- 
son de  l'excentrique  avec  l'épicyde. 
Rscopriun  ,   s.    f.  ¿kiéjn.ion.  Exception;  action 
d'excepter,  résultat  de  cette  action.  ||  .lurisp.  Ex- 
ception; moyen  employé  pour  faire  déclarer  une 
demande  non  recevable,  cl  pour  être  dispensé 
d'y  répondre  comme  n'étant  pas  formée  réguliè- 
rement, ou  comme  n'ayant  pas  été  portée  devant 
un  juge  compétent.  |  Excepción  de   inninnern- 
ta  pecuniaria:  inus.  !l  Excepción  de  non  numé- 
rala pecunia,  inus.  Il  Excepción,  dilatoria;  ex- 
ception dilatoire;  celle  qui  a  seulement  pour  bul 
d'écarter  la  demande  pendant  un  certain  temps. 
Il  Excepción  perentoria;  exception  pérentoire; 
celles  qui  écartent  définitivement  la  demande. 
I  Excepción  perjudicial  ;  fin   de  non  recevoir 
tirée   du   défaut  d'action  de  la  part  du  deman- 
deur. I  No  h'uj  regla   sin  excepción  v  il   n'y  a 
point  de  règle  sans  exception.  ||  A  excepción  de; 
à  l'exception  de  ,  à  la  réserve  de.  excepté  ,  hor- 
mis. Il  Leyes,  tribunales  de  escepcion.  V.  Excep- 
cional. 
Kxcciicionndo,  part.  pass.  de  excepcionar. 
Kxcepetonnl ,   adj.  Exceptionnel;  qui  lient,  qui 
est  relatif  à  une  exception  ,  qui  comprend  ou  qui 
forme  une  exception.  |1  Let/fs,  tribunales,  ex- 
cepcionales; lois,  tribunaux  exceptionnels,  ou 
d'exception. 
Esceyciotuu- ,   v.  a.  .Turisp.  Exciper  de  ;  fournir 

des  exceptions. 
Excoyíacíou,  s.  f.  inus.  Y.  Excepcit^n. 
Exceptador,  va.  s.   inus.  Celui  qui  excipc  qui, 

allègue  des  exceptions. 
Exeeptrtv,  V.  a.  inus.  "V.  Exceptuar. 
B>:ec;i4iTo.  vn.  ôdj.  Log.  On  le  dit  dune  propo- 
sition oii  l'on  excepte  quelque  chose. 
Exfepto,  ta.  ])art.  pass.  irrég.  de  exceptar.  ',\ 

adj.  inus.  V.  Independiente. 
Excepto,   odv.    Sauf,   à  la  réserve  de ,  excepté, 

hormis,  hors. 
F.xcepttineiois,  s.  f.  Exception. 
Exoeptniitlo.  part.  pass.  áñexceptuar.  S'emploie 

adjectivement. 
Excopitini-,  V.  a.  Excepter;  ne  point  mettre,  ne 
point  comprendre  dans  une  règle,  dans  un  nom- 


ine.nlAceptr-r;  ne  pas  comprendre  dansun  choix. 
Exei'ptiiiii-Mi> ,   V.  pron.  S'excepter,  être  exieplé. 
Exrcrt»  ,«.  f.  Extrait. 
E\«-oi»lvniiu'iito,  adv.  Excessivement;  avec  excès, 

ilunc  nianieie  excessive. 
Exc(>nUo,  >a.  adj.  lAcessif;  qui  excède  ,  qui  de- 
|)asse  ,  dans  les  dioses  physiijues,  le  degré,  la 
mesure  ordinaire  ¡dans  les  choses  morales,  qui 
dépasse  la  règle  ,  qui  va  au  delà  des  borocs, 
jusiju'à  l'excès. 
ExocMo,  s.  m.  <f/iZ('-.'».vo.  Excès  ;  ce  qui  passe  les 
bornes.  Il  Excès  :  tout  ce  qui  dans  son  genre  dé- 
passe la  mesure  ordinaire;  ce  (pii  csl  au  delà 
d'une  mesure  raisonable;  ce  (]ui  est  au  degré  le 
plus  bas-  I  Excesax.  abs(d.  exi  e^;  débauche,  dé- 
règlement, action  contraire  aux  bonnes  mœurs; 
vexations, cruautés.  ||  Jurisp.  Excès, violence, ou- 
trages. 1  Mathem.  Excès;  excédant  d'une  quan- 
tité sur  un  autre.  Il  inus.  Transport,  ravisse- 
ment ,  extase.  Il  Excès  ,  malice.  ||  Cometer  algún 
exceso;  commetre  quelque  crime.  ||  En  exceso; 
inns.  Excessivement.  H  .1/  crceso;  à  l'excès,  jus- 
qu'à l'excès. 
Exeidio  ,  S.  m.  inus.  Dévastation  ,  ruine,  désola- 
tion. 
Exeipieiito  .  adj.  Excipient  5  qui  est  propre  à  dis- 
soudre ,  qui  a  la  propriété  de  modiiicr  l'activité 
des  substances  médicamenteuses,  en  leur  don- 
nant une  forme  CDinenable  .  etc.  j  s.  m.  l'harni. 
Excipient;  substiuice  (¡ui  fail  la  base  d'un  mé- 
dicament. Se  du  des  substances  molles  ou  liqui- 
des servant  à  rassembler  et  à  lier  les  divers  in- 
grédients d'une  préparation  pharmaceutique. 
Excisa,  s.   f.  Excise  ;  impôt  établi  en  Angleterre 

sur  la  bière  ,  l'huile,  le  cidre ,  etc. 
4!:xci.sion  ,    s.    f.   éiiiissionn.   Chirur.   Excision; 
opération  par  laquelle  on  enlève  avec  un  instru- 
ment   tranchant    certaines    parties  d'un    petit 
volume. 
ECxeitnbiliilnd,   s.  f.  Excitabilité  ;  faculté  qu'ont 
les  êtres  vivants  d'être  sensibles  à  l'action  des 
stimulants, 
ExcUnclon  s.  f.  éhzitaiionn.  Pathol.  el  Physiol. 
Excitation;  action   d'exciter,  résultat  de  celle 
action. 
Excitado,  dn.  part.  pass.  du  V.  excitar.  Excité,  c. 
Excitar,  V.  a.è':s7.itar.  Exciter,  provoquer,  émou- 
voir. I  Stimuler,  encourager,  animer. 
Excitarse,  V.  pron.  èUsïitar-sé.  S'exciter,  s'ani- 
mer, s'encourager  soi-même. 
Excitativo,   va.  adj.    éksiiiati-vo.  Excitatif;  qui 
excite,  proprcà  exciter.  Il  Méd.  Stimulanl;  qui 
a  la  vertu  de  réveiller,  de  stimuler. 
Exclamación,  s.  f.  cUsklamazion.   Exclamation; 
cri  de  ¡oie.   de  surprise,  d'admiration,   d'indig- 
nation. I  Rhétor.  Exclamation:  figure  par  laquel- 
le un  orateur,  un  poète   paraît  se  livrer  à  un  vif 
mouvement  de  surprise,  d'indignation. 
Excinniar,  V.  n.  èksUamar.   Exclamer;  s'écrier, 
crier,  pousser  des  cris  excités  par  quelque  émo- 
tion extraordinaiie  de  l'Ame. 
Exclamativo,  va.  adj.  inus.  iksUlamati-vo.  Ex- 
clamalif:  qui  marque  l'exclamation,  qui  est  pro- 
pre à  l'excianialion. 
Exclamatorio,  ria.  adj.  c\ishlamato-rio.  Excla- 

matoire;  qui  marque  l'exclamation. 
Excluido,  dn.part.  pass.  de  excluir,  \  S'emploie 
I      adjciiv.  1  Excluido  de  elección,  inéligible. 


EXC 


w¿  — 


KXC 


ICsciiiir,  V.  a.  c'sklonir.  Kvcluro;  duisser,  expul-- 
ser,  écarler,relraiic;licr,  éloigner,  il  Kxcluic,  em- 
pocher (lèlre  admis  dans  une  sociélé,  dans  une 
assemblée. 

KicliiNion,  s.  f.  èhshlon.ssion.  Exclusion;  action 
d'exclure,  de  relranchcr. 

KxcliiMivn,  s.  f.  V.  Esclusioti. 

ijxcluMivainetite  ,  adv.  èkshloussivnmén-té.  Ex- 
clusivcinnnl;  en  exccpluanl,  en  ne  coinptanl 
point ,  à  l'exclusion. 

VxfltiNivo,  adv.lîit.  Exchislvnmrutc. 

KxciMîilvo,  v«.  adj.  èshhiisi-vo.  exclusif;  qui 
exclut,  qui  éloigne,  qui  peut  exclure. 

Kxcliiso  ,  part.  pass.  irr.  du  v.  excluir.  V.  ce 
vérité. 

EtcositHiilc,  adj.  è\isko(j-hitfi-blé.  Imaginable; 
qui  ¡leiit  être  imaginé. 

Kxcositncluii ,  s.  f.  f'kskog-liilar.ioH.  Excogila- 
lion;  pensée,  réilcxion. 

Escogittttlu,  «la.  part.  pass.  du  v.  excogitar.  Ex- 
cogité, e. 

K.vco^ltnr,  v.a.  èl;sliog-hi(ar.  Excogitcr,  penser, 
imaginer. 

Kxcoiiiiil^aclon,  s.  f.  inus.  V.  Rxcomunion. 

KxooiiiiiIkikIo,  «In.  part.  pass.  du  v.  e.rromîii- 
(jar.  Excommunié,  c.  ||  S'emploie  ad'ctiv.  ||  Ex- 
comulgado vitando;  excommunié;  qui  a  encouru 
l'excommunication  majeure,  et  dont,  il  est  dé- 
fendu d'approcher. 

■•:scoinuls»doi-,s.  m.  èk.vko)MO?<i(;flf?or.  Celui  qui 
excommunie  souvent  et  i'acilement. 

K.tcoBiiiilsiHiitiLMito,  s.  m.  inus.  \' .  Excomunión. 

Kxconiulsnr,  v.  a.  è':skomonlgnr.  Excommunier; 
retrancher  de  la  société  des  ildclcs,  de  la  com- 
munionde  l'église;  et  de  1-usagcdessacrements. 
Il  Fig.  et  fam.  Maltraiter  de  parole. 

■Cxcomuiisor,  V.  a.  inus.  V.  Excomulgar. 

Excomiinirnoion,  S.  f.  inus.  V.  Excomunión. 

Kxooniiiiiioii,  s.  f.  è'skoinounion.  Excumunica- 
tion;  censure  ecclésiastique  qui  a  pour  effet  de 
retrancher  les  hérétiques  de  l.i  communion  des  ¡ 
lidcles,  ou  des  pécheurs  obstinés  de  la  commu- 
nion de  l'église  et  de  l'usage  de  sacrements.  || 
Sentence  d'excommunication. 

Excoriación.  S.  f.  ¿f.í/con'fízíon.  Pathol,  Excoria- 
lion;  écorchure,  plaie  légère  de  la  peau,  qui  a 
lieu  lorsque  l'enlèvement  de  l'épiderme  laisse 
le  derme  à  découvert. 

Excoriailo,  «In.  part.  pass.  du  v.  excoriar.  Exco- 
rie e.  Il  S'emploie  adjctiv. 

Kxcorinr,  V.  a.  chskuriar.  Chir.  Excorier;  enlever 
la  peau,  déchirer  une  membrane. 

Kxcrocrncia,  s.  f.  V.  Excrecencia. 

Excreción,  s.  f.  ùUskré/.ion.  iMiysiol.  Excrétion; 
action  par  laquelle  cerlainsorganos, qui  remplis- 
sent dans  reconomie  l'oITlce  de  réservoirs,  cer- 
taines cavités,  se  vident  des  matières  ,  soil  soli- 
des, soit  liquides,  qu'ils  contiennent  et  les  re- 
jettent  au  dehors.  ||  Excrétion;  action  par  huiuol- 
le  les  matières  excrémentielles  se  forment. 

Excrcmcntudo  ,  tin.   part.  pass.   du  V.    crcrc- 

nienlar.  * 

Excremental ,  adj.  èhskréméntal.  Excrémentiel; 

qui  tient  de  la  nature  de   l'excrément. 
Excrementar,   v.    a.   ekskrhnéntar.   liendre  les 

excréments  par  les  voix  ordinaies. 
Excrementicio,  cla.  adj.  V.  Excremental. 
Excremento,  s.  m.  éksl>rcmén-to.  Plnsiol.  Excré- 


ment, tout  ce  qui  csl  évacué  du  corps  de  l'ani- 
mal par  les  émonctoires  naturelles;  telles  sont 
les  matières  fécales,  l'urine,  la  sueur,  etc.  |  Par- 
ties qui  séparent  des  plantes  par  la  putréfac- 
tion. 

Evcrcnientofio,  Ha.  adj.  èkskréménto-sso.  Se  dit 
des  aliments  dont  les  parties  cxcrémentcuses 
surpassent  les  parties  nutiitivcs,  dont  ils  sont 
composés. 

í:\creí*cencSa,  s.  Í,  èkskréién-zia.  Chir.  Excrois- 
sance; nom  qu'on  donne  à  tous  les  développe- 
ments, à  tous  les  prolongements  qui  se  manifes- 
tent sur  les  dilTérentes  parties  du  corps,  tant 
intérieures  qu'extérieures. 

Excreta, s.  m.  ékshré-ta.  Excreta;  ce  mol  tout  lu- 
tin et  qui  signifie  choses  excrétées,  a  été  emplo- 
yé en  espagnol  pour  désigner,  parmi  les  choses 
qui  font  la  matière  de  l'hygiène,  celles  qui  sont 
rcjetées  du  corps. 

Excretado,  «la.  part.  pass.  du  v.  excretar.  Ex- 
crété, e.  Il  S'emploie  adjetiv. 

Excretar,  V.  a.  ékskréfar.  Excréter;  rejeter,  pous- 
ser au  dehors,  avancer,  rendre  les  excréments. 

Excreto,  tn.  adj.  èksré-to.  Rendu  en  forme  d'ex- 
créments. 

Excretor,  adj.  èkskrétor.  Anat.  Excréteur;  se  dit 
de  tout  organe  chargé  d'une  sécrétion  excrémen- 
tielle, dune  cxcrétiim  quelconque. 

Excretorio,  rla.  nii].  è\<shréto-rio.  Excrétoirer; 
se  dit  du  conduit  destiné  à  l'excrétion. 

Excul)ltor,s.  m.  èkskoubitor.  .Vnat.  Exciibileur, 
soldat  ou  ofticier  qui  veillait  dans  le  palais  des 
empereurs  romains. 

Excnleador,  s.  m.  èkskoulkador.  Ant.  Exculca- 
teur;  chez  les  Romains,  soldats  revêtus  d'une  ar- 
mure légère. 

Excullado  ,  do.  adj.  inus.  V.  DebiJitado. 

Excnr.<iion  ,  S.  f.  èkskoursion.  Excursion;  en  gé- 
néral, toute  espèce  de  voyage,  de  course  faite  au 
dehors.  Dans  un  sens  plus  limité,  plus  rigou- 
reux et  exclusivement  affecté  à  la  stratégique; 
course,  irruption  faite  en  pays  ennemi, avec  une 
grande  promptitude,  une  grande  activité  de 
mouvements,  comme  ils  convient  de  le  faire  pour 
se  ménager  les  plus  grandes  chances  possibles 
de  succès. 

ExcHr!4o,  s.m.él!skour-so.  Digresión;  écart  d'un 
orateur. 

Exenta,  s.  f.  éksl:ou-ssa.  Excuse;  raison  qu'on 
donne  pour  se  disculper  soi-même  d'un  fait  ou 
d'un  propos.  Il  Excuse;  prétexte  spécieux  pour 
ne  pas  faire  une  chose.  ||  .Vvant.i'je  ,  privilège, 
franchise  accordée  par  la  comiuune  d'une  ville 
il  quelque  particulier-  H  Paños  de  excusas;  ha- 
billements du  matin  ,  négligé,  robe  de  cham- 
bre, il  A  excusas:  secrètement. 

ExcnHnharaJn,  si  Í.  élslioussabarag-ha.  Grand 
panier  d'osier  dont  le  couvercle  se  ferme  avec 
un  cadenas.  |1  lîlas.  Pièce  composée  de  trois  bar- 
res, dont  deux  en  forme  de  v.,  son  traversées 
])ar  la  troisième. 
Excusable,  adj.  é  skoussa-blé.  Excusalde;  digne 
d'excuse«  d'indulgence;  qui  peut  et  doit  être 
excusé. 
Excunablemente,  adv.  èkskoussablémén'té.  E\- 

cusablemeiit ,  d'une  manière  excusable. 
ExciiNarlon,  s.  f.  inus.  V.  Excusa. 
ExcuHnda.  s.  f.  inus.  V.  Excusa.  \\  Àexaisadas. 


t\K 


40+  — 


tXF 


V.   J  nji\  iMiiJcli. 

ft:&cui>Mcl«menie.  i¿^ .  ékskuusíadauién-l¿.  luu- 

lilomrnl  ;  san?  nécessilé. 
K.xruvadpro,  m.  adj.  inus.  V.  Excusable- 
K\rutimá«.  da.  part.  |>ass.  de  excusar.  Etcusí,  e. 
adj.  K\"m|tl  de  paver,  il    Superflu,  mulile.  n 
Kosorvô,  soparé, dont  on  ne  scrl  point,  i;  Non  né»  ; 
cessaire,  qu'il  ne  faut  pas  dire.'ni  faire.  ;¡  Secret.  1 
ecarlé.  |;  Pinjar  en  io  excusado:  vouloir  entre- 
prendre des  choses  impossibles,  qui  sont  au  des- 
sus de  nus  moyens. 
K\rnfi«do.    s.   ni.  ékuttsia-do.  Subside  acionle 
par  \c  pape  an  roi  d'Fspagne  sur  les  revenus  du 
«leiiio.  .,  Contribuable;  qui  en  vertu  d,une  con- 
cession faite  aune  communauté,   etc..  lui  paie 
les  impositions  qiril  devrait  payer  au  roi.  \\  La-  i 
boureur  qui  pp.yaii  ladimcau  roi  au  lieu  ùe  la  pa- 
>  er  à  iKu-lisr-  |  Fig.  Jltteife  enla  Tenta  del  ex- 
cusado; se  Ululer  des  afi'aires  d'aulrui. 
llxrti.itador.  va.  s.  êiskskousfadur.  Eïcusateur; 
celui  ou  celle   qui  e\cuse.  I!  s.  m.   Suppléant, 
substitut  ;  celui  qui  eierce   un   emploi  pour  un 
autre,  'j  Vicaire,  dcsservaul.  ¡i  Juris.  Défenseur 
nomme  d'oiTice  â  un  accusé. 
i:xrnsMli.  s.  m.  inus.  i.skoussali.  Petit  tablier  de 

leinnit'. 
Kicnüano.  »».•».  adj.  iuus.  ¿UAoniía-tia.  Couvert. 

crtchè. 
Kseas«nKa.  s.  f.  iaus.  V.  Ejrw.-  . 
EKcnsaiiH.  s.  f.  inus.   t  5Í0Míia»?-»..:.  N  illascois 
qui  durant  la  guerre,  se  Mettait  en  sentinelle 
pour  épier  les  mouvements  de  l'enoemi.  |1  Â 
(xcusañi^s:  à  la  déroliée. 
k'scuüNr.  V.  a.  èkskouss'ir.  Excuser:  cbercher  soit 
dans  l'inleulion  de  celui  qui  a  commis  ime  fau- 
te, un  délit .  une  action  réprébensible.  soit  dans 
les  circonstances  au    milieu  desquelles,   celle 
faute,  cette  action  reprehensible  a  été  commise, 
des  motifs  ou  des  raisons   pour  en  atténuer  la 
gravité  et  pour  justilicr.   autant   que  possible, 
celui  qui  en  est  accusé.  '',  Excuser,  éviter,  esqui- 
ver, écarter,  éloiguer.  1  Refuser  de   faire  quel- 
que chose.  ■■  Exempter  d"un  impôt.  ;.  inus.  Rem- 
placer, exercer  un  emploi  pour  un  autre.  Escu- 
sars!  con  :  S'excuser  sur. 
K\rusion.  s.  f.  éfci'oi/i.«ion.  r>i?cussion  .  recher- 
ciie  et  Nonte  des  biens  du  débiteur  principal  ou 
même  de  la  caution  quand  ceux  du  premier  ne 
sufiîsont  pas, 
ir.xcnso.  sa.  adj.  inus.  ékskou-sso.  Réservé,  mis 
à  part.  Il  A  escusa;  ala  dejobée.  ;;  inus.  En  ex- 
cuso, secrètement. 
Kx-dJàiMctro.  aJv.  lai.  éksdia-mêtro.  Diaiuélra- 

ieraent. 
Kxca.s.  f.  inus.  ¿ksi-a.  Soldat  envoyé  en  recon- 

i-aissaiice. 
Eiecrablr.  adj.  è'.sriirii-b/f.  Exécrable .  détesta- 
lie,  abominable:  qui  mérite  détre  en  horreur. 
d  être  detesté;  qu'où  doit  avoir  en  abomination. 
Execración,  s.  f.  eksékraiion.  Exécration  :  senti- 
ment   d  horreur   et    d'aversion    extreme,  qu'on 
éprouve  pour  une  personne  ou  pour  une  chose. 
Il  Exécration,  imprécation,  malédiction. 
Kxceratlor.  ra.  r  sikrador.  Celui  ou  celle  qui  fait 

des  exécrations,  qui  lance  des  imprécations. 
Kxecraniiento.s.  m. inus. V.  ¿xcr ración.  1  inus. 
superstition;  qui  consiste  à  einplover  des  cho- 
ses ou  des  paroles  prc  fanes  en  fornie  de  sacre- 


uiehl< 
Kirrrudu.  da    pail.  pa>s.  de  execrar.  Execre, e. 

ii  S  emploie  adjectiv. 
Kircrar,  v.  a.  è.séArar.  Exécrer;  avoir  en  exécra- 
tion, en  horreur. 
Eirrralorlo.  a.  s.  m.  èktékralO'rio.  Eiécratuire; 
qui  lient    de  It-vecralion.  |¡  Jurutnento    execrw 
Ivriu  ;  serment  arompagne  de  malédictions  sur 
Süi-mémc.  si  l'on  ne  remplit  son  eui^agenient. 
KxegrNlit.s.  m.   èk$é<j-liê-isis.    .Kntiq.  Evegète; 
nom  qu'on  donnait  a  .Klhenesà  ceux  qui  étaient 
charges  par  le  frouverneim  nt    d«!   montrer  aux 
étrangers  les  antiquités  delà  ville,  surtout  les 
temples  et  les  choses  sacrées. 
Excséllco^  co.   adj.    è  srg-hë-li  o.    Exégétique; 

qui  explique.  q:n  sert  à  expliquer. 
ExrlcoslN.  s.  f.  èksélko-ssis.  Talbol  Execulse,  ex- 
ulceration;  ulcération  commençante,   légère  el 
superficielle,   dans  laquelle   la  sui face  cutanée 
u'est  en  quelque  sorte  qu'eftlcurecdans  une  plu» 
eu  moins  grande  étendue. 
Exención,  s.  f.  è/i5^iuion.  Exemption  .  droit,  pri- 
viU^e  en    vertu  du  quel    celui    qui   l'invoquait 
pouvait  se  dérober  à  une  charge  commune,  a  la- 
quelle il  eùl  ete  force  de  se  soumettre  sans  celte 
circonstance. 
Exentamente.  adv.¿fcseii(amen-(i^.  .Vvec  exemp- 
tion, li  Clairement,  franchement. 
Exentar,  v.  a.   èkséntar.    Exempter,  affranchir. 

rer.dre  exempt. 
Exriitar.«e,  v.  pron.  è^5en(ar-se.   S'exempter,  se 

dispenser. 
Exrnto.  ta.  part.  pass.  irr.  de  e jrenfar.  Exemp- 
té, e.  ';  adj.  Exempt;  découvert,  en  parlant  d'un 
édifice. ou dun terrain.  ),  Exempt. libre. indépen- 
dant, qui  n'est  pas  assujeti.  ii  Fig.  Exempt,  li- 
bre, hardi,  qui  manque  d'égards. 
Exento,   s.  m.    ¿nscn-to.   Officier  des  gardes  du 

corps. 
Exequias,  s.  f.  pi.   èksé-kias.  Funérailles,  obsè- 
ques ei  cérémonies  qui  se   font  aux   enterre- 
ments. 
Exequible,  adj.  è'scki-hlè.  Qui  peut  être   mis 

à  effet. 
ExéresU,  S.  f.  è^sè-réssis.  Chir.  Exérèse;  opéra- 
tion par  laquelle  on  retranche  du  corps  humain 
ce  qui  esl  nuisible  et  superflu. 
Rxereo  .  s.  m.  ¿s  rr-ga.  Numism.  Exergue  :  petit 
espace  pratiqué  au  bas  du  type  dune  médaille, 
pour  meitre  une   date,   une   inscription,  une 
devise. 
Exerro^is.  s.  f.  è'.ierro-.«i»j.  Palhol.  Exerrhose; 
écouiement  qui  se  fait  par  la  transpiration  in- 
sensible. 
Exerto.  ta.   adj.  élsér-tù.   Cot.  Exert.   saillant, 
qui  surpasse  les  parties  environnantes,  qui  sort 
du  calice. 
Exesofasitis.  S.  f.  c\isèssofag-hi-t{ss.  Méd.  Exte- 
sophagite,  inllammaiion  de  la  tunique  cellulaire 
des  veines. 
Exfoliaeion.  S.  f.  èksfoUaiion.  Bot.  Exfoliation, 
séparation  »ar  feuillets  .  par  écailles,  des  parties 
mortes  et  desséchées,  l)  Chir.  Exfoliation  .  sépa- 
ration des  parties  frappées  de  mort,  d-un  os, 
d'un  tendon,  d'iine  aponévrose  ou  d'un  cartilage 
sous  la  forme  de  lamelles  ou  de  petites  feuilles. 
Exfoliado,  da.  part.  pass.  áeexfoüar.  Exfolie,  e. 
Exfoliar,   v.  a.   é^í/bfíar.  Bot.  Exfolier,  priver 


i:\n 


—  vos  — 


EXI 


une  plante  de  ses  feuilles,  en  st'ijarer  l'écorce.  ||  i 
Chir.  Exfolier ,  enlever  de  peliles  parcelles  d'os  | 
par  feuilles  ou   par  éclat"!. 
Exfoliativo,  a.  adj.  e\isfoliati'Vo.  Bol    Exfolia-: 
lif,  qui  cmIcm;  par  feuilles  ou  lamelles.  | 

Exriiiiiadu.  «la.  pari.  pass.  de  exfumar.  E\(-J- \ 
nié,  e.  I  .^'emploie  adjettiv.  ! 

Eifumar,  v.  a.  èlcsfoumnr.  Feint,  Exfuiner;  adou-  ; 
tir  ,  diminuer  le  trop  grand  éclat  de  quelques  • 
parlicb  du  luLlfau.  i 

K&IimImcíoii  .  s.  f.  èliS'ilaiion.  Exhalaison;  éma-  ! 
nation  aeriforme  d'un  corps  quelconque,  or;:a- 
uiquc  ou  iiiorginique  .  orilinairemi'nl    nui^ibel 
a  l'économie  animale,  ¡j  Bot.  Exlialatiim;  se  dit  de 
l'action  di-s  planii'squi  r<»ndeni  a  l'almospliere  j 
Je.7  gaz  al)sorl)és  par  elles.  |1  Cliim.   Exhalaiioii:  i 
opération  ayani|>our  rjbjcl  d'élcNfr  et  de  dii-si- j 
per  Us  pai  lies  volatiles  d'une  substance  au  rno-  . 
yen  du    feu.  ||  l'hys.  Evhaliili'.'n;    toute    ém;ina- 
iiation  quelconque,  odeur,  va¡.eur  poussée  hors  . 
du  corps.  Il  l'hysiol.  Exhalation  ;  fonction  en  ver- 
tu de  laquelle  certains  liijuides  extraits  du  sang  ■ 
sont  répandus,  sous  la  furme  d'une  rosée,  dans  | 
les  vacuolesdes  tissusorganiqiies,  ou  à  la  surfa-  ! 
ce  des  membranes  t  soit  pour  être  rejeiés  au  de-  | 
hors,  soit   pour  servir  a  certains    usages  dans  | 
l'économie  organique. 
Exliaiiido .  a.  part.  p;iss.  de  exkalar.  Exhalé,  e.  ' 
I  S'emploie  adjeclis.  j 

E:\iialatIof,  a.  s.  élisalailnr.  Ce  qu.  exhale*  i 

Kxlialar,  v.  a.  éliSfilar.  Exhaler;  pousser  hors  de 
soi,  répandre  dans  l'atmosiihere  des\a(>eurs.  des  ' 
odeurs  ,  etc.  Ii  lixhular  itl  aima,  el  állimo  sus- 
jiiio;  rendre  l'àme.  mourir. 
CMialarMe  ,  v.  prcjn.  ¿ksnlar-sê.  S'exhaler,  s'éva- 
porer,   se  résoudre    en    vapeur.  i|  S'excéder  de 
travail  ,  de  fativ'ue.  ii  Faire  une  chose  avec  em- 
pressement, il  YLshnlarse  ])()T  alfiuna  cosa;  ai- 
mer .  de-irer  une  chose  a»ec  ardeur. 
Kxiialatorio,  n.  ailj.  e'.sa/atorio.  Techn.  Exhala- 
toire;  sorte  de  machine  employée  dans  les  sali- 
nes pou  fiiciliter  réva|Mjralion  de  l'eau  douce. 
KxiiauNto,  a.    é  «aou«-(o.  Epuisé  ;  tari,  mis  á 

sec. 
f:xbaiiH(ion,  S.  f.  éUsnnnstlon.  Math.  Exausiion; 
méihodedont  les  malhémaiiciensseservent  |)our 
établir  ré;:alilé  de  deux   nombres,  en  |)rouvaiit 
que  la  dilféience  (jui  peut  exister  entre  eux  est 
plus  (teiile  que  toute  autre  (juantilé  imaginable, 
quelque  peiiie  que  soit  celte  quantité. 
Kxlier<-daeÍMii .   s.   f.  é'.4«rér/azior(.  Jurisp.  Exhé 
rédation;  acte  par   lefjuel  on  déshériie;  disposi- 
tion ayant  pour  but   d'exduie  de  1  héréilité  ,    de 
priver  ijuelqu'un  de  son  droit  a  une  succession. 
Kxhrredado ,  m.  pari.  pass.  At  exheredar.  Ex- 

h  l'If  dé  ,  e. 
Exlicrt-dar .  V.  a.  vUsi-rédar.  Exhéréder  ,  deshéri- 
ter, |)ii\  er  quelqu'un  de  son   droit  a   une    suc- 
cession. 
KxItlbUioii,  s.  f.    è'.Jifrizion.   Juris.    £ihibilioii; 

ai  lion  (1*  pihiber,  de  produire  en  justice. 
tAlhido.  a.  pari.  pass.  de  eribir, 
Kihililr,  V.  a.  i\i$ibir.   Exhiber,  montrer,  repré- 

>eiiier  en  jusiire. 
F.shlblta,  s.  f.  inus.  V,  F.xhibieion. 
■  Isiiorlarioii,  S.  f.  èksor talion.  Exhortation;  di<i- 
rour>  par  lequel  on  exhorte  quelqu'un  qui  peut 
faire  ou  ne  pas  faire,  ce  que  vous  lui  cuDseilIcz. 


Il  Frai.  rcl.  Exhortation;  discours  pieux  dans  le 
genre  siinpleel  familier,  qui  a  pour  butd'exciler 
a  la  desotion. 
Exhortado,  a.  pari.  pass.  de  exfujrtar.   Exhor- 
té ,  e. 
Exhortador,  u.  S.  éiisortador.  Personne  qui  ex- 
horte: <|ui  excite  au  bien. 
Exhortar,  V.  a.  e^xortar.  Exhorter;  exciter,  là- 
cti'T,  par  un  langage  appropié  au   caractère  des 
personnes  et  aux    circonstance*,   de  faire  adop- 
ter un    seiilinient,    une  opinion  quelconque,  ou 
de  porter  quelqu'un  a  des  actions  qu'il  peut  fai- 
re el  ne  pas  faire  selon  son  gré.  Il  Exhorter;  en- 
gager á  la  patience  a  la  ré-«Í!ínation.  encourager 
par  des  espérances  que  donne  la  re|i;;ion. 
EihortarNP  ,   V.   pron.    éksoriar-té.   S'exhorter 

muluelleinenl. 
Exhortativo,  a.  adj.    ékxortnti  -vo.    F;xhorlatif: 

qui  e\b(jrie.  qui  renferme  une  exhortation. 
Exhortatorio,  a.  adj.  ék*o;í«/o-ri>>.íjui  concerne 

l'exhortalion,  qui  lui  appartient. 
Exhorto,    s.    m.    é  sur-lo.    Frai.   Réquisitoire; 

commission  rogatoire  d'un  juge  á  un  autre. 
Exbiiiuacioii,  S.  f.    eiiioumazion.    Exhumation; 

aclion  par  laquelle  on  exhume  un  corps. 
Exhumado,  a.  part.   pass.   de   exUumar.  Exhu- 
mé, e. 
Exhumar,   v.   a.   ksoumar.   Exhumer;   tirer   un 

cor(is  de  la  terre, 
Exinial,  V.  Mortal. 
Exida.  S.  f.  inus.  V.  Salida. 
Exido.  s.  m.  inu*.  V.  V.fiido, 
Exincneia,  S.  f-  eksiq-hén-iia.  Exigence,'  action 
d'exiger.  I  Fig.    Exigence,  besoin,   force  de  ce 
qui  exige. 
Exi{(ibl('^  ad.  èV-sifi-hi-blè.  exigible,  qu'on  peal 

exi;;er.  qu  on  doii  exiger. 
Exiuldcro,  a.  adj.  inus.  V.  Exi'jible. 
Exigido, a.  pari.  pass.  de  exi^i'r.  Exigé,  e,  |  S'em- 
ploie adjectiv. 
Exlslr,  V.   a.  èk%iq-fiir.  Exiger:   demander   une 
chose  en  verlu  d'un  droit  plus  ou  moins  |é?iiime. 
Il  Exiger,  obliger,  contraindre  quelqu'un  mora- 
lement ou  physiquement   a   faire  telle  chose.  |¡ 
K.ri'iir  rfucate,  ram.'onner. 
ExiKUedad.  s.  f.  inus.  V.   l'PquffifZ. 
ExIeUo.  a.  adj.  inu*;  V.  Pequeño.  etra»n. 
,  Exilaranto.  s.  m.  cki/'/'irfjM-fo.  .Med.  Exhilaraot} 
I      qui  porle  a  la  gaîlé.a  la  joie. 
j  Exilio,  s.  m.  inus.  v.  pfiiierro. 
;  Kxiniiamc»tr.   adv.  ektimiatnen-té.    Eicellem- 

meiii,   parf.iiiernenl. 
I  Eximirían,  s.  f.  mus.  V,    Exención. 
I  Eximido,   a.   part.  pa^s.  de  eximir.  Exempté,  e. 
Eximio,  a.    adj.    éhti-niio.    Excellent,  disliogué, 
supérieur,  incomparable. 
!  Eximir.  V.  a.  éktimtr.  Exempter.  aiTranchir,  ren- 
dre exempt. 
Exlnniilrion.  S.  f.  eksinaniiion.  Fathol.  Exina- 

iiilioii;  e>acuation   complète,  épuisement 
Exinanido,  a.  adj.  inus.  ekiinani-do.  (jui  manque 

de  forre,  de  t  iltueur. 
Exir.  v.  II.  V.  Salir. 

ExiMtrnda.  s.  f.  éktiitén-iia.  Existence;  état  de 
ce  qui  cxi-ir.  S^  dit  principalement  du  seul 
priiii  ipe  existant  par  loi  même,  de  Dieu,  ei  par 
analogie  de  l'àme.  des  esprits.  |1  /¡"xistenretse  dit 
de  la  vie  sensilive  t\  inlcllecluelle  de  l'homme. 


EXO 


—  V()(i  — 


KXO 


Il  FAÎslcnce;  état  de  toutcci|ui  tombe  sous  lapcr- 
tcpt ion  de  nos  sons,  tmil  ce  qui  devient  visihle, 
palpable,  aperccviihle  d'une  maniere  quelcun- 
que.  Il  Exislenee;  manière  de  vivre,  de  senlir,  de 
|)enser.  ||  KxistPn(e;ln  vie.sadurée.  |1  Kxislenee; 
jiosilion  dans  la  scuielé.  |  l'i^'.  lAislence:  ré|ui- 
tation  ({u'un  acqui(>rl,  opinion  ()u  on  donne  de 
soi  à  ses  contemporains,  ou  (|u'oii  Inise  de  soi  á 
la  postérité. 

ICxiMtiUo,  ntt.  part.  pass.  de  existir.  Existé,  e,  || 
S'emploie  adjectiv. 

ICxiMdninrluii,  s.  f.  éksislitnaïion.  Opinion;  ju- 
^icmenl  lies  choses. 

K.\lNtlni»«lu  H.  part.  pass.  de  existimar.  \ .  a' 
vi'ilie.  Il  S'em|>loie  adjectiv. 

B':&ÍM(iniMr,  v.  a.  èlisislimar.  Estimer,  croire, 
penser. 

KxlMtlr,  Y.  a.  éksistir.  Exister,  être  actuellement, 
réellement.  ||  S'enriploie  dans  un  sens  de  durée. 
Il  Exister;  se  dit  de  toutes  les  substances  de 
tous  le  phénomènes  physiques  pour  en  marquer 
l'élrc  réel. 

■Oxlterlaii^s.  i.\\\.èhsitè-r!as.  Ant.  prec.Fxiteries; 
prières  cl  sacriiices  qu'on  l'aisailà  la  veille  d'une 
{grande  entreprise,  ou  à  la  mort  des  amis  et  des 
])roches, 

■vxito,  s.  m.  èk-iifo.  V.  Salida.  \  Succès,  issue 
d'une  affaire* 

Evoneaiito,  s-  m.  èksnakaii-tn.  Bot.  Exoacantlie, 
plante  bisannuelle  à  feuilles  alternes,  qui  se  rap- 
proche des  échinnplioros. 

Ksocai'tlUiN,  s.  f.  âks()\iar<U-tiss.  Med.  Exocar- 
dite;  intlammation  externe  du  cœur. 

Kxocarpo,  s.  m.  chsokar-po.  Bot.  Exocarpe,  ar- 
bre verd,  à  rameaux  pendants,  à  feuilles  al- 
ternes. 

ICxocatikcilo,  s.  m.  èlisolala-iilo.  Hist.  eclés. 
Exocatacile;  dénomination  {jénérale  de  plusieurs 
grands  officiers  de  l'église  de  Constantino- 
ple. 

KxoocipUnI,  adj.  èksokî.ipital,  Anat.  Exoccipilal; 
se  dit  de  l'os  occipital  latéral. 

Exoco,  s.  m.  éliSo-\io.  Chir.  Exoche;  tubercule  qui 
se  forme   au  pourtour  de  l'anus. 

Exodiario,  s.  m.  eksodia-rio.  Art.  dram.  Exodia- 
ire;  acteur  grotesque  qui.  à  la  fin  d'une  tragé- 
die ,  paraissait  sur  le  théâtre  pour  exécuter 
l'exode. 

Kxodo,  s.  m.  èkso-do.  Exode;  nom  du  second  li- 
vre de  l'ancien  testament,  dans  lequel  Moïse  ra- 
conte la  sortie  d'Egypte,  jusqu'à  l'érection  du 
tabernacle  au  pied  du  mont  sinaï.  ||  Art.  dram. 
fxode:  une  des  quatre  parties  de  l'ancienne  tra- 
gédie. Il  Exode;  espèce  d'hymne  ou  de  chanson 
qu'on  entonnait  à  la  fin  des  repas. 

Exofik$;eo,  a.  adj.  èksofag-héo.  Anal.  OExopha- 
gien  ;  qui  a  rapport,  qui  appartient  à  l'œso- 
pba^e. 

KsofaKisnto,  s.  m  èksofag-his-mo.  Anat.  OExo- 
phagisme;  spasme  de  l'œsophage. 

KxorasUi.»,  s.  f.  èksofag-hi-tiss.  Anat.  OExopha- 
gite  ;  innammalion  de  l'œsophage. 

Kxófaso.  s.  m.  èkso-fatjo.  Anat.OEsophage;  con- 
duit musculo-membraneux  faisant  partie  du  ca- 
nal alimentaire,  et  sélendant  du  pharynx  à  l'es- 
tomac ,  auquel  il  conduit. 

Exofngorrnsin,  s.  f.  èksofagorrag.hia.  Pathol. 
OExophagorragie;  écoulement  de  sang  qui  vient 


de  l'ipsopliage. 

KsoraKorrái(i<*o  ,  cu.  adj.  èksofuiiiirrag-hifo. 
(tK\o|ilia^;itrrbagi(iue;  (|ui  présente  le  caractère 
de  la-xophagorrhagie. 

■C<oraK»toiniu  .  s.  m.  èksufagoldmi-n.  Anat. 
<)E\i>|iha;:Mliin\ie  ;  incision  (ju'on  pratique  à  la 
partie  supérieure  di'  l'd'sopliage,  pour  en  retirer 
«juelque  corps  étranger  ,  qui  .s'y  est  introduit  et 
urrèié. 

K\»raKotóiiilro,  n.  adj.  i-ksdfagoln-miho.  ORxo- 
pliagdiiimique  ;  qui  se  rapporte  ;ï  l'ípxophago- 
tomie. 

ExÓKoiicM.  s.  m.  è  siig-li(hié.tt.  Bot.  Jvxogène;  vé- 
gétal dans  lequel  les  vaisseaux  ^nni  tous  sen- 
siblement disposés  au  tour  d'un  étui  cellulaire,  les 
plus  jeunes  a  la  circonférence,  les  plus  anciens 
au  I  entre,  ce  i|iii  fait  (juc  la  plante  se  détruit  do 
dedans  en  dehors. 

lOxóiiieti'o,  s.  m,  èkso-mêtro.  Chir.  Exomèlrc; 
renversement  de  la  matrice. 

ExiMiifaio.  s.  m.  (ksom-falo  INIédec.  Exomphale; 
hernie  ombilicale  ,  ou  sortie  des  viscères  abdo- 
minaux par  l'anneau  onibilirnl. 

l'.xniHltla,  S.  f.  èksomi-d(t.  Hist.  anc.  Exomide; 
vêtement  grec  qui  serrait  étroitement  le  corps  et 
laissait  les  épaules  découvertes. 

ExoiiioIoxonI»),  s.  f.  èksomnlog-hé-ssis.  Hist.  eccl. 
(Confession. 

Exoiii'iroHiM.  s.  f.  è/(«o»iZf'ro-5si's.  Médec.  Exonci. 
rose ,  pollution  nocturne. 

Exoiirracion,  s.  f.  èksonvraiion.  Décharge,  dé- 
livrance ;  action  par  laquelle  on  décharge. 

■exonerado,  «.  part.  pas.  de  ej;or,erar.  Déchar- 
gé, c. 

Kxonci-ar.  V.  a.  èiixoné-rar.  Décharger  d'un  far- 
deau, affranchir  d'une  obligation. 

Exopflativo,  a.  adj.  eksopHati-vo.  Med.  Désopi- 
latif;  qui  est  propre  à  guérir  les  opilalions,  les 
obstructions. 

Kxorable,  adj,  inus.  éksora-hlé.  Exorable;  qui  se 
laisse  ,  ou  qui  peut  se  laisser  fléchir  par  des 
prières. 

Exorbitancia,  s.  f.  èkior?n'(an-/.i'a.  Excès  mar- 
quant qui  passe  la  juste  mesure. 

Exorbitantemente,  adv.  èksorbitantémén-té. 
Exorbilamment;  avec  excès,  d'une  manière  exor- 
bitante. 

Exorbitante,  adj.  (>'^.iorhilan- (é.  Exorbitant  ;  qui 
passe  de  beaucoup  la  mesure  ordinaire. 

ExorbltnntÎKinio.  ma.  adj.  super,  de  exorbi- 
tante. Très-exorbitant. 

Exorcismo,  S.  m.  èksorzis-mo.  Exorcisme  ;  céré- 
monie dont  se  sert  l'église  pour  chasser  les  dé- 
mons des  corps  qu'ils  obsèdent  ou  qu'ils  ha- 
bitent. 

Exorcii^ta,  s.  m.  cfcjorzíí-ía.  Exorciste;  celui  qui 
exorcise  .  ou  qui  a  qualité  pour  exorciser. 

Exorcizado,  a.  part.  pas.  de  exorci:.ar.  Exorci- 
sé, e . 

Exorcizar,  V.  a.  è/fiorzizar.  Hist.  rel.  Exorciser; 
user  d'exorcisme  pour  chasser  les  démons  des 
corps  qu'ils  obsèdent  ;  faire  des  prières  et  des 
cérémonies  qui  ont  pour  but  de  chasser  les  dé- 
mons du  corps  d'un  pos-í-édé. 

Exordiar,  V.  a.  Empezar. 

Exordio,  s.  m.  èksor-dio.  Rhét.  Exorde  ;  premiè- 
re partie  d'un  discours,  servant  à  préparer  l'au- 
ditoire, à  captiver  son  attention,  à  gagner  sa 


K\l» 


—  407  — 


EXP 


bienveillance,  á  lui  donner  une  idée  générale  de 
Ja  cause  qu'on  va  défendre  ou  du  sujet  qu'on  va 
traiter. 

Kxordlr,  V.  n.  èksordir.  Faire,  prononcer  l'e- 
xorde. 

ExoriiMclou,  s.  f.  èksorna-ziun.  Rhét.  Ornements 
d'un  discours;  figures,  fieurs  de  rhétorique. 

Exornado,  a.  part.  pas.  de  exornar.  On\é,c. 

Kxoriiar,  V.  a.  cksornar.  Orner,  embellir;  rendre 
plus  beau  ,  ajouter  à  des  objets  des  formes  ou 
des  accesoires  qui  les  rendent  agréables,  pré- 
cieux ,  intéressants,  etc.  I  Fig.  Orner,  embellir 
un  discours. 

l':xo.<«iiio«lM,  s.  f,  eksosmo-ssis.  Pliys.  méd.  Exos- 
mosc;  action  physico-organique  ou  vitale  de  pe- 
tits organes  creux  qui  se  déchargent  du  liquide 
qu'ils  tontiennenl. 

ExÓ!üpoi-o,  s.  m.  èksos-poro.  Bot,  Exospore  ;  gen- 
re d'cpiphvtes. 

Rxúíítenio,  s.  m.  eksos-lémo.  Bol.  Exostème;  gen- 
re de  plantes  établi  pour  classer  certaines  es- 
pèces de  quinquina  ,  dont  l'écorce  est  purgative 
et  loniiiue  ,  sans  produire  les  efiels  héroïques 
du  (|uinquina. 

KxÓNtoma,  s.  f.  èksos-toma.  Bot.  Exostome  ;  ou- 
verture extérieure  de  l'ovule  végétale. 

Kxustoi^udo,  u.  part.  pas.  de  exustosarse.  Exos- 
losé  ,  e. 

Exo»i(o»iui'»c,  V.  pron.  èksostosar-sé.  Chir.  S'e- 
xostoser  ;  se  former  en  exoslosc. 

lOxoK«u!:>is,  s.  f.  èksoslo-ssis.  Chir.  Exostose  ;  tu- 
¡neur  osseuse  ei  contre  nature  qui  s'élève  à  la 
.surface  des  os  ou  dans  leurs  cavités. 

F.xo.stérlco,  u.  adj.  èu-oslé-riko-  Exostérique, 
public,  commun  à  tout  le  monde. 

Ex«'»tlco,  ca.  adj.  ékso-íí/co.  Exotique,  qui  vinnt 
tics  pays  étrangers.  S'emploie  surtout  en  par- 
lant des  végétaux  étrangers  au  climat  dans  le- 
quel on  les  transporte.  I  Med.  et  fam.  Exotique; 
sappliiiue  aux  substances  médicinales  (¡ni  vien- 
nent des  contrées  éloignées  de  celles  où  on  les 
emploie. 

ICxotivodenia,  s.  f.  èksolikodé'nio.  Palh.  l^xoti- 
codénic;  antipathie  pour  les  remèdes  exotiques. 

Exotlcoiiiunia,  S.  f.  éksoliküinani-n.  Palh.  Exo- 
licomanie;  passion  por  les  remèdes  exotiques. 

ExpaiiNlhilidad,  s.  f.  èksixinsi hilidaJd.  Pliysiol. 
Expmisi'iiliiè  ;  disposition  à  s'étendre,  A  pousser 
au  dehors-  1|  Phys.  et  chim.  l'ixpansibilité  ;  ten- 
dance à  occuper  un  plus  grand  espace;  propriété 
tju'ont  certains  lluides  aeriformes  de  s'étendre 
sans  cesse  autour  d'eux  dans  l'esiiacc  libre. 

Expannloii,  s.   f.  l'ksjxiiisiini.  l'hys.   Expansion; 
action  de  s'étendre,   de   se  dilater.  |1  Anal.  Ex- 
pansion; prolongement  de  certains  organes,  j 
Fig.  Expansion,  disposition  à  conimuniijuer  ses 
sentiments,  ses  affections. 

KxpaiiNiTo,  va.  adj.  êkspansi-vo.  Expansif  ;   i\\n 

a  la  force  de  s'étendre. 
ExpaiiNo,  s.  m.  èkspan-so.  Espace  compris  entre 

l'atmosphère  terrestre  et  le  ciel  empyréc. 
Kxpalriai'Nc.  (i'..v/»af /mr-Ai'.  S'expatrier;  quitter 

voloutHirement  son  pays,  sa  patrie. 
ExpatvccrMc,  v.  pron.  S'effrayer,  frémir  de  fra- 
yeur. 
Kxpavecido,  dn.  part.  pass.  de  exjinvccerse.  Y. 

ce  verbe. 
Expcctalilo,  adj.  èk.v/>('/ii(i-f)/i'.  Considérable,  re- 


marquable. 

Expectatlon,  s.  f.  ôf.5pé/c(azton.  Expectation  ;  at- 
tente de  quelque  événement.  I|  Med.  Expectalion: 
méthode  qui  consiste  à  observer  la  marche  des 
maladies,  sans  prescrire  des  médicaments  actifs, 
à  moins  qu'ils  ne  soient  impérieusement  in- 
diqués. Il  Fête  de  l'église  en  l'honneur  de  la  vier- 
ge, qui  se  célèbre  le  dix-huit  décembre.  ||  nom- 
bre de  espectacion^  homme  de  poids,  distingué 
par  ses  (jualités  et  ses  talents. 

Expectativa,  S.  f.  èkspehtati-va.  Expectative;  at- 
tente fondée  sur  quelque  promesse,  sur  de  sim- 
ples pr<d)ibililés  ,  sur  de  belles  apparences.  || 
Expectative,  droit  de  survivance,  ¡j  Expectative; 
bref  pour  promettre  un  bénéfice.  ||  Cartasù  letras 
expectativas,  lettres  d'expectative. 

Expectoración,  S,  f.  èkspèktorazion.  Méd.  Ex- 
pectoration; action  d'expulser  de  la  poitrine  les 
matières  qui  y  sont  accumulées  fonction  par  la- 
quelle les  poumons  et  la  trachée  artère  se  dé- 
barrassent des  matières  sécrétées  par  les  mem- 
branes qui  tapissent  les  voies  aériennes. 

Expectorado,  fia.  pari,  pass,  de  expectorar.  Ex- 
pectoré, e.  Il  S'emploie  adjecliv. 

Expectorante,  adj.  èksp6Uoran-té.  Expectorant? 
qui  fait  expectorer,  qui  provoque  l'expecluration. 
Il  S'emploie  subst. 

Expectorar,  V.  a.  èkspéktorar .  Méd.  Expectorer; 
expulser  des  parois,  des  bronches,  de  vésicules 
pulmonaires,  de  la  poitrine,  les  matières  qui  y 
sont  accumulées. 

Expedición,  S.  f.  èkspédi/.ion.  Expédition;  action 
d'expédier,  ou  par  laciuelle  ou  expédie,  |  Expé- 
dition; hâte,  diligence  .  célérité  d'exécution.  || 
Expédition,  dépêche,  bulle  de  la  cour  de  Home. 

I  Fig.  et  art.  mil.  Expédition;  oiieralion  d'ar- 
mée, d'une  durée  plus  ou  moins  longue,  mais 
ayant  un  but  déterminé  et  un  motif  combiné 
d'avance.  |1  Mar.  Expedido»  naval:  expédition 
navale,  mission  spéciale  donnée  àdesbâlimenls  de 
guerre,  et  qui  doit  être  remplie  par  des  torces 
plus  oiv  moins  considérables. 

Expedicionario,  ria.  adj.  èkspédiiioua-rio.  Ex- 
péditionnaire; qui  expédie, 

Expedieionero,  S.  m.  èkspédiiioné-ro.  Expédi- 
tionnaire: banquier  qui  fait  venir  des  expéditions 
de  Rome. 

Expedidaniente,  adv.  inus.  V.  Ex]>editametite. 

Expedido,  da.  part.  pass.  de  expedir.  Expédié,  e, 

II  S'emploie  adjecliv.  I|  V.  Expedito. 
Expedienten,  adj.  inus.  V.  Convenieule. 
Expediente,  S.  m.  c'  spédihi-ttK  .Vlfaire  dc  légère 

discussion  ,  qui  peut  s'expédier  brièvemcnl.  | 
l'iocédure;  ensemble  de  loutes  les  pièces  d'un 
jirocès.  Il  Expédienl,  muyen  de  terminer  une  af- 
f.iire.  I  Expédition;  |iromptitnde  ,  diligence.  || 
Dexlérilé,  adresse  à  manier  les  affaires.  ||  inus. 
V.  Titulo.  Il  V.  .S"«rfimícnío. 

Expedir,  V.  a,  èkxpédir.  E\|)édier;  hAler  l'exécu- 
tion, la  c(>nchision  d'une  chose,  diqiecher,  faire 
avec  diligence,  leiniiner  proiU|itement.  ||  Expé- 
dier, revêtir  un  acte  des  formalités  neressaires. 
Il  inus.  V.  ('(iiifdi.  Il  inus.  firer  d'embarras,  de- 
livrer  d'un  danger.  Il  inus.    Congédier. 

Expetlir.Nc,  v.  pron.  V.  Despedir.'ie. 

Evpedlianieiite,  adv,  èlispéditamén-té,  Promp- 
lenienl,  d'une  manière  expédilive. 

Expeditivo,  ^a.  adj    inus,  èkspcdi(i-vo.  Expédi- 


EXP 


--  V()8  — 


i:\p 


tif;  qui  failvite,  qui  expédie  prompicment. 

Expeler,  V.  ».  èkspélérr.  Chns%cr ,  expulser,  re- 
pousser. I  Expulser;  évacuer  les  mauvaises  hu- 
meurs. 

Ks|u>li<lo.  do.  part.  pass.  (le  r.Tppler.  Chassé,  e. 

■•:ii|ioiiil4'<lur,  r«.  s.  èhsptmli'ilor.  Dépensier;  celui 
(|iii  (Icpi'iise  henucDUp.  (]ui  niuie  In  (lé|ieii>ie,  qui 
a  riiiihiluile  (le  la  (lé|)eiise.  ||  Trat.  Kxposileur; 
disiributeur  de  fau>^se  unniDaie. 

r.%|i<>ii«lor,  V.  a.  élispÁtulirr.  Dépenser,  employer 
de  l'aigenl  à  rpieUiue  eliose. 

ExiM'iiilido,  «la.  pan.  pass.  de  expender.  Dépen- 
sé, e. 

F.xiM'iifllo,  s.  m.inus.  V.  (¡nsin,  (lixpruiHn. 

EX|iciisaN,  s.  f.  pi.  vkspéti-snss.  Dépenses,  frais, 
ce  (pie  l'on  dépense,   toute  espèce  de  liais. 

Expci-iciirin.  s.  Í.  è  spérién-/.ia.  lixpérieiu  e,  con- 
naissance des  fnils  qui  se  manilV^tenl,  ou  se; 
sont  manifestés  à  nous,  (lui  sont  tombés  sous  les 
regards  de  notre  ioielli^cnce,  (pie  nous  avons 
nous-mêmes  en  ((uelque  sorte  éprouvés.  ||  Expé- 
rience: insliuctiiin  arfiuise  par  l'usage  de  la  vie. 
Il  V.  Espiniinentn.  ||  Hombre  de  esperii^ncia; 
homme  qui  a  de  l'expérience,  expérimenté,  ver- 
sé dans  les  alfnircs.  ||  Tener  esperiencia  ,  avoir 
de  l'expérieiu'e. 

ExiieriiiK^ntailÍNÍinn,  ma.  adj.  super,  de  experi- 
meutndn.   Tres-ex  péri  menté. 

Exporiiiicntailo,  «la.  part.  pass.  de  experimen- 
tar. Expérimenté,  e.  ¡  adj.  l'xpérinu'Mté;  (jui  a 
de  l'cxpéiience.  ¡  .Vo  esperinientado;  inexpéri- 
menté. 

Expérimvntndor,  ra.  S.  Celni  qui  fait  des  expé  - 
riences,  des  épreuves.  |  Celui  qui  expérimente; 
qui  éprouve,  (jui  ressent. 

Experinioiital  .  adj.  è'spérimantal.  Expérimen- 
tal: qui  est  fondé  sur  lexpérience.  qui  procède 
par  l'expérience,  qui  a  de  l'expérience. 

EXperiincutalnietit»',  adv.  iU x i>ér imént almén-i é . 
Par  l'expérience,  d'après  l'expérience. 

Experimentar,  v.  a.  èk'ipériméutar.  Ex(iérimen- 
ter:  éprouver,  faire  des  expériences.  ',  Bprouver, 
ressentir,  sentir. 

Experimento,  s.  m.  é/ts/xfrtm % -io.  Expérinrîent, 
épreuve,  tentativequelon  fait  dansle  but  de  con- 
naître une  chose.  \  INléd.  Exiiériment;  essai  que 
l'on  (ait,  sur  le  corps  de  l'homme  ou  sur  le  corps 
de  l'animal,  pour  connaître  l'elfet  d'iui  remède  ou 
l'influence  de  quelque  modiiication  qu'on  lui  fait 
subir. 

Expertamente  ,  adv.  è' spi'rtamén-té.  Suave- 
ment, adroitement,  hühilement. 

Experto,  ta.  adj.  è'ispér-(o.  Expert;  fort  versé,  fort 
expérimenté  dans  un  art,  hnbde  ¡¡ar  la  pratique. 

Expiación,  s.  f.  ('/.\;)îa7.n)H. Expiation;  actimi  d'ex- 
pier,  réparation,  satisfaction  pour  une  faute.  ¡ 
Expiation,  action  de  subir  la  peine  attachée  à  une 
faute,  ou  le  châtiment  décerné  contre  le  crime. 
1  Fi?:.  Expiation,  purgatoire. 

Expiado,  lin.  part.  pass.  de  expiar.  Expié,  e. 

Expiar,  V.  a.  èi.spinr.  Expier,  réparer  par  les  pei- 
nes que  l'on  soutfre,  par  le  châtiment  qu'on  su- 
bit, un  crime  envers  Dieu  ou  une  faute  envers 
les  hommes.  \  Expier;  effacer  par  des  péniten- 
ces, des  pratiques. 

Expiativo,  va.  adj.  V.   Espiatorio. 

Expiatorio,  ria.  adj.  èkspinta-rio.  Expiatoire,  qui 
expie,  qui  sert  à  expier. 


Expillo,  s.  m.  Y.  Mntricarin, 

Explannxion  ,  S.   f.   èksplnnajion .    Explication; 

l'cliiiicis-MMUciit,  interprétât  ion. 

Expiannthi!.  s.  f.  ikspiaiui-da.  Explannde  ;  Iicu 
jdus  «Ml  moins  élevé,  d'où  l'ivil  plane  et  embras- 
se sans  (d>slacle  une  étendue  de  pays,  plus  ou 
monis  •frande.  |  Fort.  Espace  uni  et  découvert  au 
devant  d'une  place  foriilice  (jui  comprend  tout 
le  terrain  (pi'ou  a  aplani  (le|iuis  le  pied  du  glacis 
de  la  contrc<carpe,  jusipi'aux  première  maisons 
des  faubourfis. 

iïxplanndo  ,  d«.  part.  pass.  du  v.  e.rpUinar.  V. 
ce  verbe. 

Evpinnar  ,  v.  a.  inus.  V.  AUannr .  j|  Fig.  Décla- 
rer, expli(]Ufr,  interpréter,  éclaircir. 

Explayado,  da.  part.  pass.  du  v.  explai/nr.  Di- 
laté, e. 

Explayar,  v.  a.  i^kiplniar.  Dilater,  étendre,  aug- 
miMilcr  l'étendue  d'une  chose-. 

EtplayarHe,  V.  pron.  éksplnïar -se.  Fig.  S'éten- 
dre. I  Se  répandre.  ||  Se  divertir  ,  se  récr<íer,  se 
distraire. 

Expletivo,  vn.  adj.  è':spl"ti-vo.  iîramm.  Explétif; 
se  dit  (les  mots  d'une  phrase,  qui  sans  être  né- 
cessaires au  sens  donnent  plus  de  force  à  l'ex- 
pression. 

Explieal»le,adj.  e/ts;iít/ía-I)í¿.  Explicable;  qui  peut 
élre  exiiliqiié. 

Expliraeion  ,  s.  f.  èkspli'aTion.  Explication  ; 
éclairci-isement  ;  action  d'expliquer  ou  plutôt  de 
faire  comprendre  par  une  démonstration  claire 
et  nelle  une  chose  obscure,  ambiguë. 

Explieadiiiuentc  ,  adv.  èhsplikadainén-té.  Clai- 
rement, distinctement. 

Expljoajleras.  S.  f.  pi.  è\isplikadé-rass.  Fam.  Fa- 
cilité qu'on  a  de  se  bien  expliquer. 

Exptieadn.  da.  part,  pa-^s.  du  V.  explicar,  Expli- 
qiu',  e.  Il  S'emploie  adjeciiv. 

Explieadnr,  s.  m.  Explicaleur;  celui  qui  est  char- 
gé d'expliquer.  [1  inus.  Commentateur. 

Explicar,  v.  a.  Expliquer,  éclaircir  un  sens  obs- 
cur, le  donner  cbiircment ,  exposer,  démontrer, 
enseigner.  H  Exp!i(|uer,  faire  coinpreiuîre,  don- 
ner rintelligence.  ¡|  Expliquer,  interpréter. 

Expliritaniente.  adv.  è  spli/.itamén-té.  Explici- 
tement; en  termes  formels  et  clairs. 

Expiirito.  ta.  adj.  èkspli-7.ito.  Explicite  ,  clair, 
formel,  distinct,  développé. 

Expinraeion,  S.  f.  èUsploraiion.  Exploration;  re- 
cherche, examen. 

Explorado  ,  da.  part.  pass.  du  Y.  explorar.  V. 
ce  verbe. 

Explorador,  ra.  S.  Explorateur  ;  celui  qui  va  ou 
qu'on  envoie  à  la  découverte  d'un  pays  et  qui 
est  chargé  d'en  apprécier  l'étendue,  les  limites, 
le  caractère  ,  les  mceurs  de  ses  habitants  ,  et  ses 
productions.  \  Exphuatcur  celui  qui  recherche, 
qui  examine.  |1  Explorateur,  espion,  couvreur, 
batteur  d'estrade. 

Exploratorio,  S.  m.  èksplorato-rio.  Chir.  Cathé- 
ter; instrument  de  chirurgie  ;  sonde  creuse  et 
recourbée  ,  faite  pour  être  introduite  dans  la 
vessie. 

Exp!o«<ion  ,  S.  f.  èksplossion.  Phys.  Explosion; 
commotion  violente  avec  détonation,  produite 
par  le  déploiement  brusque  ,  instantané  ,  d'une 
grande  force,  ou  ¡)ar  l'action  d'une  substance  li- 
quide ou  solide  qui  .   passant  tout  d'un  coup  h 


EXP 


—  voo  — 


K\P 


l'état  gazeux,  lend  à  occuper  une  place  beaucoup 
plus  grande.  Il  Fig.  Explosion  ;  manifcslalion 
brusque  et  violente  d'un  sentiment,  d'une  pas- 
sion. 

Explotnliiliilnd  ,  s.  f.  Kxploilabilité;  qualité  de 
ce  qui  peut  être  cxploilc. 

EX|ilota>>li' ,  adj.  è/is/»/(i(a-i'i^.  Exploitable  :  qui 
peut  ¿trc  exploité,  mis  en  œuvre,  laçonné,  débile. 

KX|tlotiidor ,  s.  m.  Celui  qui  exploite  un  terrain, 
un  bien,  etc. 

KX|»lotant«>,  adj.  ¿/cip/otan-tt'.  Exploitant;  qui  ex- 
ploite. Il  S'emploie  substanliv. 

Kxplutar,  V.  a.  Exploiter;  débiler,  façonner,  met- 
tre en  œuvre.  |  Explotar  tina  mina;  exploiter 
une  mine  ,  en  tirer  le  minerai.  ||  Fig.  Exploiter, 
tirer  des  produits  illicites. 

EX|»olluciiiii,  s.  r.  inus.  V.  Dsspnjo. 

Kxpolicion,  s  f.  inus.  è'spoli/.inn.  Rbét.  Expoli- 
tion  ;  linure  de  rbéloriquc  (¡ni  consiste  à  répéter 
plusieurs  l'ois  la  même  chose  en  ternies  équiva- 
lents, 

Expuiiotlnr.  s.  m,  inus.  V.  Expositor. 

icxiMiiiontL*,  pari.  prés,  du  v.  exponer.  Exposant; 
qui  expose. 

loxpoiiciitv,  s.  m.  èlisponén-lc.  Math.  Exposant; 
nombre  qui  désigne  le  deliré  d'une  puissances  on 
d'une  racine.  L'exposant  d'une  quantité  s<;  [)la- 
ce  vers  la  droite  et  un  peu  au  (Icssus  de  celle 
quantité.  ||  Exposant;  nombre  exposant  le  rap- 
port de  deux  autres. 

Exponer,  V.  a.  Exposer,  étaler,  metlrc  en  vue.  || 
Exposer,  placer,  tourner  vers.  ||  Exposer  ;  met- 
tre ,  laisser  au  hasard  de  quelque  danger.  |1  Ex- 
poser; faire  connaître,  développer.  ||  Exponerse 
à  exátnen;  se  présenter  à  un  examen.  || /i'j;/)o- 
nerge  de  confesor;  obtiMiir  la  permission  de  pou- 
voir  ouir  en  confession  et  d'absoudre. 

Expoiioi'Mc  ,  V.  pron.  élispunerr-si.  S'exposer  ,  se 
ineitrc  en  péril. 

Exportación,  s.  f.  èksportaiion.  Comm.  Expor- 
tation ,•  action  d'exporter  des  denrées,  des  pro- 
duits de  l'industrie  à  l'étranger  ;  le  résultat  de 
cette  action. 

Exportado,  da.  part.  pass.  du  v.  exportar.  Ex- 
porté, e. 

Exportar,  v.  a.  Couim.  Exporter:  transporter  les 
produits  du  sol  ,  de  l'industrie,  etc.  ,  hors  du 
pays. 

ExportarHc  ,  V.  pron.  èksportar-sé.  S'exporter, 
(^Ire  exporte. 

Expowtrion.'S.  f.  èhspnssiiion.  Exposition;  action 
d'exposer  et  le  résultat  de  celte  action,  il  Expo- 
sition; explication,  inlerprétalion,  commenliiire, 
développeineiit  d'une  chose.  ||  Exposition;  situa- 
tion ,  par  rapport  aux  vues  et  au  dillérents  as- 
pects du  soleil.  Il  Exposition;  ensemble  des  pro- 
duits des  arts  cl  de  l'industrie  d'un  pays,  expo- 
sés aux  regards  du  public.  I  Législ.  Ex|»osili(>n; 
peine  infainaiite  (}ui  consiste  à  exposer  aux  re- 
gards du  public  le  ciinilamiie  altadie  à  un  po- 
teau, il  Khci.  r.xpositiun;  coiuinencemeiit,  debut 
d'uiu-  (iMivre  littéraire,  dans  lequel  on  expose  le 
sujet  que  l'on  traite. 

KxpoMitIvo,  va.  adj.  èhspnssili'Vo.  (Jui  explique, 
qui  éclaircil.  Se  ilil  iirincipaieinciil  de  latlieido- 
gie  eu  tant  qu'elle  sert  à  expliquer  l  écriture 
sainte. 

KxpÓNMo.  ta    adj.  ék.t/»o-.vtifo.  l'.xposé;  se  dit  sur- 


tout des  enfants  qui  ont  été  exposés  dans  la  ru", 
dans  un  désert,  etc..  et  dans  cette  acception,  on 
l'emploie  communément  comme  substantif. 

Expo.*iitor.  Commentateur;  interprete.  Par  excel- 
lence se  dit  de  ceux  qui  expliquent  ou  interprc 
tent  les  Saintes  écritures. 

Exprlniijo,  s.  m.  i^.priiniij-h  >.  F-.pei  e  de  grandit 
huche  sur  laquelle  on  met  desclayons  qui  serveni 
à  faire  le  fromage. 

Exprimir  ,  v.  a.  inus.  V.  Expresar. 

ExproMado,  da.  part.  pass.  de  v.  Expresar.  Ex- 
primé, e. 

Expre.<«aiiicnt ,  adv.    inus.  V.  Expresamente. 

EXprcsanuMite ,  adv.  é'isprcssainé)i-té.  Ex\iTCii- 
sément  ,  en  termes  formels. 

ExprcNar,  V.  a.  è  spressar.  Exprimer;  rendrtt 
si-n-ibics  la  pensée,  les  passions  ,  le  sentiment, 
parles  gestes,  les  altitudes  .  les  traits  de  la 
physionomie,  en  un  mot  par  tous  les  signes  ex- 
térieurs qui  servent  .i  iinuiifesler  les  aifecliofis 
de  l'ùme.  ¡j  Exprimer  ;  dire  ,  énoncer  ,  exposer, 
expli;juer;  remire  la  pensée  ou  le  sentiment  par 
le  langage  articulé,  p.ir  l'emploi  de  certains 
mots  et  de  cerlainstours  de  phrase.  ||  Peint.  Ex- 
primer ;  donner  l'expression,  de  l'expression, 
rendre  axccàineet  vériU'.  Il  Expresar  los  senti- 
mientos ,  loucher .  émouvoir,  représenter  vive- 
ment les  passions. 

Expresarsf .  v.  \^\ion.  ékspréssar-sê.  S'exprimer, 
s'énoncer  bien  ou  mal. 

Expi-cKioii,  s.  f.  ¿kspréssion.  Expression  ;  mot, 
parole  ,  terme.  Expression  ;  maniere  de  s'expri- 
mer; tours  de  plirasc  qu'on  emploie  pour  fairn 
entendre  ce  qiron  veul  dire.  i|  Expression  ;  ce 
qui  sert  à  manifester  une  pensée,  un  sentiment, 
une  passion.  I  Peint  Expression;  juste  emploi 
des  signes  extérieurs  par  lesquels  se  manites- 
lenl  dans  la  liiiure  de  l'homme,  les  affections, 
les  passions,  les  mouvements  de  l'ñme.  |i  Mus 
Expression;  qualité  par  laquelle  le  musicien  sent 
vivement  et  rend  avec  énergie  toutes  les  idees 
qu'il  doit  rendre  ou  lous  les  sentiments  qu'il 
(ioil  exprimer.  I  E.r/ircsiooes,  s.  f.  pi.  Compli- 
ments ,  recommandations. 

ExpreMi.slmnnioiiti-  adv.  sup.  de  expresamente. 

Expresivo  ,  va.  adj.  él;s]iréssi-ro.  Expressif, 
énergiipie;  qui  exprime  bien  ce  qiron  veul  dire; 
qui  a  de  l'expression  ,  beaucoup  d'expression, 
qui  rend  avec  énergie  une  pensée,  un  sentiment, 
une  inspiration  de  li\me.  qui  exprime  bien  ce 
qu'on  veul  dire  ou  l'aire  enlendre. 

Expr<v«o  .  «a,   pari  pass.  irr.  du  v.  expresar.  Ex- 
primé. Il  adj.  Exprès,  précis,  formel. 
Expre.«»o  ,  s.  m.  é\i.sprv-sso.  Kvprés;  messager, 
personne  envoyée  pour  porter  une  lettre,  un  or- 
dre ,  un  a>  is. 

Exprimiliic.  adj.  (■■U.v/i'i»;ii  /»/(•.  Exprimable;  qui 
peut  sevpnmer  ou  être  exprime. 
Exprimidera,   s.   f.  elisprimidè-ra.  Vaisseau 
où  les  pharmaciens  expriment  les  sucs  des  plan- 
tes- 

Exprimidero.  S.  m.  Y.  E.r/)ri»»i'</pia. 

Exprimido,  da.  parí.  pass.  du  v.  exprimir.  Ex  - 
prime,  e;  i-preinl.  e;  essuqué,  e. 

Exprimir  .  V.  a.  ('\isprimir.  Exprimer;  épreindrc. 
e-siiqner;  tiier  le  suc  d'une  chose  eu  la  pres- 
sant, en  li  comprimant  .  ¡j  Fam.  Sai;;ner;  tirer 
de  l'argent  de  quelqu'un,  d'une  affaire,   etc.  |) 


i:\i' 


—   VIO  — 


KXT 


Di'duirc  ,  inférer ,  ronclurf . 
KipriiiiltUo  ,  va.  adj.  élisprimitùiu.  Eipriinilit; 

(|iii  cxitriine. 
F.xpinbrHrioii ,   S.   Í.  éksprobraiion.  Eiprohn- 

tidii,  iuliuii  d(i  ri'proclipr. 
ES|irftfcHo  ,  adv.  ('k.v/jr()/t'-si».    Fx-professo  ;   lo- 
cution ¡idvi'rljialc.  piircmenl  laliiio,  qui  si;rnilic, 
diiiif  luaiiiiTc    spéciale  ,    avec    loule  relendiie, 
idiil  le  (Iclail,  toute  l'altetition  possibli',  exprès,  \ 
a^e^■  inleiitii)n  ,  a  dessein. 
Expropiación  ,    s.  f.   ékspropimon.  Jurisp.   Ex-  ' 
propriiitioii  ;  aiiinn  de  dÎM-larcr   quelqu'un   de- 
I  lin  de  son  droit  de  propriólé  sur  des  objets  qui  ! 
lui  apiiartcnaienl.  ||  Expropriation,  acte  de  dé- 
|iossession  de-,   biens   d'un   débiteur  à   faveur 
d'un  néaiicier.  i 

Expropiado  ,  «In.    part.   pas».  Aw  \ .  expropiar .• 
i'Aproprij  .  e.  j 

Kxpi-.tpinr  ,  V.  a.  ékspropinr.  Jurisp.  Expro- 
prier ;  priver,  dépouiller,  exclure  de  la  proprié-  i 
té.  Il  Se.-pron.  S'ex|>roprier  ;  être  exproprié.  . 
Expuc'Mtiiiiiciitc,  adv.  inuK.  è  spuuéstanién-té.l 
Ouverlement;  publiquement ,  noloirenicnt.  \ 
ExpiK-üto,  t(2.  part.  pa-s.  irrég.  du  v.  exponer-  ! 
Exposé,  e.  I  adj.  inus.  V.  lij-pósito.  \ 

ExpMmiiiclon  ,   s.    r.    f.   é'.spiniiiuazion.   Action  . 
d'emporter  une  ville  d'.issaut.  [ 

Expiiuisiitl» ,  du.  part.  pass.  du  v.  expiKjnnr.        \ 
ExpiiKiindor  ,  S.  m.  è  spouijnndor.  Celui  qui  eni-  i 
porte  d'assaut  ,  qui  force  une  plate.  ! 

Expuj^nnr.  v.  a.  èlispoiiynar.  Emporter;  prendre 

une  ville  d'assaut. 
Expiil!«ad,> ,  d«.  part,  pas.  du   verbe  erpulsar. 

Expul>é,  e.  I 

ExpiiLsar,  V.  a.  èlispoulsar.  Expulser;    chasser' 

d'un  lieu,  d'une  ville,  d'iin  pays,  bannir.  ¡iV.j 

lierltnzar. 

Expul.^ion,  s.  f.  èlispoidsion.  Expulsion;  acliop  ( 

d'expulser  cl  le  résultat  de  celle  action.  j 

Expulsivo,  va.  adj.  é/.s/)o»ísí-i'(i.  Expulsif;  qui 

a  la  xertu,  la  ¡Mopriélé  d'expulser. 
Expiil»it>,  »a.  pui  t.  pas.  irr.  du  v.  expeler.  \\  adj. 

Expulsé,  chassé. 
ExpuitrSz.  adj.  f.  v'ispoultriz.  ExpuUrice  ;  qui  a 

la  propriété  de  chasser,  d'expulser. 
Expurcixtittu,  ma.   adj.   sup.  inus.  Très- sale  ; 

très-incommode. 
Expiii'çfaciu»,  s.ï.èkspourgaiion.  Action  de  pu- 

riüer.  d(  nelloyer. 
Exptirgitda,  S.  f.  è\ispourgn-d(i.  Cuit.  Fnrest. 
Expurj,'ade  ;  coupe  qui  se  fait  par  éclaircie  dans 
les  bois  à  diderents  âges,  et  par  laquelle  on  en- 
lève les  bois  blancs,  les  morts  bois,  les  buis 
moris  ou  dépérissants  et  lesbois  superllus,  pour 
donner  de  l'air  aux  bois  dans  lesquels  ou  l'exé- 
cute. 
Expiirtsado,  da.  part.  pas.  du  verLe  expurgar. 

Epurgé,  e. 
Expiii-gar,  V.  a.  ¿Vs/jowrjar.  Expurger;  ôtcr  les 
expressions  licencieuses,  les  images  obscènes, 
les  termes  grossiers  qui  [teuvcnt  se  trouver  dans 
un  livre.  |j  Nettoyer,  purifier,  purger.  ||  Eplu- 
cher, nettoyer,  enlever  ce  qu'il  y  a  de  gâté  dans 
les  herbes,  dans  les  graines,  etc. 
Expurgatorio,  riu-adj.  èlispourgato-rio.E\[>ur- 
^iatoiie  :  qui  sert  a  indiquer  des  corrections  à 
faire.  Il  Expurgatoire;  index,  list»  des  livres  dé- 
pendus par  l'inquisition, 


ExqiilMltaiiirato  ,  Aá\ .  è!,Mkiisitaii>en'ti^.  D'un« 
maniere  exijuise. 

Eti|iilNUÍHlnio,  ma.  adj.  su|i.  de  exquisito, 

Exqiiloitu  ,  la.  adj.  e  skissi-ti>.  Exquis;  delical, 
excellent,  parfait  dans  son  espèce.  ||  Exquis; 
qui  décelé  une  extrême  délicatesse  dans  la  ma- 
niere de  voir  et  de  sentir;  une  justesse  parfaite 
dans  l'iippreciMtion  des  objets  d'élégance  et  de 
goût.  Il  U.-arts.  Exquis,  qui  est  travaillé  d'une 
m'iiiière  une  cl  délicate,  qui  est  parfait  dans  son 
genre. 

EvtanJ  0  ExtaHlM,  eltxtn-ssis.%.  V.Ua'-p  ;  ravisse- 
ment desprit ,  transport  extraordinaire  de  la- 
me, avec  inaction  plus  ou  moins  complète 
des  sens  extérieurs  et  des  mouvements  volon- 
taires. I  Extase;  se  dit  surtout  des  élans  reli- 
gieux, des  transports  mystiques.  Ii  Extase;  ei- 
Irônte  Volupté  de  l'âme,  vif  sentimcnl  d'admi- 
ration qui  absorbe  tous  les  autres  sentiments 
et  suspend,  jusqu'à  un  certain  point ,  les  facul- 
tés de  l'esprit,  jj  Palhol.  Extase:  affection  ner- 
veuse dans  laquelle  le  malade,  livré  tout  entier 
à  une  pensée  dominante,  reste  étranger  à  toul 
ce  (]ui  l'entoure,  insinsiblc  à  loule  espèce  de 
slimuliinl. 

Exiátiro.  ca.  adj.  èhsta-tilto.  Extatique;  qui 
tient  à  l'extase .  qui  est  causé  par  l'extase.  S'ena- 
ploie  aussi  subslanlivement. 

Ext:>iiiparal,  adj.  inus.  V.  Extemporáneo. 

Extcikipnráuoanicule  ,  adv.  èlist''mpora-néa- 
mén-té.  Sur  le  (hamp;  à  l'improvisle  ,  d'une 
manière  imprévue. 

Exieniparùnco,  nca.  aà'j.èhstémpora-néo.  inus. 
Improvisé  .  composé  cl  récité  snr  le  champ.  | 
Médec.  Exlemporané;  qui  se  fait  ou  s'exécute 
sur  le  ch:imp.  ||  Epithete  que  l'on  donne  aux 
compositions  pharmaceutiques  que  les  médecins 
prescrivent  au  moment  oii  le  malade  doit  les 
prendre. 

Exiendor,  V,  a.  è.alèndèrr.  Etendre;  allonger. 
iloniur  plus  de  surface  ou  plus  de  volume  à  une 
chose,  soit  en  la  rendant  plus  mince,  soit  en  la 
tirant  ou  en  la  dilatant.  ||  Etendre;  déployer  en 
long  et  en  large.  |  Etendre  ;  agrandir,  aui:men- 
ter.  I  Fig.  Uépandre,  propager  des  opiuion* 
nouvelles,  etc.  !|  Fig.  Etendre;  son  empire,  ses 
états,  etc.  Il  Etendre;  exposer  les  clauses  d'un 
contrat,  les  terntes  d'un  acte,  d'un  décret.  | 
lixlendcr  la  vista  ;  jvter  la  vue  au  loin,  regar- 
der au  loin.  U  Extender  una  escritura, un  autu, 
vn  des\)acko,  etc.;  dresser,  faire  écrire,  rédiger 
un  acte,  un  arrêt,  des  lettres  .  etc.,  suivant  les 
formes  prescrites.  Il  Extender  la  comisión  ;  aller 
au-delà  de  sa  commission,  de  ses  pouvoirs,  les 
outre-passer  en  parlant  d'un  juge.  || /íoríender 
las  alas  del  corazón:  soulager,  décharger  son 
coeur,  chercher  à  adoucir  ses  (hagrins.  |  Fig. 
Extender  las  rr/«.v;  aller  à  pleines  voiles  ,  se 
laisser  aller  au  torrent  de  la  fortune.  ||  Fig,  Ex- 
tender las  velas  del  discurso  ,  déployer  toute 
son  éloquence  dans  un  discours. 
Extenderse,  v.    pron.  e/ís(e»í/é)r-s¿.  S'étendre  : 

j      tenir  un  certain  espace.  ¡|  S'étendre  ;   parler  au 
long.  I  Fig,   S'étendre;  se  répandre  en  parlant 

'      des  opinions  ,  des  usages,  etc.  ||  Fig.  S'étendre; 

1      embrasser,  renfermer,  en  parlant  du  crédit,  de 
la  dominaiinn.  JiFig.  fam   S'enfler,  s'enorgueil- 

!      lir.  li  Se  ramifier,   se  partager  e  .  branches,  eu 


EXT 


ill  — 


EXT 


rameaux.  i 

Kxteudidamciite,  adv.  èkstèndidamén-ta.  D'une 
manière  étendue  ;  ampicmeiil.  ; 

KxtentlidÎMiino,  ma.  adj.  sup.  de  extendido.  \ 

Extendido,  dw.  part.  pas.  du  v.  extender.  Eten- 
du, c.  Il  adj.  Etendu,  vaste,  spacieux.  \ 

Kxteiidimiento,  S.  m.  èKstèndimièn-to.  inus.  Ex-  ' 
tciision;    l'action  d'cleiidre.  Il  Fi;i.    inus.  Epaii- 
chemenl  du  cœur, de  l'amitié,  etc.  Il  Fig.  Exlcn-  . 
sion  d'a'Jtorilé,  d'emploi,  olc. 

KxteiiNamentc,  adv.  èkstiinsam'en-té.  Tout  au 
long. 

i':xt<'iiMÍI»iiidad,  S.  f.  è\istèusibili<laild.  Extensi- 
hilité;  qualité  de  ce  qui  est  extensible.  1 

RxtoiiMihlu,  adj.  è'slènsi-blè.  Extensible;  qui 
peut  s'étendre  ou  être  étendu.  ¡ 

Extensión,  s.  f.  èkstènsion.  Extension;  action 
d'étendre  et  le  résultat  de  cette  action.  ||  E'en- 
due;  dimension  d'une  chose  en  lonirucur,  lar- 
geur et  profondeur,  ou  l'une  ou  deux  de  ces 
trois  dimensions.  ||  Etendue;  la  superficie  d'une 
chose. 

Extensivo,  vu.  adj.  èhstènsi-vo.  Exlensif;  qui 
exprime,  qui  marque  ou  produit  l'extension. 

EstenMo,  f»a.  adj.  èkstén-sn.  Etendu;  spacieux, 
d'une  grande  étendue.  ||  Por  cj^íchío  ;  adv.  en 
détail,  tout  au  long. 

Extentlno,  S.  m.  inus.  V.  Intestino, 

Extennacion,  S.  f.  él!St¿noua-ZÍon.  Médec.  V. 
Atrofia.  Il  Jurisp   V.  Atenuación. 

Extenuadísimo,  ma.  adj.  sup.  de  extenuado. 

Extenuado,  da.  part.  pas.  du  V.  extenuar.  Exté- 
nué, c. 

Extenuar,  v.  a.  ékstènouar.  Exténuer,  affaiblir, 
ôtcr  la  vigueur,  détruire  les  forces,  anmigiir. 

Extenuarle,  V,  prou.  èl(Sténouar-sé.  S'cxlcnucr, 
être  exténué. 

Extenuativo,  va.  adj.  èksténouati-vo.  Qui  exté- 
nue, qui  affaiblit. 

Exterior,  adj.  èkslérior.  Extérieur;  externe,  qui 
est  en  dehors.  ||  Obras  exteriores;  ouvrages 
extérieurs  d'une  place,  travaux  avancés  au-de- 
hors  d'une  place. 

Exterior,  S.  m.  èkstérior.  Extérieur;  ce  qui  est 
au-dehors  ;  en  parlant  des  choses.  \\  Extérieur, 
dehors,  maintien,  apparence,  air,  manières.  i| 
Hombre  de  exterior;  homme  d'un  extérieur 
modeste,  décent,  de  bonne  mine. 

Exterioridad,  s.  f.  ékstérioridadd.  Extériorité; 
état,  qualité  de  ce  qui  est  extérieur,  supérieur. 

Exterlormënte ,  adv.  ékstéiiormén-té.  Exté- 
rieurement ;  à  l'extérieur. 

Exterminación,  S.  f.  ékstérmina/.ion.  Extermi- 
nation ,  destruction,  dévastation,  ruine  abso- 
lue ,  anéantisemenl.  Il  Action  d'exterminer,  et 
le  résultat  de  cette  action. 

Exterminado  ,  da  part.  pass.  du  \  .exterminar. 
Exterminé,  e. 

Extorminador  ,  ra.  adj.  ékstérwinador.  Exter- 
minateur; qui  détruit,  qui  extermine.  S'emploie 
aussi  substantivement. 
Exterminar  .    v.    a.    é'.sti'rminnr.    Exterminer; 
détruire,    ruiner   de  fond,  en  comble,  anéantir 
totalement-  Ij  Fig.  Exterminer;  éteindre  ,  extir- 
per ,  abolir. 
Rxternilnar«4e,  1.  pron,  é'sténninar-sé    S'exter- 
miner mutuellement;  être  exterminé. 
Exterminio.  9.  m,  ék$t^rmi-nio.  Exil,  bannisse- 


ment. ¡I  Fig.  /ixteriniiiation,  desiruclion  enliBtc. 
ruine  lolale  ,  anéantissement. 

Externo  ,  na.  adj.  é  stér-no.  Externe,  extérieur, 
du  dehors.  ||  Etranger. 

Exterritorialidad,  s.  f.  él'Sté''iitorialidadd.  Ex- 
territorialité ;  dioit  qu'ont  les  représerilanis  des 
puissances  étrangères  de  vivre  dans  le  pays  ou 
ils  sont  acredites,  sous  le  régime  des  lois  de  la 
nation  qu'ils  représentent. 

Exterior  ,  s.  m.  V.  Estertor. 

Extestamento,  adv,  «  stéstamén-to.  Adverbe  la  - 
tin  qui  signifie  par  testament. 

Extinción,  s.  ï.  ¿kstiuniion.  Extinction  ;  action 
d'éteindre  et  le  résultat  de  cette  action.  |  Ex- 
tinction; l'anéantissement ,  la  lin  d  une  rave.  !| 
/ixtiiiclion  ;  lin  ,  destruction  totale  ,  abolition. 
Il  Extinction  ;  cessation,  amortissement  d'une 
rente  ,  d'un  impôt ,  etc.  !|  ExtinctitMï  ;  cessation 
d'action. 

Extin«uiJtle,  adj.  ékstingui-bló.  Qui  peut  s'é- 
teindre. 

Extinguido,  da.  part  pass.  du  \ .  exttnguir. 
Eieint ,  e. 

Extinguir,  V.  a  ¿/(«(m^utr.  Eteindre ,  faire  mou- 
rir, étoulfer,  en  parlant  du  feu  dont  on  fait  ces- 
ser l'action.  Il  Fig.  Eteindre,  étouffer;  se  dit  des 
passions  de  l'ûme ,  etc.  |j  Eteindre;  détruire, 
anéantir. 

Extinguirle,  V.  pron.  éksiinfjuir-sé.  S'éteindre; 
avec  toutes  les  acceptions  du  verbe  actif. 

Extintivo  .  va.  adj.  ékstinnti-{:o.  Extinctif  ;  qui  a 
la  propriété  d'éteindre. 

Extinto,  ta.  part.  pass.  du  v.  estinifuir.  Eteint,  e. 

Extipielo,  s.  m.  ékstipi-Tio.  Myth.  Extipiciunii 
instrument  à  l'usage  des  extispices  ou  aruspices 
sonder,  fouiller  les  entrailles  des  victimes. 

Extirpación,  S.  Í.  él.stirpaiion.  Extirpation;  ac- 
tion d'extirper  et  le  résultat  de  cette  action. 

Extirpado,  part.  pass.  du  v.  extirpar   Extirpé,  c. 

Extirpador,  S.  m.  é'.stirpador.  Extiipaieiir;  qui 
extirpe.  I  Agrie.  Extirpateur;  instrument  aratoi- 
re, qui  sert  à  arracher,  à  extirper  d'un  champíes 
mauvaises  herbes,  les  racines  des  plantes  pré- 
cédemment récoltées. 

Extirpar,  V.  a.  extirpar.  Extirper  ;  déraciner, 
arracher  avec  la  racine  ,  détruire.  ||  Fig.  Extir- 
per; exterminer,  détruire  tutalement.  |  Extir- 
per ,  abolir,  anéantir.  Il  Chirur.  Extirper,  pra- 
tiquer l'extirpation. 

Extirparle  .  V.  pron.  ékstirpar-sé.  S'extirper; 
être  extirpé. 

ExtiMpiee,  s.  m.  éislis-piié.  Myth.  Exlispisce; 
ministre  chargé  d'examiner  les  entrailles  de« 
victimes  ,  deNin. 

ExtlMplcina,  S.  f.  éks[isp¡7Í-nn.  Myth.  Extispis- 
cine;  examen  des  entrailles  des  >ictimcsdans  le 
but  de  ciiiiiiaître  l'avenir. 
ExtoriHion.  S.  f.  vkstorsion.  Exorsion;  action  d'ei- 

torqier.  exaction  \  iolcnte.  concussion. 
ExiorNioiiad.).  da.  part.  pass.  du  v.  extorsionar. 
ExtíMS  une  ,  e, 

xtorHionar  .   v.  a.   (•/..iforiionar.  Extorsionncr; 
commettre  des  extracli^ons. 
ExlorNioniirMc  ,   V.    pron.  é  storsionar-sé.  S'ci.- 

lorsionncr  ;  être  exiorsionné. 
Extorcioiiarlo.  S.  m.  ék.íí()rííonrt-r»o.  Extorsio- 

naire  ;  qui  commet  des  extorsions. 
Extra,  prop.  lat.  eks-tra.  Extra;  préposili"!')»- 


EXT 


4l-i     — 


LXT 


(itic  i|ui  «i^iiilie  uulre,  hurü  i*l  (]ui  (.'iilrc  dans  la 
loinpusiliüii  de  plusieurs  mois  auquels  elle  ajou-  ! 
Il-  un  idt'c  de  sorlie.  d'fxcès. 
Kxtrarcluii,  s.  f.  élistra'.iion.  Kxlraclioii;  l'oclioii 
d'e\lruire.  ||  txtiaclioii,  uoissiiiici' ,  origine  ,  (a-  ¡ 
mille,   coiidilioii.  ||  ,Miilli.  Kxliaclion;  ü|>(^rali()ii  ' 
tjui  a  pour  objet  di-   dclcniiincr  la   r.uiiit'  d'une 
l'UliSailfe    connue.  ¡1  (lliini.    KxIractiMn  ;  opera-  i 
lion    qui  a  pour  ol)jel  la   scparaliou  d'une  siihs-  , 
lance   siinpli'    ou  conipiisée  d'un  corps  donl  elle  I 
fail  partie.  |  t^liirur.  Kxtraetion:  opération  chi- 1 
rurjiirale  ,  qui  consiste  à  retirer  de  quelque  par- 
tie du  corps,   soit  avec  la  main  ,  soit  avec  des 
inslrunient-*  coiivi  nabies  ,    les   corps  élran;;ers 
qui  S'y  sont  introduits  acciiletitcllemeiit,  comme  i 
une    halle  d.ins  une  plaie,  ou  qui  s'y  sont  déve- 
loppés  spoMt.iiiéiiieut  ,   comme    un  calcul   uri-  ' 
naire  dans   la  vessie  comme  un  polype  dans  k-s 
fosses  nasales- 
Vstructii,  s.  f.   <?/;ííia.'.-í«.  Grosse;  copie  fidèle 

d'un  acte  publie. 
E\tractti<Ji>,  «!ti.  part.  pass.  du  v.  extractar.  Ex- 
tra il. 
Uxtroctuf  .  V.  a.  éhstra'Uar.  Extraire;  faire  des 
extraits  dti.i   li\rc.   d'un  procès,  etc.  ;  c'est-à- 
dire  en  prendre  la  substance,  le  somm:iire.  etc. 
j  Cnniin.    l:\lrnirc  ;    dépouiller   un   journal   ou 
quelque  autre  livre  à  l'usage  de  quelijues  mar- 
chands pour  voir  ce  qui  leur  est  ou  par  chaque 
particulier ,  et  les  siinmcs  qu'ils  ont  re<;ues  en 
acompte. 
Ksti-activo.  vi»  ail-,  ^kttrahti-vo.  Chim.  Exlrac- 

lif,  qui  a  la  vertu,  b  propriété  d'extraire. 
Kxtractivi».  s.  m.  t'k.ç.'»-ii'.(i-L'o.  Cliiin.  Estractif; 
principo  chimique  particulier  ,  qui  jusqu'à  te 
jour  n'a  pu  être  ciassilié  isolément. 
ExtPhctu ,  s.  m.  ¿lislruk-to.  Extrait  ;  ce  qu'on  ex- 
trait d'un  livre.  |  Extrait;  abrégé,  sommaire.  ||, 
Pharm.  Extrait  ;  nom  que  les  ancien'í  donnaient 
au  (iroduit  de  l'évaporalion  ménagée  d'un  suc 
v6gc;al  quelconque.  Aujourd'hui  produit  mou 
ou  sec  de  l'évaporalion  ,  d'un  liquide  obtenu, 
siil  par  la  simple  expression  des  végétaux,  soit 
e.i  traitant  des  substances  végétales  ou  anima- 
les par  l'eau  ou  par  l'alcool.  |1  Comm.  Extrait; 
compte  relevé  d'un  autre  plus  étendu.  ||  Extrait; 
mise  en  jeu  sur  un  numéro  il  la  loterie  et  ce 
numéro  même. 
&:xti-act<>-n»'.ue.ira«lo,  S.  m.  él!Straktoazou\iara 
do.  Extracto-sucré;  produit  végétal,  formé  d'un 
mélange  naturel  de  sucre  et  d'une  substance  ex- 
Iractive. 
Ii\ii'act<)-resina.  s.  f.  ékstraktorréssi  -na.  Cliim. 
Extraclo-résine  ;  produit  végétal  qui  participe 
de  la  résine  et  de  l'cxlractif. 
Estr,-acio-i*esino<«o.  «a.  adj.  éhstraktoréssino- 
sso.  KxtraL'lo -résineux;  qui  [)articipc  de  la  natu- 
re de  l'extraetif  et  de  la  résine,  tiuoiqne  l'cx- 
lractif soil  prédominant. 
K\ir«ctor,  adj.  tíksfra/ííor.  Extracteur;  pni  sert 
à  cxlr.iire.  S'emploie  aussi  substantivement  et 
signifie  dans  ce  cas  Extracteur  ;  qui  extrait. 
Kxtrnri'  .  v.  a.  ékslrai'rr.  Exporter:  transporter 
au  dehors.  I  Chim.  Extraire;  séporer  des  subs- 
tances simples  ou  composées  d'un  corps  dont 
elles  font  pnrtic.  |i  Jlath.  Extraire ,  déterminer 
la  racine  carrée.  <ube,  etc.  .  d'une  puissance 
connue.  ||  Prat.  Se  du  en  Aragon  pour  copier  fl- 


dclem-nl  et  liléralement  un  acte  ¡tublic.  (|  Es- 
traer  ilf  lu  ifilesia;  arraeher  un  criminel  d'une 
église  uii  il  s'élail  réfugie  comme  dans  un  lieu 
d'asjle. 

KxlrnUlo.  ilu.  (art.  pas.  du  V.  extraer.  Extrait. 

■¿xtrajMdtctul.adj.  l'kstnuj-iumditinl.  Exlrajudi- 
doiaiie;  liii>(le-.  l'ormes  judiciaires ,  sans  les 
formülites  x.inlues.  le?,  régies  d'usage. 

■¿xti'ujiiilioialiiioiitc  ,  atlv.  èlistratj-huudiiial- 
mêu-li'-.  Extrajudiciairvinent;  sans  observer  les 
formes  judiciaires. 

ExiraiiiiiroM,  Locu.  aJv.  Eat.  e\istramou-ro$s. 
Exlra-mnros;  hors  de  la  vdie  ,  de  ses  murs,  de 
son  ei.ecinte. 

Kxti-anjcriii  .  s.  f.  eUstranf]-hér'>-a.  (Jualilé  d'c* 
tringer.  ||  .Modes,  coutumes,  manières  étrangè- 
res. 

Exiraiijern,  re.  adj.  chstrantj-hé-ro.  Etranger; 
qui  appaitieul  a  une  ou  autre  nation.  ||  Elrtinger; 
qui  ne  prend  part  à  une  ail'aire.  ||  Eig.  Ser  ex- 
tranjero en  su  pais;  être  étranger  dans  son  pays 
ne  |ias  connaître  les  usages,  les  coutumes  de  son 
pays.  =I'Llraiiger  s'emploie  aussi  pour  désigner 
les  cli)ses(iui  ont  rapport  à  l'esprit.  |j  Etranger; 
se  dit  lie  ce  qui  n'est  pas  naturel,  propre  a  une 
personne  ou  une  chose.  |  Etranger;  se  dit  des 
choses  qui  ne  sont  pas  de  mcinc  nature.  ||  s.  m. 
Etranger;  qui  n'esl  pas  du  pays,  de  la  nation,  jj 
Al  extranjero;  à  l'étranger,  dans  une  autre  na- 
tion, hors  de  U  nation,  en  pays  étranger.  ||  Hist. 
relig.  Etranger,-  se  disait  des  Macabées  qui  aban- 
donnaient le  paganisme  pour  entrer  dans  le  re- 
ligion jui\c. 

Extrarsael^ii.  s.  f.  V.  lístrañamiento. 

Extrufiadu,  lia.  part.  pas.  du  v.  extrañar,  V.  ce 
mol. 

Extrañiieiieitti',  adv,  ù  stra;inamên-té.  Etrangè- 
mcnl,  siogul  èrement,  exlraordinairemenl,  d'une 
manière  étrange,  d'une  manière  inconnue  ,  in- 
connument. 

Exti'aùasniento.  S.  m.  èhstragnamién-to.  .action 
d'éloigner.  |  Exil,  bannissement. 

Extraâiai'.  v.  a.  é  strnunir.  Eloigner,  rejeter,  re- 
pouser  loin  de  soi.  traiter  en  ennemi,  en  étran- 
ger. !)  Expatrier,  bannir,  exiler.  !|  Admirer,  être 
surprisde.  trouveretrange.  ||  Blâmer,  reprendre. 
\\  Estrañar  ¡le  los  reinos  á  uno:  bannir  quel- 
qu'un du  royaume,  confisquer  ses  biens. 

Extrañai'Sf ,  v.  pron.  e\\stra¡inar-sé  Se  refuser.  || 
Rompre;  se  b:ouillc-r  avec  quelqu'un. 

Exti-aciei-o,  ra.  adj.  inus.  V.  Forastero,  Extran- 
gero. 

Extrañe'*'..  S.  f.  iniis  V.  Estrañeza. 
¡  Extraîti-xa  .  s.  f.  è\istiagné-7a.  Etrangeté,  nou- 
veauté ,  rareté,  singularité.  ||  Désunion,  mésin- 
telligence, éloignement. 

ExtrafiiMiiiio.  ma.  adj.  sup.  de  extraño. 

Extr:kriu.  ña.  adj.  èiisira'jno.  Etranger.  V.  Ex- 
tranjero. Il  Etrange,  rare,  singulier,  extraordi- 
naire. I  Etrange,  extravagant,  bizarre,  li  Mal  ve- 
nu, dont  la  conversation,  la  société  déplait.  || 
Serle  eslraña  á  ah/nno  alguna  cosa;  être  étran- 
ger à  une  chose,  n'être  pas  versé  dans  une  cho- 
se, l'ignorer. 

Extraordinariamente,  adv.  èl.straordinaria- 
mén-té,  Extraordinairement;  d'une  manière  ex- 
traordinaire. 

Extraordinario,  rio.  adj.  èkstraordina-rio.  Ei- 


EXT 


—  VI3  — 


EXT 


traordinaire  qui  n'est  point  selon  l'ordre  com- 
mun, selon  l'usage  ordinaire.  |  Exlraordinaire; 
singulcr.  rare,  peu  counnuii.  ||  Kxliaoïdiiiaire; 
en  main  aise  part,  original,  ridinilo,  extravagant.  : 

Kxtruordiiiiirio,  s.  fn.ù';strnor<lina  rio.  Kxlraor-  ' 
dinairc  :  se  dit  d  un  courrier,   de   la   dépeiibe, 
d'un  évcncnieiit ,  etc.  i 

Kxts-as,  s.  m.èkstiass.  Strass;  composilion  qui  , 
imie  le  diamant.  | 

E'.ti-a.«ie<-iiJ«r.  adj.  èkslruss'houlnr.  Extra-sécu- 
laire ;  hors  d'un  siècle,   qui  passe   d'un    siècle,! 
qui  a   vécu   plus  d'un    siècle. — Extra-séculaire; 
d'un  autre  siècle,  d'un  siècle  recule  ,   des  temps 
anliiiuos.  I 

Kxtra-  témiiorn,  S.  f.  è'istra-lem-pora.  Permis 
de  recevoir  les  ordres  majeurs  hors  des  temps 
désignés  par  l'Kglise.  j 

Kxti-av<aKiis)ciu.  s  f.  ék.íí/vnvíf/r/ /(-/.»«.  F-xtrava- 
gance  ;  état  de  l'âme  (]iii  e\tr.i\ague.  \\  Extrava- 
gance ;  action  devlravauant ,  liizjrreric  ,  imper- 
tinence ,  discours  hors  de  bons  sens,  sottise, 
chose  dite  on  fuite  mal  à  propos. 

B:x(i'uvatfuiite  ,  adj.  ekstríiüiinfin-tt!.  Extrava- 
gant ;  (|ui  extrague  ,  qui  a  Ihabiludc  d'extrava- 
guer.  Il  Exlravagant;qui  est  bizarre,  fantasque, 
hors  de  bon  sens,  mal  à  [iropos.  S'emploie  subs- 
tanlivement. 

KCXti-avauaoteK,  S.  f.  pl.  ekstrava¡jar.-!¿ss.  Hisl. 
ecelés.  Extravagantes;  certiines  constitutions 
ecclésiastiques  ou  canoniques  établies  par  les 
papes. 

l'iXtravacai*,  V.  a.  èkstravnqnr.  Extravaguer; 
pi'iiser  et  dire  des  choses  où  il  n'y  a  ni  sens  ni 
raison.  Il   lüxlravaguer  ;   agir  sans    suite  ,    sans 

•  raison,  d'une  manière  contraire  au  bon  sens. 

ISxtravaMacloii,  s.  r.  ekslravcissm.ion.  Extiava- 
sion  ou  exlravasaliou  ;  action  par  laquelle  le 
sang,  lediyle,  la  lymithe,  ou  t'uile  autre  hu- 
meur ,  abandonnent,  à  la  suite  d'une  impres- 
sion, d'une  cause  extérieure  ,  les  canaux  ou  les 
vaisseaux  destinés  par  la  nature  à  les  renlermer 
et  se  répandent  au-dchors,  soit  dans  le  tissu  cel- 
lulaire ,  les  cavités  spachniiiues  ou  !e  parenchy- 
me des  organes.  ||  l?i(t.  Extnivasaiiioi  ou  e-ilra- 
vasion;  épaiichcmen',  au-dehors,  de  la  sève  ou  du 
suc  propre,  qucliiuctois  dans  l'intérieur  même 
des  plantes.  La  gomme  .  la  résine,  la  manue, 
ilécoulent  des  arbres  par  extravasation. 

n':\tiM«aHa<lo,  (lit.  part.  pas.  du  v.  cxlravasar. 
Extravasé ,  e, 

FAtravnMai*',  V.  a.  èlislrrtvassfir.  Extravaser  ;  fai- 
re sortir  le  sang,  la  bile,  les  liquides,  les  hu- 
meurs (le  leurs  vaisseaux  ou  ean:)ux  naturels. 

Extrnvanai  Si»,  V.  pion,  èhslravdssar-sd.  S'extra- 
vaser  ;  être  extravasé. 

Exti-aveiiaiio,  part.  pas.  du  v.  extravenarse.  V. 
ce  mot. 

Exti-nvriinrinc',  v.  ])ron.  rkstravi'tiar-sé.  S'extra- 
vaser;  se  dit  en  parlant  du  sang  qui  sort  hors 
des  veines,  dans  le  S'-ns  du  mol  générique  e.c- 
travnsnrsc, 

KxtraviMHlon,  s.  f.  èkstravcrsic}) .  CAùm.  Extra- 
version  ;  action  de  rendre  mnniresie  ce  qu'il  y  a 
d'acide,  île  salin,  dans  un  corps  mixte. 

Extraviada,  lia.  part.  pas.  du  v.  cstrrtiíinr.  Ega- 
re. ,  e;  fourvoyé  ,  c. 

Extraviar,  V.  a.  ekslrnvinr.  Egarer  ,  fourvoyer, 
mdlre  hors  de  la  voie,  du  chemin.  1|  Fourvoyer, 


égarer  ,  écarter,  éloigner  de  la  bonne  voie,  du 
chemin  de  la  vertu  ,  détourner  de  ses  devoirs. 

Extraviarle,  V.  pron.  èhstraviar-sé.  S'égarer, 
se  fourvoyer;  dans  le  même  sens  que  l'aciif.  | 
iiius.  (Changer  de  logement. 

Extravío,  s.  m.  éltstrnvi-i>.  E'„'arement;  fourvoie- 
ment ;  erreur,  méprise  de  celui  qui  s'écarte  de 
son  chemin.  |  l"ig.  Egarement,  erreur ,  dérégle- 
n)ent. 

Exiroiiiatlaiiiciitc-,  adv.  eli$tr¿innrlatnén-lé.  Par- 
faitement ;  extrêmement  bien.  Il  Extrêmement, 
extraordin.niimenl  ,  tl'une  manière  exlrèinc. 

Extrfiaïadaiio.  na.  adj.  et  s.  inus.  V.  Extre- 
men j. 

Evtri'iiiadas,  S.  f.  pl.  ikstrhna-da$s.  Temps  où 
les  bergers  font  du  fromage. 

Ex(r('Ei)a<liHiiiiaiiieiitf.  adv.  sup.  de  Extrema- 
da m  ente. . 

Fxtrcstiaili.siiix»,  ma.  adj.  sup.  île  Exti emrtilo. 

Extreaiado,  da.  part.  [)as.  de  extremar,  V.  ce 
mot. 

Extrc-iMaineote,  adv.  èxtrémumén-té.  Extrême- 
ment ,  excessivement. 

Extreciiar,  v.  a.  èkstrémar.  inn*.  Réduire  a  l'ex- 
trémité Se  prend  ordinairement  en  mauvaise 
part.  Il  Séparer,  étri(iuer  ;  placer  à  put  ,  à  une 
extrémité.  ||  Sevrer  ;  en  parlant  des  agneaux.  || 
inus.  Achever  ;  perfectionner  ,  rendre  excclleni 
dans  son  genre. 

Extremar,  v.  n.  Se  dit  du  bétail  qui  passe  l'hiver 
dans  les  endroits  tempérés  de  ¡Estrémadure. 

Extr(•nlar.^p.  v.  pron.  è/t4Îr(ima»--ie.  Donner  tous 
ses  soins  ,  f.iire  tous  ses  efforts,  se  distinguer, 
se  surpasser. 

Cxtreiaiauiiciojt,  S.  f.  élistremaoïtnzion.  Prat.  re- 
lig.  Extrèine-onction;  nom  donné  par  l'église  ca- 
tholiijue  à  un  s  icrement  institué  pour  le  soula- 
gement spirituel  et  corporel  des  malades  ,  et 
que  le  p  être  administre  en  faisant  des  onctions 
d  huile  bénite  ,  accompagnées  de  prières,  pour 
en  indiíjuer  le  but  et  la  tin. 

Ext  remetió,  âia.  adj.  et  s.  èstrém^-nn.  Géog. 
Eviram  idurieu  .■  habitant  de  l'E-trémidure.  qui 
ap¡iartient  à  l'Extrémadure  ou  à  ses  habitants. 

Exti-<*mid:id,  s.  f.  èkstrnnidadd.  Extrémité  :  les 
points  extrêmes  ou  les  limites  d'une  siirface 
considérée  d;un  sou  ensemble  ou  d:<ns  une  par- 
ti? de  son  ensemble.  |1  Extrémité  :  dernier  point 
degré  exlréme  d'une  chose  fâcheuse  .  qui  sem- 
ble exclure  toute  chance  de  salut  et  toute  res- 
source. Il  l'xtrémité;  excès,  le  plus  haut  degréoù 
puissent  être  poussées  les  choses  morales.  !|  Ex- 
tremidailcs  ',  S.Í  pl.  Extrémités;  s'emploie  en 
analoinie  ,  peinture  et  sculpture,  pour  désigner 
les  pieds  et  le>  mains  d'une  ligure,  d'un  corps. 
Il  .Vbatis  des  animaux. 

Exti lo,  ma.  adj.  èlistn'-mo.  Extrême  ;  qui    est 

au  bout,  le  dernier.  I  Extrême:  qui  est  porté, 
pousse  au  dernier  point  .  au  plus  haut  degré,  eu 
parlant  surtout  des  choses  morales  et  abstrai- 
tes. 'J  Extrême;  qui  pousse  les  choses  au  derni«»r 
point  excessir.||iuns.  V.  I)istante.\\Con,  en,  por 
exlreuiit  ,  extrêmement. 

Extremo,  s.  m.  èlsstré-mo.  Extrême  ;  ce-  qui  est 
excessif  dans  une  chose.  ||  Extrême;  l'oppose,  le 
contraire.  |  Pâturage  où  le  bétail  qui  voyage 
passe  l'été  ou  l'hiver.  ||  Fig.  Ir  ó  ¡Htsar  de  utt  et- 
trcmo  a  otro  ;  passer  dune  extrémité  à  l'autre. 


EXÜ 


-  ili  — 


EZT 


¡I  Llegar  al  extremo  ;  tUre  ou  comble,  au  der- 
nier point.  I  //acer  extremoi;  témoigner  sa  dou- 
leur et  sa  joie  par  des  gestes  et  des  manières 
exlraordioaires. 

EHi'éii(»lcaiiioiito,adv.¿'.iírínjí*/c'im'!n-/é.^xt6- 
rictin'incnl  ;    d'une     manière  oxlrinscipie. 

F.x4riiiNÎco,  Crtadj.  è  slrinnsé-ko.  KxIrmsiMiuc, 
exlerne,  e\l(^ri('ur.  ]  Prol.V.  Kxlvajndirinl. 

■''AliimrHroiirla,  s.  f.  i>i.sliiumi'si.èn-i.ia.  Médec. 
KxUnncscciicr;  cnnurf,  InnicfarliDU. 

KKiirbudo^ila.  pari:  pass.  du  v.  exturbar.  V.  ce 
mot. 

Kxtiiritiir,  V.  a.  èkstouibar,  Chasser,  mettre  de- 
hors avec  violence. 

K\iihera«lo,  da.  part.  pas.  du  V.  exubcrar.  V.  ce 
mot. 

Esiilx^rnitrin.  S.  f.  ¿I;snubéran-Tia.  Exubórancí-; 
surabondance;  supcrfluité.  Il  Fig.  Exubérance  de 
pensées,  de  mots,  de  style,  d'imaj^es  de  li- 
gures. 

Kxiiberanto.  adj.  èUsoubérnn-té.  Exubérant; 
surabondant,  supcrdu,  redondnnt. 

E\Hltprar,v.  n.  èksuuberar.  inus.  Abonder; sura- 
bonder. 

Exúbero,  ra.  adj.  éiisou-béro.  Exubèrc;  se  dit 
dun  enfant  qu'on  a  sevré. 

Exulcrraclon,  S.  f.  è  snuUéra-iinn.  Talhol.  Exul- 
cér.ition:  uliération  coinnuMiçiinte,  Ic^'èrc  et  su- 
perficielle, dans  laqucUf  la  surface  cutanée  n'est 
en  quelque  sorte  qu'  effleurée  dans  une  plus  ou 
moins  grande  élcndue. 

Kxulcerailo,  da.  part.  pass.  du  v.  exulcerar. 
Exulceré,  e. 

Esnlccrj»r,  V.  a.  èlisouh'rar.  Pathol.  Exulccrer; 
ulcérer,  causer  des  ulcères.  \\  Exulcérer;  blesser 
iMmour  propre,  piquer  lorleinent. 

Exiilceriitivo,  va.  adj.  élisouh.èrati-vo.  Pathol. 
Exulcéralif;  qui  forme  des  ulcères. 

Exultación,  s.  f.  è'soultaiion.  Exultation;  se  dit 
dans  ic  langage  mystique   d'un     transport  de 


joie,  d'une  viveallégresse  intérieure. 

Exiiliado,  da.  part.  pass.  du  v.  exultar.  Exal- 
té, c. 

Exultar,  V.  a.  éksoultar.  Exulter;  sauter,  tressai- 
llir de  joie. 

Exiitorio,  s.  m.  èl(soHto-rio.  Palliol.  Exutoirc; 
ul'  ere  arliliriel  dont  on  entretient  la  supuralion 
cl  qu'on  a  fornïé  en  employant  les  caustiques 
ou  nii  in>Nlrnini'ni  tranchant. 

ICyariilarioii .  s.  f.  eïa  ou/azi.iii.  Ejaculalion; 
action  de  darder;  de  hmcer.  Serta  exp.imer  la 
sortie  vive  de  diverses  sécrétions  du  corps,  com- 
me le  lait,  le  sperme,  la  salive.  ||  Ejaculation; 
particnlièrement ,  acte  par  lequel  la  liqueur 
spermaiique,  renfermée  dansles  vésicules  sémi- 
males,  et  l"humeur  prostatique  contenue  dans 
SCS  propres  couloirs  sont  exprimées dnns l'urè- 
tre et  lancées  hors  du  canal  pendant  le  coït,  ou 
dans  quelque  autre  circonstance  qui  y  est  re- 
lative. 

Eyaculator,  m.  adj.  èïahoulator.  .\nat.  Ejacula- 
teur;  (jui  sert  ou   contribue  à  l'éjaculalion. 

Eyaculatorio,  ria  adj.  è'iakoulato-rio.  Ejacula- 
toire.  V.  Eyaculator. 

Exan,  s.  m.  Ezan;  oraison  publique  chez  les 
Turcs. 

EzcquIoliMta.  s.  m.  èièliieli-ta.  Sect.  relig.  Ezé- 
chiélisle,nomdesscclaleurs  de  Jacques  Brothers, 
qui  apparut  en  Angleterre  à  la  lin  du  XVIIl  sié- 
de,  se  disait  proph-He  et  envoyé  de  Dieu,  pour 
reconduire  les  Juifs  à  Jérusalem. 

Eznrvcda,  s.  m.  èr.orvc-da.  Ezour-Véda;  com- 
mentaire polygraphique  du  Véda. 

EK«|u<'rdear,  v.  a.  ¿zkècc/ear.  Porter  une  arme  du 
côté  gauche. 

EzqatM-doar,  V.  n.  inus.  fig.  S'égarer,  se  fourvo- 
yer, donner  dans  l'erreur. 

EKsiiiùerda,  s.  f.  inus.  V.  Izquierda. 

Eztrri,  s.  m.  èitè-ri.  Ezteri,  jaspe  vert  d'Améri- 
que a  points  couleur  de  sang. 


^ 


F 


FAB 


l',  sixième  lettre  de  l'alphabet  et  la  quatrième  des  | 
consonnes.  |1  F;  à  la  même   pronontiation  de  ph 
devant  les  veyolles. 

Pa.s.  m.Mus.  Fa;  quatrième  son  de   la  gamme 
diatonique. 

Faal,s.  m.  Faal;  recueil  d'observations  astronomi- 
ques. 

Faan,  s.  m.  Bot.  Faam; genre  d'orchidées. 

Faba,  s.  f.  V.  Haba. 

Vabagel» .,  s,   f.  /'«i'a^-M-fa.  Bot.  Fabagellc  ou 


FAB 

fabago  ;  planAe  dont  les  feuilles  epaises  ressem- 
blent à  celles  du  pourpier. 

Í  Fabasu.  ^-   ni.  V.  Fabaqela. 
Fabalaria,  s.  f.  fnbala-rin.  Ant.  rom.  Fabalai- 

i      re:  Vase  dans  lequel  on  faisait  cuire  des  fèves. 

'  Fubarias,  S.  f.  pi.  fabn-'iass.  Fabaires;  calendes 
de  juin.  |  Fabarias;.fètesqu*'oncélébrait  en  hon- 
neur de  Cama  femme  de  Janus  en  lui  offra  jt  des 
fèves,  de  la  farine  et  du  lard. 
Fabarraz,  s.  f.   Bot.  Staphisaigre  ;  herbe-aux- 


FAB 


VI 5  — 


KAC 


puiu;  plante. 

Pabeuc4oii,  s.  f.  fahéaiion.  Atlio»  de  voler  avec 
des  fèves  blanches  cl  noires. 

rabeado,  da.  adj.  et  pari.  pass.  du  v.  fabear. 
V.  ce  veebe.  ! 

Fabeadores  ,  s.  f.  pi.  fabéado-réss.  Electeurs,  1 
tirés  au  sort  et  qui  donnaient  leurs  voix  avec  des! 
fèv.-s.  I 

Fabear,  V.  n.  fabéar.  Voter  par  le  moyen  des) 
fèves.  ! 

Fabialatii,  S.  m.  iabiata-tou.  Ornith.  Fabialatu; 
nom  d'une  espèce  d'oiseaux  du  penrc  lanfçara. 

Fabiano;  s,  f. /a6ia- né.  Bot.  Fabianc;  genre  de 
la  famille  des  solanacées. 

Fabinuos,  S.  m.  \)\.  fabia-noss,  Ant.  Fabiens; 
collégedes  prêlresromains.  |  Hist,  Fabiens;  sol- 
dats qui  servaient  sous  les  ordres  de  Fabius. 

Fabla,  V.  Fábula. 

Fablable,  adj.  V.  Decible,  esplicable. 

Fnblado,  da.  V.  Hablado. 

Fabladttr,  ra.  V.  Hablador. 

Fabiantc,  part,  prés,  inus.  du  v.  fablar.  V.  Par- 
lante. 

Fablar.  inns.  V.  Hnblar. 

Fublllla,  s.  m.  diin.  de  fabla.  V.  Fabulilla. 

FablUtan,  inus.  V.  Hablador. 

Fabllstaiieai',  inns.  V.  Hablar. 

Faburdon,  s.  m.  Mus.  Faux-bourdon  ;  chant  à 
plusieurs  parties,  où  l'on  chante  note  contre 
noie. 

Fábrica,  s.  {.  fá-brihn.  Fabrique;  construction 
d  un  éd  fico.  en  parlant  des  é;,Miscs.  |  Fabrique; 
tout  ce  q«i  appartient  à  une  église  paroissiale. 
Il  Fabrique;  établissement  où  l'on  lait  des  ou- 
vra^icsà  la  roain.  |  Archit.  Fabrique  ;  bûtiment 
dont  la  principale  décoration  consiste  dans  l'ar- 
rangement et  l'appareil  des  divers  matériaux 
dont  il  est  composé.  |  Manufacture;  lieu  où  l'on 
travaille  à  quelques  ouvrajícs.  !  Fabrication;  ac- 
tion  de  fabriquer.  ||  Fig.  Fabritjue;  idée,  chimè- 
re que  l'on  se  forj^e  dans  la  tele.  1|  Fábrica  de 
loza;  .Îaïauccric.  l\  Hombre  de  fábrica;  homme 
industrieux,  qui  parvient  adroitement  à  ses  fins. 
Il  Mayordomo  de  fábrica;  moyordomc  qui  admi- 
nistre les  biens  d'une  paroisse,  ii  Pared  de  fá- 
brica: mur  de  briques.  ;|  Escaño  de  la  fábrica; 
banc  destiné  pour  ceux  qui  sont  chargés  de  l'ad- 
tninislration  d'une  é^;lisc. 

F29bi-4i;acSoii  ,  s.  f.  Fabrication;  action  de  fabri- 
«jucr. 

Fabi-iradfim<>ii<c  .  adv.  anc.  f'ihri  adafn'tn-té. 
Artislement;  d'une  manière,  parfaite. 

Fabricado,  da.  adj.  cl  part. pass. du  v.  fabricar. 
V.  (c  verbe. 

Fabricador,  ra.  S.  Fabricaleur.  qui  fabrique  des 
menson^çes,  des  coloinnies.  Il  Auteur,  cause,  mo- 
teur principale  dans  une  affaire. 

Fabricaudo,  part.  prés,  du  v.  fabricar.  Fabri- 
cant. 

Fabricante,  adj.  et  part.  prés.  duv.  fabricar. Fa- 

bricanl,  e. 
Pahrieanto,  s.  ni.  f(tbril<nn-lé.  Fabricant;  ma- 
nufacturier qui  fabrique. 
Fabricar,  v.  a.  Fabriquer:  manufacUirer,  faire 
certains  ouvrages  suivant  les  procédés  d'un  art 
mécanique.  ||  Archil.  Construire,  liAiir;  faire  un 
edilice.  Il  Fip.  Fabriquer,  inventer  des  menson- 
ges. ¡]  Fabricar  su  fnrlniui;  faire  sa  fortune. 


Fabrido,  V.  Labrado, 

Fabriella,   \ .  Hablilla. 

Fabril,  adj.  Se  dit  de  ce  qui  appartient  a  un  ou- 
vrir,  à  un  artisan. 

Falirilniente,  adv.  fabrilmén-té.  Artistemenl; 
d'une  manière  artistique. 

Fabri(|uero  ,  S.  m.  fabiihé-ro.  Fabricien  ;  celui 
qui  est  chargé  d'administrer  la  fabrique  d'une 
église. 

Fabro,  S.  m.  fa-bro.  Artisan,  ouvrier;  qui  travai- 
lle dans  quelque  manufacture. 

Falirocco,  s.  m.  fabro-iéo.  Icbtbyol.  Faber;  pois- 
son de  mer. 

Fabronla  ,  s.  f. /"airo-nia.  Bot.  Fabronie;  genre 
de  mousses. 

Fabucal,  s.  m.  faboul.al.  Fagutal;  bois  de  hêtres 
dédié  à  Jupiter. 

Fabucal,  adj.  m. /"aéoM/iai.  Fagulat,  surnom  de 
Jupiter  et  du  mont  Esquilin. 

Fabuco,  s.  m.  fabou-ko.  Bot. Faine; fiuil  du  hêtre. 

Fabiieiio,  V.  Favonio. 

Fabula,  s.  f.  fa-boula.  Fable;  apologue,  récit 
dans  lequel  on  cache  une  vérité,  une  morale  sous 
le  voile  de  quelque  fuiion.  j,  Fable;  sujet  d'un 
poème  épique,  d'un  roman,  d'une  pièce  de  ihéû- 
tre.  Il  Fable;  conte  fait  à  plaisir.  ||  Myth.  Fable; 
divinité  allégorique  Illle  du  Sommeil.  |1  Esiar 
hecho  la  fábula  de  lodos;  être  la  fable  ,  le  risée 
de  tout  le  monde. 

Fabuiacloii,  s.  f. /'o^ow/rtzion.  Faliu'ation;  ma- 
nière de  conduire  de  disposer  le  plan  d'un  poè- 
me, d'un  roman,  d'un  drame,  j  Fable,  conte, 
roman. 

Fabulador,  ra.  S.  fabouladvr.  Fabulateur;  fai- 
seur de  fable. 

Fahular,v.  a. /"a  i»oii/ar.  Fabler;  écrire  des  fa- 
bles. Il  Fabuliser;  ajouter  des  fabk-s  à  une  his- 
toire. 

FalMilarlo,  S.  m.  faboula-rio.  Conchyl.  Fabulai- 
re;  genre  de  foraminifères. 

Fabulilla,  V.  Fubulila. 

FabuliNia,  s.  m. /"atow/is-fa.  Fabuliste;  auteur 

de  fables. 
Fabullta,  s.  f.  dim.  de  fábula.  Petite  fable. 

Fabiilizar ,  V.  a.  faboulizar.  Faire  des  contes, 
parler  sans  fondement. 

FaltuloMumcntc,  adv.  faboulossamén-té.  Fabu- 
leusement; d'une  manièie  fabuleuse. 

Fabulo.sidad,  s.  f.  faboulossidad.  Fabulosilé; 
qualité  de  ce  qui  est  fabuleux.  ||  Fiction,  faus- 
seté. 

Faiiulo.oso,  MU.  adj.  faboulo'.<t.<io.  Fabuleux  ;  qui  t 
rapport  à  la  fable. 

Fa«'a«  ,  V.  Hura. 

Facción,  s.  Í.  fn'.iion.  Faction;  partie,  cabale, 
dans  un  Ftat,  dans  une  ville.  i|  Exploit  mililaire. 
Faction;  guet  qui  l"nl  successivement  les  sol- 
dats (l'un  po^te.  llliiionde  plusieurs  personnes 
delà  même  profession.  |  Faction;  action  de  quê- 
ter, d'attendre  quclqu-un  uu  quelque  chose.il 
V.  Hichara.  ||  l'ral.  Facción  de  teslumcnto;  fa- 
culté,  capacité  de  tester.  Il  £i<ar  de  facción^ 
être  de  faction. 
Faccloiiar.  v.   a.    faktionar.   Techn.    Fa\;onner; 

donner  la  façon  ,  la  forme. 
Faccionario,  adj.  frakziona-rio.  Partisan  ;  atta- 
ché à  un  parti. 
FiirrioiicM.  s,  f.  pi.  fah/ii^-ni'.t.i.  Traits  dn  virase. 


FAC 


—  VIO  — 


FAC 


raccloiio,  «n.  aA\.  fnkiio-sso.VacUcwx,  coliolour, 
sódilicux;    (lili  formo  parlic  d'une  sí^dilion. 

Vacerln  ,  S.  f.  fmé-tia.  Fiicélic  ;  Ijoulloiinorif 
phnsaiilcrie  de  [¡aróles  uu  de  gestes  |)iiur  Caire 
rire. 

F»crrIoMnniriitr,  adv.  faiiiiossnmén-tâ.  Facé- 
tirusemeiil;  d'une  manière  faeélieuse. 

Faccclorio,  Ma.  adj.  fn/i-tin-ssit.  l'acélieux;  bouf- 
fon, |»lai<ant.  ()ui  lAclie  de  divertir  les  yens  par 
certains  }ie»les  ridicules. 

Furcilci-o,  V.  Ilacedvrii. 

Far<Mlor,  V.  Hacedor,  Factor, 

Farciitlcra,  s.  f.  faiêntlc-ru.  Corvée,  travail  per- 
sonnel et  ^Moiuii  des  habitants  d'un  village  pour 
le  service  publie. 

Ftircllda,  S.  f.  fazé-lida.  Bot.  Fucélidc;  genre  de 
cumposées. 

FiirclÍ4loo,  dea.  adj.  fatéli-déo.  Bot.  Facolidè; 
(]ui  tient  de  la  facélide. 

Fiirt'Iidi-aH,  s.  f.  pi.  faiéli-déass.  Bot.  Faeeli- 
dées;  sous-lribu  de  niutisiaeées. 

Facer,  V.  Hacer. 

Faci-ria.  S.  f.  fn/.ihi-a.  Communeaux;  pâturages 
qui  sont  communs  a  plusieuis  villafics. 

Farcro.  ra.  adj.  fim'-ro.  Communal;  qui  appar- 
tient au\  ('(uunuinaux. 

FacfM,  V.  Mejillits.  \[  V.  Haces. 

Facrta.  s.  f.  fa/.é-la.  Faiclle;  petite  l'ace,  l'un 
des  (ôtés  d'un  cor|.s  qui  a  plusieuis  cotes. 

Facetar,  v.  a.  faiétar.  Lapid.  Faceiler;  tailler  à 
lavettes  un  diamant,  une  pierre  précieuse. 

Faceto,  adv.  inus.  V.  Facecioso. 

Faclia,  s.  f.  fnl-chii.  Face,  li^'ure,  aspect  d'une 
personne  considciéeeMérieniemenl.  ||  Mar.  Pan- 
ne; situation  d  un  bàlinienl  dont  les  voiles  sont 
orientées  les  unes  au  plus  piès,  les  antres  bras- 
sées à  couler  pour  le  maintenir  sans  faire  de  si- 
llage. 

Facliatla.  à.  f.  fatchn-ihi.  Façade;  un  des  côtés 
d'un  bùtinieiit.  d'un  édifice,  lorsqu'on  le  rejiaide 
d'une  place,  d'une  rue,  etc:  1|  Fi^:.  Visage  larj;e 
et  joulllu.  !i  Fain.  rrestancc;  bonne  niineactom- 
pagni'e  de  gravité  et  dedijinilé.  \\  Hacer  fachada; 
faire  face. 

FachoiMla,  adj.  et  s.  fatclién-da.  Yain,  présomp- 
tueux; qui  a  une  trop-grand  opinion  de  soi  mê- 
me, il  Se  dit  d'un  homme  qui  alTecte  d'être  acca- 
blé d'occupations,  qui  veut  se  donner  de  l'impor- 
tance. 

Fachonilcnr,  v.  n.  fat-chéndéar.  Faire  l'impor- 
tant. 

FacliciidiHta.  adj.  fntchéndis-ta.  Se  dit  de  celui, 
de  celle  qui  fait  l'important. 

Fucia.  adv ,  inus.  V.  Hacia. 

Facial,  adj:  aiic.  Intuitif,  se  dit  de  la  vision  béati- 
tique  dont  les  saints  jouissent  dans  le  ciel.  ||  Fa- 
cial; qui  a  rappoit  à  la  face.  1|  Arch.  A,  (julo  fa- 
cial; angle  facial. 

Facialiiiontc.  adv.  anc.  faiialmén-té.  Intuitive- 
ment-, d'une  manière  intuitive.  '1  Vis- a-vis;  facc- 
ii-face. 

Fariciida.  s.  f.  anc.  fazién-da.  .\ffaire.  embar- 
ras, démêlé  qu'on  a  avec  quelqu'un.  ||  Fait  dar 
mes,  csploil;  action  de  guerre  signalée  et  mémo- 
rable, n  l'ropriélé  ;  biens    de  fortune.  ||  Pevenu 
public,  il  Tâche,  occupation  d'une  personne. 

Facieiitc,  pari.  près,  du  v.  facer.  Faisant. 

Facios.  S.  f.  pi.  fu-iit's.i.  Méd.  Faciès,  air.  carac- 


lire,  physionomie  d'une  personne. 

Facll,  uilj.  Facile;  aisé,  (]iii  n'offre  aucune  difli- 
tiiil  •  dans  l'exécution.  Il  Facile;  (]ui  manque  de 
fermele,  (pii  cède  aiséim-ni  aux  volontés  d*au- 
Irui.  Il  Faciliié;  indulgence  ext-ême.  ||  Facilite; 
faiblesse  de  caractère;  condescendance  excessive. 
I  .Manqui'  de  di><i  rétion. 

Facilillo,  ailj.  dmiin.  ^\(-  fácil.  Sedil  iroii.  d'une 
iliosc  ¡lui  est  exlreiueinenl  difficile. 

l-'af*iliHiiiiitiii<-iil(-  ,  adv.  fniili — ssiinainén — té. 
D'une  maniere  trcs-lacile. 

FaclliMinio  ,  ma.  adj.  siipcrl.  de  facil.  Très- 
lac  i  le. 

Faclliiacion,  s.  f.  anc.  faiilitazion.  Action  de  fa- 
ciliter. 

Faciirtar,  v.  a.  fa/.ililar.  Faciliter:  rendre  facile. 

facilito,  ta.  adj.  dimiii  di' facil:  Fani.  Se  dit  de 
ce  qui  est  un  peu  facile. 

FáclliiK-ntc,  adv.  faiilmér,-té.  Facilement;  avec 
facilité. 

Faciiiilcnt»,  S.  m.  anc.  fa/.imién  to.  Action,  acte 
plivsique  d'une  pers;jnne.  ||  Copulation,  nccou- 
pleiiienl;  action  de  s'accoupler.  |  Liaison,  ami- 
tié d'une  personne  avec  une  autre  de  différent 
sexe. 

l-'aciiiu.  V.  Hacina. 

Fiiciiici'ONA,  s.  m.  /'nz/fiéi  o -iso.  Scé'érat;  qui  mè- 
ne une  vie  criminelle.  ¡  Brigand^  bandit;  voleur 
de  grands  chemins. 

Facioii,  V.  Fiirriiiii. 

Facioiiado,  ila.  adj.  anc.  V.  Hecho, 

Faci.Kicto,  V.  Facistol. 

Facistol,  s.  m.  fnustol.  Lutrin;  pupitrcélevèdaus 
le  chceur  d'uneéglise.sur  lequel  ou  met  leslivres 
pour  chuinter  l'offii  e.  |  Siège  d'un  [irélat  dans 
certaines  cérénionies  publiques. 

Facita,  s.  f.  /"azi-fa.  Miner.  IMiacitc;  pierre  num- 
muiairc  ou  lenticulaire. 

Faco,  s.  m.  fam.  fa-ko.W  Saco.  Il  Bob.  Mouchoir 
de  poche. 

Facoidc.  adj. /'a/io-ïr/a.  .\nal;  Phaco'ide;  se  dit 
du  crystalin  de  l'œil. 

FacoslÑ,  s.  f.  faho-ssiss.  Médee.  Phacose;  tache 
noire  ii  l'oeil. 

Fac-Mlniilarl»,  adj.  fahsimila-rio.  Fac-similairc; 
qui  tient  du  fac-similé. 

Fac-.Hlmilai-.  v.  a.  fa^.-similar.  Far-similer;  ren- 
dre semblable  au  moyen  d'une  imitation  exacte, 

Fac-fsiiiiilc,  s.  m.  fa^si-milé.  Fac-similc;  copie, 
imitation  exacte  d'une  chose. 

Factible,  adj.  fakti-blé.  Faisable  ;  qui  peut  se 
faire. 

Facticio,  a.  adj.  /"fï/fM-zio.  Factice;  qui  n'est  pas 
produit  par  la  nature.  Il  Factice;  qui  n'est  pas 
vrai.  réel.  Il  Palabra  fartida:  mol  factice,  qui 
n'est  pas  reçu  dans  une  langue,  mais  que  l'on 
fait  d'après  les  règles  de  l'analogie. 

Factoraje  .  S.  m.  anc.  falitora-ghé.  Factorerie, 
courtage  ;  p.rofi-ssion  d'un  ourtier.  \\  Appoin- 
tcment  des  fai  leurs  commissionnaires. 

FactA^ia.  s.  f.  faktori-a.  Factorie  :  lieu  ou  sont 
les  facteurs,  les  agents  d'une  compagnie  de  coin- 
nierce  en  pays  étranger.  ||  Factorie  ;  emploi,  de- 
voirs d'un  facteur. 

Factorieia,  s.  f.  faUtorié-la.  Algéb.  Factoriellc  s 
nom  donné  à  un  produit  dont  les  facteurs  sont 
en  progression  arithmétique. 

Factoi-Ixar.  v.  a.  faktoriiar.  Etablir  une  factorie 


FAG 


—  il7  — 


FA3 


«quelque  part. 

ractutum,  s. m.  faktoloum.  Facloluiii;  celui  qui 
se  mêle,  qui  s'ingère  de  tout  daiis  une  müisun. 

racliira,  s.  f.  fuktou-ra.  Facture;  mémoire  qui 
indique  en  détail  la  quantité  cl  le  pri\  des  mar- 
chandises qui  sont  envoyées  par  le  commerce. 
Il  Facture  ;  façon  dont  une  cho>e  est  liiite.  {| 
Tcchn.  Facture;  capacité, dimension  des  tuyaux 
d  orgue. 

Facturar,  V.  a.  faktou-rar.  Facturer;  faire  rc- 
dignrdcs  factures. 

Fuctiiriwia.  s.  m. /ahtourt<-fa.  Facturiste  ;  qui 
fiiit  des  factures. 

Fuoiiia,  s.  f.  fa-koula.  Astr.  Facule;  tache  lumi- 
neuse iiur  le  soleil. 

Facultad  ,  s.  f.  fdhoultadd.  Faculté  ;  puissance 
physique  ou  morale  qui  rend  un  être  capable 
d'iigir  de  certaine  miinière.  u  Faculté,  finilitc, 
talent  dont  jouit  une  pcri^onne.  \\  Faculté,  pou- 
voir, moyen,  droit  de  faire  quelque  chose.  ||  Fa- 
culté ;  corps  ,  assemblée  des  professeurs  char- 
gés du  haut  enseignement  d  une  science  dans 
une  université.  ||  Faculté;  force, résistance  dont 
on  peut  disposer. 

Faculttidcs,  s.  f.  pi.  fakouUa-d'ess.  Fr.cultés; 
biens,  ressources,  moyens  que  possède  une  per- 
sonne. 

FacuItat«Tau»cntc.adv./"a'.owifafit'am^n-fé.Fa- 
culiativiimenlc;  en  facultatif,  d'une  manière  fa- 
cultative. 

Facultativo,  s.  m.  fa  oultati-vo.  Proiesseur 
dune  science,  d'une  faculté.  ||  Facultatif  ;  mé- 
decin. 

Facultativo  ,  V.  a.  Ad\.  fakoultati-vo.  Faculta- 
tif; qui  se  rapporte  à  une  faculté.  |  Tcchn.  Qui 
a  du  rii|iporl  avec  un  ail  queleon(|ue. 

FacultoKu,  sa.  V.  Acomodado.  Rico. 

Facundia,  S.  f.  fa  ounn-dia.  Faconde;  éloquen- 
ce, fiicilité  a  parler  d'abondance.  |  Faconde  ;  lo- 
quacité, trop   grande  abondance  de   paroles.  | 
Con  funuidia  ;  avec  élo(iuence. 

FacuiidÎHiiuo  ,  ma.  adj.  superl.  de  facundo,  fa- 
Loundi-ssiino.  Se  dit  dc  celui  qui  e.-t  Irés-élo- 
quent. 

Facundo,  da.  adj.  fakounn-do.  Eloquent;  qui 
parle  d'abondance. 

Fada.  s.  f  fa-dn.  Bot.  Sorte  de  pomme. 

Fadadn  ,  da.  adj.  cl  pari.  pass.  du  v.  fadar.  V. 
ce  \erbe. 

Fadar,  V.  IJadar. 

Fadi«;a  , 's.  f.  inus. /"ar/t-jf!.  Droit  qu'on  paie  à 
un  seigneur  lorsqu'on  vend  un  bien  qui  rclè\o 
de  lui. 

Fado,  V.  lindo. 

Fadruliado,  inus.  V.  Estropeado, descoyuntado. 

Faena,  s.  f.  faé-na.  Ouvrage,  travail,  besogne  à 
laqui'lle  se  livre  une  personne.  ||  Mar.  Mdiiœu- 
vre;  service  des  matelots  sur  un  vaisseau,  soit 
pour  en  monter  les  voiles,  ou  bien  pour  le  char- 
ger, le  déiharjier,  etc. 

Faetón,  S.  m.  fnéton.  Fhaéton  ;  voilure  à  quatre 
roues  et  de  grande  i  apacilé. 

FactontladaM ,  s.  f.  pi.  fnétnntia-dass.  Myth. 
l'haétoniiades;  sœurs  de  Pliaéton. 

I  nctiiNa,  s.  f.  faétou-ssa.  Bot.  Phaétuse;  plante 
corymbifére. 

Fajara,  s.  f.  fag($-ra.  Bot.  Fagarc;  arbrisseau 
térébinthacé  du  Japon. 

TOMO    V. 


Fasedénico,  c«.  adj.  fa'i-hédé-nico.  Phagidém- 
que;  rongeant;  se  dit  des  ulcères  malins,  qui 
rongent  les  chairs  voisines. 

FaKcdiano,  s.  m.  farj-hédia-no.  Médec.  Phagé- 
diane;  cancer  avec  ulcère. 

Fa^clia,s.  ï.  fufj-hé-lia.  Bot.  Fagélic  ;  genre  de 
pl.niics  légumineuses. 

FagcHiaM,  s.  f.  pi.  f(i<i-hé-ssins<t.  Ant.  Phagésies; 
feti's  que  l'un  célébrait  en  honneur  de  Biicchus. 

Fas;<>Mi|»oM!aN,  .s.  f.  pi.  fnrj-hés.sipo-ssiass.  Pha- 
gésip.sics;  sorte  de  carnaval  qui  se  célébrait  à 
Atlicnes. 

Fatfiano  ,  S.  m.  faij-hin-no.  Iclhyol.  Fagiane  ; 
poi>son  de  la  Méditerranée. 

Fasicolu,  aA'j.  fiifj-hi-:.ola.  Uist.  nal.  Fayicole; 
qui  vit,  qui  croit,  qui  pousse  sur  le  hêtre. 

Façina,  S.  f.  faíj-hi-na.  Fascine  :  fagot  de  bran- 
chages dont  on  se  sert  pour  eombler  des  fosses, 
accomoder  des  mauvais  chemins  et  d'autres  ou- 
vrages semblables.  ||  Fagot;  menu  bois  à  brû- 
ler. Il  Fig.  Meter  ftifiina.  conter  des  fagots,  dire 
des  surncltes,  parler  à  tort  cl  à  travers  d'une  ma- 
nière bruyante.  11  Art.  mil.  Nom  donné  à  un 
signal  qu-on  sonne  avec  les  tambours  et  les 
trompettes. 

Faglnada,  s.  f.  /'a(7-/iiníí-f/rt.  Assemblage  de  (as- 
cinrs,  (agotaille,  fascinage;  ouvrage  fait  avec 
des  fagots. 

Fauonia,  S.  f.  fano-nia.  Bol.  Fagonie;  plante  de 
la  famille  des  rnlaiées. 

Faso¡iirco  ,  n.  tiá\.  faijopi-réo.  Bol.  Fagopyré; 
qui  lient  de  la  nature  du  blé  sarrasin. 

FasopirineaK,  s.  f.  pi.  fiiçiopiri-neas.  Bot.  Fago- 
pyrinées;  classe  de  plantes  qui  a  pour  type  le 
genre  fagopyriim. 

Fa<4opii-o  ou  Fasopirnm,  s.  m.  fnjopi-ro.  Bot. 
Fagopyium;  espèce  de  blé  sarrasin. 

Fa^ie,  s.  m.  fa-qré.  Iclhyol.  Ph.igrc;  poisson  de 
mer  qui  est  adoré  par  les  Egyptiens. 

Falcioii,  V.  Facción. 

Faisc.  V.  Faja. 

Faiiwun,  s.  m.  fa-issan.  Ornilh.  Faisan;  oiseau  du 
genre  des  gallinacées. 

Fai.>4ana,  s.  f.  fa- issa-n a.  OrniÚ).  Faisane;  fe- 
niolle  du  fai-an. 

FaSsai-,  V.  Fajar. 

Fttlli-Aco,  V.  Facticio. 

Faja,  s.  í.  fa  I-  lia.  Bande:  sorte  de  lien  pl.it  cl 
beaucoup  plus  long  que  large  dont  on  se  sert 
pour  envelopper  ou  serrer  quelque  chose,  n  Ban- 
de; sorte  d  ecliarpe  que  portent  quelques  Es- 
pa'îiiols  autour  de  leur  ceinture,  n  Archit.  Ban- 
de; membre  plat  cl  uni  qui  a  peu  de  saillie.  \i 
Blas.  Bande  ;  une  des  pièces  de  l'éci  qui  en  oc- 
cupe le  milieu  d'un  cù  e  à  l-autre.  ||  \»tr.  Fajas 
de  Jupiter:  bandes  de  Jupiter,  bandes  obsiurcs 
qui  traversent  le  disque  de  cette  planète,  n  Mar. 
Bande;  li^jne  blanche  ou  noire  «lu'onl  sur  les 
côli'S  presqui^  tous  les  grands  vaisseaux. 

Fajiido.  da.  adj.  et  put.  pass.  du  V.  f'ijar.  faç}- 
ha  'tu.  Emmailloté.  Il  Blas.  Fascé;  charge  de 
fasces  C;;alcs  en  largeur  et  en  nombre,  n  Ilist. 
nat.  Foscié;  qui  est  marqué  de  bindes  ou  de 
bandelette-,  n  Se  dit  de  ce  qui  est  entouré  ou 
enveloppé  d'une  ceinture  ou  echarpe. 

FaJaduraM,  s.  f.  pi.  faghadou-ras.i.  .Mar.  Four- 
rures des  cables;  bandes  dont  on  garnit  les  toiles. 

Fajamiento,   s.   m.    faijhamiéu  —  to.    Action   da 

or 


FAL 


18  — 


FAL 


bander,  île  serrer  avoc  «ne  bande,  echarpe  üu 
ccinliMC.  I 

Fajnr,  V.  a.  fng-har.  Bander  ;  mcllrc  une  hainlf 
h  qiifltjuc  chose  pour  la  serrer.  ||  Kinniailloitci  <  ; 
envelopper  quelqu'un  aver  une  bande   ou  nior-  ^ 
rcau  d'eloffc  beaucoup  plus   ionf,'   (¡ne  liir¡,'e.  ||  | 
Fig.    IJohcm.    Fla^'eller,    fouctler;    donner    le 
fouet, 
rajaren,  V.  Gavillas. 

Fujaw,  s.  f.  pi.  fn-qhass.  Bandes  ou  rubans  qui  te- 
naient lieu  de  bas  cl  qui  en\elojq)aienl  les  jam- 
bes, depuis  la  chevillcjusqu'au  genou. u  Bohcm. 
V.  Azotes. 
raJeatJo.  tla.  adj.  fagliéa-do.  Archit.  Bande  ;  qui 

a  des  bandes, 
rajrro,  s.  m.  fagh¿-ro.  Baiídc  étroite  ,  faite  au 
tricot  dont  on  se  sert  pour  serrer  les  enfants  au 
niaillut. 
rnjo,  Y.  Haz,  Atado. 
Fajoii,  s.  m.  augin.  de  fajo,  V.  ce  mot. 
Fajiirla.  s.  f.  dim.  de  faja.  V.  ce  mot. 
Faky,  s.  m.  falii.  Hist.  orient.  Faky  ;  nom  par  le- 
quel les  Arabes  d'.\fri(iuc  désignent  tous  ceux 
qui  savent  lire  et  écrire, 
ras,  s.  m.  Hist.  musului.  Fal  ;  le  bon  augure  que 
lès  musulmans  ont  coutume  de  chercher  dans  le 
Coran, 
rala,  s.   f.  fa-la.  Sorte  de  lance  ou  de  pertuisanc 
dont  on  fcsail  usage  à  la  guerre  anciennement. 
Fninra,  S.  f.  fala-liu.  Falaca  ou  falacque;  baston- 
nade sous  la  plante  des  pieds.  ||  Falaca;  pièce  de 
bois  sur   laquelle   on    attachait   ceux  à  qui  l'on 
devait  donner  la   bastonnade.  ||  Falace;    instru- 
ment du  même  suplicc. 
Faiaee,  Y.  Falaz. 
Falacia  ,    s.    f.    fala-iia.    Fallace;    tromperie, 

IVaude. 
Falurisiiuo  ,   mo.  adj.  supcrl.    de   falaz.   Y.  ce 

mot. 
Fnlagador,  V.  Halagador. 
Fainsinr,  v.  a.  falagar.  Apaiser,  amortir,  tempé- 
rer quelqu'un  ou  l'effet  de  quehiue  chose.  H  V. 
Alegrar. 
Falagarse,  V.  Alegrarse. 
Fnlaiso,  V.  Halago. 

Falagria,  S.   f.  falagri-a.  Entom.  Falagrie;  gen- 
re de  coléoptères  pentamères,  famille  des  bra- 
chélytrps, 
Frtlagücñanicnte,  Y.  Halagüeñamente. 
Fala$;üeño,  W .  Halagüeño. 
Falagiicrw,  Y.  Halagüeño. 

Falaitü^c,  s.  f.  falang-hé.  Phalange;  corps  de  pi- 
quiers,  pesamment  armé.  ;  Poél.  Phalange;  ?e 
«it  des  différents  corps  d'armée.  |  Entom.  Pha- 
lange; scarabée. =Tarenlule.  Il  Bot.  Phalange; 
plante.  H  Anat.  Phalange;  nom  donné  aux  petits 
09  qui  forment  les  doigts,  parce  qu'ils  sont  ran- 
gés les  uns  à  côté  des  autres. 
Falaiiseiia,  s,  f.  falanghè-na.  Phalangène;  pha- 
lange moyenne. 
ralnnsera.  s.  f.  falanghé-ra.  Bot.  Phalangèrc; 

plantes  liiiacCes. 
Falangeta,  s.   f.  dimin.  de  falange.    V.  ce  mot. 
Falaiiiîético,  ca.  aA\.falaghè-(iko.  Anat.  Plialan- 
gettien;   qui  a  rapport  aux  troisièmes  phalan- 
ges. 
Fainnfsia.    s.    f,   falan-ghia.   Phalangie;   scor- 
pionide. 


Fulniislaiio,   adj.   m.   falanghia-no.  Anal.  Pkc- 

langien;  ijni  a  rapport  aux  phalanges. 
FalauKtiinoN    s.   m.   \ú.  falanglita-nosa.  EiHom, 

l'Iialangiens;  tribu  d'insectes. 
FalaiiKloa.  s.  f.  falanglti-na.  Anat.  Phulangine; 

|ili.ilaii^;c  moyenne  ou  petite  plial.iiige. 
Falaiigiiilro,  ca.adj.  falangtd-niUo.  ,\n3l.  Pba- 
langicn  ;  qui  a  rapport  aux  premières  phalan- 
ges. 
FalaiiKlo,  S.  m.  fnlan-gio.  iMil.  anc.  Phalangitp; 
soldat  d-une    phalange.  i:  Icluhyol.   Plialangite; 
poisson. 
FalaiiKla,  Y.  Falangia. 
Falaiiijioii,  adj.  Y.  Falangiano. 
Fa]aiit;iMta ,    s.    m.  fuiatighis-ta.    Phalangiste; 

scarabées. 
Faliiii^tto,  S.  m.  Y.  Falamiio. 
FalaitgoHls,  s,  f.  falango-ssiss.  Phalangose;  es- 
pèce de  trichiasc. 
FalaiiMterlo,    S.  m.    falanstè-rio.    Phalanstère; 
association,  réunion  compacie   d'individus  qui 
concourent  à  un  nouvel  établissement  social. 
Falansteriaiio,  na.    S.  falariStèriu-no.  Phalans- 

térieii,  membre  d'un  jilialanstcrc. 
Falau.stcrico,  ca.  adj,  falanslè-riliu.  Pbalanslé- 

rique;  du  phalanstère. 
Falarica.  S.  f.  fala-rika.  Ant.  Falarijne,  dard 
enilammé  qu'on  tirait  avec  l'arc  contre  les  leurs 
d'une  place  assiégée,  pour  y  mettre  le  feu.=Fa- 
larique ,  poutre  ferrée  à  plusieurs  pointes,  et 
chargée  de  matières  inflammables  qu'on  jetait 
avec  la  baliste  ou  la  catapulle. 
Falai'iii,  s.  f.    fala-riss.  Ornith.   Piclte,  oiseau 

aquatique. 
Falaz,  adj.  Fourbe,  qui  emploie  pour  tromper  une 

adresse  maligne  et  perlidc. 
Fal  izmeiite.  adv.  falaimcn~té.    Avec  fourberie, 

dune  manière  fourbe. 
Fallíala,  S.  m.  Falbala,  bandes  d'étoffe  plissées 

qu'on  met  pour  ornementa  une  robe. 
Falca,  s.  f.  fal-!  a.  Mar.  Farquc  ;  chacne  des 
planches  minces  que  l'on  cloue  sur  les  alonges 
ou  jambettes,  en  dehors,  à  bord  des  petits  bâti- 
ments qui  n'ont  ni  vibord  ni  bastingage,  pour  les 
garantir  des  lames  et  abréyer  un  peu  leur 
pont. 
Falcadina,  s.  f.  faV:adi-na.  Fakadine,  maladie 

vénérienne,  endémique  à  Falca  en  Italie. 
Falcailo,  da.  adj.  falka-do.  Se   dit  de  ce  qui  est 
fait  en  forme  de  faux.  Carro  falcado,  char  armó 
de  faux  dont  on  faisait  usage  à  la  guerre. 
Fal<;adji,    s.    m.  falcadd-ghi.   Hist.    Otton.  Fal- 
cadji,  exécuteur  qui  applique  la  bastonnade  sur 
la  plante  du   pied  des  condamnés  à   souffrir  ce 
supplice, 
Falcar,  V.  a.  Couper  avecla  faux. 
Falcarlo,   S.  m.  falka-rio.  Anl.   rom.  Falcaire, 
sorte  d'épéc  en  forme  de  faux. =Fal(  aire,  soldat 
armé  d'une   épée  en   forme   de   faux.  |  Entom. 
Falcaire,  genre  de  coléoptères. 
Falcata,  adj.  f.  falka-ta.   Se  dit  de   la  lune  lors- 
qu'elle est  dans  son  croissant. 
F.ilrata,   S.    f.  fal  a-ta.    Rot.  FaUatc,  genre  de 

plantes  de  la  diadelphie  decandrie. 
i  Falco,  s.  f.  fal-iè.  Faux,  faucille,  instrument  dont 
on  se  sert    pour  couper  l'herbe  des  prés. 
Falcicular,  adj.  fah.ikoular.  Falculairc,  qui  a  la 
I      forme  d'une  faux. 


\ 


FAL 


—  419  — 


FAL 


r^ilcidla,  S.  el  adj.  fahi-dia,  Falcidie,  falcidien- 
ne,  droit,  qu'  avait  un  héritier  institué,  en  pays 
de  droit  écrit,  de  retrancher  un  quart  sur  les 
legs,  fidéicominis  etc.,  lorsque  des  legs  payés,  il 
ne  lui  serait  pas  resté  un  quart  de  la  succession 
du  testateur.  ¡  Se  dit  de  ce  qui  est  retranché 
sur  l'oidinaire  des  étudiants  par  leurs  gouver- 
neurs ou  gouvernantes. 

Falriforo,  ailj.  flmi-fèro.  Faliifèrc,  qui  est  ar- 
mé il-une  iaux.  \  Myth.  Fakiférc,  surnom  de  Sa- 
turne ou  du  Temps. 

Falrirolindo,  adj.  fat?.) foliado.  Bot.  Falcifolié, 
qui  9  des  feuilles  fnlciforraes. 

FaiciforiKC,  ad'],  jnlzifor-mé.  Falciforme,  en  for- 
me de  fauï. 

FaicÍK«-rit,  s.  m.  falil-ghéro.  Entom.  fakigère. 
genre  dinsectes  culéoptéres. 

Falciiieln,  S.  m.  falziuè-ln.  Ornilh.  Falcinellc, 
oiseau  de  l'ordre  des  sylvains. 

FnIcli-aHtro,  ad\.  frih.inis-tro.  Ornit.  Falcirostre, 
qui  a  le  hec  en  forme  de  fau\. 

FalcirnstroM,  S.  m.  pi.  fnhiross-tross.  Ornilh. 
Falcirostros,  famille  d'oiseaus  du  genre  des 
échassiers. 

Fniron.  s.  m.  Artill.  anc.  Sorte  d'ancienne  pièce, 
î  V.  Halcón. 

Falcoiirria,  s.  f.  falhonè-ria.  Bot.  Faiconene; 
genre  do  plantes  de  la  famille  des  antidesma- 
cées. 

Falconoro,  V.  Halconero. 

Falconcte,  S.  m.  dimin.  de  falcon,  (alkoneté. 
Fauconneau;  pièce  d'artillerie  ancienne  de  six 
à  sept  pieds  de  lon^'ueur.  de  deux  pouces  de 
diamètre  et  dont  le  boulet  pesait  une  livre  à 
peu  près. 

Falcuiado.  adj.  fnlkoula-do.  Falculé,  qui  a  des 
ongles  faUiformes. 

Falouliulo.  s.  m.  falkoula-dn.  Zool.  Falcute,  or- 
dre de  mammifères  qui  embrasse  tous  les  car- 
nassiers. 

Falda,  s.  f.  f.d-dn.  Ba<;que,  pan  d'habit,    partie 
découpée  et  tombanle  de  certains  vêtements.  ¡ 
Queue    traînante     d'une    robe,  d'un   manteau 
dans  les  habits  de  cour. 

FaldanttMita,  V.  Faldnmi'nto. 

Faldaineiiio,  s.  m.  faldnmén-to.  Partie  qui  des- 
cend de  la  ceinture  en  bas  dans  les  habillements 
longs.  Il  Jupes  de  femme.  !|  Pan  de  chemise. 

Faldai'.  s.  m.  Fasselle;  pièce  darmurc  qu'on  por- 
tait anciennement, 

Faldelliii.'s.  m.  /'i'i/,/eí/íínn,Colillon;jupc ouverte 

Faldorico,  V.  Fí^z/i/píí/o. 

Faldcrillo,  V.  Fniderilo 

Faldoriin ,  s.  m.  dim.  de  faldero.  Chien  de 
manchon. 

Faldero  ,  adj.  et  s.  fald^-ro.  Se  dit  de  celui  qui 
oime  les  jupes,  qui  se  trouve  toujours  CMlre  les 
femmes.  ||  anc  Nom  donné  à  celui  qui  porte  des 
jupes,  des  basques,  ||  Perro  faldero;  chien  de 
manchon, 

Vaideia,  s,  f.  dim.  de  falda.  Pelitc  jupe  ou  petite 
basque. 

Faldlcorto,  ta.  adj.  et  s.  /oírííl.or-fo.  Se  dit  de 
celle  qui  porte  les  jupps  irès-courles  el  quelque- 
fois de  celui  qui  porte  très-courtes  les  basques 
de  son  habit. 

Faldiiian.s.  f.  pi.  faldi-lla$.  Basques  d'un  pour- 
point, d'un  corps  jupe  «le. 


Faldialorla,  S.  m.  faldisto-rio.  Lilurg.  Faldisloi- 
re;  coussin  sur  lequel  le  pape  s'agenouille  pen- 
dant qu'on  le  porte  processionnelleraenl  dan» 
certaines  cérémonies  publiques. 

Faldón,  s.  m.  Pan  d'une  robe,  d'une  chemise,  d'un 
habit.  Il  Archit.  Bandeau,  bandelette  petite  mou- 
lure plate  et  unie  qu'on  met  autour  tl'une  baie 
de  porte  ou  de  fenêtre.  ||  Meule  de  moulin  usée 
qu'on  met  sur  une  autre  pour  en  augmenter  la 
poids. 

Faldrtf|iiera ,  S.  f,  ialdriké-ra.  Poche  ,  goussci; 
V.  Faltriquera. 

Faldiido,  S.  m.  Boh.  V.  Broquel. 

Faldularlo,  S.  m,  fam.  anc.  faldoula-rio.  Vieil  « 
jupe  usée,  déchirée  ou  mal  faite. 

Falencia,  S.  f,  /'aién-zia  Défaut  de  certitude  dans 
ce  qu'on  dit, 

Falpiia.  s,  m.  Hist,  nat.  Phalène;  nom  donné  auK 
papillons  nocturnes  pour  le  distinguer  des  papil- 
lons de  jour. 

Falcnla,  s.  f.  falé-nia,  Entom,  Fallénie;  genre 
d'insectes  diptères  brachocères. 

Falpnio,  s.  m.  falé-nio.  Entom,  Falenio;  genre 
d'insectes. 

Falcnit<>f«,  s.  m.  pi,  faU-nitoss.  Entom;  Phaléni- 
ics  famille  de  papillons  nocturnes, 

Falpria,  s,  f,  /aíJ-ría  Entom.  Phalérie  ;  coléop- 
tère. 

Falcri!4,  s,  m.  V.  Falaris. 

Falei-nlano.  adj.  et  S.  falérma-no.  Gcogr.  Falcr- 
nien:  qui  est  né,  qui  habite  à  Falerne. 

Falei-o.  s.  m.  falé-ro.  .\nliq,  Phalère,  collier,  or- 
nement des  chevaliers  romains. 

Fairuco.  s.  m.  faléou-'.o.  Phaleuque.  phalcuce; 
vers  de  cinq  pieds,  dont  le  premier  est  un  spon- 
dée ou  un  iambe  ,  le  second  un  dactyle,  le  troi- 
sième et  le  quatrième  des  trochées,  et  le  derniei 
un  spondée. 

Falibilidad, s.  f,  falibilidadd.  Faillibillilé;  quali- 
té de  ce  (lui  est  faillible,  qui  peut  mamjuer. 

Falililo.  adj.  fali-blé  Faillible;  qui  est  susceptibl» 
à  faillir,  i;  Faillible:  qui  est  exposé  à  l'erreur. 

Fiilico,  s.  m.  fa-liko.  Antiq.  Phallique;  du  phal- 
lus, 

Fálidamrntp,  adv.  fa-lidamén-té.  Faussement; 
à  tort,  sans  fondement. 

Falido,  part.  prés,  de  falir.  V,  ce  verbe,  [j  adj.  'V. 
Fallido. 

Faii3ni<-nto,  S,  m,  inus,  falimièn-to.  Mensonge; 
fausseté,  tromperie;  fourberie  d'une  personne 
fourbe, 

Fallr,  V.  n,  anc.  Faillir,  manquer  à  son  devoir, 
commetre  une  faute.  1|  Faillir,,  errer,  se  trom- 
per, V,  Fallar, 

Fallnco.  s.  m.  feliss-ko.  Phalisque;  vers  latin  de 
quatre  pieds. 

FaiitiH.s.f.  /^(jíí-tí55,Méd,PhaHile;  inflammation 
de  la  verge. 

Falla,  s,  f,  anc,  fn-illa.  V.  Falta.  |  Sorte  de  cha- 
peron que  portaient  les  femmes  espagnoles. 

Fallado,  da.  part.  pas.  du  v.  fallar.  V,  ce  verbe. 

Fallador.  la.  S.  V.  Hallador, 

■•'■illaaiicno,  ña,  V.  nalaijUeño. 

Falliiniiriito,  s.  m.  anc.  V,  Uallazgo:  ||  V.  Det- 
ruhr  i  III  l'en  f  o,  /íiierif  l'on. 

Fallar.  V  Hallar.  \\  anc.  V.  Dcridir,  Determinar, 
Il  Couper  à  certains  jeux  de  cartes;  jeter  un  alouV 
sur  une  carte  d'autre  couleur. 


FAL 


k-H)  — 


TAL 


Pnlla/.xo.  V.  UuUazijo. 

lallcbM,  s.  f.  fatlé-ba.  Espajçiiulcllcç  iVirurc  à 
poitî'ioe  servant  ù  feniior  les  châssis  d'une  fe- 
nélrc. 

Fallfcrdi-ru,  V.  Perecedero. 

l'\t llcccilitr,  V.  l'ereredero. 

j-'allect-r,    V.  il.  fallé/ir.    Drfail'ir;  manquer,  fi- 
nir mu*   cliosc   ou    uiir  |ii'rs..iiiH'. 'I  V.    Mi)iir.\ 
aiic    Miimjucr  de   qucUiue   cliose.  ||  V.  fallar, 
ICirnr. 

FMlIfcido,  «lu.  ailj  et  part.  pass.  de  fallectr.\\ 
M'iuranl.  c 

Fallooiiiiiciito.  s.  m.  fallAcitni'n-tn,  Mort,  Iré- 
l'iis,  (j.  ics  il'ime  {icrsonnc.  ||  V.  Falla. 

Fullom-cr,  V.  Fullfcer. 

r»ii('Ncliiiicii(o,  V.  Fallecimiento.  [\\.  Falta. 
l'rivdrioii. 

Failitlero,  i-a.  adj.  V.  Pfreci'ilero. 

FailUli».  lia.  adj.  falli-do.  Failli;  qui  a  fait  ban- 
queroute. ||  V.  F/i/sirn'/o.  Il  Bliis.  Failli:  se  dit 
d(  s  ehcvritiis  rninpus  duns  leuis  montants. 

Fallu,  s.  m.  fa  l'/io.  S-iiti-iice,  arrêt,  surlout  en  ma- 
tière criniiiiellc.  ||  lîenoiice  à  une  coul-.'ur  au  jeu. 
(I  Fcliiir  el  /"«//o;  prononcer  la  >enieo(eest.  dans 
le  sens  li;;.,  annomer  la  iiiorl  prorhainc  d'un 
maindc;  t'irmer  une  itlce  sur  qucl(|u'un. 

Falo,  s.  m.  /'(i-io.  Anliq.  Phallus;  rcprésenlntion 
du  memhrc  Mr¡l.  qu'on  portail  dans  les  lêles 
d'O^iris  et  dan>  celles  de  Bacelius. 

Falndliiia.  s.  f.  f  ilodi-nia.  Méd.  Phallodynie; 
douleur  à  la  verge. 

Faloforia^.  s.  f.  pi.  fdlofu-rins.  M\lh.  Phaiopho- 
rios;  sacrifices  en  l'honnenr  d'Isis. 

Falófoi-o,  s.  m.  fi)li)-fnn>.  Mylh.  Pliallophore;  mi- 
nistre qui  portait  le  phallus. 

FnIosi>:;ia.  s.  f.  [ai-ijo-rikin.  Mylh.  Piialiogo^ie- 
grande  procesMon  ilaus  laquelle  on  portail  les 
phallus.. 

Faioldv.  s.  f.  fnlo-ïlè.  Phalloïde:  sorte  de  stalac- 
tite. Il  Bol.  Phalloïde;  champignon. 

Fatopn,  s.  f.  falu-pa.  Bot.  Fallope;  arbrisseau  de 
la  Chine. 

Falupia.  s  f.  fuh-pia.  Bol.  Fallopie  ;  petit  arbre 
de  la   Cochinehine, 

Faiopio,  s.  m.  falo-pio.  Bot.  Fallope;  arbre  de  la 
Chine. 

Falua-dia,  s.  f.  falor-dia.  Falibourde;  menlerie, 
tromperie. 

Falquia.  s.  f.  fal-kia.  Bol.  Falkie;  plante  con 
voUulacéc  du  cap   de  Boime-Espérance. 

Faf.va,  s.  f.  fiil-sa.  Nom  qu'on  donne  dansl'.Sra- 
gon  au  grenier.  Y.  Desván.  ||  Mus.  Dissonnan- 
ce;  faux   accord. 

Fal.'(alirai;a,  s.  f.  falsabra-qn.  Fort  if.  Fausse- 
braie;  ouvrage  qu'on  appelle  aussi  moineau. 

Falsadrt.  V.  Culada. 

Falsadof.  V.  Falseador. 

Fai.<ani>>gste,  adv.  fa!samèn-té.  Faussement:  avec 
fausseté.  Il  Feinlemeni;  d-une  manière  feinte. 

Fnl.samieiit.  adv.   V.  Falsamente. 
Puisai-.  V.  Falsear.  \\  V.  Traspasar. 
Fal««ai-io,  i-iii.  adi.  fahn-rio.  Faussaire.-  qui  al- 
tere des   actes;  qui  en    fait  de  faux,  j  Se  dii   de 
celui,  de  cellequi  a  coutume  de  mentir,  de  faus- 
ser sa  parole. 
Fnl.^oado,  du.  adj.  et  pari.  pass.  du  V.  Falsear. 

Fausse,  e.  \¡  FalsiGé  ,  e. 
ralseador,  S.   in,  fals.èador.  Falsificateur;   qui 


f.ilsilie. 

FalMear.  y  .  a.  ^a/i^'ar.  Falsifier  ;  contrefaire  uu 
acte,  un  écrit  quelconque.  |  Fausser;  faire  plo- 
yer, rendre  lors,  faire  courber  un  corps  solide. 
Falsear  una  espada:  fausser  la  laine  d'une  ópée. 
Il  Fausser;  enfoncer  une  cuirasse.  H  Falsear  }ina 
llave:  fiiire  une  faiis>e  clef.  ||  Falsear  el  cuer- 
po; pencher  le  corps  pour  esquiver  un  coup.  || 
Falsear  lus  centinelas  ;  corrompre  les  senti- 
nelles. 

FulMoar.  v.  n.  S'aiï.iiblir;  perdre  sa  force,  sa  so- 
lidité. Il  Ktre  en  de<inctord;  en  parlant  d'un  ins- 
triimeiii.  |  v.  a.  Falsear unn  silla:ô\PT  une  par- 
lie  de  l'«inbourré  d'une  selle  pour  qu'elle  ne  gè- 
ne le  rh<\al.  |  Falsear  las  piernas  de  un  ca~ 
bnlln:  n:.;.:eoler. 

FaNedad.  s.  f.  faiièdadd.  Fausseté,  qualité  de 
ce  (|ui  e-l  faux,  j  Fausseté;  mensonge,  dupli- 
cité d'une  peiionne  hvpocrite. 

FalMcte,  s.  m.  falsé-lé.MJiS.  Fau<;scl;  voix  qui 
sort  du  di:ip:ison  naturel  pour  chanter  le  des- 
sus. I  Sorte  de  bouchon  de  liège.  |  Venir  de  fal- 
sete;  í\:»ir  avec  duplicité. 

FalMÎ:t.  V.  Falsedad. 

Falsiíicttiilc.  adj.  falsifica-blè.  FalsiQable;  qui 
peut    ètie  falsifié. 

FaiMltieaeioii.  s.  f.  falsifiUaiion.  Falsification;  ac- 
tion de  falsifier. 

FalKifieado.  da.  adj.  et  part.  pass.  du  V.  Falsifi- 
car, l'al-ifié,  e. 

Fai.«iiiicadt>r,  ra.  S.  falsifikador.  Falsificateur; 
qui  falsifie. 

Fal.tiücar,  V.  a.  falsifihar.  Falsifier;  changer,  al- 
térer, dénaturer  quelque  chose.  ||  Falsifier,  (re- 
later une  substance  (juelcouque.  j  Falsifier;  con- 
trefaire qnel()ue  c  hose. 

FaUincrva.  adj.  falsinér-va.  Bol.  Falsinerve;se 
dit  des  plantes  qui  ont  une  fausse  nervure. 

Faixilla.  s.  f.  fiilsi-lla.  Règle;  papier  où  l'on  a 
tracé  dos  lign'-s  horizontales  pour  le  mettre 
son>  celui  sur  lequel  on  écrit. 

FaiNio.  s.  m.  falsi-n.  Mar.  Espèce  de  farce  faite 
avec  du  pa  n,  de  la  viande,  de  l'ail  et  desépices. 

FaiNiMiiiianifiite,  adv.  superl.  de  Falsamente. 
V.  ce  mot. 

Fal«4iMiiiift.  ma.  adj.  superl.  de  Falsu,  V.  ce  mol. 

Fal.Hiio.  ta.  adj.  diinin.  de  Falso.  V.  ce  mol. 

Fal.iio,  .«iji.  adj.  fal-so.  Faux;  qui  n'est  pas  vrai. 
Faux,  feint,  contrefait.  ||  Faux,  trompeur;  qui 
agit  en  traître.  |  Se  dil  du  cheval,  du  mulet,  etc. 
qui  a  qu-^lque  défaut  caché,  surtout  de  celui 
qui  rue.  |]  V.  Falsario.  Il  Falsa  posición;  règle 
de  fau«se  position  en  arithm Hique.  |i  Falsa 
rienda;  fausse  bride.  |  Falso  tesíiminioi  faux 
lémoignage.  l|  Carta  falsa  :  carte  qui  n'a  point 
de  valeur  dans  le  jeu.  j  Cerrar  en  falso; 
fermer  à  faux,  tourner  la  clef  sans  que  le  p4- 
ne  entre  d^ins  la  gâche.  |  Cnerda  falsa;  corde 
fausse,  qui  ne  peut  pas  se  mettre  d'accord  avec 
une  antre..  |  En  falso;  à  faux.  |  De  fais  >:  fau-se- 
ment.  I  .Juramento  falso;  faux  serment.  H  Pop. 
Pnerla  fnKsn;  voie  inférieure  par  où  l'on  rend 
lesexciéinents;  dans  sa  véritable  acception,  c'est 
une  porte  secrète  qui  donne  à  un  jardin,  à  une 
ba^^sc  cour.  etc.  ||  Armas  falsas:  armes  fausses, 
armoiries  faites  contre  les  règles  du  blason. 
Falso,  s.  m.  Boh.  V.  Feri/u^o.  ||  inus.  V.  Fa/io- 
rio.  Il  Renfort  ou  doublure  que  les  femmeiroet- 


FAM 


—  421  — 


FAM 


tcnt  au  bas  de  leurs  jupes. 
rrtlsupctu.  iniis.  V.  Farseto.  V.    Balsopeto. 
Falta,  s.  f.  fal-ta.  Faute;  acte  d'un    individu  qui 
agit  conlrairemeiil   aux  proscriptions  rigoureu- 
s  s  (le  la  reiib'i'"!,  de  l-i  mjrale,  des  lois  civiles, 
desbienséances,  etc.  |  Faute;  acuon,  o  nisi  m  qui 
peut  nuire  en  quelque  sorie.  ii  Fdute;   ■•missKin 
ou  ai  lion    faite    par   nniiiritie.    pir   nénli^cme 
ou  par  ignorance.  |  F.iuli-;  impcrfcition  qui  ré  - 
suite  d.)ns  un  Duvr.i^ie,  piromi.ioa  di-s   règles 
de  l-ari.  |  Faute;  au  ji'u  de  pjiune   ||  Manque, 
dcfant.  (lisellc;    besoin   pre-sant   qu'on  éprouve 
dcqueUjue  ch  )sedeiié  essaire.  |  Dcf.iul  de  p  lids 
dais   k'Sin)iinaes  ou  dans   quelque  di-nrée.  | 
Cessation  des  règles  ch'Z  une   Icmme  ()ui  est 
enceinte  ou  malade.  ||  Falta  de  salud:  maniiue 
de  santé,  l!  Fíífa  de  liinpijza;  saleté.  [  Défaut, 
manque;   absence    de   ce  qui  est  nécessaire   ou 
que  l'on  doit  avoir.  Falta  de  probida  I;  impro- 
biié.  A  falta  de  hu'nhrs  de  bien;  aiî    défaut    d' 
hommes  comme    il  faut.  |  Hacer   falta:   faire 
faute,   manquer;  ne  pas  se  Iiouvît  à  l-endroit 
convenu,  il  Apuntar  lus  faltas:  marquer,   poin- 
ter les   absens  dans  un  chapitre,  cic. 
Faltiidn.  d».  adj.  et  pari.  pas.  du  V.  Fallar.  V. 

ce  verbe. 
Fi>l(antt>,   part.  prés,  du  V.  Faltar.  V.  ce  verbe. 
Faltar,  v.  n.  Manquer,    faillir;  tomber  en  faute. 
Jlanqucr  ;    ne    pas    partir    en    parlant    d"une 
arme  à  feu.  |  Manquer;   être  privé  d'une    cho- 
se, ii  Manquer;  tve   pas   faire  son  devoir.  ||  Man- 
quer, tomber,  l'érir.  ||  Manquer,   défaillir.  Unir; 
en   parlant  des  choses.  1  anc.  Manquer,  oublier, 
ne  pas   tenir.  ¡  Manquer  à   quelqu'un    dans  le 
besoin,   ne   pas    l'assister.  ¡  Faltar    de  nlíjana 
cosa;   manquer,  être  privé  de  quelque  chose.  ¡ 
Mourir,  j  Faltar  à  la  verdad;  trahir,  déguiser  la 
vérité.  ¡  Fam.   Sin   faltar  ana  coma  ,  avec  les 
points  sur  les  i;  exactement. 
FuUillit,  s.  f.  dim.  de  Ffii/a.  V.  ce  mot. 
F^itu,  trt.  adj.  fal-to.  Nécessiteux,  indigent,  pau- 
vre,  dépourvu   du  nécessaire.  ¡  Üéfeiiueux;  qui 
manquede  quel(|«e  chose.  ¡  inus.  Avare,  chirhe, 
mezquin:  qui  fait   des   économies   même  sur  i  e 
qui  est  d'une  nécessité  absolue.  ¡  Falto  de  jui- 
cio; insensé,  fou. 
Faltosi»,  «u.  adj.  anc.  falto-sso.  Nécessiteux.  V. 

Falto. 
FstUi-ero.  ru.  ad),  faltré-ro.  Filou;  qui  vole  dans 

les  poches.  V.  Rate<o. 
Faltri<|iiri'a  ,  s.  {.  fa'lrikê-ra.  Poche  ;  sorte  de 
sac  qiie  l'on  coud  aux  vêlements  pour  mettre  l'ar- 
gent et  dauties  choses  que  l'o*  veut  porter  sur 
soi.  I  Rascarse  la  pilirique'  a:  y^ucv  í\í'  la  poche. 
Falúa  ,  s.  f.  filou-a.  Felouque;  sorte  de  bartiue. 
Faiiica ,  V.  Falún. 

FaliiNia,  s.  f.  falou-ssia.  Pliallusic  insecte. 
FuM  ,  s.  f.  Pliilol.  Fan  ;    nom  doimé  par  les  Chi- 
nois au  sanscrit  dont  se  servent  le>  bouilhistes. 
Faina,  s.    f.   fama.   Renommée;  renom,  répu- 
tation dont  jouit  u  ic  persoiiüc  ¡lar  ses  exploits. 
I  Renommée  ;  liriiit    qui  court  dans  le  public  à 
l'égard  de  queliuun  ou  de  quehpie  chose.  |  I)  ir 
fama;  accréditer.  H  anc.  Erliar  fama:  publier, 
dix  ulguer.  Il  Te/icr /"awa;    avoir   de    la   renom- 
mée, être  fameux.  ||  De  pública  i-o:  ij  fuma  ;  se 
dit  pnur  exprimer  la  notoriété  d'un  lait.  ||  .Mytli. 
Renomméi  ,   personnage    allégorique.  Il  Prov. 


Cria  buena  fama  y    achate  à  dormir;  acquiert 
bonne  renommée  et  dors  la  grasse   malinée. 
Faniadt»,  V.  Afamado. 
Faiiilii-p,  V.  Hambre. 
Faiiibi-lentn  ,  V.  Hambriento. 
Fanii*  .  V.  H'imbre. 

FainéUco  ,  ca.  adj   /'am'''-/iko.  Famélique  ;  affa- 
mé; qui  endure  la  faim,  qui  a  fai  u. 
Fanieiiikt,    S.    m.  famênot.    Phamenoth  ;    mois 

égyptien  qui  réicmd  au  mois  de  juillet. 
Familia,  s.  f.  fnnilia.  Famille  :  ensemble  de  tous 
les  domestijues   dune   'uaison.  |  Fa'nil'.e  ;  so- 
ciété lorm'e  pai'  un  h  unme  et  une  femme   ma- 
riés, par  les   eiilants  et  les  (Imnesli  jues   qui  en 
dépendent.  Il  Fam  Ile  ;    ensemble  de   toutes  les 
pers  innés  d'un  mèine  sang  ,  co^nme   enfants, 
frères,   neveux,  etc.  ||  Hist.   nat.  Famille;  dé- 
nomination sous  laquelle  sont  ;;roupées  la  |;lu- 
parldcs  productions  de  la  nature.  |  Hijo  de  fa- 
milia:  lils  de    famille.  Il  Sito /"'uni/'i  ;    Sainte 
famille  ;   représentation  de  saint  Joseph  et  de  la 
Vierge  avec  l'en faot  Jésus,  li  Famille;  race,  mai- 
son ,   descendence  ;   assemblag"   de   personnes 
qui  ont  la  môme  généalogie,  li  Familia   huma- 
na ;  fa.nille  humaine:  réunion  de  t  lUS  les  hom- 
mes considérés   collectivement,  jl  Ordres  relig. 
Famille;  tous  les  religieux  du  même   ordre.  | 
Familia  real:  famille  royale.  |  Maison  du  roi; 
tous  les  officiers  qui  sont  attaehés  au  service  de 
sa  personne.  ||  Cargarse  de  familia;  avoir  beau- 
coup d'enfans. 
Familiar,  adj.  Familier;  qui  appartient  à  la  fa- 
mille. Il  Familier;  qui  apporte  dans  ses  relations 
avec  quchpiun  cette  liberté  de   discours  et  de 
manières  que  l'on  remarque  ordinairement  en- 
tre les  membres  dune  même  famille.  ¡1  Fami- 
lier; qui  annonce  de    la    familiarité.  Il  Familier; 
ordinaire,  accoutumé.  |  Familier;  quiestdeve- 
venu  Irés-faeile  |)ar  une  grande  habitude.  ]|  Fa- 
milier ;(iui  est  ordinaire,    habituel.  ||  Familier; 
(|ui  e-t  naturel  .  aisé  ,  en  parlant  du  langage.  || 
Mvth.  Dioses  familiares  ;  dieux  familiers. 
FaiiiUiai-,  s    m.  Familier;  celui  avev  qui  on  vit  fa. 
milièremmt.  ij  Familier;  nom  que  portaient  les 
ofiiciers  tie  l'inquisition.  |  V.   .4 ini7'>.  i|  Domes- 
tique comun  d'un  collège.  Il  Personne  affiliée  à 
l'ordre  iniliiaiie  d'.\.lcant  ira  ,  ou  qui  lui  faisait 
donation  de  sesbien->  en  tout  et  en  pirtie.  i|  Laï- 
que qui  .  i)ar  ilévolion .  pre  lail  1  h.ibil  religieux. 
Fspiritu  fimiliar  ;  esprit  fainder. 
FaiiiiliarcKo  .  S.  i-n.  dim.  îU'  familiar.  V.  cf-  mol. 
Faiitiliai'ldacl.  s.   f.   Familiarité;  manière  d  être 
des  divers   niembres   dune  fanvlle.  |  Familia- 
.  rilé:  liberté  dans  les  diseourset  dans  les  m  mió- 
res  qui  suppose  ronfi  nice.  ég  dite  entre  ies  hom- 
mes. Il  Fannlarile;  eiat  de  le  qui  est  rendu  ha- 
bituel par   lu-age  |1  Familiarités;  manières  fa- 
milières. 
'  Fainiliar^llo  ,  S.  m.  dim.    de   famiUnr.  V.  mol. 
FainUlaritiiuainfiite,   adv.    sup.   dc   familiar- 
i      me  (lie.  V.  ce  mot. 
Faiiiiliari.tiiiio  ,    ma.   adj.  sup.  de  familiar.  V 

ce  mol. 
Faiiiilliii-iKitilo.  «la.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  fa- 
miliarizar. Familiarisé,  e. 
Faiiilliari#.ar  ,   v.a.  /'«nni/iarizrtr.  Familiariser, 
i      aceontnmer ,  habituer ,  rendre  familier. 
Familiurlcarso.  v.  pron.  familiarizarse.  Se  fa- 


FAN 


—  kn  — 


FAN 


niiliariser,  se  rendre  familier  arec  quelqu'un.  || 
Se  familiariser;  prendre  des  manières  trop  fami- 
lières. I  S'apprivoiser,  se  domesliijuer.  n  Fami- 
liarizarse ron  el  peligro ,  con  el  virio;  se  fami- 
liariser avec  le  ¡lóril,  avec  le  vice. 

Fiiniilliirnieiitc  .  adv.  familiarmèn-té.  Fami- 
lièremenl;  d'une  manière  fanilière.  |  Domesli- 
quement  ;  d'une  manière  domestiiiue. 

I''aiiillliitiii-n,  s,  f.  anc.  fa">i\i<tU)u-ra.  Emploi; 
litre  de  familier  du  Sainl-OiTice.  ||  Emploi  de  do- 
mestique commun  de  collège.  ||  .Vflîiiation  à  l'or- 
dre d'Alcaiitara. 

Famlllo  ou  raiitlllo  ,  inus.  V.  Familiar. 

FamtliMino,  S.  m.  familis-mn.  Phi'os.  Famil- 
li>;inc  :  amour  de  fnmille  d'après  les  fourièrisies. 

Faïuilintn.  s.  m.  familis-ta  Ilist.  rolif;.  Fiimil- 
liste.  membre  d'une  des  deux  sedes  qui  dans  le 
XVI. e  siècle  prirent  le  nom  de  fiimille  damnur, 

FainiN ,  s.  f.  iiuis.  famiss.  Famis.;  sorte  d'étolfe 
de  soie  qui  se  fabrique  à  Smyrne 

Vumltal,  famitai  Mylh.  ind.  Fa-mittay;  dieu  re- 
gardé par  quelques  Indiens  comme  le  succes- 
seur de  Xaca. 

Famosamente  ,  adv.  famossamén-té.  Fameuse- 
ment;  d'une  manière   distinguée,  avec  éclat. 

Famosísimo  ,  lua.  adj.  sup.  de  fomoso.  V  ce 
mot. 

Famoso,  sa.  adj.  famo-sso.  Fameu\;  qui  a  un 
grand  renom  ;  dont  on  parle  beaucoup.  |  Reau; 
parfait,  achevé.  Il  Distingué  par  ses  manières, 
par  ses  talens.  |  anc.  Clair,  manifeste,  indu- 
bitable. I  Excellent  ;  se  dit  d'une  personne  com- 
me Saint  Paul,  etc. 

Fámula,  V.  Criada. 

Fniiii-.latn,  inus.  V.  Servidumbre. 

Famulicio  ,  inus.  V.  Servidumbre. 

Fámulo,  s.  m.  fa-moulo.  Domestique  de  collège. 

Fan  ,  s.  m.  Philol.  Fan  ;  nom  donné  par  les  Chi- 
nois au  sanscrit. 

Fanariliba.  s.  m.  fnnat-chi-ba.  Relig.  jap.  Fan- 
nashiba;  arbre  que  les  Japonnais  plantent  dans 
le  voisinage  des  temples  et  des  pagodes. 

Fanal,  s.  m.  fanal.  Fanal  ;  phare  ;  grande  lanterne 
vitrée  qu'on  éclaire  avec  de  grosses  bougies  ei 
dont  on  se  sert  dans  la  marine.  ||  Fanal  ;  feu 
qu  on  allume  durant  la  nuil  à  l'entrée  des  ports 
de  mer.  H  Sorte  de  lanterne  de  verre  de  forme 
coniqtie.  ||  Fig.  Fanal;  qui  sert  de  guide,  de  lu- 
mière dans  les  sciences,  dans  les  arts,  etc.  | 
Boh.  V.  Ojo. 

Fanam,  s.  m.  Numism  Fanam;  anciene  monnaie 
d'argent  de  Bombay. 

Funar.  S.  m.  Géog.  Fanar;  lac  et  rivière  d'Epyre 
en  Grèce.    . 

Fnnátiro,  oa.  adj.  fana-tiho.  Fanatique:  qui  se 
croit  inspiré,  favorisé  des  dieux.  ||  Fanatique; 
se  (lit  de  celui  qui  estanimé  d'uneexaliaiion  re- 
ligieuse qui  pervertit  sa  raison. nFanatique;  qui 
se  passionne  à  l'excès  pour  un  parti,  pour  un  ou- 
vrage, etc.  H  11  est  aussi  substantif. 

Fanatismo,  s.  m.  fanalis-mo  Fanatisme,  exal- 
tation religieuse  qui  a  perverti  la  raison,  et  qui 
porte  à  des  actions  condamnables  quoique  on 
les  fasse  avec  l'intention  de  plaire  à  Dieu.  H  Fa- 
natisme; exaltation  des  opinions  politiques.  H 
Fanatisme;  état  d'exaltation,  de  délire,  causé 
par  une  idée,  par  une  passion.  ||  Fanatisme;  opi- 
nion, idé«,  passion  qui  r«nd  fanatique. 


Fanatizado,  da.  adj.  et  part.  pain,  du  V.  fana- 
tizar. Fanatisé;  e. 
Fanât izador,  ra.  S.   fanatiza-dor .  Fanatieour, 

qui  l'an. (lise. 
Fan.kti7.ar,  v.  a.  Fanatiser,  rendre  fanatique. 
FanrlionotaN,    S.    f.    pi.  ftintcboué-las.     l'atiss. 

Fanriioiinettes;  sorte  d'enlremels. 
FaiidaiiKo,  S.  m.  famlan-qo.    Fandango;   dans« 

espagnole  dont  le  mouvenient  e.>t  très  vif. 
Fandnnxncro,    ra.    S.    et    adj.    fandan'iué-ro  . 
Qui  aime  a  diinserle  fandango.  |)  Se  dit  de  celui 
qui  court  les  festins  et  les  fêles. 

Fandofla.  S.  f.  fando-fla.  Aichéol.  mil.  Fando- 
fli';  machine  de  guère  du  moyen  âge. 

Fatidi-oNo,  sa.  s.  m.  futiilro-sso.  Ornilh.  Fan- 
drosse;  épervier  de  .Maiiagascar. 

Fitndiilarios,  S.  m.  pi.  fandoula-rioss.  inus. 
Sorte  d'habillement  long. 

Faneca,  V.  Fanega. 

Fauesa  s.  f.  fané-ga.  Fanéga;  mesure  de  capa- 
cite pour  les  matières  sèches.  ||  Fanega  de  pu- 
tln;  terrcin  qui  peut  être  ensemencé  avec  une 
fanéga  de  grain,  il  Fanega  de  sembradura,  bois- 
selèe,  terre  nécessaire  pour  semer  une  fanéga 
de  grain.  ||  Fanega  de  lierra;  espace  de  terre 
de  quat  re  cents  sladales  carrés  et  de  cinq  cents 
dans  lepàquis. 

Fanegada.  S.  f. /"an^^a-f/a.  Boisselée:  ce  qui  peut 
Contenir  une  fanéga.  Ii  Boisselée;  terre  nécessai- 
re pour  semer  une  fanéguade  grain.  ||  Afanega- 
das,  en  abondance. 

Faneia,  s.  f.  fa-néla.  Conchyl.  Fanel;  coquille  du 
Sénégal. 

Fanera.  S.  m.fané-ro.  Phanère;  arbrisseau  grim- 
pant de  la  C'iihinchinc.  Ij  .Méd.  Phanère;  organe 
folliculaire  dans  lequel  la  partie  produite  ou 
excrétée  est  dure,  calcaire  ou  cornée. 

Fanfarrear,  V.  t'anfan anear . 

Fanfarrón,  na.  s.  et  adj. /"mt/'arron.  Fanfaron; 
qui  exagère  sa  bravoure,  j  Fanfaron;  qui  se 
vante  trop  de  ses  exploits.  Il  Fanfaron;  qui  an- 
nonce de  la  fani'aronerie.  |  Fanfaron,  faux  bra- 
ve- I)  Se  dit  d'une  chose  qui  sons  de  belles  ap- 
parences, a  dans  le  fond  très-peu  de  valeur. 

Fanfarronaclii,  S.  m.  fanfarrona-da.  Fanfaron- 
nade; rodomontade  d'un  homme  fanfaron.  || 
Fanfaronnade,  trait  qu'un  fanfaron  racontedeson 
courage  prétendu.  |  Fanfaronnade;  menace  par 
laquelle  un  fanfaron  cherche  à  effrayer  son  ad- 
versaire. 

Fanfarronazo,  S.  111.  augment.  de  fanfarrón.  V. 
ce  mot. 

Fanfarronear,  V.  n.  fanfarroné-ar.  Faire  le  fan- 
faron. 

Fanfarronería,  S.  f.  fanfarrnnéri-a.  Fanfaron- 
nerie.  caractère  d'un  fanfaron,  habitude  défaire 
des  fanfaronnades. 

Fanfarronesca.  S.  f.  anc.  fnnfarronés-ka.  Con- 
duite, occupation  des  fafarons. 

Fanfurriña,  s.  f.  fanfourri-gna.  Emportement 
d'une  personne  qui  se  met  en  colère  pour  une 
cause  légère. 

Faujsai,  s.  m.  fan-gai.  Bourbier;  lieu  oii  il  y  a 
de  la  bourbe. 

FauBo,  s.  m.  fan-go.  Fange;  bourbe,  boue:  fond 
des  eaux  croupissantes,  des  étangs  et  des  ma- 
rais. 

Fangoio.  a».  nà'].fango-s$o.  Fangeux;  bourbenx. 


\ 


FAN 


—  423  — 


FAR 


plein  de  l)oue. 

iFanla,  s.  f. /"a-nia.  Droit,  rom.  Faunia;  loi  qui, 
chez  les  Romains, réglait  les  dépenses  desgrands 
festins  et  celles  dos  repas  ordinaires. 

Fanion.  S.  m.  Archéol.  rnilit.  Fanion;  petit  dra- 
peau de  serge  qu'on  portait  à  la  tête  des  équipa- 
ges d'une  brigade. 

FHnlorraBÎM,"s.  f.  fanioraq-hia.  Phatniorragie; 
sortie  du  sang  par  un  alvéole. 

Fano,  s.  m.  fa-no.  Myih.  Faune;  inus.  V.  Fauno. 

FantHNcaclo.clii.  adj.ctpart.  pass.  du  v.  fanta- 
sear. V.  ce  verbe. 

FantuMi-ar  ,  V.  n.  anc.  fantu.isear.  Fanlasier; 
imaginer,  songer,  rêver,  donner  nn  libre  cours 
à  son  imagination.  ||  Fantasliquer,  imaginer  se- 
lon son  caprice. 

Faiita!«iu,  s.  f.  fantassi-a.  Fantaisie,  imagina- 
lion,  faculté  imaginaiive.  |  Faniaisie  ;  caprice, 
boutade,  bizarrerie.  |1  Orgueil;  présomption.  |i 
Pialt'e,  faste,  oslenlatron  d'une  personne  riehe 
ou  qui  veut  le  paraître.  1|  Pensée,  liclion  ingé- 
nieuse, saillie  d'imagination.  ||  Verve,  enthou- 
siasme, chaleur  d'imagination.  ||  Fantaisie:  ca- 
price, pièce  de  musique  oii  l'auteur  suit  plutôt 
son  im;igination  que  les  règlesde  l'art.  |  Fanta- 
sia; courses  que  les  Arabes  ont  coutume  de  pra- 
tiquer dans  leurs  fêtes. 

Fantasías,  S.  f.  pi.  /"««fassi-ass.  Perles  fines  at- 
tachées les  unes  aux  autres. 

FaiitaüiaKta,  S.  m.  fantasias-ta.  Hist.  ecclés. 
Fanta'iiaste;  mcn)bre  d'une  secte  chrétienne  qui 
soutenait  que  Jésus-Christ  i\'avait  revêtu  un 
corps  humain  qu'en  a|iparence. 

Faiitanuiio,   V.  Fnntúslico. 

Fatitaüiiiia,  S.  f.  fantas-ma.  Fantasme;  fantô- 
me^ spectre,  apparition  fantastique.  ||  Image 
gravée  dans  l'esprit.  I  Fantôme,  chiracre,  vai- 
ne image. 

Fantasma,  S.  m.  fanlax-ma.  Homme  vain,  pré- 
somptueux, arrogant. 

Faiita!«niagoria  ,  S.  f.  fantnsmngori-a.  Fan- 
tasmagorie; art  de  faire  apparaître  des  spectres 
des  fantômes  par  des  illusions  d'optiijuc.  \  Lit- 
tér.  fig.  Fantasmagorie;  abus  des  efleis  par 
des  moyens   surnaturels  et  extraordinaires. 

FantaNniasárScu,  ca.  adj.  fnntasmnçio-riko. 
Fanlasmafîdrique,  qui  appartient,  qui  se  rap- 
porte à  la  fimtasmagnrie. 

FaiitaHniatáscupa  ,  s.  m.  fantasmatos  -  hopo. 
Opt.Fanlasuiatoscope;  machine  quiolVre  l'aspect 
d'un  por(c  qui  s'ouvre,  et  d'où  semble  sortir  un 
fantôme  qui  paraît  s'agrandir  en  s'approchant 
des  spectateurs. 

Fantasmón,  na.  adj.  et  S'  augm.  de  fantasma. 
Homme  vain,  qui  présume  trop  de  soi,  qui  en 
a  une  idée  trop  avantageuse. 

Faniá!íilcanifnte,adv.  fanlas-ti' amén-té.  Fan- 
tastiquement; d'une  manière  fantastique. 

FaiitaHticar,  v.  n.  anc.  V.  Fantasear. 

Faiit.iKtico ,  ca.  adj.  fanfas-iiho.  Fantastique; 
chimérique ,  faux,  illusoire,  comme  les  fantô- 
iTies.  ¡  Prosomptucux,  arrogant,  <]ui  esttrop  sa- 
tisfait de  soi-mên  e.  ¡  Fantastiqiie;  qui  n'a  que 
l'apparence  d'un  être  corporel.  ¡  Littér.  Fantas- 
tique; se  dit  du  style  oii  le  rire  se  mêle  aux  lar- 
mes, le  «rolesque  au  sublime.  ¡  Néol.  Fantai- 
siste; peintre  de  fantaisies. 

FnuHis,  s.  m.  pi.  fnn-tiss. \l\st.  comm.  Fanli;  ser- 


viteur du  collège  du  commerce  à  Venise. 

Faûar,  V.  Fanar. 

Vapenrao,  s.  m.  fapés-mo.  Log.  Fapesmo;  termi» 
technique  ou  artificiel  pour  exprimer  par  la  dif- 
férente disposition  de  ses  voyelles  un  mode  de 
la  quatrième  figure  oude  la  figure  galénique. 

Faqiie,  S.  m.  fa-lé.  Fauronniére;  espère  de  sac 
ou  de  gibecière  dont  les  fauconniers  font  usa- 
ge pour  porter  les  menus  hardesdont  ils  ont  be- 
soin. 

Faquin,  S.  m.  /Vi' j'nn. Crocheteur;  portefaix,  hom- 
me de  peine  qui  porte  des  fardeaux.  \  F\'^.  Fa- 
quin, homme  de  néant,  sans  mérite.  |  Faquin, 
homme  sans  cœur,  sans  honneur,  vil  el  lâ'he. 

Faquir,  S.  m.  Fr.ki,  faquir;  nom  sous  lequel  on 
désignedans  l'Hindoustan  les  moines  mendiants 
ou  vagabonds  appelés  aussi  dervii  hes. 

Faquini«»nio.  S.  m.  fa.inis-mo.  Faquinisme,  ca- 
ractère du  faquin. 

Far,v.  a.  inus.  V.  Hncer, 

Eara,  S.  f.  fa-ra.  Serpent  dont  la  queue  trace  un 
sillon  quand  il  marche.  |  flomm.Faro;  espèce  dfi 
bière  qu'on  fabrique  principalement  à  Bruxelles 
el  dans  les  environs. 

FafabnHteaflui-,  s.  m.  faraboustéador.  Boh.  Vo- 
leur adroit  el  intelligent. 

FaraiiuKtear.  v.  a.  faraboustéarr.  Boh.  Escamo- 
ter; voler  adroitement. 

Farace,  s.  m.  fara-7.é.  Zool.  Paras;  mammifère 
du  genre  sarigue. 

Faraciiado  ,  da.  part.  pass.  de  farachar.  Es- 
padé, e. 

Fai-aeliar,  v.  a.  faratrhar.  Espader;  donner  l'es- 
pade  au  chanvre  sur  le  chevalet. 

Faracliar.  S.  m.  fnrnichnr.  Mar.  Cap;  promon- 
toire, pointe  de  terre  élevée,  qui  s'avance  dans 
la  mer. 

Faraclie,  s.  m.  farat-ché.  Bot.  Farach;  arbre  de 
la  famille  des  acacias,  particulier  à  la  Ilaute- 
Égypte. 

FarafeK,  S.  f.  fara-féss.  Zool.  Farafe  ;  espèce  de 
mammifère  de  Madagascar,  qu'on  croît  être  le 
chacal. 

Faralá,  S.  f.  V.  Farfala. 

Farallun,  s.  m.  faraillon.  Mar.  Ilot;  petite  île; 
pointe,  rocher  escarpé  qui  se  trouve  dans  la 
mer. 

Farallones!,  S.  m.  pi.  faraillo-néss.  Géogr.  Fara- 
glioni;  nom  de  trois  (elils  écueils  de  la  mer  de 
Sicile,  sur  la  côte  orientale  de  la  vallée  de  Dé- 
mona. 

Faranialta,  S.  f.  faramaill-a.  Embrouillement; 
embarras  ,  confusion.  |  Fourberie  ;  tromperie, 
fraude.  ¡  nagatclles:  niaiseries,  sornettes.  |  Ta- 
quet; lanterneric.  vain  babil. 

Faramalla,  S.  f.  faramaill-a.  Babillard;  grand 
diseur  de  riens,  qui  aime  à  parler  beaucoup. 

Faramallero,  S.  m.  faramaillé-ro.  Babillard; 
breduuilleur,  qui  parle  à  tort  et  à  travers.  |  Lan- 
ternier;  diseur  de  fadaises. 

Faramiillon,  s.  m.  faramaillon.  Fam.  V.  Fara- 
mallero. I  Donneur  d'eau  bénite  de  tour. 

Faramio,  S.  m.  fitra-viio.  Bol.  Faramicr;  genre 
de  |ilanles  de  la  Guiane,  de  la  famille  des  ru- 
biacées. 

Faramo.  S.  m.  fara-mo.  Moll.   Pharame;  nautile. 

Faramunda,  S.  m.  faramoun-da.  Pharamond;  an- 
cienne monnnie  d'argent  en  France. 


FAR 


—  Ï2\  — 


FAR 


rarándiila,  s.  f.  faran-doula,  Chonégr.  Faran- 
dole;   danse   dOrifiine  prccqiip  parlicvilièrc  aux 
Provençaux,  oir.  ]  Mus.  Filiándole:  allrgro  à  six- 
huit  sur  If'qiiPl   on  daiiso  In  farandole.  |  Profps- 
sionde  tonii^dien,  de  farceur.  ||  Meiier,  commer- 
ce lommni»  entre   plu-ieuis  persoiMies.     Rusej 
orlidce,  iromperie,   rnuibiiie.  Il  Troi.pe  de  co- 
iTK^diens  aml)ulants,  lomi  osee  de   sept   acteurs^ 
et  trois  aetriees. 
Fiii'tiii<liil«-io,  s.   m.  farnvHnuli'-ro.    Comédien, 
faneur,  baladin    |  Fiy  Ilûbleur,  fourbe,  impos- 
teur. 
FnriiiKliilirn,  S.  m.  dim.  de  farándula. 
Farmulùlico.    n».   adj    farninlau-liUi.  Qui    ap- 
partient, qui  a  rapport  à  la   (aràndvla.    V.  Ce 
mot. 
Fanion,  s.  m.  farnon.  Pharaon,  jeu   de   hasard 

qui  se  joue  avec  des  cartes. 
Fariionii,  s.  f.  farao  na.  Conchil.  Pharaone;  co- 
quille. 
Fiii-iiA.  fnrnss.  Fare;  fêle  de  pôrbeursqu  se  célé- 
brait autrefois  dans  le  mois  de  mai. 
Farnulr,  s.  m.  faraou-té.  Faraud;  un  fat  de  mau- 
vais ton:  ceux  qui.  pour  se  di>nner  de  l'impor- 
tonee,  pour  plaire  nu  beau  sexe,  affeclcnl  dans 
leur  costume  des  jours  de  fêle  une  éléfiance  ri- 
dicule. dai\s  leur  conversation,  des  ex|)ressions 
recberibées,  dans  leurs  fiesies  et  dans  leur  main- 
tien, des  airs  rie  prétentiim.  n  Envoyé;  messajjer, 
commissionnaire.  Il  Inus.  V.  IntiUprele.  ||  Fam. 
iron.  Factotum;  Ihommc  qui  fait  tout,  qui  est 
bon  à  tout,  propre  à  tout,  qui  se  mêle  de  tout 
dans  une  maison  ||  Inus.  Roi  d'armes;  le  chef 
deshériiuts  darmes.  ii  .\Hcur  qui  au  commen- 
cement d'une  pièi  e  récitait  ou  représentait  le 
prolop;ue,  etc.  ¡  Bol).  Valet,  domestique  d'une 
femme  publique  au  d'un  maquereau. 
Fai-riiiiKlor.  s.  m.  faizinudor.  Fam.  Farcisscu-r; 

celui  qui  farcit. 
Farciuici-n.   s.   f.   fariiiné-ra.    Bot.    Farcinière; 
nom  vulgaire  d'une  espèce  de  potentillc  commu- 
ne dans  les  eliamps. 
Fai-fla.  s.  f.  fnr-dn.  Droit  qu'on  payait  pour    l'ar- 
rosement  des  ter; es.  V.  Alfarda.  \\  Boli.  Paquet, 
liassedelinge.  1|  Conlribution.imi'Al  que  pavaient 
les  étrangers  en  lispagne.  Il  Fam.  Pagar  farda  ó 
la  farda;  ne  réussir,   n'obtenir  une  chose  qu'en 
faisant  des  sacrifices. 
FnrdnoliA.  S.  m.  V.  La  (¡arlo. 
Fordiije,  S.  m.  fardag  hé.  Équipage,  provision  de 

voyage. 
Fardar,  v.  a.  fardar.  Equiper;  fournir  d'habits 

et  de  linge. 
Fardel.  S.  m.  fardel.  Havresac,  besace,  bissac.  || 

liius.  V.  Fardo. 
Fnrdoiojo.  S.  m.  dim.  de  fardel.  V.  Ce.  mot. 
Fnrdi-iiiio.  s.  m.  dim.  de  fardel.  V.  Ce  mol. 
Furdistlodrn.s.  Í.  fardialé-dra .  Boh.  Petite  mon- 
naie, menue  monaie  de  cuivre,  etc. 
Fardid»,  da.  adj.  inus.  V.  Atrevido. osado. 
Fnrdill».  s.  m.  dim.  àefardo.  V.  Ce  mot. 
Fardiii.s.   m.  fardinn.   ¡Vlétrol.  Fardin:   petite 
monnaie  des  Indes  qui  vanl  un  ancien  liard  de 
France. 
Fardo,  S.  m.  far-do.  Ballot;  gros  paquet  de  mar- 
chandises, de  hardes,  etc. 
Fardos,  S.  m.  fardons.  Mélrol.  Fardoss;  monnaie 
d'argent    de  Bantam  .    valant  2    fr.   Ofi  e.    de 


France. 
Farrllon,  s.  m.  V.  Farallón. 
FarcM,  s.  f.  pi.  fnriss.  Ténèbres;  privation  de  lu- 

mièri',  obscurité. 
Fai-riiln.  s  [.farfala.  V.  Falbala-  ||  Bande  d'étof- 
fe plis'ée,qui  sert  pour  ornement  de  robes,  ri- 
deaux, rtc. 
Fnrtitilnma^  ma.  n(]\.  farfnillâ-S.io.  Bègae:  qui  bé- 
gaye, l;  iJredoiiillenr.  relui  qui  bredouille. 
Farriiii,  s.  m.   faifni.  CavaliiT  cbrélienqui  était 

au  service  d'une  [iimce  miihomé  an. 
I''ai-riiiit(>,  s.  m.  V.  Far¡antiin. 
Fiii-raiiioii,  s.  m. /■i7;7'ririfon.  Fanfaron:  rodomont, 
celui  qui  xanle  trop,  qui  eva^'cre  sa  bravoure,  qui 
veut  trop  In  faire  paraître.  ||  Forlante;   hâbleur, 
(  liarlainn.  fiinfaron. 
Farfaiitniiada,  s.  f.  /'ar/"rtnfona-i/a.  Fanfaronna- 
de; roiliiinontade,  vanteric  du  faux  brave,  hypo- 
crisie du  courage. 
Farfiiiilont  ria,  S.  f.  /"fir/an'onéri-a. Forfanterie» 
liàbleiie,  eharlatanerie,  fanfaronnade.  |¡  V.  Far- 
fititlonada. 
Fúitiirn,s.f.far-fara.Tlo\.  Fárfara;  espèce   de 
plante  qu'on  nomme  vulgairement  pas  d'ûûe  ou 
tussilage.  Il  Pellit  ule   qui  tapisse  l'intérieur   da 
l'œuf.  Il  Eti  fárfara;  se  dit  de  l'œufriiMit  laioque 
n'i'St  pas  encore   lormée.  ||  Fig.  A'n /'rir/'iira  ;   se 
dit  d'une  chose  qui  est  à  moitié  faite,  qui  n'est 
|ias  achevée,  qui  n'est  pas  arrivée  à  la  dernière 
perfection. 
Farfaro,  S.  m.  Boh.  V.  Clérigo. 
Farfulla.  S.  m. /"nr/'ímíií-a.  Bredouillcurj  bègue, 

celui  qui  bredouille. 
Farfiiliadanieute,  adv.  farfouilladamén-ti.  En 

bredouillant. 
Farfullado,  da.  part.  pas.  de  Farfullar.,  et  ailj. 

Farfouillé,  e.  |  Bredouillé,  e. 
Farfullador,  S.  m.  farfuitillador.   Brcdouilleur; 

celui  qui  bredouille. 
Farfullar,  v.  n.  furfouillar.  Bredouiller,  parler 
d'une    manière  mal  articulée  et    peu  distincte, 
parler  trop  vile,  sans  articuler  di-tinctement.  | 
Fig.  et  fam.   Débrider;  sabrenaiider,   agir   à   la 
hâte,  avec  contusion.  ||  Farfouiller;  fouiller, bou- 
le» erser,  mettre  en  désordre,  une  armoire,  des 
papiers,  etc. 
I  Fargallón,  s.  m.  farffaillon.   Sabrenas;  artisan 
qui  travaille  mal  et  grossièrement.  ||  Adj.   Mal- 
propre, négligé  dans  sa  parure. 
Farigula,  s.  f.  fa  i-goula.Hol.  Farigoule, ancien 

nom  du  seipolet. 
Fariilou.s.  m   /"art/îon.  Uot  OU  rocher  escarpé 

dans  la  luer.  !!  V.  Farallón. 
Fariii,  S.  m.  farin.  Uelai.  Farim;  chef  de  village 

dans  les  états  barbaresques. 
Fai-inácro,  eca  rd].  far ina-iéo.  Farinacé,  qui 
lient  de  la  farine,  qui  e*t  de  sa  nature.  ||  Médec. 
Farineux:  se  dit  du  produit  de  certaines  émp- 
lioiis  cutanées,  qui  se  montrent  sous  la  forme  de 
légères  exfoliations  de  l'éiuderme,  imitant  des 
moléculis  de  farine  ou  des  écailles  de  son. 
Farinai,  adj.  Eiiioui.  Farinai,  insecte  qui  vit  dans 

la  farine. 
Farinola.  s.f.  /'arine -îo. Bot.  Farinelle;  genrede 

champignons. 
Farinetati,  s.  f.  pi.  Ait.  'V.  Gachas. 
Farliige,s.m./"arinn_(7-/i^.  Anat.Pharynx.-arrière- 
bouche.    gosier,    partie     supérieure   de    l's'o- 


FAI\ 


i2o  — 


r\]\ 


phnge. 
rni'ínsen,}^eu.  ntlj. /'a/inn/j-fceo.  Pharyngien,  qui 

a  rapport  ou  pharynx. 
Fnrigis«'<>-<'Htt>ailiio,  un.  adj.  et  s.   m.   farinq- 

héo  eslafili-nn.  Anal.  Pharytifjo-staphylin;  nerf 

du  pharynx,  du  palais  et  de  la  luelic. 
FariiisoiiriHnia  ,     S.     m.    farinnq-héouris-ma. 

Anal.  Pharyngcurisine;  dilatation  anorniale  du 

pharynx. 
Furiiiàiti»,  s.  f./^orm^/ií-ttií. Pharyngite;  inflain- 

mution   du  pharynx. 
FurinBocolo,  S.  m.farinntfozé-lo.  Anat.  Pharyn- 

gocèle:  proiapsusdu  pharynx. 
Fai-liijço-glosiaiio,  s.ot  ailj.  ni.  farinrjo  (jlossia- 

no.  Anal.  Pîiaringo-glosbicn;  nerf  du  pharynx  et 

de  la  langue. 
Farineosrafo,  S.  m.  farinngo-grafo.  Pharyngo- 

graptie;  qui  décrit  le  jiharynx. 
Fai'insografin,  s.  f.  fafinngitrjiafi-a.  Pharyngo- 

graphie.  dcscriplion  dupliarynx. 
Farliigosváüo(i,ca.  adj.  farinnf/o.jra-filio.  Pha- 

rynpographiquc;  qui  appartient,  qui   a  rupjiort 

au  pharynx. 
Fai-insolíüií*,  s.  f.  farinnfioliss-iss.  Pbaryngoiy- 

se;  paralysie  du  pharynx. 
Farliisuloi>'<*^  ^>  f-   furinngolog-ki-a.  Pharyn- 

gologie,  traité  sur  le  pharynx. 
Fai*iusu!ón'<^o>  **»•  "dj-  ffU'inngoing-hilio.  Pha- 

ryngologique;  qui  appartient,  qui  a  rapport  a  la 

pharyngolügie. 
Fariiig;u-pala(ino,  S.  et  adj.  m.  farinn-go pala- 

ti-uo.  Phaiyngo  palatin;  nerf  du  pharynx  et  du 

palais. 
FariMgoi>erÍ!«to>a,  s.  f.  farlnngopéris-tnla.  Pha- 

ryngopcristole;  constrictiun,  courctatio.Tdu  pha 

rynx. 
Fai-CiiKopIrsia,  s.  f.  ïnrinngoplé-gia.  Pharingo- 

plégie;  paralysie  du  pharynx. 
Faiingopleslco  ,   ca.    adj.    iarinngoplég- hiko. 

Pharyngoplégique;  qui  apparticnl.  quia  rapport 

à  la  pharyngoplégie. 
FurliiKonaKla,  s.  f.   farinngurrag-hia.   Pharyn- 

gorragie;  écoulement  de  sang  par  les  vaisseaux 

du  pharynx. 
Farlitffoi-rágiro  ,    câ.   adj.   Îni'inngorrag-hiko. 

Pharyngorragiquc;  qui  appartient,  qui  a  rapport 

à  lapharynfiorragie. 
FariiiK»siia!«nio,  s.  m.  îaring!)spus~mo.  Pharyn- 

gospasme:  coasiriition  spasmodique  du  pharynx. 
Fai-iiigotoinla^  s.  f.  ffirinngoto-mia.   Pharyngo- 

tomie;  sectiondu  phaiynx. 
Fariii«;6tonio,  s.  m.  iaiinngo-tomo.   Pharyngo- 

lome;  lancette  pour  pénc/rer  au  fonddelagorgc. 
Farliiu,  s.  m.  fart-no.  Ichthyol.  Farènc;  poisson 

des  rivières  de  Suède,  du  genre  cyprin. 
)PariiiO-eElntlHi)Mo,»ia.  adj.  far\-no  gloutino-sso. 

Chiin.  Farino-Kluiineux;  qui  coniienl  une  larine 

composée  d'amidon  et  d'un  tissu  cellulaire  non 

gluiineux. 
Fai'inoND,  «a.  adj.  farino-sso.  Farineux;qui  con- 
tient, qui  protluit  beaucoup  de  farine, 
rarlo.  s.  m. /".I-lío.  Ichlhyoi.Fario;  es;  èce  de  pois- 
Sun  du  genre  salmone. 
Fari.-iâico,  ca.  ndj.  farisxa-i'o.  Pharisaïque;  qui 

lifiil  du  caractère  des  pharisiens, 
Fari(»almiMo  ,  s.  m.  faiissais-mo.  Pharisa'úme; 

secte  de  pharisiens. 
FnriMi'ar.  V.  i».  fnrlfsi'nr.  PUarisaïscr;  f.iire  h'  pha- 


risien; être  hypocrite. 

FarlHciMiiio ,  S.  m.  farisseia-mo.  Phansaisni^, 
caractère  des  pharisiens.  ¡¡  Fig.  Pharisaïsme;  hy- 
pocrite. 

FariMco,  s.  m.  farissé-o.  Pharisien;  nom  d'unù 
sc'ole chez  les  Juifs.  Il  Fig.  Pharisien.  Se  dit  da 
ceux  qui  chez  les  chrétiens  n'ont  que  l'ostenti- 
tion  de  la  piété.  ||  Fig.  et  Um.  U^mnie  laid  ei 
d'une  haute  taille,  d'un  exlcrirur  désagréable, 
etc.  etc.  Il  Fig.  et  fatn.  Homme  injuste,  dur, 
impitoyable. 

Faritu,  s.  m.  fari-to.  Pharillon:  petit  phare. 

Farlu.xM.  S.  f.  iarlou-ssa.  Omit.  Faiiouse  ;  espè- 
ce daloucllc  qui  fait  son  nid  dans  les  prés,  et 
que  l'on  nomme  alouette  des  prés  .  par  opposi- 
tion  à  lalouelle  des  champs. 

Farmac.  s.  m.  iarmak.  Pharmac;  arbre  d'Ara- 
boine. 

Farniarétlco,  ea.  adj.  iiius.  V.  Farmacéutico. 

Farmaceuta,  s.  m.  farmace'ou-ía.  .Ânt.Fharma- 
ceutp;    celui  qui  préparait   les  médicaments. 

Farniacôiilica,  s.  f.  furmazé-outiha.  Piiarmareu- 
tiquc;  paiiiede  la  méilecinequi  traite  de  !a  corn  - 
position  et  l'emploi  des  médicaments. 

FapinacénUco.  ca,  adj.  ^armari-outiko.  Phar- 
maceutiqu  :  qui  appailicnt  á  la  p'iarmacie. 

Farinacéiilico,  s.  m.  farmac.e-:>ulika.  Pharma- 
cien; celui  qui  exerce  la  pharmacie. 

Farmacia,  s.  Lfanna-iin.  Pharmacie;  l'art  depré- 
parerel  de  composer  les  médicaments. 

Farmacîta,  Miner.  Pharmacite;  terre  noire,  hui- 
leuse et  iullammahie. 

Fartiincita*».  s.  f.  \ú.  farrnazi-lass.  .\nt.  Pharma- 
cites;  anneaux  magiques,  ou  bagues  conslellée?. 

Fármaco,  s.  m.  [anna-ko.  Ant.  Farmaque;  pré- 
Ire  grec  qui  puritiail  les  parricides,  elc.  |l  V.  J/»- 
dirmuento. 

Farmaculita,  s.  f.  fannakoli-la  Miner.  Phar- 
macolillic;  arséniate  de  chaux,  melé  de  co- 
balt. 

Farmacología,  s.  f.  farniakolug-hitt.  Pharmaco- 
logie ;  science  de  la  pharmacie  ;  nom  donné  à  la 
partie  de  la  médecine  qui  traite  sur  les  proprié- 
tés des  rnédicamenis  ,  etc. 

Farmacológico, ca.  adj.  farmaVolng-kiko .Thir- 
macologiquc  ;  qui  a  ra[»p,irl  à  la  pjiarmacologie. 

Farmacólogo,  s.  m.  frinn'iko-logo.  Pharreacolo- 
gue  ;  celui  qui  écrit  sur  la  pharmacie,  >ur  les 
drogues, elc. 

Farmacopea,  s.  f.  farmnkn-]>éa.  Pharmacopée» 
traite  qui  ensei'-'ne  la  man. ère  de  préparer  et  de 
composer  les  médicaments. 

Farmáeopo,  s.  m.  farma-kupo.  Pharmacopole: 
apothicaire ,  pharmacien. 

Farmacopola,  s.  f.  fainiako-poln.  Pharmacopo- 
le ;  cliarlitan  qui  vend  des  élixirs  ,  despoiidies, 
etc.  Il  inus.  V.  Boticario.  \\  Fam.  cliron.  Fraler; 
mauvais  chiruigieii  ,  barbier. 

Farmar^opóllct»,  ca.  adj.  Imuinhopo-liko.  Phar- 
mareutique  ;  (}ui  appartient ,  qui  a  rapport  à  la 
pharmacie. 

FarmucopoMia,  s.  f.  farmakopo-ssia.  Pbarma- 
coposie  ;  remède  liquide. 

Fariiiaroiiiiiinlca,  s.  Í.  farmakoki-uàkit.  Pilai  - 
macochimie  ;  pailie  de  la  chimie  qui  concerna 
les  remèdes. 

rarmacoqiiiiiileo ,  ca.  adj.  farinukokt—miha. 
Pharm.ic'>rhimi<|n(>  ;  qui  appartient,  qui  a  rap- 


P\K 


+'i6  — 


FAS 


I^Dil  n  lu  iilidininiuchilliir.  , 

Parnincdtccn,  b.  f.  fanna' olú-ka.  l'liAiniatullie- 

(lue  ;  iioni  que  Ion  duiíiic  aui  liuilesi    à  inédKU-  ' 

iiieiMs.  I 

rariiincoirlla.  .■*.  in.  fdnndkulíi-td.  l'hnimaco-  i 

trilr  ;  rcliii  qui  liroye  les  drogues.  | 

rnrmiiti,  s.  m.  farviou-ti.  Croiiül.    l'harmuthi;  i 

nidis  clialdórii  qiii  coricspíiiu!  nii  muis  d'avril. 
rnriincc.  s.  in.  /^nMui-rii.  Bol.  l'iíaiiiaic;  ppnre  de 

¡^lii.'.fs  i|p  la  famille  di-s  cnryophyllfis. 
ruriiMOf!*.  s.  líi.  \>\,  farna-iéns.  l'harnaics;  pcu- 

|ili'<i  d'Kthiojiif. 
riirncio,  s.  m.  farné-ro.  Agrie.  Fanoir;  cône  en 
lioi?.  à  claire  voie  ,  pins  ou  moins  élevé  ,  sur  le- 
quel ou  jelte  Iberbe  l'auihée  ,  les  foins  ,   la  lu- 
zerne, Ole.,  ponr  les  faire  séclier,  dans  leâ  prai- 
ries inaréeaffeuses.  ||  Ast.  V.  Cuhrailor. 
Faro,  s.  m.  fa-ro.  l'hare;  tour  eonsUuite  à  l'en- 
Iree  dun  purl  ou  aux  environs  ,  et   sur   laquelle 
tfU  tient  des  feux  allumés  (lendant  la  nuil ,  pour 
jiuiilrr  les  vaisseaux  qui  ap|iioehent   des  cotes. 
(I  Phare;  fanal  placé  sur  la  tour.  ||  Furo  de  Me- 
sina  ;  phare  de  Messine;  le  détroit  qui  est  entre  I 
l-llalic  et  la  Sicile.  ||  l'Iiarillon  ;  feu  pour  attirer  ¡ 
le  poisson.  ' 

Fnroá,  S.  f.  faru-a.  Conchyl.  Farois,  cotiuille  uni 

valve  du  Sénégal. 
Fiii'obo.   s.  m.  faro   ho.  Bot.  Farobe  ;  arbre  du 

tiénéfçal. 
rarodIiiioH,  s.   m.    pi.   farndi-nioss.  llist.    anc. 

[Miarodiniens  ;  anciens  peuples  d'Allemaiinc. 
rnroKiilf»,  s.  m.  furo-guiss.  Rclat.  Faroiiuis;  in- 
diens qui  vivent  dans  les  bois  et   n'adorent  que 
le  soleil.  I 

roi-ol,  s.  m.  Mar.  Fanal  ;  grande  lunterne  vitrée,  i 
qu'on  éclaire  avec  de  grosses  bougies  de   cire  j 
jaune,  et  dont  on  se  sert  beaucoup  dans  la  ma- 
rine pour  les  signaux  de  nuit.  Il  Farol  de  seña- 
les ;  fanal  des  signaux.  |  Lanterne  ;  \aisseau  fait 
de  matière  trans[iarente  ,  servant  à  conserver  la 
lumière  qu'on  transporte  ou  qui  est  exposée  au 
vent  et  à  la  pluie.  ||  Réverbère;   lanterne.  1|  Fa- 
rol de  navio;  fanal  de  navire. 
Farolear,  v.  n.  farolear.  Faire  l'homme  affairé; 

faire  semblant  d'être  très  occupe. 
Farolero,  s.  m.  faroL-ro.  Domestique  qui  éclai- 
re son  maître  avec  un  falot.  ||  Lanternier  ;  celui 
qui  fait  ou  vend  des  lanternes.  ||  Allumeur  de 
lai\ternes  ;  celui  qui  allume  les  réverbères. 
Forolteo,  iilo.ito.  s.  m.  dim.  de  farol.  ||  Espèce 
de  liseron  ,  dont  la  graine  est  enfermée  dans  une 
gousse  faite  en  forme  de  lanterne. 
Farolón,  S.  m.  farolón.  Uappelourde  ;  personne 

qui  n*a  que  de  l'éclat ,  etc. 
Faron  ,  S.  m.  inus.  Y.  Fanal. 
Faros,  S.   m.  faross.  Horlic.   Faros;   variété  de 

pomme  dautomne. 
Farota,  s.  f.  faro-ta.  Femme  dévergondée,  sans 
pudeur  ni  jugement.  |1  Hallebrcda;  grande  fem- 
me mal  b;\iii>. 
Farotón,  s.   m.  farofon.   Homme  effronté,  im- 
pudent. 
Farotona,  s.  f.  V   Farota. 
Farpa,  s.  f.  fnr-jni.  liout,  pointe  ;  se  dil  surtout 

des  pointes  d'uri  étendard  ;  d'une  bannière. 
Farpado,  «la.  adj.  furpa-do.  Qui  est  découpé  en 

pointes. 
Fnrr».  s.  f.  far-ra.  ?ortf  de  poisson  qui    se  pè- 


che en  automne  et  se  conserve  silr. 

Fárrago,  s.  m.  far-rago.  Fatr¡.s  »  aí5f  niLlane, 
mélange,  amas  confus  de  plusieurs  choses.  | 
Farrage  ;  uuias  .  nu-lange  confus  de  choses  dis- 
¡i.irates. 

FarroKiiliMia,  s.  m.  fnrraguis-ta.  Savantassc« 
pédant  (|ul  n'a  iju'un  sa\oir  confus. 

Farro,  s.  m.far-ro.  Ichlhyol.  Farre  i  l'un  dm 
noms  du  poisson  communément  n<immé  lava- 
ret.  Il  Orge  monilé  ;  orge  dout  on  a  6lé  la  petit» 
peau  qui  le  recouvrait.  |  V.  Fscanda. 

Farropca.  S.  f.  Aslron.  V.  Arrojiea. 

FarNa,  s.  f.  fnr-sa.  Comédie  ;  farse  ,  représenta  - 
lion  de  quelque  événement.  |  Troupe  de  romó- 
dicns. 

Farnador,  S.  m.  inus.  V.  Farsante. 

Farnalla,  s.  f.  farta-lia.  l'harsale  ;  poème  d« 
Lucdin  sur  la  guerre  entre  César  et  Pompée. 

Fardante,  s.  m.  farsan-té.  Farceur  ;  comédien 
qui  ne  joue  que  dans  les  farces-  |]  Forfante;  hâ- 
bleur, charlatan,  fanfaron.  ||  Fig.  Saltimban- 
que ;  mauvais  orateur,  qui  fait  de  grands  ges- 
tes, etc. 

Farnar.  v.  n.  inus.  farsar.  Jouer,  représenter 
une  comédie,  etc.  V.  fírprcíentar. 

Fariten,  s.  m.  ¡arsén.  Farsanc  ;  cavalier  arabe. 

Farxeto.  s.  m.  farsé-to.  Pourpoint  matelassé  ou 
voité  qu'on  portait  Sous  la  i  uirassc. 

FarKiNta,  S.  f.  inus.  V.  Farsanlr,  comediante. 

Fartai,  v.  a.  inus.  V.  Farte. 

Fariar,  v.  a.  inus.  Rassasier;  apaiser  la  faim,  sa- 
tisfaire l'apiiéut.  V.  Hartar. 

Farto,  s.  m.  inus.  far-té.  Sorte  de  pàlisserie  fa)- 
tc  avec  du  sucre,  de  la  eanelle,  etc. 

Farto,  ta.  adj.  inus  V.  Hartn. 

Fur(t<]iiera,  s.  f.  inus.  V.  Faltriquera. 

Furtiira,s.  f.  inus.  V.  Hartura. 

FariiKío!),  s.  m.  pi.  farou-ssioss.  Hist.  ane.  Pha- 

rusieiis;  anciens  peuples  d'.\mcrique. 
Fa»,  s   m.  fass.  Ce  qui  est  permis  ,  juste  ,  conve- 
nable. I  11  n'est  ussilé  que  dansccite  phrase  ad- 
verbiale. ||  Fam.    Por   fas   ó  par  nefas;  juste- 
ment ou  injustement. 
Fawcal,  s.  m.  /"askai.  Dizeau;  amas  de  dix  ger- 
bes ensemble. 
ramea»,  adv.  inus.  V.  Hasta.  \  inus.  V.  Casi. 
FaiicesijS.  f.  pi.  fasiéss.  Faisceaux  ;  verges,  ba- 
guettes liées  ensemble  avec  une  hache   au  mi- 
lieu. On  les  portait  devant  les  consuls,  les  dic- 
tateurs, etc. 
Faitelculado  ,  da.  adj.  faszihoula-do.   Bol    Fas- 
cicule; les  parties  d'un  corps  quelconque  qui  se 
touvenl  naturellement  rassemblées  en  faisceau. 
Faneiiiarlon,   S.    f.  faszinaiion.   V    Ao']o.  )  Fig. 
Fascination;  prestige,   tromperie,  ji  Fascination; 
ensorccllemenl,  espèce  de. charme  qui  fail  qu'on 
ne   voit  pas  les   choses  telles    qu'elles   sont.  | 

I      Fascination;  se  dil  des  animaux  auxquels  on  at- 

I      tribuait  la  fa' ullé  de  fasciner ,  comme  au  ser- 

Ipent  la  puissance  prétendue  de  stupélicr  s» 
proie,  de  lattirera  lui  sans  la  toucher,  etc.  |  Mag- 
iiét.  Foifination;  puissance  que  les  adeptes  du 
I  magnétisme  prétendent  exercer  sur  les  person- 
Incs  qui  tendent  au  somnambulisme.  i|  Bot.  Fas- 
cination; vite  de  conformation  des  branches  d'un 
arbre,  des  ¡lédoncules  et  des  pétioles  d'une 
plante. 
Faartnafio.  da.  part.  pa>is.  dn  v.  ftisrinar.  F«5- 


FAS 


—  i27  — 


TAT 


•iné,  t. 

rusciiiador,  •.  m.  fasiinador.  Faacinalcur;  sor- 
cier, magicien,  prestidigitateur.  |)  Fig.  Fascioa- 
leur,  qui  raplive.  qui  étonne,  charme,  entilante 
et  séduit.  Il  adj.fascinateur;  qui  fascine,  qui  stu- 
péfie. 

rasciiiantc,  paît.  prés,  du  v.  /ascinar.Fa.icinanl; 
qui  fascine. 

Favciiiar,  v.  a.  faszinar.  V.  Aojar.  Fasciner; 
ensorcekT.  ||  Fig.  Fasciner;  trr.mp.T  par  une  es- 
pèce de  charme  qui  fait  quun  ne  voit  point  les 
choses  telles  qu'elles  sont;  ébluair  faire  illusion. 

raacioln,  s.  f-  fàsiio-la.  Enlom.  Fasiiolf;  espèce 
devers  intestinaux  du  genre  du  liBiiia,  au  corps 
aplati,  à  lafrme  rubannée.  qui  se  Irouveul 
spécialement  dans  le  foie,  etc. 

FoRclolurla,  s.  f.  fasziola-ria.  Conchyl.  Fascio- 
laire;  genre  de  coquille  univalvo  en  forme  de 
fuseau. 

FaitcioMo,  MA.  adj.  inus.  V.  Fustidiosn. 

Fafft'Ipoiio,  na.  adj.  faszipd-no.  Ornilh.  FascL- 
peiine;  qui  a  les  ailes  fasiiées. 

FuKripi>noj«  ,  S.  m.  pi.  faszipé-noss.  Ornilh.  Fas- 
cipennes;  famille  d'oiseaux,  fascipennes,  ou  à  ai- 
les fasciées. 

FaHpo  ,  s.  m.  fas-lo.  Bot.  Phasquc  ;  famille  de 
mousses. 

Faxeolarto,  S.  m.  fasholar-to.  Mamm.  Phasco- 
larclos,  quadrupède  delà  Nouvelle-Hollande. 

Fnnpóioiiio.  s.  m.  fasko-lomo.  7ool.  Fa^eolome; 
espèce  de  quadrupède  de  la  Nouvelle-Hollande, 
qui  lient  de  la  marmote  et  du  sarigue. 

Fnscoiia,  s.  f.  inus.  V.  Azcona. 

Fase,  s  f.  fn-ssfi.  Astron.  Phase;  se  dit  des  diver- 
ses apparences  de  la  lune  et  de  quelques  autres 
planètes,  ou  des  différentes  manières  dont  elles 
sont  éclairées  par  le  soleil.  ||  Fig.  Phase;  se  dit 
des  changements  successifs  qui  se  font  remar- 
quer dans  certaines  choses.  H  Hist.  anc.  Phas^é; 
la  pàque  des  Juifs. 

FaAt'Ia,  s.  f.  /■«íit'-ía.  Mar.  Phasellc;  petite  cha- 
loupe. 

Faitrolo,  s.  m.  inus.  V.  Judihuolo. 
FaNooloiileü.  s.  m.  pi.  fasséoloidéss.  Bot..  T.ha- 
seoloïdes.  genre  de  plaintes  de  la  famille  des  lé- 
gumineuses. 

FaMKuiio,  s.  m.  fas(¡a-no.  Bot.  Phasg.ane;  genre 
de  plantes. 

Faftldo,  <ln.  adj.  f>issi-do.  Plein;  rempli.  V.  tieno. 

FaMio.  s.,  m.  fa-ssio.  Enlom.  Phasie;  genre  d'in- 
sectes. 

Fawiiio,  s.  m.  /"as-Hio.  Enlom.  Phasme;  genre  de 
coléiiptères, 

FânolcN,  s.  m.  pi.  inus.  \ .  Judihuelos, 

FaMipiín,  s.  f.  inus.  fashi-a.  V.  .isco,  hastio.  \\ 
Lisse,  ceinte,  préieinte;  sorte  de  cordon  autour 
et  en  dehors  d'un  vaisseau. 

Fanqniar,  v.  a.  inus.  V.  Fastidiar. 

Famia,  adv.  inus.  V.  Hasta. 

Faniiai.s.  m.   inus.  V.  Hastia}.  \  .Vrdiit.    Pyra- 

miilc  qm  icrminc  le  sommet  d'uiic  édilice. 
FaNUillado,  da.  part.  pass.  et  adj.  iSws.  fasti- 
diar. Fatigué  c.  il  Ennuyé,  c. 
Fa.«iUdlai-.  V.  a.  Fatiguer ,  importuner,  ennuyer. 
¡IDigoùler;  donner  des  nausées,  soulever  le 
cœur.  Il  Fig.  Fâcher  ;  chagriner ,  ennuyer,  attè- 
dier.  I  Eunuyor;  r.iuser  de  l'ennui,  f»ti¿MiT  l'es- 
prit. 


Factidiaras,  t.  pron.  fuslidiar-sr.  i'ennuyar. 
éprouver  de  l'ennui,  prendre  de  l'ennui. 

Fastidio,  s.  m. /"iisii-'iio.  Ennui,  élnl  de  decou- 
rasement  et  de  langueur,  sorte  d'atonie  morale, 
danslaijuelle  notre  âme  ne  prcnanlel  ne  pouvant 
prendre  aucun  intérêt  ni  aux  choses  du  dehors 
ni  à  ses  opérations  intérieures,  éprouve  un  ma  - 
laise.  un  dégoût  qui  lui  parait  insupportable.  I 
Dégoût ,  nausées,  sonlévement  de  cœur,  ||  Fig. 
Dégoût;  chagrin  ennui.  |1  Fam.  No  pillar  fasti- 
dio; ne  pas  engendrer  de  mélancolie,  vivre  sais 
souci,  ne  s'imbarrasscr  de  rien. 

Fastidiunaiiieiitr  ,  adv.  fastidinssatuén-té.  Fas  ■ 
tidieusement;  d'une  manière  fiistidieuse,  ove» 
dégoût;  à  contre  cœur.  ||  Ennuyeu.-ement  ;  avec 
enuui,  dune  manière  ennuyeuse. 

FastidiosiHlino,  ma.  adj.  sup.  de  fastidioso.  V. 
ce  mot. 

Fastidioso,  sa.  adj.  fastidio-sso.  Fastidieux;  qui 
causedu  dégoût ,  de  Pennui.  |  Ennuyeux;  qui 
est  de  nature  à  ennuyer,  qui  porte  habitucllc- 
men  l'ennui  avec  soi.  jj  Ennnyeuxj  fatigant ,  im- 
portun. Il  V.  Fastidiado. 

FastlRiario,  s.  m. /■jjíií-/iía-río.  Crypt.  Fasli- 
giairc  ;  genre  d'algues  marines. 

Fa.>4tigio  ,  s.  m.  fastiq-hio.  Antiq.  rom.  Fastigi- 
um;  ornement  ,troiihéc  ou  statue  qu'on  plaçai» 
sur  le  faîte  des  temples.  |  Inus.  Faîte  dune  mai- 
son ,  sommet  dune  pyramide,  cime  d'un  arbre, 
etc.  ¡  Fig.  Faîte;  comblo  des  honneurs,  etc. 

Fastio,s.  m,  inus.  V.  Uaslio. 

FaMto  ,  s.  m.  ¡as-tu.  Faste  ;  pompe ,  magnificence, 
ostentation, affectation.  ¡  Orgueil, hauteur, pré- 
somption. \.  Fausto.  \  Adj.  Ânliq.  rom.  Faste; 
s'appliqua^il  aux  jours  où  il  était  permis  dg  plai- 
der, de  rendre  la  justice,  par  opposition  aux 
jours  néfastes  ,  où  les  tribunaux  étaient  fermé.s. 

Fastos  ,  s.  m.  pi. /"as-foss.  Ant.  rom.  Fastes,-  les 
tables  ou  calendrierssur  lesquellcslcs  Romain» 
marquaient  les  jours  de  leurs  fêtes,  de  leurs 
assemblées  publiques,  de  leurs  jeux  ,  les  jour» 
heureux  et  les  joursmalheureux.  ',  Fastosconsu- 
laies;  fastes  consulaires  ;  tables  ou  les  noms  dn 
tous  les  consuls  étaient  rangés  dans  leur  ordrt 
chronologique.  ¡  Philos.  Fastes;  litre  d'un  poème 
d'Ovide,  dans  lequel  il  raconte  l'origine  des  cé- 
rémonies reliirieuses  desRoinains.  ¡  Fig.  Fastes; 
registres  publics  contenant  de  grandes  et  mémo- 
rables actions. 

FaMtusaiiioiite  ,  adv.  fastossamén-tè.  Faslucu- 
sement;  avec  faste. 

FaNtoMo.  sa. adj.  fasto-sso.  Fastueux  «  qui  aime 
à  paraître,  qui  aime  le  faste,  qui  ctaleun  grand 
faste,  qui  est  pompeux,  magnilique.  !  Fig.  Fas- 
tueux; se  dit  de  la  douleur  qu'on  affiche  avec 
éclat  ;  de  l'éloquence  ail  l'on  déploie  un  grand 
luxe  d'expressions  et  de  figures.  !  Fastueux; 
hautain. 

Fastuoso  ,  aJj.  V.  Fastoso. 

Fata.  adv.  inus.  Y.  Hasta. 

Fata  ,  s.  f.  fii-ta.  Philos.  Fatha  ;  un  des  trois  sig- 
nes que  les  Arabes  emploient  pour  indiquer  les 
sons.  I,e  fallía  est  figuré  comme  notre  accent  ai- 
gu, et  se  place  au-dessus  de  la  consonne avecla- 
quelle  il  forme  un  son  articule. 
Fatara,  S.  f.  /,tfa-kn.  Rot.  Falaquc  ;  nom  collec- 
tif de  plusieurs  g^raminees,  dans  les  colonies. 
7n( agino,  i,.  m.  f'^fn/7-^i-no.  Fhttflgin  :  pinUP'-i« 


FAI 


—  V2S 


FAC 


V 


À  ioii((ue  queue. 
f  Mal,  aá].  fatal.  Filial  :  pif^u  ii  ,  mu rc] né  d'n van- 
ee parle  d<"Stin  ,  qui  fiiirle  ¡nfc  «i)i  une  (Icslini-c 
itu'vitablr.  ¡  rotai;  tuiic-te.  dósastiruv,  tjuipro- 
tiiiil  de  grands  inalluMirs,  qui  n  des  sviilfs  mal- 
heureuses. I  F.iUil;  qui  dóiermiiie  une  suite  d'- 
i*énements  importapls  .  qui  di'ciilc  de  quelque 
eliose.  en  bii'ii  on  en  mul  ;  quitran-l'ormeen  réa- 
lili^  des  iliO'OA  jusqu'iilor!»  inierluinos.  '|  Fatal; 
nuisible,  diiniuin  enble  .  ruineux.  ¡  lÜM.  anc. 
í.ihni  fiKnl  ;\\\\r  f;»l  :il  ;  les  li\  rcs  .silivllins,  r'>- 
rueil  llorarle'; .  (¡c  prédiiiiiins.  |  Jurispr  et  adin. 
Termino  failli:  ternie  falal,  après  lequel  il  n'y  a 
plus  lie  dél.ii.  ¡  Fainl;  sinistre  malheureux. 
l-'attaMdiKl ,  s.  f.  fnlaliilddil .  Fatalité,  destinée 
inévitable.  '  F.italitó,  événement  laebeux  ame- 
né par  nu  concours  de  circonslnnees  qui  ne  peu- 
vent ilre  ni  prévues,  ni  empêchées.  ¡  Disgrâce; 
maliieur,  (iilililé.  infortune.  | 

ratnliNiino.  HÍJ».  adj.  sup.  de  Frtfni.  V.  Ce  mot. 
FataliMino,  s.  m.  fit(alis-mn.  Fatalisme  ;  doctri- 
ne de  ceui  qui  attribuent  Idut  au  destin;  qui 
pensent  que  tout  ou  partie  de  ce  qnc  l'im  voit,  ou 
de  ce  qui  arrive  ¡iansie  monde,  esl  l'effet  de  la 
nécessité.  ! 

I''atali9tai  .ndj.  fitnlis  ta.  Fataliste  :  qui  tient  au  i 
do^me  du  f.sialisme  ;  (pii  en  dépend,  qui  cherche 
«  l'établir,  à  le  priq^a^rer.  i 

I'iitnliKtai.  s.  m.  fntnhs-ta.  Fatnliste;  celui  qui 
n'ailmel  d'antre  cause  de  l'universel  dans  l'uni- 
vers, soit  an  pjhsiquc  ,  soit  au  mural,  que  la 
fatalité  ou  le  destin.  ( 

Fatnlieíoiito.  adv.  iatalmin-tfi.  Fataieinent  ;  d'il-  l 
ne  manière  fatale,  par  fatalité,   par  une  desti- 
née inévitable  :  par  un  malheur  extraordinaire.    I 
IMtídlcoca.  adj.  fa(i-(Ji!:f>.  Fatidique;  qui  annon-  i 
ce,  qui  révèle  ce  que  les  destins  ont  ordonné.  |    i 
Aves  fatidinis  ,  oiseaux  fatidiques  ^  qui  annon-  I 
çaienl  les  arrêts  du  destin. 
Patisn.  s.  f.  î(Ui-(}n.  Fatigue  ;  travail ,   occupa-  ! 
tion  pénible  et  capable  de  lasser.  |  Fatigue;  las-  ¡ 
sifude  causée  par  un  exercice  quelconque,  sorte 
de  faiblesse  ¡ointe  à  un    sentiment   doolourcnx 
qui  fait  désirerrinaction.  Il  Fatigue;  travail,  pei- 
ne de   corps  ou  d'esprit ,    lassitude.  1  Inus.    V.  j 
Vejación  ,  Muleslia.  \ 

ratigaaioH ,  s.  f.    (aUijminn.  V.  Fatiga.  |  Inus. 

fig.  Obsession  :  importunité.  i 

l^utlsadainciite,  adv.  ^atiqadnmén'té.  .\vec  pei-  ' 

ne,  avec  difiicullé,  p':^iibiemenl  .  difficilement. 
rtitsKadisimo.   ma.    adj.   su[».  de  Fatigado.  V. 

ce  mot.  ! 

F<>ii:;u«lo  ,  da.  part.  pas.  de  Fatigar  ,  et  adj.  Fa-  ¡ 
ligué,  e;  '  1 

Fs»tla;«iîor,  s.   m.  Celui  qui   fatigue,  qui    lasse 

qiii'lqu'un. 
raîîsar  .  V.  a.  Fnti;?uer  s  causer  de  la  fatigue, 
de  la  hüsituiie.  |  fis.  Fatiguer;  importuner,  en- 
nuyer. I  Fatiguer:  lasser,  harceler,  harasser  | 
Inus.  Vexer;  inipürluner.  contrarier.  |  F  pui- 
ser; ruiner  un  p:iv*  par  les  impôts,  etc.  |  Boh . 
Voler;  prendie  fnrU\e:iionl  ce  dont  on  n'a  pas 
la  propriété.  I  Poés.  Fatiijar  cl  monte,  la  selva, 
chasser  aux  bètes  fauves. 
Fatisarfie,  V.  pron.  Se  fatiguer  ;  être  fatigué,  se 

lasser. 
Fatlgosanientp.   adv.    îatigossamén~té.  D'une 
rnaniéfi  fatigante  .avec  fatigue.  uvAf  diffienlté. 


Fa(l|t4»na.  MU.  adj.  fa(i'/o-Jfo.  Faligable;   qaon 
peut  inti^'uer  .  suscejilible  d'être  fatigué.  |  Fati- 
gant; qui  fatigue,  qui  cause  de  la  fatigue.  1  fig. 
Fatigant  ;  qui  dem.nide  une  attention  pénible.  | 
Mal  a  l'aise;  inquiet  ,  soulTranl. 
FalimltaM  .  s.in.  pi.  i'titiini-tass.  Fathimi(es;de>- 

fendanls  de  Maiiomet  par  Fathimc  .  sa  üiic. 
Fato,  s.  ni.  V.  Ha^lo.  |  Inus.  V.  Flato. 
Faturajc.  s.  m.  inn-;.  {aima fj- hé.   Emploi  ,  fonc- 
tion de  fadeur.  |  Inus.  V.  Farinria. 
Futoria  ,  «,  f.  inus.  [alori-a.  Factorerie.  V.  Fac- 

lor'm. 
Fatiiario  .   s.  m.(alnua-rio.  Ant.  Faluairr  ;  en- 
thonsia-ic  qui .  se  croyant  ou  se  disant    inspiré. 
annouç;«il  les  choses  futures. 
FuIiiiiIhiI,  s.  f.  [alouidatld.  Fatuité;  extrême  con- 
tentement de  soi  ,  qui  se  décèle  par  la   physio- 
nomie .  les  manières,  et  jusque  par  la  tournure; 
iinperlinenre  dan<;  le  ton  et  la  cnniluite.  '  Fatui- 
té;  siui)idilé,   défaut  d'intelligence.  ¡  Sottise: 
'im|)!rtinence. 
FatiiiMiiio  .  s.  m.  {atouismn.  Fatuisme  ;  fatuité, 

exlrêuM'  contentement  de  soi. 
Fátii».  (lia.  adj.  Vitoun.  Fat  ;  sol .  impertinent*, 
sans  ju;.'pment,  plein  de  bonne  opinion  ¡our  lui- 
même,  de  dédain  pour  les  autres. 
Faiioc"».  s.  f.  pi.  lV70«-zt'íí.  Gosier  ;  entrée  de  l'œ- 
sophage. 
Fniifaia  .    S.  m.    frtov-fr/oif.    fam.  Orgueil  ;  pré- 
somption, importance  aflVctéc. 
Fauna  ,  S.  f.  f<to«-»a.  Faune  ;  nymphe  qui.  dan» 
les  compositions  des  arts  du  dessin  ,  s'allie  aux 
faunes,  el  qui  en  a  les  traits. 
Faiinale»  .  s.  f.  pi.  faoinia-/j5.«.  .\nt.  rom.    Fau- 
nalics  ou  faunalcs;  fêles  en  l'honneur  des  fau- 
nes .  qu'on   célébrait  deux  fois  l'année,   en  fé- 
,vrier  et  en  décembre  ,  dans  les  champs  et  dans 
les  forêts. 
Fniinia  s.  f.  Faune;  en  histoire  naturelle  on  dési- 
gne par  ce  nom  un  ouvrage  qui  contient  la  des- 
cription des  animaux   dnn  pays.   La   faune  est 
au  X  animaux  ce  que  la  flore  c-^t  aux    fleurs. 
Faiii>:aeo.ca.  adj.  {'nnini-aho.  Fauniaque  Ou  fau- 
nien:  qui  lient  de  Faune  ou  des  faunes,  qui  leur 
appai tient  soit  par  la  figure,  soit  par  les  habitu- 
des ou  par  le  carnclèrc. 
Fáiiiiiiloíi.  s.  m.  pi.  [aou-nido-ts.  Enlom.  Fauni- 
des  ;  genre  de  diptères  de  la  famille  des  calyp- 
térées. 
Fauno  ,  s.  m.  faow-no.  Faune  ;    dieu   champêtre 
du  paganisme.  1  s   f.  Fauua.  Faune;   nymphe 
qui   s'alliait   aux  faunes  et  leur   ressemblait.  1| 
'Z'tol.  Faune; sorte   de   papillon   arachné.  ¡  Con- 
chyl.  Faune;  coquilleduvialile  des  îles  de  l'Océa- 
nie.  I  Faune  ;  sorte  de  sitige  des  bois. 

{aous'Io.  Faste,  pompe,  vainc  os- 


Fau.xto.  s.  m 

tentation. 
Fa«ii»io,    (Q. 


adj,  facnts-to.  Heureux  ,  fortuné, 
joyeux. 

FniiMtuno  .  «a.  adj.  iaousto-sso.  Inus.  Fastueux, 
plein  de  faste, 

FaûKttila  ,  s.  Í.  faoHs-toula.  Bot.  Faustule;  ar- 
buste indigène  de  la  Nouvelle-Hollande. 

Fan.otúSea*'.  S.  f.  pi.  iaoïislou-h'asi.  Bot.  Faus- 
lulées;  famille  de  plantes  dont  le  type  est  le  gen- 
re faustule. 

Fautor,  s.  m.  faoutor.  Fauteur  ;  celui  qui  favo- 
risp  nn  parti .  un^  opinion.  |  Foufeur»  receleur 


FAX 


—  i^29  — 


FE 


celui  qui  cache  un  maltciiteui ,  qui  récele  un  vol. 
li  Fauteur;  eu  juiis|iruileiire  on  appelle  ainsi  ce- 
lui qui  Srtus  prentlre  |  ait  directe  a  un  crime  ,  ou 
h  l'exécution  d'un  projet  criminel ,  provoque  ce 
crime  par  ses  prome-scs,  par  sesdons,  par  l'a- 
bus de  son  pouvoir,  par  macliination  ou  ciilîn 
par  des  artifices  coupables. 
i'\tn((»iii«  .  S.  f.  frto«tori-a.  1/acticn  de  favoriser, 

de  fomenter  un  parti ,  elc, 
F«va-cra«a,  S.  f.  /ara  cra-íía.  Joubarbe  ,  gen- 
re de  plante. 
Vavnl,  S.  m.  Conchyl.  Faval;  coquille  du  Sénégal, 

la  vis  maculée. 
Físvc'óleo  ,  loa.  adj.  faiéo-/eo.  llist.  nal.  Favéo- 
lé  ;  qui  est  garni  de  petites  cellules  apposées  les 
unes  contre  les  autres  ,  comme  les  alvéoles  des 
abeilles  dans  leur  ruche. 
Favia,  s.  f.  fíii¿-a.  Enlom.  Favie  ;  genre  d'insec- 
tes polypiers. 
Favtfocitic,  adj.   {iivifor-nié.  Faviforme;  qui  a 

la  forme  d'une  alvéole. 
Favila  .  s.  f.  {'nvi-ln.  Poés.  Braise  .   cendres  rou- 
ges du  feu  d'un  biuber. 
Favo.  s.  m.  fa-io.  Inus.  Rayon  ,  gâteau  de  miel. 

V.  Pavai. 
Fuvotseta  .  S.  f.  iavoné-la.  Bot.  Favonette;  gesse 

tubéreuse. 
Favuiiia.  s  f.  (avo-nia.  Bot.  Favonie;  arbuste  du 

cap  de  Bonne-Espcrance. 
Favoaio  ;  s.  m.  ïrivo-nio.  Zéphir;  vent  de  l'occi- 
dent équinoxial,  de  l'ouest. 
Favor,  s.  m.  Faveur:  grâce,  bienfait,  marque 
d'amitié  ,  de  hienvoillance.  ;  fig.  Los  favores  de 
Infortuna,  les  faveurs  de  la  fortune  ;  les  ri- 
chesses, les  honneurs,  etc.  ¡Faveur;  recoui- 
mendalion.  actiiin  gratuite  iiui  se  fait  pour  com- 
plaire à  quelqu'un.  |  Favor  popular,  faveur  po- 
pulaire; popularité.  ]  s.  pi.  Favores.  faveurs;se 
dit  des  inaïqiici!  d'attachement ,  d'amour  qu'u- 
ne fi'uime  donne  à  un  homme.  ¡  fam.  Favores 
de  Vénux ,  faveurs  de  Vénus;  conséquences  ma- 
ladivesqu'amènele  commerce  illicite  decertaines 
femmes.  [  Jur.  Faveur ^  prérogative,  avantase 
concédé  à  quelqu'un  en  vertu  de  certains  actes. 
¡I  adv.  En  favor  de  ,  en  faveur  de;  en  considé- 
ration d'une  chose  passée,  en  vue  d'une  chose  à 
venir.  Ton  el  favor,  à  la  faveur  de;  par  le  mo- 
yen de,  par  l'aide  de.  |  Uàtjnme  Vd.el  favor  de: 
faites  moi  le  plaisir  do. 
Favoralil«>,  fa  ,  para)  adj.  invorn-blé.  Favorable; 
qui  favorise,  qui  aide,  qui  seconde,  qui  facilite, 
li  Favorable  ;  en  parlant  des  choses  qui  con- 
vieni-nl.  qui  sont  avantageuses,  f  Fovorable;  qui 
mérite  indulgence, qui  diminue  la  sévérité,  la  ri- 
gueur d'une  personne  ou  de  la  loi. 
Fav<ti-al>t<'iaeii(<>  ,  adv.  i'avnrablém(hx-té.  FaVO- 

rahlemeiit  ,   d'une  maniere  favorable. 
F.ivoroilio.  lin.  s.  m.  dim.  de  Faioc. 
ravoiceeilor,s.  favor nédor.  Celui  ijui  favorise, 
qui  protège;  protecteur.  ||  Officieux;  qui  aime  à 
ühViger. 
Favotrcor,  v.    a.   favorérJr.  Favoriser;   proté- 
ger, aider;  traiter  avec   préférence,  favorable - 
nienl.  !I  Fipt.  /,a    nalnralrza    le  ha   favorerido: 
la  nature  la  favorisé  .  lui  a  prodi,:,'ué   ses  dons, 
des  avantages  phisiques  el  morauv.  ;|  .Vccordcr 
des  faveurs  à  un  homme,  en  parlant  d'une  fciu- 
nip.  I  Vavorrrrrse  de  alfiùnn;  se  servir  de  la  fa- 


veur de  quelqu'un    pour  se   tirer    d'un    mau- 
vais pas. 
Favoroclilo,  tla.  adj-  et  part.  pass.  de  favore- 
cer. Favorisé,  e. 
Favoreciente,  adj.  inus.  V.  Favorecer.  Favori- 
sant, qui  favorise. 
Favorecedor,  S.  m.  inus.  V.  Favorecedor. 
Favorexcer,  v.  a.  inus.  V.  Favorecer. 
Favoriilo,  <la.  adj.  inus.  Favorecido. 
Favoritismo.  S.   m.  favoritis-mo.  Favoritisme; 
abus,  nécessité  où    tombent  les  princes  d'ab.Tn- 
doniicr  la  direction  de  leurs  affaires  aux   hom  - 
mes  qui,  par  leur  mérite  ou  plus   souvent   par 
leur  hypocrisie,  leur  astuce,  parviennent  à  gag- 
ner leur  confiance.  Siempre  están  juntos  el  des- 
potismo y  el  favoritismo;   le  despotisme   elle 
favoritisme  s' accompagnent. 
Favorito,  ta.  adj.  et  S.  favori-to.  Favori:  préfé- 
ré. Il  On   le  dit  à   certains  jeux  de  cartes  d'une 
couleur  qui  a  la  préférence  sur  les  autres. 
FavoMita.  S.  f. /"aroísí-Za.  Zooph.  Favosiie  ;  gen- 
re de  zoophyies  polypiers   pierreux,  de  l'ordre 
des  tubiporées. 
Faviieta,  S.  f.  favoué-ta.  Bot.  Favouclte;  gerse 
tubéreuse. 

Fayailo,  S.  m.  faia-do.  Ualelas,  grenier,  man- 
sarde. 

Fayaiica,  s.  f. /"atan-Zea.  Position  du  corps  mal 
assurée,  chancelante. 

Far..s.i.  fiiz.  Face;  visage,  partie  antérieure  de 
la  tète  humaine,  où  se  trouvent  plac.s  les  yeux, 
le  nez,  la  bouche.  Considérée  anatomiquement 
la  face  est  plac  ée  au-dessous  du  crâne.  |  Face; 
n'est  guère  usité  que  lors  qu'on  parle  de  Dieu. 
Il  Art.  Face;  mesure,  superficie  ;  partieexté- 
rieure;  ||  Fig.  Face;  aspect,  p  lint-de-vue  sous 
le<]iiel  on  peut  considérer  une  affaire,  une 
résolution.  |  Anat.  Face.  visa;;e;  partie  quicom- 
pose  la  partie  extérieure  ou  superficie  d'un  or- 
gane. I  Art.  Face;  espace,  dislance  de  du  de- 
grés par  lesquels  on  divise  le  zodiaque  |  Peint. 
Sculpt.  el  Arts.  Face;  mesure  proportionnelle, 
prise  de  latitude  du  visajie  et  appliquée  à  toutes 
les  autres  parties.  1  Fort.  Face:  chacun  des 
deux  côtés  de  la  muraille  qui  est  avancé  sur  la 
campagne,  ji  Géom.  Face  ;  chacune  de  diverses 
portions  de  -uperficie  plane  qui  termine  un  so- 
lide. I  Bot.  Faz  interna;  face  interne,  parlie  du 
centre,  l'axe  d'une  fleur,  d'une  feuille. 

Faxa,  s.  f.  fn-i.n.  inus.  V.  Unza. 

Faíii».  adv.  inus.  V.  Ilàrin. 

Far.ala.  S.  f.  faïa-la.  Med.  Pha/ala;  maladie  par- 
ticulière à  ceux  qui  naviguent  sur  la  mer 
Rouge. 

FitKaleJa,  S.  f.  faznlèq-ha.  inus  V.  Hazaña.  || 
Inus.  Jugement  rendu  dans  uo  procès-  |  Inus. 
Sentence,  proverbe.  V    Si'filenria.  lefran. 

Far.añero,  ra.  adj.   inus  V.  Hazaà'iso. 

FaT.iiño«o,  su.  adj.  ions.  Y.  Uaznñoso. 

Far.lii'ldo,  da.  adj.  inus.  >'•  Heprehendido,  za- 
herido. 

Vnr.».  s.  m.  f(i-io.  Boh.  V.  Pañuelo. 

.Faxoleto,  s.  m.  iiius,  V.  Pañuelo. 

FÓ.  S.  f.  fé.  Foi;  la  première  de>  Irois  vertus  théo- 
logales; c'est  une  lumière  divine,  surnaturelle, 
qui  nous  fail  croire  sans  voir,  ¡j  Fé  divina;  foi 
divine;  celle  qui  nos  vient  par  révélation.  |1  F«t 
criitiana  nu  evangélica;  foi  chréticuneou  évnn- 


FER 


—  4S0  — 


FEC 


\ 


giUquf:  celle  qui  est  fondée  sur  la  doctrine  de 
Jésus  Chùsl.  Fé  católica;  fui  calliDÜquc;  celle 
qui  admpl  touls  les  pri^rcptcs  de  rtj;lisc  romai- 
ne. I  Un  neto  de  fé;  un  acte  dn  foi  ;  synibulo  de 
la  f  i  ralholiqiio,  ou  syinl)i)|c  des  apAlrcs.  |  Foi; 
désigne  la  relifiion  clic  inénic.  ||  ('(ibuUeros  do 
In  f'  y  de  la  paz  ;  hisl.  Chevaliers  delà  foi  et  la 
paix  ;  ordre  militaire  qm  fui  institué  en  1S29, 
à  l'imitation  de  relui  des  Tcuipliers.  par  Guil- 
laume premier,  prince  de  Iléarn.  |  Foi;  croyan- 
ce, conlianie  que  l'on  a  en  queUju'un.  |  Foi  ;  cro- 
yance que  l'on  ajoute  aui  choses  à  cause  de  l'au- 
torité (le  celui  qui  les  dit,  ou  ñ  cause  du  crédit 
que  leur  a  donne  le  tradition.  ||  Foi;  parr)le.  pro- 
messe que  l'on  donne  .1  quelqu  un.  ||  F¿  liuma- 
»ia  ;  foi  humaine;  celle  qui  est  fondée  sur  l'au- 
torité des  hommes.  Il  P'o/'e.íícn  rfe  fé;  profes- 
sion de  foi;  déclaration  publique  de  la  foi  et  des 
sentiments  de  ceuxqui  sedéilarent  orthodoxes; 
formule  que  l'on  faillireet  jurer  à  ceux  (lui.ibju- 
reni  l'hérésie  ou  qui  entrent  dans  les  difçnités 
ecclésiasiiques. — Fû  ciinyitjniy,  foi  conjuffale; 
la  promesse  de  fidélité  que  se  font  deux  époux 
en  se  mariant.  Il  Juris.  Buenn  fé;  bonne  foi  ;  se 
dit  de  la  conviction  où  est  une  personne  (]ui  pro- 
cède, qui  contracte  léfçalement.  qu'elle  acquiert 
et  possède  légitimement.  ||  Fe/)ú¿/ic«:!foi  publi- 
que, la  confiance  qu'inspirent'Ies  élablissenients 
dans  lesquels  intervient  laulorilé  publique.  | 
Jurisp.  Féod.  Foi;  serment  ou  promesse  de  fidé- 
lité d'un  vassal  à  son  seigneur.  ||  RIas.  Foi;  deux 
mains  unies  en  témoignage  de  fidélité.  Il  Hombre 
de  buena  fé;  homme  de  bonne  foi,  sincère,  candi- 
de. Il  Expr.  adv.  Á  fé  mía;  ma  foi,  par  ma  foi. 
\\  De  buena  fé;  de  bonne  foi,  sans  malice.  || 
Fam.  F  de  caballero:  foi  de  gentilhomme.  || 
Ondilau^si  Fé;  niiiis  ce  mot  est  peu  usité.  || 
F¿:  signifie  encore  l'hé,  peiil  animal  rongeurdè 
la  Sibérie. 

Fcaclos,  f.  m.  pi.  /"fía-zíoíí.Phéaciens;  peuple  de 
l'îledeCorcyre,  célèbre  parlesjardinsd'.\lcinoüs 
et  par  le  séjour   qu'y  fil  Ulysse. 

Febatle,  adj. /"¿ta  d¿  Phébade  ;  prêtre  ou  pré- 
tresse d'Apollon. 

FehijKciio,  s.  m.  fébifj-héno.  Myth  Phébigène; 
fils  de  Phébus,  surnom  d'Esculape. 

Fcbo,  s.  m.  fé-bo.  Myih.  Phébus;  nom  d'.\pollon 
considéré  comme  dieu  de  la  lumière.  ||  Fig.  et 
poét.  Le  Soleil.  |  Fig.  et  fam.  Style  obscur  et 
ampoulé. 

Feliroro,  S.  m.  fébré-ro.  Février:  deuxième  mois 
de  l'année  solaire  et  le  plus  court  des  douze. 

FehricUaute,  adj.  fébrhitan-té.  Méd.  Fébri- 
citant;  fiévreux,  qui  est  affecté  de  fièvres  inter- 
mitientes ou  lentes. 

Febrido,  da.  adj.  inus.  fébri-do.  Poli,  uni,  écla- 
tant. 

Febriftigo  ,  «a.  adj.  et  s.  /'¿''n'-/'o>/70.  Fébrifu- 
ge; qui  guérit  la  fièvre;  on  donne  ce  nom  à  tous 
les  remèdes  qui  s'administrent  contre  les  fièvres 
intermitentes.  ||  s.  m.  Fébrifuge;    anti-fébrile. 

Febril,  ad'i.  ft'hnf.  Fébrile;  qui  concerne  la  fièvre, 
qui  est  (le  sa  nature,  qui  I  accompagne. 

Fecal,  adj.  féknl.  Focal  ;  on  ne  le  dit  que  dans  ce 
sens  :  materia  fecal,  maiièrc  fécale;  excréments. 

Febnial,  ad'].  Cébroual.  Hist.  anc.  Fébrual;  sur- 
nom de  Junon,  principalement  lorsque  les  Ro- 
mains VinvoquaicDl  dans  les  purifications  pu- 


bliques appelées  f^bruales.  Il  s.  f  pi.  Lai  ftbruM- 
/íí,  les  februales;  fêtes  publiques  que  l'on  célé- 
brait in  l'honneur  de  iMuton  et  des  mânes.  Du- 
rant ces  jours  le  culte  des  autres  dieux  étail 
suspendu,  leurs  temples  fermés,  elles  manu 
ges  différés. 

Féal .  adj.  féal.  Féal  ;  loyal,  se  dit  pour  fidèle. 

Ferial,  s.  m.  féiial.  Ilist.  ml.  Fécial  ;  prêtre  qui 
ordonnait  la  paix  ou  la  guerre  chez  les  Romains, 
cl  consacrait  les  contrats  par  des  cérémonies  re- 
ligieuses. I.cs  fécialcs  au  nombre  de  vingt  cods< 
tiiuaient  une  sorte  d>i  sacerdoce. 

Féciilu.  s.  f.  fé-knuln.  Chim.  Fécule  ;  substanco 
pulvérisée,  sèche,  blanche,  combustible;  elle  pro- 
vient de  toutes  les  racines  lutiéreuscs,  des  se- 
mences des  graminées,  et  forme  la  partie  nutri- 
tive de  certaines  plantes.  |  Fécula  amilácea;  fé- 
cule amylacée;  qui  s'extrait  de  certaine^  plantes 
(pli  ne  sont  pas  céréales.  ||  Fécula  verde;  fécule 
vertes  nom  (jne  l'on  donne  à  la  partie  verle  qui 
colore  les  végétaux.  Il  Fécule;  sédiments  de  cer- 
taines liqueurs. 

Feriilonela,  s.  f.  f.'/íou/cn-zí.i.  Féculcnce;  quali- 
té de  ce  qui  est  féculent.  Il  Médcc.  Féculencc;  sé- 
diment de  lurine. 

Feeiilt'iito,  ta.  adj.  fékoulén-to.  Féculent;  qui 
renferme  de  la  fécule.  ||  Féculent;  tout  liquide 
rempli  de  lie. 

FeciiliNta,  s-  m.  Woulis-ta.  Féculiste;  quifaitou 
vend  (le  la  fécule. 

Fecoiilóideo,  dea.  adj.  f(?/íOuíot-íí¿o.  Féculoïde; 
(|ui  ressemble  à  de  la  fécule. 

FeciiloHo.  Ha.  adj.  fé/.ouío-íio.  Chim.  Féculeux; 
qii\  contient  de  la  fécule. 

Fecundación,  S.  f.  iélioundazion.  Fécondation; 
action  de  féconder,  résultat  de  cette  action.  || 
Fecundación  rejetai;  fécondation  végétale;  acte 
par  lequel  le  pollen  renfermé  dans  les  anthères 
des  étamines  (les  plantes  descend  au  pistil  d« 
l'ovaire  afin  de  donner  la  vie  aux  autres  par- 
ties. Il  Fecundación  artificinl;  fécondation  arti- 
ficielle; action  d'imiter  artificiellement  la  fécon- 
dation des  animaux  et  des  plantes.  Résultat  d« 
cette  action. 

Fecundado,  a.  adj.  et  part.  pas.  de /'ecundar. 
Fécondé,  e. 

Feeundador  ,  adj.  f(;/£oiin<i'idor.  Fécondateur, 
qui  féconde,  qui  force  la  fécondité. 

Fecundante,  adj.  f<!'>nunfiau-((j.  Fécondant;  qui  a 
la  vertu,  le  pouvoir  de  féconder,  qui  produit  la 
fécondité.  ||  Fig.  Fécondant;  se  dit  du  talent,  deî 
principes  de  philosophie  ou  de  morale. 

Fecundar,  v.  a.  fél¿oundar.  Féconder;  rendre  fé- 
cond, fertiliser.  Il  Fig.  Rendre  fécond,  abondant. 

Fecundar$ie,  v.pron.  {élioundar-sé. Se  féconder, 
être  fécondé. 

Fecundidad,  s.  f.  fé'oundi-dadd.  Fécondité;  qua- 
lité de  ce  qui  est  fécond.  Il  Fécondité;  fertilité, 
abondance.  ||  Fig.  Fécondité;  abondance  du  la- 
lent,  de  l'imagination.  Il  Fécondancc;  vertu  et 
qualité  de  féconder. 

Fecundi/.ado,  da.  adj. et  part.  pas.  de  fecundizar . 
Fécondé,  e.  Il  S'emploie  également  dans  le  sen» 
figuré. 

Fecundizar,  V.  a.  iélioundiiar.  Féconder;  rendre 
fécond.  i|  Fig.  Féconder;  en  parlant  du  talent. 

Fecnndlzarsc,  v.  pron.  íéí^oundiiar-sé.  Se  féco*- 
d«r.  ôtr^  fécondé. 


PEt> 


i31   — 


FEt 


repulido,  da.    adj.   téhoun-do.    récondj  fertile, 
abondant,  qui  produit,  qui  engendre  beaucoup. 
Il  tJna  mujer  fecunda,  une   femme   féconde.  || 
Fécond;  qui  favorise,  qui  facilite  la   production. 
Il  Fécond;    abondant,  qui  produit  beaucoup.  || 
lIFéiond.se  dit  du  talent  qui   donne  de   nom- 
breuses productions,  d'un   principe   philosophi- 
que d'où  découlent  de  nombreusescon>cqucncrs. 
Il  Fécond,  s'aitjilique  aux  choses  morales,  com- 
me l'ambition,  la  gloire,  l'amour,  etc.  ||  Fécond; 
qui  a  des  ressources,  des  moyens,  qui  est  habi- 
le a  se  sortir  d'une  fausse  position.  ||  Fécond;  se 
dit  dune  famille  qui  compte  plusieurs  person- 
nages illustres;  d'un  siècle  abon<ianl,  riche  en 
faits,  en  souvenirs.  ||  Pocs.  Fécond;  fertile  abon- 
dant. 
VeciindoR,  s.  m.  pi.  îéhoun-doss.  Féconds;  nom 
donné  par  les  astrologues  aux  signes  du  cancer, 
du  scorpion  et  des  poissons. 
roder,  V.  n.  inus.  v.  Ueder. 

Federación,  S.  f.  iédérazion.   Fédération;  confé- 
dération, union,  alliance  de  dilfereiits  états,  ou 
Íiuissances.  ||  Hist.  Fédération:  lètecélébréc  dans 
c  champ  de  mars  à  Paris,  le  \i  juillet  1790,  an- 
niversaire de  la  [irisede  la  Bastille,  dans  laquelle 
place  se  réunirent  pour  pièter  semiéntala  cons- 
titution le  roi,  les  délégués  de  la  garde  nationa- 
le, et  les  corps  constitués  de  l'armée,  |  La  fédé- 
ration  du   10  août  1793,  se  célébra  pour  récon- 
cilier, pour  rattacher  à  la  capitale  les  départe- 
ment fédéiatifs.  I  Fédération;  assemblée   appe- 
lée du  champ  de  mai.  réunie   par  Napoléon,  à 
son  retour  de  l'île  d'tlbe,  en  1813,   afin  de  rani- 
mer les  esprits  et  de  relever  l'enthousiasme.  •{ 
i>.  Î.\\[.  Federacionts;   fédérations;  bandes   ar- 
mées qui  durant  la  révolution  se  formaient  dans 
les  piovinces  pour  résister  aux  ennemis  de  la  li- 
berté. 
Fcderndo.  «In.  adj.  cl  part.  pas.  de  federar.   Fé- 
déré, e. 
r'cderuKwmo;  S.  m.  i'déraUs-mo.  Polit.  Fédéra- 
lisme;   système  politique   par   lc(iuil  plusieurs 
élats   voisins   mettent  en  commun  le  gc.uverne- 
menl  de  tous  leurs  intérêts,  et  particulièrement 
ceux  de  la  paix  et  de  la  guerre,  se  réservant  la 
direction    exclusive    de   leurs    autres    affaires, 
ii/  federalismo  es  una  sociedad  de  sociedades;  le 
fédéralisme  est  une   société  de   sociétés.  |  Hist. 
Fédéralisme;  nom  donné  aux  Grondins  aux  quels 
on  attribua  en  l'année  1793  le  projet  de   rompre 
l'unité  nationale  et  de  (aire  des  S3  départements 
qui  alors  composaient  la   France   autant  d'étals 
particuliers,  unis  par  un  lien  fédératif. 
'''fderallKln.  adj.  ïi;déinlis-la.   Fédéraliste;  con- 
cernant le  gouvernement  fédératiT.  [|  s.  m.  Fédé- 
raliste; partisan  du  >-yslème  lédéraiif. 
Feilerur,  v.  a.  {/■dihnr.  Fédérer;   confédérer,  for- 
mer une  confédération   de   provinces,   dans   un 
commun  objet. 
redcrarne,  V.  pron.  Udérar-sê.  Se   fédérer,  être 

fédéré. 
Vcderativo,  vu.  adj.  {édérali-xo.  Fédératif,  ron- 
fédéraiif;  qui  e>l  nllié,  qui  nppiirtient  à  l'allian- 
te, à  la  contedériilioii.  ii  Féderatif,ouconfédéra- 
tif,  étal  composedcplusieurs, unis parune  allian- 
ce générale. 
rrdia,  s.  f.  {édi-a.  Dot.  Fédic;  genre  de  jilnnle* 
lie  la  famille  de^  Yalérianacées. 


Fedtáeeo,  e«.  adj.  Udia-iéo.  Bot.  Tédiaec,  qai  a 
rapport  à  la  fédie,  qui  lui  ressemble. 

Foduii,  s.  m.  {édon,  Litt.  anc  Phédon;  ouvrage 
philo'-ophiquc  de  Platon. 

FegaridN,  s.  f.  {¿gnri-tiss.  Médec.  Fégarile;  gan- 
grène de  la  boui  be. 

Fegulo,  s.  m.  Îéiou-lo.  Zool.  Fégoule;  nom  com- 
mun du  campagnol  économe. 

Fehaciente,  adj.  l¿/tuziVn-té.  Prat.  Qui  fait    foi. 

Fellu,  s.  f.  l'éi-la.  Boh.  Faiblesse,  pâmoison;  fein- 
te d'un  filou  pris  en  flagrant  délit. 

FeiMiiiio,  ma.  adj.  su  p.  de  feo. 

Fejiixo,  {(a.  adj.  V.  Áspero^  basto. 

FeJiiKuez,  s.  f.  V.  Pesadez. 

Fcla,  s.  m.  fé-la.  llisl.  Fellah;  laboureur  d'Egyp- 
te. I  Fellah;  esclave  d'un  mameluck- 

Felan,  S.  m.  Îélnn.  Conchyl.  Félan;  coquille  bi- 
valve du  Sénégal. 

Feiato,  S.  m.  f<'ia<o.Ichthyol.  Félat;  undes  noms 
communs  du  congre  ou  de  l'anguille  de  mer. 

FeldeNpútlco,  ca.  adj.  iéldéspa- tiko.  Feld-spa- 
th;que;  qui  contient  du  feld-spalh. 

Feldcspatu,  s.  m.  iéldéspn-lo.  Miner.  Feld-spath; 
kaolin,  terre  de  chine  pour  les  porcelaines. 

Felice,  adj.  Poés.  \ .  Feliz. 

Feliceinonte.  adv.  inus.  V.  Felizmente. 

Felicia,  s.  f.  íéli-7ia.  Bot.Félicic,  plante  du  cap 
de  Bonne-Espérance. 

Feliciano,  na.  a.lj.  {éliiia-no.  Hist.  rel.  Félicien; 
qui  appartient  à  l'hérésie  de  Félix,  évèi]ue  d'Ur- 
get,  qui  vivait  nu  Ylll  siècle.  On  appelle  au-;si 
Féliciens  les  partisans  de  Félix  qui  soutenaient 
que  Jésus-Christ  en  tant  qu'homme  était  fils  de 
Dieu  mais  seulement  par  adoption  et  non  d'une 
nature  divine. 

Felicidad,  s.  f.  Qlizidadd.  Félicité;  état  de  l'A- 
me  qui  goûte  le  bonheur  ,  la  prospérité.  ¡  Féli- 
cité, béatitude ,  contentement,  extase.  ¡  Verda- 
dera felicidad.,  véritable  félicité,  jj  Félicité:  état 
heureux,  situation  avantageuse.  Il  Myth.   Félici- 

»•     té;   les  Grecs  la  noinméient   Endemonie,  et  les 
Romains  lui  érigèrent  un  temple,  la  représen- 
tant  sous   la   forme  d'une  reine,  assise  sur   un 
trôpe  magnifique,  avec  un  sceptre  ou  une  corne 
d'abondance   suivant  les  tcmjis  de  guerre  ou  de 
paix:  quatre  génies  entrelacés  et  dansant    une 
ronde  symbolisaient  le  bonheur  du  iL-mps.  Cha- 
cun, ¡larmi  les  anciens, entendait,  commcles  mo- 
dernes, à  sa  façon  .  la  félicité. 
FeliciMinianiente,  adv.  sup.  de  Felizmente. 
FelirÍNimo  ,  ma.  adj.  [éliii-ssimn.  sup.  de  Felit. 
Felicitación,  s.  f.  féliiitaiion.  Féliciiation;  coin- 
pliment,   louange,    remenîment    que  l'on  té- 
moigne à  une  personne  à  l'occasion  de  quelque 
chose  heureuse  qui  lui  est  arrivée. 

I  Feliciiado  ,  da.  adj.  et  part.  pas.  de  Felicitar. 

1       Felicité  ,  e. 
Felicitar,  v.  a.  Féliciter .  cimiplimenler,  présen- 
ter ses  félicitations  à  quelqu'un. 

I  Felirltarrte  .  v.  pron.  Se  féliciter?  être  felicite. 
Felisrcit,  S.  Parois-ien;  habitant  d'une  paroisse. 

1  II  lig.  Celui  qui  fréquente  assidûment  une  mai- 
son. 
Fclisrcüla.  s.  f.  Pcroisse;  territoire  sous  la  con- 
duite d'un  même  curé. 
Felino  .  na.  adj.  Félin  ;  qui  appartient ,  qui  a  rap- 
port au  genre  chat,  j  s.  m.  pi.  Felinos,  félins; 
famille  des  mammifères  carnassières,  tiibudt  la 


FKM 


—  V32  — 


TEN 


fsmille  des  félidés,  ayant  pour  type  le  genre  that. 

Felipe  ,  c.  m.  MétroÎ.  Philippe  :  monnaie  de  Mi- 
Inn  el  de  Modcne.  I 

Foliz  ,  udj.  Heureux  ,  forluné  ,  liienheureuv.  | 

Fcllxiiiciite,  odv.  iéli/mén-té.  Heureusement,! 
pnr  l)i)iihcur.  j 

FrioiiKoiiii,  S.  f.  iélong-hé-tia.  Bot.  FiMongène;  i 
un  (les  imms  eommuns  de  la  Chélidoinc-  ! 

Fcloiiin  ,  P.  f.  l'eliinie;  reliellinn  du»  vassal  con-  ■ 
tre  sou  seijineur.  |  F(^loiiie  ,  pi'rlidie.  iiilidélilé,  i 
Iriiliison.  I  Cner  en  feloida  ,  SO  rendre  coupable  j 
de  haute  trahison.  < 

F«-Io|>Iiin(i<|iiIh.  s.r.  el  adj.  iiHorlasti-kin.  Pbét-  , 
lo[ilastiqiie  :   i'urt  iriuiiter  en  liège  les  ('■diliees.    ' 

Fcl|>a,  s.  f.  Panne,  peluche,  soi  te  d'itoiTe  à  |ioil<,  ! 
Il  Feljin  ou  feli-a  rabona  5  bastonnade;  volée  de 
coups  de  liAldii.  ' 

Fel|in(lu,  «la.  adj.  V.  A^'elpado.  \ 

Fcipilla,  s.  f.  Chenille,'  espÙLe  de  cordon  de  soie, 
velouté  et  qui  sert  pour  les  encadrements  duu-  '. 
vrapes  en  broderie.  i 

Felposo,  «a.  adj.  Ce  qui  est  couvert  de  poils  ' 
blancs  entrelacés  de  maniere  qu'on  n'aperçoi\e  \ 
"ij.is  les  fils.  j 

Felpudo,  da.  adj.  Peluchi' ,  on  le  dit  des  tapis,  ; 
etc.  qui  ont  de  longs  ¡loils;  on  l'emploie  aussi  j 
comme  substantif  masculin.  | 

FelMita,  s.  r.  Miner.  Felsite;  feld-spalh  bleu.      1 

Fenibra  ,  S.  f.  inus.  V.  Hembra. 

Fenieiicla,  S.  f.  inus.  V.  Yehetneucia. 

Femenil  ,  adj  Féminin  ;  qui  appartient  a  la  fem- 
me ,  d'une  manière  efféminée. 

Feiiieniliiiciite  ,  adv.  Fn  femme ,  comme  une 
fcninie,    d'une  manière  efféminée. 

Femtiiiiio,  lia.  adj.  Féminin;  qui  est  propre, 
particulier  au  sexe  féminin  ,  à  la  nature  de  la 
feninu'.  |  Gram.  Féminin:  un  des  trois  genres 
du  nom.  I  Ycrio  feinenùiO.  vers  féminin;  qui 
termine  par  une  syllabe  muette. 

Fciueiiddniitcnte  ,  adv.  Faussement;  perfide- 
ment,  avec  déloyauté,  trahison  ,  manque  de  fui. 

Fementido,  da.  adj.  Félon  ;  infidèle  à  sa  jiarole, 
qui  viole  sa  foi ,  ses  engai-'ements  ,  déloyal,  per- 
fide, sans  foi. 

Feiiilii»!,  adj.  inus.  V.  Femenil. 

Femiiiprioro  ,  rn.  adj.  Bot.  Feminifiorc  ;  qui  a 
des  fleurs  femelles, 

Femliilforme  ,  adj.  Féminiforme  ;  qui  a  la  for- 
me d'une  femelle. 

Femiiiil ,  adj.  inus.  V.  Femenino. 

Femoral,  adj.  Anat.  Fémoial  :  crural:  On  le  dit 
d'un  muscle  de  la  jambe  et  d'une  artère  de  la 
cuisse.  . 

rém«i'o-ea1eAneo,adj.  f¿-moro  l.al  a-néo.  .\nat. 
Fémoro-calcanien;  muscle  plantaire  grêle  du 
condyle  externe  du  fémur  au  calcanéum. 

Fémoro-raláiígeo  ,  adj.  f¿— moro  falang—héo. 
Anal.  Fémuro-phalangien  ;  un  des  muscles  de 
la  jambe. 
Fémot-n-popliteo-tiblal  ,  adj.  f^moro  poplí- 
teo tibial.  Anat.  Fémoro-poplilé-tibial  ;  muscle 
poplité  qui  se  dilate  depuis  le  condyle  extérieur 
du  fémur  ,  jusqu'à  la  partie  supérieure  du  tibia. 
Fémoro-prerHlan;;to,  adj.  et  s.  fé-woro  préfa- 
lang-hio.  Anat.  Fémuro-préfalangien  ;  un  des 
muscles  de  la  jambe  du  cheval. 

Fémoro-prellbial,  adj.  cl  s.  ié-moro  prétibial. 
Anat.  Fémoro-prélibiol  ;  qui  «pparlieiit   au   fé- 


iiiui  ,  <iu  au  libin  .  os  de  la  jamlx*. 

Fémoro-tiblal,  adj.  el  s.  fif-moro  tibial.  .\nat. 
Fémoro- tibial  ,  qui  appartient,  qui  a  rapport  au 
fémur  ou  au  (ihia.  |  Articulación  fiinoro-tibinl, 
articulation  f.iiiuro-libiale  ;  celle  des  genoux  qui 
résulie  priiii  ipalcmcnl  de  la  jonction  du  fèiuur 
au  tibia. 

Fi'miir,  s.  m.  fc-Hi'/iir.  .\nnt.  Fémur  ;  l'os  le  plus 
grand  et  le  plus  fort  de  tous  ceux  du  corps,  qui 
s'étend  jusqu'au  tibia  et  constitue  la  partie  soli- 
de du  muscle. 

Pon,  s.  m.  f  n.  Métrol.  F  n: monnaie  de  la  C!<ine. 

Feneiildoi',  inus.  V.  Ilenchidor. 

Ffiicliimiento,  S.  m.  inus.  V.    Henchimiento. 

Fenrhir,  v.a.  inus.  V.  Henchir. 

Fenda,  s.  f.  Un-da.  Gercc,  petite  crevasse  dans 
le  bois. 

Fendedura  ,  s.  f.  Undédou-rn.  V.  Hendedura. 

Feniler,  v.  a.  inus.  V.  Hender. 

FeniltcMile,  S.  m.  Îéndién  té.  Fendant;  coup  d'é- 
|.ée  ,  de  sabre  donné  de  haut  en  bas.  S'emploie 
également  comme  adjectif. 

Fendilla  ,  S.  f.  {¿n-doula.  Bot.  Fendulc;  plante, 
sorte  de  uuiusse. 

Fenecer,  v.  a.  iénéiér.  Finir,  achever,  terminer, 
donner  ou  mettre  fin.  |¡  Fenecer  una  cuenta  ;  ar- 
rêter un  compte. 

Fenceer.  v.  n.  finéiér.  Finir,  prendre  fin.  jj  Mou- 
rir .  finir  ,  cesser  de  vivre,  décéder.  11  Se  rédui- 
re ,  se  terminer  à;  on  le  dit  en  géométrie  ,  de 
deux  figures  dont  l'une  est  inscrite  ou  circons- 
crite à  l'autiecl  qui  se  rapiirochenl  de  manière 
que  leur  différence  soit  moindre  que  toute 
quantité  assignable. 

Fesiecido,  du.  adj.  et  part.  pas.  de  fenecer.  Fi- 
ni, ie, 

Fesieeimiento.  S.  m.  fénézimién-to.  Fin  .  conclu- 
sion. ¡1  Fenecimiento  de  cuenta,  arrêté  de  comp- 
te ;  étal  final  ;  clôture  do  dit  compte. 

Feneloulnno ,  ua.  adj.  fénHonin-no.  Fénélo- 
nien  ;  qui  aiipaitieiit ,  qui  a  rapport ,  qui  res- 
semble a  Fenelon. 

Fcnelonista,  S.  m.  fénélonis-ta.  Fénéluniste; 
quiétiste  ,  partisan  de  Fénélon .  du  système  ,  de 
la  doCiine  de  l'archevêque  de  Cambrai.   . 

FeneKcer,  v.  n.  inus.  V.  Fenecer. 

Feiiei«elnilento,  S.  m.  fénésiimién-to.  inus.  V. 
Fenecimiento. 

Fenestrage,  s.  m.  inus.  "V.  Ventanage. 

FenKir,v.  a.  inus.  V.  Fingir. 

Foniee.  adj.  et  s.  V.  Fenicio. 

Feniclamenn,  adj.  et  S.  inus.  V.  Fenicio. 

Feiiiciano.  na.  adj.  V.  Fenicio. 

Fenicios,  s.  m.  pi.  féni-zioss.  Phéniciens  ;  peu- 
ples de  la  Phénicie. 

Fenlcivuio,  S.  m.  fénizis-mo.  Phénicisme  ;  nom 
donné  par  quelques  médecins  à  la  rougeole. 

Fenicóptero.  S.  m.  fénicup-téro.  Oriiith.  Phéni- 
co[itère  ,  ou  flamant ,  oiseau  aquatique. 

Fenienro.  s.  m.  féni':ou-ro.  Ornilh.  Phœnicure; 
espèce  de  fauvette  à  queue  rouge,  qui  se  retire 
dansles  trous  des  murailles. 

Fenijsmo.  S.  m.  fènig-mo.  Médec.  Phénignie;  re- 
mede qui  excite  des  rougeurs  el  des  vessies  là  où 
il  est  appliqué. 

Fcnix,  s.  m.  fénix.  Phénix;  oiseau  fabuleux  qiii 
suivant  l'opinion  de  quelques  anciens,  élaii 
unique  en  son  espèce  .   vivait   plusieurs  siècles. 


KEK 


—  V3H  ~ 


FEU 


<^V  renaissait  de  sa  cendre.  ||  Fig.  Plu'nii  ;  per- 
}<onne  qu'on  prétend  être  unique  ou  rare  dans 
son  espèce,  qu'on  trouve  supérieure  à  toutes  les 
autres  pi-rscnnes  qui  suivent  la  même  carrière. 
Astron.  Phénix;  constellaiion  de  rhcinisphèie 
8«islral.  qui  nest  p^is  visible  dans  nos  climats. 
Il  Phénix  .  papillon.  ||  Phmix;  ivraie  sauvage,  à 
grains  rougrs  |  Dlas.  Phénix;  oiseau  sui  un  bû- 
cher ,  les  ailes  étendues. 

reno,  s.  m.  fú-no.  Ornith.  Phène;  oiseau  de 
proie. 

Foiiorainsrafla,  S.  f.  fénokalografi-a.  Phaino- 
cailographic  ;  méthode  qui  enseigne  á  écrire  en 
peu  de  leçons. 

Fi-nociilourático.ca.  adj. /'¿noka?oí;ra-/î/ío.Phai• 
nol  allofîraphique  ;  qui  concerne  la  phaino  callo- 
graphie. 

Feiiontonnl,  adj.  fenomenal.  Phénoménal;  qui 
tient  du  pliénoniène. 

le'eiiomeiialiMiii»,  S.  m.  fènomannlis-mo.  Phé- 
noinénalisme  :  doctrine  philosophique  dans  la- 
quelle on  nallatlie  d'imporlance  qu'à  ce  qui 
pt'ut  tomber  sons  l'un  de  nos  sens. 

Fcnóiiietio,  S.  m.  /"¿(to-íneno.  Phénomène  5  se  dit 
des  différents  effets  qu'on  remarque  dans  la  na- 
ture ;  de  ce  qu'on  éprouve  dans  les  corps  a  l'ai- 
de des  sens.  !|  Phénomène;  tout  ce  qui  apparaît 
de  nouveau  dans  l'air  ,  dans  le  ciel.  ||  Fig.  Phé- 
nomène ;  se  dit  de  certaineschusesqui  surpren- 
nent par  leur  nouveauté  ou  par  leur  rareté.  || 
Phénomène;  se  dit  aussi  des  personnes  qui  sur- 
prennent parleurs  actinns  ,  parleurs  talents. 

Fi'iionienosrafia,  S.  f.  fénoménO;irafi-a.  Phéno- 
inénographie  ,  traité  ,  description  de  ce  qui  tou- 
che nos  sens. 

FeíionifiioKráiico.  ca.  adj.  fénoménngra- [Iko. 
Phénoménographique  ;  de  la  phénoménogra- 
phie. 

Feiioiiienoloxia.  s.  f.  fènoménolofi-hi-a.  Phéno- 
ménologie ;  liiscours  sur  ce  qui  frappe  nos  sens. 

Fcnuineiioló^icM  ,  c«.  adj.  fènoménolog-hiko. 
Phénoménologique:  de  la  phénoménologie. 

Fera,  s.  f.  fè-ra.  Astrol.Fera;  constellation  aus- 
trale composée  de  vintrl  étoiles. 

FeracWlaaJ,  ?.  f.  fèrazidadd-  Fertilité,  fécondité. 

Fei-aciMimo,  ma.  adj.  sup.  de  feraz. 

Feral,  adj.  feral,  inus.  Funeste,  fatal ,  qui  me- 
nace de  mort,  cruel.  ||  Epithète  donnée  par  l.^s 
oslrologuesà  une  planète  qui  dans  un  signe 
ne  se  trouve  en  aspect  avec  aucune  autre.  |  PI. 
ferales,  on  le  dit  eu  astrologie,  du  signe  du  lion 
et  de  la  dernière  nioilié  de  celui  du  sagittaire. 

Feralln!*,  s,  f.  pi.  fÈialia.ss.  lîist  anc.  Féralies; 
fêles  qne  les  Romains  célébraient  en  l'honneur 
des  morts  et  pendant  lesquelles  de  magnifiques 
festins  étaient  servis  sur  les  tombeaux. 

Ferámlaa,  s.  f.  fura-mina.  Miner.  Féramine; 
pierre  ferrugineuse. 

Ferikitdlna,  S.  f.  fèrandi-ua.  Comm.  Férandine; 
sorte  d'étoffe  de  soie  ,  tressée  avec  du  colon  et 
de  la  laine. 

Fei-ax,  adj.  fcrat.  Fertile,  fécond  ,  qui  produit. 

Ferbvfin,  &.  {.  fètbéri-a.  Bol.  Ferliéiie;  |)lanlc 
ap|iartenant  à  un  genre  immédiat  à  celui  de  In 
guimauve. 

Feí-tló,  s.  m.  fardó.  Ichlhyol.  Ferdvau;  poisson  He 
la  nier  Uouge. 

Fererralo,  s.  m.  fèrékra-to.  Litl.  anc.  Phérécra- 

ïiVMO  ^. 


te;  vers  grec  ou  latin  ,  composé  d'un  dactTl»*»- 
ire  deux  spondées. 

Fcreiria,  s.  f.  féréi-ria.  Bot.  Féréirie;  arbuste  du 
Pérou. 

Ferciitarlo,  S.  m.  férénta-rio.  Mil.  ant.  Feremai- 
re;  soldat  vètu  a  la  légère  et  armé  d'une  fronde; 
ils  suivaient  les  armées  chargés  desarmes  qu'ils 
distribuaient  aux  soldats  qui  avaient  perdu  les 
leurs. 

Fireol.s.  m.  /'éceoi. Féréol; arbre  do  Cayeone dont 
le  bois  est  blanc  avec  des  veines  rouges. 

Fei-e»,  s  m.fèrési.  Ichthyol.  Férés;  poisson  du 
genre  des  cétacées. 

Fereseos,  s.  m.  [)l.  fùréssé-oss.    Phcréseus.  Peup 

les  anciens  mélangés  avec  les  Chananéen?. 
Fcreto.  s.  m.  fèrè-to.  Mmér.  Férét;  sorte  de  pier- 
re ferrugineuse. 

Fcretrio.  ria.  ailj.  fèré-trio.  Mj'lh.  Férétrien;  sur 
nom  de  Jupiter. 

Féretro,  s.  iU.  fèré-tro.  Férétrum:  envelloppe  dan« 
Icquelle  on  enfermait  les  morts.  1  Férétrum:  va- 
se dans  letiuel  au\  funérailles  d'une  personne 
ou  mettait  les  portraits  de  ses  ancêtres,  et  pour 
les  triomphes  les  dépouilles  de  l'ennf'mi.  Ij  Féré- 
trum; bière,  cercueil. 
Ferl,  s.  m.  fè-ri.  .\nt.  Rome.  Féri;  cri  de  guerre 

des  Romains. 
Ferla,  S.  f.  fèri-a.  Férié:  tous  les  jours  de  la  se- 
maine en  comptant  jusqu'au  dimanche.  ¡|  Férié; 
chaque  jour  de  la  semaine;  jour  qui  n'est  remar- 
quable sous  aucun  motif,  que  l'on  ne  célebre  pas 
Il  Féric;  i  hez  les  Romains  jour  de  repos  ou  bien 
pendant  lequel  le  travail  était  suspendu  pour 
cause  de  cérémonie  religieuse.  |  Feria  ;  foire 
réunion  de  marchands  et  d'acheteurs  dans  un 
lieu  et  un  jour  désignés,  formant  un  grand  mar- 
ché. Il  Ferias  ó  mercados  francos;  foires  fran- 
ches; celles  établies  avec  certains  privilèges  en- 
faveur  des  acheteurs  et  des  vendeurs  de  ne  pas 
payer,  pour  quelques  m:>rchandi3PS.  les  droit» 
qu'elles  supportent  en  d'autres  lieux.  i|  Foire,  ob- 
jets achetés  par  ceux  qui  se  sont  rendus  aux 
marchés  pour  offrir  à  d'autres.  1|  Prov.  Sin  ir  á 
la  feria  quiere  saber  lo  que  pasa  en  ella;  il  n» 
fait  pas  tomes  les  foires  de  eam|iûgne. 
Feriado,  da,  adj. /"¿ria-do.  Ferie,  lonr  pendanl 
lequel  le  travail  est  cessé  soit  pour  célébrer 
quel(|ue  cérémonie  religieuse ^  soit  pour  l'air» 
quelque  fête  publique 
Ferlai,  adj.  ferial.  Ferial,  férié;  qui  appartieat  à 

la  fête,  qui  en  est. 
Feriar,  v.  a.  /'t'ri'ar.   Vemlre  ,  acheter ,   troquer, 
fabriquer.  Il  Inus.  Suspendre  sou  travail,  se  re- 
poser. Il  Payer  la  foire  à  quelqu'un,  lui  faire  ua 
présent. 
Ferida,  S.  f.    inus.  V.  flv  i,/fi.  I  Inus.  V.  Gnlpe. 
Ferltlor.  s.  m.  inus.  Celui  qui  frappe,  qi'  blesse. 

j  Fertna,  adj.  féri-na.  Méd.  Ferme:   qualité  de  ccr- 

I      taines  maladies  d'une  nature  dangereuse. 
Fei-Ino,  adj.  féri-no.  Ferin;  qui  est  féroce,  qui  e*t 

I      dune  nature,  d'un  caraclère  dé  bêle  féroce. 

j  Ferir,  v.  a.  inus.  V.  ll^rir.  |  Inus.  V.  Aferir. 

'  Ferifton.  S.  m.  fi^rissnn.  Fcrison."  ¡larole    barbare 

I      par  laiiuclle  mi  designe  nue  forniiilr  de  logique 

Í  Ferlin,  s.  ni. /"(■r/irin.  (^,onim.  Ferlin;  toile  anglaise 
de  laine.  ||  Ferlin  ancienne  monnaie  espagnol», 

I  qui  n'existe  plus  depuii»  un  siècle  ,  et  qui  valait 
quatre  au  denier. 


F  lili 


—  V:iV 


FKK 


rcruiciitnbU',  nilj.  fcrménta-blé.  Fermenlablr; 
qui  pt'ut  fei  ini'iUtT,  qui  csl  suscpplible  ilt;  fer- 
inenlcr. 

ircrineutnclon,  S.  f.  fénnéntm.ion  Pliys.  et  cliiin. 
FcriiK'iilalioii;  inoiivfim'iit  spontané  qui  se  nia- 
nifeslc  dans  un  liiiiiidf  ou  dans  autre  corpf» 
quelconque  par  lequel  ses  parties  s'agitent  et  se 
«It'toniposenl,  et  qui  linit  par  jyroduire  des  sul)s- 
lantesuistinctesiiue  celle  sur  laipielle  l,i  fermen- 
tation avait  exercé.  i|  ¡•'vruirtitnriini  (tlcoólicít  ó 
viitosii:  rernu'ntation  alcoolique  ou  vineuse;  cel- 
le par  iai|uelle  un  nioùt  devient  spiriluoui  en 
perdant  son  acide  carbonlipie. 

reriiie'iitiKlo,  tia.  adj.  et  port.  pas.  de  fermentar 
Fermente,  ée. 

Foriiieiitadoi-,  adj.  Fernieiiteur,  qui  fermente. 

FeriiuMitiir,  V.  a.  Fermenter: causer  la  fermenla- 
lioii.  !l  Udcer  fermentar;  faire  fermenter,  exci- 
ter la  fermentation.  |¡  v.  n.  I'<-rment(ir;  s'agiler, 
se  diviser,  se  décomposer  par  la  fcrnienlation.  |¡ 
(ig.  Fermenter;  avoir  les  idées  en  elTcrvescenee, 
en  (haleur,  en  aiiitation. 

Ferme  II  tiii-io,  s-  m.  férinénta-rio  Ilist.  rel.  Fer- 
mentaire;  se  dit  par  opposition  à  a/.ymites,  pour 
désif^ner  les  chrétiens  fîrecs  qui  pour  la  consé- 
cration f-e  servaient  de  pain  fermente  ou  fait 
nvec  du  levain. 

Fcrmvutiitêva,  va.  adj.  fèrmi-ntali-vo.  F'ermen- 
tatif;  qui  a  la  vertu  de  produire,  de  développer 
ou  de  causer  la  fermentation. 

FcrnicntcixcIhilUlntl ,  s.  f.  fèrmèntèszibilidadJ, 
F>rmentescibiiité;  qualité  de  ce  qui  est  ferir  en- 
table. 

FerniriiteMcible,  adj.  fèrmèntcs7.i-blè.  Fermcn- 
Icscible  ;  qui  réunit  les  conditions  nécessaires 
pour  entrer  en  fermentation. 

Fpriuento.s.  m,  /'¿rm(!«-<o.  Ferment,  levain. 

Fcriiiusanicnte,  adv.  ¡nus.  V.  Hermosamente.  • 

FcMuono,  sa.  adj. /"é;»io-5so.  Inus.  Beau,  joli.  V. 
Hermoso, 

FernioKiiea,  S.  f.  i  nus.  V.  Hermosura. 

FernnniliHc»,  s.  m.  fèrnambou-ko.  Fernambuc; 
bois  du  Brésil  dont  on  se  sert  pour  faire  des 
teintures  et  qui  vient  de  la  province  de  Fernam- 
buc. 

Fcrnnnilcsi» ,  s.  f.  fèmandè-ssia.  Bol.  F'ernan- 
désie  ou  Fernandèseç  genre  de  plantes  qui  croit 
au  Pérou. 

Fei-iiandiita,  s.  f.  fèrnandi-na.  Sorte  de  toile. 

Fernel,  s.  m.  fèrnèl.  Bot.  Fernel;  sorte  de  bois 
d'Afrique,  indigène  des  îles  de  France,  de  Bour- 
bon. 

Frrnelin,  s.  f.  fèrnè-lia.  Bol.  Fernélie;  genre  de 
planles  originaires  de  l'île  de  France. 

Feroce,  adj.  inus.  V.  Feroz. 

Feroeentísinio,  ma.  adj.  sup.  de /"erocienfe. 

Fcroci.ï   s.  f.  inus.  V.  Ferocidad. 

Ferocidad,  s.  f.fèroitdadd.  Férocité;  cruauté,  in- 
humanité, naturel  féroce.  I  Férocité;  caractère 
de  l'homme  cruel  et  barbare,  de  ses  inclinatione, 
de  ses  coutumes,  de  son  apparence. 

Ferociente,  adj.  inus.  V.  feroz. 

Feroclncftr,  V.  a.  fèrozifikar.  Férocifier;  faire  le 
féroce,  le  cruel. 

Ferocísimo,  ma.  adj.  sup.  de  feroz. 

rerocoKo,  s.  m.  /"éroko-iso.  Bot.  Férocosse;  pal- 
mier de  .Madagascar. 

Fcrolia,  s.  f.  fèro-Jia.  Bot.  Férolie  ou  Férole;  ar- 


nrbrc  des  forets  de  la  Guianne. 

Feroiiia,  s.  W  fèrn-nia.  Hnlom.  Féronie;  genre 
d  in-ecles  coléoptères. 

FeroK.  adj,  Feroce;  qui  csl  indompté  et  cruel. 
Epilhele  qui  se  donne  à  quelques  espèces  d'ani- 
mani  (pie  l'homme  n'a  pu  dompter  et  qui  sont 
constamment  en  état  d'acharnement  tant  contre 
l  liommc(jue  contreles  autres  espécesd'animaux 
difféieiites  de  ta  sienne.  Il  Féroce,  cruel,  sangui- 
naire, impitoyable,  en  parlant  de  l'homme.  |(  Fé- 
r()re;^épitethe  applupiee  3u\  passions,  au  carac- 
tère, a  la  physionomie.  au\  mauvais  instincts. 

Furoxiiieiite  ,  adv.  fcri)7.inht-tL  .\vec  férocité, 
cruellement,  inhumainement ,  im¡)iloyablement . 

Ferra,  s.  f  fè-rra.  lchtby(d.  Ferra;  poisson  du 
lac  de  uenève. 

Ferrada,  s.  f.  fèrra-da,  Masse,  ou  massue  de  fer. 

Ferrado,  da.  adj.  et  part.  pas.  de  ferrar.  Ferré,  e. 

I  s.  m.    Ferrmlo;  mi'sure  de  grains  qui  est  le 
quart  de  la  fanègue. 

Fei  rtidor,  s.  ru.  inus.  V.  Herrador. 
Forradiira.  s.  f.  inus.  V.  Herradura. 
Ferrage,  s.  m.  inus.  V.  Herraije. 
Feri amienta,  Si  f.  inus.  V.  Herramienta. 
Ferrandiiia,  S.  f.  fèrrandi-na.  Ferrandinc;  étoffe 

de  lil  et  de  soie. 
Ferrandinero,  S.  m.  fèrrandiné-ro.  Ferrandi- 

nier;  (|ui  l'ail  les  ferrandines. 
Ferrar,  v.  a.  inus.  V.  Herrar. 
Ferrara,  s:  f.  fiirrn-ra  Ferrare;  Géogr.  Ville  d'un 

état  d'Italie. 
Ferrorét»,   adj.   fè.rraréss.    Ferrarois;  qui  est   de 

Ferrare,  ou  du  duché  de  ce  nom,  qui  appartient 

à  Ferrare  ou  à  ses  habitants. 
Ferraría,  s.  f.  ferra-ria.  Bsl.   Ferrarie;  genre  de 

plantes. 
Fcrrjïspu,  S.  m.  férras-ko.  Hist.   Ferrasch;  titre 

que  l'on  donne  en  Orient  à  ceux  qui  remplissent 

des  fonctions  serviles  là  où  est  la  sépulture  de 

Mahomet. 
Fcrrato.  S.  m.  férra-to.  Ichthyol.  Ferrât;    pois- 
sou  du  genre  des  saumons, 
ï'érreo,  rea.  adj.    fér-réo.  Ferrugineux,    de  fer 

qui  ap])artienl  au  fer,  qui  en  a  les  qualités.  j| 

Fig.  Dur  cruel,  inflexible,  de  bronze.  ||  De    ferî 

qui  appartient  au  siècle  de  fer.  ||  \  .Ferruginoso. 
Ferreolo,  s.  m.  fèrréo-lo.   Bot.   F'erréole;    arbre 

fort  grand  des  Indes. 
Ferrer,  S.  m.  ¡nus.  V.  Herrer. 
Ferreria.  s.  f.  inus.  V.  Herrería. 
Ferrero.  S.  m.  iiius.  V.  Herrero. 
Ferreruelo,   S.   m.    férrérouf.-lo.   Sorte  de  long 

manteau. 
Ferrete,  S.  m.  férré-té.  Cuivre,  laitonbrûlé  pour 

la  teinture.  |  Fera  marquer. 
Ferreteado,  da.  adj.  et  part,  pas-  de  Ferretear. 

Ferré,  ée.,  cou\erl,  garni  de  fer. 
Ferretear,  v.  a.  ferretear.  Marquer  avec  un  fer. 

II  Ferrer,  garnir  de  fer. 

Ferriealeita.  s.  f.  férrikal/i-ta.  Miner.  Ferrical- 
cite.  carbonate  de  chaux, qui  contient  une  gran- 
de quantité  de  fer. 

Férrico,  ca.  adj.  fé-rri  o,  Chim.  Ferrique;  qui 
renferme,  qui  a  du  fer.  ||  Suh-sdlfuro-férrico.  y 
sûlfuro-féi  rico,  sous-sulfure  ferrique  et  sulfure 
ferrique;  le  deuxième  ei  quatrième  degré  de  snl- 
furation  du  fer.  j  Snles  férricas.  í^eia  ferriques, 
combinaissons  de   l'oxyde  ferriijue   avec  de  l'o- 


FEH 


—  43o  — 


FER 


xygène  ou  da  íer  avec  cerlaincs  [iioporlioiis  Ue 
corps  halogènes. 

FiTrico-Riiioiiincn  ,  adj.  fé-rriko  amonia-ka. 
Chim.  Ferrico-amoniaquc.Miui  r(:'su!le  de  la  com- 
binaison d'un  sel  (erriquc  avec  un  aulre  sel 
amoniaque. 

E'ori-ico-Br};éiitlc«,  adj.  fé-rriko  nrg-lién-tika. 
Chim.Ferrico-arííeiiiique;  qui  réstillede  la  com- 
binaison d'un  sel  feírique,  avec  un  sd  faritique. 

rórrico-biixiuHtieii,  adj.  ¡ïr-ril.o  bisinou-íi  a. 
{'A\im  I'enico-bismutiquc;qui  ié»ulle  de.  la  com- 
binaison d'un  sel  ferrique  avec  un  sel  bismuti- 
ijue. 

l'éiTico-cAlcicn.  adj.  [¿r-rikn  kál-zika.  Chini. 
Fcnico-ealciíiue;  qui  resulte  di-  la  combinaison 
d'un  sel  t'enique  avec  un  sel  cijlcique. 

Fén-iro-cobálticu  ,  adj.  fér-riko  kohul-likn. 
Chim.  Fcrrico-cüballique;  qui  résulte  de  la  com- 
l)innisün  d'un  sel  ferrique  avec  un  aulre  sel  co- 
b&llíque. 

réri-ico-liídrirn,  adj.  fér-riko  hi-drika.  Chim. 
Ferrieo-hydrique;  qui  résulte  de  la  combniaison 
d'un  sel  héloídc  avec  l'hydracide  d'un  corps  ha- 
logène. 

Férriou-iiiaiiKÚnica.  adj.  fér-rii.o  mntuiá-nika. 
(;biin.  Ferrico-manganiquc;  qui  résulte  de  la 
eomliinaison  d'un  sel  ferrique  avet  un  aulre  sel 
nianjjaniiiup. 

FèrrSco-iuci'cùrlcn,  adj.  fér-ri  o  merkou-rika. 
Chim.  Ferrico-mercurique;  qui  résultedelacom- 
binaison  d'un  sel  ferrique  a\ec  un  sel  mcrcuri- 
(pie. 

Férrico-ntcóUcn,  adj.  fér-rikn  niko-lila.  Chim. 
Férrico -nicolique,  qui  résulte  delà  combinaison 
d'un  sel  ferrique  avec  un  sel  nicolique. 

Fprriori-plómicH,  adj.  fér-ril:o  plo-mika.  Chim. 
Ferrico-plombique;  qui  résulte  delacombinaison 
d'un  sel  lerriíjue  avec  un  sel  ¡ilombique. 

Férrlco-potámiica.adj./'^r-ri/io  pota-ssUin.  Chim. 
Ferrieo-|)Otassique;  ijui  résulte  de  la  combinai- 
son d'uii  sel  ferrique,  avec  un  sel  potassicjue. 

Ft'rrico-Hútiica  .  adj.  fér-riho  só-dika.  Chim. 
Ferrico-sodique;  qui  résulte  d'une  combinaison 
de  sel  ferrique  avec  un  sel  sodique  . 

Férrico- (itánica,  adj.  fér-riko  fiffi-niVia.  Chim. 
Ferrico-tilanique,  qui  résulte  de  lacombinaison 
d'un  sel  ferrique  avec  un  sel  titaniíjue. 

Fi'rrlco-urúiilca.adj./'i'-rrí/io  ourá-nika. C\\\m. 
Ferric()-uranique;qui  résulte  d'une  combinaisDii 
de  sel  ferrique  avec  un  sel  uranique. 

Férrif<f-vaiiáfilca  ,  adj.  fér-ri  o  vaná-dilía. 
(jhiin.  Fernco-vanadifjue;  (|ui  résulte  de  la  com- 
binaison de  sel  ferrique  avec  un  sel  vanadique. 

Férriro-xiiiolra,  adj,  fér-riko  liu  /.ikn.  Chim., 
Ferrico-/inci(]ue;  qui  résulte  d'une  combinaison 
de  sel  ferri(iue  avec  un  sel  zincique. 

FciTi«lr.««.  s.   m.  |)l.  férri-doss.  Chim.   Ferridesx 

famille  de  corps  simples  dont  le  type  est  le  fer- 

Ferrífera,  adj.  férri-féra.  Miner.  Ferrifére;  é|»i- 

llièii'  (ju'on  donne  à  une  substance  (pii  contient 

accideiiiellement  du  fer  à  létal  d'oxyde  ou  de 

carbonate. 

Ferrllioarloii,  s.  f.  férrifi'  aî.ion.  Miner.  Fcrrili- 

calion;  section  des  parties  lVrru¡íineuses  qui  en 

se  réunissant  forment  nnc  substance  de  fi-r. 

Ft-rrililo.  s.  m.  fcrrili-in.  Miner.  Ferrilitbe;  >a- 

rielf  do  basalte. 
Fei-rioii,  s.  m.  fcrriov.  M"uvemenl  de  colère,  em- 


portement. 

Ferriona,  s.  m-  f,  inns.  V.  Ferrioi*^ 

Ferro,  s.  m.  fèr-ro.  Mar.   V.   Ancora. 

Ferro-arMeiiífero.  adj.  fèr-ro  arssèni-fero.  Mi- 
ner. Ferro-arsénilére;  qui  contient  du  fer  et  de, 
l'arsenic. 

Ferro-eianato,  adj.  fèr-ro  7.iana-to.  Chim.  Fer- 
ro-cyanaie;  qui  résulte  de  la  combinaison  del'a« 
cide  ferro-cyaniquc  avec  une  base. 

Ferro-fiiliiiinico.  adj.  fèr-ro  foulnii-niko.  Chim. 
Ferro-fulminique;  qui  est  composé  de  fer  et  d'a- 
cide fulmini(jue. 

Ferrojar,  v.  a.  fcrroq-har.  Inus.  Enchaîner,  met- 
tre aux  fers. 

Ferro-maiieaneMiano,  ou  ferro-inanganenirc- 
ro,  Chim.  Ferro-inan¡íanésien  ou  ferro-manga- 
ncsifére;  qui  contient  du  fer  et  de  la  man¡,'a- 
nèse. 

FerronaM,  s.  f.  pi.  Bol.  V.  Espuela. 

Ferropea,  s.  f.  fèrro-pèa.  Fers  mis  aux  pieds  des 
criminels;  V,  Arrojiea. 

Ferro.«io,  sa.  adj.  fèrro-ssn.  Ferreux;  qui  renfer- 
me du  fer.  Il  Prolóxido  ferroso,  protoxyde  fer- 
reux; le  premier  degré  de  l'oxydation  du  fer.  || 
Sub-sulfuro-ferroso,  y  sw/furo /"erroso,  sous-sul- 
fure ferreux,  le  premier  et  le  troisième  degré  de 
la  sulfuration  du  fer,  ||  Sales  ferrosas,  sels  fer- 
reux; sels  produit  par  la  combinaiion  de  l'oxy- 
de ferreux  et  du  sulfure  ferreux  avec  les  aci- 
des. 

FerroNO-aluniinicu  ,  adj.  ferrosso  alumi-nika. 
Chim.  Fcrroso-aluminique;  qui  résulte  d'une 
combinaison  de  sel  ferreux  avec  un  sel  alumi- 
nique. 

Ferroso-ftniónica, adj. /"erroíío  amo-nika.  Chim. 
Ferroso-ammoniaque,  qui  résulte  de  la  combi- 
naison d'un  sel  ferreux,  avec  un  autre  sel  am- 
moniaque. 

Fcrroso-arséntica,  adj.  fèrro-sso  arg-hèn-tU.a. 
Chim.  Ferroso-aigentique;qui résulte  delacom- 
binaison d'un  sel  ferreux,  avec  un  autre  sel 
argentique. 

Ferroso-Uaritica,adj.  ferrosso¡ibarl-tikfi.  Chim. 
J-erroso-barilique  qui  résulte  de  la  combinaison 
d'un  =el  ferreux  avec  un  sel  baritiquc. 

FcrroNio-lMNintidea.  (n\].  férro-sso  bisntou-dka. 
Chim.  Ferroso-bismulliiiiue;  qui  résulte  de  la 
combinaison  d'un  sel  ferreux  avec  un  autre  bis. 
mulhique. 

Ferrowo-cálclco  ,  adj.  férro-ssn  k(»/-zi/.o.  Chim. 
Ferroso-calcique;  qui  résulte  de  lacombinai- 
son d'un  sel  ferreux  avec  un  sel  calcique. 

Ferro!»o-cérlea  .  adj.  férro-sso  ze-rika.  Chim. 
Ferroso-cérique  ;  (\ui  résulte  de  la  combinaison 
d'un  sel  ferreux  asee  un  autrecériqno. 

Ferroso-crómlea.ndj.  firro-.iso  '.ro-míAíi.  Chim. 
Ferroso-chromique;qui  résulte  de  la  combinai- 
S(ui  d'un  sel  ferreux  avec  un  sel  chromique. 

FerroHO-coIttiltica.  ndj.  férross»  kobal-tika. 
Chim.  Ferroso-cobaltique  ;  qui  résulte  de  la 
combinaison  d'un  sel  ferreux  avec  un  sel  cobal- 
tiqiie, 
FerroMO-cùprlCH  .  adj.  férro-sso  kon—pri'^a- 
Cbiin.  Ferro>io-cui\rique;  qui  résulte  delà  com- 
binai-un d  un  sel  ferreux  avec  un  sel  cuivrique. 
Ferro>*o— eNtiinlea  ,  adj.  férnt-sso  ¿sla-uika. 
Chim.  Ferroso-stanniqne;  (|ui  resuite  de  la  com- 
binaison d'un  sel  ferreux  avec  un  sel  *lannique 


FKfl 


k'ii'y 


ri:K 


Foi  rw«M-rérfien,  ailj.  ¡érro-sxo  fé-rrihn.  CImn. 
F»rrost-ft,'rriqup;  qui  rósultcdt'  la  coinbiiiuisuii 
rl'uii  sel  f<;rrpiii  avec  iin  sel  t'errique. 

t>-rroNn-(;lúrlcn,  ndj.  fi:rr<i-.\so  glou-ii'.d.  CAnm. 
Terroso-iilucique  qui  resulte  de  la  roinbinaisoii 
d'un  sel  ferreux  axec  un  sel  slueique. 

rrrroMO-héilrlon,  adj.  férrn-sso  lié-Jiil:n.V.h'\m. 
FerroS'>-liédrique;  qui  resulte  d>'  la  comltinaison 
d'un  si'l  iif^loïile  feu  cm  a\ec  l'hidracide  d'un 
eoriis  haloj;i'ne. 

Frrri>Ao-lii|M>rviiiti^(Uon  ,  adj.  férro-sso  hipÎT- 
vana-diha.  Cliim.  Fenoso-ln  pervaiiatlique:  qui 
r<^sultede  la  riPinhiiiaison  d'un  sel  ferreux  avec 
un  s<l  hypei viMiadique. 

Vcvroao-itvlcn, &á\.  fi^rrn-sso  i-irt/ia.Chiin.Fer- 
rosü-yltrique  :  qui  résulte  de  la  roinbinaison 
d'un  sel  ferreux  iivec  un  sel  yttriquc. 

FerroNo-iiiuKiit*tlc'«<  adj.  férro-sso  niaijné-tikn. 
Chiin.  Ferritso-maf^nélique  ;  qui  résulte  delà 
eombinaisoii  d'un  sel  ferreux  avec  un  sel  mag- 
nétique. 

FriTono-manennonn  ,adj.  férro-sso  mangano- 
»sa.  Cliim.  Ferroso-manf-'aneux,-  qui  résulte  de 
la  combinaison  d'un  sel  ferreux  avec  un  sel 
manganeux. 

FfiTono-ntiinKñiiira,  v^iV]. férro-sso  inanqn-niLa. 
Chini.  renosrt-maiijzani()iie;  qui  lésuito.  de  la 
combinaison  d'un  sel  ferreux  avec  un  sel  man- 
ganique. 

Feri-o'io-innlilttloKisk^adj.  férro-sso  nhtlibdo-ssa. 
Chim.  Ferroso-mulybdeux  ;  qui  résulte  de  la 
combinaison  dun  sel  ferreux  avec  un  sel  rao- 
lybdcux. 

FeiTOMo-iiioIibtlIrn.  adj.  férro-sso  mnlib-dika. 
Cbim.  Ferroso-molylxiique:  qui  résulte  de  la 
combinaison  d'un  sel  ferreux  avec  un  sel  molyb- 
dique. 

Ferroíso-iilcólicn,  adj. /"écro-íío  ní/ío-íí'a.Chim. 
Ferrnso-nifcolique;  qui  résulte  de  la  combinai- 
son d-un  sel  ferreux  avec  un  sel  niccolique. 

rorrowo-plotiilcn.adj./érro-iso  /JÎo-mi/.o.Chim. 
Ferroso-piombique;  qui  résulte  delà  combinai- 
son d'un  sel  ferreux  avec  un  selplombique. 

Ferroíio-pwtúHica  ,  adj.  férro-sso  pota-ssika. 
Chim.  Ferroso-potassique.qui  résulte  de  laeom- 
binaison  d'un  sel  ferreux,  avec  un  autre  sel  po- 
tassique. 

FcrroNo-KOdlcn  ,  adj.  férro-sso  so-dika.  Chim. 
Ferroso-sodique;  qui  résulte  de  la  combinaison 
d'un  sel  ferreux  avec  un  sel  sodique. 

Feri'OBo-tHiitálicii .  adj.  férro-sso  (antn-lii^a. 
Chim.  Ferroso-tantalique:  qui  résulte  de  la  com- 
binaison d'un  sel  ferreux  avec  u   sel  tanlalique. 

^♦'proHo-tóríca ,  adj.  férro-sso  lo-rika.  Chim. 
Ferroso-thorique  ;  qui  résulte  de  la  combinai- 
son d'un  sel  ferreux  avec  un  sel  thorique. 

repro>io-tllánlc»»,adj./'^rr(j-5ío  tita-ni  a.  Chim. 
Fcrroso-tilaiiiquc;  qui  est  produit  parla  combi-  1 
naison  d'un  s.'l  ferreux  avec  un  sel  tîtaniqiie.      j 
reproBii-iipánícii,  adj. /"cVro-sio oura-ni/Va.  Chim.  ' 
Ferroso-ur-ir.ique  ;   qui   est  produit  par  la  com-  I 
bmaison  d'un  sel  ferreux  avec  un  sel  uianique.  j 
Vei-roso-voiiÂdica,    adj.    férro-sso  vona-di' a.  \ 
Chim.  Ferroso-vonadique:  qui  résulte  de  la  com- 
binaison  d-un  sel  ferreux  avec  un   sel   vana- 
dique. 
Porroso-ieinclea,  adj. /"(¡rro-sso  zùui-zi'a.Chim.  ' 

Ferro.\ü-?iRn(iu-;  qui  ré.sulte  de  ia  combinaison  1 


d'un  s"l  ferreux  avec  un  sel  zinciquc. 
Kcrriitflnro,  eu.  adj.  iiitis.  V.  Fi'rruqiiioso. 
FcrriiKÍ<'i>('>.  •<«■  a<lj.  iiius.  V.  Ftrru(finosn. 
Feri'imliioMo  ,  un.  a.lj.  férrong-hino-sso.   Ferrii- 
piiieiix;   qui  participe  delanalure  du  fer;  épi- 
Ihète  donnée  aux  cuip-  (jui  cuntiemicnl  du  fer  à 
l'état   métallique  nu    il   l'étal  d'oxyde   de  fer.  || 
Afiuiis  ffrruiiinosfts;  eaux  fiTruL-ineuses  ;  eaux 
miiiéralfs  qui  lonliennent  du  fera  l'état  de  car- 
bonate ou  de  sullale. 
Ferriilira,  s.  f.  fén  nu-li'  n.  Archéol.  Ferruliquc; 

sorte  de  monnaie  ancienne  et  tres-pi-tiie. 
Fortll.  adj.  fér-til.  Fertile;  fecoinl .  jiroductif, 
qui  produit  en  abimdance.  en  parlant  d'un  ter- 
rain cultivé.  I  Fertile,  alinndanl,  rube,  en  par- 
lant de  la  récolle  d'nno  année.  |  Fi^'.  Fertile; 
abondant,  ingénieux  dans  les  moyens.  ||  Fertile; 
vaste,  large,  ample,  étend>i.  \\  Asintió,  mnte- 
ri'fi /"(^i/t'i;  sujet,  matière  fcrlile;  celle  qui  pré- 
sente une  ^'!  ande  quantité  il'iilées  à  développer, 
une  abondante  mine  à  exp'oiter. 
FertilUlAcl.  s.  f.  fértili-dndd.  Fertilité;  qualité 
de  ce  qui  est  fertile;  disposition  des  terres  ou  ré- 
colles abonda  nies.  ||  But.  Fertilité;  état  d'un  or- 
gane végétal  qui  est  propre  à  la  fécondité  et  à  la 
reproduction.  Il  Fig.  Fertilité,  dans  le  sens  fifcu - 
ré  cetti^expression  signifie  la  fertilité,  la  fécon- 
dité d'imapination. 
FcrtillKuliU' .  adi.  férlilna-hlé.  Ferlilisable;  qui 

est  susceptible  de  fertilité. 
Fc-ittiExnnt4>,  adj.  /"('rííít/fln-fé.  Ferlilisanl  ;  qui 

fertilise,  qui  est  propre  à  fertiliser. 
Fertilización.  S.  f.  férdliiimon.  Fertilisation; 
action  de  fertiliser,  de  donner  à  la  terre  la  cul- 
ture suflisanie  pour  la  faire  produire,  pour  aug- 
menter ses  produits.  |  S'emploie  aussi  dans  le 
sens  figuré. 
Fertilixiulo,  dn.  adj.  Cl  part.  pass.  du  r.  îerlili- 

zar.  Fertilisé,  e. 
Ferttllzai',  V.  3./"^/ ííí/zar.  Fertiliser;   féconder, 
i      faire  produire;  cultiver  la  terre  d'une  manière 
convenable  pour  quelle  devienne  plus  producti- 
ve, plus  fertile. 
Férlilnientt-' ,    adv.    fér-tilmén-té.   Ferlilcmeni; 
d'une  maniéie  fertile;  abondante;  avec  fertilité, 
avec  abondance, 
Fériain,  s.  f.  f^'-ronla.  Férulc;  palette  en  cuir  ou 
en  bois,  au  bout  plat,  épais  et  arrondi,  quelque- 
fois assez  gros  et  garni  d'-  pointes  en   certains 
cas.  dont  on  se  sert  pour  fustiger  les  écoliers  dé- 
sobéissants. I  Estar  bajo  la  autoridad,  bajo  la 
férula  tle  alguno;  être  sous  la   férule   de  quel- 
qu'un. Il  Tener  la  férula:  tenir  la  férule;   c'est- 
à-dire  avoir  l'autorité,  le  pouvoir.  i|  Bot.  Férule; 
genre  de  plantes  ombellifères   dont  une   espèce 
ori.'inaire  de  Perse  produit  l'assa-fiElida  dont  on 
se  sert  comme  d  un  aniispism  )diqiie- 
Fepiilài-eo,  ea.  adj.   /"¿rou/a  Z'!o.  Férulacé;   qui 

appartient  .  qui  a  rapport  à  la  férule. 
Ferveutialmo.  m;».  aJj.  sup.  áe  [erviente.  Très- 
vif,  très-ardent. 
Fervor,  s.  m.  Mylh.Fervert;  selon  le  Zend-.Vvesta, 
les  types  à  la  ressemblance  desquels  Ofinuz  créa 
tons  les  êtres. 
Férvido,  di»,  adj.  fèr-vido.  Ardent,  rempli  d'ar- 
deur. 
Ferviente,  adj.  ^èrvièn-iè,  Fervent:  qui  a  de  la 
ferveur.  |  anc.  Bouillant. 


'Í 


FES 


—  /i37  — 


FEU 


■•'crvieiitenicnte,  adv.  J'èrvièntèmèn-tè.  Fer- 
vammcnt,  avec  ferveur,  d  une  manière  fervente,  i 

Fervl('iití»iiiio,  mu.  a;lj.  su[).  de  ferviente.  Trés- 
fervent.  • 

Feívlr,  V.  n.  inus.  Bouillir. 

Fervor,  s.  ni.  Ferveur;  ardeur,  zèle,çentimenl  vif 
cl  aifeilucux  avec  le  piel  on  se  i)arte  aux   exer- 
cices de  piélé,  de  charité,  dedévotion.  ||  Fervor  , 
de  novicio  ;  ferveur  de   novice;    ferveur  passa  -  ! 
Sère.  I 

Fci-vorrillo.  S.  m.  dim.  de  fervor.  Intérêt,  cal- 
nu-,  (îévouemcni  traïuiuille. 

FervofiT.îir.  v.  ñ.  fè  uonzar.  RécliaulTer  le  zèle 
de  (iuel(iuun.  1  exciter' 

Foi-TOi'ONameiite ,  adv.  fèrvorosnmèn-lè.  Fcr- 
vemment,  avec  ferveur,  li'une  manière  fervenle. 
V.  Fervorosamente. 

Fci-vArí.«iiiio.  (ua.  adj,  sup.  de  fervoroso. 

FofvoroMo,  «u.  adj.  fè.voro-sso.  Fervent,  qui 
a  de  l'ardeur,  du  zèle,  de  la  ferveur;  brûlant, 
vif,  animé. 

Fe.«ta,  s.  f.  V.  Fiesta. 

Fcstiti,  adj.  Ustal.  Fcslal;  qui  appartient  aux 
fêtes. 

Fí-stí'ado,  a.  part,  pas   i]cfestear.  V.  ce  verbe. 

FeMti'ar,  v.  a.  inus.  V.  Festejar.  Festoyé,  e. 

Foit«Ma«l«r,  a.  s.  et  adj.  Usléij-luiílor.  Courtisan, 
complaisant,  qui  chcnhe  à  faire  la  cour. 

Fi'strjnute,  adj.  iésiég-Uatité.  Qui  fête,  qui  fait 
la  co'.!»-. 

FeMtijur.  V.  a.  f«if(?3-/iar.  Festoyer, courtiser,  fê- 
toyer,  lêtcr;  faire  fête.  |  Faire  la  cour  à  une 
femme. 

Festoj».  s. m.  iéstt^g-ho..  Fête  qu'on  donne  à  quel- 
qu'un: CDur  qu'on  lui  fait.  etc.  ||  Fam.  Galanterie; 
cour  qu'on  fait  à  une  femme.  \\  s.  m.  pi.  Réjouis- 
sances publiques. 

Fosteo,  s.  m.  V.  Festejo. 

WvHtt'vo,  S.  m.  iésté-rô.  Intendant  des  chœurs  d« 
musique. 

Fc'istiii.  S'  m.  fe.v/ííJíi.  Festin;  banquet,  repas  mag- 
nifique et  solennel. 

FoMtiiiaeioii.  s.  f.  ïéstinazion.  Hilte,  diligence, 
empressement. 

FoNtival.  adj.  inus.  V.  Festivo. 

FcMiivaiiiciitc,  adv.  Îéstivamén-té.  Gaiement, 
joyeusement;  avec  paieté. 

FoMtivUlatl.  s.  f.  Ustiviilnd.  Enjouement,  gaieté; 
badinagc  agré.-ible.  i|  Célébrité,  solennité;  l'ac- 
tion de  solcnniser,  de  célébrer  un  événement, 
la  fêl'e  d'un  saint,  etc. 

Festivo,  a.  adj-  f  =s(i-oo.  E'ijoué,  gai,  joyeux,  ba- 
din. ji>vial.  plaisant,  qui  rend  gai,  qui  donne 
de  la  gaieté.  Se  dit  des  personnes,  et  des  choses 
morales.  Se  dit  ausi  de  la  conversation,  du  style 
des  œuvies  de  l'esprit.  ||  Dias  festivos;  jours  de 
fête. 

FcKtoii,  s.  m.  (i^s-ton.  Feston;  guirlande  ou  fais- 
ceau de  petites  branches  d'arbres  garnies  de 
leurs  feuilles,  et  entremêlées  de  fleurs,  de 
fruits,  etc..  qui  sert  ordinaiieinent  de  décora- 
tion, et  qu'on  suspend  alors  par  leur.>  extrémi- 
tés, de  manière  que  le  milieu  ret  )inhe.  Il  Vrcli. 
Fcstiin.  ornem^-nts  représentant  des  festons,  em- 
ployés diiisles  décors  .les  bAliments.  ||  Techii. 
Feston:  d'-coupurcs,  en  forme  de  feston,  que  les 
Ungères,  les  brodeuses,  les  tapissiers  font  aux 
étofles,  pour  habillement,  pour  ameublement. 


Festoneado,  a.  part,  pas.  de  festonear.  Feston- 
né, e. 
Fostoiiear  ,   v.    a.  íi''ston¿'ir.   Festonner;  dessi- 
ner ,  broder,  deciiiperen  festons,  faire  du  feston. 
FeMtiicáoeo.  a.  adj.  Î'-sti>u':a-/.éo.  Bot.  Feslucacé; 

qui  reseinble  à  un  fétnque. 
FeNtucái*ea«t.  S.  f.  pi.  {'■sto'il!a-i'''as.  Bot.  Festu- 

cacées:  famille   de  plantes  graminées. 
FeNtiieuvio.  s.  m.  f  s'nitUii  rio-  H-lminl.  Festu- 

caire;  sorte  de  vers  intes'.inMux  tnoiiostomes. 
F<'titi.  adj.   f'fci/.  Chir.  Fœtal;  qui   a  rapport  au 

fœtu*;,  i\ui  te  concerne. 
Feii'iilio.  s.  m.  \Hi  i-ilio.  Fœtieiile; quelques  au- 
tenis  de  mé  lecine  légale  emploient  ce  mot  pour 
exprimer  l'action  de   détruire  le  produit  de  la 
coiicepiioii. 
Fétido.  I».  adj.  V.  Hediondo. 
FetitiiiiluiiKi.  s.  mAiHikis-mo.  Fétichisme;  le  cul- 
te des  dieux  fétiches,  le  dernier  dèiiri'  de   l'ido- 
lâtrie. |¡  Fig.    Fétichisme;  adoratienaveugled'u- 
ne  personne. de  ses  vices,  de  ses  défauts. 
Feliimista.  s.  et  iiij.   i'iikis-la-    Hist.  rel.    Féli- 
chis  e;  qui  alore  les  fétiches,  qui  tient  aux   er- 
reurs du  félichi^me.  ]  Fig.  Fétichiste;  ciui  adore 
aveui-'lement  une  personne,  qui  adore  ses  vices, 
ses  défauts. 
Feto,  s.  m.  fé-to.  Rnbryol.  Fœlusou  fétus,  enfant 
qui  n'est  point  né,  commenceinent    d'un   corps 
animé,  embryon;    l'animal    formé  et  porté  dans 
le  ventre  de  se  mère,  ou  dans  l'ceuf.  et  panicu- 
lièremenl  l'enfant  qui  est  conçu,  porté   dans  le 
ventre  de  la  femme. 
Fetiica.  s.    Í.  fètou-kn.   Bot.   Fétuque;    genre  de 
plantes  monocolylédones,  de  la  famille  des  gra- 
minées. 
Fetiii'liui.   s.  f.   fétouiion.  Embryol.  Fœtution; 

conception  du  fœtu-. 
Feudal,  !\á\.  feoiidal.   Féodal;   qui   concerne  le 

lief.  qui  lui  appartient . 
FeiMirt!ista.adj./'t>ou(7a/i5-fa.Féodalislc;partisan 

du  féodalisme. 
FeiihiiiMiiio.s.  m.  /'eouf/iïVis-rno.Féodalisme;  sys- 
tème de  la  féodalité;  anarchie  des  grands  pro- 
priétaiies. 
Feadaltut-nte.Adv.  feendahnéri-té.  Féndalement; 
dune  maniere  féodale,  en  vertu  du  droit  de 
fief. 
Fetidiitarlo,  a.  ad.  feouduta-rin.  Féodataire; 
feiidalaire,  vassal,  celui  ou  celle  qui  garde  un 
fief  et  qui  doit  homjnage  au  seigneur  suze- 
rain. 
Feiidn,  s.  m.  fen-do.  Droit  fe^id.  Fief,  domaine 
noble  relevant  d'un  autre  seigneur  tlominant; 
terre,  seigneurie  qu'on  tenait  à  >  har^e  de  foi 
et  hom  nage  et  de  cer'aines  redevames.  ¡|  Droit 
qu'a  un  vis-al  sur  le  tief  qui  lui  la  été  atcorlé. 
I  Feiid'i  de  ràmara:  fi  f  de  la  chambre,  rente  en 
argent  que  le  vas-al  doit  payer  cha  jue  année  au 
seigneur.  Il  Feudo  franco:  franc  fief;  fief  qui 
dans  l'origine,  ne  devait  être  tenu  que  par  une 
personne  franche  et  de  noble  de  race.  ||  F>'udo 
impro  <io;  lief  luiuel  il  manque  quelqu'  une  des 
cond'tioiis  de  la  féodalité.  ||  Fen  l  >  li<jl  r.  fief  li- 
ge; lief  dont  le  posseseiir  ne  peut  pas  être  le  feu- 
dataire  d  un  autre  seigneur.—  F-u/o /)r.)/)io;  fief 
re>èiu  <le  toutes  les  condiiions  requises  pour  le 
rendre  tel.  ||  Feudo  recto;  fief  qui  oblige  à 
l'hommage  pt  au  service  personnel. 


FIA 


i38  — 


FIB 


rengldron,  s.  m.  V.  Ilidrofohia. 

Vty£,  s.  f.  imis.  V.  7/«z. 

FI.  S.  m.  iiius.  V.  Ilijo. 

Viable,  adj.  V.  Fiel. 

t'iado,  a.  part.  pass.  de  fiar.  Il  S'emploie  adjeliv. 
Il  adv.  Al  fiadb,  à  crédit.  ||  Kn  jimio,  sous  cau- 
tion. 

Flucrt',  s.  \\\.  fla-hre.  Fiacre;  carrosse,  voiture  de 
place  que  l'on  prend  à  i'Iieure  ou  à  la  course. 

l'Mailoi',  a«*.  s.  /iVn/i)r.(',;iuti()ii,  répondant,  garant; 
celui  (|ui  repulid  du  liiil  d'aulrui,  ou  de  sou  pro- 
pre fait.  Il  \uaclie  d'un  manteau;  tresse  (|u'on 
coud  au  collet,  avec  un  bouton  d'un  c(^té,  et  une 
boutonnière  de  l'autre,  il  Filière,  longue  licelle 
avec  laquelle  on  dresse  un  faucon  à  revenir.  || 
Souarde,  arrèl;  pièce  qui  arrête  un  ressort.  || 
Juris.  Fidéjusseur;  celui  qui  s'oblige  pour  au- 
trui et  qui  fçarantit  le  payement  de  l.i  somme 
principale.  |  Fam.  Fiador  île  los  inurhurlws;  ré- 
pondant d'un  enfant,  son  derrière.  |  Fiador  de 
snho;  sauf-conduit,  jj  Salir  ¡irtilor^  cautionner, 
répondre;  se  rendre  caution  pour  quebiu'un.  || 
Dur  fiador  ó  fianza,  donner,  fournir  cau- 
tion. 

Flailiirn,  s.  f.  inus.  V.  Fianza. 

rindin-ia,  s.  f.  inus.  V.  Finnm' 

Fiumlirado,  du.  pari.  pass.  de  fiambrar.  V.  ce 
verbe. 

Fiantiirnr.  V.  a.  fiambrar.  Cuire  du  bcuf  elle 
laisair  refroidir  pour  le  manger. 

Fiambre,  adj.  et  s.  fîam-bré.  Se  dit  des  viandes 
cuites  qu'on  a  laissées  refroidir,  surtoutdubœuf 
d'une  chose  qui  a  vieilli,  dont  on  n'a  pas  l'ail 
usage  à  temps,  el  de  ce  qu'où  acheltc  à  cré- 
dit. 

Fiambrera,  s.  f.  fiambré-ra.  Panier;  boîte  de 
fer  blanc  ou  l'on  porte  des  viandes  rôiie^ou  cui- 
tes lorsqu'on  est  en  voyage.  I  Sottise,  imperti- 
nence platitude. 

Fiannrc,  s.  m.  fianfi-ro.  Ichthyol.  Fanifiro;  nom 
d'un  célacé  du  Japon  que  l'on  a  rapporté  au  ca- 
cLalol  macrocéphale* 

Flanxn,  s.  f.  fian-za.  Caution,  caulionneinenl; 
personne  qui  répond  de  l'éieculion  dune  pro- 
messe contractée  par  une  ou  par  plusieurs 
autres,  et  s'engage  à  suisfaire  à  l'obligation 
contractée  dans  le  cas  ou  l'on  n'y  satisferait  pas. 
I  Inus.  V.  Finca.  \\  Inus.  V.  Confianza.  \  Fian- 
za carcelera,  caution  donnée  pour  un  prison- 
nier qu'on  élargit  à  la  charge  de  se  représenter. 
\]  Fianza  de  estar  à  derecho.  |  V.  Derecho.  \\ 
Fianza  ds  la  haz;  caution  donnée  pour  un  cri- 
minel. Ij  Fianza  de  la  le  II  de  Toledo,  caution 
que  donne,  un  plaideur,  en  s'obligeanl  à  resti- 
tuer l'argent  qu'il  reçoit  en  vertu  d'une  senten- 
ce, au  cas  qu'elle  vienne  à  être  réformée.  ||  Po- 
ner en  fianza,  ramollir  la  corne  d'un  cheval,  en 
1  entourant  de  fumier  qu'on  arrose,  jl  Fianza  de 
arraiijo.  biens  immeubles  qui  servent  de  cau- 
tionnement. Il  Fianza  que  se  ha  de  dar^  caution; 
celle  qu'un  étranger  demandeur  devait  don- 
ner pour  sûreté  des  condamnations  qui  pou- 
vaient être  pronomées  contre  lui. 

Fiar,  V.  a.  Cautionner,  répondre,  se  rendre  cau- 
tion. I  Vendre  à  crédit,  faire  crédit.  1|  Se  fier  à 
quelqu'un.  !1  Confier,  commetre  à  la  fidélité 
au  soin.  Il  Inus.V.  Afianzar.  \\  Fiar  el  pecho, 
ouvrir,   épancher  son  cœur.  |  v.  n.  Espérer,  se 


conlicr,  avoir  confiance,  se  rassurer. 

Fiat,  s.  m.  fi-al.  Fiat;  conseiiteineiit  donne  a  une 
chose.  ¡  l'ermisson  d'exercer  les  fondions  de 
notaire  donnée  jiar  le  conseil  de  Castille. 

Flancu.  s.  m.  fias-kn.  Fiasko  ó  fiasque;  mesure 
de  capacite  pour  les  liquides  employée  dans 
(^uebiues  parties  d  •  l'Italie.  ||  Fig.  Ilacer  fiasco; 
faire  (iasro,  échouer  complètement  dans  une 
spéculation,  dans  une  entreprise. 

Fiatole,  s.  f.  fialo-U.  Irhihol.  Fiatole;  poisson 
de  la  Méditerranée  de  forme  large,  \dale  cl  pres- 
<|ue   roîiile. 

Fiatoloido,  adj.  fialolo-iile.  Ichthyol.  Fiaioloïde; 
(|ui  ressemble  a  un  (ialole. 

Fibnliira,  s.  f.  /ï/>u/ou-)-a.  Oriiilh.  Fibalure;  oi- 
seau Sylvain. 

FIbaro,  S.  m.  fi-baro.  Zool.  Fiber;  rat  musqué  du 
Canada. 

Flliicha,  s.  f.  fibit-cha.  Fibiche;  genre  de  plantes 
de  la  famille  des  graminées. 

Fibra.  S.  f.  fil-bra.  .\nal.  Fibre;  nom  donné  A 
des  corps  longs,  grêles,  derniers  filaments  aui- 
<luels  on  arrive  par  la  dissection  des  aniinau\  et 
((ui  par  leur  disposition  ou  leur  connexion  donnent 
naissance  à  tous  les  organes.  ||  Fig.  Fibre;  dis- 
position;! s'émouvoir,  à  s'affecter,  etc.  ||  Bot.  Fi- 
iire;  filaments  qui  entrent  dans  la  composition 
des  végétaux. 

Fibrllarlo,  a.  adj.  flbrila-rio.  Bot.  Fibrilaire; 
genre  de  champignos  croissant  sur  les  véjétaux 
cellulaires  en  dissolution. 

Fibriliroro,  a.  adj.  fibrili-ro.  Fibrilifère;  qui  est 
chargé  de  fibrides. 

Fibrili>Ha.  a.  adj.  fbrilo-sso.  Bot.  Fibrileux;  qui 
résulte  d'uu  assembage  de  fibriles. 

Fibrina.  S.  f-  ¡ibri-na.  Chiin.  Fibrine;  substance 
animale  blanche,  insipide,  inodore,  un  peu  élas- 
tique, qui  constitue  la  fibre  musculaire. 

Fihrinoso,  a.  adj.  fibrino-sso.  ,\nat.  Fibrineux; 
qui  tient  à  la  fibrine,  qui  en  est  formé. 

Fibro-cartilago  ,  S.  m.  fibrohartila-fjo.  Anal. 
Fibro-cariilage;  lissu  animal  qui  participe  de  la 
nature  de  la  fibre  cl  de  celle  du  cartilage. 

Fibro-cartilai!(in<><«o.  fa.  adj.  fibrokarlilafi-ki- 
no-sso.  Anal.  Fibro-carlilagineux;  qui  appar- 
tient  au  fibro-cartilage. 

FIbro-sraniilar,  adj.  /ibro(/ranoi( far.  Miner.  Fi- 
bro-granulaire;  qui  présente  un  tissu  granulai- 
re entremêlé    de  fibres. 

Fibro-lamiiiar,adj.  /î6ro-iainmar.  Miner.  Fibro- 
laminaire;  qui  est  fibreux  dans  un  sens,  cl  la- 
minaire dans  l'autre. 

Fibrolita,  s.  f,  fbroli-ta.  Miner.  Fibrolithe;  mi- 
néral à  texture  fibreuse 

Fibro-mucoi^o,  adj.  ^&ro-mon/io-sso.  .\nal  Fi- 
bro-muqueux;  se  dit  de  membranes  fibreuses, 
intimement  unies  à  des  membranes  muqueuses. 

Fibro-^edoso,  a.  adj.  fibro-sédo-sso.  Miner.  Fi- 
bro-soyeux:  qui  est  composé  de  filaments,  ayant 
l'éclat  et  le  luisant  de  la  soie,  comme  l'alumine 
sulfatée  fibro-soyeuse. 

Fibro-seroHo.  adj.  fibro-séro-sso^  Anal.  Fibro- 
séreux;  qui  est  composé  d'un  feu  Uet  fibreux,  et 
d'un  séreux,  intimement  unis  ensemble,  com- 
me la  dure  mère. 
I  Fibularla.  S.  f. /î6yi(ia-ri«.Echin.  Fibulaire;  gen- 
re coquillages  échinodermes,  famille  des  échi- 
nides. 


Fil) 


—  439  — 


FIE 


rittulufl,  s.  f.  pi.  fibou-lass.  Anat.  Sulure;  conlu- 
re  pour  réunir  les  lèvres  d'une  plaie.  ! 

FIcndo,  a.  pari.  pas.  de  Ficar.  V.  ce  verbe. 

Ficanto',  s.  m.  Bohem.  V.  Jugador.  , 

Ficar,  V.  a.  Bohem.   V.  Jugar.  ! 

Fiuaria,  S.  f.  pha-ria.  Bot.  Ficaire;  genre  de  plan- 
tes renonculacécs  reiionculées.  établi  sur  une 
petite  ¡liante  commune  dans  les  bois  ombrafics, 
et  ayant  pour  type  la  ficaire  renonculoide  vul- 
gairement appelée  petite  chélidoine. 

Ficción,  s.  f.  ftlnion.  Fiction:  invention  fabuleu- 
se. Il  Fiction;  dissimulation,  mensonge,   dcguis- 
semrnt  de  la  venté.  ||  Fiction;  mine,   grimace,  . 
contorsion  de  visage.  ! 

Ficciniinrlo.  a.  adj. /î'.ztona-no.  Fictionnaire;  , 
qui  est  fondé  sur  des  fictions  de  la  loi.  j 

Fice,  s.  m.  /î  -lé.  Ichthyol.  Merle  ou  merlot,  pois- 
son de  mer.  i 

Fl«'é<liila,s.  f.  filé  dovhi.  Ornith.  Bec- figue;  gen-  ■ 
re  d'oiseaux.  i 

Ficha,  s.  f.  pt-cha.  .leton;  pièce  de  métal  ou 
d'une  autre  matière  servant  de  marques  au  jeu. 

FIcSiila  .  s.  f.  fni-nia.  Bol.  Ficinie;  genre  de! 
plantes  herbacées,  dont  les  épis  terminaux  sont  , 
réunis   en  lète.  I 

Fioófag»,  adj.  et  s.  fiko-fngo.  Fikophage;  qui 
mange  des  figues,  (jui  en  fait  sa  nourilure. 

Flcoi«io,  s.  f.  ¡¡hoi-dé.  Bot.  Ficoïde;  genre  unique 
de  plantes  mésembryonihémées,  établi  pour  des 
arbrisseaux  aux  herbes  charnues,  au  nombre  de 
plus  de  deux  cents  espèce?,  d'un  aspect  agrèa- 
i)le.  •t  dont  les  fleurs  se  décorent  de  toutes  les 
nuances  de  rouge  ,  de  violet,  de  rose,  de  jaune 
et  de  blanc.  Il  Hist.  nal.  Ficoïde;  pétrifications 
qui  paraissent  avoir  été  moulées  dans  un  creux 
laissé  par  l'alcyon  figue  ou  quelque  e^^pèce  voi- 
sine. 

Ficoiilco.  a.  adj.  fikoi-di^o.  Bot.  Ficoïde;  qui  a 
la  forme  d'une  figue.  =Ficoïdé,-  epithèle  donnée 
aux  fleurs  conjointes,  lorsqu'elles  sont  entière- 
menl  enveloppées,  par  un  réceptacle,  charnu  et 
siitculenl. 

Ficiicianioiitr.  adv.  filitl/.iamén-té.  Fictnemenl. 
par  fiction,  ¡larsupposition. 

Ficticio, a.  adj.  /(kij-Zîo,  Fictif  ou  fictice;  (¡ui 
est  feint,  qui  n'est  qu'une  fiction;  qui  n'exis- 
te qnc  par  supposition,  que  par  convention.  l| 
Frcint.  fiibiileux. 

Fictivo.  a.  adj.  V.  Firdrio. 

Fict«,_  n.  adj.  V.  Finnido.  \\  Vain  inutil.  |;  Cnufe- 
■sidu  licta:  conlii  tiun  (jni  résulte  contre  un  cri- 
iiiinel  d'une  dénégation   totale. 

FIcior,  s.  m.  fili-lor.  .\nl.  rom.  Fic(eur;  artisan 
attaché  aux  temples  des  Dieux,  et  qui,  lorsiiu'on 
manquait  d'animaux  pour  les  sacrifices,  en  fai- 
sait en  pAte.  en  fruit,  ei\  cire,  etc.  pour  rem- 
placer les  victimes. 

Fictm-a.s.  f,  inus.  (riitou-ra.  Feinte, déguisement. 
V.  Fingimiento. 

FidalKo,  s.  m.  inus.'V.  Hidalgo. 

FidcconiiNO,  S.  m.  V.  Fideicomiso. 

Fidedigno,  a.  adj.  fidédig-no.  Croyable;  digne  de 
foi. 

Fideicomisaria,  s.  m.  /ii/èifcomi.ï.vii-rio.  Jurispr. 
Fidèicommissaire;  celui  à  qui  doit  être  restiluèe 
la   chose  hiissi-e   par  fideicommis. 

FideioouiiNo,  s.  m.  fidéikomi-ssu.  Disposition  p:ir 
laquelle  un  tesliileur  charge  son  hetilirr   de  ren- 


dre à  Un  autre  toutou  portion  des  biens   qu  il 
lui  laisse  dans  les  cas  et  à  des  époques  prévues. 

Fidelidad,  s.  f.  fidélidadd.FidéVilé,  sincérité,  foi 
exactitude,  loyauté  à  remplirses  engagements.  ||' 
Fidélité,  ponctualité,  exactitude  dans   ce  dont 
on  est  chargé. 

FidelÍMÍmanien(e,adv.  super,  defielmente.  Très- 
fidèle. 

Fldeli.«inio,  a.  adj.  super,  de  Gel,  Très-fidèle. 

FideoSjS.  m.  pi. /î(/^-o.y.  Vermicelle;  pile  en  longs 
filaments  servant  pour    les  potages. 

FIdia,  r.  f.  fi-dia.  Eniom.  Fidic;  genre  de  co- 
léoptères tctramères  famille  des  chrysomélines; 
espèce  de  pu|nllon. 

Fidieula,  S.  f.  f\dikou-la.  Astr.  Pédicule;  étoile  de 
la  première  grandeur  de  la  constellation  de  la 
lyre. 

Fido,  da.  adj.  inus.  V.  Fiel. 

Fiducia.s.  m.  ^i/oiz-zia.  Dr.  rom.  Fiducie;  ter- 
me employé  dans  la  pratique  pour  signifier  ven- 
te simulée  faite  à  quelqu'un,  pour  se  procurer 
de  l'argent,  sous  condition  que  la  chose  sera  ré- 
trocédée au  vendeur  au  bout  d'un  certain  temps. 

Fidticial,  adj.  pdouiidl.  Techn.  Fiducicl;  point, 
ligne  à  laquelle  on  doit  avoir  confiance. 

Flehre.  s.  f.  V.  Calentura. 

Fiel,  adj.  Fidèle,  qui  garde  sa  foi,  plein  d'hon- 
neur de  droiture.  (  Quia  les  qualités  re(iuis- 
ses  pour  l'usage  auquel  il  est  destiné.  ||  Fidèle 
qui  est  vrai  chrétien,  vrai  croyant.  On  désigne 
généralement  par  ce  mol  les  catholiques,  en  op. 
posilion  a  toutes  les  autres  sectes  chrétiennes  et 
à  toutes  les  sociétés  religieuses  étrangères  au 
christianisme.  ||  Fidèle;  celui  qui  professe  sa  re- 
ligion et  qui  assiste  exactement  aux  exercices  de 
s(m  culte.  11  est  aussi  substantif  dans  ce  sens.  || 
Fiel  cogedor,  V.  Cillero.  \\  Fiel  egecutor ,  officier 
municipal  qui  préside  à  la  vérifiration  du  poids 
des  marchandises  vendues. nFie?  medidor;  per- 
sonne prèposéee  pour  mesurer  les  denrées  sou- 
mises à  des  droits. 

Fiel,  s.  m.  Inspecteur  public  des  poids  et  mesu- 
res.||(iardien  du  poids  public  d'une  ville. ijJuge 
du  «auip,  dans  les  anciens  combats  en  cliaini) 
dos. iiLangueltc.  aiguille  de  balance. ii.\\c  sur 
lequel  se  meut  la  verge  de  la  romaine. n.Xjustoi- 
re.  balance  ou  l'on  pèse  les  monnaies. jjV.  Ter- 
ce  rt).\\CUi\cu»Q  des  pictcsiiui  attachent  à  la  pla- 
tine d'un  fusil  le  chien  et  le  bassinet.  \  Fiel  de 
roninna;  celui  qui,  dans  chaque  boucherie  .  a  la 
garde  de  la  romaine  avec  quoi  se  prse  la  viande. 
I  Fn  fiel;  se  dit  de  la  balance  dont  l'aiguille  est 
à  sa  place. 

Fieia7.«(o,  s.  m.  fiéhr/g-go.  Kmploi  de  l'iuspec- 
teur  |iuliiic  des  poiilsel  mesures. 

Fieldad,  S.  f.  OITicc  d-in>;pei  leur  des  poids  et  me- 
sures||V.  Fidelidad. \\\ .  Tercia. \\\ .  Secuestro. 
\\Fiel(lad  ó  carta  de  fieldad:  dépèihe  du  conseil 
des  finances  aux  fermiers  du  roi;  pour  recevoir 
les  tributs  royaux,  en  attendant  l'expédition  du 
bail  en  forme. 

Fielmente  .  adv.  Fidèlement;  d'une  manière  fi- 
dèle. 

Flclieahle.  ndj.  Feutrable;  qui  est  susceptible 
de  se  leutrcr. 

Fleltrage,  •>.  m.  f\èUrag-hé.  Techn.  Feutrage: 
action  de  feutrer,  opération  qui  consiste  à  con- 
fectionner avec  des  poils  de  divers  animaux  une 


Mr, 


vvo 


Klt'. 


\ 


¿lolfe  propre  á  la  fabricaliun  des  chappauí. 

ripltrndo,  U«.  part,  pass,  de  fieltar.  /Volrt^,  p. 

Fit'ltrador,  s.  ni.  /■'eiilrirr,  uiiviier,  (|ui  lait,  qui 
pié|iai('  le  feulie  uu  les  éthaiilillons  puur  lo 
ilrnps  nielantes. 

Fit'Ki-ur,  V.  n.  Mollir  m  fiMitio. 

FIcUi-o.  s.  in.  Fculi  e;  espère  d'élolTe  de  laine,  ou 
de  |iüil.  qui  n'e^l  ni  li-sue,  ni  (•ii(i--<'e,  mais  qui 
tire  lonle  --a  innsivtani  r  de  ee  ()U-elle  a  éle  lia- 
vailk'i'  el  l'oulée  aN  ec  de  la  lie  et  de  la  colle  et  (ju-on 
fiiçiiiine  en  ^uite  dans  uu  uiuule  par  le  moyen  du 
feu  el  de  leau. 

Fifiiiuflo.  ti«.   pari.  pass.  de  ^emar.  Fíenle,  c. 

riciiiar,  V.  n.  Fienler:  jeter  ses  exerèinenls. 

I-'U'iiio.  s.  m.  Fienti-,  exerements  des  animaux  et 
et  pariuulièrement  des  oiseaux. 

FifiiioMo,  WH.  adj.  /■/èmo-sso.  Fientcux;  plein  de 
fíenle. 

Florii,  s.  f.  nile  sauva^'P;  l>ète  fauve. 

Fit>i-a-aiiti-as,  S.  m.  Fier-à  bras,  faifaron,  mata- 
more, homme  dont  les  gesles,  l'altitude  el  les 
discours  appellent  les  dis|iutcs  el  les  rixes. 

FitM-aiiK-iitc,  -dyiw  fiéiatiién-té.  Cruellement;  in- 
humiiinement,  avee  féroeilé. 

FIcrcKM,  s.  f.  fiéié-zn.  Cruauté:  inhumanité,  fé- 
roeilé, qualité  de  celui  qui  esi  cruel. 

Fli'rÍMimo  .   ma.  adj.  sujier  de /îero.  Trés-eruel. 

Fiero,  ra.  adj.  Cruel,  iuliumiiin.  féroce,  impito- 
yable; qui  a  de  la  cruauté  ||l.aid  ;  dilToime,  hi- 
deux.i|Apre,  rude,  raboteux,  inaccessible.  };rand, 
ext  essif.  énorme. nFiíí  Horrible  ;  effroyable. ][ 
inus.  Sau\age;en  parbinl  des  animaux. 

FicroM,  s.  m.  pi.  inus  Menâtes.  l)ra\ades,  rodo- 
montades ||/:V /ifíc/")*; /os;  monlrerles  dcnls,  |)ar- 
Icr  forleineiil,  a\ee  inenaces. 

Fierra,  s.  f.  iiius.  V.  Ilerradiira. 

Flewta,  s.  f.  Fêle;  solemnilé,    pompe    rclifiieuse, 
honneur  rendu  à  uiidieii,  à  la  mémoire  d  un  fait 
important,  jour  d'assemblée,  de  réjouissance.  1 
Rélig.  cathol.Fèie;  jourpa' ticulièremcnl  conia- 
cié  à  des  actes  de  reli^ion;eéiémonies.relifiiru- 
ses  par  lcs(;uelleson  consa(  rc  cejour.  |  Fête;  re- 
connv:e  ou  il  est    défendu  de  travailler.  ]  Fête; 
spectacle.  réj('ui«ance  publique.  |  Fiesta  depól- 
vora\  feu  d  artifice,   fcte  ou  l'on  tire   des  feux 
d'artifices.  '  Fig.  Dépense  faite  trcs-Mteelsans 
ulibté.  ¡  fiesm  í/o6/e;  fêle  double  célébrée  à  l'é- 
glise avec  plus  de  solennité  que   les  autn  s.  ¡ 
Fiesta   real;  fête  donnée    par  un  souverain.  ¡ 
Fiesta  inmoble:  fête  immobile,  fèie  que  l'on  cé- 
lèbre à  des  jours  fixes.  ¡  Fiesta  movible;  íétc 
mobile;  fête  dont  les  joursîchangenl  louslesans. 
I  Estar  de  fiesta;  êire  content,  joyeux.  ¡  Fies- 
tas  de  gua'  dar;   fête   où  l'on  do'.t  entendre   la 
messe.  ¡  s.  f.  pi.  Fêtes  de   paques,  fcics  de  pa- 
lais: jours  où  lesiribuiiaux  sont  fermés.  ¡  Cares- 
ses; bonacueil  fèlequon  fait àquelqu'un.nFies- 
tas  reahs  ,    fêtes,    réjouissances  puliliques    en 
l'honnenr    d'un  souverain.  ¡  Echar  las   fiestas 
annoncer  les  fêles  au  prône.  \  Fig.  Faire  les  pré- 
paratifs nécessaires  pourune  fêle.  '  Fam.  Nn  es- 
tar para  [¡estas;  être  de  mauvaise  humeur. 
Fie»,  S.  m.  V.  JTfez. 
Fisacllilo.  S.  m.  inus.  V.  HiandiUo. 
Femado,  s.  m.  inus.  V.  Hiyado. 
Figaro,  s.  m.  Figaro;  nom   d'un   personnage  de 
Comédie,  dont  ont  a  fait  un  nom  commun,  pour 
signifier  un  entremelteur.  un  intrigant. 


Fltioltoii,   >.  m.  fig-liél-tou.   Chir.    I'li\  (¿ellilon  .* 

tiiineiir  intlaïuiiHloire. 
riiciiiviitu.  s.  m.  fiijmèn-tn-  Ouvrage  de  poterie. 
l'ÎKlta.    s.  f.    fiíj-lifta.  lünloni.    Figile  ;     genre 
diii>ecles  hyménoptères- 

Fiso.  s.  m.  inus.  \  .  liigo. 

i'iKÓKUBn,  s.  m.  fiíjo-iago.  Bot.  Figozague;  frui 
du  pl.i(]iicminicr. 

FI;:on.  s.  m.  IJoutique  de  traiteur,  restaurant,  cu- 
ba et,  tii\  erne.|iiinis.  V.  Fiijuup.ro. 

l'iKoiia.  adj.  Qui  appartient  iiu  iraiteur. 

FÍK**i>ero,  s.  m.  fiiji>iiè-ri).  Heslanr.iteur,  (raileur 
celui  i|ui  apprête,  qui  donne  hdbiluellemenl 
à  iii,in;.'er  pour  de  l'argent. 

Fluiiera,  s.  f.  inus.  V.  Hiíjiiera. 

Flânerai,  s.  m.  inus.  V.  Uiíjueral. 

FlKiilInn,  iia.  adj  \\\\\<.  figouli-nu.  Fait  de  tcr- 
le  I  uite,  de  terre  à  poiier. 

Fiuiira,  s.  f.  fignu-ra.  Figure  :  forme  extérieure 
des  êtres,  des  choses  matérielles.  i¡  Figiir^;  effi- 
gie ;  représentation  d'une  personne  en  peinture, 
en  sculpture.  |  Figure  .  reprc^eniation,  symbo- 
le. ||  Géom.  Figure;  espace  terminé  à  Inusités 
côtés,  ï.oil  par  des  surfaces,  soit  par  des  lignes. 
Il  Figure,  ombre.  I  Gram.  el  rhét.  Figure;  tour, 
carat  têie  jtarticulier  qu'on  donne  aux  mots  ,  el 
aux  phrases,  en  les  éloignant  de  leur  état  sim- 
ple, ou  de  leur  première  dotinalion.  |  Figure; 
carte  à  jouer  désignée  sous  le  nom  de  roi,  dame 
ou  Nalet.  Il  Mus.  Figure;  assemblages  de  noies 
résultant  de  la  décomposition  d'une  note  longue 
en  plusieurs  notes  de  la  même  valeur.  ||  .\slr. 
Figure  ;  description  el  représentation  de  l'état 
et  de  la  disposition  du  ciel  à  une  certaine  heure. 
Fi;:.  Fitjura  de  tapi/.  ,  homme  tout  d'une  pièce, 
ou  qui  n'est  bon  à  rien.  |  Fifjwa  moral  ;  figure 
morale  dans  un  labb-au:  personna^'e  moial  dans 
une  comédie  :  représentation  d'un  être  pnie- 
menl  moral.  I  Figura  de  bulto;  figure  en  relief. 
I  flarer  fiiiura;  faire  figure;  se  dit  figurémenl 
des  apparences  qui  se  manircsienl.  dans  l'état, 
dans  la  conduite  .  dans  la  manière  de  vivre  d'u- 
ne personne,  relativement  à  sa  fortune,  à  ses 
emplois  ,  à  son  crédit ,  à  la  considération  dont 
elle  jouit.  Il  fííirer /îf/nras  ,  grimacer;  fa.re  des 
I  mines,  des  gestes  ridicules. 
,  Fisura,  S.  m.  Homme  empesé,  qui  fait  l'impor- 
i  tant.  Il  Homme  ridicule  ,  laid  ,  mal  bûli. 
:  FleurnbiildafI,  s.  f,  Phil.  Figurabililé;  propriété 
1  qu'ont  tous  les  corps  d'avoir  où  de  recevoir  «ne 
fr^ure. 

Fisiii aille,  adj.  Qui  peut  être  figuré. 

Fi:;urada,  S.  f.  Action  impertinente,  geste  affec- 
té et  riili(  ule. 

Fisiiraclainentr.  adv.  Figurémenl;  avec  figure, 
d'une  manière  figurée. 

Figurado,  a.  part.  pas.  de  figurar.  Figuré,  e.  H 
atij.  Figuré,  métaphorique.  |  Figuré  .  orné ,  ac- 
compagné de  figures  de  rhétorique.  Il  Blas.  Fi- 
guré; se  dit  des  pièces  où  est  représenté  un  vi- 
sage humain.  Il  inus.  Figuré  :  qui  a  une  ligure. 

Fisiiral.  adj.  inus.  Qui  appartient  à  la  figure. 

FisEuranto.  S.  Art.  dr.TUi.  Figurant,  tout  person- 
nage muet  qui  figure  dans  une  représeniation.  || 
Figurant  ;  danseur ,  danseuse  qui  tigure  aux  ba- 
llets ,  dans  les  corps  d'entrée. 

Figurar,  v.  a.  F^igurer,  représenter  ;  imiler  par 
la  peinture  .  par  le  des-^in  les  formes  .  les   figu- 


FU 


—  Vil    — 


1  II, 


ifis  que  le  Créaleur  a  données  à  ses  ouvrages.  |i 
l-'iguicr  ;  représenter  comme   symbole.   |   Art. 
dram.  Figurer  ;  paraître  sur  le  théâtre  dans  les 
chœurs,  dans  les  corlé;ics,  dans  les  ballet';,  etc. 
seulement  p  lur  la  représentation, 
■■'igurarsc,  V.  pron.  Se  figurer,   s'imaginer,   se. 
représenter  quehiuo   chose;  se  mettre  quelque  i 
ehoie  dans  l'esprit.  ' 

FiKiirativaincnte,  adv.  Figurativcment  ;    d-une 

maniere  figurative.  | 

riS<irntivo,  vo,  adj.  Figuratif;  qui  est  la  repré- 
sentation, la  figure,  le  symbole  de  (fuelque 
chose.  ! 

Figureri»,  s.  f.  V.  Mueca. 
Fisiirero,  s.  m.   inus.  Grimacier  ;  celui  qui    fait 

des  grimaces. 
Figiirilln,  s.  f.  dim.  de  figura.  Figurine  ;  pelilc 

figure. 
Figftirismo,  s.  m.  Thcol.  Figurisme  ;   opinion   de 
ceux  qui  regardent  les  événements  de   l'Ancien 
Testament  comme  les  figures  de  ceux  du  nou- 
veau. 
Figurista,  s-  m.  l'hil.  Figuristc  ;  celui  qui  expli- 
que des  narrations  sacrées  ou  mythologiques, 
toujours  obscures  ,  par  des  figures,  ou  par  des 
symboles. 
Figurón,  s.  m.  augm.  de  /î(j«ra.  Homme  de  rien 

qui  affecte  des  airs  de  grandeur  et  d'opulence. 
Fij«,  s.  f.  inus.  V.  Hija. 
Fijft,  s.  f.  fifj-lia.  Fiche  de  porte  .  de  fenêtre,  etc. 

Il  llardillier  ;  fiche  de  fer  au  n:ctier. 
Fijación,  s.  f.  (xij-haiiDn.  Fixation  ;  action  de   fi- 
xer. Il  Apposition,  action  d'apposer.  |  Chim.  Fi- 
xation ;  opération  par  laquelle  un   corps   volatil 
ou  facile  à  dissiper  est  rendu  fixe. 
Fijndalgo,  S.  f.  inus.  V.  liijadalfjo. 
Fijado,  a.  part.  pas.  de/i/ar.  Fixé,  c.  |  adj.  Fi- 
che ;  se  dit  des  pieux  ,  croix  ,  etc.   acquises  par 
le  pied. 
Fijamente,  adv.  pg-hamén-té.  Fixement;  d'une 

maniere  lixe.  ||  Fivémcnt,  attentivement. 
Fijante,  adv.  fîij-lian-lé.  Fort.  Fichant  ;  se  dit 
d'une  espèce  de  feu  qui,  partant  d'un  tlanc  d'un 
bastion,  frappe  la  face  du  bastion  voisin. 
Fijar,  V.  a.  fiçi-har.  Ficher;  faire  entrer  par  la 
pointe.  1  Fixer  ;  rendre  stable  ,  arrêter ,  atta- 
cher. I  Fixer,  déterminer.  |  Chim.  Fixer  ;  faire 
que  ce  qui  est  volatil  ou  gar.eux  cesse  de  l'être. n 
Apposer  une  clause,  une  condition.  |  Fixer,  pré- 
venir. Il  Fijar  rar\eles  en  las  esquinas;  placar- 
der."1  Fijar  los  ojos,  la  vista,  el  pensamiento, 


arrêter,  fixer  les  yeux,  la  pensée.  ||  Fijar  las 
plantas,  assurer  ses  pieds,  | 

Fijarse,  v.  pron.  f\¡;-har-s  '•.  Se  fixer,  s'arrêter.  ||  i 
Se  fixer,  s'imprimer.  1  Se  fixei  ,  se  déterminer,  î 
se  résoudre. 

Fije«a,  s.  f.  inus.  pg-hé-za.  Fermeté  ;  fixité  dans  j 
une  opinion. 

Fijo,  a.  part.  pas.  irr.  de  fijar.  Fixé  ,  e.  ||  adj.  Fi-  ' 
xé,  stable,  permanent.  ||  Ferme  ,  assuré,  cer- 
tain. Se  dit ,  en  terme  d'escrime,  du  pied  sur 
lequel  tout  le  corps  porte  ,  etc.  ||  Astr.  Ferme; 
se  dit  des  signes  du  taureau  ,  du  lion  .  du  scor- 
pion, et  du  Verseau.  ||  Fig.  Ser  tan  fi)o  romo  el 
sol ,  être  la  loi  et  les  prophètes. 

Fijo,  s.   m.  inus.   V.  Uijo.  \\    inus.    V.    nesren- 
d  il' nie. 

Fijotlalgo.  s.  m.  inus.  V.  Hijodalgo 


FiJ,  s.  m.  inus.  Languette  de  balance  ;    a\e  de  h 

romaine.  |i  Fig,  Jlquilibre,  égalité. 
Fila,  s.  Í.  File.  rang,  ordre,  suite,  ou  rangée  do 
choses  ou  de  [lersonnes  disposées  en  long  les  une» 
ajirés  les  autres,  n  Art.  mil.  File,  rangée  de  sol- 
dats disposés  les  uns  derrière  les  autres,  a  pou 
de  dislance  et  sur  une  seule  ligne,  j  Cabo  de  f>- 
la.  chef  de  file;  soldat  à  la  tête   d'une  file  dan-, 
un  bataillon.  |i  Knfila;  à  la  file  ;   sur  la  même 
ligne. 
Filneiga.  'i.  f.  pi.  V.  Filàslica. 
Fiiactéria,  s.  f.  Phylactère;  parchemin  ou  étaient 
écrits  les  commaiulements  de  Dieu  et   que  les 
Pharisiens  porlaiciil  aux  bras  et  sur  le  front. 
FMadillo,  s.  m:  V.  Hilad  il  lo. 
Filadeifu,  adj.  l'hiladelphe;  qui  aime  son  frère. 
Filadiz,  on  FllalK.  s.    m.  Filoselle   ou   filatriie; 

espèce  de  grosse  soie. 
Filado,  s- m.  inus.  V.  Hilado. 
Filudoi',  ra.  s.  inus.  V.  Hilador. 
Fliaiuento,  S.  m.  Bot.  Filament:   petit  filet  long 
et  délié,  qui  se  détache  de  l'écorce   desplantes 
à  teille.  Il  Anat.  Les  filaments  font  partie  de  la 
texture  des  muscles,  des  nerfs,  etc. 
FllumicHto,  s.   m.   Filage;   manière  de   filer  le 

chanvre,  le  lin,  le  coton. 
FlIandriaM,  s.  f.  pi   Filandres;  dans  un  sens  gé- 
néral, filets  longs  et  déliés.  ¡  Fauconn.  Filan- 
dres; petits  vers  qui  se  rencontrent  quelquefois 
dans  diverses  parties  du  corps  des  oiseaux  de 
proie. 
Filandro,  s.  m.  Philandre;  sarigue,  marmole. 
Fiianto,  S:  m.  Enlom.  Philanthe;  genre  d'insec- 
tes hyménoptères. 
Filantroiiia,  s.  f.   Philantropic  ;  amour  de  l'hu- 
manité, caractère  du  philantrope. 
Filtintropicainente,  adv.  Philantropiquemcnl; 

d'une  manière  philantropique. 
Filantrópico,  ca.  adj.    Philantropique  ;   qui    a 
rapportais    philantropic;   qui  est    inspiré  par 
la  philantropie. 
Filántropo,  s.  m.  Philantrope  ;  celui  qui  par  bon- 
té naturelle  est  disposé  à  aimer  tous   les  hom- 
mes. ¡  Philantrope;  celui  qui  s'occupe  des  mo- 
yens d'améliorer  le  sort  de  ses  semblables. 
Filantropomania,  s.  f.  Philantropomanie;  amour 
affecté  de   l'humanité,  dont  on  espère   retirer 
quelque  avantage. 
Filar,  V.  a.  inus.  V.  Hilar.  \  Boh.  Couper  subtile- 
ment. 
Filar,  adj.  Qm   appartient  au  fil.  ■  Triánriulo  ft- 


/ar;  niveau;^  pendule  ,  instrument  de  géométrie, 

Filarca,  S.  m.  Philarque;  chef  de  tribu  d'.Vlbènes. 

Filarecla.  s.  f,  /i/«ré-zia.  Philarciie  ;  amour  de 
la  vertu. 

Fliarete.s:  m.  Mar.  Bastingnge  ;  action  de  se  bas- 
linguer;  espèce  tie  p.irajict  fait  avec  de?bastin- 
gues  et  établi  autour  du  navire  de  guerre,  au 
dessus  du  puni  supérieur,  pour  mettre  les  com- 
battants <i  l'abri. 

Fii.irgirla  S.  f.  filar-hi-ria.  Philargirie;  amour 
de  l'argent. 

Fiinrgirio.  s.  m.  ftlarq-hi-rio.  Icblhyol.  Phylar- 
;.'ire  ;  fjeiire  de  poissons. 

Filarnutnlco.rn.  ndj.  Philarmonique ;  qui  aime 
riiarmtmie;  ne  se  dit  qu'en  parlant  de  cerfiiiies 
snrielès  musicales. 

Fllá!«tlra.  s.  I.  Mar.  Fil  de  carret.  tiré  d'un   d^s 

28 


I  M. 


I  II. 


coulons  ik-  ({iielquc  vieux  i  ¡ililc. 

Fiintrria,  s.  1",  Vcibin{;e;  iihüiiduiut'  ilf  pnr<)|ps 
inutiles. 

Filiktero,  s.  m.  Voibiapeur;  faraud  diseur  de 
rions.  ¡  IJoh.  Coupeur  débourses. 

riintura.s.  f.  FiliiUire;  ¡irl  de  Iranslornier  en  fíls 
d'un  ionjjueur  indeiinie,  et  dun  dejire  de  lines- 
so  délemiino  par  les  usages  auxijuels  on  les 
destine,  le  lin,  le  ehanvre,  le  coton  et  la  laine. 

riliiucln.  s.  r.  fxhtnu-i'((i.  Pliilaulie;  anionr  de 
soi-nit^nic. 

Flllimi,  s.  m.  Mortil  :  réuni  reste  adlieient.  au 
Iraniliaiil  (|ue  l'on  vient  de  repasser. 

■■'ll<l<'rr<-tor,  S.  m.  Espèce  dètamiiie. 

l'ilrll,  s.  m.  Htoffc  légère  de  laine  mêlée  avec  de 
l'herbe. 

t'ileliii.  s.  f.  rhilélie  ;  cbansni\  enriionneur  d'A- 
pollon. 

FiloHo,  lin.  adj.  fani.  Mou,  délicat,  douillet, 
efféminé. 

FilercMiio,  s.  m.  Kntom,  rliilerènie.  genre  din- 
sectes  coléoptères. 

Fílelo,  s.  m.  Filet;  listel,  Ibordure  en  saillieau 
sommet  d'un  m\\\ .  ;  Filet;  cordonnet  pour  tor- 
der  des  habits.  \  l'ctilebroclie.  ¡  liodron.nioulu- 
en  (euf.  ¡  Maneg.  Filet;  espèce  de  petite  bride 
re  à  mors  brise,  de  plusieurs  pièces,  et  dépourvue 
de  branches;  les  rênes  en  sont  courtes,  et  tail- 
lées d'un  seul  morceau.;  il  sert  aux  cavaliers 
pour  ralVaichir  la  bouche  aux  chevaux.  ¡  lleliur. 
Filet  ;  ligne  ordinairement  en  or  qu'un  relieur 
trace  sur  les  bords  extérieurs  de  la  couverture 
des  livres.  ¡  Tipogr.  F'ilet  ;  certains  traits  d'im- 
primerie produits  par  des  petites  règles  de  fonte 
qui  servent  ;\  séparer  les  colonnesd'un  tableau, 
les  divisions  d'un  livre,  etc.  \  liot.  Filet  ,•  partie 
de  l'étamine  qui  supporte  ranlbère.et  qui  est 
plus  ou  moins  déliée.  ¡  V\'¿.\fiastar  muchos  fUs- 
tes;  assaisonner  un  discours  de  traits,  de  sail- 
lies ingénieuses. 

Fliotoatlo,  dn.part.pass.  de /î/i'f car.  V.  ce  verbe. 

Flleteur,  v.  a.  Faire  du  cordonnet. 

Flletero,  s.  m.  iMiilétère;  basilic  sauvage. 

Flleusn,  s.  f.  Eiitom.  Fileuse;  famille  des  ara- 
chnides pulmonaires,  généralement  répandue 
par  toute  la  terre  ,  et  dont  quelques  unes  sont 
très  venimeuses,  surtout  celles  des  pays  chauds. 

Fllsia,s«  ftbj-hia.  Mitli.  scand.  Filgia;  divinité 
qui  préside  à  la  naissance  des  hommes  et  qui  les 
accompagne  durant  leur  vie. 

Fllineloii,  s.  f.  fiUazion.  Filiation;  suite   conti- 
nue de  générations  dans  une  même  famille.,' 
Filiation;   dépendance  dune    église  à   l'égard 
d'une  autre.  |  Enrôlemont  et  signalement  d'un 
soldat.  ¡  Affiliation, adoption. 

Filiado,  ein.  part.  pass.  de  filiar.  V.cc  verbe. 

Filial ,  adj.  Filial;  qui  appartient  au  fils,  à  la  fiile. 

Filinlidnd.  s.  f.  Filialité;  état,  qualité  de  fils. 

Fillalniento,  adv.  Filialcincnt;  d'une  manière 
filiale. 

Filiatria,  s.  fi  Philialrie;  zèle  pour  l'étude  de  la 
médecine. 

Fillátrico,  ca.adj.  Philiatrique;   qui  appartient 

à  la  pbiliatrie. 
Fiiiatro.  s.  m.  Philiatre;   celui   qui  se  livre  par 

goût  à  la  médecine. 
FilihuMt<Mir,  V.  n.Flibuster;  piller,  voler  sur  mer; 

faire  la  piraterie.  |  Fam.  Voler,  dérober. 


Flllraiilc  .  adj.  fili  non-U-.  I(<it.  Filicuule  ;  i|ui  a 
la  lige  liliforme. 

Filicida  .  ^.  m.  IMeiirlrier  de  son  tils. 

Flllrir<>ro.  r«».  adj.  Minér.  Filicifère;  qui  renfer- 
me des  empreintes  de  fougère. 

Flllrirornio.  adj.  (|iii  a  l'appurence  d'une  fougcie. 

Flllclno.  na.adj.  Kol.  Filicin  ;  t|ui  res>emble  a 
une  fougère. 

Filiroriilo.  ni».  F.nlom.  Filicorne;  dont  les  anten- 
nes ressemblent  à  des  cornes  par  leur  grosseur 
tiniforme. 

Fiiiroriilow.  S.  m.  |il.  l'ntom.  Filicornes  ;  famil- 
les d'iiiseites  lépidoptères  don!  les  aiilennes  sont 
à  peu  près  de  la  nièine  couleur  dan-,  toute  leur 
étendue. 

Fllldas  ,  s.  f.  pi.  Mollus.  iMiyl/ides;  mollusques 
gastéropodes. 

Flllcra,  s.  f.  Hias.  Filière  ;  broderie  étroite  qui 
n'est  que  le  tiers  de  la  broilcrie  ordinaire. 

Fllifcro  .  ra.  adj,  Fililère  ;  qui  porte,  qui  cou 
(luit  le  lit. 

Filifoliado.  da.  adj.  Dot.  Filifolié;  qui  n  les  feuil- 
les liliformcs. 

Filiruriiic,  adj.  (..iiii  a  la  loriue  d'un  fil ,  qui  est 
délié  comme  un  lil. 

Filiaraiia,  s.  I.  Filigrane  ;  ouvrage  d'orfèvrerie 
travaillé  il  jour  et  dont  les  ligures  sont  formées 
de  petits  lilels  enlacés  les  uns  dans  les  autres  ou 
contournés  les  uns  sur  les  autres.  ||  (¡g.  foui  ce 
qui  est  mignon,  délicat ,  poli,  gentil. 

Flilli,  s.  m.  fam.  Délicatesse  ,  -iràce,  gentillesse. 

Fili|»riidiila,  s.  f.  Bot.  Filipendule  ;  espèce  de 
Sj)irée,  plante  rosacée  qui  croit  daus  les  bois 
et  dont  les  racines  ont  des  tubercules  attaches 
comme   par   des  fils. 

Filip.  iidiilco,  ea.  adj.  Bol.  Filipendule;  qui  est 
attaché  .  qui  est  suspendu  à  des  lilels. 

Filii»oii.so,adj.  Frêlre  de  la  congrégation  de  Saint 
Philippe  .Néri. 

Filipira.  s.  m,  Phiilippiquc;  terme  emprunté  des 
harangues  de  Démoslhène  ,  contre  Philippe  ,  et 
dont  on  se  sert  .  dans  le  langage  familier  ,  pour 
signifier  un  discours  violent  et  satirique. 

Filipino,  na.adj.  Géog.  Qui  est  des  ¡les  Philip- 
pines. 

Filii>i<«nio,  s.  m.  Philippisnie;  opinion  aprobalive 
du  système  de  Louis-Philippe  1er. 

Filirea  ,  s.  f.  Bol.  Phillyree;  genre  d'arbustes  tou- 
jours verts  qui  croissent  sur  les  points  élevés. 

FIIU;  s.  m.  Habilité,  gentillesse,  grâce  dans  ce 
qu'on  dit  et  ce  qu'on  fait.  ||  Petit  jouet  de  terre 
que  les  femmes  portaient  pendu  au  bras  avec  un 
ruban. 

Filisteo,  a.  adj.  Grand,  démesuré,  gigantesque. 

Filinicos,  s.  m.  pi.  Philistins,  peuples  de  Pales- 
tine. 

Filiiitela,  ndj.  Arachn.  Filistèle;  araignées  qui  fi- 
lent des  toiles  composées  de  fils  lâches  et  écartés. 

Filito  ,  s.  m.  Phv41ile;  feuille  pétrifiée,  ou  pierre 
qui  porte  des  empreintes   de  feuilles. 

Filo  ,  s.  m.  Ligne  ou  point  qui  divise  une  chose 
en  deux  parties  égales.  !|  Equilibre  ,  égalité.  || 
Fil;  le  tranchant  d'un  inslrument  qui  coupe.  |i 
Action  d'aiguiser  ,  de  donner  le  fil.  H  Inus.  V. 
Hilo.  Il  fig.  Dar  un  filo  à  la  lengua  ,  médire. = 
Embotar  lus  filos,  oler  les  fils,  émousser.= 
lierir  por  los  mismos  filos  ,  blesser  son  adver 
saire  en  coulant  le  long  de  son  épée.  ||  fig.   S 


FIÍ. 


—  y»3 


FIL 


servir  CDiilic  iiiifliiirun  d\.'íi  r.tisi>ii^  ipnl  iloii- 
ne  ,  ri-loiíHUM  si's  aij,Mimciils,  le  baHie  avec  sos 
propres  anuos. 

Filol>ioMÍit,  s.  1.  IMiilobiüsic;  amour,  allachcment 
à  la  víp. 

Filociilia.  s,  r.  Philoialics  amour  de  la  propreté, 
lu\e  dans  les  vêlements. 

FiIoci-íníi»  .  s.  f.  I'liiloerj'se  ;  amour  de  l'or  ,  ava  - 
rice. 

Filodoxo,  s.  m.  I'hilodnxe;  (¡ui  tient  forlemeiil  á 
ses  opinions. 

■■'ilófíinu,  s.  et  adj,  l'hilophane  ;  (jui  adore  la  lu- 
mière. 

rilosini»»  .  s.  f.  Ulog-lii-nia.  Pliilogynie  ;  amour 
pour  les  l'enimes. 

riloloKiti' ,  V.  n.  ¡nus.  iMiilologucr  ;  s'occuper  de 
philoloi;ie. 

■''ilolnuia  ,  s.  f.  {iU)lntj-]ii(i.  l'iiilolofiic  ;  science 
jui  embrasse  diverses  parties  des  helles-lcllres, 
et  qui  en  traite  piincipalemenl  sous  le  rapport 
de  l'érudilion  ,  de  la  criliiiue  ,  de  la  firammaire. 

fi''ilwló;£Íc«>  cw.  adj.  filoloii-lii  0.  Pliilologitjue , 
(pii  appartient  ,  ({iii  a  rapport  à  la  philtdofçie. 

rilúloüco  ,  s.  m.  l'Iiilolofîue;  liommc  de  lettres 
qui  s'alta(  he  à  la  pliilolof;ie  ,  ipii  en  fait  son  oc- 
cupaliiHi  piincipule. 

■''iloináticn,  en.  ailj.  Pililo  natliique .  qui  aime 
les  sciences  .  iilrc  de  certaines  écoles  ,  de  (luel- 
ques  sociétés. 

l'iloiiiola .  s.  r.  Mytli.  rliiloinélc;  fille  de  l'andion. 
roi  d'Athènes,  qui  fut  cliangée  en  rossij,'nol.  || 
l'oet.  Philomèle ,  rossifîuol. 

■■'iloiiictwr,  s.  m.  et  adj.  Philomélor  ;  qui  ain>e 
sa  mère.  ||  Pliilométor;  suri'oiu  de  l'ioleméc  M, 
roi  d'I'^gypte. 

Filon,  s.  m.  m.  Miner.  Filon;  {,'ites  de  substances 
minérales,  l'ormaiit  un  solide  d'une  forme  gc- 
ncralemenl  plane  qui  traverse  les  conches  du 
terrain  au  milieu  duipirl  il  se  trouve  cl  s'étend 
b<'aucoup  dans  deux  sens. 

FilApnlor  .  s.  m.  et  atlj.  l'hilopator;  qui  aime  son 
père.  Il  l'hilopator;  surnom  de  Ptolémée  IV,  roi 
d'iigyple  qui  avait  empoisonné  son  père. 

FilO|irilo.  «la.  adj.  Bot.  Filopédc;  (pii  a  le  pied  ou 
le  stipe  liliforme. 

i-'ilo|»oli(a  ,  s.  m.  rhilopclite  ;  (¡ui  aime  ses  (  oiici- 
toyens. 

Filopodu.s  .  s.  m.  pi.  (husl.  Pliyllopodes  ;  famille 
de  crustacés. 

S'ilurtuionianria,  s.  f.  l'hyllorhodomancie  ;  divi- 
nal ¡"on  des  (liées  sur  le  sort  de  leurs  amours  par 
le  bruit  dune  feuille  de  rose  qu'ils  faisaienl  cla- 
quer sur  la  main. 

Filomela  ,  s.  f.  fi/i)s-/iVj.  Kiitom.  Philoscie;  genre 
de  crustacés  istqiodes. 

FiloMPlia.Hto.la.ndj.  ant.  rhilosébaslc-, ami  d'Au- 
guste (lit  Sébaste. 

FlloMofailo  ,  s.  m.  l'iiilosophaille  ;  tourbe  de  phi- 
losophes. 

FiloMofal  ^  ailj.  IMiilosiqtbale;  s'emploie  seule- 
ment (luaml  on  dit  :  In  pialra  filosufal ,  la  pier- 
re pbilosin>hale;  la  prétendue  transmulation  des 
métaux  en  or.  \\  lig.  La  ¡ticilra  filosofal  ,  la  pier- 
re philosiqihale;  se  dil  dune  chose  difficile  à 
rencontrer. 

FiloHofai'  .  V.  n.  l'hilosopher  ;  traiter  de  matières 
philosophiques.  |i.  l'hilosopher  ?  raisonner,  dis- 
courir  sur   diverses   matières  de  morali*  ou  de 


l'hysique.  ||  l»hilos(q)her;  raisonner  Irop  Kubiilc- 
ment ,  argumenter  .  disputer  en  pure  perle. 

FiloMofoar,  V.  II.  IMiilosophailler  .  faire  le  philo- 
sophe ,  parler  de  philosophie  ,  dans  le  sens  iro- 
nique. 

FiloMorcmn,  s.  m.  Philosophème;  raisonnement, 
rempli  d'idées  philosophiques. 

FiloKofcMco,  ».  adj.  Iron,  Philosophesque;  qui 
appartient  aux  philosophes. 

FiloMolla.s.  f.  Philosophie;  science  qui  a  pour  ob- 
jet la  (  onnaissance  des  choses  physiques  cl  mo- 
rales par  leurs  causes,  cl  par  leurs  effets;  étude 
de  la  nature  et  de  la  morale.  ¡  Philosophie:  se 
dit  aussi  des  opinions,  de  la  doctrine,  du  systè- 
me particulier  de  chaque  socle  de  philosophes, 
ou  de  chaque  philosophe  faisant  seele.  ¡  Philo- 
sophie; se  dit  encore  des  ouvrages  composés  sur 
<juel(iuc  science,  sur  quclt|ue  arl  en  particulier, 
et  qui  en  renferment  les  vérités  premières,  les 
principes  fondamentaux.  ¡  Philosophie,  amour 
de  la  sagesse.  |  Filosofía  moral;  philosophie 
morale;  science  des  m(eurs. 

Filofíóficaiiicnto,  adv.  Philosophiquemenl;  d'une 
manière  philosophique,  on  philosophe. 

FilnHóílrn,  a,  adj.  Philosophique;  qui  appartient 
à  la  philosophie. 

FiloNoiisiiio,  s.  m.  Philosophisme;  fausse  philo- 
sophie, affectation,  abus  de  la  philosophie. 

l''ilo>4oflM(»,  s.  III.  et  adj.  Philosophisle;  faux  phi- 
losophe qui,  sous  prétexte  de  s';.ffrancliir  des 
préjugés,  brave  toutes  les  opinions  et  tous  les 
principes  reçus. 

Filó.sofo,  s.  m.  Pliilosophe;  celui  qui  s'applique 
à  l'étude  des  sciences  et  qui  cherche  à  connaître 
les  effets  par  leurs  causes  et  par  leurs  prin- 
cipes. 

Filosioiiios,  s.m.  pl.Ornith.  Phyllostomes;  chau- 
ves-souris qui  ont  au  nez  une  feuille  membra- 
neuse. 

Filostorgin,  s.  Í.  lilostorf)-hia'  Philoslorgie;  excès 
de  tendresse  des  parcnis  à  l'égard  de  leurs  en- 
fants. 

Filoiociiia,  s.  f.  Philolcchnie;  amour  des  arls. 

FilotFcnico.  ».  adj.  Philolocliniquo;  qui  a  pour 
objet  l'amour  des  arts. 

Filli-nirtuia.  s.  f.  V,  Fiiloniania. 

Filioii,  s.  m.  Bot.  Phyllon;  plante  mercu- 
riale. 

Filtnicioii,  s.  f.  Filtración;  action  de  iillrer. 

FiUrailo,  «In.  adj.  Cl  part.  pass.  du  v.  IUlrar.  Fil- 
tré ,  e. 

Filtrante,  adj.  fdlran-tó.  Filtrant;  qui  sert  à  Iil- 
lrer. 

Filtrar,  v.  a.  Filtrer;  passer  un  liquide  par  le  fil 
Ire.  i  l'hysiol.   Filtrer;    se   dit    des   organes  »jui 
élabnreni  les   humeurs.  ¡  v.  n.  Filtrer;  penèlrei 
à  travers  les  poros,  les  interstices  d'un  corps 
quelconque. 

Filtro,  s.  m.  fxl-iro.  Philtre;  breuvage,  drogue 
qu'on  suppose  propre  à  donner  tie  l'amour  ou  à 
provoquorqiielqiiopassion.  ||  Techn.lillro;  papier 
étoffe,  feutre,  linge,  colon  etc.  à  travers  le- 
quel on  fait  passer  une  liqueur  qu'on  veut  cla- 
rilier. 

Filtro-curhoii.  S.  m.  Phys.  Fillrochnrbon:  gril- 
lage à  mailles,  plus  ou  mui:is  serré  el  qui  con- 
tieiil  du  charbon. 

Fiiiiliria,  s.  f   (im-hria    Fimbnairet    bord,  fi'i' 


1 1> 


FIN 


^c.  liciiU-linc. 

l-'iiiibriailo.  il»,  adj.  limbria-ilo.  Uni.  l'iinbno, 
nui  t'sl  jjMiiii  (le  Iruiih'Ps. 

l'imbriliii-io,  s.  m.  Ilnilniln-iio.  U.,1.  Í  iinhriliui- 
rc;  nrbusli"  d'Ami  ri(|iic. 

riiiilM-illM,  s.  [.  f,mhiill-a.  H.l.  ImiuIjiiIIi;  .ipi'iidi- 
»;i'  lililormo  (if  rcliaiilhf  des  |i1íiiiIps,  à  Heurs 
composées. 

l'imlii'iHiJI,).  s.  m.  linil>ii.s-lili>.lU>\.  Fiinbi isljllc; 
Xenre  de  piaules  r\ peracees. 

rimoturin.  iidj.  fiunta-rio.  J-.iiloin.  l'iniétaiic; 
qui  vit  dans  le  lumiei . 

riiuicolo,  adj.  /¡mi-l.olo.  Ilisl.  nul.  Fiinicolle, 
qui  aime  le  fumier,  qui  \il,  <|iii  eioil  dans  le 
fumier. 

*'!'"?•■'•  '"•  '""^   fi-mo.  Kxeréineni  luiniain. 

riiuÓNioo.  ca,  adj.  /imo-Ai'ko.  Medi'c.  iMiimoMqiie; 
du  limosis. 

rimoMis,  s.  111.  flmo-ssiss.  Médée.  l'Iiimosis;  ma- 
ladie du  propileo. 

■■'in,  s.  m.  fhin.  Fin;  terme,  iiiuiie,  e\lri''milé  ijui 
termine  une  chose.  !  Fin.  V.  Muerte.  \  Fin;  ce 
qu'on  se  propose  pour  but.  UnriT  una  cosa  cou 
buen,  con  vial  fm;  faire  une  chose  à  bonne,  á 
mauvaise  fin.  |  Fin;  résultai  voulu,  amené  avec 
intention.  |  Déiutùment,  solution  d'une  iiilrimie 
d'un  poème. 

riiiablo^  adj.  V.  Acabablc. 

Filiado,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  /inar.  V.  ce 
verbe.  ||  Dia  de  las  finadas  ;  jour  des  morls. 

riuni,  adj.  Final  ;  (|ui  finit .  qui  termine.  ||  Final; 
ce  qu-on  a  pour  but.  |;  (Irainm.  Final;  se  dit 
tle  la  lettre  qui  termine  un  mol.  ¡  Punto  final; 
point  final.  |  Vhi\.  Causa  final;  cause  fiinale; 
qui  produit  un  elfei  déterminé  d'avance. 

riniil ,  s.  f.  Mus.  Finale  ;  note  principale  du  ton 
dans  lequel  une  pièce  de  musique  est  compo- 
sée. Il  Final  ;  note  sur  laquelle  on  termine  une 
antienne  das  le  plein  chant.  |  Final  ;  morceau 
de  musique  qui  termine  une  symi)iionio.  l|  Final; 
fin  ,  extrémité  d'une  chose. 

Finalizado,  da.  adj.  et  part.  ¡¡ass.  du  y.  finali- 
zar. Fini,  c. 

Finalizar,  V.  a.  Finir,  terminer  ,  achever  une 
chose.  Il  Finir  ;  être  la  fin,  le  terme.  ||  Finir,  ar- 
river au  terme.  |]  Finir  ;  prendre  fin ,  arriver  une 
chose  à  son  ternie. 

Finalmente,  adv.  finalnu'n-té.  Finalement;  d'une 
manière  finale.  I|  Finalement  ;  en  dernier  lieu.  ¡| 
Finalement  ;  à  la  fin. 

Finamente,  adv.  /inani^n-t¿.  Délicatement;  avec 
délicatesse.  Il  Fifí.  Poliment;  avec  politesse 

Finamiento,  V.  Fallecimienlo. 

Financiero  ,  s.  m.  finaniié-ro.  Financier;  ce- 
lui qui  fait  de  grandes  opérations  de  banque,  de 
grandes  affaires  d'argent.  ||  Financier  ;  qui  s'oc- 
fupe  de  l'administration  des  deniers  de  l'Etat- 

Finar,  V.  Fallècr. 

Finarse,  y.  pron.  peu  usité.  fmar-sé.  Désirer 
avec  ardeur;   mourir  d'envie.  ||  V.  Acabarse. 

Finen,  s.  f.  fin-ha.  Bien;  fond,  sur  lequel  on  hv- 
pothcque  une  rente.  Il  Fis.  Geste  de  colère,  d"c 
menace.  Inus. 

Fincable,  V.  Existente. 

Fincar,  V.  Quedar. 

Finchado,  V.  Hinchado. 

FinrliAr,  V.  Hinchar. 

Fiuchazon,  V.  Hincharon. 


FlnotM,  adj.  /iutí-ssia.  Ilist.  Finnois;  qui  appai- 
lienl  au  peuple  finnois-  ||  Linf.'uisl.  Lengua  fîne- 
.vi«;  langue  liiinoise.  ||  s.  f.  Finnoise  ;  peuples 
MH  ieiis  de  la  famille  sarmatique. 

Filiez»  ,  s.  I.  finé-ia.  Finesse  ;  (juaUlé  de  ce  qui 
est  lin.  Il  Finesse  ;  délicatesse  agréable  d'une 
chose.  V.  /''i/iiira.  Il  Honte  ;  perfection,  pureté 
d'nnc  chose.  ||  Fík-  Mar<nie  d'amitié  ,  caresse.  || 
iManiéres  obli^ieanles.  empressement  d'une  per- 
sonne à  l'égard  d'une  autre.  |  l'etit  cadeau  qu'on 
fait  en  signe  d-atleniion.  ||  dalanlerie  ,  agré- 
ment, politesse  dans  l'esprit  et  dans  les  maniè- 
res. ||  Plaisir ,  faveur  ,  gr;Ue,  bon  office  qu'on 
rend  :i  qurlqu'un 

FiiiKidar.ioiite,  a.lv.  fin<j-hidamcn-lé.  Feinte- 
ineiil  ;  d  une  maniere  feinte. 

Finxido  .  d».  adj.  cl  part.  pass.  du  v.  finijir. 
Feint ,  e. 

Fingidor  .  r».  S.  fuuj-hidur .  Dènoiiiinalion  de  ce- 
lui qui  feint. 

Finsiniiento  ,  s.  m.  finij-hiiniiii-lu.  Feinte  ;  dé- 
guisement :  dissiniulalion 

Fingir  ,  V.  a.  finli-liir.  Feindre  ,  déguiser  la  vé- 
rité. Il  Feindre:  simuler,  faire  semblant.  ||  Fig. 
Contrefaire;  imiter  (|uelqu'uii  ou  quelque  chose. 
Il  Inventer;  iina^;iner,  coutroiiver  des  faussetés. 
Il  t'inijir  la  vnv.  ;  déguiser  la  voix. 

Flnible,  adj. /(Hi-/W('.  Fiiiible;  (|iii  peut  élre  fini  • 

Finlhiiatlerrae,  inus.  V.  Horra. 

Finida,  V.  Fin. 

Finidor,  ra.  s.  fnidor.  Finiteur  :  <[ui  finit. 

Finle.stra  ,  V.  Ventana. 

FiiiipNo  ,  s.  m.  finip-so.  Finipse  ;  genre  de  co- 
léoptères, 

FIniquiti; ,  s.  m. /irt('.t-to.  Finito  ;  arrêté,  état 
final  d'un  compte:  ||  Dar  finiquito,  jouer  de  son 
reste,  achever  avec  une  chose,  i  fam.  ) 

Finir,  V.  a.anc.Finir;  achever  ;  mettre  fin  aune 
chose. 

Finisintanieiite,  adv.  sup.  de  finamente-  V,  ce 
mot. 

FiniMiiiio  ,  ma.  adj.  Irès-fin.  |  Très-délicat.  || 
Très-poli.  Il  Très-galant. 

Finítimo  ,  ma.  adj.  fini-iimo.  Voisin  ;  limitro- 
phe ,  qui  est  contigu. 

Finito  ,  s.  m.  fini-to.  Finito  ;  arrêté  ;  état  final 
d'un  compte.  Inus. 

Fino  ,  na.  adj.  fi-no.  Fin  ;  ([ui  est  délié  et  menu 
dans  son  genre,  j  Poli  .  galant,  honnête,  obli- 
geant, qui  observe  avec  attention  toutes  les con- 
venancss  de  la  vie  civile.  ||  Affectionné  ,  cons- 
tant ,  sur,  fidèle.  ||  anc.  Rusé  .  adroit ,  fin  ;  qui 
a  de  la  sagacité,  j  Délicat  ,  adroit  ,  qui  fail  les 
choses  avec  dextérité.  ||  Fin  ;  qui  excelle  dans 
son  genre. 

Fiiiojo,  s.  m.  anc.  V.  Genou.  ||  Fincarlos  fino- 
jos;  se  mettre  à  genoux. 

Finta,  â.  f.  /(fin-ia.  Tribut  qu'on  paye  au  prince 
comme  imposition  extraordinaiaredans  les  gran- 
des nécessites  de  l'Etat. 

Fintn!w,s.  f.  \ú.  finn-lass.  Escr.  Feintes  ;  nom 
donné  aux  coups  portés  dans  une  partie  du  corps 
distincte  à  celle  qui  en  a  été  menacée. 

Fiunra,  S.  f.  pnou-ra.  Bon  ton  ;  manières  po- 
lies d'une  personne.  ||  Finesse;  délicatesse  des 
tours  ,  heureux  choix  des  mots  dans  la  conver- 
sation. Il  Finesse  ;  perspicacité,  subtilité  de  l'es- 
prit. 1  Finesse  ;    inanière  d'exécuter  une  chose 


FIK 


VU) 


\\> 


a>L'c  (jfhcati  ssc,  avec  dfxtiiiti'.  |  lincsse;  mia- 
ulé de  ce  (jui  est  lin,  délical,  délié,  d'une  forme 
agiéabip  .  de  bon  goùl. 
rio  ,  V.  hijo. 
rioaiito,  s.   m.  fwnou-to.   Hol.  Fionoul  ;  plante 

de  ,Madaf;ascar. 
Fioiiiai-itit  ,  s.  f.  fionoiiri-la.   Miner.  Fionourite: 

vaiielé  de  quariz. 
Fiotnri  .  s.  m.  (¡ota-ri.  Bot.  Tiotari  :  espèce  de 

courge  du  Japon. 
Fircu  .  s.  r.  fir-lta.    llisl.  or.  Firca  ;    nom  donné 

au\  soixanlc-douze  sectes  de  uiahomélans. 
FiroiiNiu  ,  s.  f.  ¡irén-sia.  Bot.  Fircnsia;  le  sébcs- 

tier  flavescenl. 
Firniii,  s.  1. /ic-j/ui.  Seing  ;  nom  de  quebju'un 
mis  au  bas  d'une  IcUre  ou  de  quekju'aulre 
écrit  pour  le  rendre  valable,  il  Exemption  ,  im- 
munité que  donne  un  maître  d'école  iï  ses  éco- 
liers. I  Firma  en  blanco;  blanc-seing.  |  Finua 
comun;  seing  privé.  Il  jl/ci/i'a  ¡iruia;  signature 
ou  l'on  ne  met  pas  de  prénom  .  mais  seulement 
le  nom  de  famille  ou  du  titre  qu'on  possède. 
Firinndo,  üa.  adj.    cl  part.  pass.  ou  \.  firmar. 

Signé  ,  e. 
Firiainnic>iito  ,  S.   m.   firmat)i('n-to.  Firmament; 
apparence  de   voûte  circulaire  et  azurée  qui  est 
ou  dessus  du  globe   terrestre,  il  Asir.   anc.  Fir- 
mament ;  liutièmc   sphère   où  l'on  croyait  que 
les  étoiles  fixes  étaient  attachées.  |1  Firmament; 
moyenne  région  de  l'air  ,    d'après  l'Kcrilure.  \\ 
Poét.  liig.  Firmament;  l'empyrée.  |1  Appui,  sou- 
lien.  Inus. 
Firiuun  ,  S.  m.  ¡ir-man.  Hisl.  et.  Firman;  édït, 
ordre   du  Grand  Seigneur  ou  de  quelque  autre 
souverain  de  l'Orient. 
Firmante  ,  part.  près,  du  v.   firmar.  Qui  signe. 
Flriuur,  v.  a.  ¡Irmar.  Signer  ;  mettre  son  seing, 
sa  signature  sur  uue  lettre  ,  une  promesse,  etc. 
I  anc.    V.   Afirmar.  \  Fig.  fam.  No  estar  para 
firmar;  être  ivre  . 
Fii-inar»(e  ,  v.   pron.  frmar-sé.  Trendre  un  nom, 

un  litre;  l'écrire  comme  signature. 
Firme,   a¿'¡.  fu-mé.  Ferme,  solide  ;  qui  offre  de 
la   stabilité,    j    Ferme,   comi)act  ,  solide,   qui 
n'est  pas  mou.  ¡  Ferme  ;   qui  ne  chancelle  pas, 
([ui   ne  s'ébranle,  j  Ferme  ,  fort  ;    qui   ne  plie 
point.  ¡  Fig.  Essentiel  ;  sur,  sur  qui  l'on  [¡eut 
compter.  ¡  Tierra   firme  ;  terre    ferme.  ¡  Eslar 
firme  ;  lenir  bon  ,  persister.  ¡  Estar  firme  en... 
tUre  determiné  à...  ¡  Ponerse   /trme;  s'affermir, 
se  rétablir, 
Firmediimhre,  s.  f.  anc.  finnéiloum-bré.  Ferme- 
lé:  assurance,  solidité,  qualité  de  ce  qui  est  so- 
lide. 
Firmemente,   adv.   firmémén-lé.    Fermement, 
d'uue  manière  feime.  ¡  Fermement;  avec  assu- 
rance. ¡  Fermement  ;  constamment,  sans  varia- 
lion. 
FIrnirza,  s.  f.  firmé-ra.  Fermeté  ;  état  de  ce  qui 
est  ferme.  ¡  Fermeté;  vigueur,    force.  ¡  Ferme- 
lé  qualité;  d'un   corps  solide.  ¡  Fermeté;  assu- 
rance ,  qualité  de   ce  qui   est  sûr.  ¡  Fermeté, 
constance,  énergie  ,    force  morale  qui    lait  bra- 
ver les  obstacles.  ¡  Fermeté,   résolution  de   ea- 
raclère.  ¡  Firmeza  de  (utimo;  constance,  sorte 
de  bijou  triangulaire,  liins. 
FIrmiuno  s.  m.  firmia-no.  Hist.éccles.  P'irmien; 
nom  (lui  fut   donné  en  .Vfriquc  aux  donalislcs 


pendant  le  cours  du  IV.e  Mcde. 
FlrnilKlnianu'nte,adv.sup,de/iri;it'mc<((e.  1  n-- 

Icrmcmeiile. 
FlrmÍMÍmo  ,  mn.   adj.   /irmí-*sínio.  Très-ferme . 
Firoln  ,  s.  m.   jiro-lo.  Conthyl.  Firolc,  genre   de 

mollus(iues  nus. 
Firôlldo,   s.  et  adj.   /i/o /ùZo.  Concbyl,  Firolidc; 

qui  appartient  au  genre  firole. 
FirólidoH  ,  s.  m.  pi.    firo-lidoss.  Cunchyl.  Firoli- 

des  :  famille  de  mollusques. 
Firoiolde   adj.  firolo-idé.  Firoloïdc'  qui  ressem- 
ble à  une  lirole. 
Firoma.  s.  f.  ¡iro-ma.  Bol.  Firome  ;  .sorte  de  va- 
rech du  Japon. 
Fii<a  s.  f.   ¡i-ssa.  Concbvl.   l'hysc  ;  coquillage.  ¡ 

Miner.  Physc  ;   pierre  fausse, 
l'i.sâlia,  s.  f.   /issa-/ia.  l'hysalie  ;    radiairc  mol- 
lasse. 
Fisñlida  ,  s.  f.  fissa-lida.  Entom.  Physalide  ;  ver 
railiaire.  ¡  Ichthyol.    l'hysalidc  ;  poisson.  •  Bot. 
riiysolide.  plante. 
Fi»ibert.i  .  Bob.  V.   Espada. 
Fisenl,  s.  m.   Procureur  du  roi.  ¡  Dénomination 
donnée  à  la  personne  qui  se  mêle,  qui  intervient 
offîfieusemenl   dans  les    affaires   d'autrui,par 
esprit  de   curiosité.  ¡  Celui  qui   censure  les  ac- 
lions  d'autrui. 
Fiseal,  adj.  Fiscal  ;  qui  appartient  au  fisc. 
'  Fiiicalear.  v.    a.   fishnléar.  S'entremettre  ;  cen- 
1      surer,  critiquer  les  actions  dauirui. 
Fi.^eaie»i ,  S.  m.  pi.  fiska-lés.  Hist.  rom.  F'iscaux; 

gladiateurs  entretenus  aux  dépens  du  lise. 
Fisealia,  s.    f.  /iskah-a.  Emploi,    charge  d'un 

procureur  du  roi. 
FUcáiieo.  eá.  adj.  /ískí/-/i7;o.  Fiscalin,  qui  con- 
cerne le  fisc. 
FUealmente,  adv,   fiskalmén-ié.   Fiscalement; 
avec  fiscalité.  |  Avec  censure  ou  désaprobation. 
Fi^ealizar,  V.  a.  fiskaliiar.  Exercer  les  fonctions 
de  procureur  du  roi.  ||  Fig.  Critiquer,  censurer, 
les  actions  d'autrui. 
Fiseo.  s.  m.  /ÍS-/.0.  Fisc  ;  nom  donné  par  les  Ro- 
mains au  trésor  du  prince.  |i  Fisc;  trésor  public. 
Il  7ritinifi/</e/^.uo;cour  deléchiquier.  |  Fisc; 
tribunal  des  comí. tes. 
Fiscocele,   s.  f.  /î.vkozé-/e.  Méd.  Physcocele  ;  tu- 
meur gazeuse. 
Fisroeéfalo  ,  s.   m.  fiskmé-falo.  Pliyscocephale; 

tumeur  emphvsémaieuse. 
FLiconfa  ,  ?<.  L  fsUnnia.  Physconic:   vcnlrosilé, 

intumeseensc  de  l'abdomen. 
Fi.oene,  S.  f.  fissé-né.  Bol.  Pliysene  ,  plante. 
Fi.setern,  S.  f.   /îsséfé-ra.  Ichthyol.   Physélèrc; 

poisson  célacé. 
FI."»»»,  s.  f.  /7i--/a.Foène,  focsne.  fouauno;  sorte 
de  Iridenl  en  fer  pour  har|)onncr  certains  pois- 
sons. Il  Entom.  Fuène;  insecte  de  lordrt  des  hy- 
ménoptères. Il  V.  Uuria,  Uefn. 
FiMsado,  da.  adj.  et   part.  pass.   du   v.  ¡isgar. 


Baillé,  e 
FiMtf  ador 

que. 
FiNtfar  ,    V 

d'autrui. 

FÍMS(Ol*>  ■"* 


s.  Moqueur,  railleur;  qui  se  mo- 
Uegardcr  ,  s'occuper  des  actions 


_^ Moqueur,  daubcur,  qui  raille,  qui 

médit!  !l  Curieux  ;  qui  s'occupe   trop  do  ce  qui 
ne  le  regarde  point. 
FlMsoneur,  V.  a.  f.  /îs;/onc<Jr.  Epier  ;  guetter. 


IIS 


—  '»i(;  — 


FIS 


\ 


oxaiiiiiii'r,  ol)scrvfr  les  auliis  ,  se  iiiilci  ilc  lciii> 
a  lia  ires. 
l'ÎMlrst ,  s.  f.  fissia.  Plnsiiiiic;  sritnre  i|nj  ¡i 
pour  objpl  les  «  lioses  iialiirellos.  ji  IMiysiqiio; 
Imitó  sur  celle  science.  ||  aiic  V.  Miulirinn. 
l''i.«»lro .  s.  m.  l'i-ssi\io.  rliNsicu'M  :  (|(ii  est  iiislruil 
(Ml  pliYsique.  Il  atic.  V.  Mnlico. 

I'Ímíco^  fu.  adj.  /i-ssilio.  l'liysi()ue;  (]iii  ap|iartifiil 
à  la  pliysiiiiic.  ||  l'hysiiiui-  icol  .  iialurcl. 

■■'ÍnÍoo  iiiat4*iiiallro  ,  adj.  ¡i-ssiiu  -ludlriud-liho. 
l'Iiy  >.ii()-ii:allMiiiali()iic;  (pii  se  rapporle  à  la  l'Iiy- 
•«iiltic  cl  aii\  ]Matlicinati(|ucs. 

■''ÍMic»-t<'oiiIco  ,  adj  fi-ssi' o-iéh-uihn.  Physico- 
icciiiiiiiiic  ,  (lui  a  rapiiort  à  la  technologie  de  la 
¡)hysi(]uc. 

FlHiriilacioii ,  s.  ï.  fissiUmüariDU .  f.liir.  Fissicn- 
lalion;  ouverture  avec  le  scalpel.  |]  Hcli-^'.  pnieii. 
Kissiculalion;  opiTaliou  découper  les  libres  d'u- 
ne victime  pour  y  lire  l'avenir. 

FiNldàctilo  .  adj.  fissiildk-fHo.'/jnA.  Fissidactvle: 
qui  a  les  doi¡;ls  separes. 

FÍKÍilactiloN,s.  m.  fissidak-tllos.  Zoo!.  Fissidac- 
tyles;  division  du  snus-j^enrc  de  passeraux  mar- 
cheurs ,  coniprenanl  ceux  qui  ont  trois  doigts 
anti^rieurs  libres  étoiles. 

riNiilciito,  s.  m.  l'issidén-té.  Bot.  FissidenI;  gen- 
re de  plantes  de  la  famille  des  cryptogames. 

Fimiriorn,  adj.  /¡.ssipo-rd.  15ot.  Fissiflore,  qui  est 
composé  de  corolles  lissiformcs. 

ri.<«irulia4lo,  «la.  adj. /î.v.vf/'oim-f/o.  Bot.  Fissifo- 
lié;  qui  a  des  feuilles  linéaires  et  fendues  au 
.sommet. 

l-'i.>iirorine  ,  adj.  fissifor-mc.  Bol.  Fissiforme  ;  épi- 
tlictc  donnée  à  un  genre  indéterminé  de  corolles 
des  synanthérées. 

FIsil ,  V.  Fiiidil. 

Fi.<iilabro.  s.  m.  fissild-bro.  Kntom.  Fissilabre. 

qui  a  le  labre  fendu. 
Fi.silnhroii.  S.  m.  pi.  /i.v.vi/a-/Hos.ç.  Fissilabres; 
famille  de  coléoptères  bracbélytres. 

Fi.«iiIia«lo  .  Ua.adj.  /('.v.sí/m-f/o."  Bot.  Fissilié  ;  qni 
appartient  au  llssilier. 

Flsillndo«  ,  s.  m.  pi.  fissilia-doss.  F:ntom.  Fissi- 
lics  ;   genre  d'insectes. 

Fi»«iiiai-io,  S.  m.  pssilid-rio.  Bot.  Fissilier;  genre 
de  plantes  oléacinées  de  File  Bourbon. 

FIslio,  adj.  fissi-lo.  Miner.  Fissile;  se  dit  d'un 
corps  qui  a  une  tendance  cachée  à  se  diviser  par 
feuillets. =Fissile:  se  dit  de  la  structure  d'une 
roche.  ||  Bot.  Fissile;  épithèlc  donnée  à  un  cham- 
pignon. 

Fisiiiérvco.  adj. /iiSîM(«r-ii^o.Bol.  Fissinervé;qui 
a  dos  folioles  munies  de  trois  nervures  dont  les 
deux  latérales  sont  bifides. 
Fisiografía,   s.  f.  fissiografl-u.  Phvsiographie; 
description  des  productions  de  la  nature. 

Fisiología,  s.  f.  fissiolo-gliia.  Physiologie.- scien- 
ce des  principes  de  l'économioanimale.  ||  Phv- 
siologic;  traité  du  corps  humain,  en  état  de 
santé.  ||  Physiologie;  théorie  de  la  nature  anima- 
le. Il  Fxsinlnqia  veqetal;  phvsiologie  végétale; 
science  des  fonctions  vitales  des  végétaux. 

FIslooi-acla  s.  f.  fissiokra-zia.  Physiocralie; 
puissance  de  la  nature. 

Fisiócrata,  adj.  /í.5síofcra-ía.  Physiocrate;  ma- 
térialiste qui  n  admet  d'autre  pouvoir  que  celui 
de  la  nature. 

Fisiocrutico  ,  en.  adj.  fissiolra-tiko.  Physiocra- 


tn|ue,  que  se  rapporte  a  la  pliysiocralic. 

FIníoiioiuIm,  s.  f.  fissionomi-n.  Physionoiiiu' ;  an, 
traits  du  M-age.  |i  l'iiysionomie;  art  de  coiiiiailre 
\".  cara(lére.  les  inclinations  d'une  personne  par 
l  inspection  des  traits  du  visage. 

FlMioiioiiiIro  ,  en.  adj.  lissioliiio-miko.  Pliysiono- 
nii(|U(':  (|iii  appanienl  à  la  physionomie. 

riNiitKiioMia  .  s.  f. /i.i.<i/'')k>io-.v.vifi.  Physiognosic: 
conna;~-aii('c  des  secrets  delà  nature. 

Fi^iourüfiít ,  s.  f.  fissiniidji-d.  Pliysiographie; 
description  des  prudiiits  de  l.n  nature. 

FI.Hiouralico .  en.  adj.  lissi'uirii-fiKiu  l'hysigra- 
que  ;   (|ui  se  rapporle  à  la  phvsiographie. 

FiNlóitrafo.  s.  \\\.  fisíid-iinifi).  l'hyMographe.  (|ui 
s'occupe  de  la  phvsiographie. 

FÍNÍolo;;ia.  s.  f.  fissiolit-gUia .  l'Iiysiidogie  ;  scien- 
ce (|ui  liaile  des  iihétiomenes  de  la  vie,  des 
fonctions desorgaiies  chez  las  animaux  et  les  vé- 
gétaux. Il  Physiologie;  livre  qui  traite  de  cette 
science. 

FislolOKiro  ,  eu.  adj.  fissidlo  ■if}tik<).  physiulogi- 
•liie;  qui  a  du  ra|ip(iil  avec  la  idivsiologie. 

FisloloKi.Hiito .  s.  m.  /í.v.v/í)íí)í//ii.?-f?io.  Physiolo- 
gisme;  faculté,  système  ,  connaiseiice  de  la  phv- 
siologie* 

Fi.•4lolos;i^>(a,  S.  m.  fissiohxjhis-ta.  Physiologiste; 
qui  s'occupe  de  physiologie. 

FI.*iioii(ili|to ,  s.  m.  Iissitnii)-li¡)(i.  Physionolipe; 
instrument  au  moyeu  du(|uel  on  ])eut  dan>^  une 
minute  faire  mathcmatiiiuemont  exactsleslruils 
du  visage. 

Fi.slonn(ra<'o,  S.  m.  ¡¡ssianotra-lio.  l'hysiono- 
trace;  inslrument  pour  réduire  les  desseins  ou 
tableaux  de  \)orlrail. 

Fisiparia  ,  S.  f.  ¡issipn-ria.  Hist.  nat.  Fissipairc, 
mode  de  génération  qui  consiste  dans  la  scisiun 
d'un  corps  organisé  en  plusieurs  jiartics  dont 
chacun  adquierl  une  exislance  à  part. 

Fii$ipe<lo  ,  adj.  pxsi-pédo.  Hist.  nal.  Fissipède; 
qui  a  le  pied  fourchu. 

Fisípedos,  s.  m.  pi.  (îssipé-doxs.  Entom.  Fissi- 
pèdes  :  famille  d'insectes  lépidoptères. 

Fisipciio,  ad'\.  fissipé-nt)  Hntom.  Fissipcnne;  qui 
a  les  ailes  fendues  dans  leur  longueur  en  bran- 
ches ou  diyitalions. 

Fisipriios,  s.  m.  pi.  fiissipc-noss.  Entom.  Fissi- 
peiines;  famille  d'insectes  lépidoptères  dont  les 
ailes  sont  divisées  en  deux  ou  plusieurs  lanières. 

FIsirostro  ,  adj.  fissir oslr o.  OvnHh.  Fissiroslre, 
qui  a  le  bec  fendu. 

Fi.sirostroM  ,  S.  ni.  pi.  ftsstras-iross.  Ornith.  F'is- 
sñostres,  famille  d'oiseaux  de  l-ordrc  des  passe- 
rcux.  comprenant  les  hirondelles. 

Fisohiofaroii ,  S.  m.  Méd.  Physobléfaron ,  in- 
ilammation  enphysémalose  des  paupières. 

Fisocefaio,  S.  m.  ¡¡s.so/.é.f(ilo.  Méd.  Physocéphale, 
tumeur  de  toute  la  tête. 

Fisocclc,  s.  f.  l'issoiè-lè.  Méd.  Physocclle;  sorte 
de  hernie.;: 

Fisoeelia,  s.  f.  /îssozù-ii'a. Méd.  Physocelie,  tym- 
panite. 

Fisuforo ,  s.  m.  fisso-foro.  Entom.  Physofore; 
genre  de  versradiaires. 

FiNometria,  s.  Í.  fissomètri-a.  Physomélrie;  tym- 
panitc  utérine. 

Fisonoiiiia,  Y.  Fisionomin. 

Fii§ouÁiitiro,  en.  adj.  fisiono-miko.  Physionomi- 
que;  qui  se  raporte  à  la  physionomie. 


FIT 


FLA 


i'iMonoiiiÍMtn;  s.  m.  flssonomis-la.  Physionomis- 
te (\\\\  lire  lies  lonséquciin-s  par  l'examen  de  la 
lili\si(iiiomic. 

FÍMÓiioiito,  V.  Fisonomista. 

Fiítoixoría,  s.  f.  fissossofi-a.  Méd.  Piiysosophie; 
forte  eiiiplidn  ^'a/euse. 

B''ÍNOM«>tii-o.  va.  ailj.  fissosso-f'tl.fl.  rliisosophiquc; 
quise  rapjtoite  à  la  pliysusophic. 

l'isospiiMiiiu,  s.  m.  fissvssixts-mo.  Méd.  Pbysos- 
pasme;  tympanile  du  canal  intestinal. 

risotoi-ax,  s.  m.  pssotoral.s.  Méd.  Fisolliorax;  ac- 
(  uniulation  des  gaz  dans  la  poili  ine. 

l'isiiiierin,  s.  f. /iA/;èr/-a.  I5(il.  Fisehérie;  arbri. 
seau  de  l'Amérique. 

i''ii«(liierinii ,  s.  ï.  fiskàri-na.  Miner.  Fischerine; 
substance  minérale  de  No\\ègie. 

ri.<>iqiiio»onio.s.  m.  fisliiosso-mo.  \lvhn.  Fiscbioso- 
me;  genre  de  vers  intestinaux. 

i''ÍMtol,s.m.  fam.  Finaud;  adroit,  malin,  surtout 
au  jeu. 

FÎMluia.  V.  Fístula. 

Fií«(iila,  s.  f.  fis- tola.  Chir.  Fistule;  ulcère  dont 
l'entrée  est  étroite  et  le  lond,  ordinairement  lar- 
ge. I  Fistule;  sorte  d'humeur. 

Fi.«4lolnilo.  da.adj.  (¡stola-do.  Fistoleux  ;  qui  est 
de  la  nature  de  la  fistule. 

F¡Mtulai',v.  a.  Chir.  Uendre  listuleux. 

Fi<«(olai'Mo  ,  V.  pnm.  l'islalar-sé.  Chir.  Devenir 
une  fistule,  prendre  le  caractère  de  fistule. 

Fi.<iti'a ,  s.  f.  fis-tra.  Bol.  Ammi;  plante  ombelli- 
fèrc. 

Fi.«itula.  Y.  Fistola. 

FÍMtiilar.  V.  Fistulnr. 

Fi.xtiilaua,  s.  f.  (istoula-na.  Conchyl.  Fistulane; 
genre  de  co(iuilles  de  la  division  des  polyvalves. 

Fistiilcndo,  da.  adj.  ¡istuuU'a-tlo.  Fistule;  qui 
aie  corps  creux. 

Fisiúlidox.  s.  m.  \)\.  ¡istoit-Uiloss.  Conciiyl.  Fis- 
lulides:  famille  de  radiaires  à  corps  allongé  et 
cylindrique. 

Fi.xtiilina.  s.  f.  fistouli-na.  Bot.  Fisluline  :  gen- 
re de  champignons  dont  les  tubes  ne  sont  pas 
soudes. 

Fi.>itulivalvo,  adj.  fistoitlival-vo.  Conchyl.  Fistu- 
livalve  ;  qui  est  en  forme  de  fourreau  tubulaire. 

Fistuloso,  sa.  adj.  ¡istimln-sso.  Chir.  Fistulcux; 
qui  est  de  la  nature  de  la  fistule. 

fíniiI».  s.  f.  ji-ssoula.  llelminl.  Fissule;  sorte  de 
vers  intestinaux  cylindriques. 

Fi.siira.  s.  f.  fissou-ra.  Chir.  Fissure;  fracture 
long'iludinale  d'un  os  qui  est  seulement  fêlé  ou 
fendu. 

FiMuracioii,  s.  f.  fissouraiion.  Didact.  Fissura- 
tion; étal  de  ce  qui  est  fendu. 

FÎMiirela  .  s.  f.  fissoiirc-la.  Conchyl.  Fissurelle; 
genre  de  coquilles  univalves,  espèce  de  mollus- 
ques littoraux. 

Fisurclier,  s.  m.  jissouréliérr.  Conchyl.  Fissure- 
Uier;  animal  de  la  lissurelle. 

FiKHrrlita.  s.  f.  fissoriréli-ta.  Hist.  nat.  Fissure- 
lile;  petite  fissurelle. 

FiMiiriiin.  s.  f.  fiss(itiri-u(i.  Bot.  Fissurine;  genre 
de  lichen  intertropical. 

Fiter,  s.  m.  fi-lér.  Ornilh.  Fitert;  oiseau  de  Ma- 
dagascar. 

Fitido,  s.  m  fiti-go.  Zool.  Fitige;  sorte  d'animau 
qu'on  renconlr  e  en  Kthiopie. 

Pita,  s. m    fi- ta.  Il'irne.  liin  ite.  V.  ll>lo. 


ritohia,  s.  f.  fito-bia.  rhytobic;  vie  végétale. 

Fitoiiinlosio,  s.  f,  plobioloti'hin.Bo\.  rhvtobio- 
logie;  science  de  la  vie  végétale. 

Fitohiologiro,  ca.  adj.  fitobiolofi-hiho.  l'hvtobio- 
logiquc:  qui  se  rapporte  à  la  piiytobiologie, 

Fitocoiil».  s.  m.  fitoko-niss.  Fitokoniss;  appa- 
rence pulvérulente. 

Fitoj^îiaria,  S.  f.  jitoijrafi-a.  Phytographie;  des- 
cription des  plantes. 

Fito^i'aiico,  ca.  adj  fitogra-filio.  Phylographi- 
quc,  qui  a  rapport  à  la  pliytcgraphie.  ' 

Fitósi'afo  ,  s.  m.  fito-fjrnfo.  Phytograpbe;  qui 
s'occupe  de  pliylographie. 

Fltôlilo  ,  s.  m.  fitoli-to.  Minér.  Phytolithe  ;  pier- 
re quia  la  ligure  d'une  plante. 

Fitología  .  s.  f.  fitoloq-ltin.  Bot.  Pliylologie  ;  art 
de  décrire  les  plantes.  ¡1  Phytologie  ;  discours, 
traité  sur  les  plantes. 

Filológico,  ea.  adj.  fitolog-hilw.  Phylologiquc; 
qui  a  rapport  avec  la  phytologie. 

Fltolegista  .s.  m.  /"/io/of/Ziis-ta.  Phytologistc  ;  qui 
s'occupe  de  pliylologie 

Fitoiioiitatoleriila,  s.  {.fitonomatote-nia.  Bol, 
Phytonoinatotechnic  ;  art  de  donner  des  noms 
aux  plantes. 

Fitóiioino  ,  s.  m.  fit)~nomo.  Phytonomo  ,  V, 
llilotomo. 

Fitora.  s.  f.  fi-tora.  Pèch.   Fitora.  V.  Uarpon. 

Fitqucriiin  ,  s.  f.  fithéri-nn.  Minér.  Fitcliérine; 
substance  minérale  que  les  chimistes  rangent 
dans  les  silicio-alumiiiates  de  fer. 

Fltoqiiiiiiiea  .  S.  f.  /"ify/it-i/u'/.a.  Phytochimie;  chi- 
mie végétale. 

Fitofiiiiniico  ,  ca.  a(V].fitolii-inil;n  Phytochimi- 
qne:quisc  rapporte,  qui  a  quelque  analogie 
avec  la  phytochimie. 

E'itotoniia.  S.  i,  filoto-mia.  Bot. Phytotomie;ana- 
tomie  végétale. 

Fií4i(óiiiifo  ,  ea.  adj.  fitoto-niilio.  Phytotomique  ; 
quia  du  rapport  à  la  phylotomie. 

Fitótomo  .  s.  m.  filo-tumo.  Phytotome;  qui  s'oc- 
cupe de  lihytotomie. 

Fittitoiiio ,  s.  m. /"(fo-íoíno.  Ornitli.  Phytotome; 
oiseau. 

Flttirgla  .  s.  f.  plourg-hia.  Bot.  Pliyturgie;  culli- 
vation  des  plantes. 

Filíela  ,  V.  Confianza. 

Flxiinlvo,  adj.  fikisii'vnl-ro.  Conchyl.  Fixivalve; 
qui  est  fixé  par  la  valve  inférieure  de  sa  coquille. 

FixivalvoN  .  s.  m.  pi.  fihsival-voss.  Conchyl.  Fi- 
xi valves;  famille  de  brachio|iodes  comprenant 
(eux  (lui  sont  sessiles. 

Flaltclacloii  ,  S.  f.  /'/ati'/nn'on.  Flabellation,  ac- 
tion d'agiter  l'air  pour  rafraîchir,  |  Chir.  Flabel- 
lalion  :  renouvellement  de  l'air  sur  un  membre 
fracture. 

Flabelado,  da.  adj.  flabéla-do.  Flabellé  ;  qui 
ressemble  à  un  éventail. 

Flalirlai'ia  ,  s.  f.  flabcla-ria.  Bot.  Flabellaire; 
genre  de  syphonées  fonde  sur  unealguedela  Mi- 
diterranée. 

FlalM'Ilcoriilo  ,adj. /"/íiíní/i/ior-nío.  Entoni.  Flsbrl; 
licorne  ;  (lui  a  les  cornes  ou  les  antennesen  for- 
me d'e\uiilail. 

l'IaheliroriiloM.  S. m.  pi.  flabéU\ior -nioss.  En- 
Inin.  Flalu'llicornos  ;  famille   d'insectes 

FlalteliriM'o  .s.  et  adj  flahùli-fero.  Flabelifere; 
i|iii  porte  e\  aulail. 


I  LA 


—  VV8  — 


TLA 


\ 


IMaboIir<»Hailo  ,  aH.ni\\.fl(iliim(íilia'do.  Bol.  K|n- 
bi'llit'olié;  (lui  a  les  lViiillcsili^|iosccs  Piicviuiliiil. 

■  'liiliclirorino  ,  ai\\.  flahiUilitr-mr.  l'Iahclliruriiic; 
((iii  a  In  iVii'ine  d'uti  ex  Hiitiiil. 

Vlnkelipctlo  .  ailj.  fliil>fli-¡ié(¡<i.  /uol.  Flahellip.'-- 
dc  :  qui  a  U'S  pieds  (ii-post-scii  lonni' d'évatilail. 

riiiliel»  .  s.  111,  flnhi'-li).  Ilist.  l'luhcllciin;  grand 
évaiilail  on  usa;.'i'  clic/  les  Uoiiiain^. 

Filie  a  III  «'lit  o .  adv.  flahnmén-l¿.  raiblcmenl  ;  sans 
force  ni  vi^.'ui'ur. 

Flaco  ,  ca.  adj. /?rt-ko.  Maifírc,  sec;  qui  est  dé- 
charné. '|l*'ig.  Faible,  languissant,  qui  n'a  guè- 
re de  vigueur.  ¡  V.  h'iojo.  \  Fragile.  (|ui  est  su- 
gel  à  pécher.  J  Agr.  Aride,  stérile,  en  parlant 
doschamps.  ¡  Ser  flaco  de  memoria,  avuir  mau- 
vaise niéinoire. 

riucoM,  adj.  m.  pi.  (la-coss.  Qualincalion  qu'on 
donne  au\  piiees  d'arlilleric  qui  sont  trop  min- 
ces. Peu  usité. 

Flacura.  S.  f.  ¡lakou-ra.  Maigreur;  qualité  de  ce 
qui  est  maigre. 

Flaciireia,  S.  f.  (Inhour-j.ia.  Bot.  Flacourtie;  fa- 
mille de  plantes  de  Madagascar. 

Flaeiiftiàccu,  a.  adj.  ¡Ju'ioiirtia-zéo.  Flacourtia- 
cé,qui  ressemble  à  une  llacmiriic. 

Flaciirtiácea.x.  s.  f.  pi.  jlnhourlià-iéass.  Bot. 
FMacourtiacées;  famille  de  plantes  dicotylédones, 
originaires  des  régions  tropicales. 

Fladerniania.  S.  f.  ¡\adérmani-a.  Bol.  Flader- 
maiiie;  plante  labiée. 

Flabelación,  s.  f.  ¡hiqhélaiion  Flagellation;  ac- 
tion de  llageller. 

Flaselado,  «la.  adj. /7a///ít!Ía-(/o.  Flagellé;  qui  a 
subi  la  llagellation. 

Flasolatlur,  ra.  S.  flaghélador.  Flagellcur;  qui 
nagelle. 

Flagelantes,  s.  m.  pi.  flafjhélnn-téss.  Flagellants; 
sorte  de  fanatiques(Hii  se  flagellaient  en  public. 

Flaselar.  v.  a.  fUujhélar.  Flageller;  fouetter,  faire 
subir  une  llagellation. 

Flasclaria.  s.  f.  ftaiihéla-ria.  Bot.  Flagellaire; 
genre  de  foncées  originaires  de  l'Asie. 

Flagelariailas,  s.  f.  pi.  Ilaglinlaria-dass.  Bot. 
Flagellariées;  genre  de  plantes  qui  ont  pour  type 
la  flagellaire. 

Flagelario,  adj.  flagliéla-rio.  Ilist.  nat-  Flage- 
llaire; qui  ressemble  à  un  fouet. 

Flagelea,  adj.  flaghé-léa.  Agr.  Flagellée;  variété 
de  laitue. 

Flaselifcro,  ad],  flaghéli'féro.  Bot.  Flagellifère; 
qui  est  muni  de  filets  descendant  vers  la  terre  et 
y  prenant  racine. 

Flageliforgue,  adj.  flaghélifor-mé.  Hist.  nat.Fla- 
gelliform«,  qui  a  la  forme  d'un  foucl. 

Flagelo,  s.  m.  fïaghé-Io.  Agr.  Flagelet;  sorte  de 
fouet  par  battre  le  blé.  ||  Fig.  Fléau  du  ciel. 

Flagicio.  s.  m.  anc.  /laghî-zio. Crime  énorme;  vi- 
ce honteux. 

Flagicioso,  V.  Bandido. 

Flagrancia,  s.  f.  flajran-zia.  Flagrance;  état  de 
ce  qui  esinagrant. 

Flagrante,  adj.  ¡Jn.iran-té.  Flagrant;  qui  a  lieu 
qui  se  fait  actuellement.  i 

Flagrante,  part.  prés,  du  t.  flagrar.  V.  Ce  verbe,  j 

Flagrar,  v.  n.  Poet.  Briller,  étinceler  comme  le 
feu. 

Flajolé,  s.  m,  flago-U.  Mus.  Flageolet;   instru-  ' 
ment  à  vent. 


FliijoliMta.  s.  m.  flagolis-ta.  Flageoleur;  (|iii  fait 
des  llagcolels.  |  FÎageolcur;  qui  joue  du  fla- 
geolet. 

Flama, V.  /,ía»ui.|| Flamme;  ornementque portent 
CCI  tains  militaires  dans  leur  schaco.  ü  anc.  Clia- 
Iciir  excessive. 

Flamaiiie,  adj.  liaman-tt'.  Flambanl;(iui  jette  des 
ll.iMiines.  I  Hrillaiit.   élincelant,  .[iii  étincelle.  |i 
Neuf,  (¡ui  a  encore  tout  son  lustre.  ¡  Ulas.  Flam- 
bant; pals  ou  |)au\  ondes  ou   aiguises  en   forme 
de  flammes. 

Flamba,  s,  f.  fiam-ba.  Flambe;  sorte  de  lame  on- 
dule,-. 

Fianihaiife,  V.  Flamante. 

Flamberan,  s.  m.  ¡Uim-béran.  (Jrnilh.  Flambe- 
ran;  nom  du  courlis. 

Flamlicrga,  s.  f. /7am¿»¿r  7a.  Flamberge;ép6e  lui- 
sante. 

Flameado,  da.  adj.  et  part.  ¡lass.  du  v.  flamear. 
V.  Ce  verbe. 

Flamear,  v.  a.  fiaméar.  Flamber;  passer  par  le 
feu,  ou  par  dessus  le  feu.  ||  Mar.  Friser,  ralin- 
guer:  se  dit  d'une  voile  dont  le  vent  frappe  sur 
une  des  rélingucs  de  cota  et  ne  donne  ni  dessus 
ni  dedans. 

Flamenco,  ca.  S.  flamén-Uo.  Géogr.  Flamand;  qui 
e-)l  naturel  de  la  Flandre.  ||  Flamand;  dialecte 
qu'on  parle  en  Flandre.  |1  Ornilli.  Flamant;  fla- 
mcl.  bécharu,  oiseau  aquatique.  ||  Boh.  Nom  don- 
né à  la  personne  bien-aiméc. 

Flamenquilla,  S.  f.  finménlii-lla.  Sorte  de  plat. 
de  grandeur  médiocre.  Il  Hoh.  Mol  de  tendresse 
par  lequel  ou  désigne  la  personne  bien-aimée. 

Flameta.s.m.  dim.  de  pama.  V.  Ce  mot. 

Flameo,  s,  m.  fla-méo.  Anliq-  Flammium;  voile 
de  couleur  de  flamme  que  portaient  les  jeunes 
mariées  le  jour  de  leur  noce. 

Flamigero  ou  flamijcro.  adj.  flami-ghéro.  Poet. 
Flammigère;  qui  porte  la  foudre.  ||  Flammigcre; 
étincelant,  flamboyant,  qui  jette  de  flammes. 

Flaiiiiii,  s.  m.  llist.  roin.  Flamine;  ordre  de  prê- 
tres qui  avaient  le  droit  de  porter  un  voile  cou- 
leur de  flamme  comme  marque  de  leur   dignité. 

Flaniiiial,  s.  m.  Antiq.  rom.Flaminal;  flamine  qui 
sortait  de  charge. 

Flaniiiiica.  S.  f.  flami-nika.  .Vnt.  rom.  Flamini- 
que;  nom  que  l'on  donnait  aux  femmes  des  prê- 
tres romains  nommés  flamines. 

Flaminio,  V.  Flamin. 

Flámula,  S.  fla-moula.  Flamme;  sorte  de  bande- 
rollc  de  navire.  |  Bot,  Grenouillclte  ourenonciile 
des  prés. 

Flan.  s.  m.  Art.  culin.  Flan;  sorte  de  tarte  com- 
posée do  farine,  de  lait,  d'œufs,  et  de  sucre. 

Flanco,  s.  m.  flan-ko.  Mil.  Flanc;  l'un  des  côtés 
d'unbataillon.  d'un  escadron, etc.  |  Forlif.  Flanc; 
partie  du  rempart  qui  réunit  l'extrémité  de  la 
lace  d'un  ouvrage  à  la  gorge  ou  à  l'intérieur  de 
ce  même  ovrage.  |  Ií\SlS.  Flauco  del  escudo,  flanc 
ou  côté  de  l'écu.  |  Fortif.  Flanco  cubierto  ó  reti- 
rado', flanc  bas.  qui  est  couvert  d'un  oreillon.=: 
Flanco  segundo;  second  flanc,  partie  de  la  cour- 
tine qui  se  trouve  entre  los  lignes  do  défense  fi- 
chante et  rasante.  \\  Flancos;  s.  m. pi.  Mar.  Flancs; 
côtés  d'un  vaisseau. 

Flanconada,  s.  f.  flan'ona-da.  Escr.  Flancona- 
de;  botte  de  quarte  forcée. 

Flandes,  s.  f.  flan-déss.  Géogr.  Flandre;  ancien- 


KL  A 


—  V'ií» 


Vi. Y 


ne  province  des.  Fays  Uas.  Flandre;  pays  que  for- 
ment les  deux  provinces  belges  dont  les  capita- 
les sont  Gand  et  Bruf^es.  > 
Flaiiela,  s.  f  flané-la.  Comm.  Flanelle;  sorti  dé-  , 
toffe  de  laines.  | 
riaoïi,  s.    m.  fla-on.  Patisa.  Flandrelet;  tourte 

d'œufs,  de  lait  et  de  farine. 
Fiaiiqiicaccioii,  s.  f.  flankéak-  lion.   Mil.  Flan-  1 
quemenl;  action  de  llaiiquer.  I 

Ftiiiiqiieatlo,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  Flan-  1 
quear.  V.  Ce  verbe.  | 

Flunqiieadoi-,  S.  m.  flankéador.  Brt.    mil.  Flan-, 
quL'ur;  soldat  destiné  à  llanqucr  un   corps  d'ar- 
mée, pour  lui  prêter  appui  contre  l'ennemi. 
Flaiifiueante,  part.  pros,  du  v.  flanquear.  V.  Ce 

verbe. 
Flanquear,  v.  a.  Flanquer;  se  placer  sur  le  flanc 
d'un  corps  d'armée,  puur  protéi^er  ses   ailes.  || 
Foriif.  Flan(iuer;  délViiiire  par  des  ouvraj^es  les 
endroits  attaquables  d'une  f'orterresse. 
Flanquearse,  v.  pron. /"/rt/i/céar-sé.  Se  flanquer; 
se  proteger  muluellenient,  en  parlant  des  ouvra- 
ges de  forlificalion. 
FianquiM,  S.  m.  flan-kiss.  Dias.  Flanchis;  petit 

sautoir. 
Flafinear,  V.  n.  Faiblir;  perdre  de  son  courage.  || 
Vaciller,  chanceler,  n'être  pas  résolu.  |  Fig.  Se 
relâcher,  perdre  de   son   ardeur,   se  désister  de 
quelque  entreprise.  ]  Manquer,  défaillir,  tomber 
en  faiblesse. 
Flaqueoer,  V.  n.  flà^éiérr.  Maigrir; devenir  mai- 
gre. Inus. 
Flaqueza,  S.  f.  fia' é-ia.  Maigreur,  exténuation, 
faiblesse,  état  dune  personiie  maigre.  ||  Faibles- 
se ,   penchant  au  mal.  ||  Importunité,    fâcherie, 
mécontentement,  iléplaisir;  état  d'une  personne 
fâchée.  I  Fig.  Faible  de  l'épce;  partie  de  la  poin- 
te jusqu'au  tiers  Je  la   longeur.  |  Mcdcc.  Acra- 
tie;  imposibilité  de  se  mouvoir,  ii  Faiblesse,  fau- 
te; action  reprehensible  d'une   personne.  Il  Fla- 
queza de  estarnatj'i;  faibit'sse  d'estomac.  |  Sacar 
fuerzas  de  flaqueza;  faire  de  necesité  vertu. 
Flaqiiillo,  V.  Fiaquito. 

Flaqiií»íiiMo,  ma.  adj.  sup.  de  flaco.  V.  Ce  mot. 
Fiasco,  inu«.  V.  Frasco- 
FlaNcoi>Naro,  s.  m.  fliiskopsa-ro.  Ichtbyol.  Flas- 

copsaie;  sorte  de  poisson. 
FlaNHii»,  s.  m.  flas-mo.  Medéc.  Phlasme;  contu- 
sion, enfoncement  d'un  os  plat. 
Flala,s.  ï.  fia  ta.  Entoin.  Flalc;  genre  d'insectes 

fulgoriens,  hémiptères. 
Flaterla,  S.  f.  flalè-ria.  Bol.  Flaterie;  muguet  du 

Jap  ni. 
Flatlla,  adj.  flati-la.  Entom.  Flatile;  qui  a  la  for- 
me de  la  flatc. 
FlatUaM,  s.  f.  pi. /"/a-tifa.  Entom.  Flatites;  grou- 
pe de  fulgoriens. 
Flato,  s.  m.fla-to.  Venl,  flatulence  dans  le  corps. 

Il  Vapeurs  qui  s'exhalent  de  l'estomac. 
FiatoNo,  «a.ailj./"/aio-zo.  Flntueux;  quisoulTre  de 

la  llalulence. 
Ftatulencin,  s.  {■  flaloulén  lia.  Palhol.  Flatulen- 
ce; émisioii  de  vents  par  la  bouche  ou  par  1'.'- 
nus.  Il  Flatulence;  aicuinulalion  desventa  dans 
le  conduit  digestif.  ||  Flatulence;  état  de  l'orga- 
nisme ilans  lequel  on  suppose  certains  organes 
en  proie  à  des  vepts  plus  ou  moins  fâcheux. 
Flainlento,  a\\\.flatnu¡,in~to.    Méilér.  FlatnI.'iit; 

TOMO    V 


qui  lient  de  la  llatub-nce. 
FlatuoMO,  V.  Flatoso. 
FlatuOMidad.  S.  f.  (latouos.fidadd.  Mcd.  Flatur^ii 

té;  gaz  intestinaux. 
Flauta,  s.  f.  flaou-ta.  Mus.  Flûte;  instrument  en 
tuyau  creux  percé  de  trous. =F/auia  dulre\  flû- 
te à  hc(¿.  —  FlautatraveseTa:  flûte  traversièrc.  n 
Flauta  corta;  gingriiie.  |  pi.  Flautas  de  órga- 
no; flûtes  dorgue. 

Flautado,  dn.  adj.  et  part.  pas.  de  Flantar.  V. 
ce  verbe. 

Flautado,  S.  m.  (laonla-do-  Mus.  Flûte;  l'un  de« 
jeux  de  l'orgne. 

Flautar,  V.  Flautear. 

Flautas,  s.  f.  \)\.  flaou-tass.  Fam.  Flûtes:  se  dit 
des  jambes  d'une  personne  qui  sont  droites  «  i 
maigres. 

Flautear  ,  v.  a.  flaouléar.  Flûter;  jouer  de  la 
flûte. 

Flautilla,  s.  f.  dimin.  de  Fiaufa.  Flutet;  petite 
flûte. 

Flautista,  s.  m.  (laoutis-ta.  Flûtiste;  musicien 
qui  jouede  la  flûte. 

Flautos,  s.  m.  pi  fam.  jlaou-toss.  Mot  seule- 
ment employé  dans  cette  phrase:  pitos  flautos: 

■  jeu,  passe  temps.  =  Cuando  pitos  flautos  ,  ei 
mieux  flautas,  cuando  flautos  pitos;  il  ariive 
presque  toujours  le  contraire  de  ce  qu'on  dé- 
sire. 

Fiaveola,  S.  f.  flavéo-la.  Ornith.  Fiavéole;  gen- 
re de  fauvettes. 

Flaveria,  s.  f.  flavé-ria.  Bot.  Flavérie;  genre  de 
plantes  composées. 

Flaverto,  S.  m.  flavér-to.  Ornith.  Flavert,  oi- 
seaux de  la  famille  des  gros-becs. 

Flavescente,  adj.  flavésièn-tè,  Flavescent;  qui 
jaunit,  qui  devient  jaune. 

Flebarteridalisis. S.  f.  flébartèrida- lississ.  Méà. 
Vhébarlériodalgie;  anévrisme  variqueux. 

Flebarteriodalisico,  adj.  ¡L'harlèriodalis-simo. 
Méd.  Pbébartériodalgique;  de  h  phébartério- 
dalgie. 

Flehectasia,  s.  S-  flèbàhta-ssia.  Pathol.  Phlé- 
beclasie;  dilatation  d'une  veine. 

Flebeuri.xuia,  S.  m.  flébéouris-mri.  Phcbeurys- 
me;  varice. 

Flebitis,  s.  f.  flébi-tiss.  Méd.  Phlébite;  inflam- 
mation de  la  membrane  interne  des  veines. 

Flebortalniotoiiiia.S.  f  flùboflahnotomi-a.VMé- 
biqihalmotomie  ;  émission  sanguine  par  l'ou- 
verture des  vdisseanx   oculaires. 

Fiebortalniutóiiiico  .  adj.  fUboflalmoto-miliO. 
Plileb'ipliihalinolomique  ;  de  la  phlebophthal- 
motomie. 

Flebograiln,  S.  f.  fl  bografi-a.  Phlebographie; 
descri()tion  des  veines. 

FlebogràOco,  ca.  adj.  fléboqra- (iko.  Phlébogra- 
phique;  de  la  phlebographie. 

Feblografo.  S.  m.  fli'bogra-fo.  Phlébographe;  qui 
s'occupe  de  phlebographie. 

Fleboiragia.  s.  f.  fii^horrag-hia.  Phléborrngie: 
hémorragie  dans  laquelle  le  sang  provient  d  une 
veine. 

Fleborriigico,  ou  ncborrájico.  ca.  adj.  ftèbor- 
raiiltilio.  Phléborragiquc;  de  la  phléborragie. 

Fleborrrsia,  S.  f. /"íetorrák-j^fl.  Phléboreiie;  dé- 
chirure d'une  veine. 

FirbotontH.  S.  f.  fU'bo-tnnii.  inus.  Phlébolome; 


T'LK 


'i;  il) 


l'Ll 


iiisti  iiineiil   tltinl  on    se    <i'rl,  smluiil  en  Alli'- 
inii;;iu',  |)our  ri>itfialioii  ilc  la  saimu'C. 
ncliDtuniin,  s.  f.  flebulomi-n.  rlili-holttinio;  saij;- 

iii'c.  I  rlilepiloiiKi-;  orl  de  sai^inor. 
rieliotoininiio,    s.    m.  flvhutomia-no.   iMilébolo- 
inicM.   rliiruifiicn  (jui  t'ail  des  saifinécs.  ||  Plil¿- 
boloiiiiiii;  iJidlcsscur  de  phlchotumio. 
Flrbutoiiiiwta,   s.  f.  ftvhotoiuis-ld.    l'Iilcbotomis- 
(c;  iiliii  (jui  pialiijuc  la  saigiiúc.  ¡|  riilébolomis- 
lo;    anaioini^lc    (lui  s'occupe  spécialement  de 
lY'liiilr  (les  vt'incs. 
Flcbdli'niîjr-nelii.rti».  adj.  flébntnmiï.a-do.  Phlébo- 

tumisi';  sai^'iu'.   V.  SaïK/rado. 
FlrtiutuiiiiKur,  V.  a.  ¡i.botnuiiiar.  Fhlébotomi  • 

scr,  saigner,  opérer  une  saigni-e. 
l-'IohótniHu,  s.  m.   flèbo-touio.   iMilébotome.    ins- 

titiincnl  pour  (ipércr  la  saignée. 
Flfcha.  s.  r.  flc-trlt(t.  i'Mèche,  arineiiue  l'on  jette 
aM"C  l'are  on  l'arbalète.  ||  /nèrlie.  ce  qui  en  a  la 
iornie.  ||  Poct.  V.  Sacia.  ¡¡  Fig.   V.  Saeta,  Dar- 
das, li 
FltM'Iiattor.   V.  Flechero. 

Fiocliiir,  v.a.  (lilvlinr.  Ajuster  une  fléilie,  tirer 
de  l'are.  ]  J'ig.  Darder  des  traits   \ti(iv.anls   (jui 
causent  du   cbagrin. 
FloeliaNtes.  s.  ni.  jil.  flétihas-lts.i.    Mar.  Enflé- 
rhure,  cordes  qui  traversent  lesliaubans  en  for- 
iHi'  d'écbelons. 
FlochiiKO,  s.  ni.  flèlclm-ïo.  Coup  de   l'ièebe. 
Fleclieriii,  S.  f.  /"/ôir.'itTt-a.  Art  de  taire   desflè- 
cbes.  Il  Nouée  de   flèches  laïuèes  à  la  fois.  Inns. 
iNoin  donné  a  chacun  des  corps  des  fléchiers. 
FIccliero.  s,  ni.  flèltlié-ro.   Darileur,   soldai  qui 
combattait  avec  l'arc.  !)  Tech,  fléthcur,  qui  fait 
des  flèclios. 
rlcco,  s.  m.f!è-ho.  Frange  dont  en  garnit  des  ri- 
deaux, eic.  et  (jui  est  formée  d'un  tissu  de  petits  ' 
lilets    jiendanls.  .    | 

riogc,  s.  m.  inus.  Cercoau,  cercle   de   fer   ou  de  i 
bois  qui  sert  à  retenir  les  douves  d'un  tonneau.  | 
FlegetOî»,  s.  m.  /7è(//ièion.  Myth.  iMilègéluii.  flcvi- 

\e  des  en 'ers. 
Flegjiîa,  s.  m.  fléli-ma.  Flegme,  phlegine,  pitui- 
te, liquides  a(|ueu\  et    lilants   (jui   sonlrcjetè^. 
<Mi  plus  OU  moins  grande  abondance  [lar  l'expec- 
toration, la  régurgitation  €t  le  vomissement.  || 
Fig.  Flegme,   impassibilité  d'une  personne. 
S'Megcitasi».  s.  f.  fli'l;))uissi-a.    l'atliol.    Phlegma- 
sie,  sorte  d'inilammationavec  ehaleurel  rougeur 
(jui  se  termine  par  résolution,  gangrène  ou  in- 
duration- 
Fleuiugogo,   s.  m.  flèmafio-go.  Med.  Flegmago- 

gue,  qui  chasse  la  pituite. 

E''8etîiiitit'0,  en.  adj.  flèina-liko.  Flegmaliqne,  qui 

abonde  en  pituite.  ||  Fig.  Flegmatique.  (}ui   est 

d'un  caractère  froid,  qui  s'émeut   dilliiilemeiit. 

Mcgontila,  S.  f.  ¡Ugonti-la.  Miner.  Phlégontile. 

pierre  précieuse. 
Flcgi-aneos,  adj.  m.  pi. /'/(i^ra-iiôo.ss.  Myth.  Fle- 
grèens.  se  disait  des  lieux  oii  combattaient  les 
dienx  et  les  géants. 
Flonia.  Y.   Fleginu. 

fr-lema.^,  s.  f.  pi.  /7e-mass.  Piiuite,  flegme,   hu- 
meur visqueuse  qu'on  expectore  nar  la  bouche. 
I  V.  l'iecma.  ' 

Flemática,  ca.  V.  Flegmatiijue. 
rieiue,  s.  m.  flè-mé.  Vètèr.  rlamme:  instrument 
pour   saigner  les  (■-¡ievaux. 


FI<>iiiin^Ma,s.  f.  fle\uinn-(¡hi(i.  15ol.  Fleniuungie. 
neuri'  de  ¡liantes  établi  aux  dépens  du  sain- 
bùn. 
Flt'nion,  s.  m.  Med.  FIcgmon,  tumeur  reniplie 
de  sang  qui  se  forme  dans  la  bouche.  |  augment. 
de  h'iemn.  Gros  crachat  qu'on  ex(iectore. 
Flenioiiclilo,  s.  m.  dimiii.  de  Flemón.  Méd.  Petite 

tumeur  sanfiuinolcnt e. 
FictiioNo,  ftu.  adj.  flènw-sso.  Pituitcux;  qui   a  la 

pituite.  V 

Fleiiiailo,  (In.  adj.  flètnou-do.  Mou,  lent;  qui  a 

dti  llegme. 
Flooln,  s.   f.  flèo-la.  Boi.  Fléole;  genre  de  plan- 
tes graminées. 
FltM|iiexiit>l*>.  s.  m.  diinin.  de  Fiero.  Petite  frange 
a  lilets   pendants  dont  (ui  garnit  «lucluue  chose. 
FIfqtiillo,  s.  m.  diniin.    de  Fleo.  V.   ce  mol. 
Fii>(a«i(i,  €Sa.  adj.  et  part.  pas.  du  v.  Fletar.  Fré- 
té ,  e. 
Fletador.  S.  m.  fletador.  Fréteur;   celui  qui  frè- 
te un  bâtunent. 
D'lotainriitü.   s.  m.  flètaméti-to.  Frètement;  ac- 
tion de  frétiM-,  cl  l'ellel    de   celte  action.  |j  Mar. 
('(Il  In  de  fletnmeyito,  charte  partie. 
C''l('(anileiit<».    \' .  Felnnienl'i. 
Fli'tu!'.  V.  a.  l'réter,  noiiser.  louer  un  vaisseau. 
Flete,  s.  m.  flè-(d.  Fret;  louage  d'un  bâtiment. 
Fipiiriliar<la  .  s.  f.  /'¿éoiirí/íar-í/a .  Knlom.   Fleu- 

libarde;  ver  radiaire. 
F;piu  [lardo .    S    m.    flè-ourilar-do.    IFist.     nal. 

FU'urilarde;  zoophile   violet,    tuberculeux. 
E'ifxiiiiiidad.  s.  {.flèlisihilidadd.  Flexibilité;  étal, 

(|u.ililé  de  ce  qui  est  flexible. 
Flexible,  adj.  flè'.si-blè.    Flexible;   qui   est    sou- 
ple, qui  se  jdie  aisément,  j  Fig.  Flexible,  soupe; 
(¡ui  retoit  aisément  les  impressions. 
Fli'xiosi.  s.  f.  fié  .sion.  Flexion;  action  de  fléchir, 

de  plier  les  membres. 
Flexor,  adj.  m. /'/è/i-5or.   Anal.  Fléchisseur;   qui 
esl  destiné  à  fléchir  diverses  parties   du  corps. 
FleXtio.^ldad,  s.  f.  ftèksoitossidadd.  Techn.   Fle- 

xuosité:  état,  qualité  de  ce   qui  e>i  flexueux. 
B'U'Xtto.so,  .'«a.  adj.  flèl;souo-sso.   Flexueux;    tor- 
tueux,  qui  serpente: qui  tourne    en  zig,  zag. 
£'Miarogrn<ia.  S.  f.  fliakogrnfi-d.  Phlyacograpl'.ie: 

sorte  de  parodie  chez  les  anciens. 
Fijuooifrafo,  s.  m.  fiiakogia-fo.  Phlyacographe; 

auteur  d'une  phlyacograi)hie. 
E''li»si«ii()î<.  s   m.  pi.   fliassiinoxs.  Géogr.  Phlia- 

siens;  hal)itants  de  la  l'hliasic. 
Flibote,  s.  m.  ¡libo-té.  Flibot;  petit  vaisseau  de 

IlibuMier. 
E'Iibustcr,    s.  f.    flibnustérr.  Mar.    Fliboustier; 
avenliuier  de  quelque  nation  (|ui  vivait  de  vian- 
tie  boucanée  dans  les  îles  de  l'.Vmériquc  méri- 
dionale. 
E'liSíasíería,  S.  f.  fl ¡bousier i- a    .Mar.  Flibuslerie; 

piraterie  exercée  par  les  flibustiers. 
Flicifca,   s.    f.   pa.ié-na.   Phlycténe;  se  dit  des 
pustules  ou  petites  vessies  qui  s'élèvent  sur  la 
peau  dans  certaines  maladies. 
Flindcsia.   S.   f.   finndé-ssia.  Pot.   Flindcrsie; 
genre  de  plantes  de  la  famille  des  cédrélacées, 
cédrélées,  originaire   des  Moluqucs. 
Fiisie.  s.  f.  (li-ssé.  Phlise;  éruption  à  la  peau. 
Fliiit-^lnf;.   s.  m.   pinglass.   Techn.  Flinl-glas; 
cryslal    d(mt  ont    fait   les  objectifs  des  lunettes 
a<lii'omal  ¡(¡nés. 


F  LO 


'toi 


FLO 


■•■liutia,  s.  f.  ¡Unn-lid.   ISol.  iMilyiiiliif,  genio  ilc  . 
plantes, 

B''li(»n,  s.  m.  Concliyl.  Flion.  njoulcllo  dc!  nier. 

Flucudui-a.  s.  f/iniis.  /'¿o/,«t/uii-ra.  Garniluio, 
faite  de  íiaiijíes. 

Flüí,'ca,  s.  m.  fl(>(j-h¿l.  Tcchn,  l'elilc  hourre  .lui 
se  détache  du  drap. 

E''l0Kiíítie«(i!«,  tlii.  adj.  et  part.  pass.  du  v.F/oryi.ï- 
(ic(ir.  V.  ce  verhe. 

í''lüKÍ.stlca»lo,  «la.  adj.  flog-liisli\iitr. Chim.  l'hlo- 
l-'isli(iué,  composé  de  parties  susceptibles  de 
neull  luinier. 

HMoaisiicar,  inus.  V.  Aflojar. 

»"Io;çi«UfO,  s,  ni.  floq-liis-liho.  Cliuu.  l'iiluiçysti- 
fiue;  lluidc  dont  rcxistencc  a  clé  admise  par 
Slalil,  pour  expliiiuer  les  phénomènes  dépendants 
de  la  culeinalion  des  métaux,  et  la  combustion 
de   tous  les  corps. 

l'^ln^isito,    V.  Floipslrtni . 

t.''lo'¿o'nlcH,  adj. /'/ü'/o-k/í'íí.   iMilügüide;  se  dit  de 

•  la  rougeur  intense  de  la  face. 

no«;oi»ii'n.  s.  f.  llt>(¡o¡)i-ra.  Phlogopyre  ;  synoquc 
non  putride.  ||  Fhlogopyre;  lièvre  angioténique. 

B''iOK«.sca«Jo,  «la.  aá].  flojossùa-do.  iMcd.Phlo- 
goséç  endammé. 

S'losoííis,  s.  f.  floQo-ssiss.  Phlogose;  inrammation 
interne  ou  externe. =PhIogosis;  ardeur,  cha- 
leur contre  nalure  et  sans  tumeur. 

■''iojucitcnto,  adv.  flo()-hamèn-tè.  Lâchement; 
avec  négligence  .  sans  énergie.  |  ¡\lollement; 
sans  force.  11  NonthalammeiU;  avec  nonchalance. 

H'iojeaíío,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  V.  flojear.  V. 
ce  verbe. 

riojoai",  V.  a.  floij-héar.  Faiblir,  se  relâcher,  de- 
venir, faible,    mou. 

E''lojedat9,  V.  Flojera. 

Flojera,  s.  f.  flo(j-hè-ra.  Flaiblesse;  langueur, 
lussilude,  élat  d'une  personne  faible.  ||  Fig. Non- 
chalance, mollesse,  paresse  d'une  personne  qui 
n'a  pas  de  courage. 

■''IojímIiiio.  ma.  a(lj.   sup.de  finjo. \'.  ce  mot. 

B'iojo,  a.  adj.  flu-ij-ho.  I.Aclie;  détendu,  qui  n'est 
pas  raide.  H  Mou;  qui  n'a  pas  de  force  en  par- 
lant des  liqueurs,  |  l'ig.  N'onchalant^làche,mou, 
paresseux;  ((ui  n'a  pas  décourage.  |  IMar.  Vien- 
tos flojos;  écliards. 

Floiulw,  s.  m. /"/o-misí.  Bot.  l'hlomis;  genre  de 
plantes. 

■•'Io<|uca(io,  «la.  adj.  inus.  Garni  de  franges  à 
iilels, 

Floqurcillo.  V.  Fl('t¡>ieciUo. 

Flor,  s.  f.  /'"leur;  ensemble  des  organes  reproduc- 
teurs. Il  Chim.  Fleur,  substance  solide  ou  volati- 
le produite  par  sublimât  ion  ou  par  dérom  position 
Il  /'"leur;  pellicule  ou  mousse  qui  se  forme  à  la  sur 
face  duvin.  |¡  /'"leur. éloge  louange.  ||  l'eliie  blan- 
cheur qui  parait  sur  la  peau  des  prunes,  des  rai- 
sins et  d'autres  fruits,  lorsqu'ils  n'ont  point  en- 
core été  maniés.  |i  i^leur  ,  partie  la  plus  subtile 
des  minéraux,  que  l'action  dufeu  aélevé.  j  /-'ig. 
F'ieur:  élite  ;  ce  qu'il  y  a  de  meilleur,  de  plus  ex- 
cellent. Il  /''leur,  virginité.  |  Uuse.  arliiice.  j  Fs- 
pèce  de  brelan,  au  jeu  decartes.  ¡  Tecliii.  /'"leur, 
côté  du  cuir  où  éiait  le  poil.  J  /'ig.  Tricherie 
qu'on  fait  au  jeu.  |  V.  Super firie.  \  pi.  Flores 
fleurs,  règles;  évacuation  périodiques  des  fem- 
mes. Flor  lie  amor..,  amaraulhe.  ¡  La  flor  de  la 
vida,  fleur  de  l'âge,  jeunesse.  Flor  de  la  mara- 


villa, deiionunation  qu'on  donne  a  une  personn:» 
(|ui  tombe  souvent  maladeet  qui  se  relablil  aus- 
sitôt. ¡  Flordelasal.  fleur  du  sel, écume  roussà- 
Ire  (jui  se  forme  sur  le  sel.  i  Ulas. /'ídr  de  lii; 
fleur  de  lis.  ¡  Flor  de  mano;  fleur  artiliciclle.  ; 
Flor  del  ligarlo,  a/.oïde,  de  cra|iaud,  1  Flor  del 
inundo, wom  vulgairedonnca  laubicr.fíor  delà 
sangre;  hcmaute.' fleur  de  sang,  plante.  ¡  Flor  d- 
cahallo\ñcAU  solitaire.  |  A  flor  de  agua;  à  fleur 
d'eau.  ¡  Andarse  a  la  flor  del  barco;  vi>rc  en 
fainéant.  |  Fn  flor:  se  dit  de  ce  qui  n'a  pas  en- 
core atteint  sa  perfection.  ¡  Estar  en  flor;  être. 
en  fleur,  en  parlant  des  fruits,  et  dans  le  sen> 
lîg.  se  dit  d'un  affaiic  qui  ne  fait  que  commen- 
cer, j  Eig.5er  la  flor  de  la  rancla;  locution  en 
u<iige  pour  signilier  ce  qui  a  déplus  gracieux,  de 
plus  intéressant,  de  plus  recherché  cl  plein  d'a- 
grément. I  Ajustudoá  flor,  enchùsséauniveai!. 
Fam.  fig.  Descornar  la  flor,  éventer  la  mine, 
découvrir  une  tricherie  au  jeu.  ¡  Tener  por 
/■/or;  avoir  pour  coutume,  j  Cner  en  flor;  mou- 
rir à  la  fleur  de  l'âge,  j  Flor  de  la  /irt/»>ifi:*flenr 
de  farine,  i  Flores,  morceau  de  fer  qui  gamillo 
trou  supérieur  d'ua  fût  d'arbalète.  \  Flores  de 
retórica,  fleurs  de  rhétorique,  i  Flores  blan- 
ras.  /''¡g.  Fleurs  blanches.  |  Andarse  en  flores; 
dire  des  fleurettes,  j  Covio  unas  flores-,  comme 
un  astre,  commeun  amour. 

Fl'.»ra,  s.  f.  flo-ra.  Myth.  Flore,  déesse  proclec- 
trice  des  fleurs,  n  Bot.  Flore;  Irailó,  collection 
des  Heurs  et  des  plantes  d'un  pays. 

Florada,  s.  f.  flora- da   Temps  do  la  fleur. 

Floral,  adj.  Fleur;  de  la  fleur,  qui  l'avoisine. 
Il  .fuegos  floréales ,  jeux  floraux,  qui  se  faisaient 
en  honneur  de  Flore. 

FluraitiM,  s.  f.  flora -ina.  Roh.  Tromperie;  ruse 
tour  de  Hnesse  qu'on  joue  à  (juclqu'un. 

Florale.x,  a<lj.  et  s.  f.  \>\.  Ant.rom.  Florales,  fêles 
qui  se  célébraient  à  Rome  en  l'honneur  do  lu 
déesse  Flore • 

Florante,  adj.  floran-ié.  Fleurant .  qui  répand, 
qui  exhale  une  odeur  comme  les  fleurs. 

Flor  de  li.s,  S.  f.  B.  Fleur-dc-lis,  (igurc  des  ar- 
moiries imitant  grossièrement  trois  pétales  de 
lis. 

Flordclii^ada.  do. adj.  er.  part.  pass.  du  v.  flor- 
delisar.  Fleurdelisé. 

Flordcliixar  ,  v.  a.  flordélissar.  Fleurdehscr, 
empeindre  un  papier  de  fleur  de  lis. 

Floreado,  da.  adj.  et  part.  pass.  de  du  v.  florear. 
Blas.  Fleuré,  e. 

FIttreal,  s.  m.  Floréal,  dieuxième  mois  du  prin- 
temps de  l'année  républicaine  franiviise. 

Florear,  v.  a.  Orner,  garnir  de  fleurs.  H  Kscr. 
Fngager  le  fer.  n  Brandir,  branle;  une  epéeciun- 
me  si  l'on  se  préparait  à  frapper  de  la  pointe.  \\ 
Boh.  Tromper  .  jouer  (juelque  tour  de  liuesse.  J 
Faire  des  fioritures  en  chantant  ua  niourccau  de 
musiijue  ou  en  l'exécutant  sur  un  instrument,  n 
Florear  el  naipe,  tricher.  ||  Florear  la  harina, 
sasser  de  la  farine,  n  Mar.  Florer;donner  la  flore 
à  un  vaisseau. 

Florearse,  v.  pron,  floéar-sé.  Mar.  Se  florer,  cire 
flore. 

Florecer,  v,  u.  florélér.  Fleurir,  pousser  dfS 
fleurs,  élre  en  fleur. nFig.  Fleurir,  être  eu  vogue, 
en  vigueur,  en  crédit,  en  honneur. 

Floreeer»e.    V.   pron.  flore i.érr-sé.  Se  moisir,  se 


FIA) 

chatisir,  se  gAli-r  une  chose. 
Florecira,  V.  FlurecUla. 
Fiorecillii,  V 
Fiorocitn  ,  S 

rieur. 
Florccic'iito , 


Viiïi  — 


MA» 


V 


Flurecila.  \ 

f.    dim.de   flur.    /''louiiUe.  pcliie  | 

p<Tr!.  prés,   du  \.  florecer.  \\  tu]].  \ 

Florissant;  qui   csl   on  honneur,  en  vogue,  en! 

crédit.  j 

noreiicln,  9.  f.  florén-iia.  ücog.  Florence,  ville, 

d'Italie. 

Flori'iitiii.  adj.  et  s.  florén-tinn.  Géog.  I-Joren- 
tin,  lial)ilanl  de  /'¡oicncp. 

rioroiitiMlmo,  ma.  adj.  sup,  de /ïorec/'enie.  Très 
florissant. 

Fl»i-po.s.  m.loré-o.EscT.  Aclion  de  bran.lir.  d'a- 
a;riler  lYpée  comme  sil'onsppri'parnit  a  frapper 
de  la  pointe.  |1  Fifí.  Passe-temps.  Y.  Piisiitinnpo. 
ijFig.  Oiivrii;;e  de  pur  amnsemenl.  ||  Flailerie, 
uclioii  d'aduler.  Il  Mus.  Arpège  fait  avec  trois 
doigts  siicesivenient  lors  qu'on  joue  de  la  gui- 
tarro, u  Sorte  d'entrechat  dans  la  danse  es[)ag- 
nolt;, 

FJrorrro.  s.  m.  florá-ro.  Pot  à  rieiirs,  bouquelier; 
vase  où  Ion  met  des  fleurs  pour  les  conserver 
en  bouquet.  |1  Fleuriste.  V.  florista.  \\  Diseur  de 
bons  mots.  |  Boh.  Tricheur  au  jeu. 

FloroKCPiicia,  s.flor('S7.én-7.ia.  Fleuraiíion;  temps 
pendant  lequel  les  fleurs  restent  épanouies.  | 
Floraison;  étal  des  végétaux  en  fleur.  ¡  Kl'flores- 
cence;  enduit  salin  semblable  á  la  matière  en 
floconsqui  se  forme  sur  les  corps  qui  se  décom- 
{)osenl  à  l'air. 

Floroíícor,  v.  n,  V.  Florecer, 

Floresta,  s.  f.  floresta.  Bocage,  forêt,  bois;  lieu 
où  l'on  trouve  de  l'agrément.  ||  Pig.  Collection 
de  choses  agréables. 

Florestero;  S.  m.  florésté-ro.  Garde-bois,  garde- 
forestier. 

Florestiiia,  s.  f.  florésti-na.  Bot.  Florestine; 
genre  de  la  famille  des  composées  sénécionidées, 
originaire  du  Mexique. 

Floreta,  s.  f.  floré-tu.  Techn.  Marroquin  brodé 
qu'on  met  à  l'exlrémilc  des  sangles.  I|  Fleurer- 
pas  de  danse. 

FInretada.  s.  f.  anc.  flon'ta-da.  Chiquenaude: 
coup  que  l'on  donne  ave  le  doigt  du  milieu. 

Florete,  S.  m.  floré-té.  Escr.  Fleuret:  sorte  d'épéc 
à  lamccarrécavpcun  bouton  à  la  pointe.  |  Coinm. 
Fleuret;  toile  fabriquée  en  Bretagne.  ¡  adj.  Pa- 
pel florete;  papier  à  écrire  très-fin. 

Floreteado,  da.  adj.  et  part.  pass.  duv.  flore- 
tear. V.  ce  verbe. 

Floretear,  V.  a. /"íoreterir.  Garnir,  orner  de  fleurs. 

FluretUta,  S.  m.  florétis-la.  Kscrimcur,  celui  qui 
entend  l'art  d'escrimer. 

Floretones,  s.  m.  pi.  florélo-né$s.  Comm.  Flore- 
*<>oes;  laines  d'Espagne, 

Floriceps.  s.  m.  Helmint.  Floriceps;  genre  de 
vers  intestinaux  parasites  des  poissons. 

Floricomo,  adj.  /"/oii-Ziomc».  î"loiicome  ;  qui  aies 
cheveux  ornés  de  fleurs. 

Floridnmpiite,  adv.  flnridaméii-té.  Dune  ma- 
nière fleurie.  ¡  Brillamment;  d'uue  manière  bril- 
lante. 

Floridca,  s.  f.  flori-dêa.  Bot.  Floridée;  thalassio- 
phyte  du  genre  des  algues  marines. 

Ftorldisiniameute.  adv.  superl.  de  floridamen- 
te. V.  ce  mot, 


Florldlio,  (a  adj.  dim.  ¿e florido,  lu  ptu  fleuri. 
1!  Se  dit  de  ce  qui  est  agréablement  fleuri.  || 
Gracieux;  qui  a  quelque  élégance. 
Florido,  da.  adj.  flori-do.  Fleuri; qui  est  en  fleur. 
I  Orné  garni  de  fleurs.  H  Choisi,  excellent ,  ex- 
quis dans  son  genre.  ¡  Géog.  Floride;  un  des 
quatre  icrriinires  constitués  des  Elals-Tnisdc 
r.\méri<jue  s'Miifiilrionale.  1|  Dinoro  florido;  bel 
et  bim  argei.t.  ¡  Lo  tnas  florido;  l'élite. 

Florífero,  adj.  flori-féro.  Florifère;  qui  porte  des 
fleurs. 

Floriforme,  adj.  /7orí/or-ríí^,  Floriforme;  (\m  a  la 
forme  d'une  fleur. 

Florífero,  adj.  florig-héro.  Flongère.  V.  Flo- 
rífero. 

Florllesio.  S.  m.  flnriléff-hio.  Florilège;  antho- 
logie; c(plleclion  de  fleurs  et  dans  le  sens  figuré, 
de  poésies. 

Florllla,  s.  f.  fluri-lia.  Cochyl.  Florilie  ;  genr«  de 
coquilles. 

Florin,  s.  m.  Métr.  Florin;  monnaie  de  compte.* 

Floríiüiro.  ndj.  flori-pnro.  IJot.  Floripare;  se  dit 
des  bourgeons  (¡ni  ne  produisent  (jue  des  fleurs. 

Floripociilio.  s.  m.  fl(tri¡ion-di().  Bot.  Floripon- 
dio: ariire  de  l'Amérique  du  Sud.  j  Fig.  Grande 
fleur  de  inauv.iis  goût  sur  une  étoffe. 

FJorUmo.  S.  m.  flnris-mo.  Vàm.  Fleurisme  ;  ma- 
nie (les  fleurs. 

Florl.xta.  s. /'<i>ri.s-f«.  Fleuriste;  fabricant,  mar- 
ciiand  de  fausses  fleurs. 

Florii.xado,  V.  Fhirdeli.Sftdn. 

Floromaiiia.  s.  f.  floromani-a.  Fleuromanie.  pas- 
sion des  fleurs. 

Fluroiiiaito.  S.  m.  floroma-no.  Fleuromanc;  qui 
a  la  mnnie  des  fleurs. 

Florón,  S  m.  Fleuron;  corolle  monopétale,  régu- 
lière, infuniiiliulit'orine  à  lynibe  entourée  de  pe- 
tites fleurs  dont  U  reunión  sur  un  seul  récep- 
tacle et  dans  un  calice  commun,  forme  une  fleur 
composée.  |1  Impr.  Fleuron;  ornement  que  l'on 
met  quebiuefois,  à  la  lin  des  divisions  d'un  ou- 
vrage. Il  .(reli.  Fleuron;  sorte  d'ornement  ou  re- 
présentation de  fleurs. 

Floroncico.  V.  Floronrillo. 

Floioncillo,  ito.  S.  m.  dim.  de  florón.  Petit 
fleuron. 

Floroiico.M.  S.  m.  pi.  flnron-^'oss.  Sorte  de  gros 
boutons  (lui  viennent  sur  la  peau. 

Flornli«,  s.  f.  florbu-la.  Bot.  Florule;  fleur  isolée 
d'un  calalhi(le  ou  d'un  épi. 

Flo!«iidn.  s.  f.  /"/o.í.ía-f/a.Icbthyol.  Flossadc;  espè- 
ce de  raie  à  long  bec. 

Fio'ïcopio.  s.  m.  flosliO'pio.  Bot.  Floscope;  aspa- 
ragoïde  des  Indes. 

no.>icopo.  V.  Floscopio. 

Floscnlarinno»*.  s.  m.  pi.  floslsoularia-noss.  Inf. 
Flosciilariens;  division  des  systolidiens. 

Flospiilnrio.  s.  m.  flnskouln-rin.  Hist.  nat.  Flos- 
culaire;  ^'cnve  dinfusoircs  systolidiens  de  la  fa- 
mille des  floscularicns. 

FlotiPuloMo,  «a.  adj.  finskoulo-sso.  Bot.  Floscu- 
leux;  se  dit  des  capitules,  des  composées  qui  ne 
renferment  que  des  fleurons. 

Flosoli.  s  m.  flossoU.  Bot.  Flossolis;  mule,  cam- 
pane.  plante. 

Flos-Sanctorani,  s.  m  Flos-sanclomm,  fleurs 
des  saints;  livre  qui  contient  leur  vie. 

Flota,  s.  f.  flo-ta.  Mar.  Flotte:   nombre  ronsidé- 


KLU 


Vo3 


FLC 


lablc  de  vaisseaux  qui  font  voile  ensemble.  = 
Flotte;  nombre  róuní  de  bâtiments  de  commer- 
ce qui  font  le  mime  \o\anc.  |  Fam.  Flotte; 
afilut'nce,  foule,  abondance  d'une  cbose. 

Flotable,  adj.  flola-blé.  Fotable;  qui  est  suscep- 
tible de  lloltcr 

riotiicioii,  s.  f    flotation.  Flottation;  action  de 

floUlT. 

Flottiiiurn,  V.  Flotncion. 
FlotaiiiiiMito,  V.  Flotncion.  \  V.  Frotación. 
Flotiiiitc.  part.  près,  du  v.  flotar.  Qui  flolte. 
Fintar,  v.  n.  Flotter;  nager,  surnafjer,  être  porte 

sur  un  lliiiiJc.  \  v.  a.  V.  Frotar. 
Fiole.  V.Frolc.  Fricción. 
FlotJln,  S.  f.  dim.  de  flota.  V.  ce  mot. 
FlotÍMta,   s.   m   floiis-ta,   Comm.  Fiotisterqui 
commerce  par  les  llolilles  ou   galions  de   TAmc- 
riqiic. 
Fluatado.  adj.  m.  flonala-do.  Cliim.  Fhi.Ué;  qui 

est  (  imbini-  avec  l'acide  lluonque. 
Fliini!>,  s.  m.  f/'iKrt-fo.  Ghim.  F  unie:   sol   résul- 
tait le  la  combinaison  de  diffi-renls  o\ydes  avec 
l'acide  nuiiriiiuc. 
Flîiee.  s.  f.  fou'ié.  Métr.  Flncc;   monnaie  du  Ma- 
roc qui  vaut  quinze  ccnlimes. 
Fhicetiio^o,  •*:».   ailj.   flou7.éluo-sso.  Fludueux; 

afîlc  de  niouvcmenis  violents  et  contraires. 
Fiucratlo.  «la.  adj.  floukrn-do.   But.    Flucré  ;   se 
dit  des  tij;es   d'où  parlent  de    longues   racines 
qui  vont  grt^jner  la  terre  et  qui  se    transforment 
bientôt  elles  mêmes  en  de  nouvelles  tiges. 
Fulcro,  s.  m.  fiud-kro.  Bot.  Fulcruin;  nom  collec- 
tif sous   lequel  on  désigne  les  pétioles,   les  pé- 
doncules, les  stipules,  etc. 
Fliirtuiicioii,  s.  f  floiiktonmion.  Phys.  Fluctui- 
tinn;  b;ilaneemcnt.  mouvement  d'unliqnidequ'on 
observe  an  travers  des  parties  (¡ni  le  renferment. 
Il  Fig.  Flueluation:  ineeitilude.  irrésolution,  va- 
riation dans  les  opinions  ou  dans  la  manière  de 
voir  une  chose. 
Fliirtaaiite .  adj.  flon'tuan-té.    Fluctueiix;    qui 
lluclue.  ¡  Fig.  r.hancelant.  qui  manque  de  réso- 
lution, j  part.  prés.  da\.  flotar.   Flollanl;  qui 
(lotte. 
Fluctuar,  V.  a.   fio'/Uouar.  Fluctuer;   être  agité 
par  les  flots.  ,  Fig.  Chanceler;  manquer  de  rc- 
sidution. 
FlactuoNo,   na.    adj.    iloul.tono-sso.    Fluctueux; 
qui  est  agité  par  desmouvemcnlsviolentsct  con- 
traires. 
Fliieiico,  V.  Fleco. 
Flaeiiiiecilln.  V.  Flequecillo. 
Fluencia,  S.  f.   Îlouén-zia.  Fluence,   écoulement 

du  temps. 
FluUlaiiioiite,  a  Iv.   ñouidaméi*-lé.  Fluidement: 

d'une  manière  fluide. 
Fluidez,  s.  f.  ÜoiiidéiT.  Fluidité;  qualité  de  ce  qui 

est  fluide. 
FIuUIíkíiuo.  ma-  adj.  superl.  deVi«ir/o. V.  ce  mot. 
Flouiilifleacioii .  s.  f.  Íloíiidifilia/Jon.    Fludiíiea- 

lion;  nléuclion  d'un  corps  à  l'étal  de  liquide. 
Fluiilidear,  v.  a,   îlouidifthar.  Fluidiiior;  rendre 

liiiuide. 
Fluii».  v.  n.   r/onir.  Fluer;  s'épancher,   s'écouler 
en  parlant   d'un  liquide.  |  Couler,  se    passer  en 
parlant  du  temps. 
Flutfco  ou  nujeo,  9.  m.  floH-g-héo.  Rot.  Fhiffgé; 
miiguel  du  .Iwpon. 


Flujo,  s.  m.  /îo(*-fl-/io.  Mar.  Flux;  mouvement  re- 
glé de  lamer  vers  le  rivage  à  certaines  beuresdu 
jour.  Il  lig.  Epanehement,  écoulement,  déborde- 
ment ||  Méd.   Dévoicment .    diarrhée,  j  Flujo  de 
sait<irc,  flux  de  sang.  |  (^hiin.  Flux;  se   dit  des 
matières  qui  facilitent  la  fusion.  |  iig.  fam.  Tie- 
ne ¡lujo  de  ¡tablar;  il  est  d'une  locuacité  irrésis- 
tible. 
Fluuhorato.  S.  m.  flouoborato.  Chim.  Fluobora- 
te;  genre  de  selcompusé  d'une  base  et  de  l'acide 
fluD-borique. 
Fliioliórico.  adj.  floHobo-riVo.  Chim.  Fluo-bori- 
que:  se  dit  d'un  ,tcide  formé  de  lluor  et  île  bore. 
Fliiocei-luni,    S.    f.    flouoié-riouni.   Fluocérium; 
substance  jaune  ou  rougeàire  a  texture  crislali- 
ne  qu'on  trou^e  en  Suède. 
Fluoiila,  adj.  et  s.  jlouo-nia.  Myth.  Fluonie;  sur- 
nom donné  à  Juiion. 
Fluor,  s.  m.  ¡Jounr.  Fluor,  ordre  ciiimique  com- 
prenant tontes  les  espèces  minérales  formées  par 
la  combinaison  du  lluor  avec  d'autres  éléments. 
Flaurico,  adj.  lloiio-riko.  Chim.  Fluorique;  qui 

paraît  furmé  d'liydro;;cne  et  de  fluor. 
FIuoi-ico-Kiliciatlo.  adj.  et  s.  m.  floiion'ko'ssili- 
■/.ia-do  Cliim.  Fluorique-silicié;  acide  formé  de 
fluor  et  de  silice. 
Fluoridu,  s.  m.  Wouo-rido.  Chim.  Fluoride;  com- 
binaison du  fluor  avec  certains  corps. 
Fluoridrico,  adj.  flaKori -<// l'o.  Chim.  Fluorhy- 
diii;ue;  se  dit  d'un  acide  formé  de  silicium  et  de 
fluur. 
Ftunro,  S.  m.  floi/o-io.  Chim.  Fluoré;  nom  du  ra- 
dical présumé  de  l'acide  fluorique  et  fluorliy- 
drique. 
Fluoruro,   S.   m.  floî/oroM-ro.  Chim.  Fluorure; 
combinaison  du  fluor  avec  un  autre  corps  simple. 
Flno!«ilirato.  S.  m.^ouossilika-to.  Chim;  Flno- 
silicate;  sel  fcinné  par  la  combinaison  de  l'acide 
fliio-siliciqne  avec  une  base. 
Fluo-Millcico.  adj.  fliuio.v.vííí  zífeo.Chim.  Fluo-si- 
licique;  qui  est  composé  de  fluor  et  de  Silicium. 
Fluo-Miliciuro ,    S.    m.    floMiissi/ziou-ro.    Chim. 
Fluo-siliriure;  combinaison  du  fluoride-silicique 
avec  une  base. 
Fluotautalato  .    S.    m:    ^nuotantala-to.    Chim. 
Flnotantalale,  combinaison  du  fluorure  de  tan- 
tale avec  un  autre  fluorure. 
Fluotitanato,  S.  m.  ^iiuotitana   ta.  Cliim.  Flno- 
titanate  ;  comlùnaison  du  fluorure  de  titane  avec 
un  iiutre  fluonire. 
FluMleria.  V.  Fruslería. 
FluMtieaM.  s.  f.  pi.  ñuos-tréas.  F.ntom.  Flustrées 

famille  de  p<dyp  ers. 
FluNtrela.  S.  (.  noustré-la.  Infiis.  Flostrellc;  gen- 
re de  lu  fimille  des  bact  illariées. 
FluMti-o.  s.   m.  fl()!(s-lro.  Fnlom.  Fluslre;  genre 

de  i<i>|y|iiers. 

Fluvial,  adj.  ttouvinl..  Fluvial;  qui  apartient  aux 
ri\  ières.  aux  fleuves. 

Fluviales*,  s.  f  pi.  flni<n'rt-f(<ji.  Bol.  Fluviales; 
plantes  a(piati'iues  nvmocotylédones. 

Fluviátil,  adi.  flcin  ífi-f i'/.  IJist.  nat.  Fluviatile; 
se  dit  des  plantes  cl  des  coquillages  d  eau  d'Uicc 

Fluvlo-ninrinn,  adj.  floiii'i'o»íí7rí-n(),  Fhnio  ma- 
tin; se  dit  de  certaines  formations  mixtes  coni- 
posèes  de  sédimenls  apportes  par  les  eaux  dou- 
ces courantes. 

Flut.  s.  m.  floiiA».  Flux;  séquence:  suite  de  car- 


FO(i 


—    40* 


FOL 


tes  (le  moine  couleiii-.  ||  füin.  fi^c.  Ilarer  flus: 

avoir  perdu  ou  inanfié  luul  son  l)irii;  ùlre  à  ser. 

riuillHllilad;    s.    f.    {\i»t\i.<is{ hilidadil.  VUmiilé; 

qualité,  »'Miit  de  ee  (pii  e-^l  lliiitie. 
l-'lu\il>lc.  adj.  (lfM/k.vi-/)/t'  l'iiisihie;  rnii  est  sus- 

ceplilde  de  devenir  lltiide,  de  se  liijiiilier. 
■•'Iiixio-dirrreucial;    adj.    (¡Cdiu.  lluxio-diiTcrcii- 
ticlle;  se  dit  d'une  iii(''lli()de  (|iii  sert,  dans  cer- 
tains las.  pour  considérer  sons  des  aspects  dis- 
tinels  la  dilTérenec  d'niie  (inanlilé  v  ariablc. 
riiiiLioii.  s.  f.  ¡Sied,  fluxion;  ronfieslion,  aillux   de 
liquides  dans  (piel(iue  partie  du  corps.  ||  Fluxion 
(le  ¡icclu),  flnxHpn  de  poitrine:  tnaladie  aifiué,  l'é- 
brile,  earartérisée  par  une  ^;ètu>  plus   on   moins 
grande  de  la  respiration,  il  Mailieni.  |  MHodo  </(• 
fluxiones;  méthi/de  de  fluxions  oii  l'on  considère 
les  quaiililés  (iiiies  comme  onf;endrées  par  un 
flux  continuel.  ||  Fluxion;  rliute  d'humeur. 
FliLYloiiarln,  adj.  Tluxionnaire:  (|ui  est  assujetti 
à  des  fluxions.  |  Fluxionnaire;  qui  soutire  de  flu- 
xions. 
FobifH,  s.  m.  fo-boss.  Myth.  Phobos  ;  la  peur  re- 
présentée par  une  tète  de  lion. 
Foca.  s.  f.   io'lin.  Mamm.   iMioque  ;   mammifère 
amphibie-  |  Bot.  Foca-sorlc  de  fruit  de  l'île  for- 
mo sa. 
FoeùconM,  s.  f.   pi.    Îoka-zcass.  Mamm.  Phoca- 
cécs  ;   famille  de   mammifères  ayant  pour  type 
de  genre  phoque. 
Focal,  s.  f.  fo/ca/.  Focale  ;  sorte  de  eravalc   chez 

les  anciens. 
FoccHo,  s.  m.  tozé-no.  Mam.  Phocène;  marsouin; 
genre  de  mammifèrescétacés  de  la  famille  des 
dauphins. 
Focilailor.s.  m.  Focillateur  ;  celui  qui   rétablit 

les  forces. 
Foeidcta,  s.  f.  Orniih.  Faucilleltc;  nom  vulgaire 
du  grand  martinet,  ou  martinet  noir.  I 

Fociao,  s  m.  Espèce  d'aiguillon,  avec  lequel  le 

cornac  conduit  son  éléphant. 
Foco,  s.  m.  Phys.  Foyer;  point  où  se  réunissent 
les  rayons  lumineux  ou  calorifères,    réfléchis 
par  des  miroirs  concaves.  |1  Foque,  sorte  de  voi- 
le. I  Mortaise,  cntaillure  dans  une  pièce  de  bois 
pour  recevoir   un   tenon.  ||  Géom.  Foyer;    nom 
que  prennent  des  petits  points  pris  dans   l'inté- 
rieur de  certaines  courbes  ,  et  qui   sont  comme 
des  centres  auxquels  des  lignes,  tirées  de  divers 
points  de  la  courbe,  déterminent  la   nature  de 
celle-ci. 
Focofio,  s.  m.  Hist.  rel.  Foqueux  ;  membre  d'une 
des  douze  sectes  religieuses  du  Japon  .  dont  les 
membres  adorent  l'idole  Xaca,  et   croient  qu'il 
sufl'it  de  prononcer  certaines  paroles  avec  dévo- 
tion pour  obtenir  le  bonheur  éternel. 
Fotlia,  s.  f,  Conchyl.  Fodie  ;   genre   de  mollus- 
ques aseidiens. 
Foili-o,  s.  m.  lîot.  Faudre  ;  arbre   du  Madagascar. 
Foeiia,  s.  f.  Pèeh.  Focne  .  focsne  ou  fonanc;  sorte 
de  trident  en  fer   pour  harponner  la  dorade  ou 
d  autres  poissons  de  mer. 
Fofa,  s.  f.  Folï.i  ;  danse  ¡lortugaise  très-lascive. 
Fofo,  a.  adj.  Mou  ,  enflé  ,  sponj;ieux. 
Fosase,  s.  m.  Fouage  ;  sorte  de    redevance,  qui 
cncerlames   provinces,  se  payait    par   chaque 
feu  ou  maison. 
Fogar,  s.  m.  inus.  V.  Hogar. 
Fogaril,  s.  m.  Feux  ;  signaux.  H  Eclairage   d'un 


cam|). 
Fogata,  s.  f.  Feu  clair  (|ui  jette  do   la  niniiue.  | 
j      Fougade,  fougasse  ;  espèce  de  peliie  mine  ,  de 
(      fourneau.  |1  Fig.    Uoufl'ee  de   chaleur  ;    chaleur 
I      qu'on  sent  après  avoir  bu  brauioup  de  vin. 
I  F»s4»ii.  s.  m.  Fiivi-r:  àtre.  f  unieau  :  fourneau  de 
I      cuisine.  Il  |.umi<'r(-  d'une  arme  a  feu.  ¡  Fougon; 
cuisine  duo  vai-seau  . 
Fositiiadiira.  s.  f.  fm/onai/ou-ra.  Mar.  Planches 
ou  |)ièees  de  boia  autour  des  müls  pour   les  af- 
I      rern)ir. 

'  FoKona/.o,  s.  m.  f.ii/oiiu-zo.  Flamme  qui  sort  du 
I      ba-sinet  il'iin  arme  a  feu. 

Fos<isiila(i.  s.  f.    (itii'issidadil.   F'onuue  .   ardeur, 
j       iinpctoosiiè ,  vivacité  extrême  ;  moini'inenl  vio- 
I      lent,  ordinairement  accompagné  de  colère. 
^  FosoMÏMiiito,  n.  adj.  su|)cr.  de  fotjoso.  Très-fou- 
gueux. 
FoKoso,  a.  adj.    fuijo-sso.   Fougeux ,   impétueux, 
ardent,  qui  est  sujet  à  entrer  en  fougue. 
!  FoKotc,  s.  m.  Fagot  ;  faisceau  de  menu  bois. 

FoKiioacloti  .   s.    f.  fü^íieaziü/í.   Dénombrement 
I      pur  feux  ou  l'aniilles. 

Fosiicado.  a.  jiart.  ¡¡as.  de  foifucar.  V.  cc  verbe. 
!  Fosiicar,  V.  a.  Brûler  de  la  poudre  dans  une  ar- 
me il  feu  pour  la  nettoyer.  |  Echauffer  au   mo- 
I      yen  d'une  fermentation. 
FoKiicrM,  s.  f.  inus.  V.  ¡Ioi¡uer(i. 
FosHi'i-o,  s.  m.  inus.  Petit  brasier  ou   fourneau  à 

met  Ire  de  la  braise. 
Fosiicro,  a.  adj.  inus,  (jui  aparticnt  au  feu  ou  a 

la  flamme, 
Fosuexiiclo,  s.  m.  diin.    de   fi'.''<jn.   Petit  feu  ar- 

d  e  n  t . 
Foida,  s.  f.  iiru5.  V.  fluida. 
Foír,  V.  a,  inns.  V.  Iluir. 
FoLmiio,  s.  m.  llist.  rel.  Foïsmc;  religion  du  dieu 

Fo,  en  Chine. 
FoLso,  n.  edj.  inus  V.  Hondo. 
Foj:»,  s.  f.  inus.  V.  Hoja.  \\  Prat.  Feuille   de  |ia- 

pier. 
Fojaidre.  s.  f.  inus.  V    Hojaldre. 
Fojiieia.  s.  f.  inus.  V.  Hojuela. 
Folís  s.  m.  Outre  ;  sac  de  peau  ,  en  parlant  de  la 

cornemuse  galicienne. 
Foisa.  s.  f.  inus.  V.  Huelga. 
Folgado.  a.  part.  pas.  de  folgar.  V.  ce  verbe. 
Folsainieiito,  S.  m.  inus.  V.  Huelga. 
F.tlgan/.a,  S.  f.  inus.  V.  Holgura.  \\  Fig.   V.    De- 
sahogo. 
Folsar.  v.  n.  inus.  V.  Holgar. 
F<»lsa/,an(t,  u:».  a<lj.  inus.  V.  Holgazán. 
Foiso,  s.  m.  Sac  de  peau  de  mouton  ou  l'on  met 

les  pieds  et  les  jambes  pour  les  tenir  chauds. 
Fol^iira,  s.  f  inus.  V.  Holgura. 
Folia,  s.  f.  inu5.  V.  Locura. 
Folias,  s.  f.  pi.  Folies  d'Espagne;  danse  et  air  es- 
pagnols très-gais.  ||  Fam.  Esa  va  por  las  folias, 
cela   n'a  pas  le  sens  commun.  ||  Folies  ;    danse 
portugaise. 
Foiii'icco,  a.  adj.  îolia-ieo.  Bot,  Foliacé  ;  qui  est 
de  la  nature  des  feuilles;  qui  a  l'apparence   du- 
ne  feuille. 
Foliación,  S  f .  fo/idzio».  Bot.  Feuillaison;  appa- 
rition des  feuilles  sur   un   végétal. ^Feuillaison; 
époque  où  une  plante  commence  à   prendre  de 
nouvelles  feuilles.  =  FoUation  ;    disposition   des 
feuilles  dans  le  bouton  de  la  plante.  ||  V.  FoUa- 


FOL 


—  455  — 


FON 


tura. 

T-Alindo,  da.  part.  pas.  de  foliar.  NumÍTOtí!,  e. 

Foliar,  V.  a.  Nuinérolcr  ;  mettre  le  iiumóro  à  cha- 
que page  d'un  livre  ,  d'un  écrit. 
Foliar,  adj.  Bot.   Foliaire  ¡qui   appartient  à   la 
feuille,  qui  naît  sur  les  feuilles,  qui  est  pro- 
duit par  la  feuille. 

-Folioto,  s.  m.  Archcol.  Folíate  ;  sorte  de  parfum 
des  anciens. 

FoliHtiiru,  s.  f.  îoliatou-ra.  Numérotage;  action 
de  numéroter  les  pages  d'un  livre. 

Folículo,  s.  m.  ff;¿í-/;ouío.  Anal.  Follicule;  petits 
corps  membraneux  arliiulaires  ou  vexiculeux, 
situes  dans  l'épaisseur  des  téguments,  sortes  de 
crvptcs  muqueuxou  pctis  sacs  en  forme  de  bou- 
teilles conne  la  kyste  ,  dans  lequel  se  dépose  la 
matière  purulente  des  abcès,  des  atliérôincs, 
etc. 

Folicciln,  s.  f.  ioli-koula.  Rot.  Follicule;  fruit 
capsuiaire,  membraneux  et  allongé,  qui  n'a 
qu'une  seule  vahe  et  qui  s'ouvre  par  une  sutu- 
re longitudinale. 

Folijoiies,  s.  m.  pi.  Air  et  danse  anciennement 
en  usage  dans  Vieille  CastiUe. 

Folio,  s.  m.  Feuillet  d'un  livre.  1|  Phillon  ;  espèce 
de  mercuriale.  ||  Page;  coté  d'un  feuillet,  écri- 
ture (}u'il  conlieiit.  Il  Fo/io  indico,  feuille  iii- 
ilienne  ou  malab^ive.  ||  Folio  volante,  feuille  vo- 
lante, gazette  ,  nouvelles  à  la  main.  ||  Al  primer 
folio,  au  premier  coup  d'a-il ,  au  premier  abord, 
du  premier  coup.  ||  Libro  en  [olio,  livre  in  fo- 
lio.nlîoh.  De  à  folio,  excessivement, grand, gros. 

Folla,  s.  f.  fo-/ia.  (L.  mouillé).  Combat  des  cava- 
liers d'un  tournoi  qui,  ap'ès  les  courses,  se 
chargent  sans  ordre.  H  Galimatias ,  pot-pourri, 
mélange  des  choses  disparates.  ||  inus.  Assem- 
blée de  gens  ([ui  se  réjouissent.  ||  Comédie  toute 
en  épisodes. 

FoSlatiuM,  s.  f.  pi.  iolla-das.  (L.  mouillé}.  Feni- 
ilctécs;  en  parlant  de  cerlaiai-s  pièces  de  [>atis- 
seric. 

B<'o]hi:i»,  a.  part.  pas.  de  follar.  V.  ce  verbe. 

FoiliSiio.M,  s.  m.  pi.  íí)l[a--iluss.  [\..  mouillé;. 
Anciens  hauts-de-chauscs  fort  amples  cl  fort 
plissés. 

Folli-.si*.  S.  m.  íóllag-hé.  (L.  mouillé.  Bot.  Feui- 
llage: assemblage  de  feuilles  .  qui  sont  adbé- 
renls  auv  riiineaiix  des  arbres.  |  Fig.  Clinquant, 
faux  brillant  ,  paroles  pompeuses  qui  ne  signi- 
lient  rien.  |  Feuillage  ,  représentation  des  feui- 
lles en  sculpture.  ^j»» 

Folla^ear,  v.  n.  foUa^-hêar.  fl,.  mouillé).  Peint. 
Feuiller;  représenter  les  feuilles  des  arbres,  le 
feu  il  luge. 

Fullisr,  V.  a.  íuílar.  (L.  mouillé).  Souffler  avec 
un  soufflet.  |¡  Faire  arranger  ,  découper  en  for- 
me de  feuille,  ||  inus.  V.  Hollar,  \  inus.  V. 
Talar. 

Follamr»,  V.  Jirón.  íolhtr-.sé.  (í..  mouillé).  Lâcher 

un  vent  sans  bruit  ,  vesser,  lâcher  un  vesse. 
Folloro,  s.  m. /■()//.'-ro.  (L.  mouillé).  Faiseur  ou 

marcliaïul  de  soufflets. 
FoUctn.  s.  f.  folló  in.  (I..  mouillé).   I^Icsure  de 

vin  (pli  répond  à  notre  demi-selier. 
FolloliMo,  s.  m.  Y.  Fo//(')o. 

Folletín  ,  s.  m.  f(;//(îiin».  (  1. .  moui!Ié\  Feuille- 
ton ;  partie  de  certains  journaux  ,  ordinniremcnt 
iin(MÍmée  au  b^'sde  pn;- es  .   m   levle   plvs  pciil 


que  relui  de  la  feuille,  dont  il  e»l  séparé  par  un 
trait,  qui  contient  des  articles  critiques,  scienti- 
fiques ou  littéraires  .  et  même  des  romans. 

Foilotinistu  ,  s.  m.  hllelinis-ta-  [L.  mouillé^. 
Feuilletoniste;  celui  qui  fait  des  feuilletons  pour 
les  journaux. 

Follt'to,  s.  m.  h)Ué-to.  ÍL.  mouillé).  Paquet  des 
lettres.  |  Gazette,  manuscrite.  |  Brochure;  livre 
imj)rimé  de  peu  de  volume  et  qu'on  vend  non  re- 
liés. I  El  rit  de    peu  d'étendue  et   mauvaise. 

Follón,  s.  m.  fo/ion.    !..  mouillé).  Fusée  volante 
qui  éclate  sans  bruit.  |  Jci ,   rejeton  d'arbre.  ;| 
Vesse;  ventosité  puante  qui  sort  sans  bruit. 
I  Follón, un. adj.  fo//o».  (L.  monillè.  Fainéant,  pa- 
I      resseux.  H  Fnpon  ,  coquin,  lâche  ,  poltron. 

Follonería  ,  S.  f.  inus.  V.  Pereza.  ||  Friponnerie; 
bas  ,  mauvais  procédé. 

Follonia  ,  S.  f.  iiuis.  V.  Vanidad. 

FolloKa.s  ,  s.  f.  pi.  inu«.  Boh.  V.  Calzas. 

Foluz  ,  s.   f.  inus.  V.  Cornado. 

Foniaiiaiitc,  s.  m.  Aslr.  Fomahaut ,  fomalhaul; 
étoile  de  la  première  grandeur  dans  la  constel- 
lation du  Verseau. 

Foiaentaeion,  S.  f.  {ornénta-iion.  Médec.  Fomen- 
tation; application  des  substances  liquides  ou 
solides  échauffées  pour  rappeler  et  entretenir  la 
chaleur ,  à  la  surface  du  corps  humain  ,  et  en  é- 
carter  la  douleur. 

Fomentado,  da.  part.pas.de  Fomentar.  Fo- 
mente ,  e. 

FoMieníador,  s.  m.  Fomentateur;  celui  qui  fo- 
mente. 

Fomentar  .  v.  a.  EihaufTcr  ,  tenir  chaud.  ||  Fo- 
menter ;  fortifier  une  partie  débilitée  en  y  appli- 
quant quelque  remède.  1|  fig.  Fomenter,  entrete- 
nir, faire  durer,  encourager,  animer,  exciter. 
il  (ig.  Protéger  ,  appuyer,  favoriser, 

Fomeiitativo,  va.  adj.  Mcdcc.  Fomenlatif  ;  qui 
sert  à  fomenter. 

FoiMojito  .  s.  m,  (Chaleur  qu'on  donne  ,  abri  ,  dé- 
fense qu'on  procure.  ||  Aliment  de  feu.  d'une  pas- 
sion ,  etc.  Ij  fig.  Appui,  protection.  |¡  Encourage- 
ment. 

Foniet* ,  s.  m.  Ce  qui  excite  ,  anime  ,  donne  de 
l'ardeur.  H  Foincs  pcccati ,  concupiscence  ;  pcn- 
cluint  naturel  au  mal. 

F«'>uiite  ,  s.  m.  inus.  V.  Fomes. 

Fonación,  s.  Í.  ïjnaiion.  Phonation;  fiirmation 
de  la  voix. 

Fona»  ,  s.  m.  inu?.  V.  Camas. 

FonuNcia,  s  f.  ivnas-zia.  Ant.  Plionascie;  art  de 
former  la  voix. 

FonaNcio,  s.  m.  fo/ias-zio.  Phonasque;  maître  de 
phonaï^cie. 

Fonda.  S.  f.  Hôtel  garni  ,  restaurant  ;  auberge  où 
l'on  vend  aussi  du  café,  des  liqueurs,  etc.  || 
inus.  V.  Honda. 

Fondable,  adj.  (Jui  peut  être  sondé,  dont  on 
trouve  le  fond. 

Fondado  ,  «la.  adj.  Se  dit  des  barils,  pipes  ,  etc., 
dont  le  fond  est  assujetti  avec  des  cordes  ou 
des  barres  de  fer. 

F<»ndead<To  ,  s.  m.  Mar.  Mouillage  ;  lieu  où  un 
liAtiiiieiil  peut  èlie  retenu  à  l'ancre,  à  l'abri  de 
la  grosM"  iiii'r  et  des  grands  vents. 

Fondeado  .  da.  part,  pas.  de  Fondear.  Sondé,  e. 
¡Fondear,  v.  a.  Sonder  ;  reconnaître  par  le  moyen 
d'un  i>lo;i)l' attaché  au  bout  d'une  ciMi'e.    in   lic 


FON 


—   ia() 


FON 


\ 


quclqu'aulrc  cliüsc  S((mLlabIc>,la  qualité  iju  fond 
ou  la  prufoiulcur  «l'un  lieu  dont  on  ne  (xiil  voir 
11'  foml.  Il  Visiter  le  fond  de  cale  d'un  vaisscnu, 
en  parlanl  des  employés  des  dounies.  ||  Enlever 
du  lond  de  l'eau  ic  ijui  est  submergé.  ||  Mar. 
Mouiller  ;  mettre  de  eôie  la  rliürjíe  d  un  navire 
piiur  en  Nisiter  le  tond  de  «aie.  ||  (if;.  Exaniiner 
à  fond-  Il  V.  n.  Mouiller;  jetler  l'anire. 

FoikIco,  s.  ni'  Mur  Aetion,  travail  d'écarter  la 
charj;e  d'un  navire  pour  visiter  le  ftmd  de  cale. 
Il  Visite  que  l'ont  dans  un  na\irc  les  employés 
(les  douanes. 

Fondero  ,  s.  m.  inus.  V.  Hondero, 

Foniioy.a ,  s.  f.  inus  V.  Profundidad. 

Fondilloii .  s.  m.  Fond  d'uni-  (  uve,  d'un  tonneau 
sur  quoi  on  remet  du  vin  pour  que  le  tonneau  ne 
toinlie  pas  en  vidange. 

FondirMi'  ,  v    pron.  \ .  Hundirse. 

Foiidi.sia,  s.  ni.  Aubergiste,  restaurateur  ,  maî- 
tre d  un  auberge,  d'un  restaurant. 

Fondo,  s.  m.  Fond;  endioii  le  plus  bas  d'une 
cbose  ereuse.  ||  Fimd  ;  l'emlroii  le  plus  reculé,  le 
plus  éloigné  de  l'abord.  ||  Fond:premicre  ou  plus 
busse  ti.ssine  d'un  élolVe.  ¡|  Velours  ouvré  avec 
le  fond  ras.  \\  Beaux  arts.  Fond;  dans  la  peintu- 
re ,  en  parlant  d'un  paysage  ;  plans  les  plus  recu- 
lés du  tableau.  H  Mar.  l'oiul  ;  prol'ondeur  de  la 
mer  ou  aul rement  dit  ,  la  liauleurde  l'eau  dans! 
un  point  donne,  ii  fig.  Fond  ;  l'essentiel,  la  base, 
ce  qui  constitue  une  chose.  ^Fimd  ;  ce  qu'il  y  a 
de  plus  intérieur,  de  plus  intime,  de  plus  se- 
cret, déplus  caché.  Il  Epaisseur  d'un  diamant.  || 
Fond;  le  sol  d'une  terre,  d'un  champ,  d'un  héri- 
tage ,  les  biens  et  l'argent  qu'une  personne  pos- 
sède. H  Fond;  capital  II  Mil.  Hauteur  d'un  ba- 
taillon, d'un  corps  de  troupes  formé,  n  Fonf/o 
tntierln,  fonds  perdus.  ||  Hombre  de  fondo,  boüi- 
me  qui  a  un  grand  fond  d'esprit,  de  savoir,  || 
Mar.  Da>" /"odf/o,  donner  fond  ,  mouiller,  jeter 
l'ancre,  ||  adv.  A  fondo,  à  fond,  profondément, 
tout  à  fait ,  parfaiteincnt.  ||  Irse  à  fondo ,  couler 
bas ,  en  parlant  d'un  uavire. 

Fontio,  da.  adj.  inus.  V.    Hondo. 

Fondón  .  i.  m.  V.  FondiUon.  ||  Fond  d'un  éloiTe 
de  brocard.  ||  inus.  V.  Fondu.  \\  De  foulon  ;  de 
fond  en  comble. 

Fondôiici-o  ,  la.  adj.  inus.  V.  Hondonero. 

Fóndulo  ,  s.  m.  {on-doulo.  Ichlhyol.  Fondule; 
genre  de  malacoptérygicns  établis  aux  dépens 
du  genre  cobitc,  et  ayant  pour  type  le  fondule 
conicole. 

Fondnra  ,  s.  f.  iuus.  V.  Hondura- 

Foliote,  s.  m.  Crusl.  Fonet  ;  espèce  de  moule  du 
Sénégal, 

Fonético,  ca.  adj.  Phonétique  .•  qui  exprime  le 
son. 

ï'ongato.  s.  m.  Chim.  Póngate;  sel  produit  par 
la  combinaison  de  l'acide  fongique  a\ec  une  ba- 
se salifia  ble. 

Fongc.  adj.  fony-hc.  Mou  ,  spongieux. 

Fongia.s.f.  foíi(7-/iía.  Polyp.  Fongic;  genrs  de 
zoanthaircs,  confondu  avec  les  madrépores. 

Fóngtro,  ca.  adj.  foii^-Zn/.o.  Chim.  Fongique; 
se  dit  d'un  acide  qu'on  trouve  dans  les  cham- 
pignons. 

Fons(co!a,  adj.  fon//-/ií-koíti.  Zool.  Fongicole; 
qui  vit  sur  les  champignons. 

FongicolaN ,  s.   m.    pi.    ionq-hi-holfts.   Kntom. 


F'ongicoles  ,  genre  d'insectes  coléoptères  de  Ih 
famille  des  lypulaircs  ,  qui  vivent  delà  substan- 
ce de  t  hampignons. 

Fonsifoi'iiio  ,  adj.  íonf}-ltiínr-mé.  Hist.  nat.  Fon- 
piliirmc  ;  qui  a  la  forme  d'un  champi^inon.  |1 
(Jéogn.  Fongiforme,  se  dit  d'une  coulée  de  lave 
qui,  partant  d'une  ouverture,  et  s'épanchaiit 
sur  un  terrain  bon/ontal  ,  s  y  réjiand  d'une  ma- 
nière à  peu  près  circulaire  et  égale  à  son  point 
de  départ. 

Fi»n»liia,  s.  f.  fori./-/ii-»u/.  Cliim.  Fongine;  subs~ 
tance  quMn  (dilient  quant  on  a  dcpou'llé  par 
laciion  de  l'alcool,  et  des  alcalis  étendus,  les 
champignons  de  tous  les  principes  solubles. 

Foii»:inaM,  adj.  et  s.  f.  pi.  {'oini-lii-nass.  Uot.Fon- 
gines.  nom  sou^leijiiel  on  désigne  un  groupe  de 
la  tribu  des  cenfervoïdes. 

FoiikIiiomo,  «a.  ad).  {onf)-hino-sso.  Hist.  nat. 
Fongineux;  se  dit  d'un  terrain  qui  est  plein  de 
champignons. 

Fong:i|iaro,  S.  m.  ionfi-hi-poro.  Fongipore  ;  po- 
lypier madréporiquc  vivant ,  (jui  se  rapporte  aux 
alcyonaires. 

FoitsMit.  s.  f.  Îong-hi-ta.  Polyp.  Fongile;  poly- 
pier fossile  qu'on  trouve  dans  les  pierres  calcai- 
res secondaires,  comme  dans  les  d  pots  tertiai- 
res. Il  Miner.  F^)iigile;  pierre  dure  de  couleur 
jaune,  qui,  par  ses  stries,  imite  le  champignon. 

Fonsivoi'o.  adj.  {on(j-tii  xoro.  Zuol.  Fongivore; 
qui  mange  des  champignons. 

FoiisivoroH,  s.  m.  pi.  [onfi-fii-voross'  Enlom. 
Fon^tivore.  ;  famille  dinseetes  coléopières,  dont 
les  larves  vivent  dans  les  champignons. 

Foiix»  ,  s.  m.  inus.  V.  Hon<jo. 

Fitnuoidco,  den.  adj.  Îot.fjoi-déo.  Hist.  nal.  Fon- 
goïde;  qui  ressemble  à  un  champignon. 

FoiisolosiHin,  s.  m.  Î)nooloii-lds-ta.  Didact. 
Fon^ologiste;  naturaliste  qui  s'occupe  spéciale- 
ment des  champignons 

FoiisoKidad,  S.  f.  (ogossidadd.  Chir.  Fongosité; 
excroissance  vasculeusc  .  d'apparence  charnue 
qui  S'élève  à  la  surface  des  plaies  ou  des  ulcè- 
res. 

Fongoso  .  .«a.  adj.  Îonqo-sso.  Bot.  Fongueux  ;  qui 
re>seinhle  au  champignon.  ||  Cir.  Carnes  /"on/yo- 
«as,  chairs  fongueuses  ;  chairs  mollasses  ,  ba- 
veuses, qui  sélèvent  en  forme  de  champignons 
dans  les  parties  ulcérées. 

Foiiiciii-o,  s.  m.  foiu-Ziouro.  Phœnicure  ;  espèce 
de  fauvette  à  queue  rouge,  qui  se  retire  dans  les 
trous  des  murailles. 

Foiiil,  s.  m.  Entonnoir  de  vaisseau  ;  espèce  de 
baquet  percé  qui  sert  à  remplir  les  pipes. 

Foiiocaiiiptico  ,  ctt.  adj.  Phonocamptiquc  ;  qui 
qui  réfléchit  les  sons. 

Fenometro,  s.  m.  Phonomètre;  instrument  pour 
mesurer  le  sou. 

Fonométrico  ,  c«.  adj.  Pbonométrique  ;  qui  ap- 
partient au  phonomètre. 

Foni^adera  ;  S.  f.  iuus.  Corvée  pour  l'entretien 
des  fosses  des  châteaux. 

Foiisadu,  S.  m.  inus.  Ancien  impôt  pour  l'entre- 
tien des  fossés.  \  Travail  pour  faire  un  fossé.  |i 
inus.  V.  Hueste. 

FonNario.  S.  m.  inus.  V.  Foso. 

Fontal .  adj.  iuus.  Qui  appartient  aux  fontaines, 
aune  fontaine.  1  inus.  Premier,  principal,  ca- 
pital. 


l-OK 


FOK 


B-'ontaiin  ,  s.  f.  Poés.  V.  Faenlr  . 
Fontaual  ,  u(lj.  Qui  appartierU  aux  tun(aines. 
Foutaual  ,  s.  m.  V.  Mananiial. 
VontanaliaM,  s.  f.  pi.  Atit.  rom.  Fonlaiialies;  fê- 
tes que  les  Romains  célébraient  en  l'honneui  des 
nymphes   qui   présidaient  aux  fontaines  et  aux 
sources. 

Fontanar,  s.  m.  ious.  V.  Manantial. 

Fontanar,  adj.  inus.  V.  Fontanal. 

Fontanelle,  S.  m.  Modes.  Fontanger;  nœud  de 
ruban  que  les  femmes  portaient  autrefois  sur 
b'ur  coiffure. 
Fontanela  ,  s.  f.  Anat.  Fontanelle  ;  nom  qu'on 
donne  aux  espaces  membraneux  que  présente  le 
crûne  avant  son  entière  o>sification.  |  Ghir.  Fon- 
tanelle; petit  ulcère  artificiel ,  pratiqué  en  quel- 
que endroit  du  corps,  afin  de  détourner  d'un 
point  menacé  une  certaine  quantité  d'humeur,  ou 
d'établir  sur  un  endroit  peu  dangereux  une  irri- 
tation permanente,  qui  empêche  une  irritation 
plus  dangereuse  de  se  fixer  sur  un  point  plus 
important- 

Fontanería,  S.  f.  Art  du  fontainier.  |  Tuyaux, 
conduits,  aqueducs. 

Fontanero,  s.  m.  Fontainier;  celui  qui  fait  ou 
vend  des  fontaines  ,  de  grés,  de  pierre,  de  mar- 
bre ,  etc.  I  Fontainier;  celui  qui  va  à  la  recher- 
che des  sources,  qui  en  réunit  les  eaux  et  les 
coniiuit  d'une  manière  ou  d'autre  au  lieu  de  leur 
destination.  |  Fontainier;  celui  qui  est  chargé 
de  conduire,  d'entretenir,  de  faire  aller  les  fon- 
taines publiques. 

Fontano.  ua.  ad.  inus.  Qui  appartient  à  la  fon- 
taine. 

Fontanoso  ,  sa.  S.   f.  inus.  V.  Fuente. 

Fonte  .  s.  f.  inus.  V.  fuente. 

Fontecioa  .  s.  f.  dim.  de  fuente.  V.  Funteziiela . 

Fontexuela.  s.  f.  dim.  de /"nenie.  Petite  fontaine. 

Fontt .  s.  m.  Bol.  Fonti;  plante  de  Madagascar. 

Fontisena,  -àal.  fnntig-héna.  Bol.  Fontigène;  qui 
qui  croît  sur  les  conduits  ou  sur  les  robinets  des 
fontaines. 

Fontinalia,  S.  f.  Cript.  Fontinale;  genre  de  mous- 
ses, renfermant  plusieurs  espèces  qui  croissent 
sur  les  pierres  des  torrents  et  dans  les  fontaines 
autour  des  roues  de  moulins. 

Fontinaiiü  ,  s.  m.  Bot.  Fontinalis;  la  persicaire 
amphibie. 

Foutinaloideo,  a.  adj.  Bot.  Footinaloïdé  ;  qui 
ressemble  a  une  fontinale. 

Fontlnaloideaet.  S.  f.  pi.  Bot,  Pontinaloïdées;  fa- 
mille de  mousses,  qui  a  pour  type  le  genre  fon- 
tinale. 

Foque,  s-  m.  Mar.  Foc  ;  voile  triangulaire  qui 
se  place  à  l'avant  d'un  bùiiment,  entre  le  mût 
de  misaine  et  le  beaupré  ,  ou  entre  ce  dernier  et 
le  grand  mAl ,  dans  les  bâtiments  qui  n'ont  pas 
de  mût  de  misaine. 

Foquea,  S.  f.  Bot.  Fockée;  genre  de  plantes,  de 
la  famille  des  asclépiadées. 

Fora  ,  adv.  inus.  V.  Fuera. 

Foradar  .  v.  a.  inus.  V.  Horadar. 

Forailador  ,  s.  m.  anc.  Techn.  Tarière  ;  instru- 
ment qui  sert  pour  faire  de  trous  ronds  dans 
une  pièce  de  bois. 

Foradar  ,  v.  a.  inus,  V.  fínradar. 

Forado  ,  da.  part.  pass.  de  foradar.  V.  ce   mot. 

Forado,  s.   m.  inu.  V    .4¡;ttjero. 


¡  Forajido  ,  da.  adj.  Se  dit  d'un  voleur  de  monta;:- 
ne.  I  Fig.   Scélérat ,   coquin.  \,  S'emploie   sub¡- 
tanliv. 
Foraida  ,s.  f.  inus.  V.  Hondonada. 
Forai  ,   adj.   Pratique  ,  qui  appartient  au   fuem. 
V.  ce  mol.  Il  Qui  appartient  au  barreau,  qui  con- 
cerne le  barreau.  ||  Bienes  forales.  ;  biens  inféo- 
dés pour  un  temps  limité. 
Foruliuentc,   adv.    foralmén-lé.    Conforme   au 

fuero. 
Forambre  .  S.  f.  inus.  V.  Agujero. 
Foranibrera  ,  s.  f,  inus.  V.  Agufiero. 
Foramen,  s.  m.  fora-mén.  Trou  de  la  pierre  de 

dessus  d'un  moulin. 
Foraniineas  ,  s.  f.  pi.  Polyp.  Foraminées;  famil- 
le de  la  classe  des  polypiers,  remarquable  par  de 
petites  cellules  semblables    à    des   pores    tu- 
buleux. 
Foramineo,  nea.  adj.  Hist.  nat.  Foraminé;  qui 
est  percé  de  petits  rous  ou  composé  de  cellules 
tubuleuses. 
Foraniinifero,  ra.  adj.  Ilist.  nat.  Foramifèrc;  qui 

porte  de  petits  trous. 
Fora  min  ircror«,  S.  m.  pi.  Zool.  Foraminifères;  fa- 
mille   d'animaux  microscopiques  intermédiaire 
entre  les  échinodermes  ,  et  les  polypiers. 
Foraminúleo,  a.  adj.  foraminou-léo.  Foramiiui- 

lé  ;  qui  est  percé  de  très-petits  trous. 
Foráneo,  na.  adj.  Forain;  qui  est  du  dehors,  qui 
est  étranger  ,  qui  n'est  pas  du  lieu,  i:  Vicario  fo- 
ráneo; vicaire  dont  la  jurisdiction  est  indépen- 
dante de  celle  de  l'ordinaire. 
Forano,  na.  adj.  inus.  V. /"oráneo.  ||  inus.  V.  E.r- 
terior.  \\  Bohe.   V.  Forastero.  ||  inus.  Y.  Urano. 
Foraño  ,  ña.  adj,  inus.  V.  E.rterior. 
Fora!*,  adv.  inus.  V.  Fuera. 
Forastera,  s.  f.  f.  Bot.  Forestière;  genre  de  plan- 
tes d'Amérique. 
Forasteramente  ,    adv.    forastéramcn-té.  Exté- 
rieurement ;  au  dehors. 
Forastero  ,   ra.   adj.  Forain  ;  étranger,  qui  est 
d'un  autre  pays.  H  Fig.  Etranger;  qui  n'a  aucun 
rapport  à  la  matière  qu'on  traite. 
Forastero,  S.    m.   Etranger  ;  homme  né  dans  un 

autre  pays  que  celui  qu'il  habite. 
Forbante,  S.  m.  Forban;  corsaire  qui  exerce  la 
piraterie  sans  lettres   de  marque  ,  qui  attaque 
également  amis  et  ennemis,  voleur  de  mer. 
Forbicinio  ,  S.  f.  /'ortízí-nío.  Entom.  Forbicine; 
genre   d'insectes  aptères  ,  appelés  vulgairement 
poissons  argentés. 
Forblon,  s.  ra.  .\ntiq.   Phorbéion;  bandage  dont 
les  joueurs  d'instrument  à  vent  s'entouraient  la 
tète,  et  qui  était  fendu  à  la  bouche. 
Força,  S.  f.  V.  Horca.  \  inus.  Y.  Horquilla. 
Forc»'jar  ,  v.  a.  inus.  V.  Forzar. 
Forcejar  ,  v.   n.  foriéh-har.  Faire  effort  pour  se 
défendre,    pour    s'échapper;    se  débattre,   se 
tourmenter,  se  démener.  ||  Fig.  Contredire; s'op- 
jioser  fortement. 
Forcejo,  s.  m.  inus.  Y.  Esfuerso. 
Forcejón  ,  S.  m.  foriig-hon.  Frand  effort. 
Forcejudo  ,  da.  adj.  inus.  Y.  Forzudo. 
Forceps  ,  s.  m.  Chir.  Forceps;  nom  générique  de 
toutes  les  espèces  de  pincettes  ,  ciseaux,  pinces, 
tenetles  et  autres  instruments  servant  aux  chi- 
rurgiens pour  sasir  et  tirer  les  corps  étrangers. 
Il  Entom.  Forceps;  organe  qui  garnit  l'extrémi- 

2U 


FOR  —  V58 

II-  (lu  rorps  de  quelques  itisectet. 

t'orcin  ,  8.  1'.  V.  Fiteria. 

■''urclar  ,  V.  a.  itius.  V.  Furzar. 

•''orcibivniciitn  ,  nilv.  iniis.  foriibléiuén-té.  For- 
cément ;  pas  forre. 

Forclnn,  s  f.  iiiu^.  forii-na.  Grande  fourchelle 
i\  trois  pointes. 

Forcir,  V.  a.  inus.  V.  Fortalecer  ,  reforzar, 

Forchlni»,  s.  fr  inus.  V.  Trnedur.  |  Arme  de  IVr 
en  forme  de  fourclie. 

rorcudu,  s.  f.  inus.  V,  Ofrenda. 

■•'oreuMC,  adj.  forén-sé.  {)n\  a|)[iartient  au  fuero. 
V.  ce  mot.  Il  inus.  V.  Forattero.  ||  Forense;  qui 
concerne  le  barreau. 

Knroro  ,  ra.  adj.  Qui  appartient  ou  qui  est  con- 
forme au  droit  Ic^^al  qu'on  appelle  fuero.  V.  ce 
mot.  Il  inus.  V.  Pechero.  ||  Versé  dans  le  droit 
qu'on  appelle  fuero.  Il  inus.  Cnrtn  forera  ;  ordre 
de  faire  one  chose  prescrite  par  les  lois  du  roy- 
aume. ||  .VoneJa  forera;  sorte  d'impôt  qui  se 
paie  tous  les  sept  ans. 

l-'orfox,  s.  m.  Chir.  Forfcx;  espèce  de  ciseaux,  [j 
Kntom.  Forfex;  or};anes  mobiles  qui  garnissent 
l'anus  des  mAles  de  certains  insectes. 

voi-riciila,  s.  f.  iorfi-kottla.  Entom.  F'orllcule; 
};enre  d'insectes  ortlioptéres. 

Forfloiilnrio,  n  adj.  Îorfikoula-rio.  Entom  For- 
liculaire:  qui  ressemble  aune  forficule. 

FornciilariaH,  s.  f.  pi'  forfii.oida-riass.  Entom. 
Forliculaires  ;  famille  d'insectes  orthoptères; 
ayant  pour  type  le  genre  forlicule. 

r«'M-roiaN,  s.  f.  pi.  Crasse  de  la  tôtequi  ressemble 
uu  son. 

Forinscco,  a.  forinn-sé\io.  Extérieur;  qui  vient 
de  dehors. 

rorista;  s.  m.  inus.  Jurisconsulte,  légist,  versé 
dans  le  droit  qu'on  appelle  fuero. 

rorja,  s.  f.  V.  Frfï77/a.  Il  Mortier  pour  bâtir.  I| 
Forgeage,  action  de  forger  et  le  résultat  de  cet- 
te action. 

Forjado,  a,  part.  pas.  de  Forjar.  Forgé,  e. 

Forjador,  s.  m.  {org-hador.  Forgeron;  ouvrier 
(|ui  travaille  le  fer  au  marteau,  après  l'avoir  fait 
chauffer  à  la  forge. 

Forjadura,  s.  f.  ïorg-hadou-ra.  Techn.  Forgea- 
ge; action  de  forger  et  résultat  de  cette   action. 

Forjar,  V.  a,  forg-har.  Techn.  Forger;  donner 
par  le  moyen  du  feuet  du  marteau  une  forme 
an  fer  ou  à  quelqu  autre  métal.  Il  Fig.  For- 
ger, inventer,  controuver,  supposer. 

Forlón,  s.  m.  V.  Furlon. 

Forma,  s.  f.  Forme;  configuration  des  corps  dé- 
terminés par  l'apparence  extérieur  de  la  matière. 
I  Forme,  figure.  Il  Forme;  manière  d'agir,  de 
pocéder.  ||  Caractère  d'écriture;  manière  de  for- 
mer ses  lettres.  ||  Forme  règle;  de  la  vie.  ||  For-  f 
me;  se  dit  par  extension  de  toutes  les  choses  ou 
il  y  a  quelques  règles  d'agir  établies,  soit  par 
des  principes  fixes,  soit  por  des  règles  passagè- 
res. Il  Forma  de  un  argumento,  forme  d'un  ar- 
gument; manière  dont  ses  parties  doivent  être 
disposées  pour  qu'il  soit  conforme  aux  règles 
de  la  logique.  |1  Hostie;  pain  sans  levain  pour  la 
consécration  eucharistique.  ||  Impri. Forme; cha- 
sis de  fer  qui  contient  des  pages  de  caractères, 
plusou  moins  nombreuses  selon  le  format,  main- 
tenues dans  ce  châssis  au  moyen  de  petits  mor- 
ceaux de  bois  ou  coins.  ||  Prccéd.  Forme;  dispo- 


FOR 


sition;  arrangement  dcccrtaine^  clauses, termes 
rondilions  et  formalités  que  la  loi  eiiffe  pour 
la  régularité  cl  la  >alidilé  des  actes.  ||  Ileaux 
arts.  Forme;  s'emploie  dans  les  orts  du  dessin 
pour  sigiiilier  l'idée  générale  des  surfaces,  dei» 
contours  et  des  objets.  De  forma,  de  façon  de 
manière.  ||  Fn  forma,  en  forme,  bien,  véritable- 
ment, tout  de  bon;  en  forme  suivant  les  règles 
du  droit,  les  formalités  reçues.  ||  Homhre  de 
forma;  homme  de  distinction  ,de  poids,  de  mé- 
rite. I  .\r(  hay  forma  de  vivir  cou  este  hombre 
il  n'y  a  pas  moyen  de  >i\re  avec  cet  homme. 
Formahlo.  adj.  {orma-blé.  F'ormable;  qu'on  peut 

foi  mer. 
Foi-nialillldad.  s.  f.  Encon.    polit.   Formabilité. 
(|u.Tlité  d'une  chose  dont  l'unité  ou  la  quantité 
(•eut  se  former. 
Formación,  s.  f.  formaziow    Formation;    action 
par  laquelle  une   chose  est  produite,  se  forme 
se   constitue.  ||  Formation:    action   d'organiser 
d'instituer.  ||  Forme,  figure.  ||  Gram.  Formation 
manière  dont  un  mot  se   forme  d'un  autre,  ou 
passe   par   toutes  les  formesdont  il  est  suscep- 
tible; pour  lui  faire   exprimer,  toutes  les    idées 
accestiiresque  l'on  peut  joindre  à  l'idée  fonda- 
mentale qu'il  renferme. ijCordonnelles  fleurs  eu 
broderie. 
Forniodo.  a.  pari,  pas.  de  formar.  Formé  é. 
Forniador,  a.  Formateur;   qui  forme,  qui  crée 

qui  la  1.0 nue. 
Fornindiira.  s.  f.  iormadou-ra.    Forme,    figure, 

configuration. 
FornioBo,  s.m.  fortnaç-/ia.  Bohem.   Fromage.  || 

V.  Quesera, 
Formal,  adj.  Formel,  exprès,  précis,  clair  positif. 
j      Qui  concerne  la  forme.  ||  Propre,  réel.  ||  Grave, 
j      sérieux,  ennemi  du  badinage. 
*  Formalidad,  S.  f.  Formalité,  ponctualité,  exacti- 
j      tude,  précision. ||Formalité, cérémonie, bienséan- 
ce, acte  d'une  civilité  recherchée,  qui  n'est  pasa 
j      sa  place.  |  Gravité;  qualité  d'une  personne   gra- 
ve,   réservée.  ||  Formalité;   manière  accoutumé 
mais  expresse  et  formelle  de  procéder  en  justice, 
j      selon  une  formule  prescrite  ou  consacrée  pour 
i      certains  actes  civils,  judiciares,    administraiifs 
ou   religieux.  ||  Jurispr.    Formalité;  se  dit  des 
clauses  cl  conditions  dont  le  concours  est  néces- 
;      saire  pour  rendre  un  acte  valable;  des  expressio- 
I      nés  qui  doivent  être  employées  pour  rendre  un 

acte  parfait  ou  une  procédure  régulière. 
Formalismo,  s,  m.  Phil.  Formalisme;  métaphysi- 
que qui  niel'existance  de  la  malièreen  ne  luire- 
connaissant  quelaforme. 
Formalista,  adj.  Formaliste;    qui  s'attache  aux 
formes  avec  minutie,  qui  tient  aux  formalités.  || 
Phil.  Formaliste;  qui  appartient  auxformalisme. 
Formalizado,  a.  part.  pas.  de  formalizar.  V.  ce 

verbe. 
Formalizar,  v.  a.  Donner  la  perfection. 
Formalizarse,  v.  pron.  formalizarse.  Se  forma- 
liser; s'offenser  d'une  action,  d'u»   propros  mal 
interpreté;  trouver  à  redire,  se  piquer. 
Formalmente  ,  adv.  formalmm-té.  Formelle- 
ment,   d'une  manière    formelle,  expresse,  sé- 
rieuse. 
Formar,  v.  a.  Former:  donner  l'être  et  la  forme. 
Il  Former  une  chose  de  plusieursautres.  Se  dit 
de  ce  qui  constitue  les  choses.  ||  Former,  se  dit 


\ 


FOR 


—  ï^9  — 


FOK 


des  elTets  produits  par  \e.s  cansos  nalurelics.  || 
Former,  arran;;er,  meHre  en  nrdre.  ||  Lisercr; 
broder  le  conloiir  des  (leurs,  des  feuilles.  ||  For- 
mer, inslilucr,  établir.  ||  Fig.  Former;  instriirc. 
façonner  par  l'i^ducaliou;  polir,  adoucir,  perfec- 
tionner. Il  Former,  figurer;  donner  une  certaine 
forme,  une  certaine  figure,  ||  Formar  arlkulo 
de  alfjuna  cnsa,  contredire.  (I  Formar  concien- 
r.ia,  V,  Escrupulizar.  \\  Fnrmar  la  voz;  articuler 
bien  prononcer.  ||  Formar  una  cscrilura,  tin 
plan,  una  minuta,  dresser  un  plan,  un  acte,  une 
minute.  ||  /'ormaroiirfas, ondoyer.  ||  Formar  lus 
costumbres,  moriginer,  former  les  mœurs. 

rormnrMe,  V.  pron.  fnrmar-sé.  Se  former,  Atrc 
.produit,  recevoir,  prendre  forme.  |  Fam  Se  for- 
mer; devenir  nubile;  en  parlant  d'une  jeune  per- 
sonne. Il  Art, Mil.  Se  former,  prendre  une  certai- 
ne disposition. 

Forninilvw,  a.  adj.  Formalif;  qui  donne  la  forme, 
¡a  figure. 

Fonnutrlz,  s.  f.  V.  Yarmadora- 

Formrjur,  V.  a.  formég-har.  Mar.  Arranger;  met- 
tre chaque  chose  à  sa  place  dans  un  vaisseau. 

Formero,  S.  m.  Tcchn.  Formaire; ouvrier  qui  fait 
les  formes  dont  on  se  sert  pour  fabriquer  le  pa- 
pier. 

Formero».  S.  m.  pi.  Archit.  Formeret;  nervure 
d"une  voûte  ogive  qui  suit  les  contours  de  ses 
arcs  et  marque  les  lignes  de  leur  recontre  avec 
les  arcs  d'autres  berceaux  de  voûte. 

Formieaute,adi.  formikan-té-  Médec.Formicant, 
pouls  petit,  faible  et  fréquent.  |  Fourmillant; 
peuple  ou  les  habitants  son  nombreux. 

Forniicurlo,  a,  adj.  fnrmika-rio.  Fntom.  Formi- 
cairc;  qui  ressemble  <i  une  fourni,  qui  vit  de 
fourmis. 

FormicarioM,  s.  m.  pi.  formika-rios.  Entom. 
Formicaircs  ;  famille  d'insectes  liyménopicres. 

Formicivoro,  ndj.  forniii-vnro.  Zool.  Formicivo- 
rc;  qui    vit  de  fourmis. 

Fórmico,  adj.  fnrmi-ko  Chini.  Formique;  qui  est 
extrait  de  la  fourmi  rouge. 

Formidable,  adj.  formida-blé.  Formidable;  qui 
esta  craindre,  qui  est  redoutable;  qui  inspire 
une  crainte  fondée  sur  une  grande  supériorité  do 
force  physique  ou  morale. 

Furmlflar,    V.  a.  inus.  V.  Temer. 

FormIílolOMO,  a.  adj.  formidolo-sso,  Craintif;  ti- 
mide. I  y.Foi-midable. 

Formlga,s.  f.  inus.  V.  Hormiija. 

Formigo,  s.  m.  inus.  V.  liormipo. 

Forminge.  s.  f.  forminij-hé.  Phorminghe;  ins- 
trument à  cordes  des  anciens* 

Formioii,  s.  m.  Pboruiion;  lin  de  la  Nouvelle  Ze- 
lande. 

FOrnioii,  s.  ra.  Tcchn.  Fermoir,  ciseau  de  mc- 
nuiscr;  dont  le  tranchant  est  en  biais  poiir  qu'on 
puisse  plus  facilement  l'introduire.  |  Moule 
tranchant  pour  couper  les  hosties. 

Fórmula,  s.  f.  for-moula.  Formule;  modèle  des- 
termes tormels  et  exprès  dans  lesquels  doit  être 
conçu  un  acte  authentique,  solennel,  religieux, 
etc.  Il  Dr.  rom.  Formule;  acte  par  lequel  le  pré- 
teur précisait  le  point  litigieux,  déterminait  le 
juge  qui  devait  en  connaître  et  conférait  à  ce 
juge  le  pouvoir  de  condamner  ou  absoudre.  | 
Formule;  se,  dit  dans  le  langage  scientitique  de 
l'expression  d'une  règle  générale  par  laquelle  on 


résout  plusieurs  questions. 

Forniulaelon,  s.  f-  formula/ ton.  l-'iirmulation; 
action  de  l'onnuItT,  résultat  de  celle  nction. 

Formulado,  a.  part,  pass.de  formular^  Formu- 
lé ,  c. 

Formular,  v.  n.  formoular.  Médec.  et  phar.  For- 
muler ;    rédiger  une   ordonancc   de    médecine 
selon   les  règles  et  dans  les  termes   de  l'art. 
I  Fig.    Formuler  ;  articuler  ,   énoncer  en  dé- 
tail. 

Formulario,  s.  m.  formoula-rio.  Formulaire;, 
livre  de  dévotion  et  de  prières  et  en  particulier 
livre  qui  contient  les  formules  d'une  profession 
de  foi. 

Formulilla,  s.  f.  dim.  de  iormula.  Petite  for- 
mule. 

FormuIlHta,  adj.  et  s.  /'ormouiíí-ta. tFormuliste: 
celui  qui  est  attaché  aux  formules,  qui  les  suit 
scrupuleusement. 

Foruaealefi,  s.  f.  pi.  fornaka-lcs.  Anl.  rom. 
Fornacale;  fête  de  la  déese  Fornax,  instituée  par 
Numa. 

Fornacino,  a.  adj.  inus.  Se  disait  des  fausses 
côtes. 

Fornalio,  s.  f.  inus.  V.  Homo. 

Fornax,  s. m.   inus.  Poés.  V.  Fragua. 

Fornaza,  s.  f.  inus.  Y-  Hornaza. 

Fornazo,  S.  m.  inus.  V.  Hornato. 

Fornecer,  V.  a.  inus.  V.  Abastecer. 

Fornecimiento  ,  s.  m.  inus.  V.  Abastecí  - 
miento. 

Fornecino,  a.  adj.  inus.   V.  Bastardo- 

Fornelo,  S.  m.  inus.  Petit  brasier  portatif. 

Fornescer,  V.  a.  inus.  V.  Fornecer. 

Fornicación,  s.  f.  fornikaiion.  Dogm.  Fornica- 
tion; péché  de  la  ehair  entre  deux  personnes 
non  mariées.  H  Hist.  juiv.  Fornication;  infidélité 
du  peuple  juif  pourlesdieux  étrangers  parce  qua 
chez  les  prophètes  ces  infidélités  sont  appelées 
impuretés,  souillures. 

Fornicado,  a.  part.  pass.  de  fornicar.  Fortni- 
qué ,  c. 

Furuicador,  ra.  S.  fornikador .  Fornicateur;  ce- 
lui ou  celle  qui  commet  le  péché  de  furnira- 
tion. 

Fornicar.  \.  a.  fornikar .  Forniquer;  commetti» 
le  péché  de  fornication. 

Fornicario, ria, adj. /'ornikr7-r  10.  Impudique. las- 
cif, luxurieux.  ||  Qui  apport  ieut  à  la  fdrnicalion. 

Forniclfero,  a.apj.  Didact  Fornicifére;  qui  porte 
ou  forme  une  voûte. 

Fornicio,  S"  m.  V.  Fornicación. 

Fornicion,  s.  f.  inus.  V.  .íl/;asfPcínn>Mío.  ||  Bot, 
Fornicion;  genre  de  plantes  ù  fleurs  compo- 
sées. 

FornldÎMimo,  adj.    super  de   îormido   Très-ro- 
buste. 
Fornido,  a.  part.  pass.  de  furnir.  V.  ce  verbe.  | 

adj.  Fort,  robuste,  puissant. 
Fornlmeu4o,  S.  m.  inus.  V.  Fourniture,  provi- 
sion, munition.  ||  X.Jasi. 
Fornir,   V.  a.  inus.  Y.  Abastecer.  \  Btiïiom,\. 

Arreciar. 
Fornitura,   S.   f.   fornitou-ra.   Imp.  Caractère,* 
d'imprimerie  qu'on   fond  pour   remplacer  ceux 
qui   ont  manqué   dans    la   fonte  principale.  !f 
Fourniment;  munitions  d'un  soldat. 
Forno,  s.  fQ.  inus.  Y.  Uorno. 


•Oil 


—    'i  1)0 


K)K 


rwru.  s.  m.  Uuni*8ii.  lieu  où  l'  nii  leiiil  lu  justice, 
ou  l'on  plaide.  ;i  V.  Fuero.  |!  l'orum;  vasle  tor- 
ruiu  ubloii;^  silu^  eiilre  le  mxmiI  ('.¡ipitolin  el  le 
mont  Palatin,  Inui'-  par  Komulus,  cnvii mine  de 
portiques  par  Nuiuii.  |  Fond  du  tliculre.  ||  Inus. 
Ê*or  tul  foin,  poiii  vu.  à  condilioïKinc. 

■''oronoiniii,  s.  1".  l'horonoinie;  srieiice  des  lois  du 
niouvenuMit  des  solides  et  des  lluidcs. 

■■'oronómlro.  n.  adj.  iMioronoinique;  qui  Appar- 
tient a  la  phroi  onoinie. 

CurqiirtM,  s-  t.  inus.  fnrké-ta.  Fourdielle;  usten- 
sile de  table  qui  a  deui,  trois  ou  quatre  pointes 
ou  dents  par  le  bout,  el  dont  ou  se  sert  pour 
prendre  les  \iandes.  li  Fourebe;  inslruinenl  qui 
consiste  en  un  long;  manche  de  bois  terminé  par 
deux  ou  trois  brancbes  ou  pointes  de  bois,  de 
fer,  qui  vont  ens'éiarlanl. 

Forquilla,  s.  m,  dim.  de  força.  V.  ce  mot. 

Forquiiin,  S.  f.  V.  Tenedor. 

Forrattiira,  S.  f.  ¡nus.  V,  Foio. 

»'orruJe,  s.  m.  forrag-hé.  Fourragi  :  nom  donnC' 
à  tous  les  vépélaux  qui  servent  de  nourriture 
aux  animaux  herbivores,  principalcmant  lors- 
qu'ils son  déjà  recollés.  I  Fourrage;  particulièrc- 
inenl,  paille,  foin,  avome  ,  quon  donne  pour 
nourriture  an\  bestiaux.  |  Fourrage;  ce  mot  est 
quelquefois  restreint  aux  produits  des  prairies 
artificielles  el  aux  racines,  Icllcs  que  raves, 
pommes  de  terre,  carottes,  topinambours,  etc. 
Il  Par  extcns.  Fourrage;  se  dit  de  l'action  même 
de  couper  le  fourrage.  !|  Fourrage;  se  dil  aussi 
pour  la  quantité  de  paille,  d'avoine  nécessaire 
à  la  nourriture  journalière  d'une  vache.  ||  .\rl. 
Milit.  Fourrage;  ce  qu'on  ramasse  dans  une  ar- 
méeen  campagne  pourle  nourrituredes  chevaux. 
Il  Fig.  el  fam.  Abondance,  mélange  de  choses 
de  peu  de  valeur,    foison. 

Forrajeado,  dn.  pari.  pass.  de  forrajear,  el  adj- 
Fourragé,  e. 

Forrajeador,  S.  m.  forrag-éndor.  Art.  miliî. 
Fourrageur;  soldai  qui  va  au  fourrage  en  temps 
de  guerre,  pour  enlever  au  loin  la  paille  el  le 
foin  nécessaires  à  l'entretien  des  chevaux.  || 
Fourrageur;  se  dil  aussi  des  maraadeurs  qui 
parcourent  les  campagnes  pour  leur  propre 
compte. 

Forrajear,  V.  n.  forraq-èar.  Fourrager;  couper 
et  amasser  du  fourrage,  j  Art.  milit.  Fourrager; 
amasser  la  nourriture  des  chevaux  par  des  ma- 
nœuvres mili/aires. 

Forrajero,  s.  m.  inus.  V.  Forrajeucinr. 

Forrar,  v.  a.  V.  F'irrar.  \  Alai.  Forrar  un  navio; 
vaigrer,  lambrisser  un  vaisseau.  ;  Fourrer;  gar- 
nir, doubler  de  peau  avec  le  poil. 

Forrorse,  v.  pron.  forrar-sé.  Se  fourrer;  se  vêtir 
cbaudemenl. 

Forro,  ro.  adj.  inus,  V.  Morro. 

Forro,  s.  m.  for-ro.  Doublure;  étoffe  dont  on  se 
sert  pour  en  doubler  une  autre,  ou  dont  une 
autre  étoffe  est  doublée.  1  Mar.  Doublage;  se- 
cond bordage  ou  revêtement  en  feuilles  de  cui- 
vre, de  zinc  ou  en  planches,  qu'on  met  à  la  ca- 
rène des  vaisseaux  destinés  à  des  voyages  de 
long  cours,  pour  préserver  cette  partie  et  la  ga- 
rantir des  piqûres  des  vers,  el  de  tous  les  petits 
accidents  qui  allaqueraienl  les  bordages. 

Forscatlea,  s.  f.  farskat-léa.  Bol,  Forskallée; 
genre  de  plantes  orlicées  d'Afrique. 


FOrMCrtiirudu.  adj.  forsku(lta-da.  lîol.  Furskah- 
lii's  qui  ressemble  u  une  lorskablée. 

FOmnileadaM.  s.  f.  pi.  forslutlda-dius.  Bot. 
Forskablérs;  famille  de  plantes  ayanl  pour  type 
le  genre  lorsUahé. 

Foraewio,  s.  f.  forsé-xsia.  Bot.  F'orsésie;  genre  de 
plantes  de  la  iamille  des  urliccs. 

Fomeie,  s.  m.  for  té-té.  .Myih.  Scnnd.  Forsèle; 
dieu  des  Scandinaves,  iils  de  Balder;  il  présidait 
a  la  justice. 

Forwiiia,  s.  f.  forsi-tia.  Bol.  Forsyihie;  plante 
jasmince  du  Japon,  de  lu  famille  des  oléanccs 
fiaxinéfs. 

Forwieria,  S.  f.  fnrslé-ria.  Bot.  lorsteiie,-  plante 
tnpriioliacée  de  la  famille  des  slylidées,  et  ori- 
ginaire de  la  Nouvelle-Hollande. 

Forfttcritn,  s.  f'  [orttéri-tn.  .Miner.  Forstérile, 
silicate  du  Vésuve;  substance  incolore,  trans- 
lucide formée  de  silice  et  de  magnésie. 

FurHterMiiia,  S.  f.  forstéio-iita.  Bot.  Forstéronie; 
gcnie  de  plantes  d'Amérique. 

Fortarlion,  S.  m.  et  adj.  i'urlatchon.  Fam.  Fuis- 
sanl;  fort.  lobuste. 

Fortalecer.v.|a.  inrtaléiérr.  Fortifier; rendre  une 
chose  ffirte,  capable  de  su|iporter  de  grands  tra- 
vaux. Il  Fortifier;  donner  de  la  loue  au  corps, 
à  l'estomac,  h  lig.  inus.  Fortifier;  donner  de  la 
force  à  un  argument.  ||  Aider,  proléger,  appuyer, 
I  Consoler  encourager,  inspirer,  donner  du  cou- 
rage. 

Fortalecido,  da.  part.  pass.  el  adj.  du  v.  forta- 
lecer; F^orlilie,  e. 

Fortaleeilla,  ?.  f.  inus.  dim.  de  fortaleza.  V. 
ce  mot. 

Fortalecimiento,  s.  m.  forfa/ézii»ù'fi-Îo.  L'ac- 
tion de  luriiiicr.  l'eflet,  le  résultat  de  cette  ac- 
tion. Il  Fortification;  ouvrage  (jui  rend  une  place 
ou  une  ville  forte.  ||  inus.  V.  Fortaleza,   fuerte. 

Fortiilesciniiento,  s.  m.  inus.  V.  Fortaleci- 
ntiftiln. 

Fortaleza,  S.  f.  iortalé-ra.  Art.  mil.  Forteresse; 
lieu  tres-l'ortifie,  qui  peut  contenir  une  forte 
garnison  el  défendre  une  assez  grande  étendue 
de  pays.  ||  Force;  une  des  quatre  venus  cardina- 
les, n  Force;  vigueur  naturelle.  Il  F'orcc  ;  gran- 
deur, fermeté.  ||  Force  d  une  place  rendue  im- 
prenable, par  sa  situation,  etc. 

Fortepiaiiu  ,  S.  m.  iortépia-no.  Mus.  Forté-pia- 
no;  iiistrumenl  de  musique  à  cordes.  ||  Mus. 
Forté-piano;  en  renforçant  el  adoucissant  tour  a 
tour  les  sons. 

Forteznelo.  s,   m.  dim.  de  fuerte.  V.  ce  mot. 

Forteziielo  ,  la.  adj.  dim.  de  fuerte.  V.  ce  mot. 

Fortiliencinii,   s.  Í.  ïortifikaiion.  Fortification; 
art  de  fortifier.  ||  Art.  mil.  Fortification;   systè- 
me général  de    défense  d'une   place  fortifiée.  Il 
Fortification;  action  de    fortifier,  j  Appui;    sou- 
lien.  Il  Fortificación   de   campaña;    fortification 
de  campagne;  fortification  passagère  qu'on    fait 
en  campagne. 
Foi-tlIicacloiicN ,    s.    f.    pi.  forii"^/.az»ones.  Art. 
mil.  Fortifications;  ensemble  d'ouvrages   dispo- 
sés de  manière  à  mettre  une  armée  en  étal  de  ré- 
sister avec  avantage  à  des  forces  supérieures. 
Fortificado,  da,  part.  pass.  et  adj.   du  \.  forti- 
ficar. Fortifié,  e. 
Fortiflcador,  S.  m.   iortifiUador.   Fortificateur; 
ingénieur  qui  fortifie  les  places;  qui  écrit  sur  les 


V 


FOU 


—  \ù\  — 


FOR 


loililiiations. 

Forifflcando,  paît.  près,  (lu  \.  furtificar.Forú- 
liaiit. 

FortmcRiitr-.  part.  ptés.  du  v.  fortificar.  Forti- 
fi.iiit:  qui  rdriifin. 

Fortiflciinte.  adj.  fortifikan-té.  Fortifiant;  qui 
augmente  les  loriTS.  qui  fortifie.  |¡  li^.  Fortiliani; 
qui  donne  le  courage  nécessaire  pour  supporter 
l'adversili''. 

Fortinc:ti-,  V.  a.  fn'iifikar.  Fortifier;  rendre  une 
chose  forte,  capable  de  supporter  de  grands  tra- 
veaux.  Il  Fortifier;  donner  de  la  force  a  l'esto- 
mac, au  corps.  ||  Fortifier:  perfectionner  Iciiten- 
dement.  ||  Fortifier:  donner  de  la  force,  de  la  \a- 
leur,  de  l'énergie.  |i  Àrl.  mil.  Fortifier,  rendre 
une  place  iorte.  etc.,  la  rendre  cupable  de  résis- 
ter aux  attaques  de  1-ennemi.  la  munir  de  tout 
ce  qui  peut  la  rendre  plus  capable  de  se  défen- 
dre. Il  Foriifier  ;  renforcer,  donner  de  la  solidité 
à  «Il  ouvriige. 

Fortificarse,  V.  pron.  i'artiflkar-sé.  Se  fortifier; 
devenir  |ilus  fort,  reprendre  des  forces.  ||  Art. 
mil.  Fortificarse  eu  al¡nin  pueato;  se  fortifier 
dans  un  poste;  s'y  retrancher  pour  mieux  com- 
battre. 

Fortiticntorio.  ría.  adj.  \ortif\hato-rio.  Fortifi- 
catoire;  qui  a  rapport  à  la  fortifir ation. 

Fortiit,  s.  m.  {nrtinn.  Fortin;  petit  fort  en  pierre 
ou  en  bois,  garni  de  canons,  construit  ¿i  la  h;\le 
pour  di'fendre  un  camp,  une  position,  ou  pour 
battre  des  routes. 

Fortiiiillo,  s.  m.  dim.  de  fortin.  V.  ce  mot. 

Forliro.tlr»  ,  «ra.  adj.  ïortiros-tro.  Zool.  F'orti- 
rostre;  qui  a  la  bec  fort. 

F«r(iNtiiiaeMfiite,  adv.  sup.  de  iuertemente.  V. 
ce  mot. 

ForiÎMitiio.  ma.  adj.  sup.  de  fuerte.  V.  ce  mot. 

Fortiisliiio.  adv.  forii  ssimo.  Mus. Fortissimo;  su- 
perlatif italun  qui  désig  e  les  sons  tres-forts 
sur  les(]uels  il  faut  beaucoup  appuyer,  en  por- 
tant à  son  dernier  période  lédat  des  voix  et  des 
instruments.  On  indique  par  F  F,  les  passages 
qu'il  faut  e\é(  uter  ainsi. 

Fortitud.  s.  f.  inus.  {ortitouiUl.  V.  Fortaleza. 
Il  Fortitude;   force  morale  de  l'àme. 

Fortuitaiiieiito,  adv .  forfoîn'iOHié/i-té.  Fortuite- 
ment; dune  manière  fortuite,  par  hasard,  ino- 
pinément. 
ForiiiitaH  .  s.  f.  ()!  iortoui-tass.  Xfíc.  cout.  For- 
tuite; on  appelait  ainsi  les  lois  sur  lesquelles 
les  juges  interrogeaient  les  récipiendaires  sans 
les  avoir  indiquées,  comme  au  hasard  et  foitui- 
temenl. 

ForiiiUo.  (a.  adj.  Îortoui-to.  Fortuit;  qui  arrive 
au  hasiird.  ([U'on  ne  peul  ni  éviter  ni  prévoir 
ou  dont  la  cause  et  linfluence  échappent  com- 
plètement à  notre  intelligence.  |  Foi  tnit;  acci- 
dentel ,  inopiné. 

Fortuna.  S.  f.  [ortou-na.  Fortune  ;  hasard  .  chan- 
ce. I  Fortune;  le  bonheur  ou  le  malheur  qui  nous 
arrive  ¡'iir  raMani;('nieiit  et  la  conibiüaiMHi  tle 
causes  qui  nous  sont  inidiiiiues.  |  Foitune;  tout 
ce  qui  arrive  on  peut  ariivcr  de  bien  ou  de  mal 
à  quelqu-un.  |  Foilune;  deslinee,  soil  aveugle, 
inconsliuii.  léger  .  variable,  cruel. bi/arre,  lavo- 
rahle,  contraire,  capricieux,  changeant,  volage. 
Il  Fortune;  puissance,  crédit,  faveur,  cic.  || 
Fortune;  élévation,  avaiuement.  charges  gra- 


des, emplois,  dignités,  honneurs  <iu*on  obtient. 
!l  Myth.  Fortune;  divinité  aveugle,  bizarre  et 
capricieuse;  elle  présidait  à  lousles  évènenienls. 
et  distribuait  les  biens  et  les  maux,  selon  son 
caprice.  ||  Adorar  a  la  fortuna;  adorer  la  fortu- 
ne; S'attacher  à  ceux  qui  peuvent  nous  procurer 
desriehesses,  du  crédit.  |  l'rov.  Jinn  ymde  una 
dormir  luaiido  la  firtuua  le  aiulla;  bien  dan- 
se a  qui  la  fortune  i  hante;  se  dit  d'une  person- 
ne qui  voit  tout  lui  suiceder  á  souhait,  et  qui 
doit  moins  ses  avantages  aune  ccmluite  h;.bile 
qu-a  l'aveugle  laveur  de  la  Ion  une.  ||  leonol.  On 
peint  la  fortune  le  |)ied  pose  sur  une  roue  pour 
marquer  son  in-i;ibiiile  ;  les  Romains  la  repré- 
sentaient debout  et  une  corne  d'abomlance  sur 
le  bras  gauche,  et  tenant  de  la  droite  le  timon 
d'un  navire,  pour  marquer  quelle  donne  les 
richesses  et  qu'elle  gouverne  les  alVaires  de  ce 
monde.  ||  Fortune;  réussite,  succès.  ||  .\sccn- 
dant;  bonheur  au  jeu.  ]  inus.  Malheur;  adversi- 
té, revers  de  fortune.  |  Mar.  Correr  fortuna, 
éprouver  la  fortune  de  mer;  s'exposer  aux  acci- 
dents qui  |ieuveiit  ?urverir  en  mer.  |  Fortuna 
de  la  Maïufia:  omelette  au  lard.  ||  Aslrol.  For- 
tuna mayr;  planète  de  Jupiter;  en  termes  d  as- 
trologie. Astron.  Fortuna  menor:  planète  de 
Venus,  ji  Fortuna  por  áspelo  ;  cellede  Mercure. 
Il  Hacer  fortuna;  laire  fortune;  devenir  riche.  || 
i/ombre  rfe /■o/(u»(rt;  parvenu;  homme  nouvauç 
de  rien  qui  est  parvenu  à  un  haut  degré  d'éléva- 
tion, etc.  Il  Lance  de  fo'tuna;  coup  de  fortune; 
bonheur  inattendu.  ||  Moza  de  fortuna;  prosti- 
tuée; fille  de  joie.  Il  Astron.  Parte  de  fortuna; 
point  de  l'ecliptique.  aussi  eloi;:ne  du  commen- 
cement de  la  division  du  thème  celeste,  que  la 
lune  l'est  du  soleil.  !l  Por  fortuna;  par  bonheur, 
par  hasard.  Il /'rotar  fortuna:  tenter  fortune; 
courir,  s'exposer  aux  chances  du  ha-ard,  de  la 
destinée. 

FortHiiaUo.  tla.  part.  (as.  inus  úo  fortunar.  V. 
Ce  mot.  I  Adj.  inns.  Heureux;  qui  jouit  du  bon- 
heur,  qui  possède  ce  qui  peut  le  rendre lontent. 

Fortiiital.  adj.  inus  Çort«una\.  reiilleux.  dange- 
reux, qui  ne  peut  être  fait  sans  risque.  V.  Ar- 
rie s  ¡¡aúo. 

Fortunar,  v.  a.  inus.  Y.  Afortunar. 

Fortiinilla.  s.  f.  dim.  de  fortuna.  V.  Ce  mot. 

Foriiinio.  s.  m.  inus.  fortou-fiio.  Bonheur;  felici- 
te, état  heureux,  prospérité.  ||  Inus.  V.  Infor- 
tunio. 

Fortuno. nn.  adj.  inus.  forfoii-rio.  Orageux,  tem- 
peturiix.  qui  cause  de>oiages. 

ForiiinuKo.  Na.  adj.  inus.  foríouíio-iio.  Tempé- 
tueux: orageux.  Il  Inus.  V.  Azaroso,  desgra- 
ciado. 

Forza.  S.  f.  inus.  V.  Fuerza. 

Forzadamente,  adv.  for/fií/nmen-ít'. Forcément; 
par  lorce.  par  conlrainie;  uvecfoicc  et  violence. 
I  liius.Necessaiiriiient   forceinenl. 

Forv.ado,  S.  m.  Îor/ado.  Foi(.at;  nom  que  reçoi- 
vent les  coiulnmnes  a  la  peine  des  traviuix  forcés 
à  peipetuiteou  à  temps,  depuis  le  nuiment  de 
leur  départ  pour  le  bagne.  ||  Format;  se  dit  des 
esclaves  qui  chez  les  barbaiesqucs.  sont  emplo- 
vés  au  service  des  galères  ou  à  d'autres  travaux 
pénibles.  |  Forçat;  autrefois  les  condamnes  qui 
ramaient  sur  les  galères  de  l'elat. 

For/.ado.  do.  part.  pas.  de/'or:«r.et  adj. Force, c- 


FOS 


—  'iü2  — 


Ft)S 


\ 


Il  Foric;  (}tii  nesl  pas  l'cnVl  «le  la  voliiiii".  ¡ 
I-'oicc!;  (|iii  ac(''(li'  a  la  violciici'.  |  l'orcé;  qui  inan-  1 
•  liif  (le  naliirrl,  (|ui  csl  ronlraiiil,  alTeclé.  ||  Cuin-  \ 
¡Ktiariim  forzinhr,  n)in|iarais()ii  lorcóe;  ce  (¡ui 
l'sl  mal  ameno,  lire  delrop  loin.  Il  IVint.  Slenlé; 
liien  lini ,  peinl.  ||  Nécessaire;  inévilnhle.iini  ilnil 
être,  t  Intis-  V.  Forzoso.  \\  Covsonntilps,  ó  /nV.v 
forzudos,  honis  riniés,  mots  qui  riment,  clqu'oii 
<l(iiiiie  a  un  poète  pour  faire,  soit  un  sonnet,  soit 
autre  sorte  de  |ioL'sie. 

I-'oi'-#.iiil»,  ndv.  iuus.  V.  Forzosamente. 

Foi-#.iiiloi\  s.  m.  Îorzador.  Celui  qui  forre,  qui  fait 
>iolcii(e  a  (¡uelqu'un  ,  et  plus  particulièrement, 
celui  (|iii  viole  une  femme. 

l'oïKiii,  s.  m.  fonal.  Champ  d'un  peigne;  l'espa- 
ce qui  sépare  les  deux  ranfîèes  de   dents. 

Forzunivnto,  s.  m.inus.  V.  Forzamiento. 

Forzuiiiit'iito,  s.  m.  (or7.amién-to.  Forcement,- 
action  de  forcer.  ||  Viol;  violence  qu'on  fait  à  une 
lille,  à  une  femme  que  l'on  prend  de  force,  et 
dont  on  jouit  contre  sa  volonté. 

Foi'«ar,  V.  a.  forzar.  Forcer;surmonterparla  vio- 
lence, par  l'emploi  de  la  force,  en  parlant  des  cho- 
ses qui  présentent  un  obstacle,  unerésistance.  || 
Forcer;  prendre  par  force,  en  parlant  d'une  pin- 
ce forte,  ele.  ]|  Forcer;  venir  à  bout  d'obtenir  à 
force  de  peine,  et  de  temps;  arracher.  I¡  Forcer; 
violenter,  violer  une  femme  contre  son  pré.  | 
Forcer;  pousser,  conduire  avec  violence.  ||  Ma- 
uég.  Forzar  un  caballo;  forccrun  cheval;  le  fai- 
re courir,  le  fatiguer.  I|  Forzar-  forcer  de;  con- 
traindre, obligera.  \\  Forzar  lanaturaleza;  for- 
cer la  nature:  vouloir  faire  plus  qu'on  ne  j)eut.  || 
Forzar  cl  paso;  forcer  le  pas;  marcher  plus  vite. 
Manèg.  Forzar  la  mano;  forcer  la  main;  se  dit 
en  parlant  d'un  cheval,  qui  refuse  d'obéir,  qui 
s'emporte.  |j  Forcer;  faire  effort,  rompre  avccvio- 
lence.  ||  Fig.  Forcer;  obliger,  contraindre. 

Foi-Kiirse,  v.  prou,  forznr-s».  Se  forcer;  faircquel- 
que  chose  avec  trop  de  force  et  de  véhémence.  || 
Se  forcer;  dans  un  sens  moral.  Se  contraindre, 
faire  effort  sur  soi-même,  ||  Inus.  V.  Esfor- 
zarse. 

ForzoMii.  s   f.  ioriii-ssa.   Jeu  de  dames   forcé,  j 
Nécessité;  extrémité.  Il /Zacer   la  forzosa;  con- 
traindre;  faire  par  force,  coulrc   la  volonté  de 
quelqu'un. 

ForKosniuciitc,  adv.  {ortossamén-té.  Fig.  Forcé- 
ment; nécessairement,  par  une  conséquence  ri- 
goureuse. I  Forzablcment;  forcément, d'une  ma- 
nière forcée.  |  Nécessairement;  inévitablement. 
!l  Forcément;  par  force. 

Forzo.cio,  sa.  adj.  forzo-ssn.  Nécessaire;  inévita- 
ble, qu'on  ne  peut  empêcher.  ||  Inus.  Fort;  ro- 
buste; violent.  I  Inus.  V.  Forzudo.  \  Inus.  Vio- 
lent; impétueux,  qui  agit  sans  raison. 

Forzudo,  «la.  adj.  forzott-do.  Fort;  robuste,  qui 

a  une  grande  force. 
Fosa.  s.  f.  inus.  îo-ssa.  Fosse;  creux  dans  la  ter- 
re, plus  ou  moins  profond,  plus  ou  moins  large, 
lait  par  la   nature   ou  par  l'art.  ||  Inus.  Fosse; 
creux  que  l'on  fait  dans   la  terre  pour  v  mettre 
un  mort. 
Fosada,  s.  f.  inus.  V.  Foso, 
Fosado,  do.  part,  pas.de  fosar.  Creusé,  e. 
Fosado,  s.  m.  mus.  îojsa-rfo.  Fossé;  fossé  plus 
long  que  large   pour  clore  quelque  espace  de 
terre,  ou  pour  laire  écouler  leseaux.=:lnus  Tri- 


but qu'f)n  payait  au  roi  lorsqu'il  allait  a  la  guer- 
re. Il  Inus.  Se  dit  aussi  por  l'ensemble  des  forli- 
liialKPiis  d'une  place. 

l'uHMtliiri»,  s.  f.  inus.  V.  Zanja. 

Fonal,  s.  ni.  iossal.  (>imctière;  lieudécouvert  etor- 
diiiaircment  clos  de  mur.  dan  lequel  on  enterre 
les  morts.  Il  Sé|iulcrc;  tombeau,  fosse. 

FonnHo,  s.  m.  f'nííi-Ho.  .Mainm.  Fossane;  mam- 
mifère de  .Madagascar,  du  genre  genelte. 

Fo.iar.  v.  a.  iiius.  [ossar  Creuser;  faire  un  fos- 
sé autour. 

Fonar,  s.  m.  inus.  fostar.  Cimetière;  lieu  décou- 
vert, etc.  V.  Fosal. 

Fonarlo,  S.  m.  inus.  V.  Osario.  |  Hisl.  ccclés. 
Fossairc;  celui  <iui  dans  les  premiers  siècles  de 
l'Eglise,  était  préposé  pour  enterrer  les  lidélcs. 
Il  Ilisl.  rel.  Fossariens;  sectaires  du  XV. c  siècle, 
qui  rejetaient  les  sacrements  de  l'Eglise  et  se  re- 
tiraient dans  des  fosses  ou  cavernes  pour  y  cé- 
lébrer leurs  mystères. 

FoMca,  s.  f.  fos-/ia.  Bois  touffu;   forêt  épaisse. 

FoNCo,  ca.  ad.  V.  Fosco. 

Fosfatado,  da.  adj.  fosfata-do.  Phosphate; com- 
biné a\ec  l'acide  phosphorique. 

Fonfato,  s.  m.  fosfa-to.  Chim.  Phosphate;  genre 
de  sels  composés  d'une  ou  de  deux  bases  et  d'a- 
cide phosphorique. 

FoMrático,  ca,  adj.  fosfa-tilto.  Phosphalique;  se 
dit  d'un  acide  qui  résulte  de  la  combustion  lente 
du  phosphore  ¿i  l'air. 

FoNllto,  s.  m.  iosfi-to.  Chim.  Phosphite;  sel  for- 
mé par  la  combinaison  de  l'acide  phosphoreux 
avec  différentes  bases. 

FoMfurado.  da.  adj.  fosfora-do.  Phosphore;  où  il 
entre  du  phosphore. 

FoMtonciiciu  ,  s.  f.  fosfonén-y.ia.  Phosphones- 
cence  ;  formation  du  phosphore. 

Fosrorone.sls  ,  s.  f.  fosforéné-ssiss.  Méd.  Phos- 
phorénése:  maladie  attribuée  a  la  phosphorisa- 
tion. 

Fot«roresccncia.  ,s.  f.  fosforésién-zia.  Phospho- 
rescence ;  propriété  qu"  ont  certains  corps  de 
dégager  de  la  lumière  dans  l'obscurité  ,  sans 
chaleur  ni  combustion  sensible. 

Fosfoi-cMcciite  ,  adj.  fmforésien-té.  Phosphores- 
cent :'qui  a  la  propriété  apiidée  phosphorescence. 

Fo-sforico,  ca.  »ú].  fosfo-rilco.  Phosphorique;  qui 
appartient  au  phosphore,  qui  est  delà  nature  du 
phosphore.  Il  .-Irit/o /^)5/"óríro;  acide  phosphori- 
que; foriué  parla  combustion  rapide  et  com- 
plète du  phosphore  ,  et  dans  lequel  on  plonge 
une  alumelte  soufrée,  afin  d'obtenir  de  la  lu- 
mière- Il  fíuíjías  fosfóricas;  bougies  phosphori- 
ques  ;  petits  tubes  de  verre  scellés  aux  deux 
bouts  et  renfermant  une  petite  mèche  enduite  de 
phosphore  qui  s'emflamme  lorsqu'on  brise  le 
tube 

F.tsforina.  s.  f.  fosfori-na.  Chim.  Phosphorinc; 
substance  lumineuse  inherente  aux  animaux. 

Fosforlzaciou,  S.  f.  fosforiiaiion.  Phosphorisa- 
tion  ;  iniluence  du  phosphore  calcaire  dans  l'é- 
conomie animale. 

Fósforo,  S.  m.  fos-foro.  Chim.  Phosphore  ;  nom 
donné  par  les  chimistes  à  un  corps  simple,  lumi- 
neux dans  l'obscurité,  qu'on  extrait  des  os  de 
tous  les  animaux ,  et  qu'on  moule  ordinairement 
en  petits  cylindres  ou  bâtons.  Il  Fósforo  de  Bo- 
duin  ó  de  Balduino  ;  phosphore  de  Bodouin  ou 


FOU 


—  463  — 


FHA 


de  Balduin  ;  nitrale  de  chaux  calcinée.  ||  Fósfo- 
ro do  Bolüña  ;  phosphore  de  Bolofçne;  produit 
obtenu  en  chauffant  au  rouge  du  sulfate  de  ba- 
ryte, réduit  en  gâteaux  minces  avec  de  l'eau  et 
de  la  farine.  ||  Fósforo  de  Hombery  ;  phosphore 
d'IIomberg  ;  chlorure  de  calcium  fondu  au  feu. 
Il  Fósforo  sulfurado  ;  phosphore  sulfuré  ;  pro- 
duit des  bouguieset  des  briquets  phosphoriqucs. 
Il  Mylh.  Phosphore  ;  surnom  de  Diane  et  deLu- 
cifer  ou  étoile  de  Venus. 

FoMforoHo,  na.  adj. /oí/'oro-sísí.  Phosphoreux; 
se  dit  d'un  acide  formé  par  la  combustion  lente 
du  phosphore, 

roHiiiro,  s.  m.  fosfou-ro.  Chim.  Phosphure;  com- 
binaison de  l'acide  carbonique  avec  l'hydrochlo- 
rure. 

Fosieo,  s.  m.  dim.  áe  foso.  V.  ce  mot. 

Fósil,  adj.  fo-ssil.  Hist.  nat.  Fossile;  se  dit  des 
corps  organisés  ou  non  organisés  que  l'on  re- 
trouve dans  des  terrains  d'origine  ancienne .  ré- 
duits pour  la  plupart  à  létat  de  pierre,  j  Fos- 
sile; se  dit  auussi  des  dépouilles  ,  des  débris, 
des  formes  ,  des  empreinles  de  corps  organisés 
qu'on  trouve  dans  les  conches  de  la  terre,  j,  Ani' 
maies  fósiles;  animaux  fossiles,  ceux  dont  on 
retrouve  les  débris  dans  le  sein  de  la  terre,  mais 
dont  les  espèces  n'existent  plus,  ji  Fam.  Fossile; 
se  dit  des  personnes  dont  les  idées  sont  arrié- 
rées en  littérature,  en  politique  ,  des  ouvrages 
contjus  dans  un  système  suranné,  écrits  dans 
un  style  vieilli  ,  etc. 

Fósil. s.  m.fu-ssil.  Fossile;  toute  substance  qu'on 
tire  du  sein  de  la  terre. 

FoHlIiiicacion,  s.  f.  V.  Fosilización. 

Fosilización,  S.  f.  fossiliiazion.  Géal.  Fossilisa- 
tion ;  qualité  des  fossiles. 

Fosilizado,  dn.  part.  pass.  de  fosilizar,  et  adj. 
Fossilisé,  e;  qui  est  passé  a  l'état  d'une  chose 
fossile. 

Fosilizarse  .  v.  pron.  fossiliiar-sé.  Hist.  nat.  Se 
fossiliser,  devenir  fossile,  se  pétrilîer.  1|  Fig.  Se 
fossiliser,  devenir  crétin,  se  crétiniser. 

Fosinjses,  s.  f.  pi.  fossing-héss.  Pathol.  Phosin- 

ges  ,  taches  rouges  des  jambes,  produites  par  la 
chaleur. 

Fosipedo  ,  da.  adj.  fossi-pédo.  Zool.  Fossipède; 
qui  a  les  pattes  propres  á  fouir  la  terre. 

Fosiprdos  ,  s.  m.  pi.  fossi-pédoss.  Maram.  Fos- 
si|)èdes;  famille  des  mammifères. 

Foso,  s.  m.  fo-sso.  Fosse;  creux  dans  la  terre. 
V.  fibyo.  \  Art.  milit.  Fossé  ;  le  creux  plus  ou 
moins  profond  entre  l'escarpe  et  le  contre-es- 
carpe, audessous  du  rempart  qui  entoure  une 
place  fortifiée.  ¡  Creux  rempli  d'eau;  marc,  ma- 
rais. 

Fosiira,  s.  f.  inus.  V.  Excavación. 

Foiericila,  S.  f.  folér<j-hila.  Hol.  Folhergille; 
plante  de  l'Amérique  méridionale,  de  la  famille 
des  amantacées. 

FateroM  S.  f.  fotér-na.  Bot.Foterne;  ancien  nom 
de  l'aristoloche. 

FuiiiiKc  ,  s.  s.  f.  foting-hr.  Mus.  anliq.  Photinge; 
flûte  obljinic  ou  courbe  des  anciens. 

Fotutur<ilii»,  s.  L  lotofo-hia.  Photophobic;  ré- 
pugnance pour  la  lumière. 

Fotofóbiro ,  OH.  adj.  fotofo-biho.  Pholopliobi- 
que;  qui  appartient,  qui  a  rapport  à  la  photo- 
phobie. 


Fotófobo,  s.  m.  foto-fobo.  Photophobe ,  qui  fuit 
la  lumière. 

Fotofobortúlmia  ,  s.  f.  fotofoboftal-mia.  Pathol. 
Pholophobo|ihlhalmie  ;  nyctalopie  ,  faculté  de 
voir  pendant  la  nuit  avec  privation  de  cette  fa- 
culté pendant  le  jour. 

Fotorobortúiiiiico,  ca.  adj.  fotofoboftal-mikn. 
Photophobophlhalmique;  qui  appartient,  qui  a 
rapport  à  la  pholophobophlhalmic. 

Fotofobortulino  ,  S.  m,  foiofoboftal-mo.  Pathol. 
Photophoboplilalme;  nycialope,  qui  voit  la  nuit, 
qui  est   atteint  de  nyctalopie. 

Fotófoi-o  ,  s.  m.  folo-foro.  Photophore  ;  réver- 
bère en  coiic  tronqué. 

Foióst'iio,  s.  m.  foto-ij-hcno.  Photogène,  ma- 
tière de  la  lumière. 

FotoKcuiia,  s.  f.  fotografii-a.  Photographie;  des- 
cription de  la  lumière. 

Fotosrálico ,  ci»,  adj.  fotogra-fiko.  Phologra- 
phlipie,  qui  appartient,  qui  a  rapport  à  la  photo- 
graphie. 

Fotologla.  s.  f.  fotolog-hia.  Photologie,  traité 
de  la  lumière. 

Fotoló^lco  ,  ca.  adj.  fotolo-g-hi\io.  Pliotologi- 
que  ,  qui  appartient,  qui  a  rapport  à  la  photo- 
logie. 

Fotometría,  S.  f.  fotoinétri-a.  Photométrie,  com- 
paraison des  intensités  relatives  de  lumière, 
fournies  par  divers  combustibles. 

Fotoinétrico,  ca.  adj.  fotomé-triko.  Photomé- 
trique ,  qui  appartient,  qui  a  rapport  à  la  pho- 
tométrie, 

Fotómetro,  s.  m.  foto-métro.  Phys.  Photomè- 
tre ,  instrument  pour  mesurer  l'intensité  delà 
lumière, 

Fotopsia  ,  s.  f.  fotop-sia.  Pathol.  Photopsie,  lé- 
sion du  sens  de  la  vue  par  laquelle  on  croit  voir 
des  traînées  lumineuses. 

FotoNciutérica  ,  s.  f.  /'ofoszíafí'-r//¿a.Photosc¡a- 
tériqne;  gnomonique;  art  de  tracer  des  cadrans 
solaires,  lunaires  ou  astraux,  mais  principale- 
ment des  cadrans  solaires  sur  un  plan  donne,  ou 
sur  la  surface  d'un  corps  donné  quelconque. 

Fótula.  s.  f.  inus,  fotoii-la.  Entoin.  Cloporte;  in- 
secte à  plusieurs  pattes,  de  la  famille  des  aptè- 
res. 

Foya,  s.  f.  fo-'ia.  Fourneau  de  charbons.  |  ious. 
V.  Ilnya. 

Foyo,  S.  m.  inus.  fo-'io  Fossé,  creux.  |  V.  Hoyo. 

FoyoMo,  saf  adj.  inus.  to-'iosso.  Plein  de  creux  V. 
Hoyosa. 

Foz,  s.  f.  inus.  V.  Alfoz.  Il  inus.  V.    Hoz. 

Frac,  s.  m.  irak.  Tail.  Frac;  habit  d'homme  qui 
par  devant  ne  couvre  que  la  poitrine,  et  qui  se 
termine  par  derrière  en  deux  longues  basques 
plus  ou   moins   étroites. 

FrHcasndo,  da.  adj.  et  part.  pass.  de  fracasar. 
Fracassé,  e. 

Fracasar,  v.  n.  Îraha-ssar.  Fracasser;  briser, 
rompre  en  plusieurs  pièces.  Il  Fig.  Disparaître; 
s'évanouir,  se  dissiper. 

Fracasarse  ,  v.  pron.  Îrakasar-sé.  Se  fracasser, 
être  fracasse. se  briser. 

Fracaso,  s;  m.  iraka-sso.  Fracas;  bruit  extrême 
et  soudain  d'une  chose  qui  se  rompt,  qui  est 
roin|)ue  avec  violence.  |  Par  exlens.  Fracas,  tout 
briiil  semblable  à  celui  d'une  chose  qui  se  fra- 
ca'ise.  I  Fracas;  tumulte,  désordre,  bruit;  se  dit 


FRA 


—  V6Î^  — 


FUÁ 


aussi  tie  tout  re  qui   se  fait  avec  tumulte,  avec 

grand  bruit.  ||  Fie-  Fracas;  on  parlant  des  per- 
sonnes (jin  rlion  lient  el  ()i)t iennent  une  sorte  de 
vogue  qui  font  du  liruil  dans  le  inonde.  ||  Fif;. 
Fraras;  se  dit  des  rhoses  cpii  exitent  l'attention 
du  publie,  qui  font  seandale.  ||  ('bute  suivie  de 
rupture.  ||  F'ip.  Désastre;  mauvais  succès,  re- 
vers inattendu,  ruine,  malbeur. 

FrnonMor.  s.  ni.  frnkitssur.  Fracteur;  qui  rompt, 
qui  brise. 

Fraecion.  s.  f.  fra':-7.it)n .  Fraction,-  action  de 
rompre,  de  diviser  une  chose.  ||  ¡.iturp.  FrnrrjViri 
de  In  hnslia:  fraction  do  Ibostie,  ai  (ion  delà 
rompre.  I  Fraction;  portion  ,  partie  d'un  tout, 
d'une  unité  déterminée.  ||  Fnirrlotip.i  rnntinunit; 
fractions  continues;  séries  numériques  ou  al- 
gébriques, quise  prolon^'cnt  indéfiniment.  |  \l- 
géb.  Fracriitucs  ó  quphrndíix:  fractions  littérales 
alfrébriques;  fractions  dési^jnées  en  alsèbre  pnr 
dc^  lettres,  et  sur  lesquelles  on  fait  les  mêmes 
opérations  que  sur  les  fractions  numériques.  || 
inus.  V.  Infrarrion. 

Frnccionnr,  v.  a.  frai.Tînnnr.  Fractionner;  rédui- 
re en  fractions,  en  petites  parties. 

FrnrriodiirMe .  v.  prou,  fraln.ionar-sé.  Se  frac- 
tionner: être  fractionné. 

Fraccloniirin,  rin.  adj.  fra'jinnn-rin.  Fraction- 
naire; qui  fait  partie  d'une  fraction.  Il  Aritm. 
N((i?îcro.ç  /"racc/onririoi; nombres  fractionnaires, 
nombres  composés  d'un  nombre  entier  et  d'une 
fraction. 

Frncmontnrio.  rîn.  adj.  frnhménta-rio.  Frg- 
mentaire.  qui  est  comi)osé  de  fragments. 

FrnctiprtiA.  «In.  adj.  frn'^tipÁ-ilo.  Zool.  Fractipc- 
de;  qui  à  les  pâtes  comme  brisées. 

Fracturn.  S.  f.  frnVtou-rd.  Fracture;  rupture  avec 
effort.  Il  r.hir.  Fracture,  solution  de  continuité 
d'un  ou  de  plusieurs  os.  produite  le  plus  ordi- 
nairement par  une  violence  extérieure. qui  apor- 
té leur  tissu  au  delà  de  son  extensibilité  natu- 
relle. Il  Prat.  Effraction;  rupture,  que  fait  un  vo- 
leur pour  dérober. 

Fracturado,  da.  adj.  etpart.  pass.  de  Fracturar. 
Fracturé;  e. 

Fracturante,  adj.  fraVtouran-té.  Fracturant;  qui 
est  de  nature  à  se  fracturer;  qui  occasionne  une 
fracture. 

Fracturar ,  V.  a.  frahtnrirnr.  Fracturer;  brider, 
casser,  rompre  avec  effort.  |  Chir.  Fracturer, 
faire  une  fracture. 

Fracturarse,  v.  pron.  fraUtourar-sé.  Se  fractu- 
rer ;  être  fracturé. 

Fracuar,  s.  f.  inus.V.  Tlaquezn. 

Fradear.  v.  n.  inus.  fradèar.  Entrer  en  religion; 
se  faire  moine. 

Fraga,  s.  f.  iraga.  Sorte  de  ronce  plus  tendre  que 
la  commune.  |]  V.  Trnmbueso. 

Frngalea.  S.  f.  iraqnlé-n.  Conchyl.  Fraguellée; 
sous  genre  de  monotondes  ayant  ponr  type  le 
monotonde  de  Pharaon. 

Fragancia,    s.   f.    {rngan-zia.  Y .  Tragancia.  \ 
Flagrant   délit,    délit  qui    se  commet  actuelle- 
ment ou  qui  vient  de  se  commettre. 

Frasante,  adj.  frnonn-f¿.  Odoriférant.  V.  Fra- 
grante.  \  Cnjer  enfmqante;  prendre  en  flagrant 
délit;  prendre  sur  le  fait  dans  le  moment  où  le 
délit  vient  de  se  commettre. 

Fragaria,  s.  f.  V.  Fraga. 


qui 


FrogorloM.  s.  f.  pi.  iraga-riast.  Bot.  Fragariées; 
I      tribu  de  pantes  dryadées,  ayant  pour  type  le  gen- 
re fiaisicf. 
Frauai  lu.  rla.  ad.  iraga-rio.  Bol.  Fragarie 

ri'ssemlile  au  genre  fraisier. 

Fraicnla.s.  f.  i'rnga-tn.  Mar. Frégate;   bâtiment 

I      de  guerre  ayant  une  seule  batterie   couverte    et 

I      portant  moins  de  soixante  bouches  à   feu.  j|  Mar. 

Frngiln  ile   aiitit   frégate  d'avis;  petit  navire 

qui  poite  des  iiaíjiiets  et  des  ordres  à  l'armée,  et 

1      qui  sert  aussi  a  aller  reconnaître  les   vaisseaux. 

I        1  Fraijalii  tiiirrn:  t régate  légère;  petit  navire  de 

I       giiirre  qui  n'a  qu'un  pont .  et  iiui  ¡lorle  ordinaire 

ment  de  puis  dix-huit   jusiju'a  vingt  pièces  de 

i       canon. 

Frauatlii,  s.  m.  frri^rif in.  Mar.  Petite  frégate. 

Fraalfero.  r*.  adj.  frag-lñfé-ro.   Bol.   Fragifcre; 

qui  |iorles  des  fraises. 
Frajtiroruu'.adj.  fnaq-hiior-mè.  Bol.  Fragiforme; 
¡      qui  a  l'aitparence  dune  fai-e. 
,  Frntfll.  adj.  frrig-hil.  Fragile;  se  dit  de   certains 
I      corps  dont  les  parties  se   séparent  les  unes  des 
I      autres  par     le  moindre  choc.  Il  Fragile;   aisé    à 
j      rompre.  |  Frêle;  fragile,  aisé  à  casser,  à  rompre 
I       II  /'ig.  Frêle;  faible,  sujet  h  tomber  en  faute.  | 
'      Fig.  /'"ragile;  peu  solide,  peu  durable. 

Faanllaria,  s.  f.   frag-  hUa-ria.  Infus.  Fragilaire; 
;      génie  d'infusoires  polygastriques,  ayant  pourty- 
pe  la  fragilaire  rhabdosome. 
Fraellarinean.  s.    f.    pi.    frag-hilari-nóass.  Bot. 
;      Fragilarinées;    famille   d'algues  marines  ayant 
;      pour  type  le  genre  fragilaire. 
'  FraKllaríneo,nea.a(ij./'ro3-/ií/(iri-ndo  Bot.  Fra- 
¡      gilariné;  qui  ressemble  à  une  fragilaire. 
1  Frikixiie,  adj.  inus.  \.  Frágil. 
'  Fra^iiSdad,  s.  f.  frng-hili-dadd.  Fragilité;  dispo- 
sition   à  être    facilement  cassé.  |  Fig.  Fragilité; 
facilité  à  tomber  en  faute.  |  Patol.  Fragilité;  fa- 
cilité avec  laquelle  les  os  se  brisent  dans  certai- 
nes maladiesdu  tissu  osseux.  ||  Péché  de  la  chair, 
incontinence. 
FrasilÎMiniA,  ma.  adj.  sup.  de  Frágil.  V.  ce  mot. 
Frágilmente,  adv.  frag-ilmén-té.  D'une  manière 

fragile,  avec  fragilité. 
Fragmento,  s.  m.  iragmén-to.  Fragment;  petite 
partie  de  quelque  chose  qui  a  été  cassée,  débris 
d'un   objet;  portion  dune  chose  rompue.  !  Frag; 
ment;   se  dit  des  choses  considérables  par  leur 
prix,  par  leur  rareté.  ¡  Fig.  Fracgment;  partiel 
qui  nous  restent  d'un  ouvrage,  d'un  Poème  etc. 
Chir.    Los   {rngmeiitos  de  un   hueso;    les  frag- 
ments d'un  os;  et   des  parties  d'un  os  fracturé. 
I  Mus.   Fragment;  drame  lyrique  dont   chaque 
acte  offre  une  action  séparée. 
Fracolino,  S.  m.  irngoli-no.  Genre  de  poisson  de 

la  famille  des  gondins. 
Fragor,  s. m. inus  fragor.  Bruit,  fracas,  sonou  as- 
semblage de  sons,  abstraction  faite  de  toute  ar- 
ticulation distincte  ou  de  toute  harmonie. 
Fragosa,  s.  f.  frapo-sio.  Bot.Fragose;  genre  d'om- 

belliféres  réuni  au  genre  azarelje. 
Fragosidad  ,  s.  f.  iragossidadd,  A|)reté  d'un  che- 
min couvert  d'ornières,  découpures.  I  Boisépais, 
bois  touffu. 
Fragofisimo,   ma.    adj.    super  de  Fragoso.  Y. 

ce  mot. 
Fragoso,  sa.   adj.    Îrago-sso.    Apre;   raboteux, 
coupé  de  précipices,  etc.  ¡  Bruyant:  qui  lait   du 


\'\\\ 


—     'i  (M    — 


\'\\\ 


brull,  ou  qui  cslaconipn;;n(''  de  bruit. 

Frnsriuicla,  s.  f.  Kranran-iÀa.  l'iogiaiiro,  olcur. 
parfum  sucvc,  a^irrablc  et  délicat.  ¡  V'vz,  Bonne 
réputation,  bonne  odeur,  se  dit  en  parlant  des 
personnes. 

rrasrunto.  adj.  frnfran-tt'.  Odoriférant;  odorant 
qni   sent  bon,  qui  répand  utie   bonne    odeur.  ¡ 
Fra;;ranl;  odorant,  parfumé.  ¡  adv,  V.  En  ïra- 
'¡ruiile. 

i'-ra^;raeiti<iiino,  tna.  adj.  s.  de  Tragranle.  V.  ce 
mot. 

B'^rauHii,  s.  f.  {ra-(j<nia.  Forjie;  lieu  ou  l'on  tra- 
vaille le  fer;  l'atelier  oii  l'on  for;<e.  ;  Craiules 
fifiQuas;  ><ros#es  for;res;  celles  oii  l'on  fabrique  le 
fer  et  l'acier  en  barres,  au  moyen  de  martinets 
ou  de  laminoirs.  \  Vrafjuns  a  la  iiujhsii;  for^jes 
à  l'anfilaise;  celles  où  le  fer  et  atliné  dans  des 
fourneaux  à  réverbère  par  le  moyen  du  coke,  et 
étiré  aux  cylindres  cannelés.  |  Vrnqxtas  à  la  ca- 
talana: foriïc  à  la  catalane,  celles  oii  l'on  fait 
fondre  le  minerai  par  petites  masses  dans  le 
creuset  même  de  la  forge-  |  Anat.  mihl.  Vragua 
(le  campaña;  'orge  de  campagne;  la  forge  jtorla- 
tive  elles  outils  qui  servent  aux  merécliaux-fer- 
rants  dans  les  armées  en  niardie.  j  rig.  lîndroit 
lieu  ou  se  fait  une  cliosc.  j  Volccr  xitia  oh'Ci  à 
la  fragua;  remettre  un  ovrage  sur  l'enclume,  sur 
le  métier.  ¡  3Iyth.  Fournaise,  forge  dans  laquel- 
le Yulcain  travaillait  avec  lescyclopes. 

¡Fraguada,  «Sa.  adj.  et  part.  pass.  de  Fro^itac. 
FoT'^C',  e.  I  Fig.  Painhra  íraijuaíla,  mot  forgé 
mot   luvcn'lé,  nouvellement  fabriqué. 

Frasiiaclor.  s.  m.  Uaguatlor  Fig.  et  fam.  For- 
geur;£e  dit  de  celui  qui  invente,  qui  suppose 
<|U('bnu'  fausseté,  inventeur  de  contes,  de  nou- 
velles, etc. 

B'rHStiaiitc.  (en^  adv.  inus.  irag'yuan-tè.  Fii  fra- 
grant  délit;  sur  le   fait.  V.   En  Uagaule. 

Fraguar.  V.  a.  iragnuar.  l'eihn.  Forger;  don- 
ner par  le  moyen  du  feu  et  du  marteau  une  for- 
me au  fer  ou  à  quelque  autre  jnélat.  !|  Fig.  /'or- 
ger;  inventer,  controuver,  supposer. 

Fras".i"Ȕ".  v.  n.  f/Y/i/o-mr.  Faire  corps,  en  par- 
lant du  niv)rtier,  du  plAlre  mis  en  œuvre. 

FragjiarKc,  v.  pron.  {ragnnar ■  si'.  Se  forger;  être 
forgé.  I  /'V.'/f/i/«r.sp  r/Kirnerns;  se  forger  des  chi- 
mères; s'imaginer  des  choses  sans  fondement. 

Frasara,  s.  f.  inus.  V.  Fragosidad. 

Frailada,  s.  f.  fraila-da.  Action  ridicule,  indé- 
cente d'un  moine;  momcrie;  esprit,  humeur  de 
i"  lines. 

Frailar,  v.  a.  inus.  frailar.  lùùrc  moine;  donner 
l'habit  religieux  à  qucb|u'un. 

Fraile,  s.  m.  /'/iiï-ic.  Ilist.  Fraile;  nom  généri- 
que des  moines  mendiants  en  Kspagne.  |  Moine, 
religieux  instit\ié  pour  >ivre  séparé  du  monde, 
etc.  I  Moine;  chien  de  mer,  espèce  de  monstre 
marin.  Il  iîord  retroussé  d'une  jupe  de  femme. 
Il  Inipr.  Moine;  blanc  au  milieu  d'une  feuilii- 
d'impression  qui  n'a  pas  bien  pris  l'encre.  | 
lîagasse;  re  qui  reste  de  la  canne  à  sucre,  après 
qu'on  eu  a  exprimé  le  suc.  |  Fraile  de  misa  g 
oi/a;  moine  destiné  au  cheur,  qui  n*a  aucun 
grade  littéraire.  ||  Fam.  Mêler  n  ttuo  fraile;i'\\- 
frocjuer;  faire  nidine.  |  Fraile  qnc  pide  ¡or  Hios 
])ide  pnr  dos;  celui  qui  quèle  pour  Dieu  quête 
pour  deux. 

Fraîloelca.s.  m.  /■»fi>7('!/.i-/;n.  Mu  nillun:  petit  moi- 
l'OMO     V 


ne.  I  F.nfanI  qui  porte  l'iinbil  de  quelque  ordre 
religieux.  ||  Ornith.  Vaneau;  oiseau  qui  e^t  de  la 
grosseur  d'un  |)luvier.  et  qui  a  un2  huppe  noire 
sur  la  Ictc.  V.  Ave  f'ria. 

Frall«'cii!«.  s.  m.  dimin.  de  Freih.  V.  ce  mot.  i| 
Ornith.  Pivoine;  petit  o'seau  quia  la  gorj-'e  ro.j- 
geàlie.  et  le  chant   fort  agréable. 

Fr-.îlî'.'oilo,  s.  m.  dimin.  de   Freile.  V.  cpui'il.  | 
Fève  coup'-e  à  nmilié  par  le  haut,  dont  on  Die  la 
graine,  de  matiière  que  ce  qui  reste  à  la  forme 
d'un  capuchon. 

Frailólo.  'Ta.   adj.  inus.  V.  Frailesco. 

FraiîiMigo.  Ka-   <idj.  inus.  V.    Frailesco. 

FraîU'fjo,  lia.  au],  frailt';-  gno.  ÎSIonacal;  appar- 
tenant à  l'étal  de  Moine.  V.  Traili;scu. 

Fr:i:!oro.  ra.  ná'].  frailé-rn.  Se  dit  dc  celui  qui  e<l 
partisan,  qui  aime  les  moines. 

Frai!€'ria,  s.  f.  frailéri-a.  Moinaille;  conrour'-, 
aflluencc  de  moines,  j  Monachismc;  étal  des 
moines. 

FraiJo'iPO,  ca.  adj.  fi ailes-' o.Qa'i  a  rapport,  q':i 
aiq)artient  aux  moines.  Se  dit  générale. .•icnt  d' 
une  couleur  mélangée  de  blanc,  de  bleu  et  de 
noir. 

Frai!ea!!seln,  S.  m.  dimin.  de  Fraih. 

Fraîîia.  s.  f. /"raiii-cf.  Monachi-^me  ;  état  rell.r.ieu'. 
i      étal  des  moines.  ||  l'Jergé  régulier;    les   ordres 
religieux. 

Frailillcs,  s.  m.  pi.  V.  Árisn-'o. 
\  Frailoa,  S.  m.  augm.  de  Fraile.  V.  ce  mot, 

Frjsîlote.  s.  m. augm. de  Fraile. V.  es  mot.  I]  Frap- 
part;  sol)riquel  injurieux  donné  le  phi<  souvent 
aux  moines,  et  qui  désigne  un  moine  livré  à  la 
débauche,  et  doué  d'une  certaine  force  qui  fait 
son  pviiicipal  mérite  auprès  des  femmes.  | 
Frocard;  moine,  uioioillon. 

Fraîîiico.s.  m.  dimin.  de  Fraile. 
tit  moine,  moinillon.  frocard. 

Frairo  ,  S.  m.  inus.   V.  Vrnile. 

FracîiÎMsc.^a.  s.  f.  frnn}lioii''>-ss'i. 
se;  fruit  du  framboisier:  les  fra- 
sa\euret  un  parfum  très-agréables;  mais  elles 
se  rorrompenl  f(irl  vile,  etc.  |  Méd.  Framlursia; 
maladie  caractérisée  par  des  tuiueurs  cutanées 
et  contagieuses,  semblables  à  des  fiamb  >i<es, 
des  mûres,  etc..  accompagnées  d'ulcérations,  de 
croûtes,  de  tumeurs  os.>eu<es  et  de  dépérisse- 
ment. 

Franilxicxo,  s.  \n.  friiinhtu.'-ss'i.  Hot.  Framboi- 
sier; espèce  de  plantes  du  genre  ronce,  Irès- 
eommunes  spécialement  dans  les  taillis  de  la 
Suisse,  de  l'Allema'-'ne,  etc. 

Frnnipa,  s.  f.  ious.  fra-uica.  Framée  ;  sorte  do 
dard  ou  de  javelot;  arme  des  aiuiens  Francs  cl 
des  (iermains. 

Fraiiearliela.  s.  f.  {ranhalchè-la.  Flepa;.  fête, 
banquet,  «oirée.  V.  Cotnililoun.  \\  Fam.  Frairie; 
partie   de  div(  rti*semcul  et  de  bonne  chère, 

E'raiiraleto  ,  s.  m.  franhnlf'-té  Courroie  garnie 
d"une  bonde   à  une  de  se*  extrémités, 

rancaiiicnlc.  ndv.  frankanien-té.  l'rat.  Frnnrhe- 
ment;  a\ec  exemptiiui  de  dettes,  de  charges.  | 
Par  exiens.  Francl-emént:  sincèrement,  ingrru- 
meiil.  !l  Francheinent;  librement.  a>er  havdi(  ssu 
et  précision.  |l  Fig.  Franchement;  sans  hésita- 
tion, sans  réserve.  Ij  Franchemenii  libér;i!cmcii 
gencreuseusement.  largement. 

Fr:uirn«.  s.    f.  pi.  frnn-l::iss.  \ra -Itn.  Franclics; 

:'.  » 


mot,  I  Pr 


Rot.   Framboi- 
r,bois:'s  ont  un  '. 


V  w  \ 


—  ion  — 


IRA 


ruinille  (l'insoclrs  coinprciianl  c<-u\  qui  ont  les 
jcin  lülíraiii  do  la  seconde  li;:nc  nu  niveau 
des  yeui  iiilcrinc'diaircs  de  l.i  iiióme  ligne,  et 
formant   nvcc  ru\  une  li;:ne  droite. 

rrniirndira,  s.  f.  frniAaiou-ra.  Contre-seing; 
signature  de  ((lui   qui    coiilre-í>it;iie. 

Frunce»,  s.  m.  cl  adj.  framis'^.  Français;  celui 
qui  est  né  en  Franco  di-  parents  fraii(;ais;  ce  qui 
appartient,  ce  qui  a  rapport  à  ce  pays  II  Hahlar 
francés;  parler  fran(,ais,  parler  net,  dire  l'ran- 
(hement  et  netlenient  ce  que  l'on  pense,  sans 
di^tonr,  sans  séquivoque,  sans  a!iibif;üité.  ||  Fig. 
el  fani.  Entender  el  francrs;  entendre  le  fran- 
(.ais;  compiendrc  un  avertissement,  une  mcna- 
re,  une  n'primnnde,  etc.  ||  Teatro  francés:  tlu-á- 
Ire-français;  lliii-àlre  de  Paris  consacré  spi^ciale- 
ment  à  la  représentation  des  tragédies  el  des 
comédies.  I  A  la  francesa;  à  la  rraii(;aise  ;  à  la 
maim-re  des  français. 

FrniicoNliln,  s.  f.  frnmèssill-a.  Bot.  Anémone; 
{;enre  le  plus  brillant  de  la  famille  des  reiion- 
culacées,ctc.  \.  Anémona.  ||  Bol.  Francisée;  Ren- 
ie (le  scrofulariacées.  petits  arbrisscaui  du  Bré- 
sil, fort  rechercliés  en  FLurope  pour  l'ornement 
tles  serres.  1|  inus.  Espèce  de  prune  ainsi  nom- 
mée parce  quelle  avait  été  portée  de  France  en 
Espagne. 

Friiiirror,  s.  m.  fran'for.  Géogr.  FVanc-fort;  un 
des  Eials  de  la  Confédération  du  Rhin,  crée  en 
180(). 

Fraiicforllnno,  nn.  adj.  fiank  for  tin-no.  Franc- 
forloi^;  habilaiit  de  F'rnmfort.  |  Francforlois; 
qui  appartient  à   î"rHnc'forl   on  à   ses  habitants. 

Fraiicin,  s.  f.  frnn-iia.  Géogr.  France;  royaume 
de  l'Europe  occideniale,  dans  la  zone  tempérée, 
compris  entre  7"  Ode  longitude  ouest  el  o"  57' 
longitude  est  du  méridien  de  Paris,  et  entre 
42»  20et  31"  10'lcliludc  nord,  l!  a  pour  limités 
au  nord  el  au  nord-ouest  l'Oiéen;  au  nord-est 
Belgique  et  trois  Etats  allemands,  la  Prusse,  la 
baviére  rhénane  et  le  grand-duclié  de  Bade,  à 
l'est  la  Suisse  et  les  Etals  de  lerre-foimc  du  ro- 
yaume de  Sardaigne,  au  Sud  la  Médilerranncc 
■cl  l'Espagne.  Telles  sont  sasl'iontières  politi- 
ques. Le  RLin,  les  Alpes,  la  Méditerranée  ,  les 
Pyrénées  el  l'Océan,  voilà  ses  frontières  natu- 
relles. La  France  présente  toutes  les  natures  de 
terrams.  Les  richesses  végétales  sont  considéra- 
bles. Le  ma'is,  le  millet,  le  blé,  le  sarrasin  cl 
toules  les  céréales  y  sont  en  abondance.  La  Pro- 
vence cultive  l'olivier'  l'oranger,  le  cilronier  et 
autres  arbres  précieux.  La  populalion  de  la 
France  est  d'environ  32,380,000  habitants  ,  di- 
visés, sous  le  rapport  religieux,  en  30.41)0,000 
calholiqucs,  2.300.000  calvinistes,  lulhéricns, 
anabatisles,  quakers  el  juifs.  La  capitale  de  la 
France  est  Paris,  siège  de  toutes  les  administra- 
tions centrales  du  royaume.  Sa  position  dans  1' 
Europooccidonlale,les  avantages  de  sa  situatiou, 
la  richesse  de  son  territoire,  les  qualités  emi- 
nentes du  peuple  quilhabite,  placeul  la  Fran- 
ce au  rang  des  plus  importanics  nations  du 
globe. 

Francise»,   s.  f .  inus.  V.  Segur. 

apranclscano,  s.  m.  et  adj.  franziska-no.  Frau- 
cisiain.  religieux  de  l'ordre  de  St. François  d'As- 
sise. Il  Qui  appartient ,  qui  a  rapport  à  l'ordre  de 
St.  François.  |1  De  la  cnub-in-  r!<.  l'éinffp  ^onl  Je^ 


Franoisfains  font  leurs  habits. 

l'i'anrlMrn,  eu.  adj.  V.  Franciscano. 

Franclandia.  s.  f.  f'  anhlan-dia.  Bol.  Frsnklan- 
dic,  genre  de  proléarées,  renfermant  pour  tou- 
te espèce  un  petit  arbrisseau  de  la  Nouvelle- 
Hollande,  a  fleurs  d'un  jaune  obscur,  disposées 
en  é|iis  iixiUaiies   in(li>isés. 

Franclandicca.  adj.  frnnklandi  zéa.  Bol.  Fran- 
/ilamlié,  qui   ressemble  à   la  fran/iandie, 

Franrlaii(lici-nK),  s.  f.  pi.  frnnklan'H-zèast.  Boi. 
Fran/ilandiées,  tribu  (Je  la  f.imille  des  proléacéec, 
ayant  pour  type  le  genre  fran/ilandie. 

Francllnla.  s.  f.  fran  li-nia.  Bot.  FranMinîc, 
arbrisseau  d'Amériijue 

Frnucliiilia,  S.  f.  franklini-ta.  Miner.  Fron/»li- 
nite,   espèce  de  fer  oxydé. 

Francmasón,  s.  m.  francmassnn.  Franr-maçon; 
membre  de  la  société  nommée  franc-maçon- 
nerie. 

FrnncmaHonoria.s.  f.  franimassonèri-a.  Franc- 
maçonnerie;  association  de  personnes  qui  s'en- 
gagent par  serment  à  garder  un  silence  invio- 
I  ihie  sur  ce  qui  caractérise  leur  ordre,  el  qui 
à  l'aide  de  quelques  signes  secrets  jieuvcul  se 
reconnaître  en  tout  lieu. 

Franco,  ca.  adj. /"'on-'o.  Franc;  libre.  ||  Franc; 
sincère,  loyal,  candide,  qui  dit  sans  détour  ce 
qu'il  pense.  H  Franc;  se  dit  dans  le  même  sens 
(le  l'ûmc,  du  cœur,  de  la  conduite,  de  toutes 
les  choses  qui  annoncent  cette  qualité.  ||  Franc; 
vrai,  véritable.  ]  Franc;  exempi  de  droits,  d'im- 
positions. Il  Franc;  entier,  complet.  \  Fig,  Franc; 
libre  ,  exempt  de  passions  ,  etc.  |1  Franc;  pur, 
naturel,  en  parlant  des  liqueurs,  des  vins,  etc. 
I  Franc;  se  dit  d'un  peuple  libre  formé  de  plu- 
sieurs familles  germaniiiues  qui  habitaient  les 
marais  du  Bas-Bhin  et  du  Weser,  el  dont  les 
Français  tirent  leur  origine  cl  leur  nom.  ¡|  Franc; 
qui  appartient  à  ce  peuple.  |  Franc:  libéral,  gé- 
néreux. I  Mesa,  puerta  franca;  table  ou  porte 
ouverte  à  toul  le  monde.  1|  Piedra  franca;  pierre 
aisée  à  travailler.  ||  Posa /rt /'rriiira:  auberge,  lo- 
gement ou  l'on  ne  paie  rien.  ||  Puerto  franco; 
port  franc;  e«iemptde  tout  droit.  |  Franco  coma 
eiçari/an;  extrêmement  généreux.  I  Estar  fran- 
co; jouer,  avoir  le  mouvement  facile.  |  Len<jua 
franca;  langue  franque;  jargon  usité  dans  le  le- 
vant, et  qui  est  melé  de  français,  d'italien,  d'es- 
pagnol, etc. 

Franco,  S.  m.  fran-ko.  Franc:  nom  générique  de 
tous  les  Européens  en  Orient,  el  même  en  0<'éa- 
nie.  I  Monn.  F>anc;  unité  absolue  du  système 
monétaire  en  France,  valant  vingt  sous.  !|  Temps 
quedureunefoire franche.  ||  Adv. Franco; franco; 
sans  frais. 

Francoáe«>a!«,  S.  f.  pi.  franloa-zènss.  Bol.  Fran- 
coacèes;  famille  de  plantes  polypélales,  ayant 
pour  type   le  genre  francoée. 

Franoo-arcliero.  s.  m.  fran-'o  artchè-ro-  Hist. 
milil.  Fraïu-nrcher;  soldat  appartemaiit  à  une 
milice  instituée  par  Charles  VIL 

Franco-barliota.  S.  f.  fran-ko  bnrbo-ta.  Ichlh- 
yol.  Franche-barboile;  poisson  d'eau  douce  qui 
ressemble  au  goujon. 

Franco-ciiartrl,  S.  m.  fran-ko  kouartél.  Blas. 
Franc-canton;  pièce  à  (iextre.  dans  un  carré. 

Fraucoea,  s.  f.  franko-èa.  Bol.  Francoée;  genre 
de  plante».  Mpe  de   la  f*mille  des   franroaeées. 


FRA 


—  407  — 


FKA 


heibL'S  vivaces,  velues,  cU'. 

rranco-KÀIIcn,  ca.  adj,  fran-ho  ija-lili'J.  Hisl. 
Franco-fîalUque;  qui  apparlicnt  a  la  fois  aux 
Gaulois  cl  aux  i'iancs. 

Franroliii,  s.  m.  franholinn.  Ornitli.  Falculie? 
oiseau  du  genre  dos  passereaux  téiiuirostres.  | 
Orniih.  Fraïuolm;  oiseau  snuvage  de  la  famille 
dessvlvains  el  de  la  grosseur  du  fitisan,  ainsi 
nommé  parce  que  son  plumage  est  semé  de  la- 
ches noires,  elr. 

Frniiroiiin.  s.  f.  franko-nin.  Géogr.  Franconie; 
partie  de  l'Allemagne  centrale  qui,  à  peu  de  cho- 
se  près,  forme  aujourd'hui  la  Bavière. 

Friinconlo,  nia.  adj.  faan' o-nio.  Francon;  habi- 
tant de  la  Franconie,  Il  Franc. m;  qui  appartient 
à  la  Franconie  où  à   ses  habitants. 

Fraiico-petiMador.  s.  m.fran-  o  ph^sador.  Ilist. 
rélig.  Franc-|)enseur;  membre  d'une  secte  fon- 
dée en  Angleterre   à  la  fin   du  XVlll  siècle. 

rranro-reul ,  S.  m.  fran-ka  réal.  Bot.  Franc- 
réal;  sorte  de  poire. 

FrancoN,  S.  m.  pi.  fran-lioss.  Francs;  on  appelle 
ainsi  les  germains  qui  se  sont  établis  dans  les 
gaules  vers  l'an  418,  et  qui  lui  ont  donné  le  nom 
de  France. 

Fraiico-Malluo,  S.  m.  fran-Vo  sali-no.  Dr.  coût. 
Franc-salé,  quantité  de  sel  donnée  pour  rien  à 
certaines  personnes  et  aux  officiers  royaux. 

Franciiria,  S.  f.  /"rn/ikou-ria.  Bot  Francœurie; 
genre  de  composées  .  petit  sous-arbrisseau  du 
Nilà  (leurs  jaunes,  réunies  en  capitules  multillo- 
res  liérétogamcs. 

Franclilpaiia,  S.  f.  frantchipa-na.  Bot.  Franchi- 
|)anier;  genre  d'apocynacées,  arbres  ou  arbris- 
seaux de  l'Amérique  tropicale. 

Fi-anrliiiipaii,  s.  m.  f'antchispan.TuThim.  Fran- 
gipane :  sorte  de  parfum  exquis,  que  l'on  donne 
à  des  peaux. 

Franela,  S.  f.  frani-la.  Flanelle;  étoffe  légère  de 
laine. 

Fraiis*'*  s.  m.  frang-hé.  Blas.  Division  de  l'écu 
par  deux  diagonales;  écartelure  en  sautoir. 

FraiiB^'Htc  <  s.  ni. /"ranfl-Zien-fd.  Contre-temps; 
occident  lûcheux  et  imprévu. 

FraiiK>l*'lltl»<l,  S.  f.  frnnrj-hibilid.tdd.  Frangibi- 
bililc;  qualité  de  ce  qui  est  fangible. 

Frniigllilo,  a<lj.  fran'i-hi-blé.  Frangible;  qui  est 
«uscepiiblo  d'èlre  rompu.  |!  Fragmentable;  qui 
est  susceptible  de  se  réduire  en  fragments.  ||  Frá- 
gil; cassant. 

Fraiixina.  s.  f.  frang-lii-ita.  Bot.  Frangine;  gen- 
re de  mousses 

FranKli',  V.  a.  inus.  frang-hir.  Rompre,  casser, 
briser, 

FraiiKic.  s.  m.  frnn-(jlé.  Blas.  Fasce  réduite  à  un 
sixième  de  sa  largeur, 

Fraii8;ollar,  v.  a.  inus.  fruugniUar.  Briser;  écra- 
ser le  grain,  du  blé.  ||  lig.  Faire  une  chose  a>ec 
précipitation  et  mal;  subrrnauder,  bousiller. 

FraiiKollo,    s.    m.   fraii(ji)U-o.   (/.    mouillé  .  Blé; 
qu'on  fait  cuire  el  qu'on  mange  comme    potage. 
Fraiifcotc,   s.  m. /"lYJUí/o-ít!.  (^.omm.    Ballot;    pa- 
quet dont  deux  font  à  peu  près  la  charge  d'un 
muli'l. 
t'raiiKotlIlo,  S.  m.  dim.  de  frangote.  V.  O  mot. 
FránKiil»<   s.   f.   frait-qonla.  Bot.  Frangulej  ar 
brisseau  dont  le  dois  est  très- 


VrNiiKM|Nt'oa« .  H. 


frangile. 
f.  pi.    fningntil.n-T'as».   Rot. 


Frangulacée^:   groupe  de  plantes  dí»nl  fait  par- 
tie la  famille  des  rhamnées. 

Fraaigiilúceo,  cea.  adj.  frangoala  zéo.  But.  Frao- 
gulacé;  qui  ressemble  à  la  frangule. 

Fraiigiilina,  S.  f.  frarujouli-na.  Chim.  Frangii- 
line;  substance  amère  qu'on  extrait  de  l'écorce 
de  la  frangule. 

Friinjn,  S.  m.  fraiig-ha.  Frange,  lis.su  à  filets  ser- 
vant d'ornement  aux  meubles,  aux  vêtements, 
aux  draperies. 

Fi-aiijii(l(»,  tia.  part.  pas.  de  franjar.  V.  Ce  mot. 

Fraiijiir,  V.  a.  V,  Franjear. 

Franjeado,  da.  part.  pas.  de  franjear,  et  adj. 
Frangé,  e.  garni  de  franges. 

FrunJeaduM,  s.  m.  pi.  fraug-héa-doss.  Conihyl. 
Frangés;  famille  des  crustacés,  comprenant  ceui 
qui  ont  les  pattes  sètifères  pour  la  plupart. 

Franjear,  v.  a,  frang-héar.  Franger;  garnir  or- 
ner de  frange. 

Franeilla,  (a.  S.  f. /';vi>i7-/ii//-rt.  Frangeon;  pe- 
tite frange, 

Fraiijipana,  S.  f.  V.  FrancUispana. 

Franjiüta;  s.  m.  frang-his-ta.  Frangenr;  celui 
qui  vend  de  la  frange. 

Franjon.  S.  nr  frang-hon.  Grande  frange. 

Franjuela.  S.  f-  dim.  de  franja.  V.  Ce  mot. 

Franqueado,  da.  part.  pas.  de  franquear.  Exem- 
pté, e.  ¡I  Affranchi,  e.  |  .\dj.  inus.  Zapato  fran- 
queado; soulier   mignon;  fait  à  la  mode. 

Frauqueamiento,  S.  m.  inus.  frankéauiién-ta. 
Manuiuission;  arliou  d'affranchir  les  esclaves  el 
les  autres  personnes  de  condition  serve- 

Frani|iiear,  v.  a.  franhéar.  Exempter;  affranchir, 
dispenser,  ij  Donner;  laire  présent,  gratifier,  j 
Débarrasser;  ôtcr  des  obstacles.  ||  Accorder  géné- 
reusement,  avec  libéralité.  Il  Inus.  Affranchir; 
donner  la  liberté  à  un  esclave,  j  Franquear  la 
casa;  accorder  l'entrée  dans  une  maison.  |,  Fran- 
quear una  caria  ,  un  paquete;  affranchir  une 
Icllre.  un  paquet. 

Friinqueame,  v.  pron.  frankfar-sé.  Se  prêter 
facilement  aux  ilésirs  des  autres;  êtrecondescen- 
dant.  I  Inus.  S'alfranchir  ;  s'exempter  dune 
chose.  H  Ouvrir  son  cœur;  faire  connaître  scî 
sentimenis  à  quelqu'un. 

Franqiieiote,  S.  m.  frankélo-té.  Ichthyol.  Fran- 
che-lotte; poisson  du  genre  cobile. 

Franquéala,  s.  f.  frankr-nia.  Bol.  Frankénie; 
genre  de  type  de  la  famille  des  frankéniacécs; 
herbes  vivaces;  á  fliurs  en  cimes. 

FranquenláceaN,  S.  f.  pi.  frankénia-z^ass.  Bol. 
Frankéniacécs:  famille  de  piaules  polypélales. 
hypogvncs,  comprenant  dessous-arbrisseaux  ou 
dès  herbes  vivaces;  el  ayant  pour  type  la  fran- 
kénie. 

Franqtienlaceo,  cea.  adj.  frank  nia-iéo.  Bot. 
Frankéniacé;  qui  resM-mble  a  une  frankénie. 

Franqueo, s.  iw.fran  i-o.  Aflranchissement;  ac- 
tion dafíraiubir  une  lettre,  un  paquet. 

Franqueza,  s.  f.  franhé-ia.  Franchise',  exemp - 
tio'n.  Il  Libéralité:  largesse,  générosité.  |  Liber- 
lé;  fainiliariié.  conliance.  ||  lig.  Franchise;  ingé- 
nuité, siiuérilé,  candeur.  |  C(  n  /''«(u;iie:(i;  fran- 
chement, onsevlement,  avec  toute  liberté. 
Franquía.  S.  f.  fran!ii-a.  Mar.  Il  n'est  usité  qne 
d.ins  le>  phrases,  il  Puner  en  franquía,  estar  en 
franquía;  Appareiller;   être  prêt  à  mollre  A  la 

'       vojIp.  être  en  partance. 


1  KA 


VOS 


ll\A 


l''i<ui(2iitvla,  s.  f.  frnuhi-iia.  Fraiiihise,  cxcnip- 
tiuii  lies  droits  d'onlrée.  etc.  |  Fruialiise;  lieu 
([ui  ^cil  dasilc  au\  triiniiicls  el  oii  la  loi  ne 
[tcui  pas  les  altoiiiiJri'. 

E'iáiujiiir».  ea.  adj.  fran-hiho.  Ilist.  Fraiuiquc; 
(Hii  apparlieiil    aiix  l'iaiics. 

E;<-at3«iiiÍMÍiiiiiiiit'iito,  adv.  «iip.  de  francamente. 

E'i-aii<|uÍH]iJiu,  iiio.  ndj.  sup.  de  franco.  V.  Ce 

l!ll)t. 

K'riniaicrirt,  s.  í.  frans'i  i-a.  línl.  Fraiisérip;  genre 
de  eumpdsées,  fondé  sur  la  namre  molle  on  ópi-  | 
neusc  des  aifínilloiis  de   l'involuere,  pendant  la 
uialuralion  des  fruits. 
K'i-nsjor.  V.  0.  íiuis.  V.  Çueluantar. 
E'i-iio,  s.  ni.  ¡MUS.  V,  }''r<iii(li>. 
B^'i-aNrii,  s.  f.  fras-ha.  Tcuilies,  petites  branches 

qui  tonibeiil  des  arbres, 
t^  iisoc,  s.  ni.  fras-liii.  Flaeoii,  ospi'ee  de  bouteille 
ordinairement  de  venie.  de  erislal  ou  de  jinree- 
l;;inp,  avec  un  bouelioii  fait  de  la  uiéme  matière 
Ou  de  métal.  ||  Poire;  petite  vouteille  de  cuir  pour 
la  pondre. 
E-ritsii'.  s.  n».  fra-sst'-.  iMirase;  a«;sembla;;c  de  mots 
eoni-truilsenssemble.  et  formant  un  sens.  Il  Mus. 
l-'nisc  viúsical;  \)hia>i}  mnsicdle;  suite  non  inter- 
rompue de  chant  ou  d'harmonie,  de  sjns  simples 
ou  d'accords,  qui  forme  un  sens  plus  ou  miins 
;uhe\é.  et  qui  se  termine  sur  un  repos.  |  IMirase; 
description  d'une  p!a;ite  dans  une  plirase  très- 
courte.  ¡Mot  équivalant  à  un  autre.  ||  Frase  ad - 
l'/rtmi;  phrase  adverbiale;  qui  tient  delà  nature 
de  l'adverbe.  |  Gastar  frases;  faire  des  phrases; 
user  de  lonj,'ucs  circonlocutions, 
E-'i'.t^eatSof,    s.   ni.   frassvador.    fam.   Phrasicr; 

phraseur  qui  fait  des  phrases. 
rrn.irar,  V.  n.  frassi'ar.  JIus.  Pliraser;  faire  des 
¡duases,  des   suites  ré;;ulières  et  complètes  de 
chantoud'haunionie.  ]  Frasear  la  misica.;  phrs- 
ser   la  tnusique;   bien  maniuer  chaque  ¡ilirasc 
d'une  pièce  de  musique,  dans  la  composition   ou 
dans  l'exécution, 
E'ritfic-oîogin,  S.  f.  frasséoluij-hia.  l'hraséoiogie, 
c.msirucliou  de  phrases  particulières  à  une  lan- 
gue ou  à  un  écrivain. 
E'î-:ssi"5-(î,  s.  f.  frassi'-ra.  Rot.  F'rasinc;  gemc  de 
frenlianacécs  ,  renfermant  deux  ou  trois  espèces 
d;^i  marais  du  nord  de  rAmérique. 
E-^j'iisis,  s.  f.  inns.  V.  Frase. 
Fi'it.<«1sta,  s.  m,  frassis-ta.  Phrasier  ;  faiseur   de 
piirases  1|  Phrasier  ;  celui  qui  parle  ou  qui  écrit 
d'une  manière  alfcctée ,  rccherclièe ,  verbeuse  et 
vide, 
Er:a.<aîjHern,  S,  f.  fraské-ra .   Cantine;   coffre   à 

cjuipartimcnts  pour  des  hnuleilles. 
t''r:-.«(|3iei-illa,  îia.  S.  f.   dim.  de  Frasquera.  Y. 

Ce  mot. 
E''i-;j'<sj-ieia  ,  S,  L  fras\<é-ia.  Imp.  Frisquette; 
ciiàssis  recouvert  de  papier  collé  ,  que  l'on  met 
sur  le  tympan  et  sur  la  feuille  que  l'on  veut  ti- 
ler,  après  l'avoir  découpé  senlcmeot  au\  en- 
ilroits  qui  doivent  être  imprimés,  aliu  d'empè- 
cliertjue  les  marges  et  tout  ce  qui  doit  demeu- 
rer blanc  ne  soient  maculés, 
rfi'.sisu-.aîo,  ito.  s.  m.  dim.   de  Yrasco.   V.  Ce 

mot. 
t'r.i».t,  interj.  frasi.  Sorte  d'onomatopée  qui  con- 
siste a  former  un  mot .  dont  le  son  est   imitstif 
di'  la  chtise  (lu'il  signilie. 


Fruterna,  s.   f.  fratér-na.   Uéprimande.*   réprc" 
liension  ,  correction  faite  avec  autorité  ,  avec  sé- 
vérité. 
Fratri-nnl,  ndj.  fralñnal.    Fraternel;    qui   est 
prü|)re  a  des  frères  ,  tel  qu'il  convient  entre  des 
frères.  ||  llelig.  Caridad  fraternal  ;  chanté   fra- 
ternelle :  charité  des  chétiens  les  uns  pour  les 
nutres. 
H''rat<*riialiiii'ntc,  adv.  fratérnahnén-té.  Frater- 
nellement ;  en  fièie  d-uiie  maniere  fraternelle. 
E-'i'atcriiiiiniMitf>,  adv  .  V.  Fi  iilenuihueitte. 
('ratcriiltliitl,  S.  f.  fratérnidadd .  Fraternité;  re- 
lation (le  frère  à  frère  .  de   frère  a  sœur,  quali- 
té de  frère.  ||  Fraternité  ;  une   des  trois  devises 
gravées  sur  le  drapeau  de  la  France  ré|)ublicai- 
ne  ,  etc. 
fl'a-alcfiii'/.arloii.  s.  f.  fraXerni/aiion.  Hist.    ré - 
vol.  Fraternisation;  union    fraternelle,   aililia- 
tioii, 
E''ratei-ni7.a:lo,  «Sa.  part,  pas.  de  fraternizar  cl 

adj.  F'raternisè ,  e. 
E''i-at(>i-sii%;i!iCo,  ad],   fratérniian—té.   Fraterni- 
sant ;  doué  de  sympathie,  qui  a  une  consonnancc 
fraternelle. 
E'i';»iernt/.iir,  v.  n.  fralcrniiar.   F'ralerniscr,  vi- 
vre en  [larfaite  inlelligencc ,  en  frères. 
Fraterno,  lia.  adj.  fralér-n».  Fraternel;  qui  est 
propre  à  des  frères,  ((iii  appartient  à  des  frères. 
l'i-atU'i'loei,  s.    m,    [d.    frati/.é-luss.    llisl.  relig. 
Fraticelles-  sectaires  (|ui  parurent  en  Italie,  vers 
la  lin  du  MU  s:ècle.  Us  soutenaient  (jue  l'Eglise 
rumaine  est  la  l'abylcne  de  PFcriture  ;  et  (juelcs 
sacrements  son  inutiles. 
Fratfos,  s.  ni.  pi.  inus.  fra-tréss.  Frères;  titre 
qu'on  di  niiait  au\  ecclésiastiques  qui  vivaient  en 
communauté. 
E''i-atrl»roa  ,    s.  ni.    fratriar-\ia.   Phratriarijue; 

chef  d'une  tribu  d'Athènes. 
E''i'ati-iai-4iisla.  S.  f.  fralriar-l.îa.   Phratriarchie; 

fonctions,  dignité,  résidence  du  phratriarche. 
E''i-a(i-iá:-i|9i<oo.  ea.  adj.  fatriar-kiku.  Pliratriar- 
chique;  qui  appartient  ,  qui  a  rapport  au  phra- 
triarque. 
Fraivieldi»,  s.  v.^.  fratri¿i-da.    F'ratricide;  celui 

qui  a  tué  son  frère. 
E'i-atL-iold.ir.  v.  n.  fratriiidar.  Fratricidcr  ;  com- 
mettre un  fratricide. 
t'i-atriciOio.  s.  ni.  /"/aíri/.í-i/io.  F'ratriiide;  meur- 
tre d'un  frère. 
Fraíriíjup!*,  s.  m.  pi     fratri-késs.  Phratriques; 

festins  d'une  tribu  athénienne. 
E<'faisdac3o.   (la.   part.   pas.   de  Fraudar.  V.  Ce 
mol.  Il  .\dj.  mus.  V,  Engañado.  \\  inus.  V,   De- 
fraudado. 
Frauslada.  s,  m,  inus.  Y*  Defraudador. 
E^vaaiJailuf,  S.  ni.  inus.  Y.  Difraudador. 
Ft-asidar,  v.  a.  inus.  /'rao«(/rtr.   Frauder;   trom- 
per ,  décevoir. 
E^ratttlP,  s.  m.  fraou-dé-  F'raude  ;   mauvaise   foi, 
tromperie  ,  dol ,  déception  .  supercherie,  il  Frau- 
de ;  contrebande  :  action   par   laquelle  on  sous- 
trait aux  droits  de  douane  et  d'octroi  les  choses 
qui  y  sont  assujct;ies.[|.Vdv.£';t  fraude,  tiu  frau- 
de ;  franduleuseinent. 
Fratiilulettci.i.  S.  f.  Y.  Fraude. 
E'ri»:»d«iî«*iitiS!î»eîitc,  adv.  fraoudouléntamén-lé. 
Frauduleusement  ;  avec  fraude. 
/  Fi-aH;lHloi»fo.  ta.  adj.  frauudoulén-to.  Fraudu- 


LUE 


—  -WJ  — 


FUE 


Iciix;  IromiHMvr,  fourbe 
E'riiiKSiiloMuinciitc  ,  atlv.   fraoudoulosamén-té. 

iM-auilulcusempiit  ;  nvoc  fraiulc 
Fi-iiikIeiIosm,  .1:1.  ailj.   franiKloulo-sso.  FrauJu- 

Icux  :  enclin  à  la  Ciauile,  fait  avec  fraude. 
Fraoïiiiiifora,  S.  f.  fraouno-férn.  Bol.  Fraunlinfè- 
rc;  j;cn;ci)c  céluslracces  ,  conlciiant  un  arbris- 
seau raineuv  du  Brésil. 
l'vmtniinn,  s.  {.  ¡niousli-na.  Tclc  de  l)ois   ser- 
vant pour  monter  les  euilTes. 
Fi-a\tiipa.«.  s.  f.  |)1.  frahsi-nêass.  Bot.  Fravinées; 
fîroupe  d'oléacées  ayant    pour  type   le  genre 
frêne. 
S'raiisu'Ia,  S.   f.   frahsiné-la.    Bot.    FravincUe; 
liante  vivacc  herbacée,  que  la   beauté  de   ses 
lleuis  a  fait  phicer  dans  les  jardins  d'agrément. 
|]  V.  Dictaiiio  real. 
s'i';t\i!aó!co,  ît-a.  a.lj.  ^'"/Yí/.Atfit'-'i'o.  Bot.  Fraxine- 

llé;  ijui  ressemble  a  la  fraxinelle. 
B''i'axi:jtM>,  ea.  adj.  fruksi-néo.  Bol.  Fraxiné;  qui 

ress:  inb'.e  au  frêne. 
E''rax:i\ieo3:5,  adj.  i'rassini-kola.  Hist.  nat.Fraxi- 

nicole  ;  ([ui  vit  sur  le  frêne. 
2''ra\iti;:ia,  S.  f.   frahsini-na.  Cliim.    Fraxinine; 

nbali  iut'o:\  extrait  de  l'écorce  du  frêne. 
s'rttj,  s.  m.  fni-i.  Frère;   titre  des  religieux  de 

(¡uehiues  ordres.  ||  V.  Frey. 
S'ivizacla,  S.  f.  fraiuda.  Couverture  délit  ii  longs 

poils.  I 

g''i-aza:tîaci.  P.  f.  dim.  de  Frazada.  V.  Ce  mot. 
B''r«':i.  s.  f. /■/•é-rt.   Myih.  septentr.    Fréa  ;   femme 
d'()ilin,U  reine  des  dieux,  la  Junon   des  peu- 
ples du  Nord. 
E'i'ccîera.  s.  f.  fr/'Air-ra.  Bot.  Fré/.iére  ;  genre  de 
la  famille  des  ternstrœmiacées,  renfermant  pbi- 
sieurs  espèces  indigènes  de  l'.Vmériijue. 
I''rofi'i^ft'a«.  s.  f.  \)\.  fr^iiè-réaxs.  Bol.  Fréziérécs; 
tribu  de  la   famille  des  ternstra'miacéeí  ,  ayant 
pour  type  le  genre  frêziêre. 
Frcpji'rci».  ea.  adj.  fréiié-réo.  Bot.  Frézière  ;  (jui 

res?eml)le  à  une  fièzière. 
l'ri'cai'cîcla.  s.  f.  fréouén-iia.  Fréquences  réi- 
tération .  répétition  fréquente  d'une  chose  dans 
un  certain  espace  de  temps  donné.  |!  Fréqueu- 
lation;  usage  fréquent. 
Ffccuciiluljíi",  adj.  fri'koucnta-hh'.  Fréquenta- 
ble ;  (jue  l'on  peut  fréquenter. 
Fri-CMoittacioii,  S.  f,  fréknuéutazinn.  Fréquenta- 
tion :  coininuniealion  habituelle  avec  quelqu'un. 
il  Uépétition  ;  fréípienl  usage. 
I''r(*rii(>iitaili>i{ino,  iitn.  adj.  super,  de    frecxcn- 

lado.  V.  Ce  mot. 
E''i-rciu'iita(Io,  da.  part   pas.  de  frccucniur.  Fré- 

(■¡ueiilé ,  e. 
E-'fcc3i(-iilai3oi-,  s.  m.  fréU-uhilador.   Celui  qui 

fréquente,  (¡ui  visite  souvent  <(uel(iu'un. 
E-'ft'C3ivBil:inii'.   adj.   frélioui-iit(i>\-ti}.   Fréquen- 
tant ;  (jui  a  Ihabitude  de  fréquenter. 
t''roo;j«'iiîar ,  V.  a.  f/-e',of(<'iifíír.  Fréquenter  ;  avoir 
de  fréi|uentes  relations  avec  (luchpiun,   le   voir 
SDuveiiI.  Il  Fréquenter  ;  aller    souvent    dans    un 
lieu.  Il  Fré(iuenler;  répéter,  réitérer. 
l'rec'.tiMitarMe,  v.  \mn\.  f  ré  lionéntar- se.  .Se    fré- 
quenter ;  se  voir  fréiiui-mmenl. 
E''rv>?iioiitaí¡vtt .  ia.  adj    fnil.nui'ntall-rr).  (Iram- 
in.  F^é([ucntatif  ;  se  dit  d'un  n>ot  dérivé  qui   ex- 
I  iiiue,  onre  l'idée  primitive,  l'idée  accesoire  de 
r.'iiélition ,  de  fréquence. 


Frecuento  ,  adj.  frél;ouén-lé.  Fréquent  ;qui  arri- 
ve souvent  ,  qui  est  réitéré. 
Frecuente,  adv.  V.  Vrecuefitemenle. 
Freciienteiiieistc  ,  adv.  fréhouênténu-n-tc    Fré- 

([uenimenl;  Irès-oidinairemenl ,  très-souvent. 
Freeueiitisimanieiite,  adv.  super,  de  Frecuen- 

ÍC.  V.  ce  mol. 
Frecuenii.ximo,  tua.  adj.  supcr.   de   Frecuente. 

V.  ce  mol. 
Frecha,  s.  f.  inus.  V.  Ylecha. 
Frechatitira ,  S.  f.  iiius.  frétchadon-ra.  Dccoche- 
mcnt;  action  de  lancer,  de  décocher  une  flèche. 
Ffcchar,  V.  a.  inus.  V.  Flechar 
Frechero  ,  s.  m.  inus  V.  Flechero. 
Fredar,  S.  m.  inus.  V.  Frio. 

Fregaclon,  s.  f.  inus.  fréfjailan.  Friction;    frot- 
tement .raclion  de  frotter,  ¡j  V.  Vrirnrioii. 
FrcgajJero,  s.  m.  fci-gadi-ro.  Dalle;  lieudeslinc 

à  laver. 
Fregaîîo,  un.  part.  pas.  dc  Fre^/rir.Ecuré  ,  c. 
Fregmlo,  s.  m.  f  tí'(/a-í/o.  L'actioii   de   laver,   d'- 
écurer  la  vaisselle.  ||  Fig.  Maquignonnage  .  intri- 
gue, commerce  secret.  ¡  Mujer  delinca    frega- 
do, femme  debonne  min-,  active  et  agile. 
Fregador,  s.  m.  fr.^jadyr.  Laveur;  celui  qui  lave. 
Ü  Eiureiii  :  celui  qui  écurc  la  vaisselle  et  la  bat- 
terie de  cuisine.  ¡  Y.Fre  ¡ador.  \  Lavette;  chilfon 
pour  laver.  V.  Estropajo. 
Fregadura  .  s.  f.   {rôiiadan-rn.  Feu  age;   action 
d'êeurer,  de  nettoyer;  résultat  de  celte  action. 
Il  Freçjado. 
Frî'gaj).  s.  m.  íi-¿ga{]-ho.  Ferme  usité  sur  lesga- 

léres.  V.  Estropajo. 
Fregasiiieiili),  S.  m.  V.  Fregacion. 
Fregar,  v.  a.  f/éf/ar.  Fcurer  ;    nettoyer,   frotter, 
laver,  éelaircir  la  vaiselleavecdu  sable. dusarou 
etc.  ¡  Frotter;  torcher,  écurer  nettoyer  en  frol- 
lanl. 
Fregarse,  V.  pron.  frJjar-sJ.    S'Ecurer:    se  net- 
toyer. 
Fregatii,  S.  f.  iiuis.  V.  Fregona. 
Fregatriz  .  S.   f.   fc^'i/if ri:!  Ecureuse  ;  celle   qui 
é  ur.-  la  vaisselle  et  la  batterie  dc  cuisine.  ¡  La- 
veuse; femme  qui  lave.  }  V.  Fregona. 
Frege,  S.  m.  inus.  V.  Lto. 
Fregiïiiio,  Ma.  adj.  nv(/-/n7i-no.Orniih.  Fregilin; 

qui  ressemble  à  un  frégile. 
Fregilinoii,  s.  m.  pl.fré;;-/iíí(-no.v5,  Oonith.  Fré- 
giiins;  sous  famille  des   corvidécs,  ayant   pour 
Ivpc  le  genre  frégile. 
Frt'j-'ila.  s.  m.  fre7-/ti/i).  Ornilh.  Frégile;   genre 

d'oiseaux  de  la  famille  des  corvidées. 
Fregossa.  s.  f.  V.  Fregatriz. 
Fre»<iiicilln.  s.  f.  dim.  île  fregona.  V.  ce  mot.  | 
Siilisson,  sduillo.n;  petite  lille  mal  propre.  |  Qui 
appartient  à  l'écuretise. 
FreieiiicMla  .  S.  f.  fréirinê-ssia.  Bol.  Freyciné- 
lie.   genre  de  la  famille  des  pendanées,  établi 
pour  desplantes  originaires  de  l'.Vsic  cl  de  l'O- 
céanii*  tropicales. 
Freído,  da.   part.    pass.  de  Frcir  ,  et  adj.  Frit, 

le. 
Freldara  ,  S.  f    fréidou-ra.  L'action  de  frire  .  de 

faire  frire,  le  résultai  de  cette  action. 
Freila  ,  s.  f.  (réi-la.  lleligicuse  d'un   ordre  mili- 
taire. Il  Inus.  Sirur  ,  converse. 
Frelliir.  V.    a.  inus.  frrilar.   Kecevoir  quelqu'un 
dans  un  ordre  militaire  .  le  recevoir  chevalier. 


FUE 


—   V7()  — 


FRE 


Frelle,  s.  ra.  féi-lé^  Chevalier  dun  des  ordres 
militaires.  |  Prôlre  qui  vit  en  coinmmiauté. 

Frcliiiilii.  s.  f.  frrili-niri.  But.  rlircvliiiii- ;  genre 
de  la  fiinillf  d<'S  sirofuliiirüifcs  ,  ayuiil  puur 
lypo  un  arlirisscau  du  (",ap. 

Freir,  v.  a.  fréir.  Frire:  fiirc  ruirc  queliiue  chose 
dans  «ne  pucle  nver  du  henné  roux,  du  sain- 
doux ou  de  l'iiuile  hmiiHani''.  ||  Freirse  ¡lu  crilor; 
hrùler,  niuuiii  de  rliaud.  |  Fif,'.  et  fani.  Freir- 
icla  a  algitnn  :  duper  tineliinun  .  lui  jouer  un 
mauvais  tour.  ||  Fi¡,'.  et  tam.  ^li  frcir  de  los  hue- 
vos lo  verá  :  il  le  serra  avec  le  lenips.  ||  Fi;:.  et 
fani.  Dejarle  freir  en  su  aceite  ¡^  laisser  un  cnlé- 
té  dans  son  ojiinion.  éviter  toute  disiiutcavec  lui. 

FrcirMc  ,  v.  pron.  frfiir-sé.  Se  frire  ,  être  Irif 

Frelro,s.  f.  inus.  V.  Freila. 

Freire  ,  s.  m.  inus.  V.  Freile. 

Frririn.  s.  f.  inus.  fréiri-a.  Assemblée  de  cheva- 
liers d'un  ordre  militaire. 

FiTje,  s.  m.  inus.  V.  Lio.. 

Fr«'Ju.<t,  s.  m.  V.  Judihuelo. 

Frémito  ,  s.  m.  inus.  V.  Bramido  ,  ruido. 

Frennr,  v.  a.  luns.  Fig.  ||  V.  Refrenar.  Il  Inns.  V. 
Enfrenar. 

Frciiüioiitc,  adj.  inus.  fréndién-té..  Furieux;  qui 
grince  les  dents  de  colèic.  |  Fig.  Qui  rompt,  qui 
brise,  qui  fend. 

FreiicrÎM ,  s.  f.  frénéri-a.  Métier  de  celui  qui  fait 
des  mors  de  bride.  |  Boutique;  lieu  où  l'on  vend 
des  mors,  des  brides. 

Freuero  ,  s.  m.  fréné  ro.  Ouvrier  qui  fait  des 
mors  de  bride. 

FreiicHi,  s.  m.  frénéssi.  Pathol.  Frénésie;  sorte  de 
folie  accompagnée  de  fièvre,  de  convulsions,  de 
fureur,  et  qui  esi  le  plus  souvent  le  symptôme 
d'une  inflammation  cérébrale,  d'une  fièvre  ma- 
lif^ie  ou  d'une  maladie  prof  iiidc  des  intestins. 
Frénésie;  fureur  violente,  delire  furieux.  |  Fig. 
Frénésie;  délire,  égarement, emportement  ,  pas- 
sion violente. 

FrtMivsia,  s.  f.  inus.  V.  Frenesí. 

Frenético  .  c«.  adj.  fréné-liko.  Frénétique  ;  at- 
teint de  frénésie.  Il  Frénéticiuc,  furieux. 

Frénico  ,  oa.  adj.  fre-ni'.o.  .\nal.  Phrénique;  qui 
a  rapport  ou  qui   appartient  au  dia|)liragme.  | 
Phvsiol.  Phrénique;  qui  a  rap  'Ortou  qui  appar- 
tient à  l'intelligeiice  ,  à  la  pensée. 

Frénico-sástrico  ,  S.  m.  et  adj  frc-ni  o-fyas- 
-triko.  Phathl.  Phréniko-^'astrique;  portion  du 
péritoine  q'ii  unit  le  diapliragine  à  l'cstomae. 

Fi-énico-esplcnco  ,  S.  m.  et  adj.  fré-niko-ésplé~ 
-niko.  Paihol.  Prénicosplénique  ;  portion  entre 
le  diaphragme  et  la  rate. 

Fronillado,  «la.  part.  pass.  de  Frenillar.  Sus- 
pendu ,  e. 

Frenillar,  v.  a.  irénillar.  Suspendre,  arrêter, 
attacher  les  rames  d'une  galère  par  une  de  leurs 
extrémités. 

Frenillo,  s.  m.  frenillo.  Anat.  Filet;  ligament 
musculeuxqui  est  au-dessous  de  la  langne.il 
Muselière;  ce  qu'on  met  à  quelques  animaux 
pour  les  empêcher  de  mordre  ,  ou  de  paîlre  ,  etc. 
Il  Inus.  Fig.  et  fam.  Decir  una  cosa  sin  frenillo, 
ó  no  tener  frenillo  ;  dire  librement  ce  qu'on 
pense;  parler  sans  détours. 

Frenitis.  s.  f.  frénitiss.  Pathol.  phrénilis  ,  |.hré- 
nilie  ou  phrénite  ;  inflammation  du  diaphragme. 

Freno.    >^.m.fró-no  Frein.   morf!;lH   partie  de 


la  bride  qu'on  met  dans  la  bouche  du  clic^al 
pour  le  gouverner.  |  Fig.  Frein  ;  tout  te  qui  re- 
lient dans  les  bornes  thi  devoir  ,  de  la  raison.  !i 
Fig.  et  l'ain.  Mascar  el  freno;  longer  son  fiein; 
reienir  son  d'-pit.  ressentiment  en  soi-même, 
et  n'en  rien  lai-ser  Oclaler.  au  dehors.  ||  I/ahlar 
iirt /"reno  ;  parler  sans  frein,  ne  pus  ménager 
ses  paroles,  n'avoir  aucun  égard,  injurier  ,  etc. 
Il  .Mécan.  Frein  ;  ajipareil  au  moyen  duquel  on 
peut  modérer  a  vtdmité  et  même  au  besoin, 
anéantir  compléiemciit  la  viies-e  d'un  méca- 
nisme en  mouNemeiil.  ||  Fienii  nrmlado,  (¡nsion; 
sorte  de  mors  qu'on  mil  aux  jeunes  chevaux.  |, 
Fig.  Morder  el  freno;  regimber  contre  l'aiguil- 
lon ,  refuser  de  faire  ce  qu'on  doit.  ¡\  Poner  fre- 
no t  meiire  un  frein,  arrêter,  réprimer.  |  Fig. 
cl  fam.  Trocar  los  frenos;  faire  une  chose  pour 
une  autre. 

Frenología  .  s.  f.  frenólo -g-hia.  Phrénologie; 
connaissance  de  l'homme  moral,  intellecluel. 

Fren»l«'>sico  .  en.  adj.  frénido-ij-hiko.  Pliréno- 
qiii  appartient,  qui  a  rapport  à    la  phrénologie. 

Frenólogo,  s.  m.  frénn-logo.  Phréno  ogistc  ;  qui 
s'occupe  de  la  (ihrénologie. 

Frental  ,  adj.  frental.  Anat.  F'ronlal;  se  dit  des 
muscles  qui  appartiennent,  qui  ont  rappoit  au 
front. 

Frentnzn,  f.  f.  augm.  de  frcnfe.  V.  ce  mot. 

Frente  ,  S.  f.  /■én-lé.  Front  .  dans  l'homme  cl 
les  mammifères  ;  la  porlion  de  la  face  comprise 
d'une  temiie  à  lautre  ,  entre  le  rebonl  orbitairc, 
la  hase  du  nez  cl  le  sommet  de  la  tête.  Chez 
l'homme,  particulièrement,  celle  partie  est  pla- 
cée entre  la  naissance  des  cheveux  et  des  sour- 
cils. I  Par  extens.  Front,  tout  le  visage.  |'  Poés. 
el  style  élevé. Front  ;  la  tête.  ,  Fig.  Front;  trop 
grande  hardiesse,  impudence.  ,  Anat.  Front: 
portion  anlérieuie  et  inférieure  de  la  boîte  os- 
seuse qui  renferme  le  cerveau.  ¡  Front  le  devant 
de  la  tête,  «'omprise  entre  la  bouihc.  les  anten- 
nes ,  les  yeux  et  l'odiput.  ¡  Ornilh.  Feront  :  par- 
tic  de  la  tête  qui  s'étend  depuis  le  bec  jusqu'au 
vértex.  |  Poés.  Front;  cime,  sommet.  ¡  Fig,  .\rl. 
milit.  Front;  étendue  qui  occupe  la  première 
ligne  (l'uTie  armée,  le  premier  rang  d'un  ba- 
taillon, etc.  Frente  de  batalla;  front  de  bataille. 
¡  Fort.  Frente  de  fortificación;  front  de  forti- 
fication; coté  de  l'enceinte  dnine  place  compo- 
sée d'une  couitine  et  de  deux  demi  bastions.  | 
Fig.  Front;  titre  d'un  li\  re  .  dun  chapitre.  || 
Adv.  De  frente:  de  front  .  par  devant.  ¡  Frente 
á  frente  ;  front  à  front,  face  à  face.  |  Mar.  Front; 
ordre  de  marche  dans  lequel  sont  rangés  tous 
les  vaisseaux  d'une  armée  navale,  en  se  rele- 
vant réciproquement.  ¡  Inus.  Espace  qu'on  lais- 
se en  blanc  au  haut  ,  au  commencement  d'une 
lettre,  etc.  ]  Face,  façade,  frontispice.  ¡  V.  An- 
verso.  \  Poés.  Y.  Semblante.  \  Me  la  claven  en 
la  frente,  à  d'autres,  je  n'en  crois  rien.  ¡  Adv. 
inus.  A  frente.  \'.  De  cara.  \  En  frente;  vis-a- 
uis:  en  face.  |  Ilacer  frente;  faire  face,  faire 
front;  résister,  s'opposer  décidément. 

Frente,  adv.  V.  En  frente. 

Frentecicn,  lia,  ta.  S,  f.  dim.  de /"rente.  V.  ce 
mol. 

Frentero,  s.  m.  frénté-ro.  Bourrelet  ;  espèce  de 
bandeau  rembourré  dont  on  entoure  la  tête  de- 
enfants  pour  amortir  l'effet  de  leurs  chutes. 


FRE 


—  VTI  — 


FRK 


rrentud«,dtt.  adj./'réftfoH-(io.  Fronlé;  qui  aun 
^rand  front 

Frerc,  s.  m.  inn<;,  y.  Frcile. 

Prénrn  ,  S,  f-  fié-uén.  Eiilom.  Frénéc;  genre  de 
diptères  de  la  famille  des  calyptérées ,  ayant 
pour  type  une  espèce  Emopóeinu'  eiLesiveraenl 
rare. 

«•re»,  s.  m.  fréss.  Galon  d'or  ou  d'argent. 

rrcHa  ,  s.  f.  fré-ssa.  Bot.  Fraise;  fruii  pulpeux, 
d'un  rouge  plus  on  moins  vif.  d'un  goùi  exquis, 
qui  succède  dans  lu  belle  saison  à  la  fleur  du 
fraisier.  ¡  Bebida  de  fresa:  eau  de  fraises,  es- 
pèce de  limoniidc  qui  ,  dans  les  grandes  cha- 
leurs de  l'été  rafraîihil,  huméele  cl  désaltèr»; 
plus  aj-M'éiiblemcnt  que  la  limonade,  etc.  ¡  Con- 
<'h)i;  Fraise;  nom  marchand  de  deux  espèces 
de  coquilles.  1  Toil.  Fraise;  collet  à  plusieurs 
doubles  et  à  plusieurs  plis,  qui  tourne  au  tour 
du  cou  ,  qu'on  portait  autrefois.  ¡  Vénér.  Fraise; 
ïa  forme  des  meules  et  des  pierrures  de  la  tète 
du  cerf,  du  daim  et  du  chevreuil. 

D''r4>f(iaila,  s.  f.  inus.  fréssa-d(i.  Sorte  de  bouillie. 
faite  avec  de  la  farine,  du  lail  et  du  beurre. 

FresjKlo,  du.  ailj.  inu-.  V.  (innrnerido. 

ë-fi-sal  ,  a.  m.  fréssal.  Bot.  Fraiserai;  nom  du 
frasier  stérile.  |  I5ot.  Fraisier  ;  g«nre  de  rosacées 
dryadées,  établi  pour  des  plantes  herbacées,  ga- 
yonnames,  à  (leurs  blandies  ou  jaiiues,  en  co- 
ryinbr  à  l'extrémité  desliges.  Il  doime  des  fruits 
petits,  nombreux  souveit  rouges  et  d'un  goût 
acidulé  fort  agréable.  accompa.;né  d-un  parfum 
<iélicieux.  1  Frai-ier  ;  terrain  plantée  de  frai- 
■siers.  ¡  Arbnl  fresal,  frai^iei  en  arbre,  nom 
vulgaire  de  larbousier.  et  en  \mciique  des  mé- 
lastomcs.  ¡  liot.  Fresal  île  Chile,  frutiller  ou 
fruiiilier.  fraisier  du  Chili 

l'resnr  ,  u.  n.  inus.  V.  Grurdr ,  rerfíiñar. 

B-'rt'íica,  s.  f.  V.  Fresen,  j  Vérité.  V.  Claridad.  \ 
Adv.  A  la  fresca,  con  la  fresca  ;  au  frais,  ave<; 
le  frais,  à  la  IVaiclie. 

FreNoacliuii,  iia.  édj.  /"res/i. if-c/ioM.  Mar.  Grand 
fiais,  eti  parlant  du  vent.  Se  dit  aussi  d'une 
personne  qui  est    très-robu'-te  et   très-fraîclie. 

S'reKcal.  adj.  fri'slial.  Qui  n'est  pa-.'  eiitèremenl 
frais  en    parlant   du  poisson.  \  Inus.  V.  Fresco. 

WvHrnnwntv  ,  adv.  frésUaméii-l^.  Fraîchement; 

au  frais,  avec  un  frais  agréable.  |  Fig.  Fraiclie- 

mrnl  .   froidement    [  Fraîchement ,  récemment. 

I  Faisibiemenl ,   sans  bruit,   tout  bonnement. 

VrvMcv .  s.m.  frés-ié..  Druit  des  vers  à  soie  au 
sortir  de  leurs  mues  ou  sorraies,  et  pendant 
<|u'ils  mangent. 

Fro.xcii.ra.  adj. /"r(^5-.'i().  Frais;  peu  froid,  plus  froid 
i|ue  chaud  ,  propre  à  tempérer  une  trop  grande 
chal?ur.  |  Frais;  qui  est  délassé,  disposé,  qui 
a  recouvré  des  forces  par  le  repos.  |i  Fig.  Tropas 
írescas  :  troupes  fiaiclies  :  Iroupei  qui  'ic  -ont 
pss  fatiguées,  qui  n'ont  point  encore  donné.  |! 
l''ig.  Fslais  fresca  como  una  r(>sn  ;  vous  êtes 
fraîche  comme  une  rose  ;  compliment  qu'on 
adresse  aux  femmes  qui  o;it  de  la  fraîcheur.  I] 
Kig.  Frais  ;  r.nent ,  nouveau.  |i  Par  comp.  Frais; 
se  dit  des  choses  sujctics  a  se  sécher  ou  a  se  cor- 
rompre, qui  n'ont  point  encore  snulTert  il'allé- 
ration.  Il  Peint.  Colores  frescos;  coloris  frais;  qui 
H  conservé  tout  son  éclat.  ||  Siignant  ;  nou>euu. 
¡I  Fig.  Frais;  qui  a  des  couleurs,  de  l'embon- 
p>;nl.  I  Fig.  Gai  :  eni'mé.  pla!<«nn'.  Il  Fit:.  Dcsit- 


gréable;  maussade,  j  Fig.  Paisible;  tranquille, 
qui  est  d'humeur  douce  et  paiilique.  U  Fig.Fraisi 
se  dit  d'une  étoffe  dont  les  couleurs  sont  vives 
agréables  à  la  vue.  |  Fig.  Bc/'cr /"reveo;  vivre  sans 
Souci,  ne  point  s'inquiéter  de  l'avenir.  ||  Fig. 
Pintura  al  fresco;  peinture  à  fresque  ;  peinture 
faite  avec  de»  couleurs  terreuses  détrempées 
sans  de  l'eau  de  chaux ,  sur  une  muraille,  une 
voûie  ,  etc.  Il  Fig.  Quedarse  frese  >;  demeurer 
déchu  de  ses  espérances.  |  Tomar  el  fresco^ 
prendre  le  frais. 

Fronça,  S.  m.  frés-ko.  Frais;  fraîcheur;  état  mo- 
yen de  la  tem;  éralure  qui  procure  d'agiéables 
sensations.  Il  Fiais;  air,  temps,  lieu,  endroit 
frais.  Il  Frescura,  \\  .\dv.  inus.  de  fresco  ;  fraî- 
chement ;  récemment. 

Frc'««cott,  lia.  adj.  fréslion.  Gras  ,  vermeil,  plein 
de  fraîcheur  ,  d'embonpoint. 

Frescor  ,  s.  m.  fr  slior..  Frescura.  ||  Peint.  Fraî- 
cheur de  la  peinture,  qui  imite  la  chair.  |  Fraî- 
cheur ;  froidure,  froid. 

Fre.xcorcïto  ,  S.  m.  dim.  de  fresco.  V.  ce  mot. 

Frescote,  ta.  adj.  augm.  d(^  fresco.  V.  ce  mot. 

FresoiirB  ,  S.  f.  fré  oii-ra.  Fraîcheur;  sensation 
agréable  que  nous  éprouvons  dans  le-chaleurs 
de  léié,  à  l'ombre  des  arbres,  dans  le  voisinage 
des  eaux,  par  un  air  doucement  agité.  |i  Fraî- 
cheur ;  froiiiure, froid.  ||  Far  extens.  Fraîcheur; 
douleur  causée  par  uu  froid  humide.  |  Fig.  Fraî- 
cheur; vivacité  ,  éclat,  beauté,  couleur  vive,  en 
parlant  des  fleurs.  |  Fraîchement  ;  se  dit  de  I  ex- 
térieur d'un  homme  bien  conservé.  |  Fraîcheur; 
verdure,  beauté  d'un  paysage.  ||  Fig.  .\ir  aisé, 
libre,  sans  façm.  |  Fig.  Sottise  ;  impertinence, 
platitude.  |  Fig.  Nonchalance;  peu  de  soin  qu'on 
fait  dune  chose.  Ii  Saug-froid  ;  tranquilite,  in- 
souciance. 

Freweiiia  ,  s.  f.  fréssé-nia.  Bot.  Frés;^nie;  genre 
de  la  fa:nille  des  coinposées ,  ne  remlermant  que 
deux  espèces  du  Cap. 

Fréwera-plateaila.  s.  f.  fréséra-platéa-da.  Bot. 
Argentine  ;  genre  de  plantes  de  la  famille  des 
ro-acées.  |  Fresera  de  aijiia:  ar;;eiiline  rouge; 
genre  de   piaules  de   la    famille  des  rosacées 

Frésete  ,  S.  f.  fréssè-ta.  t-onchyl.  F'raisetle;  nom 
vulgaire  d  une  espèce  de  coquille. 

Fre.oiilla  ,  S.  f.  fréssill-a.  Bol.  Fraiselette  :  petite 
fraise.  1|  Bol.  Frutille;  fruit  du  frutiller. 

Frenleheit,  S.  m.  frésl;'bin.  Miner.  Freisleben; 
substance  minérale  d'un  gris  bleuAtre,  fragile. 
t  ndre,  douce  au  loucher,  et  ins. lubie  dans  l'eau. 

Frewiial,  S.  m.  fr,}snal.  -Vgric.  Fraissine  ;  terrain 
planté  eu  frênes. 

Fresneda, s.  f.  frésné-da.  Lieu  plante  de  frênes. 
V.  Fresnal. 

Fresnclla  .  S.  f.  frisn'-lia.  Bol.  Ftesnélie;  un 
des  noms  du  cal'iili  i-. 

■■'reMneelllo,  s.  m.  lîol.  V.  Dictamo  blanco, 

Frewiiieiila.  adj. /"  <  .<fii/.f)u-/«.  Ilist .  nat.  Fraxi- 
nicole  ;  qui  v  it  Mir  le  frêne. 

Frexiiliia  . '^.  f.  V.  /Vewiínri. 

Fre!«Hi>  ,s.  m.  Aci-iic.  Bot.  Frêne  ;  genre  de  la  la- 
niille  de>  oléacecs,  tvpe  de  la  famille  des  fraxi- 
nées  ,  et  renfernu'iit  une  soixantaine  d'opices. 
croissant  principalement  dins  l'Amérique  sep- 
tentrionale. I  Frêne;  bois  de  cet  arbre.  iiBot. 
frais.-  frêne.  |  Poés.  Dance;  arme  d'ha>t ,  eu 
A  long  bojs  .  qui  n  un  fer  pointu  .   et  qui  e*!  f."  i 


1-Ul 


IIU 


grosse  vers  la  poi^nóc. 

FrcNO,  s.  m.  inus.  fré-sso.  Frange.  V.  Fraujrt,  || 
iiuis.  Archi!.  Frise.  V-  Friso. 

Fi'rf^oii,  s.  ii\.  frisson.  (Irosc  fraise;  fruit  pul- 
jicuv. 

FroMqiiorilo  ,  la.  adj.  iliiii.  i\c  fresco.  V.  ce  mot. 

■''i-('N(|iilPu  ,  llii  ailj.  fain.  diiii.  de  iresco.  V. 
ce  mol. 

FioNqiii.HScno,  ni;»,  adj.  siipcr.  de  fresco.  V.  ce 
mol. 

D'ro.xfiulNta,  sr  mr  fr,'s  is-ta.  roinlre  qui  excelle 
dans  11  pointure  à  ficsnuc. 

■•'l'oxqiiKo  ,  ta.  ad],  dim.  de  fresco.  V.  ce  mot.  | 
Mar.  >0!il  pi-til,  frais,  qui  est  à  peine  sensible. 

Vvvsxn  .  s.  f.  inus.  V.  lùiza. 

Fi'o.oiznr ,  V.  n.  iiius.  frèsinr.  Man;,'er.  V.  Frezar- 

Frotado  ,  da.  adj.  frélu-ilv.  Blas.  Frctté  ;  se  dit 
des  pièces  couverlrs  de  bAioiis  eu  sautoir. 

Frétai-,  V.  a.  iiius.  V.  Filetdr. 

Fretf  ,  s.  m.  inus.  V.  Flete. 

Frctel  ou  Fi-otcln  ,  s.  m.  frétel.  Mus.  Frctcrci' 
froteau,  freliau  ou  fretèlc;  flùle  de  Pan  à  sept 
tuyaux. 

FretoM.s.  m.  pi.  fré-tiss.  Bbs.  Frelets  ;  barreaux 
eiitreiaeós  en  filets. 

Frc>  ,  s.  m.  frù-i.  Frère  ;  litre  des  clievaliers  des 
ordres  militaires. 

Freya,  s.  f.  fré-in.  Myth.  sept.  Freya  ;  fille  de 
Nierd  et  sœur  de  Frcy,  déesse  de  l'amour  cl  des 
poésies  crotitjues. 

Frejora  ,  s.  f,  frtïé-ra.  Bot.  Freyère;  genre  de 
la  laïuillc  des  ombellifères  ,  établie  pour  une 
lierbe  d'illyrie. 

Fm,  s.  f.  V.  Freza. 

Frrxn,  s.  f.  fré-za.  Ichlliyol.  Frai  ;  nom  donné 
aux  u'ufs  (les  poissons  et  des  batraciens;  enduits 
d'un  lluide  allniniineux  cl  sur  lesquels  les  mâ- 
les viennent  répandie  U-iir  lait  l'écondiint.  Il  Frai; 
action  di'  frayer.  ||  Frai;  le  temps  du  frai  ,  l'épo- 
que où  a  lieu  la  fécondation.  |  Mélros.  Frai.  ;  di- 
minution de  poids  que  l'usage  et  le  frottement 
apportent  à  la  nioiuiaie.  I  Fiente;  excrément  des 
animaux.  |1  Trace;  pisle  de  gibier-  ||  Marque  lais- 
sée parle  poisson  sur  les  pierres  contre  lesquel- 
les il  se  frotte  au  temps  du  frai.  ||  Bruit  des  vers 
à  soie  au  sortir  de  leur.s  mues  ou  dorraies  et 
lorsqu'ils  niangcnl. 

Fi-(>xa«la  ,    s.  f.  V.  Frazada. 

Fi-e7.adoi- ,  s.  m.  inus.  Comedor  ^  ijristador. 

E'i-oa;ar,  v.  n.  frc/.ar.  Fienier;  jeter  ses  excré- 
ments, sa  fiente,  en  parlant  des  animaux.  ||  Man- 
ger, en  parlant  des  vers  à  soie,  après  leurs 
mues.  Il  Se  dit  aussi  du  poisson  qui  se  frotte  con- 
tre les  pierres  au  temps  du  frai.  ||  Fouiller;  creu- 
ser ta  terre  .  en  parlant  du  cochon  .  et  d-autres 
animaux.  ;i  Se  dit  de  la  ruche  qui  jelte  lesexcré- 
mrnls.  ||  inus.  Y.  Frisar  ,  acercarse. 
Fría.  adj.  fri-a.  Se  dit  des  poules  mortes  que  les 

vassaux  devaient  ix  leur  seigneur. 
FrSa  ,  s.  f.  inus.  V.  Fresca. 

Fi'iahiUdai] ,  s.  f.  friabiUdadd.  Didact.  Friabi- 
lité; propriété  qu'ont  cerlains  corps  de  se  réduire 
en  menus  frogmenls  ou  en  poudre  grossière, 
sous  1-iiillnenie  d-un  choc  même  léger. 
Fi-in3:ic  .  adj.  /"/ía-ó/t;.  Uidacl.  Friable  ;  facile  à 
réduire  en  poudre;  même  sous  les  doigts. 

Fi-Sa.-i,  v.  a.  inus.  fri-ass.  Négligominenit.  ||  V. 
Friamentr.  I  Ce»    la  frla:  p.vec  Ui  frnîcliev.r.  au 


frais,  à  la  fraitlie; 

Frialdad,  a.  \'.  frialiladd .  Froideur;  qualité  di- 
re (pli  est  dep(uirvu  de  chaleur  ,  tiu  plulêi  de 
ce  (|ui  n'en  a  (prune  petite  (luanlité.  ||  Froideur; 
état  causé  par  l:i  diminuli m  de  la  elialeiir  >ilale, 
qu"amèiieiit  les  années.  ||  l'atliol.  Froideur;  im- 
puissance ou  stérilité.  ||  Fi,'.  Froideur:  état  des 
sujets  dépou\us  de  ehale-.ir,  d'acli\ite,  d'éner- 
gie. Il  Froideur;  ilegme,  insensibilité.  ||  froi- 
deur ;  froid  accueil ,  air  froid.  ||  Frialdad  /Mr«>i- 
te;  froideur  piquante;  froideur  simulée  pour  aug- 
menter l'amour  de  (lueliju'iin.  j  Froideur  ;  ab- 
sence de  chaleur  ,  de  sensibilité.  |i  Froideur; 
amour  peu  prononce,  indilférence.  ||  Froideur; 
refroidisseni'-ut  de  1-a  nilié  ,  de  l'amour.  ¡|  Froi- 
dure; le  froid  répandu  dans  lair.  |  Froiibire; 
fraîcheur.  H  Poés.  Froidure;  l-hiver.  ||  Frigidité, 
qualité  de  ce  qui  est  froid .  de  ce  qui  excite  la 
sen>ation  du  froid.  |  Jurisp.  Fragidité;  impuis- 
sance qui  rend  le  mariage  nul.  ||  l'alhol.  Frigi- 
dité; sensalioi!  du  froid.  ||  Fig.  Sottise,  imper- 
tinence, platitude.  ||  l'iaisanlerie  fade  ou  froide, 
qui  est  faite  sans  sel, 

FrIaU-za  ,  s.  f.  inus.  V.  Frialdad. 

Friameiito,  adv.  friamén-té.  Froidement;  de  telle 
sorte  qu'on  est  exposé  au  froid.  |  Fig.  Froide- 
ment; d'une  manière  sérieuse  el  réservée.  | 
froidement  ;  sans  passion  ,  sans  émotion  ,  avec 
insensibilité.  ||  /'"roidement;  d'une  manière  froi- 
de. Il  Leer  friametiíe  ;  lire  froidement;  sans  in- 
flexion, sans  Ame,  sans  elialeur,  sans  chaleur, 
sans  éloqu  once,  sans  sensibilité.  |1  Négligem- 
ment; nmuhalamincnt.  ¡|  Sottement,  ridicule- 
ment. 

Friâtic)  ,  ca.  adj.  fria-li':o.  Frileux;  sensible  au 
fioid.  Il  Fig.  Sol;  ridicule,  maussade. 

Fí-njíBi-KóM,  s.  et  adj.  fribourg-liéss.  Fribourgeois; 
qui  est  deFribourg.  j  Fribourgeois,  qui  concer- 
ne Fribnug  ou  ses  habitants. 

Fi'i.-idu,  da.  part.  piss.  de  Fricar.  V  ce  mot. 

Fri(-aiid«> ,  e.  m.  frikan-do  .\rl.  cul.  Fricandeau, 
morceau  de  veau  pi.jué  et  désossé:  que  1-on  sert 
en  entrée,  seul,  ou  avec  cerlains  légumes. 

Frlar.  V.  a.  V.  Fsrregar  \\  V.  Frotar. 

Frica.<íé,  s.  m. /'rií.Yí-s.Ví!,  Fricassée;  ragoût,  plat 
composé  de  viande  et  de  légumes  cuits  ensemble 
dans  une  cassen.le.  ou  autre  vase,  et  assaisonné 
de  divers  ingrédieutscomme  graisse,  beurre  etc. 
I  Fi icas-ée;  espèce  de  danse  qui  futen  usage 
jusqu'au  XVIII  siècle. 

Fricasi'a,  S.  f.  inus.  Fricassée   V.  Fricnssé. 

Fricrtsear,  v.a.  fri  asséar-  Fricasser;  cuire  com- 
me une  fricassée  ou  mèis  composé  de  viandes 
et  (le  lêgunu's. 

Fric;a.»iea«vi»e,v.  pron,  friliasséar-sé.Sc  fricasser, 
être  fricas.sé. 

Fricó,  S,  lài.  frikó.  Fricot;  Plat,  mets,  viande 
apprêtée  et  par  extension  tout  manger  composé 
daliinent  agréable.  On  dit  également  fricot  en 
parlant  dun  plat  fin,  délicat  el  qui  est  d'une 
nourriture  agréable. 

Fricción  ,  S.  f.  inus.  V.  Fricación.  \\  fùîtion 
action  et  résultat  de  frotter.  |  l'harm.  íV/cciohíjí 
frictions;  frotlemment  proiluil  par  une  laine  ou 
par  une  brosse  qui  est  a,::iiéeen  mouvemenls  ré- 
gnliers  sur  la  partie  malade;  les  frictions  sont 
priucipalemeiil  employées  dans  les  maladies  sy- 
lihililhiques. 


FUI 


—  i73  — 


KHI 


rriilcriciM,  s.  f.  fridi';ri-/.ia.  Bot.  !•  ridéricie;  gen- 
re dp  bignoiiiacées  établi  pour  deui   arbnsscaiii 
l>résili(ms. 
9<'rido,  dn.  aJ|.  iiius.  Y.  Friu. 
K'^riecillo,  s.  m,  diin.  de  Friu. 
FrIedricMtulin,  S.  f.  friédriksCfi-Ua.   Bot.    Frió  - 
diisUiaih-.;  u'ciire  du  plantes  foragiiióes  i¡e  reii- 
fennaiil  qu'une  seule  espèce. 

Friostt.  s.  f.  frié-ga.  Friction  avec  un  morceau 
de  (laiiclie. 

Frifldud,  s.  f.  inus.  V.  Frialdad. 

rri€'ru,  s.  f.  frié-ra.  Engelure.  |  Sortie  <li-  plante 
a(|uatique. 

I-'rioztt,  s.  f.  inus.  V.  Frialdad. 

Frig;uiia,  s.  Í.  frign-na.  But.  Friganc;  jj'cnre  d'in- 
sectes phinévroplères   pliciennes. 

Fri^ánidu,  nii].  f.iiíjá-iiid'^i.  Zool  Frifranidc;  qui 
est  semblable  a  la  frij^ane.  |  s.  f.  pi.  Fviijànidas. 
l'rifçanidcs;  famille  d-insectes  novroptères. 

■•'rixt'iite.  adj.  inus.  qui' refrcjulit. 

Frl^cratlvo,  va.  adj.  inus.  V.  Kefrigerutivn. 

Fri;;idui-io,  S.  m.friff-hidario.  Ilist.  Rom.  Frigi- 
darium;  sortes  de  thermes,  monuments,  édifices 
oiiies  Romains  prenaient  les  bains  froids. 

FrigidesE,  s-  Í.  frig-hitlez.  Frigidité;  qualité  de  ce 
qui  est  froid.  |  V;  Frialdad- 

FrlgidÍMintu,  adj.  sup.  de  Ftigido. 

Frígido,  d».  adj.  inus  .  V.  Frio. 

Friîeirt,  jçjrt.  adj.  et  s.  frig-hio.  Phrygien,  de  la 
Phrygie. 

Frij^urieiito,  ta.  adj.  frijori¿n-to.  inus.  Frileux, 
qui  redoute  le  froid. 

Fi-lsorircro,  ri»,  adj.  fri¡inri-f¿ro.  Frigorifère; 
qui  cause  le  froid,  qui  le  conserve. 

Fi-iju;i»rifico,  ci»,  ndj.  frigori-fiho.  Phys.  Frigorifi- 
que; fjui  produit  le  froid,  qui  occasionne  le  froid. 
Il  S'emploie  é;;alemcnt  comme  substantif  et 
éijuivaut  au  lluide  frigorifique,  principe  du  froid. 

Fi'igorlco,  s.  m.  frignri-tio.  Frigoiique;  lluide 
impondérable,  qui  >uivant  quelques  physiciens, 
produit  le  froid;  comme  le  calorique,  d  après  l'o- 
pinion de  certains  autres,  motive  !a  chaleur.  On 
le  regarde  généralement  comme  une  création  fic- 
tive semblable  au  lluide,  inuécessaire  pour  que 
le  froid  subsiste. 

Fi-lesia  ou  fricHén,  s.  m.  frié-ssia  ou  frié-sséa. 
Bot.  Friésic  ou  F'iiésée.  genre  de  plantes  indi- 
gènes de  la  terre  de  Van  Diemen. 

Fi-iÍMÍnio,  niA.  adj.  sup.  de  Frio. 

Fi-lloNlda»d.  s.  f.  frilossidad.  Frilosité,  sensation 
excessive  du  froid;  sensibilité  extrême  des  choses 
froides. 

Friiiiario,  s.  m.  frimn-rlo.  Frimaire;  troisième 
mois  de  l'année  dans  le  calendrier  delà  républi- 
que française,  il  commen(.ait  le  21  de  novembre 
et  finissait  le '20  de  décembre. 

Frii»silH;(o,  s.  m,  friitij-tnlnio.  (Jrnilh.  .Mésange, 
charbonnière.  V.  Motigc. 

FriiiKalaiida.  s.  f.  friiiiialan-da.  F'ringalandc,* 
Alouette  des  champs.  V.  Alondra. 

Fringllarlo,  ria.  fritig-hilario.  Ornilh.  Fringil- 
laire;  épithèic  qualificativ¿>  de  certains  oiseaux 
carnivores,  qui  s'alimentent  de    petits  oiseaux. 

FrIiiKllIo,  s.  m.  frintj-hilio.  (Jrnith  Fringille; 
genre  de  sylvains  cooirostres.  |  Nom  du  gros 
bec. 

FringlIldoM,  s.  m.  pi.  frin<iliilidos;  Fringillidos; 
famille  de  sylvains  conirosires   ayant   pour  type 


le  genre  fiingille, 

Frio.  s.  m.  fri-o.  Froid;  sensation  provenant  du 
manque  de  chaleur.  H  Frt'o  nalnral;  froid  natu- 
rel, celui  qui  provient  de  la  fjice  de  la  nature  et 
sans  la  volonté  humaine,  il  est  détenoine  put 
un  grand  nombre  de  circonstances  dont  quel- 
ques unes  sont  régulières  dans  leur  cours,  le* 
autres  accidenlelles.  ||  Frio  artificial ,  froid'  ar- 
tilicicl;  froid  que  l'on  peut  produire  instantané- 
nuMit  par  divers  moyens.  ||  Froid;  sensation  que 
nous  percevons  quand  la  chaleur  abandonne  no- 
tre corp.-.  par  lellei  de  la  froideur  des  corps  qui 
nous  eiivironninl.  i;  FI  frio  de  los  atlas;  le  froid 
des  ans,  diminution  de  la  vivacité,  de  l'énergie, 
produite  par  la  vieilles-se.  ||  Mcd.  Froid:  il  est  de' 
trois  sortes,  le  sentiment  du  froid  ,  le  frisson  et 
le  tremblement.  En  thérapeutique  on  produit  le 
froid  au  moyen  de  l-air,  ou  par  l'application  de 
l'cau  glacée,  ou  enfin,  par  quelques  composés 
chimi(iues  dont  la  propriété  est  d'éloigner  im- 
médiatement le  calorique.  |j  F"ig.  j;so  „„  ¡g  j¿ 
frio  ni  calor  ;  cela  ne  lui  fait  ni  froid,  ni  chaud. 
il  Froid:  état  de  la  température  quand  il  fait  à 
peine  chaud.  |  Fig.  Froid;  sérieux,  lent,  peu 
actif. 

Frio,  la.  adj.  fii-o.  Froid  ;  qui  a  peu  de  chaleur. 
Il  Froid  ;  qui  renferme  moins  de  chaleur  qu'un 
autre  corps,  j  Froid;  liui  a  perdu  ou  presque  per- 
du la  chaleur  animale.  ||  Froid  ;  qui  communi- 
que le  froid.  Il  La  estación  fria  ;  la  saison  froi- 
de, l'hiver.  |  Estación  fria;  saison  froide;  signi- 
i'ic  aussi  toute  époque  de  l'année  où  l'on  ressent 
le  froid.  Ij  Froid;  qui  vit  en  pays  froids.  |  Froid; 
qui  ne  donne  pas  assez  de  chaleur,  qui  ne  quitte- 
pas  la  froideur.  |i  Froid;  qui  produit  la  mort  en 
enlevant  la  chaleur  animale.  Venenos  frios;  poi- 
sons froid'i.  i  Jurisp. //omtrí'/'rjo:  homme  froid, 
celui  qui  par  nature  est  impuissant.  |  Fig.F>oid- 
sans  activité,  sans  rigueur,  sans  énergie.  |i  San- 
gre fria;  sang-froid;  état  d'un  esprit  tranquille 
et  calme.  ||  .Malar  à  alguno  á  sangre  fria;  tuer 
quelqu'un  de  sang-froid  ;  avec  préméditation, 
sans  colère.  |  Froid;  signifie  au  figuré,  flegmati- 
que. indilTérent.  insensible.  ||  Froid;  moderé,  ré- 
servé. Il  Orador  frio  ;  orateur  froid;  celui  dont 
l'action  est  nulle,  qui  n'émeut  pas  l'auditoire.  || 
Imaginación  fria;  imagination  froide;  dépour- 
vue de  chaleur,  d'activité,  d'énergie.  ||  Froid; 
se  dit  quelquefois  des  sentiments  ,  des  actions 
qui  marquent  l'insensibilité.  ;|  Fig.  Froid  ;  qui 
n'émeut  pas,  qui  n'intéresse  pas  ,  qui  n'anime 
pas.  Il  Froid  ;  les  grands  ressorts  de  la  passion 
sont  regardés  comme  froids  quand  ils  ne  sont 
pas  exprimés  en  termes  eleves,  j  Art.  Froid;  qui 
manque  de  feu  ,  d'Ame  ,  d'expression.  ¡  Peint, 
l-'roid  ;  qui  manque  de  brillant  .  de  vivacité,  de 
coloris.  î  adv.  Froid  ;  avec  froideur,  d'une  ma- 
nièie  froide. 

Friol4MiKo,  Ktt.  adj,  inus.  V.  Friolento. 

Friolento,  tu.  adj.  Îriolén-to.  Frileux.  V.  Frio- 
lero. 

Friolera,  S.  f.  (riolé-ra.  Bagatelle,  vétille,  rien, 
frivolité.  ;  Pararse  en  frioleras;  s'attacher  à 
des  friv  ulilés. 

Friolero,  ra.  adj.  friolé-ro.  Frileux  ,  sensible  au 
froid. 

Friolleiilo.  ta.  adj.  inus.  V.  Friolento. 

Friolletfo,  ki*.  adj.  inus.  V.  Friolento. 

30 


MU 


—  klk  — 


FI\0 


ri-lwu,  Mil.  adj.  au^in.  du/nu.  ¡  iiiiii.  Irct-lruid; 
tréí-plol. 

ri-laii,  s.  í.  ii\us.  \ii-ssa.  Frise.  V.  l-iisu.  ¡  7'Vi- 
sa;  tVisc;  Síirli*  de  loile.  |  Mar.  Frise  ;  couvertu- 
re de  laiue.  ¡  Frise;  srulplurc  qui  orne  la  pioue 
dos  nnvires.  |  Mil.  Caballo  de  frisa;  cheval  de 
frise;  cylindre  de  l)ois  surmunU'  de  clous  qui 
arrôle  In  marche  des  chevaux.  Aujourd'hui  c'esi 
un  cadre  |iortatif  ((ui  aide  à  (U'ieiidre  une  brèche 
de  l'approche  de  l'eiuieini.  |  Gôog.  Frise;  con- 
trée des  Pays-Bas. 

rriNatIo  ,  d«.  adj.  cl  pari.  pas»,  du  v.  frisar. 
Frisi^.  e. 

rrlffndo  .  s.  m.  frissa-do.  Sorle  d'óloffe  de  soie 
frisiW'. 

ri-landai-,  s.  m  \rt.  Frisoir;  iiislrnment  qui  serl 
à  satiner  les  draps.  ¡  Ouvrier  ;  qui  frise  les 
draps. 

FriMadiii-n.  S.  f.  ïrissadou-ra.  I.'aclion  de  friser 
les  draps. 

frlMor,  V.  a.  Friser;  relever  le  poil  du  drap,  etc. 

FrUarse,  v.  pron.  Se  ressembler,  s'accorder,  ca- 
drer. ¡  Frisar  ron;  friser,  loucher,  t'ire  près. 

Fi-lMctn,  s.  f.  iriss-ta.  Comm.  Friselle;  loile  hol- 
landaise de  ni  el  coton. 

Friao,  s.  m.  fr(-5so.  Archil.  Frise  ;  la  partie  su- 

férieure  de  rentablemenl  qui  est  placée  entre 
architrave  el  la  corniche.  |  Frise;  toute  super- 
ficie plane  et  horizoniale,  enrichie  de  peintures, 
sculptures,  moulures  el  par  analo<rie  el  exten- 
sion tout  bas-relief,  ou  travail  semblable. 

Friflo*,  s.  m.  pi.  fri-ssos.  Frises  ;  sorte  de  déco- 
rations el  d'ornements  de  théùtre  ,  fij^uranl  des 
loits,  le  ciel.  etc.  ¡  Lambris,  tapisseries  à  hau- 
teur d'appui  autour  de  l'endroit  où  les  dames 
espagnoles  placent  leurs  estrades. 

Frísol,  s.  m.  V.  Frisóles. 

Frisólos,  s.  m.  pi.  V.  Judias,  jndihuelas. 

Frison  ,  adj.  Géog.  Frison;  habitant  de  la  frise; 
qui  appartient  ,  qui  a  rapport  aux  habitants  ou 
au  pays.  ¡  Frison  ;  se  dit  conséquemenl  et  fré- 
quemment d'un  cheval  né  dans  la  frise.  ¡  Fig. 
Frison;  gros,  d'une  taille  et  d'une  corpulence  ex- 
traordinaires. 

Frisuelos,  s.  m.  Îrissnué-lnss.  Sorte  de  fèves  sè- 
ches. I  Espèce  de  pAte  cuite  à  la  poêle. 

Fritft,  s.  f.  inus.  V.  Fritada.  \  Art.  Fritte  ;  coc- 
lion  de  matières  différentes  pour  la  fabrication 
du  verre. 

Fritada,  s.  f.  frita-da.  Friture;  action  et  manière 
de  frire;  opération  de  cuisine  qui  consiste  à  fai- 
re rôtir  ou  griller  différentes  substances  ali- 
mentaires dans  l'huile  ou  de  la  graisse  brûlan- 
te. ¡  Friture-,  friteau,  chose  frite  ;  et  par  exten- 
sion toute  espèce  de  jus  ou  de  plat  de  viande  ou 
de  poisson  préparé  comme  il  a  été  dit.  |  Frita- 
da de  escabeche;  marinade. 

Fritagc  ,  s.  m.  ïritag-hé.  Art,  Frittage  ;  opéra- 
tion qui  a  pour  objet  de  brûler  les  corps  organi- 
sés ou  combustibles  qui  peuvent  se  rencontrer 
dans  une  mixion  minérale  et  de  produire  une 
combinaison. 

Fritar,  v.  a.  Art.  Friter*  exposer,  soumettre  les 
martières  vilrificables  à  une  ardente  cakination. 

Fritarse,  v.  pron.  tritar-sé.  Se  friter,  être  frité. 

Fritero.  s.  m.  friti!-ro.  Art.  Fritier  ;  qui  frite 
des  matières  vilrifiables. 

Frltillarla.  s.  f.  fr)íííla-rt«.  Bot.  Fritillaire;  gen- 


re de  piailles  lilincées   lulipacérs.  ¡  Zogl.  Fritd- 
iaire:  sotte  de  papillon. 

FrIlllluN,  s.  f.  |)l.  N  .  Fruta  de  sartfu. 

Frit»»,  ta.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  freir.  Frit,  c. 
1  .Si  Jim  fritas,  ó  no  son  (ritas  ;  on  le  dit  pour 
exprimer  le  doute  où  l'on  est  sur  une  chose. 

Fritura,  s.  f.  inus.  V.  Fritada. 

FrUiii-ero,  s.  m.  fri'lourt'-ro.  Frilurier  t  cuisinier 
qui  fait  les  fritures. 

FrInI,  s.  III.  friind.  (léog.  Frioul  ;  province  du 
territoire  de  Venise. 

Friura,  s.  f.  inus.  V.  Frialdad. 

Frivola  ■líente,  adv.  /";  í-iü/fimeíi-f(í.|Frivolemeiit; 
d'une  manière  frivole,  futile,  insigiiiliante,  saiik 
consistance. 

Frivolidail,  s.  f.  inus.  Frivolité;  caractère  de  ce 
qui  e-t  trixole. 

Frivolista.  s.  m.  frivnlis-ta.  F'rivoliste  ;  ami  de 
frivolités;  épitliéte  donnée  salyriquemenl  par  les 
étrangers  au\  Français. 

Frivoli7.ndo.da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  frivoli- 
zar.  Frivolisé,  e. 

Frlvoilzar,  v.  a.  frivoli/nr.  F^rivoliscr;  fairelc  fri- 
vole. 

Frivolo,  la.  adj.  fri-iolo.  F'rivole;  vain,  insubs- 
lanliel,  léger,  futile,  inconsisiant,  insignifiant, 
sans  aucune  importance,  sans  solidité,  sans  for- 
malité. Ij  S'emploie  au<si  comme  substantif  dans 
certains  cas.  1|  Freluquet;  homme  qui  fait  du 
des  embarras,  rempli  de  prétentions. 

Frivoloso,  sa.  adj.  sup.  de  frivolo. 

Frixión,  s.  f.  /ri'  sion.  Fham.  Dessication;  opéra- 
tion par  la.]uelle  on  dissipe  l'humidiie  super- 
Une  des  |)lantes. 

Froeadura.  S.  f.  inus.  V.  Flocadura. 

Fi-oclos,  s.  m.  fro'.loss.  Myth.  Frodosk;  sacrifice 
de  victimes  humains  que  lesanciens  Suédois sa- 
crilicaienl  à  Tro,  dieu  des  tempêtes. 

Froga,  s.  f.  fro-ga.  Ouvrage  de  maçonnerie  en 
briques. 

Frogar,  v.  a.  inus.  BAlir  en  briques. 

Fr4»gar,  v.  II.  inus.  V.  Fraguar. 

Frôla,  s.  f.  fro-la  Bot.  Frôle;  nom  vulgaire  du 
chèvre-feuille  de>  .\lpes. 

Fro]i(|uia,  s.  f.  froli-kia.  Bot.  Frœlichie;  genre 
de  plantes  amaranthacées  gonfrenées,  établi 
pour  des  plantos  porbacécs  de  l'Amérique  tro- 
picale. 

Frotoria.s.  {.  frotn-ria.  Bot.  Frolorie;  nom  com- 
mun d'un  espèce  du  genre  haptotaxis. 

Fromeniái-eas;  s.m.  froménta-iéass.  Fromenta- 
cées;  toute  plante  semblable  au  blé  ou  qui  par- 
ticipe de  ses  qualités. 

Fronientario,  s.  m.  froménfa-rio.  Fromentaire 
ou  frumentalile  ;  nom  que  donnent  certains  sa- 
vants aux  pierres  qui  ont  des  grains  de  blé  fos- 
sile. 

Fronda,  S.  f.  inus.  V.  Hoja. 

Frondero.  s.  m.  frondé  ro.  llist.  Frondeur;  nom 
que  l'on  donnait  en  France  au  parti  connu  sous 
le  nom  de  la  fronde.  ||  Fig,  Frondeur,  mal-con- 
tent, censeur  ,  opposé  au  gouvernement,  qui  le 
critique,  qui  le  censure. 

Frondescenria  ,  s.  f.  frondésién-zia.  Polvp, 
Frondescence;  tendance  des  polypiers  à  avoir 
des  branchages.  |1  Bot,  Frondescence;  action  de 
se  couvrir  de  feuilles.  H  Frondescence;  s'emploie 
coîimc  svnonvmede  végétation. 


rr.o 


—  475  — 


VKO 


rr*Hd*«4rleiii«,  adj.  fronJénién-té.  Bol.  Frou- 
desceiil;  ([ui  à  la  l'onuc  d-uiie  feuilU;  «lui  se 
couvre  de  IVuIIIch. 

FrondlSjnla,  S.  f.  froiidibn-la.  Mil.  aiil.  Froridi- 
hrile:  sorte  dt- catapulte  ou  machine  à  laïuer  des 
pierres. 

Froniliroln.  adj.  frondi  o-la.  Dot.  rroiidicole; 
qui  vil  (iii  croît  sur  les  feuilles. 

Fi-oiidlciilen.  s.  {.  frondiLou-léa.  ?o\)ip.  Frondi- 
culee;  sorte  de  ¡lulypiers. 

FrotKliciiln.  S.  in.  frondi-hmilo.  Bot.  Froiidicule, 
qui  a  la  l'orme  d'un  petit  arbre. 

Fi-oii(lircro,  ru.  adj.  frondi-féro.  Ilist.  nat.Fron- 
difère;  qui  a  des  i'euilles. 

Froiifliporo;  S,  m.  frondi-porn.  Polhp.  Frondi- 
pore;  genre  de  polypiers  de  lafamille  des.  uiillé- 
pores. 

Fi-oii«lusl«3ad:  S.  f.  frandossidadd.  Feuillage, 
d'un  arhre.  |  fig.  Abondance  de  paroles. 

FrondoxÍMinio,  iiiii.  adj.    sup.  de  frondoso. 

FroiidoMO.  ."«a.  adj.  frondo-sso.  Feuillu,  «¡ui  a 
beaucoup  de  feuilles.  |  fi;.'.  Copieux, abondant. 

Frontal,  adj.  Anat.  F'rontal;  tout  ce  qui  appar- 
tient au  fron'..  |  flueso  frontal  ó  coronal:  os 
frontal  ;  (  elui  (jui  est  situé  audevant  de  la  tète, 
forme  le  front  et  une  grande  partie  des  orbites. 

Frontal,  s.  m.  Chir.  Frontal;  cataplasme  qu-oii 
apiili(|ue  sur  le  front  pour  guérir  les  maux  de 
lète.  !  \\\al.  F'rontal;  os  du  front  de  l'Iiomme. 
également  appelé  coronal.  ||  Frontal;  instrument 
dont  on  se  servait  pour  les  supplices;  il  consistait 
en  une  corde  garnie  de  nœuds  avec  laquelle  on 
servait  le  front  de  la  personne  dont  on  voulait 
obtenir  quebiue  révélation,  et  qu'à  force  de  souf- 
france on  finissait  par  contraindre  à  avouer  un 
crime  dont  elle  était  souvent  innocente.  ¡  Art. 
Frontal  ;  outil  dont  se  servent  les  confection- 
neurs de  guitares  pour  arranger  les  touches.  || 
s.  m.Fronlal.  fronleau;  sorte  de  bandeaux  que 
les  Juifs  se  metlaient  autour  du  front  et  sur 
lequel  ils  inscrivaient  le  nom  de  Dieu  ou  un  pas- 
sage des  Saintes-Ecrilurcs.  Il  Fronteau  ;  mor- 
ceau de  toile  que  les  religieuses  se  posaient  au- 
tour du  front.  |  Fronteau;  courroie  de  la  bride 
du  cheval  (lui  passe  sur  le  front.  ||  Fronteau: 
sorte  de  nœud  de  couleur  noire  que  l'on  met  au 
front  des  chevaux  en  signe  de  deuil.  ||  Archit. 
Fronteau;  petite  façade  que  l'on  établit  au  des- 

19  sus  des  ¡lorles  croisées. 

Frootaloin  ,  s.  f.  frontalc-ra.  Galons,  franges, 
elc.  d'un  devant  d'autel.  ||  Endroit  où  l'on  garde 
des  devants  daulel. 

Frontalero,  rn,  adj.  inus.  V.  Fronterizo. 

Frontnîen,  s.  f.  pi. /"ronfíj-íéss.  F-utom.  Fronta- 
les; section  de  l'ordre  des  hémiptères  ,  compre- 
nant quelques  insectes  dont  le  bic  paraît  sortir 
du  front,  et  naîl  de  la  partie  antérieure  et  su- 
périeure de  la  lète.  ||  Méd.  Frontales;  médica- 
ments que  l'on  applique  sur  le  front  pour  cal- 
mer le  douleur  de  la  télé.  ||  adj.  Zool.  Frontales; 
qui  n  relation,  rapport  avec  le  front,  comme  les 
plumes  qui  garnissent  le  front  des  oiseaux.  || 
Zool.  Frontales;  se  dit  de  quelques  autres  ani- 
maux qui  ont  la  tète  d'une  autre  couleur  que  le 
corps. 

rrontalotc,  $.  m.  frontalé-lé.  Petit  devant  d'- 
autet. 

Frt>nlars«,  v.  pron.  mus.  \' .  Àfrontartf 


Frentir,  5.  f.  inu*.   V.   Froni? . 

Frontera,  S.  f. /"rouié-ra.  Frontière;  limite,  COii- 

tin  de  deux  él:its.  1|  Guarda»  de  las  fronteras; 
gardes  frontières  ;  troupes  destinées.!  garder 
uniquement  les  frontières  d'un  état.  Elles  exis- 
tèrent au  moyen  ûge.  |  fig.  Frcnliérc;  proximité 
à  faire  une  chose. 

Fronteriu,  S.  f.  inus.V.  Frontera.  I|  Hacer  fron- 
tprin;  faire  face. 

Fronterizo,  za.  adj.  frontéri-zo.  Qui  est  sur  l» 
fronlière;  limitrophe,  |  Qui  est  vis-à-vis.  à  l'op- 
posé. 

Frontero,  S.  m.  fronte- ro.  Gouverneur  d'unn 
place  frontière.  H  Bourrelet  d'enfant.  V.  Frontero. 

Frontero,  ra.  adj.  fronté-ro,  Qui  est  vis-à-vis  ,  à 
l\)pposité,  en  face. 

Fronticorulo,  nia.  adj.  fronlihor-nio.  Zoo!. 
Fonlicorne;  qui  a  des  cornes  sur  le  front.  ¡  Ih- 
thyol.  Fronlicorne;  qualilicalion  des  poissons 
qui  (mt  une  corne  au  devant  de  la  tête. 

Frontil,  s.  m.  Espèce  de  coussin  qu'on  met  soui» 
la  courroie  qui  assujettit  le  joug  à  la  télé  des 
bœufs. 

Frontino,  s.  m.  inus.  V.  Frontil. 

Frontino,  na.  adj.  /"ronfi-zio.  ¡Marqué  à  la  tête;  ou 
le  dit  d'un  cheval,  etc.  qui  aune  marque  au 
front. 

Frontiñan.s.  m.  frontifjnan.  Géog.  Frontignan; 
ville  du  bas  Languedoc,  en  France.  ||  C.omm. 
Frontignan;  vin  que  l'on  récolte  dans  Is  dit  lieu 
qui  lui  donne  son  nom. 

FrontlroMtro.4,  s.  m.  pi.  frontirottross.  Kntom. 
Frontirostres;  famille  de  l'ordre  des  héminoplè 
res  comprenant  ceux  dont  le  bec  semble  sortir  du 
front. 

Frontia.  S.  m.  frontiss.  A.rch.  Fronton;  ornement 
d'architecture  qui  se  met  au  dessus  des  portes 
et  des  fenêtres.  |  Face,  façade,  devant  d'une  mai- 
son, elc. 

Frontispicio,  s.  m.  frontispi-iio.  Archi.  Fron- 
tispice; la  façade  principale  d'une  œuvre,  d'un 
édilicc  remarquelle.  l|  Face,  visage. 

Fronti!ttaf«,  s.  m.  pi.  frontistass.  Phrontistes; 
chrétiens  conlemplalifs  qui  passaient  leur  vie  à 
méditer  la  loi  de  Dieu. 

Fronto-clllar,  adj.  fron-to  ciliar.  Anal.  Fron- 
le-sourcillier;  portion  supérieure  de  l'orbite. 

Fronto-conchlano,  adj.  frun-to  kon-fr/iiano. 
Anal.  Fronto-conchien;  nom  donné  par  quelque» 
anatomistes  à  l'organe  supérieur  de  l'oreille  ex- 
terne. 

Fronto-ctnioidnl,  adj.  fron-to  étmoidal.  Anal> 
Fronto-ethmoïdal,  qui  appartient  au  front  et  à 
l'etmoïde. 

Franto-lugrlmal,  adj.  fron-to  lagrimal.  .\.ast. 
Fronto-lacrymal;  qui  appartient  au  front  et  à  la 
partie  lacrymale. 

Fronto-nasal,  ad],  frun-to  nassal.  Anat.  Fronto- 
nasal;  (lui  appartient  au  front  et  au  nez.  ||  s.  m. 
Fronto-nasal;  muzile  nasalou  pyramidal  du  ne/, 

Frontouin,  ?.  f.  fronto-nia.  Zool.  Fronlonie  ;  di- 
vision du  genre  bursaire. 

Fronto-prtrictnl,  adj.  fron-to-pariétal.  Anal 
Fronto-pariélal  ;  qui  appartient  au  front  et  aux 
pariétales.  ||  5u(ura-/"ronfo-/)ijrie:a/ ,  suture- 
ironlo-pariéldle;  qui  est  formé  par  le  coronal  e» 
les  03  des  parietales. 

rr*atiiri»,  ».  f.  fror^t&H-rm.   Rangée  d'at^^i''^*  - 


Flu: 


—   VTü  — 


I- KL' 


dans  lu  métier  à  has. 

a'ToBtla,    s.    f.   /"ro*-/ l'a.  Bul.    Iiuslic;  genre  do  ( 
plantes  de  la  famille   des   ralfleciiir^'cs,    formé 
|)our  des  fleurs  qui  naissent  sur  1rs  branches  des 
arbres. 

■''rularioii,  s.  f.  frntaiinn.  l'rictiini,  flottement. 

■''rotailo.  du.  adj.  et  |>art.  pnss,  de  frutar. 
Froté,  c. 

■''■■otur,  V.  a.  frtilar.  l'toiier.  |  l'f^iiser 

Friiclio,  s.  ni.  inus.  V'ruit. 

Fruc  tero,  ra.  npj. /"/v>n/;fc'-ro.  Fruitier;  qui  tient 
du   fruit.  V.  liulal. 

FructoMcoiicIrt,  s.  f.  frouhtés7.én-7.in.  F'rucles- 
cence  ;  époquede  l'année  dans  laquelle  min  issenl 
la  plus};rande  partie  des  semences. 

FriiotcMoonte,  adj.  froiihiészén-té.  Fruclesccni: 
qui  se  couvre  de  fruits. 

Friicti*Nla.  s,  f.  frnukté-ssia.  Mylh.  Frurtcsie; 
déesse  qu'invoquaient  les  Romains  pour  la  con- 
servation des  biens  de  la  terre  et  des  fruits. 

Fructidor,  S.  m. /'roti/.f/t/or.  Fuctidor  ;  le  dernier 
mois  de  l'année  dans  le  calendrier  IJejJiihlicain 
de  France  ,•  il  commençait  le  18  Août  jusqu'au 
17  de  septembre. 

Fructífero,  ra.  i]it\'].froukli-féro.  Bot.  l'ructiférC 
qui  porte  fruit. 

Friictincaeioii,  s.  f.  fronUtifUminn.  Bol.  Fruc- 
tification; enscinble  des  phénomènes  ijui  produi- 
sent et  accompafincnl  la  formation  du  fruit  de- 
puis son  apparition  jusqu'à  sa  maturité.  ||  Fruc- 
tification; l'ensemble  des  fruits  que  porte  un  vé- 
gétal.=Fructification  ;  disposition  et  ensemble 
desparties  dont  la  réunion  forme  le  fruit.  i|  Fruo 
tification;  ensemble  des  orf,'anes  de  la  reproduc- 
tion des  plantes  et  particulièrement  des  crypto- 
games. ||  Fructification  ;  le  temps  auquel  elle  a 
lieu.  Il  Fructification  ;  travail  de  la  plante  a  por- 
ter fruit.  Il  Fructification  5  art  de  faire  produire 
la  terre. 

FructiOcado,  da.  adj.  et  part.  pass.  frurtifirar. 

Fructlflcador,  s.  frimkiifikador.  Ce  qui  fructifie. 

Fi  uctiacar.  v.  a.  fronldifikar.  Fructifier:  donner 
fruit.  I  Bot.  Fructifier;  produire  son  fruit,  être 
en  fructification.  |1  Fructifier;  produire,  rappor- 
ter, donner  du  bénéfice,  du  profit.  ||  Fig.  Fructi- 
fier; produire  un  effet,  un  avantage. 

FriictfflorBs,s.  f  pi.   frouktiflorass.  lifíl.  Frac- 
tiflorcs;  sorte  de  plantes  comprenant  celles  dont 
lesétamines  sont  inhérentes  au  pistil- 
Fractiforme,  adj.  frouktifor-mé.  Bot.  Fructifor- 
me ;  qui  a  la  forme  ou  l'apparence  d'un  fruit. 

Frnctigreno,  no.  adj.  frouktig-héno.  Bot.  Fructi- 
gènc  ;  qui  naît  et  croît  sur  les  fruits. 

Fructista!,  s-  m-  frouktis-ta.  Didac.  Fructiste; 
botaniste  qui  classe  les  plantes  par  la  considé- 
ration du  fruit. 

Fructuario,  S.  m.frouktoua-rio.  Bot.  Fructoaire; 
qui  appartient  au  fruit. 

Fructuio.  s.  m.  frouktou-lo.  Bot.  Fructule;  cba- 
fun  des  fruits  particuliers  servant  à  la  forma- 
tion d'un  fruit  composé. 

Fructuosameute ,  adv.  froulitouossamén-té. 
Fructuesement;  avec  fruit,  avec  profit,  d'une 
manière  fructueuse. 

FrnctuoBidad,s.  f.  froulttouossidad.  FfUCtuo- 
site;  fécondité,  abondance  de  fruits. 

Fructuoso,  sa.  adj.  frouktono-sso.  Fis.  Fruc- 
tueux, utile,  avantageui. 


Frueiitf ,  s.  f.  iiius.  Front.  V.  Frente. 

Frufcnl.  adj.  frouf/nl.  Frugal,  sobre.  (|ui  mange 
peu.  Il  Vxld  fru<i(il ,  vie  frugale;  maniere  de  \\- 
^re  avec  des  mets  communs. 

FruKiilldud.  s    f.  fromjuliilad.  Frugalité;  sobrié- 
té ,   MKidéraiioii   dans    le    boire  et  le  manger.  | 
Frugalité ,  qualité  de  ce  qui  est  frugal.  |  Fruga- 
lité; simplicité  (le  (OU  tu  me,  de  vie,  de  nourriture. 

FruKaliiicnir.adv.  f'rniKjulmin-té.  Frugalement; 
d'une  iiiaiiierc  frugale;  sobrement,  avec  so- 
briété. 

Fi-uKÎferu.  ra.  [rnufi-hiÎérd.  Didacl.  Frugifère; 
•lui  produit  le  fruit. 

FriiKileao,  c«.  adj.  frourj-kilsgo.  Zool.  Frugilè- 
ge;  se  dit  du  fieiiv,  sorte  de  corbeau  qui  vil  des 
grains  qtril  va  chercher  en  terre. 

FriisivoiM»,  ru.  adj.    f/'oKiy-Ziiioro.  Zool.  Frugi- 
vore; (]ui  se  nourrit  de  fruits  et  de  végétaux.  | 
Frugivore  ;    es|ièce    de  rat  qui    vit  de  grains.  || 
frugivore;  s'emploie  aussi  en  pariant  des  choses. 

Frciiriun,  s.  f.  ïrouiiion.  Fruitiou;  se  dit  pour 
jouissance. 

Finir.  V.  n.  inus.  Fouir,  posséder. 

Fruitivo,  va.  adj.  Îronili-ro.  Qui  prouve  la  jouis- 
sance, la  possession,  l'usufruit. 

Frulania,  s.  f.  {roulii-itia.  Bot.  Frullanie;  genre 
de  plantes  de  la  famille  des  jugcrmanniacées 
fondé  pour  une  espèce  de  plantes  herbacées  qui 
croissent  sur  l'écorce  des  arbres. 

FriilaniwidcM.  s.  f,  pi.  roulauioidéss.  Bot.  Frul- 
lanoVdes;  un  des  noms  du  ptychaiithe. 

Friinieiitúreo,  ea.  adj.  froiiviénta-iéo.  Bot.  Fru- 
mentacé;  toutes  les  graminées  que  l'on  cultive 
pour  la  farine  qu'on  relire  de  leurs  graines. 

Friimeutal.  adj.  roiníU'níaí.  Frumental  ;  qui  ap- 
partient aux  blés  ,   aux  froments. 

Friinii-titnrio,  S.  m.  froumdtitn-rio.  Frumentai- 
re;  commerçant  de  grains.  |  Uist.  Frumentaire; 
officier  nmiain  envoyé  dans  les  provinces  pour 
veiller  à  la  tranquillité  publique  et  pourvoir  à 
la  réception  des  grains  de  l'armée. 

Frunieiitieio.  eia.  adj.  froxtménti-zio.  Qui  con- 
cerne le  froment .  le  blé. 

FriiiieidÍ!4Íiiio,  ma.  adj-  frouncidi-ssimo.  Sup. 
de  Fnnuido. 

FriMiCido.  da.  adj.  et  part.  pas?,  de  frttncir. 
Froncé,  e. 

Fruncido,  S.  m.  froiim.i-do.  .Kri.  Fronce;  ¡di  dé- 
fectueux qui  se  rencontre  dans  le  papier  ou  sur 
les  cartes  à  jouer.  Il  Fronce  ;  pli  que  l'on  trouve 
sur  les  toiles  quand  ou  les  tend.  ||  Fronce  ;  pli, 
plissement,  froncement. 

Friincidor.  S.  m.  frouuiidor.  Celui  qui  fronce, 
qui  plisse. 

Frniiciniiento,  S.  m.  {roumimién-to.  Fronce- 
ment; plissement  de  toute  chose,  mais  plus  par- 
ticulièrement des  sourcils.  Il  Froncement  ;  état 
de  ce  qui  est  froncé.  Il  Méd.  Froncenienl  ;  action 
par  laquelle  se  contracte  une  partie,  comme  on  le 
remarque  dans  les  muscles  qui  se  retirent  à 
l'amputaliuii.  ||  Mensonge,  imposture. 

Fruncir,  v.  a.  froiinzir.  Froncer,  plisser.  |  Frun- 
cir las  cejas,  froncer  les  sourcils,  les  plisser,  les 
contracter.  ||  Fig.  Froncer  :  plisser.  ||  Art.  Fron- 
cer; faire  desplis.  H  Fig.  Mentir,  déguiser,  obs- 
curcir la  vérité.  ||  Affecter  de  la  modestie,  de  la 
timidité. 

Fruncirse,  V.  pron.   frouniir-sé.  Se   froncer,  se 


FKU 


—   Í77  — 


FI  E 


plisser;  être  plissé,  froncé,  li  Se   grippeler,  se 
crêper. 

■TiiHlera,  s.  f.  frouslè-rn.  Iiius.  Métal  fait  avec 
des  pclilfs  paries  (jiii  se  délarlient  du  lailori 
lorc|iroii  II'  travaille  au  tour.  V.  Laton. 

FruMioria,  s.  f.  fiomléri-a.  Futilité,  frivolité,  vé-  | 
tille,  hadinage.  \ 

FniHlci-o,  ra.  adj.  frouslè-ro.  Inus.  Futile,  fiivo-  : 
le.  de  peu  d-iinpi)rlance. 

FniMto,  to.  adj.  l'roiis-to.  Fruste;  los  antiquaires  ' 
noinniaieiil  ainsi  une  monnaie  dont  les  caratières 
étaient  ell'aces.  ||  Conchvl.  Fruste;  se  dit  d'une  j 
coquille  dont  les  pointes  sont  énioussées.  |  Poe-  \ 
s'ta  frusta,  poésie  fruste;  ou  ancienne,  qui  porte  | 
le  caractère  des  poésies  antiques. 

Fniütiudu,  du.  adj.  et  part.  pass.  de  frus-\ 
trar,  i 

Frutitráiicai4,s.  f.  pi.  Bol.  Frustranées;  ordre  de 
plantes  synanthérees  dont  les  lleurs  du  disque 
sont  hcrmaplirodites  et  fécondes  ,  et  de  celles 
dont  la  circonférence  est  neutre. 

Frustráneo ,  iiea.  adj.  froustrà-itèo.  Vain, 
futile. 

Fruiifrar,s.  a.  frnus-trar.  Frustrer;  priver  quel- 
qu'un d'une  chose  qui  l'intéresse.  ¡  Frustrer; 
tromper  l'es|térance  d"une  persoime. 

FriiNtrar.tto .  v.  proc.  froaslrar-sé.  Se  frustrer, 
être  irusiré.  |  Ecliouer,  avorter,  ne  pas  réussir, 
avoir  une  issue  contraire  à  celle  qu'on  atten- 
dait. 

Friitratorio,  ria.  adj.  V.  Frustáneo. 

FruMtiila.  s.  m.  fruiis-loula.  Bt>' .  Frustule,  cor- 
pu>cule  libre,  agrégé  ou  sondé,  des  diatomées 
ou  bacillariécs. 

FruMtulado,  da.adj.  Zool.  Fruslulé;  qui  est  divisé 
en  petits  pieds. 

FriiNtiilia.  s.  f.  frousion-lia.  Infus.  Frustulie; 
{ienre  dinfusoires  polygastriques  de  la  famille 
des  bacillariécs. 

Fruta,   s.  f.  fruu-ta.  Fruit  d'arbies   fruitiers.  1 
Fruit,  dessert.  |)  Fmta  aini/.tleñn,    fruit   mus- 
qué. Il  Fruta  del    tiempo,  fruit   de  la  saison.  || 
On   le   dit   ligurenu-nt   de   ce   qui   est  fréquent 
dans  une  saison  des  rhumes  en  hiver,  etc.  i;  Fru- 
ta de  sartén,  bei|.'nels  et  autres   mets  frits  a  la 
po>'le.  )  Fruta  nui'va,  fruit  nouveau,  au  propre 
et  au  figuré.  ||  Frutti  sera,    fruit  sec:   noix,  noi- 
sette, etc.  Il  F)  Mía  <í  la  ralalana,  V.  Gurbias.  | 
Uno  come  la  fruta  areda,  ij  otro  tiene  la  dénie- 
ra, le  père  a    mangé  des    fruits  verts,    et  le  lils 
à  eu  les  dénis  agaiéees.  ||  V.  Fruto. 

Frutado,  da.  adj.  et  pari.  pass.  de  Frutar. 

Fruta^eN,  s.  m.  pi  (routarj-hisi'.  Bordures,  car- 
touches, etc.  mêlées  de  lleurs  et  de  fruits. 

Frutal,  adj.  froutal.  Fruitier:  arbre  qui  porte 
fruit.  !|  Frutal;  terrain  propice  pour  produire  des 
fruits. 

Frutar,  v,  a.  V.  Fructificar. 

Frutera,  s.  f.  frouté-ra.  Fi  uiterie;  Ijpu  où  l'on 
place  les  fruits.  |  Fruitière  ,  marchande  de 
fruits. 

Frutería,  s.  f.  frouiérl-a.  Charge,  emploi  de 
l'ollicier  du  palais  chargé  du  fruit.  ||  fruileri.-, 
fruitier;  lieu  où  se  garde  le  fruit  dans  l,i  niuisoa 
du  roi. 
Frutero,  s.  m./"roMÎ(<-ro.  Fruiliert  marchand  d.- 
fruits.  Il  Fruitier;  lieu  ou  se  garde  le  fruit  pen- 
dant l'hiver.  ¡  Fruitier;  traité  sur  les  fruils.  | 


Corbeille  oii    l'on  sert  le   fiuil.  ¡  Ser\iellc  avec 
laquelle  on  le  couvre.  ¡  Tableau  di-  fruits. 
FruleMceiitc,  adj.  frinttésién-te.  Frutescent;  qui 

est  de  la  nature  de  l'arbre. 
Frútice,    s.   m.    froù-tii:-   Arbuste,    peut  ar- 
bre. 
Fruticieola.  s.  m.  frouliié-kola.  Ornilh.  Frulici. 

cole;  genre  d'oiseaux. 
Fruticola.  adj.  frouti-'ola.  Zool.  FruUcole;  qui 

vit  entre  les  arbu>les. 
FriiticoMo.  un.  adj.   froutikoulo-sso.   Bol.  Fruti- 
(|ueux;  on  le   dit  d'une  plante   qui  pousse  plu- 
sieurs rejetons. 
FrutiriiloHo.  sa.  adj.  /"rot/d'/^ouio-ijo.  Bot.  Fru- 

liculeux;  qui  a  la  taille  d'un  arbuste. 
FriitiTei-u,  ru.  adj'  inus-  V.  Fructífero. 
Frutificar,  v.  a.  inus.  Y.  Fructificar. 
Frutilla,  s.  f.  froutill-a.  Felil  fruit.  ¡  Espèce  de 
grains  dont   on  lait    des   chapelets.  |  Nom.  des 
fraises  dans  le   Pérou.  ¡  Fig.  Mets  légers,  entre 
mets. 
Frutillar,  s.  m.  /"roHfiitar.  Lieu   planté  de  frai- 
siers. 
Fruto,  s.  m.   frouto   Bot.  Fruil;  corps   arrivé  en 
maturité  formé   par   un  o\aire  qui  conlienl  les 
semences,   germes  on  pépins  repiodui  leurs.  | 
Fruit;  en  langage  vulgaire  se  dit  dcsproduils  des 
arbres  fruitiers,  telles  les  poires,   les  pommes, 
etc.  ¡  Fruit;  partu  uliéremenl  les  fruits  qui  ren- 
ferment une  partie  charnue  et  juteuse;  on  don- 
ne é;;alement  te  non  aux  amandes,  aux  noix,  etc. 
I  Fruil;  on  donne  aussi  ce  nom.  mais  d'une  ma- 
nière impropre    à  tertaiiies   parties  de    |  lantes 
qui  se  mangent  comme  la  figue,  la  fraise,  quine 
sont  pour    ain>e  dire   que  des   lleurs.   |  Sculpt. 
Fruits;  ornemenls  qui   imitent  les   fruils.  |  Fig, 
Fruits  de  la  terre.  |  Fi  uki  priJtibidn,   Iruil  dé- 
feniiu  celui  qu'    Fvc   mangea    et    lit  manger   à 
Adam.  1  Fruit  ;   la  créature   née  ou  a  naiire.  ; 
Poes.  Fruil;  >e  du  en  p. niant  des  petits  animaux. 
S'emploie  égab'mi'nl  pour  signilier  les  produits 
de  liinaginaiion.  ,  Jiin>p.  Fruits;  les  venles  que 
priiduiseiil   une   alVaire,   une  propriété.  ¡  Fruit, 
bendice;    avantage,    profit    qu  on    leiire   d'une 
chose.  I  Fruit,  eftel    résultat  d'une  .hnse  bonne 
ou  mauvaise.  ;  ail\.  Sii>  fruto,  san-  finit,  inuli- 
¡      leinenl.  ;  .1  /i»f(i    sain.,  on  le  dit    d'un  fermage 
p.  iir  lequel  on   pave  tous  les  ans  la  même  som- 
me, quoique  les  lecolles  ne  soient  pas  toujours 
les  mêmes.  1  Dar  frutos  ]>or  a/í/íicrUos:  donner 
les  fruit  pour   aliments:  «ccoiderau    tuteur  les 
revenus    du    pu|iille    pour    l'entretien     de    ce- 
lui-ci.  i  Sacar     fruto,     tirer     du    fruil,    pro- 
filer. 
FrutuoMo.  «a.  adj.  inus  Y.  1  ructuoso. 
Fu.  iiiterj.  qui  mai  que  la  colère. 
Furur.  s.  m.    fou  «r  Fig.   Homme  eitrétnemenl 

riche. 
Fuciu,  s.  f.  inus.  V.  Confianza. 
Fueuo,  s.  m. /"oKc-flo.  Feu;  un  des  qualte  élé- 
irents  admis  par  les  anciens  cl  qui  nesl  autre 
que  le  degagunent  siniullhnc  de  la  lumière  et 
du  calorii|ue  pn^duil  par  lu  combn-'n  n  de  (]uel- 
ijL.,.  ^i^ips.  I  1  eu;  calorique  ,  principe  ue  la  cha- 
lí (ji  1  I  ,  c  1.1  ioii.icic.  I  Feu;  emhiasemeiit ,  cn- 
.senible  descorpsen  rombuition  |  Feu  ;  incen- 
die, enibrasenienl.  |  Feu;  cheminée,  |  Feu  ;  fa- 
mille ,  maison.  |  Feu;  lumière  ,  ciarle  ,  fiuiaux. 


riF 


-  '.78 


FIR 


\ 


♦on lies.  I  Feu.  coup  d'une  armn  a  leu,  d'au  fu- 
«il  ,  elc  II  Feu;  chaleur,  nrdcur  excessive.  || 
Feu  :  cautéiisHlioii,  remc<le  nu  muyen  du  feu.  |¡ 
Hg.  Feu  ;  clicise  brillanle.  respleiidissunle.  h  i\'^. 
Feu;  iiifliiininalion,  clialeur  vive.  |]  li;;.  Feu;  ar- 
tleur,  violence  .  velióiueiice  des  senliinenls,  des 
l)üssi()iis  .  (les  }:iiinils  niouvenieiils  de  l'Ame  .  et 
|)i  iiici|)iilemenl  de  r.iniiiur.  Ii  Feu;  vivacité,  cha- 
leur, actiMlé.  en  pailaiit  dcsciiDSts  inlellecluel- 
les.  Il  Feu;  luicc  ,  iiuililé  de  ce  ()ui  cause  la  cha- 
leur. Ii  Vel.  Ldhrar  a  fui'tjn  ,  donner  le  feu  ;  oin- 
|)lijyer  le  feu  sur  iisclievaux  comme  moyen  cu- 
ratif.  Il  Fitcuos  qii'niiiros,  feu\  ci.imiques;  les  dif- 
féreiilsmou'nsrniplnyésenclumie.  pour  cominu- 
ni(|U('r  le  calorique  au\  corps.  Il  Fhys.  Fuego  e- 
li'ctriro  ,  feu  cleclrique;  défía^emenl  d'une  mas- 
se d'électricilc  arliticielle  avec  maiiifcstalion  de 
lumière,  (jui  produit  les  mêmes  elVels  ()iie  les 
l'cux  iiaturels.  ||  Fuegos  arliftciales ,  feu  d'artili- 
ce,  fcuv  prcp.irés  avec  nrl  et  qui  sont  lancés  aux 
jours  de  giaiide  solennité  ou  de  réjouissance  pu- 
blique. Il  Théol.  /:/  fni'fjo  del  inlicmn  ,  le  feu  de 
l'enfer,  les  tourments  de  l'enfer.  ||  Corlar  cl  fue- 
go ,  couper  le  feu  ;  éviter  qu'il  se  communique  a 
«ne  autre  partie  d'un  édifice  en  état  dMncendie. 
Il  Forte  el  fuego  ,  à  bas  le  feu  :  ordre  de  cesser 
le  teu.  il  /Jiir /ucyo, donner  le  fcu;éclairer. chauf- 
fer une  caverne,  un  lieu  profond  pour  dissqier 
les  brouillards.  H  Fuegn  central,  l'eu  central;  feu 
qui  est  au  milieu  delà  terre.  ||  lig.  Flanc  de  bas- 
tion. Il  V. Flanco.  \\  Interjection  qui  marque  l'é- 
tonnement  .  l'ailmiialion  ;  peste!  malpeste!  || 
Fuego  actual,  feu  aclind;  boulon  de  feu.  H  ¡Fue- 
go de  Dios,  ódcCristii!  interjiction  d'élonne- 
nieiit  .  d-admiialion.  |  Fuego  de  laiirones  ,  feu 
qui  brûle  dans  le  profond  de  la  chi-minée  .  du 
coté  du  mur.  Il /<'np,/o  de  San  Amon,  de  San 
Marzal,  feu  Saint-'.Vnioine  :  sorte  de  maladie, 
\\  Fuego  fatuo  ,  feu  folle!  jardeni  .Jaciines-à-la 
lanterne;  exhalaison  enflammée.  I|  Fuei/o  filosó- 
fico, feu  philosophique  ;  degré  de  chaleur  néces- 
saiies  pour  les  opérations  chimii|ues.  i|  Fmpî/o 
griego,  gregitiscn  uu  guirgüesco  ;  (i^a  grégeois. 
Il  Fuego  muerto.  Sublime  corrosif.  ||  Fueqo  po- 
tencial,, feu  ou  cauiére  potentiel  :  caustique.  || 
Fuego  subterráneo  ,{\'ii  souterrain,  ij  Fuego  (¡ra- 
neado ,  dans  un  combat,  leu  continuel  fait  par 
de  petits  détachements.  Il  F(ie//o  ?K/e;n(JÎ ,  feu 
qu-on  fait  avec  de  la  resine  ,  tle  l'huile,  du  sal- 
pêtre .  du  camphre,  etc.  ||  Fuer/o  secundo,  V. 
Flanco  secundo.  \\  Â  fuego  lento  ó  manso,  à 
petit  feu  :  fig.  Lentement,  peu  à  peu  ,  sans  se 
presser.  ||  A  fuego  y  à  sangre  ,  à  feu  et  à  sang; 
sans  faire  de  quartier.  ||  Caballo  hecha  al  fuego, 
eheval  fait  au  feu.  ||  Color  de  fuego  ,  couleur  de 
fpu  ,  rouge  vif.  Il  Fsiar  hecho  un  fueqo  ,  fig. 
Etre  tout  en  feu  ;  exlrcmcment  échauffé.  ||  Ha- 
cer fuego,  faire  feu  ,  tirer  sur  l'ennemi,  h  Ta- 
ñer à  fuego,  sonner  le  tocsin  dans  un  incendie. 
W  Dar^  fucjo  ,  faire  feu.  ||  Echar  fuego  por  lus 
OJOS,  être  en  colère;  jeter  feu  el  flamme.  H  Echar 
lena  ai  fuego,  jeter  de  l'huile  sur  le  feu.  il  Uoyi- 
de  fuego  se  hace  humo  sale  ,  il  n'y  a  point  de  feu 
sans  lumee.  Ils.  pi.  Fueoos,  feux;  fanaux  éle- 
ves  dans  la  nuit. 

'""^.f®"'  '^-  ™-P'-  fo^^é-go.Ks.  Phys.  Furolles:  feux- 
tollets  ,  feux  de  Saint-Elme  ;  feux  ou  lumières 
qui  courent  à  fleur  déterre,  dans  certains  pa- 


rages, n  qui  proviennent  uu  des  exhalaisons  ui- 
flammables  de  la  terre  ,  ou  des  causes  d'uno 
électricité  en  rajiporl  avec  l'atmosfére. 

■•'nrciucrlllo  .  s.  m.  dirn.  de  Fuego. 

t'iicliiii ,  s.  m.  inus.  V.  Fulano. 

■■'•icIko  .  s.  îii.  inus.  Haleine  ,  respiration. 

■■'lieliiir  .  s.  m.  fiueiUar.  Ornement  de  papier  do- 
re appliqué  sur  un    cierge, 

Fiiollc.  s.  m.  fom'ill-è.  Sciufflel;  instrument  pour 
souiller.  Il  Délateur;  rapporteur.  I¡  SoiitTlet  ;  des- 
sus de  cahiiolet.  i|iii  se  replie  en  forme  de 
S  lulllet.  Il  |d.Fue//e.T ,  faux  plis  d'un  habit  mal 
cousu.  ¡I  Sortes  de  petites  nues  sur  les  munla- 
gnes  ,    (|ui  indi(|uenl  du    vent. 

Fu4-ll(><-lco,   s.  m.  diin.  de  Fuelle. 

Fiieiitf,  s.  f.  fuui;n-fé.  Fontaine;  source  naturel- 
le (|ui  sort  de  terre.  :,  Arcliil.  et  llydrol.  Fontai- 
ne; moyen  artificiel  par  lequel  on  lait  monter 
!"e:iii  des  profondeurs  |)our  la  répandre  dans  les 
jardins,  par  les  rues  et  jusque  dans  les  maisons. 
Il  Fuente  intermitente  ,  fontaine  intermittente; 
fontaines  (]ui  suspendent  leur  cours  pendant  un 
temps  pour  le  reprendre  ensuite,  n  Phys.  Fontai- 
ne ;  les  physiciens  ont  invente  des  aiq)areils  uu 
machines  ingénieuses  .  qu'ils  nomment  fontai- 
nes ai  tiiicielles  .  d'où  l'on  fait  jaillir  un  liquide 
()ar  la  pression  et  la  force  élastujue  de  l'air  .  ou 
par  la  pesanteur  de  l'eau.  |j  Fontaine  i  vai<seau. 
vase  de  cuivre.de  gres,  de  pierre,  elc.  dan» 
lequel  on  garde  l'eau  pour  les  usages  domesti- 
(jnes.  Il  Poés.  El  cristal  de  unn  fuente  ,  le  cris- 
tal d'une  fontaine.  ||  Comm.  Fontaine  ;  sorte  do 
mesure  dont  on  se  sert  dans  les  fabriques  de 
bière.  I.  fig.  Fontaine  .  source  ;  la  ¡uenle  del 
dolor.\A  source  de  la  douleur.  ||  Anal.  Fuen- 
tes puisantes,  fontaine  de  la  lèle.  Il  Tech.  Fon- 
taine; cr'ux  fonnidans  le  coin  du  pétrin  el 
qui  sert  à  garder  l'eau  qui  délaie  la  pâle  ou  la 
farine.  H  Myth.  Les  fontaines  étaient  sous  la  pro- 
tection des  naïades  ou  pour  mieux  dire,  étaient 
des  nymphes  qui.  sour  cette  forme  ,  recevaieul 
les  vœux,  les  oifrandes  ou  les  sacrifices  des  mor- 
tels. 

Fuonteeiila,  s.  f.   dim.  de  Fuente.  Fonlainellc. 

■•'nonti*  »!«■  innr  ,  s.  f.  Bol.  Fontaine  de  mer;  nom 
donne  a  l'anémone. 

Fnt-ntede  Ion  pnjiiro.*,  S.  f.  Bot.  Fontaine  des 
oiseaux;  nom  vulgaire  du  silphion  pei folié  qui 
conserve  l'eau  des  pluies  aux  aisselles  de  ses 
feuilles. 

Fneiitenebleau  ou  Fnentenebló  ,  S.  m.  Gcog. 
Fontainebleau  ;  ville  de  France. 

Fner ,   «)  adv.    V.    A  fuero. 

Fnern  ,  Vie)  adv.  Hors,  de  hors.  V.  Á  fuera.  || 
Outre,  de  plus.  |  Imerj.  Hors  d'ici.  ¡  Fuera  de 
canii'/io  ,  sans  raison  ,  sans  règle  ,  sans  justice. 
Il  F'iera  de  trastes,  de  travers,  sans  ordre, 
confusément.  ¡  Estar  fuera  de  juicio.,  être  hors 
de  bon  sens,  extra\aguer.  |  Estar  fuera  de  sí, 
être  hors  de  soi ,  transporté  ,  aveuglé  par  la  pas- 
sion ,  etc.  ¡  De  fuera,  de  fuera  parte,  extérieu- 
rement. ¡  rig.  Estar  fuera  de  Dios  ,  être  aban- 
donné de  Dieu.  ¡  fig.  Ir  fuera  de  camino  ,  s'é- 
garer. ¡  Por  fuera  ,  au  dehors.  ¡  Fuera  de  ,  ex- 
cepté de  ,  à  l'cxcepcion  de.  ¡  Fuera  de  eso,  de 
plus  .  outre  cela.  |  Fuera  de  tiempo, a^rès  coup. 
\Fucra  de  debajo  !  gare! 

Fixera»  .  adv.  inus.  V.  Fuero.  \  Inu»,  Fueras  ta  - 


Frii 


^70  — 


FUíi 


de  ,  Hors,  bormis.  t'ueple. 

rncrcecllla,  Un.  s.  f.  diiii,  de  Fuerza, 

W'uvro,  s.  m.  Loi,  slalul .  coutiime  d'un  royau- 
nie,  etc.  ¡  For,  juiidiction.  |  Inus.  Barreau.  \\ 
Trat.  Conimiltiinus.  ¡  Fuero  de  In  acnsciencia, 
ó  interno,  for  de  la  conscipnco,  for  intérieur, 
jugement  de  la  eonscience,  ¡  Fuero  juzgo  ,  coin- 
pilation  des  lois  d  s  tiolhs  en  vieux  castillan.  || 
Fuero  de  albedrio  ,  droit  qu'avaient  certains 
nobles  de  juíjer  certaines  causes..  1  Fuero  mis- 
to^ for  ecclésiastique  et  civil  ou  politique.  ¡  Á 
fuero,  suivant  les  lois  du  pais.  -^  Al  fuero,  eon- 
formémentauxpriviléijes.  aux  statuts  d'une  pro- 
vince, eic.  ]  De  fuero,  selon  ce  qu  ordonne  la 
loi.  ;  pi.  Fueros,  privilèges  d'une  province, 
dune  ville  ,  etc. 

Fiit'rlo,  s.  f.  inus.  V.  Uuerta. 

FuiTti»,  adj.  fouí'r-í(?.  En  parlant  des  êlres  ani- 
més, fort,  quiest  robuste,  vigoureux  d'une  cons- 
titution solide:  grand  et  épaisde  taille.  I|  Sous  le 
rapport  moral, fort,  grand, puissant,  ferme,  cons- 
stant.  courajceux,  magnanime:  fort,  qtii  a  l'avan- 
tage, la  supériorité.  |i  Fort,  capable  de  résister, 
de  (lorter  un  poids.  ||  Dur,  diflicilc  à  travailler.  | 
Fort,  qui  est  considérable  dans  son  genre.  On  le 
dit  de  l'argent,  de  la  monnaie  qui  excède  le  titre 
le  poids  ordinaire.  |]  Fort;  (jui  est  acre,  piquant 
désagréable.  |  Fort,  violent,  impétueux.  i|  Fort, 
chargé,  en  parlant  d'un  liquide.  |1  Fort,  vif,  en 
parlant  de  couleurs,  li  Fort,  gras,  compacte,  en 
parlant  des  terres.  ||  Fort,  ferme,  constant,  cou- 
rageux, magnanime,  en  parlant  des  choses  mo- 
rales. Il  Fort,  qui  annoue  de  la  force,  en  parlant 
d'une  action,  j  Fort,  considérable,  extrême,  vio- 
lent, en  parlant  des  passions,  des  impres- 
sions, etc.  Il  Fort,  qui  est  fondé  en  iirincifie,  en 
parlant  des  choses  de  l'esprit.  |l  Fort,  énergique, 
en  parlant  du  langage,  etc.  |  Fort,  dur,  olfeii- 
sant,  quand  il  s'agit  de  paroles,  de  phrases,  etc. 
Il  .\rl  mil.  Fort,  qui  peut  résister  aux  attaques 
de  l'ennemi.  Il  Fig.  Fort,  vigoureux,  en  parlant 
de  l'esprit,  de  la  tète.  ||  Fig.  Fniélé,  opiniâtre, 
tlur.  Il  Hacerse  fuertei  se  fortifier,  se  retrancher. 
Il  Fig.  Tenir  ferme,  nepoint céder.  |  Lugar  fuer- 
te; jouer  gros  jeu.  i  Fuerie  espnda;  rude  jou- 
teur, bonne  épée.  ||  Tener  fuerte;  tenir  ferme. 

Piiertf-,  adj.  mus.  Forte;  l'opiiosé  à  piano.  ||  Fort, 
fortement. 

ï'Hcrtp.s.  m.  .\rt.  milit.  Fort;  petite  place  furli- 
liée  qui  olVrc  moins  d'étendue  qu'une  forteres- 
se, et  qui  ne  peut  logerqu'un  faible  garnison,  j 
Fuerte  de  cnmpnùn;  redoute,  fort.  V.  Fortin.  \ 
Fort,  en  parlant  des  personnes,  qui  à  la  force  ou 
la  puissance.  ||  Amparar  al  déhil  contra  el  fuer- 
te; protéger  le  faible  contre  le  fort  ,  ou  le  puis- 
sant. Il  Fort;  homme  vaillaHt  et  robuste. 

Fuortccloo,  s.  m.  dim.  de  fuerte. 

riiertrelllo,  s.  m.  dim.  de  fuerte.  \\  l'clit  fort, 
fort  in. 

Puortonionio,  adj.  Fortement;  avec  force  et  vi- 
gueur, d'une  manière  ferme,  constante,  vigou- 
reuse et  résolue,  il  Fig.  Fortement,  avec  force, 
ardeur,  énergie.  |  Inus.  Avec  violence,  l  Inflexi- 
blement. 

FurrIrKuoIo.  s.  m.  dim.  de  fuerte. 

Vuvrw.n,  s.  f.  Force;  toute  couse  présumée  d'une 
modification  quelconque  produite  dans  la  matiè- 
re ou  dans   les  corps  J  la  cnu<e   qui    retient   un 


corps  en  repos,  celle  qui  lient  à  le  mouNoir  ce- 
Ile  qui  fait  tomber  à  terre  uti  corps  pesant  lancé 
en  l'air;  l'clfort  que  fait  un  corps  en  mou\cmenl 
pour  passer  outre  quand  il  rencontre  un  obsia- 
cle,  celui  qui  fait  l'obstacle  pour  airèter  le  corps 
mu;  la  puissance  qui  retient  les  molécules  des 
matières  adhérentes  les  unes  aux  autres  dans 
certains  corps,  et  celle  qui  tend  à  les  s.  parer 
dans  d'autres,  sont  autant  de  forces  (|ue  l'on  dis- 
tingue par  <les  épithcles  diverses.  ||  Force;  ten- 
dance de  certaines  choses  â  produire  un  efîel  dé- 
terminé, énergie,  activité,  intensité  d'action.  || 
Force,  solidité,  pouvoir  de  résister.  |1  Force,  en 
parlant  des  animaux,  faculté  de  traîner  un  ci'rps 
plus  ou  moins  pesant,  d'agir  avec  plus  ou  moins 
de  vigueur,  de  résister  aux  obstacles  a>cc  plus 
ou  moins  de  puissance.  I|  Force;  se  dit  de  toutes 
les  parties  du  corps  qui  sont  le  siège  du  mouve- 
ment, de  1  action,  j  Fuerzas  :  forces,  s'emploie 
pour  désigner  la  vigueur  de  toute  la  constitu- 
tion naturelle;  se  dit  aussi  du  corps,  de  la  santé. 
1  Forces;  se  dit  particulièrement  des  armées,  de 
terre  cl  de  mer  qui  peuvent  et  c  employées  à  la 
défense  d'un  étal  ou  à  Tattaijue  de  ses  ennemis. 
I  Fuerza  de  una  ¡daza,  de  un  regimiento,  de  un 
batallón;  la  force  d'une  place,  d'un  régiment 
d'un  bataillon.  |  Fuerza  pública;  force  pub'i- 
que;  réunion  de  forces  indi\iduellcs  uivani«éi  $ 
en  vertu  des  lois,  pour  maintenir  l-s  droits  de 
tous  assurés  el  l'exécution  de  la  volonté  géné- 
rale. I  Force;  violence,  contrainte.  |  IVo  está  la 
razoïi  en  la  fuerza;  force  n'est  pas  droit,  j  Fie. 
Force;  moyens  pouvoir,  crédit,  autorité  qu'on  a 
dans  le  monde,  etc..  facultés,  biens.  ¡  Force:  pé- 
nétration, prof.ndeur.en  parlant  de  l'esprit,  cou- 
rage de  soutenir  l'adversité,  d'entreprendre  des 
choses  ditliciles  et  vertueuses  en  parlant  de  l'û- 
me.  ¡  Force,  énergie  du  style,  des  expressions. 
I  Physiol.  Fuerza  vital;  force  vitale;  ensemble 
des  forces  qui  se  trouvent  réunies  dans  certains 
corps,  el  qui  résistent  aux  forces  contraires  qui 
tendent  à  les  détruire.  ¡  Forve;  partie  la  plus 
forte  dune  chose.  !  Place  forte.  ¡  Force;  violen- 
ce d'un  juge  à  l'égard  d'un  plaideur.  |  Fort  de 
l'épée,  tiers  de  sa  longueur  du  côté  de  la  garde. 
I  Treillis,  etc.,  qu'on  met  entre  une  étoffe  el  la 
doublure  pour  lui  donner  plus  de  corps.  ¡  anc. 
Ké^istance.  ¡  A  fuerza  de:  à  force  de.  j  A  fuerza 
de  armas,  por  fuerza  de  arn>as:  i\v  ^i\e  force, 
les  armes  a  la  main.  |  inus.  A  fuerza  deahiuno; 
contre  la  volonté  de  quelqu'un.  ¡  ,-1  fuerza  de 
hombre  de  bien:  à  litre  d'honnête  homme.  !  A 
viva  fuerza:  de  vive  force.  ;  De  fuerza,  por  fuer- 
za, de  por  fuerza;  úp  toute  nécessité,  de  force, 
|)ar  force,  avec  violence,  contre  droit  cl  raison.  1 
Nécessairement,  indispeiisiiblement.  \  En  iuerza 
de;  au  moyen,  à  l'aidf  de.  |  Snrar  fuerza  de  fla- 
gueza:  faire  de  nécessite  vertu.  ¡  Dar  fuerzas', 
donner  des  forces,  forlilier. 

FIICI-7.H,  s.  f.  inus.  iouér-ia.  Fosse,  tombeau,  sé- 
pulture. 

FiiKii,  s.  f.  fiu-qa.  Fuite;  action  prompte  et  mn- 
chinale  p:ir  laquelle  Un  être  animé  s'éloigne  de 
qiiel(]ue  objet  dont  la  vue  lui  fait  éprou^er  un 
sentiment  de  cramle,  d'horreur  ou  d'nniipntie. 
;  Fuite;  action  d'échaper  aux  poursuites  d'un 
ennemi.  !  .\rl.  mil.  Fuite;  mouvement  rétrogra- 
de précipite,  fait  malgré  tous  les  chefsd'unw  «r- 


FUI 


—  m)  — 


FUL, 


niée,  et  par  lequel  le  soldat  rherclic  A  se  di'-ro- 
ber  aux  périls  dMin  rombiil.  ¡  Kounue.  ardeur, 
impétuosité  naturelle,  einportcint-iit.  ¡  l'ou^,'Uf, 
enlliousiasme,  feu,  verve.  V.  Foifitsiilall.  \  En  In 
fiKjn  de  Ifi  conversación;  dans  la  l'i)uj;iu!  de  In 
conversation,  dans  le  pins  fort,  dans  la  rlinleur, 
de  la  fonversaliiin.  ;  Appui  .  soutien,  arc-bou- 
tanl.  ¡  Mus.  Fu;ie  :  pièce  de  intisKpie  élabliesnr 
une  plirase  dnniiée.  -nr  une  idee  pnncip.ile,  i|iii 
se  reproduit  cnnsl.imnienl  et  (\ui  passe  alliTna- 
tivenient  dans  lonle  les  p;irlies  par  une  imita- 
tion péri()(iii]ue.  On  la  nomme  ainsi  parce  que 
les  parties  semblent  se  fuir  dans  les  reprises  de 
l'Idée  principale,  nommée  le  sujet. 

I'' II;;  Il  cl  il  ad,  S.  f,  f()Hf/rt7.if/rt(/(/.  Fiif^aeiié;  brièveté, 
courte  durée.  ¡  Fou^ue;  impétuosité,  rapidité. 

Fii:cafixiiiio.  adj.  sup.  de  fii'inz.  Qui  fuit  avec 
rapidité, 

Fiismlit,  s.  f.  ïonfin-da.  Mar.  lîrise  carabinée,  ra- 
fale. 

FiiStilitiM,  s.  f.  pi.  {ou  in-linss.  .\ntiq.  Fnpalies: 
fête  (jiu'  l'on  célébrait  à  Rome,  vers  la  lin  de  lé- 
vrier, en  mémoire  de  l"e\pul^ii»n  des  rois,  et  dans 
laquelle  le  roi  des  cIm^ps  sacrées  senfnyait 
après  avoir  fait  le  sacrifice.  ¡  Fêle  célébrée  en 
l'honneur  de  Fuf<ia. 

Filiar, v.  a.  foif/ar.  inus.  Faire  fuir,  mettre  en 
fuite,  chasser. 

Fu:;ar«t(>,  v.  pron.  S'enfuir,  s'éloigner,  s'échap- 
per. S'évader. 

Fugaz,  adj.  Médcc.  Fupace;  se  dit  dessymptômes 
qui  disparaissent  aussitôt  après  s'être  montrés. 
¡  Bot.  Fu^'acc;  quidure  peu,  comme  les  lieme- 
lles,  lesquelles  ne  vi\ent  que  quelques  heures. 
1  Les  botanistes  emploient  quelquefois  ce  mot 
comme  synonyme  de  caduc,  pour  désigner  de 
parties  qui  tombent  peu  de  temps  après  leur 
appruliou.  j  Fnjrace,  passager,  de  courte  durée. 
¡  Fugard.  qui  fuit  aisément.  ¡  Fugitif. 

Fiigato,  s.  m.  {(iiKjn-to.  Mus.  Fugato;  morceau 
écrit  dans  le  style  de  la  fuge,  sans  que  l'on  se 
soit  conformé  strictement  aux  lois  établies  à  l'é- 
gard de  cette  espèce  de  composition. 

Fiisililo,  adj.  {nu(jhi-h\é.  inus.  Qu'on  doit  fuir. 

Fusido,  da.  adj.  inus.  Poés.  Enfui,  fuyard,  fu- 
gitif. 

Fusil»,  s.  m.  iougki-lo.  Pathot.  Fugile;  cérumen 
de  l'oreille.  ¡  Fugile;  suspension  nébuleuse  ou 
dépôt  que  présente  l'urine,  ¡  Fugile;  abcès  en 
général. 

Fugitivo,  vo,  adj.  Îoughiti-vo-  Fugitif;  qui  fuit, 
j  Fugitif;  qui  s'est  enfui  hors  de  sa  patrie,  du 
lien  de  son  élabliîsement.  sans  oser  y  retour- 
ner. ¡  Poés.  et  lig.  Fugitif;  qui  passe  avec  rapi- 
dité, qui  coule  toujours,  en  parlant  de  l'eau,  j 
Fugitif,  passager,  peu  durable;  qui  fuit,  qui  se 
perd  facilement.  ¡  S'emploie  substantiv.  Fugi- 
tif, i  Syn.  Fugitif,  transfuge,  déserteur,  fuyard, 
errant,  vagabond,  passager,  momentané,  peu 
durable,  fragile,  périssable. 

FiigoHia.  s.  f.  {oiif]ns-ria.  Bot.  Fugosie;  genre  de 
la  famille  des  malvacées,  renfermanl  cinq  ou 
si\  espèces  indigènes  de  l'Amérique,  et  de  l'A- 
frique tropicales. 

Fiilda,  s.  f,  inus.V.  Fwqa.  Fuite. 

Fiildizo.  za.  adj.  inus.  Fugitif.  V.  Fugitivo. 

Fulniiento,  s,  m.  inus.  Fuite,  abandonnement. 

Fiilna,  s.  f.  fout-fia.  Mamm.  Fouine;  mammifère 


carnassier  du  genre  des  martres,  v.    (¡nidnùa. 

Fuir,  v.  n.  fouir,  inus.  Fuir,  V.  Huir. 

FulMPM.s.  (.  inus.  Ktincelle,  bluetlc. 

Filian,  s.  m.  inus.  i:n  tel.  V.  ¡-'ulano. 

Fiilniilto,  tn.  s.  dim.  de  ¡ulano. 

FiiItttK»,  lia.  s.  íoiíla-no.  Un  Ici,  une  telle,  quel- 
<lii"ini.  ¡  l'iiliinn  y  zutano;  un  tel  et  un  tel.  \  lu 
fiiliini),  cl  fuhiniloii  fani,  l'individu,  la  person- 
ne sous-entendue. 

Fiiicir,  V.  a.  íoulíir.  inus.  Nourrir,  sustenter,  en- 
liclenir. 

FuliloiiNf,  s.  nv,  foui  lié  n-ssi'\  Ilist.  rel.  Feuillant; 
religieux  qui  <d)servail  les  regles  de  St.  Ber- 
n.iril. 

Foiilfli-iinlno,  a.  adj.  fouUlenssi-no.  Polit.  Feui- 
llanlin  ;  sous  la  révululi'in  française  de  1791, 
fuembre  du  club  des  feuillants. 

FiildcfiMiMiiio,  s.  m.  l'outdi-nsis-mn.  Hisl  révol. 
Feiiillaiitisrni-:  <q»iiiion  des  royalistes  modères 
(lui  ;i\ aient  adhéré  de  lionne  foi  à  la  cunstitulion 
de  1701 ,  sans  apprécier  les  conséquences  démo- 
crnliques. 

Fiiig«'iit<>.  adj.  foulg-hén-té.  Poés.  Brillant,  écla- 
tanl. 

Fuisf>rA.  S  in.  foulg-héro.  Fntom.  Fulgère;  gen- 
re dinsedes. 

Fiilu'ia.  s.  m.  foulg-Ina.  Bot,  Fulgie  ;  un  des  noms 
du  coiiioi  ybe. 

Fiil^iil»,  da.  adj.  Poés.  Brillant.  \.  Fulgente. 

Fulgor,  s.  m.  fouignr.  loueur,  éclat  .  splendeur. 

Fulgora,  S.  f.  ïouli/o-ra.  Myth.  Fuljjore:  déesse 
qu'invoquaient  les  Romains  pour  ¿tre  préservés 
de  la  foudre. 

Fulgoro,  s.  m.  ioulgo-ro.  Fntom.  Fulgore,  genre 
d'insectes  de  la  Iribu  des  lulgoriens  hémiptères 
qui  brillent  la  nuit  d'un  éclat  |ihosliorique,  et 
dont  le  type  est  le  fulgore  porte-lanterne,  dont 
la  clarté  est  telle  qu'on  peut  lire  facilement  les 
plus  petits  caractères. 

Fiilgoriaiios,  s.  m.  pi.  ioulgorianoss.  Entom. 
Fulgoriens;  tribu  d'hémiptères  qui  s'alimentent 
exclusivement  du  suc  des  végétaux. 

Fuleiir.  s.  m.  Înulçnur.  Conchyl.  Fulgur  ;  genre 
de  coquilles  vulgairement  appelées  carreau. 

Falgiiraoioii,  s.  f.  ioulioiira-zion.  Fulguration; 
fulminalion;  lumière  vive  et  resplendissanic  que 
produit  l'argent  liquclie  au  moimut  même  où  il 
perd  la  consistance.  |l  Fulguration  ;  détonation, 
fulminalion;  phénomène  électrique  de  la  lumiè- 
re qui  a  lieu  dans  l'almosphère  ,  qui  n'accom- 
pagne pas  le  tonnerre  et  que  l'on  doit  distinguer 
des  éclairs. 

Fulguratior,  adj.  foulgourador.  Myth.  Fulgura- 
teur  ;  surnom  de  Jupiter.  ||  Fulgurateur  ;  devin 
qui  indiquait  les  moyens  de  se  préserver  des  ef- 
fets du  tonnerre  et  expliquait  les  causes  de  la 
chute  du  feu  céleste  en  tel  lieu  ,  ou  sur  tel  édi- 
fice. 

FulgurnI,  adj.  ioulgoural.  Didact.  Fulgural  ;  qui 
concerne  la  foudre. 

Fulgurante,  adj.  oulgouran-té.   Fulgurant ,  qui 

fulgure,  qui  renvoie  des  rayon'- ,  qui  brille. 
Fulgurar,  v.  a.  {oulgourar.  Poés.  Luire  ,  briller. 
Fulguróniotro ,    s.    m.    îonlgouro-mélro.    Phys. 
Pulgurométre  ,  appareil  destiné  à  constater  l'e- 
xistence et  à  mesurer  l'intensité  de  l'électricité 
atmosphérique  dans  les  mauvais  temps. 
Fulicariceas.  s.  f.  pi.  fouUcari-zéass.  Zoo!.  Fu- 


FUL  —  '4M  — 

licaricccs,  faniillc  de  l'ordre  des  ccliassiers,  com- 
prenant les  fç'nrc  lalère  ,  poule  d'eau  et  foul- 
que, et  dont  re  dernier  ¡jenre  est  le  type. 

Fulidui-,  s.  m.  ioulidor:  Huh.  Voleur  qui  a  des 
enfunts  allidés  pour  lui  duvr.r  les  [ortes  la  mut. 

Fuligiiit'jM,  s,  ni.  pi.  íoiili¡ilii-n¿.is.  Vapeurs  fuli- 
gineuses qui  sorlenl  (lu  ulube  du  soleil. 

Full^'iiioMO,  Ht*,  adj.  {nuli(jliino-s$u.  Fulii-'ineux; 
de  nalure  ou  de  couleur  de  suie.  |  Ilist.  nal.  Fu- 
lijîincux,  s'emploie  en  parlant  de  certains  corps 
noiiAlrcs  comme  celui  du  puh  pier  fulifíiiieux. 

■■'iillgtilii.  s.  f.  íuuliiiüiila.  Fuli^ule;  ¡^eiirc  fondé 
au  détriment  de  genre  canard  pour  la  section 
des  millouins. 

l<'uligiiliiieiiM,  s.  f.  pi.  {ouliifcnili-néass.  Zool.  Fu- 
ligulinées;  division  de  la  famille  des  analidécs, 
comprenant  onze  ficnres  formés  aux  dépens  de 
trois  sections  établies  dans  le  genrecanard, 

Fulmar,  s.  ni. /'oi//inar.  Ornitli.  Fulmar  ;  oiseau 
du  genre  du  pétrel. 

Fiiliiiifero,  s.  m.  foulmi-féro.  Fulmifère. 

FiitiiiinaiMoii,  s.  f.  {(lufniinaiion.  F'ulmination; 
délonaiion  subite  produite  par  la  décomposition 
spontanée  de  certains  corps. 

Fulininudu,  <lii.  adj.  et  part.  pas.  de  fulminar. 
Il  F'oudrojé;  frappé  de  la  foudre. 

Fulmiiiuilui-,  s,  m.  Pues.  Foudroyant  ;  surnom 
de  Jupiter. 

Fiiliiiiiiantc,  adj.  Îoulminan-té.  Myth.  Fulmi- 
nant ;  qui  chasse  les  éclairs  ,  les  rayons,  qui  en 
est  armé.  1|  Cliim.  Fulminant  ;  i.  élange  de  tout 
composé,  qui ,  soumis  à  la  chaleur,  à  la  com- 
pression ,  à  la  percussion,  produit  une  détona- 
tion plus  ou  moins  forte  ,  en  raison  de  la  rapidi- 
té avec  laquelle  une  partie  des  principes  du 
composé  pas-e  à  l'état  d"éla>ticité.  H  Fig.etfam. 
Fulminant  ;  qui  se  met  en  colère,  qui  devient 
furieux.  Il  Fulminant  ;  tout  ce  qui  exprime  ou 
dénote  une  colère  violente.  ||  F'ulminant  ;  qui 
s'élève  avec  force  contre  les  vices  ,  contre  les 
mauvaises  coutumes.  ||  Foudroyant ,  qui  fou- 
droie. 

Fiiiniliiar,  v.  a.  {oulminar.  Fulminer  ,  éclater, 
faire  explosion.  ||  F'ulmiuer  ;  renvoyer  des  ra- 
yons ou  des  éclairs  avec  bruit.  ||  F'ulminer  ;  être 
en  colère  ,  jeter  IVu  et  flamme.  ||  Fulminer,  pro- 
clamer une  bulle,  lancer  une  sentence  de  la  cour 
de  Uome.uni'  excommunication.  1|  Fig.  F'ulmi- 
ner;  bàlre  ;i  coups  de  caiiou.  ||  inus.  V.  Ilus- 
trar, iluminar.  \\  Vultninar  el  proceso,  iiistrui- 
Ve  un  piocès. 

FiiliiiliiarMc,  V.  pron.  iuulminar-sé.Se  fulminer, 
i^lre  fulminé.  rJsta  bulla  se  debe  fulmituir  á 
proclamar  hoy  ,  cette  bulle  doit  se  fulminer  au  - 
jour  d'bui. 

Fiilntiiiai-io,  riu.  adj.  îoulmina-rio.  Phys.  Ful- 
minaire;  qui  participe  des  propriétés  du  rayon. 
Il  Miner.  Piedra  fulininaria  ,  i)ierre  fulminaire, 
celle  que  l'on  croit  produite  par  le  rayi.n. 

Fiiliiilnaio,  s.  m.  ïi)uimiua-t(i.  F'ulminalc  ;  sel 
produit  par  l'acide  fulminique  et  une  base  snli- 
fiabie  qui  a  la  propriété  dcclater  à  la  moindre 
froltation. 

Futmiiu-o,nra.  adj.  inus.  Îoitlmi-néo.  PoCS.  Qui 
appartient  à  la  foudre. 

Fnliuíniv»,  ca.  adj.  fonlmi-)ii/{o.  C.him.  Fulmi- 
nique; épitliéte  par  laquelle  sequiililie  un  acide 
[larticulier  (|ui  a  l'etranKe  propriété  de  produit» 

roMO  \. 


MM 


une  ville  nlf  explosif. 11 ,  quoiquuui  «ux  ba^es  !'« 
moins  fortes,  en  raison  de  la  percussion  ou  <i« 
l'élévation  de  la  Icnipcralure. 

FuliiiiiiiriTo,  ru.  adj.  foulmini-  fera,  Fultnmin:  - 
fére;  qui  attire  le  rayon.  !  .Mina  fulminifer  1. 
mine  lulminifère;  mine  d'une  nouvelle  inten- 
sión. 

FiilniiiioMO.  ma.  adj,  foulniino-sso.  Poés.  Fou - 
droyant.  qui  lance  la  foudre. 

FuloiiKiitia.  s.  f.  (oulnrnani-a.  Bot,  Fullomanie. 
nialadii-  de  certaines  plantes  qui  poussent  uns 
grande  quantité  de  feuilles  est  nuisent  ainsi  à  la 
fructilieation. 

Fiilvoriiio,  s.  m.  fnulvéri-no.  Fulverin,  couleur 
que  l'on  donne  aux  toiles  comme  préparation 
et  priucipalemeni  aux  couleurs  obscures. 

Fitivia,  s.  f.  funl-iia.  Fuhia,  (Loi  ccllcqui  accor- 
dait le  droit  de  citoyen  romain  a  tous  les  ha- 
bitanis  de  l'Italie,  elle  prit  son  non,  du  tribun 
sous  les  auspices  duquel  elle  fut  retine. 

Fulvikarbo,  ha. adj.  fou/iitar-i/o.  ZoolFulvibnr- 
be,  S'applique  à  quelques  individus  du  règne 
animal  qui  ont  les  barbes  rouges. 

Fiilvicóriieo,  iica.  adj.  ïouïvikor-néo.  Zool. 
Fulvicorne,  qui  a  les  antennes  rouges,  se  dit  par- 
ticulièrement des  insectes. 

Fulvicrura,  adj.  fonlvikroH'ra.  Entom.  Fulri- 
crure,  qui  a  les  cuises  fauves,  comme  la  Chry- 
somye  fulvicrurc. 

Fiilviciilo,  la.  ailj.  foulvi-lioulo.  Zool.  Fulvieol- 
le,  qui  a  le  cou  rouge.  S'applique  a  quelques  in- 
sectes que  distingue  celte  circonstance. 

Fulvi|iedo.  da.  adj.  foiilvi-pédo.  Entom.  Fulvi- 
pede,  qui  a  les  pattes  rouges. 

F(ilvi|ieue,  adj.  foulvipè-nc.  Ornitli.  Fulvipenne 
qui  a  les  ailes  ou  les  élylres  rouges. 

Fuivii-nstro,  tra.  foulviros-tro.  Ornilh.  Ful\i- 
rostre,  qui  a  le  bec  ronge. 

FiiIvitarKO,   »a.  adj.   foulvitar-so.  Entom.  Fui 
vitarse,  qui  a  les  tarses  rouges. 

Fulvltoran, adj.  fou/i'iforax. Entom.  Fulvilhorai. 
qui  a  l'estomac  obscur  comme  la  fraiigonie  fu! 
V  itorax. 

Fiiivivt'iitre,  adj.  foulvirén-l rc.  Fulviventrc,qui 
à  la  ventre  rose. 

Fuilerazo,  s.  m.  augui.  de  fullero.  \  Insigne  tn 
cheur. 

FulSorvsoo,  Cl»    adj.   fouill¿res-!.i>.   Qui  appar- 
:      tient  au  tricheur, 

:  Fiilliria,  s.  f.  iouilliiii-a.   Ficherie,  friponnerie, 
I       fourberie,   tromperie  au  jeu.  ¡  Fig.   Fourberie, 
supercherie. 

Fiillerito,  s.  m   diin.  de  fullrm. 

Fullero,  s.  m.  fnuillé.-ro.  Fricheur.  lipeur,  trêm- 
peur  au  jeu.  |  Filou,  escamoteur,  dupcur. 

Fiillrt.  s.  m.  foiill-tt.  Petite,  scie  à  l'usage  drv 
peigniers. 

E'^iilloiia,  s  f.  i'^uillo-na.  Ouerellc  on  dispui- 
feinte. 

Fumada  ,  *<.  f.  fouma-da.  Portion  de  fuinci' 
qu'on  as[iire  en  une  fois,  en  fumant  du  ta- 
bac. 

Funiaflei'o.  «.  m.  lou>nadé-ro.  Estaminet,  tab-"- 
gie.  lieu  publi.   où  l'on  fume. 

Fumado,  dn  adj.  el  pari.  pn^-;.  de /"uinar.  Iti - 
mé ,  (  . 

l':aHiador.  ?-.  m.  ¡('uunidor.  Fumeur;  celui  qui 
l")!i'lolU(!e  de  fumer    S'ciuploi'»  C;,'rtler»!''i''  '■■  m- 


rtJM 


—  48-2 


FIN 


lae  adjerlil'  cl  fait  alors  fumadora  ou  féminin; 
expression  utile  surtout  en  Kspognc,  où  comme 
ou  le  sait,  au  moins  dans  les  parties  méri- 
dionales, quelques  femmes  ont  pour  habitude 
de  fumer. 

Fiiiiifiiiia,  s,  f.  fouma-nia.  Bot.  Fnmanc;  genre 
de  plantes  de  lu  famille  des  cisinróes. 

riimniite,    adj.    foumnn-ti^.   lumant;  qui  fume. 

Fiimur,  V.  a.  foumar.  Fumer;  jeter  de  la  fu- 
mée, prendre  du  tnbnc  en  fumée.  Fumar  à  man- 
ta de  Dios,  fumer  a  vivejaufre. 

Fiiiiiiiriiilii.  s.  ï.  foumarn-da.  Uouffée  de  fumée. 
Il  rif,'.  Charge,  quantité  de  tabac  qui  entre  dans 
une  [lipe. 

Fumai-uto,  s.  m.  fnumara-to.  Chim.  Fumaralc; 
sel  ¡iroduil  par  la  combinaison  d'un  acide  fu- 
matique  avec  une  base  saliiioble. 

Fuiunriu,  s.   f.   founia-ria.   Fumeterre;    plante. 

Funinriàceo,  ceii,  adj.  fonmnrià-iéo.  Bot.  Fu- 
mariacé  qui  ressemble  à  la  l'iimelerre.  ||  s.  f.  pi. 
furjittctáceas,  fumariacées;  famille  naturelle  de 
plantes,  ayant  pour  type  la  fuinelerre. 

Fiiinúrico,  ca.  adj. /"oumá-n'/.o.  Chim.  Fumari- 
que;  on  applique  cette  épilh.'He  à  un  acide  ex- 
trait de  la  fumeterre. 

Fuinuriiiu,  s.  f.  foumari-na.  Chim.  Fumarine; 
substance  alcaline  que  l'on  dit  avoir  trouvée 
dans  la  fumeterre. 

Fnmnróttleo,  «Ion.  ad],  foumaró-idéo.  TiOt.Fu- 
maroido;  qui  ressemble  au  fumeterre.  ||  Fumaroï- 
de,  se  dit  de  la  corolle  de  quelques  plantes,  qui 
comme  la  fumeterre  ont  les  ailes  divisées  en  un 
palais  bifide  et  dont  le  fond  du  tube  est  tu- 
bercule et  éperonné,  comme  dans  la  fume- 
terre. 

Fiiniato,  s.  m.  fouma-to.  Ichlhyol.  Fumât;  sor- 
te de  poisson  du  genre  squale. 

Fuñicar,  V.  n,  inus.  V.  Humear. 

Funieiitacion,  s.  f.  inus.  V.  Fomentazion. 

Funientar,  s.  m.  V.  Fomentar. 

Fiiiuero,  s.  m.  inus.  V.  Humero. 

Fiiiiiircro  ra,  adj.  fourni- fera.  Poés.  Qui  jette  de 
la  fumée. 

Fumífugo,  sa,  adj. /b»mi-/'oî<_(7o-  Fumifuge;  qui 
fait  delà  fumée.  ||  Aparato  fumifu'io;  appareil 
fumifuge,  celui  qui  s'applique  an\  cheminées 
pour  les  empêcher  de  fumer.  1|  S-emploic  aussi 
comme  substantif. 

Fumigación,  s.  f. /"oîmit^azio)).  Chim.  Fumiga- 
tion; action  d'exposer  un  corps  à  l'influence  de 
la  fumée,  des  vapeurs,  du  gaz  ou  de  substances 
mises  en  combustion  à  cet  effet,  on  bien  encore 
de  soumettre  ce  corps  à  une  composition  chimi- 
que propre  à  des  relations,  et  des  décompositions 
des  dégagements  de  gaz.  |  Fumigation;  fumée, 
vapeur,  gaz  qu'on  fait  dégager  pour  les  emplo- 
yer en  remède,  j  Médec.  Fumigation;  applica- 
tion qu'on  fait  de  fumigations  comme  remè- 
de à  quelques  infirmités.  ||  Fumigation;  faction 
d'exposer  certaines  substances  à  lafuniée,  afin  de 
les  dessécher  et  d'arriver  par  ce  moyen  à  leur 
conservation. 

Fumigador,  s-  m.  riimÍ7acíor.  Fumigateur;  celui 
qui  prepare  qui  aplique  les  fumigations. 

Fumigar,  V.  a.  fumifiar.  Fumiguer?  exposer  un 
corps  h  la  fumée,  à  des  vapeurs,  au  gaz  d'une 
ou  de  plusieurs  subst;înces  en  état  de  combus- 
tion ou  qui  se  décomposent  pourcomuniquer  de 


nouvrllts  propriétés. 

Fumigarse,  V.  pron.  tumigar-té.Se  fumiger,  étr» 
fumigé. 

Fumigatorio,  rio.  ndj.  fourni  gato-rio.  Módec. 
Fuinigaloirc;  ce  qui  s'emjiloie  pour  former  une 
fumigation;  ce  qui  S'emploie  [tour  former  une 
fumigation  applicable  a  la  curation  de  certaines 
infirmités.  ||  Apáralo  fumifinlorio,  appareil  fu- 
migiitoire.  I  .Maquina  funiiíjatnria,  boîte  fumi- 
gatoire;  celle  où  se  serraient  les  parliesqui  ser- 
vaient à  aimer  la  machine  destinée  à  donner 
dessecours  aux  noyés,  a  des  asphyxiés  pour  les 
ramener  à  la  vie.  |¡  Fumigatoirc;  s'emploie  aussi 
comme   substantif. 

Fumipcne,  adj.  tumijié-né.  Zool.  Fnmipennc; 
qui  a  les  ailes  fuligineuses,  d'une  couleurobscu- 
re.  Se  dit  principalement  de  quelques  insectos 
qui  se   distinguent  par  cette  circonstance. 

Fumito,  s.  m.  dim.  de  Fwmo. 

Fuminta,  S.  m.  fonmis-la.  Fumiste;  artisan  qui 
s'occupe  à  corriger  les  défauts,  les  vices  des  che- 
minées ou  des  tuyaux  calorifères.  |  Fumiste, 
la   femme  du  fumiste 

FuniiNtcria,  s.  f.  foumisté-ria.  Fumisterie,  oflBce 
du  fumiste,  son  art,  son  travail. 

Fumívoro,  ra.  adj.  ioumivoro.  Fumivore.  ||  Apa- 
rato futnivoro,  chimenea  /"i/mirora, appareil  fu- 
mivore, cheminée  fumivore.  |  s.  m.  Fumivore: 
s'em|)loie  aussi  comme  substantif  pour  signifier 
l'appareil  concave  qui  se  pose  dans  la  partie  su- 
périeure des  lampes,  des  quinquets  pour  absor- 
i'cr  cl  'lissiper  la  iumée. 

FuniorolaN,s.  f.  pi.  foumoro-lass.  Caviléd'ou  s'é- 
chappe une  fumée  sulfureuse. 

FumoMiclud,  s.  f.  foumosidadd.  Matière  de  la  fu- 
mée. 

Fumo.<<o,  sa.  adj.  foumo-sso.  Qui  jette  de  la  fu- 
mée. V.  Humoso. 

Fiimanil)ulia,s.  Í.  foumnmbouli-a.  Fumambulie. 
l'art  de  danser  sur  la  corde,  le  célèbre  Arcángel 
.Incure,  sauteur  de  l'Fmpereur  maximilien  II  et 
dos  rois  de  France  Charles  IX,,  Henri  III  el  Hen- 
ri IV  a  donné  les  règles  de  la  fumambulie. 

Fnmiinibulo,  s.  m.  foumám-boulo.  Fumambule; 
sauteur,  danseur  de  corde,  saltimbanque,  ban- 
quiste.  I  Zool.  Fumambule;  mammifère  appar- 
tenant à  la  tribu  ou  sous-genic  du  genre  ar- 
dilie. 

Fumarla,  s.  f.  fonma-ria.  Bot.  Fumaire;  plante, 
genre  de  la  famille  des  bryacées  qui  renferme 
les  mousses  conales  ou  enlacées,  qui  croissent 
sur  la  surface  entière  el  nue  du  globe,  le  type 
de  ce  genre  el  l'espèce  la  plus  notable  est  la  fu- 
merie hygométrique  qui  croît  sur  les  murs  cl 
sur  les  roches  humides. 

FuucloH,  s.  f.  fo?/nzton.  Fonction,  l'oction  qn'c- 
xercenl  les  diiTérents  organes  dans  le  règne  ani- 
mal el  végétal,  réglée  par  la  nature,  pour  son 
accroissement  el  sa  conservation.  |  Ejecutar 
bien  sus  ftinciones,  faite  bien  toutes  sesfonctions 
être  réglé,  jouir  d'un  état  normal,  comme  dor- 
mir son  sommeil  calme,  manger  avec  appétit, 
digérer  facilement,  elc.  |  Fonction;  exercice  de 
l'imagination,  de  la  pensée.  ||  Fonction,'  exercice 
d'une  faculté.  ||  s.  f.  pi.  Funciones  fonctions; 
quelquefois  l'acte  de  remplacer  une  chose  par 
une  autre.  ||  Esta  hare  las  funciones  de,  cela  fait 
fonction  de.  I!  Math.  Fonctions,  les  diverses  pro- 


FUN 


—  i83  — 


FÜN 


priélés  d'une  quaniité.  |  Fonclion,  mouveineiit 
que  doit  exécuter  uue  inadiine  réglée  el  propor- 
tionnéedans  sa  marche,  pour  remplir  le  í)ul  au- 
quel elle  est  destinée.  ||  Soleimité,  cérémonie.  | 
Fig.  Nombre  de  gens  réunis  dans  une  mnisDu 
pouruue  lète  un  spectacle. iiRepréscnlation  Ihéà- 
Iralc.  ¡  Comi)liment,  politesse. ijAclii)n,  combat. 

Funcional,  adj.  foumional.  Fonctionnel,  qui  est 
relatif  aux  fonctions  vitales. 

Ftincioiiar,  v.  n.  foutnionar.  Fonctionner;  exer- 
cer des  fonctions  auxquelles  on  est  deslim;,  soit 
en  parlant  des  choses  comme  en  parlant  des  per- 
sonnes. 

Funcionario,  rin.  adj.  founziona~rio.  Fonction- 
naire; celui  qui  remplit  lemploiqui  lui  est  con- 
fié, principalement  en  parlant  des  personnes  oc- 
cupées par  l'Etat,  jiar  le  gouvernement. 

Funda,  s.  f. /'ounrfa.  Fourreau,  étui,  enveloppe.  ( 
Moule  de  bouton,  etc.  Vunda  de  almohada,  iaic 
d'oreiller.  li  Quitarse  la  fuuda,  Cg.  s'apliqucr  à 
une  chose,  s'ylivrer  tout  entier. 

Funilncion,  S.  f.  îoundaiion.  Fondation;  l'action 
de  fonder,  d'elablir,  de  créer  en  parlant  des  édi- 
fices,desétablissements,des  sociétés  dansun  or- 
dre religieux,  eic,  et  les  fonds  légués  pour  sa 
conservation  cl  son  entretien. 

Fundntio,  «la.  adj.  et  part.  pas.  de  fundar.  ¥on- 
dé,  ée.  Il  Fondé,  raisonnable,  juste,  reposant  sur 
la  justice,  sur  la  raison,  |  (ig.  Fondé,  basé,  éta- 
bli. Il  Fondé;  appuyé  sur  une  autorité;  plein  de 
raison,  de  motifs. 

Fundador;  S.  m.  foiindodor. Fondateur;  celui  qui 
fonde  soit  un  établissement ,  soit  une  corpora- 
tion religieuse,  etc. 

Fundago.  s.  m.  inus.  fouiuia- 70.  Entrepôt,  es- 
pèce de  mai^asin  public. 

Fundamentado,  part.  pas.  de  fundamentar. 

Funaanii'iital,  adj.  Îoundami-ntal.  Fondamen- 
tal; qui  sert  de  fondement.de  base  à  un  édilire,à 
une  chose,  s'emploie  au  ligure. comme  dans  le  sens 
propre.  ||  .\nat.  Fondamental,  épithéte  donnée  à 
un  os  principal  qui  sert  de  base  à  la  colonne  ver- 
tébrale. Il  Mus.  En  un  sens  analogue  à  la  premiè- 
re acception  on  dit:  sonido  fundamental,  base 
fundamental;  son,  noie,  base  fondamentale,  j 
linea  fundamental;  ligne  fondamentale,  celle 
qui  sert  de  base  à  un  tableau  . 

Fuudanirntalniente,adv.  ioundamèntalmén-té 
Fondamentalement. 

Fundamentar,  V.  a.  ioiindaméntar.  Fonder;  jio- 
ser  les  fondements  d'un  é.lilîce.  ||  fig.  Etablir, 
assurer,  rendre  ferme  et  stable.  V.  Fundar. 

Fundamento,  s.  m.  foundam'in-tn.  Fondement 
ciment,  excavation  sur  laquelle  on  élève  les  murs 
d'un  édifice,  et  le  matériel  des  tonstriiciions.  || 
Fondement;  base  d'une  clio>e  et  principalcment 
en  parlant  de  l'univers,  de  la  terre,  des  moiua;;- 
nes,  d'une  cité  entière.  |  Foiuieinent;  cause,  mo- 
tif, raison,  antécédant.  |i  Trame  d'un  tissu. 

Fundamento,  S.  m.  inus.  V.  Fundamento. 

Fundai'.  v.  a.  ioitndnr.  Fonder  établir  sur  de-j 
bases.  |  flg.  Fonder;  créer,  constituer,  et  par 
analogie  faire  les  fonds  nécessaires  pour  soute- 
nir une  société,  un  établissement.  ||  Fonder; 
mettre,  poser,  considérer  comme  principe,  com- 
me cause,  etc.  ||  Fundar  en;  fonder  sur.  |  Fun- 
dar rn  el  aire;  lig.  Faire  des  cbalcux  en  Espagne 

Fundarse,  V.  pron.  foundar-sé.  Se  fonder;  Àlre 


fondé,  en  parlant  dcj  choses.  ||  Se  fond«r,  s'ap- 
puyer sur  quelque  principe,  sur  une  raison. 

Fundente,  adj.  fourii/t'u-fé.  Fondant;  qui  h  la 
propriété  de  fondre,  d'accélérerla  liquéfaction  do 
certains  corps.  H  Tout  ce  qui  est  à  la  propriété 
de  se  convertir  en  liquide. 

Fundería,  S.  f.  îoundéri-a.  Fonderie;  lieu  où  l'on 
fond.  V.  Fundición. 

Fundible,  adj.  (oundi-blá.  Fusible  ;  qui  peut  se 
fondre.  V.  Fusible. 

Fundibulo,  s.  m.  {lundi-bjulo.  Ancienne  machi- 
ne à  lancer  les  pierres. 

Funiliclon,  s.  f.  founfiizion.Fonderie;arl  de  fon- 
dre les  métaux  et  le  lieu  où  l'on  fond.  |  A.rlill. 
Fonderie;  établissement  où  se  fondent  les  ca- 
nons, les  balles,  les  grenades,  les  bombes,  et 
autres  ingrédiens  nécessaires  auxbesoins  d'une 
armée.  ||  Fonte;  corps  complet  d'une  môme  sorte 
de  caractères  d'imprimerie. 

Fundido,  da.  adj.  el  paît.  pas.  de  fundir.  Fondu, 
e.  Il  fig.  Jî/  cuerpo  esta  f-mdida;  le  corps  est 
fondu:  se  dit  pour  exiirinier que  la  matière,  blan- 
che, délayée,  subtile,  est  réduite  en  étal  de  li- 
quide. 

Fundidor,  s.  m.  fouri'ifííor. Fondeur;  artisan  em- 
ployé à  la  fonderie,  ou  dont  l'office  spécial  est  de 
fondre  des  caractères  typographiques. 

Fundilario,  S.  m.  Îoundila-rio  Soldai  romain  qui 
combattait  avec  la  fronde. 

Fundir,  v.  a.  ioundir.  Fondre;  rendre  liquide  une 
substance  solide  au  moyen  de  la  chaleur,  comma 
les  métaux,  la  neige.  |  Fondre:  disposer,  prépa- 
rer le  métal  pour  en  faire  des  canons, des  carac- 
tères Ivpographiqiies.  ||  Méd.  Fondre;  dissoudre, 
rendre'à  l'état  liquide.  1  fig. Fondre;  défaire  pour 
refaire  de  nouveau,  refondre. 

Fundirle,  v.  pron.  inus.  V.  Hundirse- 

Fundo,  s.  m.  foundo.  Fonds;  sol  d'une  terre,  d'un 
champ.  V.  Fondos. 

Fundulo,  S.  m.  Ichlliyol.  Fundule;  genre  de  pois- 
sons établi  pour  quelques  espèces. 

Fúnebre,  adj.  ïoii-uébré.  Funèbre;  qui  appartient 
aux  funérailles.  |  lig.  Funèbre;  sombre,  triste, 
lugubre,  mélancolique.  ||  Junjos  fúnebres:  jeux 
funèbres:  jeux  qui  se  célébraient  anciennement 
aux  funérailles  des  princes  .  des  héros  et  des 
grands  personnages,  ||  Zool  Funèbre;  cet  adjectif 
s'applique  pour  caractériser  divers  animaux  a 
cause  de  l'obscurité  de  leur  couleur.  Il  On  dit 
aussi  fuiièbreux. 

Fúnebremente,  adv.  {ounébrémén-té.  Funèbre- 
ment;  d'une  manière  funèbre. 

Fnnebridad,  s.  f.  ïouuibridadd.  Concours  de 
circonstances  qui  rendent  une  chose  Irisle;  lugu- 
bre. 

Fuiiepéndulo,  S.  m.  iounépén-doulo.  Pendule; 
poids  attaché  ou  bout  d'un  fil. 

Funeral,  ad|.  iouncral.  Funéraire  ,  qui  concerne 
les  funérailles.  |  .Mortuaire  ,  qui  concerne  les 
morts.  V.  FuHprdrio. 

Funeral,  s.  m.  foiiniirai.  Funérailles,  obsèques, 
honneurs  funèbres,  dernières  cérémonies  ren- 
due^aiu  hommes  qui  quittent  ce  monde.  ||Ondit 
également  funerales  au  pluriel. 

Funerala.  %  la'  odv.  iuuéra-la.  D'une  manière 
funèbre;  en  signe  de  deuil.  ||  On  le  dit  de  la  ma- 
nière dont  les  soldats  portent  leurs  armes  ren- 
\«r*óa»  aux  convois  da  leur* chcfb  «l  pandaut  Us 


FIN 


—  'iRÍ  — 


flK 


jour--.  (i«  tleuil  de  la  ^cmamcsiunlccn  Ki^pugnc. 
FuneriillaMet  funerarias  ,  s.  f.  pi.  iiius.  V.  t'u- 

ntral- 

riinorario,  rlu.  adj.  îoun^ra-rin.  Funéraire,  qui 
Cüiiierne  les  cérémonie»  fiiin'lirt'S.  |1  nisl..>nrri- 
ficiox  funerarios;  socrificcs  fiini-raires,  satrifi- 
ccs,  sanglants  qui'lqiiofois.  (juc  les  Romains  of- 
frait iit  iui\  Dicui  à  la  iiiorl  de  leurs  amis  ou  ¡)a- 
reiUs.  I  Archil.  fulumuii  fuurntiifi  ;  rolmiiic 
fuiHMiiire;  CfUc  qui  souliciii  l'urne  qui  couliciil 
nu  csl  censée  conlemr  Icseemlies  des  décédés.  | 
s.  m.  inus.  Funéraire;  personne  préposée  <\ion- 
duirc  l'ordre  d'une  eéiémonie  funèbre. 

Fullereo  ,  vn.  adj.  inus.  ïuné-réo.  Focs.  Fu- 
nèbre. 

ruiii-ro,  s.  m.  iouné-ro.  Uisl.  Funère;  la  |)fTSün- 
nc  II  plus  proelie  parente  du  décédequi.thez  les 
Uomains.  se  renfermait  dans  la  maison  du  dé- 
funt avec  les  parents  el  amis  et  dirigeait  la 
cérémonie. 

Funestado,  l'art,  pass.  de  Îunesiar. 

Fuiicstunieiitc,  ad\.  ionnestnmén-lé-  Funestc- 
ment  ,  d'une  manière  funeste. 

Fiiiiexitar,  v.  a.  inus.  iouni'Star.  Funester;  ren- 
dre triste,  funeste.  Il  V.  a.  Funester;  être  fu- 
neste. 

F  iincMto,tn.  adj.  fonnes-tn.  Funeste; calamilcux, 
milheureux;  funesta  no  tic  i  (i\  nouvelle  fune>;te. 
Il  Funeste  ;  s'applique  comme  épilhèle  à  tout  ce 
qui  produit  une  calamité,  une  diSj;rAce.  ||  Con- 
jif/o /"ancAfo; conseil  funeste.  |  Funeste;  s'appli- 
que à  ce  qui  attire  la  disgrâce,  le  malheur.  || 
jilirada  fuuestn;  regard  funeste.  \\  Sueño  funes- 
to; songe  funeste. 

FiiHCHtoHo.  SB.  adj.  inus.  V.  Funesto. 

FiiciKOMo,  sa.  adj.  Îoungo-so.  Spongieux  ,  mo- 
líase. 

Fti.ilurioide,  adj.  f otmiarioi-dé.  Bot.  Funiarioï- 
d'';  semblable  à  la  funaire,  genre  de  mousses. 

Fiisiiciilado,  ri»,  adj,  {ounikoula-do.  Bot.  Fuñi- 
cóle; ï-e  dit  des  végétaux  muni  d'un  funicule 
bien  apparent  comme  les  plombaginées.  ||  Con- 
cliyl.  Se  dit  d'une  coquille  garnie  de  côtes  longi- 
tudinales striées  en  travers  comme  le  fuseau 
fiiniculé. 

Fn:ilcular,  adj.  (ounikoular.  Funiculaire  ;  qui 
se  compose  de  cordes  et  forme  cordon.  ||  Máquí- 
n:i  funicular;  machine  funiculaire  ;  réunion  de 
crrdes  dont  deux  ou  plusieurs  soutiennent  un 
ou  plusieurs  poids.  |  Fhys.  Sistema,  hipótesis 
fiimictilar;  système,  hypothèse  fumiculaire;  nou- 
velle hypothèse  pour  exprimer  la  descciilc  du 
niercure  du  baromètre.  |1  s.  m.  Funiculaire;  gen- 
re de  plantes  marines. 

Fcciiculinn,  S.  m.  {ouniliouli-no.  Polyp.  Funicu- 
line;  genre  de  polypiers  flottants. 

Fii'.iicdio.  s.  m.  iouni-koulo.  Bot.  Funicule:  cor- 
don qui  fixe  la  graine  au  placenta  et  qui  lui  por- 
te la  nourriture  fournie  parles  racines  cl  les 
teiiilles.  11  est  quelquefois  si  court  qu'on  ne  le 
voit  pas. 

Finúfero,  ra.  adj.  îouni-îéro.  Bot.  Funifère, 
q-M  porte  des  appendices  en  forme  de  cordes  com- 
iii;>  la  liulovie  funifère,  ainsi  appelée  parce  qu'- 
elle émet  de  sa  tige  des  racines  longues  et  sem- 
blables à  des  cordes,  qui  descendent  perpendi- 
culairement vers  le  terre. 

Fiv/ir«rni?.  adj.  fof<nifor-7n¿.  Miner.  Funiforme: 


m  forme,  en  manière  de  cordon;  se  dit  d'un 
corps  composé  de  cristaux  placés  en  continua- 
lion  les  uns  (les  autres  formant  une  sorte  de  pe- 
tits conlons  eonimc  le  plomb  sulfuré  anlimoni- 
fère  fuiiil'oi  me. 

Fiiiilliroriiic.  adj.  f()«ni/iff*r-m^.  Bot.  Fundifor- 
me, semblable  a  un  cordon.  |1  Funiliforme;  se  dit 
d'une  racine  lorinée  de  grosses  libres  semblables 
à  deux  cordes  plus  ou  moins  tordues,  comme  la 
(•|usi(>-rosée. 

Fiiiilola,  S.  f.  founio-la.  Bol.  Fuñióle;  nom  que 
les  paysans  des  abruz7.es  donnent  au  milleper- 
tuis crépu. 

FmiiIm,  s.  m.  iou-nis.t  Bot.  Funis:  cordon  ;  nom  la- 
tin dont  les  botanistes  se  servent  pour  distin- 
guer plusieurs  plantes. 

Fiiiikiu,  s.  f.  ïoun-i.ia.  Bol.  Funkie;  genre  de  la 
famille  naturelle  des  liliac ées,  tribu  des  agapan- 
thées  contenant  cinq  ou  six  espèces  indigènes  de 
la  (Ihine  el  du  Japon. 

Fiiiil:i:i,  s.  m.  fnunlan.  Bol.  Fum-lan;  plante  de 
laCliiue  dt)nt  les  rameaux  suspendus  dans  les 
airs  croissent  pendant  plusieurs  aimées. 

Fiicion,  s.  m.  ÎDunon.  Conchyl.  Funon;  petite  co- 
quille du  Sénégal. 

Ftiñailor.  s.  m.  f'ii/7»faf/or.  Boh.  Querelleur; cher- 
cheur de  (jucrclle. 

Fuñar,  v.  n.  {oiignar.  Bob.  Exciter  des  querelles 
chercher  noise. 

Fiirncaiw.  a.  inus.  V.  Horadar. 

Fiaraz,  adj.  fourfiz.  Furace;  incliné  au  vol. 

FurliuiMon.  S.  m.  Îniirbonissnu.  Zod.  Fourbuis- 
son;  nom  vulgaire  du  troglodyte  d'Europe. 

Fiircaria,  S.  f.  fourkn-rm.  Bot.  Furcaric;  un  de- 
noms  du  caroptère. 

Fuicui-iáeea,  s.  f.  iourhouria-zéa.  Ornilh.  Furs 
curie;  section  du  genre  mésange;  établie  pour 
la  mé>ange  fourrhine. 

Furcn».  S.  m.  fnurhass.  Furcas  ;  diable  qui  pos- 
sède à  fond  diverses  sciences  comme  la  philoso- 
phie ,  la  logique,  la  rhétorique,  l'astronomie  ,  la 
chimancie,  la  piromancie.  eic. 

Furt'elarîM ,  adj.  io>ni''la->  ta.  Bot.  Furcellaire; 
genre  d'algues  marines  de  la  famille  des  fuca- 
cées.  ayant  pour  type  la  furcellaire  lombricale. 

Fui-colarii'icoa.  adj.  foHi  Z(>/rtrin-Z'Vi.  Bot,  Furce- 
laiié,  qui  ressemble  ou  qui  appartient  à  la  furcel- 
laire. ||  s.  m.  pi.  Yurcelarinceas;  furcélariées 
tribu  de  plantes  de  la  famille  des  fucacées  ayant 
pour  type  le  genre  furcélarié. 

Furciculnr,  adj.  {orzihoular.  Anal.  Furculaire; 
qui  a  la  forme  d'une  petite  fourche,  f  s.  f.Infus. 
Yurcicular,  furculaire;  genre  d"  aiiimalcules  in- 
fusoires  Je  la  division  des  systolides  famille  des 
fiirculariens.  ayant  pour  type  la  furculaire  four- 
chue, qui  se  trouve  dans  l'eau  douce. 

FarcirularioM,  s.  i<i.  pi.  fouriikoularioss.  Infus. 
forciculariens,'  famille  d'infusoires  de  la  divi- 
sion des  systidides  nageurs.  Ils  se  trouvent  dans 
les  eaux  douces  ou  marines 

Furcifero,  ra.  adj,  foun.iféro.  Zool.  Furcifère; 
qui  a  une  partie  du  corps  faite  en  forme  de  four- 
che. Le  caprimulgue  furcifère  a  la  queue  four- 
chue; l'anlilocapre  furcifère  présente  vers  les 
deux  tiers  de  la  hauteur  de  ses  cornes,  un  an- 
duiller  dirigé  en  avant,  qui  rend  ces  dernières 
fourchues  ;  le  sarguo  furcifère  a  l'écusson  gar- 
ni d'un  long   appendice  fourchu  à  l'extremil^. 


FUR 


485  — 


FUR 


Farcilabro,  hra.  adj.  fourziln-bro.   Entom.  fur- 
ci'.abro;  qui  a  le  labie  l'aurchu  comme  le  passale 
fuitilabie. 
Furci|»ili'o  ,    lî'u.    adj.    fnnrcipi—léo.    Ichthyol. 
Furtipile  ;  qui  a  1rs  puils  fniirchus.   Un  poisson, 
le  chóiroiioi-tc  l'iuichu   i-sl  ainsi  appi'lé  .  par  re 
qu'il    pni  le  de  vi-rilablcs  poils  sorunl  fourchus 
d'un  p'til  lubi'irule. 
Furcoofi-c»  ,  s.  m.  foitr'.oze'r-'o.   liifiis.    Furro- 
ccrque;  i;fiire  d'iiuimalculps  inrusniies  polygas- 
triqiies  de  la  division  des  aslasiées. 
Fiircri-liu,  s.  r.  fourkré-lia.  Bol.  Furcrée  :  fienrc 
de  lii  f.iuiille  des  agarics,  avant  pour   type  l'a- 
{taii"  tV'lidc. 
Fui'cliiiia ,  s.  f.  foiiida-na.  Rot.  Fourdaine;  sorte 

de  Prunellier 
Fúrfur,  s.  f.  fourfonr.  Méd.  Furfure;  ordure  sur 

le>  dartres  et  sur  les  teignes  furfuraeées. 
Furfíiiáeco,  ct'«.  adj.  fouifourn-t.i'o.  Méd.  Fur- 
fuiaee,  se  dit  d'une   espère  de  dartre  el    d'une 
espèce  de  teigne  ,  dans  lesquelles  répiderme  se 
dcliuhc  par  petites  écailles,  que  l'un  a  compa-  i 
rées  a  du  son.  ||  Se  dM  éguleuneni   de  ees  petites  ! 
parties   d'épidémie  qui  se  détachent  après  plu- 
sieurs ph!e;:inasies.  |  Se   dit  aussi  d'une  espèce 
de  sédiment  qui  se  furme  (juelqncfois  dans  l'u- 
rine. I  I5ol-  Furfuracée  ;  se  dit  de  corps  qui  sont 
couverts  d'une  poussière  blanchâtre  analogue  à 
de  la  farine  ou  à  du  son  ,  eomine  l'ascobole  fur- 
l'uracé.  lapliysie  furfuracée-  ! 

Fiii'Kou  ,  s.  m.  fourijon.  Fourgon  ;  espèce  de  char-  ; 
relie  couverte,   àquiilre  roues,  dont  on  se  sert 
dans  les    armées   pour  le    transp(u'l  des  vivres. 
des  bag.iges.  des  papiers,  de  la  pharmacie,  des 
malles  des   ofCiciers  ,  et. 
Furiu  ,  s.  f.  fitu-rin.  Furie  ;  effet  d'un  accès  vio- 
lent de   fureur.  ¡  Furie;  mouvement  violent  ou 
impétueux  d'un    animal   irrité.  |  Furie  ;    impé- 
tuosité de  la  valeur.  Es   mencste'   dejar  pasar 
esta  primera  furia  ;    il  est  nécessaire  di'  laisspp 
passer  fe  premier  moment  de   furie.  ¡  Fig.  Fu- 
rie, l'état  le  plus  \iolenl  d'une  chose  inanimée. 
La  furia  delà  lemjiosiad  ,  de  la  liebre:  la  furie 
de  la  tempête,  de  la  fièvre.  ¡  Myth.  Furie;   cha- 
cune des  divinlés  infernaleschargée  de  tourmen- 
ter les  méchants  sur  la  terre  comme  aux  enfers. 
C'c  sont  elles  que  les  dieux  envoyiuent  répamlre 
sur  la  terre    les  maux  .   la   gm-ire  ,   la  peste  el 
tous  les  fléaux  des  célestes  colères.  ;  Se  dit  aus- 
si par  allégorie  de   de  tout  ce  qui   tourmente  el 
persécute  comme  les  furies  ;  certains  créaiuiers 
par  exemple.  ¡    \rt.    Furie;    ancienne    toile  de 
soie,  fabriijnée  dans  l'Inde  .   et   ainsi   nommée 
à  cause  di's  fifrures  effrovables  qui  étaient  pein- 
tes dessus.  I  Furie;  famille  d'araignées,    com- 
prenant  un  certain  nombre.  |  Furie;  nom  don- 
né dans  le  commeiee  a  nue  sorte  de  coquille  du 
genre  Vénus.  |  Furie;  sorte  de  ver  de  la    Suèilc 
Septentrionale  et  de  la  l,ap(Uiie.qui.   au  dire  des 
voyageurs,   vit  sur  les  arbres  et  se  lance  sur  les 
êtres  qui  passent  auprès  de  loi  .  peuèiie  ilaiis  le 
corps  par  le  pied    et  produit   onc  iniirmilé  mor- 
telle. Il  físpiado  ro(i  furia;  on  ne  dit  pus  furio- 
samente. I,  En  furia  ,  ron  furia  ,  en  furie.  Con 
furia,  avec  furie  ;  ne  se  dit  pas. 
Furia"»,  s.  f.  pi.  foiiriass.  Myth.  Furies;  chez  les 
anciens  trois   divinités  infernales  qui  tiuirmcn- 
laif  nt  les  inéchantï  et  les  crimineU. 


Fiiribuudo,  fia,  adj.  fonrihun-do.  Furibond;  qui 
est  suj''t  à  des  tr^mp  iris  de  fureur.  ¡  Furibond; 
cactié.  qui  se  met  dans  lOmbre  pour  accomplir 
des  projets  honteux,  j  Furiboid.  qui  par  ses  ^'es- 
tes  pu  ait  possède  de  fureur.  ||  Furib  )nd  ;  s'em- 
ploie iiussi  comme  subslanlif  dans  les  mêmes 
acceptions. 
Furiente  .  adj.  inus.  V.  Furioso. 
Furinn  ,  S.  f.  fouri-ua.  Mvth.  Furina  ;  la  première 
des  furies  chez  les  Romains  et  les  autres   peu- 
ples d'Italie. 
Furiu-.il.  adj.   f'Hirinal.   Myth:   Furinal  ;   ce  qui 

coiui-rne  la  dée-se  Furina. 
Furio-iloM.s.  m.  pi.  foitriua-M.çi.  Hist.  Fiirinales; 
fêtes  qni  -c  célébraient  à  Rome  en  h.mneur  de  la 
Di-esse  Furin  1. 
Fur¡u!4itnicnt4' .  adv.   {ouriossnmén-té.    Furieu- 
sement .  awc  furie. 
Furio'íi-uniííai'ute  .    adv.    Slip.    Furiosamente. 
Fjirii»««i«;inf> ,  un»,  aiij.  sup.  de  Furioso. 
Fui-io.m»  .  sa.  ailj-  foiirin-ssn.  Insensé,    fou  ,    fu- 
rieux. Il  Furieux  ;  tranporté  de  colère  ,  empo-té, 
endiable,    eu    furie,  j  Furieux  .  violent  ,   iinpé- 
tiieiir,  ¡  Rías.  Furieux;  on  le   dit    d'un    taureau 
élevé  sur  ses  pieds.  H  Fig.  Furieux;  grand  ,  ex- 
cessif ,  extraordinaire,  prodigieux. 
Furiouii  ,  s.  m. /"ouríoní/.   Furlong  :   mesure  an- 
glaise qui  sert  à  mesurer  les  longueurs. 
F(>rnariufa<4 .    S.    f.    pi.    fovnari-néass.    Ornith. 
Fui  u  .rinées  ;  première  section  de  la  faai  lie  des 
cerihidies.  de  la  classse  des  oiseaux  for  né  p  lur 
les  gnmpereaux  de   Cuvier  ,  et  donl  le  genre 
fournier  est  le  type. 
FurnianoM,   S.   m.    pi.  fournia-nnss.  Furinens; 
se  dit  des   plats  d'argent  inventés  par  Furnius. 
Fur»,  ra   adj   fou-ro.  Sauvige,  indooipié.  eu  par. 
lant  duo  animal.  1  Fi^'.  S'H^age.  défiant,  sonp 
çonneux.  H  Hacer  /'uro: cacher  adroitement  quel 
que  chose  pour  s'en  emparer. 
B'u  or  .  s.  m.  f'uiror.  Fureur,   emportement  mo- 
luentaire  de  l'esprit,  violent  et  plein  de  colère.  || 
Méd.  Fureur,  caractère  particulier  el  alarmaul 
que  l'on  léuioigne  dans  le   delire.  ¡  Furor  uteri. 
no .   fureur    utérine  ;    inllrmité   particulière   au 
sexe  féminin  dont  lecarartèie  est  un  d -lire  exo- 
tique, occasionné  par  un    irrésistible  dé>ir   de 
s'unir  à  un  autre  sexe,  li  Fureur;  transports  que 
produit    chez    quelques  animaux    carnivores   la 
faim  et  la  s  df  !  Fig.    Fureur;  se  dit  des  choses 
inanimées,  surtout  par    les  poètes.  ||  Sufrir  ¡os 
furores  del  (iicieino;  affronter  la  fureur  »le  l'hi- 
ver. !  El  furor  del  mar:  la  fureur  de  la  uvr.  j 
El  furor  il"  In  qusrrn:  ta  fureur  d.-  la  ¿uerre.  j 
Fureur;    dans  le  sens  fu'uré  et    par  amplifica- 
tion se  ilil  d'un   désir  dem-suré  ,  de  l.»  passion 
potis  1er  arts  ou  pour  une  chose  idéale  ou  maté- 
rielle. El  ti'uero  romániiro  se  auniha  con  ileli- 
rio  ,  foii  furor  seis  años    arc:  le  genre  roman- 
tique faisait  fureur  il  y  a  six  ans.  Furor  poético, 
furor  marcial  .   furor    reüijioso  \   fureur  poéti- 
que, fureur  martial,   fureur  religieuse.  |  Mylh. 
Fureur,    divinité  allégorique  qui  se  represente 
sous  la  figure  d'un  homme  chargé  de  chaînes  cl 
assis  sur    un  monceau  d'à  mes  qu'il  cherche  a 
romi>re  avec   effort.  |  Furor   de,   fureur  de.  El 
furor  del  virio,  la  fureur  du   vice.  El   furor  de 
reinar,  la  fureur  de  régner.  ',  En  {u<or  .  eu  fu- 
reur, for»  /"uror,  avec  fureur,   en  parlant   dfs 


rus 


—  ;86  — 


FUS 


personnes  on  cropluie  en,  et  con,  quand  il  s'ogil 
des  choses.  Un  pueblo  en  furor ,  un    peuple  en 
fureur.  El  fueíjo  se  Ua  propaíjado  con  furor,  le 
feu  s'est  étendue  avec  fureur. 
Furateniberg,  s.  m.  fourslémbi'rg  Turslemberf;, 
sorte  de   bal    en    usof^c  en    Alleningne  da::s   la 
prineipauló  de  ce  nom.  ¡  Musiciuc  «jui  aconipa- 
{,'nc  cptio  danse. 
l'^urutcaibaiid,  S.  m.  fourstcmbnnd.  Dipl.  Furs- 
temband,  nom  donné  à  la  confédération  conclue 
J^    berlin  en  178¿),  entre  Trédérick  le  ;;rand  ,  l'é- 
lecteur de  Savoie  et  celui    de  Brunswick  Luné- 
bour¡í,  pour  maintenir  l'indépendance  germani- 
que contre  les  projets  ambitieux  de   la  maison 
d'Autriche. 
Furtador'  S.  m.  ¡nus.  fourtador.  Voleur. 
Furtar  ,   v.  a.  inus.   fourtar.   Voler;  dérober.  | 
Furtar  cl  cuerpo  ,fü\r,  s'échapper.  ¡  Furlar  cl 
viento  .  aller  contre  le  vent. 
FnrtnrMe  :  u.  pron.  fourtar-sé.  S'échapper,  s'es- 
quiver, fuir. 
Furtibic,  aá¡.  fourti-blé.  D'une  chose  qui  peut 

être  volée,  qui  est  volable. 
Fnrtlbleiiicntt^,  adv.  inus.  V.  FurtivamfMte. 
FurtimtM,  s.  m.  frutista.  Furliste,   partisan   de 
Walter  Furst  ,  qui  n'admet  pas  que  (iuillnume 
Tell  avec  Stauffachcr  et  Melchthal  ait  sauvé  la 
Suisse. 
Fartivameute ,   adv.   fourtivamén-té.   Furtive- 
ment, clandestinement,  en  cachette. 
Furtivo,  va.  adj.  /"ourfi-vo.Furlif ,  clandestin, 

qui  se  fait  en  cachette. 
Fiiriinciiiar ,  adj.  Îourounkoular.  Furunculaire; 

qui  est  de  la  nature  du  furoncle. 
Furúnculo,  S.  m.  faurnun-konln.  Pathol.  Furon- 
cle; espèce  de  petit  flegmon  dur  et  très-doulou- 
reux, d'un  rou^e  Irés-vif,  qui  a  son  siège  dans 
la  graisse,  sous  la  peau  .  et  qui  se  termine  tou- 
jours par  la  supuration;  on  l'appelle  vulgaire- 
ment clou.  I)  Art.  Vétér.  Furoncle  ;   une  tumeur 
du  même  genre  qui  attaque  les  bêles  à  laine. 
Furunciiloso  ,   «a.  adj.  foaroim/(ou/o-5io.  Méd. 
Furonculeux;  celui  qui  est  attaqué  de  furoncles, 
qui  est  sujet  à  en  avoir;  qui  ressemble  á  un  fu- 
roncle. 
Furrier,  s   m.  Fourrier;  maréchaldeslogis.  |  Of- 
ficier des  écuries  du  roi;  qui  fait  les  fonctions 
d'écuyer  et  d'intendant. 
Furriera  ,   s.  f.  fourrié-ra.  Emploi  des  officiers 

chargés  des  clefs  du  palais.  i|  Fourrière. 
Furrierismo  ,  s.  m.  (ourriéris-mo.  Fouriérisme; 
nouveau    système    de    philosophie  exposé   par 
Fourrier. 
Fnrrierista,  adj.  fourrí¿rís-(a.  Fouriérrisle;  qui 

appartient  ou  fouriérisme. 
Fusa,  5.  f.  iou-ssn.  Mus.  Fusa;  triple-croche. 
FuüAdo,  drt.  adj.  íuíissa-do.  Blas.  Fuselé;  qui 

est  semblable  à  un  fuseau. 
Fusaiiia,  s.  f.  ioussn-nia.  Bot,  Fusane;  genre  de 
plantes  de  la  famille  des  santalacées  renfermant 
Cinq  ou  six  espèces  originaires  du  Cap  et  de  la 
Nouvclle-Hollaiide:  on  les  cultive  pour  l'orne- 
ment des  bosqurts  et  des  parcs. 
Funario  ,  5.  m.  îoussa-rio.  Zool,  Fusaire  ;  genre 
de  filaires  dont  la  bourbe  est  pourvue  de  tenta- 
cules ,  comme  le  filaire  couronné. 
Fusarion,  s.  m.  Bot.  Fusarion;  genre  de  ceps  de 
champignons  de  la  famille  des  gymnoraycètes. 


établi   pour    une   espèce  parasite  qui  croh  en 
I      groupe  sur  une  couche  gélatineuse  amorphe. 

FuHca,  s.  f.  I'.juj-;.a.  Ornilli,  Sorte  de  canard  sau- 
I      vage. 

I  FuNcalbiiio.  s.  m.  foHsli(tlbi-no.  Ornilh.  Fuscal- 
i  bin  ;  iiiiiii  iruiic  ••spèce  du  genre  philédon. 
I  Funeirulo,  la.  adj.  fotts/i-  ulo.  Zoul.  FuscicoUe; 
j  qui  a  hi  cou  foin  e  ou  obscur;  se  dit  de  certains 
■  oiseaux  (|ui  se  classent  suivant  celte  purticula- 
!      rite. 

'  FuMcirûrneo,  neo.  adj.  fouszt/cor-tie'o.  Zool.  Fu- 
I  sicorne  ;  i]ui  a  les  aitlennes  fauves  ou  obscures, 
j      se  dit  des  insectes. 

'  FuNcliia,  s.  f.  {()us¿i-nfi.  Chiin.  Fuscine  ;  subs- 
tance particulière,  obscure  qui  s'extrait  de  l'hui- 
le d'un  üiiiinal  de  Dipp:  I. 
FuNrinia  ,  S.  f.  Îotisii-nia.   Bot.    Fuscinie  ;  sorte 

de  mou^se. 
FuNcipedo,  da.  adj.  fouszi-pédo.  Zool.  Fuscipó- 

de;  qui  a  les  iiatles  obscures. 
FuNcipeuc,  ailj.   iousdpé-né.  Zool.  Fuscipenne; 

qui  a  les  ailes  i)b5cures. 
FuHciroMtro  ,  ira.  adj.  ious/Àrostro.  Zool.  Fus- 

cirostre;  qui  a  le  bec  obscur. 
FuMcUo,  s.  m.  {ori.iii-to.  Mii'.ér.  Fuscile;  minéral 
de  norwège  ;  opaque  ,  terne,  noirûlre  ou  verdâ- 
tre.  Il  Fuscine  ;   autre  substance  également  do 
Norwège  dissemblable  de  la  précédente. 
FuMciventre,  adj.  fo».<zirt'n-(;  é.  Zool.  Fusciven- 

tre  ;  qui  a  le  ventre  fauve  ou  obscur. 
Fu.<icu,  ca.  adj.  ious-ko.  Sombre,  fauve,  obscur, 

noirâtre. 
FuHcóntaiio,  na-  adj.  íuusko-mano.  Zool.  Fusco- 
mane;  qm  a  les  mains  ou  l'extrémité  de.*  pattes 
obscures. 
Fusia»,  s.  f.  iou-ssia.  Ilist.  Fusia;  loi  qui  réglait  à 
Rome  l'ordre  dans  lequel  devaient  se  traiter  les 
affaires  sonmises  aux  asscmblé/s  du  peuple.  \\ 
Loi  qui  donnait  les  dispositions  nécessaires  à  ce 
que  les  dilTérentes  classes  du  peuple  votassent 
séparées  par  tribus. 
Fusibilidad,  s.  f.  ioussibilidadd.  Fusibilité;  pro- 
priété   de    certains  corps  de  passer    d'un  état 
solide  à  un  étal  liquide  par  le  moyen  du  calori- 
que, avec  lequel  ils  se  combuienl  intimement. 
FuNible.  adj.  foussi-blé.  Fusible;  qui  peut  se  ré- 
duire à  l'état  liquide,  se  fondre  par  le  moyen  de 
la  chaleur.  ||  On  dit  également  fusile. 
FuMÍcórneo ,    «ea.   adj.  foussikor-néo.   Enlom. 

Fusicorne;  qui  a  les  antennes  fusiformes. 
FnMicoriieo<«  ,  s.  m.  pi.  foussikor-néoss.  Entom. 
Fusicornes  ;  famille  de  lépidoptères  qui  a  pour 
type  le  genre  sphinx  de  Linné. 
Fuitidiano,  na.  adj.  f)ussidia-no.  Bot.  Fusidié; 

qui  ressemble  à  un  fusidion. 
FiiNidioii,  s.  m.  Bol.  Fusidion;  genre  de  champi- 
gnons dont  les  sporidées  sont  fusiformes. 
Fusiforme,   adj.   foussifor-inc.  Bot.  Fusiforme; 
qui  comme  un  fuseau  est  mince  et  élréci  par  la 
bout,  renflé  par  le  milieu.  !  Zool.  Fusiforme;  se 
dit  d'un  organe  où  d'une  de  S''S  parties  qui  a  la 
même  figure  que  celle  d'un  fuseau.  |  s.    m.  pi. 
Fusiformes;  fusiformes  ;  famille  nombreuse  de 
coquilles  gastéropodes    gymnocochildes    ayant 
pour  type  le  genre  fuseau. 
Fusil,  adj.  inus.  V.  Fusible. 
Fusil,  s.  m.  foussil.  Fusil  ;  arme  à  feu  portative 
qui  sert  Ru\  troupes  d'infanterie  des  nations 


FUS 


—  187  — 


FCl 


«ivilisccs  et  qui  est  mime  en  usage  chez  les  peu- 
filades  à  demi  sauvages:  c'est  un  iiistrumeni  de 
trois  à  quatre piedsdciong décrivant  un  biais,  et 
dontlcciinSn  enniétallnncesachargecn  pressant 
«ne  langue  de  fer  appelée  gaclielte,  qui  commu- 
nique à  appareil  qui  porte  le  feu  dans  les  réser- 
voirs à  poudre,  j  Fuiil  de  munición  ;  fusil  de 
munition;  fusil  de  gros  calibre  qui  est  adopté 
dans  l'armée.  ¡  Fusil  de  piston;  fusil  à  piston 
ou  à  percussion. 
fuAitúbcos,  s.  m.  pi.  fuiissila-béoss.  Arachn.  Fus- 
silabes;  fnmille  d'aracbnides  ayant  pour  type  le 
sphodros  de  Lucas. 
ru.oûlndo,  «la.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  fusilar. 

V.  ce  verbe. 
Fiiailitr,  V.  a.  Fusiller;  tuer  au  moyen  du  fusil 
des  hommes  ou  des  animaux:  on  le  dit  principa- 
lemtnt  des  condamnés  à  mourir  de  cette  ma- 
nièri'. 
Fu«iiJMr«e,  V.  pron.  foussilar-sé.  Se  fusiller,  être 

fusillé. 
»'iiKÍlnxo,  s.  m.  foussila-io.  Coup  de  fusil. 
Fit.silci-ia,  s.  f.  fnussilari-a.  Corps  des  fusiliers. 
I  Kiisillade;   décharge  simultanée   de  fusils.  ¡ 
Action  partielle  (|ui   résulte  en  quelques  coups 
entre  deux  corps  d'armée. 
VunIU'i'o,  s.  m.  fusilé-ro.  Fusilier  ;   se  dit  parti- 
culièrement des  .'•oldats  d'infanterie  armés  d'un 
fusil  à  bayonnetle.  ¡  Fusilier:  se  dit  également 
d'un   soldat  faisant  partie  des  compagnies  du 
rentre  qui  ne  jouissent  d'aucune  prérogative.  ¡ 
Fusilier;  corps  d'infanterie  (¡ui  fut  crée  en  Fran- 
ce ,  en  1671.  \  Fusilier;  pendant  un  temps  cette 
.   expression  a  été  appliquée  aux  cavaleries  légères 
qui  portaient  un  fusil  ou  arquebuse  à  clef,  pour 
les  distinguer  des  cavaliers  armés  d'une  arque- 
buse à  méibe.  ¡  Fusilero  de  montaña;  chasseur 
de  montagne. 
FiiníoIo,  s.  m.  fou3sio-lo.  Bot.  Fusiole  ;  genre  de 

champignons, 
ff'trüiian,  S.  f.  foiission.  Opéralion  par  laquelle  on 
fait  passer  un  corps  de  la  forme  solide  à  une  li- 
quide, en  le  soumettant  à  l'inlluence  d'un  calo- 
rique ou  d'un  fluide  électrique.  ¡  Fusion  aquo- 
xa\  opération  dans  Uajuellc  J'eau  unit  son  action 
nu  feu  pour  produire  le  même  résultat,  j  Fusion; 
étal  liquide  où  peut  être  réduit  un  corps.  ',  Fu- 
sion; alliance,  réunion,  conciliation  de  deux  prin- 
cipes, systèmes  on  partis  politiques. 
■•Minionnrlo  ,  i-iu,  adj.  Îoussionario.  Fusionarle, 
qui  aide,  qui  produit,  qui  facilite  la  fusion  des 
partis,  des  systèmes,  des  principes  diiïérents. 
S'emploie  également  dans  le  sens  de  fusion  mo- 
rale. 
VuNionÍMtn^  adj.fo»sstom'î-i«.  Fusioniste;  ce  qui 
est  produit  par  une  fusion  politique  ou  morale, 
<iu  qui  tend  à  ce  résultat.  ||  Poli  tira  fusionista, 
n^inislerio  fusionisla  ;  ¡)olitiqne  fusioniste,  mi- 
nistère fusioniste.  Il  s.  m.  Fusiimiste;  celui 
dont  la  position  politique  est  le  résultat  d'un 
système  de  fusion. 
riiMipcdc,  adj.  ïnnssipé-dé.  Bot.  Fusipède  ,  qui  a 

le  stipe  fusiforme,  comme  l'agaric  fusipède. 
FiiAiporo  .  s.  m.  foussi-poro.  l>ot.  Fusipore;  gen- 
re de  plantes  parasites  (jui  vit  dans  le  maiz  et 
autres  végétaux.  ||  Fusipore;  sorte  de  champig- 
nons qui  naissent  sur  les  plnnle$  en  état  de  pu- 
tréfaction. 


Fusique,  s.  m.  /"oujii-'é.  Sorte  de  tabatière. 

Fnslera,  s.  f.  inus.  V.  Fruslera. 

Fumo,  s.  m.  fou-5so.  Blas.  Fusée;  meuble  de  l'écu 
en  forme  de  losange.  |  inus.  V.  Iluso. 

Funor,  s.  m.  inus.  Vaisseau  pour  fondre  les  mé- 
taux, creuset. 

Fuunt,  s.  m.  inus.  V.  Yauste,   madera. 

Fausta,  s.  f.  (aus-td.  Fuste;  bâtiment  de  charge 
long  et  de  bas-bord.  1  .Menu  bois,  branchages. 
Il  Etoffe  de  laine. 

Fufitado,  du.  adj.  fousta-do.  Blas.  Fûté,  lige, 
dont  la  lige  est  d'un  émail  dill'erent. 

FuNtal,  adj,  ioustal.  Fustal;  qui  se  fait  à  coups  de 
bâton. 

FuMinu,  s.  f. /"ousfan.  Futaine;  étoffe  de  fil  el  de 
colon. 

FuKtaucado.  ca.  adj.  Boh.  Bâtoné. 

FuAtautMo,  s.  m.  foustané-ro.  Ouvrier  qui  fabri- 
que la  fulaiix. 

FuKteca,  s.  m.  fousté-ka.  Fustèque;  genre  de 
plantes  de  la  famille  des  urticées. 

FuKtero,  s.  m.  V.  Cornera. 

FuMtero,  ra.  adj.  fousté-ro.  Qu\  appartient  au 
fût  d'une  colonne,  au  bois  de  la  lanee. 

FuHtcte,  s.  m.  ionslé-té.  Bot.  Fustet;  espèce  de 
sumac  dont  le  bois  jaunâtre  et  veiivé  sert  en  mé- 
decine, por  la  teinture  el  pour  plusieurs  ouvra- 
ges de  tour  el  d'ébénisterie,  ses  feuilles  s'em- 
ploient dans  la  préparation. 

FuNtibalo  ou  FiiNtibula,  s.  fousfi-ba-lo.  Hist. 
anc.  Fustibale,  maehinede  guerre  pour  lancerles 
dards  et  les  pierres.  |  Fustibale;  bâton  terminé 
par  une  fronde  de  cuir  qui  servait  à  lancer  les 
pierres  chez  le  anciens. 

FuHtihalario ,  rla.  adj,  fuustibaln'rin  Hisl.  Fus- 
libalaire;  soldai  romain  armé  d'une  fustibale. 

Fu!«(l{;arion,  s.  m.  ¡ousdgaiion.  Fustigation; 
correction,  punilionà  coups  de  bâton.  ||  Chez  les 
Romains  cette  peine  s'appliquait  jtar  un  centu- 
rion, et  l'instrument  était  un  sarment.  ||  Avant 
la  révolution  française  la  fustigation  était  appli- 
quée aux  soldats;  cette  coutume  barbare  et  dé- 
gradante n'est  plus  en  usage  que  dans  les  Empi- 
res gouvernés  par  un  chef  absolu  el  qui  ont  en- 
core des  esclaves. 

Fustigar;  v.  a.  fousli-gar.  Fustiger;  corriger,  pu- 
nir par  des  coups  de  bâton  ou  de  fouet. 

Fu«ti;carHe,  V.  pron.  iottstigar-sé.  Se  fustiger; 
être  fustigé. 

FuMtlua,  s.  f.  foTi5(t-fia.  Fonderie;  lieu  où  l'on 
fond  les  métaux. 

Fusto^  s.  m.  fo«s-fo.  Fût  de  colonne. 

FuNtoqur,  S.  m.  Îousto-W.  Fusti(jué;  bois  d'un 
arbre  des  Antilles  qui  donne  une  couleur  jaunâ- 
tre. 

Fu.<«toc,s.  m.  foiwfoft.  Fusloc;bois  de  teinture.  || 
V.  Fnstoqxte, 

Fútil,  adj.  foti-fi'f.  Futile;  frivole,  qui  est  de  peu 
de  ctmsidèration.  sans  conséquence,  ||  Futile;  se 
dit  des  hommes  d'iiti  caractère  léger.  |i  s.  m.  Fu- 
tile; vase  (]ui  autrefois  contenait  l'eau  nécessai- 
re pour  les  sarrilices  en  l'honneur  de  Vesta. 

Futilidad,  s.  m,  foutilidadd.  Futilité;  frivolité 
de  caractère  de  celui  (|ui  est  léger,  futile.  |  Futi- 
lité; chose  futile,  de  peu  d'importance  et  valeur, 
dans  cette  acception  le  mot  futilité  a  une  signi- 
fication vague  et  relativo  aux  travaux  abstrait^ 
d'un  P'.iroi'.inic  qui  peuveni  être  r.m-ntrnfs    pnr 


FUT 


—  i8«  — 


nv 


une  personne ifznoranlppl bornée cdinnip une  futi- 
liU',  (In  niOine  que  l'astronome  IrouNerail  (|ueles 
soins  (IV'léf^anccdcsuiiiléprérialcursont  une  vé- 
rilal.le  fuliliU-. 

FuIIn.s.  m.  foutiss.  Fulis;  disciple  des  Bonzes  chez 
les  (Illinois. 

Futo,  s.  ni.  f(iw-fo.  Ilisl.  ant.  Fuluin:  >ase  dansle 
(;ucl  tin  rasseiiibliiil  les  restes  du  siicnlite. 

Fiituia,  s.  f.   íoutíiu-ni.  Sur> i\ unre  (l'un  emploi. 

Fiitiiiiirlu.  ria.  .uij.  Ioi/íí/hí  «-■  ío.  C.elui  qui  ù  la 
t'Urvixanee  d'une  (lur^e,  d'un  ein|iloi. 

Fiiliirirlwii.  s.  r  foii/ünrízion.  Futiirition  ;  mar- 
(jiie  de  ee  qui  doit  arriver,  qualité  dere  qui  est 
futur,  exisluiicc   future.  !|  Cliéol.  ruturilion;  ce 


qui  est  a  >enir,  rcliilivemeiil  à  la  présence  d« 
Dieu, 

Futuro,  ru.  adj.  íouíou-ro.  Futur;  ce  qui  est  dans 
l'axeiiir.  Sujiplique  aux  personnes  (^  aux  clinses. 
I  s.  m.  Fuliiro,  futur,  celui  ({ui  doit  venir,  le  fu- 
tur. |i /i/ /"i/íh/í), /a  /'n/«r«;  le  futur,  la  future, 
s'ap|)li(|ue  aux  personnes  dans  le  sens  de  futurs 
conlractants.  H  Gramin.  Futui;  temps  du  verbe 
qui  indique  une  artion.uii  état  a  \eiiir.  ||  Futuro 
simple  ó  ab.tdliit»  ;  futur  >ini|ilc  ou  absolu,  qui 
énonce  une  artion  a  \enir.  ||  /•'utuni  anlfrior; 
futur  antérieur,  qui  exprime  une  aetidii  à  venir 
qui  en    précéder  une  aulrc  éj^aleuti-iit  future. 

Fujeule,  adj.  mus.  V.  Fuir.  Fuyant,  qui  fuit. 


G 


GAB 

Ci,  s.  f.  Septième  lettre  de  l'alphabet  cl  la  cinquiè-  | 
me  des  <  onsiuines.  |  G;   tnarqu  lit    'lOO*  |1  Impr. 
G;  marqui-  la  srpiièine   feuille   d'un    volume.  H   i 
Mus.  G;  abiévialioii  de  g-ie-sol  ou  ton  de  sol. 

Uahai-hu.  cha.  ¡labdl-chn.  Fain.  Dénomination 
donnée  a  une  personne  sale,  dégoûtante.  ||  Sedit- 
paiticuliéremciit  des  habitants  des  Pyrénées,  et 
¡lar  extension  de  tous  les  frantjais. 

Gaban.  s.  m.  Gaban;  sorte  de  manteau  à  manches 
qu'on  portail  à  la  eampaiíuc.  I  Sorte  de  paletot. 

Cial>ait7.o.  \ .  Fscniatnujo. 

Ciat»aoiiUo.  s.  i](ibaoni-to.  Gcog.  Gabaonite;  ha- 
bitant de  (ia'naun. 

UabarcJia  .  s.  f.  aiic.  Petit  justaucorps,  très  am- 
ple par  le  bas, a  manches  étroites  cl  boutonnées, 
que  fon  portait  aïKiennemenl 

Gabarra,  s.  f.  gnbn-rrn.  Mar.  Gabare;  bûtiment 
de  transport  pour  l'Etal,  de  trois  à  six-centsloii- 
neaux.=(iabare  bateau  atïccté  au  traospui  des 
mar  handises  d'un  navire  à  l'autre.  1  C^mm. 
Gallare;  bateau  large  et  plat  pour  remonter  les 
rivières.  )  Gabare;  sorte  de  bateau  pour  la  pè- 
che. 

Ciabai-ro,  s.  m.  (jtibn-rro.  Vélér.  Javart;  tutieiir 
qui  vient  au  bas  de  la  jambe  des  chevaux,  u  Or- 
niih  Pépie:  peliiiule  qui  se  forme  au  bout  de  la 
langue  des  oiseaux.  |1  Techn.  Manque  de  lils  dans 
la  trame  d'un  drap.  |  Fig.  Impo-ititm.  charge, 
condition  onéreuse  annexe  à  un  emploi,  office  ou 
dignité.  ;|  Erreur  de  compte 

«¿abitta,  s.  f.  (jiiba-ta.  Gamelle;  écuelle  où  les 
soldats  et  les  matelots  reçoivent  leur  repas. 

(¿abates,  s.  m.  pi.  (jabn-téss.  Hist.ane.  Gabathcs; 
lieu  élevé  à  Jérusalem,  où  l'on  rendait  la  jus- 
tice. 

tiahnlo.  «.  m.  goba~xo.  Basasse:   canne  à   sucre 


GAC 

dont  on  à  exprimé  le  suc. 

Gabi'la.  s.  i.  (¡nbé-la.  Gabelle;  mot  qui  dans  l'ori- 
gine lut  appliqué  à  lousli's  impôts  qu'on  appelle 
aujourd'hui  droits  ou  contributions,  ii  Lieu  pu- 
blic où  se  tenaien;  les  spectacles  gratuits- 

GabcwMia.  S.  f.  (jdhêssi-na.  Nom  d'une  arme  dé- 
fensive dont  on  faisait  usage  anciennement. 

Gaitiaii,  s.  m.  Médec.  Gabian;  huile  noire  et  bitu- 
mineuse qui  tieconle  d'une  roche  située  dans  le 
vi|la;;ede  Gabian.  |  Ornilh.  Gabian;  nom  vulgai- 
re du  Groëlaiid. 

Gabinete,  s.  m.  •¡ahiné-té.  Assemblée  de  minis- 
tres dans  le  labinet  du  roi,  conseil  secret.  ||  Ca- 
binet; lieu  de  retraite  pour  travailler,  etc.  |l  Ga- 
binete de  leclurn;  cabinet  de  lecture. 

G  ibote.  s.  m.  gabo-té'  Nom  donné  dans  l'Aragon 
au  jeu  de  \olant. 

Gabrius.  S.  m.  gr-briouss.  Entom.  Gabrius;  gen- 
re de  colé  ipicres  pentamères,  famille  de  braché- 
lytres. 

Gabr:»iiita.  S.  f.  qabroni-ta.  Miner.  Gabronite; 
suhs  anee  lilho'úie  jauiiûtre.  d'un  éilat  gras,  à 
ca^-ure  ecailleu>e  et  plus  dure  que  le  verre. 

G:ib(ir<iiir!4,  s.  m.  pi.  gabouro-néss.  Mar.  Jume- 
lles de  mûts. 

Gabiito,  s.  m.  gabou-to.  Ichthyol.Gabut;  poisson 
qui  a  la  prop;  iéié  de  rester  trois  ou  quatre  jours 
en  vie  hors  de  l'eau. 

Gacel.  V    Gamo. 

Gacela,  s.  f.  gnzé-la.  Mamra.  Gacelle:  quadrupè- 
de du  genre  des  antilopes,  ressemblant  un  peu 
au  daim,  d'une  légèreté  extrême,  et  franchissant 
1  espace  avec  une  incroyable  rapidité. 

Gaceiise,  adj.  Cl  S.  gaién-sé.  Géogr.  Gazéen;  qui 
est  de  Gaza.  |  Gazéen;  qui  a  rapport  à  cslte  ville 
ou  a  ses  habitants. 


Í.AD 


—  489  — 


GAI 


Gnccta,  s.  f.  gazé-ta.  Gazcltc;  feuille  périodique 
que  l'on  publie  tous  les  jours  et  qui  conlient  les 
actes  oiliciels.  |  Fij;.  (iazellc;  personne  qui  s'in- 
forme soi^'ncusement  de  tout  ce  qui  se  passe 
dans  sa  ville,  etc.  ||  Fam.  Estar  ya  para  ir  à  ven- 
der (¡acetas;  (Hre  sur  le  point  de  devenir  aveu- 

«ncetera,  s.  f.  (jaxéte-ra.  Femme  qui  vend  des 
gazettes. 

(¿nccterc,  s.  m.  gazété-ro.  Gazetier;  qui  redifçc 
une  gazelle.  i|  Celui  qui  vend  des  gazettes. 

(¿ai-clilla,  s.  f.  dim.  de  Gaceta.  V.  Ce  mot. 

4>ncctin,  s.  m.  dim.  de  Gaceta.  V.  Ce  mot. 

CiHcedMtn,  S.  m.  gri/.étis-t¿.  Nouvelliste;  qui  yi- 
me  à  lire  les  gazettes,  à  parler  nouvelles. 

4>ttch(i»$,  s.  r.  pi.  (jat-ckass.  Espèce  de  bouillie 
que  l'on  fait  avec  de  la  farine.  ||  Nom  qu'on  don- 
ne à  quel(]uc  pâle  qui  est  trop  liquide,  il  intcrj. 
fam.  Aniiiif)  à  las  gaclias;  allons!    du  courage! 

Ciachctn.  s.  f.  gatché-ta.  Serrur.  Gûchclte:  petite 
pièce  de  fer  qui  se  place  sous  le  pêne  dans  une 
serrure  d'un  tour  etdcmi.  Il  Pûtc  dont  on  se  sert 
pour  coller  quelque  chose. 

(¿itcho,  a.  adj.  gat-cho.  Incliné,  penché  verslater- 
re.  I  Bacij  ¡jacho;  bœuf  dontles  cornes  sont  tour- 
nés la  pointe  en  bas.  |  So77ibrcru  gacho;  chapeau 
en  pain  de  sucre  dont  les  ailes  sont  abattues.  \\ 
Caballo  gacho;  cheval  qui  porte  la  tète  en  de- 
dans. 

Gachón,  tia.  adj.  fam.  Mignon,  qui  a  beaucoup 
d'attraits,  qui  est  très-séd\'isant.  1|  Câlin,  douce 
rcu\;  qui  lait  des  cajoleries.  ||  Gâté,  mal  élevé; 
qui  aime  à  faire  sa  volonté. 

Ciaclioiiada,  V.  Gachonería. 

Caacltonería,  S.  f.  iam. hatchonéri-a. Grîicc,  char- 
mes, attraits  d'une  personne  séduisante. 

Ciacliuela,  V.  Gacheta. 

Uachiiiiibo,  S.  m.  gatchoum-bo.  Bot.  Ecorce  lig- 
neuse de  certains  fruits  d'Amérique. 

Ciaci.  s.  m.  et  adj.  Nom  donné  à  tout  nouveau 
chrétien. 

Ciada,  s.  f.  ga-ria.  Gazî;  nom  (jue  les  mahomé- 
tans  donnent  aux  guerres  qu'ils  font  pour  la  pro- 
pagation de  leur  foi. 

Ciadario,  S.  m.  gada-rio.  Myth.  Gadairc;  paysan 
que  les  Daces  mirent  au  rang  des  dieux  à  cause 
de  sa  force. 

Ciadaru,  s.  m.  Gadaru;  sorte  de  sabre  turc  peu 
courbé,  large  et  tranchant  d'un  seul  côté, 

4¿a<leliii»a,  s.  m.  gnddlou-pa.  Bot.  Gadelupa;  ar- 
bre de  la  famille  des  légumineuses,  qui  pousse 
à  une  très-grande  hauteur  et  croit  dans  les  In- 
des Orientales. 

Cailiiio.  s.  m.  gadi-no.  Conchil.  Gadin;  coquille 
patelliforme  du  genre  syphonaire. 

Gaditano,  na.  adj.  et  s.  gndita-no.  Gadilan;  qui 
est  de  Cadix.  ¡  Se  dit  de  ce  qui  appartient  à  Ca- 
dix ou  à  ses  habitants. 

Gadlto.  îià].gadi-to,  IchthyoI.Gaditc;qui  ressem- 
ble aux  poissons  du  genre  gade. 

GaditoN,  s.  m.  pi.  gadi-toss.  Uhlhyol.  Gadites; 
famille  de  poissons  subbrachiens  et  de  slernop- 
térygiens  orlhosomes,  ayant  pour  type  le  genre 
gade. 

Gado,  s.  m  Ichthyol.Gade;  genre  de  poissons  ju- 
gulaires de  la  famille  des  anehénoptères. 

4;a«loN,  s.  m.  |)l.  (/«-(/(lis.  Ichthyol.  Gadcs;  fami- 
lle de  poissons  anehénoptères. 


Gadollnita,  S.  f.  gndoli-mla.  Miner.  Gadolinilo 
silicate  de  cérium. 

Gactano,  ua.  adj.  et  s.  gaéta-nn.  Se  dit  de  celui 
ou  de  celle  (jui  habite.  Gaèle  à  Naples. 

Gaertnera,  S.  f.  gaértné-ra.  Bot.  Gaertnère;  gen- 
re de  longaniées  établi  pour  des  arbres  à  feuilb  s 
opposées,  péliolées,  à  ileurs  terminales  ou  en 
corymbe. 

Gafa.  s.  f.  ga-fa.  Fer  crochu  pour  bander  l'ar- 
balète. Il  Petite  planche  qui  s'attache  avec  un 
crochet  à  la  bande  d'un  bdlard  pour  appuyer  la 
main  dessus  dans  certains  coups  difilciles. 

Garu>i,  s.  f.  pi.  Lunettes;  verres  assemblés  dans 
une  même  encliAssurc  qui  ont  pour  but  d'aider 
et  soulager  l'organe  de  la  vision.  =  Mar.  Pâtes 
mains  de  fer  qui  servent  à  diliércnts  usages. 

Gafar,  v.  a.  peu  usité.  Accrocher;  attacher  à  un 
crochet  ou  avec  des  crochets.  ||  Galfer; accrocher 
avec  la  gaiVc. 

Gafedad  ,  S.  f.  Elépbanliasis  ;  espèce  de  lè- 
pre qui  rend  les  doigts  crochus  et  ride  la  peau. 
Il  Conlraclion   de  nerfs. 

Gnfote.  V.  Corchete. 

Gafeti.  V.   Eupatorio. 

Gafeto,  S.  m.  gaU-to.  Conchyl.  Gafel;  espèce  do 
donace. 

Gafe/i.  V.  Gaiedad. 

Gafo,  a.  adj.  r/a-fo.  Lépreux;  qui  à  la  lèpre.  ||  Se 
dit  de  celui,  de  celle  qui  a  les  nerfs  des  pieds 
ou  des  mains  retirés. 

Gafo.so,  Ma.  V.  Gaio. 

Gasnta.  s.  f.  Miner.  Gagale;  substance  terreu- 
se; converle  d'une  croule  bitumineuse  à  laquelle 
on  altriluiait  à  tort  un  grand  nombre  de  pro- 
priétés  médicamenteuses. 

Gagáteas,  s.  f.  pi.  jarya-íeaíí.  Enlom.  Gagatées; 
section  de  myodaires  calyptèrécs  comprenant 
celles  qui  sont  gagatées. 

Garateo,  a.  adj.  gaga-téo.  Entom.  Gagaté;  dont 
les  teintes  sont  d'un  noir  luisant  comme  ce- 
lui du  jayet. 

Gases,  m.  (/rt-(7/i¿  Gage;  ce  qu'on  dépose  en 
main  tierce  pour  être  donné  à  la  personne  qui  se 
trouvera  avoir  raison  dans  une  contestation.  \\ 
Gage;  gant,  gantelet,  ou  autre  chose  semblable 
qu'on  jetait  à  terre  en  signe  de  défi.  ||  Gages, 
salaire  dû  à  une  personne  qui  a  rendu  quelque 
service.  |  Gages,  s.  m.  pi  Profitsquon  fait  dans 
un  emploi,  charge  ou  commission  en  sus  des 
appointements  stipulés.  |  iron.  Gages  del  oficio; 
incommodités  attachées  à  une  protTession.  etc. 
S'entend    aussi    pour   bons  revenus  du  métier. 

GaKcro,  ra.  adj.  anc.  gagh-ro.  ^ui  a  des  gages. 

Ga^o,   anc.  V.  Gangoso. 

Gasón,  S.  m.  Bol.  Gagon;  grand  arbre  de  la  Gu- 
iane. 

Gasnodi.s.m.  Rot.  Gaguedi;  plante  de  la  fami- 
lle   des   proteos,  qui  croît  en  Abyssinie. 

Gaicano,  s.  m.  (;«iAa -no.  Ichlhyul.  Espère  de 
poisson  de  mer. 

Gnita,  s.  f.  gai-ta.  Musette,  cornemuse;  instru- 
ment A  veni.  Il  Espèce  de  hautbois.  ||  Vielle;  ins- 
trument à  roue  et  à  cordes.  |  fam.  jeu  d'orgue 
(jui  imite  In  muselle. =:La\emcnt.  clvslère.= 
Nom  (ju  on  duiiiie  quelque  fois  au  cou  ou  .1  la 
lète.  Sacar  ta  gaita;  allonger  le  cou;  montrer 
la  tète.  Il  Manèg.  Estrac;  cheval  étroit,  mince  de 
corps.  Il  Gaita  zamorana;  >ielle.  I    fam.    Alfftrt 

31 


(.AL 


—  ;yo 


(i  AL 


coinu  una  gaiia;  f(iii  coniiiu'  un  pinson.  ||  Án- 
dete Id  ¡inila  pur  el  /«¡/(ii;  so  (lit  pour  eifiri- 
iiUM  le  [leii  (le  c.is  quon  liiil  do  ic  ipii  *>•'  pussi' 
|)iirmi  le  prnple.  ]  /lAíd/í/c  i/«iííí;  i'ln- joyeux.  || 
Templar  tu  (/difíi;  a|iaist'r  un  lioniuu'  vu  colore. 
Andiu  CDUtctniílaiuti)  ¡¡ttilds;  èlrc  c\tt"5sivemenl 
c(jui|ilaisaiit;  natter  (]ucl(|ii'uu. 

4áMUtiii(».  \' .  (íniranit. 

Unlivrin,  s.  I',  iiius.  llabit,  ajuslcineul  bigarré  de 
eoulcwis  éclatanlcs. 

«liiilttM».  ra.  adj.  ct  s.  r/niír-ro.  .Tupur  de  muselle. 
II  Viclleui;  (|ui  jour  de  la  \iclle.  II  Se  disait  de 
relui  iiui  s'habillait  <lc  couleurs  troj)  ¡zaies,  trop 
brillantes  pour  sou  i\í;e  ou  sou  état.  ¡  Folâtre, 
qui  est  animé  d'une  gailé  folle. 

Unjiino,  s.  ni.  (¡ruj-ha.no.  Uol.  Gajaii.  arbre  de 
moyenne  firandeur  qui  croît  dansles  Moluques. 

«¿nJiiN.  \ .  Giitje.  Sueldo. 

4¿nJo,s.  m.ijnij-ho.  Uiaocbcd'arbre  coupé,  jl  Grap- 
pe de  raisins;  bouquet  de  cerises,  giane  de  poi- 
res, etc. 

<àaJoito,  sa.  adj.  anc.  ^n(//io-$.<io.  Branchu:  qui  a 
beaucoup  de  branches. 

Ciain,  s.  f.  Habit  de  fiHe,  de  gala.  ¡  Honne  grâce, 
adresse.  ¡  V\\í.  La  fleur,  l'élite  d'une  chose. = 
Honneurs  rendus  à  quelqu'un.  ¡  (iala.  fête,  ré- 
jouissance, festin  et  cercle  a  la  cour  oii  tous 
les  grands  officiers  sont  à  leur  pitste.  ¡  I)ia  de 
(¡ala,  jour  de  gala,  de  réjouissance  publique.  | 
Hacer  de  (jala,  faire  f^loire,  tirer  vanité.  ¡  Ha- 
cer gala  del  Satthenito^  tirer  vanité  de  ce  qui 
deshonore,  démériter  l'estime  publique. 

Cialaoia.  s.  f.  ga/a-zi'a.  üéogr.  Galatic,  province 
de  l'Asie  Mineure. 

«¿alnciiiea,  adj.  i;alazi-néa.  Bot.  (Jalaciiié,  qui 
ressemble  à  la  galax. 

<iinlnoinenM,  s.  f.  pi-  '^alav.i-néass.  Bot.  Galaci- 
uées,  famille  de  plantes  qui  a  pour  type  le  gen- 
re galax. 

Cialactia,  s.f.  Bot.  Galactie.  genre  deplantesdont 
l'espèce  la  plus  remarquable  est  la  galactie  à 
fleurs  pendantes. 

Cialactirrea.  s.  f.  ^alakti-rréa.  Patbol.  Galactir- 
rhée,  sécrétion  de  lait  trop  abondante  ou  qui 
s'établit  hors  des  circonstances  où  elle  doit  avoir 
lieu. 

€¿alactirréicn,  adj.  galahtirré-itio.  Pathol.  Ga- 
lactirrhéique;  qui  concerne  la  galaclirrhée. 

<;alactila,  s.  f.  galakli-(a.  Boi.  (ialactile,  genre 
de  plantes  appartenant  aux  synanthérées.  |  Mi- 
ner.  Galactile,  lactile,  sorte  de  marbre. 

Galaclode,  adj.  galakto-dé.  Méd.  Gaiactode,  lai- 
teux, qui  ressemble  au  lait,  qui  en  a  le  goût  ou 
la  couleur. 

Ualnctófas»,  adj.  ^alakto-fago.  Galactophage, 
qui  se  nourrit  de  lait. 

Oalactóforo,   adj.  ^alahto-foro.  Anat.   Galacto- 
phore,  qui  porte  le  lait  de  la  glande  mammaira  i 
au  mamelon,  j  Méd.  Galactophore,  qui  a  la  pro-  j 
priété  d'augmenter  la  sécrétion  du  lait.  I 

Galactoernfla,  s.  t.  ga?aktogra^-a.  Galactogra- j 
phie,  partie  de  l'anatomie  qui  a  pour  objet  la; 
description   des  sucs  laiteux. 

Galatosrnfo,  s.  m.  gaiaUo-gra/"o.  Galaclogra- 
phe,  auteur   qui  décrit  les  sucs  laiteux. 

Cialactolosia,  s.  f.  halaktolo^-hia.  Galactologie, 
partie  de  la  médecine  qui  traite  des  sucs  lai- 
teux. 


<àalaet«»l«>8n.  adj.  galuliio-logo.  Med.  GhIacIoIo- 
;.'Ui-.  nu'deiiii  ()ui  traite  les  maladies  dans  le» 
(luclbs   on  emploie  les  sucs  laiteux. 

UalartoiiK-tro.  ;>.  w).  galalitorné-íro.  Galacloinè- 
tre,  instrument  qui  sert  à  mesurer  la  bonté  du 
lait  on  la  quantité  de  beurre  (|u'il  contient. 

(¿alaiititoioda.  s.  f.  galatop'iié-da.  Méd.  (ialato- 
poide,  laoïlté  qu'ont  les  glandes  mammaires  de 
ser\ir   ;i   l'ilaboratiim  et  a  la    sécrétion  du  lait. 

dialuotoitNi».  s.  f.  '^(11(1  ■lojxi-ssia.  Tliérap.  Ga- 
lartoposie.  traitement  dune  maladie  |)iir  le  mo- 
yen du  lait.  !i  iialactopiisie:  régime  laiteux. 

(iialarCo|>o(i>.  adj.  et  s.  iiahilituiiii-lé.  Hug.  Go- 
laitopole,  qui   r-sl  ïuumis  a  la    dicte  laitée. 

(¿lilartoHi],  s.  f.  gíi/íí/tíy-.ufí.  Galactose,  élabora- 
tion ou  séiiétion  par  huiuelle  le  sang,  le  chyle  ou 
la  lymphe  est  cliang(  c  en  lait  par  l'action  vitale 
des   mamelles. 

(iialaetuM|tiiiiilo ,  s.  f.  (¡nlaiitospon-dé.  Ant.  gr. 
Galactosponde  ;  espèce  de  libation  qui  se  faisait 
a\pc  du  lait. 

Cialatlo,  «la.  parl.pass.  du  V.   galar.  Gagné,   e. 

(¿alafiiti'  ,  s.  m.  gulafa-lé.  V.  Calafate,  il  Voleur 
adroit.  ||  ^'rj/a/'afei.  s.  m.  pi.  Ministres  subalter- 
nes de  la  justice.  ||  Crocheteurs  ,    portefaix. 

fialáfas».  adj.  fyfj/u-/'<7í/o.Galaphagc;  qui  se  nour- 
rit de  lait. 

UalikiiitMo,  ra.  pop.  V.  Goloso. 

Ualaii .  ajd.  .loli.  bien  fait  ;  (|uia  bonne  grâce  ,  bon 
maintien.  ||t'ialant;  petit-maître.  ||  Se  dit  de  ce- 
lui qui  est  \étu  magniruiiieiuent. 

ftalan.s.  m.  Galant,  amant  (lui  a  quelque  com- 
merce de  galanterie,  il  Assidu  ,  dévoué  au  servi- 
ce des  daines.  ||  Acteur  qui  joue  les  premiers  rô- 
les au  théâtre. 

Galana  .  S.  f.  anc.  gala-na.  Petite-maîtresse, 
femme  galante  qui  est  dans  l'habitude  d'avoir 
dos  commerces  de  alanleric.  \\  ,\dj.  Se  dit  d'- 
une femme  lorsqu'elle  est  bien  mise. 

Gulanaïueiite,  adv.  r/fi/a-namèu-té. Galamment, 
de  bonne  grâce. 

Galancoic.  s.  m.  dimin.  de  galan.  Mignon,  da- 
merel,  petit  -maître. 

Galanga  .  s.  m.  (/r(/rtii-(/a.  Bot.  Galanga;  plante 
delà  famille  des  drymirrhizées  .  qui  croît  aux 
Indes  orientales  et  se  plaît  dans  les  lieux  humi- 
des. 

Galante,  adj.  ijalan-té.  Galant;  se  dit  d'un  hom- 
me gai  et  agréable.  |i  Galant  ;  se  dit  principale- 
ment d'un  homme  de  bonne  compagnie. 

Galanteado,  «la.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  galan- 
tear. V.  ce  verbe. 

Galanteador,  ra.  s.  Galant  ;  qui  rend  des  soins 
à  une  femme,  j  .\mant   favorisé   d'une   femme. 

Galantear,  v.  a.  Courtiser ,  rendre  des  assiduités 
à  une  femme.  |!  Fig.  Flatter,  cajoler  quelqu'un. 
Il  Inus.  Y.  Engalanar. 

Câalantentontc  ,  adv.  galantémén-té.  Libérale- 
ment,  largement.  ||  Galamment,  debonnegrûce. 

Galanteo.  S.  m.  galunté-o.  Action  de  faire  la  cour 
à  une  femme. 

Galantería,  s.  f.  galantéri-a.  Galanterie;  poli- 
tesse envers  lef  femmes.  H  Galanterie;  mélange 
de  politesse  et  de  franchise  dans  le  ton  et  dans 
les  manières,  de  déférence,  d'égards  et  de  res- 
pect pour  les  femmes.  ||  Libéralité  ,  générosité. 
I  Fig.  Agrément,  bonne  grâce. 

Galautis,  s.  f.  Myth.  Galanthis  ;  suivante  d'Alc- 


GAL 


Wl  — 


r.AI. 


inoiKí,  ijui  fut  chaiifj'Cc  on  belfllc  par  .Tuiíon. 

«anlaiiiira,  s.  f.  iiiiis.  Ornefnenl,  parure  qu'on 
in^l  dans  l-.ijustrmciit. 

CMiápM;;o,  s.  tn.  ijala-parjo.  '/'orUift  ;  animal  am- 
phibie. II  Tt'ilin.  l'icce  de  liois  dans  laquelle 
s'cmboilc  le  S'ic  di-  la  chiuruc  II  Cbir.  Fronde; 
bnnde  à  (imlrc  chefs. nArch.  Cintre  en  bois  pour 
les  voûtes.  I  Vélér.  Orap;iuiiine,  crevasse  aux 
pieds  des  chevaux. i|.\nt.  Tortue;  espèce  de  toit 
que  formaient  les  anciens  jinerricrs  avec  leurs 
boucliers.  |  Teelin.  Presse  de  fer  qui  assajcllil 
le  canon  par  le  foyer.  ||  (ialoehe,  poulie  de  vais- 
seau a  mouille  plut.  ||  Fi.',  fam.  Homme  rusé, 
malin. —  Tiene  mas  ronchas  que  un  galniiago, 
il  est  réservé, extrèmecnent  fin, il  agit  avec  beau- 
coup de  précaution. 

Ciulaito.  s.  m.  (¡ala-pn.  Teehn.  Toupiu  :  instru- 
ment de  eordier. 

«•itliir,  V.  (¡anar. 

tiularslli».  s.  f.  í/aínr- (/in.  Rot.  (Jalardie  ;  prenre 
de  plantes  corymbifères,  originaire  de  la  Loui- 
siane. 

<;ali)i(Iia(lo.  tin.  adj.  7rf;(7rí/ía-f/o.  Bol.  Galardié, 
qui  ressemble  á  la  galardié. 

(¿alai'illn((:i>i,  s.  f.  pi.  finl/ndia-dass.  Bet.  Galar- 
diées;  tribu  de  synanthérées,  section  de  la  sous- 
tribu  des  sénécionidées. 

f^niiiiMlon,  s.  m.  Recompense  ,  prix  ,  salaire  reçu 
pour  un  service  fait. 

(;aliiril!iEi:c<Io,  «la.  adj.  et  part.  pas.  du  v.  galar- 
donar.  Vice  verbe. 

(¿alarilititailoi-,  i-a.  S.  Rémunérateur;  qui  ré- 
compense. 

Cia|ar«l»iiav.  v.  a.  Rémunérer,  récompenser;  ac- 
corder une  récompense. 

(■nlardoiieatlttr.  ra.  V.  Galardnuador. 

(liaiai'ic'MEa.  S.  f.  ij  ilari-v.idri.  Bol.  (ialaricide;  es- 
pèce de  plante  do  la  famille  des  centaurées. 

«•lalariii,  s.  m.  Manière  de  compter  en  progression 
double  .  triple  ,  etc. 

Cialai'ipHu,  s.  m.  (¡alarip-so.  Bot.  Galarips;  plan- 
te grimpante  d'Amérique  qu'on  nomme  aussi 
liane. 

(¿nlMtn,  s.  f.  gala-la.  Géogr.  Galata  ;  faubourg 
de  Constantinoplc. 

(>alat(*.  adj.  et.  s.  gala-té.  Géog.  Galatc  ;  qui  est 
né  en  Galatic. 

Cnlatoa,  s.  f.  {¡nlnté-a.  Mylh-   (îalatéc;  une  des 
Néréides.  Il  Galatée  ;  fille  d'un  roi  de  Celtique, 
,  aimée  d'Hercule. 

Gaiat'.-a4lo.  «la.  adj.  g(tlatcn-do.  Conchyl.  Gala- 
llièadè;  qui  ressemble  aux  animaux  du  genre 
galathée. 

UalatcáiIraM,  s.  f.  pi.  (¡nlaléd-déaxx.  Conchyl. 
Galatbeadees;  section  de  la  famille  des  crusta- 
cées  décapodes,  ayant  pour  type  le  genre  gala- 
thée. 

Cialntoo,  s.  et  adj.  Géo^c.  Galate;  qui  est  né  en 
Galatie.  |^  Galate  ;  balulnnt  de  Galatic. 

Galatitt'.  V.  GalnclUe. 

Ualavar«lo.  s.   m.   anc.   fjnlabnr-do.   Escogriffe; 
personne  maigre.  Il  Lûche  ,   paresseux;   qui   n'a 
pas  de  courage. 
«■alax,  s.  f.  But.  Galax  ;  genre   de  plantes  érica- 

cées  ne  renfermant  (urune  espèce. 
Cialaxaiira,  s.  f.  (](il(t'¡.'iaou-rn.   l'idvp.  Galnxau- 

re  ;  genre  de  l'ordre  des  rerallinées. 
CinlMxlu,  b.  f.  j(i((íh-íia.  Galaxie  ;  nom  grec  de  la 


voie  lactée.  Il  Bot.  (ialaxie;  genre  dMridiacérs 
renfermant  des  petites  plantes  herbacées  lubcr- 
culorhlzécs  originaires  du  Cap.  ||  Icbthyol.  Gala- 
xie ;  sous-genre  de  poissons  établi  aux  dépens 
des  ésoces. 

UalaxiaM,  s.  f.  pi.  rjalnli-slas.i.  .\iit.  gr.  Gala- 
xies; fêtes  en  l-honneur  d'Apollon. 

(■allia,  s.  m.  ijul-hn.  Entom.  Galba  ;  genre  de  co- 
léoptères penlamères,  ayant  ¡lour  type  le  galba^ 
marinorate.  I|  Mamm.tialba;  genre  de  rongeurs 
tres-vuisii)  des  kérodons.  |  Arachn.  iialba;  gen- 
re d'ararides  dont  les  caractères  n'ont  jamais 
été  publiés. 

Oaiitana,  s.  f.  anc.  aniha-iui.  Petit  pois,  poischi- 
checicéroIe.nFam.  Paresse,  indolence,  mollesse. 

Cialbaiiado,  (la.  adj.  r/a/^r(na-(/o.  Se  dit  de  ce  qui 
a  la  couleur  du  ;:albünum. 

Ualbaiiei-o,  ra.  adj.  (¡nn.  ^albané-rn.  Indolent; 
mou;  (pii  a  de  la  ¡¡resse. 

Ciitlbaitifei-o.  adj.  ^nlbani-férn.  Bot.  Galbanifè- 
re;  (jui  proiiuit  du  galbanum. 

Galbuito.  s.  m.  ^al-hano.  Bot.  Galbanum;  subs- 
tance iiommorésineuse,  provenant  d'une  plante 
onibellifère. 

Càaihaiiiim,  s.  m.  ^albanoum.  Antiq.  Galbanum; 
tuni(]ue  de  couleur  verte  ou  jaunáitre. 

Cialboilciiio,  s.  m.  ç^albodé-mo.  Entom.  Galbo- 
dé:ne:  genre  de  coléoptères  penlamères,  famille 
de  stcrnoxes. 

Gálbula  ,  s.  f.  gal-bouln.  Bot.  Galbule;  cône 
dont  les  bradées  sont  très  élargies  à  leur  som- 
met, pettées,  striées  en  forme  de  rayons,  mucro- 
nés  au  centre,  et  s'ouvrent  à  peine  à  l'époque  de 
la  maturité. iiOrnilh.  Galbule;  genre  d'oiseaux  de- 
l'ordre  des  passereaux  gaimpeurs.  ||  Galbule;  sor- 
te d'ictère  congénital. 

Galbiileaft,  s.  f.  pi.  galbou-lénss.  Ornilh.  Galbu- 
lèes,  famille  du  sous-ordre  des  passereaux  grim- 
peurs qui  a  pour  type  le  genre  galbule. 

Ualbi'iloo.  a.  adj.  ijalbou-léo.  Ornilh.  (ialbulé, 
(¡ui  ressemble  a  un  galbule. 

Gálbulo,  s.  m.  gnlboii-lo.  Pomme  de  cyprès, 

Gaidres.  S.  m.  Surtout  venu  ordinairement  de 
Gurldres. 

Gal«li-ecillu.  s.  m.  dim.  de  Gai  die. s.  V,  ce  mot. 

Galdrope,  S.  m,  galdro-pé.  Mar.  Drosse  de  gou- 
vernail. 

Galilrufa,  S.  Í.  galdroii-fa.  Techn. Espèce  de  tou- 
pie. 

(;ati*a,  V.  Galera. 

Galoaiitrofia,  S.  f.  fjnlcandoli-a.  Galanlrophie; 
sorte  de  mélancolie  dans  laquelle  on  se  croit 
transformé  en  chat. 

Galniitropia.  V.  Galeantrofin. 

Galt>aiitro|>iqu(>.  adj.  (/a/edrit ro/)i-/.o.  Galéan^ 
thropiiiue.  (lui  lient  de  la  galeantbrnpie. 

Galvario.  s.  m.  ijali'n-iio.  Antiq.  Galeairc;  es- 
clave qui  portail  les  armes  des  soldats  r<uiiains. 

Galeala,  adj.  (/íi/c(i-ío.  Se  ilit  d'une  préface  ou 
l'on  repond  aux  objections  laites  où  qu'on  peut 
faire  contre  un  ouvrage. 

Galeaza,  s.  f.  fl<i/('(i-Z(i.  .Mar.  Galeasse;  ancienne 
galère  vénitienne  à  trois  inAls  allant  à  la  voilect 
à  la  rame. 

Galoica,  s.  f.  gali'-ga.  Bol.  Galega;  genre  de  plan- 
tes lejîumineuses  qui  comprend  plusieurs  espè- 
ces connu  sous  le  nom   vulgaire  de  rue. 

Galegcaa.  s.  f.  pi.  galé(j-héass,üol.  Galegées;  »ri- 


<iAL 


-   VJ2 


GAL 


bu  de  plantes  de  la  ramille  de  pnpiliuiiacées. 

(lialeirormc,  adj.  (jaléifor-mé  IJol.  Galeifurme; 
qui  est  en  l'orme  de  cas(|in'. 

(âalciiu,  s.  f.  (¡ah'-na.  Miiiér,  (;ali;u-;  mine  de 
plomb. iiGnlèiie;  miii^-ral  .oiiiposO  de  plomb,  de 
soufre  cl  pour  I  ordinaire  de  quelijues  matières 
terreuses,  luisant  d'un  éclat  mélalli(ine  sem- 
blable à  relui  du  pluinb, 

«¿uionla,  s.  ï.  qalé-niii.  But.  Ualenie;  penrc  de 
plantes  île  la  famille  des  arrothes, 

<>iulénit'o,  Ci»,  adj-  iialnii-lia.  M<''dec.  (îalcnique; 
pui  a  rapport  à  la  dodritic  de  (ialien. 

<«nlciiÍMniu,  s.  m.  (¡aléniss-uw.  Galénisme;  doc- 
trine deGalien. 

«;ulvnl.Mta,  adj.  tjaUnis-la.  Galénisle;  qui  est  de 
la  secte  deGalien. 

<¿aleno,  Mar.  V.  (inlerno. 

Ualco,  s.  m.  ija-léo.  Khthyol.  Espadon,  poisson 
de  mer. 

«¿aleobtlolnn,  s.  m.  Bot.  Gaiéobdoion;  plante  fort 
commune  dans  les'bois  des  montajines  du  cen- 
tre de  la  France. 

iittleotle,  s,  m.  fla/éo-f/é.  Kntom.  Galéode  ;  genre 
d'arachnides,  famille  de  faux  scorpions. 

ttalcoln,  s-  m.  gnléo-la.  Bot.  Galéole  ;  arbrisseau 
grimpant  de  la  Cochinchine. 

Ualcou,  s.  m.  Galion;  sort  de  bateau  de  haut  bord. 

Galconccto,  s.  m.  dim.  de  galeón.  V.  te  mut. 

Galeoncillo.  s.  m.  dim.  de  galeón.  V.  ce  mot. 

GalcoucM,  s.  m.  pi.  galéo-néss.  Mar. Galions;  an- 
ciens bAtimenls  d'un  fort  tonnage,  que  les  Es- 
pagnols envoyaient  dans  leurs  colonies  de  l'Amé- 
rique du  Sud. 

Cialeoiio,  s.  f.  (/aieo-/ja.  Bot.  Galéope  ;  genre  de 
la  famille  des  labiées, qui  renferme  deux  espèces, 

Cialeopiteciiino,  iia.  adj.  galéopitézia-no.  Galéo- 
pithécien  ;  qui  tient  du  galéopithèiiue. 

«^aleopitccu,  s.  m.  gaUopi-tiko.  Mamm.  Galéo- 
pithèque,  genre  demammifèrescarnassiers  de  la 
famille  des  chéiroptères,  dont  ils  diffèrent  ce- 
pendant par  la  forme,  le  nombre  et  la  disposi- 
tion de  leurs  dents. 

Claleopideoide,  adj.  3aí¿opí'd¿o-it/^.  Mamm.  Ga- 
léopithéo'ide;  qui  ressemble  au  galéopithèque. 

GaleopiteoideN,  s.  m.  pi.  Mamm.  Galéopithéo'i- 
des;  famille  des  mammifères  dcTordre  des  pri- 
mates, qui  a  pour  type  le  genre  galéopithèque. 

Ualeopsis,  s.  m.  galéop-siss.  Bot.  Galéopsis;  sor- 
te de  plantes  labiées  des  anciens.  |  Galéopsis; 
nom  de  plusieurs  espèces  de  plantes. 

Cialeorrino,  S.  m.  galéorri-no.  Ichthyol.  Galéor- 
rhin;  sous-genre  de  poissons  établi  aux  dépens 
des  squales. 

Ualcota,  s.  f.  galéo-ta.  Mar.  Gallote;  petite  ga- 
lère fort  légère,  propre  à  aller  en  course.  =  Ga- 
leota  de  tirar  bombas;  gallote  à  bombes.  Il  Er- 
pét.  Galeote;  saurien  de  petite  taille,  à  tète  cour- 
le,  pyramidale,  quadrangulaire. 

Galeote,  s.  m.  galéo-té.  Galérien;  forçai  condam- 
ne a  servir  sur  les  galères  du  roi  pendant  un 
nombre  d'années. 

«¿alera,  s,  f,  gaië-ra.  Mar.  Galère;  ancien  bâli- 
menl  de  la  Méditerrranée,  long,  ras  d'eau,  de  peu 
de  calaison,  navigant  à  la  voile  et  à  la  rame.  || 
Galère;  charriol  destine  au  service  de  roulage. 
H  Maison  où  sont  retenues  les  femmes  de  mau- 
vaise vie.  11  Impr.  Galée;  petite  planche  avec  un 
rebord  où  le  compositeur  place  les  licnes  à  me- 


sure (pi'il  tes  fait.  Il  Rangée  de  lils  au  milieu 
d'une  salle  d'hôpital.  Il  Iniis.  Nom  donné  a  un 
cosliiinc  de  fcininc.  |  (itileras;  s  f.  pi.  Galères: 
punitmii  des  criminels  condamnés  ù  ramer  sur 
les  galères,  j  l'ig.  Azotes  g  galeras  ;  se  dit  d'une 
chose  (ju'on  mange,  (|u'on  fait  tous  les  jours. = 
listaren  galeras;  èlre  dans  une  vraie  galère; 
avoir  beaucoup  a  souffrir,  à  travailler. 

«¿airrada.  s.  i.  galira-da.  lm|)r.  (ialéc;  compo- 
sition ou  ensemble  deî>  lignes  que  contient  une 
galée. 

Guifi-cro,  s.  m.  gnlèré-ro.  (iuimbardier  ;  conduc- 
teur d  une  guimbarde  ou  galère. 

Galerín,  s.  i.galéi  i-a.  \rcliit.  (jalcrie;  pièce  beau- 
coup [dus  longue  (jue  large,  (]iii  sert  de  dégage- 
ment entre  deux  corps  de  bAliment.  |j  Galerie; 
local  exclusivement  consacré  à  un  plus  ou  moins 
grand  nombre  de  tableaux,  de  statues  ou  autres 
objets  d'art,  j  Galerie  ;  corridor  ou  allée  qui  sert 
à  faire  comuniqucr  les  appartements  et  à  les  dé- 
gager. Il  Fort.  Galerie;  clieminhori/ontal  ou  peu 
incliné,  régnant  dans  l'intérieur  des  mines  ou  y 
ct)nduisanl  du  dehors,  servant  ou  à  l'attaque  ou 
à  la  défense.  Il  Miner,  (ialerie;  chemin  souter- 
rain que  pratiquent  les  mineurs  pour  découvrir 
les  liions  et  en  détacher  le  minerai.  ||  V.  Cirugía. 

balri-iflta,  s.  m.  (jaléris-ta.  .Soldat  de  galère.  || 
Celui  (jui  a  soin  des  provisions  dans  une  galère. 

Galerita,  S.  f.  dim.  de  galera.  V.  ce  mol.  ||  Or- 
nilh.  Cochevís;  alouette  huppée. 

Galentn,  s.  m*  galéri-lo.  Entom.  Galérite  ;  genre 
d'insectes  toléoplères  pentamères  carabiques, 
ayant  de  grands  rapports  avec  les  bombardiers. 

Galénico,  s.  m.  galérou-ho.  Entom.  Galéruque; 
genre  d'insectes  coléoptères  télramères  cycli- 
ques; qui  a  beaucoup  de  rapport  avec  les  genres 
chrysomèlc,  attise,  adorie  et  lupère. 

Gales,  s.  m.  ga-lés.  Géogr.  Galles;  province  d'.\n- 
gleterre  divisée  en  douze  comtés. 

Galeta,  V.  Galleta. 

Galetc,  s.  m.  galé-té.  Entom.  Galète  ;  grande  piè- 
ce voûtée  et  mobile  de  consistance  membraneu- 
se, qui  recouvre  les  mâchoires  dans  les  orthop- 
tères ,  dans  queluqes  névroptères  cl  chez  la  plu- 
part des  coléoptères. 

Galeu!^,  s.  m.  galê-ouss.  Ichthyol.  Galéus;  soiis- 
genre  de  squales  qui  renferme  les  milandres. 

Gair.iiTo,  s.  m.  galfa-rro.  Homme  sans  biens  et 
sans  étal  qui  ne  vit  que  de  rapine,  j  anc.  Sbirre, 
alguazil,  archer,  officier  subalterne  de  justice 
ou  de  police. 

Galfluiia,  s.  f.  galf-mia.  Bot.  Galphimie,  arbris- 
seau à  rameaux  rougeàlrcs  de  la  décandrie  try- 
ginie. 

Gais»,  s.  f.  gal-ga.  Levrette;  femmelle  du  lévrier. 
¡  Pierre  qui  tombe  en  roulant  par  bonds  et  par 
sauts.  I  Moule  de  moulin  à  huile.  |  Espèce  de 
gale  maligne  qui  vient  autour  de  cou.  i  Barre, 
levier  qui  sert  á  lever  l'ancre  amarrée  en  terre. 
¡  Mar.  Ancre  d'empennelle.  j  Sorte  de  cercueil 
pour  les  pauvres.  |  Fig.  fam.  La  galga  de  Lucas; 
le  chien  de  Jean  de  Nivelle  qui  s'endort  lorsqu'on 
l'appelle,  j  Sorte  de  détente  avec  laquelle  les 
charretiers  empêchent  les  roues  de  rouler  dans 
les  descentes. 

Galgala,  s.  m.  Gal-ga-la;  nom  que  les  sauvages 
d'Amérique  donnent  à  la  variole. 

Galgana,  V.  Galbana. 


GAL 


—  W3 


GAL 


CiHlg^aiidiiiit.  s.  f.  (jaUjandi-na.  Bol.  tíourgandi- 

nc  ;  genre  de  jilanlcs. 

Culgo,  s.  m.  ual-tjo.  Lévrier;  chien  de  chasse.  H 
Piov.  fam.  Iil  que  nos  vendió  el  galrjo  ;  se  dit  de 
quelqu'un  qui  est  connu  par  une  mauvaise  ac- 
tion et  qui  été  pris  sur  le  fait.  ||  M  los  ;ial()os  le 
alcanzan;  il  est  difficile  de  l'atteindre  ,  il  mar- 
che d'une  vitesse  extrême  ou  il  est  à  une  grande 
distance. 

UAlgiieno  ,  fta.  adj.  galc¡ué-(jno.  Qui  tient  du 
lévrier,  qui  lui  ressemble. 

<;i'»l«til«).  s.  m.  flui-jouio.  Ornitb.  Loriot;  genre 
d'oiseaux. 

Cinlia,  s.  f.  (ja-Ua.  Tharm.  Galia;  préparation 
composée  ile  noix  de  galle,  de  dattes  verles 
el  de  myrobolans  cmbliqucs. 

Ualia,  ou  Galias.  S.  f.  ga-Ua.  (iéogr.  Gaule  ou 
Gaules;  pays  de  l'ancienne  France. 

Cialiúniliico,  Ci»,  adj.  (¡alinm-biho.  Foés.  Galliam- 
bique;  qui  a  rapport  au  galliambe. 

«¿uliamlio,  s.  m.  Poés.  gr.  Galliambe;  sorte  de 
vers  fort  agréables  qu'on  chantait  en  honneur 
de  C  y  bêle. 

(;»lii>»i*,  v.  a.  Mar.  Gabarier;  travailler  une  piè- 
ce de  bois  d'après  un  gabari. 

«¿alliii,  s.  m.  Mamm.  Galibi:  nom  donné  aux  sque- 
lettes humains  que,  dans  l'île  de  la  Guadeloupe, 
l'on  rencontre  dans  te  tuf  calcaire. 

Galillo,  s.  m.  Mar.  Gabari  ;  modèle,  patron  de  la 
courbure  que  doit  avoir  une  pièce  de  bois,  dans 
les  constructions  navales.  |  Archit.  Galbe;  élar- 
gissement d'un  bâtiment  fait  avec  grûce. 

ttallcaatizar  ,  v.  a.  Gallicaniser  ;  introduire ,  ad- 
mettre dans  l'église  fran(;aise  ou  gallicane,  des 
doctrines  qui  lui  étaient  étrangères. 

Caiicano  ,  na.  adj.  Gallican;  qui  concerne  l'égli- 
se de  France. 

Galicia,  s.  f.  Géogr.  Galice;  province  d'Espagne. 
=Galicie  ;  contrée  de  la  Pologne. 

Galiclaoïo,  na.  V.  Gallego. 

Gaiicinio  ,  s.  m.  inus.  Le  point  du  jour,  le  temps 
ou  le  coq  chante. 

Galiclisnio,  S.  m.  Gallicisme  ;  expressions,  cons- 
tructions propres  et  particulières  à  la  langue 
française. 

Gálico,  s.  m.  Pathol.  Gallicus-morbus.  syphilis; 
mal  vénérien. 

Gálico, ca.  adj.  Gaulois;  qui  a  rapport  à  la  Fran- 
ce ou  aux    français. 

GalicolaN  .  adj.  el  s.  m.  pi.  Entom.  Galicoles; 
tribu  de  la  famille  des  hyménoptères  pupipares. 

GalicoMo  .  na.  adj.  et  s.  pop.  Syphilitique,  véné- 
rien ;  qui  appartient  à  la  syphilis. 

Galiforo,  ru.  adj.  Gallifère  5  (¡ui  porte  la  noix  de 
galle. 

Gai  fornie  ,  adj.  el  s.  Galliforme  ;  qui  ala  forme 
d'un  coq. 

Galifoi-mcs.  s.  m.  pi.  Ornitb.  Galliformes;  fami- 
lle de  l'ordre  des  grimjieurs  renfermant  des  oi- 
seaux ijui  se  rapprochent  des  gallinacèes. 

GaliKaNtro  ,  s.  m.  Ornilli.  Calli;:astrc  ;  nom  vul- 
gaire de  la  poule  d'eau.  V.  PoUa  de  agita. 

Galilea,  s.  f.  (ièog.  Galilée;  une  des  quatre  gran- 
des divisions  de  la  Palestine. 

Galiit'o  .  a.  adj.  el  s.  (¡alilèen;  (jui  est  de  la  Gali- 
lée. I  (ialileen;  nom  donne  à  Jésus-Glirist,  par- 
ce (juil  fut  élevéà  Na/arclh.  Il  lialiléen  ;  nom 
donné  à  chacun  des  membres  dune   secte  de 


juifs,  qui  s'éleva  quehjues  années  après  la  nais- 
sance de  Jésus-Christ.  |  Galiléen;  nom  donne 
aux  premiers  chrétiens. 

Galilia,  s.  f.  diin.  de  Gala.  V.  ce  mot. 

Gallina,  S.  f.  |]oh.  Petit  vol. 

Galliiiar,  Boli.  V.  Itobar. 

Galiinatiái.H  ,  S.  m.  Galimatias  ;  discours  confus, 
obscur,  inintelligible,  qui  ne  signifie  rien,  quoi- 
que il  semble  dire  (lucbiuo  chose. 

Galina.  V.  Gallina. 

Galinario  ,  s.  m.  Anl  Rom.  Gallinairc;  esclave 
chargé  du  soin  de  la  basse  cour. 

GalInaNo,  S.  m.  Ornith.  Gallinasse  ;  sorte  de  cor- 
beau du  Mexique. 

GalinaKo,  S.  m.  •¿nlii:a-7.<i.  Ornilh.  Gallinazo;  gen- 
re d'oiseaux  de  l'ordre  des  sccipitres  ,  de  la  tri- 
bu des  diurnes,  et  de  la  faniille  des  vautourins. 

Gaiiiiia.  s.  f.  Bot.  Galinie  ;  arbrisseau  qui  croît 
naturellement  au  cap  de  Bonne-Espérance. 

Galliiivoro,  adj.  Gallinivore,  qui  dévore  les  pou- 
les. 

GaIinós«'alos  ,  adj.  et  s.  m.  pi.  gaíu(o-graíoi5. 
Ornith,  Grallinogralles;  famille  d'oiseaux  de 
l'ordre  des  échassiers. 

GuliM.<«ec(o«i ,  s.  m.  pi.  Entom.  Gallinsectes;  pe- 
tite famille  d'insectes  ,  de  l'ordre  des  hémiptè- 
res, qui  comprend  seulement  les  cochenilles  et 
les  kermès,  dont  le  corps  des  femelles  se  gou- 
fle  après  la  fécondation. 

Galin.<^oga  ,  S.  f.  Bot.  Galinsoga  ;  genre  de  plan- 
tes du  Pérou  dans  la  famille  des  corymbiieres . 

Galinula»4,  s.  f.  pi.  Ornith.  Gallinules  ;  famille 
de  l'ordre  des  échassiers  ,  qui  a  pour  type  l'es- 
pèce qu'on  appelle  vulgairement  poule  d'eau- 

Galio  ,  s.  m.  Bot.  Gallium  ;  caiUe-lait  ,  plante. = 
Gale  ,  genre  de  plantes  de  la  famille  des  amen- 
tacées. 

Galioca,  s.  f.  Bot.  Gallioquc:  fruit  qui  résulte  de 
la  soudure  de  plusieurs  écailles  d'un  chaton. 

Galioniütn ,  s.  m.  Galionisle,  négociant  qui  fait 
le  commerce  avec  les  ilcs  es['agnoles  par  le  mo- 
yen des  galions. 

Gallopi«i.<«,  s.  f.  Bot.  Galéopsis;  nom  de  plusieurs 
plantes  labiées. 

Galiiicro,    S.    m.    Bot.  Galipicr  ;   arbrisseau  du 

Pérou. 
Galipotlto  ,  s.  m.  Galipol  ;  sorte  de  mastic  parti- 
culier il  la  marine  ,  composé  de  résine  et  de  ma- 
tières grasses. 

Galipoli  ,  s.  m.  Géog.  Gallipoli  ;  ulle  de  la  Tur- 
quie. 

GalUino,  s.  m.  Gallisme  ;  doctrine  cranioxopi- 
que  du  docteur  Gall. 

Gaittcinita  ,  S.  f.  Miner.  Gollilzinite  ;  mine  oxi- 
dé-fér  rifé  re. 

GalUo  ,  s.  ni.  Ornilh.   Gallito,  genre  de  Tordre 
des  oiseaux  syhains  .   de  la  famille  des  myop- 
lères. 
Galitrico  ,  S.  m.  Bot.  Galilriclie  ;  espèces  de  sau- 
ges et  de  sclaréos. 
Galiv.ahra  ,  S.  f.  Sorte  de  bâtiment  à  \oile  latine, 

dans  les  mers  de  l'Occident. 
GHlnfoliia  ,  s.  f.  Calophobie  ,  crainte  ,  horreur  aux 

(iaulois. 
(¿alofolto,  s,  m.  Galophobo;  qui  a  peur  «lui  craint 

les  tiauiois;  (jui  les  a  en  horreur. 
Galorlia  ,  s.  f.  g(i/(»t-r/ia.  Galoche;  chaussure  en 
cuir  dont  le  dessous  est  en  bois.  |  V.  Cometa 


GAL 


-  'ií)'i  — 


r.AL 


«¿ainrliri-u,  ra.  s.  rn.  (ialocliicr  ;  rrliii ,   celle  .mi 

fiíil  lies  yaloilics. 
Untocit.,.  oJm.  «.el    a.lj.  fam.    fca/oí-rho.  So  dit 
diiii  ciilaiil  <|iii  osl  trop  coureur,   qui  n'est  pas 
uai)s  lu  maison. 
Ualoiiiiiiiiii  ,  s.  f.  (îallomanip  ;  admir-ilion  ,  iini- 

laiiou  aH'('(l('i'  (it's  rraïK.ais. 
Ciail»iu:iiiM  ,  s.  m.  (ialloinanc;  admiialeur,  imi- 
tateur nuire  de  la  nation  IVaneaisc 
<j:ai»Bi,  s.  m.  (ialon;  tissu  cl  nul  ciimme  le  rulian, 
niais  croisé  ,  fort  épais  et  laltriíjué  a\ee  des  fils 
d'or  d'arííeiil,  desoie.i-le.  |  s.  m.  pi.  Mir.  ^'r/Zo- 
ttes,  loits  des  eliàleaux  de  pou|i('  et  de  proue. 

«¿aloii.Mclo.  lia.  aiij.  et  pari.  |)as.  du  v.  (ialonear. 
V.  ce  \eil)e. 

OnloiM-ailaii-a.  s.  f.  Ouvraj^een  Violons. 

<ial«insir,  V.  a.  Galonner.  ornrr.  hordcr  de  f-'aions. 

«¿aloiicai-Mf  ,  V.  proii.  Se  ^'aloniier;  cire  jalonne. 

<;aloiiero,  S.  m.  Tcchn.  Galonnicr  ;  fabricant  de 
fîaions. 

Ciaioiiailo,  »la.  adj.  cl  part.  pas.  du  v.  Galopar. 
V,  ce  verbe. 

Ciiialopar,  v.  a.  Galoper  ;  aller  le  (jalop. 

Ciali>pc>  ,  s.  m.  Gilop;  allure  du  cheval  qui  se  por- 
te en  avant  parde  sauts  profiresifs.  |  Mus.  Ga- 
lop  ;  musiiiue  .  air  sur  le(|uel  on  exceule  cette 
danse.  |  li-.  ||;1lr  .  précipitation.  .1  nalopa  ;  au 
î-'alop.  à  la  liiile  très-vite. 

Ciaioii«-a  :<> .  V.  (ialopado. 

«■aloiicar  ,  V.  Galopar. 

didlupco  .  V.  Galope. 

«alopillo  ,  s.  m.  dini.  de  Galope.  V.  ce  mot. 

«ialupln.  s,  m.  (ialopin;  petit  garçon,  qui  sert 
de  marmiton  à  la  cuisine.  |  Mar.  Mousse  ;  ap- 
prenti ,  malclol  qui  sert  de  \alct  à  l'éiiuipaiie.  ij 
Galopm;  pclii  -.'arçon  malpropre,  défiucunillé.  || 
Il  li^'.  Galopin  ;  -arçon  espiègle  ,  petit  polisson, 
plein  (le  malice. 

Uaiopieia  ,  s.  f.  Itot.  Galopinc;  j^enre  de  planles 
de  la  iclrandric  digynie  et  de  la  Camille  des  ru- 
liiacées. 

Cialo|iiiia»5a  .  s.  f.  Action  du  golopin. 

Ualopo  ,   V.  Galopin. 

«¿alop».!.»,  aiij.  Bot.  Galopodc  ¡genre  de  plantes 
du  Mcxitiue. 

Oaloia,  V.  Galocha. 

tiaiote,s.  m.  Iclithyol.  Gallote;  nom  vulgaire  de 
la  tanche  de  mer. 

(¿ai|>i((»  ,  s.  m.  inus.  Poulet  maigre. 

iiaua:»a  ;   s.  m.  Espét.  Galtaba;  espèce  de  lézard. 

Cialvailoiicxin».  s.  m.  Cliir.  Galvadonesme;  a¡ipa- 
reil  mécan.que  contre  ras|thy\ie. 

Cia:iaaia  ,  s.  f.  Bol.  Galvanie;  genre  de  la  pentan- 
drie  monogyiiie  ,   dans  la  famille  des  rubiacées. 

Galvánico,  ea.  adj.  Fhys.  Galvanique;  qui  a  rap- 
port au  galvanisme. 

c;al«aiii.«mo  ,  s.  m.  Galvanisme  .  s.'rie  de  phéno- 
mènes électriques  que  l'on  ne  crovait  pas  pou- 
voir altribuer  à  l'éleclricité  ordinaire. 

<ialvani,.a,!o.  ,ja.  adj.  et  part.  pas.  du  v.  Galva- 
nizar. V.  ce  verbe. 

«alvanizai-.  v.  a.  pbys.  Galvaniser;  électriser  au 
moyen  de  la  pilp  gaUanique  ou  voitaïque.  ¡|  fig. 
Galvaniser  ;  donner  une  vie  fictice  et  momenta- 
née a  une  institution. à  une  nation  en  décadence. 

ealva..o-maK.,étie«,  adj.  gai-ra«o  maq-né-tiUo. 
Phys.  Galvano-magnéliquc;  qui  a  rapport  au 
galvano-magnclisoie.  * 


(¿iilvaiio-inaxnetiAnio,  s.  m.  Kul-vano  mafi-ne- 
tis-mo.  Pli  s.  Galvano-magnétisme;  combinai- 
son desoflcts  galvaniques  avec  les  effets  magné- 
tique»;. 

(jiúlvnno-iiif'l rico,  adj.  •^al-rann  má-trilio.  Phvs. 
(iahano-inetriquf  ;  (jui  ap|»artient  au  galvoiio- 
metre. 

(■ál«aiio-iii«-tt<4>  .  s.  m.  ^ial-rano  ini'-tro.  Phys. 
(jalvano-meire  ;  iiisiriiincnt  destine  à  apprécier 
la  qualité  d'eicctiicilé  développé  par  la  [lile  gai- 
vanirpie  ,  et  a  rendre  sensibles  à  la  vue  les  ef- 
fets du  galvanisme. 

<>iilviir4liiiii.  s.  f.  ipilrardi-iKi.  Galvardine;  sorte 
d'ahbilirmcut.  fait  dune  étoffe  hydrofuge.  ¡| 
(ialvardinc;  cape  contre  la  pluie  en  usage  dans 
le  lîéarn. 

<iiilvt'Mii.  s.  f.  rfalve-.ssa.  ¡îot.  Galvése:  genre  de 
plantes  établi  dans  la  didynaniio  angiospermic 
et  dans  la  l'antiUe  des  personnées. 

(¿nlla.  V.  Aiptllfi. 

fii;iilltiiliirii.  s.  [.  (jailladou-rn.   Germe  de  l'œuf. 

<>ail<ir«la,  s.  f.  i¡aHlar-<la.  Sorte  de  danse  espag- 
nole inusitée  aujourdbui  i  Nom  d'une  sorte 
de  caractère  de  lettre  en  u^age  ancienne- 
nienl. 

f¿allur<Iniiiriilo.  adv.  fyr;///ü/-f/ríniP»i-/c.  .\vec  grâ- 
ce: avec  élégance. 

C;alI.-.r<l(>acio.  (ia.  adj.  et  part.  [lass.  du  V.  (jal- 
larilrar.  V.  ce  verbe. 

tiiallardi-ar,    v. 
(]uebiiie  chose. 


Montrer    de   la  grâce   à  faire 
gaillardé'ti'.  Mar.  Gaillardct; 


€i;allartl<>tc.  S.    m. 

pavillon  échancré 

fciaUanlctoii.  s.  m.  Mar.  Cornette,  guidon;  m  ar- 
(|iie  distintiive  du  capitaine  de  frégate,  du  lieu- 
tenant <le  vaisseau  et  de  frégate  qui  commande 
une  division  au  moins  de   trois  bàtimens. 

Cáailardia.  S.  Í.  ¡jaillardi-a .GviiiCQ,  élégance  dans 
les  manières.  |  Courage,  résolution  dans  une 
entreprise.  |  (iénerosité, désintéressement  d'une 
personne.  ¡  Vivacité  despril,  pénetiation,  élé- 
vation de  pensées. 

GallaisliMiniattionlc.  adv.  superl.  de  gallarda- 
inenti'.  V.  ce  mot. 

«¿iillardtMimo,  ma.  adj.  superl.  de  gallardo.  V. 
mot. 

<¿a)iai-«lo,  «la.  adj.  gaillar-do.  Se  dit  de  celui,  de 
celle  qui  a  une  tournure  élégante;  qui  a  bonne 
grâce  ¡  Liberal,  généreux;  qui  a  de  la  géiérosi- 
té.  ¡  Fig.  Grand,  excellent;  qui  est  peu  commun 
dans  son  genre.  ',  Brave,  courageux  ;  qui  a  du 
courage. 

Ciallarota.  S.  f.  ijailláré-tu.  Ornitb.  Espèce  de 
canard. 

(■alicriii,  s.  m.  anc.  V.  Galarin. 

Clallaro.  s.  m.  (jniUa-ro.   Ornilh.  Sorte  d'oiscau, 

«alliiron,  s.  m.  Ornilh.   Espèce  d'outarde. 

Gallarstza,  s.  f.  gtiiUarou-za.  S orte  de  caban  à 
ca|iuclion.  ¡  Génie  de  gallar  ma  ,  paysans;  gens 
de  la  campagne. 

Ciutloado,  tia.  et  pBft.  pass.  du  V.  gallear.  V.  ce 
verbe. 

Gallear,  v.  a.  Cocher  une  poule.  On  le  dit  du  coq. 
¡  Fig  Faire  le  coq.  élever  la  voix,  crier  haut. 

Oalloar  v.  n.  Lever  la  crête,  vouloir  primer. 

(¿alleari4c,  v.  pron.  gailléar-sé.  Fani.  anc.  Se  met- 
tre en  courroux  contre  quelqu'un. 

Gnllrca,  V.  Galega. 


GAI. 


495  — 


(lAM 


CirtlIcgtiüA,  S.  f.   (¡aUléija-tla.  Daiidc  de  galiciens. 
\  Action,  manière  de  galicien;   fait  <|iii  <"'t  coii- 
fortiic  ;i  si'S  usages,  à  son  caractère.  Se  dit  prin- 
cipalement par  rapport  aux  lèsinerics  des  natu- 
rels de  Galice. 

«nlleso,  «a.  adj.  et  s.  ¡jailló-go.  Galicien;  qui  est 
de  g.ilicc. 

Ci»lli>UO.  s.  m.  Nom.  qu'on  donne  en  Caslille  au 
vent  (lu  nord-ouest.  On  l-einpioie  anssi  ironique- 
ment pour  désigner  un  homme  lésineux. 

Ciiillcdi,  s.  f.  ijailltí-ta.  Vase  de  cuivre  à  goulot 
pour  le  vin.  ¡Biscuit  de  mer;  pain  qu'on  distri- 
bue àl'équipagc  d-un  navire. 

(¿aliiciiiio,  s.  m.  (¡.illi/A-nio-  Temps  de  la  nuit  où 
les  coqs  dianlenl. 

«aliillo.s.  m.  7«í7/(/í-o.  Luette;  morceau  de  chair 
molíase  qui  est  a  l-exliéniite  du  p¡ilais. 

GHliiaiii.  s.  f.  (idiUi-tia.  l'ouïe;  oi-eandomes'iqne 
de  la  famille  des  gaUinacecs.  ||  Fig.  .Nom  qu'on 
donne  à  un  homme  lâche,  poltron.  ¡  (îalliiia  as- 
mada, poule  piquée,  rôtie  et  couverte  d'une  pâ- 
te laite  de  jaunes  d'œuts.  etc.  ¡  Gallina  cic^a: 
hccasse.  V.  Chnrha.  \  Gallina  riega;  colin- 
inail-lard.  |  Gallina  de  rio:  poule  d-eau.  ¡  Gol- 
lina  sorda.  V.  Chnrka.  \  Ihliar  una  •¿atlina. 
mettre  des  (puf  sons  une  poule  couveuse.  | 
Acostarse  con  las  ç^'illinas;  se  coucher  de  très- 
bonne  heure.  ||  Eso  será  cuando  tneen  las  ga/iî- 
rias,  cela  arrivera  (juand  les  poules  aumut  des 
dents,  j  IS'o  le  cnneran  el  pan  las  gallinas; 
il  arrivera  tard  au  gile.  ¡  Kioa  la  fallirá 
y  viva  con  sn  pepita,  plutôt  soulfrir  que 
mourir. 

Oalliaucei*.  s.  f.  ^aiUina-iêa.  15ot.  Gallinacées 
sorte  de  champignon  connu  aujourd'hui  sous  le 
nom  de  Girdle. 

CiiilliiiáconN.  adj.  et  s.  m  pl.gai7//na-zen5.0rnilh. 
Gall  n  liées;  ordre  de  la  disse  des  oiseaux  qui  a 
I)our  type  le  co(].  domestuine. 

Gallinaza, s.  (.naillina-ia.  (Jrniih. Gallinaze;  gen- 
re d'oiseaux  de  l'ordre  des  accipitrcs.  f  Fiente 
de  poule. 

CiHlliiicr¡a,s.  f.  ^aillineri-a.awc.  Marché  aux  pou- 
les.  I  Fig.  Lâcheté  ;  manque  de  courage.  ',  V. 
Pollería.  \  V.  Gallinero. 

CiuUinero,  s.  m.  ^ailliné-ro.  Poulailler:  lieu  où  les 
poules  s«i  retirent  la  nuit.  ¡  l'oulailler:  marchand 
de  |)oules.  V.  Herovcro.  [  Panier  qui  sert  à  [uir- 
ler  la  volaille  au  man  hé.  ¡  Mar.  Cage  à  poules. 
¡  Fndroit  oii  se  ressemblent  plusieurs  fem- 
mes. 

Gniliiioro,  rn.  adj.  Se  dit  des  oiseaux  de  proie 
qui  se  nourrissent  de  volaille. 

Gallineta,  V.  Gallina  do  rio. 

GitlIiiioM».  Na.  adj.  '^aillino-sso.  LAche,  poltron. 
II  n'est  plus   d'usage. 

Gallipavo,  s.  m.  '¿aillipa-vo.  Coq-d'Inde;  oiseau 
domestique. 

GalliiMifiito ,  s.  m.  •¿aillipotièn-ié.  Nom  donné 
dans  l^^ragon  à  une  sorte  de  petit  pont  qui  n'a 
point  de  gardefon. 

Gallito,  s.  m.  dim.  de  >^allo.  Petit  co(|.  ¡  Fig.  .leu- 
ne  homme  qui  est  hardi   auprès  des  femmes.  ¡ 
Gallito  de  luíjar,  le  coq  du  Mllage. 

Gallo,  s.  m  giii7/-o.  Coq;  genre  doiséaux  de  l'or- 
dre des  gallinacées.  ;  Ichthjol.  I)orec;  poisson  de 
saint  Pierre.  |  Arch.  V. /'ii/"',iie.  |  tialln  sihrsirc 
coq  de  bruyère.  ¡  tîalh  cirlmi.  coq  co(|u;itre.  ¡ 


Al  primer  canto  dcl'¿allo:i¡m\i\u\l.  ¡  Cada  ^.nllo 
canta  en  su  •gallinero,  le  charbonnier  est  niaitre 
chez  lui.  I  Fig.  Andar  de  gallo,  passer  la  nuil 
hors  de  chez  soi.  ¡  Hacerse  el  g'ií/o.  faire  lemaî- 
Ire.  devenir  lefactotum.  |  Arroz,  y  i¡allo  tnuei  to 
grand  festin.  |  L<vnutar  il'^allo,  éleverla  voix* 
lirciidrc  un  li.n  de  maître,  parler  haut.  î  Otr¿ 
i^allo  nte  cunta' a.  je  mcn  trouverais  mieux  si 
les  choses  venaient  à  changer.  ¡  Pala  de  {iallo, 
tromperie,  ruse,  artifice.  Se  dit  aussi  des  iid:'s 
qui  se  forment  au  coinda  l'œil  d'une  pei  sonne  qui 
vieillit.  ¡  Jcrier  M)rír/iog«//o. être  Nain,  piésomp- 
tueux,  prendre  des  airs  de  supériorité.  ¡  Correr 
callos;  (ourirlecoq.  ¡  Ilorl.  Coq  d'une  montre. 
pièce  quicoUMeet  inainlient  le  balancier. 

Galloori'Hta,  S.  f.  naillokrés-ta.  l\lentiie-coq.  or- 
vale;  sorte  de  plante. 

Gallofa,  s.  f.  ijaillo-fa.  Morceau  de  pain  qu'on 
donne  à  im  mendiant.  \\  Nom  sous  lequel  on  dé- 
signe toute  sorte  d'herbes  potagères.  |i  Aumô- 
ne qu'on  donnait  aux  pauvres  qui  allaient  de 
France  a  Saint  .laïques.  ||  Vie  de  gueux;  qui  est 
oisive,  \agalioiide.  ||  Petit  conte,  hi.loiietie. 

Gallofar.  ^■.  Gallofear. 

Gallofcado,  da.  adj.  et  part.  pas.  du  v.  <iaUo- 
l'enr.  V.  ce  \crhe. 

Gallofear.  V.  n.  Gueuscr;  vivre  en  mendiant,  me- 
ner une  vie  oisive. 

Gallofero,  ra.  adj.  (¡aillo fi'-ro.  Gueux,  mendiant, 
vagabond,  (|ui  mène  une  vie  oisi\e. 

Gallofo,  V.  Gallofero. 

Galtuuiiia.  s.  m.  (yai7/o_7  /ti-H/i. Ornith.  Gangalin; 
poule  (lui  fait  cnlendre  un  chant  semblable  à  ce- 
lui du  ctuj. 

Gama,  s.  f.  çia-ma.  Sîus.  Gamme,  table,  eciielie 
ou  sont  écrites  les  notes  de  musique.  ¡  Daim 
femelle  du  daim.. 

Gaiiiaclia,  S.  f.  (janiat-cha.  Gainache;  nom  de  la 
fauvette  à  lètc  noire. 

Guniáceo.  s.  m.  í/íK?irtZ''-o.Foss.  Gamaché; madré- 
pore, fossile,  concrétion  [lierreuse  qui  affecte 
naturellement  des  ligures  auxquelles  les  anciens 
airibuaient  de  grandes  vertus. 

Gainaii.  s.  m.  Mylh.  (îamman.-  fête  annuelle  que 
las  nègres  du  Sénégal  célèbrent  en  l'hunncur  de 
la  naissance  de  .Mahomet. 

Gaiiiaro.  s.  m.  (jama-ro.  Fntom.  (iammare;  gen- 
re d'arachnides  de  la  famille  des  holètres.  tribu 
das  acarides. 

Gaiiiaro«;raria,  s.  ¡jamarograf'i-a.  Gammarogra- 
phie;  de-^ci  iptimi  des  crustacés. 

Gaiiiai-ouriiliro.  ca.  adj.  'fiaiiiiir¡>¡:rafi-ho.  Gam- 
marogiaphique  ;  qm  a  rapport  à  la  gammaro- 
graphie. 

Gaiiiiiró;:rafo.  s.  m.  {laniaro-nrafo,  (iammoru- 
gra|ilie;  qui  décrit  les  crustacés. 

Gaiiiarolita.  s.  f.  •^aniandi-la.  Foss.  (iammaro- 
lillie;  cru-lacé  dc\enu  fossile.  Picrie  couleur 
cemlrée  de  la  nature  dti  laïc. 

Gaiiiai-«»loiila  ,  s.  f.  namarvlog-ltin.  Gammarc- 
logie;  Il  aile  des  crustacés. 

«¿aiiiai-oioKieo.  ca.  adj.  Hamaroloii-hiLo.  tJam- 
maroldgiiiue.iiui  appartient  a  la  gammarologie. 

Gaiiuiroloxo.  s.  m.  g(imijn)-/()g().  Gammarolo- 
giie.  qui  s'occipe  de  gammarologie. 

(áaiiiaii-a.  s.  {.  ',¡ania-rra.  Martingale;  courroie 
qui  enipèche  que  le  cheval  ne  pr.rle  au  vent. 

GHiiinraa.  b.  f.  ^amar-la.  lîot.  Harmale:  plante 


(\\M 


—  .Ví)6  — 


GAN 


OEil  de  bœuf: 

f>ainuNÍ«lraH,  s.  f.  pi.  ^amassi-dénss.  Entum, 
(iiiminasidécs;  famille  de  l'urdre  des  ararlinidcs 
Irarliéeiiiu'S. 

«¿uiiiaNÎdcM».  «Ii'ii.  ndj.  '¿amassi-déo.  Gnniiiiasidé; 
qui  ressemble  à  une  (,'amasid6c, 

<¿uiiiaMÍtlfOM,  s.  m.  V.  Garudsideas. 

«■iiiiiîiMo,  s.  m.  ^amn-sso.  Eiitom.  (îammasc;  gen- 
re d'inscclcs parasites  qui  s'altuchent  aux  es- 
earfiots. 

<»ainlia.  s.  f.  .lambe.  V.  Pierna. 

tiíuiiUnX»,  s.  m.  aiie.  (',ouim.  Sorte  de  toile  de  lin,  , 

<>aiiiltal3ia,  s.  m.  fam.  'J^ambalou-a.  Nom  donné  i 
à  une  personne  grande,  ofllanquée  ;  qui  n'a  ni  j 
l'oree  ni  vigueur. 

Gámbaro,  S.  m.  anc.  g(imha-ro.  Sorte  de  petite  I 
écrevisse.  j 

(¿anilia.s,  s.  f .  Inuc.  \>hantcaux  de  manteau. 

(¿ainltax,  V.  (inban,  \ 

Uuiulieta,  s.  f.  fia:nbé-ta.  Gargouillade;  espèce  ' 
d'entrechat;  pas  de  danse.  1|  fig.  (leste  ton  ma- 
nière affectée  et  ridicule.  |  Manég.  V.  Corveta. 
Hacer  ¡lambetas  à  rnbnllo;  {ai\r(i  de  courbettes 
en  parlant  d'un  cheval. 

Uainlietailn,  S.  f.  Gargouillade.  V.  Gambeta. 

Ciaiiit»e(i>ar,  V.  n.  Faire  des  courbettes  un  cheval. 

(¿uniheto,  S.  in.  inus,gam{>è-{o.  Sorte  de  manteau 
court. 

Ganiiiito,,  s.  m.  gam6i-io.  Gambatil;  se  dit,  dans 
le  jeu  d'échecs,  lorsqu'  après  avoir  poussé  le 
pion  du  roi,  ou  celui  de  la  dame,  ou  pousse  en- 
core de  deux  pas  celui  de  fou. 

Ciaiulio,  s.  ni.  anc.  ^am-bo.  Sorte  de  coiffure 
qu'on  meilnit  aux  nouveaux-nés. 

Ciaml>ote»i,  s.  m.  pi.  \iambo-téss.  Mar.  .lambettes 
nom  donné  à  tous  les  montants,  les  bouts  d'a- 
llonge qui  excèdent  en  hauteur  les  bords  d'unbâ- 
timent,  et  qui  sont  dégagés  des  bastingages. 

Oniiittox.V.  Gambo. 

iiati%Uu%.  Y.  Gambo. 

Ciauiela,  S.  f.  (¡¡amé-la.  Sorte  de  panier. 

Gaiurlia,  s.Î.  gamé-Ua.  Gamélie;  sacrifice  que 
les  Grecs  faisaient  la  veilled'unniariage.  ¡  Myth. 
Gamélia;  nomde  Junon  présidant  aux  mariages. 

Gaïuclia.^,  S.  f.  pi.  gamé-liass-  Gamelles;  fêtes 
que  les  Athéniens  célébraient  en  l'honneur  de 
Junon. 

Ciameiiauo,  na.  adj.  gamélia-no.  Myth.  Gamé- 
licn;  qui  préside  aux  mariages.    . 

Ganiúliun,  S.  m.  qamé-lion.  Ant.  Gamélion;  nom 
d'un  mois  chez  Íes  Athéniens,  répondant  à  Jan- 
vier- j  Poés.  Gamélion;  pièce  de  vers  faite  sur 
un  mariage. 

Oauielo,  s.  m.  giM?ié-io.  Gamelo;  nom  indien  du 
baume  de  copahu. 

Uaniella,  s.  f.  ^améiJl-a.  Joug  qu'on  met  aux 
bœufs.  ¡  Auge  pour  donner  à  manger  aux  ani- 
maux, j  Hacer  entrar  en  la  gamella:)  faire  en- 
trer par  le  cerceau. 

Cianielieia.  s.  f.  dim.  de  Gamella. \.  Ce  mot. 

Ciaiuello,  lia.  V.  Camello. 

Gamellón.  -.  m.  augmen.  de  Gamella.  V.  Ceniot. 

Gamctria.  s.  f.  ^amétri-a.  Gamétrie;  divination 
par  la  transposition  des  lettres  en  formant  des 
anagrammes. 

Ciamczuo.  s,  m.  dimin.  úcGamczno.  Jeune  daim. 

Gamito,  ta.  s.  m.  ^ami-to.  Bot.  Petit  daim. 

Gamo,  s.  m.  g«-mo.  Daim;  nninial  quadrupède. 


Gam«'»nio,  s.  m-  gamo-/iIo.  Bot.  Gamophylle;  (|ui 
résulte  de  la  soudure  de  plusieurs  feuilles. 

Ganioloeia.  S.  f.  fiamolog-Itta-  (iamologie;  dis- 
cours sur  le  mariage,  sur  les  noces. 

Gamoil.s.  m.  Mot.  Ajilirodile.  \' .  Asfodela. 

Gamonal,  s.  m.  l'errein  abondant  euaphrodilc. 

Gamoiiltal,  inus.  V.  Gamonal. 

Gamonito,  S.  m.  dimin.  de  Gamon,  Petit  rejeton 
d'un  arbre. 

Gamoiiono,  na.  adj.  ¡^amono-sso.  Se  dit  de  l'en- 
droit oii  l'on  trouve  beaucoup  d'aphrodiles;  ou 
de  ce  qui  aciuelque  ressemblance  avec  cet  te  plan- 
te. !  'Jui  a  beaucoup  de  petits  rejetons. 

Gamopétalo,  adj.  ^am(i])é-taln.  Mot.  Gamopéta- 
le; qui  est  formé  par  la  soudure  de  [ilusieurs  pé- 
tales distincts. 

GamoMc-palo,  adj.  m.  gamossé-palo.  Bot.  Gamo- 
sépale; qui  est  composé  de  plusieurs  pièces  sou- 
dées ensemble. 

(.amÓNtlIo,  adj.grtmo.í-tíío.  Bot.  Ganiostylc;dans 
le(|uel  les  styles  partiels  sont  soudés  entre  eux 
de  manière  à  former  un  style  en  apparence 
unicjuc. 

GamoMonixo.  S.  m.  gamsont/;-5o-  Zoo!.  Gampsc- 
nyx;  genre  d'oiseaux. 

Gamiicoria,  s.  f.  {^amoinéri-a.  Chamoiserie;  lieu 
où  l'on  prépare  le  chamois. 

Gamucero,  s.  m.  çiamouzé-ro.  Chamoiseur;  celui 
qui  prépare  la  peau  de  chamois. 

Gamtino,  na.  adj.  gnmou-Ko.  Qui  à  quelque  res- 
semblance avec  le  daim  ou  avec  sa  peau. 

Gamiito,  s-  m.  gamou-to.  Bot.  Gamuto  ;  filament 
de  la  base  des  feuilles  des  palmiers,  avec  les- 
quels on  fait  des  cordes  aux  Philipines. 

Gamuza,  s.  f.  gamoii-zo.  Chamois;  espèce  de  chè- 
vre sauvage  du  genre  antilope,  qui  vit  dans  les 
rochers  et  dans  les  montagnes,  ¡  Chamois;  peau 
de  cet  animal. 

Gamtazado.  da.  adj.  gamouza-do.  Se  dit  dcce  qui 
a  la  couleur  de  chamois. 

Gamuzon,  s.  m.  augment.  de  Gamuza.  V.  Ce  mot. 

Gana,  s.  f.  ua-na.  Désir,  envie,  que  l'on  a  de  pos- 
séder une  chose.  ¡  Dans  l'Aragon  et  Valence  on 
dit.  Buena  gana;  et  signifie  bonne  santé,  j  Uar 
gana;  donner  envie.  ¡  Hacer  una  cosa  de  buena, 
de  mala  gana;  faire  une  chose  de  bonne,  de 
mauvaise  volonté.  ¡  Tener  gana  de  fiesta;  vou- 
loir qu'il  nous  mésarrive.  ¡  De  gana;  volontai- 
rement. 

Ganable.  adj.  §ana-blé.  Gagnable;  qui  peut  se 
gagner. 

Ganada,  s.  f.  anc.  gana-da.  Gain;  action  de  gag- 
ner. 

Ganadería,  s.  f.  Assemblage  de  troupeaux.  || 
Commerce,  trafic  en  bétail. 

Ganadero,  s.  m.  Propriétaire  qui  possède  beau- 
coup de  bétail.  ||  Commerçant,  traficant  en  trou- 
peaux, en  bétail. 

Ganadero,  ra.  adj.  anc.  Se  disait  de  ce  qui  ap- 
partenait au  bétail. 

Ganadillo,  S.  m.  dim.  de  ganado.  Petit  troupeau. 

Ganado,  s.  m.  Troupeau;  ensemble  danimauxd'u- 
ne  même  espèce,  qui  sont  sous  la  direction  d'un 
pâtre.  Il  Fig.  Troupe  d'hommes  et  de  femmes. 
—Nom  vulg.  de  la  vermine.  Il  Ganado  mayor^ 
gros  bétail.  |  Ganado  de  cerda:  troupeau  déco- 
chons. Il  Ganado  de  pata  hendida;  bétail  à  pieds 
fourcbus. 


GAN 


—  'i  97  — 


r.v-s 


«tunado,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  ganar.  V.ce  i 
vcrhc.  I 

Ganador,  s.  m.  inus.  Gagneur,  se  disait  de  celui  i 
qui  gagnait  des  batailles.  ¡1  Gagneur,  tjui  gagne.  , 
V.  Ganancioso. 

Ciana-Kitnu,  >  In)  adv.  A  qui  gagne  gagne;  ma- 
nière de  jouer  la  plus  usitée,  principalement  au  j 
jeu  de  dames. 

Ganancia,  s.  f.  Gain  ,  profit,  lucre  (jn'on  relire 
de  quelque  chose.  |  IIijo  de  ¡¡ananvia;  eiilanl 
naturel.  |  Estar  de  ganancia-^  ¡oucr  debunbeur, 
réussir  dans  ce  qu'on  entreprend. 

Ganancial,  adj.  l'rat.  Se  dit  de  ce  qui  est  acquis 
par  deux  époux  pendant  leur  mariage.  ||  Bienes 
gananciales;  aciiuèts. 

Gananciei-o,  ra.  adj.  Qui  travaille    pour  gagner. 

GunancloHo,  sa.  adj.  gíinanzío-sso.Gagn.inl;  qui 
gagne.  ||  Gagnani;  qui  relire  du  gain.  ||  Lucraiif; 
qui  apporte  du  prolil. 

Ganapán,  s.  m.  Gagne-denier;  qui  gagne  sa  vie 
par  le  travail  de  son  corps.  |  Porte-laix,  croche- 
teur  qui  fait  de  commissions  pour  un  certain 
prix. 

Ganapierde,  (A  la)  adv.  A  qui  perd  gngne;  ma- 
nière de  jouer,  pi' rticulicrement  aux  dames,  oii 
celui  qui  fait  prendre  toutes  ses  dames  gagne  la 
partie. 

Ganar,  V.  a.  Gagner;  faire  un  gain,  tirer  un  pro- 
lil. ||  Fig.  Gagner,  acquérir  l'amilie,  la  bienvei- 
llance, etc.  I  Gagner,  semparcr,  se  rendre  maî- 
tre de  quelque  chose.  ¡  Ganar  el  jubileo;  gagner 
le  jubilé.  ¡  Gagner  le  dessus,  prendre,  emporter 
l'avantage.  ¡  Gagner;  corrompre,  séduire  quel- 
qu'un. I  Gagner,  obtenir,  remporter,  en  pailanl 
d'une  chose  que  l'on  désire  et  qui  est  {[i>.pulée 
par  des  ennemis.  \  Gagner,  mériter  l'eslime,  la 
confiance  d'une  personne.  ¡  Gagner;  être  gag- 
nant au  jeu,  ou  dans  quelque  cas  semblable,  j 
Gagner,  surpasser,  avoir  l'avantage.  ;  Gagner: 
vaincre  dans  une  lutte,  dans  «in  combat,  ¡  Ga- 
nar amigos  y  dinero;  gagner  de  l'honneur  et  du 
profit,  j  Ganar  tiempo;  gagner  du  temps.  |  Ga- 
nar por  la  manu;  gagner  le  devant,  arriver  le 
premier  gagner  par  la  mair».  |  Gagner,  rendre 
propice  ¡  Mar.  Ganar  el  barlovento;  gagner  le 
vent,  le  dessus  du  vent,  sur  un  vaisseau,  j  Ga- 
nar el  pleito;  gagner  un  procès,  et  dans  le  sens 
fig.  être  victorieux.  ¡  Ganar  terreno;  gagner 
du  chemin, avancer  sur  la  voie;  dans  le  sens  fig, 
c'est  profiter  habilement  de  ses  avantages.  ¡ 
Ganar  viento;  gouverner  de  manière  à  avoir  le 
vent  favorable,  j  Ganar  enemigos;  se  faire  di-s 
ennemis.  ;  Ganar  en  la  carrera;  vainere  à  la 
course.  '<  Fig.  Ganar  la  boca;  convaincre,  per- 
suader, amener  à  son  avis.-- fianar  la  cara;  se 
placer  en  face  de  quelqu'un.  \  Ganar  la  fortu- 
na, avoir  la  fortune  de  son  côté.  ¡  Ganar  la  <;'■«- 
7Ja;  gagner  parla  main.  •  V'\'A.  Ganar  ta  palme- 
ta; arriver  le  premier  à  quelque  part;  se  distin- 
guer dans  quelque  concurrence;  gagner  par  la 
main,  j  Ganar  las  ull)rn:ias;  annoncer  le  pre- 
mier une  bonne  nouvelie.  I  Ganar  la  vida:  î:»'^- 
ner  sa  vio,  ^ngner  de  quoi  vivre.  î  Ksir.  Ganar 
¡os  tercios  de  la  espada;  gagner  le  fort  de  l'épée 
(le son  adversaire.  |  tianar  las  riendast  par\e- 
uir. i  s'emparer  de  la  bride  d'un  cheval.  ¡  Ganar 
por  sil  cuerpo;  se  pvoïtituer. 

4;anarKe,  V.  pron.   i¡annr-si^.  (;a:;ner;  v.V)eqncrir. 

TOMO    V 


méritci  quelque  (hose. 

Ganchero,  s.  m.  í/onfc/ié-ro.  Conducltur  de  r.í- 
deaux. 

Gancltlco,  illo,  Ko.  s.  m.  dimin.  de  gancho.  \  . 
ce  mol. 

Gandío,  s.  m.  gan-tcho.  Croe  ,  crochet,  accroc; 
morceau  de  fer,  de  bois  etc.  à  pointe  recourbée, 
dont  on  se  sert  pour  y  prendre  ou  pour  y  atta- 
cher quelque  chose.  |  Reste  dune  branche  rom- 
pue qui  est  attachée  nu  tronc  de  l'arbre.  ¡  Hou- 
lette. V.  Cagado.  \  Fig.  Nom  qu'on  donnait  a 
celui  qui  cherchait  à  ulla()uer  un  autre.  \  Ma- 
quereau :  individu  qui  fait  métier  de  chercher 
des  hommes  qui  fassent  la  débauche  avec  des 
femmes  prostituées,  j  Racoleur;  celui  qui  enrô- 
le, qui  engage. 

GnnclioNO,  Ma.  adj.  gantcho-sso.  Crochu;  qui  est 
en  forme  de  crochet. 

Gancliuelo,  S.  m.  dimin.  de  gancho.  V.  ce  mot. 

Gandalln,  S.  m.  V.  Escudero. 

Gnndarnsa,  S.  f.  gandarou-ssa.  But.  Gandarus- 
sa-sasa^  plante  des  Indes  Orientales. 

GandaNnli ,  s.  m.  gandasson-li.  Ko{.  Gandasuli: 
plante  odoriférante  des  Indes  Orientales. 

Gandaya,  S.  f.  ganda-ia.  Oisiveté  ;  fainéantise. 
i  Andar  a  la  gandaya  ,  ou  correr  la  gandaya: 
mener  une  vie  oisive,  vagabonde.  ¡  Réseau  pour 
enfermer  les  cheveux. 

Gandido,  part.  pass.  du  v.  gandir.  V.  ce  verbe. 
¡  adj.  Trompe,  séduit.  ¡  Boh.  Pauvre,  indigent; 
qui  n'a  pas  de  quoi  vivre. 

Gandir,  V    Comer. 

Gandola,  s.  f,  gando-la.  Bot.  Gandola;  espèce  de 
baselle. 

Gandujado,  du.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  gandu- 
jar. V.  ce  verbe.  |  adj.  V.  Encojido,  Encor- 
vado. 

Gandujar,  inus.  V.  Encoger,  Encorvar. 

Giinerltinno  ,  S.  m.  ganerbia-no.  Hisi.  Ganer- 
bien  ;  membre  de  l'association  féodale  connue 
sous  le  nom  de  ganerbinat. 

Ganerbinato  ,  s.  m.  ganerbina-to.  Ganerbinat; 
union,  association  des  familles  nobles  alleman- 
des pour  se  défendre  contre  les  brigands. 

Gnnete,  S.  m.  gané-t¿.  Zool.  Ganei;  nom  vulgai- 
re du  goéland  brun. 

Ganfalanero,  f.  ganîalanê-ro.  Ganfalunier;  ce- 
lui qui  portait  le  ganfalón. 

Ganíorro,  rra  adj.  pop.  ganfo-rro.  Gueux,  vau- 
rien, homme  de  néant. 

Ganica,  S.  f.  t^an-'/a.  Ornith.  Ganga  ;  genre  d'oi- 
seaux de  l'ordre  des  gallinacés  de  la  famille  de 
plumipèdes.  ¡  Myth.  tianga;  une  des  trois  dées- 
ses des  eaux  chez  les  Hindous  ,  Orniih.  Gelinot- 
te des  Pyrénées.  ¡  (Miose  inutile,  qui  n'est  bon- 
ne à  rien.  |  Fig.  Chnse  de  jjrand  prix  qu'on  ob- 
tient d'une  maniere  ine-perce.  j  Vulg.  Andar  à 
caza  de  gangas;  cher»  lier  à  obtenir  une  chuse 
sans  peine,  ne  la  méritant  pas:  ou  bien  tirer  sa 
poudicaux  moineaux.  ¡  Fig.  Buena  gangtil  voi- 
là un  joli  gain. 

C^aiiKa-Kiania,  S.  f/ari-^a  ^ra-ma.  Myth.Gan^a- 
giamma;  démon  femelle  liés-ndoule  des  In- 
diens ,  nui)uel  ils  rendent  de  grands  honneurs. 

GuiiKunion,  S.  m.  .\nat.  Gangamon;  nom  don- 
né à  l'cpiplon  ,  à  cause  de  la  multitude  de  vei- 
nes el  d'arléref  dont  cette  membrane  cfl  |i«r- 
<emép. 

n-2 


(VAN' 


—   +!IS 


CAP 


èiaiiieiiM,  s.  m.  \f\.  i/íi«-í/fM.í.  Mxlli.  (iaiifiAs;  pit'- 
Irvs  du  pays  d'\iigola,  dniís  l'Miujiití  occUlcu- 
talp. 

OikiiBiirlIln  .  s.  <.ijan'¿ari-Ha.  Solic  ,  adcit-tine 
rnicc  <!(•  lluíitr»". 

liiiiiuótir»  ,  ca.  ¡iilj.  tjn n()-h¿lU.n.  (Í!\nm'l'u]{iC . 
<]uí  ii|ii)iirliohl  ;ni  ilniij;i\  IÍimivc  de  rilimlduslan. 

«¿imuliir.  s.  II).  (i;ui;:i!u;  ospctc  (le  ciiiU'U'rie  que 
pmlciil  los  pa(l);\s  dK^typlf. 

«¿anuitik,  s.  r.  ii(tn<i-lii-ln.  MÍHcr  Gangilc;  ancien 
iiii^n  (lu  jiiis. 

4.aitu:liroriita  ,  ímIJ.  iiatKilifiir'nin.  Anal.  (íangli- 
fiirine:  (|iii  a  la  lifiure  la  ídimc  d'un  ganglion. 

^.asiuliforiui',   V.  itíitifiliforina. 

4¿aii»lin  ,  s.  ni.  í/a/i-í/Zio.  .Vnnl.  (ianfilion  ;  petits 
iioends  on  luliennles  d'une  forme,  tl'un  volume 
d'*inc  lexture  el  diinc  ronsistance  Naiiahle?,  (jui 
se  trouvent  í-ur  le  trajet  des  nerfs  on  des  vais- 
seaux lyuíplintitines.  |t  l'alhol.  (iaiiglion  ;  petite 
tumeur  ¡{lobulense,  dure,  indolente.  dé>cloppée 
sur  le  trajet  des  tendons  ,  sans  thangcinenl  de 
couleur  il  la  peau. 

(¿anelioiiarirt.  i<i.  adj.  ffnnijlinnd-rio:  Anal.  Gan- 
);iiomiaire;  se  dit  des  nerfs  sur  le  trajet  desquels 
on  reiHOiitre  «les  jíanjilions.  .  • 

4iia»u;lt»i>(>o.  adj.  ni.  liot.  Gaii^liuiié;  qui  &sl  gar- 
ni de  noeuds  pclifères. 

Uaii;;!!»!!^!».  S.  f.  (jinv^lioni-tiss.  Mcd.  (ianglio- 
nitc;  iiinammation  des  fîanjilions  lymphatiques. 

^¿aiiuliMM  ,  S.  jn,  pi.  iinn-nNoss.  Zool.  (lanprlio- 
iieurs:  i,'roupe  du  règne  animal,  comprenant  des 
;uiinian\  (jui  iront  ((u'un  système  nerveux  gan- 
iilioiinaire  ,  semblable  à  celui  des  animaux  ver- 
tébrés. 

4i;aiij;(liti.«  ,  s.  f.  (/nnfl'ii-tiiî.  Wéd.  Gaiiglite;  in- 
flammation des  ganj^liuns. 

(i;iiii:;oN<,.  M»,  adj.  (/«/k/ü-íso.  Nasillard  ;  qui  par- 
le du  nez. 

(¿anurona  ,  S.  f.  l'athol.  Gangrène  :  mort  d'uBe 
partie  du  corps  ,  d'un  animal  ou  d'un  homme; 
abolition  coiiiidèle  du  sentinieiil  et  de  toute  ac- 
tion organique  dans  cette  partie. 

Oaiisircnatlo.  lia.  adj.  et  part.  pass.  du  \.  tjun- 
(¡venar.  V.  ce  mot. 

«¿aHjífcnai'iüe,  V.  pron.  Se  gangrener,  iHrc  gan- 
géiié. 

(iaii;;;roiiico,  V.  Ganijre.nnso. 

UaaKi-pgiopina,  S.  m.  Méd.  Gangrénopinc  ;  éro- 
sion gangreneuse. 

CiianK;B-i>)io<4o.  Ha.  adj.  /jangr^no-.vso.  Gangreneux; 
qui  est  de  la  nature  de  la^gangrèuc  ,  qui  a  pour 
effet  de  déterminer  la  mortification  d'une  por- 
tion du  tissu  superficiel. 

<¿niig«at>ar,  V.  a.  Nassiller;  parler  du  nex. 

a.;anstieo,  S.  m.  Nasillardise;  action  de  nasiller. 

«¿aiiituil,  s.  m.  Nom  qu'on  donne  en  Catalogne  à 
une  (grande  barque  (le  pécheur.  ||  Marie-salope, 
bateau  pour  curer  un  port. 

C^Biiil.  s.  m.  Hist.  liât.  Ganil  ;  calcaire  granclcux 
que  l'on  trouve  aux  environs  du  moul  Saint-Go- 
thard.  et  du  Vésuve. 

•  4¿aiiinie(les.  s.  m.  t^nn'tm^-déss.  Myth.  Ganyniè- 
de  ;  prince  troven   qui  fut  transformé  en  aigle 

.      par  Jupiter  .  et  traiisi.orlé  dans  l'Olympe.  ||  Al- 

chim.  Ganymède;  mutic  obtenu  par  sublimation. 

I  \stroii.   tianymv-dc  :   nom   de  la  conslellation 

le  Verseau.  ||  Coî.  Ganyinédc  ;  ^enre  de  piaules 

de  rorlHgiil. 


«¿iiiiUruM,  S'  m.  gani-(ro«s.  liot.  tiaiiilrrâ;  genre 
lie    )dantcs  de  la   famille  des  liliacées,   renfer- 
mant sept  esperes  qui  croissent  dans  l'Inde  et 
dans  les  ¡les  (je  In  mer  du  Sud. 
(;niii».  iiius.  V.  (iniKinriii.  \\  Gano  ;  terme  dont  on 
fait  usage  au  jeu  d'Iinmbrc  pour  dire;  Laissez- 
moi  M'iiir  la  main. 
(ittiioMaiiii'iiCc,  ad\.  inus.  Avec  envie. 
diaiioAiKliiio,  ma.  adj.  su p¿ ri.  aiir.<ie  (¡an»sn.  V. 

ce  mol. 
t¿aiioi»o.  na.  adj.  anc.  Désireux:  qui  désire. 
(;aiiNa.  s.  f.  grm*.tn.  (Jrnith.  Oie  femelle. 
CáaiLtaruii,  s.  ni.  Oison;  petit  de  l'iiiet.  li  l-'ig.  fain. 
.Nom  (|u'on  «lonnc  a   un  jeune   homme  (]ui  est 
grand,  maigre,  elllamiué. 
(¿aiiMo  .  s.  m.  g'iT(-j'),  Oriiilh.   Oie  ;    (;enre  d'oi- 
seaux  de    l'ordre  des  gallinacees.  ;|  (innsn  bra- 
vio', oie  sauvage.  Il  Fig.  vul^j.  Se  dit  d'un  hom- 
me qui  est   grand  et  dont  les  manières  anoun- 
cent  la  stupijilc.  ■> 

(àaiiMo,  KM.  adj.  gnn-so.  ray san,  rustique,  hutor, 

sol,  stupide;  (|ui  n'a  point  de  civilisation. 
i.:t>i-.rAin,  s.  f.  llroiliel  ,  lossigiiul  pour  crocheter 
les  |)ortes.  ||  Croc  ;  sorte  de  clou  recourbé  dont 
font  usage  b-s  voleurs  pour  supplanter  toute 
sorte  de  clefs,  j  Voleur  des  choses  les  mieux  ca- 
chées. Il  Finel  ,  rusé;  (|ui  a  beaucoup  d'odres.sc. 
tl  Boh.  V.  Verduçin 
Ciaiixuar  ,   v.  n.  mus.   ganzotiur.  Crot'bcler  une 

porte. 
<;aciaii,  s.  m.  grigiiaii.  Valet  de  berger.  ||  Homme 
de  la   caiiipagnc.  |  .louriialier  ,   homme  qui  trt- 
1      vaille  à  la  journée  pour  labourer  les  champs.  ] 
Fig.  fam.  Vacher,  rustique;  qui  n'a  point  de  ma- 
!       iiieres. 
(¿añiiiiia,  s.  f.  inus.  Troupe  de  campagnards. 
(¿añido  ,   s.   m.   gag/it-</ü.  Cri  d'un  chien  qu'on 

bat.  V.  Àidlido. 
tinitliiov,  S.  m-  et  adj.  V.  Aullador.  Latidor. 
^nùHvH  ,  s.  m.  pi.  iíniítii-léss.  Parties  cartilagi- 
neuses qui  servent  à  la  formation  de  la  voix. 
(¿arair,  v.  n.  Crier,  aboyer,  glaper  un  chien  lors- 
■      qu'on  le  bat.  1|  V.  (rrazuar.  ||  V.  Aullar.  i|  Fig. 
I      iiiBs.  ILtre  enroué,  ne  pouvoir  parler. 

<;m(iívoI(n  V.  Can  ticte. 
•  «¿afiiz,  Itoh.  V.  Vado. 
'  Uañoii,  V.  (îuilnle. 

tiiiñolQ,  S.  m.  Nom  vulgaire  de  la  trachée-artère. 
j  II  Gosier,  gavión;  canal  par  où  sort  la  voix  d'une 
1  personne,  d'un  animal.  |  Nom  qu'on  donne  en 
kxtrémadoura  à  une  sorte  de  beignet. 
Gaistaia,  S.  m.  Gaiilan  ;  poids  dont  on  se  sert  dans 
j  quelques  endroits  des  Indes  orientales. 
;  «¿nitt>i.«,  s.  m.  Gantas;  poids  ou  usage  à  O'ieüa  sur 
j      le  détroit  de  Molacca. 

<;anteli-a.  s.  el  ailj,  f.  l$ol.  Ganlelée  ;  espèce  de 
i      campanule  diuit  la  racine  est  \ivace  blonchàtre 
i      et  du  goùl  de  la  ra'ponce. 
<;antcU-t«  ,  S.   m.  anc.  Gantelet;  sorte  de  gant, 

très-fort.  V.  Cmantelete. 
i  (¿aiitéü  ,  s.   el  adj.   Géogr.   Gantois;   qui  est  de 
i      Garni.  • 

€¿ii»,  s.  m.  Ooh.  V.  Piojo. 

(¿aoii  ,  s.  m.  gann.  Gaon; litre  d'honneur  qne  l'on 

t      donnait  autrefois  auxrabins  claux  docleuisjuifs 

i  .   qui   se    dislingaienl   par    leur    mérite  ou   leur 

science.  • 

ai!!p,îi ,  s.  f.  fin-pa.  r.sjiècc  de  pJaiile.  que  les  sLeil- 


r.AK 


—  W9  — 


(\W\ 


les  alTcclioiinetit  parliculiéremcnt. 

UnraltiUadi)  ,  s.  f.  (¡arnbala-da.  Fain.  Action  di; 
jeter  le  (  rocbet  pimr  siiisir  une  ihose. 

«¿anilMttt'iulo,  «lu.  part,  pass.,  t^^  (jarabafar. 
(irilliHini'  ,  e. 

Ciiirabatear  ,  v.  il.  garnhat'inr.  .Icter ,  laneer  le 
crochet  ou  le  liarpiiii  pour  Siiisir  une  rliose.  || 
Fi},'.  (irilTonner  ;  écrire  mai  et  pen  lisiMenieni 
ou  dessiner  grossièrenïent  queUini!  cliose.  i|  Ki;i. 
Tergiverser  ;  usor  de  détours  ,  de  circonlocu- 
tions. 

Oaraltatco,  s.  m.  V.  Garnhijctada. 

C>;urui>atillo,  s.  m.  dim.  de  (jarahnlo.  V.  ce  mot. 
(I  DiClicullé  de  cracher,  d'expectorer;  se  dit  iro- 
niqueinenicnt  dans  ce  sens. 

Clarábalo,  s.  m.  if(iraba-lo.  Crochet;  instrument 
en  iiiélal,  recourhé  par  la  i)ointe  et  di'stiné  ¿i  sai- 
sir dilTércnts  objets  ,  soit  pour  les  tenir  suspen- 
dus, soit  pour  les  enlever  d'un  lieu.  Accrocs  cro- 
diel.  Il  ¡Mar.  Corbeau  ;  machine  en  forme  de 
grue,  armé  de  grilTe  de  fer.  destiné  à  accrocher 
le  bordage  ennemi.  ¡  Attraits,  charmes;  grâces 
qui  attirent  dans  une  femme,  j  Moio  de  (¡(iraha- 
to  ;  voleur;  celui  qui  a  volé  ou  vole  lial)iluelle- 
mcni.  \\  Garabntds;  gnironnagc  ;  écriture  mal 
formée  qu'on  a  peine  a  lire.  ||  Fig.  Gestes  ridi- 
cules des  doigts  et  des  mains. 

OarabatoHo,  so*  adj.  gar/ibato-sso.  Attrayant, 
charmant. 

Uarnbéro  ,  s.  m.  garnhc-ro.  Bob,  Voleur  qui  cro- 
chetle  les  portes,  qui  se  sert  de  faussrs  clefs. 

Garabito,  s.  m.  (¡arabi-to.  Eventaire.  manne;  pe- 
tite boutique  portative  où  l'on  vend  du  fruit  sur 
la  place,  etc. 

Caraco,  s.  m.  (îerm.  V.  (¡arnbnto. 

4j;araria,  s.  f.  (/rtro/i-rj.  IVIylh.  Garophie  ;  vallée 
de  Béolie  oii  Actéon  fut  devoré  ¡lar  les  chiens. 

Ciaragial,  s.  m.  7arn7-/uVii.  Ornith.  Gara^iau; 
nom  d'un  oiseau  qui  se  trouve  dans  le  pays  des 
Cafres,  en  Afriijue. 

Carapiiai ,  s.  m.  ¡¡arafioua-i.  Ornilh.  Garagnay; 
oiseau  de  proie  d'.Vmérique,  gros  comme  un 
milan. 

Gurafflaii.s.  f.  garari-lii-iiou.  Oi  nith.  (íaragiau; 
espèce  de  mouette. 

Ciaraifio  ou  (¿arano  ,  s.  m.  (inmi-sso  (jarn-xsn. 
Bol.  Garais  ou  Garas?   nom  vulgaire  du  fusain. 

Caraiiiantlta ,  s.  f.  iinramanli-tn.  ¡Miner.  Gara- 
mantite  ;  i)ierrc  prêt  iense  <]n'on  apjx'lle  aiilre- 
emcnl  Sdudaslms.  I¡lle  i"Si  de  couleur  obscure 

'  en  dehors,  mais  luisante,  rayiuinanle,  tran>-pa- 
rentc  en  dedans,  marquetée  en  plusieurs  en- 
droits de  taches  dorées  en  forme  de  gouUtes  ou 
d'étoiles.  File  prend  son  nom  du  pays  des  (ia- 
ramanlesoii  on  la  trouve. 

Garaniliaina ,  s.  f.  i)(iramba-iti(i.  Parure  ;  a¡iis< 
tements  siiperlliis.  colilicbels.  ||  (¡(irdndxniids; 
s.  f.  pi.  gestes  ridicules.  f<rin>aces,  conlorsions. 
Il  l'ieds  (le  mouche  ,  écriture  indéchifrable. 

Garanilto,  s.  m.  Icliihyol.  Garamil  ;  poisson  des 
mers  du  l.exaiil. 

«■aramoii.  s.  m.  Impr.  Garamond  :  caractère  pe- 
tit-romain, ainsi  appelé  du  nom  de  son  inven- 
teur ;  ce  caractère  ne  s'emploie  plus. 

C¿aran«lar  ,  v.  n.  Itoh.  Vagabonder,  vagaboniier; 
mener  une  vie  errante  cl  vagabonde. 

Garanto,  s.  m.  Garant  ;  relui  <iui  «arantil  ,  «pu 
répond  d'une  chose.  |l  Trince  tarant  d  nu  traita 


de  paix.  U  l'ar  cxtens.  Caution  :  répunclaiil. 

Garantía,  S.  f.  (jaraotie;  obligation  du  «l<-fafiiire 
une  personne  d'un  dommage  éventuel  nú  de  l'in- 
demniser d'un  dommage  éprouvé.  |  Jiirisp.  G»- 
rantic  ;  obligation  accessoire  (jui  assnr<-  l'eic,- 
cution  de  l'obligation  principale.  Gnrantia  iur- 
mnl  ó  sencilla;  garantie  formelle  nu  sim|de;  cel- 
le qui  a  lieu  en  matière  réelle.  ||  (idrantui  de  de- 
recho :  garantie  de  droit  ;  celle  qui  est  établie  pa  r 
la  loi ,  qui  est  de  la  nature  du  (ontrat  d  n'a  pas 
besoin  dés  lors  d'être  stipulée.  ||  (inrantia  úp.  he- 
dió: garanliede  fait;  celle quirésulte  seulemeni 
des  conventions  expresses  des  parties  ou  d  im 
cas  exceptionnel  prévu  jtar  la  loi.  il  Dr.  intern. 
Garantie;  acte  par  lequel  une  puissance  s'en- 
gage à  aider  un  autre  peuple,  un  gouvernement 
ou  une  famille  souveraine,  dans  la  poursuit» 
de  droits  réels  ou  prétendus.  C'est  une  espe<  e 
d'alliance  restreinte  au  cas  pour  lesquelbîs  elle  a 
été  contractée  et  elle  est  soumise  aux  mêmes  rè- 
gles. Il  Garantie  ;  caution. 

Garantido,  «In.  part.  pass.  de  garanHr,  et  adj. 
(iaranti ,  e. 

Garantir  ,  V,  n.  Sc  rendre  garant ,  se  porter  raii- 
tion  ,  répondre  de  l'exécution  d'un  engagcmunl. 
de  la  valeur,  du  mérite  d'un  objet: 

Garantixador  ,  s.  m.  Garanliseur;  Celui  gui  ga- 
rantit, qui  préserve. 

Garañón  ,  S.  m.tiarnf]non.  Etalon;  s?  dit  de  l'Aivo 
qu'on  emploie  à  saillir  les  juments.  H  Fig.  Hom- 
me très-débauché  ,  qui  a  commerce  avec  plu- 
si<"urs  femmes 

Garai>acho,s.  m.  fjarapnt-cho.  Sorte,  espèce  d»» 
ragoût. 

Garapiña,  S.  f.  gampi-gna.  Particule  d'une  li- 
([ucur  congelée.  Il  (îalon  noir;  échancre  dun  ci^tè 
en  forme  d'un  demi  cercle,  dont  on  se  ser\aitau- 
cieiinemenl.  ||  Fig.  Espèce  de  fialon  ou  dentelles, 
semblables  dans  leur  tissu  à  la  surface  d'une  li- 
(pieur  glacée.  Se  dit  aussi  d'une  espèce  de  longs- 
b.scuits,  qui  sont  très-délicats,  j  Liqueur  qui 
commence  à  se  congeler. 

Garapiñado,  da.  part.  pass.  de  .i)rtra/)/.'Iur.  Y. 
ce  mot.  il  Adj.  Glacé  ,  congelé  ,  coagule,  durci 
par  le  froid. 

Garaitifiar  ,  v.  a.  Glacer  ;  faire  congeler  une  li- 
queur, des  liquides  en  les  soummcttant  A  l'oc- 
lion  d'un  melante  de  glace  pi  lee  et  de  sel  ,  qui 
produit  un  froid  de  plusieurs  degrés  au-dossuiis 
de  /<Mo. 

Garapiñora,  S.  f.  Vase  dons  lequel  an  fait  gla- 
cer des  ruiiieurs. 

Garapita  ,  s.  f.  Fitct  très-serro  i»  >ur  prendre  les 
petits  poiüsons. 

Garapito,  S.  m.  espèce  de  petit  ver  très-long 
([ui  vit  dans  l'eau. 

GarapHUo,  s.  m.  (pirn]>ouill-o.  Pelilc  flèche  que 
les  enfants  font  a\ecdu  papier,  etc. 

GaraM  .  s.  m.  Conim.  Garas  ;  toile  île  colon  blan- 
<  he  et  commune .  qui  ^e  tabrique  dans  les  Indes. 

Garatnra.S.  f.  ttutil  courbe  .  tranchant  ibnU  se 
servent  les  corroyeurs  pour  nilever  bs  pnilsdes 
peaux. 

Garatusa ,  S.  f.  C.oup  du  jeu  du  r/iííí»)(/ro».  || 
Ihtr  timutiixa  I  c'esl-à-dire  setlcl'aire  b-  premier 
de  ses  caries  «U  jeu  du  i/iiiifK/riMi.  jj  ijnitilunas, 
^.  f.  pi.  Caresses,  tlatleries.  ¡|  Sorte  d.- bolles 
ile-ínime,  roniposécs  dn  n«uV  nvmvenicnls.  v 


(íAR 


—  MH)  — 


(jAK 


«Kiirbu  .  s.  r.  Gerbe  ;  faisreau  de  bli^  cûu|ié. 
«liarbuflo ,  da.  part,  pass.de   garbar  ,   ei 

Kngcibé  ,e. 
tirtrbwnclco,  s.  m.  dim.  do  7ar/>an7.o.  V 
CiHrbiiiizal,  s.  in.  Cl>ain|) ,  terrain  scnié  t\e  pois  | 

rhichcs. 
4'nrbniico,  s.  m.  I'nis  rhiche:  garvanro 


adj. 

re  mol. 
de  pois 

lí^L'iime 


«pii  \ieiil  diins  une  ^(oiisse ,  dnns   une  cosse,   ct 
qui  est  ordiiiairenieiil  d(i  li?!Uic  ronde  ;  ii  est  (dus 
>{rand   i|ue   le  pois  ordinaire.  ||  Trnpeinr  en  un 
yarhauzo  ;  être  cmbiirrassé  des  moindres  ohs-  ¡ 
lacles,  se  noyer  dans  un  verre  d'eau.  ||  Cn^'ula- 
garbanzos  ;  avare  ,  ladre,  viltiin.  ||  Echar  ó  po-  j 
ner  garhnuzos  \   eu  ^tarlant   de  quelqu'un  qu'on  | 
pousse  à  bout ,  c'est  jeter  des  pierres  dans  son 
iardin.  ! 

Garbaiixuclo,  S.  m.  dim.  de  Garbanzo.  V.  ce  | 
mol.  Il  Sorte  d'éparvin  qui  vient  aux  chevaux  | 
qu'on  fatigue  trop.  | 

«nrbap,  V.  a.  Agr.  Engerber  ,   mettre   en    gerbe 
les  l'iiisccaux  de  bU;  auxquels  on  donne  le  nom  de  ¡ 
javelles.  ||  Mettre  de   l'affectation  dans  h's  mn-  1 
nières,  dans  les  discours,  etc.  ;i  Bob.  Vider,  pil- 
ler, prendre  ce  qui   appartient  à  une  autre  per- 
sonne. 
(ilnrlkcn:lo.    da.    part.    pass.   de  Garbear.  V.  ce 

mor 
«¿nrbenr  ,  V.  a.  V.  Garbear.  \\  Boh.  Rohor. 
CiurbtuH  ,  s.   f.  pi.  Sorte,    espèce   de  rau'oùt  fait 
avec  de  la  bourrache  ,    des  blettes  ,  du  froMni^re 
frais  .  des  épiceries,  de  la  fleur  de  farine,  du 
sain-doux,  des  jaunes  d'oeufs  .  etc. 
«¿Arbilludu,  da.  part.  pass.  de  Garbillar.  V.  ce 

mol. 
Uai-blllador .  S.  m.  Cribleur;  celui  qui  crible. 
«¿arbillnr  ,  v.  a.  Cribler  ;  nettoyer  le  ble  a\ec  lu 

crible. 
Uas-(»illo  ,  S.  m.  Sorte  de  crible  fait  d'osier. 
uarblii,  s.  m.  Coiffe  de  réseau  ;  ovrage  de  ÜI.  de 

soie  ,  de  fil  d'or  ou  d'argent. 
Ciarbiiio.  s.  m.    Garbin  ;  nom  donné  au  vent  du 
Sud-ouest  sur  la  Méditerranée  et  dans  les  pro- 
vinces méridionales. 
Clarbo  .  s.  m.  GrAce  ;   ce  qui  plait  avec   attrait, 
charme  secret  qui  invite  à  regarder  une  person- 
ne personne,  qui  remplit  l'Ame  d'un  sentiment 
doux.  Il  Bon  air,  élégance,  gentillesse,  galante- 
rie, agrément    dans  les   personnes.  |i  Fig.  Ex- 
pression, vivacité,  feu.  ||  Désintéressement,  gé- 
nérosité. 
Ciarboii,  S.  m.  Ornith.   Garbon;   mâle  de  la  per- 
drix. 
Ciurhosainpiitc  ,    adv.   Galamment  :   de   bonne 
grâce.  Il  Libéralement  ,   généreusement.  1|  (îia- 
cieusement,   avec  grâce,  d'une  manière  gra- 
cieuse. 
GarboKo,  sa.  adj.  Qui  a  de  la  grâce  ,  qui  a  bon 
air,  bonne  tournure. 'I  Fig.  Généreux,   libéral. 
«arbuiio,  s.  m.  ^arhouill-o.  Cohue;  assemblée 
où  il  règne  une  grande  confusion,  oiitout  le  mon- 
de parle  tuhnutairement.  |  Gribouillelte;  se  dit 
d-un  jeu  d'enfants  qui  jettent  quelque  chose  de 
peu  d-iniporlancc,  et  l'abandonnent  à  celui  qui 
peut  l'attraper, 
earcero.  s.   m.  garz¿-ro.  Faucon.  Héronnier  ;  se 
dit  du  faucon  qui  est  dressé  à  la  chasse  du  hé- 
ron. 
CaiTP*.  S   m.  V.  Garin. 


u  irceta.  fc.  f.  garié'ta.  .\rc!)éol.  Gaicetle;  sorte 
decoitfure  de  femme  dans  laquelle  les  cheveux 
ttaient  rahallns  sur  le  front,  modeen  vogue  du 
temps  de  la  reine  Anne  d'Autriche.  =  Garcettc; 
on  donnait  aussi  ce  nom  à  iMiistrument  avec  le - 
<|uel  on  frappait  sur  le  dos  nu  des  matelots  qui 
avaient  eorouru  un  châlimenl.  |  Ornith.  Hé- 
ronneau;  petit  héron.  ||  Mar.  Gírcette,  tresse  en 
bitord  ou  on  tout  antre  menu  rordage.  |  Garer- 
tas',  s.  f.  pi.  Premiers  andouillers  ou  cors  d'un 
bois  de  cerf. 

(¿nrrta.  S.  f.  gar-7Î'a.  Bot.  Garcie,  arbuste  de  l'A- 
mériipie  méridionale,  de  la  famille  des  uthyma» 
loïiles. 

c::>rfiiilndai«,  adj.  et  s.  f.  pi.  í/arziriia-f/a<í.Bot. 
(iarciniées,  tribu  de  la  famille   des  guttières.  | 
(iirciniées.  famille  de  plantes, ayant  pour  type 
le  genre  gareinie. 

U>.rda.  s.  f.  ^ar-da.  Boh.  Troc,  érhange  d'un 
objet  précieux  pour  un  autre.  ||  Boh.  V.  Kigo. 

(¿iiriiatlo,  da.  part.  pass.  de  Gardar.  Froqué,  e. 

I  Changé,  e. 

Ciiirdur,  v.  a.  'fardar.  Froquer.  changer  un  objet 
précieux  pour  un  autre.  ¡  V.  Guardar. 

Oiirdoiiln  ,  s.  f.  ^,ardé-ma.  Bot.  Gardénie,  genre 
de  la  lamilledcs  gardémacécs. 

GiirdrniárcaN.  s.  f.  pi.  garf/fínja-ziíaíi.  Bot.  Gar- 
déniacées,  tribu  de  la  famille  des  ruliacées,  qui 
a  pour  type  le  genre  gardénie. 

(¿¡irtU'iiiúcro.  ce»,  adj.  Çiardénia-téo.  Bot.  Gar- 
(iéniace.  qui  ressemble  à  la  gardénie. 

(¿ardillo.  s.  m.  Boh.  V.  Muchacho. 

(¿ardtnuo,  S.  m.  inus.  '^ardinn-^o.  Gardinge; 
nom  qu'on  donnait  en  Espagne  sous  la  domina- 
tion des  Visigothsaux  gouverneurs  deschâteaui 
appartenant  aux  rois. 

(¿ardo.  s.  m.  Boh.  V.  Mozo. 

Uardnc.t.  s.  f.  gardo-ka.  Bot.  Gardoque,  genre 
de  plantes  labiées,  comprenant  plusieurs  arbri- 
seimx  du  Pérou. 

Ourdüja.  s.  f.  gardoug-ha.  Se  «lit  de  la  pierre 
(pion  jette,  aux  mines  d'.Vlmaden,  comme  inu- 
tile. 

ttardiiña.  s.  f.^ari/ou-r/na.Mamm.  Fouine, mam- 
mifère, carnassier  du  genre  des  martres,  ct  qui 
ne  diiTèrcqne  très-peu  de  la  martre  ordinaire. 

II  est  à  peuprès  de  la  taille  d'un  jeune  chat. 

i  (¿ardiii'io,  s. m.  gnrdou-t¡no.  Fam.  Voleur  expert, 
rusé,  qui  vole  avec  adresse. 

«arra,  s.  f.  gnr-fa.  Griffe,  ongle  crochu  et  pointu 
de  certains  animaux  ou  d'un  oiseau  de  proie,  n 
Impôt  qu'oti  faisait  payer  anciennement  pour 
garder  les  aires,  etc.  ¡  lEchar  la  garfa,  saisir, 
prendre  quelqne  chose  avec  les  ongles. 

Gai-rada.  S-  f-  '^arfa-da.  Coup  de  griffe,  action 
de  saisir,  d'accrocher,  avecles  ongles  ou  les  grif- 
fes. 

Ciarfrar.  v.  a.  garfear.  Jeter,  lancer  un  croc,  un 
crochet  pour  saisir  quelque  chose  soit  dansl'eau 
soit  ailleurs. 

narfiada,  S   {.\. Garfada. 

Uavílña,  s.  f.  gar^-gnn.  Boh.  Vol ,  action  de 
celui  (pii  prend,  qui  dérobe. 

r;ai-flñad(>.  da.  part.  pass.  de  Gar/înar.  Volé,  e. 

Garllñaf.  v.  a.  grir/ignar.  Boh.  Voler  ,  prendre 
furtivement  ou  par  force  ce  dont  on  n'a  pas  le 
droit,  la  propriété. 

GHvfla.  *.  m.  g'M -/•'».  Teihn.  Gnipoir.  outil  p<Mn 


Í.AK 


—  501 


GAK 


Ijiie  les  franges  torses.  ¡  Gm  abato. 

Ciarriiiin»,  S.  f.  ^arfoita-na.  Bol.  üarfuana;  or- 
bre  du  Brésil  apparemment  le  mùncr  à  teintu- 
re, l'écoree  de  cet  arbre  donne  une  couleur 
jaune. 

U»i-rul,  s.  m.  ^arfoul.  Ornilh.  Garfulh, espèce  de 
pin;:ouin  de  Danemark. 

Giii-Kiiitoro,  S.  m.  inus.  V.  Gar^ajero. 

Unt-suiai*.  S.  m.  gargag-Ziflss.Lieu  plein  de  cra- 
chais. 

«¿arsiijaxo,  s.  m.  angm    de  Gav,^ajn.  V.  ee  mot. 

4¿iii-giiji>»fla,  s.  f.  tjar(jag-héa-da.  Crafhcment; 
attioii  deeracher.  résultat  de  cette  action. 

<¿ai-sajc-a(ln,  tia.  part,  pass.dc  Gargajear.  Grail- 
loiiiic,  e.  Il  (haché,  e. 

<¿arKaj<>ai-,v.a.  (¡nrgag-hvar.  Cracher;  pousser, 
jeier  dehors  lasalive,  le  sanpou  toute  autre  ma- 
tière qu'on  a  dans  la  bouche,  dans  la  gorge, 
dans  les  poumons.  ||  Fam.  Graillonner  ;  cracher 
souxcnt  des  crachais  épais  et  dégoûtants. 

CinrKMJeo,  S.  m.  V.  Gargajeada- 

Gargajiento,  ta.  àû].  (¡arg-hajéen-to.  Cracheur; 
celui  nui  crache  souvent. 

Oai-Kajo,  s.  m.  gar'^njo.  Thysiol.  Crachat;  sali- 
ve ou  iiiiitières  évacuées  par  la  bouche,  et  reje- 
lées  au  dehors  par  les  secousses  de  l'expectora- 
tion ou  de  l'expuilion.  ||  Graillon:  excrétion 
épaisse  de  la  poitrine  dont  on  se  débarrasse  par 
la  toux.  Il  Fig.  Eiiiantmasbâti,  laid,  de  mauvai- 
se complexión. 

tàaruaJoN»,  hu.  adj.  V,  Gargajiento. 

Ciai-Kallxar,  v.  a.  inus.  V.  Vocear. 

(¿ar^ainlllon,  s.  m.  Boh.  \.  Cuerpo. 

iiarsfnuan,  S.  f.  garga-nass. Bol.  Gourgane;  nom 
vulgaire  d'une  peiitc  fève  de  marais  qui  est 
douce  et  de  bonne  qualité.  On  s'en  sert  aussi 
pour  la  nourriture  des  bestaiux  et  pour  servir 
d'engrais,  in  Allemagne, on  torréfie  lesgourga- 
nes  pour  en  faire  une  sorte  de  café,  dechoco- 
lat.  Les  jeunes  pousses  se  mangent  préparées 
comme  les  épinards.  La  tige  fournit  une  bonne 
filasse. 

Cai-canchon,  s.  m.  V.  Gargüero. 
GarKaiita,  S.  f.  gargan-ta.  Gorge  ,  partie  an- 
térieure de  l'homme  et  des  mammifères  entre 
l-a  tcte'etlcs  épaules,  dans  laquelle  est  legosier. 
Il  Fam.  Gorge,  cou  et  sein  d'une  femme.  |  Gor- 
ge; gosier,  partie  intérieure  du  cou,  par  où  les 
alimenls  passent  de  la  bouche  dans  l'estomac. 
Il  Este  aceite  se  agwra  à  In  garganta,  cette 
huile  prend  à  la  gorge.  |i  tilns. Cantar  con  lagar- 
í/anííi;  chanter  de  la  gorge;  ne  savoir  chanter 
qu'en  resten  ant  la  gorge  avec  effort.  7>ner  un 
nudo  en  la  garganta,  avoir  un  nœud  à  la  gorge, 
être  triste  au  point  de  ne  pourvoir  parler.  |  Par 
anol.  Gorge,  l'enlrée,  l'ouveriure.  l'orifice  de  cer- 
taines choses.  Il  Géog.  Gorge;  portion  de  balléc 
étroite  et  resserrée  entre  des  flancs  de  rochers  à 
peu  près  parallèles.  ||  Techn.  Gorge,  espèce  dé- 
Iraiiglrmeiii  que  l-on  forme  à  l'orifice  d<'  la  car- 
touched'une  fusée.  ||  Gorge.  Partie  d'une  chemi- 
née qui  régne  depuis  le  manteau  jusque  sous 
le  couroiiiiemeiit  du  manteau. —Gorge,  gonfle- 
ment compris  dépuislesfaus^ures  jusqu'au  bord 
ou  arrondissement  de  la  c\iH\\c.--Gar';nnta  ;>c- 
«/nr»)(i,Gorgeletle.V.  G<tr',íanlilln.~-Gitrí:nnla 
i'sirniui,  goulet,  cou  d'uiiebouleilleou  de  (iiiel- 
«lii'"  autre  vii'i-  doiil   lenlri-c  »•<(   iMrnite.    -Pop. 


Gurgaraelle,  gorge,  gosier. —Gosier,  partie  inté- 
rieure de  la  gorge,  etc. --Gosier,  ranal  par  où 
sort  la  VOIX  et  qui  sert  à  la  respiration. —Fig.  Go- 
sier; se  prend  pour  la  voixelle-mémc.— /lermosa 
garganta,  beau  gossier,  personne  qui  a  une  bel- 
le voix. — lintom.  Gosier  ,  espace  du  dessous  de 
la  tète  qui  est  compris  entre  le  trou  occipital  et 
la  naissance  de  lalèvre  inférieure.— .Vrt.vét,  Go- 
sier extrémité  supérieure  de  la  trachée-artère 
formant  le  larynx  desanimaux. --Techn.  Gosier, 
tuyau  de  l'orgue  par  le  quel  le  vent  passe  du 
soufflet  dans  le  porte-vent.— Fig.  Coude-pied, 
la  partie  supérieure  du  pied  qui  se  joint  à  la  jam- 
be.—Fig.  Torrent  ruisseau  qui  se  précipite  du 
haut  des  montagnes. --.Vrchit.  inus.  La  partie, 
la  plus  mince  des  colonnes.  V.  Cama. — Hacer 
de  garganfa  6  tener  linda  gart^anta,  avoir  un 
beau  gosier,  un  gosier  de  rossignol,  chanter 
agréablement. — Pasos  de  garganta,  inflexions 
de  voix,  roulades,  etc. --Tener /a  soga,  ó  el 
agua  á  la  garganta,  être  à  deux  doigts  de  sa 
perte.— Tener  ¿uena  garganta,  avoir  un  beau 
gosier. —  Enseñarla  garganta,  Se  décolleter,  se 
découvrir  la  gorge,  les  épaules. 
Gargantada,  inus.  gargan/a-da.  Gorgée  d'eau, 

de  sang,  qu'on  rend  par  la  bouche. 
Garganteado,  da.  oart.  pass.  de   Gargantear. 

Fredonné,  e. 
Gars;auteador,  S.  m.  garganf^af/trr.  Chanteur, 
qui  fredonne,  qui  fait  des  roulades,   des  fre- 
dons. 
Garsanteaduras,  S.  f.  pi.  gorganfe'a(ioM-ra«. 

Mar.  Estrope,  l'action  d'estroper. 
Gargantear  ,  v.    n.    gargantear.     Fredonner, 
faire  des  roulades  enchantant.— Boh.  Confesser, 
avouer  à  la  question. — Mar.    Esiroper;  ceindre 
d'un  cordage  le  corps  d'une  poulie,  d'une  cosse, 
d'un  cavillot,  pour  en  faire  des  conduits  de  ma- 
nœuvres. 
Garganteo,  S.  m.   garganlê-o.  Fredonnement, 
chant  de  celui   qui   fredonne. — Fredon,   espèce 
de  roulement  et  de  tremblement  de  voix.  etc. — 
Roulade,  se  dit  des  agréments  que  la  voix  fait 
en  roulant. 
Garsanterîa,  S.  f.  inus  V.  Glotonería. 
GarKitHtero,  ra.  adj.  inus.  V.   Glotón- 
GariKantex,   S.    f.   inus.    Y.    Glotonería.  |  inas. 

Gargiinleo. 
Garganteza,   s.  f.   inus.  V.  Glotonería. 
Gargnntll,  S.  m.  gargan/f/.  Techn.  Gorge;  échan- 

crure  d'un  bassin  à  barbe. 
Garsantllla  ,  S.  f.  garganíí/Z-a.  Techn.  Li  gorge 
d'un  éventail;  partie  du  bois,  de  l'ivoire,  etc. 
sur  laquelle  est  attaché  un  clou  rivé  qui  retient 
les  brins.  Il  Collier  ;  rangée  de  perles,  de  pier- 
res précieuses,  etc. ,  que  l'on  met  au  cou  pour 
se  parer  .  et  qui  n'est,  parmi  nous,  qu'a  l'usage 
des  femmes. 
Gargantlna,  S.  f.  garganfi-no.  Gorgerelle  ;  pe- 

tile  gorge. 
Garganton,  S.  m.  augm.  de  garganta.  V.  ce  mot. 
Garganton  ,    na.   adj.  inus.  Glouton  ;  qui  mange 

beaucoup  et  avidement. 
Garleara  .  s.  ni.   m.  gar-jfnra.  Gargarisme  ;  l'ac- 
tion de  se  gagariser  ,  bruit  qu'on  fait  en  se  gar- 
garisant. 
Gáritare,  S.  m.  garg«-ré.  Mvth.  Ciargaré;  le  som- 
mei  le  plu?  élevé  du  mont  Ida.  Jupiter  et  Cyb^lr 


(iAll 


—  :ío¿  — 


(.AK 


y  avoiciu  UQ  tcmiilc.  C'est  «lu  haut  «le  ce  munt 
«pic  Jupilor  rcgarilail  comhollre  les  (Irccs  el  les 
IruuMis. 
(¿ur^'ui-innio.  s.  ni.  ^u/^rirts-mo.  IMiar.  (inr^a- 
rismc;  inódirainoiit  li<|uulc  «{iriiiniu-t  on  «oii- 
larl  avec  toiiU^  la  iiicinhruiie  inii<)iii'iixr  guttu- 
rale, «Ml  «Ml  le  proinonaiil  dans  l'an  iciti-bouihe 
el  rafçiliiiil  «Ml  tous  ><ens  par  la  coiilraclinii  îles 
muscles  des  ji'Ufs  el  |)i«r  raclinii  de  l'air  qui  sort 
du  larynx  ;  on  le  rejetle  eiisiiile  sans  eei  rien 
avaler,  il  (iari^arismc;  ratLioii  de  {çari^ariscr. 

Oiii-K)ti-ixa<l<>,  tlii.  part,  pass.de  gargarizar. 
(iargiirisé  ,  «\ 

<¿urj(urÍ!Rar  ,  v.  a.  ^nr^iariinr.  Se  {;ar};ariser; 
se  laver  la  gorge  ou  seulemeiil  la  houehe  avec 
un  g-argarisme  ou  une  ligueur  quelcoïKiue. 

Onr»ol ,  adj.  •^ur\iul.  \-  Huero.  ||  .lable  ;  rainure 
qu'on  fait  au\  douvca  des  tonneaux  par  arrêter 
les  fonds. 

Uúr;¡ol»,  s.  f.  gar-go/(i.  Bol.  Gargouille;  tuyaux 
en  forme  do  «Iragoo,  etc.  .  par  où  l'eau  d'une 
gouttière  ,  s'i'coule.  |  Blas.  Gargouille;  certaines 
ligures  de  serpent  que  par  corruption  on  a  nom- 
mées  aussi  gringoics.  |  I.inelte  ;   graine  de  lin. 

Cinricoruii,  s.  m.  gargoran.  Conim.  Gourgouran; 
éloirc  de  soie  des  Indes ,  travaillée  en  gros  de 
Tours,  mais  plus   forte  en  chaîne  et  entrame, 

Gur^otiM-o  ,  s.  m.  gí/rgoÍL'-ro.  Colporteur  ;  porte- 
balle  ,  haut-à-bas  ,  petit  mercier  ambulant.        | 

GorKoasadj»,  s- f.  V.  /iofrtHiJíía.  | 

Gar;ïiicro,  ou  (¿arKiicru ,  S.  m.  gargoué-ro. 
Gorge;  gosier,  |  i'raehéc-arlèrc;  le  canal  qui 
porte  l'air  aux  poumons. 

Carleo,  s.  m.  gar/-/vo.  Bol.  Gariquc  ;  champig- 
non du  Canada  .  qui  croit  sur  le  pin  ,  el  dont  on 
fait  usage  en  ce  pay-^  pour  la  medicine. 

Giii-idola.  s.  f.  GaritUt-la.  Bol.  Garidelle  ;  genre 
de  la  famille  des  lenonculées  .  qui  croît  dans  les 
blés  des  parties  méridionales  de  l  Europe. 

fîariraila,  s.  m.  V.   Gcrfmla. 

üariralte,  s.  m.  \.  Jarifultu. 

Ciarifo  .  fa.  adj.  V,  Jarifo. 

Oarioíiluta.  s.  f.  ^iuriofiln-ta.  Bot.  Benoîte;  gen- 
re de  plantes  de  la  famille  des  rosacées,  à  lleurs 
droites  et  terminales  .  à  feuilles  radicales,  ter- 
minées el  à  la  tige  droite. 

Ciariofilea  ,  s.  f.  '¿arivp-léa.  Bol,  JEspcce  d'ffiUet 
sauvage. 

«¿arlofilio ,  s.  m.  inus.  ^ariofi-Ho.  Bot.  Giroflier 
ou  géroflier;  arbre  de  la  famille  des  myrtes  ,  qui 
porte  le  clou  de  girofle.  |  Girofle  ou  géroflc;  épi- 
cerie qui  est  à  peu  près  de  la  figure  d'un  c1ü.u  ■ 
à  tète 

Ciai'îta,  s.  f.  s^ari-ta.  .Vrt.  Guérite;  petite  loge  en 
bois  qui  sert  de  lieu  de  refuge  à  une  sentinelle, 
il  Laiilernc  ;  tribune  grillée.  Ij  Vedette  ;  se  dit 
des  petits  cabinels  ou  tourillons,  placés  sur  un 
remparl,  el  dans  lesquels  les  sentinelles  peu- 
vent se  retirer.  Ij  Loge;  petit  logement  praci- 
qu6  ordinairement  au  rc/.  de  chaussée  d'une 
maison  .près  de  la  porte  d'entrée,  el  destinée  à 
Vliabitalion  du  portier.  ||  Séparation  qu'il  y  a 
dans  un  commun. 

Ciarlt(M'o,s.  m.  gan/é-ro.  Celui  qui  tient  une  aca- 
démie de  jeu.  1  Brelaitdier  Í  joueur  de  profes- 
sion, qui  fréquente  les  académies  i  Boh.  Rece- 
leur ;  celui  qui  recele  un  vol. 

«¿arito  &■  m.  gngare'-io,  .Vcadémie,  tripot ,  mai- 


kon  de  jeu.  j  Bidi.  V.  Casa.  \  Boh.  Y.  Àpvsanlu. 
Il  Gain  .   bénéfice  que  relire   celui  qui  tient  une- 
maison  de  jimi. 
Garllun.  r.  m.  Itidi  V.  A¡tusi'tit(>. 
Carla,  s.  I,  •^ur-lii.  Boh.  Caquet  ;  babil.  diiic<turs 

futiles. 
C:ai-lail<»r  ,  s.  m.  iíarlmlor.  l'am.  Babillard  ,  cln- 
qiiedeiil ,  qui  aime  a  |iarler  beaucoup,  à  babil- 
ler, I  Bavard;  qui  parle  sans  jnesure  ,  sant>  ru.-;, 
tenue. 
Cariante,   jiart.   prés,   de    ijrirliir.    V.  ce  inol.,|J.i 
adj.  Babillard;  <pii  babille.  V.  (î hIuíIík  .  .-. 

C<irl)ir  .   V.  a.    fam.  Babiller  ;    parler  beaui:oup  à 
propos  de  rien,   et  «ieuleni'Mil  jiour  Ir  plaisir  de 
parler.  ¡  Bavarder  ;  parler  san-»  mesure  .  sans  re- 
tenue, de  «'boses  vaines  ei  fri\iiles. 
Carlear  ,  v.  a.  Boh.  Y.  'Vrinnfur . 
Cai-lera  ,  s.  f.  Boh,  V,  Carrela. 
Carlito,  s.  f.  \i(trli-lo.  Verveux;  sorte  «le  filet  en 
point  dont  on  se  sert  pour  |)rendre  du   poisson. 
Il  Sorte   de   nasse  ou   panier   d'osier  serv^yt  a 
prendre  le  poisson.  ¡  Fig.  l'iégc .  embûche,  t.ré- 
buchel,  allrapoire,  tour,  linessc.  ¡  Fig.  et  fam. 
Citer  en  el  ijarliln  ;  donner  dans  le  piège.  |  Fig. 
et   fam.  Coijer    à  dlgurm  en  cl  <iarlilo  ;  prendre 
au  trcbuchil;  surprendre  «luelqu  un  sur  le  fait. 
Carlo,    s.    m.  gi/r-io.    Boh    Langage.  V.  Habla. 
Carloclia.  s.  f.  inus.  V.  (iarrorlta. 
Carlon  ,  s.  m.  Boh.  Hâbleur;  celui  qui  bable  .  qui 

parle  beaucoup.  \.  Ifolilmlor. 
Carlopa.s.  f.  iiaila-jm.  Varlope;  grand  rabot,  ou- 
til de  menuisier. 
Carnaelia,  s.  f.  '^arniil-chn.  itobe;  sorte  de  vê- 
tement long,   ayant   des  manches,  que  portent 
les  avocats,  etc.  ¡Charge  de  conseiller.  ¡  Hspéco 
d'hypotras.  boisson  très  agréable.  !  Sorte  de  rai- 
sin violet  (jui  fait  d'excellent  vin.  V.  (iar<¡arilUi. 
Carnaelia.    s.  m.  m.  inus.  garnaí-c/íü. .Gens  de 

robe,  gens  de judiralure, 
Carnato,  S.  m.  inus.    ^nrna-ln,  Miner.  Crenal. 

V.  Granate. 
Carueria.  S.  f.  f.  f]rnni'ri-n.  Bot.  Gardnerie;  gen- 
re de  plantes  de  la  famille  des  gardneries. 
Carneriàreasi .    S.    f.    pi.    (¡nruñia-íéass.    Bot. 
Gardnériées:  famille  «le  plantes  ayant  pour  type 
le  genre  ¡lanlnérie. 
Carneriáoeo.  cea.  adj.  qnrnérin-íéo.  Bot.  Gard- 

nériée;  qui  ressemble  à  une  gardnerie. 
Carniel,  s.  m.  inus.  garniel.  Ceinture  que  por- 
tent les  muletier^,  et  oii  ils  mettent  leur  argent. 
Caro.  s.  m.  lirt-ro.  Bol.  Garo  ;  arbre  qui  produit 
le  bois  d'aigle.  ||  llyg.  Garuin;  sorte  de  saumure 
que  faisaient  les  anciens  Romains  en  receuillanl 
les  liquides  qui  s'écoulaient  des  poissons  salés  et 
à  moitié  putréfiés,  et  qu'ils  aromatisaicni  en  suite 
fortement.  |  Sorte  d'écrevisse  de  mer.  |  V.  Sal- 
muera, \  Inas.  \-  Gira,  regocijo.  \  Boh.  V. 
Pueblo. 
Carón,  «.  m.  garon.  Bob.  Garon;  arbrisseau  de  la 
famille  des  ïhymelées,  dont  l'écorce  trempée 
dans  le  vinaigre  est  un  rubé'.ianl  et  un  épispas- 
tique  assez  usité.  On  l'emploie  aussi  pour  la  fa- 
bricalion'd'une  pommadelpropre  a  terminer  la  vé- 
sication  et  à  établir  un  éxuloire. 
Carra,  s.  f.  grtr-ra,  Griffe;  ongle  allongé,  aplati 
en  une  lame  plus  ou  moins  tianchntc.a  cl  termi- 
miné  par  une  pointe  recourbée.  |  Griffe,  l'exlré- 
miléde   la  patte   de  certains   animaux   ponvon^ 


{\k\{ 


—  503  — 


<;ak 


tle  grilles.  Il  IJol.  Griffe;  racine  lubcreuse  à  di- 
visions cyliiidriqiu'S  ou  cuiii<iues,  unies  paria 
l)ase  el  divcrgfulcs  vers  le  siiiuuu'l,  cl  dont  l'cn- 
seuible  ressoinhlc  aux  griffes  duu  animal,  il 
SiMTCi  pifd  des  oiseaux  de  proie.  ||  Fig.  Main 
d'huninie.  !  Fig.  el  fam.  Cinco  y  la  iiana;  se  dit 
d'uni;  didsc  volée,  ou  qui  na  eoùté  daulre  peine 
que  lellti  de  la  prendre.  |  lù.havlc  à  uno  la  >/'"'- 
;f/;  saisir,  arrèler  quelipiun,  s'enipoigner  par  le 
coliil.  Il  danta  de  la  ijarra:  se  dit  des  gens  (|ui 
vivenl  de  rapine.  Il  Mar.  JNV/i  lo  de  media  (jarra; 
vaisseau  sans  hune,  dont  la  poupe  csl  pelile  et 
Icsljords  sonl  Irés-elevés.  ||  Sacar  à  uno  de  las 
garras  de  otro;  arraclier  des  griffes  de  quel- 
qu'un, tirer  d'une  m  luvaise  affaire.  1|  Fig.  Caer 
en  las  (¡arras  de  ahinno  ;  tomber  dans  les  gri  fies 
de  ([uebiu'un;  èlre  a  sa  disposilioti. 

<;avi-tir:i,  s.  f.  garrn-/<i.  (iarafe;  vase  de  verre 
plus  large  par  le  basque  parle  haut,  qui  serl 
[H  incipalcnienl  puur  faire  rafraÎL-hir  le>  boissons. 

«¿itri-iir»! ,  ailj.,  grt(ra/'(/i.  Gros,  énorme.  ||  liut- 
(iuindas  ijar rafales;  bigarreaux  ;  espèce  de  ce- 
rise rouge  el  blanche,  el  d'une  chair  ferme, ain- 
si appeli'C  parce  qu'elle  est  bigarrée  de  noir,  de 
rouge  el  d<'  blanc 

«•liiriiiiàlla,  s.  f.  dim.  de  garrafa.  V.  ce  mot. 

<áar]'iitSii'ia«:<>,  «la.  part.  pass.  du  garrafiñar,  et 
adj.  (iritfé,  c. 

4¿iiiTMÍíMiii-,  X.  a.  garca/îgnrtr.  Fanconn.  GiitTer; 
prendre  avec  la  grill'e.  |1  Fam.  Uavir^  arracher 
ties  mains. 

CiavrufoBi,  s.  m.  augm.  de  garrafa,  ("e  mot. 

i;.;ai-rani»,  S.  f.  \iarra-ma.  Sorle  de  lribnt(iue  pa- 
vaient les.Maures  à  leurs  si'U.ser^ius.  I  Fig.  Vol; 
rapine,  pillage,  exaclinn. 

<;^iii-E-iiisii(di>,  «la.  part.  pass.  de  garramar.  V. 
ce  in(jl. 

4>ari-niiini*.  V.  a.  Fig.  Voler;  dérober^  prendre 
avec  adresse,  avec  Jisluce.  ||  Percevoir  la  garra- 
ma. V.  ce  mot. 

C;ai-rnDtrIite,-s.  f.  ^a'  raiiteha.  Fani.Epée.  V.  £rf- 

¡mila.  I  Inus.  V.  Gandío. 
>4¿a:i-ai>i>iiu,ii.  «!.  g«;;art/-(/i"-  Hranche  coupée, 
rompue,    anacbée,   séparée    du    Ironc.  ||  l'icot; 
-■    poinle  í\k[  reste  tiur  le  bois  iou()é. 

€<iuri-ai»n({9 ,  3.  f.  •^arru\Hi'la.  Entouî.  Fiijuc;  in- 

,     secte  noirâtre  qui  s'alladic    aux  oreilles    des 

chiens,  des  bœuls,  etc.  ||  Fig.  Nabot-;  se  dit,   par 

iiuqiris,  d'une  pcrsoHue. d'une  très  petite-taille* 

I  Archer.  a!gua/.ll. 

,  t¿arruii)!)(ea«Iu.  <I;j.  pari,  pass.' de  garrapatear, 

et  adj.  (irifl'oiié,  e.  ;  Gribouillé,  e. 

Ci:ii*ra|ia<t('acloi-.  s.  m.  g«i»-flj*alc«!/or.  (iriffon- 
nenr;  celui  qui  griffonne. 

4¿arra|>ati>iai\  v.  \\.\iarra¡i(tl(''ar.  Griffoner;  éeri" 
re  Kial  et  peu  lisiblement  ,  ou  dessuu'r  grossié- 
reuHînt  quebjue  chose.  !|  Fig.  elii'ani.  Griffonner: 
rédigi'r  ncgligement  et  a  la  li;il<.'.  Il  Gribouiller; 
faire  du  grilmuillage. 

C;ui-c-ai>alilla.  s.  I.  (Jioi.  de  garrapato.  V.  ce  moi. 

<jni-:'a)intu,  S.  m.  if.arraiia-to.  Sorte  Je  petili; 
ICigiu-  qui  ronge  les  éloffcs. 

(¿ai-iagiutuM,  s,  m.  pi.  Grilfoiuia^ie;  écriture  mal 
formée,  qu'on  a  |.elne  à  lire.  ||  Gribouillage;  écri- 
ture mal  formée,  qui  n'est  pas  lisible. 

<¿:iriui»a(u»,  S.  Ui.  V.  CiarrajMlo.  11^  Fig,  Comr - 
li'r  ungarrapatvn :  .faite  un  pas  de  «ItMC,  faire 
une  soliste. 


c:nrrar,v.  n.Mar.  Ancrer;  chasser  sur  les  ancres. 
SCjdit  lorsque  l'ancre  étant  mouillée  dans  un 
mauvais  fond,  ne  prend  pas  on  lAchiî  prise  eb^c 
trainc  en  labourant  le  sable. 

(¿ai-ridaiiieiitt*.  adv.  inus.  ^arridamén-té.  Joli- 
ment: agréablement. 

iiarrliloy.a.s.  f.  inns.  garri'í/¿-/.rt-  (îràce,  jrentil- 
lesse,  agrément  dans  le  maintien..  |  Fi^.  V. 
l'Ucgancia. 

<;afi-id<>,  «in.  adj.  grori-f/o.  Beau,  joli,  eharniant. 

(j;ai-riiliira.  S.  f.  inus.  ^arridou-ra.  Havardagc; 
(liscoius  frivoles.  |)eu  importants,  niaiseries 
débitées;  action  de  bavarder,  résultat  de  fctte 
action. 

(inrrir,  v.  n.  inus.  V.  Charlar. 

<ia:To,  s.  m.  Hoh.  V.  Mnno. 

(liari-ulia,  s.  f.  V.  Algarroba. 

4«ui-rMl»al,  adj.  inus.  V.  iiarraful. 

4>aiTolial,  s.  m.  Terrain  planté  de  caroubiers. 

(■an-oliilla,  S.  f  .^arroltill-a.  lîois  du  coroubicf 
hache  à  l'usagL-  des  tonneurs. 

<¿aii'ob<».  S.  m.  inus.  V.  .Wgarrobo. 

(•ai'vocha,  s.  f.  garrol-rha.  Sorte  de  dard  ou  d'- 
aiguillon à  crochet,  utilisé  dans  les  courses  de 
taureau.  ||  I,oiig  bñton  pour  piquer  les  taureaux. 

Uan-nclioado.  «la.  dart.  pass.  de  garrorhear.  V  . 
ce  mot. 

(■arroehrar,  V.  a.  Y.  .Agarrochar.  ' 

Uarroclioit,  S.  ni.  garrotdton.  Petite  lance  dont 
]e.s  cavaliers  se  servent  dans  lescinnbats  de  tau- 
reaux. 

Ciarrufa,  S.  f.  V.  .-Xlgarroba. 

tiiwvütiXH,  adj.  inus.  V.  fiarrafnl. 

«¿an-oral.  s.  m.  V.  (iarrobal. 

Gai-fwii,  s.  m.  Ornith.  Frgot  ;  protubérenre  plus 
ou  moins  longue  el  pointue,  S'>rted'é|>eron.  place 
à  peu  prés  a<i  mileu  du  pied  de  certains  oi- 
seaux.  du  cAté  interne.  Il  l'artie  d'une  branche 
eoupée  (]ui  tient  à  Tarbrf.  ||  V.  t¡alcañar.  \\  Fig. 
el  fam.  Tener  garrones:  cacher  olystinéincnt  ce 
«lu'on  pense,  dmuier  avec  peine,  se  laisser  difli- 
cilcment  persuader. 

^¿arroiif lilo;.  S.  m.  dim.  de  qmrnn.  V.  ce  mo<*' 

(liarrotal.  s.ui.  Plantation  d'oliviers  faite  aves  des 
bàions  d'oliviers  croisés  dans  la  terre. 

«»ri'oiaxn.  s.  m.  augm.  de  garrote.  Coup  de  tri- 
(jne,  de  biUon. 

(¿ari-ntp,  s.  m"  ^arro-té.  Rarrot;  morceau  de  boi.s 
pUis  ou  mi)ins  grospaBS(>  dansnne  ronle.  un  lieu 
(lucleoiKiuc,  piiur  la  serrer  par  une  série  plus  ou 
nioins  guinde  de  mouvements  de  tor-^inn.  |  <iar- 
nHi-  :  supplice  pour  ilonner  la  m<>i  t  par  strangu- 
lation sans  suspeiisnui .  et  dans  le  quel  on  passe 
autour  du  rou  du  patient,  ns-is  suv  une  sellette 
adiKsée  à  un  poteau,  une  cord**  que  l'iui  lord  à 
l'aide  d'un  garrot,  ou  bien  tui  ccdiier  brisé  dont 
un  niéraiiisme  quelconqui"  fait  rappfocher  les 
branches.  |  Triipie;  ^¡ros  bâton.  [1  Garrota^p;  «c- 
lioii  de  giirrotler.  ;l  Fig.  Foiie  ligature  faite  aux 
bras  on  aiixjaml'es.  |  liille;  gvos  bAlou  pmir  ser- 
rer l-s  ballots.  I  S.jrte  de  panier  des  uiuntaizncs 
deHiirgos,  Il  V.  (iurretazo.  I  Dar  (>«rj-o/e; siran- 
guler  un  criminel  avec  lin  collier  de  fer.  I| //a;/ 
para  dar  garrote;  il  y  a  de  quoi  siraliguler;se 
dit  d'une  clmse  e^ressivemenl  abondantes.  ||  Vi- 
tu)  de  garrote  ;  vin  de  la  dernière  rassle,  que 
donnent  les  derniers  tours  du  pressoir. 

I^.tri-olpar,   v.   n.    inu«.   ç:arrnléar.    Donner    des 


i;  AU 


50  V 


(.AS 


coups  (le  b&lon ,   rouer  quelqu'un   de  coups,  le 
bastonner. 
Garrotlllo,  8.  m.  Méd.  Esquinaiieie;  inllaminalion 
violente  du  gosier  qui  empêche  d'avaler  ou  mi- 
me de  respirer.  ||  Art.  vélór.  Ktran^uillon;  sorte 
de  maladie  qui  est  pour  lesrhevaux  f e  que  l'es- 
quiiiniicic  est  pour  les  hoinmes. 
CtMii'ubia,s.  f.  Uot.  Vrsce;  ^raiii  rond  et  iioirültre. 
C¿arruclin,  s.  f.  Molette;  petite  roue  pour  soule- 
ver des  fardeaux,  poulie.  |  FifÇ.  Echar  In  (jarru- 
cha;  tirer  d'un    embarras   e\tr(hne.  |  Tormento 
de  (jarruclia;   sorte   de   question  de  torture.  || 
Garruchas,  s.  f.  pi.  Mar.  Bouline;  un  des  prin- 
cipales cordes  qui   servent  à  la    man(euvre  des 
voiles. 
(¿arruchoN,  s.  m.  pi.  garrKOf-f/iosi.Mar.  Ansettes 
de  bouline;  boulsdecorde  altadles  à  la  ralingue. 
Oni'riichurin,  s.f.  dini.  de  garrucha.  V.  ce  mol. 
Gari-utlo,  «In.  adj.  Griffu;  qui  a  des  griffes. 
Ciari-iijta,  s.  f.   Bot.  Carruga;   genre   déplantes 

originaires  de  l'iiidc. 
Ciiirriilucion,  S.  f.  inus.  Bavardage;  action  de  ba- 
varder. 
Gairiilador,   S.  m.  inus  Bavard  ;  babillard,  qui 

parle,  qui  bavarde  beaucoup. 
Oni-fiilar,  V.  n.  iiius.  (jarroular.  Bavarder;  babil- 
ler, parler  beaucoup,  sans  mesure,  sans  retenue. 
Cúriiilo,  la.  adj.  inus.  Qui  gazouille,    qui  rama- 
ge, en  parlant   des   oiseaux   qui  font  entendre 
leur  chant.  |  Babillard;  qui  aime  à  parler  beau- 
coup. 
Cai-Niiia,  s.  f.  Bob.  V.  Uurto. 
CîarKiiiailo,  da.  part.'piiss.  de  t^ar^rnar. Y. ce  mot. 
CiariilMar,  v.  a.  Boli.  V.  Hurtar. 
Garulla,  5.  f.    garíiuiH-a.   Raisins  égrainés    qui 
restent  au  fond  d'un  panier  de  vendageur.  ¡  Fig. 
et  fam.  Bande,  troupe  de  gens  de  la  lie  du  peu- 
p\e.\\  Campar  de  garulla;   compter  sur  l'appui 
de  la  canaille,  en  tirer  vanité.  ||  Garullas,  s.    f. 
pi.  Bob.  V-  Vvas. 
Garullada,  s.  f.  garouilla-da.  Coquinaille;  ca- 
naille, gueux,  troupe  de  coquins,  de  vauriens. 
Gariilon,  S.  m.  Bob.  V.  Alcaide. 
Garza,  S.  f.  gar-za.  Oruilh.  Héron;  grand  oiseau 
de  l'ordre  des  écbassiers,  qui  a  le  bec  fort  long 
et  les  jambes  fort  hautes,  et  qui  vil  principale- 
ment de  poisson.  |  Garza  real;  héron  royal. 
Garxo.  s.  m.  gar-zo.  Bot.  .\garic;  genre  de  cham- 
pignons très- nombreux  et  dont  le   dessous  du 
chapeau  est  garni  de  lames. 
Garxo,  za.  adj.  gar-zo.  Céladon;  vert    pâle.  ||  Qui 

a  les  yeux  bleus  et  blancs,  ou  gris. 
Garzón,  s.  m.  inus.  ga'zon.  Garçon;  jeune  hom- 
me  non  marié.  Il  Garçon;  major  des  gardes  du 
corps,  dont  le  rang  équi\alait   à  celui   de  capi- 
taine. I  Inus.  Amant;  amoureux,  celui  qui  aime 
avec  passion  une   personne  d'un  autre  sexe. 
Garxoiiazo,  S.  m.  augm.  de  Garzón.  V.  Ce   mot. 
Garr.e«icUo,  S.  m.  dini.  de    Garzón.  V.  Ce  mot. 
Gurzonear,  v.  n.  gaïzoMéar.  Garçflnncr  ;   mener 
une  vie  de   garçon,  faire   le  jeune  homme.  Il  V. 
Enamorar. 
Garznneriu,  s.  f.  inus.  V.  Garzonia. 
«¿arzonia,    s.  f.  inus.  \iar/.oni-a.   Vie,  action  de 
jeune  lioinme;  cour  qu'il  fait  à  une  femme.  |  An- 
dar en  garzonías:  vivre,  agir  en  jeune  homme. 
Garzota.  S.   f.  •¿ario-ta.  Ornilh.  Garzellc;  espè- 
le  de  héron.  ;i  Aigrette;  snrte   de  panache    qui 


sert   d'ornement  à   un  casque,  etc.  ||  Ai^-reltc; 
toulle  de  plumes  dont  on  empanache  la  létf  des 
chevaux  de  carrosse,  [j  Ornilh.  Petit  Hérun. 
Garziil,  adj.  grirzou/<  Ho  dit  dune  espèce  de  fro- 
ment. 
Ga«.  s.  m.  gij.».  Chiin.  (iaz;  corps  qui  sous  l'in- 
nuente  de  la   lempéralure  et  de  la   pression  at- 
mosphérique  ordinaires  et  même  bien-au-des- 
sous, restent  a  l'état  de    fluidis  aénfiirmes,  ou 
bien  simplement  vapeurs  plus  ou  moins  éloig- 
nées de  leur  maximum  de  tension,  n  Gases  per- 
manentes; gaz  permanents  ;  ceux  qui  ne  peuvent 
pas  passer  à   l'elal  sidide  ou   li(|uide,  m  par  le 
refroidissement,    ni  par   la  compression,  ni  par 
ces  deux  moyens  réunis.  '|  if«:  /(orfíifí/:  gaz  por- 
tatif;   gaz  propre  à  l'éclairage  que  l'on  distribue 
au    domicile   des  personnes  qui  en  font  usage. 
GaMA,  s.  f.  ga-sia.  Gaze;   tissu   délirai  el  léger, 
fabriqué  avec  de  la  soie  ou  avec  moitié  soie  et 
moitié  lil  de  lin. 
GaMaJa  ,  S.    f.  inus.   V.  Agasajo. 
Ga.'HnJatIo,  S.  m.  inus  gnssag-ha-do.  V.  Agasajn- 

ilor.  Inus.  Plaisir;  satisfaction,  contcnlemeut. 
Ganajar,  v.  a.  inus.  gassag-har.  Egayer;  réjouir, 

divertir. 
Ganajo,  s.  m.  inus.  V.    Agasaj.i. 
GaKaJoMo.  xa.  adj. inus.  gassa'^ho-sso.  Gai;  riant, 

enjoué,  joyeux.  |i  Inus.   V.  Agasajador. 
Gañanía,  S,   f.  gassn-uia.  Bot.  (laissanie;    genre 

de  plantes   renonculatées  de  l'Amérique. 
GaMcon,  s.  m.   el  adj.  gas/ton  .Giiscon;   habitanl 
de  la  Gascogne.  H  Gascon;  qui  est  de   Gascogne, 
qui  est  conformo   à   la  manière    des   Gascons, 
propre  aux  Gascons. 
j  Ga»<coiiada,  S.  f.  gnshona-da.  Gasconnade;  fan- 
farronnade,  vanlerie  outrée. 
Gasconoar,  v.   n.  gas  onéar.  Gasconner:    pro- 
noncer à   la   manière  gasconne  .   avec  l'accent 
gascon;  parler  le  patois  usité  en  Gascogne. 
GasfonoN,  «ta.  adj.  V.  Gascon. 
GaHcoiiiMnio.   s    m.  (iasconisme;    façon  de  parler 

gasconne;   imitation  de  ce  parler. 
Gawccnnlzado,  da.  part.  pas.  de  Gasconizar,  et 

adj.  Gasconisé.  e. 
Gasconizar,   v.  a.  Gasconisen  donner  une  infle- 
xion, une  tournure  gasconne  ;i  un  phrase,  etc. 
Il  Gasconiser;  atTecter,   en  parlant,  la   manière 
gasconne. 
GaHconlzarMc,  v.  pron.  Se  Gasconiseri  être  gas- 
conisé. 
Gawc  ,   ?.    m.   Enlom.  Gazé;   nom  d'un  papillon 

diurne. 
Gaseidad,  S.  f.  Chiin.  Gazéité;    propriété    qu'ont 
certaines  substances   de   subsister  à   l'état  de 
gaz. 
GaMcndiwnio,   S.  m.  Philos.  Gassendisme;  systè- 
me de  philosophie  scnsualisie  et  de  cosmologie 
atomiste,  etc.  fondé  au  XVllI  siècle  par  Pierre 
Gassendi. 
GasendlNta.   S.  m.  Philos.  Gassrndistc;  celui  (lu- 

est  attaché  à  la  philosophie  de  (iassendi. 
GnHcoiiiotriii.  s.  I".  Chim.  (^in^éoinétrie;   partie  de 

la  chimie  (]ui  traile  de  la  mesure  des  gaz. 
GaHcométrlco,  ca.  adj.  l.hiiii.  Gazomelrique;qiii 

regarde  la  ga/.ométrie. 
Ga^ooscopi»,  s.  m.  Gazoscone;  inslrum'  ni  pro- 
pre à  rccoiinaitre  ;i  la  vue  la  présence  du  ga/. 
Ga<>co)(Sdad.  s.  f.  V.     (¡■tsciil^n] . 


r,AS 


-  5()5  — 


(;as 


(¿nNooso,  Ha.  adj.  Cliiiii.  (iazoiix.  niiicsl  ilc  la  lia- | 
turc  du  gaz.  ! 

tintioro,  s.  m.  Tcchn.  Gazicr,  ouvrier  en  gaze,     j 

fiaMírero,    ri»,    adj.   Chiin.  Gaziférc,  qui    sert  ii  \ 
faire  le  gaz.  I 

«iaMÍforo.  s.  m.  Cliim.  Gazifcre,  instrument  ou 
appareil  qui  sort  à  faire  le  gaz  inflannnable  pur 
et  entièrcuKMU  déga^ié  de  l'air  atniosphóriiiuc 

Gasificaciosi,  S  f.  (;liim.  Gazéification,  réduction 
d'une  substance  à  l'étal  de  gaz,  opération  clii- 
miquc  qui  consiste  à  faire  naître,  dans  des  va- 
ses clos,  une  réaction  entre  les  principes  d'un 
ou  de  plusieurs  corps,  de  manière  à  Cornier  des 
produits  gazeux  que  l'on  recueille  sous  des  clo- 
ches. 

Ciaitificablc,  adj.  Chim.  Gazéifiable,  qui  est  sus- 
ceptible de  se  convertir  en  gaz. 

Kuüíiürado,  «la.  part.  pas.  de  Gasificar,  et  adj. 
Cliini.  Gazéifié,  e.  ((ni   a  été  réduit  en  gaz. 

Cia<«llicar,  v.  a.  Ghim.  (iazéilier,  faire  passer  les 
liquides  à  l'état  de  fluide  élastique  ou  gazeux; 
les  convertir  en  gaz. 

CiaNUoriiie,  adj.  Chin).  Gazéiforme,  qui  a  la  for- 
me d'un  gaz. 

Uaf^ofactur,  s.  m.  Gazofacteur,  usine  où  l'on  fuit 
du  gaz  portatif  comprimé  ou  non  comprimé. 

«¿iisolltro,  s.  m.  gassoli-tru.  Chim.  Gazolilre, 
appareil  destiné  a  faire  connaître  la  quantité  de 
de  gaz  recueillie  dans   un  vase. 

UaNÓiiietro,  S.  m.  Chim.  Gazomètre,  appareil  pro- 
pre  à  contenir  et  à  mesurer  des  volumes  plus 
on  moins  considérables  de  gaz.  H  Gazoméire, 
petit  appareil  à  aiguille  et  à  cadran  .  (jui,  dans 
certaines  villes,  est  placé  dans  chacune  des  mai 
sons  éclairées  au  gaz,  où  il  sert  à  faire  connaî- 
tre combien  de  temps  les  becs  de  gaz  sont  res- 
tés ouverts  ou  la  quantité  de  gaz  qu'il  contient 
et  dont  on  peut   disposer. 

Cinsoii,  s.  m.  ga.vsoH.  Grosse  moite  de  gazon  que 
la  charrue  n'a  point  rompue.  ||  V.  Césped.  \  V. 
Yrs(ui. 

Ga.*to(|iiiiuica,  s.  f.  Didact.  Gazochimie;  partie 
de  la  chimie  qui  traite  spécialement  des  gaz. 

GaN<if|iiiniioo,  ca.  adj.  ^assolii-inikn.  Didact. 
Gazochimi(ine;  qui  concerne  la  gazochimie. 

Ga«*tal»le,  adj.  gí/4ía  /jítí.  Qu'on  peut  dépenser, 
qui  peut  être  dépensé. 

Gastadero,  s.  m.  ^ast(idó-ro,  Fam.  Dépense.- 
action  de  dépenser,  résultat  de  cette  action.  || 
Dépense,  perle,  frais. 

C¿a<4tado.  «la.  part.  pass.  de  gnsfar.  et  adj.  Dé- 
pense, c.  Il  Tsé,  e.  Il  Usé;  effacé  gAté.  i  inus.  et 
fam.  Mmjorilomo  de  lo  '^aslddo;  intendant  au- 
quel ou  ne  fournit  point  de  fonds  pour  les  dipen- 
ses  nécessaires. 

Cia.>«(»tlor,  s.  m.  'instador.  Dépensier;  qui  dépen- 
se beaucoup,  (]ui  aime  la  dépense.  (|ni  a  l'habilu- 
de  de  la  dépense.  \\  Dépensier;  prodigne.  ||  Mar. 
Maîlre-valel  d'un  vaisseau.  I  Inus.  lig.  Celui 
qui  détruit,  qui  ¡iAte  (jui'biue  chose.  ||  .\rl.  milit. 
Sapeur;  celui  qui  est  employé  à  la  sape.  |  Galé- 
rien; celui  i|iii  est  condamné  aux  galères,  forçat. 
;  Gasiadour  ;  pionnier  ijui  aplanit  les  che- 
mins. 

(¿MMtaiiileiito.   s.  m.  iiHis.  V.  Gasto. 

(.antar,  V.  n.  grí.vífir.  Dépenser;  employer  de  l'nr- 
gciit  à  (luelqiie  cho>;e.  \  Dépenser  ;  employer 
benucoiipd-argenl.ii  l'ig.lJépenser; employer  son 


temps,  ses  moments,  eic.  ¡  Gâter;  user,  consu- 
mer, détériorer.  ||  employer:  se  servir  d'une 
chose.  ¡  l"ig.  Ruiner;  saccager,  dévaster  un  ro- 
yaume, etc.  ¡  Digérer;  cuire  lesaliments.  ¡  Lffii- 
cer:  ôter  la  figure,  l'empreinte  d'une  monnaie, 
etc.  1  Gastar  à  olro  la  paciencia;  pousser  (juel- 
quiiii  à  bout;  l'impatienter.  ',  Gastar  btirnhu- 
iiiiir;  être  toujours  ¿e.  bonne  humeur,  ne  pas 
engendrer  de  mélancolie.  ¡  Gastar  el  lieiitpo; 
employer  le  temps  ou  le  perdre.  ¡  Gaslac  ¡hmn: 
élre  lent,  ^taresseux.  ¡  Fig.  et  fam.  Gastar  cl 
calor  natural  en  aUjuna  cosa;  faire  plus  d'at- 
tention ù  une  chose  qu'elle  ne  mérite.  ||  Gastar 
aleqrettientela  hacicndai  etc.  dissiper  follement 
sa  fortune.  !  Fam.  Gastar  almacén,  ó  umchn  al- 
macén; faire  beaucoup  d'embarras  pour  jm;u<íc 
chose. 

Gastarse,  v.  pron.  gastar-sé.  Se  dépenser;  élre 
dépensé,  employé  à  quelque  chost-,  prodigué, 
consumé,  etc.  |  Se  vendre;  être  d'un  débit 
facile. 

Gasterai>{;ioiifraxis,  S.  m.  gnstérang-hién- 
l'ra-lisiss.  Anal.  Gastérangiemphaxis;  obstruc- 
tion du  pylore. 

Gantorla,  S.  f.  gaslé-ria.  Bot,  Gasléric;  genre  de 
plantes  liliacées. 

Ga.titéi'ipo,  s.  in.gastc-ripo.  Zool.  Gastéripc;  gen- 
re d'holothuries. 

Ga.xtoi-ódcM.M .  s.  f.  pi.  (jastéro-d"ass.  Entom. 
Gestérodées;  section  de  la  famille  des  myodsires 
calyptérées. 

Ganterudclu,  la.  ad.  (¡astérodé-lo.  Zool.  Gasté- 
rodèle;  qui  a  un  estomac  bien  apparent. 

Ga.xtcrûdt'o  dea.  adj.  <jastéro-déo.  Entom.  Gas- 
lérodé;  qui  a  l'abdomen  aplati  et  hémisphé- 
rique. 

GnMtcróiiiiccs,  S.  m.  pi.  qastérn-mij.èss.  Bot. 
(jastéromyccs;  ordre  de  la  familJe  des  cham- 
pignons, qui  contient  ceux  qui  sont  globuleux 
ou  sphériiiues  et  composés  d'une  membrane 
dans  laquelle  se  trouvent  contenues  des  sporri- 
dii's  nues. 

Ga»(erúpodo,  da.  adj.  (jastéro-podu.  Entom. 
Gastéropode;  qui  marche  sur  le  venire. 

Gaslor»podo<«.  S.  m.  pi.  gaslèro-podoss.  Entom. 
Gastéropodes;  ordre  d'animaux  mollusques  qui 
se  traînent  sur  la  partie  inférieure  de  corps. 

Ga.«tero|»torislo,  ^ia.  adj.  Icliihyol  (iastérop- 
térygien;  dont  les  nageoires  ventrales  sont  si- 
tuées derrière  les  pectorales. 

GaMti'i-oi»(ei-ÍKÍo.<4.  s.  m.  pi.  IctUhoyol.  Gastérop- 
tcrygiens;  ordre  ou  sous-onlre  de  poissons. 

G»wt(*i-ó.«|»oi'o,  ra-  adj.  '^aslcros-poro.  Bot.  Gas- 
lèrospore;  (jui  a  ses  graines  renfermées  dans  un 
sac  globuleux. 

GastiM-oMpcroH ,  S.  m.  pi.  Hot.  Gaslérospores; 
section  (le  l'ordre  des  lichens  a.M.'liophores. 
comprenant  ceux  qui  sont  munis  d  un  mu- 
cleus. 

GaMtriwNtfo,  S.  m.  gnj(<'»£i-f<*'o.  U'hthyol.  Gaslé- 
rostee;  ^icnrc  de  poissons  de  la  famille  des  alrac- 
t  osonies. 

G'iNtfrutálaiiio.  ma.  odj.  Bot.  Gastérothalame; 
dont  les  corpuscules  reproducteurs  sont  entou- 
res d'un  receptarle  clos,  qui  ne  procède  pas  du 
thalle,  mais  qui  y  est  plongé. 

(;H«ti>ro(itiaiiioM,  s.  m.  pi.  Bot.  (tastàrothalamrs, 
ordre  de  la  classe  des  lichens. 

:î2 


r.AS 


:'m  — 


»;as 


«¿aHtrroxoario,  s.  m.  /ont.  (îastcrozairp;  ani- 
mal chez  lequel  les  ysli^mo  iligeslif  o  at-quis  une 
pretliiinmamc  de  déve|i>i»|»einei»t. 

UnNto.  s.  m.  )ias-U).  l)i-|iensi-;  ar¡j;ent  liipeiis.-; 
emploie  d'argent  à  quelmie  chose.  |1  IIikit  ri 
Haslo,  faire  la  dépense;  élrc  eliai'r'é  du  iIcKiil  de 
re  i|ui  se  dépense  dans  nnc  maison,  <lans  un 
ménaf^e.  ||  Fin^:.  l'I  lani.  Dépense;  emploi  dune 
chose  qui  a  du  prix,  surloul  lorsqm-  re  emphii 
manque  d'à  propos  ou  d  utilité.  |  Admin.  (inslos 
scriPtos:  dépenses  secrètes;  dépenses  que  l'on 
appliijue  A  un  serviré  secret,  priiuipalemeni  à 
salarier  les  agents  de  la  police  secrète,  et  pour 
se  ménager  un  moyen  d'action  politique.  |  Gas- 
toi  menudos  ;  faux-frais ,  dépenses  impré- 
vues. 

<¿aM(ónen.  s.  f.  \i(istu-ni'n.  Rot.  (îastiuiée;  genre 
de  la  famille  des  araliacées,  élahli  en  faveur  de 
gastón,  l'oiulateur,  du  jardin  bolaniijuc  de 
Dlois. 

UANtoMO,  Ha.  adj.  inue.  '^aslo-sso.  Dépensier; 
qui  dépense  beaucoup. 

(¿aNtrfuin,  s.  m.  '¿astréoum.  Zoo!.  Gastroeum. 
coté  inférieur  du  corps  des  mammifères,  depuis 
le  larynx  jus(iu'  à  lanus, 

(¿afitriil»ÍH.  s.  f.  g(7,víf(i/g-/<úí.  Anal.  Gastralgie, 
douleur  nerveuse  de  leslomac. 

UaNtriciMnio,  s.  m.  gasf rizii-r/io.  Médec.  Gastri- 
cisnie,  en  général,  maladie  de  leslomae. 

CiáMd-lo».  r».  adj.  gru-iriko.  Anal.  Gastrique, 
(]ui  a  rapport,  qui  appartient  à  l'estomac. 

«¿nsti-irola.  sdj.  ^oslri-hola.  Enlom.  (iaslricole. 
qui  vil  danslesfomac  des  animaux. 

GáMti-iroN.  s.  m.  pi,  gasfn'-kois.  Zool.  Gastri- 
(jues,  nom  dune  race  du  règne  animal,  qui  com- 
prend les  animaux  acéphales  munis  d'un  canal 
alimentaire. 

oastriloro,  s.  m.  gas(rí-/ü/{o.  Gasiriloque,  ven- 
triloque, se  dil  d'une  personne  qui  a  la  voii 
sourde  et  caverneuse. 

«¿astrltis,  s.  f.  ^nstri-liss.  Pathol.  Gastrite,  in 
flammation  de  l'estomac. 

Cisstro-ndinániiro,  co.  adj.  gas-tro-nilinn-iniLo. 
Médec.  Gastro-adynamique  ,  dans  lequel  les 
symptômes  de  la  gastrite  ol  de  l'adynamie  pré- 
dominent. 

tlastro-aracnoidal,  adj.  ^nstro-ara'.noidal.  Mé- 
dec. Gaslro-arachno'ùlal  ;  qui  se  rapporte  à  l'es- 
tomac et  à  l'arachnoïde. 

«¿astro-nrtrltU,  S.  f.  ^as-trnarti-triss.  Médec. 
Gastro— arthrite  ;  indammation  simultanée  de 
l'estümac  et  d'une  articulation. 

(¿astrobrosia,  s.  f.  gastrnbro-ssia.  Médec.  Gas- 
irobrosie;  perforation  de  l'estomac. 

(>astrocárpeas,s.  f.  pi.  ^nstrokar-péass.  Bot. 
Gastrocarpécs  ;  ordre  de  la  famille  des  algues 
gaslrocarpées. 

CiaNtrocnrpeo .  pea.  adj.  iiastrokar-péo.  Bot. 
Gaslrucarpé;qui  a  pour  fruit  des  agglomérations 
de  séminules  arrondies,  enlicreraent  plongées 
dans  la  substance  intérieure  de  la  fronde. 

Gaatrorelo,  s.  f.  ^astroié-lé.  Pathol.  Gastrocèle: 
tumeur  située  dans  l'épigastre  ,  et  formée  par 
la  hernie  de  l'estomac  à  la  partie  supérieure  de  la 
ligne  blanche. 
GaNtrocneniio.  inia,  ou  Uastrocncnilano.  ita. 
adj.  gastrokné-mio  ou  ?astroknemia-no.  .Vnat. 
Gastrocnéroien  ;  qui  s'étend  descondvlesdu  fé- 


mur au  calcanéuni. 

«áiiMtróileaN.  s.  f.  pi.  \inslro-déass.  Entoni.Gas- 
lrodee>.  ;  famille  d'insectes  diptères. 

<>aNtro(J<>o.  tliMi.  adj.  gas(ro-(/éo.  Hiilom.  (ias- 
trodf  ;  dont  I  abdomen  est  remar(|uable  par  la 
forme. 

<¿aN(roflia,  S.  f.  nastro-dia.  Bot.  Gastrodic;  plan- 
te do  la  famille  des  orchidées  de  la  Nuiivcllc-Ilo- 
Mande. 

(■aNtroillárpAM,  s.  f.  y\.  ^asirodia-zéass.  Rot 
(iasirodiées;  tribu  de  la  famille  des  orcliidiées, 
ayant  pour  type  le  genre  gasirodie. 

<àaHlrndiitroo  coa.  adj.  griifrof/irt-zéo.  Bol.  tîas- 
trodié  ;  qui  ressemble  a  une  gasirodie. 

Cinstroiliiiin.  s.  f.  '^astroili- uia.  l'atlml.  Gaslro- 
dyiiie;  ilonluir  rhiiinati-.male  de  leslomac. 

CáaNiroiliiilro.  en.  adj.  g^ivii  im/i- ni/.«.  .\leder. 
(i.i-ïlrodynique  ;  (|ui  a  rapperl  à  la  gaslrodynie. 

Ga.stro«lo.  s.  m.  gn-víro-í/o.  Kntom.  (ïastrode; 
genre  d'insectes  de  la  fjinille  des  coléopières. 

<¿aMtrúla(ra.  adj.  et  S.  m.  '¿aslro-latra.  (Jastro- 
làlre  ;  (|ui  attache  une  grande  importance  à  la 
manière  de  se  nourrir  ,  <¡«i  fait  un  dieu  de  son 
venlre. 

(¿a^trolatria.  s.  f.  [:aslrolalii-a.  Gastrulâtrie; 
passion  de  la  bonne  chère. 

(¿aMtr»l«»l»iilo,  s.  m.  fiastmlit-hniilo.  J}ot.  Gas- 
Irolobe;  plante  de  la  Nouvelle-Hollande. 

(¿awtrolósla.  s  f.  ^n.itrolo'^-hid.  (iaslrologie; 
traité  sur  la  cuisine  .  sur  l'art  d'apprêter  les 
mets  lins  et  délicats. 

CiaNirológlco,  ca.  adj.  gasfroíog-ZiiAo.  (iastrolo- 
gi(liie  :  (]ui  a  rapport  à  la  gaslrologie. 

lia.^truiitalacia.  s.  f.  ^astrnmahi-iia.  Méd.  Gas- 
Iromalaeie  ;  ramollissement  de  la  membrane 
muqueuse  de  l'estomac. 

<¿a«i(roitiaiirta.  S.  f.  gastroiuan-zia.  Gastroman- 
cie  ;  sort  qui  se  lirait  au  moyen  des  noies  ou 
bouteilles  à  large  venlre.  |{  (íaslromancie  ;  divi- 
nation faite  par  des  ventriloques. 

4>aM(roiuniiciaiio  .  a.  adj.  '^nstromaiilla-no. 
("■aslromancien:  qui  a  rapport  ala  gastroinancie. 
Il  s.  (iastromancien  ;  celui  qui  pratique  la  gas- 
tromancie. 

f;a!«troiuania.  s.  f.  Gastromanie;  gourmandise 
passion  pour  la  bonne  chère. 

GaMtroitiuno.  s.  m.  Gaslromane;  relui  qui  a  la 
manie  de  la  gourmandise  ,  qui  aime  avec  pas- 
sion la  bonne  chère. 

(¿aiilrwmolia.  S.  f.  Anal.  Gastromélie:  insertion 
de  membres  ^urnuméraíres  sur  l'abdomen. 

Gaistroinélipo.  a.  adj.  Anal.  Gaslroméliquc  ;  qui 
se  rapporte  à  la  gastromélie. 

tiiafltrónicio.  s.  m.  Anal.  Gaslroméle  ;  monstre 
qui  a  des  membres  accessoires  insérés  sur  l'ab- 
domen. 

Gastroiiecto,  adj.  Hist.  nat.  Gastronecte  ;    qui  a 
les  veilèbres  abdominales  très-dévcloppées,  for- 
I      manl  un  organe  propre  à  la  natation. 
j  (¿astroneriojï.  S.  m.  pi.  Cru.'t.  Gaslroneclcs;  fa- 
mille des  crustacés  décapodes  macroures. 
!  Gastronomía.  S.  f.  Gastronomie  :  science  de  l'in- 
telligence et  fine  apprcciation   des  bons   mets; 
l'art  de  vivre   dignement,  en    homme    doné  de 
sens  vifs,  de  jugement  .  de  goût  cl  de  fortune. 

Gastronómico,  ca.  adj.  qastrono-miho.  Gastro- 
nomique; qui  appartient  à  la  gastronomie. 

Ga<«trónomo.  S.  m.  Gastronome  ;  celui  qui  situe 


(.Al 


—  507  — 


CAÍ 


la  honiuj  théie  ;  ijiii  s'uci'.upi'  ile  gasUoiioinie.  II 

Gastioiiotnc,  celui  qui  écrit  sur  la  bonne  chère. 

OaMti-ópliic»,  s.  ni.  \instri>-])laho.  Convliyl.  Md- 

llus|ui;  (les  mers  de  la  Chine.. 
«¿a^ti-oiilatipotlit  ,  adj.  •¿aslmplati-pudo.  Gas- 
troplalypode;  qui  a  le  corps  en  équilibre  sur  des 
palles  liir;,'(Mnenl  palmées. 
Gufttroplatiituda'*.  s.  m.  pi.    '^nstrnplali-pndos. 
Oriiilh.    Gtslroplalypudes  ;    famille    d'oiseaux 
aiiualiqnes. 
Uattrorufia,  s.  f.  f^astrorafí-a.  Opér.  chir.  Gas- 
tror.ipliic  ;  sulureque  Ion  pratique  pour  réunir 
les  plaies  pénétrantes  de  l'abdomen. 
UaHtrornlica,  a.  adj.    ga.v(ror«/î-/io.   Gaslrora- 

phique  ;  qui  a  rapport  à  la  gaslroraphie. 
GnMtrorrasiu.  S.    f.  gfiîiror«g-/iia.   Chir.   Gas- 
tr()rrlia;.Mc;    heniorrbagie  gastrique  .    exhalation 
de  sang  a  la  surface  de  la  membrane  muqueuse 
de  l'eslomac. 
U»«<ti*orrásico,  a.  adj:  gaifrorrag-W.o.  Gaslror- 

rhagique  ;  qui  appartient  à  la  gaslrorrhagie. 
Ga<itrorrea,  s.  f.  .Medec.  Gastrorrliéc  ;  csiiéce    de 
catarrhe  de  l'eslomac,  caractérisé   par   des   vo- 
missemenls  ,  ordinairement  faciles,  d'un  liqui- 
de glaireux  plus  ou  mois  abondiinl. 
Gn*<ti'orroici>.  h.  adj.  Mi'dec. Gaslrorrhéique,  qui 

a  rapport  à  la  gastrorrhée. 
CiiiAti'u.Hi.4.  ,s  f.  i¡'i.stro-ssi.s.  Nos'd.  (lastróse;  ma- 
ladie qui  a  son  siège  dans  l'estomac. 
<jlu>ttruteca,  s.  f.  gastroté-ka.  Ilist.  nal.  Gaslro- 
•  hiqiie-.evlrémité  postérieure  de  la  chrysalide  qui 
couNre  et  protège  l'abdomen  de  l'insecle. 
UitMtrotuinia.  s.  f.  Chir.  GastrulDinie;  ouverture 
faite  aux  parois  de  l'abdonjcn  ¡mur  retirer  le  fœ- 
tus. I  (jastrotomie,  incision  pratiquée  à  l'abdo- 
men pour  retirer  un  corps  <iuelconque. 
Uata,  s.  f.  Mamm.  Chatte;  femelle  du  chat,  ij  Dot, 
serpentine:  plante  ramj)aiile;  herbe  appelée  ain- 
si, parce  quelle  rampe  sur  les  aulrcs  piaules.  | 
Mar.  Iluneilu  mal  de  mi>aine.  ¡j  Croc  de  cande- 
ielle;  sorte  li'aniarre  à  crochet  pour    suspendre 
l'ancre  auxcôlésdu  vaisseau. ijlnus.  V.  (iatada. 
||.Mii.  Sorte  de  défense. ||í»(ií(i  parida.  per>oiine 
maigre,  exiénucc.  ||  Ilarcr  la  ifala,u  la  i/ata  en 
sogada,ó  la  ¡jala  muerta,  faire  la  sainte  nilou- 
che,  l'hyprocrite.disimuler,  aiïeclerde  ne  pas  sa- 
voir, etc.  Il  L'n  uju  à  la  sortea  y  otro  à  la  gata, 
phrase  qui  exprime  avec  quel  soin  nous   devons 
veiller  sur  ce  quenouscraignons  qu'on  nous  en- 
levé. Il   ¿Ha  parido  la  ijata'J  question    (jue   l'on 
f.  il  en  voyanl  quelque  part  un  grand  nombre  de 
lumières.  ||  s.  f.  pi.  datas,  toit  en   planches,  en 
claies,  pour  couvrir  les  travailleurs  dans  les  sa- 
pes. Il  Andará  ijatas  o  i>ouersf  de  gatas,  mar- 
cher a  quatre  palles,  prendre  celle  positi»in. 
(¿aiadii.  s.  f.  Kgratignure;   cou|i   d'ongle.  |  Ruse 
d'un  lièvre  (juise  blollil,  laisse  passerles  chiens 
el  rebrousse  t  hemin.  ||  l'ig.  mA  ailroil.  Coquinc- 
rie,  action  de  coquin    ij  Kspièglerie. 
«¿aiafiira.  s.  f.  '^atafou-ra.  rourle    faite    d'her- 
bes et  de  lait  caillé. 
(¿atan,  s.  m.  Conchyl.  Galan;    espèce  de  coquille 

bivalve, 
«liatatiimba,  s.  f.  gur(i(uMm-6a.    Moincrie,   poli- 

les-e;  ropccl  alfeclè. 
(¿ataxo,  s.   m.  g(i/ii-;o.  Matou;  gros  rhal.  ||  Fip. 
Kscroqueric,  liluulcfie,  marche  frauduleux,  etc. 
Dar  gatazt^;  payer  d'iii|;ratiludc,  rendre  le  mal 


pour  le  bien. 

Gateado,  a.  part.  pas.  de    gafrur.   Grinipé,   et 
adj.    de  ouleur  de  chat. 

liatcndo.  s.  m    inus.  V.  Gateamiento. 

(¿ntcaniiciito,  S.  m.  gatéamién-to.  Egratignurc; 
légere  blessure  qui  se  fait  en  égralignanl. 

(¿iiti-ar.  v.  n.  Grimper,  marcher;  gravir  a  l'aide 
des  pieds  et  des  mains.  |¡  Fig.  Voler.  ||  Egrati- 
ligner;  faire  une  légère  déchirure  a  la  peau  avec 
sel  ongles,  en  parlant  d'un  chat. 

Gatera,  s.  f.  ga'e-ra.  Chatière;  trou  fait  dans 
une  porte,  pour  les  chats.  |¡  Bol.  Terba  gatera, 
herbc-aux-chats. 

Gatería.  S.  f.  gaférî-n.  Réunion  de  chats.  |  Fig. 
Soumission  alTcclee  pour  arriver  a  ses  tins.||Iiy- 
pocrisie,  momerie.  |  Fig.  et  fam.  Clique,  gens 
réunis  pour  cabaler,  pour  tromper. 

Gatero,  a.  adj.  ga(é-ro.  Qui  appartient  au    chai. 

Gatciico,  ca.  adj.  gaies- Ao.  (Jui  appartient  au 
chat. 

Gatioa,  s.   f.  dim.  de  gata.  Pelilechalle. 

Gatico,  s.  m.    dim.  de  gato,    l'élit  chai. 

Gatilla,  s.   f.  V.  Gatica. 

Giitilliizo,  s.    m.  augm.  de  (jafi/Zo.  V.  ce   mot.  || 
Coup  de  ressort  d'une  arme  a  feu  lorsque  la   de- 
tente part.  Il  Dar  gatillazo,  mal  repondre  a  nol- 
tre  áltenle,  en  parlant  dune    chose,  d'une  per- 
sonne. 

Gatillo,  s.  m.  dim.dc  galo.^  Petit  chat.  ¡¡  Davié 
ou  davier:  instrument  de  chirurgie  qui  res.sein- 
ble  à  une  pincette  dont  le  corps  est  en  jonction 
et  qui  sert  à  extraire  les  dénis  massives  et  molai- 
res ébranlées.  ||  Chien;  miix  d'une  arme  à  feu.  \\ 
Dessus  du  cou  du  taureau  el  autres  animaux.  li 
Art.  Vélcr.  Tumeur  qui  vient  à  l'enculure  des 
mules.  Il  Fig.  Petit  lilou. 

Gationa,  s.  f.  gatto-no.  Bot.  Gatyone  ;  genre  de 
piailles  a  fleurs  composées. 

Gato.  s.  m.  Mamiii.  Chat,  section  de  sous-ordre 
des  carniv  ores,  ordre  des  carnassiers,  série  de  di 
giligrades.  ¡¡  Gatu  í/ohicííico.  ihal  domestique. 
11  Bourse  de  peau  de  ehat.  [j  Fig.  Voleur,  adroit 
llEscogrilTe;  rapineur,escarbillard.iirechn.Trai- 
toire;  outil  de  tonnelier. \\\rt.  Mil.  Chat,  hampe; 
instrument  a  branches  de  fer  élastiques  et  poin- 
tues, dont  on  se  sert  pour  visiter  lame  d'une 
pièce  de  canon,  afin  de  découvrir  les  chambres 
qui  s'y  trouvent. ulTÎe,  vérin. machinepour  lever 
les  griis  fardeaux. uMagnl,  amas  d  ar;;ent.nG'/il<» 
de  agua,  sorte  de  >ouricièrc  tendue  ^ur  un  ba- 
quet d'eau. ||íí(ito  rnoníci,  chat  sauvage.  On  le 
regarde  comme  la  souche  de  noire  chat  domes- 
tique el  de  ses  nombreuses  varietés,  a  conserve 
soûles  les  habitudes  des  grandes  espèces. \iCafii 
paul,  singe  à  queue. \|.4n</iir  f»u5rrtrif/o  1res  o 
cinco  pies  ut  Ciato,  provoquer,  quelqu'un,  cher- 
cher noise,  chercher  midi  à  quatorze  heures  |) 
Ata  el  gato,  avare,  l.idre. vilain. nCarr  de  pus  cv- 
mo  el  gato,  tomber  sur  ses  pied?,  se  tirer  d'em- 
barras .\[l)arsp  con  la  manu  del  gato,  se  farder. 
H,.^>nien  ha  de  Iterar  el  rato  al  ajua?  Se  dil 
d'une  chose  dillicile  ou  dangereuse  à  exécuter. 
Il  Vender  gato  por  liebre,  tromper  dans  un  mar- 
ché.nt'orrrr  <y>i(oi:  sorte  de  jeu  à  chev.il  qiiicon 
siste  à  courir  sur  un  «  hal  pendu  par  les  pieds,  et 
lui  iloiiner  en  |Hissant  un  coup  de  poing  sans  en 
èireegraligne.i|/)e  noche  todos  losgatos  sonpar- 
(ioilanuLl  t«uslrschats  sont  gris. iií/flí<<i /ei  gn- 


<i\N 


—  508 


«i.VZ 


lux  (¡uitii'h  za/iatus,  ^u  dil  de  <|ii<-l(|n  iiri   iiiii  stf 
intMe  d'une  airairo  qui  iic  k- rf<,'artlc  poiiil. 

Catiiiia,  s.  r.  gaí(jn-/iu.  llut .  l{u¡.'rünc;  }:oiire  dis 
plantes. 

Ciadino,  a.  adj.  ^atou-nu.  (^ui  apparlieiil  au  cliat. 

íwatuiicro,  s.  '^itiminé-ro.  Celui  (|ii(  M-iid  de  la 
>iaii(lc  de  loiilreliaiide. 

«¿atiiñii,  s.  r.  V.  (iatiiiKi. 

Ciatii|U'rii),  s.  m.  \:ntoii]ir-iii).  .M<^liiní,'<'  de  li(|iie(iis 
d6sa;^réablenn  ;,'oO(. 

Oanrlio,  a.  adj.  •¿aou-clai  Ardí,  (¡anche  seilil  d'u- 
ne suiiacc  q\ú  n'esl  pas  a<i  nivean.|illi>.t .  reí. 
(ianilie;  n(ini  de  seele  donné  en  Orient  aux  nova- 
liens. 

(¿iiiiilciiiiiiis.  s.  m.  {^(ii)U(¡¿a-ntntis.  (îaudeainus, 
diverlisseiiieiu  de  table. 

«¿uiicleiiciu .  s.  m.  ^aouden-zio.  Gaudenre.  V. 
Placer. 

Uaiiilotr,  s.  m.  inus.  V.  Gvudeamus. 

«¿aiidifodiii,  s.  r.  '¿aou(liUo-(lin.  liul.  (¡audiehan- 
die;  f,'enre  de  plantes  d'.Vinériqne. 

dniKlio,  s.  m.  inus.  V.  Gazo. 

Uaiitliiilu.  s.  f-  i^aoudi-uia.  Bol.  Gaudinie;  genre 
de  plantes  ^'raminées. 

uaudinn.  r.  nnoud-7na.  Mjth.  ind.  Gaudma;  di- 
vinité des  Birmans. 

Uaurn.  s.  f.  \iaon-ra.  Roi.  Gaura:  frenre  de  plan- 
tes épilobiennes  propres  à  r.\méri<iue. 

tiniiro.  s.  m.  ^aonro.  Gaure;  nom  qui  signifie 
infidèle  et  que  l'on  donne  en  Orient  aux  sccta- 
tatcurs  de  Zoroastre,  adorateurs  du  (eu. 

CinvniiKo,  s.  f.  '¿avan-za.  Eglantine;  fleur  de  l'é- 
glantier. 

Cnvanzo,  S.  m.  pavan-zo.  Bot.  Genre  de  plantes 
rosacées,  fondé  sur  un  arbrisseau  défendu  par 
des  épines  fortes  et  recourbées,  qui  pousse  dans 
les  bois,  sur  les  bords  des  chemins,  dans  les. 
haies,  etc. 

Cavnsa,  s,  f.  V.  Ramera. 

Ciavcta,  s.  f.  Layette;  tiroir  pour  serrer  des  pa- 
piers. 

Gavetilla,  s.  f.  dim.  de  gaveta.  Petite  layette. 

Gavia,  s.  f.  Mar.  Hune  ;  espèce  de  plateforme, 
anciennement  en  planches  jointes,  fortifiées  par 
destaquéis  assez  longs  pour  lescroiserduhord  de 
la  hune  au  centre,  elles  sont  chevillées,  établies 
sur  les  élongis  et  traversins  des  bas  mâts  des 
grands  bâtiments,  et  de  tous  ceux  à  trait  carré. 
Il  Loge  pour  les  fous.  ||  Fosse  creusée  pour  plan- 
ter un  arbre.  V.  Gaviota.  Il  Boliem.  V.  Caseo.  \\ 
s.  pi.  Govias.  War.  Voiles  du  grand  mât  de 
beaupré. 

Guvial,  s.  m.  Erpét.  Gavial;  nom  spécifique  d'un 
crocodile  de  l'Inde. 

Gavieta,  s.  f.  gavié-ta.  Hune  des  mats  de  misai- 
ne ci  beaupré. 

Gavieio-«ie-ins-i«iiciins.  s.  m.  Mar.  Bossoir,- 
deux  grosses  pièces  des  bois  saillantes  sur  l'a- 
vant près  du  couple  de  collis.  solidement  fixées, 
^T  k"^  au  dessus  du  plat-bord,  servent  tribo- 
rd et  bâbord  à  la  manœuvre  des  ancres 

Gavilán,  s.  m  Ornith.  Epervier:  oiseau  de  proie 
diurne  placé  entre  les  milans  et  les  autours.  || 
Es  ¡ranci)  como  un  gavilán;  se  dit  d'un  homme 
très-généreux.  H  Gavilanes;  branches  d'une  gar- 
de d'epée  espagnole.  i 

Gavilaiiriiio,  s.  m-  dim.  de  gavilán.  Petit  eper- 
vier. '        i 


Ga«ill:t.  -^.  I.  Javelle;  ^erbe  ;  faisceau  île  ble  cou- 
pe. !1  Fig.  Iroupe.  bande  de  gens,  de  la  lie  du 
peujde.  'I  .\tlrou|)cment. 

(•avillaila.  s.  f.  liidi.  Profit  d'un  voleur. 

«¿atinado,  lia.  part.  pas.  de  gavillar.  >  .  ce  verbp. 

Gavllliidoi-,  s.  m.  Boh.  Vuliiir  qui  en  russcmhli; 
ilaulris  pdur  un  i  nup  de  main. 

i;a»iliai',  V.  a.    Itoji,  WJunlar. 

Gavillero,  s,  m.  l.icu  ou  l'on  entasse  las  javcfles. 

<'a*.  1(1,  s.  f.  V.  Gaviota. 

Gavión,  s.  m.  Fort .  (iabioii:  sorte  de  jianier  rempli 
de  terre.  ||  Fig.  I.arffe,  enorme  clia[)cau. 

Gavloncilln.  s.  m.  dim.  de  Gavian. 

G.ivl«ta.  s.  f.  Ornilli.  Mouette  oiseau  aquatique. 

Gatota.  s.  f.  Gavotte:  sorte  de  dnise  ilimt  l'air  a 
deux  reprises,  c  liacune  de  ijuaire.  de  huit,  ou  de 
]>lusieurs  fois  qua  re  mesures  à  deux  ti'inps. 

Gayo,  s.  f.  ga-ïa.  Kaic  de  différentes  couleurs.  || 
Boliem.  Femme  ;)nl)li()ue.  |  Ornilh.  V.  Picaza. 

Gayado,  da.  part.  pas.  de  g<njar.  Bi^'arré,  e. 

GayadniM.  s.  f.  ¡laïndnu-ra.  Bigarrure;  garnitu- 
re (le  choses  de  différentes  couleur. 

Gayar,  v.  a.  gaï'/c  Bigarrer;  rassembler  sur  un 
fond  quelques  couleurs  qui  tranchent  ou  qursonl 
mal  assorties. 

Gayata,  s.  f-  V.  Cagada. 

Gayo,  s.  m.  ga-io.  Ornilh.  Geai  ;  genre  d'oiseaux 
pe  la  famille  des  corares,  de  l'ordre  des  oiseaux 
sylvains,  et  dont  les  espèces  répandues  sur  pres- 
que toute  la  terre  sont  remarquables  par  leur 
couleur  assez  variée. 

Gayola,  s.  f.  Mar.  V.  Jarda.  \\  Cabane  de  garde  de 
vigne. 

Gayomba.  S.  f.  ¡:a'iom-ba.  Bol.  Gcnèl  de  jardiiis 
genre  de  plantes. 

Gayon.  S.  ni.  \.  liiipan. 

Gaynha,  s.  f.  ^aiou-ba.  Bot.  Raisin  d'ours,  espè- 
ce d'arbousier. 

Gaz.a,  s.  f.  ç^a-za.  Mar.  Etrope;  herse  de  poutre.  || 
Boh.  V.  Gazuza. 

Gay.aratoM .  s.  m.  Fam.  Sottise,  iinpertineuse, 
propos  absurde. 

Gaz.anla.  s.  f.  gf/za-iiííi.  Bot.  Gazanie;  genre  de 
plantes  du  cap  de  Bonue-espérance,  aux  feuilles 
lancéolées,  alternes  à  la  base  argentée  du-des- 
sous,  aux  Heurs  grandes. 

Gazapa,  s.  f.  inus.  Fam.  V.  Impostura. 

C^azapaton,  s.  m.  Fam.  V.  Gazafatón. 

Gazapela,  s.  f.  i;azapc-la.  Ouerelle.  débat  bruyant 

Giizapei-a  ,  s.  Í.  gazapé-ra.  Glapier;  terrier  de 
lapin. 

Gazapico.  s.  m.  dim.  gazapo.  Petit  lapereau. 

Gazapillo,  s.  m.  dim.  de  gaznpo.  V.  Gazapico. 

Gazapîto,s.  m.  dim.  de  gazapo.  V.  Gazapico. 

Gaznpo;  s.  m.  Mamm.  Lapereau;  jeune  lapin.  |i 
Fig  y  fam.  Renard,  coquin. 

Gazmiar,  v.  a.  Voler  et  manger  des  friandises. 

Gazmiar,  v.  n.  Se  plaindre,  témoigner  son  rcs- 
senlimenl. 

Ga«mîariMe.  v .  proii.  gazmiar-sé.  Se  plaindre;  té- 
moigner sont  re^sentimenl. 

Gazniol,  s.  m.  Chancre  qui  vient  à  la  langue  des 
oiseaux  de  fauconnerie. 

Gazmoñada,  s.  f.  inus.  V.  Gazmoñería.. 

Gazmoñería  ,  S.  f.  '¿azmogneri-a.  Cafarderie. 
hypocrisie;  dévotion  ridiculement  affectée. 

Gazmoñero,  ra.  adj.  et  inus.  V.  Gazmoño. 

Gazmoño,  ña.  adj.  et  s.  gazmo-gno.  Cafard,  bi- 


(.KL 


:í(>í>  — 


(i  i:  M 


j.'ot,  Inpütiile,  Tarlulfc.  l'aii\  dévot. 
GuKiiar.  V.  in.  íiius.  V.  (¡¡dinar. 
Unximtadn,  s.  L  '^amalada.  Coup  donné  a>cc 
la  iiiaiii  í-ur  la  gorge. 

<;a-/.iiMtc,  s.m.  ga/.na-fé.  dosier:  purlieinrériourc 
de  la  gorge,  par  oii  les  aliineiils  passenl  dans 
l'esliiinac. 

(;nKiir.tiro,  s.  m.  dim.  de  'gaznate.  I'etil  gosier. 

UuK3iHiill<i,  s.  m.  V.  (¡aznaUro. 

«¿isitiatito,  s.  m.  V.  (iaznatiro. 

iitírnaton.  s.  m.  V.  Griznatada. 

<;ii7.nt(lo,  s.  in.  inu?.  V.  Graznido. 

(¿ii7.of3u,  s.  r.  \  .  Caznf.n. 

(;uKi»(ilitcij>,  s.  m.  •¿uiofla-y.io.  Trésor  du  tem- 
[de  de  .leriis.iiem. 

Cia7.|taches-u.  s.  in.  •■;a7.parh¿-ro.  Celui  qui  porte 
la  soupe  aux  gens  qui  liaviilllcnt  danslescliamps. 

tiazparho.  S.  in.  gazyia-c/ty.  Sorte  de  soupe  pour  j 
Us  laboureurs.  i 

UaAMvtv.  s.  ni.  gazo?íe-<¿.  Manim.  (iouazouète;  j 
ccrl  du  Paraguay.  j 

Uaziixa,  s.  f.  gfizf)»-za.  Fam.  Faim  dévorante. 

<;e.  pron.  inus.  V.  Se. 

lie,  s.  f.  g-/ié.  Nom  de  la  septième  lettre  de  l'al- 
phabet espagnol. 

Ge  ou  «l'a,  g-Zié-g-Zié-a.  Milh.  Gé  ou  Géa;  fille 
d"Flioii  et  de  Béruth. 

Gea,  s.  f.  g-/ié-n.  Ancien  droit  d'entrée  sur  les 
marchandises  venant  d'.\fri(|ue. 

Gento,  s.  m.  Vi-héa-to.  Cliim.  Geale;  sel  produit 
par  la  combinaison  de  l'acide  gélquc  ,avcc  une 
base  salifiable, 

liebe,  s.  1".  V.  Alumbre. 

fieUia,  s.  f.  '¿-Iié-bia.  Crus,  (icbie;  genre  de  crus- 
tacés macrouips.  section  des  homards,  assez  ra- 
res; ils  se  rencontrent  dans  les  endroits  ou  la 
mer  est  habituellement  calme. 

Gi'liin«laN.  s.  f.  pi.  '¿-lié-liia-dass.  Crust.  (Jébia- 
des;  lamillcsde  crustacés  décapodes  macroures, 
ayant  pour  type  le  genre  gébie. 

«oera,  s.  f.  '¿-Iiéé-ra.  Marais  desséché. 

Uoe<Cii(]ue.  s.  m.  g-liL'édou-!.é.  Ucyduque;  fantas- 
sin hongrois 

Urfe,  s.  m.  f¡-]té-f¿.  Chef;  celui  qui  est  à  la  tête 
d'un  corjts.  d'une  assemblée.  ||  Chef  ;  dans  un 
sens  générique,  se  dit  des  oITciers  et  sous-olVi- 
ciers  de  l'armée.  |  lilas.  Chef;  pièce  honorable 
qui  est  au  haut  de  fécu  et  qui  en  occupe  le  tiers 
ou  les  deux  septièmes. 

GcHonf,  S.  g./(('/io-"é.  Myth.  Géfione;  la  Diane  des 
peuples  (lu  Nord,  déesse  vierge. 

Goidrólllo.  adj.  g-/ir  ií/ro-/í7o.  Zool.  Géhydrophi- 
le;  qui  vil  à  la  fois  sur  la  terre  cl  sur  l'eau. 

Gs'lfCrónioix,  s.  m.  pi.  i^-liéidrn-fdd.s.  Zool.  Géliy- 
dropliilcs;  section  des  gastéropodes  pulmones. 

Geiol«>»in.  s.  f.  g-/i 'io/og-/(i«.  Géologie;  science 
qui  traite  des  choses  terrestres  en  général. 

Gi*láMÍnia .  s.  f.  fi-ln'lii-sini(t.  Crust.  Gélasime; 
genre  de  décapodes  brat  hunes,  connus  snus  le 
nom  d<!  crabes  appelants,  parce  qu'ils  ont  l'ha- 
bitude de  tenir  Imijours  élevée  leur  grosse  pin- 
ce en  avant  de  leur  corps  comme  si  elles  lai- 
I  saient  le  geste  d'usage  pour  inviter  quelqu'un  à 

i  s'approcher. 

GflaMÎnu.  nn.  adj.  •^•Iiélnssi-no.  Gélasin;  se  dit 
des  dents  de  devant  qu'on  découvre  lorsqu'on 
rit. 

Cielala,  s.  f.  inus.   V.  Jaletina  ó  Gelatina. 


Gelatina,  s.    f.    '^-Iiéhiti-  na.  (jelée;    sur    eu  jus 
congelé;  matière  de  consistanrf»  molle,  tremblo- 
tante, tianspareiile,  que  l'on  obtient  en  trailanl 
convenablement   des  matières  végétale!,  et  ani- 
maies.  I  Chim.  (Jélatine;   substance  animale  di; 
consistance  variée,  incolore,  fade,  inod'  re.  sus- 
ceiitible.  de  ¡lasser  à  la   fermenlation   acéiique. 
ayant  quebjue  analogie  avec  le  mucilage  ou  corps 
muquetiv  végétal:   soluble   en   toute  proportion 
dans  l'eau  froide,  bouillante,  foimant  une  gelée 
tremblante  par  le  refroidis>-einent  de  sa  dissolu- 
tion concentrée;  insoluble  dans  l'alcool,  dans  les 
huiles  fiïes  et   volatiles;  très  abondante   dans 
l'ichthyocolle,  dans  le  système  osseux,  dans  les 
tissus  ou  organes  blancs,  libreux  ou   nuii'.bra- 
iienx  d'où  on  l'extrait  par  la  coction  prolongée. 
G<-i.".liiin^o,  «a.  adj.  g-Aw /niino-Aso.   Gélatineux; 
qui  ressemble  à  la  gélatine,  qui  en   a  la  consis- 
tance. I  Gélatineux;  qui  conlienl  de  la  Gélatine. 
Gelea.  s.  f  inus.  V.  (ialea. 
Gí-Ifí».  s.  m.  ç;-hél-fé.  15oh.  F.sclavage  nègre. 
Ge!i«lia.  s.    f.  í(-h¿li-üia.   Dot.   Gélidie  ;    genre  de 
plantes  établi  aux   dépens  des   fucus,    et  dont 
quelques  espères  peuvent  être   réduites  en  une 
substance  gélatineuse  à  laide  de  la  macération 
ou  de  l'èbullition. 
Gel3<!o,  da.  adj.  Poés.  Gélide;  qui  est  glacé. 
GeJiiicia  ,   S.    f.    ^hiUné-la.    Gelineltc  ;    petite 

poule. 
Gelî/,.  s.  m.  (i-h:'.-Uz.  Boh.  Inspecteur  de  soies. 
Gelo.  s.  m.  g-/((.'-/o.  V.  Hielo. 
Geloseopia.  s.  f.  g-/ié!os/co-/  ici.  Mylh.  Gélosco- 
pie;  espèce  de  divination  qui  se  tirait  du  rire.  || 
Phvscogn.  Gelos.opie  :  partie  de  la    physioiio- 
miè.  (¡ui  traite  de  la  connaissance  du  caiaclèrc 
des  hommes  fondé  sur  l'observation  de  leur  ma- 
nière particulière  de  rire. 
Gel)»!>ieÓEtirc>,  ca.  adj.  g-/'('/osko-/)iko.  (iéloscopi- 

que,  qui  a  rapport  à  la  géloscopie. 
Geio!«ia.s.  f.  inus.  \.  Celo.sia. 
Gema.  S.  f.  q-h-ma.  Bot.  (ieinme;  parties  des  vé- 
gétaux qui  jiein  enl  se  reproduire,  et  former  un 
hidivid'j  il  part,  soit  en  se  détachant  de  la  plan- 
te mère,  soit  en  y  restant  fixées.  !1  Zool.  Gemme; 
espèce  de  germes  qui.  dèNeltq)pés  dans  l'inté- 
rieur des  membranes  des  animaux,  funt  saillir 
au  dehors  et  au  dedans  de  leurs  corps,  et  se  dé- 
tachent de  l'animal  pour  former  au  tant  d'indi- 
vidus nouveaux.  I  Ane.  Miner.  Gemme;  chez  les 
anciens  minèralo.i;istes.  toutes  les  pierres  sus- 
ceptibles d'être  em|doyèes  comme  ornement  dans 
la  bijoiHerie.  Aujourd'hui  Ion  a  donné  ce  nom 
spécialementaux  pierres  dites  orientales.  |1  Gem- 
me; substance  dune  nature  trè«;-diiïérente  de 
relie  des  ¡lierres  précieuses  et  qui  semble  possé- 
der une  partie  de  leurs  propriétés. 
Geiiároo.  cea.  adj.  (j-lniin -vêo.  Ornith.  Gcmma- 
cé;  dtinl  les  bai  bes  des  plumes  sont  coupées  en 
demi  cet  de  a  l'extrémité. 
GcKiarioii  .    s.    f.    .;-/.(  i»<i/''o(i.    Physiol.    xégct. 

Gemmation;  évolution  première  delà  gemme. 
Genial,  adj.  ./-/tctiifi/.  Bot.  Gemmai;  qui  couvre  cl 

protège  le  bourgeon. 
Geniain  .  s.  f.  g-  /icf/ui-rd.  Phybd.  Gémara  ;  deii  • 
xième  partie  duThalmud;    collection  des   dcu- 
sii.ii>  des  rabbins  postérieurs  à  la  Mischua 
Geniàilco,  ea.  «/-/lí'mfi-n'/tü.   Gémarique  ;   qui    a 
rapport  à  la  gémara. 


(.KM 


—   olO   — 


(.i:.N 


«.irmiii-i»,  s.  11).  Gciiiinairf;  qui  rchiillc  du  lu  ¡iio- 
liiriKalion  des  parties  nouvelles,  surtaiil  de  l'iii- 
Icriciir  (les  anciens. 

«¿ciiiatriii.  s.  f.  (lenialrie;  une  des  divisions  de  la 
cabale  rlie/,  les  juifs. 

<;ciiiii(rlro  .  CH.  adj.  Gématriiiue;  (¡ui  a  rapport 
à  la  j;.iiintrie. 

(¿oiiio,  s.  m.  Dislance  deimis  le  bout  du  ¡muce 
jusiiu'à  rc\lr(''niilé  de  l'index  de  In  main  bien  ou- 
verte. C'est  à  peu  près  un  demi-pied.  |  N  isage 
d'une  l'emme. 

Genipccr.  v.  n.  y;-liéin('7.érr.  Soupirer;  gémir  sans 
¡jouvoir  respirer. 

UoiiM-la  ,s.  r.  Bol.  Fleur  d'un  jet  de  jasmin,  enté 
sur  un  oranger. 

Ueiiioliiilo,  du.  adj.  Blas.  Jumelé;  formé  de  deu\ 
jumelles- 

UenieiiiH  ,  s.  f.  pi.  Blas.  Jumelles  ;  fasces  ou  ban- 
des parallèles. 

«cnirlai-lo  .  s.  m,  g-/ieHi(!frt-rio.  Polyp.  Gémel- 
laire s  genre  de  polypes  voisins  de  sertulaircs, 
animauv  liydrifonnes  contenus  dans  des  cellu- 
les ovales;  réunis  deux  à  deux  parle  dns,  et  for- 
mant ainsi  les  arliciilations  d'un  polvi)ier  pliy- 
«o'ide  dichotome,  et  fixe  par  des  libriiles  radici- 
formes. 

Uonu'lirini-o.  ra.adj.  Bot.  (iémcllinorc;  quia  les 
Heurs  disposées  deux  à  í\í'i\\. 

«eiiiolipai-o.  r,h.  g-hémoli-pnrn.  Zool.  Gcmelli - 
pare  ;  qui  produit   des  jumaux. 

Cieiiiplo><,  s.  m.  pi.  {í-/iBm¿-/oí.  Jumeaux  .-enfants 
nés  d'une  même  couche.  |  Jumelles;  prièces  de 
bois  attachées  autour  d'un  met  pour  le  renfor- 
cer. ¡  Anat.  Jumeaux  ;  muscles  pairs  accolés 
l'un  à  l'iiutrc  ,  et  qui  concourent  au  mouvement 
de  la  jambe. 

Cioinidico,  s.  m.  dim.  de  Gemido.  Petit  gémisse- 
ment. 

C¿einl(lo  ,  s.  m.  Gémissement;  lamentation,  plain- 
te douloureuse  ,  soupir  lanieiilable.  |1  (Jémisse- 
ment.cri  de  la  tourterelle  ,  etc.  |  Siillcment  des 
vents,  mugissement  de  la  mer. 

«emicloi-.  s.  m.  Celui  qui  gémit.  |  Tout  ce  qui 
imite  le  gèniissemenl  de  l'homme. 

Cieiiiircro,  ra.  aa'¡.  fi-hëmi-féio.  Miner,  (jcmmi- 
fere;  qui  porte  le  diamant ,  qui  contient  le  dia- 
mant. 

(¿rniiiiraciuii,  S.  f.  Bol.  Gemmiilcation  ;  manière 
dont  les  bourgeons  se  déveloi>pent. 

UoiiiifloH-o,  ra.  adj.  '^-hémi-jh,\o.  Bot.  Gemmiflo- 
re  ;  qui  a  l'air  d'èlre  renfermé  dans  les  bour- 
geons. 

Cieiiiirni-me.  adj.  Bot.  Gemmiforme;  qui  est  en- 
touré de  feuilles  de  manière  à  former  une  es- 
pèce de  gros  bourgeons. 

Uemiiiacioii,  s.  f.  Gémination  ;  état,  qualité  de  ce 
qui  est  double,  de  ce  qui  est  disposé  par   paires. 

«emiiiap.  v.inus.  Doubler  ,  redoubler,   réitérer. 

Cioinineo,  a.  adj.  Bot.  Géminé  ;  qui  est  disposé 
par  paires. 

Ccmlaifioro,  a.  adj.  g-/,ém/n,-/7oro.  Bot.  Gc- 
mininore;qui  a  lesneurs  disposées  deux  à  deux. 

Geniin.s,  s.  m.  pi.  Gémeaux;  troisième  signe 
du  zodiaque  II  Troisième  partie  de  l'écliptique, 
dans  lequel  le  soleil  nous  paraît  entrer  le  20  ,  ou 
le  21  mai. 

Gemino,  un.  adj.  g-/tc.»u'm..  Doublé,  répété, 
reitere.  '      * 


Gi-iiilr,  V.  II.  (u-mir  ;  exprimer  la  |ieiiic,  lu  duu 
leur,  d'une  voix,  phintive  et  non  articulée.  |  lig. 
Gemir;  être  accablé  ,  oiqtrimé.  |  (jémir  ;  l'aire 
entendre  descrits  ¡)laintifset  languissants;  en 
parlant  des  oiseaux.  |  Silller;  en  \»arlunt  du  vent. 
Il  Mugir;  en  |iarlant  de  la  mer. 

GenionInM.  s.  I.  pi.  Gémonies;  lieu  ou  l'on  sup- 
pliciait les  malfaileuis  à  Itome. 

(■oiiioHo ,  wa,  adj.  Su  dit  d'une  poutre  qui  a  de 
réc(jri'e. 

C^oniula  ,  s.  f.  Bol.  (jeinmule  ;  rudiment  d'une 
nouvelle  branche,  qui  est  situé  dans  l'aisselle 
d'une  feuille,  et  qui  consiste  en  feuilles  bien  dis- 
tinctes, (pioique  fort  ¡'etiles. 

(■oniiilaoloii,  s.  f.  Gemmulatiün  ;  développement 
de  la  gemmule. 

Gonab«> ,  s.  m.  inus.  V.  Mostaza. 

(■«■iiahle,  s.  m.  inus.  V.  Genabe. 

GriM'iana  ,  s.f.  g-/it'(izia -un.  Bol,  Gentiane;  gen- 
re de  plantes  dicotylédones  monopélales.  de  la 
famille  des  gentianecs  ,  «lui  renferme  fie  nom- 
breuses espèces  dont  on  embellit  les  jardins. 

GeiieSáiu'Hs,  s.  f.  pi.  íí-lii-n/in-riéass.  Genlianées; 
ordre  de  plantes  de  la  classe  des  dicotylédones 
monopélales  ,  à  (leurs  opposées,  entières,  gla- 
bres et  à  feuilles  solitaires  ,  teiminales  ou  axil- 
laiies  ,  ou  réunies  en  ("S[tèces  sinijiles. 

Gcnrii'iiico.  n.  adj.  g-/i(';izú/-»c'o.  Bot,  Gentiane; 
qui  ressemble  a  la  gentiane. 

Geiivianela,  s,  f.  Bol.  (ieiitianelle  ;  petite  plante 
plante  du  genre  gentiane  dont  les  sommités  lleu- 
ries  ont  les  mêmes  propriétés  que  celles  de  la  pe- 
tite centaurée. 

Goiiciaiu'ùtlo  ,  adj.  ^-hénzianoi-dé.  Gcntianu'ide; 
qui  a  la  forme  d'une  gentiane. 

Gendarme,  s.  m.  Gendarme  ;  homme  d'armes  du 
temps  de  la  chevalerie  ;  les  gendarmes  étaient 
soldats  armés  de  pied  eu  cap;  fournis  par  les 
liefs  et  marchant  à  la  suite  des  chevaliers  el  des 
écuyers. 

Gendarnieado  ,  da.  part,  pas.  i]c  Gendainiear . 
Gendarmé  ,  e. 

Gendarmeai-,  v.a.  V.  Arrostrar. 

Gendarmería  ,  s.  f.  Gendarmerie;  corps  de  sol- 
dats de  police  et  de  vétérans  dans  la  vigueur  de 
l'âge,  partie  é.  pied,  partie  à  cheval,  établi  dans 
quelques  nations,  pour  veiller  à  la  sûreté  publi- 
que et  pour  assurer  le  maintien  de  l'ordre  et 
et  l'exécution  des  arrêts  judiciaires. 

Genealogia  ,  S.  f.  g-liénvalog-hi-a.  Généalogie; 
science  qui  a  pour  but  l'exposition  scientifique 
de  l'origine  de  la  filiation  et  de  la  propagation 
des  races  ou  famille,  j  Généalogie  ;  tableau  qui 
fait  saisir  d'un  coup  ù'œil  la  descendance  et  les 
liens  de  parenté  des  familles  en  prenant  pour 
point  de  départ  le  clielde  la  famille  ,  et  en  des- 
cendant successivement  à  toutes  les  personnes 
qui  sont  issues  de  lui  en  ligne  directe  et  en  ligne 
collatérale. 

Geneaiús>eaniente,  adv.  Généalügiquement;  d'u- 
ne manière  généalogique. 

Genealó$$ieo,  ea.  adj.  tiénéalogique.  qui  appar- 
tient, qui  a  rapport  à  la  généalogique. 

Genealosi>«(a  ,  s.  m.  Géneologiste;  celui  qui  fait, 
qui  dresse  des  généalogies. 

Geneaniropia  .  s.  f.  Généanlhropie;  Irailé  sur  la 
génération  de  l'homme. 

Gcuearca,  s.  m,  inus.  Chef  d'une  famille,  d'un 


\ 


GEN 


—  lili  — 


(lEN 


linage. 

(¿cnoútlco,  ca.  odj.  inus.  Ou"»'cvinc  par  la  nais- 
sance des  hommes. 

«¿riicliano,  s.  m.  Mvlli.  Gúnótlilicn;  surnom  de 
Ju|»iU'r. 

«¿oiioliaM  ,  s,  f.  pi.  Myih.  Góní'lhlies  s  fêles  grec- 
ques pour  célébrer  la  naissance  d'un  cnlant. 

ficiu'IioKrana  ;  s.  f.  Génétliuoiirapliie:  traités  des 
horoscopes. 

Ocii«>lioi(rúnco  ,  oa.  adj.  ¡i-hi'néllofira-fikn.  Gé- 
nélhliographique;  qui  a  rapport  à  la  génélhlio- 
grapiiie. 

Ucnoliógrafo  ,  S.  m.  Généthliographe  5  auteur 
d'un  traité  sur  l'art  de  tirer  l'horoscope. 

Cicnepi,  s.  m.  Bot.  Génépi  ;  plante  du  genre  arté- 
niisc  qui  pousse  sur  les  parties  les  plus  élevées 
des  montagnes,  et  qui  est  regardée  par  les  ha- 
bitants comme  une  panacée  universelle. 

«Joncrable  ,  adj.  Qui  deut  être  engendré  ou  pro- 
duit. 

4;t'iieracio  ,  s.  f.  inus.  V.  Generarían. 

«■eiifraoioii ,  s.  f.  (j-ltcnérazion.  Physiol.  Géné- 
ration; fonction  par  laquelle  les  corps  vivants  et 
organisés'reproduisent  des  individus  semblables 
à  eux  et  perpétuent  ainsi  leurs  races  et  leurs  es- 
pèces dans  le  cours  des  siècles  ;  acte  par  lequel 
a  lieu  cette  reproduction.  |  Génération;  par  ex- 
tension la  chose  engendrée,  la  postérité,  les  des- 
cendants d'une  personne.  |j  Génération;  réunion 
ou  collection  des  tous  les  hommes  du  même  âge, 
ou  à  jieu  prés,  qui  vivent  dans  le  même  temps. 
Il  Génération  ;  chaque  liliation  el  descendance 
«le  père  en  fils.  ||  iig.  Génération;  manière  dont 
certaines  choses  se  forment  les  unes  aux  autres. 

«¿eiioraeional.  adj.  Génératioiinel;  ({ui  tendu  la 
reproduction  el  à  la  conservation  de  l'espèce. 

4;cHora«lor ,  s.  m.  Générateur  :  qui  engendre,  qui 
appartient  à  la  génération.  |  lig.  Qui  produit, 
(|ui  donne  naissance  à.  il  (iéom.  Générateur;  se 
dit  decequi  engendre  quelque  ligne,  quelque 
surface  ,  ou  quelque  solide  par  son  mouvement. 

«¿oiieral  ,  s.  m.  Général  ;  salle  ;  classe  commune 
pour  les  leçons  publiques  dans  une  université, 
etc.  Il  Général  :  chef  d'année  ;  olTicier  qui  com- 
mande plusieurs  corps  de  troupes  et  de  dilíéieii- 
tes  armes,  sans  appartenir  à  aucun  en  particu- 
lier. 1  Général;  chef  d'un  ordre  religieux.  ||  Gé- 
nérale; batterie  de  tambour  pour  avertir  la  trou- 
pe de  se  tenir  prête  a  marcher  ou  à  combattre. 
Il  General  de  la  nrliller'ia  ,  grand-maître  de 
l'artillerie.  Il  ífcxeraí  de  In  caballerta;  colonel 
général  de  la  cavalerie.  ||  General  en  tjefe;  géné- 
ral en  chef.  H  Generales  .  nom  qu'on  donne  à 
certaines  bottes  d'escrime. 

General,  adj.  ^-héné-ral.  Général,  universel, 
qui  est  commun,  applicable  à  un  très- grand 
nom  de  personnes  ou  de  choses.  |  Général;  com- 
mun à  une  espèce  ,  à  une  républiiiue,  à  une  com- 
munauté. ¡  Iniversel;  vcrsédansloutes  les  scien- 
ces. ¡  Kn  general  ;  ach  .  lui  général,  en  commun. 
H  En  général;  indislinclement .  sans  spécifica- 
tion particulière.  |  l'iat.  Generalen  <le  la  leij; 
causes  de  récusation  de  témoin,  telle  que  la  pa- 
renté ,  etc. 
(;riirrnlu,  S.  f.  Générale;  batterie  de  tambour 
par  laiiuelle  on  donne  l'alarme  aux  troupes,  soit 
lorsque  l'ennemi  aiq)roche,  soil  à  l'occasion  d'un 
incendie  ,  d'une  reMiltc.  d'une  emente. 


Kf'iirrnlnto ,  S.  m.  f^-hénérala-to.  Généralal:  dig- 
nité de  général.  Il  Généralat;  temps  que  dure  cel- 
le dignité.  I  Ord.  relig.  (iénéralat  ;  fonctions, 
dignité  du  supérieur  d'un  ordre  religieux. 

Ufiieralcro,  S.  n.  inus.  V.  Aduanero. 

(¿fiieralhlnil  ,  s.  f.  Généralité  ;  (|ualité  de  ce  qui 
est  général.  |  Généralité;  discours  sans  rapport 
précis  au  sujet  ,  sans  application  particulière.  || 
Communauté.  ¡  Généralité:    droit    des  douanes. 

Oonornlifo,  s.  m.  <^énéruU-fè.  Géiiéralif;  fameux 
jardin  que  l'on  dislingue  sur  une  montagne  en 
soriant  de  l  Alhnmbra. 

Ociieriiliüiniiiineiito,  adv.  super,  de  'general- 
mente.  Très-généralement. 

CieiiofHli.siiiio,  ma.  adj.  super,  de  '¿eneral.  Très- 
général. 

«oniM-aliximo,  s.  m.  ii-lténérall-ssimo.  Généra- 
lissime ;  celui  qui  dans  une  armée  commande 
même  aux  généraux.  ¡  Généralissime  ;  général 
d'ordre. 

Cieiierntizacion,  s.  m.  Généralisation  ;  action  de 
généraliser  ;  faculté  de  coordonner  les  rapports 
(i'analo-iie  qui  existent  entre  les  diverses  quali- 
tés des  êlres 

Ciciierniizalilp  ,  adv.  méol.  Généralisable  ;  qui 
est  susceptible  d'èlre  généralisé,  qu'on  peut  gé- 
néraliser. 

4¿eti(>iuli7.aüor  ,  s.  m.  Généralisateur  ;  celui  qui 
généralise. 

Oeiieralizar,  V.  a.  Généraliser;  rendre  général, 
rendre  commun  à  plusieurs,  comprendre  plu- 
sieurs faits  sous  un  principe  commun,  n  Mar. 
Malliem.  phys.  Généraliser;  donner  plus  d'éten- 
due. 

lioiicraliiiontc,  advg-/(ciu'/«/m^>í-í(''.  Générale- 
ment :  en  général. 

<áeiierar,  v.  a.  inus.  V.  Engendrar. 

Cieiicratlvo  .  vu.  adj.  •¿-Iiénira-lho.  (îénéralif; 
qui  api>arlienl  à  la  génération 

Ciiciii'i-ati-iz.  adj.  Geom.  Génératrice  ;  qui  engen- 
dre un  ligne  ,  une  surface  en  se  mouvant, 

<>caicricaiiie(i(r  ,  adv.  .  {i-hnicrihainén-té.  Gé- 
néralement .  universellement. 

(¿ciK'i-iro ,  vu.  adj.  g-cíic-r¿  u.  Générique:  qui 
appartienl  au  genre. 

Genero  ,  s.  g-Zié-ucco.  Genre;  ce  (¡ui  esl  cemmun 
à  diverses  espèces,  ce  qui  renferme  plusieurses- 
pèces.  Il  Genre;  sorte,  manière.  ;,  llist.  nal.  Gen- 
re ;  groupe  d'êtres  qui  ont  entre  eux  une  analo- 
gie marquée  el  qui  se  rai)pro(  henl  les  uns  des 
autres  par  des  caracteres  communs:  reunion 
d'espèces  ayant  entre  elles  une  resseniMaiiceéii- 
denle  dans  leur  struclure  ,  el  dans  leur  formes 
extérieures.  ||  Genre  ;  espèce.  |,  lu'iire;  manière 
d'écrire,  de  travailler,  d'exécuter.  ||  Heaux  arts. 
Genre  1  se  dit  des  subdivisions  générales  de 
chaque  spécialité.  ]|  Gram.  Genre;  propriété  qu'a 
le  suslantif  de  designer  le  sexe  réel  ou  fictif, 
des  êlres  i>u  des  objets  qu'il  represente.  |j  inus. 
V.  LneriK  \  pi.  Uhct.  íicncroí  ;  se  dit  de  diffé- 
renles  sortes  de  discours.  ||  Denrées;  marchan- 
dises. 

(¿eiit>roNaiiieii(e,  adv.  h-hénérossaméii-lé.  D'une 
maiiiéie  ^.Miureuse,  noble 

Generosidad  ,  s.  f.  Genérosilé  :  grandeur  dame, 
noblesse  de  caractère,  magiianimite .  entier  ou- 
bli de  soi-uiême  pour  ne  songer  (¡u'uux  autres.  || 
Générosité,   liberte,    disposition    ,1  \n   bienfai- 


r.KN 


—  :')12  — 


<.i:n 


saiicc.  1  Géia-rosilé;  ahoiidiincp,  protlifialilé. 

f.clirruNo,  Mn.  adj.  (îciu'reux  ,  ^'raïul,  noble,  iiin^'- 
iiaiiiiiic.  Il  (jc'iii'inux ,  libéral,  liiculiiisaiil  .  (|iii 
ainu'  à  doiinoi',  i|iii  (loiiiic  volontiers.  ||  l'oct.  (îe- 
nérc'ux,  fiMlilc,  qui  pn-diiit  m  ¡.;i ande  abondan- 
ce, il  On  renipliiic  snbstantiv. 

«¿eiirHlaco,  en.  adj.  ;.'l7i  iif.ssiii-\^i).  l'iiilos  Géné- 
siatinc;  (jui  a  rappori  a  la  (ienese. 

<¿ciic<ti<ili»;ilii .  s.  r.  ]r-livn>'siitl()'^-lii(i.  Didacl.  (lé- 
noiolojiie  ;  docliiiie  de  la  };éiiéraIion. 

(¿i'iKvtioIoKico,  ra.  adj.  Génésiulogique  :  (|iii  ap- 
parlieiil  a  la  ^éi)ésiol();;ic. 

C;ciii>Ml.s  .   s.  Í.   Genèse-,  le  premier  des  livres  de 
l|  Moïse. 

«litMicst»  ,  S.  f.  inns.  V.  Itetamn. 

iii'ttvtlxo  .  s.  ni.  iiuis.  V.  ('oiiipiiñ'in. 

4iii'iic(liar4» .  s.  f.  \'.  (¡ciictlialdfiia. 

(àcnetliitco  ,  s.  m.  fj-liñiclliu-kíi.  Mytb.  Gcnélh- 
lia(|ue  ;  aslrolofjue  qui  prédisait  l'avenir  parle 
moyen  des  aslres,  qu'il  supposait  avoir  présidé 
à  la  naissance.  ||  adj.  (iénélliliaque  ;  qui  est  cnm- 
l>üsc  à  la  naissance  d'un  enl'ant. 

Cit'nt'tlinlo;;la  .  s.  1'.  Géiiéthlialo^ie;  art  qui  ap- 
prend à  eonnaitre  l'avenir  de  (luebiu'uu  en  exa- 
minant l'état  du  ciel  au  monieiil  de  sa  naissance. 

(¿eiaetlinlÚKii'w.  ca.  (j-lii itctlidlog-liilif).  (jénéth- 
lialo^'iiiue  ;  qm  appartient  à  la  fîénéthlialogie. 

«Ucatctlieo ,  ca.  adj.  V.  (icnctliacn. 

«¿esigibre,  s.  m.  (¡-Ii¿nij-¡ii-br¿.  Uot.  Gingembre; 

genre  de  plantes. 

(¿l'nuiies  ,  s.  i".  Bot.  Geiigues;  devins  japonais 
se  cbar^ent  de  découvrir  ce  qui  est  cacbé  ,  et  de 
trouver  les  choses  perdues. 

«¿citial  ,  adj.  '^-hiniinl.  Géuial  :  qui  a  rapport  au 
génie  .  au  goût ,  à  l'inclinai  ion.  ||  Dias  geniales; 
jour  de  fétc.  de  plaisir,  de  divertissement. 

«¿enialiflad,  s.  f,  '¿-hénialidttdd.  Habitude,  coutu- 
me, conforme  au  génie  au  goùi. 

CiiMiialiiicitte  ,  ad\.g-hénialmén-té.  Conformé- 
ment au  génie,  au  goût,  à  la  condition  de  cha- 
cun. 

(■oiiiaun,s.  f.  g-kénia-na.  Mytii.  Géniaiie;  pierre 
fabuleuse  qui  avait  la  vertu  de  chagriner  les  en- 
nemis. 

«¿Piainiio,  lia.  adj.  Anat.  Gcnicn  ;  qui  appartient, 
qui  a  rapport  au  menton. 

(i;eciiciilaoion,  s.  f.  Didact.  Géniculation;  courbu- 
re en  forme  de  coude. 

Genicúloo.  a.  adj.  ^•hénihou-léo.  Anat.  Génicu- 
lé  qui  a  la  forme  du  genou.  |  Bot.  Geniculé;  qui 
est  plié  brusquement  sur  la  longueur  de  maniè- 
re à  former  un  angle  plus  ou  moins  aigu. 

(¿eiii»,  s.  m.  g-tté-nio.  (lénie  ;  esprit,  talent,  dis- 
position naturelle,  aptitude  pour  une  chose,  es- 
pèce de  second  instinct.  |  Génie;  tempérament, 
caractère  naturel.  ||  Génie  ;  esprit  élémentaire 
qui  selon  les  anciens,  avait  présidé  à  la  création 
et  concouru  à  enfanter  l'Univers  ,  et  qui  mêlé 
aux  éléments  et  aux  actions  des  hommes  ,  joue 
un  rôle  invisible  et  puissant  dans  le  drame  du 
n\onde.  |1  Génie  ;  êtres  surnaturels,  esprits  fan- 
tastique, esclaves  tout-puissants  du  possesseur 
d'un  anneau,  d'une  lampe  magique,  etc.,  qui  se 
rapprochaient  beaucoup  des  fées,  véritables  di- 
vinités .  obéissant  aux  caprices  de  leur  maître 
mortel, réalisant,  en  un  clin  d'œilles  plus  grands 
prodiges,  les  merveilles  les  plus  incroyables,  les 
travaux  lesplusgigantesques.  ||  Point." et  srulpt. 


(ii'uios;  génies;  ligures  d'enfants  aibs,  ave» 
des  attributs  qtii ,  dons  les  sujets  ollégoriquos. 
servent  a  représenter  les  |)assiuns,  les  vertus  et 
les  arts:  ils  ont  ordmairenienl  une  petite  llam- 
me  sur  la  tète.  1|  Génie;  forie  intellectuelle  qui 
enfante,  dirige,  ftrganise  ;  inspiration  créatiice 
(|ui  se  développe  par  un  instinct  spécial,  par  une 
grAce  d'en  haut,  ou  par  une  meilleur  conforma- 
lion  di's  organe^  I;  lieanx.  arts.  Génie;  percep- 
tion exquise  de  la  forme  r't  des  aulies  apparen- 
<  es  des  objets,  jointe  à  la  justesse  du  coup  d'onil 
et  .1  l'adresse  de  la  main  nécessaires  pour  rc- 
|)roduire  ces  apparences  au  moyen  du  crayun. 
du  pinceau  ou  du  ciseau.  ||  l'ener  ffcnio  ¡.ara; 
être  né  pour 
(j;t>iiin-fai-lii{;oo  ,  adj.  et  s,  m,  Anat.  Géni-pha- 
ryngien  ;  qui  appartient  à  la  mâchoire  et  au  pha- 
rynx. 
(;ciiI<>-kIo.<40  ,  adj.  et  s.  m.  Anat.  Génio-glosse; 
(jui  appartient  à  l'apophyse  géni  et  à  l'os  hyo'ide. 
CicEtto-iiioidvH  ,  adj.  et  s.  m.  Anat.  Génio-hyoï- 
dien  ;  qui  appartient  à  l'apophyse  géni  et  à  l'os 
hyoïde. 
<;(>iiiNCca.<«,  s.  f.  pi.  Dot.  Génistécs;  tribu  de  la  fa- 
mille des  papilionacées. 
GoiiiHioo,  a.  adj.  But.  Génisié  qui  ressemble  au- 

genet. 
Genital ,  adj.  .\nat.  Génital  ;  qui  appartient  à  la 
j      génération. 

{  GenitalPH .  S.  m.  pi.  q-lténila'láss.  Génitoires, 
:  testicules;  parties  qui  servent  à  la  génération 
j      dans  les  milles. 

i  Cioiiitsvo,  s.  m.  q-hénili-vn.  Graiîim.  Génitif:   le 
j      deuxième  cas  d'un   nom  dans  les  langues  qui 
I      ont  des  déclinaisons,  et  par  conséiiuenl  des  es. 
I  GoBiUtt-ci-tn-al,  adj.  .\nal.  (iénito-crural;  qui  ap- 
I      parlient  aux  organes  génitaux  et  à  la  cuisse. 
SàoiiUoi-,  s.  m.  Géniteur;  celui  qui  a  engendre. 
t.eiiilorio.  a.  adj.  ¡nus.  V.  Genilal. 
Oeiiîdira.  s.  f.  q-hénilon-ra.  .\nat.  Géniture  ;  ce 
qui   est  fécondé  et  engendré  dans  le  sein  de  la 
mère.  ||  Htat  du  ciel  au  moment  de  la  naissance. 
(¿rniKiiro  .   r»e.  adj.  <i-hhti-7.nrn.   .lanissaire  ;   né 
d'un  père  et  d'une  mère  de  dilièrentes  nations. 
H  Fig.  Mixte:  composé  de  deux  choses  d'espèce 
diverse. 
OP9BÍ7.arit,  S.  m.  adj.  Janissaire  ;   fantassin  ,  qui 

fait  i)arlie  de  la  garde  du  Grand-Seigucur. 
Goiio,  lia.  adj.  inus.  V.  Lleno. 
Gcnn,  s.  m.  inus.  V.  Linagc. 
Genojo,  s.  m.  inus.  V.  Rodilla. 
Goaiol,  S.  m.  Mar.  Genon  ;   pièce  de  bois  plus  ou 
moins  courbe,  qui  entre  dans  la  formation  de  la 
membrure  d'un  bâtiment. 
Géntili,  s.  m.  !)-lié>ioli.  Tàte  d'un  jaune  clair  pour 

la  peinture. 
Genoplastia,  S.  f.  Anat.  (iénoplastie  ;  art  de  ré- 
parer les  pertes  de  substanie  qu'éprouvent  quel- 
quefois les  joues  par  suite  de  chancres,  d'ul- 
cères, etc. 
Genovés ,  adj.  et  s.  Géogr.  Génois;  habitant  de 
Gènes.  |  Génois;   qui  appartient  à  cette  ville  ou 
à  ses  habitants. 
GeiioviaiiA,  na.  adj.  inus.  V.  Geuoves. 
Genn».  S.  m.  inus.  V.  leruo. 
Gent,  adv.  inus.  V.  Presto. 
Gente,  S.  f.  (f  h¿-tv.  Gens,  personnes,  individus, 
monde.  |  Personne:  un  seul  individu.  !  Armée; 


OQBO 


513 


«KO 


ceux  qui  la  composent.  |  Gens;  personnes  qui 
npportieiihcnt  au  nuMiie  parti.  ||  Fam.  Famille; 
parents,  pareille.  ||  (iettte  de  armas;  iiciidarmc, 
hommcd'nrnies.  |i  Génies  de  hicn,  de  dislirKÙun^ 
gente  principal;  getis  de  marque,  de  distiiiclion. 
'  I  Génie  del  bronce;  jeunes  f,M'its  qui  ne  pensent 
qu'à  s'amuser.  ||  Gente  de  tralo  ;  nens  de  co- 
merce,  iiéi;ocians.  \  dente  de  pelo;  gens  riches. 
Il  Gente  de  plaza;  gens  à  leur  aise  ei  désœuvrés 
qui  sepromènenldansles  places  publiques.  |  De 
(¡ente  en  ¡¡ente;  de  bouche  en  bouche,  d'un  pays 
d'une  province  à  l'autre.  <le  génération  en  géné- 
ration. I  Jtlacer  gente  ;  lever  des  soldats  ,  faire 
dos  recrues.  |  Fig.  Jlarcer  ijente  ;  attirer  des 
gens  à  son  parti.  ||  pi.  Gentes.  V.  Gentiles.  | 
Gentes.  Uohem.  V.  Orejas, 

Gi*ntil,  s.  m.  Gentil:  nom  par  lequel  des  Hébreux 
désignaient  tous  ceux  qui  n'étaient  pas  israéli- 
tcs,  et  en  particulier ,  les  Paiens  adorateurs  des 
idoles.  ,        • 

«cntll,  adj.  Gentil,  joli  ;  mignon.  |  Krave,  actif, 
qui  a  (lu  feu  ,  de  l'ardeur.  ||  Excellent,  exquis 
dans  son  genre,  |  V,  Grande.  |  Fig.  Gentil  pie- 
za; bonne  pièce. 

Geiitllflona  ,  s.  f.  Hist.  Genlillc-donne  ;  femme 
noble. 

Cicittilexn,  s.  f.  g-hénlilé'ia.  Gentillesse;  qualité 
de  ce  qui  est  gentil  agréable.  ||  Gentillesse  ;  grâ- 
ce, agrément ,  galanterie,  élégance  recherchée, 
noblesse.  ||  Gentillesse  ;  action  ,  tour  qui  plaît, 
qui  est  agréable.  |1  Jolies  bagatelles ,  ornements 
déliiüts.  [I  Adresse,  dextérité,  activité.  ||  l'arure; 
magniliccncc  dans  les  habits. 

Câcntillionilire,  s.  m.  Gentilhomme;  noble  de  ra- 
ce. Il  Personne  de  marque  dépêchée  au  roi  (»onr 
lui  annoncer  quelque  heureux  succès  H  Gentil- 
homme; chambellan,  ollicicr  <le  lu  (hambre  d'un 
princt^.  I  Gentilhombre  de  boca  t  gentilhomme 
de  bouche  ;  ollicicr  de  la  maison  du  roi.  ||  Gen- 
tilhombre de. cámara;  gentilhomme  de  la  cham- 
bre. Il  Gentilhombre  de  mamja  ;  garde  gentil- 
homme de  la  manche. 

Càentilicio  ,  n.  adj.  inus.  Qui  appartient  aux  na- 
tions. I  Qui  appartient  à  une  fanulle ,  à  un  li- 
gnage. 

Ciriitilioo,  en.  adj.  Pa'ien;  qui  concerne  le  paga- 
nisme. 

CàcntlIitlNd,  s.  f.  Gentilité;  temps  du  paganisme, 
et  les  leiix  ou  il  a  été  en  voge.  ||  (ientililé.  en- 
semble di'S  nations  païennes. 

CifiitiliNiiio.  s.  m.  V.  Gentilidad. 

CB4>iitllizar,  V.  n.  Observer  les  rites  des  gentils  ou 
païens. 

^ciitiliiiciiU' ,  adv.  ()-:/iKri(>{mdn-((i.  Gentiment; 
joliment ,  d'une  manière  gentilles  agréable,  a- 
droite.  j  A  la  manière  des  païens. 

Gentío,  s.  m.  Foule,  allluence,  grand  concours  de 
monde. 

CienuÓH.  a.  adj.  inus.  V.  6'enoi;ci.  , 

c:rniino\loii,  s.  f.  tiénullexion  ;  fléchissement  de 
genoux. 

Ociiiiliio  ,  nu.  adj.  î;/(('houi-mo.  Genuine  ;  vrai, 
pur.  sans  aliération  ni  mélange. 

Ucnhutrncliino  ,  na.  adj.  IC-pét.  Géobatracien; 
(|ui  resse(nble  nu  géobalraque. 

Gouliati-acluiius.  s.  ni.  pi  Krpet .  (ieobalraiiens; 
famille  de  batraciens  ,  eon)i»rcnanl  ceux  de  ces 
animaux  ijui  sont  privés  de  (luciie  et  (|ui  \i\enl 

TOMO    V 


sur  terre. 

Ceobatraco  ,  s.  m.  Erpét.  Géobalraque  ;  reptile 
qui  vit  sur  terre. 

CieoblaMto,  adj.  Bot-  Géoblastc  ;  qui  germe  dans 
la  terre. 

Cicacéntrico,  ca.  adj.  Géocenlrique;  qui  se  rat- 
tache, (jui  a  rapport  au  centre  de  la  terre.  ||  (ieo- 
cenlrique;  se  dildes  planètes  «.'U  desorbites  des 
planètes  qui  sont  concentriques  avec  la  terre, 
c'est-à-dire  ,  qui  ont  dans  leurs  mouxeinents  la 
terre  comme  point  central  ,  on  le  même  centre 
que  celui  de  la  terre.  ||  Asir.  Movimiento  (¡en- 
céntrico  ;  mouvement  geocenlrique;  niou>emcnt 
ap|)arent  d'une  planète  observée  de  la  terre. 

Ceuciclico  ,  fa.  ailj.  Astr.  Géocyclique  ;  qui  re- 
présente le  mouvemeni  de  la  terre  autour  du  .so- 
leil. 

Ucocórlido,  adj.  Géococlidc;  qui  vil  sur  terre  et 
a  une  coquille. 

CieocóclldoM,  s.  m.  pi.  Géocochides  .•  famille  de 
l'ordre  des  gastéropodes  pulmones,  comprenant 
ceux  qui  vivent  sur  terre  et  ont  des  coquilles. 

GeocorlMaH,  adj.  et  s.  f.  <)-héoliori-ssass.  Kutom. 
Géocorises  ;  famill<^  de  l'ordres  des  hémiptères, 
comprenant  les  punaises  qui  vivent  sur  Ierre. 

Geoda  ,  s.  f.  Géode  ;  pierre  creuse  et  de  couleur 
de  fer  rouillé  contenant  de  la  terre  ou  du  sable, 
qu'on  entend  remuer  lorqu'on  la  secoue. 

Geodesia,  s.  f.  Géodésie  ;  branche  de  la  géomé- 
trie pratique  qui  a  pour  objet  le  partage  des 
terres  <iu  des  surfaces,  ou  en  général  la  division 
d'une  iigurc  (juelconque  en  certain  nombre  de 
parties  égales  ou  inégales.  ]  liéodésie  ;  dans  un 
sens  plus  étendu  ,  science  pratique  non  seule- 
ment de  la  division  ,  mais  encore  de  la  mesure 
des  terrains,  embrassant  toutes  les  opérations 
trigonométriijues  et  astronomiques  nécessaires 
pour  lever  une  carte,  me>urer  la  longueur  d'un 
degré  terrestre,  en  lin  toutes  les  (q)érations  <|ui 
s'a|)|>liqueiit  à  la  mesure  de  la  lene. 

GeodeMÍKi-ar«»,  s.  m.  (ièodèsigraphe :  instrument 
pru|)rc  à  l'arpentage  i|(ii  peut  tenir  lieu  de  |ilai  « 
chetle  et  de  gral'oinètre. 

GeodeMiinetria.  s.  f.  Gèodèsimetrie  ;  mode  d'ar- 
penter facile  et  exact. 

Geotlta  ,  s.  f-  l'olyp.  Gèodie  ;  [lolypier  des  mers 
de  la  Guyane. 

Geodiuco  ,  ea.  adj.  Miiier.  tiéodiiitie  :  qui  s'est 
moulé  sous  la  l'orme  d'une  croûte,  dans  une  ca- 
vité arrondie. 

Geodona.  s.  f.  <j-héodo-na.  Pot.  (îéodone  ;  genre 
de  plantes  monocotylédones,  a  Heurs  incomplè- 
tes,  famille  des  orchidées. 

GeofaKla  ,  s.  f.  (iéophagie  ;  habiuide  de  manger 
de  la  terre.  |  Med.  Geophagie  ;  app.-tit  dépravé 
qui  porte  à  manger  des  chii>es  dépourvues  do 
tonte  qualité  nutritive. 

Geófaxo,  s.  m.  ij-hco-fa<jo.  Géophage;  qui  mango 
de  la  terre. 

Georiliilo.  da.  adj.  Kiitom.  Gèophilide:  (]ui  res-« 
semble  au  gèophile. 

Georilldws.  s.  m.  pi.  l'iilom.  (i(^q>liilules;  famil- 
le de  l'ordre  «les  myriapodes,  chilopodc-i.  ayant 
¡lour  type  le  genre  géo(diile. 

Gcólilo,  la.  ndj.  Geiqihile;  <|ui  habite  la  Ierre,  ou 
qui  croît  >ur  la  ierre.  ||  Uot.  Géophillei  (lui  à  des 
feuilles  de  couleur  de  terre  comme  les  feuillets 
du  chapeau  de  l'agaric  geophille. 


r,Ë0 


-  5U  - 


í'»l 


5fiO 


UcóClloM,  s.  m.  j»l.  Enloin.  G^ophiles;  divisioT»  de 
l'ordre  des  gastéropodes  pulmones,  comprenaiil 
ceux  qui  vivent  sur  Ierro.  ' 

«ieoroiio,  s.  m.  Coiichyl.  Géóphonc;  fenrc'dcce^ 

quilles  cloisonnées.  '  ' 

Cit-ofrado,  <ia.  adj.  Bot.  Géoffré;  qttl  ressemble  a 

une  géolFrée. 

Cioofrea.  s.  f.  lîot.  GéofTréo,-  genre  de  plantes  pa- 
piliiinacées.  ramille  des  lé;iumineuscs,  compre- 
iiaiil  des  arbres  ou  arbustes  ainéricûins,  á  feuil- 
les ailées  avee  une  impaire.  ' 

GfAlTroi,  s.  m.  Irhthjol.  Géolfroy;  nom  spécifique 
d'uncrénilabre.  |  Ornith.GéolTroj';  oiseau  du  Sé- 
ncj.'!il  qui  se  distingue  par  un  bec  droit  et  {jrèle 
et  par  une  liuppc  lorniée  de  plumes  redressées. 

ïif«Ka«iro,  adj.  linlom.  Géofiaslrc  ;  qui  esl  de  la 
nature  des  géoj^iistres. 

fl¿<'«f4;awtroíi.  s.  m.  pi.  Géo^astrcs;  tribu  de  l'or- 
dr-e  de  irastéromyccs  ,  comprenant  ceux  qui  vi- 
vent dans  la  terre. 

f;«>o^oiila.  s.  f.Didact. Géogénie;  branche  de  l'his- 
loire  naturelle  qui  examine  la  manière  dont  les 
matériaux  eonslituauts  de  la  terre  ont  été  for- 
més et  disposés  dans  leur  position  actuelle  ,  et 
qui  se  livre  à  des  considérations  ayant  po«r  but 
de  remonter  à  un  étal  de  choses  plus  ancien  que 
celui  dont  la  nature  nous  offre  les  dernières 
traces. 

«eom'jiico  ,  ea.  adj.  Didact.  Geogénique  ,  q«i  « 
rapport  à  la  géogcnie, 

Gcoucno,  adj.  lîol.  (iéogénc ;  qui  naît,  qui  croît 
immédiatement  sur  le  sol.  Se  dit  de  certains 
chapignons  non  parasites.  '  ' 

Gpoi;to.«»,  s.  f.  Bot.  Géoglose  ;  famille  de  cham- 
pignons charnus  simples  et  fourehns,  qui  crois- 
sent en  automne  à  terre  ou  sur  le  terreau  formé 
par  les  arbres  pourris,  dans  les  jardins  ,  les  pâ- 
turages et  los  bois. 

(■irositiit<«la  ,  s.  f.  ¡¡-Iiéngno-ssia.  Didact.  Géogno- 
sie;  science  qui  a  pour  objet  la  structure,  la  si- 
tuation re>pi'ctive  et  la  nature  des  grandes  mas- 

-  ses  de  matières  pierreuses,  (ui  d'autres  subs- 
tances minérales  qui  composent  le  globe  ter- 
restre. 

«¿eogaoMta,  s.  m.  Géognoste;  naturaliste  qui  s*oc> 
cupe  spécialement  de  la  géoguosic. 

(;eos:u>Ntie(>,  vn.  adj.  Géognostiquc  :  qui  a  l'ap- 
port à  la  géognosie.  •       ■     ■     ■     • 

$¿c<ts:A»>n,  s.  i".  Géogonie;  histoire  de  l'origmc  de 
la  terre. 

Gco^oitiimico,  ca.  adj.  Géogoniniifiue  ;  se  dit  des 
lichens  (]ui  croissent  sur  terre. 

Gt'uj;;raria,  S.  f.  Géographie:  descri|)tion  de  la  ter- 
re, science  qui  a  pour  objet  la  co  naissance  du 
globe  que  nous  habitons .  consideré  tant  com- 
me corps  distinct  et  indépendant  dans  l'univers, 
que  ctinime  lié  au  système  des  autres  corps  cé- 
lestes. Il  Geofirafia  física  ;  géographie  physi- 
que: (lavtie  (le  la  géographie  qui  embrasse  les 

'  connaissances  relatives  ;i  la  constitution  du  sol, 
aux  irmiats.  à  la  température,  aux  productions 
et  au  plieiu))nèni's  de  la  nature.  H  Gcnfirafiattm- 
versdl  ;  gi"(i.'ra¡ihio  universelle  ;  celle  qui  com- 
prend imite  hi  tcnc  (-n  général.  |1  Gcoqritfla  par- 
liritlar:  géogrnphic  particulière;  celle  qui  décrit 
la  situation  et  la  constitution  de  chaiiue  jiays  sé- 
parément. I  Géographie;  ouvrage  qui  traite  de 
celte  ;cie!ue. 


I  Cicosráflco.  ea.  odj.  Géographique;' ^ui  lient;  qui 
a  rapport  à  la  géographie. 

(¿eoKrafo,  S.  m.  Géographe  ;  qui  sait  la  géogra- 
phie, qui  fait  des  cartes  géographiques. 

Gi'oliidroKrafin,  s.  f.  Géohydrographie;  descrip- 
tions de  la  terre  et  des  eaux;  science  qui  s'occu- 
pe de  l'élude  de  ta  terre  et  des  eaux. 

neoliltti-dKi'úlIco  1  ca.  adj.  Géohydrographique; 
qui  a  rajtport  à  la  géohydrographie. 

Geolii<ir«»;:raro^  5.  m.  Géohydrographe;  qui  s*a- 
doniic  à  la  géohydrographie. 

GcAaa:;ia,  s.  f.  g-/('oíí>-g-/t(a.  Géologie;  branche 
de  rUistoirc  naturelle  qui  traite  de  la  forme  ex- 
térieure de  la  terre,  de  la  nature  des  matériaux 
qui  la  composent,  et  de  la  manière  dont  les  ma- 
tériaux ont  été  formés  et  placés  dans  Icursitua- 
ti(ui  actuelle.      .  •    .  '  '  '  .  ; 

G('ol(>;;i(>a.ca.  g-Ztéoirt-gAt/fo.  Géologique;  qüV  a 
rapport  il  la  géologie. • 

G«*nlMgiM(a,  s.  m.  V.  Geólogo. 

Geólogo,  s.  m.  g-/i(*rt-iogo.  Géologue;  celui  qui 
s'occupe  de  géologie. 

Geoiiiaucia,  s.  f.  g-/i¿omaR-zía.  Géoinanci*:  di- 
Nision  par  le  moyen  des  points  tracés  au  hasard 
sur  la  terre.       i.       .)       .'.    •  .  .  .  '  ; 

Gcoieiaiii'io,  vin.  adj.  et  s.  '^-héoman-iio.  Géo- 
cien;  qui  pratique  la  géomancie. 

Gt'oiiináticn.'«a«  adj.  ^-liéoinnn-ti1;o.  Géoman- 
liqüc;  qui  a  raport  à  la  géomancie. 

G(>i»iiii>tfa,  s.  m  ii-héo-mélra.  Géomclre;  celui 
qui  sait  la  jîéomètrie. 

G(>ntiii>tral.  adj.  fi-héométral.  Geometral;  dont 
Jes  lignes  sont  développées  dans  leurs  dimen- 
sions proporlionelles,  abstraction  faite  de  toute 
perspective. 

Gcoaiclfalivx,  S.  f.  pi.  ^- héoniélra-léss.  Entom. 
Géoinélraless  famille  de  lépidoptères  diurnes, 
dont  les  chenilles  marchent  en  arpentaiit  le  ter- 
rain. 

Gcitiai>ti'alitii'iit«>  ,  adv.  ^-inhmèt raimen  -  té. 
(ieométrateinenl;  d'une  maniare  géométrale. 

G«'aiaioti'ii>.  s.  f.  g-Zèf'aMii-iri-rt.  Gcomélrie;  partie 
de  matliémaiii|nes  qui  a  pourobjvi  lamesurede 
l'étendue  ou  des  trois  dimensions,  qui  sont' la 
longueur,  la  lirgeur  et  la  profondeur  ou  épais - 
S"ur.  il  Geumctiíádescriptiva  :  gèemétrie  des- 
criptive: une  des  parties  de  la  géométrie  érigée 
en  science  spéciale  dans  ces  derniers  temps,  q\ii 
a  pour  olijct  la  construction  ou  la  génération 
iiniviM^elIr  de  l'étendue  il  l'aide  de  projections, 
c'est  li  diie  de  la  trace  déterminée,  sur  uir  pt»n 
dminé  de  position  par  leí  intersection  «les  per- 
pendiculaires abaissées,  de  tout  les  points  d'u- 
ne li^.'iie  ou  d'une  surface  situéshorsde  ce  point 
d'une manièreqnelcoiiqne.  ||  Géométrie;ouvrage 
qui  traite  de  cette  partie. 

Gooiiifti-ifaiiifiiti',  adv.  g  hi'oiiiétrlhami'n-lé. 
tiéoinétriqueinent;  d'après  la  géométrie.  ||  Fig. 
Géométriquement;  d'une  manière  exacte  et  rt« 
guoreuse.  i    . 

Geoiiiéd-ico,  ca.  adj.  g-/»(!Oiné/r(-'.o.  Géométri- 
que: qui  a  rapport  à  la  géométrie,  qui  concerne 
la  géoniéirie. 

Gconieti't/.afiti' ,  v.  pron.  ^-hénmélrizar-sé.  Se 
géiiniétriser  être  réduit  ;i  des  por! ions  géomé- 
triques; prendre  des  proportions  géoméiriques. 

Gouiniza,  s.  f.  q.- hî'omi-7.a.  Enrom.  Géomyi'c; 
genre  de  diptères. 


GEO 


—  515  — 


«ÍKU 


^coinlgtlilaM,  s.  f.  pi.  ^-héomhidass.  Enloin. 
(¡éotnikidcs;  farnillv  d'insoilcs  dijilvrt'S,  ayant 
pour  type  le  gcnri;  gi'omyitc.      '.,,      < 

CfroHOHiiM/s.  L^-liKonomi-a.  ^óumico;  partie 
de  !?  physique  (,M'iiéialç  ijui  traite  des  lois  aux 
quelles  sont  souuiis  les  cliaiiiicincnls  qu'on  ob- 
serve à  la  surface  de  la  terre  ,    . 

Ueûiioiuo,  s.  m.  '^hio-nomoi  Gconoinc;  savaut 
qui  s'occupe  de  géonpinie,       ,  , 

C^copi(ccla«oM,  s.  m-. pi.  '¿hénpitéila-nuf.  Géopi- 

,  thériens  ;  groupe  de  la  famille  des  quadrumanes 
pliilyrrliiiims. 

Ueopoiula,  s.  f.  g-héupo-mia.  Agriculture. 

^^oi>única,  s.  f.  s-héopo-ni\in,  Géoponique  ;  en- 
semble descontiai'Sances  relatives  au\  travaux 
de  la  campagne  et  des  jardins  ,  soit  d'utilité, 
soit  d'agrément.  .,        > 

<¿eO|tóiilco  ,,  a.  ad],  ç^-^iéopo-niko,  Géapoiiiquc; 
qui  a  rapport  à  la  géoponifi,  ....,,      ,  •  | 

«¿coiiuclidónroM,  à.  m.  pi.  OrilftU.    G<^ochdid(>r  1 
nés  ;  famille  de  l'ordre  des  gastéropodes  pulmo- 
nes ,  comprenant  ceux  qui  vivent  sur  terre    et 
(Hit  des  coquilles. 

Cicorania,  s.  m.  j^-hvora-ma.  Géorama  ;  immense 
globe  ter,restre  au  centre  duquel    on  est   placé 

,  pour  embrasser  la  terre  tracép  sur  ses  pâroLs  in- 
.térlçures. 

Veorglano,  a.  adj.  Géorgien  ;  qui  est  de  la  Géor- 
gie, Il  Géorgien;  qui  appartient  à  la  Géorgie.  ||  s. 
Géorgien  I  habitant  de  la  Géorgie. 

CiL>ór($lco,  a.  adj.  g-/u'ürg-/ii7íu.  Géorgiquc  ,  qui 
a  rapport  à  l'art  de  cultiver  la  terre.  |  Les  géor- 
giques  ;  s.  f.  pi.  Poème  didactique  qui  enseigne 
l'art  de  cultiver  la  terre. 

Georgina,  s.  f.  Bot.  (iéorginct  gçnrc  idc  plantes, 
type  de  la  famille  des  géorginées. 

UcorgliicaM,  s.  f.  pi.  g/iéucg/ii-néai.  Rot.  Géor- 
ginées; section  de  plantes  de  la  sous-tribu  des 
asléroïdécsécliptées  ayant  pour   type  le  genre 

.  ■  géorgine. 

GcoMcopia,  s.  f.  Géoscopie;  divination  tirée  de  la 

..  nature  et  de  la  qualité  de  la  terre.  !|  (íéoscujuc; 
science  qui  traite  des  qualités  de  la  terre.  ||  Art. 
divin.  Géoscopie;  observation  de  ce  qui  se  passi- 
sur  la  terre  ,  à  (in  de  s'en  servir  pour  prévoir  les 
événements  futurs.  •  ,    ,:       . 

(¿vÓMcupo,  s.  m,  '¿-héos.Uopo.  Art. div.Géoscopc; 
celui  qui  pratique  la  géoscopie 

UeoMférlco.  ca.  ad],  g/uífs/'ií-riko.  Géosphériqup, 
qui  a  rapport  au  globe  de  la  terre,  qui  Iç, repre- 
sente. 

GcoHona,  s.  f.  Uiilacl.  Géosophie;,  connaissance 
du  globe  de  la  terre  ;  spus  je  point  de  vue  philo- 
sophique. ,.  1 

CicoNtática,  s.  f.  g/u'o,vía-/íkíi.  Génstatiquc  ;  par- 
lie  de  la  mécHiii(iue  ijui  traite  des  lois  de  l'é(Hii- 
libre  des  corps  solides. 

Gcôllco,  ca.  adj.  iiius.  V.  Terrestre. 

(■('UMtratoula,  S.  f.  (/-/ic'«Jítr(í(tí¡/-/iía.  Pidac. 
Géoslralégie;  art  de  la  guerre  envisagée  sous  le 
rapport  des  armées  de  terre. 
UeutrupIdoM,  s.  m.  pi.  «/-/it'of roi«-/iid(i5.  Entom. 
(iéoiriipides  ;  famille  de  coléoptères  ayant  pour 
type  le  genre  gèolrupe. 
Ciculi'uitiiioM,  s.  m.  |)1.  ¡l'Iiônlriiiipi-nns.  r.nlom. 
Gèolrupins;  tribu  de  la  fumille  des  coléoplère-; 
lamelluoriicsn  oyaul'pqur  type  Icgciire  gèo- 
Irupe.  ,\  ,,,,     ,  ,,  .    , 


«¿fotrupo,  s.  m.  g-htotrun-po.  Kntom.  Gi't)lru- 
pc  ç  genre  de  coléoptères,  type  de  la  famille  des 
géotrupides. 
(¿cc|HC  ou  Jeque,  s.  m.  Arag.  Vieillard.  |  Cheik 
ou  Cheikh,  ||  s.  m.  Chef  de  tribu  arabe  ;  cesl  un 
litre  très  prodigué  parmi  les  Arabes;  on  le  don- 
ne même  aux  chefs  de  famille  et  à  tous  les  vlni- 
llards.  I  Clieck  ;  supérieur  d'un  monastère  turc. 
I  Poche  de  besace. 

Cifra  ou  Jera,  s.  f.  Hxtr.  Espace  de  terrain  qu'u- 
ne paire  de  h<eufs  peut   labourer  en  un  jour. 

Uerainn.  s.  f.  fi-hcra-'inn.  Hot.  Géraine  ;  un  des 
noms  vulgaires  du  géraninm. 

UcriiiieaH,  s.  f.  pi.  ij-Utra-ntaxs.  Bot.  Géraniécs; 
fninille  de  plantes  qui  a  pour  type  le  genre  gé- 
ranium. S'iemploie  aussi  siibslanliv. 

«eriiiiéo,  ea.  adj.  Bol.  Géranié,  géraniaré  :  qui 
appartient,  <]ui  a  rapport  au  géranium.  • 

Ccraiilo.  S.  m.  Bot.  Géranium  ;  genre  <lc  plantes 
géraniées  dont  les  espèces  les  plus  rechi-rchèes 
pour  les  jardins  sont  le  géranium  strié  il'ltalic, 
le  géranium  sanguin,  etc.  Les  ¡¡rraniuius  sont 
très-recherchés  ,  soil  à  cause  de  l'éclat  de  leurs 
fleurs  ,  soit  à  cause  du  parfum  propre  à  toutes 
leurs  parties. 

Cici-aniun.  s.  m.  (f-héranionn.  Bot.  Géranium; 
un  des  noms  vulgaires  du  géranium. 

«l'i-aiiU,  s.  m.  (/-/iiírrt-ni.íí.Chir.  Géranis  ;  ban- 
dage employé  dans  les  luxations  de  l'omoplate 
ou  les  fractures  des  clavicules. 

CoraiioM,  (¡-hérarxoss.  Mylh.  Géranos;  sorte  de 
danse  dont  les  figures  imitaient  les  détours  du 
labyrinthe  de  Crète. 

Oerapellliia  ou  OerapelliiiM,  s.  f.  n-hérapéilU- 
tHi.  Vieil  habit  déchiré,  qui  tombe  en  l.imheaux. 

Cii*rarca  ou  Jei-ai-cn,  S.  m.  (j-hárar-kn.  Hiérar- 
que :  chef ,  autorité  appartenant  a  la  hiérarchie. 
I  Scsi  dit  pour  prélat,  pontife. 

Gerai-q::iu  ou  Jerarquía,  s.  f.  ij-h-rarki-a. 
Hiérarchie;  ordre  et  subordination  des  neuf 
clueurs  des  anges.  1|  Hiérarchie»  ordre  et  subor- 
dination des  divers  degrés  de  l'état  ecclé>iasli- 
(ine.  depuis  le  pape  ,  qui  en  est  le  chef,  jusqu'au 
simple  laïque.  |  La  ¡lerarquitt  relrslldl.  la  hié- 
rarchie celeste  ;  comprend  celle  tiui  est  entre 
les  personnes  de  la  Trinité,  celle  (|ni  est  entre 
Jesus-Christ  et  sa  mère  ,  et  celle  des  anges.  | 
L<i  f/erarquia  ¡lutnuna  6  eclesiástica:  la  hii'- 
rarchie  humaine  ou  ecclésiastique;  comprend 
celle  de  la  loi  de  Moïse  et  celle  de  la  loi  évangé- 
lique.  I  Hiérarchie  ;  s'apqliqnc  aux  rapports  de 
l'Eu'lUoavee  létal.  |  Hiéranhie;  se  dit  par  e\- 
sension  de  tontes  sortes  de  pouvoirs,  d'aulori- 
lés.  de  rangs  subordonnés  les  uns  aux  antres. 
Hist.  i.a  divina  geran/iiírt  .  la  divine  hiérarchie; 
l'ordre  et  la  subordination  des  diverses  dignités 
de  la  cour  de  Cmistanliiiople. 

Ucrái-(|HlcanuMite  ,  ad> .  '^-hèrar-l.i' nménn-ti\ 
liierarrhiquemenl  ;  dune  manière  hiérarchique. 

Gerárciiilto.  ra.  adj.  -cifrar-  iko.   Hiérarchique; 
qui  esl  de  la  hiérarchie;  qui  appartient  à  la  hie- 
larchie. 
«¿(-rarqiilxado,  ila.  uart.  pas.  de  Gerarquizar. 
Ci«T  ii-:|cii/.iir,  v.   a.  Néol.    Hiérarchiser;    établir 

une  liierarchie. 
a^i-rax-iiiiio,  ta.  adj.  Bot  Gérascanlhc  •,   dont   la 

coiolle  dure  longs  temps. 
<¿era(lrit,r«.  adj.  g-Aéra-ii'/io.  Antiq.  Hiératique» 


(;eu 


—  516 


(;er 


qui  concerne  les  choses  sacr^'os  ,  qui  appartient 
iiu\  |H(Ures.  ü  Ktcrilurn  ijeràtira;  crrilim'  hi*';- 
rali(liie  ;  ócrilurc  ('•({ypliiMinc  dont  on  pense  tjiip 
les  prêtres  seuls  s'élnirnt  n-scrvé  l'intclli^'onre. 
Il  llicralicpic;  se  dit  tl  uih-  cspccr  de  papier  dK- 
Kipte.  Il  l'Iiami.  Hiératique;  ancien  nom  d'un 
( itaplasinc  ciuidlient ,  propre  A  calmer  les  dou- 
leurs d'esioniac.  «Je  t'oie,  (île. 

CierliiiMiii,  s.  f.  ií-lurbíi-ssia.  Mamm.  ficrboise; 
genre  de  rongeurs  ayant  le  corps  épais,  Ij  K^ie 
lar^e,  courte,  aplatie  en  dessus,  et  le  cou  à 
lieiiie  sensible.  Os  aniinauï  ,  dont  l;i  pliysiuno- 
niie  ^'eneralc  est  celle  des  rats,  vivent  de  raci- 
nes et  de  fçrains  et  boivent  peu. 

(âCi-tteriM,  s.  ('.  ^-hi^rhé-ria.  Hot.  Gerbérie  ;  gen- 
re de  plantes  de  la  famille  dessynantliéréesinu- 
tisiées.     ■  ■  '         '  •■    "  •    "   ■  » 

€;ei  :>i>riii<lMM,  s.  f.  pi.  Hol.  (terbériéeS*  section  de 
la  tribu  des  niutisié'es  ,  ayant  poUr|lypele  gen- 
re gerbérie. 

GerlitM-iiMio,  «In.  adj.  Hot.  (ierbérié  ;  qui  tient  de 
la  f,'erbérie. 

CicrUn,  s.  m.  Mamm.  Gerbo  ou  Gerboa;  espèce  du 
genre  jícrboisc  ;  les  animaux  vivent  en  tribus  et 
paraissent  rechercher  les  bulbes  pour  leur  nour- 
riture. ■■       -'  '■: 

iivvlnt\tU-,  ndj.  ç^-h^rhn-iilé.  Mamm.  Gerboïdc; 
qui  ressemble  à  une  j;erboise 

UrrbolileM.  s.  m.  pi.  Mamm.  Gerbo'ides:  famille 
de  l'ordre  des  mammifères  gliriens  ,  qui  com- 
prend les  iicrboises. 

(¿orlioMin,  s.  f.  ¡Mamm.  Gerboise.  V,  Orrhasin. 

«¿ercorla.  s.  f.  f;-hérzt--rin.  Bot.  Gerzérie;  un  des 
iionis  de  la  /.izaiiie.  }  (ierzérie;  espèce -de  plante 
du  Ja|>on  ,  qui  n'est  pas  encore  cîassée. 

«¿ereiulii,  s.  f.  lîrpét.  Gérende  ;  espèce  de  ser- 
pent du  genre  boa. 

«¿erisa  ou  Jer^a.  s.  f.  f;-hér-<)a.  Jarpnn;  langage 
COI  rompu  que  l'on  parle  dans  les  villages,  dans 
les  provinces;  argot,  baragouin.  |  Abusiv.  et 
par  mépris.  Jargon  .  langue  étrangère  que  l'on 
ne  comprend  ,  ¡las.  Se  dit  m^imc  de  la  lanffuc  du 
pays  ,  quand  on  la  parle  d'une  manière  qui  pas- 
se la  capaiilé  des  autres.  |  Jargon;  ou  appelle 
quelque  fois  ainsi  un  certain  langage  de  société 
où  l'on  emploie  les  mots  dans  des  sens  qu'ils 
n'ont  pas  communément,  et  qui  sont  «le  conven- 
tion parmi  les  personnes  qui  composent  ces  co- 
teries. Il  Toute  espèce  d'ètolfe  grossière.  ||  Hstar 
ou  poner  itvficosa  en  jerflo;  fig.  Chose  com- 
mencée qu'oi!  laisse  là.  '      ■  ' 

Clcrgcliiio,  s.  m.  fjherghéli-nn.  Gérgelin,  huile 
que  les  Indiens  tirent  de  la  sésane. 

iicrKsmou  Jorgon,  s.  m.  gérgnnti.  Paillasse; 
grand  sac  de  toile  rempli  de  paille  qu'on  étend 
sur  un  lit  sous  les  matelas  et  sur  le  bois  ou  le 
fond  sanglé.  Il  Fig.  Robe  mal  faite,  trop  large. 
sac.  li  Fig.  Personne  dont  l'emboupoinl  déforme 
la  taiite.  ||  Fig  La  pahse,  le  ventre,  jj  Fig.  Fem- 
me de  mauvaise  vie. 
Goi-S"SI!n  on  G..|-Kiillln.  s.  f.  (¡hérifui-Ua.  (I, 
mouillei.  iitolie  fine  de  Suie  oude  laine,  ou  mé- 
langée (le  l-une  ei  de  l'autre.  ¡  Serge, 

«eriialco,  s.  m.  V.  i;prj/'fi//e. 

Cioriralte.  s.  m.  uhnifnl-U'.  Ôrnith.  Gerfaut;  se- 
conde section  du  genre  laueon  .  comprenant  des 
animaux  plus  grands  que  les  vautours.-  Sorte 
de  petite  couU'Uvriiie.--Arq.  Valeur 


ucrirmo,  s.  m.  v/t<<r  i/Vi -fo.  Chérifat;  digtiité  do 
chérir,  et  le  pays  qu'il  gouverne. 

Ci«Tlfc,  Jerlff.  s.  m.  Cliérif;  nom  des  dcécfin- 
danls  de  Mahomet  piir  Fatime,  sa  liHe,  ép'otisii 
(i".\ly«  ils  tout  distingués  par  un  tnrbant  vert.— 
Ghérifl;  signifie  aussi  prince  chez  les  .Vrabes  et 
chez  les  Maures.  Le  rot  de  Maroc  se  qUâlilie 
cher  if  des  r/uiri/"j.--Métall  (Ihèrif  monnaie  d'bf 
d'Kgipte  valant  environ  tt  francs  7H  centimeSi 

CîorlKonxn  ou  JrrleonKu.  s.  f  ghiTigorin-za. 
Jargon;  argot,  langage  cornimpu,  bizarre,  (Jont 
se  servent  ordenairement  les  boémiens,  les  yo-; 
leurs,  etc.-Gargon;  style  embrouillé,  inintelllgi^ 
hie.-- .4rif/iir  PH  gprígf)n:í/.»i  tergiverser,  usCT' 
de  détours,  de  subterfuges.--//rtrcr  gcngoViîo»; 
faire  des  gestes  ridicules. 

CirriicoiiKiir  ou  JrrlKunzar ,  r.  a.  jif^ngonnzar. 
Argotisser;  parler  argot,  parlfer,  S< expli()tier d'u- 
ne manière  peu  claire.  ■  'i  '         "'  ' 

Cicilllii.s,  f.  g./ieVí-íZa.  (I,  mouillée;  Bot,  GéHlIc^ 
un  des  noms  vulgaires  de  la  chanterelle  ou  gé- 
rille  ordinaire. 

GoiMiitfiiou  jcriiiKii,  s.  f.  g/^értnrNga.  Seringiie: 
petite  pompe  qui  sert  à  attirer,  et  à  repousser 
l'air  et  les  liquides.  |  Pompe.  (|  ^«:r«ngn  del 
ayuntiimirntn;  pompe  de  la  municipalité  pour 
les  incendies.  ||  Fig.  Instance;  sollicitations, 
ponrsuite  fatigante,  importune. 

Clcringiiaclon.  ou  Jerin;;arloii,  S.  f.ght'rinnga- 
z»'H«.  l/aclion  de  seringncr,  injection. 

(¿vringar,  v,  a.  Seringuer;  injecter.  |1  Fig.  Ennu- 
yer, fatiguer  par  des  instances,  obséder. 

Gorliigazo  ou  Ji-rliignxo,  e.  m.  L'action  de  sc- 
riiiguer,  lavement,  y.  iauaitvfl.  Il  Couji  de  se- 
ringue,jet  dé  ce  qui  est  contenu  dans  la  serin- 
gue. 

Gcringiillla  ou  Jerlngiiltla.  s.  T.  dim.  de  Geirîn- 
grt.  I  Rot.  Seringat;  arbrisseau. 

Gorito,  s.  m.  Gérit;  drap  qui  a  environ  deux  pieds 
de  longcur  et  dont  en  se  sert  pour  fa  chasse 
aux  ours. 

Gvrioii,  s.  m,  {¡hêrionn.  Mytol.  Géryon,  monstre 
a  trois  tètes  qui  fut  vaincu  par  Héraclée. 

Gcriunla.  s.  f.  tjhério-nia.  Bol.  Géryonie;  plante 
du  genre  mèdurc. 

UrrióiihlnN,  s.  f.  pi.  qhério-fiidnss.^oi.Gñkson\- 
des;  famille  de  plantes  de  l'ordre  des  acalêpbés 
libres,  qui  a  pour  type  le    genre  géryonie. 

Gerioiiifln. (la.  adj.  ¡¡Iiêrio-nida.  Bor.  Gérj'onidC; 
qui  ressemble  à  une  géryonie. 

Cerin,  S.  f.  (fbèr-la.  Ichlhyol.  Gerle;  poisson  du 
genre  picarel,  de  la  côte  de  Nice.  ' 

Gcrniacion,  S,  f.  ijhérmar.ion.  Germination  ;  épo- 
que dud'éveloppement  des  bourgeons.  V.  Ger- 
minacion,  ' 

Grnuaii,  s.  m.  Secl.  rel.  Germand;  membre  d'u- 
ne secte  de  philoso()lies  indiens,  ainsi  appelés  de 
ce  (¡u'ils  habitaient  dans  les  bois  où  ils  vivaient 
de  fruits  sauvages,  n'ayant  d'autres  vètemcrits 
que  ceux  qu'ils  frabriquaieiil  avec  dés  écorces 
d'arbre,  ils  s'abstenaient  de  l'usage  du  vin  et 
des  mariages. =í/crm«»Kí,  s.  f.  femme  publi- 
que. 

Gcmiaiiatla,  s.  f.  Uist.  Germanada;  nom  d'une 
associotion  populaire  qui  s'était  forméeà  Valen- 
ce en  1320,  durant  les  troubles  qu'y  avaient  ex- 
cités la  tiranic  des  nobles.  V.  Ilerviandad. 

Gcrmaiidria,  s.  f.  ghcrmandri-a.  Bol.  Gérman- 


\ 


r.HU 


—  517  — 


fJÉk'' 


drécv.f^cnredo.  plûntcsInhW'os  Aflciirs  d'un  Mane 
jAuiiiiiro.ct  dis|(HS('(>.scii  mirais iinilnK^rnl  h  l't'x- 
tróinilf  (les  li^rrs.  Klle  !»  iiiift  saveur  ilcrc,  cl 
amèrc,  est  rcfîîtrdéc  coMiinc  aiïi^rilivP,  sudorili- 
quc:  Vdlncnurc.  li'GTinondréc;  nom  vulgaire 
d'uiH"  V(Moiii»|ue. 
Gi>riii!ii«>Mro,  ra<  ftdj.  D'nrf^ot.  ' 

Ccriiiiiiiia,   s.   f.    '/hrrmnni-a  Gennanifc:  hoh*- 
inicii.  jin^<in.  «r¡/nl,  lan}ïn;ic  rorrnmi)!!  fil  Y>{ti(r-^ 
re  (l(»iil  se  scrvcnl  les  Ixilu-iniciis,  les  viiltMirs.  | 
<'<»iiiiilMiiam'.  Il  Assiniatllondcc«»/i«neroj,-irva- 
U'iice.  y.  (irrmtiiiada.     '   '     i     '  •  '    "  -'    •  ■ 

Crrniania.  s.f.  i¡hi'ina-nin.  GÍ'O}?.  GermairiCT  ^fts- 
te  l'fmiri'e  de  l*I-un»pr  ancienne  qiii  eomifrciiait 
•i|c  pays  qui    s'élend  du    Datiuhe   a   la  mer  du 
Nord,  el  du  Hliinàln  Vistule.  ainsi  que  les' ••en- 
trées  api»elé.'s    auj(Uitd*hni  Dnnnemark,    Nor- 
wéU'N   Stiéde.  Kiiidlande,  l.ivonie  et  Prii^se;   || 
Nom     donné    à  un   di's   rovaunies    nés  du    de- 
meinlirement  de  leinpire  de   Charlemaf^ne,  el 
qui     (iriiniliveuienl     c(im|)renail    toutes    cel- 
les des  provinees  situ(''es  au-delà  d\l  Hhiti ,  qtii 
avaient  fitil  ¡lartie  de  la  monarehie  des  frailes.  Il 
•    fut  aírrainli  à  plusieurs  époques. 
Ooriiiaiiiiiii».   lin.  S.  et  adj.   Ilist.   anc.  (^cr'rtla- 
niaiiien:  \wn\  d'urte  tribu  des  Perses,  membie 
de  eetle  tribu. 
Ccrmanira.  S.  \'.  fjkflrmà-nikn.  (íéogr.  anc.  Ger- 
manique; nom  donné  à  deux  divisiunsdc  la  Gau- 
le ancienne  sous  les  Uomains.  I  Germánica  pri- 
mera, (icrmànirn  se-^nrula;  Germanique  premiè- 
re, (««"rmanique  deu\iémü<    ' 
Ccriiiàiiir»»,  ca.  adj.  Géo^.anc.  Germanique;  qni 
appartient  à  In  f/ermanie,  ou    à    ses  habitants.  Il 
Ilist.  rom.  tiermaoique;   titre  que   prirent  plu- 
sieurs empereurs  romains,  vaiiKpieurs  des  ffer- 
tnains.    |    Mar  (je  f  muni  en  ;    mer   germanique; 
située  ou  nord  de  la  ^"aule;  entre  lis  îles  Rrita- 
niquesella  Germanie. aujourd'hui  mer  du  Nord, 
Hist.  Imperio  fíürm.iriíro.  Empire  germanique; 
se  dit  de  l'empire  d'Orcidenl  renouvelé  parGhar- 
Icmaffiui  ,  après  son  démembrement  «nlre  les 
petits  (ils  de  ce  prince.  ||  Ethnorg.  Lenffitas  qer- 
mnuivas\  lan};ues  ;;ermani(iues;  Innjîues  indo- 
européernnes  en  usa^e  chez  les  descendante  des 
anciens  Germains,  j  V.oiil'ederarion  ¡férmánica; 
confédération  ^jermanique.  ||  Atl-mania, 
«¡crmaiiltlad,  s.  f.  inus.' (î-ratcrnité.  V.'Herman- 

(lad.  I''nilenii(htil. 
(■rrniaiilNiiin,  s.  m.  ijhi^rmani.t-mn.  tlermanisme; 
on  le  dit  de  certaines  locutions  empruntées  à  la 
lanjîue  allemande,   et  qUe  losare  général   n'a 
pas  encoie  le;.'ilimécs! 
€iorinaiiiy.a«lf>.  «la.  adj.  cl  pass.  d"  Germnniiar. 
UoniiHiii'/.ar .    v.    a.    iiUéntiiitii/rir.   f/ermaniser; 
rendre  germain    ou  allemand.  \  v.    n.  fiermani- 
ser;  l'aire  des  germaiiismes.  " 

Gerniaiio.  iKi.  adj.  inns.  Vrai,  pur, ^Ahs  altéra- 
tion ni  mélange.  V.  iicKiMMo.  ||  s.  m.  Arp.  IVohé- 
mien  ;    enlrenuMIeur.   ||    V.  IUlnnnriifion.  \  s. 
Gécgr.  Gcrniain;  habitant  de  la  Germanie.  1|  Ger- 
main; se  «lit  eiicoreciuelqiierois  pour  Mlemand. 
Ci<*riiiiiiin  Miijoii.    iiii.   iidj.    diplom.    Oui    appar- 
tient aux  Germains  et  an\  Saxon»;.  Se  dit  de  l'é- 
criture plus  coniiniiiuMUvnt  appelée  Sirruune. 
Gcrniar,  V.  ft.  inns.  V.  (¡crminar. 
«¿«•■•iiKMi.  s.  m.   ^Iifr-ménn.    Phys.   et   hist.    nAl. 
Germe;  rudiment  d'un  être   organisé  i(ui    vient 


d'être  engendfé;  ébam  hé  de  tout  organe  que   If" 
temps  ou  la  nutrition    emmènera   au    df  gré    di- 
pcrfeelion  dont  il  est  susceptible.   On  comprend 
sous  le  nom  de  ;;ei"irtés,  \f^    Inilbes,   les   hnlbr- 
llés,  les  lubercitles,  les  turións.    les  bourgeons, 
e(  les  lenticelles.  Les  gerines  dilïï'K'nt  essentie- 
llement des  graines     semillmt],   en  ce  qu'ils  ne 
sont  que  des  frhl^iftents  de;  végétaux  ,    tandis  (|ui* 
cellC's-ci  sont  des'   végétaux    complets,  ijunique 
en  miniature.  I.es  animaux  comme   les  véiJélatii 
ont  utt  germ^.  I.e    germe  des  plhnles,   du    mit-^ 
ment  qu'il   est   fécondé   el  déjà    entouré   tfe  ses 
eiiveloppes,  prend  le  hom  de   graine.  Li<  gèViiic** 
des  ihamiféres  fééortdé  s'appelle  eidbryo'n    'etti- 
/>riyH):  il  prend  lenom  d'u'uf  '!nifi'fi\'  l'Mcr.  lt?s, 
a'nimiiux   ovipares,  mais  le   gerihe   pt-ojfremVnl 
dit  ne  fijnite  qu'une    partie   fort   restreinte    (le 
IVufeldc   la    graine.    Clic^z   les   vivipares  ,' le 
gemme  fécondé  n'a  pas  reçu  de  non»  particulier, 
et  on  dit  produit  de  la  cohcpptitm.  ||  Hot.  Gerni^f* 
se  dit   quelquefois    ;)(tur  l'ovaire,    c'cat-;ï-dii'e, 
pour  la  partie  de  la  llleur  (\\i'\    devient  le    friilt 
ÏOrsque  la  fécondation  s'est  opérée.  I|  Ger'me;  la 
partie  de  la  semence  dont'  se  forme  la  plante.  |1 
Germe;  partie  d'iitie  racine  bulbeuse  ou  tubéreli-' 
sc  qui    prdduil   une   nouvelle   plante.  |i  Germé; 
première  pointe   qui  sort  d'une   graine;  d'une 
bulbe,  etc'.,   lorsqu'elle  commence  à  pousser.  | 
Fig.  ^erme;  principe,  cause,    source,  origine  de 
quelque  cHose,  au  physique  et   au  ntorai.  |;'Pbî-* 
los.  herm.  iïerme;  le  mercure. 
Gcr'iAirlda,  s.  g/icrmí/r-í/a.  Eéol.  Vermicide;  c(*- 
lui,  celle  qui  détruit  un  germe,   qui  l'empêche 
de  se  tWveliqiper.  ||  f7ermicidej  crime  du  céliba- 
taire envers  la  nature.  ||  U  s'emploie   aussi   ad- 
jectiv. 
(,;crmlllcacirtn.  s.   f.    g/tcrHii/i'ca/i'onn.  ^ermifi- 

iafion;  transformation,  éonversion  en  germe. 
Gcriiilnaclon,  r'  f.  g/it'rmiurt/.ionn.  IMiysiol.  vé- 
gét.  iVermination;  puissance  végétative  par  la- 
quelle la  graine  prend  !<on  niouvement  vital  el 
commencé  à  se  développer  Getle  période  de  la 
vie  végétale correspoitd  à  l'allaitement  des  mam- 
miféreS,  ou  mieux  encore  à  l'incubation  des  oi- 
seaux. 
Gt'rniliiádo,  da;  ádj.  et  part.  pass.  de  germinar. 

^ermé. 
Gcriitliiadnr,  ra.  adj.  adj.  Germinateur;   qui  est 

propre  à  germer, 
Geriiiliial,  adj.  Ilot.  i;erminal.-  quise  dévebqjpe 
en  place  de  la  graine.  ||  s.  m.  m.  (ierminal;  sep- 
tième mois  de  l'année  lie  h  République  fionçai- 
se,  commençait  le  21  mars  et  finissait  le  l'.i  avril. 
Il  était  ains;  nommé,  parce  (¡u'il  tombait  à  l'épo- 
que où  la  i^ature  développe  le  germe  de  la  se- 
mence qui  lui  a  été  confiée. 
GM*mlnaH(o.  adj.  f.'erminant;  qui  se  produit  A  la 

manière  des  végétaux. 
Gcriiilniir,  v.  n.  íí'ermer;    pousser   un   germe    au 
dehors.  Il  Tiii.  iiermer;  se  développer. s'acCmîtré, 
produire  ses  e(TeI<.  ||  l'ig.  fermer,  prospérer 
Gri'inln1|*aria.  s.  f.  g/i  rminipn-ria.  Physiol.vé- 
gét.  /."ermiiiiparie;  mode  de  génération  qui  con- 
siste en  ce  (pi'iin  corps  organisé  pousse  de  nou- 
veaux   produits   dont    le    développement  donne 
lien  à  de  nouveaux  individus. 
Gfr-iiiiniparo,  ra.  ndj.  Ilist.  nal.  (7crminiparc;qUi 
'      se  produit  par  des  germes. 


r.ER 


—  518  — 


v.m. 


CMsriiiInnUv»,  va,  atlj,  (^rrminalir;  qui  peuL  s<' 
<lcv('li)|Hifr  ,  füTiiivr.  Il  Faruitail  (ferminnliiut; 
faillite  KcniiiiiiUivr,  rcllr  (ju'oiil  les  (.'rniiics  tk> 
geniKT  ou,  plus  KM'iiérnlriucnt,  ccllti  tju'diit  h-s 
oiipusculi'S  roprudurlcur!»  des  corps  «le  se  déve- 
lopper quand  ils  vieiincul  à  (kre  places  dans  des 
circoiisl anees  l'avurnbles. 

cacrmoii.  s.  pi.  Khlhyul.  (Germon;  poissuii  du 
Kraiid  Oeéan  au»lral.  j)  6'crmoii;  um  des  nomsdu 
dAupliin.  ,    ,  I 

Cierno,  s.  m.  inus.  BoQU-iils,  le  mari  de  ^  dllc. 
V.   Yerno. 

ttvrocoinía,  s.  f.  f^ltéroltomt'ft,  Médcc  fíéroio- 
inie;  branche  de  l'hygiène  qui  Irailc  des  moyens 
dccoiiservcr  la.vauté  des  vieillards. 

f^crofautaM,  s.  f.  pi.  .\nl.  ¡;r.  Uiéropbanless  fem- 
fncs  consacrées  au  culte  de  Çércs.  ^Lqui  avaient 
des  fonctious.  disUMCies.40  .iÇcUes  4)c>  .l'hi^ro- 
pbanlç.  ■  r  , 

Gerufaiite,  on  Uerufántr.  s.  m.  ^héii) fan-té. 
Autiq.  Hiérophante;  litre  du  prélre  qui  prési- 
dait au\  ni}  stères  d'I-^lcusis  et  de  quelques  au- 
tres temples  de  la  ^«rècc,  et  qui  enseif^nait  les 
fhcisessiitrées  aux  initiés. 

Oerorauilda,  s.  f.  ^nl,  ¡^r.  fliérophantide;  prê- 
tresses de  Cérùs  à:  Athènes,  qui  étaient  subor- 
dunnécs  ù  l'hiérophante. 

4¿eroria,  s.  f.  Ilelmint.  ííérofléc;  gciirc  de,  vers 
intestinaux. 

Aicroalilico,  (iU  Jcrof^lillço,  S.  m.  Hiérogiiphr; 
caractère,  fi^turc  qui  contient  quelque  sens  mys- 
léfieui.J  Iliéroi,'liphe;  se  dit  particulièrement 
des  caractères  de  ce  genre  dmit  les  Egyptiens 
,^servaieuV,dans  les  choses  qui,  rei$;)rdi)icnl  la 
reIÎ;i;ion,  les  sciences  et  les  arts.  Us  consistaient 
dans  des  caractères  ou  ligures  qui,  dans  l'origi- 
Bc,  suppléaient  à  l'écriture,  dont  on  n'avait  pas 
encore  l'idée,  et  auxquels  ensuite  on  donna  un 
sens  caché  et  mystérieux.  L'usage  des  hiérogly 
|»hes,  qui  chez  les  Egyptiens  remonte  à  la  plus 
îiautc  antiquité,  et  qu'employèrent  principale- 
ment les  prêtres,  leur  est  commun  avec  lesChi- 
flois,  les  Méiicans,  les  Scytes,  les  Indiens,  les 
FJieniciens,  les  Ethiiqùens,  et  les  Elruriens.  || 
Ge,ro(fli(icos  ntrioqlóftcos;  hiéio^rlyphcs  curiolo- 
giques;  imitation  de, la  chose;  il  c;onsistait  à  met- 
tre la  partie  pour  le  tout.  |¡  (iermjliftros  j/i/i/joit- 
cos;^  hiéroglyphes  symboliquqs;  Qcux  qui  chan- 
peai'cnl  quelque  chose  à  l'objet., j|  ad].  Hiérogly- 
fiquc;  qui  appartient  à  l'hiéroglyphe.  ||  l'aléogr. 
Hiéroglylique;  se  dit  de  la  première  sorte  d'écri- 
ture dont  se  composait  le  système  graphique  des 
anciens  Egyptiens,  jj  Zool,  Hiérogliüqnc;  se  dit 
d'uH  corps  qui  est  marqué  de  lignes  coloriées  si- 
nueuses, qu'on  a  comparées  à  des  hiéroglyphes, 
comme  le  python  hiénjglyphique.  ¡i  L'écriture 
biéroglyphiiiue  est  employée  sur  les  monuments, 
elle  est  distincte  de  celle  des mauuscr/lá, appelée 
hiératique.  Y.  (;eríi/íco.  -,¿¡„',!  -t     • 

Ccroninilunw,  s.  m-  V.  GcTonimiano.  *  .  "       ■ 

Ciei-uiitc,  s.  m.  Antiq.  gr.  GéroiUc  ;  nom  que  les 
Cretois  et  les  Spartiates  doiiiiaienl  à  leurs  séna- 
teurs, qui  toujours  étaient  pris  parmi  les  viei- 
llards les  plus  respectables.  Par  extension  sig- 
nifie dans  les  mêmes  peuples  un  personage  res- 
pectable. 

«ierontoçruclA,  s.  f,  g/niro^to/iia-zio.  Gérouto-r 
èralio;  gouvcrneiueut  des  yie,iUards;,  interven- 


tion dfs  vieillards  dans  1rs  affaires  du  pays. 

<¿i'roii(orríi(lr*.  c:i.  adj.  ii¿r<int»krn-tiUii.  ííé- 
ronlo(ralii|iie;  qui  appartient  ala  gérontocratie. 

Cirriinti>|i«»KUM,  s.  m.  But.  frérunlo;io;¿on  t  sal- 
silis  des  prés  dont  le»  graines  sont  couronnées- 
d'aijjrelles. 

<¿<'r|»n,  "Il  Jcrpii.  s.  f.  Hejctou  de  pied  de  vigne. 

<^t^r«|Hrrln,  !).  I.  iiiiis.  Abattoir. 

Uf  rrleol<%  ».  m.  ghtrriko-lé.  Uagoûl,  potage  aux 
•  mandes. 

(iertiiN,  s.  f.  pi,  Arg.  Ureilles. 

€i«'rrlH,  s.  m.  Kiitom.  (>erris;geiired'iiis«rctes.);«*i>- 
corises. 

4¿«riiin,  s.  m.O>niin.  frcrouiii;  espèce  de  quintal 
dont  on  se  sert  nu  l'aire  pour  évaluer  le  poid* 
des  marchandises  volumineuses. . 

(¿iTuiiilieiiM*',  adj.  Ue  ^rironne. 

<ipriiniliiiil<i,  s.  r.  ^raiid,n)ul«OiiPf espion  ampou- 
Kt  et  ridicule. 

<;t>riiM«lé<»,  s.  m.  ^rram.^rjórondil':  se  dit  desiiiHe- 
xions  particulières  que  l'usage  de  la  lair.'ue  la-, 
iine  a  données  au  participe  en  dui< ,  lor'iu'on  les 
emploie  coiiune  cas  d*t  riiiUnilir-  |  On  appelle 
abusivement  gérondil' le  participe  présent  d'un 
veiîbe  qi,iaiid  en  t'ram.'ais  il  va  précédé  do  la  pn*,-? 
position  en.  \\  Fig.  fam.  Mauvais  orateur,  predi - 
caleur  ridicule.  ,,1     ;      ,  •.; 

C¿t;rrlsMi>l«,  s.  (.  ioas.  .Es;>¿ce  de  brodequin,-  .;> 

(-<*rvUiA,  .«1.  m.  Eoss.  ^frvillie:  espèce  de  coqiitillc- 
bivalve  qui  se  reiiLontre  dans  b.'s  couches  de  (er- 
re calcaire. 

Ccrvllln,  s.  f.  Entom,  (f«:rbillc;  genre  de  vers 
rongeurs.  .^ 

Ciei'vtllfra,  s.  m.  inus.  Cordonnier,  savetier, 

UeM»,  s.  f,  Bol.  Yîasset  genre  de  légumineuses, 
contenant  plus  de  cinquante  espèces,  dont  plu- 
sieurs, sont  précieuses  comme  plantes  foiwivi- 
gères. 

CieMtu-r»,  S.  f.  Bfit.  desuere;  genre  dfl  la  Tamille 
des  gesnériéçs, comprenant  environ  quinze  pljni- 
tes  originaires  des  Antilles. 

«esMcrliicra!*.  s.f.  pi.  (;/t('i»u'rirt-zé«J5. B«jI.  (»es- 
nériées;  famille  de  plantes,  qui  a  puqr  type  le 
genre  gosnère. 

Ca«Miiei'iñceA.  ra.  adj.  (jhésnèria-ié».  Bot  Qes- 
nérié;  qui  ressemble  a  une  gesnérc*  , 

«¿cMoirciU,  s.  m.  fiétsolré-ont.  Mu*.  i/'-ré-soI; 
signe  et  clef  de   musique  qui  désigne  le  l«n  de 

S(d. 

Cie.<«la,  s.  m.  Fiii.  fiesta:  mot  (|ui  dcifigne  tous  les 
mouvements  imprimés  par  l'action  inu.sculaire  à 
t(»ut  le  corps  ou  à  toute  partie  du  corps,  les  dif- 
férents modes  de  staiion.  et  les  diverses  attitu- 
des ou  positions  qui  dépendeiiit  de  c«(te  action 
diversement  combinée,  ainsi  que  loi^s  les  mou- 
vements étrangers  auxquels  le  corps  ol>éit  el  qui 
peuvent  avoir  sur  la  santé  une  inlluence  plus  ou 
.  moins  directe. 

Go»itacion,  S.  f.  cihistmionn.  Prestation;  action  de 
porter;  temps  pendant  lequel  le  fœtus  des  espè- 
ces vivipares  reste  enferme  dans  le  sein  de  la 
mère,  depuis  le  moment  de  la  conception  jus- 
qu'à l'époque  oii  il  arrive  à  la  lumièie.  ¡j  Anl. 
rom.  Gestation;  sorte  d'exercice  eii  usage  chez 
les  Romains  pour  le  rétablissemeiU  de  la  santé. 
1!  consi>tail  à  se  faire  porter  en  chaise  ou  en  li- 
tière, às«  faire  Irainer  rapidement  dans  un  char- 
riot  ou  dans  un  bateau  pour  donner, a,u  corps  du 


TiET 


—  ,319  — 


GIR 


mouvcmcnlc»;  de  la  ficeonsse.  ||  Ce«t«lh>n;  lieu 
ombrage',  partie  »l'un  jardin,  d'un  portique,  où 
1*011  se   proinciiail   en   liticro/  «i  l.*«U"pr(»nail 

l'exercire  de  la  gcstülion.  .c      ■ 

Cestadiira.  s.  f.  g-héstaduu-ra.  ¡n«9.  Vis»g«,T»- 
gure. 

«¡cMtnH,  >.  f.  pi.  i\\use-kés-ta.f.  Gestes,'  grandes 
des  et  nié;iorablfs  actions,  exploits. 

«¿CNtatorio,  rl«.  adj.  g-Ztcvíuío-rto.  An»,  rom. 
Geslutoire;  dont  on  se  sert  p»iur  la  gestation.  H 
llisl.  ¿»i7/ii  (joslnlurtn;  tliaise  gvstatoire;  chaise 
il  porteur  dont  le  pape  lait  usage. 

«¿PNifiir,  V.  .1.  inus.  g-/(i-.íí(('.ir.  (îcsticaler,  grima* 
ter.  V.  Gesticular. 

CicNtiTit,  s.  f.  et  adj.  ^^Ii4.ité-ra.  Bot.  Mijaurée, 
grimacière,  lemine  à  manières  affectées  <ni  ridi- 
cules. 

«¿«Att'i-w,  ro.  adj.  g-/téift'-ro.  Geslieulaleur;  celui 
colle  qui  fait  trop  de  gestes,  (jui  fait  des  gestes 
alVicles.  li  (irinia.  ier;  i)ui  fait  des  grimaces. 

CicMticuiacioii.  s.  f.  '¿-hésl iliinil mionn .  Gcsticu- 
blitm,  action  de  faire  des  gestes  alleftés.  indé- 
cents ou  trop  Iré  ;uenls.  ||  Gesticuintiiiu;  art  dtt 
geste  on  |tantcmime.||['athol.  Gesticnlation;ac- 
iioii  de  fiiiredes  gestes, pliénoinèiies qu'on  4)b- 
«¡erve  <lans  un  certain  nombre  de  maladies. 

4¿«'w(ictilnilor.  s.  m.  ^-hi-slirauladar.  Kf\l.  rom. 
Gesticulaleur; esclave  qui  dans  les  festinsdécuu- 
pait  les  viandes  au  son  de  la  musique^  ||  V.  Ges- 
tero.        .•.■■.,  /\i  .    .   .;    -•'.     ...■■.. 

«ieMtiriilanle.  adj.  Grimaçant.  V.  Gestero. 

0<*r4tÍMiiliii'.  V.  il,  g-/te47í  üuíar.  Gesticuler,  fai- 
re îles  ge>les  aHeclcs.  trop  liócjueuts  ou  indé- 
cents. 

<«(M4tirulnr,  adj.  inns.  Gcsticulairc;  qui  concerne 
les  gestes. 

Cifntillu.  s.  m.  dim.  de  («est'i.  •' 

(lieMto,  s.  m.  iiius.  Mine.   v'Sage.  ||  Geste  mouve- 

HH'iit  extérieur  de  corps  servant  à  exprimer  nos 

.  senliioents,  nos  désirs,  nos  craintes  et  toutes  les 

.  seu^aiioiis  diverses  que  iH'US  pouvons  éprouver. 
Il  Aspect  situation,  disposition,  seinbluiii.  ai'.pa- 
rencc.  \\  Geste.  paiiii.m:iue.  biz/i.  jeu  iniicl  (¡iiii 
roinédioîi.  Ii  Action;  niouvinieiil  du  corps  de  l'o- 
laieiir.  Il  (jvslo  (!<•  itrnii({r  viunijrc:  l'am.  air,  mi- 
ne reliognée.  i|  l'uiki-r  ffi'sto:.  prendre,  avoir  un 
air  relVo;.'iié.  ;;  l'onvrsr  a  in'st'i:  se  par^-r,  s'ajus- 
ter. I  //ri<Ti-  </f'..vi(i.v,  faire  des  grimaces,  avoirdes 
coiiMilsioiis.  faire  la  nique.  Il  Hacer  gestos  á  «/- 
;iu}ia  cdsii.  tegunii  r  avec  dédain. 

€¿rta.  Mil  Je(i).  s.  t.  g-/ic-(o.  Groin,  biibinc,  nui- 
Ile,  gros>es  lèvres.  |i  Aiag.  GhiicIIc.  robinet  de 
lonneaii'  ||  Ksiar  ran  lanla  ¡jeta,  faire  la  moue, 
avoir  lair  facile. 

Cîria.  adj.  et  s.g/it'-tii  Géogr.  et  llisl.  ane.  Gèle, 
nom  d'un  peuple  scythe  au  nord  de  la  Dacie. 

«ieta.  ^-hé-iii.  Gcta;  second  lils  de  l'cmpereurSe- 
vère  et  de  Julia  Donna. 

Uctar.  ou  Jriai'.  v.  a.  g-/iét(ir.  Arag.  Broyer,  dé- 
laver dans  quelque  clidse  île  liquide- 

«iptc.  s.  m.  ;:-/(('-<ii.  Mar.  Jet  de  voiles. 

«¿cOco.  vu.  adj.  ^-Iié-tiku.  Gétique;  qui  appar- 
tient ati\  Gétes. 

CieiHl«<;  s.  m.  g-/»(î/i-iiss.  pot.  Géiliyllis;  genre 
de  plantes  mareissoïdes.  cnmprenanl  ciiK]  espè- 
ces, toutes  du  cap  de  P.oiine-  Espérance.  Les  baies 
dugéilivilis  ont  une  odeur  et  un  goût  de  frai- 
se très-agréables. 


««•♦o,  ou  JMo,  8.  m.  g-h¿-<«^  Ar»g,'ttiHEh«  Tldc 

et  frottée  de  miel.  .••  • 

Cetonia,  s.  î.  \i-hèto-nia .  Bot.  Gétonie»  genre  de 
plantes  connu  aussi  sous  le  nom  de  Calycoptère. 

ttctiido.  ou  Jetudo,  tia.  adj.  y^-hétou'do.  Lippu; 
qui  a  de  grosses  dèvres. 

Gétiil»,  lu.  adj.  et.  s.  Géogr.  ane.  Gélules:  habi- 
tant de  la  lîctulie.  On  dit  qu'ils  furent  les  pre- 
miers qui  ciltrèrenlen  Afrique.  Us  servirent  Jo- 
gurthn  contre  les  Komauis,,  qai  \H  soamirent 
ensuite.  ■        '•■'        ■ 

C:<'tiilia,  s.  f.  g-/i(?fou-/ia. Géogr.  ane. Gétulie;  an- 
cien nom  d'une  contrée  d'.\friqne  qui  avait  au 
.nord  les  deux  Mauritanies,  au  levant  les  pays 
des  (Paramantes,  au  midi  celui  des  Nègres  cl  au 
eouchaill  la  mer  .Mlnntique. 

Gi'}<>i-ita  ,  s.  f.  g-lihjèri-ta.  Miner.  Géyérite} 
quartz  conerétionné  qui  se  dépose  sur  les  bords 
de  la  source  jaillissante  de  (ieyser,  en  Irlande. 

Uia.  s.  f.  inus  ^-hi-a.  Arag.  Marque  de  ta  magis- 
trature.      ..'.'.. 

ttiaiiariniio^'S'.'itt'j  ç^^hiaharin-nn.  Hist.  Giaba- 
barieii;  membre  d'une  secte  fataliste  de  maho- 
méians. 

«¿iavottiio,  Sb'm.  çi-hia':à1i-no.  Oriiith.  Espèce  de 
faisan. 

Viafariaao.  na.  adj.  g-hiafaria'-rH).  l'hilol.  Gia- 
l'aritMi;  «l'Àbnugiafar,  qui  lui  appartient,  qui  lui 
est  priqjre.  ' 

Oiii|il(>i>.  s.  m.  iiial-ilérr.  Relat.  Gialder:  cabane 
•  garnie  seulement  de  laites  pour  que  l'air  la 
traverse,  et  oii  les  pécheurs  du  Nord  suspendent 
le  poisson  qu'il  veulent  sécher. 

<iiam!»o,s.  m.  g-/nom»t-fto.  Bol.  Giambo,  arbre 
des  Indes  orientales,  ¡lonl  le  fruit  à  noyau  a  ?e 
goùi  et  le  grosseur  de  nos  petites  pommes  de 
reineltc- 

(¿iainitaN,  s.  m.  pi.  g-h<rm{-ra«.tb Gtamites;  race 
illustre  do  Perses.  '••'      "'       ■        ' 

tiiaji.  g-/uVinn.  Myth.  pers^'Gian:'  tnon.irqwef  de 
resp.'iede  créatures  que  les  persans  liohiment 
í/i7)fi('s.et  (|ui  ont  gouverne  le  monde  durant 
•2.000  ans. 

Giaiir.  adj.  g-/iù/oi/r.  Uelig.  nialiom.  (iliiaour; 
mot  d'iiil  les  Perses  se  sont  servi  comme  sytro- 
iivme  de  inécréanl.  faisant  allnsion  nnx  adora- 
teiiis  du  \eaii  d'or  i}liiar.  veau  dont  il  <st  sou- 
vent parlé  avec  mépris  dans  le  Coran.  l,a  lan- 
gue turque  Im  depuis  adopté,  et  nous  le  tra- 
duisons par  le  mot  infidèle.  C'est  donc    un    ler- 

•  Kine  (!<'  mépris  que  les  vraies  croyatits  lancent 
ain  J'iinqiéeiis.  qui  autrefois  étaient  soumis  à 
une   foule  de  vexations. 

ftiiarafiio,  s.  m.  g-íiífironri-fn.  Rept.  Giarante, 
superbe  serpent  boa  auquel  quelques  peu|dades 
sauiages  de  r.\frique  rendent  1er.  Iioiineurs  di- 
vins. 

ttiai-oia,  s.  f.  g-Ai«rfl-/a.  Ornilh.  Giarole.*  nom 
donné  p:ir  Buffon  .'i  une  prétendue  perdrix  de  mer 
auv  pieds  noirs.  Ciivier  eu  a  fuit  un  genre  sous  le 
nom  iVancisé  Glan^ulc. 

t¿laii(|ii4>o,s.  ni.  g.|i/<ii>ii-  rw.  Myth.  inahom.  (liau- 
cbcii:  cotte  de  mailles;  sorte  de  talisman  com- 
pose de  l<)us  les  noms  de  Hiou,  que  les  Persans 
porti  nt  suspendu  nu  cou  ou  au  bras. 

t¿Jt»a  ou  jiha,  s.  f.  g-/ii-/)rt.  Patlnd.  Hossc;  gros- 
seur ou  saillie  contre  nature,  ({ui  se  forme  au  dos 
ou  à  la  poitrine,  par  la  déviation  de  l'epinc  dor- 


m» 


—  520  — 


!  iftlG 


,.salo  pi}  i)u  sUrfium.  ||0n  d(M)  ne.  anas  Lie  nW'nir 
nom  à  toute  déviation,  à  tout  vice  de  cottU^uni- 
tiuodcsuHqui  uonstitui'iii  [le  tronc.  |  iMainin. 
D0S80,, certaines  ({ro.ssçurs  ()uv  qut-lqurs  aniinaui 
onl,iis^(prvlkiiu'iit  surir  d(is.||V°i^'.tiiin.  Chagrin, 
rniuii.  Il  Arj,'.  IJcsaie.  |i  .Vig.  Voluuic. 

Uibadu  oiMíhadu,  Hi\'¡<frhilm-d9»  .Bus£U.  ||  pari; 
i>.is.  ilo  (iibar.  

i^Minr,  V.  tt.  ^-hihnréVin,  KnnujffDrw.raiiguer,.  »s- 
sonvHicr  jmir  soj;  propios. 

(¿Ibnr,  s.  m.  '^-hi-har.  Manim.  Gibbar;  (toisson  du 

genio  dt's  Ualçines. 

,Vilirr(i,  s.  ni.  pi.  «-/mVht-Ii.  Gibbcrii;  nom  avec 

lvt|iit;l  iei;ariibt'sd'Arriquf,appelU'nl  ceux  de  leurs 

,  .  compatriotes  ulublis  dans  le  Uankals,  où  ils  Tout 

tout  le  commerce  d'échange  «aire  d'Abyssinie 

,.,   la  haute  Nubie  et  l'Arabie. 

filbel,  s,  m.  Icblbyul»  (îibel;  poisson  des  rivières 
d'.\lleniugiic. 

Cilbellno,  s.  m.  Ilist.  Gibelin;  partisan  d'une  Tac- 
lion  qui  dans  le   XII.  XIII.  et  XIV.  siècles,  éuiit 

.  altacliee  aux  rnipcreurs,  et  opposée  aux  Guelfes 
partisiiiis  des  papes. 

Ulbeliii»,  nu.adj.  Gibelin;  qui  appartient  qui  est 

.  propre  aux  (gibelins,  qui  est  cuniposc  de  Gibe* 
lins. 

Ciibin  ou  Jibia.  S.  f.  Sèche;  poisson  de  mer.  | 
Knloiu.  Gibbje;  <;enrcd'inscle^  coléoptères  de  la 
famille  des  serricoriies. 

^ttlbloii  ou  jlbioii,  s.  m.  a-hihivnni  Os  de  sikhe. 

Cilboii.  s.  m.  au^m.  de  ¡¡iba.  \  .Myth.  jap.  Gibon; 
fête  japonaise,  dediee  a  Ihomme.  qui  se  célè- 
bre tous  les  ans  au  mois  d'actùl.  |  Mamm.  Gib- 
bon; siiij^e  duj^enrc  de  Oran^'s 

«ilblfcro  ,  va.  adj.  fi^ltibi-firo,  Hisl.nal.  Xiibbi- 

-,  fèrc;  qui  porte  une  bosse.  V,  Giboso.  \  Gibbifè- 
re  ;  se  dit  d'une  corolle  dont  la  gor-jc  présente 
des  dilatations  en  l'orme  de  de  bosse. 

«¿Ibipi'iio,  lia.  adj.  \!,-hib{'j)ent>.  Kntoin.  Gibbi- 
penne;  qui  a  les  élytrcs  bombées,  ovales  et  glo- 
buleuses. 

CiibirroNtro,   Irii.   adj.    f^-hibirros-tro.    Ornith. 
Gibbirostre;  qui  a  le  bec  bossu,  surmonté  d'une 
,   bpssc. 

CâlboMrolindo.  du.  adj.  f^-hibossifolia-do.  Bot. 
Gibltosifolié;  qui  a  des  feuilles  bosselées. 

CiibofiidiKl  ou  Jibwíüidtid,  S.  f.  fl-bibossidodd. 
Gibbosité;  en  j;eiiéral,  toute  saillie  osseuse  anor- 
male d'une  partie  du  tronc,  soit  par  suite  de  ca- 
rie d'une  vertèbre,  ou  par  une  simple  déforma- 

;,,  tiundesos,  des  cotes  ou  du  sternum.  |  En  par. 
ticulicr.  Gibbosité,  bosse  difformité  qui  résulte 
de  la  déviation  de  la  colonne  vertébrale  sans  ca- 
rie; on  a  aussi  donné  exclusivement  ce  nom  au 
mal  vertébral  de  l>o!l.  V.  (¡iba.  \\  Bot.  Gibbosité; 
étal  de  ce  qui  est  gibbeux. 

filbotio,  ou  Jil»o.<<io.  adj.  '¿-hiboss  0.  Gibbeux; 
qui  est  bossu,  élové.  1  Bossu;  celui,  celle  qui, 
par  un  vice  de  confornialion  a  une  ou  plusieurs 
,  bosses  au  dos  ou  à  la  poitrine.  |  Zool.  Bossu, 
gibbeux;  se  dii  en  général  d'un  animal  qui  a  le 
,  dos  très-convexe  et  en  forme  de  bosse,  ainsi  que 
de  certains  insectes  etc.  |  Astron.  Bossu;  se  dit 
se  dit  de  las  partie  éclairée  de  la  lune  lorsqu'el- 
le  passe  du  plein  au  premier  quartier,  et  du  der- 
nier quartier  au  jilein.  temps  pendant  lequel  la 
paitie  qui  est  dans  l'obscurité  est  cornue,  et 
ccllc.qui  est  éclairée  est  élevée  en  basse  convexe 


ou  bossue.  }  .nnt/^ibb4>Rx^  qai  est  teievé  en  bos- 
se plus  ou  moins  opparente; 
Ciibnya.  s.  f.  g-/ii/<o-t/«.  Krpét.Giboya;  grand  ej 

beau  serpent    sans  \enin. 

Cilbrwltur.  S.  m.  liéog.  (iihrallar:  promontoire  de 
de  la  MeiJitierraiire,  an  sud  est  de  la  proïince 
de<  Gadiz  en  Kspa);iie;  ¡l  funne  avec  le  promon» 
toire  (le  (;eula,  dont  il  rsl  éloigne  de  .'aliènes, 
l'entrée  orientale  du  ditroit  de  ce  nom.  |  («i- 
brallar;  ville  d'Andalousie,  ait  pied  du  promon- 
toire du  même  nom.  une  des  places  les  plu*  for- 
tesdii  monde.- elleiipparlKnt  aux  Anglais.  15.000 
habit,  j  Kstrrr.iw  de  (iibrnUnr:  tlelrdit  de  tîi- 
braltar;  il  est  situe  entre  l'Kspngiic  au  sud.  et 
la  Barbarie  ou  nord,  a  ;>(>  kil  de  lung.  |  Art.  eul. 
Gibraltar;  s'emploie,  nminie  synonyme  de  pâté 
(¡lastL-l),  (|uand  il  est  de  forme  élevée. 

tiiearn;  ou  Jicacara,  s.  f.  ^-hi-hnra.  Petite  tas- 
se à  anse  qui  sert  à  prendre  le  elioeolat. 

C¿l<-iio((iuMa.  s.  f.  g-/iu'nog-/iros.ï-a.  Mylb.  jap. 
Gienno-giossa;  fondateur  de  l'ordre  des  gamnia- 
bos,  ermites  ou  moines  ja|)poiiais. 

$iif>iieM,  Ma.  adj.  et  s.  géogr.  (îiennois;  habitant 
Gien,  qui  appartient  a  (¡leii  ou  Ji  ses  habitants. 

Uifu  ou  JUa.  s.  f.  Ce  qu'on  jette  ou  de  ce  qn^on 
vole  des  animaux  lorsqu'on  les  <lépèce  dans  les 
boucheries.  .  .    ■        :  , 

(¿iffrada  ou  Jiferada,  s.  f-  g-Zw/ilra-do.  C«up 
d'un  couteau  de  boucher,  etc.    "•    '■■■     ■  •'  '•■  ■] 

«Iforia  ou  Jifería,  s.  f.  •¿-bifiri-a.  Mcl'ier  de 
boucher.  -    ,,  ,1,  .    . 

(«Ifcrn,  m.  ou  Jlfcrt»,  rn.  adj.  f-hifi';~ro.  Qui 
appartient  au  boucher,  à  la  profesión,  etc,  }  Sa- 
le, malpropre.  ¡  s.  m.  (^onteau  de  boucher,  cou- 
peret, etc.  ¡  Bouuher;  étalier.  ¡  Poignard  il  lame 
citurle  et  large. 

Gifia  ou  Jifia,  s.  f.  Ichlhyol.  Xiphias,  empereur, 
espadon  du  genre  hnlacanthe. 

tmigii  ou  Jixa,  s.  f.  (ligue;  sorte  d'air  dont  le  mou- 
vement est  vif  cl  gai.  ¡  Danse  faite  sur  cet  air. 

ftilsail.ur  ou  jifitador  .  s.  m.  (ligueur;  se  disait 
des  musicieiisqui  jouaient  les  airs  appelés  ijiijues 
Celui  qui  danse  ui;e  gigue. 

CiiKalob»,  s.  m.  Hot.  (îigidobe;  genre  de  plantes 
légumineuses,  remarquables  parleur  gousse  lig- 
nens  aplatie,  renllée  sur  les  graines  et  longue 
de  deux  pieds  ou  plus. 

CliKUiita,  s.  f.  g-/u'gfi»i-fa.  Itol.  Héliotrope;  herbe 
aux  verrues,  plante. 

Cii;;aiitazo,  s.  m.  sugm.  de  Giqnnte. 

Gi{|:aiiti>.  s.  m.  g-/iig«/iii-fc.  Géant;  celui,  celle 
qui  excède  de  beaucoup  la  stature,  la  taille  ordi- 
naire des  individus  de  la  race  humaine.  ¡  Fig. 
Géant;  se  dit  quelquefois,  surtout  on  poésie,  de 
ce  qu'il  y  a  de  plus  grand  dans  son  es|>éee,  de 
l'homme  qui  sur  pase  les  autres  en  vertu,  courage, 
etc.  }  adj.  Géant;  qui  est  grand,  colossal,  l'n 
puebla,  un  árbol  (jiijnnle;  un  peuple,  un  arbre 
géant.  In  pensamienta  iiiijnnto;  une  pensée 
géante.  I  adj.  Gigantesque;  enorme  colofsal. 
Myth.  Los  ifiíjaulPs',  les  géants;  fils  del  ciel  et 
de  la  terre,  (ifent  la  guerre  aux  Dieux;  ils  entas- 
sèrent Ossa  sur  l'elioa.  et  l'Olympe  sur  l'tjssa  à 
lin  de  scalader  le  ciel  et  de  détrôner.  Jupiter; 
mais  le  maître  des  Dieux,  après  les  avoir  frappés 
gc  la  foudre,  les  precipita  au  l'onil  du  tariare,  oii 
les  enterra  vivants  sous  l'Etna  et  sous  dilferentes 
montagnes.  ¡  s.  m.  pi,  Ornith.  Géants;  famille 


(.k; 


—  5^1  — 


(\IM 


de  l'ordre  des  niseairv  coureurs:,  j*  Cr»st.  Géants; 
famille  des  crustacés  l»ranchiü|)üdes.  ¡  frigaiites 
Géants  de  caTlou  qui  precédviil  les  professions 
dans  plusieurs  villes  dMîspagne.  ¡  Arg.  Les  deux 
plus  longs  doifjs  de  la  niain'. 

«¿IgaiiK'n.'s.  f.  iîol.  Giçantéc;  geBre:*'algu«s  ma- 
rines. V.  /.am/nai^'a.  '     - 

íiigánti'o,  vt\.  adj.  i¡¡íi<ínnn-leo.  Gigantesque; 
qui  appiulienl  aux  ;?éaiils. 

<¿f^'a»tcNco,  c«.  adj,.  Gii,'a»l''sque;  qui  tient  du 
jîéant,  se  dit  des  animaux  el  des  choses  re- 
inarquablcs  par  leur  gradeur.  par  1(îui  éleva 
tkon.  I  Fi^'.  Gii^antesque,  au  sens  mural  eu  pail- 
lant de  projets,  d'entreprises.  |  Feint  elsculpt. 
Filiara  (¡ignutesra:  lif^uic,  gigantesque,  beau 
coup  plixs  grande  que  nature  .  el  cependant 
dénué  du  type  cl  du  caractère  idéal  qui  consli- 
tuenl  le  genre  colossal. 

«igantcz,  s.  f.  *//u(;n»i te/.  Taille  gigantesque. 

<>;ignii(i:i,  s.  1.  inus.  Action  de  géant. 

«igánticniíieiitc,  ûdv.  inus.  D'une  manière  gi^ 
gantesque. 

««Igántlro,  c«.  adj.  Gigantesque. 

<;li.'aiitlliii,  s.  f.  l.  mouillé,  Nain  de  carton  à 
giosse  tiHe,  qu'on  portéala  processioa  di' la 
l'cte-Dieu.  Il  Petite  femme  extrêmement  grosse. 

«¿isMtitilIo,  lia.  /,  mouillé,  adj.  dim.  de  /yi- 
ganlc. 

Glteantlnn.  S.  f.  ghîgannti-na.  But.  Giganlinc; 
espèce  de  varech  Irès-élevé,  qu'on  appelle  aussi 
jmnt^siejine. 

CiigantH*»,  ni»,  adj.  inus.  Gigantin;  se  disait  pour 
g'igontesque.  V.  Giijnutesco. 

<¿iguiiti!4iuo,  s.  m.  Giganlismo;  état  de  ce  qui  est 
gigantesque. 

V»Si»ntei-ÍA,  s.  f.  inus.  Géanterie;  vieux  mot  qui 
dans  les  deux  langues  signifiait  race  do  gé- 
ants. 

Cil^ANtixndo,  part.  poss.  de  giíjantizar. 

bigaiiti7.nr,  v.  a.  mus.  Gigantiser;  donner  des 
pro|iortions  gigantesques.  ||  mus.  v.  n,  Géanti- 
ser,  alfecter  une  grandeur  démesurée,  faire  le 
géant. 

<ilgaiit«roN(o,  adj.  dcs2geur.  Ant.  gr.  Gigan 
toplioiitc;  surnom  donné  à  Minerve  et  à  Bac- 
chus,  parce  qu'ils  avaient  aidé  Jupiter  à  Iriom- 
plier  des  géants.  Au  l'émiiiin  on  dit  quelquefois 
gigan tophontide  içigontofontide}. 

Gigantaróiitide,  adj.  f.  V.  ('¡i(¡ant(i fonte. 

Ciigaiitugiufia,  s.  f.  Gigantograpliie;  histoire  des 
géants. 

GIgaiit.igiviaroM,  adj.  Gigafltogpa^ique;  qui  a 
rapport  à  la  gigantographie. 

<OlgniitA;;raro.  Didact.  (îigantographc;  celui  qui 
écrait  l'histoire  des  géants. 

Cilgaiitniela,  adj.  des  2  geur.  Myth.  gr.  (iiganto- 
léte;  destriKteur  de    géants;    epithètc  donnée  à 
•lupiter,  à  Bacthus,   a    Apollon  et   à  Minerve.  | 
Au   féminin   on  dit   quelquefois   gigantolctide, 
(t)i(iant(tlétida). 

«¿Igaatologia.,  S.  f.  (ihigannlologi-a.  Gigantolo- 
gic:  traité  sur  les  géants. 

«¿igaiiiulóglc»,  ca.  adj.  Gigantologiquc;  qui  a 
rapport  à  la  gigantologie. 

4¿lgaiitoiniiquiu,  s.  f.  .\nl.  (ii^antomadiic;  le 
(Tombât  des  géants  de  la  fable  contre  les  dieux, 
et  les  descriptions  poétiques  ou  reprr.séntatiüns 
pittoresques  de  ce  rorobal. 


Sèlqantomiimben  ,.  m.  adj..  Gif'aiitfcuMuclB-n», 
qui  appartieia  a  la  gigantoroacbie.  """' 

GlgaiitM,  Hu.  s.  auin.  de  gimile.  |  (iigantones. 
pi.  Géants  de  ciiluii  qu'où  porte  h  ut  piH)c«^- 
sions.  Il  Eclittr  à  uwolos  g  i  (patito  mr  si  dirn^os^lk* 
retés  A  quelqu'iui. 

(¿IgutitoftidIiMl,  s.  £.  Gigaaikoâile;  gif  aal.Ho.  mot 
burlesque  employé  par  Scarron  pour,  désigner  la 
race  des  géants.  ■'      i        . 

Ciiigant(»«4lcogr.-»fta,  *.  f.  GlgafitoHléo^ra^iie; 
descrijHion  les  os  des  géant*. 

<¿igiiiito.>stt.-ol<>gia,  Anat.  Gtgaiitosléirlogte;' dis- 
cours, traité  sur  les  os  de  gciMil. 

«¿ijçcs,  ghigUesi.  Myth.  Gygês;  un  des  Tiiuns,  fil<; 
du  cíele  de  la  terre.  ||  (iygus;  ancien  roi  de  Lydie 
qu'ApollùTi,  jugea  moins  heureux  qu'an  pativre 
Arcndien  nommé  Aglaiis.  ||  Gygès;  Lidien  tclé- 
bre  par  son  »nneoui  qui  le  rendait  invi^ible,ct 
aa  moyen  diHjuel  il  séduisit  la  reine  de  .Sydie, 
el  l'épousa  après  avoir  tué  Laudante  son  mari.  || 
Tener  Insortijn  de  Ciges;  avoir  l'anneau  de  Gy- 
gès; sedii  proverbialement  du  pcniviju' de  s&reii- 
dre  invisible. 

4¿iKote,  s.  m.  Sorte  ik  rogaùt  fait  de  viwidoha- 
cliée,  etc.  |1  Hachis,  cqpitoJadjc.  ¡î  JUacer  gigote 
alguna  cosa;  couper  en  petits  morcoauK,  taoltre 
en  pièces.  '   .    ,  .  ,,     . 

«¿ijaliur  ou  «iijallar,  t.ñ.  gbâgliailiaUi  &.  m. 
Lieuplai'lé  (le  ¡yr/aZ/oi.  •. 

«iijailu  ou  jijalio,  s.  m.  lîol.  Espèce  d«  Cvlise^ 
arbrisseau. 

<¿^aua  ou  Jijona,  S.  f.  Sorte  de  froiucnl  d'une 
qaahté  supérieure. 

ftiUba,  s.  f.  Bol.  Nom  vulgaire  du  jfeuèi  des  lei- 
turicrs. 

«¿lUMM-tiM  OU  «Uilkertfa,  s.  fi.  Bot.  Gilibertie. 
arbre  du  Pérou,  de  la  famtlk  des  aralies. 

liil!>fi(o,  (Orden  de  San  ,  ghilber-io,  Comm. 
relig.  Ordre  de  Saint-Gilbcrt;  mim  d'une. «rdra 
religieux  el  d'une  communauté  de  lilli-s  insluces 
l'un  el  l'autre  en  Angleterre,  par  Gilbert  de 
Limpiingham,  vers  le  lin  duXll  siècle. 

Aiilliu,  ba.  adj.  ghilbo.  Ko^ix.. 

Uilecucico.s.  ra.  Sorte  d'habillement  des  «sola- 
ves  africains,  . 

(jiilKiK'ro  ou  Jilacucro,  s.  m.  Oniith.  Chardon- 
neret; nom  vulgaire  due  oiseau  du  g«ure  moi- 
neau, qui,  croisé  avec  le  *erÍH.  donne  naissance 
à  des  métis  stériles  qui  ont  pi'rdii  une  partie  de 
la  brilliuiie  livrée  du  chardonuif  et.  un  dos  plus 
petis  oiseaux  de  ces  pays.  Swtt  chaut  csi  taés- 
agiéablo. 

Cilllp»,  Temps  hér.  Gylippe;  .Vrcadien,  compag- 
non d'Eiiee,  père  de  neuf  tils  d  une  haute  taille, 
qui  cngagéieul  iin  coinbal  !>anglanl.  daiiâ  leqael 
périrent  beaucoup  de  Tioyens. 

OllaiiálNNiiio.  s.  m.  Xilabulsninc;  Irais  do  l'arbie 
appelé  Itcauine-dc-.ludée. 

Utiniaeli-c.  ^.  m.  .Vit.  Lieutciuiut  d'un  chel'.de 
transport.  ,       ,   , 

Gtloft' ou  4iilurie.  s.  m.  mus.  GiroflÙBc.  V.  tii* 
r^Pe.  .    ;    ,, 

Citlukpu.  Myth.  iHis.  Gylloukpa;  divisi»»  dula- 
misine.doiit  les  partisans  purtoul  U  bounel  jau- 
ne, cl  dont  le  chef  priin  ipal  est  le  daUii- 
luina. 

«¿Imiiilcria,  s.    f.   ¡^/limai/r-riti.  Bot.    GvmmatJc 
rie,-  genre  de  piaules  oicindccs. 

3:î 


(;ím 


—  :i2¿  — 


(il.M 


«;liueli<a,  ü.  1.  Mar.  «iahiiruii,  cltainpi.  pièce  (tour 
lortilifr  le  inül.  (|  Jumi'llc,  fusée,  udussce,  pif- 
ie <le  bois  ileslinee  ilans  les  >iiísseuu\  a  en 
renlorrer  il'autres. 

«¿luirlxni*'  V.  a.  Mar.  Jumeler. 

«áimeiixar  ou  Jiiiiciixar.  V.  ¡i.  Ar.  Délaeher  it 
coups  «le  pierre  ou  de  bâton  lu  j;raine  du  ihaii- 
^^e    ou  du  lin. 

«¿ImoroKiiiln,  s.  r.  f/himcrotilii-uia.  Bol.  (iyiné- 
rogyiie;  (,'Ciirc  de  plüiiles  dans  lequel  on  place 
quelques  espèces  de  lyciipodcs  qui  sécarloul 
des  autres  par  leurs   caractères. 

C¿imlo.   s.  ni.   Singe,  $iuenon. 

«¿imnaiitli-w.  ilrn.  adj.  Bol.  (iymnandrc;  qui  a 
des  clamincs    nues. 

«¿IniiiMnoleiio,  un.  adj.  Zool.  tiymnanuléne;  qui 
a  le  corps   nu  et  qui   n  a  point  de  bras. 

(;imiiunoli>iiMM,  s.  m.  pi.  (jliimnanulé-uoss.  Zool. 
liymnanolènes;  ordre  de  la  classe  des  acéphales 
comprenant  ceux  de  ces  animaux  qui  n'ont  ni 
bras  ni  tète. 

«¿Imimiitn.  s.  r.  Bol.  (lymnontbe;  genre  de  plan- 
tes de  la  famille  des  tilliymaloïdes. 

«¿Inaintrniu.  s.  m.  Bot.  Gymnanllième;  genre 
de  plantes  à  fleurs  composées. 

«¿imiiáiitorn.  S.  f.  Bot.  (iymnantlière;  arbuste 
de  la  Nouvelle-Hollande. 

uiiiuiMiito.  tM.  adj.  Bot.  Gymnanibe  ;  dont  les 
fleurs   sont  dépourvues  de  toute  enveloppe. 

Uininai-rt'iio,  s.  m.  But.  (jymnarrbéne;  plante  de 
Bagdad. 

mmna»ii*rca, 9,.  m. -ihlmnassiar-lsa.  Antiq.  Gim- 
nasiarque;  chef  du  gymnase,  l.a  dignitédu  gym- 
nasiarque;  était  une  esiièce  de  magistrature  re- 
ligieuse. I  (iymnasiarque;  ceiui  qui  dans  les  éco- 
les publiques  dirige  un  système  d'exercices  gym- 
nastiques.  propres  à  développer  les  facultés  phy- 
siques de  l'homme. 

«iiiunnHio,  s.  m.  Antiq.  rom.  Gymnasium;  quar- 
tier de  l'ancienne  Kome  où  l'on  s'exerçait  à  la 
lutte.  I  Gymnase;  local,  place  découverte  ou  bâ- 
timent ou  la  jeunesse  grecque  nue  ou  presque 
nue  se  livrait  à  toute  sorte  d'exercices  corporels, 
tels  que  la  course,  la  saltation,  le  pugilat,  l'art 
de  lancer  le  disque  et  la  javeline,  etc.  Les  por- 
tiques extérieurs  des  gymnases  étaient  particu- 
lièrement destinés  aux  conférences  philosuphi- 
«loes  et  aux  exercices  littéraires.  ||  Gymnase;  chez 
les  modernes,  c'est  un  établissement  où  l'on  for- 
me le  jeunesse  aux  exercices  du  corps.  |  Gymna- 
se ou  gymnasium:  en  Allemagne  se  dit  de  l'éco- 
le qui,  supposant  déjà  chez  les  élèves  les  pre- 
miers éléments  de  la  science,  les  met  en  état 
de  recevoir  une  instruction  supérieure  et  d'en 
faire  l'application  dans  la  vie.  Le  gymnase  est 
au-dessus  de  l'école  élémentaire  ,  au-dessus 
mèmedece  qu'on  appelle  en  Hollande  école  la- 
tine, mais  il  est  au-dessous  de  l'université  ou 
académie.  U  est  véritablement  l'école  savante, 
comme  en  France  et  en  Espagne  les  collèges. 

CilniiiniitM,  s.  m.  Antiq.  Gymnaste:  officier  pré- 
posé dans  les  gymnases  à  l'éducation  des  athlè- 
tes, et  chargé  du  soin  de  les  former  aux  exer- 
cices auxquels  leur  complexión  les  rendait  le  plus 
propres. 

filmuii<*terinii,  s.  m.  ^himnaslérionn.  Antiq.  gr. 
Gymnastérion;  lieu  du  gymnase  où  l'on  dépo- 
sait ses  habits,  soil    pour   entrer  au    bain,    soit 


pour  se  livrer  aux  exercice*  gymnas(ique.<«. 

(¿iiiiiijiMilou.  s.  f.  (iyninasti(|ue;  art  des  excrri- 
1  es  du  ( m  ps.  IClle  eût  dans  l'ancienneté  trois 
branches  pi  iiuipales  :  la  gynHslii|ue  militaire 
y^iuiiiasliid  ¡nilil(ir),\d  giinnustiqiie  médicina- 
le (gtniMH.irirn  tnt'diritidli.  et  la  giuinaslique 
athlèti(|ue  '^iinnasiit  tttléticu).  \\  (ihiinnuia  iim- 
ilernu:  gynasiique  moderne;  siicncie  qui  a  pour 
but  de  c>iuimuiii(|uer  aux  membres  du  corps 
des  qualités  qu'ils  n'ont  pas  nalurillcmeiit,  ou 
de  développer  les  facultés qu'ilsunt  par  des  exer- 
cices  plus  ou    moins  violents. 

Ciiiiiiiar>(lfu,  en.  adj.  (iymnasiique;  qui  appar- 
tient   au\  exercices  du  corps,  à  la  gymnastique. 

UliiiiiiiMilxiir,  V.  n.  peu  usit.  Gymiiaxliser;  se  li- 
vrer   aux   exercices  de  la  gymnastique. 

Uiiiiiiciiia,  s.  m.  Bot.  Gyniiieiiie;  genre  de  plan- 
tes de  la.NouvelIc-Ilullande. 

Uliicrpiva,  s.  f.  Bot.  Gyninerpive;  genre  de  plan- 
tes des  îles  australes  d'Afrique. 

liliiiiietro.  s.  m.  Ichthvol.  Gyinnclre;  genre  de 
poissons  t(enii)ïiles  qui  n  ont  puent  de  nageoi- 
res á  l'anus.  Leur  chair  est  muqueu.se  comnM^ 
celle  de  la  morue,  et  très-inoUe.  Un  les  ap- 
pelle aussi  poissun  eu  nibau, 

(¿ÎHinicn.  s.  f.  .Vntiq.  (iymnique;  la  science  des 
exercices  (|u'uii  apprenait  aux  athlètes  de  pro- 
fession. V.   (¡itnità.sliid. 

Uiiiinlr»,  ca.  adj.  g/iim-ni/>o.  Antiq.  Gymnique; 
épillièle  donnée  aux  jeux  publics  oii  les  athlètes 
coinbaltaicnt  nus.  Les  jeux  que  l'on  célébrait 
de  quatre  ans  en  quatre  ans,en  Olympie,  étaient 
des  jeux  gymniques.  ||  Zool.  Gymnique;  qui  a 
le  corps   un. 

CiimnîcuM,  s.  m.  pi.  Entom.  fj^ymnlques;  famille 
delà  classe  des  infusoires  polygastriqucs,  com- 
prenant ceux  de  ces  animaux  qui  ont  le  corps  dé- 
pourvu de  cils. 

Ciimnokiafüt».  adj.  Bol.  Gyinnoblaste;  il  se  dit 
des  plantes  dontl'embryon  n'est  point  reuferiDé 
dans  un   cercle  particulier. 

OiiiiiioblaMtas.s.f.  pi  Bol.  Gymnoblastes;  groupe 
de  l'ordre  des  plantes  dicotylédonées,  compre- 
nant celles  dont  l'embryon  n'est  pas  renferme 
dans  un    sac  propre. 

CJiniiiwbraiiquio .  i|iiia.  adj.  Gymnobraiiche: 
dont  les  branchies  soûl  à  nu. 

Giiniiohraiiqiiiott,  s.  m.  pi.  Gynobranches;  fa- 
mille de  mollusques  gastéropodes,  comprenant 
ceux  qui  ont  les  branchies  nues. 

Gimiiocarpio,  adj.  Bot.  Gymnocarpc ,  gyninocar- 
pien;  qui  a  les  fruits  nus.  à  découverl. 

Gininocarpo,  s.  m.  Bol.  Gymnocarpe  ;  genre  de 
plantes  portulacèes  ou  paronychiées,  propres  à 
l'.\frique  et  ayant  la  propriété  de  fixer  les  sables 
mouvants  de  ces  climats.  El  gimnocarpo  leño~ 
so  (gymnocarpe  ligneux)  est  un  arbrisseau  de 
70  centimètres  de  haut.  1|  Ce  mot,  qui  a  été  don- 
né à  plusieurs  genres  de  plantes,  mais  à  tort, 
indique  aussi  des  fruits  dont  la  surface  n'est 
recouverte  par  aucun  des  organes  floraux. 

Ciiiiinocaiilo,  In.  adj.  Bol.  Gymnocaule;  qui  a  la 
tige  nue,  sans  feuille. 

Giiiiiiocéraln.  la.  adj.  Bot.  Gymnocéphale;  qui  a 
les    fleurs  nues,  a  cause  de    l'avortemenl    des 
feuilles  florales,  comme  laborrerie  gymnocépha- 
le. I  s.    m,  Gymnocéphale,   genre  de  mousse.  (1 
Ornith.  Gymnocéphale;  se   dil  d'un  oiseau   qui 


(.i  M 


—  0-23  — 


r,IM 


fi  la   »èle  (léfiarnic  de  (>liiin«s,r<)ininc  1»  rorncí-  . 
no  gymtinccphiilc,  dans  Tüitíc  adulte.  i|  Ichlhyol. 
(iymnoréjvlialc;  ^(miic  de  poissons,  qui  a  été  Ion-' 
du  dans  les   lidloienlrps  fil  les  Intins.  | 

nimuooridi'M,  s.  m.    \M.  (lynimtciadc;  genre    de 
la  familli-  dos  ló;,Miniincu-iCs,  rt-nfcrmant  des  ar- 
bres p>'n  élèves,  obloiiKues,  ópnisses,  d'un  mu- 
ge brun,  renlermant   des   graines    globuleuses, 
dures  et    grises,  peuvent  remplacer  le  café.  Il 
est   naturalisé   en  France,  on  l'appelle  aussi  le 
chicol. 
«jiiiiiiinciinn,  s.  f.  Tîot.Gyinnncliiie;  genre  de  plan- 
tes à  fleurs  composées. 
Cimiiococlfdio,  Irt.  adj.  fiimnoknkli-déo.  Conch. 
ririmnocochlyde:  se   dit  des  mollusques  qui  ont 
leur  coquille  à  l'extérieur  du  corps. 
Wlninacoclidios.s.  m.pl.Concb.  Gymnocodydes: 
division  do  l'ordre  desgastéréopodes  peclinibran- 
clies.  comprenant  ceux  de   ces  mollusques  qui 
ont  la  coquille  à  l'extérieur  du  corps. 
Ciiiiiiif>col4>giii.  s.   f.  Gymnocologie;  traité  sur  les 
agents  qui  exercent  leur  influence  sur  l'appareil 
delà  locomotion.  On  l'emploie  aussi  comme  syno- 
nyme de  gymnastiiiue. 
uinoilàetilo,  s.   m.  Erpet.  Gymnfjdactyle;  genre 

de  reptiles  sauriens. 
(;inin«Hloii.  «-a.  adj.  Entom.  Gymnodc;  qui  a  le 

corps  dépouiou d'appendices. 
t«iiiiiiódeo.'«.  s.  m.  pi.  Entom.   (iymnodés;  fami- 
lle  d'animalcules  microscopiques,  comprenant 
ceux  dont  le  corps  est  dépourvu  de  test,  de  cils 
et  de  cirres  vibrátiles. 
láiniiiódtTo,  ra.  adj.  (tymnodère;  qui  a  le  connu. 
Il  Ornith.  s.  m.  Gymnodère;  genre  d'oiseaux  qui 
n  pour   type  la  coracine  gymnodère. 
Ciiiiinodormo,  ma.  adj.   Gymnodcrme;  quia    la 

peau   nue. 
UimnoderinoK.s.  m.pl.Bot.  Gymnoderines:  grou- 
pe de  champigiums  .  renfermant   ceux    dont   la 
surface  fructifère  est  nue   et   converte  de  papi- 
lles. l|  Zool.Gymnodermes:familli  de  l'ordre  des 
cirnpèdes  polybrnnches.  comprenant  ceux    qui 
ont  la  majeure  partie  du  corps  à  nu.  et  sans  piè- 
ces tcstacées.  i¡  Gymnodermes;  famille  des  anné- 
lides,    comprenaii   ceux  de  ces  animaux  qui  ont 
le  corps  cnticremeul  nu. 
<;iniiiodi.<«|iermi>N,  s.  f.  pi.  Bot.  Gymnodispermes; 
famille   de   plantes   comprenant    celles    qui   ont 
deux  graines,  en  apparence  nues, comme  les  om- 
bellifères  et   les  rubiacées. 
UimiiodiHpcrino,  ma.  adj.  Uni.  Gymnodispcrmc; 

dont  la  fleur    produit  des  graines  nues, 
Ciimnodoiitf,  adj.  Gymnodonte;  qui  a   les  dents 

à  nu. 
Vimiiwdontc.  s.  m.   pi.    Iclitbyn!.   Gymnodontes; 
famille  de    l'ordre  des  poissons   pleclognatbes, 
comprenant  ceux  (]ui  ont  les  mAchoires   garnies 
d'une  substance  éburnée,   produite,  par  la  réu- 
nion des  dents.  Leur  cliair  est  muqueuse,  peu 
estimée  et  quelque  fois  délétère. 
Ciimiiófldo,  di».  adj.  gUimno-fidn.  Erpet.  Gym- 
nopbidn  ;  se  dit  des  serpents  h  peau  nue,  listée 
et  visqueuse. 
4¿lmii6lldo<*,s.  m.  pi.  ;;-imn<}'(i(l„ss.  Erpet.  Gym- 
nophides  ;  famille  de   reptiles  ophidiens  ,  com- 
prenant ceux  qui  ont  la  peau  nue.  listée  et   vis- 
(lucuse. 
'UliuRononcM   ,  s.  m,   pi.  Krpel.  Gymnopbiones; 


famille  de  reptiles  nus  ou  batraciens  .  tompip- 
nanl  les  cécilies  ou  serpents  à  peau  nue. 
fBimiiOMflnlmo  ,    s.     m.    l^rpet.    Gymuophta4me. 
genre  de  sauriens  à  écailles  arrondies  du  cypri 
lèpides 
4;liit!ior(ulmnidc,  adj.  Erpet. Gymnophtalmoide', 

qui  ressemble  à  une  gymnophlalme. 
(¿imiKiftalmnideH,  s.  m.  pi.  Erpet.  (jvmnophlal 
numles;  famille  de  reptiles  sauriens,  ayant  pour 
type  le  genre  gymnophlalme. 
(¿liiiiinxitHtro,    trn.   adj.  Ichthyol.   liymnogas 
tre;  (jui  à   le   ventre  nu.  |i  s.  m.    Gymnogaslre; 
genre   de  poissons  comprenant   ceux  qui  n'ont 
pas  de  nageoires  sous  le  ventre. 
Ciimiiósciio,  lia.  adj.    Entom.  Gynnnogène;   9C 
dit  des  animaux  qui  naissent  á  nu  dans  les  in- 
fusions végétales  ou  animales. 
UiiiinÓKoiioN.s.  m.  pi.  Entom.  Gymnogènes;  clas- 
du  règne  animal  comprenant  les  animaux   qui, 
comme  les  animalcules  infusoircs ,  naissent  à  nu 
dans  les  infusions  végétales  ou  animales. 
GiniHosSnio  ,    iiIm.  adj.  Rot.   Gymnogyno;    dont 
l'ovaire  est  à  nu,  et  dont  le  pistil  n'est  point  en- 
veloppé par  une  corolle.  ||  Gimnogync;  genre  de 
mousses. 
liImiio^«»iiro  ,  fa.  adj.   Gymnogonphe;  qui  à  les 

mAchoires  à  nu. 
CiimiiogonfoM,  s.  m.  pi.  Entom.  Gvmnogonphes; 
famille  d'animalcules  infusoires  roiifères,  dont 
les  dents  ne  tiennent  à  la  mâchoire  que  par  leur 
base,  et  n'y  sont  point  attachées  en  avant. 
GimnoKraïuo,  S.   m.  Bot.  Gymnograme;  genre 

de  fu;ières. 
Cilmnolomiit    s.  f.  Bot.  Gymnolomic  ;  genre  de 

plantes  du  Pérou. 
Glmiii>mlcldio  ,  dia.  adj.  (iymnomi/jid  ;  qui  res- 
semble à  une  gymuomyze. 
CiiHiiiMiiicidlRM  ,  s.  f.  pi.  Gymnomizides;  sous- 
tribu  de  la  tribu  des  nnuseides,  qui  a  pour  type 
le  genre  gymnomyze. 
Ciimiiomlxn ,    .s.    f.  Entom.   GyTnnomyze;  genre 

d'insectes  diptères. 
GimiiomIriOM,  S.  m.    pi.?  ij-hititnnvù-T.ioss.  Bol. 
Gymnomiccs  ;   ordre   de  champigiKms  compre- 
prenant    ceux  dont    les  corpuscules   reproduc- 
teurs sont  il  nu. 
(¿liiiiiomoiin.'Mpormo  .  inn.  adj.  Bot.  (irmuonio- 
nosperme  ;  dont  la  ileur  ne  produit  qu'une  seule 
graine  nue. 
GlmnonionoMiicrma».    s.   f.  pi.  Rot .  Gyinnoino- 
nospermes;  planlesqui  n'ont  qu'une  «icule  graine, 
nue  en  ap|)arence. 
Glmnomiiroiia  .   s.  f.   Ichthyol.    Gynmotmiw^ne.; 

genre  de  poiss(ms  de  la  di>isi<«i  des  apodes. 
Gliiinoiiorto  ,  tn.    adj.   t'.rusl.    tiymnonPcH' ;•  se 
dit  des  animaux  nageurs  ilniil  le  corps  est  tout 
à- fait  nu. 
«¿iiiiiioiirrtoM.  s.  m.  pi.  f.rust  (ivmnoiiertcs ;  la 
mille  de    l'ordre  de>  entoniostracé»  ,    rompre 
ceux  qui  oui  le  corps  lout-a-fail  nu. 
Giniiionoto,    <n     adj .  Ichtlivid.  GymmMi«iTl>  ;  <)iii 

il  le  dos  nu. 

Gliiiiioiioto)!,   S.   m.   pi.  Ichthyol.   Gymnoiiolcs. 

genre  «)e  poissons  des  rivières  df  l'Amérique  du 

Sutl. 

Vlmnoiir,  s.   m.  Rot.  (iymnope:  genre  de  rhniii- 

pigimns  établi  aux  dépens  doü  agarics  de  l.iniic. 

4¿liniioi»rdln,  s.  L  ii-hi)tuf>i«.'-ilia.  C'iorear.  G\ni- 


(ÎIM 


_  :í-Vi  — 


<Î1M 


ilioipédit';  tlaiisc  en  iisni;«  a  l.uictitMiioiîf  ,  et  ins- 
liiui'  par  Liciu-fiiie  en  riioniieiir  (l'ApnUoii  cl  ilc  j 
'Bacchus.    Elle   élail    exiuuléc  par  une    troupe 
d'hommes  cl  d'cnfunts  niis  ,  qui  clianliiienl  des 
hymnes  composés  à  cel  elIVt. 
Giiunopciiico,    Cl»,  adj.    g-himnopé-dUto.   Ant. 
é,'r.  Gymnopédiquc;  qui  a  rapporl  à  lagymno- 
pédie. 
(¿Initiopci-SNtniimto  ,  in.   adj-  Bol,   (iymnospe- 
rlstomatc  ;    doiit  le  perislomc   esl    lui  'Ct  sans 
dents. 
t-ituiiO(|roi'I.«t«Mnn(os.-S.  m.   pi.   Bol.  Gymnopé- 
rislomates;  (tvdre  de  mousses  comprenant  celles 
qui  onl  le  périsloani  entier  nu  el  saiis  dents. 
«liimnoiilc-ni'w.  S.  m.  Gymnopleure  ;  genre  d'in- 

sttctes  coléoptères. 
viiuitópotBo  ,  «la.  adj.  Didact.  Gymnopode  ;  qui 
aies  pieds  nus.  ||  Erpct.  Gymnopode  ;  dont  les 
pieds  ne    pouvent  être  cachés  entièrement  par 
aucune  partie  du  corps. 
<Blniiió|iotlo!i«  ,s.  m.  pi.   Gymnopodes  :  famille  do 
reptiles  chélor.iens  ,  comprenant  ceux  dont  les 
pieds  ne  peuvent  pas  rentrer  entièrement  dans 
le  boîte  qui  renferme  le  corps. 
Gimnoitotllisa ,  S.  f.  Antiq.  Gymnopodie;  sorte  de 

,  danse  dont    parle  Lucien. 
Ciinitiioixtsoii ,   s.  m.  Bot.  Gymnopogon:  .genre 
de  plantes  de  la  pcntendric  digynic  et  de  la  fa- 
mille des  apocynées.  Il  Gymnopogon;  genre  de 
plantes  établi  pour  placer  le  barbon  ambigu. 
Oimn«i>oliM(»eriuo  ,  «91».   adj.  Bot.   Gymnopolis- 
perme;  qui  a  beaucoup  de  graines  nues  en  ap- 
parence.. 
«iimnopoli^prrmos.  s.  m.  pi.  Bot.  Gymnopolys- 
permes  ;  classe  de  plantes  renfermant  celles  (jui 
ont  les  opercules  lisses  et  sans  écailles. 
r¿iuiiBÓ|itoro  ,  ra.  adj.  Kntom.  Gymnopière  ;  qui 

a  les  ailes  nues  ,  sans  élui  el  sans  écailles. 
Ciininúptcro»,  s.  m.   pi.  Entom.  Gymnoplèrcs; 
section  de  la  clase  des  insectes  ayant  pour' ty- 
pe ceux  qui  ont  les  ailes  nues,   sans  élylies  ni 
écailles  farmecées. 
Cifmiioptériiün  ,  s.  >f.  Bpt.iGynin<>pl«ridei  .genre 

de  fougères. 
CiUHnoi-iKo.  «s».  sadj.,(j-/imrioriiZo.  Bol.  Givmno- 

rhize  ;  qui  a  les  lacincs  nues. 
CiiniHoi-iiico,  cn.i(/-fcitwno)W^/£o.  IchtbyoU.Gyui- 
norhyiique;  qui  à  le  bec  rru  ou  le  museau  dénué 
d'appendices. 
GiniuoriDcoiii ,  s.   m.  pi.  çi-himnorinl^uss.  Ich- 
Ihyol.  Gymnorbynques;  iamille  deTordie  des  pois- 
sons sturoniens  ,  comprenant  ceux  qui  ont  le 
museau  court  et.dÔnué  d'appendices.  ||  Helmitb. 
Gymnorbynques  ;  genre  de  vers  intestinaux. 
Ciiniiioijoiun,  ma.  adj.  Moll.  G\i«nosome  r  qui  a 

le  corps  nu. 
GiiiuMi.>s«itio!4 ,  s.  m,  pi  Moll.  Gymnosomes  ;  fa- 
mille de  l'ordre  des  paraccpbalophores  aporo- 
brajiches,  coraprenanl  ceux  qui  onl  le  corps  en- 
tièrcnicnl  nu. 
Olnin»s<t~nsta  .  s.  m,  Gymnesophi.'-te;  on.à.  don- 
né ce  nom  a  des  philosophes  indiens  qui  allaient 
presque  nus.  s'abstenaient  des  \iandes  ,  renon- 
çaient à  toulrslcs  voluptés,  et  s'adonuoieni  à  la 
contemplation  des  choses  de  la  nature.  Leurs 
seuls  vêtements,  se  réduisaient  à  unt  tunique 
d'écorce  d'arbre  ou  d'ctolfe  grossière.  Il  y  a  en- 
coreaujourd'hui  des  ^jimnosophis^tcs.non  eeu- 


Icuienl  dans  l'Inde,  mais   dans  plusieurs  con- 
trées de  l'Afrique. 
U9miito!^üMMiKtóiuatn,  adj.  Bot.  Gymnospéristu- 

mate  ;  section  de  la  famille  des  mousses. 

<j<imiio««itei-it]âa,  s.  f.  liot-  Gymnospermie  ;  dans 
le  système  de  Linné,  premier  ordre  de  la  didy- 
namie.  qui  renferme  dis  jilantrsdoni  les  Heurs 
ont  quatre  graini-s  au  fond  du  calice.  La  gym- 
nospermie répond  à  la  famille  des  labiées. 

Uimgjof^pérttiico,  ai,  adj.  Bot.  Gymnospermi- 
que;  qiii  appatienl  à  la  gymnospermie. 

9¿¡gi9iioK¡>i'rui4>,  tiin.  adj.  Uot.  Gymnosperme; 
qui  a  les  graines  nues  ,  du    moins  en  apparence. 

&îtiits«NptMiimii«  .  s.  m.  pi.  Bol.  Gymnospcrineç» 
fajnille  de  plantes  qui  renferme  celles  dont  les 
graines  paraissent  être  nues.  1|  Gymnospermes; 
tribu  delà  famille  des  dermatocarpiens.  com- 
prenant ceux  des  champignons  qui  renferment 
des  scminulcs  pulvérulentes,  sans  filaments  ré- 
ticulés. 

$¿cmno.<«i9oro,  rn.  adj.  Bol.  Gymnospore;  qui  ù 
les  epores  ou  graines  à  nu  ;  se  dit  principale- 
ment d'un  champignon.  , 

$.4isaicio<$s»OE-eo<<  ;  S.  m.  pi.  Bot.  Gymnosporés;  or- 
dre de  la  classe  des  lichens  ,  comprenant  ceuv 
qui  ont  de?  corpuscules  reproducteurs  à  nu. 

(j¿itug&o»ipoi'Oii|¡^i4t  ,  s.  m.  ¡i(Uiii))iii>sporutig-Iii(k. 
Bot,  Gymnosporonge  ;  genre  de  cham[)ignons 
qui  se  rapproche  beaucoup  des  Irémelles,  dont 
il  a  l'ait  jiartie. 

<¿5Etitso!«ca<¡t:idBa  ,  S.  f.  g-himnostaU-diou  Bot. 
Gymnoslachydie;  plante  de  la  Nouvelle-Hollande, 
à  racines  luiierculeuses,  à  feuilles  lories  radi- 
cales ,  de  la  tétaudrie  monogyuie  ,  el  de  la  fa- 
mille des  avo'ides.  ^ 

(;iDiiiM)í¿iúc]ico  ,  mea.  adj,  Enlom.  Gymnostoiné; 
(lonl  la  bouche  n'offre  aucun  appendice. 

C¿ic£SD:oMíúntpo$«,  S.  m,  pi.  Eiitoi».  Gymnosto- 
més;  famille  d'insectes  de  l'ordre  des  micros- 
c()piques  vorticellaires,  comprenant  ceux  dont 
roriiice  buccal  c^t  dépourvu  de  cirres  vibrátiles. 

C¿iBitit«»f$(oRio  ,  r.in.  adj.  Entom.  Gymnoslomc; 
dont  la  bout  he  n'offre  aucun  appendice. 

(¿iniííó^tnnto.H  ,  S.  m.  pi.  Entom.  Gymnoslomes; 
groupe  d'insectes,  comprenant  ceux  dont  les  par- 
ties de  la  bduche  sont  à  nu,  el  quatre  d'entre 
elles  niaxilliformcs.  H  Bot.  Gymnostome;  genre 
de  mousses  dont  l'orifice  de  l'urne  esl  à  nu  et 
que  l'on  trou\e  dans  les  monlagncs,  sur  les  ro- 
chers humides,  sur  la  terre  et  sur  les  murs  ,  où 
elles  formenl  des  touffes  épaisses  el  serrées. 

Uimiinstomosilc,  adj.  fj-himnostomoi-dé.  Bot. 
Gymnostomoide;  qui  ressemble  à,  un  gymnos- 
tome. 

CiimnostonioUIvs.  s.  f.  pi.  Bot.  Gymnostoœo'i- 
des;  tribu  de  la  famille  de  mousses,  qui  a  pour 
type  le  genre  gymnostome. 

«¿iiîî«és4:!o,  JiJ."^  adj.  Bot.  Gymnaslyle  ;  dont  le 

.style  est  à  nu. .11  s.  m.  Gymnostylc  ;  (genre  de 

plantes  à  fleurs. composées,  de  la  famille.des  co- 

rymbifcres.  ;,,     ,^  ,,.. 

GimiBoto,  t«i<.  adj.  Icbthyol.  Gymnoti;;  3.^^,3  Îe 
corps  nu. 

CiimcButo.^  ,  s.  m.  pi.  Icbthyol.  Gymnotes;  genre 
d'entemostracés,  comprenant  ceux  des  animaux 
qui  ont  le  corps  nu.  l|  Gynuoto  eídcíríco  (gym- 
note électrique  )  très  commun  en  Amérique,  at- 
teint cinq  ou  six  pieds  de  longueur,  le^poissoH 


(ilN 


-  525  — 


<ilN 


possètle  la  (>io|);i(''lc  d'cngourilir,  miimc  à   dis- 
lance  .  les  nulles  uiiiiuiiuv. 

«■ImnotetraMiu'riiJo.  nu»,  adj.  Bot.  Gjmnolé- 
traspermc;  dont  la  Heur  produit  quatre  graiiit-s 
nues. 

CimnotetraHpcrinoH,  s.  m.  pi.  Bol.  Gyniiioté- 
Iraspcrnics;  o»  désignait  suus  ce  nom  trois  espè- 
ces de  planas,  comprenant  celles  qui  ont  quatre 
graines  nues. 

€ilBiiiioturax  ;  S.  m.  <}-liimnolora\is.  Ichthyol- 
Gyninulliorax  ;  genre  de  poissons  à  poitrine  sans 
nageoires. 

Ciimnotrix.  S.  m.  Bot  üyninolhryx;  genre  de  plan- 
tes, l'ainille  des  gr-iiminces. 

fjigiiiiiDro ,  rn.,  adj.  jMamm.  Gymnurci  qui  ala 
(]U('uc  iiiie. 

Oiinniirus ,  s.  m.  pi.  ¡Mamm.  Gymnurcs:  section 
de  la  famille  des  singes,  comprenant  les  sapa- 
jous à  queue  nue  et  calleuse. 

(iiiiiuteur,  V.  n.  (j-liinunéar.  (ieindrc;  se  plaindre 
dune  voix  languissante  et  à  dilïérentcs  reprises. 
V.  (ieuiir. 

Ciimoteo,  s.  m.  fi-liimntc-o.  L'action  de  geindre, 
de  pleurnicher;  géniis.senient.  V.  Gemido. 

GltiaiKlr»,  <)rj».  adj.  y-hinanii-ilro.  Bot.  Gynan- 
dre;  dont  les  élamines  sont  allacliées  au  pistil. 

(Jittantlria,  S.  f.  ¡j-liiitatin-dria.  Bot.  Gynandiie; 
vingtième  classe  du  syslcmc  sexuel  de  Linné, 
renfermant  les  plantes  hermaphrodites,  dont  les 
étamincs  naissent  sur  le  pistil  et  ne  forment 
qu'un  seul  corps  avec  lui.  ,  .. 

<¿lnánili-ico,  ca.  adj.  f/-/mirtnn-(Ín./ío.  Bot.  Gy- 
nandriqui-;  (jui  appartient  à  la  gynaindrie. 

dnniitlropMiiiiii,  s.  f.  fi-liinanitdrop-sida.  Bol. 
Gynandrupside;  genre  de  plantes  d'Amérique  et 
d'Africiue. 

Ciiiianti'opn,  S.  f.  ^-Iiinann-tropa.  Didact.  Gy- 
nantrope;  hcrniaplirodite.  qui  tient  plus  de  la 
femme  que  de  l'honiine. 

<¿lura,  s.  f.  g-/ti;ié-rt.  iiius.  Généalogie. 

Giuc'bi'M,  s.  f.  pi-liiné-hra.  Echelettc;  instrument 
composé  de  butons  enfilés,  et  de  longueurs  gra- 
duellement inégah's.  i:  Fig.  Bruit;  confus  de  plu- 
sieurs voix,  i  Sorte  de  jeu  de  cartes.  ||  Zigzag. 
Il  Géogr.  Genève;  ville  de  Suisse,  la  plus  lonsi- 
dérable  de  cette  conlédération,  30,000  habit.  Ta- 
trie  de  .1.  .1.  Rousseau.  ||  /.«go  de  Ginebra;  lac 
de  Genève  ou  rie  Léman.  |  Fig,  et  poét.  Genève; 
la  religion  prolestante. 

Ciiiiohrntla,  s.  f.  ^-hincbra-dn.  Gûteau  ou  tourte 
de  beurre. 

Uliit'bré^,  (;liiel>riiio.  adj.  Cl  s.  fi-hinébrés,  g- 
/lÎMt'/yri-Mo.  lu'ogr.  Genevois;  habitant  de  Genè- 
ve; (|ui  appartient  à  Genève  ou  a  ses  habitants. 

Ciliichro.  s.  m.  inus.  Genévrier,  V.  Jinebro. 

Oliiccaaita,  s.  f  g-Zioiè/^aun-ia.  Bot.GynécdUthe; 
ancien  nom  de  la  bryone. 

Ultii'cco.  s.  m.  g-/n/i(Zt'-(>.  .Vntig.  Gynécée:  chez 
les  Grecs,  c'était  la  |)artie  de  leurs  maisons  ha- 
bités par  les  femmes.  Les  femmes  grecques  me- 
jiaient  une  vie  retirée,  et  leur  apparlemenl  était 
un  sanctuaire  dni|uel  les  étrangers  n'avaient 
point  le  droit  d'approcher,  et  qui  ne  s'ouvrait 
que  pour  leur  opoux,  à  ¡leu  près  comnie  les  ha- 
rems d'Orient.  Dans  1rs  temps  anciens,  les  fem- 
mes grecques  habitaient  l'étage  su¡)érieur  de  la 
maison,  uiais  lorsqu'à  près  le  siècle  d'Alexandre 
le  luxe  eut  fait  des  progrès  et  que  les  Grecs  cu- 


rent donné  plus  de  splendeur  a  leurs  babilúliuiis. 
les  maisons  furent  partagées  en  deux  parues  h- 
devant  fut  haliité  par  les  hommes,  et  la  partie 
la  plus  retirée  réservée  aux  femmes,  qui  paree 
moyen,  se  trouvaient  naturellement  Mirveillées. 
La  "surveillance  du  gynécée  regaidail  spéciale- 
ment les  portiers,  (jui  étaicHl  souvent  des  mnu- 
(]ues.  r,  (ivnécée.  Anl.  nom.  (gynécée;  il  se  disait 
d("i  endroits  ou  l'on  gardait  les  meubles  pré- 
cieux des  empereurs  de  Bysniice,  cl  oii  l'on  Ira- 
vaillaitàlcur  garde  robe.  \  Gynécée;  dansle  nio- 
ven  ûge,  espèce  de  manufacture  oii  les  seigneurs 
faisaient  travailler  Icuis  vaf-sules  ou  ieninu-s  de 
corps,  à  des  ouvrages  de  laine  ou  de  soie.  ||  Gj- 
nécée;  on  le  dit  encore  quelquefois  .-kujourd'liui 
du  lieu  oii  plusieurs  femmes  se  réuiiis>eiit  habi- 
tuellement pour  travailler.  H  Bol.  (iynécéc;  dans 
les  plantes,  appareil  femelle  ou  ovurien.  -» 

4;iiieciariu,  S.  m.  g-/iint/.ùi-n'o.  i\nt.  rom.  Gyné- 
ciaire;  ouvrier  qui  travaillait  dans  un  gyaécéc, 
ou  attelicr  de  feumies. 

(Uincclu,  s.  m.\¿-lún¿-iia.  Myth.  gr.  Cybcleoula 
Bonne-Déesse. 

(¿iiie«(ici-ac(a,  s.  f.  g./iíité/.o/.rri-zi'a.  Gynecocra- 
tie;étaloii  les  femmes  peu\ent  gouverner.  L'.Vn- 
gleterre  et  1-E>pagne  sont  des  gynécoeiali^'S. 

CllMOcaerático,  ca.  adj.  g-.'iiuékwí.rfi-íí/.o.  Gyné- 
coeralique;  qui  a  rapporta  la  gynecocralie. 

tiiiifcoci-attt.  s.  m.  '^-hiniko-hrala.  <Jynécocra- 
tc;   partisan  de  la  gynécoeratie. 

íilaeeoíisíoIoKÍa  ,  s.  f.  '^-hinél.ofisiolo{i~id-(t. 
Didact.    Gynécuphysiologic ,    physiologie  de  la 

femme. 
Ginccíiíisiolóaico,  en.  adj.  g-/iiiit/.o/îsio/i)g-/i)- 

/io.  Didact.  Gynéeo(.bysiologiquc;  qui  a  rapport 

à  la  gvnecopbvsiologie. 
(¿inecosi-alia  ,   s.   f.    (í-hinékograft-a.    Didaolj 

Gynécographie;  description,,  lra'r|.c  sur  Jc& feiB»-» 

mes  ou  sur  leurs  maladies.  -î 

<iíiieeosi-áí«c».fa.adj.g-/n'nc/;ogrn-/i/io.  Didact. 

Gynécographique;  cj^ui  a  rapport  a  la  gynetogi'a- 

<iiu'ec¿Krufo.  fa.  s.  m.  ^-hini'ho-^rafo.  Gynéco- 
graphe;  celui  qui  s'applique  partuulieieiuc.nl  a 
l•lli^loire  de  la  femme,  qui  écrit  sur  la  femme. 

«¿lwee«losi«.  S-  *'•  g-/u'iié;.o/f)g/t<V»-«.  Didact.  Gy- 
nécologie; bisioiie  des  fciumes.    .,         .....'.    .- 

C;lue«ol«{ïico.  eu.  adj.  g-;./>íé/íüíog-/íi  o.  BhJmI. 
Gynécologique  qui  a  rapport  a  la  gynécologie. 

G4iieeo:l»j90  ,   s.   m.   g-itiae/ío-ícgo.    V.    í;ífi«co-> 

gra/'o. 

r¿iaicroi»aiiin,  S.  f.  ç^-hiuiUnniaut-a.  Gynccoma- 
nie;  passion,  amour  excessif  des  Icmmes.  Quel- 
ques auteurs  l'ont  pris  à  tort  pour  synonyme  de 
nvmpbomanie.  Y.  Mnfnwaina. 

f¿iao<'un)aiu>.  adj.  m.  g-ZiiiicKo-muno.  Gyiléconia- 
ne;  qui  aime  excessivement  les  femmes,  qui  est 
atteint  de  la  gynécomanie. 

(;iii<-coiuasio.  adj.  et  s.  m.  g-/Mne.'.<'»Hii-fo.  Gy- 
necomasle;  hoiiuiie  qui  a  di;s  mamelle^»  auSifti  vo- 
Inmineuses  que  celles  dninc  femme. 

<;inecóiioiiio.  s.  m.  g-/»iii('/.o-Hoí/ío.  Gynècono- 
me;  magistral  d-.\tbèues,  qui  avail  droit  d'ins- 
pection sur  les  femmes,  s-infmmait  de  leur  con-, 
duite.  etc.  Les  gyneconomes  exposaient  diui.-»  un 
lieu  public  la  lisie  des  lemmosqui  avaient  man- 
que aux  lois  de  la  pudeur,  et  los  condaniiuiient 
à  une  amende  ou  n  quelqu-pulve  puuiliou. 


(íl> 


:yl(\  — 


(.IN 


«¿lii<-(M»Miiin.  s.  m.    ií-liiué\i„s-mn.    \iili-.    (JMic- 

rosiiic;  ma^-isliat   .liaif;»''  de   liiirc  cxcoiilrr  aiu 

Irmiiics  les  lois  sompdinirps. 
Uliifrotomlii,  s.  f.  n-liitu¡lt(,tomi-a.  Aiiíil.  Civnó- 

roldinic;  aiinloinir  de  la  IVminc 
Oiiirrntómico,  c<»,  atlj.  n-/nn''/.ofo-mi7.rt.    Anal. 

ílynccotamiquo;  (|ui  esl  rohilif  h   la  gviicrotn- 

mir. 

«jilnfrotoiiiiM  011  <¿in(>ci>(iin-«.  ailj.  n-hinéltntn- 
nn.t.  MMh.  (¡yiiciiiilKnias  ou  <;viiÍTolhoas;  cpi- 
lln'ltí  S'ius  laiiiicjlr  Mms  (^l.iit  niíorc  par  les  fpin- 
inrs  (le  I  p}í(*c,  011  nii-nidiro  Ao  la  virloiro  <|nrllcs 
avaient  oblcnup  sur  l<<s  l.accdcmoiiioiis. 

<i;iiioiiii>.  s.  in.  ^-hi,,/;-,,»,.  [{..t.  (ivncmc;  ;;onrc  áv 
piailles  de  l'Ainérititic  du  Nord. 

«illico,  s.  m.  fí-ZiiHc-o.  Allí.  jjr.  uvnée.-fils  dniei- 
cule  et  de  Dijanirp. 

Uliictiioii,  s.  m.  K-/nn('.i.v(oHn.  Bol. Gvnésion;  plan- 
te fîiamiiiée  de  la  (imane. 

UiiicNla,  s.  r.  i:-f,¡nés-lft.  Uol.  C.enèl;  arbuste.  V. 
Jliincsta,  rctrima.  I  (lynoste:  genre  de  palmiers. 

«¿Iiiowtiidii^  s.  f.  '^-liiuésifi-dti.  Saiiip  et  mets. 

Oiiietit,  s.  f.  '^-Iiiné-ta.  Hist.  nat.  (lenette;  espère 
de  eiretle.  dont  la  peau  s'emploie  en  lotir  rures. 
I  Ane.  t.  milil.  (lenelle;  lamp  rotirlc  des  an- 
ciens capitaines  d  infanterie  espagnole.  |  Impôt 
ancien  sur  le  bétail.  |l  Mil.  Dislinclir  de  sergent 
dans  In  troupe.  ||  Fig.  lam.  Tmer  el  juirin,  cl 
rorazon  o  los  vascos  á  la  (jineta,  avoir  la  ItMe  à 
l'cvenl.  agir  en  étourdi.  [¡Montar  á  la  niñeta. 
aller  à  la  genettc. 

Ciincte.  s.  m.  \i-hinè-té.  Cavalier  armé  d'une  lan- 
ce cl  d-un  bouclier.  |;  Hcnver,  cavalier  qui  mon- 
te cl  manie  bien  un  cht-val.  |  Ane.  mil.  Génetai- 
re;  soldai  ;i  clieval  des  armées  espa^'noles  el  ita- 
liennes. 

Ciinetoii.  s.  m.  augm.  de  (iincte. 

(■Ineioiiii,  s.  f.  aumg.  de  Ciueta. 

«¿ini;i<lio.  s.  ni.  n-hing-lti-dio.  Gyngidion  sorte 
de  panais  sauvage. 

C¿Im;;íi,  s.  f.  g-Zj/n-ga.  Roi.  Ginge;  espèce  de  grai- 
ne rouge  appelée  vulgairement  grain  d'Améri- 
que. Fruit,  d'un  chanvre  gigantesque  du  .Tapoii. 

«inslnr.  v.ii.  g-/ii(/;ig/ar.  Osciller,  vibrer,  balan- 
cer, en  parlant  dnn  pendule,  etc.  !|  Se  dandiner. 

UiiiKlirorniv,  Ant.  Ginglyinc' V.  Ginri]imniilnL 

c:iii;s;liino.  s.  m.  ^-hinugli-nu).  Anat".  Ginp:lvme.- 
articulation  diaslhrodiale ,  qui  ne  permet -des 
mouvements  qu'en  deux  sens. 

Ciln^limoidal  .  adj.  '^innrjlimoidal.  \n!il.  Gin- 
glymoïdal  ;  il  se  dil  des  articulations  de  la  na- 
ture du  ginglyme. 

(¿inso  ,  s,  m.  iiol.  Giagko  ou  gingo;  grand  et  bel 
arbre  de  la  Chine  el  du  Japon,  de  la  famille  des 
conifères. 

tilngrin  ou  sinsi-inn.  s.  f.  Anc.  inus.  Gingrie 
'>ii  giiigrine;;  nùte  phénicienne  fort  courte;  et 
qui  rendait  un  son  lugubre.  On  s'en  servait  dans 
les  fêtes  d'Adonis. 

«¿iiisrosiiiA  ,  s.  m.  Ant.  Gingrosme;  chant  ou  air 
joue  sur  les  nùles  dans  les  fêles  d'Adonii^: 

«¿inldo  .  Ua.  ailj.  et  s.  m.  AnI.  Gr.  Gynideî  épi- 
tbelc  de  Baccbns,  considéré  comme  Àndrogyne. 

«¿iniKo.  s.  m.  Bol.  i,inize;  aire  humide  el  visqueu- 
se du  stigmate  des  plantes  orchidées 

OlnlNtnu  .  s.  m.  Myih.  or.  Ginnistan  ou  Diinnis- 
tan  ;  pays  fabuleux  où  furent  ¡eléguésles  génies 
qui  gouvernaient  le  monde  avant  Adam 


f.inja .  «1.  g-/i/rifi7-/irr.  Bot.  Gingeole  ;  un  dv> 
noms  de  la  jiijiilée.  V.  Aznfnifa. 

(¿Injo,  s.  m.  Bol.  Gingeolier  ;  un  des  nnin.s  du  jif- 
jiibier.  V.  Azofaifo. 

«¿Injitl  .  s.  m.  Giiij;eole.  ginticolÎTT;  jujube,  j'nju- 
bier.  V.  Azofiiifii  .    Azofaifn. 

(■Iiijiilrnt ,  s.  m.  Bol.  Gingeolier.  V.  Aznfnifo. 

<¿ifioi»)iflf>n.  fii.ndj.  Bot.  Gynobasé;  qui  csl  pour- 
vu (11111  ^'vnobase. 

<¿liinbñ«rMn  .  s.  f.  pi.  Bol.  Gyiiobarées  :  dnsscs 
de  piailles  phané.rorolylédoiies  rompióles  disci- 
gvnes.  p  ily|)(^lales,  comprenant  celles  chez  les- 
(pielleson  ob>i"rve  un  iTVnobase. 

<;innh:i«lr<>  .  ra.  adj.  Dot.  Gyiiobasii|Ue  .-  qui  liail 
à  la  base  de  Idvairc  .  qui  csl  muni  d'un  gvno- 
b.ise. 

(jHiioIiamIo  .  s.  m.  Bol  Gynobase  .•  base  lenllée  du 
style'  Unique  qui  surmonte  les  logos  d'un  ovaire 
di\isé. 

«iiiorardln  .  s.  f.  Bol.  Gynocardie  ;  arbre  des  In- 
des orientales. 

<¿iiiocar|t¡i» ,  s.  m.  Bot.  Gyiiocarpe  ;  classe  de 
champignons. 

(¿liiorlilio  ,  s.  m.  Bot.  Gynocidion;  petit  renlle- 
meni  situé  à  la  base  du  pédoncule  de  l'urne. 
dans  cerlaiiies  mousses. 

ftliitniliiianio,  nia.  adj.  Bot.  Gynodyname  ;  cher 
qui  l'organe  femelle  prédomine,  telles  que  Icn 
monoeolylédones. 

Ciinofórpo,  fa.  adj-  lîet.  Gynophré  ;  qui  forme 
une  sailliiî  sui  laquelle  sont  fixés  les  ovaires. 

<;inororlo,  via.  adj.  Bol.  Gyno]ih(irien ;  qui  naît 
sur  un  gynophorc. 

<;iiióroro.  s.  m.  Bot.  Gynophore  ;  support  né  du 
réceptacle  de  la  llcur  ,  et  qui  soyàicnl  le  pistil 
seul. 

Ciinororótde  ,  adj.  7-/1  ino/'oro-iVfé.  (îynophoroi- 
de;  qui  ressemble  au  gynophorc. 

UiDt'tWlca  .  s.  f.  Bol.  Gyiioide;  plante  de  la  >ou- 
velle-II(dlande. 

ninojo  ,  S.  m.  inus.  Genou.  \.  Hinojo ,  Rodilla. 

filiioiosin  .  s.  f.  Gynologie  ;  science  ou  traité  de 
la  femme. 

4;inon,  s.  m.  Bot.  Gynoon  ;  planie  de  Cevian. 

Ginopos»».  S.  m.  Bol.  Gynopogon  ;  genre  de 
déplantes  à  fleurs  monopclalcs  de  la  pentandrie 
IryginiP. 

«iiiini'ia  .  s.  f.  Rot.  .\rbuslc  de  Cuba.  ! 

liiiinstcsa  .  s.  f.  Gynosiègc  ;  enveloppe  desor^^a- 
iies  génitaux  des  plantes. 

UiiiostiMii».  s.  m.  Bol.  Gynostènie  ;  base  de  la 
colonne  de  fruclificalion  ,  parlaiil  du  centre  de 
la  fleur,  qui  s'étend  jusqu'à  l'iiiserlion  du  stig- 
mate, el  qui  sert  de  moyen  d'union  entre  l'or- 
gane mâle  et  l'organe  femelle. 

Ciinnvé*).  «n.  adj.  et  s.  inus.  Oénois  ;  de  Génos. 
V.  Genuvés. 

«¿in.sen  .  s.  m.  Bol.  Gin-seng  ou  gin-sen  ;  plante 
de  la  famille  des  aralies.  qui  croit  en  Chine  el 
au  .lapon.  La  racine  de  cette  plante .  qui  porte  le 
même  nom.  est  aromatique  el  amèrc  ,  et  par 
conséquent  stimulante  et  tonique,  mais  inusitée, 
non  seulement  à  cause  de  sa  rareté,  mais  aussi 
parce  que  la  matière  médicale  nous  offre  une 
foule  de    médicamenls  préférables. 

<iiiiti;l  .  s.  m.  Oinith  (iynlel  ;  oiseau  du  genre 
pinson  .  qui  habite  la  Lorraine.  Il  csl  de  la  mê- 
me taille  cl  >il  des  mônics  graines  que  la  li- 


(jIK 


;>-i7  — 


<;iK 


IKlIlO, 

Clou,  Ai'QX.  Oui. 

«¿Iliacto.  s.  m.  <i-h¡i>aí'-lii.  (Miiilli.  Cij'paéle,  K''"- 
re  de  vautours. 

<i;i|»a<'to,  ta.  adj.  Oriiilli.  Gypaète;  qui  rcsscm- 
l)le  au  ¡¿((tire  íívijac'lí". 

UJ|»aetoH  ,  s.  m." pi.  Onnlli.  (iypai'lfc  :  i'amil'.c  de; 
lordre  des  oiseaux  ¡iccipitriiis  ,  qui  a  pour  type 
le  ^;eure  ;;ypacle.  I  Cet  oiseau  est  aussi  connu 
sous  le  noiii  derwniour  des  agneaux  ,  vatitour 
des  Alpes.  V.  Buitre. 

4¿i|ilditt,  S.  f.  Çoiichjl.  Gypidié  ;  genre  de  co- 
quiHcs. 

(¿ipofff^rúitidiiM  ,  s.  f.  pi.  Ornith.  Gypogéranidcs: 
fiiiuille  d'oiseaux  ayant  pour  type  le  genre  fçypo- 
î,'t''ranc. 

«■ipoKei'Mnido,  du.  Ornilli.  (iypugéranidc  ;  qui 
ressemble  à  un  gypogéraiie. 

(•ipoKci-anio,  iilii.  adj.  Ornilli.  Gypogéroiie. 

4iii|»OK(>raiiin<4 ,  s,  in.pl.  Ornith.  Gypogé'ranes. 
famille  de  l'ordre  des  oiseaux  ravisseurs,  qui  a 
pour  type  le  jienre  gypogéraix!. 

4>ipNu(o.  adj.  et  s.  m.  .\nt.  Koni.  Gypsale  ou  fryp- 
sé;  se  disait  des  enlaves  (¡non  exposait  en  vente, 
parre  qu'on  leur  blancliissait  les  pieds  avec  de 
la  craie. 

UlpMiroro,  TH.  adj.  (j-hipsi-fno.  Miner.  Gypsifè- 
re  ;  qui  contient  du  gypse. 

UiiiMu,  s.  m.  Miner.  (Jypse  ;  pierre  à  plâtré.  V. 
Yeso. 

«iiipMúillu,  S.  f.  Hot.  Gypsophile;  genre  de  piau- 
les dycolylédones  ,  de  la  famille  des  coryopliyl- 
lées  ,  dont  on  connaît  une  vcinglaine  d'espèces, 
toutes  naturelles  à  l'Europe  ou  à  l'ancien  conti- 
nent. Les  plus  renrarquables  sont  la  gypsaphi- 
le  paiiiculèe  ^a  gypsopliile  frut  tiqueuse  ,  et  la 
la  gypsophile  des  murs.  Les  racines  cl  les  feuil- 
les de  la  gy|tsophilc  fru.liqueuse  ;  broyées  et 
mêlée  avec  de  l'eau  .  forment  une  siute  d'écu- 
me savonneuse  dont  les  anciens  faisuiciit  usage 
en   guise  de  savon. 

UipMÓül» ,  adj.  (¡-Iiiiiso-lilo.  Bot.  Gypsophile;  qui 
aime  les  terreuses  raides  gypseux. 

OipMufitoii ,  s.  m.  liot.  Gypsophylon  :  nom  don- 
né à  une  plante  qui  est  la  gysophilc  rampante. 

(liipMOHo,  Ma.  adj.  Gypseux  ;  qui  est  de  la  nature 
du  gypse,  qui  ressemble  au  gypse.  V.    Yesaso. 

CiipMi ,  s.  des  2  genr.  (îipsy  :  nom  par  lequel  on 
désigne  les  Bohémiens  d'Angleterre. 

«Biptltm,  s.  f.  q-hiii-lid(i.  Bot.  Gyplide;  sous-gen- 
re de  plantes,  apparlenanl  a  l'ordre  des  synan- 
thérées  ,  tribu  des  eupatoniées.  La  gyptide  piii- 
natilide  a  été  recueillie  dans  les  environs  de 
Montevideo  par  Commerson. 

laiptiN  ,  s.  m.  Ant.  Phén.  Gyptis;  lllle  de  Namus 

et  femme  de  Prolis  ,  fondateur  de  Marseille, 
Ciiqiillltc  ou  JiquilUf,  s.  f.    n-ltiliili-lr.   indi- 
go, aiiil. 

(■ira,  S.  f.  Morceau  d'étoffe.  |  Festins  entre  amis, 
partie  de  campagne.  I  Joie  .  féie  bruyante  ,  lu- 
mullueuse.  |  Hacer  yiras  uitu  vasd,  déchirer, 
mettre  en  morceaux.  |  llun-r  ijii as  i/  rn/iiruli-s, 
fam.  se  résoudre  ,  se  déterminer  sans  èlre  arrê- 
te par  des  dillicultés. 
4¿lrii<la ,  s.  f.  Tour.  |  Pirouette. 
<¿lrara,s.  f.  Mamm.  tiiralVe;  quadrupède  ninii- 
nant  lie  l'intérieur  de  lAlruiue,  qui  est  dune 
irès-giande  taille,  et  dont  le  train  de  de\aiil  est 


|>tus  élevé  que  celui  de  derrière,  la  giraife  a  un 
Ires-long  cou  ,  sa  lèle  allongée  et  tort  petite  e.>,i 
surmontée  de  deux  cornes  recouvertes  de  quel- 
ques poils;  se»  jambes  sont  lonjiues  et  t'reles, 
son  poil  ras  est  tacheté  de  jaune  fauve  cl  de 
blanc.  I  On  lui  a  au-^si  donné  le  nom  de  camé^ 
léopard,  à  cau?e  de  (piehiue  ressemblance  qu'el- 
le presente  pour  la  forme  avec  le  chameau .  et 
avei-  le  léopard  pour  lu  pelage;  elle  est  d'un  na- 
turel fort  doux  ;  et  se  nourrit  de  diverses  sortes 
de  graines  el  de  feuilles  d'arbres.  |  Aslron.  Ci- 
ralfe  ;  coiii-tellalion  de  Ihémispliere  boreal. 

fl¿irnlda,  S.  f.  Girouette  en  forme  de  statue. 

(■iralilt'to  ,  s.  m.  Riielu-t  !,ans  manches. 

(¿it-aidilla  ,  s.  m.  dim.  de  titnntcilt. 

(¿ii-uiiiiviitu,  s.  m.  inns.  Action  de  tourner. 

<;irácidiila  .  s.  f.  (i-hinin-ilniiln.  Hvdraul.  (jiraii- 
de  ou  girandole;  laisicau  de  plusieurs  jels  d'ean 
qui  s'élèvent  en  forme  de  gerbe.  |  Pvroteiji.  (;i- 
rande  ou  girandole;  assemblage  de  fusées  volan- 
tes (|ui  partent  en  même  temps,  et  qui,  dans  les 
réjouissances  publiques  ,  forment  le  bouquet  du 
feu  d'arlilice.  Il  Giiandide  ;  chandelier  a  plus- 
sieurs  branches  (lue  Ion  met  sur  un  guéridon. 
Ij  Jard.  Girandole; plante  dont  les  fleurs  forment 
des  espèces  de  buuijuets  .  comme  l'iimnrvllis  o- 
riental.  |  Horlic.  Girandole  ,  disposition  des  ar- 
bres fruitiers,  qui  est  une  quenouille  ou  une  py- 
ramide dont  le  tronc  est  alternativement  garni 
et  dégarni  de  brandies;  c'est-à-dire,  présente 
une  suite  d-étages.  |  Techn.  Girandole;  assem- 
blage de  diamants  ou  de  loules  autres  pierres 
précieuses  qui  sert  a  la  parure  des  femmes  ,  et 
qu'elles  portent   aux  oreilles.  V.  Arracitdn. 

Girante,  s.  m.  iiius.  ^Iiiran- tv.  Période  de  la 
nouselle  lune.  [\  adj.  Tournant.  |i  Mettant  en  rir- 
cnlation  des  valeurs,  des  lettres  de  change,  fai- 
sant la  banque. 

CiiraplioKn,  s.  f.  Ane.  pbarm.  Uteru-picra;  élec- 
iuaire  dont  l'aloes  formait  la  base,  el  a  laijuelie 
on  attribuait  de  grandes  ver;us.  • 

Girar,  v.  a.  Comm.  Tirer  des  lelires  de  cliangp, 
faire  des  virements  a  iiarîics.  faire  la  banque.  ' 
(jirar   u  cdriji)   de  aUjuno  ,    tirer  sur  queit|u'uii 
une  lettre  de  cbange.  ¡1  v.  n.  Tourner;    .se  iiiou- 
voii  en  rond. 

Girarda,  s.  f.  Bot.  Girarde;  variété  de  la  julienne 
des  dames. 

GIrardvI.  S.  m.  Ornith.  Girordcl  ;  oiseau  à  grande 
barbe  grise,  des  environs  «lu  lac  Majeur. 

Giraiidliia.  s.  f.  Oriiilh.  (iimniliiie  ;  un  des  noms 
vulgaires  de  la  murcueile  ou  petit  râle  d'eau. 

Girurin,  s.  f.  Bot.  (îyraiie;'on  ramené  daiH  ce 
genre  les  es|ièces  de  Iremelles  c«inii.iiirnées  eii 
cercle  el  comprimées,  telles  ciue  la  treiiH'liooié- 
senléruiiie. 

Girrasal,  s.  m.  Bol .  Lacalnne  :  fruit  d'un  arbre 
des  Indes  orientales,  variété  du  bananier  ou  li- 
guierd'.\dain. 

GiraNoi.  s.  m.  Bot.  (ïirasol:  grand  soleil,  un  des 
noms  vulgaires  de  l'heliacanthe  annuel,  aiusi 
iiiMiimé  parce  que  celte  [danle  tourne  ses  cal.i- 
ihides  du  côte  du  soleil.  |i  f.irasol  ;  vartele  de 
fruit  du  jaciiuierde  l'Inde.  |  Girasol;  variété  de 
ri/  la  plus  estimée  dans  l'Inde.  |  {iiriuul  liojea- 
«/.»;  girasol  feuilleté;  pelit  agaric  bl.iiic.  ;\  «ha- 
pciiii  noir  aus..mmel  avec  despetites  sones  cir<u- 
laires  fauves.  |  Héliotrope:    plante,  |  Mmer.  Gi- 


<uu 


5-28 


GIR 


rasol  t,  variété  du  quarts  eu  silex  dont  la  trans- 
|t;>rcMico  Psl  trnuhlf^c  |iiir  un  iniafîe  légéreiiunl 
laiteux  qui  icllélc  une  Itiinivrc  nurnrc  quand  dm 
le  tourne  au  soleil.  ||  Cirnsol  oricnial;  nom  vul- 
iiuire  d>i  corindon  tele'^ee. 

«¿Ii-atoi-ln,  i-Irt.  ndj.  Didae.  Giraloirc  :' se  dit  d'un 
luouveinenl  de  rotation  el  du  point  autour  du- 
<iuel  ee  ni<>i»\emeni  s'exéeute.  ||  'rournanl,  tour- 
iiovanl,  liiculiUoire. 

•ilrel.  s.  lu.  Ane.  art.  milil.  (iirel;  partie  antérieu- 
re de  rarnune  d'un  eheval;  le  girel  eouvrait  les 
épaules  cl  le  portrnil. 

«¿ii-ola;  s.  f.  li'hlliyol.  Girelle;  poisson  du  genre 
Inhre.  qui  vit  dans  la  Méditerranée. 

«¿iriilr,  ou  JirUlo.  s.  t'.  I?ot.  Espatule  ;  nom  vh4- 
fjairede  l'iris  létida  ou  gla'icul,  plante  aquatique, 
purfiative. 

«¿irtfaltc,  ou  Jlrlfalte.  Ornilh.  Gerfaut  ;  oiseau 
de  proie. 

Ciiriiiidn.  «lu.  adj.  Entom.  Gvrinide;  qui  ressem- 
ble à  un  gyrin. 

<iirijiicl«i«,  s.  m.  pi.  '^ihri-nidoss.  Oyrinidcs;  fa- 
mille de  coléoptères,  qui  a  pour  type  le  genre 
fryrin. 

CJlrlno,  s.  m.  Kntoin.  Gyrin  ;  irenrc  d'insefesco. 
léoptvres,  section  des  penlamères,  famille  des 
carnassiers.  On  le  nomme  aussi:  tourniquet  ou 
ixice  atjuntique.  \¥v\)('{.  Gyrin  ;  télard,  petite 
jirenouille. 

CivinoBi.o.  s.  m.  Rot.  Gyrinops:  arbre  de  Ceylant, 
dont  on  a  fait  un  ¡ienre  qui  est  peu  counu. 

CitriotiJo  «ï«.  adj.Gyriophule;  se  dit  desserpents 
qui  peuvent  s'enrouler  sur  eux-mêmes. 

Ciii-ioli(lo>4.  s.  m.  pi.  i:/i(r»o-/i(/ois.  Gyriophidcs; 
groupe  de  reptiles  ophidiens,  couiprenatceux  qui 
ont  le  corps  frarni  de  plaques  et  susceptibles  de 
se  rouler  en  cercle. 

GiriiaynxUia.  S.  m.  iihirnnia-tiba.  Icththyol. 
Gyrnaya-ziba;  nom  que  l'on  donne. prèsdesbords 
de  la  mer  Caspienne,  à  un  poisson  qui  ressem- 
ble beaucoup  au  hareng,  qui  est  long  d'un  pied 
environ  ,  et  qui  rentre  dans  le  sous-genre  des 
ables. 

Cilro.  adj.  inus.  Beau,  élégant.  ||  s.  m.  Tour,  mou- 
vement en  rond.  !|  Comm.  Virement  des  parties 
par  lettres  de  change,  etc.  ||  Contour,  circón lé- 
rehce.  ||  Blessure  au  visage,  balafre..  ||  Bravade, 
rodomontade.  ||  Tomar  otro  fiiro:  changer  de  no, 
note,  changer  d'airs  .-'prendrcune  autretournure. 

(¿irocarpo,  S,  m.  ^hirokar-po.  Bot.  Gyrocarpe; 
genre  de  plantes  à  fleurs  polygames.  Le  gyro- 
carpe d-Amérique  est  un  bel  arbre,  très-élevé, 
fort  rameux.  d'un"  port  élégant,  garni  de  grandes 
feuilles.  Il  croît  au  Mexique  et  dans  plusieurs 
autres  contrées  de  l'Amérique  méridionale.  Les 
fruits  de  cet  arbre  servent  de  jeu  au\  enfants,- 
ils  en  font  des  volants  qu'ils  chassent  avec  des 
raquettes.  Poussés  dans  l'air,  ils  ne  tombent 
qu'avec  lenteur, et  tournent  continuellement  sur 
eux-mêmes  au  moyen  de  leurs  ailes. 

Ulroiiàrtiio.  s.  m.  Uelmilh.  Gyrodactyle;  genre 
de  vers  intestinaux. 

Cüroiuliiia.  s.  f.  Moll.  Gyrondine:  petit  genre  de 
porammicères. 

«¿Irotitia.  s.  f.  Grillade  de  mouton. 

(■ii-uilada.  s.  f.  l'olyp.  Gyrotlade;  ancien  nom  d'- 
une espèce  de  polypiers: 

«li-ofle,  s.  m.  Bot.  Girollier;   nrbre  delà    famille 


des  myrtes,  (|ui  porte  le  clou  de  girolle.  11  croit 
dans  les  îles  Molu(|ues;  sa  taille  est  de  rinq  il 
six  mètres  de  haut.  C'est  un  arbrisseau  loujonrs 
vert,  dont  la  forme  est  pyramidale,  et  qui  cons- 
tauiment  offre  des  fleurs  roses  disposées  en  co- 
rymhes. 

r>ii-on«>a,  s.  f.  Bot.  Girollée;  genre  de  pinntes  de 
la  fnmille  des  crucifères,  dont  on  enltive  plu- 
sieurs e-peces  dans  les  jardin*,  à  cause  du  par- 
fum et  de  la  bentilé  de  leurs  Heurs.  On  la  trouve 
aussi  sur  les  >ieilli's  murailles,  dans  les  trous  des 
tours  antiques,  eldaiis  les  feules  des  rochers  à 
peine  revêtu  de  mousse  et  de  lichen.  ||  Giroflée; 
la  llenr  de  ces  plantes. 

(¿ii-óric-o,  s.  m.  Elmintli.  Giroflé;  genre  de  Tcrs 
intestinaux. 

<¿iiu;;«iitUa,  s.  f.  Foss.  Gvrogonite;  corps  fossile 
qui  avuil  été  regarde  d'abord  comme  une  coquil- 
le ;  mais  il'  paraît  que  l'opinion  générale  le  rcgar- 
comme  une  graine  de  ihara. 

Cilroia.  s.  f.  Ornilh.  Giróle;  nom  vulgaire  de  l'a- 
louette d-Ilalie.  I  Bot.  Giróle;  nom  vulgaire  de 
\.\  racine  de  cherois.  ||  Bol.  GeroHe;  csrpèce  dc 
champignon. 

(¿iroinanefn ,  s.  f.  ^hiromnn-zia.  Gvromancie; 
divination  (jui  se  pracli(]wait  en  marchant  en 
rond.  C'était  un  des.  vieux  moyens  de  confiai^ 
tre  sa  destinée',  el  cela  avec  une  simple  ligne 
sphérifjue  tracée  sur  fe  sol.  Puis,  autour  de  ce 
cercle,  oii  l'on  avarl  semé  ça  et  la  des  lettres  sé- 
parées el  signifiantes,  on  tournait  eu  marchant 
jusqu'à  ce  qu'étonrdi  par  la  rotation  plusieurs 
fois  recommencée,  ou  tomba  t.  mais  à  différen- 
tes reprises,  sur  quelques  un  des  caractères  qui, 
reeucillis  à  chaque  chute,  formaient  certains 
mots  dont  on  lirait  des  présages. 

ft  IcAiiianrio,  et  CiiroiiiántioA,  oa.  adj.  et  s.  Ov- 
roinancien;  qui  practique  la  gyromaneie  ;  qui 
concerne  la  gvromancie. 

Giromia,  s.  f.  g/îiro-mm.  Bot.  Gvromie;  genre 
de  plantesdicotylédones,  el  (ini  porte  dans  l'A- 
mérique septentrionale,  sa  patrie,  le  nom  deron- 
combre  (¡ps  Indes ^  à  cavise  d<*s  racin<>s  tubé- 
reuses, épaisses,  oblon?;ues  el  charnues.  Elle 
croît  dans  le  nord  de  la  Caroline. 

r¿{r»ni:'uttico,  ca.  adj.  et  S.  V.  Girmnnnrio. 

(jrSrngttlo,  S.  m.  g/iiro-m/o.  Bot.  Gyrome;  récepta- 
cles des  organes  reproducteurs  de  certains  li- 
chens, formant  sur  la  fronde  du  lichen  une  pro- 
tubérance orbiculaire,  marquée  de  plis  saillants 
el  contournes  en  spirsie,  quise  fendent  dans  leur 
longueur,  à  la  maturité,  et  laissent  échapper  des 
élytres  contenant  chacune  huit  sémituiles.  ||  Gy- 
ronie;  genre  de  lichens.  ||  Gyrome;  rameau  élas- 
tique qui  entoure  le  plus  souvent  les  fruciiflca- 
tions  des  fougères. 

Gii-oii.  s.  m.  g/iiron.  Sorte  de  bordure  découpée, 
au  bas  d'un  habit.  Il  Pointe  triangulairequi  don- 
ne plus  d'ampleur  à  un  habit.  ||  Lambeau,  mor- 
ceau d'étoffe  déchirée.  H  Etendard  semblable  a 
celui  des  dragons,  il  Blas.  Gyron;  espèce  de  tri- 
angle. 

Giroiiado,  da.  adj.  Garni  de  bordures  ij,îro«pi}, 
de  pièces  découpées.  ¡  Rompu,  déchiré  par  lam- 
beaux. ¡  Escudo  gironado  ;   écu  gironné.  divi^ 
j      en  plusieurs  girons.  ¡  part.  pass.  de  Gironetr.  • 
I  eiroiicillo,  ita,  S.  m.  dim.  de  Gnon. 

GiroiiPN,  esa.  adj:  el  s.  De  Gironne. 


GIR 


529  — 


íll.A 


, 


«¿ii'onar  ,  V.  a.  Tcchn.  Gironer;  donner  de  ia  ron- 
deur à  un  ouviuge  d'orfèvrerie. 
«¿ironda,  •¿-hiroun-da.  Géogr.  Gironde;  lieuve  de 
France,  forme  de  la  Gargonne  et  de  la  Dordogne 
à  20  kilom.  au  dessus  de  Bordeaux.  H  Gironde; 
départenienl  de  la  Fraace,  formé  dune  (lartic 
de  l'ancien  Guicnne.  |  nist.  Gironde  .parti  célè- 
bre de  la  révoiulioii  fian(;aise  (\[ii  se  forma  dans 
l'Assemblée  législati>e  et  la  Convention  des  dé- 
putés qui  volèrent,  avec  les  députés  du  dépar- 
tement de  la  Gironde.  Le  parti  était  composé  de 
ces  défenseurs  ardents  et  purs  de  ia  liberté;  mais 
qui  ne  comprenaient  pas  quel  fallût  de  grandes 
mesures  révolutionnaires  pour  l'acquérir,  et  que 
ces  excès  qu'ils  reprochaient  à  leurs  adversaires 
de  la  Montagne  étaient  un  mal  nécessaire  pour 
vaincre  la  résistance  des  privilégiés,  partisans 
de  l'ancien  régime.  11  domina  dabord  l'assem- 
blée, où  les  hommes  qui  formèrent  le  parti  delà 
Montagne  n'étaient  encore  qu'en  minorité. 

«¿Ironcliiios,  s.  m.  pi.  Girondins;  partisans  de  la 
(iirondc.  |¡  La  plupart  des  girondins  volèrent  la 
mort  de  Lous  \V1  avec  l'appel  au  peuple,  c'est- 
à-dire,  d'après  l'accusation  que  leur  adressèrent 
les  montagnards,  avec  l'espoir  de  lui  sauver  la 
vie  moyennant  ce  délai,  et  sans  égard  à  la  guer- 
re civile,  que  cette  question  '  agitée  dans  tou- 
tes les  assemblées  primaires  .  pourrait  faire  naî- 
tre. Dans  les  journées  du  31  mai,  et  2  juin  1T93, 
le  parti  (le  la  Gironde,  après  avoir  été  vaincu  par 
la  condamnation  de  Louis  XVI,  fut  renversé  par 
les  montagnards,  et  vingt-neuf  des  députés  qui 
le  composaient  furent  décréiés  d'arrestation, 
ï'iussieurs  s'enfuirent  dans  les  départements, 
où  les  uns  furent  arrêtés  .  et  les  autres  ,  acca- 
blés de  lassitude  et  de  besoin,  expirèrent  au  mi- 
lieu des  bois.  Quant  à  ceux  (\u'\  avaient  été  ar- 
rêtés à  Paris,  ils  furent  renfermés  à  la  Concier- 
gerie ,  et  après  plusieurs  mois  de  captivité,  ren- 
voyés devant  un  tribunal  révolutionnaire  qui  les 
condamna  à  mort.  Us  montèrent  sur  l*échall"aud 
le  ;U  uclobie  179:J. 

4iiru.<>(>la,  s.  f.  '^-hirossé-la.  Bot.  Giroselle;  genre 
de  plantes  dicotylédones,  de  la  famille  des  pri- 
iTiul.icées.  Elle  croit  dans  la  Virginie  et  dansplu- 
sieurs  autres  contrées  de  l'Amérique  septentrio- 
nale. Onla  cultive  en  Evrope,  où  elle  fleurij 
ious  les  ansau  moi«  d'avril,  et  produit  un  ellat 
très-agréable. 

4¿lro.<«téiiioiio  ,  s.  m.  g/iírosfá-mono. Bot.  Gyros- 
tèmone;  genre  de  plantes  de  la  Nouvelle-Hol- 
lande. 

Ulróviiso,  s.  m.Girovague;  nom  d'une  espèce 
de  moines  qui  n'étaient  attaches  ;i  aucuue  mai- 
son ,  Cl  allaient  de  monastère  en  monastère.  La 
régularelé  des  mteurs  est  peu  compatible  avec 
l'indépendance  dans  la  quelle  vivaient  les  gy- 
rovagues. 

4¿ii-i>ear  ou  ji.spear,  v.  Agrie.  Déchausser  les 
vignes. 

Cilrrciicru,  S.  m.  Ornith.  Gyrrencra  ;  nom  donné 
dans  la  Nouvelle-Hollande,  à  un  pygargue  i|rii  a 
des  rapports  avec  l'aigle  des  (irnndes-lndcs,  et 
dont  le  plumage  est  d'une  couleur  de  rouille  sa- 
le, à  l'exception  de  la  tête  ,  du  cou  et  du  Neutre, 
(¡ni  sont  d'u:i  couleur  blanc  pur; 

4UlrKlo  ,  s.  m.  g-/iir-/io.  Temps  hcroï.  Gyrliuss 
père  d'Hyrtius,  périt  sous  le^  curps  d'Ajaix,  lils 


de  Telamón. 
Cilü,  s.  m.  Peint.  Craie,  crayon  blanc. 
GiMda  ,  s.  m.  Arag.  Espèce  de  roseau  sauvage  ,  la 

circa  ou  cisca  de  Murcie. 
UiMiua  ,  s.  f.  inus.  Caucam  ;  ra|)port  indiscret. 
<MÍ.<iiiucro,  ra.  adj.  inus.  ^-hismù-ro.  Brouillon  in- 
discret ,   qui  sème  la  discorde  par  des  rapports 
ou  des  contidenccs  oiTicicuses. 
OÍ!«uii,  iMylh.  jap.  Divinité  des  budsoisles. 
iiiMte,  s.  m.  g-/u'i.ié.  Ecume  de  bière,  jet  debiere, 
Ciltaga,  s.    f.  Bot.  Gylhage;  genre  de  plante  que 

Linné  avait  réuni  aux  agroslèmes. 
Gitana,  s  f. g-i/if a-na.  Ethnogr;faménindegitano. 
fiitaiiada,   s.  f.  Actions  de  bohémiens. 
UitaEiaiiiciite  ,    adv.    \i-hitanaménn-té  Subtile- 
ment, linement,  adroitement.  ||  Avec  grâce,  d'u- 
ne  manière  séduisante,  en  imitant  íes  paroles 
mielleuses,  les  gestes  agaçants  desBohémieuncs. 
(¿itanazo,  za.  S.  augm.  de  Gitano. 
Ciitaiiear,  V.  a.  f.  Flatterie,  cajoler,  pour  séduire 

et  tromper. 
uUancfia ,  S.  f.  Flaterie,  cajolerie  ;  carresse  pour 

tromper  quelqu'un. 
Oitanesco,  ca.  adj.  g-hitanés-ko.  Qui  appartient 

aux  Bohémiens. 
Ciitauiiio,   lia.   s.  dira,  de  Gifano.  Bohémillon, 

petit  Bohémien. 
Gitano,  na.  S.  Elhnogr.  Gitano  ;  membre  dune 
tribu  nomade  de  l'Espagne  et  de  Roussillon.  Les 
Gitanos  sont  aussi  appelés  Bohémiens.  Quelques 
auteurs  croient  qu'ils  descendent  des  anciens 
Maures  ;  d'autres  ,   dont  l'opinion  à  été  confir- 
mée par  la  liiiguislííiue,  pensent  qu'ils  appar- 
tienent  à  la  race  hindoue.  Espagret;  on  les  croit 
descendants  des  Egyptiens.  Ils  mènent  une  vie 
errante  et  vagabonde,  font  les  métiers  de  ma- 
quignons et  de  tondeurs  de  mulets.  ||  Fig.  Hom- 
me lin  .  rusé  ,  difiicile  à  tromper,  ||  Fig.  Endor- 
meur  ,   Hatteur  ,   enjôleur  ;  celui  qui  attire  ,  qui 
séduit  par  de  belles  paroles.  |  Casa  de  ¡¡itanos; 
maison  de  B  dième,  maison  déréglée.  j|  adj   inus. 
Egyptien  ;  dEgypte. 
Gltar  ou   Jitar,    v.  a.  .\rag.  Jeter  •,  chasser  de- 
hors. I  V.  11.  inus.  Vomir. 
Glton.  s.  m.  inus.   Jeton.  |  Giton;  jeune   homme 
dans   lequel  Pélronne  à  personnifié  tous  les  vi- 
ces de  la  jeunesse  romaine,  et  qui  servait  de 
mignon  à  son  héros. 
Glus,  ou  Jiug,  s.  m.  g-hion/;.Belal  Giugh;  cycle 
des  Indiens,   qui   contient  plusieurs  lek.  dont 
chacun  est  de    plusieurs  milliers  d'années.  Les 
philosophes   indiens  disent   que   le  monde  doit 
durer  quatre  giughs  ,  et  que  nous  sommes  dans 
le  quatrième,  qui  est  fort  avancé. 
GinrtaNc,  s.  m.  Mytli.  orient.  Giourtasch;  pieree 
à  laiinelle   les  turcs  attribuent  la  vertu  de  leur 
procurer  de    la  pluie  (Hiand  ils  ont  besoin. 
(;i7.ni(>iitlt>i-o,  ra.  alj.  inu>.  'J^hiiméndé-ro.  Rap- 
porteur indiscret,  brouillon. 
Glabrla,  s.  f.  Elabelle;   espèce   sans  poils   entro 

les  sourcils. 
Glaltrr.  adj.  Zool.  BdI.  filabrc;  qui  est  complète- 
ment dé|)ourMi  de  glandes   et  de  poils,  ce  qui 
peut  arriver  sans  que  pour  cela  la  chose  soit  lis- 
se et  unie. 
Glaitroidad,  s.  f*  tilabréité;  état  d'unechosc  gla- 
bre. 
(¿labriuarulo,  la.adj.  (/Ia6rio«s-fcor((o.  íílabrius- 


(.LA 


—  b30 


GLA 


eule;  qui  est  presque  glahre. 

MIalirlor,  s.  m.  Bol.  ^'hibricr;  aibre  des  Indes. 

ttliiltrii,  vu.  adj.  V.  Liso. 

UlHcoii,  s.  f.  aur.  i/latc;  soilc  df  pomme  (|ui  est 
plus  grosse  dMin  côt"  iiiii-  de  celui  de  la  lleur. 

«llucliil,  adj.  íí'liuiiil;  (jui  est  nlae(^ ,  exlrèiuemetil 
l'roid.  Il  Im^'.  O'hieial;  feijiinatiqu" ,  msensiljle, 
morne,  iiiililïeient.  ||  fiiMi^r.  (fréuno  (¡Idcidl, 
aiiïii  a/; océan  ^-Ijciai,  auslral;  merque  l'on  sup- 
pose occuper  Iciule  l'éleiidue  de  la  Zone  glaciale 
du  Suii,  depuis  le  cercle  pidaire  anlarctiqiic  jus- 
(|u'au  pôle,  anciens  navi^'ateur  n'a  pu  y  pénétrer 
jusipra  ce  ¡nur.  |  Mur  ¡ildrinl;  mer  frlaciale  ou 
Océan  ^'lacial;  mer  de  ^lace  (|ui  s'elend  depuis 
lepóle  boréal  jusqu'au  cercle  polaire  arctique. 
Celle  mer  et  surtout  l'réquenlée  pour  la  pèche 
de  la  baleine. 

CilitriM.  s.  m.  i^rlaris:  pcnle  douce  et  unie.  |  For- 
tif.  Glacis  de  lu  cnn1r«srnri)n\  (glacis  de  la  con- 
trescarpe; ou  simplement  le  jîlaeis,  pente  qui 
|»arl  de  la  crèlc  du  cliemin  couvert,  et  va  se  per- 
dre dans  la  campagne.  ||  ardi.  Glacis  de  una 
conusn;  'p'iacis  d'une  corniche;  pente  ([U'on  don- 
ne a  la  surface  supérieure  d'une  cymaise,  (¡our 
lacililer  l'écouieinenl  des  eauK.  j  l'eint.  6Maeis; 
<'ouleurs  légères  cl  Iransparenîes  (¡tie  les  pein- 
tresappliqucnt  quelquefois  sur  d'autres  couches 
«iéja  sèches  d'un  tableau  pour  leur  donner  plus 
il'éelal,  plus  de  brillant,  ou  plus  de  vij<tie'.ii.  || 
UalTin,  Glacis;  plan  horizontal  en  maçonnerie  où 
1*011  repose  des  pains  de  sucie  au  soleil.  |¡  Kvase- 
ment  en  forme  d'cnlonnoir,  couvert  de  plomb, 
qui  augmente  la  capacité  des  chaudières  û  leur 
partit!  postérieure,  jusqu'à  la  moitié  de  leur  dia- 
uiélre. 

Câladiatin,  dm.  adj-  Bol.  Gladié;  qui  est  comprimé 
Cl  muni  de  fortes  arêtes. 

Cilniliiiilof.  s.  m.  Ilist.  ane.  Gladiateur;  celui  qui, 
pour  le  plaisir  du  peuple  Romain  ,  combattait 
dan>  iMré'ie.  volontairement  ou  forcé,  contre  un 
autre  homme  on  contre  une  bêle  féroce.  |  Gln- 
ilidilores ]>rivailos;  frladi:ilcurs  privés;  se  dit  de 
ceux  qui  élaieul  nourris  par  des  particuliers,  j 
Gladiadores  fiscales;  gladiateurs  fiscaux  ou  cé- 
sariens;  ceux  qui  élaienl  payes  par  le  fisc  ou 
l'empereur.  ]  Fig.  Gladiateur;  spadassin,  bret- 
leur,  (luerellcur.  |  Ichlhyol.  Gladiateur;  espèce 
de  dau[)iiin. 

Glixaiiiioi-to,  rin.  adj.  Zool.  Giadiatoire;  qui  ap- 
parlieiil  aux  gladiateurs. 

«■¡adifcr»,  vj».  adj.  Zool.  Gladifère;  qui  ["rte  un 
prolongement  eu  forme  de  glaive. 

4¿liii9i<>,  s.  m.  Bot.  Glaïeul;  piante  de  la  famille 
des  iridéés,  doul  les  feuilli-?  sont  longues,  élroi- 
les,  et  p,)iiiiues  comme  un  glaire.  |  Gladio  pn- 
derAc;  glaïeul;  sorte  d'iris  (¡ui  croît  dans  les 
marais. 

«¿laiiidia,  s.  f.  Bot.  Gladiole;  un  des  noms  vulgai- 
res (lu  ^;laïcul. 

CilniiUiiitdu,  adj.  Bot.  Gladiole;  qui  ressemble  au 
glaïeu  . 

eiadioiitdas,  s.  f.  pi.  Bol.  Gladiolées;  famdle  de 
plantes. 

tilMa<»iitico.  c«.  adj.  Glagolitique;  se  dit  de  l'al- 
phabet slave  usité  en  Servie  et  en  Croatie,  et 
attribué  par  certains  auteurs  à  Saint. -Jérôme. 
L'alphabet  gla¿olnique  est  celui  de  l'ancien  sla- 
ve, qui  sert  d'idiome  liturgique  eu  Ksclavonic, 


m  Dalmalic,  et  dans  la  partie  de  la  Bosnie  oii 
l'on  observe  le  ni  catholiqne  Uomain.  <Juel(|ue» 
philologues  pensent  que  l'alphabet  glagotique 
n'est  autie  chose  que  l'alphabet  giec  applupié  au 
slave,  et  a\i,;ineii|é  de  plusieurs  lettres  par  Saint 
Cyrille,  dans  le  11. me  siéi  le. 

Cilallrn,  ca.  adj.  Miner,  (ilaidiit^ue  ;  variété  de 
talc  dont  lesCiiinois  font  de^  magots. 

Ulallrn,  s.  f.  Temps,  lier  Glaphyra;  femnio 
d'Achélaiis,  grund-prélre  de  Bellone  n  Comana, 
ru  Cappadoce,  séduisit  Saint- Vnlcdne  par  sa 
beauté.  Cl  obtint  de  lui  le  royaume  de  Cappado- 
ce p'ur  ses  iils. 

UlafiiM»,  s.  m.  Kutom.  Glaphyre;  genre  d'insectes 
de  l'ordre  des  coléopléres,  famille  des  lamelli- 
cornes. Ces  insectes  ont  elé  séparés  des  hanne- 
tons avec  lesquels  ou  les  avait  confondus. 

(iiliiivana,  S.  f.  Bot.  Glaivaiie;  plante  delà  famille 
des  joiicees. 

<>ilaiid:td<>,  da.  adj.  Blas.  Glané;  se  dit  des  cho- 
lles chugés  de  glands  d'un  émail  différent  dece- 
lui  des  chênes. 

(¿iaitdario.  ria.  adj.  Glandaire;  V.  Glandivoro. 

Ulaiid*',  s.  m.  anl.  Gland;  nom  donné  par  les  ana- 
tomistes  ei  le  vulgaire  à  l'extrémité  de  la  verge, 
aussi  bien  qu'a  celle  du  clitoris. 

Cilandirormc.  adj.  l)ida<'t.  Glandiformc;  qui  ala 
forme  de  glands  ou  de  glandes. 

Glandlula.  s.  f.  Conchil.  Glaiidiole;  pclile  coqui- 
lle peu  connue. 

Olaiidita,  s.  f.  Conchyl.  Glandilc;  pointe  d'oursin 
fossile. 

Ulaiidivorcrn.adj.  Glandivore; qui  vildeglands. 
S'emploie  comme  substantif. 

Cilaiidiila,  s.  f.  .\iial.  Glande;  partie  molle,  spon- 
gieuse, ou  vasculaire  qui  sert  à  la  sécrétion  des 
humeurs.  1|  médec.  Glande;  tumeurs  accidente- 
lles qui  se  formeul  en  quelque  partie  du  cor|)s. 
Il  Bot.  Glande;  petits  corps  vésiculeux  de  formes 
très-variées,  mais  le  plus  communément  arron- 
dis, ovales  ou  mamelones,  sessiles  ou  pédicu- 
les, quise  forment  sur  les  feuilles,  sur  les  tiges 
ou  sur  le  calice  des  plantes. 

Ulaitdiilaoioii.  s.  f.  Didact.  Glandulalion;  forma- 
tion, développement  des  glandes. 

C^laiidular,  adj.  ()landmi-lar.  Glandulaire:  qui  a 
raspecl,  la  forme,  on  la  texture  des  glandes. 

(¿landsilat-ia,  S.  f.  Bot.  Glandulaire;  espèce  de 
verveine. 

S>laiidiilir«>ro,  va.  ad|,  (;ifí7/u/'iníi-/'c'Cü.  BotGlan- 
dulifere;  (jui  porte  des  glandes. 

«àlandn]ifoi-ii(4>.adj.  (//ii(i(/oi(/)/'or-»)!é.  Bot .  Glan- 
duliforme:  qui  a  la  forme  d'une  petite  glande. 

(¿laiidiiloeiluido  ,  «la.  adj.  (¡Utvd'ulni ilia-do. 
(Uaiidiilocilie;  se  dit  d'une  partie  d  une  plante 
dont  chaque  cil  se  termine  par  une  pclitet.'Îande. 

GIhiii>m.  s.  m.  pi.  Ulithyol.  Glanes:  une  des  tribus 
de  la  famille  des  silurïdes.  renlermant  le  siluru» 
glauis,  et  les  poissons  du  genre  des  silures,  ha- 
bitant les  grands  fleuves. 

Glano,  s.  m.  Ichthyol.  Glanis;  poi«son  du  genre 
des  silures,  habitant  les  grands  fleuves. 

Glai-eoln,  S.  f.  Ornith.  Glaréole;  geore  d'oisea^n 
de  l'ordre  des  écliassiers,  et  de  la  famille  des 
uneirostres. 
maria,  s.  f.  médec.  Glaire;  sorte  d'humeur  vis- 
queuse, de  couleur  vitrée  et  d'un  gris  blanchâ- 
tre, inodore  et  ordinairement  insipide,  que  le» 


GLA 


53.1  — 


r.LE 


membianes  muqueuses  sécrètciil  (Juiis  ccrtai- 
iips  circonstances,  n  Glüiro:  blanc  d'œuf  (luiu'esi 
pas  ('more  cuil.  ||  Cliass.  Gliire;  inalicrc  qui  se 
trouve  dans  les  fumées  des  fiches.  !l  Iclilliyol. 
Glaire;  mousse  rivcuse  qui' jcUenl  cerlains  pois- 
sons à  cDiiiiilIrs.fOMiine  l'e9i'ar!.:oi,la  clovis,  etc. 

Glai-iaiii.  s.  Í.  Clhim.  Gliiriiu';  maticn-  or^ani'jue 
de  divcisrs  couleurs,  (jui  se  (irécipilc  des  eaux 
suifureusescn  fçénéral,  prin(i|i;ilenienl  des  rauv 
des  l'yrénécs,  el  que  l'on  remplace  par  d<'  la  {¿¡é- 
lalini'  lors(|u'ün  veut  faire  des  cauv  de  lîarréges 
arlificiell"s. 

«laroiso.  s.  m.  Bot.  Glaireux:  famille  de  cham- 
pifinans  caractéri-ée  par  la  viscosité  filaireuse 
(|iii  recouvre  les  esiièces  (jui  la  composent. 

(^lasiiu.  s.  m.  llisi.  Glassiie;  membre  d"une  sec- 
te chrétienne,  fondée  en  Ecos>c,  l'an  1693  par 
John  Glas,  minisire  aiitiprébystérien. 

Cilaiieu,  s.  f.  mylh.  Glauca;  lillc  de  Saturne  et 
Sœur  (le  riuton.  li  Glama,  ania/one  célèbre.  || 
s.  m.  Bol.  Gi'iucci;  glauque;  petite  plante  qui 
forme  un  fienre  de  la  famille  des  primulacées,  cl 
que  l'on   rencontre  sur  les  rivatres  de  l'océan. 

(¿hisioe,  s.  m.  Glanx;  herbe  laiti'use;  plante  dont 
la  propriété  aufçuienle  le  lait  des  nourrices. 

c;iaiic<>sc<-iifia,  S.  f.  Bol.  Glauccscence;  état 
d-une  stipeiticie  {flanque. 

dilaiici'MPciiic,  adj.  Bot.  Glaucescenl  ;  dont  la 
couleur  tire  sur  le  verl-de-mer. 

c;)aiici;t.  S.  f.  nivlh.  Glaucia;  fille  du  Scamandre, 
protéjiéc  par  Hertules. 

Ulaiiriaiice,  s.  f.  ^l(f>Hi{an-zé.''\rt.  Glaucience; 
genre  de  pbmles  de  la  polyandrie  monogynic, 
de  la  famille  des  pap.ivéracées. 

(¿laiiriu,  s.  m.  iilaon-7.io.  Bot.  Glaucion:  piaule  des 
anciens  sur  lacinelle  les  bo'.amstes  diffèrent  d'o- 
pinion; ils  doiment  ce  nom  a  un  genre  qui  com- 
prend li's  espèces  de  chélidoines  dont  la  silique 
est  liloculiiire. 

«¿laiicion.  s.  m.  giaouzion.Ornith.  Glaucion, glau- 
cium  r)u  glaucius  ,  morillon  ,  espèce  de  canard. 

Cilaúoip»,  ca  adj.  g/rio»7.t-/io.  Chim.  Glaucique; 
qui  est  de  couleur  verte. 

Cilaiicipa,  s.  f.  '^Indiaipa.  (ilaucippe:  une  des  Da- 
na'ides,  époust;  de  Polamon  ou  de  Marins. 

(•latioo.  s.  m.  nl/ioH-ho.  Ichthyol.  Glaucus  ;  genre 
de  mollusques  nus,  qui  présente  un  corps  oblong 
presipie  cylindritiue.  avec  une  large  queue;  on 
les  trouve  dans  les  mers  des  payscliaud>.  i|  Hel- 
niinlb.  Glaucus;  genre  de  veis  mollusques,  qui 
comprend  les  animaux  des  limes  el  des  aví- 
enles. 

Cilauro,  s.  m.  g¡ftou-'o.  Temps  hér.  Glaucus:  fils 
de  Neplni\e  et  de  Nais,  célèbre  pécheur  de  la  vi- 
lle d'Anihédoii. 

Glaiicuiila,  adj.  '¿Inoukoi-da.  Bot.  Claucn'ide;  qui 
ressemble  á  une  glau(]ue.|js.  m.  (¡Inuroida.  Bot. 
Glaucoïde;  pour|)ier.  |  Glanx  maritime. 

Claiiro-riM-riigiiioso,  wa. adj.  ^iltian  .o-ff.rrouf^-hi- 
no-sso.  Miller.  Gl.uico-ferrugineux;  qui  est  fer- 
rugineux et  de  couleur  verle. 

Glaiir«'t!iii>.  la.  adj.  ■^litnn'n-filo.  Bot.  Glaucophy- 
lle  ;  (|ui  a  des  feuilles  glau(|ues. 

Olauronia,  s.  m.  Meiiec.  Glauconi'';  opacité  du 
cristallin  ou  de  la  cornee  Iriinsparenle  der<eil. 
maladie  des  yeux.  Klle  peut  ocwipcr  uii  seul  œil 
ou  ¡ircndrc  les  deux. 

ClnurónKa.  s.  f.  g'aoMfco-m'irt.  Miner.  Glauconie 


ou  Glauconile  ;  varielc  de  croie. 

Ulaiicóiioni»,  s.  m.  iflaou  o-noiiio.  Z'jul.  Glanco- 
noine:  genre  de  polypiers. 

GlaiiconoNO  ou  CilaiiconltuNO,  adj.  gtaou/cono- 
sso  ou  f/irtouVo/it/o.îio.  Gtaucunieui;  qui  est 
chargé  de  glaucotiie. 

Glaiicopc»,  ea.  adj.  ^lanuho-péo.  Ornith.Glauco- 
pé;  qui  ressemble  à  un  glaiicope.i|s.  m.  pi.  (ilau- 
cùiieos.  glaucopes;  familb'  de  l'ordre  des  passc- 
leauv ,  qui  a  pour  type  le  genre  plau'ope. 

Ulaiicópitl»,  lia.  s.  m.filaoulio-pido.  Hntom.  Gliu- 
copide  ;  genn-  d'insectes  de  l'ordre  des  lépidop- 
tères, de  la  famille  des  crépusculaires. 

Giaùcopo,  s.  m.  gi  /oii-'o/)'>.  Ornith.  Gl-iucope; 
genre  de  l'ordre  dt'soiseaux  syhains,  et  de  la 
famille  des  carunlulcs.  Il  ne  renferme  qu'UDc 
seule  es[)ècc  qu'on  trouve  dans  l'Au«trali('. 

GlaMfó|»lero,i'a.adj.  giaou/ío/^-íTo.Oriiiih.  Glau- 
coptcre  ;  qui  a  les  ailes  d'un  vert  glauques. 

CâlaeicoH.  s.  m.  pi.  g/aoït'.osi.  Oniiili.  Glauques; 
famille  de  l'ordre  des  hypiotènes,  Cümprenanl 
les  chonette:s. 

Cilaiiciiro.  ra.  adj.  giaottkou-ro.  Zool.  Glaucure; 
qui  a  la  queue  glauíjue  ou  d'un  gris  verdiire. 

GlaiiEMotc,  s.  m.  ^lauum¿-té.  Ornith.  Glaumet; 
nom  vulgaire  du  pinson. 

Gicita,  s.  f!  g/è-6a.  Glèbe,  terre  fonds,  sol.  Cher 
les  Romains  ,  les  esclaves  attachés  a  un  domai- 
ne, à  une  ferme,  s'appelaient  esclaves  de  la 
glèbe;  attachés  à  la  glèbe,  cest-à  dire  ,  á  l'hé- 
ritage dont  ils  faisaient  partie,  et  (lui  étaient 
vendus  avec  lui.  |  Glèbe:  au  temps  de  la  feode- 
lité  espèce  de  seris  attachés  ;i  la  cullme  des  ter- 
re, qui  en  faisaient  partie  comme  immeubles  par 
destination.  ]|  Derecho  de  ¡jleba  ,  droit  de  glèbe; 
qui  comprenait  celui  de  patronage  el  celui  do 
rendre  la  justice.  Il  Chim,  Glèbe;  terre  ou  l'on 
trouve  du  minarai. 

GielM».  S.  m.  Ilerminl.  Glèbe;  genre  de  vers  de  la 
classe  des  radiaiies  mobisses. 

Glocc'iJiàct'as,  s.  f.  pi.  %\.iLén'\a-icass.  Gleicéni- 
cées;  famille  de  fougères. 

Glpcoiiiáce»,  cv».  adj.  gièzèin'a-ztfo.  Gleicénié; 
qui  a  de  la  ressemblance  avec  une  gleicénié. 

Glecia,  s.  f.  Bot.  Gleicénié;  genre  de  fougères, 
espèce  de  marlensié. 

Glecoma,  s.  m.  Bot.  Gléchome  ;  genre  de  plan- 
tes (lui  appartient  à  la  famille  des  labiées  el  á 
la  (lidvnamiegymnotpermie. 

Gleoliun.  s.  m.  g/t^íc/ioíi.  Bol.  Gléchon,  plante  que 
l'on  a  regardée  comme  le  poulioi. 

GleilitNia,  s.  f.  g/c'(.'«i-isi(i.  Bol.  Gléditsie  ;  plante 
(]iie  l'on  appelle  aus'»!   févier. 

GletiUxla,  s.  f.  But. Gléditsie;  plante  du  genre  des 
légumineuses;  qui  comprend  sept  à  huit  espèces 
exoiiques, 

GIciia.  s.  f.  .Vnal.  Gléne;  cavité  moyenne  et  exter- 
ne d'un  os,  dans  laquelle  un  aulre  os  s'em- 
boîte. 

GliMiiti'i'iittn,  s.  m.  Bot.  Glénotrénitc;  geere  de 
railiaires,  • 

Gleiio'Kio,  s.  cl  ndj.  Glènoide;  cavité  de  l'omo- 
plate  (|ui  ret;oil  la  tète  de  l'humérus. 

GU>ii«liil<>o.  «!»•«.  adj.  \nat.  Glenoïdien;  qui  ap- 
pai  tient  ail  cavile  gléiioide.  aux  cav  îles  légères 
(pu  ■•ervenl  a  l'ë'mboitemenl  d'un  os  dans  un 
aulre. 

GIrra.   S.  f.  inu».  V.  Cascajal. 


<;li 


532 


Ci  LO 


Cilcteroii,  s.  m.    glétéron.  Ichlliflol.  Gleltéron; 

nom  vulftairc  de  la  lampoiirdn. 
Oleiicoinetria.  s.  f.  Tcrlin.   (iloncométric;  art  de 

se  spivir  du  pleiioonu'lrc. 

(àleiii-onirtrlro  . ra. a<l j.  Tcclin.  (¡IciuonW-lrique; 
qui  a  laport  à  la  ^'lencoiiiélric  uu  au  glenco- 
iiU'tre. 

«i;lencóm<>tro,  s.  m.  Tet  lui.  (¡Icncomèlrp;  inslru- 
nicMt  dont  on  se  sert  pour  lonnaître  la  force  du 
iiioùl  de  vin. 

«¿liatliiiu,  s.  f.  Ciiim.  (iliadinc;  méiangc  de  glut- 
Icn,  <i('  fionimo  cl  de  inucihigc. 

(¿lim-ia,  s.  f.  Bol.  ülyccrie;  genre  de  plantes 
i-'inminoes. 

ulicMTinn,  s.  f.  Chim.  Glycérine;  principe  doux 
desliMilcs. 

Ullcpriiico,  non.  adj.  Bot.  Glycérine;  qui  res- 
semble au  glycère. 

uilrt>ro,  s.  m.  Zool.  Glycère^  genrede  vers  à  sang 
roup;e. 

(¿Ilofearpo,  pa.  adj.  Bol.  Glycicarpe;  qui  porte 
des  fruits  doux  et  savoureux. 

«^lioiinorn.  s.  f.  Conchyl.  Glycimère;  genre  de 
coquilles  bivalves. 

(¿liciiia,  s.  r.  Bol.  Glycine;  genre  de  plantes  de  la 
faniille  de  léguminacécs. 

«¿lirlMlda,  s.  f.  Bot.  Glycisidc;  noni  que  les  an- 
ciens, donnaient  à  la  péonie. 

(■lieonicn,  s.  m.  Glyconicn  ou  glyconique;  sorlc 
de  vers  latin  ot  grec,  composé  d'un  spondée  et 
de  deux  dactyles. 

«¿Ijponio,  s.  m.  V.  Glicónico. 

e¿lie»í4nt!.«io,  s.  m.  Bot.  Glycosiniis;  genre  de  la 
famille  des  hespéridées. 

Uliiia,  s.  f.  Bot.  Glypliie;  plante  de  Madagas- 
car. 

€iiinco,ca.  adj.  gli-fiho.  Glyphique;  qui  est  sur- 
chargé de  sculptures. 

<i;iiridea8,s.  f.  p!.  Bol.  Glyphidécs;  famille  de  li- 
chens. 

GSifldo,  s.  f.  Bot.  Glypliide;  genre  de  lichens. 

Cilcfii^odoii,  s.  m.  Ichthyol.  G'ysophodon;  genre 
de  poissons  de  la  famille  des  ciénoïdes,  qu'on 
trouve  dans  les  deux  Indes. 

anto,  s.  m.  Glype;  sorte  d'ornement  d'architec- 
ture. 

âlifonsitrioii,  s. m.  Bot.  Glyphomitrion;  genre  de 
mousses. 

Ciliforanfos,  S.  m.  pi.  Ichthyol.  Glypliorham- 
phcs;  j;enre  d'oiseaux. 

ttiineas,  s.  f.  pi.  Bot.  Glinées:  famille  de  plantes 
qui  a  pour  type  le  genre  glinus. 

Glisipo,  nca.  adj.  Bot.  Gliné;  qui  ressemble  au 
glinus. 

(>iino,  s.  m.  gli-no.  Bot.  Glinos,  ou  Gleinos,  ou 
Günus;  arbre  des  anciens  que  l'on  croit  être  no- 
tre érable. 

Calillóla,  s.  f.  Glinole;  genre  de  plantes  de  la  fa- 
mille des  ficoïdes  ,  très-commnn  en  Es- 
pagne. 

c;iis>(ica,  s.f.  Art.  Glvptique;  art  de  graver  sur 
les  pierres  précieuses. 

(jiliptografia.  s.  f.  Glyptographie;  science  qui  a 
pour  objet  l'étude  'des  pierres  gravées  an- 
ciennes. 

Cilirto^ránoo,  en.  adj.  GIvptographique;  qui  ap- 
partient à  la  glyptographie. 

*"lil>W>a:rafo.  s.  m-  Glvptographe:  qui  s'occupe  de 


plyptogruphic. 

c:ii|i(i»lo(cia,  s.  f.  Glytologie;  irailé  sur  les  pier- 
res gravées  de  l'antifiuilé. 

Cilli>tniiisiro,  ca.  adj.Glyplologique;  quicuncerne 
la  glyplologie. 

fi:iip(oN|>«M  nioN,  s.  m.  pi.  Itot.  Glyptospermes; 
famille  de  plantes  dont  les  fruits  ont  des  ri- 
des. 

Ciliptotcrn.  s.  f.  (ilyptothèiiue;  cabinet  de  pier- 
res gr.ivées. 

Ollrl.'iiio.  iia.a<lj.  (¡liria-no.  Mamm.  Gliricn/qui 
ressemble  au  loir. 

CiliriaiioH,  s.  m.  pi.  (¡lyriens;  famille  de  mammi- 
fères où  l'on  a  fait  entrer  les  ^'erboises,  les  ger- 
liilles  cl  les  loirs  à  mobiires  éctiaucrées. 

GloUario,  ria.  adj.  Miner.  Globaire:  qui  se  com- 
pose d'un  as>emblage  de  masses  globuleu- 
ses. 

Ciloboa,  s.  f.  Bol.  Globée;  genre  de  plantes  des  In- 
des Orientales,  de  la  famille  des  drymirrées, 
dont  deux  espèces  sont  remarquables  par  leurs 
feuilles  ircs-grandes  et  par  leurs  fleurs  nom- 
breuses. 

uiohifcpo,  pa.  adj.  Zool.  Globiceps;  qui  a  la  tèle 
r'nidc. 

Glolticrro,  ra,  adj.  (¡lohi-Téro  Ornith.  Globicèrc; 
qui  a  une  protubérance  jaune  entre  les  ouvertn- 
res  des  narines. 

liloltioórneo,  nca.  adj.  Enlom.  Globicorne;  qui 
a  le  second  article  des  antennes  j-'lobuleux. 

liloBiiforit,  s.  f.  Bot.  Globifère;  petite  plante  àlige 
rampante. 

iilnUifîora,  adj.  Bot.  Glibiflore;  plante  dont  les 
Heurs  sont  globuleuses. 

<;io!>ofoi-iiie,  adj.  Didact.  Globiforme;  qui  a  la 
forinc  d'un  globe. 

Gloltiporo,  ra.  adj-  Zool.  Globipore;  qui  a  des 
pores  orbiculaires. 

Globo:  s.  m.  (¡lo-bo.  Globe:  corps  rond  ou  sphéri- 
!  que  que  l'on  conçoit  engendré  par  la  révolution 
j  d'un  demi-cerole  autour  de  son  diamètre.  ||  Es- 
tron.  Globo  terráqueo,  globe  terrestre;  celui  qui 
que  forment  la  terre  et  l'eau.  ||  Globn  nrlijlcial^ 
[  globe  artificiel;  boule  sur  laquelle  sont  tracées 
les  positions  des  étoiles,  des  mers,  avec  leurs 
1  situations  et  leurs  dimensions  relatives.  ||  Gio- 
ho  celeste;  globe  céleste;  celui  sur  lequel  sont 
I  représentées'  les  conslellalions  avec  les  étoiles 
qui  les  composent.  ||  Phys.  Globo  eléctrico;  glo- 
be électrique;  globe  de  verre  qu'on  fait  tourner 
sur  son  axe,  et  que  l'on  frotte  en  y  appliquant 
les  mains.  II  deviont  alors  électrique  et  commu- 
nique sa  vertu  à  tous  les  corps  qu'on  en  appro- 
che, quand  ils  sont  suscejifibles  de  la  recevoir 
par  communication.  Il  Anal  Globe;  se  dit  de  la 
prunelle  de  l'ail  à  cause  de  sa  forme  globuleuse. 
WCh'inn.  Globn  uterino;  globe  utérin;  tumeur 
que  forme  l'utérus  après  l'accouchement.  |  Glo- 
bo de  fuego;  globe  de  feu;  nom  donné  aux  corps 
brillants  et  enflammés  qui  Iriiversent  l'almas- 
phère  avec  une  rapidité  prodigieuse,  et  qui  sont 
plus  volumineux  que  ceux  auxquels  on  a  donné 
le  nom  d'étoiles  tombantes,  étoiles  volantes, 
etc.  ji  Globe:  aréostat;  machine  sphérique  recou- 
verte de  tafl'etas  et  qui  gonflée  par  le  gaz  s'élève 
dans  l'air.  ||  Milit.  Globo  de  compresión;  globe 
de  compression;  espèce  de  fougace  préparée  pour 
détruire  une  galerie  de  mine,  j  Globe;  boule  d'or 


î 


(iLO 


—  533  — 


(;lo 


surmontée  d'une  crni\  rjue  l-cmpercur  d'Alle- 
magne cl  quelques  rois  pnrlenl  dan?  la  main 
pour  marcjuc  de  leur  dignité.  ||  Globe;  on  donne 
le  nom  de  glcihe  ù  plusieurs  asires  pris  parlieu- 
lièremeni.  Il  r;io/»os;  s.  m.  pi.  Glol)e>;;  se  dit, 
dans  tiiusles  styles,  pour  exprimer  la  forme  des 
seins  dune  femme.  Il  Ichthyol.Glolie;  poisson  du 
genre  tétrodon.^Globe;  nom  vulgaire  d'une  es- 
l'èee  d'oursin. 

c;iolio<«uliid,  s.  f.  ijlobussidadd.  Svnonvmc  de  es- 
fericidad. 

UluStusUa,  s.  f.  Concliyl.  Giobosile  ;  nom  donné 
par  les  aurions  orgelograpbes,  aux  coquiles  uni- 
valves  fossiles  qui  ont  une  l'orme  globuleuse, 
telle  que  celle  des  toniu's  ou  des  bulles. 

(;iol>0!4o.  sn.  adj.  (jlobo-sso.  Bot.  Globeux;  arron- 
di en  globe. 

(j^Iokiititria  .  s.  f.  (jloboula-ria.  Bot.  Globulaire; 
genre  de  plantes  dicotylédones,  lype  de  la  famil- 
le des  globulariées. 

c;iolitil:>.i-in!4,  s.  f.  jil.  Bot.  Globulariécs;  famille 
de  pliures,  ayant  pour  lype  le  genre  globulaire. 

Uloltiila:  inilo.  «Ift.  adj.  But.  Globularié;  ressi'Ui- 
blant  à  la  globulaire. 

dlolMilioo-.-utn,  a.  adj.Entom.  Globulicorne;  dont 
les  antennes  sont  globuleuses. 

i;iol»iilicoriiio.«),  S.  m.  pi.  Rntom.  Globulicornes; 
famille  d'insectes  de  l'ordre  des  diptères  qui 
ont  les  antennes  en  massue. 

í¿lol»tilifei-o.  i-iï.  adj.  Bot.  Globulifcre;  qui  a  cer- 
taines parties  globuleuses. 

Globiilirolintlo  .  ña.  adj.  Bot.  Globulifolic  ;  qui 
a  des  l'euilks  globuleuses. 

Uloltiilifoi'int'.  adj.  Miner.  Globuliformc  ;  qui  est 
disposé  en  globules,  et  dont  l'intérieur  est  con- 
tinu, sans  coucbes  conceiUriíjues. 

Glotitirina.  s.  f.  Ctiim.  Globuline  ;  vésicules  dis- 
tinctes diversement  sondées,  et  quelquefois  en- 
tièrement libres.  Il  (ilobuline;  substance  qui  for- 
me par  sa  combinaison  avec  l'albumine,  la  ma- 
tière colorante  du  sang. 

Gl<>!>iilápi'<l«».  «la.  adj.  Zool.  Globulipede  ;  qui  a 
des  pattes  globuleuses. 

Glo9>gilito,  S.  m.  Kntom.  Globulite;  genre  d'insec- 
tes de  l'ordre  des  coléoptères  ,  famille  de  clavi- 
palpes,  dont  les  palpes  ne  sont  par  terminés, 
comme  dans  les  érotylcs.  par  un  article  en  l'or- 
me de  cioissanl. 

(¿laliiilu,  s.  m.  dim.  de  rjlobo.  l'bys.  Globule;  pe- 
tit corps  spbérique.  Il  Bot.  Globule;  réceptacle 
des  cor¡)s  reproducteurs  de  certains  licheits  glo- 
buleux ,  cucbàssc  à  moitié  dans  les  substances 
de  son  support,  et  se  déta«hant  d  iiis  sa  maluri- 
té.  I  Méd.  (ilobule  ;  ligures  de  diverses  parties 
élémentaires  des  appareils  d'organes. 

blohitloMa  ,  SIX.  adj.  (/lobnufo-ssn.  Pliys.  (ilobu 
Icux  ;  cemposé  des  globules.  ||  Zool.  Globuleux: 
qui  est  de  forme  spliéricpie.  il  GoiicIin  I.  Globu- 
leux qui  présente  la  l'orme  d'un  héuisfére,  dont 
les  diamètres  sont  é^^aiix.  ||  Mnioyi.  Globuleux; 
se  dit  aussi  du  corselet  des  insectes  ,  quand  il 
est  arrondi. 

GiniiiiTliIo  ,  s.  m.  Kniom.  Glomériile  ,  genre  de 
l'ordre  des  myriapodes,  famille  des  cbilogna- 
Ibes. 

Glonipi-idora.i-a.ailj.  Bot.  (ilomérillore;  qui  a  des 
Heurs  a^gliuuérécs  en  capitules. 

GlisMiriMila  ,   s.  f.  Bot.  Gomérulc  ;  agrégation  de 


fleurs  a  tète  irrégulière. •=tilomerule;  mode  d'in- 
florescence qui  consiste  en  ce  que  des  ileurs  ses- 
siles  sont  insérées,  à  lextréniile,  et  dans  les  an- 
gles  des  corps  globuleux  ,  reuPés  en  léle  ou  eu 
bule,  comme  les  pédicules  de  la  pedicellaire  gln- 
bi  l'ère. 

«iloîiii'iulndo.  drt.  adj.  Bol.  Glomerulé  ;  qui  est 
nuni  en  petits  paquets,  comme  les  Heurs  du 
lierre  glomerulé. 

Gloiiifrdliri'i-o.  ra.  adj.  Bot.  Gîomerulifère;  dont 
les  (leurs  sont  disposées  en  petites  létes  globu- 
leuses. 

G!o(|ai(!a  ,  S.  f.  Bot.  Giochide  ;  division  crochue 
que  l'on  voit  au  sommet  des  poils  dans  certaines 
plantes. 

Gloqiiitloo,  a.  adj.  Bot.  Glochidé;  qui  a  des  poils 
disposés  en  gioeíiidüs  comme  le.s semences  du  po- 
lygala  glochidé. 

Gloqiiidioii,  s.  m.  Bot.  Glochidiou;  genre  de  plan- 
tes euphorbiacées. 

Gloria  ,  s.  f.  (jln-rin.  Gloire  ;  grande  réputation 
fondée  sur  les  services  qu'on  a  rendu  ,  ou  à  ses 
seniblebles,  ou  ;i  sa  patrie  .  ou  a  tout  le  genre 
humain  ;  louanges  unies  à  l'estime  ;  admiration 
générale  et  constante  méritée  par  les  vertus,  les 
actions  d'éclai ,  les  talents  extraordinaires  ,  les 
ouvrages  hors  de  ligne.  |  Gloire;  se  prende  pour 
le  ciel  ou  le  séjour  des  bienheureux  après  leur 
mort.  I  Gloire  ;  plaisir  extrême,  souverain  bien. 
I  Sorte  d'étoffe  glacée  et  transparente,  il  lüspé- 
ce;  de  tartelette  ou  de  dariole.  |  Betit  fourneau 
de  campagne  où  l'on  brûle  de  la  paille.  ||  Gloire, 
orgueil,  vanité.  |  Peint.  Gloire;  reinésentation 
du  ciel  ouvert,  avec  les  êtres  divins,  les  anges, 
les  bienheureux  ou  les  héros.  |  Sculp.  Gloire: 
assemblage  de  rayons  divergents,  eni<uirés  de 
nuages,  et  au  centre  desquels  on  figure  ordinai- 
rement la  Irinité  sur  la  l'orme  d'un  triangle.  || 
(iloire  ,  éclat  ,  splendeur.  |¡  Glnrin  accideninl; 
gloire  accidentelle.  ||  Dar  (jlorin;  rendre  gloire: 
reconnaître,  atteler  .  rendre  hommage  .  glori- 
fier, illustrer.  ||  C.Uirin  ¡m(ri:  gloiii  p;Uri  ;  ver- 
set (¡ui  termine  tous  les  psaumes.  =  Mur.  Se  dit 
du  chant  du  C(rur  composé  sur  le  verset  final  des 
psaumes.  |  Gloria  in  crcelsis;  gloria  inexcelsi?, 
espèce  d'hymne  ,  cantniue  que  l'on  chante  à  la 
messe  ,  excepté  les  jours  de  férié  et  les  diman- 
ches de  carême,  jl  Estar  en  la  (jlnria  :  être  tra  - 
(luille,  n'avoir  point  de  smici.  ||  Fig-  et  fam.  E 
(ar  en  sus  glorias;  se  plaire  à  une  chose  ,  ètr' 
dans  son  centre. 

Gloi-iar>tc.  V.  pron.  Se  glorifier,  se  vanter  ,  tire"^ 
vanité,  faire  gloire.  Il  Se  complaire  ,  mettre  s^ 
gloire  ,  sou  plaisir.  |  (iloriiirse  en  Hios  6  en  e' 
Señor  ;  se  glorifier  dans  le  Seigneur  ;  rapporter 
à  Dieu  le  bien  qu'on  fait. 

Glorla-vaict,  s.  f.  Gloriole,  vanité  qui  a  pour  ob- 
jet (le  petites  choses. 

(¿lorUvilla,  s.  f.  inus.  Y.  Gloria. 

Glorieta,  s.  f.  Berceau  ;  cabinet  de  verdure  dans 
un  jardin . 

e^lorilicahle  ,   adj.  filorifi'a-blé.  Glorifiable  ;    qui 

mente  d'être  ;;lorifié. 
Glikrillrarinii  ,  i.  f.  Glorification  ;  élévation  a  la 

;:loire. 
Clorillrado,  dii.  part.  pass.  du  V.  glorificar.  Glo- 

rilié.  e.  I  S'emploie  adjectiv. 
Glorlllcador,  s.  m.  Celui  qui  glorifie.  Se  dit  sur- 


G  LO 


IV.JV  — 


(i  LO 


tuiíl  (If  Uicii  ú  l'i'^ird  üc  Saints. 
Ulor.llriir,  v.  a.  (llorifier  ;  lionorcr  Dieti,    rendu' 
luHincurct  ;;luiicii  Dicii.  |  (ilorilii'r;  remire  pnr- 
lHÍ|i:iiit  (le  \,\  i^loire,  d;-  l.i  IjiMliUide  éternelle. 
(¿lorlIioiirMt'.  V.  \)\>\\.  V.  (¡loriarse. 
UlorioMii,  s    f.  Iclilhjdl.  (lloriense  :  un  des  noms 
viil;;airi-s  lii'  l.i  laie  ¡lijíle.  I!  Uol.  (ilorieu'iC;  belle 
pliinte  dii  Mnl.ili.ir  de  la  f,iniille  de  liiiarées. 
Uloi-lti^iiiiiriitc,  a  1\.  (ilurieusenicnl;  d'une  ma- 
nière ;^|i)r  ieuse. 
fiilorliiMiiio,  udj.  et  s.  Gluricuscl-;  qui  est  un  pon 

f,'lorieu\. 
Ciloi-ioMi» ,  Mil.  adj.  Glorieux  :  qiii  s'est  arquis,  (|ni 
mérite  beaucoup  de  filnire.  ||  Glorieux;  qui  se  fait 
hi)niieur ,  qui  tire  vanité  de.  |  Tlié(d.  Glorieux: 
étal  où  seront  les  eorps  des  bienheureux  après 
la  resurrcetion. 
Clhiwii  ,  s.  Í.  i]l()-xsn.  Glose;  expliealion  de  quel- 
ques mots  obsiurs  d'une  |,inf,'Ui'  par  d'autres 
l)his  inlelii^Mbles  de  la  même  langue.  ¡|  Giosci 
commenlaire  (ju'on  f  lil  pour  evpli  |uer  plus  au 
lon^'  et  plus  inlelli^ibli-mi'iii  le  ie\le  d'un  au- 
teur, soit  en  la  lan;,'e  même  de  cet  auteur  ,  smt 
en  une  autre  langue.  1|  (ilose,  commenlaire  lilté- 
ral,  note  servant  à  léelaireissement  d'un    texie 

I  Glose  ;  petit  ouvrage  de  poésie  sorte  de  com- 
mentaire ou  de  parodie  de  la  pièce  d'un  autre 
auteur  ,  dont  on  répète  un  des  vers  à  la  lin  de 
thai|ue  slancc. 

Cili>Kii<l(>.  €l».  part,  [lass  du  v.  ¡jlosar.  Glosé,  e.  || 
S'emploie  adjeetiv. 

GloMiifloi' ,  s.  m.  Glosatenr  ;  auteur  qui  glose  un 
livre.  Il  Gloscur:  celui  ((ui  glose  sur  tout,  trouve 
à  reprendre  sur  tout,  qui  intirprète  tout  en  mal. 

CilosiiilKin  .  s.  f.  Méd.  Glossalgie  ;  névralgie  lin- 
guale: sentiment  de  douleur  dans  l'organe  du 
goût  et  lie  la  parole. 

Ciio»alKico.  ca.  adj.  Glosalgiii'.ie  ;  qui  appartient 
à  la  glosalgie. 

Glosar,  v.  a.  Gloser  ;  faire  une  glu<c  ;  expliquer 
par  une  glose.  ||  Fig.  et  fam.  Gloser  ,   critiquer. 

II  Gloser;  donner  un  mauvais  sens  à  quelque  ac- 
tion, à  iiuel()ue  discours,  censurer,  critiquer,  in- 
terprét<'r  en  n)al.  ||  Gloser  ;  mettre  des  notes  à 
xm  livre,  a  un  acte.  |  Gloser;  varier  un  air,  un 
passiigc  de  musi(|uc. 

Glo.xario,  S.  m.  gío.íía-rio.  Glossaire;  dictionnaire 
servant  à  l'ex(dicalion  de  certains  mots  moins 
connus  d'une  langue  ,  par  d'autres  termes  de  la 
même  langue  plus  connus. 

Glosato»<.,  s.  m.  pi.  Entom.  Glossates;  classe  din- 
sectes  correspondant  aux  lépi.loplércs  ,  dont  la 
langue,  quelquefois  nulle,  est  roulée  entre  deux 
palpes.  I 

GloMc,  s.  f.  V.  Glosa.  I 

GlnstMiia,  s.  m.  Glóseme,   mot  obscur  qui  a  be-  | 
soin  d'une  explication. 

Glosiauo  ,  a.  adj.  Glossieu  ;  qui  appartient  à  la 
langue. 

Gloüiilla.,  s.  f.  dim.  de  (ilnsa.  Petite  glose.  |  Imp. 
Gallarde;  caratere  d'imprimerie  entre  le  petit 
romain  et  le  peiit-^texle. 

Giosu,  s.  Gloso;  terme  d'analomie  qui  entre  dans 
la  composition  de  plusieurs  mots  scientifiques.  || 
Entom.  Glosse;  langue  des  insectes  hvméuop- 
tères  et  diptères. 

Glosocai'dia  ,  s.  f.  Bot.  Glossocardie  ;  genre  de 
plantes  à  fleurs  composées. 


Gli>iioriitot|ulo,  s.  ni.  Glos&ocaluche;  instrument 
propre  à  abaisser  la  langue,  cl  à  f.iirc  l'cxaincn 

«le  l'a;  i  ici  e-boiube. 
GlaHMiifctr.  s.  m.  Gliir.  (jlossorêle  ;  saillie  de  la 
langue  hors  di-  la  bourhci  atrecliim  de  cet  orga- 
ne i|ui  peiii  résulter  de  diverses  causes. 
Glo>ior(>iiiit,  s.  m.  Ghir.  Glos^oeome;  sorte  de  rof- 
fre  long  dont  on  se  servait  autrefois  pour  obte- 
nir 1,1  consolidali m  dis  fracluies.  des  cuisses, 
et  de  jambi's.  ||  (Jlossicome;  machine  composée 
de  rimes  dentelées  pour  élever  de  grands  far- 
ileauv. 

GloMoileriiilM  ,  s.  m.  Conchyl.  Glosoderme  genre 
de  coi|uilles  bivalves. 

GloMoiiia.  s.  f.  li.ii.  Glü<sodic:  genre  de  plantes 
de  la  .Nonvelle-nollande,  famille  des  orchidées. 

Glo'4i>:lon(o.  adj.  '//o.ç.vk/om-îo.ZooI.  Glossodonlcç 
(Jin  a  des  dcnls  sur  la  langue. 

GloMo^rafia  ,  s,  C  Anal.  Glossographie  ç  des- 
cripiioii  de  la  langue.  ¡;  iMiilol.  Glossouraphie; 
étude  d  une  Iniigue  sous  le  rapport  du  glossaire, 
lie  la  iiomenclalurc  de  cette  langue. 

Glo«ia;;]'á<ii>»,  va.  adj,  Philol.  Glossugraphique; 
(|ui  apartirn'  à  la  gloss 'graphie. 

Gl!iMo:;inro,  s.  m.  Glossographe;  s'est  dit  |iour 
celui  qui  écrit  ou  qui  a  écrit  sur  les  langues. 

GloMoiilra,  a.  adj.  Glossoïde;  qui  a  la  figure  d'une 
langue  humaine. 

Glowolcpto  ,  ta.  ailj.  qlossoi'p-to.  Glossolepte; 
(jui  a  la  langue  préhesile. 

Gl(>Moio;;ia,  S.  f.  Diilart.  Glos<«ologie  ;  partie  de  la 
médecine  et  de  l'histoire  naturelle  qui  traite  de 
In  langue,  j  Pathol.  Glossologie  ;  étude  des  af- 
fections auxquelles  la  langue  est  sujette,  des 
signes  que  son  état  et  son  aspect  fournissent 
au  iMoiiostic,  au  diagnostic  cl  au  traitement  des 
maladies. 

Gio.ioSósico.  ca.  adj.  Glossologique;  qui  appar- 
tient a  la  glossologie, 

Giosoiiiaticia.  S.  f.  Glossomancic ;  art  de  prédire 
l'avenir  par  l'inspection  de  la  langue. 

G^oKomiiiiia,  s.  f.  Néol.  Glossomanie;  manie  de 
bavarder. 

Glo!«oic:o.  s.  m.  Cot.  Glossome:  arbuste  de  Guia- 
ne.  genre  de  votomile. 

G!n.«oi>ét>ilo  ,  la.  adj.  Bot.  Glossopélale;  quia 
des  pétales  ligules. 

Glo.*io{>p(ra,  S.  in.  Miner.  Glossopètre  ;  langue  de 
pierre,  dents  des  poissons  pétrifiés,  prises  long- 
temps à  tort,  pour  des  langues  de  serpent. 

Glo«o»>teiito.  s.  m.  Bot.  Glossostcme,  plantes  des 
environs  de  Bagdad. 

GI<t«otera  ,  S.  f.  ;i¡nssnl,'-l;a.  Entom.  Glossolhè- 
que,  partie  de  la  rhysalide  qui  loge  la  langue  de 
l'iiiseite. 

GioKntoiiiia.  S.  f.  .Vnat.  et  chir.  Glossotomie,  am- 
putation, dissection,  [iréparation  anatomique  de 
la  lan;:ue. 

GIoAotómlco.  ca.  adj.  \nat.  et  chir.  Glossotomi- 
que.  qui  ap:  arlient  a  la  glossotonie. 

Glotidci),  adj.  Orniih.  Glottide,  qui  a  la  langue 
très-longue. 

Gloticlioii.  S.  m.  Bot.  Glottidion,  plante  légumi- 
neuse  de  la  Caroline,  ayant  des  fleurs  disposées 
en  grappes  lài  hes. 

Glotks,  s.  f.  glo-tiss.  .\nat.  Glotte,  petite  ouver- 
ture située  à  la  partie  supérieure  du  larynx, 
et  qui  est  destinée  à  donner  passage  á  Pair  qu» 


GLU 


—  53o 


GNK 


8'échappc  ou  qui  pénètre  dans  le  larynx  ,  soit 
dans  l'acte  de  la  respiration,  soit  lorsqu-on  par- 
le, ou  qu'on  thanlo. 

GlotillH,  s.  r.  Mi'd.  Clotlidc,  inflRmmalion  de  la 
glotte. 

Glotun  ,  na.  S.  Glouton  ,  celui  qui  mange  beau- 
coup, avec  aviilitó.  et  avec  excès. 

ClotonagiiLMite,  adv.  Gloulonncnicnl,  d'une  ma- 
nière gloutonne. 

«lotoiiiixo.  r.a.  augm.  de  fjlol-»^.  Très-glouton. 

Cilotuiiciilo.  s.  diui.  de  ijlolon.  Petit  glouton. 

GlotuiioHi- ,  V.  n.Bifrer,  manger  goulûment  et 
avec  excès. 

Glotonería,  s.  f.  Gloutonnerie  ,  vire  du  glouton. 

Glosinii.  s.  f.  ijlohsi-na.  Bot.  Gloxiiic  .  ^eiue  de 
plantes  originaires  du  Mexique,  établi  dans  la  fa- 
mille des  personnécs. 

Gloyoréralo,  a.  ndj.  gfoyí)7.e-/"aío.  Bot .  Gloiocé- 
plialc;qui  a  le  chapeau  glabre  et  visqueux. 

Gloyoaioiiio.  S.  m.  g/oi/oué-J/io.  Bol.  Gloionème; 
genre  d'alqucs  niaiines. 

Gliiciro,  adj.  gírníZi-Zio.  Chim.  Glucique  ;  quia 
rapport  aux  sels  a  base  de  giiicinc. 

Gliioico-Siiili-loo.  a.  ndj.  ^lomikolà-driko.  Cbim. 
GlucRo-îiydriqiie:  se  dit  d'un  sel  j:Uiciquc  com- 
biné avec  un  liydiacide. 

GIsicIco-piííásíl'o.  a.  aiij.  '^ImnÀ-ln-pola-ssi  o. 
Chim.  Glucico-poiassique;  quise  rompo>e  d'u- 
ne combinaison  de  sel  glui-iqiic  avec  du  sel  po- 
tassique. 

Gliiciiiu.  s.  r.  g'ou3i-na.  Glucync:  substance  icr- 
reu'ie  qu'un  a  découverte  en  171)7  dans  l'cmc- 
raude  et  le  bérjl. 

Glssi'iiilo^  s.  m.  gío?(zi-)íío.  Chini.  Glucynium; 
métal  obleiiu  de  la  ^'lucyne  et  is(dé  du  chlorure, 
deglucynium.au  moyen  du  potassium. 

Gliit't'.:,  s.  m.  giouc-ro.  Bot.  Gluct;  plante  de  l'ilc 
de  Bourbon. 

Gluma,  s.  f.  ^bni-ma.  Bot.  Glimie  ;  nom  donné 
par  les  botanistes  aux  écailles  llórales  des  gra- 
minées. 

c>;i(iit>ác('o,  a.  adj.  ç^laumn-zéo.  Bot.  Glumacé; 
qui  est  d'un  lis>u  sec  et  dur. 

Gliiitiiiiio.  II.  adj.  g/ouma-i/o.  Bot.  Gluuié  ;  qui 
est  muiii  d'une  glume. 

Gluiiial.  adj.  ^loiimal.  But.  Glumal;  qui  ressem- 
ble à  une  glume. 

Gliimcla,  s.  f.  g/oum(!-ia.  Bot.  Glumellc  ;  genre 
de  graminées  à  poiites  écoles  blanchâtres,  de 
l'orme  el  de  structure  variables. 

Gliiiiiflado,  a.  adj.  iiloitinrla-iln.  Bot.  Glume- 
lléen;  qui  [¡rovienl  d'une  ^lumelle. 

Gliiiiiitloi-o,  a.  adj.  '¿lonini-lloro.  But.  Glumillo- 
re  ;  iloni  \q^  IIpims  st>nt  ;;lumacées. 

GliKgiit.xiito,  s.  m.  •filon!. is-tno.  Mus.  Gluckismc; 
«ipuiion  .  sysième  des  gluckistes. 

Glii(|uiMla.  adj.  '^hmliis  la.  Mus.  Gluckislc  ;  tiui 
app;)i tient  au  sy^Iéme  musical  de  Gluck.  |]  s.  m. 
(jlucUiste;  jiartisan  de  ce  système. 

Glula,  s.  1".  iilontii.  But.  Glula  :  genre  de  dicoly- 
lédonesà  fleurs  complètes  ,  poly[ieialceá  ,  de  la 
péiandrie  miMio;:ynie. 

Gliitaso.  s.  r.  ^loul'i-fjo.  Bol.  Gbilago  ;  loraiillie 
dont  les  baies  sont  glulinuuscs  cl  monos- 
permes. 

Gltitoii.  s.  m.  p/oii-  feu.  Glutcitt  substance  végè- 
lalle  contenant  de  l'hydrogène,  de  l'oxigènc.  du 
carbone  cl  de  l'azote. 


GltitonoItloA,  adj.  gíouf¿/ic;i-íí¿sí.  Didact.  Glutc- 
nuïde  ;  qui  ressemble  au   gluten. 

Gliiilcro.  s.  m.  gííjuíi'é-ro.  But.  Glutier  ;  genre 
de  litliimuloïdes. 

Glatisia.  s.  {'.  glouti-na.  Chim.  Glutine  ;  albumi- 
ne fé;;etale. 

GliiKiiaeiiin.  S.  f.  ^lonlinazion.  Chir.  Glutina- 
tiiii  :  ail  ion  de  join  Ire  les  parties  divisées  com- 
me les  bords  des  plaies. 

Gi(itiitai-ia.  s.  l'.  '¿Inulinii-ria.  Bol.  Glutinaire; 
sauge  qui  laisse  suinter  de  son  écorce  une  resi- 
ne d'abord  mulle  ,  ayant  quelque  affinité  avec  le 
benjoin. 

Gltiiiaiisitlatl,  s.  f.  •¿lontiunssiiladd.  Glutinossi- 
ti-  ;  qualité  de  ce  qui  est  gluant  ,  visqueux. 

Gl;itiiso«io,  a.  adj.  gio'/f uio -4.so.  Glutineux;  qui 
est  de  la  n.ituie  du  ;.'hileii  ;  glu.iiit ,  vi,queux. 

Ginelino.  S.  m.  g(iie/i-rto.  Bol  Gmelin;  arbre  épi- 
neux de  l'Inde  l'amille  de  pyréiiacées. 

Giia,  s.  Myih.celt.  Gna;  messai:ère  céleste  de  la 
déesse  Freya. 

GnafairitlaM.  S.  f.  pi.  Bot.  Gnaphaliées;  famille 
de  plantes  à  Heurs  composé<'S. 

Gnafaliado.  a.  adj.  Bot.  Gnaphalié  ;  qui  ressem- 
ble  à  un  gnapbale. 

Giiiifiilo  ó  Giiafuli»,  g-na/'d/o.  ^-nnfri-Ho.  Bot. 
(iiiaphale  ;  gnaplialium  ;  genre  de  plantes,  de 
la  famille  des  corymbifères,  dont  les  fruls  sont 
couverts  d'une  espèce  de  colcn. 

G9iaritui4li'.<«,  adj.  \.  Gnnjaliado. 

G:iat>a,  S.  f.  fina-tin.  Eniom.  Gnathie;  genre 
d'insectes  coléoptères. 

Gnatiii»,  s.  f.  '^nati-lis  Méd.  Gnalilhc  ;  inllam- 
malion  de  la  joue. 

Gtiatnbulo,  s.  m.  ^nnto-bolo.  Ichthyol.  Gnalho- 
bole  ;  espèce  puîsson  appelé  aussi  Odontog- 
naihe. 

Giialocófaln,  S.  m.  ^-naln/J-faJi).  Anal.  Gnato- 
céi)lia!e  ;  monstre  t',ui.  au  lieu  de  tète  ,  ne  pos- 
.-èdeque  dû  furies  mâchoires. 

Gaaio<l«>iitc,  adj.  Zool.  Goalliodonte  ;  dont  les 
dénis  sont  implantées  dans  l'épaiseur  des  mâ- 
choires. 

G»:iioilo::tt'<4.  s.  m.  pi.  Ichlhyol.  Gii.uhodimtes; 
on  désigne  sous  cette  dcnominal.nu  la  s  )us  clas- 
se qui  renferme  les  poissmis  proprement  dits. 

Giíaiótil  >.  s.  m.  i;-nnto-ftlo.  Conchjl.  Gnatophy- 
lle;  genre  de  crustacés. 

Gaa(<»:>!r-uia.  s.  f.  çinntople'^-Uia.  .Vlédec.  Gna- 
loplégie;  paralvsie  des  joues. 

Gi>at<>[>lé;iieo.  a.  adj.  g-;ififi)y)Z ''/-/«//.o.  Gnathu- 
plegique  ;  (¡ui  apparheiil  a  la  snalh.»idé;:ie. 

Guatópciilo,  a.  adj.  Zoid.  Gnatlmpude  :  dont  les 
(latîes  sont  Iraiisfuruiées  en  inAchoires. 

Gntitoi-ra{£l<>,  S.  f.  iiii(it<irni-()-Uiii.  .Médec.  Gna- 
Ihoi  1  hagie  ;  épanchemcnt  du  sang  par  les  pa- 
rais internes  de  la  juue 

Giiiitoi-iai^ico.  a.  adj.  gnní()r''íi.7-/iíAo.  Gnalhor- 
rha^'iqiie;  »iui  concerne  la  gnathorrhagie. 

GiiiiioMiiiiro.  >.  \u.  ii-uitossa  u-r".  Krpél.  Gna- 
ilMsanre;  rephle  dnut  on  ne  cannait  que  des 
débris  lussiles. 

Gi>ato.>i(iaNiiio.  s.  m.  Médec.  Gnalhnspnsme;  con- 
traction spasniudique  de  certains  nerfs  de  la 
joue.  • 

Giiavi-ia,  s.  m.  Bot.  Gnavellc  :  genre  de  plan'es 
de  la  famille  des  portulacèes. 

Gii.-.  s    m    V.M.  Gnet;  arbre  de   l'Inde  el  des  Va 


r.OB 


—  53G  — 


ílOD 


inoluques,  à  tronc  droit  fortement  nouciu  ,  A  i 
rameaux  ¿^lancés  cl  arlieulcsct  ù  feuilles  glabres 
cl  liiisiinles  |).ir  dessus. 

«¿iK-foMidoM,  s.  f.  ii^-urfossidéss.  Rol.Gnéphoside;  , 
jilanle  de  lu  Nouvelle-lldllande.  ) 

«¿iiuiiii,  s.  m.  ¡;-M(ji-ííi.  Ili>»i.  tel.  (luuïlc,  mem- 
bre d'une  secle  plus  connue  sous  le  nom  desNes- 
lorieiis. 

Viiúiiiioo,  ca.  ailj.  ^-no-miho.  Gnumiqua  ;  qua- 
lilii  alimi  iliiniici'  aiiv  [toemcs ,  renlerinanl  des 
pciiM'e?,  des  seiilei.ees  morales. 

c;iionio,  s.  m.  Gnome,  pe;iple  de  génies  d'une  pe- 
tile  sliiuiie  ,  iiiNeiilés  par  les  eabalistcs  juifs.  || 
Gnome  ;  aphoiysme, senlence. 

4¿iioiii<>i«»:;;<ii.  s.  f.  •¿-nomoloij-hia.  Gnomologie; 
jiliilosopliie  senleiieieuse. 

€iiiotiioi<»;;ico.  ou.  adj.  g»iomoîo-g-/it/.o.  Gnomo- 
l(>ííi(|vie;  sentencieux,  (jui  appartient  à  la  gno- 
mt>lo;,'ie. 

Uiioitiól»»».  s.  m.  Çi-nomo-lo^o.  Gnomologuc; 
celui  (|iii  recueille  des  gnomes. 

Ciiioiiion,  s.  m.  Asir.  Gnomon  ;  espèce  de  grand 
slvle  dons  les  astronomes  se  servent  pour  con- 
nailie  la  hauteur  du  soleil  et  principalement  du 
soislice. 

Unoiainailcn,  S.  f.  g -nomo-na/ca.  Gnomonique; 
ort  de  tracer  des  cadrans  solaires  sur  un  plan 
donné  ,  où  sur  la  surface  d'un  corps  donné  quel- 
conque. 

«¿iioi-iMto.s.  m.  Knlom.  Gnoriste  ;  genre  d'insec- 
tes d i  pi  eres. 

«¿MONtiiiiiro,  s.  m.  gnosii-ma/io.  Hist.  ecel.  Gno- 
simaque  ;  nom  donné  à  des  sectaires  chrétiens, 
qui  rejetaient  toute  espèce  de  recherche  et  d'é- 
tude diuis  le  chiistianismc,  et  pretemiaicnt  que 
Dieu  ne  demandail  autre  chose  du  chrétien  que 
des  bonnes  œuvres. 

Ciiio»!ii!4.  s.  f.  g-iio-.s5is.  Gnose;  dans  plusieurs  éco- 
les philosophiiiiies,  on  appelait  ainsi  une  scien- 
ce sniierieure  aux  croyances  vulgaires. 

fiHosticifinio.  s.  m.  gnos-a'zis-jHo.  Phil.  Gnosli- 
cisme:  système  des  gnOstiques,  syncrétisme  de» 
doctrines  orientales  ,  des  théogonies  indiennes 
et  de  la  cabale  juive  ,  avec  quelques  idées  chré- 
tiennes. 

«¿nHAitleo,  ca.  adj.  Giiostiquc  ,  qui  est  savant, 
éciiiiié. 

4j;iióstico.  s.  m.  Uist.  ecel.  Gnostique  ;  espèce  de 
pliüosophts.qui  ontèle  cèlébrésdansle  commen- 
cement du  christianisme,  et  dont  le  premier 
fut  Simon  le  magicien  ,  mort  l'an  6't  après  J.-C. 
et  le  dernier  le  l'ersan  Wanès. 

f^oui-Jiu.  s.  f.  go«-c/iü.  Ornith.  Goachc  ;  ancien 
nom  de  la  perdrix  grise. 

*H)ac!iiro!*.  s.  gO(jí7ít»-os.  Géog.  Goachiros;  peu- 
ple indiiiène  de  la  presqu'île  située  entre  le  gol- 
fe de  Marocaibo  et  la  nier  des  Antilles. 

«¿onit,  s.  m.  Bot.  6oau;  arbre  de  la  Perse  qui  don- 
nuit,  étant  brûlé,  dos   cendres  fournissant  la 
vorilable  tutie  d'Alexandrie. 
(¿i>;K>rnaÇii<-.  adj.  gobérna-blé.  Gouvernable';  qui 
peut  être  'gouverné. 

Uiilterniieitiii,  s.  f.  |;  V-  Gobierno.  Action  de  gou- 
verner. |¡  tti>uvernanc-«. 
«¡ohi-reiadsira.  s.  f.  gobérnailo-rn.  Gouvernante; 
femme  qui  a  ie  gouvernement  d'un  Etat ,  d'ui;c 
province  ,  d'une  maisoii. 

iioJifi'Msuîoi" .  s.  m.  Gouverneur  ;  celui  qui  com- 


mande dans  une  province  ,  dans  une  ville  ,  etc. 
Il  (iouvcrneur  ;  celui  qui  gouverne  ou  dirige. 

4¿ol»i>riiallc .  Mar.   V.  Timon. 

(¿ultcriiallii,  V.  (iobernaUe. 

<ii»l»t>riiaiiiiciitii ,  V.  Gobierno. 

Uul>cfiiiii>()-,  part,  prés,  de  j/o&ernar.  Gouver- 
nant ;  (|ni  gou\  eme. 

Uohcniaii/.a ,  V.  Gobierno. 

Cioiifriiar .  v.  a.  (iouvcmer;  régir  avec  autorité. 
Il  (iouverniT  ,  diriger,  conduire.  ||  Gouverner; 
eveicer  l'autorité  souveraine,  n  anc.  lig.  Nourrir, 
entretenir.  Gubicma  lu  bord  scfiitn  tu  boisa]  se- 
lon ta  bourse  gouverne  ta  bouche. 

Golt«'riiati«u  ,  vn.  adj.  V.  Gubcrnolivo. 

G<»t»ia,s.  m.  í/o-í/iíi.  Ichthyol,  Gobie  ;  genre  de 
poissons  thoraci({ues  qui  comprend  vingt-une 
espèce. 

Uohiaiioro,  s.  m.  lehthvol.  Gobianorc;  genre  de 
poissons  tlior. niques  ,  famille  des  éleutéropo- 
des,  qui  comprend  quatre  espèces. 

Goiiiaiioroido,  adj.  ¡¡obinnoroi-do.  Hist.  nat.  Go- 
biaiioroïde  ;  qui  se  paraît  à  une  gobianore. 

Uutiiaiioroido,  s.  m.  Ichthyol.  Gobianoru'ide;  gen- 
re (11'  poissons  separé  des  gobies  de  l>iné. 

Uoiiieruo,  S.  m.  Gouvernement  ;  manière  de  gou- 
verner, de  regir,  d-adiniiiistrer  un  Etat.  ||  Gou- 
veriicineiit,  constitution  d'un  Etat.  ||  Gouverne- 
ment ;  réunion  de  ceux  qui  gouvernent.  ||  Gou- 
vernemeni  ;  charge  de  gouverneurs  dans  une 
pro\  ince.  Il  lîoiivcrncment;  pays  qui  est  sous 
la  conduite  d'un  gouverneur.  1|  Gouvernement; 
temps  pendant  lequel  un  gouverneur  est  en  pla- 
ce. ||  anc.  Nourriture  ,  entretien  d'une  person- 
ne, .-lina  de  ¡¡obicrno;  gouvernante  ,  femme  de 
charge  dans  une  muisoii  ||  Par  via  de  buen  ¡jo- 
bierno;  pour  satisfaire  la  vindicte  publique-  j 
adv.  Para  su  gobierno  ,  pour  qu'il  lui  serve  d'a- 
vertissement, ii  Tirar  al  (jobierno;  faire  l'oppo- 
silioii  au  gouvernement. 

Uobicsaca,  S.  m.  (/oí*iesío-ko.  Ichthyol.  Gobié- 
soce  ;  genre  de  poissons  thoraciques,  famille  des 
céphalotes,  fondé  pour  une  seule  espèce  d'Amé- 
rique. 

Gobio,  s.  m.  Ichthyol.  Gardon;  poisson  du  genre 
cyprin  qu'on  nomme  aussi  Rosse. 

(;o!>iotile.<«.  s.  ni.pl.  (;o/>íoi-íZ(;s.s.  Ichthyol.  Go- 
bioïdes  ;  famille  de  poissons  thoraciques  qui 
comprend  quatre  espèces. 

Gohoya,  s.  f.  Er(ét.  Goboya  ;  serpent  le  plus 
grand  qu'on  connaît  dans  le  Brésil. 

iiociî,  s.  m.  fjo-zé.  Jouisance  ;  action  de  jouir,  j] 
usage  ,  possession  qu'on  a  de  quelque  chose. 

iioci'to,  s.  ra.  Pièce  d'armure  en  usage  ancien- 
nement. 

Uofhiiio  ,  «."ï.  adj.  V.  Godo. 

GocEiote.  s.  m.  got-ché-té.  Conchyl.  Gochet;  co- 
quille du  Sénégal. 

CiGcbo  ,  clia.  adj.  V.  Covliino 

Uoeia,s.  f.  Géogr.  Gothic;  nom  donné  dans  le 
VI. c  siècle  à  la  Gaule  narbonieiiiie.=Gothie; 
nom  ancien  de  la  Suède. =Gothland  ;  île  de  la 
Suède. 

Gucio,  n.  adj.  Géogr.  Gothinien;  ancien  peuple 
de  la  Silèsie. 

Guf»aeia  ,  S.  f.  goUna-ria.  Bol:  Gornhatie  ;  genre 
de  piailles  synanthérees. 

Godn,  S.  f.  Ornith.  Gode  :  oiseau  blanc  et  noir 
((ui  vole  avec  une  rapidité  extraordinaire.  ||  Me- 


GOI 


—  537 


íiOL 


trol.  Gode;  mesure  qui  vaut  1,  50  melr. 
(liudaii,  s.  Goddan;  surnom  qu'on  donne  aux  An- 
glais. 

Godardo,  s,  m.  Godard  ;  nom  qu'on  donne  aux 
cygnes  lorsqu'on  les  appelle. 

Godeño  ,  ña.  adj.  (jodà-ijno.  Boli.  Riche ,  opulent; 
qui  jouit  de  beaucoup  de  biens. 

Godoru» ,  s.  f.  lioh.  Orgie,  godaille  où  l'on  se  met 
en  ribolc. 

GoicMco,  en.  adj.  Boh.  V,  Goiiann. 

Godevi,  s.  m.  (lümui.  Gaudcvi;  sorte  d'ctollc  de 
tolun  qui  vient  des  liides. 

Godiu  ,  s.  f.  Bol.  Goodie;  genre  de  piaules  de  la 
Nouvçlle-IIullaiide  .  do  la  famille  des  lé^iunu- 
neuscï,  (|ui  comprend  une  s<'ule  es|if<o. 

Godible,  inus,  T.  Aleare,  Placentero- 

Godiera,  s.  f.  Bot.  Godière  ;  genre  de  |ilan(es  or- 
f  liidces. 

Godizo  ,   ««.  adj.  Boh.  V.  (îodeno. 

Godo,  da.  adj.  et.  s.  Golh  ;  qui  est  de  la  Gothie, 
Il  Golh  ;qui  apartient  aux  Golhs  ou  à  la  Goihic 
I  Fig-  iron.  Jlarerse  de  los  (fodos  ;  vouloir  pas- 
ser puur  noble. 

Godomcniuuo,  nu.  adj.  et.  s.  Uist.  relig.  Godo- 
mcnien  ;  membre  d'une  secte  d'indienssolitaires 
ioudée  par  Godomc'nc. 

Ciodoya  ,  s.  f.  fltx/o-ia.  Bot.  Godoya  :  genre  de 
plantes  d'Amérique,  de  la  famille  des  gultifè- 
res  ,  qui  contient  deux  ou  trois  abres  du  Pérou. 

Goeeiil,  s.  m.  ^oét-chi.  Ilist.  relig.  Goèche;  mem- 
bre d'une  secte  religieuse  répandue  dans  les  ba- 
niens  de  l'Inde. 

Gooeia.  s.  f.  Goétie  ;  espèce  de  magie  où  l'on  in- 
voquait les  démons  pour  nuire  aux  hommes. 

Gócelo,  eia.  Goélien;qui  exerce  la  goélie. 

Goet»  ,  s.  f.  Bot.  Goéthéc;  genre  de  plantes  du 
Brésil. 

Goétieo.  ea,  adj.  goé-(t  o.  Goélique  ;  qui  a  rap- 
'  port  à  la  Guétie. 

Goeto-NÎro,  s.  m.  Myth.  Goélo-sirus;  divinité 
des  anciens  Scythes. 

Qoccia  ,  s.  f.  Entom.  Goézie;  genre  de  vers  in- 
testinauï. 

Golîncni,  s.  m.  gn-fia'al.  Gofiakkal  ;  livre  sacré 
des  Japonnais,  qui  contient  les  oUO  conseils  dans 
lesquels  consislc  toute  la  perfection  du  bou- 
disme. 

Gofo ,  fa.  adj.  Grossier .  ignorant  ;  qui  a  le  main- 
tient lourdaud.  ||  Peint.  Figure  ,  visage  irré- 
gulier, 

GoKo,  s.  m   Entom.  Calandre;  genre  d'insectes. 

GoKoll  j  s.  m.  Ornith.  Gogoli;  sorte  de  canard. 

Gairoii,  s.  m.  Ichth^ol.  GoitTon;  nom  commun 
du  gardon. 

Goiraii ,  s.  m.  m.  Orntih.  Goïran  ;  oiseau  dont  le 
cou  est  très-gros. 

GoIm,s.  m.  Ilist.  Gois  ,-  nom  donné  il  Paris  aux 
bouchers  séditieux  ,  pcndnnl  la  révdiulion. 

GoiroNO,  Mil.  adj.  Zool.  Goitreux;  tjui  a  le  C(trps 
ou  In  partie  anlérii'ure  du  cou  prolongée.  ||  (iui- 
treux  ;  nom  diwuH-  à  une  espete  d'anlilope  re- 
niar(]unl)lo  par  l'énormilé  du  larynx  (ju'on  ob- 
.servf.  dans  le  mAlo.<.  ¡  Bot.  Goitreux;  mousses 
dont  l'urne  est  mmiie  d'une  apophyse  (|ui  la 
rend  bosselée.  ||  Knloni.  Goitreux;  se  dit  d'uiis 
espèce  de  mante,  dont  le  thorax  offre  de  toulee 
parts  des  dilatations  menibraneuses.  |  (Vuidi. 
Goitreux  ;    se  dit  d'une   espèce  de  roloinbe  qm 


I       enfle   prodigieuse  mcnl  son  jabot  en  aspirant  cl 

retenant  l'air 
'  GoItroNO,  s.  m,  Ornith.    Goitreux;  nom  du  péli- 
can d-après quelques  lexicographes. 
'  Goju,  s.  f.  go-g/ia.  Panier  ,  c<jrbeille  de  glaneur. 
1  Gokurakr,  s.  m.  ^okouralif.  Mylh.  Gokurakf  ;  pa- 
radis des  Japonnais. 

Gola,  s.  f'  Gosier.  V.  finrganta.  |  Gorgerin  ;  ar- 
mure- de  la  gorge.  ||  Ilausse-eol  ;  plaque  de  mé- 
tal qui  portent  sur  la  poitrine  les  ofliciers  d'.\n- 
gleterre.  |l  Collet  ,  rabat  d'ecclésiastique.  ||  Art. 
mil.  Gorge;  entrée  d'une  l'ortili<  alion  du  côté 
delà  place.  |  (iéogr.  V.  Garijanta.  V.  Cimacio 
Il  Fortif.  Media  ¡jola  ;  demi-gorge  de  bastion. 
il  Gorgerette  ;  espèce  de  collerette  qui  servait  à 
couvrir  la  gorge  des  femmes. 

Golurre  .  S.  m.  Gafie,  goulu;  grand  mangeur 

<>olliiieliin  ,  s.  f.  rjulhutcliin.  Bot.  Goldbachic; 
genre  de   plantes  crucifères. 

GoltMchut,  s.  m.  (loUs-lchout.  Goltschut;  espèce 
de  monnaie  ou  cíe  lingot  d'or  qui  vient  de  la 
Chine,  et  qui  y  est  regarde  comme  marchan- 
dise plutôt  que  comme  espèce  courante. 

Goldi-c,  s.  m.  Carquois.  V.  Carcax. 

GoieM  ,  s.  f.  Blas.  Gaules  ;  couleur  rouge. 

Goleta,  s.  f.  Mar.  Goélette;  bâtiment  à  deux  mâts. 
I  Archit.  Goulelte,  goulotte  ;  petite  rigole  tail- 
lée dans  la  surface  supérieure  de  la  cymaise  d'u- 
ne corniche  pour  l'écoulement  des  eaux.  |  Gou- 
lelte; |)ctil  canal  de  pierre  ou  de  marbre,  qui  a 
une  ponte  douce,  et  qui  est  interrompu  de  dis- 
lance en  distance  par  de  petits  bassin.s  où  les 
eaux  tombent  en  cascade  quand  la  goulelte  est 
sur  un  plan  incliné. 

GoUaii.  s.  m.  V.  Nenúfar. 

GoJliclie,  S.  f.  (loljlt-ché  Conchyl.  Golfichc  ;  gen- 
re de  coquilles  qui  ont  l'éclat  et  le  brillant  de  la 
nacre. 

(■uUilio  ,  s.  m.  diiniu.  de  gnlfo.  V.  ce  mot. 

Goliin,  s.  m.  dimin.  de  (jolfn.  V,  ce  mot.  |  Ich- 
thyol.  V.  Delfín. 

Golfo,  s.  m.  Géogr.  Golfe;  partie  de  la  mer  plas 
ou  moins  vaste,  ordinairement  entre  deux  caps, 
qui  avance  dans  les  terres,  et  dont  l'ouverture 
du  côté  de  la  mer  est  ordinairement  fort  large. 
I  Corriente  del  fjolfo  ;  courant  du  golfe  ,  mou- 
vent  de  l'Atlantique,  dont  les  eaux,  portées  vers 
l'ouest,  reviennent  à  travers  du  golfe  du  Mexi- 
que, s'échappent  vers  le  canal  de  Bahama ,  et  re- 
montent le  long  des  Etals-lnis  jusqu'à  Terre- 
Neuve.  I  On  entend  par  ce  mot,  la  mer  dans 
toute  son  étendue.  ||  Fig.  Chaos,  abîme,  confu- 
sion. Golfo  -le  penas ,  de  desdichas;  muUitu<le, 
abîme  de  malheurs.  |  Anal.  Gidfo  </e  Li  vena 
yugular;  golfe  de  la  veine  jugulaire,  renflement 
considérable  que  forme  la  partie  postérieure  de 
la  jugulaire  interne. 

Goiliit,  s.  m.  Goiiaih.  géant  philistin.  ||  Entom. 
Goliath;  genre  d'insecles  celeopti'rcs,  famille 
des  lamellicornes.. 

Gotliiii  ,  s.  m.  aiie.  V.  Ctinrlatan. 

Golilla,  s.  f.  tiolille,  espèce  de  collet  à  l'espagno- 
le. I  l'rov.  Ajiistarle  u  uno  la  golilla  ,  repri- 
meiuler  forleiiunl,  rogner  les  ongles  à  quel- 
qu'un. 

Golilla,  >,  m.  Nom  qii'tui  donne  à  celui  qui  por- 
liiil  une  golilla,  j  Se  dit  des  gens  de  robi-.  (  Go- 
lilla de  yiiijos  ,   nom  que  le  peuple  donnait  oui 


(iOl. 


-♦  :í:w  — 


(lOM 


doln('í>lilllK"^. 

OoliiiiiKci»*'-  V-  a.  V.  (¡iiliisiiirdi . 

(âoliiiiix«>rin,  V.  Goliisiuu- 

«¿oliiiajo  ,  n.  (ulj.  V.  Cmlosn. 

«¿oloiiilrci-u,  s.  f.  Itoli.  Compagnie  de  soldais. 

«;oloiidioro ,  s.  m.  Unli.  Filou  qui  s'enrôle  pour 
voler  plus  iii)|iiinein('iit. 

«¿oloiiilrlnit.  s.  1.  Oriiilh.  Ilii-ondellc;  f;enrc  d'oi- 
seaux de  la  famille  des  lisiroslres.  ]  Hirondelle, 
nom  donné  par  les  eoinmert.nnts  fiani.ais  a  |-es- 
pèce  la  plus  commune  d'avieules  à  eanse  de  sa 
coleur  noire.  ||  lehlliyol.  Hirondelle,  sorte  de  [lois- 
son.  I  Mine.  Piedra  de  In  ¡inloudriua  ,  i)iprre 
«l'hirondelle.  Il  Mytii.  Hirondelle,  oiseau  eonsa- 
eré.  à  Isis.  1|  ane.  Nom  vultiaire  (lu'on  donnait  à 
laeoncavilé  du  pied  du  cheval.  |  l'itn  (¡idimdri- 
no  hacv  Xcraiw,  une  hirondelle  ne  lait  prin- 
temps. 

UoloDKlriiiiM-a ,  s.  f.  V.  Celidonia. 

«oloiiilriiiico,  illo,  Ito.  s.  m.  dimin.  de  golon- 
drino. V.  et  mot. 

«¿olondrlno,  S.  m.  golondri-no.  Petit  de  l'hi- 
rondelle. H  Se  dit  du  inAle  de  Ihirondelle.  |  Fig. 
Coureur,  (jui  aime  à  courir  (jà  et  là.=::V.  />eser- 
for.  I  Ichthyol.  Hirondelle;  genre  de  poissons. 
Il  Chir.  Tumeur  (jui  vient  sous  l'aisselle.  t|  Boh. 
V.  Sotdado.  ||  Fig.  fam.  El  (¡tdondrino  voló;  les 
oiseaux  sont  dénichés. 

(¿olontlro,  s.  m.  Knvie,  désir  d'une  chose.  ||  Fam. 
Campar  de  ¡¡olondro;  vivre  aux  dépens  d'au- 
trui.=:.lHr/aV  en  qolondros ;  iormei  des  désirs 
chimériques  ;  bAti'r  des  châteaux  en  Kspagne.  || 
Nom  qu'on  donne  vulgairement  à  un  homme 
adroit,  rusé  ,  qui  sait  vivre. 

Ciolorln  ,  V.  Estafa. 

CioloNanionto,  adv,  golossamén-té.  GoahimenU 
avec  avidité. 

Colo.ttiizo  ,  zrt.  adj.  augm.  de  goloso.  V.  ce  mot. 

Goloiienr  ,  v.   a.  V.  Golosinear. 

Golosina,  s.  f.  Gourmandise;  intempérance  dans 
le  manger.  |  Friandise,  mets  délicat .  très-agréa- 
ble au  goùl.  I  Fig.  Désir,  appétit  déréglé.  ||  Go- 
losinas, s.  f.  pi.  Viande  creuse. 

Ciolosiuar ,  V.  n.V.  Golosmear. 

Coloslnenr,  V.  n.  V.  Golosmear. 

tiolo.síííinio,  ma.  adj.  sup.  de  goloso.  V.  ce  mot. 

Uolo.olsino  ,  s.  m.  Lécherie  ;  goùl  pour  les  frian- 
dises. 11  Gastronomie;  passion  de  manger. 

Golosmear,  V.  a.  Manger  des  friandises  en  ca- 
chette, j  Aimer,  chercher  les  bons  morceaux. 

Goloso,  sa.  adj.  Goulu  ,  gourmand;  qui  aime  les 
friandises.  |  Gastrolâtre;  qui  fait  un  dieu  de  son 
ventre» 

Golpazo  ,  s.  m.  augm.  de  golpe.  V.  ce  mot. 

Golpe,  s.  m.  Coup;  choc  d'un  corps  contre  un 
autre.  |  Coup,  blessure,  contusion.  ||  Fig.  Con- 
cours, afflueiice,  foule. =Coup  ,  disgrâce,  mal- 
heur qui  arrive  à  une  personne.  |i  V.  Latido.  \ 
Agr.  Nom  sous  lequel  on  désigne  la  quantité  de 
graines,  ou  de  pieds  de  plante  qu'un  jardinier 
met  dans  chacune  des  fosses  qu'il  ouvre  avec  le 
sarcloir. =Se  dit  aussi  de  chacune  de  ces  fosses 
ou  trous  ouverts  pour  recevoir  la  graine.  ¡Ce 
qu'il  y  a  de  plus  agréable  dans  un  ouvrage  d'es- 
prit. Il  Coup  .  rencontre  dans  le  jeu.  Se  dit  aus- 
si de  certaines  manières  déjouer.  ||  Serrur.  Pêne 
de  serrure  à  ressort.  |  An.  patle  que  les  tail- 
leurs mettent  sur  les  poches  des  habits.,  ||  Gol- 


pe  lie  itiar  ;  coup  de  mer.  ||  Guipes  de  pecho; 
coups  (|u'on  .-^e  donne  sur  la  poitrine  en  si^ne  de 
ré|ienlaiice.  |  .leux.  Guipe  en  bola  ;  coup  d'une 
boule  contre  une  autre,  pour  rèloigiu-r  du  but. 
l'ig.  ¡hii  nu  golpe;  faircí  un  coup  ,  réussir  dans 
une  entreprise  au  préjudice  de  quelqu'un.  ¡|  adv . 
/>(.'  </"'/"'  .'/  -'iiiiliido:  de  but  en  blanc,  a  l'im- 
proviste  cl  avec  intrépidité.  =  t»i  solo  golpe  no 
derriba  un  roble  ;  Paris  n'a  pas  été  lait  ilans  un 
jour.  Il  Phys.  Coup  ;  son  produit  |)ar  un  corps 
sonorci  lors<iu''il  est  fra|)pé  avec  un  autre.  ¡|  Gol~ 
]>e  de  fortuna;  cou()  de  bonheur.  ||  Golpe  de 
plujna;  trait  de  plume.  ||  Adv.  A  guipe  seguro; 
à  coup  sur.  ¡  Méil.  GoI])L'  de  aire  ,  <le  sot  ;  coup 
tl'air  ,  de  s(deil  ;  lluxion  .  douleur  de  tète  qui 
survient  à  cause  de  s'être  exposé  au  courant  de 
l'air  ,  à  l'inlluence  du  soleil.  ¡  Golpe  decisivo; 
coup  décisif.  ¡  Adv.  J)e  goljie;  tout  a  coup.  ¡ 
Phys".  Golpe  fulminante;  coup  foudroyant ,  com- 
ntotion  Violente  <iu'on  éprouve  lorsqu'on  fail 
lexpcrience  de  la  bouteille  de  Leiden.  ¡  Polit. 
Goljie  de  estado  ;  coup  d'Iilat. 

Golpeadero.  S.  m.  Kndroit  où  l'on  doime  force 
coups.  !  Ikuil  continuel  produit  par  plusie;irs 
coups  répétés. 

Golpeado,  lia.  ail.  et  part.  pass.  du  v.  golpear. 
\ .  ce  mot. 

Golpeado  .  S.  m.  Hoh.  V.  Postigo.  Puerta. 

Golpeador,  ra.  s.  Frappeur;  celui,  celle  qui 
frap[te. 

Golpeadura,  S.  f.  golpéadou-ra.  Action  de  frap- 
per. 

(¿olpear,  v.  a.  Frapper,  cogner,  donner  des 
coups.  I  Boh.  V.  Menudear.  \  Meurtrir,  froisser 
les  fruits  en  les  maniant  trop  rudement. 

Golpecieo  ,  V.  Golpecillo. 

<>olpeeillo,  V.  Golpecilo. 

Golpeeito  ,  S.  m.  dimin.  de  golpe.  Petit  coup. 
coup. 

Golpeo  ,  V.  Golpeadura. 

Goliismlero  ,  iiius.  V.  Goloso. 

Gollería,  s.  f.  V.  Gulleria. 

Gollero,  s.  m.  Boh.  Filou  quise  mêle  dans  la 
foule  du  monde  pour  voler. 

Gollete,  s.  m.  Goulet .  goulot  ;  cou  d'une  bou- 
teille ou  d'une  autre  vase  dont  l'entrée  est  étroi- 
te. ¡  Fig.  Estar  hasta  el  gollete;  en  avoir  par 
dessus  la  tête. 

Gollizo,  s.  m.  Goulet,  entrée  étroite,  ouverture, 
gorge  de  montagne  etc.  V.  Garganta. 

Golloria  ,  V.  Gulleria. 

Goma.  s.  f.  Bot.  Gomme  ;  substance  visqueuse 
qui  découle  naturellement  ou  par  incision  .  de 
certains  arbres,  j  Alchim.  Goma  de  sabios; 
gomme  des  sages;  le  mercure  des  philosophes. 
I  Goma  laca,  gomme  lacque.  ¡  Goma  yedra; 
gomme  hirédée.  j  Goma  sagapeno;  gomme  sa- 
pin j  Goma  caraña;  gomme  karanc.  ¡  Gomme; 
espèce  de  grangrène  qui  vient  aux  pêchers  et  à 
d'autres  arbres.  ¡  Palhol.  Gomme;  tumeur  sy- 
philitique qui  se  développe  dans  le  jiérioste. 
¡  Goma  elástica;  gomme  caoutchouc.  |  Goma 
veneno;  gomme  poison.  ¡  Goma  resina;  gomme 
résine.  ¡  Foma  a' tifríí/n  ;  gomme  arabique.  ¡  Go- 
ma adragante.  V.  Alguitiia. 

Goma-giita  ,  S.  f.  Substance  résineuse  qui  vient 
de  l'île  de  Ceylan. 

Goiuar,  v.  a.  anc.  V.  Engomar. 


i 


r.OM 


—  539  — 


(iON 


(¿oninr,  s.  m.  Bot.  (ioniail  ;  {;<-iirc  de  la  ruinitlc 
des  léiébintliaci'cs  ,  coiitcnaiit  trois  cspùccs. 

4<i()iiiarc>i .  s.  ï.  <j'unui-Un.  IJol.  Gomare  ;  {leiirc 
de  [llallíes  du  l'érou  ,  raniille  des  rliciiaiillioïdes. 

Uoniiin-ti  ,  s.  r.  Uuli.  Y.  (iallind. 

CioiiiniTi-fo  ,  m.  S.  Boh.  Voleur  ,  voleuse  de 
poules. 

Ci  o  III  II  Cl' o  II  ,  s.  ui.  Bol).  Poussin  petit  pouiet. 

Uonihaiii,  s.  ni.  m.  {¡omba-out.  Boni,  (iombaut; 
plante  nialvacéc  dont  on  mange  le  Iruil  au\ 
Antilles. 

Ciomi'cElio,  s.  m.  \.  Lazarilto. 

Oonicdii,  s.  m.  Myth.  Gomcda;  sacrifice  religieux 
d'un  taureau  ,  que  les  Indiens  faisaient  a  Cali 
considéré  comme  Hécate. 

Uoinelinn  ,  s*  f.  Tcchn.  Gommcline  ,  gomme  plus 
pure  et  plus  projire  á  l'épaississe  ment  des  cou- 
leurs que  la  gomme  du  Sénégal  pour  les  impri- 
meurs en  étolfcs. 

lioiiienu,  s.  f.  anc.  V.  Gúmena. 

Cioniern,  S.  f.  Gcogr,  Gomère;  une  des  ¡les  Ca- 
naries. 

Cioniero  ,  s.  m.  Dot.  Gommier  ;  nom  générique 
donné  au\  arbres  qui  produisent  de  la  gomme 
ou  des  résines. 

GomoNit,  s.  f.  gomé-ssfi.  Bot.  Gomése  ;  plante  du 
Brésil. 

Gamin,  s.  f.  Goleur,  qu  avale  avec  avidité  cl  sans 
savourer  ce  qu'il  avale.  ¡  Goinfre  5  qui  met  tout 
son  plaisir  à  manger.  Fig.  fam.  Homme  impor- 
tun qui  cause  de  l'ennui,  j  Fig,  Ce  qui  con- 
sume ,  qui  détruit. 

Goiiiides,  s.  f.  pi.  Chim.  Gomniides,  famille  de 
composées  ternaires  organiques  ,  ayant  la  gom- 
me pour  type. 

Gomiri>ro,  r«.  adj.  Bot.  Gominifère ,  qui  por  te  do 
la  gomme. 

GoiiiUH<lor ,  V.  Vomitador. 

Goniitar,  \-  Voviiiar. 

Goinit».  s.  f.  Cliiin.  Gommite,  la  gomme  propre- 
ment dite. 

GoiiiitiiM  ,  s.  f.  pi.  Clmn.  Gommites,  dénomina- 
tion géiiériijue  suis  laquelle  on  a  réuni  la  gom- 
me proprement  dite  ,  la  cérasine,  la  bassurine, 
le  mucilage  et  la  gelée  végétale  ou  acide  pccti- 
quc  ,  substances  dont  le  caractère  commun  est 
«l'être  fades  ,  inodores  ,  translucides,  incristiil- 
lisables.  insolubles  dans  l'alcool  et  l'éllicr,  so- 
lubles dans  les  alcalis  et  dans  plusieurs  acides, 
et  de    former  avec  l'eau   un  composé  visqueux. 

GoiiiUo,  \'.    yciniilo. 

Gonior,  s.  m.  l\le(r(d.  Gomor  ,  mesure  de  capaci- 
té cbez  les  Hébreux. 

Gonio-rcMinoHo ,  NU.  adj.  Chim.  Gonimo-rési- 
ncux,  qui  tient  de  la  résine. 

Goiiioi-i'tM»,   II.  adj.   (ionnnorrliéen  ,  qui    est  de 

gommorrhe   ville  de  la    l'nlesline.  H  Gommor- 

rhéen  ,   qui  appartient  à  gommorrhe  ou    à  ses 

habitants. 

Goiiiorilica  ,   s.   f.    Bot.  Gomortèguc  ,   genre  de 

plantes  ne  renfermant  qu'une  espèce  du  Terou. 

GoiiiwMia,    s.  f.    Bot.  Goiiiosie,    genre  de  plantes 

rubiiuées,  ne  renfermant  qu'une   seule  espèce. 

Goiii4tMl<lii«l ,  s.  f.  Viscosité,  qualité  de  ce  qui  est 

visqueux. 
GoinoMo  ,  MM.  adjr  (îomcux  ,  qui  est  de  la  nature 
de  la  gomme.  |1  Goinmcux  ,  qui  jette  de  la  gom- 
me. Il  Gummeux  ,  plein  de  gomme. 


Goniotii ,  s.  f.  Bot.  (iommole  ,  génie  de  paliiinrs 
ne  renfermant  qu'une  espèce  ,  remarquable  par 
son  fruit. 

Gomiilo  ,  s.  m.  fjomou-tij.  Bot.Gomutoi  espèce 
de  palmier  de  l'Inde. 

Goii  ,   s.    m.  Entom.  Gon  ;  un  des  noms  des  cha 
laiigons, 

Goi^aiiibiico  ,  s.  m.  ijo)tnmb<)u-l.o.  Ornith.  Go- 
nambouch;  oiseau  de  Surinam. espèce  de  bruant' 

GoiiiifoNin  ,  s.  f.  ,\nat.  Gouapliose;  espèce  d'ar- 
ticulation immobile  par  la<iuellc  les  os  sont  cm- 
boiti's  l'un  dans  l'autre.  |1  Ichlhyol.  Goiiafosia; 
genre  de  poissons  thuraciqucs  rcn  fermant  qua- 
tre espèces. 

GoiinKin  .  s.  f.  Palhol.  Gonagre  ;  goutte  fixée  sur 
l'artii  ulation  du  genou. 

(¿oniilKioi  s.  f.  Gathol.  Gonaigie  ;  douleur  rhu- 
matismale fixée  sur  l'arliculatoin  Ju  genou. 

Goiiálsíco  ,  ca  ndj.  l'athol.  Gonalgique  ,  qui  ap- 
partient à  la  gonaigie. 

Goiinrco  ,  S.  S.  f.  (¡onnr-Uo.  Ast.  Gonarquc  ;  es- 
pèce de  cadran  solaire  pratiquée  par  ies  anciens 
sur  les  surfaces  diflérentes  d'un  corps  anguleux. 

Goitntáptci'o ,  ra.  adj.  (¡onatap-léro.  Entom. 
Gonathaptère;  qui  a  des  mâchoires  et  qui  n'a  pas 
d'ailes. 

Guiia(á|)lcroi<  ,  s.  m.  pi.  (]nr>alap-téross.  Emtom. 
Giiolhaptères  ;  ordre  de  la  classe  des  insectes. 

Goiiaiitlia  ,  s.  f.  (/oMa<í-í/ía.  Ornith.  Gnathidie; 
chacune  des  mâchoires  inférieure  des  oiseaux. 

Goiiátlla  ,  s.  f,  gonn—tila.  Méd.  Gnathilc  ;  in- 
nammation  de  la  joue. 

Gonotoréfalo,  9,.  m,  gonato7.é-falo.  Anat.  Gna- 
thocéphalc;  monstre  qui ,  au  lieu  de  tète,  ne  pos- 
sède que  de  fortes  mâchoires. 

Gojtatôrero.  ra.  adj.  (¡onatü-zéro.  Entom.  Gona- 
tocère:  qui  a  les  antennes  coudées. 

Gonat4>c«>i-o«,  s.  m.  \\\.  ¡innato-zeross.  Entom. 
Gonatoeères;  section  d'insectes  coléoptères,  de 
la  famille  des  rhyiicopliores.--(;onatocères  ;  or- 
dre de  la  famille  des  curculionides  comprenant 
ceux  de  ces  insectes  qui  ont  les  antennes  brisées 

Goiiatitdo,  s.  m.  ()otiato-do.  Zooph.  Gonatode; 
genre  de  polypiers. 

Goiiatodoate,  adj.  f/onatodon— it'.  Zool.  Gnalho- 
donte  dont  les  dents  sont  implantées  dans  l'é- 
paisseur des  mâchoires. 

GonatndoiitfN.  s.  m.  pi.  Ichthvol.  Gnalhodontes; 
sous -classe  qui  renferme  les  poissons  propre- 
ment dits. 

Gonatoforo  ,  ra.  adj.  50»iof<)-/"oro.  Conchyl.  Go- 
natophore  ;  se  dit  d'une  espèce  de  mollusques 
dont  le  dos  offre  une  ligne  médiane  a  laquelle 
aboutissent  ,  par  des  angles  droits,  des  sillons 
obliques,  transverscs  et  parallèles  de  chaque 
rôle  du  corps. 

Gonatoiio.  S.  m.  Ilnlom.  Gonatope  ;  genre  d  in- 
sectes hviiiéïKqilères. 

Guiiato|»odu  .    da.  adj.  .'/"»""o-/iof/o.  Zool.  Gna- 
ihopode;  dont  les  pattes  sont  transformées  en 
miicboires. 
Goiiatorrraitia  .    S.  f.    (}oiintorra-ghia.   Miner. 
(¡nalliorrliagie  ,   epanchemenl  du  sang  par    les 
parois  internes  delà  joue. 
C¿onatori-aKt<'u  1  <•»»•  »ilj-  ^onaiorra-i^/u"/.*'.  Mcd. 
Gnalorrbiigique;   qui  appartient  à  la  gnalhor- 
rhagie. 
GouHtozauro,  S.  m.  ¡fonaloiaou-ro.  Erpd.  Go«- 


(;«)N 


:>'»()  — 


<;()N 


thosaui'f,  replilc  iliml  on  ne  nirmint  t|ii((lcs  (U'- 
I)ris  fossiles. 

Cionarti-ocncl»,  S.  f.  gonnrtrokn-iia.  l'alliol.  Go- 
narthrocacc  ?  innminaliüii  des  surfaces  arliiu- 
lairt's  du  ¡ionou. 

Golirt*,  V.  Gozne. 

Ciuii«laN,  s,  ru.  IMcllirol.  Cioiulas;  monnaie  de  bil- 
lón do  Hendíale. 

Gonilcrrl,  s.  lu.  (îonde/el;  espèce  de  colon  filé 
d'une  moyenne  s. «rie. 

Cionilt-tfiiiiibo,  s.  f.  Condegambe,  sortede  daigne. 

Ciióuflola  ,  S.  f.  (/nn-doln.  Mar.  (Inndole .  jiclile 
balean  plat  el  fort  Ion;;  (jui  csl  parliculiéremenl 
en  usa;,'c  à  Venise.  ||  (iondole;  Í)Alrau  tle  papier 
doré  que  les  nauloniicns  finnois  jettent  (¡nel- 
qucfois  dans  la  mer.  1¡  Gondole,  sorte  de  voi- 
lure. 

Oondolero,  S.  m.  gondolé-ro.  Gondolier;  celui 
qui  mène  les  pondoles. 

Condolitn  ,  S,  f.  dim.  dc  góndola..  Gondolcllc; 
petite  gondole, 

GoiidozeleteM  ,  S.  m*  Conim.  Gondezolelti;  fil 
de  coton   Irès-fin  que  l'on  fait  à  .Vlep. 

Góndiila  ,  S.  •¿oii-dnula.  Mjlb.  seandin.  Gondola: 
un  des  déesses  qui  présidaient  auv  combats, 
et  conduisaient  vers  Odin  les  ûmes  des  béros 
morts  dans  les  batailles. 

Goiieln,  s.  f.  {"¡onè-la.  ïnfus.  Gonelle;  genre  d'a- 
nimalcules infusoires,  que  l'on  trouve  dans  les 
eaux  marécageuses  et  dans  les  infusions. 

Gonouioii,  s.  m.  Ichlhyol.  Gonénion  ;  poisson  des 
mers  de  Sicile, 

Gonepinca  ,  s,  m.  gonépla-ka.  Crnst.  Gonéplace; 
genre  de  crustacés  marins,  ordre  de  décapodes, 
famille  des  bracbyures, 

Gonete,  s,  m.  Jupon  ,  sorte  d'babillement,  V.  Za- 
galejo. 

Goiifulon,  s.  m.  Blas.  Gonfalón;  bannière  d'église 
à  trois  ou  quatre  fanons,  qui  sont  despieces  pen- 
dantes. I  Ant.  Gonfalón;  écbarpe  ou  bandcleite 
lerminée  en  pointe,  dont  les  chevaliers  ornaient 
leurs  lances.  ||  Gonfalón;  espèce  de  bannière  ou 
d'oriflamme.  ||  Gonfalón;  lente  ronde  qu'on  porte 
à  Rome  devant  les  processions  des  grandes  Egli- 
ses en  cas  de  pluie.  ||  Ilist.  Gonfalón  ;  bannière 
envoyée  par  le  pape  à  GodcITroy  dc  Bouillon.  | 
Gonfalón;  bannière  qu'on  arborait  sur  les  égli- 
ses à  fin  de  lever  des  troupes  et  de  convoquerles 
vasseaux. 

Gonrnionero,  sî  m.  Confalonier;  celui  qui  por- 
taient le  gonfalón. 

Gonfla,  s.  f.  gon-^a.  Bot.  Gonpliie;  genre  de  plan- 
t<  s  d'Amérique,  d'Afrique  et  des  Indes. 

Gonflasis,  s.  m,  ^onfîu-ssiss.  Gothol.  Goniphiasis; 
maladie  des  dents  molaires. 

Gonfocarpo,  s.  m.  Bol,  Gompliocarpe  ;  genre  de 
plantes  d'Asie  et  d'Afrique,  établi  aux  dépens 
des  asclépiades- 

Gonfolitlco,  ca.  ad.  '¿onfuli-tih».  Miner.  Gom- 
pboUalqne;  qui  a  les  caratères  du  gomiihulile. 

Gonfolito,  Miner.    GonpboHtc;  espèce  dc  rociie, 

Goiirolóbiilo,  s.  m.  ^onfolo-houlo.  Bot.  Gom- 
pholobe;  genre  de  plantes  légumineuses  renfer- 
mant plusieurs  espèces  de  la  Nouvelle-Hollande. 

Goiifosis,  s.  m,  ^onfo-ssis.  Anal.  Gompbosis;  es- 
pèce d'articulation,  immobile  par  laquelle  les  os 
sont  emboîtes  l'un  dans  l'autre.  |1  Icbtyol  Gom- 
phose;  genre  de  poissonslhoraciquesrenfermant 


qualrt;  opèces. 

(¿!>iirrcM(>,  s.  m,  tiiiiifré-tié.  Bol.  (ioinplirètie; 
genre  dc  plantes  dc  la  fainilli' desainaranlliacées 
dont  uncc>|)éce  est  cultivée  dans  les  jar. lins, 

Guiis;aiii|»iM)ilia.gonga»/(/)em-fKt,  Mytii.  lïon^'am- 
penilia;  nom  générique  sons  lecpiel  les  liabitanls 
(lu  Congo  désignent  leur  divinités, 

Goiisl,  s.  m.  gon-g/ii.  lîist.  rclig  Gongi,  membre 
d'une  des  |)rinci|iales  sectr>  de  banians;elle  com- 
prend les  fakirs,  les  crmiteH,  les  missionnaires 
et  tous  ceux  qui  se  livrciii  a  la  dévotion  par  étal, 

(¿»ii;;llaiiK<>.  S.  m.  g'i»g/i//fi/i .go.  Bot.  Gongvlan- 
gc;  partie  des  plantes  ioipnrfaileinenl  crypto- 
games, qui  renferme  les  corps  reproducteurs. 

GonKilo,  s.  m.  gong-/ii/o.  l-jpcl.  (¡ongile,  genre 
de  rei»liles  sauriens.  ||  Bot,  Gongyle;  se  dit  des 
corpuscules  reproducteurs  sim|)les,  a|ihyllcs, 
presque  globuleux  et  pleins,  qui  sont  plongés 
dans  l'écorce  (le  la  plante  mère.=Congyle  cor- 
puscule rejiroducteur  des  algues. i|(iongyle;  corps 
globuleux  et  opaques  qui  son  épars  dans  les  dif- 
férents parties  du  thalle  des  lichens. =:Gongyle; 
parties  destinées  à  la  reproduction  donlon  ne|>eiil 
dire  si  elles  sont  des  graines  ou  non,::^Gongy!c; 
globules  reproducteurs  des  plantes  dans  lesque- 
lles la  fécondation  n'est  point  démontrée, 

Gonsilodo,  adj.  go/ig/ii/o-f/c.  Bol.  Gongylode;qui 
a  la  forme  d  une  tète  arrondie. 

Gonsilondo,  S.  m.  goíig/i)/o-/í(/<j.  Erpét,  Gongy- 
lophide;  genre  de  serpents. 

GonKÍI<')fico,  en.  adj.  gorig/ii'/o-/î/co.  Bol.  Gongy- 
lophyce;  qui  ne  se  multiplie  que  par  des  gongy- 
les, 

GoiiglióncoH,  s.  m.  pi.  goi/g/(íío-^/,oíi.  Bol.  Gon- 
gylophiccs;  section  de  la  famille  des  hydrophy- 
tcs. 

Gonao.  s.  m.  gon-gg.  Gong:  instrument  dc  musi- 
que des  Chinois  et  des  Indiens. 

Goiisoiii,  s.  m.  Réiat.  Gomgom;  instrument  de 
musique  des  Iloltentots,  qu'on  dit  leur  ètrecom- 
mun  avec  tonles  les  nations  nègrcsde  la  côte  oc- 
cidentale dc  l'Afrique. 

Goîicjorc,  s.  f.  Gongorc;  genre  de  plantes  parasi- 
tes du  rérou, 

Goitsori.^iito,  s.  m.  gongort-v-mo.  Liltér.  Gongo- 
rismc;  sorte  d'alïectation  et  de  recherche  qui  s'in- 
troduisit dans  la  littérature  espagnole  par  l'imi- 
tation du  stylede  Gongora. 

GoiigoriNta,  adj.  gongor/s-ia.  Liltér.  Gongoris- 
Ic:  qui  appartient  au  gongorisme. 

Goiijçoria'.ar,  V.  a.  Gongoriscr;  imiter  le  style  de 
Gongora  dans  la  littérature. 

Guiiiçi'onn,  s.  f.  go/iaro-iia.  Polbol.  Gongronc; 
tuméfaction  de  la  glande  ihyrijide.  Il  Bot.  Gon- 
gronc; tubercule  rond  et  fongueux  qui  se  forme 
sur  le  tronc  des  arbres. 

Goiiia,  s.  f.  go-um.  Enlom  Gonie;  genre  d'insec- 
tes hyinénoptères. 

Goniacia.  S.  f.  goio'a-t/rt.  Myth.  gr.  Goniade;  nom 
de  certiiincs  nymphes  qui  axaient  un  temple  sur 
le  bord  du  lieuve  Cyihérionen  Elide. 

Goniatilo,  S.  m.  go/iia-íiío.  Hist.  nal.  Goniatile. 
fossile  ammonite. 

GouiatUu,  s.  m.  go/u'af i-(o.  Conchyl.  Goniatile, 
genre  de  mollusques  céphalopodes  fossiles,  dont 
on  ne  coiinail  point  d'analogues  vivants. 

Goiilatitoüi,  s.  m.  pi.  %oniali-toss.  Moll.  Goniali- 
les;  famille  de  mollusques  céphalopodes  ayant 


(iON 


5il  - 


GON 


pour  type  le  seul  ;;ciire  fçonialiie. 

Goiiltlla,  s.  f.  {;'j;ii-(/iV».  Dol.  Gonidie,  se  dit  des 
organes  composés  (|-uiic petite  vésicule  membra- 
neuse pleine  d'un  fucus  organisable,cl  verte  ou 
d'un  jaune  doré,  qui  servent  de  corps  reproduc- 
teurs aux  al^'ues.  | 

Uniiido,  fia.  adj.  çioni-do.  Entom.Gonidc,  qui  res- 
semble à  une  gonic. 

Cionlilos,  s.   m.   pi.  finni-doss,  Entom.   Gonides;  | 
section  delà  tribu  di'S  myodnircs  calyplériés  en- 
lomobiés,  comprenant  ceux  des  ces  insectes  dont  1 
on  u  (ait  le  genre  gonie. 

Gonivro,  s.  m.  gomé-ro.  Dot.  Gonier;  genre  d'ar- 
brisseaux de  la  Chine  et  de  la  Cochiiubine, 
dont  toutes  les  parties  sont  extrêmement  ame- 
res. 

Goiilnnto,  s.  m,  gonian-to.  Bot.  Gonyanthe;  plan- 
te de  Java. 

Guiiicladc,  s.  m.  ^niiikla-dé.  Bot.  Gonycladc; 
genre  de  plantes  cryptogames. 

Guiiilepto,  s.  m.  ^onilép-to.  Entom.  Gonileple; 
genre  d'araignées. 

Goniinico,  en.  adj.  goni  miko.  Bot.  Gonimique; 
se  dit  dans  les  lichens  de  toute  expansion  qui  ré- 
sulte d'un  assemblage  de  gonidies  opposées  les 
unes  contre  ou  sur  les  autres. 

Goiiioc»iilc,  s.  m.  fioniokanxi-lé.  Bot.  Goniocaule; 
genre  de  plantes  de  Tranquebar,  famille  des  sy- 
nanthérées, 

Goniocérnio,  adj.  gonto7.¿-/fl/o.  Erpét  Goniocépa- 
les;  famille  de  reptiles  sauriens. 

Goniodáctilo,  adj.  m.  ^oniodak-tilo.  Erpét.  Go- 
niodactylc;  genre  de  reptiles  sauriens. 

GoiilojKciio,  lia.  adj.  go»io-//-/ié»i'j.  Miner.  Gonio- 
gène;  se  dit  d'un  cri.stal  produit  par  dcsdécrois- 
semcnts  sur  les  angles  seulement  et  dHinc  ma- 
nière inégale,  corne  dans  le  baryte  sulfaté  go- 
niogéne. 

Goiiioiiietrin,  s.  r.  ^oninmetri-a.  Géom,  Gonio- 
métrie;  art  de  mesurer  les  angles.  |1  (íonionictrie; 
art  de  tracer  sur  le  papier  des  angles  dont  la 
grandeur  en  degrés  est  connue. 

Goiiloiiiéd-ico,  ca.  adj.  ^oniomé-trihn.  Didact. 
Gonioniétrique;  qui  appartient  à  la  goniométrie. 

Goiiioiiielro,  s.  m.  gom'o-nu'iro.  Goniomètre,  ins- 
trument qui  sert  à  mesurer  les  angles  des  cris- 
taux nalurels,  et  par  suite  leur  nature  et  leur 
composition  chimique. ||Goniomètre;  instrument 
destiné  à  mesurer  les  angles  formés  par  les  corps 
entre  eux,  tels  sont  ks  graphomèlres,  les  sex- 
tans,  etc. 

Gaiiiitiiilco,  rn.  ndj.  ganio-Hiico.  Bot.  Ganyomy- 
re;  qui  a  une  forme  anguleuse. 

GanlúiiiiooN  et  mieux  e;niil«»iiilr«-N,  s.  ni.  pi.  gn- 
tiio-viilios.  Hot.  Ciaiiiomycrs;  famille  de  l'ordre 
des  prolomyc  es.  comprenant  ceux  (]ui  ont  une 
forme  anguleuse. 

Goiiioii,  s.  m.  g()-»iio»(.  Ichyllnol.  G(mion.  un  des 
noms  du  goujon, 

Goiii»|Mtrn,  s.  m.  gr)nio-7»oro.  Zool.  Goniopore; 
genre  de  h  famille  des  madrépores,  ne  rcnfer- 
mnnl  qu'une  .seule  espèce. 
Goiil«»i>t<>i-lrio,  lia.  iu\i.'nomnpt¿~rido.  Bol.  Go- 
nyopleride;  qui  se  rapproche  des  fougères  et  qui 
a  le  lige  articulée. 

GOMluittlM'illoM  .    s.      UJ.    pi.     ilouiojlll'-l  illdSS.  i',i>- 

nyoplerides;   classe   de   pinoles  coniprenant  les 
familles  des  tharacèes  cl  des  équiéclacees. 


Gonlóptero,  m.  aJj.  ç^oniop-léru.  Zool.  Giuiyop- 
lère;  qui  a  les  ailes  anguleuses. 

Gonloplèrlgo,  s.  m.  gorito/fíií-n';.'".  Entom.  Go- 
nyoptérige;  genre  d  insectes  lèpid.qiléros. 

Genio.toiHO,  S.  m.  \¡;nniosso-vi').  Erpcl.  Gonioso- 
me:  genre  de  serpents. 

G.->tilos«,  s.  m.  gonio-jso.  Méd.  Gomóse;  nom  par 
lequel  Gnllien  désigne  le  p<.uls  dont  le  batte- 
ment ne  se  fait  sentir  qu'au  sommet  de  I  artère. 

GoiilOMperino,  adj.  ^nnionpcr-mo.  Bol.  Gonios- 
perme,  qui  a  des  semences  anguleuses. 

Uonlpo.  S.  m.  go-ni';)o.  Entom.  tionype;  genre 
d'insectes  diptères,  famille  de  lanysloines. 

GoiiioNtomo.  adj.  gor.io.?-/onH).  Couchv  .  Gnriios- 
tome;  se  dit  June  coquille  univalve  dont  I  ou- 
verture offre  un  angle  plus  ou  moins  marqué  dans 

un  certain  point  de  sa  circonférence,  comme  le 
bulime  goniostome.  . 

G0:ilo.<itoiiiOH,  s:  m.  pi.  ^nnios-tnmoss-  Concliyl. 
Gonioslomes;  famille  de  l'ordre  des  paracepha- 
loptrores  asiphonobranrhes. 
GonU.  s.  m.  go-îiis.i.  Ornilh.   Gonvs;   partie  mo- 
yenne du  bord    inférieur  de  l'espèce  de  masse 
produite  par  la  réunion  des  deux  branches  de  la 
mandibule  inférieure  des  oiseaux.  ||  Gonnis;  pre- 
I      du  premier  ordre  dans  l'île  de  Ceylan. 
Goiiitcra,  S.  f.  <]onilé-f:a.   Entom.    Gonithèquc; 
creux  de  la  cuisse  des  insectes  qui  loge  la  base 
I      dutibia. 

Gonocnrpo,  s.  m.  goiiofir-/)o.  Bot.   Gonocarpe; 
I      genre  de  plantes  de  la  Nouvelle-Hollande. 

Goiiocórulo,  adj.  ^nnoié'fah.  Gonocéphale;  qui  a 
(      la  tète  triangulaire. 
GoiiooéfaloA.  s.  m.  ¡innm.é'fnlnss.  Gonocéphalee; 
sous-lribu  de  la  tribu  des  muscides.  comprenant 
ceux  de  ces  insectes  dont  la  tète  ,  vue  en   des- 
sus, est  presque  Iriangulaire. 
Gonoocip.  s.  f.  gonozc./('.  Balhol.  Gonocèle;  gon- 
flement du  genou. =Genocèle;  accumalalinn  du 
sperme  dans  les  vaisseaux  séminifères,  pf>rtée 
au  point  que  les  cordons  spermatiques  sont  durs 
i      douloureux  et  comme  noués. 
Gonoofllo,  s.  m.  gonoo-/îio.Bot.  Gonoophite;  qui 

a  le  fruit  anguleux. 
Gonóroro,  s.  m.  go»«-/"oro.  Bol.  Gonopbore:  pro- 
I      longement  du  réceptacle  qui  part  du  fond  du  ca- 
'      lice  et  porte  les  élamines  et  le  pistil. 
GonolilpN,  adj.  goiioï-déss  Méd.  Conoide:  qui  res- 
semble au  sperme. 
Gon«'»l<-r».  s.  ni.  gono-Zc/io.  Ornith.  (îonolek;  gen» 
I       re  de  l'ordre  des  syUains.  famille  îles  rulluriens. 
Goiiolólnilo,  s,  m.  g(i»io/()-/)oi</o.  Bol.  Conolobe; 
I      genre  de  plantes  d'Amérique  n  follicules  angu- 
leuses. ^ 
Goiioiiario.  S.  m.  goiioj)<i-rio.  Zool.  Gonopère 

genre  lie  polypiers. 
<:oiioitla\,  s.  "m.  '/.ool,  Gonoplax;  fossile  marin  du 

genre  des  \anlhes. 
Gniiu|t(fi-l<l«iH,    s.    m.  pi.   gon<'ji/f'-ii(/o.i.ï.    Bov 
j       Gouopti  rides;    f.unille    de   plantes   élnlilie    pour 
I       placer  les  prèles  «pii  ne  s'allient  que  forcemeiil 
j       aux  fougères. 
<¿on«t|i(i-ro,  r«.  ndj.  gonop-fcrn.  Eiilom.  (iimop- 
lere,  se  dit  d'une  espèce  d'nrobile  qui  a  ses  èl> 
I      tres  prolongées  cu  angles  aux  bords  latéraux  de 
I       leur  biise. 
Guii«i|tiri-iKo  ,  S.  m.  gono/'f<!-rigo.  Gonoptérygr; 
I      espèce  de  papillon. 


cou 


—  .)'t¿  — 


(,im 


(¿oiiiirliico,  s.  m.  {ionnrinn-k').  Ithlhyol.  (ioiior- 
rliini|iic;  f^onrc  de  poissons  tlii  ("aj)  de  Hoimc  hs- 
¡KTanec,  iic  renlVrmanl  (¡d'une  seule  es|»eec. 

CiOliorrea,  S.  f.  Konorré-f/.  l'alliol.  (iouorhée: 
éeoulcmcul  par  le  eanal  de  l'urètre,  qui  est  dû 
le  plus  souvent  à  une  ul'fertion  vcncrietiiie 

f^onoiTclrn,  pu.  adj.  \i<)uorri:-ih(>.  l'alliol.  (ionor- 
rlx'ique:  (|ui  a  raitpiul  à  la  nonorrhee.  Il  (ionor- 
rliéniue;  iiui  a  le  caractère  de  la  nonorrliéo. 

c;  o  II  4)  !»  permit,  adj.  \ii))ii>ssi)n--wa.  Bol.  Gionospcr- 
nie;  qui  a  des  semences  au};ulcuscs. 

<;oMOî*toniono,s.  ni.  Hfi)K>s(é-mono.  Bol.  (lonos- 
tèuioiu-;  };enrc  de  piaules  du  Cap  de  Bonne-Es- 
pérance. 

f¿oii«>.<4tonto,  s.  m.  f^onosto-mo.  Ichlhyul.  Gonos- 
lome;  poisson  de  Sicile: 

Goiiotc,  s.  m.  '^ütin-té.  Criisl.  Gonolc;  genre  de 
crustacés  de  la  Médilcrranée,  ne  reiiferinanl 
qu'une  seule  espèce. 

Cioiiótficn  s.  r.  gono-trt/ca.  Bot.  Gonutrique;  gen- 
re de  ehampi};nons,  i 

Ooiióvniío.  s.  m.  '^ono-vano.  Bot  Gonovan;  graine 
un  peu  anière,  mais  ce  pendant  bonne  à  manger, 
que  les  habitants  de  la  Guinée  emploient  pour  ; 
corriger  les  eaux  du  pays,  qui  sont  nauscabon- 
bes  et  malsaines.  l 

ConMll,  s.  m.  Bot.  Gonsii;  espèce  du  genre  con- 
dori.  ; 

Coii.oiol,  s.  m.  Conchil.  Gonsol)  coquille  du  Sé- 
négal. 

Coutiiin,  s.  ;.  gonti-nn.  Hist.  Gontinc;  nom  des 
chapelles  consacrées  aux  dieux  dans  la  religion 
slave. 

Goii7,iiln,  s.  f.  gonza-ia.  Bot.  Gonzalc:  genre  de 
plantes  renfermant  cinq  espèces.  | 

Gonzúien,  s.  f.  ^oma-léa.  Bot.  Gonzalée;  genre 
de  plantes  du  Pérou. 

Oooiloiiin,  s.  f.  ^nodé-nia.  Bot.  Goodénie;  genre 
de  plantes  de  la  Nouvelle-Hollande,  famille  des 
campanulacées.  i 

Ciootleniáccas,  s.   f.  pi.  í/oofZénia-z¿fiíi.  Bol.Go- 
odéniacces.tribudela  famille  dcscampanulacées 
ayant  pour  type  le  genre  goodénie. =Goodénia-  i 
cees  famille  de  plantes. 

Ooodeniácco,  a.  adj.  Bot.  Goodéniacé;  qui  res- 
semble à  une  goodénie.  j 

uopiii,  s.  f.  Mylh.  ind.  Gopya;  nom  donné  aux 
nymphes  et  muses  des  Indiens.  | 

Gopl,  s.  f.  Mytb.  ind.  Gopi;  nom   sous  lequel  on 
,     désigne  les  bergères  ou  les   nymphes  du  pays  i 
de  Vraidja.  I 

Gorniuio.  s.  m.  f)ora-mio.  Ichlhyol.  Gorami;  pois- 
son du  genre  osphronème. 

Gorbioii,  s.  f.  Comm.  Sorte  de  lafetas  brodé.  Il 
Techn.  Cordon  dont  fait  usage  pour  faire  quel- 
ques broderies.  ||  Bot.  Euphorbe;  sorte  de 
gomme. 

Uoriionciilo,   s.   m.  dimu.  de   Gorhion.  V.  ce 

mol. 
Gorno.s.  m.  Comm.  Gorao;   étoffe  de  soie  qui  se 

fabrique  à  la  Chine. 
Gordnl,  adj.  Gros-,  qui  a  une  grosseur  extraordi- 
naire. Il  Gros;  gras,  se  dit  ce  qui  excelle  en  gros- 
seur. !1  Fig.  Grand,  énorme. 
Gortiann,  s.  f.  Graisse  qu'on  tire,  aux  Indes  de 
certaines    parties    des  taureaux  qu'on  y   châ- 
tre. 
GordAEO,  adj,  augmen.  de  r/ordo.V.  ce  mot. 


Ii;iii-ti(>t<-,  adj.  Grasset;  qui  est  un  peu  gras. 

<nor<l<'(illo,  V.  (iordctc. 

Gorilor.n,  V.  (irn.sura. 

Uordiiiiiu,  iiit.  adj.  G'ordien  ;  qui  appartient;! 
Gordiiis.  roi  de  l'Iirygie.  ||  llist.  Miidn  iiardidnn; 
ninid  gordien;  n^oud  qui  allachail  le  joug  du 
char  de  (;ordius.  ||  l'ig.  fain.  Üilllciillé.  obstacle 
qui  parait  insurmontable.  |  Corlnr  el  nudo  fjor- 
dinun;  trancher  le  nirud  gordien.  ||  Ejerriciuê 
(jnrdidiKis;  jeux  gordiens  qui  se  célébraient  ù 
Uome  en  ll.onneiir  de  (iordius. 

Goi'iliro.  e.'i.adj.  >'.  (¡ttrdillo. 

Goi-difion,  I».  adj.  Grase  gros;  quia  tropd'cm- 
l)on|ioinl. 

«¿ordillo  ,  to,  tu.  adj.  dimin.  du  (¡nrdo  V.  ce 
mot. 

Gordio,  s.  m.  Entom.  Gordios;  espèce  de  pa- 
|)illon  . 

GdlHimo,  adj.  superl.  de  gurdo.  V.  ce  mot. 

Gurdo,  dn.  adj.  (/or-r/o.  Gras;  quia  beaucoup  de 
graisse.  ||  Gras;  qui  a  beaucoup  d'embonpoint. 
Il  Gras;  (¡ui  est  bien  en  chair,  eu  parlant  des  an- 
nimaux.  |  Gras;  se  dit  des  mets  ou  la  graisse  do- 
mine. Il  Gros;  épais,  qui  a  beaucoupd'épaisseur, 
Fig.  Puissant;  qui  a|)particnt  à  la  haute  classe.  || 
anc.  Sol,  imbécile;  qui  n'a  pas  le  sens  commun. 
Jlnhlar  gordo;  parler  haut,  avec  fermeté.  ||  Ha- 
cer la  visla  f/orda;  faire  semblant  de  ne  pas 
voir.  Il  Teucr  la  lenfiun  gordo;  être  pris  de  vin. 
Il  Tener  letras  gordas;  èlre  un  ignorant. 

Gordolobo,  s.  m.  Nom  vulgaire  du  bouillon-blanc 
molène,  plante. 

Gordon,  s.  m.  go-rdon.  Bot.  Gordon;  genre  de  la 
famille  des  malvacées,  comprenant  quatre  espè- 
ces propres  û  l'Amérique  méridionale.  ||  adj. 
augment.  de  gordo.  V.  ce  mot. 

Gordonin,  s.  f.  Bot.  Gordonie;  genre  de  plantes 
des  deux  Indes. 

Gordoiiiado.  n.  adj.  Bot.  Gordonié  qui  ressemble 
à  une  gordonie. 

GordonladoN,  S.  m.  pi.  Gordoniées;  tribu  de  la 
famille  des  ternstroemiaccos,  ayant  pour  type  le 
genre  gordonie. 

Gordor,  V.  Esqesura. 

Gordura ,    S.    f.   Qualité  de  ce  qui  est   gras.  || 
Graisse  ;    substance   onctueuse   qu'on   extrait 
des  corps  de  certains  animaux.  Il  Embonpoint 
d'une  personne  grasse. 

Goronde,  s.  m.  gorén-de.  Erpét.  Gorende;  grand 
serpent. 

Gorga,  s.  f.  Nourriture  qu'on  donne  aux  oiseaun 
de  fauconnerie.  ||  Nom  qu'on  donne  dans  l'Ara- 
gon  à  an  tourbillon  d'eau.  ||  Mar.  Gorgère;  pièce 
de  bois  qui  prend  au  sommet  de  l'étrave  et  s'a- 
vance sous  le  beaupré. 
Gors**"*!»*  «*»»■  adj.  et  part.  pass.  du  V.  Gorgear. 

V.  ce  verbe. 
Gori^ondor,  ra.adj.  Gazouillcur;  qui  fait  enten- 
dre des  gazouillements  en  parlant  des  oiseaux.  || 
Se  dit  de  celui  ou  de  celle  qui  fredonne  en  chan- 
tant. 
Gorscniiîlcnto,  S.  m.   Fredonnement;  action  de 
fredonner.   i|  Gazouillement  ;    action     de    ga- 
zouiller. 
Gorgpaiitc,  et  s.  Gazouillant;  qui  gazouille.  || 

Fredonnant;  qui  fredonne. 
Gorgear,  V.  a.   gorghéar.  Faire   des  roulements 

1     avec  la  voix  une  personne  qui  chaolc. 


I 


(iOR 


543  — 


(iOU 


(¿oi'Keur,  V.  n.  Gazouiller,  ramager,  faire  enten- 
dre un  l)ruit  doux  cl  agréable  les  oiseaux  lors 
qu'ils  chantent. 

(¿oi-seursc,  v.  pron.  Gazouiller;  commencer  à  bé- 
gayer quelques  mots,  un  enfant  qui  veut  com- 
mencer à  parler. 

«¿ovfeeo,  s.  m.  Roulement  de  la  voix  en  chantant 
une  personne.  ||  Gazouillement  des  oiseaux  qui 
ramagent.  Il  Gazouilleinenl;  action  de  bégayer 
quelques  mois,  un  enfant  qui  veut  commencer  à 
parler. 

iiors^va,  V.  Gorgnera. 

tioi'«ereto,  s.  m.  Chir.  Gorgcrei;  nom  que  l'on  a 
donné  à  divers  instruments  employés  particuliè- 
rement dans  l-opéralion  de  la  taille  et  dans  celle 
de  la  fistule  à  l'anus.  H  Ornilh.  Gorgorct;  nom 
vulgaire  de  dilVérents  oiseaux. 

«¿oruerla,  S.  f.  anc.  Gazouillement  de  petit  enfant, 
Il  Langajc  d'un  enfant  qui  commence  à  par- 
ler. 

<¿orsiuN,  s.  m.  Gorgias;  sorte  de  collet  dont  les 
femmes  couvraient  leur  gorge. 

«•urKlann,  S.  f.  Gorgiase;  ancienne  danse. 

Uor^ojado,  cla.  adj.  et  part.  pass.  du  V.  gorgo- 
jarse.  ce  \erbe. 

GorsojarNc,  v.  pron.  Agr.  Etre  rongé  par  les  eha- 
ran^ons  en  parlant  des  blés. 

(¿oi-;;oJilio ,  s.  m.  dimin.  de  gorgojo.  V.  ce 
mot. 

Gorgojo,  s.  m.  Entom.  Charançon-,  insecte  qui 
ronge  les  blés.  |i  Fig.  fam.  Nom  qu'on  donne 
quelquefois  à  un  petit  garçon  fluet. 

j^oi'KojONo,  sa.  adj.  Àgr.  Rempli,  rongé,  plein 
de  charançons  en  parlant  des  blés. 

Ooriscanillera,  Y.  {jurguero. 

UorKoita,  s.  f.  gorgu-na.  Mylh.  Gorgone;  se  dit 
des  trois  sœurs  Méduse,  Euryale,  el  Slhényo, 
qui  n'avaient  à  elles  trois  qu'un  œil  et  une  dent 
dont  elles  se  servaient  l'une  ajirès  l-aulre.  !l 
Zooph.  Gorgone;  genre  de  polypiers,  ordre  des 
gorgoniées  ,  qui  rcscmblent  à  des  arbris- 
seaux.. 

Ciorgoiiado,  lia.  adj.  Zooph.  Gorgouiu  qui  res- 
semble à  une  gorgone. 

Gorgoiieloii,  s.  m.  gorgoné-ion.  Ant.  Gorgonéion; 
masquc  scénique  qui  réprésentait  la  figure  de  la 
Gorgone  de  ses  sœurs,  ou  des  furies. 

GorKonela,  s.  f.  gorgo»(!-/«.  Comm.  Gorgonelle; 
espèce  de  toile  de  Hollande  et  de  Hambourg. 

(iurgoiiiáceoH,  s.  m.  pi.  ^or^onia-y.éas.  Zooph. 
Gorgoniées  ;  famille  de  l'ordre  des  polypiers 
flexibles,  ayant  pour  type  le  genre  gorgone. 

(■orsoiioróralo  ,  s.  m.  \iijr\;nnozi-fulu.  Echin. 
Gorgonocéphale;  genre  déchinodermes  pédicel- 
lés,  famille  des  astéries. 

Cioraoï-an,  s.  m.  Comm.  EtlulTe  de  soie  ou  de  lai- 
ne croisée. 

Cioi-Koi'*>nr,  V.  a.  Glouglouter;  crier  les  dindons. 

GorBorlta,  V.  Uurbtijitn.  ||  Fam.  V.  Gorgoritos. 

GorKorltear,  v.  n.anc.  Fredonner,  cadencer,  fai- 
re des  roulades  on  fioritures  lorsiinon  chante. 

GorKoritoM ,  S.  m.  pi.  gorgon'-tos.v.  Roulades: 
fiorilures  (ju'on  fait  en  chantant. 

Goi-Korotatla,  s.  f.anr.  go)goroia-(/(i. Trait,  gor- 
gée; ce  qu'on  avale   de  liqueur   d'un  seul  coup. 

Gui-KOte»,  s.  \n.  gorgof(î-o.  Gargouilles;  bruit  qui 
fait  leau  en  tombant  dune  gargouille. 

GorgoUTo,  s.  m.  gargoié-ro.  rorte-balb-;  mer- 


cier ambulant. 

Goi'Koxada,  S.  f.  gargoza-Ja.  Bot.  Masselc;  gen- 
re de  plantes. 

Gorgu  ,  s.  m.  Ornilh.  Gorgou;  espèce  d'oiseau 
aquatique. 

Gur{;uoar,  Y.  Gor'^orilear . 

Gui-Kiivra,  S.  f. go/gM¿-ra.  Gorgère;  sorte  de  col- 
let que  portaient  les  femmes  aticiennement.  il 
Gorgerin;  pièce  de  l'armure  pour  la  gorge. 

G(>r;;uoraii,  V.  Gorgoran. 

Gor^çiiz,  S.  m.  Espèce  de  javelot. 

Gol'iora,  s.  f.  inus.  gori'é-ra.  Gorière;  femme  qui 
portait  des  robes  à  larges  manches. 

Gurisnri,  S.  m.  go;igo-ri.  Chant  des  enfants  en 
imitation  de  celui  des  prêtres  dans  l'ofl'ice  des 
morts. 

Gorilld,  s.  f.  goni/-a.  Nom  des  femmes  d'un 
peuple  africain  découvert  par  le  Carthaginois 
Ilannon. 

GúritcH,  s.  m.  go-rííífí.  Entom.  Goryte;  genre 
d'insectes  hyménoptères  ,  famille  des  fouis- 
seurs. 

Gorja,  s.  f.  gorg-/ia.  Gorge,-  gosier.  Y.  Gar'¿an- 
ta.  Il  /íííar  f/e  (/orjti;  être  goii.  de  bonne  humeur. 
Il  Mar.  Gongère;  dessous  de  l'éperon  du  côté  de 
l'élrave.  |1  Dislance  de  la  proue  à  la  surface  de 
l'eau. 

Gorjal,  s.  m.  anc.  Collet  d'habit.  Y.  Cuello.  \\  Gor- 
gerin; armure  qui  couvrait  la  gorge 

Gormado,  da.  adj.  et  part.  pass.  de  gormar.  Y. 
ce  verbe. 

Gorniador,  ra.  S.  Y.   VomitaJor, 

Gormar,  V.  a.  Y.  Vomitar.  \\  Fig  Boh.  Rendre, 
par  la  gorge;  rendre  par  force  ce  qu'on  a  gardé 
injustement. 

Gorotliman,  s.  m.  Myth.  Gorotbtnan;  séjour  bien- 
heureux chez  les  Perses. 

Gorpieo,  s.  m.  gorpié-o.  Chronol.  Gorpiéus,  nom 
du  premier  mois  des  Macédoniens.  |i  Gorpiéus; 
mois  des  Cypriotes,  qui  correspondait  à  notre 
mois  de  septembre. 

Gorra,  S.  f.  go  rra.  Gorra,  bonnet  que  l'on  met 
sur  la  tète.  Il  Bonnet  que  portent  les  grenadiers 
à  l'armée.  |  Casquette, loque.  Y.  3/o»ifi>;a.  |i  .Mil. 
Gorra  de  cuartel:  bonnet  de  police.  ||  Fig.  Déno- 
mination iron.  qu'on  donne  à  celui  qui  \  il  en  pa- 
rasite. I  Aiidar,  corner,  vivir  de  gorra;  ^ivrc, 
faire  le  parasite;  piquer  l'asielte.  ||  Fam.  Duro 
de  gorra;  se  dit  d'une  personne  hautaine  qui  at- 
tend qu'on  l'ait  saluée  pour  faire  son  salut.  =  i/a- 
blurse  de  garra:  se  parler  du  bonnet,  se  saluer 
sans  rien  dire. 

Gorrada,  s.  f.  ^orra-da.  Coup  de  bonnet  5  salut 
fait  avec  le  bonnet. 

Gorrero,  ra.  S.  m.  gorrd-ro.  Bonnetier,  ouvrier 
qui  fait  des  bonnets.  ]|  Tarasile,  écornifleur,  pi- 
quour  d'assiettes. 

Gorrctatia,  s.  f.  gorréia-i/a.  Bonnetade;  coup  de 
bonnet  pour  saluer. 

Goirote,  s.  m.  •^orré-té.  Petit  bonnet. 

Gorrico  .  llo,  tu.  s.  m.  diniin.  de  gorra-  Y.  ce 
mol. 

Gorrliia.  (a.  s.  f.  dimin-  do  gorra.  Y.  ce  mot. 

Gorrín,  s.  m.  Goret,  petit  cochon. 

Gorrinera,  s.  f.  gorriné-ra.  Lieu  où  l'on  enferme 
les  cochons.  |  Fig.  fam.  Se  dit  d'un  lieu,  d'une 
niaisun  qui  est  maipropre  oii  il  y  a  de  la  saleté. 

(¿urriiio.  s.  m.  gorri-iio.  Mamin.  Cochon,  genre 


GOS 


—  5ii  — 


(iOZ 


d'animaux  oppartciiont  à  l'ordre  des  pachydcr-  Como,  s.  m.  go-tso.  Gosp;  nom  mi'on  d 
mes.  I  l'op.  Fftar  qorilii  romii  un  gorrino.  V,  |  Russit;  à  celui  (jui  trafique  pour  le  snuv 
(loclion,  sale,  vilain;  i|ui 


Marrano.  \\  Fi^'.  pop 

est  malpropre,  qui  a  lail  quelque  saleté 

«¿orriiiillo,  s.  m.  liiiniii.  de  gorrino,  üorct,  petit 
eorlioii. 

4;oi-rioii,  s.  m.  Oiiiilli.  Moineau.  I|  Gorrión  de  te- 
to o»  d,'  imitorral.  Iiuiiene,  fauvclte  d'hiver. 

«¿orriunriro.  Ilo.  to.  s.  m.  dimin.  de  gorrión.  V. 
ce  mol. 

Gorrionera,  s.  L  gorrioné-ra.  Repaire,  lieu  ou 
S'assemblent  des  mauvais  sujets. 

Ciiorriiktn.  s.  m.  gorris-ta.  l'arasilc  ócorniflcur, 
<^(iimeiu-  de  marinitcs,  elierclicur  de  franches  lip- 
pées. 

<;orro,  S.  m,  go-rro.  Bonnet  rond.  |  Gorro  de 
dormir,  bonnet  de  nuil.  ||  l'op.  l'oncr  à  uno  el 
gorro,  roilfer  quelqu'un. 

«orron,  s.  m.  au^ment.  de  ç:,nrro.  Inus.  V.  Gor- 
razo.  Il  Etudiant,  qui  vit  aux  dépens  d'aulrui.  Il 
V.  Pücfi.víío.  Il  Pivot  d'une  machine.  ||  Galet, 
caillou  rond  et  poli.  Il  Libertin,  débauché.  Peu 
usité  dans  ce  sens.  H  Ver  à  soie  qui  reste  oisif 
pendant  que  les  autres  font  leurs  cocons. 

Corroiin,  V.  Ramera. 

Cori-oiial,  V.  Guijurral. 

€;ori-oiia/.o ,  S.  m.  aui;ment.  de  gorrón.  V.  ce 
mot. 

fiovvonQaT,\.  Guitonear. 

Ciomionilo.  »la.  adj.  anc.  gorrouén-do.  Rassasie, 
gorgé  de  nourriture. 

Ooi-teinio,  s.  m.  ^ortéa-no.  Hist.  Gorthéen,  sec- 
tateur de  Gorlhéc  qui  était  disciple  de  Simon  le 
Magicien. 

CortoiiiciiMP,  s.  m.  gor(¿/nVn-íc.  Hist.relig.Gor- 
thénien,  membre  d'une  secte  fondée  parmi  les 
Samaritains, 

C:oi-t(>i'n,  s.  f.  gorté-ra.  Bot.  Gortère,  genre  de 
corymbil'ères, 

Cortoi-ia,  S.  f.  gorté-ria.  Bot.  Gortérie,  plante  du 
cap  de  Bonne-Espérance. 

doi'tinirnsp,  S.  et  adj  ^ortinién-sé.  Mythol.  gr. 
Gortynien,  sur  nom  d'Esculape. 

«ortlitio,  Y.  Gortiniense. 

GorCoiiinno,  S.  m.  goríoní(i-«o.  Hist.  relig.  Gor- 
lonien,  membre  d'une  secte  fondée  à  Boston 
en  1036. 

Gorullo,  s.  m.  goroii-Uo.  Petite  boule  qui  se  for- 
me dans  la  pâte,  dans  la  laine,  etc. 

Goriilloii,  s.  m.  augment.  de  gorullo.  \\  Boh.  Con- 
cierge d'une  prison. 

GortipoH,  s.  m.  pi.  gorou-poss.  Mar.  Nieuds  de 
vache,  agrès  unis  ensemble  par  des  nœuds. 

Go.sniupino,  s.  m.  gosiomjn-no.  Bot.  Gossam- 
pin;  espèce  de  fromager,  grand  arbre  de  la  fa- 
mille dcsmalvacées  qui  croit  dans  les  Indes. 

Go»«chlH,  s.  m.  ^ost-chiss.  Mamm.  Goschis;  petit 
chien  muet  de  Saint-Domingue. 

Gofiolno,  s.  m.  ?ossé'i-no.  Gosseyn;  nom  donné  à 
des  ermites  on  pèlerins  indiens  qui  pratiquent 
plus  sévèrement  que  les  autres  les  actes  de  pé- 
nitence. 

Go.oipîforo,  adj.  ^ossipi-foro.  Bot.  Gossypipho- 
re:  qui  porte  ou  produit  du  coton. 

Gosipiiiu ,  s.  f.  ^ossipi-na.  Chim.  Gossypine; 
substance  que  l'on  relue  du  coton  ordinaire. 

Goi^ipttio,  Ml».  aJj-  gos«i/)(->Jo.  Bot.  Gossypiii; 
dont  la  surface  est  cotonneuse. 


Ornilh.   Gosréal; 


donne  en 
eram. 
rand  oiseau 


GoNrrnI,    s.   m 

d'.Vmcriiine. 
GwMta<liiru,  V.  Gustadura. 
(•UMiar,  V.  Gustar. 

Gota,  s.  f.  go-/rt.  (ioutte;  petite  partie  ronde   ou 
hémisphéri(|uc  .  qui  se  détache  d'un    liijuide.  I| 
Goutte;   petite  (iiiantilé  de   liquide.  ||  (ioutte;  la 
plus  petite  mesuredes  li(|iii(les.  |  (ioutte;  podra- 
ge,  nial.ulic  (]ui  iin'cde  piirliculicrcineiit  les  ar- 
liciilations,  cl  ([iii  est  inraclérisée   par   la    dou- 
leur, la  rougeur  et  le  goiiileineiit   de  ces  parties, 
I  ííorarrií/iíca;  goulle-cadiiipie.  ||  Gula-serenti; 
goulle   sereine.  I  Fig.   Dur   gota   coral  alguna 
cosa;  donner  la   lièvre.  ||  Gota  à  gota  ;   goiitie  à 
goutte.  Il  .\o  ver  gota;  n'y  voir  goutte.  |  Archit. 
Gotas,  s.   m.  pi.  Gouttes;   ornement  de  forme 
conique  placé  dansle  plafond  de  l'ordre  dorique, 
ou  sous  les  triglyphcs.  ¡  Sudar  la  gota  tan  gor- 
da; suer  la  grosse  goutte. 
Goteado,  adj.  goft'o-i/o.  Tacheté,  moucheté. 
Gotear,  V.  n.  Dégoutter,  découler;  tomber  gout- 
te à  goutte  en  parlant  d'un  liquide.  |  Fig.  Don- 
ner peu  à  peu;  avec  peine. 
Gotera,  s.  f.  goté'ra.   Gouttière;  petit  canal  par 
où  les  eaux   de  la  pluie  coulent  de  dessus  les 
toits.  I  Gouttière,  trou  dans   un  toit  par  où  la 
pluie   tombe  goutte  à  goutte  sur  le  plancher.  || 
Ouverture  par  ou  s'échappent  les   eaux   d'une 
gouttière.  1!  Endroit  ou  tombent  cesmémes  gout- 
tes d'eau  :  la  marque  qu'elles   y  laissent.  ||  Pen- 
te d'un  dais,  d'un  lit,  elc.  |  Se  dit  de  toute  ré- 
pétition fatigante  d'une  même  chose. 
Goterón,  s.  m.  aug.  de  cotera.  V.  ce  mot. 
Goteronelllo,   s.  m.  dim.  de  goiera.  V.  ce  mot. 
Gótica,  lia.,  ta.  S.  f.  dim.  de  goia.   V.  ce  mol. 
GotiPiiiad,  s.  f.  Gothicité;  qualité  de  ce  qui  est 

gothique. 
Gotiro.  ca.  adj.  go-tiho.  Gothique;  qui  vient,  qni 
est  fait  à  l'imitation  des  Goths.  l\  Arquitectura 
gótica;  architecture  gothique.  |]  Linguist.  Len- 
gua gótica;  langue  gothique,  qui  est  delà  fami- 
lle germanique  ou  leutonique.  ||  Calligr.  Escri- 
tura, letra  gótica;  écriture  gotliique.  |  Gothi- 
que; surané,  ancien,  hors  de  mode  ,  de  mau- 
vais goût  ridicule. 
Gotiern,  V.  Gotera. 

Gotino,  S.  m.  Gotin;  sorte  de  myrobolans. 
Gotlta,  s.  f.  dim.  de  gota.  Gouttetelle. 
Gotofredn,   S.   f.    %otofré-da.  Bot.  Gotbofrède; 

genre  de  plantes  de  l'Amérique. 
Gotopedo,  s.  m.  ^otopé-do.  Bot.  Gotopède;  genre 
de  la  famille  deapocynées,  fondé  sur  un  seul 
genre  de  l'Amérique  méridionale. 
GotoNa.s.  f.  goío-sía.  Conchyl.  Goutteuse,  strom- 

be,  scorpion. 
Gotoso,  sa.  adj.  goto-sio.  Goutteux;  qui  est  su- 
jet à  la   goutte.  H  Goutteux;  qui   annonce   la 
goutte. 
I  Gojere,  s.  f.  Goyère.  sorte  de  tourte. 
Gozaniiento,  S.  m.   anc.  \\oiamién-to.  Jouissan* 

ce  action  de  jouir. 
Gozante,  anc.  part,  prés,  du   v.  gozar     V.  ce 

verbe. 
Gozar,  V.  a.  Jouir,  posséder  quelque  chose.  |  Go- 
zar de  Dios;  jouir  de  la  vue  de  Dieu,  être  dans 
le  ciel.  I  Gozar  del  tiempo;  protiter  du  temps. 


(rRA  —    Tj 

aoy.ai-Hc,  v.pron.  '¿u/Mr-si-.  Se  ^liiiulir.  si;  réjouir, 
a\uir  (lu  plaisir. 

Cioz;£Íi::is,  V.  ('osquillas. 
<¿ox(|uiliu!4o,  V.  Cosquilloso. 

Ci»sEU(>,  S.  m.  Gond;  morceau  de  fer  couÚí-  lI  rond 
sur  lequel  tdurneiil  lespciiturcs  d'une  p<jrlp. 

Cioaso.  s.  m.  '¿0-7.0.  Joio,  plaisir ,  coiilcnleineiit, 
état  de  l'Ame  (pli  jouit  d'iinc  siilisfadioii  douce 
et  agri-able.  \]  On  appelle  ainsi  dans  (luckiiie 
provinces  un  (afroldc  menu  bois  (¡u'oii  lait  bn'i- 
ler  et  (jui  jelte  beau<:oup  do  llamnie.  1|  Prov.  iH 
gozo  en  un  pozo;  le  bonbeur  s'cnva  en  fumée.  | 
i\o  cabnr  de  gozo;  ne  pas  se  sentir  de  joie.  \\ 
Sallar  de  go/A):  tressaillir  de  joie,  ||  Hozos,  s.  m. 
pi.  Sorte  de  purnu!- jaculatoire  fait  en  l'iionneur 
de  la  vierge  ou  des  Saints, 

Gojio^iainrnic.  adv.  gi)/.üssamén-lé.  Gaiement; 
joyeusement,  avec  alléares«e. 

(¿oxo.^i.slmo,  ma.  adj.  sup.  de  'gozoso.  V.  ce  mot. 

Uoxot«o,Na.  adj.  •¿nj.o-sso.  Joyeux;  content , sa- 
tisfait, (jui  a  du  contentement.  ||  Joyeux;  (¡u-on 
Cijlèbre  avec  joie. 

<¿OK<ittc ,  s.  m.  Zool.  Gaucbi,  genre  d'animaux 
quadrupèdes  c'est  un  petit  cbien  qui  n'est  bon 
qu'à  aboyer. 

4;os({ii(>cillu ,  s.  m.  dimin.  de  gozque.  Petit 
güuchi. 

<>07.quojo,  s.  m.  dimin.  de  gozque.  V.  Gozque- 
cillo. 

«ralirtdo.s.  m.  gia/»a-f/ü.  Gravure;  art  d'imiter 
par  incisión  sur  les  mé'taux,  sur  le  bois,  le  mar- 
breel  les  pierres  fines,  les  diversescri'ations  des 
arts  et  du  de.-sin.  il  Gravure;  manii're  de  ¡.'raver. 
Il  Gravure  ;  ouvrage  du  graveur. 

«rnbndor,  s,  m.  Graveur;  celui  dont  la  profes- 
sion est  de  graver. 

««•«binSui-a,  s.  f.  gr«6a(/('!(  rrt.  Gravure;  action 
de  graver;  effet  de  cette  action. 

Cirnbur,  v.  a.  Graver;  traduire  représenter,  imi- 
ter par  incision  sur  les  métaux  sur  le  bois  le 
marbre,  etc.  les  diverses  crciatious  des  arts,  du 
dessin. 

Cirnliiitario.  S.  m.  '¿rubata-rio;  Grabataire;  sec- 
taire qui  différait  le  baptême  jusqu'à  la  mort. 

Krabaxt»!,  V.  (¡rahadnra. 

«racojo.s.  m.  gr(7ze-g-/io.  Agrément,  cnjou- 
ment  dune  personne  aimable,  qui  a  beaucoup 
de  grilce  dans  les  discours,  qui  sait  les  remplir 
d'un  badina-'C  léger  et  agréable. 

Gracl».  s.  f.  grrt-zia.  (iiAce,  beauté,  proportion 
élégante  des  parties  du  corps  (jui  donne  de  la 
gentillesse  à  la  tournure.  |  GrAce.  miséricorde, 
acte  par  lequel  on  pardonne,  i  GrAce.  faveur, 
bienfait.  ¡  Grâce,  affabilité  douceur  de  caractè- 
re. I  GrAce,  agrénu-nt  dans  les  discours.  |  GrAce 
faveur,  bienveillance  qu'on  actorde  aquelqu'un. 
Bon  mot,  saillie  agréable.  |  (.('no/  es  su  gracia 
de  !'(/?  quel  est  donc  votre  nom?  ¡  Reconnaisan- 
ce ,  gratitude  qu'on  exprime  par  la  fornuile: 
muchas  gnirias:  grand  merci.  1  (îrAce;  don  sur- 
naturel de  Du'U.  j  vulg.  (iracia  do  Pios;  nom 
par  lequel  le>  paysans  désignent  le  pain.  |  Fam. 
Gracia  mohosa;  platitude.  |  De  gracia;  gratiii. 
Icmenl.  ¡  Ciicr  engracia;  plaire.  ¡  Decaer  de  la 
gracia  ;  perdre  Icsbonnes  grAces.  ¡  .Mo  estar  l'a- 
ra í/rrtrííi.í.  èlredemauvaisebumeur.  1  Ton  i/rfli- 
fia;  plaisamment;  driMement.  ',  Dar  gracias  a 
vna  cosa;  assaisonner,  donner  à  une  chose  une 
TOMO    V 


i'i\\\ 


loiuuure  ai;réablc 
eieusemem 


agréable,  j  Con  ¡loca  qracia;   disgra- 
n.  I  Fam.  \(Jué  gracia' ;  belle    grâce 

GraciAM,  s.  f.  pi.  gra-zú/ií.  G,  Aces,favcurs  accor- 
dées pur  un  |)rince.  |¡  Grâces,  indulgences  que  If- 
pape  accorde,  li  Hemeicimenls.  |j  Grâces,  char- 
mes, appas.  Il  Z)ar  gracias;  remercier,  ü /Jet ir 
dos  gru'  ias  à  uno;  ne  pas  mâcher  le  mot. 

Gi'iiolaS.-io,  adj.  \:raiiu-hlc.  Graciable;  qui  peut 
(Hro  gracié.  |  Ailable,  gracieux,  bieufaibant.  ¡i 
Graciable;  facile  a  pardonner. 

<i;rai'i:ii:i.<i,  s.  f.  Gratiole  genre  de  plantes  scrofu- 
laires que,  dans  certains  pays,  et  surtout  chez  les 
¡lauvres  on  emploie  ciimme  un  purgatif  énergi- 
que. 

Graciiiti»,  t!;«.  adj.  aiic  grazia-do.  Gracieux 
franc,  liberal:  qui  aime  à  faire  le  bien. 

Grticit'cita,  s.  f.  inus.  \'.  de  gracia. 

ttracil,  adj.  anc.  V.  Su(il.  Delgado. 

(¿rncílieostv,  adj.  gra/.ilicos-té.  Ilisl.  pal.  Giaci- 
licosle.  qni  est  garni  de  cijtes  très-fines. 

Gracili»»!-,  adj.  graziliflor.  Bot.  Graciliilore;  qui 
a  des  fleurs  grêles. 

Graeilifoliado.  ila.  adj.  gracifolia-do.  Bot.  Gra - 
ciiif'olié.  qui  a  des  feuilles  grêles. 

(¡¿raciSi^tetlo,  adj.  graci/i'/;é-t/o.  Ornith.  Gracilipé- 
de;  (lui  a  les  pieds  menus. =Bot.  Gracilipède; 
dont  le  slipe  est   filiforme. 

firacilirosti'o,  adj.  gra¿iliros-lrv.  Ornith.  Graci- 
lirostre;  qui  a  le  bec  grêle, 

Ciraciola,  s-  f.  '¿razio-la.  lîol.  Gratiole;  genre  <\r 
plantes  scrofulaires  V.  Graciadis. 

(>i-ac:,'>liiin,  «.  f.  grazi'o/t'-na.  Cbim.  Gratioline, 
principe  résinoKle  amer  que  l'on  extrait  de  la 
gratiule. 

Gi-ario.'i»inciite,  ndv.  ¡irnziossaménté.   Gracieu- 
sement; avec  grâce  |  PolimcH)!;  avec  politesse.  | 
Gratuitement, sans  récompense, sans  indemnisa- 
tion, 

Graciuisico,  en.  adj.  dimin.  de  gracioso.  V.  ce 
mot. 

CivacioNîdad.  s.  f.  Gracieuseté;  qualité  de  ce  qui 
est  gracieux.  Agrément,  beauté  d'une  chose,  li 
(iràce,  charme  dans  ce  qu'on  dit  ou  dans  ce  qu'on 
fait. 

(óraciiiNillo.  V.  Graciosico 

(¿l'oeiojtié.siiuaiiieiitr,  adv.  buperl.  de  i/ran'oja- 
mentc.  V.  ce  mot. 

fjiracso.«>Í!>iiii)0,  ma.  adj.  graziossi-ssimo.  Très- 
gracieux. 

Cicaei<».>iito.  ta.  a(ij.  dim.  de  gracioso.  V.  ce  mot. 

(;raciu.>io,  .«ta.  a<lj.  gr(izn;-ASo. Gracieux,  agréable, 
qui  a  de  la  grâce.  |  Fnjnué.  badin,  qui  ainje  à 
plaisanter.  |  Bienfaisant  (pii  est  enclin  à  faire  le 
bien.  I  V.  Gratuito.  Il  iron.  Es  tnug  gracioso;  ce 
n'est  qu'un  sot,  un  impertinent. 

Graciofii»,  NM.  s.  Gracioso,  bouffon  personnage 
qui  joue  les  rôles  plaisants  dans  la  comédie  es- 
pagnole. 

«¿radii.  s.  f.  ^ra-da.  .Vrchit.  Gradin;  petite  mar- 
che; petit  degré  pratiqué  sur  la  table  d'nn  autel, 
d'un  buffet  etc.  en  forme  d'échelon.  |¡  Marches: 
de;;rés  (¡ui  composent  uii  escalier. uGradin,  bancs 
(¡ui  sont  ¡ilaecs,  les  uns  au  dessus  des  autres  en 
amphithéâtre.  |i  Grillede  parloir.  j|  Marche-pied 
dnutel.  Il  .\gr-  Herse;  instrument  |)our  labourer 
la  terre.  i|  Chantier;  pièces  servant  de  base  aux 
tiumeaux  etc. 

«¿rnflnrioii,  s.  f  Gradation;  augmentntioii«uccos- 

3.-; 


(iUA 


—  aVO  — 


CHA 


tjrndi- 


sivc  |>ai  de^ifs  Dii  on  riuli(^iis'.;uil;  di-^piisilioii 
uii  les  dioses  sont  considi'iVM's  r..miii<'  s'rlevaiit 
les  unes  au  dessus  dos  autres.  |  .\reliit.  ^'rada- 
liun;  dispiisiliou  svuntriipie  des  diverses  par- 
ties sous  le  rapport  desproporlions  ou  desorne- 
inenls,  dans  l'ordre  le  plus  propre  à  produire 
l-elTel  attendu.  H  l.ilter.  Cradulion,  ordre  (çradue 
nui  se  trouve  (Milre  rerlaines  idées  et  ((ue  l'on 
doit  suivre  dans  1-arrrun^euient  des  mois  cl  des 
plira<e^  (lui  j-evpriinent.  |1  I-o^.  i.'radatiou!  suite 
île  propositions  arrauf^ées  de  rai;on  que  la  pre- 
mière esl  j-atribul;  la  seconde  de  la  troisième, 
ri  ainsi  de  suite.  |  Peint,  gradation;  ehan^'R- 
menl  insensible  de  couleurs.  ||  (Iradation;  au^- 
njenlation  ou  diminution  des  lumières  ou  des 
ombres.  |  ííradalion,  habileté  avec  laquelle  les 
peintres  elles  sculpteurs  groupent  leurs  person- 

lir'iidnr",  V.  a.  Agr.  Herser;  aplanir  la  Ierre  avec  la 

«ii-a.hui«ii,  adv.  lalin  peu  usilc  pour  sncessive- 

menl.  par  degrés.  V.  Gradualmente. 
liradccor,  V.  Agradecer. 

<;i-n<l<M-lii.  s.  f.  '^radcri-a.  Assemblai,'e   de   mar- 
ches de  degrés  pour  former  un  gradin. 
«ii-iwIcHcer,  V .  A(iraderer. 
(¿ra«iilln,  s.  f.  dini.  uegrada.  V.  ce  mot. 
(¿rudina.  s.  f.  ^radi-na.  Techn.  «radine,   ciseau 

de  sculpteur. 
(¿radiitndo,  da.  adj.  Cl  part.  pass.  du  > 

nar.  Gradiné,  e. 
(¿radiiiai-,  V.  a.  Techn.  (iradmer;  travailler  avec 

la  gradine. 
Ciradlolo».  V.  Ciraciula. 
iii-aalita,  s.  f.  dim.  de  grada.  V.  ce  mot. 
c;ra'l.».  s.  m.  (¡ra-do.  (Irade;    dignité   d'honneur 
surtout  dans'la  hiérarchie  militaire. i\l)egré.  mar- 
che gradin-llDegré  de  parenté  cntredes  individus 
d'une  même  famille.  [|  Gré;   bonne  volonté  avec 
lai] n elle  on  fait  ou  on  accorde  quelque  chose.  || 
iirade;  degré  qu'on  acquiert  dans  uneiiniversité. 
I  Metrol.  Grade;  centième  partie   du   quart   du 
méridien.  |i  adv.  De  grado  en  grado;  par  degrés; 
successivement.  ||  En  grado  snperladiu;  au  su- 
prême degré.  1  Mal  de  su  qradn;   malgré  lui.  || 
ISi  qradu  ni  gracias,  se  dit  pour  exprimer  qiron 
ne   doit  ou  que  l'on    n'a   aucune  reconnaissan- 
ce   11  Prat.  En  grado  de  opelacinn-.l^ar  voie  d'ap- 
pel. 11  Grados,  s.  m.  pi.  lesquatrcürdresmincurs 
dans  l'état  ecclésiastique.  _ 

Oradómctro,  s.  m.  ^rado-métro.  Chic  Gradome- 
Irc;  inslrumenl  servant  à  mesurer  la  grosseur 
des  sondes  et  bougies  metíales. 
Ciradoso,  tso.  V.  Guííoso. 

UradiiHcion,  s.  í.gradouazíon.  Graduation  ,  di- 
vision en  degrés.  H  Graduation  .  action  de  gra- 
duer,  effet  de  cette  action.  ll  Rang  .  grade  ,  di- 
gniié,  degré  d'honneur  ,  surtout  dans  la  car- 
rière. 
Gradando,  adj.  gradoua-do.  Mil.  Se  dit  lors- 
qu'nn  militaire  a  le  droit  de  porter  le  distinctif 
supérieur  au  grade  qu'il  a  efectivement. 
Graduado,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  V.  graduar. 

V.  ce  mot. 
Ciradual,  adj.  Se  dil  de  ce  qui  va  par  degrés. 
Graduai  :  s.  m.  Graduel  ,  versets  qui  se-  chantent 

entre  l'épître  et  l'évangile. 
Gi'adualnteulc.  adv.  Graduellement,  par  degrés. 


Graduaudo.    s.   m.  Nom  sous  lequel  on  dosigite 
un  candidat  lorsqu'il  esl   a   la  veille  d'être  gra- 
tiné dans  une  université. 
Graduar,  v.  a.  l'echn.  Graduer ,  diviser   par  de- 
grés. I,  Grailuer  ,  arranger.  (li?>poser  par  giada  - 
dations.  ||  (iradiier  ;  conférer  des    gardes  unive- 
sitaires.  ||  .Vil.  Grader,  conférer  un  grade  mili- 
taire-||  Evaluer,  apprécier   une    chose.  Il  Quali- 
lier  ,  attribuer  une  (¡Halité. 
Grádala,   s.  f.  gradoii-la .  Ui>[.  Gradule  ;  genre 
de  plantes  de   la  famille  des  mousses  ,  compre- 
nant deux  espèces. 
Graferuro,    S     f.    Hul-  Graphephore  ,    genre    de 

plantes  graminées. 
Grafía.  S   f.  Graphie;  description  ligurée. 
GraOracnoutc  ,  adv.   Graliquemenl ,  d'une  uia 

iiière  grafique. 
Gráilcn,    ca.  adj.  (iraphiijue;  qui  tient   à  la  ma- 
nière de  représenter  la    langue  par  des  signes. 
Graflda ,  s.  f.    Itot.   Gralidc;  genre   de  la  famille 
des  lichens  ,    dont  l'es  espeèc,   forment    sur  les 
écorces  d'arbres  et  même  sur  les  pierres,  croû- 
tes minces  comme  des  membranes  et  des  pelli- 
cules pulvérulentes  et  lépreuses. 
Gralldcu  .  a.  adj.  Bol.  Graiidé  ;  qui  ressemble  au 

genre  gralide. 
Grafidi-oM  .  S.  m.  pi.  Ritt.  Graphidées;  cohorte  et 
tribu  de  lichens,  ayant  pour  type  le  genre  gra- 
phide. 
f¿rMflia,s.  f.    Grenetis;   petit  bord,   façonné  au 

tour  d'une  pièce  de  monnaie. 
Grúlico  ,  s.  m.  gra-fi'o.   Instrument   de  peintre. 
Grafioidc,  S.  m.  grajioi-dé.  Graphioide  ;  qui  res- 
semble à  un  stylet. 
GraHolPii,  S.  m.  pi.  Patiss.  Nom  donné  à  une  es- 
pèce de  masse-pain. 
Grafîon.  s.  m.  Ilisl.  Grañon  :  nom  qui  portaiem 
au  moyen  age  les  comtes  qui  gouvernaient  les 
pri>>  iiiccs. 
Graliplérsdo  ,    S.    m.  grapplé-rido.    Graphiptc- 

ride  ;  qui    ressemble  a  un  grafiplère. 
Grant>t<>rido.«4,  s.  m.  pi.  lùilom.  Graphiptérides; 
section  de  la   tribu  des  carabi(ines,   ayant  pour 
type  le  genre  grajihiptère. 
Griiflptero  ,    S.   m.   Entom.  Graphiptère  ;  genre 
d'insectes  eoléoplères.  famille  des  carnassiers. 
GrMSi.tico.    s.  m.    r/ivi/i5   /.o.  Gra|)hisque;   instru- 
ment  inventé  par  Diodes  pour  l'extraction   des 
dards  qui   restaient  dans  les  plaies 
Grafito  ,  s.  m.  Miner.  Graphite:  substance  métal- 
lique tendré,  facile  à  entamer  avec  le  couteau. 
Grafitoj^»,  SIX.  adj.  Graphiteux  ,  qui  contient  du 

graphite. 
Grafodrnmia,    S.    f.  NévI.  Graphodromie;  écri- 
ture cursive . 
GrarolUo  ,    s.    m.   Miner.   GraphoMhe  ,   schiste 
triangulaire  dont  on   se  sert   dans  les  écoles  de 
l'enseigncmenl  mutuel  pour  Ijarer  des  caracte- 
res. 
Grafouiéfrlro .    iïdj.   ffrafomé-triUo   Grapbomé- 

trique;  qui  appartient  au  graphomètre. 
GrafuHiotro.  S.  m.  Mathém.  Graphomètre  ;  ins- 
lrumenl dont  on  se  sert  pour  mesurer  les  an- 
gles sur  le  terrain. 
Grafonuoiiouioiro  .  S.  m.  grafonouhtio-métro. 
Art.  mil.  Graphonucliomèire;  instrument  que 
l'on  a  proposé  pour  tracer  des  Iranchéespendant 
la  nuit. 


GR  A 


—  547  — 


<W\A 


Ui-njjf'a-  s.  f.  (¡vtKi-h-Ca.  Mya^w  ,  sorte  de  loiili- 
(  u  re . 

Cii-Mjn,  s  Ï.  <jrng-hn.  Oiiiilh.  l'ic  ;  ííciiic  d'oiseau. 
Il  I*rov.  fam.  No  cutiendo  de  graja  pelada;  ¡c 
lie  111  y  coiiiiiiis  pas. 

«¿■■njntln,  s.  in.  Mar.  Ranc  do  poviveriiail. 

«¿••ajero  ,  s.  ni.  Celui  qui  élève  des  pies. 

Ur.'ijcro,  ri»,  adj.  onc.  Se  dit  en  parlant  d'un 
lieu  où  se  caelient  les  corneilles. 

(¿rnjîllii.  s.  f.  'limiii.  de  iirnjfi.  V.  re  mot. 

Aii-ajo,  s.  in.  Oriiilii.  illioucas ,  corneille  ,  f(eiii; 
genre   d-oiseaux  de  l'ordre  des  sjlvains. 

(■rajiiclo  ,  s.  m.  diin.  de  fjrnjo.  V.  ce  mot. 

tiirajiiiio  ,  il»,  adj.  (¡rnij-liouno.  Se  dit  de  ce  qui 
ressemble  au  {ïeai. 

<>rallaiMo,  u.  adj.  Oriiitli.  (îrnllaire;  qui  a  de  lo<i- 
.'iiies  jamlies. 

tirallario,  s.  m.  Ornith.  (¡rallarie  :  genre  d'oi- 
seaux de   l'ordre  des  sylvains  ,   des   chanteurs. 

<>raiiia,s.  f.  Bot.  (Iranien;  genre  de  plantes  dont 
la  feuille  ressemble  à  celle  du  chiendent.— 
Grama  estrellada;  stellairc.  =  ^írama  í/c  amor; 
amourette. =:C;;a;;(a  canina;  clcriiuc.  =  íir«n!rí 
digital  ;  brossièro. 

Cii-aniailo  ,  «la.  adj.  el  part.  pass.  de  gramar. 
V.  f,c  verbe. 

<¿ratt>al,  s.  ni.  Terrain  couvert,  plein  de  grainen. 

<>raeaalla ,  s.  f.  aiic.  grama-lla.  Sorte  de  longue 
robe  à  inandies  pointues  qu'on  portait  autrefois. 
Il  Cotte-niaille. 

Ciramallei-a ,  s.  f.  V.  Llares. 

(¿■■amar,  V.  a.  Se  dit  dans  quelques  provinces 
pour  doimncr  la  dernière  façon  à  la  pñte  ;  former 
le  pain. 

Uramatnrio ,  S.  m.  Philol.  Grammalaire:  alpha- 
bet ou  colleciion  des  lettres  d'une  langue  ,  dis- 
posées dans  un  ordre  philosophique. 

Ciraniiktiea,  s.  f.  gramatika.  (Irammaires  science 
des  signes  d'  une  langue  par  lesquels  on  ex- 
prime la  pensée.  ||  i/rammaire,  livre  on  sont  ex- 
posées  les  règles  d'une  langue.. 

Gramatical,  adj.  (>amniatical,  qui  appartient  à 
la  grammaire. 

Cirainaticalmoiite  .  ndv.  gramatikalmén--té. 
Grammaiicalement:  d'une  manière  grammati- 
cal. 

Cii'amatUiiiIlla,  s.  f.  dimin.  de  gramática.  V. 
ce  mot. 

Ciramiktico,  s.  m.  (irammairien ;  celui  qu.  écrit 
sur  la  grammaire. 

Grania(i.<4(a  .  s.  m.  Ant.  gr.  Granimatiste  ;  celui 
qui  ensaignait  les  éléments  de  la  grammaire.  || 
firamaliste.  mauvais  grammairien. 

CrnmatiHtico  ,  s.  m.  (^îranimatistique;  qui  em- 
ploie des  subiilités  gramaticales. 

Ciramatita.  s.  f.  Miner,  drammatite;  substance 
blanche  disposée  en  cristaux  rhoinboidaux,  apla- 
tis, divergents  et  basilaircs, 

(¿ramatlloN»  .  nn.  adj.  Minér.  ^'rammatilcux  ;  qui 
renferme  des  parties  de  graniinatite. 

Ciramatizatlu,  ila.  adj.  cl  part.  pass.  du  v.  gra- 
malizar.  V.  ce  verbe. 

Ciramatixar,  V.  a.  ii'rammatiser ,  rattacher  aux 
regles  grammaticales;  rendre  nue  phrase  gram- 
matical. 

(¿ramatolotcla.  s.   f  gramatidog-hia.   ^iiamma 
tologie  ;   traité  de  la   grammaire.  ||  ii'rammato- 
lojjie,  traité  des  letlriis  de  l'alphalicl. 


(¿raniatol^gicu,  cm.  a<Ij.  ^rHiiunaloliigi(|ue  ;  qui 
ai)partient  à  la  grainmalologie. 

(¿ramil,  s.  m.  Techn.  Trusquin;  outil  de  menui- 
sier. 

«¿ramilla,  s.  f.  Techn.  Kspadon,  iustrumcnt  poui 
apprêter  le  lin. 

(¿r.-tmliieaM.  s.  m.  pi.  Bot.  6'raminceg;  famille  de 
plantes  do  la  classe  des  nionocolvledoiie,sduni 
on  connaît  plus  de  deux-mille  espèces.. 

Gramíneo,  a.  adj.  Bot.  i^raminé,  qui  lient  de  la 
nature  du  gramen. 

(¿ramiiilcol.  adj.  Bot,  (^^raniinicole  ;  (|ui  vit  dans 
les  cliauini's  arides.  ||  Knloin.  iVraniinicole  :  qui 
vil  dans  les  champs  de  céréales. 

«¿raminifoliatlo  ,  da.adj.  Bot.  ^'raminifolié  ;  qui 
a  des  feuilles  semblables  ou  analogues  à  celles 
des  graminées. 

«¿ramisiifiti-me,  adj.  6'raminiformc;  qui  ressem- 
ble à  une  graminée. 

<¿e-aiiiiitoioKÍ<>í  s.  f.  Didact.  GraminüIo(j;ic.  V. 
Agraslologia. 

«¿■•asnito  .  S.  m.  But.  /^«"rainmile;  genre  de  fugc- 
res  établi  aux  de|iens  des  donadillcs.  ||  Miner, 
^ianiininile  ;  nom  de  plusieurs  pierres  dont  le» 
couleurs  présentent  (juelqne  ressemblance  avec 
des  caractères  ou  des  ligures  rectilignes. 

(¿rnmñmetfo,  S.  m.  Techn.  Grammonielrc  ;  ins- 
trument pour  régler  les  lettres,  l'écriture. 

Ciramopetalo  ,  adj-  Bol.  Gramopétple  ;  (¡ui  a  des 
pétales  linéaires. 

Graiitasn  ,  sa.  adj.  Bot.  Gramineux  ;  ([ui  est  de 
la  nature  du  gramen. 

«¿ramiira.  adj.  Zool.  Giamurc  ;  qui  a  la  queue 
courte  et  grêle. 

Gramiizariu,  adj.  grcíHíOHza-ri'o.  Zool.  (irammo- 
zoaire  ;  qui  est  animal  et  en  forme  de  ligne. 

Gramiizarlo.**,  s.  ni.  pi.  Zool.  (irammuzoaires; 
type  d'eganisation  animale  ,  comprenant  les 
vers  internes  et  externes,  animaux  chez  les- 
quels predomine  la  dimension  en  longueur  du 
corps. 

Oran,  adj.  Grand.  'V.  Grande.  I!  Gran-prior; 
grand  prieur.  Il  Gran  señora  ;  grande  dame.  ¡|. 
Gran-p'.caro;  vaurien,  mauvais  garnement. 

Grana  ,  s.  f.  Graine  ;  semence  que  les  piaules 
fournissent  pour  la  conservation  et  la  propaga- 
tion de  l'espèce  ||V.  Granazón.  Comni.  Kcar- 
late  ;  étoffe  de  laine  teinte  avec  de  la  cm  henille. 
Il  Cochenille;  insecle  qui  fournil  la  couleur  écar- 
late.  IIFig.  I.ahios  de  grana;  se  dit  des  lèvres 
qui  ont  la  couleur  ecarlate  aursi  bien  que  des 
joues  dune  personne  qui  est  bien  cidoréc.  j| 
Grana  del  pnraiso  ;  cardamome. 

Granalla  ,  S.  f.  Bot.  Grenade;  petit  boulet  creux 
de  la  forme  des  obus,  que  l'on  rempli  de  poudre 
pour  le  faire  éclater  au  milieu  ilnne  ircupe  en- 
nemie. Il  Grenade;  ornement  militaire  qui  repré- 
sente une  grenade.  |¡  Granada  real  ;  espèce  de 
petite  bombe. 

Granadera,  s.  m.  Art.  mil.  Grenadiere; e«pè,ce  de 
sac  qui  composait  l'équipement  du  grenadier, el 
dans  lequel  il  portail  les  grenades. 

Gran»<!<-io.s.  m.  Art.  mil.  Grenadier;  soldat  qui. 
originairement,  jetait  desgrenades.  ||  Grenadier; 
soldai  d'élite  dont  la  compagnie  forme  à  la  tète 
des  bataillons  d'infanterie. 

GranailéN.  a.  adj.  inus.  Se  disait  pour  exprimer 
le  rapport  d'une  ilioic  avec  les  grenades  ou  avec 


tílU 


—  5iH  — 


(iUA 


íes  granadÍL-is. 
Ciranndi,  V.  (iinnitlt'-í. 
Ui'itniKlilIu,  s.   f.  {¡rntinili  Hit.    h»\.  (iri-iiiiilille; 

planic   tlAiuóriqnc  donl  les  siMnciicfs  rcsseiii- 

lilciit  tiii  peu  par  le  ;,'oùt  à  (cllcs  «le  la  (¿ri'iin.li'. 
CiraiiJtillil»,    h.  m.  •rLianmli-Ho.  Huí.  Arhio    clt-s 

ludes  iloiit  le  hois  ("--I    huit  manitictó  ,  el   d'un 

1)1  un  (vhsriir. 


consi'il:  jiiiiduliun  ^nUNoraínc  (|ui   foiiiiail  dans 

l'origine  lo  conseil  des  mis. 
(«rnn-cfiir.,  s.  f.  firnnhrniti.  lirand-cioiv  ;  litre 

des  principales  charsçcs  de  l'ordre  de  ISIalte. 
tàrniKl.  V.  (il  ami'. 
Ufaiii3áiiii>ic>.   atlj.    ane.    iirnnila-j>imi.  Coura- 

},'en\;  (¡ui  a  du  cn'ur.  |l  Libéral,  magnanime,  qui 

a  1)011  criMir. 


4:raiin<lina,  s.  f.  nr.nniili'nii.  (>)inin.  iironailine;  ¡  C¿raii>l:ii-ia,  aiic.  V,  (iiniulm 


•lie.  (iiron  emploie  dans  la  fal)ricaln)n  de  la  den 
telle  noire  un  de  quelijues  t  issns. 

«¿■■anadino,  na.  adj.  et  s.  \irnn(iili-un.  Géogr. 
lireiiadin;  lialiilanl  dr  (Irenailc.  ||  (¡rrnadin,  qui 
appartient  .i  (Irenade  et  à  ses  lial)!lanl<;. 

<iii-aiia<lliio.  s.  m.  ane.  l'Ieur  de  grenadier 

«■raiiailo.  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  nvnnar. 
Graine;  grainii,  e.  ||  ane.  lig.  Se  disait  do  ce  ([ui 
¿'tait  grand  illustre.  roniar(]nable. 

Urniiailo.  s.  m,  ycaoa-i/t».  Bol.  Grenadier,  arbri- 
seau  originaire  d'Alriqne,  de  la  lamille  des  myr- 
tes, qui  croit  spontanóment  dans  le  nord  de  l'A- 
l'riqne- 

«¿rniiatloi-  s.  m.  Teehn.  l'.rainoir;  crible  dans  le- 
quel on  passe  la  poudre  A  canon  pour  la  grainer 
quand  la  matière  est  sortie  des  mortiers  du  mou- 
lin. Il  Grainoir,-  atelier  où  l'on  convertit  en  poudre 
à  canon  la  matière  retirée  <les  moulins. 

tiraiiaKc  s.  m.  '¿ran(i'¿-lté,  Teclin.  Grainage; 
opération  par  laquelle  ou  réduit  en  grains  la 
poudre  à  canon. 

Gi-ntialla,  s.  f.  ¡írduaill-a.  Bot.  Granaillc;  pclilc 
ou  mauvaise  graine,  ou  semence. 

Granalla,  S,  f.  •¿ninaill-n.  tircnaille:  métal  ré- 
duit en  grains. 

Graiiallail»;  «la.  adj.  et  part,  pa.ss.  du  v.  (jrann- 
Uar.  Grainaillé,  e. 

Uranallador,  s.  m.  Techn.  Grainaillcur,  grcnail- 
leur;  celui  qui  grainaillé. 

Graiiallar.  v.  a.  Teclm.  Grainailler ,  gronailler; 
mettre  un  métal  en  (  etits  grains. 

«¿rniiar,  v.  n.  Grainer;  produire  de  la  graine,  pren 
dre  beaucoup  de  grains. 

Granarlo,  a.  adj,  Zool.  Granairc:  qui  vit  dans 
les  grains. 


Graii«3a«».  t.n.  adj.  au^m.  {\c  ijrnntlc.  \.  le  mol. 

Grande,  adj.  \min-iiv.  Grand;  fur  étendu  dam» 
ses  dimensions.  |i  (irand;  qui  passe  un  p<'u  la  me- 
sure ordinaiie.  |  Griind;  qui  s-e  fait  a\<r  solen- 
nité. I  Grand;  (jui  se  f.iil  avec  apprêt,  axcc  afl'cc- 
tion.avec  empliase,  avec  einpresíement.  |  (ïrand 
exagéré.  pompeu\,  enipliatique-  |  (irand  ;  dont 
1  efl'et,  la  violence,  linipétuosité ,  surpas-scnl  la 
mc.'Hire  ordit:aire.  |i  (îiand;  imjiortant.  principal 
I  Giniul  ;  pénible,  difticile.  |!  Grand;  abondant, 
nonii)rcux,  considéralde,  imnieníC.  ||  Grand,  ex- 
trême, excessif,  profond ,  vif  ;  en  parlant  des 
clioses  jiiorales.  |  Cometer  un  (jran  crimen; 
rommellro  un  grand  crime.  ||  Grand, elevó,  éten- 
du, puissant.  I]  Grand;  ma;.'nanime,  généreux, 
noble.  Il  Grand  ;  qui  est  lort  an-dessus  des  au- 
tres. Il  Grand;  remariiiiable  par  quelque  qualité 
eminente.  |  V.  Mucho. 

Grande,  s.  m.  ^rnn-dé.  Giand;  seigneur  titré 
dlîspagne. 

Graiidrar,  v.  n.  Grandir;  devenir  grand. 

Grandepla,  V.  (¡randeza. 

Grandi-ciro.  Ilo.  V.    (irauderito. 

(¿raiidecitu.  (a.  adj.  graïu/ézi- (o.  Grandelet, 
grandinseule;  un  i>eu  grand. 

GruiidiMiiciUo.  adv.  gra/j(/é>?u'n-ié. Grandement; 
d'une  manière  grande.  |1  Grandement  ;  avec 
grandeur. 

Grander,  V.  l^ugraiidecer. 

Graiide.«(ccr,  V.  (irander. 

<»rattdcK,  V.  Gi (mdeza. 

Graaii3o7,n,  s.  f.  gratu/c-za-  (irandesse;  dignité 
du  grand  d'Espa^'ue.  I,  Grandeur;  étendue  de  ce 
qui  est  grand.  !|  (irandeur.  puissance,  majesté.  || 
Noblesse;  élévation  des  idées;  des  sentiments. 


Granate,  s.  m,  g,rana-té.  Miner,  (irenat  ;   pierre  ¡  Grandezuvlo,  la.  adj.  dim.  de  <¡rande.  V.  ce  mot 
précieuse  dont  ia  couleur  ressemble  beaucoup  à  !  Gr:99idi<3i'<)iada,  adj.  •^raïuHilciitd-do.  Ilist.  nat. 


celle  de  la  grenade.  ||  Ornitb.  Grenat;  nom  d'un 
colibri.  1!  Bomra.  Grenat;  étoffe  de  fil  et  de  co- 
lon. 

Granadllo,  s.  m.  dim.  de  fjranale.  V.  ce  mol. 

Granatleo.  to.  V.  GranaiHlo. 


Grandidenlé;  qui  a  de  grandes  dents. 
Grand:facei-,  v.  a.  iiius.  V.  Iinfjraudeeer. 
Gs-andircclio,  part,  prés  inus.  de  grandifacer.  Y, 

ce  mot. 
Grandiileencia,  inus.  V.  Grandeza. 


Granático,  ca.  adj.  grojifi-fíAo.  Grenatique;  qui    «iiandlflor,  adj.  Bot.  Grandiflore;  qui  a  de  grrn- 

a  rapport  au  grenat.  j      des  fleurs. 

Grnnatifero.  adj.  Qdauati-féro.  Miner.  Grenati-    Gratidlioliailo .  da.  ad),   '^randifolia-do.  Grau- 

fére;qui  contient  des  grenats  disséminés.  I      difolie,  qui  a  de  grandes  feuilles. 

Granatin,  s.  m.  Comm.  Grenat;  étoffe  qui   res-    Grandlllou,  na.  ailj.  fam.  augm.  de  ¡/rande.  V. 

semblait  à  l'écarlate.  ;      ce  mot. 

GraaaxoH,  s.  f.  Action;  de  grainer  de  produire  de    Graudilootio.  a.  adj.  ane.  çirandilo-liouo.  Se  dit 

bi  graine.  ||  l"ig.  ]\o  lleí^ará  á  granazón;  cela  1      do  celui  dont  le  style  est  grand  elpompeux. 

n  arrivera  pas  à  bon  port.  j  Giandlo.'ïUEueaUe,  aá\ .  i^raiidio-ssatnéu-té.  Wag- 

Granhrstia,  s.  m.  gra»6t'S5-/trt.  Zool.  Klan;  es-  j      nili(|uemrnt.  avec  pompe. 

pece  de  cerf  connu  des  naturali?tes  et  des  an-  j  Gra»MU«.'«ldad,  s.  f,  Grandiosilé;  qualité  de  ce 

ciens  sous  le  nom  d'alces.  j      tjui  est  grand. 

Grancauon,  s.  m.  grnnWi-Mon.  Impr.  Gros-ra-  ;  Grandioso, sa.  adj.  grandio-sso.  Grandiose;  im- 

non;  caractère  d'imprimerie.  i      parlant ,  qui  frappe  l'imagination  par  un  carac- 

*''m"~*^°*"'  ^'  ^'  ^'''^"'^"fhose ;  chose  considéra-  !      tere  de  grandeur,  de  noblesse,  de  majesté. 

"'^'  '  Grandipalpo  ,  adj.  grandt'pai-jjo.  Entom.  Gran 

Gran-couseJO;  ?   m.  gran/îonsîé-g-Zio.  Grand-        dipalpe  ;  qui  a  de  grandes  palpes. 


í.UA 


—  oVJ  — 


(.UA 


UrnnJipiiIiiu.'i,  s.  iii.  j)l.  i}rn)i:li¡>(d-¡i<)ss.  liiilom. 
(iiamlipalpos;  lainille  (riiiscíAcs  foléoiitrrcs.qiii 
ont  le  ileriiier  arliilt!  de  loiirs  palpes  ordiiiaire- 
ineril  plus  í^raiid  (|ue  les  auUes. 

GraiiiJiroHira,  adj.  í/rítn'/í'Oí-í'O.  Ornilh.  Gran- 
diiostre  ;  (]iii  a  un  ^'land  bec. 

Urniulii-o.stroM  ,  s.  ui.  pl-  {¡randiros-tross.  Or- 
nitli.  Giaiidiiostres;  lumillc  de  l'oidrc  des  oi- 
seaux },MÍnipeurs,  comprenant  ccu\  qui  ont  le 
bec  d'une  grandeur  d(''in<-suróc. 

Cii-uii4lií«ici>iinifntc,  adv.  su;),  de  Grandemente. 
V.  ce  mol. 

UrnnilÎMiEtiii,  ma.  adj.  ^y\[>.  ¿c  (i runde.  Y.  ce 
mut, 

Uraiidon,  iio.  adj.  au^jm.  de  Grande.  Extrême- 
ment grand. 

Urniidof,  s.  m.  Grandeur;  élcndue  en  hanleur, 
longueur  ,  largeur,  etc.  ||  Jlalh.  Grandeur;  tout 
ce  qui  est  susccpliblf  d'augmentation  et  de  di- 
minution. I  Grandeur;  importance,  gravité,  élé- 
vation, éclat,  supériorité.  1  l'i-g.tirandeur  ;  puis- 
sance ,  autorité  unie  à  la  splendeur,  à  la  ma- 
jesté. 

Clruttdtijarïo  ,  s.  m.  anc.  grandong-hn  do,  Sorte 
de  garniture  qu'on  mettait  aux  habits. 

CiriiiKitii'd  .  V.  Grandor. 

Ciruiiontl'.!  ,  di«.  adj.  granin-do.  Graine,  e.  Il  Mil. 
Fnei/o  graneado}  manióle  ilc  faire  feu  à  deux 
rangs,  |  Lâcheté;  qui  a  de  petite  lâches. 

Ciraiaeadoi-,  s.  m.  Techn.  Grenailleur  ;  outil  de 
graveur. 

Grnneni- ,  v.a.V.  Scm'/rar.  \  Techn.  Grenailler; 
préparer  une  planche  pour  la  graver.  |  Grener; 
réduire  en  petits  grains. 

liraut'l ,  s.  m.  »Monceau  de  grains.  I  adv.  A  gra- 
nel ;  à  monceau. 

Ciraiit^-liido,  dai.  adj.  Cl  part.  pas.  de  Granelar. 
Grainelé  ,  c. 

Urniielar  ,  v.  a.  Graineter;  préparer  une  peau  ou 
quehjue autre  chose  semblable, de  manière  qu'el- 
le paraisse  couverte  de  graJns. 

Cîrauco  ,  s.  m.  grané -n.  Grenage;  action  de  met- 
tre la  poudre  en  grains. 

Graueru  ,  S.  m.  grané-ro.  Grenier;  partie  élevée 
d'un  biUiment  où  l'on  serre  les  grains.  |  Fig. 
Grenier;  nom  (ju'on  dunne  aux  contrées  fertiles 
qui  ex|iortent  leurs  pro  Iniiions. 

(àrani'ta  ,  s.  f.  grgné-ia.  lîut.  (uancltc  ;  fruit  du 
lycium. 

Cîraiiotado ,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  Granc- 
tar.  Grainelé  ,  e. 

Gracictar,  V.  a.  Tcchn. Graineter;  orner,  embellir 
de  rugosités  en  forme  de  grains  en  parlant  du 
cuir. 

Cirnncteria  ,  s.  f.  grancd'ri-n.  (irainctcrie;  com- 
merce du   marchand  grainetier. 

Graiicti'i-u  ,  ra.  s. /yif/ncfc'-ro.  Grainetier;  mar- 
chand de  grain. 

Uraiiévaii.» .  s-  m.  gninc-vano.  Hol.  Tragacanto; 
adragani ,  plante. 

Câi-auKoudu  ,  d:i.  adj.  cl  part.  pas.  de  Grangear. 
V.  ce  verbe. 

Cii*aitK*-nr  ,  \ .  a.  grang-htar,  Cultixer  ,  faire  va- 
loir des  terres,  j  Gagner,  acquérir.  1  Kig.  Ga- 
gner, mériter  les  bonnes  grâces  l'amitié  de  quel- 
qu'un. 

Gi-aiiKoacNf  ,  v.  prou,  i/i  aiii/-/ié((»-.<é.  S'acquérir, 
mériter  la  bienveillance,  l'amitié,  etc. 


dirai» «t'li"'s»M  ,    s.     f.    pl.   grang-li    <-/u«.s.t.    iJct. 
(Ironpe  de  la  section  des  intilees  bnphlhalméi-. 
(pii  a  pour  Ivpc  le  genre   ^ran^^-éc. 
CiraisBco  ,  s.  m.  gratig-hé-o.  Culture  des  terres. 

Il  (¡ain,  acquisition;  action  d'acquérir. 
4;rai>s<'>'>(>^  s.  f.  granii-liéri-a.  Gain,  prolit  qu'on 

retire  de  (lueUiue  alTaire. 
Oi-aitscro  ,  ro.  ^.  grang-hé-ro.    Fermier;  celui 
qui    tient   un    bien  à  ferme  parTu  uliéremcnl  en 
parlant    des  ierres.  |  anc.   Commerçant  ,   négo- 
ciant ;    qui    fait    des   proii- s,  j,  Hrocanleur  ;   iim 
vend  ,  qui  acheté  ,  qui  brocante  tout  genre  d'ef- 
fets. 
íiiMii-KHítvíJía,  s.  ['.gran  gmiar-din.  Grand-gar- 
de ;  corps  de  garde  priin  ipale  dune    place  forte 
î      ou  d'un  camp. 
Câi-nnlca,    S.  m.    dimin.  de  ^j'rano.  V.  ce  mot.  jj 

l'etit  boulon  qui  vient  sur  la  peau. 
Gcanid»  ,  s.  m.  (jrani-do.  Uoh.  Placement  en  ar- 

gent  comptant. 
CiranisSo,  adj.  P.oh- V-  /iiro. 
(¿raiiifero  ,  ra.  adj.    i^iH>u"-/'t'ro,  Bol.  Granifére; 

qui  porte  des  graines. 
<;i-»3:ifai-ii>i;  ,  adj.  granifnr-mé.   Ilisl.  nat.  Gra- 
I      iiiiorme;  «¡ui  a  la  forme  ou  le  volume  d'un  grain 
I       de  blé. 
C¿rnc>illn,  s.f.  dim.  de  Grana.  Techn.  Petite  bour- 
re ou  duvet  qui  se  trouve  à  l'envers  du   drap.  1| 
I      Cochenille. 

GraibilliM-o.  t-a.    adj.  (y)Y/»ii7/t'-ro.  Se  dit  dans   la 
I      province  de  la  Manche  des  cochons  qui  se  nour- 
rissent de  ce  qu'ils  trouvent. 
Granillo,  S.  m.  dim.  de  Grano.  V.  ce   mot.  ||  Pé- 
pin de    fruit.  Il  Gain    fréquent  .  habituel.  ||  Btni- 
I      ton   qui    survient   au  croupinn  de  certains  oi- 
j      seaux. 
GraiiSllo<«o  ,  «a.  adj.  granillo-sso.  Qui  a  des  bu- 
hes, des  pustules, 
Gi'iinii-  ,  V.  a.  Peint.  Grainer;   former  des  ombres 
;       dans  le  dessin. 
Graiiiii'ladu,  da,  adj.  granitéla-do.  Miner.  Gra- 
nitellé  ;  dont  les  couleurs  sont  disposées  par  ta- 
!      ches  variées  ,  de  manière  à  imiter  le  granit. 
Gi-aiil(eliiio  .  lia.  ailj.  granitéli-no.  Miner.  Gra- 
nitellin;  qui  olVre  une  structure  entrelacée,  avec 
1      des  grains  ou  nodules  enveUqipcs,  dç  manière  à 
I       ressembler  nn  peu  au  granit. 

GragiltPlo,  S.  m.  granilc-lo.  Granilelle  ;  variété 
I       de  granit  gris. 

Graiiitiro.  ra.  adj.  grani-tiho.  Miner,  tiranili- 
\      que  ;  (¡m  est  forme  de  granit. 

Gi-aitUiiio  .  S.  m.  granili-no.  Miner.  Granilin; 
;  roche  à  hase  de  feldspalh-lamiiiiiireel  dequariz. 
¡Granito,  S.  m.  i/rani-fi).  Miner.  Granit  ;  roihe 
'  composée  ei^rentiellement  dc;^  l"cldi-|ialh-Ianjel- 
I      laire  .  de  quanz  et  de  mica. 

Granito,  s.  m.  dim.  l'.e  Ciano.  V.  ce  mot. 
.  Grniii(i>Í4U>.  adj.  ^iranito-ijè.  Miner.  Graniloide: 
'       ([ui  est  de  la  nature  »lu  granit. 

Granituiio  .  S.  m.  g'  nui-lono.  Miner,  t'iranilone; 
'      variété  de  roche  antique  a  base  de  feldspath coni 
I       pac  t. 
Granitu-iioi-nralde,  adj.  graiii-t<i  y-orfiroi-dé. 
Miner.  Granito  pi  rph>roïde  ;  qui    se   roppro(  lu- 
a  la  fois  du  granil  cl  du  porphyre. 
(¿ranltoM ,  s.  m.  pl-  gvani-  (oss.  lu'ndarmcs;  blu 
elles  qui  sortent  du  feu.  |1  Gendaimes;    pointes 
I       qui  se  trouvent  quclquclois  don^  1rs  dieuiantb. 


(>UA 


—  530  — 


<ÎHA 


4;riiiiívoi-n,  rn.  adj.  ¡frani-varo.  (ironivorc  ;  i|iii 
mnnfîP  les  firaincs  ;  qui  vil  ilc    ^'iniiips. 

Ciraiii«oroN  ,  s.  m  |i|.  (;/fi;ii-roro.vi.  Ornitli.  (Ira- 
nivorcs;  fainillc  d'oiscuux  sylvaiiistjui  se  iiuiir- 
rissciil  (|p  gramos. 

Uriiiiizailii  ,  s.  f.  (jinni/a-dn.  (iiiMc  ;  action  de 
f,'r(Moi-,  (le  loiiilxT  de  la  },'r(Mo.  ||  Fin  Nm-c,  j;r(^ - 
le  ;  (|ii:ititilt'  de  cIkisi-s  (|iii  toiiibcnt  aboiidani- 
iiioiil  cl  sans  iiilcrniptioiipuiii  tiiicliitios  iuslanls. 

(¿riiiii/.iKSo.  lin.  adj.  cl  [larl.  [)a<.  du  v.  jraiii/.ar. 
V.  Ce  mol. 

«.;i*<iiil!f.iii-,  V.  n.  íírcler,  tomber  de  la  gr(\Ie.  ||  Fi;^'. 
Jcicr  <'n  quautilé  cl  avec  violence;  faire  tomber 
une  fîrèle  de  (jucbiue  ciiose.  Granizar  menudo, 
grésiller;  tomber  du  grésil. 

Kraiiixar,  v.  u.  (¡rélcr,  ;îAlcr  par  la  f;r(''le. 

«¿rniilz.o,  s.  m.  gr«iii-:o.f;rèle;  eau  de  pluie  •con- 
gelée dans  latinospliihc  cl  ([ui  tombe  eu  jilaijous 
plus  ou  moins  volumineux  sous  une  lornie  splié- 
rique  ou  ovoïde.  ||  Médcc.  (îrcic  ;  prlile  tumcrr 
arrondie  cl  ferme  qui  se  développe  dans  le  tissu 
des  paupières.  1¡  Granizo  //iphiu/o.  grésil,  ||  Çaer 
como  grani/.o;  tomber  comme  une  grêle.  =  F/io 
comn  cl  ¡iranizo  ,  froid  comme  la  neige. 

Grun-mac.xtrr.  s.  m.  (Irand-maîlrc;  titre  donné 
au  cbef  de  l-ordre  de  Malle. 

Cirnna.  s.  m.  (¡ra-no,  Gra'xn  ;  fruit  ,  semence  du 
froment  ¡du  seigle,  etc.  |1  r/rain  ,•  collection  de 
fromcnlacéesqui  servent  à  la  nourrit ure  de  l'Iiom- 
mc  et  des  animaux.  ||  Talbol.  drain;  pustule  va- 
riolique.  1|  Petit  boulon  qui  vient  sur  la  peau,  i 
Graine  ;  semence  que  les  planles  fournis-en l 
pour  la  conservai iou  et  la  propagalion  de  l'es- 
pèce, n  Giain  ;  sorte  de  sal)le  grossier  qui  se 
trouve  dans  les  pierres  av(>c  lesquelles  il  fait 
corps.  I  drain;  morceau  de  métal  qu'on  met 
dans  une  lumière  de  canon,  devenue  trop  gran- 
de. ||  Grain  ;  iHOOe.  partie  du  marc  d'or  ou  de 
celui  d'argent.  |  (Jualrième  partie  d'un  carat.  || 
Grain;  -i'te.  partie  du  scrupule  cl  72e.  de  la 
drachme  ou  du  gros.  ||  Gmno  del  cuero,  llour 
du  cuir.  Il  Lumière  ;  peiii  trou  i)ar  où  l'on  met 
le  feu  dans  un  fusil  ou  quelqu'aulrc  arme.||C<.h. 
Nom  du  ducal  ou  pièce  donze  réaux.  ||  Fam.  Al 
grano,  au  fait.  |  Fig.  fam.  anc.  Hticer  grano  de 
una  cosa,  tirer  profit  d'une  chose. n  Ton  su  gra- 
no de  sal  ;  se  dit  pour  exprimer  rattention  ,  la 
rcllexion  qu'exige  une  atfaire  diflicile.  ||  Mélr. 
Grano  ,  monnaie  de  compte  de  lile  de  Malte.  || 
Grano  ;  monnaie  de  Naples  ,  la  centième  partie 
du  ducat. 

Crnnolatnclnrio,  adj.  Miner.  Grano-lamellaire; 
qui  est  composé  de  grains. 

Ciraiio.so,  sa.  adj.  grano-sso.  Graine;  se  dit  des 
plantes  qui  son  chargées  de  grains. 

«¿raiioto,  s.  m.  IJoli.  V.  Celada. 

4>raiit.  Y.  Grande. 

Cirnniido,  (In.  V.  Granoso. 

«¿■■nnii;;ioiito.  ta.  ad],  granoug-hién-to.  Grainu. 
V./írnnoío.  Il  Se  dit  vulgaire  d'une  personne 
qui  a  des  boulons  à  la  peau,  sur  la  figure,  etc. 

Cirnniijn.  s.  f.  ^ranon-g-ha.  Grains  de  raisin  qui 
restent  au  fond  des  paniers  de  vendange.  ||  Pé- 
pin de  raisin ,  etc. 

«raiiiijado.da.  adj.  V.  Gianoso. 

Uraniijo,  s.  m.  fam.  granou-g-ho.  Bouton;  bu- 
bon qui  vient  sur  la  peau. 

Grnniijoso,  V.  Granujiento. 


Ul'UliiilarInii,  s.  f.  granoulaiion.  Clnm.  (;raiiu- 
l.ilion  ;  (qtcration  qui  consiste  à  réduire  les  mé- 
tau\  en  peiits  grains  ,  alin  qu'ils  puissent  se  fon- 
dre |>lu- aisemenl  ou  s(!  mêler  plus  ègalemenl 
avec  d'autres  corps.  ||  Hol.  dranutnlion  :  ap|ia- 
rence  granuleuse  de  cerlaines  substances  >égé- 
lales.  Il  Palli(d.  (îranulalion  ;  lésifui  organique 
qui  consiste  dans  la  formation  de  petites  tu- 
meurs arrondies.  i|  Granulage;  nctioii  de  granu- 
ler  ;  ciïei  de  celle  actiini.  ||  Anal.  Granulnriones 
reiehrales  ;  grnniilalions  celébrales:  petits  corps 
blamliAlres  ou  jauiiAlns  iju'on  observe  dans 
plusieurs  points  de  l'étendue  de  la  dure-mère  cl 
de  la  pie-mère. 

€i;raiMila<ln,  «la.  adj.  et  part.  pas.  du  v.  iifnnn- 
lar.  Il  V.  Ce  >crbc. 

r.raiiular,  V.  a.  Chim.  Granulen  ;  réduire  en 
grains. 

liragmiai-io,  rio.  adj.  grannula  rio.  Miner.  Gra- 
nulaire ;  qui  est  com|)osé  de  grains  distincts. 

<>i'atiiilat»rio.  i-l.v.  adj.  granoulatn-rio.  (îranu- 
latoire  :  ¡nslnimenl  qui  sert  à  réduire  les  mé- 
taux en  grenailles. 

Uruiiiilicol,  adj.  ¡^rnnouti-kol.  Bol.  Granulicau- 
le;  (|iii  a  la  tige  et  les  rameaux  chargés  de  pe- 
tits grains  ou  de  lubercules. 

Uraiiiiliforn,  ra.  atij.  iîranouli-fero.  llisl.  naî. 
Graniilifère  ;  qui  est  chargé  de  granulations. 

{•ran  II  Ci  forint»,  adj.  ^ranoulifijr-mi\  llisl.  nal. 
(íranuliforme  ;  qui  esl  en  lorme  de  granula- 
tions. I  Miner.  Graniilifurnie;  ([ui  est  eu  grains 
irréguliers. 

(;i-aiiiiio,  s.  m.  ^ranou-lo.  Bot.  Granule:  nom 
qu'on  donne  qucl(|upfüis  aux  corps  reproduc- 
teurs des  plantes  cryploliames.nGranule  ;  petits 
grains  renfermés  dans  le  fovilla.  ||  Granule; 
petites  verrues  arrondies  qui  garnissenl  le  cali- 
ce des  rumex. 

Cii-nniilosldad,  S.  f.  {¡ranoulossidadd.  Granulo- 
sité,  qualité  de  ce  qui  esl  granuleux.  (|  Bol.  Gra- 
nulosité  ;  amas  de  petits  tubercules  imitant  de 
petits  grains. 

Uraiiulo.<«o,  sa:  V.  aranoso.  ¡|  Bot.  Granuleux; 
qui  porte  d's  lubercules  en  forme  de  petits 
grains.  ||  Palhol.  Granuleux;  qui  offre  des  gra- 
nulations. 

(¿raii/.a,  s.  f.  gran-7.a.  Bot.  Garame;  plante. 

(¿raii7.n«i.  S.  f.  pi.  Criblurcs  de  la  paille  ,  qui  res- 
tent après  lavoir  passée  par  le  van. 

CiratiKonoK,  S.  m.  pi.  granzo-néss.  Restes  de  la 
paille  qu'on  donne  à  manger  aux  bestiaux. 

GraiiKONo,  na.  adj.  granzo-sso.  Se  dit  des  grains 
lorsqu'ils  sont  mal  criblés. 

Grnfiir.  V.  Bruñir. 

Urañaii.  S.  m.  r/rn;/ non.  Espèce  dc  semoule  faite 
avec  du  blé  cuit  en  grains. 

Grao,  s.  m.  Mot  emprunté  au  patois  limousin,  et 
qui  signifie  lieu  propre  à  faire  des  débarque- 
ments. 

Gi'ao.«>(»mo,  adj.  graosso-mo.  Hist.  nal.  Graoso- 
ine;  dont  le  corps  se  brise  et  se  détériore  facile- 
ment. 

GmoMonioN,  s.  m.  pi.  ^raosso-moss.  Hist.  nal. 
Graosomes;  famille  de  myodaires. 

Grapa,  s.  f.  Crampon  de  fer.  de  métal  qu'on  at- 
tache quelque  part.  |  Véiér.  Grappe  ;  petites  ex- 
croissances molles  ou  rouges  d'ordinaire,  ve- 
nant aux  pieds  des  bêles  desoraine-iiV.  Har¡cn. 


* 


(lu  A 


—  551  — 


lili  A 


r;i-apola,  s.  f.  Col.  Grapcllc  ;  nom   de   plusieurs 

pldiilps  à  points  accrochants. 
(¿i-at)»n,  s.  ni.  augni.  de  (jrui>u.  V.  Ce  ni'ot. 
CiraiiMo;  s.  m.  Crusl.  Grapse;  genre  de  crustacés 
astacoïdcs  dccapodcs,  de  l'ordre  des  canc6rifor- 
inos.  el  dont  l'ospcce  type  est  le  f;rappc  peint. 
lii-uptoiiilMo,  s.  m.  ijrapiowi-s.sn.  lùilom.  (Jrap- 

toniyse;  {^cnre  d'insectes  diptères. 
(¿rasù,  s.  I'.  i^rU'Ssd.  (îrnisse;  substance  onctueu- 
se, de  consistance  lluiile  ou  molle,  qui  se  trou- 
ve chez  l'homme  el  la  plupart  des  animaux,  non 
seulement  dans  les  cavitos  du  tissu  cellulaire  et 
sous  presque  toute  l'étendue  des  téguments  de 
la  surface  du  corps,  mais  encore  dans  les  cellu- 
les des  membranes  qui  enveloppent  les  muscles 
et    plusieurs  autres   parties.  \\  Chim.   Graisse; 
composé  d'hydrogène  et  de  carbone.  |1  Graisse; 
substance  qui   s'attache  aux    habits.  |j  Venus; 
fçommc  du  genévrier.  \\  Hncre  de  la    Chme  en 
pAte. 
«¿raAiiri,  s.  m.  Ornilh.  Grassari  ;  oiseau   de    pas- 
sage très-frileux. 
<;i-n!$era,  S.  f.  ^rassé-rn.  Lèchefrite;  ustensile  de 
de  cuisine  qu'on  met  sous  le  rôti  pour   en  rece- 
voir le  jus. 
<;rnMcriii,  S.  f.  anc.  ^rasséri-a.  Fabrique  de  chan- 
delles de  suif. 
<¿i-uMczi>,  V.  Grosura  et  mieux  Gordura. 
OrnNioiitn,  to.  adj.  ^rassién-to.  Crasseux;  qui  a 

de  la  crasse.  V.  Mtinriento. 
c;raNllln,  s.  f.  '¿rassi-lla.  Sandaraque  ;  sorte  de 

gomme. 
«¿raNi.siiiio,  ma.  adj.  superl.  de  (¡raso.  V.  Ce  mot. 
UruMo,  an.  adj.  {<ras;  qui  est  bien  onclucux. 
Gra^o,  s.  m.  \ .  Grasa. 
(ii-aH(>aie<4,  S.  m.  pi.  '^rasso-néss.  Sorte  de    mets 

(ju'on  mniige  principalement  au  Carême. 
4ài-aHor,  V.  Gnnlura. 

iii'anowo,  MU.  adj.  '^rasso-sso.  Graisseux;  qui  est 
de   la   nature  de   la    graisse,  [j  Graisseux;  quia 
beaucoup  de  graisse. 
(¿raMiira,  V.   Gordura. 
Oi-atatlo,  lia.  adj.  et  pari.  pas.  de  <¿ratar.  V.  Ce 

verbe. 
Gi'a<a;;i>ja.H,  V.  Gruías. 
(¿ratainoiitc,  adv.  grni(///u'/i  - ié.  Gracieusement; 

d'une  manière  graciense  ,  agréable. 
Uratnr,   V.  a.  Techn.   l'olir   la  dorure.  Il  iïrallc- 

boi-sscr  ,  polir  ,  nettoyer  la  ciselure. 
GrulaM,   s.  f.  Techn.  i»ralle-boèsse  ;  instrument 
qui  sert  à  nctloyer  la   ciselure  |  /i'ratte-boëssc; 
outil ,  brosse  de  laiton  pour  la  dorure. 
làratol.  s.  m.  Mar.  (iarcette;  In'sse  que  l*on  fait  á 
la  main  (|ui  sert  à  suuduer  le  cAbleavec  la  tour- 
noire 
Ciratclero,  s.  m.  gratêlé-ro.  Rot.  Gratelier;  gen- 
re  de   plantes  tèrébinthacées  qui   renferme  six 
grandes  arbres  originaires  de  l'.Vmérique  cl  «les 
¡les  vois'mes. 
Oratelii|irla,  s.  f.  Hol.  Gratcloupcllc;  genre  d'al- 
gues marines. 
(¿ratlailcl  ,  S.  m.  But.  Gratiadei;  nom  qu'on  a 
donne  à  (lucbiues  plantes  ;\  cause  de   leurs  ver- 
tus ant  i  fébrifuges. 
<;i-atiliraeioii,  s.  f.  Gralilicntion  ;  action  de  gra- 
tifier. 
(ài'atillrad)!.  (la.  adj.  el   part.  pass.  du  v.  grali 
fiaar.  Gralilié,  e. 


<:ratlllca«lAr,  ra.  S.  Celui  qui  gratifie. 
Uratiili-ar,  V.  8.  Gratilier;  faire  des  libéralités  à 

(juei(iu'un. 
4:ratil,  s.  m.  I.e  milieu  de  la  voile,  qui  s'alache  à 
la   vergue. =:Garcctte  de  ris.=En>  erjurc  d'une 
voile. 
<>riiiiM,  adv.  (¡ra-liss.  Gratis,  gratuitement. 
Ui-aliM(lat«>,  ta.  adj.  Donné  graluilement. 
€¿ratÍMimanioiiro,  adv.  superl.  de  gratuitamen- 
te. V.  ctí  mol. 
<¿ratiMÍiiio,  mu.  adj.  superl.  de  i/ratn.  V.  ce  mot. 
<;ratittiil  ,    s.  f.  Graliludí".  senlimeiil  alfectueux, 
juste  retour  <iu'inspirenl  á  tout  homme  bicu  né 
les  services  qu'on  lui  a  rendus,  les  bienfaits  dont 
il  a  été  l'objet. 
(¿rato.  ta.  adj.  Agréable,  qui  plaît.  H  Reconnais- 
sant, qui  a  de  la  gratitude. 
(¿ratonada,  S.  f   anc.  Ragoùl  fait  avec  des  pou- 
lets ini-rùlis,  avec  du  lard,  des  amandes  el  d'au- 
tres ingrédients. 
(¿ratiiidail  .  S.  f.  Gratuité  ;  caractère  ,  qualité  de 

ce  qui  est  gratuit. 
(¿ratiiitam<>iitt> ,  adv.  Gratuitement  .   d'une  ma- 
nière gratuite. 
Uratiiito.  ta.  adj.  Gratuit  ;  qui  est  fait  ou  donné 
par  pure  grâce,  sans  obligation.  |  Gratuit  ;   qui 
ne  coûte   rien.  ¡I  Gratuit  ;   qui  esl  sans  intérêt, 
sans  motif.  |  Gratuit  ;  (jui  n'est  pas  fondé. 
(¿ratulacioii.  S.  f.  inus.  V.  Congratulación. 
(¿i-atiilado.  V.  Congratulado. 
(¿ratiilaf,  V.  Congratular. 

(¿rutiilatorio  .  a.  adj.  Con;;ratulatoire  ;  de  con- 
griitulatioii.  deconjouissance,  defèlicitaiion,  etc. 
(¿ravado,  V.  Grabado. 
(¿ravadur,  V.  Grabador. 
(¿■•avamcii ,  S.  m.  Charge  ,  obligation  qu'on  a  el 

qu'on  doit  remplir. 
(¿i-avaiite,  part.  prés,  de  gravar.  Opprimant;  qui 

assujettit,  tiui  opprime. 
(¿ravar,  V.  Grabar. 

(¿rave.  adj.  IMiys.  Grave;  pesant,  ji  Fig.  Grave; 
qui  agit,  (jui  parle  avec  sagesse.  ||  Grave;  sérieux. 
I  (irave;  qui  a  un  aspect  imposant,  ii  Grave;  im- 
]t(irtant  ,  que  lue  à  coiiséijiience.  Il  lírave  ;  sé- 
rieux, noble  en  |>arlanl  du  style.  |  Mus.  Grave; 
qui  est  opposé  à  l'aigu.  |  Fier,  hautain. 
(¿ravi>ar,  V.  Grarilar. 

Gi-avrdad  ,  s.  f.  Phys.  Gra\ilé.-  ¡lesanleur  des 
oorps.=  Grasilé  ;  elYel  de  l'altrarlidn  <iue  les 
corps  exercent  les  uns  sur  Us  autres.  ||  Fig.  Gra- 
vite ;  (]nalilé  d'une  personne  grave.  |  Graviléi 
importiince  ,  en  parlant  des  choses,  j  Gravité; 
caractère  fâcheux  d'une  chose.  |1  Mus.  Gravitét 
qualité  d'un  son  bas.  |  Grievele  .  èiiormitè  .  en 
parlant  d'un  crime.  ||  Gravite  ;  tiire  hoiioriliquc 
qui  a  été  donne  à  eerlains  olliciers  des  empe- 
reurs. Il  Gravi'dail  afcrtada;  gourme. 
(¿ravodONW,  n».  adj.  \ .  Orijulloso. 
(¿ravcdiiiiilire.  inus.  V.  .ispereza.  Dificultad. 
(¿rai fiado  .  adj.  Gra\elCe  ;  qui  esl  mêlé  avec  du 
sous-carbiinate  potassique  ,  avec  du  sulfate  po- 
lassMine,  du  sel  eoiiimuii.  du  fer  et  du  magane- 
sie,  de  la  silii  p.  de  l'alumine  et  du  (liarb.m  (]ui 
reste  apre>  la  e.imbii>lion  des  lies  de  \  in.  t«i  dont 
pliisiers  parties  sont  réduites  par  l'action  du  feu. 
en  giain  fondus  uyaiil  quelque  ressemblance 
avec  le  gravier. 
(¿•■Miclct  ,  s.  m.  Ornilh.  Gravclel  ;  nom  \ulgairc 


r.nv. 


—   .nîv7   — 


<i!U. 


(lu  ¿¡rimpcicnii. 
(¿l'uvciiiente  .  atlv.  (Iravi'inonl  ;  diino  mnnii'ip 
fiiavc.  Il  Gravoiiifiil;  axi'c  -^'lax  itt'-.  ¡,  (irii'vcmcnl. 
Cii-ivvo.HC(>i-,  V.  Aijnn'ir. 
(•■■avvxii,  V.  (iinviinint .  cl  (irnvedfid. 
4;ravi«Iiiil,  V.  iirnrvddi!. 
4;i-i>vÍ4]iitsil*ro,  V.  ¡JijiritlliiiL 
<;r)tvisi-ii«l<»,  adj.  tiiaritjru-do.  Gia\ igrodc;  qui  a 

la  dcmaiclu'  lourde. 
c;ravi;(riitloH,  s.  ni.  pi.  Mainin.  Gravifîradps,  or- 
dre de  la  classi!  des  uiamuiiféres  doiil  la  diunar- 
rlie  est  lourde  et  pesante. 
Griiviniftro.  S.  m.  rliys.  (Iravinïètre;  iiislnunent 
|)ro[irc  à  mesurer  la  pesanteur  s|»éeili(iue  des  I - 
<|uides  el  des  scdides. 
(¿raviiixon  ,  s.   ni.  Boh.  (li  a\  inelion  ;  vaiiélé  de 

prunes, 
Ciravi<<iiiiniiie(itc  ,   adv.  superl.  de  ijravenwntc. 

V.  ce  mot. 
Gravísimo,  ma.  adj.  supcrl.  de  fjrave.  V.  ce  mot. 
Graritaeloii,  s.  f.  l'iiys.  (îravilalion;  force  en  ver- 
tu de  laijuelle  un  corps  abandonné  à  luiuième  se 
précipite  vers  la  terre  ,   comme  si  cette  planète 
était  douée  d'une  vertu  (pu  lit  tendre  vers  elle 
tons  les  corps  environnants. 
Gravitado,  <la.  adj.  el  part,  pass,  du  v.  gravitar^ 

V.  ce  verbe. 
Gravitai-,  v.  n.  Graviter,  tendre  el  peser  vers  un 
point  ,  en  parlant  des  astres.  ||  Poser  lé{?èrment 
sur  une  chose.  |1  Fig.  Grivitnrse  sobre  alijuno: 
être  au\  dépens  de  qnehju'un. 
Grnvivol»  ,   adj.  Ornith.  Gravivolc  ;  (jui  a  le  vol 

pesant. 
Grnviviielo,  V.  Gravivolo  (]ui  n'est  pas  si  espa- 
gnol. 
Gravo.<in  ,   fia.  adj.  Onéreux  partisan;  qui   está 

charge. 
GriJNiiten,  S,   m.  çjvaous -tén.  Miner.  Graustcin; 

pierre  griíc. 
GraKieacSo,  «la.  adj,  et  part.  pass.  du  V.  graznar. 

V.  ce  verbe. 
Grax:ia<ior,  ra.  adj.  Se  dit  des  animaux  qui  croas- 
sent. I  Fig.  Boh.  Hâbleur  ;  qui  révèle  un  secret. 
Ga'axii:)r.  V.  n.  ('roasser;  ciier  le  corbeau.  i|  Grail- 
1er  ;  parler  ou   crier  avec  une  voix  semblable  ;i 
celle  de  la  corneille.  |1  Fig.  Boh.  Ilabicr,  révéler 
un  secret. 
Gi-nziiido  ,  s.  m.  Croassement  du  corbeau.  ||  Cri 
de  l'oie  ,  du  geai  ,  de  l'aigle  etc.  il  Groillcmenl; 
cri  d'une  voix  enrouée  qui  ressemble  à  celle  de 
la  corneille. 
Gray.oji.  S.  m.  Miner.  Grason;  sorte  de  craie, 
Gréa,  s.  f,  Myth,  Grée;  espèce  de  divinité  des  an- 
ciens Grecs,  on  en  comptait  trois,  filles  de  rhor- 
cys  et  de  Céthois,  Hésiode  en  nomme  deux,  Pé- 
phrède  et  Knyo.  Elles  ont  été  appelée  (".rées,  d'un 
mot  qui  signifie  vieille,  parcequ'elles  vinrent  au 
monde  avec  des  cheveux  blancs. 
Grf^ba,  s.  f.  Ornith.  Grèbe;  genre  d'oiseaux  plon- 
geurs ,  de  l'ordre  des  palmipèdes  ,  dont  le  plu- 
mage est  d'un  blanc  argenté.  Les  grèbes  nagent 


sfie  a  main.  |  limaille  praiiipiée  sur  le  dos  d'un 
vidunie   pour  y   cacher  la  licelle  qui  soulienl  la 
coulure.  1|  Ijiloni.  Grecíjue-,  petite  saiilerellp.  ]l 
Frpel.   G'rec(iue;   nom   spécifique   dune  lorUn- 
terrestre. 
GiocniKi,  lin.  adj.  inus.  V.  (îricgo. 
Gr»Tlu,  s.  ('.  Géogr.  Grèce;  ronlréc  d'Kuropc  au 
sud.  Ko  née  a  l'est  par  l'Archipel  ,   au   su(l    par 
la  mer  de  C.rèle  ,  a  l'ouest  pnr  la  mer  Jonienne, 
el  au  nord  par  la  lurquie.  |l(ire(ie;  abus,  exa- 
gération de  l'emploi  des  l'ormes  et  des  manières 
grec(|u(s  dans  le  discours. 
(lii-criaiK»,  iia.  adj.  inus,  V.  Grirgn. 
«irrplwrrt,  ra.  adj.  Grégois  ;  se  dit  en  parlant  du 
leu    gregois  ,    sorte  d'aililice  dont  on  se  servait 
aneiennenienl  à  la   guerre  ,  et  (|ui  brûlait  dans 
l"e.iu.  On  prétend  (]ue  b  s  GrdS  du  moyen  Age  en 
OUI  fait  usage  les  premiers,  j  On  dit  également: 
/■((('i/o  griego,  [)üur  la  même  signification. 
Gfi-olNinu,  s.  m.  Grécisme;  construí  luui  propre  à 
la  liingue  grec(|uc.  On  dit  mieux;  héllénisme.  || 
('rccisino  ;  grécilé  ;   ensemble  des  formes  ,  des 
habitudes,  des  mœur  de  la  langue  grecque. 
Grerixa«to,  cla.  adj.  et  port,  pass,  du  v.  yrecizar. 
(irécisé,  e.  ]  Oui  a  pris  les  nuiMirs  ,  les  coutumes 
grecíjues. 
Greci/.aate,  adj.  V.  Grecizar. 
Greoi/.Hi-,   V.   a.  Gréciser  ,   revêtir  un  mol  d'une 
forme   grecque.  Donner  à  une  locnlion  une  for- 
me, une  tournure  empruntée  à  la  langue  grecque. 
Greco  ,  ea.  adj.  inus.  V.  Griego. 
Gr«cu-lat]oio  ,  «la  adj.  gré'  o-lali-no.  Gréo-lalin; 
qui   ajipartient  au  grec  el  au  latin.  Se  dil  d'une 
famille   de  langues  (jui  comiirend  tous  les  idio- 
mes formés  du  grec  cl  du  lalm.  Les  langues  gre- 
co-latines appartiennent  à   la  souche  indo-Ku- 
ropéenne. 
¡  Greco  roiMano  ,  «sa.  adj.  Greco-P»omain  ;  qui  ap- 
I      partient  eux  Grecs  et  aux  Romains. 
'  GretSa  ,  S.  f.  gré-dn.  Glaise  ,  argile  .  craie. 
Gi-eda:  ,  s.  m.  Terre  abondante  en  craie. 
iJreilal,  adj.  argileux;  qui  tient  de  l'argile. 
GeeiloMo  ,  sa.  adj.  grédo-sso.  Oui  appartient  à  la 
craie  ,  ou  qui  lient  de  sa  nature,  argileux,  grais- 
seux. 
Greeiia,   S.   f.  grié-na.   Bol.    Gréeu;  espèce   de 

mousse. 
Grefiee,  S.  m.  GrefTier  du  palais. 
Gregal,  adj.  Gregal,  deGrèce,  vent-grcc nord-Est. 
(¿régal  ,  adj,  Qni  va  en  troupe. 
Gregali/.ar  ,  V.   n.   Décliner  SUS  le  nord-Est ,   en 

parlant  de  la  boussole. 
(iregorîo  ,   rîn.    adj.   Grégaire;  se  dil  de  ce  qui 
n'est  point  distingué  ,  ne  sort  point  de  la  foule, 
est  confoudu  dans  le  lrou¡!eau.  |¡  ant.  Rom.  Gré- 
gaire ;  simple  soldat. 
Gregari») ,  s.  m.  grc'g(7-n's5.  Ornith.  Grégaris;  fa- 
mille d'oiseanx  insectivores  qui  se  plaisent  dans 
la  société  des  Iroupeeaux  ;  tels  (jue  létourneau, 
le  pique-boeuf. 
Grege  ,  s.  f.  Inus.  V.  Grey. 


aussi  bien  qu'ils  volent  et  marchent  mal.  ||  Se  dit  ,  Gregia,  s.  m.  grég-hia.  Bot.  Gréggia;  genre  con- 


aussi  des  plumes  de  ces  oiseaux. 
-«ircboii,  s.  m.  V.  Greba. 

4>reca  ,  s.  f.  (/ré-'.a.  Orchit.  Grecque;  ornement 
composé  d'une  suite  de  lignes  droites  parallèles 
qui  reviennent  sur  elles-mêmes,  en  formant  lou- 


génère  du  myrte, 
Gregoriano  .  «a.  adj.  gregoria-no.  Grégorien;  or- 
donné, institue  par  Grégoire  XIII.  ||  Canto  gre- 
goriano ;  chant  Grégorien.  ||  Calendario  greg(j- 
riano  ;  calendrier  grégorien. 


jours  des  angles  droits.  |j  Reliure  grecque;  petite    Gregorillo.  s.  m.  grcgorill-o.  Sorle  de  lichu. 


GRl 


553  — 


r,\\\ 


(¿rcgorio,  S.  m.  pi.  Grégoire  ;  nom  qu"oiit  porté 
plusieurs  saints   et  plusieurs   papes   célèbres. 

«rcgiicriu  ,  s.  f.  gré(juéri-a.  Cris  confus,  cla- 
meurs ,  charivari ,  galinialias  ,  crierie. 

d-trgücMcoM  ,  s.  m.  Grc^zue;  sorte  de  culotte  sans 
brayi'ltc  ,  ¡laul-de-chausses  à  la  morlc  des  grecs, 

C>reíj;üoM<|iii|]ON  ,  s.  m.  dini.  de  greí/üescos. 

«reKiiiKiidw,  €la.  adj.  ol  p;ut.  pass.  de  gregiiiznr. 

Crt'Kiiizar,  V.  n.  J'arlcr  grec  ,  faire  des  liellc- 
nisines. 

«r«'i."*.  s.  m.  V.  Grasa. 

(¿roldo  ,  s.  m.  greié-fo.  Entoro.  Grelet;  nom  vul- 
gaire du  grillon. 

Gi-fiiiltil ,  s.  m.  Liturg.  Gremial,  morceau  d'é- 
toiïe  qui  fait  parlie  des  ornements  ponliiic.iux, 
tl  qu'on  met  sur  les  genoux  du  prélat  oU'iciant 
pendant  qu'il  est  assis. 

Cii'iMiiio,  s.  m.  inus.  Giron  ;  sein.  ]  (îiron  de  l'E- 
glise ,  corps  des  lidéles  ayant  le  pape  pour  chef. 

I  Corps;  classe  ,  communauté,  corps  de  métier. 
Cirenachii ,  S.  m.  t/rénat-rha.  Hortic.  Grenache; 

sorte  de  raison   noir  que  l'on  récolte  eu  France. 

II  Grenache;  vin  fait  avec  ce  raisin. 
dreno  ,  s.  m.  Boh.  Esclave  noir. 

Cironoto  ,s.  m.  gréno-to.  Ichthj'ol.  Grénot;  sorte 
poissons. 

Cii-ffia,  s.  f.  grég-na.  Chevelure  mêlée  ;  mal  ar- 
rangée. Il  Chose  embrouillée  ,  entrelacée  avec  une 
autre,  qu'on  à  peine;!  démêler.  |  Andará  la 
greña;  se  prendre  aux  cheveux  dans  unedispule. 

Crcñuilo  .  da.  adj.  grégMou-<io.  Qui  a  les  che- 
veux hérissés,  mal  peignés. 

Crt'ñiiola  ,  s.  f.  (/iéi)noHáía.  Sarment  que  pro- 
duit la  vigne  plantée  depuis  un  an. 

CircHCM,  s.  f.  Tumulic,  vacarme,  tintamarre, 
sabbat  ,  cnaillerie.  |i  Dispute;  querelle. 

(¿«•eHihl^,  adj.  inus.  gréssi-blé.  Qui  marche  ou 
{\n\  peut  marcher. 

croMiiioii .  s.  m.  Entom,  Grésillon;  nom  vulgaire 
du  grillon. 

GresoriptMio ,  du.  adj.  gréssnri-pédn.  Ornith. 
Gressoripéile  ;  de  dit  des  oiseaux  dont  les  trois 
doigts  antérieurs,  en  partie  réunis,  forment 
une  sorte  de  plante  du  pied. 

Crola,  s.  f.  inus.  V.  Gnula. 

Grruge ,  S.  m.  (¡rt'ug-lié.  Plaintes  portées  aux 
Etats   d'Aragon,  d'une   infraction  faite  aux  loi?. 

€ire*a  .  s.  f.  i\\\v.  gri-vn.  Art.  milit.  Crève  ;  pié- 
<es  d'une  armure  complète  ,  espèce  de  gama- 
ches  de  fer,  qui  enveloppaient  la  jambe  des  guer- 
riers armés  de  pied  en  cap.  Ij  !\lar.  Crève  ;  plage 
couverte  df  gravier,  de  sable,  sur  le  bord  de 
la  mer  ou  d'un  fleuve,  jj  s.  m.  pi.  Grevas;  armu- 
res desjambes;  grèves. 

«l'ovoro.  S.  m.  g»('cc-ro.  Bot.  Grcvier  ou  grcuvier; 
genre  de  plantes  lilia<  ées. 

Clrvvilloa  .  s.  f.  í/r('r)7/-('íi.   Bot.   Grévilléc;  genre 
de  plantes  exotiipies  de  la  fainille 
des  protéacées  de  la  Nouvelle- Hollande. 

Circj  ,  s.  f.  Troupeau  de  mi-nu  bélail.  Il  Fig.  inus. 
V,  Rr/)i('</ira.  |i  Fiir.  Troupeau;  corps  des  bise- 
les sous  un  même  chef 

«¿l'Ial  ,  s.  m.  inus"  V.  Plato. 

tirliiVKnrn  .  s;  f.  inu-i.  V.  Girgnra. 

<ii  ha.s  s.  f.  Bot.  Cries  ;  arbre  des  Antilles,  genre 
de  la  famille  des  guttil'èrcs  ,  dont  le  bruit  conlit 
s'appelle  |)oire  d'anchois. 

«.:ril>i»r  .   v.  a-  Dériver;  sortir  de  ^a  routi'  en  pil- 


lant d'un  vaisseau. 
(¿rida,  s.  f.  inus.  V.   Grita.  Signal   pour  courir 

aux  armes. 
Gildador,  s.  m.  (/n'firKÎor.  Boh.  V,   Pregonero. 
(■ridar,  v.  a.  inus.  V.  Gritar. 
(¿ridclin,  s.  m.  et  adj.  gridélin.  Grisodclin;  gris 

tirafit  sur  le  rouge. 
Cirido,  S.  m.  inus.  V.  Grito. 
(ivli-(io,  s.  iiric-ç:a.  Grec,  grecque;  habitant  dt  la 
Grèce.  ||  l'hil.  J-JÍ  gripgn  ó  la  leiujua  griega,  le 
grec  on  la  langue  grecque:  langue  pai  lée  en  Grè- 
ce et  que  les  linguistes  rangent  dans  la  famille 
des  idiiiines  Indo-Europèens. 
Gi-ii'Srt.  «a.  adj.  grié-go.  Grec,  grecque;  qui  est 
né  en  Grèce,  qui  est  de  la  Grèce;  qui  a  rapport  à 
la  Grèce  ou  à  ses  habitant.  !|  Grec;  qui  est  écrit 
en  grec.  |  Grec;  qui  a  p"ur  objet  l'enseigne- 
ment du  grec.  ||  Perfil  yrip.o;  profil  grec,  profil 
dans  lequel  le  front  et  le  nez  se  trouvent  sur 
une  ligue  droite  ou  légèrement  ondulée  á  leur 
point  de  jonction,  caractère  qui  prédomine  dans 
toutes  les  tètes  des  statues  grecques,  telles  que 
l'Apollon  du  Belvédère  et  l'An'.inoüs.  ||  Archit. 
Argiiiterlura  griega,  estilo  griego;  architecture 
grcí  que,  style  grec;  se  dit  des  ordres  imaginés 
par  les  Grecs.  I  .\rt-dra.  Postura  griega;  pose 
grecque:  celle  sous  laquelle  on  représente  les 
personnages  de  la  Grèce.  ||  Viento  griego,  vent 
grec,  de  N.  E.  dans  la  inéditerranée.  |  Loc.  adv. 
A  la  grjcga.  à  la  grecque;  à  la  manière  des  grecs. 
Il  s.  m.  Griego,  grec;  celui  qui  est  de  l'église 
grecque,  par  opposition  à  ceux  qui  sont  de  l'égli- 
se latine.  ||  Grec;  très  habile,  rusé.  \\  Il  signifie 
aussi  un  homme  parcimonii'ux,  avare,  sordide. 
Grielo,  s.  m.  i:rié-lo.  Bol.Griel;  genre  de  plantes 

placé  à  la  suite  des  gérianacées. 
GricNco.  s.  m.  inus.  Combat,  rencontre. 
GrioNgfu,  s.  m.  inus,  \'.  G'iesco. 
Grieta,  s.  f.  Çiiié-ta.  anc.  art.  milit.  Griete;  espè- 
ce de  bombarde  ijui  avait  d'abord  porté  le  nom 
de  marguerite.  \\  .Vgricul.  Grieta,  gélivure;  cre- 
vasse, fente  qui  se  fait  dans  la  terre  pendant  les 
grandes  chaleurs.  |1  Grieta,  gerçure  de  la  peau. 
jl  pi.  Grietas,  crevasses  qui  se  forment  dans  les 
pieds  des  chevaux,  au  dessus  du  sabot. 
Gi-letiido.  da.  adj.  grieta-c/o.  Blas,  qui  a  des  cre- 
vasses, des  gerçures. 
GriotarHe  ,  v.    proii.  ^riétnr-sé.    S'étoiler,  s'ou- 
vrir par  les  côtes,   en  parlant  de  la  monnaie. 
Gi-lo(eeilIa,  S.  f.  ^riétéiill-u.  Pim.  de  Griefn. 
GrietoNo.  sa.  adj.  ^riélo-sso.   Qm  a  des  crevas- 
ses ,   des  gerçures.  Ij  Grietoso,  gélif;    attaqué  de 
gerçures.  \\  Arbot  gr»Vt').io.  bois  gélif,  bois  fen- 
du par  les  jrrauds  froids. 
Grifa,  s.  f.  g;ri-fa  Lettre  bAlarde. 
Grifado,  da.  adj.    ^rifa-do.  .S'applique  à  certain 

genre  de  lettres, 
Grifalda,  S.  m.  '¿rifal-da.   t)riiith.  Giiffard;  aigle 

d'Afrique. 
Grllieo,  ?..  m.  gri-fct'o.  Conchyl.  Gryphée;  animal 
inconnu,  lontenu  dan>  une  coquille  bivalve  dont 
la  forme  approche  de  celle  de  l'huître. 
(¿rIfKa,  s.  f.  -^1  ifi-la.  Conehyl.  Gryphite;  gryphée 

fossile. 
Grifo,  S.  m.  gri-/'o.  Ornith.  Griffon;  espèce  d'oise- 
au de  pidie  semblable  à  l'aigle,  jj  .Vntig.  Griffon; 
oiseau  labuleuv  ayant  quatre  pieds,  des  ailes,  un 
bee.  la  partie  supérieure  de  l'aigle,  et  l'inferieii. 

:15 


<ilU 


—  00%  — 


GKl 


re  (lu  lion.  l,cs  anciens  croyaient  qu'il  voillail  à 
la  tfardc  des  trésors.  ||  IJlas.  (iriflon;  se  dit  de 
l'animal  fabuleux  moitié  ai;,'le  moitié  lion.  11 
porte  d'or  au  t-MilTon  de  salde.  |  lli^l.  nnl.  (Irii'- 
fon;  espèee  de  cliiciis  a  nmuslailics  et  poils li)ii;;s 
et  hérissées svir  hMÍ('\aiil  du  mrps.  |  Mylli.  (Irit- 
fon;eml)lfme  liiéro^îlvpliuiue  d't)sirisel  du  soleil 
entrant  dans  le  si^ne  du  lion.  ¡  Lis  Uomuins 
l'empruntèrent  aux  Kfiypticns  et  rai)pli(iuèrent 
à  rliebus,  Jupiter  cl  Nemésis.  ¡  Ilist.  Onlcn  tlcl 
(jrifo,  ordre  du  firiffon;  ordre  militaire  (pi'oii  ap- 
pelle aussi  ordre  ilu  lis.  et  plus  eonimunéinent 
ordre  de  la  Jarre.  ¡  On  dit  aussi  tiryplic  on  gry- 
plion. 

Gi-ifoH,  s.  m.  grifón.  Tuyau  de  métal  qui  conduit 
l'eau  des  fontaines. 

UrirúiuMk,  s.  f.  (jrifo-néa.  Zool.  Griffonnée;  papil- 
lon de  nuit  que  l'on  rencontre  aux  environs  de 
Paris. 

Orisallo,  s.  m.  (¡ri(faill-o.  Sorte  d'oiseau  plus 
grand  »iuc  la  perdrix. 

Uri-gri,  s.  m.  g;  i-gri.  Bot.  Gri-gri;  palmier  très- 
commun  dans  les  îles  cara'ibcs. 

(¿rija  S,  f.  V.  (iiiija. 

«¿fil,  s.  m.  ¡jril.  Irlilliyol.  Gril;  sorte  de  truite 
saumonée  qui  se  trouve  en  abondance  dans  plu- 
sieurs rivières  d'EriJSSe. 

Urillii,  s.  f.  iirill-a.  On  ne  s'en  sert  que  dans  cet- 
te phrase.  ¡Usa  es  grilla;  pop.  Vous  nous  en  con- 
tez, j'en  doute. 

Gi-iiliir,  V.  n.  inus.  grillar.  Chanter  ou  crier,  en 
parlant  des  grillons,  i]  Tousser  en  parlant  des 
plantes,  germer,  en  parlant  dublé. 

(¿rilinrso.  V.  prou,  grillar-sé.  Pousser,  en  par- 
lant de  la  tige  des  plantes. 

Grillci-n,  s.  f,  ¡jrillé-ra.  Trou  de  grillon.  I]  Peti- 
te cage  où  l'on  enferme  les  grillons. 

Orillero,  S.  ni.  <irillé-ro.  Celui  qui  dans  les  pri- 
sons, met  ou  Ole  les  fers  aux  prisonniers. 

Grillete,  s.  m.  grillé-lé.  Anneau  mis  aux  pieds 
des  prisonniers. 

Grilliforme,  adj.  ç:riUifnr-mé.  Zool.  Grilliforme; 
qui  a  la  forme  d'un  grillon.  1]  s.  m.  pi.  (irillifor- 
mes;  griliiformes,  famille  d'insectes  orthoptères 
ayant  pour  type  le  genre  grillon. 

«¿rillo,  s.  m.  grí/í-o.  Entom.  Grillon;  genre  d'in- 
sectes orlhoplères  de  la  famille  des  sauteurs,  qui 
abondent  dans  nos  champs  et  même  dans  les  de- 
meures de  l'homme.  Les  grillons,  dans  beaucoup 
de  contrées  sont  vulgairement  désignés  sous  le 
nom  de  cri-cri,  dénomination  (¡ni  provient  du 
Lrnit  rélentissant  que  produisent  les  màlcs  en 
frotlanl.el  en  faisant  vibrer  la  base  de  leurs  ély- 
Ircs;  darls  C(  rlaines  contrées  ,  la  présence  du 
grillon  inspire  de  superstitieuses  eraiiiles;  les 
grillons  sont  de  la  même  famille  que  les  saute- 
relles, ji  s.  m.  pi.  Grillones;  grillons;  cordes, 
cordelettes  employées  pour  les  supplices.  |1  An- 
fiar  à  grillos.  Fam.  S'occuper  de  niaiseries. 
(¿rlllolde,  adj.  ^rilloi-dé.  Entom.  Grilluïde;  qui 
ressemble  a  un  grillon.  ||  s.  m.  pi.  Grilloides, 
grilloïdes;  famille  de  l'ordre  desinsectes  orthop- 
tères ayant  pour  type  le  genre  grillon.  On  dit 
aussi  au  singulier,  un  grilloïde, 
Grillonn,  s.  f.  g-i/ío-íia.  Entom.  Grillonne;  tribu 
d'insectes  de  la  famille  des  sauteurs,  ayant  pour 
type  le  genre  grillon. 
Cixiilotaipin.  s.  m.  iiriUotal-pia.  Couriillière  ou 


taupe-grillon;  insecte. 

Griiloiear.  V.  II.  ^rillutéur.  Grilloter;  Crier  com- 
me un  grillon. 

Griiiia.  s.  f.  gri-mrt.  Mamm.  Grimine;  espèce 
d'animal  qui  parait  tenir  le  milieu  entre  la  chè- 
vre et  le  chevrolin,  cl  qui  habile  r.M'riqiie.  Le 
niAle  seul  a  des  cornes  selon  Bulfon.  ¡  Grima, 
Horreur,  effroi  causé  par  ce  (lu'oii  voit  ou  ce 
qu'(ui  entend. 

GrimiiKa,  S.  m.  grima-zo.  Posture  extraordinaire 
d'une  ligure  dans  un  tableau,  raccourci. 

<;rimia,  s.  f.  gri-Muo.  Bot.  Grimmie;  genre  de 
mousses. 

GrliunUll»,  s-  f.  grtmat-cit'a.  Bot.  (irimaldie; 
plante  dllalie. 

Griiiiioitloo,  «lea,  adj.  grimioi-déo.  Bot,  Grim- 
nioïdé;  qui  reí.semble  aune  grimmie.  |l  s.  m. 
pi.  GriinoidcDS.!  grimmioïdées;  tribu  de  la  fa- 
milic  des  mousses,  (jui  a  '^our  type  le  genre 
grimmie. 

Griiiio,  s.  m.  Mamm.  Grim;  espèee  d'antilepc  à 
cornes  droites,  petites;  presque  parallèles. 

GrlGiiorio,  S.  m,  Grimoire;  livre  mai;ique,  espèce 
de  formulaire  de  sorcellerie,  qui  servait  à  l'évo- 
cation des  morts  et  des  esprits.  Aujour  d'hui  le 
grimoire  n'effraie  plus  personne.  |{  Fig.  et  fam. 
Grimoiie; discours  obscur, écriture  illisible. 

Grímpola,  s.  f.  Mar.  (jirouette;  tiamme,  bande- 
role. Il  Longue  banderole  de  vaisseau. 

Griuiploii,  s.  m.  Mar.  Girouette.  V.  Grímpola. 

Grlnalde,  S.  f.  Espèce  de  grenade  dont  on  se  ser- 
vait aiuiennement  à  la  guerre. 

Griiidella.  S.  f.  Bot.  Grindélie;  genre  déplantes, 
type  de  la  tribu  de  griiidéliées. 

Griiulileo,  ea.  adj.  gi  í/(í/i/-io.  Bot.  Griiidélié: 
qui  ressemble  à  une  gruulélie.  |1  s.  f.  pi  Grindi- 
leas,  griiidéliées;  groupe  de  la  section  des  esto- 
rées  solidaginécs,  qui  a  pour  type  le  genre  grin- 
délie. 

Gviiiea,  s.  f.  Miih.  Gryne;   amazonne  très  belle 

qui  fut  surprise  et  violée  par  .\pollon. 

Grliieo,  noa.  adj.  Myth.  Gryiién;  surnom  donué 
à  Apollon,  adoré  à  Grynée  contrée  de  l'Inde, 

Gringo,  gn.  adj.  fig.  et  fam.  Grec,  hébreu;  on  le 
dit  d'une  chose  inintelligible. 

Grifian,  s.  m.  grigtian.  llist.  Eccics.  Grignan; 
membre  d'une  ancienne  secte  religieuse,  établie 
dans  le  Daupliiné, 

Grint.li,  s,  m.  Bot.  Grignon;  genre  de  plantes  de 
l'Amérique.  ||  Es|èce  de  poire.  |j  Griñón,  guim- 
pe; vêtement  d'une  religieuse  pour  le  cou  et  la 
gorge. 

Gripaiiiado,  da.  adj.  Oriiith.  Gryphanie;  qualiti- 
catioii  du  bec  de  certains  oiseaux  quiuul  la  man- 
dibule supéiieurede  l'aile  se  courbeen  arc,  com- 
me celle  (le  l'aigle. 

(¿ripo,  s.  m.  inus.  Sorte  de  navire  marchand. 

Griporiiieo:  s.  m.  •^riporin-tso.  ilermint.  Grypi;- 
rynhque;  sorte  de  vers  que  se  trouvent  dans  les 
intestins. 

Griposa,  s.f.  Méd.Grypose;courbaturedesong!es. 

Gri»,  adj.  et  s.  Gris;  qui  est  de  couleur  mêlée  de 
blanc  et  de  noir.  Il  Petit-gris;  espèce  d'écureuil. 
Il  Air.  teins  noir,  couvert  et  froid.  ||  Grisiltie;qui 
tire  sur  le  gris. 

Grisa,  s.  f.  inus.  Petit-gris,  sorte  d'écureuil. 

Grisbuoc,  s.  m.  grisbouok.  Mamm.  Gris-buok; 
espèce  d'antüoppe  à  cornes  droites.  Sa  couleur 


GÍU 


(ÍRO 


est  d'un  rouge  ardent,  et  d'un  brun   iauve,  mêlé 
d'une  foule  de  petits  poils  Itlanis. 

Gi-iNiilltino,  S.  m.  Ornitli.  Grisalbin;  espèce  de 
^ros-lx'c  (le  \'ii;j;irne. 

Ciri!«ull:».  s.  r.  iirissall-a.  l'cint.  (irisaille  ;  pein- 
ture ^'rise,  d'une  seule  couleur,  imitant  le  lias- 
reli('r,et  qui  s'emploie  ordinairement  dans  les 
irises  et  dans  les  -oubassements  des  édiliies:  la 
grisaille  est  aussi  ce  que  les  peintres  appellent 
clair-obscur  ||  liutoin.  Grisaille;  espèce  de  papi- 
llon de  nuit. 

«rlsclcol»,  la.adj.  f^risséi-lwlo.  Zool.  Grisèicole; 
qui  a  le  cou  f;ris 

(¿■■¡.•>tM>,  fu.  adj.  inns.  Gris;  de  couleur  firise. 

«rixc'ti»,  s.  r.  Grissele-,  jeune  tille  ou  tVinme  de 
médiocre  condition,  et  plus  ordinairement  jeune 
ouvrière  co(iuette  et  ^'alante.  A  Paris  cette  quali- 
fication se  prend  toujours  en  mauvaise  part,  tan- 
dis qu'en  (iascogne  on  désigne  sous  ce  nom  tou- 
tes les  jeunes  lilles  des  artisans.  ||  Bot.  Grisetlc; 
espèce  d*a^;aric.  ||  Entom.  Grisolle;  nom  vulgaire 
d'une  espèce  de  papillon. 

CiiMMino'  s.  m.  Ornilb.  Grisin;  oiseau  de  Cayenne. 

Ui-islea,  s.  r.  I5ot.  Grislée;  genre  de  plantes  dA- 
méri(iue  cl  de  Chine. 

Cíi-ínoI,  s.  m.  inus.  V.  Crisólito. 

UrÍMi>ii,  na.  adj.  el  s.  grisson.  Géog.  Grisou  ;  ha- 
bitant du  pays  des  Grisons,  ij  s.  m.  pi-  Grisones, 
les  Grisons;  le  canton  le  plus  oriental  de  la  Suis- 
se, et  le  plus  grand  après  ce  lui  de  Berne.  Le  pays 
des  grisons esltotalcuient  couvert  de  montagnes. 

CiriKoiiota,  s.  f.  Entoni.  Grisonnelle;  espèce  de 
papillun  de  nuit. 

Clriwu.s.iu.  gn-ssox.Météxèol.  Grisou;  gaz  hydro- 
gène carboné,  qui  se  dégage  (|ueli|uei'ois  de  cer- 
taines espèces  de  houille  et  qui  s'allume  quel- 
ques fois  avec  explosion  par  le  contact  des  clian- 
delle  ou  des  lann)es.  ||  Le  grisou  produit  trcs- 
souNcnt  des  accidents  funestes. 

Orita,  s.  f.  Gri,  clameur,  confusion  de  voix.  H  Cri 
de  fauconniers,  lorscju'ils  lancent  le  faucon  après 
la  perdrix.  |i  Algarade  ;  insulte  brusiiue,  avec 
bravade  el  bruit.  ||  Grita  forai.,  cri  de  justice, 
ban,  publication.  ||  Dar  (jrita^  huer  qu  IquMin, 
jeter  des  cris,  faire  du  bruil,  exciter  au  tumulte. 

Ciritatlera,  s.  f.  inus.  V.  Gritadora. 

CiritaUo,  «la.  adj.  et  pari,  pass.  de  Gritar. 

Ciri(a<lor,  S  Hueur;  quihue,  criaillcur ,  braiUcur 
piailleur,  criard. 

Cirltar,  v.  n.  Gueuler;  crier.  ||  Uiailler;  criailler. 
Il  (irillonner. ^Griiar  r/)i/io  un  furioso;  faire  le 
diable  à  quatre,  se  démener,  crier  comme  un 
sourd. 

fa-Mol  rn-iit,  s.  m.  g-sol-ré-onl.  Mus.  Gré-sol, 
ton  de  sol. 

Grltazo,  S-  m.  augm.  de  Grt7o. 

Gritarla,  S.  L  (¡rita-riít .  Gri  illerie;  clameur, 
confusion  de  voix.  V.  Gnirt. 

Gritlilo,  s.  m.  dim.  dcGrcio. 

Cirilo,  s.  m.  qri-to.  i!ri;  voixélevée,pouss6eavec 
eiïort.  Il  Boh.  V.  Triqn.  \\  Levantar  el  grito:  s'è- 
rrier. — A  buen  bocadn  buen  grito;  à  bon  chat, 
bon  rai,  |  A  grito  herido;  à  grands  cris,  à  tue 
tète. 
Uritoii,  lia.  adj.  gritón.  Criaillcur;  piailleur,  ce- 
lui (lui  crie  beaucoup. 
(¿riltcliiio,  s.  m.  grivéli-no,  Ornilh.  Grivclin;  sor- 
te de  gros-bec. 


Uroiii'tar  ,  S.  m.  grodé-tnur.  (jtmm.  Gros-de- 
tours;  vêtement  de  soie:  èlolfe  semblable  ou  ta- 
ffetas. 

<>rocIan<lia,  s.  f.  groèlan-dia.  (U'o^.  (iroCland. 
Le  (iroèland  est  situé  entre  la  mer  de  Baflins  à 
l'O.  el  l'Océan  septentrional,  au  S.  el  a  l'E.  Ses 
bornes  au  N.  sont  inconnue?;  les  Danois  ont 
formé  sus  seseóles  un  élublissemeiil  pour  la 
pèche  de  la  baleine.  La  côte  septentrionale  ap- 
partient aux  Anglais. 

C¿r(tciaii«l('.s,  adj.  gro'llandéss.  Groénlandais;  ha- 
bitant du  Groenland.  Qui  appartient  au  Groen- 
land, à  ses  habitants. 

Ui-ofa,  s.  f.  gro-fa.  I5oh.  Prostituée;  femme,  fil- 
le publique. 

«¿roma,  s.  m.  ant.  gro-ma.  Hom.  iîroma;'espéce 
de  perche  d'environ  six  mètres  et  demi,  qui 
servait  a  mesurer  l'étendue  d'un  champ,  pour  la 
distribution  des  rentes. 

aromático,  ca.  adj.  gromà-ti!~o,  Didacl.  Gro- 
malique;  qui  se  rapporte  à  l'arpentage,  dont  on 
se  sert  pour  mesurer  le  terrain. 

UroiiU'iinra,  s.  f.  Groménare;  salut,  révérence, 
au  Japon.  La  groménare;  consiste  à  frapper  trois 
fois  la  terre  de  son  front. 

Chroma,  s.  m.   gro-mo.  Bouton,  bourgeon, germe. 

c:rón«l<>la,  S.  f.  inus.  V.  Gondola. 

«¿rofeiia,  s.  f.  Bol.  tîronpliène:  sorte  de  plante 
qui  passe  pour  être  bonne  pour  les  vomisse- 
ments. 

Uroiio,  s.  m.  Bol.  Grone;  arbuste  de  la  Cochin- 
cbine. 

Uriin,  ou  Groiini.  s.  m.i/roon,;jroi<m.  Groom: 
mot  anglais  passé  dans  les  langues  Espagnoles 
el  Françaises,  lls'esl  dit  primitivement  d'un  va- 
let décurie,  el  signilie  aujourd'hui  pclil  laquais 
ou  valet  de  chambre.  Ordinairement  au  service 
d'un  jeune  homme. 

Uronnra,  S.  f.  Gronore;  plante  de  l'Amérique  mé- 
ridionale. 

Gi'opoN,  s.  m.  pi.  Colon  qu'ont  met  dans  un  en- 
crier. 

GroN,  s.  m.  Sorte  de  monnaie  ancienne  de  peu  de 
valeur.  li  inus.  En  gros;  en  gros.  V./'or  magcr. 

Grosa,  s.  m.  inus.  V.  Gruesa. 

GroMca,  S.  f.  Sorte  de  serpent  Irès-vemmeux. 

Gro!4c<iail,  s.  f.  inus.  V.  Grosura.  \i  inus.  Epais- 
seur.—inus.  Abondance,  fécondité.  H  inus.  j/ro- 
serio 

Gro!4clla,  s.  f.  grnsséiU-a.  Ilortic.  Groseille, 
fruil  du  groseilicr.  ||  Petit  fruit  blanc.ui  rouge, 
eu  grappes,  un  peu  acide,  éminemmenl  ra- 
fraichissanl.  renfermant,  outre  l'acide  maliqne 
el  citrique,  de  la  gélatine,  un  principe  muscoso 
sucré,  nourrissant. 

GroNollax-iado,  adj.  grosÁillarda-do.  Bot.  Gros- 
sularie;  (jui  rcssembÎeàun  groseillier.  ;|  s.  f.  pi. 
Crosrihiriadas:  Grossulariees;  famille  de  plan- 
tes ayant  i)our  type  le  groseillier.  ||  On  ledit 
aussi  au  singulier. 

GroNoiloro,  s.  m.  groséillé-ro.  Bot.  Groseilicr; 

arbrisseau  qui  faii  partie  de  la  famille  des  gros- 

'       sularièes  ou  tibéssées.  Cet  arbrisseau,  si  géné- 

1      ralemcnIcuUixè.  so  rencontre  tja  el  là  en  Euro- 

'       pe  ain-i  qu'en  Sibérie,  dans  les  bois  humides. 

I      On  appelle  communèmenl  groseillier  a  maque- 

'      racu  celui  qui  produit  des  groseilles   vertes.  || 

'      s.  m.  pi.  Groselleros;   jiroseillicr;  famille   du 


tiUÜ 


—  55ü  — 


GKi: 


genre  des  âous-arbrisseoux,  üunl  lespiiiicipaui 
caractères  sont  des  feuilles  alternes,  des  fleurs 
!>iilitaires  un  dis|)osées  en  fir.ipjK's,  à  calice  mo- 
nocó|thalc;  baie  },'l<^biileuse  polijilierme.  ombili- 
quécs,  et.  Les  groseilliers  sont  originaires  des 
Alpes. 

CároNrlIlta.  s.  s.  ;frossêilti-l(i.  Hoitic.  Gioseilloii; 
pftile  grosscille. 

(■roMoriinifiitc  ailv.  f^ro.iséraun'ti-tr.  (Irossière- 
menl.duiHMiiaiiièicgiossièrc  ||  Sommuircinenl, 
itupaifaitenicnt. 

4âro.4i-i-iii.  s  f.  ^rossiWi  a.  GrossièreK!';  impolites- 
se, deiiuil  de  civilité  dans  ce  qu'on  dit  ou  ce  qu'- 
on fait.  Il  l'arole  grossière,  rude,  niallionnèle.  || 
Au  sens  moral,  grossièielé;  ceciui  suppose  beau- 
coup d'isnorance,  de  sottise,  (le  déraison  ou  de 
maladresse. 

dirofitero,  !•«.  adj.  ç^rnssé-ro.  Grossicr.'épais,  l'op- 
pose de  délié,  délicat:  qui  n'esl  pas  fait  propre- 
ment el  délicatement.  I!  (irossier  ;  roi)pose  de 
fin,  délicat,  apprêté,  recherché.  ||  Grossier;  peu 
civilisé,  sans  éducation,  sans  cullure.  On  dit 
aussi  dans  le  même  sens,  jirossier  de  mœurs,  de 
coutumes.  Il  Fi;;,  et  au  sens  moral.  Grossier:  se 
dit  de  tout  cequi  suppose  ignorance,  sottise,  dc- 
raisnn,  maladresse.  Il  Grossier,  paresseux,  in- 
dolent, inhabile  à  apprécier  toute  chose.  \\  S'em- 
ploie aussi  comme  substantif  appliqué  aux  per- 
sonnes. 

€iiro.«ieai,  s.  f.  inus.  V.  Grosura. 

Uroüexn,  s-  f.  inus.  gras.îé-za.  Grossesse,  corpu- 
lence. Il  inus.  V.  GrosP'  ¡a. 

«¿ro.oicle,  s.  f.  inus.  V.  Grosura. 

(!¿i-ONi<ln(l,  s.  f.  V.  Gro.<¡urn. 

«¿roNioiito,  ta.  adj.  inus.  V.  Grasienlo. 

CiroNinrneloii ,  s.  f.  ^rnssifiknr.ion.  Bol.  Grossifi- 
cation;  l'accroissement  du  fruit  depuis  la  flo- 
raison. 

Grosimnno,  un.  adj.  ^rosshna-no.  Zool.  Grossi- 
mane;  qui  a  de  grosses  mains. 

«•roHÎpedo,  <ln.  adj.  grossi-jiédo.  Zool.  Grossi- 
pèilc;  qui  a  de  grosses  pattes. 

CirosiisinK»,  nia.  adj.  sup.  de  grueso, 

Cioso.  «rt.  adj.  gro-*5o.  Gros,  épais,  s'applique 
au  tabac  mal  râpé. 

Cro^nr,  s.  m.  Grosseur;  épaisseur,  corpulence, 
volume  ,  circonférence  d'un  objet,  de  quelque 
chose. 

Ciroiiulai-iiia,  s.  f.  grass,iulari-t}n.  Chim.  Gros- 
sulai  inos  gélatine  végétale,  matière  que  l'on  ren- 
contre sur  les  fruits  acides,  el  qui  est  regardée 
comme  une  substance  spéciale. 

Ciro5iiilario,  ria.  adj.  çirossoiila-rio.  Miner. 
Grossulaire;  sorte  de  minéral. 

<«i-oüura:  s.  f.  ^rossoii-ra.  Graisse  d'animaux.  || 
llAbîttis,  ¡«sues  ou  extrémités  d'un  animal 
qu'on  met  en  ragoût,  menusdroils.  \\  Dia  de  ijro- 
5i(rfi;  jours  gras. 

Gi-ot(<.«i(>])]iieiite,  adv.  ^roiésl;amén-té.  Grotes- 
quement  d'une  manière  grotesque,  ridicule,  ex- 
travagante. 

UrotoMco,  vn.  adj.  frotes -lio.  Grotesque;  extra- 
vagant,  rare  ,  capricieux,  singulier,  choquant, 
d'une  manière  óirango;  en  parlant  de  peintures 
surchargées  d'imagos  fantastiques,  d'une  inven- 
tion capricieusemnnt  aitistique,  en  contradiction 
avec  les  choses  ordinaires  et  naturelles. 

l-.riibenario,  rIa.  adj.  groHÍJcna-rto.  Sect.   Rel. 


Grubenhaire;  non»  de   certains  protestants  qui 
admettaient  la  communauté  des  femmes. 

liriibla.  s.  f.  groM-biii.  Hot.  Grubié;  arbuste  du 
cap  (le  lionne  ICspér.mce. 

Uriif'Na.  s.  f.  g/oi/(?-A.va.  C.omm.  Grosse;  douze 
diiuzaiius,  d'une  inénie  n:ar<haiulise. 

<^i-i:«>Ma  aventura  .  s.  f.  groMi'-iia  avén(nu-rn. 
Mar.  {'t  os-ic  a\enture;  coiitrut  par  letjuel  celui 
qui  a  besoin  d'une  cerliiine  somme  la  reçoit  en 
donnant  en  gaianlie  son  navire,  avec  condition 
([u'.irriv  (•  au  port  ou  e>i  sa  destination,  il  payera 
le  dit  prêt  avec  certaine  prime. 

UriifK».  Na.  alj.  groiié-.v,<o.  Gros  fort,  rorpulent, 
volumineux. (hune  «randecirconféri'iicc  ¡l  (Jros, 
épais,  commun,  le  contraire  de  lin,  de  délicat, 
de  sua\e. 

Ciriijlilo.  da.  adj.  el  part.  pass.  de  grugfr  Gru- 
gé ,  c. 

C.riijli'.  v.  a.  g/vuíg-/iír.  Gruger,  briser  quelque 
chose  do  sec,  de  dur  avec  les  dénis. 

Urii|i<lor ,  s.  m.  ^r¡)u'¿-hi(l<ir.  Instrument  dont 
se  servent  les  vitriers  pour  l'aile  cadrer  les  ver- 
res dans  les  feuillesde  plomb  qui  les  entourent" 

(¿■■iiSiImm'  s.  f.  pi.  gro)(i(/rt.çs.  Ornilb.  Gruides:  fa- 
mille d'oisaux  de  l'ordre  des  écbassicrs  ,  qui  a 
pour  type  le  genre  grue. 

«¿ruinai ,  adj.  groHÙirti  Bot.  Gruinal;  qui  a  des 
capsules  semblables  à  un  bec  de  grue. 

t^i'itiiialiH  ou  s^rtiSiia.s.  f.  ^ru<iin(i-liss  ou  groni- 
uit.  l\(i{.  (iniinalis  ou  gruina;  espèce  de  géro- 
ntum  du  genre   crodium. 

fâi-iilla,  s.  f.  grcuí/í-n.  Ornilb.  Grue;  espèce  de 
gros  oiseaux  de  |tassage  de  l'ordre  des  échas- 
siers,  du  genre  héron,  à  bec  droit  et  long, 
tète  chauve.  ||  art.  Grue;  machine  dont  on  se 
sert  pour  élever  de  grosses  pierres  el  d'autres 
grands  fardeaux,  ainsi  appelée  à  cause  de  quel- 
que ressemblance  qu'elle  a  avec  le  port  de  l'oi- 
seaux  de  ce  nom.  |¡  Aslron.  Grue;  constellalioii 
de  rhémispbère  austral.  ||  Art.  railit.  anc.  Grue; 
machine  de  guerre  qu'on  appelait  aussi  corbeau 
démolisseur. 

Gi'eillci-o,  ra.  adj.  growi/ié-ro.  Faucon.  Gru- 
yer;  qui  á  rapport  à  la  grue.  Il  Señor  qrulle- 
?o;  seigneur  grouiller;  seigneur  qui  avait  cer- 
tains privilèges  tant  sur  les  montagnes  que 
dans  les  bois  appartenant  à  ses  vasseaux. 

Grullo,  s.  m.  groîn'/i-o.  Le  mâle  de  la  grue.  groui>. 

Cii'umetp.  s- m.  groi<m¿-f(!.  Mousse  ;  celui  qui  à 
bord,  a  l'emploi  le  plus  infime. 

«rumo,  s.  m  groi(-?no.  Méd.  Grumeau;  partie 
caillée  ou  durcie  de  lait,  de  sang  ou  de  quelque 
autre  matière. 

Cirui]in!«o.  i«a.  adj.  ^roumo-sso.  Grumeleux;  qui 
esl  plein  de  grumeaux. 

Gruñente,  S.  m.  groMgnc'n-/^.  Cochon  qui 
gro^'iie. 

Gruñido,  s.  m.  grot(gni-t/o.  Grognement  ;  le  cri 
des  pourceaux. 

Gruñidor,  S.  m.  groîigntrfor.  Grogneur;  celui  qui 
grogne,  qui  murmure,  qui  est  mal  content.  || 
adj.  Grognard;  qui  grogne  sans  cessi-;  s-einploie 
aussi  comme  substantif  et  en  ce  cas  signifie  un 
poisson  du  lîrésil. 

Gruñidura,  s.  f.  grougniJou-ra.  Grougnerie;  ac- 
tion de  grogner. 

Gruñir,  v.  n.  groíígnir.  Grogner;  se  dit  au  pro- 
pre du  grognement    du   cochon.  ||  Fig.  et  fam. 


GUA 


:557  — 


ClUA 


Grogner,  murmurer  ,  lénioi;;nor  son  méconten- 
tement par  un  l'iuil  hourd.  ||  (iriiñir;  grunieler, 
crier  comme  le  sanglier. 
Grupa,  s.  f.  g/-ou-/>a.  Groupe;  partie  poslérieure 

du  rhe\al. 
Grupoi-a.  s.  ('.  iirniipé-ra.  l'nrlie  qui  rallie  la  sel- 
le en  passant  sur  les  derrières  du  cheval  ou  elle 
est  retenue  à  la  queue;  on  dit  erotipièic 
Gii'ii|>n,s.  m. //r(H/-/;i>.  (Irovipe  ;  assemblage  d'è- 
ties  ou  il'ohji'ts  (le  même  ou  dcilinerenlcnature, 
combinés  imi  vue  de  l'ordre  et   de  l'harmonie  ou 
d'un  ell't'l  voulu .    utile  ou   artistique.   Dans  la 
peinture  et  la  seulpture  on  appelle  groupe  un  en- 
semble «le  figures  réunies  entre  elles  par  un  mo- 
tif ou  une  action  commune. et  tellemt'iit  rappro- 
chéfsque  1  (cil  les  ¡teul  embrasser  à  la  fois  et  en 
recevoir  l'eflel  prémédité  par   l*arlisle.  1|  (irou- 
pe  ;    certain   nom  de  personnes  réunies  ou  rap- 
prochées, n  Gioupc  ;  réunion  quelconque  d'ob- 
jets formant  un  tout  disiinct.  ||  Bot.  tiroupe;a;;ré- 
gation    des   petites  capsules  ",ui  constituent    la 
fruLtilicatioit  des  fougères. 
CiriUtt,  s.  f.  Grotte  ,  caverne,  antre;  cavité  na- 
turelle ou  fictive. 
GrutcNco  .  CM.  adj.  Qai  ressemble  à  une  grotte, 

qui  y  a  rapport. 
Gruyera,  s.  m.  (¡rouyñ-ra.  Gruyère;  fromage  qu 
tire  son  nom  de  la  ville  de  Suisse  où  il  est  fabri- 
qué. On  dit  aussi  queso  de  rjruyera  ,  fromage  de 
gruyère. 
Guacamayo,  S.  m.  (joua'.atnaij  -o.  Oiseau  de  l'.\- 

mérique. 
Guacer,  v.  a.  inus.  V.  Guarecer  ou  Curarse. 
Guacia  ,  s.  f.  goua-zia.  L'arbre  appelé  acacia,  et 

sa  gomme. 
Guachapear,  V.  a.  (jountchnpéar.  Faire  du  bruit, 
s'agiter.  ||  Battre  l'eau  avec   les  pieds  et   les 
mains. 
G«iacliapeli,  S.  m.  goualrhnpi'-li.  lîois  fort  et  so- 
lide qui  se  trouve  à  Guayaquil. 
Guácharo,  ru,  adj.  et  s.    ijonat-chnro.  Pleureur 
qui  ne  fait  <iue  se  lamenter.  |1  Iidirme  ,    surtout 
en  parlant  d'un  hydropique.  1|  s.  m.    Gaucharo; 
oi^eau  nocturne. 
Guacharrada,  S.  f.  gouatcharrn-da.  Chute  pré- 
cipitée dans  l'eau  ou  dans  la  boue. 
Guadallone.x  ,  s.  m.  pi.  (;oMa(/íí/ío-né5í.  Entraves 

pour  les  chevaux. 
Guartaliuecl .  s.  m.  inus.  Cuir  doré. 
Guadaniaci.  S.  m.  inus.  V.  Gnadnm(icil. 
Guatluniiicll .  S.  m.  t'nirdoré. 
Guiitiaiiiecileria  ,   S.   f.   inus.  Manufacture  de 

cuirs  dorés  ,  lieu  où  on  les  vend. 
Guadaiiiecilero  .  s.  m.  inus.    Fabricant  de  cuirs 

tloiés. 
Guailameco,   s.   m.    inus.   Sorte   de   parure    de 

femme. 
GiiiKlaùa.    s.  f.  ¡jnunda-gnri.  Faux;   instrument 

pour  liim  her. 
G«iiiiliiû«*ailor  ,   s.  m.  inus.  V.  Gundañnro. 
Giiatliiñero.   s.    m.     gouadagné -ro.    Faucheur; 

qui  fauihe  l'herbe. 
Guatlaùll,  s.  m.  Faucheur  de  foin  ,  qui  fauche  le 

foin. 
Gua<lii|>ero,  s.  m    goiiadapi-ro.  Poirier  sauvage. 
Il  (iar(;on  ((ui  porte  à  manger  aux  moissiuinewrs. 
GuadariiéN  .  s,  m.  Sellerie;    endroit  où  Ion  gar 


Il  Inus.  Salle  d'armes,  arsenal,  il  Inns.   Ancien 
emploi  honorilique  chez   le  roi.  éíjuivalant  à  ca- 
marero de  las  armas,  ou  jirand-éruyer. 
Guailljeùo,  S.  m.  gouadig-lié-gno.  Espèce  de  sty- 
let ou  de  poignard,  adj.  et  s.  de  Guadix. 
Guado  .  s,  in.  inus.  Jaune  .  couleur  de  jaune. 
Giiadraniaûa  ,  S.  f.  gunnilrama   gua.  Uns,  four- 
berie ,  arlilice  ,  mensonjíe.  lictioii. 
Guadua.    S.  f.    lîot.    Guadiic  ;   irenre    déplantes 

graminées.  Espèce  de  roseau  du  Pérou, 
Giiaduul.  S.  m.   Lieu  planté  de  gumluas. 
Gualardou.  s.  m.  inus.  Récompense  ,  prix  ,   ré- 
munération. 
Gualardonador,    s.    Qui  récompense,    qui   ré- 
munère. 
Gualardoiiar,   V.  a.  inus.  Récompenser ,  rému- 
nérer. 
Gualatina,  S.  f.  Sorte  de  ragôut  nu  de  sauce  fai- 
te de  pommes  de  lait  d'aïunides  ,   de  bouillon, 
d'eau  de  rose  et  de  farine  de  nz. 
(¿ualda.   s.  m.  Gauile  ;  herbe-a-jaunir.  !|  Visage 

pâle ,  défait. 
Gualdado,  da.   adj.  Teint   en   jaune  avec  de  la 

garnie. 
GiialdcraM,  s.  f.  pi.  Flasques ,  côlé  d'un  affût  de 

canon. 
Guaido.da.  adj.  .iaune.de  la  couleur  de  la  gaude. 
Gualdrapa,   s.  f.   Chabraque  :    housse  de  cheval 
qui    descend  au  dessous  de   l'étrier,  housse    eu 
souliers,  li  Lnmbcau  d'hiibit  déchiré. 
Giiaidrapazo.  S.  m.    gonnldraiia-in.   Coup  que 
les   voiles   donnent  contre   les  mùls  lorsque  le 
temps  est  calme. 
Giuildrapear  ,   v.  a.   Joindre;    entremêler   plu- 
sieurs choses   par  leurs  cotés  opposés  ,  comme 
des  livres,  des  contre  tranches. 
GuaIdrapiM-o,  s.  m.  Déguenillé,  vêtu  de  haillons. 
Guaidrapilla,    S.  f.  dim.    de   (;«a/(//Yi/)a.  Petite 
housse,  petite  chabraque.  ||  Fig.  et  fam.  Person- 
ne mal  habillée. 
Gualdr■u•'i^,    s.   m.   pi.  Mar.   Faux- niantelets, 

faux-^i'bords. 
Giiaunco.  s.  m.  Celpaga  ;  quadrupède    ruminant 
de  r.Vméri(iue  méridionale  ,  espèce  de  petit  cha- 
meiiu  sans  bosse  et  plus  léger. 
Giiatuiliauo,  S.  m.  gonann-hann.  La  gnanabane; 
fruit  (le  carossolou  carossolier  ,   plante  voisine 
du  magnolier. 
Guanche.M  .  s.  m.  gouant-chéss.  Gouanches;  an- 
ciens habitants  des  îles  Canaries. 
Guau,   s-  m.  Orniih.  Guan  ;  espèce  de  gallinacé, 

du  genre  pénélope. 
Guano.  Guano;  substance  trouvée  dans  un  grand 
noiiibre  d'îlots  de  la  mer  du  Sud.  habite  pir  une 
niultitude  d'oiseaux,  pariicilièrenient    de   ceux 
du    genre  ardeo  et    pheiiicoplerus.  Le  guano  y 
forme  des  couches  de  L'i  à'iO  mètres  d'Cpaisseur. 
qu'on  exploite  ,    et  dont  on  Tut  usage  au  Pérou 
comme  d'un  excellent  engrais. 
Giiiiiita.   s.  f.    gounn-td.  lioli.    Femme  de  mau- 
vaise  vie.  Il  Maison  m.il  fi\mee. 
(¿iiMutada  .  s.  f.  Soufflet  .  gilflc.  vulg.  Girofflée  à 

cinq  .liogts. 

Guaute .  S.  m    (/oiirtM-fp.  Ganl  ;   partie    du    vète- 

i       ment,  servant  à  couvrir  la  main  dont  elle  laisse 

I      voir    la    forme.  |i  Fi;;.    Ponerte    suave  romo  uu 

guante;    rendre   quelqu'un    souple  comme   un 


de  lesharnais  deschavaux.  il  Celui  qui  en  a  soin.  '      gnnt.  l'amener  à  la  raison,  la  lui  faire  entendre 


(i  LA 


—  558 


r.LA 


Il  Echar  el  guante;  jeter  le  Ranl;  dóficr quel- 
qu'un. || /fíroí/er  ,  Irvaiünr  pI  (junrite;  r.iinas- 
scr  .  ri'lcvcr  le  fiaiil ,  a((>|ili'r  iiii  dcli.  |1  ('.es  ln- 
culiuns  s'PuiplouMil  par  iillu-iim,  a  la  coutume 
des  anciens  ch.'\alicis  qui  jetaient  leur  fjiiiil  au 
milieu  (le  {•nièiie  pour  provoijuer  au  conibal.  || 
Calzarse  lus  nunnies;  se  panier.  Il  s.  pi.  (îuan- 
tes,  f;ratilicrtiion  (|uoM  ddiine  à  un  ouvrier  en 
vu  lies  pri\  lie  ses  journées.  ||  l'ol  de  vin.  ||  Ado' 
hnr  lus  ijuiitttvs  ;  lam.  (iraisser  la  paite. 
Uiiaiiiclcio,  s.  m.  (¡  iiitelet;  };aiit  revêtu  de  fer, 

paille  des  anciennes  a'miures. 
GiiiMiteriii,  s.  r.  (iaiilerie;  iabriijue,  boutique  el 

coinnieice  de  t;anls. 
«iiiaiiioro,  s.  m.  j;oManfé-ro.    Gantier;    fabricaut 

de  gants. 
Giiaiiin,  adj.  Or  de  bas  aloi. 
Uiiiii'iii'.  V.  n.  {¡¡«agnir.  Grogner,  en   parlant    des 

cocbons  de  lait. 
Guiipiiiiieiite,  adj.    ^nitapamén-lé.    Uardiment; 

vaillamment,  lestement 
Guninizo,  adj.augm.de  (iiinpn. 
Cinaprur,  V.  a.  ^ouapéar.  Faire  en  outre  de  son 

courage.  ||  Tirer  vanité  de  son  ajustement, 
Ciiaiicton,  adj.  et  s.  augm.  de  Guapo. 
üiiapoxa,  s.  f.  ¡iounp'-ia.  Courage,  valeur,  har- 
diesse, vaillance.  |  Vanité,  oslenlalion. 
Eunpi.tiiniaiiii'iite,  sup.  de  rjunpnmenle. 
Ciiiapiniiiio,  iiiM.  adj.  sup.  de  gi/«/>o; 
Uiiapo,  pa.  goim-/)o.  Brave,  vaillani,  liardi,    cou- 
rageux, valeureux. nBeaii.  bien  mis,  velu  galam- 
ment. Il  Bon,  aimable,  poli   prévenant.  ||  Galant 
amoureux. 
Ciuarau,  s.  m.   gouaran.  Etalon,    en  parlant   des 

ilncs  cl  des  chameaux. 
Ciiiarana,  s.    f.   goiiarn-na.   Bot.    Guaraná;    suc 
gommo-résineux  que  l'on  suppose  s'écouler  d'une 
espèce  de  maiiglicr- 
Ciiuaraiiiiia,  s.  f.  '^ounrani -na.  Chim.  Guaranine; 

alcali  organique,  peu  connu,  du  guarne. 
Giiai-apu,si  m.  goi<a»-a-/)o.Boi-<si)n  ngréablequ'on 

fait  avec  la  canne  a    sucre  fermentéc. 
Guarauno,  S.  m.  %ouarann-no.  Géogr.    Guarau- 
no;  tribu  d'Indiens  qui  habite  le  delta  de    lOré- 
noque  dans  la  république  de  Venezuela. 
OiinrcliM,  s.  m.  '^ouart-cho.  iMamm.  Guarcho,  buf- 

le  du  cap  de  Bonne-Espérance. 
Guarda,  s.  m.  '¿ouar-da.  Garde:  gardien,  survei- 
llant, conservateur.  ||  Giiar(/a  scUns:  garde  des 
sceaux;  ministre  auquel  le  roi  confie  les  sceaux  de 
l'Etat.  Il  Guarda  almnceit;  garde-magasin;  per- 
sonne chargé  de  garder  un  magasin.  ||  Guarda 
de  un  monie;  garde-bois;  celui  qui  garde  les 
bois,  I  Guarda  de  un  soto;  garde-chasse;  nom 
qu'on  donné  à  ceux  qui  sont  chargés  de  veiller  à 
la  conservation,  et  de  tenir  la  main  à  ce  qu'on  ne 
chasse  passans  permission, ou  pend.mlles  temps 
prohibés  dans  l'élcndue  des  termes  confiées  à 
leur  garde.  ||  Guarda  ící'/n.- garde-fou;  balustra- 
de sur  les  quais,  sur  les  ponts,  sur  les  terrasses, 
etc.  ,  pour '.•mpècher  de  tomber.  |  Guarda  ropa; 
garde-robe;  chambre  voisine  de  celle  oii  l'on 
couche  et  qui  sen  à  serrer  les  habits  el  les  bar- 
des, ou  a  coucher  les  valéis  qu'on  veut  avoir  près 
de  soilanuil.  Garde-rohe:  lieu  où  l'on  met  la 
chaise  percée.  ||  Guarda  ropa-  médcc.  Garde-ro- 
be; matières  fécales  ||  Guarda  ropa;  garde-robe; 
dans  les  résidences  royales,  appartement  où  l'on 


met  les  habits  du  roi.  ||  Gardc-robc;  ensemble 
des  ofliciersqui  servent  el  qui  logent  dans  la  gar- 
de-rolii'.  Il  Ganle-robe;  tablier  (pii!    l'oti  met    sur 
In  robe,  ponr  la    garantir.  |  Bol.    Gunrda    rupn; 
gorde-rtdie;  nom   vnl;;aire  de    l'aiirone    et  de    la 
sanloline.  planti-s   odorantes  (|ui  |iréservent   les 
habits  del'alla(|ue  des  insectes.  ||  Ornilli.  Guar- 
da hiirij;  ganle-bd'ul;  héron  d'EgypIe.  ||  Oriiiih. 
Guarda  tictula,  garde-bouti(|ue;    nom    vulgaire 
du  marlin  péi  heur.  |  Ilorlug.    Guarda    cadena; 
garde-rli.iiiie;  nircani^nie  ein|ilo\e  dans  les  mon- 
tres pour  empêcher  la  cliaiiie  de  se    casser.  ||  ()r- 
nilh.    Gufii(/í/-íjí  íír/o;  ;;arde   charrue;    nom   vul- 
gaiie  du  moticux.  ||  Gi<fi;Jíi-cii.í/a;    garde-côte; 
mililaire  faisant  partie  -.Imiii  corps  charge  de;:ar- 
der  leseóles.  ||  Guarda-lodo;  ^rarde-crolle;   ban- 
desde  cuir  que  l'on  place   au-dessus  des   roues 
des  calèches  ponr  se  garar.tir  de   la  boue.  |1  Art. 
milil.  Guarda  cariucho;  garde-feu:  cvlindre qui 
conlieiit  une  gargonsse.  ||  Teclm.  Guarda  fue  fin; 
garde-feu;  grille  ou  idaipie  mobile  (]ue  l'on   met 
devant  le  l'eu  ou  autour  du  feu.  !|  (iardei  homme 
armé  faisant  parlicde  la  garde  d'un  roi.|i.Vstron. 
Guardas  de  Júpiter,  gardes  de  Jupiter;  nom  que 
l'on    a   quelquefois  donné    aux   satellites  de    la 
planète  de  .Jupiter.  |i  (ii/arí/a-HU/nreí/o;   garde- 
corps;  obstacle  posé  au  bord  d"Un  endroit,  d'un 
passage  élevé,  pour  empêcher  (ju'un  ne  tombe,  | 
Guarda  de  uua  ¡ila/a  ó  mercado;  hallier,   celui 
qui   garde   niie    halle,  (¡ni  en  garde  les   diverses 
denrées.  |  \n\iu.  Guarda harii<s;\ .Guadarnés.\\ 
Guarda  inaijor  de  un  sotn;  grand'garde,  garde- 
fond.  Il  Guarda  del  resguardo;  commis  des  bar- 
rières. Il  Gl^arda  urhattn;  garde  bourgeoise,  ur- 
baine. Il  Guarda  nacional;   gaitle  nationale.  |  V. 
nacional.  Il  Guarda  r/e  visla.   garde;    relui    qui 
est  chargé  de  garder,  de  surveiller  une  personne 
qu'on    ne    veut  pas   laisser   écha|)per.  ||  Guarda 
mayor;  üa\ de  il   la    tète   des  autres,  ||  Gabeleur; 
officier  emiiloyé  pou  eiupêcher  qu'on    ne  fraudât 
les  impôts  du    sel.  ||  iiabelon;   commis  employé 
a  la  gabelle.  ||  Gabelon;  se  dit  surtout  des  doua- 
niers, de  l'octroi  et   des  commis  des   contribu- 
tions indirectes. 
Guarda,  s.  f.  ^uar-da.  Garde;  soin,  défense,  con- 
servation de  (|uelque  chose.  ||  Observation  d'une 
loi ,  etc.  Il  Garde;  au  jeu  de  cartes,  une  ou  plu- 
sieurs basses  cartes  de  la  même  couleur   que  la 
carte  principale  qu'on  veut  garder.ijTechn.  Gar- 
de ;  garniture  qui  se  met  à   une  serrure  pour 
empêcher  que  toutes  sortes  de  clés  ne  l'ouvrent. 
Il  Religieuse  qui  accomi)agne  les  homines  qui 
entrent  dans  le  couvent.  ||  inus.   V.  Escasez.  || 
inus.  Dipcnse;  lieu  ou  l'on  garde  quelque   cho- 
se. Il  inus.  Ser  en  guarda  de   alquno,  être  sous 
la   protection   de  quelqu'un.  |)  Guarda  mayor; 
dame  qui  a  inspection  sur  toutes  les  femmes  du 
palais  du  roi.  Il  Mar.  GiíflCcía  crt(/enas;   lisse    de 
porte-haubans.  Il  Les   deux  maîtresses  baleines 
d'un  éventail.  |  Gardes;  ¡cuillels  de  papier  blanc 
à  la  tète  ou  à  la  fin  d'un  livre.  1  Guardas    del 
Norte  ;  gardes;  les  deux  étoiles  les  plus  proches 
du  pôle  arctique.  Il '^«'«"«r   If^"  guardas;   cor- 
rompre; gagner  les  gardes  de    l'armée.  |  Ángel 
de  la  guarda;  ange  gardien,  an.'e  tutélaire  que 
l'on  croît  attaché  à  la  personne  de  chaque  chré- 
tien   etc. 
Guardable,  adj.  gouarda-blé.  Gardable;  que  l'on 


GUA 


—  559  — 


<iUA 


peut  garder;  facile  à  fiarder. 

CiunrduboNqiir,  S.  m.  gouardabos-ké.  Garde- 
foreslier;  celui  qui  garde  les  bois,  surtout  ceux 
de  la  couroiiiic. 

Cl(inr<lnl»riizo,  S.  m.  gnuardabra-zo.  Art.  milit. 
Brassard;  sorte  d'ancienne  armure  qui  couvrait 
le  hra'^  d'un  homme  de  guérie. 

Uiiar<iiUMil>o.  s.  Hi.  (¡oHorilaha-bo.  Mar.  Cos-e; 
anneau  de  l'er  cannelé  et  creusé  en  goullière 
pour  recevoir  uu'- corde.  ||  Mar.  Dclot  ;  anneau 
de  l'er  concave  que  l'on  passe  dans  une  boude 
de  corde  .  pour  l'empêcher  de  :■>('  couper. 

<¿iinrditcul>ra<4.  s.  m.  {ioiiardakfi'brass.  Clie- 
vrier;  celui  qui  garde  des  chèvres. 

«iinrilaoïifloitiiM.  s.  f.  ijouardakadé-nass.  Mar. 
Lisse  de  porle-hauhans  ;  longue  pièce  de  buis 
qui  retient  dans  leur  place  les  chaînes  de  hau- 
bans. 

Ciciardacala«la,  S.  f.  qounrdaliala-da.  Lucarne; 
croi-éc  a  tabatière  ,  lenèlre  sur  le  toit. 

Oiiai-dacai-tiielioM,  s.  n\.  gouardniiartoul-choss- 
Mar.  Cjardc-leu  ;  caisse  oii  l'on  met  sur  mer  les 
gargousses  ou  les  carloudies. 

Giaai-dacoiniaH,  S.  m.  gouardako'i-mass.  Hob. 
Domestique  ;  valet  de  maquereau. 

Citiardaco.Mtas.  s.  iu.  ¡jtutiirdalios-tiiss.  Mar.  Gar- 
de-côle;  vais-eau  destiné  à  garder  et  défendre 
les  (Oies  ,  les  ports  .  etc. 

CiiiardadiHo<«.,  S.  ni.  gouardakougnoss.  Garde 
des  coins,  dans  un  hôtel  des  monaies. 

<^iiar(lailaiita.>i.  s.  m.  goiiardtidd-mass.  OlTicier 
du  palais  qui  allait  ;\  cheval  a  côté  du  carrosse 
des  dames.  ||  Celui  qui  est  chargé  du  service  de 
la  salle  oii  la  reine  donne  ses  audiences. 

<>iiacdailaiiii-ii(c,  adv.  gouardadimén-lé.  Soig- 
neuseniinl  ;  a\ec  soin  ,  sûrement. 

i^tiag'dadu,  da.  part.  pas.  de  ^lurdar,  et  adj. 
Gardé  .  e.  |  V.  ¡{cseriadn. 

<>iiardad(»r.  s.  m.  goitardadnr.  Gardcur;  celui 
<iu.  ííarde.  |  Gurdien  ;  celui  qui  est  commis  ci  la 
la  garde  dune  chose.  |i  Observateur  evai  t  d'une 
loi  ,  etc.  Il  \vare  ;  chiche  .  \ilam  ,  nu-íquiíi,  mi- 
sérable. ||  inus.  Art.  mili.  Gardien;  ([ui  était 
chargé  de  garder  le  butin  ;  tout  ce  qu'on  pre- 
nait à  l'ennemi.  |]  inus.  Guardador  ó  'guardador 
de  huérfanos,  V.  Tutor,  ci»r«í/or.  H  inus.  Ju- 
rispr.  Guardador  dativo:  tuteur  d'oflice  ;  celui 
qui  est  nommé  par  le  tribunal.  |  inus.  Jurispr. 
Guardador  \('i¡'tiimo.  tuteur  légitime. 

4Biiardafroii((>!>t,  S.  m.  gouardafrén-téss.  Mar. 
Li-se  de  hourdi  (|ui  s'ert  à  alVermir  la  poupe. 

(■■lardafiK'KO'**  S.  m.  gouardaf'oué-ijoss.  Mar. 
Garde-l'eux;  madriers  on  planches  sospemius 
au-dehors  du  vaisseau  pour  empêcher  (|ne  le 
l'eu  mis  à  un  côté  qu'on  radoube  ne  prenne  ¡lus 
haut  (]u'il  ne  faut. 

4Biiardaigiraii(«>.  s.  m.  gnuiinhiinfau-lt'.  Vertu- 
gadin  ,  bouili't  ;  habillement  de  femme.  |)aiiii'r 
de  femme.  |  Mar.  Geliis(]ue  ,  ccrlainea  pièces  de 
bois  qui  servent  à  assurer  b  s  mAls. 

diardalzas,  s.  m.   Hot.  V.  Guardacoituas. 

Ciiiai-dnja,  s.  f.  inus.  V.  Guedeja. 

<¿uardajoyaN,  S.  m.  gouarda\i-lio-iass.  Gaule 
des  joyaux  de  la  couronne. nKndroit  où  l'on  gar- 
de les  joyaux  de  la  couronne. 

Ciiiardaladn.  s.  m,  ijouardala  -i/o.  Garde-  fou;  ba- 
lustrade (iii'oii  établit  sur  les  ponts  ,  etc. 

CiiinrdaiiiaiiccbuM,    S.   ni.   gouardamanté-boss. 


Mar.  Cordes  attachés  aux  vergues  sur  lesque- 
lles s'appuient  les  matelots  lorsqu'ils  ferlent  les 
voiles  ;  garde  corps,  sauvegarde. 

Uiiai'daiiiuiiKel,  s.  m.  V.  Guardamangier. 

4¿iiardaiiiaii;;U'r.  s.  m.  Garde-inan^er;  lieu  où 
l'on  garde  ,  oii  l'on  serre  toutes  les  viandes  et 
autres  provisions  pour  le  service  de  la  cour.  || 
Olficier  de  bouche ,  préposé  à  la  garde  cl  à  la 
distribution  des  provisions. 

Uuardaiiiiiii»,  s.  m.  (îarde  d'une  épée;  la  partie 
qui  eii\(lop[)aiil  la  main  sert  à  la  protéger. 

(¿iiardaiiiatci'iali'M.  S.  m.  iioua' damutéria-less. 
A|ipi(>\isioiineur  :  celui  qiii  dans  les  hôtels  de 
monnaies,  est  chargé  des  achats. 

Uunrdaiiica.  s.  m.  Garde  des  cours  du  palais; 
celui  qui  empêche  qu'on  n'y  fasse,  qu'on  n'y  la- 
che de  l'eau,  surveillant. 

Ciiiardaiiileiito,  S.  m.  inus.  L'action  de  garder 
uiu'  chose. 

(¿iiardaniontc.  s.  m.  Dans  les  arnics  à  feu,  res- 
sort d'une  platine. 

(¿uai'damiijer.  s-  f.  goMardamoug-/íí'rr.Damc  du 
palais,  chargée  d'accompagner  les  autres  dames 
lorsqu'elles  sirlenl. 

(¿iiai'ilapapo.  S,  m.  Pièce  de  l'armure  ancienne 
qui  servait  à  garantir  une  partie  de  la  ligure. 

C;iiar«'a|ti(>.<«.  s.  m.  '¿ouarda-j)iéss.  .Jupe;  la  par- 
lie  de  l'iiabiilemetit  des  femmes  qui  descend  de 
la  ceinture  aux  pieds.  \  Jupon;  jupe  de  femme. 
V.  Urial,  /.a'^alcjo. 

Guardapolvo,  s.  m.  Auvent;  toit.  ¡  Toile  atta- 
chée au  plancher  pour  garantir  de  la  poussière. 
Il  Morceau  de  euir  attaché  à  l'endroit  de  la  bolle 
qui  porte  sur  le  coude-pied. 

Guardapolvos,  S.  m.  pi.  Tirants  de  volée  d'un 
carrosse. 

GuardapoKtiBo,  S.  m.Boh.  Valet  ou  portier  d'un 
mauvais  lieu. 

<;iiardapiicrta.  S.  f.  V.  Anteptierta. 

iititxrAur,  V.  a.  iiouardar.  Garder;  conserver, 
mrttre  linéique  chose  dans  un  lieu  commode, 
pour  empêcher  (ju-il  ne  se  gâte  .  qu'il  ne  se  cor- 
roiupe,  etc.  ||  (jarder  ;  retenir  pour  soi  par  de- 
vers soi  ;  ne  pas  donner  ,  ne  pas  communiquer, 
ne  pas  laisser  prendre  à  d'autres.  ||  Guardar 
coma;  garder  le  lit  ;  se  tenir  dans  son  lil  pour 
cause  de  maladie  ,  de  ((uelque  indisposition.  || 
Guardar  conservar  la  calentura  un  resfriado, 
garder  la  lièvre,  un  rhume;  l'avoir  long  temps 
sans  di-continuation.  ]1  Guardar  una  lavativa^ 
piauler  un  lavement  ne  pas  le  rendre  promp- 
temeiit.  Il  (¡ai  der  ;  se  maintenir  dans  son  rang, 
etc.  I  Garder,  observer  un  commandement, 
etc.  Il  Guardar  un  secreto;  garder  un  se- 
cret: ne  pas  le  révéler.  ||  Garder  ;  continuer 
d'employerquebju'un  pour  leschoscsde  sa  pro- 
fession. I  Garder;  réserver,  li  (îarder;  surveiller, 
avoir  soin  d'une  i  hose.  ||  Garder;  se  tenir  assidv'i- 
nient  auprès  d'un  malade  pour  le  soigner  et  le  ser- 
vir' Il  Garder:  delendre.  proteger.  ||  Garder;  pré- 
server, garantir  une  chose.  ||  Dios  os  guarde; 
Dieu  vous  i-'arde;  furme  de  salutation  autrefois 
en  usai^e  a  l'égard  de  ses  inférieurs,  lorsqu'on  les 
abordait  ou  qu'on  enelail  aborde.  |l  Garder;  veil- 
ler ala  sùri  te  d'un  nu  .  empêcher  qu'on  n'altenle 
à  sa  |)eisi)niie.  ||  Garder;  defendie  un  lieu,  un  pos- 
te. I.  l'ig.  et  fam.  Gi(rtr(/i»r.v('/(i  ti  d/i/iirio;  la  gar- 
der à  quelqu'un;  la  lui  garder  bonnet  conserver 


(iUA 


—  .iliU  — 


(HA 


miilic  lui  ilu  rc-si'iilimciil,  it  alliMiilro  l-ocrü- 
sioii  de  se  veiijiÇer.  ||  (iiiitier;  toiiser\or  le  sotive- 
veiiir.  |¡  lim».  V.  .inniinliir-  ||  Iiiiis,  V.  Impedir, 
evitar.  \\  liiiis.  V.  Ainulnr,  i/iirrir.  Ü  liiiis.  V. 
Alunir,  rcsiH-tiir.  ;i  ¡Vtitunld!  ¡fime!  |)ieiii'Z  gor- 
de.  Il  Niilleiiieiil;  point  du  tout.  |1  i'tua  dn  cl  co- 
ro ó  el  (j.vo;  ;;iire  (  r()(|ui'ii)itumi';  expre-siuii  eiii  - 
|)liiyée|tom  r.iire  piMii  iui\  pi-lits  cntaiils.  ||  Fain. 
G  lia  (1(1  Piibtni  |iiene/.-y  ;;aide,  je  n'en  Icihí 
lien.  Il  l'ifi.  liunrdar  hatiileros;  ('viler.  prévenir 
iDiilrs  l<'s  liillirulles,  tous  les  iiic(iii\ énients.  || 
Vtiiiti du  (•¡•reiiiotiiu;  s;^  Iciiir  iléci'niini'nl.  cdinnie 
il  r.!Ul.  (liins  une  as>enil)lee,d¡tns  un  liiapilre  etc. 
Il  ijiiiirdiir  ronsvriwiicia  t  èire  fonséiiiii'iil  ;  ne 
pas  eliaii|ier.  ||  {iiianldr  cl  santo  ù  lus  vueltas, 
se  détenir  sur  ses  siarJes;  se  ir.elicr  de  (luelqu'uii 
Il  Fai  e  ()uel(iuc  chose  eu  cuchelle.  Ij  (hiurdar  cl 
sui'i'id:  garder  le  somnieil;  CMipèelier  qu'un  u'é- 
veille  iiiieliiipun.  'I  (jiianlcir  <i(inado:  ;;ar(ler  un 
trimpeau.  Il  UHric/ric  lu  nipn;  se  caelii'r  pour 
nèlre  pas  reconnu,  j  {r>i<i  ilar  lus  espaldas.  V. 
Espalda.  WV'x:^.  Cuiardar  lu  ropa;  se  f;aran- 
tir  ,  se  tirer  dun  danger.  ||  iitturdar  la  bo- 
ca; être  sohre,  se  l'iiiie  sobre  iorsqu-tl  le  faut. 
Il  Guardar  ¡os  batideros;  eouper  bii'ri  les  ruis- 
seaux, se  dit  en  parlant  d'un  Cocher.  ||  Mar. 
Guardar  el  barlovento  ;  tenir  le  vent.  I|  V\^. 
Guardar  à  imo  el  aire;  se  |)lier  au  caractère  de 
queliiu"un  .  lui  céder.  Il  Gnard.iie  dvl  diablo; 
])reii(ls  <;arde  a  toi.  lu  me  le  paieras.  ||  JS'o  son 
todas  fiestas  de  ¡piardar;  tout  ce  qu'on  nous  dit 
n'est  (as  mol  dévan>;ile. 

Gunrdaii-io,  S.  m.  \iouarda-rio.  Ornith.  Ma.itiu- 
pcch'  ur:  petit  oiseau  de  plumage  bleu,,  haulanl 
les  eaux  et  les  marécages. 

Ciiim-tln-ropii.  s.  m.  '^ouar-da  ro-pa.  llist.  Gar- 
(ie-robier;  ulticier  qui  a>ait  soin  de  la  gardc-ro- 
bc  d'un  souverain  ou  d'un  prince.  |  Armoire  qui 
sert  de  garde-robe. 

Uunrtiaropn.  S.  f.  ^nuardaro-pa.  Garde-robe, 
chiimbre  pour  mettre  les  habits,  le  linge. 

Ciii»r«liir!<<>,  V.  pron.  iiouardar-sé.  Se  garder, 
être  gardé  H  Se  garder;  avoir  soin,  prendre  gar- 
de á  soi.  Il  Se  garder;  s'abstenir.  |  Se  garder;  se 
garantir. 

<iiinr4iiiKolln.«,  S.  m ■  çinuardasséll-oss.  Garde- 
sceanx;  niinislre  qui  a  les  sceaux  de  l'Etat. 

Guai-<l<isol.  s.  m.  V.  Quitasol. 

Ciiiti-datiiiiniK'»*.  S.  m.  •^oiiardatimo-néss.  Mar. 
Canons  de  retrnile;  canons  placés  aux  deux  ex- 
trémités du  gouvernail. 

Giiai-iiavelii ,  S.  m.  gouarf/arii-ZiT.  Mar.  Cargue 
des  huniers,  ou  voile  de  hune. 

Ciuni'dvria.  S.  f.  ^ouardéri-a.  Occupation;  travail 
d'un  ^  arde. 

Ciuurdla,  s.  f.  goHar-c/ia.  Garde;  défense, conser- 
vation de  quelque  chose,  ||  Garde;  protection.  | 
Garde;  précaution  que  l'on  apporte  pour  empê- 
cher que  quelque  chose  n'airive  contre  noire 
intention  ou  noire  volonté.  ||  Garde  ;  action  par 
laquelle  on  observe  ce  qui  se  passe,  pour  éviter 
loutc  surprise.  |  Garde;  les  militaires  eux-mê- 
mes dés;;:nés  pour  inotner  la  garde.  ||  Garde; 
guet,  service  allcniatif  des  soldats  ou  autres 
agents  delà  force  publujue.  désignés  pour  veil- 
ler pendiinuin  temps  déterminé  au  maintien  du 
bon  ordre,  à  la  conservation  d'un  monuincnl.  || 
Motilar   la    iptardia:   monter   la   garde;   faire 


partie  de  cenv  (|ui  prennent  le  service  delà  sur- 
veillance. I  .Çii/ir  (/cí/HíMí/ia;  descendre  la  garde 
au  (luariier  ou  au  lo-jonieut.  après  avoir  monte 
la  gaule,  i,  (^urrpo  de  (¡iianlia:  corps  de  garde; 
un  ceilain  tioiiibre  île  sold.its  placés  en  un  lieu, 
pour  être  disinbui's  ,i  ililleients  services,  n  Gar- 
de; lem¡is(]ue  diirece  service.  I|  Hehrar  la  guar- 
dia; relever  la  garde;  remplacer  i  ar  une  nouvel- 
le garde  celb'  dont  le  service  est  expiré  ||  (iuar- 
dia  avanzada;  girde  avancée;  corps  de  cavaliers 
ou  de  r.iniassins  qui  inan  lient  à  la  tête  d'une 
année  pour  avcrlir  de  l'approche  de  l'ennemi.  I| 
Garde;  certain  nombre  de  soldats  d'infanterie  et 
de  c.ivalciie  destinés  .i  mcttie  à  couvert  une  ar- 
mée ou  une  place  des  eoti épines  de  l'ennemi,  j 
l'ar  cxleiis.  Garde  :  corps  de  troupes  spéciale- 
ment chargé  de  garder,  de  défendre  un  souve- 
rain, un  prince,  etc.  ||  Lu  ijuardia:  la  garde;  la 
garde  impériale  ou  rovale.  ||  Ksc  (iarde;  maniè- 
re (le  tenir  le  ror|)s.  l'épée  ou  le  llcurct  de  son 
adversaire,  pour  (jnel'on  puisse  aisément  le  frap- 
per ou  lui  jiorler  une  botte.  ||  llisl.  (inardia  ne- 
!)•  a;  giirde  noiie;  nom  d'une  corps  d'infanterie 
(lui  fut  or^'anisé  par  Malhia-;  Corvin,  roi  de  Hnn- 
giie;  el  (]ui  >e  rendit  rediuilable  dans  toutes  les 
guerres  auxquelles  la  Hongrie  prit  part.  I|  Guar- 
dia coiistiiiirioual;  garde  con«.tilulionnelle;  gar- 
de ijiii  fut  accord'-e  à  Loui-.  Wl  par  l'assemblée 
législative,  et  (|ui,  aux  terme-*  de  la  loi,  devait 
être  composée  de  l.();)0  hommes.  Klle  lut  licen- 
ciée le  28  mai  17'.)2.  }  Ounnlia  national;  garde 
nationale;  réunion  de  tous  les  citoyens  capables 
de  prendre  les  armes.  ¡  La  joven  ijuardiat  la 
jeune  garde;  corps  de  la  garde  impériale  formé 
a|)rés  le  désastre  de  Moscou,  pour  la  campagne 
de  181'».  j  Estar  de  guardia;  être  de  garde; 
monter  la  garde,  j  Garde  ;  prolectiim.  !  .Mar, 
Oiiart ,  garde,  bordée.  ¡  Guardia  de  alabarde- 
ros; \.  Aliibanlern.  |  Guardia  de  honor;  garde 
d'iionneur  ¡  Guardia-marina;  s.  m.  Garde-me- 
riiie:  nom  donné  aux  jeunes  gens  (jui  appren- 
nent le  service  de  la  marine  et  qui  après  avoir 
acquisl<'sconnaissancesnéces>aires  passent  ofli- 
ciers,  etc.  |  Guardia  de  corps  ;  garde  «lu  corps 
corps  d'officiers  entretenu  pai  le  roi  pour  faire 
la  garde  auprès  de  sa  personne. 

C>  H  uni  In  II.  s.  m.  '^oiiardian.  Gardien;  celui  qni  a 
la  c^irde  d  une  chose  coidiée  à  ses  soins,  à  la  sur 
veillaiice.  ¡  Gardien;  celui  qni  protège  ou  qui  est 
commis  pour  proléger  quelqu'un  ou  «luelque 
chose.  I  Hist  Gardien;  titre  que  portail  autre 
fois  le  curé  d'une  paroisse.  |  Hist.  r  litr.  Gardien 
titre  qu'on  donne  au  supérieur  d'un  couvent  de 
religieux,  j  Ordre  de  cheval.  Gardien;  titre  du 
grand  maître  de  l'ordre  de  la  Jarretière,  en  An- 
gleterre. C'est  le  roi  d'.Vngleterre  qui  est  tou- 
jours le  gardien  de  cet  ordre.  |  Gardien;  se  dit 
de  celui  qui  est  chargé  de  la  surveillance  des  ar- 
senaux de  marine. 

Ciiiiirtliaiiato,  s.  m.  g:ouardiatta-to.  Gardienna- 
ge; einiiioi  de  gardien. 

<;.inr<liania.  S.  f.  (íuardiennat  ;  ofïîce  de  gardien 
dans  le  cii!\i!iinnaulés  religieuses  ;  durée  de  cet 
olîice.  y  IJislrii  t  oii  nu  couvent  fait  la  qnète. 

<^9iar(lilln.  s.  f.  Lucarne.  V.  Jîuharila.  \  Mansar- 
de; chamble  pratiquée  dans  un  comble  brisé,  de 
manière  que  la  partie  inférieuie  formant  l'égout 
soit  roide  el   presque  à  plomb  du  mur,  el  la  su- 


GUA 


—  561  — 


(iUA 


pôricure,  qui  porte  le  faîtage,  en  pente  plus  dou- 
ce. On  y  perce  des  lucarnes  pour  éclairer  l-inlé- 
rieur.  |  Grenier;  galetas.  |  Sorte  de  point  propre 
à  renforcer  les  coulures, 

fáuardiiiCM,  s.  m.  pi.  '^ouardi-néss.  Mar.  Cordes 
({ui  tiennent  suspendus  les  niantetets  des  sa- 
bords. I  Drosse;  cordage  lourné  sur  le  cylindre 
de  la  roue  du  gouvernail  pour  la  faire  mou- 
voir. 

Uiiai'diulu  ,  s.  f.  Bot.  GuarUiolc;  plante  du  Mo- 
xiijue. 

Vuardoüo,  ««.  adj.  Econome:  ménager,  qui  con- 
serve avec  soin.  ||  .\vare;  mesquin. 

Ciuarea,  s.  f.  Bot.  üuaréc;  genre  de  plantes  d'A- 
mérique. 

(kuarccer.  v.  a.  inus.  V.  Curar,  medicinar.  \  Se- 
courir; défendre,  délivrer.  ||  Garder  ,  conserver, 
assurer. 

(¿uarecer,  v.  n.  inus.  Guérir,  recouvrer  la  sunté. 

<iiiiai'ec('rMt>,  v.pron.  gouart'zerr-sé.  Se  réfugier; 
chercher  un  asile.  H  Se  garder;  se  préserver,  se 
défendre. 

Guarecido  ,  da.  part.  pass.  du  v.  guarecer,  V. 
ce  mot. 

Uuarcciiiiioiito,  s.  f.  inus.  Guarda  cumplimien- 
to, observancia. 

Ciuareiiticio,  cía.  adj.  inus.  V.  Guarentigio. 

Citiarend^io.  gia.  adj.  Jurisp.  Se  dit  du  pouvoir 
qu'on  donne  à  un  juge  ,  à  un  tribunal  de  faire 
exécuter  un  jugement,  une  sentence. 

Ciiiare.xcei-,  v.  n.  inus.  V.  Guarecer  ,  sanar ,  cu- 
rar. 

OuaroMcigiiieiito,  S.  m.  Cure  ,  guérison  ,  recou- 
vrement de  la  santé. 

Giinrsari.^eno,  s.  m.  inus.  V.  Gargarismo. 

Guni'iba,  s.  f.  gouari-ba.  Mamm.  Guariba;  espè- 
ce d'aiouatc.  j  Mamm.  Guariba;  espèce  de  singe 
d'Amérique,  du  genre  alónate. 

Guarida,  s.  f.  Tanière;  repaire,  concavité  dans  la 
terre,  dans  le  roc,  où  des  bêtes  sauvages  se  reti- 
rent.  ||  Fig.  Refuge  ;  asile,  retraite,  lieu  où  l'on 
se  retire  pour  cire  en  sûreté.  |  Fig.  Kndroi!, 
maison  qu'on  fréquente  habituellement.  |  inus. 
V.  Remedio,  libertad. 

Giiariadero,  ra.  adj.  inus.  V.  Curable. 

Guarlinlento.  S.  m.  inus.  V.  Curación.  \\  inus.  V. 
Amparo,  refugio,  acogida. 

Guarln  ,  S.  m.  Cochon  de  lait  ;  petit  cochon  qui 
tette  encore,  ou  qu'on  ne  nourrit  que  de  lait. 

Guarir,  v.  n.  inus.  \ .  Sanar.  \  V.  Subsistir,  man- 
tenerse. 

Guarirme,  V.  pron.  inus.  V.  Guarecerse. 

GuariMiiio.  s.  m.  Ordre,  ¡trogression  des  chifl'res 
dans  la  numération.  ||  ChilTre  ;  caractère  dont  on 
se  sert  pour  marquer  les  nombres.  (|  .Yo  tener 
guarismo;  être  incalculable;  innonibrable.  Se 
dit  pour  exagérer,  amplifier  une  chose. 

GuariNuto,  nui.  adj.  inns.  Qui  appartient  ,  qui  a 
rapport  à  l'arithmétique. 

Guarlanda,  s.  f.  inus.  V.  Guirnalda. 

Guaruecedwr,  S.  m.  Garnisscur;  celui  qui  garnit 
quelque  chose. 

Guarnt'codiira,  S.  f.  Garnissage;  action  de  gar- 
nir, résultat  de  celte  action. 

Guarnecer,  v.  a.  Garnir  ;   pourvoir  de  toutes  los 
choses  nécessaires  a  quelq'un  ou  à  quelque  cho- 
se ,   soit  pour  la  commodité  ,  soit  pour  l'orne- 
menl.  ^¡Guarnecer  ,  abastecerse  una  pUtza  dç 
TOMO   V. 


guerra;  garnir  une  place  de  guerre;  la  munir  de 
tout   ce   qui  est  nécessaire  pour  la  défendre.  Il 
Garnir:  orner  ou  munir  d'un  accessoire,  en  nar- 
laiil  d  une  robe.  ete.  l|  Gar;iir;  renforcer,  dou- 
bler. Il  Garnir;  remplir,  occuper  un  certain  espa- 
!      ce.  Il  Garnir;  être  le  complément  nécessaire,  l'or- 
j      nemenl,  l'accessoire,  etc.  I|  Garnir;  cou^  rir.  dou- 
j      Jtier.  Il  Garnir  ;  mettre  des  garnitures.  |  Garnir; 
j      eiitouier,  environner.  |  Enchâsser; bxer,  incrus- 
1      ter  quebiue  chose  dans  de  l'or,  de  largent,  etc. 
=  Fir.  Orner;  embellir.  ||  Faucon.  Garnir  un  fau- 
con dejéis,  de  sonnettes.  ||  inus.  V.  Corroborar, 
autorizar.  ||  inus.  V.  Colgar,  vestir,  adornar.  \{ 
(irapiieler  ;   garnir  ,  munir  de  grappes.  |  ¡nos. 
V.   Adornar,  enriquecer.  ||  inus.   V.   Proveer, 
equipar. 
f^uarnecido,  d.-j,  adj.  et   [lail.  pass.  du  v.  quar- 

necer.  Garni,  e ,  muni. 
Guarné.'i  ,   s.  m.  Sellerie  ;   beu  oii  s'on  serre  les 

selles. 
«liuarncii  ,   S.  m.  pi.  Mar.  Tours  d<-  câbks  autour 

des  poulies  qui  servent  à  hisser. 
Gnurne.sccr,  y.  a.  V.  Guarnecer. 
Guareiescldo  ,  a.  part.  pass.  du  \ .  guarnescer . 

V.  ce  mol. 
Guarnición,  S.  f.  Garnison  ;  troupes  de  toutes  ar- 
mes séjournant  dans  une  ville  ou  dans  une  pla- 
ce de  guerre.  H  iiarnison  ;  élat  des  troupes  qui 
séjournent  dans  une  ville  ou  dans  une  place  de 
guerre.  i|  Jurisp.  Garnison;  un  ou  plusieurs  hom- 
mes qu'on  élablit  en  quelque  maison  pour  con- 
traindre un  débiluer  à  payer,  et  pour  y  demeu- 
rer à  ses  frais  jusqu'à  ce  qu'il  ait  payé!^  ou  pour 
veiller  à  la  conservation  des  meubles  saisis  cher 
lui.  Il  Garniture;  ce  qui  est  mis  pour  garnir.  |  Gar- 
niture; assortiment  complet  de  (¡uoi  que  ce  soil. 
Garniture;  encbûssure  d'une  bague,  etc.  ;|  Four- 
biss.  Garniture;  la  garde.  \c  pommeau,  la  bran- 
che et  la  poignée  d'une  epée.  |  Mar.  Garniture; 
tout  ce  (¡ui  sert  à  garnir  un  m.U  ,  une  vergue, 
nue  voile,  etc.  |  Imprim.  liarniture  ;  bois  (ju'on 
mot  autour  des  pages.  |  Fig.  Ornement;  parure, 
embelli?semenl.  ce  qui  orne,  ce  qui  sert  a  orner, 
i  Guarniciones;  s.  f.  pi.  Armes  défensives  dont 
on  se  servait  anciennement.  ¡  Harnais;  tout  l'é- 
quipage servant  à  atteler  un  chc-val  de  carrosse 
ou  de  charrette.  ¡  Teint.  V.  .Marco.  \  anc.  art. 
niilit.  Guarnicitin  interior  de  la  manopla;  ham- 
brège;  garniture  inléiieure  du  gantelet. 
Guarnicionar,  V.  a.  inus.  V.  Guarnecer,  j  Orner; 
parer,  embellir  une  chose  eu  y  mettant  des  gar- 
nitures. 
Guarnicionería.    S.    f.  Fabrique:  boutique    où 

l'on  vend  des  garnitures,  des  harnais,  etc. 
Guarnicionero,  s.  ni.  Sellier;  ouvrier  qui  fait  des 
harnais,   des  selles,   etc.  ¡  Hourrelier;   ouvrier 
qui    fait    et    réparc   les    harnais  des  bêtes  de 
somme. 
Guarniel,  S.  m.  Bourse  de  cuir.  |  V.  Bnjaca. 
Gnarniniicnto,  s.  m.  inus.  V.  Adorno,  aderezo, 

guarnidura.  \  Mar.  V.  Guarnición. 
<;nurulr,  v.  a.  inus.  V.  Guarnecer. 
Guaro,  S.  m.  -inua-ro.  Ichlhyol.  Guare  poisson  du 
genre  fiombre.  ¡  Oriiilh.  Guaret  oiseau  du  Brésil. 
Guarra  .   s.    f.  Bol.   Gouarcee  ;  genre  de  plantes 
d'Amérique  ,  famille  des  méliacces,  j  Truie:  la 
fi-niclle  tlu  porc. 
Guarro,  s.  m.  Tore  ;  cochon  ,  animal  domestique 

36 


(iUA 


—  M)!  — 


(iui: 


(]u'üii  (•ii;!ri>issf  |i(piii  le  luaii^zti  cl  duiit  l.i  ;.'iai^ 
se  aii|>it^s  (le  la  («mu    s'!)1>|»c1Ii'  laril. 
«¿uai-uhit ,   s.   1".   Oiiiilli.  (limarinilia  ;    |H'rio»|iiPl 

d'Ainí'iiiiiíi-,  à  nipi>'i'  rmi^ic 
CiiinNo,  s.  m.   Uclat.  Ciiiasso:  laiiiirc  au  iiicivcii  tic 
laiiiicUc  les  iliassiMirs  de  1' Aiik'tuhic  (Iii  Sud  cn- 
lacciil  cl  rcnvcrseiil  les -i  auds  (piadiupcdi-s.  Ou 
se   siMl  du  t;uasso  à  la  gucric  i)i>ur  (Milacor  les 
pieds  des  clievaux  cl  les  pièers  de  canon. 
«¿iinHtuiite.  part.  nés.  de  (¡wistar.  V.  ee  mol. 
«¿iiiiNttii-,  V.  a.  inus.  V.  Cüiisnmir. 
tiunsio,  s.  m.  iiius.  V.  Coiisiutrlon. 
tiunti'vUi,  s.  t'.  liol.  (luallérie;  j^enre  do  piaules 

de  la  l'auiille  des  aunnées. 
«:iinlucii|»a,  s.  m.  Ulilliyol.  (hialucupa  t  poisson 

du  ^;euie  labre. 
e;iiny,  mterj.  iinis.  V.  Aij.  \  Tener  murlias  tiun- 
yes  ;  avoir  beaucoup  de  maux,  de  malheurs,  ou 
de  revers  de  fortune. 
(¿iinyM,  s.  r.  rlainle;  gémissement,  lamentation. 
¡  Hacer  In  guaija:  se  plaindre;  se  lamenter, 
exagérer  ses  maux. 
fniitiyuhu,  s.  f.  l?i)l.  (loyave;  Iruit  du  gayavier,  ar- 

biO  d'.\méri(iue. 
(;iiii>al»oro,  s.  m.  Ornillt.  C.oyavier  ;  pelit  oiseau 

qui  se  nourrit  de  goyaves. 
<;iia)iabo,  s.  m.  Hol.  Goyavier  ;   genre  de  plantes 
de  la  famille  des  myrtacées  ,  originaire  de  l'A  ■ 
méri(|ue  et  des  Indes  orientales. 
«liiinyacnn,  s.  m.  V.  G'nujdeo. 
Oiiayaca,  s.  m.  go«rtïrt-/co.  lîot.  (îuayac  ;   genre 
de  plantes  de  la  famille  des  rutacêes  ,  originaire 
des    contrées    éciualoriales  de  1'  Amérique.  Ce 
sont  des  arbres  remarquables  tant  par  leurs  ver- 
tus médicales,  que  par  la  dureté  de  leur  bois  et 
la  beauté  de  leurs  fleurs, 
f>iiayailei-o,  s.  m.  inus.  Lieu  où  l'on  pleure  dans 

les  deuils. 
Giinyapil,  ou  ««myapin.  s.  m.  Sorte  do  manteau 

indien  qui  ne  couvre  que  le  cou  et  les  épaules. 
Guayaquil,  adj.  Géog.  De  guayaquil  ,  qui  appar- 
tient, qui  a  rapport  à  Guayaquil. 
Guayaqufua  ,  s.  f-  Chim.  Guyacinc  ou  gaiacine; 
substance  qui  découle  du  tronc  du  gayac  ofllci- 
nal;  elle  est  d'un  jaune  verdàtre  cl  d'une  odeur 
aromatique  agréable.  Cette  substance  est  célè- 
bre par  ses  propriétés  stimulantes  ,  diurétiques 
et  légèrement  purgatives. 
Guayar,  V.  n.  inus.  Pleurer;  gémir,  se  lamenter. 
Guayas,  interj.  inus.  V.  Guay. 
Guayoto,  s.  m.  Relat.  Guayotta;  le  mauvais  prin- 
cipe chez  les  habitants  de  Tenerife. 
Guazoubira,  ou  GuazoupSta.  Mamm.  Guazou  > 

bira  ou  guazoupita;  cerf  du  Paraguay, 
Guaziieti',  s.  m.  Mainm.  Gazouètc;  cerf  du  Para- 
guay- ,      , 
f^uuzuma,  S.  f.  Bot.  Guazuma  ;  genre  de  plantes 
dicotylédones  ,  de  la  famille  des  malbacées.  ¡ 
Guaiuma  de  áureas  hojas  ;  guazuma  à  feuilles 
d'or, orme  d'Amérique;  arbre  originaire  des  An- 
tilles, 
Guaziipnra,  s.  m.  gottmou-para.  Mamm.  Goua- 
zoupara  ;  cerf  du  Paraguay  ,   plus  petit  que  le 
gouazouète  ,  et  dont  le  poil  est  luisant  et  mêlé 
de  brun  et  de  blant. 
Guazúplta,  s.  m.  gouav.ou-piia.   Mamm.    Goua- 
zoupita;  cerf  du  Paraguay,  qui  paraît  être  la  bi- 
che noire  ou  biche  desbôis  ue  Cavenne. 


(•iiii'/.upurii  .    s.    m.     ijDiia/iiuiiuit-liiiii.     Mniiini. 

(iiiiia/iiti|Miuciiu;  clicv  reuil  d'Amérique. 
liKiaxu),  s.  m.  iiiHiai.oa-i.  .Mamm.  (loua/oiiy;  cerf 

du  I';m  ;iuin\ . 
4¿iilt(>rciarloi>.  s.  f.  mus.  \.  Golirninritin. 
Gul>ci-ii:iinci>tll)iliiiail,  s.  f.  tiotibérntimi'iililiili 
(luilil.  .Neol.  GouNernenu-nlaliilité;  mol  créé    par 
l.ouis  XVMl.  Action  de  se  jouer  d'un  gouverne- 
ment. Ce  mut  a  plus  de  rapiioit  à  ceux   (jui  gou- 
vernent qu'à  l'adion  île  goiiverneriier  même. 
(¿liltiTiiauK'iital,  adj.    iioiiliniidiiiinlnl.    Néenl. 
(jiiinernementat;  qui   appartient    au    gouverne- 
menl.auilicf  dcll-llat.  ||  Sislctyid  (lohniifnnnitai. 
système   gonNcrneiiKiital.  |  G»  uvei  nemental;  se 
dit  aussi  des  hoinines  (|ui  deniandrnt  ou  qui   ap- 
puient un  gouverneinenl  fort  ou  régul.er.  |  ¡'uT' 
lilla   iiitheruauii'nlal  ;    parti   gouvernemental.! 
(iouvei  neiiiental;  se  dit  aii-si  d'un  homme  d'K- 
tal  (|ui  présente  comme  ministre   des  garanties 
di'  talent,  de  moralité  et  de  modération. 
4;ul»(>i'iiaui4'>italiNii>o,  S.  m.   ijonbr ma inénlalit- 
)ii:r  .Nitd.Gouvenicmentalisme;  système  qui  rap- 
porte  tout  au  gouvirneiuent,  a    la    manière  de 
gouverner.  |  /:'/  (luheniaiiu'iilalismo  se  sirve  de 
los  hombres  como  tic  lus  ;iuaris)ni>s    de  los  pre- 
stiiniestiis:  le   gouvernenieiilalisme  se  sert  des 
hommes  comme  des  chifres  du   budget.  |  (îou- 
vernemenlalisme;  manie  de  gouverner. 
<âul>eriiar,  v.  a.  inus.  V.  Gobernar. 
4iuli<M-E>ii(lvaiueiitc  ,    adv.  ¡¡(luvéntatiramén-ti'. 

Par  voie  de  gouvernement. 
Giiberiiativ»,  va.  adj.  (lotibérnati-i'o.  Gouverne- 
mental; (¡ui  appartient  au  gouvernement. 
GiiExTiit'ta,  s.  f.  ijoubénié-la.  Ornilb.  ííubernite; 

genre  d'oiseaux. 
Gubia,  s.  f.  f/oi/-¿ía,  Tcclin.   Gouge;   oulil,  sorlo 
de  ciseau  dont  se  servent  les  menuisiers.  |  Mar. 
Gouge;  sorte  de  foresl  acéré,  dont  on  se  sert  pour 
percer  les  pompes  de  >  aisseau.  |  Pequeña  gubia; 
goiigetle;  petite  gouge. 
Gubio,  s.  m.  (¡ou-bio.  Ichlhyol.  Goujon;  genre  de 
petits  poissons  blancs,  qui   ne  renferme  qu'une 
seule  espèce. 
Giibilcta,  s.  f.  inus.  f]uiibilé-ta.  Boite  où  l'on  ren- 
ferme des  gobelets. 
Gubilete,  s.  m.  inus.   goubilé-lé.   Gobelet;  vais- 
seau de   verre  ou   de  quelque  substance  méta- 
llique, qui  est  plus  haut  que  large,  ordinairement 
rond  et  sans  anse,  etc. 
Gudie-Kutlic,  S.  m.gnudik  gnttdi\i.  Ornith.  Gou- 
dic-goudic;  espèce  d'oiseau  de   proie  d'Abyssi- 
nie.  des  mouvements  et   de  la   position  duquel 
les  habitants  de  ce  l'ays  tirent  un  bon  ou  mau- 
vais augure. 
Guiloc,  s.  m.  (joudo!;.  Mus.  Guddock;  instrument 
monté  de  trois  cordes,  ayant   presque  la  forme 
du  violon;   il  est  en  usage  parmi  les  paysans 
russes. 
Gu(lof|ut>,  s.  m.  goiidu-ké.  Mus.    Goudok;  violon 

informe  des  russes. 
Gudi-a,  s.  f.  gou-rfra.  .\nc.  art.  milil.  Goudra;  e.s- 
pècc   de   fascines  goudronnées  et    enflammées 
qu'on  jetait  sur  les  assiégeants. 
j  Guetia  ou  G3ie.<áda,   S.   f.    gué-f/a  gués-da.   Bol. 
i      Guèdc  ou  guesde:  nom   vulgaire  du  pastel  em- 
¡      ployé  pour  teindre  en  bleu. 
,  Guedeja,  S.  f.  (¡uédég-ha.  ToiiT.  Face;  les  cheveux 
i      qui  tombent   sur  les  deux    ternîtes.  ¡1  Crinière; 


GUE 


5G3  — 


(iUE 


masse  (le,  loties  [loils  imi  j;ai  iiiss>'iil  tuiilf  la  |)iu 
tic  antérieure  diicnii  du  Ikmi.'H  Tener  al¡iiitiíii<}- 
sa  ]>or  la  (incileja:  siii-ir  l'ijccasioii  au\  clieveiix, 
ne  pas  la  laisser í-chajiper. 

«¿iit'drjtir.  V.  a.  iinis.  (luhléii-lutr.  .\rraii;^cr  les 
cheveux  (|ui  loniheut  sur  les  lc:)i|)es. 

«liiaedejill»,  s.  T.  (Imi.de  (^neilrjn.  V.  ce  mot, 

Gtii'tlcjoii,  s.  t!i.  au^Mii,  de  (iiictlcjd.X .  ce  mol. 

GsiiiiMlcjoM».  NH.adj.  V.  Cuedejuila. 

UiKMlrjiKl»,  <la.  s.  Í,  (luêdéii-lioii-tli).  Oui  a  beau- 
coup de  clicM'Ux  sur  les  tempes. 

C:iioI«li-ó>*,  s-  m.  cl  adj.  (lueldrois;  lialiitant  de  la 
Gueldre  ou  (jui  appartient  à  la  (lueldre. 

UiicUoM,  s.  m,  \)\.  Hist.  (iueUes;  partisans  despa- 
[)es  enllalie,  par  opposition  aux  (iii)clins,  parti- 
sans de  rempercur.  Cette  dénomination  vient  de 
ce  (jue  des  deux  maisons  puissantes  (¡ni  divi- 
saicnl  rAlleuia^Mie.  les  iloiicii  MaiilVen  ou  'A'ei- 
lilinjçcn,  cl  les  WeiCs.  durs  de  Uasiére,  ces  der- 
niers s'étaient  toujours  déclarés  en  faveur  des 
papes  contre  les  em|iereurs  <le  la  maison,  Ho- 
ben  llouffen.  le  premier  Well"  avait  clé  crée  duc 
de  naviéreen  1071.  par  Ueri  IV, 

«¿ikt'IloM,  s.  m.  pi.  inus.  V.  Ojos. 

iiüvlivv,  s.  m.  Holi.  V.  ¡Huero. 

(¿uenilio,  s.  m.  Ilortic.  (¡uemhc;  l'ruit  du  l'ara- 
fiuay,  dont  les  semences,  mises  sur  (!es  écorces 
pourries,  au  liant  des  arbres,  jelleiil  des  fibres 
tortuensesfjuidesceiidenl  jusiju'àterre  et  y  pren- 
nent racine. 

<i;iiciiii.«H,  s.  f.  Guémise;  sorte  de  s^uèlres  en  usa- 
j;e  dans  les  Antilles. 

«^iit'iiuii.  s.  m.  Mainm.Guémul;  ruminant  du  gen- 
re lama  ijui  habile  les  sommets  les  plus  élevés 
des  Andes. 

liiieno,  s.  m.  ¡Vlamm.  Guenon;  genre  de  singes  de 
l'ancien  continenl.  ||  Comhyl.  Guaimum;  gros 
crusîacé  du  Urcsil,  bon  à  manger. 

Ciiieiitrria,  S.  f.  Hot.  Guentlierie;  genre  de  plan- 
tes hépatiijucs  dont  l'espèce  la  plus  connue,  la 
gucnthéi  iemarchanlioïde,  est  Irés-communc  aux 
environs  do  Florence. 

(■tteiiiiiiilii,  s.  m.  gf)(/r«ei(í7i-í<(.0rnitli.  Guainum- 
bi;  espèce  d'oiseaw-mouche  des  Indes. 

Uiici-flio,  cha.  adj.  inus.  V.  ISincn. 

Gurriiioot'N,  s.  m.  pi.  Fauconn.  Croie;  sorte  de 
gravelle  des  oiseaux  de  proie. 

Uiicrrii,  s.  f.  Guerre:  lutte  armée  entre  deux  ou 
plusieurs  Ktals;  série  tlaetes  violents  par  les- 
quels une  puissance  cherche  à  faire  prévaloir, 
contre  une  autre  puissance,  des  prélenlioiis  jus- 
tes ou  injustes.  |  (iuerre;  la  connaissance  îles 
règles  nuil  faut  suivre,  des  moyens  qu'on  doit 
en)|»loyer  pour  faire  la  guerrci  avec  avantage.  || 
dente  île  i/iterra;  gens  de  guerre;  soldats,  mili- 
taires, lrou|)e  armée.  |  HfijiD  <ie  lu  ¡¡uerra:  [oii- 
dre  de  guerre;  surnom  de  plusieurs  grands  ca- 
pilaiin'S.  cl  com|ueranls;  tels  ((u  Alexandre,  An- 
nibal.  Napoléon.  Cesar,  etc.  |  Par  exiens.  Guer- 
re; toute  es|)éce  de  débat,  de  démêle,  d"atta(|ue, 
de  lutte  morale.  ||  Fig.  (iuerre;  opposition,  con- 
trariété. I  Fig.  Guerre;  différents,  dispensions 
domestiijues.  |{  Milice,  art.  exercice  de  laguerre. 
Il  (¡uerrd  camiml;  guerre  imverle;  i|ui  est  en 
pleine  activité.  ||  (iiierrn  civil:  guerre  civile; 
guerre  intestine,  pierre  i|u  s'allume  entre  les 
citoyens  d'ii'j  mènie  Fiat,  ||  (¡ucrrddliierlu;  Fig. 
guerre  ouverte;  inimilié  déclarée.  ||  Fig.    Ucmè 


les  piUtlics.  Il  (iueira  <l<;  enltiulimieuiu,  opposi- 
tion, contrariété  de  senlimenls.  |i  (¡uerra  iutc- 
rior;  guerre  intérieure;  combats  des  passion-, 
contre  la  raison.  ||  (iueirn  (lulntin;  fiuerre  peu 
sanglante,  dans  laquelle  on  expose  peu  de  mon 
de.  I  llnrer  biu'Hd  ijuerra;  faire  bonne  guerre, 
a^ir  conformément  aux  lois  de  la  guerre.  |1  Ob- 
tener los  honores  de  In  fiucrra;  obtenir  les  hon- 
neurs de  lu  guerre;  se  dit  d'une  garnison  assié- 
gée, qui  vaince  après  une  longue  et  honorable 
résistance,  obtient  de  sortir  de  la  ville  ou  de  la 
place  qu'elle  défendait,  avec  armes  et  bagages. 
Il  (iiterrds  púnicas;  guerre  puni(|ues;  lutte  de 
Uoine  et  de  Carthage;  le  plus  grand  événement 
du  monde  ancien,  qui  se  termina  ¡lar  le  triom- 
¡ytiede  Uume  sur  sa  rivale.  |i  llist-  (jiierra  santa: 
guerre  sainte;  se  dit  de  la  guerre  à  laquelle 
Aboubcckr  appela  les  lidèles  pour  convertir  à  l'is- 
lamisme le  peuple  de  Syri;;.  ||  Tener  la  (jucrra 
derlaradn;  élreá  couteau  tiré  avec  quel(|q'un.  || 
(iuerrd,  giierrd!  aux  armes,  aux  armes!  ||  Hijo 
hdhidoen  bueno  giterrd;  bùtard;  eniunt  né  hors 
mariage.:=.'\l>  th.  Guerre;  on  dépeint  la  guerre. 
ainsi  que  bellone,  armée  à  l'anliiiue,  un  casque 
en  léle  et  la  lance  à  la  main.  |  Mvth.  Guerre;  la 
guerre  considérée  comme  ayant  la  paix  pour 
but,  est  figurée  parMars, tenant  de  la  maindroi- 
tc  une  lance  et  de  la  gauche  un  caducée. 

(¿ucrreaiEo,  »la.  part.  pas.  de  guerrear.  Guerro- 
ya', e- 

Uiaerrendor,  s.  m.  Fam.  Guerroyeur  ;  celui  qui 
aime  à  guerroyer.  ||  Guerrier;  qui  fait,  qui  aime 
la  guerre. 

GucrreaKtp.part.pres.de  guerrear.,  cl  adj.  Guer- 
royant; qui  aime  à  guerroyer,  qui  guerroie. 

Guerrear,  v.  n  Guerroyer;  faire  la  guerre.  ||  Fig. 
Combattre;  attaquer  son  ennemi,  ou  soutenir, 
repousser  son  attaque.  ||  Fig.  Tourmenter;  agi- 
ter intérieurement. 

Gucrrerniiseiilc.  adv.  D'une  manière  guerrière, 
comme  à  la  guerre. 

«¿Herrería,  s.  f.  inus.  V.  Guerra. 

Guerrero,  ra.  adj.  (iuerrier;  qui  est  pr(q>re  à  la 
guerre,  qui  appartient  a  la  guerre,  (jui  fait,  qui 
aime  la  guerre;  se  dit  des  personnes  et  des  cho- 
ses. Il  Tener  el  aire,  el  continente  guerrem: 
avoit  l'air  guerrier,  la  mine  guerrière;  avoir  l'air 
la  contenance  d'un  homme  de  guerre.  ||  (îuerro- 
yanl;  qui  ai  me  à  guerroyer.  ||  (juerrier;  belliqueux, 
mai  liai. 

Guerrero,  s.  m.  Guerrier;  ceUii  qui  fait,  qui  aime 
la  guerre.  !|  l'oès.  Guerrier;  siddal.  1|  l'rov.  Un 
guerrero  debe  acometer  como  galgo,  huir  como 
lobo,  1/  defenderse  como  ,/ai'fi/i;  un  guerrier  doit 
avoir  assaut  de  lévrier,  fuite  de  loup  et  défense 
de  sanglier;  il  faut  allaiiuerhanliment,  se  retirer 
lenleiiieiit,  cl  se  défendre  avec  vigueur. 

Guerrillero,  s.  m.  (¡m  :  rillero;  partisan  qui  sert 
dans  une  guerrilla.  ||  liucrrillas;  partisan  qui 
sert  dans  une  guerrilla,  c'e^l-a-dire  dans  un 
corps  de  troupe  le^îère  qui  va  à  la  découverte  et 
combat  par  escarmeuchc.  Uandils  «jui  se  formè- 
rent en  Ks|)agne,  dans  la  guerre  de  I8t>8  à  ISl  '» . 
jiour  ai;ir  contre  les  armeus  françaises. 

Guerrilla,  s.  f.  dim.  de  (¡uerra.  llist.  milil 
Guerrilla;  petite  guerre.  Se  dit  des  petits  corps 
iiisurrei  tioiinels  (lui,  chacun  dans  leur  sphère, 
cigissaieut  indépendamment  des  masses  regulic 


(ÍLI 


—  MVt 


<.Li 


rt's.  l'ciidiitil  lu  ■iucric  de  l'itiili  iiciiditiici'  il  y 
«■Ht  b(;aii(-oii|)  (le  j;iii'riillas.  qui  ont  ncíiiiis  une 
grande  célébrilé  «  cause  de  leurs  niiaulé,  ele, 
etc.  ele. 

UiKM-Kit,  s.  f.  Métrol.  (liierze;  mesure  dií  longueur 
cni|)li)y(''e  en  l'erse. 

<¿iic(iirila.  s.  f.  líol.duellarde;  (,'enre  de  la  fami- 
lle (les  ruliiarées.  tirant  son  ori^iiK^  d'Aincrique 
el  des  ludes.  Klle  a  des  lleurs  disposées  en  eo- 
rynibcs  sur  de  lon^'s  ¡lédoncules  oxillaires. 

tlHctnr<lon«*.  s.  r.  pl.  Hol.  (liieltardées ;  famille 
de  plantes  ijui  a  pour  type    le  frcnre  ^ueUarde. 

C¿iit>(úr<leo.  «loa.  adj.  líot.  Gudlardi'!  ou  ¡j'ueltar- 
dacé;  (lui  res-cinMe  a  une  ^'Mctinule. 

Ciiircli»,  s.  f.  Bot.  (ioulVée;  genre  de  la  famille  des 
caryo|)hyllées,  fonde  sur  une  seule  espete  des 
environs  de  Marseille. 

Gusulnno.  s.  m.  çjoivjouln-no.  Bol.  Gougoulane; 
variété  de  banane. 

CíhI,  s.  m.  Büt.  (lui;  j)ianlc  parasite  de  la  famille 
des  eliévrefeuilles,  dont  la  semence  s'allaclie  à 
l'ecorcc  de  certains  arbres,  tels  que  le  chêne, 
le  pommier,  l'aubépine,  etc.,  et  dont  les  feuilles 
ont  une  saveur  amérc  et  mucilagineuse.  |)  Hisl. 
Gui;  c'était  une  grande  térénionie  chez  les  gau- 
lois quand  on  devait  cueillir  le  gui  de  cliénc, 
qu'ils  regardaient  comme  sacré.  Leur  chefmon- 
tailsur  le  chêne,  coupait  le  gui  avec  une  faucille 
d'or,  et  lepremier  jourdcranon  le  distribuait  au 
peuple  comme  une  chose  sainte,  en  criant.  A  gui 
kan  neuf!  pour  annoncer  la  nouvelle  année.  Sui- 
vant eux,  l'eau  du  gui  fécondait  les  animaux  sté- 
riles, et  offrait  un  préservatif  contre  toutes  sor- 
tes de  poisons. 

Ciiiia,  s.gui-a.  Guide;  celuiqui  conduitquelqu'un 
pour  lui  montrer  son  chemin.  |  Gucrr.  Guide; 
personne  du  pays  que  l'on  requiert  pour  diriger 
un  détachement  dans  sa  marche.  ||  Art.  milit. 
Guide;  soldats  sur  lesquelsles  autres  doivent  ré- 
gler leurs  mouvements  dans  les  évolutions.  |j 
Guide;  compagnies  ou  escadrons  d'élite,  qui  du 
temps  de  l'empire  français, étaient  attachés  spé- 
cialement à  la  personne  du  général  en  chef.  | 
Ilorlog.  Guide,"  outil  qui  sert  à  conduire  un  fo- 
ret, pour  percer  droit  les  platines  des  montres 
et  des  pendules.  I  Navig.  iluv.  Guide;  balises 
qu'on  met  dans  les  passages  difliciles  jiour  mar- 
quer le  véritable  cours  de  l'eau,  et  assurer  la  na- 
vigation  d'un  fleuve.  |  Fih.  Guide;  celui  qui  don- 
ne des  instructions,  des  avis,des  conseils.  |!  Gui- 
de; titre  de  quelques  ouvrages  qui  contiennent 
despréceptes,  des  renseignements.  |  Fig.  Guide; 
tout  ce  qui  sert  à  guider,  à  diriger  dans  les  étu- 
des, dans  les  actions.  |i  (luide;  lanière  de  cuir 
attachée  à  la  bride  d'un  cheval  attelé  à  une  voi- 
'ure.  Il  Mar.  Guide;  grande  verge  scche  ou  arc- 
boutant  qui  sert  à  déployer  laralingue  inférieu- 
re de  la  brigantine.  I]  Guide;  directeur  de  cons- 
cience, j  Fasse-port,  passavant,  billet  de  doua- 
ne, acquit-à-caulion.  Il  Chef  de  quadrille;  celui 
qui  dans  les  exercices  équestres  conduit  la  qua- 
drille. I  Celuiqui  mène  la  danse.  |  Chanteur  qui 
part  lepremier  dans  une  fugue.  ||  Long  sarment,  | 
maîtresse  branche  qu'on  laisse  à  une  souche  en 
la  taillant.  |  Guia  de  forasteros;  sorte  d'alma-  j 
nach  national,  en  Espagne.  ||  \dv.  inus.  En  guia 
oenlaguta.y.  Guiando.  \  Guias,?.,  f.  pi.  Amor-  i 
ces,  traînées  de  poudre,  mèches  de  communica-  ' 


lion.  I  C.tuMaux  de  \()lce  (ju'on  mtt  dcvîiiil  les 
deux  attelés  au  timon.  |  Se  dit  de  deux  grosses 
baleines  (jui  se  mettent  sur  le  dejrièredun  corps 
de  jupe.  Il  (irosses  baleines  d'un  éventail. 

<.iiln<lorn,  s.  f.  V.  Guia. 

«¿iiIiuIg,  «In.  part. pas.  de  r;»/?rir,  et  adj.  Guidé,  c. 
Il  tiiiidé;    ((iiidnit.  dirigé. 

Uiiiadur,  s.  m.  liiiide.  ci. iiduclcur,  directeur. 

<^niajr.  s.  m.  Giiidunna^e;  fonction  de  guidon.  || 
Inus.   V.  Seguro,  resguardo,  salvo  conducto. 

<;iilaiiiii>ii(o,  s.  m.  inus.  Omduile:  direction.  | 
Guiddjo.  II  Inus.   V.  Seguridail,  salvo  conducto. 

(;iilniiii,  s.  f.  Gédgr.  Ciuiane;  vaste  contrée  del' 
Amériínie  méridiiin.-ile.  comprise  cutre  l'Oréno- 
quc  au  N.  et  le  fleuve  des  Aina/ones  au  S.  Hile 
occupe  une  élciiduc  de  jilus  de  '.ÎOO  lieues  de  eû- 
tes sur  l'Océan  atlantique,  et  comiirend  la  guia- 
ne  esiiagnolc,  la  guianc  anglaise,  la  guiane  ho- 
llandaise ou  Surinam,  etc.;  elle  contient  ;)0(),000 
habitants, 

Uiiinr.  v.  a.  Guider;  conduire  quelqn'un  i  our  lui 
montrer  le  chemin.  |  Guiar  tiu  rnhallo;  guider 
un  cheval;  le  conduire.  ||  Fig.  (iuidcr;  diriger 
«luelqu'un  dans  le  chemin  de  la  vertii.  |  Solo  lo 
guiaba  cl  interés;  son  intérêt  seul  le  guidait.  | 
Guider:  donner  le  bon  exemple.  ||  Fig.  Mener 
le  branle;  êlreà  latête  d'une  affaire.  |  Mener,  gui- 
der, conduire. 

(¿iilar,  V.  n.  Aller,  conduire,  aboutir. 

(.uiaro,  s   m.  Bot,  Guier;  arbuste   du  Sénégal. 

Viilai*»ie.  V.  pron.  Se  guider:  se  diriger,  se  con- 
duire, se  gouverner.  |  Se  laisser  guider,  condui- 
re, diriger. 

G  nitin,  s.  f.  Mamm.  Guib;  espèce  de  gazelle  du 
Sénégal. 

(¿iiibor,  s.  m.  Comm.  Guibert;  toile  blanche  de 
lin  qui  se  fabrique  à  Louvicrs.  F.lle  est  ainsi 
nommée  de  Guibert,  qui  en  fabriqua  le  pre- 
mier 

ftsiiüa),  <Im.  adj.  Bob.  V.  Bueno. 

€iiiiidó.  s.  m.  Guideau;  espèce  de  filet  en  manche, 
que  l'on  tend  à  l'enibnuchure  des  fleuves. 

(i:iii<lon)n,  s.  f.  Bot.  Guidonie;  genre  de  plantes 
qui   répond  au  guaréa  de  Linné. 

Giii('e]a,s.  f.  guié-na.  Géogr.  Guienne;  ancienne 
prov  ince  de  France  qui  se  composait  de  la  Guien- 
ne et  de  la  (iascogne,  et  qui,  après  avoir  formé 
un  royaume  sous  le  nom  d'Aquitaine,  fut  en 
suite  gouvernée  par  des  ducs,  et  en  lin  réunie 
définitivement  à  la  couronne  du  France,  sous 
Charles  Vil,  en  lîo3,  après  avoir  été,  pendant 
plus  de  trois  cents  ans.  le  théâtre  d'une  guerre 
presque  continuelle  entre  les  Français  cl  les  An- 
glais. 

Guija,  s  f.  Caillou;  pierre  qui  se  trouve  dans 
les  rivières.  ¡  Sorte  de  pois  carré.  |  Ser  de  pocas 
cjuijas  ó  tener  ¡loras  guijas;  être  mince,  petit,  se 
dit  en  parlant  des  jiersonnes. 

fàiiijai-al,  s.  m.  Sol  pierreux,  couvert  de  cailloux. 

Ciiiijai  r<i»o,  S.  m.  Coup  de  caillou,   donné  avec 

un  caillou. 
Oiiijan-ofio.  ña.  adj.  guig-harré-gno.  Çui  ap- 
partient ou  ressemble  aux  cailloux,  qui  en  est 
couvert.  ¡  Fig,  et  fam.  Fort,  robuste,  d'un  tem- 
pérament vigoureux. 
Ciiiijarrilo,  ito,  s.  m.  dini.  de  Guijarro.  V.  Ce 
mot. 

Giiijnrro,  s.  m.  guig-har-ro.  Gcol.  Caillou;  nom 


Güi 


oG5  — 


(iUI 


vulgaire  de  toulcs  Icspicrips  siliciciiscs,  c'est- i 
à-di  I  r,"omposéi'scssentiellcmenl  (le  silice, quelle 
que  soil  la  couleur-  I 

CiiiijnrroMo,  xa.  aiij.  Caillouteux;  plein  de  cail-  { 
loux,  semé  de  cailloux.  1 

Uiiijeno,  An.  adj.  guii¡-hé-gno.  Lisse:  poli,  dur 
comuic  uu  caillou  de  rivière.  |  Fig.  Dur;  insen- 
sible. 

Gnijo  ,  s.  m.  '¿tiig'-lio.  Quantité,  amas  de  cailloux 
de  ri\ière  dont  ou  pave  les  chemins.  Il  Iiius.  V. 
Guifarri). 

c:uijoii  ,  s.  m.  In?e(ie  qui  attaque  les  dénis. 

CiiiiJoMO  ,  sn.  adj.  V.  (iuij arraso,  '\  V.  Guijefin 

CiuilatMlinn  ,  S.  f  liot.  genre  de  plantes  légumi- 
neuses. 

GiiilniídiiiúUleN.  ndj.  Rot.  Guilandinoïde  ;  qui 
resscn)ble  ù  une  guiliindine. 

Ciuildcr.  s.  m.  ¡Monn.  (juilder;  pièce  d'Allemagne 
qui  vaut  environ  2  f.  2.">  c. 

liiiíleñn,  s.  f.  V.  V.  Pajarilla. 

iiulîog\n,  S.  m.  gií)7og-/iÍ5s.  Guilloclii?;  ornement 
formé  de  traits,  de  lignes  qui  se  croisent  symé- 
triquement. Il  (jhHo'¿ísu  ilibiijn  de  jardin;  guil- 
lochis  de  parterre  ;  comparliinents  de  buis  ou 
de  gazon,  qu'on  entrelace  de  plusieurs  manières, 
dont  on  forme  plusieurs  carrés.  ||  Tccbn.  (luil- 
lofhis;  art  de  faire  sur  les  tabatières  dilTcrcnts 
compartiments  ,  par  le  moyen  du  tour. 

Ciiiiiiii^Uu,  s.  Í.  '^iiiloussi-ta.  Minér.  Gay-lnssitc; 
minéral  de  la  Colombie  que  l'on  trouve  dans  les 
argiles  qui  renlermenl  de  gros  fragments  de 
grès  secondaire.  C'est  une  substance  saline,  car- 
bonate de  soude  et  de  chaux  ,  insoluble  dans 
l'eau  ,  plus  dur  que  le  gypse,  moins  dur  que  le 
carbonate  de  chaux,  etc. 

Uiiilla,  s.  f.  '¿uill-a.  llècoltc  copieuse,  abondante. 

Oiiillnnie  ,  s.  m.  Techn.  Guillaume  ;  rabot  à  fer 
étroit,  échaiicré,  pour  les  moulures  et  rainure?. 

C¿iiille«lii  ,  s.  m.  got<i//t'-(/oM.  Guilledou;  espèce 
d'ancienne  confrérie  qui  subsiste  encore  dans 
quelques  parties  de  l'Allemagne,  oii  l'on  faisait 
des  festins  qui  pouvaient  servir  de  [irétextc  à 
d'autres  débauches. 

Giiilloliiiin»  ,  lia.  adj.  gní//i'//n(-íio.  Qui  appar- 
tient il  (iuillaume.  ;i  Guillelmin;  se  dit  aussi  d'u- 
ne des  branches  de  la  maison  de  liavièrc. 

CiilllcliuiMta  ,  adj.  et  s.  m.  Guillaumiste  ;  par- 
tisan du  roi  d'Angleterre  Guillaume  111  ,  aupa- 
ravant prince  d'Orange,  par  opposition  aux  ja- 
cobites,  c'est-a-dire  aux  partisans  de  Jacques  11, 
son  beau-père,  qu'il  détrôna. 

Guillote,  s.  m.  nuillo-tê.  Isufruitier;  celui  qui 
a  la  jouissance  des  fruits.  |  Fainéant,  vagabond. 
Il  Cagnard  ;  celui  qui,  parmi  les  joueurs  n'est 
pas  encore  bon  tricheur. 

Uiiillntiiiu  ,  s.  f.  (luillotinc;  instrument  de  sup- 
plice (jui  sert  à  trancher  la  lûtc  d'un  condamné 
à  la  peine  capitale. 

(¿iiillotiiiailo  .  (la.  adj.  et  part.  pass.  de  guillo- 
tinar, (iuillotiné  ,  e. 

Giiillntliiatlo.  s.  m.  Guillotiné  ;  celui  qui  a  souf- 
fert le  supplice  de  la  guillotine. 

Ciiilllntinailof.  S.  m.  llist.  Guillotiiieur  ;  celui 
qui  fait  guillotiner  ou  qui  est  partisan  des  exé- 
cutions sanglantes. 

«¿iiillotiiiaiiiicnto,  s.  f.  f^uiUolinatnién-to.  Gull- 
llotinemcnt  ;  action  de  guillotiner. 

Ciilllolinnr  ,   V   a.   Giiiloliner  ;   trancher  la  tète 


au  moyen  de  la  guillotine. 

(;iiiuil>alele  ,  S.  m.  '¿ninthali'-'v.  Mar.  Guimbalc; 
la  barre  ou  la  verge  de  fer  qui  fait  jouer,  au  mo- 
yen de  la  manivelle  .  le  piston  dans  le  corps  de 
la  ¡loinpe  d-iin  v ai. seau. 

Oiiiiu'luulo  ,  tia.  part.  pass.  de  (¡uinrliar.  V.  ce 
mol.  I  adj.   Hoh.  S .  Perseguido. 

(¿iiiiK-lMir,  V.  a.  Piquer;  entamer,  blesser  légère- 
ment avec  quelque  chose  de  pointu. 

Uiiiiiclio,  s.  m.  gi/inn-tc/io.  Ornith.  Mouette;  oi- 
seau pécheur.  ||  l'ointe  :  aiguillon  ,  bout  piquant 
et  aigu  qui  sert  à  piquer,  etc. 

«¿iiiiida  ,  s.  f.  '¿nir.u-da.  llort.  Guigne  ;  fruit  qui 
appartient  a  la  famille  des  ceiises  et  qui  pro- 
vient du  guignier,  et  aussi  de  la  culture  du  me- 
risier et  du  cerisier  sauvage.  La  guipne  est  dou- 
ce et  sucrée  ;  elle  mûrit  dans  le  courant  de  juin. 
Il  Guinda  garrafal:  griotte  :  genre  de  cerise  à 
court  queue,  grosse  et  noirâtre  .  plus  douce  que 
les  autres,  l  Mar.  Guindant ,  guindage;  hauteur 
des  mâts  d'un  vaisscu.  ||  Guinda  silvestre;  ce- 
rise sauvage.  H  Aiiuardieute  de  ceresas  ;  vin  de 
cerises;  liqueur  très-agréable  ,  composée  avec 
les  espèces  de  cerises  les  plus  acides,  et  parfai- 
tement mûres. 

(¿lilixiado  ,  (la.  adj.  et  part.  poss.  de  flm'ru/nr. 
Guindé,  e.  H  Préparé  avec  des  guignes,  fait 
avec  des  cerises. 

«iiicidasc,  s.  m.  (]uinndaij-bc.  Guindages  ;  ac- 
tion d'élever  les  fardeaux  au  moyen  d'une  ma- 
chine. 

Ciiiindnl ,  s.  m.  Rot.  Cerisaie  ;  lieu  plante  de  ceri- 
siers. I  V.  Guindo. 

Utiindalcra,  s.  m.  guindalé-ra.  Terrain,  champ, 
verper  plante  de  grioltiers  ,  de  guigniers.  ||  Ce- 
risaie; lieu  planté  de  cerisiers. 

(¿iiIiicSnleta  ,  S.  f.  Espèce  de  corde  de  moyenne 
grosseur  servant  à  monter  des  fardeaux,  etc.  Il 
Tachn.Guignole;  petit  hüton  auquel  on  suspend 
les  petites  balances. 

GiiÍMdali-za,  s.  f.  '^uinndalé-7.a.  Mar.  Gmndc- 
resse  .  gros  coidage  qui  sert  a  guiiuicr  et  a  me- 
ner   les  nuits  de  hume  ,  de  perroquets  et  de  ca- 

Ossindnmnina  .  s.  f.  Mar.  Signal  d'amilie  que 
se  donnent  deux  navires  en  mer. 

fiiilndar  ,  v.  n.  Guinder;  lever  en  haut  au  moyen 
d'une  machine.  Il  Mar.  Guinder;  cicvrr  a  leur 
place  ,  dans  un  bâtiment  les  mâts  de  hune,  de 
perroiiuet  ou  de  cacatois.  |¡  Fnm.  Kmpoiler,  ob- 
tenir une  place  disputee  par  tl-aulre.- concur- 
rents. I  Hob.  f.hau'rincr.  nialtriiiter.  |1  V.  .t/ior- 

«¿iiiiidai'.xr  .  V.  pron.  inus.  gi(iii/i(/nr-ii'.  Se  glis- 
ser ,  se  laisser  couler  le  long  d'une  corde. 

U(i!iidaMU-!4  .  s.  m.  pi.  'riuinndass-téss.  Mar. 
Guindages.-  palans  qui  servent  a  tiuinder. 

(¿iiiiidilln  .  ita.  s.  L  dju.  de  ¡¡uindo.  V.  ec  mot. 
Il  riment  d-lnde;  petit  piment  rouge  qui  est  Ires- 
piipiant.  et  qui  a  ordinairement  la  forme  d'une 
guigne,  il  est  ori>:iiiaire  du  Pérou. 

Oiiiiidillo.  s.  m.  dim.  de  gi<in(/o.  V.  ce  mol.  || 
Gtiinditlo  de  Indias;  pimenl  d'Inde  ;  celle  plante 
croit  dans  les  jardins  cl  son  fruit  ressemble  à  la 

Uiiindn  ,  S.  m.  Hol.  Guigner;  arbre  de  la  famiUe 
des  cerisiers  qui  porte  des  guignes.  |  IJot.iiuin- 
do   (¡agrafai;   griotlicr;   arbres  qui   porte  dci 


<¡UI 


—  :íG{;  — 


(¡ri 


HiKitics.  Olí  (i.iiijdcnd  ji.iicialriml  >.iii>  i  «• 
11.1111  Icscciivicrsdoiil  les  liiiils  sont  il-iiii  rou^je 
tres -fonce  ou  jucmiiip  noirs,  qui  ont  la  peuti 
moins  tendre  .  lii  cliair  plus  IVrinc.  rou;;.'A(rc, 
iiioiiis  fondanic  i|iic  celle  des  cerisiers  prupre- 
inciil  dits,  queiiiiiefnis  acide  .  le  plus  >oii\ent 
douce,  mais  avec  une  petite  pointe  d-aincrtuiiie. 
Uiiiiiilolit,  s.  r.  Mar.  (juindoli;  niacliiiie  pour 
décharficr  lesvaissoaux.  |  Mur.I.ocli;  inslrumeni 
destiné  à  mesurer  le  sillage  ou  la  >ilesscd'uii 
vaisseau. 
ligiiiaca.  s.  f.  Geofîr.  (¡uinée;  vaste  contn^e  de 
r.\i'ri(iiie  occidentale,  dont  les  homes  s  mU  Sie- 
re-I.éoiie,  à  l'Ouest,  et  le  cap  Péris,  à  plus  de 
5.200  kil.  de  là.  |  Mélrol  Guinée;  monnaie  d'or 
liès-iisitéc  en  Angleterre  eiqui  tire  son  nom  de 
la  province  d'Afrique  d'où  a  été  rai)p()rté  l'or 
avec  leiiuel  Charles  II  lit  frapper  les  premières 
guiñees.  |  Comin.  Guinée; stirtedeloiledemous- 
seline  plus  fine  que  finisse,  (pii  vient  des  Indes 
orientales,  principalement  de  l'ondicliéry, 

4;«iiiicn,  s.  m.  gui-tuo.  Sorte  de  danse  des  Nè- 
gres. 

Uiiiiieo,  liAa.  s.  et  adj.  Géogr.  Guiñeen;  habitant 
delà  Guinée.  |I  Guiñeen;  qui  appartient  à  la  Gui- 
née ou  à  ses  liiiliiianls. 

Cilii^rn.  s.  (.Gomm.  Guingan  ou  f:uin;:amp;  sorte 
de  toile  de  coton.  Les  toiles  qu'on  fabrique  à 
Gingnmp  |)orleiit  le  même  nom.  Klles  sont  unes 
et  Irès-lustrées.  |  Guiiigan;  toile  de  coton  hlan- 
che  de  rondidiéry. 

«Vuiiisitr,  s.  m.  (îuingar;  terre  argileuse,  aurifè- 
re,  de  la  .Nigriiie,  dont  se  servent  les  nègres  pour 
fabriiiuer  les  ¡lipes. 

c:iiiii;;iictn,  S.  m.  Gomm.  Gninguels  camelot  lé- 
ger, uni  et  rayé  de  dilTérenlcs  couleurs  qu'on 
fabrique  à  Amiens. 

CiiiiBiias-dn,  S.  m.  Icliyol.  Guiniard;  poisson  du 
genre  salmone,  dont  la  chair  est  trés-esiimée  par 
les  habitants  de  ce  pays. 

Ciisigilila,   s.  m.    inus.    \ 
ojos. 

Giiiiijii,  s.  f.  V.  Aznfaifa. 

«¿uiiijo,  s.  m.  V.  Azufaifi). 

GriiSibja!,  s.  m.  V.   Aziifaifo. 

Ciiiinjolero,  S.  m.  V.  Azafaifo. 

auUipHnsnt'ii.  S.  m.  lùpét;  Guinpuaguaia;  ser- 
pent du  lîrésil. 

ttiiiñadn.  s.  f.  Clignement:  action  de  cli^^nerles 
yeux,  mouvement  involontaire  de  la  piiupiére 
quise  ferme  à  demi.  |1  Dérive  d'un  bAtimenl; 
embardée. 

Guiñado^  «Ja.  port.  pass.  de  guiñar.  Cligné,  e.  i| 
Guigné,  e. 

Ciisiñadoi-.  s.  m.  Celui  qui  guigne.  ||  adj.  Cligno- 
tant; qui  a  l'habitude  de  dignolei . 

<>uiùa(!(ara,  s.  f.  V.  Guillada. 

Ciuiña|>o,  s.  m.  Haillon;  guenille,  guenilloii. 

«iiiuar,  V.  a.  Clignoter;  remuer  les  paupières  en 
les  ouvrant  eties  fermant  fréquemment.  ||  Guig- 
ner; re-ardcr  du  coin  de  l'œil.  ||  Mar.  Embarder; 
courir  sur  un  autre  rhunib  de  vent. 

«niñnr.so,   v.    prnn.   Boh,    S'en  aller  ,   s'enfuir. 

«.iSnai-oi.  s.  m.  lîuh.  Celui  auquel  on  fait  signe 
du  coin  de  l'ieil. 

«iiiifto,  s.  m.  V.  Giiiùatla. 

Ciuiñoa,  s  m.  lîoh.  Signe,  geste  que  l'on  fait 
avec  lœil.  V.  Guiñada. 


Pupila   uiña   de   los 


liiiloii,  s.  m.  giiion.  Vil.  mdil.  Guidon;  petit  di.i 
peau  d'une  com|)agnie  et  celui  cjui  le  porte.  | 
(■iinhui;  petits  drajieanv  (]iii  servent  pour  l'alig- 
nement ,  dans  les  inamiuvres  d'infanterie,  j  (;ui- 
doii;  bannière  d'une  confrérie.  |  Guidon;  ouvia- 
ge  servant  île  fluide.  |  Mus.  (iuidon;  niar(|ue 
faite  au  bout  d'une  ligne,  <|ui  iniiii|U(;  ou  doit 
être  placee  la  première  note  de  la  ligne  suivan- 
te. I  .Mitl.  ccdés.  Guidon;  membres  d'une  com- 
munauté que  Charleina;:ne  établit  à  Home  |)our 
accompagner  ciu\  i|ui  fuiraient  les  pèlerinages 
delà  Terre-Sainte.  Il  Croix  qu'on  porte  devant 
un  évèque,  etc.  |  IClentard  royal  qu'on  porte  de- 
vant l(i  roi  dans  les  céréuionies  publiques.  |  Ce- 
lui i|ui  mène  une  danse,  qui  la  dirige,  {|  Guidon 
de  renvoi;  signe  qui  indique  où  doit  être  pla- 
<ée  une  addition  que  l'on  l'ail  à  un  écrit.  ¡1  M.ir 
Genou;  pièce  de  bois  courbe  (jne  l'iui  [ilace  entre 
les  varangues  et  les  allonges. 

<>iiioiiaji-.  s.  m.  inus.  V.    Guia  conductor. 

<>ial|Mi>4eiiaii(>,  tia.  ailj.  Cl  s.  inus.  V.  Guipu/.- 
coano. 

<¿iii[tii7.,  adj.  et  s.  inus.  V.  dnipiacoano. 

Giii|iiixcoa .  s.  f.  Geogr.  Guipuscua;  province 
d'Kspagne,  bornée  por  le  golfe  de  tlascogne,  la 
rivière  de  la  lîidassoa,  la  province  d'Alava  et  la 
Biscaye:  1 10.01  H)  habitant. 

(¿(liliiiy.coniin,  lia.  adj.  et  s.  Habitant  de  Guipus- 
coa;  qui  aiipirlienl.  qui  a  rapport  à  cette  pro- 
vince. 

Gulrn-oáiitnra,  S.  m.  Hist.  nat.  Guira-canlaru; 
anis  du  lîrésil. 

Ci?9irai>aiix<i,  s.  m.  l'rnith.  Guirapanga;  espèce 
de  continga  du  Brésil. 

<;«iira-iii>c3{>a,  S.  m.  Omith.  Guira-pènéa;  oiseau 
du  Brésil,  couleur  d'or. 

GgjirigaY.  s.  m.  .\rgot;  langage  obscur,   inintelli 
gible.  ' 

(¿dirindola,  S.  f.  V.  Chorren. 

Gssiriote  ,     s.    m.    Guiriot  ;    tambour    des    nè- 

.    gres. 

(áiiirEni«<Sa.  s.  f.  inus.  V.    Girnnlda. 

Ciiiiriialila,  S.  f.  Guirlande:  couronne,  festons  de 
fleurs.  Il  Guirlande;  objets  qui  par  leur  arraiifie- 
menl  imitent  des  festons,  des  guirlandes.  Il  (guir- 
landes; ornenu'iil  compose  de  fruits,  de  fleurs  et 
de  feuilles  entremêlés  ensemble,  que  l'on  sus- 
pend dans  les  lieux  oii  l'on  célebre  (juelque. 
fête.  I  /:'/»  guirnaldas,  en  guirlandes;  en  forme 
de  guirlandes.  |1  Inus.  Fascine  goudronnée  qu'on 
jette  dans  la  tranchée,  pour  éclairer  les  travai- 
lleurs. I  Mar.  Sauve-ruban;  anneau  de  corde . 
Il  Inus.  Sorte  d'étoffe  grossière.  |  Guirnalda  de 
sanguijuelas,  sangsues  appliquées  autour  de  la 
têle. 

Getia-tiaUletn  ,  s.  f.  dim.  de  guirnalda.  V.  ce 
mot. 

c;nii-nal<lilln ,  s.  f.  dim.  de  guirnalda.  Y.  ce 
mot. 

ftiiiiroii,  s.  m.  l'ech-Guiron;  nom  donné,  dans  le 
Levant,  à  deux  lllels  qui  forment  une  partie  de 
la  manche  du  grand  lilet,  appelé  tartane. 

GiiiNa,  s.  f.  gui-ssa.  Cíuise;  façon,  manière.  V. 
Modo,  Manera,  Calidad,  Estado.  \\\.  \olun- 
tad.  Gusto,   Antojo. 

íiMi-saalrtiiitMite.  adv.   inus.  V.   Cumplidamente. 

Uiii!>a(iillo,  s.  m.  dim.   de  í/!<í.saí/o.  V.  ee  mot. 

Guisado,  s.  m.  guisado.  Art.  culin.  Ragoût; mets 


í 


(iUl 


—  ;í6-  — 


GUN 


composé  de  viande  préparée  avec  de   la  sauce, 
des  épices,elc.  |  Ruli.  V.  Mancebía. 
«¿iiiHotlo,  <hi.  adj.  aiic.  Se  dit  <!e  ce  qui  est  uti- 
le avaiita^'(Mi\.  =  15eau,  IkI, se dil d'une peistmiic 
(lui  est  bien,  qui  a  les  inatiières  aisées,  élé}j;an- 
ics;  eldoul  Icuiaiutieu  annonce  la  bonne  éduca- 
tion. Il  Pourvu;  fourni  de  ce  qui  est  nécessaire. 
Il  Juste;  riiisonnable,  qui  est  eonloriue  à  la  rai- 
sou.  Il  l"i^'.  fain.  restar  uno   mal   ¡jiiisa  loi   être 
de  mauvaise  bumeur,  rnicontent. 
4;!ii.>9iiai>.  <la.  part.  pas-;,  de  ¡ini'sav.  V.  ce  verbe. 
4;itit4uilor,  va. s.  (luisiuier;  qui  fait  lacuisine. 
«¿iiisniiiieato,  s.    u).  anc.  Apprêt;  manière  d'ap- 

jircter  quelque  chose. 
(¿iai<üuii«!cn-«>.  r».  S.  Cuisinier;  qui  fait  profession 

d'apprèler  les  viandes,  de  faire  la  cuisine. 
(»ai.santc!4,  s.   m.  j)l.  Pois;  légume   produit  par 

la  cosse. 
(;giiH:>!itiiia,  S.  f.  ¡luissan-li-ixa.  (Jéog.  Guzanli- 
ne;  partie  du  royaume  d'Aljter  qui  com|Mend  les 
provinces  de  Hou;iie  el  de  Constanline. 
CaiNur,  V.  a.  Apprêter;  assaisonner  les   viandes; 
s'occuper   de   la  préjiaration   des  mets.  ||  Fig. 
Apprêter,  arranger,  disposer  les  choses  d'une 
manière  convenable.  |1  anc.  V.  Adobar,  escabe- 
char. 
GuI.«ai-<Ia,  s.    m.  guisxar-flo.   llist.  Guisard  ;  li- 
gueur partisan    du  duc  de  Guise. 
aiaiii!»i-aia,  s.  m.  Milit.  Guisarme,   lance  dont  le 
fer   avait  la  forme   d'une  hache  à   deux  tran- 
chants. 
«¿aUarnio,   S.  m.  Anc.  art.  mil-  Cluisard;  guer- 
rier armé  d'une  lance  appelée  guisarme. 
Gui!4i>,  s.  m.  .Vssaisonuement  ;  manière  d'apprê- 
ter un  mets. 
UMÍKn|ii!lo,  V.  ¡Usojiillo. 
tiuiHotv.  S.  m.    Kspece  de  ragoût  grossier. 
(^ait-g;uit,  s.  m.  Ornitb.  (iuit-guil;    espèce   d'oi- 
seaux  de  l'Amérique  méridionale;  classés  dans 
le  genre  sylvaiu. 
Traita,  s.  f.  Sorte  de  ficelle.  V.  Grnmantc. 
<¿ulta<lo,  <ln.  adj.  cl  ¡larl.    pass.   de  guitar.  V. 

ce  mot. 
(■nitar,  v.a,  anc.  Coudre  avec  de  la  ficelle 


o^altarroa,  S.  m.  augmenl.  de  {¡uitarra.  V.   ce 

mi)l.  Il  Dans  quelques  provinces.  V.  V,uitarro.  |i 
Fig.lam.  Tricheur,  rusé. 
(¿alt<>,    V,  G»iia. 
(¿ai(u,  ta.  adj.  Se  dit  dans  l'Aragon. 

«¿icitoet.s.  et  adj.  V.  Gítoíi.—Vagiibond,  gueux  qui 
mille  une  vie  de  truanderie,  d'une  ¡icrsonne  va- 
gabonde. V.  Contador. 

4;iii(ouazo,  «a.  s.  augmenl.  dei/in'/f;».  V.  cemol. 

(¿uiinii(>atlo.  «la.  adj.  el  part.  pass.  de  gHifonear. 
V.  ce  verbe. 

<>iaitnis«>ar,  v.  n.Fdueuser  de  porte  en  porte;  vi- 
vre en  vagahond.  ||  Truander;  tricher,  faire  des 
tricheries. 

Uaitoueria.  S.  f.  Vagabondage  ;  action  de  vivre 
en  vagabond.  ||  Truanderie;    tricherie. 

(¿iioiiiniio,  y.  (iiiilioniense, 

tiitnuwutiv,  adj.  (iintuiiieii:  qui  appartient ,  qui 
a  rapport  au  Chimisle  (iu\  ton-.Mor\eau. 

(.iiiitt'o!^.  s.  m.  Uist.  (¡uitres:  nom  donné  par  les 
Français  à  des  ;>aysans  qui  se  soulevèrent  en 
(iuienne  l'an  15Í8. 

ti'.i\7.anio.  S.  u).   Bot.  Guizante  ;  genre  de  plan- 

tl'S. 

C^iiiï'.iîailo,  «la.  adj.  el  part.  pass.  de  (¡u'iKiar.  V. 
ce  mot. 

4jii3ix<;ar.  V.  Enfjuhgar. 

«¿uii-.ottii,  isa.  adj.  (lui/.otint  se  dil  de  ce  qni  ap- 
partient à  Guizol  ministre  des  alTaircs  étrangè- 
res eu  France. 

Oiija,  s.  f.  Nom  donné  à  une  arme  d'archer. 

iiula.s.  f.  üourmandisc;  vice  de  celui  qui  est  gour- 
mand. 

(¿alam,  s.  m.  Relat;  Goulan  ;  nom  que  les  Perses 
donnent  à  des  esclaves  ou  filsd'esdavcs  deloule 
nation,  qu'ils  font  servirá  la  guerre. 

Citilaii,  s.  m.  Cluouol.  (¡oulan  ;  nom  du  huitième 
mois  desCurdcs. 

UnIoH,  s.  m.  pi.  nias.  Gueules;  signe  adopté  com- 
me expression  de  la  couleur  rouge. 

(¿alelioiiita;  s,  m.  Uist.  rel.  Ciuichénilc;  membre 
d'un  des  ordres  monastiques  musulnians. 

(.iiUloDi,  s.  m.  Métrol.  Guldcn;  florin  ,  monnaie 
de  ÎManheim.  qui  vaut  2  fr.  S,'5c, 


Guitarra,  s.  f.  guita-rra.  Mus.  Cuitare  instru-    €-hIíiio,s.  m.  Ornith.  Gou!in;oiseaudu  genre  mai- 
menl  à  six  cordes  de   bovau,  avec  un   manche  |      nate. 


sur  lequel  il  y  a  des  cases  marquées  pour  poser 
les  doigts.  Il  Maillei  pour  piler  le  plâtre.  ||  Techu. 
.\om  (juc  les  tailleurs  donnent  a  une  planche  de 
bois  sur  laquelle  ils  pressent  les  coutures.  ||  Fig. 
fam.  listar  una  cosa  ¡niesia  a  la  guiiarrn;  être 
fait  suivant  les  régies.  ||  .Yo  eslar  templada  la 
guitarra;  être  de  mauvaise  humeur.  |1  inus. 
(Hra  cosa  es  con  guitarra;  <''cst  uneaulre  cho- 
se. I  Ser  buena  guitarra;  êtreune  bonne  pièce. 

Cuitarrar,  v.  a.  (înitanser;  jouer  de  laguilarre. 

Gnitarrora,  S.  f.  Femme  d"uii  fabricant  de  gui- 
lares. 


GaliMtati,  s.  m,  Phylol.  Gulistan:  titre  d*un  ou- 
vrage persan,  composé  parSaadi. 

Guloxanit'iite,  V.  Golosatnente. 

Giiia«'iif.m|ui,  s.  m.  gou)nèniss-Li.  Ürnilli.  Cu- 
meiiiski;  oie  du  Kaniischatka. 

<.tiin<>na.  s.  f.  goumè-na.  Mar.  Gome;  goménc 
gros  cordage  de  Vi.isseau. 

(¿uiiKMicta,  s.  f.  dim.  de  g!/»icMn.   V.  ce  mot. 

(;:iinla.  s.  f.  ijou-mia.  Sorte  d'arme  qui  ressem- 
ble à  un  poignard. 

«¿tiaiicra,  S.  m.  gnu)uiv-ra.  Conchil.  Goumier; 
coiiuille  du  Sénégal. 


Giiiiarrcro,  s.  m.  Faiseur;  fabricant,  marchand  <  camiroro.  ra.  adj. //()ii»ii-/"tfni.  Bot.  Gonmifere- 

dc  guitares.  ¡      (|ui  porte  de  la  gomme. 

GaitarrcNco.  cA.  adj.   Qui  appartient  à  la  gui-  |  GuaiJIa.  s.  f.  goumi-la.   Bi>l.  Gouiniléc;  arbris- 

tare.  r      ^l'au  du  Pérou. 

Guitarrilla,   s.  f.   dim.  de  flid'/rtrrn.  V.  cemot.    diinia.  s.  f.  (/oii-mîi.   (iramm.  sanscr.  lîminn;  es- 
Gultarrlll»,  V.  7'i;)/e.  i      père  de  ciemenl    (lui  consiste  dans  un   a  bref, 

1  Guitarrista,    S.    m.    i/uifnnii.ï-fa.  Guilorri>-te:  |      préposé,  dans  certains   cas  aux   vovelles  de  là 

qui  joue   de    la  guitarre.  ||  Guitarrisle;  proies-  i      langue  .^ancrlle. 

seur  de  guitare.  ¡  <;uiul«lla  .  s.  f.  gonndé-lia.  Bol.  Gonndelie;  gen- 

Uullarro.  s.  m.  Sorte  depctile   guitare.  ,      re  de  la  syngénésie  polygamie  séparée,  el   del;» 


(.UU 


—  oG8  — 


G  US 


famille  des  cinaroréphalcs,  classée  par  mi  les 
plantes  exoliiiwes. 

<¿iiii<l<>liári-aM  ,  s.  f.  |il.  finHiiilélin-z^as.  Hot. 
GuiKléliacées.l'ainilic  df  piaules,  ayant  pour  ty- 
pe le  fieiire   jjuiuiclic. 

Ciiiii<l«'liáoeo,a.  ndj.  ijintudi'Un-i.in.  Bot.  Gundé- 
liacc;  nui  res-icmldi'  a  une  ^,'midi'lie. 

(¿iiiiili,  s.  m.  iinun-ili.  Manun.  (iiindi^;  quadrupè- 
de dAfiique  voisin  des  marmottes. 
«¿iiiKlon,  s.  m.  iiüHiitlon.  lùitom.  Gundon;  gros- 
se fourmi  d'i-lliiopie. 
Ciiini'llo,  s.  m.  70inu'-//o.U'litliyol.  (ïunnel;  pois- 
son du  };enrebiennie,  qu'on  trouve  dans  les  mers 
d'Kurope. 

(âiiiiorla,  s,  f.  goiiné-rin.  Bot.Gunnère;  genre  de 
plantes  vivaces,  de  la  famillf  des  nrlicées. 

«¿unificar,  v.  a.  Gouniiier;  affeclrrd'un  gouna. 

liiiiiJa-ticiiiKta,  ijnnn;ilKilili-lu>a.  Reial.  Goun- 
ja-iitiiuoa;  nom  (jue  les  Iloltcntots  donnent  à 
l'Etre  suprême. 

«■iipaii ,  s.  m.  (joupa.ss.  Métrol.  Guppas,  poids 
dont  on  se  sert  dans  (luclques  villes  du  détroit 
de  Malaca,  particulièrement  à  Guèda. 

Ciiipl,  s.  m.  gnu-pi.  Bol.  Goupi  genre  de  la  famil- 
le des  rhamnoïdes,  comprenant  deuxespèces  de 
Cayenne, 

Gui- ."s.  m.  Comm.  Gur.  toile  blanche  de  colon 
qu'on  exporte  des  Indes. 

Uiira.s.  f.  gou-rn.  Boli.La  iusticc.  ||  Ornith  Gou- 
ra: genre  de  l'ordre  des  sylvains,  famille  des 
colombiers  ne  renfermant  qu'une  seule  espèce 
des  archipels  indiens  et  de  la  Nouvelle-Guinée. 
Il  Goura;  inslrumentdemusiquedesHotlcntots. 

«iiracM,  s.  m.  Guraès;  toile  peinte  de  Bengale. 

Ciiirapas,  Boh.  V.  Galeras. 

Cinrliloa,  s.  m.  pourbion.  Techn.  Espèce  de  cor- 
donnet dont  font  usage  les  brodeurs.  ||  Comm. 
Etoffe  de  soie  cannelée.  Il  Euphorbe.  V.  Eufor- 
bio. 

Ciarhionnilo,  «la.  adj.  gonrbiona-do.  Se  dit  en- 
tre brodeurs  de  ce  qui  est  cousu  avec  du  cor- 
donnet. 

Curdo,  da.  adj.  anc.  V.  iSecio,  Estólido,  Insen- 
sato. 

«Stiriaiio  ,  na.  adj.  el  s.  Géogr.  Gourien  ;  qui  est 
de  Gouriel.  H  s.  m.  Gourien  ;  litre  du  prince  qui 
gouverne  le  Gouriel. 

Giii'inio  ,  s.  m.  goKT-mio.  Vetér.  Gourme  ;  mau- 
vaises humeurs  qui  surviennent  aux  jeunes  che- 
vaux lorsque  l'on  fait  succéder  trop  brusquement 
une  nourriture  sèche  et  échauffante  à  l'herbe 
rafraîchissante  des  pâturages. 

Giii-nû  ,  s-  m.  Ichihyol.  Gurneaa  ;  genre  de  pois- 
sons  thoraciques. 

1i\*vo ,  s.  m.  Boh.  V.  Alguacil. 

timon  ,  s.  m.  goii-ron.'Conchyl.  Guron;  coquille 
du  genre  des  huîtres. 

Giirotc  ,  s.  'u.  gouro-te.  Gourot;  sorte  de  gâleau 
fait  avec  du  fromage. 

Gnnar ,  v.  n.  Mar.  S'éloigner  d'un  vaisseau  pour 
éviter  sa  rencontre.  ||  V.  Cejar. 

Gorrión ,  V.  Gorrión. 

Gumífero,  m.  gourroufé-ro.  Petit  cheval,  ti 
Rosse  ;  mauvais  cheval. 

GniTuinina  ,  s.  f.  Fam.  Basse  soumission  ,  com- 
plaisance outrée  d'un  mari  pour  sa  femme. 

Gurrumino  ,  s.  m.  fam.  Mari  soumis  à  sa  feni- 
iiie  ,  qui  est  avec  elle  complaisant  jusqu'à  l'ex- 


trémité. 

Gurú  ,  s.  m.  Ilisl,  ind.  Gourou  ,  celui  qui  sert  de 
père  spirituel  à  l'enfant  régénéré  dans  la  reli- 
gion brhamanique.  ||  Gourou  ;  nom  que  les  In- 
diens onl  donné  au\  missionnaires  chrétiens.  | 
Myth.  Gourou  ;  une  des  divinités  primitives  des 
Cfléliu-ns. 

Gurullada,  s.  f.  fam.  gourouUa-da.  Troujte  ,  so- 
cié;é  d'amis.  ||  Bot.  Bande  d'archers. 

Gurullo  ,  V.  ISurujo. 

Giirii-iiictc  ,  V.  Grumete. 

Giirupit.  V,  Grupa. 

<¿iarupi>ra  ,  V-  Grupera. 

«¿uriipotin,  s.  m.  dimin.  de  gurupera.  \.  ce 
mot. 

GiirMay  ,  S.  m.  goursai.  Mélrol.  Gursay  ;  mesure 
de  poids  employée  dans  l'Inde. 

Gurvio,  a.  adj.  V.  Encorvado. 

GuNaucar,   V.  Hormiguear. 

GiiMonora,  S.  f.  ¡ioussané-ra.  Plaie  où  se  forment 
des  vers.  1]  Endroit  où  l'on  trouve  quantité  de 
vers.  Il  Eig.  fam.  Dénommalion  sous  laquelle  on 
désigne  une  passion,  un  chagrin  qui  tourmente 
l'esprit 

GiiNanico,  s.  m.  dim.de  i;o»snno.  Vermisseau. 

Gusaniento  ,  ra.  adj.  goussanién-to.  Véreux; 
plein  de  vers. 

GiiHnnillo  ,  to.  S.  m.  goussani-llo.  Vermisseau; 
petit  ver.  ¡  Lienzo  de  gusanillo;  linge  ouvré.  || 
Cannetille.  fil  d'or,  d'argent  ou  de  soie  ,  tortillé 
pour  la  broderie. 

Gu.«ano  ,  s.  m.  Entom.  Ver,  insecte.  11  Fig.  Ver- 
misseau; se  dit  de  l'homme  à  l'égard  de  Dieu. 
\  Gusano  de  la  conciencia;  ver  rongeur,  re- 
mords de  conscience.  ¡  Gusano  de  seda;  ver  à 
soie  ¡  Gusano  de  luz.  V.  Luciérnaga.  ¡  Gusano 
de  san  Anton;  espèce  de  petit  insecte.  ¡  Pôch. 
Gavclte  ,  sorte  de  vers  qui  servent  d'appât. 

Gn<«ano.s  .  s.  m.  pi.  goussa-noss.  Vénér.  Gabcts; 
gros  vers  <iui  se  logent  dans  la  peau  du  cerf, 
du  daim  et  du  chevreuil. 

Gusarapa  ,  V.  Gusarapo. 

Gu!«arapien(o,  ta.  adj.  Se  dit  de  quelqueliquidc 
qui  est  plein  de  petits  insectes  aquatiques. 

Guíüirapillo  ,  Ito.  s.  m.  dimin.  de  gusarapo.  V. 
ce  mot. 

Gu!«arap  î  ,  s.  m.  gnussara-po.  Nom  générique 
de  toute  sorte  dinfusoires. 

Gu!«i>adul ,  s.  m.  gousbadoul.  Miner.  Gusbadul; 
pierre  fine. 

Gu»«li ,  s,  m.  Gousli  ;  sorte  de  harpe  horizontale 
des  Russes. 

Gnsnnia  ,  S.  Bot.  Gussonie  ;  genre  de  plantes  du 
Brésil. 

Gimtable,  adj.  Gusluel  ;   qui  a  rapport  au  goût. 

Gustación,  S.  f.  Gustation,  sensation  du  goût, 
perception  des  saveurs. 

Gn<!itadura.  S.  f.  Action  de  goûter.  ||  Gustation; 
perception  des  saveurs. 

Gu.star  ,  v.  a.  Goûter;  exercer  le  sens  du  goût  sur 
ce  qui  a  de  la  saveur.  ||  Goûter  ,  examiner  la  sa- 
veur ,  la  qualité  d'une  chose,  en  mctlant  dans 
la  bouche,  une  petite  partie  de  celte  chose  mê- 
me. Il  Goûter;  prendre  plaisir  à  quelque  chose. 
Il  Désirer  ,  aimer,  avoir  du  goût  pour  quelque 
chose.  Il  Eprouver,  expérimenter.  ||  Agréer,  plai- 
re ,  être  du  goût- 

GnNtntivo,   va.  adj.  Anat.  Gustatif;  se  dit  du 


GÜT 


—  569 


(;ZK 


ncrfquitiansmet  au  cerveau  la  sensation  du  goii  t. 
Giistatorio,  s.  m.   Antiq.  rom.  Gustatoire,  es- 
pèce d'office  dans  lequel  ou  gardait  les  mcls 
propres  à  la  gustation. 
Gustuviu,  s-  f.  Bot.  Guslavic;  plante  de  l'icosan- 

drie ,  dcdiée  à  un  Gustave. 
«^uHtilIo,  s.  m.  dimin.  de  gusto.  \rrière-goût 

qu'une  chose  laisse  dans  la  bouche. 
tiuHio,  s.  m.  Physiol.  Goût;  celui  des  cinq  sens 
par  lequel  on  discerne   les  saveurs  ,  et  dont   la 
langue  est  l'organe  principal.  ||  Goût;  qualité 
des  choses  capables  d'exciter  la  sensation   du 
goût.  IJ  Goût.  V.  Paladar.  |  Fig.  Goût  ;  faculté 
de  sentir  ,  de  discerner  les  beautés  et  les  défauts 
qui  se  trouvent  dans  les  ouvrages  d'esprit  cl 
dans  les  productions  des  arts,  il  Bon  goût.  || 
Guùt;   sentiment  agréable  qu'on  a  de  quelque 
chose.  Il  Goût;  inclination  qu'on  a  pour  certai- 
nes choses.  Il  Plaisir,  faveur,  grâce,  bon  office 
qu'on  rend  à  quelqu'un.  ¡  Hádame  V.  el  gusto; 
ayez  la  bonté.  |  Verdeur,   acidité,  défaut   de 
maturité.  |  Volonté  ,  fantaisie,  caprice,  i/aèiar, 
obrará  su   gusto;   parler,  agir  selone  à  sa  vo- 
lonté. I  V.  Semejanza.  Rtsabio.   \   Fam.  Goût; 
ce  qui  plait  aune  personne,  j  Goût, manière  dont 
une  chose  est  faite.  ¡  Fig.  Goût,  choix  ,  discer- 
nement. Sobre  gusto  no  hny  disputa  ,  chacun  à 
son  goût.  I  Tomar  el   gusto  à  una  cosa  ,  pren- 
dre du  goût  à  quelque  chose  ,  s'y  plaire.  ¡  Adv. 
Con  gusto,  avec  plaisir,  de  bonne  volonté,  de 
très-bon  cœur.  ¡  Por  gusto  ,  par  plaisir. 
faustosamente  ,   adv.   gnustossamén-té.   Libre- 
ment, de  plein  gré  ,  avec  plaisir. 
CiiiMtoso,  KO.   adj.  Fig.  Content,  joyeux;  se  dit 
d'une  personne  qui  se  plait  à  faire  quelque  cho- 
se ou  à  être  quelque  part.  \  Estoy  muy  gustoso, 
je  suis  content.  }  Lo  haré  gustoso,  je  le  ferai 
avec  plaisir.  ¡  V.  Sabroso.  V.  Divertido  Apa- 
cibl3. 
Ciutnsuniba,  S.  m.  Bot.  Guttier  ;  genre  de  la  fa- 
mille des  guttifères  ,  qu'on  culitive  aux   indes 
Giiicliciiero,  S,  m.  go>if  chélié~ro.  Goutchelier, 
une  des  trois  tribus  qui  se  disent  brhames,  mais 
qui  les  brahmes,  proprement  dits  ne  veulent  pas 
reconnaître  comme  telle. 
Ciiitinniba,  S.  f.  Sorte  de  gomme. 
«■iitieii,  s.  m.  gouti-é-ou.  Bot  Gouthiou,  arbris- 
seau du  Chili ,  qui  sert  à  teindre  en  noir.  ' 


«utifero,  s.  m.  gouii-Z-^ro.  Guttifére,  genre  de 
la  famille  des  cotylidones  polypétales  hypogvl 
nés,  aussi  appelées  parce  que  presque  toutescon- 
ticnnent  un  suc  gomo-résincux  qui  en  découle 
en  larmes,  au  moyen  des  incisions  que  l'on  fait 
à  leurs  diverses  parties. 
Gutifoi-mr^,   adj.  Hist.  nat.  Gutliforrae,  qui  a  la 

forme  d'une  goutte  d'eau. 
Cuii|teiio.  adj.  Orniih.  Gutlipenne,  qui  a  les  ai- 
les chargées  de  taches  blanches  sur  un   fond 
brun. 
Ciuio,  s.  m.  Ant.  ro>n.  Guttus,   sorte   de  vase  à 
goulot  étroit,  d'oii  la  liqueur  ne  pouvait  couler 
que  gouUe  à  goutte. 
«utonario.  S.  m.  goutnna-rio.  Hist.    mil.  Gulto- 
naire,    soldat  de  grosse  cavalerie  de  la  milice 
byzantine. 
Cintiirnl,   adj.  Guttural,  qui  appartient ,   qui  à 

rapport  au  gosier. 
Cuturalmentc  ,  adv.  Du  gosier. 
Uiitiiro-iiiitxllar.adj.  goutouro-mahsilar..  Anat. 
Guturo-maxillairc,  c'est  ainsi  qu'on  a  nommé  ' 
l'artère  maxillaire  interne. 
Ciutiiro-palatino  .  adj.   Anat.  Gutturo-palatin, 

qui  a  rapport  ou  pharynx  et  au  palais. 
Ciuvernanientul.  adj.  Gouvernamenlal ,  qui  ap- 
partient au  gouvernenienl.   ¡  Gouvernaraental, 
qui  provient  du  gouvernement- 
Ciuves  ,    s.  m.  Mainm.  (iuevai,   petit  mammifère 

ruminant,  type  du  genre  antilope. 
Guzarati,  s.  m.  Linguist.  Guzarati,  dialecte  in- 
dien de  Guzarate. 
Gucciiis,s.   m.   Comm.  Guzénis,  sorte   de  toile 

des  Indes. 
Guzia,  s.    f.  Guzia.  instrument  de  musique  des 
Morlaques,  espèce  de  violon  monté  dune  seule 
corde  de  crin. 
Guzman,  s.  ma  Mar.  Cadet,  gentilhomme. 
Guzmania,  s,    f.  Bot.   Guzmanic  .  plante  du  Pé- 
rou dédiée  à  Guzman,  surnommé  par  quelques 
historiens  le  BrutuS  espagnol. 
Citispatarero  ,  s.  m.  gouipataré-ro.  Boh.  Voleur 

qui  perce  les  murailles. 
Ciiizpataro,  Boh.  V.  -4gi/jero. 
Guziiatarra,   s.  f.  inus.  Sorte  de  jeu   d'enfants. 
Gzegzolka,  s.  f.   Ornith.  Gzègzolka,  üom  polo- 
nais du  eoucou  commun. 


•.\(\ 


UAB 


—  d7Ü 


UAB 


H 


II,  s.  f.  at-ché.  II;  neuvit^me  Ictlre  de  l'alphabcl 
espagnol.  (Iinilième  ilu  français)  elscpliéine  des 
«onsonncs.  Le  h  est  loujout  muet  en  espagnol 
au  commencenienl  des  mots;  coniine  honor,  hu- 
mano, haca.  Colle  letlre  prcfédée  du  c  ou  le 
ch,  se  proiionccnl  d'une  manière  plus  loi  le  qu'- 
en français  ,  comme  si  elles  élaienl  précédées 
•d'un  t,  c'esl  à  dire,  en  collant  toute  le  partie  an- 
iéricurc  de  la  langue  à  l'eiilrée  du  palais,  tout 
près  des  dénis  supérieures,  et  la  décollant  en 
dehors,  avec  quelque  violence  el  r.a|)idité.  Le  k 
s'est  mis  souvent  pour  un  f,  hfiha  pour  ¡aha,  et 
réciproquement.  ||  Chim.  H  dési;;ne  |-liydroj,'è- 
nc.  ilo  ou  h  indi(iue  l'eau,  comme  formé  d'un 
équivalent  il'oxygène.  Ho  est  l'hydro;;ène  au 
premier  degré  d-o\ygénation.  ||  Ilo  ou  h  désig- 
ne le  bi-oxyde  ou  deiiloxyde  (Miydrogène.  || 
Tous  les  composés  d'hydrogène  s'indiquent, 
dans  les  formules  anatomiques,  au  moyen  delà 
lelre  h  jointe  au  signe  analogue  qui  représente 
les  corps  composants,  el  si  cette  lettre  est  sur- 
montée de  points,  cela  indique  une  combinaison 
de  l'hidrogéne  avec  l'oxygène.  ||  Mus.  Il  désigne 
en  Allemagne  le  si  naturel.  1  II  chez  les  anciens 
figurait  le  nombre  200,  et  surmonté  d'une  barre 
horizontale  ,  il  figurait  le  nombre  '200,000. 

un,  (  Kl),  troisième  personne  de  l'indicatif  du  v. 
hahcv.  Il  a.  ||  iiitcrj.  Ha!  hélas!  Sa  si^oificalion 
dépend  plulol  du  ton  avec  leqnel  ou  J'exprime, 
que  de  sa  valeur  réelle.  La  joie,  la  frayeur,  la 
surprise  ,  rélonnemcnl,  la  douleur,  le  plaisir, 
toutes  les  passions,  ont  la  même  articulation  qui 
-difiere  cependant  dans  le  manière  de  l'accen- 
tuer. ||  Philol.  Ua;  nom  de  la  dixième  letlre  de 
lalphabet  arabe,  signe  numérique  de  8.  ||  Ha; 
huitième  lellrede  l-alpliabel  turc.  1|  Hi;  une  des 
consonnes  de  I  alphabet  sanscrit. 

unba.  s.  f.  a-ha.  Bot.  Fève;  plante  indigène  de  la 
famille  des  papilionnacéos,  qu'on  cultive  pour 
la  nourriture  des  hommes  cl  des  animaux.  ||  pi. 
Fèves;  les  graines  produites  par  la  plante;  elles 
sont  oblongues,  légèremenl  comprimées  dans 
leur  forme,  et  sont  réputées  comme  un  des  ali- 
menls  les  plus  nutritifs  après  la  viande.  Il  y  en  a 
unemultilude  de  variété.  Toutes  se  produisent 
dans  des  gousses  cotonneuses  à  l'intérieur,  mol- 
lasses el  spongieuses  à  l'exléricnr  pour  la  gros- 
se fève  ou  fève  dcsmarais;  parcheminées,  lisses, 
el  de  un  blanc  éclatant  pour  la  fève  de  hariri- 
cot.  Il  Ilaha  de  snn  Ignacio;  fève  de  Sainl-lgna- 
ce:  plante  sarinentouse  des  Philippines,  varié- 
lé  de  noix  voiniqoo  appelée  par  Linné  ignatia 
amara,  à  cause  de  l'excessive  amertume  de  son 
fruiuqui  est  de  la  grosseur  d'une  olive.  On  l'em- 
ploie «n    médecine    comme   fébrifuge.  Il  Haba 


ton/ífl;  fève  de  Tonka  ou  fève  loiika  ;  fève  ado- 
rante el  brune  plus  grosse  que  les  fèves  ordinai- 
res, qui  est|>roduitepar  un  bel  arbre  de  la  Guia- 
ne,  (le  Ci)umarou  ,  \ .^Juninrù  ,  el  dunt  plusieurs 
personnes  se  servent  pour  parfumer  leur  tabac. 
il  On  donne  aussice  nom  à  plusieurs  choses  qui 
en  oui  la  forme. ||Uisl.  Les  (irecs  se  servaient 
de  fèves  blanches  et  de  fèves  noires  pour  le  suf- 
frage du  peuple.  Il  Cdlenclns  de  las  liahnx;  ca- 
lendes des  fèves;  nom  donné  par  les  Romains  au 
premierjour  de  juin,  parcequ'on  faisait  ce  jour - 
là  un  sacrifice  de  fèves  à  la  déesse  Cania.  1|  IJol. 
Jiaha  de.  UcH'/ula  ;  fève  de  Bengale;  fruit  d'un 
myrobolan  citriii  allén''  <lans  sa  forme  |  ar  la  pi- 
qûre d'un  insecte.  |1  Jlabade  lujipto;  fevc  d'K- 
gyptc;  fruit  du  nénuphar. jjVètér.  Fève;  lampas, 
tumeur  ou  enflure  qui  vient  dans  cette  (>arlie  de 
la  bouche  du  cheval  que  l'on  appelle  palais  dans 
celle  des  hommes  derrière  les  pinces  de  la  mû- 
choire  supérieure.  ||  Grosseur  tumeur  en  forme 
de  fève.  ||  Fèves;  petites  boules  blanches  et  noi- 
res pour  voter  dans  une  élection;  on  leur  donne 
ce  nom  ¿cause  de  l'emploi  que  faisaient  les  an- 
ciens Grecs  de  fèves  dans  les  élections  populai- 
res Il  Bot.  ¡¡aba  de  laquna  ;  gourgane;  petite 
fève  de  marais  qui  est  douceel  de  bonne  qualité. 
On  s'en  sert  aussi  pour  la  nourriture  des  bes- 
tiaux el  pour  servir  d'engrais.  En  Allemagne  on 
torréfie  les  gourganes  pour  en  faire  une  sorte  de. 
café  el  de  chocolat.  Les  jeunes  gousses  cl  les 
jeunes  pousses  se  mangent  préparées  comme  les 
épinards.  La  tige  fournil  une  bonne  filasse.  |j 
liaba  de  lus  Indias;  haricot.  |i  liaba  panosa; 
fève  bâtarde,  pour  les  cheveaux.  etc.  !|  Empujó- 
te elhaba;  saule  mouton,  jeu  d'enfants.  H  Arg. 
Les  ongles.  ||  Esas  son  hahus  contadas;  sans 
plus  ni  moins,  c'esl  une  cboseclaire, manifeste. 
Il  Echar  las  habas;  jeter  un  sort  sur  quelqu'un, 
l'ensorceler. 

Ualtnucro,  l'a.  adj.  el  s.  abanè-ro.  De.  la  Hava- 
ne, qui  apparlienl  à  la  Havane  ou  à  ses  habi- 
tants. 

Ha3»nno,  nu.  adj.  aba-no.  De  la  Havane;  on  le  dil 
surtout  du  tabac  ou  des  cigares. 

ilaStar.  s.  m.  abar.  Champ  semé  de  fèves. 

Uabaiikukeila,  S.  m.  abankou!iéi-lla.  Ornilh. 
Habankoukellj;  nom  donné  dans  l'île  de  Ceylan 
à  un  francolin  armé  de  deux  éperons  très  acérés. 

Uabai-al»,  s.  m.  a6ara-ia.  Bot.  Habarala;  nom 
donné  dan  l'île  de  Ceylan  à  un  gouet. 

llabascoii,  S.  m.abaskon.  Hortic.  Habascon;  nom 
d'une  racine  de  la  grandeur  el  de  la  forme  du 
panais  que  l'on  mange  en  Amérique,  cuile  avec 
d'autres  choses. 

nabiislo,  s.  m.  abassi  0.  Gomm.  Habassis;  sorte 


HAB 


571   — 


HAB 


tic  loilcï;  dos  Indes. 

Unbaao,  S  m.  aba-sso.  Calcnd.  liábase;  nom  du 
douzième,  mois  de  l'année  étliiopienne.  Le  pre- 
mier jourdc  l'habase  rr''pond  au  ISjuillel. 

Ilabdulla.  s.  m.  abduill-a.  Kabdailhh;  nom 
hC'brou  donné  par  les  Juifs  à  une  cérómonic 
pratiquée  le  jour  du  sabbat. 

Dabi'  ou  Abu,  S.  f.  a-hé.  Ilabe  ou  ava;  vêlement 
en  usa^e  tbcz  les  Arabes,  et  qui  est  une  espèce 
de  (anielot  rayé  ou  d'un  tissu  blanc  de  poil  de 
chèvre  et  de  lin. 

Hobeftw-córpii»,  S.  m.  a-béass  cor-piiss.  Ilabeas 
Corpus;  acte  célèbre  passé  en  loi  anglaise,  qui 
accorde  à  tout  prisioimer.  dans  la  plupart  dos 
tas,  sa  nise  en  liberté  moyennant  caution.  Cet 
acte  (lu  àl-oppression  d'un  irrdividu  obscur,  da- 
te de  1(>79. 

UiibtMtaria,  s.  f.  abéna-rin.  Bot.  Ilabenaire;  gen- 
re de  plantes  monocotylédones,  famille  des  or- 
chidées, formé  sur  plusieurs  espèces  améri- 
caines. 

Iliibedero,  ru  adj.  inus.  abédé-ro.  Ce  qu'on  doit 
avoir  ou  recevoir. 

Unbor,  V.  a.  aber.  \voir ,  posséder.  |  Percevoir, 
recevoir,  recueillir,  recouvrer.  \  ITaber  à  las 
víanos;  trouver  ce  qu'on  cherchait.  =  Inus. 
Haber  por  (jrato  ;  avoir  à  pré  ,  pour  agréa- 
ble ,  regarder  une  chose  comme  valable.  ||  Ila- 
her  à  uno  por  confeso',  condamner  par  conlu- 
mare.  |  Fam.  Haber  ou  habérselas  con  alt/uno; 
avoir  affaire  à  quelqu'un  ,  être  en  dispute  avec 
lui.  I  Haberlo  de  las  muelas  ,  piés^  cabeza,  etc.; 
avoir  mal  aux  dents,  aux  pieds,  à  la  tète,  etc.  || 
Ha  de  baber;  désigne  dans  un  bilan  les  créan- 
ces, ou  dettes  actives.  V.  Haber,  s.  m.  |  i\o  ha- 
ber por  enojo  ;  fam.  ne  pas  trouver  mauvais.  || 
V.  uriipers.  Avoir  ,  être.  |  Arriver,  survenir,  jj 
Avoir,  être,  exister. =//n)/  fientes  que;  il  y  a  des 
gens  qu\.~  Hubo  rien  muertos;  il  veut  cent  hom- 
mes de  \ués.^=Habia  mucho  gentío ,  il  y  avait 
beaucoup  de  monde. =.Vo  Itay  nación  que,  il 
n'est  point  de  nation  qui.  =  f/(ii/  sus  altos  y  ba- 
jos en  esta  vida  ;  il  y  a  du  haut  et  du  bas  dans 
cette  vie.=//a6er  de-,  avoir  à,  être  obligé  de.  V. 
Tener  que.  \  v.  aux.  Avoir  ,  être;  il  sert  à  for- 
mer tous  les  temps  passés  des  autres  veri)es, 
soit  qu'en  français  on  le  rende  par  avoir  ou  par 
être.  I  v.  prou.  Haberse;  Se  conduire,  se  gou- 
verner bien  ou  mal.  )  s.  m.  Avoir,  biens,  riches- 
ses. I  Coinm.  Avoir;  la  partie  d'un  compte  où 
l'on  jiorte  les  sommes  dues  à  une  personne. 

Unbevailo ,  d».  adj.  inus.  Qui  a  du  bien  ,  des  ri- 
chesses ,  de  la  fortune. 

HnberiaM,  s.  f.  pi.  (luges,  appointements,  pro- 
fits. I  Biens,  richesses. 

Uaborio  ,  S  m.  abéri-o.  Instruments^  de  laboura- 
ge ,  attirail  elinmpètre. 

Iliihlcburla,  s.  f.  abilchou6-la.  Bot.  Haricot;  gen- 
re plantes  de  la  famille  des  légumineuses,  dans 
lequel  on  compte  trente  trois  espèces  .  la  plu- 
part ainiueiles  et  se  cultivant  dans  presque  tous 
les  pays  de  l'iîurope  comme  plantes  alimentai- 
res. V.  Judias. 

Ilnbldoro,  ra.  adj.  inus.  Ce  qu'on  peut,  ([u'on 
doit  avoir  ou  recevoir. 

Habiente ,  part.    prés,  de  Haber.  Inus.  Ayant, 
[      qui  a. 

nAblI  .    ndj.  a'xf.  Habile  .   savant,    intelligent. 


adroit,  plein  d'expérience;  kc  dit  en  géné- 
ral de  celui  qui  juint  au  talent  naturel  ou  ac- 
quis l'exercice  pratique  et  le  succès.  ||  Habile; 
diligent  ,  expéditif  et  exercé.  |  Jurispr.  Habile, 
capable  ,  qui  a- droit  à. 

Ilabilp  .  adj.  inus.   V.  Hábil. 

■labilidad  , s.  f.  Habileté  ;  facilité,  disposition, 
qualité  qui  rend  propre  à  faire  certaines  choses, 
à  réussir  dans  certaines  actions  ;  capacité,  intel- 
ligence, savoir  faire.  |  Bonne  grâce  ,  dextérité. 
IIAgilité  ,  adresse.  1  Instinct ,  intelligence,  a- 
dresse  des  animaux.  |  Inst.  Habileté,  aptitude. 
li  pi.  Habilidades;  talents.  ||  Hacer  sus  habili- 
dades, fam.  se  servir  de  toute  sou  adresse  pour 
réussir  ;  faire  des  siennes.  |  Tour  d'adresse, 
habileté. 

llablliNimaiiieiite  ,  adv.  sup.  de  Hábilmente. 

liablli!>«iiiio  ,  ma.  adj.  sup.  de  Habil.  Très-habi- 
le. I  Fam-  Habilissime. 

Ilabilitarioii ,  S.  f.  abilitaiion.  Ane.  jurisp.  Ha- 
bilitation ;  action  d'émanciper,  de  rendre  habi- 
le à  faire  quelque  chose.  |  Habilitation  ;  action 
d'habiliter. 

Habili(adi>;s.  m.  Quartier-maître  d'un  régiment, 
oflieier  chargé  de  loucher  l'avoir  de  son  corps  ou 
de  le  distribuer.  |  part.  pas.  de  Habililar ,  et 
adj.  Habilité. 

Uabilitador,  ra.  S.  Habilitant;  qui  habilite  ,  q^ui 
rend  habile. 

Habilitante,   adj.  V.  Habilitador.  Habilitant. 

llabilitnr.  V.  a.  Jurisp.  Habiliter;  rendre  habile. 
Il  Habiliter  ,  rendre  habile  ,  apte ,  capable.  ||  Dé- 
clarer ,  dans  un  concours  pour  un  bénéfice,  ce- 
lui qui  est  sorti  avec  honneur  de  l'examen  ,  ca- 
pable d'en  subir  un  autre,  j  Fournir,  pourvoir. 

Hálenla  ,  s.  f.  dim.  de  Haba.  Bot.  Frèverole;  va- 
riété de  la  fève  de  marais  ,  dont  les  graines  sont 
plus  petites  et  plus  rondes  ;  elle  est  principale- 
ment emplovèe  à  la  nourriture  des  bestiaux  et  à 
l'ainendement  des  terres.  ||  Habilla  ;  nom  donné 
dans  le  voisinage  des  côtes  de  l'Amérique  méri- 
dionale, baignées  par  les  mers  des  Antilles,  a  un 
arbre  du  genre  bejuque  ,  et  dont  le  fruit  est  boD 
à  manger. 

linbillado,  du.  adj.  adj.  inus.  Vêtu,  enjolivé, en- 
dimanché. 

ilabillainlcnto  ,  S.  m.  inus.  Vêtement ,  atours. 

Habillai- ,  v.  a.  inus.  Habiller  ,  enjoliver. 

Hiibllmeiite.  adv.  Habilement,  adroitement,  d'u- 
ne  manière  habile. 

Habitable,  adj.  Habitable,  agéable  ;  qui  peut 
être  habité. 

Habitación  ,  S.  f.  abitazion.  Habitation,  demeu- 
re, logemenl,  domicile;  lieu  lui  l'on  demeure, 
la  uiiiison  qu'on  habite.  ||  Fndroit  d'ue  maison 
propre  à  être  habitée.  ||  inus.  V. /îesù/encia,  mo- 
rada. 

HnbltAeiilo  ,  s.  m.  abila-kottlo.  Habitacle;  ha- 
bilalion  .  demeure  ,  en  style  soutenu.    FA  habi- 
laruli)  drl  l'terun;   l'habitacle   de  l'Eternel.  || 
Fam.  Habitat-lc;  petit  logement,   demeure   e- 
Iroile. 

Habitado,  da.  part.  pass.  de  fiabitar.  et  adj. 
Habité. 

Habitador  ,  orn.  S.  Habitant.  V,  Habitante. 

Habitamiento  ,  S.  m.  inus.  Habitation;  l'action 
d'habiter. 

Uiibitnnte.  part.  prés,  de  Zídftiínr. Habitant.  q«i> 


HAB 


—  572  — 


H  AU 


habile.  |1  s.  Habitant  :  celui,  celle  qui  habile  ou 
demeure  en  quelque  lieu,  ||  Habitant;  se  dit  puur 
(Jumicilié. 

UubKaiixii,  s.  f.  inus.  Artian  d'iiabilor. 

Uabitur,  V.  a.  abitar.  Ilabili  r,  (icnxMiKT,  loger. 
Habiter;  faire  sa  dcintMiic  ,  son  sijour  cii  <|uel- 
quc  lieu  ,  y  vivre  d'hiibitiide.  \\  lliiliilcr,  demeu- 
rer, vivre,  exister,  f.iite  .sa  r6■^ilieln•e  Imbiluelle. 

Utthltitvidud,  s.  r.  I'li)siul.  nul>itavité:  [leiRliaiU 
ou  l'acuité  alTeiti\e,  dans  le  système  crAiiiolo- 
pique  de  Spur-iieim ,  i|iii  porte  Miummc  à  se 
plaire  dans  une  demeure  fixe. 

llbUico  ,   illo,  Ko.  s.  m.  diin.  de  liàhito. 

Ilúbitu ,  S.  m.  a-  hilo.  Habit,  vêlement,  marques 
dislinctivesd'un  ordre  militaire;  l'ordre  même. 
Il  Kobe  ,  froc,  vêlement  de  rcli-iieux  ,  tout  ha- 
bit monacal.  ||  Tomar  el  liáhito;  prendre  le  froc, 
se  faire  moine.  ||  Se  faire  recevoir  chevalier  dans 
un  ordre  militaire.  ||  pi.  Uàhitos:  coslumc  d'ec- 
clésiastique et  d'étudiant  ;  cesl  la  soutane  et  le 
manteau.  ||  El  hábito  no  Itacc  cl  inonqr  ;  Miabit 
ne  fait  pas  le  moine.  ¡|  Ahorcar  los  húbiios;  quit- 
ter le  froc,  jeter  le  froc  aux  orties;  renoncer  à  la 
profession  monastique,  et,  par  extension,  à  l'é- 
tal ecclésiastique  ;  se  dit  aussi  des  personnes 
qui,  par  inconstance,  renoncent  à  quelque  profes- 
sion que  ce  soit.  ||  Habitude  ,  coutume  ,  disposi- 
tion acquise  par  des  actions  réitérées;  direction 
spéciale  vers  certains  actes,  avec  une  grande 
aptitude  à  les  exercer  ou  à  S'y  soumettre.  Il  pi. 
Hábitos;  habitudes;  se  dit  de  ce  qu'on  fait  tous 
les  jours  ou  fréciuemmcnt.  ||  Enloni.  Habitus; 
certaine  conformité  d'apparence,  d'analogie, 
de  formes,  de  structure  ,  de  mœurs  cl  de  trans- 
formations dans  les  espèces  qui  sont  d'ailleurs 
rapprochées  d'après  d'autres  caractères  plus 
spéciaux  cl  qui  distinguent  ces  genres  el  ces  fa- 
milles. 

Habituación,  s.  f.  abilouazion.  Habitude,  cou- 
tume. 

UabUunl,  adj.  abitoual.  Habituel  ;  qui  est  de- 
venu une  habitude,  qui  s'est  tourné  en  habitu- 
de. i|  Habituel;  se  dit  dans  le  même  sens  pour 
indiquer  une  certaine  durée  qui  se  prolonge. 
Calentura,  enfermedad  habitual ,  lièvre  mala- 
die habituelle.  1|  Théol.  Gracia  habituai  ;  grâce 
habituelle.  ||  Méd.  s.  f.  Habituelle  ;  menstrues, 
écoulement  périodique  des  femmes. 

llahltiiaililntl,  s.  f.  Hakitualité  ;  état  permanent 
d'une  habitude,  durée,  persévérance. 

Habitiiulmeiitc  ,  adv.  Habituellement;  d'habi- 
tude ,  d-ordinaire. 

naltitiiar,  v.a.  Habituer;  faire  prendre  l'habitu- 
de ou  une  habitude,  accoutumer.  Ce  verbe  n'est 
pas  d'un  usage  si  fréquent  en  espagnol  qu'en 
français.  V.  Acostumbrar. 

■anhitiDii-^e ,  V.  pron.  S'habituer,  prendre  soi- 
même  l'habitude  ou  une  habitude.  S'accoutu- 
mer. V  Acostumbrarse. 
Uabitutl  ,  s.  f,  inus.  Habitude  ,  coutume.  V. 
Hábito,  Costumbre.  ||  Relation  ,  rapport  d'une 
cho-e  il  une  autre. 

ilabididiiial ,  adj.  inus.  Habituel ,  coutumier. 

Uabla,  s.  f.  Langue,  langage, idiome.  Il  Discours, 
harangue  ,  raisonnement,  ¡i  'Parole.  ¡1  Estar  en 
habla:  être  en  pourparler.  ||  JTsiar  5i/i  habla 
ou  perder  el  habla  :  perdre  la  parole  ,  être  sur 
le   point  d'expirer.  Il  Afjar  ó  guitar  el  había; 


ne  vouloir  pas  parler. 

Uablado  ,  da.  adj.  Parleur  ,  qui  parle.  ||  7?ten  ó 
mal  hablado;  circonspect,  honnête  dans  .«-es  pro- 
jMis  ,  ou  libre  et  -ans  pudeur  dans  ses  paroles. 
Il  pail.  |>as.  de  Hablar.  Parlé. 

■Iai»ladur ,  ora.  s.  iSabillard  ,  grand  parleur  ,  hâ- 
bleur ,  raisonneur.  1|  Hablador  de  ventnja:  ce- 
lui (|ui  s'empare  di;  la  con\ersution,  qui  ne  lais- 
se pas  aux  autres  le  lem|ts  de  parler. 

Ilahladurrlllu  ,  lia.  s.  dim.  de  Hablador.  Pctil 
babillard. 

llabladiM-iMliiin,  mu.  adj.  siip.  <le  Hablador.  Ba- 
vard ini|iitoyahli-. 

llabladiiria.  s.  f.  Ravarda^'e.  caquet,  liAblerie 
Il  Discours  chocant  ou  impertinent,  ji  pi.  Habla- 
durías ,  Commérages,  propos  de  commère. 

Ilaitlaiiphiii ,  lia.  S.  ablanlchiun.  l'am.  V.  //a- 
bladorcillo. 

Ilablaiitc,  part.  prés,  de  Hablar,  inus. 

Ilafiiaiiiiu,  ua.  S.  ablaniitinn.  Fam.  V.  Habla- 
dor r  illo. 

Hablar,  v.  a.  ab]ar.  Parler,  proférer,  prononcer, 
articuler  des  mots.  H  Parler;  se  dit  de  certains- 
oiseaux  qui  imitent  le  langage  de  l'homme,  coni- 
melesperroquets,  etcnParler,  discourir, s'énon- 
cer |)ar  le  discours,  soit  dans  un  entretien  fami- 
lier, soit  en  public-  !|  Parler;  s'emploie  souvent 
absolument  dans  le  sens  de  manier  la  parole.  || 
Parler,  haranguer,  déclamer.  ||  Parler  au  cœur, 
inspirer,  avertir.  H  con,,  jior.  Parler;  prier  pour 
quelqu'un.  ||  Hablar  à  borbotones  ó  a  chorros, 
ó  «  <7io>reía(/a.í.  l'am.  Parler  extrêmement  vite, 
bredouiller.  ||  Hablar  ¿i  bulto  ó  á  tiento;  parler 
à  tort  et  à  travers,  parler  légèrement,  parler  au 
hasard,  parler  en  l'air.  ||  Hablar  en  bôrcda  .  o  de 
//óieí/a;  parler  achevai.  Il  Hablar  Dios  à  alguno; 
être  inspiré  de  Dieu.  Il  Hablar  à  coros;  fam.  par- 
ler à  son  tour.  |1  Hablar  à  destajo;  parler  à  tort 
et  à  travers,  ne  savoir  ce  qu'on  dit.  |  Hablar  al 
aima;  parlera  cœur  ouvert.  !  Hablará  la  ma- 
no. Fam.  Couper  la  parole,  interrompre.  ||  Ha- 
blar al  aire;  parler  en  l'air,  sans  fondement.  || 
Hablar  al  caso;  parler  à  propos.  ¡  Hablar  al 
gusto  ó  al  paladar;  dire  des  choses  agréables  et 
liatteuses.  ¡  //atfffr  ii  los  perros;  parler  à  des 
chiens  de  chasse,  les  animer.  |i  Hablar  alto;  par- 
ler haut  II  Fig.  Dire  des  paroles  dures.  ¡  Hablar 
a  tontas  _i/  á  locas.  Fani.  Parler  à  tort  cl  à  Ira- 
vers.  I  Hablar  á  una  miíflcr.  avoir  un  commerce 
illicite  avec  un  femme.  ¡  Hablar  à  un  barco; 
Mar.  Héler  un  bâtiment.  Il  Î7a/War  6ien;pailer 
poliment  ou  purement.  \  Hablar  claro;  dire  ou. 
vertement  ce  qu'on  pense.  ¡  Hablar  con  Dios; 
prier  Dieu.  |  Hablar  con  el  diablo;  deviner  ou 
savoir  tout,  comme  si  l'on  avait  commerce  avec 
le  diable.  '  Hablar  conlengna  de  plata;  sollici- 
ter par  des  présents.  ¡  Hablar  con  los  ojos;  par- 
ler des  yeux,  faire  signe  de  l'œil.  ¡  Hablar  de 
burla  óchanza;  parler  pour  rire,  par  plaisante- 
rie. Il  Hablar  de  hihan  ;  parler  à  la  hAte,  sans 
se  donner  le  temps  de  respirer.  |i  Hablar  de  gra- 
cia. \. Hablar  à  tontas  y  á  locas.  ¡  Hablar  de 
ja  mar:  parler  de  choses  impossibles  ou  incom- 
préhensibles. Il  Hablar  de  manos;  gesticuler  en 
¡)arlant;  être  pronpt  à  frapper,  à  châtier.  ¡  Ha- 
blar, de  memoria  ó  de  cai»e:a;  parler  de  mémoi- 
re. Il  Hablar  de  talanquera;  faire  le  brave  quand 
on  est  en  lieu  de  sûreté.  ¡  Hablar  de  lejas  abajo; 


HAli 


—  373  — 


HAC 


parler  de  choses  qui  sont  en  noire  pouvoir  ou  à 
notre  portée.  ||  Hablar  de  veras;  parler  sérieu- 
sement. ¡  Uahlar  (lu  vicio;  parler  sans  réflexion, 
par  habitude.  |  Hablar  en  comun;  parler  en  gé- 
néral, ij //a¿/ac  en  firiego,en  algarabía,  clc; 
parler  fçrcc  ou  arabe,  d'une  manière  inintelligi- 
ble. ¡  Ilablvr  en  público;  parler  en  public,  ha- 
ranguer, elc.  ¡  Hablar entrcdienles.\. Dientes. 
Il  Hablar  entre  si.  ó  con  sigo;  parler  tout  seul. 
Il  Hablar  paso,  quedo,  ó  bajo;  parler  bas.  j  Ha- 
blar por  alguno,  ó  por  muchos;  parler  \)nur  une 
ou  plusieurs  personnes,  en  leur  nom.  j  Hablar 
por  cerbatana.  Fig.  V.  cejnol.  |¡  Hablar  por  de- 
trás, ó  á  las  espaldas:  parler  mal  de  quebiu'un 
en  son  absence.  ¡  Hablar  por  hablar;  raisonner 
pantoufle,  parler  pour  parler,  sans  fondement, 
sans  réflexion.  ¡  Hablar  por  la  ¡nano;  parler  par 
signes,  avec  les  doigts.  ¡  Hablar  por  las  coyun- 
turas. V.  Cognntura.  |  Hablar  por  las  narices; 
purler  du  nez,  nasiller.  1  Hablar  por  señas;  par- 
ler par  signes.  |  Hablar  recio;  parler  haut;  par- 
ler sans  détour  ni  ménagement.  ¡  Hablar  enro- 
manee;  parler  clair.  ¡  Hablarlo  todo  ;  ne  savoir 
rien  cacher.  ¡  Hablar  por  boca  de  ganso;  répé- 
ter ce  quun  autre  a  dit,  être  son  écho.  ¡  Hablar 
por  boca  de  otro.  Fig.  Ne  parler,  n'agir  que  d'a- 
près la  volonté  de  ([uelqu'on.  ',  Hablar  por  es- 
crito; écrire.  I  Hablar  por  /oí  fo(/os;  parler,  ja- 
ser trop.  ¡  Hablar  afectado;  faire  des  phrases. 
II  Hablar  gondo;  parler  des  grosses  dents,  par- 
ler fortement,  avec  menace.  ¡  Hahlar  gangoso; 
nasiller,  parler  du  nez.  |  Hablar  como  una  co- 
torra; parler  comme  un  perroquet,  jaser  comme 
une  pie  borgne.  |  Hablar  en  jerigonza;  parler 
narquois.  |  Hablar  tartamudo;  bégayer.  ¡  Ha- 
hlar con  magisterio;  parieren  maître.  •  Hablar 
como  un  muchacho  de  la  escuela;  parler  comme 
un  écolier.  ¡  Hablar  con  ceceo;  grasseyer.  |  Ha- 
blar en  ra:o/í;  parler  raison.  ¡  Hablara  yo  para 
mañana;  exprime  que  quelqu'un  n'a  pas  parlé 
à  temps  une  chose.  ¡  Hablan  las  piedras,  ó  las 
paredes;  les  murailles  ont  desoreilles. |i//íj/;/íir¿o 
todo,  dit  tout  ce  qu'on  pense,  ne  savoir  rien 
taire.  ¡  C«(/a  uno  habla  como  quien  es;  chacun 
parle  comme  il  sait,  comme  il  |)eul.  ¡  Dar  que 
hablar;  fournir  matière  à  jaser.  |  De  la  abun- 
dancia del  corazón  habíala  boca;  de  l'abondan- 
ce du  cœur  la  bouche  parle.  ',  Es  hablar  por  de- 
mas;  c'est  parler  en  vain,  ce  sont  des  paroles 
perdues.  ¡  Estar  hablando;  être  parlant.  On  le 
dit  d'un  portrail,  d'une  statue, etc.  ¡  Hacer  ha- 
hlar algún  instrumento;  Fig.  Faire  parler  un 
instrument,  en  jouer  parfaitement.  ¡  Mire  como 
habla,  ó  lo  que  habla,  o  con  quien  habla;  pienez 
garde  comment,  ou  à  qui  vous  parlez. ij.Yo  dejar 
que  hable;  fermer  la  bouche  à  quelqu'un  Je  con- 
fondre. Il  ¡\o  me  hagas  hablar;  ne  me  faites  pas 
parler,  espèce  de  menace.  ||  .Vo  se  hable  mas  en 
ello:  ne  parlons  plusdc  cela  ,  qu'il  n'eu  soit  plus 
question.  ||  .Uas  raie  buen  callar  que  mal  ha- 
blar, il  vaut  mieux  se  taire  que  mal  parler.  || 
Haglarsr  alguna  cosa;  se  publier,  se  divulguer. 
I  Hablàrselo  todo;  ne  point  laisser  aux  autre> 
le  temps  de  parler,  |  Hablarse  de  gorra;  saluer 
avec  le  chapeau  ou  le  bonnet,  sans  jinrler,  ¡  \o 
hablarsci  ne  pas  se  parler,  être  brouillés. 

IRaltlaliMia,  s.  ni.  ahlatis-ta.  Fam.  V.  Hablador. 

ualiimia,  s.  f.  Conlc,  histoire  faite  à  plaisir. 


Maboii,s.  m.  abon.  Tumeur  en  forme  de  fève, 
qui  vient  à  la  peau. 

Uabru  de  Gracia,  s.  f.  Géogr.  liavrc-de-(iracc; 
ville  maritime  de  France. 

Uaca,  s.  f.  a-ka.  Bidet;  petit  cheval,  ||  Haca  de 
dos  cuerpos;  bidet  renforcé.  ||  ¡Qué  haca  mo- 
rena! fam.  voyez  un  peu  ()uelle  ligure. 

ilacaran,  S.  m.  akakann.  (jéogr.  Ilacachan;  ro- 
yaume d'.Vsie,  dans  la  péninsule  de  linde  et  dé- 
pendant du  lirand  Mogul. 

ilacaiiea,  s.  f.  ahané-a.  ilaqucDce;  petit  cheval. 
\  .  Haca.  Jaca. 

Hace,  s.  m.  inus.  V.  Haz, 

Uaeecico ,  illo.  Ko.  S.  m.  dim.  de  Haz.  Fa- 
gotine. 

Hacedero,  ra.  adj.  Faisable,  facile. 

Hacedero,  ra.  s.  inus.  V.  Hacedor. 

Hacedor,  s.  m.  Auteur,  créateur;  on  le  dit  de 
Dieu.  Il  El  supremo  Hacedor •,  le  Créateur,  le  di- 
vin, le  souverain  auteur.  |  Facteur;  agent,  ad- 
ministrateur. Il  Homme  prompt,  expédilif. 

Uaceldania,  S.  m.  Bible.  Ilaceldama;  mot  hé- 
breu dont  le  sens  est  champ  de  sang,  ainsi  nom- 
mé parce  qu'il  fut  acheté  des  trente  deniers  que 
Judas  avait  reçus  pour  trahir  son  mailre  Jésus, 
et  qui  il  rapporta  quand  il  cul  reconnu  son 
trime. 

;^Saceiidado.  part.  pas.  de  hacendar.  ||  adj.  et  S. 
A  qui  on  a  donné  un  domaine.  ||  Propriétaire  fon- 
cier. Il  Qui  a  acheté  des  biens  fonds. 

Hacendar,  v.  a.  Donner  en  propriété  un  domai- 
ne, une  terre,  elc. 

HaceaidarMc,  v.  pron.  Acheter  des  biens  fonds 
pour  se  iixer  (juelque  part. 

Klaceiideja,  S.  f.  ilim.  Úí'  harii'nda. 

Hacendera,  S.  f.  Travail  public  dont  l'utililé  est 
commune. 

Hacendería,  s.  f.  az¿uHí/crí-a.  inu?.  Tra\ail  du 
corits. 

Hacendero,  ra.  adj.   ISIénager. 

Hacendilla,  s.  f.  dim.  lie  hacienda. 

llacendoMillo.  lia.  adj.  dim.  de  hacendoso. 

Hacendoso,  «a.  adj,  ai{nnuoss-o.  .Vclif,  labo- 
rieux. 

Hacendncla,  s.  f.  fam.  dim.  de  /t(iriV/u/a.  ||  V. 
Harentlilla. 

Hacendista,  S.  m.  aiénndis.ta.  Financier;  celui 
qui  manie  les  deniers  de  l'Ftal.qui  participe  à 
l'administration  des  linances,  qui  fail  pour  son 
compte  en  qualité  de  fermier,  dans  ce  icns  c'esl 
plulol  asentista.  V.  .  ou  pour  le  c-niple  de  l'K- 
tal,  en  iiualite  de  receveur,  le  recouvrement  des 
impositions;  qui  est  dcpositaircdes  fonds  du  tré- 
sor, en  est  comi)lalile  envers  l'état,  elc.  !1  Finan- 
cier: celui  qui  fait  de  gr.tmles  opiralions  de  ban- 
que, de  grandes  affiires  d'argent.  V.  Hentista. 

Hacer,  V.  a.  a/rrr.  Faire;  ('.c  Ncrbe  dans  les  deux 
langues,  est  d'un  usage  ircs-frequenl  et  très- 
étendu.  Il  exprime  toujours  un  mouvement,  une 
action,  une  opération  quelconque,  mentale  ou 
physique,  et  In  variété  des  siguilicalions  qu'on  lui 
prèle  ne  vienl  que  de  ce  que  c'est  le  mot  qu'on 
emiiloie  le  plus  sou>ent  à  défaut  du  mol  propre. 
Pris  dans  son  acception  In  plus  large,  faire  sig- 
niiie  opérer,  creer,  produire,  lirer  du  néant, 
donner  l'être,  en  un  mol  réduire  à  l'étal  de  fait 
palpable,  sensible,  susceptible  d'être  perçu  par 
les  sens  ou  par  l'esprit.  ||  Faijc,  fabriquer,  cons- 


HaC 


HAC 


liiiire.  I  Faire  une  action;  conimeltrc  un  crime. 
Il  l'urmcr,  prucluircunc  idóe.  |  Accomplir,  nrhc- 
vor.  Il  Foire,  afïir,  travaillpr,   s'otciiixT.  ||  Faire 
importer.  Il  Croître,  au;,'mcnler,  appruchcr  de  la 
perfection.  !|  Agir  pour  ou  contre  les  inter«Ms  de 
tjueltju'un.  Il  Faire,  accorder   ce  qu'on  demande, 
donner.  ||  Tenir,  contenir,   renfermer.  |I  (Causer, 
occusioner.  jj  Késoudre,  diHerminer.  ||  Disposer, 
arranchrr.  ||  Ju;;er.  croire,  considórer.  Il  Arran- 
ger, ¡u'i  fectionner.  Il  Correspondre,  convenir,  se 
rapporter.  |  Assembler,  convoquer.  ||  Faire,  ac- 
coutiimer,  habituer.  Dans  ce   sens  on  dit  plutôt 
lldverse.  \  Alfaiter,  dresser  un  oiseau  de  proie. 
Il  Faire,  couper  bien,  j  Rendre,  faire  devenir,  j 
Terme  de  jeu,  faire.  Ex:  ¡  ¡Id'io  ¡mm  todo;  jesuis 
bon  pour  tout.  |  Hacer,  suivi d'nn  inlinilif.  sig- 
nifie (ibli;;er.  ¡  K\.   Hacer  reñir;  faire  venir.  ¡ 
Klre  cause,  donner  lieu;  |  Hacer  reir;  faire  rire. 
¡  Joint   a  certains  noms,  il  marque  l'action  ac- 
tuelle des  verbes  formés  de  ces  noms,  i  Haceres- 
timacion;  estimer.  [  Hacer  (jasto;  dépenser,  j 
Suivi  de  la  préposition  de  ou  de  certains   noms 
d'arts  ou  de   profession,  il  en  indique  Texercice. 
¡  Hacer  de  escribano;  faire  le  métier,  de  gref- 
fier, j  Joint  ;i  la  particule  a  et  à  un  nom,  il  ex- 
prime la  disposition, le  penchant  ;i  recevoir  ce  qui 
est  désigné  par  ce  nom.ullarcr  a  todo;  être  prêt  à 
tout  recevoir.  ||  Suivi  des  particules,  de  ou  5e.  ou 
des  articles  el ,  fa  ,  lo  ,  et  d'un  nom ,  il  exprime 
taulôt  contrefaire,  imiter  l'action  exprimée  par 
ce  nom.  |  Hacer  del  bobo;  faire  te  niais;    et  tan- 
tôt faire  parade  d'une  qualité.  Hacer  del  liom- 
ftre;  faire  l'homme,   afleclcr  de  le   paraître,  jj 
Joint  aux  mènes  articles  el,  la,  io ,  et  à  un  nom, 
il  signilie  faire  ou  jouer  le   rôle  indiqué  par  ce 
nom.  Hacer  el  reij,  el  (jrayiioso  .  jouer  le  rôle  de 
roi,  de  bouffon.  ||  Joint  auv  parlicules  por,  para 
et  à  un  inlinitif  il  exprime  soin,  diligence  à  exé- 
cuter ce  que  le  verbe  signilie.  Hacer  por  llegar^ 
hacer  para  salvarse;  faire  ses  efforts  pour  ar- 
river ,  pour   se  sauver.  ||  Suivi  des  mots  ,  chun- 
ga ,  chacota ,  chanza  ,  í»i(r/a  ,  fîesla  ,  etc.  il  sig- 
nifie mépriser ,  faire  peu  de  cas.  ¡  Suivi    de   lu 
gata  ,  la  guaya,  la  de  rengo,  la  encorvada,  la 
seràfiea  ,  la  turra  ,  etc. ,  il  signifie  feindre  une 
maladie  ,  affecter  une  vertu  qu'on    n'a   p»s.  || 
Joint  aux  pronoms  un,  una  et  à  un   nom  ,  il   en 
augmente  la  force. jif/acer  agua;  faire  de   l'eau, 
faire  aiguadc,  en  parlant  d-un  vaisseau.  |  Ha-  j 
ccr  aguas,  V.  Agua.  \\  Hacer   alarde  ;  passer  | 
des  troupes  en  revue.  ||  Fig.   F'aire  montre  ou  j 
parade  d'une  chose.  ||  Hacer  alto;   faire  halte,  I 
s'arrêter,   discontinuer,   interrompre    une  af- j 
faire.  |  Hacera  pluma  y  à  pela;  fig.  Ftre  prêt  i 
à  tout  prendre,  à  tout  recevoir.  ||  Hacer  armo-  j 
nia  ;  fig.  Causer  de  la  surprise. {jífacrr  ascos.  Y . 
Asco.  \\  Hacer  aire:  fig.  attaquer,  nuire  ou  châ- 
tier, j  Hacer    bieni    faire   bien,  ou  bien   faire. 
I  Hacer  bodoques  ;  être  enterré    ]  Hacer  buena 
la  venta  ;  garantir  ce  qu'on  vend.  |  Hacer  bue- 
fia  obra  ;  fiûre  une  bonne  œuvre.  |  Hacer  buena 
órnala  harina  ;  parler,  agir  bien  ou  mal.  [  Ha- 
cer buenas  ó  malas  migas;  fig.  être  en  bonne  ou 
mauvaise  intelligence  avec  quelqu'un.  ¡  Hacer 
cabeza,  cama  .  V.  Ce  mot.  ¡  Hacer  cara,  frente 
ó  rostro;  tenir  tète,  faire  face.  |  Hacer  carne  y 
sangre  algima  cosa.  V.  Carne.  |  Hacer  casa  ó 
su  casa.X.  Cosa.  ||  Hacer  el  buz.  mantos;  faire 


la   moue.  |  Hacer    su  agosto;   faire  ses  choux 
Jiros.  Il  Hacer  agua  chirle  ;  ne  faire  que  de  l'eau 
claire.  |i  Hacer  r/ioz;  mettre  tout  d'un  coup  dans 
la  fossette   tout  l'argent ,  etc.,   avec  quoi  l'on 
joue  ,  on   liiî.'  plaire,  agréer,  être  du  goût,  ou  en 
fin  s'opiniAlrer.  Il //«cer   colación;  faire  colla- 
tion. ¡  Hacer  correrías  ;  faire  des  courses  sur  le 
pays  ennemi.  |  Hacer  cortesías  ;  faire  des  poli- 
tesses.— Fig.  Ktre  Ixiiteiix.  j  Hacer  cosquillas; 
V.  O  mot.  I  Hacer  costilla;  souffrir   paliem- 
meiit,   se  resiiiiier.  ||  Hacer  cuenta.  V.  Ce    mot. 
Hacer  de  las  suyas;   faire  des  siennee.  ¡  Hacer 
del  cuer^io;  nWí'v   à  la  selle,  j  Hacer  del    ladrón 
fiel;  se  lier  a  quelqu'un  par  necesité,  faute  d'au- 
tres. ¡  Hacer  gala   del  sambenito.    V.    fíala.  I 
Hacer  de  su  parte;  faire  ce  qu'on  peut    de   son 
côté.  î  Hacer  de  tripas  corazón;  s'efforcer  de  ca- 
cher sa  pctir  ou  de  surmonter  un  obstacle.  ¡  Ha- 
cer duelo.  V.  ce  mot.  \  Hacer  eco;  íig.  V.  Eco.  Il 
Hacer  el  bastardo;  revirer  pour  prendre  le  vent 
en  poupe.  ¡  Hacer  el   buz.    V.    Iluz.  ¡  Hacer   el 
gasto;  faire  la  dépense.  |  Hacer  el  pico,  el  pla- 
to, el  papo;  fournir  à  quelqu'un  des  vivres  pour 
l'entretien   de  sa  maison,  j  Hacer   espaldas.  V. 
Espalda.  \  Hacer  estrados;  donner  audience.  | 
//nre  p;em/)/ar;  donner  l'exemple.  •  Hacer  ejer- 
cicio, falta.  V.  ces  mots.  !  Hacer  fanal;   (mar 
allumer  le  fanal  d'un  vaisseau.  |  Hacer  fi;  faire 
foi.  ¡  Hacer  fiesta;  se  reposer,  quitter  son  tra- 
vail. ¡  Hacer  fiestíis;  faire  fête,  caresser.  ¡  Ha- 
cer figura,   fuego,  gala,  Y.  ces    mots.  ¡  Hacer 
gracia  ó  alguna  cosa  de  qrac.ia;  faire  grâce,  ne 
pas  agir  à  la  rigueur.  !  Hacer  guarda;  faire  sen- 
tinelle ou  être  de  service  au  palais.  ¡  Hacer  guer- 
rao  la  guerra:  f;'ire  la  guerre,  j  Fig.  S'opposer 
fortement,  résister.  ¡  Hacer  hincapié.  V  ce  mol. 
I  Hacer  honras;  céndreles  derniers  devoirs  à 
un  m jrf.  ¡  Fig.  Faire    des  honnêtetés   à  quel- 
qu'un, lui  témoigner  le  cas  qu'on  fait  de  lui.  || 
Hacer  hora;  attendre  l'heure  fixée  ou  le  moment 
favorable,  j  Hacer  humo:  faire   de  la   fumée.  | 
Fig.  Rester  longtemps  dans  un  endroit.  ¡  Hacer 
impresión;  fiire   impression,  j  Hacer  juego;  te- 
nir le  jeu,  continuera  jouer.  ¡  Fig.   Cadrer,  s'a- 
juster,  se  rapporter.  ■  Hacer  justicia  ;  rendre 
justice,  f  Hacer  la  barba;  fig.    rendre  service. 
Il  Hacer  la  cama.  V.  Cama.  [  Hacer  la  carona; 
faire  le  poil  á  un  cheval,  ctc  ¡  JT/arer  iacosra;  tra- 
vailler pour  les  intérètsdc  quelqu'un.  ,'  Fig.  Fai- 
re seul  les  frais  de  la  conversation.  ',  Fig.  Etre  en 
butte  á  la  médisanse,  servir  de  jouet  à  une  com- 
pagnie. ¡  Hacer  la  mamola;   prendre  quelqu'un 
parla  barbe  en  signe  de  mépris.  [  Hacer  la  mer- 
ced á  alguno;  faire  pièce,  jouer  un  mauvais  tour. 
!  Hacer  Inolla  gurda;  fig.  faire  le  profit  de  quel- 
qu'un, j  Hacer   la  plumada  ó  la   pluma;  rendre 
une  plume  avalée,  en  parlant  d'un  faucon,    etc. 
¡  Hacer  la  razón;  faire  raison;  rendre  une  san- 
té portée.  !  Hacer  la  rosca  del  galgo;  se  coucher 
au  premier  endroit   où    l'on  se  trouve.  ¡  Hacer 
las   partes;  agir  au  nom  de  quelqu'un.  ¡  Hacer 
la  vista  gorda;  feindre  de  ne  pas  voir.  !,  Hacer 
lugar;  faire  place,  d^^-barrasser  un    passage,  etc. 
Il  ifacerma/óa/flitno; nuire,  persécuter. \| Hacer 
mal  alguna  cosa;  nuire,  faire  mal.  |]  Hacer  mal 
á   un  caballo.    V.    Caballo.  \\  Hacer    mansión; 
séjourner.   |  Hacer   mas    que  hombre  ;    exécu- 
ter des  choses  qui  semblent  au-dessus  des  forces 


HAC 


—  o /o  — 


HAC 


humaines.  ||  Hacer  mella.  V.  ce  mot.  |  Hacer 
mención;  faire  mention.  |  Hacer  merced  ó  mer- 
cedes; accorder  par  faveur  un  emploi,  une  dig- 
nité, ou  lendre  service.  |  Hacer  milagros;  íig. 
faire  des  miracles,  des  choses  inattendues,  (j 
Hacer  misterio;  faire  des  mystères;  donner  de 
l'importance  à  des  riens.  |1  Hacer  morisquetas; 
faire  quelque  chose  dont  un  autre  se  pique.  | 
Hacer  mudanzas;  exécuter  difl'crcnls  pas,  diffé- 
rentes ligures  dans  une  danse.  \  Hacer  noche; 
s'arrêter  pour  passer  la  nuit.  ¡  Hacer  novedad; 
innover,  ou  étonner,  surprendre.  ¡  Hacer  núme- 
ro; faire  nombre,  j  Hacer,  ó  hacerse  del  hojo; 
faire  signe  de  l'œil.  ¡  Hacer,  ó  hacerse  noche; 
s'éclipser,  disparaître,  en  parlant  dune  chose 
volée.  !  Hacer  orejasde  mercader;  faiic  la  sour- 
de  oreille.  |  Hacer  -papel;  jouer  un  rôle.  |  Ha- 
cer à  dos  manos;  fig.  servir  à  la  fois  deux  per- 
sonnes dont  les  intérêts  sont  ujiposcs.  ¡  Hacer 
almanaques  ó  calendarios;  èlre  rêveur.  \  Hacer 
barato;  vendre  à  bas  prix,  au  rabais,  j  Hacer  pa- 
pel, ó  el  papel;  conlrefiíire  au  naturel,  imiter 
parfaitement.  ¡  Hacer  pié;  trouver  pied  dans  une 
rivière  que  l'on  guec.  ',  Fig.  S'assurer  contre 
tout  événement.  ¡  Prendre  pied,  se  fixer  dans  un 
endroit.  |  Hncer  piernas  t  S'aff*  rniir  sur  ses 
jambes,  en  parlant  d'un  cheval.  |  Fig.  Persister, 
s'opiniàlrer  dans  une  résolution,  etc.  j  Hacer 
pínícoi  ó  pi'noi^  marcher  pas  a  pas,  en  chance- 
lant. On  le  dit  des  enfants,  des  malades,  etc.  || 
Hacer  plato;  servir  à  Uble.  j  Fig.  Prendre  quel- 
qu'un pour  sugct  de  la  conversation,  mctire  sur 
le  tapis  ¡  Hacer  plaza:  faire  pbce  nette,  débar- 
rasser un  endroit,  j  Fi^g.  Publier,  divulguer.  || 
Hacer  plcijarias;  .çrii'r,  supplier.  ¡  Hacer  pom~\ 
pa;  étendre  ses  branches  au  loin,  en  parlant  des 
arbres.  ¡  Fig.  Faire  un  fromage;  étendre  ses  ju- 
pes en  rond,  en  pariant  d'une  femme  qui  s'as- 
sied à  terre.  ¡  Fig".  Faire  parade,  tirer  vanité.  | 
Hacer  por  hacer;  faire  une  chose  sans  nécessité, 
pour  le  plaisir  de  la  faire.  |  Hacer  penitencia, 
posada  á  vento;  manière  d'imiter  à  manger:  ve- 
nez faire  pénitence  avec  nous.  ¡  Hacer  prenda; 
prendre  des  gages  pour  sûreté  de  ce  qu'on  prè- 
le. ¡  Fig.  Se  prévaloir  d'un  propos,  d'une  acción 
pour  obligera  une  ciiosc.  ¡  Hacer  pucheros;  fai- 
re minc!  de  pleurer.  ¡  Hacer  punta;  conlrepoin- 
tcr  quelqu'un,  s'opposer  à  ses  dessiens.  ¡  Hacer 
pintíor  marquer  les  repos  en  lisant,  s'arrêter  à 
la  fin  des  phrases,  etc.  '  Hacer  punto  de  alguna 
cosa;  se  faire  un  point  d'honneur  d'une  ciioi-e, 
ne  point  s'en  départir,  ||  Hacer  cuaresma;  faire 
le  carême,  l'observer.  |  //nrer  cwarto;  s'affermir 
se  cramponner  sur  ses  jambes.  ¡  Hacer  cuar- 
tos ó  dineros;  faire  de  l'argent ,  en  vendant 
ses  meubles,  etc.  ¡  Hacer  que;  faire  semblant 
de.  ¡  Hacer  que  hacemos  ;  se  donner  beaucoup' 
de  mouvement  pour  ne  rien  faire. ijUrirer  rajas;  i 
partager  entre  plusieursmorceaux.ullrtfcrrf/i/ii;  | 
se  distinguer,  l'cmporti-r  sur  les  autres. (jUrillfr, 
attirer  la  vue,  les  regards,  |  Uaccr  relación;  {at- 
re  allusion.  ¡  Uaccr  resto  ;  fixer  au  jeu  la  som- 
me qu'on  veut  gagner  ou  perdre  ;  fixer  les  eu- 
Jeux,  la  somme  qu'on  pourra  porter,  elc.ullii- 
cerriza;  faire  un  grand  ramage. ((Fig.  Combat- 
tre, réfuter  par  des  arguments  victorieux. ||lla- 
cer  ruido  ;  faire  du  bruit ,  au  propre  et  au  figure. 
Ilîlncer  ííi/'cr;  faire  savoir,   appreniInvuHficr 


sombra  ;  donner  de  l'ombre,  n  Fig.  Empèchi-r 
quelqu'un  de  briller. jjFig.  Protéger,  favoriser, 
llllacer  sudar;  faire  suer  ,  donner  de  la  peine. n 
¡lacer  sw /tec/io  ;  parvenir  à  ses  lins,  u  Hacer  su 
negtici'o;  travailler  pour  ses  intérêts,  u  Hacer  su 
oficio;  remplir  ses  devoirs.  ||  Hacer  su  papel; 
bien  jouer  son  rôlc.nHacer  teifigo.»  ;  attester, 
citer  en  témoignage  des  gens  dignes  de  foi.nHa- 
cer  tiempo.  V.  llacer  /lora.nHacer  torres  df. 
viento  :  bàlir  des  châteaux  en  Espagne.  ijUacer 
viso;  avoir  plus  ou  moins  d-cclat  suivant  les  dif- 
férents jours  en  parlant  dune  étoffe. i[ííuen/;ro- 
vecho  le  ka;ia;  fig.  grand  bien  lui  fasse.  ||  Conw 
quien  hace  otra  cosa  ó  como  quien  tal  cosa 
no  hace;  sans  avoir  l'air  d'y  toucher.  On  le  dil 
d'un  homme  qui  agit  avec  dissiinulation.  n  ¿Ma- 
cemos algo'l  ¡eh  bien!  Faisons-nous  quelque 
chose?  No  es  de  hacer ,  ó  de  hacerse  esto  ó  aque- 
llo ;  cela  ne  doit  pas  se  faire. i|.Vo  hacer  sino;  ne 
faire  que.n.Vo  hay  que  hacer ,  ó  eso  no  tiene  que 
hacer;  il  n'y  a  point  de  difficulté. i|¿Cíi'é  haces? 
Mira  lo  que  haces  ;  que  faites-vous?  prenez  gar- 
de à  ce  que  vous  faites. n¿  C'iié  haremos'*  ¿  Qué 
hacemos  con  eso  ?  à  quoi  bon  ccla?||¿  Qué  hemos 
de  hacer'}  qu'y  faire!''  que  faire  à  ccla?|iHacer 
sacramentos;  faire  des  mystères. nHacer  aito  en 
alguna  cosa;  aviser,  faire  attention. jiUarcr  á  un 
lado  ;  ranger  ,  mettre  de  cùlé.|i Hacer  mal  uso; 
niésuscr,  abuser. nHaccr  efecto;  opérer. ijHacer 
antesala;  faire  antichambre  ,  piquer  les  coffres. 
Hacer  la  mamona;  passer  la  pluiue  par  le  bec. 
llHaccr  creer;  en  faire  accroire,  en  donnera 
î^arder. iiHacer  corra/e*  ;  faire  l'école  buisson- 
nière.iiUacer  inf/ar  ;  faire  place,  n  Hacer  befa; 
faire  la  lippe. |i/>ar  que  hacer  ó  alguno  ;  faire 
voir  du  pays  à  quebiu'un  ;  lui  donner  du  fil  à 
retordre. iiHarer/a  :  manquer  à  nos  devoirs,  ou 
ne  pas  réjiondrc  à  Pidée  qu'on  a  de  nous.  \\  Ha- 
cerlo mal  y  ejecutarlo  peor  ;  donner  une  ex- 
cuse \i\k  que  la  faute. [j/J/  que  »)e  la  hace,  me  la 
paga  ;  qui  casse  les  verres  les  paie. 

UiiciT,  V.  n,  V.  Importar,  conivmr.ii  Croître, 
augmenter. iiFxister  actuellement ,  faire,  llace 
frio;  il  fait  fioid.  U«ce  buen  tiempo;  il  fait 
beau.  ijV.  Corresponder,  coiuorJar.  n  Avoir. 
Hace  </iez  años  ;  il  ya  dix  ans. 

llnc(.-rNe,  v.  prou.  De\enir  se  rendre. nHactrie/a; 
tromper,  attraper. uHaci'r5e/e  de  mal;  faire  une 
chose  à  coutre  cœur. n  Haceric  a/ráí  ;  reculer. 
Haceiie  a(/e/anie;  avancer. i\llacer.îe  de  noche; 
s'éclipser,  disparaître. ||Hacerse  Je/  ojo  ;  se  don- 
ner le  mot.^j.S'o  saber  nué  hacerse;  ne  savoir 
plus  de  quel  bois  faire  nerhe ,  ne  savoir  à  quel 
saint  se  vouer. nHacersc  agua  ó  un  agua  la  bo- 
ca ;  fondre  dans  la  bombe,  n  Hacerse  à  las  ar- 
mas; S'accoutumer  aux  armes  H  Fig.  Faire  de 
nécessité  \ertu.  11  Hacerse  (i /a  le/a  ;  mettre  à  la 
voile.  Il  Hacerse  al  campo.  V.  Campo.  \\  Hacerse 
astillas,  rojas,  pizcas,  etc.;  agir,  travailler 
avec  ardeur ,  dtuiner  tous  ses  soins.  ||  H(Jcer.«H 
atràs ,  à  un  ladn;  se  retirer  en  arrière,  ou  de 
cote. ||l!arer.ii' aire. liV.  Ce  mut.nHaf  eji/"  capaz: 
se  rendre  capable  ou  s'instruire.  nHacerje  car- 
go, carne  ,  chiquito.  Y.  Ces  mots. nlhicerje  cru- 
ces.  V.  rru;.j|Hacciie  (/«  algo;  acheter  ,  acqué  • 
rir.ijHareric  île  manga;  s'associer,  s'entendre 
avec  quelqu'un  pour  en.tromper  un  autre. nHa- 
cerse  (/e  iMífí  ;  être    plu';   doux    avec    quelqu'un 


HAC 


576  — 


HAI) 


qu'il  ne  convient. iiHaciTjp  de  nurvas ',  feindre 
d'-'\^\\oTcr.\\flacerse  (If  jx'ucax  :  faire  semblaiil 
de  refuser  ic  qu'on  désire. ||//ar(»rje  Jf  rofjnr; 
se  faire  prier. nllnrirse  (liirñn  ó  señor;  se  rendre 
maître,  s'etnjiarer.n //cjrcr.'se  (/«>«  alijuna  rosa. 
V.  I)urn.\\líftrprsr  ptinoso  rt  memorable;  se  ren- 
dre relel)re.ii//rtre;sp  fuerte.  V.  Ce  mot.  \\  Ha- 
cerse hiitxhre  ;  avaneer  sa  fortune. |i//nrer.vp  la 
hnrn  iiiiuii;  preiidie  plaisir  k  une  ihoscu/Zarer- 
se  las  naiices;  recevoir  un  coup  au  nez.||Fij,'. 
Demeurer  déchu  de  ses  espérances.  \\  Hacerse 
letufiias;  louer  avec  etcè«.||//accr.?e  lugar  ;  sp 
disiinfîuer,  s'attirer  l'estime,  v\c.\\llarerse  vie- 
rietula  (leneijros;  s'emparer  de  ce  qu'on  a  dans 
les  mains,  se  le  parta};er.||//arer.ve  ojos  ;  regar- 
der .  examiner  allenlivement.i|/iaccrse  rajas. 
V.  IJarerse  astillas. \\llarcr se  tortilla;  se  briser 
se  fracassrr.il //ííce/'.sc  sr// y  rt(/i;n  :  fam.  Se  dis- 
siper, s'en  aller  en  fumée,  en  parlant  de  la  for- 
tunen//r/rer.ve  «ma  AarÎHa  ;  fam.  lia"ser  avec 
tronp  (l'aj;itation.i|//r/cpr.<p  cuesta  arriba;  ré- 
pufîiier.it/iacer.ve  de  dia.  V.  Amanecer. wllacer- 
se  de  oro;  s'enrichir.  ]] //nrer,ye  pedazos;  fig. 
fam.  Se  déchirer  les  habits. i|/7ncerse  rosca;  plier 
le  corps.||//rtci'r.«c  s»  arjoslillo  ;  fig.  fam.  Faire 
son  aïiiuvc.\\H(tcerse  nnns  fjackas;  accorder  par 
faiblesse  à  quelqu'un  ce  (prcin  avait  refusé  à 
d'autres.  Il  Por  mas  que  me  Uaija;  j'ai  beau 
faire. 

liaeeilr,  v.  a.  iiius,  V.  Zaherir. 

■lacf  s,  s.  f.  pi.  n-iéss.  Bataillons,  escadrons  ,  réu- 
nis en  corps  d'armée  ;  troupes. 

iiacoxiielo,  s.  m.  dim.  de  Hnz. 

lliiclrt,  adv.  a-zia.  Vers,  du  coté  de,  environ. n 
Ilàeia  dónde  ?  De  quel  côté  ,  vers  quel  endroit? 
\\H(icia  arriba;  vers  le  haut. n/Zácio  abajo;  vers 
le  bas-iiMar.  A.  val ,  à  vau  l'eau. 

Hacienda,  s.  f.  aiiénn-da.  Champ,  domaine,  ter- 
re, fonds,  hérilafie.  ||  Biens;  richesse,  fortune.  ¡ 
Habitation;  se  dit  de  la  portion  de  terre,  de  la 
maitairie  qu'un  particulier  cultive  dans  les  co- 
lonies. 1  Besogne,  travaux,  occupations  domes- 
tiques. Il  Inus.  V.  Obra.,  acción,  suceso.  ]  mus. 
Affaire.  |  Buena  ó  mala  hacienda;  inus.  On  le 
dit  d'une  action,  d'une  faute  qui  tourne  au  pré- 
judice de  son  auteur.  ¡  Hacer  hacienda;  inus. 
Faire  sa  besogne,  ce  dont  on  est  chargé. 

naciontc,  part,  prés  de  hacer,  inus.  ¡  Fe  hacien- 
te; \irai.  faisant  foi. 

Uacliniento,  S.  m.  inus.  L'action  de  faire.  ¡  Ha- 
cîmiento  de  (¡racias;  inus.  V.  Acción  de  gracias 
I  nacimiento  de  rentas;  enchère  publique  du- 
ne  ferme  etc. 

iiiicina,  s.  f.  azi-na.  Monceau  de  gerbes.  ¡  Fig. 
Ramas;  assemblage,  amas  de  diverses  choses,  j 
Mncina  de  heno;  meule;  pile  de  foin. 

Hacinado,  part.  pass.  de  hacinar. 

Hacinador,  na.  s.  m.  aliñador.  Celui  qui  entas- 
se les  gerbes. 

Hacinamiento,  S.  m.  azinamténn-fo.  L'action 
d'entasser  des  gerbes.  |  Fig.  L'action  d'entasser 
d'amasser.  ¡  Fig.  Ramas,  tas,  amas. 

Hacinar,  v,  a.  azinar  Mettre  des  gerbes  en  tas.  ¡ 
Fig.  Entasser,  amasser. 

Hacino  na.  adj,  inus.  V.  Avaro ,  mezquino,  mi- \ 
serable.  \  inus.  V.  Triste.  \ 

Haclin,  s.  f.  at-cha.  Flambeau  de  cire.  ¡  Fig. 
Flambeau:  céleste, astre.  |  Teehn.  Hache;  instru- ' 


ment  de  fer,  cunéiforme,  qui  a  ui\  manche  et  qui 
sert  à  fi'iuire  le  bois,  dans  la  mécanique  ratio- 
nellc,  la  hache  fait  oflice  de  coin.  ¡  Uacha  de  ar- 
mas; hache  d'armes;  celle  dont  se  servaient  les 
anciens  a  la  guerre.  Les  fai'-ceaux  des  licteurs 
romains  étaient  ornés  symboli(|nen)ent  d'une  ou 
de  plusieurs  haches  d'armes.  ¡  Hacha  de  mano, 
hache  a  main;  petite  hache  à  manche  court.  ¡ 
]l(irhas  de  piedra;  haches  de  pierre;  armes  (]ue 
l'on  découvre  assez  souvent  dans  les  fouilles, 
dans  les  attérissements  ou  dans  les  tombeaux 
<les  vieux  Celtes.  ¡  In-trumeiit,  arme  en  usage 
chez  les  sauvages,  et  (¡u'ils  font  de  pierre  très 
dure,  en  guise  de  fer.  |  Art.  milit.  Hache;  se  dit 
de  l-arme  que  portent  les  sa|)eursqui  marchent 
à  la  tète  des  régiments  d'inlanlerie,  et  dont  ils 
font  usa;;e  dans  les  sièges,  dans  les  camps,  dans 
les  pays  boisés.  |  Bol.  Warha  real;  hache  royale; 
asphodèle  dont  la  fleur  a  la  l'oinie  d'un  sceptre. 
!  Blas.  Har/iacof)5(í/nr;  hache  consulaire, hache 
entourée  de  faisceaux  de  verges,  comme  on  en 
portail  devant  les  consulsromains.  |  \lis,l.  Orden 
del  hacha;  ordre  de  la  hache;  ordre  militaire 
institué  |»ar  Raymond  Bérenger,  dernier  comte 
de  Barcelonne,  en  mémoire  du  courage  des  fem- 
mes de  Tortose ,  (|ui  s'armèrent  de  haches  et 
défendirent  vaillamment  la  ville.  ¡  Ha^-Zia  de 
abordage;  celle  dont  on  se  sert  pour  frapper 
l'ennemi,  quand  on  prend  un  vaisseau  à  l'abor- 
dage. ¡  /:'/  hacha  revolucionaria:  la  hache  révo- 
lutionnaire; se  dit  en  parlant  des  proscriptions 
delà  révolution  française.  ¡  Ancienne  danse  es- 
pagnole. ¡  Torche.  ¡  Macha  de  viento;  torche  de 
résine,  etc.  qui  résiste  au  vent.  ¡  Page  de  hacha 
laquais  qui  éclaire  avec  un  flambeau. 
Hneiiaxo,  s.  m.  alcha-zo.  Coup  de  hache  ou  de 

flambeau. 
Haciie,  s.  f.  a-tché.  Nom  de  la  lettre  h  en  espag- 
nol. 
Hactiear,  v.  a.  atchéar.   Couper,  tailler  avec  la 

hache;  hacher. 
Haeliear,  v.  ri.  Frapper  avec  une  hache,  hacher. 
Uaclicro,  s.  m.  atrhé-rn.  Grand  chandelier  pour 
les   torches.  I  Sentinelle  qui   allnne  des    feux 
pour  avertir  de  l'arrivée  des  vaiseaux.  \.    Ata- 
laya. I  Ouvrier  qui  se  sert  de  la  hache;    char- 
pentier. ]  Sapeur.  V.  Gasiador. 
uaciieta,  s.  f.  dim.  de  /lac/io,  Hachcrcau.  bachot 

hachette. 
ilaclio,  s.  m.  V.  llachon.  \  Boh.  Voleur. 
Haciion,  s.  m.  augm.  de  hacha.  \  Torche.  ¡  Sor- 
te de  brasier,  cassolette. 
Hacliueia,  S.  f.  dim.  de  hacha.  Hachette. 
Hada,  S.  f.  Fée;  divinité  imaginaire  qui  a  le  don 
des  prodiges  et  la  connaissance  de  l'avenir;  fem- 
me consédérée  comme  un  être  puissant,  soit  pa  r 
sa  propre  nature,  soit  par  le  secours  de  ses  en- 
chantements, et  qui  exerce  une  grand  influence 
sur  l'homme  et  sur  sa  destinée.  ¡  Fig.  Fée  fem- 
me qui  charme  par  l'exprit,  les  grâces,  la  beau- 
té; qui  travaille  avec  une  rare  perfection.  ¡  Poét. 
et  fig.  Fée;  on  a  donné  ce  nom  aux  muses,  aux 
naïades,  aux  syrènes,  etc.  ¡  inus  V.  Parca,  j 
inus.  V.  Hado.  \  Myth.  Hada;  déese  des  Babylo- 
niens, qu'on  croit  être  la  Junon  des  Grecs. 
Hadaide.  adj.  ada-idé.  Hadaide;  se  dit  des  mem- 
bres d'une  tribu  d'Arabes  bédouins  de  la  Tur- 
quie d'Asie,  dans  le  paehalic  de  Damas,  prés 


H  AL 


577 


UAL 


(Mlénus;  ils  sont  ruitivatcurs  cl  guerriers. 
■Indatla,  s.  f.  ada-da,  lous,  V.  IXada. 
Blad.itlor,  ora.  S.  inus.  Devin,  sorcier. 
Bladai*  V.  a.  iuiis.  Deviner,  prédire  l'avenir.  ¡  Dé- 
créter; vouloir,  en  parlant  du  destin.  ',  inus.  V. 
Encantar. 
uadui  io,  lia.  adj.  inus.  V.  Desdichado. 
nado,  s.  in.  Destin,  destinée,  étoile,  astre.  ¡  Mytli 
Fatum;  diviniléc  née  de  l-Krébe  et  de  la  Nuit. 

liadrolia,  s.  f.  inus.  Fraude  dans  les  \enle3  ou 
arliats. 

Biae.  interj.  inus.  V.  \ht. 

Bflaodo,  s.  m.  inus.  V.  Wayal. 

iSafea,  S.  f.  afé-a,  Anliq.  Haphé;  poudre  dont  les 
lutleur«  se  eouvraicnt  le  eorps,  apré-;  l'avoir 
frotté  d'huile  ou  de  graisse.  1  Haphe;  pniissière 
iju'un  athlète  jetait  à  son  adversaire,  pour  l'a- 
Tcugler  cl  le  faire  tomhcr  plus  aisément. 

EBafcNia,  s.  f.  aféss-ia.  l'hilos.  Haphésic;  s'est 
dit  du  sens  du  toucher. 

aartara,  s.  f.  afta-ra-  Ilaplitare;  paraphasc  d'un 
endroit  des  prophètes,  <|ue  font  les  juifs  au  jour 
du  sahbat,  après  celle  d'un  passage  de  la  loi  ou 
du  l'enta!euf|ue.  Ce  mot  vient  de  l'hébreu  pka- 
iar,  renvoyer,  parce  que  ces  leçons  des  prophètes 
se  font  à  la  fin,  lorsqu'on  renvoie  le  peuple. 

najsrada,  s.  f.  llagada;  oraison  querécitentles  Juifs 
la  veille  du  jour  où  ils  célèbrent  la  pâque. 

Uagen,  s.  f.  afi-hé-a.  lîot.  Hagée;  genre  de  plan- 
tes dicotylédones  de  la  famille  (les  caryophyi- 
lécs. 

llns;cniu,  S.  f.  arj-lió-nia.  Bot.  llagénic;  arbre  à 
fleurs  rouges  qni  vient  de  l'Abys-sinic. 

Hasiosi'uiia,  S.  f.  ag-hii)<jra(i-a.  Hagiographie; 
science  des  légendes  et  des  écrits  qui  traitent  de 
la^vie  des  saints. 

Ilasiosrnro,  fa.  adj.  açj-hio-ijra-fo.  llagiogra - 
plie;  qui  concerne  celte  partie  de  l'Ancien  testa- 
ment qui  n'est  ni  de  Moïse,  ni  des  prophètes,  j 
s.  m,  Ilagiographe;  écrivain  sacré  qui  a  compo- 
sé quelque  ouvrage  hagiographe  avec  l'assistan- 
ce du  Saint-Esprit,  mais  en  recevant  une  inspi- 
rât ion,  peut-être  moins  immédia  te  que  les  prophè- 
tes et  Moïse,  j  Hagiographe;  auteur  qui  écrit  sur 
la  vie  et  les  actions  des  saints. 

IIukIoIósIco,  ca.  adj.  nri-hiolo-q-hiko.  Ilagiiilo- 
gique;  qui  traite  des  saints,  des  choses  saintes. 

nagioNÎdcro,  s.  ni.  aq-kiossi-déro.  Hagiosidère; 
instrument  do  fer  qui  tenait  lieu  de  cloche. 

HnsioHiiiaiidro.  s.  m.  liarjio.sidero. 

Blai(i»un,  lia.  adj.  et  s.  aitia-no  Haïtien;  (]ui  est 
d  Haïti,  qui  habite  haïti.  ¡  Haïtien  qui  a  rapport 
à  cette  ¡le  ou  à  ses  habitants. 

ïlai»i,s.  m.  a-iz.  Astr.  Se  dit  d'une  planète  mas- 
culine et  diurne  qu'elle  est  dans  son  liaiz.  lors- 
qu'elle est  pendant  le  jour  dans  un  signe  mas- 
culin et  diurne;  et  réciproquement  pour  les  pla- 
nètes féminines  cl  nocturnes. 

na^c,  s.  f.  37 -/(é.  Er|>et.  Hajc;  vipère  qu'on  trou- 
ve en  Egypte  et  dont  la  gorge  s'enfle  quand  clic 
est  irritée. 

Baakiiii,  s.  m.  rklinm.  Rclat.  Halun;  médecin  chez 
les  musulmans. 

Binklii-liat-ltiN.  s.  m.  akimm-hachi.  llakin-bachi; 
médecin  persan  attaché  au  sérail. 

Hala,  interj.  V.  ¡¡nia. 

BlalaliullaM.  s.  m.  V.  flalacucrdas. 

iBalacucrdaw,  s.  ra.  inus.  ala'  uuer-das.  Halebou- 
TOMO    V 


lin;  nouveau  matelot  qui  n'entend  encore  que  la 
mana-uvrc. 
BBaïado,  da.  part.  pass.  de  halar.  V.  ce  verbe. 
BBalaaado,  da.  part.  pass.  de  ¡lalaçfar.  Caressé  c. 

¡  S'emploie  adjrctiv.  '  ' 

nalajçador.  ra.  s.  alnijador.  Celui  qui  carresse.  ' 
Fig.  Flatteur;  celui  (|ni  flatte,  «jui  donne  sciem- 
ment (¡es  hiuaiigcs  f.ius.'ses  ou  exagcrées  à  quel- 
qu'un en   palliant  ses    vices,  ou  lui  attribuant 
des  vertus  qu'il  n'a  pas. 
iBalají»,  s.  m.  ala-ijo.  Caresse;  témoignage  exté- 
rieur d'afl'eclion  d'amitié,  d'amour  ou  de  bien- 
veillance, soit  en  u(  lions  soit  en  [paroles.  ¡  Fig. 
Flatterie;  louange  fausse  ou  exagérée,  dictéepar 
l'intérêt  personnel,  pour  se  rendre  agréable   à 
quelqu'un,  en  p.illiaiit  ses  vices  ou  en  lui  attri- 
buant des  vertus  (ju'il  n'a  pas, 
BlalaKii<'ñais»cE»tp,adv.«ía(/i/(?(ytíam(!n-íií.  Douce- 
ment,  lendrenieril,  avec  caresses,  avec  flaltcrie. 
EBa!aa;uci»o,  fia.  adj.  alafiué-gnn.  Caressant;  flat- 
teur,  attrayant,  agaçant,  séduisant,  enchan- 
teur, attirant. 
iBalasiiero,  ra.  adj.  inus.  V.  llalaijüeño. 
laaEat,  s.  m.  a-lal.  Hisl.  or.  Hallali;  nom  que  Fon 
donne  aux  musulmans  (jui  doivent  cntri'prciMire 
le  pèlerinage  à  la  Mecque. 
Ualalavia,  s.  {.alala-iia.  Ornith.  Halalavic;  per- 
ruche de  Madagascar  peu  connue  des  natura- 
listes. 
BBaliir,v.  a.  alar.  Mar.  Haler;  tirer  horizontalmcnt 
ou  à  peu  |)rès,  un  cordage  ou  un  objet  quelcon- 
que à  Faide  d'un  cordage. 
BBiiU'ion,  s.  m.  ai/ion.   Hist.  rel.  Ilalcyon;  mem- 
bre d'une  secte  fondée  au  \lX.e  siècle,  aux  Etats 
Unis  d'Amérique,  dans  le  but  de   réunir  toutes 
les  sociétés  qui  professent  la  foi  de  .lésus-Crist . 
BBalco.   s.    m.   al-lio.   Bot.  Halguc;   genévrier  de 

l'hénicie. 
Ualcoii.  s.  m.  al-hon.  Ornith.  Faucon;  oiseau  de 
proie  de  l'ordre  des  rapaces  diurnes,  à  ber  cro- 
chu enveloppe  à  sa  base  par  une  membrane  char- 
nue; la  tête  revêtue  de  plumes  serrées,  à  la  vue 
perçante.  ¡  Halcón  ramitcstre.,  halcón  champê- 
trer,  le  plus  noble  et  le  plus  courageux  de  tous, 
j  Halcón  de  aire:  faucon  pris  non  dans  le  nid. 
mais  dans  des  lilels  à  son  passage.  |  Hakon  de 
zapela;  faucon  pris  en  février.  {  Halcón  esclavo: 
faucon  de  couleur  obscure  sur  le  ventre,  et  rou- 
ge dans  tout  le  reste.  |  Halcón  lanero:  faucon 
lanier  des  bois  de  Lombardip.  ¡  Halcón  marino; 
faucon  blanc  de  grosseur  médiocre  el  semblable 
au  lanier.  ¡  //«/ron  nici/o,  faucon  niais.  ¡)ris  au 
nid.  ¡  Halcón  pollo;  faucon  (jui  a  encore  son  pre- 
mier plumage,  j  Halcón  primo;  premier  ou  se- 
cond faucon  d'une  nichée.  ¡  Halcan  sorgaleyon:, 
sorte  de  faucon  très-vif,  à  plumes  menues  el  de 
couleur  jaune.  ¡  Halcón  ¡larayo.  nllombisseur. 
Se  dit  de  l'oiseau  de  proie  qui  attaque  le  héron 
ilans  son  vol. 
Bflalconudo,  da.  acj.  alkona-do.    Qui    lient  du 

faucon. 
ilalco2>rlco,  s.  m.  tiim.  de  halcón.  Petit   faucou. 
tlalcutirillA.  s.  m.  V.  Halconcico. 
Bialcoii/.itn.  s.  m.  V.  Halconcico 
ilalor.iioadu.  da.part.pass.de  alconear.   Kac- 

c roche,  e. 
lialraiicar,  v.  n.  (<//ion(?ar.  Raccrocher;  se  dit  des 
filles  de  m.unaise  vie  qui  exilenl  les  passants  à 

37 


IIAI. 


—  578  — 


Il  AL 


oiUriT  t  hoz  elles.  ^ 

lliilruiioni,  <:.  f.  a//.'>fi<*-r<i.  rniuiinnerie;  lieu  nii 
l'iiii  iiiivirril  tle>   l'aiitons.  ¡  inus.   ll;ictrorlieiise; 
lillc  de  mauvais  vie,  qui  excilclcs  passants  a  cii- 
Irer  ihez  elle. 
iliilcoiiorlii.  s.  f.  nlknnéri-n.  Vèn.  l'.iucoiinerio; 
ail  (le  dresser  cl  de  j;ou\eruer  les  r.ineoiis  cl  tou- 
te stirlc  tl'oiseaux  de  proie.  ¡  Faueoimerie;  elias- 
se  avee  1  oiseau,  el  (lui   porte  plus  pariiculière- 
nienl  le  nom  de  vid. 
llairniioru,  s.   in.    al  oné-rn.   Fauconnier;  relui 
qui  dresse  cl  gouverne   les  oiseaux  de  proii>  et 
qui    les  fait    \o\vt.  \  Ilttkoneru  iiuujor;   grand 
fauconnier. 
ilulilii,  s.   f.  V.  Fallía.  \  Gros  sac  de  serpillière. 
I  V.  ilaldado.  1  liahlas  en  cinta^  se  dil    d'une 
femme  qui  retrons-e  sa  robe  ou  ses  jupes  pour 
marilierplus  le-lemenl.  el  d-un  pas  disposé  pour 
une  entreprise.  ¡  l"am.  De  halilits  ó  de  //mri</«.ï, 
»le  manière  ou  d'autre,  à  quelque  prix  que  ce 
soil. 
Ilit1«la(ln,  s.  f.   alila-da.  Ce  qui   peut  tenir  dans 

une  jupe  retroussée  jusqu'à  la  ceiiilure. 
Iliililaiiila.  s. M',  afdani-ta.  llisl.  rel.  llaldanile; 
membre  d'une  seete  dissidente  d'Keosse,  londee 
¡"l  la  lin  du  Wlll   siècle  par  les  deux  frères  Ro- 
bert el  .lames  llaldane. 
llnldtMir,  V.  n.  aldcnr.  Marcher  vite,    en    parlant 
des  personnes  qui  ont   des  basques    aux  vête- 
ments. 
llaU'.lon.  s.  f.  dim.  de  halda.  V.  Faldica. 
llnhliMu.  s.  f.  V.  ¡laldira. 
Ilalilitn.  s.  f.  V.  Haldicu. 
Ilalilraixtsu.  a.  adj.  inus.  V.  et  anrajnsn. 
■laliliMlit.n.  adj.  {)n\  a  plusieurs  bascjues  au  vê- 
lement. 
llnleclio.  s.  m.  Icbthyol.  V.  Esrnmbro. 
ilnlorla.  s.  f.  Hot.  Halerie;  j;enrc  de  plantes  de  la 

famille  des  scrofularièes. 
ilali-rlàoon*!,  s.  f.  pi.  lîot.  fribii  de  la  famille  des 
personnèes,     qui    a    pour    tviie    le  ^'enre    lial- 
lerie. 
iialivtia.  S.  f.  Tîol.  Ualêsie;  ijenre  de  [liantes  exo- 
tiques de  la  famille  slyraeinées. 
Ilalcílácoa».  s.  f.  pi.  pl.F.ot.  llalésiacées;  famille 

de  plantes  ayant  pour  type   le  genre  h  ilés:e. 
llalcx.  s.  m.  Ilalex;  saumure  de  certains  poissons 

dont  les  anciens  faisaient  des  sauces. 
Ualia:-«o;  ïomps  lier,  llaliarte;    lils  de  Thersan- 

dre  cl  petit  lils  de  Sisyphe. 
llalia«>,  s.  f.   pi.  Mylh.  llalies;    fêles  qu'on  célé- 
brait à  Rhodes  en   l'honneur  du  soleil  on  d'A- 
pollon. 
llaliroliinbn.  n.  Ornil.  Ualicolymbe;  qui  vit  dans 

les  eaux  salees  et  qui  a  conlume  d'y  plonger. 
iflnlicolinihn>i.  S.  m.   pi.   Oniith.    Halicolymbes: 

sous-ordre  d'oiseaux  halicolymbes. 
iiaMeoracco.  a.  adj.  Ornilh.  llalicoracé;  qui  res- 
semble au  corbeau  de  mer. 
Halicol-áceo^!•.  S.  m.    pî.  Ornith.  Halieoraeés;  fa- 
mille d'oiseaux  eomprenanl  les  corbeaux  de  mer, 
e'esl-à-dirè.  les  frégates. 
iiaHcornio.  s.   m.   Mamm.  Halicorne;  genre  de 
mammifères  que  se   compose  d'un  seul  genre, 
qui  est  le  gonve  dugong. 
■lalicto.  s.  m.  FiUom.  llalicle;  insecte  hyménop- 
tèrc,  famille  de  mellifércscl  de  la  section  des 
porte-aiguillons. 


iiaïuio.  s.  m.  a-Hdn.  nnlom  llalydr;  ^enrc  d'in- 
sectes hémiplères;  espèce  de  punnises  de 
bois  ,  ou  de  peulalumes  ,  qui  suul  toutes 
étrangères. 

iflulidiiila.  s.  f.  R<it.  Ilalydryde;  genre  d'algues 
maMiiesde  la  famille  des  fucus. 

ilalipti»,  s.  m.  Myth.  llalyète;  aigle  de  mer  ou  sor- 
te d'epervier,  dans  letjuel  dit  Ovide,  fut  changé 
Nisus  roi  de  Megare,  lorsqu'il  poursuivit  sa  tille 
Srvlla,  q\ril  voulait  punir  de  lui  avoir  coupé  le 
cheveu  dont  depenil.iit  la  dotiiue  desMégariens 
pour  le  donner  à  Minos  qui  leur  avait  declaré  la 
guerre. 

llalicMitirn ,  s.  f.  llalieiititpie  ;  art  de  la  pê- 
che. 

IBaliricttro,  a.  adj.  Ilaliculii|ue;  qui  coiueriir  la 
|)êche. 

liai  i  fa.  s.  m 

llallfado.  S. 

iBaliiiirda.  s 


une  «le: 


Ualimosaurc;   genre 
;enre  de  (danles  de 


.  mus.  V.  Califa. 
m.  inus.  N  .  (alifaln. 
.  f.  y.ooph.  llalimède;  genre  de  poly 
piers.  famille  des  mi alunes. 
ilalimrdrM.  s.    f.    Myth.gr.   Ilaiinièdc: 

Néréides. 
llaiinicilo.  s.  m.  Zooph.  llalimède;  genre  de  pidy- 

piers.  (',ui  louche  aux  eoiallines. 
Ilalinicnia.  s.  f-  Rot.  llaÎyménie:  genre  de  plan- 
tes marines  de  la  famille  des  algues. 
KEaliiiipniartMiH.  s.  f.  pi.  alininiia-iPass.  Bol.  Ha- 
hméniaceo;  tribu  de  la  famille  des  tlitridéesqui 
a  poui  lype  le  genre  halvmiuie. 
Ilaliiiioii.  s.  m     l'emps    lier    llalimcui;    quelques 

auteurs  doniienl  ce  nom  au  père  de   C.rela. 
iialiiiioK.  s.  m.  Rot.  Halimos.  arbre  ou   arbuste 
dont  les  feuilles  sont  semblables  à  celles  de  l'oli- 
vier, qui  est  sans  épines  el  croît  prés  de  la  mer 
au  milieu  des  roelurs. 
I8aliitao.>iaiiro.  s.  m.  Kspèt. 

de  reptiles  sauriens. 
llalicniis.  S.  f.  Rot.  Il.ilimus; 

la  ramille  des  arroches. 
lialin.  S.    i'emp.   lier.    Ilalius;  second  fils  d'.\h  i- 
noüs.  qui  en  présence  d'Flyssc.  coneourul  pour 
le  prix  de  la  course, 
llaliosoino.  a.  adj.  tîist.  nal.   Ilaliosomc;  dont  le 
corps  est  (omposé  de  pièces  jnxta-posees,  com 
me  taillées  à    facclles.  et  brillantes  comme  une 
matière  cristalline. 
lialio(i«lr.  s.m.C.onc  yl.  llaliotide:  genrede  mol- 
lusques, type  d'une  famille  de  l'ordre  des  mol- 
lusi]Vies  gastéropodes  aspididirancbes  qu'on  ap- 
pelle vulgairement  oreilles  de  mer. 
Halioliilco.  a.  a^\.aU(>li-dé(>.  Conchyl.  Ilalictide; 

qui  ressemble  à  un  haliolidc. 
¡  Binlioticipoíi.   s.   m.  tioschyl.   Haliolidés;  famille 
I      (|ui  a  p(Uir  type  le  genre  haliolide. 
Haliotoide».  adj.    Moll.  Haliolide;  qui  ressemble 

à  un  haliolide. 
iialiple.  s.  m.   Fnlom.  Ilaliple;   genre  dinsccles 

coléoptères,  famille  de  ueetopodes. 
iBalipieiio.  n.  adj.  Ornith.   Halipténe;   qui  vole  à 

la  surface  de  la  mer. 
Haliptfiio.-i.  s.  m.  pi.  Ornith.  llaliptènes;  famille 

d'oiseaux. 
Ilali<(iieiMlonoa$).  S.  f.   pi.  Gruilh.    Haliehélido- 
uéi's;  famille  d'oiseaux  comprcnanllcs  hirondel- 
les de  mer  et  les  albatros. 
aalif|iii-li«lóitoo,  a.  adj.  Ornilh. Halichélidone;  qui 
ressemble  aux  hirondelles  de   mer.   el   aux  al- 


UAL 


—  579  — 


UAL 


bal  ros. 

lli»luiii»«ló;n-<»,  a'Ij.  Kr|it'l.  Ilalirln-loiif,  (jui  rcs- 
seiiiple  aux  lorliics  (U;  int-r. 

Hnliqui-lóiKM»*,  s.  m.  |>1.  Kr|>cl.  Ilaücliéluncs;  fa- 
mille (If!  rci)iil(.'s  ohilDiiiciis  compicnaiil  les  tor- 
tues (le  DIT. 

Il!»lirrotlo,  s.  Mylh.  fir.  Ilalirrhotliiiis;  lih  de 
N:!()liinf,  et  <!•;  la  nyiiplie,  Kuryle,  il  lit  violMice 
à  Alciîie,  cl  lut  tue  par  Mars. 

II  tliviktii-iano,  a.  adj.  \í^^^^.  llalisaurieii;  «lui  vil 
dans  la  mer. 

Ilali*«ntiriiiii(n*,  s.  m.  \)\.  Krpét.  Haiisauriciis: 
section  de  reiililes  sauriens,  comprenant  ceux-, 
(|ui,  suivant  toutes  les  apparences,  vivaicul  dans 
le  sein  d  •  la  m"r. 

Blitiis:M-i<r> ,  s.  r.  niissé-rida.  But.  Ilaliséridc; 
ííenrc  (iMltíues  nvirin  "S. 

îQ'ilisiM,  s.  m.  Ilelminll».  llilyses;  nom  i?én6ri(|uc 
do  certaine  vers  qui  se  logent  dans  les  in- 
testins. 

Eï*llte)»,  s.  f.  Helmmlli.  Il.ililliée;  genre  devers  à 
sang  rouge. 

ll.ilitiMvst'i*.  s.  Tem¡)->.  lier.II.ililherses;  fils  d'An- 
cée  et  de  Samia,  lille  de  Scamandre. 

Il  ilitl<4,  s.  f.  Miner.  Ilallile;  alumine  nativo. 

Milito,  s.  m.  Médcc.  llalilus;  transpiration  à  l'étal 
de  vapeur  moite,  (pii  s'exlialc  de  la  peau.  (  V. 
Ali">tt'i.  Il  l'o'"s.  Zephir;  air  doux  et  agréa- 
lilo. 

Il  jllt!i»s!>,  a.  ailj.  Ilaliliieux;  qui  est  charjíí'!  de 
va|);Mirs.  tpii  s'élevc  en  vapeur  comme  Ihalei- 
iie  pendant  la  gelée. 

8l:«livo,  s.  r.  Oriiith.  Halivo,  sarcelle  de  Madagas- 
par,  qui  a  le  t)e<-  et  |e>  pieds  rouges. 

il:il(>,  s.  m.  fi-l<i.  Opt.  Il  do;  météore  rjui  [)arail  en 
forme  d-anneau  ou  d-airc  circulaire  lumineuse, 
el  de  diverses  couleurs,  autour  des  astres  et 
|)rincipalemenl  du  S')leilel  de  la  lune,  <|uand  ils 
sont  vus  ;ï  travers  u;ie  atmosplicre  brumeuse, 
xaporeusc.  !|  lliln;  par  analogie;  cercles  simples 
qui  entourent  fréquemincnt ,  à  (juciquc  distance 
le  soleil  el  la  lune. 

iialohi»,  s.  f.  Concliyl.  Hil(j!»ic,  genre  de  co- 
quilles. 

llaloriiiM,  s.  f.  pi.  ali)-7.ias.  Anl.  gr,  Ilalutics;  fê- 
les de  Minerve,  chez  les  Anailiens, 

llnlotli'iitlro,  adj.  Hol.  Ilalodendre;  se  dit  de  ar- 
Itres  (¡ui  croissent  dans  des  terres  imprégnées  de 
sel.-=-.  s.  m.  Halodeudre  ;  arbuste  de  Mada- 
gascar. 

Huloriiiaw,  S.  f.  (.1.  Myth.  Maloennies;  fêtes  célé- 
brées ou  Mionneur  de  Céres  el  de  Hacclius. 

iliilolilo,  n.  adj.  Ilot.  Ilalo|dnlo;  qui  aime  le  sel, 
qui  croît  dans  le*  terrains  cmprégnées  de  sel, 
dans  les  marais. 

Ilnlolllo,  s.  m.  Rot.  Halopliile;  genre  de  plantes  de 
Madagascar.  |  'Jliim.  IIal(q)liile;  matière  (|uc 
ciuitirnl  l'urine  de  l'iiomme.  «luie-t  >olubli'dans 
l'alcool  anliydre,  el  (|iii  e•^l  rcniartjuable   par  sa 

I  grande  aH'inilé  pour  tous  les  sels. 

||  llalofUa,  s.  f.  Mot.  llalopvbtr;  plaulequi  croît  dans 

II  les  terrains  impégnés  de  sel  marin. 

I|  iliilospiio,  a.  adj.  Cliim.   Halogène;  qui  engendre 
il      des  sels. 
lialoKfto,  s.  m.   lîot.  Ilalogète;  genre  de  |ilau- 

tes. 
¡Iialoxmnn.  s.  f.  Cliim.  llalograpliie;    description 
Avs  sels,  traité  des  sels. 


fliilourállr».  a.  adj.  llalorgrapbique;  qui  a  rap- 
port a  la  halograpiiie. 

lialótfi-aro,  s.  m.  (ilo-firnfti.  Halographe;  celui 
(|ui  S'occupe  de  l'élude  de  la  description  des 
propiétés  des  sels. 

Ilaloiilc,  adj.  riiim.  Ilaloïde;  qui  provieiii  de 
l'union  diin  métal  cl  d'uu  métalloïde.  =  S'em- 
ploie  subslaiiliv. 

iiiiloUiuia.  (ilolo-filiia.  Cliim.  ilalojogie;  traité  sur 
les  sels;  science  des  sels. 

Hal»lc'»KÍ(>o,  a.  adj.  Cliim.  llalologique:  c|ui  est 
relatif  à    la     balologie. 

Blalo'iiiiiieiu,  s.  f.  Ilalomancie;  divination  ¡lar  le 
sel. 

lialoiiiaciciano,  a.  adj.  et  s.  lialomancion;  qui  a 
rapport  a  la  halomancic.  ||  Celui  ou  celle  <|ui  pra- 
tique la  11 alomaïuie. 

Halwtiietio,  S.  m.  Kntom.  llallomène;  genre  d'in- 
sectes coléoptères,  famille  de  slénclylres. 

ilaloii,  s.  m.  Asir.  V.  Corona. 

llalof]iiiiiiia,  s.  f.  C'iiim.  ilalocliinie;  partie  de  la 
cliiiuic  <|ui  Irailé  dea  sels  de  leurs  ¡iropiélés 
tliéoriíiuem.int  décrites,  de  la  maniere  dont  ils  se 
comportent  avec  les  autres  corps. 

llaUii|ciiittico,  a.  adj.  Cliim.  Ilalochimique;  qui  a 
rapport  a  la  lialocliimie. 

BlaloraK»'*»,  a.  adj.  liol.  Ilalorage;  qui  ressemble 
à  un  lialoragide. 

llaloi-aui'H**.  ^  f  pi.  «/ora -//-/( 'oA.  JJot.llolora- 
gées;  famille  des  plantes,  ayant  [lour  type  le 
genre  lialoragide. 

Ilalorágitla,  S.  f.  alora-ij-hida.  lîot.  Haloragide; 
genre  Je  plantes,  type  de  la  famille  des  halora- 
gées. 

ElaloMiicaiia,  s.  f.  alossa'.a-na.  r|uim.  Ilalosacli- 
ne;  sel  décume  .  sel  déposé  sur  le  burd  delà 
mer,  comme  un  écume  durcie. 

llaloM-aiitoM,  s.  m.  (ilos-(in(iis.  Ilist.  nat.  llalos- 
anllios;  nom  dminé  |iar  (juelques  autres  auteurs 
anciens  au  bitume  im(uégne  de  muriato  de  sou- 
de ,  qui  surnage  a  la  surface  de  certaines  fon- 
taines. 

BlaluNidii»,  s.  alussid-na.  rjylli.  Ilalosidne,  dées- 
se de  la  mer. 

iialotcciiia,  s.  f.  alolék-nia.  Chim.  Ilalotechnie.- 
Itartie  de  la  chimie  qui  a  pour  objet  lexlracliun 
et  la  préparation  des  sels. 

Ilalou-rniro,  ca.  adj.  (ilotéh-ui: t<.  Cliim.  Halo- 
leihniqiie;  ((ui  concerne  la  haliitechnie. 

llalittrico.  s.  m.  Chim.  Ilalotrieiim  ;  sel  minéral, 
fibreux  .  capillaire,  de  couleur  blanchâtre,  qu'on- 
a  trouvé  dans  une  mine  de  mercure  de  la  Ca- 
rinóle 

llalMKa  ,  s.  f.  V.  Gâchai  n. 

liaKrrpo.  i-ca.  adj.  Kntuiu.  Ilaltéré;  qui  est  mu- 
ni de  balanciers. 

llaltéi-ruN  .  s  m.  pi.  nffé-retisj.  Knlom.  Haltères; 
s  nis-ordre  de  la  t  la-se  des  in-ectes  comprenanl 
ceux  d('  (  :'s  animaux  qui  sont  munis  de  balan- 
ciers. 

■laKrrio  ,  s.  m.  nUv-rio.  Anliq.  Haltère;  balan- 
cier ;  masse  de  ¡ticrre  ou  de  plomb  dmit  on  se 
servait  pour  faire  le  coiiticpoids  dans  les  exer- 
cices gymnasliques  comme  en  dasanl  sur  la 
corde. 

liaMrriptrro.  m.  adj.  Knlom.  Hallériptère;  dont 
les  ailes  resxniblcnt  A  un  balancier. 

llal(ci-i(iti'i-o.s  .  s.    m.  pi.  (jífiri/j-ít'rosi.  Knlom 


il  A  M 


—  oÜO  — 


HAM 


HullC'ii|iltMcs  ;    oidrc   de   l.i  i  lil^^^•    di-s  iiii-tMlcs 
coinpicnaiil  ceux  qui  oui  dis  halaioicrs. 

MaltiM'ist»  ,  s.  m.  í//íñ /s-fd.  Aiiliq.  Ualtói  islc; 
<flui  qui  faisail  usnfic  d'un  liallèif. 

nal(ii|ii(>lu,  s.  m.  ait ¡l'  -In.  /iiiloin.  Ilalliiliillc; 
^'iMirc  d'iiiscitcs  liyiiu''n')|)l(T('s. 

HiiKoiiiriio ,  s.  m.  liiiUiiii.  Ilaltniiiciic  ;  ;.'oiirf'  de 
(•ol(''(i|)teri's  iitiie|i|iil(  ^  ,  csiici  r  de   M'ri()|Ml|ic. 

■Inliii-Kin,  s.  r.  a/(iMrr/-/(ia.  (.liiiiK  ilaliir^ic;  lua- 
pulalKiii  ,  inéparalion  des  sels  .  ait  deles  pro- 
pare r. 

lialiiiKÎr»  ,  «ii.adj.  Ilalur{;i(|ue  ;  «lui  nuieerne  la 

liaiuijiic. 
llaliii-KÎda,  s.   f.  ulour-(i-hiil(t-    llaiur^'ide;  lui 
bit  (jne  püitaieiU  les  anciens  cl  qui  elail  icinl  en 
pourpre. 

Ualva«iji-itiirlii ,  s.  m.  Uisl.  otom..  llalvadji-Iîa- 
clii;  olVieier  de  bourhc  du  suUan;  chargé  de  l'ap- 
provisionncmcnl  cl  de  la  conservaliun  des  con- 
iiturcs. 

Hallado  ,  «la.  part,  pass  de  hallar.  Trouví' ,  c. 

■Bnllntlor,  vn.  s.  Celui  (j.ii  trouve.  ||  Inus.  V.  In- 
rentor. 

■lalluiiiiento,  s.  m.  aillamién-to.  X.AUazffo. 

Ilullnr,  V.  a.  Trouver,  rencontrer  une  cluise, 
une  personne  «]u'on  cliereh  •  ,  soit  qu'on  ne  le 
cherche  pas,  ||  Voir,  trouver,  détou\rir  ,  inven- 
ter. Il  Voir  ,  trouver,  observer  ,  remarquer,  |  V. 
Averiguar.  \\  No  hallar  nejua  eu  el  mar  ;  il  ;  e 
trouverait  point  de  l'eau  à  la  rivière. 

llallarKc,  v.  pron.  aillar-sé.  Se  trouver  ,  se  ren- 
contrer quchine  part.  I  Se  trouver  ;  arriver  ino- 
pinément. 1]  Se  trouver  bien  ,  se  plaire  dans  nn 
endroit.  ||  iVo  hallarse;  ne  point  se  trouver  bien 
quelque  part. 

Hallazgo  ,   s.  m.  aillm-go.  Action  de  trouver.  | 
Récompense  donnée  à  celui  qui  trouve-  ||  Décou- 
verte ,  trouvaille,  chose  dérouverte. 

Hallulla ,  s.  f.  inus.  V.  Hullullo. 

Hallullo,  s.  m.  aillouillo.  Pain  c  îiit  sous  la  cen- 
dre. 

Hamaca  ,  s.  m.  ama-ka.  Hamac;  morceau  de 
grosse  toile  ou  de  filet  ,  long  de  2  mètres  envi- 
ron ,  large  d'un  ,  qu'on  suspend  par  ses  extré- 
mités au  plancher  d'une  chambre  ,  d'un  entre- 
pont,  au  moyen  de  cordelettes  qui  s'attachent  à 
différents  points  des  extrémités  de  ce  rectangle. 

Haniaciita  ,  S.  Í.  amakou-ta.  Ilamacnte  ,  reli- 
gieuse du  Japon  ,  appartenant  à  un  ordre  parti- 
culier, i 

Haniadaui ,  s.  m.  Mamm.  Ilamadani  ;  race  par- 
ticulière do  chevaux  arabes. 

Haiiiiade,  S.  I'.  urna-dê.  Blas- lîamadc  ;  fasce  de 
l'écu  formée  de  trois  pièces  qui  sont  alésées. 

Hamadoco  ,  s.  m.  Temps,  hcr.  Ilamadocus;  hé- 
ros hyperboréen  ,  qui  apparut  à  Delphes  avec 
l'ombre  de  Pyrrus,  et  défendit  cette  ville  contre 
les  Gaulois. 

Haniadi-iadc.  s.  f.  amadria-dé.  Myth.  Hama- 
dryadc;  sœur  et  femme  d'Oxilus,  selon  Athénée, 
engendra  huit  filles,  toutes  nommées  hamadrya- 
des,  mais  d'une  espèce  différente  de  celle  de 
1  article  suivant. 

Haniadriude,  s.  f.  MIth,  Hamadryade  ,  nymphe 
qui  habitait  dans  un  arhre  et  plus  particulière- 
ment dans  un  chêne.  ||  Bol.  Hamadryade  ;  genre 
de  plantes  dicotylédones,  de  la  famille  des  re- 
Bonculacees,  j 


üaiuiidiiaN,  s.  m.  Mamm.  IIaniadi>as  ;  quadru- 
niiiiie  du  genre  hahoiiin. 

Haiiiail,  s.  m.  ar;ui-i/.  liist.  oit.  Haliaïl;  nom  d'un 
de>  talismans  vénérés, 

HaioaiiifleaiH  ,  s.  f.  pi.  Hamaniélées  ;  famille  de 
piailles  i)iii  a  pour  tvpe  le  genre  hiimamélide. 

Ili«iiii;iiii-lida  .  s.  f.  iiininiii''-li(ln.\Ui\.  Hamnmé- 
lide.  genre  de  plantes  dit-olylédoiit  s  ,  de  la  fa- 
inilli-  dis  Ih'ilieridées,  (|ui  «  mit  dans  la  Yir§;inic 
et  dans  plusieurs  auties  contrées  de  l'Amérique 
septentrionale. 

lEaniaiiH  ,  s.  m.  Comm.  Humnns;  toile  de  eotoik 
qu'on  fabrique  dans  les  Indes. 

liaiiiaiito,  S.  m.  antan-lo.  Bot.  Ilamaiilhus;  plan- 
te des  Pyrénées. 

IIOeiin|)o!igraiiiáliro  ,  adj.  aina ¡(illiirnvia-tiko. 
Tel  hn.  ll;imai)olygrammali<iue  ;  se  dit  des  carac- 
tères d'imjnimerie  offrant  sur  un  même  bloc  de 
métal  plusieurs  lettres  dont  la  réunion  forme 
une  des  syllahes  qui  se  représentent  le  plus 
souvent  dans  le  discours. 

iiania«|iicro,  S.  m.  amahc-ro.  Gclui  qui  porte 
quelqu'un  dans  un  hamac, 

iiaiitaruoii,  S.  m.  Bot.  Hamargon  ;  grand  arbre 
des  Pliilipiiines,  à  feuilles  alternes  et  à  fleurs 
axillaires  blanches. 

Haiiia.<«a,  s.  m.  ania-sssa.  llami^aa;  nuiu  donné  h 
divers  recueils  d'anciennes  | oésies  ai  abes,  dont 
le  ¡dus  célèbre  reconnaît  peur  auteur  Abou- 
Temman. 

Ha■ltax¡^illRo^«,  s.  m.  y\.  an\al!ssiiia-H(iss.  Antiq. 
Hamaxiciens;  nom  donné  à  ceux  qui  combal- 
taienl  sur  des  i  harriols. 

Itamnxubiaiio ,  na.  ad.,  anwksobin-no.  Géog. 
anc.  ¡lair.axobien  ;  penjile  de  la  Sarmatie  d'Eu- 
riqie,  au|)rès  du  Palus-Méotides,  qui  vivait  sous 
des  lentes  placées  sur  des  charriots  pour  être 
plus  transportables. 

Hambre.  S.  f:  ain-brù.  Faim.  ;  désir  des  aliments 
solides,  besoin  plus  ou  moins  vif  de  manger, 
qu'on  éprouve  dans  l'état  de  santé  quand  l'es- 
tomac est  vide  depuis  quelque  temps.  ||  Fami- 
ne; disette  de  ^ivres.  ||  Fig.  Faim;  vif  désir 
d'obtenir,  de  posséder  une  chose.  ||  Co(/er  yjor 
hambre  ,  prendre  par  famine.  ||  Fig.  Cnger  pur 
hambre  ;  profiler  du  besoin  de  quelqu'un  pour 
l'obliger  à  une  chose.  ||  A  buen  hambre  no  hay 
pan  duro:  il  n'est  de  telle  sauce  que  l'appé- 
tit. Il  La  hambre  hace  entrar  ú  tino  por  las  jiuer- 
tas  del  enemiíji);  la  faim  chasse  le  loup  hors  du 
bois.  Il  Anda  muerto  de  hambre;  c'est  un  pauvre 
misérable. 

Hamlii-oatlo  ,  da,   part.  pass.  de  hambrear.  V, 

ce  mol. 
UamEircar  ,  v.  a.  Affamer;  faire  souffrir  la  faim 
Il  v.   n.   Avoir  faim.  |1  Mendier  sans  cesse  pour 
apaiser  la  faim. 
UamE)ricnlo,  a.  adj.  ambrién-tj.  AtTamé,  famé- 

Iniue  ,  qni  à  faim. 
isámhreo  .  ;».  adj.  inus.  V.  Hambriento. 
ESambroii,  a.  S.  am-bron.  Famélique  ;  qui  a  tou- 
jours faim- 
Hamlturs:iii"<  Í  ndj.   et    s.  Hambourgeois  5  habi- 
tant d'Hambourg.  ||  Ha  mbourfjeois  ;  qui  appar- 
tient à  Hambourg  ou  à  ses  Imbitants. 
HamlMivru.so,  s.  m.  ambouvro-sso.  Ornilh.  Ham- 
bouvreux  ;  nom  donné  à  un  grimpercau  d'Ham- 
bourg qui  paraît  n'  étr  e  autre  chose  qu'un   fri- 


HAN 


—  581  — 


HAP 


(¡uel  ou  un  moineau  de  bois. 
iianululla,  s.  m.   Ilisl.  or.  Hondalla;  prière  que 

l'oiil  les  musuiuians  apics  le  ii-pas. 

uami'tia  ,  s.  f,  Comm-  Ilamèdc;  loile  h'antlic  de 
colon  ,  espèce  de  mousseline  du  Bciifiale. 

Iiamolia,  s.  f.  Bol.  Mamclie ,  {lenic  de  plantes 
d'Amérique  .  de  la  rüniillc  des  lubiacées. 

H:ii«oliiicea<4,  s.  f.  pi.  améUn-iéass.  Bot,  Amc-- 
liacées  ,  tribu  de  la  famille  des  rnbiacées,  ayant 
pour  type  le  ^icnre  banulic. 

Ilaniezi^s.  f,  Rognure  ou  rupture  des  ¡tlumes  des 
oiseaux  de  proie  mal  nourris  ou  mal  soignés. 

uamliiritu  ,  s.  llist.  or.  Ilàmyarite  ;  descendant 
de  Djorliam,  père  de  l'une  des  plus  anciennes  tri- 
bus arabes. 

uaiiiiaiitico,  n.  llist.  or.  Hamyariliquc;  qui  ap- 
partient aux  haniyarilcs. 

Uuinigcro,  n.  adj.  amùf-héro.  Bot.  Haniigère; 
qui  porte  des  poils  courbés  en  hameçon  ,  com- 
me le  trigoncUc  hamigère ,  dont  les  légumes 
sont  bameçonnés. 

Htuiii|>lantu  .  a.  adj.  Bot.  Ilamiplante  ;  dont  la 
tige  ou  les  fruits  sont  hérissés  de  petits  cro- 
chets, cl  s'atlachenl  aux  vêlements. 

Uamita,  s.  f.  Conchyl.  Ilamitte  ;  genre  de  co- 
quillages fossiles  cloisonés.  !|  Miner.  Uammile; 
espèce  de  pierre  calcaire  et  globuleuse  sembla- 
ble à  des  œufs  de  poissons- 

lianio,  s.  ni.  inus.  V.  Anzuelo. 

Uauioiiia  ,  s.  f,  Entom.  Ilamonie  ou  hammonie; 
genre  d'insectes  de  l'ordre  des  coléoplcrcs  ,  fa- 
mille des  scrricornes. 

Ilamiio,  a.  adj.  inus.  V'  Hampón. 

liain|»oii ,  adj.  Vain  ,  fastueux,  glorieux.  ||  Fan- 
faron ,  rodomont. 

■laïuNter,  s.  m.  Mamm.  Hamster  :  nom  emprunté 
de  l'allemand  ,  donné  au  petit  mammifère  ron- 
geur voisin  du  rat,  qui  habite  le  .Nord  cl  qui  a 
des  abajoues,  sortes  de  poches  ,  où  il  conserve 
ses  aliments  pour  Ihivcr,  pendant  une  partie 
duquel  il  demeure  engourdi. 

Uamiil ,  Mylh.  pers.  Ilamull  :  ange  que  les  Guè- 
bres  croient  chargé  du  soin  des  cieux. 

uaiiitilai-in,  s.  f.  Helminlh.  Ilamulaire ,  genre  de 
vers  enlozoaircs  ,  à  corps  cylindrique  et  tète 
obluse,  garnie  de  crochets,  qui  habitent  les  in- 
testins et  surtout  le  poumon. 

Hamullon,  s.  m.  Bol.  llamuiion  ;  plante  d'Amé- 
rique ,  famille  des  coryinhiferes  hclianlhées. 

llaiiiu!oso  ,  a.  adj.  But.  Ilaniuleux  ;  qui  est  gar- 
nie de  petits  poils  crochus. 

Ilainxa,  s.  m.  l'Iiilol.  llam/a  ;  dans  la  gram- 
maire arabe  ,  signe  dont  tout  élif  mu  par  une 
voyelle  .  ou  mobile  de  sa  nature,  est  marqué. 

llaiiiKa,   Mytli.   llamza;    Prophète,   lils   d'Ali  cl 
fondateur  de  la  leligion  des  Druces. 
■laiian-iiactia  :  s.    m.  auan-jiat-cUn.    Mylh. 
Iliinaii-pai  ha;    le  paradis  dans   la   religiondes 
réruvinis 

naiiibulUa  ,  S.  m.  llist.  rel.  Hambalile  ;  nom 
donné  aux  partisans  de  la  secte  fondée  par  Uan- 
biili. 

Uaiu>h»n:»  ,s.  f.  Bot.  llanebane;  nom  vulgaire  de 

la  jiis(iuiame  noire. 
UacioKa,  s.  f.  V.  l''(inv(](i. 
■laiieuaaa  ,  s.  f.  V.  ¡''(iiictiinla. 

lianKiaiii» ,  s.  m.  anij-hia-ito.  llist.  rcl.  Ilangien; 
membre  d  une  secte  fondée  en  Norwége  à  la  lin 


dn  XVlU.c  siècle  ,  jiarNielen  Ilango  ,  qui  pr6- 
cliail  la  communauté  des  biens,  et  se  disait  en- 
voyé par  .lésus-'^hisl  pour  convertir  les  incré- 
dules et  punir  les  obstinés. 

Hangofii,  s.  m.  í/íi-í/o-í!»!.  Philos,  rhin.  Ilang- 
hoen;  l'une  des  deux  ûmcs  de  l'homme  ,  possé- 
dant la  faculté  de  connaître  ,  tandis  que  l'autre, 
plus  grossière,  n'a  (jue  la  faculté  de  sentir,  à  la 
mort  celle-ci  retourne  à  la  terre  ,  tandis  que  le 
hang-hocn  devient  chen  ou  pur  esprit. 

lianilî,  s.  m.  liist.  rel.  Hanili  ;  nom  de  la  pre- 
mière et  de  la  plus  ancienne  des  quatre  sectes 
reinlécs  sunnites  ou  orthodoxes,  parmi  le  grand 
nombre  de  celles  qui  se  sont  élevées  au  sein  du 
niahométisine. 

HaitiHto,  S.  et  adj.  llanifilc  ;  qui  esl  de  la  scclc 
du  ILmili. 

ESaii!sii,  s.  m.  Han-lin;  nom  qu'on  donne  en  Chi- 
ne aux  lettrés  de  premier  ordre  qui  forment  le 
han-lin-vonan  ,  collège  ou  académie  des  lian-lin. 

lincton.s!^  m-  Zool.  llannon  ;  nom  \ulgaircdc 
plusieurs  pélondes. 

ilanoviM-iKito.  II.  adj.  Cl  S.  Hanovrien  ;  qui  est  du 
Hanovre.  H  Hanovrien  ;  se  dit  des  partisans  de  la 
dvnastie  de  Hanovre  en  Angleterre. 

llntujSEiiiul.  s.  m.  ankinül.  Bol.  Hanchinol;  plan- 
te du  Mexiiiue,  du  genre  ginure. 

Uan!<tt.  s.  Hanse;  société  des  villes  unies  pour 
la  sûreté,  l'avantage  cl  la  protection  de  leur  com- 
merce. 

UAiiscrito.  s-  m.  Haiiscril  ;  langue  savante  des 
Indiens.  Y.  Sánscrito. 

nnnssraxinto  ,  S.  m.  Hansgraviat  ;  charge  de 
hansgrave. 

iiaui<s>-ave,  S.  m.  Hansgrave  ;  chef  d  une  asso- 
ciation en  Allemagne. 

HaïKa! ,  S.  m.  Bot.  Hantai  ;  grand  arbre  des  In- 
des orientales. 

Iiaiiiica,s.  f.  Hist.  rd.  Uanuoa;  fêle  que  les 
juifs  modernes  célèbrent  le  "i.ï  du  mois  de  chis- 
ten DU  de  décembre  en  mémoire  de  la  victoire 
des  Mathabées  sur  les  (irecs. 

liapaiitc,  adj.  Miner.  Happant,  se  dit  d  un  mi- 
néral qui  contracte  une  certaine  adhérence  avec 
la  langue.  ,     ^  . 

ilaploiieríz-tomácoo,  a.  adj.  Bot.  Aplopénsto- 
mé  ;  se  dit  des  mousses  qui  sont  munis  d  un  pé  • 
ristome  simple.  ||  S'emploie  aus^i  sub^lantiv. 

llaploiM-ialo.a.o.ij.Bot.  Hoploietnle  :  d.uit  la  co- 
rolle n'est  formée  que  <run  >>'ul  peíale. 

IlapJopoKOno,  a.  adj.  Bot.  Aplopogone.  epuhète 
doiiiice  auv  plantes  du  genre  haplaire.  !)  S  em- 
ploie subslanliv. 

IIaplof<toinunoiM-tnl»M.  S.  f.  pi.  Bol.  Haplosté- 
montq)élales;  famille  déplantes,  comprenant 
celles  (iiii  sont  hapb'stemonopelales. 

BlaplosirmocoiM'talo.  a.  adj.  Bol.  Haploslémo- 
nopetale,  dont  les  clamiius  sont  en  nombre 
égal  à  celui  des  diN  irions  de  la  corolle. 

Ila|»5oi»«''-«'*i"'""*"-  ■»•  ''*'J-  '''^'-  l'ai'l^'P*''"'''''»- 
mate  ;  qui  e>l  muni  «run  peristomc. 

liai»Io(uiiiia.  s.  f.  (.liir.  Aploloinic  ;  incision  sim- 
ple. 

BiaiiUói-lco,  s.  m.  Bot.  Uaplolhrique  ;  genre  de 
champignons. 

llaiiMo.  s.  ni.  tihir.  Ilapsus;  pelote  d'èlcupe,  «le 
charpie  ou  île  Ijine,  dont  les  chirurgiens  se  ser- 
vent dans  une  foule  de  cas. 


IIAU 


;ís2  — 


H  AU 


Unptópodo,  a.mlj.  Oriiiih.  IIn|»l..|>().Ic  ;  i|iii  sni- 

sit  Icsiilimciits  üM-c  Ifs  patics. 
ilii|>tó|ioiio.<4,  s.  m,  |,1.  Oiniih.  Ila|it(>|)i)(l<'s;  sitiis- 

(ntlr  •  (le  la  tia-isr  des  ()isoau\,  coin|iri'iiaiil  cfiix 

qui  Miiil  lia|>tu|i(Ml(>s. 
Ilaiiiicn.  s.   m.    a-li,';i.   Hdnt.    IliiUcin  ;   uni   «lui 

cliiv.  Ii'^  oricnlaia  si-mlic  m.i-isiral .    sa^ic  ,  |c- 

fii^liilciir. 
Ilii(|iiii:a,  s.  m.  (limin.    ,|o  l„,rii.  l'ctil  rlic\al. 
■liiiitiHa  .  s.  r,    V.  Hu,,nHI,i. 
lliir,s.  Mvlli.  Ilar;  seconde    |)ers)iiiie  de  la   Ti  i - 

iiKé  iiitlieiini'.    à  sa  dixiétne  et    deiinicic  iiii-ai- 

iialioii  ,  il.iiis  la  Ijieold-ie  dos  Indiens. 
Ilai-a  ,  s.  Myili.    ¡nd.  ||aia  ;  siirni.m  du  dieu  Sivn. 
■laraolio.  s.  f.  arat-rlié.  klilliyol.  ilaïa.lu-;  imis- 

siin  du  t;enie  dupé. 
Ilai-Hr«r«,  s.  m.  Ke|;,t.   IlaraCra  ,  dénnminaliim 

>aj;ue  donné  ¡i  plusieurs  i)puuladcs  sau\aj,'es. 
■liiniKaii  ,   a.   s.    Fainéant,   ¡l'aiesscuv  ;  relui  qui 

"c  veut  pas  travailler,  qui  aime  à  ne  rien  l'aire. 
IIai-ii»aitaiii<>i:tt',  adv.  aver   paresse, 
Hai-aKana/,., ,  „.  ímIJ.  Très -fainéant. 
liurM«aiu'ailo,a.  part.  pass.  de  luirnnanear.  Y. 

«0  verltp.  •' 

liaraRanoar,  v.  a.  Vivre  dans  loisivitc  cl  la  fai- 
néantise. 

li<n-a»aiii-ria  ,  s.  f.  Parpssc,  fainéantise,  dé-oùt, 
liDrreur  du  travail. 

■larHKiiiiia,  s.  f.  inus.  V.  Haraqdneria. 

Haralilo,  s.  m.  inus.  V.  Jfentldn. 

Harapo,  s.  m.  Lambeau;  haillon,  ffuenillon, 
IJiecc  d  une  étoffe  déeliiréc.  |  Inus.  (larniture, 
(l'une  robe.  \\  Andar,  estar  hecho  un  harapo; 
«•Ire  (le-urnillé. 

Haraposo  a.  adj.  Hn-uenillé  ,  couvert  de  «ue- 
miles,  vetudeliaillons. 

Haraiitc,  s.  m,  inus.  V.  llernliln. 

Harhar,  v.  a.  inus.  Drocbcr,  bousiller,  faire  à  la 
liiile  et  tout  de  travers, 

Haró-i»,«i'no,  s.  ni.  Bon,  mandat,  ordonnance  de 
paiement. 

napi-n,  s.  m.  Harem;  appartement  réservé  aiiv 
lemmes,  chez  les  mahométans;  palais  ou  por- 
tion du  palais  qu'elles  habitent. 

Haroagala  ,  s.  f.  Ichthyol.  Ilarengalc  ,  espèce  de 
petit  poisson. 

Harengaora,  s.  f.  Pèeh.  Harengadc;  espèce  de 
manet  pour  pécher  le  hareng, 

Haroii;;;acria,  s.  m.  Harengerie,  marché  aux  ha- 
rengs, 

Haretaco,  s.  m.  «r(!ia-/fo.  Ornith.  Ilaretac  ;  oi- 
seau d'Afrique  dont  la  tète  est  surmontée  d'une 
huppe  rouge. 

Harfaii;;o,  s.  m,  Ornith.  Ilarfang;  grande  cliouel, 
le  blanche  de  Suède. 

""rsüas.  s.  m.  Ornith.  Ilargilas:  oiseau  du  Ben- 
t-'iile  qui  es  rapporte  à  la  grue  ayala. 

HarhJi ,  s.  m.  Mj  ih.  Ilaridi  ;  serpent  vénéré  des 
mahomelaiis. 

Harija,  s.  f.  FoUe  farine. 

Harina    s.  f.  Farine;  poudre  résultant  de  la  mou- 
lure de  diverses  céréales;   telles   que  les   fro- 
mens.    les  seigles.  |.o,ge  ,    le  maïs,  l'avoine, 
ci(.  I)  Mg.  Poudre.  Jlarlnn  abalada;  farine  en-  i 
Illee.  Il  Donde  no  hrn,  farina   todo  es  mohína;  ' 
quand  .1  n  n  pas  pe  l'„i„  nu   râtelier  Us  chevaux 
se  battent.  ||  hsa  es  harina  ck  otro  costal;  c'est  ' 
une  autre  paire  de  manches,  ¡j  Estar  metido  en 


harina;  s(í  dit  de  ce  (|ni  est  |ieu  spoii^ieii\,  i| 
Fig.  et  fam.  Ilarer  hiienu  ó  mala  harina;  agir 
bien  ou  mal. 

Iiarlnailo  ,  s.  m.  inus.  Farine  délayée  <lans  de 
l'eau. 

Iiariuoro  ,  s.  m.  Farinier;  niarihand  de  farine. 
Il  Fariiiiére.  lieu  "ii  l'on  s'-ne  la  l'iriiie. 

EI:iriii;'ro,  a.  a  Ij.  <jiii  conrerne  la  farine, 

Dl.irlnlra  .  s.  f.  diaiiii.  d'>   hmina. 

Il  irliioH'.t .  a.  a  Ij.  Farinem;  qui  e>\  de  l.i  iialiiie 
de  la  faiine. 

liarla,  s.  m.  Oniilli.  liarle;  oiseau  aquatique  pal- 
mipède et  lauelliroslre. 

Iiarnia,  s.  f.  inus.  llú.  Uliiie  sauvage  ;  genre  de 
plantes. 

Il  irsnaKf  ,  s.  f.  V.  ¡Iiirma. 

Iiarniila  ,  s.  f.  Bol.  Elarmale  ;  plante  li;;iieuse 
d'iiiie  odeur  Irés-forle  tie  la  famille  des  rimes  el 
voisine  du  millepertuis. 

ilaritiataa  ,  s.  m.  ilarmalan  ;  vent  d'Afrique, 
I  liaiid  et  cuisant,  qui  sourile  péri(idi(|uemeiit  de 
l'intérieur  de  l'Afrique  ¡ïl'Oiéaii  allanlifjue. 

llarniiMlon.  s  m.  Astr.  Ilarinédone;  gmupe  d-é- 
tniles  placé  dans  la  coiistell.ilmn  <ie  la  Baleine. 

Ilarinol,  s.  m.  Bot.  Ilarinel:  s>'iiieiice  de  la  plan- 
te coniiui'  sous  le  nom  tic  l'iiarmalc. 

liarntoilia.  s.  f.  Uarmodie;  chansin  que  les  .\tl>é- 
nieiis  chantaient  dans  leurs  festins  en  l'hon- 
neur d'Arinodius 

llariiiotlita,  s.  f.  armodi-ta.  l'tdyp,  llamiodite; 
genre  de    polypiers. 

Ilarnioiiia.   s.  f.  V.  Armonía. 

■larnu'tiiioa,  s.  m.  armóni-Ua.  Harmonica;  ins- 
trumenl  de  musique,  imaginé  en  Allemagne, 
(]ui  se  composait,  dans  le  princi[te,  de|  cloches 
ou  lasses  de  verre  contcnantde  l'eau  à  des  niveaux 
différents,  et  rangées  par  demi-tons  dans  une 
caisse.  On  les  faisait  résonner  en  passant  le 
doigt  mouillé  sur  leurs  bords  préalablement  hu- 
mectés eux-mêmes.  |  liarmonira  à  cuerdas, 
harmonica  à  cordes;  instrument  à  clavier  inven- 
té en  17S.S;  c'est  tout  simplement  un  très-bon 
piano,  accordé  et  uni  avec  une  espèce  d'épinet- 
le  qu'on  peut  jouer  avec  le  piano,  Cette  union 
pioduit  un  effet  très-harmonieux,  auquel  l'ins- 
trument doit  impropremenl  son  nom,  égard  à 
ee  (jue  furent  les  premiers  harmonicas. 

Eiarnióiiioaatente,  adv.    V.    Ilarmoniosamentc. 

Ilnrtnóiiieo,  ca.  adj,  V,  Armónico. 

Biariiiotiido.  s.  m.  armoni-ilo.  Myth.  Harmonide; 
fameux  ouvrier  de  Troie,  que  Minerve  elle  mê- 
me instruisit  dans  les  arts.  Ce  fut  lui  qui  cons- 
truisit les  vaisseaux  sur  lesquels  Pans  enleva  Hé- 
lène; évènemenl  qui  düiiiia  lieu  à  la  guerre  de 
Troie. 

Ilar3nonlo<«o,  sa.  adj.  V.  .irmonioso. 

liarnioiiista,  S.  m.  a>7uonis-ta.  Harmoniste;  mu- 
sicien savant  dans  l'Iiarmonie.  V.  Armonista. 

Biarinanóinotro,  S.  m.  fli/;ioiió -j/ief  ro.  Phys.  Har- 
monomètre;  inslrumenl  propre  à  mesurer  les 
rapports  harmoniques.  T.e  monocorde  divisé  au 
moyen  de  petits  chevalets  mobiles  est  un  très- 
bon  harmonomètre, 

Ilariierico.  Illo,  Ito.  dim.  i\e  TTarncro. 

Haro,  s,  m.  a-ro.  Optiq.  Halo;  météore  qui  parait 
en  forme  d'anneau  ou  d'aire  circulaire  lumineu- 
se, et  de  diverses  couleurs,  autour  des  astres 
et  principalement  du  soleil   et  de  la  lune  quand 


HAR 


—  583  — 


IIAT 


ils  snnl  vus  A  travers  imc  atmo^plirrr  l)riiinoii- 
se,  vnporpnso;  en  pln'iKunciKi  rsl  dû  à  la  ré- 
fraction (h-  la  hiinicrc  dans  l'aliaosphérc.  I.a  lu- 
mière »lii  halo  s.)Uinisc  à  la  poiarisalioii,  scroni- 
portf  (üinim;  un  rayon  liiniint-nv   (Icjà   rdrailc. 

I  Halo;  par  aiialo;:'ic  ccrtlcs  siiiipli-s  qui  en- 
lourcnl  IVciiucininfiil  à  qui'Wiuc  dislanco,  le 
soleil  cl  la  lune.  Il  anal.  Halo;  Tauréole  ou  eerdc 
(•(lloré  (jni  entoure    le  nianieloii  de   la  (enune. 

n-.iroii,  lia.  adj.  inus.  Liklie,  mou;  paresseux,  cag- 
nard. 

Iiiirdiifiir,  V.  11.  inus.  V.  emperezarse.  \\  Cag- 
narder. 

Harunia,  s.  f.  V.    Pereza,   flojedad,  pollrnnerin. 

liHi-patto,  da.  adj.  Poés.  Qui  sunnc  comme  la 
liaipe. 

Hai-palo,  s.  m.  Entom.  Ilarpale;  division  du  gen- 
re carabe  ,  parmi  les  coléoptères  |)entaméres 
créopliages.  ||  Mamin.  Ilarpale  ;  nom  donné  au 
genre  Sagouin. 

Ilarpla,  S.  1".  Urnitli.  Harpie;  espèce  de  vautour 
de  rAméri(jue  (jui  a  beaucoup  de  rapport  avec 
l'aigle  pécheur  et  en  dill'èie  |)ar  la  brièveté  de 
SCS  ailes,  (l'est  de  tous  les  oiseaux  de  proie  ce- 
lui dont  la  taille  est  la  |)lus  considérable;  son 
bec  cl  ses  serres  sont  d'une  très-grande  l'orce. 

II  Myth.  Harpie;  (ille  de  Neptune  et  de  la  Ter- 
re, monstre  ailé  au  visage  de  l'emme,  au  corps 
(le  vautour,  aiiv  oreilles  d'ours,  ayant  des  gril- 
los auv  pieds  et  aux  mains.  |t  Fig.  Harpie  ;  celui 
ou  celle  ((ui  ravit  le  bien  d'autrui,  oinjui  est  avi- 
de de  gain.  Se  dit  liguièmenl  et  laniiliérement 
d'une  femme  méchante,  criarde,  d'humeur  aigre 
et  fâcheuse. 

llnri>«i(>ra(rM,  s.  m.  Rlytli.  Flarpocrate;  fils  d'osi- 
ris  cl  d'isis,  estle  symbole  du  soleil  au  sortir 
de  l'hiver.  I.e  Urces  l'adoraient  comme  le  Dieu 
du  silence. 
Eiarpoii,  S.  m.  arpnn.  Pi^eli.  /farpon;  dard  qu' 
on  lance  à  la  pèche  des  cétacés,  sur  les  baleines, 
cachalots,  marsouins,  etc.  et  <|ui  consiste  en  un 
large  l'erde  flèche,  dont  la  pointe  e^t  très-acérée, 
attaché  à  un  manche  au(iuel  tient  une  longuecor- 
de.  Autrclois  le  harpiui  était  lancé  par  un  hom- 
me, et  cet  homme  devait  être  doué  d'une  for- 
ce herculéenne  et  d'une  grande  dextérité;  aujonr 
d'hui  il  est  lancé  par  la  poudre  à  canon,  et  l(> 
danger  de  ce  genre  de  pèche  a  considérablement 
diminue.  On  dit  également  fuurchctle  pour  har- 
|)..n. 
liar|tnna«lo,  «la.  adj.  et  part,  pas  de  Ilarpunar. 

//arponné. e. 
llarpoiiar,  v.  a.  //arpoiiner.   darder  avec  le  har- 
pon,  acirocher    avec  le  harpon.  Il  V.    n.  Lancer 
le  harpon. 
liai-pori(>r<>,   s.  m.  //arpnnneiir;  pécheur  qui  lan- 
ce le  harpon.  (|ni  liariioiine.   Sur  les  baleiniers, 
le  harponneiir  est  un  des  sous-ol'licieis  dubord. 
Il  Ornilh.    Il(trpo)icri)  ;  harpoimier;    espèce  de 
héron,  ¡lui  se  trouve  eu  Amérique. 
Itarporia,  s.  f.  l'èch.  /iarpuire;  pièce   de   fer  re- 
courbée (jui  termine  le  harpon, 
llariiiiiir.a,  s.  f.  Miner,   //arkise. 
liariaiU».  «la.  adj.  et  part.  pas.  de  Hartar. 
Hartar,  del    y.   n.    Uassasier,   soûler,  gorucrde 
nourriture.  ||  Uassasier;  sati  .faire  amplement  un 
besoin  quelcoïKiue.  |  Dè^^iûter,  ennuyer.  ||  Joint 
à  un  nom  substantif  précédé  de  la  préposition 


de,  il  en  prend  la  signification.  |:  F.xempI     jJar 
Uir  dr.  palos,  bAtoiiner.   Hurlar  de  injurias    in- 
jur.er.  j  Hártale  comilón  cou  pasa  y  i„nlia}am 
On  le  dit  à  celui   (jui  donne  a\ec  mesquinerie 
nai-iaïiïa,    s.  f.    inus.  V,  Harlazi/o. 
SBaria/,Ko,   S.    m.  Kassasiemenl.   satiété.  ||  ¡tarse 
vn  liartazrio,si:  gorger  de  nourriture.  ()  Fi",   et 
fam.  Se  rassasier.  ^' 

linrlin,    ia.  adj.  inus.  V.   Harto. 
isarto.  la.  adj.  cl  part.pas.de  Hartar.  ||  Suffisant, 
aboiiilant.  |i  Ayunar  después  tie  harto,  lig.   Jeû- 
ner le  \  entre    plein;  être  hypocrite. 
iBai-to,    adv.  Assez,   suflisammeiil, 
(iar(4»ii,   s.  m.  l'.oh.  V.  l'an. 
iiarliii-a.s.  f.  Uas>asiemeiit,  satiété.  ¡|  Ahoiidance. 

|l  Fig.  Assoin  issement.   satiété. 
IBariifila,  adj.  Fièogr,  AnI.  //aruphite;  habitant  d' 
//ariiph.  Il  (Jui  appartient  à  celte   ville  on  à  ses 
habilants. 
Iiai-iiiiuan,  s.  m.  arounifan.  Fîot.  //arunirari;  "pn- 
re   déplantes  dicotylédones,  famille  des  hv'pé- 
ricées. 
iBai-iiii;:agio,  S.  m.  Bot.  //aiunganc;  arbre  de  Ma- 
dagascar. 
laari-iMuuia.  s.  f.  Bot.  //arnsonie;  genre  de  plan- 
tes   non  adopté  et  réuni  au  genre  xéranthème. 
ííasoniiíou  4-a.<4<>(iiii,s.  f.  //assékisou  hasséquis; 
garde  du  palais  ottoman.  || //ass'Ki  ;  mol  Turi; 
qui  sert  de  dénomination  particiilièreà  celles  des 
femmes  du  sultan  (jui  devient  mère  dniu  garçon. 
La  hasséki  jouit  de  tous  les  droits  d'une  époiise, 
et  elle  est  soineraine  entre  toutes  les  femmes 
du  harem,  j  On  appelle   aussi  hassé/ii  une  fem- 
me (luelconque  du   sultan. 
liaM<-l«|-aI.stia,  s.  f.  Bot.  //asselquistie;  genre  de 
plantes  dicotylédones  à  fleurs  complètes,  poly- 
pétalées.  famille    des  ombellifères. 
IBa.ci(>l«|iiiisto,  s.  m.  Ichthyid.  //alsseUiuisie.  non 

spéciruiue  d'un   jioisson  du  genre  morniyre. 
BBa<»i/;,  s.  m.  (iardien  de  soie. 
IBa.xiiiu'inKa,  s.  m.  //ist. or. //aschèmilc.- descen- 
dant (l-//ascheni,  iiitcndaiil  suprême  du  lempfe 
de   la  .Mecque. 
Bia.xta.  prép.  as-ta.  Jusqu'à,  jusque,  ju*(jues.  ¡ 
Même,  aussi.  ¡  Hasta  reventar,  hasta  h, s  ojos, 
hasta  no  poder  mas;  jusqu'au  no-ud  de  la  gor- 
ge. I  Hasta  no  »ií/.v;  jusqu'à  n'en  pouvoir  plus. 
BBasiar,  v.  a.  Bob.  .MIonger.  étendre. 
E8n.««(iHa ,  s.  m.  Chacune  des  deux   murailles  en 
face  de  la  croisée  d'une  église  '   Terme,  «(irte  de 
statue.  !  inus.   V.  Jastial.  ¡  inus.  V.   l'arhada. 
!  inus.  V.  Frontispicio. 
Bluwtiar,  V.  a.  inus.  V.  Fastidiar. 
BBaNtio,  s.  m.  Dégoût.  ¡  Fig.  Dégoût,  ennui. 
Bflastittsaniciite.  adv.  astii'ssamcn-tc.  Avcc  dé- 
goût. 
BBa.xticrNo.  un.  adj.  inus.  \ .Vaslidinso. 
BBataca.   s.   f.  ííM-/.í7.  Crnndc  cuiller  de  bois.  ' 
Rouleau  avec  bviuel  les  pâtissiers  Clendeiil  l'a 
pâle. 
BBntajado  ,  «la.  adj.   et  jiarl.  pass.   du  v.  hata- 
jar. V.  ce  >erl>e. 
Ilalajiir,  v.  n.  Diviser  un  troupeau  en  petites  por- 
tions. 
BBaliiJo.s.  m.  Petit  IriMipeaii  ;   portion  de  trou- 

l>eau.  ;  Foule,  (iiiantite.  multitude,  légion. 
BBata^ariu.  s.  f.  Hatawarve;  espèce  d'asperu'C  li- 
gueuse. 


HAZ 


—  58i  — 


HER 


llatcndo,  iln.  adj.  el  parí.  ¡ta^s.  du  v.  hatear. 

V.  re  vorlic. 
■luti'iir  ,  V    I).  Faire  sa  niallt; ,  en   pariant  d'un 

voya^'pur. 
UatiMla  ,  s.  f.  aléri-a.  Provision  des  pitres  pour 

la  semaine. 
UattM'o.  s.  ni.  nlc-rn.  ncrpor  qui  porte  à  manger 
à  ses  caniaïades.  ¡  Ciievai.  ele,  chargé  de  provi- 
sions pour  les  berj^ers. 
■laiiju,  s.  m,  (itiq-lio.  Couverelc  d-unc  ruche. 
Blallk.  ,   s.  m.  (^liiNal  arahc  né  d'une  élalon  el 

d'une  ravale  de  eliar};e. 
Hatillo,  s.  m.  dini.  de  Itnin  \  Echar  el  hnlilbi  ni 
itinr  ;  i\'¿.  el  l'am.  prendre  la  mouche  .  se  f.Ulier. 
\  Coijer  ù  tomar  su  halillo;  faire  son  paijuel, 
partir. 
Hatu,  s.  ni.  (larde-rohc,  trousseau  ;  liabils,  linfie 
à  l'usage  d'une  personne.  ¡  Troupeau  de  bêles, 
j  Coinpaiiiiie,  assemblée.  |  Trovlsions  des  ber- 
gers, i  Grand  nombre,  multitude.  ¡  Fi;,',  fam. 
Tas,  légion.  ¡  inus.  V.  Uedil,  aprisco  :  lieux  ou 
les  bergers  mangent.  ¡  Muzo  du  huto ,  valet  de 
comédie  charge  île  porter  les  habits  du  Ihéiltrc, 
etc.  ¡  Perder  cl  halo,  on  le  dit  d'un  homme  qui 
court  avec  tant  de  précipitation  ipril  [)erd  pres- 
que le  paquet  qu'il  porte.  ¡  Fig.  Traer  el  hato  a 
cuestas  ,  mener  une  ^ie  errante;  n'avoir  ni  feu 
ni  lieu.  ¡  Fam  Dar  al  diablo  el  luHo  y  el  (jaba- 
to, donner  tout  au  diable.  ¡  Ser  duefw  del  ha- 
to ,  on  le  dit  pour  signifier  la  grande  autorité 
qu'on  a  sur  quebjirun. 

nniitc.  s.  m.  Blas.  Heu  d-armoiries  chargé  des  ar- 
mes de  plusieurs  maisons,  les  unes  en  plein,  les 
autres  à  moitié,  etc. 

Uavo,  s.  m.  inus.  Rayon  de  miel. 

Uay  ,  interj.  liai!  Exclamation  de  surprise,  de 
douleur,  d'avertissement. 

Ilnya,  s.  f.  Géogr.  La  Haye,  ville  de  Hollande. 

Uaya,  S.  f.  Hêtre,  arbrequi  porte  la  faîne.  !  Etreñ- 
nes  que  les  maîtres  de  danse  recevaient  de 
leurs  élèves. 

Hayal,  S.  m.  Bois  de  Hêtre,  foutelaie. 

Haya»),  s.  m.  Bot.  Haïas,  nom  d'une  racine  cul- 
tivée en  Amérique  ,  qui  est  tubéreuse  et  donne 
les  mêmes  avantages. 

Haycfio,  s.  m.  V.  Hayol. 

Hayeno,  na.  adj.  inus.  Qui  appartient  du  hêtre. 

Hayo,  s.  m.  V.  Cnca. 

Hnyiical,  S.  m.  V.  llayal. 

Hayuco,  S.  m.  Faîne,  fruit  du  hêtre. 

Haïi,  s.  m.  Faisceau,  réunion  de  différents  ob- 
jeis  en  un  groupe.  H  Un  haz  de  armas,  de  picas, 
de  lanzas;  un  faisceau  d"armes  ,  de  piques,  de 
lances.  {[Haz  de  hierba;  faisceau  dherbe.  1)  Her- 
manos bien  hermanados  forman  un  haz  incon- 
trastable; íig.  Des  frères  unis  forment,  un  fais- 
ceau qui  peut  résister  aux  efforts  les  plus  puis- 
sants. |1  Arcliit.  Columna  fascicular  ó  en  haz, 
colonne  en  faisceau;  colonne  formée  de  plusieurs 
petites  colonnes  réunies,  comme  on  le  remarque 
dans  l'ordre  gothique.  |  Bot.  Faisceau;  reunion 
des  vaisseaux  destinés  A  conduire  la  sève  à  tou- 
tes les  parties  de  la  plante.  ||  ITaz  de  rayos  lu- 
minosos ;  faisceau  de  rayons  lumineux  ,  rayons 
qui  parlant  d'un  même  centre  s'augmentent 
de  tout  les  autres  rayons  pour  les  soumettre  à 
des  considérations  particulières. 

>ainz,  s.  f.  Endroit  ;  dessus  d'une  étoffe.  H  Surface 


de  la   (erre.  ||  Troupe.  |  Fn  haz  y  en  paz;  ou 
goùi  de  tout  le  monde.  |  Sobre  la  ha:  de  ta  litr- 
ra  ;   sans  gêne  ,  sans  souci,  sans  s'embarrasser 
du  (|u  en  dira-t-on.  ¡  Jín  haz  ó  en  la  haz  :   de- 
vant ,   à  la  Mie  ,  en  présence.  ¡  pi.  inus.  liaren. 
V.  faces.  !  Ser  de  dos  hazes  ;   dire  ce  <ju' on  ne 
pense  pas.  ¡  Cara  de  dos  hazes;  homme  a  deux 
laces    I  A  sobre  haz;  siiperlicicllenient. 
Haxa  ,  s.  f.  a-7.a.  (lliainp  c  luserl  de  gerbes  nmis- 
soniiees.  ||  Fig.  inus.  V.  Montón,  rimero.  ||  Piè- 
ce de  tei  re  labourable. 
Ilny.ada.    li.i7.:iilon,    linzaiiociailu,    s,   V.    Aza- 
da, azoïliin  ,  azadonada . 
Ma#,al<-Ja,  s.  f.  V.  lohalla. 
IIii/.aiia,  s.   f.  at.a-i¡na.   Fait  héroïque,    cxiiloil, 

prouesse.  ||  inus.  Mauvaise  action. 
Iljtzitñai',  V.  n.  inus.  a/.aqnar.  l'\iire   des  minau- 
deries, affecter  d'être  scrupuleux. 
Ilaxiiùeria,  S.  f.  aiagnêri-a.  .Minauderie,  uiTccta- 

tioii  di;  scrupule. 
llazariPk-o,  m.  adj.  magné-ro.  Faux  dévot  qui  se 
se  formalise  des  choses  les  plus  innocentes;  mi- 
naïKlier. 
llaKaa'io.saMioato,  adv.  a7.a¡inosamin-té.  Coura- 
geusement ,  héroïquement. 
llaxaTioMÎsl»!»,  ma.  adj.  sup.  de  hazañoso. 
Hazañoso,  no.  adj.  a/.agno-sso.  Brave,  vaillant, 

inlrè|)ide.  H  Héroïque. 
Huzactioar,  V.  a.  Hasarder;  aventurer ,  risquer, 
exposer,  abandonner   au  risque,   au   danger,  à 
l'incerlilude. 
Hazcoiitt.  s.  f.  V.  Ascona. 

llasiiiiM'ctr ,  s.  m.  Jouet,  boulTon  plastron;  per- 
sonne (\ue  sa  conduite,  ses  actions,  etc.  rendent 
risible.  ||  >e/'  cl  hazmereir  de  una  tertulia;  èlre 
le  plastron  des  railleries,  servir  de  jouetà  toute 
une  compagnie. 
Haztn  al)á   s.  m.   as-lé  ailla.  Fam.  Rebut,  air, 

mine,  caractère  qui  rebu'c,  qui  repousse. 
Ho,  interj.  Ex.  lie,  yaestà  aquil;  oh!  Le  voilà  en- 
fin! île,  ya  lo  he  entendido!,  oh!  je  l'ai  enfin 
compris. 
Ueii{3oma.  s.  f.  éhdo-ma.  Ant.Gre.  Hebdome;  fê- 
te <|ue  l'on  célébrait  le  septième  jour  de  chaque 
mois  lunaire,  en  l'honneur  de  lanaisance  d'Apo- 
llon. I  Fêle  particulière  que  l'on  célébrait,   dans 
la  famille,  le  septième  jour  après  la  naissance 
d'un  enfant. 
UclMloiiiada.  S.   f.  ébdoma-da.  Didact.  Hebdo- 
made;  semaine.  H  Ilebdomadc  d'années  ou  se- 
maine d'înnées;  espace  de  sept  ans.  |j  Bénéfice 
d'un  liebdomadier. 
Hchdoiiiadai-ia.  f.  f.  ébdomada-ria.  Heiidoina- 
dièrc;  religieuse  qui  e?l  de  semaine   pour  dire 
l-oilice  et  présider  la  communauté. 
Heltdociiadavio,  ria.  adj,  ébdomada-rio.   Heb- 
domadaire; qui  se  renouvelle  chaque  semaine.  || 
Se  dit  aussi  des  auteurs,  des  écrits  périodiques 
qui   paraissent   toutes  les   semaines,  fj  Pathol. 
Hebdomadaire;  qui  paraît  toutes  les  semaines.  || 
Hebdomadario,  s.  m.Hebdomadicr;  celui  qui  est 
de  semaine  d^ns  un  chapitre  pu  dans  un  cou- 
vent pour  y   faire  l'oflice  et  y  présider.  [  Dans 
quelques  monastères  l'hebdomadier  était  celni 
qui  servait  à  table  les  moines,  pendant  un  cer- 
tain temps  marqué.  |1  C'était  aussi  celui  qui  ai 
dit  le  cuisinier  ou  l-ofricianl,ou  qui  rendait  quel- 
que autre  service  dans   le  monastère  pendant 


H  EH 


—  585  — 


UEB 


l'espace  d'une  semaine. 
HebdoniadarianicntK ,  adv.  ébdomadariamén- 
té,  Hebdomadaircinenl,  par  semaine,  toutes  les 
semaines. 
HebdomadÓKcno,  ad¡.  ébdomadog-héno.  Mjlh. 
Grec.  Ucbdomadogènc;  surnom  d'Apollon  chez 
les  Delphiens,  qui  prétendaient  que  ce  Dieu  clait 
né  le  7  du  mois  de  bysion  ou  pysion. 
Ucbc,  s.  f.  é-hé.  Mylh.  Ilébé;  lille  de  Jupiter  cl  de 
Junon,  ou,  suivant  d'autres,  de  Junon  seule.  || 
Héb»;  versait  le  nectar  aux  dieux,  mais  un  jour 
étant  tombée  en  présence  des  dieux;  elle  en  eut 
tant  de  honte  qu'elle  n'osa  plus  paraître  depuis. 
Jl  Epilh.  Hébé;célestc,  divine,  jeune,  oITicieuse, 
belle,  charmante,  agréable,   gracieuse,  douce, 
tendre.  |  Iconol,  nébé^  on  la  représente  couron- 
née de  fleurs  avec  une  coupe  d'or  à  la  main.  1 
Fig.  et   poét.    Hébé;  jeune  et  jolie  femme,  fl 
Anal.  Uébéi  on  s'en  est  servi  pour  designer  les 
poils  qui  croissent  sur  le  pubis.  On  l'a  égale- 
ment employé  pour  désigner  la  puberté,  l'àgc 
où  les  poils  des  organes  génitaux  commencent 
à  paraître.  |i  Kot.  Hébé;  genre  de  jasminées.  | 
Entom.  Hébé;  espèce  de  papillon  nocturne.  |  Er- 
pet.  Hébé;  espèce  deioulcuvre. 
uébcandrc,  s.   f.  ébéan-dré.    Bot.   Hébéandre; 

genre  de  la  famille  des  polygalées. 
Ilobeanta,  adj.  ébéan-ta.  Bot.  Hébéanthe  ;  qui  à 

les  corolles  velues. 
Hcbeclada,  adj.  ébékla-da-  Bot.  Hébéclade  ;  qui 

a  les  rameaux  chargés  de  duvet. 
Hcbeii,  adj.  Nom  d'une  sorle  de  raisin  blanc  qui 
approche  du  muscat.  ¡  Fig.inus.  Futile;  de  peu, 
d'importance. 
HobciiMtrcicia.  S.  f.  ébénstréi-iia.  Boi.  Uébcns- 
tréilie;  genre  de  plantes  du  cap  de  Bonne-Espé- 
rance. 
a<>benHti>cta,  S.  f.  ébénstré-ta.  Bot.  Hebenslrè- 

te  genre  de  borraginécs. 
nrbt'pctalo  ,  la.  adj.  ébépé-tnlo.  Bot.  Hébépéla- 

le;  qui  a  les  pétales  chargées  de  duvet. 
nebepoda  ,  adj.  ébépo-da.  Bot.  Hébépode;  qui  a 

le  pied  ou  le  slipe  velu. 
UcbttTdfnla  ,  s.  f.  ébéidé-nia.  Bot.  Héberdénic; 
genre  de  plantes  qui  ne  diffère  pas  de  l'ardinie. 
Ufbei'tiftta,  s.  m.  ébcrtixta,    Hist.    Hébertiste; 
I)artisan   d'Hébert  ;  les  hcberlistcs  ou  nllra-re- 
volulionaires,  formaient  la  plus  violente  des  fac- 
tions qui  ont  iigilé  la  révolution  française, 
lli'billa,  s.  f.  cfci//-a.  Boude,  anneau   de  métal 
<|ui  a  ui.e  petite  traverse  avec  un  ardillon  etune 
<happ.i|Fam.  mus.  No  falta  licbiUn:  il  n'y  man- 
gue pas  un  iota,  cela  est  parfait,  complet,  ac-  j 
conipli. 
Hobi|]aai;e,  S.  m.  ¿billag-hé-  Assortiment  de  bóll- 
eles. I 
nobillar,  y.  a.  inus.  Boucler,  attacher  avec    des 

bourlcs.  j 

Ucbiilnxa.  S.  f.  auin.  de  hebilla.  1 

■ic'hliioro,  s.  m,ébillé-ro.  Celui  qpi  fait  des  bou- 
des (le  métal.  j 
lli'blll<.-(n,  s.  f.  diin.  de  hcbilla.wFam.  No  fallar 
hcbillpld  à  alijunoouà  nlijuna  cosa.  V.  No  fal- 
ta lifbillai  au  mot  hcliilla. 
El:-Itliii<>a,  la.  S.  f.  dim.  de  hi'hilla.                           1 
llobillon.  s.  m.  augin.  de  helnlht. 
llobill«i«'la,  s.  f.  dim.  de  hebilla.                              ! 
llrbon,  s.  m.  Mythi  Zat.   Hébon.dicu   de  lujen 


nesse  et  de  la  culture  des  arbres,  adorés  par  le» 
Campaniens,  on  cntit  que   c'est  le  même  que 
Bacchus  ou  plustôt  le  soleil. 
Hebra,  s.  f,  ebra.   Fil,  brin,  aiguillée  de   fil.  n 
Chacun  des  lilanicnts  qui  composent  les  houppes 
de  safran.  ||  Filament  de  viande.  ]  Veine  ou  filon 
de  mine.  |  Consistance  d'un  sirop  qui  file,  j  Fle- 
xibilité du  bois,  faeilité  à  se  plrer  sans  rompre. 
Il  Brin,  j  Fig.  liius.  V.  <(ilo,  au'Hg.  .'  Cortar    la 
hi'lira  à  iiii  discurso;  fig.  couper  le  fil  d'un    dis- 
cours.nfortar  la  hebra  de  lu  vida,  fig.  Trancher 
le  fil  de  la  la  vie.  ¡  Ser  ó  estar  de  buena  hebra; 
être  de  bonne  pâle,  être  fort  et  robuste.¡iPl.  He- 
bras; filaments;   racines  déliées  des  plantes.  1 
Poés.  Cheveux. 

Hebrálcaiueiitc,  adv.  è6rai-/iamen-i<?.  Hcbraïque- 
ment  d'une  manière  hébraïque,  à  la  manière  des 
Hébreux. 
Hebraico,  s.  m.  èbrci-ïho.  Entom.  Hébraïque,  es- 
pèce d'insecte.  ||    chthyol.  Hébraïque,  petit  pois- 
son du  genre  labre. 
Hebraico,  c«.  adj.  èbrai-ko.  Hébraïque   qui   ap- 
partient aux  Hébreux.  |¡  Alfabeto   hebraico,   al- 
phabet hébraïque;  collection  de  caractères,  com- 
muns dans  l'origine  aux  peuples  de  l'Asie  occi- 
dentale, transmise  par  les  Phéniciens  aux  Grecs 
et  devenus  ainsi  la  base  de  tousles  alphabets  eu- 
ropéens. L'alphabet  hébraïque    se   compose  de 
vingt- deux  le  tires  qui  s'écrivent  de  droite  agau- 
che. Elles  avaient  primitivement  la  figure  de  l'ob- 
jet  dont  elles  portent    le   nom.  |  Carácter  he- 
braico, philos.  Caractère  proqre  à   la  langue  hé- 
braïque. Il   vena  de  doux  surtes   samaritain  ou 
|diénicien;  et  le  ehaldaïque   ou   judaïque,  qu'on 
appelle  aussi  hébreu   carré  ou   moderne.  ||  Zool. 
Hébraïque:  se  dit  de  coquilloset  d'animaux,  dont 
le  corps  olfre  des  dessins  qu'on  a  comparés  à  des 
lettre*;  hébraïques. 
UelsralHiiio.  S.   èbrais-mo.  iîramni.    Hébraïsmc; 
façon  de  parler  particulière  à  la  lan^'ue   hébraï- 
que. I  Fig.  Hébraïsme;  se  (lit  par  allusion  à  l'écri- 
ture hébraïque,  en  parlant  des  chosesqui  se  font 
au  rebours  de  la  cmituine. 
Uebrai.xia,   s.    m.  vbrais-ta.    Héhraïsle;   savant 
versé  dans  l'étude  de  la  langue  !iebrau]ue.(A'  mot 
serait  préférable  à  iiébraïsant  en  ce  qu'il  estaña, 
logue  à  Helléniste,  etc. 
Hébraixante.  s.  m.  ibraiian-té.  Savant  qui  s'at- 
tache pnrticulièremenf  à  l'étude  de  la  langue  hé- 
braïque et  du  texte   hébreu  de  l'Ecriture.  |  Par 
extension,  observateur  trop  scrupuleux  des  pré-- 
ceplesde  l'Evangile.  Homme  qiiisuit  en  nveugle 
ses  maximes,  sans  recnniiailre   aueune   circons- 
tance où  il  soit  permis  à  la  raison  de  les   inter- 
préter. On  s'exprime  ainsi  par  allusion  aux  Hé- 
breux qui,  en  généra!,  étuient  scrupuleusement 
attachés  à  la  lettre  de  leursecrilures,  aux  cérémo- 
nies (|iii  leur  étaient  prescrites,  et   à  toutes  les 
miiiulies  de  la  loi. 
Hélirai/.ar,  v.  n.  èhrai/ar.  Héhraïzer;se  servir  do 
locutions  itnqires  à  la  langue  hébraïque.  (  Con- 
naître, étudier  l-llébreu.  ||  .Vdopte.r  les  dogmes 
les  opinions  des  Hébreux. 
Hebreo,  s.  m.  èbrc-o.  Hébreu;  langue  hébraïque; 
hebreo  rahiitico,  hébieu  raldiiiiqne;    dialecte   de 
l'hébreu  dans  lequel   sont  écrits   les   livres   des 
écritures.  |  Hébreu;  langue  de  la  famille  seniili- 
tique,  comme  le  phénicien,  le  chaidicn;  l'arabe, 

37 


HFX 


:>8() 


HEC 


l'abvssinicii 

nélirco,€Mi.  iuij.èbrt'-o;  Hébreu;  juif.  ||  Ilébroï- 
(pic,  (jiii  ¡n>|»iirlicnl  aun  H^'breux. 

llcbrtTo,  s.  m.  inus.  V.  Febrero. 

■f-ln-loMillla  Urt,  S.  f.  (liin.  dn  lUbra. 

UrliroiiUii.  s.  111-  èhroui-tn.  Hisi.  Ilrbronilp; 
mcdibn- lies  lainillps  cnalhilcs  du  ¡x-uplc  d'Is- 
rai-l. 

nohi-oN»,  «n.  adj.  V.  l'iliroso. 

Ut'hiiiKoif  èbuhj-hénu.  Nom  dc  certaines  graiiu-s 
(jnSiii  vend  dans  les  b(iiiti(iues,  el  dont  l'origine 
est  inconnue. 

llrrnla,  s.  f.  èka-Za.  Temps,  bór.  Uécalé;  vieille 
et  |);iu\re  femme  de  l'.Vtlique,  qui,  ayant  donné 
l-liospilalilé  à  Ihesée.  iudmil  unsacrifuc  ii  Jupi- 
ter SI  ce  héros  revenaii  vainqueur  des  Sarmales. 
Klle  mourut  avant  son  retour,  el  Thésée  institua 
les  llécalésies,  pour  honorer  la  mémoire  d'Ue- 
calé. 

Horàlfo.  ca.  adj.  chalco.  llécaiée,  ou  Hccalésien. 
Surnom  que  Thésée  donna  à  Jupiter  en  mémoi- 
re d-llécalé. 

HtTiiloMiaM,  s.  f.  èhaléssinss.  Hécalér.ics,  fêtes  cé- 
lébrées en  l'honneur  de  Jupiterllécalécn,  et  dans 
le  bour;;  lléca'é. 

llórate,  s.  f.  èha-li-  Myth.  Hécate  iille  de  Jupiter 
etdeLatoncet  sœurd-Apollon;  fesl  une  di-esse 
des  enfers,  et  qu'on  identilie  habituellement 
avec  Diane,  la  Lune,  l.ucine  et  Proserpitie;  (juci- 
quefois  même  avec  Junon.  On  lui  sacritiait  des 
chiens.  Klle  était  représentée  avec  trois  tètes,  et 
même  avec  trois  corps. ulléc^te;  amas  pyramidal 
de  matières  fécales  qui  se  ferme  dans  les  lieux 
d'aisance,  sous  la  lunette. nKntom;  Hécate;  es- 
pèce de  papillon. iilirpét.  Hécate;  espèce  de  tor- 
tue d'Amérique. 

■leenteliolo.  la.  adj.  éhatébo-lo.  Myth.  grec.  Hé- 
calébole;    surnom  d',\pollon  et  de  Diane. 

Heont«*<«ia!<,  S.  f.  pi.  ékaté-ssiuss.  Aut.  Hécaté- 
sies;  fêles  en  l'honneur  d'Hécate,  chez  les  Athé- 
niens. 

nrcatôrila,  adj.  éhato-fiUi.  I?ot.  HéGatoi)hylle; 
dont  les  feuilles  sont  composées  de  cinquante 
paires  de  folioles. 

Eleontolita,  s.  f.  ékatóli-ta.  Miner.  Hécatolith*; 
pierre  de  lune,  variété  nacrée  de   spath  lunaire. 

Hepatiiaiiha,  s.  l.  V.  flécntuwhe. 

Herafniiihc,  S.  m.  ékatom-bé.  Hécatombe.  V. 
JlefalHinba. 

De(ratoiai|>iMloii,  S.  m.  ant.  gr.  Hécatompédon; 
nom  du  temple   de  Minerve  dans   la    citadelle 

•      d'Athènes. 

Ucratoinpola.  adj.  c/.Yifo»î/7o-?a.  ant  gr.  Héca- 
loiiipole;  surnom  de  l'île  de  Crète  et  de  la  La- 
conie. 

Ucpatniirotilo,  S.   m.   ékatonkoli-lo  Helminth. 
liécaloncoiyle;  genre  de  vers  intestinaux  récem- 
ment découverts. 
Horntonaracnia,  S.  m-  c7,afon(ira/c-m«. Pbarm. 
Hécalondrachma;  emplâtre  aujourd'hui  inusité. 
Hpoatnnfojijrt.s.  i.cUatnnfo-nia.  Hécatonphonie; 
sacrilice   de  cent  hommes,  parmi  les   Mjessé- 
tiiens. 
nrcatonsrafin.  s.  f.  ¿kntografi-a.   Hécatongra- 
phie;  recueil  de  c.mU  ligures  contenantdes  pen- 
sées, des  sentenc?s. 
Hecatoiiistilo,  s.    m.    é/iaíonsfi-ío.  Arch.  Héra- 
tontyle:  portique,  edifire  ,t    cent  colonnes.  |  Se 


disait  particHliéremenl   du    grand  portiijue  du 
théâtre  de  l'ouipée  a  Uome. 

Ilfratontarrn,  s.  m.  él.atontnr-ka.  Ane.  art. 
mil.  Hé(  atontarque;  chi-f  d'une  hécalonlarchie. 

tivtntotitnrmi\a.  s.  Í.  éini()ti)nr-kia.  Anr.  art. 
mil.  lléciitont.ui  hie;  subdivision  de  la  |)hataiiL'c 
grecque.  1,'hécalontnTchie  était  composé  de  l'iS 
sold.il^  d'infanterie  légère. 

llcratiiniba.  s.  f.  ékatomn-ba.  Hécatombe:  sa- 
crilice de  cent  bieufs,  ou  de  cent  animaux  de 
(liflérentes  espèces,  rpie  faisaient  les  anciens. 
Il  n'asail  lieu  (jue  dans  les  grandes  occasions, 
surtout  dans  les  calamités  publiques,  comme 
en  temps  de  peste  ou  de  famine. On  élcvaU  cetil 
autels  (je  tei  re  on  de  ^a/on  oii  on  immolait  à  la 
fois  autant  de  \iciimes.  |  Hécatombe;  ce  mot. 
qui  signilic  proprement  sacrifice  de  cent  bœuf»-, 
a  été  aiq)li(juèplustardàtout  sacrilicesomplueux 
ou  inêuie  à  loul  sacrilice  dans  lequel  on  immo- 
lait plusieurs  victimes. 

UooatiunbcaH,  s.  i.él:(it(hiiii-b('ftss.  \n\.  gr.  H6- 
caionibéi's:  fête  en  l'honneur  d'>  pollón  ({ue  l'on 
celi'brail  le  premier  jour  du  mois  hécalonibéeii. 
I¡  Hécatouibecs;  fêles  de  Junon  à  .Vrgoset  à  Kgi- 
ne.  Il  Hè(aloml)ées;  sacrifice  que  les  cent  villes 
l.iconnieniies  offraient  en  commun. 

IlrntiiDiilx-».  adj.  éknlonm-hén.  Myth.  Hécatom- 
been;  surnom  sous  lequel  Jupiter  éiait  adoré  a 
Gorlyne  en  Crète,  d  Surnom  d'Apollon. 

lifratiinibfun.  S.  m.  lihron.  Uécatombéon.  le 
septième  mois  des  .Mhéniens,  jus(ju'a  l'annér 
•'lot)  av.  J.  C.  où  il  devint  le  premier  du  calen- 
dier  olympique. 

nfciciito.  t:».  adj.  inus.  Plein  de  lie. 

néctar,  s.  m.  Mélrol.  Hectare;  mesure  de  su- 
perlicic  qui  contient  cent  ares  ou  dix  milles  mè- 
tres carrés. 

Ucr tarado,  «la,  adj.  et  part,  pass.  de  Hectarar. 
lUctaré;  e. 

iBoctarar.  V.  a.  éktorar.  Hectarer;  mesurer  à 
l'hectare. 

Hccteo,  s.  m.  ikié-o.  Métrfd.Hecteux;  mesure  de 
superficie  des  Grecs  valant  près  de   deux  arcs. 

Eirclica.  adj.  ('/i-fi/ca.  Pathol.  Hectique;  se  dit 
d'une  lièvre  lente  et  continue  accompagnée  d'u- 
ne diminution  progressive  de  remhonpoinl  et 
des  forces. ~/'ii/.vo  /icfiVo:  pouls  hectique;  pouls 
faible  el  fréquent  dans  la  ¡dithisic  avancée, 
l'empy-eme  el  la  lièvre  Iciilc.  |i  Zool.  Hectique; 
se  dit  d'un  siénostome  et  d'une  idiotée.  ansiap- 
pelésà  cause  de  leur  cor|)s long,  mince  et  droit. 

Hcrticopiro,  S.  m.  éktiko-piro.  Méd.  Ilecticopy- 
re;  fièvre  hectique. 

Ucctisia,  s.  f.  ékti-ssia.  Méd:  Hectisie;  état  de 
ceux  qui  ont  la  lièvre  hcct 
me  la  coiisoinption  et   1î 
la  majeure  partie  deseas, 
te  grave  portée  à  la  vie. 

H«'oto;  s.  m.  ik-to.  Hccto;  mot  grec  qui  précède 
les  noms  de  mesure  et  désigne  une  unité  cent 
fois  plus  grande. 

BEectoetlrirt,  s.  (.  éktoé- drid.  Miner.  Hectoédrie; 
étal  d'un  cristal  hectoédrique. 

Kcctoéilrioo  .  on.  adj.  c/ii<'é-(.'r(l,o.  Miner.  Hec- 
loédrique;  ^e  dit  d'un  prisme  bexigone ,  de  la 
coupe  transversale  médianedu  quelyiartenl  vers 
chaque  pôle  six  faces  qui  n'ont  une  égale  incli- 
naison que  deux  à  deux. 


Méd:  Hectisie;  ctat  de 

'Clique,  l'hectisie,  coin-  t 

la  colliquation.  est  dans  l 

s,  le  signal  d'uneattein.  ' 


hi:d 


—  o87  — 


H  Kl. 


Bcetógraiiin ,  s.  m.  é  to-grama.  Heclogramnie; 
nouvelle  mesure  de  pcs^anlcur  qui  vaut  cent 
grammes. 

ncctulitro,  s.  m.  éktoli-tro.  MétroK  Hectolitre; 
mesure  de  eapacité  qui  contient  cent  litres. 

DvcctoitH'triro,  ca.  ííA\.  é'  tnrné-triho.  Ilectomc- 
trique;  (¡vii  est  relatif  à  l'heclomètrc. 

Uoctoiii.'tru  .  s.  m.  ¿lilo-inélr!).  Mólrol.  Hecto- 
mètre; mesure  de  lonj;eur  égale  a  ceut  mètres. 

ncctoMter»,  s.  m.  él:tost¿-ro.  Mètrol  Hectostè- 
re;  mesure  de  cent  atcrcs  ou  cent  mètres  cubes. 

Uecba,  s.  f.  inus.  V,  Hecho,  afciotí.  \\  inus.  V. 
F>;cha.  Il  De  nqnclla  hecha;  dès  lors,  depuis  ce 
temps  là.  Il  De  esta  hechn;  dèsà  prèsant. 

Hecliici-rcscn,  ca.  adj.  élchiiérés-ko.  Sorcier, 
qui  appartient  à  la  sorcellerie. 

Heciiicei-ia,  s.  f.  éichi/.éri-a.  Sorcellerie;  féerie. 
I  Fig.  Charme;  art  de  captiver  les  cœurs.  |1  V. 
Hechizo. 

Hechicer»,  ra.  adj.  étcliicé-ro.  Sorcier  ;  magi- 
cien, enchanteur.  i|  Fig.  Enchanteur;  qui  attire 
qui   gagne  les  cœurs.  |  Ravissant. 

Hfcliiy.aclo,  part.pass.  V.  Hechizar, 

Hecliixai-.  V.  a.  élchiiar.  Ensorceler;  enchanter, 
charmer.  ||  Fig.  Ravir,  enchanter,  charmer,  at- 
tirer. 

Hfciiiv.o.  s.  m.  étchi-io.  Sortilège,  maléfice,  en- 
chantement, charme.  ||  Fig.  Charme,  attrait.  || 
Récréation  passe -temps. 

RccliiKO,  aa.  adj.  adj.  V.  Artificioso  fingido.  \] 
Portátil,  postizo,  sobrepuesto,  facticio.  ¡\  inus. 
V.  Contraecho,  fnlseadti.  \  inus.  Bien  adapté. 

Ilecb»,  part.  pass.  irr.  de  Hacer.  \\  Hecho  y  á 
derecho,  l'am.  réel,  véritable. 

Uecliu,  s.  m.  èt-cho.  Fait,  action,  acte  d'un  pro- 
cès. ||  Fait  événement.  Il  Exploit,   fait  r.iilitairc. 

I  A  caso  hechn,  à  coup  sûr.  ||  E\()rés,à  dessein. 

II  A  nuevos  hechos  ,  nuevos  consejos  ,  autres 
temps,  autres  mœurs.  ||  En  hecho  de  verdad, 
réellement. effectivement,  certainement.  ||  Hom- 
bre (le  hecho,  inus.  homme  de  parole  et  de  ré- 
solution. I  Perdonar  lo  hecho  y  por  hacer,  être 
trop  indulgent.  |  Hecho  de  armas,  haut  fait 
d'armes,  ||  En  hecho  de  verdad,  réellement,  vé- 
ritablement. Il  Hechos;  faits,  exploits.  |  Hechos 
de  los  a/)ósf«(es,  actes  des  apôtres. 

Heclinr,  s.  inus.  Faiseur,  celui  qui    fait. 

Ucchiira,  s.f.  étchou-ra.  L'action  de  faire,  d'exé- 
cuter ,  exécution.  l|  Chose  faite  ,  créature  ,  effet. 
Forme  .  ligure  ,  structure.  |  Inus.  Figure  ,  sta- 
tue ,  faste.  I  Façon  .  qu'on  paie  à  un  ouvrier.  || 
Fig.  Créature  ;  personne  qui  doit  à  une  autre  sa 
fortune,  etc.  |  No  se  pierde  mas  (¡ne  la  hechura; 
fam.  On  le  dit  d'une  chose  que  l'on  casse  ?  cl 
dont  la  matière  est  de  peu  de  valeur.  ||  A'o  tener 
Itechnru  ,  n'être  pas  faisable. 

Ilctleni9>órK>(H.  s.  f.  édénilièrif-hita.  Miner.  Ilé- 
dembcrgilc  ;  espèce  minérale  de  Suède,  qui  ap- 
partient au  sous -genre  pyroxène. 

Hcdentino  .  nu.  adj.  V.  Hediondo. 

IletleiitiiioNO,   (*i».  adj.  inus.  V.  Hediondo. 

IIimIoi*  ,  V.  n.  édér.  Puer;  sentir  mauvais.  |  Fig. 
Ennuyer,  fatiguer,  èire  à  charge,  peser.  ||  Fam. 
Heder  la  vida  .  peser  ,  être  à  charge  en  parlant 
de  ta  vie.  ||  Mo  hminis  rosa  (¡ne  hieda;  ne  faites 
pas  ce  qui  ne  doit  pas  èire  fait. 

llcdiTlfolliiilo.  «Iii.  adj.  rdérifolia-do.  Bot.  Hé- 
dérifolie  ;  dont  les  feuilles  ressemblent  à  celles 


du  lierre. 
Uederirorinc,  adj.  éi/éri/'or-me.  Aii.il.  Hédérifor- 

me  ;   se  disait  d'une  veine  en  forme  de  lierre. 
lloflerliia  ,  S.  f.  édéri-na,  llédérine:  suc  gommo- 

résineux  qui  découle  du  tronc  des  vieux  lierres, 

dans  les  |)ays  chauds. 
llcderorcblH  ,   s.  m.  éd'rort-chiKS.    Bot.   Hédé- 

rorchis  ;  genre  de  la  famille  des  orchidées  ;  éta- 
bli pour  une  seule  espèce. 
llpdicail»  .  s.  m.  édika-rio.  Rot.  Hcdycaire  ;  ar- 

brissciiu  de   la  Nouvelle-Zélande,  qui   produit 

une  noix  d'une  saveur  très-agréable. 
Ilodioiilc  ,  p.  a.  V.  Heder.  Puant. 
llediriito.  ta.  adj.  inus.  V.  Hedionto. 
■■l'diotidaineiite ,     adv.   édiondamén  —  té.   Avec 

puanteur  ,  dune  manière  puante. 
U(Mlion!l<>/. ,  s.  f.  édiondéi.  Puanteur  ;  mauvaise 

odeur.  ||  Fig.  Puanteur  .  vice.  1|  V.  Hedor. 
Hodiondi.sinio  .  m»,  adj.  sup.  de  Hediondo. 
llcdipiiolN  ,   s.L  édipno-iss.    Hédypnoïs  :  plante 

détersive  .  apéritive  .   et  vulnéraire  .    dont   les 

fleurs  ont  beaucoup  de  rapport  avec  celles  de  la 

chicorée  sauvage. 
•ledi/»aro,  s.m.^(iissci->-o.   Hédysarum;    plante 

légumineuse. 
nedo  ,  da.  adj.  inus.  Y.  Feo. 
Hedor  ,  s.  m.   édor.  Puanteur  ;  infection. 
■Icdrado.  da.  adj.  et  part.  pas.  de  Hedrar. 
Hodra  ,  s.  f.  é-dra.  Chir.  lledra  ,  fracture  du  cr;\  - 

ne.  Il  Partie   la  plus  déclive  d'un  abcès.  ||  \nat. 

Hedro  ;  Wédro  ;   se  disait  pour  l'anus  et  les  ei- 

créments. 
Hodrar.  V.  a.  Binerles  vignes,   leur  donner   une 

seconde  façon. 

Uedrcoelo.<io  ,  na.  &à\.  édréofflo-sso.  Zool.  Hé- 
dréoglosse  ;  q>ii  a  la  langue  préhensile. 

HodiiTlsia  ,  s.  f.  édouvîii-hia.  Bot.  Hedwigie;  ar- 
bre de  Saint-Domingue  ,  de  la  famille  de  tcré- 
binthacées.  j  (ienre  de  mousses. 

Hofestla.H.  s.  f.  pi.  éfés-tiass.  Ant.  Héphcsties; 
fêtes  en  l'honneur  de  Vulrain. 

iiert>i«tl(a.  S.f.  éfésti-ta.  Miner.  Hephestite; pier- 
res marine  précieuse  ,  couleur  de  feu  .  dont  par- 
le Pline  le  naturaliste,  mais  qui  n'est  pas  ani- 
vée  jusqu'à  nous. 

Ileglra,s.  f.  ég-hi-ra.  Chronol.  Hégire;  êrc  des 
mahométans  .  qui  commence  à  l'époque  ou  Mo- 
homet  s'enfuit  de  la  Mecque,  l.a  première  lunée 
de  1-hégire  répond  a  l-aniiee  iVll  de  .1.  C.  Ce  ne 
fut  que  il  ou  18  ans  après  cet  événement  que  le 
calife  Omar  ordonna  que  les  MuMilmans  comp- 
tassent par  années  de  l'hégire.  Pour  le  commen- 
cement de  cette  époque  on  remonta  au  premier 
mois  de  l'année  arabe  .  quoique  ce  ne  fut  qu'au 
second  que  celle  fuite  arriva. 

llrsrinn.  S.  m.  égri-no.  Myth.  Hégrin;  angc  qui, 
suivant  l'hérésiarque  Hermias  ,  présidait  aux  les 
fêtes 

lioeiuHtMio  ,  S.  m.  lUjou-mnio.  Commu.  Rel.  He- 
guméne  ou  mieux  Hégouniène;  nom  quelesiirecs 
donnent  à  Pabbé  ou  supérieur  d'un   monastère. 

IIHahte.  ndj.  Congelable  .  qui  peut  se  congeler. 

Helada  .  s.  f.  éla-ilii.  Celée,  gelée  blanche  »  fri- 
mât .  gelivure. 

Helado,  da.  ndj.  et  part.  pas.  de  Helar.  Gelé,  e; 
congelé,  e.  i|  Fig.  V.  .SH.v/tenso,  .Ifóníto.  /*"*" 
madi>.  Il  Fig.  V.  Esquiva  .  Desdeñoso.  I  A  san- 
gre helada;  de  sang-froid. 


IIIÎK 


—  588  — 


H  KL 


\ 


Ueludóiiloo  ,   S.  m.  élado'niko.  (ilai'C  ,   liqueur, 
fruit  gelé ,  glac/-.  |¡  V.  Azncar  rotado.  Ilert  plus 
usité  uu  l'Uiriel  dans  le  sens. 
Uvlndóiilco,  s.  m.  Ileiladonique;   président   des 

jeui  tilyuípiíjues. 
lli'liiiiiloiitw  ,  s.  m.  Cüiigélalion,  Uaction  dccuii- 

gelcr  ,  de  se  toiifieler.  i 

llvliinie  ,  p.  a.  V.  llcUir.  Qui  congèle. 
Ilelnr  ,    v.  a.    (leler,   glacer,  congeler,   endurcir 
par  le  froid.  |  (leler  ,  causer  du  froid.  |  (¡lacer, 
surprendre,    étonner.  ||  Fig.   Glacer,  découra- 
ger ,  ititiinider. 
Hflar,  V.  II.  (leler ,  faire  un  froid  glaçant. 
UolarNc,   \.    prou.  l'Iar-si'.  (leler,   être   glacé, 
transi  de  ce  froid.  ¡|  Se  sécher  par  la  rigueur  du 
froid,   en  parlant  des  plantes.  Il  Fig.  Itesler  in- 
terdit ,  èlre  glacé  d'étonnement,  etc.  ||  Fig.  He- 
larse la  s(ni(]ro  en  el  ruergo;    se  glacer  de  fra- 
yeur ,  en  parlant  du  sang.  |;  llelihscle  it  uno  las 
palabras  en  la  boca  ;  rester  court.  Il  liehïrsele  á 
uno   el  corazón,   rester  interdit.  || //í'/úcsc/e   á 
uno  las  n^igas  entre  la   boca  y   ¡a  tnnno  ,   fauí. 
Etre  trompé  dans  son  attente.  ¡I  Helarse  las  pie- 
dras ;  gcler  á  pierre  fendre. 
■lelcclio,  s.  m.  élél-cho.  Fougère,  drvoplcrède, 

plante. 
Ueiiiea,  s.  f.  éi-néa.  Bot.  lleynée;  genre  de  plan- 
tes indigènes  des  Indes  Orientales. 
lielcldi-lon,   S.  m.  Pathol.  llclcydrion;  ulcère  de 

la  cornée 
Bielciun,  ?.  m.  Conchjl.  Helcion;  genre  de  coquil- 
les univalvcs. 
llcleifitro,  s.  m.  élziss-lro.   Chir.  Ilclcyslre;  cro- 
chet qui  sert  pour  tirer  le  fœtus  du  sein  delà 
mère. 
He<l»r,  s.  m.    Puanteur,   exhalaison    fétide  d'un 

corps. 
Heló,  s.  f.  Myth.  Hellé;   fille  dAlanas  et  de  Nep- 

hète.  Il  s.  m.  Entom.  Hellé;  sorte  de  papillon. 
Helechar,  s,  m.  Fougeraic;  lerrcin  où  l'on  trou- 
ve  beaucoup  de  fougères. 
Uelecho,  S.   m.  Bat.  Fougère;   genre   de  plantes 
monocotylédonées  cryptogames,  croissant  spon- 
tanément dans  les  Lois  et  les  lieux  incultes,  et 
dont  on  ignore  encore    le   mode  de  féconda- 
tion. 
Helocbos,  s.  m.  pi,  élét  choss.  Bot.  Fougères;  fa- 
mille de  plantes  ayant  pour  type  le  genre  fou- 
gère. 
Deleii,  s.  m.  Myth.  Hellen,  fils  de  Déucalion  et  de 

Pyrrha. 
Helena,  s.  f.  Mhyt.  Hélène,  fille   de  Leda  et  sœur 
de  CastorelPollus.  ||  .\str.  Hélène;  une  des  deux 
étoiles  appelées  Castor  et  Pollux.  |1  Entom.  Hélè- 
ne; espèce  de  papillon.  ||  Erpèt.  Hélène;  espèce 
de  couleuvre.  ||  Ichthyol.  Hélène;  espèce  de  pois- 
son. 1  Bot.  Hélène,  variété  de  tulipe. 
Ileleiiia,   s.    f.  ¿/¿-nia.  Bot.  Héllénie,  genre  de 
plantes  des  Indes.  |  Hélénie,  plante  que  les  an- 
ciens supposaient  être  née  des  larmes  versées  par 
Hélène  de  Thésé,  mais  aujourd'hui  elle  corres- 
pond  simplement  au  genre   des    coriraosphc- 
res. 
Ileleniadas,   s.  f.   pi.  Bot.  Helléniécs,  section  de 
plantes  de   la  tribu  des  hélianlces.  |1  HelÎèniées, 
sous-lribudela  tribii  de  plantes  sénécionidées 
dont  le  type  est  le  gcnrchéllénic- 
Beleiilado,a.adj.  Bot.  Héellénié,  se  dit  desplantes 


ijuinnt    quelque  "ressemblance  avec  l'hillénie. 
llrlénIrAN.  s.    f.  pi.    Helléniques,    nom   donné  à 

diffcreiiles    histoires    de  la  (Irèce. 
Helénico. ru. adj .  (/.'-ni/.o.  Hellénique,  qui  a  rajH 

piirl,  qui  appartient  à  la  (Irece. 
HelenUia.  s.  f.  Cliini.  llelienihe;  snrted'huile  vola- 
tile (pron  obtient  par  la  distillation  de  la  racine 
d'iiuile. 
iieleiiiuN,  s.  m.  pi.  élé-nioss.  Hellènes,  nom  don- 
né aux  (Irecs  qui  composaient  le  corps  hellé- 
ni(|ue. 

Helt-nlu,  S.  m.  Myth.  Itelléuius,  surnom  de  Ju- 
jiiter. 

HelriilMnto.  s.  m.  l'iéniss-mo.  Hellénisme,  manié* 
re  de  parler  imitant  le  grec.  ||  (Irainiii.  Hellénis- 
me,e\|»res>inn,  phrase,  loculiim  (|ui  lient  *lu  gé- 
nie de  la  langue  grecque.  ||  Phil.  Hellénisme,  cik- 
semble  d'idées,  d'usages. de  ma-ursgrecques.  || 
Hellénisme,  caractère  de  h,  philosophie  grecque. 
Il  Hist.  Hellénisme,  u»u\  donné  par  Julien  à  la 
nouNclle  religion  qu'il  voulut  établir  en  as- 
sociant les  dieux  du  paganisme  à  la  morale 
chréliennc.  1  Hellénisme,  goût  pour  les  choses 
de  la  (irèce. 

HelenlNtu.  S.  m.  éléniss-ta.  Helléniste,  nom  qui 
che/ les  anciens,  dési:.'nait  en  même  temps  les 
Juifs  d'.\lexandrie,  les  Juifs  qui  parlaient  la  lan- 
gue des  Septente,  les  Juifs  qui  s'accommodaient 
aux  usages  des  (irecs,  et  les  tirées  qui  embras- 
saient le  judaïsme.  Il  Helléniste  ,  érudit  versé 
dans  la  langue  grecque. 

Helenlii(iei.«iino,  s.  m.  Hellénisticisme;  tour,  ex- 
pression, manière  empruntée  du  grec,  ou  qoi 
tient  du  genre  de  celte  langue. 

UeienÍNiico,  en.  adj.  Hellénistique;  qui  appar- 
tient aux  hellénistes. 

Heleno,  s.  m.  élé-no.  Hellénus,  devin  célèbre  fils 
de  Priam   et  d'Hécube. 

Uelenotnnio,  S.  m.Hist.  Hellénolame;  magistrat 
à  Athènes  préposé  pour  recevoir  les  impôts  des 
villes  tributaires. 

Ilelenterluno.  V.  Helcuteriano. 

Uelera,  S.  f.  élé-ra.  Ma,adie  des  oiseaux  qui  con- 
siste dans  un  bouton  qui  vient  sous  leur 
queue. 

Hele«»pontieo,   eu.  adj.  V.  Helespóntico, 

Helenpánteio,  ca.  aà\.élcsspon-liho.  Géogr.  Hel- 
lesponliaque,  qui  est  de  l'Hellespont,  jj  Helles- 
pontiaquc;  qui  appartient  á  l'Hellespont  on  á  ses 
habitants. 

HeieMpontlno.  V,  Helcsponlico.  1,  Myth.  Heles- 
ponliaque;  surnom  de  Priape. 

Helesponto,  s.  m.  èléspon-to.  Géog.  anc.  Helles- 
ponl;  contrée  qui  aujourd'hui  forme  les  Darda- 
nelles. 

UelsBi  V.  Armella. 

Helgado,  da.  adj.  èhja-do.  Se  dit  de  celui  qui  a 
les  dents  inégales 

Helgadura, s.  f.  èl^adou-rn.  Inégalité  des  dents. 

Helgine,  S.  f.  èlg-Ui-né.  Bot.  Helxiné,  pariétai- 
re; genre  de  plantes. 

Hellaeas,  V.  Eliacas, 

Heliaeo,  ca.  adj.  è/ia-/(o.  Astr.  Héliaque;  se  dit 
du  lever  et  du  coucher  d'un  astre  lorsque  ces 
phénomènes  s'opèrent  à  nne  époque  de  l'année 
où  le  soleil  se  trouve  abaissé  sous  l'horizont 
exactement  autant  qu'il  le  faut  pour  que  l'astre 
soit  visible  à  l'instant  précis  auquel  il  se  lève  ou 


HEL 


—  o89  — 


H  KL 


se  couche.   Salida  heltaca;  lever  heliaque.  V. 
Eliaco. 
UellaM,  s.  f.  pi.  c-liass.  Ichlhyol.  Helias;  genre  de 
poissons  (le  la  famille  des  sciénoïdes  qui   ren- 
ferme six  espèces  de  l'Océan, 
Hcllcc,  s.  f.  éli-zé.  Géom.  et  archit.  Hélice;  signe 
tracé  en    forme  de  vis  autours  dun  cylindre.  || 
Hélice;  chacune  des  pelilrs  volutes  qui  entrent 
dans  la  composition  du  chapiteaucorinthien.il 
Conclivl.  Hélice;  coquillage  univalve,  contourné 
en  spirale, 
neiicoblefarnii,  adj,  èlikobléfaron.  Myth.  lieli- 
coblépharon  ;  surnom  de  Venus. nZoul.  Héluo- 
blépharon;  animal  dont  les  sourcils  ont  du  mou- 
vement. 
Uolicoii,  s.  m.  Géog.  Helicón  ;  chale  de  montag- 
nes de  la  Béotie  qui  était  consacrée  à  Apollon  et 
aux  Muses  et  dont  les  poêles   emploient  le  nom 
dans  certaines  phrases  ligurées. 
Hi-licóiieo  ,   oa.  ai\\.  èliko-néo.  Héliconien;  qui 

upparlienl  à  l'Hélicon, 
lifJicóneo!*.  s.  m.  pi.  é/¿7;o-néo5S.    Hisl.    Hélico- 
niens;   surnom   donné   à  Niptune  et  à  Jupiter 
comme  père  des  muses. \iZool.  V.  Eliconeos. 
Uelio,  s.   m.    è-lio.  Myth.  Hélius;  iils  d'Hyppé- 
rion  et  de  Basilée.nHist.  Hélius;   fils  de   Persée 
qui  donna  son  nom  à  la  ville   de  Hélos  en  La- 
conie, 
Ucliónietro,  s.  m.  éliomé-tro.  Phys.  Héliomètre; 
instrument  qui  sert  à  mesurer  exactement  le  dia- 
mètre apparent  du  soleil  ,   celui  des  planètes 
et  les  distances  qu'on  observe  entre  ces  corps. 
Helioscopio,  s.  m.  èliuskopi-o.  Bot,   Hélioscope; 
plante  qui  |regarde  le  soleil. j|Ophtal.  Héliosco- 
pe; sorte  de  lunette  pour  regarder  le  soleil  sans 
nuire  à  l'organe  de  la  vision. 
Uelloti-opio,  s.  m.  V.  Giras»/. nMinér.   Héliotro- 
pe ;   sub-espèce   de  (juart/  romboidal,   dont  la 
couleur  verte  estnuancée  avac  variété. i|Y.  Elio- 
iropo,  dans  toutes  les  autres  acceplions. 
Hcllx,  s.  m.  Anat.  Hélix;  grand  bord  de  l'oreille. 
■Icliiiiiitico,  s.  m.  et  adj.  èlminn-tiko.  Méd.  Ver- 
mifuge, qui  est  contre  les  vers. 
Ucliuintido,  s.  m,  èlincnti-do.  Entom.  Helmin- 

thide;  ordre  de  vers  aquatiques. 
Uelnilntólito,  S.  m.    ùlménto-lito.  Miner.  Hel- 
mintholithe;  vers  qui  s'est  transformé  en  pier- 
re.nHelmintolithe  ;  fossile. 
Ueliiiliitado,  da.  adj.    èltninnta-do.  Helminthe: 
qui  a  quelque  ressemblante  avec  les  vers  intes- 
tinaux. 
HciniliitaKOKo ,  ga.   adj.    élininntago-go.  Méd. 
Hclininthagogue;  qui  a  la  propriété  défaire  de 
rejetler  les  vers  intestinaux. 
Ileliiiliitla,  s.   f.   èlniinnti-a.   Bol.   Helmintbie; 

genre  de  plantes  à  fleurs  composées. 
llelniIntiaitiN,   s.   f.   èlminnlia-ssiss.  Méd-  Hel- 
minthiase ;  maladie  causée  par  les  vers  intesti- 
naux. 
Ilclmintlco,  ca.adj,  èlmtnn-tiko.  Helminthiqur; 
qui  ressemble  à  un  ver  intestinal. \iV.  Lermtfugn. 
IleliiiiiiticoM,  s.  m.  pi.  èliniiin-liUoss.  Zool.  Hel- 
mintiques;  ordre  de  la  classe  de  vers  inleslinaux 
qui  comprend  tous   ceux  qui  ressemblent  aux 
vers  de  terre. 
■loliiilnto.  s.    m.    èlminn-to.   Zool.   Helminthe; 

ver  intestinal. 
llclniliitoccrtoii,  s.  m.  ¿Iminntoicrlvii.  l'haim. 


Helminthocerton,  mousse  marine  qu'on  ordonne 
comme  remède  contre  les  vers  intestinaux. 
UeliiiiiitÓKeo,  a.  adj.  èlminulog-liKO.  Helnimtho- 

gé;  qui  ressemble  a  un  ver  intestinal. 
llelmintóseoM.  s.   n\.  \)\.  ¿lminnto(i-liéoss.    \M- 
niiiitoges;  classe  d'animauxinvertébrésqui  com- 
prend les  hirudinés  et  les  lombricinès, 
Uelinlntoldc,  adj.  tlminnl(ji-dé.  Ichlhvul.   Hel- 
mintoïde;   poissons  qui  ressemble  à  un  ver  de 
terre. 
UfliuliitoldcH.s.m.  pi. ¿'írtiinntoi-í/t'í.í. Ichlhyol, 
Helmmthoïdcs:  ordre   de  la  classe  de  poissons 
qui  comprend  ceux  qui  ont  de  la  ressemblance 
avec  les  vers. 
Ilciniiiitolosia,  s.  f.  èlminntolDijia.  Helmintho- 
logie,  partie  de  la  zoologie  qui   traite    spéciale- 
ment des  vers  intestinaux. 
lleliiiiiitolós;ico,  ca.  adj.  èlmintolng-hilio.  Hel- 
niintliologique  ;  qui  se  rapporte  à  l'helminlho- 
logie. 
■lclniiiitolosii«ta,  s.  m.  èlminntolog-his-ta.  Hel- 
miiithologiste;  naturaliste  qui  s'occupe  spécia- 
lement des  vers  intestinaux. 
Ilclniiiitopira.  s.    f.  élmitintopi-ra.   Méd.    Hel- 

miiithopyre;  lièvre  verniineuse. 
iieliuiMpoi'o,  s.  m.  èlmispo-ro.  Bol.  Helmisporej 

genre  de  champignons. 
ll(.>iinliitútico,ca.  adj.  élminnlotiko.  Bol.  Hel- 

minlholiiiue,  qui  a  la  g;»!ne  cylindrique. 
iielmUoii.  s.  m.  Bot.  Helmyton  ;  genre  de  plan- 
tes de  la  famille  des  algues. 
nclc,s.  f.  è-lé.  Myth.  Hellé;  fille  d'Alhamas  et  de 
Nepht'lé,  qui  donna  son  nom  à  la  mer  d'Helles- 
ponl. 
iii'lo,  s.  m.  c-lo.  Myth.  Helle;  nom  qu'on  donnait 

il  Dondon  aux  prêtres  de  Jupiter. 
Bleloltiada,  adj.  èlobia-da.  Bol.  H.-lobié;  se  dit  des 

plantes  qui  vivent  dans  les  marécages. 
IlelobiadaN.  s.  m.  pi    èlobin-daas.  Bot.  Hclobiées; 
section  déplantes  aquatiques  qui    vivent  dans 
lesterreins  marécageux. 
Heloccro.  adj.  cfoz(i-ro.  Kntom.  Helocèrc;   se  dit 
d'un  insecte  dont  les  antèncs  sont  disposées  en 
masses  perforées. 
Hóiocioii  ,  s.  m.  èlotion.  Bot.  Helolion;  genre  de 

chainpiiignons. 
llclodca,  s.  f.  Bol.  Hélodée;  genre  de  plantes  de 

r.Vmérique. 
iiclodenno,  S.  m.  èlodér-mo.  Erpcl.  Hiloderme; 

genre  de  reptiles  sauriens. 
Uolodi.M,   s.  m.  è\o-di$s.   Entom.  Hèlode:  genre 
d'insectes  coléoptères  tétrainères,    famille   des 
ciclyques. 
llpIodUo.  adj.  cío-f/íro.  Erpet.   Helodite;    se  dit 

des  reptiles  qui  viviMit  dans  la  fange. 
Iiolófllo,  s.  m.  èlo-fiU).  Entom.  Helophile  ;  genre 

d'iiisecles  diptèrfs. 
Uoloforldo,  adj.  èlofori-dn.    Helophoridei  se  dit 

des  insectes  qui  res-iemblenl  à  unhélophore. 
Ilrlóforo.  s.  mi'In-fnro.  Entom.  Helophore;  gen- 
re d'insectes  colotqitèrrs. 
j  ncloiioiiioH.  s.  m.  pi.  èlonn-mhs.  Ornilh.  Hélo- 

iiüines;  famille  d'oiseaux  échassiers. 
I  llrlnnlada.  adj.  f.  è/(irnVi.(/(i.  Bot.  Hélonié;  se  dit 
!      des  plantes  qui  ressemblent  à  une  helonie. 
1  neloniai»,  s.  f.  pi.  èln-ninss.  Bot.  Heloniées:  gcn- 
I      rede    plantes  de  la  famille  des  joncacées,  qui 
renferme  six  espèces. 


H  EL 


—  590  — 


H  KM 


lloloiioiiio,  adj.  èlono-mo.  Ormúi.  Hi-lonoinc^  se 
(lu  lies  oiseaux  qui  vivent  près  des  niarérnges  cl 
des  eaux  Ixiurlx-iiscs. 
llelo|if>,  s.  m.  (-lo-pii.  Kntoiii.  Ilclopo;  {jpnrc  d'in- 
sectes eoléopières  lieléromcres  qtroii  reiuoiitrc 
dnns  l'èeoice  des  nrhres. 
Ofloiiiaiio,  na.  adj.  i-lopia-no.  iüntum.  llèlopien; 

qui  se  paraît  à  un  liéli)pe. 
Uoloploliio,  adj.  i'lnj)ii)i-il'';.  Hiitum.   Hèlopioïde; 

(|ni  I  esseml)le  a  un  liélope. 
Ilelopira,  s.  1".  è/(j//i   ra.  Méd.    Hélopyre;  fièvre 

tierr  >. 
■lolopitt'ro  ,  ca.  adj.  élopi-téko.  Mamm.  Hélopi- 

tlièijue.  qui  prend  aveila  queue. 
UelopitfcoM,  s.  m.  pi.  èlopi-télioss.  iMamin.  IIC'- 
lopitlièques  f;rou|ie  d'animaux  de  la  lainillc  des 
quadrumanes,  qui  eomprcnd  ceux  ijui  prennent 
avec  la  queue. 
Ilelopoilo.  s.  m.  élo-podo.   Bot.  Hélopodc;   genre 

de  iithens. 
llcloi-ikxea»i,  s.  f.  pi.  èlnrag-héass.  Bol.   Héhira- 
gèes;  famille  de  plantes  qui  ne  renferme  qu'un 
seul  genre. 
Helorla.M,  s.  f.  pi.  e/o-na.îi.  Ilist,   Ilélorics;  jeux 
qu'on  célébrait  en  Sicile  sur  les  bords  du  ilcu- 
ve  Iléiore. 
Ucloro,  s.  m.  élo-ro.  Entom.  Hèlore;  genre  d'in- 
sectes hyménoptères  de  la    famille  des   pupi- 
vores. 


menjhie  d'une  sette  fondée  par  Ilelvidius  ,  eu 
rejciianl  la  virginité  de  Marie  et  le  mariage. 
Il<*lvliia,  s.  f.  V.  Parietnri/i. 
■■«•■naratc.  s.  f.  ¿inakn-ti'.  Krpél.  llémacliate;  vi- 
pèredelliide.  ||  Miner,  llémacliate;  agalliea  vei- 
nes roii^'es. 
Ut'iiiiirciiiioMlM,  S.  f.  Méd.  Flémarélinose ;  mala- 
die caractérisée  par  un  grand  nombre  de  taches 
ronges  (|ui  sortent  sur  la  peau. 
llrniarrliiKi  .   ma.  adj.  l'inuliri-uu).  Zool.  Heiiia- 

eiyme  ;  (pii  a  le  sang  froid. 
Ilcniariiria*!  .    s.  f.  pi.  Ilisl.  Hémaciiries  ;    fêtes 
que  ion  célébrait  au  l'cloponèse  en  faisant  fla- 
geller les  jeunes  gens  jus(|u'au  sang. 
Ucmariihia  .  s.  f.  Didad.  lléinapliobie  ;    horreur, 

aversion  du  sang. 
Ilf inaróhico.  ca.  cinnfi)-hi  o.  Didact.  Ilémapho- 

biqiie;  qui  concerne  riiéma|)iiol>ie. 
lloniárobo  ,  s.    m.  émn-foho.  Didact.  Hémafobe; 
qui  a  horreur  du  sang  que  la  vue  du   sang  fait 
tomber  en  syncope.  ||  Ilémaphobe  ;  médecin  qui 
n'ose  prescrire  la  saignée. 
Iloniasotfo  ,  «a.   adj.  Méd.   Hémagogue  ;   se  dit 
des   remèdes  qu'on   croit  propres  à  provoquer 
l'issue  des  menstrues. 
Hemalopla,  s.  f.  .Méd.  Hémalopie  ;  épanchemcnt 
du  sang  dans  le  globe  de  l'œil. 


Uoiiiaiiil<>ro  ,   s.  m.  .Vnat.  Hémandère  ;  appareil 
-,  I      vasculaire  sanguin. 

v!>?rA'..fV.,V.  ia~Z?L}i^:  l       ■'':  •  •"''''"Í'''  '^^^  '  iiemanaiotili«.  S.  m. Méd.  Ilémangiolise;  innam- 
ni.»  r..,,    .,,1  ^„_   „„  _  mation  des  vaisseaux   sanguins. 

■lemanta,  S.  f.  Rot.  Ilémanthe;  genre  de  plantes 
de  la  famille  des  narcissoïdcs  originaires  du  Cap 
de  Bonne-Espérance. 

Homartfla,  S.  f.  Bot.  Hémarthric;  genre  de  plan- 


yeux  qui  fait  renverser  les  paupières  .  avec  con 
Yulsion  des  muscles  de  l'œil.  ¡  Bot.  Helóse;  plan- 
te de  la  .lainaïquc. 
nrlostomo,  S.  m.  Iclitliyol.  Héloslome  ;  genre  de 
poissons  de  la  famille  des  pharingicns. 

Iloloti.<«  ,  s.  f.  Myth.  ant.  Hellotis  ;  nom  donné  à 
l'Europe  par  les  Cretois.  |  Hellotis:  couronne  de 
myrle  qu'on  portait  dans  les  hellolies. 

Heloti.i,  s.  f.  pi.  Hist.  Helloties;  fêles  grecques 
en  l'honneur  d'Europe. 

ncloto  ,  s.  m.  éln-io.  Ichthyol.  Hélote  ;  genre  de 
poissons  qui  ne  conlienl  qu'une  seule  espèce. 

Delpitia,  s.  f.  Myth.  Helpidc;  Espérance,  divini- 
té allégorique. 

neiiio,  s.  m.  Entom.  Helluo;  genre  d'insectes  co- 
léoptères carnivores.  =  Helluo;  genre  de  vers  hel- 
minthes. 

Melus,  s.  m.  Entom.  Hcllus;  genre  d'insectes. 

Helvecia  ,  s.  f.  ¿tvé-zia.  Géogr.  Helvclie  ;  partie 
orientale  delà  Suisse  dans  la  Gaule  transalpine. 

Oelveoio,  a.  adj.  et  s.  Gcogr.  Helvétique;  qui  est 
de  iHelvétie.  j 

Hélvela,  s.  f.  Bol.  Helvelle  ;  genre  de  champi- 
gnons qui  ont  la  forme  d'un  entonnoir. 

Bolvela,  adj,  Helvellacée.  V.  Helrelaceo.  ! 

*'?^'*«^láceo.a.  adj.  Bot.  Helvellacé;  qui  ressem- 
ble a  une  helvelle. 

Heiveiarias,  s.  f.  pi.  Bot .  Helvellaires;  famille  de 
champignons. 


les  grammees. 

j  llenia»4tasogo  ,  S.  m.  émaxtaqo-çio.  Hémastago- 
gue  ;  qui  traite  de  l'équilibre  et  de  la  force  du 

I      sang. 

I  nomaixtatlca.  s.  f.  Méd.  Hémastatique;  partie  de 
la  physiologie  qui  traite  de  la  force  inhérente 
aux  vaisseaux  sanguins. 

Hemá^toiiin.  ma.  Ilisl.  nat.  Hémastome;  animal 

I      qui  è.  la  bouche  ou  quelque  autre  conduit  rouge. 

I  Bot.  Hémastome;   se  dit  de  l'cncalite  /i  cause 

d'un  petit  trou  roux  qui  porte  le  fruit   de  cette 

plante.  ¡|  Conchyl.  Hémastome  ;  coquille  qui  a  le 

labre  roux  et  la  columelie  de  la  même  couleur. 

llomateme.«ia.  S.  f.  Méd.  Hémalémésie  ;  vomis- 
sement de  sang.. 

IIomatonie»ii.«.  V.  Hematemesia. 

Ilemntométir»  .  ca.  adj.  Méd.  Hémalémétiqne; 
qui  a  rapport  à  l'hémestémésie. 

Hematermo,  adj.  émntér-mn.  Hist.  nat.  Héma- 
terme  :  se  dit  des  animaux  qui  ont  le  sang  chaud. 

Homatiniflia.  S.  f.  Bot.  Hémalinise;  plante  origi- 
naire des  Indes. 

Uemátita.  s.  f.  Chim.  Hématite;  sanguine,  mine 
de  fer  d'un  rouge  brun. 


"nîTilr""^'  ^  ^'  P^'  '^"''  Helvellées;  groupe  de  j  nëmatUinAs,  s.  m.  Pharm.  Hémaiilinos;  collyre 
pianies  de  la  section  des  helvelliacées  qui  corn-  1  dans  la  composition  duquel  on  mêle  l'oxidc  de 
prend  le  genre  helvelle.  j      fer. 

'"rH-rK'"î**'  "**■  ^^^'  ^''og''.  Hel. etique;  qui  est  de  I  Hematito  .  s.  m.  Hist.  Hématite  .•  membre  d'une 

irieiveiie.  '  .     j.i  f   -.■  j-       ■    c-  •     r-i - 

__   ,      ..  ,  I      secte  d  hérétiques  d  après  Sain-Clemenl. 

rnÀ.  !^h"**'  ^'T'  t'"'^"*"""'-  Gramm.  Helvélis-  1  Hematosperma  ,  adj.  Bot.  Hématosperme  ;  qui 

la  làna        "^  •   "''^"^'°"-  expression  empruntée  à        a  la  semence  de  couleur  de  sang. 

la  langue  suisse.  Hcmatospilla  .   s.   f.  Méd.  Hcmatospilie  ;  tache 

Helwd.ano  ,  s.  m.  clvHha-no.  Hist.  Helvidien;  !      rouge  ou  purpurine  qui  se  manifeste  aux  mem- 


HEM 


—  591  — 


H  RM 


branes  muqueuses. 
Ilcmatocitrpo,  adj.  Dot.  Hémalocaipc  ;  plante 

dont  le  fruit  est  roux. 
Ilematocele.  S.  f.  ématozé-U.  Chir.  Ilcmatocele; 

tumeur   formée  par    un  épanclicment  plus  ou 

moins  considciablo  de  sang  dans  le  scrotum. 
nonintocefulia,  s.  f.  Hémalocéplialic;  monstruo-  i 

siié  de  l'hématocéphale.  i 

ncmatoct-rúllco  .  ea  adj.  Anat.  Hèmaloiéphali- 

que;  qui  présente  les  caractères  de  la  liématocé- 

phalic. 
Ilciiiutoccralio  ,  a.  adj.  Anat.  Ilématocephalicn; 

qui  est  formé  par  hématocéplialie. 
Ucniatoeéralo.  s.  m.  Anat.Hémalocéphale;  mons- 

tre  dont  la  difformité  résulte  d'un  épancliement 

de  sanj,'  dans  la  léte. 
Uomatoilio,  a.  adj.  Méd.  Hcmatode;  qui  est  pro- 
duit par  le  sang  ou  par  le  développement  des 

vaisseaux  sanguins. 
lloniatóra(so,  adj.  Entom.  Hcmatophagc;  insecte 

((ui  suce  le  i-ang. 
Iloniatúlila ,  3.  f.  et  adj.  émalo-filn.  Bot.  Héma- 

topliylle;  plante  dont  les  touilles  paraisseitl  avoir 

(Hé  teiiiles  avec  du  sang. 
Uoiiiatonelieíitaííls  ,  S.  f.  Méd.  llématophlebes- 

tase;  suppression  subite  d'une  hémorragie. 
Eleitiato;:i-ar¿ii.  S.  f.  Didact.  llémalograpbie;  des-  ¡ 

criplion  du  sang.  i 

Ueiiiatus;ráiic<>.  ca.  adj.  Hématographiijue;  qui 

conreine  à  l-héniatugrapbic.  i 

Ilcniatusi-afo,  s.  m.  Uématographe;  auteur  d'une 

bématographic. 
Uciiiatotilc,  adj.  Miner.  Hémaloïde;  variété  de 

quartz  de  couleur  de  sang. 
lleinatolu$;ia  ,  S.   f.  Hématologie  ;  traité  sur  le 

sang. 
Oleuintolusica  ,  ca.  adj.  Hémalologique  ;  qui  se 

ra|)|torte  à  l'hématologie. 
llotiiatôloKo  1  s.  m.   émato-lofjo.  Hématologue; 

(pli  décrit  les  propriétés  du  sang. 
iiciiiatoiaaiiia,  S.  f.  Méd.  llémaiomanie  ;  manie 

de  fiiire  sortir  le  sang,  d'ordonner  la  saignée. 
siciiiatnniaiin.  s.  m.  Méd.  Ilematomane;  méde- 
cin qui  ordonne  souvent  !a  saignée. 
lieniatoiiiIc'Kla  ,  s.  m.  Kniom.  Hématomycide; 

insecte  que  se  nourrit  de  sang. 
iiciiiatoniiciciaK.,  s.  m.  pi.  Entom.  Hématomyci- 

des  ;  famille  d'insectes  diptères  qui  comprend 

ceux  qui  sucent  b-  sang. 
llriiitttoiirla,  s.  f.  Méd.  Hémaloncie;  fougus  pro- 
duit   par   le   développement  des  vaisseaux  san- 
guins. 
ileiiiatoiirala,  S.  f.  Chir.  Hématonphalc  ;   hernie 

uinbilicale  avec  épanchement  de  sang. 
lIoiiiatuiiodM  .  s.  f.  énuKtDiu-ssiss.  Mod.  Ibnin- 

nose  ;    maladie    causée   par    l'épanchemenl   du 

sang  dans  les  tissus  organiques. 
HematoiiiKia ,  s.  f.  éniainpi-ssia.  Méd.  Hémato- 

pisic  ,  coagulation  du  sang  menstruel  dans  l'u- 
térus. 
Ilcmatnpo  .   s.  et  adj.  t'iií<¡to-p<i.  Bol.  Hématopo; 

plante  dont  le  stipe  est  de  couleur  de  sang. 
llciiiatoi>oria ,  s.  f.  Méil.  Uématoporie;  catochi- 

mie  oeiasionnéc  par  le  manque  de  san;;. 
lloinato|>o(o  ,  s.  m.  Kiitom.  Ilématopote  ;   genre 

d'insectes  diptères  delà  famille  des  lanistomes. 
llcninto«¡iiCNla  ,    s.   f.  Méd.  Uématochésie:    selle 
sanguinolente. 


Ueinatoiilna,  s.  f.  Uématosinc;  matière  coloran* 
te  du  sang.  |  Chim  Hématosine  ,  combinaison 
d'albumine  et  d'une  substance  colorante  (ju'on 
a  proposé  d'appeler  globuline. 

Ilcmatoxiliiia  ,  s.  f.  Cliim.  Hématoxylioe.,  subs- 
tance (ju'on  tire  de  l'hématoxyle. 

Heniatoxili» ,  S.  m.  But.  Hématoxyle  ,  arbre  des 
c()tcs  du  Mexique. 

Uema(roMÍ.H,  s.  f.  Méd.  Hémathrose,  épanchement 
du  sang  hors  des  vaisseaux  et  accumulation  de 
ce  fluide  dans  la  substance  des  organes  ou  dans 
une  cavité  du  corps. 

Iloniat liria,  s.  f.  èniatou-rta.  Médec,  Hématurie; 
hémorragie  de  la  membrane  muqueuse;  pissc- 
ment  de  sang. 

Uematiii'ico.ca.  adj.  ématnu-riho.  Mcdcc.  Héma- 
turique;  qui  concerne  l'hématurie. 

llrmlira.  s.  f.  ùm-hra.  Femelle;  animal  qui  con- 
(.oitetqui  produit  di'S  petits,  par  opposition  á 
niAle.  Il  V.  .)/i/cr. i|Bot.  Flores  ó  plantas  hembras 
fleurs  plantes  femelles,  j  Techn.  Femelle;  mor- 
ceau de  fercreuxnour  recevoir  un  vantail  de  por- 
te. Se  dit  aussi  de  toute  pièce  faite  pour  en  por- 
ter ouen  emboîter  une  autre.  ¡  Forte  d'agrafe.  ¡ 
inns.  Chevelure  longueet  déliée.  ¡  Mar.  ll'jitras; 
s.  f.  pi.  Femelles;  anneaux  que  porte  le  gou- 
vernail d'un  navire. 

Heiiibrcaile,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  V.  iiem- 
hrear.  V.  ce  verbe. 

■Iciubrcar.  v.  n.  Hisl.  nat.  Montrer  de  IMnclina- 
tionpourla  femelle  en  parlant  du  mâle.i\N'en- 
gendrer  que  des  lilles. 

lleiiilirica.  s.  f. dim.  de  hembra.  V.ce  mot. 

IleiulsriUa,  s.  f.  dim.  de  hembra.  V.  ce  mot-ijAgr. 
Nom  donné  dans  quelques  provinces  á  une  sorte 
de  blé  dont  le  grain,  iiuoique  très-petit  donne 
beaucoup  de  farine. i\Chosc  dans  laquelle  une 
autre  s'emboîle. 

Ileinlirita.  V.  Uenibrira. 

Ui'iiibi'iino,  «a.  adj.  |N»u  usité.  êmbrnu-r\o.  Se  dit 
de  ce  qni  lient  delà  femelle;  qui  a  quelque  chose 
de  léminin. 

HciiK'litro,  adj.  èmé-lilro.  Entom.  Hémélytre;  se 
dit  des  insectes  dont  les  hélytres  sont  cornés 
ou    coriaces. 

HetnclUro,  s.  m.  Entom.  Hémélytre;  nom  donné 
aux  ailes  supérieures  des  insectes  lelraptèrcs. 
lorsqu'elles  sont  cornées  ou  coriacées  ,  a  la  base 
membraneuses  et  semblablalesaui  ailes  inférieu» 
res  vers  l'extrémité. 

Homeiifia.  inus.  V.  Vehemeneia. 

iit'iiu'iiclar,  V.  a.  anc.  Agir  avec  ardeur,  mettre 
toute  la  bonne  volonté  possible  dans  une  alfaire. 

■lomonrioKo.  sA.  adj.  inus.  V.  Jî/ieaz.  Activo. 
\'rhrinrtiíe. 

Ueiiiepl(>\io,  S.  f.  Pathol.  Hémiplégie,  hémiplcxie 
paralysie  de  la  moitié  du  corps. 

Ueiuci-alupla.  s.  f.  èmernln-yia.  Patbo!.  Hémé- 
rabqtie;  maladie  dans  laquelle  on  ne  voit  que  les 
objets  éclairés  par  le  soleil, sans  pouvoir  les  dis- 
tinguer V  ers  le  soir. 

ll<'iiicia|ii|tiro,  ra.  adj.  èméralo-jnko.  Fatbol. 
ilemernlopiqiie;  qui  appartient,  qui  a  du  rapport 
a\  ec  l'henieiMlcpie. 

■■«•iiiorálopo.  pa.  .ndj.  ¿méra-lopo.  l'alhol.  Heme- 
ralope.  f\\n  est  alïcité  d'héméralopie. 

ll<-iiicrol»a(i»ia,  s.  m.  èmérobatiss-la.  Ilist.  re- 
lig.  Hcmèrobapliste;  membre  d'une  se<  te  rhre- 


HF.M 


~  392  — 


H  KM 


tienne  qui  croyait  indispensable  au  salut  de  réi- 
térer le  baptême  tous  les  jours. 
■Icmerobiuilro,   a.    adj.    emérobin-déo.    Kntoni. 

Héniérobiadé,  bémérobien;  (jui   ressemble  à    un 

hémcrobc. 
■Icnierobinilcon,  V.  Heynrrohiannx. 
■IrnitTolilano,  un.  adj.  Kntom.  Ilémérobien;   qui 

ressemble  ù  un  bémérobe. 
neinrroblnuoi*,  s.  m.  pi.  èmérnbia-noiM.  Entom. 

Hémérobieiis  ;    iamille    dinseetes    névroplères 

ayant  jxiur  type  le  ¡jenre  hémémbe. 
nt'iiii'robo,  S.  in.Knlom.  Ilémérobe;  genre  de  né- 
vroplères qui  ont  de  loufiues  antennes  en  forme 

de  soie  et  des  yeux  très-brillants. 
iloiiierómln,  s.  f.  éwérn-kala.  Bot  Hémérocalle; 

fienre  de  plantes  de  la  famille  des  liliaiées,  que 

l'on  reconnaît  à  sa  feuille  en  cœur  partaut  de    la 

racine  et  à  ses  nervures  saillantes  d'un  vert  gai. 
HenirrAcalidr'aH,   s,  f.  |l.    èmé^roialidéass.    Bol. 

Hémérocallidces;  famille  de  plantes  ayant  pour 

type  le  genre  bcmérocalle. 
Uenieroraliilen.  a.  adj.    Bot    llémérGcallide;  qui 

ressemble  à  une  béniérocalle. 
IlenicMoralixailo.  «la.  adj.    iMiarm.  Ilémérocalisé; 

se  dit  d'un  remede  dans  lequel  on  fait  entrer  de 

rhémérocalle. 
u<-nu'ruriilÍ7.ar,  e.  a.  Pbarm.  Hémérocaliser;  fai- 
re entrer  de  l'hcmérocalle  dans  un  remède. 
■Icniorologin.  S.  f.  èmérolog-hin.  Didact.   Hcmé- 

rologie;  art  de    faire  des  calendriers. 
Hcinernlûslco,  en.  adj.  tmirnloij-hi' n.   Didart 

Hèmétoloj.'ique;  qui  concerne  Ihemérologie. 
Ilenieróloso.     s.  m.   èméro-logo.    Ilémérologue 

auteur  d'un  calendrier.  |  Hémèrologue;  celui  qui 

écrit  sur  les  divisions  de  l'année. 
Heniernpntia,  s.  f.  èm^ro/mf  ¡-«.  Palhol  Héméro- 

palbie,  maladie  qui  ne  se  fait  sentir  que  pendant 

le  jour.  I  H'-méropathic;  maladiequi  ne  dure  pas 

plus  d'un  jour. 
Uenieropático,   oa.   adj.   éméropa-tiho.    Patbol. 

Hcméropathiquc;  qui  se  rapporte,  qui  concerne 

l'béméropalbie- 
HenteropiKiptPiio  ou  hpnieripMopteno,  na.  adj. 

èméripsopti'no.  Ornith.  Hémérypsoptène;  se  dit 

d'un  oiseau  de  proie  diurne. 
■l«*inorop<«optcno  ou  hcnieropMoptcnois,   s.   m. 

pi.  èméropsup-tcnoss.  Ordilh.  Hémérypsopténes; 

famille  d'oiseaux  comprenant  lesoiseauxdeproie 

diurnes. 
Heniiacofalia.  s.  f.  èminzèfnli-a.  Anat.  Ilémiacé- 

pbalie;  monstruosité   dans  laquelle  la  tète   est 

remplacée  par  une  tumeur  informe. 
Homiocrrulhina,  na.  adj.  èmiozéfalia-no.  Anat. 

Hcmiaccphalien;  se  dit  des  monstres  par  hémia- 

ccphalie. 
lioniinrorállco,  cu.  adj.  èmiazcfa-liko,  Anat.  Hé- 

miacèphalique;  qui  offre  les  caractères  de  l'hé- 

mincéphalie. 
Hcmiitcefaio,  s.  m.  èmiaié-falo.  Anat.  Hémiacé- 
phale; monstre  dont  la  tète   est  représentée  par 

une  tumeur  informe. 
Hoiitiaiicalóptviio.  «la.    adj.    èniiancalop-téno. 

Ornilb.  llemiancalopiènc;  se  dit  des  oiseaux  qui 

nagent  avec  des  m;iij;nons  de  bras. 
Heniiaiicaloptriutii.  s. m. pi.  émianl,alop-tenoss. 

Ornith.    Hemiancalopiènes  ;    famille   d'oiseaux 

comprenant  ceux  qui  nagent  à  la  surface  de  1-eau 

avec  des  moignons  de  bras. 


llcniiaiidro,  s.  m.  Bol.  Ilémiandre;  sous-arbri- 
si-au  de  la  NouTelle.llollandc,  de  la  famille  de 
blaiècs. 

ll«-nilnrl(n,  s.  m.  émiari-ta.  Hist.  or.  Hémiarite; 
descendant  d'IIi-miar,  iils  de  Saba.  ¡  Hémiarite; 
se  dit  des  Scbiili'S,  parli-^ans  d'Ali,  i|ui  préleu- 
daienl  (ju'un  de  ses  lils  n'était  pas  mort.  ¡  Lin- 
guisi.  Hémiarite;  dialecte  de  l'ancienne  langue 
arabe. 

HcnilralInaMplHto,  ta.  adj.  lürpét.  Ilémichalis- 
naspiste;  se  dit  des  scrpenls()ui  ont  a  la  fois  des 
dents  |ili'ines  et  des  crochets  à  venin. 

llrmicallnaMplNtoM,  s.  m.  |)l.  i-mi/alinns-pistoss. 
Krpéi.  Ilemic  halinaspisles;  famille  de  reptiles 
oïdiidiens,  comprenatit  ceux  qui  ont  à  la  mâ- 
choire supérieure  des  dents  percées  et  d'autres 
qui  ne  le  sont  point. 

llrmlralln«ifi«lo  .  s.  m.  émikaliun-fidn.  Erpel. 
Ilémicalinophide;  serpent  qui  a  des  dents  plei- 
nes et  des  cro(  heis  à  venin. 

ii«Miii«rar«lo,  s.  m.  émikar-do.  Conchvl.  Hémicar- 
de; genre  de  coquilles  bivalves. 

llcmic-arpo,  s.  m.  émiknr-po.  Bot.  Hémicarpe; 
moitié  d'un  fruit  partagé  naturellement  en  deux 
moitiés. 

iiemirluro,  ra.  adj.  Kntom.  Heraichlorc;  qui  est 
à  moitié  vert. 

llciiiicvraiiiiioM ,  s.  m.  éiniicraou-nioss.  Chir. 
Hiinicéraunios;  bandage  que  l'on  appliquait  sur 
le  dosel  sur  la  poitrine. 

ncmi<?iclip«>,  en.  adj.  émizi-lliko.  Didact.  Hémi- 
cyrliqnr;  qui  e~l  relatif  à  l'hémicycle. 

Homtclclo.  s.  m.  Hémicycle;  demi-cercle.  ¡  Hémi- 
cycle; lieu  en  amphithéiUre.  |  Hémicycle;  machi- 
ne de  théiUre,  sorte  de  décoration  qui  ancienne- 
ment représentait  des  lointains.  ¡  Arcbit.  Hémi- 
cycle; Irait  d'une  voûte  demicirculaire.  ¡  Gnom. 
Hcmiriclo  de  Berosfii  hémicycle  de  Bcrose,  es- 
pèce de  cadran  solaire. 

Ileiiiicllintlripo  ,  ca.  ad],  émizilinn-driko.  Di- 
dact. Hémicylindrique;  qui  est  plat  d'un  côté  et 
concave  de  l'autre.  ¡  Bot.  Hémicylindrique,  se 
dit  des  lampes  qui  sont  plates  d'un  coté  et  con- 
vexes de  l'autre.  Se  dit  aussi  des  feuilles  qui 
sont  allongées,  avec  une  face  plane  et  l'autre 
convexe. 

Hpiiiipirlo.iitoino  .  adj.  Conchyl.  Hémicycloslo- 
me;  se  dit  des  coquilles  univalves,  dont  l'ouver- 
ture, à  demi-ronde,  représente  une  sorte  de  gueu- 
le de  four. 

Uoiuipi(.<io.«(AmoK,  s.  m.  pi.  Conchyl.  Hémicy- 
closloines,  famille  de  coquilles  comprenant  les 
univalves  à  ouverture  demi-ronde.  ¡  Hémicyclos- 
tomes,  famille  de  lordre  des  paracéphalophores 
asyphiinobranchcs  qui  embrasse  ceux  dont  la  co- 
quille a  la  mèine  forme. 

Heiiiicipriano.  s.   m.  Métrol.   Héniicyprien  ,  an- 
cienne mesure  dont  on  se  servait  à  Chypre  pour 
les  choses  sèches. 
RpmtrniioEi,  S.  m.  Métrol.  llémicollion;  ancienne 

mesure  grecque  pour  les  choses  sèches. 
Ilpiiiiooro  ,   s.    m.    .\nl.    Hémichore  ;    moitié  du 
chœur  dramatique,  qui,  dans  certaines  pièces,  se 
divisait  en  deux  bandes  pour  former  une  espèce 
de  dialogue. 
Hemioraniti.  s.   f.  Pathul.  Hémicrame  ;  douleur 

qui  n'occupe  que  la  moiti"  du  crâne. 
Hrmirráiiii'o,  ra.  adj.  ñnilira-niko.  Pathol.  Hé- 


H  KM 


Mi 


HEM 


micraniquo;  qui  a  rapprit  l  oulecaiaclcic  de  llié- 
micraiiie.  ||  [Miarm.  Hóinicriuuquc;  se  dit  des  mé- 
dicaments topiiiues  t'inployés  cuiitrc  l'Iiémicra- 
nic. 
llciiiIcriMo,  MU.  adj.  Bot.  Ilcmiclirysc;  qui  est  à 
demi-doré,  on  en  partie  de  couleur  d'or. 

Ilcniici-oc.  s.  m.  émiliro-é.  Bol.  llémichroé;  gen- 
re de  plantes  di'  la  Nouvelle- Hollande  de  la  fa- 
mille des  arroches. 

Iloiiiidúctilu,  adj-  cmidah-lilo.  Erpét.  Hémidac- 
l\  le;  (|ui  n'a  (¡u'une  i-n  )itié  de  doif^l. 

llaniiilactilos  ,  S.  m.  pi.  Erpél.  [lémidactyles; 
íícnrc  de  reptiles  sauriens  qui  ont  aux  mains 
antérieures  un  pouce  Irès-courl  ,  atteignant  à 
peine  l'orii^'ine  du  second  doi^'t. 

HeiiiitiosiiiiM,  s.  m.  ém'uks-miss.  Bol.  Ilemides- 
me;  fleure  le  plantes  des  Indes  Orientales. 

Ufiiiidironibóico  ,  ca.  adj.  émidir-roinboi-ko . 
Miner.  îléiividirhomhoKiue;  se  dit  des  cristaux 
rhomboédriíjues  dans  lesijuelsa  disjjaru  la  moi- 
tié des  faces  rhomboèdres  unies  ensemble,  soit 
«•elles  qui  sont  parallèles  aux  autres,  soit  celles 
qui  sont  inclinées  sur  elles. 

nciniditono,  S.  m.  éinulitn-no.  Mus.  anc.  Ilémi - 
diton;  un  diton,  moins  la  moitié  d'un  ton  ou 
une  tierce  mineure. 

iieiiiiccto,  s.  m.  Méd.  Uémiecton;  vaisseau  pou- 
vant contenir  trente-six  chopines,  et  à  l'aidcdu- 
quel  o;i  faisait  des  fuinijiations  dans  les  mala- 
dies de  la  matrice  et  du  va^in.  ||  fliétrol.  Iléini- 
hecte;  le  douzième  de  prcsijue  toutes  les  mesu- 
res principales  de  Grecs. 

llcmlotlrla,  S.  f.  émié-dria.  Miner.  Hémiédrie; 
état  d'un  cristal  hémiédrique. 

fllciiiicdrivo,  ca.  adj.  c'mît'-fZri/io.  Miner,  Hémié- 
drique: se  dit  d'un  prisme  hexagone,  tellement 
construit  (jue  de  sa  coupe  transversale  médiane 
partent  vi«rs  chaciue  pôle  six  faces,  dont  trois 
seulement  sont  également  inclinées. 

Ileiuiciicrfaila,  s.  f.  éinitméfali-a.  Anat.  Ué- 
miencéphalie;  monslruosilé  de  rbémioncé|)hale. 

Hciuienccfulinaio ,  nu.  adj.  émiéméfalia-no, 
Anat.  Ilémicncéphalicn;  qui  offre  les  caractères 
de  l'hémiencéphalie. 

Ueiiiiencéralo,  adj.  et  S.  ¿miénzé-falo.  Anat.  Ilé- 
miencéphalc;  monstre  privé  de  face  et  des  orga- 
nes des  sens,  quoique  le  cerveau  soit  à  peu  près 
dans  l'étal  normal. 

■leniiciHrcrnl,  adj.  Didact .  Ilémisphéral;  qui  a  la 
forme  d'une  demi-sphère.  ||  Bot.  ITémispbéral; 
se  dit  des  deux  valves  demi-sphériqucs  qui  em- 
brassent les  corpuscules  reproducteurs  de  la  tar- 
gionic. 

UtMiiirraoto,  S.  m.(1mi/ra'.-fo.  Erpét.Hémi|>hrac- 
te;  genre  de  reptiles  batraciens. 

lIciniKaniin,  S.  f.  éniifin-mia.  Bol.  Hémigamie; 
caractère  des  i>lantes  graminées  dans  les(|uelles 
un  même  calice  renferme  à  la  fois  des  llcursmA. 
les,  des  femelles  et  des  neutres. 

HcinlKiintlPO,  en.  ndj.  émiija-miko.  Bot.  Ilémiga- 
mique;  qui  offre  les  caractères  de  l'émigamie. 

lIonilKoiiln,  s.  f.  émii]-hó-tiia.  Bot.  llemigenie: 
petit  arbrisseau  delà  Nouvelle-Hollande  ,  de  la 
famille  des  labiées. 

Ileiulii^oiiiarin,  adj.  nniijonin-rin.  Bot.  Hémigo- 
niaire,  se  dit  d'une  plante  dans  laquelle  une  par- 
tie des  organes  sexuels  s'est  convertie   en   pé-  1 
talcs,  • 

TOMO    V 


BIciuiKii-o.  S.  m.  áiniíj-ld-ri).  Bot.  Uémigvrc-  fruit 
des  proléacées,  qui  est  souvent  ligneu'x  déhis 
cent  d'un  seul  côté,  non  symétrique,  et  á'une  ou 
deux  loges  monospermes  ou  dispeimes. 

Ble^iiiileplilotu,  la.  adj.  émilépi-to.  Ichthyol.  Hé- 
milépulotc;  «jui  est  à  demi-cou\ert  d'écaillés. 

Elcisiiliriano,  iia.  adj.  hnilhia-ro.  (iéol.  Ilémv- 
liti.Mi;  se  dit  de  de»  terrains  formés  en  partie 
[lar  voie  de  sédiment,  cl  en  partie  par  voie  de 
dissolution  cliimitiue. 

sleiiiil(H|iiSa.  s.  f.  Ane.  art .  milit.  Hémilochic;sub- 
division  d'un  corps  d'infanterie  grecque. 

■leini!o(|iiito,  S.  m.  .\nc.  art,  milit.  Hémiiochite; 
clicf  (l'une  liémilochie. 

Slciniiiiolia.  s.  f.  èinii»i;-lici.  Anal.  Hémimélie; 
monstruosité  qui  constitue  l'hémimèle. 

Ucniiiui'iiu,  a.  adj.  Anat.  Ilémimélicn;  se  dit  d'un 
monstre  par  hémimélie. 

Bieiiiiciieliu,  s.  m.  amiiné-lio.  Anat.  Héroiméle; 
monstre  (¡ui  ne  possède  qu'une  partie  des  mem- 
bres de  l'indiNidu  bien  confdrmé. 

Eli>(2iitiiiM-i(9a,  s.  f.  èmimé-rida.  Bot.  Hémiméride; 
genre  de  plantes  de  l'Amérique  méridionale,  de 
la  famille  des  personnées. 

il(>iii!iiici-ioii,  s.  iii.  èMii/iic'-rton.  Metrol.  Hémi- 
mériiin;  demi- drachmes. 

II<>3tiiiEioróptci*o,  ra.  a^lji.ètnimérop-téro.  Cntom. 
Iléniiméroptère:  se  dit  des  insectes  qui  n'ont 
que  di'S  démi-élylres. 

E3cEaiii>oró|»lcruM,  s.  m.  pi.  Entom.  Héraimér^ip- 
téres;  ordre  de  la  classe  des  insectes,  compre- 
nant ceux  qui,  avec  un  suçoir  à  la  bouche,  ont 
des  demi-élytres. 

Ilctniiia,s.  f.  Métrol.  Hèmine;  mesure  de  capaci- 
té chez  les  Romains,  valant  deux  décilitres  six 
centrilitres.  |  Uémine;  mesure  usitée  pour  les 
grains. 

BIf ■iiiiiúi>tei-o,  ra.  odj.  èminop-téro.  Entom.  Hé- 
minoptèrc  ;  se  dit  des  insectes  dont  les  élylres 
sont  membraneux  à  l'extrémité  libre,  comme  les 
hémiptères. 

iieiuioiiolo ,  s.  m.  Ant.  gr.  Héraiobole;  pièce  de 
mennaie  de  cuivre  valant  sept  centimes  72  mil- 
lièmes. 

■leniioia,  s.  f.  èmio-in. Mathém.  Hémiolc;  nom 
qui  a  été  donné  (juelquefois  à  une  espèce  de 
proportion.  ||  Anc.  mus.  Hémiole;  mesure  compo- 
sée de  trois  noires. 

lleinioliaNiiio.  s.  m.  Mathém.  Hémioliasme;  rap- 
port de  deux  quantités,  dont  l'une  comprend 
l'autre  une  fois  et  demie. 

Ileiiiloloffanila  ,  s.  f.  è»iio/o</a-f/ii(j.  Bot.  Hemio- 
logamie;  état  dune  plante  graminèe;  dont  cha- 
que calice  renferme  une  fleur  mâle,  une  lemcl- 
le  et  une  liermapluddite. 

■■eniial»Káiiiico,  ca.  adj.  èiniohga-miko.  Bot. 
llénuol(i;.;amique,-  qui  olVre  le  caractère  de  l'hé- 
miologamie. 

IleiiiMiiiUa.  s.  f.  Bol.  Memionilc;  genre  de  fougè- 
res (]ue  recherchent  lo  mulets. 

llviiiioiiitideaN  s.  f  \il.  cniiuniti-dvnss.  Bot  Hé- 
mioniliilees;  section  de  la  famille  des  fougères, 
ayant  pour  type  le  genre  hémionile. 

■lemlouiddi-o,  «lea.  adj.  Cot.  Hemionitidé:  qui 
ressemble  a  une  hemionite. 

noiiilopla,  s.  f.  èmio-pia.  Talh.  Ilemiopie.  mala- 
die dans  Inquelle  on  n'aperçoit  qu'une  partie 
pins    ou  moins  considérable  des    objets,  soit 

38 


Il  KM 


—  59i  — 


Il  KM 


(ju'oii  en  voie  li-  milii'u  buiilunit'iil ,  il  non  lo 
contour,  soil  qu'on  nen  tlisccnif  (lue  le  contour 
l'I  non  le  milieu,  elr. 
iicnilpajin.  s.  I.  èmiiKi-ii-hia.  .\nnt.  iK-mipagie; 
fusion  lali'ialt'.  y  <  ompi  is  les  inAclioncs  lio  deux 
individus  à  omlíilir  cuininun.  ||  rnllml.  lU'nii[ia- 
liie;  douleur  ii.nlinuelle  et  lixc  dans  une  moitié 
de  la  tiMc. 
llciiilp/ijiro,  m.  adj.  èmiim-q-hiVn.  Annt.  cl  Pa- 

lliol.  iléniipatîien:  qui  est  alTet lé  d'liénii|)a};ie. 
■lonilpnjlo.  s-  et  adj.  èmipa-g-liio.  Anal.  Ileniipa- 
{;e;  monstre  produit  par  deux  individus  à  (>ml)i- 
lic  commun,  réunis  latéralement  jusqu'aux  nu\- 
fboires. 
llcnilpalniado,  «la.   adj.   èmipahnn-tlo.  Ornilh. 
Hémipalmé;  se  dit  des  oiseaux  dont  les  doigts 
sont  à  demi-palmés. 
UciiiipaliiiailoM.  s.  n>.  pi.  èmii>alma-doss.  Ornilh 
Hémipalmés;   sous-ordre  de  l'ordre   des  échas- 
siers. 
ueniiplcxia  ,  adj.  èmiplék-sia.  Pathol.  Hémiplé- 

xie;  paralysie;  delà  moitié  du  corps. 
llrmlplôxlco,  ca.  adj.  em¡iih'V.-silio.  Talliol.  Hé- 
mipléîiique;  qui  a  rapport  à  l'hémiplégie  ou  hé- 
miplexie.  ||  llémiplégien;  qui  est  alteinl  d'hémi- 
plégie. 
llriniponiatoHtonio,  adj.    Couchyl.   Hémipoma- 
lostome;  se  dil  des  coquillesdont  rou\erlure  est 
close  par  une  moitié  d'opi-rcule. 
UomlponiatowtoiiioK,  s.  m.  pi.  èmipumnloss-lu- 
mass.  Conchil.  Hémipomatostomes;    sous-ordre 
l'ordre  des  gastéropodes  ctenobranches. 
UeniiprlsiMátloo,  ca.  adj.  ùnriprissmn-tiko.  Mi- 
ner. Hémiprismalique;  se  dil  de  cristaux  pris- 
matiques qui  ne  laissent  voir  que  la  moitié  de 
leurs  faces. 
lleniiptcro,  i-a.  adj.  èmip-lrro.  Rnlom.  Ilémiplè- 
re;  qui  a  des  hémélytres.  1|  Hémiptérc:  se  dil  des 
animaux  dont   les  ailes  ou  les  nageoires  son 
courtes,   ou   qui   ont  quelque  partie   du  corps 
chargée  dune  petite   aile.  ||  Bol.  Hémiptère;  se 
dit  de  certaines  plantes  dont  le  fruil  se  termine 
par  «ne  aile  membraneuse. 
Heniipterólogia,  V.  Uemiterologia. 
Ileinipterólog;ico,   ca.   adj.    èrtiiptérulo-g-hilio. 
Hémiplérologique;  qui  a  rapport  à  hliémiptéro- 
logie. 
Hcuiiptcróloso,  s.  m.  émiptéro-lof)0.  Didacl.  Hé- 
miplérologue;  naturaliste  qui  se  livre  spécia- 
lement à  l'élude  des  insectes  hémiptères. 
Hcniipteroiiote,  s.  m.  èmiptérono-to.  Ichthyol. 
Hémipléronole;  poisson    Ihoraciquc  des   mers 
d'Asie. 
Hen-.ipteros,  s.  ni.  pi.  Entom.  Hémiptères,  ordre 
d'inseclesqui  comprend  lousceuxdonllabouche 
esl  en  suçoir  el  dont  les  élylres  sont  en  partie 
coriaces  el  en  partie  membraneux. 


Mi'uiIm.  s.  m.  rhy^iol.  Hi-me;  tout  liquide  (ircu- 
Inloirc  (jui  coiislilue  le  sang  on  les  autres  tUiide> 
srniliinbU'-. 
UcniiHKlaiiiiiiitlrHH.  s.  f.  pi.  Krpél.  Hémi>ala- 
inandrc'.;  tribu  de  l'ordre  des  reptiles  halra- 
cicns. 
liriniMlii.  s.  r.  cvii-ssia.  Knlom.  Hémisic;  genre 

d'IiymciKijiK  res. 
IIciiiiotítMlro,  CM.  odj,  hnissfé-ril.o.  Hémisphéri- 

ri(|ue;  qui  a  la  forme  d'un  bémisiihére. 
Ilenilnrcilo.  s.  m.  éniissfi-rio.  Mcinisphère;  la 
moitié  d'une  sphère.  H  Héniis|ihere;  la  uioilié  du 
globe  terrestre  ou  celeste.  cou|)é  selon  la  ligne  de 
l'équaleur.  |  Asiron.  llrtnisfi  rio  oisihic;  hémis- 
phère visible.  |1  Itnal.  Mcniisierios  del  evrehro: 
les  hémisphéacs  de  cerveau  |  (iéogr.  Hémisphè- 
re; plan  on  projection  de  la  u)oiliè  du  globe,  eé- 
lesle  ou  terrestre  sur  une  surface  plane.  |¡  l'hys. 
Hcnn'.s/'crio.s-  de  Matjdvliourtj;  hémisphères  de 
Magdebourg. 

llcnilMfcrocilrlco.cn.  adj.  émis  férue- driko.  Mi- 
ner. Hémisphéroèdrique;  se  dit  des  cristaux  qui 
offrent  l'apparence  d'un  hémispheroide. 

llcniÎHfcroi<le,  V.  Uemisfcruido. 

■IcnilMfcroido.  S.  m.  (inisféroi-do,  Didacl.  Hé- 
mispheroide: corps  dont  In  forme  esl  ù  peu  près 
celle  de  la  moitié  d'une  spiière. 

■lenilNtciiin,  s.  m.  Hot.  Heinislemme;  genrcd'an- 
oiiies. 

BBemi.xtIcw,  S.  m.  éiniss-tiho.  Poés.  Hémistiche; 
moitié  d'un  vers  héroïque  ou  alexandrin. 

llcntistiquio,  s.  m.  émissli-kio.  Poés.  Hémisti- 
che, moitié  d'un  vers  héroïque  on  alexandrin, 

ilcniltca,  s.  m.  émi-tia.  Mylh.  gr.  Hémithée;  fi- 
lle de  Staphylus  et  iielile-lille  de  Bacchus. 

liciiiitcllu,  s.  f.  i'Hu-ié-iia.  Bot.  Hémithélie;  gen 
re  de  plantes  des  grandes  Indes. 

HcmiNtcrln,  s.  f.  émité-ria.  Anal.  Hémithérie; 
monstruosité  peu  grave  ou  peu  prononcée. 

Uciiiitiçi,  s.  f.  Pathol.  Hémithr;  inflammation  du 
sang 

Uciuitonio,  adj.  Miner.  Hemitome;  se  dit  des  cris- 
taux composés  de  deux  parties  distinctes,  lors- 
que les  faces  de  l'une  rencontrent  l'axe  de  la  se- 
conde à  moitié  de  sa  hauteur. 

■leiuitoino,  s.  m.  Bot.  Hémitome;  genre  de  so- 
lanécs. 

Heiuiti-cnn,  s.  f.  Miner.  Hémitrène;  sorte  de  ro- 
che amphibolique,  calcaire. 

HoiiiitiljKlifo,  s.  m.  Archit.  Hémitrigliphe;  orne- 
ment de  la  frise  dorique. 

Uciuitriptero,  ra.  adj.  Conchil.  Uémitriptère; 
qui  se  prolonge  d'un  seul  côté  en  trois  ailes. 

Uciuitritea,  s.  el  adj.  Pathol.  Hémitrile;  se  dit 
d'une  maladie  qui  offre  les  caractères  de  la  fiè- 
A're  tierce. 

Heniitropia,  S.  f.  Miner.  Hémilropie;  crislallisa- 


Hcniiranfo,  S.  iñ.  Ichthyol.  Hémiranphe;  genre  de  1      lion  qui  produit  des  cristaux  hémitropcs 

la  famille  des  siagonoles.  !  ncmUropo,  adj.   Miner.  Hémitrope;   se  dit  d'un 


licniiraquiaigia ,  s.  f.  èmirakialg-hia.  Puthol. 
Hémirachialgie;  douleur  qui  occupe  un  côté  de 
la  colonne  vertébrale. 

Hcmiraquiàlgico,  ca.  adj.  èmira'ial-g-hiko.  Pa- 
thol. Hémirachialgique;  qui  concerné  l'hémira- 
chialgie. 

niniironiboedrico ,  ca.  adj.  èmiromboé-drilio. 
Miner,  Hémirhombéodrique;  se  dil  des  cristaux 
dans  lesquels  a  disparu  la  moitié  des  faces. 


cristal  formé  de  deux  moitiés  réunies  ensemble 
dans  un   sens  inverse  de  leur  position  naturelle. 

Democarido,  S.  m.  Heminl.  Hémocharide;  ver  à 
sang  rouge. 

ueinocerni^,  s.  f.  Pathel.  Hémocerchne;  éruption 
de  sang  dans  la  gorge. 

Heniotlia,  s.  f.  Gathol.  Hémodie;  engourdisse- 
ment des  dents  causé  par  le  sang. 

Bemodora,  s.  f.  Bol.  Hémodore;  genre  de  plan- 


HÍ'M 


—  595  — 


HKN 


tei  (Ji-  la  NoiiM'lU'-Hollundc 

lIonioiiorntlnH,  s.  f.  |)1.  Hol.  HL'inuJoracce^;  t'a- 
inillc,  (le  plantes  acolylcdoiHíS. 

Henioilorniio,  da.  ailj.  Bi)t.  IlLMiioduiace;  qui  res- 
semble à  une  li6ino(lt)rc. 

■■«'inodoro,  rn.  V.  Ucinnilnru. 

iicniodorartMiM,  S.  f.  pi.  Bot.  Uémodoracées;  fa- 
mille tic  piailles. 

■■cinoilorúceo,  u.  adj.  Bol.  Hémodoracé;  qui  les- 
rcmblc  à  un  liémodorc. 

■lomoilinniiictro,  V.  Ueinometm. 

Heiuortnimin,  S.  f.  l'alhol.  H6moplitaIinie;  épan- 
cliemenl  du  sang  dans  la  chambre  de  l'œil. 

llciiioftsilinico,  eu.  adj.  Pathol.  Ucmoplilalmi- 
miquc;  qui  esl  relatif  à  l'hémophtlialinie. 

■■(•nioiiictro,  s.  m.  Médee.  Hémomèlre,  instru- 
ment pour  mesurer  le  sang. 

■■ctnoiiia,  s.f.  Knlom.  H'^mouic;  genre  de  coléop- 
tères. Il  Géogr.  anc.  Hémonie;  nom  de  la  Thes- 
salie. 

ii(>iiioiiiL'ni«c,  adj.  et  s.  Géogr.  Hémonien,"  habi- 
lanl  de  la  ïhcssalic;  qui  apparlicnt  à  laTliessalie 
ou  à  ses  habitants. 

■aeinopido,  S.  m.  Helminl-IIémopide;  genre  de 
vers  à  sang  rouge. 

llpinopiMiiiu,  s.  f.  Tathol.  llémoplanie;  écoule- 
ment du  sang  par  une  voie  insolite. 

Ufiiioproctia,  s.  f.  l'alhol.  Hémoproclie;  écoule- 
ment du  sang  par  l'anus. 

■liMiióptri-o,  rn.  adj.  Entom.  Hcmoptèrc;  qui  a  les 
ailes  de  couleur  de  sang. 

■l;.-ini>ptÍNico,  eu.  adj.  Fathol.  Hémoplysique,  qui 
esl  affecté  dhénioptisie.  ]  llémoptisique;  qui  a 
rapport  à  l'hémoplisie. 

■liMiiopti.si.x,  s.  f.  l'alhol.  llémoplisie;  cachcracnt 
do  sang. 

■■eiiioptolco,  eo.  adj.  l'alhol.  Hémoptoïque;  qui 
crache  du  sang;  qui  c?.l  aleinl  d'hémoptysie- 

Ueuiorrntfia,  S.  f.  l'alhol.  Hémorragie;  écoule- 
ment du  sang  hors  des  vaisseaux  qui  doivent  le 
contenir. 

■leiiiorraKico,  en.  adj.  Hémorrhagique;  qui  a  rap- 
port à  I  hémorrhagie. 

■■cinarraqiiiH,  s.  m.étywrra-kiss.  Pathol.  Uémor- 
rhachis;  épanchemciit  dcsang  par  le  canal  ver- 
tébral. 

Uaniorroa,  S.  f.  rathol.  Hémorrhée;  hémorrhagie 
passive. 

■■einorrrfco,  ca.  adj.  Pathol.  llémorréïquc;  qui 
olVre  les  caractères  de  l'hémorrée. 

■■cmorrliiiu,  s.  f.  l'alhol.  llémorrhinie;  perte  de 
sang.  Il  Pharin.  llémorrhinie;  se  dit  des  médica- 
meiiîs  qui  provoquent  le  sang  à  se  porter  dans 
les  veines  de  ce  nom. 

■■einorroida,  s.  m.  Erpél.  Himorrhons;  serpent 
d'Afrique. 

■■omurroldal,  adj.  \nal.  llémorrhoïdal;  se  ditdes 
vaisseaux  sanguins  de  l'anus.  ||  Pathol.  Ilémor- 
rho'dal;  se  dit  des  tumeurs  qui  forment  les  hé- 
morrhoïdes.  \  IJot.  llémorrhoïdal;  se  dit  dune 
plante  sur  la.juelle  les  piqûres  d'un  insecte,  font 
naître  desluhercules  rouges.  |  Zool.  llémorrhoï- 
dal; se  dit  des  animaux  qui  ont  le  bout  de  l'ab- 
domen d'un  toux  fauve,  ou  rouge. 

neiiiorroldal.  s.  f.  \nat.  llémorrhoïdale;  se  dit  de 
certaines  artères.  =  lJ(il-  llémorrhoïdale;  plante 
dont  les  racines  portent  de  pelilcs  bulbes  qui 
ont  quoique  rapport  avec  les  hémorroïdes  en- 


ilées. 
■■ciiiorroldariu.  n.  adj.  Patlnd.  Uémorrhuïdaire; 

(jui  est  sujet  aux  hemorrhoïdes. 

■■oiiioi  rolde,  V.  Hemorroides. 

■leiiiorroideH,  S.  f.  pi.  Pathol.  Hemorrhoïdes;  tu- 
meurs arrondies  el  douloureuses  (¡ui  se  forment 
au  jiourtour  de  l'anus.  V.  Almorranas. 

■■emorrolK,  s.f.  lirpél.  Uéraorroïs;  genre  de  ser- 
pents. 

■leaiorroiMn,  S.  f.  Ilisl,  sacr.  Hémorrhoïsse;  fem- 
me malade  d'un  flux  de  sang  qui  fût  guérie  en 
touchant  la  robe  de  Notre-Seigneur. 

Ueitiorroo,  S.  m.  Erpél.  HétQorrhoüs  ;  »crpent 
d'Afrique. 

Ueiiiorro$copo  ,  s.  m.  émorrosko-po.  Méd.  Hé - 
morrhoscope;  celui  qui  se  livre  à  l'étude  de  Ihé- 
morrhoscopie, 

■■rniorroNcopia,  s.  f.  Méd.  llémorrhoscopie;  exa- 
men du  sang  tiré  des  veines. 

UemorroMCÓpieo,  ea.  adj.  émorroskn-pil:o.  .Méd. 
Hémorrhoscopiqne;  quiesl  relatif  ¿¡l'hémorrhos- 
copie. 

Hetiio.staNiH  ,  s.  i.émosta-ssiss.   Pathol.  Hémos- 
tase; stagnation  universelle  du  sang.  ||  Chir.  Hé 
moslase;  opération  qui  a  pour  but  de  suspendre 
l'écoulement  du  sang. 

Heiiioí^tálieo,  ea.  adj.  Pathol.  etchir.  Hémostati- 
que; sedil  des  remèdes  qui  arrêtent  les  hémor- 
rhagies. 

■leiuotorax,  s.  m.  émoto'Taks.  Pathol.  Héraolho- 
rax  ;  epanchement  du  sang  dans  la  poitrine. 

Henióvoro  ,  r».  adj.  ¿moi'o-ro.  Hémovore;  bu- 
veur de  sang. 

■■tMiioyoteleuton,  s.  m.  l.ittér.  llémoiotéleulon; 
terminaison  uniforme  des  membres  d'une  pé- 
riode. 

Hcniiirésico  ,  ca.  adj.  émouré-ssi'o.  Pathol.  Hc- 
murésique  ;  qui  concerne  l'hémurésie. 

BleiniircüiH,  s.  f.  cmot(5AÎA'5.  Pathol  Hémurésie; 
pissement  de  sang. 

■■oiiiiiN,  s.  m.  Myth.  gr.  Hémus;  roi  de  Thrace, 
fils  de  Borée  cï  d'Orthye.  H  Géogr,  anc.  Hé- 
mus; chaîne  de  montagnes  entre  la  ïhrace  et  la 
Mésie. 

■■eiiase,  s.  m.  éna-<]hé.  .Vgr.  Fanage;  action  de 
tourner  et  de  retourner  Ihcrbe  d'un  pré  fauche 
pour  la  faire  sécher. 

■■cnar,  V.  r.  Agr.  Faner  ;  remuer  l'herbe  fauchée 
dans  un  pré  pour  quelle  sèche  plus  \ite. 

Uenar  ,  s.  m.  Agr.  Nom  donné,  dans  quelques 
provinces, aux  prairies  deslinees  à  ne  porter  que 
du  foin. 

■■enchidor,  r«.  s.  Celui  qui  emplit  un  autre,  une 
cruche  ou  chose  semblable  d'un  liquide  quel- 
conque. 

Ueiicliiiiiieiito  ,  s.  m.  éntchimiéuto.  Emplisse- 
mciit  ,  action  d'emplir  un  \ase  d'une  liqueur 
quelconque.  |i  Plénitude,  abondance-  ||  Fond  d'u- 
ne auge,  principalement  dans  les  moulins  k  pa- 
pier. 

HenrhiiiiiontoH,  s.  m.  pi  Mar.  Pièces  de  bois  des- 
tinée à  remplir  les  vides  des  bordages  dans  un 
vaisseau. 

Honchii'  ,  v.  n.  Emplir,  remplir,  rendre  plein.  || 
Fig.  fam.  Henchir  cl  culelo;  emplir  son  pour- 
point ;  manger  beaucoup.  |  Henchir  la  cahcztr 
de  viento;  remplir  la  tète  do  venl.  ||  Henchir  la.% 
medidas  :  combler  la  mesuie    |  Henchir  un  lu- 


HKN 


—  59Ü  — 


H  HP 


jur;  leiiiplir   bien  une  jilacc. 
Uviiilocalllo,  la.  adj.  énd^^kafi-ln.  Uni.  Ilcnüccn- 
[iliyHc  ;   qui  a  les  feuilles  coinpost'cs  d-onzc  fu- 
liolos, 
lli'ii<lrciisoii.>,  lia.  .   adj.   fiuli^hn-fjono.  (ii'om. 
IIeiul('ca^,'()nc;    quia  ou/r  angles  ol  onze  rôles. 
Ilciitlernjino,  iiii.  niij.   rn<lrlifitilii-no.V>i){.  Hcii- 
(lécaj;yiH';  se  dil  d"iiiii'  piaule  (jui  a  dii/c  [msIiIps. 
HendeoaiKli'o  ,(lru.  ndj.  ISol.  lleiidciaudre  ;  qui 
a  Diizc  étan:iiii's. 

lIoiKlccánili-leo  ,  on.  adj.  cndé'an-dri'^o,  Bot. 
Hcndi'Taiidriquc;  (|ui  appalieni  à  l'hcndérnndrie. 

■londornNÎInlio  ,  adj.  {•udékasxi-lnbo.  l'oés.  Ileii- 
dacasjilahe;  qui  est  composé  de  onze  syllabes. 

lliMidotior  ,  rn-  S.  Fcndeur;  qui  fend.. 

lloiidefliirn  .  s.  f.  fndèdou-rn.YenW;  ouverliire 
iaile  en  lon^'  de  manière  que  les  parties  ne  soient 
pas  entièrement  séparées.  ||  Tcclin  Fendaíje;  ac- 
tion de  fendre.  ||  .Vnat.  Fente;  ouverture  loufiue 
et  étroite  qui  traverse  toute  l'épaisseur  d'un  os. 
Il  Véter.  V.  Grieta. 

■leiider,  V.  a.  Fendre;  diviser  en  long  ou  en  larfje. 
se  dit  par  analogie, /leni/cr  cl  aire;  fendre 
l-air.  Il  Fendre  ,  ouvrir  avec  eiïort.  jj  Fig.  Está 
que  hiende  ;  il  crève  de  graisse. 

llogidor.<ic  .  v.  jtron.  éndcr-sé.  Se  fendre,  s'ouvrir 
naturellement. 

lloiidido  ,  dn.  adj.  et  part.  pass.  duv.  hen<lcr. 
Fendu  ,  e. 

lii'iidihie  ,  adj.  Sectible  ;  qu'ont  peut  fendre. 

nciidldnra,  V.  Hendedura. 

ilpiidientc,  s.  m.  anc.  énd¡én-l¿.  Milit.  Fendant; 
coup  d'épée  donnée  de  liant  en  bas. 

Hendimiento  ,  s.  m.  éndimién-to.  Fendage;  ac- 
tion de  fendre. 

ileudrija  ,  .s  f.  dim.  de  endedura.  Petite  fente; 
gerçure ,  crevasse. 

Uenen,  s.  f.  éné-a.  Dot.  Ilinné  ;  genre  de  la  fq- 
mille  des  salicanées. 

Henenr,  inus.  V.  Henar. 

lleniepo  ,  s.  m.  énié-ko.  Géogr.  Hénièque;  nom 
d'un  peuple  de  la  Sarmatie  asiatique.  ||  Astron. 
Héniochus;  ancien  nom  de  la  constellation  du 
Cocher. 

nenil  ,  s.  f.  Agr.  Grenier  à  foin. 

Heuilio  ,  s.  m.  dim.  de  heno.  V.  ce  mot. 

Heniepo  ,  V.  Henieco. 

Heiio,  s.  m.  Agr.  Foin  ;  herbe  fauchée  et  séchce 
qui  sert  de  nourriture  aux  bestiaux. 

Hcnoc  .  s.  m.  Hist.  Hénoc  ;  septième  chef  de  fa- 
mille depuis  Adam.  |  Myih.  Rab-IIénoch;  l'un 
des  premiers  princes  du'ciel.  ||  Fhilol.  Libro  de 
Henoc;  livre  d'Hénoch  où  sont  écrites  plu- 
sieurs poésies  attribuées  à  llénoch. 

H^nogolou  iienogii,  s.  m.  anc.  Jarretière,  sorte 
ds  ruban  dont  on  lie  ses  bas. 

^^V*'*"  '  ^*  "^-  ^no-gho.  Courroux  ,  colère  ;  état 
"  }ine  personne  fâchée.  V.  Enojo.,  qui  est  plus 
usité.  j     '  1  f 

■*'••'•'  Í  V.  a.  égnir.  Techn.  Pétrir  la  pâle  avec  les 
mains  por  lui  donner  la  dernière  façon.  ||  Fig. 
lam.  Hay  mucho  que  heñir:  il  va  beaucoup 
d'ouvrage. 

Henoso  sa.  adj.  éiw-sso.  Agr.  Fanu  ;  qui  a  beau- 
coup de  foin. 

Henriadn,   s.  f.  í?»írna-f/a.  Philol.  Henriade;  li- 
tre d'un  poème  épique  de  Voltaire. 
HeiiririBjS.    f.    éTïrjî-zio,  P.ot.  Henricie;  genre 


de  sMiaiitlierées  et  astèrces. 

llenrieluiin,  S  m.  ('nrr/ziVi-no.  Ilisl.  relig.  llen- 
ricicii  ;  disci|»Ie  de  Henri,  ermile  dis  environs 
Toulousp  ,  (]ui  enseigne  la  droclrinc  |des  petro- 
biisieiis.  Il  llist.   V.   Ilinriquista. 

■lenri-i<|iiiii(|iiÍMiuo  ,  \  .   licnriquinquitmo  . 

lleiirl<|iilNtit .  \.    Henriquista  ,  Enriciana. 

ii«>nrii|ii¡iu|iiÍNiti ,  s.  111.  é)iri7.in' >£-(a.  |l)idacl. 
Meiiiiquiniiuisle;  parti-nn  de  Henri  \ .  enFrancc. 

lle|iii(iil;;ia  .  s.  1.  l'allml.  Ilépalalirie  ;  douleur  ou 
l'oie. — llépata!j;ie:  coliiiiie  liepatiijue. 

Ilepatâlslro,  eu.  adi.  é]i(itnl-iihii;o.  Palhol.  Hé- 
patalgique  ;  (pii  a  rapport  a  l'Iiepalalgie. 

Ile|»ateiifeátie<>.  c«.  »ú].  épnténfral-tikn.  Pa- 
tliol.  llèpiitempliractique  :  qui  a  rapporta  l'hé- 
pateiii|dira\ie. 

ISepnteiifi-nxin  ,  S.  Í.  épaténfrak-ssia.  Palliol. 
IIèpatem[)lira\ie  ;  obstruction  du  foie. 

llep.ltic»  .  S.  f.  Anat.  Hépatique,  se  dit  des  vei- 
nes qui  apparlieiuient  au    foie. 

lleinitico  ,  c«.  adj.  t'/)a-<iko.  Patliol.  Anat.  llé- 
pntiijue;  qui  a  rapport  au  foie.  i|  Hist.  Hépati- 
que; qui  a  la  couleur  du  parenchyme  du  foie.  |i 
liot.  ("iierva  epntica  ,  cythcrée  hépatique.  Il 
Cliim.  Aire  epitliro:  air  hépaliijuc;  gaz  hydro- 
gène siilfalé.  Il  Hist.  nat.  Se  dit  de  plusieus  ani- 
maux il  cause  de  leur  couleur  ou  de  leur  forme* 

Ble|»átieo«;á.strlco.adj.  l'pa-dku  (¡ns-lrikn.  .Vnat. 
Ilépaticogaslrique  ;  qui  apparlient  au  foie  et  ù 
l'estomac. 

iBepatirrea.s.  f.  épali-rréa.  Palhol.  Hépalirrhée; 
ilux  de  ventre  dans  lequel  les  matières  excrétées 
viennent  du  foie. 

lEei>iitiNiet>  .  ea.  aá'].  fpati-ssiko.  Palhol.  Uépa- 
tisiiiue;  qui  a  rapport  à  l  hépalisic- 

llepátiME>i ,  s.  f.  épa-ilssiss.  Palhol.  Ilépalisie; 
marasme  ou  consomption  du  foie. 

Hépatite») ,  V.  Ha'palilis. 

Hepatitis,  s.  Í.  épa-titiss.  Palhol.  Hépatite:  in- 
flammation du  foie.  I  Miner.  Hépatite;  pierre 
précieuse. 

Uepatizaeion,  S.  {.  épatizazion.  Palhol.  né(iali- 
sation;  dégénération  du  tissu  pulmonaire  en  u- 
nc  masse  analogue  à  la  subslar.ce  du  foie. 

Hepato  ,  s.  m.  Crust.  llépate  :  genre  de  décapo- 
des de  la  famille  des  brachyures. 

Hepatoeele  ,  S.  f.  épalozé-lé.VaUwl.  Hépatoccle; 
hernie  du  foie. 

Uepatogá^itrieo,  ea.  adj.  t])ntogas-lriko.  Anat. 
Hèpato-gastrique;  qui  a  rapport  au  foie  et  à  l'es- 
tomac. 

Hepata«;cn(îa,  S.  f.  épaio^rafi-a.  Didact.  Ilépa- 
lographie;  description  du  foie,  j  Hépatographie; 
traité  sur  les  maladies  du  foie. 

Hepatográfieo  ,  ca.  ad],  tjmtofjra- fio.  Didact. 
Hépatograpliique  ;  qui  a  rapport  à  l'hépatogra- 
pbie. 

Hepatñ^rafo.  S.  m.  Ilépalographe;  auteur  d'une 
description  du  foie. 

Hepatoloeia.s.  f.  épatolog-ltia.  Didact.  Uèpatolo- 
gie  ,  traité  sur  le  ibie. 

Hepatñc»so.  s.  m.  Didact.  Hépatologue  ;  auteur 
d'un  traité  sur  le  foie. 

Hrpntónfalo.  s.  m.  Chir.  Hépatomphale;  hernie 
du  foie  à  travers  l'ombilic. 

Hepatofrnxia  .  s.  f.  Pathol.  Ilépatofraxia  ;  altéra- 
tion pathologique  du  foie. 

Hepatcparéctôuia  ,  s.  m.  Péthol.   Ilépataparec- 


HE!» 


—  597  — 


i  I  i:  P. 


lame  ;  grosseur  extraordinaire  du  l'oie. 

Hepató«)coi>o.  s.  m.  Anliíj.  llépaloscopc;  celui  qui 
devinait  l'avenir  par  l'inspection  du  foie  des  vic- 
times. 

llcpatotninistii,  s.  m.  Anal.  Hépatotomislc  ;  ce- 
lui qui  s'occupe  i»articuliéreinenlde  la  diseclion 
du  foie. 

Heptitótuiito  ,  s.  m.  Anat.  népalolome;  inslru- 
mciil  propre  à  la  disectioii  du  l'oie. 

lieiMitó\llo  ,  s.  m.  é/>aí(>/c-sí/f;.  Helmiiil.  llépa- 
loxyle  :  genre  de  vers  intpslinaux. 

lleitlálUlo  ,  <ln.  adj.  Entoin.  llcpialide  ;  qui  res- 
semble à  un  épiale. 

ucpiálido.4  ,  s.  m.  pi.  ?:ntom.  Ilépialidcs;  famille 
de  lépidoptères  nocturnes. 

Ucpialo.  s.  m.  Enlom.  Uépialc;  genre  de  lépidop- 
tères nocturnes. 

licpitémrsis  ,  s.  f.  Falbol-  Hépiléraèsc;  hénior- 
rliagic  buccale. 

llepMeio  ,  s.  m.  lilitliyol.  llepsct  ;  poisson. 

li'^ptiica,  s.  f.  liot.  llcpta(|ue  ;  petit  arbre  des  cô- 
tes orientales  d'Afrique. 

lleptucaiito,  adj.  Ichtliyol.  Ilcplliacanlc;  qui  por- 
te sept  épines  ou  aiguillons. 

Ilcptacorilo,  s.  m.  éptakur-ilé.  Mus.  //éptacordc; 
lyre  ou  cythare  à  sept  cordes. r=//éptacorde;  sys- 
tème de  sons  composé  de  sept  notes. 

ll(>p(acoi-*Io,  V.  lícjildcorde. 

lieptada,  s.  f.  l'Iiilos.  /féplade  ;  gioupe  de  sept 
choses  ou  de  sept  personnes.  1|  7/épladc;  réu- 
nion des  sept  sages  de  la  Grèce. 

Ilepiadúctilo,  adj.  éptadak-tilo.  Ichlhyol.  Ilepta- 
dactylc  ,  (jni  a  sept  doigts. 

lli'ptaiMlrico,  ca.  adj.  (iéom.  //cptaédrique  ;  qui 
appartient  à  l'heptaèdre. 

lleptacilru,  S.  m.  Géom.  Jfeptaèdre;  solide  à 
sept  faces. 

Ueptafáritiat'o ,    S.   m.   ¿¡itafar-mako.    Pharm. 
llepiapharmacum;  médicament  des  anciens  com-  1 
posé  (le  sept  ingrédients  différents. 

El(>ptalàlo,  adj.  i'pUifi-lti.  Rot.  i/eplaphille;  se  dit  ' 
d'une  plante  dont  le  périgone  est  composé  de  ' 
sept  folioles. 

Ilcptároi-o,  s.  m.  épta-foro.  Antiq.  //cptafore; 
porti(iiie  d'Olympie  où,  suivant  Pline,  l'écho  ré- 
pétait les  sons  sept  fois. 

Heptasiiiiii  ,  s.  f.  cpta¡i-ki-nia.  Bot.  lleptagynic; 
classe  du  système  de  Linné  renfermant  les  plan- 
tes à  sept  pistils. 

IloptaKwiial  ,  adj.  //eptagonal  ;  (lui  a  rapport  à 
l'heptagone. 

lleptá»oiio  ,  s.  m.  épta-finnn.  Géom.  Heptagone; 
ligure  qui  a  sept  angles  et  sept  côtés. 

UoptaniiM'iila .  s.  f.  cptíiuii'-riíld.  Didact  Ilcpla- 
méride;  septième  |)nrlie  d'une  chose. 

■leptaiiieroii  ,  s.  m.  Ileptaméron  ;  ouvrage  com- 
posé de  parties  distribuées  en  sept  journées. 

Ileptúinetro  ,  adj.  èpta  -mLlrrv.  Poès.  //eplamè- 
Irc  ,  se  dit  des  vers  Grecs  ou  latins  qui  ont  sept 
pieds. 

Ileptaiidiia,  s.  f.  lîol.  //cptandrie ;  classe  du 
système  sexuel  de  I.inné,  qui  renferme  les  plan- 
tes dont  les  fleurs  ont  sept  ètammes. 

■Ipditiiliioo.  ca.  ailj.  liot.  //i-|itandiique;  «jui  op- 
¡lartient  à  l'heptaiHirie. 

Il(>ptiiitdi-n  ,  tli-a.  adj.  Hot.  îlcplandre;  (jui  a  sept 
et  ami  lies. 

Ileptaiteuio  ,  ma.  adj.  Zool.   lliplanènie  ;   qui   a 


sept  tentacules. 

ilpptaiisiilar,  adj.  Géom.  //eplangulairc;  qui  a 
sept  anules. 

lieptaiitérco,a.adj.  éptanlc-réo.  //isl.  nat.  //ep- 
tanlhèrée;  (jui  a  i^ept  antennes  ou  sept  etamines. 

ileptapétalo,  adj.  liot.  //eptapétale  ;  dont  la  co- 
rolle se  compose  de  sept  pétales. 

lleptaplenra  ,  s.  f.  Bet.  Ueptapleure  ;  genre  de 
]tlaiites  de  Ceyian. 

Ueptar(|iiia,  s.  f.  //ist.  /feptarchic;  nom  sous  le- 
quel on  désigne  le  sept  loyaumes  fondés  par  les 
(iermains  ,  en  Bretagne  .  au  \.e  cl  au  VI. e  siè- 
cle. 

lieptaMilatio.  adj.  ¿ptassi-labo.  Heptasvllabe;  qui 
a  sept  syllabes. 

IBi'ptatriico,  s.  m.  éplatéou-ko.  Philot.  Hepta- 
teu(iue;les  sept  premiers  livres  de  l'Ancien  Tes- 
tament-|1  Ileptatcuquc;  ouvrage  divisé  en  sept 
li\  res. 

Hcptatoiiio,  adj.  iplalo-mr».  Entom.  Ileptalome; 
qui  est  divisé  en  sept  articles. 

Ilciitoaiá^ciio,  s.  m.  •'plomnq-héno.  i/cploma- 
gène  ;   le  septième  enfant  mâle. 

Ueptrantiuias,  S.  m.  Ichthyol  Hptrancbias,  gen- 
re de  siiuales. 

lleraca«ito,s.  m.¿rrt/con-fo.  Bot.  Héracanthe;  nom 
que  l'on  a  donné  à  la  carline. 

lleráolea.'» ,  s.  f.  pi.  ¿ra-lUass.  Ant.  Grec,  /féra- 
clées  ;    fêtes  en  l'honneur  d'7/ercule. 

llcráeleo,  a.  adj.  .\nt.  Grec,  //éracléen;  qui  ap- 
partient à  Hercule.  |  Gèog.  anc.  //éracléen;  qui 
est  d'//éraclée  ;  ville  de  l'Asie  mineure. 

iiorácloo,  s,  m.  Ant.  //éraclée  ;  nom  d'un  mois 
des  Delphiens. 

GBer.'icIrúnita,  S.  m.  éra',l¿o-nita.  //isl.  rel.  //é- 
raclèonite  ;  membre  d'une  secte  de  Valeutinicns 
fondé  par  //éracléon. 

laoraelc.ii,  s.  m.  Mylh.  //èracics:  nom  Grec  d'Her- 
cule. 

BBerárlidu,  Hist .  anc.  Héraclide;  descendant  d'Her- 
cule. 

BBcrarli»,  S.  //èrr.clius.  ;  moisbythinien. 

BBeràclito,  s.  m.  éra-ldito.  //isl.  rel.  //éraelilo; 
membre  d'une  secte  qui  condamnait  le  maria- 
ge ,  et  qui  niait  que  le  baptême  assure  le  salut 
des  enfants. 

Bfleraldcria  .  s.  f.  i/éraudcric;  connaissance  des 
des  armoiries. 

Blei'iildiea.  V.  lirruhlcrin. 

ISci-áldico,  en.  adj.  (■/«/- i/i'ko.  //éraldiquc:  qui  a 
rapport  au  blason,  aux  armoiries. 

BBeraldo.  s.  m.  vr<tl-<l«.  Héraut;  oflitier  d'un  prin- 
ce ou  d'un  F.tat  souverain  dont  renqdoi  princi- 
pal est  de  faire  eertaiiies  publii  aliniis  solen- 
nelles, certains  me^^•aJ;es  iin|  ortanis  etc.  ||  Ti- 
tre d'un  journal  ministériel  iidigc  ù  Ma- 
drid. 
EBi'i  atiila.  s.  f.  na-toula.  Gonrhyl.  Héralulc;  es- 
pèce d'huitre  fossile,  petite  et  oblongue. 
BBfili:ri>o.  n.  ndj.Bot.  Herbacé;  se  dit  desplantes 
dont  la  lige  et  les  branches  qui  ne  produisent 
¡las  de  bois  et  (jui  périssent  après  (juelque  mois 
de  végétation  mnt  roélues.  d'une  ecorce  ordi- 
nairement \erle.  ayant  la  consistance  des  feuil- 
les, un  tissu  peu  serre,  mou,  tciidie.  et  iiieap.i- 
ble  (!e  résister  à  la  pelée. 
iieitiiid;;u,  S.  m.  nnc.  ¿rbaz-ijo.  Herbage;  droit 
que  les  scigncur>  Icvuicnl    pour  nourrir    Icnr? 


HKH 


—  598  — 


HKU 


Ix'siiaiix. 

Ili'rliiixc,  Herbage:  licrhos  S|iciiiili'mciii  cmIiinccs 
ol  ii|i|nôiccs  piinr  In  nnurriliire  ilc  rbonimc  || 
Iniis.  Ilfi  liii;i(';  herbe  des  |trés  (lii  l'on  iiid  les 
niiiiuaiix  pour  les  ciifîraisser.  ||  V.  Ilerbailijo.  \\ 
Il  n'i'sl  usité  que  dans  quebiues  pruvinccs  du 
Sud. 

Il«>i-bntf<>ar.  v.  n.  IleibafTer;  paîlre  l'iieibe  dans 
les  pic-i. 

ll«'rl>ai:<>ro,  S.  m.  ¿rbaijhé-ro.  Celui  qui  afrcnnc 

les  pAlurafics. 
llorbiijiir.   V.  a.  Faire  paîlre  Iq  bétail.  ||  v.  n.  V. 
/fcrhinjcar.  Il  Chass.   Ilerbailler;   paître  le  san- 
f;liiT. 

■liM-linJi',  \.  Ilvrhmjc. 

■Icrhajrro,  V.  Ilerba¡iero, 

ilerlinr,  v.  a.  Tecbi).  Préparer  les  poau\  avec  de 
l'herbe. 

Ilerbiirio,  S.  m.  Herbier;  colleelinn  de  plantes 
deséchées  au  moment  de  leur  fructilicaiion.  |1 
y/erbier;  livre  ¡lui  traite  des  plantes.  |  //erbier; 
c'olleelion  d'estampes  contenant  des  li^'ures  de 
plantes. 

lIcrbarioN,  s.  m.  pi.  //erbiers;  bancs  d'herbe  qui 
se  forment  au  milieu  des  eaux. 

Ht>rl>iiMco,  s.  m.  érbass-lio.  //erbasque;  variété 
tie  raisin. 

Ilcrbatii.  s.  m.  Bot.  Non  scientifitjuc  du  genre 
queue  de  porceau;  plante. 

llerbaz.  s.  m.  Comm.  anc.  Sorte  J'étoffe  de  laine 
grossière. 

Herbaba,  s.  f.  augmc,  peu  usité  de  »/cri»a  V.  ce 
mot. 

Ilecba/.al,  V.  Yerbazal. 

Uei-bfc»'r,  v.  n.  Commencer  à  pousser  en  pariant 
des  plantes  V.  Verdeguear. 

Ilerbeeioa,  lin.  s.  f.  dimin,  de  yerba.  V.  Yerbe- 
cica. 

■ierb<>lina,  s.  f.  JTcrbéline;  brebis  élique  qu'on 
met  à  l'herbe. 

llci-hcUiileo,  a.  adj.  Entom.  iferbellidé;  qui  res- 
semble à  un  hcrbellide. 

Herbeilideas.  S.  m.  pi.  érbéilli-déoss.  Enlom. 
i/erbellidées;  tribu  de  l'ordre  des  myodaires  mj- 
cromides. 

■loi'born,  S.  f.  érbé-ra.  iferbière:  vendeuse  d'her- 
bes- Il  /ferbière;  petite  fillequirccueillede  Iher- 
be.  Il  V.  Herbero. 

Herbero,  s.  m.  anc.  érbé-ro.  Fourrier.  V.  Fur- 
riel. \\  Hcvh'iç.T;  T^ïtva\cx  ventricule  du  bœuf  et 
des  autres  animaux  qui  ruminent. 

iierberia.  s.  f.  Herberie;  marché  aui  herbes.  || 
Herberie;  connaissanae  des  herbes. 

■■orbícola,  adj.  érbi'.o-la.  Entom.  Uerbicole;  qui 
vit  parmi  les  herbes  des  prés. 

■■erhicolas,  s.  m.  pi.  Entom.  llcrbicoles;  section 
de  la  tribu   des  myodaires  mésomydes. 

Uerhirero.  ra.  adj.Didact.  Herbifcre;  qui  pro- 
duit de  1-hcrbe. 

Herbincaeioii,  s.  f.  Bot.  Herbification;  tout  ce 
qui  a  rapport  auy  organes  de  la  conservation  des 
végétaux. 

Mcrbiroriue,adj.érbi-or-mé.  Mamm.  Herbiforme 
se  dit  des  poils  qui  ressemblent  à  l'herbe  sè- 
che. 

Hcrbivoro,  adj.  Zool.   Herbivore:  qui  se  nourrit 

de  substances  végétales. 
Ucrbivoro»,  s,  m.  pi.  érbivo-ross.  Zool.  Herbivo- 


res; famille  de  mammifères  cétacés  (jiu  font 
leur  nourriture  de  végétaux.  ||  Entum.  Herbivü- 
res;  famille  de  coléoptères  lètramèrcs  qui  se 
nourrissent  de  végétaux. 

Herbolado,  lia.  adj.  Empoissonné  avec  des  her- 
bes en  parlant  des  armes. 

■lerbularlu,  a.  adj.  anc.  Se  disait  de  ce  ()UÎ  se 
rapporte  à  la  botanique  ou  ù  la  connaissance  des 
herbes. 

■lerbolnrlo,  n.  s,  ésbnla-rio.  Herboriste;  celui 
celle  (jui  (onnail  les  simples,  et  plus  spéciale- 
ment celui  qui  vend  des  herbes  medicinales.  || 
Fih.  Se  dit  d'un  homme  inconsèiiuent,  incons- 
tant ou  qui  a  un  caractère  extravagant. 

■■erbolecer',,  Y.  n.  anc.  Commencer  à  |ioindre 
l'herbe. 

■lerbollxar,  V.  n.  anc.  Herboriser;  aller  dans  les 
champs  cueillir  des  herbes. 

■icrborlMta,  Y.  Herbolario  dans  sa  première 
acception. 

■■erborlNteriu,  s.  f.  Herboristerie;  tout  ce  qui 
concerne  le  commerce  de  l'herboriste. 

■lerborlzacloii,  s,  f.  Herborisation;  action  d'her- 
boriser. 

■■crborizndar,  ra.  S.  Herboriseur;  qui  herbo- 
rise. 

■■erborixniite,  adj.  Herborisant;  (pii  a  l'habitude 
d'herboriser. 

Herborizar,  V.  n.  V'.  Herhariiar. 

■lerboMo,  m\.  adj.  Hrbageux,  herbeux;  (|ui  pro- 
duit (le  riierbe.  H  V.  Hvrbudo. 

Uerbudo,  da,  adj.  Herbu;  couvert  d'herbe.  |¡  V. 
Herboso, 

Uorhiila,  s,  f.  er-boula.  Bot.  Herbole;  nom  de 
plusieurs  espèces  de  mousses. 

Uerceoii,  adj.  m.  Mvlh.  i/ercéon  surnom  de  Ju- 
piter. 

■Icreliia,  s.  f.  Mvth.  gr.  flercyna;  nymphe  de 
Proserpine. 

Herclulas,  s.  f.  pi.  .\nl.  gr.  flercynies;  fêles  en 
l'honneur  de  Gères. 

Uereotectónica.  s.  f.  Art.  milit.  //ercotectoni- 
que;  art  de  fortifier  les  places. 

llercolo,  s.  m.  ér  a-lo.  ijonchyl.  //ercole;  genre 
de  coquilles  microscopiques. 

Herciilaiieimc,  s.  et  adj.  Géogr.  ¿/erculanien  ; 
qui  est  d'/ierculannm. 

Hcrciiláiieo,  a,  adj.  //erculéen;  qui  appartient  à 
un  homme  robuste.  [  //erculéen;  qui  a  rapport 
à  //ercule. 

Uerculano,  iia.  adj.  Herculéen;  se  dit  de  ce  qui 
est  difficile  à   entreprendre. 

,Hcrcúleo,a.  adj.  érUaii-léo.  //erculéen;  scdil 
en  parlant  d  une  entreprise  difficile,  d'une  force 
extrême,  etc.  |  Estatura  hercúlea;  taille  hercu- 
léenne. Il  Pathol.  Mal,  ou  enfermedad  hercúlea: 
mal  herculéen.  Il //erculéen  ;  qui  a  rapport  a 
//ercule. 

Hé'rciilcs,  s.  m.  ér-kouiéss.  Mvth.  Hercu  le;  demi- 
dieu  fils  de  Jupiter  et  d'Aicmène.  |i  Fig.  fam. 
//ercule;  homme  fort  et  robuste.  ||  Pathol.  En- 
fermedad de  Hercules.  V,  //erc«/po.  |)  Entom. 
Hercule;  espèce  de  scarabée  d'Amérique. 

Herciillaiio,  S.  m.  érkoulia-no.  xsi.  Hanc.  Hrcu- 
lien;  nom  que  Dioclélien  donna  aux  soldats  de 
l'une  des  deux  légions  par  lequellcs  il  rempla- 
ça les  cohortes. 

Hcreuliuo,  V.  Hercúleo. 


HIÎU 


—  o99  — 


HKK 


ilordcrUa,  s.  f.  Miner.  Ucrdérito;  substance  que 

l'on  croit  un  silicate. 
■■«•rea  ,    Mytli.   rom.    Ultcs  ;    divinilC    (¡u-invo- 

",uaient  les  hérili(!rs. 
flei-cdad  ,   s.    f.  Hórilage  ;   patrimoine  qui  est 
transmis  île  père  on  dis.  I  anc.  nérila},'e,  biens, 
fonds  acquis  par  droit  de  succession.  ; 

Uoi-vdija,  s.   f.  inus.  Uimin.de   heredad.  \-  ce  j 
mot.  I 

iloi-ciluilo,  di».  adj.  et  part.  pass.  dn  v.  heredar.  • 
V,  ce  verbe.  Il  Hstar  heredado  ;    cHre  en  posses- 
sion ,  avoir  la  jouissance  de  ses  biens. 
llerednK^f  S.   m.  anc.  héréda<j-hé.  Propriétaire 

de  biens  fomis. 
Hei-ed4inileii(4»  .  S.  m.  Héritage,  succession  qui 
relevait  du   roi.    donné  eu  récompense  des  ser- 
vices faits  contre  les  Maures.  ||  llérilage  ,   suc- 
cession,   legs,  liane.    lUens-fonds  ,  immeubles 
réels.  Il  Acte  par  lequel  on  obtient  un  héritage; 
action  d'hériter. 
■leredaiizn ,  s.  1'.   Bien  de  campagne. 
Blcredar  ,   V.  a.  Hériter  ;    recueillir  une  succes- 
sion. Il  Inus.  Nommer  successeur.  Il  Hériter;  de-  I 
venir  propriétaire  d'une  chose  par  droit  de  suc- i 
cession.  Il  rig.  Hériter,   avoir  les  vertus  ou  les  ¡ 
vices  de  ses  ancêtres.  ||  Fain.  inus.  ¿(innáslelo  ó 
heredàstelol  Se  dit  pour   exprimer  l'idée  de  ce 
proverbe  «à  père  avare  enfant  prodigue» 
Heredero  ,  a.   S.  Héritier;    celui,  celle  que  la  loi 
appelle  pour  recueillir  une  succession.  ||  anc.  Se 
dit  de   celui   qui  recueille   beaucoup  de   vin.  || 
Ifereilcri)  forzoso;  héritier  de  droit. 
■lercditable  ;  adj.  anc.   Se  disait  de  ce  dont  ou 

pouvait  hériter. 
MeredUai'lani^iito,  adv.  Héréditairement  ;  d'u- 
ne manière  héréditaire. 
Hereditario,   a.  adj.  Héréditaire ,  qui  se   trans- 
met ou  qui  est  transmis  par  droit  de  succession. 
Il  Fig.  Héréditaire;  se  dit  des  maladies  qui  pas- 
sent des  parents  aux  enfants,   et  dans  un  sens 
analogue  en  parlant  des  vices  ,  des  vertus,  etc- 
Hereclierco,   s.  m.  érét-cher-lio.    Kntom.   Héré- 
cherche:  nom  donné  récemment  a  un  coléoptè- 
re  de  Madagascar. 
Horege,   S.  m.  éré¡i-hé.   Hérétique,   qui   appar- 
tient à  l'hérésie.  Il  Hérétique,  qui  professe  ¡hé- 
résie. I  Hérétique  ,  incrédule  en  général.  Il  Dur, 
cruel .  inhumain  ,  qui  n'a  pas  de  pitié.  |1  Cara  de 
here¡ie;  visage  d'ex<ommunié- 
Herejía,  s.  jf.  Hérésie;   doctrine   contraire  à  la 
foi.||l''ig.    fam.  Hérésie  ,  action,  maxime,  qui 
est  en  oposition  avec  les  idées  remues.  |  Propos 
injurieux.  \\  Proposition  absurde.  ||  Fig.    Tener 
olor  de  herege  ;  sentir  l'hérésie. 
Hcreja,  s.  f.  ¿reg-ha.  Femiue  hérétique. 
ilereja/.o .  s.  m.  auguien.  de  herege.  V.  ce  mot. 
llorejote  ,  V.  Herejazo. 
llereinidro,  V,  Kermitiro. 

Herencia,  S.  f.  Ce  qui  vient  par  voie  de  succes- 
sion. Il  Hérédité,  succession  au  trône. 
liereon  ,  s.  m.  Ant.  Héréou  ;  temple  consacré  à 

Junon. 
iiereNiarca,  s.  m.  Hérésiarque  ;  auteur  d'une  hé- 
résie. 
HerewidaM,  s.  f.  pi.  Mylh.  Hérésides  ;  nymphes 

qui  servaient  a  .lunon. 
DereNiofcrafia,  s.  f.  Didact.  Hérésiographie;  his- 
toire des  hérésies. 


Heremiôeraro  ,  s.  m.  Didact.  Hérésiographe .  mii 

qui  écrit  sur  les  hérésies.  ' 

HereNiolosia,  S.  f.  erésiolo-g-hia.  Didact.  Hcré- 

siologie  ;  traité  sur  les  hérésies. 
HereMiulogo,  S.  m.  Didact.  Hérésiologue;  auteur 

(Uiit  raile  des  hérésies. 
Heiete,  s.  m.  Ant.  gr.  Héréle  ;  titre  de  certains 
magistrats,  que   les  tribus  athéniennes  nom- 
maient dans  quelque  circonstances  extraordi- 
naires. ) 
lleretieatioii  ,    s.  f.  Hisl.    lelili.   Cérémonie  par 
laquelle   les  hérétiques   admettaient  quelqu'un 
dans  leur  secte. 
Heretical.  V.  Herético 
Hereticar,  V.  n.  Défendre  une  hérésie. 
Heretlcldad,    S.    f.    Thcol.   Hérélicilé  ;  qfianiilé 
d'une  proposition  opposée    a    la  foi  catlndique. 
Herético,  ca.   àdj.   Hérétique;   qui   aparlienl  à 

l'hérésie. 
Hersonia,  s.  f.  Comm.  Hergome  5  toile  d'Irlande 

faite  avec  le  lil   d'une  espèce  d'araignée. 
Ueria,  s.  f,  Gueuserie  ,  association  de   mauvais 
sujets.  11  Gente  de  la  hería  ;  faux    braves,  fan- 
farons, gens  qui  sont  réputés  comme  des  spa- 
dassins. 
Uerlado,  s.  m.  Enlom.  Hériade  ;  genre  d'hymé- 
noptères. 
Heriiiéa,   s.  f.  Myth.  Héribée,  mère  des  astres. 
Hericinii,  s.  m.  Rot.  Hérician  ;  genre  de  champi- 
gnons. 
Herida,  s.  f.  Blessure  faite  avec    un    instrument 
tranchant ,  etc.  |i  l'Iaic  qui   se  forme  nalurelle- 
luent  dans  quelque  partie  du  corps,  ¡i  Blessure; 
coup  il'épé,  de  couteau,  etc.  |1  Blessure;  offense! 
injure.  H  Tourment  ,  afiliction  .  douleur,   cha- 
grin. I  Fig.  Manifestar  la  herida  ;    exposer  ses 
griefs.  I  Renovar  la  herida.  V.  LLaga.  \  Tocar 
en  la  herida  ,  mettre  le  doigl  sur  la  plaie. =/?«»- 
sollar  par  la  herida  ;  laisser  échapper  son  res- 
senliment.  j  Faucon;    endroit  où  se   pose  le  gi- 
bier |)oursuivi  par  l'oiseau  de  proie. 
Uei'Idela  ,  s.  f.  Comm.  Héridelle;  nom  d'une  es- 
pèce d'ardoise. 
Heridelea,  s.  f.  Bot.  Héridallée  ;  espèce  de  plante. 
Bleridero,  s.  m.  inus.  Lieu  d'où  l'on  blesse. 
Herido  ,  da-  adj.  et  part.  pass.  du  \ .  herir.  Bles- 
sé, c.  I  Mal  herido;   grièvement    bles-e.  |  .Vdv. 
Agrito  herido i  à  tue  tète.  |  adv.  anc.  .1  ¡tendon 
herido;  avec  ardeur.  ||  Uienes  heridos:  biens  su- 
jets aux  charges.  1|  anc.  Se  disait  de  toute  per- 
sonne sanguinaire,  qui  faisait  répandre  du  sanfc. 
Heridor,  ra.  s.  Désignation  donnée  à  celui,  u  cel- 
le qui  blesse  quelqu'un. 
Heriilano,   S.    lu.  Philos.  Hérillien  .•   se  dit   des 

sectateurs  d'Hérillus. 
Herimieiito  ,   S.  m.  Action  de  blesser,  de  frap- 
per. 
Herione  ,  s.  m,  f.onchyl.  Hérione  ;   genre  de  co- 
quilles submicroscopiques. 
Herir,  v.  a.   Blesser;    faire  une  blessure,  (j  Fig. 
Blesser,  frapper,  toucher,  alTocler,  ||  Frapper, 
heurter,  choquer.  |  Blesser  ,  offenser  la  délica- 
tesse de  (luelciuiin.  — Commencer  à  se   répandre 
en  parlant    dune  contagion,  j  Herir  de  agudo; 
frapper  de  pointe.  (|  Fig.  Porter  atteinte  à  la  con- 
si<lération  .  .1  la  réputation  de  quehiu'un.  j  He- 
rir en  la  dilicultaU;  trouver  le  mrud  de  In  dili- 
rullé,  donner  dans  le   \n\i- \\  Herir  ¡a  ruerdat 


HRR 


—  liOü  — 


II KH 


toucher  la  corde  d'un  instrunn'iil  de  musiiinc.  - 
lÎTir  l)i')S  n  uno',  (Mrr  |)uiii  par  la  m.iiii  (]<• 
Dieu.  I  Fi;;.  Ilrrir  ri  aire  las  rirlos  ron  (¡urjus; 
l'aire  ri'lriilir  l'air  de  ses  cris.  |  loe.  adv.  ¡icrii 
por  los  mismos  filos;  se  servir  cuiilre  son  ad- 
versaire de  ses  propres  armes.  ||  inus.  Unir  ¡le 
la  mriuo  ,  del  pió  ;  éprouver  des  convulsions  vi(». 
Joules  dans  ses  parties.  |  v.  n.  V.  Temblar.  \\ 
Herirse.  \  v.  pron.  Se  hiesser  soi-même.  ||  Se 
blesser  deuv  personnes  réiiproi|nemenl.  ||  ano. 
Siiilecter,  être  alleint  d'iiuc  roula^ion. 
HorUiei'iii ,  s.  1".  Bol.  Hóriliéric; genre  de  malva- 

cées. 
li(>i-l(liiiiiiilcl,s.  m.  Krpí't.  Ilérilinandil;  serpent 

Irés-dnn^'creuK  de  Madajíascar. 
Horiiiá<leiiN.  s.  I".  |)l.  eniiii-dédss.   Bot.    Ilerma- 

dées;  tribu  de  la  famille  des  aralacées. 
llorniAileo,  n.  adj.  Hot.  llcrmadé;  qui  ressemble 

à  une  liermade, 
ilornindo,  s.  m.  èrmado.  Bot.   Ilcrmadc;  genre 

<le  plantes, 
■icrnin«loiio,  s.  m.  irmado-ïxo.  \str.  Ilcrmadone; 

groupe  d'étoiles  situées  près  du  versean. 
Iloriiiiirrodi.siiio,  S  m.  Didiiet.  Hermaplirodisme; 
réunion  eomplètc  des  deux  sexes  dans  un  seul  in- 
dividu, 
Hpriiiiirrodltn.  s.  m.  h-mafrodi-ta.   Mytii.  Iler- 
maplirodile;  lils  de  Mercure  et  de  Vénus.  1|  Her- 
maphrodite; (jui  lient  des  deux  sexes. 
■■oriiiafroilitixtiio,  V,  Hermafrodismo. 
Blei'iiiiiiin ,   s,   f.   èrma-na.   Sœur;   fille  qui  est 
née  des  mêmes  parents.  |1  On  nomme   ainsi  les 
belles-sœurs.  ||  Sœur;  relii,'ieuse  eonversc.  |1  Sœ- 
ur; femme  qui  appartient  à  une  confrérie.  || 
Roh.  V,  Camisa,  et  dans  le  pi.  Tijeras  j orejas. 
Hcrinnnahle  .  adj,   èrmaua-blé.   Fraternel;  qui 
est  rapportablo  à  des   frères.  IJ  Assortissable, 
qui  peu  être  assorti. 
Hcriiiaiinltlciiiontc ,    adv,    èrmana-blémén-té. 

Fraternellement,  d'une  manière  fraternelle. 
HcrinaMndn,  s.  f.  Rot.  Fmpennée;  plante. 
lEermnnadft,  adj.   m.  Se  dit  de  ce  qui  est  égal 

uniforme  bien  assorti. 
Ileriiianal.  adj.  Fraternel  ;   qui  est   en   rappoit 

avec  des  frères. 
Dcrinanar,  V.  a.  As.sorlir,  assembler  deux  cho- 
ses pareilles.  |j  Joindre,   unir  par  les  liens  de  la 
fraternité. 
aeriuanar.sc,  V.  pron.   èrmanar-sé.  Fraterniser, 

unir,  vivre  en  frères. 
ncnnanazgo,  V.  Hermandad. 
Hermandad  ,  s,  f.  Fraternité;  relation  de  frère  à 
frère.  Il  Fig.   Fraternité;    union    fraternelle.  || 
Conformité,   correspondance.  ||  Confrérie,   afh- 
liation  des  plusieurs  personnes  qui   vivent  sous 
des  règles  ou  des  statuts,  il  anc.  Ligne,  alliance 
de  différentes  personnes.  |1  .\ssocialion,compag- 
.     nie  formée  sous  quelque   pieuse  invocation.  || 
^<i  Santa  hermandad;  jurisdiclion  qu'on  con- 
fond  à  lorl  avec   le  tribunal  de  l'inquisition. 
Elle  connaissait  sans  appel  des  délits  commis  / 
hors  des  villes.  On  désignait  aussi  sous  ce  nom 
un  corps  de  soldats,  espèce  de  gendarmerie  qui 
prêtait  main   forte  à  ce  tribunal   ambulant,  ||  ¡ 
Carta  de  hermandad;  lettre  de  confrérie.  d'alTi- 
lialion.  Il  Caso  de  hermandad;   crime,   affaire/ 
dont  la  connaissance  appartenait  à  la  Santa  her- 
mandad. 


^  llpriiiaiiditrMf,  \'.  Hermannrse. 
llciiiiaiioiif  ,  v.  a.  Traiter  de  frère,  en  donner  le 

nntn. 
■■«■■■iiiaiKTrr  .  v.  n.pcu  usi.  Devenir  frère. 
lier  ni  il  II  i  II.  s.  f.  èrmani  a.  Hot.  Ilermanie  ;  gcnri' 

de  la  Ciniille  des  liliatécs. 
ll<'iiiiaii(;ir«>aN,    S,    f.    pi,    crmani a-ièass.    Hot. 
llfrinaniaceL^s  5  tribu  de  la   famille   des  butné- 
riacèes. 
Iloriiiiiulárro,  a.  odj.  èrmania-téo.  Bol.  H(>rinn - 

niacé;  (]ui  resseinidi'  à  une  hertnannie. 
Ilffiiiaiiicu,  ca.  s.   dim.  de  hermano.  \.  ce  mol, 
Blt*i-iii:iiio,  lia.  s-  èrma-110.  Fii're;  garçon  <|ui  est 
né  (les  mèmespari'nts.  ¡|  IJiMu-frère;  fidle-sf,'ur. 
Il  V.  Hermana.  ||  Frère;  nom  qu'on   donne   aux 
pauvres  par  humilité.  ||  Frère;  litre  que  se  don- 
nent les  rois  nuiluellemenl  ,  comme  le   pape   le 
donne  aussi  aux  canlinaux.  ü  l'rére.sii-ur,  titres 
religieux.  ||  Confrère;  membre   d'une  confrérie. 
Il  Frère:  ermite.  ||  Fig.  Frère;  individu   (|ui  ap- 
partient à  la  communion  des  catholiijues.  ||  Frè- 
re, égal,  semblable,  pareil,  qui  est  sans  dilféren- 
ce.  Il //"rmrjno   carnal;    frère   ger.nain.  || //er- 
mano  delerhe:  frèrede  lait.  ||  Hermano  del  tra- 
bajo; gagne-denier.  ||  Hermano  político;   beau- 
frère.  Il  Hermano  uterino,  de  madre;  frère  uté- 
rin. Il  Medio  hermano;  frère  consa ti ^ruin.  ||  I»rov. 
Kntre  padres  y  hermanos,  7*0  metas  las  manos; 
entre  l'arbre  et  son  écorce  il  ne  faut  pas  mettre 
le  doigt. 
Ilcrnianiico ,   ca,    S.    èrmanou-ko.    Nom  qu'on 

donnait  par  mépris  aux  frères  laïques. 
lleriniifia,  s.  f.  èrma-ria.  Bot.  Hermaire;  genre 

de  plantes. 
Uernias,  s.  m.  èr-mass.  Bot-  Hermas;  genre  de 

la  famille  des  ombellifères, 
íioreiioeíu. s,  f,  è/ijié-zii.  Euloin, Ilcrmétie;  gen- 
re de  diptères, 
l(Ci'iiio[i(>!itica,adj.  érménéon-  fi/ia,Philol.  Her- 
méneutique; se  dit  de  tout  ce  qui  concerne  l'in- 
terprétation d'un  texte. 
Ilofniensjil,  Mvth.  germ,  Ilcrmensul;   divinité 

des  anciens  Saxons. 
Elpruip."*,  s,  m.  Sculpt.  Hermès;  gaîne  portant  une 
tète  de  Mercure.  ||  Uermes;  statue  de  Mercure. 
¡i  Myth.  Hermès;  nom  grec  deMi'rcure. 
Hïes'iuesia,  s.  f.  ¿rmé-.«iia.   Bot,   Hermése;  gen- 
re de  tilhymoloïdes, 
■Icriiiciiiaiii.seiio  ,  s,  m.  èrméssianiss-mo.   Hist. 

rel.  Hermésiani-me,  doctrine  des  hermésiens, 
llcrniei^iano,  S.  m.  érm''ssia-no.  Hist,  rel,  Her- 
mésien;  membre  d'un  parti  catholiquedu  grand 
duché  du  Bas-Rhin, 
Uet'EeiéUcamcnte.    adv,   ermétil¡am'''n-té.  Her- 

méliiniement;  d'une  manière  hermétique, 
BIcritivtico.     ca.    adj.   èrmé-ti  0.  Hermétique; 
s'est  dit  en  termes  d'alchimie  de  ce  qui  avait  rap- 
port aux  recherches  et  à  la   connaissance  de  la 
transmutation  des  métaux,  et  de  la  médecine 
universelle.  i|  Archit.  Coluynna    hermética;  co- 
lonne hermétique,  qui  à  une  tète  d'homme  au        j 
lieu  de  chapiteau. 
lioriulaiia,  S.  ni.  èrmia-na.Boi.  Hermio  :  plante 

labiée  stomachique. 
Eleruiiano,  s.  m.  èrmia-no.  Hist.  rel.  Hermien; 

discipline  d'Hcrmias. 
Hennias,  S,  m.  èr-mias.  Hermias;   chrétien  de 
la  fin  du  III  siècle  qui  écrivit   un  ouvrage  très  - 


HKU 


GOi  — 


HKU 


vstiiné,  dans  lt'(jiiL'l  il  raille  linemciil  U's  [iliilo- 
sophcs  païens. 
Ileriiiioii,  s.    m.  Iliel.  Ilrrmion;  fils  (IKuropc.  || 

liot.  IIcrmioM:  iiüiii  (lu  [laiiicat. 
Uermiuno,  S.  f.   érmin-tié.  Myll'-  gr.    IIiMinioiic; 
(illc  «le  Mars  et  do  Vénus.  |  Temps  hcr.  Hcnnio- 
iie;  fille  de  .Ménélas  et   dHclènc.  ||  Elilom.  Hcr- 
ininne;  espèce  de  papillon. 
Uei-iiiodáctila,  s.  ï.  irm'xlak-tilu.  Pliann.    Hcr- 

mndactyle;  laeine  médicinale. 
Hormodàcto.  s.  m.  éniindali-to.  Pliarni.  IleiniD- 

dacle;  racine  hulhense  qu'on  apporte  d"Oiii'nt. 
Ilcriiios^'olniio,  s.  m.  énnoij-liciiia-no.  llist.  iî;  - 
iif.'.  Herniogénicn;  di>ciple   d'IIci  ino<.'éne.  ||  l'Iii- 
lol.  Ilcrmogénien;  se  dit  d'un  suppléineal  ajouté 
au  code  firégoricn. 
neiiiolitrio,  s.  ni.  émola-rio.  LiUirg.   Héuiolaire; 
nom  que  les  Grecs  donnent  aun  livre  qu'on  ap- 
pelle aulieim'iit  hirmoloíjú. 
Heriiiopasi ,   s.  m.    érmo-iian.    Aiit.   Heimopan; 
statue  qui  réunit  les  attributs  de  Alercure  à  ceux 
de  Van. 
lIcrinoMiiniento.  adv.  értno-ssaménié.  Joliment; 
3gréal)lement,  d'une  maniere  agréable.  ||  l'arfiii- 
tcmenl.  avec  perfection. 
Ilpriiioficndw,  Ua.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  hermo- 
sear. V.  ce  verbe. 
■leriiiusendor,    ru.    adj.    érmosséador.  Embelii- 

seur;  qui  embellit. 
Ilorniosfnr.  v.  a.  Embellir;  rcnd.'-e  beau. 
HcrmoHico,  on.  V.  Hennosillo. 
Ild-inosillo,  lia.  V.  Jlennnsilo. 
HcrmoKiri**,  s.   m.  :>nt.  Ilcrmosiris;  termes  sup- 

port.inl  la  tèlc  de  Mercure. 
Hci-nioHÍNim¡imi>iitv,  adv.   superl.  de  hermaxa- 

inente.  V.  ce  mol. 
llcrnio.sÎMitiia,,  ma.  adj.   super!,  de  liennosi).  V. 

ce  mot. 
HormoNo,  ma.  adj.  ér-mo-ssn.  Beau,  joli,  agréa- 
ble; (jni  e>t  plein  de  beauté.  ||  Beau;  excellent 
dans  son  genre.  |1  Eam.  Hermosa  sewira,  belle 
dame.  I|  Prov.  Quiet)  feo  ama  fiermoso  le  parece; 
il  n'y  a  pas  de  biiils  amours,  l'amourest aveugle. 
HrriiioMitu,  ta.   adj.  dimin.  de  liennuso.   V.   ce 

mot. 
■ivriiioNuia,  s.  f.  érmossou-ra.  Beauté;  réunion 
de  lormis.  de  proportions  et  de  couleurs  qui 
plaît  aux  yeux.  \\  Be.nile;  (iu;ililé  d'une  personne 
qui  est  belle.  |1  Beauté;  agrément,  cbarmes  qui 
causent  de  ladmir:\ti<>n.  |i  Beauté;  IVmme  qui  a 
beaucoup  d'nirails  dans  sa  ligure,  qui  plaît. 
Ilerinotibla,  s.  f.  êniioli-bin.  Hist.  anc.  Hermo- 

tybie;  caste  njilitaire  chez  les  Egyptiens. 
Hoi-iiiiiloN,  s.  m.   érmoH-Uss.  Ant.  rom.  Hermu- 
les;  d>Mix  petites  statues  de  Mercure  attachées 
ensenible  par  une  chaîne. 
laeriiiiiiiSia.  S.  \.  ériidiiili-d .  Dot.  llcmandie.  gen- 
re de  plantes  dWmérique. 
lloritandiárcaH,   s.    f.    pi.    érn'tn(lia-7A'ass.  Bot. 
Ilernandiacées,   famille   de   plantes   ayant  [lour 
type  le  genre  hernandie. 
Ilcriiaiidiad»,  da.  adj.   éruaiulia- ilo.   Bol.  Her- 
nandie (]ui  ressemble  à  une  hernandie.  1 
lliM-nla.  s.  f.  èr-niii.  Chir.  et  l'athol.    Hernie;  tu- 
liii'ur  molle,  ordinairement  elasiique.  sans  chan-  I 
gement  de  couleur  a  la  peau,  située  ¡i  l.i  circón-  ¡ 
férence   ou   à   la   surface   de    lune   <les    cnvit(^s  , 
splanchniques.  et  formée  par  In   sortie  pa  tieih 


uu   totale  de  q«ieltiuun   de:,  viscères  qu'y   *«nt 
contenus.  H  Hernie:  descente  abdominale. 
Iloriiiado,  dn.  adj.  érnia-Jo.  Pathol.    Htriiié-  «c 

dit  d'une  partie  qui  fuit  l'hernie. 
Hcriilarla.  S.  f.  ¿rnia-n'a.  Bot.  Herniaire;  genrr 

de  la  famille  des  amarantoïdcs. 
llcriiiario,  ría.  ndj.  érnin-rio.  Chir.   Herniairc 

qoe  appartient,  qui  a  rapport  aux  hernies. 
Ucriilola,    S.    f.    érnio-la.   Bot.    Herniole  ;   petili- 
plante  a  fleurs  verdâtres,  qu'on  dit  être  bonne 
pour  guérir  les  hernies. 
Ileriiiu.su,  NU.  adj.   ¿rnio-sso.  Heriiieui;  qui   est 
de  la  natuie  des  hernies.  \\  Hernieui;  qui  est  at- 
teini  dune  hernie. 
iBfriil.HCa,  3.  m.  é;ii!5s-<ü.  Chirurgien   herniaire; 

qui  pense  les  hernies. 
HoriBo,  s.  ni.  anc.  \.  Yerno. 
liontiitaM,  s.  m.  pi.  érnoit-tass.  Hernutes;  sec- 
taires chrétiens  qui    forment  entre  eux  une  es- 
pèce de  société  religieuse. 
Ilcrntitiftmo  ,   s.  m.  érnoitlisS'mo.   Uernutisme; 

doctrine  des  hernutes. 
Hcro,  s.  f.  é-ro.  Héro;  prêtresse  de  Venus  à  Les- 

bos. 
■IoroaU>etórido,da.  adj.  éroalékto-rido.  Ornith. 

Héroalectoride:  qui  tient  du  héron  et  du  coq. 
Hproaicctoridu!*,  s.  m.  pi.  Ornilh.  Héroalectori- 
des;  famille  d'oiseaux,  comprenant  ceux  qui  se 
rapprochent  des  hérons  et   des  gallinacés. 
■leroalertoro,  ra.  adj.  érojléliio-ro.  Ornith.  Hé- 

roalectoro.  V.  Heroaleclôrido. 
Hero-cómico,  adj.  éro!:0'7niko.   Lilter.   Hcroïco- 

mique;  qui  tient  de  l'héroïque  et  du  comique. 
HerodcH,  s.  m.  éro-déss:    HiSt.   Herede;   nom  de 
plusieurs  rois  juifs.  |i  Pro\.  Andar  de  Hérodesá 
Pílalos;  aller  de  mal  en  \n^;  tomber  de  Caryhde 
en  Scylla,  de  fièvre  en  chand  mal. 
ncrodiaiil.Niiio.  S.  m.  èrodiouiss-mo.  hist.  relig. 

Hérodianisme;  doctrine  des  hérodieiis. 
■Icrodiaiio.  S.   m.  èrodia-no.  hist.  relig.   Héro- 
dien:  sectaire  juif  qui  suivait  le  système  d'Hé- 
rode. 
nerodiano.ita.  adj.  érndia-no.  Ornith.  Hérodien, 

qui  ressemble  a  un  héron. 
UiM-odluiioN,  s.  m.  pi.  èrudia-noss.  Ornilh   Héro- 
diens  famille  d'oiseaux  qui  comprend    les  hé- 
rons. 
ilcrodiaK  .  S.   ni.   éro-diass-  Ornith.    Hérodias: 

grand  héron  d'Amérique. 
Héroe,  s,  m.  è-roé.  Mytii.  Héros,  celui  qui  passait 
pour  être  né  d'un  dieu  ou  d'une  déesse   ||  .\n- 
liq.  Héros  ,  nom  que   les  Grecs  donnaient  aux 
grand  hommes.  ||  hist.  Héros;  nom  donné  quel- 
que temps  par  les  Homains  aux  trepases.  (¡  Hé- 
ros; celui  (jui  se  distingue  par  ses  vertus,  par  sa 
valeur,  jiar  ses  brlhs  (junlilés.  |1  Héros;  person- 
nage principal  d'un  |iocme,  d'un  conte,  d'un  ro- 
man. Il  Philul.  Libro  de  tivrors;  livre  des  héros. 
Ilrróflla  ,  s.    í.éró-fitn.  Mvlh.    Herophyle;    fille 
d'Apollon,  ou.  suivant  dautres.  fille  d'une  nvm- 
plie  idiM'iine  ou  d'une  père  mortel. 
iioroKOiiia,  S.   f.  ér()7«)-ri»(i,  Pliylol.  Hérogonie; 

titre  (lun  poème  d'Hésiode. 
Hcroiraiiinitc ,   adv.    éroi-kaménté.   Héro'ïque- 

mcnl;  dune  manière  héroiijue. 
Ilrroiridad,    èroiiidao.  Héroïcilé;  qualité   de  ce 

qui  est  héroïque. 
H**róiro.  c«.  ndj.  èro-i''0.   Héroïque;  qui  app«r- 

38 


HKH 


—  Mi  — 


UVM 


lient  AUX  bérns. 

llei*«»i<lo,  S.  f.  èroi-ilo.  LilliT  Urruide;  í'pilrc  pu 
vers  ct)in|ios(^c  sous  le  nom  de  (piplquc  licms. 

lli>roldiiN,  s.  f.  i>\.  iiro-iildfs.  Aiil.  {¡r.  llóroidps; 
fêles  qui' les  Dfljiliietis  rclcbraicnt  tous  los  iieul" 
nus  cil  mémoire  de  l'enlfviMnent  de  Scmélé  au 
ciel. 

nrroiOonr,  v.  a.  èroifihar.  Uéroïlier;  mellre  au 
ran^'  de  héros, 

llcroinn .  s.  f.  eroï-nn.  Héroïne;  femme  oonra- 
geuse,  qui  a  de  l'élévation  et  de  la  noblesse  dans 
les  sentiments,  dans  la  eonduile. 

ncrolttiiio.  s.  m.  ùroiss-nw.  Héroïsme:  ee  qui  est 
pri>[)re  et  particulier  au  héros,  et  (|ni  en  lait  1;; 
rarnclère,  i|  Héroïsme;  {grandeur  d'i\me  peu  com- 
mune. ¡1  Héroïsme  ;  vertu  portée  au  plus  haut 
<le>,'ré.    I  Héroïsme;  aciions  héroïques. 

■lri-.Mti-ati>,  s.  èrostin-to.  Héroslralc  «  éphésien 
qui.  poiu'  parvenir  à  la  postérité,  incendia  le  su- 
perbe temple  de  Diane.  On  stigmatise  un  dévaî- 
laleiir,  un  incendiaire,  en  l'appelant  un  Héros- 
irate. 

Ilcrpalortóriileía,  s.  m.  pi.  drpalêhln-riib'Ss .Ot- 
nilh.Hérpiilaetorides;  famille  d'oiseaux  qui  com- 
preiid  les  pigeons. 

■i<M-|>r.  s.  r.  ér-pé.  Ane.  art.  milit.  Herpe;  herso. 
¡  .Med.  Herpe;  espèce  de  dartre  qui  s'étend  sur 
la  peau  el  la  ronfîe.  j  Pathol.  /icr/*p.  herpe;  ul- 
cère cutané.  ¡  s.  f.  pi.  herpex,  mar.  Herpes;  cx'r- 
taines  matières  que  la  mer  jette  sur  ses  rivajícs. 
L'ambre  sris.  l'ambre  jaune  sont  des  herpes  ma- 
rines. ',  On  désigne  aussi  sous  ee  nom  l'ambre, 
les  coraux,  etc..  que  la  mer  laisse  à  découvert 
sur  certaines  côtes.  |  Les  choses  éparses  qu'on 
trouve  au  bord  de  la  mer,  cl  lioiit  le  proprié- 
taire est  inconnu.  ¡  Herpes,  herpes;  ardeur,  in- 
flammation avec  pustules  qui  rongent  la  peau. 

Hcrpete.  s.  m.  inus.  V.  Herpe,. 

Blerpético.  ca.  adj.  Pathol. Herpétique;  qui  a  rap- 
port aux    dartres. 

MerpctoH,  s.  m.  Chir.  Herpéton;  ulcère,  espèce 
de  dartre  qui  serpente  en  se  portant  d'un  endroit 
dansun  autre. 

Her¡ie<ótero,  s.  m.  Ornilh.  Herpétolhère  ;  nom 
donné,  au  genre  macagua. 

HeriMiuia»,  s.  f.  pi.  Ant.  J/érochics;  fêle  grec- 
que. 

Elorrada,  s.  f.  Seau  à  contenir  de  l'eau.  |  Una  her- 
rada no  es  caldera,  (ig.  fum.  manière  de  s'excu- 
ser d'une  faute  légère. 

nerraiJoro.  s.  m.  L'action  de  marquer  le  bétail. 
Lie;j  destiné  pour  cette   opération. 

Horrado.  t!a.  érra-do.  ||  Agua  herada,  eau  dans 
laquelle  on  a  plongé  un  fer  rouge.  ]  s.  m.  Seau 
à  contenir  de  l'eau. 

Herrnrtor ,  S.  m.  Ferreur,  celui  qui  ferre,  qui  po- 
se les  ferrures.  |  Maréchal  ferrant. 
Elcrradiira.  s.  f.  Fcrde  cheval.  ll  Mostrar  ¡as  her- 
raduras,  ruer,  en    parlant   d'un   cheval.  ||  Fig. 
Fuir,  mnnlrer  les  talons.  |  Dar  una   herradura 
en  c¡  clnvn  y  ntra.  fig.  fam.  lîattrcla  campagne. 
Herragp.  s.  ni.  Ferrure;  garniture  de  fer.  |  Ferru- 
re; fer  employé   pour  ferrer  un  cheval.    |  Serru- 
rerie. Il  Ferrure;  nom  donné  aux  penlures  et  aux 
gond*  cloués  sur  l'étendue  et  le  gouvernail  d'un 
bâtiment,  bien  qu'ils  soient  de  fonte. 
HerruusScBírt.    s.  f.    l^errement.  outil   de   fer.  | 
Jerrure,  garniture  de  fer.  jl  Fig.  Cornes  de  tan- 


reau.  boisde  cerf,  etc.  |  Fig.  Fam.  Denis.  ||  Ane. 
Ferrure.  |  Menear  la  herramieula,  W'A.  y  iani. 
bien  jouer  des  mâchoires,  bien  boire,  bien  man- 
ger. 
llprrnnieiital,  s.  m.  Fcrriére;  sac  de  cuir  qui 
contient  les  choses  nécessaires  pour  ferrer  un 
cheval.  |  \nc.  Forgeron. 
Herrar,  v.  a.  Ferrer,  mettre  des  fers  aux  pieds 
des  chevaux.  I|  Marquer  le  bétail  avec  un  fer 
chaud.  I  Inus.  mettre  aux  fers.  |  Herrar  «r»  ne- 
(¡ro,  esi.imper  un  nègre.  ||  Herrar  cor\  ramplo^ 
nés,  ferrer   à  glace. 

iierraj.  'i.  m.  Le  noyau  de  l'olive,  après  qu'on  en 
a  extrait  l'huile. 

Birrmi.  s.  m.  Dragée,  mélange  de  grains  pour 
les   (  hcvaux.  ||  Lieu  oii  l'iin   sème  la  dragée. 

JBorrofuil,  s.  m.  V.  Herreùar. 

ii«Mroiinr,  s.  m.  Endroit  où  l'on  sème  la  dragée 
pour   les  chevaux. 

aiorrcria,  s.  f.  Ferrerie;  forge  où  l'on  fond  le  fer 
tiré  des  mines.  ||  Ferronnerie;  lieu  où  l'oufabri- 
(;ue  des  ouvrages  de  fer.  |  Fig.  Grand  bruit,  va- 
carme,  tintamarre,  i  Métier  de   forgeron. 

Blcrrerico.   ¡Ilo.    Ho.  dim.  de    Herrero. 

Blrrrerlllo.  s.  m.  Sorte  de   petit  oiseau. 

3BtMi-«'ro.  s.  m.  Forgeron,  ouvrier  en  fer.  ¡  Man- 
teau li)ii;r.  !  Herrero  de  ijnieso,  forgeron  qui 
ne  travaille  que  les  grosses  pièces,  j  Ornilli.  Ho- 
rero; espèce  de  pic  des  Fbillipines. 

llt>rroron.  s.  m.  Mauvais  forseion. 

BBorrcruolo,  s.  m.  dim.  de  Herrera.  Petit  forge- 
ron. ¡  Surte  de  long  manteau.  ¡  Petit  oiseau  dont 
le(  hnnt  imite  le  bruit  des  ouvriers  or.  fer.  |  SoJ- 
dal   de  i';nuieiinc  milice  Allemande. 

Iicrrotr,  s.  m.  Fcrrct;  afferon,  fer  d'aiguillette. 

sa<'rrptcar.  v.  v.  Ferrer,  des  aiguillettes,  etc.  ¡ 
Inus.  Marijuor  avec  du  fer. 

aiorroKtieio.  s.  m.  Petite  pièce  de  fer 

ilorrial,  adj.  |  Uni  herrial,  espèie  de  gros  raisin. 
I  BBcrrii).  s.  m.  Rouille. 
•8aerr«>jo.  S.  ni.  inus.  Verrou. 

iBorroii.  S.  m.  Palet  de  fer  percé  au  milieu,  dont 
on  se  sert  pour  enfiler  un  clou  liché  en  terre. 

■■orr«iin<la,   S.   f.  Coup  donné  avec  le   herrón.', 
Coup  violent   comme   si  t)n  le  donnait  avec   du 
fer. 

Ilorropoa.  s.  f.  Inus.  Anneau  de  fer  qu'on  met 
au   pied  des  prisonniers. 

iiorro|>(>ado,  da.  adj.  Inus.  Qui  a  les  fers  aux 
pieds. 

BBernisioiito,  ta.  adj.  inus.  Rouillé,  qui  a  le  goût 
du   fer. 

Hrmimlirar.  v.  a.  Ferrer  l'eau,  lui  communi- 
quer un   goût    ferrugineux. 

IBei-riiin'Zirargio.  V.  pron.  Prendre  un  goût  ferru- 
gineux, en  parlant  de  l'eau  on  de  toute  autre 
lifjucur. 

Herriinibi-p,  s.  f.  Rouille  ou  scorie  de  fer.  ¡  Goût 
de  fer. 

BB<>i-riiiitfírn.«n  .  sa.  adj.  Rouillé,  couvet  de  roui^ 
Ile.   fcrnit:ÍMeux. 

Hcs-fse.  s.  m.  ér-ssé.  Agrie,  //erse;  instrument 
qui  a  d'un  côté  divers  rangs  de  dents,  lesque- 
lles étant  tournées  vers  la  terre,  servent  à  rom- 
pre les  mottes  d'une  terre  labourée,  on  à  roco«- 
vrir  les  grauis  nouvellement  semés.  ||  Herse: 
sorte  de  clKimlelier  d'église  fait  en  triangle,  et 
sur  les  poinles  duquel  ou  met  des  cierges.  ||  Art. 


Hi:s 


—  003  — 


H  ES 


mi!it.  //('ise;  espèce  de  grille  «mi  t\>'  trcilüs  à 
grosses  poinles  de  bois  ou  de  fer,  qui  csl  ordi- 
iiairemoiil  placée  éntrele  poiit-levis  el  la  porte 
d'une  ville  ,  d'un  diale.iu  .  pour  en  délendre 
l'entrée,  et  qui  se  lève  on  s'ahal,  selon  les  occa- 
sions. On  appellii  herse  d'atlrape,  celhî  ciui  po- 
sée  les  dents  en  1-air,  au    milieu   d'un  cln-iiiin, 

•  en  interdit  le  dieniin.  |  l5ol.  //erse;  ^'cnre  de  la 
famille  des  retacees,  composé  deciuolre  espèces, 
dont  une  est  propre  à  l'Kurope.  ||  Iclillivol.  //er- 
se; espèce  de  poisson  du  Nil.  |1  Mee.  //erse;  se 
disait,  au  ihé;\lre,  d'une  tableltc  cachée  au  spec- 
tateur, sur  laquelle  on  mettait  des  lampions; 
pour  éclairer  vivement  un  point  de  la  décora- 
tion. 

Ucrtn,  s.  f.  Mylh.  Sep.  //ertha  ou  //erlhc;  divi- 
nité très-vénérée  chez  les  anciens  (iermains. 

Uoriilo,  s.  //érule  ;  nom  d'un  peuple  (lermain 
dont  le  chef  doacre,  s'empara  de  l'Italie  en  47fi. 
L'empire  des  Ostrogoths  s'éleva  sur  celui  des 
i/érules.  ||  adj.  Peuple  hérule.  ||  //ist.  Hérule; 
royaume  dis  //érules,  fondé  en  Italie  en  476.  par 
Odoacre  et  détruit  par  Théodoric  en  493,  pour 
être  réuni  à  celui  des  Oslrofîoths. 

Dervcittiir,  v.  a.  Faire  bouillir  un  peu,  échan- 
der, 

liervcr,  V.  n.  inus.  Bouillir. 

Mervl<lííro,s.m.  Bruit  de  l'eauqni  bout,  bouillon- 
uement.  |  Ràlement,  bruit  causé  parla  difficul- 
té de   respirer.  ||  Fír.   Quantité,  abondance. 

Ucrvicaitr,  atlj.  V.  Hervir.  Bouillant. 

llerviialeuto,  S.  m.  Bouillonnement,  échauffc- 
ment. 

Hervir,  V.  n.  Bouillir.  ||  Fift.  Ktrc  bouillant,  ex- 
trêmement chaud  ¡| //(i)r(r  de-en,  fifí.  Fourmi- 
ller, abonder.  ||  Fiiî.  tiouillonner.  on  parlant  des 
eaux  de  la  mer.  ||  Hervir  la  snngre,  bouillir  dans 
les  veines,  enparlantdu  sanp;.  ||  Me  kierven  los 
sesos,  mátete  est  un  volcan. 

UtTVAr,  s.  m.  érvor.  Bouillonnement,  ébulition,  || 
Chaleur,  feu,  vigueur,  vivacité.  ||  anc;  Fig.  Fer- 
veur, il  Inus,  li^'.  Acharnement. 

Ilervoeillo,  Uo.  s.  m.  dim.  de  lierror.  Légè- 
re éhuililioir  bouillonnement  passager. 

H<M  vorl/,«r«c.  V.  pron.  érvorizar-sè.  Inus.  S'é- 
chaufl'er,  s'exalter. 

liorvoroN»,  so.  adj.  Inus.  Fougueux,  fervent, 
cliaud. 

■IcNc,  é-ssé.  Hist.Hesse;  partie  du  cercle  du  Haut- 
Bhin,  qui  se  divisait,  en  deux  Lan^'raviats,  celui 
ec  Hesse-Casiel,  et  celui  de  Hesse-lVarmstadl. 
Le  premier  fut  érigé  en  électorat  par  le  recez  do 
l'Empire  de  1803.  La  plus  grande  partie  de  rec- 
toral de  //esse-C.assel  fuit  incori)orée  du  royau- 
me de  Westphalie  ei\  1H()1>.  ||  Geogr.  liesse;  un 
des  Fiais  de  la  confédération  Germanique; 
700.000  habit  ans. 

■leMfora,  s,  m.  ésfora.  Minér.  llesphorc;  un  des 
noms  de  la  chaux  tlualéc  verte  phosphores- 
cente. 

UcMÎcnte.  s.  m.  Ilist.  Bel.  llésicate:  nom  donne  à 
des  sectaires  (jui,  pour  atteindre  à  la  pcifectidii, 
se  donnaient  des  éblouisscmenls  en  lonrno- 
yanl. 

lIcwIciiNo.  ndj.  éss¡ón-.<tsL  déogr.  llessois;  qui  est 
de  la  lles>e.  (jui  appartient  à  la  //esse,  ou  à  sf> 
habitants.  |'.  S'emploie  aussi  comme  subs- 
tantif. 


UrMiitiia,  Ü.  f.  Mytb.  gr.  ¡lesione;  t:llc  de  Laonié- 
don,  roi  de  Troie,  el  sœur  de  Friam.  tile  fui 
exposée  au  monstre  marin  envoyé  par  .Neptune, 
ineis  Hercule  la  délivra  au  moment  où  elle  allait 
être  dévorée.  M  //elmint.  //ésione,  genre  de  vert 
a  sang  rouge. 

il(v«U|iiiii,  s.  f,  éssiliid.  Myth.  gr.  //ésycbic;  le  si- 
lence {¡ersonnifié. 

iK'NiqiiiAdaM.  S.  f.  Mylh.  //esychiodes;  prêtres- 
ses des  guménides. 

BicHitoeioii,  s.  f-  éssilazion.  Doute,  irrésolution, 
perplexité,  hésitation. 

llesnitiitf,  s.  m.  Ilist-  Relig.  //ésitanl;  nom  qui 
fut  donné  aux  entychiens  el  aux  acéphales,  par- 
ce qu'ils  rejetaient  le  concile  de  rhalcéduiiie  eu 
hésitant.  Il  Hésitant;  nom  de  sectaires  du  VI  siá- 
cie,  qui  n'avaient  pas   de   doctrine  fixe. 

HPMper,  s.  m.  éspér.  Astron.  Ilesper;  nom  que  l'on 
donne  quelquefois  à  la  planète  Vénus,  lorsqu'el- 
le brille  après  le  coucher  du  Soleil. 

UcNitiTiu,  éspé-ria.  Gcogr.  anc.  Ilespérie;  nom 
que  les  Grecs  donnaient  à  l'Italie  et  les  Romains 
à  l'Kspa^ine  parcequ'ils  avaient  cespaysau  cou- 
chant. S'emploie  quelquefois  en  général  pour 
tout  pavs  occidental  relativement  à  ua  autie. 
L'Esiiagnc  csl  l'hespérie  de  l'Italie.  i|  Myih. 
Hespcrie;une  des  //espéries' 

llef«i>érico,  es»,  adj.  és;)^rt-/.o.  Géogr.Hespérique^ 
qui  est  de  l'Hespérie.  H  Sistema  espeaico;  sys- 
tème hespérique;  l'ensemble  des  chaînes  de 
montagnes  qui  couvrent  l'Espagne. 

n('.M]»erid<Mi.  adj.  éspcri-déa.  Bot.  Hespéridé;  qui 
ressemble  .i  l'oranger. 

Ilt^.xporiilen'i,  s.  f.  pi.  Bol.  Ilespéridées,*  famille 
de  plantes  qui  renferme  les  orangers,  dont  on 
supi)ose  qu'était  rcmpliie  jardin  mythulogiquc 
des  Ilespérides. 

Ilosiipride.v.  s.  f.  pi.  éspéri-dess  Myth.  Hespéri- 
des;  (ille  d'Ilespérus.  ou.  selon  d'autres,  tilles 
d'Atlas  el  d'//espérie;  on  croit  généralement 
qu'elles  étaient  trois.  KUesétaienl  preposeesd  la 
garde  des  pommes  d'or  que  Junon  avait  données 
à  .lupiler. 

Ilofxiiérido.  «la.  adj.  éspéri-do.  Entom.  Hespéri- 
dé; qui  1  essemble  à  une  hespérie.  H  s.  m.  pL 
Hespéridos  ;  famille  d'insectes  lepidópteros 
diurnes  ayant  pour  type  le  genre  hespérie. 

SB«>«i»(TÍo.  ría.  a<lj.  éspé-rio.  Geogr.  anl.i/csp¿- 
rien;  ancien  peuple  d'Fspagiie. 

Il<-!«}ici-ii<4.  s.  m.  Mvth.  (.'r.  //espérus:  fils  de  Ja- 
pel  et  père  des  //esperides.  selon  quelques  au- 
teurs. 11  périt  dans  une  tempête,  tandil  qu'il 
faisait  des  observations  astronomiques-  On  lui 
rendit  dans  la  suite  les  honneurs  divins  el  sou 
nom  fut  donné  a  une  étoile. 

llPMo.  s.  n.  ('-.«.id,  Mylh.  l'.ell.  //ésus;  Dieu  des 
combats  ihe?  les  anciens  Gaulois-  On  lui  sacri- 
fiait des  victimes  humaines.  On  le  représentait 
à  demi  nu.  dans  latlilude  de  frapper  avec  une 
hache  ou  une  serpe,  ou  de  couper  le  gni. 

llPf  ((>r.  s.  ma.  (slcr.  Bot.  //eister;  genre  de  plan- 
tes de  la  famille  des  hesperides.  établi  pour  un 
ai  lue  de  la  martiniquc  vulgairement  appelé  bois 
de  perdri/. 

llrNtci-la.  s.  f.  ésté-ria.  Bol.  //eistérie;  genre  do 
p'.uites  de  la  famille  des  //espOridees. 

lli'Niiarpa,  S.  m.  //isl.  //estiarquc;  celui  qui 
puriliait  le  lieu  où  devaient  de  foire  les  assem 


HKT 


—     iWir 


MET 


bléps  du  peuple  il  Alheñes. 

Betorndcina.s.  f.  étéradél-fia.  Aiiul.  //¿'teraiU-l- ^ 
phie;   moiislruiisilé  (lue  ü  riiiiplaiilntit)ii  «l'un  | 
sujet  iiuüin[.lel    sur   le    (levant    du  corps   d'un 
autre. 

net<'rii«l('lllniio,iin.  ndj.  Anat.  //(^léradelptiien;  | 
se  dit  des  moiislres  par  hélérndeipliie.  ! 

Uct<M-a<iclll('o,rii.  udj.  élértidélfi-l^o.  Anat.  lié-  j 
teradelpliiiiui  ;  tiui  üflre  les  caractères  de  llleló- 1 
radilpiiie. 

UetoiaHoiro.  s.  m.  Anat .//éteradelphe;  monstre 
doiihie  dont  le  |)arasile,  privé  de  tOte,  repose  sur 
la  laie  antérieure  de  l'antre  sujet. 

■iftcrniirt,  s.  r.  (■/( '/(i-Z/Vf.  Anal.  7/éteralie;  état 
des  nioiislres  liéléraliens. 

Uctci-aliaiio,  na.  ndj.    Anat.    Iléléralion;   se  dit 
des  monstres  doubles  dans  le  mode  et  le  lieu  de 
leurinscrtion. 

Hetoraiioo,  ca,  adj.  Anat.  llétéralique;  qui  offre 
les  caractères  de  l'iiétéraiie. 

Hetoria,  S.  f.  i'fti-7  in.  Ilist.  Ilétairie;  no'P  des  as- 
socialiims  politiiiues  qneformèrent  danslestlrecs 
au  tcnipsde  la  pnerre  liu  Péloponnèse,  contre  les 
partisans  de  Lacédémone.  C'est  du  sein  des  hé- 
tairiesquc  Lisandre  tira  les  trente  tyrans.  ||  Flé- 
tairic:  se  dit  aussi  des  sociétés  qui  se  formèrent, 
dans  les  premières  années  du  Xl\  siècle,  en  Va  • 
lachie,  en  Moldavie  et  dans  quehiues  contrées 
de  la  Grèce,  pour  préparer  l'affranchissement 
destîrecs,  et  les  soustraire  au  joug  musul- 
man. 

■leteilai-ca,  S.  m.  Hist.  Hétniriarque;  nomdesof- 
licierl  qui  comniandaient  les  troupes  auxiliaires, 
dans  l'empire  de  (^.onstanlinople.  Il  y  avait  uu 
hetairiarijuc  et  un  prand  hélairiarque. 

Uetéi'iros,  s.  m.  pi.  èié-ri/éss.  Ane.  art.  mil.  Hé- 
térices;  corps  de  cavulerie  qui  jouissait  de  cer- 
tains privilèges  sous  .Mexandre  le  Grand. 

■léterilo.  la.  adj.  èlêri-lo.  Zool.  Ilétéryle  ;  se  dit 
des  œufs  qui  contiennent  des  substances  étran- 
gères. 

UeteriMta,  S.  m.  ètéris-tw  Ilétairiste;  membre 
d'une  hèlairie.  |  S'emploie  aussi  comme  ad- 
jectif. 

Ilctcrobranco,  ca.  adj.  è(crobrnn-ko.  Ichlhyol. 
Ilétérobranche  ;  dont  les  branchies  varient  pour 
la  forme  ou  pour  la  dispositiont. 

Hcterubrancos,  s.  m.  pi.  èlérobranAioss.  Zoo\. 
Hétérobranches  ;  famille  de  la  tribu  des  siluroï- 
des,  comprenant  des  poissons  dont  les  bran- 
chies sont  accompagnées  d'appendices  raminés. 
Il  Conchyl.  Hétèrobranches  ;  ordre  de  la  classe 
des  acéphalophores  ,  embrassant  des  animaux 
dont  les  branchies  varient  quant  à  la  forme. 
Parmi  lc$  mollusques  hétèrobranches  ,  les  uns 
sont  lixès  et  les  autres  libres  ;  et  parmi  les  uns 
et  les  autres  on  en  observe  de  simples  et  d'a- 
grégés. 1  Crusl.  Hétèrobranches;  ordre  de  crus- 
tacés,  dans  lequel  on  range  ceux  qui  ont  les 
branches  irès-diversifiées  sous  le  rapport  de  la 
forme  et  de  la  situation. nErpét  Hétèrobranches; 
famille  de  reptiles.  |i  s.  m.  Hétérobianche;  pois- 
son du  Nil. 

Hetri-obranquote,  s,  m.  èlérobranké-lé.  Ich- 
thyol.  Hétérobranchet  ;  genre  de  poissons  ren- 
fermant la  silure  d'Egypte. 

«Setcrocárpela.  s.  f.  étérokár-péla.  Bot.  Hété- 
rocarpelle;  genre  de  plantes  cryptogames. 


Uctoi-uriiriiiaiio,  na.  udj.  étéruharpia-nu.  Dut. 
Hélérocarpicn  ;  dont  le  fruit  résulte  d'un  ovaire 
modilié  jiar  (juelque  partie  acces-soire. 

Uct<-rocar|to,  adj.  ¿'/cro/i«r-/j«.  Bot.  Hétérocur- 
pe  t  qui  porte  des  fiuits  divers.  On  donne  cette 
epilbète  a  la  calallride  des  synanlhérées  ,  (juaud 
elle  (ilVre  des  o\  aires  et  des  fruits  dissemblables, 
soil  par  eux-u>emes,  soit  [)ar  leur  aigrette.  L(;  , 
«lesinode  hélcrocarpe  est  ainsi  ap|>elé,  parcecjue 
ses  épis  portent  en  bas  des  gousses  rondes  et 
monospi'rincs  .  en  haut  des  légumes  à  su  ou 
sept  ariiculaliuns  ,  dont  chaum  renferme  une 
semence. 

Ue(<>i-oróri(lo,  «I.t.  adj.  Héroié-ridn.  Kntom.  Hè- 
tcroceride;  qui  resscinble  à  un  heièrocère. 

llfti'rorérido.H,  s.  m.  pi.  èléioiC-riilus.  lîiilom. 
Hèlerocérides  ;  famille  d'insectes  colèoplcres, 
(jui  a  pour  type  le  genre  hétcrocère. 

■letiTÓcero.  s.  m.  èléro-iéro.  Kntom.  Heièrocè- 
re ;  genre  de  coléoptères  pentauières  ,  qui  ont 
le  corps  arrondi  ou  ovale  et  le  corselet  con- 
vexe. 

llet4M'Accto«i<t,  s.  f.  ctéro7.cté-liss.  I.og.  Hétéro- 
zéléle  ;  genre  de  sophisme. 

llei*M-ófIilo.  (a.  adj.  éléro-hlilo.  Gramm.  Hété- 
roclite ;  (]ni  s'écarte  des  règles  communes  de 
fanalogie  grammaticale. |\Fig  et  lam.  Hétérocli- 
te; (pli  a  qiieliiue  chose  d  irregulier  et  de  bizar- 
re, en  parlant  des  |iersoiines  et  des  choses.  ||  B. 
arts.  Hétéroclite  ;  qui  secarte  des  règles  ordi- 
naires de  l'art.  Il  Mot.  Hétéroclite;  se  dit  des 
plantes  (pii  ont  les  sexes  séparés  (luoin.u'elles 
soient  iiioniiHiues  ou  dioïques.  ||  Dipl.  Hétérocli- 
te; se  dit  des  bulles  qui  sont  irrégulières  dans 
qoelqnes  uns  de  leurs  éléments. 

lIolt-róeruwM,  s.  m.- pi.  ètéro-lditnss.  Ornith.  Hé- 
téroclites; famille  de  l'ordre  des  gallinacés,  ren- 
fermant un  seul  oiseau  ,  le  syrrhaple  hétérocli- 
te ,  (¡ui  est  d'un  type  bizarre  et  anormal. 

Uctci-uiMima.  s.  f.  et  rulio-mn.  iiot.  Hétérocome; 
genre  de  ciiiarocéphalcs  ,  renfermant  deux  es- 
pèces originaires  du  Brésil. 

Uctt-rncrioiaiio,  na.  adj.  èlérohrizta-no.  Entom. 
Hétérocricien  ;  dont  le  corps  est  composé  d'an- 
neaux dilTérents.  ||  s.  m.  pi.  Hétérocriciens  ;  or- 
dre de  (hétiqiodes,  cnmprenant  ceux  de  ces  ani- 
maux dont  les  anneaux  du  corps  sont  très-diffé- 
rents les  uns  des  autres. 

llcitMocrinia.  S.  f.  ètéro'  ri-nia.  Pathol.  Héléro- 
crinie  ;  sécrétion  anormale. 

IBetcrocronio.  ma.  adj.  Didact.  Hétérochrome; 
qui  est  de  plusieurs  couleurs. 

ilctcrodàctilo,  la.  adj.  èléroddk-tilo.  Zool.  Hé- 
téréodactyle;  dont  les  doi.Hts  ne  se  ressemblent 
|)as. 

Hetcroilácttlo,  S.  m.  Erpét.  Hétérodactyle;  gen- 
re de  rept'les  sauriens,  il  Ornith.  Hètèrodadj'c. 
genre  d'oiseaux  grimpeurs  ,  dont  le  doist  e^fr- 
ne  est  versatile.  Il  s.  m.  pi.  Heterodáctilcs;  Hé- 
térodactylcs.  Ornith.  Famille  de  l'ordre  des 
grimpeurs  ,  comprenant  des  oiseaux  dont  le 
doigt  externe  est  versatile  ,  comme  les  coucous, 
les  barbus,  etc. 

ll(>(('ro«lonfIi-o,  S.  m.  Bot.  Hètérodendre  ;  genre 
de  la  famille  des  térèbenthacèes  ,  qui  ne  renfer- 
me qu'une  espèce  de  la  Nouvelle-Hollande. 

Hoterodcinio,  ma.  adj.  Zool.  Hétéroderme,  dont 
la  peau  n'a  pas  le  même  aspect  que  tout  le 


HIÍl' 


GOo  — 


HET 


corps. 
UctrroderiuoM,  S.  iii.   pi.    ètérudérmoss.  Erpét. 
Hélérodcrmes  ;   famille    de   reptiles  ophidiens, 
renfirmani  ceux  (jui  ont  des éciiilles  sur   le  dos 
et  des  platines  sous  la  ipieue,  le  ventre,  et  dont 
.les  niarlidiies  smit  dilalaltles.  il  Idilhyol.   Iléié- 
rodeiines  ;  divisioa  de  la   sous-tlasse   des  pois- 
sons f^natlioilonles ,  comprenaiil  ceux   dont  la 
[)eau  est  de  structure  varial)le. 
Hctoroitimin,  s.   f.  .Vnat.  llélérodyniic  ;   ninns- 
truosilé  douille  qui  consiste  diUis  une  tèle  ini- 
pliMilée  sur  l'épifrastre  d'un  suielbieMCiinronné. 
iSetortitlimiiiiio.  iiu.  adj.   Auat.    Uelérodyniien; 

se  dit  (les  monstres  hélérodyniie, 
IBetcrodiiiio.  s.  m.  Anat.  lleiérodymc;    monstre 
double,  produit   jiar  l'imiiliniation  d'une  lète 
imiarfaite  sur  l'épij^aslre  d'un  sujet   bien  con- 
f(Mmé. 
IIeti-i'<»tliiiilco,  ca.  adj.  elcrudi-mñio.  Anal.  Ilé- 
tériidymiquc;  qui  otVrc  les  cara<;lères  de  l'iiété- 
dymie. 
lEtevixiikiite,  adj.  Hist.  nal.  Hétérodonte  ;  dont 
les  dents  ou  les  dentelures  sont  diliéientes  les 
unes  des  autres.  I  s.  m. /ít'f(!ro(/r)níc.    Bot.   Hé- 
térodonte; fjenie   de  mousses.  H  Krpét.  Hétéro- 
donte; genre  de  reptiles  ophidiens.  |  Ichlhyol. 
Hélérodonte  ;  ficiire  de  squales.  H  s.  m.  pi.  /f;'- 
terudonles,  lîrpét.  Iléiéredontes;  famillede  rep- 
tiles ophidiens  ,  comprenant  ceuv  qui  ont  ijnel- 
ques-unes  de  leurs  dents  maxilloircs  |dub  |;ran- 
des  (jue  les  autres. 
IBftei-ud»\ln,  s.  f.  ètérodoxid.  Thénl.  Hétérodo- 
xie :  opposition  aux  sentiments   orthodoxes  sur 
un  objet  peu  important  et  sans  scission. 
Uuti'i-odo\o,  stu.  adj.  Théol.  Hétérodoxe;  qui  est 
contraire  aux  scnlimenls  reçus  dans  la   relifçion 
catholique.  1|  Hétérodoxe  ;   chaque   secte   traite 
d'hétérodoxes  ceux  qui  n'aiiopicnt  par  ses  opi- 
nions relif;ieuses.  Il  Hétérodoxe  ^   épithéte   don- 
née par  Linné  aux  botanistes  (|ui  ont  fondé  leurs 
méthodes  de  clas^ifnation  sur   la  considération 
de  toute  autre  partie  quecelles  de  fructification. 
I  S'emploie  aussi  comme  substantif. 
Htofoilla,  ?dj.  Ilot.  Helérophylle  ;  dont  les  feui- 
lles ou  folioles  sont  dissemblables. 
iKcroliltii,  s.   f.  éiérofi-liii.  Bot.   Uétérophyllie; 
état  d'une  plante  dont  les   feuilles  ditVerent  les 
unes  des  autres  snus  un  rapiiorl  (luelroiuiue. 
nt<>rosan*ÍH<  s.  f.  Hol.  Hetérof^amie  ;   état  d'une 
plante  ¡iraminéc  dont   un  calice    renferme    des 
fleurs  hermaphrodites  ,  et  l'autre  des  mâles  ou 
des  i'einellcs  seulciiient. 
li<>t4'i-o;:aDno,  ma.  Hot.  Héléroji;nme;  se  dit  d'une 
plante  (pii  ollVe  le  c^iraclére  de  l'héléroiiamie.  | 
Iléléroj;;ime  ;  se  dit  des  pbintesqni  ont  deslleurs 
monoïques,  dioïij  lies  ou  |)d  i  ¡iauies.  Il  Hciero^'a  me; 
se  dit  des  calices  d<'S  ^'ramioées  polyj.'aines.||Hé- 
lérogamerse  dit  des  capilules  des  syiianthérees, 
lorsqu'ils  renferment  des  fleurs  de  sexe  d  i  lièrent. 
■Icti>ru;;t*iiea.  adj.  ¿(  mq-hi-nón.   Miner.   Hitero- 
gône.  se  dit  de  la  texture  d'une  roche  quand  les 
parties  qui  la  constituent  dilTèrent  de  nature  ou 
d'aspect. 
Ilei«-i-oxcii4'a.<«,  s.  f.  pi.  ètérogh-é-ni^ass.  Bot.  Hé- 
téro;;énes;  ordre  de  bi  classé  des  lichens  idictha- 
lamcs;  comprenant  ceux   dont  les    conciptaclos 
ronlienenl  un  novan  renfernté  dans  un    perilhe- 
cion. 


UcteroséiiCo,  eo.adj.  éréruij-lu-né ¡.  iJidacl.   Hé- 
térogène; qui  est  de   nature  ddférente.  l|  \rilh. 
yúmero  lieteroaéno,  nombre   hétérogène;  nr»m- 
bre  composé  d'entiers  et  de    fractions,  i,  Nùi/te- 
ros  sordos  Itclero  .éneos:  nnnbres  sourds  h.'lért»- 
génes;  ceux  (jui  ont  ilifféreiilssi.ini'sr.id.caux.  \\ 
Chiin.  Hétéiogéne.  dont  les  p  irties  s  ml  de  natu- 
re différente  les  unes  des  autres,   soit    par   leur 
nature,  soit  par  leur  densité,  s;"il  par  leurs  qua- 
lité ou    propriété.   Les  choses  arîitic;elles  sr>nt 
composées   de  parues  hétérogènes  composées  de 
beurre,  de  caséum.  de   petit    lail.Tous   les  ani- 
maux, tous  les  végétaux  et   plusieurs  minéraux 
sont  helerogénes.  Il  eu  est  de  même  de  l-air,  (jui 
est  com[)osé  d'un  lluide  tres-pro¡'re  à  la  respira- 
tion, et  d'un  autre  qui  est  nullement  capable  de 
remplir  cette  fonction.  ||  Sous  le  p  dut  de  vue  de 
la  division  mè(ani(juehétérogénc,se  dit  descorps 
dont  les  parties  séparées  n'ont  pas  la  mè:ue  na- 
ture que  ces  corps,  (|U'ils  soient  simples  oiiíjuils 
soient  composés.  |]  Sons  le  point  de  vue  de  la  di- 
vision    chimi(|ue,    héléro.'ene   n'est   appl. cable 
qu'aux  corps  comi>os<s.  |1  Hist.  nal,  Helercgene; 
se  dit  quelquefois  seulemen'   des  corps  dont    les 
parties  sen^ldes  sont  de  difiérenlc  nature,  com- 
me le  corps   des   animaux  qui   est   composé   de 
peau,  de  chair,  d'os,  etc.  les  arbrcsqui  sont  com- 
posés d'écorcc,  de  bois,  de  feuilles,  etc,i|(lrainin. 
Hétérogène;  se  dit  des  noms  (|ui  appariiennent 
à  la  fois  il  plusieurs  genres  nMedec.  Hétérogène; 
se  dit  d'une  (jualité  des   humeurs  du  corps  liu- 
niains  différente  de  celle  qu'elles  doivent  avoir 
dans  l'état   de   santé.  1|  (iig.  //élérogène;  se   dit 
pour  désigner  un  corps  tlont   les  membres  sont 
divisés  par  des  opinions  contraires. 
H4?teros«:>ii(>0!4,  s.  m.  pi.    ètêro<i-hénéos.   Zooph. 
/7étérogénes;  ordre  de  phytozoaires,  dans  lequel 
on  comprend  ceux  qrii  se  composent  d'une  cou- 
che animale  et  d'un"   couche   calcaire,   et    dont 
l'ammalité  est  répandue  dans  tout  l'ensemble  de 
l'être,  mais  qui  ne  sont  ni  polypes  ni  zoocarpes. 
■itej^i'ostMieMlM,  s.  f.  ¿féroi/-/i*'fiessiî.t.  Anal,  //é- 
lérogèncse;  anomalie  qui  porte  sur  la  situation, 
la  couleur  elle  nombre  des  fœtus  d'une  même 
gestation. 
IlL'toi-oseiila,  S.  f.  ètéroq-hé-nia.  VUys.   //étéro- 
génie;  production  d'un  être  vivant,  non  par  des 
ètr.s  de  même  espèce  que  lui.  mais  p.ir  des  être* 
d'une  autre  espèce,  soumis  a  l-iiil1uence  de  cer- 
taines circonstances.  C'esl  ce  TU'on  nomme  com- 
munémenl  génération  spontanée 
ll(>l(>i'(t:(<Mi]dad.  &.    f.  Éliiro(i-h''nidndd.    Didacl- 
//eterogeneite,  qualité  de  ce  qui  est   hétérogène. 
Iletri-4t:;iik(i.  lia.  adj.  è/<  ro /-/li-no.  Knloin.  J/cté- 
rogvne;  se  dit  des  ammauxd ml  l'i-spèce  se  com- 
pose de  mâles,  de  femelle^,  cl  de  neutres.^ 
ai('««>i'o:;iiiiot.  s.  m    pi.  vlrrn.i-lii-nioss.    r.ninm. 
//eterogvnes.  famille  d'Iiynirnopléres.    compre- 
nant des  insectes   parmi  lesquels   on  trouve  des- 
iiidiN  idus  de  plusieurs  sortes. 
ïH-t«Toartni».  i»a.  adj.    //olérogonc  qui  offre  des 

angles  divers. 
llciiM'old».  da.  adj.  ('l:''roi-do.  Bol.  //etéroide; 
Se  dit  des  parties  qui  varienl  pour  la  l'orme  sur 
un  même  individu,  comme  les  feuilles  de  la 
brouseonetn'  papyrifère. 
lloleroilo,  In.  adj.  èien)i-/(i.  Zooph.  //élérohyle. 
dmit  le  corps  est  formi'  d'une  substance  n"o  ho- 


iii:t 


—  (iOG  — 


H  ET 


nidut'nc.  !|  s.  m.  pi.  Uetcruilos.  /YCK'rohyles; 
sccliidi  lie  (c  classe  des  loopliytcs..  ||  Hcleroliy- 
l»'s;oitlrc  tic  lucliisse  tics  plivld/nailcs,  coin|»re- 
iiuii;  tt'iix  (le  ces  animaux  tloiil  le  corps  est  lor- 
int'  (l'une  substance  non  li(iini)i:('iie. 
lloCorolo|to.   s.  Ml.  f[rnili'--iKi.   H'il.    //('■K^rdli'pp; 

ficnic  (le  -ynantliciccs  île    lîonnc-Ksperance. 
Uctorolitro,  i'A\.  cténili-tn).    Kntoin.    //lí'léroiy. 

lie;  dont  les  clylres  son(  dillerents. 
Uetcroliti-ON,  s.  tn.  pi.  ètiTolitross.  lùiloni.  7/i;- 
Icrolyties;    l'ainilie    de   l'ordre  des  coléoptères, 
(•()m[iiciiiiiit  ceux  «lonl   les    tarses   n'ont    ¡tas  le 
nii'iiii'  ii(iiiii)re  d-arlirles  à  tons  les  pieds. 
Ilcdirtkloho,  ha.   aiij.    i'lt':n)lo-hi).   Uol.    ¡K'Uto- 
lolie;  qui  se  divise  en  lnbfs  ine^jaux;   comme   les 
t'eiiilles  du  |)i'larj;onion  liéterolohe. 
Ilctci-oiiinlo,  In.  adj.  î-léroma-lo.  Uot.  f/i'ti'roma- 
lle;  doiil  les  ciMés  dilïérenl  par  la  manière   dont 
les  poils  y   sonl  dis|)osés.  || //étèromaile;  se    dit 
d'une  plante  que  a  les  feuilles  tournées   de  tous 
les  côt(s- 
Uvtci-oma.oicnl,  adj.  ètéromnsknl.  .\nt.  fr.   //él('<- 
romascliale;  se  disait  des  habits  des   esclaves, 
(lui  (itaienl  sans  manches  pour  les  distinguer  de 
ceu\  des  hommes  libres. 
ll«>t<M-úiiu>i-o,  rn,  adj.  étirà-mho.  Kntom.  //éli'- 
romère;  «lui  est  composi-  de  plusieurs  parties  ou 
couches  (Jiverses. 
■lctorunu>ros,s.  m.  pi.  ¡'tèro-miToss.  Entom  //é- 
l(!'rüm('res,  section   de  l'ordre    des  coléoptères, 
comprenant  ceux  de  ses  ins.'ctes  dont  les  tarses 
n'ont  pas  le  même  nombre  d'articles  atontes  les 
paties.  Il  Bot.  Weteromères;  se    dit    du  thalle  du 
blasièmc  des  lichens,  quand  il  est  compose  de 
plusieurs  coui  bes  différciiles. 
Iletoi-oiiiiriilo,    (la.   aiij.   ètéromi-v.iilo.    Kntom. 
/iétéromyzide;  qui  ressemble  à  un   hétéromyze. 
HcteromicliloM,  s.  m.  pi.  ètéromi-zidnss.  Entom. 
iíétóromyzidcs;  fatnille  de  l't»rdre    des   insectes 
diptères,  qui  a  pour  type  le  senre   hétéromyze. 
Uctoromiü.  s.  m.  ctéroniiss.   ISlamm.  i/étéromys, 

nom  ¡générique  du  hamster  anormal. 
Hetoi-mlKo  s.  m.  dtéromi-zo.  Entom.    Jiélcromv- 

zc;  genre  de  diptères. 
Uotoronioi-ro,  fa.  adj.    ètêromor-fo.   7/ist.     nal. 
i/éléromorphe;  dont  la  forme  présente   des  dif- 
férences dans  les  diverses  parties.  |i  Chinr  J/é- 
léromorphe;   se    dit  des  corps  qui  contiennent 
un  jnème  nombre  d'atomesdes  mêmes  éléments, 
mais  autrement  arrangés,  d'oùrésultenl  des  dif- 
férences dans  leurs  propriétés  chimiques  et  leurs 
formes  cristallines.  Tel  est   entre  autres   le   cas 
des  acides  phosphorique  et  parapbosphorique.  || 
Fntom.  //étéromorphe,   le    dit  des  palpes  lors- 
que les  deux  articles  intermédiaires   sont  beau- 
coup plus  longs  que  le  premier  et  le  dernier.  || 
IMedec.  i/éléromorphe;  qui  est  d'une  forme  dif- 
férente. 
llc(oi-oiuuiiro,  s.  m.  éti-romor-fo.   Bot.  Hétéro- 
morphe;  genre  de  synanthérécs,  qui  a  pour  ty- 
pe l'arnique  iiuiloïde. 
Ueioi'(tm(>i-r<>«i,  s.  m.  pi.  ci(?roinor-/'o55. Helmint. 
Heteromorphcs;  section    de    la    clase    des  vers 
comprenant  ceux  dont  le  corps  est  souvent  dif- 
forme. ||  Zool.    lletéromorphes;    sous-règne  du 
règne  animal,  dans  lequel  on  range  les  animaux 
qui  onluneforme  irréguliere,  tels  que  les  épon- 
ges, les  infusoires.  les  coralincs  et  les  gé«ires 


vo.sins. 
Iflcicl'oiioiiiraiio,  lia.   adj.  ¿tàrintihui- (iiio .  Ho(. 
llétéronéméen ,  se    dit  des   végétaux    neméens, 
dont  les  sporidées    s'allongent  par  la  };crmina- 
tion,  endeslilamints  tpiise  ri'uiiissenl  pour  |tr')- 
duire  un  cnrps  hétérogène,  comnïe  il  arrive  dans 
les  fougères  et  les  mousses. 
llptvroiiiMiKi,  mil.  adj.    Ilist.   nat.    Ilétérotiéme; 
i|ni  est  garni  de  lilaments    illégaux.  ||  fJol.  Uété- 
roneme,  se  dit  des  (ilets  des  élamines  de  l'épa- 
ciide  hélèroiièmf.  ||  ICiilom.    Iléteionème;  se  dit 
de  tentacules  de  l'Océaiiie  liétéroiiémo. 
llrlcrónoiiio.  iiiii.  adj.  (•lénino-uto.  .Miner,  llété- 
idiiiune;  se  dit  de  cristaux  formés  dont  le  signe 
inditpie  des  lois  de  décroi>-semenl  (|ui  ne  se  re- 
trouvent dans  au  nue  autre  es|)èce  coniuie. 
ll<'ti>r(')ii<»to,  in.  adj.  Iiéli'ro-noln.  Zool.    Hétéro- 
note;  dont  le  dos  difiere  du  reste  du  corps. 
llctcroiiopaula.  S.  f.  ,\nat.  lletéropagie  ;    fusion 

(le  deux  individus  qui  produit  l'heléropage. 
II<-(oi-0|ta;;laii(>.    iia.  adj.  itèn^)tt<jia-n<).    llétc- 
riqiagien,'  se  dit  des  monstre»  |);ir  hétéropagie. 
■l<-t(  ro|>átf Ico,  crt.  adj. <íí(!ro/ja(/-/ií/(o.  .\nat.  Hé- 
téropagiiiue;  qui  olTrc  les  cardClcresde  l'héléro- 
|>agie. 
lloterúpaKO,  s.  m.  éli'ropa-f]o.   Anat.  Hétcropa- 
ge;  monstre  double,   dont  l'un   des   individus, 
incomplet,  est  uni  à  l'autre  de  la  base  du  thorax 
à  l'ombilie. 
lletei'opétaio.  In.  adj.  éléropé-talo  Bol.  Hétéro- 
pétale;  dont  les  pétales  sont  dissemblables,  ou 
inégaux. 
lIctoropi;ji;o,  gn.  adj.  ('téio-pi(]o.  Zool.  Ilétéropi- 

ge;  qui  à  une  queue  singulière. 
IQeteroplasia,    S.  f.   étéro-plussia.  Méd.  Ilétcro- 
plasie;  formation   des  substances  qui   dans    un 
étal  normal,  ne  se  seraient  point  montrées. 
i9(-tfi-<>po.  pa.  adj.  Crust.   Uctéropc;  qui   a  des 

pieds  dilVérents. 
BS<>(i>r(»po.«,  s.  m.  pi.  Crust.  Ilétérop(>s;  section  ou 
famille  de  l'ordre  des  crustacés  branchiopodes, 
comprenant  ceux  de  ces  animaux  dont  les  qua- 
tre derniers  pieds  au  moins  sont  nautiques  el 
propres  à  la  naltion. 
eieterópodo,  «In.  adj.  t'i(^ro-7)o(/o.  Zool.  Hcléro- 
pode;  dont  les  pieds  ou  appendices  locomoteurs 
dilïèrent  les  uns  des  autres. 
Uvtei-úpndoM,  s.  xn.'étéro-p'xloss.  Zool.  Hétéropo- 
des;  classe  du  règne  animal  dans  laquelle  on 
range  les  animanx  articulés  en  nombre  variable. 
I  Hctéropodes;  division  artificielle  de  la  classe 
des  micozoaires  ,  comprenant  ceux  qui  qui  (jnt 
le  corps  pourvu  d'appendices  latéraux,  Irès- 
diversitiés  pour  la  forine ,  qui  servent  à  la 
locomotion  ou  à  quebine  autreusage.  ll  Conchyl. 
Hétéropodes;  ordre  de  la  famille  des  gastéropo- 
des comprenant  ceux  que  un  le  pied  comprimé 
ou  une  nagevire  mince  et  verticale.  ||  Oust.  Hé- 
téropodes; famille  des  crustacés  à  laquelle  ap- 
partiennent ceux  dont  les  pattes  de  derrière  sér- 
venla nager.  ||  Entom.  Hélércpodes;  classe  d'in- 
sectes qui  comprend  les  banchiopodes  et  les 
squillaires,doi!t  les  pieds  varient  en  nombre.  | 
Genre  d'aranéides  composé  desaraignées  crabes, 
dont  les  quatre  dernières  pattes  sont  presque 
de  la  même  grosseur  que  les  autres,  el  dont  les 
yeu\  forment  deux  lignes  transversales  presque 
parallèles. 


HKT 


()(n 


HKi 


llctei'oposoii,  A.   m.   étéropogon.   Bol.   Hétéro- 
poíifíon;  genre  de  graminées  établi  aux  dépeus 
des  barbous. 
Hctcrôpitro,  r«.  adj.    Zooph.  Iléléropore;  qui  a 
des  pores  dissemblables,  comme  le  plexaiuehé- 
téropore,  polypier  dont  lesouverlurcs  des  cellu- 
les son  diri^'i'es  dans  tout  les  sens. 
lletcr<>|»sS(lu    da.  adj.    élérop-ssido.  Miner.  Hé- 
léropside;  qui  se  picseiile  sous  un  aspect  propre 
à  déguiser  les  propriétés  spéciales  et  caractéris- 
tiques de  la  substance,  notamment  son  éclat. 
Ui-toi-o|»tcri«ln,  s.    f.  éléropté-rida.    Rot.  llété- 

ropléridc;  genre  de  plante  de  l'Amérique. 
ílctcTÓptcro,  ra.  adj.  Zool.  Ilétéroptère;  qui  à 
les  ailes  dissemblables.  |¡  -.  m.  Kntom.  Genre  de 
lépidoptères  qui  on  les  ailes  droites  et  comme 
renversées.— lleléroplèie;  espèce  de  papillon  ap- 
pelée si ropie,  parce  que,  dans  l'étal  de  repos,  leurs 
ailes  inférieures  dépassent  les  supérieures. 
IBetort'tptero.x.s  m.  pi.  étérop-téruss.  Enlum.  Ilé- 
téropleres;  section  de  l'ordre  desinsectes  liémip- 
lères,  comprenant  ceux  dont  les  élyires  se  ter- 
minent bru^iiuemeiil  par  un  apéndice  membra- 
neux. Celle  section  composée  de  deux  familles. 
est  ainsi  nommée  de  ce  (jue  les  étuis  sont  divi- 
sés en  deux  parties,  de  consistance  difl'érenle, 
l'une crustacée, l'autre  membraneuse. -Icliibyol. 
Iléléroptères;  famille  de  gnatbodontes  béléro- 
ilermes,  comprenant  les  poissons  qui  ont  des 
nageoires  très-variables  el  souvent  nulles. 
ne(crói|uol«,  la.    Hétérochèle;    qui   a    un    bras 

plus  long  l'un  que  l'autre. 
IIrtero«iut'lo!s .  S.  m.  pi.  ftérolè-loss.  Zool.  Hé- 
léro«hèles:  section  de  la  famille  des  crustacés 
•décapodes  brachyures,  comprenant  ceux  chez 
lesquels  les  serres  des  mâles  sont  nolablcincnl 
pluf  longues  que  celles  des  femelles. 
Sflcterort'xlii.   s.  f.  cferort'-i  la.  l'athol.   Ilétéro- 

rexie;  dépravation  de  l'apétit. 
ESotci'oi'inoo,   eu    adj.   Ornilit.   Uélérorhinque, 

dont  le  bec  varie  beaucoup. 
lBe(erorIiioo.«i  ,  s.  m.  pi.  «iéroi  m/.oss.  Ornitb.Hé- 
lérorbvnques;   famille  comprenant   des  oiseaux 
qui  différent  par  leur  bec,  mais  se  rcssemblcnl 
néanmoins. 
Ilctei-oritnio,  ma.  adj.  étérorit-7no.  Médec.  Hé- 
lérorliytmc;   se  dit   d'un  pouls  dont  le  rbythme 
est  inégal,  ou  est  tel  qu'il  est  à  un  autre  âge. 
netci-ONcIniio,  iia.  adj.  é\éros7.in-no.  Géog.  Hé- 
léroslien;  épithète  que  l'on  d(mne  aux   habitants 
des  zones  tempérées,  par  qu'il  midi  ils  ont  leur 
ombre  différemment   tournée  dans  les  deux  hé- 
misphères; savoir,  les  babitans  de  la  Zone  lem- 
|)éree  sei)lenlrionale  du  côté  du  nord,  el  ceux  de 
la  Zone  tempérée   méridionale  du  côté  du  midi. 
IlcU'roi-A.xtro ,  tra.  adj.    Ornith.    Iléléroroslrc; 

syiion.  d'Iietérorliynque. 
llcIcroi'MstroM,  s.  m.  ¡il.  itérarns-lross.  Ornitli. 
IléléKirostres;  famille  du  sciis-ordie  des  hemi- 
palmes,  connneiiant  des  oifeaux  ijui  ont    le   bec 
anormal  ou  de  forme  bizarre. 
Ucl(M-oNl(n.    s.  f.    élérossi-ta.    miner,  llétérosi- 
le;   substance  d'un  gris   bleuâtre   et  d'un  éclat 
gras,  qui  change  de  ciuileur  et  d'aspect  dans  ses 
parties  qui  s'allèrent  pa.i  l'effet  de  l'action  al- 
mospliériíjue.  C'est  un  phosphate  de  fer. 
Eïctci'onniiio,  ma. adj.  Ichllivul.  Iléléro.eome.  dont 
Je.sdeux  moitié*  ne  >e  rossenibleiit  pas. 


■l<>(cro«omoM,  s.  m.  pi.  lehlhyol.  Hélerosomcr-: 
famille  de  poissons  hobdiraiiches  coniprenanl" 
ceux  dont  le  côté  droit  et  le  côtégaudic  du  lorps 
ne  se  ressemblent  pas.  Ce  sont  en  effet  les  seuls 
animaux  connus,  dont  l'ensemble  ne  soit  pas  sy- 
métrique. Tous  les  organes  des  fondions  de  ro- 
lalion  sont  irréguliers  chez  eux.  Leur  squelette 
est  comme  tordu  sur  lui-même  .  el  les  muscles 
semblent  avoir  suivi  les  os  sur  lesquels  ils  s'in- 
sèrent, les  narines,  les  yeux,  la  bouche,  l'orga- 
ne intérieur  de  l'ouïe  sont  rejetés  d'un  seul 
côté. 

llotoi'ostKM'ma.  s.  m.  Bol.  Ilélérosperme;  genre 
de  plantes  annuelles  du  .Mexi<iue  el  du  Pérou. 

Bictei'óíilcKo,  s.  m.  Uétéroslège;  genre  de  plan- 
tes établi  aux  dépens  de  ar'.stides  cl  des  diné- 
bres;  il  ne  conlienl  qu'une  seule  espèce  vivacc 
de  l'Amériiiue  méridionale. 

Ucti'ruKtcmuii,  S.  m.  Bot.  Uétérostéraon;  genre 
de  plantes  dicotylédones,  qui  se  rapprochent  du 
tamarin  par  leur  port,  el  qui  sont  originaires  du 
Pérou. 

ElctcruMtémoiia,  adj.  Bol.  Uéléroslémone;  qui  a 
des  élamiiies  dissemblables. 

iaftci'«'»«tic<».  ca.  adj.  llisl.  n.  élHéroslique;  dont 
les  deux  côtés  sont  dilférenls.  ||  Hétérostique; 
se  dit  du  racomitrion  hétérosliquc  qui  csi  ainsi 
a;  pelé  à  cause  de  ses  feuilles  presque  unilaté- 
rales. 

i3<>u>3-on(oiuo,  ma.  adj.  Didact.  liéléroslorae;  qui 
a  luie  ouverture  extraordinaire.  |i  anc.  art.  mil. 
Ileléiostome;  se  dit  d'une  disposition  de  la  |)ha- 
lange  grecque  qui  représentait  à  peu  pri's  la  fur- 
me  d'un   y  ouvert  du  côté  del  ennemi. 

ESelcrostror».  fa.  adj.  Pool.  llétéroslrü¡)lie;  qui 
toiirue  en  sens  inverse  du  sens  ordinaire.  ¡|  Con- 
chil.  llélérostrophe:  se  dit  d'une  coquille  spiri- 
valve  dont  le  bord  lei  minai  est  à  gauche  de  l'ani- 
mal comme  la  physe  liétérostr<q)he. 

sni'lpi'ola\ia,  s.  l'.anat.  lletérotavie;  aniimaliecom- 
plexe  qui,  bien  que  grave  i-oiis  lera|)porl  ana- 
toiniiiiie  ne  niel  cependant  aucun  ob^iacle  à  l'ac- 
complissement d'aucune  fonctimi.  el  n'est  point 
apparente  à  l'extérieur. 

Ifleloi'otrca,  s.  f.  étvmlé-hn.  Bol.  Ileterotèque; 
genre  de  plantes  synantherées  qui  habiLanl  la 
Caroline. 

BBi'tri'ott-lico.  ca.  adj.  étérntc-tikn.  Phil.  Héléro- 
lliélique:  transcendant.  |  Metafísica  hrterntéti- 
^■(l■,  !nèla|ihysique  gelérsllieliijue  ;  selon  Kant, 
sciences  des  choses  absolues,   savoir  divin. 

BBotoi'olipia,  s.  m.  anal.  Uelerotypie;  fusion  de 
deux  indi\  idus  inégalement  de\eloppes,  en  un 
seul. 

EBcicrotópiaiio.  na.  adj.Tinal.  Ilélérotypien;  scdit 
des  monstres  dmibles.  dont  l'un  des  deux  indivi- 
dus est  auliemenl  de\e|iqqie  que  l'autre. 

EBrtcrotipiro,  ca.  adj.  t  Itioli-pilu).  anal.  Iléléro- 
lypit]iie;  qui  offre  les  caractères  de  l'hétéro- 
tv|iie. 
EBctci-otipu.  S.  m.  nnat.  llétérolype  ;  uioiislre 
produit  par  la  réunion  de  deux  individus  iiiegn- 
gaiement  dexebqipés.  i|  miner.  Ilólérolyíc;  >in 
des  noms  de  l'amphibole. 

'  Bl('<<>i'('i(oiiio,  ma.  adj.  Bol.  Hétérotome;  se  dit  liu 
pei  ig'Mie  tbuii    les  divisions  n'ont   pas  la  même 

1      forme. 
tl<-<crolrir;t.    adj.    lïol .    Ili'térnli  iqu<';   qui  n  de^ 


HEX 


(i08  — 


iii:\ 


poils  (lisscinl)lal)lcs.  ||  s.  m.  Bot.  n^térolrique; 
|>liiiilc'  (les  bnrds  du  Voljça. 

ll(-t(>i-óti'opo.  pa.  adj.  HdI.  llólcroiropo;  se  dit  ^\r 
l'nul)ry(iri  dmit  In  dircrtidii  ('iiii|)(<  iil)lii|ii('niiMil 
(Ml  liMii<v('rsal<'mfiil  l'axe  de  la  ^laiiii-,  aurnii  (te 
SOS  bouts  n'iManl  dirif,'*^  exaclcincnl  vcis  le 
hile. 

■■«•toi-ovalvo.  va.  adj.  Rot.  lli-lprovalvo;  so  dildcs 
Il  iiils  diiiit  les  valves  sont  dissi-inblaldes. 

llot<-r:ivula.  s.  111.  Bol.  llétéroviile;  oi^'aiie  siipcr- 
li(  ni  ou  saillant,  à  la  suil'aee  de  ceriames  forai- 
nes. (|Uc,ii  le^arde  coinnie  un  OMile  avorté. 

■Iol(>i-4i7.(iai-io,  rlii.  nilj.  Zool.  lléiéro/oaire:  se  dit 
dniiiinaiin  (pii  dil'ferent  beauroup  bs  uns  ile> 
nuties.  et  (jui  s'éluif;nenl  ainsi  de  eeux  des  au- 
tres séries. 

Ilotrroxoai'ioM,  s.  m.  \)\.  llétérozoaires  ;  série  du 
rèj;ne  animal  coMiprenanl  des  animaux  (jui  dif 
forent  lieauroup  entre  eux  de  ceux  des  outres 
séries.  ||  lùpét.  Méléro/.oaires;  on  a  appliqué  eet- 
te  dénomiiiatien  aux  reptiles,  à  cause  des  diffé- 
rences nombreuM's  et  essentielles  ()ue  présen- 
tent entre  eux  Ic5  animaux  tompris  dans  cette 
classe. 

fll«>tira.  S.  f.  p-(il;n.  Ilétisie,  lièvre  bétique,  lente. 

■létlcn,  en.  adj.  ('-tilio.  .Vtieint  de  ptbisie.  d'éli- 
sie,  (le  lièvre  iiétique.  i:  Vi^.  Ktiquc,  maigre,  ex- 
ténué. 

■li>lii]iiP7.,  S.  f.  V.  Hética. 

ilcd-ta,  s.  f.  Inus.  Confusion  mélange. 

Ilt'iijïiiei'a.  s.  f.  Bot.  Ileuelière;  fjeiirc  do  plantes 
dicotylédones,  de  la  famille  des  saxifragées,  qui 
croît  dans  la  Virginie  et  à  la  Caroline. 

Hou«)iiérrn,  adj.  éoù-Uéréa.  Bot.  Heuchcré;  qui 
ressemble  à  une  Heuebcre. 

nciiqurreuM,  s.  f.  éon-Uéré(tss.  Bol.  Hcudlérées; 
tribu  de  la  famille  des  saxifragées,  qui  a  pour 
type  le  genre  lieucbére. 

llciii-Uiiio,  s.  m.  Ichlhyol.  Variété  de  la  perche 
commune. 

Heverisitts.  s.  f.  pi.  Ilévéristes;  sectaires  grecs 
qui  se  rcvoltèieiil  contre  l'Klat. 

Sïoviaiiio,  isa.  adj.  Géogr.  anc.  Ilcvéen;  descen- 
dant d'IIévéus.  sixième  lils  de  de  Clianaan.  Une 
jiarliedrs  Hevéen.s  s'établit  dans  de  la  terre  pro- 
iiiise.  l'autre  an  s.  .\s-.arbadon  transporta  les 
Ilévées  on  deçà  île  l'Euiibratc. 

BJfvr«-sia,  s.  f.  aiit.  Fr.  Ilévrèse;  la  deuxième  par- 
tie des  ("êtes  appelées  adonies. 

SBevristiro.  S,  m.  èvris-tiko.  Didnct.  Heuristique 
ou  Evrisliqtii';  l'art  d'inventer,  rindicationexac- 
te  de  la  mélbiule  ;i  suixie  pour  arriver  à  des  dé- 
couvertes intellecluelles,  ainsi  la  méthode,  en 
tant  qu'elle  mène  ;i  la  découverte  des  résultais, 
est  l'beurisiiquc  de  la  science.  ||  S'emploieadjec- 
tivement. 

iBv'xm-úíiico.s.  m.  é.rnkadi-ko.  Bot.  Hexacadique: 
«rbre  de  la  Cochiiuhiiic.  aesez  semblable  à  1-hep- 
laqne. 

Ele\acantA.  ta.  adj.  ¿xahau-to.  Ichtyol.  llexacan- 
the;  qui  porte  six  épines  ou  aiíxuillons,  comme 
les  six  rayons  aimis  de  la  première  nageoire  dor- 
sale du  dipicrodon  hexaianlhe. 

Hexacirciiin,  tia.  adj.  iKTnj.ivii-no.  Ichlhyol.  Ile- 
'lacircine;  qui  a  six  barbillons,  comme  le  ma- 
croptéronotc  hcvacircine. 

aaexweliitoa.  S.  m.  éxa'.Unon .  a\)\.  Grec.  Hexacli- 
jie  ou  Uexaclinon:  salle  à  manger,  ou  salle  gar-  ' 


nie  de  six  lits. 

nriaroro,  c«.  adj.  itsnko-ko.  Bot.  Ilexacofiup; 
qui  est  composé  de  six  coquees. 

ilcsaroiwlo.  s.  m.  éxnkor-dó.  anc. mus.  Uexacor- 
de  ou  HcxacHorde;  s'est  dit  de  l'intervalle  qu'on 
appelle  aujourdliui  sixième.  !|  llesarnrilo  ma- 
yor; sixte  majeure;  intervalle  de  musique  com- 
posé de  (|iiaiie  Ions  et  diiii  demi-ton  majeur.  || 
Jlpsiirtn  lin  i/Knor;  sixte  mineure,  inlervuUecom- 
Jiose  de  trois  tons  et  deux  demi  tons  majeurs.  || 
llexacorde;  instrument  à  six  cordes.  ||  Hexacor- 
de;  système  musbal  qui  est  formé  de  six   notes. 

llr\ar(o,  ia.  ailj.  é.r/iA-io.  Zoel.  Hexacle;  qui  of- 
fre six  rayons  ou  stries  longitudinales. 

Ilosaricio,  ^la.  adj.  éxazi-klo.  Techn.  Hexacyclc; 
qui  a  Six  roues. 

lai'iailáfiilo.  la.  adj.  lelithyol.  llexadactyle,-  qui  a 
six  doigts  ou  six  ray'  ns  aux  n  geoires  ¡leclora- 
les,  comme  le  silure  liexadactyle.  ||  Ornitb.  Hc- 
xadaclyleç  qui  a  les  ailes  divisées  en  six  la- 
nières. 

iflcxádiro,  en.  èxndi-ko.  Bol.  Hexadique:  genre 
de  plantes  renfermant  un  arbre  de  la  Cochin- 
chine. 

Elexailraçma,  s.  m.  métrol.  ant.  Hexadragme; 
poids  de  SIX  drachmes,  employé  en  Kgypte  et 
dans  une  ¡lartie  de  l'Asie.  ||  llexadrachiiic;  mon- 
naie d'Egypte  et  do  plusieurs  Etals  d'Asie,  qui 
valait  six  drachmes. 

■irxacilrico.  ca.  adj.  .'xaé-driko.  Didact.  Heiaé- 
drique;  qui  se  rapporte  à  I  hexaèdre. 

If  oxat'drn,  s.  m.  ixaé-dro.  Géom.  Hexaèdre;  qui 
a  six  faces. 

Ucxarai-iiiaPA,  s.  m.  éxafarma-ko.  Pharm.  Uc- 
xapharmacum:  emplâtre  quiélail  compose  de  six 
substances. 

Heianio,  la.  adj.  Bol.  Hexaphylle;  se  dit  d'un  pé- 
rigone,  d'un  involucre  qui  est  composé  desix  fo- 
lioles, cl  de  plantes  qui  ont  les  feuilles  pennées 
et  composées  de  six  folioles,  ou  verlicillècs  six 
par  six. 

Hexaroi-a,  S.  m.  aiil.  Hexaphore;  espèce  de  litière 
découverte  portée  par  six  esclaves.  ||  Lit  funè- 
bre qui  servait  à  porter  au  bûcher  les  mortsd'un 
rang  distingué.  |  (".hacun  des  six  hommes  qui 
portaient  celte  litière. 

cicxaglna,  adj.  éx(i(j-h'n\n.  Bot.  llexagyne;  se  dit 
d^unc  plante  qui  a  six  pistils. 

Hexasiiiiin,  S.  f.  éxng-hinia.  Bot.  Hexagynift; 
classe  de  Linnée  comprenant  des  plantes  qui  ont 
six  pistils. 

llexa^inlcA,  ea.  adj.  éxag-hini'io.  Bot.  Hexagy- 
nique;  qui  appartient  à  l'hexagynie. 

lEf  \auonas.  adj.  Hexagonal;  qui  se  rapporte  à  la 
figure  de  Ihexagone.  ||  miner.  Hexagonal;  se  dit 
d'un  cristal  prismatique  ayant  pour  base  un  he- 
xagone. 

HexMsoiiia.  s,  f.  Bot.  Hexagonie;  genre  de  cham- 
pignons. 

iiovásono,  na.  adj.  Hexagone;  qui  a  six  angles  et 
six  cdiés.  11  Bol.  Hexagone:  se  dit  de  la  capsule 
de  la  frétillaire  impériale,  el  de  la  tige  du  lac- 
lus  hexagone,  j  s.  m.  Hexagone;  Géom.  Figure 
qui  a  six  angles  el  six  côtés. 

Hexa^iama,  S.  m.  Uidact*  HexngraiTiine;  assem- 
blage de  six  lettres  du  caractères.  ]  Phil.  Chin. 
Hexagrame;  soixante-quatre  combinaisons;  for- 
mées chacune  de  deux  des  huit    trigramnies  de 


HKX 


G09 


HKX 


Fo-hi  combinés  ensemble.  Les  bexagrammcs  dé-  , 
sijînaiont.  romniclPsliigiainmes,l'F-hin|?.  L'in- 
lorprclatioii   dos  uiips    et  des  autres    est  aii- 
jourd'liiii  fort  iiiccrlainc"  ¡ 

Mcxnidraco,  ca.  adj.  éxaidii-ko.  Ch'nn.  Hcxohy-' 
drique;  qui  contient  six  fois  autant  d'hydrogéiip  j 
qu'un   autre  composé  du  même  genre.  | 

Ucxaiei>i«lo,  «la.  adj.  Uot.  Ilexalépidc;  se   dit  de 
linvolucrc  des  synanlérées,  quand  il  est  formé 
de  six  écailles. 
ilL>xnplo$(,  s.  m.  pi.  Ilexaples;  ouvrage  publié  par 
Origénc,  qui  cniilient  en    six  colonnes,  six  vcr- 
sionsgrccques  du  texte  hébreu  de  la  Bible,  savoir: 
la  version  des   sepiaute .  celle  quila,   de  Théo- 
dotion,  de  Symmaquc,  une  version  trouvée  àTé- 
richo,  et  une  à  nicopolis.  il  n'existe  plus  que  des 
fragments  des  texaples. 
■le.iaiuoron,  s.  m.  riiilol.  Ilexaniéron;   nom    des 
commentaires  qui   ont  éié   f;iils  par   divers  au- 
teurs sur  les  premiers  chapitres  de  la  (lenèse,  et 
les  premiers  six  jours  de  la  création.  ||  Ouvrage 
divisé  en   six   parties   qui  portent  le    nom  des 
jours. 
li<*xúiiieti-o  .  s.  m.  élisa-métro.  Versif.  gr.  et  lat. 
Hexamètre  ;  se  dit  des  vers  qui  ont  six  pieds  ou 
six  mesures  ,   composés  de  dactyles  et  de  spon- 
dées. I  Hexamètre;   on  là   dit  quelquefois  des 
vers  alexandrins  français,  qui  sont  com[)osés  de 
douze  syllabes,  ou  de  six  pieds  de  deux  sylla- 
bes chacun.  ||  S'emploie  substantivement. 
Hcxanco,  s.  m.  (í/ísí7H-/c(;.   Ichlhyol.  Hcxanochus; 

genre  de  poissons. 
■Icxuntirla,  S.  f.  éhsan-drin.  Bot.  Hexandrie;  clas- 
se du  système  sexuel  de   Linné,  qui  comprend 
des  plantes  dont  la  fleur  a  six  étamines. 
■IcxâiKli-ico.e».  adj.  cksan-drihn.  Bot  Hcxaudri- 

que  ;  qui  appartient  i\  l'hexandrie. 
He\nii<lr!(t:i(>o  ,  (|!icn.   adj.   Bot.    Hcxandriqué; 

qui  est  muni  de  six  étamines. 
Ilcxantli'o,  «Ira.  adj.  Bot.  Ilexandre;  se  dit  d'une 

plante  ou  d'une  fleur  qui  a  six  étamines. 
Uc>x<1ns»lo,  s.  m.  eksnn.rioulo.  Geom.  Hexagone; 

figure  qui  a  sis  angles  et  six  côtés, 
Ucvnnxiilnr,  adj.   Didact.  Hexangulaire  ;  qui  a 
six  angles.  Il  Bot.  Hexangulaire  ;  se  dit  de  la  ti- 
ge du  sperm.icoce  hexangulaire. 
Ucxniitri'co,  rea.  adj.  èksanté-réo.  Bol.   Hexan- 
théré  »  se  dit  des  plantes  qui  ont  six  anthères  ou 
étamines.  ||  Cette  épilhèlc  conviendrait  mierjx  à 
quelques  caséariées. 
■loxuiito,  s.  m.  Bol.  Hexanthe  ;  genre  de  plantes 

de  la  ("ochinchine. 
Hóxá|teila,  s.  m.   èksa-pèda.   Metrol.   Hexapode; 

mesure  de  six  pieds  ,  toise. 
■InxapetáleaH,  s.  f.  pi.  èhsnpi'ta-lèass.   lîot.  He- 
xapétalées;  famille  de   plantes,  comprenant  ce- 
lles dont  la  fleur  à  six  pétales. 
Ilcxapotàlro,  Ion.   adj.   Bol.  Hexapélalé;    qui   a 

six   pétales. 
lloxiipétalo,   la.   adj.  Bot.  Hexapétale  ;  dont  la 

corolle  a  six  pélales. 
lli>\apo,  pa.  adj.  Zool.  Hexnpe. 
Ilcxápitdo,  s.   m.   ¿ksa-/)orfo.   Mélrol.  Hexapode; 
mesure  linéaire  et  itinéraire  de  l'Egypte  et  d'u- 
ne partie  de  l'Asie. 
Ilexapoiio,  (la.  adj.  (^ksa-podo.  Entom.    Hexapo- 
de ;  (jui  a  six  pattes. 
UexápodMM.  s.  m.  Kntonv.  Hexapodes;  raiedani-  ' 
TOMO    V 


maux  céphalidicns  condylopes.i|Hcxapode<>.-  cla«- 
se  d'animaux  articulés  comprenant  ceux  qui  ont 
six  pattes.  I  Hexapodes  ;  sous-trihu  de  la  irilm 
des  papilionidcs  .  dans  laquelle  on  range  crux 
de  ces  insectes  qui  ont  six  pieds  andmlaioircs 
presque  semblables.  |  Hexapodes;  sous  ordre  de 
l'ordre  des  insectes  aptères,  renfermant  ceux 
qui  n'ont  que  six  pattes. 

Uexapoln,  S.  f.  Hist.  Hcxapola  ;  confédération 
qui  se  composait  des  six  villes  doriennes,  Cos. 
(iuide,  Halicarnasse  ,  Linde,  Camire  et  lalyse. 

ilcxaptoi'o.  ra.  adj.  Hist.  nat.  Hexaptcrc  ;  qui  a 
six  ailes,  il  B')t.  Hexaptère  ;  se  dit  de  la  capsule 
de  la  fiiillaire  impériale.  ||  Entom.  Hexaptère  :  la 
I)halène  hexaptère  est  ainsi  nommée  parce  que 
le  mile  semble  avoir  une  troisième  paire  de  pe- 
tites ailes  ,  les  mférieures  <<yant  auprès  de  leur 
naissance  une  espèce  d'appendice  couché  sur  les 
dessus  de  ces  ailes. 

Hexaptolo,  ta.  adj.  (^ksa/ifo-fo.  Gramm.  Hexap- 
tole;  se  dit  d'un  nom  latin  qui  a  six  cas  ou  ter- 
minaisons différentes  au  singulier. 

Ucxns-eiio,  ita.  adj.  éksare-no.  Bot.  Hexarrhéne; 
qui  a  six  étamines. 

HlexsjMépalo,  la.  adj.  i-Usasé-palo.  Bot.  Hcxasépa- 
Ic;  qui  est  formé  de  six  sépales. 

Ilcxa.silabo,  l»n.  adj.  é'.sa.ssí-Zrtíio.  Gramm.  Hexd- 
syllabe;  qui  est  composé  d<*six  syllabes.  |  s.  m. 
Hexasyllabc;  vers  de  six  syllabes. 

Hexa^pcriiio,  ma.  adj.  é':saspèy-mo.  Bol.  Hexas- 
pcrme;  qui  a  des  fruits  renferman»  six  semen- 
ces, comme  les  drupes  de  la  pyroslic  hexasper- 
me,  les  pommes  du  trichosperme  hexasperme. 

IIcxa->teiuoiio;  un.  adj.  éksnslému-no.  Bot.  Hias- 
témone;  qui  a  six  étamines. 

KHcxaMtoroEi,  s.  m.  'nsustcron.  Aslron.  Hexasté- 
ron;  »in  des  noms  de  la  constellation  des  Pléia- 
des, composée  de  six  étoiles. 

Hcxâsiico,  ca.  adj.  éí.srt5-íí/io.  Litl.  Hcxastique; 
qui  esicomposc  de  six  vers.  I|  Bot.  Hexastique; 
tlonl  les  feuilles  sont  disposées  sur  six  rangs, 
comme  cellesdelMsothécion  hexastique.  ||  Hexas- 
tique; qui  a  six  rangées  de  graines,  comme  l'épi 
de  l'orge  hexastique. 

íle\a?<til«,s.m.e.'.5aííí-ío.  Archit.  Hexasiyle; por- 
tique à  six  colonnes.  |  S'emploie  adjeciivcinenl.  • 

Ilcxá.stoiuo.  ma.  adj.  éksas-tomo.  Zool.  Hexaslo- 
me;  (jui  a  six  bouches  ou  six  orifices. 

SI<*%atetae«li'o.  dra.  adj.  é  salélraé-drn.  Miner. 
Hexatieiaèdre;  se  dit  des  cristaux  cuhi(|ues  dont 
chaque  face  porte  une  pyramide  tétraèdre,  com- 
me une  variété  de  chaux  carhonatéc,  ayant  pour 
forme  un  cube  dont  clia(\ue  face  porte  une  pyra- 
mide tétraèdre. 

llcxatiridia,  s.  f.  t'I.satiii-din.  Helmint.  Hexali- 
ridie;  genre  devers  intestinaux  (pii  ont  six  su- 
çoirs au  lieu  de  quatre. 

llexatlo,  la. adj.  éksatlo.  Antiq.  Hexathie;  qui  ne 
prend  point  part  an  combat,  «lui  est  incapabledc 
comballre. 

llcxocoiitalita.  s.  f.  (í.'..s('',onf(í/i-/fi.  Miner.  Hexé- 
contalithe;  sorte  de  pierre  ¡irecieuse  mentionnée 
par  l'Iiiie;  elle   est  aujourd'hui  enconniie. 

Ilexftera,  s.  m.  vksfti-ro.  Coiichyl.  Hexétère; 
genre  de  mollusques  cépbales  des  mers  de  Syci- 
le,  à  six  tentacules  inégaux. 

Ut'xoduii.  s.  m.  cksodun.  /fnlom.  Hexodon;  gen- 
re de    coléoptères    étrangers,    de    Madagascar, 

39 


HIA 


—  GIO  — 


HIA 


qui  paroissenl  trtis-voisins  des  liannelons  el  par 
conséquent    du    sous-ordre    des    penlaméri^ 
el  de  la   famille  des  pétatocères   ou  lamellicor- 
nes. 
licxcorliia,  Bol.  Ileyorina;  genre  qui  ne  renfer- 
me qu'une    très-petite   plante   diclinlome,  ori- 
ginaire de  la  rensjlvanie. 
MesK,  s.  f.  Lie,  marc,    scorie,    séument,   fécule-  | 
Fig.  Lie,  partie  la  plus  méprisalde  d'un  tout.  | 
Ucees, s.  m.  pi.  Excrément,  sédiment  lie. 
itczlegnsî,  s.  ni.  lleslegassi;  chef  des  Lunuques 

noirs,  intendant  du  sérail  à  Tonstantinople. 
Ui,  s.  m.  inus.    Contraction   de  hijo.  fils.  ||  lli  de 
pula;  sorte  de  intevjeclion  qui  exprime  l'éton- 
nement.  Il  lit   députa  y  que  buen   fùjo  !    Mor- 
bleu, (]uei  bon  vin  ! 
Hl.  lidv.  In,  là.  Il  inlerj.  Hî,  hi,  hi;  pour  exprimer 

le  rire. 
HiiuliiM,  s.  f.  pi.  Mytb.  lijades;  filles  d'Atlas,  qui 
pleurèrent  tant  leur  frère  llyas,  que  Jupiter  les 
transporta   au  ciel  et   les  changea  en  astres.  || 
Aslron.   Ilyades;    aseemblage  d'cloiles  placées 
sur  le  front  du  taureau. 
■liado,  s.  f.  ia-de.  Crust.  Hyade;  genre  de  crus- 
tacés. 
Hiagiies,  s.  m.  Myth.  Hyagnès;  père  de  Marsyas. 

Il  enseigna  à  son  filsl'art  de  janer  de  la  flûte. 
Bialo,  s.  f.  ia-le.  Ronchyl.  Ilyale;  genre  de  mol- 
lusques de   la  famille  des   ptéropodes.   qui  ont 
une  coquille  cachée   par   le   manteau.  |j  Kntom. 
Hyale;  genre  de  papillons. 
Hiuliaceo,  cca.  adj.  Conchyl.  Hyaliacé;   qui  res- 
semble à  une  hyale. 
UialláccoM,  s.  m.  pi.  Conchyl.  Hyaliacés;  famille 
de   mollus(|ues  ptéropodes.  qui   a  pour  type  le 
genre  hyale. 
Hialino,    na.  adj.  iali-no.   Didact.  Hyalin;  qni 
ressemble   à  du  verre  ,    qui   en    a  l'apparen- 
ce  ou   la   diaphanéilé.  ||  Bot.  Hyalin    la   subs- 
tance de    champignon    appelé   monilie    hyali- 
ne est  diaphane  comme   du  verre,  j]  Zool.  ilya- 
lin;  se  dit  de  ]>lusieurs  animaux  (lui  ont  quel- 
que parties  diaphanes  comme  le  verre. 
Hialiinerizw.  za.  adj.  ialinori-zo.  Bot.  Hyalmor- 
rize;   qui   a  des  racines  blanches,  ifansparen- 
les. 
Uiallprno,  na.  sá'\.  ialipé-nn.  Zool.  Ilyalipen- 

ne;  qui  a  des  ailes  transparentes, 
nialltis,  s.  f.  î«ii-iiss.  Pathol.  Ilyalite;  inflam- 
mation de  la  membrane  hyaloïde. 
Cllalito,  s.  m.  iali-to.  Miner.  Hialitbe;  variété  do 
quartz  qui  ressemble  à  du  verre,  elle  se  trouve 
à  la  surface  de  certainsproduits  volcaniques 
Ilialode.ti.  adj.  ia)o-déss.  Hyalode;  de  couleur  de 
verre.  |  Pathol.  Hyalode;  Hippocrale  donne  cette 
épilhèlc  à  l'urine  qui  dépose  beaucoup  de  fleg- 
me vitré,  froid,  blanc,  visqueux  ,  et  qui  marque 
une  crise  favorable  dans  les  maladies  qui  pro- 
viennent d'humeurs   crues  de  la  même  nature, 
ce  flegme  étant  mis  au  nombre  tant  des  causes 
que  des  signes  d'une  solution  critique. 
UlaloKi-nfin,    S.    f.  ialografi-a.  Didact.   Hyalo- 
graphie;  art  de  se  servir  del'hyalographe.  ||  Hya- 
lographie;  peinture  à  l'aide  ou  à  travers  un  car- 
reau de  vitre,  ou  avec  un  hvalographe. 
nialogrúnco,  co.  adj.  íaZo(7?a-/!Íío.  Didact.  nya- 

lographique;  qui  a  rapport  à  l'hyalographie. 
Hialósrnfa,  s.  m.iaJo-grafo.  Didact.  Hyalogra- 


phe;  instrument  pnqire  à  dessiner  la  perspecti- 
ve et  à  donner  des  é|>reu\es  du  dessin. 

lllalíúdí-!*,  adj.  ialo-idéss.  Didact.  llialoïdc;  qui 
rcsscmb'  a  du  verre,  vitré.  ||  Anal.  Hyaloïde; 
se  dit  d'une  des  humeurs  de  l'œil.  ||  Hyaloïde; 
se  dit  aussi  de  la  membrane  qui  l'enveloppe.  || 
s.  f.  Anal.  lîaloïde: membrane  de  l'œil.  ||  Miner. 
Hyaloïde;  pierre  ])récieuse  connue  des  anciens, 
et  transparente  comme  du  cristal.  ||  Hyaloïde; 
morceau  de  cri.îîal  dur  et  arrondi  que  l'on  trou- 
ve sur  les  bords  du  l'envedes  .\ma/anes. 

EliainicSintio,  na.  adj.  ialaidia-rio.  Anat.  Ilyaloï- 
dien;  qui  a  rapport  à  la  membrane   hyaloïde.  |! 
Conduelo    hialoiiliann  :  canal   hyaloidien,    ca- 
nal formé  par  la  membrane  hyaloïde. 

ESialoiditis,  s.  f.  ialaidi-tlss.  Pathol.  Hyaloïdile: 
inflanimation  de  la  nieinbiane  hyaloïde. 

iBlalon>2<>ta,  s.  f.  )V;/o»íí7.-íff.  Miner.  Hyalomyrie; 
roche  composée  de(ni;utz  el  de  mica. 

Bl!iaió|itt>r<>.  i-a.  adj.  vVî/i //-ipco.  l'hys,  Hyalopté- 
re;  instrument  à  l'aide  dinjul  on  l'ail  passer  unt 
étincelle  électrique  à  travers  une  plaque  de 
verre. 

nialoKiileritiN,  S.  ialossidèri-liss.  Mmér.  Hva- 
losidérite,  substance  minérale  qu'on  trouve  dans 
les  roches  d'origine  volcanique.  Elle  contienl  à 
peu  près  paniers  de  la  silice,  de  la  magnésie  et 
du  protoxydede  fer,  auxquel  se  joignent  quel- 
ques parties  d'alumine  ,  de  potasse  el  d'oxyde 
de  manganèse. 

iiialosonio.  tita.  adj.  ialosso-mo.  Zool.  Hyaloso 
me;  dont  le,  corps  est  translucide  comme  du 
verre. 

lfliaioK|»ei-nio  ,  ma. 'adj.  ialospér-vio.  Bot.  Hya- 
los|)erme  .  qui  produit  des  graines  transpa- 
rentes. 

BUialui-çia,  s.  f.  inlourg-hia.  Didatc.  Hialurgie; 
arl  de  fal)rii|uer  de  verre, 

iBiHiiirsifo,  ca.  adj.  ¡alourg-hi! o.  Didact.  Hya- 
lurf;ique;  qui  se  raiiporte  à  la  fabrication  du 
verre. 

iBiaini4lo$«,  s.  m.  lA.iavri-doss.  Antiq.  Hyamide; 
nom  que  les  habilanls  de  Pise,  en  Elide,  don- 
naient aux  prêtres  de  Jupiter,  descendants 
d'Hyamus. 

Bliaiicio,  s.  m.  ian-7.io.  Mylh.  Hyanlius;  surnom 
d'Acléon,  petit  fils  de  Cadmus;  parce  qu'il  était 
Béotien. 

liéanticoiicliaK  .  s.  f.  pi.  íf/íifífOíi(-c/iflis.  Con- 
chil.  Hianticonques;  section  des  conchyféres  tu- 
bulipales. 

ESinitie,  adj.  ian-té.  Se  dit  des  vers  ou  ilsya  des 
hiatus. 

isiaiiildeiï,  S.  f.  pi.  ianti-di^ss.  Myth.  grec.  Hyan- 
lides:  surnom  des  muscs,  que  l'on  croyait  ha- 
bitantes de  la  Béotie. 

Hiao-kii9g.  s.  m.  Hiao-king;  litre  d'un  ouvrage 
de  philosophie  qui  renferme  la  doctrine  de  Con- 
fucius. 

i!iai«,  s.  m.Myth.Hyas;  fils  d'Atlas  etdePlécone, 
ou  d'IIyas  el  de  Béotie,  fut  tué  á  la  chasse  par 
une  bêle  sauvage.  li  Ilyas  :  roi  de  Béotie,  époux 
de  Béolia,  père  des  Hiades  et  d'Hyas. 

IBialola.  s.  f.  jaí¿-?a.  Conchyl.  Hialelle;  genre 
de  coquilles  bivalves  de  la  mer  des  Indes,  ne  re- 
fermant que  deux  espèces  dont  l'une  a  le  bâil- 
lement double,  el  l'autre  simple. 

Hiato  ,  s.  m.  Gramm.  Hiatus;  cacophonie  par  la 


v 

I 


Hllt 


—  íill  — 


HIH 


KMicuiilie,  [lailc  clioc,  la  sucressioii  iiniiiédiale 
tic  deux  vuycllcs.  |  Anal.  Hiatus;  nui-iqucs  au- 
U'iirs  se  servent  rte  ce  mut  pimr  si},'nitier,  cer- 
taines ouvertures.  Il  Fig.  Hiatus;  blaiie,cequi 
manque  au  texte  d'un  ouvrage,  d'un  manus- 
crit. 

Uintiiln,  s.  f.  ialou-la.  Ichthyol.  Iliatule;  genre 
de  poissons  formé  aux  dépens  de  celui  des  la- 
bres ,  famille  des  hésopomes,  et  <iui  se  distin- 
gue de  ces  dernières  par  l'absence  de  la  nage- 
oire anale. 

lailmiico,  s.  m.  i7;an-to.  IJot.  //ibanthe  ;  arbris- 
seau de  l'île  de  Cuba.'ll  //ibanlbe;  espèce  de  vis- 
b-tte.  • 

Bflil«t*rcia,  s.  f.  ibiT-iÀa.  Bot.  /iiberlie;  genre  d 
plantes  dicotylédones,  à  lleuri  jaunes,  com- 
pletes, régulières;  famille  des  linéacées  com- 
prenant quelques  arbriseauxde  la  Nouvelle  Z6- 
landc. 

Bliboi-cláccu!4,  s.  f.  pi.  ihér/.ia-zéass.  Bol.  f/iber- 
tiées;  section  de  la  famille  des  dilcnciacées, 
ayant  jiour  type  le  genre  bibertie. 

llibcrcláiieaM,  s.  f.  pi.  ibér/.in-iiénss.ïiol.  /Ziber- 
cianécs;  section  du  genre  pléorandrc  .  compre- 
nant les  espèces  qui  ont  quelques  allinilé  avec 
l'hiberlic. 

iKlitt'rliii».  s.  f.  ibérli-na.  Connu,  //ibcrline; 
étoile  dont  on  se  servailancicnncmeiit  pour  ta- 
pisser. 

mibei'iinl,  ailj.  //ist.  nat.  //ibcrnal:  quia  lieu 
Itendant  l'hiver.  H  //ihernal;  se  dit  des  plantes 
qui  ileurissenl  en  hiver. 

llihtTfioH  ,  KM.  adj.  et  s.  //¡bernois;  se  dit  quel- 
quefois pour  Irlandais.  Il  L'ardeur  que  les  étu- 
diants irlandais  apportaient  dans  les  disputes 
scolasliques  a  donné  à  mol  une  teinte  de  ridi- 
cule. 

lliixTiiiaiio,  lia.  adj.  i7)«rntn-Ho.  (iéog.  anc.  //i- 
iiernien  ;  qui  est  d'//ihernie  ,  qui  appartient  à 
r//ibernie  ou  à  ses  hahilanls. 

llil>«*riilc«i,  ca.  V.  Ilibcniiano. 

iiiliuM'iilxo ,  /.a.  ibénii-io.  D'hiver;  apparlenanla 
l'hiver. 

eiililtrrsial .  adj.  V.  Hibernal. 

Ililicriio-ct'ltieo,  ca.  adj.  ibér-tio  /.él-tiko.  Lin- 
gisl.  //iberno-cellique,  se  dit  du  celliiiue  parlé 
en  Irlande. 

llihÎNccuH,  s.  f.  pi.  ibis-7.éass.  Bol.  f/ibiscées; 
tribu  de  la  famille  des  malvacées,  qui  a  pour  ty- 
\)e  le  genre  hibiscus  ou  guimauve. 

iiíIiímcco,  <'m.  adj.  ibis-/.éo.  Bot.  //ihiscé;  (juires- 
senihle  à  une  ketmie. 

ilitilNco,  s.  in.  ibis-lio.  Bot.  Hibiscus:  nom  scien- 
tifujue  du  genre  de  plante  appelé  (iuimauvc. 

uibloa,  s.  f.  ibléa,  Mylli.  Grec.  Hvbléa  ;  déesse 
adorée  par  les  Siciliens  sur  le  uKmt  llybla.  || 
Knlon».  Hyblée;  genre  de  lépidoptères. 

Uihloaiii» ,  iiii.  adj,  el  s.  ibléa-w).  (leog.  Hybléen; 
habitant  du  mont  Hybla;  qui  habitait  le  mont 
Hybla  et  les  villes  de  ce  nom.  j  Hybleén;  qui  ap- 
partenait aux  Hybléens,  au  moni  Hybla  ou  aune 
des  villes  d'Hylila. 

IlibliM»,  bl«M».  adj.  i-blcn.  Prés.  Abondant,  ferti- 
le ,  délicieux. 

Ilibólilt»,  s.  m.  il)i)li-t(>.  C.onchyl.Hyboli'.he;  genre 
de  cociuilles  cloisonnées,  établi  pour  placer  la 
bélemnile  ou  fer  de  lance. 

Blboiiii»,  s.  f.  6i6o-Ht((.  l'ulhol    Bibomu;    maladie 


des  oreilles  qui  se    termine   quelijuefois    par   la 
surdité. 

IlibosuotrÎQ,  s.  f.  i7)ümeíri-a.  Médec.  Hvbomé- 
trie;  emploi  de  l'hybomètre. 

Iliboniétriro,  ca,  adj.  ivomé-lriko.  Médec.  Hv- 
boinéirique  ;  qui  concerne  l'hybomètre  on  l'hy- 
boinélrie. 

llibóiiii'iro ,  s.  m.  ibo-métro.  Médc.  Hybomelre; 
apj)areil  servant  à  mesurer  les  progrès  deschan- 
gi'inedts  que  les  moyens  mécaniíjues  apportent 
aux  difl'ormiiés  du  rachis. 

iliboN,  s.  m.  i;ntoin.  Hybos;  genre  de  diptères  de 
la  famille  des  tanystomes. 

iiibótidOM,  s.  m.  pi.  ibó-lidos.  Eniom.  Uybolides; 
tribu  delà  famille  des  diptères  tanystomes,  a- 
yaiit  p(jurty|H'  le  genre  hybos. 

ilibntiiio.<4 ,  s.  m.  pi.  ibati-noss.  Kntom.  Hybotms; 
tribu  de  la  familledesdiplèrestanystomes,  ayant 
pour  type  le  genre  hybos.  yuehiucs  entomologis- 
tes l'ont  érigée  en  famille. 

Blibritlacioii,  s.  ï.  ibridazion.  Hisl  nat.  Hybrida- 
tion; production  de  plantes,  d'animaux  hvbri- 
des. 

Ilibrifloln,  s.  f.  ('//rñ/e-/a.  Bol.  Hybridelleç  genre 
de  syiianllierées  du  Mexique,  établi  pour  placer 
la  camomille  globuleuse. 

Slibr¡tlÍ!4inu,  s.m.  ibridis-ino.  Hybridisme  ,  qua- 
lité de  ccqui  est  hybride.  ||  Gramm.  Hybridisme; 
défaut  dans  la  composition  des  mots  nouveaux, 
(jui  copsiste  à  les  former  de  plusieurs  langues, 
comme  aviceplolofjia ,  aviccptologie. 

Eaibrido  .  tia.  adj.  i-brido.  Zool.  Hybride  ;  qui 
est  né,  provenu  de  deux  espèces  diiïérentes.  | 
Hybride  ;  les  botanistes  donnent  ce  nom,  syno- 
nyme de  Métis  ou  de  Bâtard,  à  des  plantes  dont 
la  graine  provient  d'un  végétal  qui,  au  lieu  d'être 
fécondé  par  sa  propre  espèce  ,  l"a  éié  par  un 
autre-  Cependant,  par  abus  ,  ils  lonl  appliqué 
aussi  à  des  plantes  qui  oui  seulement  de  l'ana- 
logie avec  lieux  aulrcs.  sans  <iu'il  soit  démon- 
tré, ni  toujours  probable  ,  ni  mciuo  (pulquefois 
possible ,  qu'elles  en  proviennent;  d'oii  il  suit 
qu'en  botanique  le  nom  speciliquc  d'/ii/fcride 
n'a  guère  d'autre  sens  que  celui  d'intermédiai- 
re, l'iusieurs  botanistes  ont  avance  que  la  ver- 
tugerniinative  des  semences  provenues  de  plan- 
l)lanles  hybrides  passait  rarement  la  seconde 
genératiim  ,  jamais  la  troisième  ;  la  culture  nous 
a  démontre  que  celte  assertion  était  hasardée.  || 
Gramm.  Hybride;  se  dit  de  mois  formes  de  ra- 
dicaux pris  dans  deux  langues  dilVercnles.  | 
Phi|.  Hazo)iainiciit()  híbrido  ;  raistuinemenl  hy- 
bride, dans  la  langue  de  Kant ,  loute  raisonne- 
ment qui  se  compose  de  plus  de  trois  proposi- 
tions ,  ou  qui  nécessite  une  iiuatrième  proposi- 
tion inlercallaire  pour  le  com|)lcter.  |1  s.  m.  Hy- 
bride; on  donne  ce  non  aux  inclis,  mais  il  n'est 
point  synonyme  de  inulel,  puisque  les  premiers 
se  reproduisent  et  que  les  seconds  sont,  dit-on. 
frappes  de  stérilité.  |  s.  f.  Bot.  Hybride. =//i- 
hrida  cousiiii'ra;  hybride  consigérc;  hybride 
provenu  de  deux  espèces  du  même  genre. 

ilitti-i.M,  s.  r.  Myth.  Hybris;  nsmphe  que  Jupilei 
rendit  nu're  de  l'an. 

■llbrÎMtira.s  ,  s.  f.  pi.  ibri.s-likas.  .\nt.  gr.  Hy- 
bnstiquess  léted'Argos.  pendanl  laquelle  les 
femmes  revêtaient  le  costume  deshomiiics;  en 
mémoire  d'une  victoire  rempcutee  par  elles  sur 


lili) 


—  012 


MU) 


L;i(Cdéiiiuiiuii>.. 

llliCti-lN(«'>illcoN.  s.  il,.  \i\.  ibnslu-ililiiimf.  \lii.  ^r. 
Il>  Inislodiqufs  ;  mii^istint  irMhciics  à  qui  ap- 
|iarl»'iiail  la  (•iimiiiissniícc  des  debáis  cnlie  les 
inarchnnds  el  les  luiílcldls  . 

■lilti-lsoii  .  s.  lu.  l'.iiloin.  ll\l)ii/oii;  f;cm<'  d'liy- 
incnojitiTcs  de  la  liilm  des  ii  hiiciunoiiidcs. 

llíliiiroiicliiirl»  .  >-.  111.  ilxiii' oul-rluiué-lo  Hot. 
lhl)()ii((im  ha  ;  IViiil  d'Aiin'i  lípic  doiil  (iii  relire 
un  liiiile  i|iii  sert  de  remelle  eiiiitie  les  \ers  siih- 
tulanés  nu\<|iiels  les  lialiilaiils  soiil  sujets.  Oii 
ifíiioie  à  (luel  genre  o|ii)iirtienl  l'arbre  cjui  les 
produit. 

Uiciiiiein  .  s.  f.  Erpet.  j7.(ni(!-/«.  Ilickanelle;  \6- 
zard  vcnimiiieiix  de  Tile  de  Cej  lan  ,  f|ui  se  eaclie 
dans  le  eliaume  iles  maisons. 

Uicarto,  s.  m.  Ornitli.  lliearl  ;  oiseau  aijuatiquc 
du  Canada,  \i\anl  dans  les  jones, 

niccsiaiio,  lin.  udj.  IVlytli.  fj'rcc.  lliccsien  ;  sur- 
nom de  Ju|iiler. 

UicoMio,  s.  ni,  f'harm,  llieisie;  emplAtrc  employé 
contre  les  scrofules  ,  les  abiès  de  rate  et  les  ar- 
ticulations. 

Hicoto  ,  s.  m,  llist.  relifi.  Hieète  ;  véritable  nom 
des  sectaires  que  l-oii  appelle  souvent  cscelcs  et 
haretes.  Saint  .lean  Damasrènc  pense  qui  les  hí- 
teles étaient  orthodoxes. 

■licocei-vo  ,  s,  m.  Animal  fantastiiiue  qui  n'existe 
que  dans  l'imafrinalion  ,  eiiimère,  hippoeentau- 
.0.  Il  Fig.  Chimère  ,  raisonnement  en  l'air. 

IlicoriM,  s.  m.  Bol.  Iliekoris;  espèce  de  noyer  de 
l'Amérique  Septentrionale- 

nida,  s.  f.  Metrol.  llide;  mesure  de  terre  usitée 
en  Angleterre.  La  hide  vaul  vingt  hectares  de 
France  ;  c'étail  la  quantité  de  terre  qu'une  char- 
rue iiouvail  labourer  par  an. 

lli«Inl^nnieaite,  adv.  iNoblcmcnt  ;  d'une  manière 
noble,  large  ,  généreuse. 

Ui<liii<;ai'»<c,  V.  pron.  Se  doner  des  airs  de  gca- 
tilhomme. 

■Iidal$;o,  sa.  s.  Hidalgo;  titre  que  prennent  en 
Espagne  les  nobles  qui  se  prétendent  descendus 
d'ancienne  race  cinétienne,  sans  mélange  de 
sang  juif  ou  maure,  j  Xublc  d-cxtraction  .  gen- 
tilhomme. I  Ilidahjn  do  {jotera  ;  noble  réputé 
tel  chez  lui,  et  roturier  ailleurs.  || //(V/aigo  de 
privilegio;  celui  qui  a  acheté  la  noblesse,  ou 
qui  la  doit  à  la  faveur  du  roi.  ||  Ilidahjo  de  na- 
cimiento ;  hidalgo  de  naissance  ;  celui  qui  tient 
ses  privilèges  de  ses  ancêtres  |  Hidal(jo  de  cua- 
tro costados;  noble  à  quatre  quai  tiers..  ||  i/¿- 
dalfjo  como  el   milatw  ;  lunve  ,   reconnaissant, 

lliilnl^on  ,  nn.  S.  augm.  de  Ilidahjo. 

Biiilalgote,   s.  m.  augm.  de  llidaUjo. 

iBuiitlsiiclp  ,  surt<'-  s.  m.  dim.  de  Uidahjo.  || 
Gentillàtre;  de  noblesse  douteuse.  i 

■lUiniKiiia  ,  s.  f.  idaUjni-a.  Noblesse  ,  naissance  . 
illustre.  I  Fig.  Noblesse,  générosité,  niagnani- 
U'ité.  I  Carta  de  hidalrjuia;  lettre  de  noblesse. 
Hidalgo  de  concejo  ;  noblesse  de  la  cloche.  I 

■lEtlalsiiillft,  Ma.  s.  dim.  de  Hidalgo. 

ni<lalsiii»ii„tu,  ,„„    Hidahjo. 

Ilidiir.  S.   m.   Calendr.  Hydar;  nom  du  troisième  ^ 
mois   le   l'année  éthiopienne.   11  avait   Ireinte 
jours  et  commençait  le  18  octobre. 

Hidarlda,  s.  f.  Méd.  Hydaride;  matière  aqueuse 
semblable  à  de  l'eau. 

Uidnrtru,  s.  ai.  m.  Ralhol.  IlydraUire;  tumeur 


blaii(lH  .  Ii)ditq:/sie  des  arlu'ulillllln^. 

llIlla^|lia■lo.  iia.  adj.  iduspin-no.  (iéog.  Ii)du^- 
pien;  (|iii  baliile  les  boids  de  l'Hydaspe;  (|tii  ap- 
l'ai  In  ni  a  1  llydaspe. 

llldaftpl».  s.  m.  id(is-}ii<).  (¡éogr.  anc.  llidaspe; 
neine  de  linde  occidentale,  (¡ui  sortait  des 
monts  Immaiis  et  se  ¡lerdail  dansl'Arésiiic.  hn- 
In- l'Ilyda^pe  el  l'.\eésiiie  se  trouvait  le  royau- 
me de  l'orus.  lieuoii  .Mexaiidre  termina  ses  con- 
quêtes. Il  llidaspe  ;  est  quelquefois  employé  en 
poésie  pourevpiimer  l-élui^-nemenl. 

llidadtÜM,  s,  f.  idati-diss.  Ilelniint.  llydatide; 
genre  de  vers  inlcslinjux  donl  la  forme  ressem- 
i)le  à  une  peliK;  vessie  d'eau.  Ils  se  trouvent 
dons  les  corps  de  certains  animanx  el  même  de 
lliomme.  lue  de  ses  espèces  produit  la  ladrorii; 
des  cochons;  une  autre  cause  le  tnurnis  des  nu.u- 
tons,  el  |)eul-èlre  le  lolie  (liez  l'homme.  ||  Chir. 
llydatide;  vésici.le  pleine  d'eau,  qui  nait  en  dif- 
férentes \iarties  du  corps.  Il  On  donnait  autre- 
fois ce  nom  a  toutes  les  vumeurs  enkystées  qui 
contiennent  un  liquide  aqueux  el  transparent. 
I!  On  l'a  donné  ensuite  ;i  toutes  les  tumeurs  v6- 
siculairesqui  se  forment  ordinairement  en  assez 
grand  nombre  dansles  intervalles  des  nœuds  des 
vaisseaux  lymidiatiiiues.  ||  .Miner,  Uydatide; 
pierre  précieuse  dont  il  est  fait  menliundaus  les 
auteurs  anciens. 

Klitlatidioo.  ra.adj.  ¡dati-diho.  Didact.  Hydali- 
de(jue;  cjui  a  rapport  aux  hydatides;  (¡ui  renfer- 
me des  hydatides. 

Ilidatidncela,  s.  f.  idatidoté-la.  Chir,  llydalidu- 
céle,  tumeur  formée  par  des  hydatides. 

Ilidaiidoiio,  »a.  aej.  idalidoss-o.  Palh.  Hydati- 
deux;  se  dit  de  certaines  affections  causées  par 
les  hydatides;  elles  alaquenl  les  lièvres,  les  la- 
pins, etc. 

SlSdatírosme,  adj.  idatifor-mé.  Didact.  Ilydati- 
formc;  qni  a  la  iornie  d'une  poche  oud'une  ves- 
sie. 

Ilitlati^or»,  s.  f.  idalig-hé-ra.  Ilelminl.  Hydali- 
gére;  genre  de  vcrsinleslinaux  établi  aux  dépens 
des  hydatides. 

ssidatiiia.  s.  f.  ii/afi-na.  Infus  llydaline;  genre 
d'animalcules  infusoires. 

llidatiito,  lin.  adj.  idati-no.  Infus.IIydatinc;  qui 
ressemble  à  unehydaline. 

Eiiflaliiio.«i,  s.  m.  pi.  idali-noss.  Infus.  Hydatins; 
tribu  de  la  classe  des  rolileres;  ayant  pour  type 
le  genre  hydatine, 

iiit!ati!>i,  S.  m.  ida-tiss.  Chir.  Uydatis;  tumeur 
graisseuse  delà  paupière  supérieure. 

Hidatiiimo.  S.  m.  idntiss-mo.  Palhol.  Hidalisme; 
bruit  causé  par  la  lUictuation  d'une  liquide  ren- 
fermé dans  un  abcès. 

EËidaiiNonio,  ma.  adj.  idati-ssomo.  Hydatisome; 
qui  a  le  corps  en  forme  de  vessie. 

ia!<lati!JÚnto<i!,  S.  m.  pi.  idalisso-nwss.  llydatiso- 
mes;  tribu  de  la  classe  des  snbannélidaires,  com- 
prenant des  animaux  qui  oui  le  corps  en  forme 
de  vessie. 

Iliífaíócolo.  In.adj.  it/(ifo-/íoío.  Palb.  llydatocho- 
le  ;  se  dit  des  matières  évacuées,  lorsqu'elles 
sont  mêlées  d'cau  el  de  bile. 

iiidátodo,  s.  m.  ida-todo.  Méd.  lîypatode;  hu- 
meur aqueuse  de  l'œil,  renfermée  entre  la  cor- 
née et  l'uvée. 

Bfiidatoide,  adj.  idato-idc.  Anal.  Hidaloïde;  qui 


i 


UID 


—  013  — 


UID 


itnseiublo  a  île  l'eau,  l'athol.  lljilaluidc;  se  di- 
sait oulicfois  des  urines  très-claires; des  persoii- 
iies  aiïectéos  d'aiia^arquc.  ||  s.  f.  Hidaioïde,  hu- 
meur aqueuse. 

Uldntoscoiiia,  s.  f.  iddtosko-pia.  Aiit.  Ilydalos- 
cópic:  art  de  coiinaîue  l'avenir  au  muyen  de 
l'eau.  Il  II  a  une  Injdatosropie  naturelle;  qui  ton- 
si.«.te  à  prévoir  cl  a  prédire  les  orages  et  les  Icin- 
pèles  sur  certains  signes  qu'on  remarcjue  dans 
la  mer,  dans  les  airs  ;•!  dniis  les  nuages. 

IIidi«toNcó|iico,  ca.  aù'}.iilalusk'i-])ili<).  AnI.  Ily- 
daloseopi<iue;  qui  concerne  Miydaloscopie. 

Hí<Im(ó<sco|io,  s.  m.  ¡ilalos-'.opo.  Ant.  Ilydatoscn- 
pe,  hydatoscopien;  celui  qui  pratique  l'iiydalo- 
copie  ou  la  divination  par  l'eau. 

Uideru,  s.  f.  idi-ra.  Entom.  llidérc;  genre  de  co- 
léoplères  pentamères,  de  la  l'amille  des  clavicor- 
nes. 

UitU-i-oM.  s  in.  idé-ross.  ralhol.  Hydéros;  l'ana- 
sarquc. 

Illtliuiuli'z,  s.f.  inus.  idiondm.  Puanteur;  infec- 
tion, mauvaise  odeuf 

lliiliniulo,  «la,  adj.  idion-do.  inus.  Puant,  infect, 
féii(!e.  V.  Hediondo. 

Iliilipatia ,  s.  f.  ï(/i/)«ii-a.  Hidypathie;  disposi- 
tion qui  fait  trouver  de  plaisir  en  toutes  choses. 

H'.itlHáceaH,  s.  f.  pi.  idna-zéass.  Bot.  Hydnacées; 
famille  de  champignons  hyménomyces. 

Uidnáreo,  cea.  adj.  idna-iéo.  Bol.  Ilydnacé  qui 
ressemble  à  un  hydne. 

Uidrtio,  s.  m.  id-no.  Bot.  llydnc;  genre  de  cham- 
pignons dont  le  caractère  est  d'avoir  la  partie  in- 
férieure du  chapeau  hériséc  de  papilles  mem- 
braneuses, mais  du  reste  ils  sont  cxlrèmemcnl 
variables  dans  leur  texture. 

llldnorarpo.  s.  m.  idnohar-po.  Bol.  llidnocarpe; 
genre  de  ¡)laiitcscréé  pour  une  arbre  de  l'île  de 
Ccylan,  dont  les  feuilles  font  vomir  el  servent 
à  enivrer  le  poisson. 

Ilidiió-fnro,  s.  m.  idnuforo-  Zooph.  Hydnopho- 
re;  genre  de  polypiers. 

Ilidnuide,  adj.  jf/iio-iV/y.  Bot.  llydnoïdc;  qui  res- 
semble à  un  hydne. 

UtdiiufdcK,  s.  m.  pi.  idnoi-déss.  Bot.  Hynoidcs; 
tribu  de  la  famille  des  champignons,  ayant  le 
genre  hydne  pour  type. 

Illdiioii,  s.  m.  idtmon.  Bot  Ilydnon;  ce  nom  pa- 
raît avoir  été,  cliez  les  Grecs,  le  nom  dcslrulVes. 

llldiioi-iiK'iiM  ,  s.  f.  idnori-nvass.  Hydiiorinées; 
groupe  de  la  famille  des  champignons,  qui  a  pour 
type  le  genre  hydnore. 

■lldnoi-iii<>o,  iiea.  adj.  Bot.  Ilygnoriné;  qui  res- 
semble à  un  hydnore. 

llidiioro,  s.  m.  iiltw-ro.  Dot.  Hydnore,  genre  de 
champignons. 

Hidra,  s.  f.  i- (//a.  Milh.  Hydre;  lîlle  de  Styx  et 
de  Pallas,  oude  Tyiihonet  d'iù'hidna.  C'était  un 
serpent  fabuleux  (jue  les  poêles  feignaient  avoir 
sept  tètes,  et  a  qui  il  en  renaissait  plusieurs  dès 
•lu'on  lui  en  avait  coupé  une.  Hercule  tua  lliy- 
dre  de  Lerne,  en  les  abaltanl  toutes  d'un  seul 
coup.  Il  Fig.  et  style  eleve.  Hydre;  mal  t\m  aug- 
mente ;i  proportion  des  efl'oits  (|u-(in  fait  pour 
le  détruire,  se  dit  surtout  des  maux  des  corps 
politiques;  etc.  |  Alchim.  Hydre;  pierre  des  sa- 
ges, dont  la  vertu,  selon  les  alchimistes,  nug- 
meule  de  dix  degrés  à  chaque  muliiplication.  | 
Aslroii.  Uiiha  linubra;  hydre   remelle,  constel- 


lation de  l'hémisphère  austral,  qui  a  une  étoile 
remarijuable  a¡)pelée  le  cœur  de  l'hvdre.  ||  Widia 
macho;  hydre  mâle,  constellation  plus  méridio- 
nale que  ia  précédente,  qui  ne  (larait  poini  dans 
nos  contrées.  Il  Blas.  Hydre;  couleuvre  ou  ser- 
pent d'eau  à  sept  tètes,  jj  Bot.  Hydre;  plante  du 
genre  cornille.  |!  Kr¡)ét.  Hydre;  sorte  de  serpent 
(|ui  vit  dans  les  rivières  el  dans  les  étangs,  et 
se  nourrit  de  petit  puisson.  |  Méran.  lUdra 
liidrúuUca;  hydre  hydraulique,  machine  qui,  au 
moyen  d'un  ¡uiits  ou  d'une  petite  source,  procu- 
re une  chiite  d'eau  assez  considérable  pour  être 
utilisée  en  mécanique.  |  Zooph.  Hydre,  genre  de 
polypes  micioscopiquis;  appelés  aussi  polypes 
d'eau  douce  ou  polypes  à  bras,  dont  chaque  par- 
lie  séparée  du  tout  redevient  un  animal  vivant. 
Le  corps,  chez  les  plus  ;.'rands,  n'a  pas  la  gros- 
seur d'un  petit  grain  de  blé. Ces  animaux  ne  s'ac- 
cou(dent  pas,  n'ont  pas  de  sexes  distincts,  lapro- 
jiagalion  se  fait  par  bourgeons.  ||  Géogr.  Hydr»: 
île  de  la  grèce,  couverte  de  rochers  incultes.  Les 
habitants  de  cette  ile  sont  d'intrépides  marins. 
La  capitale  a -20,000  iiabil. 

ilidrâcidu,  S.  m.  idia-rido.  Chim.  Hydracide; 
acide  qui  résulte  de  la  combiraison  d'un  corps 
simple  ou  composé  avec  l'hydrogène.  \\  Dulong 
considère  tous  les  oxacides  aqueux  comme  des 
hydracides,  mais  son  hynolhère,  n'est  point  ad- 
mise par  les  chimistes. 

llidrariia  ,  S.  f.  í</r«/;->Kí.  Enlom.  Hydrachne; 
genre  d'aracKnides  aquatiques,  de  l'ordre  des 
Irachéennes. 

Illdraviiàdeo,  den.  adj.  idrakna-déo.  Enloin. 
liydrachnadé;  qui  ressemble  à  une  hydrachne. 

BiidraciiádeoH,  s.  m.  pi.  Enloin.  Hydrachnadés; 
famille  d'arachnides  trachéales,  ayant  le  genre 
hydrachne  pour  type. 

lBi«Íráciieo,  S.  m.  idrali-néo.  Entom.  Hydrachne; 
genre  de  coléoptères  aquatiques. 

laidi-aenelax,  s.  f.  pi.  idi  (tluté-lass.  Entom.  Hy- 
drachnelles;  famille  d'arachnides  de  l'urdre  des 
trachéennes  elle  se  compose  de  six  genres. 

Ilidi-ucitela.  S.  f.  í(/rfi'.né-ía.  Entom.  Hydrach- 
nette;  mite  aquatique. 

llidi'asos»<  a«-  3dj.  idrayo-fio.  Méd.  Hydragn- 
gue:  se  ilit  des  médicaments  auxquels  on  attri- 
buait la  propriété  de  faire  écouler  la  sérosité 
épanchée  dans  les  ditrerenles  cavités  du  corps  ou 
dans  le  tissu  cellulaire. 

Ilidi-alcool.  s.  m.  idralliool.  Pharm.  Ilydralcool; 
l'eau  de  vie,  l'alcool  au  dessous  de  'i'i  degrés. 

■lidi-alcoolattira,  s.  f.  idralkooltttou-ra.  Pharm. 
Hydraleodlature.  teinture  préparée  avec  un  mé- 
lange d'alcool  el  d'cau. 

■lidralcoolico,  ca.  adj.  idralkoo-likn.  Pharm. 
Hydralcoolique:  se  dit  des  médicaments  qui  ont 
l-àlcitol  pour  excipient. 

iiidialsa.  s.  f.  idral-,ia.  Bot.  Hydralguc;  algue 
aqiinti(iue  cu  hydrnphyte. 

Ilidraloctorldit.  ila.  iidj.  idrnlél,to-ridn.  Ornith. 
Hydralectorii'e:  se  dit  d'oiseaux  aquatiques  qui 
se  raprochent  des  gallinacés. 

iïldu«l<'ciorld»»!»,  s.  m.  pi.  iilralé'  to-ridoss.  Or- 
nith. Hydialectorides;  famille  d'oiseaux  aquati- 
ques ctiniprenanl  ceux  qui,  à  certains  égards,  se 
rappnulient  des  gallinacés  comme  les  foulques. 
Illdisiiiut-.  s.  m.  idratm-ij-hé.  Pot.  Ilvdr.uigc; 
genre  de  plantes,  voisin  des  hortensias. 


HID 


()1V  — 


HID 


Uhli-naige»,   s.  T.  idrannii'héa.  Bol.  Hvdrangee; 

fioiire  de  plantes  de  l'Amérique  du  Nord. 
UidraiitfoHcoo,   eoa.   adj.   idraniuihéa-iéo. 'Siol. 

H}drai)geaeé;(îui  ressemble  à  uiie'hydraiigéo. 
Hiiiniiigeácoiií*,  s.  f.  pi.  idrann(j-hén-iéass.  Bot. 
Hvdrangéacces;  famille  de  plantes  qui  a  pour  ty- 
pe le  genre  hydrangée. 
Uidráiígenn,  s.  f.    pi.    idiantuj-héass.  Bot.  Hv- 
driingces;  tribu  de   la  famille   des  sav'ifragées, 
ayant  le  genre  hydrangce  pour  type-,  plusieurs 
espèces  sont  culti\ées  dans  nos  jardins. 
Uidraiio  ou  iiidraito!^,  s.   m.  idra-no.  Ant.  gr. 
Hydrane;  ministre  qui  présidait  aux  purifiealions 
des  mystes  ou  initiés  dans  les  petits  mvsléres 
d'Eleusis.  Il  immolait  à  Jupiter  une  truie  pleine, 
sur  la  peau  de  laquelle  on  faisait  mettre  celui  qui 
devait  être  purifié. 
UidraiiÓKiíí,  s.f.  idrannss-iss.  Palhol.  Hydrano- 

se;  infiltration  ou  épanchement  de  la  sérosité. 
Uidrac-giro.  s.  m.  idrarrjhi-ro,  lelithyol.  Hydrar- 
gyre;  genre  de  poissons  osseux  gymnop'^omcs, 
établi  pour  une  espèce  des  eaux  douces  de  la  Ca- 
roline. On  voit  ces  poissons  par  milliers  dans 
les  mares  pendant  tout  l'été,  et  comme  ces  ma- 
res sont  sujettes  à  se  dessécher,  la  nature  a  don- 
né à  ce  poisson,  comme  à  l-exocet ,  au  moyen 
d'une  membrane  qui  ferme  sa  bouche,  la  facul- 
té de  vivre  hors  de  l'eau,  et  de  marcher  en  sau- 
tillant pour  aller  chercher  d'autres  mares-  i 
Minér.  Hydrargyre;  ancien  nom  du  mercure  ou 
vif  argent,  parce  qu'il  est  blanc  comme  de  l'ar- 
gent  et  liquide  comme  de  l'eau.  |  Hvdrargyre; 
abréviation  du  mot  grec  qui  signifie  mercure,'qui 
entre  dans  la  composition  de  plusieurs  noms 
composés. 
Hldraijs^ireiitei'opti.sla,  S.  f.  Pathol.  iiydrargy- 
rentérophlhisie;  maladie  intestinalecauséeparle 
mercure. 
Hidrargiria,  s.  f.  idrarghi-rin.  Pathol.  Hydrar- 
gyrie;  maladie  cutanée  causée  par  l'usage  du 
mcrtnre. 
Uidi-arj^ii'ociauato,  s.  m.  Chim.  Hydrargyro- 
cyanate;  sel  produit  par  la  combinaison  de  l'aci- 
de hydrargyro-cyanique  avec  une  base  sali- 
uable. 

Hidrargirociánico,  ajd.  m.  Chim.  Hydrargyro- 
cyanique;  se  dit  d-un  acide  produit  par  la  com- 
binaison du  cyanure  de  mercure  avec  l'hydrogène 
ou  un  hydracyde. 

Hidrasiroriilminato.  S.  m.  Chim.  Hydrargyro- 
fuiminate;  sel  droduit  par  la  combinaison  de 
l'acide  hydrargyro-fulminique  avec  une  base  sa- 
lihabie. 

Uidrai'sirofdlininico,  fldj.  m.  Chim.  Ilvdrargy- 
ro-fulminique;  se  dit  d-un  acide  composé  de 
mercure  et  d-acide  sulfurique  ou  de  ses  élé- 
ments. 

Uidrarsii-oneuiiiático,  ca.  adj.    Chim.  Hvdrar- 

gyro-pneumatique;  se  dit  d'appareils  disposés 
(le  manière  à  permettre  de  recueillir  les  gaz  sur 
le  mercure.  L'appareil  hydrargvro-pneumatique 
s  emploie  pour  les  gaz  qui  sont  solubles  dans 
l'eau. 

Oldrasirósis,  s.  f.  idrarqhiross-iss.  Hvdrargv- 
rose;  Iriction  mcrcurielle 

Hldrarsir„ro,  s.  m.  Chim.' Amalgame  de  mercu- 
re avec  un  autre  métal. 

Hidraguro,  s.  m.  Chira.  Hydrargure;    amalgame 


de  mercure  et  d  un  autre   métal;  il  a   un  éclat 

métallique,  et   donne  des   vapeurs  de    mercure 

quand  on  le  chauffe  daus  un  tube  fermé,  qui  se 

sépare  ainsi  de  sa  base,  à  moins  que  celle-ci  ne 

soit  également  volatile. 

HidrarsiMiiato,  s.  m.   Minér.   Hydrarséniate;  ar- 

1      sénite  qui  contient  de   l'eau  à  l'état  de   combi- 

j      naison  chimi(]uc. 

j  Blidrarti'ia,  s.  f.  Palhol.  Ilydrarthres;  hydropisie 
des  aiticulalions. 
3lidi-a«ito.  s.  m.  idras-lo.  Bot.  Hydraste;  genre  de 
plantes   lierliatées   du  nord  de  l'Itinérique  ne 
renfermant  qu'une  espèce. 
ïBîdratalilt',  odj.  des  2 qeur.  Chim.   Hydralable; 
qui  est  susceptible  de  se  convertir  ne  hydrate, 
de  se  combiner  avec  de  l'eau  en  proportions  dé- 
finies. 
Ilidrátpo,  ea.  adj.  Chim.  Hydraté;    qui  contient 
Í      de  l'eau  à  l'état  de  combinaison.  |  Pour  plusieurs 
chimistes,  ce  mot  exprime  simplement  acide  qui 
contient  de  Tenu. 
llidràtiro,  ca,  adj   idra-li\\n.  Chim.  Hydralique; 
qui  a  quelques   unsdes  caractères  des  hydrates. 
Chevreul  a  proposé  de   donner  à  l'éther  produit 
par  les  acides  sulfurique,  phospho.ique  et  orsc- 
nique,  cette  épiihète  indiquant  que  le  corps  qu'il 
désigne  est  à  l'hydrogène  percarboné  ce   qu'ui, 
hydrate  est  ;i  un  oxide. 
Hidrato,  s.  m.  ù/ra-to.  Chim.    Hydrate;    combi- 
naison d'un  oxyde  métallique  et  d'eau,  dans  la 
quelle  celle  dernière  joue  le  rôle  d'acide.  |  Quel- 
ques chimistes  appellent  ainsi  un  acide  qui  con- 
tient de  l'eau.  |  I. a  plupart  des  acides,  desoxides 
et  des  sels   doivent  être  considérés  comme  des 
hydrates;  il  y  en  a  même  (juelques  uns   qui  n  ■ 
peuvent  exister  qu'  à  cet  étal;  tel  est.  par  exem- 
ple, l'acide  nitrique  le  plus   concentré.  Les  hy- 
drates sont  secs  et  pulvérulents,  de  couleur  va- 
riable ,    toujours   différente  de   celle  de   leurs 
oxides. 
■lidi-aiilica,  S.  f.  idrau-lil:a.  Hydraulique;  partie 
de  la  physique  qui  traite  de  tous  les  phénomènes 
ayant  rapport  aux  mouvements  des  corps  liqui- 
des. Il  Celle   expression   est  réservée  ordinaire- 
ment pour  désigner  les  applications  techniques 
qu'on  fait  du  mouvement  des  eaux.  |  Hydrauli- 
que; branche  de  l'hydrotechnique  qui  regarde  la 
conduite  des  eaux  au  moyen   de  tuyaux.  ||  L'hy- 
draulique, chez  les   anciens,   consistait  unique- 
ment à  construire    des  jeux  d'orgue,   et  dans  la 
première  origine   des  orgues,    où  l'on   ne  savait 
pas  encore  appliquer   des   soufflets,  c'était  uhe 
chiite  d'eau  qui  y  faisait   entrer   le  vent  et  les 
faisait  résonner. 
llidi'áialico,  ca.  adj.  idra  -oulil.o.  Hydraulique;  se 
dit  de  la  science,  de  l'art  qui  enseigne  à  condui- 
ae  et  a  élever  les   eaux.  1)  Mciquina  hidráulico; 
machine  hydraulique;  qui  sert  à  élever  l'eau,  ou 
que  l'eau    fait   mouvoir.  ||   Órgano   hidráulico; 
orgue  hydraulique;   qui  joue   par  le   moyen   de 
l'eau,  il  Archit.  Coluna  hidráulica;  colonne  hy- 
draulique; dont    le  fût    paraît    de  cristal,  étanl 
formé  par   des  nappes    d'eau    qui  tombent  des 
ceintures  de  fer  ou  de  bronze,   en   manière  de 
bandes  à  égales  dislances,   par  le   moyen  d'un 
tuyau  montaut  dans  sou   milieu.  Il  Colonne  du 
haut  de  laquelle  sort  un  jeu,    à  qui  le  chapiteau 
sert  de  coupe,  d'où  l'eau  retombe  par  une  rigole 


HID 


—  615  — 


HID 


révolue  de   glorons  (jiii    tourment  on    spirale 
Hiitour  tlu    fût.  I  Arqiiili-rtura   hidràuUen;  ar- 
cliilccluie  li;(druuliiiii(.;   celle  (iiii    a   pour  olijet  j 
les  coiislrMciions  dans   l'eau,   ou    relatives  au 
uiouvenieut  des  eaux,  eoiunie  lesporls,  les  ponts  | 
les  digues,  les  jilees,  les  murs  (leíjuai,  les  éelu-  ; 
ses,  les  ciiihiuv   de   iiavijíalion,  «te.  |  Conslrue. 
Arcjamnsa  liidiàulicti;  mortier  liulraulique;  ce-] 
lui  (|ui   a  la  proi)iét6   de  dur(  ir  dans  l'eau.  ||  Cal 
hidrciuliia,  chaux  hydrauliiiue;  chaux  produite 
par  la  (  alcinalion  ménafiéc  d'un  calcaire  conte- 
nant une  certaine  (luantilé  de  silice  très-di\isee 
C'est  un  siliialc  <lc  chaux  susceptible  de  former 
une  pille  quise  durcit  dans  l'eau  et  s'y  convertit 
à  lalotigue  en  une  sorte  de  pierre  tendre. 

iBidráiilic»,  s.  m.  Néol.  Hjdraulicien  ;  ingénieur 
en  hydraulique. 

■■{«Iráulico-iK'iiiinátlro  ,  ca.  adj.  idraou-liko 
neounià-ti'.u.  Hydraulico-pneumatique  ;  qui  élè- 
ve leau  par  le  moyen  de  l'air. 

Uidraulo.  s.  m.  idra-eido.  Ant.  Ilydraule;  joueur 
d'instrument  qui  formait  des  sons  à  l'aide  de 
l'eau. 

Hifli-ikiiloN,  s.  m.  pi.  idraou-loss.  Mamm.  Ilydrau- 
les  ;  famille  de  l'ordre  des  cétacés  ,  comprenant 
coux  qui  sont  carnassiers. 

Uiili-anlii«tn,  s.  m.  idrnouHs-ta.  nydrauliste;in- 
génieur  pui  s'occupe  d'hydraulicjue.  \ .  Hidráii- 
ïicu. 

Hitirvia,  s.  L  idré-la.  Kntom.  Hydrelle  ;  genre 
d'insectes  diptères. 

illdrceédeo,  ea.  adj.  F.ntou).  Ilydrellédé  ;  qui 
ressemble  à  une  hydrelle. 

llidrelédt-'ON,  s.  m.  pi.  Ilydrellédés  ;  tribu  de  la 
famille  des  myodaues  nappellés,  ayant  pour 
type  le  genre  hydrelle. 

llldi-olooii.  s.  m.  idrrlèmm.  l'harm.  Hydrélèon; 
mélange  d'eau  et  d'huie. 

llidrentln,  S.  f.  Médec.  Ilydrhémie  ;  état  dans 
le(]uel  le  sang  (ontient  plus  de  sérosité  que  de 
coutume. 

Ilídreiiccrálico,  e«.  adj.  idrènnzèfà'îiko.  Pa- 
Ihol.  Ilydrenccphiiliquc  ;  qui  a  rapport  à  l'hy- 
drencéphalc.  |  Vagido  hidrenccfáliro;  cri  hy- 
drencéphalique;  celui  que  poussent  les  enfants 
atteints  dunehydrenréphale  aigiie. 

Hidi-cncoralln,  S.  f.  idrénuzi'fa-lia.  Palhol.  Hy- 
drencéphale  ;  hydrocéphale  aigiie  des  enfants. 

Ilidrciiu,  S.  f.  Kntom.  llydrène;  genre  de  coléop- 
tères penlamère'  >  qu'on  voit  quelquefois  glisser 
sur  la  surface  des  eaux. 

■Ildrcntrroceln,  s.  f.  idrcnntiroré-la.  Chir.  Ily- 
drentérocèle  ;  hern.e  intestinale  dont  le  sac  ren- 
ferme de  la  sérositi 

llidrentero-epiplocoln.  S.  f.  idréntè-roèplipolo- 
¿ela.  Chir.  Ilydrentéro-éplipocéle;  entéro-éplipo- 
céleavee  anias  de  sérosité  dans  le  sac  herniaire. 

Ilidrentrrniiralla,  s.  f.  idrènntéron fa- lia.  liv- 
drentéromphale;  hernie  ombilicale  avec  amas  de 
sérosité  dans  le  sac  herniaire. 

■lidrcola,  s.  f.  ît/rèo-ia.  Wécan.Hydréole;  machi- 
ne pour  faire  monter  l'eau  au-dessus  de  son  ni- 
veau au  moyen  d'une  combinaison  d'air  et  d'eau. 

Ilidreon,  s.  m.  idrèonn.  Pathol.  llydréon;  hu- 
meur aqueuse  qui  découle  des  oreilles  ou  des 
yeux. 

HIdrepIplocelu,  s.  f.  idrèpiplolè-la.  Chir.  Hy- 
drépiplocèle;  hernie  épiploïque  compliquée  d'hy- 


drocèle. 

Ilidrcpiplotiralia,  s.  f.  uhèpiplonnfa-Ha  Chir 
liydrépiplonpliale;  hernie  de  l'ombilic,  comnli- 
<|uée  d'un  déplacement  de  répiploon,a\ec  séro- 
sité. 

llidr«><|HÍdn4'o,iioa.  adj.  idréliid-nèo.  Erpét.  Hv- 
drécliidiie;  se  dit  de  serpents  aquatiques  ei  ve- 
nimeux. 

Eaidrf>f|iiidHeoM.  s.  m.  pi.  Krpét.  llydrcrhidnés: 
famille  de  rijtliles  opliidiens  compreii/ml  *eu\ 
(lui  uni  des  cnuhels  u  venin  ,  et  qui  \i\enl  dans 
l'eau. 

Ilidria.  s.  f.  Ant .  H\di ia  ;  espère  de  vase  dans 
lequel  on  portait  de  l'eau;  cruche.  |j  Ilydria;  ur- 
ne funéraire.  |  llydiia;  vase  percé  de  tous  côtés, 
qui  représentait  le  dieu  de'l'eau  en  Egvjitr.  Les 
prêtres  le  remplissaient  d'eau  a  certains  jours, 
'ornaient  avec  beaucoup  de  magnilicenee,  et  le 
posaient  sur  une  espèce  de  tliéàue  public  ,  alors 
loul  le  monde  se  prosternait  devant  ce  vase,  les 
mains  élevées  vers  le  ciel,  et  rendait  grâce  aux 
dieux  des  biens  que  cet  élément  lui  procurait, 

Uidrlada,  S.  f.  Mvth.  Ilydriade  ;  nimphe  des 
eaux. 

Uidi-iároi-as  ,  s.  f.  pi.  idriafo-rass.  Ant.  Hydria- 
phores  ;  femmes  qui  portaient  des  vases  pleins 
d'eau  aux  l'analhénées,  pour  rafraîchir  les  Alhé- 
menues  qui  formaient  celte  marche  sacrée.  L* 
em[)Ioi  des  hydriaphores  était  rempli  par  les 
femmes  des  étrangers  établis  à  Athènes. 

nidi'ieo,  oa.  adj.  Chim.  Hydrique;  se  dit  des 
composés  d'un  corps  simple  ou  d'un  corps  halo- 
gène avec  de  l'hydrogène.  Il  Acido  ú  óxido  hi- 
driro  ;  acide  ou  oxide  hydrique;  l'eau.  ||  Telnri- 
do  hîdrico  ;  tclluride  hydrique,  le  gas  oxygène, 
tellure.  Il  Sulfocianido  liidrico  ;  sulphocyanide 
hydrique  ;  acide  hydro-sul|)hücyanique. 

Blidi-leo-iiítrioo,  adj.  m.  Cliim.  irydrico.nitriijue; 
se  dit  d'un  composé  dans  Icíjuel  l'acide  sulfuri- 
quc  est  combiné  avec  de  l'eau  et  de  l'acide  nitri- 
que. 

■litlrlco-poiáfiico,  ca.  adj. Chim.  Hydrico-polas- 
sique;  qui  contienl  à  la  fois  de  l'hydrogène  et 
du  potassium.  ||  Le  nom  de  uilrure  hydrico-po- 
tassique  conviendrait  au  corps  appelé  asoture 
ammoniacal  du  potassium,  si  ce  corps  était, 
comme  le  pense  (iay-Lussac  ,  une  conihinaison 
de  potassium  et  de  nitrate  trihydrique  ou  am- 
moniaque. 

■lidi'ico-sádioo.  ca.  adj.  Chim.  Ilydrico-Sodi- 
(lue  ;  qui  contient  a  la  fois  de  l'hydrogène  et  du 
sodium. 

liidi-ido,  adj.  Erpèl.  llydridc;  qui  vit  habituelle- 
ment dans  l'eau. 

iiidi-itloM,  s.  m.  pi.  Erpét.  Ilydrides  ;  famille  de 
rejjtiles  ophidiens  ,  comprenant  ceux  de  ces  ani- 
maux qui  vivent  ordinairement  dans  l'eau. 
■Bidrirormr ,  odj.  Zooph  llydnformc  ;  qui  res- 
sembc  à  une  hydre.  |¡  I.'holotharie  hydriforme 
est  ainsi  appelée  ¡larce  qu'elle  a  la  bouche  en- 
tourée de  douze  tentacules. 

iBldi-irormrfi,  s,  m.  pi.  /ooph,  Ilydriformes;  fa- 
nulle  de  la  cla^se  des  zoophytes  ,  qui  a  pour  ty- 
pe le  genre  hydre. 

iiidrlla  ,  s.  f.  iilri  -In.  Rot.  Ilydrille  ,  genre  de  ia 
famille  des  hydrocharidées,  créé  pour  une  petite 
plante  aquatique  flottante  de  l'Inde. 

ilidrinaM  ,  s.   s.   |il.  t(//i-)i(/.v.s'.Zoodli.  Ihdrines:. 


HID 


—  fil6  — 


HID 


ordre  de  la  classp  des  irlmnzoairos,  romproiiant 
li'S  polypes  qui  >ivem  sans  iHre  ciirncinés,  eoin- 
ini-  les  hydres. 
Illdi-iiio  .  Il»,  adj.  i(lii'fi()'/A)(ú.  Ilydrin  ;  qui  res- 
semble à  une  liidre. 
IlidrinoN  ,  s.  ni.  pi.  Erpél.  Ilvdrins  .  famille  de 
reptiles  t'pludiens  ,  qui  comjirend  les  seriienls 
aqnutii]nes. 

Iliilrlndiito  .  s.  m.  Cliim.  Ilydriodatc;  sel  produit 
par  la  comliinaison  de  l'aeide  liydriodiquc  avee 
une  base  saliliable.  |  líiilr'uxlalo-ioilúren,  liy- 
driiidalé  ioduié  ;  qui  lient  de  l'iode  en  dissolu- 
tion. 

ilidiMOdîco  ,  adj.  m.  ir/r?o-(/r7fo.  Cliim.  Hydriodi- 
(¡iie  ;  se  (lit  d'un  des  deux  acides  produits  par 
la  combinaison  de  l'iode  avee  riiydroj.'ène. 

Uidi-iodito,  s.  m.  driofU-lo.  Cliim.  Hydriodite;  sel 
j)roduit  par  la  eombinaison  de  l'aeide  hydriudcuv 
avec  une  base  saliliable. 

ilIdriodoMo ,  adj.  m.  Chim.  Ilydriodeux;  se  dit 
d'un  des  deux  acides  produits  par  la  combinai- 
son de  l'iode  avec  l'hydrogène  ,  c'est  l'acide  hy- 
driodique. 

llidi-lodiii-o  ,  s.  m.  ù/rio(/oi< -ro.  Cliim.  Ilydrio- 
dure;  combinaison  d'iode  et  d'iiydrogc'ine  avec  un 
autre  corps  simple.  ||  L'hydriodurc  de  carbone, 
admis  par  quelques  chimistes  ,  est  regardé  par 
d'autres  comme  un  hydrocarbure  d'iode. 

Ilidi-loto.  tii.  adj.  i(lri-(itn.  (îéogr.  Hydriote  ;  qui 
est  d'Ilydra.  |1  Qni  a  rapport  à  Hydra  ou  à  ses  ha- 
bitants. 

Ilidro,  s.  m.  llydro  ;  mot  dérive  du  grec,  signi- 
üant  eau  ,  et  qui  entre  dans  la  formation  d'un 
grand  nombre  de  mots  composés. 

UIdroa  ,  s.  f,  idro-a.  Pathol.  Hydroa;  éruption  de 
petits  boulons  rouges  à  la  peau.  ||  Cette  affec- 
II  lion  consiste  dans  l'accumulation  d'eau  ou  de 
sérosité  sous  répiderne. 

Illdro-néroo,  ea.  adj.  idroaé-réo.  Bol.  Hydro-aé- 
ré; qui  vil  il  la  fois  d;iiis  l'eau  et  dans  l'air. 

Hidro-aércns,  s.  f.  pi.  Rot.  llidro-aérées;  clas- 
se de  cryptogames  où  l'on  range  des  plantes  dont 
les  unes  vivent  dans  l'eau  et  les  autres  dans  l'air. 

Hidro-ftcro-pirlco,  ea.  iilro-arrn-pi-riko.  Hy- 
dro-aéro-pyriquc;  qui  participe  de  i'cau,  de  l'air 
et  du  feu. 

Hidro-Aliiiuiiinto  ,  S.  m.  idro-aloiimina-to.  Mi- 
ner. Ilydro-aluminate  ;  alumínate  qui  contient 
de  l'eau  à  1-élat  de  combinaison  chimique. 

nidro-aliiaiiiioso  ,  «a  adj.  idro-nlouminoss-o. 
Miner.  Ilydro-alumineux  ;  se  dit  des  substances 
minérales  qui  contiennent  de  l'eau  et  de  l'alu- 
mine ,  comme  le  plomb  hydro-alumineux.  1 

Hldro-argciito-ciânico,  Chim.  V.  Ilidro-árgiro-  \ 
ciánico.  _  I 

Hidro-argíloüio  .  sa.   d.d'\.  idro-arghiloss-o.M'\-  \ 
név.  llydro-argileux;  qui  contient  de  l'argile  dé- 
layée (iansde  l'eau.  H  \oIcaneshidrn-argilosos;  I 
volcans-  hydro-argileux  ;  on  donne  ce  nom  aux 
salses  ,  parce  qu'elles  rejeltenl  de  l'argile  déla- 
yée dans  de  l-eau. 

Bidro-ársirn-ciúiiieo  .  adj.  m.  Chim.  Ilydro-ar- 
gyro-cianique  ;  se  dit  d'un  acide  produit  par  la 
combinaison  d'un  cyanure  d'argent  avec  l'hy- 
drogène. 

Bldro-accro-ciúnico  ,  adj.  Chira.  Hydro-acéro- 
cianique  ;  se  dit  d'un  acide  produit  por  la  com- 
i)inaisoii  d'tin  cyanure  d'or  avec  l'hydrogène. 


Ilidro-liàNniln,   s.   Í.  idmbas-linula.  Hidiob.is- 
ciile  ;   appareil   pour  éviter  les  pertes  d'eau  oc- 
I      casioiMi"-   par   le   pasasge   des  bateaux  dans  les 
écluses. 
Ilidróltiito .  (a.  adj.  Ornilo.  Ilydrobale  ;  qui  mar- 
che  dans   l'eiiu.  i!  s.m.  Ilvdrohale  ,•  genre  d'oi- 
seaux !i\;nit  pour  type  le  merle  d'eau. 
Uidroltiitrarlo,   adj.    ¡drohnlrn-rio.   Krpét.  ||v- 
drobalracien  ,  se  dit  d'un  reilile  batracien,  qui 
vil  hiiliitiiellement  dans  l'eau. 
tlidi'olMiCraci».<« .  S.   m.    pi.  Krpél.  Ilydrobalra- 
ciens  ;    lamille    de  reptiles  balraciens  ,  compre- 
nant ceux  qui  vi\ent  linliituelleniente  dans  l'eau 
ou  d;ins  des  lieux  linmiiles. 
IliiIrolM'In,  s.  m.  idnibr-la.  Cliir.  llydroliéle;  en- 
flure de  la  pellicule  extérieure  du  scrotum  ,  cau- 
sée  par   des  humeurs  aqueuses  qui  l-y  arrêtent 
ou  s*yjellent. 
Blldrolioiixaiiilda  ,'s.  f.  Chim.  Ilydrobenzamidc; 

subsiance  cristalline  particulière. 
Ilidrohicarliiiro  ,   s.  m.  idrohicarboii-ro..  Chim. 
Ilydrobicarbiire  ;  composé  d'hydrogène  bicarbo- 
né  et  d'un  corps  simple. 
ilidi-oitio  ,  hin.  adj.  Rot.  Ilydrobic  ;  qui  vii  dans 

l'eau. 
IlidruhinH  ,  s.  f.  pi.  idro-hinss.   Rot.  Tribu  de  la 
famille  des  harosagies,  comprenant  celles  qui 
vivent  dans  l'eau. 
IlIdrociHiilfato  .   S.  m.   idrobissoulfa-to.  Chim. 
Hydrobisulfate  ;   hydrosnlfate    contenant   deux 
fois  autant  de  soufre  (¡ne  d  hydrogène. 
Itldrolilcfaron  ,   S.m.   l'aihol.  Hydroblépharon: 

hydropisic  des  paupières. 
Ilidi'oborácita  ,  S-  f.  idrohora   ¿ita.  Miner.  Hy- 

droboracile:  minéral  du  mont  Caucase. 
Uidrolxirlco  ,  ca.adj.  íí/roto-rí/io.  Chim.  Hydro- 
borique ;  qui  contient  de  l'hydrogène  et  du  bore. 
I  Fluùrido  hidrohórico;  (luoridc  hydroborique, 
l'acide  hydro-fluo-borique. 
IlidrobraEiquio  .   ¡a.   ndj.  Concliyl.  Hydrobran- 
che ;  qui  a  des  braiicliics  propres  à  respirer  l'eau. 
IVidrolti-aiiquios  ,  s.  m.   p\.  idrobran-liioss.  Hy- 
drobroches;   section   de  l-ordre  des  mollusques 
gastéropodes,  comprenant  ceux  quionldesbraii- 
chies  propres  à  respirer  l'eau. 
Uidrol>roiiia<o,  s.  m.  «íiro/jroma-ío,  Chim.  Hy- 
drobromate  ;   sel  produit  par  la  combinaison  de 
l'acide  hydrobromique  avec  une  base   salifiable. 
Uidrobróniico,  adj.  m.  idrobro-miko.  Chim.  Hy- 
drobromique  ;  se  dit  d'un  acide  résultant  de  la 
combinaison  du  brome  avec  l'hydrogène. 
HidrorÀntaro,  ra.  adj.  ù/ro/.nnn-frt/o.  Entom. 
Hydrocanthare  ;  se  dit  des  coléoptères  qui  vivent 
dans  l'eau. 
Hl4lrocáiitaro.<i .   s.  m   pi.  Entom.  Hydrocantha- 
res;  tribu  de  la  famille  des  coléoptères  carnas- 
siers ,  comprenant  ceux  de  ces  insectes  qui  vi- 
vent dans  l'eau  à  l'état  de  larves. 
llidrocarlioBiato.   s-  m.  Miner.  Hydrocarbonate: 
carbonate  qui  lient   de  l'eau  à  l'état  de  combi- 
naison chimique.  1|  Chim.  Hydrocarbonate;  sel 
double  résultant  de  la  combinaison  d'un  carbo- 
nate avec  un  hydrate,  comme  Thydro-carbonate 
magnétique   on  magnésie  blanche. 
Hidrocarbónco.   ea.  adj.   Chim.  Hydrocarboné; 
qui  est  composé  d'eau  et  de  carbone.  |  Se  dit 
des  matériaux  immédiats  des  végétaux,  q^^ne  quel- 
ques chimistes,  appellent  neutres,  et  qu'on  peut 


I 


Hll) 


017  — 


HIl) 


'"onsidérer  comme  ipprésciilés  par  une  molécule 
d'eaii  et   une  de  caiboiie. 
Uidrooiirbónica,  adj.  Chim.  Hydrocarboniqnc;  se 
dit  d'un  gaz  plus  Icíícr  que  l'air,  qu'on    distille 
de  riiyilrocynale  dépitasse. 

liiUrocarhnro.s.m.  Chini.  Hydrocarbure: com|io- 
silion  dhydroficne  el  de  cari)one  nvec  un  autre 
corps  simple,  coninic  l'hydrorai  bure  de  chlore. 

lliílrofárea?*,  s.  f.  pi-  Bot.  IIy<lrol•ha^(■■e^;  tiibu  de 
la  famdle  des  liydrocliaridées,  renlermanl  le 
genre   hydrocharide. 

Jliilrocáreo.  <■«.  adj.  Hol.  Ilydrocliaré;  qui  ressem- 
ble à  une  hydrocharide. 

■lidroeúride.  S.  1'.  Bot.  Hydrocharide;  genre  de 
plantes  aquatiques  d'Kuropc. 

IliilrooiiritifaN,  s.  f.  pi.  Hot.  Ilydrocliaridées;  fa- 
mille de  plantes  i\m  a  [)our  type  le  genre  hy- 
drocharide. 

Uidroearicleo,  en.  adj.  Bot.  Hydrocharide;  qui 
ressemble  à  nue  hydrocharide. 

liitlrôenro ,  s.  m.  Entom.  Hydrochaïc;  genre 
d'insectes  coléoptères. 

Ilidroraiiln.  s.  f.  Bot.  Hydrocaule;  nom  sous  le- 
quel on  désigne  des  tiges  noueuses  garnies  de 
feuilles  engainantes,  qui  nagent  dans  l'eau.  L' 
existence  de  ces  tiges  n'est   pas  bien  prouvée. 

liidroeniilio.  lia.  adj.  Bot.  Hydrocaule;  dont  la 
tige  nage  dans   l'eau. 

Hedrocefalin.  s.  f.  Pathol.  Hydrocéphale;  hydro- 
pisie   de  la  tète. 

iiidrorornieo.  ca.  adj.  Patliol.  Hydrotéphaliiiue; 
qui  a  rajtport  à  Ihydrocéphiile.  ||  s.  Hydrocépha- 
le; enfant  dont  le  cerveau  est  attaqué  d'hydio- 
pisie. 

llidroocfalitiM,  S.  f.  Pathol.  Hydrocéphalile;  in- 
flammation dncerveau.  suivie  d'épanchement  sé- 
reux I  Hydrocéphale    aiguë. 

lluliocórnlo,  adj.  et  s.  V.  Jíulrocefíiiico. 

lli(lr4»cola.  s.  f.  l'athol.  Hydrocéle;  tumeur  due 
à  l'arcumuliition  de  la  sérosité  ilans  le  tissu  cel- 
lulaire du  sonrotum.ou  dans  quelqu'une  des  en- 
veloppes du  testicule  et  du  corde  siiei  niaticpie. 

■litlrorrliro.  ea.  adj.  Chir.  Hydrocélique:  (|ni  a 
rapporta  l'hydrocéle;  qui  est  attaque  d'hydro- 
céle.  S'emploie  aussi  substantivement. 

Hidrócera,  s.  f.  Bot.  Hydrocére;  genre  de  plantes. 

■li<lr<»coráiiiico,cu.  adj.  Comm.  llydrocéramique; 
du  genre  de  l'liydri»céranie.  Vidriado  liidroce- 
ràiniin;   poterie  hydrocérainiijue. 

UidruccMattilo.  s.  m.  Comm.  Hydrocérame;  sorte 
de  poterie  poreuse,  qui  sert  à  se  procurer  de 
l'eau  fraîche  eu  été, en  la  soumettant  h  inie  gran- 
de  éiapovalioii. 

Ilidrorcratónio.  s.  m.  Bot.  nydrocérat(i|diyIlum; 
un  des  noms  du  genre  cornifle,  qu'on  a  depuis 
appelé   ..ératoiihyllum. 

■lidrocércaN  .  s.  f.  pi.  Bot.  Hydrocérées;  famille 
de  plantes  qui  a  pour  type  le   genre  hydrocére. 

eiiilrorórco,  ra.  adj.  Bol.  Hydrocére;  (jiii  ressem- 
ble  à   I  hydrocére. 

Blitirócera,  s.  f.  Bol.  Hvdrocère;  genre  de  |dan- 
tes. 

Blidrocianatu  ,  S.  m.  Cbim.  Hydrocyanate;  sel 
produit  parla  comliinaisin  de  l'aride  hydrocya- 
::i.'Hic  a>ec  uoe  base  saliliabie. 

ICidrocluiiico.  adj.  m.  Chini.  Hydrocyani(iue;  se 
dit  d'un  acide  proilnit  par  la  combinaison  du 
cyanogène  avec  l'hydrogène.  ||  Sûlfidn  hidrnc\n- 


nico:  .Sulfide  liydrocyaniquc;  l-acide  hvdro-sul- 
focyanique  sulfuré. 

Hidro-ciaiio-ferroMo,   adj.  m.  Chim.  Hvdru-cja 
no-ferieux:  se  dit  d'un  des  acides  produiispar 
la  combinaison   du  cyanure  ferrique  avec  Ihv- 
drogéne.  On  l'appelle  aussi  cyanure  ferreux. 

Eiidrii-t^iniio-rérrico,  adj.  m,  Chim.  Hydro-c\a  • 
no-ferrique;  nom  que  quelques  chimistes  don- 
nenient  au  cyanure   ferrujue. 

uidrociMo,  s.  m.  klilhyol.  Hydrocyn;  sous  gen- 
re de  Salmones. 

ilidrurirMocoia,  s.  m.  Chir.  Hydrocirsocclc;  hy- 
drocéle avec  varices  du  cordon  spermalique. 

UidrociNtiH,  s.  m.  Pathol.  //ydrocysle  ;  cysle  qni 
renferme  de  la  sérosité. 

■lidrofi>(lla,  s,  f.    Pathol.  V.  Hidroclstir. 

ilidi'oelatro,  S.  m.  Bol.  //ydroclathre;  genre  d'al- 
guis  marines. 

Uidi-oeloldu,  S.  f.  Bot.  ilvdrocléide;  plante  du 
Brésil. 

ilidroeloo.  s.  f.  Bot.  Uydrochloé;  genre  de  gra- 
minées établi   sur  la  zizanie  na^eanle. 

ilidi-uolorato,  s.  m.  Chim.  //ydrochlorate;  sel 
firmé  parla  combinaison  de  l'acide  hydrochlo- 
rique.  avec  une  base  saliliabie.  Il  n'existe  d'hy- 
drochloralc  <iu'aulant  que  d'une  part  l'affinité 
du  chlore  pour  les  mélauxdes  bases,  el  de  l'au- 
tre l'aifinité  de  leur  oxygène  pour  l'hydrogène 
de  l'acide,  sont  inférieures  à  la  force  qui  main- 
tient l'union  de  l'acide  hydrochlorique  aux  bases, 
à  letal  de  sels;  dans  le  cas  cciiiiraire  on  n'a  point 
d'hydrochlorates,  mais  des  chlorures. 

llidroetúrico,  adj.  Chim.  /fydrochlorique;  se  dit 
d-un  acide  gaseux  formé  de  parties  égales  en 
volume  de  chlore  el  d'hydrogène.  ||  Eter  hidru- 
clóricn;  éther  hydrochlorique;  composé  décou- 
vert en  1739. 

Ilidro-cloro-ciánico.  adj.  m.  Chim.  //ydro-chlo- 
ro-cyanique;  se  dit  d'un  acide  composé  d'hydro- 
gène, de  chlore  et  de  cyanogène.  (|ui  se   produit 

"  quand  on  décomitose  l'argent  fulminant  par  l'aci- 
de hydro-chlorique. 

lli«lro-eloro-iii(riru.   adj.  m.  Chim.  //ydro-chlo- 
ro-nitrique;  se  dit  d'un  acide  produit  parle  mé- 
lange on  [a  combinaison  d'acide  hydri'chlorique 
el  de  1  acide  nitrique.  Ou  l'appelait    autre   fois 
eau-réfiale. 
Hidro-coballo-ciiiiiico,  adj.  m.  Chim.    /Adro- 
coballo-cyanique;  se  dit  d'un  acide   produit  par 
la  combinaison  du  cyanure  de  cobalt  avec  l'hy- 
drogène. 
Ilidroco,  s.  m.   lùilom.   i/ydroque;  genre  d'in- 
sectes coléoptères. 
■lidrocoe,  S.  m.  Calend.  //ydrochoé  on    /7ydro- 
qiic;  nom  dv  douzième  mois  des  Acliéens,  qui 
repond  à   peu  près  au  mois  de  dt  cembre. 
Ilidroeoeru.  s.  m.  Mamm.   //ydrochoerus;  nom 

donne  au  ralliai  proprement  dit. 
UidrôcouM.  s.  m.   .Vairon,  //ydrochoos;   nom  de 

la  Constellation  du  Ner>cau. 
Ilidin«'itra\,  s.  m.  Oriiilh.  //ydrocorax;  nom  que 
quelques  autcuisont   donne  au  calav  cormoran. 
llidrocórcnM,  s.  f.  pi.  Kiilom.  //ydrocorées;  fami- 
lle de  l-ordre  des  hémiptères,  comprenant    \c< 
punaises,   qui  vi\eiit  dans  l'eau. 
iiiilrororro.    en.  adj.  F.ntom.    /Zydrocoré  ;    qui 

ressemble  aux  punaises  d'eau. 
llldruoHiiflo.  adj.  F.ntom.  íívdrocoride:  qui  rf«- 

3!) 


UID 


—  C.IH  — 


H1D 


^•■inblc  aux  punaises  (l'eau.  | 

llIdroooi'iili'N,  s.  r.  [»1.  Kiilnin.  /fyilriicoii(l('s;f, - 
mille  (l'IuMuipliTo,  (|iii  rciiIVriiic  les  jiunaiscs, 
nrinaliqucs.  ||  //yilnxoinlcs;  l'iunillc  on  scctimi 
«les  pniiaiscs  aiiualiciucs,  répoiulaiil  en  partie 
à  relie  des  ncpides;  elle  est  composée  des  liydro- 
roiides  (ini  n'onl  pnint  de  nervures  au\  appen- 
dices membraneux   de  leurs  élylres. 

ilUlr«irori*«io.  la.  adj.  Kntoni.  //ydrocortsr;  qui 
rcssi-mlile  au\  puiiiiises  d'eau. 

IlitIroooriNlit ,  s.  1'.  pi.  Knlom.  //ydroforises;  fa- 
mille de  l'ordre  des  lu-miplères.  dans  laquelle 
on  ran^'e  les  punaises   aquatitjues. 

liitli-ocoriiio.  s.  ]U.  Mot.  //ydroeorinus;  ti^c  des 
naïades el de  que^iues  autres |)lanlesa(iualiqucs5 
elle  est  hori/onlale  cl  nage  dans  l'eau  ou  à  sa 
surface. 

■■¡«li-opotila,  s.  f.  Bot.  //ydrocolyle;  genre  d'om- 
helliféres,  dont  plusieurs  espèces  croissent  dans 
les  lieux   humides  ou  marécaf^eux. 

riiiirocolili'as,  S.  f.  Bot.  //ydrocolylées;  tribu 
de  la  famille  des  ombellifcres.  '1  /fvdrocotylées: 
section  delà  familii- des  araliacées;  ayant  pour 
type  le  ^'enre  bydroeotyle. 

Illilrorotileo,  vn.  adj.  Bot.  TTydrocotylé  ;  qui 
les-emble  a  une  liydrocolyle. 

lli(lr«i-ci-iM»-ciáaIco,  Chim.  V.  Uidro-auro-cià- 
u  iro . 

nhli-ociiadriNiilfato  ,  s. m.  Chim.  rfydroquadri- 
suifate;  hydrosulfale  qui  contient  quatre  fois 
autant  de  soufre  que  d'hydrogène. 

Uuli-oaicila,  s.  f.  Bot.  //ydrodiclie;  genre  d'al- 
gues de  la  famille  des  ulvacécs. 

Hiilrodictioii,  s.  m.  Bot.  /iydrodictyon;  genre 
de  la  famille  des  algues,  renfermant  deu\  espè- 
ces (le  coiifervcs. 

iiidrodiujtniiea,  s.  f.  //ydrodyiiamique;  science 
du  mouvement,  de  la  pensateur  et  de  l'équili- 
bre des   fluides. 

aidrodiiiáinico,  ca.  adj.Phys.  Hydrodinamique; 
qui  concerne  l'hydrodynamique;  qui  a  rapport 
au\  lois  du  mouveiit  des  liquides. 

■Eidrotlolo|io.  pa.  adj.  Krpét.  llydrodo  ope  .  qui 
a  du  venin  et  qu  /  vit  dans  l'eau. 

ûlidrolupos,  s.  m.  pi.  Erpét.  i/ydrodolopes:  fa- 
mille de  reptiles  ophidiens,  comprenant  lesser- 
pents  venimeux  aquatiques. 

liidro-cconóinico,  S.  m.  Mécan.  Ilydro-écono- 
mique;  machine  destinée  à  remplacer  les  roues, 
les  arbres,  etc.  avec  économie  d'eau. 

Hidro-eléctrico,  adj.  Phys.  llydro-électriquc  ;  se 
dit  de  certains  phénomènes  électriques,  pour 
le  plein  développement  desquels  la  présence  de 
l'eau  est  une  condition  nécessaire. 

nidroeuiia,  s.  f.  idroéinia.  Méd.  Hydrohémie;su- 

•  tibondauce  de  sérum  dans  le  sang. 
Hidro-iMieeralorelu  ,   s.  f.     Palohl.   Ilidroe.nce- 
plinlocèle;   hydropisie  des  ventricules  du    cer- 
>eiui  avec  écartement  des  os  du  crùiic  et   aug- 
ineiualioi)  dans  le  volume  de  la  lele. 
UidrotMiterocela  ,  s.  f.  Chir.  V.    Hidrenlerocela. 
Hidr»-c»tero-e|iiplocela,  V.  Ilidrenlero-epliiJO- 
ccla. 

■lidro-t-dtero-cpliponfala,  s.  f.  Chir.  Ilydro-en- 
tero-epipomphale;  hernie  aqueuse  de  l'épiplon  et 
de  rombilic. 

Ki:iro-t'iitoi'uiifij|a,    Chir.    Y.   Uidrenterüfala. 

Jiiidru-i'püpaccla,    s.  f.  chir.   Hydro-cplipocele; 


hernie  éplipoïque,  avec  amas  de  sérosité  dans  le 
sac  hcrminaire. 

Ilidrofaria,  s.  f.  idnifii-iia.  Bot.  llydropharc; 
nom  donné  aux  lenticules. 

llidruraiio.  lia. adj.  idrofa-iio.  Miner.  Ilydropha- 
ne;  (|ui  brille  dans  l'eau,  épilhéte  donnée  a  une 
varii'lc  «le  ijuarl/,  parce  quejorsíjiroii  la  (donge 
«lans  l'eau,  elle  aciiuicrl  «le  la  transparence- 
en  s'imbibanl  de  i c  liquide. 

Ilidrofaiia.  s.  f.  Miner.  1I\  ilrophane;  pierrequi de- 
vient transparente  ({uand  ou  la  plon;.'e  dans  l'eau 
(}iioi(\u'elle  soita  peu  près  opacjut;  lorsqu'elle  est 
sè(  lie.  C'est  une  variété  «l'opale  ou  «ledenn-«)pale 
qui  \)araît  avoir  éprouvé  un  commencement  de 
deciunpositiou  par  l'action  des  météitres. 

llidro-rcrro-«'iáiiico.  V  Uiilro-ciauo-férrirn. 

llidroticia<4.  s.  f.  pi.  j<//o/i -/iVi.ï.i.  l{ot.  llydrophy- 
ces;  section  de  Va  famille  des  al;:ues  a(]tialii|ues. 

Ilidi'oflcin,  ciik.adj.  Bol.  Krpét.  llydriqihycc;  qui 
ressemble  à  un  fucus  aquati«jue. 

llldi'óndo.  da.  adj.  ùfio/i-f/o.  Krpét.  Ilydrophy- 
de;  se  dit   des  serpents   qui  vivent   dans    l'eau. 

llidróílduM,  s.  m.  pl.lMpél.  IIydro|diides;  grou- 
pe de  reptiles  ophidiens,  qui  comiirend  les  ser- 
pents a(iuatiiiues. 

iliiliofiloas.  s.  V.  pi.  idrop-lèass.  Bot.  Hydrophy- 
llces;  section  de  la  famille  des  cordiacees,  ayant 
pour  type  legcnrehydrophylle.  Il  Hydrnphyllécs; 
tribu  (le  la  famille  (Íes  borraginées. 

Elidrorilt'o,  ca.  adj.  Bol.  llydrophyllé;  qui  res- 
semble à  un  hydrophylle. 

Ilidroilli»  ,  s.  m.  idrofi-lio.  Bot.  Ilydnqihylle; 
plante  a(|ualiquc  que  les  Canadiens  nomment 
feuille  d-eaii.  \\  llydropliyUe.  autre  plante  de  Vir- 
ginie et  du  Canada  (jiii  ire-t  point  ai|iiatiiiue. 
mais  qui.  par  la  fui  me  de  sa  feuille,  ressemble  à 
l'hydrosis. 

llidi'ufilácoo,  s.  m.  idroflla-7.éo.  Bot.  Hidrophila- 
cé:  genre  de  plantes  de  l'Inde  à  lige  filiforme  el 
articulée. 

llîdroiilido,  da.  adj.  Kntom.  Hydrophilide;  qui 
ressemble  à  un  hidrophile. 

siidi'iinid».«.  s,  m.  pi.  Entom.  Ilydrophilides;  fa- 
mille de  Torde  des  coléoptères,  qui  a  pour  type 
le  genre  hydrophile. 

HdroiIJio,  la.  adj.  idrofi-lio.  Entom.  Hydrophi- 
lien;  qui  ressemble  à  un  hidiophile. 

iBidroiilio.ti,  s.  m.  pi.  Entom.  IJydrophiliens;  tri- 
bu de  la  famille  des  coléoptères  pal[)icornes, 
ayant  pour  type  le  genre  hycirophile. 

lEidr()nio.  la.  adj.  idrofilo.  Uiilact.  Hydrophile; 
qui  aime  l'eau. 

Hidrólílo,  s.  m.  Entoin.  hydrophile;  genre  de  co- 
léoptères pentamères,  de  la  famille  des  palpi- 
cornes.  qui  se  nourrissent  principalement  des 
feuilles  qui  tombent  dans  l'eau. 

Hidrófilos,  s.  m.  pi.  Ornith.  Hydrophiles;  famille 
t^|>i^eilllx  qui  correspond  à  celle  qu'on  a  établie 
sous  le  nom  d'hygrabales. 

laldróns.  s.  n.  Érpér.  Hydrophie;  genre  de  ser- 
penis  a(iuatiques. 

iaidi-«>iis(K-(-Ia,  s.  f.  Chir.  Hydrophysocèle;  her- 
nie du  scrotum  qui  renferme  de  la  sérosité  et 
du  g  a/,. 

ia!di-on.'«o:it<>(ra,  s.  f.  Palhol.  Hydrophysomôti e; 
acumnlation  de  sérosité  et  de  gaz  dans  la  ma- 
tiice. 

esidi-oiMa.s.  f.  (,/;v)/?-fa.  Bot.  liydrophytc;  classe 


Í 


HID 


—  619 


HID 


(le  plantes  aquatiques  divisées  en  six  ordres  oii 
ruiiiilles. 
Hiilrofit(>sraria,s.  f.DiJact.  Hydrophylographie; 

dcsciiptiuii  dos  liyürojiliyle*. 
Ilidi-olisonit'trico.    ailj.  l'alliol.   Ilydrophysomé- 

triquc;  (im  apparlicnl  à  l-ydroiiliysoinclic. 
UidrolKoKi-álico.rn.adj.  7//)dr()pln  loj-Topliiiiup; 

qui  coiiccriic  l'iiydropliytograpliie. 
Iliili-ofituKiafo,  s. m.  Didact.  llydiüphylograplie; 

auteur  d-uiie  liydropliytoicrapliie. 
fllidi-otitólusiar  s.    f.    i<Irnfitolf>(i-hia.    Didacl. 

Ilydropliylolo^ic;  histoire  des  hydropliyles. 
IBidrofitolu^ieo,  ea.  adj.  Didact.    Hydropliytolû- 

f,'i(|ue:  qui  concerne  l'Iiydropliylolojxie. 
■liiIrostoiOKo,  s.  \n.  idrolito-logo.  Didact.  Ilydro- 
pliytologue;  naturaliste  qui  s'occupe  d'hydro- 
pliyloiofiie. 
ilIdroHtit»,  s.    ni.  idrofiti-to.  Miner,  llydropliy- 
tite,  cliaux  murintée  qui  se  trouve  dans  le  i-'ypse. 
UidrofiosoNi.N.   S.    f.  ralliol.  Ilydroplilügose;  in- 
n  iminnlion  suivie  d'épanchement   séreux.  ||  Ily- 
droplilofiose;  espèce  de  pode  pourvu  d'un  cylin- 
dre à  douhie  fond  pour  contenir  de  l'eau. 
Hidro-nii»  <ioi-tco,  adj.  m.  Ilydro-fluo-dorique; 
se  dit  d'un  acide  composé  d'iiydrofiène,  de  fluor 
et  de  boie,  ou  de  fluoride  hydrique  et  de  fluoridc 
borique.  j 

Blidro-11iio-i«ili<*ico  ,  adj.  ni.  Cliim.  Ilydro-lluo- 1 
silicique  :  se  dit  d'un  acide  composé  d'hvdro- | 
g<;iie.  de  fluor  et  de  silicium,  ou  de  lluornle  hy-  j 
drique  et  de  fluoiide  cilisiiiue.  i 

llidro-iliio-taiitálico  .    adj.    m.    Cliini.    Ilydro-  j 
fluo-tanlalique  ;  se  dit  d'un  acide  composé  d'Iiy-  . 
drofrène,  de  fluor  et  de   tantale,  ou   de  fluoridc  I 
hydrique  et  de  fluoridc  tantalique. 
H|dro-fiii»-ti(áiiiro  ,  adj.  m.  Chim.  Ilydro-lluo- 1 
titanique  ;  se  dit  ilniu  acide  com¡)osé  d'hydro- 
gène ,  de  fluor  et  de  titane ,  ou  de  fluoridc  cl  de 
r.uorure  titanique. 
Illdi'ofoliia  .    s.  f.  l'atliol.  Ilydrophobie;  horreur 
de  l'eau  et   des  autres  liquides.    f/hydroph(d)ie 


il  avait  condamné  ccu\  qui  dérobaient  l.  s  caui 
publiques  et  les  détournaient  par  if..»  canaux 
particuliers  cl  qu'il  avait  cansacré  dans  un  tem- 
ple. (1  l'.ol.  Hydrophore  ;  genre  de  champi-nons 
renfermant  trois  espèces  (jui  paraissent  asoir  les 
(lus  grands  rapports  avec  les  moisissures  a  pé- 
dicules simples  ,  et  qui  ,  Cumme  elles,  naissent 
sur  les  matières  fécales  cl  végitaux  en  putré- 
faction, 

taidi'óforo.  ra.  adj.  .\nat.  Hydrophore;  qui  char- 
rie de  l'eau  ou  de  la  sérosité.  .Se  dit  des  subs- 
tances qui  attirenlel  conservent  fortemeul  l'hu- 
midité de  lair. 

u:f!roro.<«rátco  ,  ea.  adj.  Miné.  Hydrophosphalé.- 
(jui  est  à  l'état  de  d'Iiydropbosphate. 

ll!di'oro<«fat» ,  s.  m.  Miner.  Hydrophospbate  ; 
phosphate  combiné  chimiquement  avec  de  l'eau. 

Elidi'oróMfuro  .  s.  m.  idrvfosfonri).  Chim.  Ilydro- 
phospliure  ;  combinaison  d'hydrogène  phosphore 
avec  une  base. 

Eaidi-Mfráctico,  ci\.  adj.  úi/'o/"rak.fíco.  Hydro- 
phractique;  se  dit  de  certains  chapeaux  imper- 
meables. 

iiidrortaliiiin,  S.  f.  Falhol.  Ilydrophthalmie,  hy- 
dropisie  de  l'œil. 

iiidioftá'.mlco,  ca.  adj.  Palhol.  Ilydrosphlhal- 
mique;  qui  appartient  àl'hydrophthalmic. 

fiiidrortalinio,  s,  m.  Tathol.  llydriqditlialmien; 
goiiflcmentœdématcnx  de  la  conjonctive,  chez 
les  hydropiques. 

Hidrosaio  ,  S.  m.  Didact  Hydrogale;  lait  coupé 
avec  de  l'eau. 

lliilrósai'o,  S.  m.  Anat.  Hydrogarum;  mélange 
a\ec  de  l'eau  cl  de  garum  «  sorte  de  saumure. 

nidi'osH!«ti'o .  s.  m.  Bol.  Hydrogaslre;  genre 
d'algues  d'eau  douce. 

Uidi-ogrnacion  ,  S.  f.  Chim.  Hydrogénation  ;  élal 
d'un  corps  qui  s'imprégnc,  qui  est  impregné 
dhvdrogène. 

tlidiôséiioo  ,  ea.  adj.  Fhim.  Hydrogéné,  qui  est 
nibiné  avec  de  l'hydrogène. 


est  symptôme  de  la  ra^'e.  Il  existe  aussi  dans  les    utdrittfenadu,  da.    part.   pass.  de  hidroQpnar. 

ilidrosennr  ,  V.  a.  Hydrogéntr  ,  combiner  avec 
l'hvdrogène. 

Elidrosfitia,  S.  f.  Hydrogénie;  branche  de  la  cos- 
mogonie, qui  regarde  l'origine  de  1.»  fnrmation 
des  masses  d'eau  répandues  sur  notre  globe. 


angines,  la  frénésie.  ||  Hydrophobie;  la  raue  mè-  ' 
me.  Il  Hidrofobia   nerviosa  ;    Ilydrophobie  ner- 
veuse ;  maladies  dont  les  symptômes   sont    fort 
analogues  à  ceux  qui  succèdent  à  la  morsure  d'un  | 
animal  enragé. 


Hidi'or<»ltieo,   en.    adj.    idrofo-bV.o.  Palhol.  Hy-  ¡  llidrosénldo  ,  da,  adj.  Miner.  Hydrogenide  ;  qui 

a  du  rapport  a\ec  l'hydrogène. 

llfdrotféiildoM  .  s.  m",  pi.  .Miner.  Hydrouenidcs; 
famille  des  minéraux;  comprenant  des  corps  ga- 
seux  qui  donnent  de  l'ammoniaque  p.ir  la  com- 
bustion ou  des  corps  solides  qui  donnent  de 
l'eau  parl'action  dunalliage  de  potas>iunK 

UidroKenifero,  ra.  adj.  idroij-hiiii-firo.  Chim. 
IlidrogeniIVrc.  qui  contient  de  l'hydmgene.  ||  Se 
dit  du  soufre  sublimé  de>i  eaux  thermales. 

llidi'ÚKcno,  s.  m.  i(/ro(y-/iiMo.  Chim.  Hydrogène; 
corjis  sin)ple  qu'on  ne  conuait  encore  qu'à  l'eial 
gaseux.qui  a  été  découvert  par  l.avendih  en  1781 
et  qui  est  appelé  ainsi;  pane  qu'en  se  combi- 
nant avec  l'oxygène  il  forme  de  l'eau.  L'hidrogè- 
ne  avec  l'oxy^iiiie.  le  carbone  et  presque  toujours 
l'a/dle,  constituent  la  matière  organisée  des  ani- 
maux et  des  Mgetnux.  et  les  débris  de  leux-ci; 
il  entre  dan-,  la  conipo>ilion  d  un  grand  nombre 
d'autres  substances.  C'est  le  plus  léger  de  tous 
les  corps  connus.  Une  se  combine  pas  à  l'oxyge- 


dnqtbobique  ;    qui  a  raport  à  l'hydrophobie. 

Iliili'órolxi  .  Ita.  s.  ralhol.Mydrophdbie  ;  celui 
qui  a  Iciiu  et  tous  les  li(|uides  en  horreur.  || 
Se  dit  parlirulièremenl  de  ceux  qui  sont  atta- 
qués de  la  rage. 

Hidrofolldóndo  ,  da.  adj.  Krpét.  Hydrcqtholido- 
phjde  ;  se  dit  des  serjients  (jui  ont  le  corps  cou- 
vert d'écailles  et  (|ui  vivent  dans  l'eau. 

Hi<ii-oroli«lólldoM.  s.  m.  pi  Kr|)ét.  Ilydropholi- 
dophides:  classe  de  reptiles  ophidiens  compre- 
nant les  serpents  qui  sont  couverts  d'écaillés  el 
qui  vivent  dans  l'eau. 

■lidrofjtrlnM.  s.  f.  pi.  \nt.  gr.  Hydrojihories;  fêle 
à  .Vlliènes,  i-n  mémoire  de  ceux  qui  avaient  péri 
dansie  délucedeDeiualion.  \\  Hydrophorics;  fête 
à  l'"gine  eu  riioiineur  d'Apcdlon. 

Ilidrófor»  .  s.  in.  Ant.  gr.  Hydrophore  ;  esclave 
qui  versait  l'eau  iiux  convives  diins  le  repas.  |¡ 
Hydrophore;  petite  statue  de  bronze  que  Thé- 
mislocle  avait  fait  faire  des  amendes  auxquelles 


lili) 


«¡•20 


Hli) 


ne  a  la  toinpéralurcordinaire;  ilfiuiliine  chalpur 
presque  roiij^p,  el  tl("j\  pariii-s  d'oxvfîÎMic  pour 
une  d*liy»lrof;('iic.  L'iiillaiimiatioii  peu  enco- 
re avoir  lieu  par  une  p^(■s^illrl  lurte  et  siihjie.rar 
clans  ce  cas  la  tempcralure  du  int'iui^'c  sV-léve 
jusqu'au  rou^e.  I.a  (((Miliusljdn  e>t  tinijuins  ac- 
conii)aj;nfc  (1  une  (Icliiii.itinn,  à  la  suite  de  la- 
«luelie  SI-  rnniH-  de  I'imu.  Ce  fia/,  à  eanse  de  sa 
lé^,'éreté,  est  au>-si  einpldy  6  pour  les  arcostals. 
liiià  l'i)xy!iéne,il  sert  à  produire  une  cliaieur  ca- 
pable de  iondre  en  queUiues  instants  lessuhtnn- 
ces  regardt^es  connne  les  plus  inlusililcs.  ||  ///- 
tln'i()(')K>  rarbunniii'o.  suifitreo  ó  etc.  Iiidroiiéne 
carboné,  ou  sulfuré  etc.;  celui  (|ui  tient  en  dis- 
solnllon  du  carbone,  du  siuilVe  etc.  |¡  Se  dit  des 
lengajic  ordinaire,  de  l'iiydro^ieiie  carboné  (¡ne 
l'on  emploie;!  I'éclaira);e.  |i  adj.  H'uhóíjp.no,  un- 
liydro|;ène;  le  gaz  liydrojíéne  est  ((ualorze  t'ois 
et  demie  aussi  léger  ()ue  l'air. 
llUIrósoiio-Niircinico,  adj.  m.  cliim.  Hydrogène» 
succinique  ;  on  a  donné  ce  nom  au  succin  car- 
boné. 
IBtilrójKco,   ca.  adj.  Idrou-Iivo.  Didat.  Ilydrogé; 

qui  est  composé  de  terre,  el  d'eau. 
lli<lroxcoInK>H<  S.  f.  idro<j-li  olog-liia.  Uidal.  Ily- 
drogéologie;   histoire  des  eaux  répandues  à  la 
surface  du  globe. 
llWli-óseolósieo,  ca.  adj.  idrorj-hrolofi-hilio.  Di- 
Dact.  nidrogéologique,  qui  a  rappori  a  l'hidro- 
géologic. 
lliilróaféologo.  S.  m.  idrofi-kéo-logo.  Didact.  Hy- 
drogéologue ou  Ilydrogéologue;  celui  qui  décrit 
l'iiilluence  de  l'eau  sur  la  terre. 
Uidi'ógero,  ra.  ad'},  idroij-hrro.  Bot.   Ilydrogère; 
qui  cjiarrie  de  l-eau  ou  delà  sérosité.  |  Vasos  lii- 
dvùgenos,;  vaisseaux  Iiyilrogéres;   tubes    roulés 
en  spirale  el  pleins  de  suc  que  l'on  admettait  à 
la  surface   du   tube   central,  droit  et  aérifère, 
dans  les  trachées  des  végétaux. 
IBidrositon,  iia.    adj.  idroçi-hitnnn.    Bol.    Hy- 

drogiton;  qui  vit  dans  le  voisinage  de  l'écue. 
llidi'ogitona$«.  s.  f.  pi.  Bot.  Hydrogilones.  famille 
comprenant  des  plantes  qui  toutes  vivent   dans 
l'eau. 
Ui<li'og;lo$<ii>i,  s.   f.  idrofiloss-iss.  Palhol.  Ilydro- 
glossc,  tuméfaction  de  la  langue  sublinguale.  || 
s.  m.  Bot.  Hydroglossa:  genre  de  fougères,  établi 
aux  dépens  des  aphioglosses. 
nidi'ognoiuoiiia,  s.   f.   idroknomo-nia.   Didact. 
Hydrognomonic;  art  prétendu  de  découvrir  les 
sources  cachées,  au  moyen  dune  baguette. 
nidroK»<»»úiiico,  ca.  s.  f.  idro  nomo-nilio.  Di- 
dact. Hydrognoinonique;  qui  a   rapport   à  I  hy- 
drognomonie. 
BiidroKiionióaiica,  S.  f.  idrohnomo-nika .  Didact. 

Ilydrognomonique;  syn.  de  Hidro(jnomonin. 
IHidro;;noiiioiiista,  S.  m.    idroknnnionis-tn.  lly- 
drogiiomonisle;  celui  qui  s'occupe  d'hydrognu- 
moiiie. 
UidiM>a;no<«ia,  s.  f.  idrohno-ssin.D'nUçX.  Hydrog- 

nosie;  histoire  des  eaux  du  globe  terrestre. 
nidi'OKOKîa,  s.  f,  {rfrofl-Ziia.  Hydrogogie;  aride 

niveler  les  eaux. 
.Slidi'osrafia,  s.  f.  idroçira fi-a.  Hvdrographie; 
connaissance  ou  description  des  mers.  L'hvdro- 
graphie  enseigne  à  pointer  les  cartes,  à  diriger 
les  voûtes,  à  faire  des  observations  astronomi- 
ques, à  construire  les  places  cl  à  faire  des  calculs 


de  navigation.  |  Hydrographie;   description   des 
eauxéparses  à  la  surface  du  globe.  ||  Hydrogra- 
idiie;  art    de   naviguer.  ||  Ironol.  Hydnigraphie; 
femme  agee.  velue  d'une  robe  île  gaze    d'argent 
symbole  di'  ICaiiel  desoji  mouvement,  lue  bous- 
sole est  a  ses  pied^,  sa  télee-."    enlnuree  d'étoi- 
les. lUIe  tient  de  la  main  droite  unccarte  marine. 
et  de  la  ^.Miiche  un  iinviie 
llldvo^rállco.  ca.  adj.  iiluonrn-ficn.  Hydrographi- 
que; (|ui  appartient  a  l'hydrographie.  ||  ,1/í//)íí  hi- 
driifiráfico,  (1  rnrtn  hidnufrufïca^  carte    hydio- 
grapliKiiie,  carte  marine.  ¡|  Cesar  d'.Vrcons   a  en- 
seigné la  niinière  défaire  un  vase,  qu'il  ap|ieUc 
/ii/i// ',(y,vi/)/i/V/i/f'.   par  le(iuel  il    expliijue   le    (lux 
el  le  ri'lliu  de  la  mer.  et  on  y  \oil  produire    les 
mêmes  mouvements  et    régularités   qu'on  are- 
marqués  dans    les    mers,    suivant    le  système 
(|U'il  en  a  donné  dans  un  li\rc  publié   sur    celle 
matière. 
liidróuiafo,  s.  m.  idro-ifrafo-  Hydrographe;  celui 

(|ui  est  verse  dans  l'bvilrographie. 
Hidi'olsciiila.  s.  f.  V.  Hidioi'inia. 
Uidia-liiKi'oiiictr».  s.  m.  IMiys.  Hydro-hygromè. 
tic;    liorlo;:e  indii|uanl  le    degré  d'humilité  de 
l'atmo'-plière.  la  (inanlité  de  pluie,  etc. 
IEidi-n-lii|ti'i'Kalf(>-ciáii¡cn.   adj.  m.  (>him.    Hy- 
dro-hypiMsuiro-cyanuiue;  se  dit  d'un  acide  produit 
par  la  eombinai->(in   de   l'hydrogène    avec  l'hy- 
per-siilfo-cyamogène. 
Ilidrojolxtl»,  la.  adj.  idrofi-hobn-lo.  Erpét.    IIv- 
droVobiile  ou  //ydrojobolc:  (|ui  vil  dans   l'eau  cl 
qui  a  lin  venin. 
slids-o.joIioloK,  s.  m.  pi.  //ydroïboles  ou  Hydrojo- 
boles;  famille  de  reptiles  ophidiens, comprenant 
les  serpent-  venimeux  et  aquatiques. 
Ilidi'ol,  s.  m.  iMiarin.  /Zydrol.  médicament  aqueux 

composé. 
llidrolaitiito.  S.  m.  idrnlopa-ln.  Bot.  Hydrolapa- 
tlium;  patience  a(]uatique,  qui  croît   communé- 
ment dans  les  fossés  profonds  des  marais. 
liidrolato.   s.   m.  idrnla-to.   l'harm.  77ydrolat; 

eau  distillée. 
BliiSi-oIntara,  S.  f.  idrolatou-ra.  Pharm.   Hydro- 
lature;  infusion  ou  décoction  d'une  substance 
médicamenteuse. 
HiiJrolaiiii'ico.  ca.  adj.  iMiarm.  Hydrolaturique; 

qui  provient  d'une  hydrolatnre. 
Hidróleo,  S.  m.idrolé.  Pharm.  Hydrolé  ;  médica- 
menl  formé  par  une  substance  dissoute  dans 
l'eau. 
BSidrolia.  S.  f.  Bol.  Hydrolie  ;  genre   de   plantes 

de  .Madagascar  ,  de  la  famille  des  algues. 
Hidroliácco.  coa.  adj.  idrinlia-zén.  Bot.  Hydrio- 

liacé  ;  qui  ressemble  à  une  hydriolie. 
Bflidk-oIiácca!«.  s.  f.  pi.  idrolin-zéas.  Bot.  Hydro- 
liiicées;  famille  de  plantes  ayant   pour   type   le 
genre  hydrolie. 
BBidrolia.'ù.  s.   f.    pi.  Bot.  Hydrolies;   famille   do 

plantes  ayant  pour  type  le  genre  hydrolie. 
Iflidi'ólico.ca.  adj.  íí/ro./i'/ío.  Pharm.  Ilydrolique; 
se  dit  des  médicaments  qui  ont   l'eau  pour  ex- 
cipient. 
Hidi-olita.  s.  f.  Miner.  Hydrolilhe;  substance  mi- 
nérale qui  renferme  une  grande  quantité  d'eau; 
C'est  une  espèce  de  cristal  d'un  blanc   mat,  qu' 
on  trouve  en  Ivcosse  el  dans  le  Vicenlin. 
!Bids-<t!ócia.  S.  f.  idrolo-zia.  Pharm.    Hydrolotie; 
solution  ,  infusion  on  décoction  aciucuse,  desti- 


Í 


HID 


—  G2I  — 


HlD 


née  à  l'usage  exlornp. 
Uiilrolosia,  s.  {.  idioloif—hid.  Ifydrolo^ie  ;   pnr- 
tic  (ie  lliisloiie  iiutuicllc  (|iii  uaile  de  lea»  en 
général  (le  s^-s  tlifrcicnlcs  csitèccs  ,  rie  ses   pri)- 
priétés  ,  ol  de  ses  diverses  rriiinicres  (l-(Hie  dans 
la  iiati'.m.  Celte  science  a  donc  pour  objet  d'cx- 
pliqiiiT  les  ellVts  du  froid  pour  Caire  plisser  l'cau  , 
à  l'étal  (Ji'  neiu'c.  de  filaep.   de  firèle  et  de  gi- 
vre: eeiîx  de  la  chaleur  ,  pour  la  vaporiser;  ceux 
de-^  veiils  pour  emporter  Ivs  vapeurs  et  les  nna- 
gos  aux  sommités  où   ils  se  résolvent  en   pluie 
pour  alimenter  les  s(uirces;  ceux  des  dilférenles 
natures  de  lerrain-i  où  elles  iiilillrenl  et  disí^ol- 
vcnl  divers  principe*  salins  ;  ceux  de  la  chaleur 
des  profondeurs  du  ;^lol)e  oii  elles  s'évaporisenf 
et  donnent  naissance  aux  eaux  thermales,   et(.; 
elle  analyse  les  eaux  (ommunesot  celles    de  la 
mer  ;  explique  la  formation  des  eaux  minérales 
et  des  fontaines  saléi-s;   enseigne  lemploi  dns 
eaux  chaudes  .  sulfureuses,  gaseuses  ,  acidules 
ou  alcalines,  analyse  c'iimniucment  leur  compo- 
sition, et  moiitie  a  les  former   artificiidlenienl; 
mt'su!  c  leur  volum"   cl  celui   que   versent   les 
pluies,  ain-ii  (lue  la  vitesse  et  la  quaiUité  qui  s"é- 
co'ilc  dans  les  lleuves  en  un  temps  donné  ,  etc. 
Iliilrolósico.  c«.  ailj.  i(lnilni)-hllin.  Didact.    Hv- 

drologUjue  ;  (]iii  a  rapport  à  l'hydrologie. 
lliilrulotf<»,  s.   m.  idro  liufo.   Hydrologue;  celui 

qui  sait  ,  (¡ui  enseigne  l'hydrologie. 
Ilitlroiiiiiiicia,  s.    f.  iilrottufin-j.ùi.    Art.    divin. 
Ilydromancie  ;  arl  de  produire  avec  de  1  eau  des 
apparences  singulières,  au  moyen  desquelles  on 
se  lliiUait  de  prédire  l'avenir. 
IliUruiiiaiioio,  fia.  ailj.  Art.  divin.  Hydroman- 

cien;  celui,  celle  qui  pralicpie  l'hydromancie. 
Ili(lro-iiiáiija;aiio-ciáiiif*o.  adj.  m.  (]him.  llydro- 
mangono-cyani(|ue  ;  se  dit    d'un  acide   produit 
par  la  combinaison  de  l'hydrogène  avec  le  cya- 
nure de  manganèse. 
llltiroiiiaitia,  s.  f.  l'alhol.  Ilydromanie;   délire 

qui  pousse  le  malade  à  se  jeter  dans  l'eau. 
Ilidroiiiànieo^ca.  adj.  idroinn-nilio.  Patiiol.  Ify- 

dromani(iue;  qui  appartient  à  l'hydromanie. 
Ilidroinàiiticn,  s.  f.  idromann-til.a.  Art.  divin. 
Hydromantiiiue;  arl  de  produire,  parle  moyen 
de  l'eau,  certaines  ipparences  singulières  .  com- 
me de  faire  perdre  de  vue  aux  spectateurs  une 
image  ou  un  objet  présent ,  etc. 
Ily<lroiiiáii(io».  ca.  adj.  idrnmann-tr.o.  Art.  di- 
vin. llydromauti(iue;  qui  concerne  l'hydroman- 
ci( 


llidroiiKTáiiioo,  en.  adj.  Techn.  llydromécnni- 
(jue;  se  dit  d-ai)pareeis  dimt  le  nTécanisme  est 
misen  ntouvement  i)ar  l'eau,  ou  dans  les(]uels 
l'eau  est  em()loy6e  comme  moyeu  de  Iransnret- 
tre  la  puissance. 

llhIroiiieiliaMdiia,  S.  f.  Patliol.  Ilydromédiasti- 
ne;  épanchement  de  sérosité  dans  le  médiastin. 

IlidroiiieiliiNa,  S.  f.  ¡dromcdnitss-a.  Krpél.  Hy- 
droméduse; penre  de  tortue. 

iiiili-oDK'i.  s.  m.  llMlroiuel;  sorte  de  breuvage  fait 
d'oau  el  de  miel.  On  fait  fondre  le  miel  da  ¡s  dix 
ou  douze  fois  son  poids  d'eau,  r.eilo  solution  n'é- 
tant pas  susceptible  de  se  cmiserver  .  doit  (Mre 
prépar.'c  au  UKunent  d'être  bue.  I, 'hydromel 
était  fort  en  usago^ avant  (ju'ou  connût  le  sucre; 
aujourd'hui  celle  boisson  n'est  plus  guère  em- 
ployée que  dans  (¡uclques  campagnes  et    dans 


quelques  pays  du  Nord,  où  elle  était  connue  des 
la  plus  haute  antiquité.  1, 'hydromel  est  adou<'is- 
sant  et   laxatif,  il //íí/min/íí  rompuetio:  hydro- 
mel composé  ;  dans  leijuel  ou  mei  (|u  Iques  aro- 
matiques cl  qu'on  laisse  ferinenler.  Lorsque   la 
liqueur  approehc  diî  -ixièmedebon  vin  \ieux.  Ij 
Ifidrnmel  vitws«\  hyilromel  vineux;  qui  a  éprou- 
vé une  espèee   de  fermentation    el   (pli  e-l    plus 
fort  ijue  l-hvdriiinel   onlniaire.    P.mr    l'ob'.cnir, 
ou  mêle  le  sirop  de  mn-l    épure  avec  moitié   de 
son  poids  d'UM  vin  blanc  au'réa!)le  et  un  dixième 
du  mélange  d'alcool  san^^  goùl  a  :î6  degrés.  |  On 
I)eut  encore  faire  un  hydromel  vineux  en  ajou- 
tant un  peu  de  levure  de  pierre  fraidre  et  liTéc 
dans  le  sirop  de  miel  encore  (  h  lud  de  '20  à  i'i  de- 
grés centigrades,  d  Avec  l'hydromel,   la  rrau<lc 
est  parvenue  à  imitiT  les   vins  liiiuoreux  d'Es- 
l)nigiie.  de  Madère  et  surtout  les  vins  muse  ils. 
Ili!3roiMé](>o.    s,    m.    idnnné-li'n.  Pliarni.   Hydro- 
mell";  médicament  ((ui  a  pour  base  l'hydromel. 
IliilroiiiolcMiii   ou    iaUlj'oiiifJ»«i.    s.   m.  idroine- 
lrnn\.  l'harm.  Médicament  composé  d"cau  cl  df 
miel  et  de  jus  de  coing. 
M!:lroeiiriiiiiKÍ*Í!^;  s.  f.  í(/roií!¿«i«f}i-tíi5.  I*alhol. 
llydroménéigité  ;  inllammalion    des    méninges 
avec  hvdropisie. 
Hi.li-<»nK-tv«i-«,  s.  ai.  llisl.  nal.  Hydrométéore; 
météore  aqueux,  ou  produit  par  l'eau  à  l'état  de 
vapeur,  de  li(|uide  ou  de  glace. 
Witî:-oisu-trii,  •^.  ni.   llydrouiètre  :  cclui   qui  sait 

qui  professe  1-hvdromélrtc. 
ili«li<»:jj<-ti-i«,  s.'f.   l'hys.  llydromélrie:  seience 
qui  apprend  ¡i  faire  usage  de  l'hydromètre.  |  s. 
f.  Pathol.   llydromélrie;  hydropisîc  de  la  ma- 
tr'ce. 
siwii'itméti'ii'o.ca.  adj.  Didact.  Ilydrométrique; 

(lili  concerne  l'hydrométrie. 
Ilidi-oiiiètriilaM,  s.  f.  [)\.  idromc-ti  idfis.  Kiitom. 
Ilvdrométrides:  famille  de  l-ordre  des  insectes 
hémiptères,  quia  pour  type  le  genre  hydro- 
mètre. 
eiUli-onu'triilo,  «la.   adj.    idrnm'-lridn.    Knt(Uii. 
irvdnuiielride  ;  qui  ressemble  à  viu  hydromètre. 
lïidroinetro,  s.  m.   idrn-métro.  Phys.  Ilydromé- 
tre;  instrument  (jui  sert  à  mesurer  la  pesanteur, 
la  deiisilé,  la  >itesse  nu  la   force  des  (luides.  :i 
F/nlom.  Ilvdromètre;  genre  d'hémiptères  de  la 
famille  des  sangsues,   <iui  marehenl  sur  l'eau 
des  elangs  et  semblent  la  mesurer. 
Ilitli-nniiaN,  S.  f.  pi.  Hutom.  Ihdroinyes;  famille 
de    l'ordre   des  insectes  diptères,    comprenaul 
ceux  dont  les  larves  vivent  dans  l'eau. 
lllili-oiiilo.  la.  adj.  Kntoiu.  Ilydromye  :  dont  les 

larves  \ivent  dans  l'eau. 
Hlili'omlel.lai»,  s.    f.    pi.   Kntom.   llvdnvnïycides 
sous-tribu  de  la  tribu  des   muscides,   compre- 
nant ceux   de  ces   diptères  dont  les  larves   sont 
a(iuatiques. 
liWiroiiiioiclo.  «la.  ndj.Enlom.  llydromicide;dont 

le>  lar>es  so.it  aquatiques. 
Ilitli-oinlol.  s.  m.  V.  Idrinnel. 
llieli'oiii(.«.  s.    m.  Mamm.   Hvdromys;   genre   de 
rongeurs,  qui  se  rapproche  beaucoup  des  loirs  el 
des  rats  priqn-emcnl  dits,  par  la  forme  des  dénis 
UKdaires,   et  des  rats  d'eau  et   des  caslors.  par 
leurs    autres    caracteres    et    leur    manière   de 
vi>rc. 
illdiomlsta.-.  uï.  lli-l.  recles.  Hydromyste.  dan- 


H II) 


—  &2-1  — 


HIU 


l'Kjj'listi  iiir'cquc,  tfliii  (jui   f.iil    l'eau    bùiiilo    et 
en  aspcr^'c  le  l('in|ili'.  ||  Ai)Ii(|.  Ilydioinislc;  ce- 
lui <iiii  se  l'iiisail    iiiilior  aux  iiivsUtcs. 
llùlroiiilHiriii,  s.    r.   ISdt.    Ilydi'oinysli  ¡c  ;  plante 

d'iCsscqiiL'he. 
IliiIruiiiitlsaM,  s.  ('.  pi.    Kr[K'l.  Ilydromnlf^cs:  Ta- 
inille  (le  reptiles,  comprenant  les  salamandres 
aiiuiiliinies. 
llhli-diiiititfo.  Kl»,  ndj.   Krpi-t.   Ilyilroinolgc;   qui 

ressoniltle  à  la  Salaiiian<lre  ii(]nalii)iie. 
Iliilroiicnia.  s.  f.    liot.  IlydruDèinc;  petite  plante 

cry  pi  ojíame  ni|iiati(iue. 
Uiiifoiii'tniitc'iiM,  s.  r.  |il.  Hot.  llydronéiTvnlées; 
groupe  (le  vé;;élan\  erypldfiaines,  iiilerinriliairc 
ciilie  les  inueuset  les  (•oiii'ero(''s.  ||  Ilydronenia- 
lées;  l'aniille  de  ehan)i)ii,'noiis  aipiatiíjiies.  ||  lly- 
droiiéinatées;  seclioii  de  la  famille  des  luncédi- 
nées.  Il  Tonts  ces  f^roupes  ont  pour  type  le  gen- 
re hydroïKMiU'. 
UiiIruiii'iiiàttM».  INI.  adj.  Bol.   Ilydronémalé;  qui 

ressemble  à  l'hydronéme. 
Ui«l]-»ii('iiiiiritii*o.    csi.     adj.     idroiu'onma-likn. 
Chim.    Hydropneiimatiiiue;  se  dit  de  l'appareil 
qui  sert  à  recueillir  les  ^az,  et  (Ioi\l  la  pièce  [)riii- 
ci|)ale   est  une  cuve  remplie  d'eau. 
■liiliMiiieiiiiioiiiit,  s.  I'.  l'alliol.  llydropneunionic; 

liydropisie  du  poumon. 
■liilrtMii'iiiniitoee'la,  S.  f.  Piitliol.  Hydropneunia- 
tocèle;  hernie  (jui  renferme  à  la  fuis  de  la  séro- 
sité et  du  f;az. 
llltlroiieiiiiióiiico .    en.     adj    idrnnénumo-ni';o. 
l'athol.   Ilydropneumonique;    qui   appartient   à 
riiydropneumonie. 
llldrouciiinoporicariliii,   S.  f.    Pallisl.    Ilydrup- 
neumopéricarde;  aeeumulation  de  sérosité  et  de 
gaz  dans  la  péricarde. 
lli(lronpuinoi!>nr<|iiia,  S.  f.  Cliir.  Hydropneumo- 
sarque;  abcès  contenant  de  l'eau,  du  gaz,  cl  une  j 
substance  semblable  à  de  la  chair. 
liiilrnneiiinotorax,    S.  m.  Puthol.    Ilydropneu-  | 
molhoraz;  épanchemenl   de   sérosité  cl   de  gaz 
dans  la  poitrine.  j 

Bi(lro-iiif|iiplA-ciHiiipo,  adj.  m.  Chim.   Ilydro-  { 
pickelo-cyanique;  se  dit  d'un  acide  produit  par 
la  combinaison  de  l'hydrogène,  avec   le  cyanure 
de   nickel, 
Ilidroiifalln,  S.  f.  Chir.  ffydromphale  ,  tumeur 
pleine  de  sérosité  à  l'ombilic.  i 

ilicirono.sin,  S.  f.  Pathol.  //ydronose  ;  maladie  i 
accompagnée  de  sueur,  appelée  vulgairement  ' 
suelte.  \ 

liitli-ool,  s.  m.  Pharni.  //ydrool;  l'eau  eonsidérée 

comme  excipient.  j 

uiilfooJatA,  s.  m.  idroola-to.  Pharm.  ITydroolat;  j 

eau  distillée. 
Hiili-oóloo.   s,    m.    Pharm.    Ilydroolé  ;   solution 

aqueuse  d'une  substance  médicin.ile. 
llidro-iiaindo-riáiiirn.  adj.  m.  Chim.  /Tydropa-  ! 
palla(io-cyanique;  se  dil  d'un  acide  produit  par  la 
«combinaison  de  l'hydrogène  avec  le  cyanure  de 
palladium.  j 

Hldk-opai-a»ito,  s.  m.  Hist.  relig.  Hydroparaste;  on 
donnait   ce  nom  aux  eucratistes,    parce  qu'ils 
n'employaient  que  l'eau  pour  la  consécration  de 
l'Eucharisiie. 
llidroiiedéiii.t,  S.  f.  Pathol.  Hydropédèse?  sueur 

trop  abondante. 
UldropéitldC;  s.  f.  Bot.  Hydropeltide;   genre  de 


¡ilinles  aquati(iues  de  l'Amérique  seplenlriona- 
le,  dont  les  feuilles  présentent  la  forme  d'un 
hi)U(  lier. 
Illdro|>i'UidcaN,  s.  f.  p!.  Hydrop-llidées-,  tribu  de 
la  famille  des  podophyllées,  ayant  pour  type  le 
f-M'iue  hydropeltide.  1,  nydr()pcllidée>;classe  ren- 
fermant les  familles  (les  cabombées,  des  nym- 
pheacées  el  (le>  nelmnbniiees. 
llidr(t|iol(id('u.  vu.   adj.  Itol.   Hydropeltide;  (jui 

ressemble  l'iiydropeldide. 
llidroporipardla,  s.  f.  i(lrupérili(ir-dia.    Pathol. 

V.  ni(lr(>]>erirardi(>. 
■lidroppficardi».  s.  m.  idrojiiTilittr-dio.  Pbatol. 

llydrupéricarde;  bydropisie   de  la  péricarde. 
lliiIropcriAiiln,   s.  m.  Anat.  liydropérione;  li(|ui- 
de   ([ui  distend  le  sac  formé   par  la  membrane 
codui|ue. 
lll<laop<>ril<iiiia,  S.  f. Pathol.  Uydrupéritonie:  by- 
dropisie ascite. 
■lidrapcrltunltiM,  S.  f.  Puthol.   Ilydropéritonile; 
bydropisie   du   péritoine,   compliquée  d'inHam- 
mation. 
IBhlroperniiirato,s.  m.  Chim.  llydrosulfale:  dans 
lequi'l   la  proposition  du  soufre  est  quintuple  de 
celle  de  l" hydrogène. 
EliilropoMia.  S.  f.  Palhol.  Ilydropisie;  nom  géné- 
ri(iue  donné  à   toute  accumulation  morbiile  de 
sérosité  dans  (juelqueparlie  du  cops  où  il  ne  de- 
vrait point  yen  avoir.  1|  Ilydropisie:  se   dil   sur- 
tout, dans  le  langue  ordinaire,  de  l'hydropisie  au 
bas  ventre,  qui  produit  une  cnllurc  plus  ou  mous 
considérable. 
Ildróplc».  ca.  adj.  '\dro-piko  Pathol.  Qui  est  ma- 
lade (l'hydropisie.    Semploie     aussi   substanti- 
vemenl  dans    les  deux  langues.  ||  Avare  insa- 
tiable vengeance. 
Hidi-opipero.s.  m.  Bol.  Hidropipcr;  un  des  noms 
de  la  plante  que  l'on  appelle  vulgairement  cura- 
(jc.  lülle  croît  dans  les  lieux  humides  et  a  un 
goût  poivré  cl  brûlant. 
Uidi'opifético,   c».   adj.    idropiré-ti'.o.    Palhol. 
Ilydropyrélique;  se  dit  des  maladies  accompag- 
nées de  fièvre  avec  sueur. 
Biidropii-<-ti.s,  s.  f.  Pathol.  Ilydropyrèle;  tribu  de 
la  f.unille  des  lythrariées,    <iui  a   pour  type   le 
genre  hydropylion. 
llidrupirieo,  ca.  adj.  ídro/)í-r(ko.  Phys.  Hydro- 
pyrique;  se  dil  des  volcans  qui  lancent  de  l'eau 
cl  du  feu.  Il  Se  peut  dire  aussi  des  fontaines  à  la 
surface   desquelles    flotte   _une    huile    inllam- 
mabie. 
Biidi-»pitia<a,  s.  f.  pi.  Bot.  Ilydropityées;  tribu  de 
la  famille  des  lythrariées,  qui  a  pour  type  legen- 
re  hvdropviion. 
Hidropitio,  lia.  adj.  Bot.Hydropityé;  qui  ressem- 
ble à  un  hydropityon. 
Uidropitioii,  s.  m.' Bot.    Hydropityon:    genre   de 
plantes  des  Indes  orientales,  établi  pour   placer 
l'hoitone. 
Uidropixiila,  S.  f.  idropik-sida.  Bot.  llydropixi- 

de;  plante  delà  Louisiane. 
HIdroplania.  S.  f.  Médec.  Hvdroplanie;  transport 
de   l'action  sudatoire  sur   une  autre  partie  du 
corps. 
lldropIáuiPA,  ca.  adj.  idropla-niki>.  Médec.  Hy- 

droplanique;  qui  apparlienl  à  l'hidroplanie. 
Hldfo-platiiio-piánico,  adj.    m.   Chim.    Hydro- 
platino-cvanique;  se  dit  d'un  acide   dans  lequel 


l 


HID 


—  C2:i 


Hll) 


lo  cyanure,  de  platine  joue  le  rôle  de  radical  d'un 
liydracide. 

ui<lro|ileiira,  s.  f.  Palhol.  Hydroplèvre;  hydropi-  ' 
sie  do  la  pii'-vrc.  | 

■lidro|>lciirUi<i.  s.  r.  Pathol.  Hydroplcurite;  in- 
fliimmation  de  la  plèvre  compliquée  d'hydro- 
pisie. 

ilidrnpoido.x.  adj.  idropo-idcss.  Palhol.  Hydro- 
poïdcs;  se  dit  des  excrétions  ac(iueuscs  des  hy- 
dropiques. 

nuiiótioro,«.  m.  Entom.  Hydropore;  {çenre  de  co- 
léopicrcs. 

Slidi-ôpola,  adj.Didact.  Uydropotr;  quine  fait  que 
de  l'eau.  S'emploie  aussi  subslaiilivenient  dans 
les  deuv  luii;;ues. 

ilidropotiiiito,  s.  m.  Pharm.  llydropolinilc;  po- 
tion ou  julep. 

uidropútito,  s.  m.  Pliariu.  liydropotite;  tisane, 
boisson. 

Hidrop<4Í<|iieit.  S.  f.  iilropsi-  éa.  Entom.  Hydrop- 
siché;  genre  d'insectes  névroplères. 

nidropMo,  s.  m.  idrop-so.  Erpél.  /ïydrops;  genre 
de  serpents. 

■lidrópt<M-u,  s.  r.  idrop-téra.  Bot.  V.  Uidropté- 
ridas. 

Hidi-optéi-ida,  adj.  Rot.  Uydroplcride;  qui  res- 
semble à  une  fougère  aquali(iue. 

HidropéridaM,  s.  t'.  pi.  Dot.  llydropcrides;  ordre 
de  plantes  cryptofîames,  comprenant  les  fougè- 
res a(iualiquvs,  ccst-à-dire  la  famille  des  mar- 
siliacées. 

nidroptila,  s.  Entom.  Ilydroplde:  genre  d'insec- 
tes névroptcies. 

llidrof|iielidon,  ona.  adj.  idrulsélidnnn.  Ornitli. 
Ilydrucîiélidon;  qui  ressemble  à  l'iiifondelle  de 
mer. 

nidroquelid«ncs,  s.  m.  pi-  idrahélido-néss.  Or- 
nilh.  llydrochclidons;  famille  d'oiseaux  palmi- 
pèdes, ayant  pour  type  le  genre  hirondelle  de 
mer. 

Slidr4><|tiiiiiica,  s.  f.  idrohi-wiha.  Didact.  lîydro- 
chimie;  partie  de  la  chimie  qui  traite  spéciale- 
ment de  l'eau. 

Uidroquiniico,  ca.  adj.  idromihi-milio.  Hydro- 
chimique;  qui  a  rapport  al'hydrochimie;  qui  ap- 
partient à  l'hydroehimie. 

nidrorodon  ou  IlidroiMidiii,  s.  m.  Pharm.  //y- 
dronhotlon  un  llydrorrhodui  ;  potion  faite  avec 
de  l'eau  et  de  l'huile  de  rose;  elle  provoque  le 
vomissement,  et  elle  est  un  excellent  contre- 
poison' 

1lidrorf|iii(lH,  s.  f.  idrorlii-tiss.  Palhol. //vdror- 
chitc;  intlammalion  du  testicule,  avec  épanchc- 
ment  de  sérosité. 

llidi-oiTa«|iiÍN,  s.  f.  í(/rorrí/-/ii.v5.  Palhol.  //ydro- 
rachis;  hydropisic  de  la  colonne  vertébrale. 

nidi>ori-a(|iiitÍM,  s.  f.    idrorra'  i-tiss.  Palhol.    V 

U¡dr()rra<¡iiix. 
HiidroNáoaro,  S.  m.  ù/ro.v.va-k.iio.    Ane.    pharm. 

//ydriisachaium;  mélange  d'eau  et  de   sucre. 
llidroMacia,   S.    f.   idrossn-iia.   Bol.  7/ydrosacez 
lieibe  anuatiijuc  des  anciens,  qui   croissait   en 
Syrie.  On  croinjue  i  •élnit  la  cuscute  on  lunette. 
liidi-oNaiia.  s.  f.  Miner,  //ydrosane;  varicle  d'opa- 
le blanche. 
lli<lrosarf|iiia,  s.  f.  idrossnr-Vin.  Pathol.  //ydro- 
sarque;  tumeur  contenant  de  la  sérosité  ei    i\v< 
excroissances  char-nue. 


IRidro>«uivocela,  S.  f.   idrossario/.H-la.  Chir.  If\ 

drosarcocélc;  sarcocèlc  com(iliquée  d'hvdrocéjf" 

IliiIroNato,  s.  m.   idrossa  lo.  Phaim.   //vdrosal* 

déenclion  de  roses,  mêlée  avec  de  Phvdiomcl.  ' 

nidroixaiivo,  S.  m,  Erpét.  /iydrosaure;  genre  de 
reptiles  sauriens. 

nidroNc»pia,  S.  f.  idrns' o-pia.  //vdroscopie. pré- 
tenilne  faculté  de  sentir  les  émanations  des  eaux 
souterraines.  Il  Hdroscopie;  divination  par  le  mo- 
yen de  Peau.  I  Hydroscopie;  pronostics  par  les- 
ijuels  l-expèrieucc  apprend  à  prévenir  certains 
événements  physiques,  et  par  lesquels  on  con- 
naît qu'ils  doivent  arriver.  Par  exemple,  les  ma- 
telots coiiuaissenl  ;i  la  dispositiondc  la  superficie 
de  la  mer  qu'il  y  aura  une  tempête. 

uidi*<iscopiaiio.  lia.  adj.  idi oslopia-no.  iZydros- 
copion;  (|ui    esl  lelatif  ¡i  p.  vdroscopie. 

IBidro.veópieo  ,  vn.  ad.  l'i/ros/;!) -;>í/ío.  Hidrosco- 
pi(iuc;  qui  a|ipailient  à  l'hydroscopiquc. 

illdi'óíícopo  .  >.  lu.  i</ro.î-co/io.  Ilidroscopc  ;  ce- 
lui (inc  Ion  suppose  avoir  la  faculté  de  sentir 
les  émanations  des  eaux  souterraines. 

Ilidi-oselciiiato  ,  S.  in.  idrossétt'nia-to.  Chim. 
Hydioséléniale;  sel  produit  par  la  combinaison 
de  l'acide  hydroséicnique  avec  une  base  salî- 
fîaable. 

Ilidro<«rlciii«>o,  aiij.  iilrosséi''-ni  o.  Chim.  Hy- 
droséléiiique  ;  se  dit  d'un  acide  produit  par  la 
combinaison  de  llndrogéne  avec  le  sélénium. 

IIIidro.«i<li'r«,  S.  m.  idrossi-déro.  Chim.  llydro- 
si(lér«m",  nom  (jue  l'on  a  donné  au  pho>plurc  de 
fer  ,  considéré  a  tort  comme  un  metal   distinct. 

UîdroxlItcat«,  s.  m.  í(//'0í.vi7í/frt-/o.  Miner.  Hy- 
drosilicalie;  siliiale  qui  contient  de  l'eau  à  l'é- 
tat de  combinaison. 

uidi'o.viiixo.sn  ,  sa.  adj.  idrosxil¡7.o-s^i).  Miner. 
Hvdrosiliceux  ;  qui  con'Jeiit  de  l'eau  el  de  la  si- 
lice. 

isidrosita.  S.  f.  iilrnssl-tn.  Miner.  Hydrosyte; 
géode  calcedoniijue  qui  contient  de  l'eau. 

BaidritKtaiiiiitIa,  s.  f.  iilroslc-hida .  Bot.  Ilydros- 
tachide  ;  genre  de  plantes  de  Madagascar- 

igidroNtàtira,  s.  f.  idiDSta-liha.  Hydrostatique; 
partie  de  la  mécanique  qui  considère  la  pesau- 
leur  des  corps  liquides,  et  surtou  de  l'eau  ,  les 
pressions  evercées  par  euxsrir  les  parois  des  va- 
ses qui  les  contienneni .  ou  celles  des  corps  so- 
lides posés  sur  des  corps  liquides,  en  les  com- 
parant les  uns  aux  auires. 

tlidrostálitM>.  ca.  a.lj.  i<lr,ist(i-lili<>.  llydrostali- 
que;  qui  appartient  a  l'hydrostatique.  |  Látn- 
IKini  liidnistatira  ;  lam]ie  hydrostatique,  dons 
laiiuelle  l'huile  arrive  à  la  meche  par  le  seul  ef- 
fet de  la  pesanteur  d'une  colonne  d'eau  chargés 
de  sels,  qui  pèse  sur  l'huile  .  el  sans  réservoir 
supérieur  à  la  flamme.  |j  Zool.  Hydroslalique; 
qui  se  soulienl  par  l'cau. 

oiidrostàticos.  s.  m.  \>\.  idrnstn  tikoss.  Zoos 
llydrostatiiiues,  ordre  ou  liasse  de  la  famille  des 
acalephes.  i|  llydrosiatiqurs;  famille  de  celle  del 
cylozoaires.  icnfermant  ceux  des  animaux  dont 
le  corps  offre  plussieurs  vessies,  ordinairement 
pleines  dair.  t]ui  servent  aies  suspendre  et  sou- 
tenir dans  l'eau. 

llidroMidopalia.  s.  f.  idrossoudopali  a.  V.  //.- 
dr(,lfi(i¡i¡(i. 

Illdrosiidopátiro  ,  ra.  adj.  idros.toudopn-lilio. 
Med.  Ilydrosudopaliqne,   <nii   a    rapport  a  Pin- 


lili) 


—  (i2V 


mn 


\ 


(.iKiSudopaihio. 

UlUi-oMtilfato,  S.  m.  idnissonlfa- lo.  Cliini.  11\ - 
dios\l|ihalcç  sel  formé  il'atidc  suiruriquc  el 
d'une  base  (jm-lcoiKiuc.  1|  Hcizcliu^  n-scne  te 
iiuiii  jidiir  ceux  de  rcíi  scls(laii>  Ic-qnels  l'livdru- 
^'éiic  i't  Icsnuric  sont  (-11  |iri>|i«irlii)ii  cjíalc.  |  //i- 
iiro  anlfdlo  sulfiirco,  liydrosiiUaU-  sulluié;  com- 
posé iKiilciiiiiit  |ilus  df  soiilre  qu'il  n'en  eiilre 
dans  |-h\ilii);:<;'ne  snlluré,  mais  donl  on  ne  con- 
nail  ni  iclal  de  saluialiou  ni  eelui  de  su'liira- 
lioii.  I  :\linér.  llydrosuUale  ;  lombiiiaison  de 
sulfalc  (i  (l-caii. 

■lidi-o-NHir.t-c.ii-lioiiico .  adj.  in.  Chim.  //ydro- 
sullu-(ailjoiii(]ue;  se  dil  d'un  aride  produit  par 
la  (onil)inaisoii  de  l'hydrogène;  du  soufre  el  du 
carbone. 

Ilidi-o-siilfo-ciáiiiro  ,  ndj.  ni.  Clniu.  //ydro-sul- 
f(i-cyaiiii|ue  ;  se  dit  d'un  acide  produit  par  la 
cohibinaison  de  l'hydrogène,  du  soufre,  el  du 
cyanogène. 

Uidi-wNiilfiirailo,  part.  pas.  de  ïlidrosulfiirar. 

Ilitli-t>.siilfiiriif,  V.  a.  idiu^ssoulfouiur.  Cliim. 
//ydnisuM'uier,  produire  de  li»ydrogènc  sulluré 
sur  un  objet. 

Ilidi-o.<<:iiriii-co,  co.  adj.  ijrossoulfou-réo.  liy- 
drosuifuré;  quiest  converti  à  lélal  d'hydrosnl- 
fure.  Il  Cifuióíicnn  liidrosiilfúreo;  cyanogène  hy- 
drosuifurè;  compuse  qui  paraît  résnller  d'une 
combinaison  de  hydrogène  avec  du  cyanogène  et 
du  soulre  en  d'autres  proportions  querelles  qui 
c\i>lont  dans  la  sulfo-cyanogéne  >l  l'hypersul- 
fo-cyanogèiie. 

■lidro.><uIfui-ico,  pa.adj.i(/ro50!(?/'oHri-/io.Cliim.  ¡ 
HydrOïulforique  ;  se  dit  d'un  acide  formé  de; 
soufre  el  d'hydrogène,  qui  est  gazeux,  imolere,  | 
et  d'une  odeur  fétide  analogue  à  celle  îles  œufs 
pourris.  11  se  Irome  dans  (lucUjucs  canx  miné-  | 
raies,  dans  les  fosses  d■ai^auces,  etc.  ||  C'est  à  ! 
cet  acide  qu'est  due  l'as]. hyxic  connue  sous  le'. 
nom  de  ploinh.  un  .s'en  sert  en  phai  macic  pour  1 
préparer  des  eaux  minérales  ariilici^Ues.  j 

sli(!i-o<>iiirii>-o,  s.  m.  idtossoulftni-ro.  Chini.  Ily- 
drusulfure:  combinaison  dhydrogène  sulfuré 
avec  ul  autre  corps, 

uicSroNHiriiro.xo.  .«■u.  adj.  idrossuul fuuro-sso. 
Chu».  Hydro-sulfureux;  se  dit  d'un  acide  dont 
l'existence  est  problématique,  et  qu-i  sésulicrait 
de  la  combinaison  en  volumes  égaux  de  l'acide 
bydro-sulfnri(ine  avec  lacide  sulfureux. 

Uidi'utnlci.Ktivi).  s.  f.  i</ro/a?(74/!-/in.  Hydrolha- 
last iquc;  aride  naviguer  soux  les  eaux. 

Ilidi-o(uf|iiii!i<>ti-o,  s.  m.  iilrütahi-mélio.  Pliys. 
îlydrotachimctre;  instrument  propre  à  mcsuier 
la  vile^se  de  l'eau. 

Uidroti't'iiirn,  S.  f.  l'/n  ofc. -»■  : '.i7.  n;>ilrodrolech- 
niquc;  purlie  de  la  mecaniqîH'  qui  a  pour  objet 
la  direction  et  la  conduite  dos  eaux. 

Il\<li-<tioiiii-itto,  s.  ni.  ¡droielnura-io.  C\úm.    Hy- 
drotclUuate;  sel  foruié  de  l'union  de  l'acide  liy- 
droU'Huiique  et  li'une  base  .saliiiuble, 
nidroicliii-ito,  adj.  m.idro  étou-riko.  C\úm.  Hy- 
drolellurique;  se  dit  d'un   acide  produit  par  la 
combinaison  de  l'hydrogène  et  du  tellure. 
BSidro-íoiiiro-ciáuu-o.  adj.    m.   Chiin.  Hvdro-lc- 
lluro-cyaniqiu-;  se  dil  d'un  acide  produit  par    la 
couibiriaison  de  l'invlrugènc,  a\ec  le  cvanurc  de 
tellure. 
saidi-ntetrasitlfato  ,    s,   m.  idrotétrasnulfa- lo. 


Cliim.  V.  Ilidrurnad)  isulfato. 

ilidródro,  cu.  adj.  idio-tiko.  Méd.  Hydroliquo, 
sudorilique, qui  favorise  la  trans|iiratiùn.  ||  S'em- 
ploie sub^lallli^ement. 

ildiiitilii.  s.  ï.  tiIro-tHa.  .Miner.  Hydrotilc;  géo- 
de qui  contient  de  l'eau. 

Ilidio-tio-rarltiuato,  s.  m.  Chim.  Hydro-lhio- 
cai  bonale. 

lliiii'f.itiiiiiito.  S.  in.ù/rod'onn-fo.  Chim.  Ilydro- 
lionale;  sel  piiidnil  par  la  combinaison  de  l'aci- 
<lt'  hydrothionique  avec  une  base  saliliable. 

Ilidi-ittióiiiro ,  adj.  m.  i(//ü/í>-rn7;o.  Chim.  Ily- 
droi^ioniqne;  se  dit  d'un  des  acides  pro<luits 
par  la  combinaison  de  l'hydrogène  el  du  snufre. 
Il  est  plus  connu  sous  le  nom  d'acide  hydro- 
sull'iirit¡ue. 

llidi'otioiiito ,  s.  m.  idrotio-iùlo.  Chim.  Hydro- 
lliionite;  sel  qui  résulte  de  la  combinaison  de 
l'acidi-  hydrotbioneux  a\ec  les  bases. 

uidrotiuiioNo,  Mil.  adj.  idi'oliono-sso.  Chim.  lly- 
drolioncux  ;  se  dii  d'un  des  acides  produits  par 
la  combinaison  de  l'hydrogène  el  du  soufre. 

Blidrotitii,  s.  f.  iilri)ti-(a.  l'alhol.  Hydrotite;  hy- 
dr(qiisie  de  l'oreille  |  Miner.  Hydrotite;  géode 
de  clialcèdoine  (jui  conlien  de  l'eau. 

Bii«lrot(ir»x,  s.  m.  idrutn-rais.  Falhol.  Hydro- 
ihoiax;  liydropisie  de  jioitrine. 

BBÍdro(i'«-ciieliii('«M,  S.  f.  pi.  idiotréméli-néass . 
liol.  llydrotreiuellinécs;  groupe  de  cryptogames 
nquiiiiques,  comprenant  tous  les  champignons 
qui  se  dévclopjicnt  dans  l'eau,  sur  les  substan- 
ces animales  en  décomposition. 

Bflicirotrctiioliitoo.  vn.  adj.  idrolrémcli-né'j.  Bot. 
Ilyiirotrémelliné;  se  dit  des  champignons  qui  se 
développent  dans  l'eau. 

Hidi-<iti-¡!<itiirato,  s.  m.  idrotrissi)uïfa-to.  Chim. 
Hydrolrisulfate;  Irisulfate  qui  contient  de  l'eau 
à  l'elat  de  combinaison. 

Uidrodi.KuliTui-o.  S.  m.  idrotrissotilfoit-ro.  Chim. 
lly  drolrisulfuie;  sullui  e  (|ui  contient  trois  fois 
autant  de  soufre  que  d'hydrogène. 

Blidroxniitnto,  S.  m.  idralisanta-to.  CJùm.Hy- 
droxanlliale;  sel  qui  résulte  de  la  combinaison 
de  l'acide  hydroxanlique  avec  une  base  saliliable. 

Illt£roxáii(ico,  adj.  idrolisnu-iico.  Chim.  Hydro- 
xanthique;  se  dit  d'un  hcide  dont  l'exislencc  est 
problématique,  cl  qui  résulterait  de  la  combi- 
naison du  xanlhogène  avec  l'hydrogène.  On  l'a 
depuis  considéré  comme  un  oxacide  el  appelé  en 
conséquence  acide  xanlhique. 

BBidioxidco,  oa.  adj.  idrokei-déo.  Chim.  .H^ydro- 
xydé.  qui  est  réduit  à  l'état  d'oxyde, 

iïidroxido,  s.  m.  idroh-sido.  Chim.  W^ydroxyde; 
combinaison  d'eau  et  d'un  oxyde  métallique. 

iBidro-aisico-ciánifO  adj.  m.  ihim.  //ydro-zin- 
co-cyanique;  se  dil  d'un  acide  produit  par  la 
combinaison  de  l'hydrogène  avec  le  cyanure  de 
zinc. 

lBidfü7.oe,  adj.  idroio-é.  Zool.  Jïydrozoé;  qui  vil 
d;ins  l'eau  à  tous  les  étals. 

BBi<lroaoe.<*.  S.  m.  pi.  idrmo-éss.  Zool.  /iydrozoésç 
enibraiuliomenl  du  rè_'ne  animal,  comprena:îl 
les  animaux,  tels  que  b"^  molln-ques  et  les  zoo- 
phytes,  auxquels  l-eau  est  indispensable  à  tons 
les  âges  el  a  tous  les  états. 
ííidfúrfO.  ou.    ailj.   idr<i}t-réo.   Chim.   Hydruré; 

qui  est  réduit  à  clat  d'bydiurc. 
BBidfui-o.  s.  ni.  idmii-ro.  Chim.  Hydrure;  corn- 


Hii: 


—  (>:>:>  — 


HIK 


^)osé d'hyJrogcno  ft  df  tnuf  autre  p-rp>  simple 
<iuc  l'oxygi^ne,   lor«(¡u'il  ii'e«t    ni  «ciJc  ni  fra- 
/eu\. 
Iljelirc,  s.  f.  inus.  V.  l'iebre. 
Ilivdi.»,  s    f.   ié-dra.   Seconde    façon  dorinre  RUi 

vignes  en  les  binoni;  binage. 
airiira,  s.  i.t'-.drn.   Hol.  IJerre;  genre  de  plan- 
ios  type  de  la  famille  des  hérédaeées.  compre- 
nant buit  espèces,  grimpantes,   a  feuilles  alter- 
nes ,  entières  ou   b)bée.«  ,   et   à   (leurs  petites, 
blanchAtresou  vprdàlres,   disposées  ei:  cime  ou 
en  panicule,  et  dont  la  plus  connue  est  le  lierre 
grimpant  d'Eorope.  qui  s'élève  sur  les  vieu\  ar- 
bres, les  vieilles  murailles,  en  s'y    accrochant 
au  moyen  de  sopports  ou  petites  racines  serrées 
el  étroites  qui  naissent  le  long  de  la  tige  et  des 
rameaux,  et  sappliquenl   sur   les  corps,    qu'il 
recouvre  de  sont  ver."  et  élégante  fcuillaire.  Ses 
feuilles  sont  toujours  vertes;  tantôt  cordiformes 
tantôt  a  cinq  .  trois,   deu*.   lobes   plies  plus  ou 
moins  profonds  ,  mais,  en  général,    toujours 
glabres  et  luisants.   Le  tronc  atteint  quelque- 
fois un  pied  de  diatnètre  ;  on  en  cite  qui  avaient 
la  grosseur  d'un  homme.   Les  vertus  médicina- 
les du    lierre   sont  bien  restreintes;  ses  feuilles 
servaient  a  panser  les   vésicatoires  et  les  cautè- 
res, et  n'avaient  d'autres  propriétés  que  la  fraî- 
cheur qu'elles  entretenaient  sur  la  plaie;elles  ont 
été  remplacées  avec  aNantagc  par  des  papiers 
préparés  à  cet  effet;  elles  servent   de  fourrages 
en  Bretagne,  quand  ceux-ci  sont  peu  abondans, 
leschè\res,  les  moutons  el  les  vaches  les  man- 
gent avec  avidité.  Les  baies  sont  purgatives  et 
excitent  le  vomissement.  Dans  les  pays  chauds, 
il  découle  du  lierre  un  suc  qui  se  durcit   á  l'air, 
et  se  réunit  en  |>ctites  mas.ses  irrégulières;   cet- 
te substance  est  connue  sous  le  nom  de  Qomine- 
/l'f rre;  elle  est  d'un  brun  roussàlre,  lisse   sans 
transparence  ,  d'une   consistance  assez   ferm.-, 
et  elle  se    ramollit    lacilemeiil  dans  les  doigts; 
lorsqu'on  la  bri'ilo  ,  cUedoiitip  une  flamme  claire,  j 
et  répand  une  odeur  approchant  de  celle  de  l'en- 
rcns;  elle  n'a  maintenant  aucune   vertu  en  mé- 
decine. Mais,  malgré  la  perte  de  ses  vertus  mé- 
dicinales, le  lierre  sera  toujours  cher  à  la  poé- 
sie. 
Hiedra  leri'OKtre,  Lirrre  terrestre,  herbe  de  Saint 
.lean  ,  ronde  lettc;  plante  vivace  qui  vient   dans 
Icsleux  ombragés,  dont  les  feuilles  ont  quelque 
ressemblance  avec  (elle du  lierre. et  dont  on  l'ail 
usage  en  médecine.  ;|  Hidra  arbórea;  lierre  co- 
mún. 
Ulel,  s,  f.  iél.  Anal.  Fiel;  humeur  jaune  et  amèrc 
contenue  dans  une  vésicule  ayant  la  forme  d'une 
I)etile  poire  el  qui  est  adhérente  au  grand   lobe 
du  foie.  Les  propriétés 'physiologiques  il\i  fiel 
ne  sont  pas  bien  connues;  on  croit  qu'il  contri- 
bue pour  beaucouf»,  comme  dissolvant   ;i  la  di- 
gestion des  aliments.  |¡  Vcsicitladc  la  /lie/;  vési- 
cule du  tiel;  poche   meml)raneu>e.  (lui  occupe  la 
face  inférieure  du  grand  lobe  du  foie ,  et  qui  serl 
•«le  réservoir  à  la  bile  qui  n'étant  point  portée  ilu 
foie  au  duodénum  parla  canal  hépatique;  rellue 
de  celui-ci  dans  le  canal  cyslii|ue.  ||  Techn.  Hiel 
(/(' />/(ci/;  (ici  de  bd'uf;  liquide    visqui-ux    sécrété 
par  le  foie,  et  qui  se    trouve   dans    une   vésicule 
allenanle  à  cel  organe.  Il  est  employé  avanta- 
geusement   pour  enlcNcr   les  laches  de  graisse 

TO.MO    \. 


sur  les  tissus  qui  sont  altérables  par  les  alcali* 
el  les  savons.  Il  Fig.  Fiel;  haine  ressentiment, 
aigreur,  colère,  animosilé,  aversion,  inimitié! 
Il  Fig.  Fiel,  chagrin,  déplaisir-  .Yo  (ener  hiel. 
fitrcsansliel;  n'avoir  point  d'esprit  de  vengean- 
te. Il  Estar  herho  de  hieles,  s'abreuver  de  fiel, 
être  sur  le-»  épines,  vivre  dans  les  méconlenle- 
menl,  dans  la  jalousie,  dansla  haine.  ||  Bol.  Hirl 
de  tierra;  tli-l  de  Ierre;  nom  vulgaire  de  la  fu- 
mclerrc  el  de  la  petite  centaurée.  Il  h'rhar  la 
hiel;  faire  feu  des  (jualrc  pieds,  faire  les  der- 
niers efforts.  ¡!  .Yo  hay  miel  sin  hiel;  il  n'v  a 
point  de  roses  sans  épines.  |i  Harer  echar  la  hiel: 
chargriner  ou  surcharger  de  travail,  il  Dar  a 
heher  hieles;  faire  boire  le  calice  jusqu'à  la  lie. 
Hielo,  s.  m.  ie-lo.  (llace;  eau  devenue  solide  à  la 
suite  d'un  abaissement  naturel  ou  artificiel  de 
la  lempérolure.  Il  On  peu  dire  aussi  de  la  {¡la- 
ce de  vin,  de  lait.demerriire.Qir..  ¡tour  faire 
entendre  que  ces  substances,  qui  se  trouvent 
communément  à  l'état  liquide  dans  les  climats 
tempérés,  ont  éprouvé  un  abaissement  de  tem- 
pérature suffisant  pour  les  faires  passer  à  l'étal 
solide.  Il  Ilielo  arlificial;  glace  artificielle:  celle 
qu'on  obtient  au  moyen  de  sels  solubles  cl  d'eau 
ou  de  neige  mêlés  dans  des  proportions  conve- 
nables, ou  bien  avec  des  mélanges  de  suîfate  de 
soude  et  d'acide  sulfurique  étendu  d'eau,  etc. 
I  L'action  de  glacer,  de  congeler,  de  se  glacer, 
de  se  congeler,  ij  Fig.  Glace,  insensibilité,  froi- 
deur, indifférence.  ||  Ser  de  hielo;  èlre  de  glace: 
n'éprouver  aucune  sensation,  aucun  goût  pour 
certaines  choses.  i|  Estar  hecho  un  hielo;  Cire 
glacé,  froid  comme  la  glace.  ||  Corazón  de  hielo; 
coeur  de  glace  insensible  à  tout. 
Uielti-o,  s.  m.  iél-tro.  inus.  V.  Fiellro.  ||  Sorte  de 
I      mesure  |)our  les  liquides. 

1  Hieiiiacion,  S.  f.    iémmian.  Didacl.    Ilyémation: 
actionde  passerl'liiver.  !|  Hol.  Propriéicdesplan- 
les  qui  croissent  dans  l'hiver. 
Uiemnl,   adj.  iénvil.    llyémal;   qui   appartient  a 
l'hiver.  ||  Bot,  Hycmal;  se  dit  principalement  des 
plantes  qui  croissent  en  hiver.  ||  Montes  hiema- 
les; montagnes  hiemales;   celles  qui  étant  cou- 
vertes  de  niege  et  de  glace  toute  l'année,  ont 
un  hiver  éternel  sur  leur  sommet.  Les  montag- 
nes hyémalcs  portent  leurs  glaces  sur  des  som- 
mets très-élevés.  dont  les  lits  sont  disposés  au- 
tour d'un  pied  comme  des  feuilles  d-arlicbaut,  à 
lin  qu'elles  ne  glissent  pas.  jl  Siditicio   hichnal; 
soliiicc  hiemal ,  ou  d'hiver,  nom  donné  par  les 
astrologues  auqualrièiuc  quartier  du  thème  cé- 
leste. 
HIciuN,  s.  m.  Myth.  Ilyems;  l'hiver  personnifié. 
Hlenn,  s.  f.  ié-«a.  Mamm.  Hyène;  quadrupède  di- 
gitigrade de  l'.Vfrique  cl  de  l'Asie  méridionale; 
qui  a  beaucoup  de  rapport  avec  les  loups  par  son 
naturel  carnassier,  par  sa  taille  el  par  la  forme 
de  sa  tète.  L'hyène  fouille  les  tombeaux  pour  se 
repaître  de  la  chair  des  cadav  res.  ||  Myth.    Les 
Egyptiens  en  avaient  l'ail  une  divinité.  ||  Piedra 
de  hiena;  pierre  d'hyène;  l'iinc  dil  qu'on  allait  a 
la  chasse  de  ces  animaux  pour  avoir  ces  pierres 
qui,  mises  sous  la    langue,    donnaient  à   celui 
qui  les  portail  le  don  de  prédire  l'ovenir.  I|  Icli- 
thyol.  Nom  vulgaire  dune  espèce  de  gros  pois- 
son de  mer. 
Hleniinquin.   s.  f.  iêrnan-kia.  Dut.  livcnanche; 


lili 


li¿ü  — 


HIK 


plante  du  rap  ilo  Ui>i>ne-Ks|)(^ranro. 

■Ica4«.  s.  f.  iiiii!>.  V.  t:stirrci>l. 

■lirnlno ,  nn.  atlj.  iéni-uo.  Mainm.  Ilyéniíi; 
qiii  ri'ssi'inlilo  .i  une  hyenc. 

HirnlnsN,  s.  m.  |il.  iéni-noss.  Mainin.  Ilyêiiiii^: 
tribu  (los  fobiiU'S  qui  a  pnur  type  lo  goiiro 
liyoiio. 

Hlriioi<lc.  ndj.  lenio-f/f.  Mainm.  Ilyónoide;  qui 
rtssomblo  a  une  hyéno. 

lliern.  s.  f.  inus.  V.  Hiedra. 

illrrMrUN,  s.  m.iéra-iinss.  Bot.  Hyéraciécs;  tri- 
bu do  la  fauíillo  des  chiooractVs.  ||  Hyéracióes; 
section  de  la  tribu  de*  sarlarécs.  1¡  Hyéraciees; 
sous-lribu  do  la  tribu  des  rhici>racees.  ayant  pour 
iNpo  lo  fíoiiro  epervirr. 

HIri-Mrlo  .  r\m.  adj.  iéra-iio.  Bot.  Hyérarii^;  qui 
ressemble  a  un  eperner.  |1  Mus.  anc.  llyoracieii; 
se  dit  diin  ncune  ou  d'un  air  grec  compose  p.ir 
Hiiia\. 

lloritoio.  s.  m.  téra-zio.  Bol.  lliéracinm  ;  herbe  à 
repor>ior.  |  Le  facieron  des  champs.  ||  Le  pi-- 
senlit.  ji  llisl.  rel.  Uiéracien;  nom  sous  lequel  on 
dosijnail  quolijuefüis  les  bioraciles. 

Illorariuitle.  adj.  ieraiioiili-.  Bol.  Iliéracioide; 
qui  rossomble  a  une  épcr>iére.  |i  s.  m.  Hiéra- 
noido;  genre  de  plantes  séparé  del'hieracium  à 
cause  de  son  perianlbe  dont  los  écailles  sont 
moins  appliquées  contre  les  intérieures. 

ilirrMrlon.  s.  f.  Pliarm.  lliéracion;  collyre  prop!.< 
a  éolaircir  la  \ue. 

Hiprarlla.s.  m.  iéraii-ta.  llisl.  rel.  Iliéraciio; 
meuibre  dune  secte  chétienne  fondeo  au  III  >io- 
"le.  en  Egypte.  \\\t  lliera\.  <jiii  enseignait  que 
la  rosurro( lion  serait  louto  ^pirlluclle.  que  bs 
enfants  morts  avant  l-àgc  de  raison  ne  peuvent 
être  sau\és.  et  que  Molchisoiiech  était  le  .Sainl- 
Espril. 

HierarltM.  s.  f.  iérazi-ta.  Miner.  Uiéracile;  pier- 
re précieuse  qui  ressemble,  dit-on.  à  l'oeil  dé 
l'épervicr. 

iilprarópoll.o,  S.  m.  iéru':o-poHss.  Anat.  Hiéra- 
i-opolis;  nom  par  lequel  plusieurs  écrivains  dé- 
signent lendroil  de  1  Kgypie  oii  l'en  nourrissait 
lesépcrviers  sacrés. 

■kicr«iio<ti<4 .  s.  f.  iérano-ssiss.  Falhtd.  Hiérano- 
so;  danse  de  SainMiui.  ||  L'épilepsie.  que  les 
anciens  appelaient  mal  sacré. 

Hlorápiera,  s.  i.iérn-pirni.  Anc.  pharm-  lliéra- 
pilcra  ;  électuairo  dont  l'aloés  formait  la  baso, 
ol  à  laquelle  on  alribnail  do  grandes  verUis. 

ElirruttoIiiK.  '^.ú-rapo-Usí.  lîéogr.  Hiorapolis;  vil- 
le l'hrygie;  aujourd'hui  l'ambuk-Calesi.  i|  Hie- 
rapolis:  ville  de  Syrie  .  melropolc  de  la  province 
eupbratésienne;  aujourd'hui  Siembigz. 

nierapoliiaitA.  nu.  adj  Géog. Hiérapolilain;  qui 
est  li  Hiéiapolis  ;  qui  appartient  a  Hierap<dis  ou 
I  >os  habitants.  S'emploie  substantiv. 

Uicrarca,  S.  m.  V.  Gerarca. 

IliorMi-qHia,  s.  f.  Y.  Gerarquia. 

Hieren. s.  r.  iert-a.  Mylh.  Hiérea;  amante  de  Mer- 
cure, qui   la  fondit  iiére  dun  géant,   père  d"ls- 
(  bonus.  1  Hicrea;  surnom  de  Diane. 
aii-reo.  ».  Eniom.  Hioré  ;  espèce  de  papillon. 

Hirrobotatiia,  s.  f.  i¿rü/)o/íj-r:iri.  Anl.  gr.  Iliéro- 
botano;  hoibc  sacrée  dont  les  anciens  faisaient 
usage  dans  les  sacrifices  magiques,  dans  les  cé- 
rémonies cïpialoircs.  etc.  On  croit  que  Vhiéra- 
iotane  mtVe  élait    notre   verveine  ollicinale  ou 


une  véroiiiquo,  ol  V hiérabutnne  /\meHf,\i'  \é- 
lar  ollicinal  ou  la  véronique  ebenelte. 

■Ilrrosrpla.  s.  f.  iéroii-pia.  Anl.  gr.  Ilierocépic; 
bois  sacre  de  file  de  Chypre,  dans  le  voisinage 
de  l'npins. 

■Ilrrorrrlrlo.  S.  m.  iéroziri-lto.  Anl.  gr.  Uiéru- 
céryce:  chef  des  hérauts  sacrés  dans  les  mystè- 
res de  t>rés  Klunéne.  Sa  fonction  était  d'écarter 
les  profanes,  et  toutes  les  personnes  e\clues  de 
la  fête  par  le-luis,  d'avertir  les  initiés  de  ne  pro- 
noncer que  des  paroles  convenables»  a  l'objel  de 
la  cérémonie,  et  de  garder  un  silenoe  respec- 
tueut.  Celte  charge  était  porpotuelle,  et  ne  pou- 
vait être  ovenee  que  par  un  descendant  delà 
famille  Kumolpide. 

lllrrocloe.  S.  f,  iéroklo-é.  Boll  Hiéroiloé;  genre 
do  graminées  établi  aui  dépens  des  boriques. 

lli<Torlé«,  llisl.  Hiéroclès;  gouverneur  d.Kleian- 
drie  sousDioclélien.  |  lliérocles:  philosophe  pla- 
tonicien. 

Iliorororueiro.  ra.adj.iérokom-ziko.  Anl  lliéro- 
cciraciqiie;  qui  a  rapport  au  culte  de  Milhra. 

Iltorocoraclo,  s.  m.  .\ntiq.  lliorocorace;  prêtre 
du  Soleil  ou  do  Milhra  chez  les  Perses. 

UiorodrMuiM.  S.  m.  Litlér.  Iliérodramc;  orolorio, 
drame  dont  le  sujel  est  emprrunló  à  l'histoire 
sainte. 

Hicrúdiilo,  S.m.t'éro-(ioi4{o  Ant.  gr.  Iliérodoule; 
esclavo  consacré  au  service  d'un  temple.  ||  Il  y 
avait  aussi  îles  femmes  hiénulonles  .  lourtisanos 
sacrées  «jue  dos  hommes,  que  des  femmes  mê- 
me, atlitlaienl  et  donnaient  à  Venus,  et  qu'on 
ap(ielail  aussi  los  liiles  d'Aphrodilo.  L'argenl 
qui  provenait  du  commerce  do  leur  charmes  était 
reservé  pour  l'onlrolien  et  le  service  «lu  templo 
i\i^  la  doossc. 

lllprofaiila>i.  llici'oianto,  etc.  V.  Gerofante. 

iilcróflla.  S.  f.  itro-fila.  Uiérophile;  un  des  nom». 
do  la  sybille  de  Cumes. 

iiicroiliax.  S.  m.  Hist.  rel.  Iliérophylax;  gardien 
dos  (liosos  saintes,  oflicier  de  l'Kglise  grecque. 

Blipróforo.  S.  m.  .\nt.  gr.  Hiorophorc;  prêtre  qui 
dans  b's  coromonios  religieuses  portait  les  sta- 
tues dos  dioui  ou  les  choses  sacrées. 

Hicrosrnia.  S.  f.  Didacl.  Hiérogénie;  origine  des 
diverses  religions.  ||  Hiérogénic;  science  qui 
Iraite  de  l'origine  des  religions. 

nieroslifiro.  s.  m.  V.  Gerogli/icn. 

iiirrocrafia.  s.  f.  icrograft-a.  Didacl  lliérogra- 
phie;  description  des  diverses  religions,  des 
choses  sacrées. 

llierojfrúfíro.  r».  adj.  Didac.  lliérographique: 
qui  a  rapport  à  Ibiérograihie;  qui  a  rapport  à 
l'écrit  ure  hiéroglyphique  |ou  hiératique  des  an- 
ciens Kg>  plions. 

ilirrósrnfo.  S.  m.  Didstl.  Uiérographe:  relui  qui 
décrit  les  choses  sacroes.  qui  écrit  sur  les  diflo- 
renlcs  religions.  (  .\nt.  Hierographc;  conserva- 
teur des  ohosessacréesen  Egypte. 

llicrosrnnin.  S.  m.  Uierogramine;  caraclerc  pro- 
pre a  l'ooriiiire  hiératique. 

niorosraniula,  S.  m.  Paléogr.  Hiérograinmate. 
Iliorosrainmaliste;  scribe  égyptien  employé  par 
lis  irêlres.  et  au  service  des  temples;  il  était 
cb.argé  do  tracer  les  figures  hiéroglyphiques  cl 
de  lese\}>liquer. 

■Ilrrnsraïuutico,  ea.  adj.  l'eroi/rama-iiAo.  .\nt. 
Hiérogrammatique;    se  dit   pour  hiératique.  \  . 


H  11-: 


-  ()27  — 


Hii: 


H  ir  rat  icd. 
lll<>roloK>n.  >•  !'•  iniilnijlu-a.  Didail  Hierologie. 
rontiaissan}{C  des  religions  que  profosscril  les  di- 
vers peuples.  I  Hiérolofçie  ;  discours,  trailé  sur 
les  dioses  s.icrécs.  |  l,iiur¡í.  Hicrologie;  béuédic- 
tion.Sedit  plus  particuiièrenicul  de  la  héiiédic- 
tiou  nuptiale  chez  les  chrétiens  urecs  et  chez  les 
juifs. 

MierolÓRlco,  c«.  adj.  ierü/()7-/ii/.o.  Didacl.  Ilié- 
rologique  •  qui  apparlienl  a  l'hiérologie. 

BieromonriM,  s.  f.  Ant.  niérom.incie;  divination 
appelée  aussi  hiêrosropie.  V.  Hierosropia. 

nieromtintiro,  ca.  adj.  HiérL>mantique;  qui  ap- 
partient a  l'hiérotnancie. 

Hicroninend.s.  f.  leroMUie-na.  Mvlh.  Hicromiu-nc; 
fille  du  fleuve  Simoïs.  Klle  épousa  Assaracus,  de 
qui  elle  eut  Oapys,  un  des  ancêtres  d'Kiiéc. 

HIerómnvno.s.  m.  Ant.  gr.  Hieroninèiie;  titre 
de  l'un  des  deu\  députés  que  certaines  villes  de 
la  Grèce  envoyaient  à  l'assainbléc  des  aniphic- 
t^Yons,  pouryeiercer  les  fonctions  de  greffiier 
sacré.  Les  hicromnénes  avaient  soin  des  choses 
sacrées.  C'était  toujours  un  hieromiién>'  qui  pré- 
sidait l'assemblée.  |  Hisl.  relig.  Hiéroninéne; 
officier  de  l'Kglisc  grecque,  diacre  du  patriarche. 

■Ilcroiiiiienon,  s.  ni.  Ant.  Hiéroninéiion  ;  pierre 
dont  on  se  servait  dans  les  divinations  des  an- 
ciens. 

Uipron.  s.  m.  Ant.  Hiéron;  enceinte  et  di-pemlan- 
ces  extérieure  d'un  temple,  il  Primitivement, 
enceinte  dans  laquelle  se  trouvait  seulement  un 
autel  en  plein  air.  |  Hist.  Hiéron,  il  y  eut  dein 
rois  n  Syracuse  qui  portèrent  ce  nom  de  474  à 
•213  avant  J.  C 

Uieróiiico.  ca.  adj.  .Vnt.  Hiéronique;  se  dit  de 
certains  jeux  qui  se  célébraient  chez  les  Ro- 
mains en  l'honneur  des  dieux. 

Hlrróitico,  s.  m.  Ant.  Hiénmique;  celui  (iiii  avait 
été  vainqueur  aux  jeux  hiéroniíjues,  ou  dans  l'un 
des  quatre  grands  jeux  de  la  lirére. 

iilf'róiilnio,  Hist.  Hiéronyme;  roi  de  Syracuse, 
mort  en  21 '•  av.  .1.  C.  ||  Jérôme;  nom  propre. 

lll<*roniinico  .  en.  atlj.  Hist.  rel.  Hiéronymique; 
qui  appartient  à  saint  Jérôme. 

nieronlinlano,  s.  m.  V-  Jeronimiano. 

Hleronimltn.  S.  m.  V.  Jeronimitd. 

Hleropirn.  s.  f.  iérnpi-ra.  Palhol.  Iliéropyre;  éry- 
sipéle.feude  saint  .\ntoine.  V.  Krisipeln. 

Mit-roN,  s.  m.  pi.  Iî"t.  Sorte  de  vesre. 

■llcroNropla.  s.  f.  .Vnt.  Hiéroscopie  ,  divination 
fondée  sur  linspection  des  victimes  et  de  ce  qui 
se  paissait  dans  les  sacrifices. 

HirrÓHcope,  pa.  s.  .Vntiq.  Hiéroscupier,  relui, 
celle  qui  annonçait  l'avenir  au  moyen  de  l'hié- 
roscopic. 

BieroMcópico.  ca.  adj.  isrns'^o-piiio.  Ant.  Hicros-  I 
copique;  qui  appartient  à  l'hiérosropie. 

HicroNcopio.  s.  m  iérosUo-pio.  Ant.  Iliéroscope;  | 
sorte  de  verre  dont  on  se  servait  dans  l'hiéros-  î 
copie.  j 

liicrrccico,  illo.  io.  s.  m.  dim.  de  hierrn.  | 

■lierrcxiielo,  s.  m.  dim.  de  hirrro.  ; 

Hierro,  s.  m.  eerr-u.  Miner.  Kei;  métal  Irés-abon- 
daiit  qui  se  trouve  répandudans  toute  la  nature, 
combiné  soit  avec  l'oiygéne.  soit  avec  le  soufre, 
soit  avec  différi*nls  acides  ou  différente*  ^iubstiiii- 
ces  qui  remplis>»enl  les  (onctions  d'acides;  ra - 
remeiit  ou  le    trou\e  a   l'état   natif.    A  l'elal  de 


pureté  le  1er  est,  a  lexlérnur,  ilun  ¿i'""  tirant 
sur  le  noir,  a  l'intérieur,  d'un  pri>  nietalliqur 
clair,  tirant  parfois  sur  le  blanc  dargent.  ^a 
cassure  est  ordinairement  grenue  et  quelque 
fois  lamellaire;  il  a  beaucoup  de  ténacité  et  peut 
se  réduire  en  fils  d'un  lrés-|ielit  diamètre  qm 
exigent  pour  se  rompre  un  poids  considérable. 
Sa  pesanteur  spécilifjue  varie  de  7.  i\  à  7,  H.  H 
jouit  plus  que  tout  autre  l'orps  de  la  propriété 
d'attirer  l'aimant.  H  ne  peut  fondre  qu'a  une 
température  Irés-élevée.  Il  est  infusible  au  feu 
du  chalumeauordinairc  et  se  ramollit  seulement 
au  feu  de  forge,  ce  qui  permet  de  lui  donnet 
toutes  les  formes  imaginables.  Il  s'oxide  faci- 
lement à  l'air  humide  et  se  rouille.  L'acide  azo- 
tique le  dissout  et  la  solution  précipite  en  bleu 
par  le  cyanure  ferroso-polassique.  ¡|  Le  fer,  con 
sidéré  rainéralogiquement ,  est  la  base  d'un 
grand  genre  artiliciel,  composé  de  plus  de  qua 
rante  espèces,  qui  le  présentent  ou  libre  de  tou- 
te combinaison  au  moins  définie,  ou  combine 
avec  des  rapport  fixes  avec  l'arsenic. le  souifrcou 
l'oxygène,  ou  avec  divers  acides,  tels  que  l'acide 
carboniijue,  l'acide  sulfurique.  l'acide  phospho- 
riqiie.  l'acide  arséiiique  et  enfin  le  silice.  De  la 
lasubdivision  naiurelledu  genre  fer  en  plusieurs 
sous-genres.  De  là  aussi  plusieurs  espèces  et 
variétés  qui  s*  rapportent  à  ce  sous-gcure.  Nous 
ne  les  mentionnerons  point  ici.  chacune  de  ces 
espèces  et  variétés  ayant  été  définie  à  l'adjectit 
qui  accompagne  le  mot  fer  qui ,  dans  les  deux 
langues,  sert  de  racine  pour  les  désignations 
composées.  ||  Considéré  sous  le  rapport  des  art* 
le  mol  fer  reçoit  encore  plusieurs  modificatifs. 
relativement  à  ses  qualités,  à  ses  défauts,  aux 
divers  usages  auxquels  on  l'emploie,  aux  prépa 
rationsqu'il  asubies,  etc.  |  Hierromlbo.X.  Hier- 
rn nlbando  ]  Hierro  arquero.  !  Hierro  cellar. 
I  Hierro  cnhilla:  fer  forgé  en  barres  d'une  mo- 
yenne grosseur  Il //ierro  carretil;  fer  forgé  en 
barres  de  cinq  pouces  de  largeur  et  un  d'épais- 
seur. I  Hiei  ro  rellar;  fer  en  barres  de  trois  pou- 
ces de  largeur  et  un  d'épaisseur.  1|  Hierm  cola 
du;  fonte.  Il  Hierro  cuchillero.  V.  Hierro  cellar. 
Hierro  de  llantas:  fer  en  barre  de  trois  á  quatre 
pouces  de  largeur  et  un  d  épaisseur.  |  Hierra 
tnedio  torcho.  \ .  Hierro  lorchuelo.  \\  llierroplan- 
quilla;  fer  en  barres  carrees  de  deux  pouces  d'c- 
paiseur.  ||  Hierro  planchuela.  |  V.  Hierro  ar- 
quero. Il  Hierro  cuadradilla.  V.  Mierro  cuadra- 
do. Il  Hierro  cuadrado  ;  carre,  d'un  pouce  et 
demi.  Il  Hierro  torcho;  fer  carré,  de  quatre  pou- 
ces, 'i  Hierro  tmrhuclo  ;  fer  carre,  de  trois  pou- 
ces. I  Hierro  varilla;  fer  en  barres  rondes  peu 
épaisses.  I  Hierro  albandu;  fer  ardent,  rouge, 
en  feu,  allume.  || //ierro  en  planchas;  fer  en 
plaques,  fer  aplati.  ||  Hierro  en  hojas;  fer  en 
feuilles,  tôle.  |¡  Fig.  Fer;  se  prend  pour  arme 
meurtrière,  épée,  poignard.  [  Fer;  la  poinlede  fer 
qui  est  au  bout  d'une  pique,  d'une  lance,  d'une 
fleclie.  II  Fer:  dans  un  sens  plus  étendu  se  prend 
pour  guerre.  ¡.i>s  Mahometanos  propagaron  su 
re/ii/ioft  por  medio  del  hierro;  les  Mahométans 
étendirent  leur  religion  par  le  fer.  \  Fig.  Fers; 
chàiines.  menottes  de  prisonnier.  ||  Rlas.  Hierr.» 
de  ninlinit;  aniHe.  fer  de  moulin,  jl  Hierro  dría 
ijuadaña;  rancbier,  fer  d'une  faux,  j  Al  h*Aa> 
'•ali-ntr  machacar  de   repente;   il  faut  battre  le 


huí 


—  (128  — 


HIG 


fer  laiidis  qu'il   i-sl  diaiiil.  ||  Cbaiia  de   liierru; 
tète  de  fer,  humiiu>  exlri^nieiiu'iit  upuiiàtre.  | 
Cabc7.a  de  hierro;  liHe  de  frr;  liDinine  iiifati^ta- 
ble  dans  IW-lude,    dans  les  allaires,  ele.  ||  Ma- 
chacar ó  mojar  en  hierro  frío;    reprendre  une 
personne  ineorri^ible,  sa>onner  un  m^gre.  |  Te- 
ner el  nier¡>(i  de  hierro;    aM>ir  un  eorps   de  fer, 
ôlre   infalifçnble.  1|  ¡.levar    hierro    a    Vizeaija; 
porter  de    l'cau  à  la  rivière.  [  pl.  Werros;  alia- 
dles, pelils  nioreeaux  de  plomb  »iue  l'on  soude 
dans  les  paneau\  des  vilres. 
Iliotoiiirtrin,  s.  {.  iethmétri-(i .    (Ihys.  Hjétomé- 
trie;  mesure  de  la  (luanlilé  de  pluie   qui  tombe 
dans  un  lieu  pendant  un  temps  donné. 
llietoinétrico,  ca.  adj.  rby>.   lliéloinélrique;  qui 

a  rapport  à  IMijélumélrie. 
Uivtonietro,  s.  m.  iMijs.  llyélomètre;  inslrumenl 
propre  à  mesurer  la  quanlil6  de  pluie  qui  tombe 
chaque  année  en  un  lieu. 
Uifa,  s.  f.  a-fa-  Bol.  y/yphe;  expansion  filamen- 
teuse, un  peu  charnue,  déliquescente  ou  lihrru- 
se  des  moisissures. 
ulfulio.  t«.  adj.  ifal-tn.  Ornith.  //yphalle;  qui  ne 

fait  que  sautiller. 
uiraKo»).    s.  m.   Ornith.   Ilyphaltes;    famille  de 
l'ordre  des  passereaux,  comprenant  des  oiseaux 
qui  ne  font  que  sautiller. 
llirniito,  ta.  adj.  il'tnm-to.  Ornilh.  /iyphanle;  se 
dit  d'oiseaux  q»\  mettent  aeaucoup  d'art  dans 
la  construction  de  leurs  mids. 
iiifaiitos.  s.  ni.  pi.  Ornith.  Ilyphantes;  famille  de 
l'ordre  des  passereaux  comprenant  des  oiseaux 
qui  mettent  beaucoup  d'art  dans  la   confection 
de  leurs  nids. 
llifnsnia,  s.  f.    lîot.  Hyphasme;   portion  étalée  et 

floconneuse  de  certains  chanipi^'nons. 
iliraso,  s.  m.  ifass-o.  Géogr,  llyphase;   rivière  de 
l'Inde,  affluent  de  l'indus,  Alexandre  s'avan.^a 
jusque  sur  les  bords,  mais  le  mécontentement 
de  ses  troupes  le  força  de  rétrograder, 
uifena,  s.  f.  Dot.  //yphène;  genre  de  palmiers  de 

la  Tébaïde. 
nifoniicios,  s.  m.  pi.  Bot.  /fyphomyces;  classe  ou 
ordre  de  champignons  renfermant  ceux  de  ces 
végétaux  qui  on  le  thalle  noconneux  comme  les 
moisissures. 
Uifospóreu,  ea.  adj.  Bot.  llyphosporé,  qui  a  la 

forme  de  filaments. 
Uirósporoií,  s.  m.  pi.   Bol.  TZyphosporés,  section 
de  l'ordre  des  lichens,    comprenant    ceux  qui 
ont  la  forme  de  filaments. 
Bifltlro,  s.  m.  Enlom.  7/yphydre,  genre  de  coléo- 

lères. 
niga,  s.  f.  i-Çfd.  Amulette  contre  les  charmes  et 
les  maux   d'yeux.  ||  Fig.  aïoqucrie,   mépris.  |1 
Dar  hi^a,  rater,  manquer  à  tirer,  en   parlant 
d'une  arme  à  feu.  H  Hacer  la  hign  ,  dar  la  hiija, 
faire  la  figue,  montrer  le  pouce  enlre  les  deux 
doigts  voisins  en   fermant  le  poing  en   signe  de 
mepiis.  llA'o  dar   por  alguna  cusa   dos  higas: 
(fam)  mépriser  ([uelque  chose. 
«iSadilla.  s.  f.  V.  Higadillo. 
Higadillo,  s.   ni.  dim.  de  higado.   Pelil  foie,  foie 

d'oiseau. 
Hígado,  s.  f.  i-gado.  Anat.  Foie;  organe  sécréteur 
de  la  bile  et  du  fiel.  |  Fig.  Courage,  valeur,  ré- 
solution. I  Calor  del  hígado;  chaleur  de   foie, 
boutons  qui   viennent  au  visage.   |  Hígado  de 


antiiiioiiiv;  fuie  d'antimoine.  |1  Higado  de  a:u- 
fre;  foie  de  cœur.  ||  V\g.   Higado    marino;    es- 
pèce de  poisson  de  mer.  |  .M«|oi  hígados:  ntan- 
vais  cu'ur.  Il  Fig.  ¡lechar  los  hígados;  travailler 
avec  ardeur;  ne  rien  négliger.  ||  Fig.   Hasta  los 
hígados;  se  dit  pour  mappier  l'excès  d'une  pas- 
sion, etc. 
IllKntr,  s.  m.  iga-lé.  Sorte  de  ragoût. 
Hisia.  s.  f.  ig-hia.  .Mylh.  liygir:  iUle  de  Esrulape 
et  de   l.ainpélie.  Il  llygie;  gâteau  de  fine   fariae 
qu'on  oiTrait  à  celle  déesse  de  la  santé. 
Ulgiástlca,  s.  f.  ig-hias-tt\ia.  Réunion  de  diver- 
ses brnnrhes  delà  médecine  qui  nul  un  rappori 
immédiat  avec  la  conservation  et  la  restauration 
du  corps  humain. 
HigU'iK',  s.  f.  ig-hié-nà.  Hygiène;  partie  de  la  mé- 
decinc  qui  a  pour  but  de  faire  connaîlre  les  con- 
ditions de  la  santé  et  les  moyens  qui  sont  en 
notre  pouvoir  pour  la  conserver. 
UlBièuica,  s.  f.  ig-hic-uiha,  Iligiéniquc  ;   méde- 
cine préscrvalivc. 
Higlenieaiticnte,  adv.  ig-hiénihamén-té.Uyfiié- 
ni(|u(Mnei\t;  conformément  aux  principes  de  l'hy- 
giène; selon  les  principes  de  l'hygiène. 
uiKit'iiico,  oa.  adj.  ig-hié-vilio.  Uvgiénique;  qui 

a  rapport  à  l'hygiène. 
Uisi<'»i!'«t»<  ^-  '"•  ig-hiéniss-ta.  Hygiéniste;  mé- 
decin (jui  s'occupe  d'hygiène. 
Higiriioxoiia,  s.   f.  ig-hiéuoio-na.  Hygicnozone; 

appareil  pèriodi(jue;  nécessaire 
Ulgii'téiiiM».  a.  adj.  ig-hiété-tiho.  Méd.  Hygiélé- 

tique;  (|ui  i  rapport  a  l'hygiène. 
BligiiiMla,  s.  f.  í(/-/ií»-Ain.  Bot.  Higinsic:  genre  de 

]ili\ntes  renfermant  trois  arbustes  du  Pérou. 
Hlgiocóranio,   s.  m.  ig-hiozéranio.  Techn.  Hy- 
giocéranie;  poterie  dans  laquelle  il  n'entre  aucu- 
ne sul)Slance  qui  puisse  nuire  à  la  samé. 
Hisioccrùnilco.ca.  adj.  íí/-/i¿()Zt'rrt-ni»Ao.  Hygio- 

céraniique;  qui  est  du  genre  de  l'hygiocéranie. 
Hlgionoiiiia,  s.  f.  ig-hiononii-a.  Didact.  Hygio- 
nomie;  science  qui  enseigne  les  moyens  hygiéni- 
ques, el  les  lois  suivant  lesquelles  on  doit  emplo- 
yer ces  moyens. 
niKÍciininlro.    ca.    adj.   ig-hiéno-miko.  Didact. 

Ilvgionomiquc;  qui  se  rapporte  à  l'hygionome. 
Uigiónoiuo,  s.  m.  ig-liio-nomo.  Didact.  Hygiono- 

me;  celui  qui  connail  l'hygiène. 
Higlaiidcx,  s.  m.  iglandés.  Higlander;  habitant. 

monlagnais  écosais. 
Higo,  s.  m.  t-flo.  Bol.  Figue;  fruit  mou,  sucré, 
pectoral,  adoucissant,  qui  provient  du  figuier.  I| 
Maladie  >énèrienne  qui  attaque  l'anus.  |  No  se 
me  da  un  higo;  je  m'en  soucie  comme  d'un  fé- 
tu. Il  Pan  lie  higos;  galeau  (ail  avec  des  figues 
des  amandes,  des  épices,    etc.  ij  Higo  de  mar 
fósilt,  ficosiié;  figue  de  mer  fossile. 
Higógleo,  s.  K/o-qii'o.  Mylh.   Hygogléo  ;  une  des 
divinités  qu'adorent  les  naturels  des  ¡les Tonga. 
HigrentrreoH,   s.  m.    igréulcréon.  \*d\ho\.  Hy- 
grenléréon;  matière  formée  par  la  transpiration 
interne  de  la  peau. 
'  Hlgi'oharoscópieo,    ca.  adj.   i'j^robaros'o-piko. 
!      Higrobaroscopique;  qui  appailient  à  l'hygroba- 
(     roscope. 

'  Hîgi'cbnroseopo,   S.  m.   igroharos-kopo.   Phys. 
//ygrobaroscope;  instrument  qui  sert   à  déter- 
I      miner  le  poids  spécifique  des  liquides. 
Higrobato,  «.  »á].igroba-to.  Ornith.  Fygrobate; 


Í 


hk; 


—  üid  — 


liij 


qui   marche  dans  l'cau. 
HigrobiitOM,  s.  m.   pi.   igroba-loas.  i)ru\l\i.  II)- 
grobales;  l'amillc  de  l'ordre  des  échassiers  coiii- 
prenaiit  des  uiscau\. 
Hlgrohlaci'itH,    S.  I'.  jd.  ii¡robia-i¿ass.  Bot.  //y- 
grübiccs;   l';imille  de   idaiiles   ainialiques   dont 
d'autres  botaiiisies  l'ont  une  simple  tribu  de  cel- 
le des  holoragces. 
HIsrobiúcoo,  ».  adj,  iijrobia-iéo.  Bot.    i/ygro- 

bié;  qui  vil  diiiis  l'eau. 
Biffluhlo.  a.  aô'i.iijlo-biu,  Ornith.ffygrobie;  (jui 

vit  dans  l'eau. 
Hlícroblefúrlfo,  en.  adj.   ríjrablcfa-rikn.    Anat. 
y/yjiÇlobU'pharique  ;   se  dit  des  conduits  excré- 
teurs de  la  glande   lacrymale  ,  et  de  leurs  orill- 
ees à  re\lrémité  de  chaque  paupière,  auv  mo- 
yen desquels  le   globe  de   l'aîil  csl  continuelle- 
ment humecté. 
Ul;;r<»r(>ruiii(>,  S.  m.iflrozc-rnmo.  Techn.  //ygro- 
ceranie;   espèce  de  poterie   poreuse    qui   laisse 
transsuder  l'eau,  de  manière  ((uc  l'évapnralion 
qui  a  lieu  à  l'extérieur  ralVaicbil  le  contenu  du 
vase. 
Ilisroccráiiilpo,    a.  adj.  iijroiérn-miko.  Techn. 
/iyi^rocéramique,  qui  est  du  genre  d    l'hygroeé- 
ranie. 
■Il^^roclrsocele,   S.  1'.    r(/rozirsoZ(;-/e.  Chir. //y- 
grocirsocèlc;  tumeur  variqueuse  remplie  d'une 
humeur  aqueuse. 
Higrocliniax.  s.  m.  igro'diinaks.  Ane.phys.  //y- 
groclimax:  espèce   de  balance  propre  à  peser  les 
liquides. 
Hsi'ncolii'io,  s.  m.  iqroholi-rio.  Phar.   //ygrocol. 

lyre;  collyre  liquide. 
lli;i(roci-ocida,  s.  f.  itjrokroii-da.    Bol.    flygro- 

crocide;  genre  d'algues. 
Hixroilla.  S.  f.  i(^ro-lila.  Bot.  //ygrophile;  genre 

de  plantes  acanlhacèes. 
HigrofobinM,  s.   f.  Fath.  V.  llidrofobie. 
■lyero^ootilo,   n.    ad\.  igrog-héo-lilo.    Concbyl. 
//ygrogéophiie;    qui    vit   sur   le   ierre  et   dans 
l'eau. 
HiKrngeófilos,   S.  m.  p\.  igrog-héo/i-loss.   Con- 
chyl.  /iygrogéophiles.  sous-ordre  de  l'ordre  des 
gastéropodes  cœlopnés.  comprenant  ceux  qui  vi- 
vent à  la  fois  sur  terre  et  dans  l'eau. 
lIlKrOKOton,   S.  m.  igrog-hé-lou.  Bot.  //ygroge- 

ton;  genre  de  plantes  voisin  des  potamois. 
Ulgrologin,    s.  f.  igrnlog-hia.   Didacl.  7/ygrolo- 
gie;  histoire  de  l'eau,  (railé  sur  l'eiu  et  les  llui- 
des.  II  //ygrologie;  traité  des  fluides   du   corps 
humain. 
Illgrolósioo,  en.  adj.  igvalo-g-liiho.   ilygrologi- 

que;  qui  appartient  à  l'hygrologie. 
IIÍKi'ÓIoso,  s.  m.  igm-logo.  //ygrologue;  celuiqui 
décrit  les  (jualilés  des  fluides  du  corps  hamain. 
IIÍSI'oiiioiioÍm.   s.    f.  Ufratnnn-y.in.  Aq.  div.    //y- 
gromancie;  divinaliiiii  p;ir  l'eau  ou  par  l'humi- 
dilé. 
lllgi'oiii(>tria .    s.    f.   igniinrlri-n.    //ygrnméirie; 
piirlie  de  la  physique  ((ni  s'occupe  de  détermi- 
ner l'état  dMiumiililé  ou  de  sécheressiMle  l'air, 
hi  quantité  d'eau  en  vapeur  contenue  dans    l'ftir 
ou  dunsnu  gaz  quelconque. 
Iliuronird'lro  ,    adj.   i'^inmè-tri'.ii.  l'hys.  Iliaro- 
melriiiue;  se  dit  des  corps  qui  sont  particulière- 
ment   sensibles  aux  changements  act  iilcntels  de 
l'hunùdilé  .  ou  de  la  séchoressi"  de  l'air. 


■ligruiiictro,  s.  m.  l'Iiy:^,  l1i;;iom(tre;  in>lruinent 
servant  à  mesurer  le  degré  d'humidité  ou  de  sé- 
cheresse  de  l'air  almos¡>hériquc  ,  ou  de  tout  au- 
tre gaz. 
Ilisroriiito*),  s.  m.  pi.  Ornilh.   Iligromilhes:  ordre 
de  la   classe  des  oiseaux,  comprenaiit  ceux   qui 
vivent  dans  l'eau. 
ilisr<i<«copici ,  s,  f.  Mr  Hgromrtrin. 
ili^roMcoiiieitlad,  s-  f.  s.  f.  l'bys.  Mygroscopiiité; 
füculté  (|ue  possèdent  un  grand  nü!iil)re  de  corps 
inorganiíjues,    et  tous  les   corps  organisés,  vi - 
vants  ou  morts,  d'absorver  et  d'exhaler  t>e  l'hu- 
iiiiditc  seloi>  les  circonstances  .  de  manière  à  se 
trouver,  sous  ce  rapport,  avec  le  milieu  ainhiairl, 
dans   un  état  d'einiilibie  dont  la  proportion  est 
donnée  par  la  nature  même  de  leur  lisu. 
lliKro<<ieo|tico  ,ca.  adj.  l'hys.  Iligroscopique;  qui 

a  rapport  à  l'hygroscope. 
uigróMe.ipo,  s.  m.  Phy.-,.  llygroscope:  instrument 
propre  à  faire  connaître  l'existence  de  la  \ apear 
d'eau  dans  l'air  ou  dans  un  gaz 
■liurutoiogia  ,  s.    f.  i'¿rolnlog-hia.  Hygrotologie; 
partie  de  la  medicine  qui  S'occupe  deshunieurs, 
des  liquides  du  corps  humain. 
laigru.tiinn  ,   s.   f.  igroussi-iia  .  Ch'un.  llygrusiiie; 
partie  des  huiles  essentielles  qui  resle  liquide  a 
une  basse  température. 
liiîîHcra  ,  s.   f.    Bot.  Figuier;  arbre  de  la  famille 
des  urtifées   à    fleurs  ainaiita<ées    monoïques; 
c'est-à-dire  mâles  et  femmelles  dont  le  fruit  agré- 
gé est  composé  d'un  grand  nombre  de  cariospes 
réunies  dans  un  involucre  charnu  el  succulent. 
^^Iligui^ra  loca;  liguier  sauvage.  |1  Higuera  del 
tn/ÙTno  ;   pigeon   d'Inde.  || //iguera   moral.   V. 
Cabraigo.  \  Higuera  de  la  India;  figuier  d'Inde. 
Uigiierica  ,  s.  f.  dim.  de  higuera.  Fetil  figuier. 
Uiguei'ill»  ,  s.  f.  V.  Uiijuerira. 
Iligiierita  ,  s.  f.  V.  Higuerica. 
nisiiei'on,  s.  m.  iguéron.  .\rbre  des  Indes. 
Biguico,  s.  m.  dim.  de  hign.  Peti.  figue. 
Iligiiillo  ,s.  m.  V.  Hignico. 
lliSfuito  s.  m.  V.  Uiguiro. 
Ilijarn,  s.  f.  V.  Eije 
Hijnda  ,  S.  f.  V.  ¡lijado. 
llijadeni' ,  V.  n.  V.  ¡jadear. 
liijnr  ,  S,  m.  V.  ¡jar. 

llijnMti-o  ,  tra.  s.  ig-has-trn.  Beau  fils,  belle  fille, 
llijoziio  ,  .  s.  m.  ig-héz-nn.  Petit  d'un  oisau. 
Ilijico,  ca.  s.  dim  .   lie  Itijo.  Petit  lils.  l'elil  raig- 

imn. 
llijillu.  111».  s.  V.  ¡fijicd. 
lIIjUo.  tii.  S.  V.   Hijiro. 

lti|u,  Mtt.  s.  Fils  ,  lille;  personne  d'un  ou  d'autre 
sexe,  considérée  par  rapport  à  son  père  et  à 
sa  mère,  ou  à  l'égard  de  l'un  des  deux  scnle- 
menl.  |  Chose  produite  par  une  autre  ;  rfjetorr 
d'abre  ,  et  bourgeon,  etc.  |i  Natif  d'uu  lieu.  | 
Hehg'reiix  d'un  couvent.  ||  Fig.  (lendre,  bru.  par 
rapport  au  beau  père  el  a  la  belle  mère.  ||  Fig. 
Hijo  è  h'tjii  mio;  mon  fils,  expression  d'amitié, 
dont  les  personnes  d'un  certaine  Age,  d'un  cer- 
lain  caractère,  se  servent  quelquefois  envers  ni? 
homme  fait,  ou  un  jeune  homme  qui  n'est  pas 
leur  fils,  li  Fig.  Dedans  de  la  corne  des  animaux. 
Il  ¡lijii  ;  ou\  ra^e  ,  production  de  I  esprit.  |1  Hijtt 
adoiitivo  ;  lils  adoplif  ,  fils  d'adiiption.  i)  Hijo 
bastardo;  enfant  bAlard.  |  Hijo  ¡r  Dios',  ciide 
surprise.    (V'admir.vlion.  |;  Fig.  //»/"  '^'''  «^p""" 


INI. 


—  Ú'M)  — 


Hll. 


liíilnlu  marií)  ou  iiH-ciir.  |  ////..  de  lu  ¡licilin;  ow- 
faiit  iKuno.  I  Ilijit  (le  lirmli'rinn  ;    liis  lófiHimc. 
I  H//r»   lie  ;iun(iti<itr,   vuí,\u\  liAlard.  |  ¡lijo  uirt- 
♦/«<•;  lilsaíiic,  ¡)rciiiii'r  lie.  ||  Hijo  dr  lu  ticnn,  In- 
J'i  lu   rasii  qnimle;  icliii  (|iii  ii'm  pas  de  (inronls 
rdlllllls.   I   Hijo  drl  ilidhl,,;  lioilinic  iiiiiuicl  ,  vif, 
llirlilllcill.   I   ll//()    (Ir  Icrhr,  iiDUrilsSdil .  II  Mijo  de 
pula  ,   ó   de  su  madre,  de  su  pudre;  lil-  ilc  jm- 
Iniíi.    IiAinrd.  ¡i  Wijn  de  vcrinu,  luimiuc  iinlil'dc 
l'ciiilroil  où  il  dcinciirc.  ||  Ihjo  espiritual;  so  dit 
dii   ¡Kiiitciil   a    l'f'Kanl  ddcóiirissi-ur.  II  llijoc.s- 
púreu;  ciifaiil   hàlaid.  ||  Uijo  natural;  liis  natu- 
rel,   1)6   íl'iiii  linmiiif  el  (Ímiiic  IVininc  libres.  || 
Hijo  pí'istumo;  liis  |)ostluiiiif,    iié  après  la  morí 
de  son    pcre.  ||  Hijo  de  su  padre  ,  de  su  madre; 
fiilant    qui   resseinltle  à   son  père  ou  a  sa  mère. 
Il  l'ig.  el  fani.  llaeer  a  un»  uu  Itijn  uk.cUo  -.  en- 
nuyer;  excéder,  importuner.  |  l'iijrj   /ifi/;íí/()  en 
hucna    (¡uerra  ,  liijo  incestuoso  ,    hijo   mancer, 
hijo  mancillado;  bAlard.  ||  Fam.    Cada    uno  es 
hijo  <Zü  .sî;s  <)í;ras;  c'est  à  ses  actions  plus  qu'à 
sa  naissance  qu'on  connaîiun  homme.  |  V.s  mui/ 
hijo   de  su  padre  ;  il  est  fils  de  son  père  ;  se  dit 
d'un  homme  (¡ui  a  les  mêmes  };oùis,  etc.  i  Hi- 
jo no  tenemos  If  nomine  le  ponemos;  vendre   la 
|)eau  de  l'ours  avant  de  l'avoir  jeté  par  terre,  jj 
Ha  hucn  hijo!  ¡pie  h-ten  hijo  !  lindo  hijo  I  se  dit 
ironiquemenl    d'un    vaurien,     d'un     fripon.  || 
¿Tenemos  hijo   6  hija?  \o^  alFaires  vonl-elles 
bien  ou    mal.  ||  Gasa   lu  hija  comn  pudieres,  y 
tu  hijo  como  (¡uisieres;  tu  marieras  ton  fils  qtian'd 
voudras  el  ta  lille  quant  tu  pourras.  ||  Todos  so- 
mos hijos  de  Adán;  nous  sommes  tous  lils  d'A- 
dam, tous  égaux. 

Uijofliiigo,  go.  s.  V.  lUddhio. 

llijtiel»,  s.  f.  ig-houé-ia.  Oande  ajoutée  pour  don- 
ner plus  d'ampleur.  |  Petit  ma'.elas  mis  entre 
deux  autres  pourempècher  qu'ils  ne  s'alVaissent. 

I  Pale:  morceau  de  toile  ou  de  carton  carré  pour 
couvrir  lecalice.  j  Rigolepoiir  ¡aire  écoulerl'cau. 

II  Courrier  de  village.  |  Prat.  Soute,  solde;  paie- 
ment pour  égaler  les  partages.  ||  Acte  ou  extrait 
de  partage  qu'on  donne  à  chacun  des  héritiers.  | 
Billcl  donné  dans  les  boucheries  à  chaque  po- 
seur, du  nombre  de  moutons  qu'on  lui  livre.  | 
relit  fagot  de  bois,  falourde.  ||  Alaise;  planche 
ajoutée. 

Uijiielo  ,  la.  s.  dim.  de  hijo.  Petit  garçon  .  petite 
fille.  Il  Agrie.  Drageon;  petite  branche  enracinée 
qui  part  du  pied, 

Uil»  ,  s.  f.  V.  Hilera.  Intestin  grèlc,  polit  boyavi. 
Il  Pclile  tente  de  charpie  ||  Action  de  lilcr,  temps 
de  filer.  ||  A  la  hila  ;  à  la  file  ,  l'un  après  l'au- 
tre. On  dit  aussi  familièrement,  à  la  (¡ueue  leu  à 
leu.  Il   pi.  Charpie  pour  les  plaies. 

liUuiUe  ,adj.  Textile;  qui  peut  cire  lire  en  filets 
propres  à  faire  un  tissu. 

Hllariiios,  s.  m.  pi.  Mvth.  Ilylacidcs  ;  les  fils  ou 
les  descendants  d'Hylax,  père  de  Castor. 

Hilactor,  s.  m.  ilak-tor.  JMylh.  Hvlactor  ;  l'un 
des  chiens  d'.Vtéon  ,  constellation.  ^ 

Hllnclin,  s.  f.  ila-cha.  Effilure,  fil  qui  se  détache 
d'une  toile,  d'une  étofTc  coupée. 

Hilnchoso,  sa.  adj.Quiades  elîilures. 

Hllatin  ,  s.  f.  Assise;  rangée  de  pierres  ,  de  bri- 
que ,  etc.  I  V.  lliZcra.  1|  Mar.  Elraque  ;  largueur 
de  bordage. 

Uliadlllo,  s-  m.  iiadi-lh.  l-'leuret ,  sorte  de    lil  fait 


(!<•  i.i  malicre  la  plus  giossièie  de  la  !»oie. 
■llliiilo,  s.  m.  ilti-do.   roui  ce  qu'on  a  lile. 
Ililudo,  dn.  pari.  ¡tass.  de  hilar.  Filé.  e.  i|  Seul 
ploie   aussi   ailjecliv.  |  Decir  de   lo  bien  hilado, 
lancer,  reprendre  adroilement. 
Ililnditr,   r».  s.  Filcur;  celui  ,  celle,  (pii  lile  non 
seuleinent  le  lin,  le  chanvre,  la  siie,  la  laine,  le 
colmi  ,   mais  lis  boyaux  .  les  métaux  ,  (  l  tout  re 
(lui  e>i  sucepiible  de  prendre  la  forme  »l'un  (il. 
Il  Lieu  ou  l'on  lile. 
■illaKC  s-  m.  ilnij-hi.  Filage;  manière  de  (lier  le 
chanvre,  le  lin,  le  coton,  etc.  n  Filage;  ouvrage 
de  lueur.  |  Hot.  Filage;  genre  de  plantes  coriin- 
bifères. 
Ililulra  ,  adj.  Myth.  gr.  Uilaire;  épilhète  de  Diane. 
Illlalro,  ra.  adj.  Uot.  Hiluire;  (|ui  a  rapp<irt  à  nn 

bile. 
Elilandcro,  ra.    s.  Fileur  ,    iileuse;  celui,   celle 

(|ui  lile. 
Iliiandoriiel»,  la.  s.  dim.  de  hilandero. 
Hilar.  V.  a.  Filer;  tordre  ensemble  plusieurs  brins, 
de  lin,  de  soie,  de  lame  ,  etc.  ¡j  Fig.  Lier  un  dis- 
cours, arranger  un  conte,  etc.  |  ''ilcr  en  parlant 
d'un  versa   soie  ,  des  arraignées,  etc.  || //i7a/' 
delijado;   conduire  une  aflairc  avec  soi»,  avec, 
précaution.  ||  Hilar  en  verde;  tirer  la  soie  du  co- 
con, lorsijue  le  ver  à  soie  y  est  encore  mort  ou  en 
vie.  Il  Hilar  /rtri/o  ;  èlre  éloigné  ,  être  distant. 
Hilararlta,  -.  f.  V.    Hilacha. 
Miiarla,  s.  m.  ila-ria.  Hot.  Ililarie;  genre  de  plan- 

planlcs  graminées  du  Mexique. 
Hilarias  ,  S.  f.  pi.  Fêles  en  l'honcur  de  Cybèle  et 
de  Pan  ,  (jui  se  célébraient  à  Rome  le  jour  de  l'é- 
quinoxcdu  primiemps  cl  pendanllscquelles tou- 
te  cpèce  de  cérémonie  lugubre  était    interdite. 
Hilario  .  ria.  adj.  V.  Ililaino. 
Hlliirodln,  S.  f.  Lili.  gr.  Uilarodie;  pièce  de  vers 

laite  ou  chaulée  par  les  hilarodes. 
Hilaroii»  ,   s.    m.  Ililarode  ;  poète  grec  qui  clian- 
tait  vies  vers  plaisants  mais  moins  libres  que  les 
poètes  ioniques. 
Hiiàrqiiico,  adj,   ilar-hiUo.   Didact.  Hilarchiquc; 
se  dit  d'un  préiendu  esprit  universel quidispuse 
el  régit  la  matière  première. 
Hllaro-tragcdin.    s.    f.  ilnro-lrnij-hé-din.  Lilt. 
anc.  Hllaro-tragédie;  espèce  de  drame  grec,  mê- 
lé de  tragique  et  de  comique,  où  le  genre  sérieux 
et  le  genre  plaisant  son  confondu?. 
Hilaza,  s.  f,  iln-ta.  A.  liiado.  \\  Gros  til  qui  n'es! 
pas  uni.  I  Fil  pour  tisser  toute  espèce  d'éloiTe.  | 
|il.  Hi7«:a5.  V.  Hebras.  V.  Hilas. 
Hildas,  s.  f.  llildc;  mesure  de  terre  de  cent  arcs 

environ. 
Hildchraiidl.sta,  s.  m.  ildébrandis-la  Hist.  Hil- 
debrandisle;  partisan  de  la  suprémalie  absolue 
du  pape,  soit  dans  l'ordre    spirituel  .    soit  dans 
l'ordre  temporel,  telle  (jue  Grégoire  V1Í  préten- 
dit l'établir. 
HildiiliiLota,     s.    m.    ildouinis-ta.   Hilduiniste; 
partisan  de  Hilduiii  ,   qui  prétendait   que  saint 
Denis  l'aréopagite  était  venu  en  France. 
nllo,  s.  f.  i-lé.   Alchim.   Hylé  ;   matière  première 

considérée  comme  la  nature  seule  la  faite. 
Hilchato.  adj.   iléba-to.   Ornilh.   Hylébate;   qui 

marche  dans  les  taillis. 
Hllebaio!4,  s.  m.  |d.  Ornilh.    Hylébales;    famille 
d'oiseaux  sylvains,  comprenant    ceux   a   qui   la 
disposition  de  leur^  palle?  permet   de  niariher- 


i 


HIL 


—  G31  — 


HIL 


aisómcnl  dans  tes  laillis. 

Hlleelfornic,  adj.  •í/¿zi7or-/n^.  Erpél.  Hylécifor- 
inc  ;  qui  a  la  t'ornu-  d'une  leiuellc. 

Hlléiiiidn  ,  n.  ilé-mido.  Eiilom.  Ilylcmide  ;  se  dil 
d'inseilcs  di[»U'res  qui  viveiildans  les  laillis  cl 
les  haies. 

HilémldoN,  s.  ui.  pi.  Enloni,  Hylémides  ;  section 
d'inseclcs  de  la  tribu  des  niyodaires. 

Illleiiii-inco,  a.  adj.  ilépiriun-ko.  Oiiiilli.  Ilylé- 
pyrhynque  ;  qui  a  le  bec  élevé  el  qui  vil  dans  les 
taillis. 

liiieiiirincofl,  s  m.  pi.  Ornith.  Hylépirhynques; 
famille  d'oiseauv  sylvains ,  cüinprenanl  ceux 
qui  onl  le  bec  élevé. 

Hilera  ,  S.  f.  ilé-ra.  File;  suite  ou  rangée  de  cho- 
ses ou  de  personnes  disposées  en  long  les  unes 
après  les  autres.  1  Techn.  Instrument  d'orlèvre 
et  de  tireur  d'or  pour  tirer  en  lil  les  métaux.  || 
Inus.  V.  mio.  I  Arch.  Poutre  qui  forme  file,  un 
des  côtés  de  la  charpente.  ||  inus.  V.  IJilqndera. 
Il  Hilera  de  soldados  ,  rangée  de  soldats  dispo- 
sés les  uns  après  les  autres  à  peu  de  distance  et 
sur  une  seule  ligue.  || //¿/era  f/e  árí/o/cs,  rang 
d'arbres,  allée,  avenue. 

nilero,  s.  m.  Marque  ,  vestige  fait  par  le  courant 
des  eaux;  ras  des  marées,  lil  de  courant,  || 
Inus.  Vendeur  de  fil. 

iiileHino,  s.  ni.  ilès.si-no.  Entom.  llylésinc  ;  gen- 
re de  loléoptéres  xylophages. 

Hílete  ,  s.  m.  dim.  de  hilo. 

Hllleo,V.  //i/eie.  Il  adj.  Hylique  ;  principe  qui, 
suivant  ks  gnosliques  ,  anime  ceux  qui  se  lais- 
sent cajjtiver  par  la  matière. 

■lllillM  ,  Uo.  V.  Jlitele. 

Ililirero,  a.  adj.  ili-f'  ro.  Uot.  llilifère  ;  qui  porte 
un  fil. 

Hilliiu  ,  a.  adj.  ili-no.  Erpel.  Ilylin  ;  qui  ressem- 
ble à  une  reinette. 

niliiiuK,  s.  m.  pi.  Erpét.  Ilvlins;  tribu  de  la  fa- 
mille des  raiiades,  qui  a  pour  type  le  genre  hyle. 

llillo  ,  s.  m.  i-lio.  I{ol.  Hile;  espèce  de  cicatrice 
que  porte  une  graine  ,  et  qui  indique  le  point 
par  lequel  elle  tenait  à  la  plante  qui  l'a  produi- 
te. Il  Zool.  Hile;  on  a  également  donné  ce  nom 
au  point  qui  unit  les  cellules  anamales  avec  leur 
contenu. 

Hilo,  s.  m.  i-ln.  Fil;  petitbrinlong  et  menu  qu'on 
détache  de  l'écorce  du  lin  ou  de  celle  du  chan- 
vre, ou  de  tonte  autre  plante  ayant  de  la  teille, 
et  dont  on  forme  des  petits  corps  longs  et  dé- 
liés après  les  avoir  tordus  ensemble  entre  les 
doigts  ou  au  moyen  du  rouet,  du  fuseau,  ou 
bien  encore  par  d'autres  instruments  mécani- 
ques produisant  le  même  effet.  ||  Fil  de  métal, 
li  Courant ,  filet  d'eau  de  \  inaigre.  ||  Fig.  Fil; 
suite  d'un  discours  ,  etc.  ||  Fil  en  parlanl-des 
araignées,  des  vers  à  soie,  etc.  ||  V.  Filo.  \\  Fil; 
la  destinée.  ||  IIHo  de  rninclln,  fil  du  poil  de  cha- 
meau mêlé  avec  de  la  laine.  ||  llilo  de  cdilas, 
fil  de  chanvre  un  peu  moins  gros  (|ue  la  ficelle. 
Il  Hilo  de  perlas,  fil  de  perles;  collier  de  perles 
enfilées.  ||  Hito  de  yiln.  (il  de  pite^  tiré  de  la 
piaille  ap|>clè  pile.  Il  Hilo  de  viento,  se  dit  en 
Ici  mes  de  fancdiinei  ie,  de  l'oiseau  qui  en  volant 
suit  tie  cours  du  vent.  ||  Hilo  laso,  lil  non  re- 
tors. Il  Hilo  de  rajas,  \\\  en  éclievanx  qu'on  porte 
<lan-;  des  caissons.  |I  Hilo  de  conejo,  lil  ù'ardiul 
pour   prendie   des    lapins.  1|  //i/o  de /u  ii(/fi.  lil 


dela\ie,  son  cours,  sa  carriérre.  1,  Hilo  de  alam- 
bre, archal,fil  de  archal.  Il  Hilo  detnot.jas,  lil  fin 
fail  par  des  religieuses.  ||  Hilo  de  la  muerte,  le 
terme  de  la  vie  humaine.  H  Fig.  Perder  el  hilo 
perdre  le  fil  de  son  discours.  ||  Hilo  de  velas  "r  ■> 
fil  pour  tendre  les  voiles.  ||  A  hilo,  de  suite,  sans 
interruption. ^Directement,  en  droiture.  |¡  i-j^. 
Seguir  el  /íí/o.  tonlinuer  une  chose  commencée. 
Il  adv.  Al  hilo,  suivant  la  direction,  d'une  ma- 
nière paralelle  à  une  autre  chose.  ||  ^1/  hilo,  sui- 
vant la  direction  d'un  fil.  en  parlant  des  étofes. 
Il  Alhilo  del  viento,  diamélralement  opposé  au 
vent.  Il  adv.  De  hilo,  droit,  en  droiture.  ||  listar 
colgado  de  un  hilo,  ne  tenir  rjua  un  fil,  ne  tenir 
presqu'à  rien.  ;i  Fig.  el  fani.  Llevar  alf^uno  ó  al- 
guna cosa  al  hilo,  avoir  l'air  de  continuer  a 
parler,  à  travailler  pendant  long-temps.  (|  Fig. 
Cortar  el  hilo  à  un  disrurso,  couper  le  fil  d'un 
discours,  l'interrompre.  [\  Fig.  S'-guirel  ktlo;  re- 
prendre le  lil,  continuer  un  discours.  ;|  Por  el 
hilo  se  saca  el  ovillo,  par  l'échanlillon  on  juge 
de  la  l'iece. 
Hiloituto,  S.  m.  i\oba-to.  Mamm.  Hylobate;  gen- 
re de  mammifères,  composé  de  singes  appelés 
gibbons. 
BllluItMtrueiaiiON,  S.  m.  pi.  ilahatraiia-nos.  Er- 
pét. Hylobatraciens;  tribu  de  la  classe  des  rep- 
tiles batraciens,  comprenant  ceux  qui  vivent 
dans  les  laillis. 
l3il«t()iaeio,  s.  m.  ¡Iiibia-no.  Ant.  Hvlùbic  ou  by- 
lobien  ;  nom  par  lequel  les  écrivains  grec  desig- 
nen certains  philosophes  indiens  (|ui  se  reti- 
raient dans  les  bois  pour  a  S'adonner  à  la  con- 
teniplation. 
Eailúfi-i'<>,  adj.  V.  Hilifero. 

Uiloii.  s.  m.  t'hir.  Ililoii;  hernie  de  l'iris,  à  tra- 
vers lu  cornée  transparente,  ainsi  appelée,  parce 
qu'elle  est  semblable  à  la  tète  d'un  clou  ou  à  la 
marque  noire  qui   parait  au    bout  dune  fève  de 
marais. 
iBiIoN|ierEiioso,  S.  m.  pi.  Bot.  llilospermes;  nom 
que  l'on  a   donné  à  la  famille  de   sapoteis  parce 
que  les    plantes    qu'elle  renferme  ont    ordinai- 
rement l'ombilic  très-grand. 
niloMcaxiiiópteiioM.  s.  m.  pi.  Orniih.   Hyloscha- 
moplènes;  famille    d'oiseaux   sylvains.  compre- 
nant ceux  qui  ouvrent  leur  bec  pour  saisir  leur 
proie  au  vol. 
lllloel<«Mnio|)teii<)S,  s.  m.    pi.  Uyloclasmoptèncs; 
section   de  la  clase  des  oi-ranx    sylvains,   com- 
prenant   ceux  qui  se   servent  de    leur  bec  pour 
écraser  ou   briser  les  tdijels  qu'ils  serrent. 
Ullófaso.  s.  lléogr.  Hylophage  ;  nom  donné    par 
les  anciens  à    i]ne|{]ne   peuplades  de  l'Ethiopie. 
Eliluseiiia.  s.  f.  l'Iiil.  llylogenie;  origine    ou    for- 
mation de  la   matière. 
IIÍIokíiio.  s.  m.Erpct.  Ilylngyiie;  genre  de  la  fa- 
mille des  piotces. 
Uiiouoiio,  s.  \\\.  (ieogr.  Ilylogoiie;  nom  de  certai- 
nes   |)eu(iladis   sauvages  qui    habitent   sur  les 
arbres. 
iSSIoiionia,  s.  m.  >iith.  gr.   liyiunome;  femme  du 
centaure  l^^ylliuus,  se  tua  de  désespoir  en  appreii- 
nanl  (|ue  son   epou  était    tumbé  sous  les  coupe 
(le.s  l,;ipbitlies. 
olilMpliitiriiiroM,  s.  m.  pi.  Ornith.  UylopLitirhyii- 
giies;  lamille  d'oiseaux,  comprenant  ceux  qui  vi- 
vent dans  les  bois   et  qui  ont   le  bec   lari:i'. 


HIM 


—  M-2 


HIM 


llllii|i(oiioM,  5.  m.  pi.  Oriiilli.  /iylopiciios,  süu<- 
sdrdic  tic  lariassp  tics  niscaiu  sylvnins,  ci)in[irc- 
iiiiiil  tcii\  qui  tint  le  hcctlroil. 

■liloiumo,  b.  111.  Kiitdm.  //yloloinc;  genre  iMiy - 
mciuiplcrcs  (nii.  a  laitli-  (l'une  taiicrc  en  l'ormo 
(le  si'ic  dont  ils  sont  armes,  pratinucnl  tic-,  cn- 
tnillcs  dans  los  Imis  pour  y  déposer  leur  (i-ufs. 

llilii(i-i|i¿»ii>)p(puoi4,  s.  m.  pi.  Oruitli.  //ylolry- 
piHKipteiics  settiim  lie  la  classe  des  oiseaux  syl - 
>  ains,  dans  lfl(iurllc  ou  rnn^e  ccu\  (jui  se  scr- 
venl  de  leur   hec  pour  percer. 

Ililw/.olro.  on  ndj.  l'hilos.  //vlozoïque;  qui  a  rap- 
port à  l'iiv/oisine.  ||  s.  m.  //ylozoïque;  celui  (pii 
professe  l'iiylo/.oïsme. 

HIIokoímiiio.  s.  m.  //ylozoïsnie;  sysli'mctiui  atlri- 
l)ue  une  existence  primitive  à  la  matière,  et  qui 
ronsidère  la  vie  comme  n't'tant  qu'une  de  ses 
proprii'lt^i!, 

Hilvtin,  s.  m.  ii-van.  Fnufilure,  Mti,  fause  cou- 
re à  lon'p'  points. 

■lilvnnnflo  .  da.  part  pass.  de  hilvanar.  Fau- 
lili>.  e. 

IlilTiiiittr,  V.  a.  Faufiler;  faire  une  fause  couture 
;i  lonfis  points;  passer  un  faux  fil  cnattendant 
qiroii  fasse  une  couture  plus  solide  à  demeure. 
(iFi;;.  Hrocher;   i-crire.  composer  à  lahAte. 

Iliiiiiil,  adj.  HytMnal  ;  qui  appartient  à  l'hiver.  | 
Bol.  Hyémal  ;  se  dit  principalement  des  plan- 
tes qui  croissent  en  hiver.  ||  Montañas  himales; 
montagnes  hyt^'inales;  montn^'iies  qui  étant  rou- 
vertes d-c  neif-'ç  ou  de  glace  toute  l'année  ,  ont 
un  hiver  éternel  sur  leur  sommet. 

Uimnlla  ,  s.  f.  Myth.  Himali»  :  nymph«  aimée  de 
.lupitcr,  de  qui  elle  eut  plusieurs  fils. 

■limauLMn  .  S.  f.  Bot.  Himanlic  ;  genre  de  cham- 
pignons étahli  pour  placer  quelques  espèces  de 
Byssus.  On  eu  conte  (¡uatre  espèces,  dont  la  plus 
remarquable  est  l'himantie  domestique,  qui  se 
rencontre  dans  les  maisons  cl  les  construclioiis 
en  bois  exposées  à  l'humidité. 

Hininntnlin  ,  s.  f.  Bot.  Hymanthalic:  genre  d'al- 
gues marine?. 

Ilininiitócero.  va.  adj.  imanto-iéro.  Entom.  Hi- 
mantozère  ;  dont  les  antennes  sont  en  forme 
de  fouel  comme  celles  de  l'asile  himantocèrc, 
dont  le  troisième  article  aplati  se  termine  par 
une  épine  trcs--courte. 

■liiitnnttSsnIn  ,  la.  adj.  Ornilh.  Himantogalle; 
se  dit  d'Oiseaux  à  longues  palles,  qui  ont  de  l'a- 
nalogie avec  le  coq. 

Himantójsalnj»,  S.  m.  pi.  Ornith.  Himantogalles; 
sous- ordre  de  l'ordre  des  écbassiers  .  compre- 
nant ceux  de  ces  oiseaux  qui  ont  de  l'analogie 
avec  les  gallinacés. 

niniáti(nt>o,  S.  m.  Infus.  Himantope;  genre d  a- 
nimalcules  infusoires.  |  Ornith.  Himantope;  oi- 
seau aquatique  dont  Ws  pieds  sont  couleur  de 
de  sang. 

Ulntnntúpoilo,  dn.  adi.  Ornith.  Iliniantopode; 
'qui  a  les  jambes  très-longues. 

nimnn(w|iod«>.  s.  m.  Anat.  Ilimanlopode;  peuple 
fabuleux  de  l'Ethiopie,  qui  avait  les  jambes  tor- 
tueuses. 

niina!«.  s.  m.  i-mass.  Palhol.  Ilimas  ;  nom  don- 
né à  l'allongement  cl  à  l'amincissement  de  la 
luette. 

XShiifn  ,  s.  f.  Ami.  gr.  Uimèe;  charson  parlicu- 
Jiert'  que  reflétaient  ovdinaircinent  ceux  qui  pui- 


saient de  l'eau  pour  arroser  les  jardins. 
Illiiiciiiiriia  ,  s.  f.  itncnak.ua.  Itol.  Iliménaehne; 

¡:eiite  de  graminées. 
Uliiu'iiantera  ,  s  m.  Bot.  Iliménanthères  ;  genre 

de  syiiaiitlii-rees  de  l'.Vustratnsic. 
Uiini-iii-ii,  s.  I.  Bot.  lliinéiiée  ;  genre  de  légumi- 
neuses (|iii  reiit'erine  le  eourbaril.  Klle  est  ainsi 
appelée  parre  que   dans  celle  plante  les  feuilles 
sont  composées  de  deux  lolioles,  et  peuvent  Hre 
regardées  ainsi  comme  une    image   de   l'union 
t  oiijugale. 
Iliniritoia.   S.  f.  Bot.  lliménelle  :  plante  du  Me- 
xique.—lliménellc  ;  genre  de  champignons. 
lliiiXMx-lid  o  .    tra.  adj.    I^iitoni.    liyménélytre; 

qui  a  des  élylres  noinhieuses. 
illiiit-nelitroM,  s.  m.  pi.  Entonm.  Hyménélytres; 
famille  de  l'ordre  des  hémiptères,  renfermant 
ceux  des  insectes  qui  ont  les  élylres  membra- 
neuses, telles  sont  les  pucerons,  les  cochenilles 
inAlcj  ,  les  psylles.  les  chermés. 
■limon  .  s.  m.  .\nat.  Hymen;  repli  membraneux 
(|ui  se  trouve  ordinairement  chez  les  vierges,  à 
lentrée  du  vagin  ,  et  qui  se  rompt  lors  dé  leur 
défloraison.  Ea  présence  de  Ihymen  n'est  ce- 
pendant pas  plus  un  signe  de  virginité  que  son 
absence  n'est  un  indice  d'incontinence.  |  Bot. 
¡lymen  ;  petite  peau  qui  envelo(ipe  le  bouton  des 
lleurs,  et  qui  se  .sépare  lors  de  l'épanouisemenl. 
Iliiiionco,  s.  m.  Mith.  Kyménée  ,  Hymen;  dieu 
que  présidait  aux  noces  et  aux  mariages.  Il  était 
fils  de  Bacchus  et  de  Vénus,  ou  d'Apollim  el 
dune  iMuse.  ||  Hyméuée,  Hymen;  jeune  homme 
d'.Mhènes  qui  sauva  des  jeunes  filles  enlevées 
l»ar  des  pirates,  el  qui  fut  invoqué  ensuite  eom  - 
me  le  dieu  du  mariage,  |  Iconol.  Hymen. Hy me- 
nee ;  on  le  représente  sous  la  figure  d'un  jeune- 
homme  couronné  de  roses  et  tenant  un  tlrimbeau 
à  la  main,  ou  deux  flambeaux  qui  n'ont  qu'u- 
ne même  flamme.  |  Toés.  Hyménée,  Hymen  ;  se 
dit  du  mariage,  il  Los  misterios  del  liiinenenco; 
les  mistères  de  l'hymen  ;  les  plaisirs  réservés 
aux  époux. 
Hiiiienion ,  S.  m.  Bot.  Hyménion  ;  expansion 
membraneuse  .  qui  ,  dans  les  champignons, 
porte  les  corpuscules  reproducteurs  et  qui  af- 
fecle  des  formes  très-variées,  celles  de  lames 
dans  les  agarics,  celles  d'épine  dans  les  hydres, 
celle  de  papille  dans  le  téléphores. 
Hiinonornrpo,  pa.  adj.  Bot.  Hyménocarpe;   qui 

a  le  fruit  membraneux. 
HinieiiocnrpoM  ,  S,    m.  pi.  Bot.  Hyménoearpes; 
ordre  de  la  classe  des  lichens  ,  comprenant  ceux 
qui  sont  munis  d'une  membrane  proligcre. 
Hiinonóeeio,  s.  m.  imêno-zéro.  Crusl.   Hyméno- 

cère  ;  genre  de  crustacés. 
Hinienoreta  ,   S.  f.  Bot.  Hyménochètc;  genre  de 

de  plantes  cypéracées. 
Hinicnudo,  «la.  adj.  Bot.  Hyménode  ;   qui  a  des 

dents  membraneuses. 
EBiinritodoH.  s.  m.  pi.  Bot.  Hyménodes  ;  genre  de 
la  famille  des  mousses,  comprenant  celles  dans 
lesquelles  il  naît  de  la  coluiuelle  une  membrane 
qui  s'étend  horizontalement  sur  louverturc  de 
l'urne  .  et  qui  porte  des  dents. 
HicnosMtrnlo,  S.  m.  Bot.  Hyménophalle  ;  genre  de 

champi;¿noiis. 
esiineiiotiia  ,   s.  f.  Bol.  Hyménophylle;  genre  de 
fougères  qui  renferme  plus  de  quarante  espèces, 


HIM 


—  033 


HIM 


tiont  deiu  sculcmenl  crolssi'iil  en  litiropc,  tou- 
tes les  autres  sont  exotiques.  Ce  sont  en  géné- 
ral (le  petites  plantes  souvent  rampantes,  hau- 
tes d'un  a  six  pouces,  et  qui  se  plaisent  dans  les 
bois  et  les  fentes  des  rochers.  ||  II.YinénophylIc; 
genre  de  plantes  établi  aux  dépens  des    varech, 

MimenoniiitM,  s.  f.  pi.  Col.  Hyniénopliy lices  ;  tri- 
bu de  la  famille  (les  fougères,  ayant  pour  type  le 
genre  hvniénophyllc. 

nimeiiofiloo;  leu.adj.  Bot.  Ilyménophyllé;  qui 

ressemble  à  un  hyménophylle. 
Hinieiiogástrico  ;  en.  adj.    immogas-triho.  Or- 
iiilh.  Ilyménogastrique  ;   se  dit  des  oiseaux  qui 
ont  l'estomac  membraneux. 

Hinieiiosi'afin,  s.  f.  Anat.  Hyménographie  :  par- 
tie de  hanatomie  qui  a  pour  objet  la  dcsciiption 
des  membranes. 

ninirnoei-âllco.  Un.  adj.  Ilyménographique;  qui 
se  rapporte  à  l'hyménographie. 

IlímeiiÓKi-nro,  s.  ini  Didact.  Himmographe  ;  au- 
teur d'une  description  des  membranes, 

■liiiiciioti'po,  s.  m  Bot.  Hyinénolèpe,  arbuste  du 
cap  de  Bonne-Espcrance. 

■limciioiepidóptero  ,  m.  adj.  Entom.  Hyméiio- 
lé|)idopiére  ,  «e  (lit  des  insecies  qui  uni  des  ai- 
les membraneuses  et  couvertes  d'une  poussière 
écailleuse. 

ninioiii(tlepiilo|9tt>ro<i,  s.  m.  pi.  Entoîn.  Hymé- 
nolépidoptères ,  classe  d'insectes  comprenant 
ceux  qui  ont  quatre  ailes  membranuses  couver- 
tes d'une  poussière  écailleuse. 

Iliinenolosi»  ,  S.  f.  iinénalofi  hia.  Anat.  Hymé- 
nologie  ,  traité  des  membranes. 

iiiiiipiiolóui(>o,  ea.  adj.  Didact.  Hyinénologiqne, 
qui  se  rapporte  à  l'hyménologie. 

niiiienolosi'<t»  ou  lliiiieiióioírn,  s.  m.  Didact. 
Hyménologistc  ou  llyménologue;  auteur  d'une 
hyménologie. 

nimeiióinrno  ,  s.  m.  Bot.  Hyménnmène ,  genre 
de  plantes  de  la  Grèce  et  du  Levant. 

Uimcnómic»)*,  s.  f.  pi.  iinénd-mi'.ass.  Bol.  Ily- 
ménomyces  ,  division  de  la  classe  des  chimpi- 
gnons,  compren.ini  ceux  qui  ont  a  l'extérieur  une 
membrane  fructifère  dans  laquelle  sont  placés 
les  corpuscules  reproducteurs. 

Uimeiiopiipn  ,  s.  f.  Bol.  Ilyménopappc,  famille 
de  champignons. 

UimciiopñpcnM ,  s.  f,  pi.  Bol.  Ilyménopapées, 
groupe  de  la  section  des  hélianthées  héléniées, 
qui  pour  type  le  genre  hyménupnppe. 

Uiincnnpáppo  .  eu.  adj-  Bot  llymenopappé  ,  qui 
ressemble  à  l'hyménopappe. 

Ilinienoplin  ,  s,  f.  Entom.  Uyménoplie,  genre 
d'insectes  coléoptères. 

■limeiiúpodo,  d:i.  adj,  Frnith.  llyménopode.  se 
dit  des  oiseaux  qui  ont  des  doigts  à  moitié  réu- 
nis par   une  membrane. 

HlmenópodoN,  S.  m.  pi.  Ornith.  Hyinénnpodes; 
famille  des  oiseaux  comprenant  ceux  qui  on  les 
doigts  réuuis  jusiju'á  lu  moitié  par  une  mem  - 
branc. 

iliiiienopoKon,  s.  m.  iménopogon.  Bot.  //yméno- 
po^on;  genre  de  plantes,  qui  a  pour  type  le  bux- 
baum  feuille. 

ninienóptero,  ra.  adj.  Entom.  Hyinénoptère;  se 
dit  des  insecies  qui  ont  (luatrc  ailes  membra- 
neuses; nues,  à  nervures  longitudinales,  tels  ipn' 
{es  abeilles,  les  guèpe>i.  les  fouriuis,  cic. 


IIiiiicaii»plei-os.  s.  m.  imi^noptérnsa.  Enlom.  Hy- 
méuoptèrcs;  ordre  delà  classe  des  insecte*,  coin- 
prenant  ceux  qui  ont  quatre  ailes,  peu  veinées 
ou  sans  nervures, 

IliiiK'tiopteroIttuia,  S.  f.  Didact.  llyménoptéro- 
lo^ie;  partie  de  l'entomologie  qui  traite  des  hy- 
ménoplèros. 

II1:ii<'iii>ptoro!(')sico,  ea.  adj.  Didact.  Ilyménop- 
térologique;  qui  a  rapport  a  1  hyménoplèrologie. 

■lliiioniipter(')l<>Ko  ,  S,  m.  inii-uoptéro-logo .  Di- 
dact. Hyméiioplérologue;  naturaliste  qui  s'ocupe 
spécialement  des  insectes  hyménoptères. 

llisniMiorixo.  7.a.  adj.  Bol.  Hyménori/.e;  qui  a  des 
racines  membraneuses. 

Biinit>nÓ4oino,  s.  m.  Crust.  ffymenosome;  genre 
de  crustacés. 

Ilinienó.xpora,  ra.  adj.  Bol.  Hyménospore;  qui  a 
les  semences  en^jagées  dans  une  metnbrano. 

HÍ3iieiioMporo<«,  S-  m.  pi.  Bot.  Ilymenospores;  sec- 
tion des  lichens  ascaphores:  comprenatït  ceux 
qui  ont  une  membrane  |)roligère. 

UiciK'siniálania,  ma.  adj.  Bot.  Hyfnénotbalame; 
qui  s'étale  et  forme  une  expansion  membra- 
neuse. 

iii:i>c:i«ttálaniaM.  s.  m.  pi.  flyménolhalemes; or- 
dre de  la  famille  des  lichens. 

lUmenoti'ca,  ndj.  iinihioté-hn  Bot.  Ilym'-notbé- 
que;  nom  di*  la  deuxième  section  du  premier  or- 
dre les  gynmocarpes,  de  la  classe  des  champig- 
nons. 

Uiiiicncttoeiaiio,  un.  adj.  iménothia-vo.  Bol. 
nyméiiolhécicn;  se  dit  de  certains  champignons 
pourvus  dune  membrane  qui  contient  les  orga- 
nesreproducleurs. 

Himenntepiaiio.x,  s.  m.  pi.  Bot.  llyménolhéciens; 
ordre  de  cliampi^nins.  dans  lequel  ou  range 
ceux  qui  sont  pourvus  d'im  hymenion,  ou  d'une 
membrane  contenant  les  corpuscules  reproduc- 
teurs. 

■lliii(>iio(epioii,  s.  m. Bot,  Hymenothécion;  genre 
de  plantes  graminées. 

HliiKMiotitinia,  s.  f.  iméno-tnmi-a.  .Vnal.Hymé- 
notomie;  dissection  des  membranes.  ||  Chirurg". 
Ilyméiiotomie:  section  de  l'hymen. 

■Ilineiiotóiiiieo,  ea.  adj.  Anat.  el  chir.  Hyméno- 
lomique;  (|ui  a  rapport  à  l'hyménotomie. 

Uiiiioiiatomista  ,  s.  m.  Ilvm 'iiotomiste;  celui 
qui  s'ocupe  particulièrement  de  la  dissection  des 
membranes, 

lliiitoiiotoiiio,  s.  m.  Chir,  íTyménolome;  inslru- 
irenl  pour  découper  les  membranes, 

lliinéiiiila,  S,  f.  But.  Ilyménule  genre  de  cham- 
|)i-'noiis. 

Himéiiulo,  la.  adj.  Bot.  Ilyménule;  qui  ressem- 
ble à  une  hymemile. 

niiiiéiiiiloi ,  s  ni.  pi.  Bot.  Ilvmenules;  tribu  de 
l'ordre  des  tremelles,  ayant  pour  type  le  genre 
hyménulc 

illiiiero.  S.  m.  Ilimérus;  fils  d'un  de.«  premiers  hé- 
ros de  S[>arîe,  époux  de  Cléoci  elpèred'Aso- 
pus. 

UiineroM,  s.  m.  Mylli.  Hyméros;  le  Désir;  divini- 
té allégorique  (|ue  quelques  mv  ihographes  ont 
placée  a  la  suite  de  Vénus  et  de  l'amour. 

llliunájxora.  adj.  Anat.  liymnagore;  se  dit  de  ce- 
renumiesel  des  fêles  qu'on  célébrait  sur  Ics'pln- 
ces  publiques.  ||  .Mylh,  Hymnagore;  surnom  de 
Barchus  el  d'Apollon  .invoqués   dansées    fêles 

'*} 


I{1!< 


—  03  V 


mío 


HliiiiiArio,   s,  m.  llvinnairf;  recueil  d-hyimíC9.      |      rcr,  rester,  s'arrùtcr. 

IlliiiiicHto,  s.  m.  llymnesle;  niileur  (lui  à  lompo- ,  llliicoii.  s.  m.  ÎMn/,o«/i.  Pieu  ou   l'on  alUchc   la 

se  des  hymnes;  celui  (jui  esi  i  liargé  de  composer  '      corde  d'un  bnteau. 

(les  livmes.  I  HI"chB,  s.  f.  iunt-rlia.  Fain.  Haine,  ininiili*''. 

Bllniiili«,s.  1".  Mytg.  Ilymnio;  nom  deDionc  chez  les    ilinrimdaiiiriito,    intcluidamén-té.    Fièrement; 

VrcodiViis.     '  '      arr(r„';iniiiii'iii ,  avec  emi>liasc. 

Biiiniiicn.  ou.  ndj.  I.iltér.  llymnifiiie;  qui  a  rap-  |  iiluoiiaJircí,  itio,  ito,  s.   m.  m.  dim.  de  Uin- 

|)iirl  a  riivuiiie;  (jui  est  du  j;enre  île  l'hymne.        |      rli(i<l,i. 
■DiiiJitu,  s.  m.  iinui-tto.  llyiinie;  eaiiliiiueen  l'Iion-  ;  lliiirliiicliwimiiineiitr,  ndv 


iietir  de  la  Divinité.  ||  Hymne;  cliez  les    anciens,  , 
poème  en  l'honneur  des  Dieux  ou  de¿   héros.  |    ' 
Uimiici  de  Caslnr;  hymne  deCasior,  chaul  f;uer- 
ricr  eu  usa^**  i''""^  lesLaeédémoniens,  et  à  la  ca-  ■ 
dence  duiiuel  ils  niarehaicnl  au  combat.  |1  Mym-  ' 
ne;  se  dit  par  extension,  d'une   pièce  de  vers  en  | 
honneur  d'un  ètie  queleonipie.  ||  Hymne;  ranti-  i 
•lueini'on  ihiiule    dans  l'é^ilise.  Dans  la  lituigic  j 
greeijue.  on  dislinjíue  (¡ualrc  sones  d-hymnes, 
mais  on  n'entend  pas   par   ce  mot  des  louanges  1 
en  wri,  mais  simplement   des   louaufies.  ||  El 
hitmin  nnnélicn;  l'hymne  nngèlitjue  ou  le  'florin 
in  excelsist  fait  la  première  espete. /íí  Irisifiio; 
le   trisa^'ien,  la  seconde.    FI  himno   quernhicn, 
1-hymne  chèiuhiiiue,  parlaiiueilc  l'Kfilise  imite 
les  chérubins  qui  louent    Dieu    et   le  Sauveur 
dans  le  ciel,  lait  latroisièmc.  et  laquainème  est 
composée  de  cl  Itinmu  delà  victoria  ó  de  triun- 
fo;  1-hymne  de  victoire  ot  de  triomphe. 
■liiiiiiittfrnriii,  s.  f.  l'hilol.  llymnographic;   genre 
de  poésie  (pii   eomprent   les  hymnes.  H  Ilymno- 
graphie;  recueil  d'hymnes. 
Ilimiiosránco.ca   adj.  iMiylo!.  Ilymnographique; 

pui  ÍS  rapport  a  l'hymnographie. 
iiigaiiósi-nfo,  s.  m.  l'y  loi.  Uymnographc  ;  î.ulcnr  j 

qui  compose  des  hymnes; 
aiiiiaiolosin,  S.  f.  iMiiiol.  Ilymnologie  ;  disserta- 
tion sur  le   genre  de   l'hymiuî.  ||  nymnoIo:;ie; 
traité  sur  l'hymne.  !|  I.ilur.  Ilymnologie;  récita- 
tion ou  chant  des  hymnes. 
lliniiiolóí;iro,  ca.  adj.    Pilol- Hymologiquc  ;  qui 

concerne  l'hymnologie. 
HiiMiiólOKo,  s.  m.   l'hylol.   Hymnologue;   auteur 
d'une  Miymiiologic.   |1   Uymnologue  ;  chanteur 
d'hvmnes. 
uiniplar,  V.  n.  Crier;  en  parlant  de  la  panthère, 

de  l'once. 
ninipon.  s.  m.  Ilimpom:  nom  d'un  des  tribunaux 

suprêmes  du  Céleste  Empire. 
UIbii,  s.  m.  Métro!,  llim;  mesure  de  capacité  chez 
les  Hébreux  valant  environ  .1  litres  "23  centili- 
tres. Il  Rot.  Hin;  nom  qu'on  donne  à  l'assa-fœ- 
tide  en  Chine.  |i  Onomop.  Hennisemcnl;  cri  ordi- 
naire du  cheval. 
uiiiataiito,  s.  m.  inalan-to.  Hinathanlhe;  arbre 

du  Brésil. 
Uiitsatliara,  s'  f.  iii/.a(ioi/-ra.  Action  de  ficher,  de 

planter, 
uicapió,  s.  m.  Effort  qu'on  fait  avec  le  pied,  en 
l'appuyant   l'ortement;  Il  Hacer    hincapié,   fam. 
persister;  insister,  s'obstiner. 
Hinrar,  v.  a.innkar.  Ficher;  faire  entrer   par  la 
pointe.  I  Hincar  la  nña:  gagner  sur  une  affaire, 
liloutcr.\j//í/icfírc/  diente;  médire  de  quelqu'un. 
Il  Hincar  la  rodilla,  las  rodillas;  s'agenouiller, 
fléchir  le  genou. 


sup.  de    Hinchada- 
mente. 
Blini'(ia<IÍMÍiiio.  iiin.  ndj.  sup.  de    Hinchado. 
Iliiieliatllto,  ta.  adj. sup.  «le  ¡iinrhado. 
Uiiioliail»,  (lu.  pari.  pass.  du  V.  Hinchar.  Enflé, 
e.  I  aiij.    l'jillé.  Il  l'ig.     Vain,     présomptueux.  I 
Alieitè:  boursoiillle,  en  ¡inrlni  du  Style. 
Ilinrliuiiiii'iitii,  s.   m.   innlchamién-lo.    Eiiilurr; 
I       boiir>()iiniage. 

Ilinchar,  V.  a.  inntchar.  Enfler,  grossir,  gonfler 
I  en  remplissant  de  vent,  de  fluide.  |  Fig.  Enfler; 
I      enorgueillir,  rendre  vain. 

'  lliitritai-Nc.  V.  proii.  S'enfler;  de\enir  plus  gros, 
par  l'introduction  du  \eiit  d'un  fluide,  etc..  ou 
par  une  cause  de  maladie.  |  S'enfler,  s'enor- 
gueillir. 
ili.MrliaKuii,  s.  f.  inntchazon.  Enflure,  tumeur 
boiillisiire  ijFig.  .Vffeclalion,  biiUsouflage,  bour- 
soufl'lure  (lu  style.  |i  Fig.  Orgui-il. 
IBine^azoncica,  illa,  i(a.  s.  f.  dim,    de   liincha- 

zon. 
iBinctiir,  V.  a.  inus.  Remplir,  combler. 
iBiixlu  s.  inn-da.  Myth.  Asial.  Hinda;  une  des  ido- 
les de  Madianites. 
Eiiiidano,  s.  m.  m»f/a-no,  Bot.  Hindans; arbre  des 

rhilipiines. 
isiiitli.  V.  Inditslani. 

BBiiiiSitit,  s.  m.  inn-dilo.  Ilist.  Hyndite;  membre 
d'un  ordre  de  derviches  peu  considérés  des  mu- 
sulmans pane  qu'ils  ne  descendent  pas  des  deux 
premieres  congrégations  établies  du  vivant  mô- 
me du  Prophète,  par  Abonbekr  Ali 
HiaiKiio,  s.    .  Myth.  afric.  Hingnoh;   nom  de  la 

première  femme  selon  les  Holtcnlots. 
BBiiiicüíta  .  s.  f.  V.  Retama. 
BBii»io.«*tra ,  S.  f.  V.  Ventana. 
BSinioNtro,  s.  m  V.  lletama. 
Eaiiiiiililo,  adj.  inni-blé.   Hennissant;   se  dit   du 

cheval. 
Bflliiiiita,  s.  f.  Crusl.  Hinnitc;  genre  de  coquilles 

bivalves  fossiles. 
BBinoio,  S.  m.  inus.  V. Hinojo.  {|  Híno¡"o5/í tos,  inus; 

à  genoux. 
Uidojul,  S.  m.  inog-hal.  Lieu  planté  de  fenouil, 

où  le  lenouil  abonde. 
BBiiiojar,  V.  n.  inus.  V.  Arrodillar. 
Bainojai'sc,  v.  pron.inus.V.  Arrodillarse. 
Biliiojo.  s.  m.  iiiofl-/io.  Genou.  V.  Rodilla.  \\  Bot. 
Fenouil;  plante  aromatique, l'unedescinqgran- 
desaperitives  desombellifères  etdugenie  anelh, 
\\  Goma  de  hinojo  i  somme  de  fenouil;   liqueur 
blanche  et  épaisse  que  jette  le  fenouil  et  qui  se 
durcit  à  l'air. 
EBliitero,  s.  m. ínní¿-ro.  Huche  à  pétrir  le  pain. 
j  BBinir,  v.  a.  inus.  V.  Heñir. 

I  uiobi'Aïujuia ,  s.  f.  iobvnn-kia.  Bot.Hyobranchc,' 
I      plante  parasite  orobraneboïde ,  de   couleur   de 


Hincari«e.  v.  pron.  innhnr-sé.  Se  ficher;  être   fi-,      sang  ,  qui  croît  au  cap  de  Bonne-Espérance 

ché.  I  Hi)icarse  de  rodillas;  se  mettre  à   genoux    BBiocomlrogloso,  sa.  adj.iokonf/rogío-sío.  Anat. 
s'agenouiller.  H  Fig.  Se  soumettre. ninns.  Demeu-  '      Hyocondroglosse;  se  dit  d'un  des  muscles  de  la 


HIO 


—  035  — 


Hll' 


laiiguf. 

Ui<iepi»lütico,  c«.  adj.  io'-jñíjlo-lii.o.  Anal.  Hyo- 
épijiloUieii;  se  «lit  (ruii  muscle  proprcàrcpifilol- 
Ic;  qui  existe  chez  (¡iielqucs  niainiiiifèi  PS  et  qui 
manque cliezltiomnie.  |  Anal.  liyo-6pi^'loilique; 
qui  appartient  a  l'os  hyoïde  el  árépi;,'lotle, 

Uio-<'s;;l!'itic<t  ,  Ci»,  ailj.  io-éi:siilo-liko.  Anal. 
Hyo-ev-iilotiiijue;  se  du  du  cariilage  du  larynx 
de  la  ¡ireiioi'.ilie. 

■Ho-fariii^io,  s.  cl  adj.  in-faring-hio.  \nA\..  Ilyo- 
pharyngien;  se  dit  dos  muscles  du  pharynx,  qui 
va  à  l'os  hyoïde  et  au  phavynx. 

Uioroihiu  .  s.  f.  iofor-bia.  Bot.  /fyophorbe  ;  fruit 
deThyophorbier. 

Miof()!-iio,  s.  m.iofnr-ho.  Bot,  Ziyophorbier  ;  espè- 
ce de  palmier  de  l'île  Bourbon. 

nio-sloso,  an.  ad],  et  s.  m.  ioglo-sso.  Anal,  //yo- 
glüsse;se  dit  d'un  des  imiscles  de  la  langue.— 
//yoglossicti  ;  qui  appartient  à  l'oshyoïdc  et  à  la 
langue. 

B3io-aIo.«o-5insi-fariiislo  ,  oa.  adj.  et  s.  m.  .\nat. 
//yo  glosso-basi-pharyngien  ;  se  dit  d'un  des 
muscles  du  ()haryn\,  (jui  tient  à  l'os  hyoïde,  à  la 
langue  et  à  la  hase  de  l'occipital. 

ïlioidon.  tlea.  adj.  io-idéo.  Anat.  i/yoidien  ;  qui 
appartient  à  l'hyoide. 

Uioielos.  adj.  !oíí/Jí.y,  Anat.  /Zyoide;  se  dit  de 
î'os  qui  est  à  la  racine  de  la  langue  ;  et  aune  cer- 
taine ressemblance  avec  l'upsilon  des  Grecs. 

niopossiotico,  adj.  ío/)os7/ó-fí  o.  Anat./Zyopost- 
glollique;  se  dit  d'un  cartilage  du  larynx  de  la 
grenouille. 

Blio-prostil  idiiiîio .  nn.  adj.  in-prcstiln'idia-no. 
Anal.  Ilio-presliloïdicn  ;  se  dit  d'un  muscle  de 
l'hyoïde  de  la  salamandre. 

Ilio-jiro^lótifo  ,  ca.  adj.  iu-profilo-tilw.  .\nat. 
//yoproglolti()ue;  se  dit  d'un  cartilage  du  larynx 
delà  grenouille. 

■iionciaiiiiiia  ,  s.  {'.  ¡nsziitini-nfi.  Chim.  /Tyoscya- 
niine,  alcali  oiganiijue ,  que  l'on  a  trouvé  daiisla 
jusiiuianie  ou  <laiis  l'ellchore  noir.  On  a  recon- 
nu depuis  que  c'était  du  phosphate  aniinoniaco- 
magiu'sien. 

HioNcitiiuo,  s.  m.  ioszia-mo.  Bot.  /îyoscYame;un 
des  noms  de  la  jusgu(|uiame.  ||  /iyoscyame,  nom 
que  les  anciens  donnaient  à  des  plantesqui  étai- 
ent mortelles  pour  les  pourceaux  cl  les  sangli- 
ers qui  en  avaient  man^é. 

■lioNoriila,  s.  f.  iosséri-(la.  Bot.  ffyoséride  ,  genre 
de  plantes  chicoracécs  du  bassin  de  la  Méditer- 
ranée, 

llioiteridoas,  s.  f.  pi.  iossi'>ri-(l¡''nss.  Bot.  //yoséri- 
dées  ;  groupe  de  la  section  des  lactucées  scorso- 
nériées.  Il  7/yoséridees  ;  sons-tribu  de  la  tribu 
des  chicoracées  ;  ayant  pour  type  le  genre  byosc- 
ride. 

nióncris» ,  s.  f.  is-ssi-riss.  Bol.//yosère  ou  Iliosé- 
ris;  plante  qui  ressemble  à  la  chicorée  ,  mais  plus 
petite  et  plus  rude.  j 

Iliuhpaio.  s.  m.  iuspn-to.  Bol.  Wyospathe;    genre  i 
de  palmiers.  1 

lliolii-oiil(>o  ,  «loa.  adj.  roí iro-íííí-o.  Anat.  /Joyihy-  j 
roidieii  :  qui  ai>parlient  àl'hyoïde  et  anlhyroïde. 

Uiot«-i-(rlti'ittoi»iii,  s.  f.  í()terf('fcroí(ií:ií-«.  ,\it 
veter.  //yoserlehrolomie;  opération  qui  consiste 
à  ouvrir  les  poches  gutturales  du  cheval,  de  l'- 
une ou  du  mulet. 

Miovcrtebrotóiiiico,  i-a.  ndj.  iovértébrolo-wiho. 


Flyoverlébrotomique;  qui  coniiMiio   i,,  ¡,\uverlc- 
hrotomie. 

Hipa,  s.  f.  Mylh.Hippa.  nymphe  (|ii¡  .'.jpya  Bacchus 
sur  les  rives  du  Tmolus.  1  crust.  llip|)a;  espèce 
d'écrevisse.— Hippe;  genre  de  crustacésniacrou- 
res,  dont  la  forme  a  quelque  rapport  avec  la  lê- 
te  du  rhe\al. 

Iliparaiito,  S.  m.  ipakan-to.  Ichlhyol  Hypacan  - 
llie;  genre  de  poissons  osseux. 

EiipatSo,  «la.  part.  pas.  du  v,  hipar.  V.  ce  mot. 

ËSi|9i:so;;o,  s.  m.  Ant.  grec.  Ilippagogue;  espèce 
de  viiiss(»ùu  qui  était  spécialement  destiné  aux 
transports  des  chevaux. 

Uipa«r«'ti>i.  s.  m.  ip'ifiri-ttss.  Ant.  grec.  Ilippa- 
gréte,  titre  des  tr.-is  commandants  de  cavalerie 
à  I^acédémone.  llsicvaient  chacun  ccnlcavolicrs 
ou  plutôt  cent  chevaliers. 

Ilipaliiiaa.  S.  f.  Zoo(di.  Ilippalime,  genre  de  po- 
lypiers dont  on  ne  connaît  qu'une  espèce  qu'on 
trouve  dans  le  banc  de  marne  bleue  qui  forme 
une  partie  des  falaises  du  dép:irtcmeiil  du  Cal- 
vados. 

Hipàiiti'as,  s.  f.  pi.  ipan-téass.  Bot.  Hypanthées; 
section  des  plantes  exogènes,  comprenant  celles 
qui  ont  un  calice  monophylle  ou  divisé  jusiju'a  la 
base,  et  une  corolle  monopétale  insérée  au  ré- 
ceptacle. 

Ifiipáiitpo,  tea.  adj.  Bot. Ilypanthé;  dont  le  calice 
et  la  corrolle  s'insèrent  sous  l'ovaire. 

saipatito,  s.  m.  Bot'  Uypanlhe;  partie  inférieure  du 
calice  qui  a  fort  souvent  une  toute  autre  manière 
d'èlre  que  la  supérieure,  qui,  par  exemple  dans 
la  rose,  prend  la  forme  d'une  base  el  >e  reserre  à 
son  orifice,  tandis  que  la  partie  supérieure  se 
flétrit. 

llipantcra,  S.  f.  ipanté-ra.  .Vnat.  Hypentere; 
voies  génilo-urinaires,  partie  inférieure  du  sys- 
tème  liiuqueux. 

Elipi:i3(iiiioiiioNo ,  adj.  ipan(imonio-sso.  Chim. 
llypanlliimonieux  se  dit  du  premier  des  sulfures 
que  produit  iMnlimonie;  il  joue  (juelquefuis  le 
rôle  de  hase,  mais  plus  souvent  celui  d'acide. 

Hlipaiitiinonito,  S.  m.  Chim.  llypaiit invMiito.'  sel 
¡iroilnit  par  la  combinaiiou  de  l'oxyde  hypanli- 
nionieux  avec  une  base  salitialile. 

Ilipaii(n«ii(in.  s.  m.  Mypanthodion .  extrémité  rhar- 
nue  d'un  peduncule  qui  se  deladie  de  la  plante 
en  même  temps  iiue  le  fruit,  soil  qu'elle  conser- 
ve la  forme  '.'xlerieure  des  pcildiicules,  cninmc 
dans  l'antocarpe.  soit  qu'elle  s'elar;;isíe.  com- 
me dans  la  dorstènie,  soit  enlin  qu'elle  >e  dilate 
en  une  sorte  de  bourse  ou  de  pm  lie  «jui  emelop- 
l'C  el  renfernie  les  lleurs  et  les  fiuits  comme  le 
figuier. 

Ilipaiitropia.  s.  f.  l'altuil.  Ilyppautropie;  maladie 
dans  laiiuclle  on  se  cioil  métamorphosé  en 
cheval. 

Ilipaiitrópira,  ca.  ipa}ttrn-¡nl;n.  l'atboj.  llvpan- 
tnipique;  «un  e-.l  lelalila  l-hippantropie. 

■Ilpaiitropo,  pa.  adj.  t'albol.  IIippantro|)e;  qui 
est  aiVecte  d'hippaiiliopie.  S'emploie  suhstan  - 
tivemenl. 

Illpar.  V.  n.  Tousser  de  fréquenl.s  hoquets.  ||  San- 
gloter; pousser  des  sanglois.  (  Kire  extde  tle  In- 
tigue.  etc.;  n'en  pouvoir  plus.  ||  Haleter  en  par- 
lant d'un  chien  <|ui  a  trop  c  niru.  H  S'essounicr . 
haleter  respirer  fréquemment.  |  Kig.  Délirer  ar- 
doinmenl . 


Iflp 


o;]G 


H  11» 


nipiir,  s.  m.  7/yp.ir;  marque «ri)tiil)le  «Je-  lu  iiiuni- 
IVslalioii  divine,  soil  pii-  les  suiijçcs  (Ui  par  ijuel- 
ijuc  réalité,  cotiinic  en  se  moiilraiil  eux-iiiômes 
on  en  prouvant  leur  préseiiee  par  (jneliiue  mi'r- 
vellle. 

iil|iitrcn,  s.  m.  ijmr-l.a.  /fisl.  anc.  //yparquc; 
iiiim  pir  Icijuel  les  tirées  tlésit;neiil  tantôt  lessa- 
Irapes  eux-niihnes,  liUilôt  les  intendinls  qui  éla- 
ienl  sul)(ir(li)uucs  à  eeux-ei,  et  (luon  appelait 
économes  \  //vp,ir(|ue;  s*eiiipli)ie  aussi  dans  ce 
m<*nie  sens  ([ue  Eparque. 

Ulitni-c»,  s.  m.  ipiir-'n.  Anliij.  niilit.  Mipparque; 
oilieier  (jui  eoniinand.iil  la  ru\nli'ric  a  Sp.iile,  et 
a  Athènes.  11  y  avait  deux  liipparíjues  dans  har- 
M^ee  alhónicniíe  cl  un  seul  dans  l'armée  spar- 
ti;ite. 

llt|»iriiii'('o,  rrn.  adj.  ¡¡nirij-lù-rio.  IJot.  //\  par- 
giré;  (jui  est  de  euulenr  nriientine  en  dessous, 
comme  les  feuilles  de  la  téphiosie  liyparj¡;yrée. 

IPipariia,  s.  f.  Poopli.  Ili[ip;uile;  polypier  eempo- 
sé  de  cylindres.  Il  Coneliiyl.  Hipparilc;  coijudle 
univalve  fossile. 

llipiii-f|uin,  s.  f.  ipnrhi-a.  Ant.  milil.  Ilippnrcliie,- 
division  de  la  ca\alerie  ^leciiuc.  ]  llipparcliie; 
emploi,  fonetions  de  IMiipparque.  ||  Knlom.  Hip- 
pareliie;  genre  de  pipillons  diurnes.  ||  llist.  anc. 
llvpurchie;  Icrrilorie.-  autori'.é  d'un  liyparque. 

■lipiii-tiiiiown,  Ma.  adj.  Cjiim.  llypartinieux;  se 
dil  du  second  des  sulfures  que  produit  l'ar- 
sénié. 

ili|»a.-4iiio,  s.  m.  Rot.  Hypasmc,  genre  de  la  fami- 
lle des  clianipij^nons. 

llipiitoïile.o,  s.  m.  epalo-idi'ss.  Mus.  anc.  llypa- 
toïde;  genre  de  la  mélopée  grecque,  propre  à  la 
tragédie. 

lli|icia,  s.  f.  ip-iin.  Rntom.  Ilyplic;  genre  din- 
secles  hyménoptères. 

ilipca,  s.  i-  IMylh.  llippé.-lille  du  centaure  Chiron, 
meliimor[ihoséee  en  jument. 

I0ipe4ir,  V.  n.  lloiiueter;  avoir  le  hoquei. 

llipoa.«tirui-niei«,  s.  f.  pi.  Bot.  Uyippéasliformes; 
section  de  la  famille  des  amaryllidées,  compre- 
nant le  genre  hipp-^astre. 

Ilipeasti-o,  s.  m.  ipéas~lro.  Bot.  Ilippéaslre;  gen- 
re de  liliacécs. 

Ilipecoo,  s.  m.  Bot.  Ilypécoon;  genre  de  papavé- 
racées  qui  croissent  dans  Icsblés. 

Eïipolaro,  s.  m.  ipéla-fo.  M;imm.  llippélaplie;  cerf 
des  Indes  dont  parle  Aristote  et  qui  n'est  pas 
connu  des  Naturalistes  modernes.  BiifCon  a  cru 
reconnaître  cet  animal  dans  le  cerf  des  Ar- 
dennes. 

Hipeiata,  S.  f.  Bot.  Ilypélale;  genre  de  la  famille 
des  savonniers,  renfermant  un  arbrisseau  de  la 
Jamaïque. 

Hipi>iiq,)i,tio^ia,  s.  f.  ¡pélihiolog-hia.  Art.  Vétér. 
Uippélikiologie;  connaissance  de  l'ûgc  du  che- 
val. Les  données  qu'elle  fournit  sont  en  grande 
partie  tirées  des  dents. 

Hipolitra,  s.  f.  Bol.  Hypélitrc;  genre  de  plantes 
cy|iéraeées. 

llipelitrea.x,  s.  f.  pi.  Bot.  Hypélilrèes;  tribu  de  la 
famille  des  cypèracées,  qui  a  pour  tvpe  le  genre 
ny|)elytre. 

Uipoliti-eo.  tvcn.  adj.  Boi.  llvpélytré;  qui  res- 
semble à  l'hypélytrel 

Uipeaicmias.  S.  f.  pi.  ¡péné-miass.  llippénémies; 
œufs  de   certaines  poules  que  le  soleil   fécon- 


dait. 
Uipeiiicuiniio,  lia.  adj.   Ilypéutunien;    qui    n'e»l 

plein  que  de  vent. 
llipon«l<-MiiioMÍf«,  s.  f.  l'alhol.  llypendcsuiose;  ei- 

ee^  d'endosmose. 

Ili| ti'vu,  s.  \'.ipcnté-ra.  Anal.  Hypenlère;  voies 

genilo-iirinaiieb,   partie    infeiieurc?  du  système 
miniueux. 

ilipci-tiiitrra.  s.  f.  Itol.  llypéranthére;  geurc  do 
légumineuses. 

Uipri  aiitir»  ctt.  adj.  ipéran-tiko.  Lili.  Uypéran- 
li<iue;  se  dil  d'un  style  suranné. 

ltipi>raiito,  s.  m.  lînlom.  liyperunte,  genre  de  pa- 
pillons. 

Uipeiaui-iro,  ca.  adj.  iperaou-rik ).  VAúm.  llypé- 
rauri(|ue;  se  dit  d'une  combinason  dans  laque- 
lle il  entre  plus  d'or  que  dans  un  autre  du  inèmu 
genre. 

■Bipoi'ÎAatifo,  ca.  adj.  {pc.iia-iiko.  Miner.  Hyper- 
baiicpie;  (jui  un  laiactère  de  prédiJiniiiancc.  | 
llypeibaliiiue;  se  dil  d'une  variété  miiiér;'logi  • 
(¡iii'  qui  resulte  de  la  coml)iiiais(<n  de  plusieurs 
formes,  dont  l'une  est  la  primitive,  et  les  au- 
tres, étant  du(s  il  des  lois  très-simples  de  dé- 
croissemenl,  sont  celles  que  l'on  rencontre  le 
plus  couimunéracnt  parmi  les  cristaux  de  l'es- 
pèce. 

llipcrbaloii,  s.  m.Gram.  Ilyperbate;  figure  qui 
consiste  à  inlcrvcrlirrordre,  nature  du  discours. 
Lorsqu'elle  est  heurensemenl  maniée,  elle  don- 
ne aux  phrases  beaucoup  de  rapidité,  de  grâce 
et  d'énergie. 

Uipei-liidasiiio,  S.  m.  Gramm.  Ilypcrbidasinc;  fi- 
gure qui  consiste  à  cliaiiger  un  accent  de  pla- 
ce,   on  à  Iraiispo.ser  une  lettre   dans  un  mot. 

uiptMliiu,  s.  m.  ipcr-bio.  iMylh.  Uyperbus;  lils  do 
Mars  que  ion  disait  avoir  le  premier  lue  des 
animaux. 

uipcpîioia,  s.  f.  (icom.  Hyperbole,  scclion  faite 
daiis  un  cône  du  second  degré  par  un  plan  qui, 
é;aiil  prolongé,  rencontre  les  deux  nappes  de 
celte  surface,  dette  courbe  csl  formée  de  deux 
branches  indelinimenl  ouvertes,  l'une  vers  la 
droite,  l'autre  vers  la  gauche,  et  se  tournant 
muluellemenl  leur  convexité.  |  Hipérbola  equi- 
lalèra;  hyperbole  équilaîère;  celle  dont  les  axes 
sont  v'^aux. --^Hipérbolas  cnujiujiidas:  hyperboles 
conjuguées;  deux  hyperboles  qui  ont  le  même 
centre,  et  dont  l'une  a  pour  premier  axe  le  se- 
cond axe  de  l'autre. 

Hipérbole,  s.  Hhél.  Hyperbole:  ligure  qui  consis- 
te , à  augmenter  on  diminuer  excessivement  la  vé- 
rité des  chos.s,  pour  faire  plus  d'impression  sur 
l'esprit  de   lauditeur.  !J  Hyperbole;  exagération. 

nipei'itólco,  lea.  adj.  ipérbo-léo.  Mus.  eue.  Hy- 
perboléen;  se  dit  du  ton  plus  élevé  de  la  musi- 
que des  Grecs. 

ttiperliúlicaiitoiide,  adv.  IIyperboliqiiement;avcc 
exagération.  ||  Géom.iiypei  boliquement;  de  ma- 
nière à  former  une  hy|)erbole. 

HijtcTSiólico  ra  adj.  epérbo-liho.  tíyperboliquc; 
qui  exagéic  beaucoup  au  delà  du  vrai  discours. 
Il  Géom.  Hyperbolique;  qui  a  la  forme  de  l'hy- 
perbole. Il  Médec.  Posición  hiperbólica;  posture 
liyperholiqiic;  celle  oii  l'on  est  couché  avec  les 
bras,  les  jambes  et  l'épine  du  dos,  les  vertèbre.* 
du  cou  comprises,  étendus  ou  retirés  au  delà,  de 
leur  mesure  ordinaire. 


HIP 


G37 


HIF 


HÍp<>i-llolirui'nie,adj.  Maliieiii.  Hjpeibolit'urnie; 
qui  se  rapproche  de  l'iiypeibulc.  |  G^'oni.  Curva 
hiperboUforme,  iíiiurhc  Lyporboliformc;  nom  que 
quelques  géuiiièlres  onl  donné  à  des  courbes 
dont  les  ('(juations  uni  une  forme  analogue  à  ce- 
lle de  l'hyperbole  ordinaire. 

Ilipcritoliiùnio.  S.  m.  ipérbuUs-mo.  Néol.  Hyper- 
boiisrne;  emploi  continuel,  abus  de  l'hyper- 
bole. 

HipiTboliietti-,  V,  u.  inus.  Ilyperboliscr;  parler  par 
hyperbole,  exagérer,  outrer, 

tliitei-ltoloide,  s,  {.ipérbolu-idé.  Maihém.  Hyper- 
boloïde;  solide  formé  par  la  résolution  d'une 
branche  d'hyperbole  autour  de  son  premier 
axe. 

lliperlioloi<lp»«.  adj.  ijii'rboJo-idéss.'Slalhém.  Ily- 
pcrbuloide:  qui  se  rapproche  de  l'hyperbole. 

Uiporbófpo,  rea.  adj.  {¡¡érbu-réo.  Ilyperboré;  se 
dit  des  j)lantes  et  des  animaux  <]ui  habitent  le 
Nord;  vers  les  contrées  voisines  du  cercle,  polai- 
re. H  Géoff.  Jl/rtr  hiperbórea;  mer  hyperborée; 
mer  située  au  Nord  de  l'Europe  et  de  l*Asie.  | 
Fiíí.  Ilyperboré;  froid  glacé.  ||  Géog.  Matiles  hi- 
perbóreos, monts  hypcrboréens;  monts  de  laSar- 
matic,  que  l'on  croît  être  les  monts  Ourals.  \ 
Uisl.  anc.  Vînjenes  hiperbóreas;  vierges  hyper- 
boréennes;  jeunes  filles  que  les  hypcrboréens 
chargeaient  de  porter  1rs  offrandes  envoyées  à 
üélos.  Il  Myth.  Hyperboréen;  surnom  d'Apollon, 
parce  qu'il  était  surtout  honoré  par  les  peuples 
du  Nord. 

Uiperciiriliod-oua,  s.f.  ipérirdiotro/i-a. Médct:. 
Uypercaidiatrophie;  augmentation  du  volume  du 
cœur. 

HiprrcartliotrÁnco,  ca.  adj.  ipérlardiotro-fiko. 
Médec.  Ilypercardiotrophiquc;  qui  appartient  à 
l'hypercardiotrophie. 

■lipprcataléctico.  eu.  adj.  ip¿rUatalé'-tiUo.\M- 
tcr.  Ilypercatalccliquc;  se  dit,  dans  la  poésie  grec- 
que et  latine,  des  vers  qui  ont  une  syllabe,  ou 
selon  quelques  graminairietis,  deux  syllabes  de 
trop,  l'our  quel'hi'xanu'trehypercataicclique  ne 
soil  pas  vicieux,  il  faut  que  la  syllabe  supeilluc 
se  détruise,  par  l'élision,  avec  le  commencement 
du  vers  suivant.  S'emploie  substanliv. 

HipercntarNin,  s.  f.  iperkalar-sia.  Aléd.  IIy|)pr- 
catharsie  ,  ou  Uypercalharsc;  purgation  exces- 
sive. 

Uiporoatiirtico  ,  ca.  adj.  iperhalar-liko.  Mcd. 
Ilypcrcalharliquc;  qui  occasionne  une  purgation 
excessive. 

IlipiM-cinoMia  s.  f.  ipi'riini'-ssia.  Palhol.  Ilyper- 
tinésie;  irrilahilité  nerveuse  portée  au  plus  haut 
degré. 

IliptM-i'Iorato,  s,  m  í/»c(/./(irfí-/o.  Chim.  Flypcr- 
chliMate;  sel  produit  par  la  conjbinaison  de  l'aci- 
de hvpercliloi  i(|ue  aMc  une  bnsc 

KipiM'cInrtci».  t'a.  iidj.  ipcriilo-ri'.o.  Chim.  llv- 
|UMchlori<iiii';  se  dit  d'un  des  oxai  ides  du  chiure. 

IBiporrriiiia,  S.  f.  ipériri-ain.  l'iilhol.  Hv|>ercri- 
nie;  augnienlalion  des  sécrétions. 

IlipcrrriNlM,  s.  f.  ipériiri-siss.  Palhol.  Ilyporcii- 
se;  crise  plus  forte  (jue  celles  qu'on  observe  or- 
dinairement. 

Uipt'i-critlco,  oa.  atlj.  ipórUri-til.o.  Méd.  Hyiier- 
ciilique;  (|ui  a  rapprit  à  riiy;»prcri>e. 

Hipfi-oi-itifo,  S.  m.  llypercrilique;  censeur  outre, 
iriliqiip  qui  ne  laisse  passer   ancuiie  faute,  qui 


ne  pardonne  rien. 

Ulpi-i-cualM,  s.  f.  ipériiou-siia.  l'alliol.  Iljper- 
cousie;  sensation  auditive  qui  fait  entendre  le» 
sons  plus  forts  (ju'ils  ne  le  sont  rérlkmenl. 

IlipordcMio,  nia.  adj.  ipérdé-ssio.  Mylh.  Hyper- 
dexien;  surnom  que  donnaient  les  Grecs  a  Jupi- 
ter et  à  Minerve,  comme  accueillanl  favorable- 
ment les  prières. 

IlipiM-ilincfUNiH,  s.  f.  ipérdiazéouh-xiss.  Mus. 
anc.  Ilypcrdiu/euxis;  intervalle  entre  le  létracor- 
de  des  hyiiarcs,  et  le  lélracorde  hyperbaléen. 

■lipenlinaiiiia,  S.  f.  ipérdinti-iuin-  Physiol.  Hv- 
perdinamie;  e\(  es  ou  abondiince  de  forces. 

IIiprr4liȇiiiio(>,  ca.  adj.  iphdinn-miko.  l'hysiol. 
llyperdynamique;  qui  appartient  ii  Ihvperdyna- 
mie. 

Elipcrdoriaito,  na.  adj.  ipérdoria-no,  Mus.  anr. 
Ilypertiorien;  se  dit  d'un  mode  qui  était  dune 
carte  au-dessus  du  Dorien. 

Ilipcrdi-ama.  S.  m.  ipérdrn-mn.  Gril.  Hyperdra- 
nie;  drame  dans  leiiuel  Us  passions  sont  exagé- 
rées et  les  situations  [leii  naturelles. 

Ilipcrdi-aniático,  ea.  adj.  iptrdrama-liko.  Crit, 
Hyperdramaiique.  qui  dépasse  la  portée  naturel- 
le des  moyens scéniíjues. 

iiipei-diilia,  s.  f.  ;/jfh(/oi(/i-«.  Théol.  Hyperdulie; 
n'est  usité  que  dans  cette  locution.  El  riiKo  de 
hiperdulin;  le  culte  dhyperdulie.  le  culte  qu'on 
rend  à  la  sante-vierge,  qui  est  supérieur  à  celui 
qu'on  rend  aux  saints. 

nip('i-elidi-o<>iiii.  s.  f.  ipérèftdro-siss.  Tathol.  Hy- 
peréphidrose;  sueur  excessive. 

llipiMTiiipMla,  s.  f.  ipérémé-ssia.  Pathol  llypé- 
rcmésie,  vomissement  excessif,  fréquente  envie 
de  vomir. 

Iliperc-iMétioo.  ea.  adj.  ipércmé-tiko.  Pathol.  Ily- 
pércmétique  qui  aiq)artienl  à  rhyjtcrémésie,  qui 
i'occasiiinne. 

Ilipei-pnecralia,  S.  f.  ipéréméfa-lia.  Anal.  Uype- 
rencéphalie  ;  situation  du  cerveau  hors  du  crâ- 
ne,*et  au-dessus  de  celle  boîte  osseuse. 

llipereiie«^ráneo,  e».  adj.  ipi-réméfaliko.  Anal. 
Ihperenceplialique^  qui  olïre  les  caractères  de 
Ihypérencephalie. 

Iliporeiieefalio,  lia.  adj.  ip(-rénT.cfa-lio.  Anal. 
IIypéreii(e|di)lien;  se  dit  des  monstres  par  hy- 
perencéphalie- 

llipereiieéralo.  s.    m.   ipvréur.é-falo.    Anal.    Uy- 
j)éreiiiéplialc:  moisire  dont  le  cerveau  est  siluc 
en  grande  paitie  hors  du  crâne. 
lliporoiidoMiió.Hro,  «ea.  adj.  ipéréndosmo-sséo. 
Phvs.  Hv|)érend(ism<se;  se  dit  d'une  parlie  orga- 
!ii(iue  (¡ui  est  dans  l'état  d'hviierendosn-.o^e. 
UipeirtidoriinoMlM   ,    S.      f.       i/ièrciir/«jm(»-5.tiji. 
Phys.  Il-  pcrrndosinose;    endo^niosc    qui  s'eié- 
ciile  avec  plus    de  force    ou  d'intensité   que   de 
coulume. 
lllptMt'iiteiiiriN.  s.  f.  i7)<<rérifñ  Í-ÍÍJ5.  Pathol.  Hy- 
pércnlérile;  innamniation   tres-aiguë  des  inles- 
lins. 
IlipfiM'iilPi-oti  oila.  s.  f .  ipcrnilcrotra-fia.  Med 
HypèrciilcroU«'|diie  ;    augmentation   de    volume 
des  iiitcslins. 
ilipcrrwliuiio.  lia.  adj.  ip'r¿o¡ia-no.   Mus.  anc. 
Ilypercolieii;  mode  qui  étail  d'une  quarte  au-des- 
sus de  l'éolien. 
•liperrpidoMlM,  S.  f.  ipérifpido-ssiss.  Pathol.  Ily- 
perépidose;  accroissement   cxtra-uliraire  d  wn» 


HIP 


Ü38  — 


nip 


partie  (lii  curps. 
■li|u>ioKia.   s.    f.   iiivii-ssid.   l'IiViiul.   Uypciósic; 

litiiction  (lue  remplit  mi  urguiiè  on  niia;. pareil 

d"iir{,'ai)e. 
IBipercNteiiin.  s.  r.  iiii'rhté-nia.  PatlMl.    Hvpé- 

resttu'tiie;  exirs  des  forces,  de  lu  idiitiaclililc. 
llipercMtóiiIro,  cm.   adj.    iiièrhtë-niko.  l'alliol. 

Ilypóreslliéiiiijuc;  qui  a  rapport  à  l'hypércsthé- 

nie. 

■lipeiTiHicMla  ,  s.  r.  (/líTííítí-ísia.    l'atlio!.    ni[)i'- 

restcsie;  sensibilité  excessive. 
III|icr<'Nlótlr«i,cM.  adj.  ipèi  èsti'-lH.o.  l'athol.  Ily- 

pcii'sllictiiiue  :  (¡ni  ap|inrlioiil  à  l'livpéreslliésie. 
IBI|M-i-c>\<imo.«ilN,  s.  !'.  ijiénIiSDiiio-ssiss.  Thys.  Hy- 

|iere\{iini>se:  exornóse  (|iii  s'exécute  avec  plus  se 

de  force  ou  d'inli'iisité  (jue  de  coutuiiii'. 
lli|iei-ri'isio,  adj.  m.  xjnhfrig-hin.   Mus.  ane.  Ily- 

|>erplnygien;  se  dit   d'uu  mode  qui   était   duiie 

quarte  au-dessus  du  phrygien. 
■lipoiriosowi.x,  s.  m.  ¡¡¡rjlofjd-ssiss.  l'allio!.  My- 

Iiorpliloi^ose;  iullamiiialion  portée  au  plus  liaul 

il  eu  ré. 
Iliporsa»(troiii'rvin  .  S.    m.    ipérgastronér'Via. 

Pittliol.   IIyperi;aslronervic;  excès  d'action  ner- 

xeuse  de  lestomac. 
lllprrK«-llr»i.^.  s.  f.  i¡)cr;i-\hié-ssi.i$.   .\nat.  Hy- 

¡•ergornése;  monstruosité  produite  par  un  excès 

de  la  force  fematrice. 
Ilipoi-KeiiNtlii,  s.  {.  ii>ér()-héous-tia.  Tathol.  Ily- 

l't'rj^eustie;  excès  de  sensibilité  dans  l'organe  du 

goût, 
llipci-iirmiii,  s.  f.  i/)ére-m;(î.rathol.  Ilyperhémie; 

suraiiondance  de  saii^;. 
Iliprrtifiiiitis,  s.  f.  ¡¡lérémi-Mss.   Palhol.  Ilyper- 

licmiie;  iiillammation  aiguë  du  sang. 
lBip('i-liexa[.»,  pa.  adj     ipéyélisa-iin.   Entom.  Hv- 

jierliexape;  (¡ni  a  ¡dus  île  six  pattes. 
llipciiicv.-ipox,  s.  m.   pi.    Kiiloni.  Ilyperliexapes: 

l)iait(iic  (raiiiiiiaux  articulés,    comprenant   ceux 

dont  le   iiombic   de  pattes,   à  peu   d'exceptions 

près,  est  do  huit  au  moins  dans  l'étal  pnri'ait. 
■lipei-in.  s.  f.  ipérin.  \ntig.  Ilypèrie;  nom  d'une 

fontaine   de   Thcssalie.  |  Crusi.   Ilvpérie;   genre 

de  cru^tacésalnphipo(!es. 
IlipcriciMiM,  s.  f.  pi.  ipéri-y.éuss.  Bot.  Hypénrées; 

section  de  la  famille  des  hypériclnécs,   [ui  ren- 
ferme le  genre  mille|icrlnis". 
Uipei-iccM»,  et*a.  ailj.  ipcri-Z'''o.  Bot.  llypéricé:  qui 

ressemble  au  millepertuis. 
UiporiciiicnM.  s.  f.  pi.  ipéiiï.i-néass.  Bol.  Hypéri- 

finées;  famille  de  plantes  qui  a  pour  type  le  mil- 
lepertuis; elle  renferme  des  herbes,  des  sous- 

arbi  i<seanx.  des  arbustes  et  même  des  arbres. 
fllipei-ioiiico.'iica.  adj.  V.  Hiprrirco. 
Hip«'i-i«!i-osi.<i.  s.  f.  ipéridro-ssiss.  Palhol.  Hyper- 

hidrose;  sueur  trop  abondante, 
"ipi'i-iiio.  na.  adj.  ipéri-uo.  Crust.  Hypérin:  qui 

ressiMiiblc  à  une  hypérie. 
Hipcriii:,«,  s.  ,n.  pl.^'/)¿rt-nos5.  Crust.  IZypérins; 

lamille  del-ordrc  des  crustacés  amphipodes.  qui 

a  pour  type  le  genre  hvpéric. 
Hipori.Mlato:  s.m.  i/H!r/o(/(7-<o.  Chim.    ifvpérn. 

«líate;  sel  produit  parla  combinaison  de   Pacide 

hyperiodique  avec  uneb:ise  salifiable. 
Hipenóilico,  ca.   adj.  i/^rio-r/i  o.    Chim.    Hvpé- 

riodniue  se  dit  d-uo  des  oxacides  de    l'iode":    il 

correspond  a  Paxide  oxyclilorique  ou  hvperchlo- 

nquc  sous  le  rapport  de  la  composition. 


Iliporiuii,  s.m.Myth.  Ilyperion;  Titan  tiU  dti 
Ciel  et  de  la  terre;  il  épousa  sa  sœur  ïliii;  et  en 
cul  trois  enfants,  l'.Vurore.  le  Soleil  et  la  Lune. 
jl  Lospoètes  prennent  (luelquefoishypérion  pour 
le  soleil  lui-même. 

aiiperliiliaiio,  ad).  í/tcr/íí/írt-no.  Mus.  anc.  Hy- 
perlydien;  se  dit  d'un  mode  qui  était  d'uncquar- 
le  iiu-dessus  do  I.ydieu. 

IliprrinaiiKaiiato,  s.  m.  i pénnanqana-to.  Chim. 
llvpermanganate;  sel  produit  par  la  combinai- 
son de  1  acide  hy[^iermaiiganique,  avec  une  base 
saliliable. 

llipci-niMn;;áiiico.oa.adj.  ipérniaga-niko.  Chim. 
llypermangauiiiue,  se  dit  d'un  des  arides  du 
uiangancse. 

ïliîJfPiiieli'ia  ,  S.  f.  ipérm/lri-n.  Division  d'un 
mot  en  deux  parfies  dont  l'une  lioit  un  vers,  cl 
l'autre  commence  le  suivant. 

Uiperiimrutru ,  s.  f.  Mylb.  Hypermncslre;  une 
des  cin»|uanles  Dana'ides,  épouse  de  Lincee,  a 
(lui  elle  sauva  la  vie,  en  hii  donnant  les  moyns 
(le  s'évader.  LUe  f»il  la  seule  (iu\  eut  en  horreur 
d'exécuter  l'ordre  de  son  père. 

Iliporiitoliliiliro,  ca.  adj.  ipih-rnr^lih-diho.  Chim. 
Hypermolybdique;  se  dit  d'un  des  sulfures  que 
produit  le  molybdène.  H  Uypermolibdique;sc  dit 
aussi  de  certains  sels  qui  ont  pour  base  l'acide 
molybdique. 

UÍpermolil»«lico-pA(áMÍca,  adj.  f.  ipi^nnolih-di- 
ko  putu-ssika.  Chim.  Ilypcrnudybdico- potassi- 
que; se  dit  delà  combinaison  d'un  hypermolyb- 
dique, avet:  un  sel  potassiijue. 

niperiiefcli.-^lu  .  adj.  ipi-rnéfélis-ta.  Hypcrné- 
pbélisle  s'est  dit  par  plaisanterie  de  celui  qui 
contemple  les  choses  célestes,  ij  Fig.  Hyperné- 
phi'lisle;  celui  q\ii  se  perd  dans  les  nuages. 

Uipci'iiormal,  adj.  Didact.  Uypernormal  ;  (im 
outrepasse  la  régie  ordinaire. 

Bliperi'igcii» ,  lia.  adj.  i/'('/"o</  licno.  Rit.  //ypéro- 
gene;  se  dit  des  lichens  dont  les  corps  repro- 
ducteurs sont  renfermés,  plusieurs  ensemble, 
dans  un  ¡nème  tuburcule. 

Hipcrósf^nn!*^  ï^-  m-  p'-  l^ot.  fl'ypérogcncs  ;  or- 
dre de  la  classe  des  lichens,  comprenant  ceux 
qui  ont  des  concept acles  composés,  c'cst-à-dirc 
réunis  plusieurs  ensemble  dans  un  tubercule  on 
une  verrue  de  substance  hemogène. 

uiporoodoii,  s.  m.  Hypéroodon;  genre  de  cétacés 
des  mers  glaciales  du  Nord,  voisin  des  dauphins, 
et  (lui  se  caractérise  par  les  palais  hérissé  de 
tubercules,  et  deux  dents  en  avant  de  la  mâchoi- 
re inférieure. 

Hipei-oíitosiüi,  s.  f.  ipérosta-ssiss.  Chirurg.  iTy- 
pérostose;  excroissance  sur  im  os. 

llipei-()\i(lo.  «In.  adj.  ipéni'^si-do.  Miner  //yper- 
oxidc;  qui  est  pointu  ou  aigu  à  l'excès.  ¡|  //y- 
peroxyde;  se  dit  d'u.ie  variété  de  chaux  carbona- 
tee,  offrant  la  combinaison  de  deux  romboides, 
l'un  aigu,  qui  est  l'inverse,  et  l'autre  (lui  est  in- 
comparablement plus  aigu. 

HipiM-o\i(lu.  s.  m.  Chim.  //ypcroxide;  oxide  qui 
contient  un  excès  d'oxigène. 

llipi>i-o\i>iiiii-lático.  c«.  si.\'].ipèrnksimouria-ti- 
ko.  /iyperoximuriatc  ;   s'est   dit  pour  chlorique. 

Hiperoxiiiiiirinto.  S.  m.  Cliim  //yperoxymuria- 
te S'est  dit  autrefois  pour  chlorate. 

Ilipci'pai-liipnta,  si  f.  ipérparipa-ta.  Mus.  anc. 
Hypcrpnrhipate;  latruisicme  corde  de  la  lyre  de- 


Hll» 


—  639 


Hil» 


(liée  à  Vinus. 
IBiporquoniiitico,  e«.  adj.  ipérhtma-tUio.  LitlÎT. 
iiypcrcliémaliciuo;  scst  dil  d'un   sljlo  enjoué, 
plaisant. 
laipri-qiii'ratOHiM,  S.   f.  ipérUcrato-ssiss.  Pathol. 

//ypcrkóratose;  cnniiilé  exubcranlo. 
Hi|»i-r4]iiiiiej»ia,  S.  f.  ipèrlsiiu'-ssia.  l'alhol.  //y- 

perkinósic;  sciisibilité  excessive. 
ni|>oi-f|iiii-in,  s.  f.  ipérhi-ria.  Myih.    grec.   iTy- 
perchirie.  surnom  deJunon  à Lacédéinonc.  Tou- 
tes les  remines  qui  avaienldcs  filles  à  marier  lui 
üirruienl  des  sacrifices. 
Uipei-HiircoNî^,  s.  f.  ipcrsarlio-xsiss.  Chir.  //y- 
pcrsarcosc:  dcveloppenicnt  excessif  du  tissu  cel- 
lulaire dansquelque  partie  du  corps,  et  particu- 
lièrement sur  les  parties  ulcérées. 
IliporNonorfiiluil.  S.  f.  ipérsonnré-'idaJd.  Ils- 
personnrcilé;  qualité  d'un  son  redoublé,  augmen- 
tation de  son. 
llipcrNoiiorn,  r«.  adj.  i/iér.vono -ro.   /Typersono- 
rc,  se  dit  dMin  corps  membraneux  dont   le  son 
augmente  par  la  percussion. 
Illpei-Moodiiiunii»  ,    S.  f.  ipérsoodinami-a.   Pa- 
thol. //yperzoodinainic,  augmentation  excessive 
de  l'activité  vitale. 
Sliprrsooilliiñmito,  ca.  adj.  {pérsoodinr-tniko- 
l'atlidl.   //ypeizoodinamique  ;   qui   a  rapport  à 
l'hyperzoodinamie. 
iaip<-i-<«pleiii:tlgia,    S.    f.    ipérsplénalg-Jiia.    Pa- 
ihol.   //ypersplénalgie;  violente  né\  ralgic  de  la 
rate. 
lESptM-.tiplenotroria,  s.  m.  ipérsplénotrofl-n.  Pa- 
thol. //ypersplénotrophie,  augmentation  cousi- 
dér:ible  du  volume  de  la  rate. 
lllpi>rhpIoiiot>-óílco,r:t.  adj.  ipérsplénotro-fiho. 
Pathol.  //ypcrsplenoslr(iphi(iue;  qui  appartient 
à  rhypersplénotro[ihie. 
UipcrHtniioHo  ,  sa.  adj.  ipi'tstano-sxo.    Chim. 
Ifypersianeux;  se  dit  d'un  des  sulfures  quepro- 
duit  l'élain. 
lllpci-N<<-iiico,  ca.  adj.  ipérsté-niko.  Miner,  /fy- 
persténiíjue;  qui  contient   de  l'hyperlène.  |,  .Si>- 
nitn  liiperslénico  ;  syéiiile  hyperslénique;  espè- 
ce dans  laquelle  l'amphibole  est   remplacée  en 
tout  ou  en  partie  par  l'hypcrstène. 
Illpoi-Ntoua,  s.  m.  ii>h-slé-nn.  Miner.   Hyperstè- 
nc;  substance  minérale  dans  laquelle  la  pyrami- 
de supérieure  des  cristaux  est  terminée  par  des 
faces  trés-étroites. 
iiipt'i-Miilico  .  ca.  aii].ipérsti-litio.  Bol.  //ypers- 
tylique;  se  dit  de  Tinsertion  des  élamines,  quand 
elle    a  lieu  sur  le  contoiu'  d'un  ovaire  com[déte- 
inent  infère  commedans  lajussiéc,  ou  loin  de  la 
ba?e  du   style,  sur  un  prolongement  ou  évase- 
ment  du  calice;  comme  dans   l'œnolhère  bien- 
nale. 
llipei-N(«>siiico,   ca.  adj.  í/KT.vío-mi'ko.  Bot.   77y- 
perstomiqui-;  se  dit  de  l'inserrion  des  étaniines: 
quand  elle  a  lieu  au-dessus  de  l'orilice  du  tube 
du  calice  et  par  conséiiucnl,  au  limbe  decc  der- 
nier organe,  comme  dans  les  éléagnées. 
llipcrNlratcgio,  s.  ni.  ipérstratéa-liii).  Ant.  mi- 
lil.  //yperstralège  titre  que   prenaient  les  em- 
pereurs de  Byzancc;  il   équi\alail  a  généralis- 
sime. 
IliprrMiilOdo,  s.  m.  ipérsoul-lido.  Chim.  iJyper- 
sultide;   combinaison   dans   laquelle   le    soufre 
entre  en  excès,  et  qui   jone  le   nMe  d'acide  dans 


certains  cas. 
■liptM-suirociaiiido,    s.    m.    ipérs,>Hlf„i¡aui-do. 
(Jiini,  //ypersoulfocyanide;  ci.mbmaison  de  sou- 
fre et  de  cyanogène  qui  joue  le  rùlc  d'acide  dans 
certains  cas. 
■BipcrNuiruciaiiósoito  ,  s.  m.  ipnr-ioiilfozinnof)- 
ln'iio.    Chim.   //ypersulfocyanogène  .  combinai- 
son de  cyanogène  et  de  soufre  dans  laquelle  ce 
dernier  est  en  excès. 
l3ipt>isiiCrociaiiiiro,  S.   m.   ipersoulfmianr.u.ri,. 
Chim.  Ilypcrsulfocyanure;  combinaison  del'hv- 
persulfocyanogène  avec  les  corps  simples ,  prin- 
cipalement avec  les  métaux. 
I3ipi*i-Miiiroiiioliliiiato,  s.  m.  ipersnulfomolibda- 
to.  Chim.  Ilyjiersulfomnlibdate  :  sel  produit  par 
la  combinaison  (le  l'hypeisuUide   de  mohbdonc 
avec  une  sulfobase. 
Ilipcr.xntfi-.ru.  s.    m.  ipcrsoiilfou-ro.  Cliim.  Ily- 

p<'rsulfure  ;  sulfure  au  maximum  de  soufre. 
Uiprrtoiiia,  S.    f.   iperio-nin.   Pathol.  ¡hp^rlo- 

nie  ;  excès  de  ton  dans  les  tissus  vivants! 
Biiitci'toiiiiicaclnn,  s.  f.    Pathol.  HyperloniGca- 

tioii;  lonilication  ex"cessive. 
Ililtprióiiicu,  ca.  adj.  iperto-nilio.  Médec.  Hy- 
p(Mtoni(iii(>  ;  qui  a  un  excès  de  ton  ;  qui  procure 
un  excès  de  Ion. 
E3tpo(t:-<ina,  S.  f.  Pathol.  Hypertrophie  ,•  accrois- 
sement excessif  du  (issu  des  organes  ,   sans  dé- 
gcnération  ni  Iransiormation. 
BiiptM-íi-oíiar.«ie  ,  v.   |)ron.    Pathol.     Sliyperlro- 
phier  ;  augmeiiier  de   \olume  outre   nature   par 
excès  tie  nourriture. 
IBisvfiÍ3-ól2í-<»,  ca.  adj.  ipeitrn-fi  n.    Pathol.    Hv- 
perlrophiquc  ;  qui  a  les  carac;ères  de  l'hypcr- 
lionhie. 
giiI9ervac]:'ttii(*a-¡9u(á.«ion  ,   ca.    adj.    ipfíivada- 
uHio  potn -si',0.   Chim.    lIynor\adanicu-pnlas<;¡- 
(¡ue  ;  se  dit  d'un  sel  double   (|ni  résulte  de  l'u- 
nion (l'un  sel  d'ucidc  vaiiadique  avec  un  sel  d'a- 
cide i)i>iassi(]ui'. 
Elipcrvailáiiico-KÚitiro.  ca.  adj.  ipervada-nilin 
.vy-(/ii',i).  Cliim.  Ilypcrvadanico-sdilique  .    se  dit 
d'un  sel  double  qui  résulte  de  l'union  d'un  sel 
d'aiide  vanadique  avfc  un  sel  d'acide  sodique. 
llÎ!)t'i'vi3io<<:l(laft.  s.    f.    ippri-iiiosid(itl<l.    Plnsinj. 
Ilypcrvinosité  ;    piédominaïue  du   s\stéme  w- 
ncnx  dans  l'organisme. 
Mipeii-o.  adj.  Arcliil.   Ilypèthre  ;   se  disait   d'un 
édifice,  d'un   temiile  découvert.  |i  s.   m.  Ilypè- 
thre ;  temple  qui  a\a:t  en  deho:5  deux  rangées 
de  colonnes tnul  autour,  et  autant    en  dedans; 
mais  le  milieu  était  decouxerl  comme  un  daîlre 
de  monaslcre.  ||  Uypèlhre  ;  opaïc  découvert  qu' 
on  laissait  autour  d'un  tombeau. 
Illpcti*oi)ia(|uia,   s.    f.    iprtronui-'ia.   ,\nc.  art. 
mil.  Ilypclhromachie  ;   guerre   combat  en   rase 
campagne, 
ciiiiia.  s.  f.  Bot.   llippia;    non»  donné   ancienne- 
ment à  la  morgeline  et   à  la   céraiste.  =  ilippir: 
genre  de  plantes  synanthérces.  L'hyppie  frutes- 
cente e>t  un  arbuste  assez  joli  qui  habite  le  cap 
lie  lionne -Esperance. 
■lipla(la,s.  f.  í/JÍa-Ja.  Jïippinde;  statue  équestre 

d'une  femme. 
SliplailaM,  s.  f   pi.  Bot.  Hippiées;    section    de   la 
sous  tribu  des  séneeionidees  anthemidees,  ayant 
pour  type  le  genre  hipi)ie. 
Illpla.io.  fia.  adj.  Roi.    llippie ;  (]ui  re<semble  a. 


HIP 


—  (iVo  — 


Hll» 


riiippir. 

UI|»liiiio,  nn.  adj.  ipin-n').  Diilact.  lIippiiMi  ;  qui 
n|>parli(Mil  nu\  rln-vauv.  |  MniIi.  î-mpc.  Mini-iia 
fiipiatut  ,  MiiiiMM-  liippii'imt' ;  iimn  smis  |ci|iic| 
on  ail.iriiil  Minerve  soil  parce  (nrdlc  coinhitllil 
sur  UM  (hará  tlt'ui  dicNauv,  lurs  de  la  KiiiMrp 
dosdicii\  .  soit  parce  inielle  avail  enseipiié  aux 
nommes  larl  d'alicU-r  les  chevaux.  |  :Ví'/)fii)ío 
hipiano;  Neptune  hippicii  ;  surnom  de  Neptu- 
ne, «lui  inventa  l'art  de  dompter  les  chevaux  et 
de  les  ;;uider. 

ni|>látilra,  s.  f.  ii>in-lnkn.  Didact.  Ilyppialri- 
quc  ;  art  de  connaître  et  de  i;ui;rir  les  maladies 
des  animaux  et  en  particulier  celles  des  che- 
vaux. 

nipiátripo,  en.  adj.  í/ikí-íii'.o.  Didact.  Ilippiatri- 
(lue  :  (iu\  a  rapport  à  l'hippialrie,  ou  mahulie 
des  chevaux. 

Ilipinlro,  s.  m.  ipin-trn.  Didact.  Hippialre;  celui 
qui  exerce  l'art  de  pucrir  les  maladies  des  che- 
vaux et  des  bestiaux. 

Ilipicin.  s.  f.  ipi-zia-  Uot  Hippice;  plante  qui  se- 
lon rline  (^le  la  faim  et  la  soif  aux  chevaux. 

llipico.cn.  adj.  i-/)i/vo.  Didact.  Ilyppique  ;  qui 
appartient  aux  chevaux.  ||  lilscritorcs  hípicos; 
écrivains  hipiiiijnes  ;  ceux  ",ui  s'occupent  des 
chevaux  .  de  leur  (í'ducation  ,  du  traitement  qui 
leur  convient. 

Hipicon,  s.  m.  ¡pikon.  Mi-trol.  Uippicon;  mesure 
grecque  de  |-aiitiquilé;  qui  valait  quatre  stades. 

HipitinK,  ?.  f.  pi.  ipi-das.  Crust.  Hippidcs;  tribu 
delà  famille  des  crustacés  dt!'capi)des  macrou- 
res ,  ayant  pour  type  le  genre  hippie. 

Hipio,  s.  m.  i-p\o.  Myth.  Hippius;  surnom  de  Nep- 
tune et  de  Daméus  inventeur  de  l'art  de  domp- 
ter les  chevaux  et  de  s-eu  servir. 

Ilipion.  s-  m.  i/)ton.  Hippion  ;  nom  de  celui  qui 
enseigna  la  m(^decinc  à  Esculapc.  ||  Bot.  Hip- 
pion; genre  de  gentiances  renfermant  celles 
dont  l'entrée  de  la  corolle  est  barbue. 

■lipnn,  s.  f.  ip-na.  Rot.  Hypne;  genre  de  mous-  ] 
ses  garnies  de  feuilles,  comprenant  plus  de 
de  deux  cents  espèces,  originaires  d'Iiurope. 
Elles  forment  des  gazons  qui  tapissent  la  sur- 
face de  la  terre  ,  les  trous  des  arbres  et  les 
pierres. 

nipninl,  s.  m.  ipmaL  Hypmal;  sorte  d'aspic  dont 
la  piqûre  passe  pour  causer  un  sommeil  mortel. 

Hipnnlismo,  S.  m.  ipnalis-ma.  Magn.  Hvpnalis- 
me;  état  de  sommeil. 

iiipnenM,  s.  f.  pi.  ip-néass.  Bot.  Hypnées  ;  tribu 
de  la  famille  des  mousses  ,  qui  a  pour  type  le 
genre  hypne. =nypnées;  genre  dalgues  mari- 
nes renfermant  huit  espèces,  dont  la  plus  com- 
mune est  le  varech  spinuleux. 

nipnepopte,  S.  m.  ipnépop-té,  Magn.  llypnepop- 
te  ;  celui  qui  a  des  prévisions  pendant  son  som- 
meil. 

llipitinti-o,  s.  m.  ipnià-tro.  Magn.  Ilypniatre; 
celui  qui  prescrit  des  remèdes  en  dormant. 

aipnionirin,  s.  f.  ipniuni-ria.  Magn.  Uypnioni- 
rie  ;  sommeil  accompagné  de  songes. 

nipnobntasis,  s.  f.  ipnobata-ssiss.  Pathol.  Hyp- 
nobatase;  somnambulisme. 

Olpnobicpsin,  s.  f.  í/)no6íe/)-jía.  Magn.  Hypno- 
blepsie:  somnambulisme  lucide  des  personnes 
magnétisées. 

«ipnófilo,  In.  «dj.  ipno-flo.  Bot.  Hypnnphile;  qui 


croit  parnii  les  mousse-*. 

Uipiiorohin.  s.  Í.  ipnofn-bid.  Médec.  llypiiopho- 
bie  ;   Icri  eiir  pendant  le  sommeil. 

llipiiuri:>;ro.  en.  adj.  ipnnfu.lihu.  Médec.  llyp- 
;i<iphiil):(|iie;  (]ui  appartient  à  Ihypn  qiliobie. 

Illpndfubi»,  s.  m.  iptio-fnbo.  Myth.  grec.  Hypno- 
phohe  ;  -.iirnom  de  Bacchus,  comme  causant  de* 
Songes  elTrayanls. 

nipiiitsntfin,  s.  f.  ipnmjrnfi-a.  îly pnographie; 
de-cripiinii  traité  sur  le  sommeil. 

ilipndsrallr»,  en.  adj.  ipiv>  irii-fil.o.  Hypnogra- 
phiiini'  ;  ijui  est  relatif  a  IMiypnographie. 

Ilipiiii;:rar(i,  s.  m.  ipiin-tfiafo.  Il>  pnographe;  an- 
leur  ilMine  description  ,  d'un  traité  sur  le  som- 
meil. 1  .Magn.  Hymiiographe  ;  celui  qui  écrit  en 
donnant. 

Ilipiioiilo.  s.  f.  ipuo-idp.  Bot.  Ilypnoïde;  genre  df 
papav  éracées. 

llipii(»li>»ia.  s.  f.  ipnofog-hii.  Didact.  Ilypnolo- 
gie:  traité  du  sommeil.  |  llypnologie  ;  partie  de 
la  médecine  qui  traite  du  sommeil  cl  des  vei- 
lles. 

llipiioiria;icn,  s.  f.  ipnolng-hihd.  Médec.  Hypnolo- 
gHjiie  ;  partie  de  l'hygiène  qui  règle  la  durée  et 
l'heure  du  sommeil. 

llipiiolOKirn.cn-  adj.  ipnoloq-hiho.  Didarl.  Ilyp- 
nologique;  (jui  a  rapport  à  l'hypnologie. 

llipn(iloa(o,  s.  m.  ipno-lixjn.  Didact.  Hypnologue; 
auteur  d'un  traité  sur  le  sommeil.  ||  Uypnologuc; 
médecin  qui  s'occupe  parliculièramenl  de  l'hyp- 
nologie. 

■lipno.>(,  s.  m.  ip-nr)$s.  Myth.  gr.  Hypnos;  nom 
grec  du  dieu  du  soumeil. 

Bilpiiótico,  en.  adj.  J/nio-itVo.  Méd.  Hypnotique; 
se  dit  des  remèdes  rjui  provoquent  le  sommeil, 

llipi».  s.  m.  Hoquet;  mouvement  eonvulsif  et  in- 
lermitent  delestomac,  fort  incommode.  |  Estar 
con  el  hipo  mortal;  être  au  hoquet  de  la  mort, 
être  à  l'agimie,  au  moiuenl  d'expirer,  de  trépas- 
ser. Il  Fi:;.  Mover  à  hipo;  donner  le  hoquet,  con- 
fondre, embairasser,  couper  la  parole  (|  Hoquet; 
désir  ardent,  passion.  I|  Colère,  dépit ,  rage.  || 
Myth.  gr.  Hippo;  tille  de  l'Océan  et  de  Téthys. 
Il  Eipet.  Hippo;  serpent  d-.\IVi(|ue. 

■iipa-ii/.i>titt!i.  s.  m.  i-po-(tiola-to.  Chim.  Hvpo- 
azolate;  sel  produit  par  la  combii  aisan  de  l'aci- 
de hypo-azotatique  avec  une  base. 

ilipobntn.  s.  m.  .\nt.  grc.  Hippobate;  fruit  des 
magistrats  qui  gouvernèrent  l'île  d'Enbée  pen- 
dant un  certain  temps,  au  rapport  d'.Vrislole. 

HipobibnHnio.  S.  m.  ipobibas-mo.  Division  d'une 
équation  toute  algébrique  par  son  moindre  ter- 
me, dont  par  là  on  laisse  le  coëflicient  seul. 

Hipobln<4tético,  en.  ai\].ipoblasté-ti;o.  Bot.  Hy- 
poblaslétique;  se  dit  de  la  couche  inférieure  du 
thalle  on  blaslème  des  lichens  à  expansions  lar- 
ges et  étalées. 

Hipobln*ito,  s.  m.  Bot.  Hypoblasie;  corpscharnu. 
épais,  généralement  discoïde,  contenu  dans  une 
fossette  du  périsperme  des  graminées. 

nipoboüíeo.  s.  m.  ipibos-ko.  Entom.  Hippobos- 
que;  genre  de  diptères  qui  s'attachent  l'été  aux 
chevaux  et  aux  autres  animaux.  Toutes  les  espé- 
des  de  ce  genre  sont  parasites. 

Hipuboto,  s.  m.  ipobn-to.  Ant.  gr.  Hippobote; 
nom  que  quelques  critiques  proposent  de  subs- 
tituer à  Hippobate.  pour  désigner  les  magistrats 
de  l'île  d'Enbée.  Ils  prétendent    qu'on  les  choi- 


KIP 


ü'*l   — 


HIP 


sissait  parmi  It's  citoyens  assez  riches  pour 
nourrir  un  clievul.  ||  Hippohole;  celui  (|ui  nour- 
rit (les  chevaux,  qui  en  possède.  [|  llippote;  lieu 
oii  l'on  nourrit  des  chevaux,  haras. 
ili{i(tlsr»aii|iiio,  <|uin.  adj.  ¡¡lobran-lio.  Oonchyl. 
Hypobraiulie;  (jui  a  h-s  branchies  sous  le  corps. 
IlipuhraïKiiiioH.  S.  ni.  pi.  Conchyl.  lîypobran- 
ches;  faniilh"  de  mollusques  gastéropodes,  com- 
prenant ceux  qui  ont  les  branchies  placées  au 
dessous  du  corps. 

Ilipocnlicia,  s.  f.  ipokali-7.{a.  Bot.  Hypocalicie; 
éial  des  ¡liantes  dont  le  calice  est  inférieur  à 
l'ovaire.  |  Ilypocaliciet  classe  de  plantes  renfer- 
mant les  dicotylédones  apétales  à  étainincs  hy- 
pogines. 

ili|iocalipto,  s.  m.  ipoknlipto.  Bot.  Hypocalypte; 
arbrisseau  du  cap  de  Bunne-Kspérance. 

Hli>ociuiipo,  s. m.  ipo':ani-p».  .Myth.  ;;r.  Hippo- 
campe; se  dit  des  ciievaux  marins  à  deux  pieds 
qui  traînaient  le  char  de  Neptune  et  celui  de  (juel- 
ques  autres  divinités  marines.  ||  Ichthyol.  Hippo- 
campe; genre  de  poissons  qui  tiennent  de  la  for- 
me de  la  chenille  et  de  celle  du  cheval.  ||  Hippo- 
campe; poisson  du  genre  syngnatte.  |  Anat. 
Hippocampe  ;  émincncc  des  ventricules  du  cer- 
veau. 

lli|iocarl>úiiico,  oa.  adj.  ipolnirbuniko.  Chim. 
Hypocarbonique;  nom  que  (}ay-I.ussac  a  préposé 
de  donner  à  l'acide  oraluiue. 

HipocarciiK».  S.  m.  i/)o/car/.i-/io.Crust.  Hypocar- 
cin;  crustacé  fossile  qui  a  la  ligure  dune  tète  de 
cheval. 

Ilipornrpo,  s.  m.  ipnknr-pn.  Bot.  Hypocdrpc; 
partie  de  la  plante  sur  liujuelie  le  fruit  repose. 

IIlpocarpú;{co,  «oa.  adj.  ip<)ktirpa(¡-héú.  Bot. 
Hypocarpogé;qui  mûrit  ses  fruits  et  ses  graines 
sous  terre. 

■lipocaMláiieas.  s.  f.  pi.  ip>h<ista-néass;  Bot. 
Hipprcaslanées.  famille  de  plantes  ayant  pour 
type  le  marronier  d'Imle. 

Hipuea.Htáiico ,  m-a.  adj.  ipnkastu-tién.  Bot. 
Ilippocrtstaaé;  qui  ressemble  à  l'hipocastane,  ou 
niarrioner  d-lnde. 

Ilipooa.staiio,  s.  m.  t/)o/(a5ía-íio.  Bol.  Hippocas- 
lane,  nom  scientilique  du  marriouer  d'Inde. 

Ilipocaiarnia,  S.  f.  i]ii)kaliii-s¡ii.  Sléd.  Hypoca- 
tharsie,  purgation  douce,  insullisante. 

Blipocaiái-Hieo,  «-a.  adj.  ipnkalnr-si'io.  Méd.  Hy- 
pocatharsique;  qui  occassionnc  une  purgation 
douce. 

lllpoeiMstaiirn.  s.  m.  {¡xy/j'iitann-r'),  Mytho.  Hip- 
pocentaure; animal  fabuleux  qu'on  suppose  être 
moitié  homme  et  moitié  cheval.  |  llip  ocentaure; 
monstre  issu  d'un  centaure  et  d-unc  jument. 

IlipociMta,  s.  f.  ipi)7.\s--tn.  lîol.  Hypocisle;  ¡ilanle 
parasite  du  Midi  de  l'Kurope. 

UipociMtitlc  ,  s.  f.  \  .  IlipDcista. 

lllpocÍMtiflaN,  s.  m.  \ .  Hipocisla. 

liipitfÎHto,  s.  m.  V.  ¡HiiDcisla. 

Ilipoclñi-iro,  t'a.  adj.  ipol.lo-riko.  (",him.  Hypo- 
chloriquc;  nriuKiue  devrait  porter  l-oxide  o\y- 
chlorique,  alin  de  corres[tondre  à  la  nomencla- 
ture adaptée  pour  les  acules  du  soufre. 

■aiporno,  s.  m.  i/jo'.-ue.  Bot.  H)pochne;  genre  de 
I  hani|>igin)ns. 

uipociii'N.  s.  m.  pi.  Bol.  llypochnes;  seclion  de 
la  famille  des  muscédinées,  ayant  pour  type  le 
genre  livpochne. 

TOMO    V 


llipocoro.sÍH.  s.  f.  ipokofa-ssiis.  l'alhol.  Hvpoco- 
phose.  ou  llvpocophosie;  dureté  de  rouie,  sur- 
dité. 
Hipocondría,  s.  f.  ipnkondri-a.  Palhol.  Hvpo- 
condrie;  sorte  de  maladie,  ordinairement  de  lon- 
gue durée,  qui  rend  morose  et  bizarre,  et  dans 
laquelle  on  se  plaint  de  douleurs  variées,  de 
souffrances  excessives,  malgré  les  apparences 
d'une  santé  assez  bonne.  ||  H>pocondrie;  par  ex- 
tenlion,  toute  espèce  de  mélancolie  ou  de  tris- 
tesse profonde. 

IlipocoiKtriaco,  ca.  adj.  ipokondria-ho.  Pathol. 
Hypocondriaque;  (jui  appdi tient  l'hypocondrie; 
qui  est  atteint  d'hypocondnc.  I|  Fig.  Bizarre; 
d'humeur  inégale,  atrabilaire.  S'emploie  subs- 
taiitivenu'iif. 
lIlpoeoiMlrlal .  aá\.  ipokondrial.  Hypocondrial; 
qui  appartient  aux  hypocoinlres.  ¡1  Oriiilh.  /'Zu- 
mas Uipocondrialesi  plumes  hyiiocondriales;  se 
dit  des  plumes  qui  trouvent  sur  l'hypocondre. 
I  Zool.  Hypocondial;  se  dit  d'un  animal  dont 
les  côtés  du  corps  offrent  quelque  parliculiari- 
tés  de  coloration. 

Hipocóndrico,  ca.  adj.  ipukun-driko.  Hypocon- 
driíjuc;  qui  appartient  à  l'hypocondrie,  aux  hv- 
pocondres;  atteint  d'hypocondrie. 

Uipoeaiidrio,  s.  m.  ipukon-drio,  .\nal.  nypocon 
dre;  parties  latérales  de  la  région  supérieure  du 
bas  ventre  an-dessous  du  rebord  des  fausses  cô- 
tes, chez  les  mammifères  et  les  oiseaux.  ||  En- 
tom.  Hypocondre;  chez  les  insectes,  deux  por- 
tions de  segments,  qui  dans  quelques  genres, 
interviennent  entre  le  premier  segment  ventral 
et  la  partie  postérieure  de  l-arrière  poitrine, 

Hipocráiico,  s.  m.  ipokra-uéu.  l'athol.  Hypocrà- 
nc:  s'est  dtt  d'un  abcès  situe  sous  le  crâne. 

Ilipocraiiiaiio,  na.  adj.  i¡tokrania-no.  Anat.  Hy 
pocrànien;  qui  est  situé  sous  la  cr;\ne. 

Hipocras,  s.  m.  ipukrass.  Hypocras,  espèce  de 
liqueur;  espèce  de  liiiueur  faite,  avec  du  vin,  du 
sucre,  de  la  candie  et  de  nutres  ingrédients. 

Ilipocratea,  s.  f.  iptkra-téa.  Bot.  Hi()pocralee; 
genre  de  plantes  des  deux  Indes  cl  d'Afrique,  fa- 
tnille  dés  tcacées. 

Uipocratcácoo,  cea.  adj.  ipuhinlêa-céo.  adj.  Hy- 
potra'.éncé;  {[ui  ressemble  a  une  hypocratée. 

IlipocráteaM,  s.  f.  pi.  Bot.  Hippocralées;  famille 
de  plantes  ayant  pour  type  le  genre  hippocratée. 

Ilipocraterifornio,  aoj.  iponalérifur-mé.  Bot. 
Hippocrateriforiue;  (jui  a  la  forme  d'une  soucuu 
pe.  Il  ni[ipocratérifiirme  ;  se  dit  de  la  corolle, 
lorque  étant  monopétale  et  régulière,  elle  a  son 
tube  court  et  son  limbe  plane  et  peu  concave; 
comme  une  soucoupe  très-evaséi*;  des  stipules 
quai\d  elles  forment  un  tube  terminé  par  un  lim- 
be élargi  et  plane. 

■lipocrático,  Cil.  adj.  i/)o'.ra-ti'.o.  Palhol.  Uip- 
pocratKiue,  (jui  a  rapport  à  Hippocrate.  =Hippo- 
crati(|ue;  disci\)ie  ilHipprocitisme.  |  Cara  hipo- 
críili(¡uc;  face  hip¡iocrali(|ue  ;  altération  des 
traits  du  visage,  décrite  exactement  par  Hippo- 
crate, et  dont  les  principaux  $ym|)tôines  sont 
le  nez  eflilé,  les  yeux  enfoncés,  lestempes  di|>ri- 
mées,  les  oreilles  froides,  la  peau  du  front  nirte 
sèche  et  tendue,  le  teint  lívido  el  les  lèvres  sé- 
parées, froides  el  llasques. 

llipoc«-atÍNtu,  s.  m.  ipokralis-ta.  Palhol.  Ilippo- 
cratistc;   parlisant  d'Hippocrate.  tiirt»  le  méde- 

il 


lili' 


—  o 'ri  — 


IIIP 


nii.  II  llippiitralii|iie. 
llipoeratÍBAí-.  V.  n.    iiiukrítti/<ir.  \1\\í[>octu\\>v\  : 
coiifírer  If  litro  de  im-iloiin.  II  llipjiot  raliser;  m- 
tloiincr  pour  nuili'rin. 
lli|>orr«*iic,   s.  r.   i/)(i/irt'-n(*.  Mylli.    Hii»pocri'iii'; 
loiitaiiip  (lu  moni  lli-licoii  cuiivacrcc  nut  muses, 
t'i  (|UP  le  clicvai  I'»';«'Ose  íil  j.iillir  duii  roup  <lc 
p¡c(!.  II  Fif.'.  |)oís.  Haber  hcbid»  las  nguaj  de  lu 
Ilipóriene;  aM)ir  l)U   los  eaui  de;   l'Ilippoirèm'; 
ílrc  poclp,  avoir  le  ni'iiie   de  la  poósip,  ||  Con- 
rliyl.  Ilippocréni',  jifurc  de  roijuillcs  univalvos. 
Ilipôri-fiiitlaN  ,  V.  Hii>ucienidps. 
llipori-(*iii<lo<i,  s.  f.  pl.  ipolué-tùdéss.  Mylh.  Ilip- 
porrí^iiidcs,-  nom  doniu'  au\   muses  parce  (juc 
l'liipp(Krèno  lour  ítail  consacrée. 
Iliporrépidii,  S.  f.  ipuiiré-jiida.  IJol.  Ilippocrcpi- 
do;  {<ciiro  do  plantes  léj^utniiiacées ,  renfermant 
ciiK}  ou  SIX  espèces,  naturelles  d'turopo. 
IlipocrcHin,  s.  f.    t;)o/cri'sjii-a.  Hypocrisie;   vice 
qui  consiste  ù  alTecler  une   piété;  une  vertu,  un 
senliment  qu'on  n'a  pas.  |  Iconol.  llypocrisie:on 
la  représente  sous  la  lijíure  d'une  femme  pille, 
maii^reavec  une  chapelet  à  la  maimellemot  avec 
affectation  son  aumône  dans  un  tronc;  elle  a  les 
pieds  de  loup   cl   la   tcic    inclinée  el  couverte 
dun  voile. 
Hipócrita,  adj.  ipo-Wita.  Ilypoerile;  qui  affecte 
des  apparences  de  piété,  de  vertu,    de    probi- 
té, de  douceur,  d'honneur,  etc.  ||  Hypocrite;  qui 
annonce  l'hypocrisie.  |  Ilopocrile;  celui  ou  celle 
qui,  en  fait  de  vertu  ou  de  relif;ion.  feint  d-èlre 
ce  qu'il  n'est   pas.  ||  Hypocrite;  on    donne  plus  | 
particulèreuiont,  ce  nom  à  ces  hommes  conslam-  i 
ment   faux  et  pervers  qui,   sans   vertu  el  sans  j 
religion,   prétendent  faire  respeclor  en  eux  les 
plus  ¡grandes  vertus  et  l'amour  de  la  relijiion.  | 
Hypocrite;  qui  feint  d'avoir  un  caractère  qu'il 
n'a  pas.  H  Hypocrite;  cafard,  cagot,  bigot. 
iiipócritanicnto ,   adj.  ipo-kritamén-té.   D'une 

manière  hypocrite. 
i3Jpoci-»tioo  ,  en.  adj.  í/)«/,/í-f/ko.   inus.  Hypo- 
crite ;  qui  a  rapport  à  l'art  théâtral. 
uipucritilla  ,  adj.  dim.  de  IHpocrita. 
llipoci-itisiuo  ,  s.  m.  ipokritis-mo.    Néol.   Hypo- 
eritismc;  système  d'hypocrisie,  hypocrisie  rélié- 
chie,  systématique. 
Ilipóci-ito  ,  adj.  inus..V.  Hipócrita. 
Blipucritott ,  s.  m.  auíím.  de  Uipùcrita. 
Blipoetrniaiio  ,    Mylh.    IJippotecnien  ;    surnom 
dllorcule.  qui  tua  lcsche«aux  furieux  de  Dio- 
mède. 
Uipoetoii  ,  s.   m.  Erpjt.   Hypocbthon;  genre  de 

reptiles  batraciens. 
siipuilùrtilo,  s.  m.  //)oí/n/i-íí/í).()rnilh.  Hypodac- 
lyle;  dessous  de  chaque  doigt  de  la  patte  d'un 
oiseau. 
nipodamas  ,  s.  m.  Myth.  Hypodamas;  père  de 
l'érimèle  ,  précipita  sa  tille  dans  la  mer  .  parce 
quelle  s'était  laissé  séduire  par  Archèloiis. 
uipodamia  ,  s.  f.  ipoda-mia.  IMyth.  grec.  Hippo- 
damie  ;  fille  d'^Enomaiis ,  fui  promise  par  Sun 
père  à  celui  qui  le  vanicrait  à  la  course  des  chars. 
Pélops  .  l'ayant  emporté  par  une  fraude  épousa 
Hippodamie.  dont  il  eut  trois  lus.  ||  Hippodamie; 
jeuneCdle  desLapilesqui  épousa  Pirithoiis.  Pen- 
dant les  fêtes  nupUales,  le  Centaure  Eryte  ayant 
voulu  lui  faire  violence  .  fut  tué  |  ar  Chéssé.  Il 
Hippodaroic  ;  surnommée  lîriséis,   ciiplive  d'A- 


(  hillc  .  toi  la  (  iiuse  de  la  (|uerelle  di  |ii  inre  avec 
AgaiiKinnon. 
■Itpoilcriiiluiiu,  lia.  adj.  ipodéntiia-no.  Bot.  Hy- 
podciiMirii  ;  qui  croît  suus  l'épidermc  des  vé- 
gélouv. 
iiipoilrriiiiunoH  ,   S.  m.  pl.   Uot  Hypodermiens; 
^'roupcdechampignons  qui  ont  pour  type  le  ^en- 
rc  ti\  poderme. 
ilipudcrmiN  .  S.  m.  ipiidér-miss.   Fntom.   Hypo- 
dermo  ;  |>eau  (pii  garnit  les  élytrcs  des  insectes 
coléoptères;  elle  est  agréablement  colorée  dans 
(luelques  espèces,  il  Bot.  Hypodcrme  ;   genre  de 
chunipignons  qui  croissent  sous  l'épidermc  des 
>égel;iux. 
Ilipodeto,  s. m.  ipodé-to.  Myth.  Hi|i|iodéie;  sur- 
nom d'Hercule.  On  prétend  qu'Hercule  Hi|qi(idé- 
te  avait  attaché  ensemble  les  claMaux  desOrcho- 
méniens,    lorsque  ceux-ci  vinrent  alla(iuer   les 
Hcoliens. 
llipudiràrpeaM,  s.  f.  pl.  ip:idiliar-péass.  Bot.  Hy- 
podicarpées  ;  classe  de  (liantes  phanérocotylédo- 
nes  complètes,  périgynes  comprenant  celles  qui 
(iril  deux  pistils  et  deux  ovaires  réunis  ,  comme 
les  caprifoliáceos,  les  rubiacées,  etc. 
llip(>dirái-p(*o  ,  poa.  adj.  ipttdiUar-pt-o.  Bot.  Ily- 

(lodicarpè;  (jui  a  deux  ovaires  inferes. 
llipodrÍM  ,  s.  m.  ipo-diiss.   Bol.  Hypodrys;  espè- 
ce de  champignon  comestible  ijui  croit  près  des 
chênes. 
■■ipndrninryon  ,  s.  m.  ipndriitnriou.  (Ihron.  Hip- 
podroméion  ;   nom  du  soptièmi'  mitis    des  Ben- 
lieens  .  (¡ui  répondait  au  mois  de  juin. 
GBipodi-oiiiia  ,  ■>.[.  i})i)ili(itiii-(i.  Didacl.  Uippodro- 
mie  ;  course  dechoaux  ilans  un  hi|)podroine.  || 
Hipodroniie;  art  de  diriger  les  chevauv. 
Uiprdroiiio,  s.  m.  ipodro-mo.  Hippodrome;  lieu, 
ciique  disposé  pour   les  courses  des  chevaux  et 
des  chars.  ||  Hippodrome;  se  dit  surtout  on  par- 
lant des  exercices  et  des  jeux  publics  de   l'anti- 
quité. Il  Archit.  Hippodrome;  espace  oblong, dres- 
sé à  peu  près  de  niveau  ,    et   terminé  aux   deux 
bouts  par  des  hémicycles  ,  comme  les  hippodro- 
mes qui  servaieul  aux  courses  des   chevaux.  || 
Hippodrome  ;   place  de  Constantiiiople  qui  fut 
destinée  par  i'emperonr  Sévère  aux  courses  des 
chevaux. 
Ilipoéiiiictt.  s.  f.  ipor-mikn.  Pathol.  Hypo-Hémi- 
que;   innammalion  chronique  ou  lente  du  sang. 
ifliporaoN  ,  s.  m.  ipofn-éss.  Bot.   Hippophaès;  ar- 
brisseau des  Alpes  qui  fournit  une  gomme  au- 
I      trefois  employée  dans  l'art  vélèrinaire. 

Hipniasiu,  s.  f.  ipúfa¡]-hia.  Didact.  Hippophagie; 
i      habitude  de  se  nourrir  de  chair  de  cheval. 

Ilipoíásic»,  on.  adj.  ipofiuj-hV o,  Didacl.  Hippo 
j      phagiquc;  «¡ui  a  rajiport  à  l'hippophagie. 

SI¡¡tñrnso  ,  «¡1.  adj.   ipo-farjo.  Didact.  Hippopha- 
1      ge  ;  qui  mange  de  la   chair   de  cheval,  ü  Hippo- 
phage;    surnom    que  les  Grecs  ont  donne  aux 
j      Srytes  parce  qu'ils  mangeaient  la  chair  de  leurs 
chevaux.  |  S'emploie  aussi  substantivement. 
uiporaiu».    s.  m.  ipofa-mo.  Ant.   Hippophamo; 
ni>m  que  quelques  historiens  donnent  à  l'époque 
pc'.iilani   laquelle  les  Amazones    recevaient  les 
lionimes  .  aliii  de  perpétuer  leur  race. 
llip<ifariii;;(>.  s.  {.  i])nfari)tn(]-lié.  Entom.  Hyp- 
popharinx;   appendice   solide   du   pharinx  chez 
quehiues  insccles  hyménoptères, 
isipóíasiíi.  s.  f.  ipn-fassiss.  Pathol.  Hypopha.s\- 


HIP 


—  GW  — 


nir 


riat  de  l'œil ,  lois(ju'(m  n'en  voil  qtit;  li;  l>i¡iiu' 
,1  Iravcrs  les  paiipuMes  onli'<Hivciti-s. 
■fii|M>rc(o.  s.  m.  ijinfii-lo^  llist-  lly|»j)()|>li(;le  ;  piè- 
tre do  .lupitcr  (|iii  CDmimiiiicitiiiii  au  peuple  les 
oiaoU's  (ic  la  divinité.  Dans  un  sens  aiiali)^iie 
s'entend  pdur  un  interprelateur  iiucltoniiue, 
Uiport'Mto,    s.    m.  ipofés-lo.   Bol.    llipi'opiiesli^; 

plante  ((ui  sert   aux  foulons. 
nipona,  s.  f.  i/)o-/ia.  Bol.  Ilippophic;  plante   qui 

produit  des  grappes  comme  4e  lierre. 
Ilip«'>(il»  ,  s.  f.  Bol.   Hypopliylle  ;  genre  d'algues 

marines. 
nipoliliiin.t,  s.  r.  pi.  ípofili-nass.  Bol-  Hypophyl- 
lines;  seilion  de  plantes  de  la  famille  des  hcp- 
lali(iues. 
HipofllocMi-po ,    adj.    ipofilokar-po.    Bol.    llypo- 
phylloearpe  ;   plante  donl  le  l'ruil  vient  sous  les 
icuilles. 
Hipofilorai-paN,  s.  f.  pi.  Bol.  Ilypophyllocarpos: 
groupe  ou  classe  de  mousses  ,  renfermant  celles 
dont  le  fruil  vient  sous  les  feuilles   accessoires. 
HipolilocMporniatoNii,  adj.  f.   ipnfdoéspcrmaíu- 
ssa.    Bol.   Hypopliyllo-spermalcuse  ;  se   dil  des 
piaules  dont  les  graines  se   Irouvenl   entre  les 
feuilles. 
HipóflMiM,  s.f.  ipo-fississ.  .KW'il.  /iypophyse;  por- 
tion dé  substance  cérébrale  qui  circonscrit  l'in- 
fundibulum.  ||  l'athol.  ffypophyse;  un  des  noms 
de  la  calaracte. 
HÍpoflcodiu  ,  din.  adj.    iiiojhio-dio.    Bot.    f/ypo- 
plilC'ode;  qui  croît  sus  l'épiderme  des  végétaux. 
Hipórorn,  s.  f.   ipo-fora.  Rhél.   //ypophore.    V. 
Ob;ieccion.  |  Palhol.  //ypophore;  ulcère  profond 
el  iislulcux. 
HiporoNrato,  s.  m.  ipofosfa-to.  Chi.n.  Hypophos- 
phalc;  sel  produit  parla  combinaison  de  l'acide 
hypophosphorique  avec  une  base  salifiable. 
nipofoMilto.  s.  m.  (pofosjî-to.  Chim.  //ypophos- 
pliite  ;  sel  produil  par  la  combinaison  de  l'acide 
liypophosphoreux  avec  une  base  saliliable. 
UipofoMrórico,  Cl»,  adj.  ipnfosfo-ril.o.  Chim.  ííy- 
popliospliorique;  un  des  oxacides  de  phosphore 
qu'on  a  regardé  comme  un   acide   el   qui  n'esl 
qu'une  combinaison  de  l'acide  pliosphoriciue  el 
de  l'acide  phosphoreux. 
HipofoNfoi'ONo ,   un.  adj.    ipofosforo- ssu.  Chim. 
i/ypophosphoreux  ;    caliricalion  du  premier  des 
trois  acides  que  produil  le  phosphore   mis    en 
conlacl  avec  l'oxigéne. 
Hipoflaltnia .  s.  f.  ipnflal-niia.  l'athol.  /fypoph- 
thalinie:  inllammation  delà  partie  inférieure  de 
l'(cil. 
■lipoftúlniicu,  ca.  adj.  iprifldl-miko.  l'aihol.  Ii\- 

pophthalmique  ;  qui  concerne  l'hypophtalmie. 
Ilipoftaliiio.iiia.  adj.  ipoflnl-mo. Crust.  //ypoph- 
Ihalme  ;  crustacé  donl  les  yeux  se  Irouvenl  sur 
In  partie  inférieure  de  la  face. 
IliportnlnioM,    s.  m.  pi.    ipoflal-moss.   //ypoph- 
thalmes  ;  fannllede  crustacés  décapodes  macru- 
res  ;   renfermant  ceux  iiui  onl  les  yeux  pr(  s  de 
leur  insertion. 
■lipo«áN(ripo,  CM.  adj.  ipoijns-lriko.  Anal,  i/y- 
pogaslriijue  ;  <jui  apparlienl  à  la  r<^gion  de  l'hy- 
\togastre. 
IlipoKaMtrio  ,  s.  m.ipnipis-lru).  Bnal-.   /fypogas- 
Ire  ;  partie  inférieure  du  bas  ventre.  ||  Bol    li\ - 
pogaslre;  stipule  des  jiii-ermannie>-. 
Hipog«i»(ro.  V.  llipixtastrio. 


IIH»o«iistr»cfl«  ,  »/w</a«iro/.é-it'.  (Im.  //\pugas- 
tro.elle;  hernie  qui  se  représenle  dans  là  région 
de  Ihypogaslre. 
llipn:;aN(r(>nervin,  s,  f.  ipogaslronér-via.  Va- 
thol.  //ypogaslronervie;  diminulion  nerveuse  de 
l'estomac. 
IlipnuaMtrorexia ,  s.  f-  ip'};)a.'stioréL-sia.  Chir. 
//ypo^aslrorexie;  déchirure  qui  a  lieu  dans  l,i 
|)ariie  inférieure  du  bas-venlre. 
ilipi'tjKeo  ,  ;feu.'ai\].  ipo{i-hé().  Bol.  Wypogéc  ;  qui 
est  sous  terre  ,  ou  qui  se  développe  sous  Ierre. 
I  Cotikilon  hipogeo  ;  colylédon  hypogé  ;  qui  se 
lient  sous  terre  au  lemps  de  la  germinalion.-.- 
Planla  hipógea  ;  pl.mte  hypogée  ;  piaule  qui 
après  avoir  fleuri  à  l'air  ,  enfonce  ses  pédoncules 
en  terre  .  pour  que  les  fruits  y  mûrissent,  com- 
me le  trèfle  souterrain,  ou  donl  il  n'y  a  que  les 
fleurs  enterrées  dans  le  sol  qui  [tarviennenl  á 
mûrir  leurs  graines  ,  comme  l'arachnide  hypo- 
gée, la  roaiuizée  souterraine.  ||  s.  m.  .\rchil.  i/y- 
pogce;  souterrain.  I|  .\slrol.  //ypogéc;  point  que 
les  anciens  astronomes  supposaient  sous  la  ter- 
re. Il  ííipófjea.  s.  f.  Conchyl.  Wypogce  ;  genre  de 
mollusques  qui  a  pour  type  les  animaux  du  gen- 
re solar,  pholade  .  sanguinolaire  et  pandore. 
liipo;;(>uii,  s.  m. //elminl.  //ypogéon  ;  genre   de 

vers  à  sang  rouge. 
HipoKCîsis  ,  s.  f.   ipofj-hé'Ssiss.   Bot.  /Zypogése; 

espèce  d'herbe  qui  pousse  sur  les  toits. 
Ilipouinoir.  iica.  adj.  ipnq-lii~néo.  Bot.  f/ypogy- 
ne;  qui  s'insère  au-dessous  de  l'ovaire.  ||  /7ypo- 
gyne  ;  se  dil  de  la  corolle  quand  elle  prend  nais- 
sance sous  l'ovaire  comme  dans  le  cheiranthe; 
les  élainines  ,  lorsqu'elles  sont  fixées  sur  le  ré- 
ceptacle, soit  plus  bas  que  l'ovaire  ,   soit  au  ni- 
veau de  sa  base;  des  pétales  quand  ils  naissent 
d'un  lorus   réduit  à  une  zone  étroite  située  sous 
l'ovaire. 
llipo«inia,s.  f.  ipog-hi-nia.   Bot,  /iypogyiiie  ;  é- 
lal  d'une  partie  de  la  fleur  qui  s'ensère .sous  l'o- 
vaire. 
iiipaeiiiiro  ,  oa.  adj.  ipoii-hi-tiiko.  Bot.  Hypogy- 
nique  ;  se  dil  de  l'inseriion   des   étamincs  ,  des 
pétales  ou  de  la  corrotle  staminifère  ,  quand    le 
poinl  d'attache  est  en  contact,  soit  avec  la  base  de 
l'ovaire  libre,  si  celui-ci  est  fixé  par  celte  base, 
el    sans  podogyne,  au  fond  de  la  fleur  ,  comme 
dans  les  liliacéès,  soil  avec  un  polyphore  ,  soil 
avec  la  circonférence  de  l'ovaire  même. 
Iliposipoi»,  s.  m.  pi.  rhilol.  Ilippouytes;   peuple 
composé  d'hommes  à  trois   tètes,  ailes  el  mon- 
tés sur  des  vautours,  que  Lucien  place  dans  la 
lune. 
lllpo«l4iNa,  s.f.  i>(».'//'>-isa.Bol.  //vpoglosse;  nom 
(jue  les  anciens  donnaient  a  la  piaule  que   l'on 
croit  être  la  même  ipie  le  laurier  d'Alexandrie. 
Kipo^loMlda.s.f.  i/i().//(..<ii-(/(/.  Palhol  //ypoglos- 
side  ;  inflammation  ou  exulccralion  sous  la   lan- 

glU'. 

iiipoKioNlN,s.  f.  iporflo-ssits.  Anal,  iiypoglossis; 

partie  inférieure  de  la  langue. 

ilIpuxIoMn,  Hit.  adj.  ipoijlo-sso.  Anat.  J/ypoglos- 
se;  se  dil  des  nerfs  qui  >e  distribuent  à  la  langue 
el  qui  servent  à  la  rendre  l'organe  du  goùl.  Il 
Bol.  //ypoglosse  ;  se  dil  des  plantes  qui  portent 
une  languette  sur  le  milieu  de  leurs  feuilles.  Il 
S'emploie  substantivement  au  masculin- 

lllpOKitntiii .  s.  f.  ipog-nali-a.  Anat.   //vpngna- 


HIP 


-  <)V'i  _ 


llll< 


tliir  ;  iiiipluiilalidii  (l'iiiir  lilc   rudiineilluirc    sur 
la  machoirt!  inrcriciiir. 
llipoKiiátlco,  ou.  ndj.  ipinj-ua-liho.   Anat.  //y- 
|)oj.'nnti(|ii»';   qui  (iffro  Ir-s  caracti^rcs   île   l'hy- 
Itdgiinthic. 
■lipoKiiiito.   ;>.   m.  ipdfi'tKt-lo.  Anal.  //y[M)i:iia- 
tlic  ;  inonslio  <|ni  |iorlt'  iiiio  U^lc  rndiinciilairc  h 
l'cxInniiU'  (le  la  uiDclioiro  inlV-ririire. 
nipOKDiKi,  s.  m.  lii)l.lly|)i>(;onp;   partie    nu'inhra- 
nPii'ir  sitni'o  au-tlfssmis  lies  organes   génitaux, 
dans  les  plantos. 
UipoKi-ifo,   s.  ni.    Ilippogripbo;  cheval   ral)iilciu 

i]u'(in  siijipose  ailé. 
UipofcrÓNlido,  s.  m.  Hol.  Ilippogroslidc;  paiiicaul 

ouvert. 
lli|i<>luÍN.  s.  m.  Ornitli.    Ilippulaïs;    lunn   tie   plu- 
sieurs fauvettes  et    pouillots. 
llipolaitÎN.  s.  f.    Mylh.    gr.    Ilipiiolaiti-:  surnom 
sous  lequel   Minerve    était  adorée    à  y/ippola, 
ville  (le  F.aconie. 
Hipn|ii|iata.  s.  f.  Hot.  Ilippolapallie;  patieneesau- 
va;re.  rhuharde  des  moines.  — ||y(iolapatlie;  nom 
tjue  les  (îrecs  donnaient  à  uue  espère   de   rlui- 
liarbe. 
uipolona,  s.  I'.  Bot.  Ilypolèiie;  {^enrc  de   plantes 

de  la  Nouvelle-//ollaiide. 
Uipoleou,  s.  m.  Enlom.  Hypoiéon;  genre  Je  dip- 
tères, 
llipolópiaa.  s.  f.  I>ot.  Hypolépide:  plante  dueap 

de  Ronne-Espéranee. 
llipolcpsis,  s.  f.  Rot.  //vpolepsis;   plante  parasite 

personnée  du  eap  du  Honne-Kspéranee. 
Ilipolciiro,  on.  adj.   llyiioleuquo;  qui  ala  partie 

inférieure  du  corps  blanche, 
llipoliciann,  s.  f.   INIyth.   Hyppolytienne;   surnom 

de  Vénus 
Hipolicioii,  s.  m.Aiit.  ixr,  llyppolytion  ;  temple 
que  Thésée  fil  bûtir  près  defrezéiieen  l'honneur 
de  Vénus,  el  où  elle  se  rendait  pour  voir  llip- 
polyle  exercer  ses  chevaux  dans  une  planic  voi- 
sine. Selon  quelques  auteurs  lllippolytion  fut 
élevé  par  Diomède  en  l'honneur  du  fils  de  Thé- 
sée. 
Blipolipn<a  ,   S.  m.   ipolipa-la.   Rot.  Hypolipate; 

qui  vit  SOUS  les  pierres. 
Hipólita,  s.  f.   Hippolithe;  pierre   jaune    qui   se 
trouve  dans  la  vésicule  du  fiel,  dans  les  intes- 
tins el   dans  la  vessie  du  cheval. 
Hipólito,  tn,  aà].  ipoli-to.  Hisl.  nat.  Hvpolithe; 

qui  vit  sous  les  pierres. 
Hipólito,  s.  m.    Myth.  gr.  Hyppolyle;  fils  de  Thé- 
sée et  d'une  Amazone.  Ce  jeune  prince  ayant 
dédaigné  l'amour  de  sa  belle-mère,  celle-ci  l'ac- 
<'usa   au  près  de  Tésée  d'avoir  voulu  lui   faire 
violence.  Thésée  chargea  Neptune  de  sa  vengeaii- 
<e;  et   ce  dieu  envoya  un  monstre  marin  qui  ef- 
fraya les  chevaux  d'Hippolyte  et  causa  sa  mort. 
I  Philol;  Hyppolyte;  titre  dune  tragédie  d'Euri- 
pide et  d'une  tragédie  de  Sénèque,  dont  le  sujet 
est  le  même  que  celui  de  laPhèdre  de  Racine. 
Hipolitrp.   s.  m.  ipoU-tré.  Rot.  Hvpolvtre  ;  gen- 
re de  plantes  cypéroides. 
nipomancia.  s.l  Ani.  gr.  Hvppomancie;  divina- 
tion par  le   hennissement  el    les  mouvements 
les  chevaux,  en  usage  chez  les  Celtes  et  chez  les 
Scythes. 
niponiánea»   s     f  pi.  Rot.  Hippomanées;  .section 
de  plante»  de  la  familledeseuphorbia.ée«.  ayant 


jniur  type  le  genre  liippoiiiaiie. 
iilponiaiirN.  s.  m.  Ilippunianes;  substance  (|ni  en- 
trait dans  la  composition  desaneiens  ¡diillres.  \) 
llippomaiie;    substance  cjui  déroule  de  certaines 
parties  dc.jumenl.s, 
llipoiiinniu.    s.  f.   ipomttni-a.  Ilippirmanie;    goût 
passionné  pour  les  chevaux.  ||  .\rt  vêler.  Ilippo- 
mnnie;  esiicce  de  frénésie  ou   de  rage  qui   atta- 
que que|(|uefois  le  cheval. 
Hipoiiiiinlrii,  s.  f.  Itoi,  lli|i|iomanique;    genre  de 
plantt-  \  inénciise  du  ('liili.  i|ui  croit  dans  les  pà- 
lurnges.  I-^Uc  est  un  pnisim  pour  liv^  chevaux. 
Illpotitano,  adj.  llipponiane  ;    si-  dit   (|ue|(iuefoi» 
d'une  |)ei  sonne  (|ui  a   une  passion  ¡lour  les  che- 
vaux, (jui    monte  trcs-souvent  ù  cheval.  S'em- 
ploie sulwtantivement. 
nipoiiiáiitJco,  ra.  adj.  et  s.  Ilippomancien;  (|ui  a 
ra|ip(irt    à    rili|ipomani  ie;  (|ui   pratique   l'hip- 
poniancie. 
¡  HipogiMicati-n,  s.  f.  Bol.  Iliiipomarathre;  genre  de 
I      plantes  du  littoral  de  la  Méditerranée. 
;  iliponu'-lido,  s.  {'.  I))i(irnê-li<lé.    Rot.  llippomélide; 
genre  de  plantes  établi  par  les  anciens.  Les  bo- 
tanislesdu  XVIII  siècle  les  rapportent  à  une  es- 
liere d'alisier. 
'  Hipoitu-liM,  s.  m.   Roi.  Ilippomélis;  espèce  d'a- 
I      lisier. 

!  Hipoiiic'iio.  s.  m.  Mylh.  Ilipjifunène,  fils  de  Ma- 
¡      carius.  s'était  retiié  dans  les  bois  pour  fuir  les 
j      femmes,  mais  ayant   rencontré    .\lalante,  il   la 
I      îuivil.  la  vamiuet  à  la  course  eu  jetlant  despom- 
!      mes  d'or  sur  son  chemin,  el   l'éponsa. 
I  HipoeiiirmocioM,  s.  m.  pi.    Philol.  Uippomyrmè- 
I      ces  ,-   nom  d'un  peuple  imaginaire  que  Lucien 
j      place  dans  le  snU  il.  Les  hypponiyrmèces  étaient 
j      montés  sur  d'énormes  fourmis  ailées. 
Hipoiiincmo.  s.m.  iponmé-mo.  Ilist.anc.IIypom- 
nème;  comment  aires,  glose.  ||  Iivpomnèmes,  mé- 
moires. 
niiiomociioii,  s.  m.    rhys.   anc.   Hypomochion; 

jioint  d'appui  d'un  levier. 
nipoRiolso.   «n-  ailj'  -^"'-  Hippomolque;  dit  des 
Scythes  qui  se  nourissaienl    du  l:iit  de  leurs  ju- 
ments. S'emploie  substantivement. 
Ilipnir.nialro,  s.  i.ipuviora-tro.  Fenouil  sauvage. 
Bipoirn.  s.    f.    Géog.  anc.  Ifippone;  ville  de   Nu- 
midie  sur  la  mer  intérieure.  S.  Augustin  futévé- 
que  de  cette  ville    aujour  d'Iiui  Bone.   \\   Myth. 
Hippone:  divinité  qui   présidait   aux  chevaux  et 
aux  élahles,  el  qui  était  honorée  par  les  gens  de 
la  campagne. 
Hipoiiaoto.s.m.  Litl.  anc.  Hipponacte,  se  dit  d'u- 
ne espèce  de  vers  ïambique.dont  le  dernier  pied 
au  lieu  d'cire  un  ïambe  est  un  spondée.  Il  Hip- 
ponacte; se  dit  d'un  vers  ïambique  auquel  on  ajou- 
te un  antibacchique,  c'est-à-dire  une  brève  et 
deux  longues. 
Hipnnnrtorin.s.  f.  Chir.  //^yiianarlhécie;  procédé 
curât  if  des  fra<  tures,  dans  le(|uel  (,n  n'emploie 
qu'une  seule  ate  lie  placée  sous  le  membre  lésé. 
nipoiiaitécico,  ca.  adj.  Chir.  /iyponarthéciquc; 

qui  a  rapport   .i  l'hyponathécie. 
Hipoiiicio,  s.  m.  iponi-rio.   (lonchyl.    //ypponice; 

gcnse  de  coquilles  univalves. 
Dioociiti-ico,  eu.  adj.  Cliim.  //yponitrique;  se  dit 
d'un  sel  résultant    delà  (ombinaison  de  l'aci- 
de hypomlreux  avec  une  base  salifiable. 
nipoititi-oMO,  Kii.  adj.  iponifro-sso.  Chim.  flypo- 


HIP 


—  Gk.^  — 


HIP 


iiitroux;  se  dit  d'un  acidt;  qui  porte  aussi  le  nom 
de  protoiPidn  du  azote;  proloscydc  d'azote. 
Hipogioe,  s.  f.  Mylii.  //ipoiioc;  unedcs  Néréidoes. 
liiposiof,  s.  m.  Eiitoin,  l/ipponoc;  espèce  de  pa- 
pillon. 
PaipoiioiiK,  s.  m.  ipono-iiss.   Myth.   //ypponoiis; 
fils  d"//('rcuk'.  Sur  l'ordic  d'un  oracle,  il  se  pré- 
ii()ila  diiiis  le  l'eu  avec  son  kère  .Vdrasic. 
nipotoiiM.   s.   m.  Mylh.  //ippDilioiis;  (ils  de  Nep- 
tune et  d'.Vlopc,  l'ut  exposé  d'abord  par  sa  mè- 
re et  une  seconde  fois   par  son    aieul   maternel  i 
Céreyon,  mais   une  jument  le  nourrit.  1 

ilipopiitoSosia.,  s.    f.   Didart.   //ippopathologic; 

pathoiof-'ie  du   cheval. 
HipuputoU'teiro,  ca.  adj.  í/)o/)ufoío-(//n7fo.  Didac. 
i/ippopathologiijue;   qui  a  rapport  à  l'Iiippopa- 
tholoffie. 
llipopittaloslNta,  s.  m.  Didact.  7/ippopathülo- 

giste;    celui  qui  s'occupe  diiippopalliologie. 
MipopntóloKO.    V.  JIi¡)oii(il()lo¡iisla. 
iii(3)>piMlio,  S.  m.  l'haim.  //ypopédium;  cataplas- 
me  pour  l"appli(jucr   à  la  planíe  du  pied. 
Ilipu:>e!(lila,  s.  f.  ipopél-tidd.  Bot.  //ypopeltide; 

genre  de  fougères. 
Hip:>)iero.<>i,  s.  m.  pi.  í/)o/)¿-rüí. //yppopère>; bou- 
goltcs  (le  cuir  (pron  met  sur  un  cheval  au  lieu 
de    Valise. 
■lipopet«'ilea,  adj.  Bot.    fiypopctalc;  dont  les  pé- 
tales s-insércnl  sou?,  l'uvaire. 
Ilipopctalia,   s.    f.  Bot.  /iipnpélalie;   état   d'une 
plante  dont  b  corolle  s'insère    sous  l'ovaire. = 
i/ypopélalic;  classe  de   plantes  comprenant  les 
dicotylédones  polipélales,    à  étamincs  hypogy- 
nes. 
nipopetáiico,  ca.  adj.  ipnpéta-liko.   Bot.  Hypo- 

pétaliqne;   qui  a  appartient  à  l'hyppopélale. 
Ilipo-p{cro(ó\ioo,  adj.  Ipnpi  rotols-ssi'.o.  Chuii. 
ilypo-pocroloxi(iue  :  se  dit  d"un  acide   troiixé 
dans  la  coque  du  levant. 
llipopioii,  s.   m.  l'olhol.  Ilypopyon  ;  abcès  dans 
l'é[)aisseur  de  de  la  cornée  transparente  ou  dans 
les  chambres  de  l'œil. 
Ilipopirro,  ri-a.  adj.  ipopi-rro.  Zool.  Ilypopyrhe; 

(jueest  de  couleur  rousse  en  dessous. 
Ilipopo,  pa.  adj.  i/)o-/)o.Zool.  Ilyppope;  qui  a  un 
pied  de  cheval.  |  Hypopc;  qui  ressemble  au  pied 
du  cheval. 
Ilipopo.  s.  m.  Conchyl.  Ilyppope:  genre  de  coquil- 
les bivalves  de  la  mer  des  Indes,  ne  renfermant 
tiu'uiu-   seule   espèce,  i  Enlom.    llypope  ;  genre 
d'acarides. 
lllpopoilironiio ,  adj.  Zool.  Hyppopodiforme;  qui 

ressemble  ;i  un  sabot  de  cheval. 
llipopotaiiiiaiio,  lia.  adj.  ipi>pnt(itnia-nn.  Mamm. 
llijqiopotamiens:  classe  de  mamil'ères  ayant  pour 
type  le  genre  hippopotame. 
Blipopotaiiao.  s.  m.  ipnpn-tannK  Mamm.   Hyppo- 
polame;   ¡icnre  de   la  famille  des  pachydermes 
ordinaires. 
■iipupóioiiio  .  s.  m.  Mamm.  Ilyppopolome-.  goure 
tie   mammifères  d-iin    naturel    stnpnle  et  gros- 
sier, cl  qui  se  rapprochent  beaucoup  du  cochon. 
Klipó«iulla.   s.    f.  ipo-hila.    lîot.  Ilypochyle;  par- 

iiilerieure  du  tablier  des  orchidées. 
inipiMiiiiiiio  ,    s.  m.  i/)(i-ki/>i(».  Mypocbyme:  épan- 
cliement  d'humeur  e|>aisse  danVie  globe  derivil. 

IIÍP'I<|<||MÍN.   \  .    llÍptil¡H¡m<>. 

tlSpo(|iií.<4(Í4los.  V.  Wipov^stidos. 


Illporl.4  ,   s.    f.    ipo-ris.    Bot.  Ilyporhi";  :  genre  de 

plantes. 
lliporita   s.  f.  ipiri-ta.  Miner.  Mypporile  ;  pierre 
argileuse  qui  a  la  forme  d  une  queue  de  ciiexal. 
Iliporiticu,   ca.  ad.  ipnri-likn.  Art.  miht.  llypo- 
ryctique;  se  dit  Mes  opérations  militaires  qui  se 
font  :.u  moyen  des  mines. 
llipor(|ut>iiiá  ,s.  m.  ipurlé-ma.  Lilt.  anc.  Hypor- 
clieme;   poème  grec  composé  de  diverses  sortes 
d."  vers  fort  courts  et  remplis  de  [licds  pyrrhi- 
ques. 
IlipotipOMi!» ,  s.   f.  ipotipo-ssisx.  Uypotipose;  fi- 
gure  de  rélhorique  par  lajuelle  on  fait  la  des- 
cription énergique d  une  chose. 
lilpi-o,  s.  m.  ip/)ro.  Bol.  Ilyppro  ;  espèce  de  peu- 
plier. 
iliptá;;can.  s.  f.  pi.  ipta-qhéttss.  Bot.  Hyptagées; 
tribu  de  la  fam.lle  des  malpighiacécs  qui  a  pour 
type  le  genre  hiptage. 
Hiptast'O  .  **"•  a<ij-  i¡>ta-(jhéo.  Bol.  Hyptagè;  (jiri 

ressemblé  à  l'hiptage. 
iliptaso  .  s.  m.  ipta-  (jo.  Bot.  Ilyptage  ;  arbre  des 
Indes  Orientales,  dont  les  (leurs  ,  ^\\\\  sont  d-u- 
i;p  extrême  beauté,  sont   eoiployées  par  ks  na- 
turels à  parer  les  autels  de  leurs  dieuT. 
Ilipiii-ato  ,   s.  m.  ipnura-to.  Chiin.  Hypurate;  sel 
produit  par  la  Combinaison   de  hacide  hypuri- 
que  avec  une  base  saliliable. 
giipùfiRO  ,  adj.  m.  ipon-ri  o.  Chim.  Hypurique; 
se  dit   d-un  acide   qui    existe  dans  l'urine  des 
animaux  hervivores  en  général 
iiipiii-iilo,  s.  f.   ipon-ridé.    Hypuride  :  genre  de 
plantes  aquatiques  d'Europe  qui  rcnfermentdes 
es|)éces  de  prèles  et  de  rharagnes. 
Hipuríileaüi.  S.  f.  pi.  ipouii-d'ass.  Bot.    Hip|>u  i- 
dèes;  famille  de  plantes,  ou  tribu  de  la  fami  le 
des  aloragies  et  (ini  a  pour  type  le  genre  bippu- 
ride. 
Uipiiiiileif,  a.    adj.    ipouri-déo.  Bot.  Ilippuridé; 

qui  ressemble  à  l'hippuride. 
llipiifiiia.  s.  I.  ipniiri-na.  Bot.  llippurine:  genre 
d'algues  marines,  établi  aux  dépens  des  varees. 
Uipiii-Un,   s.    f.   ipnitri-t(i.    Conchyl.  llippurile; 
genre  de  coquillesunivalvescloisonnees.quin  onl 
encore  été  trouvées  qui  à  l'étal  fossile.  ||  .Miner, 
llippurite;  espèce  de  pierre  qui  porte  l'empreinte 
d'une  prèle.  llZooph.  llippurite;  polypier  com- 
posé de  cvlindres. 
ilipitrla.  s.  f-  ipour-la.  Bot.  Hipourle;  espèce  de 

plante  parasite    qui  S'attache  aux  uros  arbres. 
IBipai-o.s.  m.  ip:>ti-ro.  Ichthyid.    Ilippnrus;    pois- 
son de   l'Océan  qui  a  quelque  ressemblance  avec 
une  queue  de  cheval.  ,  ,  .  , 

llipo<|iiori<la.  s.  f.ip^>'.^h^i-dn.    Bol.    Ilypocliérulc 

■:eiire  de  chicoracées  d'Europe. 
llipoHn<>iM4l('a.<«.  S.  f.  pi.  i/>iii.iTÍ-(/cíM.».  Bot.  Hv- 
poeberidées;  p^roupe  de  l.i  sccliou  des  liuiucces 
sciirsonérèes. — llvpochei idées;  sius-lribu  de  la 
iribudtschicoracces,  ayant  pour  type  le  genre 
hvpochéride. 
Ilipoqiioriilco.  a.    ndj.    ipnéiidéo.   Hypochénde. 

qui  ressemble  à  l'hypocheridc. 
liipos;s.  m.  ralhol.llippos;  clignotement  conti- 
nuel des  yeux,  lel  qu'on  l'obser>c  dans  les  per- 
S'iniie-i  qui  s. Mil  à  cheval. 
Ili[t<i<<ai'rw.  s.  m  iposs(ir-l;o.  Tathol.  Ilvp.'saïqm*; 
fumeur,  non  flucluanle.  qui  occupe  une  pirlie  de 
l'abdcinen. 


HIP 


—  li'iC)  — 


HIP 


HiiioTriiir»,  m.  adj.   ipnss/n  tii\\ii.    llypoMiMii- 

([iir:  (nii  n|i|inrtioiil  a  lhv|n>s(  eue. 
■lipoMrriiio,  s.  m.  iiiosszi-iiin.  \in    \i\,  n>|iiis<v- 
iiiiiiii,  li)i|)o<;r(>ii(';  (•(ireiiili<  dr  coloiiiics  iiiiiiturdo 
la  siciip,  oii  SI"  tcnaiinl  les  minus  vl  los  joueurs 
d'instninu-nts. 
■li|>oNraKiii»  .   <.  m.  iposfak-iuit.  Piilliol.  Ilypos- 
liliaginc  ;    (■(-(livinose  de  h<i>il  ou   l'iiaiiciuMiiciil 
du  sauf;  sous  lii  coujoiiclivr. 
lli|inMreniil.  adj.  et  s.  m.  Aual.  IIypus|.|iènal;  se 

dil  des  pièces  du  crâne. 
ilipwNoiiio ,  s.  m.   Anal,   llyposomc;   membrane 

ciilie  deux  caviles. 
iii|MiM|><i<linM,    s-  m.  V.\\\v.  Ilypospadias;   ouver- 

luic  du  nical  urinaire  sdus  le  gland. 
lli|>oM|m(i<«iiia  .  s.  m.  Cl.ir.  Ilypo^palhisme;  opé- 
ration qui  était   autrefois  en  u<.a,;e  ,  et  (|ui  con- 
sistait à  fendre  la   peau  du  front  et  a  mettre  le 
péricrAne  à  nu. 
■ll|>o*«|trriniilorÍMmo,  s.  m.  IJot.  IIyposperm?lo- 
<  ismr  :  partie  membraneuse  qui ,  dans  certaines 
foufîcics  ,  supporte  les  masses  polîéni formes. 
■llpOMperinnIociNtid»  ,    s.    f.   ijinssjicr  nnlazls- 
tida.    Ikil.    Ilypospermalocystide;  petite  partie 
membraneuse  qui,  dans  ceriaines  fougères,  pa- 
raît servir  de  support  à   des  masses  poll6nifor-  ¡ 
mes.  j 

Hipo«4poraii£;c,  s.  m.  iposs}wran;]-hc.   fiot.  Hv- ¡ 
posporange.  '  '     i 

aipo.iqiieotomi».    s.    f.    iposshcolomi-n.    Cliir.  | 
Hyposehóotomie;  opération  du  sarcocèle.  ! 

Ulposqiieotómico  ,  ea.  adj.  Cliir.  Ilyposchuolo 

mique  ,  qui  a  rapport  à  l'hyposchéotomic. 
Bipo»t(nnia.  s.  m.  l'athol.  llypostaphyilc  ;  alKin 

gemenl  ou  chute  de  la  louctte. 
IlipoHtnniliieo  ,  a.  adj.  Bot.  Ilypostamine  ;  dont  1 

les  élamines  s'insèrent  sous  l'ovaire 
Ulpn.«taminin  ,  6.  f.    Bot.  Ilypostamimie  :    état 
d'une  plante  à  élamines  hypogynes.  =  Hypos- 
taminie;  classe  de  plantes,  comprenant  les  co-  I 
tylédones   monopétalcs  à  élamines  hypo-iynes. 
Uipoi«tn.4i«i.  s.  f.  Théol.  Hyposlase;  suppôt,  per-  I 

sonne.  ll  Méd.  Hyposlase  ;  sédiment  des  urines. 
Hlpoiitaticaincnto,    adv.  Théol.   Hyposlatique-  ¡ 
ment;  d'une  manière  hyposlatique.  j 

lUipnstático,  ctt.  adj.  ipnsta-dko.  Théol.  Hypos-  | 
tatique;  ne  se  dit  que  de  l'union  du  verbe  avec  i 
la  nature  humaine.  ||  Théol.  escol.isl.  H  posta-  ' 
tique  :  se  dit  de  ce  qui  constitue  les  personnes 
de  laTrinite  dansla  raison  particulièrede  la  per- 
sonne qui  convient  à  chacune.  j 
ilipostato,  s.  m.  iposta-to.  Bot.  Hypostate;  corps  ! 
filamenteux  et  souvent  transparent  quise  trouve  j 
situé  sous  l'embryon,  lorsque  celui-ci  commence  i 
à  se  développer  après  la  fécondation.                     I 
Hlpointeiua,  s.  m.   iposté-mn.  Bot.   Ilypostème; 
face  inférieure  de  l'expansion  de  lichens.  ' 
llldttKtonia,  S.  f.  ipossté-nia-  Palhol.  Hyposlhé- 

nie  ;  diminution  des  forces. 
Hipostciiico  .  ca.  adj.  ipossté-nilio.  l'athol.  Hv- 

posthénique;  qui  tient  de  l'hyposthénie. 
nipoMteolosiu    iposstéolofi-hi-a.   Anat.  Hippos- 

teologie;  ostéologie  du  cheval. 
lIiposteoi«'»siro.  en.  adj.  iposstènlnq-hiko.  Hip- 
posleologiquc;  qui  a  rapport  à  l'hippostéologic. 
Hipofiteolosistn  ,  s.  m.  ipnsstn\ocf'hissla.\\\\>- 
postéologistc,qui  s'occupe  exclusivement  d'hip- 
postéologie. 


IlipoNiiiraiitliiioiiKo ,  s.  ni.-i/)o.vs(i(i/f(/rirM;iu-ni- 

I  -lu.  {.\\\m.  llv|)()suliantimonile;  sel  produit  par 
lu  combinaison  du  sullide  liypantimonieux  avec 
une  sullobase. 

I  IlipONiiirarMciiito,  s.  m.  \poxsini\faisi'-uili)A'.\i\m. 
llyposuirar>enite  ;  sel  produit  par  la  combinai- 
son    du     suliide   hvpersénieux    avec    une    sul- 

I       fobase. 

I  iiipo<iiiira(o  ,  s.   \\\.  ipassoulfa-to    Cliim.  Ilrpu- 

sulfate;  sel  prndiul  par  la  combinaison  de  îl'aci- 

de  hyposulfurique  avec  une  base  saliliable. 

If ipoNiillIto ,  s.  m.  ipi)s<ilft-U).   (Miini.  Ilyposulli- 

te;  sel  produit  paria  coml)inaison  de  l'acide  hy- 

'       l»o-ull'ureu\  avec  une  base  saliliable. 
IlipoNiiiroKiihito,  s.  m.  ipos.iDulfo.ssti-hilit.  (>him. 
II\posullostibile;   sel  produit  par  la  combinaison 
du  sullide  hyposlibieux  avec  une  base. 
Ilipo.wiiiriiricu,  adj.    m.  ipo.ssonlfdu-ril.o.  Chim  . 
Hyi)osulfuri<iue  ;   se  dit  du  troisième  des  acides 
que   le   soufre    produit  en    se  combinant    avec 
l'oxygène. 
llipos:iiriiroHO,  adj.  m.  ipossoulfoaru-xso.  (>him. 
Hyposulfureux;  se  dit  du  premier  des  acides  (¡ue 
le  soufre  ¡troduil  en  se  (onibinant  avec    l'oygène. 

Ilipotades,  s.  ipo-tadéss.  Myth.  ilippotades;  sur- 
nom d'Kole. 

Ilipotnira.  s.  f.  ipotn-lia.  Bol.  Hypolhalie;  couche 
intérieure  ou  inférieure  des  lichens,  parce  qu'elle 
sert  en  (juelque  sorle  de  base  ou  de  soutient  au 
thalle. 

Uipotniiiin,  lia.  adj.  ipotali-no.  Ho{.  ll>pothnlli- 
ne;  se  dit  de  l'étal  élémentaire  des  lichens  dans 
lequel  leurs  deux  couches  sonl  souvent  confun- 
dups  ensemble. 

Hipoteca,  s.  f.  ipnlé-ha.  .lurispr.  Hypothèque; 
droit  réel  qui  grève  les  immeubies  atVetlés  à  la 
sûreté,  à  l'acquittement  d'une  obligation  ,  d'une 
dette.  Il /Ji/P(m  hipolfca\  se  dit  ironiquement 
pour  désigner  une  personne  qui  n'inspire  pas  de 
conliance. 

ifiipotecaUle,  adj.  ípoí(!/ía-/>/i'.  Hypothécable;  qui 
peut  l'hypothéquer. 

Ilipotecailo,  tia.  adj.  et  part.  pass.  du  V.  hpole- 
car.  Hypothéqué,  e. 

Hipotecar,  v.  a.  Hypothéquer;  soumettre  à  l'hy- 
polbèque.  donner  pour  hypothèque. 

Hipotocai-iaiuocitc,  adv.  ipi>ti'linriamcn-tc.  lly- 
polbetiquement;  par  hypothèse. 

Ilipoiecario,  a.  adj.  iuotélid-rio.  HYPOthécaire; 
qui  a   ou  donne  droit  d'hypothèque. 

Ilipotecio,  s.  m.  i;)ofé-z¿o'.  Col.  Hypothécion;  ba- 
se du  ihalamc  des  lichens  qui  est  ordinairement 
formée  de  cellules  rondes  et  stériles. 

Hipotela,  s.  f.  ipoté-la.  Bol.  Hypothèle;  espèce  de 
champignon. 

Hipo(oiuo,s.  m.  ipoté-mo.  Bol.  Hjpuli'nu';  [face 
intérieure  des  expansions  des  lichens. 

Hipoteuai-,  s.  m.  Anat.  Hypolhénar  ;  saillie  à  la 
face  palmaire  delà  main,  sous  le  peut  doigt  et 
dans  sa  direction.  Il  Hypothéiiar;  espace  de  la 
main  qui  est  entre  l'index  et  le  petit  doigt. 

Hipotenusa,  S.  f.  f/)oténou-iîa.  Géom.  Hypoté- 
nuse: le  côté  qui  est  opposé  à  l'angle  droit  dans 
un  triangle  rectangle. 

Hipótesi,  V.  TJip'Jlesis. 

Hipótesis,  s.  f.  ipo-téssiss.  Thilos.  Hypothèse; 
supposition  d'une  chose  soit  possible,  soit  im- 
possible, de  laquelle  on  lire  une  conséquence. 


HIP 


—  GV7  — 


HIK 


Hipotético,  en.  adj.  í/)of«-tí7.o.  l'hilos.  Hypolhé- 
liquc;  qui  csl  fondé  sur  une  hypotlièse. 

ilipotido,  s.  m.iiwii'di'-.  lùiiuin.  llypothidc;  gen- 
re df  coléoplcres. 

iiipotipoMÍH,  s.  f.  ipotipo-ssiss.  Rliél.  Hypotypo- 
se;  fifîure  (iiii  pcinl  les  choscsdonl  on  parle  avec 
des  couleurs  si  vives  qu'on  croit  les  voir  de  ses 
propres  yeux. 

Ilipotoe,  s.  f.  i])ol<)-é.  Mylli.  liippotoé;  une  de  llé- 
réydes.  ||  Eiitom.  Hippoloé;  polypier  de  la  Médi- 
terranée. 

Blipotomin,  s.  f.  ipotomi-a.  llippotomie;  analo- 
inie  du  cheval. 

iiipotóiiiicu.  rn.  adj.  ipoto-miko.  Uippolomique; 
qui  a  rapport  à  l'hippotoniie. 

■lipotomi.stii,  s.  itt.  ipntuviiss-ta.  llippotomiste; 
qui  écrit,  qui  s'occupe  d'hippoloniie. 

iiipotonio,  s.  m.ipoio-mo.  Ilippolome;  qui  s'oc- 
cupe d'hippolomie. 

Ilipotooiitido,  adj.  ipoUion-tido.  Hipputhoontide; 
se  dit  d'une  des  dix  tribus  des  Athéniens. 

Ilipotoxoto,  s.  tri. \ipot()li'S<)-t<).  Ilippotoxote;  ca- 
valier grec  qui  combattait  avec  un  arc. 

■oipotroiiia,  s.  f.  ipotro-nia.  Bol.  Hypothronie; 
planle  du  Brésil. 

uipovHiiHclato,  s.  m.  ipovanaJa-to.  Chim.  Hy- 
povaiiadalc;  sel  produit  par  la  combinaison  de 
l'acide  hypovanadiquc  avec  une  base  saliiiable. 

nipoviiiiáflioo,  adj.  m.  í/<o)Yí(/a-í7i7ío.  Chim.  Hy- 
povanadiquc; se  liit  d"un  des  acides  que  le  vana- 
dium produit  en  se  combinant  avec  l'oxi^ène. 

Ilipoxaiito,  tu.  adj.  ipi>l!san-lo.  Hist.  nal.  Ilypo- 
xanthe;  qui  est  jaune  en  dessous. 

llipoxitln,  s.  f.  ipo'-sida.  Bot.  Hypoxide;  genre 
de  plantes  d'Afrique. 

HipoxidriiN.  s.  f.  \)\\  hipohsi-déass.  Bol.  Ilypoxi- 
dées;  famille  de  piaules  qui  a  pour  type  le  genre 
liypoxide. 

Ilipoxideo.  a.  adj.  ipch-sidéo.  Chim.  Hypoxidé; 
qui¡cst  oxidé  au  plus  haut  degré.  |]  Bot.  Hypoxidé; 
qui  ressemble  a  une  hypoxidé. 

Ilipóxido,  s.  m.  ipok-sido.  Chim.  Hypoxidé;  sous- 
oxide. 

ilipoxilenM,  s.  f.  pi.  ipoUsi-lfass.  Bol-  Hypoxy- 
lées;  famille  de  champignons  qui  a  pour  type  le 
genre  hypoxylon. 

Hipoxilr».  a.  adj.  ipnhsiléo.  Bot.  Hypoxilé  ;  qui 
ressemble  à  un  hypoxylon. 

Hipoxiioii.  s.  m.  Bot.  Hypoxylon;  genre  de  plan- 
tes intermédiaires  entre  les  champignons  cl  les 
lichens. 

v\pox\H,s.  Í.  ipoh-ssixs.Ho\,  Hypoxis;  genre  de 
narcisoïdes  renfermant  une  trentaine  dcspèces. 

■lipozoïisDin,  s.  m.  ipiYi.vo}i(]ij-ma.  LItlér.  Hypo- 
zeugme  ;  espèce  de  zeugme  qui  a  lieu  lorsque  le 
membre  de  phrase  auquel  se  rattachent  un  ou 
plusieurs  autres  membres  ne  se  trouvent  qu'à 
la  lin  du  discours. 

■lipoxóirn.  ca.  adj.  ('/kjzo-í/ío.  Miner.  Hypozoïque; 
sedil  des  terreins  inférieurs  à  ceux  où  l'on  trou- 
ve des  débris  de  corps  organisés. 
iiipo7.(»nio ,   s.    m.   ip<)7.o-vu>.   Anat.  Hypozome; 

membrane  disjoiiclive. 
llip.«nii<|ii<'iio,  adj.  ipsaou-kéno.  Mylh.    Hypsau- 
chéne;  i|ui  porte   la    tète  haute.  ||  Hypsauchéne; 
surnom  (l'Apollon. 
HipNliiiii»,  n».  V.  Horizontal. 
■lipHilMit» ,  s.  \\\.   ipsihii-in.    Krpét.    Uypsibatc: 


genre  de  reptiles  sauriens. 

■lipi)ll»oa*i,  s.  m.  ipsibo-ass.  Krpét.  Hvpsiboa*: 
genre  de  reptiles  batraciens. 

■lipHilofo,  s.  m.  ipxilo-l'v.  Krpét.  Hypsilopbe; 
genre  de  reptiles  sauriens. 

iiipNiKi<>'<o,  s.  m.  ipsi(jlo-sso.  .\nat.  Hypsiglossc: 
muscle  (|ui  appartient  à  l'os  hypsiloïde  et  à  la 
langue. 

iiipuiloide.  adj.  m.  ipsilni-de.  Anat.  Hypsiloïde; 
se  dit  quelquefois  pourHysoïde. 

Ilip»iipila,  s.  f.  ipsi-pila.  Mylh.  Hypsipylc;  flile  de 
Choas  roi  de  Kemnos  et  de  Myrine. 

llipNÎpilo.  In,  adj.  ipfii-pUo.  Enlom.  Hy|)sipile; 
de  dit  dun  animal  qui  a  des  épines,  des  poils  sur 
le  dos  comme  la  chenille  du  ihais. 

llipHÎpilu,  s.  m.  Kntom.  Hypsi[>ile;  genre  de  pa- 
pillon*. 

IlipNiprino,  lin.  s.  m.  ipsipri-tiu.  Mamm.  Hypsi- 
prynne;  genre  de  mammifères. 

ilipNiriii».  s.  m.  ipxiri-ito.  F.rpél.  Hypsirhine; 
genre  de  ser|»enls. 

iaipMÍN.  s.  m.  Bot.  Hipsis;  plante  labiée. 

ïlip.sistario.  s.  m.  ip.iislwrio.  Hisl.  relig.  Hyp- 
sistaire;  se  dit  de  certains  hérétiques  du  IVe. 
siècle  dont  la  doctrine  était  un  mélange  de  ju- 
daïsme et  de  paganisme. 

Hipxi.'Jto,  adj.  Mylh,  gr.Hypsisto.  très-haut.  Hyp- 
sisto-;;  un  des  surnoms  de  Jupiter. =Hypsistos; 
un  des  premiers  hommes  selon  Sanchoniathon. 

IlipKo^rnria,  s.f.  i/)5o.vrf//î-a. Hy psograpbie;  des- 
cription des  lieux  élevés. 

Blipivomerin,  S.  f.  ipsoinê-ria.  Mathém.  Hypsomé- 
rie;  manière  de  délivrer  un  équ.ition  de  fractions. 

Ilipsoiiiotrin.s.  Î.ipsomi-lri-a.  l'hysHypsométrie; 
art  de  mesurer  la  hauteur  absolue  d'un  lieu  ou 
dMine  portion  quelconque  du  sol  terrestre,  par 
des  nivellements  des  observations  hasomélri- 
ques.  ou  des  opérations  trigonomètriques. 

nipKoniétriro.  e:i.  ad],  ipsomé-triko.  Hypsomé- 
trique;  qui  a  rapport  à  l'Iiypi^omélrie. 

llip<4i>i-toi-ii)cn.  adj.  i/).io(fo/ i';i»-'o.()rnith.  Hyp- 
sortorhynque;  se  dit  des  oiseaux  qui  ont  un  vol 
élevé  et  le  bec  droit. 

nipf4oi'toriiirof>«,  s.  m.  pi.  ipsortoriii-koss.  Or- 
nith.  Hypsorthoihynques;  l'amille  d'oiseaux  com- 
prenant ceux  qui  ont  le  vol  élevé  cl  le  bec  droit. 

IlipMopteno,  lia.  adj.  ipsnpté-uo.  Ornith.  //yp- 
soplène;  se  dil  des  oiseaux  qui  recherchent  île 
préférence  les  lieux  élevés. 

MipMoptrnoM  ,  S.  m.  pi.  ipsopté-uoss.  Ornith. 
Hypsiiptènes;  sous-ordre  de  la  classe desoiscaui 
comprenant  ceux  qui  rccherchenl  de  préférence 

¡      les  lieux  élevés, 

IlipHiiriniiOM,  Myth.  gr.  Hypsurianos  un  des  pre- 
miers hommes  lils  îles  géants. 

liiptoro.  s.  m.  ipli-ro.  Conchyl.  Hyplère  ;  genre 
de   mollusques  ciphales  qu'on    trouve  dans  les 

I       mers  de  Sicile. 

I  iliptida.  s.  f.  í/)íí-í/rt.Bot.  /íyptide:  genre  de  In- 

1       biées  qui  répaiideiil  une  odrnr  suave. 

!  iilrnto,  s.  m.  ira-ld.Uot.  Hir.ite:  stramoinede  Ma- 

i      daga^car.  qui  a  bemicoup  d'atlinilé  avec  l'espèce 

I      or<linaire. 

llirraiio,  iia.  nd..  et  s.  irkd-un.  (îéngr.  //yrcn- 
iiii'u:  qui  csl  d'//iicanie. 

lIliTaiilniio,  N'.  Hircauo. 

ilircati),  s.  m.  il  '.a-lo.  Chim.  llircale;  sel  protiuil 
par  !a  cumbinnison  de  l'm  ide  hircique  a\rc  une 


m\\ 


—  048  — 


HIR 


base  saliliablp. 

Ilirciro,  adj.  in.  ir/.i-ho.  Cliiin.  Ilircique;  se  dit 
(l'un  aiidc  produil  par  lasaiioniliiarioii  de  l'Iiir- 
ciiic.  * 

lllrrliiii.  s.  fir/i-iKi.  Cliim.  //irciiic;  siiltslanre 
à  liujut'llc  la  ^ra>-si' ili-  Imuc  duil  smi  odi'ur. 

Ilirciii»  .  lia.  adj.  ir/i-n».  //inin.  qui  vit-iil  du 
bouc,  (lui  dépend  du  boue.  ¡|  IJot.  Hircin,  se  dit 
duiif^  odeur  analogue  à  relie  du  buuf,  (|u'ün  ob- 
ser\e  dan>^  ¡¡lusieurs  plantes. 

ilirciin'do,  adj.  i//i>é -'/''•  MÀlh.  //ircipcde,  sur- 
nom de  l'an  et  (le>  Salyres,  qu'on  représente 
avec  (les  pieds  de  boue. 

■iici|u-lo,  ailj.  inJfiè-ln.  Ilirci^ïèle;  velu  cuiumc 
un  lidur. 

ilirciiimo,  s.  m.  ii-7.is.î-mi).  Zool. //ircisme; odeur 
forte  qui  s'exhale  desaiselles,  chez  certaines  per- 
sonnes. 

■llron.s.  m.  ?i-/,o.  Ilircus;  (•niinence  de  l'oreille, 
pn'-s  des  tempes.  Il  Astr. //ircus;  (Hoile  de  prc- 
mii-re  f;randeur,  la  uK^me  (jue  la  Clievre. 

IlifcoMÎdixl.  s.  f.  hidail.  llircositi-;  (]iialité  de  ce 
<iui  appartient  au  bouc.  i|  /iircüsilíí;  (/deur  sem- 
blable à  «celle  du  bouc. 

Uireiilaeioii.  S.  !'.  irkonlntion.  \^r.  f/irculation; 
maladie  de  la  vigne  caus(ie  par  des  engrais  tr(»p 
actifs. 

Ilirculo,  s.  m.\r-houln.  Rot.  /firculus;esp¿'ec  de 
faux  nard,  (jue  l'on  trouve  nu'lt;  avec  le  nard  iii- 
tique. 

ïSii-ea.  s.  f.  ir-cj.Bot.  J/irée;  genre  de  plantes 
des  climats  chauds. 

llirca,  s.  f.  hé-a.  Bot.  Iliri-c;  genre  d«  plantes  dos 
climats  chauds. 

Uiria.  s.  f.  i-riff.Mvth.Uirie;  nymphe  de  l'ArcadJe 
Ilyrie  ;  amante  d'.lpidlon.  =  Coichyl.  Ilyrie; 
genre  de  ccHjuill-es  bivalv<'s. 

IBifieo,  s.  m.  ivi'ùo.  Myth.  Hyriéc;  villageois  de 
Bi'otie  qui  en  rc-comiiense  de  rhospilalit(?  qu'il 
avait  doiiniH"  à  Jupilir.NepluneelMercure,  re(.ut 
des  ces  dieuv  la  permisión  de  demander  ce  (ju'il 
voudrait,  avec  assutancc  de  l'obleiiir.  Il  borna 
ses  souhaits  à  avoir  un  fils,  sans  m^auiiuoins 
avoir  de  femme.  Les  dieux  urinèrent  sur  la  peau 
dune  génisse  qu'il  venait  d'immoler  à  Jupiter 
ol  dix  mois  après  il  en  \inl  un  enfant  nommó 
l'rion. 

Hiriiii),V.    Ovillo. 

iBlrniar.  V.  a.  aiic  Afirmar.  Afianzar.   Apoyar. 

liii-nio.  adj.  inus.  V.  Finiip. 

sairino,s.  m.  ir-mo.  Lilurg.  Ilirme;  chez  icschré- 
liens,  premier  versdes  tropaires  qui  sert  d'an- 
tienne aux  autres  psaumes  de  telle  espèce. 

Iló-diolosio,  s.  m.  irmolog-hio.  Lilug.  lliraiolo- 
^'ue;  chez  les  chrélicns  grecs,  livre  qui  conlieut 
les  hiriEes. 

uiiuioiteuro,  s.  m.  irmonéou-ro.lE.ttloïa.  Hirmo- 

neuic;  genre  de  di[>tères. 
liifMoto,  s.  f.  irné-to.  Mvlh.  Ilirnétho;  femme  de 
Deiphoé,  honorée  chez  ks  Grecs  comme  une  di- 
vinité. 
Elruilcllit,  s.   f.  irod¿Hl-a.  Bot.  Uirodellc;  nom 
(lu'on  diuuic  au  champignon  chanterelle  dans  le 
limousin, 
îlirana.  S.  f.  iro-na.  Mamm.  Hyrona  ;  espèce  de 
quadrupède    du    Brésil ,    assez    semblable     à 
l'hyène. 

iairpirtuo.«i,  s.  m.  pi.  irpia-noss,  A.nat.  rom.  llir- 


piens;  membres  d'une  peuplade  sabinequi  habi- 
tait le  mont  Soraile.  Dans  les  fêles  (¡ne  Ton  y  célé- 
brait lous  les  ans,  les  llirpiens  marchaient  sur 
des  charbons  ardents. 

■llr|iirioii .  s.  m.  irpii.ion.  Hol.  Hir|>icion  ;  genre 
de  s)  naiilherces  du  (',ü|>  de  Bonne-Espérancp. 

Ilirpiniiiiios,  ■>.  m.  pi.  irpiuia-noss.  {\i'Of,  anr. 
Ilir|iiniens;  peuple  sarmale  .  (|ui  habitait  en 
Italie. 

Ilirpiiio.  s.  m.  ir/M-n.i.  (ieogr.  anc.  Ilirpin;  nom 
d'iui  [leuple  du  Samnium,  (¡ue  (luelquesauleurs 
4'onfnndenl  avec  les  llirpiens. 

IlirNiieado,  du.  adj.  irsonta-ilo.  ISol.  Ilirsulé;  qui 
est  garni  de  poils lon^'sel  nombreux. 

Hirsuto,  tu.  adj.  irsjn-lo.  l'o.'S.  Velu,  hérissé, 
rude. 

Bïlrxuto.HO,  «II.  adj.  tr.ïo«/o-ijo.  Bot.  Ilirsuteux; 
(|ni  est   garni  de  poils  longs  roides  cl  pi;.'uants. 

Blirtoa,  s.írí¿-a.  Kniom.  Uirlelle.  genre  de  lépi- 
doptères, de  la  famille  des  hidromles,  (|ui  pa- 
raissent à  des  époques  périodiijues  en  quantités 
innombrables. 

ilii'ti>lii,  s.  f.  irté-la.  /inlom.  Hirlée;  genredc dip- 
tères ;  appelées  aussi  bibions.  ||  Bot.  ilirtelle; 
genre  de  la  famille  des  rosacées,  |)lanles  d'.Vmé- 
riíjue  comprenant  six  à  huil  espèces;  la  plus  re- 
marquables est  l'hirlille  à  grappes,  qui  croît  à 
Cnyei.ne,  on  la  cunnail  sous  le  nom  de  bois  de 
gaulettr. 

Ilirtii'nuito,  «1:4.  adj.  irlihftnu-du.  Zool.  (lirticau- 
de:  (jui  a  luiiueiie  velue. 

Uerticolu,  li».  adj.  Kiitom.  Ilirticolle;  qui  a  lecou 
ou  le  corselet  couvert  d'un  épais  duvet,  comme 
le  méloconlhe  girticolle. 

íliríieorne,  adj.  irtikor-né.  Entom.  Hirticorne, 
(jui  a  les  antennes  velues ,  comme  le  polymère 
hiflicorne;  hérissés  d'épines,  comme  le  Corée 
hirtirorne:  ou  terminées  par  une  masse  de  poils 
en  forme  de  petit  balai,  comme  l'orlhocèle  hir- 
ticorne. 

IBîrtinoi-o,  g-a.  adj.  Hirliflore;  dont  les  fleurs  sont 
velues. 

Bflirtiinano,  lia.  adj.  irlima-no.  Zool.  Ilirtimane; 
qui  a  les  mains  hérissées  d'épines. 

Ilirtipedo,  da.  adj.  irti-pédo.  Zool.  ifirtipède; 
qui  à  les  pattes  ^larnies  de  poils. 

BBii-iidiforiiie,  adj.  iroudiformé.  Zool.  Uirudifor- 
mc  :  (jui  a  la  forme  d'une  sangsue. 

Hiriídsrúrtneii».  S.  m.  pi.  Zool.  Ilirudiformes;  or- 
dre de  la  classe  des  Helmintaphrocles  ,  compre- 
nant ceux  de  ces  animaux  dont  le  corps  est  plus 
ou  moins  semblable  à  celui  d'une  sangsue. 

Bliriidinacioii,  s.  f.  iroudinaiion.  Cbir.  Uirudi- 
nalion;  application  de  sangsues. 

BBirudiiini'in.  s.  f.  irondiun~ria.  Bot.  ÉTirudinai- 
re;  nom  que  les  anciens  donnaient  à  la  nummu- 
laire;  parce  qu'elle  S'applique  contre  la  terre 
comme  un  sangsue  sur  la  peau  des  animaux. 

BBiriidiiien»,  s.  f.  pi.  iroudi-néass.  Annél.  Uiru- 
dinées;  famille  de  la  classe  des  annélides.  ||  Hi- 
rudinées;  famille  de  li  classe  des  grammazoai- 
res.  ayant  pour  lyi)e  le  genre  sangsue. 

Bairiitlisieo,  iica.  adj.  iroudi-néo.  Annél.  Ilirudi- 
né;  (lui  ressemble  à  une  sangsue. 

Blii'ic«iiiiir»ri>:f',  adj.  iroudiiiifor-mé.  Zool.  Hiru - 
diniforme;  qui  a  la  forme  d'une  sangsue. 

EBii-udo,  s.  m.  íro!(-í/o.  Hirudo;  nom  scienlilique  de 
la  sangsue. 


Bï5 


f)iO  — 


H1S 


nirùndiiiaceo,  ecM.  adj.  iroitndiua-iéo.  Oiiiitli. 
Hirundinacé;  qui  lient  de  l'hirondelle. 

Iliruiidiitaritt,  s.f.  iroundina-ria.  Bot.  llirundi- 
iiairc;  nom  que  l'on  a  dunné  à  l'Iiélidoinc,  qui 
suivant  les  anciens,  avait  des  propriétés  ophtal- 
miques indiquées  par  l'hirondelle,  laquelle  allait 
chercher  son  suc  pour  le  verser  sur  les  yeux  de 
ses  petits,  afin  de  leur  éclaircir  la  vue.  ||  Bot. 
Dompte-venin.  V.  Celidonia. 

Hirundinido.  da.  adj.  iroundini-do.  Ornith.  Hi- 
rundinide;  qui  ressenible  à  l'hirondelle. 

Hirundiuidofl.  s.  m.  pi.  iroundini-doss.  Ornith. 
Hirundinides;  famille  d'oiseaux  pêcheurs,  qui  a 
peur  type  le  genre  hirondelle. 

nirnndo,  s.  m.  iroun-do.  Uhlhyol.  Hirundo;  nom 
scienlilique  des  trigles.  Il  Ornith.  Hirundo;  nom 
générique  latin  des  hirondelles. 

Uirvientc,  part-  prés,  de  Hervir.  V.  ce  mot. 

HisB,  s.  f.  i-ssa.  Bot.  Hisse;  nom  qu'on  donne  à  la 
scénanthe. 

■ii(»ca,  s.  f.  ii-ka.  Glu.  V.  Liga. 

Uitical,  s.  m.  M/ca(.  Cordede  jonc,  de  sparte,  à 
trois  brins. 

■liacoii,  s,  m.  t5ze»i.  Relat.  Hiscen;  instrument  de 
musique  acordes  des  Chinois.  C'est  un  œuf  de 
terre  cuite,  creux  cl  percé  de  cinqtrous,dans  le- 
quel sn  souffle. 

iiiseina,  s.  f.  isg-hi-na.  Chim.  Hysgine;  la  coche- 
nille; le  principe  colorant   de  cette  substance.  | 
Hysgine;  une  autre  substance  rouge  par  laquelle 
on  prétendait  remplacer  la  cochenille. 

Ili»ginica,s.  (.isg-lii-uika.  Bot.  Hysginique;  prin- 
cipe colorant  de  la  cochenille. 

Uiikiniio,  adj.  issia-no,  Mylh.  gr.  Hysien;  surnom 
d'Apollon,  sous  lequel  il  était  adoré  près  de  la 
ville  d'Hysia  en  Béolie. 

ilittiiigcrita,  s.  f.  issingéri-tn.  Hisingénle.  miné- 
ral de  Suéde,  que  l'on  a  reconnu  être  un  nitrate 
alumineux. 

■lisingero,  s.  m.  íííí»i9-/ié-ro.Bot.  Hisingèrc; gen- 
re d'arbriseaux  de  Saint-Domingue. 

niflopada,  s.  f.  isso-pada.  Aspersion;  action  de 
jeter  de  l'eau  bénite  avec  un  goupillon. 

UÍHOpcado,  da.  part.  pas.  de  Hisopear.  As- 
pergé, e. 

Hisopear,  V 
gèremcnt, 
persoir. 

Hisopirólia,  s.  f.  issopifo-lia.  Bol.  Uysopifolie; 
genre  renfermant  deux  espèces  de  salicaires, 
dont  les  feuilles  sont  étroites,  comme  celle  de 
IMIysope. 

niNopiroliado,  da-  adj.  issopifolia-do.  Bot.  Uy- 
sopifolie; dont  les  feuilles  ressemblent  à  celles 
de  r h y sope. 

Htaopillu,  s-  m.  dim.  de  hisopo.  V.  ce  mot.  ||  Mor- 
ceau de  linge  dont  on  se  sert  pour  humecter  et 
rafraîchir  la  bouche  d'un  malade-  ||  Bot.  Hysope. 
V.  Hisopo. 

HiiiopliiM,  s.  f.  issopi-nn.  Chim.  Hysopine;  alcali 
qu'on  dit  exister  dans  l'hysope. 

aiMoplto,  s.  m.  issn-pi-to.  Ane.  pharm.  Uysopite; 
sorte  devin  diurétique  dans  lequel  il  entrait  de 
l'hysope. 

UlMopo,  s-  m.  isso-po.  Bot.  Hysope;  penrc  de 
plantes  aromatiques  de  la  famille  des  labiées.  On 
se  servait  ordinairement  de  l'hysope  chez  les 
juifs,  dans  les  purifications,   au  lieu  de  l'osprr- 


.  a.  issopéar.  Asperger;  arroser  lé- 
et   par   gouttes,   en  secouant  l'as- 


soir.  I  Fig.  Conoce  lodo  desde  el  cedro  hasta  el 
hisopo;  il  connaît  tout,  depuis  le  cèdre  jusqu'à 
l'hysope;  se  dit  d'un  homme  fort  instruit  dans 
les  sciences  naturelles,  et  signifie  qu'il  con- 
naît depuis  les  plus  grandes  choses  jusqu'aux 
plus  petites.  Il  Aspersoir  ;  aspergés,  goupillon 
pour  asperger  d'eau  bénite. 

uiMpa,  s.  f.is-pa.  Enlom.  Hispe;  genre  de  coléop- 
tères tetrámeros. 

nispalense,  adj.  et  s.  m.  ispalén-sé.  Habitant 
de  Séville,  qui  appartient  à  Séville  ou  à  ses  ha- 
bitants. 

Híspalo,  la.  adj.  inus.  V.  Hispalense. 

HiMpanenHe,  ailj.  inus.  V.  Español. 

Híspanla,  s.  f.  ispa-nia.  Géogr.  anc.  Hispanie; 
nom  de  l'Espagne  sous  la  domination  romaine. 
On  l'emploie  encore  quelquefois  dans  le  sivIp 
élevé. 

Hlspiknico, ca.  adj.  ispa-niko.  Géogr.  Hispani- 
que; qui  appartient  à  l'Espagne  ou  aux  Espag- 
nols. Il  Peninsula  hispánica;  péninsule  hispani- 
que; dénomination  communo  sous  laquelle  on 
désigne  quelquefois  l'Espagne  et  4e  PortugaL 

Hlspunldnd,  S.  f.  inus.  V.  Hispanismo. 

HiüpaeilMiiio,  s.  m.  ispanis-mo.  Gramm.  Hispa- 
nisme; locution  propre  à  la  langue  espagnole. 

Hispanizado,  da.  part.  pas.  de  hispanizar.  V. 
ce  mot. 

Hl^paaizar.  V.  a.  V.  Españolizar. 

Hispano,  na.  adj.  ispa-uo.  Poés.  Espagnol^  natu- 
rel d'Espagne,  ou  ce  qui  appartient  à  ce  pays. 

HlMpano-atnerieano,  na.  adj.  ispn-no  antériía- 
no.  Géogr.  Hispano-américain;  sedit  descontrées 
du  Nouveau-Monde  possédées  par  les  Espagnols. 
Il  Hispano-américain;  habitant  de  ces  contrées. 
Il  Hispano-américain;  qui  concerne  ces  tontrées 
ou  leurs  habitants. 

Hlüpnno- {fótico,  ca.  adj.  ispa-no  go-tiho.  Hist. 
Hispano-gothique;  qui  appartient,  qui  est  pro- 
pre aux  goths  d'Espagne. 

HiMpidela.  S.  f.  ispidé-ta.  Bot.  Hispidelle;  genre 
de  synanthérées  d'Espagne,  tres-hérissées  dan-^ 
toutes  leurs  partios. 

Ulspiditez,  s.f.  ispiditéii.  Bot. Hispidité; état  d'u- 
ne partie  qui  est  couverte  de  poils  roides  et  pi- 
quants. Il  Pathol.  Hispidité;  étald'une  partie  qui 
est  trop  couverte  de  poil. 

Hispido,  «la.  adj.  is-pido.  Bot.  Hispide;  couvert 
de  poils  rudes  dépars,  comme  la  totalité  de  la 
plante  dans  le  silphium  lacinié,  los  anthères  du 
lamium  gorgonique,  les  utrillos  du  pollón  de  In 
mauve,  etc.  11  Néol.  Hispido;  cjui  a  la  barbe  lon- 
gue, négligée;  laid  par  malpropreté.  Il  Qui  a  les 
cheveux  roides.  |  Fig.  Hispide;  revêche,  d'hu- 
meur difficile. 

Hispidula,  s.  f.  ispi-dottla.  Bot.  Hispidule;  nom 
du  giiaph.tle  diuique. 

HlMpltfiiioo,  loa.  adj.  ispidou-léo.  Bot.  Htspidulé; 
qui  est  un  po<i  hispido. 

Hlspldiilftao,  sa.  adj.  ispidoulo-sso.  Bot.  Hispi- 
dnleuif  qui  est  garni  de  poils  roides  et  très-é- 
cartés. 

Ul«plr,  v.  H.  ispir.  Bouffer,  en  parlant  d'un  ma- 
telas que  l'on  carde.  ||  Carder;  peigner  avec  de* 
cardes;  démêler  les  bris  de  la  laine,  do  la  bourre, 
de  la  ouate  avec  les  cardes. 

Hlfipurlta,  s.  f.  ispouri-tii.  Miner.  Hy^purite; 
sorte  (le  pierre. 

H 


HIS 


—  6o0  — 


HIS 


1Hl«i¿iipid*,  a*!],  iaéai-indv.  llist    llyslaspide;  se 
tlildes  rois  de  l'erse  (luidisceiitlaieiit  de  Darius, 
l.er  lils  d'Hystaspe. 
UlMtvr,  s.  m.'is-lér.  Kiitom.  Hisler;  nom  scienli- 

li(Hie  du  «enre  des  esenrunis. 
UUiofitiuia,  s.  f.  i.vft'rn/f/-/iia.  rnihdl.  Uisléral- 

gic;  diiiili'ur  de  la  iiinlrice, 
UiMti'i-álKlrUi  ^••-  '"'j-  fW(''Yi/7-/M7.(i.  l'aihol.  Ilys- 

leral;;iiliH',  (iii  a  le  ciiriulcré  de  lliyslóralfíie. 
IlUtcraïuli-ia,  S.   {.  islérnn-ttiia.  lîol.  Uysli^raii- 
diie;  el.isse  de  plantes  qui  ont  plus  de    dii    éta- 
inines  iiiséii'es  sur  uii()\aire  inîlere. 
Ili!*(ei-an<lrlro,  eu.  adj.  isléramhi'o.  Bol.Uys- 

l<M;iiidrique;tiui  iipp.iiliciil  à  rhy>lerandrie. 
lllMtorantn,  S.  m.  isténni-lo.   Hiit.    Ilysieranliie; 
dunl  les  lleurs  piirais.>eul  avant  lesl'euillcs,  eum- 
ine  dans  le  tussilafie. 
HlM(('i-a-|teti-a.  S.  f.  isié-ra   pé-tra.  \\\f.  médee. 
llysléra-pólia;  nuin   donné   à    une  liyslérolilc, 
trouvée  dans  les  environs  de  CobU-iitz,  à  latjuelle 
on  airibuailla  vcrtude  «uérirles  \apenrs  hyslé- 
riquesel  d'exciter  les  menstrues. 
UlMtcrlaA.  s.  f.  pi.  islé-riass.  Ant.  gr.  Histories; 
fêtes  des  Argiciis,  dans  laquelle  on  immolait  un 
porc  à  Vénus. 
HlntericlHiuo,  S.  m.  istériiis-mo.  Pathol.  llysté- 

ririsme;  hystérie  peu  intense. 
Histérico,  s.  m.inié-rilio.  Pathol.  Hystérie;  mala- 
die chronique  particulière  aui  femmes.  Elle  est 
due  ñ  lexlrèmc  sensibilité  du  système  nerveux, 
et  se  manifeste  par  des  convulsions  générales, 
plus  ou  moins  frèciucnles,  accompagnées  de  suf- 
focation et  d  une  perte  presque  complète  de  con- 
naissance- I  V.  Mal  de  madre.  I|  Bot.  Hystérie; 
genre  de  la  famille  des  hypoxylins,  comprenant 
quatorze  espèces  qui  se  liouvenl  surlesécor- 
ces  et  les  feuilles  des  arbres;  plusieurs  ont  été 
prises  pour  des  lichens. 
niMtcrico,  eu.  adj.  is(é-ri'.o.  Pathol.  iTystérique; 
quiappartient  ai  hystérie,  il  Remedios hist<^ricos; 
remèdes  hislériques;  remèdes  propres  à  guérir, 
celle  maladie.  1|  Piedra  histérica;  pierre  hysté- 
rique; pierre  qui,  appliquée  sur  le  nombril,  gué- 
rit, dit-on,  les  maladies  de  l'utérus. 
HIsIcrIüo»,  s.  m.  pi.  tsfc'-n"'/oi5.  Entom.  Histé- 
rides;  famille  de  coléoptères  pentamères  ayant 
pour  type  le  genre  escarbot. 
nistpriiia.  s.  f.  istéri-na.  Bol.  Uyslérine;   genre 

de  lichens. 
Histerioii,  s.  m.  istérion.  Bot.  Hystérion;  genre 

de  champignons. 
Bi«itei-ltis,  s.  f.  istri-tiss.  Pathol.  Uyslérile;  in- 
flammation de  la  matrice. 
Uisterobiihonocele,    S.     f.    isiérohoubonoié-lé. 
Chir.  Hystérobubonocèlc:  hernie  de  la  matrice, 
sortant-  par  l'anneau  inguinal. 
Ulsterócarpo,  S.  m.  istéro-l^arpo.  Bot.  Hystéro- 

carpe;  genre  de  fougères. 
uutcroflsa,  s.   f.  istéro-fissa.  Pathol.  Hystéro- 

physe;  distension  de  la  matrice  par  des  gaz. 
HUtorólitas,  s.  f.  pi.  istéro-fitass.  Bot.  Hysléro- 
phytes;  on  a  donné  ce  nom  aux  champignons 
parce  qu'ils  ne  peuvent  naître  qu'aux  dépens  de 
corps  organises  mourants  ou  morts,  qui  leurser- 
\cnt  en  quelque  sorte  de  matrice. 
Blisteróforo,  ra.  adj.  isiérofo-ro.  Bot.  Hysléro- 
phore;  qui  porte  une  vuVe  ou  des  parties  dispo- 
sées de  manière  à  imiter  une  \ulve. 


UUtei'OKrarin,  s.  f.  istérogrufi-a.  Anat.  Hystéro- 
gra|iliie,   description   des  maladies   de  la  ma- 
irie)'. 
lli>t<TOi(ránco,  ca.   //vstérographique;  qui    ap- 

p.irlicnl  a  l'hystérographie. 
Ui»»«M«;iriiro,  s.  m.  isl-ro-iirnfo,  Ilysléro;;raphe; 
ci'lui  ()ui  s'ociupc  spécialement    des  maladies 
hyslérii|ues. 
lliníri-óiiiu,  S.  f.  isléro-litn.  !\liner.  Ilyslérolilhc; 
pierre  ou  pélriliralion  qui  offre  une  représenta- 
tion itssaz    exacte   des    parties    naturelles  de  la 
femme, 
uintei-oloain,  s.   f.  Liiiér.  i/islérologiei  ligure 
qui  consiste  dans  le  renvers-menl  de  l'ordre  na- 
Imel  des  pensées,   de  maniere  à  <iire  ci»  dernier 
lieu  ce  qui  est  en  preinii'i  dans  l'ordre  des  faits. 
Elle  point  le   désordre  de  l'esprit  de  celui   qui 
parle. 
HimcrolÓKico.  en.  adj.  Hystérologiquc;    qui    est 

relatif  à  Ihylérolo^ie. 
lli.st<Tülo\ii»,  s.  f.   istéroloh-.sia.   Mcdcc.  //yslé- 

roloxie;  obli()uité  de  la  matrice, 
IliKtoroiiiaiia,  s.  f.  istéroina-na.  Pathol.  Hysléro- 

niane;  femme  affectée  d'hystéromanie. 
iliMtcroKiaiiiu,  s.  f.  istérotna-ia.   Pathol.  Hysté- 

romanie;  fureur  utérine. 
lRÍNtci-o|if,  s.  m.  Erpél.  llystérope;  genre  de  rep- 
tiles sauriens, 
liixtei-óptonio,  s.  m.  istérop-tomo.  Anl.  gr.  Hys- 
teroptome;  nom  que  l'on  donnait   à  ceux  qui  re- 
paraissaient après  avoir    passé    pour    morts.  Ils 
devaient    subir   une  sorte  de    puriiication,  atin 
de  sortir  en  quelque  sorte  de  leur  état  de  mort 
et  de  reprendre  une  v  ie  nouvelle. 
UiHteroplowii»,  S.  f.  istéro})(osiss.  Pathol.   Hysté- 
roptose  ;   chute  ou   renversement   de    la    ma- 
trice. 
Histororren,  s.  f.  istèror-réu.  Pathol.  Hysléror- 

rhée;  écoulement  qui  provient  de  la  matrice. 
Hiwterorrcipo,  ca.    ou   hi^îtererroico,    ca.    adj, 
islcrorréi-ho  istérorro-il<a.  Pathol.    Hystéror- 
rhéique   ou   hystérorrhoïque;   qui  appartient  à 
l'hystérorrhée. 
HistcrÓMcnpo,  s.  m.  Chir.  Hysiéroscope;  instru- 
ment à  l'aide  duquel  la  vue  peut  s'étendre  jus- 
qu'au col  de  la  matrice. 
ni!4(cTostoniia.  s.   f.  Chir.  Hystérostomie;  inci- 
sion au  col  de  la  vessie. 
HÍMtero.<«toiuatóiuicQ,    ca.  adj.  Chir.   ilystéro»- 
lomatomique  :   qui    concerne    l'hyslérostoma- 
tomie. 
Bi<<tei-oNtoniátoitio,  s.  m.  Chir.  Hystérostomato- 
me;  instrument  qui  sert  à  fendre   le  col   de  la 
matrice  lorsque  la  dureté  squirrheuse  s'oppose 
à  laccouchemenl. 
uiiiterotoniia.  s.  f.  Anat.  JTyslérostomie;  dissec- 
tion de  la  matrice. 
,  üiNtorotóinlco  ,    ca.    adj.   istéroto-tniko.    Chir. 
j      Ilystèrotomique  ;   qui  se    rapporte  à  l'hystéro- 
!      mie. 

iiiMtei-ótonio,  s.   m.  Chir.  Hyslérolome;  instru-^ 
»      ment  propre  à  ouvrir  la  matrice. 
nistorotomotocia,  s.  f.  Chir.  Hystérotomotocie^ 
art  d'opériM'  l'accouchement   par  l'incision  de  la 
matrice. 
uistprotomotócice,  en.  adj.  Chir.  Ilystérotomo- 

tocique;  qui  concerne  l'hystérotomotocie. 
alstrroideo,  dea,  adj.  Enlom.   Histéroide;  qui 


HIS 


051 


HIS 


ressemble  ù  un  cscarbot. 

IliMtoroldooK,  s.  m.  pi.  Knlom.  Ilistéroïdcs;  fii- 
millc  (l'iii-eclos  colL'0[>tèrcs.  ¡I  llisléroïdes;  Iril»» 
de  lo  famille  des  coléoptères  clavicorncs,  qui  a 
pour  type  le  heure  escarbol. 

lIlNtloiIroiiiia,  s.  {.istroilromi-a.  Didac.  Hislio- 
drnmie;  ail  de  la  navii^aliou  à  la  voie. 

Ui.stioiliMtinico,  a.  ad;.  Didacl.  llistiodromique; 
(|iii  a  rap|»orl  à  l'iiislindromie. 

Bllctiururo,  S.  m.  Uhlhyol.  Ilisliophorc;  sous- 
genre  de  la  famille  des  sombéroïdes,  à  museau 
en  forme  de  dard. 

niM(iráii(oo,  ton.  adj.  isferan-fèo.  Bol.  Ilisléran- 
thé;  se  dit  des  plantes  dont  les  (leurs  paraissent 
avant  le?  feuilles,  telles  sont,  entre  aulres,lc 
tus'^ilage.  l'amiindier. 

niNiusctiiti.  s.  f.  iMiysiol.  Histogénie;  formation 
des  tissus  or;,'aniques.  1¡  llislogcnie;  connaissan- 
ce de  leur  formation. 

■ltMtü;;ótiloo,  Cl»,  adj.  istoçi-hé-niko.  Physiol. 
llistogenifiiie;  qui  est  relatif  à  Mnstogóiiie. 

UiNlñjKcaio,  nn.  adj.  l'hysiol.  Histogéne;  se  dit 
de  la  siib^lame  animale  génératrice  des  tissus 
vivants. 

niNtcsi'nfia  ,  s.  f.  istografi-a.  Didacl.  His- 
toirrnpliie;  description  des  lissus  organiques. 

llif«(uKr<iflc<>.  ca.  adj.  istorira¡)i-kii.  Didact.  Ilis- 
lo;;raphi(|ue;  qui  se  rapporte  à  l"hislograpliie. 

Ili^nigrwfo,  s.  m.  isto-grafo.  Didact.  llislogra- 
phe;  celui  qui  s'occupe  d'hislographie. 

IllMtolwsin.  S.  f.  Didact.  Ilislulogie;  histoire  des 
tissus  organiques. 

liiHtalósfiro.  Ci».  Didact.  Uistologique;  qui  a  rap- 
port a  l'istologie. 

Histolosl.Hta.  ou  liîsloUsço,  s.  m.  istolog-his-ta 
isto-logn.  Didscl.  llislologistc  ou  hislologue; 
auteur  d'une  hislolo<;ic. 

UiMtónoitiia,  s.  f.  l'hysiol.  Uistonnmie;  histoire 
des  lois  (|ui  président  à  l;i  (orniUion  el  à  l'ar- 
rangement des  tissus  organiques. 

Ilintoeióiiiico,  ca' adj.  istonn-ini  o.  Physiol.  lUs- 
tonomiquc;  qui  concerne  liiistonomie. 

nistni-ia.  s.  f.  islo-ria.  Histoire;  dans  son  accep- 
tion la  plus  large,  ce  terme  sapplique  à  tons  Us 
faits  qui  tombent  dans  le  domaine  de  l'expérien- 
ce; le  présent  el  le  pas-é.  tons  les  phénomènes 
qui  se  produisent  dans  l'espace,  tous  les  dian- 
gemenls  qui  s'opèrent  successivement,  chrono- 
logiquement, sont  du  ressort  de  l'histoire  ainsi 
comprise.  Il  Histoire  ;  dans  un  sens  pins  res- 
treint, n'est  que  le  récit  des  faits  accomplis 
par  I"homnie.  ||  Historia  mxiversal;  histoireuni- 
verselle;  histoire  générale  de  l'espèce  humaine, 
sous  le  rapport  politique  el  religieux.  ||  Histoire, 
narration  des  événements,  elc.  ||  Histoire;  des- 
cription des  choses  naturelles.  |  Conte,  roman. 
Il  Tableau  d-hisloirc;  tableau  repré>entant  les 
faits  remarquables,  etc.  |  Dilférenl,  dispute; 
querelle.  ||  Méteme  en  liistorias;  se  nuMer 
d'affaires  qu'on  n'entend  pas  ou  qui  ne  nous  re- 
gardent point. 

IliMtOfiailt»,  «l:t.  part.  pa«s.  de  historiiir.  cl  adj. 
Historie,  c.  H  Hist.  Cahimiin  liistoiiadn:  celoiine 
historiée;  nom  que  l'on  dnmie  à  |.\  colonne  de 
Théodose  le  jeune,  qui  se  voit  à  CoiistiiUinople. 
Il  Impr.  Viñetas  hi.stoiiitdus;  vignettes  histo- 
riées; vignettes  dont  les  ligures  et  les  ornements 
ont  rap)iort  an\  matiéresdnlixre  ou  ellc.-«onl.  I| 


Peint.  Historié;  se  dit  d'un  porlraii  qui  repre- 
sente son  original  sous  un  costume  emprunté 
de  l'histoire  ou  de  la  fable,  ou  occupé  a  quelque 
action  qui  lui  donne  de  l'inlérèl  et  du  mouve- 
ment. Il  Libro  hisloriadoíi  livre  historié;  livre 
avec  des  gravures. 

autoriailor.  s.  m.   istoriadjr.   Historien;  celui 
qui  écrit    l'histoire,  qui  a  écrit  une  hisioire.  | 
Historien,  celui  qui  se  bornea  raconter  des  faits, 
sans  les  accompagner  de  réflexions. 

Hinturiailura,  S.  f.  isiorindo-ra.  Historienne; 
femme  qui  raconte  {un  fait,  qui  écrit  unehis- 
toiiie. 

■■¡Ktorial,  s.  m.  istorial-  Historial;  se  disait  pour 
récit  historique.  Il  V.  Historiador. 

■lÍMlorÍMl,  adj.  Historial;  qui  marque  quelques 
points  d'istoire.  ||  /fistorial;  qui  appartient  à 
l'histoire.  ||  Hisloriíjue.  V   Uislórico. 

liiíítoiMar,  V.  a.  Historier;  enjoliver  de  petits  or- 
nements, faire  des  tableaux  d'histoire.  I!  Peint 
Historier;  représenter  un  événement  historique. 
Ecrire  l'histoire;  raconter  les  événements  qui 
ont  eu  lieu. 

■liMtorirti-sf,  V.  pron.  istoriar'Sé.  S'hislorier:être 
historié. 

Histórica,  S.  f.  Historique;  simple  narration  des 
faits  dans  leur  ordre  et  dans  leurs  circonstan- 
ces. 

HistóiMcanteiite,  adv.  Historiquement;  d'un  style 
historique,  en  historien,  sans  aucun  ornement 
étranger.  I|  Historiquement;  d'une  manière  vraie. 

Histórico,  s.  m.  V.  Mistoriador. 

Histórico,  ca.  adj.  isto-ri  o.  Historique;  qui  a 
rapport,  qui  appartient  â  l'histoire.  ||  .Yomfcre 
hixtoriro;  nom  historique;  nom  qui  a  quelque 
célébrité  dans  l'histoire.  1|  Aiusco  histórico;  mu- 
sée liistoriinie  celui  où  tous  les  objets  d'art 
qu'on  y  a  reunis  sont  relatifs.!  l'histoire.  |  Pin- 
tura historien;  peinture  historique;  peinture  qui 
représente  une  action  empruntée  a  Ihis'.oire  sa- 
crée ou  profane,  à  la  mythologie  ou  à  l'imagina- 
tion du  peintre;  l'allégorie  fournit  également 
beaucoup  de  sujets.  H  Historique;  se  dit  d'ac- 
tions, dévéncments  qui  ne  sont  point  imaginai- 
res, de  faits  qui  ont  rcellemenl  ou  lieu.  ||  Pieza 
hislóriea.  romanee  liistórieo;  pièce  historique, 
romiin  hisioriquet  pièce  de  théâtre,  roman  dont 
le  sujets  est  tiré  de  l'histoire,  dont  le  fond  est 
liistori(jue.  Il  Personage  histórico;  personnage 
l'historique  ,  personnage  qui  a  existé  réelle- 
ment. I  .\rchil.  Coltimua  histórica;  colonne  his- 
torique; colonne  dont  le  fût  est  orné  d'un  bas- 
relief,  qui  moule  en  ligne  spnalc.  et  conlient 
l'histoire  d'un  homme  illustre,  quelques  unes 
des  actions  (jui  l'ont  rendu  eelebre.  comme  la 
colonne  Trajane,  la  colonne  de  la  place  Vendo- 
me,  etc.  La  colonne  historique  peut  encore  se 
traiter  par  sujets  séparés  en  bas-relicfs  par 
bandes  (le  la  hauteur  des  tambours,  en  maniere 
de  frises  tournantes,  avec  des  inscriptions  au 
droit  (les  joints.  |  Néol.  Ifisloricicn;  convenable 
à  l'bisloire. 

Ulsioririn.  S.  f.  dim.  de  historia.  Historiette; 
rceil  (le  >iiiel(|ne  aventure  galante  ou  plaisante, 
ou  dnulres  choses  de  peu  triniporlaïue. 

UlMtorlÓKrafcar,  v.  n.  Historisgraplier :  remplir 
las  lonclions  d'historiographe. 

HIstorlAgrafla,  s.  f.  islonogtafi  a.    Histor  ogra- 


HH 


1)5-2 


Hor. 


pliie;  art  demie  l  lll^^lulle. 

lIlNtorirgmllado.  da.  part.  puss.  lit  iiluiiayra- 
l'tar.  et  adj.  Histonagruplió,  e. 

UlntoriOKrallar ,  V.  0.  iiluriaqriijiar.  liÍ!»to- 
riographcr;  cerirc  l'histoire  de  (|nel(]u'iin. 

UlMtorlwKriilIro.  ca,  ndj.  iatoriuíjríífikn.  His- 
lori.jgraplii(|ui'  ;  (|ui  loiicenie  l'IiiMoriogra- 
phe. 

IIUlurloKrHfu,  x.  in.  Ilistoriograplie;  rtlui  qui 
est  nommé  par  un  brevet  du  prince  pour  érrire 
l'histoire  du  temps.  Comme  le  rriliqiie,  l'histo- 
rioffrnphc  se  soumet  nu  labeur  ¡x'-niblc  de  ras- 
sembler les  faits,  d'examiner  la  >6rarité,  Imu- 
thenticilé  des  sources  et  des  documents,  le  dé- 
gré  de  vraisemblance  des  récits  (ju'ils  eonticn- 
nement;  il  fait  le  triage  de  cet  amas  confus  de 
traditions  qu'un  siècle  transmet  à  l'autre;  il«e- 
coucla  poullièredesarchives,  des,bibliülhe(|ues. 
des  collections  archiologiques  ;  il  compulse,  il 
compare,  il  choisit, 

UiHlorioffraflco,  en.  adj.  istoriogra-filio.  Qui 
appartient ,  qui  a  rapport  à  la  prolession  d'his- 
toriographe. 

llistortúloKo,  s.  m.  istorio-logo.  Uistoriologuc: 
mauvais  historien. 

Uiatriciuiin,  lia.  adj.  istriiia-iio.  Mamin.  Mystri- 
cien;  dont  les  soies  rcssemb-f  nt  à  celles  des  san- 
gliers. 

Hiiilricianos,  s.  m.  pi.  istriiia'noss.  Manim.  Hys- 
triciens;  famille  de  mammifères  rongeurs,  ayant 
pour  type  le  genre  porc-épie, 

UiMtrlcrs,  s.  m.  istriiéss.  Zooph.  Ilistrices;  nom 
générique  des  oursins  fossiles  à  mamelons  sai- 
llants, entourés  d'un  anneau  relevé  et  composé 
de  mamelons  plus  petits. 

Ulstrlen,  s.  m.  istiion-  Histrion;  baladin,  bate- 
leur ;  ce  mot  ne  doit  être  employé  qu'en  parlant 
des  mauvais  acteurs,  qui  déshonorent  leur  étal 
par  leurs  mœurs.  Il  Ornith.  Histrion  ;  nom  vul- 
gaire d'un  canard  à  collier  de  Terre-Nenve. 

HIstrIonla,  s.  f.  istrio-nia.  Néol.  Histrionie;  état 
d'histrion  ;  profession  de  comédien.  Ne  s'em- 
ploie que  par  dénigrement. 

Histriouico,  ca.  adj.  istrio-niho.  Hislrionique; 
qui  concerne  les  histrions  ,  les  comédiens;  qui 
appartient  à  l'histrion. 

HiHtrionisa,  s.  f.  istrioni-ssa.Voés  Comédienne. 
V.  Comedianta. 

Hita,  s.  f.  i-ta.  Sorte  de  clou  carré  sans  tète.  ||  V. 
Hilo,  mojón. 

Hiicdsi,  s.  m.  iiédd-si.  Mytli.  afric.  Hitedsi  ;  es- 
pèce de  talisman  que  fabriquent  les  prêtres  de 
Madagascar. 

Mitigii.  s.  m.  iti-gou.  Bot.  Hiligu  ;  espèce  de  myr- 
te du  Chili  à  très-petites  feuilles  ,  qui  croît  sur 
les  arbres  comme  le  gui ,  et  qui  passe  dans  le 
pays  pour  un  bon  sudoriflque. 

Dito,  s.  m.  i-to.  Fam.  Hic;  le  nœud,  la  princi- 
pale difficulté  d'une  affaire.  ||  Ornith-  Hilt;  nom 
de  l'oie  armée  du  Sénégal.  |  Borne;  limite,  ter- 
me. I  But  ;  point  où  l'on  vise.  |  Sorte  de  jeu  de 
palets.  Il  Dar  en  el  hito  ;  toucher; au  but  ;  sei- 
sir  le  point  de  la  difficnllé.  H  .Wi«/nr  r/e /uio; 
changer  de  batierie;  employer  d'autres  movens 
pour  réussir  dans  une  affaire.  \\  Mudar  de  hito; 
changer  de  place  ;  en  prendre  une  autre. 

UHo,  ta,  adj.  i-to.  Noir  ;  surtout  en  parlant  d'un 
cheval.  ||  V.  Fijo.  ¡\  inus.  V.   Importuno.  Ij  adv. 


-1  /(ifu  ;  liieiin-iil  ;  d'une  manirie  tive.  \i  Mirar 
Hier  ,  regarder  un  objet  fiieinent ,  sans  en  sépa- 
rer la  vue. 

ui^oiiriM-,  s.  m.  ivoura-é.  Bol.  //yvourahe;  ar- 
bre du  Brésil  dont  l'écorce  s'emploie  dans  le 
traitement  des  maladies  syplnliti(]ues. 

Ilitovi'o,  s.  m.  Il  oie-o.  Bot.  llyvové  ;  espèces  de 
plantes  des  lnde>. 

Uixrovitn,  s.  m.  i/rviita.  Ilist.  Hizrévite  OU  hé- 
réviie  ;  membre  d'un  ordre  monastique  maho- 
mélan  ,  funde  par  Hi/roii  llerévi. 

Il»,  iiiicrj.  th  Miinég.  Hou  ;  citlamation  dont  le 
cavalier  se  sert  (luelquefois  (lour  faire  arrêter 
s. III  (  lieval  sans  tirer  la  bride.  ||  Chass.  Hou;  cri 
que  fait  entendre  le  valet  de  limier  quand  celui- 
ci  détourne  les  bêles  fauves.  ||  Hou;  tri  d'indig- 
nation ,  de  menace. 

Uouml,  S.  m.  oa-mi.  Ornith-  Hoamy  ;  espèce  de 
gri>e  de  la  Chine. 

iioiiiicinsio,  S.  m.  oamin<j-hiu.  Ornith.  Uoancyn- 
gio;  petit  oiseau  de  la  Chine,  que,  si  l'on  en  croit 
les  relations,  les  habitants  trempent  dans  du 
vin  fait  avec  du  riz,  pour  en  faire  ensuite  des 
conlilures. 

Hout-cliv,  s.  m.  oat-ché.  Relat.  Hoat-cbé;  terre 
très-blanche  (jue  le  Chinois  font  entrer  dans  la 
fabrication  de  la  plus  belle  porcelaine.  Les  mé- 
decins chinois  font  entrer  le  hoal-ché  dans  plu- 
sieurs de  leurs  remèdes. 

iloazln,  s.  m.  oazinu.  Ornith.  Hoazin  ;  espèce  de 
faisan  du  Mexique ,  dont  la  voix  est  une  sorte 
de  hurlement.  |)  Hoazin  ;  autre  oiseeu  plus  petit 
dont  le  chant,  fort  agréable,  ressemble  quelque 
fois  ci  un  rire  moqueur ,  el  dont  on  mange  la 
chair ,  quoiqu'elle  ne  soit  ni  tendre  ni  de  bon 
goût. 

Ilohurlio.  clia.  adj.  inus.  V.  Hobachón. 

iiolinrliwii,  a.  adj.  ohatchon.  Mou,  lâche,  pesant; 
qui  a  de  la  peine  a  se  remuer. 

lioiiiil,  s.  m.  ohal.  Myih.  ur.  Hobal  ;  nom  d'une 
idoK;  des  anciens  arabes.  Elle  était  ordinaire- 
ment entourée  d'un  grand  nombre  de  petites 
idoles  présidant  chacune  à  un  jour  de  l'année. 
Mahomet  détruisit  le  culte  de  cette  divinité. 

llobiiio,  s.  m.  obi-no.  Mamm.  Hobin  ;  espèce  de 
cheval  d'Ecosse,  qui  a  l'allure  fort  douce. 

lloblHinn,  s.  m.  obi.s-ino.  Philos.  Hnbbisme;  sys- 
tème de  Hobbes  philosophe  anglais,  qui  au  com- 
mencement du  XVII  e.  siècle  ,  professa  le  ma- 
térialisme en  philosophie  et  le  despotisme  en  po- 
litique. 

nobiMto,  to.  adj.  ohis-to.  Philos.  Uobbiste  ;  se 
dit  de  tout  ce  qui  appartient  au  système  philo- 
sophique el  politique  du  philosophe  Hobbes. 

llobo,  s.  m.  c-bo.  Bot.  Uobo  ;  espèce  de  prunier 
des  Indes. 

Hoce,  s.  f.  inus.  Y.  Eoz. 

Horicndn,  s.  f.  oziliu-da.  Coup  donné  avec  le 
groin  ,  le  museau  ,  etc. 

Hocicado,  da.  part.  pas.  de  Hocicar.  V.  Ce  mot, 

Hociciir,  V.  a.  oiiknr.  Véner.  Fouger  ;  se  dit  du 
sanglier  qui  arrache  des  plantes  avec  son  bou- 
toir; du  cochon  qui  fouille  la  terre  pour  attein- 
dre les  racines  dont  il  se  nourrit.  |  V,  Hozar. 

Hocicar,  v.  n.  oiikar  Donner  du  nez  en  terre, 
tomber  sur  le  nez.  |  Fig.  Faire  une  bévue,  une 
sottise  par  mégarde ,  par  maladresse. 

Boelco,  s.  m.  ozi-]<o.  Groin;  museau  de  cochon. 


HO(i 


—  653  — 


HOJ 


Il  Mùinni.  Mulle  ;  partie  nue  cl  muqueuse  de  i 
certains  mamniiléres  carnassiers.  C'est  dans 
cette  peau,  criblée  d'un  nombre  considi'rable  de 
pores  muqueux  ,  que  sont  percés  les  orifices  ex  -  / 
ternes  de  l'organe  de  l'olfalation  chez  le  lion,  etc. 
I  Museau;  partie  de  la  tète  du  chien  ,  du  re- 
nard, et  de  quelques  autres  animaux  qui  com- 
prend la  gueule  et  le  nez.  Seditsurlout  lorsque 
cette  partie  avance  beaucoup  sur  le  front, de  ma- 
nière à  rendre  les  mâchoires  Siiillanles.  1  Fig. 
Bouche  d'une  personne  qui  a  les  lèvres  prédomi- 
nantes. Il  Fig.  Partie  trop  saillante  qui  déborde 
outre  mesure.  i|  Fig.  Moue  ;  grimace  que  l'on 
fait,  en  rapprochant  et  on  allongeant  les  lèvres 
en  signe  de  dérision  ou  de  mécontentement  | 
Fam.  Meter  et  hocico  en  todo;  fourrer  son  nez 
partout  ;  se  mêler  de  tout. 

Uociciiilo,  lia.  adj.  o/.iliou-Jo.  Qui  a  le  museau 
pointu  ou  les  lèvres  très-allongées.  I|  Fig.  Qui 
fait  la  moue, 

llociiio,  s.  m.  ozi-no.  Serpe  ;  instrument  de  fer, 
large  et  plat,  qui  est  recourbé  vers  la  pointe, 
emmanché  de  bois  ,  et  dont  on  se  sert  pour  cou- 
per du  bois  ,  pour  emonder  des  arbres,  pour 
les  tailler,  etc.  |  Terrain  que  laissent  à  décou- 
vert les  gorges  des  montagnes  près  des  rivières. 
Se  dit  aussi  des  petils  jardins  qu'on  y  forme.  | 
Détroit  ;  gorge  de  montagne  où  le  lit  d'un  ileu- 
Yc  est  reserré. 

Hociquillo,  Ko.  S.  m.  dim.  de  Hocico.  V.  Ce  mot. 

HodcKOJï,  S.  m.  odé-goss.  Philos.  Hodégos;  titre 
d'un  ouvrage  d'.Vnastase  le  Sinaïle  ,  renfermant 
une  méthode  de  controverse  contre  les  héréti- 
•lues,  particulièrement  contre  les  acéphales. 

Uoder,  s.  m.  odér.  Myth.  scand.  Iloder  ;  dieu 
aveugle  mais  extrêmement  fort,  célèbre  par  ses 
exploits  guerriers,  mais  dont  le  nom  était  de  si- 
nistre augure  parmi  les  dieux  el  parmi  les  hom- 
mes. 

Ilodinno,  nn.  adj.  odia-no.  Myth.  gr.  Hodicn, 
surnom  de  Mercure,  protecteur  des  voyageurs. 

Uotlonietrin.  s.  f.  odométri-a.  Phys.  Hodomé- 
trie  ;  art  de  mesurer  les  dislances  parcourues. 

Uodométrico,  c».  adj.  odcmé-triko.  Phys.  Ho- 
doinétrique;  qui  a  rapport  a  l'hodoméirie  ou  à 
son  emploi. 

Hod«>iiiotro,  S.  m.  odo-métro.  Phys.  Hodomètre; 
nom  de  différents  appareils  servant  à  mesurer 
la  longueur  du  chemin  parcouru  par  une  viiitu- 
rc  ,  ou  les  pas  que  l'on  lait.  Ces  instruments,  en 
forme  de  montres,  se  composent  de  roues  fai- 
sant mouvoir  avec  lenteur  des  aiguilles  sur  un 
cadran  gradué. 

Hoé«,  inli'rj.  o-éé.  Ilue  ;  mot  dont  se  servent  les 
charretiers  pour  faire  avancer  les  chevaux  ,  el 
particulièrcinenl  pour  les  faire  tourner  à  droite. 

Uonnno,  s.  m.  (ipn-ito.  Hist.  rélig.  Iloofien;  mem- 
bre ¡le  la  société  des  lecteurs  de  suède  .  fondée 
par  Jacques  Otto  lloof ,  ministre  à  Sveuljuii;.'a. 

■loKadik,  s.  f.  o(jn-dn.  Fondrière;  terrain  maréca- 
geux sous  letjuel  les  eaux  croupissent  faute  d'é- 
coulement, oii  l'on  s'enfonce  et  disparaît  faci- 
lement. 

■■oKiiiiMzo,  adv.  V.  Hogaño. 

HoKaño,  adv.  oga-gno.  Celle  année,  dans  la  pre- 
sente année. 
HoKor,  s.  m.  ogar.   Foyer  ,•  lieu  où  l'on    fait  du 
feu .  que  ce  soit  dans  un  endroit  couvert  ou   en 


plein  avoir.  ||  Foyer;  dalle  de  pierre  ou  de  mar- 
bre que  l'on  met  en  devant  d'une  cheminée.  || 
Ardiit  ;  Foyer;  nom  qu'on  donne  aux  pièces  «jU 
salons  faisant  partie  de  l'édifice  consacré  à  un 
spectacle  dans  lesquels  on  se  chauffe  pendant 
l'hiver,  et  qui  sont  le  lieu  de  réunion  en  tout 
temps.  Il  (2him.  Foyer;  parlie  d'un  fourneau  qui 
renferme  le  rombustiblc.  ||  Foyer;  se  prend  aus- 
si pour  la  maison  qu'on  habile,  pour  le  hameau, 
le  village,  la  ville  où  l'on  demeure,  et  même 
pour  sa  patrie,  sa  famille. 
Uci;a7.a,  s.  Í.  oga-zn.  Pain  de  ménage  qui  pèse 
plus  de  deux  livres.  I  Pain  bis  fait  de  grosse  fa- 
rine servant  d'aliment  aux  gens  de  la  cam- 
pagne. 
Uugufra,  s.  f.  ogué-ra.  Feu  clair;  qui  jetle  beau- 
couq  de  flamme.  |  Bûcher  ;  amas  de  bois  sur  le- 
quel on  plaçait  ceux  qui  avaient  été  condamnés 
au  supplice  du  feu.  |l  Bûcher;  feu  de  joie  qu'oi» 
fait  dans  les  rues, 
llolio,  s.  m.  0-0.  Ornilh.  Hoho;  oiseau  des  îles  de 

la  mer  du  Sud  ,  ainsi  appelé  de  son  cri. 
noliii,  s,  m.  o-OH.  Ornith.  Hohou;  espèce   de  hé- 
ron du  Mexique,  ainsi  appelé  de  son  tri. 
Hollotl,  s.  m.  oï/oi/.    Ornitli.  Hoiloil;   nom  d'un 

pigeon  sauvage  du  méxique. 
Holuelll,  s.  m,  oïnei-ÎJ.  Ornilh.   Hoinelli;  oiseau 
du  proie  de  la  taille  d'un  vautour.   On   ignoren 
quel  genre  il  appartient. 
ilojn,  s.  f.  og-lui.  Organ.  végel.   Feuille;  expan- 
sion membraneuse,  ordinairemcnl  plane  ,  verte, 
naissant  sur  la  tige  et  les  rameaux,  ou   sortant 
immédiatement  de    la   racine  des   plantes,  des 
arbres  surtout.  C'est  l'organe  principale  de   la 
végét.ition  ,  le  plus  important  de  tous,   puisque 
c'est  lui  qui  donne  naissance  à  tous  les   autres, 
et  que  ceux-ci  n'en  sont  qu'une   mudilicalion. 
La  feuille  se  compose  de   fibres  plus  ou  moins 
étalés  et  de  tissu  cellulaire;   les   libres   sortent 
en  un   faissoau  appelé  vulgairement   queue   ou 
bolaniquement    pétiole  ;  dans  ce    cas    les  feui- 
lles sont    dites  petiollées.   Quand     les    feuilles 
sont  adhérentes   à    la   tige  même  et   qu'il   n'y 
a  pas  de  pétiole  ,  elles  sont  dites  sessiles.  On 
distingue  dans   la    feuille  le  limbe  ,  el  dans   le 
limbe  les  nervures   el   le  parenchyme.  Il  Prov. 
Morirá    al   cner   la  hoja;   il  s'en  ira  avec  les 
feuilles;  prophétie  trop  souvent  vérifiée,  qu'on 
fait  sur   l'insperlion   d'un  maliide  qui  ne  parait 
pas    pouvoir    survivre   au  piocha  n   aulomiie.  I! 
Feuilles   morceau  de  p.Tpier  fait  i>u  taille  carré- 
ment, et   qui  ordinaircmcntse  plie  en  deux  par- 
ties qu'on  nomme  feuillets.  ||  Miner,  leiiillc!  par- 
lies  qui  se  détachent  de  certains  corps  en  lames 
très-minces,  comme   l'ardoise,   le   talc    et  les 
pierres  feuilletées.  ;1  Il«jo   de   innnrda    de  oro, 
hoj<i  de  juotirdn  de  plaln;  feuille  d'or,    feuille 
d'argent;  se  dit  quand  les  métaux  ont  été  battus 
extrêmement    mince   et   qu'ils  ont    l'apparence 
dune  feuille  de    piipicr.  !|  l'étalé;  feuille  dune 
fleur.  Il  l.iinc;  le  fer  delcpee;  se  dit  BUSsi  du  fer 
duii  couteau,  etc.  Il  Vantail,  moitié  d'une  porte 
à  deux  battants,  d'une  fenêtre.  I  Manche  d'habit 
qui  n'est  pas  encore  cousue.  |  Terre  qu' m  lais- 
se en   friche,  iiu'on  laisse  reposer  pendant  une 
année,  j  Moitié  d'une  armure  du  haut  en  bBS.= 
lloja   licrbcrisca;    feuille   de     laiton.  Il //'>><!   ''«^ 
Flaiides,  feuille  de  Milan.  |  Hoja  de  lata;  feuil- 


HOJ 


—  li.iV  — 


noL 


K-  (le  fVi-l)liinc.  |  Hoja  de  pupi'l:  feuille  de  |t¡i- 
pier.  II  Hoja  Je  tariim;  inoitic-  d'im  foclion  |)rÍ5 
dans  Sil  l(irf{cur,  ||  Fij?.  Sr.r  todo  hnjti  y  rio  fp- 
ncr  frulo;  lüirlcr  bfnuc()U|)  piaír  iir  rion  dire, 
II  l)i'  la  lidja;  (nprcssioii  por  la(iiicllo  les  s|i,ida- 
sitisjos  lircllciirs.  ele.  dcsijítifiil  (iiiciquMín  de 
leur  (  lii|iie.  ||  Dnbhir  lu  hujn;  taire  une  di-rcs- 
siitii  dans  un  disrours.  ||  Tt'iiililnr  cDino  la  hoja 
en  etiirhol;  Ircnibler  enniine  la  feuille;  a\(iir 
f{ranil'(i(ur.  j  Todo  e.v  liojn  ;  se  dit  dMiii  lioumie 
»|iii  parle  l)eaue(iu|i  pour  ne  rien  dire.  |  Tirio  (li- 
tres, de  cuatro  ho  jus;  vin  de  Irui-^ou  ((uatre  ans 
(I  Fiit.  Volver  la  hnjti;  cliauficr  d-avis,  inaïuiuer 
de  parole,  tourner  tabaque. 

Hoja  Inia.  s.  f.  o(f-h<t  Itt-ta .  Miner,  et  leclin. 
Fer-ldaur;  lVl  ballu  el  ri-duil  en  lames  trempées 
fliuis  l'ctaiii. 

llojnlateriu,  S.  f.  o¡i-hnlatéri-a.  Teelni.  Fer- 
blanlcrie;  arl,  commerce  marchandises  du  fer- 
hlanlier. 

Ilnlalatcro,  S.  m.  nij-luilalé-ro.  Teelm.  et  comm 
FerManlier;  celui  qui  travaille  le  l'erblanc;  reîni 
qui  fait  le  commerce  de  la  ferhlaiitenc.  |  Les 
•  adieux  carlistesdoimaient  ce  nom  à  ceux  qui  ne 
faisaient  rien,  ou  qui  se  promenaient  de  une  ^  il- 
Ic  a  l'autre,  el  avaient  soin  de  ne  jamais  voir 
l'ennemi. 

Ilojaiili-ado.  S,  m.  Off-haldra-do.  Pütiss.  Feuii- 
lclaj;e;  manière  de'feuilleler  la  puteen  Péten- 
«lant  au  rouleau,  puis  en  la  pliant  sur  elle-même 
et  la  roulant  de  nouveau,  et  en  continuant  ainsi, 
jusqu'à  ce  qu'elle  ait  acquis  le  nombre  de  feuil- 
lels  (¡u'on  \enl  lui  donner. 

EInjaIdrado.  «là.  pari,  pas,  de  hojaldrar.  Feuil- 
li'li-,  e. 

El<>.ial:3rar,  v.  a.  vfi-halJrar.  Pàliss.  Feuilleter; 
l'aire  le  feuiliela;ie, 

BlojiiltSrc,  s.  s.  oij-hal-dré.  Arl.  culin.  Feuillai)- 
tinc.sorte  de  pâtisserie  feuilletée.  |  Fig.  Quitar 
la  hojaldre  al  pastel,  découvrir  le  pot  aux  roses 
découvrir  une  entreprise  secrète,  une  Irabi- 
son,  ctc 

Bloji)l«lri>i<a.  s.  m.  ofj-haldris-ta.  PAliss.er;  ce- 
lui (jui  fait  des  paies  feuilletées. 

ilojii-iiiiiorta,  adj.  ofi-ha  luuér-ta.  Feuille  mor- 
te; qui  esl  d-unc  couleur  tirant  sur  celle  des  feui- 
lles sèches. 

nojarjtfica,  s.  f.  on-haras-ka  VaDc;  l'ensemMe 
des  reuilles  quisonl  toml)ées  des  arbres.  ||  Feuil- 
lage touffu,  épais.  Il  Fi?.  Chose  inutile,  de  ¡¡ru 
de  valeur  |1  Fig.  Epce  ,  en  terme  de  spadassin. 
Il  Fig.  Paroles  inutiles,  vaincs  promesses. 

Mojeado,  da.  part.  pas.  de  hojear,  el  adj.  Feuil- 
leté, e. 

■lojoiidtira.  s.  f.  oq-héndou-ra.  Feuilletage;  ac- 
ti'in  de  fcuillcler.' 

Hojoomioiito ,  s.  m.  nq-héamién-to.  Feuillète- 
"J'^'iii.-  feuilleldge.  V.  ïlojeadura. 

"".j*'"f'  ^'^  a.  ng-hear.  Feuilleter:  tourner  les 
li'ndlels  d'un  livre  ,  d'un  manuscrit  qu'on  par- 
court. ' 

ilojc-ju-,  v.  n.  og-h('ar.  Se  convertir;  se  diviser  en 
leuille,  en  lame,  en  pariant  d'un  métal. 

Hoj«-ai-,MN  V.  prou,  ng-héar-sé.  Se  feuillclcr;  être 
icuiUclc. 

nojoooi-  y.  n.  iuus.  og-hézcrr.  Feiiillor  ;  prendre 
des  feuilles;  se  garnu  de  feuilles 

Hojlea,   nia.  ita,  s.   f.    dim.    de   hoja.    Petite 


feudle. 

■loJoHo,  Ma.  a<lj.  og-ho-sso.  Feuillu  t  qui  a  biau- 
cüU|»  de  feuilles.  i|  Feuille;  couvert  de  feuilles.  || 
HIas.  Feuille  ;  feuilles  desplantes,  lorsqu'elles 
sont  d'un  émiiil  différent  de  celui  des  plantes 
qui  se  Irouveul  dans  l'écu. 

Hojuda,  da,  adj.  \ .  Ilnjosn. 

BiojiK'ia.  s.  f.  oii-lmiic-la.  Bol.  Foliole;  chacune 
des  petites  feuille^  placées  le  long  et  de  cha- 
que eùlé  d'un  petite  branche  luiminéc  pétiole, 
fomme  dans  l'acaiia.le  fiéiie,  laslrajiale,  ||  Sor- 
le  de  gaufre  ou  d'oublié.  |  Mare  des  olivps;  ré- 
sidu qui  reste  api  es  les  avoir  mises  sous  la  pres- 
se. Il  Lame  d'or  Irès-mince  (jui  sert  pour  faire 
les  galons.  |  Uso  es  niiei  sobre  hojuelas  ;  se  dit 
d'une  bonne  chose  ,  rendue  meilleure  jiar  ce 
qu'on  y  joint. 

Hola,  iiiterj  o  la.  Holà:  interjection  dont  on  >c 
sert  pour  appeler,  j  Ilolal  eh!  hél  ho'  |  Intcrj. 
qm  m  .rqiie  la  surprise,  l'admiration.  Quoi!  com- 
ment! ah!. 

Uolacaiito,  ta.  adj.  ola';an-to.  Ichthyid.  llola- 
caiilhe;  qui  al  corps  eiiticrcmcnl  couvert  de  pi- 
quants tres-rapprochés. 

Holacaiito.  s.  m.  olakan-to.  Ichlhyol.  Holacan- 
Ihe;  genre  de  pnis-ons  ihoraciques.  renfermant 
treize  espèces,  que  l'un  a  rangées  sous  deux  di- 
visions. 

Holan,  s.  m.  olan.  Comm.  Ilolan;  espèce  de  ba- 
tiste de  Flandre. 

Holanda,  s.  f.  olan-da.  (léogr.  Hollande;  ancien 
comté  situé  entre  le  Zuider/.ée  el  la  mer  d'Alle- 
magne. Le  royaume  actuel  de  Hollande  est  divisé 
en  doii7.e  provinces,  dont  une,  le  Luxembourg, 
fait  partie  (le  la  coufedéialion  germaiii(|ue.  Le 
climat  est  humide,  el  sciait  mal  sain  sans  l'ex- 
trême propreté  des  habitants2.300,000  |  Ciinm 
Tell  de  Holanda;  toile  de  Hollande;  toile  fine  el 
Irès-serrée  (pu  se  labri(iue  en  Hollande. 

Hnlandén.  adj.  et  S.  m.  (dan-déss  Géogr.  Hollan. 
dais;  habitant  de  la  Hollande,  qui  esl  de  la  Hol- 
lande. Il  Hollandais;  qui  apiiarlienl  à  la  Hollan- 
de ou  à  ses  habilauls.  Il  Loc.  adv.  .1  la  holande- 
sa: i\  la  hollandaise;  durement,  sans  égard.  |i 
Ichlhyol.  Hollandais;  nom  do  cerlains  poi'isons 
des  mers  d'.\rabie,  assez  semblables  aux  sardi- 
nes, cl  qui  étaient  fort  abondants  dans  les  pre- 
mières courses  des  Hollandais  dans  ces  mers, 
qu'ils  ont  abandonnées  depuis.  On  ne  sait  à  quel 
genre  ils  apparlienneiit. 

Uoiaiu3.«.«a .  S.  f.  olnndé-ssa.  Techn.  Hollandai- 
se; espèce  de  maihine  d'épuisement. 

Holaiidota;  s.  f.  V.  Holandi\la. 

HoIntidilEn.  S.  f.  olandill-a.  Comm.  Hollnndille; 
toile  de  Silésie,  à  la  façon  de  celle  de  Hollande. 

Holaiidizatlo,  «la.  pari.  pas.  de  holandizar.  et 
adj.  Hollandisé,  e. 

Hoictntnzai-,  V.  n.  olanrZizar.  Néol.  Hollandiser; 
donner  à  quelque  chose,  à  quelqu'un,  les  mœurs 
hollandaises. 

Holnndl7.iir!>te.  v.  pron.  olandhar-sé.  Se  hollan- 
diser; pi  endre  les  m(rurs  hollandaises. 

Holarrciia,  S.  f.  olarré-na.  Bot.  Holarrhène; 
genre  d'apooynées  des  Indesorientales,  renfer- 
mant deux  espèces  d'aibrisseaux. 

Slolbafjtiiiino.  na.  adj.  olbü'.ia  no.  Philos.  Hol- 
bachien;  qui  appai tient  à  la  philosophie  du  ba- 
ron d'Holbach. 


HOL 


—  655  — 


HOL 


liolbi'od,  S.  in.  olbrodd.  Ornilh.  liuibrod;  nom  de 

la  petite  mouette  cendrée. 
Hoire,  «.  m.  0I-/.L  Mélrol.  anc.  Ilolce;  poids  grec 

dun  drachme. 
UolcimoM,  s.  m.  ohi-moss.  Pathol.  Holcimos;  Toic 

offccKi  dune  lumciir. 
HolcisM,  s.  m.  ol-li'niss.  Bot.Uolcus;  genre  de  gra- 
minées, subdivisé  depuis  en  plu-ieurs  genres. 
noliT,  s.  m.  Métrol.  Holcr;  monnaie   d'Allemag- 
ne de  fort  peu  de  valeur. 
Holotro,  tra.  olé-tro.  ailj.  Entom.  Holctrc  ;  qui  a 

|-abdomen  confondu  avec  le  thorax. 
noIetroN,  s.  m.  pi.  olé-lross.   Entom.    Ilolètres; 
famille  de   l'ordre   des  arachnides   trachéales; 
Comprenant  ceux  de  ces  animaux  qui  ont  l'abdo- 
men réuni  au  lliorax. 
BIolanilan»fnte,adv.  olgadomén-lé.  .\mplemcnt, 

spacieusement  .  largomcnl. 
UolBiiüisimaiiieiitc,  adv.  sup.  de  holgadamen- 
te. V.  ce  mot. 
■lul^iiUisiiuo ,    inu.   adj.   sup.  de    hohjado.   V. 

ce  mot. 
Uoisudo,  «la.  part.  pas.  de  hoUjar.  V.  ce  mol.  |] 
adj.  Ample,  large,  spacieux.  |  V.  Desocupado.  Il 
Fig.  Aisé,  à  son  aise,  qui  aplus  que  le  nécessai- 
re. Il  .-Indar  ó  estar  haUjado;  être  à  son  aise,  ri- 
che, etc. 
Iloluanza,   S.    f.   olgan-ia.   Tranquilité,   repos 
d'esprit.  !i  Inus.  Largeur.  V.  Anchura.  Divertis- 
sement, récréation,  amusement. 
IBol;;ai-.v.  n.  Se  reposer  ne  rien  faire.  ||  Se  réjouir, 
être  content,  satisfait,  bien  aise.  ||  Se   divertir, 
samuser.  il  Se  dit  d'une  chose  qu'on  n'emploie 
pas,  doiit'on  ne  fait  pas  usage.  |1  inus.  V.  Yacer, 
estar.  \\  Uohj.ir  una  fiesta;  chômer  une  fête;  la 
fêter,  la  solenniser  en  ces-ant   de   travailler.  || 
Journojer:  passer  la  journée  sans  travailler. 
lloitsai-sc.  V.  pron.  olgar-sé.  Fam-  S'épanouir  la 

rate,  se  réjouir. 
UolK"'''ni>.  s.  m.  et  adj.  Fainéant;  paresseux,  qui 
ne  veut  point  travailler,  qui  ne  veut  rien  faire. 
Il  Vagiibund;  batteur  de  pavé,  désœuvré,  oisif. 
Holsazaiietkr,  v.  n.  olgaianéar.  Fainéanter;  élré 
fuinéiiiit,  puresscux,  ne  rien  faire  par  paresse.  || 
Faire  le  vagabond,  le  fainéant. 
noiKaxaiiefia,  S.  f.  o/(7a/a)i(<rï-a.  Fainéance;  fai- 
néantise,   nonchalance,  paresse.  |  Fainéantise, 
paresse;   dégoi'il.  horreur   du  travail.  ]  Oisiveté, 
paresse,  cagnardise. 
Uul^;azar.  v.  n.  inus.  V.  Holgazanear. 
■lol{(iii,  lia.  adj.  V.  Hechicero. 
Holgón,  s.  m.  inus.  Désœuvré;  qui  n'a  rien  k  fai- 
re, (lui  ne  sait  point  s"occu[icr,  qui    ne  cherche 
qu'a  se  divertir. 
Bols(orlo,  s.  m.  o/r/o- río. Fam.  Réjouissance,  di- 
vertissement, bon  temps  qu'on  se  donne,  ébats, 
jubilation. 
n»lKiio(a,  s.  f.  fam.  Holgura. 
liolKiira.  s.  f.  (ilgou-ra.   Fête;  divertissement.  || 

Largeur,  ampleur,  aisance. 
nokiriwnto,    S.  m.    uli/is-mo.  Thilol.   Holicisme, 


Holmoii,  s.  m.  o/moíí.  Teclm.  Holmos-  instru- 
ment dont  on  se  sert  pour  piler  et  réduire  eu 
pundre  diverses  sublanues. 
lluliiiMqiiloItlia,  s.  f.  ulmshiiil-din.  Dot.  Holms- 
quioldœ;  genre  de  la  famille  di-s  personnécs 
renl'eimaiit  un  seul  arbre  de  Heiigale.  ' 

UolulM-aïujiil»,  ctiila,  adj.  olnhran-  o.  Ichlhvol. 

Ilolobranche;  qui  a  des  branchies  complètes." 
Uolol»raii«|iiio<i.   S.  m.    \A.  oluhran-liioss.    Ich- 
thyul.  Ilolobrunilies;  l'aniilledes  poissot-.s  osseux, 
dans  laiiuelle  on  runge  ci-^x  qui  ont   des  bran- 
chies complètes,  c'est-à-dire  jiourvuesd'nn  oper- 
cule et  d'une  membrane  branchiostége. 
Uwlocaliiio,  na.ati\.olo'.ali-ito.  Eipél.  Holoclia- 
lin;  dont    toutes  les   dents  sont  des  crochets  a 
venin. 
Uolocaliiio.s,  s.  m.  pi    otokali-nnss.  Erpét.  Holo- 

chalins;  famille  de  reptiles  ophidiens. 
llol(tc»ii<«ti>.  s.  m.  olokaous-io.  Holocauste;  sor- 
te de  s.icrifice  parmi  les  Juifs,  ou  la  victime  était 
entièrement  consumée  par  le  feu.  n  llob.causte, 
la  victime  ainsi  sacrifiée.  ||  Holocauste;  sacrifice 
en  général.  ||  Fig.  Ofrecerse  en  holocausto;  s-of- 
Inr  en  holocauste?  expier  une  faute  pour  le  cou- 
pable. Il  Ofrecerá  Dios  su  corazón  en  holocaus- 
to;  olTrir  à  Dieu  son  cœur  en  holocauste;  lui 
sacrifier  toutes  ses  affections,  toutes  ses  pen- 
sées. 
Bloloccntro,  s.  m.  oloién-tro.  Irhthyol.  Holocen- 
tre;  genre  de  poissons  thoraciqucs.  ainsi  appe- 
lés à  cause  du  nombre  assez  eon^icléri^ble  d'éj'i- 
npsque  présentent  leur  opercule  et  bur  preopcr- 
cule.  Ce  genre  est  placé  a  la  suite  des  perco'ides 
à  ventrales  thoraciqucs  entre  le  invripristis  et 
les  béryx. 
Ilutuvotinn,  s.  m.  o/okoíí-no.  Mélrol.  anc.   Holo- 

tolin;  monnaie  d'or  d'Egypte. 
Uulotioii(aMpi.stuH,    adj.  ohulnutrispis-toss.    Er- 
pét.  llolodont.ispistes  ;    tiibu   de    reptiles  ophi- 
diens, comprenant  ceux  qui  ont  toutes  les  dents 
entières. 
Uol»(loiitnH|t!NtoN.  s.  m.  pi.  olodonlaspis-tnss. 
Erpél  llolodontas|)istes:  tribu  de    reptiles   ophi- 
diens, com|)reniinl  ceux  qui  ont  toutesles  dents 
entières  non  percées,  et  des  plaques  sur  le  corps. 
Uolniioiito,  (a.  adj.  oloilon-lo.  Erpel.    Holodon- 

le;  qui  a  des  dents  partout. 
lloloilonto.x,  s.  m.  pi.  otoilon-los.t.  Erpél.    IIolo- 
dontos;  famille  df  reptiles   ophidiens,   compre- 
nant ceux  (|iii  ont  toutes  les  den;s pleines  et  en- 
liéres,  (pii  ont  desiieiils  partout,  ou  l'on  eu  trou- 
ve daii>cet  ordre. 
Iloloiloiitólhlo,  «la.    adj.   o/of/i>nfo-/irfo. ,  Erpét. 
Holodontophide  quia  des  plaques  sur  le  corps  et 
les  dents  pleines. 
■lolo<luiit«'>liilo.H.  s.  m.  pi.  oladont.i-fidoss.  Erpér. 
Holodniitophides:   tribu    de    re\>liles  (q)hidiens. 
dans  la  (|uelle  on  range  ceux  qui  ont  des  plaques 
SOI  le  torpset  les  dents  pleines. 
llolo«-tli'ia.  s.  Î.oloè-dria.  Miner.  Hoioédrie  ;  état 
d'un  cristal  holoedrique. 


locution  commune  à  tous  les  dialectes  d'une  lan-    llolut-diiro  .  en.  adj.  oloé-driko.  Miner.    H0I06 


gue.  ou  a  toutes  les  langues 

lloli»ai'iia.s.  f.  oligar-nn.  Bot.  lloligarne;  grand 
arbre  des  Indes  orientales. 

Ilolniat.s.  m.Myth.  or.  Holmal;  fontaine  de  vie, 
célèbre  dans  les  romans  orientaux  pour  avoir  don- 
né l'immortalité  au  prophète  Éelio. 


drique;  se  dit  d'un  cristal  ijui  réunit  toutes  les 
faces  suscepliblesde  se  coordonner  autour  d'un 
certain  sysième  d'axes  détermines  par  un  cer- 
tain rapport  également  déterminé,  entre  les  pa- 
ramètres. 
nolofanrro.  r«.  ndj,  nlofant-ro.  Fntom.  llol'>ph8K 


HO!. 


-  656 


HOM 


««'•re;   se  dit  ilcs  mi^lamorphosi's  dos  insectes, 
qnand  elles  suiil  c«rii|iliies  ou  lolairs. 
■lololiioiio,  s.   II).  i>li)flii>-n<}.  Mol.    lIolupLilun; 

iiuiii  que  portnil  nutrcinis  je  ni|iri(>i-. 
Ilolunirtldu ,   s.    m.   ol»lli:.li-tli>.   l'atliol.   Ilolu- 
plilyclidc;  Mirle  de  pui^lule  ou  diiinp'>ule. 

lIoloKUMlro.  tr».  adj.  al  o  ■/ as  tro.  /odI.  Ilologas- 
Ire;  (|ui  a  l  abdomen  cnlii-r,  non   étrangle. 

■■oloKuiildlii.  s.r.  oli>m>ni-dia.  But.  Ili>lo}<onidiei 
rurps  reprodueieur  d'un  lichen,  au  moment  uti 
il  vu  se  »ié\elo|ipcr.  - 

Uulotcniiiiiiico,  m.  adj.  oloqani-miko.  Rot.  Iln- 
ln;j;niiinii)tue;  qui  a  rapport  aux  lii)liii;onidies 

■l«>li»r(iiiin(iMU,  s.  m.  o(<)()-himiio-sso.  Iclilhyol. 
Ilolo^yinnose;  {çenre  de  poissons  thoraciques, 
qu'on  à  ri-uni  au  labre. 

noiolépitli» ,  s.  f.  ololé-pida.  Itot.  Hololepide; 
genre  de  synantliérées  ne  renfermant  qu'une  es- 
pèce du  Brésil. 

noIoleitidotA,  ta.  adj.  ololépi-doto.  Zool.  Holo- 
lépidote;  qui  est  entièrement  couvert  d'é- 
caillcs 

UololvpidotA,  s.  m.  ololépi-doto,  Zool.  Ilcloiépi- 
dote;  nom  spécillque  d'un  poisson  rangé  parmi 
les  labres. 

Hololepis,  s.  m.  ololá-plss.  Bot.  llololèpis:  genre 
de  (liantes  établi  aux  dépens  des  serratules. 

Dulolupto,  s.  m.  oli>lep-t<>.  Kntom.  Ilololepte; 
genre  de  coléoptères  établi  aux  dépens  du  genre 
escarbot. 

Duloleiico,  en.  adj.  ol<déou-l;o.  Bot.  Hololeuque; 
qui  est  entièrement  blanc,  comme  s'agaric  ho- 
loleuque. 

Iloloinéti-lco,  en.  adj.  olomé-triko,  Astron.  Ho- 
lométrique  ;  qui  se  rapporte  à  Iholomèlre,  à 
l'emploi  de  lliuloinètre. 

Uolómi'tro,  s.  m.  olo-miHrn.  Astron.  Holonic- 
tre;  instrument  de  mathématiques  qui  sert  à 
prendre  les  hauteurs  angulairesd'un  point  au- 
dessus  de  l'horizon.  11  est  composé  de  trois  rè- 
gles mobiles,  dont  les  ouvertures  et  les  posi- 
tions donnent  à  la  fois  les  trois  angles  du 
triangle. 

Uolopetnio,  In.  adj.  ulopé-talo.  Bot.  Uolopétale; 
qui  a  des  pétales  entiers. 

nolóporo,  m.  adj.  olo-poro.  Zooph.  Holopore; 
qui  offre  partoutdes  porcs. 

Uolóptero,  r«.  adj.  olop-téro.  Zool.  Holoptére; 
qui  a  une  aile  ou  nageoire  régnant  sur  tout  le 
corps. 

UoloqucilA,  s.  m.olokéi-lo.  Bot.  Holochéile;  gen- 
re de  synanthérées  deBuenos-Ayres. 

Holoráscati,  s.  f.  pi.  olorag-héass.  Bot.  Holora- 
gées;  famille  de  plantes  qui  a  pour  type  \d  genre 
holoragide. 

Dolorágeo,  en.  adj.  olorag-héo.  Bot.  Holoragé; 
qui  ressemble  à  une  holoragide. 

Hoici-ngidn,  S.  f.  nlorag-hida.  Bot.  Holoragide; 
genre  de  plantes. 

HoluRteu,  s.  f.  olosté-a.  Bot.  Hotostée;  genre  de 
coryophylléc  renfermant  cinq  ó  six  espèces,  dont 
une  seule  est  propre  à  l'Europe. 

Holosteon.  s.  m.lchthyol.  Holostéon;  poisson  du 
Nil,  dont  la  peau  est  sidure  qu'elle  approche  de 
1-écaille  et  se  garde  sans  se  corrompre.  ||  Bot. 
Holostéon:  espèce  de  plantain  dont  les  feuilles 
sont  si  nerveuses  et  si  dures,  qu'elles  ressem- 
Jîlent  à  des  os.  H  Holostéon  de   roca;   holostéon 


des  rochers;  jolie  fougère  d'Kurnpp. 
Ilolatou,  s.  f.  uloté-a.   Bot.  llolotéc;  genre  de  li- 
chens. 
Ilolutóiiiro.  m.  adj.  aloto-niko.  Pathol.  Holoto- 
nique;  se  dit  de  une  maladie  caractérisée  par  un 
état  de  spasme  qui  attaque  toutes  les  parties  du 
corps. 
■lulotrópido,  s.  m.  olotro-pido.  Erpét.    Holotro- 
piile  ;  genre  de  reptiles  sauriens. 

Ilolotiii-lu,  s.  f,  nl<iti)ii-ria.  Zooph.  Holothurie; 
genre  de  radiaires  semblables  a  des  masses  in- 
formes, et  donti|uelques-uiisont  la  peau  parse- 
mée de  ¡ii'tits  trous. 

■lolotiirluH  ,  s.  f.  pi.  olotnu-rinti.  Zooph.  Holo- 
thuiies:  ordre  ou  famille  de  radiaires,  ayant 
pour  type  le  genre  holothurie. 

Iloiolurldo,  d«.  adj.  o/o/ouri-fZo.  Zooph.  Holo- 
tliuride;  qui  ressemble  a   une  holothurie. 

HolotiiridoM,  s.  m.  pi.  olotouri-doss.  Zooph.  Ho- 
lothurides;  classe  durègne  animal,  ayant  le  gen- 
re holothurie  pour  type.  ||  Holotiiurides;  ordre  de 
la  classe  des  polycérodermaires,  ayant  le  genre 
holothurie  ¡tour  type. 

Uoloturion,  S.  m.  o/o(ourton.  Bot.  Hololhurion; 
espèce  d'ortie  de  mer,  qui  cause  une  douleur 
cuisante  lorsqu'on  la  touche. 

HolMtciiéH,  adj.  et  s.  m.  olsténést.  Géogr.  Hols- 
teinois:  habitaiit  du  Holstein.  ||  Holsleinoisç  qui 
appartient  au  Holstein  ou  n  ses  habitants. 

Hollado,  da.  part.  pass.  de  Hollar,  et  adj.  Fou- 
lé, e. 

Uollndiira,  S.  f.  nlladon-ra.  (l  mouillé;.  L'action 
de  fouler  aux  pieds,  et  le  résultat  de  celte  action. 
Il  Ancien  impôt ,  contribution  prélevée  sur  le 
bétail. 

Hollar,  V.  a.  ollar,  (i  mouillé).  Fouler,  presser 
sous  les  pieds  en  marchant.  |1  Fig.  Fouler;  mé- 
priser regarder  avec  mépris.  ||  Fig.  Abattre,  hu- 
milier. 

Hollecn,  s.  f.  V.  Herrerillo 

Holleco,  s.  m.  ollé-ko.  {l  mouillé).  Bot.  Hollecb; 
nom  d'un  haricot  d'.Vrabie,  qui  croit  dans  les 
fossés  entourant  les  chamsps  voisins  du  Nil. 

Hollcjn,  s.  m.  inus.  V.  Hollejo. 

Hollcjica,  lllo,  Uo.  s.  m.  dim.  de  Hollejo.  V.  ce 
mot. 

Hollejo  ,  s.  m.  oUég-ho.  {l  mouillé).  Peau  des 
fruits,  et  surtout  du  raison. 

Uollejnela,  s.  f.  inus.  dim.  de  Hollejo.  V.  ce 
mot. 

Hollejuel»,  s.  m.  dim.  de  Hollejo^  V.  ce  mot. 

Holli,  s.  m.  oll-i.  ({ mouillé).  Relat.  Holli;  liqueur 
résineuse  découlant  d'un  arbre  appelé  chilli, 
que  les  Mexicains  mêlent  au  chocolat. 

Hollin  ,  s.  m.  ollinn.  il  mouillé).  Fuliginosité; 
qualité  de  ce  qui  est  fuligineux.  ||  Suie;  matière 
noire  et  épaisse  que  la  fumée  laisse,  et  qui  s'at- 
tache au  tuyau  de  la  cheminé. 

Hollinar,  S.  m.  inus.  V.  Hollin. 

Holliniento ,  ta.  adj.  oUinién-to.  [l  mouillé). 
Couvert,  plein  de  suie. 

Boni,  s.  xii.  om.  Mvthol.  pers.  Hom,  Destour;  prê- 
tre célèbre  chez  les  Parsis.  qui  a  secondé  l'ized 
taschter  dans  la  distribution  de  la  pluie.  Il  prési* 
de  à  l'arbre  Hom,  qui  est  sacré  chez  eux  et  au- 
quel ils  attribuent  la  vertu  de  donner  l'inmorta- 
lité.  Il  est  saint;  son  aeil  d'or  est  perçant;  il  ha- 
bile la  montagne  Alhordi;  il  bénit  les  eaux  et  les 


IIO.M 


o:,7 


HOM 


Irouppaiix;  il  iiislniil  (cuv  t\m  font  le  bien. 

Ilomasirio,  aii].  m.  onidn-lii-rio.  Mylli.  ^>-.  llo- 
iiiaftyiiLMi;  stiriioin  de  .Inpilcr.  Ajiamniniioii  bA- 
lil  à  Jupiter  Homaíívrii'i:  un  Icniple  près  d  Ei^éc, 
apr^s  avoir  ra-^si-inblc  los  princes  giccs  pour  la 
iruerre  de  Troie. 

Baoïiialinon».  s.  f.  pi.  omali-néass.  Bot.  Homali- 
nécs;  famille  de  plantes  qui  a  pour  type  le  gen- 
re aromal. 

lloiiialiiipo,  nr».  adj.  oma/i-xc'o.  Bot.  Hornaliné; 
qui  ressemble  à  lacumal. 

«oinnloróf;»lo,  li».  ailj.  omalo/.é-fitln.  Krpét.  Ho- 
malocéphale;  qui  a  la  lèle  plate.  ¡|  Hom,ilocépb:i- 
Ic;  le  lé/ard  liimaioeéphale  est  ainsi  appelé,  par- 
re qu'il  a  les  eótés  de  la  tète  el  du  coriis  garnis 
d'une  large  merribrane  qui  les  fait  paraître 
aplatis. 

noninlnconcr».  S.  m.  omalnzèn-\iri).  Bot.  Iloma- 
locenclifc  ;  genre  de  plantes  appose  aussi  as- 
prclle. 

Ilomalocerntctn,  s.  f.  omarozératè-tn.  r,onchs\. 
Honialocéralète  ;  coquille  fossile  appelée  autre- 
fois banilite. 

II<»itinlón!a¡«,  s.  f.  pi.  nuialo-fllnss.  Bot.  Homalo- 
phylles;  ordre  de  plantes  rrystogames,  eompre- 
iiaiil  celles  qui  ont  une  fronde  aplatie  sur  terre. 
fl  Homalopliylles:familledémembr6e  des  hépati- 
ques, dans  laiiurlle  on  range  celles  de  ces  plan- 
tes dont  la  fronde  forme  une  expansion  foliacée. 

Ilontalúfilo,  la.  ad],  omafo-fdü.  Bot.  Ilomalo- 
phylle;  qui  a  des  feuilles  planes. 

Hoiii»lo»óiie»K,  s.  f.  pi.  nmnl()iio-7}èo.ts.  Bot.  Ho- 
malogonées;  section  de  la  classe  des  bydrophy- 
lles.  coniprenanl  celles  dont  la  fronde  est  arti- 
culée et  plane. 

■Ienialos;ñiie<>.  nca.  adj.  oinalofjn-néo.  Bot.  Ho- 
malogoné  ;  qui  se  compose  d'articulations  pla- 
tes. 

iloiiinlópHlili»,  s.  m.  mnalop-sido.  Erpét.  Iloma- 
iopside;  genre  de  serpent. 

noninlóflomo,  s.  m.  (¡iixila-ssomn.  Erpét.  Iloma- 
losome;  genre  de  serpents. 

Honiaii,  s.  m.  nmriii.  Iloman;  sacrilîce  que  fous 
les  Indiens  qui  se  préparent  à  cire  initiés. 

Hoiiiiirdiano.  un.  adj.  oniurdia-nn.  Crust.  Ho- 
mardien:  qui  ressemble   au    hom.ird. 

HomariliaiioM.  s.  m.  pi.  omardia-noss.  Crust. 
Ilomardiens;  tribu  ou  section  de  la  famille  des 
crustacés  décapodes  macroures,  ayant  pour  type 
le  genre  bomard. 

Il  uni  lit- l'a  e  h  u,  S.   m.   V.  Mohnrrnchc 

lli»iiiliar'(»,s.  m  ninh'i-k'>.  Bot.llombac  ;  genre  de 
la  famille  des  cApriers.  renfermant  un  arbrisseau 
épineux  d'Egypte  e!  d'Arabie,  dont  on  mange 
les  fruits  avant  leur  maturité  ,  après  les  avoir 
fait  cuire. 

iloiiihrachn,  s.  m.  omhrai-rhn.  Homme  gros,  vi- 
goureux.  corpulent. 

Hoiubrachoii,  S.  m.  augm.  de  Ilomhrc.  V.  Ce 
mot. 

aemhrnxo.  S,  m.  augm.  de  Hombre.  V.  Ce 
mot. 

■lonibre,  s.  m.  om-bré.  Homme;  animal  raison- 
nable, formé  d'un  corps  el  d'une  Ame.  religieux 
moral  et  social,  doué  dinslinet  et  de  raison,  ' 
del'idée  et  de  la  conscience  d'un  être  supérieur, 
de  l'éternité,  du  bien  et  du  mal.  Sons  lo  rapport 
de  la  place  qu'il  orcupe  dans  la  nature,  lliom- 
TOMO   V. 


me  est  de  la  classe  des  mammifères  et  de  l'or- 
dre des  bipèdes.  Seul,  parmi  ks  mammifère-, 
il  se  tient  verticalement  sur  deux  pieds,  ji  trans- 
met ses  idees  par  des  si^'nes  el  des  sons  arti- 
culés, ethabite  tous  les  climats.  On  a  divisé  res- 
pete humaine  en  plusieurs  races,  qui  suni  la 
race  blanche,  la  race  jaune  et  la  race  noire, qm 
se  subdivisent  encore  en  différentes  variétés. 
Chacune  de  ces  races  se  distingue,  par  des  «"a- 
racléres  particuliers  tirés  des  cheveux.de  la  Tor- 
me  des  traits  du  visage,  de  la  couleur  de  la  peau 
etc.  11  est  l'uniqr.e  animal  bipède  et  bimane.  Par 
le  corps,  l'homine  est  classé  parmi  les  animaux; 
parla  raison  el  l'Ame,  il  émane  de  rintelli''en-^ 
ce  suprême.  ||  Homme;  le  corps  de  l'homine.  || 
l.'homme;  l'espèce  humaine  eu  général.  ||  Hom- 
me; ce  qui  constitue  l'homme.  ||  Homme;  l'hom- 
me considéré  comme  être  vivant.  |  Homme; 
1  homme  con-^iiléré  comme  être  murai,  ü  Hom- 
me; se  dit  par  opposition  aux  être»  d'une  natuir 
supérieure.  |  Homme;  chacun  des  individus  qui 
font  partie  d'une  société,  d'une  assemblée,  etc. 

Il  iMiilos.  Hombre  delà  nniurnleza;  homme  de 
la  nature;  titre  d'une  sorte  d'épopée  mvstiiiue 
due  à  Tophaïl.  philosophe  arabe  de  l'école  intui- 
tive. I  Homme;  se  dit  souvent  de  Jésus-Chris!, 
par  allusion  au  mystère  di'l'Encarnation.  ||  Prov. 
/Í/  hombre  propone  y  Dios  dixpone;  l'homme 
jiropose  el  Dieu  dispose;  les  desseins  des  hom- 
mes ne  réussissent  qu'autant  qu'il  pluît  à  Dieu. 

I  El  hombre  riejn;  le  vieil  homme;  celui  qui 
Vil  selon  les  inclinations  de  la  nature,  el  s'v 
laisse  entraîner.  ||  El  hombre  nuevo;  l'homme 
nouveau;  celui  qui  vit  selon  les  maximes  de  la 
loi  nouvelle.  Il //o.'íí^re  rr/r/iai;  homme  charnel; 
celui  qui  se  laisse  commander  par  l'appétit  sen- 
suel. Il  Hombre  esj>irH>ial  :  homme  spirituel;  ce- 
lui qui  n'obéit  qu'à  la  raison.  ||  Homme;  se  dit 
souvent  parrapportauxsentimeiils.  aux  passions, 
aux  vicissitudes,  aux  inünnités  (jui  sont  com- 
miiues  il  tous  les  hommes,  inhérentes  à  leur 
nature.  ||  Homme;  personne  du^exe  masculin.  || 
Fam.  Es  hombre  cómodo,  r'esl  un  homme  sans 
façon,  c'est  un  homme  aisé  à  vivre,  cesl  un 
homme  qui  ne  se  gène  pas  avec  les  autres,  ii 
iVo  es  ser  hombie;  ce  n'est  pas  être  Inánime;  c* 
est  être  barbare,  c'est  n'avoir  nul  sentiment 
d'humanité.  ||  .Yo  es  un  hombre,  sino  un  ánijel; 
ce  n'est  pas  un  homme,  c-est  un  ange;  se  dit 
d'im  homme  qui  a  une  extrême  douceur,  une 
touchante  el  pieuse  résignation,  etc.  !|  Es  el  úl- 
timo de  los  hombres:  d'f'i  le  dernier  des  hom- 
mes; c'est  le  plus  vil,  le  plus  méprisable  de 
tous  les  hommes.  ||  Fig.  Gninde  hombre;m\  -^rand 
homme;  un  Immine  distingue  par  des  qualités 
eminentes  et  d'éclatantes  actions.  |j  Hambre  ho- 
nesto; homme  honnête;  qui  a  de  la  politesse.  || 
Hombre  honrado,  honnête  homme;  celui  qui  a 
de  la  probité,  des  nicnirs,  de  la  générosité.  | 
Hombre  de  armns;  homme  d'aimes;  autrefois 
cavali.T  armé  de  touies  pièces.  |  Hombre  que 
huele  ri  horrii:  un  homme  de  sac  et  de  corde; 
un  scélérat,  un  filiui,  un  mnuvnis  garnement.  | 
Los  hombres  de  rolor;  les  hommes  de  couleur; 
les  mulAtre-;.  les  hommes  provenant  du  mélan- 
ge de  la  race  blanche  et  de  la  race  noire.  ¡¡  Hom- 
bre  de  rame  1/  de  snn  ¡rr;  homme  de  chair  el  de 
sang;   homme  chnrnel.  j!  Hombre  dfl  dia:  hom- 

'4-2 


IIOM 


—  ü:»8  — 


IIOM 


III);  ilti  jiiiii  ;lii)iiiuit'  il  lu  [Il  >tlf.  Il  Huinbii-  dehieif. 
iKiiiiiiif  lie  bioii;  lioiiimi-  csliiiialilc  de  tuiK  |Miinl. 
lii- ItiMiiiesiiianiis, elf.  il  Uotubre  del  miiíu/o.hum- 
iiU'   ilu  iiMiidi';    Imiiiiiu'  qui   \il  dniis  le   ^raiid 
monde.  Il  ilomhrc  dv  vitir;  lioiniiiodo  mer;  si*  dit, 
daii^  II-  lan;iii.'{P  iisiicl,  di' Miiimiiii',    soi!  olSicifr  ' 
suit   niatcldl.  (ioiil  la  pinfi'S'iion  r-;l  diî  iiavimior.  j 
il  sfit  aii-.si  il  désii.'ii('r   tmis    les    iiiaiiiis.    ¡Mais 
iiii  le  (Idiiiu'  plus  pai  ticiiliiTcinoiil  ii  cciiv  (¡u'iiiii!  i 
I  >nj;iuM'\pi'iiciuT  o\  de  grands  tali'iits  ont  fait  ! 
rt>inari|uor.   O  irosl  pas  soulcimMil  un  lioinine  j 
qui  l'ail  iin'ticr  do  iiavi;j;ui;r,  c'est  un  habile  ina- 
lliciuaticien.un  profond  aslrouonie.  ||  Woiiihn-  du  ' 
riKilidfiil:  lionunc  de  (jnalité;  lioninje  de   condi- 
tion, illustré  par  la  nai-;sanec.  qui  a  des    seiiti- 
lUfiits  élevés,  il  Fi;;,  et    fam.   Hombre    île  pnju; 
honime  de  paille;  liomine  néant,   de  nulle  con- 
sidération. Il    ¡li>ntbn-    df    CiiiiKirn;    honime   do 
chainliro;   se  disait  autrefois   d'uii   düuiestiíiue 
finpioyé  au  service  de  la  cliamlirc,  et  qu'on  ap- 
pelle aujourd'hui  vnlol  de  chamhre;   rtyiidn  du 
cunara.  \\  Wombre  de  leij;  lionmie  de  loi;    liom- 
mo  inslruil  dans  la  jurisprudence.  ||  Hombre  fuer- 
fi';  maître  lnunine:  lioiuine  fort,l)ra\e,  hahile.  j 
Hombre  del  ici/,   lionime  du  roi:  autrefois,   celui 
qui  avait  quelque   dinmission  liu  roi,    soit    au 
dedans  du    rayaune  ,   pour    assister  à    t|uelque  \ 
assenihlée.  etc..  soit  au  dehors  auprès  de  (|uel- 
quc  souverain.  Il  Hist.   rélig.    Hombre  de  inleli- 
¡lenrin  ;   homme    d'intelligence;  membre   d'une 
secte  qui  existait   au  XV'  siècle  dans  les   Pays- 
Ras.  Il  Par   mépris.  ¡S'o  es  unliombre;  ce  iresl  pas 
un  homme;    cesl  un   homme  faible.  (|  ilonime; 
celui  qui  e.st  parvenu  à  l'âge  de  virilité.  |  .Y.;  ser 
hombre;  n'être  pas  homme;  èlre  impuissant,  être 
incapable  de  procréer  des  enfants.  ||  .Yo  es  hom- 
bre que  sufra  una   injuria:  il  n'csl  pas    luunme 
il  souffrir    une  injure.  ||  Es  un   pobre   hnntlire: 
t^'est  un  pauvre  homme.  ||  Es  un  liombre  pobre: 
c'est  un  homme  pauvre.  ||  Ilami)rp-/>io.v;  homme- 
Dieu;  noivi  que  les  catholiques  donnent  i'i  .1.  C.  qu' 
ils  considèrcnl  comme  Dieu  et  comme  homme.  || 
Hombres  [(Ssiles;  s.  m.  pi.  Hommes  fossiles,  le  dé- 
faut de  connaissances  enanatomie  et  l'amour  du 
merveilleux  ont  été  la  cause  que  souvent  on  ¡lan- 
noncéavoirtrouvé  des  débrisde  l'homme  à  l'état 
fossile;  mais  toutes  les  fois  que  ces  débris  ont  été 
examinés  par  de  savantsanatomistes,  il  a  été  re- 
connu qu'ils  n'appartenaient  pas  ¡i  l'espèce  hu- 
maine. On  a  pris  pour  des  os  humains  des  osse- 
inentsd'éléphantset  mèmede  salamandresmons- 
Irueuses.Uparaîl  que  l'espècehumainen'evislait 
pas  encore  à  l'époque  des  révolutions  (¡ni  nous 
ont  laissé  des  restes  de  tant  d'espèces  d'êtres  or- 
ganisés ,  ou  qu'elle  se  trouvait  sur  quelque  au- 
tre partie  de  la  terre  aujourd'hui  recouvertes |iar 
la  mer.  ||  Ornith.  Hombre  de  guerra  ;  homme  de 
guerre  ;  nom  que  les  Anglais  donnent  à  la  fréga- 
te ,  oiseau  qui  vit  de  poissons  qu'il  enlève   sans 
plonger  dans  l'eau  qu'il  touche  seulement  avec 
le  bec.  Il  Hombre  salvaje;  homme  sauvage;  ani- 
mal que  l-on  supposait  tellement  semblable   à 
l'homme  qu'il  ne  lui   manquait  que  la  parole. 
C'est  probablement  <.ine  espèce  de  singe  que  l'on 
aura  pris  pour  un  homme.  ||  Hombre  subterrá- 
neo ;  homme  souterrain  ;  dans  le  moyen  ¡ige  ,  on 
a  mémo    admis    l'existence   d'hommes   souter- 
rains. On  cite  entre  autres  l'histoire  de  deux  en- 


fants suuterriiiiis  tout  verts  qui, en  raïuiée  lllU. 
sortirent  de  terre  en  .Vnglelerre.  ||  Homme;  ma- 
ri. Il  llomiue;  sorte  de  jeu  de    cartes.  ||  Homme; 
celui  qui  fait  jouer  a  ce  jeu.  Il  Hombre   de   cha- 
pa. V.  Chapa.  \\  Hombre  de  dos  caras.  V.  Cara. 
Il  Hombre  de  neipirios  ;  homme  d'affaire;  agent 
«l'affairés.  ||  Il  >mbre  prevenido  vale  ¡mr  dos;  un 
bona\erli  en  >aul  deux.  |¡  Es  ¡/a   hombre;   c'est 
deja  un  homme,  en  parlant    d'un  enfant  ijui  en- 
tre dans  l'adidesceiue.  ||  Hacerse  hombre;  faire 
jouer  au  jeu  de  l'homlire.  ||  \o  hay  hombre   con 
hombre  ;    ils  ne  s'accordent   point.  ||  .\<i   serei» 
hombre  para  ello  :  vous  n'êtes  pas  homme    à   le 
faire;    vous    êtes  trop  pidtroii  ;    etc.  |1  ¿Yti   tener 
hombre  ;  être  sans  jirote»  leur  .  sans  appui.  ||  O- 
ler  la  casa  à  hombre;  si>  dit  d'une  mais  m  où  le 
mari  est  le  miître.  ]|  Ser  homb'cdc  su  pilabra^ 
être  esclave  de  sa  parole.  ||  Ser  hombre  para  to- 
do s  être  il  toutes  mains  ,  piôt  á  tout  faire.  ||  Ser 
muif  hombre  ;  être  homme  de  cœur  ,  de  résolu- 
tion. Il  Hombre  de.  buenas  letras  ;   homme  ins- 
truit dans  les  belles-lettres.  Ü  Inus. //.jmiire  (/« 
ca?>o;  marin  pour  la  inanaMivre.  Il  lloatbre  de  he- 
cho ;  homme  probe,  qui  S'eàt  toujours  bien  con- 
duit   \\  Hombre  dv  bm-n    diente;    pileur.    grand 
mangeur.  ||  Hombre  sin  pero  ;  homme  sans  re- 
proche. ||  tíoinfcce    inmutable  ,   firme;    homme 
décidé,  ne  changeant   point.  ||  Hombre  desver- 
(/onzado;  homme   dévergondé,   malhoniiêie.  |i 
Hombre  de  manosx  homme  de  cu'ur.  ||  Hombre 
pobre  PS  írn/o  ícairis  ;  nécessité  est    mère  d'in- 
dustrie. Il  De  hombre  ijuc  no  habla  y  de  can  que 
no  ladra  ;  il  n'y  a  pire  eau  (jui  celle  qui  dort.  |i 
.Yo  es  liombre  de  burlas;  il  n'entend  pas  la  ploi- 
santO!  ie.   ||   Hombre  pequeño  ;  hommelin  ;  petit 
homme. 
UoniSii-eur  ,   V.  n.  o»ii>rcrtr.. Faire  effort  avec  le>< 
épaules,   il  S'efforcer   de   paraître   aussi   grand 
qu'on   autre  il  côté  de   qui   l'on  marche.  ||  Fig. 
NOuloir  aller  de  pair  avec  quelqu'un    au-dessus 
de  soi.  etc.  |,  Faire  le  grand  gari.oii  ;   en  parlant 
d'un  enfant.  |¡  Hnmmasser  ;  se  dit  d'une  femme 
qui  imite  les  manières  des  hommes. 
Hoinbrccicn  ,    illo,    s.    m.    dim.   de     Hombre. 
Hommeau  ;    petit  homme.  !|  Bol.    Hombrecillo; 
houblon  ;  genre  de  la  famille  des  urticées  ;  ren- 
fermant une  plante  grimpante  ;   qui  croît  natu- 
rellement en  Europe  ,  et  dont  ont  fait  principa- 
lement usage  dans  la  composition  de  la  bière. 
Ilonihretlad  ,     s.    f.    iiius.    ombrédadd.   Qualité 

d'homme. 
iioiitStvt'i'a  .  s.  f.  oinbr:''-ra.  Epaulière  ;  partie  de 
l'armure  dHin  chevalier,  qui  couvrait  et  défen- 
dait Icpaule. 
Honibri'Kiielo,  s. m.  dim.  de  Hombro.  V.  ce  mot . 
eiomîii'ia ,  s.  f.  omi»ri-a.  Ne  s'emploie  que   daii> 
cette  locution  :  hombría  de  bien.  V.   Honradez. 
llnciihrilio,  S.  m.  ombrill-o.  Epaulclle;  bande  de 

toile  qui  renforce  une  chemise  sur  l'épaule. 
lionibro  ,  S.  m.  om-bro.  Epaule  ;  partie  du  corps 
qui  joint  le  cou  au  bras  ,  chez  l'homme.  L'épau- 
le est  soutenue  par  deux  os  ,  la  clavicule  et  le 
scalpum;  de  forts  ligaments  unissent  ces  os  en- 
tre eux.  ainsi  qu'aux  os  de  la  poitrine  et  du  bras; 
elle  est  mue  par  des  muscles  nombreux  qui  la 
fixent  au  tronc.  ||  Encogerse  de  hombros  :  haus- 
ser les  épaules  ;  témoigner  du  déplaisir,  du  mé- 
pris ,   en  haussant  les  épaules.  Il  Fig.   Poner  el 


HOM 


fio!)  — 


lin. M 


hombro;  (Idihilt  lnus  ses  soins  a  uiic  cIium!.  ,i 
A  hnin  ro;  sur  Ii;  dos.  ||  .1  lioinbios  ;  sur  les  é- 
paules  ,  sur  le  dos.  |¡  Iinco:jcr  los  liatnbros  ;  se 
dit  pour  exprimer  (ju'il  ¡rv  u  plus  de  remede  <i 
une  chus»  ou  qu'elle  n'est  pas  faisable.  ||  Lh'vur 
en  hombros;  porter  sur  les  épaules  en  si^'ue 
d'applaudissement;  cérémonie  usitée  dans  les 
universités  espagnoles.  ||  Fig.  Kpauler,  assister, 
aider.  ||  La  mismo  es  á  ritsstas  que  d  liomhros. 
C'est  bonnet  lilanc  ou  hlaiic  bonnet  ;  ('esl  la  mé  - 
me  chose.  |;  Mirar  sobre  hombro;  refiarder  par- 
dessus l'épaule  ;  regarder,  traiter  avec,  mépris. 

noinlii'OH.  s.  m.  augin,  de  Wnmbre.  V.  ee  mot.  ü 
Fiomme  puissant,  d'iiue  grosse  corpulence.  || 
Kig.  Homme  distingué  [lar  son  mérite  ,  par  ses 
talents  etc. 

llnmtti'oiiii»»,  s.  m.  a\;gm.  de  Wombre.  V.  ce  mol. 

ll<>iiil>ruiio,  iiH.  adj.  ombruu-no,  Fam.  N'iril;  qui 
appartient  à  l'homme.  ;i  Oui  appartient ,  qui  a 
rapport  an\  épaules.  |1  0/or  hombruno;  odeur 
de  gousset.  ||  Hommasse;sc  dit  en  parlant  d'une 
femme  dont  les  traits  ,  le  son  de  voi\.  la  taille, 
liemient  plus  de  l'homme  que  de   la  femme. 

Hume,  s.  m.  iiuis.  o-mr.  Y.  Hombre.  \\  Hist,  Rico 
home;r'\dic.  homme;  nom  (ju-ont  porte  les  grands 
seigneurs  du  royaume  d'.Vragon.  ||  Inus.  Home 
(le  lei/enda.  V.   lù-lesiastiro. 

Honiccicln.  s.  m.  inus.  V.  Uomiridn. 

Hornecino,  s.  m.  omcrill-o.  Inimitié;  haine,  (|ue- 
relle.  l-  Inus.  V.  Womividio.  il  Inus.  V.  Ho»i(- 
(■i7/(i. 

Hoiiierio.  s.  m.  inus.  V.  Ilo(;iirif/io. 

lloiiiélioo,  ca.  adj.  orné-  li'io.  Iloméliluiue;  se  dit 
de  eeipii  est  lelalif  à  l'intérêt  dc>  hommes  réu- 
nis en  société. 

Hoinegiiije.  s.  m.  nména(¡-hé.  .lurisp.  (éod.  Hom- 
mage; le  devoir  que  le  vassal  est  tenu  de  rendre 
au  seigneur  dont  son  lief  relève.  ||  Hommage; 
don  rcs|.ectueu\  .  offrande.  H  Fig.  Hommage; 
soumission,  vénéralion,  respect.  |  .\meuble- 
mcnl  ;  la  quantité  et  l'assortiment  des  meubles, 
etc.  ¡I  Torre  de  h<>me»a<fi';  tour  dans  laquelle  le 
commandant  d'une  forteresse  prétait  nu  sei- 
gneur le  serment  de  tidélilé.  !l  Dr.  féod.  Franc- 
devoir;  espèce  de  tenue  féodale. 

HonieiiuN,  s.  m.  ituis.  omi-uass.  Homenas;  S'est 
dit  pour  homme  sans  éducation  .   sans  esprit. 

Homeóput» ,  s.  m.  oméo-putu.  Médec.  Homieo- 
palhe  ;  partisan   du  système  de  l'honKropalhie. 

Hoiiieopiitin  ,  s.  f.  oméopad-a.  Médec.  Homœo- 
palhie  ;  système  qui  consisto  à  traiter  les  mala- 
dies par  (les  médicaments  aptes  à  produire  des 
symptômes  analogues  à  ccuv  de  ces  maladies  el- 
les-mêmes. Du  les  administre  par  doses  inli- 
nimment  petites.  ||  Hom(L'opalhie  ;  système  de 
médication  basée  sur  l'analogie  des  tempéra- 
ments.  des  causes  et  des  symptômes  ;  distribu- 
tion des  remèdes  [lar  doses  progressives. 

HonieopiKico,  ca.  adj.  oméopa-tiko.  Medec.  Ho- 
mu'opathiqvie  ;  qui  a  rajiport    à    lliomonopatliie. 

Hoineo|t»ti.H(u ,  s.  m.  ')))i''ü¡iaiis-lri .  Medec.  Ili- 
mœopathiste  ;  médecin  (jui  traite  ses  malades 
d'après  les  regles  de    l'homieopathic. 

Ilomeopntlainr,  v.  i».  om''o/>nfi7ir;-.  Médec.  Ho- 
md'opathiser:  mettre  en  prali«|uo  les  préceptes 
de  l'homœopathic. 

Honieóniero.  rii.  adj.  «m -i»-;»  ¡i /r  Didacl.  Ho- 
méomère  ;  qui  e^t  forme  de  pnrtu's  semblables. 


IJot.  llomeotueie  ;  se  dit  du  ili.illf  .,u  bla«;lcme 
des  lichens,  quand  il  esl  formé  d'une  substan- 
ce uni(|ue,   homogène  ou   gébiiincuso. 

HoiiseoplaNll» ,  s.  f.  oméofilus-tia.  Méder.  Ho- 
inieoplastie  ;  formation  des  tissus  accidenteU 
analogues  á  ceux  de  l'état   normal. 

ll«'»inenHiM,  s.  f.  om'o-ssiss.  Uhét.  Homéose  ;  ligu- 
re de  rhétorique  qui  assimile  un  objet  á  un  au- 
tre. 

Hi>itieoti>lcMilii .  s.  m.  oméotéténn  -la.  Rhei.  Ho- 
méoteliule;  ligure  par  laquelle  on  termine  les 
membres  d'une  période  de  la  même  manière. 

Hoiiirr  .  s.  m.  omér.  Méirol.  Homer;  mesure  (pu 
contenait  I7Í  pouces  cubique^. 

Hoiiiéric» ,  ca.  adj.  omé-riKo.  Homérique;  (jn- 
ressemble/!  Homère,  au  sljle  ou  aux  héros  d'Ho- 
mère. !l  Wiinnus  homériros;  hymnes  homcriques» 
hymnes  á  Vénus,  à  Appollun  ,  etc. ,  (jne  l'on 
place  ordinairement  à  la  suite  des  poèmes  d'Ho- 
mère. Il  Suertes  homrrieas  ;  s<jrts  homériques; 
espèce  de  divination  qui  se  pratiquait  en  ou- 
vrant un  poc-ne  d'Homère  au  hasard  ,  et  en  pre- 
nant le  premier  vers  comme  un  oracle.  \\  Home  - 
riqiie  ,  qui  appartient  ,  qui  a  rapport  h  Homère 

Homéridu.  S.  m.  omérido.  Hist.  Homéride;  mem 
bre  d'une  école  de  rhapsodes  qui  se  forma   d'à 
bord  dans  l'Ionie,  et  qui  trouva  bientôt  des  imi 
tateurs  dans  la  (irèce.  I,es  homéridcs  chantaient 
les  poésies  d'Hoinère  ,  celles  des  anciens  poètes 
cycliques,  et  ce  qu'ils  composaient    eux-mêmes 
sur   les  louanges  des  dieux.  |  Homéride;  imita  - 
teur  d'Homère,  admirateur  exclusif  des  ouvra 
ges  de  ce  poêle. 

HotiierlMta  ,  S.  m.  oméris-ta.  Home^i^le,•  un  de^ 
noms  des  rhapsodes.  ||  Homériste;  partisan  d'Ho- 
mère ou  de  la  poésie  ancienne. 

Iloineri !«ta.x  ,  S.  m.  pi.  oméris-tass.  Homéristes, 
comédiens  qu'on  faisait  venir  dans  les  festins 
pour  réciter  les  plus  beaux  endroits  dHomére 

HoiuerKo,  S.  m.  oméri-to.  hi-t.  Uoinerile  :  nom 
(jue  les  Grecs  et  les  Latins  modernes  dontieni 
aux  Hamyarites. 

Homociaiio,  s.  m.  inus.  V.  llotnicida. 

lloinlciai'!«e,  v.  pron.  mus.  amiiiar-sé.  Se  bicuil 
1er;  rompre  avec  quebju'un. 

Homicida  ,  S.  m.  omiit-da.  Homicide;  celui  qui 
lue  i.ti  homme,  il  .Meurtrier;  iclui  qui  a  commis 
un  meurtre,  il  Fig.  Ser  homicida  de  si  tnittno, 
être  homicide  de  soi-même;  se  dit  d'upe  per- 
sonne qui  ne  un-nage  passa  santé  .  qui  la  ruine 
par  des  excès. 

Homicida,  adj.  omizi  -  (/d.  Homicide;    se  dit   de 
tout  ce  qui  a  rapport   au   meurtre.  ||  Mjlh.   gi 
Homicide;  surnom  de  Venus, dans  le  temple  de 
laquelle  f.aïs  fut  lapidée  par  les  Thessalieiine>. 

Homicl<lt(»,  s.  m.  omi/.»-(if<^.  Homicede;  meur- 
tre ,  action  de  tuer  un  homme.  ||  Impôt,  tribut 
qu'on  payait  anneimement. 

Hoiiiicicro  .  s.  m.  iini-.  imu/ie-ru.  Urouilloii  ;  ce- 
lui qui  brouille,  qui  désunit  la  boiiHC  intclligen 
ce  .  cir. 

Homicillo.  ^.  m.  inus.  oHMZi7/-o.   V.  Homicidio 
Il  Inus.  Amende  a  laquelle  on  ciuidamnail  qiie!- 
quMin  par  contumace. 

Hoiiiildiiil .  s.  f.  I1IUS.V.  Hutuilddil. 

HoHiiUlal  ,  >.  f.  mus.  V.   Hi(>/ii7i/fi./. 

Humii<lo-«o  ,  na.  adj.  inus.  V.  Uuuitidt. 

UomiU'Iirn,  s.  f.  i>mii:-lika.  Il-'uulctiquc.  si  icu- 


IIUV/ 


—  OUI) 


H().M 


iC  ,  coiiiiinisaiMc  dos  niil.urs  siuros. 

lloiiiiliii.  s.f.  uinili-ii.  Hoiiulii';dis<'our.^  luit  pour 
.•\|ili(iii('r  ati  |).'U|)lc  If-  niuliiTcs  «li;  la  rcli^'i.m, 
fl  piineipalcim'iil  lK>yii^:ile.  ||  Litiiif;.  Iluii)6lii>: 
t  erliuiics  l('(;uiis  du  brrx  inirt-  qui  sniii  des  ox- 
liails  dos  hoinclics  des  l'iic.«,  cl  qu'on  rliniite 
nu  lioisii'ino  iKHinrix'  des  malincs.  |¡  l'i;:.  cl  par 
dciii^'ri'inpiil,  ll<inii'Ii.t' ;  ouvi.ii-'r  d'rs|)rit.  dis- 
iiMirs  oii  -(•  niiiiitrc  l'aH'cctalioii  de  iiKiraliscr,  cl 
qui  cause  »ic  l'ennui. 

ilniiiiliiirio  .  s.  m.  omilia-rio.  I.iliirf;.  Iloniiliai- 
ic;  recueil  des  liouulics  <|u'on  lil  a  l"óf;lisc. 

iloiiilliiiAlo .  s.  m.  omilias-to.  l'hiUd.  Iloniilias- 
tc  ;  celui  (jui  cunipose  des  h()m(''lirs. 

IloiniliNtn  ,  s.  m.  V.  Huiniliaslu. 

Iliimiiilciioo,  s.  m.  ominilui-  o.  llummc  lâche, 
pusillanime,  de  n)au\  aise  mine. 

lloiiiiiiicoln,  s.  m.  omnii  kola.  Ilisl.  rélifr.  Ilo- 
ininicole;  nom  que  les  apollinaristcs  doiuiaienl 
aux  adorateurs  du  Christ  .  parce  que  les  calho- 
licpies  soulenoient  que  Jésus-Christ  était  hom- 
me-Dieu. 

Homínido,  dn.  ad],  omt-uidi).  Mamm.  Homini- 
de;   qui  ressemlde  à  l'homme. 

lloiiiinidoN .  s.  m.  pi.  onii-)ii(lnss.  Mamm.  Homi- 
cides .  famille  de  l'ordre  des  mammifères  pri- 
mates, qui  renferme  le  frenre  homme. 

IloiiiioNÎM,  s.  f.  oitiio-ssiss.  IMiysiol.  Ilominse; 
coction  du  suc  nourricier .  en  siiite  de  Inquelle 
il  s'assimile  aux  parties  qu'il  doit   nourrir. 

lloinlNtcM,  s.  m.  omis'téss.  î\Iyih.  Homistés;  sur- 
nom de  Racchus,  dieu  qu'on  ne  |>cul  apaiser 
(|uc  piif  des  victimes  humaines. 

Iloiiiocarpo  .  lîai.  adj.  oi)inl;ni-pii.  Rot.  Ilomocar- 
pe  ;  se  dit  de  la  calatliide  des  synanthérécs, 
quand  tous  les  ovaires  ou  fruits  se  ressemblent, 
tant  par  eux-mêmes  que  par  leur  aigrette. 

lïAnioroiiti'ioDiiirntc.  adv.  owo7.én-tril ami''n-fi\. 
HoniocentriCiUcment  :  sans  sorlir  du  centre. 

Uoitioréiili-ico,  va.  adj.  omoicn-trilio.  Géom.  et 
Aslron.  Uomocenlrique;  se  dit  des  cercles  qui 
ont  un  centre  commun. 

Uomoceiiti'o  .  s'  mr  omnn'n-lyo.  GOo^t.  Homo- 
centre;  centre  commun  île  plusieurs  cercles. 

Iloiiiopg-Eeinno,  iin.  adj.  oimiliriiin-vn.  Kntom. 
Uomofricien  ;  qui  est  composé  d'anneaux  sem- 
blables. 

■loiiiori-icianos,s.  m.pl.r)Hio/niziVi-no."!v.  Kntom. 
Homocriciens,  ordre  de  la  classe  des  chétopo- 
dcs,  dans  laquelle  on  ranjie  ceux  de  ces  ani- 
maux dont  le  corps  est  composé  d'articulations 
presque  similaires. 

■loiiiodrreiio.nin.  adj.  omoder-mn.YAyél.  Homo- 
derme;  dont  la  pean  à  partout  la  même  appa- 
rence. 

Uomodei'iiioii,  s.m.  pi.  o??îOf/(>r-7noss.  Erpét  Ho- 
modermes  ;  famille  de  reptilesophidiens  ,  com- 
prpnanl  ceux  qui  ont  la  peau  couverte  d'écaïUcs 
pîirtoul  ,  et  les  mâchoires  soudées. 

Homodi-oiniu  .  s.  f.  omndrn-mia.  Didact.  Homo- 
dromie;  la  science  des  leviers. 

Homodi-oiiio.  s.  m.  oH)of/ro-i?)o,  Mécan.  Homo- 
drome  ;  f  spéce  de  levier  dans  lequel  la  résistan- 
re  et  la  puissance  sont  toutes  deux  du  même  co- 
té du  point  d'appui. 

noniofnsin.  s.  f.  omofag-hi-a.  Homophagie:  usa- 
ges des  viandes  crues. 

Homóaio,    la.  adj.  omo-pin. -Roi.  Homophylle; 


dont  lonlc<>   les  tcuilles  oii  luliolcs   sont    toutes 
semblables. 

Uoiiiorocnl.  adj.  omofuhaL  Homofucal.;  |ui  u 
un  même  foyer. 

■luiiKifoliareo  .  rea.  adj.  V.    lltiuinfilo, 

■fioiiKifoitia  .  s.  f.  (¡mnj'oHi-n.  y\\\<.  Iloiuophunic; 
(iinccrt  d<'  |du-ieurs  voix  <|ui  chanteiil  à  l*u- 
iii><son. 

Iloinófiíiin.  nu.  nino-finni.  (sramin.  Momoplione, 
i|ui  a  le  même  sou  ,  la  inênie  articulation. 

Iloiiioiciiniiii  ,  s.  f.  omiiija-niia.  liot.  Honiogamic; 
développement  simultané  des  organes  des  deux 
sexes. 

Iloiiiósnnio  ,  mn.  adj.  ontO'finvio.  Dot.  ilomoga- 
me;  (pii  a  des  fleurs  imisexuellcs. 

Iloiitottéiioaiiiciito  .  adv.  (DHotj-hi'nî'nmén—lé. 
H-imogcnemenl  ;   dune  maniere  Immogéne. 

ll»nii>K(>iicldad,  s.  f,  IwmoQ-hénéidadd.  Didact. 
Homii}.'cnéité;   qualité  de  ce  riui  esl  homogène. 

Iloiiiogénr^»  ,  iK-a.  adj.  omorj-hé-nro.  Hnmo- 
pénet  qui  est  de  même  nature.  H  Semblable; 
pareil. 

lIt'iiiosêiii>opni-pn/«  ;  s.  f.  pi.  (>in()<j-hénéo\;nr- 
pass,  liol.  Iloniogénéocarpes  ;  tribu  de  la  famil- 
le des  ccramiaires,  com|)renant  celles  qui  pro- 
duisent de  véritablo  ca|isules  homogènes. 

UoiiiOKÓiicocai'ito,  pa.  adj.  unio;i-lic-ucurnr-po. 
Rot.  Homogénéoorpc  ;  qui  produit  de»  Criiils 
homogènes. 

lEonioscnl»  ,  S.  f.  omofj-lié-iiia.  iMiys.  Homogé- 
nie  ;  mode  de  génération  ;  d'un  être  (jui  esl  pro- 
duit par  un  ou  deux  êtres  de  même  espèce  que 
lui. 

Iloinosoniznr.  v.  a.  o));o(/-/(èm'zar.  Homogéni- 
ser  :  rendre  l'.omogène. 

lioinÓK<'iso  .  na.  adj.  omo¡¡-hc-no.  Didact.  Homo- 
gène ;  qui  esl  de  même  nature.  ||  Homogène;  qui 
est  formé  de  parties  homogènes. 

laoBtîogiro  ,  s.  m.  omog-hi-ro.  Myth.  Homugyrus; 
ciillivaleur  qui  inventa  l'art  d'atteler  les  bœufs 
à  la  charrue;  il  fut  tue  d'un  coup  de  tonnerre, 
et  on  lui  rendit  les  honneurs  divins. 

Honiosrufo  .  fa.  ad.  omn-grnfi>.  (îramm.  Homo- 
graphe; se  dit  des  mois  qui  s'écrivent  de  la  mê- 
me manière,  sans  avoir  le  même  sens  et  la  mè- 
ine  origine. 

laonsoiiloou  EBontnidco  dm.  adj.  omai-dèo.  Bot. 
Homoïdc:  se  dit  des  |  arties  (jui  ont  la  même  for- 
me que  Icui  enveloppe  ou  tégument. 

lEoniojknn .  s.  f.  oning-lii-ua.  Bot.  Homogyne; 
genre  de  plantes  à  fleurs  composées. 

lloniúlonK,  s.  f.  \ú.  omii-lrass.  Anliq.  Homolécs; 
fêtes  que  l'on  célébrait  sur  le  mont  Homolc  en 
l'honneur  de  Jupiter* 

Montólo .  s.  m.  onio-lo.  Crust.  Homole  ;  genre  de 
crustacées  <lécapodes  qui  ont  ,  par  la  disposi- 
tion de  leur  dernière  paire  de  pattes,  de  l'ana- 
logie avec  les  dromies;  mais  ils  en  dilVèrcnt  par 
la  carapoce  .  qui  est  moins  bombée  el  moins  ar- 
rondie, et  par  la  disposition  des  yeux.  Les  bomo- 
les  habitent  les  plus  grandes  profondeurs  rocail- 
leuses .  et  ne  s'approchent  jamais  de  la  côte;  on 
les  trouve  dans  la  Méditerranée. 

Homólogo.  g«.  adj.  omo-hxjo.  Géom.  Homologúe- 
se dit  des  côtés  qui.  dans  des  figures  rcctilig- 
nes  semblables  ,  se  correspondent  el  sont  oppo- 
sés à  des  angles  égaux.  ||  Homóloiivs  adj.  pi. 
Homologues;  se  dit ,  en  logique,  des  termes  qui 


HOM 


—  r>()i  — 


HOM 


signilioiit  un  tnèiiie  nom. 

Eî(iii'<)ii:«*lo  ,  la  adj.  otiw-mnlo.  llist.  nal.  Ilonio- 
iiipllc;  dont  les  parties  saillantes  se  dirigent 
toutes  d'un  même  côté. 

Ilninoniérco,  loa  adj-  omomé-réo.  Entoin.  Homo- 
nuTC  ;  dont  les  parties  se  ressemblent  toutes. 

IloiitontóreoH,  s.  m.  pi.  omomé-rèoss.  Entom. 
Homonurécs;  ordre  de  la  classe  des  chétopodes, 
comprenant  ceux  dont  1rs  anneaux  du  corps  sont 
semblables  les  uns  aux  autres. 

llociioiiiorf»  .  fa.  adj.  oinainor-fo.  I)idact.  Homo- 
morplie  ;  qui  a  la  même  forme. 

Iloiiiniu-nioo  .  niea.  adj.  onioné-tnéo.  Bot.  Ilomo- 
ni'-mén  ;  qui  est  composé  de  iilaments  homo- 
fi;ènes. 

Ilonittiioinrox ,  S.  m.  pi.  oviorn'-mcoss.  Bot.  Ho- 
monéméens;  vépétaux  produits  par  des  fila- 
ments qui,  dans  la  f-'erminalion,  se  séparent  dia- 
cun  de  leur  adhérence  n  un  corps  lumogéne, 
comme  dans  les  alfiues  elles  cbampignons. 

Ilonioiiia  ,  s.  f.  oTMo-mn.  Bot.  Ilomonia;  plante 
du  }.'enre  des  pavots. 

Hcitioiilaiita  .s.  f.  onwninn- la.  Bol.  II(  monian- 
tlic  ;  pcnre  de  plaites  qui  ne  dillcre  des  cliétan- 
tlicres  que  par  les  fleurs,  toutes  hcrmafrodites 
et  semblables. 

iBniaioiiiiiiia  .  S.  f.  oivoui-mia.  firan.m.  llomony- 
nic  ;  qualité  de  ce  qui  est  homnyme. 

Hotiioniniidad.  S.  f.  Ilomonvmité;  qualité,  étal 
de  ce  qui  est  homonyme. 

Ilomóiiimo,  ma.  adj.  el  s.  ovo-nimo.  Grnnni. 
Homonyme  ;  se  dit  des  choses  qui  ont  un  même 
nom ,  quoiqu'elles  soient  de  nature  dillérenle.  | 
Homonyme:  se  dit  plus  ordinairement  des  mots 
pareils  qui  expriment  desehoses  dilVcrentes,  soit 
qu'ils  s'écrivent  et  se  prononcent  e\aeiemenl  de 
la  même  manière.  ||  Homoiiyne  :  celui  (¡ni  porte 
le  même  nom  qu'un  autre. 

lEioiiióiiunio  ,  ma.  adj.  omo-jiomo.  Miner.  Homo- 
nome  ;  se  dit  de  cristaux  dans  lesquels  tous  les 
décroissements  naissent  sur  les  aufib  s  ou  sur  les 
bords,  comme  dans  la  baryte  sulfatée  homonome. 

IBoniótioio  .  (a.  adj.  oma-tiiilc.  /ool.  HoHionotc; 
dont  le  dos  ressemble  au  reste  du  corps 

llonioiioya  ,  S.  {.  ontütin-ia.  Bot .  Homonoïe  eu 
Homonoïa;  genre  de  plantes  renfermant  des  ar- 
brisseaux de  l'oebincinne. 

noinópctlo  ,  s.  m.  omo-/>;'(/o.  Er|ét.  Himopode; 
fieme  de  reptiles  cbéloniens. 

Ilomo|»ó(s>lo ,  In.  adj.  (iwdpe-talo.  Bot.  Hcmopé- 
taie;  se  dit  des  fleurs  dont  les  pétales  se  res- 
semblent totiles.  Il  Ilnmopélale;  se  dit  des  cala- 
thiiles,  quand  les  fleurs  qui  les  composeiit  ont 
toutes  les  corolles  semblables. 

Hoiiiópndn  .  «la.  nd].  inuii-juitln.  Erpét.  Hotuopo- 
de  :  (jui  a  le  même  nombre  de  doij;ts  aux  pattes 
de  devant  et  à  celles  de  derrières. 

llonió|it<>ro .  l'a.  adj.  oj>i(i/)-f('/o.  Entom.  Homop- 
tére  ;  (¡ont  les  ailes  se  resscmlileiit. 

tUoiiió|itoroN,  S.  m.  ()7i}iii)-(êr(iss.  lùitom.  Hom(i[)- 
teres;  sei  tiou  de  l'ordre  des  liyir.énoptères.  com- 
prenant ceux  de  ce^  insectes  dont  les  cluis  ont 
la  même  consistance  et  sont  demi- membraneux 
dans  toute  leur  étendue. 

lloiiuM|U(-ia  ,  la.  adj.  omo-ivln.  C.rust.  Homncliè- 
le  :  dont  les  serres  sont  semblables.  i 

lloiiiói|«3cloM  ,  s.  m.  pi.  o»/»()-k('/o.v.t.  t'rnst.  Ho-  1 
mócheles;   section  de   la  famille  des  crustacees 


décapodes  branchyure.»  ,  romprejiaiil   ceux  dont 
les    serres   sont    de  grandeur   ideutifiuc  ou  peu 
dilféreiitc  dans  les  deux  sexes. 
Uoniorio  ,  s.  m.  omo-rto.  Myth.  Homorius;  sur- 
nom de  Jupiter  chez  les  Grecs. 

llonioriiNia  .  S.  f.  omnrnu-ssin.  l'harm.  Ilumorii- 
sie  ;  ancien  médicament  contre  les  maladies  de 
foie. 

IOoni«<«rrr<)é<li-lro,  ea.  adj.  omnsfrroé-ihihi).  Mi- 
ner. H<mospliéroédrique  ;  se  dit  du  système  de 
cristallisation  dans  Icijuel  le  cristal  offre  toutes 
les  faces  que  détermin  l'ensemble  de  trois  axes 
inégaux  entre  eux,  etc. 

ISoiii«>lalaiiu> .  iiin.  adj.  onu  (a-lnmo.  Bot.  Homu- 
llinlrn.e:  dent  les  cr.i|  s  icprt  dnctciii  s  sont  de 
même  ni'.ture  qne  la    coinhe  qui  les  siijipoitp. 

lEcntolálniíMiM.  s.  m.  pi.  mota-lfimoss .  Bot.  !!«- 
moiliii|;,iiies  :  chasse  de  'ichens.  ci  m|>rciwinl 
(CUV  d(.iit  les  coiiceplacles  sont  de  même  cou- 
leur et  de  même  nature  que  le  tharse. 

IlviaiótciM»  .  lia.  adj.  on(o-í('»io.  Zool.  H(!molène; 
se  dit  d'animaux  articulés  qui  conservent  ton- 
jours  la  f(  me  qu'ils  avaient  en  naissant ,  ne  fai- 
sant que  cioiire  el  ihanger  de  jwau. 

■■«n.ótoiio,  lia.  odj.  owo-(o/io.  l'itthol.  Homo- 
tone  :  se  dit  d'une  maladie  dans  le  cours  de  la- 
(luelle  les  symptômes  se  maintiennent  conlam- 
ment  au  même  degré  d'inlensité. 

HoiiMivalvo.  s.  m.  nrtioval-vo.  Bot.  Homovalvc; 
5e  dit  des  fiuitsdont  les  valves  sont  semblable?. 

IIoiiMiitciViiiala  ,  s.  m.  omo\iri7.iij-vn(a.  Hist.  re- 
lig.  Homuiicicnate  ;  nom  que  las  apollinaires, 
dans  le  lY  e.  siècle  .  et  les  entychiens  dans  le 
V  e.  donnaient  aux  catborK!ucs.  pane  (;ue  ceux- 
ci  8(!mcttent  deux  natures  en  JcsnClii  ist. 

lEc.ir.iiiiriuiiUta  .  S. m.  (  nuiit  ¿ivhis-(a  Hist.  ré- 
lig.  llinuincionistc;  mtmbre  d'une  secte  fon- 
dée ¡ai  Iholin.  qui  ciovaito  que  Jesus-thrist 
n'était  qu'un  homme. 

nciiiiiiirloiiKa  ,  s.  m.  f.mewnzíodí-íf/.  IHst.  re- 
lig.  H(  inniuienile  ;  mm  de  certaine  sectaires 
qui  pensaiei  t  que  le  corps  seul  de  l'h»  mmc  est 
lait  a  l'image  de  Dieu. 

■iviiigciiriilo.  s.  m.  cmcun-kciilü.  T&m.  Homon- 
cule  ;  petit  honin.e. 

lioiiiiiKiMto  .  s.  m.  f  7j)r;i(Sii'«-f)o.  Hist.  rélip.  Ho- 
mousien  ou  In  mousianiste;  noms  que  les  arirns 
donnaient  eux  catholiques,  parce  que  crnx-ci 
croient  que  le  lus  de  l);eu  est  constib>t8nliel  à 
son  père. 

|[«iiii<>ynit(n  .  ta.  nd..  cniinnii-lo.  Bot.  Homoïan- 
ilie;"ger.re  de  plan'cs  a  fleurs  composées  ,  de 
Idrdre  des  syiie.uihcitcs. 

iriiiii«)>ii«;î|H  ri«;itl«  11."  .  s.  f.  jl.  cvioi(.tli)rrian- 
léass.  Bof  11(  moiodipénniitlices;  classe  de  plan- 
tes ccmprcnanl  celles  qni  ont  un  u  ême  nombre 
d'étnmines  et  de  divisions  n  chctun  de  leurs 
i\vi\\  périaiilhcs. 

llii»n>jo«"P««'i'"**""-  *•■'*•  ''•'i*  >-<'fioïf<(Hp>^riati- 
f(().  Bot.  Homoiodipeiianthcp;  qui  a  la  meme 
di>  ision  ¡ni  ciîIhc  et  a  In  corolle. 

llniiinr.oiiM'rta.  s.  f.  <  tit^u  vn-ria .  l'hilos.  gr. 
H(  moi(  mcue:  m  m  par  lce,nel  .\i:;xrgf.re  désig- 
ne les  el(  uienls  primitifs  de  la  nialiire. 

IBiiiiui:K>l>i-or«'i«»,  s.  m.  r.woiopro-frio.  Eiltéi- 
H<  iiioioproplicreí  cacophonie  qui  a  lieu  lor^qMe 
tous  le>  mois  d'une  pliia;c  C(  uimcncci  l  par  la 
me  me  lettre. 


HON 


—    (i(i¿    — 


HON 


lloni«»yot«iiin.i,  s.  Lnmoitluun-ii.r.Uu.  Il.)imii«.- 
(«iniic;  sianliiatitdi  du  palnis  dos  nmvmluli's. 

iluiicojo.  s.  m.  iiius.  V.  Hocino,  hoz. 

Uoiiilu,  s.  r.  oH-i/a.  Ail,  milit.  l'rondc;  iiislru- 
inciil  liiil  de  corde  ou  de  cuir  avec  l(M|n(>l  on 
laïK'iiil  Icspiorrcs  n  rniniic  dps  Imlles.  Ce  fui 
Innric  (Il  iliiiairc  (les  soldats  à  piod  dans  l'iinli- 
quilé  el  le  moyen  Age.  ||  Fronde;  instrunienl  de 
l'orme  semidahie,  dont  se  servenl  les  cnfanis 
pour  liuuer  des  pierres.  ||  Miiii(rii\rp  qui  sei  I  a 
iiionler.i  descendre,  l'arlillerie.  ;|  Chir.  Fronde; 
bandajíe  à  quatre  eliels;  qui  par  sa  forme  res- 
semble  a  une  fronde;  on  l'emploie  spérialemenl 
pour  les  fractures  ou  les  luxations  de  la  nulrlioi- 
re  inférieure.  |i  Mar.  Drajíue;  corda-e. 

Iloiidiililc,  adj.  inus.  V.  Hondo. 

Iloaiilamoiite,  adv.  otidrimén-ii'.  Profondément: 
bien  avant,  d'une  manière  profonde. 

Uoiidni>i-n««,  s.  f.  pi.  oudm-rass.  Lie;  marc,  sé- 
diment, ce  qu'il  y  a  déplus  grossier  dans  uue 
liqueur,  ce  qui  va  au  fond. 

IIoiuluKo,  s.  \u.oada-/.o.  Coup  de  fronde;  l'activin 
de   lancer  une  pierre  avec  la  fronde. 

Ilontienr,  v.  n.  inus.  ondear.  Sonder  reconnaître 
par  le  moyen  d'un  plomb  attaché  au  bout  d'une 
corde,  ou  de  quelque  autre  chose  semblable,  la 
qualité  du  fond  ou  la  profondeur  d'un  lieu  dont 
on  ne  peut  voir  le  fond.  ||  Décharger  en  partie  un 
navire. 

Hondero,  s.  m.  ondj-ro.  Frondeur;  celui  qui  lin- 
ee des  pierres,  des  balles  avec  la  fronde.  |i  Fron- 
deur: soldai  armée  d'une  fronde. 

■loiidica,  illa,  Uii.s.  f.  dim.  de  Honda.  V.  ce 
mot. 

Hondijo.  s.  m.  inus.  V.  Honda, 

Hondiiios.  s.  m.  pi.  ondill-o.  Fonds  de  culottes; 
pièces  (jui  forment  l'entrc-deux  des  cuisses. 

■londir.i)o,  v.  pron.  inus.  V.  Hundirse. 

Hondo,  da.  adj.  on-do.  l'rofond;  qui  a  de  la  pro- 
fondeur, dont  le  fond  est  éloigné  de  la  superfi- 
cie; qui  est  très-creux.  ||  Bas;  se  dit  en  parlant 
d  un  terrain  qui  est  moins  élevé  que  celui  qui 
l'entoure.  ||  Fig.  Profond;  difficile,  ou  qui  a  de  la 
pénétration,  de  la  subtilité. 

Hondo,  s.  m.  inus.  on-do.  Fond;  l'endroit  le  plus 
bas  d'une  chose  creuse. 

nondon.  s.  m.  o>i,/oH.  Fond.  V.  Hondo.  \]  Crvuw 
cavité.  I  Trou  d'une  aiguille;  ouverture  faite 
dans  l'aiguille  pour  y  passer  ie  fil  ou  la  soie.  || 
Inus.  Contra  homlon.  V   Hacia  abajo. 

Hondonada,  s.  f.  ondona-da.  Bas-fond;  partie  du 
sol  submergé  par  la  mer  et  s'approchant  le  plus 
de  la  surface  des  eaux.  ||  Creux;  ornière,  fosse, 
etc.  ' 

Hondonero,  ra.  adj.  tnus.  V.  Hondo. 

Hondrudo,  da.  adj.  inus.  V.  Horado  ! 

Houdi-«r.  V.  a.  inus.  V.  Honrar.  \ 

Hondura,  s.  f.  ondou-ra.  Profondeur,  l'élcndue  1 
a  une  chose  considérée  depuis  la  superficie  jus-  1 
qu  au  fond-  1|  Profondeur;  hauteur.  i|  Fig.  Meter-  , 

*rn-^"i  "'"'"*'"  ^'^"eap<"i'  ilans  des  matières 
uiiucilcs,  sans  avoir  les  connaissances  nécessai- 
res. I 

HOMe».lad,  s.  f.  inus.  V.  Honestidad.  I 

HoncMade,  s.  f.  inus.  V.  Honestidad. 
Houe.«t«do,  da.   part.  pas.   de   honestar.   V.   ce  I 
mot.  Adj.  Excuse:  pallié.  I 

Houcstamente  ,  adv.    oncstamén-té.    Honnête-  ' 


ment;  d'tinn  manière  conforme   a   la   piobite.    n 
l'honneui . 

HoncNiunil«>n(rr.  adv,   inus.    V.  Huncsiamcnto . 

Honcsiiir  v.  a.  ow'stiir.  Honorer;  faire  honneur; 
excuser,  pallier  une  action.  V.  Cohonestar.  I  V. 
Hunnrar. 

lloiii>MtarM(>.  V.  prou.  inus.  onéstar-sè.  Se  con- 
duite honnélement.  avec  modération. 

Hoiiovildiid,  s.  f.  uuèslidadd.  f/oniièleté;  bien- 
séaiK  e.  décence,  j]  Honnêteté;  chasteté;  pudeur 
modestie. 

HoneMtiMlinaintMitc,  ad\ .  siip.  de  Honestamen- 
te, V,  ce  mol. 

HonoiHlÎKlino.  ma.  odj.  sup.  de  Honesto.  V.  re 
mot. 

HorM'Mto,  ta.  adj.  oiiés-to.  //onnète;  vertueux; 
conibrm-  à  la  probité,  et  à  la  vertu.  |  HoniK'tc; 
vertueux;  chaste,  juste.  |  Persona  honesta;  offi- 
cier de  l'iiuiuisition  (|ui  servait  de  témoin  dans 
les  procédures.  ||  Precio  honesto;  prix  honnèle; 
juste,  raisonnable.  ||  Itluger  de  estado  honesto. 
V.  Soltera. 

Hons,  s.  m.  ongij.  Kclat.  Hong;  compagnie  de 
marchands  chinois  à  Canton,  qui  ont  seuls  le  pri- 
vilège de  commercer  avec  \e>  Furopécns. 

Hon;(o.  s.  m.  on-ijo.  Bot.  Champignons;  nom  gé- 
nérique d'une  famille  nombreuse  de  plantes  sans 
organes  sexuels  ajjparents,  d'une  consistaiici- 
molle,  spongieuse  ou  coriace,  dénuées  de  feuilles 
et  de  racines,  dont  la  forme  et  la  couleur  varient 
beaucoup.  |  Pathol,  Champignon;  certaines  ex- 
croissances de  chair  spongieuse  qui  se  forment 
dans  les  plaies,  el  mettent  obstacle  à  la  cicatn 
sation.  I  /foni/o  ó  fi»ié;/i'Hia  m(iriHn;chainpignon 
marin  ou  a-.iéinonc  de  mer;  espèce  de  zoopliy'.e. 
Il  f/an(/o  î/fl.ïi/uero;  agaric;  espèce  de  champig- 
non parasite  avec  lequel  on  fait  l'amadou. 

HonsoHo,  «;»•  adj.  inus.  ongo-sso.  Qui  est  de  la 
nature   du  champignon,  qui  csl  spongieux. 

Houor,  s.  m.  oHor.  Honneur;    la  gloire,  l'estime, 
la  considération  qui  suit  la  vertu,  le  courage,  les 
talents.  ||  Honneur:  gloire,  éclat,  réputation,   cé- 
lébrité. I  Honneur,  gloire  qu'on  retirede  quelqu'' 
aclioii.  I  Honneur  considération  que   l'usage   ou 
les  préjugés  attachent  a  des  choses  vaines,  mê- 
me criminelles.  |  Honneur;    l'estime,  la   réputa- 
tion dont  une  personne  jouit   dans  le  monde.  \\ 
Honneur;  vertu  qui  nous  porte  à   faire   des   ac- 
tion nobles,  courageuses,  loyales, etc.  I  Honneur; 
action,  démoslration   extérieure  par  laquelle  on 
fait  conaîlre  la  vénération,   le   respect   qu'on   a 
pour  la  dignité  ou  pour  le  mérite  de  quchju'un.  || 
Honneur,  chasteté,  virginité.  ]  Honneur;  dignité, 
di>tiiiction.  Il  Punto  de  honon  point  d'honneur; 
ce  qu'on  regarde  comme  touchant  à   l'honneur; 
comme  intéressantlhonneur.  ||  Asimtode  honor; 
affaire  d'honneur;  débat,  démêlé. querelle  où  les 
parties  croient  leur  honneur  compromis. — Duel: 
combat  singulier.  ||  Morir  en  el  campo  de  honor; 
mourir  au  champ  d'honneur;  mourir  a  la  guerre, 
pour  le  service  de  l'Etat.  ||  Hacer  los  honores  de 
amo  de  casa;  faire  les  honneurs  d'une  maison;  re- 
cevoir selon  les  régies  de  politesse  établies  ceux 
qui  viennent  dans  la  maison.  |  Dama  de  honor; 
dame  d'honneur;   première  dame  de  la  reine.  || 
Honores;  s.  m.  pi.  Honneurs;  dignités,  charges: 
litres  honoraires,  etc. 
Houoraiiiltdad.s.  Lonorabilidadd.  Honorabilité: 


II 


MON 


—  00:1  — 


1101* 


(|u.'iliti;  il'uitc  pcrñi^iiiii-  hoiioiahlr. 
H<»ii<ir»liilisiini>,  mil.  miIj.  .sn|icr.  de  llnnornhlv. 
V.  ce  tii(»l. 

il»i>oru(>U>,  iulj.  onDiii-bli'.  lloiiorabli",  (lui  Tail 
iMimioiir.  (itii  iiUire  (ic  IMiiiiiiieiir  ••!  liii  rcspccl. 
!|  lli>tiiiiir;»l)lf,  (jui  m.iiU;  d-rtrc  iiuiKirc considé- 
ré, l!  llomioriililc,  litre  (juo  se  doiiiiciil  les  incm- 
hrcs  df  la  Cliamlirc  des  députés  eu  Fraiicc  cl  de 
la  Cliaml)ip  des  coinniuues  en  Ani-Meleiie. 

lloiiiira(>!cii]ri:(o,  adv  onnrahléiiu'-n-tú.  Hunora- 
tdenien!;  dune  manière  honorable. 

iîoiioriicioii,  s.  f.  inus.  o/iorazi(iii.  Honneur;  ae- 
lion,  démop>li  al  ion  extérieure  par  laquelle  on  Tait 
connaître  la  véncralion,  le  respect,  l'eslime  qu'on 
a  pour  quel(|u'un. 

UoHoraito,  lia.  adj.  part,  pass.de  honorar.  Hono- 
ré; e. 

Bloijorar,  v.  a.  inus.  Honorer;  rendre  honneur  et 
respect.  V.  Uovrar. 

Uoiioi-arlo.  rhi.  adj.  onorrti  10.  Honoraire,  se  dit 
des  personnes  (lui.  après  avoir  exerce  longtemps 
certains  emplois,  cerlaines  char¡;es  ,  en  conser- 
vent le  litre  el  les  préro;iatives  honoriliques.  || 
Honorable,  qui  procure  de  l'honneur. 

Blojioi-arlo,  s.  m.  Honoraire;  ce  que  l'on  donne  à 
un  avocat  pour  avoir  plaidé  ou  écrit.  ||  Honorai- 
re; rélribulion  qu'on  donne  à  quelques  autres 
personnes  de  professions  honorables.  ||  Emolu- 
ment: produit  il'une  tharfie;    j^ain .  prolit. 

Iionorldad,  S.  f.  inus.  V.  Ilonor. 

MOnorclIlo,  S.  m.  dim.  de  honor.  V,  ce  mot. 

iloiiorillcat'ioii,  s.  f.  inus.  L'action  d'honorer,  el 
le  résultat  de  celle  action. 

Houorincadanioiite,  adv.  inus.  V.  Honorífica- 
mente. 

Iloiioriflcaiiiento,  adv.  unoriftkamén-té..  Hono- 
rablement, d'une  manière  honorable,  avec  hon- 
neur. 

Ilonorinear,  v.a.  inus.  V.  Honra;-. 

IloiioriOrpiicia,  s.  f.  ofiorf/i'zéMZir/.  [.'action  d'ho- 
norer, il  Honneur.  V.  Honor. 

Iloiiorínco.  ca.  adj.  onori-fiko.  Qui  procure  des 
honiieurs,  des  respects.  |  Archit.  Coliinma  ho- 
norífica; colonne  honorable;  colonne  élevée  en 
l'honneur  des  hommes  illuslrcs  <iui  ont  rendu 
des  services  à  la  patrie. 

nonorino.  e.  m.  o/iori-no.  Myth.rom.  Honorinus; 
divinité  des  Romains,  à  laquelle  sacrifiaient  les 
lemmes  de  ceux  qui  se  mettaient  en  voyage,  a- 
lin  qu'ils  rcijussenl  un  acceil  favorable  des 
étrangers  qu'ils  allaient  visiter. 

HoiiorONanicnte,  adv.   inus.  V.    Wonrosamente. 

■loiioroNiHliuo,  mn.  adj.  inus.  super,  de  Wouroso. 
V.  ce  mot. 

UuitoroMo,  Ma.  adj.  inus.   V.  Wonroso. 

■loiiqiK'iiia,  S.  f.  onké-nia.  lîol.  Hodkénie;  genre 
de  liliacées,  établi  pour  une  plante  de  la  (luinée. 

■lonra,  s.  f.  on-rn,  //onneur;  respect  rendu.  | 
Honneur,  estime,  réputalion.  il  l'udicilé,  pudeur 
chasteté  des  femmes.  |  Honneur;  grâce,  bienfail 
faveur.  |  Honra.v  ;  s.  f.  pi.  Funérailles;  hon- 
neurs funèbres,  derniers;  obsèques  et  cérémo- 
nies qui  se  font  aux  enlerremenis. 

■loiiralilo,  adj.  'wms.úuru-hlé.  Honorable;  qui  est 
digne  (1  être  honoré. 

Hoiiradaiiientc,  adj.  onradamh\-(L  Honnête- 
ment; loyalement.  ||  HonnrablemrnI;  d'une  ma- 
nu^re  honorable. 


super,  de   honrada- 


Hoiii-otlrz,  s.  f.  onradéiT.  H:jnnéteié:  sentiment 
il'iine  Ame  sincèrement  attachée  a  l'honneur  á 
1.1  pndjilé,  à  la  vertu,  li  Honnenr  :  pp., bile  lo- 
>aulé. 

lloi)!-a<<ÍMÍiiiaiiit'ii(«> ,  adv. 
indiii".  V.  ce  mol. 

KtoiBi-ailittimo,  usa,  adj.  super.  í\í-  honràilo.  V. 
ce  mol. 

Eltciiftsd»,  da.  adj.  el  [larl.  pass.  de  honrar.  Ho- 
noré; e.  Il  Honorable;  eslimaOle;  loyal,  digne 
d'être  honoré. — Honorable  ;  splendidè,  magnifi- 
que. I  l'ieind'honiieur.  de  probité. --Fig.  Coquin; 
vaurien.  !¡  Qui  est  fait  avec  conscience. 

Uoiiradd,  s.  m.  onra-ilo.  .Notable;  habitant  des 
plus  considérables   d'un  lieu. 

ecoitrador,  s.  m.  mirador.  Celui  qui  honore,  qui 
rend  honneur  et    re>pccl. 

Ilnibi-anifoiito.  s.  m.  inus.o»i)í/w(ií'/i-/o.  I.  action 
d-houorer.  el  le  résultai  de  celte  action. 

Slciii-ar,  V,  a.  oiirar.  Honorer;  rendre  honneur  el 
respect .  I  Favoriser;  proléger.  ||  Honorer  ;  illus- 
trer, faire  honneur.  |  iloiir.rer;  élc\er  à  un  poste 
honorable,  ¡j  Honorer,  bnier.  applaudir. 

aioDirilia.  s.  f.  dim.  de  honra.  Faux  point  d'hon- 
neur, re.spect  humain,  fausse-honte. 

BIoiiro»ianiente,  adv.  V.  n'>/irrt//a//ic;ifc. 

SIoni'o.4Í»iliiiaineiite,  adv.  super,  de /io;(ro.sfl;«cn- 
ie,  Y.  ce  mol. 

UOEiro.>iÍHÍiiio,  ma.  adj.  super,  de  honroso.  V. 
ce  mot. 

Uoiiro<«o,  sa.  adj.  inus.  onro-sxo.  Honnête;  dé- 
cent, vertueux.  Il  Jaloux  de  son  honneur,  de  sa 
réputation.  \\  Honorable.  Iionoriflque. 

Ilonriido,  da.  adj.  inus.  onrou-do.  Kxtrême- 
ment  jaloux  de  sa  réputalion,  exact  à  remplir  ses 
devoirs. 

Hon^tarlo,  s.  m.  inus.  V.  Cavador  fosario. 

Eloiitana,  s.  f.  V.  Fiienle. 

lloiitanal,  s.  m.  Honianar.  ||  Uoníann/eí,  s.  f. 
pi  .\nciennes  fêles  que  l'on  célébrait  en  l'hon- 
neur des  fontaines  et  des  puits. 

Uoütaiiar,  s.  m.  onlanar.  l.ieu  endroit  oii  il  naîl 
plusieurs  sources. 

Ilontaiiarojo,  s.  m.  dim.  de  humanar.  V.  ce 
mot. 

Hopa.  s.  f.  o-pa.  Sorte  de  tunique  serrée,  en  for- 
me de  soutane. 

Hopalanda,  s.  f.  opatan-da.  Houppelande;  sorte 
de  vêtement  large  qui  se  met  par  dessus  l'habit 
Il  Houppelande;  sorte  de  casaque  à  manches 
coiirles,  dont  l'usage  à  été  empniiilé  .ila  Suède, 
Il  Houppelande;  cape  ou  manteau  de  berger  fait 
du  cuir,  dont  se  sont  servis  en  suite  les  vovageurs 
pour  se  garantir  de  la  pluie.  ||  Longue  queue  au 
bas  d'une  robe,  surtout  dctudianl. 

Hopea,  s.  f.  iipè-a.  Bol.  Hopée,  genre  delà  famil- 
le des   ébénacées. 

Hopeado,  da.  pari,  ¡i.iss.  de  hnprar.  V.  ce  mot. 

Hoprai-,  V.  II.  ojiéar.  Hemuer  la  queue;  se  dit  en 
parlant  des  animaux,  et  surloiit  du  renard,  I| 
Fig.  Driller;  courir  légèremcnl ,  aller  vile.  ||  V. 
a  or  rot  car. 
HopliiiMlaiio,  s.  m.  o/)fioii.s-in-MO.  HisI .  rélig.  Hop- 
liiisieii  ;  membre  d'une  secte  de  cesariens  ,  fon- 
dé, an  Wlll siècle  dans  le  Conneclicut.  par  sa- 
innl  HoitUins;  qui  prétendait  (jue  le  peche  doil 
contribuer  au  bien  général,  en  faisant  éclater  I» 
miséricorde  de  Dieu. 


IIOO 


—  C.GV  — 


HOR 


llo|illu,  s.  r,  o-jiUa.  Ijilom.  lIo|>lic.  ;;i'iirc  dti  co- 
li'iiptcres  peiilaïutMcs, assez sc'iiiblabli'sutu  liaii- 
iicloiis. 
Uo|illMiiiútlcii,  s.  f.  í>iili/imn-t¡la.  Dlilacl.  Iloplis- 
mnli(pir;s(ii'iiio  (|iii  loinpiciid  tout  ce  (|ui  eslié- 
lalifaiix  iiiiiips,  aux  foiiiliiatioiis  Pt  aiixlexcrci- 
ccs  militaires. 
IIO|illti>.  s.  I'.  r.  oi>liiu.  IMiiii'-r.  Uoi)lili';  pierre  py- 
rileiise  Pt  pi)lie.  Il  lliiplili-;    pierre  revèliie  dniie 
croûte  m.'-talliiiiie.  ||  KiilDin.  Hoplite;  genre  d'iu- 
sertes,  le  inème(]iie  l'osmide. 
Il<»l>li(it.    s.  m.    opii-ti).   Ane.   nre.  mil.  Hoplite; 
sohlal  pesamment  armé  de  la  milice  greciiiie.  || 
A»c.f:.  Hoplite;  coureur  armé  dans  les  jeux. 
■lo]iori'iMiiB;>.  s.  m.  (ipl  >l!ri.<i-mi.  Se.    ocult.  IIo- 
porlirisme.   action    superslieu>e  de   pansî-r  une 
arme  avec  des  médicaments ,   arii\  de  ^;uérir   la 
blessure  faite  avec   cette  arme.  ||  IIo|»loclirisme.- 
action  d-app!iiiuer  des  médicaments  sur  un  ins- 
trument de  chirur^'ie,  afin  de   guérir  une  bles- 
sure. 
■■<»l>>o!ln]iir>,  s.  m.  nplofla-mn.  Mitli.  anc.  no|)Io- 
damus;    un   des  géants   (|ui    furent  chargés  par 
Hliéa  de    la  défendre  contre    Saturne,   pendant 
•Hi'elle  mettrai!  au  monde  .lupilor. 
lloi»lóf;,ro.  x-a.  adj.  íi;)ío-/"r)ro.   Mvlh.    gr.  Iljplo- 
phore;(|ui  porte  desarmes,  épithète  du  dieu  Mars. 
Il  Iclitliyol.  Hoplophore;  iiui  porte  desarmes  dé- 
fensives. 
Hoplóruro.4.  s.  m.  pi.  opln-foross.    Ichthyol.   IIo- 
plophores;  famille  de  (ioissons  osseux,   dont   le 
principal  caractère  réiide  dans  le  premier  rayon 
lie  la  nageo're  pectorale,  qui  peut,  après  s'être 
écarté  du  corps  et  de   s'être  porté  à  angle  droit, 
devenir  fixe  et  Immobile,  de  maniôre  à  protéger 
l'animal. 
■InitliSniiifo.  s.  m.  opln  -m^k).  \nt.  nom.  Hoplo- 
maipie;  gladiateur  qui  Cicnbatlail  armé  de  toutes 
pièces. 
■Inpinitüttintii.  s.   f.  npinmi-hin.  Ant.  rom.   Ho- 
plomacbic;  combat    de  íjlaJiateurs  armés  de  lou- 
te.s  pièces.  Lorsque  cet  exercice  n'était  pratiqué 
qu'avec  des  épées  obtuses,  il  ne  devait  avoir  rien 
de  dangereux;  mais  dans  le   tcnjis  ou  les  Ro- 
mains, se  faisaient  un  féroce  plaisir  de  voir  ver- 
ser le  sang  Romain,  ne  sachant  pas  se  contenter 
de  combats  simidés,  les  convertissaient  en  véri- 
tables boucherie^,  cet  exercice   barbare    n'étail 
propre  qu'à  faire  des  victimes,  et  aurait  dû  être 
relégué  parmi  les  nations  sauvages. 
Hoplôpoilo.  <l».  adj.   opJo-podo.   Mamm.  Hoplo- 

pode;  dontles  pieds  s.)iit  armés  de  sabots. 
Iloitlópodós,  s.  m.  oplo-poiloss.  Mamm.  Hoplo- 
podes;  famille  de  mammifères,  com;irenant  ceux 
qui  ont  les  piels  arni's  de  sahols. 
Ilopkosinlaiio,  nn.  aá\.  oplnsmia-no.  Myth.    gr. 
Hoplosmien;  couvert  d-une  armure;  surnom   de 
Jupiter,  de  .lunon  et  de  Pallas. 
Hopo,  s.  m.  o-po.   Queue  velue   des  animaux.  I| 
Boh.  Collet  d'habit.  H  Seguir  el  /o/)');  suivre  à  la 
piste;  courir  après.  |  Fam.  Sudar  el  hopo;  se  dit 
pour  marquer   la  peine  extrême  qu'une   chose 
coûte  à  exécuter.  )  Volver  cl  hopo;  montrer  les 
talons;  se  sauver,  s'enfuir. 
Hoque,  s.  m.  V.  Alboroque. 

Boitiierin,  s.  f  oké-ria.  Bot.  Hokérie;  genre  de 
mousses,  renfermant  un  grand  nombre  d'espè- 
ces, dont  deux  se  trouvent  en  Europe. 


Uurii,  s.  r.  (¡'ni.  7/eure;  esitacc  de  lemp>  qui  f.iil 
la  ving-iiualrièinc  partie  du  jour  naturel.  ||  //eu- 
re;  aiicienoemeiil  les  heures  ne   signiliaicnt  que 
les  (¡uatre  saisons,  cl  non  point  les  portions  du 
jour.  Il  Heure;  |)enddnt  loii^'tenips   les  (irecs   ne 
divisèrent  pas    le   jour  par  heures,  alors  on    ou 
marquait  li's  (linV'renles  parties  (lue  par  desopéra- 
lions  lixes  et  comiui's,  ( oMime  par  ce  qui  se  pas- 
sait dans  les  man  li  •>.  dans  le  barreau,  dans  Ic.^ 
temples.  Il  Heure:  les  .luils  et  les  Romains,  divi- 
saient ariiliciellement  le  jour  en  quatre  parties, 
du  lever  au  coucher  du  sideil:  prime  commentait 
au  lever  du  soleil;  tierce,  trois  heures  après;  sexle 
à  midi,  cl  unie,  trois  heures   ii(ircs   midis  mai.-. 
celle  division  était  loin   d'éire    toujours  cxarip, 
et  variait  selon  que  le  soleil  était  plus  ou  moins 
de  temps  sur  l"hori/,on.  |  Litin;;.  Ilor  iv  ranùni- 
ras;  se  dit  des  <liversespartie-j  ilu  llréviaire,  que 
l'Kglise  a  coutume  de  réciter  selon  les  diverses 
heures  du  jour,   comme  inalin -s,   laudes,   vê- 
pres, etc.  I  Las  ciuirenta   hnrii!>;  les  quarante 
heures:  prières  publiques  cl  exiraordinaircs  que 
l'on  fait  continuellemcnl,  pendant  quarente  heu- 
res, (levant  le  Samt-Sacremenl,  dans  les  calami- 
tés publiques,  etc.  I  Libro  lie  /(  Mr«ç.-libre  dheu- 
res:  livre  ou  les  prières  sont  contenues.  |  H  iras 
(le.  lu  yir;]"ii;  heures  de  la  Vierge;  livre  qui  con- 
tient certaines  prières  à  la  Vierge.  !]  Vstron.  ¡Li- 
ras nstroïKimicas;  heures  astronomiques;  se  dit 
des  divisions  du  temps  considérées  relativemcnl 
à  la  marche  des  corps  cé'esles.  |  Horas  solares, 
médius  ó  iijictles;  heures  solaires,  moyennes  ou 
égales-heures  toujours  égales  et  uniformes  dont 
chacune  fait  la  vingt  quatrième  partie  dMinjour 
moyen,  c'est-à-dire  d"uu  retour  uioven  du  .so- 
leil au  méridien.  ||  Horas  solares;  heures  solai- 
res vraies;  celles  qui  sont   manpiées  pendant  le 
joursur  descadrans  solaires,  et  qui  varient  àrai- 
son  dos  inégalités  de  la  marche  du  globe.  (  Hist, 
Heure;  l-s  .luifs  et  les  Romains  conimençaient  à 
compter  les  heures  au  lever  du   soleil.  ||  f/yra.v 
habihjnicas :  hcwres   babyloniques  ;    heures  f|ui 
commençaient  à  se  compter  au  lever  du  soleil, 
ainsi  qiron  le  pratique  encore  à  Major  (ue,   et  à 
Nuremberg.  =  /f()rn.v  ilálicas  ;  heures  italiques; 
heures  qui  se  comittent  de  puis  le  coucher  de  so- 
leil, comme  le  faisaient  jadis  les  Athéniens,  com- 
me on    le  fait  encore  dans  quelques  parties  de 
l'Allemagne. =:irijrrtç  francesas;  heures  françai- 
ses; heures  qui  .^e  comptent  depuis  minuit  jus- 
qu'au  minuit   sonnant.  ',  Hiras    asiron  imicns; 
heures  astronomiques:  tous  les  astronomes  com- 
mencent le  jour  á  midi,  et  comptent  vingt-qua- 
tre heures  de  suite  jusqu'au  midi  suivant.  ¡  Hu- 
ras simples;  heures  simples;  les  heures  qui  éta- 
ient la  vingt-quatrième  partie  du  jour.  ¡  Horas 
roinpw.stus:  heures  composées:cpiles  qui  enéta- 
ient  ladouzième  partie.  ¡  Heure;  1-heure  sedivise 
en  soixante  minutes,  etc.  ¡  Prov.    Las  hnras  son 
instantes  en  ¡«ríñruf):  les  jours  n'ont  point  d'heu- 
res en  hiver;  la  nuit  vient  rapidement  da  is  cel- 
te saison.  ¡  El  curso  rápido  de  las  horas;  la  fui- 
te des  heures;  le  cours  rapide  du   temps.  ¡  To- 
mar un  trabajnilor  por  horas;  prendre  un   ou- 
vrier  ¿l'heure;  s'employer,  s'en  servir  à  condi- 
tion de  le  payer  tant  par  heure,  j  No   estar  por 
horas:  ne  point  être  á  l'heure;  se  dit  pour  ex- 
primer que  le  travail  de  quelqu'un  n'est  pas  pa- 


HOK 


Güo  — 


HOK 


vé  à  l'heure.  ¡  Heure;  se  dit  des  époques,  des 
divers  moment  du  jour,  cousidéréss  par  rap- 
port au  temps,  aux  heures  écoulées  depuis  que 
l'uue  des  deux  parties  du  jour  à  comiuenré.  | 
Dos  horas  despues  de  anochecer;  à  deux  heures 
de  nuit;  deux  heures  après  le  couclicr  du  soleil. 
I|  Atendido  ó  visto  que  la  hora  estii  avanzada; 
alendu,  vu  l'heure  avaiuée;  se  dit  dans  le  langa- 
ge desassembices  délibérantes,  etc.,  pour  sijjni- 
fier,  attendu,  vu  qu'il  est  tard.  |  Fif;.  La  hora 
del  pastor,  la  hora  de  los  amantes,  la  hora  dd 
misterio,  etc.;  l'heure  du  berger,  l'heure  de  Vé- 
nus, l'heure  du  mystère,  etc.;  le  moment  favora- 
ble aux  amants.  ||  La  hora  del  pastor;  l'heure 
du  pasteur;  se  prend  aussi  figurémcnt  pour  le 
temps  où  l'on  peut  réussir  en  quelque  chose  que 
eesoit,  une  occassion  favorable  de  l'aire  une  af- 
faire qu'on  ne  trouve  plus  quand  on  l'a  man- 
quee. || //ora  fauoríit/e;  bonne  heure;  moment 
convenable,  commode,  favorable  pour  fairequel- 
que  chose,  il  Mala  hora;  mauvaise  heure;  heu- 
re qui  n'est  pas  convenable,  favorable  pour  faire 
quehjue  chose.  ||  Fam.  Llenar  à  buena  hora;  ar- 
river à  la  bonne  heure,  arriver  à  propos.  ||  Se  ha 
recoi/ido  temprano,  à  buena  hora;  il  est  rentré 
de  lionne  heure;  il  est  rentré  avant  l'heure  où  il 
rentre  ordinairement,  ou  bien  à  1  heure  oii  l'on 
rentre  ordinairemeut.  ||  Iron.  ISuena  hora  de  ue- 
«ji;ilesl  belle  heure  pour  venir;  se  dit  à  une 
personne  qui  arrive  tard  dans  un  lieu  ou  on 
l'attend.  |  Fam.  Lti  /loro  buena,  en  buenaltora; 
à  la  bonne  heure;  sert  quehiuefoisà  maniuerune 
sorte  d'approbation.  ||  Gam.  A  esta  hora;  à  cet- 
te heure;  maintenant,  présentement.  ||  .1  la  ho- 
ra que  es;ii  l'heure  qu'il  est,  à  Iheure  où  je  vous 
parle;  dans  le  moment  actuel.  H  A  toda  hora; 
à  toute  heure;  à  chaque  heure,  à  toutes  les  heu- 
res, à  tims  les  instants.  Il  Poner  en  horann  reloj; 
mettre  une  montre  a  l'heure;  faire  qu'une  mon- 
tre indique  l'heure  (lU'il  est  actuellement.  ||  To- 
mar, señaíar /loríi;  prendre  heure;  momentqu'on 
indique,  qu'on  Tue  pour  un  rendez  vous,  pour 
une  affaire,  etc.  li  Tener  sus  horas  de  esiudio; 
avoir  ses  heures  d'étude;  avoir  un  certain  temps 
de  la  journée  marqué  pour  1-étude.  H  Fam.  Toflo 
lo  hace  a  horas  determinadas,  il  ne  fait  rien 
qu'à  ses  heures;  se  dit  d'un  homme  qui  ne  vent 
pas  se  déranger  de  son  train  de  vie  ordinaire.  || 
Preguntará  uno  la  hora  que  tiene  por  vins  con- 
veniente; di'mander  à  quelqu'un  son  heure;  sui 
demander  Iheure  à  laquelle  on  pourra  le  voir, 
lui  parler.  ||  Señalar  hora;  donner  une  heure;  in- 
diíjuer  une  heure  de  la  journée  que  l'on  pourra 
consacrer  à  certaines  occupations.  1|  Todas  sus 
horas  estàndislribuidas;  toutes  ses  heures  sont 
prises;  l'emiiloi  de  chacune  de  ses  heures  est 
fixé  davance  il  ne  p 'Ut  en  disposer.  ¡|  Horas 
de  recreo^  heures  de  loisir;  moments  de  loisir  d'u- 
ne personne  qui  est  ordinairement  fort  occupée. 
I  I/ü/as /lurtacias;  heures  dérobées;  heures  pri- 
ses sur  les  occupations  ordinaires,  etc.  Il  }ias  de 
dos  horas  de  reloj;  deux  grosses  heures  d'iior- 
loge,  plus  de  deux  heures.  ||  Fig.  et  fam.  Pasar 
un  malruartode  hora;  pa>iscr  un  mauvais  quart 
d'heure:  éprouver  quelque  cliosi- de  lAcheuv.  || 
Pasar  buenas  horas;  passer  de  bonnes  heures; 
passer  des  heures  agréables.  ¡  Fig.  et  fam.  Te - 
ner  buenos  y  mulos  ruarlos   de  hura;  avoir   de 


bons  et  de  mauvais  quarts  d'heures;  être  d'une 
humeur  inégale  et  bizarre.  |  Hora  de  gracia; 
heure  de  grûce;  délai  accordé  au  delà  du  temps 
lixè  pour  faire  quelque  chose,  pour  terminer  une 
affaire.  \  Hora  terrible;  hcunt  terrible;  moment 
où  l'on  éprouve  beaucoup  de  désagrément.  \] 
De  hora  en  hora;  être  à  sa  dernière  heure  ou 
être  à  son  heure  dernière,  être  sur  le  point  de 
mourir.  ¡  Myth.  Hora;  lille  d'uranus.  Uranus 
voulant  se  défaire  de  Chronos,  sofl  iils,  envoya 
vers  lui  plusieurs  des  ses  lilles,  parmi  lesquelles 
était  llora,  pour  le  tuer;  mais  Chronos  les  retint 
et  en  lit  ses  concubines  ;  Hora;  déesse  de  la 
beauté  et  de  la  jeunesse.  Sons  te  nom,  les  Ro- 
mains déiliérent  llersilie.  |  Heure  du  jour  de 
l'.Vscension,  à  l'aquelle  on  croît  que  Jésus-Christ 
est  monté  au  ciel;  c'est  entre  midi  et  une  heure. 
I  A  poca  de  hora;  en  peu  de  temps;  1res  vite.  |¡ 
Sea  en  buena  hora;  soit  à  la  bonne  heure,  j  Ho- 
ra menijuada;  heure  fatale;  heure  malheureu- 
re,  etc.  i  Inlerj.inus.  Hora  sus'.  V.  Sut.  \  Fam, 
En  hora  buena;  à  la  bonne  heure.  |  Vete  en  hora 
mala;  va-t'en  au  diable.  |  .Media  hora;  demi- 
heure.  ¡  Hacerse  hora;  être  temps.  ¡  \o  se  qa- 
nô  Zamora  en  una  hora;  Paris  n'a  pas  été  fait  en 
un  jour.  I  A  todas  horas;  à  toute  heure;  sans 
cesse.  1  //oras  jtíí/áíras;  heures  judaïques;  heu- 
res qui  siuit  comptées  d'après  la  méthode  des 
Juifs.  I  Horas  menores;  petites  heures  ;  jinme, 
tierce  et  iione. 

ilorii,  adv.  o-ro.  A  présent,  mainteoùnt. 

lloracer,  v.  a.  inus.  V.  Horadar. 

lIorHcianu.nii.  adj.  nraiia-nn.  Littér.  Horatien; 
qui  appartient  a  Horace.  |  //ist.  rom.  ííoratien; 
qui  appartient  aux  Horaces.  I  Columna  horacia- 
»ta;  colonne  horaticnne;  pilier  auquel  //orace 
vainqueur  suspendit  les  dépouilles  des  Curiaces* 

llnradalilc,  adj.  orada-blé.  Qui  peut  être  foré, 
[lercé  à  jour ,  troué. 

lloi-iiilncloii ,  s.  f.  orrt(/azion.  Forage;  action  do 
forer,  de  trouer  ;  résultat  de  cette  action. 

Ilorailado,  «In.  part.  pas.  de  Horadar,  et  adj. 
Foré.  e.  |  Blas.  Ajouré;  percé  à  jour. 

uorniluilo,  s.  m:  oiíi(/íi-rfo.  Cocon  de  veràsoie. 
percé  à  ses  deux  extrémités. 

Uoraiianifeiito  ,  s.  m.  oradamién-to.  Cechn.  Fo- 
rage ;  action  de  forer,  ayant  pour  but  d'opérej 
dans  l'intérieur  d'un  corps  un  evidementqui  lo 
perce  et  pénétre  en  totalité  on  en  une  partie  de 
son  épaisseur.  ||  Forage;  ouverture  d'une  culée 
jiour  en  tirer  l'ardoise. 

iioradaiido ,  part.  prés,  de  \lorardar.  Forant; 
qui  fore. 

Horadar,  V.  a.  orarirtr.  Fcchn.  Forer;  percer  à 
jour,  de  part  en  part. 

aoradaroe ,  v.  prou,  ora  /a r-Jti.  se  forer  ;  être  foré. 

llorado,  S.  iTi.  ora-do.  Trou  percé  de  parten  pari. 
Il  Grotte  ;  cavile  souterraine. 

Ilorambrc,  s-tn.  oram-brtK  Se  dit  des  trous  qui 
se  trouvent  dans  les  parois  de  la  caisse  qui  con- 
tient les  olives  .  dans  les  moulins  u  huile. 

Ilov.niiilirora,  s.  f.  inus.  V.  Agujero. 

Il'>ráiiicai«  ,  s.  f.  pi.  ornii-d'ri.i.  But.  Uaranlhécs; 
famille  de  iilaiiles  m mocotylédones. 

Iloraûo.  ùii.  adj.  \  .  Hurarío. 

llnraiiu  ,  ru»«  ad|.  ora-ri'i.  Horaire  ;  qui  nrapport 
au\  heures.  |  //oraire;  qui  >e  fait  par  heures.  | 
.\sUim.  Circuios  /joran'oj.  cercles,  horaires;  c<i- 

^•2 


HOH 


—  (iOO 


HOU 


\  l<!S  de  I»  »|>lK'rc  célesle  ,  (|iii  pas^e  par  1rs  pô- 
les, et  (|iii  ,«'ii  arrivant  nuiíicridii-ii  t^ulieu,mar- 
<lll(■nl  les  heures  du  lein|»s  vrai.  =  (]ercles  (lu'eii 
verlu  du  niouvemcnt  diurne  de  la  Ierre  ,  chaiiuc 
«étoile  seml)lc  tracer  en  dcirivanl  soit  l'équaleur 
même  ,  soit  un  cenle  plus  petit,  mais  parallèle 
il  celui-là. 

lloriiN,  s.  f.  pi.  o-r(tss.  Mytli.  Heures;  filles  de 
.lujMter  et  de  Tliéniis.  l.esancieus  les  considéra- 
ient (dus  souvent  comme  jirésidant  au\  saisons: 
oulesconi'ondaient  avec  lesfirAccs.  On  represen- 
te or<iiiiairenienl  les  heures  a\cc  des  ailes  de 
pa|)illon  ,  accompannéesdc  rhéinis,cl  soutenant 
<ies  cadrans  ou  horlojies. 

Horca,  s.  f.  or-ha.  l'olencc;  assenihlajíe  de  trois 
pièces  de  bois,  dont  luncest  posée  debout,  1- 
autre  est  mise  dessus  en  travers,  et  la  troisième 
est  entée  dans  celle  qui  est  debout,  et  soutient 
lextrémité  de  celle  qui  est  en  travers.  ||  (iibet; 
potence,  instrument  de  s\ipi)lice  (jui  sert  à  e\é- 
cutcrceux  qui  sont  coiuhnniu'S  a  élre  |)eiidus.  || 
Prov.  Pocos  inillniiarios  xiihen  à  la  liorca;  Icfii- 
bct  u'esl  que  pour  les  malheureux;  lesriclicsses 
et  le  crédit  servent  ordinairement  les  fjrands  cri- 
minels. Il  Ane  cent.  Horra  y  corona;  ¡^ibet  à 
lût  ou  il  faîte;  •.elui  qui  était  surmonté  d'un 
couronnement  qui  servait  de  sifincdesu/eraine- 
té.  Il  Agrio,  Forcinc;  renflement  du  corps  dun 
arbre  .T  l'niijile  formé  par  la  réunion  d'une  grosse 
bratiche  avec  le  lionc.  \\  F.siiéce  de  fourche  (jn'on 
mettait  autrefois  au  cou  des  esclaves,  et  qu'on 
met  aujourd'hui  à  celui  des  cochons,  etc.  ¡|  Ce- 
chn.  Fourche  ¡long  manche  de  bois  termine  par 
deux  ou  trois  branches  ou  pointes  de  bois  ou  de 
fer, qui  vont  en  s'écartanl.  ||  Tresse  ,  chapelet, 
glane  d'oignons.  ||  Horca  ¡nijera.  V.  Aviento.  I 
/>p/ar /torca  V  ;jenrfon;  laisser  en  terre  le  tronc 
d'un  arbre  avec  deux  maîtresses  branches  pour 
qu'il  puisse  repousser.  |i  Mostrar  la  horca  an- 
tes que  el  lugar;  Alléguer  d'avance  des  prétextes 
pour  refuser  ce  qu'on  demande.  ||  Páralos  desdi- 
chados se  hizo  la  horca  :  aux  gueux  la  besace.  | 
Señor  de  horca  y  cuchilla  ;  seigneur  de  haute  et 
basse  justice. 

Moroailo  ,  do.  adj.  orha-do.  Qui  a  la  forme  d'une 
potence. 

Iloroa«lnra,  s.  f.  or 'ai/oH-ra.  Partie  supérieure 
d'un  arbre. 

Iloi-cnjndas,  {A)  adv.  orkaçi-hadass.  A  califour- 
chon; jambe  deçà,  jambe  delà  comme-si  l'on 
était  à  cheval. 

Ilorcnjadlllas,  (.\.)  adv.  V.   .1  horcajadas. 

llorcajndHi-it,  s.  f.  Fechr.  Fnfourchure;  naissan- 
ce de  la  fourche  que  forment  les  deux  canons 
d'un  pantalon.  ]  Véner.  Fnfourchure;  se  dit  de 
la  tète  d'un  cerf  dont  l'extréinilé  du  bois  affecte 
la  forme  d'une  fourche.  i|  Fnfourchure;  entre- 
deux des  cuisses. 
Uorenjo,  s.  m.   orkag-ho.  Collier   en   forme  de 

fourche  pour  les  chevaux  de  labour. 
Uorcnto,  s.  m.  orl.a-té.  Collier  en  forme  de  four- 
che pour  les  chevaux  de  charrette. 
Horoinito,  adj.  m.  Myih.  gr.  llorcicn;  surnom  de 
Jupiter,    présidant    au    serment;    la   statue  de 
.lupiler     Hnrcicn    s'élevait    dans    l'endroit    où 
s'assemblait  le  sénat  d'Athènes. 
Horco,  s.  m.   or-;.o.  Chapelet,  glane  d'ognon. 

jîorcou,  s,  t».  angm.   de   horea.   V.    Ce  mol.  || 


(f  runde  fourche,  celle  surtout  dont  on  étaic  tes 
branches  d'arbres  trop  chargées  de  fruits.  Kn 
France  on  fait  usage  d'une  espèce  de  perche 
qu'on  ajqielle  lu'tur. 

Horcliuta,  s.  f.  Orgeat;  sorte  de  boisson  rafra<- 
cliisMjiitc,  laite  a\ec  de  l'eau,  du  sucre,  des 
urnandcs.  et  de  la  graine  pilee  des  «juatre  se- 
mences froides. 

Hordn,  s.  f.  llorile:  (leuplade  errante;  troupe 
nombreuse  d"hon)inrs  (|ui  vivmt  en  société, 
mais  sans  avoir  d'étahlis'^i'uient  lixe.  ||  Horde; 
trriupe  d'hommes  indisciplinées  (|ui  se  |)laisent 
au  <-arnage  et  a  lu  de\asliitii)n.  |  Horde;  tourbe, 
cohue,  nuiltitude,  troupe,  foule  de  gens,  tumul- 
tueuse assemblée. 

HoideiicraM,  s.  f.  pi.  Bot.  Hordéacées;  tribu  de 
la  famille  des  graminées,  ayant  pourtype  le  gen- 
re orge. 

Hordt'árco.  oca.  adj.  orrdèa-7.éo.  Bot.  Hor- 
déacé;  ((ui  ressemble  à  un  grain  ou  à  un  épi 
d-orge. 

Hordiate,  S.  m.  Boisson  qui  se  fait  avec  de  la 
graine  de  melon,  de  citrouille,  et  qui  se  prend 
comme  tisane. 

HordiN.s.  m.  mus.  V.  Cebada. 

Horen.H.  s.  f.  i)l.  Ant.  gr.  Horées;  fêles  que  l'on 
célébrait  en  Ihoiuieur  des  heures  ou  .Saisons, 
ou  commencement  de  chaque  saison  de  l'an - 
née. 

Horel,  s.  m.  oré-i.  Mvth.  afr.  Horey;  nom  du  dieu 
du  mal.  che/  les  habitans  de  la  cote  occidentale 
•lel'Afriiiue. 

Hoi-faiidad,  s.  f.  orfandadd.  Ftat  d'orphe- 
lin. 

HorfaiiSco,  illo,  ito.  S.  m. 
no.  Y.  ce  mot. 

Horraiiidad.  s.  f.  inus.  V. 

Hoi-niiSia,  s.   f.  orfil-dia. 
de  Ccylan. 

Horia .  s.  f.  o-ria.  Entom.  Horie:  genre  de 
colcoplères  héléromêrcs,  de  la  famille  des  tra- 
chélides. 

Uorlal,  adj.  orial.  Kntom.  Ilorial;  qui  ressemble 
à  une  horie. 

Hoi-ialos,  s.  m.  pi.  Fnlom.  Horiales;  famille  de 
coléoptères  trachélidcs,  ayant  pourtype  le  genre 
horie. 

Horiatio.  adj.  m.  Myth.  gr.  Uorien;  surnom  de 
.Tupiler.protccleur  ucs  limites.  ||  Horicn;  surnom 
d'Apollon. 

Horidiclico,  ca.  adj.  Aslron.  Horidictique;  se  dit 
d'un  quart  de  cercle  sur  lequel  sont  tracées  les 
lignes  horaires. 

Horio,  S.  m.  INIyth,  Ilories;  surnom  de  Bacchus. 
qui  préside  aux  heures  et  aux  saisons,  il  Horius; 
surnom  d'Apollon. 

Horion,  S.  m.  orion.  Myth.  Horion;  surnom 
d'Apollon. 

Horiroa.  s.  f.  oriré-a.  Bot.  Hoyrirê;  nom  em- 
ployé d'abord  pour  désigner  une  plante  sembla- 
ble à  laiianas.  puis  l'ananas  lui-même. 

Hui-ixoiital.  adj.  Hori/ontal;  parallèle  à  l'hori- 
zon. Il  Aslron.  Dininclro  Imrizonlnl ;  diamètre 
horizontal;  le  plus  grand  diamètre  apparent 
d'un  astre.  ||  Fscr.  L'mea    hnrij.ontal;  ligne  ho- 

!      rizoniale:  celle  qui  partage  par  lamoiliéle  corps 
pris  dans  sa  longeur. 
Horâ7.0ii(almeiitc,   adv.  orizontalménté-  Hori- 


inus.  dim.  de  hKÓrja- 

fíorfandad. 

Bot.  Horsfieldic;  arbre 


HOF\ 


—  007  — 


IIOK 


zonlalemcnl;  parallèlement  à  l'horizon. 
Horizontalidad  ,    s.     f.   oriiontnliilail.    Didail* 
Hoiizoïitalilé;  (lualité  de  ce   qui   est    horizon- 
tal. Il  //orizonlalili-;  position  de  l'horizon. 
HoriKoiito,  s.  m.  orhnn-to.  Astron.  clGéof/r.  Ho- 
rizon; fpsl  en  cliaque  point  de  iasurface  terres- 
tre, le  plan  qni  est   (animent  à  rctle   surface  et 
perpendiculaire  à  la  verticale.  || //onzonie  ra- 
ciona/;   horizon    rationnel;   plan    de  I  horizon, 
rapporté  au  centre  de  la  terre,  et  prolonjïe  iiuié- 
fininicnt  dans  l'espace.  Il  parlare  en  même  Ietn;is 
la  terre  et  la  sphère  céleste  en  deux  hémisphères 
dont  l'un,  s'élendwnt  au-dessus   de  la   surface 
teirestre,  est  appelé  supérieur,  et  l'autre,  l'en- 
veloppnnt  par-ile<sous,   est   appelé  inférieur.  \\ 
Hori/.onte sensible,  hojizonsensiblcou apparent; 
plan  que  l'on  suppose  toucher  la   surface  delà 
terre,  et  que  l'on   conçoit  parallèle  à  l'horizon 
rationnel.  Il  Fig.   Horizon;  bornes  du  savoir,  de 
la  conception,  ||  Fig.   El  hnri/.nnle  polilico  co- 
miem.a  à   encapotarse;   l'horizon   politique   se 
couvre   de   nuages,  se   rembrunit.  |  Horiv.onte 
terrestre  à  fieofiiá/ico;  hrivhon  terrestre;   partie 
de  la  terre  ou  de   la    mer  que  nos  yeux  peuvent 
découvrir.  ||  Géog.   liorimnle  sensible;    horizon 
sensib.e;  partie  de   la  surface  où  se  termine  no- 
tre vue,  où  le  ciel  et  la  terre  semblent  se  join- 
dre. 
Horma,  S.  f.  Fechn.  Forme;  se  dit  de  tout  moule 
ou  modèle  qui  sert  à  donner  à  certains  objets, 
comme  des  souliers,  des  chapeaux,  des  bas,  etc. 
la  configuration  qu'il  doivent    avoir.  ||  Muraille 
de  pierres  sèches.  ||  Fam.  llallnr  la  horma  de  su 
zapato;  trouver   chaussure  à  son  pied;   trouver 
à  qui  parler.  ||  Horma  de   todos  los  pies;   selle  à 
tous  chevaux;  chose  banale. 
Horiiinxo,  s.  m.  inus.  Mur   de  pierres  sèches,  en 

terre.  ||  V-  fctrmen. 
Hornioa,  s.  f.  ISlyth.  gr.  llormé;  l'activité  person- 
nifiée, déese  adorée  choz  les  Athéniens. 
Horinciito,  3.  m.  inus.  V.  Fermento. 
Hormero.  S.  m.  Techn.  Formier,  ouvrier  qui  fa- 
brique et  vend  des  formes  pour  les  chaussures. 
Hornii((n,  s.  f.  ormi-qa.  Kntom.    Fourmi,  genre 
d'insecles  hyménoptères  de  la  tribu  des  formi- 
cnires.  qui  vivent  en  sociétés   nombreuses  com- 
posées de  mâles,  de  femelles   et   de  neutres  ou 
ouvrières  privées  d'ailes.  On  trouve  ces  insectes 
en  abondance  sur  tous  lespoints  du  globe.  |  Boh. 
Hormiijas,   s.  f.  pi.  Dé    à  jouer.  Il  //ot.  Fourmi, 
variété  peu  estimée  de  poire  ;\  cidre. 
HormiKitlcon,  s.   m.    Kntom.   Fourmilion,  genre 
d'insortes  névroptéres  appartenant  ala  tribu  des 
myrn)éléoniens  et  à  la  famille   des   myrméléo- 
nides. 
Uoriiiisniuleiito,   S.   m.   inus.    V.   Ilormiguea- 

miento. 
Dormixoii,  s.  m.  Béton,   espèce  de   mortier  fait 
de  petits  cailloux,   de  chaux  et  de  bitume.  Il  Or- 
nilh.   Fourmeison,   un  des   noms  vulgaires  du 
rouge-quoue. 
HoriniKo,  s.  m,  ormiifo.  Véncr.  Formi,  ninlndie 

qu\  attaque  \e  bec  des  oiseanx  de  proii^ 
HoriiilgoN,  s.  uï.  pi.    Uagoùt  composé   d'avelines 
pilées.  de  pam  r^pé   et  de  miel.  |  Grosse  farine 
qui  reste  dans  les  tamis  ou  sac. 
HorniiKOMo,  Ma.  adj.  yui  appartient  aux  fourmis, 
qui  est  Kvlé   y.w  les  fourmis. 


Horiiiigiieniite,   adj.    m.   Médec.   Formicant,   se 
dit  du  pouls  lor.squ'on  croit    sentir   des  fourmis 
(jui  sonnent  dans  l'artère  (luand  ou   le   touche. 
lloriiiiKiieMiuieiito,s.  m.  l'athol.  Fourmillement, 
picotement,  comme  si  l'on  sentait  des  fourmis 
courir  sur  la  peau. 
Iiormlsiiear.  V.  n.  Fourmiller,   se  dit  d'un  pico- 
tement qui   se  fait  sentir  à   la    peau,   entre  cnir 
et  chair,  priru-ipalement  aux  pieds  et  aux  mains. 
Il  litre  toujours  en   mouvement ,  en  agitation.  || 
Hoh.  Voler,  prendre  des  choses  de  peu  de  va- 
leur. 
HorniiKiicla,  .f.   f.  dim.   de   hormiffn.  V.  ce  mot. 
■loritiitfiico,  s.  m.  oriiiii;uc-o.  Palhol.  Fourmillf- 
nient.   V.   Hormi'¿ueamient(>.  \\  Fig,  Tener  hor- 
mi'^ueo,  avoir  des  fourmis  dans   quelque   partie 
de  corps,  y  éprouver  des  picotements. 
Hormii;iicro,  s.  m.  Mamm.  Fourmilier,  genre  de 
mammifères  de  l'ordre  des  édentés,  dont  le  nom 
dérive  de  l'habitude  (|u'ils  ont  de  détruire  les 
fourmis.  Il  Ornith.  Fourmilier,   genre  d'oiseaux 
insectivores  de  l"ordrc  des  passereaux,   qui  vi- 
vent dans   les  bois  des   contrées  chaudes  et  se 
nourissent  presque  exclusivement  de  fourmis.  || 
Fourmilière,  habitation  des  fourmis.  ||  Fourmi- 
lière, se  dit  de  toutes  les  fourmis   qui  habitent 
la  même  fourmilière.  Il  Fig.  Fourmilière,  se  dit 
d'une  grande  foule,  d'un  grand  nombre  de  per- 
sonnes. I  Fourmilière,  se  dit  par  mépris  en  par- 
lant d'une  localité,  d'une  ville. 
Uormisiieto,  s,  f.  ormigué-ta.  Zool.  Fourmillel; 

un  des  noms  vulgaires  du  torcol. 
-normi^çiiica,  S.  f.  dim.  áe  Hormiga,  V.  ce  mol. 
Hormi;;iiilla,  S.  f.  dim.  dc  Hormiga.  V.  ce  mot. 
Horiiiiviuillnr,  v.   n.  ormiguillar.  Remuer  l'ar- 
gent réduit  en  poudre  avec  un  certain  mélange. 
Hormiguillo.  S.  m.  (>rmiiy!a7/-o.  Art.  vétér.  Four- 
milière; maladie  du  pied  du  cheval,  qui  consiste 
dans  la  déviation  de  l'os  de  cette  partie  qui  se 
sépare   du  sabot.  |  Chaîne  de  soldats  qui  font 
passer  des  matériaux  deraainen  main.  |  V.  Hor- 
migos. 
Hormilla,  S.  f.  ornii/i-a.'Moule  pour  faire  des 

boutons. 
Hormilla,  s.  f.   ormi-na.  Bot.  Hormine;  espèce 

d'herbe. 
Horniinio,  S.  m.  ormi-nio.  Bot.  Ilorminum;  plan- 
te à  laquelle  les'Grecs  attribuaient  la  vertu  d'ex- 
citer violemment  à  l'amour.  Les  espèces  qu'on 
a  rangées  sous  ce  nom  sont  des  sauges  ou  des 
nu'lisses. 
Hormiiio,  S.  m.  or»ii-No.  Bot.  Hormin;  espèce  de 
sauge  I  Bol.  OrNale;  espèce  de  sauge  dont  l'aro- 
ine  a  beaucoup  de  rapport  avec  celui  des  raisins 
muscats. 
Horminodo,  s.  m.  ormi-nodo.  Miner.  Horminode; 
pierre  précieuse  connue  des  anciens;  «>n  croit  que 
d'ctaitun  agate  qui  prcsciitnil  uu  cercle  de  cou- 
leur d'or,  au  centre  duquel  était  une  tache  ver- 
te.  On  a  pensé  aussi  que   ce   pouvait   être  un 
jaspe. 
ilormiNcio,   S.    m.  or»m'i-zi'o.  Bot.   Mormiscion; 

gi'iiie  de  champignons. 
Horiiiili<><|u«',  s.  m.  ornahr-ké.  Fortif.  Ouvrage  A 
cornes;  ou\  rage  avancé  hors  ducorps  de  la  place, 
et  (]ui  consiste  en  une  courtine  cl  en  deux  demi- 
bastions. 
Hnriinrero.  S.  m.    ortiazé-ro.  Ouvrier  qui  pren-t 


\un\ 


—  068 


\M)\K 


soin  d'une  fourneau  d'ürlevie. 

Hornacina,  S.  f.  ornmi-ua.  An  Int.  CifUieii  lur- 
me  d'arr  laissé  dans  une  miiraille. 

UornachM,  s.  f.  inus.V.  Uornaza. 

■lornacbo,  s.  m.  onuit-clio.  Kxcavalion  faile  dan:> 
une  nioiilaKnc  pour  en  tirer  <hi  sable,  etc. 

■loi-nurliiiela.  s.  f.  ornalrhui-la.  Trou;  creux 
que  l'on  l'iiil  ilans  une  nnunille. 

■lorniiiln.  s.  1.  (ini(i-(lii.  Fournée;  la  quantiîé  de 
pain  (|u*on  fait  cuire  n  la  fois  dans  un  i'our.  | 
Fournée;  se  dit  des  objets  fabri(|ués  (lue  l'on 
ex|iose  à  laclion  de  la  cbaleur  dans  les  fours.  |1 
Fig.  et  fam.  Fournée,  se  dit  d'un  certain  nom- 
bre de  personnes,  nommées  à  la  fois  aux  mêmes 
fonctions.  ||  Fournée;  s'emjiloie  depuis  l.'i  ans 
environ,  pour  désifçner  particulièrement  les  pro- 
motions collectives  de  pairs  faites  par  le  roi  des 
Français.  ||  Prov.  el  fij^.  Tomar  un  pan  à  cuenia 
delà  hornada;  prendre  un  pain  sur  la  fournée;  se 
dild'un  homme  qui.  sur  la  foi  du  niari;i}ic,  à 
commerce  avec  la  femme  qu'il  doit  épouser. 

nornndica,  Illa,  lia.  S.  f.  dim.  de  Hornada.  V. 
ce  mot. 

Hornnj^uear,  v.  a.  orna(]uéar.  Creuser;  foudier 
la  terre  pour  extraire  le  charbon-de-pierre,  la 
houille. 

nornagiicra,  s.  f.  ornagué-ra.  Charbon  de  pier- 
re; espèce  de  hoiiillc  très-dure. 

Hornaguero,  ra.  adj.  ornaçiué-ro.  Aisé,  lar{ie.  à 
son  aise,  spacieux,  jj  Se  dit  aussi  des  terrains 
houillers. 

Hornnje,  s.  m.  ornaj-ftd.  Fournage;  ce  que  l'on 
paye  aufournier  pour  la  cuisson  du  pain.  |  Dr. 
coût.  Fournagc;  droit  que  payait  au  seigneur  ce- 
lui qui  avait  obtenu  la  permission  de  cuire  son 
pain  chez  soi. 

Hornaza,  s.  f.  orna-ia.  Fournaise;  sorte  de  grand 
four  où  l'on  peut  allumer  un  très-grand  feu.  Il 
Fourneaud'orfèvre.  ||  Mélange  d'antimoine,  etc., 
pour  vernisser  les  ouvrages  de  poterie. 

Hornazo,  s.  m.  augm.  de  Homo.  V.  ce  mot.  1|  Gâ- 
teau aux  œufs  qu'on  fait  à  Pâques.  |;  Ptésenlque 
font  les  habitants  d'un  village  au  prédicateur 
du  carême. 

Hornear,  v.  n.  ornear.  Faire,  avoir  le  métier  de 
boulanger. 

Hornecino,  na.  adj.  inus.  ornfi'zi-fjo.  Bâtard;  se 
dit  d'un  enfant  né  hors  le  mariage. 

Hornera,  s.  f.  orné-ra.  Zuoph. Homère;  genre  de 
polypiers. 

Hornería,  s.  f.  ornéri-a.  Métier  du  boulanger. 

Hornero,  s.  m.  orn¿-ro.  Enfourneur;  celui  qui 
met  le  pain  au  four.  Il  Ornith,  Fournier;  genre 
de  passereaux  ténuirostres  de  l'Amériqui*.  | 
Fournier;  celui  qui  tient  nn  four  dans  lequel  les 
particuliers,  moyennant  une  rétriluiiion,  vien- 
nent faire  cuire  le  pain  qu'ils  ont  fait  préparer 
dans  leurs  maisons. 

Hornr«Uo,  s.  m.  ornfél^so.  Miner.  Hornfels;  sui- 
vant les  uns,  roche  de  felspalh  ,  dans  laquelle 
son  empalés  des  granits,  ce  qui  la  rapprocherait 
du  leptiniie;  suivant  d'autres,  c'est  une  quarl- 
zense. 

Hornija,  s.  f.  ornig-ha.  Menu  bois  pour  chauffer 
le  four. 

Horiiijero,  s.  m.  ornig-hé-ro.  Celui  qui  porte  et 

enfourne  du  menu  bois  pour  chauffer  le  four. 
Hornilla,  s.    f.  ornUl-a.  Fourneau  sur  lequel  on 


lait  cuire  les  viandçs.  1|  Trou  pratiqué  dans  lef> 
murs  d'un  colombier  pour  faire  nicher  les  pi- 
geons !l  Uèchauffoir;  fourneau  qui  sert  à  rechauf- 
Icr  les  plats,  etc. 

Uornillo.  s.  m.  ornill-ti.  Fourneau;  espèce  de 
vaisseau  dans  lequel  on  fuit  chauffer ,  a  l'aide 
d"iui  corps  combustible  (iu'<m  y  brûle,  les  subs- 
tances que  Ton, veut  soumettre  a  lai  lion  du  calo- 
rique. I  Fourneau;  noms(|ue  prennent  certains 
vaisseaux,  (jui  scr\enl  dans  les  arts  a  soumettre 
diverses  substances  à  Paclion  du  feu.  ||  Artill. 
Ilnrnillo  de  miiur,  fourneau  de  mine;  chambre 
prati<iuèe  à  l'exlreniite  d'une  fiiiiciic  souter- 
raine et  chargée  de  poudre,  ¡mur  faire  ^.auter  un 
rocher,  une  muraille,  quelque  fort  dirai  ion.  || 
Aslron.  Foiuiieau;  constellaliuii  méridionale 
composée  de  ()uarante-huit  étoiles,  située  au 
près  du  tropique  du  Capriiorne,  etc.  |  Petit  four 
pour  la  pâtisserie,  etc.  ||  Ferrasse;  cuvette  de  ti- 
reur d'or. 

iioriiiiinnlH,  S.  f  ornma-nia.  Bot.  Hommanic; 
genre  de  plantes  des  Indes  orientales. 

Horno,  S.  m.  or-no.  Techu.  Four*,  espace  fermé  et 
voûté,  qu'on  chauffe  pour  y  faire  cuire  le  pain 
ou  la  pâtisserie.  ||  Four;  le  lieu  où  est  le  four,  où 
se  rendenl  ceux  qui  veulent  cuire.  |  Ir  al  horno: 
aller  au  Cour;  y  aller  faire  cuire  son  pain,  il  llist. 
nat.  Ilnrno  de  rri.s  •aies;  four  a  cristaux;  nom  que 
les  habitants  des  Alpes  iloniient  aux  cavités  ta- 
pissées de  cristal  de  roche,  (|u'oii  trouve  dans 
les  parties  lesplus  escarpées  des  montagnes  gra- 
nitiques. I  Tedin.  Four;  lieux  voûtés  et  ouverts 
par  en  haut,  où  Pon  fait  cuire  la  chaux,  le  plâ- 
tre, la  brique,  la  tuillc,  etc.  ||  Fournis;  le  lieu  ou 
est  le  four  et  oii  l'on  pétrit  la  pâte,  dans  les  éta- 
blissements publics  ou  les  grandes  maisons.  || 
Boh.  V.  Calabozo.  \[  Fig.  Estar  la  luna  sobre  el 
horno;  se  dit  pour  exprimer  qu'une  personne 
parle  à  tort  et  à  travers,  sans  rime  ni  raison.  | 
Homo  de  reverbero,  de  tostadillo:  four  à  réver- 
bère. I  Fig.  Calentar  cl  horno;  s'échauffer,  s'- 
exalter. 

Hornpipo,  S.  m.  ornpi-po.  Hornpipc  ;  nom  d'une 
danse  anglaise  que  Pou  exécute  au  son  de  la 
cornemuse. 

Uorii.tichnya,  S.  f.  ornstrhou-ia.  Bot.  Hornschu- 
hie  ;  genre  de  plantes  du  Brésil. 

Horniitocin.  S.  f.  ornsté-iia.  Bot.  Hornstélie;  es- 
pèce d'ainome. 

HorniHtétltla,  S.  f.  ornstéd-tia.  Bot.Hornstedtie; 
genre  de  plantes  des  Grandes  Indes. 

Horiiüiteno,  s.  m.  ornslé-no.  Miner,  Hornstein; 
variété  de  felispalh  substance  pierreuse  qui  a  la 
couleur  el  la  traos[iarence  de  la  corne. 

CInroilictioo.  on.  adj.  oiof/i'/.-fi'/fo.  Phys.  Horo- 
dictique;  se  dit  des  instruments  qui  servent  à 
trouver  l'heure. 

Horosrnfia.  s.  f.  orografi-a.  llorojîraphie;  gno- 
monique.  art  qui  enseigne  â  faire  des  cadrans. 

Horo«i-áfitio,  en.  adj.  orngra-fiko,  Ilorographi- 
que;  qui  a  rapport  à  l'horographic,  ou  à  la  gno- 
mon ique. 

Hoi-ó;£rnfo.  S.  ni.  oro-grafo.  Horographe;  celui 
qui  fait  des  cadrans. 

Horoloiçioçrarin.  s.  f.  orolog-hiograp-a.  Oidact. 
Horologiographie;  gnomoinie,  ou  art  de  faire  des 
cadrans.  ||  Horologiographie;  traité  d'horlogerie, 
description  des  horloges. 


HOR 


6GÎ)  — 


HOK 


Borologiográilco,   ca.  adj.  o)<jlog-hiogra-fil:o. 
Didact.  Horologiograpliiqiic;   qui  appartient  á 
rhorolofçiofçrapliie. 
Horoloslñisi-nfo,  S.  m.  ornlofi-liio-tjrnfo..  Horo- 

lopioi^raphe;  celui  qui  écrit  sur  l'hortogcrie. 
Horóloso  ou  lloróloKio.  S.  m.  oro-bxjo  oro-lof)  ■ 
hio.  Ui^t.  Ilonilo^c  ou  horolofiion;  nom  (|Uf  les 
Grecs  donnent  a  ur)  des  leurs  livres  d'ollice,  qui 
coriiienl  les  heures  ou  prières  que  l'on  doit  réci- 
ter iliaque  jour.  ' 
Horoiiiciria,  S.  f.  oroinétri-n.  Didact.  lloromé- 

trie;  art  de  n>ésurer  le  temps.  j 

noroniétrlco,  ca.  adj.  oromó-trihn.  Didact.  Ho- 

romélriqu<'t  qui  concerne  l-horométrie.  i 

Uorómt'tro,  s.  ni.  oro-métro.  Uoromètre;  espèce 

de  cadran  dans  l'ilindostan. 
Boroii,  s.   m.  oroH.  Panier  de  sparte,  grand  et 

rond. 
H3ro||.tev,  S.  m.  oroptrr.  Opiig.  Iloroptcrc;  ligne 
droite  tirée  par  le  point  où  concourent  les  deux 
aies.visuels,  et  parallèles  a  la  lif;ne  (|ui  joint  les 
centres  des  yeux. 
Iloi-óiitoro,  s.  m.  V.  lioropicr. 
Uoro<<cn|inilo.  «la.  part.  pass.   de  Iwroscopar.  et 

adj.  Horoscope,  e. 
noroNcopni-,  v.  a.  oroskopar.  lloroscoper:  tirer 

l'horoscope  de  quelqu'un. 
UoroNcopia,  S.  f.  oroslio-pin.  Horoscopie;  manie 

de  prédire  l'avenir  de  tirer  des  horosco|)es. 
HoroMCopio.  S.  m.  or-nsko-pio.  Math.  Horoscope; 
instrument  de  mathématiques,  en  forme  de  pla- 
nisphère, inventé  par  .)i-an  Pailuanu.s. 
HoróNcopo,  S.  m.  oros-kopi).  Aslrol.  Horoskope,' 
observation  qu'on  fait  de   l'état  du  ciel  au  mo- 
ment de  la  naissance  de  quelqu'un,  et  par  la- 
quelle les  astrolo^rues  prétendent  juger  de  ce  qui 
doit  arriver  au  nouveau-né  dans  le  cours  de  sa 
vie.  I  Fig,  et  fam.  Horoscopie;  ce  qu'on  prédit 
par  simple  conjecture  sur  le  sort  de  quelqu'un 
ou  sur  le  résultat  de  quelque  chose. 
Horqueta,  V.  Horcón. 

norqiiilla,  S.  f.  dim.  de /torca.V.  ce  mot.  ||  Agrie. 
Fourfièrc  ou  fourche-ficre;  fourche  ferrée  propre 
à  charger  le  fourrage   sur  les   voitures.  H  Art. 
mil.  Forquine;  fourchette  d'arquebuse.  '„  Horlic. 
Horquilla  lie,  jardinero;    fourche    de  jardinier; 
espèce  de  fourche   en   fer,   dont  les  fourc'hons 
sont  recourbes  en  (le<ians  et  qu'on  emploie  pour 
rompre  les  mottes  de  terre,  en   semant  les  grai- 
nes dans  les  jardins.  ||  Anat.  Four  chette;  la  par- 
lie  postérieure    de    la    vulve.  |  Petite    fourche; 
manche  de  bois  terminé  par  deux  ou  trois  bran- 
ches ou  pointes  de  bois  ou  de   fer.  qui   vont  en 
s'écartant.  ||  Maladie  qui  rend  les  cheveux  four- 
chus. I  Arc-boutaiit  ;   arc    construit   en    dehors 
d'un  éd  lice  pour  soutenir  une  voûte  on  nue  mu- 
raille et  en    empédicr  l'écarlement.  |  Foioetle; 
fourelle  de  fer  a  deux  dent-,  servant  à  charger 
le  foin. 
Horra,  adj.  or-ra.  Stérile;  se  dit  des  quadrupèdes 
femelles  qui  ne  conçoivent  pas.  \   Tète  de  l)étoil 
donné  par  la  maître  d'un   troupeau  au  maître 
berger. 
llorrfinlta.s.  m.  orrémi-ta.  Rélig.  mnhom.  Hor- 
rémite;    membre   de    la  secte   musulmane  dont 
Horrémi  fut  le  chef.  I.cs  horrémitcs,  (|ui  bravè- 
rent pendant  vingt  ans  la  puissance  do  califes. 
furent  détruits  l'an  8117  de  .l.-C. 


Horrciuitlco.  ca.  adj.  nrrhni-lilo.  Reli|ï.  niahom. 
Horrémitique;  qui  se  rapporte  aux  horrémites  et 
i\  leur  secte. 
Horrendaiiieiilo.  adv.  orréndnmén-lé.  Horrible- 
ment; (l'une  manière  horribb-. 
Horr<>iiilÍ!4lin(>.  ma.  adj.  super,  de  ilorrpndo.  V. 

ce  mot. 
Horroiidn,   iln.   adj.  orrM-'/o.  Horrible;  qoi  fait 
horreur,  qui  soulève,  qui  révolte.  |  Extraordinai- 
re: qui  n'est  pas  selon  l'ordre  commun. 
Hórreo,  s.  m.  or-r¿o.  Grenier,  lieu  destiné  à  ser- 
rer les  grains. 
Horroro.  s.  in.  orr'-ro.   .\ntig.  rom.   Horréaire; 
gardien  d'un  grenier,  d'un  magasin  de  blé.  il  Ce- 
lui qui  a  soin  des  gcniers  à  blé. 
Horriiiilitla<i.  S.  f.  orri7>/7íf/aí/(/.  Horribleté;  qua- 
lité de  ce  (jui  fait  horreur,  de  ce  «lui  répugne,  de 
ce  (jui  est  horrible. 
Horrible,  adj.  orri-hlé.  Horrible;  qui  fait  berrear, 
qui  soulevé,    i\in  rév(dte.  |1  Horrible;  execrable, 
détestable,  abominable,  odieux,  alTreux,  effroya- 
ble. 
Horriblemente,   adv.  nrriblénün-té.    Horrihle- 
meni;  d'une  manière  horrible.  Il  Hideusement, 
horriblement,  d'une  manière  hideuse. 
Hórrido  .  da.  adj.  or-rí(/'>.  Rot.  llorride;  hérissé. 
Hfirlia  hórrida  y  borrascosa  ;   barbe    horride  cl 
inculte.  V.  Horrendo. 
Horríncamenie.  adv.  or r i- fi'  amenté.  Horrifique- 

ment.  de  manière  à  inspirer  l-horreur. 
Horrilico.  ca.  adj.oiri-/;  o.Hurl.  liorrilique;  ef- 
fravant  .  hideux  .  cpinn  antable.  1  llorrifique;  se 
dit  aussi,  par  hybcrpole,  pour  designer  une  cho- 
se excessive  ou  d'une  grandeur  démesurée,  il  V. 
Horrendo. 
Horripilación,  s.  f.  orrf/)iíazíon.  Pathol.  Horri- 
pilalion;    frissonnement   accompagne   de    froid 
qui    fait    hérisser   les  poils.  |  l'atbol.   Frisson; 
tremblement  involontaire,    subit  .  inégal,  irré- 
gulier et    passager,  causé  ordinairement  par  le 
i'roid  qui  précède  la  lièvre. 
HorripUativo.  \n.   adj.  inus.  orri;)i/fif i-ro.  0»> 

cause  des  frisons. 
Horri.xono.  lu».  adj.  orn-îsono.  Poés.qui  fait  un 

bruit  horrible. 
Horro,  s.  m.  or-ro.  Libre.  Y,  Libertad. 
Horro,  ra.  ad),  or-ro.  Libre,  affranclii.  mis  en  li- 
berte. Il  Libre;  exempt  de  soins.  Ij  Ir    horro;  se 
dit  lorsque  de  trois  ou  quatrejoueurs,  deux  con- 
viennent avant  de  Noir  leurs  caries,  de  ne  rien 
prendre  l'un  de  l'autre.  |  S<irar.  ó   salir  horro; 
dispenser  de  paver,  ou  sortir  sans  payer  soi-mê- 
me. Il  Ovejas  horras;  brebis  qui   ne   conçoivent 
jias. 
Horror,  S.  m.  orrnrr.   Horreur;  mouvement  de 
l'Ame  accompagné  di-  fremi^'^emenl  et  causé  par 
quelque  .iiosc  d'affreux,  de  révoltant  .    de  ter- 
rible. I  Horreur,  delestalion.  abomination,  hai- 
ne violente,  i  Horreur;   les  choses   mêmes  qui 
sont  atroces  .  infi\mes.  etc.  ||  Fifí.   Horreur,   mi- 
sère. Il  Horreur,   ennrmité   d'une   mauvaise    ac- 
tion.  dune  action  cruelle  ,   infAme.  etc.  ||  Hor- 
reur,  elfroi .     frayeur,   épouvante.  I|  Horrores: 
s.  m.  pi.  Horreurs,   choses    horribles  ou  dcsa»;- 
Ireuscs.   maux    extrême»,    privations   cruelles: 
les  i  lioscs  mêmes  qui  sont  atroces  .  infAmes,  elc. 
HorrorlEado.  du.  part.   pass.   de  horrorizar.  \ . 
ce  mol. 


HOU 


—  (ÍTO  — 


HOS 


Ka. 


i.  f.  (Jim.  (Je  Ilortcrn.  V. 

(lim.  de  Huerta.    V.   Ce 

de    Huerto.  V.  Ce 


Uorrnrixar,   v.  a.  urrorizar..  Taire  horreur,  cf- 

Irayer. 
HoriuriziirMc.   v.    pron.   orrnrhnr-sé.   Avoir  de 

llinrieur  s'pt'fraycr,  s'épouvaiilrr. 
HorroroMiimciiio  ,   ndv.  orniro.ssíniírn-tr.   Avec 
liirrciir.  |]  llun  ililciiioiil;  (i-inic   íiiaiiicrc  lictrri- 
l)li'.  II  IHiíayalilcmciii;  (i'iiiic  inaiiicrt-  cltruyaii- 
le'  II  HiilciiscmiMil;  d  nnc  manicri'  liidciisc.  " 
Uorrorono,  mn.  ailj.  <in ora-sso.    llorrihlo;   offro- 
yahlc.afCri'ux.épouvaiitablí-.  |  Tam.  Midciix;  dif- 
forme à  l'excès.  Il  nidi'iix;  aflrctn.  rp|M)ussaiil. 
Uoriiira.  s.  f.  orrou  m.  Sálele,  ordure,  iinmon- 
diie.  I  l'uurré;  endroit  d'un  l)ois  oii  il  v  a  un  as- 
senihlafic  i-pais  d'arbrissaux  ,   d'arbustes  ,    de 
hroussailes,  etr.  ||  Inus.  V.  Horror. 
■■orla,  S.  f.  or-fa.  Myth.  rom.  Ilorla;  d-'esse   qui 
présiduil  aux  bonnes  résolutions.   Son    temple 
¿"tait  toujours  ouvert,  j  Géof-r.  Ilorta  ;    ville  des 
Adores  ,  dans  l'ile  de  Fayal  ,  le  meilleur  pou  de 
cet  arcbipel.  10.000  babi'lants.  ||  Horla  ;  ville  des 
Sabins,  au  coniluent  du  Tibre  et  du  Nar.  ||  inus 
V.  Hiirrta.  '  i 

■■oi-(n«llor,  s.  m.  nrln^-hilér.  Relat.  Ilorlagiler; 

tapissier  du  grand  seigneur. 
■■«rtui,   s.   m.  inus.    ortal.  Jardin   potager.  V.     ■lorneio,  s.  m.  oroué-io.  Lieu  où  les  jeunes  gens 
'"''■'"•  I      se  réunissent  le  soir  pour  se  divertir ,  poux  s'a- 

Hortnlezii,  s.  f.  inus.  V'.  Hortaliza.  ■      muser. 

■lurtnlixn.  s.  f.  ortaU-in.  Ilortolage;  les  légumes     noonnsin.  s.  f.  ossniuj-Uin.  Rot.  Hosangie;  gen- 
que  produit  un  jardin.  ||  llortulage  ,    plante   po-         re  de  la  famille  des  mélostomées. 
tagere  ,  légume.  ||  Agrie.  Fane;   les  feuilles  qui     Hosanna,  s.  m.  ossnn-na.  Liturg.  HoFanne;  hvm- 
eroissent,  au  sommet  de  quelques  racines  pota-        me  qui  se  chante  le  jour  des  Hameaux,  el'qui 


llorl«Mira,  illa 

;      Ce  mot. 
Ilortcxiiclii,  s.  f.  inu 

mot. 
iiorirKiielo,  s.  m.  inus.  dim. 

mot. 
llorii».  s.  f.  nr-lin.  Rot.  Ilortie;  plante  du  Ifrésil. 
Ilorlirola.  adj.  arti-Lithi.  Ilorlicolr;  qui  a  rapport 

a  IMiorliiulture,  f|ui  (  oncerne  les  jardins. 
Ilortirulaiio.  s.  m.  orliLaiiln-rio.  Ilist.  relig. 
Ilortulnire,-  membre  d'une  secte  d*anaha|itistes 
qui  croyaient  pouvoir,  sans  péché  ,  défîniser  leur 
croyance.  On  les  désigne  sou=i  ce  nom  .  parce 
qu'ils  ne  s'assemblent  |ioint  dans  les  Eglises, 
mais  dans  des  enclos  privés. 

iloriioiiltor,  s.  m.  urtii-oultor.  Horticulteur  ;  ce- 
lui (|ui  s'occupe  de  perfectionner  la  culture  des 
jardins. 

liortiga.  s.  f.  inus.  V.  Ori?V/a. 

Ilni-to,  s.  m.  inus.  V.  Huerto. 

■tórtola,  s,  m.  or/o-ín.  Concbyl.  Ilortoh»;  genre 
de  coquilles  renfermant,  un  grand  nombre  d'es- 
pèces. 

llortolaiio,  P.  m.  inus.  V.  Hortelnnn. 


adj.  V.  Exliortatnrin. 

s.  m.  dim.  de   Huerto.  Y. 


Ce 


gères 
■lortatorlo,  rla 
■■oi-tocico,  lllo. 

mot. 

Uartclancar,  V.  r\.  ortélanvar.  Ilortic.  .Jardiner; 
travailler  un  jardin,  à  un  jardin.  ||  v.a.Fig.  Jarl 
dmer,  cultiver.  Il  Jardinasser;  s'amuser  à  jar- 
diner. 

Hortelano,  na.  adj.  inus.  ortéla-no.  Qui  appar- 
tient ,  qui  a  rapport  à  un  jardin  potager. 

■Bortciano,  s.  m.  orí(-ía-(io.  .Tardiiiier  ;  celui  qui 
travaille  aux  jardins  .  qui  cultive  un  jardin  pour 
en  vendre  les  produits.  |;  Prov.  Hace  como  cl 
perro  del  hortelano  que  ni  come  In  berza  ni  la 
deja  romer;  il  fait  .comme  le  chien  du  jardi- 
nier, qui  ne  mange  point  de  choux,  et  (|ui  ne 
veut  pas  que  les  autres  y  touclienl  ;  se  dit ,  par 
reproche,  à  ceux  qui  ne  se  servent  point  iriiiie 
chose, elqui  en  veulent  empêcher  l'usat;e  aux  au- 
tres. I  Hornilh.  Ortolan  ,  petit  oiseau  de  passa- 
ge, d'un  goût  exquis  et  délicat. 

Hortensia,  s.  f.  ortén-sia.  lîot.  Hortensia  :  genre 
delà  famille  des  ombeliifères,  renfermant  un 
arbrisseau  de  la  ("hine  et  du  Japon  (ini  est  cul- 
tivé comme  plante  d'agrément .  Il  porte  des  fleurs 
d'un  rose  tendre,  qui  naissent  à  l'extrémité  des 
rameaux,  en  boules  .  en  corymhes  touffus. 

Moi-teitsp.  adj.  orfên-sé.  Myih.lat.  Hortense;  qui 
préside  aux  jardins.  Surnom  de  Vénus  et  de  Ju- 
P'ier.  I  Dioses  h  irtetises;  dieux  hortenses,  Pria- 
pe,  Vertuinne.  Ponione. 

Mortense.  s.  Î.ovtén-se.  Myth.  Hortensis;  surnom 
ae^enu>,  présidant  a  la  naissance  des  fleurs 

Oortera,  s  f.ori,;-rr/.Jatie;  espèce  de  vase  de 
bois  tout  d'une  p.ece  et  sans  rebord.  ||  Commis 
marchand  ;  ceux  qui  sont  employés  dans  les  ma- 
gasins d'un  marchand. 


;      commence  par  le  mot  /(o.çrtHnn.nHist.  jiid.orand 

!  hosanna  ou  hosanna  raba  ;  fêle  des  Tabernacles 
chez  les  Juifs  .  et  parliculièremenl  le  septième 
jour  de  cette  fète.  =  Prière  que  les  Juifs  pronon- 
cent pendant  la  fête  des  Tabernacles.  !|  Branche 
de  saule  sur  laquelle  ou  prononce  cette  prière.  || 
Hosanna  ;  cri  de  joie. 

Ho!4arin,  s.  m.  V.  Huesa. 

■■o.soo.  ca.  adj.  oí-/io.  Brun:  de   couleur   sombre 

i  et  tannée.  Il  Sombre  .  taciturne  ,  refrogné;  ho- 
gard,  farouche.  |1  Vain  ;  orgeuilleux. 

■■oscn.iio,  sa-  afij.  os!;o-sso.  Rude;  âpre  au  tou- 
cher et  dont  la  superficie  est  inéjiale  et  dure. 

■RoNiaiin.<4,  s.  m.  nssia-nnss.  .\nliq.  gr.  Uosiens; 
nom  des  cinq  prêtres  d'Apollon  à  Delphes. 

HoNia»!.  s.  f.  l'I.  o-ssiass.  Antig.  Hosies  ;  victimes 
sacrifiées  i>ar  les  Hosiotes. 

ïiosiotaiw,  s.  m.  pi.  (issio-tasx  Antig.  Hosiotes; 
minisires  d'.Vppollon  à  Delphes  dont  l'office 
était  d'aider  les  devins  et  la  pythie  dans  les  sa- 
crifices. 

Ho<intlero,  S.  m.  osso'it'-ro.  Ant.  rom,  Hosiotère; 
le  premier  des  cinq  hosiens  cà  Delphes. 

■losliiiMlia.  s.  f.  osloun-dia.  Bot.  Hoslundie;  gen- 
re de  la  famille  des  labiées  .  dont  on  connaît 
deux  espèces  de  la  Guinée  et  du  Sénégal. 

nnwny.  s.  m.  os-ni.  Ichihyol.  Hosny  5  nom  d'une 
espèce  de  s|)are  ou  f.ciène. 

Ho»p<>ilal>lc,  adj.  inus.  ospéda-blé.  Qui  mérite 
l'hospitalité.  I  inus.  Qui  a  rapport,  qui  concer- 
ne la  bon^e  hospitalité. 

llosî>e«ïa5»!ou»en<e.  adv.  inus.  V.  Hospitalmente. 

lloispciiaiio.  lia.  part.  pas.  de  Hospedar,  et  adj. 
//ébergé,  e.  H  Hospitalisé,  e.  |]  Hôlelé  ,  e.  jj  Se 
dit  d'un  hospice  ,  etc.  dans  lequel  il  y  a  des  hô- 
tes, des  passagers. 

Bospedador,  s.  m.  ospédador.  Hôte;  celui   qui 


HOS 


—  071  — 


HOS 


reçoit  un  étranger  ,  qui  le  loge, 
HoMpc«lnJc,  s.  m.  ospédafj.hv.  Uébcrfiemcnt;  ac- 
tion d'héberficr.  ]  Ane.   jurispr.   lléberKcnient; 
droit  que  l'on  payait  en  compensation  du  lo^ie- 
ment  dû  à  un  clran^icr.  ||  Uôti-llerie  ;  maison   oii 
les  voyaj,MMiis  et  les  passants  sont  logés  et  nour- 
ris poiii-  leur  aigent.  ||  inus.  V.  Hospedería. 
UuMpcdaiuleikto,  S.  ui.  jiius.  V.  Ilospetlnje. 
Uoogicdar,   v.   a.   (ispédar.  Ilébe^-ger  ;    recevoir 
chez   soi,    loger.   |   iNénl.   Ilospilaliser  ;   donner 
I-hospitaiilé.  Il  Hôteler  ;  loger   quelqu'un   dans 
une  hôtellerie. 
iiuixpiMlitf.  V.  n.   ospédar.   Se  dit  des  boursiers 
qui  ont  (ini  leurs  temi»s  ou  ci)lléj.'C,  l't  qui  conti- 
nuent d-y  liiger  ,  mais  sans  y  être  nduiiis. 
Uo.tipctlui-s*-,  V.  pion,  ospédar-sé.  SMiospiliiliser; 
se  prés  iiler  chez  quelqu'un  pour  recevoir  l-hos- 
pitalilé. 
Hospi'dcria,  S.  f.  ospédéri-a.  Hùti-llerie,  dans  les 
gro>ses  abbaves,  corps  de  logis  destiné  à  rece- 
voir les  étrangers.  ||  Hospice  ;  petite  maison  re- 
ligieuse où  logent  .  en   passant .  les  religieux  du 
même  ordre.  Il  inus    (Juantiié   de    prrsonnes  lo- 
gées ;  durée  de  leur  séjour.  ||  V.  Hospedaje. 
iloMpcdcro,  s.  m.  ospédé-ro.  Celui  qui  loge;  qui 

tient  auberge  ;  hôte. 
Ho.<«p('!«.  s.  m.  ospéss.  ISIyth.  Hospes;  surnom  sous 
Icíjuel  était  adoié  Jupili'r,  cumaie  le  Dieu  tulé- 
laire  des  hôtes  et  des  voyageurs. 
■lospiciuno,  s.  m.  ospnia-no.  Pauvre  d'une  hos- 
pice. 
Hospicio,  s.  m.  ospi~iio.  Hospice;  miiisonoù  des 
religieux  donnent  Ihospitalilé  aux  pèlerins,  aux 
voyageurs.  ||  Hospice;  se  disait  |)articulièremeiit 
d'une  petite  maison  religieuse  établie  |)üur  rece- 
les religieux  du  même  ordre  qui  voyageaient,  j 
Hospice;   se    dit  plus   ordinairement,    aujourd 
hui,de  certaines   maisons   de  charité  oii   Idn 
nourrit  des  pauvres,   des  gens  hors    d'état  de 
gagner  leur  vie,  à  cause  de  leur  ûge  ou  de  leurs 
inlirmilés. 
HoMpiin,  s.  r.  ospi-ta.  Mylh,  Hospita  ;  surnom  de 
Vénus  adorée  à  Memphis  ,  et  de  Minerve  adorée 
à  Sparte. 
Hospital,  s.  m.  ospilnl.  Hôpital  ;  maison  de  cha- 
rité  piHir   recevoir    et    traiter  gratuitement  les 
malades  indigents.  |  Hospital   tnilitar  ;   hôpital 
militaire;  établissement  où  sont  reçus  et  traités 
les  militaires  malades.  |  Fig.  et  Cam.  Correr  en 
posta,  en   dererlmra   al    hospital;   courrir   en 
poste  à  l'hôpital;  se  ruiner  par   les  proies  ,   par 
le  jeu  ou  par  d'autresl'olles  dépenses,  j  Hospice; 
maison  où  l'on  donne   le   couvert   aux  pauvres 
passants.  |1  Hospital  de  la  sangre  ó  de  la  prime- 
ra clase  ;  ambulance;  sorte  d'hôpital  militaire 
établi  à  peu  de  di>tancc  du  champ  de  bataille,  et 
où  l'on  transporte    inmédiatement  les  blessés, 
])our  qu'ils  reçoivent  les  premiers  secours,  u Fig. 
l'arents  pauvres,  qui  ne  sont  pas  à  leur  aise.  | 
Hospital  robado;  maison  mal  ou  peu  meublée- 
Kstar  hecho  tin  /ios/>it«/,  être  accablé  d'iniirmi- 
tés.  (  Ser  la  casa  un  hospital ,  se  dit  d'une  mai- 
son oii  il  y  a  beauemipde  malades,  j  Ir  al  hos- 
pital por  hilas  ó  por  mantas  .   demander  a  une 
autre  ce  dont  il  a  besoin  lui-même. 
HoMpltai,  adj.  inus.  ospital.  Hospitalier.  V.  Hos- 

ped  aille. 
Uo«pl(alai'lui»oiitf  .   adv.   os¡'iialari(tnién—tc. 


Ho^pitalièrcmcnl;  d'une  façon  hospitalière,  avec 

hospitalité. 
HiiwpitatariaK,  s.  f.  pi.  ospitaln-rinss.  Hospita- 
lières, se  dit  (les  tilles  de  la   charité  ou   sœurs 
grises. 
SIOHpitalario,    rin.   adj.   o,í/)ií«?a-rio.  Hospiia - 
lier,(]iji  exerce  volontiers  l'hospitalité.  |  ll.ispi- 
lalier  ,  se  dit    de  certains   ordres   militaires.  | 
Mylh.  gr.  Hospitiilicr ,  surnom  «les  diMoiléspro- 
le«  trices  des  vovn^íeurs.  ||  Fig.  Ho'ipitalier,  se  dit 
queliiuelois  des  lieux  où  l'on  trouve  un  icluge. 
ll<i.<«i>i(Mlei-ia,  s.  f.  inus   V.  Huspitntidad. 
U<(!<pitaloro.  s.  m.  ospitalé-ro.   Directeur,  per- 
sonne chargée  du  soin,  qui  dirige  ,  qui  adminis- 
tre un  hôpital. 
Ud.xpitaW'i'o,  ra.  adj.  inus.  ospitalé-ro.  Hospita- 
lier .  ch;iritab'ie. 
8aoN-,iii.>lii>,  s.  m.  ospila-lia.  Anlig.  rom.  Hospi- 
tulia.scdit   des  appart' ments  pour   les  étran- 
gers .  que  les  citoyens  riches  lai-aient   disposer 
aux  deux  ailes  de   leurs  demeures.  |  Hospilalia, 
partie  du  lliéàire  destinée  aux  étrangers. 
Iii>>ipilaiidad.  s.  1'.  ospllaliiltulil.  Hospitalité,  cha- 
rité .  libéniliié  qu'on  exerce  en    recev.int  et   lo- 
geant gratuitement  les  étrangers,  les  passants. 
\\  ¡{erihir  la   hospitalidad  de  alguno  ;   prendre 
l'hospitalité  chez  quelqu'un,  se  disait  pour  ac - 
cepter  ,  demiinder  un    gîte.  ||  Hospilallié  ,    obli- 
gation où  sont  certaines  abbayes  de  recevoir  les 
voyau'Ciirs  pendant   quelques  jours.  |  Hospitali- 
té, chez  les  anciens  ,   droit  réciprmiue    de    loger 
les  uns  chez  les  autres,  droit  qui  sexcrçail    non 
seulement  de  particulier  à  particulier,  mais  en- 
corc'dc  ville  u   ville,  li  .\nug.    rom.   Premia  de 
hospitalidad ,   tcssére  d'hosj>italité  ;   espèce    de 
symbole,  formé  ordinairement  d'un  morceau  de 
bois  partagé  en   deux   fragments,   que  conser- 
vaient les  citoyens  unis  entre  eux   par  les  liens 
de  l'hnspilaliie.  \  Icoiiol.  Hospiialité,   on  repré- 
sente ordinairement  l'hospitalilé  sous  la   figure 
d'une  femme  faisant  accueil  à  un  pèlerin  ,  et  te- 
nant une  corne  d'abondance,  d'où  s'échiippent 
des  fruits  qu'un  enfant  s'empresse  de  ramasser. 
I  Séjour  d'un  malade  dans  un  hôpital. 
Hospitaliiioiitc>,  adv.  ospitalmén-té.  Avec  hosp- 

talité ,  charitablement. 
llitMpito.  s.  m.  o.y-pité.  Ne  se  dit  que  dans  cette 
locution  ,    hospite  insalutato;  en  parlant  d'une 
personne  qui  entre  ou  sort  sans  saluer  le  maître 
du  logis. 
Ilu^podar,  s.  m.  ospo¡lar.  Hospodar,  litre  de  dig- 
nité qui  se  donne  à  certains  princes  vaussaux  du 
(jrand  Seigneur. 
UoMpodarato,  S.  m.  nspndara-to.  hist.  Hospoda; 
rat;  charge,  dignité  d'hospodar.  |i  Hospoilaral- 
palais  de  Ihosinidnr.  ||  Hos|>odorai ,  temps  que 
dure  ce  gouvernement. 
llttMctiililu.  lia.  adj.  diinin.de  hosco.  Y.  ce  mol. 
lloMiasf,  S.  m.  oslii¡i-hé.  Feod. Hoslage;  droit  dû 

sur  les  grains.  ||  Inus.  V.  Uehcnes. 
ll<tNlMl,s.  m.  V.  Hostcria. 

lloMtalaJt'.  s.  m.  inus.  osiacaij-hé-  Prix,  loyer  du 
logement  d'un  appartement  garni.  ||  Coul.  Hôte- 
la  ge;  d  mil  q\ii  le  :  la rchaiuls  forains  payaient  pour 
le  lona^-e  des  mai-ons  et  boutiques  où  ils  niel- 
laient les  marchandisc.squ'ilsamcnaicnl  aui  foi- 
res ou  aux  marchés. 
HoMlalei-o,  s.  m.  iniis.  V.  Mesonrro.  |  .\nhergis- 


HOï> 


G72 


HOV 


t«>;  Celui  qui  tient  nubergc.  ||  Hdlelier;  celui  (|iii 
lient  hnlellrrie. 

UuHlr,  s.  f.  os-(é.  Eniieini  ;  relui  (|ui  liait  quel- 
«lu'uu,  qui  veut  du  mal  a  quelciu'un.  1|  Irius.  V. 
Jltirstr.  Il  i'aui.  Ilusti'  ¡)\iti>\  li-iluiic;  inleijeetiou 
pour  ex|)iiiner  le  deiiaui,  le  mépris,  la  ró[>ug- 
iianre,  le  tle^;uùt  ele. 

■lofttc.  s.  l'.  os-lé.  Hot.  lloste;  {{orire  de  la  famille 
des  veibenaeées.  éinhii  |)our  un  arbrisseau  de 
l'Amérique  méridionale.  On  en  a  découvert  de- 
|tuis  deu\  aulres  espèces. 

IloHicliijc.  s.  m.  <i])ttlii;i-fiè.l)T.  coût  llostelafie; 
droit  (|ue  |iayaient  les  niarcliands  forains  pour 
la  location  des  bonliques  et  maisons  oii  ils  pla- 
(;aienl  leurs  mareliandises.  |  lloslelaj;e  ;  dioil 
que  les  siijels  payaient  ou  sei^'ueur  pour  leurs 
habitations.  \.Mi'S(in.  \\  Inus.  Paiement  du  loyer 
d'un  a|q>artemcnt  ^arni. 

■luMti-lcro,  s.  m.  V.  Mesonero. 

lIOMteroro  s.  m.  o.stér¿-ro.  Restauralcur;  auber- 
giste chez,  lequel  on  trouve  à  toute  heure  des 
aliments  soins  et  choisis. 

UoNtt'i'ia,  s.  r.  oslér'i-a.   llôtelafçe;  bùlcUerie.  | 
nôleilerie;maisoii  où  le  voyajíeurset  les  passants 
sont  loj;éscl  nourris  pour  leur  argent. 

IlOHtin,  s.  m.  os-tin  Hostie;  toute  victime  que 
les  anciens  Hébreux  olïraient  et  immolaient  à 
Dieu.  Il  Anti(i.rom.  Hostie;  victimcengeiiéral.  || 
Fig.  Hostie;  uncorps  sacrifié, comme  une  liostie 
vivante  jiar  la  mortiticalion.  |  Théol.  Hostie;  la 
personne  du  verbe  ,  qui  a  été  immolée  comme 
une  hostie  en  sacrifice  à  son  l'ère,  sur  l'arbre  île 
la  croix,  jiourlcs  péchés  des  hommes.  |  Hostie;  le 
corps  de  Jésus-Christ,  renfermé  sous  les  espè- 
ces du  pain  et  du  vin,  que  l'on  offre  tous  les 
jourscommcune  nouvelle  hostie  dans  le  sacrifi- 
ce de  la  messe.  |  Hostie;  .se  dit  abusivement,  du 
pain  sans  levain  destiné  à  èirc  consacré.  ||  Bot. 
Hostie;  genre  de  synanlhérées,  de  la  tribu  des 
lactucécs. 

llostiurio,  s.  m.  ostia-rio.  Boîte  dans  laquelle  on 
conserve  les  hosties  non  consacrées. 

UoHticio.   s.  in.   osii-'iio.   Ane-  jurispr.  Hostice; 

c  genre  de  service  féodal  qui  était  dû  en  temps  de 

?>' guerre  par  le  vassal. 

HoNtiel,  s.  m.  ostiél.  Mélrol.  Hostiel;  ancienne 
mesure  de  grain. 

Hostloro,  s.  m.  oslié-ro.  Celui  qui  fait  ou  vend 
des  hosties. 

IloMisnclu,  «la.  part.  pas.  de  hostigar,  et  adj. 
Harcelé,  e. 

nostisodui-,  s.  nt.  ost/íyaJür.  Correcteur;  celui 
qui  corrige,  qui  chûlie. 

aiosti^nniiento,  S.  m.  mas.  ostignmién-to,  Châ- 
timent ;  correction.  Il  Harcellement;  action  de 
harceler. 

HostiKur,  v.  a.  osli<]ar.  Haccicr;  provoquer  par 
des  'paroles,  par  des  gestes;  agacer  exciter,  jus- 
qu'à l'importunitc,  tourmenter.  ||  Châtier;  corri- 
ger. 1  Chagriner;  tourmenter,  poursuivre,  rebu- 
ter, importuner,  tracasser. 

llosdsio,  s.  m.  osii-f/o,  Partie  de  mur  tournée  au 
midi,  exposée  auvent,  à  la  pluie,  etc.  ||  Ondée 
de  pluie  qui  liàlc  une  muraille. 

nóí^tll,  adj.  oslil.  Hostile;  qui  est  d'un  ennemi.  || 
Empresa  liùslil;  entreprise  hostile.  Il  Hostile; 
qui  annonce,  qui  caractérise  un  ennemi.  ||  An- 
tiq.  rom.  Parle  hostil;  partie  hostile;  partie  des 


entrailles  d'une  victime  que  l'on  consultait  pour 
les  affaires  extérieures.  ||  l'ai  hostil;  paix  bos- 
tib  ;  paix  onéreuse.  ||  Hostilien  ;  (jui  a  ropporl  à 
renneini,  a  la  guerre. 

■luMilliaiio.  lia.  adj.  ostilia-uo.  Aniiq.  rom.  Hos 
lilieii:  qui  a  ia|qinrt  a  Iloslilius.  I  Curia  hosti- 
liaiia;  euiic  lin^iilieiine  ;  palais  du  sénat  cons- 
truit |)ar  l'nllus  Hostilius,  cl  sur  les  ruines 
du()uel  fut  élevée  la  curie  julienne.  |  Campo 
ho.stiliauí};  eliam|)  boslilien;  lieu  de  Home  où 
se  publiaient  les  déeiarations  de  guerre. 

UustHiana,s.{.  oslilidaild.  Hostilité;  acte  d'en- 
nemi. I  Hostilité,  se  «lit  partiruliéremenl  des 
agressions,  deseourses  de  gens  de  guerre,  des 
pillagesel  des  exactions  tiu'uii prince  ou  un  lital 
souverain  fait  exercer  contre  un  autre  prince.  || 
Fig.  et  fam.  Hostilité;  se  dit  des  disputes  par 
écrit. 

lIOMtlIiiiu.  s.  f.  oslili-nn.  Mythllostilina;  déesse 
(lue  l'on  invoquait  parles  moissons  à  l'époque  ou 
les  épis  tout  à  fait  formés  présenlenlune  surfa- 
ce égale. 

iiostiiixndo,  tia.  pari.  pas.  de  Ilosiilizar.  V.  ce 
mot. 

UoMtliixar,  V.  n.  ostilÍ7.ar.  Commettre  des  hosli- 
liles;  faire  le  plus  de  mal  possible  à  l'ennemi. 

ilontiiiiientc,  adv.  ostilmén-lé.  Hoslilemenl;  en 
ennemi,  en  faisant  des  actes  d'ennemi. 

lloMtlIlii.  s.  f.  inus  V..i/M«7r. 

llotn.  s-  f.  o-((i.Bol.  Hoia;  herbe  de  Madagascar, 
dont  le  suc  est  appli()iié  sur  les  plaies  pour  en 
étaiulier  le  sang,  l.es  habitants  versent  ce  suc 
avec  du  sang  de  coij  sur  la  plaie  faite  à  leurs  en- 
fants dans  la  cérémonie  de  la  circoncision. 

Blotuguhia,  S.  f.  olnin-bia.  lirpét.  Hotambie;  .ser- 
pent de  Ceylan  ,  (]ui  répand  une  fort  mauvaise 
odeur.    On  ne  sait  à   quel  genre  il  appartient. 

Uutol-illiMi,  s.  m.  otél  (lié-oit.  Hôiel-Dieu,  hôpi- 
tal principal  de  plusieurs  villes  de  France. 

Hoiflia,  s.  f.  ofé-iia.  Ane.  art.  milit.  Hotelle;  fer 
de  lance. 

Uotentote,  adj.  ot,'nto-lé.  Géogr.  Hottentot;  nom 
d'une  peuple  de  r.\frique  méridionale,  dont  quel- 
ques tribus  ont  été  civilisées  par  les  mission- 
naires. 

HotentotlNiito  ,  s.  m.  olentotis-mo.  Linquist. 
HoUentotisinc  ;  prononciation  vicieuse  qui  con- 
siste à  remplacer  toutes  les  syllabes  par  un  bruit 
confus  de  í  sans  cesse  répété. 

Hotfi-io.  s.  m.  oí¿-riü.  Myth.  Scand.  Hotère;  roi 
de  Suède,  auquel,  selon  une  tradition  fabuleuse, 
de  nymphes  firent  présent  d'une  ceinture  fatale, 
de  laquelle  il  n'a  vait  qu'a  se  ceindre  pour  vain- 
«.e  ses  ennemii. 

Ilotli,  s.  m.  oi-li.  Ponith.  Hotli;  oiseau  du  Mexi- 
que, qui  paraît  être  le  même  que  le  faucon  noir, 
n'est  lui- même  qu'une  variété  du  faucon  propre- 
ment dit. 

uoto,  s.  m.  o-lo.  Confiance;  espérance  qu'on  a, 
soit  en  Dieu  ,  etc.  ||  Adv.  inus.  En  halo.  V.  En 
confianza. 

Hotrobos,  S  m.  otro-hoss.  Ane,  art.  milit.  Hotro- 
bos;  cspC'e  iJc  pitjue. 

Uovea,  s.  m.  o-véa.  Bot.  Hovée;  genre  de  légumi- 
neuses de  la  Nouvelle -Hollande. 

Uoviiia,  S  f.  ovi-na.  Bot.  Hovénie  on  bovine; 
genre  de  rhnmnécs,  renfermant  de  petits  arbres 
du  Japon,  dont  les  péduncules  foraieut  une  nour- 


in'i5 


—  (\i?» 


MLK 


liturc  afíróablc. 

il»y,  ailv.  o-i.  Aujininriiiii;  le  jour  ou  l'on  csl; 
ilaiiscc  jour.  Il  Aiiiounl'lmi,  à  pii'scnl.  ||  Hotj  eu 
fl  (lia,  Hoi/  (lia;  ¡n cs"iitçiniMil:  à  prósoiil.  inaiii- 
lenanl.  ||  jloij  en  ilia;  mamleiiaiil  ;  au  ti'¡a[is  ou 
nous  soinnio>.  ]|  lioi/  ¡lor  limj;  oujouid'luii,  main 
lenanl,  so  dit  lorsiiiif^  l'on  comparólo  temps  pit;- 
senl  à  l'avenir  .  ||  Átiíe-s  hoy  que  tHaùnna.  plutôt 
aujourd'hui  (¡ue  demain,  tous  de  suite,  san  délai 
Il  üe  Ifjij  ¿i  uiiiiiiina,  du  soir  an  lendemain,  Irès- 
promplcmcnl.  ||  De  lto]f  en  udeldiile,  ó  de  hui) 
mas,  dorénavant  désormais,  dès  aujourd'hui.  || 
priit.  Hni,  le  jour  où  l'on  est. 

Biuyu,  s.  f.  o-ia.  Fosse,  fossé  trou  fait  en  terre.  || 
V.  Sepuliiini.  Il  tiéofrr.  liassin,  plaine  entourée 
de  monta^^nes.  li  Bol.  lloya;  genre  d'asclépia- 
dées. 

Uityutla,  s.  f.  oï'i-i/x.  Ti'rrain,  c;eux,  protond. 

Uuyuii,  s.  f.  oïé-o.  BoL.  Hoyée,  genre  de  plantes 
de  Chine  cl  des  Indes. 

noyiro,Uo.  s.  m.  dim.  de  lioijo.  V.  ce  njot. 

lBoy4>,  s.  m.  0-1(7.  Trou,  fosse,  creux  en  terre,  f<iit 
par  la  nature  ou  par  l'art.  |  Creux, ca^itésur  une 
surface,  nianjue  de  petite  vérole.  ||  Fosse,  creux 
qu'on  fait  dans  la  terre  pour  y  melrc  un  mort 
pour  enterrer. 

U  jyo.«io,  s»,  adj.  o'io-sso  Picolé,  gravé,  marqué  de 
petite  vérole. 

Hoyuelo,  s.  m.  diai.  de  hollo.  V.  Ce  mol.  |  Fosse- 
tte, petit  creux  une  les  enfants  font  en  terre  pour 
y  jeter  et  y  fairer  entre  des  noix,  des  hillcs,  des 
noyaux,  etc.  nuand  ils  jonent  ii  la  fossetle.  |¡  Fo- 
settc;  lé;;er  enfoncement  formé  sur  les  joues  des 
personnes  qui  rient .  enfoncemenl  que  certaines 
personnes  ont  au  menton, 

■lox,  s.  f.  oi.  Fauc.lle  ;  instrument  dont  on  se 
sert  pour  moissoner  les  bles,  couper  Iherbe, 
etc.,  (jui  consiste  en  une  lame  d'acier  eoubée  en 
demi-cercle,  garnie  de  petites  dents  et  emman  - 
cliée  dans  une  poignée  de  bois. 

Hozado,  dti.  ¡tart.  piiss.  lU' hozar.  Fougé,  e. 

Uozndiira.  s.  f.  u/.ailou-ra.  Trou  que  tait  un  ani> 
mal  en  fouillant  la  terre. 

Hozar,  v.  a.  Véner.  Fougcr;  se  dit  du  sanglier  qui 
arrache  des  plantes  avec  son  boutoir,  du  cochon 
qui  fouille  la  terre  pour  atteindre  les  racines  dont 
il  se  nourrit.  ||  Fouiller  la  terre  en  parlant  du  co- 
chon. 

Uozino,  s.  m.  ozi-no.  Agr.  Faucillon:  instrument 
en  forme  de  faucille,  dont  on  fait  usage  dans  les 
jardins  pour  couper  des  herbes,  des  fruits. 

Hii,  adv.  V.  Donde. 

UiiauirN  ,  s.  oua-méss.  Huâmes;  sectaires  iiiaho- 
niétansde  r.Vrabie  qui  n'ont  pour  logement  que 
des  entes. 

Uiianuoniia,  s.  f.  ouanaha-na.  Bot.  Iluannca- 
ni*;  ordre  de  plantes  delà  famille  des  ombel- 
lifères. 

Hiiard.  s.  m.oua'd.  Ornith.  lluard;  aigle  de  mer 
ou  orfraie. 

Huliara,  s.  m.  onba-ra.  Ornith.  lloubara  ;  espèce 
d'outarde  d"Afri(iue. 

Hiibrrcia,  s.  f.  oubér-7.ia.  Bot.  llnbertie;  genre 
de  plantes  d-Afriiiue,  différant  peu  des  séne- 
<;ons.  établi  pour  deux  arbustes  ((ue  l'on  trouve 
sur  les  sommets  des  montagnes  volcaniques  de 
l'île  de  Bovirboii,  et  donl  les  feuilles  sont  em- 
ployées avec  succès  contre  les  fièvres. 
T(»I()   V. 


KliilicriuiiUniu,   s.  m.  oubci  iai.if  mo.   Ilist.  rcl. 

llubérianisme;  secte  (}ni  proclame  la  rédcniplion 
universelle. 

Hiiitoi-to.  s.  m.  oubér-lo.  Kiitom.  Hubert  ;  nom 
vulgaire  dcl'altelabe  de  la  vigne. 

Heica  ,  s.  f.  ou-kn.  Relat.  llueca;  sorte  de  mets 
indien. 

lasipo,  s.  m.  o«  /,o.  Ichthyol.  Hucho:  poisson  du 
genre  saumon. 

Hucha,  s.  f.  out-cha.  Huche;  grand  coffre  de  bois 
dont  ont  se  sert  priiicipalement  pour  y  pétrir  le 
pain,  et  pour  le  serrer.  ||  Tirelire,  vaisseau  de 
terre  pour  mettre  de  1-argeiit.  ji  Magot,  argent 
mignon.  I|  Argent  mis  en  réserve.  |)  Hacer  hu- 
cha; garder  une  poire  pour  la  soif. 

Huchear,  v.  a.  oi/ic/ieur.  Bafoner,  traiter  avec 
mépris. 

Huchocho,  s.  m.  oucbot-cho.  Cri  ¿f  fauconnier 
pour  r:'p|>eler  l'oiseau  au  leurre. 

Udcia.  s.  f.  V.  Confianza. 

Hudoqaiii.  s.  \w.  oudé  in.  Croy.  pop.  Hudckiii; 
esprit  follet ,  qui  parut,  il  va  quelques  sièclts, 
dans  le  diocèse  d'IIildeshcim. 

Huds»;]]».  s.  f.  iiudso-nia.  Bot.  nudsonie  ,  genre 
de  plantes  dcsKtats-Fnis  dv\niérique. 

Huelii-a  ,  s.  f.  üu¿-ira.  Jouriial  de  terre;  ee  que 
peut  labourer  une  couple  de  bœufs  en  un  jour. 
Il  Couple  de  niales  quon  loue  avec  un  journalier 
pour  hibourer.  ,;  V.  Barbecho. 

Eluehrada,  s.  f.  inus.  S .  Huebra. 

iBueiM-îtr,  v.  a.  inus.  V.  .ivar. 

Huehrc-.-o .  S.  m.  ouébré-ro.  Valet  de  charrue.  \{ 
I  l'ropriétaire  d'uue  couple  de  mules  à  louer 
pour  Inbourt^r. 

Huocn.  s.  f,  ou¿-,'a.  Rainure  en  spirale  pratiquée 
au  bout  le  plus  mince  d-un  fuseau. 

Huecia,  s.  î.oué-ila.  l  him.  Hueci;  un  des  noms 
qu'on  dminait  autrefois  à  1-étain. 

Uciecu,  ca  adj-oi/c-fro,  Vide,  creux;  qui  à  une  ca- 
vité intérieure.  ||  Fig.)Vain,préson)iilueux.  |  f*- 
f/7i) /(îu'co;  enllurc,  style  ampoulé.)  Vvz  hueca; 
voix  grave. 

Hueco,  s.  m.oué-k'i.  Trou,  creux. 

Huogo,  s.  m.  inus.  V.  Fuei]o. 

Hut-ipacii,  s.  m.  ouéipuidi.  Calendr.  Hucipa- 
chli;  nom  du  douzième  mois  drs  Mexicains,  qui 
répond  à  une  partie  d'oclobrc,leur  année  com- 
mençant ou  2(1  de  février  et  clant  de  dix-huit 
mois,  chacun  de  vingt  jours. 

Huelfaso,  S.  m.  onrl-(ai¡i).  Maladie  des  animaux 
qui  les  lait  respirer  avec  peine- 

Huelga,  s.  f.  ou('l;ia.  Itelûchc  cessation  de  tra- 
vail, i  Réjouissance,  récréation.  |  Ucpos  qu'on 
donne  à  la  terre  labourable.  ||  Uuchja  de  ia  ba- 
la; \uiil  ou  óvcwi  t  ihikrcut.i'  entre  le  diamètre 
du  boulet  et  l-ùiue  ilu  canon. 

HiielKo,  s.  m.  oi(t'/-</o.  Haleine;  souille  ,  respira- 
tion. Il  \.  HoUjUra. 

ilin-lla.s.  f.  ()i(ii//-ii  Trace,  vestige  qu'nn  hom- 
in>"  ou  quebiue  an;mal .  laisse  à  l'endroit  où  il  a 
pasic.  Il  Action  île  li>ulcr  aux  pieds.  |  Fig.  Tra- 
ce; se  dit  de  toute  sorte  de  marque  ou  d'impres- 
sion (jne  laisse  une  chose  quelle  qu'elle  soit.  || 
Marche-pied. 

Huello,  s.  m.  iJi(('i//-().   Sol;  superficie  de  la  terre 
sur  lajuclle  mi  marche.  ;|  Pas,  allure,  démarche 
I  Surface  inferivure,  dessous  de  la  corne  d'un 
animal,  dusabol  d'un  cheval. 


HUK 


—  07  V  — 


lin. 


iiiiiM|iii'.  S.  m.  oii(<-/,rM;inim.  Hm'iluo;  <'«;|ir(c  ilr 

liiin.i  (le  rAnicriqiip  •^cplcnlriiiiiiilr. 
llu<'<|iid-I<*o  .  CI»,  ¡ulj.  tliin.  lie  Inirro. 
■liiftliMTlIln  ,  llii.  ailj.  (lin).  t\c  huero.    V.   flnr- 

HHcrictt. 
llii<M|ii«'cllo.  ta.  ¡iilj.  V.  llite<¡uvnf(i. 
Iliiorrii.  s.  r.  Itiili.  V.  Jitsticiii. 
Ilm-ic»,  s.  111.  imis.    V.  Dnnonin.  \\  iiiiis.  V.  Plu- 

io».  I  iniis.  V.    //i/i'f'Diij.  Il  iniis.   V.   Muerte.  \\ 

reisdiiiu!  lri>l(\  toujouis  pr(Hc  à  pleurer. 
lliiiM-ras»  .  s.in.>'.  lÎMolffKjn. 
IBiiiM-riiiiItlnal,  s.  f.  imis.  \ .  Hurfandatl. 
lliifiraiiict»^  ca.  adj.  et  t;.  diii).  de /iiU';7"ano.  l'clil 

(ll|lliclill. 

lliicrraiiito.  ta.  ndj.  et  s.  \.  Hucrfnnico. 
lliiérraiia,  lia.  adj.  (}iifr-fano.  Oiplieliii;  qui  n'a 
ni  ¡>nc    ni  iiKMP.  Il  S'emploie   aussi   suhslaiiliv. 
Iliit'i'o,  ra.  adj.  oii('->-().  Se  dit  surldul  des    n'iifs 
qui  iront  |)as  clé  fécondés. ||l'"i<;.  Vide,  sans  subs- 
laiicc.  Il  Valétudinaire,   qui    ne  sort   point  de 
peur  du  mauvais  temps.  ||  Ki-î.  Salir  Inicra  nnri 
rosa;  échouer;  arriver  tout  autrement  qu'on  ne 
s'y  atîeiidait.  |  Polio  liucro  ;  poulet  maigre  et 
malade. 
Bliioi-ta.s.  f.  <u(('r-/rî.  Ilorlolai-'e,  jardin  potager; 
partie  dun  jardin  qui  est  occupée  par  des  légu- 
mes. Il  Terrain  (¡u'oii  arrose. 
Iluerten,  s.  f.  oinh-(úa.  liot.  Iluerlée;  genre  crée 

pour  un  arbre  du  réroH. 
lliiertocieo.  s.  m.  dim.de  /(iicrfo.  Jardinet;  petii 

jardin  clos  de  murs. 
Iluei-lecill»,  s.  m.  V.  ITiicrierirn. 
niiprtvrlto.  s.  m.V.  J/ucrtcrico. 
Hiiertcziicla,  S.  dim.  de  huerta.  Petit  jardin  por- 

tager. 
llueca,  S.   f.  V.  S>epuliura.  \\  Tener  vn  pié  en  In 

huesa;  avoir  nn  pied  dans  la  fosse. 
niic.xarron,  s.  ni.  augn».  de  hueso. 
HiipNcoiPo.  s.  m.  dim.  de  ¡lueso.  Petit  os. 
Iliicfiierillo.  s.  m.  V.  Jlueserico, 
niiésoeito.  s.  m.  V.  irueseciro. 
Hiii>No,  s.  m.  oné-sso.  .\nat.  Os;  parties  dures  et 
solides  du  corps  des  animaux,   dont  la  réunion 
forme  la  cliarpente  osseuse  ou  le  squelette.  Les 
os  sont    formés  de   beaucoup   de  phosphate  de 
chaux,  d'une  assez  grand  quantité  de  carbonate 
de  chaux,  et  de  très-peu  de  phosphate  de  mag- 
nésie et  d'ammoniaque,  etc.  llNoyaudc  fruit.  || 
¡VIorceau  de  chaux  qui  n'est  nascuit.nFig.  Chose 
inutile,  de  mauvaise  quaiité,  surtout  en  parlant 
d'un  terrain.  H  Travail,  fatigue,  enijtloi  pénible. 
H  ilueso  (tel  tobillo;  molleóle,  os  de  de  la  chevi- 
ville  du  pied,  il  liucso  lacrimal;  os  lacrymal.  || 
Huesu  del  talon;  astragale;  os  du  tarse.  ||  Fam. 
.4  otro  perro  con  ese  hueso;  à  d'autre,  adresse/ 
vous  ù  d'autres.  ilFig.  Jîoere/ /ti/cso;  avoir  beau- 
coup de  peine,  il  A'o    dejar  á   uno  hueso  sano; 
médire  de  quelqu'un  en  manifestant  tousses  dé- 
fauts. \\  pi.  Le  dents.  |  Desenterrar  los  huesos 
de  alguno;  manifester  les  anciennes  fautes  de 
la  famille  de  quelqu'un.  |i  Estar  hecho  un  cos- 
tal de  huesos;  n'a\o'\r  \)]u?' qui?  la   peau  sur  les 
os,   être  exirèmenient    maigre.  ||  Fig-   Quedar 
en  los  huesos;  être  réduit  à  la  dernière  misère. 
11  Fig.  lioer  (i  uno  los  huesos;  médire  de  quel- 
qu'un, le  décrier. 
Huesoso,  sa.  adj.  ouésso-sso.  Osseux,  qui  appar- 
tient à  l'os. 


Iliic<*pr«l.  lia.  adj.  (<ui^s-j>éd.  Mute;  personne  qui 
en  loge  une  autre,  ou  i|ui  est  logée  die/  elle.— 
Hôtelier:  aubergiste,  logeur.  |  inns.  r.eliii  qui 
loge  quelqu'un  chez  lui.  ||  Klranger.  ||  Fam.  Ser 
iiuesped  en  rasa:  n'être  chez  soi  iju'aux  heures 
des  repas. 

lliirNtc.  s.  f.  V.  F.jhrito. 

itMVHixAo  ,At\.aCi\.  ouéssou-do.  Qui  a  beaucoup 
d'os. 

llueva,  s.  f.  oiié-rn   Petit  leuf  de  poisson. 

Huevar'  V.  n.ouévar.  l'ondre;  en  parlant  des  oi- 
seaux. 

lliieverloo,  s.  m.  dim.  de /lupro. Petit  eeuf. 

Hiicverillo,  s.  m.V.  Ilueveriro. 

Hiievecito,  S.  m.  V.  Iluevecirn. 

Iliicvcia,  s.  f.  ouéri'-ra.  Matrice  de  poule.  |  (>•- 
•luelier,  ustensile  oiibon  met  umruf  qu'on  veut 
manger  ù  la  coque. 

Huevero,  rn.  S.  ouéré-ro.  Coquetier;  marchand 
d'œiifs. 

Huevezuelo,  S.  m.  dim.  de  Intcvo.  V.  Iluevv- 
cico. 

Huevo,  s.  ni.  nué-vo.  OKuf;  substance  qoe  se  for- 
me dans  la  femelle  des  certaines  espèces  ¡d'ani- 
maux, composée  de  une  enveloppe  dure  ou  mol- 
le, Pl  d'un  iloide  renfermé  soiis  cette  enveto|)pp, 
destiné  à  recevoir  le  germe  d'oii  les  petits  doi- 
vent éclore,  et  de  jilus  à  Us  nourrir  jusqu'à  ce 
qu'ils  soient  éclos.  |j  Techn.  Outil  derordonnirr. 
/íi<í'ioew/)o//rt(ior;  cruf  couvé;  oii  le  poulet  est 
formé.  I  Huero  huero;  cruf  cuvi,  gale.  ¡|  lluevo 
sin  yema;  (l'uf  nain.  ||  Salir  el  poilu  del  huevo; 
éclore.  j  Huevo  de  Juanelo:  chose  difficile  en 
apparence,  quoique  d'une  exécution  facile.  | 
JJuevo  pasado  por  (tíjua;  O'uf  à  la  coque.  |1  Fam. 
odv.  Á  /ixeio;  bon  marché,  pour  rien.  ||  l'nhuevo 
y  ese  huevo;  se  dit  de  celui  qui  n'a  qu'un  enfant 
et  encore  de  mauvaise  santé.  |  Huevos  duros; 
œufs  durs  rouges.  ||  Huevos  asados;  anifs  cuits 
sur  la  braise,  j  Huevos  estrellados;  <vufs  nu  mi- 
roir; pochés.  Il  Con  huevos;  œuvé.  ||  Huevoshila- 
dos;  (pufs  battus  avec  du  sucre  liquide,  et  cou- 
lés au  travers  d'une  cuillère  percée,  d'oii  ils 
sortent  en  forme  de  petits  filets.  ||  Huevos  meji- 
dos;  (pufs  du  bouillon  et  du  sucre.  |!  Huevos  mo- 
les; espèce  de  conserve  faite  avec  des  œufs,  des 
amandes  et  du  sucre.  ||  Huevos  tiernosó  revuel- 
tos ;  (l'ufs  brouillés.  ||  Huevos  de  faltriquera: 
inus.  V.  lemas.  ||  Fig.  Ahorrecer  los  huevos; 
faire,  abandonnera  (luelqu'un  une  bonne  œuvre 
à  force  de  l'inquiéter. 

lluK"r«ln,  s.  f.  oii//ar-(/fl.  Hougarde;  bière  blan- 
che très-douce  des  environs  de  Bruxelles. 

Huguiua<!i.  s.  f.  pi.  Ane.  art.  mil*  Houguines: 
jiartie  de  l'armure  qui  couvrait  les  cuisses,  les 
jambes  et  les  bras. 

Hu^a.  s.  f.  ou-ga.  //ugue;  ancienne  coiffure  en 
forme  de  capuchon. 

Hugoci,  s.  m.oii'/on.  Croy.  pop.Hugon;  espèce  de 
fantôme  qui,  dit-on.  se  montrait,  dans  la  ville 
de  Mujacra.  et  dont  on  effrayait  les  enfants. 

Hn;:onia.  S.  f.  ougo-nia.  Bot.  Ilugonie;  genre  de 
malvacées  d'Afrique  et  des  Indes,  comprenant 
trois  espèces,  dont  la  plus  connue  est  Ihugonc 
de  l'Inde,  arbrisseau  sarmeiiteux  qui  croit  dans 
l'Inde  et  les  îles  qui  en  dépendent,  el  donl.l'é- 
eorce  et  la  racine  ont  une  odeur  qui  approche 
de  celle  de  la  violette  ou  de  l'iris  de  Florence. 


HUM 


—  Ü75  — 


HLM 


lliii^oiiMte,  (I.  >.  itU(ioiiii-ti^.    Ilu;,;u('iii)t;    sobiniiicl 
que  les  »all)oli(|iics  de  l-rancp  doiméiciil  autre- 
fois au\cal\iiiiï.l(s.,  ri  ainjtii'l  ils  altachéri-iiluiic 
sorte  iriniaiuie. 
Elii;£Oii(j(ic».  a.   ndj.  oufiono-lilio.  llu^iieiioli<|iie'; 

qiii  appartK'iil  aii\   liiimjonüls. 
llujs;oiio(iMiiiii,  s.  ni.   oiifionotisino.    7/ufiiiciiolis- 
me;  dotUiiie,   profession  de  la   relij^iou  réfor- 
mée. 
lliiKia,  s.  f.   Boh.  V.  Pan. 
Iliiida,  s.  f.  V.  FiiffO. 
liuiiicro,  S.  m.  oniilé-ro.  Gile;  lieu  ou  le  ¿jihier  se 

relire. 
lluidcTO,  n.ailj.  V.  Huitlizo. 
lI«iiilÍ7.«,  n.  adj.  o((i(/i-Z'j.  l-iiiiilif;  qui  l'uil. 
lliiiilo.  ».  part.  pas.  de    Intir.    Fuir. 
■liiUlor,  u.  S.    inus.  uHulur.  Transfuge,  déserteur 

fugitif. 
lliiiiiilfitto,  s.  m.  V.  Ilniilu. 
lluir,  V.  n.oKir.  Fuir,  s'éloigner  a\ce  vitesse,  par 
un  motif  de  erainlp.  |  Fuir;  s'écouler,  passer  vî- ■ 
le.  en  parlant    du    temps,  etc.  |!  Se  séparer,    se  i 
désunir,  s'écarter.  ||  liuir  ijne  azotan;  a\is  don- 
ner à  (jnehiunn  de  se  garder  d'un  danger,  d'évi- 
ter la  lenconlrc  d'un  ennemi.  |i  \ .  a.  Fuir,  evilcr,  , 
esquiver.)  Huir  la   úificnllad  \   éluder,   éviter, 
avec  adresse.  ||  7/i((c  c/cupr/io;  esquiver  un  coup,  j 
faire  le  plongeon.  Il  Fig.    Ivinder,  éviter  adros- j 
tcmenl.  |  Huir  cl  rostro,  la  tara;  é\itor  la  pré-  i 
sence,  la  rencontre  d'une  persoiuie. 
Huii'ifr,  V.  pron.  oi<ir-sé.  S'enfuir,  se  sauver. 
Iliilaiio,  ti.  adj.  iiuis.  V.  Fulano. 
iiiil*',  s.  m.  ou-lè.  Toile  ciric.  j  Espèce  de  gom- 
me. 
lliilctn,  s.  f.  onlè-ifi.  Houlette;  billón  que  porte 
un  berger  ,  et  au  b(nil  duquel  est  une  plaque  de 
fer,  faite  en  forme  de  gouttière  pour  jeter   des 
moltesde  terre  au\  moulons  qui  s'écarlenl,  et 
les  faire  revenir. 
lliilvlcitr.s.  f.  oulvit-clié,  Péch.  Houleviehe;  sor- 
te  de  filet  qui    ne   sert  qu'à   prendre  de  gros 
poissons. 
lliillu.  s.  f.  ot(íí/-n.  Houille;  substance  mim-rale, 
cbarbonneusc  el  bitumineuse,  qui  forme  un  ev- 
cellenl  combustible. 
Uullnst*,  s.  m.  ouillaii-hc.  Ilouillage;  action  de  la 

bouille  sur  les  fers. 
iiiilloi'ii  ,   s.    f.   ouillé-ra.    Houillère  ;  mine    de 

bouille. 
Hullero,  a.  adj.  oi(i//é-ro.   Iloniller;  qui   renfer- 
me  des  conciles  de  bouille.  |  Iloniller;  qui  tient 
de    la    bouille.    |!   s.  m.   Ilouilleur,  ouvrier  qui 
travaille  aux  mines  de  lioiiille. 
Bullita,  s.  f.  ouilli-ta.   .Miner.   Ilouillites  un   des 

noms  de  ranlliracile. 
lluiiiH,   s.    m.  ou  ma.  llist.   oU.   Houina;  autori- 
té du  sultan. 
Huninrloii.   s.    f.    outnar.ion.  C.bim.     ilumation; 
étal  du  grand  (eu\re  des  sages  lorítiue.  selon  les 
alcbimisles,  l'élément   de  1-eau.    cbangé   par    la 
pulréfaclion,  devient  l'élément  de  la  terre. 
■liiiiia«lH.  s.  f.  V.  Aiiutnada . 
Iliimaiial,  adj.  inus.  V.  Humano. 
Iliiiiiniiaiiieiite,  adv.    oumanamvn-tr.  llnmaine- 
meiif.  avec  douceur,  avec  bonté.  ||  llumaincincnl; 
suivant    la  portée,  ta   capacité  ,    le  pouvoir    de 


l'bomme. 
Iliiuiaiiiir,  v.  a.  onniariar.  Toc: 


fransfoimer  en 


I  b-minc.  Il  Humaniser,  civilisci.  |  Humaniser: 
rendre  plus  doux.  ¡)ln>  humain,  rendre  plus  con- 
forme au\  UKeuis  bumalnes. 
UiiiuaiiacNo,  v.  pron.  ou;;(a/ííir-i(f.  Se  faire  hom- 
me en  pailanl  de  Jesus-Cbrisl.  y  Fij(.  Sliuma- 
ni-cr,  devenir   plusdouv,    plus  Iraitable. 

■liiiiiiiiiiilail,  s.  f.  nuiuanidad.  Humanité;  nature 
linmaine.  |  Humanité, le  genre  humain,  les  hom- 
mes en  général.  Il  y.  Sexo.  Il  Corpuleme,  embon- 
point. Il  Fiagililé  de  la  chair,  penchant  a  la  lu- 
xure. Il  Vains  amusenn-nls  des  hommes.  ||  Hu- 
manité, bonté,  sensibilité,  compassion  pour  les 
malheurs  d'aulrni,  sentiment  actif  de  bienveil- 
lance pourlous  les  hommes.  I  Humanidades,  pi. 
Humanités,cequ*on  apprend  ordinairement  dans 
les  collèges  jusqu'à  la  philos<j[diic  exclusive 
ment. 

UiiiiiaiilNiiiaiiieailt',  adv.  buper.de  humanamen- 
te. Tres -humainement . 

UiiiiiaiiÍMiitto,  a.  adj.  sujicr.  de  humano.  Trés- 
huinaiii. 

UumaiiiMia.  s.  m.  Humaniste .  celui  qui  étudie 
les  humanités  dans  un  cullège. 

lliiitiaiiltario,  a.  adj.  Humanitaire,  qui  intéres- 
se l'humanité   enliére. 

iliini»n¡£:ido,  u.  part.  pas.  humanizarse.  V.  Hu- 
tnanado. 

EfltiitiaEiixiirNo.  v.  pron.  V.  Humanarse. 

■Iiiiitann,  a.  adj.  Humain,  qui  est  de  l'humine, 
qui  concerne  l'homme.  (|ui  appartient  a  l'homme 
en  général,  il  Fig.  Humain,  sensible  à  la  pitié, 
secuurable,  bienfaisant. 

lEiiuiaiiuüí,  s.  m.  pi.  Aslrol.  Epilhéte  ipie  don- 
nent les  astrologues  aux  signes  des  gémeaux 
de  la  vierge,  du  versean,  et  à  la  première  par- 
tic  du  sagittaire.  ||  Humains,  les  hommes  en  gé- 
néral. 

Uuiiiaiitiiio,s.  m.lchthyol.  Humanlin,  sous-gen- 
re des  squales  dont  une  espèce  est  appelée  vul- 
gairemi'iil   cochon  marin. 

Muniaraxo,s.   m.  inus.   \.  Humazo. 

lliimarcilo,  S.  f. .abondance  dc  fumée.  Il  Fig.  Trou- 
ble, confusion. 

Uiiiiiazj;;a,  s.  f.  oumai-fia.  Im|iôt  sur  les  foyers. 

iiiiiuaxo,  s.  m.  Camouflet,  fumce  é|iaisse  qu'on 
soufleatinez.  |j  Fig.  Humazo  de  narices.  Camou- 
llel,  affront,  morlilication.  1¡  Dar  humazo,  obli- 
ger quelqu'un  à  quitter  une  sucielé  ou  il  n'était 
|)iiint\u  d'un  bon  œil,  en  lui  jouant  <|uelque 
tour. 

Iliiiiicado,  part.  pas.  de  humear.  Fumé,  e. 

Iliiiiiear,  v.  n.  Fumer,  jeter  tie  la  fumée.  ||  Fig. 
S'allumer  en  parlant  des  passions.  |  Fig.  Se  ré- 
veiller, n'être  pas  bien  éteinte,  en  parlant  d'uoe 
querelle. 

Hliiinetarluii,  s.  f.  Humeclation  .-  action  dMia- 
meeler.  Il  Humeclation,  action  des  médicaments 
luimedanls.  ¡'i  Huineclatinn,  étal  d'un  corps  a  la 
surface  duiiuel  est  re>tée  une  certaine  <juanlile 
d'eau,  <ini  ne  se  dissipe  qu'à  une  tempera'ure 
plus  on  moins  élevée,  parce  que  l'adhésion  lui 
fait  perdre  une  grande    partie   de  sa  tension. 

Iliuncctudb,  a.  part,  pas.de/inmerrar.  Humec- 
te, e. 

Iliiiiirrtar,  V.  a.  oitmchtar.  Humecter,  mouiller, 
reiulic   luimide. 

lluiiieciulUo,  a.  adj.  Humectant,  qui  est  pro- 
pre a  humecter,  en    parlant  des  boissons,   des 


Ill'.M 


—  07(5  — 


IIL'M 


nlímuiils. 

lliiinodiMl,  s.  I'.  iiHiii'ilnil.  Iluiiiitiilr.  niiiilili'  de 
if  qui  Ci-l  liiimidc.  |¡  llmniiliU',  élut  d'un  ror|i.s 
i|iii  l'sl  iinl)ll)t'  (l'oau,  vl  i\u\  a  de  In  disposition 
a  Cl)  CümniuiiH|U('r  uno  partir  aux  (•or¡)s  eiivi- 
loniiants. 

llliiiii('<lti<lo,  il.  piir.  pns.dc  humcdnv,  V.  cr  vpibe. 

■liiiMcdal.  s.  m.  oiniii'iliil.  Tcii'iiiii  liutnidc. 

Iliiiiii'4lai\    \.  a.  V.  Ilnmvdccer. 

aiiiiiio<lcrer,  V.  a.  oumvdv7.hr.  lIuiiiCLlPr;  rondrc 
iiuiiiidc. 

iliiiii<Mli>fi(lo,  n.  pari.  pas.  de  humedecer.  Hu- 
inccti',  c. 

iltiiiKMlo,  a.  ;\{\].ou-mcd().  Iluniido,  i]ni  rst  d'iiiio 
i^ulislaïK'o  aqueuse,  qui  tient  de  lu  nal  me  de  j-eau. 
I  Humide,  moite,  ([ni  a  (luelciue  liuniidité,  (¡ni 
est  un  peu  mouillé,  (¡ui  est  abreuvé,  qui  est  im- 
pré;,'né,  iliai j;é  de  quelque  substance  ou  vapeur 
aqueuse.  ||  Ilthucd»  radical;  humide  radical,  une 
des  principales   liumcurs  du  corps. 

Iliiiiioiraiio,  a.  Hisl.or.  Ilumeirien;  se  dit  d'une 
dynastie  arabe  qui  régnait  dans  le  Vónien,  quel- 
ques années  avant  le  maliomélisme. 

8liiiii(M-al,  !\i\¡.  ountéral.  Aiint.  Humeral;  (pii  a[t- 
parlient,  ([ui  a  rapport  au  bras  ou  à  l'humérus. 

Msiinornlifero  ,  a.  adj.  Zool,  Huinéralifèro;  qui 
porte   une  sorte  de  caniail. 

lliiniorario,  a.  adj.  oumfrn-rio.  Didact.  numé- 
raire;  quiarappoit  à  l'humérus. 

UiJiiiei-o,  s.  m.  <>u-méro.  Anat.  Humérus;  l'os  du 
bras,  de|)uis  l'épaule  jusqu'au  coude.  |  Entom. 
Humérus;  troisiemearlide  des  patlesautéricures, 
ou  bras,  dans  les   insectes  hexapi'dcs. 

Húmero- cuhital,  adj.  ou-mh-o-liuhital.  Anat. 
Huméro-cubital;  (jui  appartient  à  l'humérns  et 
au  cubitus.  Il  s.  m.  Huméro-cubital:  le  muscle 
brachial  antérieur,  paice  qu'il  s'étend  depuis  les 
deux  tiers  inCérieuis  de  l'humérus  jusqu'à  l'os 
du  métacarpe  du  doigt  indicateur. 

Ui'imcro-Biiolacai-pingio,  a.  adj.  ou-méro-méln- 
rariia-ni).  Anat.  Huméro-métacarpien;  qui  s'é- 
tend de  l'humérus  au  métacarpe. ~s.  m.  Humé- 
ro-métacarpien;  muscle  qui  s'étend  depuis  la 
partie  inférieure  de  l'humérus  jusqu'à  l'os  du 
métacarpe   du  doigt  indicateur. 

Hiiiiicro-olcei-aiiiaiio,  a.  adj.  ou-máro-olécra~ 
nia-no.  Anat.  Humérus  oléacrùnicn;  qui  s'éten- 
de  de  l'humérus  à  l'olécràne. 

Húeitero-.Kuiira-itieíacat'gtuttio ,  n.  adj.  ou-mé- 
ro-soupra-múla!:ar¡ii(i-uo.  Anat.  Humér»s-sus- 
niélacarpicn;se  dit  d'un  desnuisclesde  l'avant- 
bras.  Il  S'emploie  aussi  substantiv. 

llúmero-.scipra-radiul,  adj.  ou-méro-souprn- 
radial.  Humcrus-sus-radial,  se  dit  d'un  des 
nuKcles   de  l'avant  bras. 

lluiiiiilaiS,  s.  f  inus.  Y.  JJumvdad. 

lliimi(!ifiigo,  n.  adj.  Didact.  HumidiCuge;  se  dit 
de  certaines  toiles  qui  ont  la  propriété  de  ne  pas 
S'imbiber  d'eau. 

niiiiiido,  n.  adj.  inus.   \.  Húmedo.  J 

Hiiiiiiruso,  a.  adj.  Humifuge  ;  qui  chasse  l'hu- ; 
nudité,  qui  ne  craint  pas  l'humidité. 

Hiiuiifiiiio.  a.  adj.  Huniifuse;  se  dit  de  plantes  | 
011  de  p.arties  de  (liantes  qui  s'étalent  et  se  cou-  ! 
chent  sur  le  sol,  mais  sans  V  jeter  déracines.      ; 

Diimisai'.  V.  n.  inus.  V.  Humear. 

Uiiiiiil,  adj.  inus.  V.  Huuuldc.  • 

Humildad,  s.  f.  oumildad.    Humilité:   vertu  qui  I 


nous  donne  le  sentiment  de  notre  laililessi',  qui 
réprime  en  nous  les  niouvenienls  de   notre  or- 
gueil. Il  Humilité,  déférertie,  soumission,  abais- 
sement. Il  lluinUdad  </(' (/«ra/xifo, humilité  fein- 
te,   fausse,  affectée. 
Ilii>iill(}aii7.a,  s.  f.  numHdan-7.n.  V.  Humildad. 
Humilde,  adj.  ouinil-dc.  Humbk-;  qui  a  de  l'hu- 
milité. :i  Humble;  rampant.   Se  dit  du  slvic   bas 
et  plat. 
Huniildcmoiilr  ,    adv.  i)umilil('mén-lé.  Huinl)le- 

ment;  a\ec  des  sentiimnls  d'humilité. 
HiiiiiiUlÍNÍmaiii('ii(c,  adv.  suj».  de  tiumildemente. 
I      Trés-humblement. 
Hnmildislmu,  ma.  adj.    sup.  de   huniildn.  Très- 

hiimble. 
llumililito.  in.  adj.  inus.  dim.  de  humilde. 
EfliiiiaildaHami'iite,  adv.  inus.   Y.  Humildemente. 
BBiüiiildoKo,  sn.  adj.  inus.  Y.  Humilde. 
Hiimitlacioii,  s.  f.  inus.  Y.  Humillación, 
I  Higmiüado,  dn.  adj.   inus.    Y.  Humillado. 
I  lliiniilimo,  ma.  adj.  sup.  de  humil.  Y.  Humildi- 
I       iimo. 
lliimilcMliiinmfiitc,  adv.  sup.  de  humilmente.  V. 

UuuuldiximameiUe. 
HuiiiiBiiifBito.  adv.  inus.  Y    Humildemente. 
flumillocloii.  s.  f.   oumillciJ.ion.  Humiliation;  ac- 
tion par  larjuelle  on  s'humilie,  on  est  humilié.  Il 
Humiliation;   élat  d'une   personne   humiliée.  || 
Humiliation;  abaissement  profond  devant  Dieu. 
Il  Humiliation;  ihose  qui  donne  de  la  confusion. 
Hiiniilliidamc'iite,  adv.  oumilladainén-té.  \ .  Hu- 
mildemente. 
H:isnil!adei'o  S.   111.  oumilladé-ro.  Oratoire;  pe- 
tites chapelles  sur  les  grands  chemins. 
Humillado,  da.  part.  pass.  de  humillar.   Humi- 
lié.e. 
HuEnillador,  ra.  S.  üumillfi-dor.  Celui  qui  s'hu- 
milie. 
ïïiitîiiJiamii'ïsto,  s.  m.  inus.  Y.  llu)nillacioii. 
EBuaiiilInr  ,   V.    a.   oumillar.   Humiliers  abaisser, 
morliiier,  donner  de  la  confusion.  ||  Eig.  Humi- 
lier; déprimer,   ravaler,  rabattre,  abaisser  l'or- 
gueil. 
fiittmiliarse,    V.    pron.    oumillar-sé,   S  humilier; 
s'abaisser.  Ü  Tig.  S'humilier  devant  Dieu.  ||  Cé- 
der, se  soumettre.  ||  Y.  Arrodillarse..  |  S'humi- 
lier; ramper,  lléthir,  se  ravaler.  I  Hunnllarae  a 
otro:  venir  à  jubé,  mettre  les  pouces. 
BSumiiio,   s.  m.   diin   de    Inniio.   l'ctitc  fumée.  || 
Fig.  Petite  fumée  d'nrgueil.  |  Maladie  des  pour- 
ceaux. 
Humii3o.«ia,  .•<».  adj.  inus.  V .Humilde. 
UusiiatiSo  ta.  adj.  oumati-lo.  (iéol.    Hunialile;  se 
dit  des  corps  organisés,  quiont  été  ensevelis  de- 
puis la  dernière  retraite  desniers.oii  lessub-fos- 
siles.  lesdcmi-fosiles,  des  quasi-fosiles. 
Humiriâci-o  t-ea.  adj.  oumiria-7.éo.  Bot.  Uuiiiiria- 

eé;  (¡ni  ressemble  à  l'huméric. 
Humiria.  S.  f.  oumi-ria.   Bot.  Humiric;  genre  de 
plante.^ dicotylédones  qui  croît  dans  les  forêts  de 
la  tîiiiane  et  dans  l'île  de  Cayenne. 
Miisuila.  s.  f.  oumi-ta.  Miner,  //umilc;  substance 
pierreuse,  de  couleur  brun   foncé,  transparente 
et  d'un  lustie  éclatanl. 
Elumivago.  a.  adj.  oumiva-go.  Zool.  Humivague: 

qui  se  tient  habituellement  sur  la  terre. 
Husno,  s.  m.  0Í/-Í/10.  Chini.   Fumée;   vapeur  plus 
ou  moins  épaisse,  odorante,  souvent  acre,  qui  se 


HLN 


677  — 


liCK 


Jégaj,'(;  (lesinalifius  animales  cl  végétales,  chauf- 
fées jusqu'à  leur  ciilièie  défomposition.  ||  Crêpe 
pour  les  deuils.  ||  A  Ituvio  de  pujas;  à  la  légère, 
à.  l'étourdie,  sansrcllexion.  ||  Ime  tudo  en  hunw, 
s'évanouir,  s'en  aller  en  fumée.  ||  Subirse  el  liu- 
moà  Ins  narices;  nétic  pas  endurant.  ||  pi.  Hu- 
mos; feux,  ménages,  familles  d'une  habitation.  Il 
l'"ig.  Fumée  ;  d'orgueil  vanité  ,  présomption.  || 
Fig.  Vender  humos  ;  vendre  la  fumée,  donner 
de  belles  paroles.  i 

■Biinior  ,  s.  ni.  ou-nior.  Pliysiol.  Humeur;  toute 
substance  fluide  qui  se  trouve  dans  un  corps  or- 
ganisé. |1  Humeur  ;  chacun  des  quatres  i)rincu- 
pcs  du  corps,  le  sang,  la  bile  ,  etc.  ||  Fig.  Hu- 
meur; certaine  disposition  du  tempérament  ou  de 
l'esprit,  soit  naturelle,  soit  accidentelle.  |i  Fig. 
//umeur,  tour  agréable  du  caractère.  es|irit  de 
saillie,  gaîté  spirituelle  et  satirique.  ||  liuen  hu- 
mor; enjouement.  |  Humor  tétrico,  humeur  noi- 
re. 1  pi.  //«»ior(?s;htimeursducürps  de  l'animal. 
Il  Bonne  ou  mauvaise  constitution  d'un  état.  |1 
Humores  frios,  humeurs  froides. 

■■iimoruda,  s.  f.  üioíioiví-í/íi.  Fiijouemenl;  ma- 
nie agréable  de  parler  ou  d'agir.  |  Lubie;  fanai- 
sie  ridicule. 

Iliiiitorado.  du.  adj.  oumora-do.  On  ne  le  dit  que 
dans  cete  locution,  hiena  mal  humorado;  qui 
a  les  humeurs  bien   ou  mal  ordonnées. 

iiiinioral,  adj.  oumoral.  Humoral  ;  qui  vient  des 
humeurs. 

lliiiDonixo;  s.  m.  angm.  de  humor.  ||  Humeur; 
très-gaie,  très- joviale. 

lluinorcico,  s.  m.  dim.  de  humor. 

lliiiiioi-c-illo,  s.  m.  V.  linmorcico. 

lliiiiiorcito.  s.  m.  V.  Humorcico. 

lliii>iorl»inin.  s.  ni.îMéd. Ilumorisme;  dortiinedes 
médecins  humoristes,  qui  attribuent  la  maladie 
aux  modifications  survenues  dans   les  humeurs. 

■liiinorîMin,  adj.  Fam.  Humoriste;  (]ui  a  souvent 
de  l'humeur  sans  sujet  ,  qui  est  dillicile  à  vivre. 
Il  Humoriste;  se  dit  des  médecins,  qui  ati  ibuenl 
principalement  aux  humeurs  les  di\ers  phéno- 
mènes de  la  vie,  soit  dans  l'état  de  santé,  soit 
dans  l'étal  de  maladie. 

Iliiiiioro.xliinti,  s.  f.  oumorossidadd.  Abondance 
d'humeurs. 

Uiiiitoi-OM»  ,  Ha.  adj.  oumoro-sso.  l'ieiii  d'hu- 
meurs. 

lliiiMo.><iilacl,    s.  f.  inus.  V.  Tlumosidad. 

Iliiiii(»>i4»,  Hi'i.  aiij;  oumo-sso.  Fumeux;  qui  jette 
<le  1.1  fumée.  Il  Fig.  Vaporeux. 

Iliiniiisriilu    s.  f.  V.  Murfe.r. 

Ilniiillhlo.  adj.  oundi-hlè.  (Jui  peut  être  enfoncé, 
submergé. 

IIiiBtilIfiiitt,  s.  f.  V.  ¡•'uiitlicion.  Il  inus. V. //i(/i(/i- 
micuto. 

Iiiiiitiiito,  a.    part,  jiass.   de /anif//r.  Knfoncé;  e. 

IliKtiiisiciiio,  s.  m.  ounditniéti-to.  FnfoiM'emnit, 
submersion  ,  écuiilenieiit,  aiVaissemciit  ;  actiuii 
d'enfoncer,  de  submerger,  etc. 

IIiiikIIi',  V.  a.  mindir.  Knfoncer;  elVoiulrc,  sub- 
merger; pousser  ver  le  fond.  ||  .\ccablcr:  nbailie 
=;Fiu.  Confondre  dans  une  dispute. — Détruire; 
confondre,  anéantir.  ||  inus.  Y.  rundir. 

Iliiii<!li-.H«>,  V.  pron.  oundir-sè.  S'ecmuler;  s'c- 
boiiler;  Inmfer  avec  fracas  p;uralVai>sement 
des  base-.  ||  S'enfomer.  ||  Disparaître,  s-eclip- 
icr.  H  Fig.  et  fam.  Hundirse  la  rasa;  se  dit  d'u- 


ne maison  b^rsiiu'on  y  fait  une  grand  bruit  en 
dansant,  en  se  querellant,  cte.  |1  vyunt/irie  f/ 
mundo;  quoiqu'il  en  arri\e. 

Iliinsarliin,  s.  f.  inus.  V.  Anfpinrina. 

IIiiiiî;hi-o,  ra.  adj.  et.  s.  Hongrois;  qui  habile 
la  Hongrie.  ||  Hongrois;  qui  appartient  a  la  Hon- 
grie  ou  à  ses  habitants. 

iiiiiiKi-ia,  s.  f.  oun-firia.  Hongrie;  royaume  d' 
lüiropc  relevant  de  l'empereur  d'Autriche. 

Huno.  s.  et  adj.  ou-no.  Céog.  anc.  Hun;  nom  d'un 
peuple  sort,  de  la  Sarmatie  asiatique  qui  fait  de 
grandes  conquêtes  en  Europe  au  cinquième  siè- 
cle. 

lliiiiiito,  s.  m.  ou'nonto.  Dot.  Ilunut;  arbre  à 
feuilles  lanugineuses  el  rudes  au  toucher,  doiil 
on  ignore  le  genre. 

H«tp,  iiit.  ouji.  //up,  sorte  de  cri  dont  on  se  sert 
pour  appeler  quelqu'un.  ||  Hup.  s'emploie  aussi 
jiour  im[irimer  un  mou\  ement  uniforme  à  des 
hommes  qui  soulèvent  un  fardeau. 

ISii|wi,   s.  m.ou-jia.  H(  bo;  lernie  de  enfant. 

Ifliipni',  s.  m.  oujjar.  Oriiith.  V/uppard  ;  espèce 
d'aigle  d'Afrique. 

Uiipon,  s.  m.  oM/Jon.  Houpon,  tribunal  souverain 
de  la  Lhine. 

llupoM,  s.  m.  pi.  ou-/)os.  Ornith.  Huppes;  nom 
que  l'on  a  donné  à  deux  espèces  d'oiseaux  du 
Paraguay;  que  l'on  appelle  cardinaux,  sur  les 
bords  de  la  Plata. 

Hiitiiiiaeio.s,  s.  m.  pi.  Polit.  J/ouekiens;  nom  d'u- 
*lie  faction  qui  prit  naissance  en  Belgique  en  IHil. 

Hsirn,  s.  f.  ou-ra.  Pathol.  Furoncle;  cs|ièce  depe- 
tit  Ilegmon  dur  et  très-douleureux  d'un  rouge 
très-vif,  qui  a  son  siège  dans  la  graisse,  sous  la 
peau  et  qui  se  termine  toujours  par  la  suppura- 
tion. I  Art.mil.  Houra;  crevassedansl'inièrieur 
d'un  fourneau  démines  jl  Dot.  Hura;  très-belar- 
brisseau  des  Indes  occuientalcs,  dont  les  jeunes 
branches  renferment  un  suc  laiteux. 

Huracán,  S.  m. Ouragan;  vent  furieux  acompagne 
le  plus  souvent  de  pluie,  d'éclairs,  de  tonneire, 
quelque  fois  de  tremblement  de  terre,  et  tou- 
jours des  circonstances  les  plus  terribles,  les  plus 
destructives  que  les  vents  puissent   rassembler. 

SSui-aco,  s.  m.  inus.  V.  .igujero. 

Ilui-añaniento,  adv.  inus.  .Vvec  delifucc  ou  dé- 
dain. 

iBurañcria,  P.  f.  Défiance;  dilTiculle  de  caractère, 
dédain  ,  mépris. 

Hurañía,  s.  f.  iiius.  V.  Muraùeria. 

Huraño,  ña.  adj.  Défiant;  smipijonneux.  sauvage, 
loup  garou,  insocinble;  qui  craml,  qui  fuit  la  so- 
ciété. 

HnraulKa,  S.  f.  oiiron/i- if/.  Miner,  lluraulitlie; 
subsiance  pierreuse  assez  semblable  au  pjro- 
xènc. 

Hurrion.  s.  f.  V.  Infurcion. 

Hurolicc  ,  s.  m.  Fntom.  Hurcbcc;  ancien  nom  de 
l:i  clieiiiUe  de  \igne. 

HuiKixlw-  *5«-  l'"'l-  P=>^''-  i''"  hurgar.  V.  ce  verbe. 

■lui  »<>■"•>■>•>'  ■'"•    S-  f-  ^  •    'í<""c'íi. 

Hur;inr.  >.  a.  Remuer  le  boist  la  braise  avec  un 
ferouunbiiton;  susciter  des  troubles,  animer  une 
querelle.  ||  /Vor  c.\ /ii/K/nr/";  plus  ou  remue  l'oi- 
dure  plus  elle  i-enl.  OÙ  le  dit  de  certains  clio.so 
qu'il  ne  faut  pas  approfondir. 

Hui-Kon,  s.  m.  Fourgon;  longue  perche  de  boi.- 
gurui  de  fer  par  le  bout,  servant    a  remuer  le  feu. 


m:u 


—  ()7S 


H  US 


Il  Kstoi'iidc  t'ii  ttMiuos  de  spas^i^. 
lliicKoiiiKla,  s.  f.  V.  i'xlorada. 
ttiivunwnt.»,   s.  f.  (îraiidi-  (•>l(i(;i(lc. 
IIiii-koiiimkIo,  II.  part,  ¡¡ass.dc  liurijnttcdr.  l'uni 

fiUIIIIC,    l'. 

lliirccoiicar,  V.  n.  Koiirííoiiiicr  ;  remuer  avci;  le 
rniir^rroii.  ||  Tiror  des  pstoruilos. 

■lurKuiKT»,  s.  m.  V.  ¡lurgan. 

■Iiirl,  s.  r.  iiitii.  iir)iiri,  nom  que  les  mustdmiiiis 
doiiiHMil  aux  bcaiiK'sccIcslcsdoul  les  voluptuitu 
mais  cliastcsniibrasscmcuts  (IoíncuI,  suivant  le 
Cornu,  récompenser  la  verlu  el  la  loi  du  vrai 
coyaul.  Il  Fif;.  Ilouri;  femme  Irès-bclle,  et  Irés- 
altrayanle. 

llurlH,  s.  m.  (iiiria.  Krpé!.  llurah;  };enre  dcnj)- 
liidieiis  élabli  pour  des  serpents  de  l'Inde. 

Iliii-iu,  s.  m.  ou- rio.  lehthjol.Uiirio;  la  plus  gran- 
de espèce  d'esturgeon. 

Uiirltn  ,  s.  f.  nurita.  Ichllivol.  Ilourile  :  poisson 
(lu  ^;eure  sairwon,  (¡u'on  pèche  sur  Us  côtes  d'A- 
Iriiiue. 

lliii'ivari,  s.  m.  oiirivn-ri.  Cliass.  //«mrvari;  ter- 
me dont  les  chasseurs  se  servent  pour  faire  re- 
venir les  chiens  surleur  première  voie  (juand  ils 
sont  tomliés  en  défaut.  ||  Fam.  Ilourvari;  grand 
hruit,  grand  tumulte.  ||  Ilourvari  ;  nom  donné 
dans  les  Antilles  à  un  coup  de  vent  violent  accom- 
pagné de  tonnerre  el  de  pluie,  el  souiflant  suc- 
cessivement de  tous  les  points  de    lliorizim. 

UiiroM,  s.  m.  Mamm.  Furet;  mantmifère  du  genre 
des  martres  dont  on  se  sert  pour  prendre  les  la- 
pins et  qui  va  les  chercher  dans  leur  terrier.  | 
Géog.  Jltnon;  nom  d'une  nation,  autrefois  nom- 
breuse el  puissante,  établie  à  lest  du  lac  lluron: 
elle  est  aujourd'hui  réduite  à  environ  l,üOO  in- 
dividus, |)res(iùe  tous  chrétiens,  j  Fig.  Furet; 
homme  ([ui  cherche  à  tout  savoir.  |  Fig.  V.  Ilu- 
rtnlu.  \\  Andar  ii  caza  con  hurón  muerto;  se 
fatiguer  en  vain. 

Uiirona  ,  S.  f.  Femelle  de  furet. 

Iluroiicado ,  du.  part-  pass.  de  huronear.  Vuro- 
ter;  chasser  au  furet.  |  Fig.  Fureter;  cherchera 
connaître  les  secrets  des  autres. 

Huronera,  s.  f.  Trou  du  furet,  Icrricr.  ||  Fig. 
Retraite  ;  asile  caché. 

lluroitcro,  S.  m.  ouronè~ro.  Fureteur;  celui  qui 
chasse  aux  lapins  avec  un  furet;  celui  qui  prci.d 
soin  des  furets. 

Uurra,  s  m.  ou-rra.  Hourra;  cri  de  goie  que  pous- 
sent les  marins  anglais  en  l'honneur  de  leurcom- 
mandant  ou  de  quelque  grand  personnage  qui 
visite  un  vaisseau,  lllnterj.  Hourra; cri  des  trou- 
pes russes  el  particulièrement  des  cosaques 
lorsqu'ils  marchent  à  l'ennemi  ou  quand  ils  cou- 
rent au  pillage. 

Hurraca,  S.  f.  ourra-l.a.  Ornith.  Pie;  genre  d'oi- 
seaux. 

Hui-raco  ,  s.  m.  inus.  Sorte  de  coiffure  de  femme. 

Hni-tnbio,  ad/,  our ta-ble.  Qu'oi]  peut  voler. 

Hurlado  ,  s.  f.  inus.  V.  Hurto. 

Hurtnilanit>iitc,  adv.  inu>.  V.    Furtivamente. 

Uiirtailiiias,  y  Ú  )  adv.  cï-ourtadi-Uas.  \  la  déro- 
bée ,  en  cachette. 

«urtadlnt-roM  ,  s.  m.  inus.  V,  Alcancía. 

Hurtado  ,  da  part.  pass.  de  hurlar.  Volé  ,  c. 

Hurtador,  ra.  s.  m.  Y.  Ladrón. 

Hurtagua  ,   s.  f.    \miS;  Regadera. 

Uurttti- ,  Y.  a.  Voler ,  dérober ,  prendre  furlivc- 


men  nu  par  force  ce  dont  on  n'd  pu»  le  droit,  la 
propriété.  ||  Vendre  à    faux  poids  ou  fausse  me- 
sure. Il  Longer   les  terres  en  parlant  de  la  mei . 
des  ri\ieres.  I   Fig.  V<di'r  ;  s'appi  opier  les   peu 
sées  d'autrui  .  faire  des  plagiats.  ||  Inus.   lisqtu 
ver.  deripbiT.  ];  Hurlar  tiempo  ;  dérober  .  pren- 
dre  pour  faire  une  chose  le  lem|is  ([u'on  devrait 
employer  a  une  autre,  'j  .1  hurla  cordel  :  en  re- 
tirant   le   bras  ,  comme  les  eul'antM|ui  jouent  a 
la  toupie  ;  a  l'improvi^te;  à  la  dér(djée. 
Hurta- ro|»a  ,  s.  m.  Sorte  de  jeu  d'eiifauts. 
HurtarMf,  V.  pr(Ui.  ourtar-sar.  S'eluigni-r,  se  dé- 
rober ,  s*érli;ip|)er.  Il  llurlarsr  a  lus  njus  de  al- 
gunos; se  dérober  a  la  \  ue  de(|uelqu'un 
Hiir(ll»l(>  ,  adj.  mus.  V.  ¡lurtahle. 
HiirtiJiU'iiiciitr  ,  adv.  inus.  \  .V  nr  lire  mente. 
Hurto  ,  s.  m.  onr-lo.  Vol,  larcin  ;  action  de  celui 
(jui  dérobe,  qui  prend  furiivemeiil.  ||  V(d;  chose 
volée.  Il  l.arcin  ,    plagiat.  ||  illiemin   souterrain 
dans    les  mines  à  côté  du  principal,  j  .i    harto; 
adv.    Fuitivement  à  la    dérobée.  ||  Ou/er  ó  uno 
Clin  el  hurto  eti  las  manos  ;  prendre  sur  le  fait, 
en  ílagranl  délit. 
Hurti»,  3.  m.  l'epin  de  raisin- 
HuNoda  ,  s.   f.   ous.ia-da.  Fusée  ;  (juanlité  de  íil 
(|ui  est  autour  du  fuseau,  (|uaiid  la  lilassc  est  lilée, 
Uusar  ,  s,  m.  ou-ssnr.  Iluussard  ,  hussard  ;  ca- 
valier hongrois  ¡irmé    à    la    légère.  ||  Hussar<l, 
lioussard  ;   soldat  de  corps  de  la  cavalerie  légère 
dont  l'uniforme  ressemble  à  celui  delà  cavalerie 
hongroise, 
HisNai  ".la.  s.  f.  oussar-da.  Hussarde. 
Hiisoauawcr  ,  s.  m.  oussenna-wér.  Houséauav- 
ver  ;  nom  qu'on  donne  chez  les  Virginiens  à  ceux 
(jui  se  destinent  à  être  prêtres  ou  devins. 
Husillcro  ,  s.  m.  oussillé-ro.  Celui  (jui  travaille 

à  la  vis  d'un  pressoir. 
Husillo  ,  e.  m.  oussi-llo.  Vis  de  pressoir,  d'une 
presse.  |  Dim.  <le  ¡luso.  ||  pi.  Uusillos;  rigoles; 
conduits  pour  l'écoulement  des  eaux. 
UuKiiigs,  s.  m.  oussings.  Polit.  Hussings;  assem- 
blée tumultueuse  el  en  plein  air  dans  laquelle  les 
camlidats  à  la  chanbrc  des  communes  viennent 
haranguer  les  électeurs.  Il  Husings  ;  la  plus  an- 
cienne ella  plus  élevée  des  juridictions  de  la  ci- 
té de  Londres. 
Hii!4ita ,  s.  m.  oussi-ta.  Hist.  relig.  llussite;  mcm- 
I      bre  d'une  secte  chrétienne  fondée  par  Jean  Husi, 
I      qui  renouvela  les  doctrines  des  Vaudois  au  com- 
I      mencement  dv  XV  e.  siècle. 
I  SKuKüiitisDso,  s.  m.  oHSA(íi5-»io.-Hisl.  rclig.  llus- 

silisme;  doctrine  des  hussilcs. 
'HuNuia,  s.  m.  On   ne  l'emploie  que  dans  celte 
¡      phrai^e  :  andará  la  husma;  chercer  á  découvrir 
les  choses  secrètes  .  cachées. 
Ilueiittnr  .  v.  a.  inus.  V.  lliimear. 
!  Hu!«uicado    da.  pari.  pass.  de  hunuar.  Flairé,  e. 
!  HuNineador,  ra.  S.  .  ousnt'ador.  Celui  qui  cher- 
j      che  avec  soin. 

¡  Huíjuioar ,  V.  a.  Flairer;  pressentir,  chercher 
;  avec  soin.  H  Flaire  des  recherches,  suivre  la  pis- 
I  te.  Il  V.  n.  Commencer  à  sentir  mauvais. 
I  Hui^nio  ,  s.  m.  ous-mo.  Odeur  des  viandes  un  peu 
I  passées.  |i  Vent,  odeur,  j  Estar  al  humo;  cite  à 
1  l'aiVùl,  épier  l'occasion  favorable.  ||  Venirse  ó 
andarse  al  humo  ;  furcler  pour  découvrir  ce  qui 
I  se  passe. 
Huso  .  s.  m.  ou-sso.  Fuseau  ;  petit  instrument  de 


H  UT 


070  — 


HUV 


liois  ,  (|iii  psl  arrondi  par  tout,  renflé  au  iniliou, 
fort  menu  par  les  Ixiiits  et  dont  les  femmes  se 
servent  i»(.nr  lilcr  et  (ordre  le  fil.  |  V-erf;e  de 
fer  qui  passe  dans  une  liobine  à  dcNider.  Il  Kciiin- 
de;  fuseau  île  liontonniére.  ||  pi.  Ui'.vo.ç;  rochéis. 

IliiNpill«tii  ,  s.  m.  ()Us¡ii-lUin.  Ilonspillon  ;  deuii.- 
vcrre  d'eau  ipie  ion  lait  boire  à  celui  (lui  a  man- 
qui' à  quelque  eérémonicdc  table. 

lliistal»,  s.  m.oustab.  Ilustab  ;  idole  des  Nini- 
\ites. 

lliiMtoiiin ,  s.  f.  oiisto-nin.  Tôt.  lloustonc;  genre 
de  plantes  genlianées,  renfermant  plusieurs  es- 
l)iHes  des  Klats-l'nis. 

iiiitn  .  s.  f.  oii-tfi.  Hutte;  loge  qu'on  se  construit 
pour  se  cacber  à  la  chasse  à  la  pipée,  et  quelque- 
fois i>our  d'autres  chasses. 

lliilita,  s.  m.  (Hili-la.  Ilisl.  relig.  liutito;  mem- 
bre d'une  secte  d'anabaptistes  lojidée  par  .lean 
Ilutus. 

■liiliu^  s.  m.  oi(-(iVi.  Hat  d'Inde. 

Iliit(|iieiici»'  s.  f.    outliéti'ï.ia.   Hot.    Ilutchinsie: 


genre  de   plantes  crucifères  ótabli  pour  plarer 
qnel(|ues  genres  des  passara;:es  et  «I>ilt6ridcs. 

Il<it<|ii(>iis<toiiiiiio  ,  s.  m.  i>utl;i'-ttsx(niin-no.  Iljst. 
rel.  Ilutcliinsonien  ;  membre  d'une  secte  fondée 
en  Angleterre  a  la  lin  du  WVll  e.  siècle. 

B5«iliiiiiii  ,  s.  f.  iiiitoui-na.  Bol.  Houtuyne  ;  genre 
de  plantes  aroïiles,  renfermant  plusieurs  es- 
pèces de  plantes  du  Japon. 

Mtitiiii ,  s.  m.  oii-liiuii.  IJdt,  Hutlum;  genre  de 
plantes  de  la  famille  des  myrcinces. 

Iliiviii'i  ,  s.  m,  oiiva-ri.  Mar.  Ilouvari  ;  veut  ora- 
geux ((ui  souille  dans  quelques  iles  de  1-Ainé- 
riquc. 

Houvpitoxeiili ,  s.  m.  ouvéiioréuu-li.  lluvilozeu- 
tli;  nom  du  troisième  mois  des  Mexicains  qui 
répondait  à  une  partie  davril  ;  il  n'axait  que 
\iiif;l  joins. 

Bluvvto,  S.  m.  oiuc'-io.  r.rust.  Ilovel;  nom  que  les 
habitants  de  (iranville  donnent  au  crabe  tour 
te  rea  11. 


I 


lAM 

■  ,  s.  f.  I.  Neuvième  lettre  de  l'alphabet  et  la  troi- 
sième des  voyelles.  ||  /  eniployécomme  lettre  nu- 
mérale dans  les  chilVres  Romains  vaut  un  ;  placé 
devant  V  ou  X,  il  diminue  d'une  unité  le  nom- 
bre exprimé  par  ces  deux  lettres;  ainsi  V,  X,  qui 
valent  cinq  et  dix,  ne  valent  plus  que  quatre  et 
neuf,  si  on  les  fait  précéder  de  la  lettre  1.  lY,  IX  . 
Il  L'I  remplace  l'y  lorsque  celui  ci  se  trouve  de- 
vant une  consonne.  V.\.  Tiayh',  /x'i/»"'.  etc.,  s'- 
écrivent maintenant  liaile,  ¡w'tnf.  [\  Chim.  1  est 
ral)révialii)n  de  /(u/o.  ||  Comme  signe  d'ordre, 
l  sert  à  désigner  le  neuvième  objet  d'une  série. 
Il  Fig.  /*oner /o.vj)i(  H  fo.v  en /a.vi/,  mettre  les  point  s 
sur  les  i  ;  pousser  l'exactitude  jusqu'à  la  mi- 
nutie. ||  I  seul  est  rabrévialion  de  iliixlrisimo; 
illustrissime. 

inco,  s.m.  ia-/fo.  Mamm.  laccus;  genre  établi 
pour  placer  le  ouistiti ,  et  les  espèces  de  sinjies 
qui  s'en  rapproi lient. 

laclintfoKo.H,  s.  m.  pi.  iatrliíuio-cioss.  Antiq.  la- 
chagngucs;  porteursdela  statue  ile  liacchusdans 
les  fêtes  d'KIcusis. 

lamlip,  s.  f.  ùim-f»é.  Mylh.  Ïambe;  fille  de  Tan  et 
d'Echo;  elle  sut  adoucir  la  douleur  de  Cérès,  in- 
consolable de  la  perte  sa  lille.  t)n  lui  attribue 
l'invention  des  vers  iambiques. 

■iiiiiir».  CH.  adj  ia-nii/.o.  l'harm.  lamique.  médi- 
camenteux. 

■ainoloKln.  s.  f  tamo{o7-/i<u.  Didacl.  lamologie,- 


ivr 

traité  des  médicaments. 

■  uiiiolósieo.  Oit.  adj.  {a)no'o(/-/((/;n.  Didacl.  ia- 
mologiiiuc;  (|iii  arapjiortà  l'iamcdogie. 

látrieo,  ca.  adj.  iatri-lio.  latrique;  iiui  appar- 
tient à  la  médecine,  à  l'art  de  traiter.  ]!  S'emploie 
comme  substantif. 

lud-ofii.  s.  m.  iatro'fa.  Bot.  latropha;  arbretihy- 
maloïde. 

latiofÎNica,  s.  f.  iatiof-ssilta,  Phys.  ii'éd.  la- 
trophysique;  application  de  la  physique  à  la  mé- 
decine. Il  Se  dit  égali'iiient  d'une  .>ccte  médicale 
qui  traite  de  la  physique  sous  le  rapport  medi- 
cinal. 

flnd-ori.sipo,  en.  adj.  iatr.ofi-ssiko.  latrophysiquc, 
doctrine  iatrophysique. 

lad-olo^i»-  ^-  i-i(t(roli>ii-hia.  Didact.  latrologie: 
scieiue  qui  traite  de  la  guerison  des  maladies. 

latroiiiatpnii'itiro.  s.  f.  intiomatiind-tiU).  Méd. 
latroma(liemati(]ue  :  doctrine  dans  laquelle  on 
fait  application  des  mathématiques  à  la  médeci- 
ne, à  l'explication  des  phénomènes  de  la  santé 
des  maladies. 

lalromatoiiiátiro.  ca.  ia(romatéma-tiko.  lotro- 
m.Ttlnnialicien:  partisan  de  l'iatromathémalique. 

lalroquiiiiira,  s.  f.  \iiitiol{i')tnka.  Med.  lalrochi- 
iiiie;  l'art  de  guérir  par  des  remèdes  chimiques. 
!  lalrotiiiiiiiiro.  rn.   ad},  iatrolii-titiko.    latrochi- 
I      miiiue;  qui  ap|iartieut  à  liatrochimie. 

l»tro<|iiiiiii.<<(a,  s.  iatrokimis-(a.  MeJ.   latrudu- 


IBI 


()80 


ICA 


miste;  f  olui  qui  pipicc  l'uitrorliimit'. 
Ibubiral»».  s.  m.  iliabirnhn.  Mnl.  Iliiiliiiulia;   ar- 
bre ilu  l'.rcsil,  il  rouilles  (iiii)iisée<;  el  a  linil  cliar- 
iiii.  p.flysperme,  eourdiinc  |»;ir  le  limite  du  ralice. 
(l'est  une  espcce  de  myrte. 
■  hii-ciirii-piirl .  s.   m.    iliii-l<nti-r(iu-]i(i-ri.   lint. 
Iha-curii-pari  ;   nrltre  du  Uresil.  dont  le  Iruit  <!<• 
la  finisseur  d  une  oraufie.  est  di\isi'    inlérieure- 
meiil  en  ijualreà  se|)t   loties,  dont  eliaeuno  con- 
tient une  seule  ^.'raine  de  la  ¡grosseur  d'une  liia- 
taî;;ne,    recouverte    d'un  tef;umenl    testacé    el 
Ira  ni  le. 
Iliuliii,  s.  f.  ihn-lin.  Hist.  nal.  Ilialie;  ;ienre  d'in- 
sectes iMipivorcs.  de  l'ordre  des  liyméiu»|tlères. 
IbaiMirosi^ii.  s.    m.  il):ip()uron-(fa.  liot.    Ibapu- 
roniia;  arbre  du    lUésil  (|uc  l'on   rapporte  avec 
doute  au\  rliaïunices. 
■bcria.  s.  f.  l'^i'-rùi.  (léofîr.   anc.   Ibórie;   contrée 
de  l'Asie  traversée  dans  toute  sa   lont;ueur   par 
le  fleuve  Cyrus.  |i  Ibérie;   nom  (jue  les  anciens, 
les  Grecs  surtout,  donnaient  à  l'Espagne  et  au 
Portugal. 
aborld»,  s.   f.  ífct'ri-í/n.  Roi.   Ibéride  ;   genre  de 
plantes  crucifères.  Klle  est  antiscorbutique   cl 
peut  se  manfier  en  salade. 
■  bórico,  oa.  adj.    i7<,'-ri',o.  (léogr.    et  hist.  Ibéri- 
que;   qui   appartient  à   l'iîspafiue.  || /•eMÍnín/i 
t6t'n'crt  ;  péninsule  ibérique  ,•  se  dit    quebjuel'ois 
de   la  pres(iu'!lc   que    forment   l'Kspai^ne    el  le 
Porlugal.  I  Ibérico:  qui    est   établi,  protéjié  par 
le  gouvernement  Kspagnol.  H  Compaùin  ibrrim. 
compagnie  ibérique;  société  commerciale,  com- 
posée d'Anglais  et  d'Espagnols,  pour  l'exploita- 
tion des  mines  d'Kspagne. 
IbeiMH,  s.  f.  ibi'-rias.  Bot.  Ibéris;  genre  de  plantes 
crucifères.  On  en  connaît  une  vingtaine  d'espè- 
ces, la  pluparl  cultivées  comme  plantes   d'orne- 
ment. Les  ihéris  lleurissenl  au  printemps  el   en 
élé.  Fleurs  blanches,  nombreuses,  irrégulières, 
et  d'un  cffcl  charmant. 
■bcrita,  s.  f.  t/r-ri-fa.  Mioér.  Ibérite;  un  des  noms 

de  la  zéoUlhe. 
■berlina,   s.   {.iherli-na.  Comm.  Iberline;  sorte 

d'étofle,  qu'on  appelle  aussi  imberline, 
■bero,  rn.  adj.  ¿?ít'-ío.  Ibère;  se  dit  quelquefois 
pour  Ibérien.  |  Ibère;   nom  poétique  de  l'Ebre, 
un  des  principaux  fleuves  de  l'Espagne.  |  Ibero, 
ibérien;  habitant   de   l'une  et  de  l'autre  Ibérie. 
Il  En  ce  sens  en  1-emploic  comme  substantif,  n 
Ibérien;  qui  a  rapport  à  l'Ibérie,  à  ses  habitants, 
■biaro,  s.  m.  ii)ia-ro.  Erpét.  Ibiare;   serpent  d'- 
Amérique, très-petil  el  très  dangereux. 
■  bico,  s.  m.  ibi-7.é,\.  Cupirabra. 
■biboca,  s.  f.  ibibo-ha.  Erpét.  Ibiboca;  espèce  de 
couleuvre  du  Brésil,  remarquable  par  la  beauté 
<ie  ses  écailles.  ||  Serpent  d'Arabie ,  qu'on  nom- 
me aussi  Argus. 
■bliioin,  mot  latin,  dont  on  se  sert  dans  les  cita- 
tions pour  indiquer  que  le  mot,  le  passage,  etc., 
qucl'on  cite,  se  trouve  a  l'endroit  déjà  mention- 
né dans  la  citation  précédente.  On  écrit  le  plus 
fréquemment  par  abréviation  :   ib.  ou  ibid.    Il 
signifie,  la  même  chose  qui  précède. 
Ibijo,  s.  m.  ihii]-)w.  Ornilh.  Ibijau;  oiseau  du  gen- 
re des  engoulerants.  communs  au  Brésil. 
ibiocéfalo,  iR.  adj.  jí)joz¿-/'aío.  Ibiocèphale;  qui 

a  une  lète  d'Ibis. 
Ihirn,  3.  m.  j!>i-rn.Bot.  Ibira;  arbrede  laGuiane. 


•  bli-iiroa,  s.  m.ibira-'.ori.  Erpéi  ibiracoa;  serpent 
du  Hrésil,  très  dan;:ereux.  Sa  morsure  rausenne 
liémorrlia;:ie  générale  et  uuulelte. 

■  biraiii.'i,  s.  m.  ibita-mn.  Erpct.  Ibirama;serp.'nt 

du  Bri'sil.  il'uue  grosseur  extraordinaire. 
IblrapUaiiKa,  s.  m.  ibirapilan-tja.  Bol.  Ibirapi- 
langa;  arbre  du  Brésil. 

■  bN.  s.  m.  ibiss.   Oiiiiih.    Ibis;  genre  d-oiseau\ 

échassiers,  doni  les  espécessont  répandues  dans 
les  di"u\  iiMiidcs.  l.'Ibis  lesM'inblf  à  In  cigogne, 
avec  laipielle  on  l'a  quelquefuis  confondu,   mais 
il  isl  plus  petit  qu'elle,  avec  le  cou  et  les  pieds 
plus  |i)ng<  en  iirojiortion.  Son   |)lumage  est  or- 
dinairement d'un   blanc  roussàtre  presque   par 
tout  le  corps.   Ees  grandes  plumes   <iu  boni  des 
ailes  sont  noires.  Tout  le  tour  de  la  tête  est   dé- 
garni de  plumes,  mnis  revèlu  d'une  peau  rouge 
el  ridée.  Son  bec  est  sros  à  son  origine,  de  cou- 
leur aurore,  et  un  jieu  recourbé  à  son  clremité. 
Il  se  nourrit  de   lé/ards,   de   serpents,  de  gre- 
nouilles el  d'autres  petits  aiiiinauv.  L'ibis  sacré 
esl  di-  la  grosseur  d'une   poule.  L'ibis  rouge  est 
un  espèce  de  1' Vniéricpie  ù  plumage  d'un  rouge 
vif.  avec  le  bout  di's  ailes  noir.  i.  lbis;les  Egy|i- 
tiens  honoiaieni  d'un  cuite,   particulier  l'ibis  sa- 
cré.//)(.«  .sa'/ríjí/o;   à  cause  de^  bienfaits   qu'ils 
recevaient  de  cet  oiseau.  Ils  avàii-nt  remarqué 
que  les  ibis  s'approchent  el  s'éloignent  du  .Nil  a 
mesure  que  le  lleuve  croît  el  di'croît,  qu'ils  font 
une  guerre  continuelle  auv  serpents  el  aux  au- 
tres reptiles  qui  infestent   les   lieux  voisius,  et 
qu'ils  s'abattent  par  troupe   sur  le   limon  laisse 
à  découvert,  pourdévorer  le  frai  des  firenonilles. 
descrapauils,   les  œufs  des  lézards  d'eau,  des 
couleuvres  el  des  serpents,  ainsi  que  les  plantes 
nuisibles  à  la  végétation.  On   l'avait  consacré  a 
Isis-Rubarlis.  parce  que  cette  déesse,  ainsi  que 
Diane  ou  la   Lune,  a  son  domicile  au  Cancer,  el 
que  les  astrologues  l'avaient  alîeclé  à  ce   signe; 
peut  être  aussi  à  cause  des  vertus  morales  qu'on 
attribue  à  cet  oiseau  aussi  bien   qu'  à  la  cigog- 
ne; telles  que  la  tempérance  el  la    vigilance,  la 
fidélité  conjugale,  la   pitié  tiliale  cl    paternelle. 
On  conservait  des  ibis  dans  des  volières  pour  les 
cérémonies  du  culte  d'Isis,  el  on  les  embaumait 
après  leur  mort. 
Ibitino.  s.  m.  ibid-no.  Erpét.   ïbitin:  grand  ser- 
pent des  Philippines,  espèce  de  boa,  quis'catta- 
che  par  la  queue  au  tronc  des  arbres,  et  attend 
ainsi  sa  proie. 
icaeo,  s.  m.  ika-l.o.  Bot.  Icaque  ou  icaquicr;  pe- 
tit arbre  des  Antilles,  espèce  de  prunier  dont  le 
fruit  ressemble  beaucoup  á  notre  prune  de  Da- 
mas. 
icacora,  S.  f.  Bot.  Icacore;  genre  de  plantes,  es- 
pèce de  cardisie. 
Icáreo,  rea.  adj    Ant.  q.  Icarien;  qui  lient  à  Ica- 
re. ||  iVrir  icáreo;  mer  icariennc;    partie  delà 
mer  Egée,  à  l'Est  vers  les  côtes  de  l'Ionie  et  de 
la  Crète,  à  l'endroit  où  tomba  Icare. 
■cario,  rla.  adj.  inus.  V.  Icáreo. 
■caro,  S.  m,  ika-ro.  Mylh.   Icare;   fils  de  Dédtlc; 
retenu  prisonnier  en  Crèle  avec  son  père  par  le 
roi  Minos,  s'enfuit  avec  lui  bu  moyen  d'ailes  at- 
tachées avec  de  la  cire;  mais  s'étanl  trop  appro- 
ché du  soleil,  au  mépris  des  instructions  de  son 
père,  la  cire  se  fondit,  les  ailes  se   détachèrent, 
et  il  tumbadas  la  mer  Egée,  à  laquelle  il  donna 


ICN 


—  Wl  -- 


KO 


"•ou  nom.  il  Icaïc;  ce  iiiul  se  [irciid  souscni  fij^u- 
réincnl  par  les  (lotMes  pour  désigner  une  |)ersün- 
iie  hardie,  téméraire,  qui  veut  voler  plus  liant 
qu'elle  ne  peut,  qu'elle  ne  doit,  el  fait  ou  s'ex- 
pose à  faire  une  chute  précipitée,  terrible,  fata- 
le, en  punition  de  son  ambition. 

Icástico,  Ctt.  adj.  ikàs-li'io.  Didact.  Icastique; 
nüturcl.  sans  dé;,'uisenient ,  sans  emhellisse- 
menl.  ||  Se  dit  aussi  de  la  poésie  qui  fait 
image. 

Icieu,  s.  f.  iii-ha.  Bol.  Icica;  résine  qui  découle  de 
IMciciiiiba. 

Iciciiriba,  s.  m.  Bor.  liicariba, arbre  résineux  du 
Brésil.  Il  diffère  peu  de  1'  amyris. 

IcSdio,  s.  m.  Mylh.  Uidien;  terme  dont  on  se  ser- 
vait pour   dé>i;int'r  les  dieux  L¡ires. 

Icip».  s.  m.  iii-})o.  Bol.  Icipo;  arbrisseau  du  Bré- 
sil,dont  la  tii;c  grimpe  le  long  des  arbres.  L'ici  - 
po  a  quelque  allinili'  avec  le  tétracère  et  peut 
rentrer  d.ms  la  famille  des  dilléniacées. 

Iciqiioro.  s.  m.  Bot.  Iciqnier;  genre  de  plantes, 
composé  d'arbresrésincux.  quila  plupart  crois- 
sent dans  les  grandes  forêts  de  la  (îuiaiie.  Les 
plus  remarquabli's  sont:  Péciquier  à  .sept  feuil- 
les, l'éciquicr  à  fleurs  vertes,  iMciquicr  cèdre,  le 
bassamif<;re  et  le  décandi  iqnc. 

■cniaidofilo,  1».  ailj.  Bot.  Icmadophile;  qui  aime 
les  liiux  humides. 

■ciiirño.  fia.  edj.  ikmé-gno..  Myth.  Icmécn;  sur- 
nom de  Jupiter. 

■ciiniito.  In.  adj.  Bol  Icbnanthe;  dont  les  fleurs 
sont  striées.  Il  s.  m.  Ichnanlhe;  piaule  graminée 
de  l'Atnérique  méridionale. 

Iciieiiiiioii,  s.  m.  ikneiirnun.  Mamm.  Icbneumon. 
(ienre  de  mammifères  carnassiers  digitigrades, 
de  la  grosseur  d'un  chai  el  de  la  forms  de  la 
martre,  que  l'on  nomme  aussi  mangouste  et 
rai  de  l'iiaraon.  Les  Egyptiens  lui  ren(laienl  les 
honneurs  divins  comme  à  un  cire  bieuliiisanl, 
parce  que  ce  petit  animal  cherche  |iartoul  les 
(tufs  de  crocodile  pour  les  casser.  |]  Entom.Uh- 
neumon;  genre  d'insectes  hyméniq)lères  delà 
famille  des  entomolilles,  et  qui  percent  le  corps 
de  la  tluMiille  pour  y  déposer  leurs  œufs. 

■«noiiinunitlo,  ad.  Ichneumonide;  qui  ressemble 
à  l'ichneumon. 

icnoiiiiioiiidON,  s.  m.  pi.  Enlom.  Ichneumonides; 
Iribu  d'insectes  hyménoptères  ayant  pour  type 
le  heure  icbneumon. 

Iciiouiiioiio.  lia.  adj.  t  ixeiimo-t\o.  Icbneumon; 
qui  ressemble  à  l'ichneumon.  ||  Bol  icbneumon 
Sloscts  iciieumünaí  ,  mouches  ichneuinones 
mouches  du  genre  iclineumon,  qui  ne  vivent  que 
de  chasse. 

lenoiiinoiioioKiu,  S.  f.  Didact.  Ichneumonologie; 
traité  sur  les  ichneumons. 

Iciiciita,  f.  í/tneu-ía.  linlom.  Ichneule;  nom  don- 
né au  rat  ichneumon  et  à  la  mouche  ichneu- 
mone. 

iciilóxmro,  ta.  adj.  Didact.  Icliniograpbe;  s'cst 
dit   d'un   auteur   dont   les  ouvrages  consistent 
principalement  ou  uniquement  en  ligures. 
Icuorarpo,   s.  m.  i.nokar-iio.  Bol.  Icbnocarpc; 

espèce  de  piaule  des  Indes  Orientales. 
renu»ruriu,s.f.  Didaci.  Ichniographie;  plan  hori- 
zontal et  geometral  d'un  èdilke.  ¿Ile  est  opposée 
a  blérégrapbic,   qui   est  la   reprcsentaliou  d'un 
objet  sur  un  plan  perpendiculaire  à  l'horizon,  ri 


qu'on  iioiume  oïdiiiairuniem  rl<;»atiou  geoiMo - 
traie.  H  Foil.khiiiograpliliie;  plan  de  la  coupe 
parallèle  d'un  fort  un  peu  au  dessus  du  rcz  du 
chaussée,  el  plan  des  dimensions  horizontale* 
dune  forteresse. 
Iciiogrunco,  ca.    adj.  Ichnograpbiquc;   qui  ap- 

1      parlient  à  l'ichnogiaphie. 

I  IciioKoario,  s.  m.  ilinmna-rio.  Zool.  Ichnozoaire. 


ébauche  d'animal,  être  qui  n'offre  que    les  pre- 
miers traits  de  l'animalité. 

■cono,  S.  m.  Philol.  Icone,  mot  grec  adopté,  qui 
signiiie  portrait  et  qui  entre  dans  le  litres  de 
certains  ouvrages:  les  icones  d'Hcerkcns. 

■cónico,  ca.  adj.  Didact.  Iconique:  qui  est  en  tout 
conforme  au  modèle.  |  Anliq.  I^stàtua  icónica, 
statue  iconique;  statue  de  grandeur  naturelle 
que  l'on  ériu'eail  à  celui  qui  a\ail  été  trois  foi» 
Viiiuqueur  dans  lesjeu\  sacrés. 

■coiii.xnio,  s.  m.  ilionis-mo.  Philol.  Iconisme;re' 
présentation  ligurée,  allégorique,  symbolique, 
ou  mystique  de  la  pensée. 

■cnnooliiüuio,  s.  m.  iliono'las-mo.  Uist,  Reli^j. 
Iconoclasme;  doctrine  des  iconoclastes. 

le  Jiioclii.xtu,  s.  m,  i  (¡nokUis-tn.  Iconoclaste;  bri- 
seur d  images,  nnms  des  membres  dune  secte 
d'hérétiques  du  Vlll  siècle,  qui  brisaient  les 
saintes  images  et  cumbattaieut  le  culte  qui  leur 
est  rendu.  L'hérésie  des  iconoclastes  prit  nais- 
sance sous  le  règne  de  l'Empereur  Zenon  en 
48o.  Léon  l'Isaurien  la  lit  approuver  par  le  con- 
cile de  consliiiilinoplc  en  72li;  neanmoinselle  fui 
défendue  paj  plusieurs  autres  conciles,  notam- 
ment par  ceux  de  787  et  8i2.  Elle  disparut  dan» 
le  courant  du  I\  siècle,  et  s'est  reproduite  plus 
lard  chez  les  albigeois,  les  hussites,  les  réfor- 
més et  les  vaudois. 

■coiiónio,  s.  m.  i7cmo-/;io.  Iconophile;  celui  qui 
aime  les  images.  |  Conaisseur  en  fait  de  tableaux 
d'estampes,  etc. 

■conuKrafin,  s.  f.  iknnoçjrafia.  Iconogriiphiej 
description  des  images,  des  tableaux,  des  mo- 
numents antiques  ou  modernes.  Cest  principa» 
Icinenl  la  connaissance  des  statues  de  marbre  el 
de  bronze,  des  bustes,  des  mosaïques  et  des  mi- 
niatures anciennes. 

■couor.ráilcó,  en.  adj.  tkono(;ra-/ï'>o.  Iconogra- 
phique: qui  appanienl  à  l'iconographie. 

■conÓKi'ofo,  S.  m.  i'.üno-grafo.  Iconographe;  ce- 
lui qui  est  versé  dans  la  connaissance  des  ima- 
ges, des  tableaux,  qiiis'ocuppc  d'iconographie. 

■c:tnóln(i-a,  s.  m.  ikuno-latra.  Iconolùlre;  celui 
qui  adore  les  images.  C'est  un  num  injuricui 
dont  les  proleslanls  se  servent  ù  l'égard  des  ca- 
tholiques, qu'ils  arciisseul  sans  raison  d'adorer 
les  images.  |  Elle  conviendrait  loul  auplusaai 
idolâtres. 

IconoloKin,  S.  f.  ii.ouolo¡}~liiii.  Iconulogic;  ci- 
plicaliou;  interprétation  des  images,  des  menu* 
menls  anciens,  des  emblèmes,  de»  fignres  allé- 
goriques employées  par  les  artistes  tant  ancien» 
que  modernes,  ainsi  que  des  alributs  de  ces  fi- 
gures. Il  Mylh.  Iconologie;  science  qui  regarde 
la  représentation  des  Dieux  et  des  êtres  allégo- 
riques. Les  iconogroplies  modernes  l'ont  per- 
sonnifiée sous  la  figure  d'une  jeume  femme  assise, 
décrivant  les  êtres  moraux  que  le  geuie  lui  dé- 
veloppe; d'aulrcfe  l'onlsymboliséc  paruiie  gran- 
de et  belle  femme,  lalile  surmüntfc  d'uuc  flarn- 


ICI 


—  H8-2 


ICI 


me  qui  désigne  le  gi-mc  iiispiraU-ur  «les  eiulilc- 
mes  allégoriques,  propres  à  caractériser  les  ver- 
tus, les  passions,  les  talents,  les  vices,  etc. 
IcoiioIókíco,  en.  atlj.    t  ouoloif-hiko.   Iconotogi- 

que;  qui  concerne  l'iconologie. 
IcoiioloKintit,  s.  ni.  ihotinlinj-hi.sta,  Iconolo^iiste: 
celui  qui  explique  les  images,  les  monnaies   an- 
li(|nes. 
■coiioinatitia.     s.   f.    tkono/nanf-a.    Iconomniiic; 

passion  désordonnée  dos  lahleaux,  des  images. 
leoiiómnco,  s.    m.  ilmnó-mdlio.  Iconoinaque;  ce- 
lui (|ui  CDinhiit   (|ni  hIAnie    le  culte  des  images; 
c'est  un  syiiiinyinc  d'icunoclasle. 
leon«iiinii(>,  lia.    adj.   ilioiioina-  no-  Icononiane, 
celui  qui  a  la  manie  des  images,  dis  tableaux; 
des  mosaïqueslniitiques,  etc,  [  Irou.  Grand  ama- 
teur de  tableaux. 
icor,  s.  m.  ilior.  Iclior;  en  chirurgie,  sérosité  acre 
pus  séreux,  fétide  et  corrosif,   qui    découle  des 
ulcères. ||Mytl>.  Ichor,  espèce  de  sang  (|u"//onié- 
re  attribue   aux  dieux,    lesquels,   dil-il,   ne   se 
nourrissant  ni  des  dons  de  Cérès,  ni  des  présents 
de  Racchus,  n'ont  pas  un  sang  tcrrestreet  gros- 
sier conuiu"  le  nôtre 
■rei-oltir.  adj.   i\oro-idé.  CAùr.   Ichoroïde;    sem- 
blable  au  pus  des  ulcères. 
leorn^iD,  hu.  adj.  ikoro-ssu.  Chir.  Ithoreux,   qui 

appartient  à  l' ichor. 
IcoNiiecli-u,  s.  m.  iliosaé-drn.  Icosaèdre,  polyèdre 
terminé  par  vingt  faces.  L'icosaèdre  est  régu- 
lier ou  irrégulier,  suivant  que  ses  faces  sont  ré- 
gulières, peuvent  être  considéréesconime  tin  as- 
semblage de  vingt  pyramides  triangulaires  (\n\ 
ont  toutes  leur  sommet  au  centre  du  polyèdre, 
cl  qui  sont  enfin  toutes  égales  entre  elles. 
icoNeiidrln,  S.  Í.  ikossan-drin.  15ot.  Icosandrie, 
nom  donné daiisle  système  de  Linné,  à  une  clas- 
se et  à  deux  ordres  de  plantes,  dans  lesquelles 
se  rangentcelles  qui  ont  vingt  étamines  ou  plus^ 
attachées  sur  le  parois  interne  du  calice.  Les  ro- 
ses et  les  camélias  appartiennent  à  l'icosandrie. 
Icosñndrico,  cá.  adj,   t/io5«7i-f/ríko.  Icosandn- 

que,  qui  appartient  à  l'icosandrie. 
Icosaitrocia,  s.  f.  inossapro-zia.  ant.  Rom.  Ico- 

saprotie;  dignité  d'icosaprotc. 
icoNapi'oto.  s.  m.  ihosstipio-to.  ant.  Rom.  Ico- 
saprote.  nom  que  l'on  donnait  aux   vingt    pre- 
miers  citoyens  d'une  ville    grecque     sous     la 
dénomination  hiline. 
■cosigono,  na.  adj.  ii:ossi-gono.  Icosigone,  qui  a 

vingt  angles. 
Icteria,  s.  f.  ilité-ria.  Ornith.  Ictérie;  genre 
d'oiseaux  sylvains,  de  la  famille  d-os  tisserands 
fondé  sur  une  espèce  qui  vit  dans  les  buissons 
fourrés  et  dans  les  taillis  arrosés  d'une  eau 
courante  aux  Elals-Unis.  L'iclérie  mâle  chante, 
avi  temps  des  amours,  en  s'élevant  perpendicu- 
lairement à  trente  ouquaranle  pieds  de  hauteur, 
fait  une  pirouette,  et  descend  les  pieds  pen- 
dants. 
ictérico,  ca.   adj.    ihlê-riko.  Ictérique;   qui  est 

atteint  de  l'ictère.  ||  Q«i  a  rapport  à  l'ictère. 
Icterino.  iia.  ailj.  iktéri-no.  Ictérin.  qui   a   une 
teinte  jaunâtre. 

IcterocéfaJo.  s.  (',férozè-/'aio.    Ornith.    Ictérocé- 
phale.donl  la  lèie  est  de  couleur  jaune  ou  jau- 


nâtre. 
Jeti'rodo.  i!a. 


adj.  il:(('-rnr}n.  Iclérode  nu  icIéroT- 


de,  ({ui  u  rapport  a  la  jaunisse. 
■  rtorufrlNO.  MU.  adj.  iktérafri-sio.   Ictérophr'^s, 
(|ui  a  les  sourcils  ¡aunes  ou  qui  offre   au  dessus 
des  yeux  une  bande  jaune  en  fornu*  de  sourcil. 
lotcronit'Io,  la.  aiij.  îUérti'/ic-/o.Zool.  Ictéromè- 

le  (jni  (iffre  un  mélange  de  jaune  et  de  noir. 
Io(ri-o|iw,  pa,  adj.  iklèro-po.  Zool.  Ictèrope,  qui 

a  les  pattes  jaunes. 
IrtfMopwn,  ma.   adj.   i'.(érnp-ssn.   Zool.  Ictérops; 

(|ui  a  les  yeux  ou  l'entourage  des  yeux  jaunes. 
loicMÓptiTO,  ra.  adj.  ikl  rop-léro.    Oiiiilh.  Icté- 
rnplere;  qui  a  les  ailes  jaunes,  ou  tachetées  de 
jaune. 
IctcrotA,  ta.  adj.  ihtéro-to.  Zool.  Ictérote,  qui  a 
les  oreilles  jaunes,  on  une  tache   jaune    de  i  ba- 
que côté,  depuis  la  mandibule  jusqu'à  la  région 
teMi|)orale. 
■rtiilo,  «la.  aJj.  ikti-do.  Mamm.  Ictide  ;  genre  de 

mammifères  carnassiers. 
ictiiia,  s.  f.  iiiti-na.  Bot.  Ictine;  genre  de  plantes 
synaiilhérées,  tribu  des  arctolidées,  qui   nais- 
sent au  cap  de  lionne-Espérance. 
ictiiiiu,  s.  f.  iliti-)iia.  Ornith.  Ictinic;  oiseau  de 

proie  de  la  Guiane. 
ictis,  s.  m.  ik-tiss.  Mamm.  lotis;  mammifère  Car- 
nivore de  l'île  de  Sardaigne,  espèce  de  martre. 
Icliara-inotali  ,    s.    m.     itrlia-in-mou-li.    Reht. 
Ichova-mouli;  racine  des  Indes  Orientales  dont 
on  se  sert  principalement  contre  la  morsure  des 
serpents. 
flctiaco,  ca.  adj.  iklia-'.n.  Ichthyaque;   ([ui   lient 

du  poisson,  qui  concerne  l(!  poisson. 
Bctiâiiio.   na.   adj.    iktidi-no.   Infus.  Ichthydin; 
qui  ressemble  à  un  ichihydion.  ||  s.  m.  pi.   Icli- 
dinos,  ichthydins;  famille  d'animalcules  infu- 
soires. 
ictiflon,  s.  m.  iktidon.  Ichthyol.  Ichlhydion;  es- 
pèce d-animalcules  infusoires. 
■ctiocontaiiro,  S.  m.  iklinzéninu-ro.  Mylh.  Ich- 
thyocenliuuo;  nom  par  lequel  on   a   quelquefois 
dési¡,nc  les  tritons. 
Ictiocola,  s.  f.  iktioho-la.  Ichthyocolle;  colle  fai- 
te avec  des  membranes  et  spécialement  avec  la 
vessie  aérienne  des  esturgeons,  et  surtout  du 
grand  esturgeon.  On  en  distingue,  dans  le  com- 
merce ,  de  plusieurs  espèces  .   à  chacune  des 
quelles  on  donne  une  forme  différente,  ichihyo- 
colle  roulée  sur  elle-même;  ichlliyncolle  roulée 
en  feuilles  minces,  ichthyocolle  en  tablettes,  etc. 
Il  s.  m.  Ichthyocolle;  se  dit  par  métonymie  da 
grand  esturgeon,  d'oii  provient  l'ichthyocolle. 
Ectioilc,  adj.  iUio-dé.  Zool.  Ichlhyode:  qui  a  quel- 
que ressemblance,  quelque  rapport  avec  les  pois- 
sons. 11  s.  m.  pi.  Icliudos.  Erpél.  Ichthyodcs;  fa- 
mille de  reptiles  batraciens. 
■ctiodoitto.  ta.   adj.  í  tiodon-to.  Ichthyodonle; 
dents  de  poisson  pétrifiées,  qu'on  nomme  aussi 
glossopelrcs. 
■ctiofasia.  s.  f.  íkíío/"ag-/iía.lchthyophagie;  ha- 
bituile  de  se  nourrir  principalement  de  poisson. 
kctiofásico.  ca.  adj.  i:(iofafj~hi':o.  Ichlhyopha 

gique;  qui  se  rapporte  à  l'ichtl'yophagie. 
Ictlófaso,  s»  adj.  i':tio-farin.  Ichthyophage;  qui 
ne  mange  que  du  poisson  ou  qui  en  fait  sa  prin- 
cipale noun  il  ure.  Qualification  qui  se  donne  or- 
dinairement aux  peuplades  voisines  desbords  de 
la  mer  et  des  lacs.  ||  s.  m.  Ichthyophage. 
Ictióüln.  la.  a.!j.  iktin-fdn.  Didact.  Ichlhjopliüc; 


in 


083  — 


I  Di: 


qui  aime  le  poisson;  qui  a  le  goût,  la  passion  (Jo 
la  poche.  |  S'emploie  aussi  comme  subslaiilif. 
■ctloxi-ariii  ,  s.    f.   ihlu)(¡rafi-ii.   Ichlliyographie; 
description  des  poissons,  traité  sur  l'hibloiic  na- 
turelle des  poissons. 
Ictioici'áncn,  en.  adj.  ütiofjra-fiho.  Iehthyo(,'ra- 

phique;  qui  appartient  à  l'iclithyograpliie. 
■ctiosritfo,  s.  ni.  ilitio-giafo.  Ichlbyographc;  ce- 
lui qui  décrit  les  poissons. 
IcCinlito,  s.  m.  í/;íto/í-/o.Foss.  Ichthyolithe;  pois- 
son péliifié,  pierre  portant  des  empreintes  de 
poisson. 
Icdolitolosin,  s.  f.  i'tiolitolog-hia.  Didact.  Ich- 

tliyoliiholoî^ie;  histoire  des  poissons  fossiles. 
■ctlolosiii,  s.  f.  iktiolog-hia.  Ichthyologie;  bran- 
che de  la  zooliigie  qui  a  pour  but  de  l'aire  con- 
naître les  poissons  collectivement,  et  de  mettre 
leurs  difCérentes  espèces  en  opposition  les  unes 
avec  les  autres,  de  manière  à  rendre  leur  com- 
paraison facile,  et  à  les  faire  disiinguer  prompte- 
ment  et  avec  certitude.  ||  Ichthyologie;  ouvrage 
qui  traite  de  celte  branche  de  la  science. 
■etiolúeico,  cu.  adj.  iktioláfi'hiko.  Ichlhyologi- 

que;  qui  concerne  l'ichthyologie. 
lotiolofl^iMia,  s.  m.  iktinhg-liis-ta.  Ichthyolngis- 
te;  naturaliste  qui  se  ¡ivre  spécialement  à  l'élu- 
de des  poissons. 
Ictiomancia,  s.  f.  Antiq.  Ichthyomancie,  divina- 
tion qui  se  faisait  par  l'examen  des  entrailles 
d'un  poisson. 
Ictionii'iiitir».  ca.  adj.  Ichlhyomancien;  celui  qui 

praiiijue  l'ichthyomancie. 
ictionietla,  S.  f.  Ichlhyol.  Ichthyométhye;, arbris- 
seau de  la  Jamaïque,  ainsi  nommé  par  ceque  ses 
feuilles  jetées  sur  l'eau  enivrent  le  ])üisson. 
■etioiiiói-flco ,  CB.  adj.  Diplom.  lihlbyomorphi- 
que;  qui  présenle  des  figores  de  poissons.  ||  Le- 
tras icliomórficas  ;  lettres  ichthyomorphiques. 
Lettres  dont  les  diverses  parties  représentent 
des  poissons. 
K^lioinorfo  ,   fa.  adj.  Ichlhyol.  Ichlhyomorphe; 
qui  a  In  forme  d'un  poisson.  |  s.  f.  pi.  Ictinmor- 
/■'«î;  ichlhyomorphes;   nom  que  les  naturalistes 
donnent  aux  pierres  présentant  des  empreintes 
de  poissons,  mais  où  les  areles  et  les  os  sont  dé- 
truits et  remplacés  par  des  matières  argileuses 
ou  minérales. 
■<^tl«Mnrrolita  ,   S.  f.  iktiossarkoli-ta.  Conchyl. 
IchthyosTcolilhe;  genre  de  coquillage  fossile  et 
multiloculaire. 
■  ctioMAurinno  ,  nn.  adj.  iUtiossaourin-no.  ZooP 
Ichthyosaurien  ;   qui  a  de  la  ressemblance  avec 
un  ichihyosaure    |  s.  m.  pi.  Irtiosniiiianits;  ich- 
thyosauriens  :   famille  de  reptiles  cl  ordre  de  la 
classe  des  «quamifères,  ayant  pour  type  le  gen- 
re ichihyosaure.  Se  dit  aussi  au  singulier. 
■ciioMaiiro  ,  s.  m.  iktiossaou-ro.  Ichlhyol.  Ich- 
ihyosaure; genre  de  reptiles  dont  on  ne  connaît 
que  les  débris  fossiles. 
■ciioMniii'oiao  ,  da.   adj.   i  tin$saouroi-do.  ïch  - 
thyosauroïdc;  qui  ressemble  à  un  ichthyosaure. 
Il  s.  m.  pi.  Irtinsnuroidos;  ichtliyosauroïdcs;  fa- 
mille de   reptiles   ayant  le  genre  ichthyosaure 
pour  type. 
■ctloHiN,  s.  f.  ihlio-sstss.  Méd.  Ichthyose  ;  mala- 
die cutanée,  dans  laquelle  la  peau  se  couvre  d'é- 
cailles  semblables  à  celles  de  certaines  poissons.  ■ 
■cdpcrin,  s.  f.  i'/./i/)''-i-ia.  Foss.  Irhlhypéric  ;   es- 


pèce de  glussopèlre;  dent  de  poissons  fossile  dont 
la  forme  est  rhombo'idale. 
íctico,  ca.  adj.  ik-tiko.  Iihlhol.  Idiihyquc;  qui  a 
ryppurl  aux  poissons  ;  qui  se  manifeste  cliei  les 
poissons.  Il  Kcneno  irlico  ;  poisson  ichthique; 
principe  vénéneux  que  certains  poissons  ont  re- 
çu en  partage  ,  à  la  place  de  la  vertu  électrique 
que  l'on  rencontre  chez  d'autres,  et  qui  rend 
leur  chair  dangereuse  pour  ceux  qui  en  man- 
gent. 
Ictita,  s.  f.  ikli-ta.  Foss.  Ichlhyte;  pierre  ayant 

une  cavité  figurée  en  poisson. 
lila,  s.  f.  i-Ja.  Myth.  Ida;  lille  de  .Mélisséus,  à  la- 
quelle on  conlia  Jupiter  enfant.  ||  Ida;   fille  de 
Corybas  et  femme  de  Lycaste,  roi  de  Crèic;  elle 
eu  un  fils  nommé  Minos. 
Ida,  s.  m.  i-da.  Entom.  Ida  ;  es^ièce  de  papillon, 
I  Ichlhyol.  Ide  •,  soric  de  poisson  du  genre  cy- 
prin. 
■da,  s.  f.  i-da.  Allée  ,  course,  voyage.  1¡  Fig.  Im- 
pétuosité ,  promptitude  ,  action  inconsidérée.  || 
Assaut  en  termes  d'armes.  ||  Véner.  Piste.  ||  Ida 
alta;   saut  d'une  bille  de  billard,  par  dessus  la 
bande;  sa  sortie  par  la  blouse  s'appelle  iJa  baja. 
Ida  y  venida  ;  ide  depiquet  ,  partie  qui  se  joue 
en  deux  coups.  |i  La  ida  del  humo,  ó  del  cauti- 
vo ;  on  le  dit  du  départ  d'une  personne  qu'on  dé- 
sire ne  plus  revoir.  Il  To  dar  la  ida  por  ta  veni- 
da ;   précipiter  une  offaire  .  ne  pas  laisser  le 
temps  de  la  mûrir.  |  pi.   ¡das;  as-iduités  dans 
une  maison  étrangère,  jj  Idas  y  venidas  ;  allées 
et  venues.  \\  Fam.   Darse  de  idas  y    venidas; 
traiter,  conclure  une  affaire  ,  en  disant  en  deux 
mois  les  raisons  pour  et  contre. 
Idat,  s.  f.  inus.  V.  Edad, 

idalinno,  na.  adj.  idalia-no.  Géog.  anc.  Idalien; 
habitant  d'Idalie;  qui  aiipartienl  à  cette  ville.  || 
Surnon  de  Vénus. 
■dliaro,  s.  m.  idbn.ro.  Ichlhyol.  Idbare,-  poisson 
des  lacs  du  nord  de  l'Europe.  Ccst  le  cyprin  id- 
bare, qui  appartient  au  sous-genre  des  ables. 
Idea,  s.  f.  idé-a.  Idée;  représentation  claire  et  dis- 
tincte dans  noire  esprit  d'un  objet  quelconque, 
ou  bien  fait  intellectuel,  qui  répond,  dans  notre 
esprit  ,  aux  objets  dont  il  a  pris  connaissance. 
Dans  un  sens  moins  rigoureux  .  connaissance 
d'un  objet  à  quelque  état  qu'elle  soil.  ||  Idée; 
perception,  image,  souvenir,  mémoire,  ressouve- 
nir ,  souvenir  de  ce  qui  nous  est  arrivé.  Il  Idée; 
plan,  suite,  liaison  d'un  discours.  |  Idée;  objet, 
but,  fin  qu'on  se  propose.  ||  Modèle;  règle  à  sui- 
vre. Il  Idée  ;  vision  ,  imagination  chimérique.  || 
Aivelle  ,  mvriile.  raisin  des  bois,  plante.  ll  Ideas 
de  platón  ¡"idées  de  Platon  ;  prototype  ,  image 
éternelle  sur  laquelle  toutes  choses  ont  été  for- 
mées. Il  Fig.  Ideas  platónicas;  imaginations  vai- 
nes et  chimériques.  ||  Idea  fija;  idée  fixe,  celle 
qui  nous  domine  ,  qui  nous  occupe  exclusive- 
ment, qui  ne  nous  quitte  pas.  ||  Myth.  Idée  ;  nom 
que  les  anciens  avaient  donné  à  la  nature  ou  à 
la  terre  qu'ils  appelaient  idea  mater  magna, 
dont  ils  firent  une  divinité.  D'autres  soutiennent 
qu'elle  fut  ainsi  nommée  à  cause  du  mont  Ida. 
Ideado,  da.  part"  pass.  du  v.  idear. 
Ideal,  adj.  idéal.  Idéal  ;  qui  n'existe  qu'en  idée, 
dans  limaginalion.  |  Idéal;  ce  qui  n'est  pas  phy- 
sique, réel,  certain,  et  qui  est  d'une  pure  fanta- 
sie.  Il  Ideal;  dans  Icf  beaux-arls.  se  dit  pariicu- 


IDE 


—  G84  — 


IDI 


lieremf  ni  de  tpt  nsscmbloge  abstrait  do  pcrfoc-  1 
lions,  dont  le  gf-nie  se  Corme  lidée,  mais  qui  est 
au  dessus  de  toute  beauté  sensible. 

Ideul,  s.  m.  idéal.  Idcul;  ce  qui  n'eiiste  (jue  dans 
l'imagination.  |¡  Idéal  (  dans  les  bean\-arts  ,  le 
résultai  de  ¡tlusieurs  coneeplions  (¡u'on  réunit 
dans  la  pensée,  mais  dont  la  nature  n'olTre  point 
de  modèle,  et  (luOn  n'y  rencontre  que  rarement 
et  p.issaiîèreinent. 

■  dealItlMil.  s.  Í.  iiléaliflndd.  Philos.  Idéalité;  qua- 
lité, état  de  ce  qui  est  ideal.  L'idéalité  csi0|ipo- 
sée  à  la  réalité.  |¡  Idialilé.  rêverie,  iinai;iniitioii. 

IdrnIiMiiio .  s-  m.  idénlis-mi).  l'hilos.  Idéalisme; 
opinion  de  ceux  qui  nient  la  réalité  des  choses  et 
qui  soutiennent  (jue  toutes  nos  connaissances 
sont  sans  objet. 

idea'ÎMdi,  s.  idénlis-la.  l'hilos.  Idéaliste  ;  parti- 
^an  de  Tidealisrtie .  l'opj.osé  de  matérialiste,  Di- 
derot défuiil  les  idéalistes  :  des  pliilosophes  qui 
n'ayant  conscience  (jue  de  leur  existence  et  des 
sensations  qui  se  succèdent  au-dedans  d'eui- 
mèmes,  n'admettent  pa^  autre  chose. 

Ideal ixiicinn  ,  s.  f.  idtuilii.aiion.  Idéalisation;  ac- 
tion d'idéaliser.  |l  Idéalisation:  la  chose  idéalisée. 

Idealixado,  da.  adj.  et  part.  pas.  de  Idealizar. 
idéalisé ,  e. 

Idealtxur,  v.a.  idealizar.  Idéaliser;  rendre  idéal, 
élever  à  l'idéal. 

IdcaliziirMc,  V.  pron.  idéalizar-sè.  S'idéaliser, 
être  idéalisé. 

Idealmente  .  adv.  idéalmén-dK  En  idée. 

idoaiio,  un.  adj.  idén-no.  Mytii.  Idéen;  qui  ap- 
partient au  mont  Ida.  1  Surnom  de  Jupiter  et  de 
Cibcle. 

■dcnr  ,  V.  n.  idéar.  Idéer  :  concevoir  l'idée  d'une 
chose  ,  songer  au\  moyens  de  l'exécuter  ,  ima- 
giner. Il  Fig.  Forger  des  idées,  des  visions  chi- 
mériques. 

Idearse,  V.  pron.  idi-ar-sô.  S'idéer;  être  idée.  , 

■deinist»,  mV].  idémis-la.  Idémistc;  se  dit  d'un 
homme  qui  ne  prend  jamais  la  peine  de  penser 
par  lui  même  ,  et  qui  iiii  toujours  la  même  cho- 
se ,  que  le  préopinanl. 

IdéiitIcaiMciite  ,  adv.  idén-likamén-lé.  Identi- 
quement ;  d'une  manière  i(lenli(]iie. 

Idéntico,  ca.adj.  u/¿/i-íí7<o.  Identique ,  qui  n'a 
pas  éprouve  de  changement ,  qui  reste  ce  (lu'il 
était  ou  a  été.  ||  Identique  ;  qui  est  parfaitement 
semblable  à. 

Identidad,  s.  f.  idéntidadd.  Identité;  qualité  de 
ce  qui  est  identique  ,  qui  fait  que  deux  ou  plu- 
sieurs choses  sont  comprises  sous  la  même  idée. 
n'en  font  qu'une.  ||  Identité;  état  d'une  chose 
qui  demeure  toujours  la  même.  |j  Philos.  Identi- 
té; conscience  qu'a  une  personne  d'elle  même, 
qu'elle  est  toujours  elle  et  n'a  point  cessé  d'ê- 
tre elle  .  que  le  moi  n'est  pas  changé  dans  elle. 
W  Identidad  de  razon,  manières  de  concevoir 
plusieurs  choses  distinctes,  comme  n'en  fai- 
sant qu'une.  ||  Jurispr.  Identidad  de  persona, 
reconnaissance  fiiite  en  justice  d'un  prisonnier 
évadé,  d'un  noyé  ,  d'une  personnoqni  prend  un 
faux  nom  et  dont  on  prouve  1-idcntilc  ,  avec  le 
signalement  donné  à  l'autoiiié. 

Identincacion,  s.  f.  idéntifl':aiinn.  Didact.  Iden- 
tification; action  d'identifier,  de  s'identifier. 

laciitiilcado.di..  part.  pas.  de  Identificar,  Iden- 
tifié, e,  ! 


idoiitiriciir  ,  V.  a.  iilént  i  filiar.  Identifler;  com- 
(iieiidre  sous  une  même  idee,  n'en  faire  qu  une. 

ldeo;(oiiia  .  S.  f.  idéoii-hé-nia.  Philos.  Idéogénie; 
science  (]ni  traite  de  l'origine  des  idées. 

Ideoséniru  .  ca.  adj.  tí/t'íx/ -/i^-ni/co.  Idéogénic; 
(joi  concerne  l'origine  des  idées. 

Idroxrafia ,  s.  f.  idéofirafi-a.  Idéographie;  ei- 
pression  directe  de  la  pensée  par  des  images 
peintes  ou  "-culplées. 

Idfoxráriro.  ea.  ad|.  id'}o  ¡ra-fUio .  Philos.  Idéa- 
grali(|ue;  qui  s"ex|u  ime.cjui  reprcM-nte  une  idée, 
a  1  aille  de  signes  ({ra¡)lii(iues.  ||  I  leographique; 
se  dit  particulièrement  du  système  d'écriture 
des  Chinois,  de>  Egyptiens  et  autres. 

ideolo^iu  ,  s.  f.  idt'(¡l(i(¡-h{-a.  Ideolo^jie  ;  théorie 
de>.  idees.  Se  dit  particulièrement  de  la  doctrine 
de  Platon  sur  l'espèce  de  connaissance  spéciale 
(ju'il  appelait  du  nom  propre  d'idées.  |¡  Idéolo- 
gie ;  dans  unsens  plus  nouveau  ,  théorie  de  la 
formation  des  idées.  Il  Idéologie;  dans  un  seus 
pins  eteiiilue;  traite  de  l'expression  de  nosidées, 
de  leurs  combinaisons,  de  nos  actions,  de  nos 
seniiinents.de  leur  direction ,  des  corps  et  de 
leurs  propièlés,  des  propiétés  de  l'étendue  et 
de  celles  de  la  quantité.  ||  Idéologie;  traité  des 
facultés  inlellectuelles  de  l'homme. 

Ideológico,  eu.  adi-  idi'mlog-iiilio.  Idéologique; 
qui  a  rapport  a  l'idéologie. 

■deóloKo.  s.  m.  idéo'lofjo.  Idéologue?  celui  qui 
se  livre  à  l'élude  de  l'idéologie,  qui  écrit  sur 
l'idéologie. 

Idia  ,  s.  f.  i-fíía.  F.rpél.  Idie;  e-|>èce  d'amphibie 
de  la  mer  d'Irlande.  ||  Poly.  Mie:  genre  de  poly- 
piers ,  famille  des  serturialées  ,  fondé  sur  une 
seule  espèce  de  la  Nouvelle-Hollande. 

Idilio,  s.  in.  ¿(il- /in.  Poés.  Idylle;  petit  poème 
qui  l'cnluîîl'églogue. 

Idílico,  ca.  adj- idi-íi/to.  Idyllique:  qui  appar- 
tient à  l'idylle. 

Idio-eléet:'ico  .  ca.  adj.  i-dio  élék-triko.  Phvs. 
Idio-éleclrinue;  se  dit  des  corps  qui  s'électri- 
senl  par  le  froliement .  à  la  différence  des  subs- 
tances èleclrisables  par  communication. 

Idiófidit .  d  a.  adj.  idio-fido.  Erpét.  Idiophide; 
qui  a  les  caractères  proprement  dits  d'un  ser- 
pent. 

IdiófidoM  ,  s.  m.  pi.  idin-fidrss.  Erpét.  Idiophi- 
des  :    fimille  de  reptiles  ophidiens. 

Idiofitolojeia.  s.  f.  idiofilolnu-hia.  Néol.  Idiophy- 
tologie;  phyloiou'ie  idioscopique. 

Idiosinla,  S.  f.  idinçj-hi-nia.  Bot.  Idiogynie;  é- 
lal  d'une  plante  dont  les  élamines  sont  idio- 
gynes. 

Idiit^inn,  adj.  f.  idiog-hi-na.  Bot.  Idiogyne:  se 
dit  des  plantes  dont  les  élamines  sont  idiogy- 
nes. 

Idiólatra,  s.  idinlatra.  Idiolàlrej  celui,  celle 
qui  n'aime  que  soi' 

Edioiatria  ,  S.  f.  idiolatri-a.  Néol.  Idiolûtrie; 
culte  qu'on  se  rend  à  soi-même, 

Idiol.itrieo  .  ca.  adj.  iilinlá-iriUo.  Idiolàlrique; 
qui  appartient  à  l'idiolâtrie. 

Idioma  .  s.  m.  !(/io-»!a.  Idiome:  langue  propre 
à  on  peuple,  à  une  nation.  |  Idiome  ;  par  exten- 
sion, manière  particulière  de  parler  une  même 
langue, dialecte,  jargon  ou  variété  d'une  lan- 
gue propre  à  quelque  contrée  ou  province.!] 
Fis.  r.ris  des  animauT. 


I  DI 


OSIi  — 


lí)(> 


Idioniático,   en.  adj,  Idioma-tiUu.  Idiomatique; 

qui  appartient  aux  idiomes. 
Idiúiiu'lu,  s.  m.  idio-mi'ln.  Litur«'.  Idiomcle?  nom 
qu'on  donne  dans  l'oflicc  };rcc  à  certains   ver- 
sels  qui  ne  SDiit  [)o¡nl  tirés  de  IMieriture  sainte, 
et  qu-on  chante  sur  un   ton  particulier  ,  mais 
grave. 
Idioiiiets'ilico  ,  Cl»,  adj.  idiométa-lko.   Phys.l- 
dioniétiillique  ;   se  dit  des  pliénomènes  éiectri- 
qucs  qui  se  manifestent  au   simple   contact  de 
deux  métaux. 
Idiomosrafiii,   s.    f.  iili(>mn<jra]i-a.   Id-iomoiçra- 
phie  ;  science  qui  a  pour  objet  la  description,  et 
la  classification  des  idiomes  d'une  contrée,  d'un 
peuple,  d'une  province. 
Idioniosi-árico.  ea.  adj.  ¡diomoqra-fi' o.  Idinmo- 

sraphique;   qui  a  rapport  ;i  l'idioniograpiue. 
IdiomÓKi-uro,  s.  m.  iilioino-firafo.  Idiomographe; 
celui  qui  fait  connaître    les  idiomes  d'une  con- 
trée .  d'un  peuple;  qui  en  donne  la  descriptioti, 
la  classilication. 
■dioiiiorfo.'i,  s.  m.  pi.  idiomnr-foss.  Foss.   Idio- 
morphcs  ;    nom  générique  sons  lequel  on  a  dé- 
sijîné  les  corps  fossiles  provenant  des  animaux 
véjiélaux. 
IdioiitoloKln ,  s.  f,  idiontolog-kia.  îiéol.  lá'\on- 

loIouMe  ;  ontol(;;;ie  idio-^copique. 
IdiopaNalo  .  I».   adj.    idiopa-saln.   Bot.  Idiopas- 
sale  ;  qui  a  des  passales  distincts,  ou  qui  en  a 
un  seul  oblique. 
■dlopntía  ,   s.   f.   idiopali-a.  IMédec.   Idîopathie; 
maladie  priniitise;  c'est-à-dire,  qui  ne  dépend  j 
pas  d'une  autre  malailie.    qui   a  son   caractère! 
particulier.  |  Fij;.  Idiopalliie;  propension    par-; 
liculiére  pour  une  chose.  1 

■diopático,  cu.  adj.   idiopa-tiko.   Idiopalhiqne;  | 
<|ui  u  rapport  a  l'idiopathie.  I 

■  diortolósiu.  s.   f.  ¡dioit()lo(i-hia.  Idiorthologic;  \ 

ortholojiie  idiosyinboloscopiciue. 
IdlwNoópic»  ,   ca.   adj.  iV//rts/,f)-/>i/fo.  Néol.  Idios- I 
copi<iue;   qui  n  pour  sujet  les  propiétés  appar- 
tenant en  particulier   à  telles  ou  telles  classes; 
d'êtres. 
ItlioMyiiilioloMciipico.  ca.   ad|.  itliussiinholosho- 
piliu.   Néol.  Idiosvmholoscopiijne:  qus  a    pour 
objet  les  signes  ou  caractères  appartenant  à  tel- 
le ou   telle  action. 
IdioMliicmsla .    s.   f.  idiossinncra-ssia.   Médec. 
ldio>yiicrase  .  idiosyncra>ie  ;  disposition  par  la- 
quelle chaque  individua  une  susceptibilité  par- 
ticulière, une   man.ère  piopre  ^l'être   ii'nnencé 
par  divers  agents  susicplibles  de  |)roduire   sur 
nos  ()r;;anes  une  impr('s>ion  qin'lcon  jue  ;  la    dé- 
jaillance  à  la  vue  de  certains  animaux  .  la  répu- 
tîiiaiice  pour  tels  ou  tels  aliments  ,    appartient  à 
ridio^yncrasie. 
IdinMUierá.Hico.  ca.  a.lj.  idinxsinnkra  ssikn.  Mé- 
dec. Idiosynurasique  ;  qui  appai  tient  a   Ihidio- 
syncrasie. 
■  dioMtciiia  ,s.  f.  idiosté-tiia.  Mcdec.  Idiosthénie; 
niabidie  par  excitation  ayant  un  caryctère  parti- 
culier et    spéiinl. 
IdloMtcmcn,   ca.    adj.   iliosié-niko.   Idiostlicni- 

(jui' ;  (pli   appartient;!  l'idiosthénie. 
Idiota  .  adj.  idio-la.    Idicii  ;  i|n¡  est  slupide,  im- 
becille.  |  S'emploieaussi  substantiv.  |  Palhol.  1- 
diote;  ([ui  est  atteint  d'idiotisme  ou  d'idiotie. 
Idioiálanio  .    ailj.  idinin  lamo.  Hot-  Idiothalam?, 


dont  les  conceplacles  sont  ditTccnts  du  thalle 
par  leur  couleur  et  par  leur  nature. 
■diotálainoM  ,  s.  m.  pi.    idinla-himiss.  Idiotba- 

lames;  classe  de  licliens. 
Idiáteo,  a.  adj.  inus.  V.  Idiótiro. 
Idiotez,   s.  f.   idioléii.  l'athol.  Idiotie:   maladie 
qui"  l'individu  apporte  en  naissant,  elle  se  ma- 
nife.le    du  moment   ou    les   facultés  atfectives, 
morales  et  inlelcctnelles  devraient  commencer 
à  se  fa;rc  connaître. 
Idiatico  .  ca.  adj.  ni/o-fiko.   Idiotique  ;  qui  ap- 
partient .  ({ni   ei^l  particulier  à  um'  chose.  |  Pa - 
thol.  Idioli(iue  ;   (jui  a  rapport  à  l'idiotie, 
■di(»ti!»nii»,    s.    m.  idi'itii-nv>.    Médec.  Idiotisme; 
signiiie  chez  les  (irecs  ,    locution  familière,  cs- 
1      pr'ession  triviale  ,  en  usage  dans  les  classes  infé- 
i      rieures  de  la   société.   Désigne  aujourd'hui   les 
tours  particuliers  à  chaque  lanjíuc  ,  ou  ,  ce  qui 
est  la  même  chose  ,  les  dilTerents  cas  dans  les- 
quels une  langue  s'écarte  des  lois  de  la  gram- 
maire générale.  |  Idiotisme  .  par  exteusion  :  fa- 
çon de  parler,  tour,  e^i  rcssion  qui  est  particu- 
lière aux  provinces  d'une  même  nation  ,   et  qui 
s'écarte  des  lois  de  la  grammaire  de   cette   na- 
tion. Il  Souvent  on  a  considéré  l'idiotisme  comme 
des  bizarreries  de  langage  qui  résistent  à  l'ana- 
lyse philo^ophiiiue  ;  comme  des  sinculantés  ex- 
ceptionnelles et  accidentelles  ,  dont  il  faut  dé- 
sespérer de  rendre  compte,    et  que  l'on  doit  se 
forner  à  constater.  |1  Idiotisme:  dans  le  sens  mo- 
ral ,  il  signifie  chi'z  les  Grecs,  implicite  rustique, 
et  par  exten^iion.innoranee.  imbécillité.  |  Pathol. 
Idiotisme:  maladie  ou  imiterfection  de  l'homme, 
dans  laquelle  les  facultés  de  l'esprit  ne  sont  ja- 
mais manifestées  ou  n'ont  lu  se  développer  que 
d'une  manière  très-imparfaite. 
Idlotrnfitt  .  s.  f.  idiotn>li-n.   Pathol.  îdintrophie; 

constitution  particulière  de  chaouc  individu. 
Idiôlraro  .  odj.  idin  trofo.  Zool.  Idiotrophe  ;    qui 
vit  .  qui  se  nourrit  d-ani:naiix  de  sa  propre    es- 
pèce. 
Idlotrofoiipernio  .    adj.    idiolrofosprr-wo.    Bot. 
Idiotrophosperme;   qui  a  un  Iroidiosperme   late- 
ral monosperme,    ou  plusieurs  trophospermcs 
pariétaux  disposés  sans  ordre  ,  ou  diversement 
au  sommet. 
■dio-/,rt"|„aia  .  s.  f.  t(/fozno/o.(7-/iia.  Neol    Idiozo- 

ologie  ;  zoologie  idioscopiiiue. 
Idiuónea.  S.  f.  idm'-néa.  Polyp.  Idmonee  ;  gen- 
re de  polvpiers  fossile-;  «Lut  la  >eule  espèce  con- 
nue à  été' trouvée  dans  'a  . ouche  ancienne  à  po- 
lyjiiers  ,  de>;  environs  de  Caen. 
Bdo  .  di».  part.  pas.  do  Ir. 

Id»cra»ia  .  s.  f.  idnkm-sxn.  Miner.  Idorrase;  sor- 
te de  pierre  pré -i -use  d'nt  les  cri-taux  (-'H  phi- 
i  rieurs  analogies  avec  ceux  de  di\ers  minéraux. 
Idólatra,  adj.  idn  Intra.  IdolAtre  ;  qui  adore 
les  idoles  ei  leur  rend  les  Inmoeurs  divins.  || 
IdolAtre;  quiconque  rend  nu  culte  divin  aux  cré- 
atures. I  Ididûtre  :  se  dit  du  cuUe  même  et  de  ce 
qui  »  1  apport  au  culte.  ||  Idolîitrc  <  qui  aime  aver 


pa>sion  avec  excès. 

Idolati-adii.  «la  part.  pas.  de  Idolatrar.  Idolâ- 
tre ;  aime  avec  passion. 

Idolatrar,  v.  A.  iV/o/fifrrtr.  Idolâtrer  .  adorer  les 
idoles  .  ou  les  dieux  mythologiques.  !1  Fig  Ido- 
lâtrer; aimer  éperdunient  ,  violemment,  p»»- 
sionnemenl. 


IFL 


—  686  — 


IGN 


Idolatría,  s.  f.  idolatri-a.  Idolâtrie;  chUp  rendu  à 
uneimagerepiésentanlune  divinité, etparexten- 
siun:  le  culte  rendu  à  toute  simulacre  à  tont' ob- 
jet sensible,  naturel  ou  factice,  dans  lequel  l'i- 
magination place  quelque  faux  dieu.  =  l<iol¿Urie; 
système  religieux  fondé  sur  l'adoration  des  ima- 
ges. ||  Fig.    Idolâtrie;    amour    excessif   qu'on 
a  pour  une  personne  ou  pour  u'ie  chose. 
Idolali-ico,  a.  ú/o/a-fn/ío.  Idoiàtrique;   qui  con- 
cerne l-idolàlrie,  qui  ressemble  à  l'idolâtrie. 
Idolejo,  s.  m.  dim;  de  ir/o/o.  Petit  idole. 
Idolico,  s.  m.  dim.  de  ¡dolo.  V.  Idolejo. 
Idolillo,  s-  m,  V.  Idolejo. 
Itlolito,  s.  m.  V.  Idolejo. 
■dolisiiio,  s.  m.  inus.  V.  Idohitria. 
ídolo,  s.  m.  t-(/oio.   Idole;  statue,  figure,  ¡mage 
d'une  fausse  divinité  que  l'on  adore.  ||  Fig.  Ido- 
le; objet  d'un  amour  violeni,  d-une  passion  ex- 
trême,  d'un    attachement    qui  va  jusqu'à  la 
folie.  I 

Idomonea,  s.  m.  ido«u<».e-a.  Entom.  Idoménée; 

sorte  de  p-ipilion  qu'on   trouve  en  .\mérique. 
Idoneidad,   s.  f.  idoneidad.  Aptitude,  capacité, 
rapport,  proportion,  suffisance  à  quelque  chose. 
Idóneo,  n.  ad),  ido-néo.  Propre;  qui  est  apte  pour 

quelque  chose. 
Ido.*î,  s.  m.  pi.  V.  tdus. 

Idroniicl,  s.  m.  inus.  idiomiel.  Hydromel;  mélan- 
ge de  miel  et  d'eau. 
Idotea,  s.  f.  ido-téa.  Crusl.  Idotée;  genre  tvpe  de 

la  famille  des  idoléadées. 
Idoteádeas,  s.  î.  pi.   idotéa-déas.  Crust.  Idotéa- 
dées;  famille  de  crustacés,  ayant  pour  type  le 
genre  idotée. 
Idotcàdeo^a.  adj.  idotén-déo.  Crust.  Idotéadé; 

qui  ressemble  à  une  idotée. 
■dotfidco,  a.  adj.  idotéUléo.  Crust.  Idotéide;  qui 

ressemble  aune  idotée. 
Idoieid«o.>«,  s.  m.  pi.  idotei-déos.  Idoléidées;  fa- 
mille de  l'ordre  des  crustacés  isopodes  qui  apour 
type  le  genre  iddtée. 
Idoteirorme,  adj.    idotéifor-mé.  Zool.    Idotéifor- 

me;  qui  a  la  forme  d'une  idotée. 
Idiiiueo.  a.  adj.  et  s.  idou-méo.  Iduméen;  habi- 
tant d'Idumée. 
Idus,  s.  m.  pi.  i-dous.  Ides;  le- quinzième  jour  de 
mars,  mai,  juillet eloctobre,  ettrezièmedes  au- 
tres mois. 
IGseiiia,  s.  i.ifîij-hé-nia.  Temps  hér.   Iphigénie; 

fille  de  Clylcmnestrc  et  d'Agamemnon. 
■Uniedia,  f.  !"/t;/ié-f/)r/.-Teinps  hér.  Iphimédie;  fille 
de  Triopos,  et  femme  d-Aloiis.  enlevée  par  Nep- 
tune, qui  avait  pris  la  forme  du   lleuve  Enepée. 
lOnipdoM,  s.  ifuné-don.  Tempsi   hér.  Iphiinédon: 
filsd'Euryslliée,  périt  dans  la  guerre  contre  les 
Athéniens. 
lO.iof.  s.  ifino'é.  Temps,  hér.  Iphinoe;  fille  ainée 

de  Prœlus.  roi  d'Argos. 
IQs   s.  i-fis.  Temps,  hèr.  Ipliis;  fils  d'Alecton,  roi 

d'Argos,  succéda  à  son  père. 
lOso,  s.  f.  ifi-ssa.  Erpét.  Iphise;  espèce  de  couleu- 
vre qui  est  encore  fort  peu  connue. 
iDUoii,  s.  ifx-tion.  Temps,  hér.  Iphilion;  fils  d'O- 
ryiitee  et  d-une  naïade. 

lOto,  s.  i-/?io  Temps  hér.  Iphilus;  fils   d'Eurite, 
roi  d'OEchalie.  ' 

■floga,  s.  m.  iflo-ç)a.  Bot.  inoge;  plante  de  l'Afri 
que  septentrionale. 


■fiirino,  s.  ifuTx-no.  Mylh.  celf.  Ifurin;  enfer  des 

Gaulois, 
litlma.  s.i/"fi.ma.  Temp.   hér.   Iphtime;   néréide 

que  Mercure  rendit   mère  des  Satyres. 
IgnKiirato,  S.    m.  iijay.nura-lo.  Chiîn.    Igazurate; 
combinaison  dc-1'acide  igazurique,  avec  un  base 
saliliable. 
Igazórieo,  a.  adj.  Î7ozoK-ri'o.  Chim.  Igazurique; 
se  dit  d'un  acide  trouvé  dans  certain?  végétaux 
du  genre  strycbnos,  principalement  dans  la  fève 
de  Saint-Ignace. 
■glpsia,  s.  f.  iiilé-ssia.  Eglise;  mol   qui  se  prend 
dans  les  auteurs  profanes,  grecs  et  latins  pour 
toutes  sortes  d-assemblées  publiques,  en  même 
tempsque  pour  le  lieu  où  se  tiennent  ces  assem- 
blées. ;  Eglise;  nom  que  les  théologiens  catholi- 
ques donnent  à  la  société  de  tous  les  fidèles  réu- 
nis par  la  profession  d'une  même  foi,  par  la  par- 
ticipation aux  mômes  sacrements  et  par  la  sou- 
mission aux  pasteurs  légitimes,   principalement 
au  pontife  romain,  successeur  de  Saint-Pierre, 
société  qui  a  pour  caractères  d'être  une,  sainte, 
catholique  et  apostolique,  une  par  l'union  de  ses 
membres  sous  la  conduite  des  pasteur  légitimes, 
et  pour  l'unité  de  sa  doctrine;  sainte,  par  lasain- 
telé  de  sa  doctrine,  quelle  tient  de  Jésus-Christ, 
par  la  sainteté  df  ses  sacrements,  et  parce  qu'elle 
ne  peut  y  avoir  de  saints  hors  d'elle;  catholique, 
parce  qu'elle  embrasse  tou>  les  lieux,  qu'acné  fait 
profession  de  croire   et   d'enseigner   partout  la 
même  doctrine,  de  prendre  pour  règle  de  sa  foi 
l'universalité  decroyance  qui  est  suive  dans  tou- 
tes les  seciélés  particulières  dont  elle  se  compo- 
se; apostolique,  parce  qu'elle  enseigne  la  doctri- 
ne des  apotres,  et  parceque les pa-^teurssont  sans 
interruption  les  successeurs  des  apôtres. nEglise; 
domaine  temporel  du   pape.  }  Eglise;  gouverne- 
ment ecclésiastique  du  pape,  des  conciles,  et  des 
évêques.  |  Eglise;  chapitre  ou   paroisse.  |  Egli 
se,  diocèse.  ¡  Dignité    d'évêque.  ,  Eglise;    édi- 
fice consacré   à  l'exercice  public  du   culte  chré- 
tien catholique,  et  dont  le  plan  comporte,  com- 
me parties  essencielles.  le  sanctuaire  et  lechœur 
pfuirleclergé.  la  nef  en  vue  del'autelpourlepeu- 
ple,  la  sacristie,  le  clocher  et  un   nombre   plus 
ou    moins  grande  de  chapelles  et  s'élevant  sur 
un  parallélogramme  allongé  avec  ou  sans  porti- 
que, ou  en  croix  grecque  ou  latine.  ¡  Igtesiama- 
yor:  grande  église;  se  dit  en  plusieurs  endroits 
de  la  principale   église  du  lieu,  j  Eglise  cathé- 
drale ou  collégiale.  ¡  Fig.  et  fam.  Ljlesia  me  lla- 
mo; réponse  des  criminels  qui,  comptant  sur  le 
droit  d'immunité,  attaché  aux  églises,   refusent 
de  dire  de  leur  nom.  |  li/lesia  mllilante;  église 
militante;  assemblée  des  fidèles  sur  la  terre.  I 
Ifllesia  tritnifftntei  église   tromphante.  assem- 
blée des  sainis  dansle  ciel.  |  Ijlsia  de  estatuto: 
église  à  laquelle  on  ne  peut   être  attaché  sans 
faire  preuve  de  noblesse.  ¡  Hombre  eclesiástico; 
ecclésiastique. 
■guacia,  s.  f.  i(¡na-7.ia.  Ignatie  arbre  très  rameux 
des  Indes  orientales  et  de  la  famille  des    stych- 
noïdes. 
Ignaro,  a.  adj.  igna-ro.  Ignare;  ignorant,  qui  ne 
sait  rien,  qui  n'a  point  étudié,  qui  n'a  point  de 
lettres. 
Igiiasia,  s.  f.  inus,  V.  Pereza. 
Igiieo,  a.  adj.  iij-néo.  Igné;  qui  est  de  feu.  de  la 


IGN 


ü87  — 


IC.L 


nalure  du  l'eu.  ||Géol.  Igné;  se  dit  des  pbénomè-        pas  iiisliuil.  |  Ignoianl;  mbahiledans  sa  profes- 

nes  produits  par  le  feu.  i      »'""•  Il  S'emploie  substantivemem  dans  lous  1rs 

■gnciicciicia,   s.    f.  i<ini;si¿n-zin.  Didacl.  Ignés-  '      sens  de  l'a.ljeclil' en  parlant  des  personnes. 

cence;  étal  d'un  corps  ignesccnl.  ':  ■K«oruiitemeiite,  adv.  ignoranté-mén-ié.  Igno- 

■gneitcciUc,  adj.  {¡jnés/i-n-té.  Didact.  Ignesccnt,  ,      ramnienl,  avec  ignorante 

igné,   en  feu.  |1  Igneseenl;  qui   brûle,  qui  s'en-  j  iKiioi-uiHiiicado,  u.  part.  pas.  de  ignoruntipcar. 

llamme.  I      l^noraniilié,  e. 

I^mícIohi  s.'f.  ifj-nhion.  l^nilion;  état  des  corps    ■anorumiiicur,  v.  nr  {(¡noranliftkar.  Ignoranti- 

qui  brûlent,  et  dans  lequel   ils   présentent   une  \      bei;  rendre  ignorant. 

couleur  rouge,  ou  <run  roupie    hlanc.  ||  Ignition;     isnorantiJi»,  a.  adj.    dim.   dc   ignorante.   Igno- 

élal  d'un  coips  même   incombuslible  saturé  de  j      ranl,  ignare. 

calorique  au  puinl  de  produire  de  la  lumière,  cl    I{£»«i"aiiii.<»iino,  a.  adj.  sup.  áiignorante.  Igno- 

d'èlre  sisible  dans  l'obscurité,  l  Ignilion;  aclion  j      ranlissimc,  Irè^-ignoranl. 

d'élever  la  température  de  certains  corps,  de  ma-  ¡  lsMorauti.mu«,  s.  m.  iíjiioranlis-mo.  Ignorantis- 

niére  à  leur  donner  un  éclat  particulier  sans  dé-        '»'■;  système  qui  tend  a  favoriser  l'ignorance. 

gager  de  llamme.  IgijoraiiiiMtu,   adj.  ignorantis-ta.  Ignorantiste; 

«gnicula,  adj.  í(/-»í-/fo?a.]Vlyih.pprs.Ignicolc5qui        parilsan  de  l'ignorantisme. 

adórele  leu.  i¡  S'emploie súbstanliv.  j  Isiun-antom,  a.  adj.  augm.  de  ignorante. 


Igiiiforo,  n.  adj.  ig-ni-féro.  Uidacl.  Igniférc,  qui 
porte,  qui  transmet  le  l'eu. 

igiiÎKcno,  ig-nig-kéno.  Mytli.  rora.  Ignigéne:  né 
du  feu. 

IgiiiMiticia,  s.  f.  ig-nispi-zia.  Ignispicie;  divina- 
tion par  rinsperlioii  du  feu. 

Igiiivomu,  a.  udj.  ig-ni-vumo.  Ignivomc;  qui  vo- 
mil  le  feu. 

Iguivoi-o,  a.  adj.  ig-ni-voro.  Ignivore;  qui  mange 
du  feu. 

Igiioltil,  adj.  inus.  V.  Innoble. 

Ign»l>ili<la«l,  s.  f.  iij-nobili-dad.  Didacl.  Ignobi- 
lité;  qualité  de  ce  qui  est  ignoble. 

Igiioltle,  udj.  inus.  V.  Innoble. 

iKiioItleiiioiite,  adv.  V.  Innoblemente. 

■  siiugrafia,  S.  f.  V.  Yenografia 


Ignorar,  v.  a.  ig-no\av.  Ignorer;  ne  pas  savoir, 
n'avoir  pas  connaissance,  n'être  pas  instruit, 
iiifnrmé  de. 

Ignoto,  u.  adj.  inas.  T.  Desconocido. 

■  groja,  s.  m.  mus.  V.  hjlesin. 

Igual,  adj.  íí/oMrt/.  Epal,  pareill,  qui  est  sembla- 
ble. Il  Egal  ,  uni,  qui  n'est  point  rabulcux.  | 
Egal;  ires-ressembbint.  ||  Egal;  qui  a  les  mêmes 
qualités,  les  nièmespropriétes.  \\  Egal;  niiiformc, 
toujours  le  même.  ||  Al  igual;  seinblablement, 
paieillemenl,  ||  Kn  igual,  al  igunlde;  au  lieu  de, 
a  la  place  de.  i  No  ser  itjual;  différer.  I|  Quedar 
ó  dejar  à  lodos  i¡i nales;  ne  pas  faire  de  jaloui, 
refuser  à  tous  égalemonl  une  même  chose,  u 
S'emploie  sul)>taiitivemenl. 

Igual,  adv.  L'nùnenl. 


Ignominia,  S.  f.  ig-nomi-nia.  Ignominie;  affront  '  Iguala,  s.  f.  igoua-la.  Trailé;  convention  dc  com- 


sanjilunt  qui  nuit  à  la  réputation  d'une  person- 
ne, (jui  l'ail  perdre  l'honneur,  opinion  d'une  pro- 
fonde humiliation  attachée  aux  peines  et  auxsu- 
plices  des  crimes  bas,  el  qui  souille  le  nom  de 
celui  l'a  encourue. 
.lg;ioniinlo.«anieiitc,  adv.    ig-nominio-samén-té. 

Ignominieusement;  avcg  ignominie. 
lgn0iuinioi«ÍMÍiiiaiiient<',  adv.  sup.  de  ignoninio- 

samente.  Très- ignominieusement. 
IgnoniinloNÍNÍn>o,  a.  adj.  sup.    de  ignominioso. 

Très-ignominieux. 
IgnoniiuioNo,   a.   adj.    ig-nominio-sso.    Ignomi- 
nieux; qui  porte  ignominie,  ([ui  cause  de  l'igno- 
minie. 
Ignorable,  adj.  ig-nora-blé.  Néol.  Ignorable;  que 

l'on  |ieut  ignorer,  quil  est  permis  d'ignorer. 
Ignoi-acion,  s.  f.  inus.  V.  igonrutuia. 
Ignorado,  a.  part.  pus.  de  ignorar.  Ignórele.  || 

S'emploie  adjcctiv. 
Ignorancia,  S.  f.  ig-noran-iia.  Ignorance;  défaut 
de  savoir,  de  connaissance.  ||  Ignorancia  crasa; 
ignorance  crasse,  grossière,  il  Ignorancia  de  f/c- 
rec/io;  ignorance  dedroil.  il  ¡¡inoranciade  hecho; 
ignorance  de  fait.  ||  Ignorancia  afectada;  igno- 
rance affectée,  qui  a  pour  cause  une  négligence 
coupable,  j  Ljnorain  ia  no  quila  pecado;  ligno- 
raiice  volontaire  n'excuse  personne.  |  Pre- 
tender ignorancia;  prétendre  cause  d'ignorance, 
s'excuser  sur  ce  qu'on  a  ignoré  telle  ou  telle 
chose, 
Jgnorant«>,  adj.  ignoran-li.  Ignorant;  (¡ui  est  sans 
savoir,  sans  étendue,  sa  connaissance.  ||  Igno- 
rant, qui  ignore  certaines  choses,  qui   n'en   est 


merce,  marché.  Il  Niveau  demaçon.  j  .\ctiond'é- 
galer.  ||  Adv.  A  la  iijuala;  pareillement. 
Igualación-  s.  f.  iijonala/.ion.  .Vctiun    d'égaler.  1 
Equation  algébrique.  Ij  Traité, convention,  nl'rat. 
Distiibution  a\anl  partage  aux  héritiers  qui  ont 
moins  rei.'u. 
Igualado,  a.  part.  pas.  de  igualar.  Egalé,  e.  adj. 
lias,    rasé  uni.  |  Dejar  à  uno  igualado;  rouer 
coups,  laisser   pour  mort. 
Igualadas,  adj.  pi.  iguala-das.  Se  d,l  des  oiseaux 

qui  ont  mué. 
Igualador,  a.  S.  igualador.  Celui  qui  égale. 
Igualamiento,  S.  m,  V.  Itjualacion. 
Igualanza,  S.   f.  inus.  V.    Igualdad.  |  nus.   V. 

Igitala. 
Igualar,  v.  a.    igoualar.  Egaler;   rendre  éf;al.  ¡ 
Egaler;  estimer  e;;alemfnt.  j  Fig.  Teñirles  pas- 
sions dans  l'équilibre.  I  Egaler;   aidanir  ,  rendre 
uni.  ¡  Egaler,  ne  mettre   aucune  différence  en- 
Ire  deux  choses,  j  Egaler,  assimiler.  ¡  l'rat.  Ega- 
liser;  égaler  les  partages  des    lois.  ¡  .Mleurer; 
mettre  de  niveau  deux  choses  conligiies.  ¡  Ajus- 
ter, faire  acciuder.  ¡  Traiter,  s'aicorder.  ¡  Ton- 
I      drc,  rendre  uni,  en  parlant  des  bois,  des  gazons. 
¡  Igualar  la  saii(¡re:  faire  une  seconde   saignée 
pour  laisser  des  deux  côtés  la  même  quantité  dc 
sang.  I  l'ig.  Donner  un  souiflel  sur  lautrc  joue. 
¡  Fair  lectmlre   poids.  '  Igualar  las    mercade- 
rías; propoi  lionner  la  qualité    des  murdiandi- 
s.'s  à  leur  prix.  |  Igualar  un  terraplén,   un   pa- 
sco; dresser  une  terrase,  une  allée.  ¡  u.  n.  Ega- 
ler; être  égal. 
■  giialarMc,  V.  pron.  î(/oiia/ar-îc'..S'ègaler,  se  com- 


ILE 


688  - 


ILI 


parer,  «c  mettre  on  parallèle.  ¡  S'accordor.  se  li- 
gupr,  s'associer.  ¡  Convenir  d'un   solaire    pour  ■ 
son  salaire  pourson  Iravail.  |  luire  au  niveau,      j 
■ifiiuidiid,  s.   f.  iiioiuililiitl.   Ki;aliliS  conrorniilé,  I 
parilé,  rapport  enliedcs  |iersonnes  ou  des  clio- I 
ses.  \  Kfiiilité,   uiiiroiinilé.  •  Kf^alilé,    sinipliiiti;  j 
réciproiiiic  dnns  Icsniiiiucres.  (lansle  Ion.  ¡  ]L'^a- 
Vúri  celle  (lui  est  riilrc    tous  li's  liotnnii's  |iiir  l;i  ' 
coiislilulioii  de  Irur  iialiire.  ¡  li^'alili-;  correspon- ' 
dame,  luopoilion  dcsparlies  dun  loul.  ¡  l(jual~ 
dtiil  lie  niinno;  éjialilc  d-ûni''- 

■  en  a  le  7.11.  s.  r.  inus.  V.  I  ¡unidad. 
lKii»ll<*n-  ^'  ><*•  dini.  de  i(]ual. 
iKiialillo,  s.  m.  V.  lijitaüro. 
g;.'iialilo,  s.  m.  V.  I<iiiiiliri). 
itfiiiilidsMl.  sr  f.  V.  Í¡iiiiili¡ad. 
lK>i<>l">('"tc<  •''dv.  í^oi(riím(!n-/¿.  Egalement,  d'u- 
ne iiiiinièie  é^ale. 

Igiiitiia.    s.    (.   í'/ot/a-íii.    Rrpél.   Iguane:  lé/ard 

a'nphibie  ■d\\mi''rique.   Timille  des  eumérode^, 

dont  la  (liairesl  très-delieatc. 
igiiiiiiido.  u.   adj.  i(jnii(ini-do.  Erpét.  Iguanidc; 

qui  a  la    rurnied  un  igunnc. 
ijKuttaodo.  s.  lu.  ÍQi)Hn)ii)-dü.  Erp^t.   Iguanodon; 

{jenic  de  reptiles  saui  iciis  fossile:". 

■  K<>»i'»fi><  ^    '"■  Í!1<>>uiriiu-!ii)ii.  li:narueu:  animal 

aniplulue  du  IJrésil  de  la   fjrosseur  d'un  l.œul'. 

ISHi'iaiio.  «.  adj.  ifjouvin-uu.  l^urien;  qui  est  de 
la  iribud'lgur,  qui  appa.lientà  ses  habitants. 

Ijada,  s. ..  i/-/ta-f/u.  l-lane;  eôté  de  l'animal.  |  Fi- 
let de  porc.  ¡  l'oint  de  coté,  j  Fig.  Tener  su  ija- 
rfrt;  avoir  son  côté  faible,  n'èlre  pas  également 
bon  à  tout. 

■Jadear.  V.  n.  iij-hadmr.  Haleter;  battre  des 
(laïus,  en  parlant  surtout  du  cbeval. 

■Jar,  s.  m.  V.  Ijada. 

Ilacerable,  adj.  i7a:('ra-¿f/e.  Uidact.  Illacérable, 
qui  ne  peut  être  lacéré. 

■lacerado,  da.  S!íA\.üazéra-do.  Ulacéré;  qui  n'a 
point  été  lacéré. 

■lacioii,  s.  f.  Ulation,  conséquence  ;  qualité  de  ce 
qui  est  conséquent. 

■lap.<!o  ,  s.  m.  ilap-so.  Chute   suave.  |,  V.  Influjo. 

■  latlvu,  va.  adj.  i7n(i-ro.  Qî»  (J"  y^u\^  inférer. 

■loadeina  ,  s.  f.  Héadél-fia.  .\nal.  Ué.idel  phie;  di- 
fformité que  présente  un  être  double,  depuis  et 
compris  le  bassin. 

Ilcadeinano,  na.  aáj.iléadél fin-no.  lléadelphien; 
qui  est  du  genre  de  l'idéadelphie. 

■  leadélfleo  ,  vn.  adj.  iléadclfi-  o.    Anat.   lléadel- 

phique;  qui  offre  les  caractères  de  l'idéadelphie, 
■leadeîfo.s.  m. ?7t!ai/e/-/'o.  Anat. Iléadelplie ¡mons- 
tre qui  offre  le  pbémomène  de  liléadelphie. 
■lecebra,  s.  f.  ilé-zêbra.'Boi.  lllccèbre;  genre  d* 
plantes,  de  la  famille  de  amarantacées. 

■  lecébreo  ,  o.  adj.  í7c:¿-6r¿o  Bot.  lllécébré;    qui 

ressemble  à  un  illécébre. 
■leeébreoü,  s.  m.  pl.jíezé-fcríOíí.Bot.lllécébrées; 

tribu  delà  famille  de,s  amarantacées  ayani  pour 

type  le  genre  de  illécebre. 
Ileeébi»,  s.  m.  í/c'ití- /no.  Bol.  lllécèbrc  ;    genre 

de  plantes  delà  famille  des  amarantacées. 
llesaliiieiite .    adv.    ¡Icgalmén-lè.  Illégalement; 

d'une  manière  illégale. 

ilciBible,  adj.  i7('(;-/i;tir.  Illisible;  qu'on  ne  peut 

pas  lit  e. 
tlecillnmdo,  da.  adj.  iléij-liidmndo .9^?  ¿li  de   re 

;]u'on  a  rendu  üjégiiiaie. 


■Icgitiiuamentr  ,  adv.  Hc;)-liUimainvn-lr.  Illégi- 

linienient;  d'une  maniere  illégitime. 
Ilegitimidad  .  s.   f.   ilég-hitinxidadd.  Illégitimité; 

defanl  de  légitimité 
■icKliiniar  ,  v.  a.  Rendre  ,  Ulégilimc  ;  priver  delà 

légiliniile. 
lleKitliiio  ,  ma.  adj.  il(hi-lu-timo.  Illégitime;  qui 
n'a  pas  les  comliliuns  voulues  par  l,i  loi  pour 
être  légitime.  |¡  llijn  ilrjíiinio:  vwcmw  illégitime; 
né  hors  le  miiiiage.  |!  lllegMime  .-  qui  csteonlrai- 
M"  aux  préceptes  divins  et  à  l.i  rais)ii.  ||  Illégiti- 
me ,  injuste. 
■leitiM,  s.  f.  ilé-iiis-  Méd.Ileiic;  iiiflammalion  de 

l'iléon. 
■  leo,  s.  m.  i-Un.   lléo;    mot  latin  qui  signifie  in- 
te«tiii,  cl  qui  entre  dans   la  formation  des  mots 
<dmpii>ésqui  suivent. 
Ileo  eeciil.    adj.  l'-ZV)    i^Unl.    Anat.    lléo-cœcal; 

«lui  lient  à  liléiui  eliiu  (opcum. 
lIéo-dieli<ii(e  .  s.  f.  í-/(ío-r/ík/í-í/ífe. Médec.  Iléo- 
diclidile;  iidlammaiion  de  l'iléon  et  de  la  valvule 
iléo  cœcalle. 
Ileo-liimbar  .  adj.  i/('i)-/oi/»)?)rtr.  Anat.  lléo -lom- 
baire ;  qui  ainiariienl  à  l'iléou  et  à  la  région  lom- 
b.iire. 
Ileo-traiiNverMo-Nub-eAtiTiial ,   adj.   et    S.    m. 
i   Ivntrnnsrer-so  sonbo-ésstcrnn' ;     .\nat.   lléo- 
traiisx  ersD-sous-slernal;  sedil  d'un  muscle  de  l'- 
abdomen delà    grenouille. 
Iledgrafia,  t'-íé');,>r((/i-íi.  Didacl.  lléographie; des- 
cription sur  les  intestins.  Il  lléographie  ;   traité 
surles  intestins. 
lleasi-nfico  ,c«.  adj. í-/¿o7rn-/iko. Didact.lléogra- 

phique;  qui  appartient  à  l'iléographie. 
ileografo,  p.  m.  i-leo:¡rn-fo.  Didact.  Uéographe; 

qui  s'occupe  d'iléographie, 
lleolu8Ía,s.  f.  ilèoloj-hia.  Didact.  Uéologie;  trai- 
té sur  les  intestins. 
Ilcalósico  ,  ca.  adj.  i-Uolog-hi  o.  Didact.  lléolo- 

gique;  qui  appartient  à  l'iléologie. 
■lc«lopi.<ita  ,  s.  m.  i-léolo'i-hiss-ta.  Didact. Uéolo- 
1      gisle  ;  qui  s'occupe  de  l'iléologie. 
'  Iléon  ,  s.  m.  i-lèon.  Anat.  Iléon  ;  la  plus  longue 
portion  de  l'intestin  grôle  ,  qui  est  étendue  de- 
puis le  jéjunum  jusqu'au  cœcum. 
l|eoi«,  s.  m.  pi.  i-léoss.  Anat.  Iles;  les  flancs;  les 
deux  parties  inférieures  et  latérales  du   bassin. 
IleoNla.  s.  f.  iléo-ssia.  Méd»c.  Uéosie;  iléus;  ma- 
ladie inHammatoire  ou  nerveuse  ,  ainsi  nommée 
parce  qu'elle  paraît  avoir  son  siège  dans  l'intes- 
tin iléon,  ou  bien  parce  que  dans  cette  affection, 
les  intestins  sont  souvent  roulés  et  comme   en- 
tortillés. 
ileosi.ti  ,s.  f.  iléo-ssiss.  Médec.Iléose;  maladie  de 
rintcslin  iléon. 
j  Ileso ,  sa.  adj.  Hé-sso.  lllésé;  qui  n'a  reçu   aucune 
blessure.  Il  lllésé;  qui    n'a  souffert   aucun  tort, 
aucun  dommage. 
■  letrado,  da.  adj,  íííra-do.  lllélré;  ignorant, sans 
I      étude;  qui  n'a  aucune  connaissance  en   lîlléra- 
j      lure. 

■linca,  adj.  f.  ili-ala.  Médec.  lUiaque;sc  dit  des 
^      maladies  de  l'iléon. 

_  Iliaco,  ca.  adj.  ilia-i o.  Anal.  Iliaque;  qui  appar- 
tient aux  flancs.  Il  Hues  itiar»;  os  iliaque.  ||  Fo- 
sa iliaca:  fosse  iliaque.  |  Palhol.  Pasión  iliaca; 
iléus.  ¡I  Anl.  rom.  Fiestnsiliacas;  fêtes  iliaques; 
réjouissances  lustituées  par  Auguste,  en  cora- 


ILl 


-  089 


IMA 


incmoralion  de  la  balalllc  dActiimi. 

liinco.  s.  ni.  Oinitli.  Uiac;  sorte  de  piiisoii  d'Amé- 
rique. 

Iliaco -iiiiLiiculiii-,  adj.  ili-nkomous'.oulur.  Anat. 
lliaco-musculaire  ;  (jui  apparlictil  aux  muscles 
des  îles. 

Ilialio-trocaittUio,  adj.  ili-akotroknnti-no.  Anat 
lliaco-lroclianlin;  se  dit  du  musile  iluKiue,  à 
raison  de  ses  attaches  (lui  se  iunt  dans  la  losse 
iliaque  au  troclianlin. 

litada,  s.  f.  ilia-da.  Iliade;  poème  d'Homcrc  qui 
retrace  tous  les  événements  delà  guerre  de  Tr<jie 
produits  par  !a  la  colère  d'.\cliile. 

Ilial,  adj.  Anat.  Ilial;  qui  appartient  à  l'os  ilium. 

Iliiicral,  adj.  lilibènil;    qui  n'est  point  libéral. 

llil»iTalidail,s.  f.  lllibèralilé;  caractère  de  ce  qui 
n'est  point  libéral.  ',  lllibéralité;  avarice,  parci- 
monie. ¡  Folil.  V.  Anlilibcralismo.  ¡  lllibéralité 
action,  parole,  sentinii-nt  contraire  à  la  dii^nité 
qu\  convient  au  caractère  d'un  homme  libre. 

llil>eraliiinio,  S.  m.  Y.  '^crhilisino. 

Illheralnieiitc,  adv.  Serbiline)if('. 

aiiltei-itaiio.  lia.  adj.  ilihiriUi-nu.  Illbérilanien; 
qui  est  naturel  d'IÎibéri.  |  Uibcraiitain,  (jui  ap- 
partient à  Ibéri  ou  à  ses  habitants. 

ilIciMicas,  adj.  et  s.  1'.  pi.  U'ai-néass.  Bol.  Uci- 
nccs;  famille  de  plantes  qui  ont  pour  type  le  gen- 
re ilex. 

Ilicio,  s.  m.  (7i-zio.  Bot.  Illicium;  genre  de  plantes 
de  la  famille  des  magnoüacées. 

■Iicitanic4itc,  adv.  ili-zitainén-té.  Illiiitement; 
d'une  manière  illicite, 

IlicUo,  (a.  atlj.  ili-iito.  Illicite;  qui  est  prohibé 
.par  la  loi,  contraire  aux  bonnes  mœurs  ou  à  l'or- 
dre public. 

lliinitacloii,  s.  f.  Illimitation,  étal  d'une  chose 
illimitée;  qui  n'a  point  de  limites. 

Iliinado,  da.  adj.  ilima-do.  Techn,  lllimé;  «jui 
n'a  point  été  limé-  On  dit  mieux.  Sin  limar,  pur 
limar. 

Ilimitado,  da.  adj.  iliinilado.  Illimité;  <iui  est 
sans  bornes,  (jui  na  point  de  terme. 

■  lio,  i-lio.  Ilio;  abréviation  du  mot  ilion,  quientrc 
dans  la  composition  de  plusieurs  mots  d  analo- 
mie. 

llio-alidoniinal,  adj.  Anat.  Ilio-abdominal;  sedit 
d'un  muscle  interne  abdominal  qui  s'attache  à 
la  crête  iliaque  et  se  porte  dans  les  parois  abdo- 
minales qu'il  concourt  à  former. 

Ilio-apoiiciiro!>io-reiiioral,  adj.  Anat.  Ilio-apo- 
néorosi- fémoral;  se  dit  du  muscle  tenseur  de 
l'aponévrose. 

Ilio-capMulu-trocaiitiiio,  adj.  Anat.  Uio-cap- 
sulo-lrochanlin;  se  dit  du  muscle  qui  prend  ses 
attaches  à  l'épine-iliaque  antérieure. 

lllo-costal,  adj.  •  Anal.  Uio-csstal;  se  dit  d'un 
muscle  carré  des  lombes. 

Ilio-crc.stl-tliiial,  ailj.  .Vnat.  Ilio -crèti-tibial,  se 
dit  du  muscle  de  la  cuisse. 

llio-feaioral,  adj.  Anat.  llio-fémoral,  qui  appar- 
tien  à  l'iléon  et  au  lémur. 

llio-liipoxúMti- Ico,  ca.  adj.  Anat.  llio-hipo„'as- 
triijue,  qui  concerne    l-iléon  et  l'hypo.^a-itre. 

Ilio-iiisiiliiai,  adj.  Uio-iii;;uinal ,  se  dit  d'un  ra- 
meau nervi'ux  de  la  même  paire,  (¡ui  va  au  mus- 
cle asccendanl  de  l'abdomeu. 

llto-lMiiiilu-ti'ocaiitorlo,  adj.  et  s.  .\nat.  Ilio-is- 
chio-trochanlérien  ,  se   dit  du  muscle  petit  fes- 

TOMO   V. 


Illo-luinhar,  adj.  .\^nat.  Ilio-lombaire  ;  qui  va  d*- 

l'iléon  a  la  région  lombaire. 
Ilio-iuiiilio-coMta!,  adj.  .Vnal.  Uio-lombi-co^ial 

sedii  du  muscle  carré  des  l)mbes. 

Ilio  liiiiibo-co.Mto-abdoniiiial ,  adj.  \iiat.  llí(j. 
lumbo-costo-abddominal.  qui  appartient  a  l'ilion 
aux  lonjbes,  aux  côtes  et  à  l'abdomen. 

iliit-lsiiiibo-vci-iobral  adj.  .Vnat.  llio-lombo-vcr- 
làbral,  se  dit  d'un  liu^amcnl  appelé  plus  généra- 
lement iléo-lombairc. 

üiun,  s.  m.  .Vnat.  lliou,  nom  donné  à  la  pias  gran- 
de des  pièces  osseuses  qui  forment  l'os  coxal 
cliez  les  fiplus  et  l'enfant ,  probablement  parce 
(|u'ellc  semble  su|)pin  ter  l'intestin  iléon  ou  plu- 
tôt parce  que  la  rrèlc  qui  lui  appartient  es!  con- 
tournée sur  elle-même. 

IIii.Htrai-Mo,  V.  pron.  ilustrnr-sc.  S'illustrer,  ac- 
quérir de  la  gloire.  ||  S'éclairer;  acquérir  des 
Connaissances  sur  une  matière. 

llii.strc,  odj.  ilôiiss-tré.  Illustre,  éclatant,  célè- 
bre, élevé  au-dessus  des  autres  par  son  mérite, 
par  ses  talents,  sa  naissance  etc.  ||  Hist.  Illus- 
tre, litre  honorilique  que  l'on  donnait  chez  les 
Komains,  aux  membres  de  la  première  des  qua- 
tre classes  privilégiées  établies  dans  l'Empire 
à  partir  de  Dioclétien. 

■ItiotrcHicato,  adv.  ilon-strèmén-tè.  D'une  ma- 
nière illustre. 

Bla'^ti'oza,  S.  f.  inus.  Qualité  de  ce  qui  rend  illus- 
tre. 

llu.>i(ri<4lnio,  ma.  adj.  ilousstri  ssimo.  Illustris- 
sime; très-illustre. — Illustrissime;  titre  d'hon- 
neur qu'on  donne  principalement  anx  princes  de 
l'Eglise, 

il%aita,  s.  f.  ilvai-ta.  Miner  Ilvaïle,  sorte  de  mi- 
néral de  fer. 

lllaatpx;!!,  S.  m.  Uian-hàn.  Ichthyol.  Illanken; 
poisson  du  genre  saumon. 

lilosiioria,  S.  f.  illospo-ria.  Bot.  Illosporie;  gen- 
re (le  licheos. 

■ma,  s.  f.  Imnia;  ocre  rouge  et  ferrugineuse,  pour 
la  teinture  et  la  peinture. 

■mani,  s.  m.  i-mam.  Imam;  ministre  de  la  reli- 
gion mahométanc  qui  fait  le  service  dans 
une  mosquée.  ¡1  Imam:  titre  qu'ont  porté  les 
Califes  et  qui  est  passé  aux  sultans  ottomans 
par  l'effet  d'une  cession  qui  leur  fut  faite  par 
le  dernier  Calife  .Vbbassideqni  régna  en  Egyp- 
te. Il  Imam,  titre  que  le  sunnites  donnent  à  ceux 
de  leurs  docteurs  qui  jouissent  d'une  esti- 
me particulière.  ||  Imam,  être  doue  de  vertus 
surnaluiellos,  en  qui  réside  l'autorité  spiritue- 
lle et  temporelle  chez  les  Cliililes, 

■  manato,  s.  m.  imana -to.  Innnale;  digniló; 
fonctions  dimui.  |  linamale;  temps  que  durent 
les  fonctions  de  l'iman, 

■aiaii,  s.  m.  Miner.  Aimant;  mine  de  fer  oxyde 
ayant  la  doui)le  propriété  de  manifester  des  pô- 
les magnétiques,  en  présence  d'une  aiguille  ai- 
mantée et  de  comuniquer  la  même  vertu  à  des 
barres  d'acier.  ||  Pins,  .\imant;  minerais  de  fer 
qui  evercenl  um-  aclion  polaire  sur  l'aiguille  ai- 
m.in'ée.  ||  Ainianl;  points  de  la  surface  d'un  ai- 
mant. Il  Imtn  (irlifirini:  aimant  artiliciel,  fais- 
ceau de  lames  de  fer  ou  d'acier  aux  quelles  on  a 
communiqué  par  le  frottement  les  propriétés  de 
l'aimant  naturel  |  Atracción  ilelimm.  lepuUiou 

4'» 


ll.L 


—  000  — 


ILU 


4l('  l'nimnnl.  ¡  Itcclinarion  tiel  ¡inau.  tli-clmai- 
sondf  l'oiniaiit.  ¡  (lliim.  I  ntaïuii  siniral,  ait\uiui 
iirsriiical.  ¡  l'if;.  Vimaiil.  i|im  atluc,  (jui  iitlachc. 

llmMuti''llKiiiM,  s.  f.  iiiiiiiili'liii-tnn.  \u\..  ^r.  Iinaii- 
l('li^:mr;  sorlc  <lc  jcii  en  ii^age  tliez  les  (¡rccs, 
t|iii  (•tiii^i>iiiil  .1  délier  dos  courniios  formaiil  un 
nd'uil  furl  loniplitiue. 

lllVtiMM».  s.  m.  ilio-iico.  M.Mli.  Uionée:  caiulaine 
liDven;  lils  de  IMiorlias. 

lliit-p«-rtiiico.  ndj.  Anal,  llid-pectiné;  quise  for- 
me par  la  jcmriion  de  la  hrantlic  de  l'os  ilion 
a\ec  relie  (lu  ptjl)is. 

lli«)-|t<>ruiiiano,  iia.  ndj'  Anal,  llio-péronicn;  se 
(lii  (1-iin  des  muscles  de  la  cuisse  de  la  sala- 
mandre. 

ilio-|>retihlul,  adj.  Aiiat.  llio -prélibial  ;  sc  dil 
d'un  des  musdes  de  la  misse. 

■  ll<»-|»iiht-<*oHto  iilt«!oiiiiiial.   ad].    Anat.    llio- 

piihi-eost^i-alidominal,  (ini  apparlienl  en  même 
temps  à  l'ilion,  an  pubis,  au\  coles  el  a  l'abdo- 
men. 

ilio-rntilinno,  nn.  adj.  Anal,  llio-rulilicn  ;  se 
dil  <lu  muselé  droit  antérieur  de  la  cuisse,  paree 
qu'il  se  porte  de  l'épine  iliaque  aulérieuie  cl  in- 
férieure à  la  partie  supérieure  de  la  rotule. 

iMo-Huci-o.  adj.  Anat.  llio-sacréc;  qui  appartient 
a  l'os  iliaiiue  et  au  sacrum. 

■lio-wacrn-reinoi-nl ,  adj.  Anat.  llio-sacro-fémo-  ; 
rai,  se  dil  du  muscle  {;raiid  fessier. 

Ilio-trncniiterio  ,  adj.  Anal.  llio-lruchinUérien; 
se  dit  des  muscles  des  fesses. 

■  lipo,  s.  m.  i-/í/)ü.l$ol.  Hipe;  arbre  fort   élevé  et 

laiteux  de  la  famille  des  sapctilliers,  qu'on  trou- 
ve au  Malabar. 
Ilíquido,  do.  adj.    i /¿'-'.((io.  Sc    dil   d'un  compte 

qui  n'a  pas  été  supputé. 
IIIqúll!i-adn,  da.  adj.  í/íki'/i/.a-í/o.  l'hys.  Uliqué- 

fié;  qui  n'a  point  élé  liquelié. 
Ilirio,  a.  adj. et  s.  ili-rio.  Géogr.  lUiryque;  qui  est 

naturel  d'Ulyrie. 
■Ii<iiada.<4  ,  s.  f.  pi.  iUssia-dass.  Mvlh.  Uissiadcs; 

nymphes  du  lleuvc  llissus.  )>rès  d'Ail. éncs. 
Iliiildof),  adj.  et  s.  f.  pi.  Hissi  dass.  Mylh.  Uissi- 
des;  surnom  des  muses,   pris  d'Uissus,   sur  les 
bords  duquel  elles  avaient  un  aulel. 
IIlNion,  s.  111.  ilission,  Erpét.  Uyssion;  genre  de 

serpents. 
Iliterato,   s.  m.  títíera-ío.  lUitérairc;  illétré.  V. 

llletrado. 
Ilogloauientc.  adv.   ilng-hihamén-lé.lWo^iquc- 

menl;  d'une  manière  illo};iquc. 
Ilosieldad,  s.  f.  Uofi-hi/.idndd.  Didacl.   Illogici- 

lé;  qualité  de  ce  qui  est  illof^ique. 
lioso.  Méd.Y.  Estreismo. 
llosporîa,  s.  f.  i/ospo-ria.  Bot.  llosporîe;  genre 

de  plantes. 
Ilota,  s.  et  adj.  ihi-ta.  Ilote;    babilant  de  la  ville 
d'Hélos;  dans  le   Péloponnèse.  ||  Uole;  qui  est 
réduit  par  la  force  des  gouvernants  ou   des  cho- 
ses au  dernier  élal  d'abjection,  d'ignorance. 
Ilotismo,  s.  m.  ilolis-mo.  Didact.  Ilotisme:  état, 

condilion  d'ilote. 
■lucido,    da.  adj.  iloiiii-do.    lUucide;    qui  n'est 

point   lucide. 
Iluminación,    s.   f.   íioxHJi'níizíoií.  Illumination; 
lueur  produite  par  les  corpslumineux.  |i  Illumi- 
nation: action  de  illuminer,  résultat  de  celle  ac- 
lion.  I  lUuminalion;  grande  quantité  de  luiiuè- 


res  qu'on  dispose  plus  on  moins  symélrique- 
menl  à  l'occasion  d  une  léte,  d'une  r<-jouissan- 
ce.  d'un  allni^e^saire.  Il  l'ig.  Illumination;  lu- 
mieic  (  élcsle  (|ue  Dieu  ré^iand  quelquetoi-,  dans 
les  ùmes. 
Iluniinudo,  do.  adj.  ilnuin¡)ia-díi.  Illuminé  ;  qui 

e>l  orné  île  lumières. 
liiinilnado.  S.  m.  Itluiniin-;  individu  (¡iii  appaile- 
nail  a  la  sei  le  fnmii'e  pur  \  illalpando    ver    IST.j 
et  ICiiH.  ¡j  Illiiniiiié;  chrétien  fanatique  (jui  cro- 
yait élre  inspire  de  Dieu  d'une  manière   spécia- 
le, il  iron.  Illuminé;  nom  donné  à  des  i  harlatans 
mystiques  et   à  tous  ceux   qui   s'occupaient  de 
magie 
lldiiiinador.   ra.    S.  Illuminaleur;    celui    (|ui   se 
charge   de    faire  des    illuminations.  |  Illumina- 
leur, qui  possède  ou  (jui  cultive    larl  de   distri- 
buer les  lumières  de  manière  à  produire  l'elfel 
le  plusagréable.jillluminaleur.-surnunidc  sainl- 
Gregoire. 
Bliiminni',  v.  n.  Ulnmini'r;  édairer,  répandre   dp 
la  lumière  sur  (jueUiue  corps.  |¡  Illuminer;  faire 
des  illuminations.  |1  l'ig.  Illuminer;  éclairer  l'à- 
me,  Iciilendemenl  en  matière  de  religion. 
iliiiniBioiivo,  va.  adj.  i/'>)>)ri/>Ki(i-rii.  Illumina' 
lif;  qui  illumine,  en  parlant  le   langage   mys- 
tique. 
lliiniinÎNnin.  S.    m.  ilinnulins-mo.    llluminisme: 
système  des  illuminés,  j  niuminisine;    doctrine 
de  la  sociéié  des  illuminés  politiques  fondé  par 
Adam  Weishaupt. 
■Iiiniinlsta,  s.  m.  ilouniinis'ta.  llluniinisle;  par- 
tisan de  l'illuminisnic. 
llniii(no.>io.  Na.  adj.  iloumino-sso.  l'hysiol.  lllu- 

inineux;  (]iii  n'est  point  lumineux,  obscur. 
Bluslun,  s.  f.  Illusion;  apparence  fausse  et  trom- 
peuse, erreur  de  sens  ou  de  l'esprit  (]ui  fait  pa- 
raître ce  qui  n'est  pas,  ou  autrement  qu'il  n'esl 
en  ell'et.  Il  Fig.    Illusion;   imagination,  chimè- 
res. ré>es  íjiron    aime   à  concevoir  comme  des 
réalités.  ||  Illusion;  action  de  concevoir  des  chi- 
mères. ||  Illusion;  étal    de  l'esprit  sufl-influpp- 
(e    des  rcves    chimériques.  ||  Illusion,  songes; 
fantômes  qui   llalienl  ou  qui  troublent  l'imagi- 
nation. Il  Hacerse  ilusión;  se  faire  illusion. 
Iln.xionado,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  ilusio- 
nar. Illusionné,  c. 
Ilusionar ,  V.  a.  Illusionrer  ;  causer  des  illusions, 

faire  illusion, 
iluNioHoi'sc ,  V.  pron.  ilovssionar-sé.  S'illusion- 
ner; se  créer  des  illusions. 
llii.>>svo,  va.  adj.  V.  Ilusorio. 
Bluíio,  sa. adj.  î/oh-sso.  Abusé;  trompé,    séduit, 

qui  est  emporté  par  une  illusion. 
Ilu.<4ur  ,  V.  Enfjaùador.  ||  Burlón. 
BliiKoi-loiiii'ntc ,  adv.  iloussoriamén-té.  Illusoi- 
rement; d'une  manière  illusoire. 
lln««orio,   a.   adj.  iluss-rio.   Illusoire;   captieun. 
qui  trompe  par  de  fausses  apparences.  |j  Illusoi- 
re; inutile,  sans  résultat. 
lln!«trorion,  s.  f.  Illustration  ;  action  d'illustrer. 
1  Illustration  ;    marques    d'honneur  qui  illus- 
trent une  famille. 
llnsli-adisinio,  ma.    adj.  sup.  àc  ilustrado.  V. 

ce  mot. 
lluf^trado.  da.  adj.  iloustra-do.  Illustré,  qui  est 
illustre.  I  Eclairé:  qui  a  desgrandes  connaissaa- 
ces  scientifiques.  Il  part.   pass.   du  v.   ilustrar. 


t. M  h 


nni  — 


IMI 


V.  iM'  vcibc. 

■  liiHtraiitv,  |tiul.  iHO.  Jii  V.  ihiiitrar.  (a'\u\  qui 
illiisue. 

lliiNtrur.  V.  a.  llluslrtM  ;  ilmiiIic  illustre.  |  lùlat- 
lerl-cnltîiulcmciil.  ¡|  Eclaircir  expliqmTunpuinl, 
une  mali(  rc.  |1  TIicd!.  Inspirer, cclaircriiilcrieu- 
rcincnl. 

Imaiitópctlo,  adj.  hnanlo-pédo.  Ornilli.  Iniaiilo- 
pèdc  ,  se  fJ:t  liosuiscaux  à  cuises  cl  jambes  Ion- 
iques à  moitié  nues. 

liiiurete,  s.  m.  iviarc-lé.  Iniarel ,  lu^pilal  ,  mai- 
son pour  les  voyageurs  chez  les  Turcs. 

Imúriiipnn.  s.  t'.  imnr-ména.  ¡Uyth.  Iniannène; 
divinité  qu'on  croit  être  la  même  que  le  Destin. 

liiiiititlia,  s.  f.  imali-dia.  Entom.  Irnalidia,  gen- 
re d'insectes  coléoptères  de  l'Amérique  méridio- 
nale. 

■  ■tibeliiblc  ,  adj.  ¡nimbéln-hb'.    Imbuvable,  qui 

n'est  pas  susceptible  d'être  bu. 

imhccil,  adj  immbé-ril.  Imbi'cille,  (jui  est  dans 
l'imbécillité.  Il  Imbécile  ,  stupidc,  sot ,  idiot.  || 
Imbécille;  qui  est  d'un  ¡mbécille. 

Imliorilitiad,  S.  T.  Imbécillité  ,  faiblesse  d'esprit 
qui  Ole  plus  moins  la  ficuité  de  comprendre,  de 
metlredc  la  suite  dans  ses  idées.  1|  linbccillilé; 
sottise,  niaiserie.  ||  loibccillité;  Irait  d'un  imbé- 
cile. 

luiboeilmentc  ,  adv.  ùiii»d;iiinèn-{J.  Imbécillc- 
ment  ;  avec  imbécillité. 

Ijiiheudito,  ta.  adj.  immb'endi-lo.  Théol.  Imbé- 
ni ;  qui  n"a  point  clé  béni.  |  Fig.  Imbéni;  qui 
n'est  point  béni. 

■  ittbvlc,  aJj.  anc.  immhè-lc.  Faible  ,  lâche  ;    im- 

propre I  our  la  guerre. 

Iinhci'iie.  adj.  hninbér-  bii.  Imberbe  ,  qui  est  sans 
barbe.  (|  Bol.  Imberbe;  se  dit  des  plantes  dont 
les  tètes  des  Oeurs,  les  feuilles  ou  les  divisions 
sont  dépourvues  de  poils.  |  Ichlhyol.  Imberbe; 
qui  n'a  ¡¡oint  de  barbillons.  ||  Orniih.  Imberbes; 
<iui  a  le  bec  glabre  à  la  base. 

iiiil»i>i>r,»e<4,  s.  m.  [)l.  iinmhcr -bèss.  Ornith.  Im- 
l)crbcs  :  tribu  de  sylvains  anisodaclyles  ,  com- 
prcHanl  les  oiseaux  dont  le  bec  est  glabre  à  la 
base. 

Imhllticlon,  s.  f.  Imbibition,  action  d'imbiber,  [j 
Imbibilion  ;  action  d'imbiber.  |!  Imbibition;  fa- 
culté de  s'imbiber.  ||  lîol.  Imbibition  ;  action  de 
se  charger  de  l'humidité  ambiante. 

IiiibieniM,  s.  m.  immbirr-un.  Hiver.  V.  Inx'iprno. 

■  iiiboi'iialo.s,  s.  m.  pi.  iinniborun-lèss.  Mar.  Da- 

lolots  ;  canaux,  grands  trous  inclinés  que  l'on 
perce  dans  la  fourrure  de  gouttière  d'un  vais- 
seau tribord  et  bàb  )rd  sur  tous  les  ponts,  pour 
l'écoulement  des  eaux  à  la  mer. 

Iiiiborrabic,  adj.  iimnborrn-blé.  Ineffaçable;  qu' 
on  ne  peut  effacer. 

lnibi*ain!en.oi>,  ailj.  Mylh.  Imbramien  ;  surnom 
de  Mercure  chez  les  ('.ariens. 

liiibrasJa,  adj.  Mylh.  Imbrasie;  surnom  de  Ju- 
non  parce  (ju'on  croyait  qu'elle  éta'il  née  sur  les 
bords  de  IMmbrasus. 

iinbrlcarloii,  s.  f.  Imbrication  •,  superposition  de 
corps  ,  de  feuilles ,  d-écailles  ,  de  tuiles  imbri- 
quées, cl  qui  s'enfhassenl  entre  eux  comme 
les  briques    d'un   toit. 

liiibricailo,  «la.  adj.  immbriWa-do.lUsl  nat. Im- 
briqué ,  se  dit  des  parties  qui  se  recouvrent  les 
unes  les  autres  comme  les  tuiles  d'un  toit.n''^'* 


L.slairtbics  iinhriradus ,  étamines  mibnquées 
celles  qui  sont  disposées  en  gradins,  et  qui  se 
recouvrent  les  iines  les  autres.  ||  l'rtulni  imbri^ 
endos,  pétales  imbriqués,  ceux  qui.  a\ain  hé- 
panonissement ,  se  recouvrent  ]»articlleineni  les 
uns  les  autres.  ||  liscamas  imbricadas,  sípianies 
imbi  iquées,  se  dit  des  squames  du  pendine. 
quand,  étant  sur  plusieurs  rangs,  celles  dc:^ 
rangs  inférieurs  sont  progressivement  iilu>-  lun- 
gues  que  celles  des  rangs  extérieurs.  |  Icbthyol. 
Kscatnas  imbricadas  ,  écailles  imbriijuées  .  ce- 
lles qui ,  dans  les  poissons,  s'ap|)liquent  en  par- 
tie les  uns  sur  les  autres.  ||  Fntom.  Anlcnns  im- 
bricadas; antennes  imbriquées  ,  celles  dont  les 
articles,  eiililés  par  le  milieu  ,  sont  concaves  á 
leur  sonimel  ,  de  manière  qu'ils  recon\renl  la 
base  de  celui  qui  suit ,  comme  les  tuiles  d'un 
toit. 
■lubricniiti'.adj.  immbrihan-lé.  Bot.  Imbriquant 
se  dit  des  folioles  d'une  feuille  composée  lors- 
que ,  pendant  le  sommeil  de  la  plante  ,  elles 
s-appliquent  le  long  du  pétiole  qu'elles  cachenl 
tout  entier  en  se  rec(mvrant  les  unes  les  autres 
comme  les  tuiles  d'un  toit.  ||  Ilist.  nat.  Imbri- 
quant .  se  dit  en  général  d'un  corps  qui  est  com- 
posé de  pallies  placées  en  recouvrement  les  unes 
sur  les  autres. 
Imbi'icativo,  vn.  adj.  immbiihuti'i-').  Bot.  Imbri- 
calif ,  se  dit  des  feuilles  encore  renfermées  dans 
le  bourgeon  .  lorsque  leurs  rudijnenls  sont  ap- 
pliqués en  recouvrement  les  uns  snr  les  au- 
tres, et  forment  plus  de  deux  séries.  |  Imbrica- 
tif,  se  dit  aussi  de  l'Kstivation  quand  les  par- 
ties d'un  tégument  floral  sont  ^erticillées  sur 
deux  ou  plusieurs  rangs,  que  l'ordre  de  ces  rangs 
n'est  pas  bien  déterminé,  et  que  les  pièces  se 
recouvrent  les  unes  les  autre;  à  peu  près  comme 
les  tuiles  d'un  toit. 
Isnbtiitlo  ,    lia.  adj.  et    part.  pass.  du  v.  imbuir. 

Imbu,  e.  Il  rréoccupé  ,  infatué  .  e. 
iiubiiir,  V.  a.  Imboirc,   pénétrer,  faire   contrac- 
ter. Il  Induire  ,  persuader  ,  endoctriner.  \  Pous- 
ser, porter  à  faire  quelque  chose. 
imbulr.se,  V.  pron.  t(íi»i/yüi«i''-íe.   S'imboire  ,   se 

[)énélrer. 
Dinbiiito,  V.  Imbuido. 
litibiirsaflo,  (la.  part.  pass.  do    v.  imb}trsar.  V. 

ce  verbe. 
liiibiirNai-.  V.  a.  inus.  V.  Insdcnlar. 
loubiisenble,  adj.  imboiissl«i-blè.  Irrecherchable, 

ou'on  ne  |)eiit  rechercher. 
Imitable,  adj.   imita-blè.    Imitable,  (iiron    doit 

imiter. 
Imitación,  S.  f.  Imitation  .  action  d'imiter.  I  Imi- 
tation, effets  de  l'imitation,  j  Imitation,   copie 
d-un  objet  (iii'on  obtient  par   un    moyen    de  re^ 
production,  ij  Imitation  .    contrefaçon.   Il  Imita- 
tion ,  prodin  lion  de  l'esprit  on  de   l'art    qui  est 
imitée  d'une  autre.  I|  l.itter.  Imitation,  emprunt 
des  images,  des  [leiisecs.  des  sentiments  qu'on 
puise  dans  les  écrits  de  (]uelque    auteur.  }  Imi- 
tación de  Jesucristo  ,  imitation  de  Jesus-i'.hrist , 
litre  d'un  livre  qu'on  attribue  à   Thomas  Kcm- 
pisouà  Jean  (lerson.  j  adv.  .1  imiXacioit    dr...  a 
l'imitation  de. 
imitailo.  «la.  adj.  et  part.  pas.  du  v    imitar.  Imi- 
I       té  ,  e. 
I  imIfiKloi-,  i-H.  Imitateur .   celui   i\\ú    s'attache  a 


IMP 


—  (i!  (2  — 


I.MP 


iiniUT. 

Imitar,,  v.  u.  Iiiiilcr,  tiiirc,  ou  >'*-ri'ui( cr  de  t'uiif 
oxatlcmcnt  les  iiionvcniciil,  les  gestes  ,  les  ac- 
tions pliysKiiirs  (lu'on  voit  ou  qu'on  ii  \\\  faire. 
,'  Iniilor,  contrcrnirc.  ',  Imiter.  (Hre  seniMalile. 
¡  Imiter  ,  prendre  pour  exemple  |  Iniiler.  pren- 
dre l'esprit,  'i  IntiKtr  cl  fjinipln  ,  imiter  l'exem- 
pie. 

liiilfarxr,  v.  pron.  S'imiter  .  (Hre  imité.  ¡  S'imi- 
ter mntuellemeiil. 

Iiiiitnllvo,  \a.  ndj.  iniitati-vo.  Imilalil,  (jui  imi- 
te .  <iiii  a  la  faeulté  d'imiter. 

■niltiklurlo,  rin.  adj.  imildlo-rio.  Imitatif;  qui  a 
ra|)piirl  à  l'imitation. 

liii|>aril>lenirii(o.  ad\.  impaziblèmèii-ll'.  Impas- 
siblement .  d'iuie  manière  impassible. 

liu|»ncieiioEa  ,  S.  f.  impaiièn-zia.  Impatience, 
manijue  de  patience. 

Inipncieiitado,  «in.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  lin- 
]>acientar.  Impatienté,  e. 

liiipneioiitaiite,  part.  prés,  du  v.  impdcii'ntar. 
Im|)atientant:  qui  est  propre  à  impatienter. 

impariciitnr,  V.  a.  Impatienter;  faire  perdre  pa- 
tience. 

luiftiK.irntarso.  v.  pron.  immpaiiéntar-sé.  S'im- 
patienter: perdre  patience. 

■  nipariciitcntriitr ,  adv.  imnipazi¿titémén-\i\ 
Impatiemment;  avec  impatience. 

liiipacieiitiNlitio,  Hiu.  adj.  superl.  de  impaciente. 
Très-impatient. 

litipaeliicado,  iln.  adj.  et  pari.  pass.  du  v.  im- 
pacificar.  Impacifié,  e. 

inipacinco,  ca.  adj.  immpaii-fko.  Impacifique, 
qui  est  turbulent. 

Impnrcion,  s,  Í.  immpah-zion.  Méd-  Impaction; 
fracture  avec  esquilles  du  crAne,  des  côtes,  du 
Sternum  en  plusieurs  pièces,  dont  les  unes  font 
saillie  en  dedans  et  les  autres  en  dehors. 

Impacto,  s.  m.  immpah-(o.  l'iiys.  Impact;  point 
ou  la  force  projectile  agit  sur  la  pendule. 

Impagnitle,  adj.  immpar¡a-blé.  Impayable;  qui 
ne  se  peut  trop  payer. 

Impalpalilc,  adj.  imnipalpa-blé.  Impalpable: 
qu'est  si  fin,  si  délié  qu'il  ne  fait  aucune  impres- 
sion sensible  au  toucher. 

impalpabilldad,  s.  f.  Impalpabilité  ;  qualité  de 
ce  qui  est  impalpable. 

Impauacion,  S.  f.  Inipanation;  hérésie  des  luthé- 
riens, qui  croient  que  la  substance  du  pain  n'est 
pas  détruite  dans  le  sacrement  de  l'Eucharistie, 
et  que  le  corps  de  Jésus-Christ  y  est  avec  le  pain' 

flmpnnado,  da.  adj.  llist.  relig.  Impané  :  qui  est 
dans  le  pain. 

impaiiador,  s.  m.  Cul-luth.  Impanatcur;  parti- 
san de  l'impanation. 

ïnipar'  adj.  Ârith.  Impaire;  opposé  à  pair. 

■niparcial,  adj.  Impartial,  qui  est  exempt  de  tou- 
•f  partialité. 

■niparcinitdad,  s.  f.  Impartialité;  qualité  de  ce 
qui  est  impartial. 

impni-eialmeiitp,  adv.  immparzialmán-té.  Im- 
partialement; d'une  manière  impartiale. 

Impardàrtllo.  adj.  iinmpardali-tilo.  Ornith.  Im- 
pardaclyle:  qui  a  des  doigts  en  nombre  impair. 

Imparidad,  s.  f.  Imparité;  qualité  de  ce  qui  est 
impair. 

■mpariiiervndo,  dn.  ?iù].immparinerva-do.  Bot. 
Bnparinervié  ;   qui   a   des  nervures   en  nombre 


iinpiiii . 

Impiii'Ipi-iH'o,  iidj.  iuiinii.iripé-uéii.  Hot.  liiipari- 
peniié;  (lui  |Miile  des  folioles  en  nombre  impar. 

ImparNiláliico.  ».  adj.  i tinnp'ir sila-lñUo A\7A\X\ni . 
gr.  Impar-j  llabique;se  dit  des  noms  qui  ont,  au 
géiiiiif  siii^iulier,  une  syllabe  de  plus  (ju'aii 
niimiiinlir. 

Inipni'Niiulto.  adj.  itinnpdisi'labo.  Gramin.  lin- 
pars\llabe;  .te  dit  des  noms  grecs  cl  latins  qui 
ont  plus  de  svllabes  au  génitif  et  aux  cas  qui  en 
sont  dérivés  qu'au  nominatif. 

Imparlninoiitariaiiipiito.  adv.  imjnpailaméntti- 

nVimcHfJ.  l'olit.  Impnrlameiilaireinent;  d'une  ma- 
nière iini)arlamentaire. 

Impariiemrntnrio,  a.  adj.  Tolit.  Imparlamen- 
t, i  ire;  qui  est  contraire  aux  usage  des  parlements. 

■  niparntriitr,  adv.  iiinnpariiién-lé.  Impaircment; 
d'une  manière  impaire. 

Impni'tiliilldad,  s.  f.  Impartibilité;  qualité  de 
deux  fiefs  qui  ne  pouvaient  èlrc  désunis  pour 
passer  sous  deux  tètes  diil'ércntes.  quoiqu'ils  re- 
levassent de  deux  seigneurs  dilTèrents.  ||  Impar- 
tabilité;  c[ualilé  de  ce  qui  n'c.>t  pas  partageable. 

Impni-tlltic,  adj.  inimpnrli-1)U'.  Impartible;  qui 
n'e-l  pas  susceptible  d'être  partagé. 

Impariido,  da  adj.  et  part.  pass.  du  V.  impar- 
tir. V.  ce  mot. 

Impartit',  v.  a.  Implorer  le  secour,  demander 
main  forte  une  antoritC  a  une  autre. 

Impaiüiltíildad.  S.  f.  Impassibilité;  qualité  de  ce 
qui  est  impassible. 

lmpa>)il:lc,  adj.  iinmpassi-bU.  Impassible;  qui 
n'est  pas  susceptible  de  douleur.  ||  Impassible; 
se  dit  de  celui  qui,  par  la  force  de  son  caractère, 
s'est  mis  au-dessus  delà  douleur.  |1  Fig.  Impas- 
sible; qni  ne  se  laisse  déterminer  par  aucune 
considération  particulière. 

■iitpn^i>>i*'i»t'»(c<  <'i'iv.  Impassiblement;  d'une 
manière  impassible. 

lmp»«it.iri»si,  s.  f.  Impastation.  composition  fai- 
te de  substances  broyées  cl  mises  en  pAtc.  || 
Phil.  berm.  Impastation;  putréfaction  de  la  ma- 
tière lorsqu'elle  devient  opaque  et  de  couleur 
terreuse.  ||  Pharm.  Impastation;  action  de  faire 
prendre  la  consislence  dune  pAtc  à  un  corps  ou 
ù  une  poudre. 

impastoral,  adj.  Impastoral;  qui  n'est  point  pas- 
toral. 

Bmpaternal,  adj.  Impalerncl;  qui  n'est  point  pa=- 
ternel. 

Impntriotn,  adj.  Impatriotc  ;  qui  n'est  pas  pa- 
triote. 

Impntrtótioo,  ca.  adj.  ¡mpatrio-tiho.  Impatrio- 
tique; qui  n'est  point  patriotique. 

Snipávidaniciito,  adv. (í/í;?i/)a-f íí/anif'n-íe.  Impa- 
videnienl;  d'une  manière  impavide,  sans  crainte. 

impavidoK,  s.  f.  Intrépidité;  qualité  d'une  per- 
sonne impaxide ,  qui  n'est  pas  accessible  à  la 
crainte. 

Impávido,  da.  adj.  im:7ipavi-do.  Impavide;  qui 
n'est  pas  accessible  à  la  crainte. 

Impccni>iiidnd  ,  s.  f.  Tliéol.  Impeccabilitc  ;  état 
de  celui  qui  ne  peut  pas  pécher,  il  Iinpeccabilité, 
principe  qui  met  l'homme  hors  d'étal  de  pé- 
cher. 

impecaltio  .  adj.  immpéka-bl'.  Théol.  Impecca- 
ble, incapable  de  pécher,  j]  Impeccable,  incapa- 
ble de  faillir. 


IML> 


093  — 


IMP 


liiipcrancla,  s.  f.  inimpéhan-yAa.  llist.  rclig.  Im-  j 
pcciancc  ;  nom  ftiic  donnaient  les  pi'-lagiens  à  la  ' 
laculic  de  se  défendre  de  toute  mauvaise  action, 
et  même  des  mauvaises  pensées. 

Iiiippcible,  V.  líDijiecihle. 

liii|i(Mlido,  <Iu.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  impedir. 
V.  ce  verbe. 

Inipptliao,  dtt.  s.  impedi-du.  Perclus  de  ses  meni- 
bres. 

impedidor,  s.  m.  Impéditeur;  qui  met  e-npècbe- 
ment  qui  s'oppose. 

IiiipedlciUe,  part.  prés,  du  v.  impedir.  Qui  em- 
pêche. 

iiiiprdinipiito.  s.  m.  Empêchement,  obstacle.  |i 
.lurisp.  Kmpêchemenl ,  circonstances  qui  ren- 
dent un  mariage  nul  ou  illicite. 

Impedir,  V.  a.  Empêcher;  mettre  obstacle.  1|  Em- 
barrasser; gêner  la  liberté  des  mouvements. 

Impeditivo,  \a.  adj.  immpédili-vo.  Impéditeur; 
qui  met  empêchement. 

Impeleiite.  j)arl.  prés,  du  V.  impeler.  V.  ce  verbe. 

Impeler,  v.  a.  Pousser,  exciler,  animer,  induire; 
porter  quelqu'un  à  faire  quelque  chose. 

Impelido  ,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  impeler. 
V.  ce  verbe. 

impelisroMo,  i>a.  adj.  immpéli(jro-sso.  Indange- 
reux; qui  n  offre  aucun  danger. 

Impeiind«,  da.  adj.  immpéna-do.  Ornith.  Impen- 
né; qui  n'a  point  de  plumes  à  ses  ailes.  |  Impen- 
né ;  qui  n'a  que  des  ¡sles  lâehes  ,  dont  il  ne  peut 
se  servir. 

Impenadoiii,  s.  m.  pi.  Ornith.  Impennés;  famille 
d'oiseaux  nageurs,  comprenant  ceux  dont  les  ai- 
les sont  courtes  et  couvertes  seulement  de  pe- 
tites plumes  semblables  à  des  écailles. 

Impenctrnitilidad,  s.  f.  Phys.  Impénétrabilité; 
propriété  de  la  matière  en  vertu  de  laquelle  deux 
corps  ne  peuvent  occuper  en  même  temps  le 
même  lieu  de  l'espace. 

Impeitetrwliie,  adj.  immpénétra-hlé.  Impénétra- 
ble; qu'on  ne  peut  pas  j)énétrer.  |  Impénétrable; 
inintelligible,  incompréhensible. 

Impeiietrahlemente,  adv.  immpénélrablémén- 
té.  Impénétrablemenl  ;  d'une  manière  impéné- 
trable. 

Impenetrndo.  da.  adj.  Incompris;  qui  n'est  pas 
comj'ris.  Il  Incompris  ;  qui  n'est  pas  apprécié  à 
sa  juste  valeur. 

Inipeiiileiieia,  s.  f.  immpénitén-iia.  Impéniien- 
ee  ;  état  d'un  homme  impénitent  ;  enduieisse- 
mcnt,  persévérance  dans  le  péché. 

Impenitente  ,  adj.  Impénitent  ;  qui  est  endurci 
dans  le  péché. 

Impen>iadamente  ,  adv.  immpénsadamén-té. 
Inopinément;  sans  y  penser,  à  l'improviste. 

Impensado  .  da.  ailj.  iminpénsa-do.  Imprévu, 
ino|iiné,  inattendu. 

lmpeii»iionádo.  da.  adj.  Impensionné;  qui  ne  re- 
(.oit  pas  de  pension 

Imperante,  part.  prés,  du  v.  imperar.  Impéra- 
tif; qui  commande,  qui  ordonne  d'une  manière 
absolue. 

Imperante,  adj.  immpéran-ié.  Asir.  Se  dit  du 
signe  qui  domine  dans  le  thème  céleste. 

Imperar,  v.  n.  Ilégner  ;  gou\erner  en  qualité 
d'empereur,  de  souverain. 

imperar,  v.  a.  Commander  avec  autorité;  donner 
des   lois.  Il  Kègner;   se    dit    fig   en    parlant    do 


choses. 
Imperata,  S.  f.  ¡mmpera-ta.  Bol   hnpcrale;  gen- 
re de  plantes  monoc^ttylédones,  à  fleurs  gluma- 
cées.  famille  de  graminées. 
Imperativamente  .    adv.    immpérntirtimén-té. 

Impérati\ement;  d'une  manière  impérative. 
Imperativo,   va.  adj.  imm/Jerafi-to.  Impératif; 
im|ierieux,  qui  commande,  qui  exprime  un  ordre 
absolu. 
Imperativo  ,  S.  m.  Gramm.  Impératif:   mode  du 
verbe  qui  presente  ce   dernier   sous  l'idée  du 
commandement,  de  la  prière  ,  de  l'exhortation 
de  la  défense  etc.  Il  Phil.   Imperativo  moral  ou 
cater¡órico\  impératif  moral  :  sentiment  invenci- 
ble, absolu,  du  devoir  (pii  s'élève  dans  la  cons- 
cience de  l'homme  lors(iu'il  balance  entre  la  loi 
qui  le  pousse  à  la  recherche  de  son  pro(ire  bien- 
être,  et  celle  qui  lui  commande  impérieusement 
d-être  vertueux,  même  au  détriment  de  son  bien- 
être  ¡liant  .. 
Imperator.  S.  m.  Ant.  rom.  Impérator;  titre  qui. 
primitivement,  était  décerné  par  le  Sénat,  ou  par 
les  soldats  eux-mêmes,  aux  chefs  des  armées 
qui  avaient  remporté  une  victoire  et  détruit  dix 
mille  ennemis.  |  Mvth.  rom.  Impérator;  surnom 
de  Jupiter.  ||  V.  Emperador. 
Iniperntorin,  s.  f.  immpérato-ria.  Bot.  Impéra- 
toire  ;  genre  de  plantes  dicotylédones  ,   famille 
des  ombellifères.  renfermant  des  herbes  à  raci- 
nes vivaces,  aux  fleurs  petites,  dont  la  disposi- 
tion ressemble  à  un  parasol  ouvert. 
Imperatorio,  n.  V.  Itnperial. 
Imperatrina.  s.  f.  immpérniri-na.  Chim.  Impé- 
ratrine;  substance  particulière  qu'on  a  trouvée 
dans  la  racine  de  l'impératoire. 
Imperalrix,  V.  Emperatriz. 
Impereepttliiiidad,  S.  f.  Imperceptibilité;  qua- 
lité de  ce  qui  est  imperceptible. 
Impereeptii»le,  adj.  i;/i»J/»(;rzé/)fi-?/?c.  Impercep- 
tible; qu'on  n'aperçoit  pas. 
Impereeplil»ieniinte,adv.  immpérTépdblihnén- 
té.   Imperceptiblement  ;  d'une  manière  imper- 
ceptible. 
Imperensa,  adj.  immpérkou-$sa.  Incuse  ;  se  dit 
des  médailles  qui  ont  été  manquees  à  la  fabrica- 
tion ,   de  manière  (lue  l'un  dfs  côtes,  ou  même 
les  deux,  sont  graves  en  creux  au  lieu  d'être  en 
relief. 
imperdilile  .   adj.   immpérdi-hlé.  Imperdable; 
qu'on  ne  saurait  perdre,  dont  le  gain  est  cer- 
tain. 
Impereeedero.  ra.  adj.  immpiréiédé-ro.  Impé- 
rissable: qui  ne  iieut  pas  périr. 
Impererowo  ,   t»a     adj.  ídiw/n-rczo-.'tío.  Impares- 

seiix:  iiui  n'a  point  «le  paresse. 
Imperfeeeion.  s    f.  Imperfection;  état  qualité  de 
'      ce  qui  n'est  pas  parfait. 

iniperreeeionable.  adj.  Imperfcctionnable  ;  qui 
I      ne  peut  pas  être  perfeccionné. 
'  Imper feetlonado,  da.  a.ij.  itumpérféf-ziona-do. 
I      Im|)erfecti('nnc;  (jni  n'est  point  perfectionné. 
'  liuperreelanieiite,  atl\.  iiiinipt'rfihtamenlé.  Im- 
I      parfailenuMil;  d'une  manière  imparfaite. 
:  iiiiperrerliltie  .  adj.  immpi^rféliliblé.  Imperfec- 
¡      tibie;  nu'oii  ne  peut  point  rendre  parfait. 
Iiiiperrertililemente,  adv.  imuijHrfiktihlèmht- 
Ir.  Imperfecliblcmeiit;  d'une  manière  imperfec- 
tible. 


IMI> 


—  00  V  — 


I M  I» 


llUlKM-rrctiltililIlMl,    s.    r.    lmpCrfcLlil)ililc;   .|l|j||- 

Jc.  étal  de  l-r-lrc  iinpcrrtMiiljlc. 
IiiiIifi-rootiMiniu  ,  iiiii.  adj.  .su|>crl.  do  iuiin-ifcr- 

ti).  V.  ce  mot. 
Iiiipri-rocto  ,  ta.  /idj.   immpérfi'U-lo.  Imparfail; 
qui  a  dos  imporlVnions  ||  Imparfait  ;  (|iii  n'ost 
point  acliove. 
■  miiorlorto,  S.  m.  (iiamm.  Imparfait;  tomps  du 
\f'rl)o  (|iii  rapporte  la  iiiaiiiiMc  d-ôiro,  on  l'action 
a  uno  opoquo  passée  ,  mais  en  l'indiquant  rom- 
11)0  présenlo  lelutivement  à   une  autre  maniore 
d'ètro  ou  action  énalomont  ¡lasséc. 
■iii|tei-lirioii,  \ .  Impri  feccio)!. 
inilH-rliilu ,  <lii.  adj.  imm¡ivi-ft(lo.  Imi)orlide  ;  rjui 

n'ost  point  porlido. 
Impoi-roliail»,  «In.  adj.  imwpth-folin-do.  IJot.  Im- 

lii'rfolié;  (jui  n'a  |)as  los  fouilles  porfoliéos. 
liiiIMM-rdmcloii,  s.  f.  Mód.  Imperforalion;  vire  do 
conformation,  défaut  d'ouverture  de  quolijuos 
organes  qui  devraient  nalurellcmont  être  ou- 
verts. 
Impcrroi'iulo,  un.  adj.  immpérfora-do.  .\nat.  lui- 
pcrforé:  (lui  n'est  pas  ouvert  par  vice  do  confor- 
mation. 
Imitei-iai.  adj.  Impérial;  qui  appartient  à  l'empe- 
reur ou  à  l'empire. 
lini>crinl.  s.  f.  Impériale  :  le  dessus  d'un  carros- 
se, d'une  dili-oneo.  ||  Archit.  Impériale;  espèce 
de  dôme  formant  ¡)ar  le  haut  une  pointe  assez 
aiguë.  I  Motrol.  Impériale;  monnaie  d'or  de  Rus- 
sie qui  contient  dix  roubles. 
lmi>ei'i)tli>«mo,  s.  m.  Polit.  Impérialisme;  doctri- 
ne, opinion  des  impérialistes. 
B>iil>ei'îali.<«tn  .   s.  immpérialis-ta.  Impérialiste; 

partisan  du  gouvernement  impérial. 
Ii:il>oi'ialiiaoiitc',   adv.    immpériahnén-té.  Impé- 
rialement; en  empereur. 
Iiiiporinr,  V.  Imperar. 

impei-icia,  s.  f.  immpéri-iia.  ïmpérilic;  incapa- 
cité ,  inhabilité  ,  ignorance  de  ce  qu'on  doit  sa- 
voir dans  sa  profession. 
Imporio  ,  s.  m.  immpc-rio.  Empire  ;  gouverne- 
ment dans  lequel  la  souveraine  puissance  est 
réunie  dans  la  personne  d'uji  empereur.  |j  Em- 
pire; étendue  de  pays  soumis,  à  la  domination 
d'un  empereur.  ||  Empire  ;  état,  qualité  dun  em- 
pereur. Il  Empire,  pouvoir  commandement  ,  do- 
mination puissance,  autorité  qu'on  exerce  en 
quelque  .■^orte.  H  Empire  ,  pouvoir  que  l'homme 
exerce  sur  les  animaux.  ||  Fig.  Empire  ,  ascen- 
dant pouvoir  ,  innucnce  qu'on  a  sur  les  cœurs, 
—Empire,  ascendant,  pouvoir,  influence  que  les 
choses  morales  exercent  sur  les  hommes.  |  Mero 
Imperio;  pouvoirabsoUi  du  prince  sur  ses  sujets. 
!  Féod.  Mero  mixto  imperio,  impere,  moyenne 
justice.  Il  Poet.  El  imperio  de  las  ondas  ;  le  ro- 
yaurûo  de  Neptune. 
■mpci-ionaiiientc,  adv.  immpérios.inmén-lé.  Im- 

perieusemenl;  d'une  manière  impérieuse. 
IniperîoHuia,,^  ,    f  Impériosité,  amour  du  com- 

mn.  T""'-  "  l'npi'>-iosité,  qualité  de  ce  qui  est  , 
impérieux.  ' 

""àrirT',""-  ^''J-  immpério-sso.  Impérieux;' 
a  i^er  hantain;  qui  commande  avec  orgueil.  |  , 
Fig.  Impérieux;  a  quoi  on  ne  peut  résister.  ' 

■  ..iperUamcte,  adv.  Avec  inipéritie.  , 


liiipcMjiiillviitlo,  «la.  adj.    Inondommago  ;  qui  n'a 

pas  soiillVrl  de  dommage. 

■  iiipcriiiitiwiK'ia,  s.   f.  Impormanonce^  défaut  do 

permanence. 
liiipri'iiiiiiioiitc,  adj.    Iiiipormaneiil;   (|ui  ii'u  pas 
do  pei  niinience. 

■  snpcriiiciiltiililiKl  ,    s.    f-     iiniitpérmKdbUidiidd . 

Imperméaliilite;  (iiiiililo  do  ce  (|ui  est  imper- 
meable. 
Iiiipf'i'ii:i>a)il<-,  adj.  l'hys.  Impormoablo;  qui  ne. 
se  laisse  |)oint  traverser  par  certains  corps.  || 
Impormeabli';  (pii  no  |ieut  pas  être  |ténétrc  par 
l'eau. 

■  ■ii;i<'i'iiical>UMii(>ii(<>  ,   adv.    Iniperméablomenl ; 

d'une  maniere  iniporniéablo. 

BiiiiM'iiiiiitaliiliiIiiil,  s.  f.  Impormutahilite;  (|ua- 
lile  do  ce  qui  est  imporiniilable. 

Iitipcriniatalilc,  adj.  Impermutable;  (|ui  no  piMit 
être  changé,  ni  permuté. 

Itiipi-opctsio,  a.  adj.  iiumperpé-lou:).  Iniperpé- 
tuol;  (¡ui  n'est  pas  perpétuel. 

Impoi'plfjitlail ,  s.  f.  Impi'r[)ox!lc;  absence  do 
perplexité. 

Iiiipi'i'pli'jo.  j».  adj.  Ini[iei[»lexo;  (¡ni  n'éprouve 
|»as  de  perplexité. 

Iitiporscrtitulili'.  V.  \tt"scriil(ihle . 

liup('rMc;;ui(Iü,  «I:».,  adj.  Impersécuté;  qui  n'ost 
pas  persécuté.  H  Irrccherché  qui  n'est  point  re- 
cherché. 

HniperNcvi'raficiii,  S.  f.  Impcrsévérancc;  incons- 
tance,  défaut  de  persévérance. 

impet'.scvfi'itr,  V.  a.  Impersévérer,  ne  pas  persé- 
vérer. 

Bntpcrslëtir,  V.  a.  Impersisler;  ne  point  per- 
sister. 

lBtiprr»4oiiaI,  adj.  iiramm.  Impersonnel;  se  dit  de 
certains  verbes  défectueux  qui  ne  se  conjuguent 
dans  tous  les  temps  qui  à  la  troisième  personne 
du  singulier.  ||  Impersonnel;  ({ui  no  regarde, 
qui  n'a  pas  de  rapport  avec  des  personnes. 

■niptTHoiialidail,  s.  f.  Impcrsonnalité,  qualité  de 
ce  (jui  est  impersonnel. 

impoi'NOiinImcntc  ,  adv.  Gramin.  Imperson- 
nellement; dune   manière  impersonneille. 

Impoi'.miadihic,  adj.  Impersuasible,  qu'on  ne 
peut  pas  persuader. 

lmpri'.<«ianili«li>,  da,  adj.  Impersuadé;  qui  n'est 
pas  persuadé. 

■iiipcr.«iiin^ii>le,  V,  Impersuadible. 

Bniperférrlto,  ta.  adj.  Intrépide;  quine  connaît 
point  la  crainte. 

Impertinencia,  s.  f.  Impertinence;  caractère  d'une 
personne  impertinente. 

Impertiiiciiciar ,  v.  a.  Impertinenccr,  dire  des 
impertinences. 

Impertineiirias,  s.  f.  pi.  Impertinences;  paroles, 
actions  impertinentes. 

Impertinente,  adj.  immpertinén-té.  Impertinent; 
qui  agit,  qui  parle  contre  les  égards,  contre  les 
convenances,  la  politesse,  le  bon  scns,etc,|| 
Impertinent;  qui  agit  de  manière  à  offen- 
ser. 

Impertinentemente,  adv.  immpértinén- tenien- 
te. Impertinemmcnt;  d'une  manière,  imperti- 
nente. 

Impertlnentisluio.  ma.  odj.  superl.  de  imperti- 
nente. V.  ce  mot. 
imperturbabilidad,  s.  f.  Iinperturbabililé',  élaL 


IMP 


—  695 


IMP 


de  ce  qui  est  imperturbable. 
liii|tcr(iibalilc,    adj.   Imperturbable;    qu'on    ne 

peut  pas   émouvoir,   Irnublcr.  ||  Imperturbable; 

(jiii  ne  se  trouble  jiiniiiis. 
iHiportiirhiiltlcinciitc,  a(l\ .  Imperturbablement; 

d'une  maniere  unpcrlurbable. 

■  ■■i|>('i-vio,  a.  inus.  V.  Inaccesible. 
linpeíxiKlu,    du.    adj.  Impcsé;    qui  n'a    pas  été 

pesé. 

■  iiipetiBeainH,     s.    f.    pi*     Médec.    Impéti};incs; 

habitudes  dépravées  du  corps  ,  avec  al'ffec- 
lion  cutanée. 

impótiso,  s.  m.  {))i)>i])é-(ii]o.  Médec.  Impéti};o; 
sorte  d'afl'eclions  cutanées  comprenant  la  gale, 
la  gralelle,  etc. 

Iiupetiños»,  .««.  adj.  v.  iinni])cH(jn<)-sso.  ¡Médec. 
Impétigincux;  darireux  qui  appartient  auximpé- 
tigincs. 

iiiipotra,  s.  f.  ?rat.  Impélration  de  bulles  pour 
un  bénéfice  en  litige  qu'on  prend  à  sesrisquesel 
périls. 

liiipctraliilidntl,  S.  f.  Ur.  can.  Impélrabililé; 
tjualilé  de  ce  qui  est  imi)étrab!e. 

Impetración,  S.  f.  .lurisp.  Impétralion;  action 
d'impétrer. 

liiipotrailo,  du.  adj.  et  part.  pass.  du  V.  impe- 
trar. Impetré,  e. 

Impetrador,  ra.  S.  Impétrant,  celui  qui  im- 
petre. 

impetrante,  part.  prés,  du  V.  impetrar.  Impé- 
trant. 

Impetrar,  V.  a.  .lurisp.  Impétrer;  obtenir  en  ver- 
tu dune  supplique,  d'une  requête. 

impetrilceado,  «la.  adj.  Impétripe;  qui  n'est  pas 
pétri  lié. 

ímpetu,  s.  m.  imtii-pétdu.  Impétuosité,  violence 
élancement  impétueux.  |i  Inipéluoiité;  vivacité 
extrême  dans  le  caractère.  |{  Salir  con  ímpetu; 
saillir. 

impetiio»iomeiitc,  adv.  Impétueusement;  d'une 
manière  impétueuse. 

intpetiiONidad.  S.  f.  Impétuosité;  action,  qualité 
de  ce  qui  est  impétueux.  |  Fig.  Impétuosité;  vi- 
vacité extrême.  ||  Impétuosité;  trait,  action  pa- 
role d'une  personne  impétueuse. 

ImpetuotiiKimaiiieiite,  adv.  supcrl.  de  impetuo- 
samente. Y.  ce  mot. 

Inipeliioiio,  tta.  adj.  Impétueux;  violent,  véhé- 
ment, rapide.  1  Impétueux;  se  dit  des  passions, 
des  mouvements  de  l'ihne.  ¡|  Impétueux,  se  dit  de 
l'homme  et  de  ses  actions. 

Impía,  s.  f.  Kui.  Impie;  (dante  qui  ressemble  au 
romarin. 

Impíamente ,  adv.  immpi-am¿n-té.  /mpitoya- 
blement;  -runc  manière  imititoyable.  sans  pi- 
tié. |l  Impiemenl;  avec  impiété. 

Impiedad,  s.  f.  /mpiélé;  mépris  pour  les  choses 
de  la  religion.  ||  Impiété;  discours,  action  im- 
pie. 

lmpi;(ero,  ra,  adj.  inus.  V.  Pronto,    Activo. 

impiÍHlmo,  ma.  adj.  superl.  de  impio.  Très- 
im|)ie. 

ImpinKar,  V.  Lardear. 

Impio. a,  adj.  Impie;  qui  n'a  point  de  religion,  qui 
méprise  les  choses  de  la  religion.  ||  Impie;  (lui 
.est  contraire  à  la  religion.  |  l'oel.  Impie;  qui  ap- 
partient à  un  impie.  ii  S'emploie  aussi  siil)s- 
tantn. 


inipirco,  V.  Jimpireo. 

Impla,  V.  Velo.  Toca. 

inipiaealtilidad,  S.  f.  Implacabililé;  persévéran- 
ce dans  le  ressentiment;  qualité  de  ce  qui  est 
imidacable" 

Implacable,  adj.  Implacable;  qui  ne  peut  être 
apaisé. 

Implácalilcniente ,  adv.  iinmpUt-kahlémén-té. 
Implacablement  ;  dune  maniere  implaca- 
ble. 

Implantado,  da.  adj.  et  [lart.  pass.  du  V.  Inipla- 
ulur.  Imiilaiitc;  c.  |  .Miner.  Implante,  su  dit  des 
cristaux  qui  sont  attaches  |»ar  un  de  leurs  bouts 
aux  parois  dune  excavation  creusée  dans  une 
roche. 

Implantar,  v.  a.  Implantes;  ¡ilanler,  insérer  une 
chose  dans  une  autre. 

lnt|itaiitur!se,  v.  pron.  S'implanter;  être  im- 
plaiilé. 

Incplantaeton,  S.  f.  iiinn plantation.  Im|)lanta- 
lion;  action  d'implanter,  de  s-impianler.  ||  Im- 
planlaiioii;  ré.-.ullal  de  cette  action. 

Bmplatleahie,  adj.  Intraitable;  avec  qui  on  ne 
peut  pas  converser.  ||  Sur  quoi  on  ne  peut  par- 
ler, discourir.  |1  ln)praticable,  qu'on  ne  peut  pas 
mettre  en  pratique. 

impiuiiiiible,  adj.  Implausihle,  qui  n'est  pas 
plausible. 

lmple.vo  ,  \a.  adj.  immpUh-sso.  Littér.  Implexo; 
se  dit  des  poèmes  épiques  ou  dramatiques  qui 
présentent  (jucbiue  reiiversemcnl  dans  la  fortu- 
ne du  beros. 

Implieaeion,  S.  f.  Jurisp.  Implication;  action  d'en- 
gager dans  une  elVaire  criminelle.  !¡  rhilo?.  Im- 
plication ;  contradiction  des  termes  d'une  pro- 
position. 

Iniplieado,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  implicar. 
V.  le  verbe. 

Implieaneia,  s.  f.  V.  Implicación. 

Implieauíe,  part,  pres.de  íjn/)/«car.  Qui  impli- 
que. 

Impllear,v.  a.  Impliquer  ;  envelopper  ,  engager 
dans  une  afl'aire  l'Acheuse  ||  Impli(|ner  ,  renfer- 
mer, comprendre  implicilemente.  ||  lîsii  implica 
contradicción;  cela  implique  contradicliop. 

Implieatorio  ,  ria.  adj,  jHi»?i/)/i7.(íío-río.  Se  dit 
de  ce  qui  implique. 

Implicitamente  .  adv.  immpli/itamin-té.  Impli- 
cilement ,  d'une  manière  implicite. 

Implieito  ,  ta.  adj .  j(;iȔ/)/i-zi'/(j.  Implicite  ;  qui 
est  contenu  lans  une  pnqiositicm ,  dans  un  dis- 
cours, dans  une  clause,  i:  Voluntad  implícita; 
volonté    implicite,  j]  Fé  implícita  ;  foi  implicite. 

Implnralile,  adj.  immplora-blé.  Implorable  ;  que 
Idn  peut  imidorer. 

Implorarioii  ,  s.  f.  Imploration;  action  d'implo- 
rer. I  Imploration:  recours  à  la  justice  séculière. 

Implorjido,  da.  ailj.  et  part.  pass.  du  v.  im¡ilo- 
rar.  \\  Implore,  e. 

Implnraiido .  |)art.  prés,  du  v.  implorar.  Implo- 
rant. 

Implorar  ,  v.  a.  immplorar.  Implorer;  deman- 
der avec  ardeur  ,  avec  instance. 

Iniplume  .  aiij.  immi>l<iu-mc.  Si  dit  des  animaux 
qui  u'onl  pas  de  pliunes. 

Impoéticamente,   adv.   immpoétikamcn-lc.  Im- 
|u)etiquemcnl  ;  sans  poésie. 
I  Impoético,  ra.adj.  Impoétique  ;  qui  n'est  point 


IMP 


—  090  — 


I\1T> 


liii|iollcia,  S.  f.  imuipnll-/.iii.  liiipolico  ;  manque 
(le  police. 

■  iiipoliticiiniontr,  adv.  iiiiDijKili-tilidiiK'ii-tc.  Im- 

politiqiH'iiU'iil  ;  (l'une  niaiiiéie  imiiolitiiiiie. 

Inipoljtir»  .  en.  adj,  iiinniioUtilio.  Impnli  ;  qui 
est  sans  pitlilesse.  H  Impoli;  qui  annonce  l'impo- 
litesse. Il  Impolitiqu;  equi  est  rontraiie  à  la  poli- 
tique. 

Inipolato,  ta.  adj.  ti;im/)o(r(-(o.  Inipullu  ;  qui  n'a 
point  été  pollué.  Il  Inipullu;  qui  a  conserve  sa 
chasteté. 

Iinpontlorabiliilail  ,  S.  f.  immpondérabilitlad. 
Fhvs.  linpondérabilité;  qualité  de  ce  qui  est  im- 
pondéiuble. 

■  mpoiidornlilc  ,   ad],  impondérnblr.   Phys.   Im- 

pondérable ;  (lui  ne  peut  être  pesé;  dont  on  ne 
peut  connaître  la  pesanteur.  =  F/i/ú/os  impnnde- 
rahles;  Huiles  impondérables.  \  Inexprimiblc; 
qu'on  ne  peut  pas  exprimer. 

Inipoii(lt>ra«Io.  «la.  adj.  Phys.  Impondéré  ;  qu'on 
n'a  point  pesé.  ]  Inexprimé;  qui  n'a  point  été  ex- 
primé. 

Iinpniiotlor  ,  va.  S.  immpom'dor.  Se  dit  de  celui, 
celle  qui  impose  ,  qui  fait  des  impositions.  I| 
Impr.  Nom  donné  à  celui  qui  met  en  paiçe. 

Iiupononte  .  adj.  et  s.  ír?(m;)o«én-(¿.  Imposant; 
qui  est  capable  d'imposer,  j  Imposant;  se  dit 
aussi  des  choses  qui  élèvent  l'âme  ,  et  qui  la 
remplissent  d'une  admiration  mêlée  de  respect. 

Inipoiirr,  v.  a.  Imposser;  mettre  dessus.  |1  Impo- 
ser un  tribut,  une  obli{,'ation  ;  etc.  |  Imposer, 
imputer  à  tort  ,  accuser  faussement.  ||  Instruire, 
informer,  endoctriner.  |  Impr.  Imposer;  met- 
tre les  pages  en  ordre  et  les  serrer  dans  un  châs- 
sis. !|  Imposer  ,  charf,'cr. quelqu'un  de  faire,  de 
suivre,  d'observer,  de  souffrir  quelque  chose,  de 
lui  en  faire  un  devoir,  une  obligation  ,  une, né- 
cessité indispensable.  ||  Imponer  tin  nombre; 
imposer  un  nom.  jj  Imponer  silencio;  imposer  si- 
lence. Il  Imponer  respeto  ;  imposer  du  respect. 
Il  Imposer;  prendre  de  l'ascendant  sur  quel- 
qu'un. 

liiipoiitnal  ,  V.  Impuntual. 

■mpopiilar,  adj.  jmm/)o;)oí(íar.  Impopulaire  ;  qui 
n'est  pas  populaire. 

Impopularidad,  S.  Í.  immpopoularidad.lm])0- 
poularité  ;  étal  de  ce  qui  est  impopulaire. 

Imporosldad,  s.  f.  Phys.  Imporosité  ;  état  de  ce 
qui  n'a  pas  de  pores. 

Imporoso,  sa-  adj.  i;»imy)oro-sso.  Phys.  Impo- 
reux ;  qui  n'a  point  de  pores. 

Importable  ,  adj.  .  immporta~blé.  Importable; 
qu'on   peut  pis  importer. 

Importación,  S.  f.  Importation  ;  action  d'impor- 
ter. 

Importador,  ra.  edj.  Importateur;  qui  importe; 
qui  faitle  commerce  d'importation. 

Importado,  da.  adj.  et  part.  pass.,du  V.  impor- 
tar. Importé,  e. 

Importancia  ,  s.  f.  Importance;  ce  qui  fait  qu'u- 
ne chose  est  considérable  par  elle  même  ou  par 
ses  suites,  soit  par  les  circonstances  qui  l'ac- 
compagnent ,  soit  par  la  valeur  qu'on  y  attache. 

'Importante  ,  adj.  immporlan-té.  Important;  qui 
est  de  conséquence  ,  d'un  grand  intérêt. 

Importantemente,  adv.  immportantémén-té. 
Imporlamment  ;  d'une  manière  importante. 


■  mportnntÎMinio.    ma.  adj.    superl.  do  i(/ir)i/(oi'- 

tiinli'.  V.  ce  mot. 
importar,  v.  a.   immporlar.  Comm.  Im|)orter.- 
iiitroijuiie  dans  un  pays  des  productions,  des 
niarcli.'indiscs  étrangères. 
Importar.  \.  n.  Imiiorter;  être  d'importance,  de 

conséquence.  ||  Monter,  faire  un  total. 
Importe,   s.  m.   importé.   Montant  ,  total  d'un 

com|)le. 
Importiiiiarioit .  s.  f.  immportounniion.  Impor- 
tunilé  ;  action  d'importuner.  ||  lm|tortunilé,  ca- 
ractère de  l'importun.  ¡¡  Imporlunité  ,  trait  d'un 
importun. 
Importiinadaineiitc ,  adv.    impnrlonnadamén- 

tô.  Iinporlunénu'iit :  avec  iiiijiortunité. 
Importunado,  da.  adj.  et  part.   pass.  du  v.  im- 
portunar. Importuné,  e.  ^'.  Importuno. 
Iiiiportiinainfiite  ,    adv.    imiiipurtounamén-té. 

Importunément  ;  d'une  manière  importune. 
Importunar  ,  v.   a.  immportounar.  Importuner; 
incommoder,  fatiguer,  déplaire  par  ses   assi- 
duités,  ses  discours,  ses  questions,  etc.  ||  Im- 
portuner, ennuyer,  en  parlant  des  choses. 
Imp<»rtiinidad  ,  s.  f.  immportounidad.  Iinportu- 
nité  ;  action  d'importnner.  ||  Importunité;  carac- 
tère de  l'importun, 
lmpurtiinÍNÍnio,  ma.  adj.  superl.  de  importuno. 

V.  ce  mot. 
Importuno,  na.  adj.  imm¡tortou-no.  Importun, 
fikheux.  incommode,  qui  fatigue  par  ses  assidui- 
tés ses  discours,  ses  demandes.  ||  Importun;  se, 
dit  des  choses  qui  deviennent  incommodes,  qui 
fatiguent. 
impoi^iiiilidad,  s.f.  Impossibilité;  caractère  de  ce 
qui  est  impossible.  Il  Impossibilité;  chose  impos- 
sible. I!  Impuissance;  incapacité  physique  d'une 
personne  impuissante.  ||  Imposibilidad  metafísi- 
ca; impossibilité  métaphysiijue,  fondee  sur  l'es- 
sence  des   choses.  ||  Imposibilidad   moral;   im- 
possibilité morale,   tirée  des  mœurs,  du  carac- 
tère. 
Impo.cilltiiitado,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  im- 
posibilitar. V.  ce  verbe. 
Impoxiltilitado.  da.  S.  V.  Impedido, 
Imposibilitar,  V.  a.  Rendre  impossible.  ||  Mettre 

dans  l'impossibilité. 
Imposible,  adj.  immpossi-blé.  Impossible  ;  qui 
ne  peut  être,  qui  ne  peut  se  faire.  j|  Impossible: 
chimérique.  II  Impossible  ;  très-difficile.  |l  Cosa 
imposible;  chose  impossible.  ]  Scolast.  Reducir 
á  uno  a  lo  imposible,  réduire  quelqu'un  à  l'im- 
possible. Il  Fig.  fam.  Vencer  el  imposible;  gag- 
ner l'impossible. 
Imposiblemente,  adv.  immpossi-blémén-té.lm- 

possiblement;  d'une  manière  impossible. 
Imposición,  s.  {.\immpossiiion.  Imposition;  ac- 
tion d'imposer.  ||  Imposition;  droit,  contribution 
sur  les  choses,  sur  les  personnes.  Il  Fig.  Imposi- 
tion; action  d'imposer  quelque  chose  de  pénible, 
d-onéreux.  |  Imprim.  Imposition;  arrangement 
méthodique  des  pages  nécessaires  au  complé- 
ment d'une  feuille  de  quelque  format  que  ce  soit. 
Il  Placement:  action  de  placer.  ||  Imposición  de 
perpetuo  silencio;  l'action  d'imposer  un  silence 
perpétuel. 
Impositor,  s.  m.  Impositeur;  celui  qui  impose.  Il 
Imprim.  Imposeur;  celui  qui  met  áan'  le  châs- 
sis ce  qui  est  composé,  [j  llist.  ecclés.  Imposeur; 


LMP 


—  007  — 


IMP 


membre  d'une  secte  luthérienne. 

Imposta,  s.  f.  imin¡)oss-ta.  Arcliil.  lm|)oste,- as- 
sise qui  courüüUü  le  jambage  ou  pied-droit  d'une 
arcade  sur  latiuelle  j.ose  le  coussinet. 

lini»o.>«(or,  s.  ni.  Imposteur;  celui  qui  trompe  par 
de  fausses  .ippareiires,  par  des  mensonjies,  qui 
abuse  de  la  confiance  ou  de  l'imbécillité  des 
hommes  pour  les  tromper.  ||  Imposteur;  celui 
qui  impute  faussement  ;i  (jueliiu'un  quelque  cho- 
se d'odieu\  et  de  préjudiciable.  |  Imposleui;  ce- 
lui qui  impose,  qui  trompe,  (jui  invente,  qui  dé- 
bite une  fausse  doctrine  pour  séduire  le  public 
Il  Imposteur;  celui  qui  trompe  le  vulgaire.  ||  Im- 
posteur, fourbe. 

ImpoHdira,  s.  f.  immposstnii-ra.  Imposture;  ac- 
tion de  tromper,  d'en  imposer.  ||  Imposture;  ca- 
lomnie dans  l'intention  de  nuire.  ||  Imposture; 
hypocrisie,  déguisement  dans  sa  conduite.  I|  Im- 
posture; action,  discours  par  lequel  on  trompe. 
Il  Imposture;  se  dit  métaphoriqucmenl  pour  tous 
les  imposteurs. 

imtiottMiciit,  s.  f.  immpotén-iia.  Impotence;  état 
de  celui  qui  est  impotent. 

Iiiipoteiiti',  adj.  immpot  'H-íé.  Impotent;  estro- 
pié, perclus  qui  est  privé  de  l'usage  de  quelque 
membre.  |  Impuissant  qui  manque  de  pouvoir. 
Impuissant;  inhabile  à  la  génération. 

Inipi-Mcticahle,  adj.  immpraklilia-bló.  Imprati- 
cable; ([u'on  ne  saurait  pas  mettre  en  prati- 
que. 

Eiiipractieud»,  «la.  adj.  iimtipral;lika-do.  Impra. 
tiquíí;  qui  n'est  pas  prati(]ué. 

Iuii>roc)ttui'iu,  adj.  iinmiivvkdlo-rio.  Didact.  Im- 
précatoire; qui  se  fait  avec  imprécation.  1|  Im- 
précatoire; qui  a  rapport  à  limprécation. 

Imprecaución,  S.  f.  iinmprékuouY.ion.  Imprécau- 
tion; défaut  de  précaution. 

Impi-c'iînatilo,  adj.  immpréii-na-hU,  Phys.  Im- 
prégnable:  qui  est  susceptible  de  s'imprégner. 

luiprrgiisicioii.  S.  f.  itinnpréfi-tia/.iun.  Imprégna- 
tion; changement  opéré  dans  l'une  des  parties 
du  corps  ou  dans  tout  l'organisme,  par  l'absorp- 
tion d"un  fluide  étranger, ou  seulement  par  l'im- 
pression que  produit  ce  corps,  j  Ilisl.  nat.  V. 
Preñez. 

lmprct;iia<lo,  «la.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  im- 
pregnar. Imprégné,  c.  ||  Fécondé,  e. 

lmpr«>Kt>ai-,  \.  a.  iininpréij-itar.  Imprégner;  fai- 
re pénétrer  dans  un  corps  solide  ou  fluide,  les 
prrlicules  d'une  substance.  ||  Fig.  Imprégner;  se 
dit  des  choses.  |  Ilist.  nal.  Féconder.  V.  Empre- 
ñar. 

Impregnarse,  V.  pron.  innnpréij-nar-sù.  S'im- 
prégner; être  imprégné.  |  S'imprégner;  être  fé- 
condé. 

IiiipcM-jiidiciahle,  adj.  immpérghniulij.in-hlé.  Iin- 
préjudiciable;  (|ui  ne  porte  aucun  préjudice. 

Inipreme<lltacioi>.  s.  m.  Impréméditation;  qua- 
lité de  ce  qui  est  soudain,  sans  premédilalion. 

IiiipreiiieiU(a«laiiieiitc.  adv.  imniprcmédila-ila- 
mén-té.  Impréméditémcnl;  à  l-impro\isle,  sans 
préméditation, 

Iiiipremeilltudo  ,  Ua.  adj.  immprémédita-ihi. 
Impréinédité;  qui  arrive  par  accident,  par  ha- 
^aid.  d'une  nniiiiére  iinpré\ue. 

Imprenta,  s.  f.  iinntprcn  -ia.  Iini)rimerie;  art  de 
multiplier  l'ccnlure,  au  moyen  des  empreintes 
provenant  de  caractères  mobiles  assemblés  par 


un  ouvrier  qui  fait  la  composition.  |  Imprime- 
rie; tout  ce  qui  constitue  un  établissement  typo- 
graphique. Il  Imprimerie;  établissement  où  l'on 
imprime.  Il  Imprimerie  ;  commerce,  état,  con- 
naissances de  l'imprimeur.  ||  Imprenta  real;  im- 
primerie royale. 

IniprcMcieiieia,  S.  f.  immprésiién-zia.  Impres- 
cience; manque  de  prescience. 

ImpreMcrlpílblfiíIad.  s.  f.  îinm/;rt'.si/;ri'/)f i¿i7í- 
dadd.  Imprescriptibilite  ;  qualité  de  ce  qui  est 
imprescriptible. 

impreseriptihle,  adj.  Imprescriptible;  qui  n'est 
pas  susceptible  de  prescription. 

ImpreNcripto,  ta.  adj.  immpi éshrip-to.  Impres- 
cril;  qui  n'est  pas  prescrit. 

Impresión,  s.  f.  Impression;  action  d'un  corps 
sur  un  autre.  Il  Impression;  action,  d'un  corps 
sur  un  ïutre  à  la  suite  de  la  quelle  celui-ci  con- 
sérvela forme  de  l'autre.  ||  Impression,  emprein- 
te, trace  plus  ou  moins  profonde  que  les  objets 
extérieurs  font  sur  les  organes  des  sens.  '|  Fig. 
Impression:  effet  ({u'une  cause  produit  dans  le 
cteur  ou  dans  l'esprit.  |i  Techn.  Impression; 
action  d'imprimer  un  livre.  ¡  Astr.  Influence 
qu''exercenl  les  astres  sur  les  êtres  vivants. 
Hombre  de  la  primera  impresión;  homme  nou- 
veau dans  un  emploi,  il  Primera  impresión; 
première  impression,  celle  que  produit  sur  quel- 
qu'un la  présence  d'un  objet  cxléricurqu'il  voit 
pour  la  première  fois. 

ImpreNionaliUldad  ,  S.  f.  Impressionnahilité; 
qualité  de  ce  qui  est  impressionnable,  ou  sus- 
ceptible  d'impression. 

Impresionado,  «la.  adj.  et  part.  pass.  du  v,  t»i- 
presiottar.  Impressionné,  e. 

Impresionar,  V.  a.  immpréssionar.  Impres- 
sionner; faire  impression. 

Impre.vivo  ,  va.  adj.  immpressi-vo,  Imprcssif; 
propre  à  causser  des  impressions. 

Impresor,  ra.  s.   Imprimeur;   ceiui 

l'art    de  l'imprimerie.  ||  Imprimeur  .    

travaille  à  la  presse,  dans  une  imprimerie. 

Inipve.->io,  Ml»,  adj.  et  part,  jiass.  du  v,  imprimir- 
Imprimé,  e. 

Impreso,  s.  m.  immprè-sso.  Imprimé,  feuille  im- 
primée. 

Imprever,  V.  a.  ¡mmprévér.  Imprévoir;  ne  pas 
prévoir. 

Imprevisihle,  adj.  immpnjvissi-blé.  Imprévisi- 
ble; qui  n'est  pas  possible  de  prévoir. 

Imprevisión,  S.  f.  Imprévoyance,  défaut  de  pr^ 
voyance. 

Imprevisto,  ta.  adj  imm]ir^ris-(o.  Imprévu;  qui 
n'a  point  été  prévu.  ||  Impourvu,  dépourvu;  qui 
maïKiue  des  provissions  nécessaires.  ||  Imprévo- 
yant (lui  manque  de  prévoyance. 

Imprimaeion  .  s.  f.  immprima/.ion.  l'eint.  Im - 
primiue;  enduit  sur  une  toile,  sur  un  mur,  qu'on 
met  avant  de  donner  une  couleur, 

ImprimIJilc  ,  ailj.  iimnprimi-blé.  Imprimable; 
((u'oii  peut  imprimer. 

Imprimir,  v.  a.  Imprimer:  faire  ou  laisser  une 
empreiiile  >ur  qiiebiue  chose.  ||  Imprimer,  por- 
ter l'empreiiite  des  lettres  au  moyen  d'une  pres- 
sion sur  du  papier  ou  quelque  autre  m.itière  de 
nature  à  la  recevoir.  H  Imprimer  ;  appliiiucr  de 
l'encre,  des  couleurs  sur  du  \)apier  de  la  loile, 
etc.  I  Imprimer;    publier  par  la  voie  .1  ■  limpres- 


qui   exerce 
celui   qui 


I. Ml' 


—  (;<)H 


IMP 


*iüP.  11  Fig.  Imprimer, faire  impressiondansl  es- 
prit, dans  If  emir.  ||  l'Iiys.  Imprimer,  cuminniii- 
(juer,  en  parlant  de  la  toree,  du  niMiivcmenl. 
impriniirMo  ,  v.  prou,  iinmjirimir-sé.  S'impri- 
mer, <Ure  imprimé.  Il  Fij,'.  S'imprimer;  rester 
dans  le  coeur,  dans  l'et.pril,  en  parlant  des  idées,  ' 
etc.  : 

Improhnblliaïul,    s.    f.   Improbabilité;    qualité, 

élal  de  vi'  ^\n\  est  iniprobable.  i 

imitrolinUlc.    adj.    iinnipnilxi-blé .   Improbable; 

(|ui  na  point  de  probabdité. 
Iiiiprnltiil>lciu(>iitc>,   adv.  itnmproba-hléinén-lc.  ' 
Impiobablement;   d'une  manière  improbable.      I 
liiipruhatlur ,  rii.  adj.  Impiovateur;   qui    désap- 
prouve. 
liiiprobnnientc.  adv.  imin-prohamén-lé.  Impro- 
bement;  sans  probité. nMéchaiinicnt;  d'une  ma- 
nière mécbanie.  jl  Péniblement  ;  avec  beauiouj» 
de  peine.  ||  InlVuclncusemen.t,  d'une  manière  in- 
fructueuse. 
liniiroltatnle.  àd'].immproban-té.  Improbanlç  qui 

ne  prouve  pas. 
Improbar,  V.  a.  inus.   Improuver,   désaprouvcr. 
8mpi-obi<lM<l  ,  s.  f.  Improbité  ;   manque   de  pro- 
bité, 
ímprobo,  adj.  (l)^»l-/)^r)^o.  Improbe;   qui  n'a  pas 
de   probité.  Il  l'énible  ;   (lue   cause  grande  lali- '| 
fuc. 
Improcltiotibilulatl,    s.   f.  improdoulitibilidail. 
Iinproductibililé,  qualité,  étal  de  ce  qui  est  im- 
producliblc. 
improdtictible,  adj.  iinniprfxîoiil.li-blé.  ad'i.  Im- 
produclible,  «lui   ne  produit   j  as.  ¡|  Improducli- 
blc;  qui  ne  peut  v  >s  être  produit. 
Improdiictivumeiite.    adv.  inimprodorikti-va- 
mí'n-íc.  ImproduclivenienI;  d'uuc  manière   im- 
productive. 
improtliictivo,  va.  adj.  immprodoukti-vo.  Im- 
productif; qui  ne  produit  pas.  I  Fig.   Improduc- 
tif; qui  ne  rapporte  point. 
Improfaiiado,  da.  aà\.  immprofana-do.  Inipro- 

fané;  qui  n"a  pas  clé  profané 
Impi-uliibiclon.  S.  f.  immproibizion.  Improhibi- 

lion;  défaut  de  prohibition. 
Improliiico,  vu.  adj.  í/;im/jroíi-/i7>o. Improlifique; 

qui  no  produit  ¡^as,  qui  n'engendre  pas. 
improtntiigado ,    da.    ad).    imiiipromoulQa-do. 
Lcgisl.  linpromulgué;  qui  n'a  pas  rçi;u  de   pro- 
mulgation. 
impi'outitiid,  s.  f.   immpronliloud.   Imprompti- 

lude;  manque  de  promptitude. 
Impronto,  s.  m.  iutmpron-to.  Impromptu; petilc 
pièce  de  poésie  assez  semblable   au  madrigal 
ou  à  l'épigiamme,  mais  dont  le  caractère  propre 
et  distint   est  d-ètre  fait  sans  préparation  sur 
un  sujet  qui  se  présenle 
improniinciado,  da.  adj.   immpronoiinzia-do. 
Imprononcé;   qui  n'est  pas,  qui    n'a  pas  pro- 
noncé. 
Impropenso,  sa.  adj.  immpropén-  so.  In^nelin; 

qui  n'est  pas  enclin. 
Improporacion,   s.  f.  immpropérazion.  Impro- 

péralion.  V.  Improperio. 
■  mproppvnr,  v.  a.  Improperer.  V.  Injuriar^  de- 
nostar. 
iKiproperio,  S.  m.  imwpropé-rio.  Impropere;  im- 
propéralion,  reprodie,  opprobre,  paroles  désa- 
gréables,   dures,  impérieuses. ni. iturg.   Impro- 


pere; versets  qu'on  cbanlc  le  vendredi   saint,  et 
i|ui  conli<'nnent  les  reproches  (luc  Jesus-tJirisl 
fait  au\  Juifs. 
impropliiiiii'nte,  adv.  impro-piamén-té .  Impro- 
prement; d'une  manière  qui  ne  convient  pas.  | 
Inipropreiiicut;  injustement. 
Impropti'dad,  s.  f.  iininprupiédndd.  Improprié- 
té; qualité  de  ce  qui  est  impropre. ijdramm.  Im- 
prcquiété;   faute    de   grammaire  qui  se  commet 
quand  on  ne  se  sert  pas  d'un  mot  propre  cl  qui 
ail  une  signiCication  convenable. 
Impropio,  pia.  adj.  tm»i/)ro-;n''i.    Impropre;  qui 
n'est  pas  juste,  e\act,  qui    ne  cunvieiu  pas.  || 
(Iramm.    Impropre;  (lui  iie   rend  pas  la   pensé» 
d'une  manière  précise,  en  parlant  des  mots. 
Improporcioii,  s.  m.  iintn])roporzwn.  Impropor- 

tion;  manque  de  proportion. 
Improporcionado,  da. adj.  immpropor liona- do. 

Improporlionné;  qui  n'est  point  proportionné. 
Bmproporoional.  adj.  iinmproporLioxial.  Impro- 

])orliiiniicl;  (luiesl  bors  de  toute  proportion. 
Improporrionaimontc  ,     adv.     immproporiio- 
nalmén-té.  Improporlionnellement;    sans  pro- 
portion ,  d'une  manière  contraire  anx  propor- 
tions. 
Ompropriamentc,  V.  Impropiamente. 
Inipropriar.  v.  a.  V.  Impropiar. 
Impropricdad,  s.  f.  V,  Impropiedad. 
Improprio,  pria.  adj.  V.  Impropio. 
improroBablo,  adj.  immpTorofja-blé.  Ou''>epeul 

être  prorogé. 
Impróspero,  ra.  impros-péro.  Inus.  Improspère; 

malheureux,  qui  n'a  pas  de  prospérité. 
iniprotoKi«lo,  da.  adj.  Improlégé;  qui  n'est  pas 

prDlégé. 
BmprovoriiMblc,  adj.  improvelcha-blé.    Improli- 

tabU  ;  (jui  ne  rapporte  aucun   prolit. 
Smpróvídianif  nte,  adv.  Sans  prévoyance,  impru- 

demuicnt. 
Improvidencia,   S.    f.  Imprévoyance;  défaut  de 
prévoyance.  ||  Imprévoyance;   acte   d'un  homme 
inipré>oyant. 
Impróvido,  da.  adj.  impro-vido.   Imprévoyant; 
qui  manque  de  prévoyance.  H  S'emploie  subs- 
tantivement. 
ImproviiMacion.  S.  f.  Improvisation;  action  d'im- 
proviser,  de  faire  sans  préparatipn  et  sur    le 
champ  des  vers,  un  discours,  de   la  musique, 
etc.  Les  Italiens  evccllenl  dans  l'improvisation. 
Improvisation;  chose  improvisée. 
Improvisado,  da.  part.   pass.  de  Imprpvisar. 

Improvisé,  e.  S'emploie  adjectivement. 
lmprovi.<«ador,  ra.  S.  Impro\  isateur,    celui  qui  a 
le  talent  d'improviser.  ||  Impromptuaire;  faiseur 
d'impromptus. 
Improvisamente,  adv.   A  l'improviste,  subtle- 

ment,  au  dépourvu. 
Improvisar,  v.  a.  Improviser;  faire  sans  prépa- 
ration et  surlechamp  desvers,  un  discours, etc., 
sur  une  matière  donnée.  H  Improviser;  compo- 
ser et  exécuter,  sur  le  champ  un  morceau  de 
musique.  |i  Improviser;  faire  sur  le  champ,  une 
fêle,  un  bal,  une  partie  de  plaisir. 
Improviso,  sa.   adj.   Imprévu,   inopiné,  subit, 

prompt,  sondain. 
Improviso,  (de  adv.  V.  Imorovisamente. 
Improvisto,  ta.  adj.  V.  Improvisa.  \  A  laimpro- 
rwirr ,  à  l'improvisle,   subitement,   )orsqu'(m  y 


IMl» 


—  099 


IM! 


pense  le  luüins. 

liiipKky vetado,  da.  adj.  Impiojelé;  qui  irest  pas 
cil  projcl. 

imiHMdHiieiii,  s.  f.  Impi  utlence;  manque  de  pru- 
dence, depiccaiitiün  de  réilexion,  de  prévoyance. 

I  Imprudence  ;    action    contraire   à     la     pru- 
dence. 

InipriMleiito  .  adj.  inunproudén-té.  Imprudent, 
qui  niaiHiue  de  prudence.  ||  Imprudent,  contrai- 
re à  la  prudence,  il  S'emploie  substantivemenl 
dans  le  sens  de  celui  qui  manque  de   prudence. 

II  Synon.  imprudent,  malavisé,  irrénéclii. 
Biiipriidc'ait<-mc>eite,  adv.  immpruudéntémén-tè. 

Imprudemmenl,  avec  imprudence. 
Ini[ii-ii(ieiiti.simiiniciite,   adv.    sup.    de   impru- 
dentemente. 

Inti»rii(|{'ii(ÍHimo,  ma.  adj.  sup.  de  imprudente. 

Impúber,  adj.  et  S.  impou-bér.  Impubère;  qui 
n'a  pas  atteint  l'âge  de  puberté,  c'est-à-dire  l'â- 
ge de  quatorze  ans  pour  les  garçons  cl  df  douze 
ans  pour  les  lilles. 

■mpiibortad,  s.  f.  immpouberladd.  Impuberté; 
âge  qui  |)récéde  la  puberté,  enfance.  L'opposé  de 
la  puberté. 

Imptiiilicalilo.  adj.  immpoubliha-blé.  Impublia- 
ble; qu'on  ne  peut  publier,  qu'on  ne  doit  pas  pu- 
blier. 

Impiidenciu,  s.  f.  immpoudén-iia.  Impudence;  ' 
clfronlerie.  manque  de  pudeur  et  de  respect.        : 

Impudente,  adj.  immpoudén-té.  Impudent;  bar-  i 
di,  insolent,  effronté,  qui  manque   de    pudeur, 
que  rien  ne  fait   rougir.  ||  Impudent;  qui  blesse  : 
la  pudeur.  | 

Impúdicamente,  adv.  immpnndih(tmén-lé.  Impu- 
diqucmenl:  d'une  manière  impudique.  i 

Impudicia,  s.  f.  immpondi-tia.  Impudeur;  man-  | 
que  de  pudeur;  mépris  de  la  crainte  qu'on  doit 
avoir  de  transgresser  les  lois  de  l'honnêteté  et 
de  la  décence,  j  Impudeur  ;  défaut  de  retenue,  | 
effronterie.  |  Impudicitc;  absence  de  retenue,  ¡ 
de  bienséance  dans  tout  ce  qui  tient  à  la  chas-  '■ 
lelé,  à  la  décence  ;  amour  effréné  des  plaisirs  ^ 
charnels.  ||  Impudicilé;  actions  impudiques.  j 

Impúdico, eu.  adj.i'mwpoK-f/i/.o.  Impudique;  qui  j 
se  livre  à  limpudicité,  à  la  débauche.  ]  Impudi- 
que; qui  blesse  la  chasteté,  la  pudeur.  ||  S'cm-  ' 
ploie  substantivement  en  parlant  des  personnes. 
Il  Bot.  Impudique;  se  dit  du  phalie  parce  que  sa 
forme,  sa  couleur,  son  odeur,  rapellcnt  l'idée 
d'un  pénis  en  érection.  j 

Impuesto,  s.  m.  immpnuês'to.  Impôt;  charge  pu-  ; 
biiquc,  droit  impposé  sur  certaines  choses  pour  | 
subvenir  aux  dépenses  de  l'Ktat.  j 

Impuesto,  tu.  part.  pas.  du  v.  imponer.  Im-  i 
posé,  e.  ' 

Impusnultle,  adj.  immpoug-na-blé.  Qui  peut 
cire  impujïné. 

Inipu;;nueion,  s.  f.  immpouf)-na-iion.  Impugna-  ! 
tion;  action  d'attaquer,  de  combattre  une   pro- 
position, un  point  de  doctrine. 

lnipusnu«lo,  du.  part,  pas  du  V.  impuonar.  Im- 
pugné, e. 

Impusnadoi'.  ru.  s.  immpou(]nador.  Qui  impug- 
ne,qui  attaque,  qui  refute." 

Impugnar,  p.  à.  immpnnu-nar.  Impugner;  atta- 
quer, combattre  une  proposition,  une' doctrine. 
Ne  se  dit  guère  qu'en  matière  do  doctrine  ou  en 
style  do  palais.  > 


lmpu{(Mtttl«o,  \a.  adj.  immpourj   nuti->:u.  Ce  qui 

impugne,  ce  qui  sert  à  inipu};ner. 
IdipulMur,  V.  a.  immpoubfti.    Impulser;   donner 

de  1- impulsion,  pousser.  V.  Impeler. 
ImpulNlon,  s.  f.  immpoulsiun.  Fhys.   Impulsion; 
action  par  laquelle  un  corps  en  pousse  un  autre, 
I      et  tend  à  lui  communiquer  du  mouvement,   on 
lui  en  communique  en  effet.  Celte  action  est  re- 
lative à  la  masse  et  à  la  vitesse  du  corps  qui 
pousse.  Il  Fig.  Impulsion;  au  sens  moral,  action 
i      d-exiter,  d'encourager,  de  pousser  quelqu'un  à 
faire  une  chose. 
impuLsIvo,  va.  adj.  ií/impouííí-t'o.  Phys.  Impul- 
sif; qui   agit    par  impulsion.  !|  Mécan.   Impul- 
sif; qui  donne  une  impulsion. 
Impulso,  s.  m.  immpoul-so.  Impulsion.   V.  im- 
7HÍÍÍÍ0H.  li  Fig.  Impulsion,  conseil,  instigation, 
action  d'encourager,  d'exciter  quelqu'un  à  faire 
une  chose. 
Impulsor,  ra.  S.  et  adj.  immpoulsur.  Celui  ou  ce- 
lle (¡ui  donne  l'impulsion. 
Impulverizudo,  du.  adj.  immpoul.\ériza-do.  Im- 
pulvérisé; qui  n'est  point  pulvérisé,  réduit   en 
poudre. 
Impune,  adj.  tnim;)o»-né.  Impuni;  qui  demeure 
sans  punition.  Se  dit  des  personnes  et  des  choses. 
Impunemente,  adv.  immpounémén-té.  Impuné- 
ment; avsc  impunité;  sans  être  puni. 
Impunidad,  s.     f.    immpouni-dadd.   Impdnité; 
manque  de  punition.  Pardon  blâmable  pour  les 
fautes  qui  devraient  être  sévèrement  réprimées. 
I  Impunité;  tolérance  qui  accueille  certains  dé- 
fauts. 
Impunido,  du.  adj.  inus.  V.  Impune. 
Impuramente,  adv.  immpouramén-té.  Impure- 

meni;   d'une  d'une  inaniere  impure. 
Impureza,  s,  f.  immpooré-7.a.  Impureté;  état  de 
ce  qui  est  impur.  !1  Impureté;   chose  impure.  || 
Fig.  Impureté;  impudicité,   absence  de  retenue, 
de  bienséance,  dans  loul  ce  qui  concerne  la  chas- 
teté, la  décence;  amour  effréné  des  plaisirs  char- 
nels. Il  Ilist.  relig.  Impureza  legal;  impureté  lé- 
gale; souillure  que  l'on  contractait  en    faisant 
certaines  choses  défendues  par  la  loi  des  Juifs. 
W  Impurezas;  s.  f.  pi.;  impuretés;  choses  obs- 
cènes, obscénités. 
Impuridad,  s.  f.  inus.  V.  Impureza. 
Impurísimo,  mn.  adj.  sup.  dt  Impuro. 
Impuro,  ra.  adj.  immpnu-ro.  Impur:  qui  n'est  par 
pur.  I  Impur;  qui  est  altéré  par  un  mélange.  Il 
Impur;  qui  est  corrompu,  immonde.  Il  Impur;  qui 
est  contraire  à  la  pudeur,  qui  est  impudique.  || 
Impur;   qui  est    immoral,  obscène,  il  S'emploie 
substantivement,  el,   dans  ce  cas.  signilie  per- 
sonne impure,  corrompue,  immorale. 
ImpuNicion.  s.  f.  inus.  V.  Imposición. 
Impustuludo.    du.    adj.   imutposti)ula-do.   Hisf 
nal.  Impustnlé;  qui  n'csl  poinlmarque  de  laches 
routées  ou  de  pustules. 
Imputnbllidad,  s.  {.  immpoutabili-dadd.  Impu- 

tabilite;  qualit"  de  qui  est  imputable. 
Imputable,  adj.  ii»m/)On(a  blé.   Imputable;  que 

l'on  jieut  imputer. 
Imputarinn,  S.  f.  immpouta-iion.  Imputation; 
inculpation  sans  preuves.  Il  Comm,  Imputa- 
lion  ;  compensation  .  déduction  d'une  somme 
sur  une  autre.  ||  ïhéol.  Imyinlation  ;  applica- 
tion dos  mérilesde  Jésus-Christ,  Lesprotof-iants 


INA 


—  700  — 


INA 


prPlíMidcnl  tiue  nous  nP5»otninrs  jiistifiésque  par 
l'iiiipiilatioii  (Ji's  inérili'S  de  Jcsus-Clirisl, 
lm|>iitn<lo,  lia.  part.  jias.  ilii  v.  iinjntlar.  Impu- 
té ,  ('.  S'cmpluic  ndjcct. 
Imputador,  rii.  s.  iin)n¡i(nila<lor.   l'aiix    accusa- 

trnr. 
Imputar,  v,  îi.  iinmpnutnr.  Imimlcr  ;  ntlribuor  à 
qiichiu  1111  une  (Ixisf  difciic  de  lilàme.  ||  Fin.  Im- 
j)»lri  ;  iiiipliiiiior  l'ii  iiiiyciiHMit  à  iMic  drllp. 
Imputativo,  va.  ai\].  immpontati-vo.  Imputalif; 

qui  impute. 
In,  |)i('p.  i«»i.  lu  ;  préposition  lalinc  qui  si'inifie 
dans  et  qui  outre  dans  la  foin|iosilion  d'un  ^rand 
nombre  de  mots  dans  les  deux  liurj-'iies.  Tantôt 
elle  y  conserve  le  sens  qui  lui  est  propre  nunnie 
dans:  7nr«r;)('rar  ;  iurorporer;  tantôt  elle  em- 
porte une  idée  privative  ou  iu''f,'ative  comme 
dans:  ín(/ófíí;  indoeilc  ;  qui  n'est  point  dorile. 
liialiaNtocUlo,  «la.  adj.   inabastéïido.   Infourni; 

qui  n'a  été  fourni. 
rna(il<M-(u.  (a.  adj.  inabler-to.  Inouvert  ;  non  ou- 
vert ,  fermé. 
Innliolido,  «la.  adj.  inaboli-do.  InahoVi;  qui  n'est 

poiul  aboli. 
Iiinl»ro:;a<io,  «la.  adj.  inabroga-do.  Législ.  Ina- 

broj;6;  qui  n'est  point  abrof^é. 
IiiiiliMoliitu.  ta.  adj.  itiabsoloti-to.  Pbil.  Inabso- 
lu ;  qui  n'est  point  absolu  ,  qui  est  relatif. 
aiinhstiucncia.  s.  f.  inribstinin-7.in.  Inabslinen- 

ce,  défaut  d'abstiuerue.  nsa^'e  immodéré. 
Iiiaenbaltic.  adj.  íí(a/iY//ja-/Wé.  Inlcrmiiiahle;   qui  , 
ne  peut  être  achevé,  terminé.  7 

Bnaral»ii:lo,  «la.  adj.  inakaba-do.  Inachevé;  qui  ' 
ne  peut  être  achevé.  | 

lnaeoptalil(>  ,  adj.    inazèpta-blè.    Inacceptable;  I 
qu'on  ne  peut,  qu'on  ne  duil   pas  accepter.  I 

InnrccKibilidad,  s.  f.  inal:ièsibiliiladd-  Inaeces- 
sibilité,  état,  qualité  de  ce  qui   est  inaccessible. 
lnacce*iil»lc  ,    adj.    ina\\7.Èssi-blè.    Inaccessible, 
dont  l'accès   est   impossible,  dont   on    ne   peut 
approclier,  |  Fig.  Inaccessible,  les  hauteurs  inac-  1 
cessibles  delà  pcrfeclion.de    la  science.  |  Inac-  ! 
cessible,  se    dit  des   personnes   auprès  do   qui  | 
l'on  ne  peut  trouver  accès.  |  Inaccessible;  qui  ne 
ressent  pas  certains  mouvomcnls  de  l'Ame,  cer-  ! 
tainos  passions.  |  Géom.  Mttirandiftancininac- 
cesible;  hauteur,  distance  inaccossible,  que  l'on  ¡ 
ne  peut  mesurer  immédiatemeni  à  cause  de  quel- 
que obstacle. 
liiaece.siblementc,  adv.t'na/£7.^5si6l!è>nèn-fè. D'u- 
ne manière  inaccessible. 
innccoso. sa,  a.d\. inakzè-sso. inus. Inaccessible. 

V.  Inaccesible.  i 

lna(>cioii,  s.  f.  inahzion.  Inaction,   cessation   de 

toute  action;  indolence.  | 

Inaco.s.  m.  ina-ko.  Inachus, fleuve  de  l'Arj^olide,  Í 
affluent  du  golfe  Argolique.  aujourd'hui   la  Zé-  ' 
ria.  I  Mvth.  Inachus;  dieu-deuve,  filsd'Océanus, 
et  père  delà  nymphe lo.  On  le  confond  avec  Ina-  '. 
chus  chef  d'une  colonie  égyptienne,  et  fondateur  '. 
d'Argos,  qui  creusa  le  lit  du  lleuve  Amphiloque, 
auquel  il  donna,  son  nom.  |  Crust.  Inachus;  gen-  ■ 
r#  de  crustacés  de  l'ordre  des  décapodes,  fami- 
lle deslîracliyurps.à  lest  chargé  de  tubercules 
ot  présentant  dos  indices  d'épines. 
Inacordado:  da.  adj.   iaahorda-do.   Inaccordé, 

qui  n'a  point  été  acordé,  concédé. 
Iitactlvamente.  adv.  inal;tivamèn-té.  Inactive- 


menl.  d'tme  manière  inactive. 
Iiiartivo.  va.  a<lj.  inahti-vo.  lnactif,(iui  n'a  point 

d'activité,  indolent. 
inuciioffo,  Na.  adj.  iuci' nuo-to.   Inaqueui;    non 

aqueu\, 
lnu«luptable,  ar/j.  ittddaptn-blè.   (ju'on  ne  peut 

adapter. 
Iiiad«-oua«lo.  da.  adj.   inadè'-oua-do    Inassorlif 
qui  nest  pas  assorti. 

iBntlicto,  ta.  ndj.  úia^/i'/.-tn.  Indévoué,  qui  n'est 
pas  dévoué  à  une  personne  à  uiu'  chose. 

■nadivi»a«lo,  da.  adj.  inadicina-do.  Indeviné, 
qui  n'est  pas  deviné. 

iHailiuÎMililo.  adj.  inadmissi-blè.  Inadmissible, 
qui  ne  pont  être  admis,  re(;i>. 

Iiiadliorcucia,  s.  {.iiKulkihén-ziri,  InadhérenCf, 
qualité  de  ce  qui  est  inbadhérent. 

Inadbcreuto,  adj,  inadhèrùn-tè.  Phis.  Inadhé' 
rente;  qui  est  dépourvu  d'adhérence.  ||  Bol.  Iua<l- 
bérent;  se  dit  de  tout  organe  qui  est  libre,  qui 
ne  lioni  à  aucun  autre. 

InadniÍMÍbilldnd.  S.  f.inadmissibilidadd.  Jurisp. 
Inadmisibilité,  qualité  de  ce  qui  iic  peut  ètread- 
mis. 

■iia«li)ii<4Íon,  s.  f.  inadmisión.  luadmission;  refus 
d'admettre, 

liiadiuitido,  da.  Inadmis:  qui  n'est  point  ad- 
mis. 

BiiniSvertonfia,  S.   f.  inadverten-zia.  Inadver- 
tance; défaut  d'attention   à  quelque   chose,  (¡ 
Inadvertance;    faute  ,  méprise  commise  par  in- 
advertance. 

EiiatlvertidaiiKMitc,  adv.  huidverlidamén-té.  In- 
adverlammenl;  avec  inadvertance,  étourdiment. 

Iundv(>rtido  ,  «In.  adj.  inadverti-do.  Inaverti; 
qui  pas  été  averti,  aperçu,  remarqué.  ||  Impru- 
dent, inconsidéré. 

Inafabilidad,  s.  f.  innfnbilidadd.  Inaffabilité; 
manque,  défaut  d'affabilité. 

inafnbif»,  adj.  ina  fa-blé.  Inaffable;  qui  manque 
d'affabilité. 

lunfiiblt'mpiitc,  adv.  inafablèmcn-tè.  Inaffable- 
ment;  sans  affabillité,  sans  politesse. 

■narectudo,  «la.  adj.  inafekta-  do.  Inaffecté;  qui 
n'est  point  affecté, 

iiiaro«<tiio.«o,  «.1  ad],  inn/'e/itwoso,  Inaffectueux; 
(|ui  n'est  point  affectueux. 

■naj^onabiiidad.  s,  Í.  innfi-henabilidadd,'D'\âaiCX 
Inaliénabilité,  étal  d'une  chose  qui  ne  peut  être 
aliénée,  dont  la  propriété  ne  peut  être  transpor- 
tée à  un  autre  par  celui  à  qui  elle  appartient. 

■nagonable.  adj.  iHa(;-/tejia-^/ó.  Inaliénable;  qui 
ne  peut  être  aliéné. 

Ina;;itablc.  adj.  inag-hita-blè.  Inagitable;  qui  ne 
peut  être  agité,  troublé. 

Ina^ltarïo,  da  adj.  innrj-hita-do.  Inagité  ;  qui 
n'est  point  agité,  qui  est  calme.    - 

Euagotable.  adj.  iiingota-blè.  Intarissable;  qui  ne 
peut  être  tari.  ||  Inépuisable  ;  qui  ne  peut  être 
épuisé. 

luasotablemciite,  adv.  inofjotablèmèn-tè,  In- 
tarissablement; d'une  manière  intarissable. 

Inasota«lo,  do.  adj.  inacjota-do.  Inlari,  qui  ne 
pont  être  tari. 

innsuautablc  .  adj.  Ù!(/i/o!/anta-?)/è.  Insuppor- 
table, intolérable- 

Bnale^ado,  da.  adj.  inalcgado.  Inallégué  ;  qui 
n'est  point  allégu''',. 


INA 


—  TOI  — 


INA 


Inalcs^rlco,  eu. adj.  inulcíjóri-ho.  Inallégorique; 
qui  n'est  point  alU'iioiiquc.  | 

Inalcniniio,  «la.  adj.  inatenta -do.  Inencouragé; 
qui  n'est  pns  cncourafié. 

Inalioiiabiliiliid,  s.  f.  innlicnahilidadd.  Inaliü- 
nabililé;  étal  (l'une  chose  qui  ne  peut  être  alié- 
née, V.  Innçjcnnrion. 

lnnIlcn»E»l<*,  V.  Inajenable. 

Inultornlillidud,  S.  L  inallerabilÍdadd.T)\úac\.. 
lnaUéral)ililé,(|ualilé.état  de  qui  est  inaltérable. 

■iinltcoahlt',  adj.  inalléra-blé.  Inaltérable;  qui 
ne  peut  être  altéré.  Se  dit  au  moral  et  au  phy- 
sique. 

Inalterado,  da.  adj.  inaltcra-'lo.  Inaltéré;  qui 
n'a  point  subi  d'altération. 

InaltfralMcnuMito,  aás .'inalterablemente.  D'une 
manière  inaltérable. 

■iiainiKaiiIe,  !\új.inamiga-h.lé.  Inamical;  qui  n'est 
point  amical. 

Inaïuisablonit'nto,  adv.  innmiqahlémén-tc..  Ina- 
miialeinent;  d'une  manière  non  amicale. 

IiiniaiiNibllidad,  s.  f.  innmissihilidadd.  Théol. 
Inamis»ibilité;  qualité  de  qui  est  inamissible. 

lnanii<4Ílilo,  adj.  innmissi-blé.  Inamissible;  qui 
ne  peut  se  perdre. 

liiaiiiovllidad,  S.  f.  innmovilidadd.  Inamobilité; 
caractère  que  doime  la  toi  h  une  fonction  publi- 
que; dont  celui  qui  en  est  investi  ne  peut  être 
privé  autrement  (juc  par  démission,  forfaiture  et 
mort  civile  ou  naturelle. 

Inamovible,  adj.  inamoviblti.  Inamovible;  qui  ne 
peut  être  déplacé  ou  changé.  1|  Inamovible  ;  se 
dit  aussi  des  emplois  à  vie. 

■nanalizado,  dn.  adj.  inanalha-du.  Inanalysé; 
qui  n'a  pas  été  soumis  à  l'analyse. 

luane,  adj.  ina-né.  Vide;  où  il  n'y  a  rien.  V.  Va- 
no,  Fulil. 

Inangniatlo.  da.  adj.  inangoula-do.  Inangulé; 
qui  n'a  point  d'angles. 

Inanición,  S.  f.  inaniiion.  Inanition  ;  état  des 
personnes  qui  sont  soumises  à  une  privation 
soutenue  de  nourriture,  on  à  une  alimentation 
insuffisante. 

Inanidad,  s.  f.  inanidadd.  Inanité;  le  vide  d'une 
chose-  I  Fig.  Inanimité;  vanité,  inutilité,  futili- 
té. I  Chron.  Tiinujios  de  inanidad;  temps  d'ina- 
nité: se  dit  des  années  du  monde  qui  se  sont 
écoulées  avant  la  loi  de  Moïse. 

Inaniniarion .  S.  f,  inanimaziôn.  Inanimation; 
état,  nature  des  êtres  inanimés. 

Inanimado,  da.  adj.  inaniuia-do.  Inanimé:  qui 
n'est  point  animé,  (jni  n'a  pas  de  vie.  [  Inanimé; 
qui  n'a  plus  de  vie.  V.  ILnimine. 

Inánime,  adj.  ina-niuié.  Inanimr;  qiri  n'a  point 
d'âme. 

InanNBCMlad,  s.  f.  inansiédadd.  Inansiétc:  absen- 
ce d'ansielé. 
Inaiktéi-eo,  rea.  adj.  inanté-réo.  Tiot.  Inanthéré; 

qui  est  dépourou  d'anthère. 
Inanterifero,  ra.  adj.   inantcri-fero.   Bol.  Inan- 

thérifcre;  qui  ne  porte  i)oiiit  d'anthère 
Inaplaralile,   adj.    iii(iidalij-bl¿.   Inextinguible; 

qui  ne  peut  s'éteindre. 
Inapeable,  adj.  iniii)éa-hlé.  Oui  ne  peut  être 
abiii-^sé,  eu  parlant  d'nn  édilice.  1  Inconïpréhcn- 
sible;  qui  ne  peut  être  compris.  (  Opiniâtre;  in- 
nexible;  obstiné  dans  son  avis,  son  sentiment, 
sa  crovanctt. 


Inapelable,  adj.   iuapida-blé.   Dont   on   ne   peul 

appeler,  sans  appel. 
Inaponili/.adoM,  s.  m.  pi.  iua¡iéndi/a-Auss.  Hist. 
nat.  Inai>pendicés;  ordre  de  crus'acés  «le  la  clas- 
se des;;ymnogènes;  comprenant  ccu\  de  ces  ani- 
maux <(ui  n'ont  aucun  a|i»»endiie  extérieur. 
Inapercil>ido,  ila.adj.   innpér/.ihi-do.   Inaperçu; 

qui  n'est  point  aperni.  sans  être  nperru. 
Inapeteitcia,  s.  f.  inn])i':tén-/.ia.  Méd.  Inappéten- 
ce; défaut  d'appetil.  de  f:orit  pour   les  aliments. 
Inapliciible.  a(lj.  ina]dika-blé.  Inapplicable;  qui 

ne  peut  être  appliqué. 
Inaplicacion,  S.   f.   inaplikn/.ion.   Inapplication; 

défaut,  manque  d'application. 
Inaplicado, d:i.  adj.  i»r//>yi7ra-i/o. Inappliqué;  qui 
n'a  poinld'application.  d'attention.  |  Hot.Ina])- 
pliqué;  se  dit  des  bracléoles  des   synantliérées, 
quand  elles  ne  s'apjliquent  pas  contre  le  cli- 
nanthe. 
Inapreciable,  adj.  innpréj.ia-blé.  Inappréciable; 
qui  ne  peul  être  apprécié,  déterminé.  |  Ina¡)pré- 
ciable;  qui  ne  peut  être  trop  apprécié,  estime. 
Inapreciablemente,    adj.    inapréiiabiémén-té. 
Iiiappréciablcment  ;  d'une  maHiére  inapprécia- 
ble. 
IiMipi'ebcitsible,  adj.  inapréhénsi-blé.  Inappré- 

hcnsible;  que  l'on  ne  peut  appréhender,  saisir. 
Inaptitud,  s.  f.  inaptiloudd.  Inaptitude;   défaut 
d'aptitude  à  quelque  chose,  incapacité,  insuffi- 
sance. 
Inaqnio!*,  S.  f.  pi.  inaliiass.  Myth.  Inachies,  fêtes 

en  l'homncur  d'Inachus. 
Onútciilo,  s.  m.  innr-hnulo.  \\ü.  rom.  Inarculum; 
rameau  de  grenadier  que  la  reine  des  sacrifices 
portait  en  forme  de  couronne. 
inari,  s.  Mvlb.  Jap.  Inari;  une  des  divinités  du 

sintoïsme. 
inarraisado,  da.  adj.  inarraiga-do.  Inenraciné; 

qui  n'a  pas  pris  racine. 
Enarrepentido,  da.  adj.  inarrépénli-do.  Irrépen- 
tanl;  qui  ne  se  réj>cnl  pas,  qui  est   sans  repen- 
tir. 
Inarrninado.  da.   adj.   inarrouina-do.   Irruinc; 
qui  n'est  pas  en   ruines,  qui  n'a  pas  perdu  de- 
son  prix,  de  sa  valeur. 
Inarticulacion,  S.  f.  inarttliaula/.ion.   Ilist.  nat, 

et  gram.  Inarticulalion;  dcfaut  d'articulation. 
In.irticiilado,  da.  adj.  ín(f;((oi</í/-(/o.  Inarticu- 
lé; (jui  n'est  point  articulé,  qui  n'est  qu'impar- 
faitement articulé.  1]  Uist.  nal.  Inarticulé;  qu> 
n'offre  d'articulation,  ni  dans  sa  longueur,  ni 
dans  sa  base. 
Inartillcial.  adj.  inartifiiial.  Inartiliciel;  naturel, 

sans  ailirtce,  suis  art. 
Inartilleialciieiitc,  a<iv.    liiartiruiaiinente:  natu- 

rellemcnt.  sans  ariilice. 
Igi4irli»ticamente.  adv.  inartisti!  nnu  ii-tè.  Inar- 
ti'<tcineiil;  sans  art,   contrairement  aux   règles- 
de  l'ait. 
InaNciiailiIe,  adj.   innssiki-blé.   (>n'on   ne   peut 

obtenir. 
■naMiiiiilable.  adj.  itinssimila-blé.  Chim.  Inassi- 
milable, qui  ne  peul   s'assimiler,  qui  n'est   pas 
susceptible  d' assimilai  ion. 
InasiHtIdo,  da.  adj.   inassisti-du.  Iiiassislé.  qui 

ne  ri  (.oit  point  il'assislance. 
Inaixorlable,  adj.  inasozia-hlé.  Ina^^ocMblc.  qu^ 
l'on  ne  lient  associer,  comilicr. 


INC 


—  1{)1  — 


iNt: 


EuulnvuU\c.ad¡.in(ilnl,a-lilc.  IiiuH<i(|iiíiI)I(',(|u'<mi 
iii'  I  cul  ;iUa(iucr.  S"('iii|iloir'  un  propre  et  au  li- 
(¡mc. 
iBtatciiriwii,  M.r.  indliimioii.  IiKiltciilioii;  dcfiuit, 

in.')n(|iic  <|-all('iitiuii. 
Inatciiiiittlo,  lia.   nilj.   inntúuoun-dn.    InnUrniK^, 

«|iii  ifcsi  point  nlliiUK'. 
liiaU-Ntlw.KKlo.  ilii.    ailj.  in(itf.sliiji)ua-di).  Iiial- 

Icslr,  (]iii  ircst  [loiiil  allcsti'. 
Iiin(<»riii«-iilii<l<>,   du.  adj.    IndIormt'iiKi-do.   Jii- 

t'iiiriiii'Ulc.  ntii  ii'fsl  pa^^  toiiiiiKMilc. 
Iiis>ii(!iltlc,  adj.  inaiiuili-iU-  Inaiulililp,   que   \-un 
110  pi'ut  entendre,  que  l'on  entend  que  difficile- 
mont. 
liiiiMtliio.  tu.  adj.  inriduili-tti.   Inouï,  inenlenilii. 
qui  tra  jamais  été  entendu,  (]ui  n'a  jamais  fra(i- 
|)é    l'oreille,  |l  Inouï,   extraordinaire  .   se   dit    en 
bonne  et  en  mauvaise  part. 
Iiinii^'iirncioii,  s.  f.  indouijoura/.iou.    Inaupura- 
.    (ion,  cérémonie  reli^'ieuse  qui   se  |)rntiquaii  au 
couronnement   des    souverains.  ]  Inau>;uration, 
par  extension,  consécraticm.  dédirace.  |  Discur- 
Süs  (lu  inaiiqurarion.  V,  In(i>t<iitr(il. 
Bnaie;;iii-n<lo,  «la    part,    pass     du   V.   itmurjtirar. 

Inau^'uré,  e.  S-en)p!oic  adjectivement. 
HiiMHjiuriíl,  adj.  inaomi.nind.  Inaufiural,  qui  ap- 
partient, ^ui  a  rajiporl  à  l-iiiau^;uration.    |    liis- 
cursn    iunuij'iral  ;    discours    inaugural,  se   dit 
aussi  (lu  discours  qu'un  [irofuseur  prononce  en 
prenant  possession  de  sa  tliaire. 
■nniisiirnr ,  v.  a.  inariufinttrar.  Inaufiurer  ;  faire 
l'inauguration    d'un  monument,  consacrer  une 
église.  !  Ant.  mm.  Inaugurer;  consulter  les  au- 
pures,    avant   d'établir   un  magistral  dans  ses 
fonctions,  avant  d-employerun  édifice  pour  la 
première  fois. 
IiiniiricHlnilo.  «la  adj.  in(iourilnu!a-do.  .\nat.  et 
hist.  nat.   Inauriculé;  qu   est  dépourvu  d'auri- 
cules. 
liin«itoriKa<Io.  «la.  adj.  innonlorirn-do.  Inauto- 

torisé  ;  qui  n'a  point  reçu  d'autorisation. 
Iiiaverîa'lo  «la.  adj.  inaréria-do.  IngAlé  ;  (]ui  n'est 

point  g;*>té. 
liiávl«io,  «írt.  adj.  ina-vido.  Indésireus;  qui  n'est 

point  désireux. 
Inavei-isii"l>ie ,    adj.   inavérigoua-blé.    Qui    ne 

peut  se  vérifier. 
Inlia  ,    s.  f.  in-ba.   Conim.  Inbab;  sorte  de  toile 

qui  se  vend  au  Caire. 
Iiicalcar  ,  v.  o.  inus.V.  Tocar,  jiertfínerrr. 
Iiicalciilahle  '  adj.  inlifilkoula-bH^.  Incalculable! 
qui  ne  fieut  être  calculé.  ||  Incalculable:  par  exa- 
gération ,  très-nombreux,  trés-considérable. 
Iii(*nl<'i]lnlil('niriito .  adv.  inkalcoiilahlémèn-té. 
Incalculablemenl  ;   d'une  manière  incalculable. 
IiicaU-ciIado,  «la.  adj.  inl;nlkniila-do.    'ncalculé; 

nui  n'a  point  été  calculé,  compté. 
Ett^alotitatlo  ,  «la.  adj.  inValénta-do.  Inécliauffé: 

qni  n'est  point  échauffé. 
Iiioalicco,  cea.  adj.  in'.ali-tho.  Bot.  Incalicien; 

qui  manque  de  calice. 
Incaliiiniiialilo  ,  adj.  inlinlniinminhle.  Incalom- 
mniable;  qui   ne   pont  être  calomnié,  soit  parce 
que  sa  vertu  est  à  l'abri  de  soupçon  .  soit  parce 
qu'il  a  tous  les  vices. 
Incambiable,   adj.  í)i/{rtm6iffl-í»íc  Inchangeable; 

qui  ne  peut  être  changé. 
Incoiucraciou  .  5.  f.   Chan.  rom.  Incamération- 


uiiion  de  (|ucl(|ue  terre  au  domaine  de  la  cliani- 
brc  ccclésiasti(|ue. 
Ineáiiiililo ,  «la.  a(V\.hiii' un-didit.  Incandide;  qui 

miMKiuc  de  cuudeur.  d'innocence. 
liiraiin,   iia.   adj.    ink'i-uo.  JSot.  Ineane;  qui  est 

recüUMMt  d'uiiíhnet  l)!ancbAlre. 
Iciraiioiiiro.  cii.  adj.  I tnihntio-iiilio.  ïiiéol,  Itita- 

noni(|U(!,  qui  n'est  jxiint  canoni(|ue. 
Iiieaiioiiiy.able.  adj.  ichtiiioui/a-blé.  Incaooniza- 

ble.-  (|uc  l'on  ne  peut  canoniwr. 
liieaiiMable.  adj.  inii  (iiixna-blr.  Infatigable;  que 

la  fatigue  n'atteint  pas. 
liicn:iKal>leiti('ii(e  ,   udv.   in\\(insiibtenicn-té.  In- 
.       faligai)'emeMl  ;  d'une  manière  infaligablc. 
Iiicaiiiablc .    adj.    iunkanla- blé.    Inchantable; 

<lu'(Mi  ne  peut    chanter. 
Incaiitaeloii,  C.  f.  inus.  V.  linrnntn. 
e(iea|taci«la«l,  s.  f.  inuknpm.idnd.  Incapacité;  dé- 
finit   de    ca|iacité   eu   parlant  des   personnes.  !| 
.lurisp.   Incapacité;  étal  de  celui  que  la  loi  prive 
di"  certains  druils. 
liieapax  ,  adj.   inn' ajian..  Incapable;   qui  n'est 
pas  capable  ,   qui  n'est  pas  en  étal  de  faire  une 
chose.  Il  Incapable;  qui  n'a  pas  de  capacité  pour 
une  chose,  (jui  maïKiue  du  goût ,  de  l'aptitude 
nécessaires,  ¡i  Incapable;   qni  est  dan<  une  dis- 
position, un  état  qui  ne  lui  permettent  pas  cer- 
taines choses.  I  Incapable;  se  dit  aussi,  en  bon- 
ne part,   d'une  personne  qui  a  trop  de  cieur,  de 
probité,    de   vertu,    pour  rien    faire  qui   y   soit 
contraire.  !  lnca¡)able;  dans  un  sens  absolu,  in- 
habile, sans  capacité,  sans  moyens.  ||    ncapable; 
en   parlant  des  choses,  signifie,  qui  n'a  pas  les 
qualité  ,   les  conditions    requises.  ||  Jurisp.  In- 
capalile:  qui  n'a  pas  les  qualités  ou  l"âge   exigé 
par  la  loi, 
Beicardiiiaeion,  S.  f.  ?nrí/>íirrfirtíizíoH.  Juridiction; 
revenus  d'une  église  qu'on  administre  sans  en 
avoir  la  propriété. 
Biifarvilla,  S    f.  in':nrvil\-a.^o\.  Incar\ille;  gens 
re   de   plantes   dicotylédones  de    la  famille  des 
bignoniées  .    ne  renfermant  (jue  deux  espèces, 
cultivées  à  la  Chine  pour  la   beauté   de  leurs 
fleurs. 
liiea.sable,  adj.  inn'assa-blL  Qu'on  ne  peut  ma- 
rier, (uii  ne  peut  se  marier. 
Iiieastaineiite,  adv.   innlidslamcn-té.   Inchaste- 
ment;  sans  chasteté,  d'une  manière  impudique. 
li>ea<«(isa«lo  ,  «la.  adj.  innkastiga-do.   Inchûtié; 

qui  ira  pas  élé  châtié. 
Iiieasto  ,   In.    adj   î»ni.rts-fo.  Impudique  ;  contre 

la  chasteté  ;  qui  n'est  point  chaste. 
leieat«'>lieo  ,  c«.  rdj.  innhatn-liko.  Incalholique; 

([ui  n'est  point  catholique. 
liieniitnaiieiite.    adj.    inn' noiitamén-té.  Impru- 
demment; sans  prudence. 
Eiicaiitu,  ta.   adj.  innl:aou-to.   Imprudent;  qui 

n'est  pas  prudent. 
Ineétebre  .  adj.  inmé-lébré.  Incélèbre;  qui  man- 
que de  éélébrité. 
i]ieelel:i'ida«l  ,  s.  f.   inmèlébridadd.  Incélébrité; 

défaut .  manque  de  célébrité 
Inceleridad  ,    s.   f.  Incélérité  ;  défaut  ,  manque 

de  célérité. 
Iiieendario  .  rin.  S.  inus.  V.  Incendiario. 
Incendiado  .  da  part.  pass.  du  V.  incendiar.  In- 
cendié, e.  S'employe  adjectiv. 
Incendiar,   v.  .  Incendier;  brûler,  consumer  pat 


INC 


—  703  — 


INC 


le  feu.  I!  Fig.  Incendier;  excilcr  la  guerre  ,  se- 
mer la  discorde. 

liicentliaria,  s.  f.  intiiéndia-ria.  Oiseau  de  mau- 
vais augure  chez  les  anciens,  et  dont  on  ignore 
l'espèce.  ! 

Incendiario,  ria  S.  innzéndiario.  Incondiaire; 
celui  ,  ceik  qui  par  nialvcillanco  mcl  le  feu  à  la 
propriclcd'aulrui.  |¡  Fig.  In-ceiidiaire;  sédiiieux. 
S'emploie  ailjeclivenicnt  dans  ce  dernier  sens, 
et  se  dit  même  des  choses,  i  Fig.  Incendiaire; 
propre  à  eiillaminer  les  sens. 

Sii<-cii«lio .  s.  m.  i»ii(/.K»i-í/ío.  Incendie;  feu  vio- 
lent, qui  gagne  ,  qui  s'accroît,  et  consume  des 
bâtiments  ,  des  villages  ,  des  forêts,  -etc.  ||  Fig. 
Incendie,  troubles  que  les  factions  exitent  dans 
un  Elat.=Incendie  guerre  générale. — Incendie; 
feu  intérieur  des  passions. 

IiiceiitIio!«ii  .  «a.  adj.  inus.  imtzé.ndio-sso.  Qui 
contient  du  feu  ,  (jui  brûle  ,  échauffe. 

XiiceiiNitciuii,  é.  f.  lùicenseinent  ;  action  d'en- 
censer. Suivant  le  rit  de  l'église  catolique.  les 
encensements  sont  Irés-muUipliés;  on  les  pro- 
digue aux  morts;  il  n'est  pas  de  bénédiction  so- 
lennelle (\m  n'en  soit  acompagnée. 

tiicenNado,  da.  part.  ¡)ass.  du  v.  incensar.  En- 
censé, e.  S'cnipldie  adjectivement. 

Jucciifitnr  ,  v.  a.  f/inzé»ii.var.  Encenser;  agiter 
l'encensoir  où  l'on  mis  brûler  de  l'encens  pour 
envoyer  la  fumée  vers  quekju'un  ou  quelque 
chose.  ¡  Fig.  Encenser;  honorer,  rendre  un  cul- 
te ,  rendre  hommage. — Encenser;  dans  un  sens- 
analogue  ,  mais  en  bonne  part ,  en  parlant  de  la 
vertu  ,  de  la  sagesse,  ctc.^Encenser;  flatter, 
louer  avec  excès.  — Encenser;  daiisle  même  sens, 
se  dit  des  défauts,  des  vices.  |  Fig.  Aller  et  ve- 
nir de  côté  et  chantre. 

finceiiNario,  s.  m.  i/iíi/.c'xsííi-rto.  Encensoir;  cas- 
solette surmontée  d'un  couvercle  en  forme  de 
dôme,  et  suspendue  à  de  petites  chaînes  ,  dont 
on  se  sert  à  l'égiisc  pour  encenser.  ¡  Astron.  En- 
censoir ;  petite  constellation  de  l'hémisphère 
austral  qu'on  nomme  aussi  autel. 

Inceiii«ivo,  va.  udj.  inu.  innzènssi-io. Qui  incen- 
die ,  qui  brûle,  qui  allume. 

IiiceiiMo  ,  s.  m.  V.  Incienso. 

Oiicciisor .  s.  m.  V.  V.  Incendiario. 

liicon!>iiirahii>,  adj.  inn/.énsoura-blé.  Incensura- 
ble; qui  ne  peut  être  censuré. 

liiceiisiiradu ,  <ln.  adj.  ùuui'itso((ra-(/o.  Incen- 
suré ;  qui  n'a  point  été  censuré;  qui  n'a  point 
passé  il  la  censure. 

Iiicriitivo  ,  s.  m.  innzén(i-vo.  Aiguillon,  stimu- 
lant, motif  qui  excite.  ¡  Fig.  ylliment  d'une  pas- 
sion .  a|)pàl. 
Iiice|»ciun  ,  s.  f.  inus.  V.  Principio. 
■  ■■copittetor  ,  s.  m.  inus.  Celui  quicommence. 
Inoei'aeioii,  s.  f.  Pharm.  Incération  ;  action  d'in- 
corpoier  de  la  cire  avec  une  autre  substance.  ;i 
rhys.  Incération.  opération  par  laijuelle  on  don- 
ne  à   une   substance  sèche  la  consistance  de  la 
cire. 
Iiircrar  ,  v.  a.  inuiérar.  rharm.  Incérer  ;  unir  de 

la  cire  avec  quelque  autre  substance.. 
liiiM'iM'iiioiiloNu  .  N».  adj,  iriM/t'r('»iO(iio-4.vo.  In- 
cércmonicux;  qui  ne  l'ait  point  de  cérémonies, de 
farons. 
liirrrralile .  adj.   ¡uni  rrablé.  Inferiuable;    qui 
ne  |iiuit  se  fermer. 


Iiiccrlcxu  ,  s.  f.  inus.  V.  Incertidumbre. 

Iiirertfdnmlire.  S.  f.  inm^rlidonm-brc.  Inrcrti- 
tiide;  était  d'une  personne  irrés<jlue,  ou  qui  ne 
sait  pas  ce  qui  doit  arriver.  H  Incertitude;  se  dit 
aussi  du  caractère,  des  opinions  ,  eli;,  d'une  pii- 
sonne  irrésolue,  |  Incertitude;  en  parlant  des 
choses  .  défaut  de  certitude. 

Iiirci'tificado,  da.  adj.  intaertifiUa-do.  Inccrli- 
licié;  qui  n'eslpoint  certifié. 

Inerrtiiiidiid,  s.  f.  inus.  V'  Incertidumbre. 

Iiiei-rtisimo,  nin.  adj.  snper.  de  incierto.  Très- 
incertain. 

Egieertitiid,  s.  f.  inus.  V.  Incertidumbre. 

IiiceMantf.  adj.  iiucssanl  ;  qui  ne  cesse  pas;  qui 
dure  sans  interruption. 

litcfMünteiiioiitv,  adv.  Incessamment;  au  plu- 
tôt, sans  délai. —Incessamment;  continuellement, 
sans  cesse. 

liiceNiliilidnd,  s.  f.  inriz^j5t7>t7(-Ja(/.Juris.  Inces- 
sibilité qualité  de  c-c  qui  est  incessible. 

inei'iitblo,  adj.  inn/éssi-blé.  Juris.  Incessible; 
qui  ne  peut  être  cédé. 

Incostai-,  v.  n.  inniéslar.  Commettre  un  inceste. 

ai>ri'.«to,  s.  m.  înnz(!s-to.  Inceste;  conjonction  illi- 
cite entre  parents  ou  allies  au  degré  protiibé  par 
la  loi.  Il  \ncesloes])iritufil\  conjonction  entre  des 
personnes  alliées  par  une  affinilé  s|>irilup|le  ou 
entre  le  confesseur  et  la  pénitente.  i|  >Iyt.  In- 
ceslus:  lils  d  Elher  ou  de  l'air  et  de  la  terre. 

fltice»«tc!o.«3eiiet3t(>,  adv.  inruésloiissainén-ti'.  In- 
testueusemeiit;  dans  linceste,  av<c  inceste. 

lii?c.<ííuiiso,  ría.  ailj.  inniéstotio-sso.  Incestueux; 
coupable  d'inceste. 

■  itcli'aCri7,atiU>.  adj.  adj.  inm.ikatrita-blé.  Inci- 
CiitrÍ!-abie  qui  ne  peut  être  cicatrisé. 

B"<cieatiîï.ado.  a.  adj.  inni.ihalriin-do.  Méd.  Inci- 
catrise;  i]ui  n'est  pviint  cicalrin-é. 

IiicidcBioia,  s.  f.  inn/.idén-y.ia.  liicidanl;  événe- 
ment particulier,  qui  sur\irntdans  le  cours  du- 
ne  entreprise,  dune  allaiie.  ||  (_ieom.  Incidence; 
rencontre  d'une  ligne  ou  d'une  surlare  a\ec  une 
autre  ligne  ou  une  surface.  ||  Astr.  V.  Inmer- 
sión. Il  Littér.  Incident;  dans  un  poème,  dans  uu 
ouvrage  dramati(iue,  tout  événement,  plus  ou 
moins  important,  toute  action  particulière  liée  a 
l'action  principale.  ¡|  .liirispr.  Iiicident:contcsla- 
tion  aicessoire  (|ui  naît  pendant  l'instruction  de 
la  cause  principale. 

Iiteidriital.  adj.  .Neol.  Incidentel;  quitieutdc  l'in- 
cident, qui  arrive  par  incident. 
Iiicidciitaliiinitr.  ad\ ,  N'.  Incidente. 

i:>cid<>iiiai'io.  ria.  adj.  l'rat.  Iiicidentaire;qui  pro- 
duit. (]iti  amené  d'ineident. 
litridoi>(t>,   adj.    Incident;    qui    survient   dans  le 
cours  d'une  alVaire.  «run  débat.  ¡1  (iram./*ro/io.ti- 
ciiin,  frase,   incident  f,   proposition;  phrase  in- 
cidente, proposition, phrase  <iuies  cm  lavée  dans 
la  phrase  principale.    On   dit   aussi    substanti>, 
un  incideitle;   un  incident. 
liK'iiloiitt'.  S.  m.  Incident.  V.  Incidencia. 
inclilt-iiicMiciiir.  ad\.   Incidement;  par  incident 
liK'idii-,  \.  n.  roii\ber.  échoir. 
liicit'iiN.i,  s.  m.  liut.  Encens  ;  substance  sommo- 
resineuse  i|ui    decoub-  de    plusieurs  arbres,    et 
dont  l'espèce  la  plus  précieuse  est  produite  par 
la  bosselle  thurilere.  très-abondant  aux  environs 
de  Calcuta.  ||  Fig.  Encens;  louaitice,  llatieric.  |j 
Incienso  heiubia.  encens  oïdinaire.  l, /»«"ií'»íi> 


INC 


—  704  — 


INC 


macho;  encens  fins.  ||  (¡ustarde  incieneo; aimer 
rciiceiis  jxiur  niiiier  à  être  llalté. 

liirU'iitc,  iims.  V.  Iijtioraitd'. 

BiicU^rciiiiciitc,  adv.  Incerlaiiicincnt,  avec  incer- 
titude. 

Incierto,  ta.adj.  Incertain;  qui  n'est  point  certain 
assuré,  li  Incertain;  (jui  iresl  point  fixé,  déter- 
mine. Il  Incertain,  varial)le,  mal  assuré. 

liiciiU'iilc  ,  edj.  inus.  ¡nininnj¿n-té.  Tranchant; 
qui  coupe,  (|ui  taille. 

liiriiK  rtx'iogi,  s.  S.  inn7.inérazion.  Cliim.  Incine- 
ración; action  de  ce  qui  est   réduit  en    cendres. 

Iciiiri'a<l<i,  «Ea.  part,  jiass,  de  icinerar.  leinére.  c. 

Icit:oi-iir,  V.  a.  iíinirítr.  Icinérer;  réduire  on  cen- 
dres une  substance  animale  et  véj^étale. 

Iiiciiticiito  ,  adj.  itm/.i])én-  té.  Commençant, 
ap  cnti;  noxice. 

■  ■ioSro(9iH'E.>;iuii ,  s.    f   ¡nnv.irrnutt/.issii)n.    liicir- 

concision;  étal  de  celui  qui  n'est  point  circoncis. 
Iiit'ic  ciiBiciso,    sa.    adj.   Incirconcis  ;    qui   n'est 

point  (  irconcis.  ||  S'emploie  aussi  subslantiv. 
Incii-oiitiNcripdo .    tu.   adj.  innv.irl,(inii.s''rip-(<-. 

Incirconscril,  inlini  (jui  n'apoint  de  burncs. 

■  i>circiiisN(icciMoi>,  s.  r.  in)iy.ir!.oiinspél;7.ion.  In- 

circons|)eciion;  manque  de  circonspection. 

lticirciiiiN[iec(o  ta.  adj.  inmirl;oun.S])¿h-to.\\]- 
circonspect;  qui  manque  de  circonspection. 

BiiiMNii,  s.  f.  in)i/.i-ss(i.  lUiéi.  Incise;  petite  phra- 
se qui  forme  une  [dirase  partielleet  (juientredans 
le  sens  total  de  la  période  dont  elle  l'ait  |)artie.  || 
Mus.  Incise;  se  dit  de  chacun  des  différents 
membres  d'une  pensée. 

Incision,  s.  f.  itur/.ission.  Incission;  coupure  en 
Ion;;.  ]  Incision;  division  mcihodique  des  partie.- 
molles  avec  un  instrument  tranchant,  |  Agr. 
Incision;  opération  qui  consiste  à  fendre  l'écor- 
ced'un  arbre,  soit  pour  le  f;reircr,  soi  pour  en 
extraire  la  ;;ommc  ou  la  résine. 

Incisivo,  VM.  adj.  ñicísAí'-ro.  Incisif;  propre  à 
trancher,  à  conjicr.  ||  Iíícmícs  incisivos;  dents 
incisives;  les  quatre  dents  antérieures  qui  ser- 
vent à  couper  les  aliments, =Méd.  Incisif;  nom 
donné  à  des  médicaments  auxquels  on  attribuait 
la  propicié  de  diviser,  de  dissoudre  les  humeurs 
épaissies,  et  de  faire  cesser  lesobstaclcsqu'elles 
opposaient  à  la  libre  cirtulution  desautres  lUiides, 
I  Enlom.  Incisif:  s'applique  quelquefois  aux 
dents  des  mandibules  de  quelques  insectes, 
quant  elles  son  convexes  en  dehors  et  concaves 
au  dedans.  ||  Fig.  Incisif;  trauchant  acre,  mor- 
dant. 

Inciso,  sn.  adj,  inus.  innzi-sso.  Incisé;  coupé. 

■nci>iorio  ,  lia.  adj.  inii7.isso-rio.  Qui  coupe  ou 
peut  couper. 

Ineisni-a,  s.  f,  innzisou-ra.  Anat.  lucisure;  fente 
ctToilc  d'un  os. 

SiicitabEo,  adj.  innzila-blé  Méd.  Incitable;  qui  est 
propre  à  rétevorl, action  d'un  stimulant. 

Incitaoio»,  s.  f.  {nu7.ita7.ion.  Incitation;  instiga- 
tion, impulsion.  |  Méd.  Incitation;  de  donner  du 
ton  aux  organes.  I 

Iiicita<!<e,(!a.  part.  pass.  dc  ("ncitar.  Incité;  c.  1  ! 
S  emploie  adjotiv.  ' 

Incitudoi-,  ra.  s.  inmitador.  Incitalcur;  celui  ou  I 
celle  qui  incite,  ou  excite.  ' 

«ncltamento,  s.  m,  Y.  Incitamiento.  | 

Incitamiento,  s.  m.  inniitamién-to.  Incilimciit; 
incitation,  instigation.  | 


incitnr,  V.  n.  ínnzír«r.  Inciter;  déterminer, indi- 

re  à  faire  une  chose. 

Incitativa,  s.  f.  inn7Ítati-v(t.  Prat.  Ordre  d'un 
liibnnal  supéricrur  à  un  inférieur  de  rendre  jus- 
tice .À  une[iarlie  demandante. 

Incitativo,  va.  adj.  inM/i(a(i-i'o.Eicitalive;  pro- 
|»re  a  exciter. 

Incívico,  ca.  adj.  jíiu/.í-vi/;o.  Incivique;  (]ui  n'est 
point  civique. 

Inrivil.  adj.  inniivil.  Incivil;  qui  manque  dc  ci- 
vilité. Il  Incivil;  se  dit  aussi  de  tout  ce  qui  est 
eoiilraiie  à  la  politesse,  a  la  bienséance. 

incivilixaiio,  lia.  adj.  t>i)izici7i7.a-r/o.  Incivilisé, 
(pli  irest  piiiiil  civilis". 

liicivilitlstl,  s.  f.  inniiiilidail.  Inci\ililé;  manque 
de  civilité,  le  politesse.  ||  lii(o\ilité;  action  par- 
de,  etc.  contraire  ;i  la  civilité. 

Bncitiliiicntc,  adv.  inn7.ivHm('n-té.  Incivilement; 
d'une  manière  incivile,  impolie, 

iitci^isnto,  s.  m.  ÍMZICÍS-»/!').  Incivisme;  défaut 
de  civisme,  sentiments, conduilcoppossés  à  ceux 
d'un  bon  citoyen. 

l«:clarinca«lo,  «la.  adj.  ÍH/iían'/'i/>a-(Zo.  Inclarific; 
(lui  n'a  pas  été  clarilié. 

liiclcnicncia,  S.  f.  fíin'.í(i»i¿/izíi. Inclémence;  dé- 
faut de  clémence,  d'indulgence.  Il  Inclémence; 
rigueur.  ||  Fig.  Inclémence  de  l'air,  des  saisons. 
Il  adv,  A  lainclcnicncia;  en  plein  air,  à  décou- 
vert à  la  belle  étoile. 

Inclemente,  adj.  inhiém¿n-té.  Inclémcnt;  qui 
manque  de  clémence,  d'indulgence.  ||  Poét.  In- 
clément; sévère. 

Bneiiiiaeioii,  s.  f. /fi/./ínazíon.  Inclination;  action 
de  pencher,  et  surtout  de  pencher  le  corps  ou  la 
tète.  Il  Fig.  Inclination; disposition,  pente  nalu- 
relle  à  quebjue  chose*  |  Inclination:  goût,  pen- 
chant naturel,  jl  Inclination;  affection  amour.  || 
(iéom.  Inclinaison;  tendance  mutuelle  dc  deux 
lignes,  de  deux  surfaces  ou  dc  deux  corps  l'un 
vers  l'autre.  ||  Indication;  manière  de  verser  une 
liqueur,  en  penchant  doucement  le  vaisseau.  || 
Pbys.  Inclinación  maunclica;  inclinaison  mag- 
nétique, angle  que  forme  une  aiguille  aimantée 
avec  l'horizon,  lorsque  le  plan  vertical  ouelleso 
meut  coïncide  avec  le  méridien  magnétique. 

lueünadisinio,  a.  adj.  super,  de  inclinado.  Très 
incliné. 

Inclinado,  a- part.  pass.  dci'nc/tncir.  Incliné,  e.  | 
adj.  Enclin;  porté  de  son  naturel  vers  quelque 
chose  dc  préférence.  1  Bien  o  nialinclinado,qiii 
adesbones  ou  dc  mauvaises  inclinations. 

Buelinaflor,  u.  S.  inklina-dor.  Inclinateur;  celui 
qui  incline. 

Eneilune-,  V.  a.  Incliner;  pencher,  mettre  dans  une 
situation  obliijue.  |  Incliner;  baisser,  tourner.  || 
Fig.  Tourner  ses  inclinations,  ses  penchants  au 
bien  ou  au  mal.  !|  Gagner  la  faveur,  l'amitiéd'a- 
utrui.  Il  V.  Declinar. 
Inclinar,  v.  n.  innidinar.  Ressembler;  être  res- 
semblant, être  semblable. 

Incliasui'se,  V.  pron.  innhlinnr-sé.  .\voir  dc  l'in- 
clinalion,  nn  ¡lenchant  pour  quelqu'un.  ||  S'in- 
cliner en  signe  dc  respect,  etc.  ||  Ftre  engagé  [lar 
quelque  motif  à  suivre  une  opinion,  etc. 
Inclinativo,  a.  adj.  inus.  innUinati-vo.  Qui  in- 
cline, qui  peut  incliner, 
ínclito,  a.  adj.  inn-!dito.  Illustre;  célèbre,  fa- 
meux, noble. 


IN( 


—  70.) 


INC 


Í 


I 


litcliildo.  a.  paît.  pabs.  de.  iurlnir.  Iinlus;  c.  || 
S'cniploi  adjoliv. 

Incluir.  V.  a.  innUouir.  Inclure;  rnfcrnipr,  com- 
prendre, (MivelDpptM-  dans.  ||  AdnicUre,  dans  une 
affaire,  donner  part. 

■iiciiiNn.  s.  {.  innklou-xsa.  Hôpital;  pour  les  en- 
fants trouvés.  Il  Incluse;  lettre  incluse,  |  inus. 
V.  Exclusa.  Il  nijodt!  la  inclusa;  ciifanl-tr.Mivé. 

Bucltiseru.  ^.  innlàoussê-ro.  Enfant-trouvé. 

Enclti.<«ill»,  s.  f.  inus.  dini.  de  inclusa. 

liieliiixioii,  s.  f.  inniilijussion.  Inclusion;  action 
d'enfermer,  état  d'une  chose  enfermée,  incluse. 

I  Kiilréc;  liabilude,  fréiiuentalion. 
liiviiiiiivnni(>3iti' ,  adv.  inn!ilousivamén-té.    In- 

clusivemenl;  en  y  comprenant. 
liicluNîve,  adv.  ¡anldousi-vc.  Inclusivement;  en 

y  comprenant,  yc(jmpris. 
liicItiMivo,  a.  adj.  iH/i/./oi(.síi-)o.lnclusif:  qui  tend 

à  enfoimer,  ;i  comprendre  dans  quelque   chose. 
■aicIiiMo,  part.  pass.   irr.  de  incluir.  Inclus;  e.  | 

adj.  Inclus,  renfermé. 
■licuación,  s.  f.   innUoation.  Philos.  Inchoatiou; 

commencement. 
Iiicundu,  n.  part.  pass.  de  incour.  Coinmencé,  e. 

II  adj.  Commencé  et  non  uni. 
lucoar,  il,  a.  inus.  V.  Empezar. 

Incoativo,  a.  adj.  innkoali-vo.  Gramm.  Inchi^a- 
tif;  se  dit  des  vers  (jui  expriment  le  commence- 
ment d'uneaclion;  I  l'hilo.închoatif;  scdilquel- 
quefois  pour  initial. 

Incobrable,  adj.  innkolira-hlá.  Qui  ne  se  peut  re- 
couvrer. 

lucocrcibilidatS ,  S.  f.  innlioérrihilidaihl.  Phys. 
Incoercibilité  ;  qualité  de  ce  qui  est  incoercible. 

Iiicoerclble.  SiA'\.inuk()érLÍ-ble.  Phys.  Incoercible; 
qui  n'est  pas  coercible  ,  qu'on  ne  peut  maîtri- 
ser. 

Incogitad»  ,  da.  adj.  inus.  V.  Impensada. 

■  nc«»j;tiUa,a«ailj.  inncn()-nilo.  Inconnu;  qui  n'est 

point  connu.  |  adv.  De  incóanito  ,  incóunito: 
sans  être  connu.  Se  dit  surtout  des  grands  qui 
se  trouvent  dans  un  lieu  sans  aucune  marque 
distinct  i  ve  .  ou  même  sous  un  autre  nom  que  le 
leur,  soil  p  )ur  ne  pas  recevoir  les  honneurs  dus 
àleurranfi,  soit  pour  rester  inconnus.  Se  dit 
aussi  de  toute  personne  qui  ne  veut  pas  être 
connue  dans  le  pays  ,  dans  la  ville  où  elle  se 
trouve. 

■  nroKnoMciblo  .   adj.    innkofi-nos7.i-blé.  Impos- 

sible ou  très-dillicile  à  connaîire,  à  comprendre. 

■  dcolierciicia  ,  s.  f.  innkoérén-7.in.  Incohérence^ 

qualité  de  qui  est  incohérent.  |i  Fig.  Incohé- 
rence. 

Incolicrcnto  .  adj.  inn  nérén-té.  lni:ohéront  ;  qui 
manque  de  liaison.  ||  S'emploie  aussi  au  li^juré. 

liic)»hc«tioii ,  s.  f.  innkoéssion.Vh^s.  Incohésion; 
défaut  de  cohésion. 

íncola  ,  s.  m.  inus.  V.  Habitante. 

Incolumidad  ,  s.  f.  innkolouniidadd.  Santé;  bon 
étal  ,  étal  llorissanl. 

liicoiubuMtliiilidad,  s.  f.  innknmbonstibilidadd. 
Incombustibilité  ;  (jualité  de  ce  qui  est  incom- 
bustible. 

IncombuMtlblr  ,  adj.  iunkombousti-ldé.  Incem- 
bustible  s  qui  ne  peut  être  brûle,  consume  ;.ar 
le  feu.    Se  dit  de  personnes  cl  de  choses. 

InconibuNto.  ta.    adj.   itinkonibnus-to.    Qui    ne 
s'est  point  brûlé  .  ou  ne  se  brûle  point. 
TOMO    \. 


Iiiconici'ciublo ,  adj.  >,iwkonic(Zí<'/-¿»//  Qu'on  vf 
lient  commercer;  dont  ou  ne  peut  fair»-  ..,in- 
nicrce." 

Hcomudado.dll.  pat t .  pas.  de /«conj/»rfn; .    In 
uommodé,  e. 

Inoóiiiodnmcnte ,  adv.  inko-modamén-te.  In- 
conimodément  ;  apporter,  causer  quelque  in- 
commodité ,  quelque  embarras. 

lacoiiiodidad,  s.  f.   innlomndidadd.    Incomirn'. 
dili'  ;  falifiue,  peine,  malaise  que  cause  une  cho- 
se incoinmi.de.  ||  Inconïmodité  ,    maladie  ,   infir- 
mité. 

Eucoiiiodinimo  ,  ma.  anj.  sup.  de  Incomodo. 
ïrés-incommode. 

l2tcó;iiod(>.  da.  adj.  úuiko-mof/o.  Incommode: 
qui  n'est  pas  commode  ;  dont  on  ne  peut  se  ser- 
vir  avec  aisance,  |  Incommode:  où  l'on  n'est 
pointa  l'aise.  |  Incommode;  qui  cause  du  malai- 
se ,  de  la  gène  ,  de  la  laiifiue.  de  l'ennui.  |  ¡n 
cómoda  partition  ;  tribut  que  paient  au  roi  les 
priqiiétalres  d'une  maison,  ou  la  cour  à  droit  du 
lii>;ement  ,  et  qui  n'est  pas  lofíeable, 

Incóuiodo.  s.  m.  V.  Incomodidad. 

lneo:>.iparnbÍp  .  adj.  iunkompara-hlé.  Incompa- 
rable; à  qui  ou  à  quoi  rien  ne  peut  être  coni- 
paré, 

Inconiitarciblcnit'nle  ,  adv.  inn' ompara-blé- 
nicn-tc.  \u(omparabloment  :  sans  comparaison. 

IiifoiuiiMrado.  da.  adj.  (')in/ionj/)ara-<^/o.  Incom- 
pare ;  qui  n'est  point  comparé  a  un  autre   objet. 

BncoiDgtartible  ,  adj.  iiini.oniparti-blé.  Qui  ne 
peut  se  partaj^er  également. 

Iiicoinpu.xible  .  adj.  V.  ¡nrnmpasivo. 

InconiiiMfriivo  .  va.  adj.  inn'nmpassi-ro.  Impito- 
yable; inaccessible  à  la  pitié,  insensible.  |  Se 
dit  aussi  des  choses  morales.  |  Impitoyahle;  qui 
annonce  de  l'inluimanilé. 

lueoinpatibilidnd  ,  s.  f.  innkninpatibilidadd. 
Incompatibilité  :  opposition  entre  deu\  person- 
nes ou  deux  choses  qui  ne  peuvrenl  s'accorder, 
exister  ensemble;  se  dit  surtout  en  parlant  du 
caractère,  de  l'humeur, de  l'esprit,  i!  Jurispr.  In- 
compatibilité ;  imposibilite  légale  de  posséder  à 
la  fois  deux  dignités ,  deux  places  de  certaine 
nature. 

lnconi|>!>iibic  ,  adj.  innlompati-blé.  Incompati- 
ble :   qui   n'est  pas  compatible. 

liicoDipetciiria  .  s.  f.  innkornpétén-iia.  Incom- 
pétence; manque  de  compétence,  défaut  che/. 
un  juge,  dans  un  tribunal ,  etc.  de  pouvoir  con- 
naître d'une  atVaire  qui  sort  de  ses  attributions. 
Il  Incompétence;  se  dit  aussi  de  l'imposibililé  ou 
i  se  trouve  un  toiieiionnaire  public  de  faire  tel  ou 
tel  acte  (iiii  n'est  point  de  son  ressort.  ||  Inrom- 
pétence  ;  dans  le  langage  oïdinnire,  e!  par  ex- 
tension ;  manque  de  coiinais>anics  nécessaires 
pour  juger  une  chose,  pour  en  parler. 

liit'oiii|»(*tciitc .  adj.  innkttmpcti'u-té.  Jurispr. 
Incompétent;  qui  n'est  pa^  compétent.  |  Incom- 
pétent ;  dans  le  langage  ordinaire  ,  qui  n'a  pas 
i  les  connaissances  nécessaires  pour  juger  une 
chose  .  polir  en  parler.  |  Hors  de  propos,  mal  à 
propos  ,  hors  de  raison. 

■  ■iroia|t('(c(i(cnicutc  .  odv.  innkowpétén—tt- 
tncn-tc.  lui ompetemment  ;  sans  compétence. 

Inrouiplotainonto  .    adv.    innkomplé-tiitiii'n'té. 

Incomplètement;  dune  manière  incomplète. 
Incompleto,  ta.    adj.  innkomplé-to.  Inromplrl; 


INC 


—  70G  — 


INC 


(|ui  n'est  pas  romplct  ;  tiiii   no  l'a^  loulih   se-' 
pnrties. 
iiic«>iiiple\o  ,  10.  nilj.  i>it.k(in>j:Ii'l-sn.  Inromiili- 

xc  ;  qui  u'i'^X  pas  lomplixe  ,  t|iii  est  siin|»l('. 
liironi|ioftll»lt>  ,  ailj.  iun')inipo7Ù'blé.  Imuncilia- 
hie:    «iiii  lie  junil  se  concilier  ,  qui  est  peut  s'ac- 
coiiler, 
liiroiiii»orlnl>lt*,n(lj-  intiU()ni¡iorl(i-hlé.\ní,\i\)l>or- 

tiihle  ,  iiiloliralile  ;  qui  lie  peut  se  tolorer. 
Iiiroiii|ioNll>ill<lH<>  >  s.    f.  iunhonqinssibilidatid. 

lnipossit)ilité  (le  subsister  ensemble. 
iiicompoHlhlo  ,    adj.    iims.    V.    Incomponible .  || 
DDfrni.   Incümpossible;  s'emploie  pimr  e\|iriiiicr 
{■(■lat  lie  deux  idées  (lui  se  d(>lruii>ent  muUielle- 
ineiit. 
liir»iii|)nNloiun,  s.  f.  innlaimpossi/ion.  Manque 

do    prüporlion.  i|  iiuis.  V.  Dvsconijioslura. 
liicoiiipi-clii-iiNlMIitlatl.  s.  f.  innl.oinprcénsibili- 
(ladd.   Iiicmipréliensibililé;  qualité,  étal  de  ce 
qui  est  ineonipréhcnsible. 
liiroiiipreliriiMible,  adj.  innkompréénsi-blé.  In- 
Cíimpríí'hensible  ;  qui  ne  peut  (-tre  compris  ;  qui 
passe  notre  intelligence.  ||  Incompréhensible  ;  se 
dit    par    exagération  d'une  personne,   dont  on 
ue  peut  expliquer  la  manière  d'agir,  les  bizarre- 
ries. Il  Incompréhensible;  se  dit  aussi  d'une  cho- 
se très-diflicileit  concevoir  ou  très-surprenante. 
li»coi«i»rcl»oiisil»leniciite  ,  adv.  iuliomprcérisi- 
blémén-té.   Incompréhcnsiblement  ;   d'une  ma- 
nière incompréhensible. 
Inooinprintibie  ,    adj.    innliomprimi-blé.   Phys. 

Incompressible  ;  qui  ne  peut  être  comprimé. 
Iiicoinpuostniiieiite ,    adv.  innlompouéstanu'n- 
Iv.  Négligemment ,  malproprement.  ||  l'ig.  inus. 
V.  Dcsordenudamente. 
liicompiicMto  ,  ta.  adj"  innhompoués-to.  Simple, 

Il  V.  Desaseado. 
liiconiii»irahili«lna9,  s.  f.  innliomounUabilidcidd. 
Incommunicabilité;  qualité  de  ce  qui  est  incom- 
municable. 
liicoiiiiinicnblc,  adj.  imikomoiinika-blé.  Incom- 
municable ;  qu'on  ne  peut  communiquer,  dont 
on  ne  peut  faire  part. 
Iiiconiiiiiicndo  ,  «îa.  part.  pas.  de  Incormmicar. 
V.  ce  verbe.  ||  adj.  Mis  au  secret,  sans  commu- 
nication, en  prison. 
iiieoiuiinicar  ,  V.  a.  innkomoiinikar.   Mettre  au 

secret  dans  une  prison. 
Iiicoiiccriiente  ,  adj.  innkomérnén-té.  Impro- 
pre ;  qui  ne  convient  pas  ,  pui  n'est  pas  à  pro- 
pos. 
liiconclllnblc  ,  adj.   innfconziím-i>í¿.  Inconeilia- 

ble  ;  qui  ne  peut  se  concilier. 
liicouciDio,  i»n.  adj.  inus.  innkomi-no,  Y.   Des- 
ordenado ,  Descompuesto. 
Inconcusamente  ,  adv.  innkonhousumén-té .  In- 
conslestablemenl,  indubitablement,  d'une  ma- 
nière incontestable. 
inconcuHo  ,  sa.  adj.  innko7ihou-sso.  Incontesta- 
ble ;  qui  ne  peut  être  contesté,  qui  est  certain. 
Inconducente,  adj.  innkondouzén-té.  Qui  n'est 

point  convenable ,  opportun. 
Inconexión  .  s.  f.  inn''onéhsion.  Manque   de  co- 
nexión. Il  Indépendant  d'un  autre. 
Inconfeso,  .«a.   adj.  iunkonfé-sso,  Prat.  Se  dit 

d'un  accusé  qui  n'a  point  avoué  en  justice. 
luconfldencia,  sA.  inn\:onftdén-7.ia.  \.  Descon- 
fianza. Il  Intidélilé  envers  son  souverain. 


Inrnnildi  nte  ,  iul|.  V.   Injivi, 

iiicoiiKi'iiainciilc ,  adv.  iuiiktinf/yi  tunitèu-lc .  In- 
congiùmint  ;   dniic  niiinièic  iucongiue. 

Inr«»nsrnenr(a  ,  s,  f.  -niikutigroinn-tia.  Dé- 
faut de  rappiirl  ,  de  i»rtq>orlion  ,  de  conlorniilé. 
Il  Incongruilé  ;  faute  cintre  la  syntaxe,  contre 
les  refiles  de  la  C(.nslrnclioii.  ||  Incongiuilè;  se 
dil  aussi  de  ti^ul  ce  qui,  dans  les  discours,  les 
actions  ou  la  conduite,  clu>(|ue  le  bon  sens,  la 
bienséance. 

InroiiKi-iieiite  ,  adj.  inus.  V.  ///ronr/rt/o. 

liiroii;¿riteiit('in<-iite  ,  adv.  ¡niujruuvuti'mh\-(v' 
Sans  iap|iiiil  ni  pniportii  11, 

liieoiiKi'uldad  ,  S.  f.  V.   InconQrueiiria. 

liKongriio,  a.  iidj.  iiitikuti-ijrou.  Qui  man(|ue  di- 
rapport,  peu  (onveiuible.  |i  Incongru  ;  (|ui  pi'' 
(lie  contre  les  règles  de  synlaxe.  ||  Fam.  Incon- 
gru ;  qui  est  contre  les  comenances  ,  les  bien- 
séances. 

Inconjurable,  aiV¡.  innkotiq-hoiira-blé,  Inron- 
jurable  ;  (jue  l'on  ne  peut  conjurer,  prévenir. 

liiruiinieiiNiirablliiIad  ,  s.  f.  imihounietisvrubi- 
tidadd.  Inroniniciü-uraliililé  ;  caractère,  état  de 
ce  (jui  est  incommensurable. 

Inroitniíeniüui-able  ,  adj.  innkonménsoura-blé. 
Incommensurable  ;  qui  ne  ¡leut  être  mesuré.  I| 
(jéom.  ilncommensnralile  ;  se  dit  de  toutes  les 
quantités  qui  nont  iioini  de  comnume  mesure. 

liicoiintenxado  ,  da.  ailj.  ¡nuk(>nniéu7.a-do.  In- 
coinmencé;  qui  n'e>l  point  commencé. 

Incuiiniiitablllflud  ,  s.  f.  itinhiinnwntabilidadd. 
Incummutabililé;  se  dit  d'une  possession  où  l'on 
ne  peut  èlre  légitimmement  troublé. 

Inconniiutable ,  adj.  iunkonmouia-blê,  Incom- 
nuitable;  se  dit  d'un  propiéfaire,  d'un  posses- 
seur qui  ne  pent  être   légitimement   dépossédé. 

Ineonniutahleniente  ,  adv.  innkonmouta-blé- 
mén-té.  Incommulablement  ;  d'une  manière  in- 
comii  ulable. 

Ineonoeido  .  da.  adj.  itu^konozi-do.  iDConnais- 
siible  ;   qui  ne  peut  être  connu. 

lncon<|ui«itable,  adj.  innkojikisla-hlé.  Inexpug- 
nable, in)prenable  ,  invencible.  ||  Inexorable. 

Inconquistado,  da.  adj,  innkonkisla-do.  Incon- 
quis;  qui  n'a  point  été  conquis. 

lncon.<«ecuei»eia  ,  s.  f.  i nv konsékuuén-ïia .  In- 
conséquence ;  défaut  de  conséquence.  ||  Incon- 
séquence ;  chose  dite  ou  faite  par  inconséquen- 
ce, sans  réllexion.  Il  Inconséquence  ;  légèreté 
de  conduite,  oubli  de  ce  que  les  bienséances  exi- 
gent. 

Inconsecuente,  adj.  í'nn/.onící.oMi^n-íc.  Inconsé- 
quent î  qui  agit ,  qui  parle  contré  ses  propres 
principes.  1|  Inconséquent;  se  dit  aussi  des  cho- 
ses dans  le  sens  de  contradictoire,  1  S'emploie 
quelquefois  ¿ubstanliv. 

Snconsecuenteniente  ,  adv.  innkonséhouénlv- 
ííi¿H-<(?.  Inconséquemment;  avec  inconséquence. 

lueonsentido  ,  da.  adj.  itinkonsénti-do.  Incon- 
senti ;  qui  n'est  point  consenti. 

Inconservable,  adj.  innkonserva-blé-  Inconser- 
vablc  que  l'on  ne  saurait  conserver. 

Hncosisîderaeîon.  s.  f.  innkonsidérmion.  Ineon- 
sidération  ;  privation,  absence  de  considération. 
Il  Inconsidéralion  ;  légère  imprudence  dans  les 
discours,  dans  ¡a  conduite. 

Inconsideradamente,  adv.  inkonsidéradamén- 
té.  Inconsidérément;  d'une  manière  inconsidérée. 


INC 


7(»T  — 


INC 


Iii;'uiiKiitlei'H(l<>  ,  «lu.  atij.  iiink<)irsi(Jéia-tl-"'\i\- 
c<)nsi(l(''r(^;  dit  ovi  lait  sans  H'Ilexinii.  ||  Ini'onbidi'- 
ré,  iiiipruilcnt,  (Moimli,  mal  avisó,  peu  réllóclii. 

liicoiiNitIcraiicla,  s.  f.  iiius.  V.  luronsiderarion. 

liiroiiNÍ»iiii'iitc  ,  adv.  innhonsi'juién-lé.  Iriioii- 
séquciU  dans  sas  propos. 

liicoiiNiHluiirla,  s.  t'.  inn!;onsist'!n-/.ia.  Inconsis- 
tance ;  dél'iiul  de  consistance  ,  do  suite  ,  d'en- 
semble. 

InroiiMolithle,  adj,  innlwtisola-hlé.  Inconsolable; 
qui  ne  peut  se  consoler,  qu'on  ne  peut  consoler. 

liiroii>«olal>l<>mciite,  adv.  inn'.nnsolablomén-té. 
Inconsoiablement;  d'une  manÜMc  inconsolable. 

liicon!>»tniiciti,  s.  f .  innki))istaii-7.i'i.  Inconstance 
défaut  de  constance;  facilité  extrême  à  cbaiigfr 
d'opinion,  de  resolución,  d'afection,  de  condui- 
te. Il  Inconstance  ;  action  de  chanfçer.  ||  Incons- 
tance ;  en  parlant  des  choses  ;  instabilité  ,  mo- 
bilité. 

Biicoiistuiif  c,  adj.  inn' onsfan-tê.  Inconstant;  qui 
n'a  point  de  constance,  de  fixité,  qui  est  sujet  à 
fliaii^er.  ||  Inconstant;  se  dit  aussi  des  choses.  || 
Il  s'emploie  substanliv  en  parlant  de  personnes. 

■  ■icoiiM(n:i(enioii(o  ,   adv.   innhon.slantéinén-tc. 

Inoonstamment  ;  d'une  manière  inconstante. 

■  iicon;<(Hiili.*!liiit> ,  «»•«.  adj.  superl.  du  incons- 

tante. Très-inconstant. 
Iiicoiiwtitiicloiinl ,  adj.  innhnnstilon/.ional.  In- 
constitutionnel; qui  n'est  pas  constitutionnel, 
qui  est  contraire  à  la  constitution  d'un  pays. 

■  iicoiiMdtiipioiialidntl,  s.  f.  innhonstitouiiona- 

lidadil.  l'olit.  Inconstitutionalité  :  caractère  de 

ce  qui  est  opposé  à  la  constitution  d'un  pays. 
Biicoi^tldicioiinlincnto,  (n\v .i nn honsli lom.ionnl- 

m¿n-té.  Inconstilutionnellemciit .  d'une  manière 

inconstitutionnelle. 
■ncAiiMtriiIbU- ,  adj.  innkonstroui-blé.  Gramm. 

(Ju'on  ne  peut  construire. 
litcoiiNiiUo  ,  tu.  adj.  innltonsnul-to.  Indélibéré; 

qui  n'est  pas  rèlléchi.  iuccuisidéré. 

■  ncon.«iiilil ,  adj.  inn'^onsnutil.  Qui  est  sans  cou- 

turc.  I  Se  dit  surtout  de  la  robe  de  Notrc-Sei- 
gneur. 

Iiicoiitniile  ,  adj.  inus.  innhonta~blé.  Qu'on  ne 
peut  pas  compter. 

liicontniiiiiin<lo,«la.  adj.  innkontamina-do.Vm'; 
sans  tache. 

Iiicontostuhli*,  adj.  inukontésta-blé.  Incontesta- 
ble; qu'on  ne  peut  contester. 

liiconKiiPiicin  ,  s.  f.  ñuionfíiién-z/a.  Inconti- 
nence; vice  opposé  à  la  continence,  h  la  chasielé, 
abus  des  plaisirs  de  l'amour.  |  Mèd.  Incontinen- 
ce d'urine;  écoulement  habituel  oti  involontaire 
de  ce  liquide,  causé  le  plus  ordinairement  par 
le  rclAchemenl  ou  la  paralysie  du  sphincter  de 
la  vessie  ,  ou  par  un  excès  de  sensibilité  .  cl  de 
contractililé  de  la  vessie  elle-même,  ou  bien  en- 
core ,  comme  chez  les  vieillards  ,  \)ar  la  paraly- 
sie de  ce  résevoir  membraneux,  d'où  l'urine  .s'é- 
roule  comme  par  regorgement  après  s'y  être  ac- 
cumulé. 

■  iicontinoiito,  adj.  innkontincn-té.  Incontinent; 

qui  n'est  pas  continent,  qui  n'est  j)as  chaste. 

■  •iroii(iii(>ii((',  adv.  Inconlinenl;  aussitôt,  au  mê- 

me instant,  sur  l'heure. 
liiroiitlii(Mi(eiii«*iit(>,  adv.  innki)nlin'''nt'mvn-ti^. 

D'une  manière  inconlinente. 
Inroutiiieiiii.  <uh  .  V.  Incunlinintv. 


Iiicoiitiatahlo.  adj.  innkontnthihlé.  Insurmon- 
table; invincible,  inexpugnable,  inauaquable. 

Iiivoiitrovertllile  ,  adj.  iiinkou(ron:rti-blé.  In- 
«onteslable  ;  évident,  manifeste. 

liifOMvciicililc  .  adj.  innkonvémi-hlé.  (^yi'on  n< 
|)eut  convaincre,  j  inus.  V.  Invencible. 

Iiiconvoiilhlo,  adj.  inus.  innkunvéni-ble.  Incon- 
venable  ;  (jui  n'est  pas  convenable. 

■  iiroiivciieiicia,  s.  i,  innkonvénén-/.ia.  Iiuonvé- 

nient,  incommodité,  contretemps.  |  Inconvenan- 
ce: (|ualilé  de  ce  (]^i  est  inconvenant. 

■  ■leonveiiJcntc,  s.  m.  innkonvénién'té.  locouve- 

nienl  :  ce  qui  survient  de  fâcheux  dans  une  en- 
trciirise  dans  une  atiaire.  |  Inconvénient  ;  désa- 
vantage attaché  A  une  chose,  conséquence  fû- 
cheuse  qui  en  résulte. 

liicosiveuiciito.  adj.  Inconvenant;  qui  ne  convient 
pas,  qui  blesse  les  convenances. 

liicoiivei-.saltlc  ,  adj.  inus.  inn'>onversa-blé.  In- 
sociable, intraitable. 

liicoiivertilile,  adj.  innhonverti-bliL  Inconverli- 
l)le;  qu'on  ne  peut  couverlir  ou  changer:  immi- 
ciblc;  qui  n'est  point  susceptible  de  changer. 

liicoBiviiiieate,  adj.  V.  Inconveniente. 

Ineonynsal,  adj'  innkon-iougal.  Inconjugal;  qui 
n'est  point  conjugal. 

Biirordio,  s.  m.  in7ihor-dio.  Méd.  Poulain,  bubon, 
tumeur  vénérienne  des  glandes  inguinales. 

ltieor|»o!-al»Ic,  adj.  V.  Incorpóreo. 

Incorporación,  S.  f.  inn'norporaiion .  Incorpora- 
tion ;  action  d'incorporer  ,  de  s'incorporer  ,  et 
état  de  ce  qui  est  incorporé. 

Bncorporal,  adj.  inus.  V.  Incorpóreo . 

Incorporaluicntc,  adv.  inncorporalmèn-tù.  Saii'« 
corps. 

Incorporar,  v.  a.  innuorpurar.  Pharm.  et  chim. 
Incorporer  ;  mêler  ,  réunir  ensemble  certaines 
matières  ou  substances  pour  n'en  faire  (|u'un 
seul  corps  qui  ail  de  la  consistance.  |  Fig.  Incor- 
porer ;  joindre,  réunir,  en  parlant  d'un  corp? 
politique  ecclésiastique  ou  militaire. 

Incorporarle,  v.  prou,  innkorporar-sé.  S'ncor- 
poror,  être  incorporé. 

Incorporeidad,  S.  Í.  iniihorporzidaddd.  Dogm. 
Incorporalité.incorporcilé; qualité,  élat  dcsélrc,^ 
incorporels. 

Incorpóreo,  a.  adj.  innkorpo-rên.  Incorporel; 
qui  n'a  point  de  corps;  qui  est  prive  de  corps. 
ILlurisp.  Cosa  incorjunea;  chose  incorporelíp. 
qu'on  ne  peut  touiher,  et  qui  ccuisiste  en  droits 
et  en  actions. 

Incorporo,  S.  m.  V.  Incorporación. 

Incorrección,  s.  f.  inniiorrekiion.  Incorrection; 
défa\U  de  correction.  |  Incorrection;  endroit  in- 
correct ,  défectueux  .  dans  un  ouvrage  d'esprit 
ou  d'art . 

Incorrecto,  ta.  adj.  innl.orr:-to.  Incorrect;  qui 
n'est  pas  correct. 

iMCorreellillidad,  s.  f.  inh'irrc.i-Uibilidadd.  In 
corrigibilité  ;  tlefaut  de  celui  qui  est  incorrigible  . 

lncorreKll>lc-  •''t'j-  innkorréii-hiblc.  Incorrigible, 
qui  ne  peut  se  corriger,  être  corrige. 

liicorre^H'Ieincnle  >  adv.  innkorréij-hiblhncn 
té.  Inconigibli-menl;  d'une  mniuère  incorngiMi' 

liicorrÍK¡l>le,  adj.  inus.  \  .  Incorriijihh-. 

liicorrir,  v.  n.  inus.  V.  Incnrrir. 

Inrorriipcloii,  s.  f.  innkorronp/.ion.  Tluol  Incoi 
rupii'in  :  fiai  des  choses  qui  ne  peuvent  se  coi  - 


INC 


—  708  — 


INC 


inniprc.  I 

lii<M>rrii|>ta  .   >.  I.  f/ai /.u»  rüu/j-((i.  Vii-r^c,  jciiiie 

lillp  sans  lùili";  ()iii  possède  sa  virginité. 

liirorrii|>(iiiii«>iitr  ,  adv.  iintkorrovptairn^n-ti-. 
D'une  n»ani('ie  incDiiuplibio, 

litcorriiptihiliiliifl  ,    s.  1".  intikorrinijiHhiliiIndt].  i 
Jncomiptilulilc  ;  qualité  de  ce  qui  est  iniurrun- 
lible.  ' 

laioorrnptihle,  adj.  ittuikdi  itiiipd-hlc.  luidiiup- 
lil)le;  q>ii  n'est  point  sujet   à   la  eoriuption.  | 
Vi'^.  Iiiccinuplilile  ;  iiH:apal)le  de  se  laisser  cor- 
luiiijie  pour  manquer  a  IhoniHur.  à  son  devoir. 

titrorruiiti.xinio,  ma.  adj.  sup.  i\e  itirurnii>lo. 

Ittcorrupto,  i«.  adj.  innkonoiip-to.  Ineorronipu; 
qui  n'est  point  (orronipu,  j;àle. 

liiciaKacioii,  s.  f.  inu\i.r(tss(i/.imi.  Méd.  lucrasen- 
lion;  épaississemenl. 

Iciei-aNailo  ,  du.  part.  pass.  du  v.  incrasor.  In- 
crassé,  e.  S'emploie  adjeetivement. 

liifi-nsantp,  ad].  in)ilrass(in-tr.  Méd.  Incrassant; 
qui  épaissit.  Se  dit  des  niédiraments  auxquels 
on  supposait  la  propriété  dau^'menlir  la  eonsis- 
(ancc  des  humeurs:  telles  étaient  toutes  les 
substances  mucilaf^ineuses.S'cmploicaussi  com- 
me substantif  masiulin. 


lncrÍHlali'/.nhlc>,  adj.  iti)t\\ristali/.a-blc.  l'iiys.  lii- 
ftislalliynMe  ;  (jui  n<'  peut  se  cristalliser  ,  >]ui 
n'est  pas  susceptible  de  prendre  une  l'orme  re- 
puliere. 

liicriliraltlr  ,  adj.  inn\iritika-blé,  liicritiquablc; 
<|ui  ne  jieut  être  critiqué  ;  qui  est  à  l'abri  de  la 
critique" 

Inrriii-iito  .  <a.  adj.  ('»iikna'n-<o.  Non  sanglant. 
Se  dit  SU!  tout  du  sacrilice  de  la  messe. 

liirriiMlariutv,  s.  f.  i}iiis\\rii.st(i/.iuii.  Incrustaliou; 
action  d'incruster.  ||  Im  rustalion  ;  état  de  ce  qui 
incrusté,  chose  incrustée.  ||  Miner.  Inciuslaliou; 
croûte,  enduit  ¡lierreux,  qui  se  loi  nie  peu  a  peu 
autour  des  corps  <\u\  ont  séjourne  lonj:ten)p3 
dans  certaines  eaux,  principalement  iliarjices  de 
sels  calcaires.  ||  Anat.  Incrustation  ;  dépôt  cal- 
caire ou  plaque  cartilafiineuse,  qui  se  développe 
dans  les  tissus  ür}!aniques  ou  à  leur  surface. 

Iiimi.stafio.  tia.  \iart.  pisss.  du  v.  iiirntstar.  /n- 
cruslé,  e.  ¡  adj.  /ncrusté  ;  se  dit  des  meubles, 
des  corps  recouvv  cris  de  lanics  ou  de  plaques 
(l'une  matière  plus  ou  moins  précieuse.  1,  Bot. 
yiicrusté;scdit(lela  jîraine  el  du  péricarpe, quand 
ils  adhèrent  l'un  à  l'autre  avec  tant  de  force 
qu'ils  semblent  l'aire  corps  ensemble. 


tiici-.-mar,  V.  a.  umkrnssar.  Méd.lncrasscr;  épais-    iiicriíslar,  v.  a.  intAircustar.  /ncrusier  ;  appli 
sir,  rendre  plus  dense,  plus  tenace.  ...  -         . 

ttirrcado.  dn.  adj.  invkrén-do.  Incréc:  qui  exis- 
te sans  avoir  été  créé. 

Iiici-eiii!»Sli(9a(!,  s.  f.  innrdihilidand.  Incrédébi- 
liié  ;  incroyabilité,  en  matière  de  dogme,  ce  qui 
fait  qu'on  ne  peui  croire  une  chose  .  ce  qui  la 
rend  incroyable. 


iticrpdiiliiiad,  s.  f.  iniArédoulidadd.  Incréduli- 
tc;  répugnance  .  résislance  a  croire  ce  qui  est 
croyable.  ||  Incrédulité,  manque  de  foi  religieuse. 

liici-édiilo,  la.  adj.  inn]ir>';-doulo.  Incrédule;  qui 
ne  croit  que  dinicileinent  ,  qu'on  a  peine  à  nei- 


quer  sur  une  chose  des  lames  ou  des  plaques 
d'une  matière  plus  ou  moins  précieuse,  et  les  y 
enchâsser  pour  former  des  orn^ments,  des  des- 
sins. ||  Hist.  nal.  /ncrusier;  se  dit  en  parlant 
de  l'action  de  cerluines  eaux  qui  ont  la  proprié- 
té de  couvrir  d'nne  cioûte  pierreuse  les  corps 
qui  y  séjournent. 
Iiirrtijiitarst' ,  v.  pron.  inni^rouslar-sé.  S'incrus- 
ter; être  incruste.  ||  S'incruster;  se  couvrir  d'une 
croule  pierreuse.  ||  S'incruster:  se  dit  aussi  des 
(hoses  qui  adhérent  fortement  à  une  autre,  qui 
font  corps  avec  eue. 


uader.  |j  luciédulc;  qui  ne  veut  point  croire  aux    Baf«iS»acÍDi«.  s.  f.  iiui\inub(i/.ion,  Ornith.  /ncuba- 


mystères  de  la  religion.  ||  S'emploie  aussi  subs 
lantivemcnl. 

locs-eikic,  adj.  innkrci-hlê.  Incroyable,  qui  ne 
peut  être  cm  ,  qui  est  diiTicile  à  croire.  |  Incro- 
yable ;  par  exagération  ,  qni  est  extraordinaire, 
excessif.  Il  Hist.  s.  m.  Incroyable  ;  s'est  dit  sous 
le  Directoire  d'une  classe  d'élégants  qui  affec- 
taient dans  leur  mise  une  recherche  extraordi- 
naire et  ridicule. 

flticreibleiKcuie  ,  adv.  innkriiblimcn-té.  Incro- 
yablement; d'une  manière  incroyable,  excessive. 


lion:  action  par  laquelle  les  oiseaux  couvent, 
c'est-à-dire,  existent  le  principe  vital  du  germe 
de  leurs  o-nfs,  an  moyen  de  la  chaleur  de  leur 
corps.  I  Homo  de  ¡ncubacian  ;  four  d'incuba- 
tion; sorte  de  four  dans  lequel  on  fait  éclore  des 
poulets,  en  suppléant  par  une  chaleur  arliliciel- 
ie,  à  la  chaleur  naturelle  de  la  poule.  |  Med.  Pe- 
riododeinnt'iacioiv,  période d  incubation;  temps 
qui  s'écoule  entre  l'action  d'une  cause  morbifiquc 
sur  l'économie  animale,  el  l'invasion  de  la  ma- 
ladie. 
Iiicrcnioiito,  s.  m.  innkrémén-to.  Acroissement;  j  Bmcis!»©,  s.  m.  ÎHjî.'.oif-to. /ricube  ;  sorte  de  démon 


augmenlation  de  biens,  de  fièvre  etc.  ||  Gramm. 
(^rémeiit;  augmentation  de  syllabes  dans  les  cas 
des  noms.  \f  Incremento  del  pulso  ;  élévation  du 
pouls.  I  Algèbr.  Incrément;  ce  dont  la  quantité 
croît  ou  décroît. 
Bncropacion.  S,  f.  íiníkr¿»azíon.  Réprimande  sé- 
vère. 

■  ncrepador  ,  i>a.  S.  innkrépndor.  Celui  celle  qui 

réprimande  sévèrement. 
Increpante,  part.   près,  du  v.  í'ncrí';)íir.  Incré- 

pant,  qui  blâme,  reprend,  réprimande. 
Increpar , 

mander. 


qui.  suivant  une  ancienne  croyance  ,  abuse  di's 
femmes  pendant  leur  sommeil.  \\  Méd.  /ncube; 
espèce  de  cauchemar  ou  la  personne  qui  en  est 
atteinte  songe  qu'elle  est  opprimée  et  suffoquée 
par  un  diable  afluhlé  en  on  vieille  femme  ,  ac- 
croupie sur  son  estomac. =^V.  Pesadilla. 
Bnciibonem  .  s.  m.  pi.  innkoubn-ncss.  Mylh.  lai. 
/ncubones.-  nom  latin  de  certains  génies  qui  gar- 
daient les  trésors  cachés.  Les  incubones  por- 
taient de  petits  capeaux  de  paille  dont  il  fallait 
s'emparer  pour  devenir  leur  maître. 


"•   inus.  Incréper  ,   blâmer  répn-    Istonloaciou  ,   s.   f.  innkoulkdzion.  /nculcation; 

!      action  d'inculquer,  de  répéter  souvent  la  même 
nciisializabilidnd  ,  ç.  f.  )n}iUrí.'sm?íza?)í'/íí/a(/rf.  ;      chose,  j! /mpr.   Dé  fout  de  composition  qui  con- 
Phys.  Inscristallisabilité;  qualité  d'un  corps  qui  !      sistc  à  trop  rapprocher  les  caractères, 
ne  peut  se  cristalliser.  ||  Inscristallisabilité  :  état  '  liicalcado,  da.  part.  pass.  du  v.  inculcar,  /ncul- 
de  ce  qui  est  incristallisable.  '      qué,  e.  |  S'emploie  adjecliv. 


INC 


—  709  — 


IM) 


Inculcar,  V.  a.  iHttkou/kar. /iiculqucr  ;  mettre 
imprimer  une  chose  dans  l'esprit  d>:  quelqu'un 
à  force  de  la  répéter,  ||  /m|)r.  Composer  trop 
serré. 

Ii9uiilcurNc>,  V.  pron.  itnAoulkar-sé.  S'inculquer; 
être  incuWiué.  ||  S-iiuulquer;  s'imprimer  mutuel- 
lement dans  l-cspril.  I  S'allermir  ;  se  raliermir 
de  plus  en  plus. 

OnciilpitiilL' ,  adj.  inn\ioulpa-blé.  Qui  est  exempt 
de  laule,  innocent,  irréprochahle. 

lüiecitpaciuEi,  s.  f.  innkoulpa/Aon.  Jurisp.  /ncul- 
palion;  action  d'inculper,  d'attiibuer  une  faute 
à  qucliiu'un. 

Bnciilpndo,  tia.  part.  pass.  dn  v.  inculpar.  In- 
culpé ,  c.  I  adj.  /nculpê  ;  qui  est  inculpé.  || /n- 
cuipable;  qui  peut  èlic  inculpé. 

Inculpar.  V.  a.  inus.  in»k'>ii//)(ir.  /nciilpcr  ;  ac- 
cuser quelqu'un  d'une  faute.  ||  -se.  v.  pron. 
S'inculper;  inculper  soi- 

Incultamente,  adv.  innkon\ta)nén-ié.  Simple- j 
ment,  néfiligeinnienl  sans  ornement.  ; 

Iuculti»iinio.  ma.  adj.  sup.  de  incullo.  \ 

Incnltivablc  ,  adj.  ittn\iüiillii-a-hlé.  Oui  ne  peut  > 
se  cuiti>er 

Incultivudo,  (la.  adj.  iiius.  V.  Inculto. 

Inculto,  ta.  a¿\.  iiiiikoiil-lo.  /oculte;  qui  n'est 
point  cultivé.  Il  Vif!,  /nculte;  sans  culttire.=/u- 
cultc;  se  dit  aussi  des  ¡lersonncs.  ||  /nculte:  peu 
soigné.  Il /ííirta  inculta;  barbe  inculte  ;  négli- 
gée, peu  soignée. 

Incultura,  s.  f.  inl:oulton-ra.  Inculture;  absence 
de  culture.  |1  Inculture;  état  de  ce  qui  est  inculte. 

Bucuniheiicia.  inliouniben-zia.  Cliarge,  devoir, 
obligation,  déparlement,  ministère,  emploi, 
foiulion. 

lnicuníI»entc,adj.i'n/.oiníi/>éíi-ít'.  Rot.  Incombant; 
gissant;  se  dit  des  parties  des  plantes  (jui  repo- 
.sent  sur  d'autres.  |  Zool.  Incombant  ;  se  dit  de 
certaines  parties  des  animaux,  spécialement  des 
ailes  des  insectes,  quand  leurs  bords  extérieurs 
sont  superposées  entre  eux. 

lucnmliir,  V.  11.  inhoumbir.  Jurisp.  Incomber; 
appartenir,  loucher,  regarder.  liste  docnmento 
incumbe  á  los  demás  que  hay  en  el  expediente; 
cette  |)ièce  incombeà  celles  qui  sont  au  dossier. 
I  Incomber;  s'emi)loie  aussi  dans  le  langage 
familier.  ||  .1  ella  es  à  quien  incumbe  este  negó- 
eio;  c'est  à  elle  que  cette  affaire  incombe. 

Encuralile.  adj.  innloura-bl  '•.  Incurable,  ingué- 
risable,  qui  ne  peut  être  guéri.  |i  Fig.  Incurable, 
incorrigible;  qui  résiste  atonies  le  sremonlrances, 
à  tous  les  diAtiments.  se  dit  du  caractère,  d'un 
défaut,  d'un  \ice,  etc.  ||  S'einpluie  substantive- 
ment nu  pluriel  et  au  singulier.  Hospital  de  in~ 
r«/;/cA;  liùpiial  des  incurables. 3=  i/n  incurable, 
un  incurable. 

Inciii-altleiuoiile,  adv.  In' ourablrmén-té.   Incu- 

rablcnient;  d'une  manière  incurable. 
Bncuraelo.  «Sa.  adj.  inniioura-do.  Iiiguéri;  qui  n'- 
i'st  point  guéri. 
Encui'ia,  s.  f.  innhuu  ria.  Incurie;  défaut  de  soin 

négligence. 
lucui'ioKo,   NU.    adj.    inn'ouriii-sso.    Négligent; 
pour    soigneux,    indolent.  |  Inrurieux;    (¡ui   n'a 
point  de  curiosité'  de  soin,  de  souci. 

Incui't'iuiieutu,  s.  m.  inniiuurrimini-to.  Action 
d'encourir. 

lucni-rir,  v.    n.    ¡n\üurrir.   Kncuurir;  tomber  en 


faute.  H  Mériter  un  châtiment. 

Incursion ,  s.  f.  ín/fowr-iíon.  Incursion:  cours, 
irruption  de  gens  de  guerreen  pays  ennemi,  || 
Incur'-ion;  par  extension,  voyage  fait  dans  un 
pays  pour  l'explorer,  pour  y  faire  des  décou\cf  les. 
Il  i'ig.  Incursion;  se  dit  des  sujets  qu'un  auteur 
traite  hors  de  ce  qu'il  peut  considérer  comme 
son  domaine.  1|  L'n  fdósofn  haciendo  incursion 
en  el  dominio  de  la  medicina;  un  philosophe 
qui  fait  incursion  dans  le  domaine  de  la  mé- 
decine. 

Incurso.  s.  m.  inus.  V.  Incursion. 

Ineurval»ili(t;id,  s.  f.  innhouriabilidad.  Didact, 
ImiHvabilite;  faculté  de  se  recouber. 

lneur«iI°(tliu(lo.  tla.  adj.  innliourvifulia-do. Bol. 
Incurvifolié;  qui  a  les  feuilles  recourbées  en 
dedans. 

BncuMuciou,  s.  {.  innI;oussaiion,  Accusation,  in- 
culi)ation.  V.  .IruiíícíoH. 

Iucu!>ar,  v.  ;t.  inus.  V.  Acusar. 

IndaKiX'ioH*  ^-  f-  ínní/o^u-víon.  Investigation , 
recherche,  indagation. 

iiidaMitcio,  da.  part,  pass  du  V.  inndagar  Recher- 
ché, e. 

ludiiKudnr,  s.  m.  inndagador.  Celui  qui  recher- 
che avec  soin. 

Indagar,  v.  a.  inndagar.  Rechercher;  chercher 
avec  soin,  avec  curiosité,  chercher  à  connaître, 

Enditf,  s.  m.  inndar.  Agrie.  Indar;  sorte  de  houe 
qui  sert  à  couper  les  bruyères. 

Indayo,  s.  m.innda-io.  Ornith.  Indaye;  espèce 
d'épervier  du  Paraguay,  qui  diffère  de  noire 
épervier  en  ce  qu'il  esl  aussi  indolent  et  slupide 
que  celui-ci  esl  vif  et  rusé. 

Dndevidameute  ,  adj.  ¡undtcidamén-lé^  Indû- 
ment, injustement;  côuire  la  raison,  contre  la 
règle. 

EndeUido.  dn.  adj.  inndèbi-do.  Indu;  qui  n'est 
pas  dû,  (jui  ne  doit  pas  se  payer.  I  Fig.  Injuste, 
illiiite;  contre  la  raison,  contre  la  règle. 

Indeconciu,  6.  f.  inndc/én-7.ia.  Indécence;  vice 
contraire  à  la  décence  ,  l'honnêteté,  j  Indécence; 
manque  de  civilité,  de  respect.  |  /ndécencc;  ac- 
tion, propos  indécent. 

Indecente,  í»ru/czt'n-íé.  /ndécent  ;  qui  esl  con- 
traire à  la  décence,  à  la  pudeur.  ||  /ndécenl;  qui 
est  contre  les  bienséances,  la  civdilé,  le  respect. 

Hndecentemente.  adv.  inndt/énti'mén-tc.  /ndé- 
ccmment;  contre  In  décence,  l'honnêteté.  ||  Iti- 
décemment;  contre  les  bienséances,  la  civilité, 
le  respect. 

Indccentiximo,  nin.adj  sup.  de  ludecenle. 

Indociltle,  adj.  i/ui(/c/.i-t/c. /ndecible;  qu'on  ne 
saurait  exprimer. 

Indecihleiuente,  adv.  inndéiiblé-mén-té.  /ndi- 
ciblemeul,  d'une  maniere  quine  peut  être  ex- 
|)  ri  mec. 

Endecuion.  S.  f.  inndi'iission.  /ndecision;  earac- 
tère.  état  d'une  personne  indécise;  mdélerniina- 
tion.  doute. 

ludeciNivo,  va.  adj.  inndczissi-vo.  /ndécisif;  qui 
n'esl  point  ilecisil. 

IndeolNU.  un.  adj.  inndéii-sso.  /ndécis;  »ini  n'csl 
point  decide.  Il /iidccis;   qui  est    iiicc\ tain,  dou- 
teux, j  /ndeci>;    \agne  dillicile  .n  reconnailre.  | 
/lulccis;  en  |  ailani  de  personnes;  in  cm  lu.   qui 
ne  se  determine  (lu'avec  peine. 

Indeclurudo,  dn.  adj.  inndéhtara-do.  /ndécloré; 


IND 


—  710 


IM) 


qui  iic^l  piiiiit  (Icclaié. 

liKlt-cliiiahillilnil  ,  s.  r.  inndckliiiahilidu.lil. 
Criiiiiiii.  /ndéclinabililf;  qualité,  état  des  iiwils 
irult'eliiiabh's. 

Iuil«>rliiinltl4>.  (idj.  iniitlrUHna;hlé.  Crnmm.  /iid.-- 
fliiiahlc;  so  (lii,  dans  les  l;uii.'Ufs  (pii,  ont  des 
cas,  des  Moins  (|iii  iwi  se  dciliiiciil  point.  (|iii  ne 
pouvoiit  iMrc  declines.  |  /ndeiliiiiihle;  s'iippli(iue 
quelquefois,  mais  abusivenienl .  aux  mots  fruii- 
rais  Pl  ospaf;nols(iui  ne  prennent  ni  le  fienrc  ni 
le  nombre.  S'emploie  substantivement  et,  dans 
«e  sens.  sif;nilie  un  mot  (|ni  ne  se  décline  point. 

■  ■idcrliniiilo,  iIh.  adj.  iiindeldinn-do.    Andedme; 

qui  nn  point  été  deeliué. 
■iiili-rolitn.  s.  m.   iundékoli-lo.    Miner,    /ndicoli- 

tlie;  lournahne  bleue. 
Iniloooiwul» ,   dn.    inn<li'WoraÎ(Ii).    /ndéroré;   (pii 

manque  de  détoralion,  d'ornement. 

■  iitletliciido,  da.  adj.  iundcdilia-do.  /ndédié;  qui 

n  a  pas  été  dédié. 

Indecoro,  s.  m.  inndéko-ro.  /udécencc,  irré- 
vérence. 

Iiidrcoi-o,  rn.  adj.  ¡nus.  V.  Indecoroso. 

*ndveovonan\vntQ,\a{\\ .  inndékorossamén-lé.  /n- 
déecmment;  d'une  manière  indécente. 

liidororoMo,  «if.  adj.  inndékoro-sso.  /ndéccnl; 
contre  la  bienséance,  l'bonnèteté. 

liidcrcrtihilidnd,  s.  f.  inndefe\itilidndd.  /ndé- 
fectibiliié;  qualité  de  ce  qui  est  indéfectible. 

■  iiderectiltlc,    adj.    iu>ulfé\iti-blé.    /ndéfcctible; 

immanquable,  infaillible;  quine   peut  défaillir, 
cesser  d'être. 

Inderootibleinriite,  adv.  inndéfé\it!hJémén-té. 
ymmanquablement,  infailliblement,  d'une  ma- 
nière infaillible. 

Indcreiidiiile.  adj.  inndéféndi-hlé.  indéfendable; 
qu  on  ne  peut  défendre.  ||  indefensibie. 

inderiiiiblc,  adj.  i nnd p. fini-blé.  /ndéfinissable; 
qu'on  ne  saurait  définir.  ||  Fig.  /ndéfinissable; 
qu'on  ne  peut  comprendre,  s'expliquer. 

■iidennidnineuto,  adv,  innd'finidamén-té.  /ndé- 
finiment;  d'une  manière  indéfinie.  |  Gramm./n- 
définiment,  dans  un  sens  indéfini. 

■udcfliiido,  da.  adj.  inndcfJni-do.  /ndéfini;  dont 
on  ne  peut  déterminer  la  fin,  les  bornes.  | 
Gramm.  Sentido  indefinido;  sens  indéfini;  celui 
qui  exprime  une  idée  vague,  qui  ne  s'applique 
point  à  un  objet  déterminé  =  iWo(/o  indefinido; 
mode  indéfini;  se  dit  quelquefois  de  l'infinitif.  || 
Pretérito  indefinido;  prétérit  ou  passé  indéfini. 
V,  Pretérito.  ||  Log.  Proposición  general,  inde- 
finida; proposition  indéfinie;  proposition  gêné-  | 
raie,  qui  convient  à  tous  les  êtres  de  même  es-  \ 
pèce.  I  Chim.  Combinaciones  indefinidas;  com- 
binaisons indéfinies;  combinaisons  qui  .se  font 
en  des  proportions  illimitées.  ||  Bot.  /ndéfini;  se 
dit  des  parties  dont  le  nombre  n'a  rien  de  cons- 
tant, ou  dont  on  ne  veut  point  cbercher  à  dcler- 
mmerle  nombre. 

Iiideniiito,  ta.  adj.  inndéfîni-to.  Math,  /nfini; 
qui  n'a  point  de  terme. 

ludeshisceiicift.  s.  f.  inndéshistén-tin.  Bot.  In- 
dôhiscence;  privation  delà  faculté  de  s'ouvrir 
spontanément. 

■•Ylp>»lii8cente,  adj.  Jnndéhisién-té.  Bot.  /ndé-  ! 
hiscent;  qui  ne  s'ouvre  pas  de  soi-même. 

■iidelclMie,  adj.  Y.  Indélibilc. 

Indolebilidad,  s.  f,  inndclèbitidadd.    Bot. /ndé- 


l"liiliie,  qualité,  caractère  de  te  «jui  c^t  indélé- 
bile, de  ce  i|ui  ne  peut  s'elTurer. 
luilrlrkb*.  adj.  inndèlc-blè.  /ndélébile;  (|ui  ne 
peut  être  elf.icé,  iiieiraçable.  ||  I-ig.  Afrenta  in- 
deleble; alTioiit  indélébile,  dont  ne  peut  se  la\er. 
■  ■td('lflil<>iiicii((*.    ads .    i   ndelèliièmèn.iè.  D'une 

mnniere  indclcliile,  inclfaçablemeul. 
lii(leU>Kal>l<>.    adj.    iniidi'lii>in-blè.    /ndélégable: 

(lU'oii    ne  s.iur.iit  déléguer. 
liidcliltcriKMoii.  s.  f.  inndelibi'ra/.ion.    /ildélibé- 

r.ilion;  défaut,  ab'^enee  de  debileralion. 
Iiidolihoratlaiiioiiir,  adv.  iitn<lèlibéradamèn-tè . 

Suis  délilieralion,  sans  léflexion. 
liiil;*lihoradi»,    da.    iiiiidélibùrn-do.     Indèlibéré; 

(|ui  est  fait  sans  délibération,  sans  réflexion. 
Indeliiido,   da.   inndèluiii-do.  éndélie;    qui  n'est 

pas  délié. 
Iiiileniniidado.  da.   adj.  inndcnianda-do.  Inde- 

m.indé;  ({ui  n'est  point  demandé. 
Iniirnine,  adj.  intidèin-i-.ii.   Indemne,   dédomma- 
gé; exempt  de  perte,  de  dommage, 
liidosiiiioiiiciitf.  adv.  inndèinnènicn-tc.  Indem- 
1      nément;  sans  perte,  sans  dommage,  sans  frais. 

niidciuiiidad,  S.  f.  iiuidèinnid<idil.  Indemnité;  dé- 
i      donimagement,  réparation    d'un   dommage    au 
profil  de  celui  cpii  l*a  soutVert.  ||  l'éod.  indemni- 
I       lé;  droit  atribué  aux  seigneurs  sur  les  établis- 
\      sements  religieux  dans  le   ressort  de  leur  seig- 
I      neurie,    pour  les  dédommager  des   redevances 
qu'ils  auraient  pu  recevoir  ultérieurement  à  <lia- 
que  mutation,  si  le   fonds  acquis  fut  resté  dans 
i      le  commerce.  |  On  payait  aussi  l'indemnité  lors 
qu'un   fief  relevant  d'un  seigneur  acquérait  un 
titre  qui  le  faisait   relever  du   roi-  ||  Jurisp.  In- 
Í      demnilé;  acte  par  lequel  celui  qui   le   fait  s'en- 
gage à  dédommager  celui  au  profit  duquel  il  est 
1      fait,  de  la  perte,  du  préjudice  qu'il  pourrait  en- 
courir. Il  Indemnité;  remise  sur  le  prix  desbauxs 
en  cas  de  non  jouissance  ou  de  sinistres  de  force 
majeure,  équivalente  à  la  durée  de  la  nou  jouis- 
sance, à  la  perte  de  la  récolte  détruite  par  la  grê- 
le, par  les  événements  de  la  guerre  ou  toute  au- 
tre  cause  imprévue  et  indépendante  du   fait  du 
fermier.  = /»u/e»íní(/ati  por  causa  de  utilidad 
pública;  indemnité  pour  cause  d'utilitépublique, 
somme  allouée  par  le  gouvernement  à  celui  dont 
la  propriété  est  aliénée  pour  cause  d'utilité  pu- 
blique. I  Hist.  Indemnité  ;  nom   qu'on  a  donné 
en  France  au  traitement  que  recevaient,  sous  la 
constitution  de  l'an  111.  les   membres  dn  corps 
législatif  et   ceux  du  Directoire.  ||  Indemnité; 
somme  que  votèrent  les  Chambres  en  1827,  pour 
idemmiserlesémigrcs  delà  perte  de  leurs  biens. 
L'indemmnilé  fut  d'un  milliard. 
■  iidemiiizacion,  S.  f.  inndèinnizazion.  Indemni- 
sation: action  d'indemniser, 
ludcninÍ7.ado,  da.  part.pass.du  V.  Indemnizar 

Indemnisé,  e.  S'emploie  adjectivement. 
Indeinniznr,  V.  a.  ínHf/ómni/.ar  Indemniser;  pa- 
yer à  quelqu'un  le  doiainagc  qu'il   a  soulVert.  Il 
indemniser;  dédommager  de  quelque   manière 
que  ce  soit. 
Indemnizarse.   V.  pron.   inndèmnizar-sé.  S'in- 
demniser ;  être  indemnisé;  se  dédommager,  être 
dédommagé. 
indemnizatai'io  ,  S.    m.  Indemnitaire;  émigré 

français  qui  a  en  part  à  l'indemnité. 
iiideiuoUdo.  da.  adj.  Indémoli :  qui  n'est  point 


IND 


—  711   — 


IND 


dómuli. 

iiitlemoHlraltlc,  atlj.  In(k>monl rabie;  que  l'on  ne 
peut  (lúmoiilriT. 

BudenioNtrado,  «la.  adj.  Indémontré;  qui  n'est 
point  démonlro. 

Iiitientado,  «lu.  adj.  inndéntn-do.  Ilisl.nat.et 
tcchn.  liidenu-;  qui  n'a  ni  dénis  ni  dente- 
lures. 

■iMieiiiiiicindo,  «la.  adj.  IndiMioiicé;  qui  n'a  point 
été  déiioncée. 

liideiu'tideiicin.  S.  t'.  Indépendance;  élat  d'une 
peisüiine  libre  de  toute  dé[)endance.  H  indépen- 
dance; se  dit  des  peuples  el  des  nations.  Klimc- 
blo  español  defendió  heroicamente  sus  dere- 
chos contra  lodo  el  poder  de  Napoleón;  le  peu- 
ple espagnol  défendit  héroïquement  son  indé 
pendaïue  contre  tout  le  pouvoir  de  Napoléon.  | 
lîist.  Indépendance;  nom  du  parti  politique 
dont  Cronnveli  et  Vane  étaient  les  chefs.  V. 
Independiente.  \  Guerra  de  la  independencia. 
ou  nomme  ainsi  en  Espagne  la  guerre  que  cette 
nation  soutint  contre  la  France  de  1808  à  181Í. 
^=Guerra  de  la  independencia;  guerre  de  lin- 
dependapce;  cette  épühélc  à  été  consacrée  par 
l'histoire  à  la  guerre  qui  eut  lieu  entre  r.\ngla- 
terre  et  ses  établissements  d'.Vmérique,  en  1775, 
et  qui  se  termina  par  l'affranchissement  de 
l'Amérique  et  la  reconnaisance   des  Etats-Unis. 

Iiid«.>|teiideut«',  adj.  inus.  •'.  Independiente. 

Iiide|icn«leiit€niciite,  adj.  inus.  V.  Indepen- 
dientemente. 

In<lc|>ciidiente,  adj.  inndèpéndien-té.  Indépen- 
dant, qui  ne  dépend  |)as  de  telle  personne  ou  de 
telle  chose.  ||  Indépendant;  libre  de  toute  indé- 
pendance. I  Se  dit  des  nations,  des  personnes, 
des  idées,  des  doctriues,  des  principes,  clc.  etc. 
Il  Indépendant;  qui  ne  peut  dépendre  de  per- 
sonne, qui  ne  selaisse  point  dominer.  Il  Indépen- 
dant; se  dit  encore  des  choses  qui  n'ont  aucune 
connexion, aucun  rapport  avec  uneautre.  |  Géol. 
Formaciones  imlcpendienles;  formations  indé- 
pendantes; celles  qui  ont  été  retrouvées  les 
mêmes  dans  des  contrées  éloignées  les  unes  des 
autres,  quoique  superposées  indilVéremment 
sur  l'une  de  celles  qui  sont  plus  anciennes. 

■  ■Hlrpendlente,  s.  m.  inndèpcndién-tè. llisi. 
relig.  Indépendant  ;  nom  que  l'on  donne  à 
tous  les  dissidents  d'Escossc  et  de  la  Hollande; 
qui  rejettent  l'autorilé  des  synodes;  et  croien 
que  chaijue  congrégation  particulière  a  toute  lat 
puissance  nécessaire  pour  se  gouverner  elle- 
même.  Il  Hist.  Indépendant;  membre  d'un  parti 
polititjue  qui  se  forma  en  Anglaterre  versKîi'i, 
et  qui  était  beaucoup  plus  exagéré  que  les  puri- 
tains et  les  presbytériens.  Les  indéiicndants 
voulaient  l'abiditiim  de  tout  gouvernement  spi- 
rituel, et  une  république  entièrement  libre,  où 
il  n'y  aurait  eu  aucune  distinction  d'ordres  ni 
de  rangs.  Maîtres  du  parlement,  ils  établirent 
la  commission  quijuguea  et  condamna  l'infortu- 
né Charles  premier  en  ItiV.).  Cromwel  et  Vane 
étaient  les  chefsdcs  indépendants  qu'on  appelait 
aussi  niveleurs.  |  On  a  aussi  donne  le  nom  d'in- 


dune  manière  indépendante,  sans  dépendance. 
li  Indépendamment;  sans  aucun  relation  a  une 
chose  II  Independientemente  île  /o  f/ne  te  pueda 
decir;  indépendamment  de  ce  qu'on  peni  dire.  Il 
Indépendamment;  outre,  par-dessus. 

li)de|iendi«>ii(lMmo,  s.  m.ilisl.  relig.  Independan 
lisme:  doctrine  de  la  secte  des  indépcmJants 
écossais  ou  hollandais.  ||  Hist.  Indepcndcntisme; 
parti  des  indépendants;  opinion  politique  el  re- 
ligieuse des  iiidcpendants  d'Angleterre. 

Biid«>pior<ible,  adj.  Indéplorable;  quine  peut  être 
déploré. 

liidc|tiorndo,  da.  adj.  Indéploré;  qui  n'a  point 
été  déploré. 

Indeiiravado .  «la.  adj.  inudi^pr ara-do.  Indé- 
pravé; qui  n'a  point  subi  do  dépravation. 

lii«losaiiiidni»li>.  adj.  liidéiiouable;  (ju'on  ne  sau- 
rait ilénouor. 

liideNarnU^akle.  adj.  Indéraciné;  qui  n'est  point 
déraciné. 

indcNcarsodo,  da.  adj.  Indéchargé;  n'est  point 
déchargé. 

liidexciri-alilo,  adj.  Indéchiffrable;  qui'on  ne 
¡)eiit  déthifllrer.  deviner.  ||  Indéchiffrable;  très- 
diflicile  à  lire,  en  parlant  de  l'écriture,  de  la  mu- 
sique. Il  Indéchiffrable;  obscur,  embrouillé,  difli- 
cilc  à  expliquer.  ||  Fig.  fam.  Indéchiffrable;  se 
dit  d'une  personne  dont  on  ne  peut  pénétrer 
les  desseins,  d'une  conduite  qui  paraît  inexpli- 
cable. 

•i>d«>t>cirral»ciiicnte,  adv.  inndeszifrablémén- 
té.  Indichiffrablement  ;  d'une  manière  indé- 
chiffrable. 

lnale««etrrado,  da.  adj.  Indéchiffré;  qui  n'es  point 
déchiffré. 

Iiideseoiiipoiilhle,  adj.  Indécomposable;  qui  ne 
peut  être  composé. 

lnd(>8coiiiiiii(>Nto,  ta.  adj.  Indecomposé; qui  n'est 
pas  décomposé. 

liid«>.>4cr(>rioii,  s.  f.  inus.  V.  Indiscreción. 

Bii«li'»«eribible.  adj.  V.  Imlescri/itihe. 

liidf'ixoripdltlo.  adj.  Indescriptible;  qui  ne  peut 
être  décrit. 

lii<lrHcrl|ttiltli>moii(e.  adv.  Tndescripliblemenl; 
d'une  manière  iiidescriptd)le. 

ln«lc.«<crlii(o,  (a.  adj.  Indécril;  qui  n'a  poin  été 
décrit. 

■  ■■deM(>ablo,  adj.  indésirable;  qui  n'est  point  dé- 

siré, qui  ne  doit  point  être  désiré- 
lii<l«>Hea«lo,  «la.   a{\\.  inndesséa-do.  /ndésiré;qui 

nosl  point  désiré,  qui    n'a  fait   naître   uneun 

désir. 
lii«loNliiinbi'ado,  da.  adj.  /nébloui;  qui  n'est  pas 

cbloui. 
lii(le.<«iiciiablo.    adj.  Ou'on  ne  peut    signaler,  in- 
diquer. 
IndcMpoJndo,  «la.  adj.  /ndèpouille;  qui  n'a  p  oin 

été  dépouillé. 
Indr.xpotleo.  en.  adj.  inndisps-lilio.   /ndespoti- 

(jue;  qui  n'est  poin  despotique. 

■  iid«>Nti-«'za.  s.  f.  /ndexlérilé;  défaut,  manque  de 

dcvtèrité. 


liuloMd-iictibllldad.  ^.  (.  inndéstrou'^tibilidadd. 
dépendants  aux  Américains  qui  combattaient  en  I  /mlestriiciihililc;  qualité,  état  de  ce  qui  esiin 
1775  contre   rAngleierrc,  pour   s'aiVranchir  du        destructible. 

liidt>Nti-iiciibli>.  adj.  /ndestruclible;  qui  ne  peut 
êire  dfiruit. 


gourverneinent  de  la  métropole 
liidepeii«liente.  ailv.  Indcpenilientemente. 
■ii<lep«Midleiil«'ni<'ii((* ,    adv     Indéiiendamment  ; 


l«id«>««triil«lo.  da.    adj.  /ndctruit:  (|iii  n'c-^t  |f>«nl 


IND 


—  71-2 


IND 


<K''lrnit. 
■  n«l«>sv»s(ailo,   «lu.  ndj-  /iidt'vaslc;  qui  n'a  point 

(•le  (lóvasli-. 
Iiiflett>i*iiiliinl>l(N  nilj.  /lulrtormiiiahlc  ((u'oii  ne 
saurait  dótíTminor.  nianiner  précisément.  ||  lu- 
certain.  irréçolu. 
Iiitletciiiiiiiacion.  s.  C.  fmlóK'rmination;  man- 
que (I(>  (lctciininiUii>n.  do  résDlntidn. 
liiilotiM'iniiiiuiaiiKMiic .  adv.  iundétérmiuada- 
vtriilr.  /iidctormini'mpiit  d'une  maniere  indè- 
teniiince. 
Indotoi-iiiiiiitil».  «la.  adj.  itind-lcrmlnn-do.  /n- 
déleiniiné;  (lui  n'est  pas  déterminé,  lixé.  n  /n - 
dclerminé;  en  parlant  des  persones,  irrésolu, 
indécis.  Il  Géom.  Mtigultiid  indetermitunln; 
grandeur  indéterminée,  ^^raiidenr  qui  n'a  point 
de  bornes  prescrites  et  (pic  l'on  peut  prendre  si 
j^'rande  ou  si  petite  (jne  l'on  \t'nl.--Crin'.idadi's 
indetfrmiiindrjs;  ciintités  indéterminées,  celles 
que  l'on  introduit  dans  le  calcul  sans  leur  assig- 
ner actuellement  une  valeur  détermmdé.= 
Problema  itidctcrminado;  problème  indétermi- 
nable; problème  que  l'on  peut  résoudre  d'une 
infinité  de  manières  dilTérentes.  qui  toutes  sa- 
tisfont à  la  question.  |1  s.  m.  /luleterminé:  se  dit 
parellipse  pour  problème  indéterminé;  c*esl-à- 
dirc  qui  peut  admettre  une  intinité  de  solu- 
tions. I  .}í¿to<los  de  los  indelermiixados;mc[hij-\ 
de  desindétèrminéesmélhodeanalytique  défor- 
mer des  séries  ou  suites,  par  laquelle  ou  prend 
une  série  arbitraire  ou  plutôt  indéterminée, 
qu'on  suppose  égale  à  celle  qu'on  cherche,  et 
dont  ou  détermine  tous  les  termes  par  cette  sup- 
position. 

Iiidotoi-iniiiniito,  adj.  Indèlcrminatif;  qui  n'a 
par  le  pouvoir  de  provoquer  une  détermina- 
tion. 

■iidev  icfOBi,  s.  f.  inndévnziot}.  indévotion;  man- 
que de  dévotion,  de  respect  pour  la  religion,  les 
l)ratiques  religieuses. 

liKlcvorado,  dn,  adj.  Indévoréç  qui  n'a  pas  été 
dévoré. 

Indevotamcntp.  adv.  /ndévotemenl;  d'une  ma- 
nière indévotè. 

■iidevato,  ta.  adj.  inndêvo-to.  /ndévotrqui  n'a- 
point  de  dévotion;  qui  n'a  aucun  goût,  aucun 
respect  pour  lespratiqucs  religieuses.  ||  /ndévot; 
se  dit  aussi  des  discours,  du  ton.  des  manières. 
I|  S'emploie  substantivement  en  parlant  des 
personnes. 

Index,  s.  m.  ¡nus.  Indice-  \  Hist.  Congrejacion 
(/e/ i/u/èr;  congrégation  de  l'index;  congréga- 
tion chargée  à  Rome  d'examiner  les  livres  nou- 
veaux, et  d'en  prohiber.  S'il  y  a  lieu,  la  lecture 
et  la  vente,  en  les  mettant  à  l'index.  Elle  fut 
établie  par  Paul  IV,  en  l.ï.W.  ||  Index  expurgato- 
rio; index  expurgatoirc.  ou  simplement  index: 
calatogue  des  libres  défendus  à  Rome. 

■ndoziiclo,  s.  m.  dim.  de  indiu. 

ludia,  s.  f.  inn-dia.  Géog.  Inde;  contrée  méridio- 
nale  de  l'Asie  comprenant  deux  grandes  pénin- 
.sules,  désignées  quelquefois  sous  le  nom  des  In- 
desoriehtalesou  Gramdes  Indes,  et  séparées  par 
le  Gange.  L'une  est  dite  Inde  en  deçà  du  Gange, 
ou  Inde  cisgangélique.  V.  Indostan;  l'antre  Inde 
an-dclàduGansjeou  Inde  transgangélique.V./n- 
do-China,  \\  Indiax  occidentales:  Indes  occiden- 
tales; dénomination  appliquée  souvent  à  l'Améri- 


que a  cause  de  la  position  de  ce  continent,  à  l'ou- 
est de  iKurope,  et  par  opposition  aux  Indes 
orient.ili's,  qui  sont  l'Inde  proprement  dite.  ||  In- 
din  iii¡iles(i  ó  imperio  Indo-Iiritáuiro;  Inde  an- 
glaise on  Kmpire  Jndu-üriíaimique:  vasti-  empi- 
re d'Asie  formé  des  nombreux  territoires  ipie  la 
Grande-lîrelagnc  possède  dans  t^s  Indes-Orien- 
tales. I)¡ui>  l'Inile  en  deçà  du  Gange,  ou  Hindous- 
taii.  on  di-tingue  les  pos-e«sions  immédiates  de 
la  compagnie  anglaise  des  Indes,  sespossessions 
mediales,  elles  possessions  p;irticulicres  à  la 
couronne  d'Angleterre.  Les  |ireinières  compren- 
nent les  présidences  de  Cabula,  Madras  et  Bom- 
bay, siil)di\  i-ées  en  di-lricls,  et  ces  distri(ts  en 
l)ergai)ualis,  administrés  directement  par  des 
agents  de  la  Compagnie;  les  secondes  consistent 
en  près  de  (luaraiite  i>etils  l'iats  gomernés  par 
leurs  princes  indigènes,  dont  les  unes  payent 
tribut  à  la  Compagnie,  d'autres  sont  seulement 
ses  vassaux  ou  ses  alliés;  entin  les  possessions 
particulières  de  la  couronne  d'Angleterre  ne  se 
composent  que  de  l'île  Ceyian ,  qui  forme  un 
gouvernement  du  même  nom.  Les  Anglais  ne 
possèdent  encore  qu'une  partie  de  l'Inde  au  de 
là  du  Gange,  ou  Indo-Chine.  Les  pays  qui  leur 
sont  soumis  se  partagent  en  pavs  à  !•()  de  l'I- 
raouady,  et  pays  à  l'K.  du  Salonen;  80  millions 
d'habitants.  ||  India  francesa, India  portuguesa, 
Ifu/i(i  í/rmesa;  Inde  française,  Inde  portugaise, 
Inde  Danoise;  nom  donné  aux  différents  terri- 
toires que  les  Français,  les  Portuguais.  les  Da- 
nois, possèdent  dans  l'Inde  en  deçà  du  Gange  ou 
Ilindoiislari.  Ce  sont,  pour  les  Français:  Pondi- 
cliéry.  Karikal,  Yanaon,  Chandernagor,  Mahé; 
pour  les  Portugais:  Goa,  Damaun.  Dia;  pour  les 
Dannois,  Cranquebar  et  Sérampour.  ||  Dans  un 
sens  absolu,  les  Indes,  se  dit  des  Indes  orienta- 
les ou  occidentales,  j  Pasar  à  las  \ndins  á  ha- 
cer fortuna;  passer  aux  Indes  pour  y  faire  fortu- 
ne. Il  Mar  délas  Inilias  ú  Océano  indio;  mer  des 
Indes  ou  Océan  indien;  division  duGraml  Océan 
comprise  entre  les  deux  péninsules  de  l'Inde,  la 
Perse.  l'Arabie,  la  côte  È.  de  l'Afrique  et  la  cô- 
té N.  O.  de  l'Australie.  ||  Consejo  de  Inf/iViiç;  con- 
seil des  Indes;  assemblée  supérieure  et  perma- 
nente établie  en  Kspagne,  par  Ferdinand  le  Ca- 
tholique, vers  l.oIl,  et  spécialement  chargée  de 
l'administration  des  colonies.  Le  conseil  des  In- 
des a  duré  jusqu'à  nos  jours  et  laissé  des  gages 
de  son  administration  sage,  humaine  et  patrio- 
tique, et  dépit  des  détracteurs  qui  s'élèvent 
contre  lui.  ¡1  Bot.  Caña  de  indias:  canne  d'In- 
de ou  canne  de  Congo;  espèce  du  genre  bali- 
sier, remarquable  par  ses  feuilles  d'un  ven 
elair,  et  ses  fleurs  d'un  rouge  pourpre  éclatant. 
Il  Hist.  Les  commencements  de  l'histoire  de  l'In- 
de sont  extrêmement  fabuleux.  Cependant  on 
peut  placer  la  première  dynastie  des  rois,  celle 
des  Chambras,  à  l'an  300Ó  avant  J.  C.  On  ne  sait 
rien  de  bien  anlhenliqueavantla  conquête  d'une 
grande  partie  de  l'Inde  par  lesGaznévides,  (1000 
de  .1.  C.^  En  lOV,  Mahmoud  le  Gahuénde  avait 
soumis  toute  la  partie  orientale  et  occidentab 
jusqu'au  Bengale.  Vinrent  ensuite  la  dynastio 
de*  Ghourides.  qui  introduisit  dans  Mndo  le 
Mahométisme,  de  IIS.t  à  l-ZRO:  celle  des  Afghans 
Chyllégis;  celle  des  Palans,  enfin  celle  des  fils 
de  Tamerlan.  en  1308.  qui  cependant  ne  régné- 


ÏNI) 


-  7i;î  — 


I.M) 


Teiil  qu'après  la  mort  d-uii  usurpateur,  Cliiïer 
ou  Keser-Kan  (Tili-lVil  ,  et  l'exlinciiori  <le  la 
courte  dynastie  des  Afganhs  Sodis.  1ÍÍ8-1525  . 
Alors  Baber,  un  des  peïits-ulsde  Tamcrlan,  i'ta- 
blit  le  célèbre  empire  Mogol,  qui  atteignit  son 
apogée  sons  Aureng-Zcyb.  pais  s'affaiblit  suc- 
cessivement. En  1739,  Nadirpilla  Delhi;les  gou- 
verneurs français  Labourdonnais  et  Dupleix 
étendirent  les  possessions  de  la  France  dans 
l'Inde;  mais  elles  furent  bientôt  déliassées  par 
les  Anglais  qui,  sous  la  conduite  de  Cl.vp  et  de 
Harrcn-Hastings,  s'emparèrent  des  villes  les 
plus  importantes,  et  après  des  guéries  lieureu- 
res  contre  les  Français,  contre  les  deux  rois  de 
JMaïssour.  contre  les  Mahratles,  contre  les  indi- 
gènes, finirent  vers  1817,  par  assurer  leur  domi- 
nation sur  la  plus  grande  partie  des  Indes.  H 
Fig.  Amas  de  richesses,  de  choses  précieuses. 
Indlufaiio,  iia.  adj.  inndia-fano.  lndiaphane;qui 
n'est  point  diaphane. 

■  udlniin.  s.  f.  inndia-na.  Géog.  Indiana:  un  des 

Etats-Unis  de  l'Amérique  septentrionale,  divisé 
en  soixante-quatre  comtés;  borné  au  N.  par  le 
territoire  de  Machigan,  au  S-  par  l'Etat  de  Ken- 
tuckv,  à  l'E.  parOhio,  à  l'O.  par  l'Etat  Illinois, 
270  kilom.  sur  •2'iO,  'ioü.OÜÜ  habitants.  Climat 
salubre,  sol  couvert  de  bois,  de  lacs,  de  prai- 
ries, commerce  peu  actif,  quelques  vignobles.  || 
Hisl.  Les  français  furent  les  premiers  qui  s'éta- 
blirent dans  ce  pays  en  KWO;  cédé  ensuite  à 
l'Angleterre,  il  fut  réuni  en  1783  aux  Etals-friis. 
En  IHOl,  il  prit  le  titre  de  territoire  d'indiaiia, 
et  en  1816  >,'érigea  en  Etat  libre.  1|  Comm.  In- 
dienne; toile  de  coton  peinte  qui  se  frabrique  dans 
les  Indes. =Indieiine;  toile  faite  en  Europe,  à 
l'instar  des  véritables  indiennes,  et  qui  après 
avoir  conlribué  au  discrédit  de  celles-ci,  a  été 
remplacée  par  la  perse  que  nous  avons  vu  dispa- 
raître à  son  tour.  ||  Indienne;  s'est  dit  pour  robe 
de  chambre. 

■  iKlIaiifro,  ra.  s.  inndiané-ro.  Tech.  Indienneur; 

ouvrier,  ouvrière  qui  travaille  dans  les  fabriques 
d'indiennes. 

indiniii.Miiiu,  s.  m.  inndianis-nin.  Indianisme;  ca- 
ractei  j,  aspee!  indien. 

■ndlanlNta,  S.  m.inndianis-ta.  Indianiste;  celui 
qui  connaît  les  langues  de  l'Inde,  qui  en  fait 
l'objet  particulier  de  ses  études. 

■ndinnixar.  v.  a.  iuîidtanizar-  Donner  à  un  mot 
une  terminaison,   une  inilexion  indienne. 

Indiano,  na.  adj.  Homme  qui  est  aile  aux  Indes, 
et  qui  est  revenu  en   Espagne. 

IndiaM,  s.  f.  pi.  Géog.  V.  liirfirt. 

■udicaclon,  s.  f.  iyiudikazinn.  Indication;  action 
par  laquelle  on  indique.  !l  Indication;  renseigne- 
ment, désignation.  ||  Indication:  ce  qui  indique, 
ce  qui  sert  à  faire  connaître  une  chose,  ii  Médec. 
Indication;  mode  de  traitement  indiqué  par  les 
symptômes.  ||  Jurisp.  Indication,  déclaration. 

Indicado,  da.  pcrt.  pas.du  v.  i»í(/ir<ír.  Indiqué,  e. 
S'emploie  odjeclivemenl, 

indicador,  s.  m.  Indicateur;  celui  qui  indique  un 
coupable,  qui  lo  fait  coniiailre.  S'emploie  adjec- 
tivement, n  rcAn'70  indicador  :  témoin  indica- 1 
leur.  ||  Indicateur;  nom  donne  ;i  deux  pièces  ino-j 
biles  qui  sont  placees  a  |-e\treniile  du  ili'au  du 
télégraphe,  et  à  l'aide  desquelles  on  exécute  le-^ 
signaux,   en  leur   iinjirimant  dilTérciites   dirci.-l 


lions.  I  Anat.  Indicateur,  muscle  du  doigt  ind^i. 
Il  Ornith.  Indicateur,  genre  d'oiseaux  sylvains. 
famille  des  imberbes,  qui  inditiacnf  par  leurs 
cris  les  ruches  d'abeilles  sauvages.  ||  adj.  .Mvih. 
Indicateur;  surnom  d'Hercule. 

Indicante,  adj.  V.    Indimtivo. 

Indicar,  v.  a.  Indiquer,  désigner  quelqu'un  ou 
quelque  chose  par  signes.  ||  ludiqu^-r;  manifes- 
ter, faire  connaître.  |  Indiquer;  tiier  un  heure  un 
jour  pour  une  assemblée,  une  fête,  etc.  |!  Indi- 
quer; servir  d'indication.  ||  .Médec.  Indiquer;  ré- 
clamer tel  ou  tel  traitement  ou  remède. 

Indicativo,  \a.  adj.  Indicatif;  qui  indique.  ||  Phi- 
lol.  Indicatif;  se  dit  de  six  sortes  de  caractères 
employés  dans  l'écriture  des  Chinois.  ||  .Mar.  Co- 
lumna indicativa;  colonne  indicative;  colonne 
qui  sert  â  marquer  la  hauteur  des  marées  sur  les 
rivages  de  l'Océan.  ||  (iramm.  Modo  indicativo; 
mode  indicatif,  V.  Infiicafiio.  Substantif  mas- 
culin. 

Indicativo,  s.  Gramm.  Indicatif;  mode  des  ver- 
bes, qui  sert  à  exprimer  l'idée  d'affirmation  pu- 
re et  simple,  un  l  appelle  indicatif,  parce  qu'on 
indique  ce  qu'on  aftirme,  d-une  maniere  direc- 
te, positive,  sans  dépendance  d'aucun  autre  mol, 
quelque  soit  le  temps  auquel  cette  affirmation 
se  rapporte.  L'indicatif  diltère  du  subjonctif,  en 
ce  que  les  temps  de  ce  dernier  mode  n'aftirmeni 
jamais  qu'indirectement,  étant  toujours  subor- 
donnés a  une  alViriiialion  directe  ou  princT- 
pale. 

Indicción,  s.  f.  iiindi'zion.  Indiclion;  convoca- 
tion a  jour  fixe  d'un  concile,  d'un  synode.  |!  Bu- 
la  de  indicción;  bulle  d'indiction  ,  de  convoca- 
tion. Il  Chron.  luí/iccíorj  romana,  indicción  pun- 
tifical;  indiclion  romaine,  indiction  pontilicale 
on  simplement  indiction;  période  de  quinze  ans 
qui.  selon  l'opinion  la  plus  ¡irobable.  comiHence 
à  l'an  iii  de  J.  C.,  et  fut  établie  par  Constan- 
tin. L'emploi  de  celle  période  pour  marquer  les 
dates,  se  rencontre  fréquemment  dans  les  au- 
teurs ecclé-iasliques.  et  esl  conservée  encore 
aujourd'hui  dans  les  bulles  des  papes. En  admet- 
tant que  la  première  indication  commence  en 
312,  l'année  1846  tombe  l'an  4.e  de  la  103. c  in- 
diction. Il  lly  eut  plusieurs  cycles  d'indiclion  qui 
commençaient  a  des  époques  peu  éloignées  dt- 
l'indiction  romaine,  et  qui  ne  furent  en  usage 
que  dans  les  IV. e  et  V.e  siècles.  ||  I.a  indicación 
oriental,  l'indiclion  orientale;  qui  commençait 
en  313.  Il  Aa indicación  profo>iiu(<ir  de  África; 
l'indiclion  proconsulaire  d'.Vfrique.cn  314.  [j  ta 
indicción  africana  ó  de  la  dióccsií  de  Afiica; 
l'indiclion  africaine  ou  du  diocose  d'.^frique, 
en  31o.  Il  Lu  trtdiccioM  ronjfnníinopj/i'fíiria;  l'in- 
diclion constanlinopolilaine  ;  qui  date  du  l.cr 
septembre  312  et  lut  cousluinment  employée  par 
les  Grecs,  li  Hist.  Indiciioiu  impôt  foncier  an- 
nuel, sons  le  Bas-Empire.  H  Indiclion:  a  encore 
signilie  anciennement  lettre  de  créance. 

Indice,  s.  m.  inii-(/i/( .  liidez;  table  d'un  livre;  se 
du  surtoui  des  tables  analytiques  qui  se  trou- 
vent a  la  suite  des  bonnrsé<iilions  des  classiques 
lalins,  et  dans  le»(]uelles  chacun  des  mots  em- 
ployés par  hiiulcur  esl  accompagne  de  l'indica- 
tion delà  ptiraic  dont  il  lait  partie.  \\  .Vii.il.  In- 
dex; nom  donne  au  doigt  qui  est  placé  cnire  le 
pouce  et  le  médius,  parce  qw^il  sert  À  indiquei 

4J 


INI) 


-   71'»  — 


IM) 


les  objf>lsdonl  onparic.  S'emploie  adjeclivcinciil 
dans  cü  sens.  || /lí  c/('</(»  inf/ifc;   li'  doijçl  index. 
Il  Méinii.  Index;  ai;:iiill<'  poi  téc  par  un  pivul,  ri 
donll'extréniiteparcuurtunlinilHMlivisé.  ||  M>lli. 
anr.  Index;  surnom  dMlerrule,  qui   indiqua  par 
un  songe  l'ouleur  d'un    vol  sacrilège.  ||  iiius.  V. 
ItitUce. 
Iiiiliclailo,  dn.   part.  pas.  de    v.    indicar.   V.    ce 
mot.  Il  adj.  Dont  on  a  des  indices,   soup^;onuc.  il 
Souptjtinné  d'un  crime;  contre  qui  on  a  des  in- 
dices. 
Iiiillcndor,  ru.  S.  Celui,  celle  qui  donne  des   in- 
dices. 
Indiciar,  v.  r.  inndiiiar.  Prat.  Donner  des  indi- 
ces.  ¡  Soupçonner,  découvrir  par  des  indices.  || 
iiuis  Y.  Xnilirar. 
liidlrible,  adj.  inus.  V.  hulecible. 
Iiidiri».  s.  m.  inndi-y.io.  Indice;  signe  apparent  cl 
probable   qu'une  ihosc    existe.  î  Mar.     Indice, 
tout  ce  qui  l'ait  juger  de  l'approche  de  la  terre. 
Indico  .  s.  m.  V.  Añil. 
ínillco  ,  ra.  iun-diko.  Indien;  des   Indes,   qui 

appartient  à  l'Inde. 
IndictUii ,  adj.  f.  itmdiliti-ta.  .\nl.  Rom.  Indic- 
live;   se  dit  des  fêles  qui  étaient  ordonnées  par 
des  magistrats. 
iiadioNti-n,   ti-a.    adj.  inndics-lro.    inus.   Mala- 
droit ,  malhabile. 
■  ndic/.niado,  du.  adj.  inndiéï.ttia-do.   Indécimé; 

qui  n'est  point  décimé. 
litdtfoi-encia  .  s.  f.  inndifi'-rcti'/.ia.  Indilïérence; 
étal  d'une  personne  inditTércnte  ,  qui  ne  s'inté- 
resse  à   rien.  |  IndilTcrence  ;   parliculièremeii!. 
insensibilité  à  l'amour,  froideur.  |  IndilVérence; 
qualité   de  ce  qui   csl  indilférenl ,  qui  n'est  ni 
bon  ni  mauvais. 
«i»dlf«'i-enlc,  adj.  ínndi'/'eren-íé.  Indifférent;  se 
dit  des  choses  qui  ne  présentent  en  elles-mêmes 
aucun  motif  de  préférence.  |  Acciones  indife- 
rentes:, açlions  indifférentes;  actions  qui  d'el- 
les-mêmes ne  sont  ni  bonnes  ni  mauvaises.  || 
Indifférent  ;  qui  importe  peu  ;  dont  on  ne  soucie 
point.  I  Indifférent;  qui  n'est  d'aucune   impor- 
tance ,  d'aucun  intérêt.  ]  Indiffércnl;  en  parlant 
des  personnes,   qui   n'a  pas  plus  de  penchant 
pour  une  chose  que  pour  une  autre,    pour    un 
parti  que  pour  un  autre.  |  Indifférent  5  qui  ne 
prend  aucun  intérêt  à  quelqu'un  ,  qui  n'a  aucun 
goût  ,  aucun  penchant  pour  quelque   chose.   On 
dit  dans  ce  même  sens:  espíritu  indiffírente\c-\- 
prit  indifférent,  etc.  |  Indifférent;  dans  un  sens 
absolu  .  qui  n'a  d'attachement  ;»  rien  ,  qui  n'est 
touché  de  rien.  Padre  indifeicnle;  père  indiffé- 
rent. I  Indifférent;  parliculièrcment,  qui  est  in- 
sensible à  l'amour.  I  S'emploie  substantivement 
en  parlant  des  personnes.  |  Hist.  relig.  Y.  Indi- 
ferentista. 
IncUrorententente,    adv.    inndiféréntémén—té. 
Indifféremment;  avec  indifférence  ,  froideur.  || 
Indifféremment;  sans  distinction,  sans  faire  de 
différence. 
ludifoi-entisnio,  s.  m.  inndiféréntis-mo.  Philos, 
ludilférenlisme  ;    système  de  ceux  qui  se  disent 
indifférents  a  tout  él  s'abandonnent  au  hasard. 
Il  Hist.  rel.  Indiflerenlisme;  doctrine  de  la  sec- 
te des  indiffércnlistes. 
JinUîfci-entista  .    s.    ni.    inndiféréntis-la.   Sect. 
jp.lig.  Indifférentiste;  nom  par  lequel  les  meir- 


bres  de  ¡ilusieurs  sectes  désignent  ceux  i|ui  ad- 
raellenl  indifféremment  toutes  les  confessions 
de  foi  ,  et  ({ui  prétendent  (|u'on  peut  faire  son 
salul  daiih  toutes  Ics  religions.  Ou  les  appelle 
aussi  (KÍiíifiirisias  ou  tolerantes  ;  adiaphuris- 
les  ou  liileranls. 
■udirrridw,  da.  adj.  inndiféri-do.  Indifféré;  qui 

n'est  pas  différé. 
■ndittena  ,  s.  iundig-héna.  lndi;;ène:  qui  est  dn 
pay>;  qui  eu  est  origiiiuire  et  qui  n'a  point  été 
appiirte  d'une  autre  contrée.  |  Indigène  ;  se  dit 
des  peuples  établis  de  tout  temps  dans  le  pays, 
par  oppo.'^ilioii  a  ceux  (|ui  ne  l  habitent  (|ue  de- 
puis une  certaine  ejioque.  U  est  aussi  substan- 
tif dans  ce  dernier  sens. 
indlKenat»  ,   s.   m.   inudi ¡-¡léun-to.  Indigénat; 

(|ualile  d  indigène;  étal  d'un  indigène. 
Indi^oneidad ,  s.  f.   inudiij-hcnéidadd.    Indigé- 
neiié  ;  (|ualilé  ,  état  d'indigène.  1 

Biidieciicia  ,  s.  f.  inntli(i—lién~zia.  Indigence; 
grande  pauvreté  ,  privation  absolue  du  néces- 
saire. Il  Indigence  ;  pris  absolument,  signilie  les 
indigents,  les  pauvres  en  général.  ||  jlylh.  V. 
J'ohreza.  \\  Syiwn.  Simpl.  Denùinenl ,  besoin, 
pénurie  ,  dissellc  ,  misère,  pauvreté. 
Biidi^ciite  ,  adj.  inndi{i-h''n-lt'.  Indigent  ;  qui  est 
dans  la  pauvreté  ,  dans  l'indigence.  S'emploie 
aussi  siilistaritivement. 
lndi»i'i-ido  .  da.  adj.  inndiq-héri-do.  Méd.  Indi- 

gére  ;  <|ui  n'a  point  été  indigi'ré. 
liidiseMiarNi-  ,   v.  prou.  indi<i-hés!ar-se.  S'indi- 

géirr  ;  .'•e  donner  une  indigestion. 
ln«li;;i'.>4ti{>I(>  .  adj.   inndifj-he.sCi-blé.    Imligesli- 
ble  ;  (luon  ne  peut  digérer  ,  indigeste.  ||  1-ig.  In- 
digestible ;  qu'on  ne  peut  arranger  dans  son  es- 
l)ril  selon  l'ordre  convenable;  (jue   l'on   ne  peut 
supporter. 
Indigc<itiun  ,   s.  f.  inndig-héstinn.    Indigestion; 
trouble    passager  et  subit  des  fonctions  diges- 
lives,  (lui  survient  ordinairemeiit  quelques  heu- 
res  après  l'ingestion  d'aliments  trop  copieux   ou 
de  mauvaise  qualité  :    ou  sous  l'inlluence  d'une 
cause  étrangère  ,   telle  que  l'action  du  froid  ou 
une  vive  affection   morale. 
Iitdise^t».  adj.  iniidifi-hês-to.  Indigeste  :  qui  est 
diflicile  à  digérer.  ||  Fig.  indigeste  ,  embrouillé, 
confus  ;  (jui  est  sans  netteté,  sans  ordre. 
iticW^etn  .  s.  m.  indig-hé-to.  Mylh.  rom.    Indigè- 
tc  ;  nom  donné  aux  héros  ,  aux  demi-dieux  par- 
ticuliers a  une  ville,  à  un  pays,  comme  Minerve 
à  Athènes  ,  Didon  à  Carth.ige  .  et  chez  les   Ro- 
mains ,  Faune  ,   Y'esta  ,  Romulus,  Enée. 
in<lisi(amc:it:c.  S.  indij-liilamén-la.  Anti.  rom. 
ludigilaments;    livres  des  pontifes  ,   coulenant 
les   noms  publics  et  secrets  des  divinités  qui  é- 
taient   propres   à   leur   culte.  i|  Indigitunicnta, 
est  un  substantif  latin  neutre  et  au  pluriel.  Nous 
l'avans  adopte  en  espagnol. 
Indi;;naeion  .  s.  f.    inndiif-nazion.   Indignation; 
senlimenl   mêlé   de   mépris  et  de  colère  ,  excité 
par  une  injustice,   une  injure,   un   action  hon- 
teuse. 
ladi;;iiado  .  da.   jiart.pas.  du   V.  IndiQnar.  In- 
digné, e.  S'emploie  aiijecliv. 
indissiaiiiciilc.  adv.  î/)nf/)g-iiaHiéfi-ié.  Indigne- 
!      ment  ;  d'une  maniere  indigne. 
lndis»ai-.  V.  a.    Indigner;   exciter  l'indignation; 
irriter,  fâcher,  soulever. 


IND 


—  715  — 


IND 


Indisniii'Mft  ,  V.  prou.  S'indigner  ;  tUrc  indigné, 
courroucé;  se;  tâcher;  se  niellre  en  colère  .con- 
tre quelqu'un.  ||  Jndi<ina>sc  la  Uafia;  se  dit  en 
Araj-'oii  [>our  .s'envenimer  ,  en  parlant  d'une 
plaie. 

Iii«li(iiii<liiil  ,  s.  f.  inndii-nùUuld.  Indignité; 
qualilé  odieuse  par  laquelle  on  est  réputé  indi- 
gne. Il  Iiidigiiitc;  énormiié.  noirreiir.  ||  Indi^Mii- 
lé;  action  indigne,  condamnable,  odieuse.  ||  In- 
dignité ;  affront ,  outrage.  |j  .Iuris,)r.  Indignité; 
caractère  de  celui  qui  est  déclaré  indiune  d'un 
hévilage.  d'une  fonction  i)ul)lique.  ||  Fig.  indi- 
gnation ,   colère. 

iiidixiii.sliciunieiite  ,    ad\ .    sup.    de    Indigna- 

l)U')ttP. 

lndis»>i^i»to  ,    nin.    adj.    sup.  de  Indiqvn. 
IndÎKHo*  «>«•  adj.  indiii-no.  Indigne  ;  qui  ne  mé- 
rite pas.  Il  Indigne;  se  dit  aussi  des  choses,  com- 
me faute,  crime  indigne  de  pardon.  ||  Indigne; 
s'est  pris  (luelquefois  en  bonne  part.  |j  Indigne; 
qui  n'est  pas  séant ,  convenable.  Il  Indigne:  pris 
dans  son  sens  absolu,  méchant,  condamiiabb  , 
odieux,   en    parlant  des  personnes  et  des  cho- 
ses. Il  Indigne;  titre  qu'on  se  donne  par  humili- 
té. Il  Hel.  Cummiion  indiiina  ;  communion  indi- 
ne ;  communion  faite  sans  les  dispositions   né- 
cessaires. Il  Jurispr.   Indigne  ;  se  dit  de  ceux  qui 
pour  s'être  rendus  coupables  de  quelque  faute 
euvcrs  une  personne  ,  sont  privés  à  titre  de  pei- 
ne ,  des  avantages  que  cette  itersonne  leur  avait 
assurés.  ||  Indigne;  s'applique  particulièrement 
aujourd'hui  a  ceux  qui  sont  exchis  par  la  loi  d'a- 
vantages qui  n'ont  |)as  été  recueillis,   et  spécia- 
lement des  successions.  ||  S'emploie   subslanli- 
ycmi'wi.  Eres  un  iudifino  ;   tu  es  un   indigne. = 
Jurispr.  Indigne  ;  celui  qui  a  été  déclaré  indigne 
par  la  loi. 
Indigo  ,s.  m.itnt-difio  Indi^'o;  matière  colorante 
bleue.  (|ue  l'on  relire  ties  feuilles  et  de  la  tige  de 
riiidigKiicr  en  les  faisant  fermenter  et  en  trai- 
tant le  produit  par    I  eau   de  chaux;  on    obtient 
aussi  l'indigo  qar  l'ébulition.  La  fécule  que  l'on 
obtient  est  exposée  au   soleil   jusqu'à  ce  qu'elle 
ail  pris   une  certaine  ciinsislance ,   puis  divisée 
en  pelils  blocs  et  livrée  au  comuiercc  sous  celte 
forme.  Il  Chim.  L'indigo  est  insipide,   inodore, 
d'un  violet  ponrprc  lorsqu'il  csl  pur  et  sous  for- 
me  pulvérulente;    insoluble   dans   l'eau,  dans 
l'alcool  froid  et  l'ether  ,  il  se  dissout  dans  l'aci- 
de sulfuriquc   concentré  et  donne  le  bleu  de 
Saxe. 
■  ■idisocurniiiia  ,  s,  f.  iitudi(iokanni-nn.  (^him. 
Indigocarmiiie  ;    subslaiire  pourpre  (lue  produit 
l'indigo  altéré. 
ludiaofrro ,  ra.  a<lj.  iundiíjo-féro.'Ycvhn.  Indi- 
go fe  re  ;  se  dil  des  plantes  ou  subslances  qui 
fournissent  une  teinUiro  analogue  à  l'indigo. 
Indisóforo.  s.    m.    Hot.    lindigofère;    genre    de 
plantes  apparlenaiil  a  la  famille  des  légumineu- 
ses. Les  indigofères  soiil  originaires  des   Indes 
Orientales  et  du  Mexitiue  ,   d'oii  ils  ont  élc  pro- 
pagés  dans    les   deux    Amériques  et  dans   les 
îles. 
liidlKÔacno  ,  s.m.  inndigoq-héno.  Chim.  Indi- 
gogènu  ;  nom  donné  .i  l'indigo  par  quelques  au- 
teurs qui   le  regardaient  comme  un  méial  vé- 
gélal. 
liidÍKÓiiii>(ro  ,  S.  m.  iundiiio-mrtro.  Chim.  Indi- 


gomélrc:  nom  donné  quelquefois  au  chluiomr- 
Ire.  V.  Clorômetro 
liidisotato  ,  s.  m.  inndigola-to.   Chim.  lindigo- 
tale;  sel  produit  par  la  combinaison    de  l'acide 
indigolique  avec  une  base  salitiable. 
IndiKotcro  ,    S.    m.  iHiií/i'/oíe-ro.   Dot.    Indigo- 
tier ;  genre  de  plantes  de  la  famille  des  légumi- 
neuses,  originaire  des  tropi(|ues  et  renfermant 
des  arbrisseaux  intéressants  à  cause  de  la  ma- 
tière bleue  ou  indigo  que  le  commerce  en  retire. 
Indig«>tico,  ca.  adj.  innf/íf/o-íí/fo.  Chim.   Indi- 
gotiqiic:  se  dil  d'un  acide   produit   par  l'action 
de  l'acide  nitrique  sur  l'indigo. 
Indisotiiin,  s.  f.  inndi;ioli-na .   Chim.  Indigoli- 

ne;  principe  immédiat  retiré  de  l'indigo, 
iiidijado,  dn.  adj.  tii(iî3-/ta-(/o.   inus.  Qui  n'est 

pas  orné  de  bijoux. 
liuidiliscncla,  S.  f.  inndiliij-hen-zia.  Indiligen- 

cc  ;  défaut  de  diligence  ,  lenteur. 
Iiiditiacion  ,  S.  f.  inus.  V.  Indignación. 
Indino  .    na.  adj.  inus.  V.  Indigno. 
Indio,  dia.  s.  et  adj.    inn-dio.   Indien;   habilanl 
desIndes.  Ce  nom  n'appartient  en  projire  qu'aux 
habitants   des   indcs   Orientales.  ||  Indien  ;   qui 
partient.  qui  a  rapport  aux  Indes  et  à  ses  habi- 
tants. |  Phil   Sistemas  de  filoso  fia  india:   sys- 
tèmes de  philosophie  indienne;  systèmes  qui  se 
divisent  en  orthodoxes ,   semi-orthodoxes  et  hé- 
térodoxes. Chacun  de  ces  systèmes  admet  plu- 
sieurs divisions  el  sont  désignés  sous  des  déno- 
minations diverses.   Leurs  caraclèi  es  communs 
sont  l'idée  dune  substance  inlinie,  éternelle;  la 
doctrine  d'une  succession  intime  d'émanations, 
substituée  à  la  création  proprement  dite  .  el  en- 
fin une  tendance  à  la  contemplation  et  à   l'apa- 
thie la  plus  absolue.  ||  Linquist.  Lenjuai  indias; 
langues   indiennes;    classe  de  langues  parlées 
dans  les  indcs  Oriéntalos.  Elles  comprennent  la 
famille  sanscrite  avec  le  sanscrit  et   le  pracril, 
le    pâli,   l-indoustani,   le   bengali,  le  zingami, 
etc.  .  et  la  famille  malabare  avec  le  malabate, 
le   tamoul  ,  etc.  Il  Dans  un  sens  absolu  ,  fi  In- 
di'i;  l-lndicn;   se  dit  par  excellence  du  sanscrit. 
Il  IJ.-arls.  Arquitectura  india;   architecture  io» 
diennc  ;   svslemc   de  construction   qui  domine 
dans  les  anciens  édifices,   la   plupart    religieux, 
de   lllindûstan.  L'absence  d'inscriplions   et  de 
variations  dans  les  goùls  el  le  style  empêche  de 
classer  par  époques  les  monuments  de   l'archi- 
tecture   indienne.  Il  Techn.    Peine   n    la   india; 
peigne  il  l'indienne  ;  chez  les  lableiiers;   peigne 
d'noire  ou  d'os  à  dents  lînes  des  deux  côles.  Il 
i:i  indio;  s.  m.  Aslron.    Indien;   constellation 
de  Ibémisfèrc  austral. 
Indiiecclon  .  s.  f.  úiridiré/./ion.  Indireclion  ;  dé- 
faut ;   manque  de  direction. 
Indli-orta.  s.  f.  inndirek-la.  Proposition  iedirec- 
le  ;  circonlocution,    détour.  Il  VUaque;    paroles 
dites   pour    Sonder,    pour   piquer   quelqu'un.  |1 
l'"am.  Indirecta  del  padre  cobos  ;  liucsse  consuo 
de  lil   blanc. 
Indlrorlanirnto,  adv.  inndirékiamén-té'   Indi- 
rectement; d'une  manière  indirecte. 
Indirrcli',  adN.inus.  V.    Indirectamente. 
1  indii-ocio  ,  ta.  adj.  Indirect;  qui  n'es  pas  direct. 
Se  dit  au  propre  el  nu  ligure.  1|  Litter.  Diseurto 
indirecto;  discours  indirect;  se  dil  de  l.i  lormi 
que  prenneiU  le»  hisloiicos  pour  rappoiicr .  uo» 


INB 


IG  — 


IND 


pas  lextuollMTicnt ,  mais  en  siil)sl«m  c  .  les  ha- 
ran^iic<;  qu'ils  allribi-ciil  aux  hoimnos  de  guer- 
re ou  d'Ktal.  Il  Droit;  rom.  Acción  indirecta:  ac- 
tion indirecte  ;  action  (|iii  se  donnait  en  certains 
cas  contre  une  personne,  bien  que  le  délit 
ou  le  contrat  dont  il  s'agissait  lui  fut  étranger. 
Il  Jurispr.  Vcntnjd  dirrrta  ;  avantage  indirect; 
avantage  (jne  l'on  fait  à  quelqu'un  tonlre  la  loi, 
nu  moyen  d'un  tiers,  d'un  acte  simulé  ,  etc.  || 
Gfamm.  fírfiimpn  n  mm/ilcmcutn  indirecto;  ré- 
gime ou  comiilcnienl  indirect;  celui  qui  ne  com- 
plète In  signiticatioii  du  verbe  que  d'une  maniè- 
re indirecte  ,  c'est-à-dire  au  moyen  de  mots  in- 
termédiaires, tels  que:  <i ,  pur.  con  .  en  ;  à. 
par,  avec,  dans.  Cependant  le  régime  direct 
est  précédé  de  la  préposition  à,  lorsqu'il  est  for- 
méd'un  nom  de  personne  ou  d'une  chose  per- 
sonnifiée; cl  quelquefois  devant  les  noms  de 
choses  pour  éviter  une  ambigüité. 

Inilli-lsiblp,  adj.  indiriq-hihlé.  Indirigible  ¡qu'il 
n'est  pas  possible  de  diriger. 

■ndirigido,  (la.  adj.  indirig-hi-do.  Indirigé;  qui 
Mcst  pas  dirigé,  qui  n'a  pas  reçu  de  direction. 

■ndlMCpriiiblo,  adj.  indiszérni-hlé.  Didact.  Indis- 
cerniblc  ;  qu'on  ne  peut  discerner  dune  chose 
de  même  espèce. 

liidlMcernlilo  ,  dn.  adj.  Indiscerné;  qui  n'est  pas 
discerné,  distingué. 

Indiftccrnlmlento,  s.  m.  indiiizérnitnién~lo.  In- 
discernement  ;  manque  de  discernement. 

IndiNciplina,  s.  f.  indiszipli-na.  Indiscipline; 
manque  de  discipline. 

lHdÍMci|»linaliilidad  ,  s.  f.  Indisciplinabililé; 
état  ,  qualité  de  ce  qui  est  indisciplinable. 

■ndiüclplluable,  adj.  Indisciplinable  <  qui  n'est 
pas  capable  de  discipline  II  Par  extension  ;  in- 
disciplinable ,  indocile,  rebelle.  |  S'emploie  au 
propre  et  au  figuré. 

■ndiüriplinado  da.  adj.  Indiscipliné  ;  qui  n'est 
pas  discipliné. 

■ndÍHci-pcion  ,  s.  f.  indisl:rézion.  Indiscrétion; 
manque  de  discrétion.  ||  Indiscrétion;  action,  pa- 
role indiscrète. 

IndiNcrctaineutc  ,  adv.  indis  rétatnén-lé.  In- 
discrètement ;  d'une  manière  indiscrète,  impru- 
dente. 

■ndÍNcre(o  ta.  adj.  Indiscret;  qui  manque  de  dis- 
crétion ,  de  retenue,  de  mesure  ||  Etourdi  .in- 
considéré .  imprudent.  ||  Indiscret;  se  dit  égale- 
ment des  choses  contraires  à  la  retenue  que  les 
bienséances  imposent.  ||  indiscret  ;  qui  ne  sait 
garder  aucun  secret.  |  indiscret  ,  se  dit  aussi 
des  choses  par  lesquelles  on  est  indiscret .  on 
révèle  ce  qu'on  devrait  cacher.  ||  S'emploie  subs- 
tanlivem?nt  en  parlant  des  personnes  et  signifie 
qui  manque  de  discrétion. 

IndiNciiIpablc,  adj.  indiskoulpa-blé.  lne\ousa- 
qui  n'a  pas  d'excuse  ,  qui  ne  peut  sexcusér, 
être  excusé. 

indii^ciitsbie.  adj.  Indiscutible  ;  qui  ne  peut  être 
discuté,  qui  ne  soutient  pas  la  discussion. 

IndlAciuido,  da.  adj.  Indiscuté;  qui  n'a  point  été 
soomis  à  la  discussion. 

■ndifier tulliente  ,  adv.  Indisertement;  d'une  ma- 
nière indiserte. 

indiAprtn,  ta.  adj.  Indisert  ;  que  n'est  point  di- 
sert, eloqueul .  fécond. 

IndUdniilado ,    ria.   adj.    Indissimulé;  qui   na 


point  (le  dis><inuilation. 

Indiatoliikilldad ,  Indissolubilité;  qualité  de  ce 
qui  est  indissoluble.  S'emploie  au  propre  et  au 
figuré. 

indiMoliilile  ,  adj.  indissoluble  ;  qui  ne  peuttUre 
dissous. 

Indiwoliihleinentp  .  adv.  indistnluublimén-té. 
d'une  maniere    indissoluble. 

■ndiNolveiite  .  adj- C.liim.  Indissolvant  ;  qoi  n'a 
point  de  vertus  dissolvantes 

ludÍMprnMHhlllpa<l,  s.  f.  Indispensabilité  ;  état, 
qualité  de  ce  ()ui  est  indispensable. 

liidi>>poiiMal»le.  adj.  Indispensable  ;  dont  on  ne 
¡leut  se  dispenser.  ||  Indispensable  ;  très-nèces-' 
saire  .  dont  on  ne  peut  se  pa^iser. 

liidiApeiinalilonionte.  adv.  Iiidispensablemenl; 
d'une  manière  indispensable  ;  par  un  devoir  in- 
dispensable, nécessairement. 

indiftperMo,  Ha. adj.  Indispersé  ;  qui  n'est  point 
dispersé  .  dissipé. 

Indisponer ,  v.  a.  indixponerr.  Indisposer;  ren- 
dre légèrement  malade.  ||  Indisposer;  mettre 
dans  une  disposition  peu  favorable,  peu  bien- 
veillanie.  lAcher.  |  Mettre  hors  d'état  de  .  ren- 
dre incapable  de. 

indinpoiierNe  ,  v.  pron.  S'indisposer  ;  se  rendre 
légèrement  malade.  i|  S'indisposer  ,  se  fâcher, 
être  indisposé  ,  fâché. 

lndi.Hp<mibilidad,  s.  f.  Indisponibilité,  étatd'unc 
chose  dmilon  ne  peut  disposer. 

indiMpnnlblr,  adj.  Jurisp.  Indisponible;  se  dit 
des  biens  dont  la  loi  ne  permet  pas  de  disposer 
à  titre  gratuit. 

■ndiiipoHieion  .  s.  f.  Indisposition  ;  légère  altéra* 
tion  dans  la  santé  ,  incommodité  qui  n'a  point 
de  suites.  Il  Indisposition;  disposition  peu  favo- 
rable, éloignement  pour  quelqu'un,  pour  quel- 
que chose. 

lndi.«p«»iicioncilla.  S.  f.  dim.  de  indisposición. 
légère  indisposition. 

IndiiRpiieHto .  (a.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  indis- 
poner. Indisposé  ,  e.  ||  adj.  Mis,  hors  d'élet  de. 
I  Indisposé  ;   légèrement  malade.  ||  Indisposé, 
non  disposé  à. 

liidÎMpiitnbilidad.  S.  f.  indispoutabili-dadd.  In- 
disputabilité;  qualité  de  ce  qui  est  indispu- 
table. 

■ndlMpntable  .  adj.  indisputable,  qui  ne  peut 
être  dispute  .  devenir  l'objet  d'une  dispute. 

IndiHpiitablementp  ,  adv.  Indisputablement, 
sans  dispute  ,  sans  contestation. 

■ndÎMpiitado.  da.  adj.  Indisputé,  qui  n'est  point 
disputé. 

■  distinción.  S.  f.  inus.  indistimion.  Injustice 
qu'on  fait  à  quelqu'un  en  le  privant  de  son  état 
ou  des  prérogatives   qui   y  sont  attachées. 

Indiütinsiiible  .    adj.  Qu'on  ne   peut  distinguer. 

IndiHtinsuido  ,  da.  adj.  Indistingue,  qui  n'est 
point  distingué. 

Indistintamente,  adv.  Indistinctement  ,  d'une 
manière  indistincte,  confuse.  |  Indistinctement, 
sans  faire  de  distinction  .  de  dillerence. 

Indistinto,  ta.  adj.  Indistinct  ,  qui  n'est  point 
distinct  ,  confus  ;  se  dit  surtout  en  parlant  des 
sons,  des  idées-  |j  Qui  n'est  pas  distingué. 

Indistraido ,  dn.  adj.  indisirai-do.  Indistrait, 
qui  n'est  point  distrait ,  qui  n'éprouve  ancune 
distraction. 


IM) 


—  717  — 


IND 


Inilitttrlbuido,  du.  n()j.   ittilistriboui-do.    Indis- 
tribué, qui  ufsl  (Kniit  (lislribuó. 
IndiMiicIto  ,   tn.    adj.    indissouél-to.    Indissous, 

qui  n'csl  point  dissous  ,  liquéfie. 
ladivin,  S.  W  indi-via.  Bol.  Indivie  ;  nom  géné- 
rique de  la  cliicorée. 
ludividido.  dn.  adj.  Indivisé,  qui  nest  p</nii  di- 
visé. 
Individiin  .  ndj.  f.  indivi-doua.  TIk'oI.  Individué^ 
<iui  nest  point  divisé  ,  qui   ne  peut  être  divisé. 
Il  ne  s'emploie  qu'en  parlant  de  \»  Sainlc-Tri- 
nilé. 
•  iidividuncioii,  s.  f.  anr.  Mélaph.  Ijulividualion. 
se  disait  de  l'ensemble  des  quiililés  parlicnlié- 
rcs   qui    constituent    lindiVMlu.  |  Problema  Je 
individuación ,     problème   de    l'individuation. 
discussion  sur  la  question  de  savoir  en  quoi  l'i- 
dée particulière  d'homme  est  dislincle  de  l'idée 
jiénérale  d'humanité.  Celte   discussion    revient 
souvent  dans  l'Iustoire  de  la  scholaslitiue. 
Iiiditidiiadn  ,  part.  pass.   du   v.  individuar.  In- 

di\  idué  ,  e. 
Indiviminl  ,  adj.  Didact.  Individuel .    qui  appar- 
tient   à   l'individu.  |  Individuel  ,  qui   concerne 
chaipie  personne,  une  seule  prrsoniie. 
Individualidad.  S.  f.  individoitalidadd.    l'hilos. 
Ind\idualité  ,  ce  qui  constitue  l'individu,  ce  qui 
fait  qu'il  a  une  evistence  distincte.  ||  Individua- 
lité ;    (onuaissance  distincte  de  l'existence  des 
corps  extérieurs  .  une   des  facultés  du  système 
crâniologique  de  Spurhzéiin.  |  Individualité,  se 
dit  quelquefois  pour  individu. 
individiialiMiiK)  ,  s.  m.  Philos.    Individualisme, 
système  d'isolement   dans  les  études,  dans  les 
travau\,  dans  l'existence. 
IndividiialiKta  .  S.  et  adj.  Philos.  Individualiste, 
partisan    de    l'individualisme.  ¡  Individualiste, 
qui  apariient  à  l'individualisme. 
iiidiiidiinlizHcio»  ,  s.   f.  Phil.  Individualisation, 
action   d'individualiser,  et  le   résultat  de  cette 
action. 
IndividNalixado  .   dn.    part.  pass.  du  v.  indivi- 
rf'<«?irijr.  Individualisé ,  e.  S'emploie   adjecti- 
vement. 
Individualizar,  v,  a.  Philos.  Individualiser,  con- 
-sidérer,  présenter  une   chose    individuellement, 
isolément,  abstraction  faite  do  l'espèce.  ¡  Indi- 
'        vidualiser  ,  faire  qu'une   chose  ail  un  caractère 
propre  qui  la  dislinjrue  de  toutes  les  autres  dio- 
ses de  la  même  espèce. 
Individiialntrnte,  adv.  IndividuclllenXMit .  d'une 
manière  individuelle,  isolée.  ¡  Individuellement, 
chacun  en  particulier  ,  pour  ce  qui  le  concerne. 
liKlivEdiiulnicHtr-,  ailv.  V.  Êndivisihiementi'. 
Individual'  ,  V.  a.  inndividoitar.  Traiter  chaque 

chose  en  |  arliculier.  détailler,  spécifier. 
Inditidiio,  s.  m.  inndeie-doun.  l>idacl.  Individu 
se  dit  de  tout  être  or^iauisé,  soit  animal,  soit  vé- 
{iétal,   considéré  seul  al>.-tiaclivemenl.  |  Iiwlivi- 
du;  pariicnlièrement.  personne,  n  Fam.liulividii: 
h'imine  que  l'on  nr  connaît  pas.  que  l'on  m'  veut 
pas  nommer.  H  lam.    et  iriui.  Cuidar  cl  iudivi- 
iltio;  avoir  soin  de  son  individu;  avoir  graïul  soin 
de  sa  personne,  de  la  conservation,  de  sa  saute. 
Il  Itulnidiio  lie  uud  tuademia.  dp  nnu  suciedad: 
iní-Míbre  duue  at  ademie.  d'une  société. 
IndiviniiliU* .    adj.    inuilivinn-hlr,    Indevinahl''; 
qu'un  ne  peut  drwncr. 


■  udlvinldad,  s.  f.  iiidicinidadd.  l'heid.  ludiviiii- 
lé;  absence  des  qualités  divines. 

liidiviNnnionto .  adv.  Indivisément;  par  indivis, 
sans  être  divisé. 

Indivimaliilidad.  S.  f.  Indivisibilité:  qualité  de  ce 
qui  est  indivisible. 

Ii>divi.<ilblc,  adj.  Indivisible;  qu'on  ne  jieul  di- 
viser. 

■  c%dlvÍHil)lcnientt',  adv.  Indiv isiUlemcnl,  pas  in- 
divis, sans  être  divisé. 

IndiviMion.  S.  f.  Prat.  Indivision;  étal  du;ie  per- 
sonne qui    possède  une  chose  par  indivis,  et  de 
la  chose  poss.^iiéo  par  indi\is. 
IndlvlMo.  «a.  adj.  indivis;  (|ui  n'est  p.is  divisé. 
indiviilK^^dir ,  dit.    adj.  indivouUja-da.  Iiidivul- 

fîiM';  (jui  n'est  point  divulgué. 
iiiiliyiidicable,adj./;i>i'/i-iuiir/i/.af>(c.  ¡uns.  (Ju'«>ii 

ne  doit  pas.  qu'on  ne  peut  ju^'T. 
IimIo.  s.  m,  inn-di).  (ieo¡;r.  Indus;  fleuve  d'Aste, 
descendait  de  deux  sources,  l'une  située  dans  les 
monts  Einoides,  l'aMlrc  dans  les  chaînes  de  Pa- 
roparmise,  et  se  jetait  dans  \n  mer  KryMuée.  Ou 
ne  sait  si  l'Inde  à  donné  nom  à  l  Indus,  on  si 
l'Indus  a  donné  sou  nom  a  l'Lndc.  On  l'appelait 
aussi  Sindus,  d'où  lui  vient  son  nom  actuel  .Si/i./ 
Bndulilablo,  adj.  inndoblablé.  In>ployable  ;  qui 

ne  peut  être  ployé. 
Indócil,  adj.  inndo-iil.  Indocile;  qui  n'est  pas  do- 
cile, difficile  ¿instruire,  à  ?;ouverner. 
Indocilidad. s.  f.  i(triíío7.í/ú/aí/(/.  Indocilité;  man- 
que de  docilité;  caractère  de  celui  qui  est  indo- 
cile. 
tiidoctaincn^tc,   adv.   inndohianiénté.  Iiidoclc- 
ment;  avec  i^Mioraiice,  d'une  m.inièrcqui  annon- 
ce le  défaut  de  science,  d'éiudilion. 
Indoo(i>>lnio.  ma.  rdj.  sup.  de  indocto. 
Indocto,  la.  adj.  Indocte,  ifinorant.  illetré. 
Indorlrinado.  da.adj.  V.  ludiscipliuado. 
índole.  S.  f.  ín»í/o-/f'. Naturel,  caractère.  ||  Genre; 

caraclère,  fiénie.  en  parlant  des  langues. 
Indolencia,  s.  f.  inudnten-tia.  Indolence;  iivsen- 
srbililé  morale,  impassibilité,  étal  d'une  âme  quk 
est   au-dessus  des    passions.  |  Indolence;  sorte 
d'aiialhie,  d'indifférence  pour  tout  ce  qui  touche 
ordinairement  les  hommes.  ll  Indolence;  noncha- 
laflce,  paresse.  I  >léd.  Indolence;  étal,  caractère 
d'un  niai  indolent.  |  Synon.  liid«li*»ce,  ooucha- 
lance,  paresse,  néjíli^íence. 
Indolente,  adj.  Indolent;  qui  a  de  l'indolence,  de 
rindilVérence;   qui   n'est    touche  de   rien.  |  In- 
dok-nt  ;   uoiiclmlaiit  .    paresseux.  \\  Mi*d.    liutt- 
lenl;  qui  n'est  W  siè^e  d'aucune  douleur^  qui  ne 
cause  aucune  douleur. 
■ndolenteineiite.adv.  Indolemmenl;  nonchalam- 
ment, avec  nonchalance. 
Inilolor,  s.  m.  liidouleur;  abstnre  de  douleur. 
Iiidolurosanicntc,  ad».  Indouloiireusemc nt;saus 
douleur,   d'une  manière  qui   n'est  pas  duulou- 
i      reuse.. 

!  indoloioso.iva  adj.  Iiidoulourcux;  qui  n'est  point 
1       douloureux. 

;  indoiiialitlldad.  S.  f.  inndnmabiUdadd-  indoirp 
tiibilile;qualilf.  caractère  de  ce  qui  est  indomp- 
table. 
indoniiible.  adj.  ludumplahle;  r.ti'on  ne  poul  •''m- 

meltre  a  ICbeissance. 
Indnnialtlcnicntp.  «d\.  ludomplablenieiit;  d  unr 
in;imiTc  niil"mpliMr 


IND 


—  718 


IND 


IiidoiiiAilo,  «la.  iirj.  \ni)t1o>iia-il<i.  Iiid(iin|)(^;  qui 
n'csl  point  (ioiiipló,  (|ui  n'a  pti  tMrc  (Idinpl^-. 

■  ailoincñiiliU-,  n<tj.  V.  InilciiKittle. 
IniliiiiM'wdcnltlo,    adj.   iinuloiiicslUin-hli'.   Inap- 

|>iivoisaltlr;  (pii   n'rsl  pns  siiHccpiihIp  d'rlrp  ap- 

prixiisc;  qui  ne  pi'\it  s'îipprivoiscr 
■n«lfim«-iitirii«lo,  ilii.  adj.  InH|iprivoisó;  qui  n'est 

p;i-  ;i[ipi  iviiisi'. 
InUoiiu'Miico.  ra.  ndj.  iinulomcs-tilin.  Sauvage, 

l't'iiMf.  qui  n'est  pus  iijipriMiisi'. 
Iniloniirlllnilo,  da.  adj.  inrifloini/ilia-dn.  Indo- 

inic.lii^':  (jui  n'est  point  doniieilie;  (¡ni  n'a  auriin 

doniic  ile. 

■  n(l('itni(o  .   ta.   otîj.    ii>nth>-mi(n.    Ind(ini|)lal)lp; 

(jn'on  IIP  peut  d()ini)(or.  sonnicllrc  à  l'obéisstuice 
Il  Fi^r.  Iiiilttniptahlc;  qu'un  ne  peut  r(^priiner, 
niiiîliisser.  ||  Indompté;  qui  n'est  point  dompté; 
<ini  n'a  pu  être  donipté.  ||  Indompté,  sauvage, 
fnriiMix.  Il  Indompté;  qui  ne  |)cul  être  maîtrisé, 
réprimé,  contenu. 

Indurado,  da.  adj.  Indoré;  qui  n'est  point  doré. 

Indotarioii,  s.  f.  itnirlulnzion  l'rat.  l'erle  qu'une 
f(ni:iie  fait  de  sq  dot.  ||  Défaut  de  dotation. 

Indotado,  da.  adj.  íniu/o/rt-f/".  Indoté:  qui  n'a 
point  reiju  de  dot.  |  Indoué  qui  n'a  pas  été  doué. 

Indra.  S.  .Myth.  ind.  Indra;  dief  des  dieuv  du 
deu\iéme  ordre  ,  ou  chef  de  tous  les  dieux,  à 
l'exeeption  de  Hralima,  Vielmou.  et  Siva.  Idra  est 
le  roi  des  bons  génies,  is  maître  des  saisons.  On 
le  représente  assis  sur  l'éiépliant  Iravol.  avee 
([uatre  bras  et  tenant  d'une  main  une  fleur  de 
lotos. 

■ndrnnii.  Myth.  ind.  Indrami;  nom  de  l'épouse  du 
dieu  Indra. 

Indfi,  s.  m.  iMamm.  Indri;  petit  mammifère  du 
fjenre  maki. 

Indiiltila'tlo  ,  adj.  indoubiin-blè.  Indubitable; 
dont  on  ne  peut  douter,  qui  est  certain. 

Indmliitaltlenionto ,  adv.  inndiionhilnhlèmenstè. 
liidubitablemenl;  á  n'en  pouvoir  douter  assuré- 
ment, certainement. 

Iiiduhitadaintonte,  adv.  inus.  V.  Indubitahlc- 
nioile. 

Indubitado,  dn.  ad:,  inus.  Indnhi table. 

Indiieeion,  S.  f.  innduhi.ion.  Inducion  ,  instign- 
lioii,  impulsion.  Log.  Induction  ;  manière  de 
raisonner  quieonsisie  à  inférer uneehosequidoit 
ou  peut  être,  par  cela  seul  (ju'une  ou  plusieurs 
autres  choses  sont  ou  pourraient  être.  ||  Induc- 
tion: conséquence  que  l'on  lire  par  induction.  || 
malli.  Induction  ;  manière  de  juger  de  ta  vérité 
d'une  formule  générale  par  son  aplicatinn  à  un 
cas  ¡)articulier.  I  Phys.  Induction  ;  pouvoir  que 
les  courants  électriques  ont  d'exciter  dans  la 
matière  un  état  particulier  qui  produit  d'autres 
courants- 11  Chir.  et  pharm.  Induction;  action 
d'étendre  sur  de  la  toile  la  matière  d'un  em- 
V'i'^tre. 

indoria,  s,  f.  inus.  V.  Trerjua.  \\  Délai  accordé  à 
un  débiteur. 

Induculo.  (!a.  part.  pas.  du  V.  í/ií/ucír. Induit,  e. 
S'emploie  adjectiv. 

Indnridor,  ra.  s.  Celui  qui  induit,  investigateur. 

Induclnr:ento,  s.  m.  indnuziwién-to. IxiàMcUoi), 
instigation,  conseil,  impulsion. 

Inducir,  v.  a.  iiindou/.ir.  Induire;  porter,  pousser 
à  quelque  chose.  Ij  Induire:  inférer,  tirer  en  con- 
séquence. 


liidiirirMo,  V.  pron.  inf/oT/zi;'-Jè.  S'induire  ;  pp 
poii..ser  mutuellement  à  une  chose. 

Indiirlll ,  alj.  itindon-til.  PUss.  Indoctile,-  qui 
n'r^I  pas  ductile. 

Inductivo,  va.  adj.  Inductif;  qui  se  rapporte  ■A' 
l'induction.  ■< 

IndnduMo,  «a.  adj.  Indouleux  ;  qui  n'est  poiftt 
douteux. 

IndiilKcnrIa,  s.  f.  inndnuhi-hen-rin.  Indulgen- 
ce; fanliie  a  excuser,  à  pallier,  a  pardonner  les 
défauts.  I  Helig.  Calliol.  IiM)uli;ence  ;  grAce  (jue 
l'Fglise  fait  aux  pénitents;  en  leur  remeitanl  en 
tout  ou  en  partie  In  peine  temporelle  due  à  leurs 
pecbés.  Il  Indnlfipnrins  ¡dpnfirinx-  celles  par  les- 
(|uelles  on  obtient  In  rémissi(ui  de  toute  In  pei- 
ne tempr^felle  due  au  péché  .  soit  en  celle  vie, 
soit  dans  l'aiiire.  H  ludttlqonrins  pnrriitli'.i ;  in- 
dulgences partielles  :  celles  i|ui  ne  remettent 
qu'une  partie  de  la  peine  due  ou  péché.  t|  indnl- 
r¡en<i(is  tPinyarnhs ,  indulgences  temporelles,- 
celles  qui  n'ont  de  valeur  que  pour  un  temps- 
donné.  I  InduhjcixcidSMide finidas;  indulgence.s^ 
indélinie.s;  celles  qui  sont  accordées,  sans  déter- 
nunation  de  temps.  [|  tnd>i-lfirncini  ferpfiua.t; 
indulgences  perptéiielles,  celles  qui  doivent  du- 
rer  toujours.  |  Fig.  fain.  (¡annr,  monrer  inihit- 
gpiiriax:  gagner,  mériter  des  indulgences;  se 
dit  eu  plaisantant  d'une  personne  (]ui  fait  une 
chose  difficile.  in;j:rale  .  désagréable,  HMylh. 
rom.  Indulgence;  divinité  allégorique  .  dont  on 
trouvo  la  représentation  sur  quelques  monnaies 
(les  Empereurs. 
Indnluento  .  adj.  inJoiii(/én-tè. Indulgent;  qui  a 
de  li'ndulgence .  qui  excuse  ,  qui  pardonne  faci- 
lement, i;  Se  dit  (]iielquefois  descboscs.  Il  S'em- 
ploie substantivement. 
inilultndo,  «la.  part.  pass.  du  v.  induUnr.  V.  ce 

mot. 
indnUar,  v.   a.  indonJtar.  Pardonner;  remettre 

une  peine  méritée. 
■niEuiiario  .  S.  in.  j>íí/í)i//-f«rjo.  Droit .  can.  In- 
duWaire  ;  celui  qu  a  droit  de  conférer  des  bénéfi- 
ces en  vertu  d'un  induit. 
Indulto,  s.  m.  Induit  ;  droit  accordé  par  le  pape, 
soit  à  uue  personne,  soit  ;i  une  communauté,  h 
un  corps,  rie  présenter,  nommer  à  certains  bé- 
néfices et  charges  ou  de  faire  une  chose  .  de  l'ob- 
tenir contre  les  dispositions  ordinaires,  f.  Droit, 
can.  hiduJto  de  romp^rfo;  induit  de  compact,- 
privilège  qui  a  été  accorde  aux  cardinaux  par 
inilie  de  compact ,  et  qui  leur  permet  de  possé- 
der des  bénéfices  réguliers  ou  séculiers,  etc.  || 
Induit,  droit  qu'avaient  les  membres  du  Parle- 
ment de  Paris  de  réquérir  sur  un  évéché  ou  une 
abbaye,  le  premier  privilège  vacant.  Il  Amnistie: 
pardon,  dispensation.  |  Induit,  droit  que  le  roi 
d'Espagne  lève  sur  les  marchandisos  et  l'argent 
qui  arrivent  d'.Vmériqne. 

Indumento,  o.  m.  inndnnmèn-\n.  Bot.  Indu- 
dument;  épiderme  des  végétaux.  !|  inus.  V.  Yes- 
lidurn. 

Indurarle,  adj.  inndmira-blé.  Indurable  ;  qui 
n'est  par  durable  ;  qui  manque  de  durée. 

Induración  .  S.  f.  Mèd.  Induration;  endurcisse- 
ment, augmentation  de  la  résistance  d'un  tissu, 
sans  altération  visible  de  sa  texture.  Ij  inus,  V. 
Endurecimiryilf^- 

Indu-sla,  s.  f.  ínwf/oit-ssía.  Bol .  Indusie  ;  mem- 


IND 


—  719  — 


INK 


hiane  qui  recouvre  les  corps  rcprodactcurs  des 
fougères. 
liidui«iado,  dn.  adj.  inndoussia-do.  Boi.  Indusié; 
qui  est  muni  dune  enveloppe,  d'une  membrane 
semblable  A  l'indusi*.  ! 

liidusio,  s.  m.  V.  Indusium. 
IndiiMiiiiii  1    »•  IH-  inudoii—sioum.  Ant.  rom.  In- 
dusium; vèu'nicnlquc  les  femmes  porlaicnl  sur 
la  peau.  ¡ 

Iiicliistria ,  S.  f.  inndous-tria.  Indrstrie  ;  dexté- 
rité ,  adresse  à  faire  une  chose.  H  luduslrie;  mé- 
tier ,  profession  ,  mécanique  ou  mercantile  que 
l'on  exerce.  ¡|  Vivir  de  itulustria  ;  vivre  d'indus- 
trie, trouver  des  moyens  de  subsister  bons  ou 
mauvais.  \\  CabaUero  de  indtisli.ia;  chevalier 
d'industrie;  hoinnie  qui  vil  d'adresse  d'expé- 
dients. Se  dit  toujours  en  mauvaise  pail.H  In- 
dustrie ;  science  par  laquelle  l'homme  approprie 
àson  usage  les  matières  premières  que  la  nature 
luiolfre,  mais  dont  il  n  e  pourrait  se  servir,  sous 
leurs  formes  naturelles,  primitives.  ||  Ecou.  polit. 
Industrie  ;  nom  générique  sous  lequel  on  com- 
prend toutes  les  opérations  qui  concourent  à  la 
])roduction  de  richesses.  |  Industria  colonial; 
iiidustiie  coloniale;  celle  qui  (Icurit  dont  les  co- 
lonies au  proiit  de  la  métropole.  |  Hisl.  Indus- 
trie ;  un  des  litres  honoriliques  que  les  ^léroviii- 
giens  donnaient  à  leurs  oll'icicrs.  n  De  industria; 
exprès,  à  dessein.  ||  Hombre  de  industria;  hom- 
me plein  de  ressources  ,  industrieux. 
liidui«ti-iudo,    du.   pari.   pass.  du  v.  ÍH(/a;(r(ar. 

V.  ce  mot. 
flndiistrlul,  adj.  inndouslrinl.  Industriel;  qui  ap- 
partient à  l'industrie.  |  Industriel;  qui  provient 
de  l'industrie.  ||  l'hilos.  Feodiilidad  induslrtal. 
féodalité  industielle;  se  dit  dans  le  système  de 
Fourier ,  de  In  domination  absolue  des  hommes 
qui  possèdent  des  ca[)ilaux  engagés  dans  l'in- 
dusirie.  Il  Prat.  Industriel,  qui  provient  de  l'in- 
dustrie. 
liidu-«triali.>«mo  ,  s.  m.  Philos.  Industrialisme, 
système  social  qui  consiste  à  considérer  l'indus- 
trie comme  le  principal  but  de  l'homme  et  com- 
me le  pivot  des  sociétés  politiques.  |  Industria- 
lisme, puisance  de  l'industrie,  prépondérance 
politique  des  industriels, 
IiidiiNtrinli.stn  ,  adj,  inndoustrialis-ta,   Indus- 

Iriliste,  qui  «rapport  ii  l'industrialisme. 
■ndiiMtriulin«'iit<-,  adv.  Industriellement,   d'une 
manière  industrielle,  qui  se  rapporte  à  l'indus- 
trie. 
Indiisti'tni-,  V.  a.  inndoustriar.  Dresser,  instrui- 
re, enseigner. 
Industriarse  ,  v.  pron.  inndnustriar-sé.  Se  tirer 
d'alTaire,  gagner  sa  vie  par  des  moyens  bons  ou 
mauvais, 
Iiidii.s(rioNanii'iit(* ,    adv.  indousiriossamen-lé. 

Imluslrieuscmcnt  ;  avec  industrie  ,  avec  art. 
liiduMtriuNo  ,    na.    adj.    inndouslria-sso.  Indus- 
trieux;  (ju!  a  de   linilustrie ,  île  l'adresse.  |  In- 
dustrieux ou  l'industrie  est  développée,  Horis- 
sante.  |i  Industrieux;  se  dit  (|uclquefois  des  dio- 
ses faites  avec  industrie  on  qui  ont  de  l'industrie. 
Indiiviu,  s.   f.  inudou-via.  IJot.  liiduvie  ;  purlie 
accessoire  de  la  tleur  qui  persiste  cl  recouvre  le 
fruil. 
Aiidiivial  .   adj.  iniidouvia^l.  Ijut.  iiiduvial ;  se  dit 
de  toute  partie  de  la  fleur  qui  persiste  cl  recou- 


vre le  fruit. 
Inebriar  ,  v.  a.  inus.  V.  Emborrachar^  embria^ 

liiobi'iativo,  va,  adj.  inèbriali-io.  Enivrant;  qui 

enivre, 

Int'eonuniia  ,  s;  f,  inéhonomi-a.  Inéconomie; 
défaut  d'économie. 

Iiiecunúiiiicaiuenle ,  adv.  Inéconomiquement; 
d'une  manière  non  économique. 

lnecon()iiiiro,  ca.  adj.  inéUono-mi' o.  Inécono- 
miiiue;  que  n'est  pas  économique. 

Iiiccónoino,  adj.  Iiieconome;  qui  manque  d'éco- 
nomie, qui  n'est  pas  économique. 

liicdla,  s.  i.iuè-dia.  Inédie ,  dicte;  abstinence 
de  nourriture. 

liiéilUu.  la.  ndj.  iuè-dito.  inédit;  qui  n'a  point 
été  imprimé,  publié.  I|  Inédit;  par  extension .  se 
dit  des  animaux,  et  des  plantes  dont  la  descrip- 
tion ou  la  ligure  n'a  pas  encore  été  publiée. 

Iiifdiiicneioii,  s.  f,  Ascét.  Inédilicatiqn  ;  défaut 
d'édilicalioii. 

Iiicditicad» ,  d.  apart.  pass.  du  v.  inedi/icar. 
Inédilié,  e.S-cm|»loie  adjectivement. 

liK-iSiiicai'  ,  v.a.  liicditier  :  ne  pus  édifier,  scan- 
daliser. 

iiiodiiicativ»,  Va.  adj.  Inédifianl;  qui  n'est  pas 
édiliant. 

Ineducaciuii,  S.  f.  inédoukaiimi.  Iiiéducation; 
(léfaut  d'éducation. 

■  iieraitilidad,  s.  f.  Chcol.    Inélftibililé  ;  impossi- 

bilité d'e\|irinier  une  chose  par  des  paroles. 

liiorai>le,  auj.  inrfu-lili'.  Tlieol.  IneiVable;  qui  ne 
{xnit  être  exprimé  par  aucune  ^)arole, 

ln<-ral»leiui'iite  ,  adv.  InélVablcmeul  ;  d*une  ma- 
nière ineffable. 

luercctivo,  TU.  adj.  Ineffectif;  sans  effet,  qui 
n'est  pas  suivi  de  l'effet  annoncé. 

fliicfertiindo ,  da.  adj.  Ineffectué;  qui  ne  s'est 
[loiiiL  effectué. 

BiicSioacia  .  S.  m.  íi<t'/i'.a-zía.  lucfficacilé  ;  man- 
que d'cflicacite.  de  vertu. 

Inolicax  ,  adj.  IneftiLacc;  sans  efficacité  ,  qui  ne 
[iroduit  point  d'effet. 

Iitclicnziaicnle  ,  adv.  inèfi  ainienlv.  liiefficacc- 
meiil  ;  d'une  manière  qui  n'est  point  efficace. 

liieuiial  .  adj.  inus.  V.  Desiijiial. 

Btiom;iialdad  .  S,  f.   iuus,  V.  JJesigualditd. 

Iii('i(iialiiii-nte.  adv.  inus.  V.  Desiyualmente 

Iciojociiicon  ,  s.  f.  inéij-kéliouiion.  luéxeculiun; 
mani]iie  d'éxecution. 

Iiivjoftitahie,  adj.  inéfi-hiliiiula-blè.  Inexécuta- 
ble; qui  ne  peu  être  exécuté, 

Biicjcriitiihloiiieiite.  adv.  inèff-hèkautabUmèH- 
tf.  Inexecutablement  ;  d'une  manière  inexécu- 
table. 

■  iicjoriitado.  da     part.   p.is^.  du  v.  infjecutar. 

Inexécuté,    e.  1  adj.    Inexécuté  ;  qui  n'est   point 
cxeciUe,  qui  re>le  san>  éxecution. 

■  iiojer^il.ii- ,  V.  a.  iriè(/-/ick()i/i(ir.    Inexécuter;  ne 

piiinl  exécuter  une  cluise.  l'abandonner. 

Iiit'joic-idu,  da.  adj  ineij-ln'rii.do.  Inexerce;  qui 
n'est  point  exerce. 

ItiolcKaiiriu  .  s.  f-  iuèlèijan-lia.  Inélégance  t,  dé- 
faut  d 'élégance, 

lnrlt>Au>><t' .  adj.  Inélégant  ;  qui  manque  d'de- 
gaiice,  de  gràie  ;  soit  dans  la  forme,  les  maniè- 
res, lc>  discours,  le>  écrits,  etc. 

Inelc{(anlrmetit«>,  adv.  inéléganlrmn-'f.  Inele- 


iNfi 


—  7-2()  — 


INE 


gaininc'iU;  sans  i'ii'-gaiicp,  sans  giAte. 

lii«llKil»llld«d,  s.  f.  iwlii^-liibilidatlil.  Inèligihi- 
liU-  ,■  qualiU'  (le  celui  <liii  esl  inéligible. 

IiipIIk1I»Iiv  adj.  íri('íí;/-/iíí;/é.  Iiiéliííible  ;  qui  na 
pas  les  qualités  reiiuises  pour  <Ure  élu, 

iMolocMcnclii,  s.  {.inélokouèu-iia.  Inéloquenee; 
(léfiiul  tl'éloiiiienee. 

Inc-lociuMitr  ,  adj.  inélàlionén-té.  Inéloquent, 
sans  clinnience. 

InolijcUliU-.  adj.  iuilouili-hlc.  Inéhidable;  qui  ne 
peut  étie  éludé. 

liii'liiili'io.  *■».  adj.  inéloudi-do.  Inéludé  i  qui 
n'a  (!;isclé  éludé. 

iiirniHitiKio,  <ln.  adj.  inémana-do.  Inémané;  qui 
n'a  point  été  emane. 

Im-niln-iomulo,  «In.  adj.  inémhrionn-do.  Bot. 
îiiiMiibi  vonne;  se  dit  des  plantes  cryptof^ames 
dent  le  mode  de  ^erminaiion  est  ineonnu  ,  qui 
n'ont  pas  de  };raine  proprement  dite,  ni  par  ron- 
eonséquent  de  véritable  embryon. 

Ineiincfalile.  adj.  inus.   V.  Inefable. 

lin'iiilcrt'T.mlo,  «In.  adj.  inéndércia-do.  Indres- 
sé; qui  n'a  point  été  dressé. 

■  in'i»S5cn«lra«lo,  «la.  adj.  inéng-hendrn-do.  Inen- 
fiendré:  qui  n'est  point  engendré. 

liieiiaP»"*»»»'»^  •'•*•  ^'^J-  inhui-hértn-d(y.  Ingrciïé; 
(jni  na  point  été  greffé. 

lneiisrn!«n«lo,  «In.  adj.  Ingraissé;  qui  n'a  point 
été  graissé. 

liirit<«nyn«lo.  «In.  adj.  inénsa'ia-do.  Inessayé;  qui 
n'a  point  été  mis  à  l'essai. 

Bii(>|tcln.  s.  f.  ivt'p-zia.  Ineptie;  caractère  de  ce 
qui  est  inepte  ,  sot .  absurde. 

Ii»i'l»tn«iiiM«lc.  adv.  inéptamén-té.  Ineptement; 
¡lar  ineptie,  avec  impertinenre  ,  absurdité. 

liicptitiKl,  s.  f.  inéplitoudd.  inaptitude;  manque 
d'aptitude. 

Inepto,  tn.  adj.  inep-to.  Inepte,  inapte;  sans  ap- 
titude a,  n'ayant  pas  les  dispoi^ilioiis  convena- 
bles pour,  incapable,  inhabile.  |  Inepte;  qui 
annonce  l'ineptie,  qui  est  plein  d'ineptie. 

lueqiilnngln.  adj.  ín('/,írtH-(/ío.  Inéquiangle;  dont 
les  angles  son  inégaux. 

lii«-(|tiilnternl.  adj.  Miner.  Inérquilatéral  ;  qui  se 
partage  en  deux  moitiés  inégales.  Il  Concbyl. 
Inéquilateral;  se  dit  d'une  coquille  bivalve. 

ln<'qiiipo<lo!4.  S.  m.  pi.  Entom.  Inéquipèdes;  fa- 
mille de  l'ordre  des  myriapodes  chilopodes. 

liie(|iiittitivo,  va.  adj.  Inéquitable;  qui  manque 
d'équité. 

IiicqHivalva«lo,  «la.  adj.  Inéquivalvé;  qui  est 
composé  de  deux  valves  inégales. 

Ineqiiivalvo,  va.  adj.  Conchyl.  'V.  Inequival- 
vado.  ' 

iiioqiiivnlvo»,  s.  m.   pi.  Conchyl.  Inéquivalves. 

famille  de  l'ordre  des  bracliiopodes  pédoncules; 

■  nrqiiivoco.  en.   adj.    inélii-vo'.o.   Inéquivoque; 

qui  n'est  point  équivoque. 
■iievcia,  s.  f.  inér-iia.  Inertie  ,'  état  de  ce  qui  est 
inerte,  j  Pbys.  Inertie  ;  défaut  d'aptitude  à  chan- 
ger spontanément  d'état.  |l  Fig.  Inertie;  résis- 
tance passive,  qui  consiste  principalement  ;i  ne 
pas  obéir.  Ii  Inertie  ,  indolence  ,  inaction  .  man  - 
que  d'énergie  physique  ou  morale.  ||  Médee. 
Inertie  ;  elle  est  l'effet  d'un  relùchcment.  d'une 
atonie .  d'une  iosonsibiliié ,  dune  indolence, 
soit  du  système  nerveux,  soii  des  tissus  fibreux 
et  mii«r'.ilnires,  qui   tendent  vers  l'immobilité. 


malgré  les  stimulants  les  plus  forts. 

lii«'riiir.  adj.  in(jr-rné.  Désarmé,  sans  armes.  || 
Zocd.  et  bot.  Inerme;  qui  est  dépourTu  d'armes 
de  piquants  ,  d'aiguillon.  ||  Mamm.  lneriiie«  qui 
n'a  point  de  cornes. 

iii«>riiicN,  s.  m.  pi.  Mamm.  Inermes  ;  famille  de 
l'ordre  des  ruminants,  coniprenanl  ceux  dont 
la  tête  ne  porte  point  de  cornes. 

Inerrable  ,  adj.  Immanquable  ;  qu'on  ne  peut 
man(iuer. 

Inrrrand',  adj.  inerran-lé.  Aslron.  Fiie  ,  iner- 
ranl  ;  en  parlant  des  astres  ,  des  étoiles. 

Iii«»rtc,  adj.  l'uérr-ft'.  Inerte  ;  qni  est  sans  res- 
sort, sans  activité.  ||  Fig.  Inerte;  sans  activité, 
sans  énergie. 

ln(>rii«llclon .  S.  f.  inerondiiion.  Inérudition; 
manque  d'érudition,  défaut  de  savoir. 

lii«-rM«lito,  tu.  adj.  >n(frou(ii-(o,  Inérudit  ;  sans 
érudition. 

Inervación,  s.  f.  Médec.  înervation  ;  action  inté- 
rieure des  nerfs. 

iiieNcnclon,  s.  f.  Incscation ;  pratique  supersti- 
tieuse par  laquelle  on  prétendait  guérir  un  ma- 
lade, en  faisant  avaler  à  un  animal  la  prétendue 
munie  de  la  partie  attaquée. 

ineMcriiiahle,  adj,  ini's'.routa-  /^.Impénétrable; 
qu'on  ne  peut  pénétrer. 

■  iieNoiidriñuItle.  ailj.  V.  Inescrutable. 

ineMenrIal,  adj.  ¡nesèmial.  Inessentiel  ;  qui  n'est 
pas  essentiel. 

IneNpecincado,  dn.  adj.  tnèspèzi/îka-do.  Inspé- 
cifié  ;  qui  n'est  point  spécifié. 

InoKperadanientc.  adv.  Inespérément  ;  contre 
tonte  espérance  ;  lorsqu'on  s'y  attendait  le 
moins. 

inc.xperadA ,  «la.  adj.  inèspèra-do.  Inespéré, 
inattendu  imprévu,  inopiné;  A  quoi  on  ne  s'at- 
tendait pas,  qu'on  n'espérait  pas. 

IncNperinientado,  da.  inesperimènta-do.  Inex* 
perimenté  ;  qui  n'a  point  d'expérience.  ||  Iné- 
pcouvé  ;  qu'on  n'a  pas  encore  éprouvé. 

lne!«plrltnal,  adj.  tné$jn'ritot(aL  Inspirituel;  qui 
n'est  point  spirituel. 

lnc.<«plritunlnicnte.adv.  Inspirituellement;  d'u- 
ne manière  non  spirituelle. 

lne!i«tainbrndo,  da  adj.  Bot.  Instaminé  ;  se  dit 
de  la  cerollc  des  synanthérées  quand  elle  n'est 
pas  pourvue  d'organes  milles  parfaits. 

Inoi^tlniahilldad,  S.  f.  Inestimabilité  ;  qualité  de 
ce  qui  est  inestimable. 

Inc«»(iiuablc,  adj.  inèsthna-blê.  Inestimable;  qu* 
on  ne  peut  assez  estimer. 

Inestimado,  da.  adj.  Néol.  Inestimé  ;  qui  n'est 
point  estimé;  ou  qui  n'est  point  estimé  autant 
qu'il  devrait  l'être. 

lneiitipen«liado,  da.  adj.  Inslipendié;  qui  n'est 
point  stipendié. 

lne.strccbado,  «la.  adj.  inéstrètcha-do.  Irrétré- 
ci; qui  n'a  point  été  rétréci. 

Inestrogado,  da.  adj.  Infrotfé  ;  qui  n'est  point 
frotté. 

Inetemu,  nn.  adj.  ineter-no.  Inéternel ,  qui  n'est 
point  éternel. 

iDeufonin,  S.  f.  ineoufo-nia.  Ineuphonie,  absen- 
ce d'euphonie. 

?neiirón¡co,  ca.  adj.  ineo'ifo-nxho.  Ineuphonique. 

qui  n'est  point  euphonique. 
fnevaitindn  .   da.    adj.  inevnluita-do.  Inévalué, 


INK 


_    7>l     — 


IM 


ijui  lin  pn»  rci.ti  (l-é\alii;iliun. 
Iiieviinsóiio»,  en.  adj.  iuéiatr^-lir-lilio.  }\M:\an- 

fîi'liqup  .  (Hii  ircst  ¡loinl  t!vaii;;i'litiue. 
liK'iiilpncia,  s.  r.  inèvidin-iia.  Iiiévidcncc,  qua- 
lité ,  état  (If  ce  <iui  ircsl  pas  évident. 
liicviileiitp,  adj.  Didacl.  Inévideiil;  qui  n'est  pas 

évidciil ,  obscur. 
■  iicvitiitiiliclnd,  s.  r.  iiiévitabilidfuid.  Inévitabili- 

lé  ,  qualité  de  ce  qui  est  inévitable. 
Inevitable,  adj.  inèvita-blé.  Inévitable,  que  l'on 
ne  peut  éviter,  dont  on  ne  peut  pas  se  ;;arantir. 
Par  cxtens.  Q"'""  '"^  P'^"^  ni"^  Ués-diflicilc- 
inent  éviter. nNéol.  Inévitable,  fatale,  qu'aucnne 
prière  ne  peut  détourner. 

lucvitalilomoitic,  ndv.  Inévitablement ,  néces- 
sairement, sans  qu"iin  puisse  l'éviter. 

Incvitudo,  da.  adj.  Inévité  ,  que  l'ou  n'a  pas 
évité. 

Inexactitud,  s.  f.  iniihsali-toudd.  Inexactitude; 
défaut  d'exactitude,  |  Injustesse,  non  justesse, 
absence,  privation  de  justesse. 

Inexacto,  ta.  adj.  inèlmak-to.  Inexact ,  manque 
d'exactitude  ,  oii  il  y  a  erreur. 

inexcnNable,  adj.  incl.s  oussa-blè.  Inexcusable, 
qui  ne  peut  être  excusé. 

lncxcn.*tHbleniente,  adv.  inèkskoiissnblcménlè. 
Inexcusablemcnt ,  d'une  manière  inexcusable. 

lnexhau.*ito,  ta.  adj.  inèhsaoïts-to.  Inépuisable, 
intarissable,  qui  ne  peut  être  épuisé, 

Inexixiltilidnd  S,  f.  inchsii^-hibilidadd.  Inéxigi- 
bilité;  qualité  de  ce  qui  est  iuéxi^çible. 

InexIsUilc,  adj.  i/iè/isi3-/ti-6/è.  Inexigible,  qui 
ne  peut  être  cxi^é. 

Iuexi»id«»,  da.  adj,  inèl.si<j-hidn.  Inéxijfé,  qui 
n'est  point  exigé  ,  i\aï  iva  pas  été  exigé.  | 

Inexinttencin,  S.   f.   ine'.sistèn-iia.    Inexistence, 
défaut  d'existence.  Il  inus.  Existence  d'une  cho-  ' 
se  dans  une  autre.  | 

Inexistente,  adj.  inèl.sistèn-tè.  Inexistant ,  qui 
n'existe  pas.  ||  Existant  dans  une  autre  chose.     | 

Inexorabilidad .  S.  f.  inésurabilidadd .  Inéxora-  ; 
bilité  ,  défaut  de  {"bomme  inexorable.  I 

Inexorable,  adj.  inèksora-blè  Inexorable,  qui  ne 
peut  cire  fléchi,  apaisé  par  les  prières.  H  încxo-  ¡ 
rabie  ,  dur,  très-sévère  on  trop  sévère. 

Inexperiencia,  s.  f.  \\\u>.i)ièkspèrièn-zia.  Incx-  | 
périence  ,  défaut  d'expérience,   manque  d  avoir 
entendu  ,  d'avoir  senti. 

Inexperto,  ta.  adj.  inèkspèr-Ui.  Inexpérimenté; 
qui  un  point  d'ex|iérieiue. 

lnexpial>le,  ailj.  ÙH'/is/tiVi-ft/è.  Inexpiable,  qui  ne 
peut  être  expié. nllist.  (ïuerra  ine.vjiiahle,  guer- 
re inexpiable  ,  nom  que  les  Grecs  ont  donne  à  la 
f;uerrc  de  Libye  ,  soutenue  par  \c>  ('.arthafîinois 
contre  les  merecnaires  révoltés,  auxquels  pres- 
(}ue  toutes  les  villes  d'\fri<iue  s'étaient  jointes. 
La  guerre  inexpiabh' .,  ain'^i  nommée  à  cause  des 
atrocités  commises  de  part  et  d'autre,  se  termi- 
na l-an  288  av.  J-C. 

Inexpiado,  ilu.  adj.  inéks¡iia-do.  Inexpié,  qui 
n'a  piiiiit  été  expié;  non  expié. 

IncMplirabilidad,  s.  f.  inésp.ikabili-dadd.  Incx- 
plicabilité;  qualité  de  ce  qui  est  inexplicable, 

inexplicable,  adj.  inésplil.n-blé.  Inexplicable^ 
qui  ne  peut  être  expliqué  par  aucun  disiours.  I| 
l'ig.  Inexplicable;  incomprésensible,  bizarre: 
étran;;e. 

luexplicado.  da.adj.  inékxplika-d<j.  Inexpliqué; 

TOMO    V 


qui  all'Mid  une    ■.•dutiMii.  (jM,    n  gsi  pa^  enrirr» 
eclairci,  expliqué. 

Bnexpiicito,  ta.  adj.  indkîfjli-iito.  Inexplicile; 
obscur,  embarrase,  diffn  ¡le  a  comprendre. 

Inexplorado,  da.  adj.  inn'.splor-adn.  Inexploré; 
qui  n'a  pas  été  exploré. 

litexploMilile,  adj.  inékspo.ii-blé.  Phys.  lueiplosi- 
lile:  qui  ne  peut  faire  explosion. 

EiicxpiicMto,  ta.  ailj.  inékspoués-lo.  lnexpo8é; 
qui  n'est  point  exposé. 

liiexpiiKiiablo,  adj.  iitùkspongna-blé.  Inexpug- 
nable; qui  ne  peut  être  forcé,  pris  d'assaut;  im- 
prenable, ii  Fig.  Incipui-'nable;  qui  résiste  á  tou- 
tes  les  attaques. 

lüexien^o.  »•«.  adj.  ini^.l.slén-sn.  Didacl.  Incten- 
du;qui  n'a  point  d'étendue. 

InexteuMÜiilidad,  s.  i.inékstensibilidadd.  Inex- 
tensibilitc  ;  qu^ditc  de  ce  qui  ne  peut  ètrf 
étendu. 

Inextensible,  adj.  inékstensi-bic.  Inextensible; 
qui  ne  peut  pas  être  étendu. 

Inextcrictlnado,  dn.  adj.  inéksténnina-do.  Inex  - 
terminé;  qui  n'a  pas  été  exterminé. 

Inextinj^itibilidad,  s.  f.  {nék.stiiniijuibilidadrl . 
Didact.  luexlinguibililé;  qualité  de  ce  (jui  e>i 
inextinguible,  qu'on  ne  peut  éteindre. 

Inextinguible,  adj.  inéstinf]xii-ble.  Inextingui- 
ble qu'on  ne  peut  éteindre.  ||  Fig.  Inextinguible; 
qu'on  ne  peut  apaiser,  arrêter. 

Inextirpable,  adj.  incksiitpn-blc.  Inextirpable; 
qu'on  ne  peut  extirper. 

luextirpado,  da.  adj.  ini-stirp'i-do.  Inextirpe; 
qui  n'a  point  été  extirpé. 

iDcvtricabilidad,  S.  f.  inèkstri  abilidadd,  Néol. 
Inextriiabilité;  état  de  ceíjui  est  inextricable. 

Inextricable,  adj.  inèkslrika~blé.  Inextricable; 
qui  ne  peut  être  démêlé.  ||  Indebrouillable;  qui 
ne  peut  être  débrouillé. 

lurareti.<»inio,  n«a.  odj.  super,  di' infaceto.  V.  c» 
mot. 

Inraceto  ,  ta.  adj.  inus.  in)tfaic-lo.  Insipide 
maussade,  sans  grâce. 

Infactible,  adj.  infakd-blè.  Infai.sable,  qui  ne 
peut  être  fait. 

Infaeiiudo,  adj.  ÍH)ifal:oHn-d().  Qui  manque  d'¿- 
loquence,  qui  ne  sait  pas  s'e\pli(|uer. 

Infalibilidad,  s.  f.  inufalibiHd/.iild.  Infaillibilité, 
qualité  de  ce  qui  est  infaillible,  i;  Infaillibilité, 
ce  qui  est  absolument  certain,  démontre  ju>qu'à 
l'cvitlence.  |  Inlaillibilité,  te  (jui  parait  iuiman- 
quable;  ce  ([ui  doit  inspirer  une  pleine  et  entière 
tonfiaiue  approchant  de  la  certitude.  |i  Infailli- 
bilité, iinpii-ibililé  de  se  tron)per,  d  être  trom- 
pé, il  Infaillibilité,  qualité  de  ne  point  faillir,  de 
ne  point  se  tromper  en  matière  de  religion,  que 
les  catholiques  croient  ap|iarienir  au  pape,  quand 
il  prononce  après  avoir  assemblé  et  consulte  le 
conelave. 

InrailblItMla,  S.  m.  tnnfalihis.rn.  Infaliibiliste  , 
nom  donne  aux  partisans  de  l'infaillibilité  du 
pape  ou  lie  l'i;g'ii>e. 

Infalible,  ndj.  mnfali-blè.  Infaillible,  qui  ne  peut 
se  tromper  ni  errer.  H  Infaillible,  qui  est  abso- 
lument certain,  qui  est  demontre  jusqu'à  l'é»i- 
dence.  |1  Pur  extens.  Infaillible,  qui  e>t  ceriain, 
immanquable,  qui  doit  inspirer  une  grande  con- 
fiance- 

Inrnilbleuxenic.  ndv.    innftiHbh'mhi'ti*.   Infaill:- 


INF 


—  7-22  — 


INF 


l)li'mi'nl,  iiuiuaiKHi.ililiMHcni.  ii-.>uï('nieiil.    sans 

(luutc,  iii-cossairemi'iit,  imliihilalilcnK'nl. 
liiriiUlliriiilo,  «lu-  nd).  inufiihililfi  ,lo.  lufrelal»', 

)|ui  n'a  pas  ('[<•  freíale. 
fiiramabh-,  a(l\.  iinifanui-hlr.   Infamnltlí».  (|tii  est 

susreplilile  tl-iiirmnie.  <!•''  ni'"'''''  inlinnie. 
liiraiiiacl»»,  s.  f.  iniil'diiin/.iini.  Juiispr.  Inlama- 

tion,  une  note  (l'infamie.  !|  liiramalinn,  ii6nn;rc- 

ment. 
■  ■ifaniado,  «la-  part.  pas.  île  Infiiinar,  el  adj.  In- 
famé, e.  I 
Biiraiiiador.  s.  m.  ¡mifdiiKtdor.   Dilîamatcnr,  ce-  i 

lui  (¡ni  tlilVame.  qui  décrie,  qtii  dénii-'re.  ! 

liiraiiia«lor,  ra    adj.  innf(iiiunli)r.  Infamant,  ((ui 

pi>rte  infamie. 
liiraeaaiiti',  part.   (irés.  de    Infninur.    Infamant. 

(|ni  pi>r(i'  in  l'amie. 
Inraiiiar,  v.  a.    intifnmfir.   Infamor,  déshonorer, 

rendre  infAine.  Il  Déni^'rcr.  dilTanuT,  noireir,  di- 

■)inuer  la  réputation,  l'estinic. 
Iitraïuativn,  va.   adj.    intifawati-vo.   Infamant, 

qui  porte  infamie. 
liiramatorlo.  ria.  adj.  ÎHn/nma<o-rJo,  Diffama- 

toin-;  qui  di4fame. 
liiraiu«>,  adj.  Ini)fii-vi('-.  InfAmo;  qui  est  diffamé, 

noté,  ñélri  par  la  loi,  par  ISqnnion  publique.  ] 

InfAme;  qui  est  honteux,  indijine.  déshonorant 

I  Par  éxa;:ération.  Inl'Amc;  sordide,  malpropre, 
sale.  I  Lugar  infamr;  lieu  infAme,  mauvaislieu, 
lieu  de  prostitution.  ||  Infamant;  qui  porte  in- 
famie. 

liifnincniciiro  ,  adv.  innfaméinén-té.  ïnfamé- 
mcnt;  avec  infamie.  ||  Lùchcmcnt;sans honneur, 
sans  courape. 

liifainla,  s.  1.  in)ifn-mi(i.  Infamie;  llclrissurc  no- 
table imprimée  à  l'honneur  d'une  personne,  soit 
par  la  loi,  soit  par  l'opinion  pul)li(|ue,-  avilisse- 
ment, décri,  deshonneur,  oiqirobre,  ignominie. 

II  Infamie;  action  infAme.  Jîs  aiut  infamia  fal- 
tar à  su  palnhrn;  c'est  une  infamie  de  manquer 
A  sa  parole.  Il  Infamie;  parole  injurieuse  à  l'hon- 
neur, à  la  réputation.  Le  ha  dicho  mil  infamias; 
il  lui  a  dit  mille  infamies,  toutes  les  infamies 
imaginables,  toutes  les  infamies  du  mon;!e,  li 
lurispr. /«/"«wifi  f/c  derecho;  infamie  de  droit, 
celle  qui  résulte  d'un  jugement.  ||  Sin  nota  de 
infamia;  sans  note  d'infamie;  restriction  que 
l'on  prononçait  queUiuefois  à  la  suite  d  une  con- 
damnation ordinairement  infamante.  ||  Corona 
de  infamia;  couronne  d'infamie,  couronne  de 
laine  qu'on  faisait  quelquefois  porter  à  un  con- 
damné. Il  Iconol.  Infamie;  on  représente  l'infa- 
mie sous  les  traits  d'une  femme  à  demi  nue, 
avec  des  ailes  de  corbeau.  Elle  sonne  de  la  trom- 
pette, el  porte  écrit  sur  le  front  le  mot  honte.  \ 
Infamie;  blâme,  reproche,  dénigrement,  etc.  | 
infamie;  turpitude,  lAchelé.  scélératesse.  |  />e- 
fnn-dir  infamia;  couvrir  d'infamie. 

Infainitlad,  s.  f.  inus.  V.  Infamia. 

■nramisimo,  ma.  adj.  superl.  inus.   de   infame. 
V.  ce  mol. 

liifamoKo,  sa.  adj.  inus.  V.  Infatnatoris. 

infancia,  s.  f.  innfan-7.ia.  Littéral.  Enfance:  étal 
de  celui  qui  ne  sait  on  qui  ne  peut  parler.  |  En- 
fance; l'Age  ou  l'ètie  humain  ne  possède  que  les 
premiers  rudimcnls  de  la  parole  el  de  la  raison.  | 
Enfance;  se  dit  de  celui  ou  de  celle  qui  esl  dans 
l'Age  de  l'enfance.  |  Enfance;  Age  de  la  vie  où 


Ihoinme.  ayant  pirdii  l'usage  de  sa  laisoii,  n'a 
plus  la  conscience  de  son  être  m  celle  de  ses  ac- 
tes. I  l'ig.  i'.nfanceicoinnicnccmeiil  de  ce  qui  est 
susceptible  d'accroissemenls  el  de  progrés. 
■nrniirin»,  s.  m.  inufan/.i-no.  Huile  d'olives  ver- 
les. 
Infantlo,  (la.  adj.  inus.  inuian-do.  Horrible,  exé- 
crable, qu'il  ne  faut  pas  dire. 
Infant,  s.  m.  inus.  V.  Infante. 
Inf.4n(a.  s.  f.  innfan-ta.  /niante;  fille  puînée   du 
rji  d'Espagne  ou  ib*   poilugal.  ||  ¡Infaiil  ;   toute 
lillo  jus(|u".iTAge  de  sept  nus.  |j  lli.sl.  Cajiiiula 
cion   nidtrihtiinial   île   la  infanta;    capiiulalion 
matrimoniale  de  l'infaiile;  litre  dan>   lequel  les 
articles  les  plus  iinportaus  du  trailé  des  Pyré- 
nées  élablisseiil  la  renonciation,  de    Marie    Ilié 
rése  à  tous  ses  droits  à  la  couronne. 
infantiMlo,  s.  m.  innfauta-do.  .\paiiage  d'un  in 

faut. 
fnfan(a«lK».  s.  m.  inus.  V.  Infantado. 
Infantai-lano.  na.  adj.  innfiUilaria-no.  Hist.  ré- 
lig.  /nfanlarieii.  nom  que   les  gentils  donnaient 
au\  clirétieiis.  pane  qu'ils  les  anusnienl   d'im- 
moler des  enl'anlsdans  leurs  réunions. 
Infanta'/-.::*!,  s.  m.  iir.'.s.  V.  infantado. 
Infant**,  s.  m.  inti fan-lé  /iifaiil,  litre  d'honneur 
donné  aux  enfants  des  rois  d'Espagne  el  de  l'or 
tugal.  Il  Enfant,   ipii  n'a  pas  atleinl  l'Age  de  sept 
ans.  I  l'ig.     I.eltre-miielle,  (|ui  ne  se  [«rononce 
|>as.  I  /nus.  rille  du  roi.  ¡  /nus.  l'rince  du  sang. 
<[ui  appartient  A   la  .t'ainille  royale.  ¡  Ini'nntc  de 
corro,   enfant  de  cliu'ur;  enlaiil  qui  clianleau 
chœur.  ¡  Fantassin;  soldat  A  pied,  soldai  d'in- 
fanterie. !  Piéton;  homme  qui  va  à  pied. 
■  nrant<>ria,  s.  f.  innfanléri-a.  Art.  milil.  /nfan- 
terie;  totalité  des  troupes  destinées  ,  dans  toutes 
les  circonstances  de  leur  service,  à  combattre  A 
pied.  ¡  Hist.  /nfanterie;  les  (îrecs  donnèrent  les 
premiers  l'exemple  de  l'organisation  d'une  trou- 
pe A  pied  triomphant  par  saladique,  par  soniivs- 
Iruclion,   non  seulement  d'une  multitude  armée 
el  brave,  mais  encore  des  attaques  de  la  cavale- 
rie. Leur  phalange  s'est  immortalisée  dans  les 
fastes  de  l'histoire    militaire.  L'infanterie  des 
Romains  fut  plus  mobile  que  celle  des  grecs,  el 
sa  manière  de  combaltrc  soumit  le  mimde  à  Ro- 
me. Les  nations  barbares  qui  envahirent  l'em- 
pire romain  n'avaient  nulle  nolion  de  laclique 
ni  d'organisation   régulière,  cependant  la  force 
de  leur  armée  consistait  toute  entière  dans  leur 
infanterie.  Sous  le  système  féodal  l'infanterie  fut 
.  nulle.  Plus  tard,  lors  de  s'organisalioii  des  trou- 
pes permanentes,  l'infanterie,   insliluce  en  ba- 
taillons de  chasseurs  ou  infanterie  légère,  devint 
l'Ame  des  armées.  Les  guerres  de  la  Révolution 
el  de  l'Empire  français  jetèrcnl  un  tel  étal  sur 
elle,  qu'on  peut  dire  qu'elle  est  vérilablemenl  la 
base  et  la  force  réelle  des  armées.  |  Mar.  Infan- 
/cn'n  (/cHuirnifcinfanteriede  marine,  corpsorga- 
nisé  qui  con.prend  trois  régiments  d'infanterie, 
lesquels  sont  affectés  spécialemenl  lant  A  la  gar- 
de des  arsenaux  en  France,  qu'au  service  mili- 
taire des  colonies.  |  Infantería  linera;  infante- 
rie légère,  corps  de  troupes  légères,  j  Infan'cria 
de  linca;  infanterie  de  ligne.  |  Fam.  (Juedar,ó 
ir  de  infantería,  aller  A  pied,  tandis  que  les  au- 
tres vont  en  voilure. 
infanticida,  s,  m.  cl  adj.  innfantiil-da.  Infanli- 


IM- 


-■l?^    — 


I M 


I  idc,  «lili  l'nt  I  i>iip.il)le  (lu  mL-uilie  d  un  ou  de 
plusieurs  ciiLmls.  H  InCuulicido  ;  particulicie- 
mciil  (lui  est  <ou|)altlf  du  nicurlic,  de  sou  juu- 
|»ro  ciiraul.  Il  Inljulicide;  celui  qui  a  cummis  uu 
iufitnlicide. 

Iariiiiti;'iili(»,  s.  m.  inufnnliii-dio.  luriimieide; 
ineuiire  d'un  eulaut.  ||  luraiilicide;  paitieulière- 
incnl,  meurtre  d'un  euraul  nouveiiu-ué  ou  sur 
le  poiul  de.  uailrc,  commis  par  le  père  ou  la  u\è- 
re.  Il  l"ig.  Infaulieide;  actiou  de  uicUie  au  uéaul 
une  (puvre   nouvelle. 

Itifuiitico,  illo,  i(o.  s.  m.  dini.  de  Infante.  Y.  <  e 
mot. 

Biiraiitll,  adj.  iiDifaiilil.  liuranlin;  (jui  tient  de 
l-enliiMt. 

SiifMsiKOJi.  s.  m.  innfiimon.  Gcnlilliomme;  d'e\- 
Irailion  noble. 

I:irieci^'.(»sia(l»,  Aa.  ndj.  iunfan/.oiui-do.  Qui  ap- 
l)artienl  au  ;^enlillioni:uc.  V.  \iifaiuon. 

inís\u^.unitj.¡s'*,  s.  m.innf(in/j)nai~(io.  Territoire; 
qui  appartient  au  gentilhomme. 

Eiii(iiiï>;i>iiin ,  s.  ï.  innfatiLoni'a.  ücntilhonime; 
qualité  de  ^entdhoinme. 

lufai-to,  s.  m.  innfar-tn.  lingorgeiucnl;  embar- 
ras dans  un  tuyau,  dans  un  canal. 

lnfa(iy¡iiitilicl::tl,  s.  f.  innj'(ili<iabiliiladd.  Infati- 
ffahiiité;  qualité  de  ce  qui  est  infatifiablc. 

Itifatl^uitlc  ,  adj.  innfdli'ia-bU'.  lnfali;j;ablc; 
qu'on  ne  peut  lati|j;uor,  qui  ne  peiil  être  lassé 
par  la  peine,  parla  travail,  par  la  falif,'ue.  Il  Infa- 
life'able;  se  dit  des  clioses,  (¡ni  ne  se  ralentissent 
pas.  ¡  Indéfatigable,  inl'atifînble. 

liirnti»al»lt>moiilc,  adv.  inl'alii¡iibl¿mán-lé.  Infa- 
tijîablemcnl  ;  d'une  manière  inlaligable,  sans 
se  lasser. 

Inrullsn«l(t  ,  «la.  adj.  innfaliija-do.  Infatigué; 
(jui  n'éprouve  pas  de  latinue. 

Iitfatiiarini) ,  s.  f.  innfaluitaiion.  infaluati(jn; 
entêtement,  prévention  excessive  et  ridicule  en 
laveur  de  (¡ueliiuiin  ou  de  quebiue  chose. 

Itiradiaii»,  «la.  part.  pass.  de  Xiifaluar,  et  adj. 
Infatué  ,  rassoté  ,  enj^'oue  ,  prévenu  eveessivo- 
inent. 

Iiifutnai-,  v.  a.  innfaloniir.  /nfatuer:  prévenir 
excessivement,  follement  en  faveur  dune  per- 
sonne ou  d'une  chose  qui  ne  mérite  pas  qu'on 
s'en  preocupe. 

liiratiiarMc  ,  v.  pron.  innf<i(ouar-sé.  S'infaluer; 
devenir  infatué,  se  prévenir  excessivement,  fol- 
lement en  faveur  de  quelqu'un  ou  de  quelque 
chose,  etc. 

liirauNtninciito,  adv.  innfaoïmtatncn-tê.  Malheu- 
reusement: par  malheur. 

liifaiiN(i><iiiio,  ma.  adj.  su|)er.  i\>;  Ênfuustn.  Triste 
malheunenx;  (|ui   est  très-loin    d'être  heureux. 

liifaiiNto,  tn.  iu\].  inuj'iiDiis-lo.  INlalheureux;  (]ui 
n'est  pas  heureux.  |  Désastreux,  malheureux, 
lu  ne. -.le. 

Iiifavor('i*l«lo,  (la.  adj.  liilavorisé;  qui  n'est  pas 
favorisé. 

■  iiforcioii,  s.  f.  iiinfck/.ion.  Infection;  sensation 
profonde  sur  notre  odorat  par  des  otieurs  l'éli 
des.  I  ralhul.  Infection;  saturation  d'une  locali- 
té par  des  miasmes  morlilitiues.  ||  lolectioii:  al- 
tération plus  un  moins  profonde  de  toute  l'éco- 
nomie ((ui  sut  cède  à  l'action  locale  des  virus 
comme  a  l'introdueliou  dans  les  voies  circula- 
toires  de  matière!,   pulridcb  ou   véiiciieuscs  II 


!;n)puaiitissenient,  inleclion,  (  i-nlafzn.n.  i  oriuj»  - 
lion.  I  Fig.  Contaj;ion  du  vice,    de'  rhtre>if.  | 
Fig.  Tâche  qu  imprime  une    alliance  conlraclcc 
avec  un  juif. 

liifeccioiiiMta,  S.  m.  Didact.  Infcctionnisle;  mé- 
(leein  (|ui  érige  <:n  système  le  traitement  des  ma- 
ladies causees  par  l'infection. 

Iiir«.-c(;ioiia(lo,  «la.  part.  pas.  de  Infecrionar,  ci 
adj.  Infecté,  e.  ||  Infect;  puaol,  gûl6,  corrompu, 
qui  est  infecté  ou  infect. 

BBifeciiMiar,   v.   a.   inus.  V.   Inficionar. 

liirccta<]o,  lia.    part,  pas.de    infectar. 

Iiirr'eía<!(>.  «la.  part.  pas.  d.j  Infectar.  Infecté,  c. 

Infectai',  v.  a.  inus.  Infecter;  einituanlir,  gùter, 
corrompre,  incommoder  par  communication  de 
quelque  chose  de  puant,  de  contagieux  on  de  ve- 
nimeux. 

iiifcctai-.«t<>,  v  proii.  S'infecter;  se  gûler,  se  cor- 
rompre. 

lufi^ctivo,  va.  adj.  Médec.  Infectieux;  qui  déjjcnd 
de  rinfeetion  ou  qui  la  produit.  1|  Inus.  Infect; 
puant,  gâté,  corrompu. 

Iiirc<?(«>,  ta.  pirt.  pas.  irrég.  de  Inferir.  V.  ce 
mot.  Il  adj.  Infect;  gâté,  corrompu. 

■  iirectinilatlo,  du.  pari.  pas.  de  Infecundar.  V 
ce  mot. 

liifeciiiKlai'Mi*,  V.  pron.  inus.  Devenir  infctoiiJ, 
stérile. 

Bní('4-iiu(IÍ4la«l.s.  f.  Infécondité;  manque  de  fécon- 
dité. I  Infécondité;  infertilité,  stérilité. 

Iiifeciiixl»,  «la.adj- m«/t'/co((n-(/t».  Infécond;  non 
fécond,  (jui  ne  produit  point,  qui  produit  mal 
ou  qui  produit  peu.  I|  Infertile;  qui  n'est  pas 
fertile,  (jui  ne  produit  rien,  ou  qui  ne  rapporte 
que  fort  peu. 

■nrdicc,  adj.  inus.   V.  Infeliz. 

Iiifelircincutc,   adv.  inus.  V    ¡nfcliznicntc. 

liifelieidad,  s.  f.  Inlelicité;  étal  contraire  à  la  te- 
licité,  absence  de  bonheur;  défaut  de  félicité. 

Iiirclici.Hiiiio.  ma.  adj.  super,  de  Infeliz.  V.  ce 
mot. 

liifelix,  adj.  Malheureux;  infortuné,  «jui  n'est  pas 
lieureux.  Il  Fig.  cl  fain.  lîon  homme,  homme 
pusillanime,    pauvre  homme. 

iiirellxaioiite,  adj.  Malheureusement;  par  mal- 
heur. 

Iiirer:>iicia,  s.  f.  innfùrén-zia.  t'.onséquence,  in- 
duction.  V.  Ilación. 

liifiM-axilar,  adj.  Bot.  Inléraxillaire;  qui  est  fixe 
au-dessous  de  raisselle.  |  /■.'.v/nna  infe.raxilar; 
épine  inferaxillaire;  é(iÍMe  placee  au-dessous  du 
point  dallachc  de  la  feuille  ou  du  rameau.  | 
listipulas  infcraxiUtrcs;  stipules  inferaxillaires; 
stipules  attachées  sur  la  lige  au-dessous  des 
feuilles. 

■iirci-l«l»(i,  s.  f.  Bol.  IniVritc.élat  des  ovaires  qui 
sont  infères. 

Iiircriil»,  «la.  p.ut.  pas.  de  Inferir.  Inféré,  c. 

Iiiroi-K'N.  s.  f.  pi.  Myth.  Inleries;  sacrifices  ou 
id'frandes  ijue  les  anciens  faisaient  sur  les  tun- 
beauv  desm  >rls. 

Iiirorior,  rn.  adj.  innfcrinr.  Inlerieur;  qui  est 
placé  au-des>ous,  en  ba-;.  ||  \stron.  IM'uicííi.*  "i- 
/■friKici;  planètes  inférieures;  celles  (|ui.  com- 
me Meieure,onl  un  rayon  >ccleuv  [>U»  pcin 
que  celui  de  la  terre.  ||  Mamm.  Vei  ti  luadus  in- 
feriores; verlebr's  inferii  iir.-.;  iitnii  donne  pu«, 
quelque.-,    naluralislcs   aux   auiiuuiv    jrticulé?. 


I.Nf 


IM 


SIM   le  même  plan  que  l'-s  verK'brés  proprement 
dits,  ils  offrent  néanmoins  une  sorte  d'infériori- 
le  dans  le  mode  de  dóvcluppenienl  de  ce  plan.  \\ 
Inférieur;  moindre  en  nurite,   en  science.  |  In- 
If^rieur;  mdiiidre.  moins  bon. 

luferior.s.  iiiufêrior.lnfi'Ticur;  celui  qui  est 
au-dessous  d  un  antre  eu  raii;;.  eu  dijfnii^',  et 
ordinairement  aver  suliordiiialion,  avec  dcpeii- 
dance. 

lurei-iuridnd,  s.  f.  liiférioriK^;  ran^  de  l'infé- 
rieur relativement  au  supérieur.  (|  Infériorité; 
qualité,  étal  de  ce  qui  est  inférieur. 

ïnr«*rioriiieiile,adv.liiférieu'e!î!cnt;  au-dessous. 
I  Fi^'.  Inférieurenienl  i  d'uue  manière  infé- 
rieure. 

lufei'iiiedu,  il:»,  adj.  inufi'ii-pitlo.  Eutom.  lufé- 
ripede;  qui  a  les  pieds  inférieurs. 

liircripeiloM.  s.  m.  pi.  Kntom.  Inféripédes;  fami- 
lle de  l'ordre  des  liololluiridos  polypodes,  com- 
prenanl  ceux  de  ces  aniiiiiuix  qui  ont  les  pieds 
inférieurs. 

Iiirei-iflo  ,  Ua.  part,  pas-  (\v.  Jiiforii-.  Inféré,  e. 

lufcrir,  V.  a.  Inférer.-  indrire.  coiuinre,  déduire 
une  conséquence.  ]  Inus.  V.  Incluir. 

liiferii'.>ic,   V.  (iron.  Naîlre;  provenir. 

Iiifernientailo.  dn.  adj.  Iiifermenlé:  qui  n'a  pas 
subi  la  fcrmenlation. 

inreriiáciilo,  s.  m.  Jeu  de  la  merelle  ou  marelle; 
sorte  d'échelle  tracée  sur  la  terre,  oii  l'on  marche 
à  cloche-pied,  en  poussant  avec  le  pied  une  es- 
pèce de  palet. 

liirernnilo,  dn.  part.  pas.  de  iH/ernar,  cl  adj.ln- 
fernalisé,  e.  ¡|  Damné;  qui  est  en  enfer,  qui  souf- 
fre les  tourments  de  la  damnation  éternelle.  |] 
Fig.  Infernal;    diabolique. 

Infernal,  adj.  intifrnal.  Infernal;  qui  appartient 
.•T  l'enfer,  qui  tient  de  l'enfer.  |l  Infernal;  qui  a.p 
parlicnt  à  l'enfer  mytholo^'ique.  '1  Tig.  Infernal; 
qui  est  digne  de  l'enfer,  qui  annonce  beaucoup 
de  méchanceté,  de  noirceur  .  de  cruauté.  Il  Fig. 
nombre,  ¡jenio  infernal;  homme,  génie  infernal; 
qui  a  la  méeiiancelé  des  démons.  |  Fam.  Ruido 
infernal;  bruit  infernal:  grand  bruit  ou  ce  qui 
fait  un  grand  bruit;  tapage,  vacarme,  tintamar- 
re, li  Máquina  infernal;  machine  infernale;  con- 
tenu rempli  d'artifice  et  de  projectiles  meur- 
triers préparés  en  secret  pour  faire  une  violente 
et  soudaine  explosion.  ||  Chim.  Piedra  infernal; 
pierre  infernale;  nitrate  d'argent  dépouillé  pur 
la  fusion  de  toule  son  eau  de  cristaliisation  et 
coulé  dans  un  petit  moule  de  cuivre.  |1  Fig.  In- 
fernal; diabolique. 

■  iirornal,s.m.  Infernal;  membre  d'une  secte  fon- 
dée au  XVI  siècle  par  Nicolas  Guillus  et  Jacques 
Smidelin;  ils  en  seignaient  que  Jésus-Christ 
souffrit  avec  les  damnés,  lors  de  sa  descente  aux 
enfers. 

■«feriialîdad,  s.  f.  Infernalité;  caractère  d'une 
matière  infernale. 

infci-iml,„e,jtt.,  adv,  Infcrnalemenl;  dune  ma- 
"\^\^  '"'"ernale.  !|  Extrêmement,  fort,  beaucoup, 
aiaboiiqucmeni. 

■nreriiar.v.  a.  innférnar.  Infernaliser;  rendre  in- 
Icrnal;  rendre  di-ne  de  l'enfer.  1  Condamner  à 
l  enfer.  |  Fig.  Endiabler:  excéder,  fatiguer,  im- 
portuner. 

Inrerno,  na.  adj.  Poés.  V.  Infernal. 


Iiirero,  ra.  adj.  Bjt.  Infère;  qui  est  plan  au-des- 
sous d'un  autre.  |  Cnllz  infero;  calice  infère;  ce- 
lui qui  s'insère  au-dessous  d'un  ovaire  avec  le- 
quel il  n'a  aucune  adhérence.  |  Oiaiio  infero; 
ovaiie  infère;  relui  qui  adhère  au  tube  du  pé- 
rianthe  dont  ce  limbe  le  couronne,  ce  (jui  le  fait 
paraître  inférieur  A  toutes  les  autres  parties  de 
(le    la  Heur.  |  l'oès.  \'.  infirnot. 

lnrei-Al>i-aii<|iii<. .  «¡iiSa.  adj.  Mollus.  Iiiférobran- 
clie;  qui  a  les  biandiies  placées  sons  le  rebord 
saillant    du  manleau. 

lnfcrobr«uiiuloH,s.m.í'riii/cro/)rí/ri-í.io.«S.MoIlus. 
InféridnaiK  lies;  ordre  de  la  classe  îles  fîastéropo- 
des,  ou  de  celle  des  paraié[)halopliorcs. compre- 
nant ceux  de  ces  animaux  qui  ont  Irs  branchées 
placées  sous  le   rebord  saillant   du  manteau. 

Iiiferiovariadct,  dn.  adj.  Hot.  Inférovarié;  dont 
l'ovaire   est    infère. 

liifiM-tiliznltlc,  adj.  Infertilizable;  que  l'on  ne 
peut  fertiliser. 

Iiifo^itaeioii,  s.  f.  lufeslalion;  action  d'infester. 
Il  Ravage;  dégAt,  courses  hostiles. 

infcNtado,  dn.  part.  pas.  de  Infestar,  ci  adj. 
Infesté,  e. 

InrcNtni-,  v.  a.  jn»/'t'5iar. Infester;  ravager,  piller, 
désoler,  tourmenter,  incommoder,-  nuire  par  des 
incursions  à  main  année.  |  ar  des  actes  fré- 
quents de  violence  et  de  brigandage.  ||  Par  ex- 
lens.  Infester:  se  dit  des  animaux  et  desplan- 
tes nuisibles  ou  incommodi'S.  |  V.  Inficionar, 
apestar.  |  Inlester;  incommoder,  tourmenter. 

HafcHtíMiEsio,  nttt.  adj.  sup.  do  infesto.  V.  ce  mot. 

lafe.'ito,  ta.  ndj.  inus.  V.  Dañoso ,  perjudicial, 
incomodo. 

Enrc-udnpioii,  s.  f.  J'^nfeudacion. 

luroudnd»,  dn.  part.  pass.  de  infeiidar.  V.  ce 
mot. 

Bnrviitlai',  V.  a.  V.  Enfeudar. 

lntíiaEile,  adj.  innfia-blé.  Inliable:  à  qui,  à  quoi 
l'on  ne  peut  se  fier. 

litCibuIncion,  S.  f.  innfihoulazion.  Inflbulation. 
opération  qui  consiste  à  placer  une  boucle  ou 
tout  autre  obstacle  mécanique  aux  parties  qui 
servent  à  la  reproduction  pour  en  entraver  l'ex- 
ercice. L'infibulation,  qui  n'est  plus  en  usage 
que  pour  les  animaux  dont  on  craint  l'épuise- 
ment, était  chez  les  anciens  une  garalie  pour  la 
virginilé.  Plus  humaine  que  la  castration,  l'in- 
lihulatioii.sans  détruire  les  organes,  leur  im|io- 
sait  une  salutaire  contrainte. 

licQbcsiado,  dn.  part.  pass.  et  adj.  de  Infihular. 
Infibulé.  e. 

Bniibaiar,  v.  a.  ¡H »/?6o»?ar,  Infibuler;  pratiquer 
l'infibulation  à  l'égard  de. 

■nncSoiito,  part.  piés.  de  infecir.  Infectant,  qui 
infecte. 

liificcieii.  s.  f.  V.  I)ifeccion. 

luficioaado,  dn.  part.  pass.  de  inficionar,  V. 
ce  mot. 

liifieioa>ai'.  V.  a.  ífiíi/izíoíiar.  Infecter,  empuan- 
tér,  empester,  empoisonner,  corrompre.  ||  Fig. 
Infecter;  vicier,  corrompre  Pâme,  l'esprit,  les 
mœurs. 

Bsifidol,  adj.  inus.  V.  ¡nfid. 

Bisadelidnd,  s.  f.  l'n/i/ii/c/ù/adJ.  Infidélité;  man- 
gue de  fidélité.  Il  Inlidélité:  action  contraire  à  la 
fidélité,  trait  d'une  personne  infidèle,  qui  man- 
que à  la  foi  promise-iilnfldélité;  manque  d'exau 


INF 


—  72o  — 


INF 


tilude.  de   vérité.  ||  Infidelidad  de  l(i  mviixiria; 
infidélité   de   la  mémoire  ;    défaut  de  méinoire,  \ 
difficulté  de  se  souvenir.  |1  Infidélité;  trait  d'im- 
probité  de  la  part  d"nn  domestique,  d-un  emphy-  j 
yé,  etc.  lITliéol.    Infidélité;  état  de  eeu\  qui  ne 
sont  pas  dans  la  vraie  religion,  dans  la  religion  j 
caiho\\(\\\ç .wlnfidoUdad positiva,  infidélité  posi- 
tive; défaut  de  foi  dans  tcnx  qui,  ayant  entendu 
parler  de  Jésus-Christ  et  delà  religion,  ont   re- 
fusé de  s'y    soumetire,  H  Infidelidad  negatita; 
infidélité  négative;  défaut  de   foi  dans  ceux   qui 
n'ont  ni  connu  ni  pu  connaître  Jésus-Christ.  || 
Infidélité;  déloyauté,  trahison.  |i  Infidélité, man- 
(juc  de  foi. 

liilidelii^inio,  ma.  adj.  sup.  de  inpel  et  de  infi- 
del. V.  ces  mots. 

lnHileiicIa,s.  f.  inn/iJèn-zia.  Méfiance;  défaut  de 
confiance.  |1  Abus  de  confiance;  action  de  man- 
quer à  la  confiance,  à  la  foi  qu'on  doit  à  quel- 
qu'un. 

liilidente,  adj.  innpdèn'tè.  Infidèle;  déloyal;  qui 
ne  répond  pas  à  la  confiance  qu'on  a  eue  lui. 

Iiifitiu.  ilrt.  adj.  inns.  V.  Infiel. 

Iníivi.  aáj.innfiél.  Infidèle;  qui  mnnquede  fidéli- 
té; qui  viole  des  devoirs  sacrés;  des  engage- 
ments légitimes,  eu  de  simples  promesses.  || 
Infidèle;  qui  trahit  ces  devoirs,  (jui  manque  à  la 
probité,  qui  abuse  de  la  ronliance  à  la  foi  Jciu'on 
a  placée  en  lui,  soit  par  des  soustractions  frau- 
duleuses, soit  par  d'autres  actes  ou  moyens  ili- 
cites,  soit  en  fin  par  une  négligence  coupable.  || 
Infidèle;  qui  manque  à  la  vérité,  à  l-exactitude. 
Se  dit  des  personnes  et  des  choses.  ||  ¡ietraln  in- 
fiel: portrait  infidèle;  qui  ressemble  peu  ou  qui 
ne  ressemble  pas.  |  Infidèle,  qui  est  faible;  incer- 
tain, inexact.  I  Infidèle; déloyal. 

Iiillcl.  s,  m.  niu/i'èK  Infidèle;  celui  qui  manque  à 
la  fidélité,  à  la  foi  promise.  ||  Infidèle;  qui  n'a 
pasla  vraie  foi,  qui  n'est  pas  chrélien.  |  Théol. 
Infiel  negativo;  infidèle  négatif,  celui  qui  n'aja- 
mais  connu  l'Evangile.  || /n/ici  /io.smîivo;  infi- 
dèle positif,  celui  qui.  ayant  pu  connaître  l'K- 
vangilc.à  refusé  de  le  faire,  ou  celui  qui  ne  s'est 
pas  converti  après  avoir  pris  connaissance  des 
livres  saints. 

Iiiflelmrntc,  adv.  innfiiilmèn-tè.  Infidclcmenti 
d'une  manière  infidèle. 

■  nfleriio,  s.  m.  inufièr-no.  Enfer;  lieu  souterrain 
oùlesdamnés  subissement  le  cbilliment  de  leurs 
crimes.  Il  Enfer;  les  peines  mêmes qua  souffrent 
les  réprouvés,  il //i^crjicí,  s.  m.  pi.  Enfers  ou 
limbes  ;  lieu  oii  les  Ames  justes  attendaient  la 
délivrance  du  Messie.  \\  Fig.  Enfer  ;  lieu  où  1-on 
est  extrêmement  gêné,  tourmenté.  |  Enfer;  lieu 
ou  les  Païens  croyaient  que  les  âmes  allaient 
après  laniort.  |i  Eig.  Enfer;  lieu  oùron  sedéplait 
ou  il  y  a  beaucoup  de  confusion,  de  désordre.  || 
Dans  certains  ordres  religieux,  réfectoire  où  les 
moines  mangent  gras.  V.  /n/'cr(ii/cii/o.||l'ig.  En- 
fer; lieu  de  douleur,  de  peine. nCriux  où  l'on 
place  la  pierre  du  moulin  appelé  tahona,  jeu  de 
cette  machine. iiV.  Limbo. 

Innuiirabic;  adj.  innfigoura-hlè.  Infigurable; 
qu'on  ne  peut  figurer,  dont  on  ne  peut  rendre  la 
figure. iilocorporel;  qu'on  ne  peut  pas  représen- 
ter sous  une  ligure  corporelle. 
Iiingiirnilo,  <ln.  adj.  infigoura-ilo.  Infiguré  ;  (|ui 
n'a   point  de  forme    dctermince.ulntiguré;   ijui 


n'est  point  figuré,  qui  n'a  pas  l-.-  caractère  alle- 
goricjue. 
lunio:«ofia  .  s.    f.    innfilossofi-a.   Imphilosupliic: 

manque  de  philosophie. 
Innlo.xóücamoiite,  adv.  infilo-ssofikar.tcnlé.  Im- 
philosophiquemenl;  d'une  maniere  imphiloso- 
plii(|ue 
liinloNÓfioo,  ea.   adj.   innfilosso-fiho.    Imphilofi- 

que;  (jui  est  dépourvu  de  |diilosophic. 
Iiifilti'uelun,  s.  f.  inufiUration.  Infiltration;  pas- 
sage, le  plus  souvent  anormal,   d'un  liquide  à 
travers  des  pores  plus  ou  moins  perméables.  | 
l'alliol.  Infiltration  :  issue  des  liquides  à  travers 
les  parois  de  leurs  vaisseaux,  soit  que  leur  den- 
sité ait  diminué,  soit  que  le  tissu  propre  des  con- 
duits ait  perdu  de  sa  consistance. 
laiiUrufio,  cla.  part.  pass.  et  adj.   de  infiltrarse. 
Infiltré  Q.  I  l'aihol.  Infiltré;  se  dit  des  partiesoii 
rinlllt  ration  à  lieu. 
EnlSlti-ado,  S.  m.  innfillra-do.  Infiltré;  celui  chez 
qui  l'on  remarque  l'étfl  morbfi(jue    connu  sous 
le  nom  d'infiltration. 
InCîitri.r.xo,     V.    pron.    innfiUrar-sè.    S'inC'trer; 
passer  comme   par  un  filtre  ;  filtrer,  pénétrer  à 
travers  les  pores,  les  interstices  d'un  corps  soli- 
de.uTathol.  S'infiltrer  ;  se  dit  d'un  liquide  qui 
pénètre  ou  S'amasse  dans  un    tissu  quelconque. 
ínfima,  ma.  adj.  i/Mi-/;my.  Infime,  dernier;  leplus 
bas,  le  |dus  petit. iil'ig-l"l''»c;  ^^s  rangs  infimes 
deU  société. 
Iniiiis><lo,  da.  adj.  inns.  V.  Fingido. 
Iiinaïuidur.s.  m.  inus.  \.  Fingidor. 
InflBiiltlo,  adj.  inus.  innfini-blè.  Infini;  te  qui  n'a 

point  de  bornes  et  n'en  saurait  a>oir. 
Infinidad.  s.L  innfinidadd.  Infini;  qualité  de  ce 
qui  est  infini.  Il  Infini;  grande  quantité,  grand 
nombre. 
■  •«finido,  da.  adj.  inus.  V.  Infinito. 
liifinitanii-nte.  adv.  inn fitavtèn-tè.  Infiniment; 
sans  borne  et  sans  mesure. nlnfinimcnl  extrême- 
ment.||Mathém.  Los  infinitamente  pequeños;  les 
infiniment  petits;  les   quantité  qui  sont  connues 
comme  moindres  qu'aucune  quantité  assignable. 
Il  Fig.    Infi)iitaniente    pequeño,    infinitamente 
grande;  infiniment  petit,  infiniment  grand:  sig- 
nifie les  extrêmes  dans  l'ordre  intellectuel. 
Intinitai'io,    s.  m.  innfinita-rio.  Infinitaire;  par- 
tisan de  l'arithmétique  des  infinis. 
liifinitóKima,  s.  f.  innfinilè-ssima.  Math.  Infini- 

tésime;  infiniment  petit. 
IntinitoNimal ,  adj.  innfinitèssimnl.   Math.  Infi- 
nitesimal; ()ui cómeme  les  infiniment  petits. 
Infinilisimu,  ma.  adj.fnm.sup.  de  infinito.   V. 

ce  mot. 
Infinitivo,  va.  odj.  innfinili-vo.  Ciranim.  Ir.fini- 
tif;  celui  des  modes  qui  présente  la  signification 
du  verbe  d'une  manière  vague  et  gcnérnlc.  cl 
qui  s'étend,  sans  dianger  de  forme,  à  toutes 
les  personnes  ,  à  tous  U-s  nombres,  et  a  tous  les 
temps.  I  /nfinitif;  l-infiiiitif  diffère  de  tous  les 
aulles  modes  en  ce  qu'il  n'exprime  par  lui-mê- 
me ni  l'idée  de  la  pei  sonne,  ni  celle  du  nombre, 
ni  celle  du  teiii|is. 
Infinito,  ta.  adj.  Infini»  ce  qui  ira  point  de  bor- 
nes, de  limites.  |  Infini;  qui  ne  peut  8vo:r  de  fin. 
I  Infini:  qui  n'a  ni  commencement  ni  fin.  Il  Inli- 
fini;  par  exagération  ;  très-considernble  en  son 
genre.  ||  Eig.  Infini;  grand,  exccsif.  inleiuiinaUf  - 


INF 


-  72(i  — 


INF 


liiüiiito,  s,  111.  Iiiliiii;  ce  (]tii  n'a  point  de  Ikh m-^ 
<'l  iiTii  siiur.'iil  avoir;  ce  (|ni  n'a  poini  de  tdni- 
iiUMiccnicnl  clnania  jtninl  di-  lin.  ||  Malli.  Iniiiii; 
appliqné  aux  (luantitcs,  ce  Icriiic  desifiiie  celles 
qui  son;  plus  tiinndcs  (]ue  toutes  quantités  as- 
sij;nal)les.  ou  pour  l<'S(iuelies  il  n'existe  pas  de 
rap|)()it.s  a\cc  les  (|ualilé  (inics.  |1  Loc.  adv.  ,1  /.> 
l'n/i'uifo,- à  l'iiiliiii;  sans  lin,  sans  homes,  sans 
mesure.  St  dit  pricipalenienl  de  certaines  cho- 
ses nuxtiuelles  (Ml  [leut  toujours  ajouter,  coninie 
le  temps,  l'espace,  retendue  el  le  nonihre. 

■nliiiito.  adv.  Inlinimenl;  excesivcinent  ,  beau- 
coup. 

liiliiiiloviHdi  .  adj.  Méd;  Itiliiiitoviste;  partisan 
de  la  doctrine  suivant  laquelle  tous  les  corp- 
organisés  sont  le  résultai  du  développeinenl  de 
germes  emboîtés  à  rinlini  les  uns  dans  les  au- 
tres. 

■  nfiiit»,  s.  r.  inus.  V.  l'inijimicnio,  encaño. 
Iiinnlu.miiiicntc.  adv.    mu-,.   V.   Fiii'^idammtc. 
Iii9iiit«isn,  Hii.   adj.  iiius,  V.  luiiiitlo,  einjañosu, 

(lisimidailo. 
iniiiidio.oiMnieiito,  adv.  inus.   V.  Finnidamenle. 
liifirmacioii.  s.  f.  infnvia-zion.  Prat.lnlirnialion, 

action  d'inlirnier. 
Iiifii-iiiado,  (la.  adj.   et  part.  pass.  de  ¡iil¡nnar. 

Inlirnie;  e. 

■  liliraiar.  V.  a.  inus/ii/îniiar.  Inlirnicr;  invalid.^r; 

déclarer  nul.  ||  .lurisp.  Inlirmer  ;  casser,  annuler 
une  sentence,  un  contrat,  un  testament.  Inva- 
lidar. Il  Didact,  Inlirmer:  montrer  le  faible  d'une 
preuve,  d'un  témoina^'e. 

liiriaciMn,  s.  f.  )//fi/!'ffz/()/i.Patohl.  Inilammation; 
cnllure,  tumeur,  ííonllement.  |  Fi-;,  lùillure,  or- 
j;ucil,  vanité.  |  lùillure;  {.,'onllcmenl. 

liiflailtt,  «la.  adj.  et  part.  pass.  de  inflar.  En- 
flé; e. 

IniJanuiSiiliilnd,  s.  f.  infinmabili-dadd.  Phys. 
Inllammabililé.  qualité  ou  caractère  d'un  corps 
capable  de  s'enllanimcr.  j  Chim.  Inflammabililé; 
¡iropriélé  générale  de  brûler,  soit  avec  llamme 
soit  sans  (lamme.  !|  Fi_'.  Inllammabililé;  (¡ualité, 
caractère  de  ce  qui  est  inllainmable. 

Iiinamalile,adj.  innllamn-blè.  Inflaminoblc  ;  qui 
s'enflamme  facilement.  ||  VAnm.Aireinpamnhle, 
air  inflammable;  gaz  hydrogène.  :i  Fig.  Inflam- 
mable; qui  est  aisé  à  se  prendre  do  passion,  à 
s'enflammer  tout  à  coup. 

Iiirlaniacloii,  s.  f.  innflnmarion.  Phys. Inflamma- 
tion; action  par  laquelle  un  corps  s'enflamme; 
phénomène,  quia  lieu  quand  un  corps  produit  de 
la  flamme  en  brûlant,  soit  parcQ  qu'il  est  lui- 
même  volatil,  soit  parce  que  les  combinaisons 
qu'il  produit  sous  l-influenccdela  chaleur  jouis- 
sent de  cette  propriété.  |  l'atohl.  Inflammation, 
phénomène  élémentaire  d'un  grand  nombre  de 
maladies,  qui  consistent  dans  l'acroissement 
anormal  du  mouvement  circulatoire,  dans  une 
partie;  se  caractérise  parla  rougeur,  la  chaleur, 
la  tuméfaction  et  la  douleur;  et  se  termine  soit 
par  un  retour  à  l-étal  habituel,  soit  par  une  fou  - 
toeliniinatoire,soitenrin  par  la  gangrène  en  mor- 
«ihcation.  Il  Art.  vétér.  1  iflammalion  ;  maladie 
des  porcs  (pu  se  décèle  par  une  espèce  de  déli- 
re, elle  a  pour  cause  inimodiate  une  trop  grande 
aniuence  de  sang  vers  le  cerveau.  I  Fi^^  Inflam- 
motion,  chaleur,  enthousiasme,    embrasement. 

luflumado,  da.  adj.  cl  part,  pas  de  m//a'/iac.  Eu- 


fi.iniMii';  •'.  I  Ivnllammé;  irrite 
lnrlaia»aiÍ4Milo,  S.  m.  inus.  V.  Inlliniiaci'in. 

■  aflitinar,  v.  a.  innllainar.  Knilaminer;  meltie  en 

flamme,  en  feu,  en  braise.  ||  Fig.  l'infbtmmer; 
échaulfei.  donner  de  PardiMir,  de  la  chaleur.  || 
Knfliiinmcr;  exciter,  encourager,  animer.  ||  Eii- 
flamnier;  irriter.  ||  Enflammer;  allumer  les  feu» 
de  l'auiour,  rendre  amoureux,  embra.ser,  exiler 
les  paxsiiiiis. 

Iflaaiai-No.  v.  pron.  inufldm'ir-s-'.  S'enflammer; 
être  enflamme.  ||  Med  S'enflammer;  prendre  les 
caractères  de  l'inflaiumation. 

Iiiriaiiiutorfo.  i-la.  adj.  innflamnla-rio.  Méd.  In- 
flammatoire; i|ui  enflamine.  (jui  cause l'inflam 
motion,  (|ui  tient  dej'iiiflamination.  ¡''¡phrrinllii- 
inatorin;  lièvre  inflammatoire;  maladie  (jui  a  pour 
synitomes  principaux  la  couleur  rosée  de  la  peau, 
la  rougeur  de  la  fa(  c,  la  friiineiice  de  la  force  du 
pouls,  la  rougeur  de  1-urine,  l-élevatiou  de  la  clia- 
leur,  (jui  est  haliteuse,  el  la  pesauleur  générale. 

Biiflar,  V,  a.  in;i¡hir.  Enfler;  grossir,  gonfler  en 
remplissant  de  vent,  de  fluide.  |  Fig.  Enfler. en- 
orgueillir, rendre  rain. 

eiin.-itivo.  \a.  adj.  i>ijlft(i-V(i.  Oui  gonfle,  (jui  ;'i  la 
propriété  de  gonfler. 

liirio\i!)lli(la(i,  s.  f.  innih'-issibili-dadd.  Inflexi- 
bilité; qualité  de  ce  qui  est  inilexible.  l'articn 
lièrement  en  physique,  propriété  qu'aurail  tin 
corps  dont  la  dureté  serait  telle  (pi'il  ne  pour 
rait  céder  à  l'eriort  d'aucune  puissance.  I  Fi;,'. 
Inflexibilité;  (jualité,  caractère  de  Pèlre  inflexi- 
ble, qui  esl  inébranlable  dans  la  sévérité.  Il  In- 
souplesse ;  mHHiiied'agilité,  de  flexibilité. 

InîIcxiStle.  adj.  ¡nnjh'ksi-hlé.  Inflexible:  (pi'on  ne 
peut  rié(hir,  plier,  courber,  (¡ui  ne  cède  à  aucu- 
ne compression.  I  Fig.  Inflexible;  qui  demeure 
invariable  dans  ses  volonlés,  dans  ses  rés(du- 
lions.  Il  Inflexible;  qui  ne  cède  poinl  à  l'effort 
(pli  tend  à  le  plier;  (jui  ne  plie  pas  sans  se  rompre. 
Il  Fig.  Inflexible;  (jui  ne  se  laisse  poinl  émou- 
voir, fléchir. 

Iiirie\ih1i'siiei>(t'>,  ailv.  innflêlisihlcinitn-tè.  In- 
flexiblement (1  une  manière  inflexible  el  sévère. 
Il  Inexorablement;  d'une  manière  inexorable. 

liin(>t.ion,  s.  f.  Inflexion  ;  action  de  fléchir,  de 
plier,  de  s'incliner.  ||  Opt.  Inflexion;  dévialion 
que  les  rayons  lumineux  éprouvent  lorsqu'ils 
passent  dans  les  confins  de  deux  milieux,  dont 
le  pouvoir  refrigent  est  différent.  ||  Inflexion; 
changement,  passage  d'un  ton  dans  un  autre.  || 
Gramin.  Inflexion;  partie  ajouté  entre  le  radical 
et  la  terminaison  d'un  mol  pour  le  décliner  ou 
coujuguer. 

Eufl»xi«».<tc»:>o,   s.    m.     inn[lólisi(>s-l.<)po.    Phys. 
Inflexioscope;  instrument  propre  à  faire  recon- 
naître les  phénomènes  de  l'inflexion  de  la  lu 
mière. 

Biiflexipodo,  da.  adj.  innflé  si-pédj.  Zool.  In- 
flexipède.  cpii  à  les  cuisses  des  palles  dc  de - 
vani  très-courbées  eu  dedans. 

BafliccuMi.  s.  f.  iun¡li\i-7.ii>n.  Infliclion;  Condam- 
nation à  une  peine  afflictive  el  corporelle. 

■  nflictiv».  va.  adj.  innlUkii-vo.  llifliclif;  «jui  est 

ou  qui  doit  être  infligé. 
liifliclo,  la.  adj.  part.  pass.  inus.  irrág.dc  inpi 

(/i;-.  Infligé,  e*  e.  imposé. 
infli^ïido.  dii.  adj,  el  part,  pass.  dci/i/Z/yu.  InlVi 

se.  e. 


mv 


—  727 


INF 


Siifii^lr,  V.  a.  iiius.  ¡mifiin-liir.  Inflipcr;tlélcrmi- 
rier,  fixer,  ordonner,  preserire  ,  prononcer  uik; 
peine  conlre  qni'lciu'uii;  imposer  une  peine  jiour 
»liiclque  transgresión,  quelque  criino,  qnclqnc 
délit. 

lnrUi;irMe.  v.  pion.  inn¡Uij-liir-sü.  S'infliger  ;  in- 
fligerl  à  soi. 

■  niloresceticirt.s.f.  innporéezén-iia.  Bol.lnflo- 
rescen<7':  maniere  dont  les  fleurs  sont  disposées 
sur  la  plnnle  qui  les  porte*. 

Biiriiiviicia,  s.  {.¡nnlhmî'n-i.in.  Astrol.  Influence; 
(Hialilé  qu'on  dit  sécoaler  du  corps  des  asires 
sur  les  corps  siiblnnaires,  et  à  laquelle  les  astro- 
logues allrihii..ienl  tous  les  é\ènenu'nls  qui  ar- 
rivaient sur  la  Ierre.  Convaincus  que  le  soleil 
avait  la  propriété  de  développer  par  sa  lumière 
et  sa  chaleur  une  foule  de  phénomènes  (¡uon  ne 
pouvailaltrihuer  àdantreschoses,  ils  étendirent 
bientôt  cette  action  à  la  lune  et  aux  autres  corps 
célestes,  aux  quels  on  attribua  dabord  la  pro- 
priété de  produire  les  maladies  et  de  conserver 
la  santé,  suivant  leurs  différentsaspects,  etbien- 
lôl  après  ont  leur  attribua  le  pouvoir  dérégler  les 
actions  morales,  de  changer  les  mceurs,  et  de 
présider  en  lin  à  tous  les  événements,  qu'on  crut 
pouvoir  prédire  par  la  connaissance  de  leurs  mou- 
vents.  Il  Influence;  action  à  distance  d-un  orga- 
ne, d'une  partie  quelconque  sur  d'autres,  dans 
les  corps  vivants.  ||  Influence;  se  dit  dans  le  mê- 
me sens  des  choses  morales.  ;i  Influence;  action 
«l'une  cause  qui  aide  à  produire  un  elfet.  j  In- 
fluence; particulièrement,  autorité,  crédit,  ascen- 
dan.  Il  Patolil.  Influence-,  nom  donné  à  diverses 
époques  ,  à  des  affeciions  calarrhales  épidémi- 
ques,  ((uon  a  aussi  appeléesGripe,  foletle. 

Infliioiitc,  part.  prés,  de  iulhiir.  V.  ce  mot.  || 
adj.  Influent;  ([ui  a  de  l'influence,  qui  agit  par 
influence. 

■  ■illuciizn,  s.  f.  iuufloucn-7.a.  Patohl.  Influen/a; 

mot  italien  duiit  ont  se  sert  en  espagnol  pour 
désigner  uncataribe  avec  au  sans  pyrexie,  or- 
dinairement épidémique  et  (jui  quelquefois  te- 
nait du  caractère  do  l'angine, 

■  iiliiiUlo,  (la.  adj.  et  part,  pass,  de ííi/7uir. influé, 

e.  Il  Influencé;  c. 
Influir,  V.  a.  innfloulr.  Influer;  communiquer, 
agir,  déterminer,  faire  impression  snr  une  cho- 
se, exercer  sur  elle  une  action (¡ui  tend  à  la  modi- 
fier. Il  se  dit  principalement  des  choses  qui  agis- 
sent par  une  vertu  secrète,  non  ai)parente  ou  peu 
sensible.  |  Fig.  Influer;  agir  par  influence  sur,  se 
dit  des  personnes  et  des  choses.  ||  Influencer; 
exercer  une  influence;  avoir  une  grande  part  aux 
déterminations  par  son  ascendant  surles  esprits, 
les  mœurs.  ¡1  Iniluir  en  altfu;  influencer  sur  une 
chose. 

infUijo,  s.  m.  infloug-ho.  Influence;  action  d'une 
cause  qui  aide  à  produire  un  effet.  ||  Influence, 
impression  sur  l'esprit,  les  nid'urs.  ¡1  Influence; 
ascendant. 

inriiiididofla.  udj.  et  part,  pass,  de  infundir  In- 
fondu; e. 

inriindlr,  v.  a.  innfuundir.  Neol.  Infondrc;  insi- 
nuer, introduire,  fondre:  mètre  une  chose  avec 
une  autre. 

Iiifolindo,  adj.  íii/)/'oíi(i-(/o.  Hol .  Inflcuillé;  qui 
n'a  pas  de  feuilles. 

iM-rollo,  s.  m.  ífui/'o-íío.  Inlilio;  format  d'un  livre 


oii  la  feuille  n'est  pliée  (ppen  deux,  et  ne  forme 
par  conséquent  que  (juatre  pages.  ||  In-folio;  li- 
vre imprimé  dans  ce  format. 
Iiirorciaito,  s.  m.  innfor/ia-do.  l'hibil.  Inlortial; 
ou  inl'orcial;  seccmd  volume  du  Digeste  compile 
sous  Justinien. 
liif<tMi3it(*ioii,  s.  f.  inuforma-ïion.  Jurisp.  Infor- 
mation; acte  judicaire  qui  constate  les  déposi- 
tion des  témoins  sur  un  fait  poursuivi  criminel- 
lement. ||  Fam.  Information;  se  dit  aussi  des 
recherches  que  Ion  fait  pour  s'assurrer  de  la  vé- 
rité d-une  chose,  pour  connaître  la  conduite,  les 
mirurs  d'une  personne.  |  inus.  V.  Educacinn, 
insliuccivn.  |  liifonnaciuti.  en  derecho  ou  de 
dcreclio,  mémoire,  factum  d'avecat.  Il  ¡nfurma- 
ciou  de  viln  et  tnorihus:  information  de  vie  cl 
de  manirs;  enquête  (\\.ú  se  faisait  autrefois  sur 
la  conduite  et  les  mo'urs  de  celui  qui  devait  être 
reçu  dans  une  charge,  imposant  l-obligation  de 
prêter  serment  entre  les  mains  du  juge.  ||  ¡nfor- 
macion  humana;  information  humaine;  informa- 
tion provisoire.  |  ¡ufarwarion  dejudjre  oudepo- 
brez(t,  information  d'indigence  pour  exempter 
de  certains  droits. 
Bnfin'iiinfioncs,  s.  f.  pi.  infunyiaiioncss.  Enquê- 
te siir'la  noblesse  de  quelqu'un. 
liirormndo,  d».  adj.  Cl  part.  pass.  de  informar. 

Informé;  e. 
Iciforiiiador,  S.  m.   inus.  innfannddor.  Informa- 
teur; qui  informe,  qui  prend  des  informations. 
Iiiforitial.  adj.  ¡nnfonnal.  Oui  n'observe  par    les 
formes,  qui  n'est  pas   dans   les  formes.  |  Indé- 
cent; qui   n'est  pas  décent.  |  Qui  manque,  qui 
n'est  pas  tidèle  à  sa  parole. 
mroriitalidad,  s.  f,  innformalidndd.  Défaut  de 
formes,  qui  n'est   pas  dans  les  formes  requises. 
I  Indécence;    action,  propos   indécent;  manque 
de  civilité,  de  respect.  ||  Mauvaise  foi;   action  de 
maïKiuer  à  ses  engagements. 
liirorgiKiiiiiciilo,  S.  m.  inus.  V.  Infornmrion. 
liirurinaiitc  part.  prés,  de  in/'ormar  Informant, 

qui  informe. 
Iiiformaiitc.  S.  m.  m.  inii/'or/)ian-<('.  Commissai- 
n*  ciiargé  de  faire  des  informations,  sur  la  qua- 
lité, la  noblesse  de  quelqu'un.  |  Rapporteur;  ce- 
lui qui  fait  le  rapport  d'un  procès. 
Iiiforinar,  V.  a.  innforninr.  Jurispr.  Informer; 
faire  une  information.  ||  luformiir  de  In  vida  i/ 
eus l u mbros  de (I lij u ni)-,  informer  de  laviecliuicurs 
de  quchiu'un,  prendre  des  iiiforinalions  juriili- 
(]ucs  sur  la  conduili'  de  (l'.iehju'im.  afin  de  savoir 
s'il  est  digne  de  possédertelou  tel  emploi.  |i  Fire 
la  forme  substancielle  d'un  cor|)s.  |  Ditmier  la 
forme  à  la  matière.  {|  'nformer;  avertir,  instrui- 
re. Il  Inus.Fig.  Instruire;  former  quelqu'un,  per- 
fectionner son  instruction. 
Iiirorinai-Mc.  v.  pron.  innformar-sé.  S'informer; 
chercher,  demander  des  lumières,  des  éclaircis- 
sements, pour  savoir  ce  que  c'est,  iremiuerir. 
Inforiiiativo,  va.  adj.  inuformati-vo.  Informalif. 
qui  sert  à  représenter.  ||  l'hilos.  inus.  Qui  don- 
ne la  forme  et  l'être  à  une  chose.  ||  Instructif; 
(]ui  insiriiil. 
Inroi-iiio,  adj.  innl^r-tné.  Informe;  qui  n'a  pasde 
forme  déterminée;  qui  n'a  pas  la  forme  qu'il  de- 
vrait avoir;  mal  conforme.  1]  üol.  Informe  ;  qui 
n'a  pas  de  forme  determinable.  |  Astroii.  Kstrc' 
lin  informe;  étoile   informe;  se  dit  des  ;:rüupe*- 


INF 


728  — 


IM- 


d'cloilcs  qui,  on  raison  (ic  leur  pctilcssp  ou  de 
leur  peu  défiai,  u'niil  jias  ele  compris  dans  les 
constellations  dési^;n6ts  par  des  noms  particu- 
liers. Il  Mamm.  Informe;  (lui  a  le  tissu  cellulaire 
sous-cutané  tellement  ciunfie  de  graisse  que  les 
formes  en  sont  pour  ainsi  dire  elVacées. 
liiroi-iiie,  s.  m.  i/in/or-»/i'.  Juiispr.  Informé;  in- 
l'ormalion,  rapport.  I|  l'iaidoyer  d'avocat. 

■  iiroi-nu'N.  s-  m.   1)1.  iutifor-inéss.  iMamm.  Infor- 

nies;jfamilie  il(>  l'ordre  des  mullonf,Milés,  compre- 
nant ceux  qui,  comme  les  cüclions,  ont  le  tissu 
cellulaiic  sous-cutané  tellement  chargé  de  grais- 
.se.  que  leurs  formes  en  sont  pour  ainsi-dire 
effacées. 

Iiifuriiililad.  s.  m.  iiinfonniiladd.  l'Iiilos.  Infor- 
milé;  état  de  ce  qui  n'a  point  de  forme;  qualité 
de  ce  qui  est  informe. 

■iirortiiicahlo,  adj.  itiuforlifika-blé.  Inforlifica- 
ble;  qui  ne  peut  être  foitilic. 

■  iifortilicado,  iln.  adj.    iunfurtifil:a-(lo    Inforti- 

lié;  qui  n'est  point  proléfrc  par  des  fortilieations 
Iiiroi-tnitn,  s.  f.  innforto'ftia.  Inlluence  funeste 
des  astres.  |i  lufoitttna  inai/nro  jirimera;  Satur- 
ne; l'une  des  planètes  les  plus  éloiç;nées  de  la 
Ierre,  cl  et  qui  prend  son  nom  d'une  dcs^Divini- 
les  du  Paganisme.  Il  l/i/'o»t!'»a  segunda;  mars, 
«ne  des  sept  planètes,  qui  prend  son  nom  du 
Dieu  de  la  guerre. 

hirortiiiiMtlanieute,  adv  inus.  intifortounada-  \ 
ménté.  Malheurensenient;  par  malheur,  dune  ¡ 
manière  malheureuse.  , 

lururliitindo,  <ln.  t^A].  innforlnnna-do.  Infortu- 
né; malheureux,  qui  a  contre  soi  la  fortune.  || 
Malfaisant  ;  en  parlant  d'une  planète.  î 

liifort linar,,  v.  a.  tnn/orioK-Har. Infortuner;  ren- 
dre malheureux,  affliger,  vexer. 

Iiirortiinio.  s.  m.  innfortDU-nio.  Infortune;  suite 
de  malheurs  auxquels  l'homme  n'a    point  don-  : 
né  occasion,  et  au  milieu  desquels   il  n'a   pas  de 
reproche  à  se  faire  ||  Infortune;  état  d'adversité, 
de  misère,  malheurs  particuliers  qui  causent  l'in-  , 
fortune.  ||  Infortune;  malheur,  désastre. 

tHfortuno,  na.  adj.  inus.  V,  Desafortunado. 

Iníosnva,  s.  î.innfossoit-ra.  Défaillance,  en  par- 
lant des  animaux.  V.  Aguadura.  afiito. 

■ufraccion,  s.  f.  inu/'rfí/i-zíon. Infraction;  expres- 
sion générique  sons  laquelle  on  comprend  limtes 
les  aetions  qui  troublent  l'ordre  social;  trans- 
gression, ¿onlravenlion,  violation  d'une  loi.  d'un 
ordre,  d'un  traité,  il  Infraction;  rupture.  ||  Ju- 
nspr.  Infracoion  de  bando;  infracction  de  ban; 
action  d'un  condamné,  d'un  homme  placé  sous 
la  surveillance  de  la  police,  qui  revient  dans  les 
lieux  qui  lui  sont  interdits. 

liirracnario,  ria.  adj.  í»i)/'rnkfa-río.  Infractaire; 
qui  transgresse  une  lo\,  un  ordre,  un  traité. 

Infracto,  ta.  adj.  inus.  j/in/rak-fo.  Constant; 
permanent. 

■iifractor.  s.  m.  innfrak-tor.  Infracleur;  celui 
qui  viole  une  loi,  un  traité,  elc. 

lufraescriitte,  ta.  adj.  inus.  V.  'nfrascrito. 

lntraesierlio,ta  adj.  inus.  iunfrashri-to.  Sous- 
signé; dont  le  nom  est  mis  au  bas. 

lurraganto,  adv.  V.  En  frarjante. 

liiffagil,  adj.  i»in/'rag-/i)f.  Infragile;  qui  n'est  point 
fragile.  ||  Fig.  Infragile;  qui  n'est  pas  à  l'abri  de 
la  séduction. 

Anrralapsarlo,  rin.  adj.  innfralapxa-rin,  Théol. 


Infralajisaire;  se  dit  des  théologicnsqui  soutien- 
nent que  Dieu  n'a  crée  un  certain  nombre 
il'honimes  que  pour  les  damner,  sans  leur  don- 
ner les  secours  sullisants  pour  les  sau^er.  Ils 
pensent  que  Dieu  n'a  |)ris  cette  résolution  qu'en 
consei|ueii(  e  du   péché  originel  et    de  la   prévi- 

I      sion  de  ce  peché,  quSl   a  eue  de    toute    éternité 

I      qu'Adam  commettiait. 
■  nfraiisiltlo,   ailj.   innfinn{i-hi-blé.  Infrangible; 

I      qui   ne  peut  être  rompu.  |i  Fig.  Qui    n'est  point 
sujet  a  infraction;  iini  m-  peul  être  enfreinl. 
Iiirruii<|ii4>al>l«>,  adj.  innfrutihén-bli;.  'J'echn.  In- 
crochetable,- qui  ne  peut  être   crocheté,  ||  Cerra- 

I      jn.s    infran<¡Hi\ubles  ;    serrures    incrochetables; 

i  (ju-on  ne  peut  ouvrir  sans  les  briser,  à  moins 
d'avoir  la  clé. 

j  liiri'aoctava,  s.  f.  innfraohla-va.   Les  six   jours 

'      compris  entre  une  fête  et  son  octave. 
Infi-aoclavo,   va.   adj.   innfrnokta-vo.    Un   jour 

'      (|uelcoiique  d'une  octave. 
liirriiNorijtto  ,    ta.     adj.    inus.    innfrasiiriii-to. 
INommé;  mentionné  plus  bas,  dit  dessous.  Sous- 
signé, dont  le  nom  est  mis  au  bas. 

■  iifrateriuil.  adj.  innfratéDial.  Infralernel;   qui 
:       n'a  point  ui\  caractère  fraternel. 

■  iiri-cciioncia,  s.  f.  innfréUouén-iia.  Eéol.   Infré- 

quence; défaut  de  fréquence. 

Iiiri-eciioiitiiflo,  «la.  adj.  innfrèkouénta-do.  In- 
fréquenté; qui  n'est  pas,  qui  n'a  pas  encore  été 
fréquenté. 

lurrociioiitr,  adj.  innfrékouén-té .  InfréquenI; 
qui  n'est  pas  fréquent. 

lufrociieiitenieiite,  adv.  innfrékouéntémén-té. 
Infréqucmmenl;  peu  fréquemment. 

Iiirriircion,  S.  f.  V.  Irifnrccion. 

Iiirriictiroro,  fa.  adj  innfroiikti-féio.  Infruc- 
tueux: qui  ne  rapporte  point  de  fruit  on  qui  eu 
rapporte  fort  peu.  !|  Infructueux;  stérile.  ||  Fig. 
Infructueux;   tjui   n'apporte  aucune  utilité. 

Iiiffiicluo!Síaineiite,adv.í;i»/'/(»»  .fouo.v.i a m^n-t¿. 
Infructueusement;  sans  fruit,  sans  avantage, 
sans  profil,  sans  utilité. 

lnrriictiio!»i<!a(I,  S.  f.  léas.  i nnfrouhtoiwssidadd. 
Infructuosilé;  étal  de  ce  qui  est  infr«ictueux. 

Iiirriiciuoso.  Ha.  adj.  innfrotihlouo-sso.  Infruc- 
lueux;  qui  n'apporte  aucun  profit,  aucune  uti- 
lité. 

infula»,  s.  f.  pi.  innfou-lass.  Ilist.  anc.  Infuies; 
se  disait  de  l'ornement  de  léle  des  pontifs,  et  de 
tous  leurs  ornements  en  général.  L4nfule  était 
proprement  une  bandelette  ou  bande  de  laine 
blanche,  qui  couvrait  la  partie  de  la  lèieou  il  y 
a  des  cheveux,  jusqu'aux  tempes,  et  de  laque- 
lle tombaient, de  chaque  coté,  deux  cordons  pour 
la  lier.  S'infule  était  entortillée  et  ronde.  Elle 
était  aux  prêtres  ce  qu'est  le  diadème  aux  rois, 
la  marque  de  leur  dignité  el  de  leur  autorité.  || 
Fig.  Orgueil;  vanité,  préso?nption,  de  vouloir  pa- 
raître au  dessus  de  son  rang,  de  son  état,  etc. 

■  nriilcioii.  s.  f.  inus.  V.  Infurcion. 

Inriiiidibtlidail,  s  f.  innfoiindibilidadd.  Infusi- 
bilité: qualité  de  ce  qui  est  infusible. 

■nriiiidiblc,  adj.  innfoundi-blé.  Infusible;  se  dit 
d'un  corps  qu'on  ne  peut  fondre,  qui  n'est  pas 
susceptible  de  se  fendre. 
Inruiidibiilifero,  ra.  adj.  innfoundibouli-féro. 
Hisl.  nat.  Infundibulifère;  dont  l'extrémité  se 
termine  par  un  disque  en  forme  de  v^'ntouse.  ¡| 


INF 


'20  — 


IN(. 


Züop.  Infundibiilircrc;  doullos  arliciiliitions por- 
tent dt'S  étoiles  on  lurme  d'cnloiinoir. 

Iiiriiiiiiibiiliforiiio  ,  adj.  innimindHionlifitr-int'. 
Bot.  Infundibuliforme;  qni  a  la  forme  d'un  en- 
tonnoir. 

Iiiriindibiilirornios,  S.  m.  pi.  Rut.  Infundihii- 
Urornics  :  famille  d'herbes  cl  de  sous-;m1)i  i>- 
seaux,  à  fleurs  simples.  Les  corolles  de  ces  plan- 
tes ont  la  forme  d'un  entonnoir,  d'une  soucou- 
pe ou  d'une  roue,  cl  sont  monopetales  régu- 
lières. 

liifunilibuliiiM  ,  s.  m.  .\nat.  InfundibuUim;  ranal 
situé  dans  le  troisième  ventricule   du   cerveau, 
au-dessous  du  pilier  antérieur  de  la   voùic,  et 
qui  s'étend  jusque    vers  la    tige   ¡uluitairc.  | 
Concliyl.  Infundibulum:   genre   de  coquilles. 

Iiirtaiidido ,  du.  part,  pas.de  \njnndir,  et  adj. 
Inl'usé,  c.  !|  Versé;  répandu.  Ii  Introduit;  qu'ona 
fait  entrer. 

Inftiiidir,  V.  a.  inus.  innfoundir.  Verser;  épan- 
cher, répandre,  transvaser  un  liqueur  dans  un 
vase,  e'c.  Il  Introduire;  faire  entrer.  Il  Infuseï; 
verser  dans,  signifie  particulièrement  en  phar- 
macie, mettre  on  laisser  plus  ou  moins  lonfr- 
tem|)s  une  plante,  une  drogue  dans  qín'l(¡ue 
liquide,  pour  en  exprimer  le  suc.  |  Fig.  Inspi- 
rer; Caire  naître  dans  l'esprit  qucUjUí;  pensée, 
quelque  mouvement.  Il  Infundir  Dinx  el  aima  en 
cl  cuerpo;  se  dit  de  l'acte  par  lequel  Dieu  unit 
l'umc  au  corps.  ||  Infundirse  -sueño;  ne  se  dit 
guère  que  du  sonuneil  (jue  Dieu  envoya  à  .\dain. 

Infiii-ciuii,  s.  f.  Redevance  (jne  payaient  au  s^-ig- 
neur,  pour  l'eiiirelien  des  châteaux  et  fort rres- 
ses,  ceux  à  qui  il  avait  fait  des  concessions  de 
terrain  pour   les  cultiver. 

Inriireioniogn,   an.  adj.   Oui  était   soumis   à   la 

'  redevance   appelée  infurriun.  V.  ce  mol.  j 

inruriid»,  du.  part.  pas.  de  Infurtir.  V.  ce  mot,  , 

Biifiii-tir,  v.  a.  y.  Jinfiirlir.  i 

aiifu-xcur,  v.  a.  inus.   V.  Obscurecer,  ftiscnr.         1 

Diiri)í>¡ü]i,  s.  f.  Infusion;  action  d'infuser.  '_\  Infu- 1 
sion;  en  cliin)ie  domestique,  pharmaceutique  ou  : 
industrielle,  opération  qui  consiste  à  verser  un 
liquide  bouillant,  ordinairement  de  l'eau,  quel- 
quefois de  l'alcool,  sur  une  substance  com- 
posée cl  conteoant  des  parties  solubles;  à  lais- 
ser eu  contact  pendant  quelque  temps  et  à  sé- 
parer en  suite  le  produit  par  simple  décantation 
ou  par  fillralion  d'avec  le  marc  ou  partie  so- 
luble. Il  Infusion;  liqueur  dans  laquelle  les  subs- 
tances cnl  séjourné.  ||  Fig.  Inl'usé;  signilic  en- 
core la  manière  dont  certaines  facultés  surnatu- 
relles sont  infuses  dans  l'ûme.  I|  Fig.  Prépara- 
tion, disposition  prochaine  d'une  chose  h  ac- 
quérir les  propriétés  d'une  autre.  |  Fig.  el  fam. 
Estar  en  infusion,  pom  abjunn  cosa;  être  à  la 
veille,  en  état  d'obtenir  quelque  chose.  ||  Echar 
en  infusion;  infuser  ;  mettre  une  plante  dans 
«nliiiuide. 

Bnriisn.NM.  adj.  Infiis;  qu'on  n'a  point  acquis  par 
SCS  soins;  qui  est  versé  dans  l'Ame  comme  na- 
lurellemenl. 

■nfiiiio,  Mit.  part.  pas.  irrég.  ai'  Infundir.  Infu- 
sé, c. 

l:irii<4:trio.  rin.  adj.  Zooph.  Infusoire;  (jui  se  dé- 
veloppe dans  les  in  fusions  végétales  cl  ani- 
males. 

lufíiKoi-ln,  s.  UK  innftnissi>-rin.V.\i\\u\'¿.  lnl'u>>o¡!: 


instrument  propre  à  faire  entrer  du  liquidedans 
les  veines,  et  dont  on  a  f  it  ui-age  pour  lentei 
des  expériences  physiologiques  sur  les  animaux 
ou  même  remplir  des  indications  thérapeutiques 
chez  l'homme. 
EnfiiHorion.  s.  m.  pi.  Zooph  Infusoires;  ordre  di- 
vers comprenant  les  animalicules  quise  déve- 
loppent <lans  les  infusions  végétales  cl  anima- 
les, el  qu'on  découvre  à  l'acide  du  microscope. 
On  ignore  d'ou  viennent  ces  animaux,  à  com- 
bien de  genres  ils  appai tiennent,  si  ce  sont  des 
germes  ou  de  jeunes  animaux  destinés  à  deve- 
nir plus  grands  el  plus  compliqués.  On  est  por- 
té généralement  à  considérer  les  infiisoires  les 
plus  simples  comme  formant  le  premier  an- 
neau de  celle  chaîne  du  règne  animal  qui  com- 
mencerait à  une  molécule  simplement  animée  et 
(jui  lin  irait  à  l'homme. 
ins'*-,  S.  f.  Uot.  Inga;  genre  de  plantes  de  la  fa- 
mille des  légumineuses,  originaire  de  l'.\méri- 

I      que  méridionale. 

I  Iiisaiiable,  adj.  Ingai;nable:  nom  gagnable;  qui 
n'est   pas  susceptible  d'être  gagné,  qui  ne  peut 

¡      être  gagné. 
Ensa»adu,  du.   adj.  inngana-do.  Ingagné  ;  nom 

!      gagné,  qui  n'est  point  gagné. 

;  Ensni-aiiiia,   s.  f.  Ingarantie;  défaut  de  garantie, 

i      éventualité. 
Bngaraiitîdo,  du.  adj.  Iiigaranli;  non  garanti, qui 

!      n'e«l  point  point   garanti. 

]  Ingeiii'raStIr.  adj.  Ingénérable;    ii.in    générable: 

i      qui    ne  peut  être  engendré,   produit. 

I  Inseiierador,  adj.  Ingéiièratcnr;  non  générateur; 

j      (jui  irengendre  point,    ne  reproduit   point. 
IIiiKonci-ativo,  va.  adj.  Iiigénératif;  non  généra- 
tif;   qui  n'a   pas  la   faculté  générarice.   qui   ne 

j      peut  pas  engendrer,  reproduire. 

.  Eiisciiiado,  da.    part.    [las.   de  Inyetiinr.    V.   ce 

j      mol. 
liisviiiar  ,    V.   a.   Tracer,    inventer  ingénicuse- 

I      ment. 

■  Iiiü^eiilar.se,  v.  ¡tron.  S'ingénii'r;  chercher,  essa- 
yer de  trouver  dans  son  esprit  quoique  moyen 
pour  réussit  ;  trouver  des  expédients. 

1  l9igenia(!ii-a,  S.  f.    inniiéniaton-ra.  F^am.  Indas- 

j      trie;   art  de  trouver  les  moyens  de  réussir. 

I  Bni;enicii3a«,  S.  m.  \stron.  Ingéniculus:  constel- 

j      lation  qui  représente  la  lig;ire  d'un  homme  age- 

I       noniié. 
Iisseiicria,  S.  f.  (i  -nie;    larl  de  fortifier,  d'atta- 

guer  et  de  défendre  une  place. 
Inseiiicru.  s.  m.  inng-ltcni  ro.  Ingénieur;  ce- 
lui qui  trace  des  projections  nuthemaliques  pour 
les  constructions  civiles  ou  militaires,  qui  en 
dirige  et  conduit  les  travaux.  On  donne  ce  non 
à  ceux  qui  S'appliquent  parluulièremcnt  à  l'ar- 
chitecture militaire,  à  cau^c  des  inventions  in- 
jénieuses  qu'ils  metlenl  souvent  en  usage,  tant 
pour  la  fortilii-alioii  que  pour  l'altaque  ou  la 
défense  des  places.  |i  líiirnícro  civil;  ingénieur 
fivil;  celui  dont  les  travaux  ont  pour  objet  la 
construction  el  l'tMitreticn  des  halles, greniers 
publics,  hùiuiaux,  églises,  palais,  monuments 
publics.  Il  \nii''iiicio  de  rntniiios  y  canales;  in- 
génieur des  poiiis  et  chau*sécs;  celui  qui  s'oc- 
cupe  de  la  c  instruction  cl  de  l'entretien  des 
routes,  chemins  de  terre  ou  de  fer,  rues,  quais 
hoiile\ard'i.  ponts,  füiitaines.  éeouts.  |  lace-  pu 

'lu 


INf, 


íM)  — 


lîSG 


bliqjc5.  l'Ic.  I  liiyeiiiero  de  miiuit\\t\^àuu'arar^ 
mines;  celui  dont  |eslravnu\  sp'-ciaui  oui  jiour 
ohjc't  Icxcnvolioii   (Us   mines,    l*i'\Uailiou   des  i 
min6rau\.  ||  Ingeniero  ijioijrdfo;   in¡;éniour  géo- 
^raiiho;   rrlui  (iniii   1rs   iravaiix   emliia><senl  lo  ' 
systt'iiu'  lie  ronimimicalioii  dos  diUVrenU'S  par- 
tics  d'une  conlicc,  d'un  empire, toutes  les  voies  j 
de  Iraiispiii  I,   les  divisiûiis  lerritoriales,  la  me-! 
sure  ou  le  cadastre  de  celle  contrée,  le  lever  des 
plants,  le  tracé  des  (arlos.  ||  Inf/cnicio  liiilrógia- 
fu;  ingénieur  liydrographo;   celui  dont  les  Ira- 
vann  ont  pour  obict  la  construction  et  Icnlrc- 
lien   des  poils  comtnerciaux  .   des    lades,   des 
digues,  dos  phares,  la  connaissance  des   cotes 
cl  loul  te  qui  intéresse  la  navigation  de  cabota- 
ge, li  Ingeniero  de  montes  y  plantíos;  ingénieur 
des  eaux  et  forcis;  celui  qui  s'occupe  delà  cons- 
tr;iciion  et  de  l'onlrelieu  des  rives,   canaux,   a- 
quiducs,  delà  cousersallon  de-j   fovéls,   bois, 
etc.  Il  Ingenieros  bumberos;  ingénieurs  pompiers; 
corps   or;;anisé  mililaiienient,  dont  l'art  eonsis- 
le  à    élemdre  les   incondiis,   à   préserver   des 
ravages  du   feu.  |  Ingnniero   ái'tiro:   ingénieur 
oplic.cn;  celui    qui  S'occupe  spécialement  ilo  la 
consiruilian   des  mslruments  d'nplique,  lunet- 
tes, télescopes,  microscope?,  jj  Ingeniero   mule- 
Viático;  ingénieur  mal  hénialicirn;  celui  qui  cons- 
truit les  inslruinenls  de  m  ilhematiques  propre- 
ment  dils,  ceux  de  physique,  do  iliimio.  \\  Inje 
f.icro    t/ipfáruVo  ;    ingénieur    nn-eanicion 
dont    les  travaux   ont   spé(i:iler.ieni    pour    ob- 
jet   la   construcción   des   macbines.   I¡  Inijeniu-  ' 
i'o   para  la  cirngia;  ingénieur   pour  la   ciiirur-  j 
i;ie  ;    celui  qui  confectionne   les  instruments  et  , 
app.HCils  mis  en   œuvre    dans   la   chirurgie.  ||  | 
Ingeniero  militar;  ingénieur  militnire;  celui  qui  ; 
«inoccupé  des  construí  lions  relatives  a  l'art  de  la  ! 
guerre.  !|  Ingeniero  ¡niliinr  de  tierra-,  ingénieur  i 
militaire  de  terre;  celui  qui  dans  l'an   militaire 
S'occupe,  pour  l-attaqiie  ou  la  défense,  de  lu  for- 
tificalion  des  villes,  des  places,  des   camps,  des  ' 
|)orls  de  guerre,  des  roules  stratégiques,  desmo-  ; 
yens  de  canipeimnt,  et  de  transfert  pour  les  l),i-  1 
gages  et  les  troupes,  clc.  H  Ingeniero  militar  de  \ 
mar  ó  de  marina;   in^'énieur  militaire  de  mer  | 


ou  de  marine;  celui  qui  dans  larl  militaire  s'oc 
cupp,  pour  l'attaque  on   la  défense,  de   la  foni-  ! 
firalion  des  ports  de   guerre,  de  la  c  nstruction 
des  navires  et  de  tout  ce  qui  Intéresse  la  navi- 
gation de  long  cours.  ||  Inus.  Homme  ingénieux, 
fécond  en  inventions,  en  ressources.  ||  Cuerpo  de 
ingenieros;  corps  du  génie;  une  des  armes  qui 
cnlrcnt  dans  la  composition  des  armées  moder- 
nes, et  dont   les  attributions  générales  sont  la 
construction,  la  défense  et  1-attaquc  des  places 
fortes. 
Ingenio,  s   m,  inr:g-hé-nio.  Esprit,  génie,  fines- 
se, force,  justesse,  délicatesse,  vivacité,  pén-v'tra- 
tion  d'ospril.  |i  Génie;  celui  qui  a  du  génie.  |1  Mo-  j 
yen,  ruse,  stratagème  ¡tour  réussir.  |  Toute  ma- 
chine  inventée    par  les   ingénieurs.  Il  Presse   à 
rogner  dont  se  servent  les  relieurs.  |l  Ingenio  de  j 
azúcar;  moulin  a  sucre.  |,  Ingenios   d".  pólvtun;  ' 
pièces  de  feu  d'artifice.  ||  Afilar,  agiizar  cl  in- 
f/enio;  mettre  snn  esprit  a  la  torture,  faire  effort, 
mettre  toute  son  aticnlion  pour  comprepdre  une 


Infténienioinfiil;  d'une  manière  in-'énicusf. 
liiue:if»MÍtluil.  S.  f.  Subtilité   d'espra;    pénélra- 
ti(Mi.  I  Ingoiiiopité;   habilité,   adresse,   artilice. 
subtilité.  Qualité   de  l'homme  ingénieux,  de  ce 
((ui  e-l  ingénieux, 
lne<^»io''''*>i»Ui   iv*-   '^^j-  super,   de   ingenioso. 

V.  ce  mot. 
litKrulOMO,  «1».  Ingénieux;  qui  a  ou  annonce  sinon 
du  génie,  du  moins  de  rinlelligenre,  de  l'esprit, 
de  l'inveniion,  de  la   sagacité;  qui   esl  facile  en 
expédients. 
■  nséiiUu.  ta.   inng-hé-nito.   Non    engendré,  qui 

n'a  pas  été  engendré.  Il  .Naturel;   iimé. 
ínstenle,   odj.    inus.    inng-lién-té.   Qui  est  très- 
grand. 
luKcniiamrntc,  adj.  Ingénument;  d  une  maniè- 
re ingénue,  naïve,  franche,  sincère.  ¡I  Naïvernenl; 
ingénument,  avec  naï>cté. 
In^t'unlilnd,  s.  f.   In^iénuité,    qualité  de   l'âme 
parce  qu'il   n'ya  rien   ca  elle  qui  puisse  la  por- 
ter à  dissimuler,   à   feidnre.  I|  Ingénuité;   naï- 
veté, sincénlé.  franchise.  1|  Dr.  nom.  Ingénuité; 
liberté,  franchise,  état  de  celui  qui  est  né  libre. 
Inst'iton,  nua.  adj.    iung-hé-nou«.   Ingénu;  qui 
c^l  sans  adresse,  sans  détour,  sans  line.vse;  sim- 
ple, naïf,  franc,  sincéii"  Ü  Dr.  rom.  Ingénu;  chez 
les  Romains  et  dans  les  lois  des  peu¡)le,s  barba- 
res, ceux  qui  étaient  nés  libres  et  qui  n'avaient 
jamais  éié  sons  le  jou  de  la  servitude, 
celui]  iimenuitiu.  s,  f.  l>ol.   Ingénousic;  planle  du  Me- 
xique. 
SMv't'OJiséirlro,  ca,  adj.  lng.>omélrique;  non  géo- 
ms'îrique:  (jui  n'est  poiiit   uéoinélrique,    dont  la 
manhc,  l^^  dcvcloppemenls  n'ont  point  la  sévé- 
rité, la  précision,  la  rigueur  de  la  gé.imétrie. 
Insrorldii.  (In.  part,  p  lís.  de  ingerir.  Ingéré,  e.  Il 
Blas.  Enté;  se  dit  de  deux  parties  de  l'ecu  qui 
s'engrènent  par  deséchaucrures  rondes. 
amxtM-iilr.i-it,  s.  f.   Ente;  endroit  on  un  arbre  a 

été  enté. 
■nscriiticnlo,  s.  m.  Ente;  greffe. 
Hiig<M-li',  v.   a.  Ingérer;  se  dit   principalement  en 
médecine;  introduire  par  la  bouche  dans  l'esto- 
mac. I  Insérer;  mettre  une  chose  dans  une  ;;ulre. 
Fiiî.  Inclure  une  chose  dans  une  autre.  ||  V.  In- 


ihose. 
Ingciiio.çiiinonte . 


adv.    inng-héniossamén-tè. 


gerlar. 
l3t«;c>i-(a:la.  da,  part,    pass,  de  ingertar.  et  odj. 

Greffé,  e.  ¡l  Enlé,  e. 
Bnseit.-)i-,  V.  a.  A^'ric. Enter;  greffer,  faire  un  en- 
te ii  Horiic.  Grefier;  faire  une  greffe.  ||  Ingertar 
de  hendidura;  greffer  en  fente;  de  pria  por  en- 
vasamiento,  en  fente  par  enfourchcmenl;  de  co- 
ronilla, en  couronne. 
BHfjotiarse,  v.   prou.   Se  greffer;   être  greffé,  ü 

S'enier;  être  cnlvi. 
Bngci-tA.  tí»,  part,  pass.irr.  de  ingerir,  /ugéré,  e. 

Il  Enlé;  qui  est  greffé. 
Dnser(<,<,  S,  m.  .\gric.  Enle;  jeune  pousse  d'arbie 
greflce  sur  un  autre  autre  arbre.  ,  Ente;  il  s'ap- 
plique a  l'arbre  même  oii  l'on  a  pratique  une 
ente.  |  Gn  fie;  opération  qui  consiste  à  enter  sur 
une  pla:i!e  un  bourgeon  ou  un  jeune  scion,  afin 
que  l'arbre  <ur  lequel  on  ente  porte  le  fruit 
do  l'aibre  doii  la  branche  a  été  tirée.  |i  /n- 
gpsio  animal;  greffe  animale  ;  action  de  ratta- 
cher au  corps  humain  des  parties  complètement 
détachées  de  l'individu,  ou  même  prise»  sur  un 
antre  mie!    ü  F.v :¡'>r(c df  csoidetevlnndo;  gref- 


ÎNG 


731  — 


ING 


le  à  la  i»C)U?se. 

iiit;esto.  s.  f.  Piivsiol.  l!i^<"ila;  subslaiiees  solides 
ÜU  liijuidcs  qui  dans  létal  de  santé  ou  de  mala- 
dio  sont  inlioduilesdans  l'estomac  par  les  voies 
nlimcnlairos. 

insoMtioii,  s.  f.  iiing-liéstion.  Médec/  Ingestion; 
absorption  d'une  elunenl  ou  d'un  midicumcnl 
sontnis  <i  i'iu-io  iligestil'. 

Instna,  s,  f.  V.  Cnrrtllerit  quijada 

Èngliitvvrn,  S.  f.  inn^ilntér-ra.  Gér>¡^.  An^'le.lerre; 
aiiiicii  royaume,  form  inlaujoud'hui  aveclEi'os- 
sc  et  Milaiide  un  seul  et  même  éial  sons  le  nom 
de  Royanme  uni  (la  la   Grandc-Bi  etannc  et  de  ¡ 
l'Irlande.    L'Angleterre,  prise  isolément,  dans 
toute  la  riffueur  t;éographiiiue,  ne  comprend  que  j 
la  partie  méi  idioMiili:  de  la  grande  île  jusqu'aux 
frontières  de  l'Escosse;  le  pays  de  Galles  se  tmu-  I 
ve  compris,   dans  CC'   limites.    Séparée   de   la  | 
France   par  le  Pas-de-Calais,   elle  forme  avec  , 
l'Ecosse  une  de  qui  s'élend  entre  le50  et39  de-  | 
grés  de    lotitude  septentrionale;    avec    l'Irlan  j 
de,   située   à    l'ouest,    l'\ngleterre   étend   en 
longitude   du     premier  au    treizième    di'gré  à  | 
l'ouest  du  premier  méridien.  Les  rôles  occiden-  j 
taies  sont  très-nreguliéres;   les   colesorienlaîes  i 
sont  moins  dèihirées  et  olfn  nt  un  grand  nom-  I 
bre  de  baies.  La  superfice   de  l'Angleterre  seu  -  | 
le   est    de    30,337    milles  carrés    anglais,    et  ¡ 
de  37.81'2    avec  le    pays  de    Galles.    Le    cli- 
mat modifie  considérablement   par  l'influence 
de  la  mer.    n'éprouve   point    les  extrêmes  de 
la  température   continentale;  il  est   humide  et 
variable,  mais  non   insalubre. 

■nsU',  s.  f.  Aine;  partie  du  corps  liumain  que  for-  ' 
me  la  jonction  de  la  cuisse  et  du  bas  ventre.  Elle 
est   formée  des    muscles  larges  de    l'abdomen, 
qui  s'unissent  avec  les  muscles  de  la  partie  an- 
térieure de  la  cuisse. 

KiikIó.s,  ,Tdj.  ífif/it'.tí  Anglais;  qui  est  propre  àl'An- 
glcterre  ou  à  ses  babitanis. 

■nvIt'S,  s.  m.  Anglais;  celui  qui  est  originaire 
d'Angleterre.  ||  Loc.  adv.  A  la  inijlesa,  à  l'an- 
glaise; à  la  manière  anslaise.  ||  Anglais;  idio- 
me que  parlent  les  habitants  de  l'Angle- 
terre. 

inKiceadu,  <la.  (lart.  pas.  de  inglesar.  .Vnglai- 
sc,  e. 

liiBlconr ,  V.  a.  inngléssar.  Anglaiser;  cou- 
per la  queue  d'un  cheval  à  la  manière  an- 
glaise. 

■nglete,  s.  m.  inglé-tL  Onglet;  ligne  qui  divi- 
se en  deux  parties  égales  l'angle  droit  de  l'é- 
querre. 

■iiKloi'itlrnilo,  fin.  adj.  Ingloridé;  nom  glorifié, 
qui  n'est  point  glorifié,  qui  reste  sans  glorifica- 
tion, sans  gloire. 

■■i8;lorioi«niiieiitc> ,  adv.  Inglorieusement  ;  non 
glorieusement;  d'une  manière  inglorieusc;  sans 
gloire. 

Iiitflorlowa,  «a-  adj.  innglnriossn.  Inplorieux; 
non  glorieux,  qui  n'est  pas  glorieux;  sans  gloi- 
re, qui  n'a  arquis  aucune  gloire,  qui  ne  prouve 
aucune  uloire. 

InKloKiiItlc,  adj.inus.  innijlnssa-hlé.  Poés.  Qu'cm 
ne  peut  gloser,  qui  ne  souffre  point  de 
glose. 

lnKltivU*!* ,  s.  m.  inni]lonxñ¿s,  Mamm.  Inglu- 
ïiés;  dans  les  mammifères,  région   de  la  par- 


tie s'iiiiiieure  du  corps  eomprise  entra  le« 
branch  s  de  la  mâchoire  et  le  sommet  du  la- 
rynx. 

■  ugobci'n.t1)le,  adj.  Ingouvernable;   non  gourcr- 

n;ible,  qui  ne  peut  être  gouverné,  réprimé:  qu'on 
rip  p'Mil  diriger,  conduire,  il  Rétif;  iiurai- 
table. 

ln;:ot»('i2i:iiln,  du.  adj.  i/in(7o6er/ia-t/f).  Ingou- 
verné; non  gouverné,  qui  n'est  point  gou- 
verné. 

Insoñii.  s.  f.  ingo-gna.  In^ogne;  bois>nn  Irès- 
agréable.  (piand  elle  est  récente;  qu<'  fibriquent 
les  nè.res  de  Sénéjzambie  avec  un  fruit  j.uine 
assez  semblable  à  la  pèche,  dont  on  ne  connaît 
pas  le  nom  botanique. 

Bii;;i-acloH:iiii<-iitc  ,  adv.  ijingraiioi samén-té. 
Ingracii'ii^emciit;  non  gracieusement;  d"un« 
manière  ingracieuse,  non  gracieuse,  sans  grâce. 

BiiK>'<>ciosi>,  MU.  adj.  inn<ir(i7.io-sso.  Ingracieux; 
non  gracieux,  qui  manque  de  grâce,  quicslsani 
grâce. 

Ingradiinltlc ,  adj.  inngradoua-blé.  Qu'on  na 
peut  graduer,  qui  ne  peut  se  graduer,  ou  se  (da- 
cer  dans  le  degré  qui  lui  correspond. 

Icii^raniiitical,  adj.  inngramriti'.al.  Ingrammjti- 
cal;  non  grammatical; contraire  ala  grammaire, 
aux  lois  qu'elle  prescrit. 

■  iisi'ixiiaiieuliiii'iitt'.  adv.  inngr amatihalménté . 

Ingrammatualement:  non  grammaticalement, 
dune  manière  ingrammaiicale,  non  grammati- 
cale; contrairement  aux  règles,  aux  lois  de  la 
grammaire. 
IiisruBial.  adj.  et  s.  m.  inngrassial.  Anat.  In- 
grassial;  se  dit  d'un  des  os  du  crâne. 

■  ¡tsrntumoiite,   adv.  inngralamin-té.    Ingrate- 

ment;  dune  manière  ingrate,  sans  gratitude, 
sans  reconnaissance;  avec  ingratitude. 

■  ii»;i-atÍHiiuanieute,  adv,  sup.  de  Ingratamente. 

V  ce  mot. 
issKi'ntivimo,  ma.  adj.  super,  de  Ingrato.  V.    ce 
mot. 

■  >i;;ra(itn(l  ,   S.    f.     inn/ratitoudd.   ingratitude; 

manque  de  reconnaissance,  de  gratitude;  vice  de 
celui  qui  reste  indifférent  aux  bienfaits,  qui  Ici 
oublie,  qui  rend  même  quelquefois  le  mal  pour 
le  bien. 

Insrato,  ta.  adj.  inngra-to.  Ingrat;  qui  n'est  pa» 
reconnaissant;  qui  ne  se  souvient  pas  d'un  bien- 
fait: qui  n'ent  lient  pas  compte.  ||  Fig.  Ingrat; 
stérile,  infniclueux.  rebelle. nDèsagréable;  âpre 
au  goût.  Il  Rufle:  in^'rat  à  lorcillc. 

Iiiure,  s.  f.  unis.  V.  ingle. 

Insrodieiite.s.  m.  inngrédién-té.  Scien.  chim. 
et  médic.  Ingrédient;  toute  substance  qui  entre 
dans  une  prépar.ition.  une  composition.  ||  Ab- 
sol.  Ingrédient;  les  parties  qui  entrent  dans  une 
composition  quelconque. 

iii»i-<'Nlon.  s.  f.  inu'in'ssinn.  Astron.  Ingression; 
enlrée  d'une  planète,  d'un  corps  celeste  dans  un 
signe,  dans  une  con-lcllalion. 

liiBi'PMo,  s.  m.  inngré-sso.  Enlrée.  V.  Entrada. 
Il  Entrée;  droit  d'entrée.  |  Recette;  ce  qui  est 
reçu  en  argent  ou  autrement  ¡i  Réception;  céré- 
monie pour  recevoir,  pour  installer. 

ln»ut'rrrro.  i-a.  adj.  inni/t/érré-ro.  Inguerrier: 
non  guerrier,  qui  n  est  point  guerrier»  qui  n  « 
ni  le  caractère  «uerrier,  ni  les  habitudes  guer- 
ri<res. 


INH 


Ti2  — 


IMI 


liiKiiiiiiil,  adj.  mnijuiiial.  Inguidnl;  tiui  a|>i)iii- 
(ieiil  à  l'aine. 

l<tK<il"i^>'l<><  t-ia.  ndj.  iiiti(iiiiti(t-iio.  Tnlhol.  Iii- 
^tiiiiaii'i>;  (|ui  ii|>|iiirtiriii  a  rniiic. 

l<i;;iiiiiu-cu(úii(>u,  lie»,  ad],  et  s.  ùinr/td'-xo/.ou- 
ta-néo.  Cliir.  ln;.'iiin(>- riilniii'';  iiuki  doimó  onr 
Cliaiissicr  au  raïuciii  iii.iypii  de  la  braiiclic  atué- 
riciirc  du  prcinict  luiMid  lombaiie,  qui  roiiniil 
(les  fdets  à  l'aino,  ail  scioimn  d  aux  lógmnoiits 
de  la  pailio  stipnicurc  de  la  cnissc. 

Iiitfiti-Kitarlon,  itiuijiutrij-hitdLwn.  liigurgita- 
iiDii;  attioii  d'iiiliodiiirc  un  liquide  dans  la  goi- 
j;p.  Il  I/action  (la  se  gor^çcr  et  le  résullat  de  ecl- 
le  arlidii. 

liiKiir»Hn(lo,  tin.  part.  pas.  de  InijHrijilar.  In- 
gurfiité,  e.  Hüorgée. 

Biiy:iirKKar,  V.  a.  inus.  innrfonrçj-liildr.  Fam. 
hi^iuigitar;  avaler  avec  avid'itt-.  |i  Uoi},'er;  man- 
der avec  excès. 

■  9)^(iHtKC>lo,  adj.  inus.  ¡tmgousta-blé.  Ingoùla- 
ble;  non  f;oûlai)le,  qui  n'est  point  goùtable,  qui 
ne  peut  être  goùli^. 

liisiistadu,  tl».  adj.  innnousta-do.  Ingoûté;  non 
fioùlé,  qui  n'est  point  goûté. 

Stihuîsll,  i'dj.  ixTíO-tí/.  Inhabile;  non  habile,  qui 
n'est  pas  habile  incapable.  [  .Malhabile,  mala- 
droit. Il  Dr.  civ.  Inhabile;  qui  n'a  point  de  titre 
pour  hériter,  succéder,  posséder,  contracter,  tes- 
ter, 

IttiiahUc,  adj.  inus.  V.  Inliàbil. 

HtiUiiUiMdita,  s.  ï.  innnhilidndJ.  Inhabilité,  non 
habileté,  maiique  d'habileté,  inc;ipacité.iiT)r.  In- 
habilité, non  habilité,  manque  dhabililé,  inca- 
pacité, défaut  de  celui  qui  est  inhabile. 

inhn9>lls.siciio,  ma.  adj.  super,  de  Inniiabil.  V. 
ce  mot. 

Inhiibilitacion,  s.  f.  innahilitazion.  L'action  de 
déclarer  nhabilc,  cl  le  résultat  de  ictte    action. 

Iiih.ti»i¡iiR(lo,  (la.  part.  pas.  de  Inliubiliiar.  V. 
ce  mot.  Il  .\dj.  Uendu  ou  déclaré   inhabile. 

inahilitaniionto,  s. ni.    inns.  V.    Inliabilititcion. 

snêiaS>ilUar,  v.  a.  inuabllilar.  Vi.  dr.  Inhabili- 
ter, rendre  ou  déclarer  inhabile.  \\  0!er  les  mo- 
yens, la  l'acuité  de  faire  une  chose. 

liiSirtbiiiiientc,adv.  innabilinèn-lè.  Inhabileinenl 
non  habilement,  d'une  manière  inhabile. 

anhaîiiialile,  adj.  ititiabila-blè.  liibabilable,  non 
habitable,  qui  ne  peut  èlro  habité. 

liiliabilitariou,  s.  f.  inuabilctr.iuii.  Inhabitatioii, 
non  habitation,  cessation,  absence  d'iiabilalion. 

Bniiabitado.  da.  adj.  iimabitri-do.  Inhabité,  non 
habité,  où  il  n'y  a  pas  d'habitants,  désert. 

Biiliátjito.  s.  f.  innabi -tQ.  Inhabitude;  non  habi- 
tude, défaut  d'habilndc. 

iBthahciuad»,  «la.  adj.  innabi[nun-do.  Inhabi- 
tué, non  habitué,  (jni  n'a  pas  l'haliilude. 

■»hn;>iiBt;}|,  adj.  i)inabitounl.  Inhabituel,  non 
habitué,  (lui  n'est  pas  habituel,  qui  ne  se  fait 
point,  par  habitude  inaccoutumé. 

HciSinU,  s.  m.  jn/irtfff.lnhalt;  profession  de  foi  pu- 
bliée dans  le  but  de  réunir  les  catholiques  et  les 
protestants,  sons  Charles-Ouinî. 

InSiaSSaSíle.adj.ñinaíiía-tié.  Introuvable,  qu'on 
ne  peut  trouver. 

inltalhado.  da.  adj.  ùinai/Za-iio.  Introuvé.  qui  n'a 
pas  été  trouvé. 

iiiUai-nionia.  s.  f.  /o/iarixoin-rt.  Inharmonic.  non 
harmonie,  défaut,  manque  d'hajnionic 


InhariuuiiluNMiiiocito,  ad\.  lunarmouiusiainén- 

Iv.  Inharmonieusenu'nl,  mm  liarnionieu>ement, 

d'une  manière  non  harnioiai'use,  sansharnnmie. 

liiliarinui.io.su,  ^a.  adj.   innarinoriioosso,  Inhar- 

maniftix.  >-nns  hartnonie. 

Iiiliai'tabtc,  adj,  innartn-bié-  Irrosaiable,  «lut; 
l'on  m'  peut  rassasier. 

Iiihci'pii'/.i.'i  s.  {.innrn'n-xin.  Inhérence,  fonction, 
réunion  naturelle  de  plusieurs  parties,  propriété 
parla  quelle  elles  appartiennent  les  unes  aux 
autreset  ne  peuvent  èire  séparées  que  par  une 
opération  de  l'entendement,  l'abstraction. 

Inhérente, ,  adj,  inuérén-tc,  Inhérent,  qui  est 
joint,  uni. 

liihoMiado,  da.  part.  pas.  ¿k  Jnlicstar.  V, ce  mot. 

Inlic.star,  v.  a.  \.  Enhestar. 

■  iililhlcioii,  s.  f.  inniliiiion.  Inhibition;  défense, 
prohibition,  interdiction. 

■nhiltid».  da.  part.  pas.  de  inhibir,  et  adj.  In- 
hibé, e,  interdit. 

luIiiJiir,  v.  a.  innibir.  Inhiber;  ne  pas  permettre, 
défendre,  prohiber.  |  Interdir  à  un  juge  la  con- 
naissance d  une  affaire. 

liilill>3<orio,  ria.  adj.  í'nniftíío-río.'lnhibitoire; 
qui  défend,  prohibe,  exclut;  se  dit  d'une  ordre 
qui  interdit  à  un  juge  la  connaissance  d'une  af- 
faire. 

liiliUvsto.  ta.  adj.  V.  Inhiesto. 

In!i')U(>staciii'ii((>,  adv.  innonéstamén-tê.  Dés- 
hoiméienient  ;  d'une  manière  déshonuclc  ,  con- 
tre riionnèlé  ,  contre  la  pudeur. 

BulDOiicNittlai],  s.  f.  innonéslidddd.  Deshonn(}te- 
té.;  vice  de  ce  qui  est  deshonnèlc  ;  manque  de 
chasteté. 

Inhoiirííio,  ta.  adj.  îH/jones-io.  Déshonnéte;  «|ui 
est  contraire  à  rhonnèleté ,  à  la  pudeur ,  à  la 
bienséance. 

BfiUniiorstlile ,  adj.  innonora-blé.  Inhonorable; 
non  liimorable,  d'une  manière  non  honorable, 
<Iiii  n  est  |>oint  digné  d'être  honoré. 

BBiSiuiiOfaltlciiieoite,  adv.  innonorabUmén—té. 
Inliouorabliment  ;  non  honorablement,  d'une 
manière  non  honorable  .  sans  honneur. 

InhoiinraiSo.  da.  adj.  innnnnra-dn.  Inhonoré; 
non  honoré  .  qui  n'a  |)as  rei.u  les  honneurs  ,  qui 
a  été  privé  des  honneurs. 

Eii)i:>iiorar,  v.  a.  inus.  V.  Deshonorar. 

liiUüiiorííicn.  oa.adj.  innonori-li';o.  lnhoncriu(|uc 
niiij  bonorilique  .  qui  ne  produit  point  ,  ne  rap- 
porte point  d'honneur,  de  considération,  de 
respect. 

Iaiíio.*>poda¡»Ie.  adj.  inus.  V.  Inhospitable. 

BieSioMItitable.  adj.  innospita-hlé.Voés.  Qui  man- 
que aux  devoirs  de  l'hospitalité. 

BiiSiospital,  adj.  inus.  V.  Inhospitable. 

BiiliuK|>Ualidad,  S.  f.  innospitulidadd.  Inhospi- 
table; non  hospitalité,  manque  d'hospitalité; 
refus  de  recevoir  les  étrangers;  inhumanité  en- 
verseux. 

Beaho.xiciiolnrianiciite,  adv.  innospitalariamén- 
tt'.  Iliiiospilalierenient  ;  non  hospitaliéremcnt, 
d'une  manière  inhospitalière,  sans  hospitalité. 

Bii9io.«|>itnlario,  ria.  adj.  innospitala-rio.  In- 
hospitalier ;  non  hospitalier,  qui  n'exerce  pas 
l'hospilaiité.  qui  refuse  l'hospitalité  5  inhumain 
envers  les  étrangers. 

Bi2liÓ!4til,  adj.  innns-til.  Inostile;  non  hostile,  (|ui 
n'est  point  hostile  ,  qui  n'a  point  de   sentiment 


INl 


—  7:r.i  — 


IM 


<J  lioslililf. 
Iiihiiikiaiiadu,  «la.  |»iUt .  pds.  de  Inliuiixinar.  In- 

Im  m  .111  i  SI",  e. 
lnlii<itni»i9Kii9cc3t<>,  a;lv.  i ii iioiiinnunméii- te.    In- 
liumaincmcnl;  d'une  m:iiiicre  inlmmaiiie,  dure, 
cruelle. 
Biilxauiaiiar,  v.    a.    tnnouinanar.    Iiihumaniser; 

rendre  inluiin.iin. 
Iiihiimiiiiitlatl,  s.  r.  innoi(mani(/.i(/f/.  Inhumani- 
té ;  non  liumiinitó,  manque  ,  délaul  d'Iiumani- 
tc  ,  de  pitié  .  de  tliarilé  ;  dureté,  cruauté  ;  tout 
ce  qui  tend  ¡i  l'aire  le  malheur  d-aulrui  ;  à  lui 
causer  sons  nécessité  une  vive  d  )uleur. 
liiiiiKuaiiiiKituaicK'iite,  adv.  super,  de  inhuma- 

naniente.  Y.  Ce  mol.  1 

InhuniatiîKaltlc',  adj.  innnnmnn'n.a-bU.  luhuina- 
nisable;  non  liumanisable  ,  qui  ne  psul  èlre  liu- 
manisc  ,  (ju-on  ne    peut   huminiscr,    qu'on    ne 
peut  rendre  humain. 
luiiiiinaiio,  Bia.  adj.  innuuma-no.  Inhumain;  ni^n 
humain,  sans  humanité,  sans  pitié,  sans  chari- 
té ,  dur,  cruel. 
■ithiiiiicctahlo,  a;lj.  innoiimé  In-hlé.  Inliumec- 
lable;  non  iuimeclaltlc ,   qui   ne  peut  cire  hu- 
mecté. 
Iiiliiiiiifctaelnii.  S.  f.  innoumé  laiioti.  Inhumcc- 
tation  ;  mm  humectalion  ,  délaul,  manque,  pri- 
vation d'hnmcctalion. 
Iiiliiiniectatào.  «la.    adj.   innoitinélita-do.   Inhu- 
meclé  ;  non  humecté  ,  qui  n'est  point  humecté, 
qui  est  sans  humectalion  ,  privé  d'humidité. 
luiíúinctlo,  <la.  adj.  innoumé-do.  Inhumide  ;  non 
humide  ,  qui  n'csl  point  humide  ,    privé  d'hu- 
midité. 
InliMitiiNlL',   adj.    innnninH-<l'.    Inliumhic:    nom 

iiumhle;  tjui  n*a  pes  d'humilité. 
Iiitiiitiiillado,  «la.   adj.  innoumilla-do.  Inhumi- 
lié; non  humilié  ,  qui  n'est  point   humilié,    qui 
est  sans  humiliatio:i. 
■  iilclablc.    adj.    iniï.ia-blé.  Initiable  ;  qui   peut 

cire  initié  ,  di^nc  d'être  initié. 
Eaiciacioii.  s.  f.  iiU7.in7.ion.  Initiation;  action  d'i- 
nitier ou  d'être  initié.  Cérémonie  par  laquelle 
on  a  initié  à  la  ciuinnissance  de  certains  mystè- 
res dans  les  religions  anciennes   ei   les   sociétés 
secrètes,  li  Par  cxleiis.  Initiation  :  introduction, 
premières  connaissances-  |  Initiation  ;  litre   des 
hymnes  composés  sous  le  nom  d'Orphée,    par 
Onomacrite,  contemporain  de  l'isistrate. 
luifiailo,  (/a.  p  Ml.  pas.   de   Iniciar  et  adj.  Ini- 
tié, e . 
Iiileia«li>f.  s.  m.  íuizírtJor.  Inilialcur  ;  qui  initie. 

celui  ijui  est  charfié  de  l'initiation. 
Inicial,  adj.  ¡ni/.iiil.  Initial  ;  qui  cduimencp  ,   qui 
se  trouve  au  di'hnt ,   qui  scrl   d-intri)ductlon.  || 
il  Initial  :  en  termes  de  calli;;raphie   et  d'impri- 
merie,  plus  particulièrement  .   lettre  qui  com- 
mence un  livre,  un  chapitre,  elle   est  ordinai- 
rement plus  j,Maiul  iirande  que  les   majuscules 
du  texte  ,  cl  quehiuclois  accompagnée  dornc- 
ment  s. 
liiiclaU'9,  adj.  et   s.  int/.in-Iésx.   IMyth.   Ini'.iales 

ou  initiaux  ,  l'êtes  ou  mystères  île  Cérès. 
Inicial*,  V.  a.  inÍ7Íiir,  Initier;  révéler  à  quelqu'un 
lés  mystères  d'un  culte  ,  d'une  sede,  d'une  as- 
sociation .  le  recevoir  au  nombre  de  ceux  qui 
l'ont  prolession  de  quelrpie  culte  parliruiier  ,  l* 
adiiietlre  à  la  paiiinpalion  de  certaincb  cérémo- 


nies  secrètes.  \  l'ar    evlens.  Inilici  ;  donner  la 
connaissance  d'une  chose,  ensei-sni-r    b'S  dilli- 
cullès,  les  arcane-.  d'une  science,  <|-oii  art,  d'u- 
ne profession  ,   d'un    emploi,   d-uiie    industrii*; 
lairc  connaître  les  détours,  b's  finesses,  les  ru- 
ses des  sentiments  .  des  jj.i.'isions. 
Bniciarxe,  V.   prou,  iniiiur-sé.    S'initier;  initier 
soi.  Il  Recevoir  les  premiers  ordres,    les   ordres 
mineurs. 
anlcIatUa,  s.  f.    iniiidli-ra.  Iniciative  ;    faculté 
de  commencer  .liberté, droit  de  choisir.  I|  Polit, 
loiciative;  faculté    de    faire    des  propositions  de 
loi  sans  (lu'clles  soient  provoquées  par   le  pou- 
voir royal. 
gaitiativo,  va.  adj.  iiiilinti-vo.  Iiiilialif;  (^ui  don- 
ne ,  laisse  l'initiative.  [1  (Jiii  commence. 
Iiiioo.  ca.  adj.  iiius.  V.  Inicwi. 
liiicijaiiii'Mt»',  adv.  ini  ouamin-tê.  Iniquement; 

(I  une  meulière  inique. 
3aic9io.  ciia.  adj.  t(ij-/.')i;o.  Inique  ;  contraire  à  la 
probité  ,  à  l'équilé,  à  la  justice,  injuste  à  l'ex- 
cès, mérhant. 
Iiiieiicerr.lia.  S.  {.  inieniéfn-lia.    Anal.  Iniencc- 

phalie;  hernie  du  cerveau  par  l'occiput. 
luli-iici'faliajio.  lia.  adj.  iniénzi'fuHa-no.    Anal. 
Iniencéplialien  ;  monstre  qui  présente  le  phéno- 
m>''ne  de  l'imencéphalie. 
BnScncfîaiicrt  .   ca.    adj.    inihiréfa—li  o.   .Vnat. 
loieiicéphaliquc  ;  qui  offre  les  caT-aclèrcs  de  l'i- 
nientépha'ie. 
Iniciieéralo,  S.  m.  inicnzé-falo.    .\nat.   Inicnré- 
phale;  monstre  dont  le  cerveau  fait   hernie   par 
l'occiput. 
iMÍK'-»«'i  iidj.  V.  Dcstgnnl. 

Ii«isua)(la«l,  s.  f.  tní_f/ouaí</aí/(Mnégalilé;  défaut 
d'é^'alilé  entre  deux  ou  plusieurs  choses  com- 
parées. 
■  iii::ia»ina9>lc,  adj.  inimn(]-kina-blé.  Inimagina- 
ble;   non  imaginable,  qui   ne  peut  èlre    ima- 
u'iné. 
liilin:9«iiial»iompiilc.  adv.  inimnii-hinablèmèn- 
tè.  Inimaginablemenl;n()n  imaginablement, d'u- 
ne maniere  inimaginable  ,  qui  ne  peut  être  ima- 
giné. 
Biiiiiiasiii:icion,  s.  f.  inimnij-liinfuinn.  Immasi- 
nation  :  non  imagination  ,  manque,  défaut  d'i- 
magination. 
flitiaiajsuiado,  «la.  adj.  iniinnu-hinado.  Inimagi- 
né ;  non  imaginé  ,  qui  n'a  point  eno)rc  cte  imo- 


iijiniieia,  S.  f.  inus.  V    J^nemistnd. 
BisiiiiiriNim»,  tua.  adj.  super,  inus.    V.   Enemi- 

(luisinii). 
aniisiitatilts  adj.ínúiiiín-/»/.'.  Inimitable; non  imi - 

taille,    (¡iii    ne  |ieul  être  imité,  qu'on   ne  peut, 

(¡u'on  ne  saurait  imiter. 
Iiiit:ti(ii!>li'inrei(e;  adv.    iniinitablémfn-iî'.   Ini- 

mitaltleinent;  non  imilablement,   d'une  manière 

inimitable,  quine  peut  être  imité. 
Iiiliiillailo,    «la.    adj.    inimita-do.  Inimité^    non 

iniilr.  qui  ira  point  enc(ue  été  imité. 
Iiiiiiiploi-ablo.  ndj.  inimmplora-blè.  Inimplora- 

lile:  non    iiiiplorable;  qui  n'est  pas   implorahle, 

(|ui  ne  peut  èlre  imploré. 
Iiiliiit>lai-a«l<>.  tia.ailj.  iiii»;ii»/»i(ira-(/(».   Inimp'"" 

re;  non  implore,  qui  n'a  pas  été  imidore. 
lMlni|iartaiitr.    adj.    iniininportiin-te.    Immpor- 

laiii;  non  important,  qui  ire-l  point    importaiii: 


[M 


lili 


I M 


qui  »'S'.  «ans  luiiioiiii.uc. 

■  tiliiiportiinablo.  Bilj.  iiiiiiiuiiiintuiiud-blf.  liiim- 

|»()rtuniil)lc;  luiii  iiiipoi  tniial)le  .  (|iii  ne  |)fiil  t'IiL- 
im|)()rliim'',  qiroii  ne  peut  iiupoilmicr. 

Iiilni]»(trt;iiiiitl()  ,  d;i.  uilj.  iniinniiiartoun/t-do. 
IiiimiiKi tiiiic;  non  iniporlunr,  (jui  n'est  point 
iinpoi  luné,  qui  ne  reroil  nulle  imporUinilé. 

IniiiiprcMO,  Hit.  ¡iilj.  inlinniiné-sso.  Iiiiinpi  inn'-; 
nnn  ini|inine.  qui  n'e>l  p. uni  iinpiimé,  qui  n'a 
jioint  eli-  livré  a  l'impression. 

In]iii|ii'iiiiil>ie;  adj.  itiitmiiiirimi-blé.  Inimprima- 
l)le;  iioMi  inipi  iniable,  (¡ui  ne  peut  élic,  qui  ne 
droit  pasèire  imprimé. 

liiliitliiMtfliil,  ailj.  ininiuloustriiil.  Ininduslriel; 
non  iiuinslriel;  qui  n'a  point  d"intluslrie,  qui 
n'est  point  aple  a  lindusirie. 

liiliidiiNtrioso,  «1».  ailj.  ¡niniuloiistrio-sxo.  Inin- 
duslrieux;  non  iniluslrien\,(|iii  n'est  pas  indus- 
trieux, qui  est  privé  d'industrie. 

Inliiniiiiiultiiliiad ,  s.  1".  ininnlJnmabiliílítdd. 
lnintlammul)ililé;  non  inllammabilité;  qualité  do 
ce  qui  est  point  iiillamiiiahle. 

Iiiinlluinalilc,  adj.  irnimjVimn-blc.  Ininflamma- 
ble; non  inllammaltle,  <]iii  n'est  pas  inllamma- 
blc,  SH-ceplible  de  produire  de  la  ilamme. 

■  iiiiifldiiiaeioii.  s.  f.    iniiinpdmn/.ioti,    Iiiînllam- 

mation;  non  iiillamni.ition,  défaut  manque  d'in- 
llanimation. 

■  iiliiforiiialtle.  adj.  ininnfornin-blé.   Ininforma- 
blc;  ntin  inrormabie,qvii  ne  peut  être  informé.  | 
Fig.  Ininformable;  (pii  ne  peut  être  mis  en   for 
me,  qu'on  nepeut  mettre  en  l'orme. 

liiiitroriiiaciosi,  s.  I'.  iniinifonna/.inn.  Ininfor- 
mation; non  information,  défaut,  mamiuc  d'in- 
formation. 

liiiiiroi'iii!i<li>.  lin.  adj.  ininnforma-do.  Ininfor- 
nic;  non  informé,  qui  n'a  [loiiil  été  informé,  qui 
est  privé  d'inl'ormaiion. 

Iiiiiiriiiiiliic,  adj.  i)iiniifnn^si-blé.  Ininfusable; 
non  infusable.  (¡ni  ne  peut  point  être  infusé,  qui 
ne  peut  produire  d'infusion. 

Iiiinfiiiiion,  s.  f.  ¡ninufiiussii))!.  Ininfusion;  non 
infijsion;  manque,  absence  dinfusion,  résultat 
de  ce  manque,  de  cette  absence. 

■iiiiigenioNainositc,  adv.  i  ni  un(j-]i,cnios  sámen- 
te. Ininji;énieusemcnt  ;  non  inuénieusement, 
d'une  manière  non  in,L,'énieuse,  sans  génie. 

iJiisigenloso,  ma.  adj.  iiiinn¡)  -hi'tnio-sso  Iningé- 
nicux;  non  ingénieux,  qui  n'esl  point  ingénieux, 
qui  manque  de  génie,  qui  est  sans  esprit,  sans 
invention. 

IiiiiigeiiManitMite  ,  adv.  ininng-hénouaméti-té. 
îningénument;  non  ii»génumcnl,  sans  ingénui- 
té, avecconnaissancc  de  cause. 

InliijüeiKio,  nwa.  adj.  ininng-hé-nnito.  Iningé- 
ii>i;  non  ingénu,  qui  n'est  point  ingénu, quiman- 
que  d'ingénuité. 

laliijiirlulttc.  ad),  ininng-knuria-hlé.  Ininjuria- 
ble;  non  injuriable,  qui  ne  peut  être  injurié, 
qu-on  ne  peut  injurier. 

laUijui'iada,  dn.  adj.  ininng-hotiria-do.  Ininju- 
rié, non  in'iu  rié  .  qui  n'est  point  injurie,  n'a 
point  reçu  d'i  njurcs. 

■  »iu«ici'U><^loii,  s.  f.  ininn.ikrip-7.inn.  Ininscrip- 
tion; non  insc  ription,  défaut,  manque  d'inscrip- 
tion. 

lulitscrlto,  t».  adj.  iumns'ri-(o.  Ininscrit;  non 
inscrit.,  qui  n'est,  n'a  point  été  inscrit,  qui    est 


sans  iiisci  ifiijnn. 
l:iliiM|tli'ndo,  du.  adj.  ininu%¡)i\a-(Lü.  Imn-pirc; 

non  inspiré,  qui  n'est  point  inspiré,  qui  est  sans 
I       ins|)iration. 

'  ItiiiiMlriiorioii,  s.  f.  ininnslroiiliiion.  Ininslrix'- 
I  lion;  iiistiui  t. on, défaut, manque,  absence  d'ins- 
¡       trnciioii. 

iiiliiHti-iictlvo.  va.  adj.  iiiinnslroukli-vo.  Inins- 
j  lineiif;  non  instiurlif.  i\\\\  n'est  point  instructif, 
j       fjui  ne  dnnne.  ne  laisse  point  d'm-trurtion. 

■  iiiiiHiriildo.  da.  adj.  iiiiiiiisl ro'it  -do.  Ininslruit; 

non  instruit,  qui  n'e-t  pas  in-liuit ,  (|ui  est  sans 
inslruetion.  i.  Ininstruit;  sans  information  ,  qui 
ignore.  i|  Ininslruil;  en  parlant  des  prorés,  qui 
n'est  point  préparé,  disposé  pour  è'.rejugé. 

■  iiiiatol^Ttiial.  adj.    iiiinnti'-lélilnunl.    Inintellec- 

lirl:  non  inli'llectiiel.  (|ni  n'appaitienl  pas  à 
liiilellecl ,  à  lentendemcnl,  qui  dé|.end  de  la 
maliére. 

inlnU'IiKciicia .  S.  f.  ininnlHifi-hémia.  Inintel- 
ligence; n(m  intelligence  ,  défaut ,  _^manque,  ab- 
sence d'intelligence. 

laiiitolisfntp  .  adj.  ininntéli<)'ln';n-té.  Inintelli- 
gent: non  intelligent,  qui  n'est  point  intelligent, 
qui  manque  d'intelligerire. 

Riiiii(i'il;foii(oiii<>iit«>,  Aás'.inintilélig-h'tttémén- 
I:'.  Iiiinlelligemmenl  ;  non  intelligemment,  avec 
non  intelligence,  sans  intelligence. 

Iniíitollsüiilldad  ,  adj.  ininiitéiifi-liibilidndd 
Iiiintelligibililé;  non  intelligibilité,  qualité  d'ê- 
tre inintelligible. 

liiiiiti'littiCiIo,  adj.  ininn(áU¡i-lii-h',  '•.  Inintelligi- 
ble, qui  ne  peut  être  compris,  qu'on  ne  peut  en- 
tendre, comprendre  expliquer  ;  iiuomprélien- 
sible. 

■  iiiiitclijy;i!il)>iiiont<> ,   adv.  ininntélii}-hiblémén- 

t(L  Ininlelligiblemeni  ;  non  inteliigiblement, 
d-une  manière  inintelligible. 

liiinii'iicioH.  s.  {.ininntèmion.  Inintention;  non 
inle;ilion,  manque,  absence  d'intention.  Le  con- 
traire de  l'intention. 

Iiiii3(<>nei<>iin]ineiit<' ,  adv.  ininnlcmionalmén- 
tc.  Iiiinleniionnellement  ;  non  inintentionnelle-- 
ment,  avec  n^n  intention,  sans  intention. 

laiiitcf|«rctat>Io.adj.  ininntèrprèta-blè.  Ininter- 
pretable; non  interprétable,  qui  nepeut  être  in- 
terprété, qui  u'est  pas  susceptible  dinterpre- 
talion. 

Rtiintcrprotacion,  s.  f.  ininntèrprètnTion.  Inin. 
lerprétation  ;  non  interprétation  ,  manque,  dé- 
faut, absence  d'interprétation. 

Eiiiiitorpretndo.  da.  aâ].ininn(èrprsla-do  Tnin- 
terpreté;  non  interprété .  qui  n'est  point,  n'a 
point  été  interprété,- n'a  point  reçu  d'interpré- 
tation. 

Iiiiiiterriipcioii.  s.  f.  ininnlérroupzion.  Ininler- 
niption;  non  interruption,  continuité. 

IniiitriTiipto.  ta.  adj.  ininntérroup-to.  Ininte- 
rrompu; non  interrompu. 

Biiiiivrn<iva,  S.  f.  ininnvénli-va.  Ininvention; 
non  invention,  manque,  défaut,  absence  d'in- 
vention. 

■iiinvriitivo.  va.  adj.  tnfnniènli-fo.  Ininvenlif; 
non  inventif,  qui  n'est  point  inventif,  qui  n'a 
point,  qui  manque, qui  n'est  point  capable  d'in- 
vention. 

liilnvitnhle,  ndj.  tni'niiii'fn-iîè.Ininvitabie;  non 
invilaMe.  qui  ne  peut  i^tre  invité. 


INJ 


—  7:^5  — 


ÏNM 


■iiliiycrtnblo,  adj.  i)nnr,'ièlita-blè.  luiujeclablct 
non  injectable,  qui  ne  peut  cHrc  injecté,  qu'on 
ne  peut  injecter. 
Iniodiniia  ,  S.  f.  iniodi-mia.  Anat.  Iniodymie; 
monstruosité  due  à  la  réunion  de  deux  indivi- 
dus par  l'uccipul. 
luiodiinico  ,  eu.  adj.  iniodi-tniho.  Anat.  Iniody- 

niiijue  ;  ¡jui  a  rapport  à  l'inioJymie- 
luiodiniiu.  Biiiu.  ucJj.  Anat.  Iniodymie  ;  qui  olîre 

le  phénomène  de  l'iniodyniic. 
Iniodinio,  s.  m.  Anal.  Iniodyme;  monstre  dû  à  la 

réunion  de  deux  individus  par  loecipul. 
Iniopc  ,  s.  m.   Anal.   Iniope  ;   monslre  (\a\   a  un 

œil  impa.lait  a  lotcipui. 
iniopiu  ,  s.  {■  Anat.  Iniopie;  présence  anormale 

d'un  œil  a  l'otcipul 
Iniópico,  ca.  adj.  inio-pi  0.  .Vnat.  Iniopiquc;  qui 

a  rapport  a  l'iniopie. 
luiopio  ,  pi»,  adj.  .Vnat.  Iniopien  ;   monstre   qui 

présente  le  phénomène  de  l'iniopie. 
Iiiiqiiicin  .  s.  t'.  V.  Iniquidad. 
lMÍf|iiidAd.  s.  f.  inikidddtl.  Iniquité;  action  con- 
traire a  la  [irohité  ,  à  l'équité,  a  la  justice,   in- 
justice excessive  ,  criante  ,  méchanceté. 
IniquiMiiuaiucnte,  adv.  super,  de  Inicuamente. 

V.  ce  mol. 
■ni«iuiiiiniu,   iiiii.  adj.  super,  de  Inicuo.   V.  ce 

mol. 
■iili-i-itMl>ilidad,  s.  f.  i;iií;!/a6iííí/aí/(/.  Inirrila- 
bililé  ;  non  irritabilité,  nature  de  l'àme  de  n'ê- 
tre puinl  irritable  ,  de  n'être  point  susceptible 
d'irritabilité. 
luii-rituble  ,  adj.  Inirrilable  ,  non  iiTitablc,    qui 
n'est  point  irritable  ,  qui  n'est  point  suscepti- 
ble d'être  inité,  d'avoir  de  l'irritai  ion. 
Iniri-itaoion,  s.  f.  inirrilaiion.  inirritation;  non 

irriialion  ,  taime  de  l-àme  ,  sanj;-früid. 
Buii-i-itaiiu,  «1».  adj.  liiurité,  non  irrité,  qui  n'est 

point  irrite. 
InJtidicEal,  adj.  inughoudizial.  Injudiciaire;  non 
judicia.re  ;   (jui  n'a  point  le  taracicre ,  les  for- 
mes judiciaiies. 
InJuratEo,  da.   adj.  Injure  ;    non  juré   qui  n'est 
point ,  n-a  point  été  jtné,  qui  n'a  point  été  l'ob- 
jet d'un  serment. 
Iiijurainciitado ,  adj.  injouraménta-do.    Hist. 
Insermenté;  qui  n'a  pas  (ait  de  serment.  On  l'a 
dit  des  prêtres  qui  rifusércnt  de  prêter  le  ser- 
ment civique  il  l'époque  où  la  constitution  civi- 
le du  clerjîé  fut  proclamée. 
,   Injuria,  s.  f.  if)7-/to!/-nrt.  Injure  ;  dans  son  ac- 
ception  la  plus  larf;e,  s'apiilique  a  tout    ce  (jui 
est   contre    la  justice,    et  dans  une    accepliun 
moins  étendue,   si;^nilie,   outrage  de   lait  ou  de 
paroles.  ||  Injure,  re|Moche  (|Ui  n'esl  pas  fondé, 
parole  qui  sans  molit  legitime  blesse  la  lépula- 
tion  ,  Ihunneur  ,  attaque  le  erédit;  calluinnic, 
insulte,  invective,  propus  üflensant,  outrageant, 
nuibible;  termes  de  mépris,  n  Injure  ;   en  par- 
lant des  choses,  le  tort,  le  dommage  que  le  temps 
par  la  durée  ,    le  temps  el  l*air  par  leur  intem- 
périe ,    leurs    variations,    sont    ï-usceptibtcs  de 
causer.  Iiijutiiis  del  (ieinpo:    injures  du  temps. 
■li^iiriublr,  adj.   inj-houriahle.  Injuriable:   qui 

peut  être  injuiié  ,  (¡u'on  peut  injurier. 
Injuriado,  da.   part.  pass.  de  injuria»",   el   adj. 

Injurié ,  e. 
lajtiriudor  .  s.  m.  i)it)¡i-hi»ii  indot  C.Ayn  <\ni  in- 


jurie, ([ui  dit  des  injurifs. 

Bnjtirlauiicnito ,  S.  m.  inus.  N  .  ¡njuiiu. 

Injiii-iuiitf  ,  pail.  prés,  de  injuiiar.  Qui  injurir. 

Iiijui-iar  ,  v.  a.  Injurier;  dire  des  injures,  por- 
ter atteinte  à  la  délicatesse  ,  à  la  probité,  au 
crédit  de  quelqu'un;  l'insulter  ,  l'aflecler.  l'ou- 
tragcr ,  laceabler  de  mépris.  ||  Fig.  Injurier;  en 
parlant  des  êtres  métaph^  >iques  ;  outrager  l'au- 
torité publique  ,  le  gouvernement  ,  la  vérité  .  I;i 
religión  ,  la  lépulaiion  d'nulrui,  la  mémoire  de 
quelqn  un  ,  les  morts.  I!  Oirenser;  faire  tort. 

lujuriai-Mv  ,  V.  pron.  iinuj-houriar-sé.  S'inju- 
rier ;  se  dire  des  injures. 

lnjurio.««atiifii(c  ,  adv.  Injuricuscmcnt  ;  d'une 
manière  injurieuse. 

■ujurio.so  .  na.  adj.  Injurieux  ;  qui  porte  en  soi, 
qui  répand  linjure.  |i  Injurieux,  offensant,  ou- 
trageuiit. 

luju!4ta::>onti' ,  adv.  inuri-huu.ilam¿n-té.  Injus- 
tement ;  nuii  justement  ,  sans  justiie  ,  avec  in  - 
justice  ,  Loutre  le  droit  ,  l'êiiuité  ,  la  justice. 

injuNticia  ,  s.  f.  ¡nufi-liousti—7.ia.  Injustice; 
manque  ,  défaut  de  justice.  .Vetion  contiairc 
au  droil  .  à  l'égalité,  à  la  justice*,  le  résultat  de 
cette  action. 

Injdstdvablc.  adj.  innçi-houxdfi.a-hlâ.  Injusti- 
liiilile  ;  non  justilialile  .  ([ui  ne  ¡icul  être  justi- 
lié,qui  no  peut  avoir,  trouver,  oblenir  de  jusli- 
(icalion. 

Ii>ja<ttitieitoio3s,  S.  f.  Iiijuslificaticn  :  non  justi- 
lication  ;  défaut  ,  manque  de  justification. 

Biijii.xiifipMdo  ,  da.  adj.  iniif]-houstiftlia-do.  In- 
justifiable ;  non  juslilie,  qui  iresl  noint  justifié, 
•jiii  n'a  point  re'.'u  de  jiisliiication. 

lsjjii»ti»iiuiamcnto  ,  adv.  snp.  de  Injustamente . 
V.  ce  mol. 

SnjtiMii.^inia.  nin.odj.snper.de  ItiJMSio.  V.  ce 
mot. 

Enjiisto,  in.  adj.  Injuste;  non  ju«le  ,  qui  ne  suit 
point  les  lois  de  la  justice  ,  qui  evt  contraire  au 
droit  ,  à  l'équité  ,  inique.  ||  Injuste  ;  se  dit  aussi 
des  êtres  métaphysiques.  Sentiment ,  jugement 
injuste;  àine,  C(eur  injuste.  !i  .Ser    injusto;  faire 

i      injustice  ,  agir  contre  toute  justice. 

I  Injusto  ,  s.  m.  Injuste  ;  ce  qui  est   injuste ,  l'iii- 

I      justice,  il  Injure;  tout  ce  qui  est   contraire  à  la 

i      justice. 
liijiiKsado,  da.  a<lj.  inuff-houinu-du.  Injugé;  non 

I      jugé  ,  qui  n'est  point  "jugé  ,'qui  est  sans  juge- 

'      menl  rendu  à  son  égard. 

I  liilaborcubir.    nnj.  initia'  nrêa-blr.  Indêfriclia- 

I  ble;  qui  ne  peut  être  défriche.  I|  Dehesas  inla- 
borc'ildvs;  des  landes  indéfrichables  ;  terrains 
qu'i'ii  ne  peut  labourer. 

!  iiilaboi'cado.  du.  adj.  Indéfrich,é  qui  n'esl  point 
défi  i(  hé. 
lulrsiblc,  adj.   í>ui/('_(/-/ií-?)/('.  Illisible  ;  qu'on  ne 

peut  lire,  qui  n'est  pas  lisible. 
luliciio  .  ta.  adj.  inus.  V.  l/in/o. 

!  iiilh-vnbli*  .  a.lj.  inntlM-ahlé.  Insupportable;  in- 

I      tnleralde.  iiui  ne  peut  être  soulVert. 

'  liiiuaciilada  .  s.    f.  innvialioula-da.  Inmnculce; 

1      ne  se  dit   que    de   la   conception    de    la   Sainte 

!      Vierge. 
Iciiiiaoniadauicud*.  adv.  [>uren:enl .  sans  tache. 

I  Iniunciila  IiMiiiio,  lun.  adj.  suqer  de  Inmacula- 
do.. V.  ce  mol. 
lninnrol.-:du.  dji.  «dj.  ¡¡•nmnV€ii¡n-d<>.  Inninen- 


INM 


—  7:{(;  — 


INM 


le,  (lui  c>l  sans  Indic  de  p^^ilii-.  i;  Iniiiuculc.  pur. 
sans  tai'lic,  sans  souillurr.  |  llist.  nat.  Iniiiacu- 
Ic,  (\m  n'a  pi>int  «le  laclu-s  sur  le  iw  rps. 
InitiaiMiliroriiio  ,   iiiii.  adj.  inntnahtntlikor-nio. 
Knloin.  Inninculicornr  ;  dont  les  cornes  ou  vu- 
U-nni's  sont  sans  la(  lio. 
Iiiniaclui-f-/. ,  s-  f.  inuiHndüurtri.  Inmaturité;  dé- 
faut de  iMiiturili'. 
fiiiiiadiii'o.  I».  ndj.  linmùr  ,  qui  est  encore  veri, 
(jui  n'est  iHiiiil  paiNciiu  à  l'élal  de  maturité,  qui 
n'est  l'diiit  niùr. 
liiiiiiiii(*iii>l>iL>  ;  adj.   innmnnl-chn-hlé.  lutcrnis- 

sal)le,  (lui  ne  peut  étie  terni. 
■■iniiilciiltio.  ndj.  innmttu  (t-hl¿.  Thys.  Iminalca- 

idc;  qui  nian(|ne  de  mallcabililé. 
Iiiin:iiioj)iIili-,  adj.  iiinuiitnéfi-hablé.  Imrnaniablo; 
qui  n'est  pi'inl  inaniable.  |  inlraitnlilc,  farout  lie. 
luniafif-titf  .    adj.    ¡uin)i(i>thi-lL   l'iiil.  seol.  Oui 
dcinoure  eonlinu  ,  ronsiant.  Los  actions  imma- 
nentes Sont  apposées  aux  transil<<Mes.  ||  Tliéoi- 
l^cs  aitioiis  de  Dieu  iniinanentcs  sont  elles  dont 
le  ternie  est  tiüns  Dieu  ;    les  actions  transitoires 
sont  celles  dont  le  terme  est  hors  de  Dieu. 
ritiiiaiiigfitrdirailo  ,    cin.  adj.   innmnnoufaUlou- 
ra-tlo.  Didaet.    Naturel;   qui  n'a  pas  été  fabri- 
qué. 
liiiuai-Nc-eilklc,  adj.  'ninmnrs¿¿i-hlé.  Immarccssi- 
ble  :   se  disait  pour  incorruptible  ;   qui  peut  se 
llétrir. 
liiiii:9i'Kiti:>«Io ,  «la.  ndj.  ininnarg-ltin(t'do.  Hist. 
nat.  Ininargcné;  qui  na  point  de  rebord,  ou  dont 
le  rebord  ne  dilïèrc  en  rien  du  reste. 
Iiiiuaterinl ,  adj.  inniunirria}.  Immatériel;   qui 

est  sans  auenn  mélange  de  matière. 
Iiitt)a(4>rlali(!ij<3.,  S.  f.  ñininalérlalidadd.  Imma- 
térialité; (jualilé,  état  de  ce  qui  est  immatériel. 
luiiia<eriali!<it]0  ,  S.  m.  inumntéfialis-mo.  iMiil. 
Iminalérialisme;  opinion  deceu\qni  prétendent 
que  tout  est  esprit,  que  les  sensations  sont  ima- 
ginaires ,   idéales  ,  et  (juc  l'univers  n'est  peuplé 
que  d'être  pensants. 
liunaterialiKta  ,   S.  m.   it)nmatériaJis~tn.  Phil. 

Immntérialiste;  partisan  de  limmatérialisme. 
liiinattM-ializar,  V.  a.  inninatérializar.  ImmaiC- 

vialiser;  rendre,  supposer  tout  immatériel. 
IiiiiiatoriaUiit'ittc.  adv.  inumatéridltnén-té.  Im- 

matériellemenl  ;  d'une  matière  immatérielle. 
Iiiiiiatiii-o,   ra.  adj.  V.  inmaduro. 
Iiiii>cdiaí>ií>n  ,   s.   f.  inmédimion.   Inmédialion; 
qualité  de  ce  qui  est  immédiat;  contiguïté:  liai- 
son immédiate. 
liiiiicdiataitteiite,  adv.  inmédialamén-té.  Imtné- 
diateniint  ;  d'une  manière  immédiate.  ||  Iramé- 
diatemenl;  aussitôt  après. 
Iiiiiicdiate  ,  adj.  inus.  inr?ié(iia-fé.  Immédiate- 
ment. V.  ¡niiiidinlamcnti'. 
lainrüiato,  ta.  adj.  inmédia-io.  Immédiat;   qui 
agit  ,  qui  suit  ou  précède  sans  intermédiaire.  || 
Bot.   ¡nserciou  inrnediaKi  \   celle   dans  laquelle 
les  eiamines  sont  attachées  sans  inti  rniédiare 
sons  l'ovaire,  sur  le  calice  ou  sur  le  pistil.  )  Chim 
Priitcijiios  i>imedi(i(os  en  los  vegetales  y  anima- 
les; les  substances  composées  qu'on  obtient  par 
des  manipulations  diverses,  sans  exercer  sur 
eux  d'action  décomiiosante.  |  s.  f.  pi.  Inmedia- 
tas; envirtns,  proximité  d'un  objet  ou  d'un  lieu. 
I  Fam.  Daile  ù  «/¡/uno  por  las  inmediatas:  ser- 
rer de  près,  presser  par  ms  arguments  ,  mettre 


.1  quia.  I  ¡Alliai  II  las  inmediatas;  en  \enir  aux 
extrémités. 
■  iiiii«-«licnlilc ,  ndj.  iiiinédifia-lili'-.  Fig.  Ineuiable; 

inguérissable. 
liiiiii-Joi-alil«'  ,  ailj.  inméi]-linra-ldé.  Inameliora- 

ble;  (|iii  ne  jieul  |ias  recevoir  d'a.nélioralion. 
Iiiiiirjiii-a«l<>  ,  lia.  adj.  inméii-Uni a-do.  Inamélio- 
re; (|ni  n'a  pcunt  reeii  (l'amélioration. 
liiiiic'inofalkU>  ,   adj.  inus.  inmémora-hlé.  Inme- 
morial.   V.   Ininnnorial.  Il  Immémorable  ;   qui 
n'est  |)as  digne  (pion  en  conserve  la  mémoire. 
atiiiiriiioruJtU'iiii-iitc  ,  adv.  inmémorabléinén-té. 
Immeinorialement  ;  ije  temps,  d'usage  immémo- 
liai. 
Biimt-nioi-lal,  adj.  tnmmartni.  Immémorial;  qui 
est  si  ancien  qu'on  n'en  sait  pas  l'origine,  qu'il 
n'en  reste  aucun   souvenir  ;   i|ui   est   enveloppé 
daii>  la  nuit  des  te.ii|)s,  très-ancien.  |  De  tiem- 
po  imnemorial  ;  de  temps  immemorial.  ||  S'em- 
ploie aussi  comme  siibsiantif  masculin  pour  dé- 
signer un  usage,  une  coutume,  une  [lossession 
immém<)riale. 
EiiKiciiioriuliiicBito,  adv.  inus.  V.  Inmemorable- 

nit'iilr. 
BiiBiien.wiiiiiente,  adv.  inmi'nsamén-té.  Imincnsé- 

mcnt;  d'une  manière  immense. 
Eti::i<>ti!4lila«l  ,  S.  f.  iuménsidadd.  Imnieiisilé: 
grandeur  sans  formes,  étendue  inlinie.  L'im- 
mensité est  part  i  apport  à  l'étendue  ce  qu'est 
l'éteroité  par  rapport  à  la  durée:  |¡  Immensité; 
en  parlant  des  choses;  qualité  de  ce  qui  est  dé- 
mesuré, énorme,  excessif.  |  Fig.  Immensité;  en 
parlant  des  choses  morales.  ||  Multitude  ;  grand 
nombre. 
Bnmczi<4a,  un.  adj.  inmi';n-so.  Immense  ;  qui  est 
sans  bornes  .  dont  la  grandeur  est  infinie.  |  Par 
extens.  Immense;  très-élendu,  très-grand,  très- 
vaste.  11  Immense;  démesuré  ,  enorme,  excessif. 
=Fig.  Immense;  se  dit  en  parlant  des  choses 
morales.  |  Cet  adjectif  exprimant  une  espèce  de 
superlatif,  n'est  susceptible  ni  de  plus  ni  de 
moins. 
iMiiiriastirnIilo,  aá\.inménsoura-blé.  Immensura- 

ble;  qui  ne  peut  être  mesuré. 
liiii:<M-oci«l<>.  tia.  adj.  i/im^rdzi-t/o.  Immérité;  qui 

n'a  point  été  mérité. 
liimoïKir,  V    a.  inmerg-hir.  Didaet.  Immerger; 
plonger  dans  l'eau,  dans  un  liquide.  V.  Sumer- 
gir. 
Eiiniorgii-No.  v.  pron.  inmerg-hir-sé.  S'immerger; 

se  plonger  dans.  V.  Sumergirse. 
Iiiniérituinciite,  adv.  inméritamén-té.  Sans  mé- 
rite, sans  raison,  sans  le  mériter. 
lunicrito,  adv.  inmé-rito.  .\  tort,  injustement. 
Bnnieiiiorio  .   via.   adj.   inmêrito-rio.  Qui  n'est 

point  méritoire. 
Bunietiiion  ,  S.  f.  inmersión.  Immersion;  action 
d'immerger,  de  plonger  un  objet  dans  un  liijui- 
de  ,  de  manière  à  ce  qu'il  y  soit  complètement 
renfermé.  ||  Méd.  Immersion;  action  que  l'on  fait 
subir  à  l'homme  sain  on  malade,  et  qui  consiste 
à  plonger  le  corps  enlicr  ,  ou  seulement  une  ou 
plusieurs  de  ses  ¡larties,  dans  l'cau  ou  tout  au- 
tre li(iuide  subitement  et  en  cessant  presque 
oussilé)t.  Il  Astron.  Immersion  d'un  astre,  temps 
qu'il  met  a  entrer  dans  l'ombre  produite  par  une 
.  eclipse  ou  une  occultation,  li  Phys.  Punto  de  in- 
mersión: point  (l'immersion:  celui  par  lequel  un 


INM 


(^7 


l^^^ 


rayon  luminoiu  se  plonge  dans  un  miliiMi  (niol- 
conqiif. 

liinicrMiro,  va.  mij.  inmetsi-tui.  Phys.  Imincrsif; 
il  se  dit  (l'une  (>|)t'ralion  ijui  s'accomplit  en  plon- 
geant l'objet  dans  un  liquide.  (I  Calcina' iott  in- 
morsiva;  caicinalion  immersive;  épreuve  de  l'or 
dans  l'eau  forte,  quand  on  le  puritíe  par  la  quar- 
talion. 

Bumerjior,  s.  m.  inwentor.  Hist.  ceci.  Immerscur; 
celui  qui  versait  l'eau  sur  la  tête  du  néophyte 
dans  la  céreniunie  du  baptême. 

■  iiinijçrncion  ,   s.    f    inmir/ra/i'on.  Immigration; 

l'opposé  d'émigration.  Establisscment  d'étran- 
gers dans  un  pays. 

luinigrudo  ,  du.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  inmi- 
grar. 

luniigrar,  v.  a.  inmigrar.  Immigrer;  venir  dans 
un  pays  pour  s-y  établir. 

Biiniig;raii(e,  adj.  inmigran-té.  Immigrant;  se  dit 
des  étrangers  qui  viennent  s'établir  dans  un 
pays. 

IniHlueiioia,  s.  f.  inminén-zia.  Imminence;  qua- 
lité de  ce  qui  est  imminent. 

liiniinonte.  adj.  inminén-té.  Imminent;  qui  e$t 
prêt  à  fondre,  prêt  à  tomber  sur  ;  menaçant.  Ne 
se  dit  point  des  personnes  ni  des  choses  maté- 
rielles. 

Itinilneiitciiieiiic,  adv.  inniinéntémén-té.  Immi- 
nemment;  d'une  manière  imminente  .  urgente. 

lnniÍHcll»ili*lad  ,  s.  f.  inmisiibihdacid.  Didact. 
Immiscibilitc;  qualité  de  ce  qui  est  immiscible, 
qui  ne  peut  se  mélanger,  s'allier. 

lnniÍMelblo,adj.i>im2S7.t-{>;é.  Inmiscible:  qui  n'est 
pas  susceptible  d«  mélange. 

IniuÎMCHii-,  V.  a.  irnniskouir.  Immiscer;  entremet- 
tre, faire  se  mêler  etc. 

IniniMciiir.ite,  v.  pron.  inmixkouir-sé.  S'iiumisccr; 
singérer,  s'entremettre  mal  à  propos  dans  quel- 
que affaire. 

■  nmlMioii,  s.  f.  inmissinn.  Didact.  Immission;  ac- 

tion d'introduire,  d'envoyer  dans  l'intérieur. 

■  iiniobillar,  adj.  V.  Inmueble. 
InaioblIlMapioii  ,   S.    f.  inmnbilissazinn.  .lurisp. 

Immobilisation  ;  action  de  rendre  immeuble,  et 
résultat  de  cette  action.  ||  Inmobilisacion  de  ren- 
tas sobre  el  Estado;  immobilisation  de  rentes 
sur  l'étal. 

Inmoble  ,  adj.  inmo-blé.  Immobile  ;  qui  ne  peut 
être  mu.  V.  inmóvil.  ||  Fig.  Immobile  ;  ferme, 
constant,  inébranlable  dans  ses  résolutions. 

Inmoderación,  s.  f.  inmoriarazio».  Immodéra - 
tion;  défaut  de  modération;  ardeur  insatiable  et 
sans  délicatesse. 

Inmoderadamente,  adv.  innxodéradamén-té. 
Immodérément;  sans  modération,  avec  excès. 

Inmoderado,  da.  adj.  inmodéra-do.  Immodéré; 
excessif,  violent. 

Inmodestamente  ,  adv.  inmodcstamén-té.  Im- 
modestement;  d'une  manière  immodeste. 

InmodeNtIa,  s.  f.  inmodés-tia.  Immodestie;  ac- 
tion immodeste  ;  manque  de  modestie,  de  pu- 
deur. 

InmodeMto,  ta.  adj.  inmodés-to.  Immodeste;  qui 
manque  à  la  modestie,  à  la  pudeur,  aux  bienséan- 
ces. Il  Immodeste;  en  parlant  des  choses,  qui  est 
contre  la  pudeur. 

inmódico,  ca.  adj.  inmodi-ho.  /mmodique  ;    qui 
n'est  point  modique;  excessif,  démesure. 
TOMO    \ 


litmndiltcable  ,  Hti].  inmodifiUn-hl".  /mmodifit- 
ble;  qui  no  peut  pas  être  modifi-. 

Inmuditlado,  da.  inmndonln-do.  Mus.  /nimodu- 
Ic;  qui  n"est  peint  modulé. 

Iiiiiiolucion,  s.  f.  inmolniion .  immolation;  action 
d'immoler  ,  de  sac rilicr. 

Inmolado,  da.  adj.  et  pari.  pass.  du  v.  inmolar. 
/mmolé. 

inmolador,  a.  S.  inmolador.  Antiq.  /mmolateur; 
celui  qui  immolait,  qui  égorgeait  la  victime. 

Inmolar,  v.  a.  intnolar.  /mmoler  ;  offrir  un  sacri- 
lice,  sacrifier  une  victime,  j  /mmoler;  se  dit  aus- 
."ïi  du  sacrifice  sanglant  de  Jcsus-Christ  sur  le 
calvaire  pour  la  rédemption  dss  hommes,  du  sa- 
crifice non  sanglant  sur  nos  autels. 

inmoInrMc,  v.  pron.  inmolar-sé.  S'immoler;  sa- 
crifier sa  vie.  son  bonheur,  sa  fortune  pour  quel- 
qu'un, pour  quelque  chose.  V.  Sacrificarse. 

inmoral,  adj.  ínmoraí.  Immoral;  qui  est  san^ 
principes  de  morale  ,  sans  mœurs,  (i  En  parlant 
des  choses  ,  immoral ,  qui  est  contraire  à  la  mo- 
rale. I  Hist.  s.  Immoral  ;  s'est  dit  substantive- 
ment ,  dans  le  parti  de  Robespierre  ,  des  parti- 
sans de  Danton. 

Inmoralidad  ,  s.  f.  inmoralidadd.  Immoralité: 
absence  complète  de  morale.  |  Immoralité  ;  acte 
immoral  ;  ce  qui  est  contraire  aux  principes  de 
la  morale.  |  Immoralité  ;  caractère  de  ce  qui  est 
immoral;   opposition  aux  principes  de  morale. 

Inmorija^erado  ,  da.  adj.  inmorig-héra-do.  Im- 
morigéré. 

Inmorfai ,  adj.  inmortal.  Immortel;  qui  n'est 
point  sujet  a  la  mort.  ||  Fig.  Immortel  ;  se  dit 
de  ce  qu'on  suppose  devoir  être  de  très-longue 
durée  ;  dont  la  mémoire  doit  durer  toujours.  ¡! 
Poét.  el  subslantiv.  On  dit  l'Immortel,  pour  di- 
re Dieu.  On  dit  plus  souvent  et  mieux  l'EterrK-i. 
Les  anciens  appelaient  leurs  dieux  les  Immor- 
tels. !  Se  dit  ,  dans  un  sens  analogue  ,  de  ton» 
individu  que  l'on  suppose  devoir  vivre  toujours 
dans  la  mémoire  des  hommes.  |  Hist.  Chez  les 
Perses  on  appelait  immortels,  certains  guerrier? 
d'élite  destinés  à  la  garde  du  roi.  |  s.f.  Bot.  Im- 
mortelle. V.  Siem.previva. 

Inmortalizucion  ,  s.  f.  inmorinliia7.inn,  \m- 
mortalisation,  action  d'immortaliser  ou  de  S'im- 
mortaliser. 

Inmortaiizado,  da.  part,  pas,  de  Inmortalizar. 

Inmortalizar  ,  v.  a.  inmnrtaliiar.  Immortaliser; 
rendre  immortel  dans  la  mémoire  des  hommes. 
Il  Fig.  Immortaliser  ;  se  dit  improprement  pour 
traîner  en  longueur.  V.  Perpetnar  ,  Ftertiizar. 
Il  .Vbsol.  Immortaliser  ,  rendre  immortel . 

■uniortiflcarioii.  S,  Í.  inmortipkazion.  Immor- 
tification;  vice  contraire  à  la  mortification.il 
Dévot.  Immortification;  état  d'une  personne  qui 
n'est  point  mortifiée. 

Inntortlflrado ,  da.  adj.  inmortifika-do.  Ascét. 
Immortifié;  qui  n'est  point  mortifié,  sensuel. 

Inmortalmente  ,  adv.  inmortaliu¿n-té.  D'une 
maniere  immortelle  ,  durable. 

Inmotivo,  va.  adj.  iiiriiofi-vo.  Bot.  Immotif;  qui 
ne  déplace  pas.  Se  dit  de  la  germinntion  quand 
elle  a  lieu  sans  que  l'épispcrme  se  déplace. 

Inmoto  .  ta.  adj.  inmo-(o.  Immobile  ;  qui  ne  se 
meut  point. 

Inmovible,  adj.  inmoui-blé.  Immobile.  V.  /n- 
moble. 

\  T 


INM 


—  738  — 


INN 


Ijinióvii,  adj.  in»t(i-vil.  Iinninhilci  (|iii  ne  se  meut 
|iQS.  ¡  Fík-  lininubili*;  rriiui-,  iiióbianlaltlc.roiis- 
laitt.  ¡  Uut.  Antents  intitóvih's;  aiilhi^ies  imino- 
hile^  ;  celles  qui  sont  atlHcliées  >uli«icii)i'iit  lui 
lilt'l ,  de  niani<>re  A  ne  pDUVitir  evéeulei  aucur» 
inouvenieiit ,  suit  (|u'il  y  ail  artiiulalion  ,  soit 
qu'il  n'y  en  ail  pas.  ¡  Art.  Vótí'i .  Immobile;  <|iii 
esl  atteint  «l'immobilité*.  |  s.  m.  Ilelat.  Immo- 
bile ;  nom  que  les  indiens  donnent  à  l'Ktre  Su- 
prt^iue.  t'i  ifrandi'  Inmàvil  ;  le  f;rand  Immo- 
bile. 
■  iiino^lllilnd,  s.  f.  intnovilidadil.  Immovililt^; 
•Hat  ,  qualité  de  ee  qui  esl  immobile  ;  qui  ne  se 
meul  poinl.  |  Fip.  Immobililt^  ;  se  dil  des  es- 
prits, des  connaissances..  |  Arl.  Véli'r.  Immo- 
bilité ;  maladie  du  cheval  qui  l'empiclic  de  re- 
culer, el  qui  ressemble  à  lo  catalepsie  de  l'hom- 
me. 
iMniuebIf ,  s.  m.  et  adj.  inmoué-blé.  Jurispr. 
Immeuble  ;  biens  fixes  qui  onl  une  assiette  cer- 
taine, el  qui  ne  peuvent  être  lrans|>orlès  d'un 
lieu  à  ui>  aiure,  comme  sonl  les  terres,  les  bois, 
les  maisons  ,  elc.  Il  était  aaturel  que  les  fonds 
de  Ierre,  les  billiments,  fussent  considérés  com- 
me immeubles  ,  car  jamais  il  ne  viendra  à  l'idée 
qu'ils  puissent  tUre  mus  et  chaiiiîés  de  place.  || 
Immeuble;  se  dit  aussi  par  une  extension  légale, 
des  meubles  que  le  propriétaire  peut  avoir  pla- 
nés sur  son  fonds,  soit  pour  leur  service  ou  leur 
eiploitalion.  Ainsi  ,  tes  ustensiles  aratoires, 
les  ustensiles  nécessaires  à  l'exploitation  d'une 
forge^  d'une  usine  ,  en  un  mot  tout  ce  qui  est 
devenu  inhérent  au  fonds,  bien  que  pouvant  en 
être  distrait  d'un  moment  à  un  autre,  tout  ce 
qui  y  a  été  attaché  à  perpétuelle  demeure ,  est 
immeuble.  On  dit  aussi  immeuble  fictif,  im- 
meuble par  distination. 
■itmiiiidlcia ,  S.  f.  innioun>li-iia,  Immondice; 
ordures,  boue,  saletés  entassées  dans  les  rues, 
dans  les  maisons,  j  Ecrit.  Jnmundicia  legal; 
immundice  légale  ;  souillure  que  contractaient 
les  juifs  en  touchant  quelque  chose  d'immonde. 
lumundicltlad   ,    s.   f.    inmoundiiidadd.    Ascél. 

Immondicité  ^   qualité  de  ce  qui  est  immonde. 
luiniiiidisinio ,  ii»n.   inmoundi-sshno.  adj.   sup. 

de  Inmundo. 
Inmundo  ,  da.  adj.  inmoun-do.   Immonde,  im- 
pur ,  sale.  Se  dit  surtout  dans  le  laivgage  de  l'E- 
criture. ¡  Espíritu  inmundo;  esprit  immonde;  le 
diable. 
Iiiniuuo ,  s.  m.  inmoit-né.  Ant.  Immunc;  on  ap- 
pelait ainsi  à  Rome  les  six  premiers  confrères  du 
grand  collège  du  dieu  Sylvain.  ¡  adj.  Exempt,  li- 
bre. \  Qui  jouit  du  privilège  d'immunité. 
Iikutuiiidikd,  s.  f.  inmounidadd.   Imn>unUé;  ex- 
emption de  certaines  charges  .  jouissance  de 
certains  djoits  purement  défensifs,  directement 
attribués  à  certaines  personnes  ou  affectés  à  cer- 
tains lieux.  I  Hist.  ecelés,   Congregación  de  la 
inmunidad;   établie  par  le  pape  Urbain  VIII, 
pour  décider  des  cas  relatifs  aux  immunités  ec- 
clésiastiques ,  soit  pour  y  rendre  la  justice  ,  soit 
pour  y  faire  acte  quelconque  d'autorité.  V.  Exen- 
ción. 
lumutabilldnd  ,  s,  f.  inmoutabilidaild.  Iminu- 
abilitè,    immutabilité;    qualité  de  ce  qui    est 
immutable  ou  immuable. 
lnni«tabH>.  adj.  m.  et  f.  mnou fa-uiia.  Immuta- 


bic,  immuable;  qui  ne  peut  changer  ni  (Mrt 
iliaii(;é.  ¡  S'cniplou'  siibblaiitiv. 

■  •iiiiiilultlt'iiiciilt*.  adv.  inmi)u(ti-bifini¡n-t¿.  Iiit- 

muablt'mjiit  ;  d'une  maniere  immuable,  stable, 
invariable. 

■iiiuuturioii  ,  s.  f.  iiimoutaiiou.  hninulatitm; 
défaut  de  luiilation, 

liiiiiutado  ,  part.  pas.  de  Inmutar. 

tiiiMuittr,  V.  ».  inmoutar.  Mettre  en  mouvement, 
mouvoir,  j  Changer,  transl'i)riner.  ¡  Fig.  Emou- 
voir un  être  sensibb;  ¡  Fig.  Emouvoir,  troubler 
les  sens.  |  Fig.  Cuuseï  du  trouble  dans  l'âme,  y 
exciter  quelque  mouvement,  quelque  passion. 

liiniiitMrNc ,  v.  prou,  ininoular-sé.  S'émouvoir, 
être  ému  ;  se  troubler  être  Irublé. 

Iiiiiiiitatlv»  ,  vu.  adj.  imnoutati-vo.  Qui  change, 
qui  transforme.  ',  Fig.  Qui  émeut  ,  qui  cause  du 
trouble  ,   de  l'altération. 

■  nimitilMdo ,  dn.   ai\\.  iumoulila-do.   Immutilé; 

qui  n'a  pas  été  mutilé. 

InnuMMlldud  ,  s.  f.  inuassalidadd.  Néol.  Inna- 
salilé  ;  non  iiasalité  ,  qualité  d'une  voyelle ,  d'u- 
ne syllabe  qui  n'est  pas  nasale. 

I»n»cil»>e,  adj.  V.  ¡nnascihie. 

Ittnwcieiite,  adj.  \ .  Innascienle. 

liiiiaNCIbllidad  ,  S.  f.  innasiibilidadd.  Néol.  In- 
nascibilité  ;  qualité  de  ce  qui  peut  être  produit 
ott  engendré. 

liinttHcIblc,  adj.  iunasii-blé.  Inirascible  ;  qui  ne 
peut  être  cngervdré. 

liinaHcli'ute  ,  adj.  Innascible  ;  ceVur  (fiti  ne  naît 
pas  d'un  autre. 

Innato,  la.  adj.  Inné  ;  qui  esl  né  avec  nous ,  qu« 
nous  apportons  en  naissant. 

tnuatiiralmente,  adv.  innaluralmén-te.  Inna- 
turellemenl  ;  d'une  manière  contraire  à  la  na- 
ture, 

Iniknvrxnl'illdad  ,.&.  f.  innavégabilidadd.  Insa- 
végabilité  ;  état  d'un  endroit  qni  n'est  pas  na- 
vigable. 

lnna«i>)$ablo ,  adj.  innavéga-blé.  Innavigable; 
on  l'on  ne  peut  naviguer,  j  On  le  dit  aussi  des 
navires  sur  lesquels  on  ne  peut  pas  naviguer. 

■iiiiebiilotto,  f>a.  adj.  innéboulo-sso.  Innébuleux; 
qui  n'est  point  nébuleux. 

InueeeMariaiucnte  ,  adv.  innéiéssariamén-té. 
Innécessairemeiil  ;  d'une  manière  qui  n'est  pas 
nécessaire. 

■•uirce«4ldad,  s.  f.  innéiéssidadd.  Innécessité; 
absence  de  nécessité. 

innogMble  ,  adj.  inéga-blé.  Incontestable  ;  qui  ne 
peut  se  nier. 

lnue{i(ociabIe  ,  adj.  innégoiia-blé.  Innegociable; 
qui  ne  p^cul  être  négocié. 

liin«rvactoii ,  s.  f.  innérvaiion.  Physiol.  Inner- 
I  valion;  ensemble  des  phénomènes  nerveux  qui 
I  résultent  de  l'action  de  cerveau  ,  de  la  moelle 
allongée  du  cervelet,  de  la  moelle  épinière  et 
j  du  grand  sympatique,  cl  dont  les  nerfs  sont 
I  les  conducteurs.  Les  fonctions  de  innervation 
.  se  partagent  en  deux  grandes  divisions;  l'une 
!  qui  comprend  les  phénomènes  de  la  vie  de  rela- 
tion, et  esl  prlus  particulièrement. sous  l'influence 
de  l'axe  cérébro-spinal,  hauire  qui  embrasse  les 
phénomènes  de  la  vie  organique,  et  est  sous  la 
dépendance  du  nerf  grand  sympathique.  L'inner- 
vation esl  commune  à  tous  les  êtres  animés.  \i 
Innervation;  selon  quelques  physiologistes,  cré- 


INO 


—  739  — 


INO 


ation  delà  pensécpar  un  effet  nerv»ux,cór<^bral. 

Iiinorvnil»,  dn.  adj.  innèrvn-iln.  Innrrvó;  qui 
n'a  pas  de  nervures ,  qui  est  tensé  ne  pas  en  a- 
voir. 

Innoble,  adj.  ínno-híé.  IgnoMe  ;  roluner.  qui 
u'esl  pas  noble.  |  Fig.  Ignoble,  vil,  bas. 

innociblo,  adj.  ííHioziftfií.  Innuisible  ;  qui  n'est 
pas  nuisible. 

Innocuo,  cna.  ad.  inus.  inno-lono.  Qyi\  n'est 
point  nuisible 

■nnominabir  ,  adj.  innomina-bié.  Que  l'on  ne 
peut  nommer. 

■nnominndo  ,  fin.  adj.  innnminn-do.  Prat.  In- 
nommé; se  dit  des  contrats  qui  n'ont  point  de  dé- 
nomination  particulière  ,  tels  qnc  ceux  où  l'un 
promet  de  faire,  et  l'autre  de  donner.  L'engage- 
ment d'un  domestique estunconlrat  innommé.  || 
Anat.  Innominé;  qui  n'a  point  de  nom  ;  se  dit 
de  deuï  grands  os  larges  el  pareils  qui  ,  avec  le 
sacrum  el  le  coccy  ,  forment  le  bassin.  On  a  don- 
né cette  dénomination  à  plusieurs  parties  du 
corps  humain. 

Iiinotado,  «In.  adj.  innota-do.  Innoté;  qni  n'a 
point  été  noté. 

■  nnolorlo  ,  rln.  adj.  innoto-rio.  Innotoire;   qui 

n'est  pas  notoire. 
■nnovurlon  ,  .*.  f.  innovation.  Innovation;  intro> 
duction  de  quelque  nouveauté  dans  le  gouverne- 
ment ,   dans  les   lois,  dans  un  acte  ,  dans  une 
croyance,  un  usage  ,  une  science. 

■  (inuvndo  ,  dn.  part.  pas.  de  Innovar. 
Innovador  ,   ora.    adj.   innovador.    Innovateur; 

celui,  celle  qui  innove,  qui  fait  une  innovation. 
En  parlant  de  religion  ,  nous  disons  plutôt  no- 
valeur. 

Innovanticnto  ,  S.  m,  innovamién-to.  inus.  In- 
novation. V.  Innovación. 

Innovar  ,  V.  n.  íntioivir.  Innover;  faire  une  in- 
novation, des  innovations;  introduire  desnou- 
ve^iulés.  Il  V.  a.  Innover  quelque  chose.  ||  Pour- 
suivre un  procès  ,  ou  signifier  pendant  l'instan- 
ce ,  un  appel  ,  une  inhibition,  j    V.  Renovar 

Innúbil,  adj.  innou-bil.  Innubilc  ;  qui  n'a  pas 
atteint  l'Age  de  maturité. 

Innumerabilidad  ,  S.  f.  innoumérabilidadd.  In- 
numérabilité^  qualité  de  ce  qui  est  innumera- 
ble; innombrable.  I  Fig.  Immensité,  infinité, 
quantité  innombrable. 

Innnnicrabir,  adj.  innoumérn-blé.  Innombra- 
ble, innumerable,  qui  ne  se  peut  nombrcr.  || 
l'ar  e\agér.  Innombrable  ,  en  très-grand  nom- 
bre. 

Inniinicrahlonientt'  ,  adv.  innoumérablémén- 
t'K  Innombrablement  ;  d'une  manière  innom- 
brable, sans  nombre. 

Innïinirro  ,  ra.  adj.  inus.  V.  Innumcrabli'. 

innutrición,  s  f.  iunutrizion.  INIédec.  limutri- 
tion  ;  défaut  de  nutrition.  V.  Atropa. 

Innutritivo  ,  va  .  adj.  innoutriti-vo.  Innutritif; 
qui  manque  de  propriétés  nutritives. 

Ino  .  Myth.  Inot  fille  de  Cadmus  et  femme  d'Al- 
hamas  ,  roi  de  Thébes,  qui  la  répudia  pour  Xé- 
phélé  ,  Phrvxus  el  Ilcllé;  Alhamas  ,  furieux,  tua 
I.enrque  ,  ^lls  d'Ino,  el  la  poursuivit.  F.lle  s*- 
précipita  dans  la  mer  avec  Mélicerte,  son  second 
lils,  el  fut  changée  en  une  déesse  marine,  nom- 
mée Lcucothoé.  Mélicerte  devint  dieu  marin  sous 
le  nom  de  Pulémon.  ||  tnlom.  Ino;  nom  d'un  pa- 


pillon. 

luobedeMcoi,  V.  a.  inus.  V.   Desobedecer 

Inobediencia  ,  s  f.  innobédién-zia.  Inobéissan- 
ce,  défaut  ,  refus  d'obéissance  ;  action  de  dé- 
sobéir. 

Inobediente,  adj.  innobédién-té.  Inobéissant, 
désobéissant;  qui  n'obéit  pas,  qui  refuse  d'o- 
béir. 

Inobjrtado,  da.  adj.  mnoi)(/-/i¿f a-ifo.  Inobjecfé; 
qui  n'a  point  été  objecté. 

Iiioblisado  da.  adj.  innobliga-do.  Inobligé; 
qui   n'est  pas  obligé. 

lnob.itcurccldo,  da.  adj.  inobtl.ourpii-do.  Néol. 
Inobscurci;  qui  n'est  point  obscurci. 

Inobserbable,  adj.  inobserva-blé.  Inobservable; 
qu'il  n'est  pas  possible  d'observer,  se  dit  au  phy- 
sique et  au  moral. 

Inobservacion,  s.  f.  inobserva-iionn.  Inobser- 
vation. V.  Inobservancia. 

Inobservado,  da.  inobserva-do.  adj.  et  part,  pas 
de  Inobservar. 

lnob.«erva<lor,  ora.  adj.  V.  Inobservante. 

inoliHcrvancia,  s.  f.  inobservan-iia.  Inobserva- 
lion  ;  manque  d'obéissance,  infraction  aux  lois, 
aux  règlements;  inexécution  des  promesses  qu'on 
a  faites,  des  engagements  qu'on  a  contractés.  || 
Inohscrvanvia  de  la  regla;  inobservation  de  la 
règle. 

Inobservante ,  adj.  inobservan-té.  Inobserva- 
leur;  qui  n'observe,  qui  n'obéit  point. 

Inobservar,  v.  a.  inobservar .  Inobserver;  ne  point 
observer,  les  préceptes  de  l'Eglise,  les  règle- 
ments, etc. 

Inobstructivo,  va.  adj.  inobstrukti-vo.  Inobs- 
truclif;  qui  n'est  pas  de  nature  à  obstruer. 

Inobdtruido,  da.  inabstroui-do.  Inobstrué;  qui 
n'est  pas  obstrué. 

Inobtenido,  da.  adj.  inobténi-du.  Inoblenu;  qui 
n'a  point  été  obtenu. 

Inocarplo.  adj.  inokar-pio.  Bot.  Inocarpe^  qui  a 
le  fruit  fibreux. 

Inocarpo,  s.  m.  inokar-po.  Bot.  Inocarpe  ;  genre 
de  plantes  dicotylédones,  à  fleurs  complètes,  mo- 
nopélalées,  de  la  famille  dessapotóes.  |  Inocar- 
po comestible,  inocarpe  comestible;  ai  bre  décou- 
vert dans  les  îles  de  la  mer  du  Sud,  onr  Nouvel- 
les-Hébrides, à  Otahiti.  Il  paraît  qui  le  fruit  de 
cet  arbre  est  bon  à  manger. 

Inoeenein,   S.    f.  inoiên-zia.  Inn-n'cnce  ;  étal  do 
celui  qui  n'est  pas  pas  coupable,  il  Innocence;  se 
prend  pour  les  innocents.    Perseguir  á  In  ino- 
cencia; poursuivre  l'innocence  ou  les  innocents; 
Il  Innocence ,  état ,  qualité  de  celui  qui  ne  con- 
naît point  le  mal  sciemment,  qui  est  pur  et  can- 
dide. Il  Fureté  de  uupurs;  inlégnlé  de  vie,  dispo- 
sition hahiluelle  de  l'Ame  qui  rend  incapable  der 
nuire  ou  de  vouloir  nuire  aux  autres.  |  Kstado 
de    inocencia  :   état    d'innocnce   dans     lequel 
l'homme  fut  créé,  j!  Innocence;  qualité  de  ce  qui 
n'est  pas  malfaisanl.  dangereux,  ij  Innocence; 
'i       trop  grande  simplicile.  Il  Iconol.  On  apersonnifie 
i      l'Innocence  sous  le-^  traits  d'une  jeune  fille  coii- 
'       ronnée  de  (leurs,  qui  se  laNc  les  mains  d.ins  un 
'       bassin  posé  sur  un  piédestal;  près  d'elle  esl  un 

agneau  blanc. 
'  inoeenelo  ,  ifioïcn-/io.    Innocent;  uoin  de  Ireize^ 
pontifes  qui  onloccupt*  la  chaire  de  Sainl-l'ierre 
Le  plu-  célèbre  d'entre  eux  esl  liinoccni  111.  *lu 


l.NU 


—   7W  — 


INv» 


pape  en  l,iU8.qui  purlu  l<i  pui>3»iKi'  |)üiitkhcale 
à  son  apogée. 
Iitucentada.   b.    [.  iitolénttiild.  Adiuii,    parule 

irinocenle,  siniplo,  iiaïuicllf. 
iiibcentar,  v.  inus    liinori'iilfi,  \ .  Aluolier. 
•noci'iitr .  aiij.    ino/.én-lf.   Innocent;    exempt  de 
Uiule  malice,  de  tout  \ite;  pur  et  ranilide.  H  In 
iiorenl»  se  dit  ilnns  un  «ons  iin.ilofîue,  de  la  con- 
duite, de>  actions,  des  poioles  etc.  !-ie  dit  iinssi. 
de  ce  qui  ne  vient    de  pas  une  n»au\aisc  inten- 
tion. I  Innocent,  simpir,  inib^cille.  iiliol,  crédu- 
le. f¡  Innocent;  qui  ne  nuit  point,  qui  n'est  point 
malfaisant  ,  dangereux,  |;  Innocent  ;   celui  qui 
n'est    point     coupuble.  ||  Innocent  ;     personne 
eiemptc  ü«  toute  malice,  de  tout  vice,  (|ui  est  ! 
pure  et  candide,  |  Innocent  ;   personne   simple, 
imbécile,  idiote,  crédule.  ]  Innocent;  enfant  au.  ' 
dessous  de  l*â^e  de  sept  à  huit  aus.  ||  Los   ino- 
centes, los  santos  inocentes;  Les  Innocents,  les 
saints-Innocents;  les  petits  enfants  que  le    roi 
Hérodé  fit  égorger.  |  l'hilol.  Innocents;  nom  d'un 
livre  qui  contient  les  decrétales  des  papes  ras- 
semblées,   par  Innocent  III,  \  Absolver  por  ino- 
cente; innocenter. 
liioei'iKomontc.  adv.  inozi'ní¿iMe>i-íé.  Innocem- 
ment;   d'une  manière  innocente,   iiuriminelie; 
avec   innocence,  sans  dessein  de  mal  faire,  sans 
fraude  ni  tromperie.  1  Innocemment;  sans  cau- 
ser de  danger,  sans  faire  de  mal.  ||  Innocem- 
ment; sottement,  niaisement, 
luocentico,  ea.  illo.  Illa.  ito.  itu,  inoiènti-ko. 

adj.  d;»ti.  de  inocente. 
liioccntiH¡niHnicret<»  ,   e4v.    sup.    de    Inocente- 
mente. 
liiorontísinio,  ma.  adj  sup.  de  inocente. 
Inocuidad,   s.  s.   inokouidadd.  Méd.  Innocuité; 

qualité  d'une  chose  qui  n'est  pas  nuisible. 
aiiociilacion.    9.  f.   ino'onlaiion.  Méd.  inocula- 
tion; opération  par  laquelle  on  introduit  arlifi- 
cicllement  dans  l'économie  le  principe  matériel 
d'une  maladiecontagictJse.il  \bsol, Inoculation: 
se  dit  de  celle  du  virus  variolique  dans  le  but  de 
prévenir  les  dangers  de  la  petite  véroiê  contrac- 
tée naturellement. 
Inoculado,  dn.  adj.  et  paTt.  pass.  de  Inocular. 
Ihoculadon,  ora.  adj.  et  s.  inokouJador.  Inocu- 
lateur:   celui;  qui  pratique     l'inoculation.  ||  Qui 
appartient  à  l'inoculation. 
Inocular,  ndj.  inokoular.  Entom.  Inoculaire;  qui 

s'insère  dans  l'angle  des  neux, 
Inocular,  v.  a.    inokoular.  Inoculer;  communi- 
quer une  maladie  ,  la  petite  vérole,  par  inocula- 
lalion.  Il  Fig.  Inoculer;  un  vice,  une  vertu  etc. 
Inocularse.   V.   pron.  inokoular-sc.    S'inoculer; 

être  inoculé. 
lnorull.«(a,  s-  m.  inokouUs-ta.   Inoculiste;  celui 
qui  approuve  la  pratique  de  l'inoculation.  On  a 
donné  de  le  nom  àe  anli-inoculistas;  (anti-ino- 
culistes  aux  adversaires  de  celte  méthode. 
Inoculto,  adj.  inokoul-lo.  Incaché;  qui  est  à  dé- 
couvert, ou  qui  n'a  pa  été  cache. 
Inocuparlon,  s.   f.  íno/íOMpazíon.  Inoccupation; 

état  d'une  personne,  d'une  chose  innoccupée. 
Inocupado,  da.  adj.  peu  usit.  Inoccupé.  V.  Des- 
ocupado. 
luodcrmo,  s.  m.  inoder-mo-  Bol.  Inoderme;  sous 
genre  établi  dans  le  genre  versuarie.  comprenant 
de»  lichens,  à  expansion  arachnoïde  et  minte,  ou 


presque    sp'ingieuse    et  molle    comme    de    lé- 

toupe. 
iuodorifcru,  cru.  adj  ¡nodori-firo.  InodorilVrant 

inodor.tnt;  ipii  n'exhale  |)as  d'odeur,  (juc  ira  pas 

d'odeur 
Inodoro,  ora    ndj.  inodo-ro.  Inodore; (|ui  n'a  pus 

d'odeur. 

■  nodular,  adj.  inndoulnr.  l'atli.  Inodulaire;  tissu 

inodulüire  V.  ¡nodulo. 

■nodulo,  s.  m.  iiifi-d(iuli).  l'athol.  Inodule;  tissu 
fibreux  ,  accidentel  ,  qui  se  développe  dans  les 
plaies  en  su|q)uratiuns  Cl  est  le  pruicipal  agent 
de  la  cicatrisation. 

Inorcndido,  da.  adj  inofendi-do  Inoffensé  V.  In- 
ofenso. 

■nofonHÍvo,  \n.  adj.  inofénsi-vo.  Inoffensif;  in- 
offensanl;  qui  n'olTense,  qui  n'attaque  personne, 
qui  ne  peut  offenser. 

Inofenxo.  tta.  adj.  inofen-so.  Inolfensé;  qui  n'est 
pas  offensé,  ((ui  n'est  pas  attaqué.  ||  V.  ¡leso. 

InoílrioMidad ,  s.  f.  ñ(ü^ziojiu/a(/(/.  Inoiliciosité, 
en  droit  romain,  plainte  contre  une  exhérédatiun 
qu'on  prétend  faite  sans  un  motif  suffisant. 

InoficioNo  .  NU.  adj.  innliiiosso.  Inofdcieux;  ne 
s'applique  guère  (ju'aux  testaments  etaux  dona- 
tions; qui  se  font  hors  du  temps  et  contre  les  rè- 
gles prescrites;  qui  déshérite  sans  motif. 

InóQlo.la.  adj.  ino-filo.  Bol.  Inophylle;  quia 
des  feuilles  garnies  de  veines  articulées  bien  ap- 
parentes. 

■niluil,  s.  m.  inus.  'V.  Liga,  cenonil. 

■  noiita,  s.  f.  inoli-ta.  Miner.  Inolithe;  chaux  car- 

bonatéc,  concrétionnée,  à  structure  fibreuse. 
Inolvidable,  ndj.   inolvidii-hlé.   Inoubliable;  qui 

n'est  pas  tombé  dans  l'oubli. 
Inope,  adj.  i-nopé.  inus.  Pauvre.  V.  Pobre.  ||  Bol. 
Inops,  genre  dejplantes monocolj lédoncs,  àOeurs 
incomplètes,  de  la  fami'le  des  orchidées. 
Inoperable,  adj.  inopérO'blé.   Inopérable;  qui  ne 
I      peut  être  )pcré, 
lÉtoperante,  adj.  ííio;)tírann-íe.  Inopérant;    qui 
I      ne  produit  rien,  vague,  qui  n'est  pa-s  précisé. 
¡  Inopia,  s.  f.  ino-pia.  Inœpie;  pauvreté,  disellc. 
I  inopinable,  adj.  inopitM-blè.  Surprenant,  qv'oo 

ne  peut  prévoir.  ||  Incroyable. 
I  Inopinadamente,  ad\ .  inopinadammn~tè.  Ino- 
pinément; d'une  manière  imprévue,  i.nopinée. 
Inoportuniflad,  S.  f.  inoprtrtonnidadd.  Inoppor- 
tunité: qualité  de  ce  qui  est  défavorable;  occa- 
sion défavorable. 
Inoportuno,  na.  adj.  ínoportotí-no.  Inopportun; 
qui  n'est  pas  ou  n'est  plus  opportun,  qui  est  hors 
de  propros. 
!  Inopulencia,  s.  f.  inopulenn-zia,  Iiiopulence;dé- 
i      faut  d'opulence. 
inopo,  ino-po.  Math.  Inopus;  fleuve  de   l'île  de 
!      Délos,  sur  lesbords  duquel  naquirent  Apollon  et 

Dianc- 
!  Inoportunamente,   adv.    inoportounamènn-le. 
I      Inopportunément;  d'une  manière  inopportune. 
'  Inopinado,  da.    inopina-do.   Inopiné,  imprévu, 

à  quoi  l'on  ne  s'attendait  pas. 
1  Inopulento,   tn.    inopoulènnto.    Inopulcnt;   qui 
i      n'est  point  opulent,  qui  n*a  pas  de  richesse. 
I  Inordenadamente,    adv.    inordenadamènn-té. 

D'une  manière  desordonnée. 
Inordenado,  da   adj.  ¡nordjua-do.  Desordonne 
confus. 


INO 


—  7il  — 


INO 


liiorilinado,  lia.  aüj.    inordinna-do:  iiius.   V. 

Inordenado.  \ 

luorffánlco,  ca.  adj.  inorga-nüo'  Inorganique,- 
qui  n'a  point  d'organes  ou  d'instruments  parti- 
culiers d'action.  Se  dit  des  corps  qui  ne  sont 
point  organisés  et  qui  ne  peuvent  s'accroîtrequc 
par  juxtaposition,  que  par  des  rapports  d'ad- 
hérence tels  que  les  minéraux. 

InoreulloNU,  sa.  adj.  inurgotiilloss-o.  Inorgueil- 
Icux;  qui  n'a  pas  d'orgueil.  i 

■uoi-ii{iii)irlo,  ria.  adj.  inorighina-iio.  Inorigi- 
naire, qui  n'est  pas  originaire. 

InoNciiUicion,  S.  {.innslioitla-zionn.  Anat.  Inos- 
cuiation.V.  ilnasfomosis.  |1  Pathol.  Inosculalion; 
abouchement  des  deux  bouts  d'un  vaisseau  di- 
visé en  travers  avec  conservation  du  calibre 
après  la  cicatrisation. 

inortodoxNo,  sa.  adj.  írjorío(/o'.-5o  ;  Inortodoxe; 
qui  n'est  point  orthodoxe.  V.  Heterodoxo. 

Iiiovulco,  lea.  adj.  inovou-lèo.  Rot.  Inovulé;  se 
dit  d'un  ovaire  qui  ne  contient  point  d'ovules, 
comme  celui  des  fleurs  mâles  et  des  flturs  neu- 
tres dans  les  synanthérée?. 

Inoxidable,  adj.  ,  inohsida-blè,  Inoxydable:  qui 
n'est  pas  sujet  à  s'oxyder. 

In  pacp,  ini\-pa-7.è.  In  pace;  mots  latin  qui  sig- 
nifient en  paix.  ||  Hist.  In  pace;  prison  dans  la 
quelle  les  moines  renfermaient  ceux  de  leurs 
confrèresqui  s'étaient  rendus  coupablesde  quel- 
que crime.  Us  muraient  la  prison  après  ¡es  y 
avoir  fait  entrer,  et  les  y  laissaient  mourir  de 
faim. 

In  partibuM,  inn-par-libovss.  In  partihus;  mots 
latins;  ou  sous-cndend  infidelium,  in  partibus 
infidelium,  c'esl-à-dire,  dans  les  contrées  des 
infidèles,  il  Obispo  in  parlibus;  évcque  in  par- 
tibus; se  dit  d'un  évcque  qui  a  un  titre  d'évèché 
dans  un  pays  occupé  par  les  infidèles. 

In  petto,  In  petto;  expression  empruntée  de  l'ita- 
lien où  elle  signifie,  dans  le  cœur,  intérieu- 
rement. 

In  promptu,  adv.lal.inus.  Sur  le  champ,  promp- 
lement,  impromptu. 

InpnribnH,  adv.  lat.|  inus.  hm.)  inn-pou-ribouss. 
In  naturalibus.  On  le  dit  d'une  personne  dé- 
pouillée de  tout,  à  qui  il  ne  reste  rien, 

■uqiiletaeion,  S.  f.  í«ku'(a-zioriít.  inus.  Inquié- 
tation;  action  d'inquiéter.  |  .Turisp.  Inquiétation; 
trouble  qui  empêche  la  prescription. 

inquietado,  da.  inn\iièia-do.  part.  pass.  de  In- 
quirí ar. 

Inquietador,  ra.  adj.  Inquiétant;  qui  cause  de 
l'inquiéliiiie. 

■tiqiiietainentc,  adv.  itinkiètnvicnn-le.  Avec  in- 
quiétude. 

Inquietar,  v.  a  iankiótar.  Inquiéter;  rendre 
inquact,  causer  de  l'inquiétude.  ||  Inquiéter; 
troubler,  dérailler,  faire  do  la  peine  en  quelque 
olióse  que  ce  soit.  ||  Inquiéter,  troubler  (jurlqu'- 
un  dans  la  possession  de  quelque  chose,  lui  faire 
un  procès,  lui  chercher  querelle. 

inquietarno,  V.  pron.  litre  inquieté,  s'inquiclcr 
réciproquement. 

tnquletinimaïuente,  innUétissimanunn-tc.  ady . 
sup.  de  Inquietamente.  D'une  manière  Itès-m- 
quiète. 

Inquiet if«lnio,nin.  adj,  tnp.  Je  /n/jii/iefc», Très-in- 
quiet. 


Inquieto,  ta.  adj.  ¿/inkié-io.  Inquiet;  qui  a  de 
l'inquiétude,  troublé,  agité.  |1  Inquiet;  remuant, 
turbulent,  ennemi  du  repos,  qui  n'est  jamais 
content  de  la  situation,  de  l'état  où  il  se  trouve, 
Il  Incjuiet;  chagrin,  soucieux.  ||  Fig.  Inquiet;  on 
le  dit  d'un  sommeil  souvent  interrompu,  et  d'un 
malade  que  la  soufliancc  met  dans  une  agitation 
continuelle. 
Inquietud,  s.  f.  innkiètoudd.  Inquiétude:  agita- 
lion,  trouble  causé  par  quelque  indisposition.  || 
Fig.  Inquiétude;  trouble,  souci,  agitation  d'es- 
prit, impatience  causée  par  la  crainte,  l'espé- 
rance, par  le  mécontemenl  de  son  étal,  de  sa  si- 
tuation, de  soi-même ,  l'ennui,  le  besoin,  le  dé- 
goût. V.  Cuidado,  disgusto,  zozobra.  ||  Inquié- 
tude; inconstance  d'humeur,  amour  du  change- 
ment (jui  fiiit  que  l'on  est  toujours  mécontent 
de  l'état  où  l'on  se  trouve. 
Inquilinato,  S.  m.  tnnkth'na-lo.  Droit  d'un  loca- 
taire. 
fnqutlino,  S.  m.  innUli-no.  Locataire;   celui  qui 

tienta  loyer.  Il  Possesseur  au  nom  d'un  autre. 
Inquina,  s.  f.  inniii-na,  Fam.  Aversion,  haine. 
Inquinado,  da.  anj.  inus.  V.  Infectado, infeccio- 
nado. 
Inquinamento,  S.  m.  inus.  V.  Infección. 
Inqu:iiar,  V.  a.  Tacher. 

Inc|uiridor,  ora,  S.  innkiridor.  Celui  qui  s'infor- 
me, examinateur,  enquêteur.  I  \.  Escudriñador . 
In<|uirir,  v.   a.    innkirir.    Chercher,   s'enquérir, 

s'enquêter,  s'informer,  faire  des  recherches. 
lnqui.<iiclon.  S.  f.  innkissi-iionn.  Inquisition;  Re- 
cherche, enquête  prolongée,  continue,  systé- 
matique. I  Procéd.  civ.  Enquête,  recherche  qui 
se  fait  en  justice  par  audition  de  témoins,  pour 
vérifier  l'existence  ou  la  non  existence  de  faits 
articulés  dans  un  procès.  V.  Pesquisa,  informa- 
ción- I  Inquisition;  tribunal  établi  dans  certains 
pays  pour  rechercher  et  pour  punir  ceux  qui  ont 
des  sentiments  contraires  à  la  foi  catholique.  Ce 
tribunal  terrible  a  exercé  pendant  des  siècles  sa 
juridiction  sanguinaire  en  France,  en  Espagne, 
en  Italie,  et  a  fait  périr  des  millons  d'hommes 
dans  les  tortures.  |  Inquisition;  maison  où  sié- 
geait ce  tribunal.  Il  Piison  de  l'inquisition.  |1 
Hacer  inquisición;  faire  la  revue  de  ses  papiers, 
les  trier  ;  mettre  de  coté  ceux  qui  son  inutiles 
pour  losbrùler. 
inquisidor,  s.  m.  innhissidor.  Inquisiteur;  juge 
de  l'inqui«iition.  Il /ii(/i<i4Î(/or  general:  inquisi- 
deur  général,  grand  inquisiteur.  ||  Inquisidores 
</ee4(íí(/o;  inquisiteurs  d'Etat;  nobles  vénitiens 
qui  étaient  chargés  de  connaitre  des  crimes  d'- 
Etat, ils  étaient  au  nombre  de  Irei/e,  et  avaient 
un  pouvoir  absolu.  ||  ¡nquisidoresde  tierra  firme; 
inquisitcurs.de  terr»'  (crnie;  scnati  urs  qui  étaient 
envdvées  tous  les  cinq  mis  dan  1rs  provinces  df 
la  république  de  VeniiC.  pour  y  rendre  la  justi- 
ce. Il  Inquisidores  ;  l'I.  Arng.  Juges  ncmmés  par 
l'Etal  pour  connaître  des  malversations.  ||  adj. 
Pcsquisador.  escudriñador. 
liiquinltlvo,  *a.  adj.  innV.iisifi-10.  inus.  Inqui- 
siiif;  curieux,  qui  épie,  qui  recherche  tout  11 
Philos.  Inquisitif;  qui  a  rapport  à  la  recherche 
de  la  vérité.  Se  dit  particulièiemenl  des  dialo- 
gues de  Platon,  dans  lesquels  ce  philosophe  adop- 
te une  forme  de  discussion  opposée  a  la  marche 
dogmatique  des  dialogues  iloitiinaux.  l-es»  dialo- 


INS 


—  742  — 


INS 


íjiios  inquisilifs  s'appellent  n^ls^^l  /(^li^uqucs,  et 
les  (lialoffues  doc Iniiaux  liypIiefiClKiiies. 

InqiiiKiitoriwdo,  «la.  adj.  inn  issitoria-do.  Inipii- 
torié;  condamne  par  l-in'iiiisili(in.  |  Sulist.  In- 
quisolori»;;peiS(»iinproiidamiiói'  par  l*in«iui>i lion. 

liirtiKoiihlr,  adj.  mus.  V.  Irrnrinnnl. 

Inrenit'ilinhie,  adj.  iniis.  V.  lrrrme<Hnble. 

Inromiineruilo.  «lu.  adj.  inns.  Sans  róronipense. 

■  nr('|Miriiltlc,  adj.  inus  V.  Irreparable. 
Inrr«iiicrí<lu,   «In.   adj.    inus.  Insomme  ;  t|ui  n'a 

pas  rei.u  de  sommation. 

InrcMlMtible,  adj.  inus.  V.  Irresistible. 

Iiirfvoojiblr,  adj.  inus.  V.  Irrevocnhic. 

liiMnhlblr,  adj.  inus^u'on  ne  peut  savoir. 

■iiHabor,  s.  m.  iiuis.  Insaveur;  manque  de  saveur. 
nMaliroHo,«n.  adj.  inus.  Insavourcux;  qui  man- 
que de  saveur. 

ln«nriul»ilitlnd,  s.  f.  inusa-ziabilidadd.  Insalia- 
bililé;  avidité  de  mander,  qui  ne  peut  se  rassa- 
sier. I!  Fig.  Insaliahilité;  de  gloire,  d'honneurs. 

liiMuclabic,  adj.  iniisa/ia-blé.  Insatiable;  qui  ne 
peut  être  rassasié;  avide,  gourmand,  affamé.  || 
Fig.  Insatiable;  de  gloire,  de  riihcsses,  d'hon- 
neurs. Il  Qui  ne  peut  cire  assouvi,  au  propre  et 
au  figuré. 

InNariiihl«>nicn(o,  adv.    innsar.iahlèmèn-tè.  In-  I 
satiablemenl;  d'une  manière  insatiable.  j 

■  iiMnri«lo,  «la.  adj.  inus.  V.  Insaciable.  ! 
ltiMarii«llblo  ,   adj.   innsakoudi-blé.    inus.   Inse- 

couable;  dont  on  ne  peut  se  débarrasser.  ! 

liiNnciiIncion,  s.  ï.  innsakoulazion.  Prat.   L'ac- 
tion de  mettre  dans  l'urne  les  noms  des  pcrson-  '■ 
lies  qui  doivent  tirer  au  sort. 
litNaciiIndo,  pari.  pass.  de  Imarnlar.  ' 

■iiMncHindor,  s.  m.  innsakoulndor.  Prat.  Celui 
qui  met  dans  l'urne  les  noms  des  personnes  qui 
doivent  tirer  au  sort.  , 

■  iiMaciilar,  v.  a.  innsn''Oular.  Prat.  Mettre  dans 

1  urne  les  noms  des  personnes  qui  doivent  tirer 
au  sort.  I 

■•■salado,  da.  adj.  innsala-do.  Insalé;  qui  n'est 
pas  impregné  de  sel,  qui  n'est  pas  salé. 

Insaimcabic.adj.  innsali fil,n.blé.  Chim.  Insali- 
liable;  qui  ne  peut  donner  naissance  à  des  sels, 
se  dit  des  oxides  qui  ne  sont  ni  acides,  ni  casa- 
bles  de  neutraliser  les  acides  et  de  donner  nais- 
sance à  des  sels. 

Insalivación,  s.  f.  innsalivaiion.  Physiol.  Insa- 
livation,  mélange  des  aliments  avec  la  salive 
dans  la  bouche   pendant  la  mastication. 

Insalubre,  adj.  innsalou-bré  Insalubre;  malsain, 
qui  nuit  à  la  santé.  ¡  Fig.  /nsalubre;  corrupteur, 
nuisible,  au  moral. 

Insalubridad,  S.  f.  innsalonbridadd.  Insalubri- 
té; qualité  de  ce  qui  n'est  pas  sain,  qui  est  nui- 
sible à  la  santé.  [  Insalubrité;  corruption,  qua- 
lité de  ce  qui  est  contraire  aux  mœurs,  etc. 

Insanable,  adj.  /ncurable;  qui  ne  peut  guérir,  ou 
être  guéri. 

Insania,  s.  f.  innsa-nia.  inus.  Folie,  V.  Locura. 

insanidad,  s.  f.  innsanidadd.  V.  Insania. 
ScT*"**'  ^'  ^'  '""^-   ^"sc'«nce;   manque  de 

"*rVj!"*ri""'  '•  '■•  '""S-  /nsatisfaccion';  faute 
ue  satisiaction. 

'"sTiîsfaT*"*'  *"'"■  "''^"  '"^«"^'■ait;  qui  n'est  pas 

insMturable,  adj.   innsatoura-blé.  /nsalurable; 


qui  ne  peut  être  saturé. 
InMrrlbir,    v.   a.    inuskrtbtr.   Insirire;    éi  rire   le 
nom  de  qiielqiiSin,  prendre  note,  faire  mention 
de   quehiue  (  liose  sur  un   registre,   sur  une  lis- 
l*',    etc.  Il  /nscrire;    mettre  une   inscription,  sur 
un  momimrnt,  une  colonne,  etc.  ¡  Matliém.  Ins- 
crire, tracer,  dans  l'intérieur  d'une  ligure  g(^o- 
niétrique,  une  autre  ligure  qui  en  touche  le  con- 
tour inteneureinent. 
InNrriblrne,   v.    pron.   innshribir-sé.   S'inscrire; 
j      inscrire  ou  faire  écrire  son  nom  sur  une  liste,  un 
I      registrc,clc.  V.  .Snic/í/nríc    ¡  KIre  inscrit,  s'ins- 
I      crirc. 
Inscripeion,  s.  f.  inns\iri})/.innn.  Inscription,  ca- 
ractères gravés  sur  le  cuivre,  sur  le  hroii/e,  sur 
le  marbre,  sur  la  pierre,  etc.,  soit   pour  conser- 
ver la    mémoire  d'une   |iers(inne  ou  d'un  événe- 
ment, soit  pour  indiquer  la  destination  d'un  édi- 
fice, etc.  I  /nscription¡;  courte  indication  d'un 
avis  écrit,  imprimé,  peint,  etc.,  qu'on  place  dans 
un  lieu  apparent,  pour  servir  d'instruction,  de 
renseignement,  j]  Ktiquettes  inscription  ,  timbre 
mis  sur  une  chose  pour  la  faire  connaître.  |  /ns- 
cription;  enregistrement  d'un  nom  d'une  quali- 
té, d'un  droit  ou  de  quel(|u'aulre  chose  sur  des 
registres  établis  pour  cet  objet;  résultat  de  celte 
action.  Il  Féod.    /nscription;   sorte  d'acensation 
qui  était  reçue  sous  la  condition   que   l'accusa - 
leur  se  soumit  à  la  peine  du  talion  dans  le  cas 
où  les  faits  ne  seraient    pas  prouvés.  ||  Inscrip- 
ción sur  le  grand  livre  de  la  dette  publique,  titre 
d'une  rente  perpétuable   duc   parle   trésor,  en 
France.  |  llist.  Inscripción  '•h'ica:  incripiion  ci- 
vique, celle  que  l'on  exigeoit  en  France  en  i79i 
de  tout  citoyen  âgé  de  21  ans,  en  prenant  l'ins- 
cription civique,  ou  prétait  le  serment  civique, 
en  l'on  entrait  dans  la  garde   nationale.  |  .lu- 
rispr.  Inscripción  hipotecaria;  inscription  hypo- 
thécaire, déclaration  faite  par  un  créancier  ,  sur 
un  registre  public:  de  l'hypothèque  qu'il  a  sur 
les  biens  de  son  débiteur. 

■  nscriptible,  adj.  innskripti-blé.  Géom.  /nscrip- 

tible;  qui  peut  être  inscrit  dans  un  cercle,  dans 

une  sphère. 
Inscripto,  part.  pass.  de  inscribir.  V.  Inscripto. 
Inscrito,  adj.  part.  pass.  de  inscribir,   /nscrit.  || 

Géom.  Fitfura  inscrita  dentro  de  otra;  figure 

inscrite  dans  une  autre,  celle  dont  le  sommet  de 

tous  les  angles  touche   le  périmètre   de  cette 

autre. 
Inscrutable,  adj.  inus.  V.  Inescrutable. 
inscHipido,  da.  part.  pass.  de  insculpir. 
insciilplr,  V.  a.  inus.  Sculpter.  V.  Esculpir. 
insecabili«lad,  S.  f.  innsékabilidadd.  Iii.sécabili- 

té;  qualité  de  ce  qui  est  insécable. 
Insecable,  adj.   innsélia-blé.   inus.   Qui    ne   peut 

sécher  ou  qui  sèche  difficilement.  ||  Géom.   /nsé- 

cable,  que  l'on  ne  peut  partager. 

■  nseccion,  S.  f.  innsékrionn.  /nsection;   coupure, 

division,  incision. 

lusectero,  S.  ni.  innsélité-ro.  Entom.  Insectier; 
casier  préparé  pour  conserver  les  insectes. 

Insectifero,  ra.  adj.  innsékti-féro.  Bot.  Insecli- 
fère;  qui  porte,  qui  produit  des  insectes.  Se  dit 
du  succin,  quand  ilconiient  des  insectes  empri- 
sonnés. 

Insectil,  adj.  innséktil.  inus.  Qui  appartient  aux 
insectes. 


INS 


—  7V3  — 


INS 


iiiHoctlrod<k,  tli».  adj.  innsêktiro-dc  T.nlum.  /n- 
si'clirddo;  qui  loii^e  ili's  insecles,  (|ui  vil  auï  dt'- 
pidis  d'aulr<»s  insectes. 
■iiMvetlrudAN,  s.  m.  \)\.  insélitirro-doss.  Enlom. 
liiscilirodcs?  famille  de  l'ordre  des  insectes  liy- 
inénoptùres.  coini>rciuiiil  ceux  dont  les  larves  se 
développiMit  dans  l'intérieur  du  corps   d'autres 
insectes,  aux  dépens  desquels  ils  vivent, 
litMcctivuro,  ra.  adj.  innsékti-voro.  Zool.  Insec- 
tivores; qui  vit  principalement  ou  exclusivement 
d'insectes. 
■  ■■Hoctivoreii,  s.  m.  pi.  Zool.  Insectivores;  famil- 
le de  mammifères  carnassiers,  comprenant  les 
taupes,  les  musaraignes,  les  œrmans,  les  héris- 
sons et  tes  tupaias.  I  Insectivores  ;  ordre  de  la 
clase  des  oiseaux,  comprenant  ceux   qui  vivent 
principalement  ou  exclusivement  d'insectes,  tels 
que  les  gobe-mouches,  les  pie-grièchcs,  merles, 
becs-fins  ou  sylvics;  troglodytes,  roitelets,  ber- 
geronnettes. 
liiHecto  ,  s.  m.  innsék-to.  Entom.  Insecte;  nom 
qu'on  a  donné  pendant  longtemps  aux  animaux, 
privés  d'un  squelette  intérieur,  et  qui,  depuis 
Linné,  s'applique  nuiquemel  aux  invertébrés, 
dont  le  corps  est  divisé  en  segments  et  pourvu 
de  pieds  articulés.  |  Insecte;  désigne  particuliè- 
rement, dans  la  nouvelle  division  de  l'entomolo- 
gie, ceux  de  ces  animaux  invertébrés,  qui  sont 
sans  branchies,  sans  organes  circulatoires ,  ù 
corps  articulé,  munis  de  six  pattes,  dépourvus  de 
squelette  ,   mais  ayant    une    tè.c   distincte  du 
tronc,  respirant  par  des  trachées  et  possédant 
des  membres  articulés,  .\vanl  d'atteindre  le  ter- 
me le  plus  brillant  de  leur  existence,  les  insec- 
tes sont  obligés  de  passer  par  différents  états, 
que  l'on  nomme  métamorphoses.  Les  métamor- 
phoses sont  pour  la  plupart,  l'étal  de  larve,  ce- 
lui de  nymphe  ou  de  chrysalide,  et  celui  d'insec- 
te parfait.  La  structure  des  organes  des  insec- 
tes est  d'une  extrême  complication.  L'expérience 
a  prouvé  qu'ils  sont  donés  de  sensibililé,  et  que 
c'est  à  la  présence  des  nerfs  répandus  dans  tou- 
te leur  économie  qu'ils  doivent  la  perception  des 
sensations  et  leur  vie  organique.  Leur  tète  est 
formée  par  l'une  des  trois  grand  sections  qu'on 
remarque  dans  les  secmenls  transversaux,  et  est 
constamment  munie  de  l'organe  de  la  vue.  Les 
yeux   sont  taillés  en  facettes  hexagonales ,  ou 
nombre  de  plusieurs  milliers,  reflétant  plusieurs 
nuances.  Qoique  l'on  n'ait  pas  encore  reconnu 
le  siège  des  sensations  de  l'ouïe  et  de  l'odorat 
chez  les   insecles  ,    il    est   cependant    certain 
qu'ils    les    pcrcoivtînt.    Les    antennes  parais- 
sent être  chez  eux  l'organe  du  toucher.  Leurs 
pattes,  ordinairement  au   nombre  de  six  pai- 
res; sont  reçues  chacune  dans  une  partie   du 
thorax  et  divisées  en  quatre   parties,   la  han- 
che ,   la  cuisse;   la  jambe  et  le   tarse.   Leurs 
ailes  sont  transparentes,  membraneuses,  parse- 
mées de  nervures.  Elle  sont  recouvertes  de  deux 
ailes  supérieures,  plus  épaisses  chez  les  coléop- 
tères. Le  nombre  et  la  forme  des  ailes  varie  sui  • 
vaut  les  insectes,  et  ont  servi  à  déterminer  la  for- 
mation des  ordres.  Le  mécanismede  la  respira- 
tion des  insectes  a  éle  l'objet  de  grandes  recher- 
ches. Il  est  maintemanl  constaté  que   l'oxygène 
est  nécessaireà  leur  respiration;  que  ce   gas  est 
absorbé^  l'acide  carbonique  dégagé,  et  que  dans 


celte  opération  se  développe  de  la  chaleur.  Les 
organes  génitaux  sont  le  plus  souvent  séparés,  et 
diversement  placés  tantôt  prés  de  la  poitrine, 
comme  l'organe  mâle  chez  les  libellules.  Le  rap- 
prochement des  sexes  est  réel,  la  copulation  par- 
faite. Us  sont  sontovipares  ou  ovovipares  et  car- 
V  i  pares,  et  se  nourrisscmcnl  de  substances  vé- 
gélalcsou  animales,  suivant  les  espèces. 
laiNoetcoloKia,  s.  {.iiinséktoloif-hia.  Zool.  Insec- 
tologic;  science  (jui  traite  des  insectes.  On  dit 
plus  souvent,  l-^ntonwloijia 
■iiMoctólituo,  s.  m.  innsékto-logo.  Inseclologue; 

syn  de  Entomnloijisla. 
InMccto-inurtiroro  ,    adj.    innsék-tomorti-féro . 
Insecto-morlifere;   se  dit  des  substances   que 
l'on  vend   comme  propres  à  faire  mourir  les  in- 
sectes. S'emploie  aussi  substantivement. 
■n«cciit>Miruble,   S.   f.  ititischouêstrnblé.    Insai- 
sissable; qui  ne  peut  être  saisi  valablement,  eir 
parlant  d'objets  déclarés  insaisissables  par  la  loi. 
liiüeducido.  da.  adj.  inus.   innsédouii-do.  Insé- 
duit; qui  n'a  pas  été  séduit. 
liiMo;;iii*idad,  s.  f.  innsé(jouri-dadd.  Insécurité, 

manque  de  sécurité. 
inMCKiiro,  ra.  adj.  innségon-ro.  Instable:  mo- 
bile, qui  manque  de  sécurité,  de  fixité. 
■n.«iciubrado ,  d».  adj.  inus.  Insemé;  qui  n'a  pas 

été  semé. 
Iiiseniliiacloii  ,  s.  f.  innsétninaiionn.  Insémina- 
tion; pratique  siiperstieuse  par  laquelle  on  pré- 
tendait autrefois  guérir  les  maladies.  Tour  ac- 
complir l'insémination,  on  imprégnait  une  terre 
grasse  du  pus  de  la  plaie,  puis  on  semait  dans 
celle  terre  une  plante  dont  les  propriétés  cou- 
venaient  à  la  maladie;  on  arrosait  avec  l'eau  qui 
avait  baigné  la  partie  maladie. 
tnficnoHccne\»,  s,  Î.innsénésién-iia.  Qualité  de 

ce  qui  ne  vieillit  point. 
liiKciiMatez,  s.  {.innsénnsaléit.  Sottise;  défaut  de 

sens,  imprévoyance,  imprudence,  bêtise. 
lu<«oiisutu,  adj.  innsénnso-to.  Insensé;  qui  a  per- 
du le  sens,  quia  l'esprit  aliéné.  ¡|  Parextens.  In- 
sensé; qui  n'a  pas  de  bon  sens,  de  raison.  ||  In- 
sensé; se  dit  des  choses  qui  ne  sont  pas  confor- 
mes à  la  raison,  au  bon  sens.  S'emploie  aussi 
comme  substantif. 
liiseiiNiliilldatI,  S.  f.  innsénsibilidadd.  Insensibi- 
lité; perle  on  absence  de  la  sensibilité;  elle  a 
souventlieu  danslesaffectionscerebralcs.  Il  L'in- 
sensibilité peut  s'étendre  à  toutes  les  parties,  oa 
être  bornées  à  quelques  unes.  |  Dans  les  sens 
moral.  Insensibilité. 
liiNeiiNiblo  ,  adj.  innsénnsihié.  ralhol.  Insensi- 
ble; qui  est  privé  de  sensibilité  .  qui  ne  peut 
éprouver  de  sensations,  qui  ne  sent  point ,  qui 
ne  reçoit  point  l'impression  que  l'objet  doit  fai- 
re sur  les  sens.  H  .Vu.  moral.  Insensible;  aux 
plaintes,  aux  souffrances,  etc.  |1  Insensible,  qui 
ne  tombe  pas  sous  les  sens  qni  échappe  à 
l'a\>précaition  des  sens  .  ce  qui  est  impercepti- 
ble, qu'on  ne  lonnait  quediiricilement.  ou  mènif 
dont  on  ne  peut  s'appercevoir.  ||  S'emploie  subs- 
tantivement. In  insensible. 
liiHriiMÍl»lfiii<>iiit>,  adv.  iiisénnsehlt'méit-lé.  In- 
sensiblement; peu  a  peu,  dune  maniere  |)ou  sen- 
sibie,  qui  se  cnnnail  dillicilement  par  les  son.* 
ou  par  l'esprit. 
■  uscutitlvo,  va.  adj.  inn$énu$Hi-vo,  Didaci.  In- 


INS 


—  nï  — 


INS 


scnsilif;  qui  n'est  pas  sensilif,  qui  n'a  point   la 

facultó  (le  sentir,  comme  les  plantes  etc. 
liiMt'iitlflo.  da.  ailj.i(fri.sóiM'-(/u.  inus.  iMiilos.  Iii- 

S(Mil\;  qui  n'est  pas  s(!nti. 
Iii.<*epariil»{liilii«l,  s.  f.  intisi'i>nrn!iiHil(tild.  Insc- 

parabililc;  clal  ilc  re  (jui  est  inséparable  ,   de  ce 

qui  ne  peut  être  soparé. 

■  iiMeiMtralile.adj.  innsépara-blé.  Inséparable;  qui 

ne  peut  être  siparé.  |  Inseparable;  on  le  dit  des 

personnes  qui  sont   souvent  ensemble  ,  qui    se 

quittent  rarement, 
ln!«eparnl»leii>eiitc  .   adv.    innsi^.parablémén-té. 

Inséparablement,   de  manière  à   ne  pouvoir  être 

sé|)aré. 
MnMcpnrikdo,  «ln.adj.  inus.  ùinîa/jara-tiolnsépa- 

paré;  qui  n'est  pas  séparé,  qui  ne  l'a  pas  été. 
liiMcpiiltahle.  adj.  iyunsiipaulla-bló.  Inhumable; 

qui  ne  peut  être  inhumé,  enterré. 

■  nMopiiitado,  da.  adj.  inus.  V.  Innsepulto. 
IiiMepiilto,  ta.  adj.  innsépoul-to.  Incntcrré  ,  qui 

est  sans  sépulture,  qui  n'a  pas  été  enterré. 

■  iiMcrcion,    s.    f.    iiinsèr/.ion.  Insertion;   action 

par  laquelle  on  insère,  ou  le  résultat  de  cette  ac- 
tion. Il  Anat.  Insertion;  attache  d'une  partie  sur 
une  autre,  principalement  sur  les  os,  les  cartila- 
ges et  les  organes  fibreux. =0n  emploie  cette  ex- 
pression parce  que  l'on  suppose  que  les  parties 
sont  enchâssées  les  unes  dans  les  autres  par  leur 
base,  ce  qui  est  précisément  le  contraire  du  véri- 
table état  des  choses.  ||  Puiiio  Je  íníercíon,  point 
d'insertion;  celui  où  un  muscle  pénètrecnlre  deux 
autres  muscles,  sous  lesquels  il  a  son  attache. 
Il  Bot.  Insertion;  attache  de  la  corolle,  des  éta- 
mines.  des  feuilles,  du  pistil,  sur  un  point  deter- 
miné d'un  véfïélal.  ||  Manière  dont  se  fait  celte 
attache.  ||  Insertion.  ||  V.  Epéntesis. 

Inserenidad,  s.  f.  mn.Cfir¿niííaí/ri.  Insérénité;  état 
de  ce  qui  n'est  pas  serein. 

Inserir,  v.  a.  inus.  Insérer;  mettre  parmi,  ajou- 
ter, faire  entrer.  V.  Ingerir,  li  inus.  V.  Enger- 
tar. 

IniicrtMiile,  adj.  innsértablé.  Insérable;  qui  peut 
inséré. 

Insertado,  part.  pass.  de  de  insertar. 

Insertar,  v.  a.  insertar.  Insérer  ;  mettre  dans, 
parmi,  ajouter,  introduire,  faire  entrer.  |  Insé- 
rer ;  on  le  dit  par  extension  des  ouvrages  d'es- 
prit, des  contrats,  etc.,  et  de  certaines  publica- 
tions. 

Insertarse,  V.  pron.  S'insérer,  être  inséré.  V. 
Ingerirse. 

Inserto,  ta.  adj.  ct  part.  pass.  de  insertar.  \\ 
inus.  S.Engerto. 

Inservible,  adj.  innsérvi-blé.  Inservible;  qui  ne 
peut  servir. 

luseverldad,  S.  f.  inus.  innsévéri-daJd.  Insévé- 
rite; absence  de  sévérité. 

lnséxeo,xea.  adj.  íns¿k-séo.  Bot.  Insexé;  qui  est 
sans  sexe. 

Insidia,  s.  m.  Embûche,  piège. 

Insidiacion,  s.   f.  innsidiaiion.  Insidiation;  ac- 
tion de    dresser  desembuches;  manière  d'agir 
insidieuse. 

insidiado,  da.  part.  pass.  de  insidar. 

insidiador,  dora.  aià\.  innsidiador.  /nsidiateur; 
qui  tend  des  embûches,  des  pièges.  |1  s.  m.  In- 
sidiateur:  soldat  de  l'empiré  Romain  et  du  Bas 
,Empire  qui  combattait  en  embuscade. 


invidinr.  \.  n.  iunsidiar.  Dresser  des  embuchen 

tendre  dis  pièges.  ||  Tromper,  engager  adroito- 
menl.  i  licriher  ¡i   surprendre. 

liisidiiiMaineiite  ,    adv.  inusidiossainen-té.    Insi- 

dieiiseni.'nt:  d'une  manière  insidieuse,  ct  qui  tend 
a  surprendre. 

liisIdioMo  ,  sa.  a<lj.  úíniú/io-.íio.  Insidieux  ;  qui 
leiid  a  surprendre,  ou  qui  cherche  à  surprendre 
quelqu'un  ||  Palhol.  Calenturn  insidiosa:  lièvre 
insidieuse  ;  lièvre  qui  sous  une  bénignilé  apjia- 
renle  cache  un  très-grand  ct  Ires-prochain  dan- 
ger. 

insigne,  adj.  innsig-né.  Insigne;  signalé,  remar- 
quable. Il  Se  dit  particulièrement  de  quelques 
églises  cathédrales. 

inslgnaiiiente  ,  adv.  innsighnamén-té.  D'une 
manière  insigne  ,  remarquable. 

inslsfuia  ,  s.  f.  innsigh-nin.  Insigne  ,  distinction 
honorifique  ,  marque  extérieure  d'une  dignité, 
d'un  rang  ,  dune  fonction.  |i  Signe  d'ignominie 
ou  d'infamie,  comme  le  sambenito,  etc.  ||  Insig- 
nias; (  pi.  ;  Bannières;  marques  distinctives  île 
certains  corps  de  confréries.  |  .Vnt.  rom.  Nom 
particulier  inscrit  ou  peint  sur  la  poupe  de  cha- 
que vaisseau,  comme  Scylla ,  le  centaure ,  etc.  i| 
\.Enseiria. 

Insignido  ,  da.  adj.  inus.  innsig-nido.  V.  .  Dis- 
tinguido , adornado. 

insignlfleacion  ,  s.  f.  innsig-nifiraiionn.  Insig- 
nification,  insignifiance  ;  qualité  d'être  insigni- 
fiant. 

insignIOcado,  da.  adj.  innsig-finifiha-do,  V.  In- 
significante. 

Insignlflcantc  ,  adj.  innsignifikann-te.  Insigni- 
fiant; qui  ne  signifie  rien  ;  et  par  extension, 
qui  est  sans  importance  ,  sans  caractère,  insi- 
pide. Il  Insignifiant;  on  le  dit  en  parlant  des  per- 
sonnes. 

insignincancla,  s.  f.  innsig-nifiann-iia.lnslg- 
nificancc;  qualité  de  ce  qui  est  insignifiant. 

insignísimo,  ma.  adj,  sup.  de  insigne, 

insimular,  v.  a.  inus.  Accuser ,  reprocher, 

■nsiniiacionii,  s.  f.  innsinouazionn .  Insinuation; 
action  d'insinuer ,  d'introduire  doucement  ct 
adroitementc  quelque  chose.  |",  Fig.  \nsinuacion; 
adresse  dans  le  style  ,  dans  le  lan;,'age ,  par  la- 
quelle on  insinue  quelque  chose  ;  acte  de  péné- 
trer en  quelque  sorte  dans  le  sein  ,  dans  l'àme 
d'une  personne.  |  Art.  oratoire.  Insinuación; 
forme  douce,  habile  et  pénétrante,  discours  qui 
par  une  sorte  de  dissimulation  et  de  détour  se 
glisse  adroitementc  dans  les  esprits ,  et  dont  l'o- 
rateur fait  usage  surtout  en  abordant  un  sujet 
qui  doit  éveiller  ia  susceptibilité  et  la  répug- 
nance de  l'auditoire.  ||  Droit,  canon.  Insinuation; 
espèce  de  déclaration  de  leurs  noms  et  surnoms 
que  les  gradués  devaient  faire  tous  les  ans  à 
leurs  collateurs.  1  Ane.  jurisp.  Insinuation  ;  en- 
registrement des  actes  que  devaient  être  livrés  é 
la  connaissance  des  tiers  intéressés.  I|  Hist.  éc- 
clés.  Insinuation  d'un  clerc  dans  le  personnel 
d'une  parroisse.  ||  Insinuación  eclesiástica;  in- 
sinuation ecclésiastique;  enregistrement  des  ac- 
tes qui  concernaient  les  matières,  bénéficiales. 

insinuado,  part.  pass.  de  insinuar. 

insinuante  ,  adj.  tnn.ííno«ann-fé.  Insinuant;  qui 
à  l'adresse,  le  talent  d'insinuer  quelque  chose, 
de   s'insinuer.  ||  Insinuant  ;  on  le  dit  aussi  des 


J 


INS 


INS 


discours  ,  des  inanièics,  etc. 

inHinuMi-,  V,  a.  inttsinouar.  Insinuer;  mellrc  <laiH 
le  sein  .  ol  par  cxtciisiiin  .  introduire  douceniciil 
ol  adroilemciil  qurliiuc  chose.  ||  Fif;.  ltisinui:i; 
faire  eiiterulro  adroilcineiil  ,  faire  entrer  dons 
l'esprit.  I  Ar.  can.  Insinut-r  ;  se  disait  ahsol.  en 
parlant  des  gradués -ini  devaient  déclarer  cliii- 
quc  année  leurs  noms  et  prénoms  á  leurs  colla - 
leurs.  Il  Prat.  Insinuer  ;  eurc^íistrer,  faire  enre- 
gistrer. Il  Toucher  un  point,  parler  incidemment, 
glisser  un  mot, 

inmiiiHHriie ,  v.  pron.  iunsinounr-sé.  S'insinuer; 
pénétrer  ,  au  propre  cl  au  figuré.  ||  l'ig.  S'insi- 
nuer ;  dans  l'ùme  .  dans  l'esprit ,  l'espoir  ,  l'élo- 
quence, etc.  Il  S'insinuer;  en  parlant  des  person- 
nes, se  faire  admettre  qucicine  part ,  s'y  faire 
recevoir  avec  adresse.  ||  S'insinuer,  dans  rcs[iril 
de  quelqu'un  ,  dans  ses  bonnes  grâces  ,  dans  sa 
bien  veillance. 

liiiiipidniiK'nte  ,  adv.  innsipidnmé,nn-lC.  Insipi- 
dement  ;  d'nne  manière  insipide. 

Infiipidox  ,  s.  f,  innsipidé?..  Insipidité  ;  d'un  dis- 
cours .  d'un  livre,  etc, 

liiHipiili«iinio  .  ma.  adj.  sup.  de  insápido. 

liiíii|iido,  (lu.  adj.  ùt>i5fyH'-Ju.  Insipide  ;  qui  n'a 
aucun  agrément  ,  qui  n'a  rien  de  touchant  ,  de 
piquant. 

inNiliicncia  .  S.  {.  innsipiénn-7.ia.  Ignorance,  in- 
sipience. 

Incipiente,  adj.  innssipiénn-lé.  Ignorant. 

Insipientísimu  ,  ma.    adj.    sup.  de    ii(sipeit)ie. 

Ignoranlissime;  très-ignorant. 
iisiKtencin,  S,  f.  nnsistènn-iia.  Insistance;  ins- 
tance ,  ardeur ,  constance  à  insister. 

■ii«l«teiite,adj.  intisistânn-lé.  Ornith.  Insistant; 
se  dit  du  pouce  des  oiseaux,  quand  il  ne  porte  à 
terre  que  par  le  bout. 

■iisiNtiflu  ,  part.  pass.  de  insistir. 

inMiitir  ,  V,  n.  ínn5í.«/ír.  Insister  ;  faire  insis- 
tance, persévérer  à  demander,  à  vouloir  une 
chose.  Il  S'appuyer  sur.  ||  Insister  ,  appuyer  ,  se 
fonder  priu'  ipalement  sur. 

InAltM  ,  ta.  adj.  inusi-to.  Naturel ,  inné. 

liiMlitir,  Myth.  Insitor  ;  dieu  qui  présidait  à  la 
greffe  et  aux  autres  opérations  du  jardinage. 

in.soltriA  ,  ia.  adj.  iiinso  -brio.  Insobre  ;  qui  n'est 
pas  sobre. 

InMobnodnd.  s.  f.  i»iso¿»ri¿</aí/(i. Insobriété; man- 
que de  sobriété. 

■  neioclaliilidud,  S.  f.  iunsozidhilidadd.  Insocin- 
bilité-,  état  de  ce  qui  est  insociable;  caractère  de 
celui  qui  est  insociable. 

■n>«oclablt> ,  adj.  innsoiia-  blé.  Insociable;  fû- 
clieux  ,  incommode  ,  avec  qui  l'on  ne  peut  vivre 
en  société. Fig.  Fliys.  Cuerpos  imocinbles;  corps 
insociables  ;  corps  qui  ne  peuvent  se  lier  mêler, 
ni  s'accoorder  ,  comme  l'eau  et  le  feu. 

■iiMocInliienieiite  ,  adv.  innsn7.iabl/nh''nn-íé.  In- 
sociablcmenl  ;  d'une  manière  insociable. 

inHOPial  .  adj.  Insocial;  qui  n'est  pas  social. 

InHontri-iblc,  adj.  inus.  lusecourable;  qui  ne 
peut  èlie  ecouru. 

InNoooi-i-Ido  ,  da.  adj.  inus  iiinsoLorri-do.  Insit- 
couru     qui  na  re(.Mi  de  secours. 

l9i'-<4ii:ifioH  ,  s.  f.  Insolation  »  action  de  la  lumière 
el  de  la  chaleur  solaire  sur  l'économie  animale 
ou  sur  une  substance  quelconque.  ||  L'insobtion 
apppliquée  san-<  me^nre  peut  snsciciter  des  dé - 


sordresdiversdansléoirfnomieanimale.  ||  I  ♦íiho- 
lalion  produit  sur  h  peau  une  coloration  brune 
remarquable  rlie/.  les  personnes  qui  s"y  exposeiii 
habituellcinerit.  1]  Insolation;  cou[i  de 'soleil;  at- 
fection  érypsipélaleuse  toul-.i-lait  analopuè  au 
premier  degré  de  la  brnlùrc,  produite  par  liu- 
solation.  il  Méd.  Insolation  ;  exposition  d'un  ma- 
lade aux  rayons  du  soleil,  dans  l'intention  de 
réveiller  en  lui  les  forces  languissantes  de  la  vie. 
ou  de  (iroduirc  une  excitation  sur  la  peau. 

luNoiai-,  V.  a.  IiisdIit  :  exposer  au  soleil  pour 
faire  fermenter,  por  ranimer  les  forces  vitales 
d'un  malade  ,  etc. 

Insolarse,  v.  pron.  innsnlnr-sé.  Devenir  malade 
pour  s-ètre  ou  pour  avoir  été  exposó  au  soleil. 
On  le  dit  aussi  en  parlant  des  plantes. 

Insoidablc  ,  adj.  innsolda-blè.  Insondable  ;  qui 
ne  peut  être  soudé.  ||  Fig.  Irrémédiable,  irrépa- 
rable. 

luNoldado,  da.  a(i\.  innsolda-do.  Insoudè;qui 
n'a  pas  été  ou  n'est  pas  soudé. 

Insoioar-sc,  V.  jirod.  innsuléar-sé.  V .  Asolearse. 

inMoleueia,  S.  f.  innsolrrin-iia.  Insolence  ;  har- 
diesse excesive.  effronterie,  manque  de  respect. 
Ce  défaut  consiste  le  plus  souvent  à  exagérer  les 
avantages  de  sou  état  ,  et  à  les  faire  valoir  d'u- 
ne manière  outrageante  pour  les  autres.  ]  Inso- 
lence ;  parole  et  actions  oii  il  y  a  de  l'insolence. 
Dans  ce  sens,  on  emploie  souvent  le  pluriel.  |j 
inus.  .\ction  nouvelle,  inusitée,  d'une  méchan- 
ceté extraordinaire. 

insAltMitado,  part.  pas.  de  insolentar. 

InNoleiitnr,  V.  a.  innsoléntnr.  Rendre  insolent. 

Insolentarse,  V.  pron.  innsoUuntar-sé.  Devenir 
insolent. 

Insolente,  adj.  innsolénn-té.  Insolent;  effronté, 
qui  perd  le  respect,  j  Insolent;  se  dit  del'air.  des 
manières,  des  discours,  etc.  j  Insolent;  qui  of- 
fense la  modestie,  la  pudeur,  il  Insolent:  orguei- 
lleux; qui  agit  avec  orgneil,  avec  dureté.  Il  Fig, 
Insiilent;  extraordinaire,  insolite,  inouï,  immé- 
rité Il  S'emploie  substantivement  dans  les  deux 
langues.  ||  Qui  fait  des  choses  lout-à-fait  ex- 
traordinaires. 

InSoleittemonte,  adv.  innsoléuntéinvnn-té.  In-- 
solemmenl;  avec  insolence. 

Insolenti.xinio,  ma.  adj.  sup.  de  insnfrnle. 

In.<iólida3nente,  adv.  InsididemenI;  d'une  ma- 
nière qui  n'est  pas  solide. 

insolidex,  s.  f.  iunsoli-déz.  Insolidilé;  état  de  ce 
qui  nesl  |tas  solide. 

Insólido,  da.  adj.  innso-Ud^i.  Insolide;  qui  r/est 
pas  solide. 

In-.xuiido.  adv.  In-solido;  locution  latine  qu'on 
emploie  quelquefois  pour  en  masse,  solidaire- 
ment, tous  ensemble,  et  un  seul  pour  tous, 

Dn.<iolita:nente,  adv.  iiinsn-liUimménn-té.  Inso- 
lilemciit;  d'une  manière  insolite. 

BiiNôlito,  ta.  adj.  innso-lilo.  Insolite^  inusité, 
inaccoutumé.  Il  Diezmo  íniíiíífo;  dîme  insolite; 
qui  ne  se  payait  qu'en  certains  lieux,  comme  li 
dîme  sur   les  a^'iieaux,  les  porcs,  etc. 

Insolubilidad,  s.  f.  innstdi.ubiiidadd .  Didacl. 
Insolubilili'.  (lualite  d'un  corps  solide,  liquide  ou 
gazeux,  qui  ne  peut  se  dissoudre  dans  un  liqui- 
de. I  Insolubilité;  iinpnssibiiilé  de  résoudre  uu 
problème,  une  que«.lion,  etc. 

iHsuInble,   adj.   itinsolnu-blé.    Chiin.    Insolubtp; 


INS 


—  7t<i  — 


1N5 


Insmidé; 


examiner  avec  une  mission  spécinlc   (iMinf  aii- 
lorilé  compílente. 
loMpectivo,   va.  adj.  innspéktivo.    Seul.  Inspec- 
lif;  s'est  dit  de  la  partie  de  la  philosophie  qui 
concerne  les  choses  invisibles. 
iMMpector,  rtt.  adj.  innspéktor.  Inspecteur;  celui 
celle  dont    lu  fonction  est   de   surveiller,  d'ins- 
pecter.   I  s.    Inspecteur;    celui   (jui    a    missiou 
d'examiner  un  travail  et  le  personnel  qui  y   est 
attaché,  cl  de  (aire  connaître  le  résultai  de  cet 
examen   à   l'auiorilé  compétente.  ||  Inspectora; 
inspectrice;  se  dit  de  hi  lemme  de   linspecleur, 
ou  di-  celle  qui  a  cet  emploi  dans  quelque  so- 
ciété bienfaisante,   une  congrégation,  etc. 
lni«l»iracloii ,   S.    Í.  innspirmionn.    iMiysiol.  1ns- 
¡liialion;  action  par   laquelle   l*air  pénétie  dans 
l'intérieur  des  |)oumons;  mouvement   opposé  à 
l'expiration.  ||  Fi;.',  au  sens   moral.  Inspiration; 
nclioii  d'inspirer  quelqu'un,  de  lui  conseiller,  de 
lui  9u;;érer  quel(|ue  cho>c.  ||  Inspiration;  la  cho- 
se inspirée.  ||  Inspiration;  sentiment,  pensée  qui 
surgit  loul-à-coup  en  nous  el  nous  sugère  des 
,iii;,'einenls  et   des  déterminations  qui   semblent 
provenir  d'un  accroissement  de  notre  intelligen- 
ce. 0¡i  s'est  complu  à  attribuer  ces  pensées  ra- 
¡tides  à  une  impression   extérieure  et   divine.  !| 
Absol.  Inspiration;  entliousiasmc  dans  la  poésie, 
dans   li'â  beaux-arts.   etc.  |1  Théol.  Inspiration; 
acte  de  la  vo  onté  divine  par  lequel  celui  qui  est 
ins|)iré  ap[irend  ce  qu'il  doit  faire,  dire  ou  écri- 
j      re.  I  Inspiration  permanente   accordée   une    fois 
I      j»our  loules  ou  agissaot  par  intervalles,   a  ccr- 
1      taines  occasions,  par  exemple   au   niomeiil   de 
prophélisi^r  ou  d'écrire  pour  l'instruction  des  fi- 
dèles. I  Iconol.  L'inspiration  e^l  figurée  par   un 
j      bel  adolescent  qui  parait  animé  de  tout  le  feu  du 
i      génie.  Il  tietil  dans  la  main  droite  un   glaive  nu, 

et  de  la  gauche,  la  Heur  appelée  lournesol. 
!  iiiMpli-atlo,  fl».  adj.  part,  pass  de  inspirar.  \\  Ab- 
j      sol.  Inspiré;  qui  est  saisi  d'enthousiasme,  d'ins- 
I      piraiion.ll  Qui  est  sous  l'mlluence  de   l'inspira- 
j      tion  di\inc. 

1  lii.spirndui*,  ra.  adj.  innspira-dor.   Inspirateur; 
qui  inspi  c.  .Vnat.  Músculos  inspiradores;  mus- 
cles inspirateurs;  nom  donné  aux  muscles  qui, 
par  leur  construction,  déternimenl  l'amplication 
du  thorax  el  dclernunenl  ainsi  l'inspiration. 
laf^iiii'Miite,  adj.  Inspirant;  qniest  propre  à  ins- 
pirer, 
d'une    manière     uisoute-  >  luspirur,  v.  a.  innspirar.  Physiol.  Inspirer;  atti- 
rer et  recevoir  l'air  dans  Íes  poumons.  ||  Fig. 
Inspirer:  faire  naître  dansle  cœur,  dans  l'esprit, 
quelque  mouNcment,  quelque  pensée,  quelque  des 
sein.  Il  Inspirer;   conseiller,  diriger,  étonner.  ¡ 
On  le  dit  plus  particulièrement  de  ceux  qui   re- 
çoivent   des  lumières    surnaturelles,   qui  sont 
pleins  d'une  fureur  divine,  ou  qui  sont  animés 
de  quiltjue  enthousiasme. 
In.Hpifar»>i>.  v.  pron.  i/ifis/)írar-s¿.  S'inspirer;  re- 
cevoir l'iii?[)iration;  être  ins|)iré. 
liista^ilicEatt,   S.   f.   innslabilidndd.  Instabilité; 
manque,  défaut   de  slabililé.  On  ne  l'emploie 
guère  quau  figuré.  |  Iconol.  L'instabilité  est  fi- 
gurée par  une  jeune  fille  vêtue  d'une  draperie  lé- 
gère et   agitée  par  le   vent.    Elle  s'appuie  des 
mains  sur  un  roseau  fragile,  et  ne  pose  que  d'un 
pié  sur  une  boule. 
Eusíft'ítr,  adj.  ¡nnsta-Uii.   Instable^  qui  manque 


tjui  ne  jouit  pus  de  la  faculte  de  se  dissoudre. 
V.  Indisoluble.  \\  Fig.  D^Mis  le  langage  ordinaire 
qu'on  ne  peut  résoudre  expliquer,  li  Qui  ne  peut 
se  payer. 
■iiMoliitiindncion,  s.  f.  innsolontounnaa-ixonu. 
l'rat.  Uemised'un  effi-t  en  paiement  d'une  créan- 
ce, sans  le  garantir,  sans  en  répondre. 
Inwolvoiitla.  s.  f.  iriitso/iÈnn-zia.  Insolvabilité; 

état  de  celui  qui  ne  peut  payer  ses  dettes. 
liiMolveiite,  adj.  innsolv¿nn-te.  lnsolvable;quin'a 

pas  de  (luoi  payer  ce  qu'il  doit. 
■  iiMOinni'.  adj.  innsomm  né.  Qui  a  de  l'insomnie, 

qui  ne  peut  pas  dormir. 
luNomiilo,  s.  m.  ini)som-nio.  In.=^omniet  absence 
de  sommeil,  causée  par  quelque  affection  physi- 
que ou  morale.  |  l'a  hol.  lii>omnic;  privation  de 
sommeil  qui  se  montre  comme  symptôme   dans 
les  maladies, et  qui  peul  exister  seule  dansquel- 
qncs  cas. 
|ii!«oiidablc,  adj.  innsonnda-blé.  Insondable;  qui 
ne  peut  être  sondé. On  le  dit  de  lamer  lorsqu'on 
n'en  trouve  pas  le  fond.  ¡|  Fig-    Insondable;  im- 
pénétrable, iiif  ompréhensible,  inscrutabli 
luMoiidutio,   «la.    adj.    innsnnn-du-do 

qui  n'a  pas  été  sondé.  I 

luMonni'ia.aO,  s.  f.  innsonoridadd.  /nsonorité  état  1 

qualité  de  ce  qui  est  insonore.  j 

Insonoro,  ra.adj.  innsono  ro. /nsonore;  qui  n'est  i 

pas  sonore,  qui  ne  rend  pas  de  son.  j 

Insoportable,  adj.    innsoporta-hlé.    /nsuppo:ta-j 

ble;  qui  no  peut  être  supporté,   souffert.  Il /"- j 

supportable;  qui  eslextrèmemenl  fâcheux,  désa-  | 

gréable.  .  j 

Insoportablemente, adv.t»uisoporíaí)/¿»nenn-íé.  , 

jfnsiippoitublemenl;   d'une   manière    ir.suppor-  | 

table.  .  I 

Insórdido.  da.  adj.  innsor-dido.  insordide;  qui  i 

n'est  pas  sordide. 
Insot'prendiblc,    adj.  innsorprénn-diblé.  fnsur-  ! 
prenable;  qui  ne  peut  être  surpris.  j 

insoMpeehado,  da.  adj.  innsospétcha-d'>.Insú\i[>-  | 
(•oniié:  <]ue  l'on  ne  soupçonne  pas,  qui  n'a  pasété  j 
soupçonné.  j 

lnsospeclio»<io,«;a.  itd].innsospétclioss-o.  /nsoup-  j 
çonnable;  qui  ne  peut  être  soupçonné,  qui  est  à  , 
l'abri  du  soupçon.  j 

Insofiitonlble,  adj.  innsustéui-lilé.  insoutenable;  l 
qui  ne  peut  être  soutenu,  défendu  justifié.  j 

lniaiO!«ten!bleinente,  adv.  innsoslénibléménn-té 
insoutenablement  ; 
nable. 
luspeecion,  s.  f.  innspéhiionn.  Inspections    ac- 
tion de  regarder,  de  considérer,  d'examiner,  de 
surveiller.  ||  Par  extension.  Inspection;  action  de 
contrôler,  d'examiner,  soin,  charge  de  veiller  à 
l'accomplissement  des  règles  prescrites.  |!  Ins- 
pection; exercice   de  cette  charge  ou   de  cette 
fonction  dans  un  service  public,  soit  dans  l'or- 
dre administratif,  soit  dans  l'ordre   militaire.  ||   ¡ 
Inspection;  place,  emploi  d'inspecteur.  H  Inspcc-  ¡ 
tion;  maison,  bureau  d'un   inspecteur,  li  Insprc-  j 
tion;  dans  l'organisation  du  culte  protestant  de  ; 
la  confession  d'.^ugsburg  en  France,  réunion  de  i 
cinq  églises  consistoriales,  formant  un   arroii-  \ 
disseir.ent  ecclésiastique.  | 

Inspeeelojiado,  da.  adj.  et   part,  pass,    de  ins 

pecciomir. 
Inspecelonar,   v     a.    innspékiionar.   Inspecte: 


INS 


—  747  — 


INS 


de  stahiliic.  j  Fig.  iiislable,  en  parlant  de  la  for- 
tune, de  l'opinion,  etc. 

lnMCul»l<Miioiite,  adv.  innstabUménn-té.  Insta- 
blement:  d'une  maniere  qui  n'est  pas  stable. 

iiLitalnrion,  s.  f.  innstalazionn.  Installation;  ac- 
tion d'installer;  action  par  laquelle  on  est  mis  en 
possession.  i|  Mar.  installation;  mise  on  place  à 
bord  d'un  vaisseau  des  nombreux  objets  qui 
composent  sa  mâture,  son  fîréeinent,  etc.  |  In- 
tronisation; installation  d'un  prélat  dans  son 
sié;;e  episcopal. 

■uMtaliifio,  fia.  adj.etpart.  pass.   de  instalar.  \ 
Installé;   placé    dune   manière  stable,    assuré. 
Mar.  Un  navio  instalado;  un  navire  installé,  ou 
pourvu  de  tout  son  gréeruent,  sos  appareils,  etc. 

Instiilar,  v.  a.  iunslnlar.  Installer;  mettre  solen- 
nellement quelqu'un  en  possession  dune  place, 
d'un  emploi,  d'une  divinité.  Il  Installer;  placer, 
établir  simplement  quelqu'un  en  quelque  en- 
droit. I  Mar.  Installer;  disposer,  chaque  objet 
d'un  navi'-e  à  la  place  qui  lui  convient.  ||  Intro- 
niser; installer  un  prélat,  dans  son  siège  epis- 
copal. 

InMtalarmo,  v.  pron.  inn.italar-sè.  S'installer; 
s'établir,  se  placer  en  quelque  endroit. 

Instaiicin.  «.  f.  innstan-zia.  Instance;  sollicita- 
tion pressante,  poursuite.  Il  Prat.  Action  inten- 
tée devant  un  tribunal  civil,  demande,  poursui- 
te en  justice.  Ij  De  primera  instancia;  de  pre- 
mière instance;  on  le  dit  du  tribunal  impérieur 
qui  connoît  toutes  les  contestations  en  matière 
civile  à  partir  d'une  certaine  somme,  et  des  ju- 
ges qui  composent  ce  tribunal.  \  Fi?.  Tnut-à- 
•^oup,  du  premier  abord.  Il  .-Itsoioer  de  la  ins- 
tancia; renvoyer  un  accusé  absous  faute  de 
preu'cspour  b'  condamner.  ||  Causar  instancia; 
pour  suivre  une  instance,  j  Uaver  instancia; 
faire  instance,  insister.  |i  Sin  causar  instancia^ 
se  dit  lorsqu'on  ne  veut  |»as  suivre  un  procesen 
forme.  |  Scolast.  Instance:  nouvel  argument  qui 
a  pour  effet  de  détruire  la  réponse  faite  au  pre- 
mier. 

fiiMtantáiioamontp,    ad.    innstannta-ni^aménn- 

•  té.  Instantanément,  d'une  manière  instantanée. 
I[  inus.  Sur  le  champ,  incontinent. 

■  iiMtaiitaiiV'itlad,  s.  f.  intistantanéidadd.  l'hilol. 
Instantanéité;  qualité  de  ce  qui  est  instantané. 

■n*itaii(ánpo,  i>a.  adj.  inns(annta-néo.  Inslanta- 
né;  qui  ne  dure  qu'un  instant. 

InMtanto,  s.  m.  innstann-té.  Instant,  moment 
Irés-court  le  plus  petit  espace  de  temps.  (|  Al 
instante;  à  l'instant,  sur  le  champ  dans  l'instant 
à  l'heure  môine,  tout  de  suite,  tout-à-l'beure, 
soudain,  aus^'uôl.  \\  Cada  instante  ou  A  cada 
instante;  à  chaque  instant,  à  tout  instant,  d'ins- 
tant en  instant,  sans  cesse,  continuellement, 
très-souvent.  Il  ^H  i/n  insifin/e;  en  un  instant, 
très-vite.  ||  Por  7in  instante;  pour  un  instant, 
pour  peu  de  temps.  !|  Por  instantes;  incessam- 
ment, con  lin  nelleinen  t. 

iHMtantciiipiitr,  adv.  inustantémén-té.  Instam- 
ment, avec  instance. 

■  iiNtaiitÎMlniameiite  ,  adv.  superl.  de  Instante- 
mente. 

tiiNtar.  V.  n.  iiin.ïfar.  Insister,  presser-  |  .\jouter 
une  instance  ,  un  nouvel  ar¡j;umcnt  à  une  objec- 
tion. Il  Presser,  être  pressant,  urgent. 

fn  «tatii  t|iio  .    P.  innuin-tonknvo.  In  statu  quo; 


locution  adv.  empruntée  du  latin.  V.  .Statu. 

ln«(niiraploa,  s.  f,  innstaourar.ion  Instauration; 
action  de  rétablir  une  chose  dans  son  p.emier 
état.  Il  Instauration;  se  dit  parliculicremenl  du 
rétablissement  d'une  religion,  de  la  rééditicatiou 
d'un  temple. 

InNtaiii-ado,  da.  adj.  et  part,  pass.  du  v.  instau- 
rar. Instauré.  |  Jerusaten  instaurada  ;  Jérusa- 
lem instaurée. 

BiiKtaiirador  ,  a.  adj.  tnnifaour/idor.  Instaura- 
teur  ;  celui,  qui  instaure,  qui  rétablit  une  chose 
dans  son  premier  état  ,  ou  qui  élève  un  monu- 
ment. 

liiNtaiirar,  v.  a.  innstaourar.  Instaurer  :  rétablir, 
restaurer  ,  remettre  dans  l'état  primitif.  Se  dit 
particulièrement  d'un  temple  ,  d'une  église, 
d'une  religion. 

lii.staiirativo,  \n.  adj,  innstaourati-vn.  Iiistau- 
ratif  :  propre  à  rétablir  ,  à  renouveler,  j]  Restau- 
rant; qui  répare  les  forces.  ||  pi.  Instaurativos; 
instauralifs;  se  disait,  dans  l'antiquité,  des  jeui 
qu'on  représentait  pour  la  deuxième  fois. 

Instigación,  S.  f.  innstigation.  Instigation;  sug- 
gestion ,  sollicitation  pressante  par  laquelle  on 
pousse  quelqu'un  à  faire  quelque  chose.  On  le 
dit  plus  souvent  en  mauvaise  part. 

liiNtigado,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  instigar. 
Instigué.  I  Peut  semployer  substantivement. 

liintigadoi*.  a.  adj.  innstigador.  Instigateur;  ce- 
lui qui  incite,  qui  pousse  à  faire  quelque  chose. 
On  l'emploie  le  plus  pouvcnl  en  mauvaise  part. 
Il  Ane.  Jurisp.  Instigateur;  dénonciateur. 

■  imtigar,  V.  a.  innstigar.  Instiguer;  pousser,  in- 
citer à  faire  quelque  chose  ,  ou  plus  communé- 
ment ,  à  faire  quelque  mauvaise  action.  Ce  ver- 
be est  plus  usité  en  espagnol  que  ne  l'est  insti- 
guer en  français. 

Itmtflapioii  ,  s,  f.  innstilaiion.  Pharm,  Instilla- 
tion: action  d'instiller  ;  opération  qui  consiste  à 
verser  une  liqueur  goutte  à  goutte. 

liiNtilado,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v,  instilar. 
Instillé. 

Iii.*«iilar,  v.  a.  innstilar.  Pharm.  Instiller,  procé- 
der à  l'instillation;  faire  couler  goutte  à  goutte 
dans. 

In.>.tilai'f)c,  v.  pron.  innslilar-sé.  S'instiller,  être 
instillé. 

In.xtiiitivaiiipiitf,  adv.  innstinnlivamén-té.  Ins- 
tinctivement; dune  manière  instinctive,  par  ins- 
tinct. 

ImiiiiitlTA.  »a.  adj.  innstinnti-vo.  Instinctif:  qui 
appartient  à  linslinct  ;  qui  naît  de  linslmct. 

luNtiiito,  s.  m.  innstinn-io.  Physiol.  Instinct;  sen- 
timent et  détermination  spontanée  qui  ne  sont 
point  la  conséquence  de  la  réflexion,  et  en  vertu 
desquels  se  dirigent  souvent  les  animaui.  Il  Ins- 
tinct; se  dit  quelquefois  en  parlant  des  végétaux, 
et  signifie  alors  celte  faculte  qu'ont  les  végétaux 
dnppéler  les  choses  dont  leur  conservation  dé- 
jiend,  de  chercher  la  Ininicre  on  l'ombre,  la  cha- 
leur ou  la  fraîcheur,  d'elendre  leurs  branches  et 
leurs  racines  dans  telle  direction  plutôt  que  dans 
telle  nuire,  etc.  I  Instinct;  en  parlant  de  l  hom- 
me, mouvement  intérieur  et  involontaire  auquel 
on  allribiie  les  actes  non  réfléchis,  les  scnli- 
ments  non  délibérés,  et,  quelquefois,  très-grand 
aptitude,  propension  irrésistible  à  faise  quelque 
Hmse.  I  Itonol.  l.'inslinel  est  représenté  pitr  un 


INS 


7VS  — 


INS 


jounc   homme  saisissaiil   les  fiuils  <|iii  suiil  su 
nourriture  ,  malgré  le  voile  qui  lui  enveluppe  la  ' 
tète,  lue  peau  de  IxHe  qui  le  couvre  indi(|ui'  que  | 
ec  don  est  particulier  ¡luv  ¡iiiiinaux.  |  iiius.  Ins- 
tigation; impulsion.  Il  Inspiration  divine.  j 
■  iiNtiior,  s.  m.  initsiitar.   Droit,  rom.  Inslileur;  ¡ 
celui  ((ui  {'tait  |»reposé  à  un  commeri c  ou  à  une  ! 
entreprise  qiieli onque  pour  le  compte  d'autrui    I 
■n.Htitoi'io,  s.  m.  innstitii-rid.  Droit,  rom.  Insli- 
toire;  action  indirecte  que  l'on  donnait  contre  le 
maître  d'un  insiitcur  à  la  persoiuic  (jui  avait  con- 
tracté avec  ce  dernier. 

liiMtlCiirioii,  s.  f.  innstitomiiin.  Institution;  ac- 
tion d'instituer,  d'élahlir.  ||  Institution  ;  la  cho- 
se instituée.  |  Instilulion  ;  éducation  ,  inslruc- 
tnm.  Il  Instilulion:  établissement  destiné  à  l'é- 
ducation et  à  l'instruction.  V.  /H.v/(/((fo.  ||  Dr. 
cnn.  Institution;  dans  un  sen.s  génériipie,  béné- 
lice  ou  provi.sion  (luelcoïKiue;  dans  un  sens  par- 
ticulier ,  concession  d'un  bénéfice  de  patronage 
par  le  supérieur  collateur  ,  sur  la  présentation 
d'un  patron,  il  Instilucion  canónica;  institution 
canonique.  ||  Institución  corporal;  mise  en  pos- 
session  d'un  bénélice.  il  Or.  rom.  Instituciones; 
institutions,  et  mieux  ,  institutes;  nom  que  les 
jurisconsultes  rotnains  donnaient  pour  litre  à 
leurs  traités  élémentaires  de  droit.  ||  Klémenis, 
premières  principes  d'une  science  ,  d'un  art.  || 
.lurisp.  Instilucion  ds  heredera;  institution,  no- 
mination d'héritier:  dans  les  pays  de  droit  écrit, 
disposition  par  laquelle  un  testateur  nommait 
son  héritier;  disposition  qui  était  l'essence  d'un 
testament;  en  sorte  que  l'omission  de  cette  ins- 
titution en  opérait  la  nullité. 

Iiistitiiente,  adj.  inus.  V.  Instiluifente. 

Instituido,  part.  pass.  du  v.  instituir. 

lii.«titiii<ior.  a.  s.  )/(/),<f<(fou((/()r.  Instituteur;  ce- 
lui, celle  qui  institue,  qui  l'onde,  qui  établit  quel- 
tiue  chose.  Il  Instituteur  ;  celui,  celle,  qui  est 
chargé  de  l'insirutlion  d'un  ou  de  plusieurs  en- 
fants. Ce  mol  est  encore  peu  usité  en  espagnol 
dans  ce  sens,  de  même  que  celui  de  institutor. 

liiütitnir,  V.  a.  í>i/ísíi'(r)i/ír.  Instituer;  élablir(¡uel- 
que  chose  de  nouveau,  donner  commencement  à 
(jueique  chose.  11  se  dit  pariicnliéremenl  des  fê- 
tes jiériodiqucs,  des  ordres  religieux  et  militai- 
res, des  cérémonies  et  autres  choses  semblabes. 
Il  Jurisp.  Instituir  heredero  ;  instituer,  nommer 
un  héritier.  ||  Instituer;  mettre,  établir  en  char- 
ge, en  fonctions.  |  inus.  V.  Determinar,  resol- 
ver. Il  Instruire,  enseigner. 

Instituirse,  v.  pron.  innstitnuir-sé.  S'instituer; 
s'établir  soi  même.  \.  Constituirse.  Declararse. 
Il  S'instituer,  être  constitué. 

lii.stitiita  ,  s.  f.  innstitou-ta.  Institutes;  se  dit 
des  institutes  de  .Tustinien. 

Iii.stittito,  s.  m.  innstilou-tn.  Inslilut:  système 
de  regles  auxquelles  une  société  d'iiommes  con- 
sent à  s'assujéllr,  et  particulièrement,  constitu- 
tion d'un  ordre  religieux;  règle  de  vie  de  cet  or- 
dre, maniere  de  vivre  sous  cette  règle.  1  Insti- 
tut: l'ordre  même.  ||  Institut:  litre  de  certaines 
sociétés  savantes,  comme  1-instilul  roval  de 
France.  ||  Hist.  Instituto  nacional;  institut  na- 
tional; nom  sous  lequel  l'institut  fut  crée  par  la 
convention  en  1794.  H  Rut,  objet. 

fiiKtitiitoi-,  a.  s.  'MKs.'iiowfor.  instituteur.  Un-est 
usité  en  espagnol  que  dans  l'acception  de  maî- 


tre ou  chef  dnine  maison  d'éducalion,  el  même 
son  usage,  dans  ce  sens  n'en  esl  pas  encore  gé- 
néral, l!  V.  \tistituiilor. 
iiiNtitiiyciitp,  pari.  prés,  du  v.  i>j5(t(iu'r.  Insti- 
tuant. 
iiiMti-ideutc  ,  adj.  mus.  inniridén-té.  Bruyant, 
(|ui  rend  un  bruit  aigu,  un  son  aigre  ,  un  siflle- 
iiicnt,  un  |iélillement. 
inHtrurrioii.  s.  f.  instrouh/.ion.  Instruction  ;  en 
général  ,  tout  ce  qui  i>eut  donner  quelque  con- 
naissance d'une  cho^e  (|ue  l'on    ignore;  tout  ce 
qui  peut  nous  donner  des  éclaircissements  sur 
quelipie  objet  que  ce  soit.  Education,  enseigne- 
menl.  |¡  Instruction  ;  connaissance  ,  savoir,  no- 
tions acquises.  ||  Instruction  ;  connaissance  que 
l'on  donne  à  queUju'un  de  certains  laits,  de  cer- 
tains usages  qu'il  ignore.  |;  Iiisiruction;  ordres, 
ex¡)lications  ,  avis  qu'une  personne  donne  à  une 
autre  pour  la  conduite  de  quelque  aiïairc  ,  de 
queUiue  eiilreprise.  Dans  ce  sens  on  l'emploie 
plus  souvent  au  pluriel  dans  les  deux  langues. 
I  Instruction  ;  parliiulièremenl,  ordres,  explica- 
lions  écrites  ou  verbales  qu'un  prince,  un  gou- 
vernemeiil  donne  a  son  ambassadeur,  à  son  en- 
voyé ,  à  son  délégué  ,  sur  la  manière  de  se  con- 
duire dans  la  mission  dont  il  est  chargé.   On  dit 
aussi  ¡lilis  souvent  instrucciones  au  pluriel.  || 
]iisiru(cion  jiastoral  ;    insliuction    pastorale  ; 
mandiment  d'un  évéque  sur  (iui'|(|ue  point  de 
iloclriiie.  Il  Instrucción  pública  ;  instruction  pu- 
bliipie;    luule  s'enseignient  donné  ou  surveillé 
I      par  l'Kiat;  c'est  l'opposé  dinslruciion  domesti- 
que. H  Jurisp.  \nstruccion  de  un  proceso;  ins- 
truction d'uii  procès;  procédure  (|ui  merl'affai- 
re,  le  procesen  étal  d'être  jugé.  \\  Iconol.  L'ins- 
I      truclion   est  ligiirée   par  un  vieillard  vénérable, 
dont  l'aspect  imposant   imprime  le  respect.  Sa 
robe   violette  est   le  symbole  de  la  gravité  qui 
I      lui  convient,  et  un  miroir,  celui  de  la  prudence. 
:  limti-iictivaaiciite  .     adv.    innstnihtivamén-té. 
Iiislruclivcmcnt  ;  d'une  maniere  inslrnctive. 
Ztisti-tiotivo  .  va.  adj.  innstruhti-vn.  Instructif; 
!      qui  instruit. 

Iti.stfuclo  .  ta.  ndj.  inus.  innstrouk-to.  Instruit; 
;      savant,  érudit.  ||  part.  pass.  du  v.  instruir. 
I  lii.«trnetni- ,   a.  oilj.   inustroulitor.  Instructeur; 
'      celui  qui  instruit;  instituteur,  nrécepleur.  ||  1ns- 
I      trucleur;  ou  lemploie  particulièrement  pour  dé- 
signer l'oflicier  chargé   d'enseigner  aux  jeunes 
soldats  l'exercice  el  le  maniement  des  armes.  || 
I      S'emploie  comme  adjectif. 
■nsli-iiitio,  da.  pari.  pass.  du  t.  insirutr.  \\  adj. 
Inslriiit;  qui  a  reçu  de  l'instruction.  |  Instruit; 
'      qui  a  beaucf.up  de  connaissances,  de  savoir.  | 
Jurisp.  Instruit;  qui  est  en  étal  d'être  jugé. 
Iii.<«tri9idor,  a.  S.  inus.  V.  Instructor. 
Iiisi!*tr«ii-,  v.  a.  innstrouir.  Instruire;  enseigner 
quelqu'un  ,   lui  apprendre  quelque   chose  .   lui 
donner  des  leçons,  des  préceptes  pour  les  moeurs 
pour  {¡uelquc  science.  ||  Instruire  ;  on  le  dit  par 
exiensinn   en   parlant  des  bêtes,  d'un   cheval, 
d'un  chien.  ||  Instruire  ;  informer,  donner  con- 
naissance, avertir  de...  ||  Procéd.  Instruire;  met- 
tre une  cause,  une  alVaire  civile  ou  criminelle  en 
état  être  jugée. 
Ii^f$triiii-s>e  ,  v.   pron.  innstrouir-sé.  S'inslruire; 

¡nslruire  soi.  M  S'inslruire;  être  instruit. 
ïtiNiriinicntarlon.  s.  f.  innstrouméntaiion.Mas. 


INS 


—  7'*9  — 


INS 


Instrumcntiition;  dans  l'.iccc|)lion  la  ¡iliis  gi-né- 
rale,  art  d'exprimer  la  nuisiijue  p:ir  des  instru- 
ments. ||  Inslriiinciitaiioii  ;  dans  une  atc('|iti(in 
moins  étendue,  art  de  liisposer  les  parties  de 
l'harmonie  dételle  nianièrequ'elles soient  c■on^  e- 
nablemeiil    rendues  par  les  ornanes  destinés  à 
les  exprimer,  en  tirant  de  ceux-ci  tout  l'eflct  pas- 
sible. Dans  ce  sens  le  mot  instrumcnlatioii  est 
de  création  moderne. 
lMstritmt>ntnl  ,  ad),  iunstrnuinénlnl.  ]Mus.  1ns- 
trumrnl.il;  (pu  a  rapport  aux  instrirments  ,  qui 
s'obtient   au  moyen  des  insirume.ils.  ||  Qiulo 
instrumental  :  chant  instrumental;  on  appelle 
ainsi  en  musique,  les  parties  de  chant  confiées 
aux  instruments,  pour  laisser  reposer  le  chan- 
teur, remplir  les  intervalles  destinés  au  jeu  de 
la  scène  ou  varier  le  di>;cours  ¡l'ir  des  soins  cun- 
trastés.  ¡  Inslrumenlal  ;  (jui  compose   pour  les 
instrumeols.  ¡  Instrnmintal;  '¡ui  sert  (l'instru- 
ment. I  Philos.  (V/îi-va  iíi.s(/ví(/<('/iU//;  cause  ins- 
trumentale: ce  (jui  sert  d'instrument  pour  ajiir.     i 
I  Prueba  instrumental,  preuves  par  pièces,  par 
écrit.  ¡  Tcstiycs  instrumentales  ,  témoins  ins- 
Irumentaires,  témoins  ^'ui  assistent  à  la  rédac- 
tion d'un  acte.  ¡  Instrumental,  qui  a  rapport  aux 
instrumeiils.  ou  pièces  d'un  procès.  |  Gramm. 
Instrumental,  un  des  huit  caî  de  la  declinalion 
sanscrite,  ([ue  l'on  appelle  aussi  causatil". 
l:iKti-ii9i3cntii!c»oitto,  adv.  Comme  instrument. 
Instriiiiicsittst».  s.  m.  innstriiiimitntis-ta.  lus-  ; 
trumentisle.  musicien  qui  se  livre  à  la   culture 
d'un  ou  de  plusieurs  instruments.  , 

lHN(fiinipii(o,s.  m.  innstrnunu'n-t(i.  Instrument: 
en  {jénéra!,  outil,   machine  apparinl,  ordinaire- 
ment d'une  invention  ingénieitse  ,  dont  les  arts 
I élevés  et  les"«ciences  se  servent  pour  faire  des 
opérations  et  des  ouvrages  d'un  ordre  supérieur 
et  relevé.  H  Particulièrement  en    musique.   Ins- 
trument; machine  inventée  et  disposée  par  l'an 
pour  exprimer  le  sons.  |  hntrumento  de  cuer- 
das;   instruments   à   cordes.  |  Instrumento   de 
canto:  iuus.  iustrumciit   de  musi(iue.  |  Instru- 
mento de  rîentn:  instrument  à  vent,  j  Tocar  un  , 
instrn^iieitto;  jouer  d'un  instrument.  [1  Fi{?.  1ns-  | 
truinent;  tout  ce   qui   est  une   cause  pour  pro-' 
duire  un  effet;  se  ilil   en  parlant  des  personnes 
et  des  choses   physiques  et  morales.  |1  Diploni. 
Instrument  ;  acte,  et   dans   une  aception  moins 
étendue,  titre  propre  à  faire  valoir  des  droits  en 
justice,  tels  que  des  contrats,  des  actes  publics, 
destraites  de    paix.  Il  Jurisp.    lnstruii>enl;    acte 
¡Miblic  ou  privé  destiné  à   constater  im  fait  ou 
une  convention  et  à  enservir  depreine.  |1  Archit. 
Instrumento  île  sncrilhios;    inslrnineni  de   sa- 
crilices;  se  dit    des  ohji-ts  servant  die/   les    an- 
ciens à  des  usa^ics  sacrés  et  dont  la  représenta- 
tion (orme  des    orneiuenls  d'architecture.  |  .\r- 
till'  Instrumento  balistlr»:  instrunvenl    baliàli- 
(liie;  i|ui  sert  au  jet    des   bombes.  Il  lu'oii.  polit. 
Inslninienls:  les   matières  et    le^  IVuces  (pie   la 
nature  fournit  ^raluiiement  à  l'homme,  et  dont 
il  se  .-îCit  pour  créer  des  produits  uliles;  la  cha- 
leur,  l'cuu.   la  force  des  vents,   etc.  ||  Ecrit. /i? 
antlffuo  instrumento,  el  nuevo    instrumento;  le 
vieuxinstrunuMit,  h'nou\el  insinimenl;  ces  mots 
se  tioiivenl  employés  dans  (pieliues  uns  des  pè- 
res de  l'I.uli'-e.  p"ur  l' Anr.ion  el  h-  >  nisniu  Tes- 
laniciil. 


■  •i«i(ru(o,  la  part.  pas.  iiins.de irufrntr. 
inMunvc  ,  adj.  innsoua-vé.  Insuave;  qui  n'osl  pas 

suave. 
Iii'^iiiiviclad,  s.  f.  innsouavidadd.  Insuavilé,  dé- 
faut, manque  de  suavité. 
liiNiiJiofd'.nulilt*-    ad'],    innsoubordinrihi'-.    ]n%\\- 
bordonnahle.-'iui  ne  peut  être  subordonné,  qu'on 
ne  peut  soumettre  à  la  subordination. 
B]iNii!iur«IIii!icio:i.  s.  f.  innsouhorditiaiion.    In- 
subordination; défaut  de  subordination,  désor- 
dre, désobéissance. 
BiiMuUordiiiatlo,  <i:c.  adj.  inrtsonbordina-do.  In- 
subordonné;  qui  a   l'-ésprit  d'insubordination, 
qui  manque  fré(]uemment  à  la  subordination. 
lciNtib-4i><tciici;i.  s.   f.  Inns')uhsistén-iia.  Insub- 

sistance;  vanité,  peu  de  solidité  .  inconstance. 
BsisiiT>«l!>itpnti'.  a(ij'  innsoubsistén-té.  Insubsis- 
taiit;  qui  n'est  pas  subsistant,  (¡ui  ne  peut  sub- 
s^sler  ou  durer.  H  Insubsistant;   qui  manque  de 
fondement. 
liisiibHtiincinQ,  3(^1.  innsoubstamial  Insubstan- 
tiel, qui  mancille  de  subsistance,  de  solidité,  qui 
'      ne  tombe  pas  sous  le  sens.  |f  Lé;;eT.  vela;:e,  fri- 
vole, de  peu  de  valeur,  insi^oificant. 
Iiisiiftyusndo.  «la.  adj.  insouUiouiia-do.  Insubju- 

fîué;  qui  n'a  pas  étésubju|:ué. 
ïnsiieiiIfiicSa.  s.  f.  inusoulioulén-y.ia.    Insuccu- 

lence.  manque,  défaut  de  succulence. 
gnsHfulriîte.  adj.  i-insoukoulén-té.  Insucculenl; 

qui  n'est  jKis  succulent. 
ln«iii(Iiir.  v.n.  innsoudar.  Travailler  avec  ardeur 
I      et  sans  relâche  a  (pielquechose,  se  donner  beau- 
coup de  peine  pour  réussir. 
Insulicipiicia,  s.  f.  innsoufi/ién-via.  Insuliisan- 
ce  ;  incapacité  ,  manque  de  suflisance,   incapa- 
cité. 
Iiiüufípií'iitc .  adj.    {iinsnufÎ7.ién-té.   InsulTisant; 
non  sulTisant.  qui  ne  suflit  pas.  Il  Incapable;  qui 
manque  de  talent,  inepte,  qui  n'a  pas  la  capaci- 
té requise  pour  un  emploi,  uiro  charg"^.  une  en- 
treprise, 
lii<>iiillarioii,s.f.  innsniifln/ion.  Therap.  Insuflla- 
lion;action  do  insulller  diins(iiicl(]'io  partie   du 
corps  un  gaz  ou  une  vapeur  connue  lor(ju'on  fait 
entrer  le  fumée  du  tabac  dans  le  retum  des  as- 
phyxiés ,  lorsqu'on  ÑoulTle.  lair  dans  la  bouche 
des  enfants  nouveau-nés;  chez  lesquels  les  pre~ 
mier  mouvements  de  la  respiratimi   ne  pouvenl 
pas  s'établir. 
lii.Hiiriailo,  tia.  adj.  et  pnTl.  f  ass.  de  ínsi/(ííir.  lii- 

sulllé.e. 
BnNiiriai^,   v.    a.  innsouflar.    Thérap.     Insulïïer; 
souiller,  introduire  à    l'aide  du  soulVie  un  gaz, 
une  vapeur  dans  (juelqucrnx  ité  du  corps. 
Bntiirrihlo.adi.  innsoiifri-bl>.  In>;upp.»rtable.  in- 
l(derable;  (lui  ne  peut  élre  soulTerl .  supporté.  || 
Insupportable:  (jui  est  exlrèmeuient  filcheut,  dé- 
sagréable. 
BiiMuri'iltlria<Mi(«>,   ad\.    innsoufriblém^n-lé.  h\~ 
suiqiorlahlement;  d'une  manière   insupportable; 
intolerable 
BuMiirildfrn.  ra.adj.  innsnnfridé'To.    Insuppor- 
table; qu'on  ne  |ieul  endurer. 
ÉiiMiila  .  s.  f.  ni»i-jr)ri'(i.  Ile.  jlFnm.  Ínsula  Hara- 
Inria:  lieu    de    peu,  d'étendue,  g(Ui\ernemenr 
de  peu  d'importance,  possesion  chinicri(ine,  do- 
maire  idciil. 
BiutiilAiio.  ua.  adj.  ¡Mil.  •i»fi-kH(fii-»'('.    ln«nlairp: 


INS 


—  750 


INT 


habildnl    d'une    il'.  ||   Insulaire;   qui  cuiueruc 

Ips  îles. 
luNiiInr.    odj    innsoitlfir.  liisnlaiie,-  d'une  ¡le.  |j 

Insulaire;  es|)i't('  de  liante  nncieiine. 
ln»iilMaeiiMiti>,ndv.  iitusoiilsum'it-té.  .Maussade- 

inent,  sans  grâce,  J'iiiie manière  insipide. 

■  nfliil.Ht'z,  s.    f.  inusnuh  1.    \nsi|)i(iile,    maussa- 

dcrie. 

■  ■■.•inlMÍNÍntniiirii(p.<i(!v.su|).  de  i-  .sulsaincnic. 
liiNiilMÍf«liiio,  a<lj.  su|).  de  insuiftn. 

■  n«iul.Ho.  Mit.  adj.  iiiiisoitlso.  Insipide,  fade,  sans 

goût.  \\  Vif!.  Insipide,  maussade,  sans  esprit  ni 
grAee.  1;  .SdI.  plat. 
inNultiiiiie,  adj.  inus.   Insullable;  qui  peut    (Mrc 
attaqué,  iiixulié. 

■  ■■.•iiiKail»,  un.  |)art.  |)ass.  de  insultar. 
lii.xiiIlHilor.   VH.  ad],  iiinsoiiltiiilor.  Néol.   Insul- 

Icur;  celui  (|ni  insuite  liabituelU-ment,  qui    fait 
métier  d'insulter. 

■  iiMtittanto.    adj.   inn$oul(nn-té.   Insultant;  qui 

insulte,  qui  est  propre  à  insulter,  on  ne  Icditquo 
des  choses. 

■  iiMiiltar.  V.  a.  innssoultnr.  Insulter,  maltraiter, 

outrager  quelqu_nn  (le  fait  ou  (le  ¡¡amies,    pro- 
pos délibère,  li  Insulter  .i,  manquer  à   ce  qu'on 
doit  au\  personnes  ou  aux  choses.  ||  Fig.   Insul- 
ter. I  Art.  mil.  Insulter  .  attaquer  vivement  cl  à 
découvert.  H  OlTenscr,  brusquer. 
■tiMiiltnrMo,  V.    pron.  tinisnultar  se.   S'insulter; 
se  maltraiter,  s'outrager   de  fait  ou  de  paroles! 
!l  Tomber  en  syncope,  perdre  counaissanci-. 
■iiMulto;  s.  m.inrissoul-lo.  Insulte,  outrage. inju- 
re, mauvais  traitement   de  fait   ou  de  pamie, 
avec    dessein     prémédite   d'offenser.  ¡;  Insulte- 
coup  de  main  attaque  brusque  et  vive;  attaque 
violente  ou  imprévue.  1  :\Ial,  tort  fait  dans  cette 
nllaque.  |1  Evanouissement  qui  ôle  la  connais- 
sance, perte  des  sens,  syncope,  défaillance,  pâ- 
moison. 
Iiisiiine,  adj.  anc.  ?'/-.n.ío»Hi¿.  Coûteux,  disncn- 

dieux.  ' 

■nNiiinci-siltlp,  adj.   innsium'rg-hi-blé.   Insub- 
mergible  ou  insulnjcrsible;  qui  ne  peut  être  su- 
merge. 
■ní!ii!inií^ion,  s.  f.  inusnumission.   Insoumission; 

qualité,  état  decequiesl  insoumis. 
liiMumisn,  sa.  adj.  innsomni-sso.  Insoumis;  non 

soumis. 
■  ■■.«iiiperalilo,  adj.  innsniipé-rahlè.  Insuperable; 
qiij  ne  peut  être  surpassé.  ||  Insurmontable; 
qu'on  ne  peut  surmonter,  en  parlant  d'obsta- 
cles, de  difficultés.  li  Inextinguible;  qui  ne  peut 
s'éteindre,  se  consumer,  finir. 
Iii.fuperableniriito,  adv.  innsnupèrablèmén-(é. 
însurcûontablement ,  d'une  manière  insurmon- 
lable. 

(■"^itiplicado.  an.  adj.  '\nas. in}%souplika-do.  In- 
suplié;  quia'est  p.^s  supplié. 

KtiMiipiirn,,!^^  adj.  innsoupoura-bU.  Insuppura- 
ble;  qui  ne  peut  pas  suppurer. 

IiiNtii-segite,  s.  ù(n.io((r(7-/icn-fè.  Insurgent,  in- 
surgé, révolté ,  qui  est  en  état  d'insurrection. 

MusnrscnteH.s.  m.  pi.  innsourq-hèn-tèss.-  Hist. 
insurgents;  certains  corps  de  troupes  hongroi- 
ses levées  extraordinaire-;.ent  pour  le  service  de 
I  Etal.  I  Insurgents, révoltés,   insurgés.! 

Iiisur$;ir,  v.  n.  innsnur;]hir.  S'insurger. 

luffiirrrrcloD.  s.  f.    Iii5urrerii.,n;    s'îjuÎévemenl 


V.  Insnbstan- 

qui    n'est  pas 

l'on   n'a   point 


rontre  le  gouvernement.  En  emplovanl  ic  mot 
on  y  allaclie  ordinaireuïent,  une  idée  de  droit 
cl  de  justice.  |  Iconol.  L'inssurrection  est  n-pré- 
.sentée  par  une  femme  coiffée  d'un  bonnet 
de  peau  d'-  lion  ;  elle  s'appuie  sur  une  co- 
lonne ,  symbole  de  la  force ,  et  elle  foule  aui 
pieds  du  sang  ronipii;  jette  avec  indignation 
les  chaînes  (|u'rlle  vient  de  briser,  et  tient  de 
la  main  droite  une  piijue  surmontée  d'un  bon- 
nrt  de  liberté. 

liiMiii-icpriniial,  adj.  ínn.tourrí'/fzíonai.lnssurec- 
liomiei;  qi;i    tient  de  l'insurrection. 

lii*<iiri-«-cri«Mialinf>ii(f  .  Iiisurrecliunnellcment) 
d'une  manieie  insurrcctionclies  par  l'insurrec- 
lion.  par   la    révolte. 

Iiisiixd-ptiblo.  adj.  Insusreptible?  qui  n'a  pas  de 
Siisceplibilité,   qui  n'est  pas  susceptible. 

ln«*ii«crUo,  la.  adj.  Insouscrit;  ([ui  n'a  pas  été 
souscrit. 

lit.NiiHpcrto,  ta.  adj.  inus.  Insnspect;  qui  n'est 
pas  suspect. 

liiMtiNtaarial,  adj.   lusubstantiel. 
fini. 

Inwiitll,  adj.    innsnu-til.  Insubtil 
subtil. 

■  atactn,    ia.   adj.    Inl.icl:  à  quoi    

touché,  dont  on  n'a  rien  retranché.  |;  l'ar  ei- 
teus.  Intact;  sain,  entier,  qui  n'a  point  souffert 
d'altération.  |  Fig.  Intact:  irreprochable,  pur. 

■n(aiiKÍI>¡li<l:><l.  s.  f.  Intaugibilité  ;  qualité  de  re 
qui  est  intansible. 

■  n(aii;;iltl4>.  ad],  inutnnn'jhi-hlé.  Intangible;  qui 
ne  peut   être  touché,  qui  échappe  au  tact. 

In(a.«a(lo,    da.    nilj.    inntassa-do.    Intaxe  5    qui 

n'est    soumis  à  aucune  taxe. 
Intoséri'iino.  ma.  adj.  sup.    de  Integro. 
■iilograhit',  adj.  Math.  Integrable;  qui  peut  être 

intégré. 
IntesraeioBi.   S.   f.  intéijrazion.    Math.   Intégra- 
tion; action  d'iniégrer. 

Int(>;u:i-al  ,  adj.  Totel .  entier.  ||  Math.  Integral; 
calcul  par  lequel  on  remonte  des  incréments 
infiniment  petits  aux  quantités  finies  dont  ils 
dérivent. 

l<atp;;ral:iieiito.  adv.  En  totalité. 

Iiitogi'nntp  .  adj.  iMiil.  Intégrant,  qui  contri- 
bue à  l'int''gralilé  d'un  tout,  à  la  dilTérence  des 
parties  essentielles,  sans  lesquelles  une  chose 
ne  saurait  exister.  |  S'emploie  dans  le  sens  fi- 
guré. I  Phys.  Mdli'culas  integrantes,  molécules 
intégrantes.  Les  plus  petites  parcelles  dans  les- 
quelles on  conçoit  qu'un  minéral  puisse  être  di- 
visé sans  que  sa  nature  éprouve  aucune  altéra- 
tion. On  donne  aussi  celle  épithète  aux  atomes 
des  corps  simples. 

latcsrar,  v.  a.  Math.  Intégrer:  trouver  l'intégra- 
le d'une  quanlité  dilTérentielIe. 

Intcgi'iflad,  s.  Linti-  }ri(l'idil.  Intégrité;  état  d'un 
tout,  d'une  chose  qui  a  toutes  ses  parties.  |  In- 
tégrité; par  extension,  état  d'une  chose  saine 
et  sans  altération.  1  Fig.  Intégrité;  vertu,  qua- 
lité d'une  personne  intégre  qui  pratique  la  jus- 
tice avec  l'exactitude  la  plus  scrupuleuse.  |I  In- 
tégrité; se  prend  quelquefois  pour  pureté;  chas- 
teté absolue  en  parlant  des  femmes.  |  Lillér.  In- 
tégrité; se  dit  quelquefois  de  la  dernière  partie 
d'un  poème  épique- 

Inlegrlfolindo.  da.  adj.  Bot.  Intégrifolié;  qui  a 


I  NT 


7:íi  — 


I  NT 


des  feuilles  eiilièics. 
■atesi-irornic,  adj.  Miner.  Intégriforinc;   dont  la  j 
forme  se  inonlre  dans  toute  son   inlógrilé.  Se  ¡ 
dit  d'une  variété  d'aroiçunitc  composée  de  quatre 
oclaèdres  jirimilifs,  réunis  sans  aucune  pénétra- 
lion,  de  sorte  que  la  forme  primitive  s'y    mon- 
tre dans  toute  son  iiitéfinlé. 
lii(cei*o,gra,  Inléftre;  qui  est  d'une  probité  incor- 
ruptible, qui  pratique  la  justice  danssa  vigueur 
la  plus  scrupuleuse.  ||  Se  dit  aussi  en  parlant 
des  choses. 
InttfxroMtoino,  ma.  adj.  Conchyl.  Intégrostoivie; 

dont  l'ouverture  est  entière    en  devant. 
lutegiimento,  s.  m.   inus.  V. /?riU"/i«)vi,  cover- 

lurn.  Il  Inos.  V.  Disfraz.  (ícci«n,  fábula. 
latelrcciusi,  f.    l.  Philos.  Intclcction;  action,   ac- 
te de  l-espiit  par  lequel  on  compiend  une  cho.>e. 
InteU'ctivH,  s.  f.  Inlellcclive;   intelligence,  com- 
préhension. 
Intelectivo,  *n.  adj.  tnt(íít'/cti-t"o.lnlellcctif;  qui 
appartient  à  l'intellect.  Ne  s'emploie  guère  qu'an 
féminin,  et  dans  ces  locutions,  faculté  puissan- 
ce inlelk'ctive. 
Intelecto,  s.  m.  inntél'':':-lo.  Philos.  Intellect;  fa- 
culté de  l'âme  que  l'on  nomme  aussi  l'eulende- 
ment;  l'âme  en  tant    qu'elle  conçoit,  l'intellect 
€sl  commun    à  l'homme  et  à  la  bète. 
Intelectual,  adj.  intélcUtotinl.  Intellectuel  :  qui 
qui  apparliiMit  a  l'intellect,  qui  estdans  l'enten- 
dement. Il  Intellectuel  ;  se  dit  aussi  dans  le  sens 
spirituel  en  opposition  â  nialénel. 
Intelectualidad,    S.    f.    Philos.    Intellectualité; 

qualilé  des  choses  inteUectui'lles. 
Intelectuullzadu,  da.  part.  pass.  du  v.  intelec- 
tualizar.  Intellectualisé  ,  e.  S'emploie  adjecti- 
vement. 
lutelectualixar,   V.  a.    Philos.  Intellectualiser, 

élever  au  rang  des  choses  spirituelles. 
InteleuetuallzarHc,  v.  pron.  S'intellectualiser; 

Olre  intellectualisé. 
luteiectualiiieiite  ,  adv.  innléléhloualmén-té. 
Intellectuellement;  dans  l'intelligence  ,  d'une 
manière  purement  inlellectutlle- 
Inteligible,  adj.  inus.  V.  Inteligible. 
Intelectual,  adj.  inus.  V.  \nlelectual. 
Inteligencia,  s.  f.  inntéliíj-líéniia.  Intelligence; 
compiéhension  ,  faculté  active  qui  choisit  et  par 
conséquent  pèse  et  juge  la  valeur  entre  plu- 
sieurs idées,  qu'elle  compare  afin  de  préférer 
lamcilleuie;  faculté  intelleclive,  capacité  d'en- 
tendre ,  de  concevoir,  de  comprendre;  l'esprit 
en  tant  qu'il  conçoit.  |  Intelligence  ?  se  dit  quel- 
quefois en  parlant  des  animaux.  ||  Intelligence; 
connai>sance  appro  ondie,  coinpréhon'^ion  nette 
et  facile.  ||  Peint.  Intelligence;  se  dit  particuliè- 
rement en  termes  de  peinture  ,  de  l'entente  de 
certains  elïetset  du  talent,  du  goût  avec  lequel 
l'artiste  sait  les  produire.  ||  Intelligence  ,  adres- 
se, habilite,  heureux  choix  de  moyens  employés 
P"ur  obtenir  un  certain  résultat,  i|  Intelligence; 
amitié  réciproque,  union  de  sentiments. '1  In- 
telligence ,  correspondance.  ||  Intelligence  ;  se 
dit  quelquefois  du  le  substance  purement  spi- 
rituelle. Il  Et>  inleUiiencia:  bien  eulendu. 
Inlellgenriatio ,  da.    adj.   Instruit;    qui    est  au 

fait  dune  chose. 
leiteligente,    adj.    innti-lif}- ii  n-t¿-   Inlelligenl; 
quicit  pourvu  de  1î»  faculté  iniellectuelle.  li  Inlel- 


ligenl <fui  a  beaucouo  dinidli^ence  ,  de  piné- 
tration  ,    qui   conçoit   facilement,  n  Intelligent; 
se  dit  quelquefois  en  parlant  des  animaux.  i|  In- 
telligent ;  qui  a  beaucoup  d'habilité,  d'adresse. 
Il  S'emploie  substantivement    en    parlant   des 
personnes   H  Zool.  Animales  inteligeitles  ;  ani- 
maux intelligents  ;   on   a  ainsi  nommé  les  ani- 
maux qui  sentent  ,  acquièrent  des  idées  qu'ils 
conservent,  exécutent  entre  ces  idées  des  opéra- 
tions qui  leur  en  fournissent  d'autres  ,  et  sont 
intelligents  à  différents  degrés. 
■  iiteligentc,  s.  m.  V.  Perito. 
Inteligentemente,  adv.  Intelligentement ;  avec 

inlelligeiK''. 
Inteligibilidad,  s.  f.  innti'lig-hibilidadd.  Intel- 
ligibilité; qualité  de  ce  quiesl  intelligible,  clair, 
compréhensible. 
Inteligible  ,  adj.  Intelligible  ;  qui  peut  être  ouï 
facilement  et  distinctement,  il  Intelligible;  qui 
est  aisé  a  comprendre. 
Inteligiblemenle,  adv.  Intelligiblement;  d,une 

manière  intelligible. 
Iiiienieliano  .  na.  adj.  intemelia-no.  Geog.  Inlé- 
inélien  ;  nom  dc'un  peuple  ligurien  de  la  Gaule 
cisalpine. 
Intemibie,  adj.  Irredoulablc .  qui  n'est  point  re- 
doutable. 
■ntemido,   da.  adj.  Irrcdouté  ;  qui  n'es  pas  re- 
douté. 
eatcmperadiimente,adv.Intempéramment;  avec 
intempérance,  sans  bornes,  sans  mesure,  sans 
retenue. 
Intemperado,  dn.  odj.  Intcmpérc,  déréglé  dans 

ses  pasions  et  dans  ses  appétits. 
Intempefancta,  S.  f.  Intempérance,  tout  excès 
opposé   à  la  ii'odéra;ion   dans  les  eppétits  sen- 
suels ,  cl  spécialement  le  vice  contraire  à  la  so- 
briété. |i  Intempérance,   s'enteed   quelquefois  à 
tonte  sorte  d'excès. 
Intemperante  ,    adj.  Intempérant,  déréglé  dans 
SCS  appétits,  ses  pasions,  ses  désirs,  ses  jouis- 
sance-i.  ||  Fig.   Intempérant  ,  se  dit  en  parlant 
de  l'esprit.  ||  S'emploie  sublanlivenient. 
■  utentperanKa,  S.  f.  inus.  V .  Intemperancia. 
Inteniperatura,  s.    f.    inus.   V.  Intemperie     In- 
temperie; dérèglement,  déí^ordre  dérangement. 
Ne  se  dit  que  de  le  mer,  de  l'air ,  du  climat,  des 
saisons  el  des  humeurs  du  corps. 
Intempesta,  S.  f.  intempesta.  Poés.  On  le  dit  de 
la  nuit  profonde,  du  temps  le  plus  calme  delà 
nuit. 
BntempeMtivamente.  adv.  innli'mpèslivamèn-lè . 
Iiitempcslivement  ;  d'une  manière  intempestive. 
Intemp«'ittividad.  S.  f.  innlempi'stivida't .  Intcm- 

pesti\ilé;  qualité  de  qni  est  intempestif. 
Intempestivo,  va.    adi.  inntèmjièsti-vo.    Intem- 
pestif: qui  n'est  pas  f.iil  dans  un  temps  convena- 
ble, qu'il  est  hors  de  propos  de  faire  pour    le 
moment. 
intemporal,  adj.  innlimporal.   Intemporel;   qui 

n'a  point  rapport  au  temps. 
lii('<nip(triilmriito.  ailv.  inntvnkporalmèn-'è.  In- 

tempnrellemiiii;  d'une  manière  inlempoielle. 
Intenrion.  s.  f.  innthuinn.  Intention;  acte  de 
volonté  par  U'nuel  nous  déterminons  la  fin  de 
iiosnclions,  le  but  qu'elles  doivent  atteindre; 
motif  qui  nous  fait  atçir.  ||  Intention;  esprit  dans 
lequel  on  fait  une    ehoise.  ';  Inîeniion;  v.i|.nilé  de 


IM 


—  r.'yl  — 


INT 


faire  une  cho^c.  H  Insliiicl  »U'!.  animaux.  |¡  Dar 
inlcnrion;  inus.  ilonncr  de  l'espoir.  ||  Primi-i n 
iutenriiin  ; .  franchise,  l)ijiihiiniie.:^.SV</uH</a  t'/i- 
tencion;  arrière  pensée.  ||  ('on  inleiiiiuu;  ii  des- 
sein, loul  exprés.  ll  i'o/(.s<';/i(/i'/'i '/i''»i' ion;  à  dou- 
ble intention;  <Í!ins  un  douliie  hiú.  \\  Cura  ih- 
pritmra  intetiriini;  Irailenienl  d'une  plaie;  iii 
rejoignant  simplement  les  lèvres,  lors(|u'on  em- 
ploie (jinlipies  remèdes,  le  traitement  est  appe- 
lé, riira  lie  snitunla  inti'urii))!.  \  ¡Inmbrc  <lc  in- 
tención; liomme  quiajiil  toujours  avec  des  des- 
seins eaeliés.  ||  ¡.levar  spijiiníla  intención;  agir 
pour  toute  autre  lin  tiuc  telle  quon  semble  se 
proposer. 

lii(ei>i'i«>iia«Iaiiicntc,adv.uut(ènzioiia(inmf'n-(e. 
Avce  qiiiliiue  intention,  avee  intention. 

Iii((>9iri.  iiiitiA  .  «la.  adj.  inutai/iona-ilo.  \¡úcu- 
lioniie;  (jui  a  de  bonnes  ou  mauvaises  intentions. 

Iteiiciunal.  adj.  inntén/.ional.  Intentionnel;  qui 
appartient  à  1'  intention,  ||  Jurisp.  Cuestión  in- 
tenciona!; (lueslion  intentionnelle;  question  sou- 
mise à  la  direction  du  jury,  relative  à  Tintenlion 
de  l-accusc  en  commettant  le  crime  qu'on  lui 
impute. 

liUciiciuiiaUiu-iitc,  adv.  innténcionalmèn-tc.  In- 
tenlionncilemenl;  ciï  intention,  par  un  acte  pré- 
cis de  l'intention. 

liiU'iitlciu'ia,  s.  f.  inntèndèn-zia.  Intendance; 
direction,  administration  d'alTaires.  |  Intendan- 
ce; se  dit  particulièrement  de  certaines  charges, 
de  certaines  fonctions  publiques  on  autres,  dont 
quelques  unes  sont  tnainlenantjabolics  en  France. 
Il  Intendance;  parextension.  tempsqueldurel'ad- 
minis:ralion  d'un  intendant.  ||  Intendante;  lieu 
oii  sont  établis  lesbureaux  d'un  intendant.  |1  In- 
tendance; district  oii  s'ôtend  la  charge  d'un  in- 
tendant. 

Iiitptidciita-  s.  m.  inntéilénn-la.  Indendanle;  la 
femme  d'un  intendant.  |¡  Commun,  rclig.  Inten- 
dante; titre  qui  portait  la  supérieure  dans  cer- 
tains ordres. 

liiteiidoiito,  s.  m.  innléndhi-té.  Intendant  s  celui 
qui  est  chargé   d'administrer  les  biens  ,  de  con- 
duire et  de  surveiller  la  maison  d'un  prince,  d'un 
{îrand  seigneur,  d'un  riche  particulier.  ||  Inten- 
dant; se  dit  aussi  de  certains  fonctionnaires  qui 
surveillent  et  dirigent  un  service  public  ou  un 
grandèlablissemcnt.  |  Intendentes  deprovincia; 
ijiteudants  de  province;  en  Espagne,    délégués 
<iu  ministère  delà  Hacienda,  chargés  de  perce- 
voir les  contributions,  et  dont  les  fonctions  sont 
a  peu  près  analogues  à  celles  de  nos  receveurs 
généraux.  ||  Intendentes  del  cgército;  intendants 
militaires;  délégués  du   ministère  de  la  guerre 
pour  tout  ce  qui  concerne  l'administration  de  la 
guerre.  Ils  sont  chargés  en  temps  de  paix  et  en 
temps  de  guerre  de  pourvoir  à  tous  les  besoins 
de  l'armée. 
■ntenilor,  v.  a.  inus.  V.  Entender. 
■  ult'iullaiipiito,  s.  m.  inus.  V.  Lnlendimiento. 
9iiteii.«iaiiieiite,  adv.  innténsamèn-tè.  Intensive- 
ment ;   avec  intension,  avec   force,   avec    vé- 
hémence. 
liitoiisSoti,  s.  f.  inntcnsion.   Phys-ct  mccan.  In- 
tensité, degré  de  force  ou  d'activité  d'une  chose, 
d'unequaiité, d'une  puissance.  \  Phys. Intention, 
force,  véhémence  ardeur. 
Intfn.<>Ivn,  va.  ndj.  Phys.   Inti-nsif;    qui    produit 


1  intensité.  |  Cramm.  gén.  Intensif;  m'  dit  de 
certains  verbes  dérivés  qui  ex;>rim<'iii  Paclion 
comme  faite  avec  |dus  de  force. 

■  liteiiNO,  MU.  adj.  i»(»i/t'n-so.  l'Iiys.  Inteine;  ^rund 
fort,  vif,  i|ui  possède  quebpie  qualité  a  un  haut 
degré.  |  Intense;  s'est  dit  quelquefois  en  parlant 
des  actes  el  desliabitudes  de  l  Ame.  dans  le  sens 
de  vif,  lorl,  ardent.  |l  Mus.  Sonidos  inlenso.i; 
sons  intenses:  ceux  i]iii  ont  le  plus  de  force,  qui 
s'entendent  de  plus  loin,  ou  ([ui,  étant  rendus 
l)ar  des  cordes  fort  tendues,  vibrent  par  là  mê- 
me plus  fortement. 

Intciitaitlo,  adj.  inntentalile.  Intentable;  que  l'on 
ne  peut  tenter,  essayer.  |  Intentable;  que  l'on 
ne  peut  tenter,  séduire. 

Intentado,  du.  adj.  Intenté;  qui  n'apas  été  essa- 
yé. I  Intenté;  qui  n'a  H^.  exposé  à  aucune  séduc- 
tion. 

Intentai',  v.  a.  Prétendre;  tâcher.  s'elTorcer.  | 
Tenter/essayer,  éprouver.  |  .Jurisp.  Intenter;  in- 
tenter une  action:  intenter  un  procès,  intenter 
une  action  à  (pubjuiin  ou  contre  quelqu'un.  || 
intentar  (¡uilar  lu  lida  à  ahjuno;  attenter  à  la 
vie  de  quelqu'un. 

Intento,  s,  m.  innt¿n-to.   Intention;    fin,  but.  || 
Con  intento  Je;  afin,  afin  que.  |j  De  intento;  tout 
exprès. 

Intento,  to.  adj.  inus.  X .  Atento. 

Intentona,  S.  f.  Fain.  Intention  extravagante: 
projet  téméraire  mis  en  œuvre  el  qui  échoue  dès 
l'abord. 

Inteói'tco,  ca,  adj.  Inthéoriquei  qui  n'est  point 
llu''ori(|iie. 

ínter,  prep.  innter.  Interç  préposition  latine  qni 
siguiiie  vnl'-e,  entre;  et  qni  entre  dans  la  com- 
position de  plusieurs  mot  franijais  et  espagnols, 
comme  dans  intercalar,  intercaler;  interceptar, 
etc.  Il  Adv.  Cependant,  sur  ces  entrefaites.  Inu- 
sité dans  ce  sens. 

Interantenario,  s.  m.  Interantennaire;  se  dit  de 
deux  pe.'ites  crêtes  ou  squimmulcs,  qui  font 
quelquefois  saillir,  au  côté  interne  du  premier 
article  des  antennes  des  insectes  myodaires,  les 
pièces  appelées  antennaires.  j  adj'  Interanten- 
naire; qui  a  rapport  a  un  interantennaire. 

Interarticnlar,  adj.  Interarticulaire;  qui  est  si- 
tué entre  les  articulatiims. 

Interbranqiiiul,  adj.  innterbranVial.  Zool.  In- 
terbranchiaJ  ;  qui  est  compris  entre  les  bran- 
chies. 

Intere.idencin,  s.  f.  Medec.  Intercadence;  trou- 
ble dans  la  succession  des  pulsations  artérielles, 
dans  l'intervalle  desquelles  on   observe  de  loin 
en  loin  une  pulsation  surnuméraire.  ||  Interrup- 
tion, discontinuation.  |  Fig.  Inconstance;  légè- 
reté de  sentiments. 
Intcreadcntc,  adj.  M¿dec.  Intercadent;  se  dit  du 
pouls  quand  son  mouvement  est  déréglé,  et  pa- 
rait tantôt   plus  fort,    tantôt  plus  faible.  ||  Fig. 
Changeant,  variable,  inégal. 
intei-eadentecnentr,  adj.  D'une    manière  inter- 
cadente. 
Intercalación,  s.  f.  iníí<e?''í/í«Z!on.  Intcrcalation 
action  d'intercaler  et  le  résultat  de  cette  action. 

¡      Se  dit  proprement  de  l'opération  de  faire  entrer 

I      en  ligne  de  compte,  dans  le  calcul  du  temps,  les 

I  heures,  minutes  et  secondes,  dont  raniiée 
tropique    est    composée.    L'année  tropique  est 


INT 


—  7o:l 


INI 


plus  longue  qup  lânncc  oivili<.  Uoriqiii*  lo 
surplus  s'i'St  aicumulé  de  manière  a  pro- 
duire un  jour,  on  lui  donne  le  nom  d'inler- 
calaire  et  on  l'ajoute  à  lannée  qui  prend  elle 
même  cette  dénomination.  Tous  les  quatre  ans 
l'année  civile  est  augmentée  d'un  jour  par  l'cxé- 
dant  de  l'année  tropique,  et  le  mois  de  février 
est  alors  formé  de  vingt-neuf  jours.  L'intcrca- 
lalion  qui  fait  concorder  l'année  lunaire  avec 
l'année  solaire,  se  compose  de  onze  ou  douze 
jours  par  an.  ij  Intorcalation;  addition,  inser- 
tion. 

iHtcrcaliitl».  di».  part.  pas.  du  v.  intercalar.  In- 
tercalé, c.  I  Adj.  Intercalaire;  qui  est  ajoute  et 
insère.  Se  dit  proprement  d'un  jour  ajouté  d." 
quatre  en  quatre  ans  au  mois  de  février,  dans 
l'année  bissextile.  |  Chron.  Mes  intercalado; 
mois  intercalaire;  celui  qu'on  ajoute  tous  les 
trois   ans  aux  annés  lunaires. 

■  niercalador,  s.  m.  Interralatrur,  qui  a  fait  des 
intercalations. 

Intercalar,  adj.  V.  \ntercalndo  dans  la  seconde 
et  troisième  acception. 

Intercalar,  v.  a.  Intercaler;  insérer,  ajouter.  Se 
dis  proprement  en  parlant  du  jour  complémen- 
taire que  l'on  ajoute  tous  les  quatre  ans  au  mois 
de  février,  pour  foire  concorder  l'année  civi- 
que avec  l'année  tropique. 

Interceder,  Interceder;  prier,  solliciter  pour 
quelqu'un;  excuser  une  personne  auprès  d'une 
autre,  demander  grâce  pour  elle.  ||  inus.  S'inter- 
poser, se  mettre  entre  deux  choses. 

Intercelular,  adj.  innléri.éloxtlar.  Inlercellulaire; 
qui  est  entre  les  cellules.  ||  Bot.  inlercellulaire; 
se  dit  des  canaux  inlercellulaires,  qu'on  a  pré- 
tendu reconnaître  entre  les  cellules  du  tissu  vé- 
gétal, et  dont  l'existence  n'est  pas  bien  prou- 
vée. 

intercepción,  s.  f.  Phys.  In^lerception;  interrup- 
tion du  cours  direct  d'une  chose.  |  Interception; 
se  dit  quelquefois  dans  le  langage  ordinaire,  de 
l'action  d'intercepter,  ii  Chir.  lnterceplion;ban. 
dage  employé  par  les  anciens  chirurgiens  et  qui 
consistait  à  couvrir  tous  les  membres  dun  ma- 
lade de  laine  cardée,  qu'on  y  fixait  par  de  larges 
bandes,  depuis  le  bout  des  doigts  jusqu'aux  ais- 
selles et  aux  aînés. 

Interceptación,  s.  f.  Néol./ntcrccplation;  action 
d'intercepter,  d'arrêter  le  cours. 

Interceptado,  da.  part.  pass.  du  V.  hiterccp- 
tar.  Intercepté,  e.  S'emploie  adjectivement.  1| 
Géom.  Al neaÍHtercetíKÍa;  ligne  interceptée;  s'est 
dit  quelquefois  pour.  Abscisa;  abscise.  V.  ce 
mot. 

Istcrccrvical,  adj.  Anat.Intercevical;  quiest  pla- 
ce entre  les  vertèbres  du  cou.  ||  Chaussier  donne 
ce  nom  aux  inter-épineux  du  cou. 

■nterccMion  ,  s.  f.  Intercession;  prière  action 
d'intercéder. 

Intercesor,  ra.  S.  invterzcssor.  Intercesseur; 
celui  qui  prie,  qui  intercède. 

lutercenorlainiente  ,  adv.  inus.  Par  interces- 
sion. 

InterceNorio,  ria.  adj.  Qui  intercède. 

Intercideneia,  s.   f.  Mus.  Inlercidence;  dans  le 
plainchant,  passage  qui  se  fait  sur  la  dernière 
note  d'un  chant,  ordinairement,  aprèe  un  long 
intervalle  en  montant. 
TOMO    \ 


interridon.  s.  m.  Mvlh.  Intor.  idon;  dieu  nm  i.rc 
sida.taiccoupedes  bois.  On  lui  donnait  aussi 
1c  soin  de  veiller  a  la  conservation  des  femmes 
grosses,  qui  les  invoquaient  avec  Pilumnus  et 
Déverra. 

Intercino,  sa.  adj.  Intercis;  coupé  par  morceam 
a  été  employé  en  parlant   du    supplice   de  quel- 
ques martyrs.  |¡  inus.    Dcmi-fète;  se  dit  du  jour 
où  l'on  peut  travailler  l'après  midi,  après  avoir 
entendu  la  messe. 

Interrlnvicular,  adj.  Interclaviculaire;  qui  s'ft- 
tcnd  dune  clavicule  à  .'autre. 

Interciuttion,  s.  f.  inus.  L'action  d'enfermer  uw 
chose  parmi  d'aulies. 

Intereoinuio,  S.  m.  Entre-colonnes;  entre  rolon- 
nemeiit;  espace  entre  deux  colonnes. 

intercoiital,  adj.  Anal.  Intercostal;  qui  orcape 
les  intervalos  ríes  côtes. 

Iniercurreneia,  s.  f.Médcc.  Intercurrence;  iné- 
galité dans  une  maladie. 

interenrrente  ,  adj.  Médec.  Intercurrent  .  qui 
court,  qui  survient,  qui  a  son  cours  entre  ou  an 
milieu.  Pulso  intcrrurrenle,  pouls  intercurrem 
pouls  qui  d'intervalle  en  intervalle  devient  plu"; 
precipité. 

Interentáneo,  nea.  adj.  inntérl:outa-néo.  Anaf 
Interculané;  quiest  entre  la  chair  et  la  peau. 

Interdecir,  v.  a.  »nnferi/rz!r.  Interdire;  défen- 
dre quelqne  chose  à  quelqu'un.  V.  Prohibir, 
Suspender. 

Interdentiirio,  ria.  adj.  inniérdénta-rin.  Art, 
vélér,  Interdenlaire  ;  qui  se  trouve  entre  les 
dents. 

■  ntrriliecion  ,  S.  f.  interdiction.  Interdiction; 
défense  ,  prohibitioTi.  |  Interdiction  ;  défense 
perpétuelle  ou  temporaire  de  continuer  1  exerci- 
ce de  certaines  fonctions  par  sentence  ou  arrêt, 
par  décissioii  d'une  autorité  supérieure.  |  Juris- 
pr.  civ.  Interdiction,  action  doter  à  quelqu'un 
la  libre  disposition  de  ses  biens,  et  même  de  sa 
personne;  quand  on  reconnait  qu'il  est  en  étal 
d'imbécilli.é  ,  de  démence  ou  de  fureur.  |  Juris- 
pr.crim.  luterdircion  legal;  interdiction  légale; 
celle  qui  résulte  de  certaines  condamnations  pé- 
nales, et  qui  frappe  de  déchéance  totale  ou  par  - 
tiellc  de  ses  droits  civiques  celui  contre  qui  elk 
est  prononcée. 

Interdilatad»  .  da.  adj.  inntérdUata-do.  Bot. 
Inierdilaté;  se  dii  des  squames  du  pericline, 
quand  elles  sont  disposées  sur  plusieurs  rang*, 
et  que  les  intermédiaires  sont  les  plus  larges.  Il 
Il  Zool.  Inierdilaté  ,  se  dit  des  parties  situées 
entre  deux  autres  et  qui  sont  plus  largr-s  qu'el- 
les. 

Interdllàteo ,  ieii.  ndj  V.  lulcrlntadn.  Intra- 
dilalé. 

■nterdnca,  s.  f.  inytlérdou'ka.  Myih.  Interduca; 
nom  sous  lequel  on  invoquait  Junon  lorsqu'on 
menait  la  mariée  dans  la  "laison  de  son  mari. 

Interé.H,  s.  m.  innlén'ss.  Iiilérél;  ce  qui  impor- 
te ,  ce  qui  convit-nt  ,  en  quelqne  manière  que  ce 
soit  .  ou  à  l'hiMineur  ou  à  l'utilité  de  quelqu'un. 
¡I  Intérêt  ;  dans  un  sens  absolu  ,  le  seniimcnl 
qui  nous  attache  à  nos  intérêts,  cet  amour  de 
nous- mêmes  tjui  nous  porte  à  rechenher  de 
(|uel(|iu'  ninnière  que  ce  soit,  souvent  même  aux 
dépens  de  la  justice  et  de  la  vertu  ,  tout  c>  qui 
nou<»  parait  propre  à  assurvr  nu  augmenter  nu- 

iS 


INT 


—    iO*    — 


irsT 


tre  [bien-étie.  ]  liUéiil  ,•   s'employait  aiitrelois 
pour  risque,  dommage,  préjudice.  ||  Intérêt;  se 
dil  aussi  en  parlant  des  choses.  |i  Kcon.  pol.  In-  j 
térél  ;  produit  ,  revenu  .  loyer  du  capital,  et  plus  , 
«pécialement  produit  du  capital  en  arfçent.  ji  ¡n-  | 
lerés  de  los  intereses  ;  intérêt  des  intérêts;    in- 
térêt composé  ,  prolit  qu'on   retire   de  l'argent  j 
prêté  ;    en   convenant   qu'au  bout  d'un  certain 
temps   ce   profil  se  joindra  au  capital  pour  pro- 
duire comme  lui.   S'emploie  au  figuré  dans  ce 
sens.  '  Los   jnieblos  pagan  un  interés  por  los 
empréstitos  que  hacen  los  reyes:  les  peuples  pa- 
yent les  intérêts  des  emprunts  faits  par  les  rois. 
Il  Intérêt;    dans   le   langage  littéraire  s'entend 
pour  ce  qui  dans  un  ouvrage  ,  est  propre  à  atta- 
cher ,  à  charmer  ,  à  toucher  l'Ame.  ¡  Intérêt  ;  af- 
fection ,  bieveillancc,   sentiment  d'attacliemeat 
qu'on  a  pour  une  personne,  la  part  qu'un  prend 
à  ce  qui  lui  arrive  de  fâcheux  ou  d'agréable.  || 
Intereses,  s.   m.  pi.  Effets ,  ¡lortionsde  biens. 
Interesable,  adj.  inus.V.  Lucrativo. 
liitereMadaitientc  ,    adv.    inntéréssudn7nén--té . 

D'nne  manière  intéressée. 
■ntci-esadi$«ii»o,  lua.   adj.  sup.  de    InJeresado. 

Très-intéressé. 
Interesado,  da.  part.  pas.  du  v.  Interesar-   In- 
téressé, e.  ■  adj.  Intéressé;   qui  est  trop  atta- 
ché à  ses  intérêts. qui  a  son  profit  particulier  en 
vue  dans  tout  ce  qu'il   fait.  S'emploie  dans  ce 
sens  ,  en  parlant  des  sentiments  et  des  actions. 
IlS'emploiî  substantivement   et   se  dit,   dans 
ce  cas  .  de  ceux  qui  ont  intérêt  à  quelque  chose. 
Interesal,  adj.  V.  Interesable. 
Interesalidail  ,  s.  f.    inntéréssalidndd.   Intérêt; 
ce  qui  rend  intéressant  ,  ce  qui  donne  de  l'in- 
térèl. 
Interesante,   adj.  inntéréssan-té.  Intéressant; 
qui  est  de  nature  à  intéresser  5   qui  fixe   l'atten- 
tion, excite  la  curiosité  ;  digne  de  considération, 
grave  ,  important;  qui   prévient   naturellement 
en  sa  faveur  ,  fait  naître  un  doux  intérêt  ;   atla- 
chanl ,  attirant,  séduisant. 
Interesar,  v,  a.  inntéréssar.    Intéresser;  faire 
entrer  quelqu'un  dans  une  affaire,  en  sorte  qu'il 
ail  patr  au  succès.  ¡  Intéresser  ;  en^iager ,   atti- 
fer quelqu'un  à  sou  parti,   se  le  concilier.  ¡  In- 
téresser; donner  quelque  chose  à  quelqu'un  pour 
le  rendre  favorable  à  une  affaire  ,  à  une  entre- 
prise. I  Intéresser  ;  inspirer  de  l'intérêt ,  de  la 
bienveillance,  de  la  compasión.  ||  Intéresser; 
fixer  l'attention,  toucher,  émouvoir,   captiver 
l'esprit,  piquer  la  curiosité. 
lateresar  ,   v.  n.  Tirei:  profit  d'une  chose. 
Interesarle,  V.  prnn.  inntérèssar-sé.  S'intéres- 
ser ;  prendre  part  dans  une  affaire.  ¡  S'intéres- 
ser; entrer  dans  les  intérêts  de  quelqu'un;  pren- 
dre  intérêt  à  quelque.chose.  I  S'iniéresseï  ;   é- 
ptouver  de  l'intérêt,  de  la  sympathie  pour  quel- 
qu'un ou   pour  quelque  chose.  ¡  S'intéresser; 
s'inspirer  un  intérêt   mutuel.  ¡  Interesarse  al- 
guno por  otro;  s'intéresser  auprès  de  quelqu'un 
en  faveur  d'une  autre  personne. 
Interese  ,  s.  m.  inus.  V.  hiteréa. 
lutereseneia,   s.  f.    nnier^sj^«-ïia.  Assistances 
présence  d'une  personne  dans  une  sssamblée, 
dans  un  conseil. 
InterennUe,  adj.   innth-pssén-te.    Qui   assiste, 
qui  est  présent. 


lutereatllo  ,    ^.  m.  dim.  de  Interés. 
liiterferenela ,  S.  f.  inritérférén-iia.  Opt.  Inter- 
férence; phénomènes   que   la   lumière  présente 
en  s'innéchissant  vers  les  extrémités   des  corps, 
et  qui  S'expliquent  par  la  rencontre  des  rayons 
lumineux  dont  ,  par  le  résullat   même   de  leur 
coïncidence,  les   effets  se  détruisent  naturelle- 
nient. 
Inteiferente,    adj.  inntérférén-té  Phys.  Interfè- 
rent ;  qui  présente  le  phénomène  de  l'interfé- 
rence. 
Interfoiiâeeo  ,  ce«,  adj.  tnlèrfolia-iéo.  Bol  In- 
terfoliacé; se  dit  des  llcurs  qui  naissent  aiterna- 
tivement  entre  chaque   couple   de  feuilles  op- 
posées 
Intei-roliado.  du.    par.    pas.  du  v.  Interfoliar. 

Interfulié,  e.  S'emploie  adjectiv. 
Interfoliar  .  V.  a.  jrí»»f(ír/oííar.  Interfolier  .   bro- 
cher  ou  relier  un  livre,  manuscrit    ou  impri- 
mé, en  insérant  des    feuillels  blancs    entre   les 
feuillets  qui  portent  l'écriture  ou  l'impression. 
Interfrontal ,  adj.    in ¡itér frontal.    Anat.   Inter- 
frontal ;  qui  se  déveli)|)pe  entre  les  os  frontaux. 
Intérim  ,   adv.  Par  iiilérim  ,  en  allandaut  provi- 
soirement. 
ínterin,  s.  m.  inus.  V.  \nterinidud. 
Interiiiaeion  .  s.  i.lnterinaniicnto. 
Interinamente,    adv.    inntiirinnamén- lé.    Ce- 
pendant, sur  ces  entrefaites.  ||  Par  intérim,  pro- 
visoiremevt. 
Interinamento  ,  s.  m.  V.   Interinamiento. 
luterinatniento,  S.  m.  -inntérinamién-tn.  Prat. 
anc.  Ratification,  confirmation,  approbation  d'un 
traité  ,  d'un  acte,  etc. 
luterisiar .  V.  a.  inntérinar.  Prat.    anc.   Confir- 
mer, ratifier,  approuver. 
Interinarlo,  ria.  adj.  inus.  \.  Interino. 
Interinidad,    s.  í.  innlérinidadd.   Qualité  de   ce 
qui  est  intérimaire.  ||  Intérimat;  état  d'un  fonc- 
tionnaire exerçant  par  intérim. 
interinîNta,  s.  m.  inntérinis-ta.  Intérimisle  ;  on 
appelait  ainsi  les  partisans  de  l'intérim  de  Char- 
les-Quint ,  ou  concordat  dressé  par  ce  monar- 
que ,    en  1348  ,  pour  appaiser  les  troubles  reli- 
gieux d'Allemagne  et  auquel  on  donna  le  nonr 
d'I/i/eri'm, parce  que  son  autorité  ne  devaitexis- 
ter  que  jusqu'à  la  décision  d-un  concile  général 
convoqué  à  Trente ,   à  l'effet  de  prendre  une  dé- 
cision définitive  sur  les  matières  dont  traitaient 
les  trente-six  articles  de  ce  formulaire. 
Interino,  na,  adj.  ínntéri-no.  Intérimaire;  qui  a 
rapport  «i  un  intérita;  qui  n'existe  que  par  inté- 
rim; qui  exerce  un  emploi  par  intérim;  intéri- 
misîique. 
Interior,  adj.  inntérior.  Intérieur;  qui  est  au  de- 
dans; qui  a  rapport  au  iledans;  interne.  ||  Inté- 
rieur; se  dit  particulièrement  en  parlant  de  l'a- 
me.  Il  El  hombre  interior;  l'homme  intérieur;  en 
termes  de  dévotion;  l'homme  spirituel,  qui  est 
opposé  à  l'homme  charnel.  Il  Vida  interior;    vie 
intérieure;  se  dit  dans  le  langage  mystique  du 
commerce  spirituel  et  réciproque  qui  se  fait  au 
dedans  de  l'àine  entre  le  créateur  et  la  créature, 
par  les  opérations  de  Dien  dans  l'àme.et  la  coo- 
pération  de  l'âme  avec  Dieu. 
Interior,  s.  m.  Inntérior.  Intérieur;  ce  qui  est  en 
dedans  de  quelque  chose,  au  delà  de  la  surface. 
I!  Ministerio  del  interior;   ministère  de  l'inté- 


IM 


—  75o  — 


IM 


rieur,  miriistcKi  qui  tlirigo  los  affaires  adminis- 
tives  du  piiys.  ft  hurc.iux  mtîines  de  re  ininisle- 
rc.  Kii   Ksi).i;;iic  ou  dimni'  .1  ce  miuisICn*  le  n'Hii 
de  Miuislcre  de  In  (inherti-irion.  ||  Intérieur;  en 
termes  de  (iévoliou,  se  dit  des  pensées  les  plus 
secrètes  des  niouveiuents   les    plus    intimes  de 
l'àtne.  Il  í'ífrtíiro   interior:  tableau  intérieur;   se 
dit  en  termes  de  peinture,  d'un  tnhleau  de  gen- 
i"c,  quia  pourotijel  priiuipal  la  représentation  de 
l'arrhiteclure  et  des  effets  du  lumière  à  l'inté- 
rieur des  maisons  ,  des  éditices,  ou  bien  encore 
d'un  taidcnu  (pii  représente  quelque  scène  de  la 
vie  domestique,  dans  l'intérieur   d'une   maison. 
!|  Intérieur;  partie   d'une  dilii^encè  qui   suit   le 
coupé. 
iiiteriociHcnte.  adv.  innlériorm-n-te.  Intérieu- 
rement; au  dedans.  IJ  lulérieuremenlç  se  dit  par- 
ticulièrement de  la  con-icicucc   et  de  l'étal  de 
l'Ame. 
liitci-Jrcclon,  s.  f.  innterfi-hékiion.  Gramm.  In- 
terjection; mol  qui  a  pour  objet  d'exprimer  l'ex- 
clamalion.  (jui  nous  peint  d'un  seul  trait  b's  affec- 
tions snbitesde  l'Ameel  qui  équivaut  à  une  phra- 
se entière.  Lorsque  nouseprouvons  une  émotion 
vive,  imprévue,   notre  àme  est  trop   fortement 
impressionnée  ,  trop  brusíjuement  saisie   pour 
nous  permettre  d'exprimer   noire  sentiment  par 
plusieurs  mots.  Un  cri  s'échappe  de  notre  ùon- 
ee.  el  peint  avec  vérité  la  vivaciic  du  sentiment, 
qui  vient  de  nous  surpendre.  Tels  sont  en  fran- 
çais comme  en  fspafçnol;,  ali!  oh!  etc.  Les  inter- 
jections el  les  exclamations,  qui  sont  le  langaj^e 
de  la  passion,   furent  les  premiers  éléments  du 
langa-^e. 
fliitprjecti%a!iiento.    adv.   inntérfi-liéktivamén- 
té.  Inteijectivemcnt  ;  avec   interjection,  d'une 
manière  interjective. 
Intcrliacacioii,  S.  f.  intcrlinpazion     Intcrlinéa- 
Iton;  re  (¡ui  est  écrit  entre   deux   lifines;   action 
d'écrire  eiilrc  deux  lignes,  d'interlinécr. 
Interlineal,  adj.   i}iti';rlinéal.   luterlinéaire;  qui 
est  écrit  dans  l'interlijjne,  dans  les  inlerlifines. 
Interlinear;  v.  a.  inntérlinéar.  liiterlinéer;  écri- 
reentre  les  lignes.  Il  Tipgr.  Interliner;  mettre  des 
interlignas. 
iiiterlorutioii,  s.  f.  hintérlokoiilion.  Interlocu- 
lion:  se  dit  de  tout  discours  que  se  font  les  unes 
aux  autres  les  personnages  qu'on  introduit  dans 
une  même  pièce.  1|  Jurispr.  Interlocution;  juge- 
ment par  lequel  on  prononce  un  interlocutoire. 
Interlorntor,  «ra.  s.  iiintérlohoutur.  Interlocu- 
teur; se  dit  proiiremenl  des  personnages  qu'on 
introduit  dans  un  dialogue.  ||  Interlocuteur;  par 
extension;  se  dil  de  toute  personne  (|ui  converse 
avec  une  autre.  ||  Médiateur;  entremetteur. 
■ntorlocaiioriaino«it4> ,    adv.   innlorlolwiiloria- 

mén-té.  l'rat.  Tar  interlocutoire. 
Interloeiitorio.  ria.adj.  ivntérlol!Outo-rio.  Ju- 
risp.  Interlocutoire;  se  dit  d'une  décision  judi- 
ciaire qui  ordonne,  avant  de  faire  droit  au  fond 
et  en  tout  élal  de  cause,  ijue  préalablement  il 
serii  fait,  soit  par  une  crniiission  rogataire,  soil 
le  tribunal  lui-même,  une  production  de  pièces, 
une  \éi  itiialion,  une  preuve  on  tel  autre  acte 
que  le  tribunal  juge  néccessaire  pour  l'appré- 
ciation desilroits  ou  des  obligations  des  parties 
et  ré(;laircissemrnt  de  laeause.  Ij  S'emploie  aus- 
si  substautivemeiil. 


Intrrlnuio,  S.  m.  intérlou.nin.  Astron.  lalerlu- 
riium  ;  le  temps  où  la  lune  ne  parnit  pas. 

■  iiter-nuu-Kinal,  adj.  inntèrr  mnrif-hintl.  Bot. 
Intra-marginal  :qui  se  trouve  dans  U  partie  in- 
térieure dfs  bords. 

Iiiti'rniediad»,  <ln.  part.  pas.  du  \.  ■inttrrme- 
dirir.  il  adj.  V.  Intermedtario. 

Internicdiai-,  v.  a.  innterméJiar.  S  interposer; 
être  interiiosé. 

lnter«Hefiiariaiuente,  adv.  inufer medial  inmén- 
hi.  Iiitermédiairemoni  ,  par  inierraédiaire.  dans 
une  position  intrrmédiaiio. 

Intenneiliarlu.  ria.  adj.  itinttrmJdin-rio .  In- 
termédiaire ;  qui  est  entre  deux,  j  Bot.  lïstipu- 
Ins  intermediarias  ;  stipules  interméditires; 
qui  naissent  sur  In  tige  ,  entre  des  feuilles  op- 
posées, mais  à  la  même  hauteur  qu'elles. 

Intermedio,  tila.  adj.  iniiternié-dio.  Intermé- 
diaire; qui  est  entre  deux.  |  Comercio  interme- 
dio; commerce  intermédiaire;  qui  consistí;  a 
faire  venir  .  pour  son  propre  compte  ,  dei  mar- 
chandises d'un  pays  étranger  ,  afin  de  les  ren- 
dre avec  avantage  dans  un  autre  pays.  |  Areola 
intermedia;  cnlom.  aréoles  intermédiuires;  par- 
tie de  l'aile  située  entre  laréole  costale  et  la 
nervure  interno-médiale  ,  dans  les  insectes  dip- 
tères. I  (jcóI.  Terrenos  iuterviedios;  terrains  in- 
termédiaires ;  qui  ressemblent  aux  terrains  pri- 
mordiaux ,  tant  par  la  nature  que  ¡lar  la  struc- 
ture des  roches  qui  les  composent  ,  mais  con- 
tiennent des  débris  ou  des  empreintes  de  corps 
organisés. 

luternieilio,  S.  m.  inutermé-dio.  Intermédiaire. 
corps,  espace,  moyen  intermédiaire.  |  Interiné 
diaire;  se  dil  particulièrement  dans  le  sens  A- 
entremise,  moyen  ,  voie  el  quelquefois  pour  la 
personne  entremise,  interposée.  |  liiterinéde: 
on  a  donné  ce  nom  à  de  courtes  compositions 
poétiques  ,  dramatiques  ,  mu>-ic8les  ou  choré- 
graphi(]ues,  destinés  à  être  offertes  aux  sp^'cla- 
lenrs  entre  deux  pièces  de  plus  grandes  dim- 
mensions  ou  entre  les  actes  d'une  ménie  pièce 
I  Cbim.  Intermède  ;  se  dit  d'un  corps  au  mo- 
yen duquel  on  peut  séparer  une  autre  corps 
d'un  troisième  .  auquel  il  est  uni. 

Interminable,  adj.  iiintermina-hlé .  Intei^mina- 
ble  ;  qui  ne  saurait  être  terminé  ;  q«i  dure  très- 
long-temps. 

lM(orNiina4lo.  <Ih.  adj.  inntermin<i-do.  Intermi- 
iié  ;  qui  n'est  pas  lermi;ié  ,  qui  n'a  pas  reçu  son 
complément,  j  Interminé;  qui  n'a  ^»»x  de  bor- 
nés  ,  de  limites. 

Intérmino,  nu.  adj.  inu<'.  V.  InterminuhU. 

intermiHinn,  s.  f.  innlfrmissinn .  Intermissioii; 
interrupii')n ,  discontiniialion.  S'eimdoie  sur 
tout  en  iiii-clecine. 

InteriHilcneia,  S.  f.  innlerniitrit-zia.  l'sibol.  In; 
lermiltence  ;  type  ou  rhylme  inlerinitlenl. 

Intermitente,  adj.  í(infi'r(niíc«-t<'.  lnt*rniUlenl  ; 
(|ui  discontinue  el  qui  reprend  par  inter>-aUes 
Medec.  Pidso  ií(r'(;nií<'ii/c  ;  puits  inlermitlent , 
dont  les  battements  cessent  par  des  intervalles 
inégaux.  ||  Tip'i  úifcriHÍícnfc;  type  intorinittent . 
o.idre  suivant  li-quel  les  syinjXàiHes  d'une  mula- 
die  se  montrent  el  disparaissent  alteniatiM'- 
ment.  ||  Fiebre  intermitente  ;  lièvre  iiiternfíH<'n  - 
lo;qui  apparaît  el  qui  disparaît  smifessi><^"»'"'- 
A  des  inl<r\ ailes  plu>-  ou  moiii>-  éloignés  .  inlcr 


INI 


—  7,>ü  — 


I M 


>alles  peiiildiil  lesquels  il  m-  »p  inuiiilesle  aiicu 
m;  trace  de  inouveinenl  félirile.  |  A^ric.  .Wa- 
niintialen  intermitentes;  sciiirces  iiitermitten- 
los  ;  celles  qui  de  lemps  en  temps  el  à  des  iii- 
it'rvalles  variables  selon  les  localilÓ!^;  ne  four- 
lusseul  plus  d'eau  el  s'arrêtent  toiil  eonrt.  | 
Flivs.  Fuettlf^  interniitniitei;  funtaines  inlerrnit- 
tenles  ;  notii  donne  à  eerlaiiis  instrunients  an 
moyen  desqnels  on  peut  ,  diins  un  temps  dóier- 
luiné  ,  faire  cesser  l'écoulement  d'un  liquide  et 
le  l'aire  reparaître  à  diverses  reprises. 

liiteriiiitido.  «lu.  port.  pas.  du  v.  Intermitir.  V. 
Ce  mol. 

•  utrrniilir,  v.  a.  inntevmilir.  inus.  Suspendre, 
interrompre,  l'aire  cesser.  1 

iiitcrmuntlo,  adj.  inntermovn-do.  Intern>ondr;  ! 
se  dit  d'un  espace  entre  les  mondes.  S'emploie! 
aussi  substantivement.  j 

lutermiisculHr,  adj.  innlvrmoushoular.    Inter- 
musculaire ;  qui  est  situé  enlre  les   muscles.  |    I 
lutramuscuiaire;  qui  est  situé  en  dedans  des 
muscles. 

l»tprnacion,  S.  f.  innletnaiion.  Camm.  Inlerna- 
tion  ;  action  dinterner,  de  l'aire  passer  dans  1' 
intérieur.  \\  Inlernalion;  se  dit  aussi  du  (ait  d'ê- 
tre inlerné. 

■  iiternueional,  adj.  ínufernazíona/.    Polit.    Iii- 
ternationnal  ;  qui  a  lieu  de  nation  à  nation.  | 
Derecho   internaciunal;    droit    iiitcrnationnal; 
droit  des  gens,  droit  de  la  paix  et  de  la  guerre. 

■ntei-ando,  dn.  part.  pas.  du  v.  Internar  Inter- 
né, e. 

■iitei-nainriite,  adv.  ¡nnternamèn  tè.  Intérieure- 
ment. 

ititei-iiitr.  v.  a.  inntèrnar.  Polit.  Interner,-  entrer 
dans  1-inlérieur,  aller  habiter  l-intérieur  d'un 
pays.  I  v.  a.  Polit.  Interner  ;  renfermer,  réunir 
dans  l'intérieur  d'un  pays.  |i  Conim.  Interner; 
taire  entrer  dans  l'intérieur,  en  avant  dans  le 
pays. 

auteriiar.<»e,  v.  pron.  innidiurtr-iè.  S'interner;  se 
renfermer  dans  l'intérieur  d'un  pays.  |  S'insi 


iMtci-uuiiioülal .  üdj.  iniilérnuintdiitl.  i.iiluui. 
Intcriio-tnedial;  quatrième  nervure  principale  de 
l'aile  des  insectes. 

■iitpriiiiitrladira^S.  f. innier nautniaton-ni.  In- 
ternonciature;  charge  ou  dignité  d'un  inter- 
nonce. 

lailoriiiiiirio,  s.  m.  ínnf¿rrJou»-Zio  Internonce; 
ininisire  i  liarjie  des  alVuires  de  Uoine  à  défaut 
de  nonce.  |  Iniei  nunrio  aitsirioro:  interiiünce 
autncliien;  ministre  cliar¡:é  des  alfaires  de  l'Au- 
Irielie  auprès  du  lirand  sei^cneur.  en  l'absence 
de  l-amltass;uleur  aulrichieu. 

liitci-oriilur.  adj.  iiniterokoular.  liiteroculaire; 
(|ui  est  enseré  dans  les  yeu\.  |  Kulum.  Ante¡ias 
iiiterorulares;  antennes  iiiteroculaires;  qui  sout 
insérées  toutes  les  deux  entre  les  yeux. 

liitorupóronlo,  s.  m.  innlsrojiér-houlo.  Anat. 
comp.  Iiiteropercule,  une  des  pièces  de  l'oper- 
cule des  poissons. 

■iitor«>Nfo,  m'a.  adj.  inntéro-sséo.  Anat.  Intcros- 
seiix;  qui  est  situé  entre  les  os. 

■■it«i'pa|iiiar,  adj.  inntérpapilar.  Anat.  Interpa- 
pillaire;  qui  est  situé  entre  des  papilles. 

Intorpariotal.  adj.  el  s.  m.  innlérparietal.  Anat. 
Inlerpariétalc;  se  dit  d'un  os  qui  se  trouve  en- 
tre les  pariétaux. 

luterpc'laciuii  ,  s.  l'.  inntérpélmion.  Prat.  Inter- 
pellation ;  scinmation  ,  ré(|uisition  faite  à  quel- 
qu'un par  un  juge,  un  huissier  ,  un  notaire,  de 
déclarer  quelque  chose.  ||  Interpellation  ;  s'em- 
ploie quelquefois,  dans  le  langage  ordinaire, 
pour  demande  ,  question. 

Interpelado  ,  da.  part.  pass.  du  v.  interpelar. 
interpellé,  e.  S'emploie  iidjectiv. 

Interpelar,  v.  a.  innlrrpélar.  Interpeller  ;  re- 
querir ,  sommer.  |  Interpeller,  sommer  quel- 
qu'un de  répondre,  de  s'expliquer .  sur  la  véri- 
té ou  la  fausseté  d'un  fait.  Il  S'emploie  aussi  quel- 
quefois dans  le  langage  ordinaire. 

luterpeladoi' ,  va-,  s.  inutérpélador.  Interpella- 
teur ,  celui  qui  interpelle,  qui  adresse  une  inter- 
pellation. 


"lier  dans  les  bonnes  grâces,  dans  la  confiance.  '  interpinado.   da.  adj.    innlérpina-do.  Bot.  In- 


Il  S'enfoncer,  entrer,  pénétrer  dans  l'intérieur 
Interneción,  s.  f.  inus.  V.  Matanza,  carnicería. 
Interno,  na.  adj.  innter-fío.  Interne;  qui  est  au 
dedans  ,  qui  appartient  au  dedans.  ||  Anat.  In- 
terne 5  se  dit  des  parties  les  plus  rapprochées  de 
l'axe  du  corps  ou  du  plan  imaginaire  qui  divise 
le  corps  en  deux  parties  égales  et  symétriques, 


terpinné  ,•  se  dit  des  feuilles  qui  ont  entre  leurs 
folioles  principales  des  folioles  petites. 
Intcrpicurico.stal  ,  adj.  et  s.  m.  inntérpléouri- 
liostal.  Anat.  Interpléouricostal;  se  dit  des  mus- 
cles situés  enlre  les  c6[e?,:^]tIúscitlos  interpleu- 
ricostales;  muscles  interpleuricostaux,  les  in- 
tercostaux internes. 


ainsi  que  celles  qui  correspondent  à  une  cavité,  i  interpolación,  s.   f.  innterpolazion.   Interpola- 


llPalhol./nterne;  dont  le  siège  est  dansun  orga 
ne  interne;  qui  dépend- d'une  cause  intérieure. n 
Philos,  interne;  se  dit  de  ce  qui  en  nous  ,  est 
analogue  au  sujet  pensant.  ||  Géom.  An finJo.t  in- 
ternos ;  angles  internes,  angles  formés  intérieu- 
rement par  deux  parallèles  et  une  sécante  ||  Ye- 
wiaj  i/ifer7ios,- boutons  internes;  ceux  qui  res- 
tent cacb*s  dans  le  corps  de  la  tige,  de  la  bran- 
che ou  du  rameau,  jusqu'à  l'époque  du  bour- 
geonnement, il  Eshidiante,  alumno  inferno; élè- 
^^{"'•"■"e,  élève  qui  habite  dans  les  pensions  les 
collèges,  les  établissements  destinés  à  l'ins- 
truction. S'emploie  substantivement  dans  ce 
dernier  sens. 
Internodio,  s 


lion;  insertion  d'un  mot ,  d'une  phrase  dans  le 
texte  d'un  manuscrit.  |  Mathéin.  Interpolation; 
opération  dont  le  but  est  de  déterminer  la  na- 
ture dune  fonction  dent  on  connaît  seulement 
quelques  valueurs  particulières.  |i  Phys.  Inter- 
polation ;  opération  qui  a  pour  but  de  trouver  la 
loi  constante  qui  régit  et  lie  ensemble  une  suiVe 
de  faits  et  d'observations  qui  n'offrent  d'abord 
que  des  irrégularités  et  des  dissidences.  |  Astr. 
Interpolation  ;  méthode  par  laqaelle  ou  déter- 
mine les  intervalles  d'une  suite  de  nombres  ou 
de  calcules  dont  la  merche  n'est  point  égale-,  ni 
le  progrès  uniforme.  ||  V.  Interrupción,  tnfernn'» 


sion,  cesación. 
,  innterno-dio.  Espace  enlre  ;  Interpoladaniente  ,    adv.    inntérpoladamén-té. 

ûeux  nœuds  conséctitifs  d'une   nervure  d'une  I      Avec  ,  par  interpolation. 
uge  de  roseau.  interpolado,  da.    part.  pass.  du  v.  interpolar. 


INT 


—  757  — 


INT 


Inlcrpolf  ,  e.  S'emploie  ailjecliv.  i 

lutorpulador  ,  S.  m.    inntéipolador.   liilerpola- 

Icur  :  lelui  qui  iiilerpolc.  | 

Interpolar,  V.  a.  inniérpolar.  Interpoler;  insé-  j 
rcr  ,  par  ignorance  ou  par  fraude,  un  mol  ,  une  < 
phrase  dans  le  texte  d'un  manuscrit.  |  Interpo-  | 
1er;  lier  par  une  seule  loi  une  suite  de  faits,  • 
d'observations  dont  les  rap|)orts  ne  sont  pas  ex-  • 
plicites  ou  du  moins  n'offrent  pas  au  premier 
adord  ,  une  marche  égali",  un  progrés  uniforme. 
Il  Interrompre  ;  discontinuer.  j 

Interpolarse,  v.  pron.  inntérpolar-sé.  S'inter-  ¡ 
poler  ;  être  interpolé.  j 

Interponer,  V.  r.  inníér/jon^rr.  Interposer  ;  met-  < 
tre  une  chose  entre  deux  autres.  |,  Fig.  Interpo-  | 
ser  son  autorité ,  le  nom,  la  faveur ,  le  crédit ,  la  ' 
médiation  de  quelqu'un  pour  faire  réussir  ou  ' 
pour  terminer  une  affaire.  ¡  Remettre,  renvo-  1 
yer.  |  inus.  V.  Poner ,  aplicar.  |  Prat.  Interpo- 
ner apelación;  interjeter  appel,  appeler  d'une 
sentence. 

Interpoüiiclou  ,  S.  f.  inntérpossiiion.  Interposi- 
tion ;  étal ,  situation  d'un  corps  interpose  entre 
deux  autres.  II  Fig.  Interposition  ;  intervention. 
Se  dit  sur  tout  d'une  autorité  supérieure.  1  In- 
terposition ,  méditation.  ||  Jurisp.  Interposición 
de  personas;  interposition  de  personnes;  se  dil 
lorsque  quelqu'un  se  présente  pour  un  autre  qui 
ne  veut  pas  paraître  intéressé  dans  une  af- 
faire. Il  L'espace  qui  se  trouve  entre  deux  autres 
différents. 

Interpóüilta-perHona  ,  S.  f-  Mot  latin  qui  signi- 
fie médiateur,  tiers. 

interpuiïUivo,  va.  adj.  innterpossili-vo. Bol.  In- 
terposilif;  qui  est  situé  cn\.Te.-=Eslan>bres  in- 
terpositivos; étamines  inlerposilives  ;  celles  qui 
sont  situées  entre  les  divisions  d'un  périanlhe 
simple  ou  dune  coro\\c.=:Membrnnns  interposi- 
tivas; cloisons  interpositives;  celles  qui  nais- 
sent entre  des  paires  de  feuilles  opposées  et  al  - 
ternent  avec  cWes. =rPétalos  interposilivos;  pé- 
tales intcrposilifs;  ceux  qui  alternent  dans  les 
divisions  du  calice. 

■uterpretacion  ,  s.  f.  inntérpretarion.  Interpré- 
tation; explication  d'une  chose  qui  paraît  ambi- 
guë. Il  Interprétation  ;  traduction  d'une  langue 
dans  une  autre.  ]  Interprétation;  action  de  ti- 
rer d'une  chose  quelque  induction.  |  Interpré- 
tation; opinion  bonne  ou  mauvaise  que  l'on  se 
forme  d'un  discours  ou  d'une  action.  ||  Jurisp. 
Interpretación  de  i(na  sentencia;  interprétation 
d'un  arrêt;  détermination  du  sens  d'un  arrél 
par  une   loi   supplémentaire. 

Interpretnble.  adj.  iunlérprcla-hlé.  Interpréta- 
ble :  (ju'on  peut  inteipréter. 

Interpretado  ,  da.  pa-jt.  pass.  du  v.  interpretar. 
Interprété  ,  e.  S'emploie  adjectiv. 

Interpretador,  la.  adj.  et  s.  inntérprétador. 
Inteiprétatcur  ;  (jui  inlerprete  ,  1«  sens  ,  la  pen- 
sée; celui  {\n\  interprète. 

Interpretante  ,  p;irt.  [nés.  du  v.  inter}>retar.  In- 
terprétant ;  qui  interprète. 

Interpretar,  T,  a.  innterprètar.  Interpréter;  tra- 
duire d'une  langue  dans  une  autre,  j  Inlerpré- 
.  1er;  expliquer  ce  (|u'il  a  d'obscur  .  d'ambigu, 
dans  une  loi  ,  dans  un  acte  ,  dans  un  écrit  ,  dans 
une  pensée.  ||  Interpréter;  par  extension  ,  expli- 
fioer  par  induction,  tirer  d'une  chose  quelque  in- 


duction, quelque  présage.  [|  Interpréter;  donner 
une  explication  favorable  ou  dè^avanlajeusc,  en 
forçant    l'esprit,  le  sens  d'une  chose,  ¡j  Inter- 
préter ;  prendre  un  discours,  une  action  en  bon- 
ne ou    en   mauvaise  part  ,  supposer  de   bonnes 
ou  mauvases   intentions   à  celui  qui  en  c^i  l'au- 
teur. |  Juii-p.   \nterprelar  una  /fy  ;  interpréter 
une   loi  ,    en  expliquer  ,  en  déterminer  le  sens 
par  une  loi  supplémentaire. 
Interpretarme,   v.  pron.  innt<¡rprélar-sé.  S'in- 
terpréter ;  être  interprété. 
Interpretativo,  va,  aá'¡.  inntérprétati-to.  Inter- 
prétatif ;    explicatif,    qui   sert   d'explication.  || 
Droit,  can.  Vitjantia  tnterpretatiia;  bigamie  in- 
térprclative  ;   se  dit  de   la  position  d'un  homme 
qui,  bien  qu'ayant  contracté  deux  mariages,  n 'é- 
tail  pas  réellement  bigame,  parce  que  des    nul- 
lités se  rencontraient  dans  l'un  des  deux   actes. 

Intérprete,  s.  m.  ínMf(í</)re-ft'.  Interprèle:  tra- 
ducteur; celui  qui  rend  les  mots  d'une  langue 
par  les  motsd'une  autrelangue,  |  Interpiéte;qui 
explique,  (jui  éclaivcit,  qui  rend  intelligible  le 
.sens  d'un  auteur,  d'un  discours.  H  Interprète; 
truchement,  celui  qui  traduit  à  une  personne, 
dans  la  langue  qu'elle  parle  ce  qui  a  été  dit  ou 
écrit  par  un  autre  dans  une  langue  différente.  H 
Interprète;  celui  qui  est  chargé  défaire  connaître 
les  volontés  d'un  autre.  ||  Interprèle  ;  se  dit 
encore  de  celui  qui  explique  ou  qui  présage  quel- 
que chose;  comme  le  songe,  le  vol  des  oiseaux. 
I  Fig.  Interprète;  se  dit  au  moral  de  quelques 
signes  qui  découvrent  les  passions,  les  secrets 
mouvements  de  l'àme.  'j  Ornith.  Interprète;  nom 
que  l'on  a  donné  au  tournepierre  ,  espèce  de 
vanneau. 

Interpretes.  S.  m.  pi.  inntérpré-téss.  Astron. 
anc.  Interprètes;  nom  que  les  chaldéens  don- 
naient acinq  planètes.  Ces  cinq  planètes.  di>aicnt, 
ils,  commandaient  à  trente  étoiles  subalternes, 
qu  ils  appelaient  dieux  conseillers  ,  dont  la  moi- 
tié dominait  tout  ce  qui  est  au  dessous  de  la  ter- 
re, et  l'autre  observait  les  actions  des  hommes, 
ou  contemplait  ce  qui  se  passait   dans  les  cieux. 

InterpneHto.  ta.  part.  pass.  du  \.  interponer. 
Interposé, e.  I!  aú'\.  Jyn\s\)r. Persona  interpuesta: 
personne  interposée;  celle  qui  prête  son  nom  à 
quelqu'un  pour  lui  faciliter  des  avantages,  qu'il 
ne  pourrait  pas  obtenir  directement.  ||  .Ypjoî  iar 
por  personas  ínfer/)Hfsífi$;  négocier  jmr  person- 
nes interposées;  se  servir  de  la  médiation,  de 
l'entremise  de  quelques  personnes  pour  la  négo- 
ciation d'une  all'aire. 

Interráneo,  nca.  adj.  inntérra-néo.  /ntcrroné; 
qui  croît  et  végète  dans  le  sein  même  de  la  ter- 
re. Il  Miner.  Interrane.  se  dit  d'une  variété  dans 
laquelle  un  décroissement  mixte  s'intrrcale'en- 
tve  des  decroissements  simples  qui  tendent  à  for- 
mer une  progression. 

Intemano.  s.  m.  interrég-no.  Interrègne,  inter- 
valle de  temps  pendant  lequel  un  royaume,  soit 
eleriif,  .^oil  héréditaire,  se  Iruuve  sans  roi.  ]  In- 
terrégne; se  dit  d'un  Fiat  geuverne  par  d'autres 
que  des  rois.  |  llisl.  /nlerrègne;  se  dit  de  l'inter- 
vallequieviste  entre  la  mort  de  Conrad  IV,  em- 
pereur d'Mlcni,i;:iie  en  l'iSi.  et  de  l'elcrlion  di- 
Rodoljdie  1  comte  de  Habsbourg  en  iT,:\. 

Interrey,  S.  m.  iriferrct.  .\nl.  rom.  Intcrrct,  In- 
tcrroi;  magistral,  à  qui  le  gouvernement  de  lio- 


INI 


—  758  — 


I  NT 


nict'lail  «•onlicciiln'la  inorl  (l'un  roifir»'l<'fii(iinIo 
son  SHcccssoin-.  |  llisl.  Iiilcrroi:  liliei|uc'  iiic:i;iil 
selon  la  «onslilutiuti  de  l'olojinf.  rarcln'vcqui' 
(le  (înesnu'.  primat  dur'jyaunio,  pendant  lu  Na- 
cancc  du  Irùne. 

liit«TrrM(r«>,  adj.  iiiniérrs-tr}.  liitericslie;  (]ni 
n'aiiparlieiil  pas  á  la  lene. 

Iiitorrocwoi»!!,  s.  f.  iunlérríK/d/ion.  lnterrn;;a- 
tiiin:  (|iii'slion,  demande,  i|u'on  lait  à  *]iieii{ii°un. 
Il  lUu'l.  liiteiro^'otion;  lij;nie  de  rliélori<iue  par 
1ai]iielle  on  inleriofto,  on  avance  une  cliose  par 
forme  de  cpieslion.  ||  Gramni.  Iiitorro<i(iri(in; 
point  d"intcrroi;alion;  point  dont  on  sesert  dan« 
l'écriture  pour  marquer  l'interroj;ation.  Kn  es- 
pagnol on  m?t  un  point  d'inlerro^ialion  renversé, 
en  cette  forn)e  (¿),  au  commencement  de  la  phra- 
se inlerrü;;alivc,  et  un  autre  après  la  phrase, 
tomme  en  français  et  que  l'on   li<;ure  ainsi   ,?;. 

■ii(t>rr4>sn«Io,  du.  part.  pas.  duv.  interroijar.  In- 
terrogé, «. 

lii(rrr»;;a<lof,  r».  adj.  i nnter rogador .  Interro- 
fratour;  qui  interroge.  S'emploie  substantive-- 
ment. 

Interroguiite,  part.  près,  du  v.  interrofjnr.  In- 
terrogeant, qui  interroge.  Il  Celui  «|ui"fait  des 
interrogations  jarid+ques.  ||  i'oinl  d'interroga- 
tion. V.  \nterrogacxon. 

InterroKMr,  v.  a.  interra¡nr.  Interroger;  faire 
une  question  ou  des  questions  à  quelijuHin.  || 
Interroger;  faire  des  questions;!  quelqu'un  pour 
s'assurer  qu'il  a  bien  appris  certaines  choses, 
qu'il  possède  certaines  connaissances.  1|  .lurisp. 
Interroger;  se  dit  d'un  juge  ou  d'un  commissai- 
re délégué,  qui  fait  des  questions  à  un  accusé  ou 
à  des  témoins,  pour  en  tirer  l'éclaircissement  de 
la  vérité.  Il  Fig.  Interroger;  en  parlant  des  cho- 
ses, consulter,  éprouver,  examiner,  chercher, 
considérer,  essayer,  tenter.  ||  V.  Preguntar. 

In  torro  gAr«ir.  v.  prou,  innlérrognr-si'.  S'inter- 
roger; s-examiner,  se  consulter.  |  S'interroger, 
se  faire  mutu<;llcmenl  des  questions. 

lii(crrogA(ivo,v«.  adj.  iHt»térro.7aíí-i'o.  Gramm. 
Interrogatif;  qui  sert  à  interroger,  qui  marque 
interrogation. 

liiterr«Kntori«i,  s.  m.  inntêrrngato-rin.  Prat. 
Interrflgaloire;  questions  que  fait  un  juge  sur 
des  faits  civils,  ou  criminels,  et  les  réponses  que 
fait  celui  qui  est  interrogé.  Se  dit  aussi  d'un 
procès  verbal  qui  contient  les  questions  du  juge 
et  les  réponses  de  l'accusé.  Ou  dit  aussi  en  fran- 
çais, inlcrrogat. 

lutorroKiitorio,  rl«.  adj.  Gui  appartient  à  l'in- 
terrogatoire. Il  V.  \nterrogativo. 

■  iiterronippr,  V.  a.  inus.  V.  Interrumpir. 

Interroto,  ta.  part.  pas.  inus.  de  intcrromper. 

■ntorriiinitiilanientc  ,  adv.  inntcrrnumpida- 
ménn-tè.   Avec  interruption. 

Intorriiinititio,  dn.  part.  pas.  du  v.intrrrumpir. 
Interrompu,  e.  S'emploie  adjectivemeut. 

■ntc>mimpi|.,  v.  a.  inntérroumpir.  Interrompre; 
couper,  rompre  la  continuité  d'une  chose;  ar- 
rêter, suspendre,  empêcher  la  continuation  d'u- 
JDe  chose.  11  Fig.  /nterroinprc;  empêcher  qu'on 
suive  un  discours, une  discussion  ,  etc.  Il  Jurispr. 
Interrumpir  la  posesiotr,  interrompre  la  posses- 
sion; empêcher  qu'une  possession  ne   continue. 

lutcrruii.|>irse,  v.pron.  inntbrroumpir-sè.  S'in- 
tcrrompr*,  cesser  de  faire  une  chose;  se  dit  par- 


ticulièrement d'une  personne  qui  s'arrête  «u  mi- 
lieu d'un  discours,  d'uni-  lecture. 

■  •i((*rru|M'loii,  s.  {.  innliirriipiiiin.  Iiilei  ruption; 
action  d'interrom|ire,  suspension,  cessation.  || 
liitcrniplioii;  état  de  ce  (jui  est  interrompu.  || 
liilerriipliiMi;  se  dit  parliiuliércrnenl  de  l'action 
d'iiiterromiire  une  personne  (jui  paile.  ||  lUiél. 
Iiiteri  uplion;  signilie  iiuelquetois  l'action  d'in- 
terrompre le  til  de  son  discouis  piuir  se  livrer  a 
d'autres  iilees.  ||  Jurisp.  I)if<'rri//Jri(»re  civil;  in- 
terruption civile;  celle  qui  n-sulte  d'une  citation 
en  justice,  d'un  commandenieiii  on  d'une  sai- 
sie, signili.eà  la  pcisonnc  a  i|iii  on  veut  oler  le 
bénéfice  de  la  jirescnption.  -  \iiirrriiprii>tt  nnlu- 
ral;  interruiition  naturelle;  celle  qui  resulte  de 
l'iiilerruplion  de  prescription;  ce  qui  empêche 
unne  prescription.  H  Interrupción  ilc  Int  afec- 
tos; aliénât  ion,  haine. 

Interruptor,  ra.  adj.  innlérmiiplor.  lnterrn|i- 
leur;  ijiii  interrompt.  S'emploie  substantive- 
ment. 

liiterNC'cado,  ria.  part.  pas.  du  v.  iUfer.îccar.  V. 
ce  mot. 

liitrrMprarMc,  V.  pron.  junfiirsé  ar.  Géom.  Se  cou- 
per, se  traverser,  en  parlant  de  deux  lignes. 

IntcrHfcrloii,  s.  f.  innlérsé'.rinn.  Géom.  Inter- 
section; lieu  oii  deux  ou  plusieurs  lignes,  deux 
on  plusieurs  plans  ou  scdides,  se  coupen».  ||  Auat. 
\nlersrrciones  ó  enervaciones  {"ndinosns;  inter- 
sections  ou  énervalions  tendineuses  ;  bande  de 
libres  tendineuses  placées  entre  les  fibres  char- 
nues d'un  muscle. 

lntlM^^erlr,  v.  a.  inus.  V.  Ingerir. 

lntor!«ij;iio,  s.  in.innlérsig-n').  Droit  féod.  Inler- 
signe;  se  dit  des  vestiges  ou  des  ouvrages  qui 
annoncent   la  servitude. 

l«terstîoio,  s.  m.  în<'irsii-7.(o.  Interstice;  se  dit 
du  temps  que  l'Kglise  fait  obseiver  éntrela  ré- 
ception de  deux  ordres  sacres.  ¡1  Pliys.  Inters- 
tice; petits  intervalles  qui  se  trouvent  entre  les 
molécules  composantes  des  corps,  qu'on  appelle 
autrement  pores.  ||  Prat.  Intervalle;  espace  de 
temps. 

Intcrtran!xvcr.<inl,  adj.  inntértrausvérsal.  Anal. 
Interlransversaire;  se  dit  des  muscles  situés  en- 
tre les  apophyses  transverscs  des  vertèbres  cer- 
vicales et  lombaires.  S'emploie  aussi  substanti- 
vement. 

liitcrtra<|iii>liano,  n».  adj.  inntértrahélia-no. 
Anal.  Intertrachélien;  se  dit  d'un  muscle  qui  est 
situé  entre  les  vertèbres  transversales  du  cou. 
S'emploie  aussi  substantivement. 

Intertriso.  s.  m.  inntértri-go.  Palhol.  Intertrigo; 
inflammalion  érysipélateusc  causée  par  le  frot- 
tement de  deux  parties  l'une  contre  l'autre.  || 
Intertrigo;  exorialion  de  la  peau  par  l'àcrelé  de 
l'urine. 

Intertropical,  adj.  innlértropiliul.  Qui  est  entre 
les  deux  tropiques. 

lntorn<aurio,  s.  m.  innicrou.îiOM- rio.  Prat.  Inté- 
rêts dus  à  la  femme  pour  le  retardement  de  la 
restitution  de  la  dot.  Il  Prat,  Intérêt;  pour  un  cer- 
tain temps. 

iMtcrvalario,  rin.  adj.  inntérvaln-rio.  Inlerva- 
llaire;  qui  est  placé  entre  les  intervalles. 

Intervalo,  s.  m.  în/iic'it'a-io. Intervalle;    nom  que 
les  anciens  Romains  donnai  ni  à  l'espace  com 
pris  entre  deux  palissades  et  quMls  appliquèrent 


I M 


—  759  — 


INT 


(liins  la  suile  á  loiUe  espace  de  ^rnn<leui'.  II  símIíI  ,      tres. 

aujoiird'liui  (Ití    la  distance,    de    l'espace  qui  csl     lnter^ei-lebral,  adj.  irmtérr¿i(¿-/</a/.  Anal.  In- 


eiiiie  deux  extiï'milés  de  lciii|)sou  de  licii.  |  Mi 
lil.  liitcivalle;  espücequi  esí  entre  deux  lifíncs  de 
troupe,  soil  en  l)alaille,soitdansle  camp.  II  l'hys. 
el  mus.  Intei  vnllc;  >,e  dit  du  rapp<iil  dun  son  à 
un  autre,  on  pUilôldu  rapport  entre  les  nombres 
des  vibrations  (¡ui  produisent  les  sons.=:l/i(er- 
valn  simple;  inlervallc  simple;  celui  qui  est 
renfermé  dans  les  bornes  de  l'octave.  =  \iterva- 
/■'  redoblado;  intervalle  redoublé;  celui  qui  ex- 
cède Celte  étendue.  ||  Anat.  Intervalle;  celui  qui 
se  trouve  entre  les  deux  lèvres  d"une  crèle. 

■uterviilvo,  %n.  adj.  inntérval-vo.  Bol.  Inlerval- 
ve;  se  dil  des  nervnles  du  placenta,  qui  sont 
placées  dans  !a  suture, entre  les  bords  des  val- 
ves. 

Int4-rvalvuCariu ,   vl«.    adj.   inniérvalvoula-rio. 


Icrvertébral,  qui  esl  situé  entre  les  vertebres. 

Intel- vrrtido,  (la.  part.  pas.  du  v.  íníei  rerdr.  In- 
terverti, e.  S'emploie  adjecliv. 

Iiitorvrrtlr,  v.  a.  inntérvér-tir.  Inlerrerlir;  dé- 
ran^'cr.  renverser  l'ordre.  \\  Inlerverlir;  détour- 
ner, divertir,  distraire  les  deniers,  les  biens  de 
quelqu'un,  d'une  succession,  etc. 

liitei-%eriii-ai<>,  v.  pron.  innlérvértir-sé.  S'inter- 
vertir; être  inferverlir.  Dans  les  mêmes  accep- 
tions que  l'actif. 

Iiitervioiicndo.  part .  prés,  du  V .  intervenir.  In- 
lervenanl;  qui  iulervicnt. 

iiitorynceiite,  adj.  i»iHfé;  í«Z(J/i-íé.   inus.  Qui  est 

an  milieu. 
liit(>Nini»l(>.  adj.  Ane.  prat.  lnleslable;quine  peut 
servir  delénioin.  S'emploie  substantivement. 


IJot.  Inlervalvulaire:  sedil  d'unecloisouqui,  par    inlvMtuUo,  «In. adj.  Jurisp.  Intestat;  qui  n'a  pas 

son  interposition,  produit  la  comissure  des  val-        l'ail  de  testament. 

ves  du  péricarpe,  de  sorte  qu'elle  devient  libre,  leiU-stato.  adj.  \'.  Intestado. 


par  la  débiscence  dece  dernier 
Intorveiiclon,  s.  f.  ¡¡nitérvemion.  Jurispr.  Inter- 
vention; action  par  laquelle  on  se  rend  partie 
dans  un  procès,  dans  une  affaire  controversée.  1| 
Intervention;  se  dil  aussi  de  l'action  d'une  per- 
sonne qui  n'étant  pas  l'une  des  principales  par- 
ties dans  un  acte,  y  paraît  néanmoins  pourl'ap- 
prouver  ou  le  ratifier,  soit  comme  cantion  ou  au- 
trement, il  Intervention,- action  de  se  rendre  mé- 
diateur, soil  par  voie  de  conciliation,  soit  par 
voie  d'autorité.  ||  Jurisp.  Intervención  de  protes- 
ta; intervention  de  protêt;  action  d'un  tiers  qui 
accepte  un  efl'el  de  commerce,  qui  a  été  proles- 
té faute  de  paiement  á  l'échéance.  |  Polit.  Inter- 
vention: acte  par  leqm'l  un  peuple  inlcrposc  sa 
médiation  dans  les  affaires  d'un  autre  peuple, 
soit  par  la  voie  des  armes,  soit  par  celle  des  né- 
gociations. 
lutcrvciiitlo,  di».  (lart.  pas.  du  v.   intervenir.  \n- 

lerveim,  e.  S'emploie  adjectivement. 
Inlci'voiiidor.  ra.  inus.  V.  Interventor. 
Intervouii-,  v.  n.  í»i)(<¿rvem'r.  Intervenir  ;  entrer 
dans  une  affaire  pour  quelque  intérêt  que  ce  soit 
¡I  Prat.   Intervenir;  se  rendre  partie  dans  une  ! 
contestation  qui  élail  déjà  pendante  en  d'autres  | 
personnes. =lnlervenir;  «c  dil  aussi  des  juge-  1 
menls  qui  se  rendent  durant  un   procès,  et   de 
toutes  les  choses  qui  arrivent  pendant  la  durée  . 
d'une  affaire.  ||  \ntcrvenir  con:   intervenir;    se 
rendre  médiateur  dans  une   affaire,  dans  une 
contestation.  l|  Intervenir;  interposer  son  autori- 
té. Il  Asisler  comme  témoin. 
Iii(ervt>iiir,  V.  imper.  V.  .icontecer. 
Iiitervcntlvo,  vo.  adj.  innièrvénti-vo.  Interven 
tif;   qui  appartient  a  l'intervention,  dans   l'ac- 
ception tl'intervation  politique. 
iulcrveiitor,  i-u.    s.  inntérvén-lor.  Intervenant; 
(clui    (jui    intervient.  Il  employé    dans    diveises 
branches  de  l'.Vdniinistralion  euKspajine.  |¡  Jnes 
intcrfCHfor;  juge  tjéraul,  jupe  qui  administre, 
qui  gère. 
InliM'tcrMion,  s.    f.    inntérvérsion.  Interversion; 
renversement,  dérangement.  |1  Jurisp.  Interver- 
sion de  orden;  interversion  d'ordre;  changement 
dans  le  titre  de  celui  qui  possède  une  chose. 
InterviM'tebra,  s.  f.  «ntit('rr('rítí-/)ra. \nat.  Inler- 
verlèbre  ;    vertèbre   intercalée  entre   deux    bu- 


luto.<«tiiial,  adj.  inntéstinnl.  Intestinal;  quia  rap- 
port  aux   inte^lins.  ||  Pathol.  Pulso  intestinal; 
pouls  intestinal;  on  a  domié  ce  nom  à   une  espè- 
ce particulière  de  pouls  qui  annonce  qu'une  cri- 
se va  avoir  lieu  par  les  intestins,  ||  Xnteslinnles; 
s.  m'  pi.  Ilelmintb.  intestinaux;  animaux  qui  vi- 
vent dans  l'intérieur    des  autres  et  auxquels  OH 
a  donné  aussi  le  nom  d'entozooaires. 
Intestino,  s.  m.  inntesti-no.  .\nat.  Intestin;  ca- 
nal qui  dans  les  dernières  classes  du  règne  ani- 
mal, constitue  tout  l'appareil  digestif.  i)ans  les 
animaux  d'un  c  rdre  supérieur,   et   dans  l'hom- 
me, l'intestin  ou  le   canal  intestiiial  esl  un  long 
conduit  musculo-membraneux  logé   dans  la  ca- 
vité abdominale,  commençant  a  l'estomac,  for- 
mant de  nombreuses  circonvulotions  et  se  ler- 
minant  à  1  anus.  On    l'emploie  souvent  au  plu- 
riel à  cause  des  dilVérentes  parties   dont  il  esl 
foriTié. 
Intestino,  nn.  adj.  Intestin;  qui  est  interne,  qui 
existe  au  dedans  du  corps.  Il  Movimiento  niíei- 
tÍNO;  mouvement   intestin;   se    dil  du   change- 
ment de  place  entre  les  parties  constituantes  de 
quelque  corps  ou  de  quelque  masse   que  ce  soit, 
sans  que   la  masse  totale  change.  ||  Kig.  Intes- 
tin; s'emploie  surtout  en  parlant  de  guerres  ci- 
viles. V.  Civil,  doméstieo. 
Intima,  s.  f.  inus.  V.  \nlimarion. 
liitiniRclon  .  s.  f.    inntinia/.ion.    l'rocéd.  Intima- 
tion; action  d'intimer, assignaliiin.  ||  Intimatiim; 
déclaration  de  l'intention  ou  l'on  est  de  pour- 
suivre incessamment  unealfaire.  ||  Prat.  Kiploit 
recordé;  action  de  faire  signer  par  des  témoins. 
Intiniiido.    ila.    part.    pass.  du  v.  iii/imar.  Inti - 

mé,  e.  S'emploie  adjeliv. 
iiitiniMmente,    ndu.    Intimement;  étroitement, 
ftirlement.  d'une  manière  intime,  avec  intimité. 
Il  Fig.  Intimement;   avec  une   «tVection  étroite. 
Intimar,   va.    Intimer;    déclarer,  faire  savoir, 

signilier  avec  autorité. 
Intimarlo,  v.  pron.  inntimar-sè.  inus.  S'insinuer 
dans  les  bonnes  grâces,  dans  l'atTeclion.  |  inus. 
Penélrer;  s'introduire  dans  un  corps,  s'incorpo- 
rer. |i  S'intimer,  être  intime. 
IntiniNtori».  rla.    od¡.   inntitnnto-rio.   Prat.   Se 
dil  des  leilrcs;.  des  mouvements  dont  on  intime., 
inlliiiltratlo.  da.  adj.  inntiin}nhra-(lo.  Intiinbre:. 


INT 


—  7f)0  — 


\\\' 


(|iii  ne  pttilo  paidc  limbrr. 

liitiiiil«larion  ,  S.  f.  inntiiiiidn/.iiiii.  liiliiiii.laliiin: 
nctioii  (l'iiitiiniilcr.  [\  l'olit.  Sistciwide  iniimida- 
f  10»  ;  syslémt*  d'intiinidnlion  ;  pKliliqiH'  (|ui  re- 
poso sur  (li's  mosurrs  du  rifitioiir. 

Intimiflaii,  S.  f.  iniitiiniilndil.  Iiitiiuitc;  qiialílóde 
de  et'  qui  est  iiiiimo.  Se  dil  parliculicrcmciil 
dans  le  sens  de  liaison  iiilime. 


bles.  Il  liiti)rsi()i\  ;  inflexion  de  delmrs  on  dedans. 

InlriirrrMCcnl»*,  adj.  itiuirahrèiii-n-tè.  Inlrarres- 
renl;  i\\\\  croit  à  l'intérieur.  ||  Bot.  í'óro/^.»  îh- 
Irnrrexrintes;  corolles  intraccsccnles;  cellos  dont 
la  force  d  ai(  roissonienl  est  plus  grande  sur  la 
lace  inlerne  (]uesur  l'externe. 

Ind-Mtliiribir,  adj.  Intraduisible;  quino  peut  se 
traduire. 


■  ntiiiiidiKlo,  un.  part.  pas^.  du  v.  intimidar.  In-  ,  Intrndiirltlo,  du.  adj.  inntradovii-do.  lutraduil; 


liinidé,  e.  S-eniploio  adjeliv. 

Intimidar,  v  a.  Intimider;  fnire  naître  la  crain- 
te dans  le  cirur  de  quelqu'un:  épouvanter. 

liitlnildnrNo,  v.  pron.  ín«f¿mírfar-i¿. S'intimider; 
èlre  intimidé;  se  laisser  gagner  parla  crainte. 

liiliiiin.  niii.  odj.  íiiH-tÍKio.  Intime;  intérieur, 
profimd.  (I  Fig.  Intime:  en  parlant  d'amitié,  de 
conliance,  d'attar licment  réciproque.  ||  Inlir.ic; 
en  parlant  des  personnes,  qui  a  et  pour  qui  l'on 
aune  affection  très-forte;  amidccœur.  j  Intime; 
se  prend  quelquefois  au  moral  dans  le  sens  d'in- 
térieur, qui  existe  au  fond  de  l'âme. 

Indnccioii,  s.  f.  iniitinn' i.ion.  Lilur.  Intinclion; 
mélange  d'une  petite  partie  de  l'hostie  con«aerée 
avec  le  sang  de  ,1.  (". 

liitiiicloii,  s.  f.  inus.  V.  Intemioii- 

liititiilarioii,  s.  f.  Intitulation  ;  l'inscription,  le 
titre  et  le  nom  que  l'on  donne  à  un  livre. 

Intitulado,  da.  part.  pass.  du  v.  intitular.  Inti- 
tulé, e.  S'emploie  adjeliv. 

Intitular,  v.  a.  inntitoular.  Intituler;  donner  un 
titre  à  un  livre,  à  une  comédie,  à  quelque  ouvra- 
ge d'esprit.  ||  Donner  à  une  chose  un  titre,  un 
nom,  que  la  fosse  connaître.  ||  inus.  Mettre  le 
nom  d'une  personne  à  la  tète  d'un  ouvrage.  || 
inus.  V.  Nombrar,  señalar. 

Intitulata.  s.  f.  V.  Intitulación. 

Intolerabilidad,  S.  f.  inntolérahilidad.  inus. 
Qualité  de  ce  qui  est  intolérable. 

Intolerable,  adj.  inntoléra-blé.  Intolérable;  qui 
ne  peut  se  supporter.  ||  InlolérabI  >;  qu'on  ne 
peut  tolérer. 

Intolerablemente,  adv.  inntolérnblémén-té.  In- 
tolérablemeul;  d'une  manière  intolérable. 

intolerado,  da.  inntoléra-do.  Intoléré;  qui  n'est 
point  toléré. 

Intolerancia,  s.   f.   Intolérance;   défaut  de  tolé- 
rance; disposition  à   hair  et  à  persécuter  ceux 
avec  lesquels  on  diffère   d'opinions.  Se  dit  sur- 
tout en   matière  de  religion  et   d'opinions  po- 
'     Utiques. 

Intolerante,  adj.  inntoléran-té.  Intolérant:  qui 
manque  de  tolérance,  qui  ne  veut  souffrir  d'au- 
tre opinion  que  la  sienne.  ||  Intolérant;  se  dit 
aussi  en  parlant  des  choses.  |  S'emploie  subs- 
tantivement. 

Intoleranti^iimo,  S.  m.  inntolérantis-mo.  Into- 
lerantismo; sentiment,  opinion,  système  de  ceux 
qui  ne  veulent  souffrir  d'autre  religion  que  la 
leur.  ¡I  Se  dit  aussi  dans  le  même  sens  des  par- 
tis politiques. 

Intónico,  ca.  adj.Méd.  Intonique;  qui  n'est  pas 
tonique. 

Intonso,  sa.  adj.  innton-so.  Poés.  Qui  n'est  pas 
tondu.  Il  Fig.  Sot,  ignorant. 

intorslon,  s.  f.  Bot.  Iniorsion:  phénomène  offert 
par  certaines  plantes  qui  pour  s'élever  serrent 
^étroitement  les  végétaux  placés  dans  leur  voisi- 
nage; en  roulant  autour  d'eux  leurs  lises  Qexi- 


I      qui  n  a  pas  été  traduit. 
I  lutrafollado,  da.    adj.  Inlrafolic  ;    qui  est  entre 
les  feuilles- 

Intramuros,  loe.  adv.  Iiitra-muros;  mots  latins 
qui  signifient  dans  l'oîi.  emic  des  murs.  On  les 
emploie  en  français  et  en  espagnol  pour  signi- 
fier dans  l'enceinte  d'une  ville. 

Icitrúnro,  nea.  adj.  inus.  V.  \ntcrno. 

intransitaitle.  ailj.  Inacces>iblc  ;  impénétrable, 
impracticable,  en  parlant  d'une  montagne,  d'une 
forêt,  d'un  chemin,  etc. 

liitranNitad»,  da.  adj.  inntransita-do-  Impar- 
couru; (}ni  n'a  pas  été  parcouru. 

intrauMitivo,  va.  adj  Gramm,  Intransilif;  se  dit 
des  verbes  neutres,  lesquels  expriment  des  ac- 
tions qui  ne  passent  pas  hors  du  sujet  qui  agit 
comme:  dinor,  sou|»cr. 

Intransmuiabilidad,  s.  f.  iuntransmutabili- 
daihl.  Qualité  déco  qui  est  immuable. 

Intran.xmutable  ,  adj.  i)intransmoiita-bli>.  I)i- 
dact.  Iniransmuablo;  qui  n'est  pas  susceptible 
de  transmutation.  V.  \nmntable. 

Intran.smutado,  da.  adj.  inniransmouta  -do. 
Didact  In'ransinué;  qui  n'a  pas  subi  de  trans- 
mutation. 

lntran.<i|>Hrenela,  S.  f.  V.  Intrasparencia. 

Intransportable  ,  adj.  V.  Intraspor table. 

Iiitrapelvitrocantcreo  ,  rea.adj.  tnn-f  rn/xiivt- 
trokanlè-réo.  Anat.  Inlrapelvitrochantérien;  se 
dil  d'un  des  muscles  de  la  cuisse.  Semploie  aussi 
adjectivement. 

Intrasparencia  ,  s.  f.  inntrasparén-zia.  In- 
transparencc  ;  qui  manque  de   transparence. 

lntrasportablc,adj.  inntrasportablé.  Intrans  - 
portable;  qui  ne  peut  être  transporté. 

Intratable,  adj.  inntrata-blé.  Intraitable;  en 
parlant  des  personnes ,  rude,  d'un  caractère  dif- 
ficile, avec  qui  on  ne  peut  traiter.  S'applique 
aussi  aux  choses,  i  Dur  ,  qui  n'est  pas  maniable, 
en  parlant  des  métaux.  ||  Impraticable,  en  par- 
lant d'un  chemin.  |1  Inabordable;  qu'on  ne  peut 
aborder. 

Intratado ,  da.  adj.  inntrata-do.  Intraité;  qui 
n'est  pas  traité. 

Intra-uterlno,  na.  adj.  inntra-outéri-no.  Mé- 
dee.  /ulra-utérin;  qui  a  lieu  à  l'  intérieurdc  l'u- 
térus. 

Intravertcbrado,  da.  adj.  inntravertebra-do. 
Zool.  /ntravertébré;  dont  l'appareil  osseux  esta 
l'intérieur  du  corps. 

Intrazado,  da.  adj  inntraza  do.  /ntraeé;  qui  n'- 
est point  tracé  ou  frayé. 

Intrépidamente,  adv.  invtrépidamén-té.  /ntré- 
pidemcnt ,  d  une  manière  intrépide. 

Intrepidez  ,  s.  f.  inntrépidezz.  /ntrépidité;  force 
extraordinaire  de  l'àme  qui  lèleve  au-dessus  des 
émotions  que  la  vue  des  grands  périls  pourrait 
exiler  en  elle,  jj  Iconol.L'intrépiditéestreprésen- 
tée  sons  les  traits   d'un  jeunehorame  vigoureux, 


INI 


7tíl   — 


INT 


>èlu  de  blanc  et  du  rouge  ,  les  Lras  nus ,  dnns  l'- 
action d'attendre  el  d»  soutenir  l'assaut  d'un 
taureau  furieux. 

Intrépido,  da.  adj.  íf!f(//t'-/)ído.  Intrépide;  qui 
ne  craint  pas  le  danger.  .Se  dit  au»si  en  |>arl  int 
destilóles.—  Valor  iittrépiilo;  valeur   intrépide. 

Inti-epidu,  s.  m.  llist.  Intrépide;  noinqiion  ilon- 
iiail  aux  membres  d'une  eoterie  de  g.>lanls  foil 
en  renom  a  la  cour  de  L<>»\>  XIII, 

liiti  ibiitar.  V.  a.  inus  V.  Atributar. 

■  iitribiitiirio,  via.  adj.  ixiilribuiila-rin.  lui  ribn- 

taire  ;  qui  ne  doit  aucun  tribut. 

■  iitrlcuble  ,  adj.  inus.  V.  \ntrincable. 
■ntrirucioii  ,  S.  f.  ¡nus.  V.  li>trinC(tcion. 
aiitricad»nii'nte,adv.inus.  V.  I"i'  inradamente. 
Iiitficaaiii'nto  .  s.  m.  inus.   V.    ¡ntrincainte'iio. 
Ititficar  ,  V.  a.  inui.  V.  \ntrinrar. 
■iitrloaria ,  s.  f.  iimtritii-ria.    Poss.  Intricarie; 

genre  de  polypier  nouvellement  découvert. 

Iutri;;u  ,  s.  r.  inntri-ijtt.  Inlngu.;:  pralujai'  secrè- 
te qu'on  emploie  pour  faire  réussir  ou  pour  fairu 
manquer  uiieaffaire;conduile  détourné  ■  desgens 
qui  clierchent  à  s'avancer,  à  parvenir  ou  à  nuire 
à  leurs  adversaires.  j)ar  la  cabale  et  d'obscures 
manœuvres.  |  Inlrigue;  se  dit  dans  un  roman, 
d'une  coMibinaison  de  circonstances  ,  d'incidenls 
et  de  caraclèies  qui  éveillent  dans  l'esprit  du  lec- 
teur l'intérêt  et  la  curiosité.  Dans  une  œnvre  ilra- 
uialiqueon  appelle  aussi  inii  i /ne  V'S  divers  in- 
cidents qui  furment  le  nœud  d'une  pièce  el  jet- 
tent le  spectateur  dans  rincerlitinle  du  déiiouc- 
mciit.  =  Com';(/ia  de  intriria:  cnuiédic  d'intrigue 
celle  où  l'auteur  s'attache  surtout  à  iniéres^cret 
a  amuser  par  une  action  rortcmcnt  intriguée,  et 
parla  multiplicité  et  la  variété  des  incidents.  1| 
Intrigue;  se  dit  au>si  d'un  commerce  secret  de 
galanterie. 

Iuirl;;ndui-  ,  r«.  adj.  innlr'i(]aili>r.  Inlriceur  ;  cî*- 
lui  qui  intrigue.  S'emploie  aussi  substantive- 
ment. 

intrlijaiiti'.  [larl.  pi  es.  du  V.  Intri  ¡ar.  Intrigant; 
qui  intrigue.  |  \dj.  Intrigant  ;  (jui  s'occupe  d'- 
inlrignes  ;  (jui  emploie  sous  main  tous  les  res- 
sorts, tous  les  moyens. licites  ou  non,  nécessai- 
res pour  atteindre  sou  but.  S'emploie  sul>stauii- 
vement. 

lutri;;»!',  V.  ».  inntrttjar.  Intriguer;  embarras- 
ser, ini|uiéier,  donner  à  penser.  ||  v.  n.  Intri- 
guer; faire  des  iiitri>:urs. 

liitrl^affc*,  V.  pron.  iutriqar-S''.  S'intriguer;  se 
donner  delà  peine  pour  faire  réussir  une  affaire. 

iutrig;uiiln,  s.  f.  di:n.  do  utrija.  Intri^jolerie; 
petite  intrigue. 

■ntriiieaitSo,  aà].inntrin!:ablc.  Mêlé;  embrouillé, 
confus. 

liiti-iaicarion ,  s.  f.  inntrinka-zion.  .action  do 
nièlcr;  de  confondre. 

flutrlncailasKontc  ,  adv.  inntrin'ddnmcn  -  té. 
Confusément;  d'une  manière  cmbrouillL-e. 

Eiitrinraiiilfiitu.  S.  i\\.  V.  \iitriiicncion. 

■ittrincuf,  V.  a.  inntiinnkar.  .Mêler;  embrouille:; 
coiifoiiilre.  Il  l'ig.  r.onfondrci  rendre  obscur,  en 
pailant  des  pensées. 

ei9ti-iiioai-Hc>,  V.  pron. í»ifn'nfa(-ít5. S'enchevêtrer, 
sMUfilie  dans  l'embarras. 

IntriiiMi'rainoittc,  ndv.  V.  Iitteriormenle.  y  In- 
trinsèqueiuent;  d-uno  manière  intrinsèque. 

Inii'iuMccu.  ca.  adj.  inlrisé-ho,  lulriusè  [uc,  qui 


est  au  dedans  de  quelque  chos?  ,  qui  lui  est  pr o- 
pe  etes>enticl.  i|  Y'^tlor  intrimeco,  valeur  iiitriu- 
séque.  valeur  des  objets  indcp>  ndante  de  nos 
conventions,  de  nos  caprices.  ;]  .\nat.  Inlrinié- 
que:  se  dit  des  muscles  intérieurs  de  certain» 
organes.  |1  Fig.  Ta<iturne;  caché,  dissimulé.  || 
Fig.  V.  \n'imo.  ||  Prat.  inus.  V.  Judicial. 

Iiiirito,  s.  m.  inntri-to.  Miner.  Intrit  ;  roches 
mélangées  dans  le-quelles  une  espèce  minérale 
est  ciinenice  avec  d'autres  par  une  paie. 

Iictrudiaccu»!!.^.  f.  intrudxi'.ii'inn-  Introduction, 
action  d'inlioduire  «(uelqu'un.  Il  Litler.  Intro- 
duction; sorte  de  discours  préliminaire  qu'on 
met  à  la  tète  d'un  nuvrage  et  qui  est  destiné  soit 
à  expliquer  le  but  du  livre,  soit  à  mettre  le  lec- 
teur au  courant  de  certain-  faiisquien  facilitent 
l'inlellig'-nce.  ||  Introd.iciion;  se  du  encore  de 
l'action  d  inlrndiiire,  de  faire  entrer  une  chose 
dans  une  autre.  ||  Mus.  Inirodurtion,  morceau 
de  inu-ique  d'un  niousement  grave,  composé 
d'un  p;'tit  nombre  de  phrases,  souvent  même  de 
quelques  accords  sideimels  destinés  á  annoncer 
le  premier  allégro  d'une  symphonie,  d'une  ou- 
vertur"  ou  de  toute  autre  pièce  instrumentale. 
Il  Introduction;  se  dit  aussi  d'une  suite  de  mor- 
ceaux de  cliaiit  et  de  chœurs  qui  vient  iininedia- 
lement  après  louvertiire  el  qui  sert  d'expositiou 
ou  drame.  |  /niroduciion;  aiies  auprès  de  quel- 
qu'un. Il  loiroducii  iii  d  i.n  usag  '.  d'une  loutume 
clranjière.  !|  Fig.  introiluciii)n;appliqué  aux  cho- 
ses morales,  aux  sciences  se  prend  pour  acliemi- 
nement,  et  désigne  ce  (¡ui  sert  de  préparation,  ce 
qui  prélude. 

Iiitrudiieldo,  da.  part.  pass.  du  v.  Introducir . 
Intro  hiit,  e. 

Iiiti-oilueidof,  i-a.  s.  inus.  V.  Jnlrodactür.  \  V. 
Iife(ed:>r. 

Inti-odiicii*,  V.  a.  innt'odnazir.  Introduire;  faire 
entrer,  conduire  quelqu'un  dans  un  lieu.  |1  In- 
troduire; particulièrement,  procurer  l'admission 
dans  une  cour,  dans  une  nui-on.  d  ans  une  so- 
ciété, donner  accès  au(tré3  de  quelqu'un.  ||  In- 
troduire; faire  llgurer  un  personnage  dans  ua 
dialogue,  dans  une  pièce  de  ihcàlre  ,  faire  entrer 
dans  un  ouvrage  de  hart  une  partie  qui  n'y  lient 
pas  cs.-entie!!ctncnt.  Il  Iiilioduire  ;  faire  cnlrci 
une  chose,  dans  une  antre.  l|  Introduire  ;  faire 
pcîtélrer,  faire  entrer  avec  precaultion  ,  comme 
une  sonde  dans  la  vessie.  |  Fig.  Ii'.trodiiire;fairp 
connaître,  mettre  en  usage,  laire  prcnilrc  faveur. 
Introduire;  O'uener, déierniiner.  u  Indoducir  in- 
cidenie.1  en  un  ylcito;  iaci-lonter:  faire  nailr;.- 
des  incidciils.  ||  introducir  mercancias;  impor- 
ter des  marchandises. 

latrodiicirNo.  v.  proii.  inntrodouiir-sé.  S'intro- 
duire; être  introduit.  |  S'introduire;  introduire 
soi,  pénétrer  dans.  H  S'intr  doire  lé^iproque- 
ment.  |  S'insinuer  par  son  exorde  dans  U  bieu- 
veillonce  desHuditeurs.  liScinilcrdc  ce  qui  inr 
nous  regarde  pus 

liid'ixliirto,  ta.  adj.  inus.  V.  HaLituado  acvs^ 
tum'ha  I». 

In(r;Ml(ictor.  m.  s.  inntrodnhtor.  Introductrui; 
celui  qui  uitr.'duil.  ||  Introdnc'.nr  de  emb  ijadj^ 
reí:  intrirducieur  d'unibassadeurs.  oPlcier  doni 
la  fonction  est  d'introduire  les  ambassadeurs. 

lutrndiictoi'lo,  ria.adj.  ifMifríirfoií'if  j-i  » '•  Inlrw- 
ductoirc;  qui  a  rapport  à  l'introduction.     J  Jrisp 


INT 


—   7«)-2  — 


INC 


/airuduclif,  se  dit  de  ce  qui  sert  d'intruducliüii 
à  une  procédure. 
Introito,  s.  m.  inntroi-(o.  Intrüil;  prières  que  le 
prêtre  dit  à  la  messe,  quand  il  est  inonlé  ù  l'au- 
tel, et  qui  sont  chantées  par  le  chœur  au  com- 
mencement des  grandes  messes. 
Intronioternc,  v.  pron.  inus.  Entrometerse. 
■nlroprltíiiiptro,  S.  m.   inntrnp  Ivi-métro.   In- 
tropcIvinK'trc  ,-   inslrumenl    destiné   à  mesurer 
l'étendue  des  détroits  du  bassin. 
lalroplon  ,   S.  m.    inntropion.   Méd.    Intropion; 

renversement  des  paupières  en  dedans. 
lutrornc,  adj.  inntror-sé.  Bol.   Inlrorsc;   qui  est 

tourné  en  dedans. 
ialroMpectivo,  \a.  adj.  inntrospékti-vo.  Inlros- 

pectif;  qui  examine  l'intérieur. 
■utninioii,  S.   f.   inntrousiion.   Intrusion;   action 
par  laquelle  on  s'introduit  contre  le  droit  et  la 
forme,  dans  quelque  dignité  ecclésiastique,  dans 
quelque  bénéfice,  et  par  extension,  dans  quelque 
chargé,  dans  quelque  compagnie. 
■utriiHo,  «a.  adj.  inntrou-sso.  Intrus;  établi  par 
force,  par  ruse  ou  contre  le  droit  ei  sans  titre, 
dans  quelque  dignité,  ecclésiastique.  |i  Intrus; 
par  extension,  se  dit  d'une  personne  qui  est  en- 
trée dans  quelque  place,  dans  quelque  emploi, 
sans  y  être  légitimement  ap|telée.  S'emploie  aus- 
si substantivement.  ||  Vam.  Intrus;  se  dit  de  <e- 
lui  qui  s'introduit  quelque  part  sans  avoir  qua- 
lité pour  y  être  admis.  1|  s.  m.  Hisl.  Intrus;  s'est 
dis  en  France,  des  prêtres  assermentés  ou  cons- 
limtionnels  ,  c'est-à-dire  qui  avaient  prêté  ser- 
ment à  la  constitution  civile  du  clergé. 
IntMin,  s.  f  innt-sia.  Bot.  Intsie;  genre  de  plan- 
tes de  la  famille  des  légumineuses,  originaire  de 
l'île  de  Madagascar. 
■ntsIAcea.*,  z.  f.  pi.  inntsia-iéass.  Bot.  Intsiées; 
tribu  de  la  famille  des  papilionacécs,  qui  a  pour 
type  le  gertre  intsie. 
■ntdláceo,  cea.  adj.  intilsia-téo.  Bot.  Intsie;  qui 

a  rapport  au  genre  intsie. 
lutulclon,  s.  f.  inntouizion.  Théol.  Intuition,  vi- 
sion intuitive.  Se  dit  proprement  de  la  vision  de 
Dieu,  telle  qne  les  bienheureux  l'ont  dans  le  ciel. 
llPhil.  Intuition;  connaissance,  claire,  directe, 
immédiate  des  vérités  qui,  pour  être  saisies  par 
l'esprit  humain,  n'ont  pas  besoin  de  l'intermé- 
diaire du  raisonnement.  Il  Intuition;  on  entend 
quelquefois  par  ce  mot,  une  source  surnaturelle 
de  connaissances  que  l'on  attribue  à  quelques 
êtres  privilégiés.  |!  Intuition;  par  extension  se  dit 
de  toute  étude  qui  coûte  peu  de  peine  et  d'ef- 
forts. Il  Intuition;  se  dit  dans  le  système  de  kant, 
de  la  représentation  particulière  d'un  objet,  fut- 
mée  dans  l'esprit  par  la  sensation. 
lutuUivnnieiite,  adv.  inntouitivamén'té.  Intui- 
tivement: d'une  manière  intuitive. 
Intuitivo.  \a.  adj.  inntouiti-vo.  Intuitif;  se  dit 
de  la  \ision.  de  la  connaissance  claire  et  certai- 
ne d'une  chose.  ||  Philos.  Intuitif;  qui  concerne 
rintuition;  se  dit  d'une  aperception  du  vrai,  fa- 
cile, imméiliate,  spontanée.  Il  Hist.  Escuela  en- 
*»\\^VC'  ecolo  intuitive,  chez  les  .\rabes,  écle  de 
philosophie  fondée,  au  milieu  du  XII. e  siècle, 
par  Ebii  Baia,  dit  Avcnpar,  et  continuée  parTo- 
phail  de  Cordour,  die  osi  opposée  à  l'école  ra- 
tlorialiste,  La  philosophie  imuilive  fut  aussi  in- 
troduite ,:n  France,  an  XV. e,  siècle,  par  Gerson; 


elle  opéra  une  réaction  contre  les  «■ublililés  dm- 
lectiques  des  réalistes  et  des  nominnu. 

■ntliito  por},  adv.  Attendu,  en  considération,  en 
e^ard. 

■iitiiitii,  s.  m.  inus.  V.   Vista,  ojeada,  mirada.  | 
Por  iutuilu.  adv.  V.  Por  intuito. 

IntuiiieMcrnclu,  S.   f.    inntumésién-iin.   Pathol. 
Inlumescenre;   toute  augmentation   de  volume 
du  corps  ou  de  quelques  unes  de  ses  parties.  | 
Fig.  liiluinesience;  se  dit  du  flux  de  la  mer. 

Intiirliadu,  «la.  adj.  tnr((our6a-(io.  Introuble;  qui 
n'est  pas  lidublé. 

lutuitiiMrepcion.  s.  f.  inntoutsounépiion-  Phys. 
Intususceplion;  acte  par  lequel  les  matières,  qui 
doivent  être  assimilées,  sont  introduites  dans  l'in. 
téiieur  des  corps  organisés. pour  y  être  absorbés 
et  seivir  a  la  nutrition.  ||  Méd.  Intu'^iisceptioo; 
entrée  contre  nature  d'une  portion  d'inlestia 
dans  un  autre, comme  il  arrive  quelquefois  dans 
la  passion  iliaque. 

Intiiiii,  s.  m.  inntoumm.  Bot.  Intoum;  plante  de 
la  famille  des  corymbifères,  du  genre  bellis.  On 
se  sert  en  Guinée  du  suc  de  cette  plante  pour 
augmenter  la  couleur  noire  de  la  peau. 

Iiiiila,  s.  f.  inou-la.  Bot.  Inule;  genre  de  plantes 
de  l'ordre  des  sjnanthérées. 

Inùlt'aH,  s.  f.  pi.  inou-léass.  Bot.  Inulces;  tribu 
de  plantes  de  la  famille  des  synanthérées,  ayant 
pour  type  le  genre  inule. 

liiiileo,  Ica.  adj.  inou-léo.  Bot.  Inulé;  qui  ressem- 
ble à  une  inule. 

Iniillita.  s.  f.  inouli-na.  Chim.  Iniiline;  espèce 
d'amidon  découvert  dans  la  racine  de  l'inule  hé« 
lénioii,  et  qu'on  a  appelée  aussi  hclénine,  planti- 
nc.  njanihine,  inuliic. 

Inulto,  ta.  adj.  inoul-to.  Qui  demeure  sans  vcn- 
gi  aiice. 

Iniimeriditd,  S.  f.  inus.  \nnumerabilidadd. 

Inundación,  S.  f.  inoundaiion.  Inondation;  dé- 
bordement d'eaux  qui  sortent  de  leur  lit,  qui 
submerf-ent  un  pays.  ||  Fig.  Inondation;  envahis* 
sèment  d'un  pays  par  une  grande  multitude  de 
pejples.  I  Inondation;  se  dit  par  dénigrement  en 
parlant  d'écrits. 

Inundado,  lia.  part.  pass.  du  v.  inundar.  Inon- 
dé, e.  S'emploie  adjectiv.  |  s.  m.  Ornith.  Inon- 
dé; oiseau  qui  est  une  espèce  du  genre  des  queues 
aiguës. 

■  nnndancia,  S.  f.  inus.  V.  Inun^facion. 

Inundar,  v.  a.  inoundar.  Inonder;  submerger, 
couvrir  entièrement  d'eau  un  terrain,  un  pays. 
Il  Inonder;  se  dit  par  analogie  de  l'action  d'une 
multitude  de  peuples  qui  envahissent  un  pays. 

inundarse,  v.  pron.  inoundar-sé.  S'inonder;  fai- 
re tomber  sur  soi  une  grande  quantité  d'eau, 
s'abrenver,  être  inondé. 

Inunirornio,  adj.  inounifor-mé.  Inuniforme;  qui 
n'est  pas  uniforme 

Inunirornieniente,adv.trjoun//'orm¿m¿f»-í¿.Inu- 
niformcincnt;  d'une  manière  qui  n'est  pas  uni- 
forme. 

Inurhananipiitc  ,  adv.  inourbanamén-té .  Sans 
|)olitcssc. 

innrbaniditd,  S.  f.  inourbanidadd.  Inurbanité; 
défaut  d'urbanité. 

Inurbano,  na.  adj,  inourha-no.  Impoli  ;  gros- 
sier. 

Inusado,  da.  adj.  inus.  V.  inusitado ,  desusado 


INV 


763  — 


INV 


■nunitadaiueiitc,  adv.  inou»»itadamén-té.  Cou- 

tre  lusage. 
Inusitado,  da.   adj.   inoussita-do.   Inusité;  qui 

n'est  pas  usité,  hors  d'usage. 
■nu.%tion,  s.  f.  inoHStion.  Méd.  Inuslion;  brûlure 

intérieure. 
InuMunI,  adj.  inoussoual.  Inusucl;  qui  n'est  point 

usuel. 
■«util,  adj.  inoii-til.  Inutile;  qui  n'est  on  ne  peut 
être  d'aucune  utilité,  qui  ne  sert  à  rien,  qui  ne 
rapporte  aucun  profit,  aucun  avantage. 
Inutilidad,  s.  t°.  inoutilidadd.  Inutilité,  manque 

d'utilité.  Il  Inutilité;  chose  inutile,  superflue. 
InutllÎMimumvnte,  adv.  sup.   de  Utilmente. 
Inútilísimo,  ma.  ndj.sup.de  Util. 
Inutilizrtblo.  adj.  inouliliia-blé.  Inutilisable;  qui 
ne  peut  être  utilisé,  dont  on  ne  peut  tirer  encu- 
ne utilité. 
Inutilizado,  da.  part.  pass.  du  V.  inutilizar.  Inu- 

tilisé,  e.  S-emploie  adjectv. 
Inutilizar,  v.  a.  inoutiliiar.  /nuliliser;  rendre 

inutile. 
Inútilmente,  adv.   inoutilmén-té.  Inutilement; 

sans  utilité,  en  vain,  sans  profit. 
Invaelablc,  adj.  turtviizia-6Í(^.Inversable;  qui  ne 

peut  être  vcr.sé. 
invariluntc,  adj.  /nchancelant;  qui  ne  chancelle 

pas.  Il  /nvacillant;  qui  ne  vacille  point. 
Invadeable,  adj.  Inguéable;  qu'on  ne  saurait  pas 

ser  à  gué. 
Invadido,  da.  adj.  et  part.  pass.   du  V.  invadir. 

Envahi,  e. 
Invadir,  v.a.  Envahir;  prendre  tout  d'un   coup, 
injustement,  par  force  ou  par  fraude  un  pays  ou 
quelque  canton.  |  Envahir;  se  mêler,  faire  une 
invasion  dans   une    propriété  qui   appartient  à 
autrui.  Il  Fig.  Envahir:  abroger  le  droit  d'inter- 
venir dans  les  nITaires  de  quelqu'un;   envahir  la 
souveraineté,  l'autorité  etc. 
Invaxinaolon,  S.  f.  Chir.  /ovasination;  introduc- 
tion contre  nature  d  une  portion  dintêstin  dans 
celle  qui  la  précède  ou  la  suit. 
■nvasInai'He,  v.  pron.  Médec.  S'invaginer;  se  dit 
des  intestins  dont  une  partie  s'introduit  dans 
une  autre  partie. 
invaleroMo,  sa.  adj.  Invaleureux;  qui  manque  de 

valeur. 
Knvaietudiuarlo,  adj.  liivaléludinaire;  qui  n'est 

pas  valétudinaire. 
Invalible,  adj.   Invaiable;   qui  n*est  par   valable; 

qui  ne  doit  pas  être  reçu  en  justice. 
Invalidación,  s.  f.  /nvalidation;  action  d'invali- 
der. Il  Atteinte,  action,  fait  qui  porte  contre  les 
loie,  contre  les  privilèges,  etc.  |  Prat.  Invalida- 
ción de  un  íjcío;.résolution  d'un  acte. 
Invalidad,  V.  Nulidad. 
Invalido,  <la.    adj.  inva-lido.   Invalidé;    qui   est 

rendu  nul. 
Inválidamente,  adr.  Invalidcment;  d'une  maniè- 
re invalide. 
Invalidar,  v.  a.  Invalider;  rendre  nul;  déclarer , 

rendre  invalide. 
Invalidante,    v.    pron.   innvalidar-sé.    Etre    in- 
valide. 
Invalidez,  s.   f.  Invalidié;  manque,  défaut  de  \a- 

lidité. 
Inválida,  s.  m.  et  adj.  inva-lido.  Invalide;  infir- 
me, qui  ne  saurait  travailler,  ni  gagner  sa  vie.  ¡j 


Mil.  Invalide;  soldat  qui  a  été  blesé  ou  inutiiisA 
à  la  guerre  et  qui  jouit  d'une  pension  ou  lr»i- 
tement.  |  Invalide;  nul,  qui  n'a  pas  les  qualités 
requises  pour  être  reçu  ou  produire  un  effet. 
Invalor,  s.  m.  Invaleur;  défaut  de  prix,  de  va- 
leur. 
Invuriabilildad,  S.  f.  Invariabilité;  qualité  de  ce 

qui  est  invariable. 
Invariable,  adj.  Invariable;  qui  n'est  pas  variable, 

qui  ne  change  point. 
Invariablemente,   adv.  Invariablement;  d'une 

manière  invariable. 
Invariacion,  S.  f.  Invariation;  manque  de  varia- 
tion. 
InvHriudamente.  V.  Invariablemente. 
Invarlado,  do.   adj.  Invarié;  qui  nest  point  va- 
rié. 
Invasion,  s.  f.  innvassion.  Invasion;    entrée  su- 
bite d'une   armée  dans  un  pays  auquel   on  n'a 
pas   préalablement  déclaré  la  guerre,  j  Fig.  In- 
vasion; se  dit  de  tout  ce  qui  se  répand,  qui  s'em- 
pare d'une  chose.  I  Médec.  Invasion:  débout  de 
la  maladie;  symptômes  par  lequels  elle  se  décla- 
re. I  Invasion;  entrée  d'une  maladie  contagieuse 
dans  un  pays. 
Invasivo,  va.  adj.  Invasif;  qui   appartient  à  l'in- 
vasion. 
Invasor,  ra.  adj.  Envahisseur;  qui  envahit.  Se  dit 

aussi  des  choses. 
Invectiva,  s*  f.  Invective;  discours  amer  et  vio- 
lent, expression  injurieuse  contre  quelqu'un  ou 
contre  quelque  chose. 
Invectivar,   v.  n.   Invectiver;  dire  des    invec- 
tives. 
Invectivo,    va.  adj.   Invectif;  qui   sert   à   tri- 
mer- 
Invehido,  da.  part.    pass.  du  V.  invehir.  V.  Cd 

verbe. 
Invehir,  v.  a.  inus.  Dire  de  sarcasmes;  invectiver 

quelqu'un. 
luvejado.    da.  udj.  Invexé;  qui    n'a    souffert 

aucune  vexation. 
Invencibilidad,  s.  f.  Invcncibilité;  qualité  de  ce 

qui  est  invincible. 
Invencible,  adj.  Invincible;  qu'on   ne  saurait  pas 

vaincre. 
Invenciblemente,   adv.  Invenciblement;   d'une 

manière  invincible. 
Invención,  S.  f.  innvéniion.  Invention;  faculte 
d'inventer,  disposition  de  l'esprit  à  inventer,  il 
Invention;  action  d'inventer.  ||  Invention;  chose 
inventée.  |  Invention;  moyens,  procèdes  ingé- 
nieux. ¡I  Peint.  Invention;  partie  de  la  composi- 
tion qui  consiste  dans  le  choix  des  objets  et  des 
moyens  que  le  peintre  emploie  pour  représenter 
son  sujet  et  exprimer  sa  pensée.  |  Litlér.  Inven- 
tion: action  d'imaginer  des  sujets  convenables, 
d'y  découvrir,  dy  saisir,  d'y  développer  ce  que 
n'y  viiii  pas  le  coininiiiules  hommes.  ||  Hist.  Ec- 
cles.  Iiiveniioii;  une  des  quatre  fêles  que  les  re- 
ligieuses de  l'.Viinonciaile  célèbrent  en  l'hon- 
neur de  Marie.  I.n  ùnritrion  de  la  santa  crui, 
l'invention  de  la  Sainte  Croix.  |  loc.  prov.  Vi'ci'' 
de  invención.  V.  \ndustria.  \  V.  Hallaigj.  Il 
Trtunpeiie.  artifice.  V.  Engaño. 
inveticionero,  ra.  S.  innuem'wné-ro.  V.  ]nvfn~ 
tor.  \  V.  Eubuslero.  Engañador.  W  Dorloteur! 
min^udier  qui  aime  à  dorloter,  à  faire  dcsmin»n- 


INV 


—  7f).'»  — 


INV 


dcriffi. 
Invouditolc,  adj.   Invendable  ;   qui  nt  {leul    4trc- 

vpiidii. 
Invciidldo,  rta.   adj.    Invendu;  qui    n'    a  pas  úlé 

vendu. 
Iii«<>iirrahlc,  adj.  liivén  rabio,  qui  n'est  pas  vé- 
nérable. 
Inven fiiililo  ,    adj.    innrévfia-blL    Invcngenblo; 

qu'cin  ne  saurait  vcn(;er. 
■  iivfiisa<ro,   «lu.    ;iilj.   Itivengé;  (jui   n'a  i>as  été 

venf;i'. 
iiivi-nllilo.  iulj.  ;inc.   Se  dirait  de  ce  qui  était  in- 
trouvable. 
liivftilr,  V.  n.  anc.  Trouver;  décoiivrir.  une  chose 

que  l'on  ehcichait. 
Igtvciitiirloii,  nnc.  V,  Invenrion. 
Invriiditio,  ««a.  adj.  et  part.  pass.   du.  V.  inven- 
tar. Inverné;  e. 
Invciiiador.  vn.  s.    Inventeur:  celui  ,   celle  qui 
invente.  ¡|  !MUh.   Inventeur;   surnom    de    Ju- 
piter. 
iHvrittnr,  v.  a.  Inventer;    trouver  que!»iue  chose 
dingi  nieux  par  la  forée   de  son    esprit,  de  son 
imaginaiion.  1|  Inventer;  supposer  conirouvcr.  || 
Innventnrse  ,  v.    pron.     S'inventer;    élre    in- 
venté, 
luieiitariadn,  d».  adj.  et  part.  pass.  du  V.  In- 
ventariar. Inventorié,  e. 
inventariar,  V.  a.  Inventorier;   mettre  dans  un 

inventaire. 
Inventario,  s.  m.  iniit^nfo-no.  Jurisp.  Inven- 
taire; rôle,  nii'moire.  étal,  catalogue  daii<  lequel 
sont  enumeres  et  dérrils.  article  par  article,  les 
biens,  meubles,  titres,  papii-r^^  d'une  personne, 
d'une  société  etc.  ]  (^-omni.  Inventaire,  évalua- 
lion  au  prix  courant  de  toutes  lis  marchandises 
qui  restent  en  ma|.'asin,  de  toutes  les  valeurs 
capitales,  machini's,  matériaux,  eic.  1  Mar.  In- 
ventaire; état  divisé  par  article,  aflércnt  à  cha- 
que maître  ou  autre  comptable  d'un  bâtiment, 
de  tous  les  objets  qui  composent  iarrimag;e.  la 
uiillurc,  le  gréement.  la  voilure,  l'artillerie,  les 
embarcations,  l'ameublement,  les  voiles  et  au- 
tres approvisionnemenis  qui  composent  l'ar- 
mement d'un  bùtiment.  Il  Jurispr.  Inventaire, 
procès-verbal  contenant  l'énumération  de  tons 
les  objets  dont  il  importe  do  constater  l'existen- 
ce. I  ILiat  annuel  qu,'  donnent  de  leurs  biens  les 
chevaliersdes  ordres  militaires.  |  Henenrin  de 
inventario:  bénéílce  diiwentaire^  t;)culté  ac- 
cordée à  un  héritier  de  ne  paver  les  dettes  de  la 
succesion  que  jusqu'à  concurrence  de  ce  qui  est 
porté  dans  l'inventaire.  ||  loc  prov.  fam.  Á  bene- 
ftrio  de  inventario;  se  dit  pour  désigner  l'aban- 
don qu'on  fait  de  quelque  chose. 
Inventive),  s.   f.   invéhli-va.   luvenlion,    faculté 

d'inventer.  ||  iiius.  V.  Invenrion. 
Inventivo,  vn.  adj.  innvènti-vo.  Inventif;  qui    à 

!a  faculté  d'inventer. 
Bnvv>nto.  anc.   V.  Invención. 
Bnventoi- .   m,    g.  ijj.nt'ènioi'.  ln\  enteur,  celui 

quia  inventé. 
lnv.>rdAd,  s.  t.intxrérdadd.  Invérité;  manque  de 

vérité;  mensoufie. 
Jinverornndo.  da.    adj.   inus.    innvèrékovn-do. 
Déhonté.  impudent;  qui  méconnaît  les  règles  tie 
la  pudeur. 
Inrei'otiimll,  adj  .innv^rns£i-niil.  Tnvraissembla- 


ble,  qui  n'a  pas  de   >raiscmblance,    manque  d« 

vraisseiulilance. 
■  nVei'ONlmllltiid.  V.  Inveroiimilitud. 
Inveriiueiilo,  s.  m.  innvérna-liotêlo.   Uiveniacle; 
lieu  couvert  oit  l'on  garde  les  fleurs  pendant  l'hi- 
xer. 
Invernada,  s.  f.  innvé'na'da.  Ilivernade;  action 
de  pa'.'-er  l'lii>er.  I,  Hivernage;   saison  pluvieu- 
S''  des  I  (•;:i.iiis   éijiiiiioxiales. 
Iiivrriindero.  s.  m.  inn>  i-rnadé-ro.    Kieu   d'hi- 
veriia;;e.  oii  passent  I  hiver   les  bestiaux,  parli- 
ciiliereineni  les  merinos. 
Invernado,  «la.  adj.  e)  part.  pass.  du    V.  inver- 
nar. Hiverne,  e. 
I:iveriial.  atij.   tniivérnal.   Hivernal;    qui  appar- 
tient a  l'hiver.  |  But. Hivernal;  qui  vieni  pendant 
rhi\er. 
Invernales,  s.  m.  pi.  innvèrna-léss.  Age  Hiver- 
naux, nom  donné    aux  graines  (|uo   l'on   sème 
avant  1  hiver, 
■nvernaeion.  s.    f.    iunvernarinti.    Hivernation; 
temps  froid  pendant   l'hiver.  |  \.  Uirernacion. 
liiv«M'i>aiit«>.  s.  m.    innvérnnn-tè.   Hisl.    ecclés. 
Iliveriiaiil-   nom   des  pénitents  plus   coupables 
aux'|uels.  dans  les  premierstemps  du  christianis- 
me, il  était    défendu  d'entn  r  dans  l'église. 
Invernar.  V.  n.  ifiHi¿r»iar.    Hiverner,  se    retirer 
les  troupes  aux  quartiers  d'hiver.  |  Zocd.  Hiver- 
ner, passer  l'hiver  les  bestiaux   dans  les  lieux 
(l'iiixernage.  |i  v.  a.  Agr.  Invernar  las    tierras, 
hiverner  les  tci  res.  leur  donner  la  dernière  labour 
avant  l'iiivcr.  ||  Mar.    Hivenu'r,   rester  dans  un 
lieu  eloi;;né  ou  sur   un   coté    opposé   à  celui   où 
l'hivernage  doit  commencer,  pour  toute  le  temps 
de  celte  mauvaise  saison. 
Invci-nixo,  '/.a.  adj.  innvcrni-io.  Brumal:  qui  est 
ii'usa;,'e    en  hiver,  |  Fig.  y  fam.  Se  dit  des  ani- 
maux snji'ts  au  Iroid.  que  l'hiver  fatigue. 
lll«ero^iimil  adj.  innvèrn.ssi-niil.  Invraisemblable 

(jui  m  iiique  de  vraisemblance. 
InveroNlinilntiitl.  s   f.  innvèrossirnilitnudd.  In- 

vraisemliiance.  manque  de  vraisemblance. 
InveraMiniilsncnie  ,  adv,  invèra.'isimilincn-tè . 
Invraisemblablemant,  d'une  manière  invraisem- 
blable. 
Inversamente,  adv.  innversaménn-tè.  Inverse- 
ment, d'uiii'maniére  inverse. 
InverNiou.s.  f.  wioiersion.  Inversion,  renverse- 
ment, dérangement  de  l'ordre,  ii  Gramm.  Inver- 
sion; sorte  de  con-truclion  des  mots  que  les 
gram  nairiens  appellent  aussi  construction 
libre.  I  Mus.  Inversiim, qui  consiste  ¿reproduire 
un  trait  quelconque  de  mélodie  en  prenant  les 
notes  dans  un  ordre  renverse.  liMar.elart.mil. 
Inversion,  renversement  d'wne  formation  d'un 
ordre  de  bataille  etc. 
Inverso,  sa. adj.  innvir-so.  Inverse,  opposé,  ren- 
verse par  rapp!;ri  à  l'ordre,  au  son  a  la  direc- 
tion actuelle  lui  naturelle  des  choses.  ||  Bot.  In- 
verse; se  dit  des  anthères,  quand  la  suture  des 
valves  est  tournée  vers  la  circonférence  de  la 
fleur. =r Inverse,  se  dit  de  la  radicule,  lorsqu'elle 
est  tournée  du  côté  diamétralement  opposé  au 
hile.  Il  Gramm.  Inverse,  se  ditd'une  proposition 
dont  les  termes  si)ni  en  ordre  inverse.  |  Mathém. 
Inverse,  se  dit  d'un  pmljlème,  d'un  théorème, 
dont  les  termes  sont  dans  un  ordre  inverse.il 
Philol.  Tnverfp.  se  dit  d'une  des  sortes  des  rs 


INV 


765  — 


INV 


raclères  de  l'ccriture  cliinüise.  |  iMiys.  Inverse,         »a(irait  vaiiiei  e. 

scdit  pour  exprimer  IV'Iat  actufl  ou   la  loi  des     invictorlos.'imeiite,  adv.  tnvi'.rorto-«farn¿»- (^. 


variations  duiiie  iho.se  qui  auj,'menle  ou  qui  di- 
minue. Il  adv.  A  la  inversa,  parinversion  dune 
manière  inserse. 
Invei-.tto-hiiKi-iiiiuliir.  adj.  inntersobinn  rinnon- 
lar.  .\iiiKT.  Iiiverso-l)iMo-aimiilaire.  se  dii  d'inio 
variété  en  prisme  hcxoèdre  réfjulier  dont  la  ba- 
se est  lonloinnée  d'un    ran^  de    lacelles  dispo- 
sées en  anneau;  (¡ui  résulte  d'un  décroi'.-crnent 
par  deux  rangées  en  liiiuleur  >ur  lesbtnds  de  la 
nicnic  base,  ce  qui  dmiiie  l'inverse  du  cas  oii  la 
déiroissanee  a  lieu  (lar  deux  ranimées. 
■  iivor.'wo-iuar^iiiailo.  «la.  adj.    innvcrsn   wari)-  ' 
hinn-ilo.  Miner.  Invcrso-éniarjiiné.  se   dit  d'une 
variété  de  ehaux  tarboniilée  qui  présente  la    l'or- 
me  de  l'inverse,  éinarginé  aux   bords  pnr  des 
faces  primitives. 
Iiivcrtfiirad'.t,    «Iti.    adj.   intnC!  lèbra  'lu.   Zool. 
Invertébré  qui  n'a  point  de  vertèbresoii  de  sque- 
lette intérieur.  , 
liivMi'tidu,  du.  adj.  <'t  part.  pas.  du  V.    inuertir. 
Interverti.  ¡  Invertí;  qui  est  renversé  symétri-  . 
(luemeiit.  i 
Invertir.  V.  a.  ¡nnrèrtir.   Intervertir;   déranger,  ; 
ren\erser  l'ordre||lnterverlir;  transposer,  chan-  ; 
ger  de  phu  i;  di'Si'ns.  de  côlé.  ||  Employer,  dépen- 
ser, destiner  à  un  autre  usage. 
InvcNihIc,  V.   Invisible. 
liivcMtido,  di«.  adj.  et  part,  pas,  du   V.  investir. 

Inxes'i.  e. 
Invetitid«ii-a  .  s.    f.  innvestidnu-ra.  Investilnroî 
action  par   lai]uelle  on  investit  queliiuun  d  un 
lief,  d'une  dignité  ecclésiastique.  ||  Hist.  Quere- 
lla <te  las  i'iv.'sdtluras:  querelle  des  investitu- 
res; guerre  celebre  (jui  s'elevn  au  XI  siècle  entre 
les  papes  et  les  divi'is  souverains  d'Kuroiie. 
Invi'HliKiible.adj.   intivsstifia-blé.  Investigable; 
inipcnelralde  :  qu'on  ne  <  eut  pas  pénétrer,  dont 
on  ne  peut  faire  l'investigation. 
inve«tis;acl<ni  s  f.Iinestigestion;  recherche  sui- 
vie sur  quelque  objet. 
liiv(>.«tiu<idi>i'.   rd.  s.  innvestigador.  Investiga- 
teur, qui  la.t  des  recherches  suivies  surquelque 
objet. 
lii\cMtiKnr,  v.  a.  Faire  des  recercber  suiviessur 

quelque  chose. 
iiivt'Mtir.  V.  a.  Investir;  donner  ou  ratifier  avec 
certaines  formalités,  avec  qu''lques  cérémonies. 
Il  Investir;  revêtir;  mettre  en  possession  d'uu 
pouvoir,  d'une  autorité  quelconque,  j  anc.  et 
vulg.  V.  Einbrsiir. 
Iiivcleradniiit'iite  .    adv.    innvélera-damin-té ■ 

D'une  maniere  invétérée. 
Invotfi-iidi».  da.  adj.  cl  part.  pass.  du  v.  it;veto- 
rar.  Invétéré,  e. 


ln\  iclia  icusement,  d'une  manière  invicturieuse. 
■iivintoi'iwHA  ,   HO.  adj.   iitvi  torio -stn.    Inviclo- 
rieux;  qui  ira  point  obtenu  la  victoire;  qui  n'est 
p.is  victorieux. 

■  vividla,  V.  Iinvidia. 
Itividiaila.  V.  Envidiado. 
Insidiar,  V.  Envidiar. 
Iii>  idioso.  Ma.  V.  Envidias j. 

■  lívido,  inus.  V.  Envidioso. 

lut iei'iiito:  S.  m.  dimin.  de  invierno   V.  ce  mot. 

Iiivici-no,  s.  m.  innvier-no.  Hivers  une  des  qua- 
tre saisons  de  l'année,  qui  s'étend  depuis  l'arri- 
v<'e  du  soleil  àluiides  tropiques  jusqu'à  son  re- 
tour à  l'équateur,  et  pend.int  loiuelle  le  froid  se 
fait  sentir  avec  plus  d  intensité,  j  1-ig.  Quelques 
écrivains  on  d  mué  ce  nom  à  la  vieillese;  au  der- 
nier âge  de  l'h«mine.  '|  Fi  ula  de  invierno:  fruits 
d'hiver.  '|  .Mil.  Cuart-l  de  invierno;  (juarticr 
d'hiver.  ||  l'oés.  Hiver;  année,  en  parlant  de  cet- 
les  que  peuvent  complei  les  personnes  âgées,  [j 
Mar.  Hivernage;  saison  de  pluies  dans  les  colo- 

i      nies,  pendant  laquelle   les  vaisseaux  se  retirent 

dans  les  ports  bien  abrités-  ||  adv.  Eh  el  rigor  dri 

]      invierno;  en  plein  hiver. 

Invigilar,  v.  n.  innvitj-hilar.  Veiller,  surveiller. 

avoir  snin,  exercer  lavigilancc  sur  quelqu'un  ou 

,      sur  quelque  chose. 

Itvivi'dancia  ,  S.  f.   invú/-/ul(in-zírt.  Invigilance; 
i       mani|ue,  défaut  de  vigilance. 
InviKilaiiti',  adv.  innvig-hitan-fé.  Invigilanl;qui 

n'est  [las  vigilant. 
lavijilaiicia,  V.  ¡nvi<]ila>icia. 
Invijilaati-.  V.  Invigilante. 

Intiiiacioii.  s.  f.  innvniaiion.  rhéol.  luMuation, 
union  de  la  substance  divine  de  Jésus-Crisl  au 
vin  consacré. 
Invt'nriiile.  V.  Invencible. 

Iiiviolaliilidad.    s.  f.  Inviolabilité,  qualité  de  ce 
(|ui   est   inviolable.  Il  Invio  abilite.  qualité  de  ce 
I      qui  est  au-dessus  de  louteatleinte.de  toute  vio- 
lation. Il  l'olit.   Inviolabilidad  de  la  corona:  in- 
xiolabilité  de  la  couronne,  prén.gative  «tiacbéc 
à  la  personne  du  roi  dans  une  momarchie   rc- 
présiMiiatixe. 
Inviolakio,  adj.  innvi,da-blé.  Inviolable,   qu'on 
ne  peut .  qu'on   ne  doit  pas  violer.  i|  Inviolable, 
qui  est   au-dessus  de  toute  atteinte ,   de  toute 
violation. 
liiviolahtenuMite,   adv.  innviola-blèmen-tè.  In- 

violablenient.  d'une  maniere  iiiM<dable. 
Inviolado,  da.  adj.  iunviola-do.  Inviolé,  qui  n'» 

sDulfert  aucune  vitilaiion. 
lnvioU>ntad;>,  dû.  a  Ij.  innvi)lenta-do.  Inviolen- 
|e,  qui  ira  pis  été  violenté. 


InvetiM-ar.*!'.  v.  pron.  innvHérar-sè.  S'invélércr;     Inviriud.  S.  f.  inus.  Manque,  défaut,  abîCnce  de 

vertu. 
Iiitirtnoflnniontc  ,    adv.    innvituo—ssnmén—tK 

Sans  vertu,  vicieuseioent,  d'une  manière  in\er- 

tneuse. 
InvIrtnitHn.  «a.  adj.  innvirtuo-sso.  ïnvertucux. 

qm  man'ine  de  \erlu 
laviHibllidad.  s.  f.  innvissihilidadd.  Iiivisibibli. 

qiinliie  de  ce  qui  est  invisible. 
Invinllilf,  adj.  Invisible,  qu'on  ne  peut  vuir.   qui 

échappe  à  la  vue.  par  sa  nature,  porsn  pi't'lfSî*^; 

su    po'iiion.  ou  mrnie  h  fon-eil'»  \f    i!i»t«nre. 


devenir  ancien.  !l  Fi;r.  S'invélérer;  prendre  raci- 
ne, en  parlant  des  choses  morales  |1  Méd.  S'in- 
vétérer;  dévenir  de  difficile  guerison,  cii  parlant 
d'une  maiadie. 

Inviado,  adj    V.  Enviado. 

■  ii'ilar,  V.  Enviar. 

Invicf límente.  h\y.  innviktamén-té.  Invincible- 
ment, d'une  maniere  invincible. 

lnvletiBl4tio,  nui.  adj.  supcrl.  de  invicto  V.  re 
mol. 

Iiivl«>to.  til    ».1j.  ifoirih   fn    lnvit|cihl«:  qu'on  no 


INV 


—  7G6  — 


INV 


Fig.  Invisible  ,  qui  ne  se  laisse  puiut  vuir.  || 
Invisible,  caché,  qu'on  ne  peut  pas  dócouvrír.  || 
Bol.  Invisible,  se  dil  de  la  pluinule,  de  la  radi- 
cule cl  de  tigellc,  lürsíiu'elles  no  sont  pas  assez 
développées  aviUK  la  ^iTininalion.  ||  Hacerse  in- 
visible, devenir  invi-ible. 
■nvÍH¡bio,  s.  m.  initvissi-blè.  Ilisl.  ecdés.  Invisi- 
ble, seclaleiir  d'Osiiimier  de  Flaccus  llliricus,  et 
de  Swriikfelil,  qui  ciiseignaienl  qu'il  n'ya  point 
d'éf^lise  >isiblc. 
InviMiltleiiionto,  adv,  ianvissi-blémèn-tè.  Invisi- 

sil)leini-nt,  (lune  manière  invisible. 
lnvÍMÍ(aflo,  du.  adj.  ùu»u(isiia-</o.  Invisité,  qui 

n'a  pas  été  visité,  qui  est  à  visiter. 
luvinticndo,  part.  prés,  invar,  du  v.  investir.  In- 
vestissant. 
Invitación,  s.  f.  Invitation,  action   d'inviter,  ré- 
sultat de  celle  action. 
Invitado,  du.  adj.  cl  part.  pas.  du  v.  invitar.  In- 

vité,  c. 
Invitador.   ra.  s.   innvitador.    Invitateur;  celui, 

celle  qui  est  chargé  de  faire  des  invitations. 
Invitor.  V.  a.  Inviter;  engager.  [1  Fig.  Inviter,  ex- 
citer, solliciter,  cxliortcr. 
Invitarse,  v.  pron.  V.  Convidarse. 
Invitatorio.    s.  m.  innvilato-rio.  Lilturg.    Ca- 
Ihol.  Invitatoirc:  antienne  qui  se  chante  à   ma- 
tines avant  le  Venite  exuliemus. 
InvItMtorio,  a.  adj.   Hist.  Invilatoire;  se  dit  des 
lellrcs  que  les   papes  adressaient   aux  évéques 
des  villes  suburbicaires,   pour  les  inviter  à  se 
rendre  à  Rome  le  jour  de  leur  sacre,  afln  d'y  cé- 
lébicr  le  concileromain. 
Invocación,  s.  f.  Invocation;   action  par  laquelle 
on  appelle  à  son  secours  une  divinité  ,  une  puis- 
sance   surnaturelle.  |i  Poés.    Invocation;  prière 
que  le  poète  adresse  au  commencement  de  son 
ouvrage  à  quelque  divinité,  surtout  à  sa  muse' 
pourenètre  inspiré.  |1  Diplom.  Invocation;  for- 
mule par  laquelle  le  copiste,  ledataire  ou  le  té- 
moin d'une  charte, dune  diplome,  etc.,  deman- 
dent à  Dieu  de  sanctifier  l'acte  qu'il  font. 
Invocado,  du.  adj.  et  part,  pass.  du  v.  invocar. 

Invoqué,  c. 
Invocar,  v.  a.  Invoquer;  appeler  à  son  secours  une 
puissance  divine  ou   surnaturelle.  ||  Poés.  Invo- 
quer; s'adresser  à  quelque  divinité  vraie  oufaus 
se  pour  lui  demander  son  secours  pour  bien  trai- 
ter le  poème  que  Ion  entreprend.  ||  Invoquer  le 
nom  de  Dieu"  de  la  Vierge,   des   Saints.  ||  Invo- 
quer;  citer  en   sa  faveur  une  loi,  un  témoina- 
ge,  etc. 
Invocatorio,  s.  f.  V.  Invocación. 
Iniiocntorlo,  n.  adj.  innvokato-rio.  invocatoire; 

qui  contient  une  invocation, 
liivoicuble,  adj.  úi«i;oi/.a-6/¿.   Didact.   Inversa- 

hle;  qui  ne  peut  pas  verses. 
involiicelu,  s.  f.  innvolouzé-la.  Bol.  InvoIuceI|e; 
nom  des  bractées  qui  se  trouvent  à  la  base  des 
ombelles  partielles  ou  ombcllules. 
lnvolue«>lndo,  du.  adj.  innvolouzéla-âo.  Bol.In- 

volucellé;  qui  est  muni  d'une  involucelie. 
Involución,  s.  f.  Bot.  Involutiun;  état  de  ce  qui 

est  involute.  |  Pal.  V.  Involucrazion. 
luvolucracion,   s.    f.   m«vo/«M/(razion.  Didact. 
Involulion;  assemblage  d'embarras,  de  difficul- 
tés,  d'obstacles  dont    on  encombre  quelque  af- 
faire. 


!  Involiicrndo,  d«.  part.  pass.  du  v.  i)ieo/ut-r<if'. 
V.  ce  verbe.  ||  adj.  Bot.  Involucré;  qui  est  muni 

I      d'un  involucre. 
Involurrul.    adj.  innvolouhral.  Bot.  Invulucral; 

se  dit  des  épines  qui  naissent  sur  l'involucrc. 
Involucrar,  v.  a.  Didacl.  lig.  fam.   Kntasser   des 
embarras,   ineitre  de*  "bsiacles,    introduire  la 
conlusioii,  le  désordre  dans  une  affaire. 
Iiivolurriritrnie,  a<lj.  i  nnvolnu  kr  i  for-  mè .  Bot.  In- 

viilm  rifurme;  (jiii  a  laj'iirme  d'un  involucre. 
liivwiucru,  s    ni.  itinvolou  i.ro.    Bot.   Involucre; 
dans    une   ombelle    roinposée,  les  bradées  qui 
forment  une  colleretleala  base  de  l'ombelle  gé- 
nérale. 

Involuutad  .  s.  f.  innvoloun-tadd.  Involonté; 
mnui|iifi  de  volonté. 

liivoluuturlanicnte,  adv.  innvulounta-riamèn- 
lù.  Involontairement;  d'une  manière  involon- 
taire. 

Involuiitnrlcdud,  S.  {.  innvolountarièdadd.ln- 
voloiité;  maïKinede  volonté. 

Involunturio,  u.  adj.  innvolounta-rio.  Involon- 
taire; ;!  quoi  la  volonté  ne  prend  pas  ou  n'a  pas 
eu  de  part. 

Involuptlfolludo,  du.  adj.  innvolouptifoUa-do. 
Bot.  Jnvoluti.foli(' ;  qui  a  des  feuilles  roulées  du 
sommet  à  la  base. 

InvoluptuoHo,  NU.  adj.  innvolonptouo-sso.  Invo- 
luplueiix:  qui  n'est  point  voluptueux. 

Invulutado:  «in.  adj.  innvolonta-do.  Bot.  Involu- 
te; se  dit  de  la  feuille  considérée  dans  le  bouton 
lorsque  ses  deux  bords  sont  roulés  en  dedaus, 
comme  dans  la  chèvrefeuille. 

involullvo,  vu.  adj.  innvolouti-vo.  Bot.  Involu- 
tif;  dont  les  organes  iloraux  sont  roulés  en  de- 
dans d'une  manière  sensible. 

Invikincrnhilidud.s.  f.  innvuulnèrabilidadd.  In- 
vulnérabilité; étal, qualité  de  ce  qui  est  invulné- 
rable. 

invn'norublp.  adj.  innvonlnèra-blè.  Invulnéra- 
ble; qui  ne  peut  cire  blessé.  |  Fig.  Ser  invulne- 
rable álos  tirosde  lu  maledicencia;  être  invul- 
nérable aux  traits  de  la  médisance. 

invHlucrablpnicnte,  adv.  innvoulnèrablèmèn- 
tè.  Invuliiérablemcnt  ;  d'une  maniere  invulné- 
rable. 

Inyección.  S.  f.  l'iniè/izion. Injection;  action  4  in- 
jecicr;  effet  de  cette  action. 

Idyectado,  du.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  inyec- 
tar. Injecté,  e.  ||  Méd.  Rostro  inyectado:  face 
injectée;  qui  est  rouge  p-ir  effecl  de  l'infarla* 
tion  du  sang  dans  les  capilaires   veineux. 

Inyecta«lor,  ru.  adj.  innièktador.  Injecteur;  qui 
sert  â  injecter.  Il  Injecteur;  qui  fait  des  injec- 
lions. 

Inyectar,  v.  a.  innjètar.  Méd.  Injecter;  faire  des 
injections,  introduire  un  liquide  dans  quelque 
partie  du  corpsau  moyen  d'une  seringue, ou  de 
quelque  autre  instrument  analogue.  ||  Injecter; 
introduire  un  liquide  dans  certains  organes  des 
végétaux.  Il  Inyectará  uno;  injecter  quelqu'un. 
V.  Geringar. 

inyeetarne.  v.  pron.  innièktar-sè.  S'inyecter;  se 
donner  des  injections  soi-même.  ¡|  S'injecter;  se 
faire  des  injections  deux  personnes  réciproque- 
ment. 

Inyector,  ra.  s.inniè'tor.  Injecteur;  qui  injecte, 
qui  fait  des  injeetioni. 


lOD 


7«7  — 


IPK 


■uyuneto,  ta.  adj.  et  part.  pass.  du  V.  inyungir. 

V.  ce  verbe. 
luyunslr,  V.  a.  ii\c.  inn  y  un  g- hir.  Enjoindre;  fai- 
re injonction. 
lo,  s.  f.  t-o.Mylh.  lo,;  OUed'Inachus.  et  prêtresse 
de  Junon.  H  Poés.  le,- Génisse,  vache.  |  Entom. 
lo;  espèce  de  papillon, 
lobato,  s.  m.  io6a-to.  Temps  her.   lobale;  roi  de 
Sycic,à  qui  Prélus;  roi  d"\rgos,  envoya  Bclléroj 
phoii  avec  desletlres  parlesquelles  il  lepriailde 
le  fuiie  pévir. 
loben.  s.  m.  io-bèss.  Tempsher.  lobés;  fils  d'Her- 
cule et  d'une  des  filles  de  Tiiespiiis. 
locastcit,  s.  m.  iol.ass-tèss.  Temps  her.  locastès; 
un  des  lils  d'Eole,  qui  s'établit  sur  les  rivages  de 
ritalie. 
lodado,  «la.   adj.   inda-dn.  Miner.  Iodé;   qui  est 

combiné  avec  le  oide. 
loilaine,  s.  f.   Myth.  lodamc  ;   mère   de   Deuca- 

lion. 
lodanila,  s.  f.  ioda-mia.  Myth.  lodamie;  prèlres- 
sede  Minerve  qui ,  étant  entrée  pendant  la  nuit 
dans  le  sanctuaire  du  temple,  fut  pétrifiée   par 
la  vue  de  la  tête  de  Méduse. 
lodidrico,  adj.  m.  iodi-dri.o.  Chim.  lodidriquc; 
se  dit  d'un  acide  composé  de  iode  et  d'hydro- 
gène. 
lodico,  ca.  adj .  xodi-ko.  lod  ique;  qui  tient  de  l'iode. 
lodido,  s.  m.  iodi-do.  (^him.  lodide;  combinaison 
d'iode    avec   des  corps  moins    éleclronégatifs 
quelui. 
■odiero,  s.  m.  Ornilh.   lodicr;  oiseau  du  Groen- 
land, 
lotlioHo,  sa.   &d¡.iodiü-sso.   Chim.    lodeux;  qui 

tient  de  l'iode. 
lodofarisentato,  s. m.  w-do  arg-hènta-to.  Chim. 
lodoargenlalc;    genre  de    sols  qui  résultent  de 
la  combinaison  de  l'iodide  d'arfrcnl  avec  les  io- 
dudos  des  métaux  electro  positifs. 
lodobórico,8dj.  m.  ío-í/o  i»o-ri/to. Chim. lodobori- 
quc;  scdii  d'un  acide  double  résultant  de  la  com- 
binaison des  acides  iodiqueetborique. 
■odociaiiiiro,  S.  m.  io-dozianou-ro.  Chim.Iodo- 
cyanure;  composé  qui  résulte  de  la  combinaison 
d'un  cyanure  avec  un  iodure. 
lodocloriirn,  s.m.io-rfo  klorou-ro.  Chim.  lodo- 
chloruro;  composé  qui  résulte  de  la  combinaison 
d'un  chlorure  avec  un  iodure. 
■odoliidrari^irato,  s.   m.   to-do  idrarg-hira-tc. 
Chim.  lodohydrargyrale,  genre  de  sels  qui  ré- 
sultent de  la  combinaison  des  acides  iodique  cl 
nitrique 
lodorosfórico,   adj.  m.  to-(/o  fosfo-riko.  Chim. 
lodophosphoriqnes  se  dit  d'un  acide  double    ré- 
sultant de  la  combinaison  des  acides  iodique  et 
phosphorique, 
■odoróMforo,  s.  m.  to-do  fos-foro.   Chim.  lodo- 
phosphore;   combinaison  d'iode  et  de  phosphore 
avec  un  autre  corps  simple. 
loduliorico,  V.  lodoboriro. 

lodonitrico,  adj.  io-do  ni-trilto.  Chim.Iodonitri- 
quc;se  dit  d'un  acide  double,  résultant  de  la 
combinaison  des  acides  iodique  et  nitrique. 
lodoploiiibuto,  s.  m.  io-dn  plomba-to.  Chim. 
lodoplombate;  genre  de  sels  qui  résultent  de  la 
combinaison  deliodidc  de  plumb  avec  les  iodu- 
rcs  des  métaux  electro  positif. 
lodoMel.  s.  m.  io-d«  sM.  Chim.  lodusel;  combinai- 


son des  iodures  des  métaux  élertro-nëgatifs  ave» 
ceux  des  métaux  éleciro-posiiifâ,  et  cûnsid4ré 
comme  une  clase  particulière  de  sels. 
lodoMo,   adj.  iodo-sso.  lodeux;  qui  tieiîl  de  l'iode, 
loduMHiruro,   S.  m.   Chim.   lodosullure;   combi- 
naison d'un  iodure  avec  un  sulfure. 
icdoMiiirúrico,  adj.  Chim.  lodosulfurique;  se  dit 
d'un  acide  double  qui  résulte  de   la   combinai- 
son des  acides  iodique  et  sulfurique. 
lodratn,  s.  m.  iodra-to.   Chim.  lodrale;  sel  for- 
mé par  la  combinaison  de  l'acide  iodhydrique 
avec   une  base. 
lodiiro.  s.  m.  iodou-ro.  Chim.  loJure  ;   combi- 
naison  non  acide  que  l'iode  forme  avec  les  ba- 
ses salifiables  et  avec    les   corps   simples  qui 
sont  électro-positifs  par  rapport  à  lui. 
lola,  s.  f.  io-la.  Temps,  hér.    oie;  fille  de  d'En- 

ryle.    roi    d'OEchalie. 
■olitM,  s.  m.  Temps,  hér.  lolas;  fils  d'iphieclés  et 
neveu  d'Hercule,   aida  ce  héros  à  vaincre  l'hv- 
drc  de  Lerne. 
l«>|pnM,  s.  f.  pi.   io-léass.  Temps  hér.  lolées;  fêtes 
instituées   en   l'honneur  d'Hercule  et    du  com- 
pagnon  de  ses  travaux,  lolas. 
loleiiAc,  s.  et  adj.  Géogr.  loléen;  nom  des  mon- 
tagnards delà  Sardaigne.   qu'on  croyait  descen- 
dre d'une  colonie  amenée  dans  celte   île    par 
lolas. 
■óleo,  s.  m.  Ant.  gr.  loléum;  lieu   à  Thèbes   où 

se  célébraient   les  iolées. 
lolicniio,  V.  lolense. 

■oiita.s.  m    io-lita.  Miner,  lolitbe;  espèce  démi- 
nerai qu'on  appelle  aussi  Dichroite. 
lolito,   ta.  adj.   Dot.  lolilhc:  se  dit  d'un  bissos 
ioliihe  parce  qu'il  communique   une  odeur  de 
violette  aux    pierres  sur  lesquellps  il   croit, 
lolor,   adj.  et  s.  m.  Géogr.   lolof;  nom  d'un   peu- 
ple de  l'.\ frique. 
loinorgal,  Myth.  sept,  lomergal;  divinité  des  an- 
ciens Germains. 
■on,  Mytb.  Ion;  nom  souvent   donné  à  Jupiter. 
lona.  s.  f.  Temps,  hér.  lone;   fille   de  Naulochus. 
Ellle  volait  sur  les  grands  chemins,  et  fut  tuée 
par  Hercule. 
loue,  s.  m.  io-né.  Crusl.  lone;  genre  de  la  fami- 
lle des  crustacés  inopodes. 
lonoln,  adj.  Crust.  lonelle;  qui  ressemble  à  une 

ione. 
louclaM.  s.  f.  pi.  Crust.  lonelles;  famille   de  l'or- 
dre dis  crustacés  isopodes  qui  a  pour  type  le 
genre  ione. 
■nnoMla,  s.  f.  Rot.  lonesie;  genre  de  plantes  di- 
cotylédones, à   fleurs  monopétoles  et  de  la  fa- 
mille (les  légumineuses. 
loHln.  s.  f.  Groiir.  anc.  lonie;    province  du  Pélo- 

ponèse.  V.  lonin. 
■onIruMP.  s.  et  adj.  Géogr,  Ionien;  habitant  de  l' 
lonie.  Il  Ionien:  qui  nppnrtient  à  l'ionie  ou  à  ses 
habitants.  ||  Filnsnf)S  ionienses;  philosophes  io- 
niens. Il  Mus.  Mndn  iiinituse;  mode  ionien;  mo- 
de p'irlii  ulirr  de  la  musique  grecque.  1|  Philos. 
Dialecto  ioniense;  dialecte  ionien.  ||  V.  avec  pré 
féreiue  loríense. 
■onop.vida,  s.  f.  Rot.  lonopside;  genre  de  plantes, 

parasites  tl'Ainénque. 
■óptrro,  adj.  Entom.  loptèrc;  qui  ad«saites  vio- 

¡ûlres  uu  violettes. 
Ipornriinna.  s.   m.  Bol.  Ipécacuanha:  plQOlc    d«^ 


m 


—  768  — 


lus 


)a  famille  lU-s  i ubiuci-c»,  uri|{innirr   du  Brésil. 
Il  Pliann.  Ipécacuaiihat  rnciiic  de  cette  plante. 

Iponiea,  s.  f.  ipo-méa.  liot.  Ipumra  ;  genre  de 
plantcii  4icolyU'di)iics,  à  fleurs  coni|ilêtes,  nio- 
nopétalées,  régulières,  de  la  famille  dcscouvül- 
vulacées. 

■poiiiopNliln  ,  s.  f.  Hot.  Ipoinopside;  plante  de 
l'Anu'i  iqiie  du  iiurd. 

Iplio.  s.  ni.  I|)ii:  viiilciit  poison  quidecoulcde  dcu\ 
ailjies  (II-  l"ar(liii>el    des  Indes. 

■proa,  s.  f.  i¡ir<'-a.  llil.  Ipreau;  espèce  de  peu- 
plier aussi   appelé   de  la  ville  d'ipres. 

IpNiirioio,  a»'j.  et  s.  (léoj^r.  et  hisl.  Ipsariotc; 
liabiiaiit  d'ipsara.  j  Ipsariole;  (lui  apparlienl  <i 
Ipsara  nu  á  ses  hubitanls. 

lpMe-di\ÍMlÍMiiie,  s.    m.  Néi)l.  lpse-di\islisinc; 
ailioii  lie  ju.er  par  les  paroles  du  maître. 

IpMlilo,  adj.  i¡)-siilo.  liiitoin.  Ipside;  qui  ressem- 
ble à  un  i|is. 

IpNiflow,  s.  m.  pi.  Entom.  Ipsides;  tribu  de  la 
famille  des  coléoptères  clavicorncs,  qui  a  pour 
t}|)e  le  genre  ips. 

Ipso.  s.  m.  Kiilum.  Ips;  genre  d'insectes  de  la  fa- 
mille des  coléoptères  clavicornes. 

■  p.<io-ract«,  Ipso-laclo;  expression  adverbiale  em- 
pruiitéf- du  lalin(|ui  a  le  même  sijiiiilication  en 
espajinol  quen  français. 

■pMo-Jiii-e,  adv.  Uroit.  Ipso-jure;  expression  em- 
pruntée du  latin  qui  sijinilie.  Sans  qu'il  soit 
besoin  de  iiou\cllc  déclaration. 

■pHola,s.  f.  ip-sola.  Comm.  Ipsole;  espèce  de  lai- 
ne que  l'un  lire  de  Constantinople. 

ipMiiiio,  s.  m.  Ant.  Ipsullius,  ipsilius;  espèce  de 
médaillon,  de  lame  dont  on  se  servait  dans  les 
sacrifices,  ou  li;;ures  dont  on  représentait  ceux 
ou   celles  dont  ont   voulait  se  l'aire  aimir. 

IquctiiyM,  s.  f.  Bot.  Iquetaya  ;  plante  du  Brésil, 
dont  l'espèce  n'est  pas  encore  bien  dolermince, 
et  qu'on  mélange  à  égale  dose  avec  le  séné  pour 
lui  enlever  son  goût  désagréable. 

Iqiilriii,  s.  m.  iliiriou.  Krpét.  Ikiriou;  serpent 
d'une  énorme  grosseur  que  l'on  trouve  à  Ca- 
yenne. 

ir,  V.  n.  Aller;  èlre  ou  se  mettre  en  mouvement 
pour  se  rendre  d'un  lieu  à  un  autre.  |  Aller, 
s'adresser,  recourir  à  quelqu'un.  i|  .Vller,  s'adap- 
ter, s'ajuster,  en  parlant  d'une  chose  qui  est 
appliquée  à  nneauire.  ||  Aller:  en  parlant  des  ob- 
jets d'habillement.  V.  Sentar.  \\  Aller;  se  dit  par 
analogie  des  diverses  parties  dont  se  compose 
l'ensemble  d'une  toilette,  d'un  ajustement. 
Ese  panlalonno  va  bien  con  ese  chaleco;  ce  pan- 
talon va  mal  avec  ce  gilet-là.  I  Aller;  concourir 
au  môme  but.  Esta  bota  va  con  esa  otra;  ces 
dcuï  boites  vont  ensemble.  |  Aller,  avancer, 
être  en  train.  Esta  obra  va  bien  ;  cof  ouvrage 
>a.  El  dans  un  sens  tig.  s'applique  aussi  aus 
chdsos  morales.  Il  Fig.  Aller,  pouvoir  .  devoir. 
Su  imprudencia  va  á  perderle;  son  impruden- 
ce va  Ip  perdre.  (1  El  ¡ nterés  va  eu  aumento;  l'in- 
térêt 'sa  croissanl.  ||  V.  Ser.  Estar.  ||  V.  Apos- 
tar. Il  Consister,  dépendre.  ||  Importer,  intéres- 
ser. I  Etre  distingué,  diirérenl.  |  Aller,  condui- 
re, aboutir.  |  Se  destiner  à  un  étal,  suivre  une 
carrière.  Ir  paranbnr¡,ido;  étudier  pour  être  avo- 
cat. ¡  Agir;  faire  quelque  chose,  ineltre  en  mou- 
vement. Il  Se  conjuguer,  se  décliner,  en  parlant 
d'iju   verbe,  etc.  |  Dsns  Ips  j,.„x.  v.    Entrar.  I 


Avec  un  gérondif  marque  l'action  de.oiiinée  par 

le  \ffhp.lrjurjando.  jouer.  Ir  vendido;  être  ven- 
du. Il  Jointa  unadjetifexprime  la  maniere  d'aller 
ou  d'éire.  Ir  cahnUero;  aller  a  cheval.  |  Ir  por 
la  acera;  aller  sur  le  trottoir.  t|  /r  bien  puesto; 
être  bien  placé.  ||  .loint  à  la  préposition  a  et  suivi 
d'un  iiilinitif.  il  désigne  la  fin,  l'intention,  irá 
oirr»ii.irt:rimi.»a,allerà  la  messe.  1|  l'récédéde  l'ar- 
ticle «/et  suni  de  la  prépositiim  «,  exprime  l'a- 
tinn  prix  haine  du  verbe.  .IÍ  ir  à  pagar;  au  mo- 
nmnt  di-  payer;  lors  qu'il  laul  payer.  ||  Ir  ade- 
lante; aWer  en  avant;  poursuivre  une  entrepri- 
se. Il  Ir  à  los  alcances;  suivre,  serrer  de  près; 
et  dans  le  sens  tig.  presser  dans  une  dispute, 
etc.  Il  adv.  fam.  //•  al  m»lino;  se  dit  de  deux  jo- 
ueurs lorsqu'il  S'entendent  p  lUr  en  faire  per- 
dre un  troisième.  I)  ir  ci>n  alijuno;  aller  avec 
quelqu'un:  et  dans  le  sens  fig.éire  de  son  avis, 
prendre  son  parti.  |i /r  ron  niíí/aí/o;  agir  a\ec 
attention;  avec  crainte.  =  /r  porpnn:  aller  cher- 
cher du  pain.  ||  //•  trus  ahjunn  ;  courir  après 
que|(|u-un  ||  Ir  contra;  aller  contre,  s'opposer.  | 
rig.  Ir  lejos  «u  muy  lejos;  être  bien  loin  de  di- 
te, de  penser, de  deviner,  etc.  j  Ir  fuera  de:  aller 
contre.  |!  le  por  justicia;  être  pourvu  en  justice. 
Il  Ir  sobrfi  alguna  cosa;  aller  sur  quelque  chose; 
lig.  en  être  au  fait.  ||  Fig.  Ir  à  lu  innno;  con- 
tenir, retenir,  il  Irá  al  auior  del  «7«n  ;  laisser 
aller ,  temporiser.  ||  Ir  al  encuentro;  aller  au  de- 
vant. Il  Fig.  Ir  ahjunn  cosa  cuesta  abajo;  ti- 
rer une  chose  vers  san  lin.  |  Fig.  fam.  Ir  al 
Jorria»;  se  rétablir,  se  rajeunir.  || /ra/fo;  cire 
huit,  en  parlant  d'un  ruisseau,  d'un  fleuve  dont 
les  eaux  montent  très-haut.  !|  Ir  de  manga;  dire 
d'acord.  Se  prend  toujours  en  mauvaise  part,  i 
Vi]î.]r  fuera  lie  trastes;  parlera  tort  et  à  tra- 
vers. ||  Fig.  fam.  /r)>or  ,-[  atburrillo;  faire  les 
choses  étonrdimenl.  |;  Ir  matando  hormigas; 
battre  la  semelle.  I¡  Fam.  Ir  á  la  pecorea;  aller 
h  la  muraude.  H  Dejarse  ir  con  la  corriente;  se 
laisser  aller.  ||  Ir  j/  venir-,  aller  et  venir;  fig,  signi- 
fie Repasser  dans  se  tête,  dans  son  imagination. 
lr/)fi.îan(/o;  aller  doncement,  en  parlant  delà 
manière  d'être  d'une  personne  ou  d'une  chose. 
Il  \rse  muriendo;  se  dit  métaphoriquement  pour 
désigner  qnnne  personne  agit  ou  marche  avec 
beaucoup  de  lenteur,  de  parsimonie.  |i  Ir  por  al- 
to; laire  sauter  la  bille  dans  le  jeu  du  billard.  || 
Ir  trasde  alguna  persona;  avoir  des  prétensions 
sur  une  personne.  ||  anc.  A  gran-ir;  à  toutes 
jambes,  j  adv.  Ni  va  ni  viene;  il  est  dans  l'irré- 
solution et  dans  certains  jeux  se  dtl  des  coups  A 
recommencer.  Il  interj.  Quién  va'l  qui  va?,  ¡j 
Fam.  Sin  irle  ni  veuirh';  sans  que  cela  le  re- 
gardât. Il  Vaya;  soit,  allons,  fort  bien;  j'y  con- 
sens. ||  Vaija  usted  con  Dios;  formule  qu'eu 
emploie  pour  saluer  quelqu'un  e(  qui  à  la  même 
signification  à  peu  presque  flon  jour.  ||  Uaus  un 
sens  iron.  ||  Se  prend  comme  l'expression  du 
mépris  comme  Allez  vous  promener.  ||  Bueno 
va;  voila  qui  \a  bieii.  !i  Por  mal  que  vaya;  oupis 
aller,  il  Piov.  Tanto  se  le  dá  por  Id  que  va  romo 
por  lo  qur  riene;  tout  lui  est  é.'a!.  il  Vaya  V,  al 
cielo.  \.  Vaya  usted  con  Dios.  \  Vendo  dias  y 
viniendo  dias;  le  temps  s'éeoulait  aiosi.  ||  Fatn. 
Ir  por  ¡ana  1/  salir  trrsqailado;  se  prendre  dans 
ses  propres  filets.  j 

ÍP 'tie\  V.  pron.   S'en  aller,  se   retirer,  partir; 


uw 


—  709 


nu 


imiller  un  liou  pour  alli-r  .s'établir  (laiisuiiaulrf. 
IjS'en  aller  ;  t^trc  inouraiil,  ||  Seii  aller,  fuir.  |i 
S'écouler  ;  en  parlant  d'une  liqueur,  et  la  lais- 
ser échapper  lorsqu'on  parle  du  \ aisseau  (|ui  la 
contient.  I|  Glisser  involontairement  de  sa  pla- 
ce. V.  Escaparse  \\  S'exhaler  ,  s'évaporer.  Il  Se 
gâter  ,  se  corrompre  .  ou  s'aigrir.  |i  S'user  se 
déchirer.  Il  Aller  sous  soi  ;  lâcher  des  vents  ou 
des  excréments  san«  s'en  apperccvoir.  ||  Irse  al 
cielo,  aller  au  ciel;  mourir.  ¡|  Irse  con  Dios;  s'en 
aller  quand  on  s'y  attend  le  moins.  |  irse  de  co- 
pas, peler  \\lise  de  la  mano;  échapper  des 
mains.  ||  Fi;,',  lam.  Tomber,  se  retenir  ;  et  fi^,'. 
BC  pas  réussir  en  parlant  d'une  affaire  ,  de  l'oc- 
casion ,  etc.  Il  Irse  de  la  memoria;  s'échapper  de 
la  mémoire ,  s'oublier.  ||  Irse  de  las  cartas;  jouer 
des  cartes  ,  s'en  défaire  exprés,  jj  Irse  la  cabe- 
za ;  avoir  des  clourdisscmenls,  des  vertiges.  i| 
Il  Fig.  Irse  los  ojos;  lonvoiter,  désirer  avec  ar- 
der. Se  levan  los  ojos  tías  una  buena  moía  ;  il 
aime  les  belles  epcrduemcnl ,  il  perd  la  tète  à  la 
vue  d'une  beauté.  |  Irse  por  esos  mundos  ;  se 
mettrer  à  courir  le  monde  à  l'aventure.  |  Irsc 
por  pies;  gagner  de  vitesse.  ||  Irse  por  su  pié  à 
la  pila;  se  dit  d-un adulte  qui  va  à  l'église  pour 
recevoir  le  baptême.  ||  Irsc  tras  algo  ;  poursui- 
vre quelque  chose.  ¡  Fig.  Désirer  avec  ardeur, 
être  infatué  d'une  chose.  Il  Mar.  Irse  á  ¡liquei 
couler  bas,  aller  à  fond,  en  parlant  d-un  navi- 
re. Il  Irse  á  levay  monte;  fuir,  s'enfuir  ,  échap- 
per, se  cacher  ou  se  réfugier  dans  la  montagne. 
Il  Fig.  Irse  de  la  boca;  parler  trop,  sans  considé- 
ration. Il  Fam.  Irse  al  olro  barrio  ;  aller  au  ro- 
yaume des  taupes.  ||  lise  la  boea  donde  esta  el 
corazón;  de  l'abondance  du  cœur  parle  la  bou- 
che. Il  Fig.  Irse  la  mano  ;  excéder  ,  mettre  de 
trop,  superabondamment.  |  Irse  por  alto  algu- 
na cosa  ;  échapper  (juelque  chose  à  la  vue  nu  à 
la  mémoire.  ||  Irse  por  alto  ;  sauter  la  bille  dans 
le  jeu  de  billard.  ||  Irse  sobre  alguna  cosa;  pour- 
suivre une  affaire  sans  la  perdre  de  vue. 

Ira,  s.  f.  i-ra.  Ire,  colère,  courroux  .  emporte- 
ment, irritation.  |  Indignation  ;  état  d'une  per- 
sonne qui  est  indignée.  ||  Chñlimenl  iniligc  ou 
doflt  on  menace  quelqu'un.  ||  Fig.  Colère,  furie; 
désenchâmemcnt  des  cléments.  |  ¡Ira  de  Ifios! 
exclamation  de  surprise,  d-admiration.  |  Des- 
cargar la  ira  sobre  alguno  ;  décharger  la  colè- 
re sur  quelqu'un. 

irae,  s.  f.  irak.  Geogr.  Irak  ;  grande  province  au 
centre  de  la  Perse.  Pop.  2.660,000  aines.  ||  Irak; 
pays  de  la  Turquie. 

■ruc-uralil,  Feog.  Irak-arabi  ;  pays  de  la  Tur- 
quie d'Asie,  dans  l'Eyalel  de  Bagdad. 

Irado,  tia.  adj.  V.  Airado,  vendido. 

■rallia,  s.  m.  irai-ba.  Uot.  Iraiba  :  palmier  du 
Brésil,  qui  contient  ¡i  l'eviréniité  de  sa  tige  une 
moelle  très-blanche  (jue  l'un  mange  ,  et  qui  est 
un  aliment  agréable  et  salutaire. 

Iracundia,  s.  f.  irakoun-dia.  Colère  excessive; 
défaut  d'une  personne  qui  est  emportée  ,  qui  se 
laisse  aller  à  l'irraseibilité. 

■  raoïiiidn,  da.  adj.  irakoun-do.  Iracond  ;  colère, 
emporté  ;  qui  a  un  caractère  irrascible. 

IrarHc,  V.  Airarse,  encolerizarse. 

Irasa,  s.  f.  ira-ssa.  Bot.  Irasse;  palmier  de    l'A- 
mérique  méridionale,   dont    les  caractères  ne 
sont  pas  connus  des  botanistes. 
TOMO   V. 


■  r<iMci]»ilidad,  s.  f.  uossiibUidad.  Iravibilite- 
,  disposition  ala  colère  ;  défaut  dune  iM>rso«ni 
j  ou  d'un  caractère  irascible. 
lraMcililt>.  adj.  irassii-hlè.  Iriscible  ;  ^ui  est  dis- 
j  poséase  mettre  en  colère ,  qui  s'irrite  facilc- 
I      ment. 

Irafiiié.ii,  adj.  cl  s.  irakés*.  Géogr.  Irakien;  habi- 
1      tant  desdeux    pays  appelés  Irak.  ]|  Irakien;  qui 
I      a(»|)artieiu  aux  irakiens  ou  à  Irak. 
IraMi-eiicia,  V.  Iracundia. 
Irene,  s.  f.  irè-nè.  Mylh.  Irène;  déesse  delà  paix. 

fille  de  Jupiter  et  de  Thémis. 
Ireiiliia,  s.   (.   iressi-na.    Bot.  Irésine:    genre   de 
plantes  dicotylédones,  de  la  famille  de  amaran- 
thacécs. 
Irenarca,  s.    m.   irènar-Va.  Hisl.   Irénarche  ou 
irénarque;  magistrat  qui  veillait  à  la  Iranquili- 
te  publi(|ue  chez  les  ,\nciens. 
■.slona,  s.  f.  issio-na.  Ilisl.  anc  Isiono  »  attribut 
ordinaire  des  suppliants  chez  les  anciens  Grecs, 
qui  consistait  en  un  rameau  d'olivier,  entorti- 
llé de  laine  ,  avec  des  fruits  attachés  autour. 

■  ri,  s,  f.  i-ri.  Bot.  Irit  racine  que  les   naturels  du 

Brésil  emploient  á  fabriquer  des  arcs. 
Iriltiiio,  s.  m.  inbi-no.  Ornitli.  Iribin  ;  genre  d'oi- 
seaux de  l'ordre  des  accipitres,  de  la  tribu  des 
diuuies  ,  de  la  famille  des  vautourins. 

■  ridaciosi.  s.  f.  Phys.  Iridation  ;    propriété  qu'un 

certains  minéraux  de  produire  sur  l'organe  de 
la  vue  l'in\j)ression  des  couleurs  de  l'iris,  soit  ;i 
cause  d'une  substance  légère  et  incolore  qui  se 
trouve  appliquée  à  leur  surface,  soit  en  raison 
d'une  altération  survenue  dans  leur  structure 
par  l'effet  ou  de  fissures  ou  d'un  ccartement  de 
leurs  lames. 
Iridea,  s.  f.  iri-dèa.  Bot,  Iridéc  ;  genre  de  plantes 
de  la  famille  des  algues. 

■  ridea.«i.  s.  f.  pi.  íci'-d'éaíi.  Bol.   Iridées  ;    famille 

de  plantes  de  la  clnsse  des  monoperiginesou  nm- 
nocotylédones,  qui  comprend  huit  genres  sou.> 
diux  divisions. 

■  rideetoniia.  s.   f.   iridèkfo-mia.  Chir.  Iridecto- 

mie;  excisiond'uue  partie  de  l'iris. 
Iridectóniico,  ca.  adj.  iridèkto-miko.   Cbir.  Iri- 

declomique;  qui  a  rapport  à  l'iruleclomic. 
■ridoo,  ea.  adj.  iri-déo.  Bot.  Iridé:  qui  ressemble 

à  l'iris. 

■  l'ideNcentc,  adj.  iridess7.én-tè.  Pliys.  Iridescent; 

qui  réiléchit  les  couleurs  de  l'iris. 

■  ridicu,  ca.  adj.  ir(-(/ik<».  Chiin.  Iridiqur  ;  se  dit 

d'un  des  oxydes  de  l'iridium  et  des  sels  qu'il 
produit. 

Rridiru-anioniaro.adj.tri-^ii'oanioiiin-A'O.Chim.* 
Iridico-ammonique  ;  qui  est  produit  par  la  com- 
binaison d'un  sel  iridique  avec  un  sel  ammo- 
nique. 

■riiliro-putawico,  adj.  iri-diko  pota-ssiko.  Chim. 
Iridico-polassique;  qui  est  produit  par  la  com. 
bio.iisoii  d'un  sel  indique  avec  un  sel  pnias- 
siijue. 

Iridico-NÓdico,  o<lj.  iri-di'iossn-diko.  Chim.  Iri- 
dico-sodique,  qui  est  produit  par  la  combinaison 
d'un  sel  indique  avec  un  sel  sodique. 

■  ridina,  s.   f.  iridi-na.  Conchyl.  Iridiiie,  genre  de 

coquilles. 
irldiM.s.  m.  iri-dio.  Cliiin.  Iridium  , corps  simple 

appartenant  à  In  cinquième  section  des  métaux 
lridi|ii>no,  ml),  ii/i/t/icnii.  Ornitli.  Indipeiine.  qm 

41) 


nu. 


—  770  — 


lUU 


a  les  aili's  liiscfs.  , 

Iridiliw,  s.  f.  iri(/i-rÚ£.  l'allKil.  liulitc;  iiitl<iniiuii 

tiuii  (Je  l'iris. 
IridorqiiÎM,  s.  m.  Ilol.  Ii i(|.irilii>.  mMiic  de  In  fu- 
inillc  ilps  onliiit^'cs,  cl  i|iii  no  rcnfii  me  (pi'imc 
espèce. 
IfldcriiMlvnK*'- "^^  ••  ^     F.fémCio. 
IriduNO,  ;i(ij.  m    iriiln-s.so.  (".liiin.  /riilcux,  se  dit 
d'un  (li'b  (ivuk's  ili- Imi  idiiim,  <'l   des   sels  (ju'il 
|)riidiiil. 
■  ■•IdoMiiiliiu,  s.  f.  iiidoss-mina.  MinÎT. /ridosnii- 
ii(>  .  mun  (jiu-  les  minéialiif{isli'ïi  doiincnl  à  l'iri- 
dium natif,  s»l)slance  niélalluiiK;  ([ni  se  prt'SPii- 
li-  t-n  grains  l)lan(s,(iuelinicl'ois  en  pelilos  lames 
hexagones,  cl  d'aiilrcs  luissuus  l'uinu'  de  pou- 
dre noire. 
Ii'idoru-niiioiiiar»  ,    adj.    ii  i(lo-s.w-at)i(>tiia-kt). 
Chim.    7ridoso-aninioni(|ue.    qui   rtsullc  de  la 
combinaison  d'un  sel  irideii\  avec  un  sol  animo- 
uiquo. 
irldoHo-MÓdlro ,   adj.    iridosso-sso-dihi).    (lliiin. 
/rido60-sodii|ue  ,  qui  résullc  de   la  combinaison 
d'un  sel  iridenx,  avec,  un  sel  ammonique. 
Ifldi-uçaCvia.  s.  1".  icù/rni/ai-iifl.   Ilot,  /ridrogal- 
vie ,  genre  de  plantes  du   l'érou,    qui    doit    èlre 
réuni  au  nartége. 
Ii'Imo,  im.  adj.  in-no.  rliarm.  /rin,    se    dit    d'un 

onguent  ou  il  y  entre  de  l'iris. 
Irlou,  s.  m.  liol.  /rion,  nom  donné  a  uneplanledu 
cap  de  Boene-Espèrance  qui  ressemble  beau- 
coup. 
Iris  ,  s.  m.  Bot.  Iris  ;  genre  de  plantes  monocoty- 
lédones  ,  type  de  la  famille  naturelle  des  iridées. 
Il  Iris;  se  dil  quelquefois  de  la  racine  de  celle 
plante.  |  F.ntom.  Iris;  nom  spécifique  d'^nn  boau 
papillon  du  genre  nymphale.  |  Anal.  Iris:  mem- 
brane circulaire  ;  nuancée  ,  mobile  ,   qui   forme 
la  pupile  ou  prunelle  de  lœil  et  que  l'on  apper- 
»,oit  à  travers  la  cornée  transparente.  |  Iris;  cou- 
leurs imitant  celles  de  l'arc  en-ciel  qui  circu- 
lent avec  rapidité  ¡t  la  surface  du  cuivre  en   fus- 
sion,  lorsqu'il   est   rafiné    et   sur  le  point  de  se 
congeler.  |  Opl.  Iris  ;  couleurs  changeantes  qui 
paraissent  quelquefois  sur  les  verres  des  téles- 
copes et  des  microscopes  et  ressemblent  à  cel- 
les de  l'arc  en-ciel.  ||  Météor.  Iris  :  arc-en-ciel. 
Il  Myth.  Iris:  une  des  filles  de  Minée. =Iris;  une 
des  Harpies.  Il  IchUiyol.    Iris  marino  ;   iris  ma- 
rin; nom  donné  par  les  anciens  naturalistes  à 
une  espèce  de  ruban  ,  ou   flamme  de  mer,  qui 
paraît  être  la  cépole.  |1  Fig.    Nom   métaphorique 
qu'on  donne  à  celui ,  ;\  celle  qui  met  la  paix  en- 
tre deux  personnes  qui  sont  brouillées. 
IrÎMco  ,  a.  adj.  iri-sséo.  Irisé;  se  dit  des  couleurs 
de   diverses  teintes  qui  se  manifestent  sur  la 
surface  de  certains  corps  ,  soit  par  l'eiTet   d'un 
commencement  d'altération  ou  d'une  légère  pel- 
lieule  de   matière   étrangère,  soit  à  cause  de  la 
disposition  particulière  des  molécules  ù  la  sur- 
fecc  ou  dans  l'intérieur  de  la  masse.  i|  Irisé  ;  qui 
présente  les  couleurs  irisées, 
irislol»,  s.  f.  tríssío-/a.  Bot.  Irisiole  ;   genre   de 
de  plantes  d«>  la  Jamaïque  qui  ne  dilTérenl   pas 
des  achils. 
Irlanda,  s.  f.  Géog.  Irlande;  Hibernie  des  anciens, 
une   des  grandes  îles  britaniqucs  ;  et   l'un  des 
trois  royaumes  qui  composent  le    royaume  Uiii 
de  la  Grande-Bretagne.  Popul.  9.820,000  habit. 


li-laiid('<« ,  ailj.  et  <•.  irlandéss.  Géogr.  Iilandais. 
<|ni  h. titile  ririnnde.  ||  Irlandais  ;  ipii  appartient 
à  I  Irlande  ou  à  ses  habita:. ts. 

li-uniH,  s.  1.  if'oiii-a.  Ironie;  ligiue  de  rétlioiique 
par  latiuelleon  dil  le  contraire  de  ce  (ju'on  veut 
faiic  eiitentlre.  ||  l'hilos.  Irania  sorrática  ;  iro- 
nie socralnine. 

IrúiiicaiiK'iitt* ,  adv.  ir(j-itil,(tuièn-ti;.  Ironique- 
ment, dune  maniere  ironi(|ue. 

Ii'óiilro.  en.  adj.  iro-niko.  lroni'|ue;  (|iu  lient  de 
l'ironie. 

Ii'oiiizndit,  lia.  a|)j.  et  part.  |)its.  du  v.  Irouiznr. 
Ironise .  e. 

Iroiiixnr  ,  V.  a.  Ironiser;  railler  avec  ¡ittlitesse, 
en  feignant  de  louer. 

iroiliiés,  Na.  adj.  el  s.  iruhèss.  lîéttg.  Iro()uois; 
qui  appartient  aux  Iro(|uois  — lroi|u<iis  :  i]ui  est 
né  parmi  les  sauvages  de  l'Ameritiue  septen- 
trionale. 

Irraciittiultilldad  ,  S.  f.  irra/lonahilidudd.  Irrai- 
sonnabilité  ;  qualité  ,  état  d(!  ce  ((ui  est  irraison- 
nable, il  IriaiMinnabililé;  manque  île  raison  dans 
une  personne. 

■  l'i-ncloiiahlc,  V.  \rracional. 

■  l'i-uciuiialtlciitontc,    adv.  \ .  \rraci(>n(i¡ineule. 

Irracional,  adj.  Irrationnel;  (jui  n'est  pas  ra- 
tionnel. Il  Mathém.  Irraliminel  ;  qui  ne  peut  i^tre 
représenté  ni  par  des  nombres,  ni  par  des  frac- 
tions. Il  Irraissonnable;  (|ui  n'est  pas  raisonnable. 

Il  ücraisonoable  ,   illégitime  .  injuste  ;  qui  n'est 
pas  conforme  à  l'équité,  à  la  justice.  ||  Irraison- 
nablo ;    qui  est  dépourvu  de  raison. 
Irracionalidad  ,  S.  f.  irro/.ionalidadd.  Irraison - 

Habilité;  qualité  de  qui  est  irraisonnable. 
IrracioiialiNinianieiite,  adv.  sup.  de  irracional- 
meute.  V.  ce  mot. 

IrrucioiíalÍMúno,  uta.  adj.  sup.  de  irracional. 
V.  ce  mot. 

Irraoionalineiitc ,  odv.  irraiiuiialmén-té.  Ir- 
raisonnablemenl;  d'une  manière  irraissonnable. 

Irradiación,  S.  f.  Phys.  Irradiation;  mouve- 
ment qui  se  fait  du  centre  à  la  circonférence 
dans  un  cops  organisé.  ||  Iradiation  ;  atniosphé- 
re  lumineuse,  qui  entoure  les  astres.  1|  Irradia- 
cioti  de  los  ra>ins  solares;  irradiation  des  rayons 
solaires;  action  par  laquelle  le  soleil  lance  ses 
rayons.  ||  Bot.  Irradiation  ;  lame  utriculaire  qui 
remplit  les  mailles  des  couches  ligneuses.  ||  Phy- 
siol.  Irradiation  :  émission,  du  cerveau  et  de  la 
moelle  épinière  .  d'un  principe  excitateur  dans 
les  organes  ,  par  le  moyen  des  nerfs. 

irradiado,  da.  adj.  et  part.  pas.  du  V.  irradiar. 
V.  ce  verbe. 

Irradiar,  V.  a.  Irradier;  éclairer  par  ses  rayons. 
Il  Irradier  ;  se  séparer  en  rayons  ,  se  développer 
d'un  point  quelconque  vers  íes  parties  environ- 
nantes. 

IrrratiGcahle,  adj.  irralifika-bU.  Irratifiable; 
qu'on  ne  saurait  ratifié. 

Irratiflcado,  da.  adj.  irralifika-do.  Irralifíé; 
qu'on  n'a  pas  ratifié. 

Irrazonable,  adj.  Irraisonnable,  déraisonna- 
ble ;  qui  est  injuste;  qui  manque  déraison. 

Irreal,  adj.  Irréel;  qui  manque  do  réalité.  Il  Ir- 
royal; qui  n'est  pas  conforme  à  la  royauté. 

Irrealizable  ,  adj.  irrèaliia-blè.  Irréalisable  ;  qui 
ne  peut  èlre  réalisé. 

Irrecibible  ,  adj.   irrèiibi-blè.   Irrecevable,    qui 


\\\\{ 


771 


lun 


n'pí-t  p.is  iT(  ivoblp. 

li-i'ccobrahlt>  .  adj.  irrrl.ohra-ble.  Irrécouvrable: 
qu'on  ne  peut  reciuvrcr. 

Irrecolirado  ,  «la.  adj.  Irrceouvre ,  qui  n'a  pDinI 
été  recouvré. 

liTccoinoiiiIahU*  ,  adj.  iniknmendn-blt'.  Irré- 
comniandable  ;  qui  n'psl  point  récomniandable. 

Irrf'coiniieiiMiulo  .  «lu.  adj.  irrerompénsa-d). 
Irrécomponsé  ;  qui  n'a  pas  clé  récompensé. 

Irrroroncillalilc  ,  adj.  irrr' nmilid-lilè.  Irrécon- 
ciliable ;  qu'on  ne  peut    réconcilier. 

■  ■-■'«'conelliado  ,  «la.   adj.  irrèl;nii7.ilia-tlo.   Irré- 

concilié  ;  qui  n'est  point  réconcilié. 
lrrrconn«Miiiieitto,  s.  ni.  irrè'ionoiimièn-lo.  Ir- 
reconnaissance ;  défaut  de  reconnaissance. 
lri'ccr<>ativo  ,  va.    adj.  irrekrèali-vo.  Irrécrca- 

lif,(]ui  n'est  point  récréatif. 
lirr«'cii|teral>I(i ,  adj.  irrkkoupèra-blè.    Irrécupé- 
rable; (ju'on  ne  peut  recouvrer.  ||  Irrécupérable; 

qu'on  ne  saiirait  réparer. 
lrro(>iiMal»U' ,    adj.  irrekoHSSa-blè.    Irrécusable; 

<]ui  ne   peut  être  recusé. 
lrrcriiNai>l<>nicnte ,    adv.    irrèkoussablèmèn-tè. 

Irrécusableinent  ;  d'une  manière  irrécusable. 
Ii'rf4>haxal>lc ,  adj.    inèuliaia-bl<}.    Irrejetablc; 

qu'on  ne  peut  rejeter. 
Irri>cliaxa«lo,  «la   adj.  Irrejeté;    qui  n'a  |)as  été 

rejclé. 
Irrcilaixiiililc,    adj.    irrvdarijoui—blc.    Irrétor- 

qui.ble  ;  qu'on  ne  peut   rétorquer 
Rrredliitihlv  ,  adj.  irrèdimi-blc.  Irrachetable;  qui 

ne  peut  être  racbeté. 
Irrctliiiililu,  (la.  adj.  irrèdimi-do.  Irrachelé;  qui 

n'a  point  été  racbeté. 
irrcdiieUlu  ,  «la.  adj.  irrédouzi-do-  Irréduit:  qui 

n'a  pas  été  réduit. 
liTiMliictiltU- ,  adj.   iiréduhti-bU.   Irréductible; 

(ju'on  ne  peut  réduire. 
irrceiiilMilKaliic  ,  adj.    {rr(^éthbolsa-blé .    Irrcin- 

boursablc  ;  qui  ne  |)cut  être  remboursé. 
Irreliiiado ,  «la.  adj,  irrvfma-do.  Irrafliné  ;  qui 

n'a  point  été  ralliné. 
Iri-cflcjatlo ,   «la.    adj.    iír(7?t',7-/ia-í/í>.  Irrcflélé; 

qui  n'est  point  reflété. 
irr«'ri(>\l<tii ,  s.  f.  Irréflexion  ;  défaut,  manciuc  de 

réflexion. 
li'r«'ri«>\ioiin«lo,  «la.  adj.  irrvfliksiona-do.    Irré- 

llécbi  ;  qui  n'est  pas  rétlécbi. 

■  rrcroriiiabili<la«l ,    s.  f.  irrcformabilidad.  Irré- 

formabililé;  qualité  de  ce  qui  est  irreforma- 
ble. 

irrorormaltic  ,  adj.  irrrfonna-blá.  Irreformable; 
qu'on  ne  saurait    réformer. 

Irr<>fnriiial»l(>in«>iit«v  adv.  irréformabihnèn-tr, 
Irréforniablemi'nt  ;  d'une  manière  irreformable. 

■  i-r«>rraKaltie,  adj.  m.  irrèfrn(jra-blc.  Irréfraga- 

ble;  (ju'oii  ne  peut  conliedire  ,  récuser. 
lrrcfraKalil«-iii(>iite,  adv.   incfniijn-bliimon-lè. 

lrréfra;ial)lcment  ;  d'ime  maniere  irréfragable. 
Ii-i-i-eciir rabie,  adj.  irrèg-lièndra-blè. Irrégénéra- 

ble  ;   qui  ne  peut  être  régénéré. 
irr«-tf<Mi«M-a<lw  .  «la.  adj.   irreij-henura-do.   Irré- 

géiiéré  ;  qui  n'a  pas  été  régénéré 
IrrrKld»  ,  «la.  adj.  irrèii-hi-do.  Irrégi  ;   qui    n'a 

pas  cic  régi. 
lrr«'Ki*l»i'i  adj-  Irrégulier:  (jui  n'est  pas  régulier. 

(j)ndiir(n  irrcf/«?«r;   conduite  irrègulière.  ||  .\r- 

chil.  Irrègulier  ;  qui  n'est  pas  suivant  les  règles 


et  les  proportions  usitées,  |;  Bol.  Irrégulier;  dont 
les  parties  correspondantes  diiTcrenl  entre  elles, 
soit ,  soit  par  la  forme  ,  soit  par  la  grandeur.  || 
Tiincbyl.  Conc/ia  irregular  ;  coquille  irréguliè- 
re ;  ceÎle  qui  étant  inéquivalve  présente  des  dif- 
férences dans  les  divers  individus  de  la  même 
espèce.  Il  Dr.  Can.  Irrégulier;  se  du  «le  celui 
qu'une  irrégularité  empêche  d'entrer  dans  1rs 
ordres.  |¡  lùilom.  Antenas  \rre<jn\nrex  ;  anten- 
nes n  régulières.  Il  ("iramm- lrrégulier;qni  s'écar- 
te des  règles  ,  qui  ne  suit  pas  l'analogie  ,  qui 
est  i)lein  d'exceptions  bizarres.  ||  Mus.  anc.  Ir- 
régulier ;  se  dit  de  certaines  mélodies  dont  il 
est  dilTicilc  de  déterminer  le  ton.  ||  l'ath.  Irrégu- 
lier, se  dit  des  pulsations  artérielles  .  lorsque 
le  temps  qui  les  sépare  n'est  pas  le  même  pour 
toutes.  Il  l'ros.  Irrégulier;  qui  n'est  pas  assujéti 
à  une  marche  régulière.  Il  Indu  ;  qui  est  contre 
le  devoir  ,  contre  la  raison,  la  regle. 

Irresiilar,  s.  m.  Dr.  Can.  Irrègulier;  qui  ue  peut 
pas  exercer  les  fonctions  ecclésiastiques. 

IrrcsiilariiK^iite,  adv.  irrégularmén-tè.  Irrégu- 
lièrement;  d'une  manière  irrègulière. 

Iri'(>;;iilari«la(l ,  s.  f.  irre(¡(ndaridndd.  Irrégula- 
rité ;  qualité,  état  de  ce  qui  est  irrégulier.  ||  Dr. 
dan.  Irrégularité  ;  empêchement  canonique  de 
recevoir  licitement  les  ordres  .  ou  de  faire  les 
fonctions  de  ceux  qu'on  a  reijus. 

Irreaulai-niciilc  ,  adv.  irr->iioulannèn-tè.  Irré- 
gulièrement ;  d'une  manière  irrègulière. 

li'i-eligiMahlo  ,  adj.  irrèoussn—blè.  Irrefusable; 
f/u'on  ne  doit  pas  refuser;  qiii  ne  peut  être  re- 
fusé. 

IrrehiiMadn,  «la.  adj.  irrèoussn-du.  Irrefuse; 
qui  n'a  pas  été  refusé. 

■  i-rela(a«lo  .    «la.    adj.    irrèl(ila--do.    Irraconte; 

qu'on  n'a  pas  raconté. 

■  ■■ieloea«lu  ,  «la.  adj.  irrèlcrja-do.  Irréleguè;  qui 

n'a  point  été   relégué. 
li-rellsion  ,  s.  f.  irrt'/i;/-/iioH.  Impiété  ;   mani|u^' 

de  piété,  de  religion. 
li'rciisioHantPiite  ,   adv.    irrèlifi-biossamtn—lé. 

Irreligieusemcnt;  avec  irreligion. 
lri'rlÍKÍo*ii<l»<l  1  s.  f.  Impiété  ;  qualité  de  ce  qui 

est  irreligieux. 
iri-cllKÍo.«>o,  (*«.  adj.  /»•((>/(.«/-/< lo-.tvo.  Irreligieui; 

qui  est  contraire  à  la  religion,  j  Irréligieux  ;  qui 

qui  ne  respecte  pas  la  religToii.  ||  Irréligieux;  qui 

est  atbee  .  qui  n-a  point  de  religi m. 
li-miiAiiK<**l<><  '■'»•  adj-  irrt\miiu<ia-<l<i    Irrelrous- 

sé;  qui  irest  point  retrousse. 
IrrriiiiMlInblr  ,  adj.  irrcmédin-blv.  Irremediable. 

qu'on    ne  saurait  pas  remédier.  ||  Irrémediftble; 

qui  est  sons  remède.  I'  Fig.  Irrémédiable;  se  dit 

en  parlant  des  choses  morales. 
Iri-t>iii('(llablcini-ii(p  ,  adv.  irrétnédifiblrmén-tr . 

Irrémédiablement  ;  d'une  maniere  irrèim'diable. 
Il  roiniiiiNrciirta  .  s.  f.  irréviitusiéiuia.    Irrémi- 
niscence ;  défaut  de  réminiscence; 
li'r«>iiil<iiili]c  ,    adj.    irrhnissr- blé.    Irrémissible; 
I      qui  ne  mérite  p.is  de  pardon,  de  rémission. 

IrrcmiiHibleniriitr  .  adv  irrimissiblèinèn-tè.  Ir- 
'  rénns>iblement  ;  sans  miséricorde,  sans  lemis- 
;      sion. 

IrromlMloii  ,  s.  f.  Irrémission  ;  défaut  de  rcmi-'- 
I      sion. 
,  lrr<-iiii(«-ii(<' ,adj.  irvi'iuitén-lr.  Irreinilleiil  ;  qui 

ne  donne  pas  de  relâche. 


IR  I 


líUt 


Il  r«-iito»lblc  ,  ¡rdj.  irrémoii-blé.  Irninuahlr  ; 
(ja'on  ne  saurait  remiicr. 

Irrt'iiiiinoraltlo  ,  uilj.  irréinomivia-blé.  Iiréiiiu- 
iiórable;  qui  ne  peut  tMic  réniuiit-rí''. 

Irreniiin«'rii«lo,  da.  irrriiinunérn-di).  li  r('-iniin(''- 
ré  ;  qui  n'rsl  pas  lecutnpensí^. 

Irt'cpui'aliilltlad.  s.  I.  Irréparaliililó  ;  ((unlilé  de 
ce  (|iii  est  irri'paiahle. 

lrr«>pnriilkl<'.  adj.  írr/*ar«-fc/é.  Irreparable  ;  (|(ii 
IK-  [HMil  i-trc  K'parí. 

lrr<-i»nrjil»l«Mnoiilt',  adv.  irríparnhlémi'n-tó.  Ir- 
réparableincirt;  d'une  maniere  irréparablí". 

Ii*r<-plicabl(>  .  adj.  írré/Wi'.rt-¿;/¿.  Irreplicable  ;  a 
(|U()i  l'on  ne  peul  réjiliquer. 

liTeprcbeuMibllidail,  s.  f.  irrépréénsibiliJadd. 
Irráprébensibilitó;  qualité  de  ce  qui  est  irrépré- 
hensible. 

li'rci»rcbfiiMlblc  ,  adj.  irrépréénsi'blé.  Irrépré- 
hensible ;  qui  ne  peul  être  blAmé.  |  Se  dil  aussi 
des  choses;  acción  irreprehensible;  action  irré- 
préhensible. 

li'reprehciitiibloiueiiti'.  adv.  irrépréénsiblémén- 
lé.  Irrépréhensíblemeni;  d'une  manière  rrrépré- 
hcnsible. 

Irrcprlinlil»  ,  da.  adj.  irrtprimi-do.  Irréj>rimé; 
qui  n'a  point  été  réprimé. 

Irrcprobndo,  da.  adj.  ir/-ey;ro¿>a-íío.  Irrepnuvé; 
(jui  n'a  pas  été  réprouvé. 

Iri-eprochabllldafl  ,  S.  f.  irréprotchabilidadd. 
Irréprochabilité  ;  qualité  de  ce  qui  est  irrépro- 
chable. 

Irreprochable,  adj.  irréprotcha'blé.  Irréprocha- 
ble; qui  ne  mérite  point  de  reproche. 

■  rrepi-ochablciiiciito,  adv.  irréprotchahlmin-té. 

Irréprochablement  ;  d'une  manière  irréprocha- 
ble. 

■  iM'oprochadn.  da.  adj.  irréprolcha-do.  Irrepro- 

ché; qui  n'a  pas  été  rc|)roché. 

lrreprodiicll%o  ,  va.  adj.  irrprndou'.ii~vn.  Irré- 
prodiïctif;  qui  ne  reproduit  pas.  ||  Irréproductif; 
qui  n'amène  pas  de  nouvelles  productions. 

Iirepiiblicaiio  ,  iia.  adj.  et  s.  irrpDuhlika-no. 
Irrépublicain  ;  qui  n'est  point  républicain. 

lri'et|iil»iado  ,  «la.  adj.  irréklssn-do.  Irrequis; 
qui  n'a  pas  été  mis  en  réquisition. 

Ii'rrscatable  ,  adj .  írres/raía-t/'.  Irrachetable: 
qu'on  nc  saurait  racheter  ;  qui  ne  peul  être  ra- 
cheté. 

Iriescatndo  ,  da.  adj.  Irreshala-do.  Irracheté; 
qui  n'a  point  été  racheté. 

■ri*esorva ,  s.  f.  irrsser-ia.  Irréserve;  manque 
de  réserve. 

Irreservado  ,  da.  adj.  irrsserra-do.  Irréservé; 
qui  n'a  pas  été  réservé. 

■n-cfiistlbllad,  s.  f.  Théol.  Irrésistibililé;  quali- 
té de  ce  qui  est  irrésistible. 

Irresistible,  adj.  irréssisU-blé.  Irrésistible;  à 
quoi  on  ne  peut  résister. 

■rfe.«lstlbleiuente,  adv.  irréssisliblímén-té.  Ir- 
résistiblement; d'une  manière  irrésistible. 

Irresoluble,  adj.  irréssolou-blé.  Issoluble,  irré- 
soluble: qui  ne  peut  être  résous;  se  résoudre. 

Irresolución,  s.  f.  Irrésolution;  état  de  celui  qui 
est  irrésolu. 

Irresoliitameutc  ,  adv.  irrés$olontamén-lé.  Ir- 

résolument;  d'une  mnnière  incertaine. 
Irresoluto,  ta.  adj.  irréssolou-tn.  Irrésolu  ;  qui 
a  peine  à  se  résoudre.  |  Irrésolu;  qui  n'a   pas 


de  icMilutiiin. 

IrroMpedioMaineiite.  adv.  irrespélt>uoss.im('n-té. 
IrrespetiueuMiuenl  ;  d'une  manière  dépourvue 
de  respei  t. 

Irr«'i»plrahle  ,  adj.  irrcspirri'blL  Phys.  Irrespi- 
rable, qui  M<'  peut  servir  à  la  respiration. 

IrreMpoiiMnhllIdad.  s.  i.  Irresponsabilité,-  qua- 
lité de  (  (•  (pu  ebt  irres[totisable.  ||  Irrespoiisaliili- 
té:  étal  d'une  personne  qui  n'a  point  de  respon- 
sabilitr. 

irreMpniiHable  .  adj,  irrjsponsO'blé.  Irresponsa- 
ble ,  qui  n'a  autune  responsabilité. 

IrreMpoiiHableiiiriile,  adv.  irrvsponsablémén-té. 
Irresponsablemcnt  ;  d'une  manière  irresponsa- 
ble. 

IrreMtaiirado.  da.  adj.  irraslaoïtra-do.  Irresiau- 
ré;  (jui  n'a  pas  été  restauré,  cjui  est  à  restaurer. 

IrrpNtrliiKldo,  da.  adj.  irrc.striunfi-hi'do.  Irres* 
treinl;  qui  n'a  pas  subi  de  restrrcijon. 

IrrcNtielto  ,  ta.  adj.  irrùsouél-to.  Irrésolu  ;  qui 
n'a  pas  de  résolution.  ||  Irrésous;  qui  est  à  résou- 
dre, qui  n'a  pas  eu  de  solution. 

Irretornable,  adj.  irrèturna-blé.  Irrelournable; 
qui  ne  peut  revenir. 

irretractable.  adj.  irrèlrahta-bU.  Irrétraclable; 
qui  ne  peut  être  retracté. 

Irrelractailo,  da.  adj.  irrètrakta-do.  Irretraclé; 
qui  n'a  point  été  retracté. 

Irrevelado  .  da.  adj.  irrèiéla-du.  Irrévélé  :  qur 
n'a  point  été  révélé.  .Secreto  irrevelado  ;  secret 
irrévélé.  |  On  peul  l'employer  aussi  pour  indi- 
quer qu'une  personne  nc  s'esl  point  mêlée  dans 
quelque  rébellion. 

in-evereiiria  ,  s.  f.  irrèvèrrèri-zia,  Irrévérenie; 
manque  de  respet,  de  révérence. 

Irreverenciado,  da.  adj.  irrèvérèniia  do.  Irrés- 
pecté;  qui  n'a  pas  respecté. 

irreverenciar,  v.  a.  Irrespecter,  manquer  de  res- 
pect. 

Irreverente,  adj.  incvèrèn-tè.  Irrévérent  ;  qui 
manque  au  respect.  ||  Irrévérent;  contraire  au 
respect. 

Irreverentemente  ,  adv.  irrèvèrèntèmèn-té.  Ir- 
révéremment;  avec  irrévérence. 

irrevocabilidad  .  s.  f.  irrèvohabilidadd.  Irrévo- 
cabilité; qualité  de  ce  qui  est  irrévocable. 

irrevocable,  adj.  irièvoka-blé.  Irrévocable; 
ne  peut  être  révoqué. 

Brrevoeabiciaente  ,  adv.  irrèvokablémén-té. 
révocablemenl  ;  d'une  manière  irrévocable. 

Irrevocado,  da.  adj.  irrèvoUa-do.  Irrévoqué 
n'a  pas  été  révoqué. 

lrrl($atorio,  s.  m.  irri(iato-rio.  Chir.  et  Méd.  Ir- 
rigateur;  instrument  propre  pour  arroser  ,  pour 
humecteur. 

irrtsoroiio  .  «a.  adj.  irrigoro-sso.  Irrigoureu\; 
qui  n'est  point  rigoureux. 

irri.<»ible,  adj.  irriss'i-blè.  Risible  ;  qui  mérite  la 
dérision. 

IrriNÎon,  s.  f.  irrission.  Irrisión  ;  raillerie  .  mo- 
querie. 

irriüjnriannente  ,  adv.  trri5sor(ai?îèn-(è.  Par  dé- 
rision. 

irrî.sorîo  ,  a.  adj.  irris.in-rio.  Dérisoire  ;  risible, 
qui  prèle  à  la  raillerie. 

irritabilidad,  s.  f.  Irritabilité;  qualité  de  ce  qui 
est  irritable. 

irritable,  adj.  irrila-blè.  Irritable;  qui  peut  être 


qui 
Ir- 

qui 


ISA 


—  773  — 


ISG 


irrité.  Il  Pliysiol.  Irritable;  qui  est  doué  d'irrita 
bilil^.  I  Irritable;  qui  se  contracte  et  exécute  di- 
vers mouvements  par  suite  de  l'acte  même  de  la 
végétation  ou  par  le  contad  de  certains  stimu- 
lants. 

irritación,  s.  f.  i rr ¡Union.  Irritation;  action  d'ir- 
riter. I  Fifí.  Irritation;  fait  ou  état  d'une  person- 
ne  exaspérée  ,  émue  par  certaines  contrariétés 
qui  ont  mis  en  feu  tout  son  être,  et  tiennent  en 
éveil  toutes  les  forces  de  son  ûme.  ||  Irritation; 
augmentation  de  l'action  orfçanique  des  tissus. 
Il  Pliylos.  Irritation;  certaine  stimulation,  con- 
dition nécessaire  pour  la  production  des  phéno- 
mènes de  conscience,  principalement  des  phéno- 
mènes sensibles. 

lrri(a<lisiino,  nio.  adj.  superl.  de  irritado.  V.  ce 
mot. 

Irrltntlo,  da.  adj.  irr\la-do.  Irrité.  V.  Irritar. 

IrrUntlor,  n.  s.  Irritatif;  t]ui  irrite. 

irrUiinicnte  ,  adv.  anc.  irritauièn-té.  Sans  effet 
et  sans  force,  d-une  manière  invalide. 

liTitaiiiicnto,  s.  m.  V.  Irritación. 

Irritant**  ,  part.  près,  invar,  du  v.  irritar.  Irri- 
tant. 

Irritanfeineute  ,  adv.  irritantèmèn-té.  D'une 
manière  uritantes  avec  irritation. 

Irritar,  v.  a.  Irriter;  mettre  en  colère,  j  Irriter; 
aigrir,  exciter,  accroître,  augmenter.  |i  Irriter; 
causer  une  irritation,  j  Méd.  Irriter;  déterminer 
la  douleur,  la  tension  d'un  organe  dans  un  tissu 
quelconque.  |i  Casser,  annuler. 

irritarse,  v.  pron.  irritar-sè.  S'irriter;  se  mettre 
en  colère.  |¡  S'irriter;  être  irrité.  ||  Irritarse  los 
ánimos;  s'aigrir  les  esprits. 

irritativo,  \a.  adj.  irritati-vo.  Irritatif;  qui  ir- 
rite. 

irrito,  V.  Nulo. 

irrncacion,  S.  f.  Ant.  .om.  Irropation  ;  action  de 
{Hoimoncer  une  peine  contre  un  citoyen.  {|  Ac- 
tion de  causer,  d'occasioner. 

Irrogar,  v.  a.  Ocasioner;  être  cause.  Leirrogó  un 
fjran  perjuicio;  il  lui  cause  un  grand  dommage. 

Irroracion,  s.  f.  Irroration;  action  d'exposer  à  la 
rosée,  ou  à  un  arrosemcnt  quelconque. 

irsqner  ,  s.  m.  Ornilh.  Irsker;  oiseau  de  Groen- 
land. 

irrupción,  s.  f.  irroH/)7.ion.  Irruption;  entrée  brus- 
que et  soudaine,  j  Irruption  ;  débordement  des 
eaux.  Il  Irruption;  envahissement  d'un  pays,  d'un 
lerrein  (|uelconqiu'  par  une  force  étrangère.  || 
Fig.  Irruption  ;  envahissement;  en  parlant  des 
choses  morales. 

irncan,  s.  m.  Dot.  Iroucan;  arbrisseau  de  la  Guia- 
nc,  qui  forme  un  genre  dans  l'octandrie  niono- 
gynie. 

IrucnviMlan,  s.  m.  '\rou'.ouvi(lau.  Ilist.  ind.  Irou- 
kouvèdaii;  l'un  des  (juatre  livres  sacrés  des  Hin- 
dous. 

IrHM,  s.  m.  Conchyl.  Irus;  petite  coupe  générique 
avec  les  espèces  de  coquilles  bivalves. 

iriiMcnla,  s.  f.  \rous-'iOula.  Bot.  /rusculc;  nom  de 
1  eiiphor. 

iNaono,  s.  f.  isvok-ti(i.  /sachiie  ;  genre  de  plantes 
miHiiicolylédones,  famille  des  graminées  ,  ayant 
des  fleurai  (ilumacées. 

iMailt'lra.  adj.  ixsadrl.fa.  Hot.  /sadelphe  ;  qui  a 
des  étamiiies  diadelphcs  ,  de  manière  à  former 
deux  paquets  égaux. 


tiéagogv,  V.  Introduction. 

lMa«;o£;ia,  S.   f.    issngog-h'xa.  l'hylol.  /sagogie;  CC 

qui  est  expliqué  dans  l'/sagogé. 

iMagósico,  ca.  adj.  is.so(/o(/-/tiko. /sa^'ogiijue;  se 
dit  de  te  qui  appartient  à  l'introduclon. 

iHasoso,  V.  Isagoge. 

iMano  ,  s.  m.  \ssano.  Ornitb.  Isane;  oiseau  qui 
tien  de  1-ètounieau  et  de  la  pie. 

iNanta,  s.  f.  Hot.  Isanthe;  genre  de  plantes  dico- 
tylédone.-',  famille  des  labiées. 

iNaiito,  adj.  \sxan-to.  Bol.  /santhe  ;  dont  les  té- 
guments des  fleurs  sont  semblables. 

■  Maria,  S.  f.  \ssn-r'\a.  Bol.  /saire;  genre  de  cham- 

pignons comprenant  de  très-petites  espèces  mol- 
les, (jui  ont  l'aspect  de  lissus  et  sont  recouverts 
d'une  poussière  fiirineu^e. 
iMariatIa,  adj.  f.  \ssaria-da.  Bot.  7sarié;  qui  res- 
semble à  l'isaire. 

■  ¡«ariatlaH,  s.  f.  pi.  \ssnria-das.  Bot.  Jsariées;  sec- 

tion de  la  tribu  des  mucédinées ,  ayant  pour  ty- 
pe le  genre  aisaire. 

iHatitSa,  s.  f.  Bot.  /satide;  jdaiite  de  l'indigo,  dont 
on  relire  une  couleur  bleue  comme  celte  du  pas- 
tel. I  Slamm.  /^atide  ;  espese  de  renard. 

iNatifloaM,  s.  f.  Bot.  isatidées;  tribu  de  la  famil- 
le des  crucifères  ,   ayant  pour  type  le  genre  isa- 

lidC. 

li^atideo  ,  a.  adj.  Bot.  /satidé  ;  qui  ressemble  i 
une  isatidc. 

■üatina,  s,  f.  \st'i-na.  Chim.  /satine;  indigo  pur, 

Isaura,  s.  f.  issaou-ra.  Bol.  /saure.  genre  de  di- 
cotylédones, de  la  famille  des  apocynées. 

l!«aúríco.  s.  m.  issaou-riho.  Ilist.  /saurique  .  tri- 
but qui  payaient  les  empereurs  grecs  aux  /sau- 
riens pour  empêcher  l'incursion  de  ces  peuples 
sur  le  territoire  de  l'empire. 

Ij^aurit-nno  ,  s.  et  adj.  Í5inoMric»-st'.  Géogr.  et 
Hist,  /saurien,  isaure.  habitant  des  montagnes 
voisines  de  la  Pamphylie  ,  dans  l'.Vsie  Mineure. 

iNcariotr.  s.  m.  et  adj,  isslario-te.  Iscariote;  sur- 
nom donné  à  Judas  après  (in'il  eut  trahi  Jésus. 

Iwcariotisnio,  s,  m.  iisl:ariotiss-nw.  Iscariotis- 
me:  doctrine  des  iscariotisles. 

l.scariotinta,  s.  m.  Ilist.  relig.  Iscariotisle;  sec- 
taire qui  vénérait,  comme  patrons,  les  auteurs 
du  mal  sur  la  terre. 

iHcnoeolo,  adj.  i.v5»iozè-/è.  Ischnocèle,  qui  a  des 
pinces  ou  des  bras  mimes  et  longs. 

iMiioronia,  s.  f.  Pathol.  Ischncphnie;  gracilité  de 
la  voix 

iciiota,  S.  S.  i/.Hü-ía.  Pathol.  Ischnole;  maigreur. 

iNCulilenia.  S.  f.  isl.uhlé-uiu.  Med.  Ischcoblennie; 
suppresssion  d'un  écoulement  muqucMX. 

I.sfulioiwia.  s.  f.  Mi'd.  Ischophyosie.  siipprfssion 
d'une  excrèliun  purulente  habituelle. 

l..ioocoilia.  S.  f.  Í5  o/oi-/i(/.  Med.  Ischocoilio ;  ré- 
tenlioii  des  matières  alvines. 

if<eolo(|uia,  S.  f.  Mèdc.  Ischolochie  ;  suppression 
(li's  liuhies. 

iNconicnia  ,  s.  f.  ijt'omè- Mi<i.  Rlcd.  Ischoménie; 
Mipprcssion  des  menstrues. 

iNriipioHiM,  s.  f.  is/.('/)io-jiÍ5í.  Méd-  Ischopyosie; 
suppression  dune  excrétion  purulente  hahi- 
tnelle. 

iirrrronia.  s.  f.  Path.  Ischnophonie;  grariliic  Je 
la  voiv. 

incnrotico.  adj.  \sl.ouré-t'\l.o.  Pathol.  Isrhnrcti- 
que;  (jui  est  propre  à  combattre  les  arcide nis  àv 


ISL 


ISO 


IímIhiiíi', 
iMciiriu,  s.  t.  ¡sOu-riii.  I'îUIidI.   ImIiuih';    nicii- 
timi  d'uriiui  «oniiilcic;  imixissihililc  (riiiiiirr. 

■»c,  s.  r.  i-ssé.  l'intoiii.  Issc.  ficiire  diiisccles  lic- 
mipliTPS,  fdinillr  de  colliroslios- 

iMéiiiiiino,  lia.  ndj.  Cl  s.  issciuia-no.  l/cinii'ii;  ii.)- 
lurcl  d'I/cmi. 

lurljiMlicoH.  mlj.ct  s.  ni.  |)1'  i.ssldssli-'.oss.  Ant. 
gr.  Isrlasliim<>s;  se  dit  des  ^'rnnds  jeiu  alhlcti- 
qnes  de  la  (irècc,  ol  veux  qui  fiitenl  institues 
plus  tard  dans  l'empire  roniuin. 

iKco,  s.  m.  i-sséo.  Anl.  Iséum;  temple  ,  simula*  re 
d'isis. 

Inerinn,  s.  f.  isséri-na.  Miner.  Isérine;  minéral 
de  fer. 

iNrrrin,  S.  f.  isiér-7.ia.  Bol.  Isertie;  penrcde  di- 
cotylédones il  Heurs  monopclalcs  complètes,  l'a- 
mille  de  rubiacées. 

IflerciadnM,  s.  f.  pi.  isxérv.in-ilnss.  Bot.  Iscrliées; 
tribu  de  la  famille  des  rubiacées. 

■iivrciiKlo,  lia.  adj.  Bol.  Iscrtic;  qui  ressemble  à 
l'isertie. 

israiiiltcr,  s.  m.  Mylli.  mahom.  Isfendicr;  l'ange 
gardien  de  la  chasteté  des  femmes. 

Itthl,  s.  m.  Relat.lshi;  nom  donné  par  Icshabi- 
tants  de  l'ile  de  Formosoà  iKtre  suprême. 

iNlaco,  s.  m.  íssírt-/{o.  Isiaijue;  prêtre  dlsis. 

■sinon,  ra.  adj.  Isiaque;  qui  appartient,  qui  a 
rapport  à  Isis. 

isia»!,  s.  f.  pi.  i-ssiass.  Anl.  Isies;  fêles  célébrées 
en  l'honneur  d'isis. 

isitirn.s,  s.  f.  pi.  Pooph.  îsidécs;  famille  de  poly- 
piers corticifêres. 

liiideo,  a.  adj.  issi-déo. Bol.  Isidé;  qui  ressemble 
à  une  isidc. 

iMitlio,  s.  m.  Bot.  Isidium;  genre  de  lichens  com- 
prenant un  petit  nombre"  d'espèces  crustacées 
formées  de  très-petits  rameaux  extrêmement 
serrés  par  le  bas. 

■.«ido,  s.  f.  Zooph.  Iside;  genre  de  polypes  divisés 
en  deux  sections. 

■sldorlnn»,  adj.  jssi'fZor/a-Ho.  Isidorien  ;  qui  ap- 
partient, qui  est  relatif  à  saint  Isidore. 

■sipiiln,  V.  Erisipela. 

■sl«,  s,  f.  îss-itt.  Géogr.  Ile;  extension  de  terre 
environnée  d'eau  par  toutes  parts.  ||  lie;  portion 
terrestre  qui  se  trouve  isolée  au  milieu  des  eaux. 
Il  Fig.  Uc:  quartier  d'une  ville,  maison  entou- 
rée de  quatre  rues.=Ile;  lieu  écarté,  retiré. 

Islam,  s.  m.  iss-lam.  Ilist.  mah.  Islam;  nom  pro- 
pre de  la  religion  de  Mahomet. 

■siániico,  ca.  adj.  issla-miko.  Islamique;  qui 
appartient,  qui  a  rapport  à  l'islamisme. 

■islamismo,  s.  m.  isí/dm/ís-wo.  Islamismo  ;  ma- 
hométismé,  religion  de  Mahomet. 

■8ian.  s.  m.  inus.  Sorte  de  voile  garni  de  dentel- 
les que  portaient  les  femmes. 

■sinndcit,  s.  et  adj.  Géogr.  Islandais;  habitant 
d'Islande.  |  s.  m.  Islandais;  langue  que  l'on  par. 
le  en  Islande. 

■**]*"*»'»••»•  s- et  adj.  íssíe-^no.  Insulaire;  habi- 
tant d  une  île.  |l  Insulaire;  qui  a  rapport  aune  île 
ou  à  ses  habitants. 

■8lco,s.  m.  Partie  dune  île  ou  île  formée  par  des 
rochers  en  forme  de  couronne. 

Isletn,  s.  f.  dimin.  de  isla.  Ilot;  petite  île. 

■slictt,  lia.  s.  f.  dimin.  de  isla.  V.  hleta 

Islito,  V. /«ic(a. 


■nIoIc,  s.  m.  issl'ilé.  Ilot;  (telitc  ilc  d(■'^l'lt(■. 
iMiiiai-l,  s.   m.  Ilisl.    Ismael;    lih  naturel  d;Abi<<- 

liam.  =  lsinaél;  lils  de  I  imaii  lliafar  le  Sadic,  cl 

lo  siviéme  descendant  d'Ali. 
iniuacliNiiio,  s.  m.  ismnaélis-tu).  Ismaélisme;  le 

linior.  mêlée  de  Judaïsme  et  léguée  aux  Arabes 

par  Isuinél. 
iNiiiaclita,  adj.  et  s.  G.'ogr.  Ismaélite;  nom  don- 

tie  aux  Arabes. 

■  NninolitaiH,  s.  m.  pi.  issmai^ti-tass.    Hisl.  Ismaé- 

lites; sectaires    musulmans,   dent    l'origine  re- 
moMle  au  d<Mixiême  siècle  de  l'ère  musulmane. 
iMiiardia.  s.  f.  Bot-  Isiiardie;  genre  de  plantes  di- 
cotylédones. 

■  .«oitaiia,  s.  f.  issiibafi-a.  iMiys.  Isobnphie;  élal 

d'un  corps  «jui  ne  réfléchit  qu'une  seule  couleur 

iHohrIad»,  da.  adj.  Isobrié  ;  s(î  dit  de  rc  ijui  a, 
les  forces  d'augmentation  rependues  égalemciU 
des  deux  côtés. 

Isncarda,  s.  f.  issokar-da.  Conchyl.  Isocarde; 
genre  de  coquillesqui  renferment  quelques  mol- 
lusques dans  une  coquille  assez  épaisse  et  cordi- 
forme. 

Isocarfe,  s.  f.  tí5o'.nr-/'¿.  But.  Isocarphe^  genre 
de  plantes  de  la  famille  des  corymbiféres. 

■Mucfli.siiio,  s.  m.  isso7Àliss-)nn.  Mathém.  Isocèle. 
iso>elisme;  proportion  d'une  chose  isocèle. 

■  «ocflo,  adj.  issoilo.   Isocèle;  se  dit  d'un  triangle 

dont  deux  côtés  sont  égaux. 
I  ■Moclino,  adj.  isso-klino.  Isocline;  qui  à  la  même 
inclinaison. 

■  Moolon,  s.  m.   Liltér.   Isoclon;    période  dont  les 

membres  sont  égaux. 

iNocre,  adj.  isso-kré.  Isochrc;  qui  est  d'une  cou- 
leur uniforme. 

■.•«ocri.tito,  s.  m.  issohris-lo.  Hisl.  relig.  Is  ichris- 
le;  membre  d'une  scclc  d'origénistes,  disciples 
de  ïhéoorc  de  Capapdoce. 

■üoeroiiis'itioo.  adj.  isso'roma-likn.  Isocliromáli- 
qne;  dont  la  teinte  est  d'une  seule  forme. 

l»)oero>iiia,  S.  f.  issukro-mia.  Isocromic;  lilho- 
chromie. 

■  sncrwiiieaniomto,  adv.  issokroni'amén-té.  Iso- 

chroniquenienl;  d'une  manière  isochronique. 
i<4ocronl.*iiiin,  s.  m.  issokrotiis-mo.    Patliol.    Iso- 

chronisme;  étal  qualité  de  ce  qui  est  isochrone. 
■Mûcfono,  lia.  adj.  issokro-no.  Palhol.  Isochrone; 

qui  a  lieu  dans  le  même  temps  on  en  temps 

égaux. 
■!4odártllo  ,  adj.  issodn''-tilo.  Ornith.  Isodaclyle; 

qui  a  quatre  doigis  bien  fendus,  dont  deux  en 

avant  cl  deux  en  arrière. 
■sodáctilo.s,  s.  m.  pi,  issodak-liloss.  Ornith.  Iso- 
dactyles; ordre  d'oiseaux   comprenant  ceux   qui 

sont  isodactyles. 
■.Hodiiiaiiio,  ma.  adj-  issodi-na-mo.  Bol.  Isodina- 

me;  dont  les  forces  d'accroissement  sont  égales 

de  deux  côtés. 

■  •«odomoii.  s.  m.    isiof/omo»,  .\rchil.   Isodomon; 

manière  de  construire  les  murs,  usitée  chez  les 
Grecs,  et  qui  consistait  à  employer  des  pierres 
parfaitement  éqiiarrics. 
■i^odoute.  adj.  issodon-lé.  Erpét.  Isodonte;  qui  a 
des  dents  maxillaires  simples  et  égales. 

■  sodoiitci,  s.  m.  pi.  Erpét.  Isodontes;  famille  de 

replillcs  ophidiens,   comprenant  ceux  qui  sont 
isodontes. 

■  Noédi'lcu,  eu.  adj.  issuù-driko.  Mus.  Isoédrique; 


ISO 


775  — 


ISU 


se  dit  d'une  variólo  «Inns  Inquelle  le  nombre  des 
hinds  seiiibiablemenl  siliiés  qui  sont  reniplaeés 
eliULun  par  une  liicclte,  est  ij;iil  à  relui  des  an- 
gles senihlablenunl  ^iUlés,  dont  eiiaeun  est  \y.\- 
reillenienl  reniiilaei"'  par  une  lacelle.  i 

iMÓlilo,  ta.  adj.  iv.vo-/;/().  Hol.  Ivoplijlle;  ([uiadcs 

feuilles  pareilles.  i 

iNóroiio,  adj.  ¡sso-faun.  Didart.  lst)plione;  qui  a  la 

même  étendue  de  voix   ou  la  menu-  voix.  I 

lM»ji{4M>(t'>riiiiiio,  adj.  issoii-lii'otn-iniuo.  (iéom.  l 
Isogéoilierme;  qui  unit  les  points  où  la  tcmpéra- 
lure  constante  du  sol  est  uniforme.  | 

l^iójüonlco,  oa.  adj.  issi);]o-  uilio.  Miner.  Isogont-  I 
que,  qui  deei  it  les  mèn)es  angles.  ! 

iHÓKOiiu,  II»,  adj.  isso-fiono.  Mioér.  Isogone;  qui 
a,  snrdes parties  dilTéremnienl  situées. desfaces 
qui  forment  entre  elles  des  angles  égaux  ou  à 
peu  près.  1 

is»gi-nriu.  s.  f.  iss(>(])ti[i- a.  Isograpliie  ;  rcpro- j 
duelion  des  lettres  manuscrites  et  autres  écri-  i 
tures.  ! 

iMuliiciiia,   s.   f.  issoloii/.i-na.   Cliim.  Isolusine; 
substance  particulière  découverte  dans  la  raci-  ' 
ne  du  Senéga. 
iNomerin,  S.  f.  issomé-ria.  Algèbr.  Isoméric;  opó  j 
ration  par  lafiuelle  on  délivre  une  équation  des  ' 
fractions  qui  se  trouvent  dans  ses  termes.  |  Cliim 
Isomérie;  ensemble  des  causes  ([ui  peuvent  ren-  j 
drc  les  corps  isomères,  et  dont   la  connaissance 
doit  faire  faire  des  progrès  marqués  à  l'bisloire 
des  composés  organiques. 
iMumeru,  va.  adj.  issumé-vu.  Miner  Isomère;  qui 
est  lié  avec  une  autre  partie  de  même  espèce  par 
une  agrégation  cristalline,  sans  base  de  ciment 
homogène  sensible,  il  Cliim.  Cuerpo  isómero; 
corps   isomère;   qui  ne   conserve  point,  la  mê- 
me composition  élémentaire. 
iMoitii-rlco,  en.  adj.  issomé-rilio.  Hot.  Isomérique 
régulier.  ||  C.liiin.  !somérique;se  dit  descorpsqui, 
identiques  sous  rapport  de  la  composition, jouis- 
sent  cependant  de  propriétés   chimiques  diffé- 
rentes. 
iKoiiiétrico,  co.  adj.  issomé-triko.  Miner.  Isomé- 
trique; qui  est  composé  du  rhomboïde  équiaxe  et 
d'un  dodécaèdre  à  U  iangles  scalèncs,  dans  lequel 
la  somme  des  Jeux  parties  qui  excèdent  l'axe  du 
noyau  est  égal  à  cet  axe. 
■floiuorilii,  s.    f.  issomor-l¡a.  Chim.  Isomorphie; 
état,  qualité,  où  des  corps  dont  la  composition 
diffère,  affectent  en  cristallisant ,  ou  la  même 
forme  ou  des  formes  qui  diffèrent  de  la  même 
forme  primitive. 
iMoniorliMiiio,  s.  m.  i5.vomor/íss-íno.  Isomorphis- 

me;  état,  qualité  de  ce  qui  est  isomorphe. 
lüoiiiorfo,   fu.   adj.  issomor-fo.  Chim.    Isomor- 
phe; se  dit  des  substances  qui  affectent  la  même 
forme  cristalline  dans  leurs  combinaisons  avec 
d'autres  substances. 
iHoucnitt  ,  s.  f.  i$soné.~ma.  Bot.  Isonème  ;  genre 

de  corymbifères  sinanthérées. 
iNuiioiiiiu  ,  s.  f.  Uisl.  anc,  Isonomie;  égalité  de- 
vant la  loi.  I  Piilit.  Isonomie;  égalité  de  droits 
civils.  H  rhySr  Isonomie  ;  construction  sur  une 
loi  égale. 
iMóiioiiiu  ,  iiiii.  adj.  iiso-)i(u«o.  rhys.  Isonome; 

i\m  est  construit  sur  une   même  loi. 
lNo|ini-uiii«*ti*lco  ,   va.   ailj.    issopnrdtiié-frilnt. 
(iéom.  l<(qu\raniélritiue  ;  se  dit  de  deux  ou  plu- 


sieurs faces  dun  même  système  d'axes,  quand 
leurs  paramètres  correspondjinls  snnl  de  inêm  • 
grandenr  et  ne  diffèrent  (jue  par  la  direction. 
Isoiinrúiiit'tfo.  adj.  m.   Isoparamèlre  ;  dont  les 
contours  ou  périmètres  sont  égaux  en  longueur. 
iMopétalo  ,    adj.  !5ot.    Isopélale  ;  dont  le»   péta- 
les sont  égaux. 
lHO|>ii-a,  s.  f.  Hol.    Isopyre  ;  genre  de  renoncula- 
lacées,    cumpriiianl    de  jieliles    phinles  herba- 
cées .  à  l'euillrs  découpées  ou  compo-.ées. 
I.xoiMMlirofiiK',  adj.  Isopodiforme;  se  dit  des  lar- 
ves hexapodes  ,  antenniferes  et  saprophages,  qui 
ont  un  corps  oblong,  un  bouclier  thoracique  dis- 
tinct et  un  amis  garni  de  lilcts  ou  de  lames. 
lMÚi>u«io,  adj.  issi).j)(i(l().  Isopude;  dont  les  pattes 

sont  tontes  semblables. 
ls«»t>o«ioN  ,  s.  m    1)1.  Concliyl.  Isopodes  ;  ordre  de 
crustacés  comprenant    ceux   qui  ont   toutes  les 
pattes  semblables  ,  uniiiuemenl  propres  à  la  lo- 
comotion ou  à  la  préhension. 
■«opoKoiia  ,  s.  f.  Bot.  Isopogonc  ;  genre  de  plan- 
tes dicotylédones  à  fleurs  incomplètes,  de  la  fa- 
mille  des  proléacées. 
iMoiüÓKouo,  adj.  issopo-(jono.  Ornilh.  Isopogone; 
dont  les  deuxcê)tés  de  la  barbe  sont  d'une  lar- 
geur égale. 
■«opscfo  ,  adj.  issopsé-fu.  Anat  gr.   Isopsèphc; 
qui  produit  un  nombre  égal.  |1  Palabras  isopsc- 
fas  ;  mots  isopsèphes;  ceux  dont  les  lettres  cal- 
culées produisaient  le  même  nombr". 
iMoratiiHiio  ,  s.  m.  issoramou-uo.  Bol.  Isoramu - 
ne  ;  arbre  de  Malabar  dont  le  suc  à  été  employé 
comme  remède  dans  les  pulmonies: 
iMorropikstlra  ,   S.    f.  issorroi>ass-tiV.a.    Math. 

Isorihopastique  ;  science  de  l'équilibre. 
iNOütciimi,,, ^  adi.  Isostémone.  Y.  Isosteinnuopé- 

tuln,  '^ 

iMOMtéuionaH,  s.  f.  pi.  issostc-monass.  Bol.  Isos- 
1  moncs;  classe  de  plantes,  comprenant  celles 
!      qui  sont  isostémones. 

li^ONtonioiiupétalo,   adj.  Bol.  Isoslémonopélale; 
j      dont  les  étamines  sont  en  nuuibro  égal   aui  di- 
I      >isiüns  de  la  corolle. 
isota  ,  s.  f.  issi)-ta.  Bot.  Isote  ;  genre  de  plantes 
de  la  famille  des  calamariées  ,  qui  se  trouve  au 
fond  et  sur  les  bords  des  lacs. 
iNótvaN,   s.  f.  pi.  Bot.   Isolées;    famille  de  plan- 
tes .  ayant  pour  type  le  genre  isote. 
■«oiele  ,  s.  m.  issotc-lé.  Etranger   établi  a  Athè- 
nes. 
■üótro  ,  n.  adj.  Bot.  Isolé  ç  qui  ressemble  à  une 

isole. 
iHotéi-iiiino  ,   adj.  Ciéom.  Isotherme;  qui   passe 
par  tous  les  points  de  la  surface  de  la  terre,  et 
pour   laquelle    la   température  movenne  est  ht 
même. 
l!<otipw  ,  s.  m    Bol.  Isolype;  genre  de  plantes  ci- 
narocéphales  ,   ne  comprenant   qu'un  seule  es- 
pèce. 
■s<oti'ln  ,  s.  f.  Bot.  Isoirie  ;  genre  de  plantes  mo- 
nocolylcilones;  famille  des  orchidées  ,    dont  les 
liges  sont  terminées  par  une  fleur  sessile ,  so- 
litaire. 
■«oies.  m.  Bot.   Isole;  genre  de  plantes  de  la 
famille  des  calamariées,  qui  se  trouvent  au  fond 
et  sur  les  bords  des  lacs. 
iMiiro,  s.  m.  is$ou-ro.  Ichlhyol.  Isoure:  genre  de 
poissons,  famille  de  plngioslomes. 


ISO 


—  77()  — 


IST 


iNiiurii,  S.  m.  Rcl.  l>paia  ;  diviniic  inoiisliuousc 
lies  Malabares. 

l!<i<|iii'iiia  ,  s.  I'.  islié-ma.  Uol.  Isiln'inc  ;  genre  de 
inoiioeolyledoiu's  à  tleurs  j^luiuiitces  ,  l'aiiiillc  «les 
graminées. 

lN<|uonila  ,  s.  f.  l'athul.  Iseliémie  ;  rétention, 
suppre-isioii  d'un  fliu  de  san;;  lialntuel. 

Is«|ii<Miiiii<(,  s.  t'.  pi.  .Vnt.  gr.  Isihéniies;  fêles  cé- 
lébrées il  Olvinpie  en  l'honneur  d'ischéniis. 

l!>i<|iiriio  ,  s.  ni.  i.v' ('-110.  rein|)s.  lier.  Iseliéniis: 
{ils  d'un  ^'eanl  et  pctit-lils  de  Mereure. 

lM«|iiiii(li>llla.  s.  r.  /ool.  iscbiadelpliie ,  mons 
iruosilé  produite  par  deux  fiiMus  soudés  à  la 
hauteur  du  bassin. 

iNqiilniléltico  ,  en.  adj.  Zool.  Ischiadclphique; 
<|ui  présenteles  raraeleres  de  l'ischiadolpliie. 

iMilulailt'iro  ,  tn  adj.  Zool.  Iseliiadelplie  ;  dont  la 
corps  est  accouplé  et  soudé  par  les    bassins. 

iMqiiiâdica  ,  ca.  adj.  ishin-di^.o.  Path.  Iscbiati- 
que;  ischiadiquc  ;  qui  a  rapporta  l'ischion. 

Isquiagi'c.  s.  f.  Palhol.  Ischiagrc  ;  alTeclion  gout- 
teuse de  la  hanche.— Ischiagrc  ;  névralgie  fé- 
moro-poplilée. 

I.sqiilal.  adj.  Anat.  Ischial  :  qui  a  rapport  à  l'is- 
chion. 

■Sqiiiátlcu  .  ca.  adj.  .ishia-tiko.  Anat.  Ischiati- 
quc  ;  qui  a  rapport  à  l'ischion. 

iMqiiidroMlM  ,  s.  f.  Méd.  Ischldrose  ;  suppression 
de  la  sueur. 

l'iquiertla,  s.  f.  iskiér-da.  Bol.  Isqoierda  ;  arbre 
peu  connu  qui  croît  dans  les  grandes  forêts  du 
Pérou. 

■  .xquio.  adj.  is-hin.  Ischio  ;  mot  qui  entre  dans  la 

composition  des  mois  suivants' 
isqiiio-annl  .  adj.  et  s.  m.    \nat.  Ischio-anal;  se 

dit  du  muscle  relcveur  de  l'anus  chez  le  chevel. 
l!«qtiio-cavcM'iin<<o,  adj.  et  s.  m.  iskio-kitvérnos- 

-so.  Anat.   Ischio-caverneux  ;    qui   appartient  à 

l'ischion  et  aux  corps  caverneux. 
■sqjiiocclc,  s.    L  isiiiu/.é-lé.   Cathol.   Ischiocèlc; 

hernie  ischiatiqnc. 

■  .«quio-clltoridiaiin,  adj.  et  S,  m.  .\nat.  Ischio- 

clitoridien  ;  qui  appartient  ;\  l'ischion  et  aux 
corps  caverneux, 

Isqulo-clitoriano,  adj,  et  s.  m.  is  io-hlitoria- 
-uo.  Anat.  Ischio-clitorien;  qui  appartient  à  l'is- 
chion si  au  clitoris. 

isquio-cocixo  ,  adj.  et  s  .m.  Anat.  Ischio-cociy- 
gien  .  qui  appartient  à  l'ischion  et  aux  coccyx. 

■squio-croi^ti-tiltSal,  adj.  et  s.  m.  Anat.  Ischio- 
crèli-tibial  ;  qui  s'insère  à  la  lubérosilé  de  l'is- 
chion et  de  la  crête  dr  tibia. 

■sqnio-fciuoral  ,  adj.  et  s.  m.  Anat.  Ischio-fé- 
moral  ;  qui  appartient  à  l'ischton  et   au  fémur. 

■sqtiiorcinoro-poroiilano  ,  adj.  et  S.  m.  .\nat. 

Ischio-fémoro-péronien  ;  qui  s'attache  à  la  lubé- 
rosilé de  l'ischion  ,  à  la  ligne  âpre  du  fémur  et 
à  la  crête  du  péroné. 

Isqiiioii ,  s.  m.  Anat.  Ischion:  partie  inférieure 
des  trois  pièces  qui  composent  l'os  coxal  dans  les 
fœtus  et  les  jeunes  sujets.  |¡  Ischion  ;  région  in- 
férieure du  même  os  chez  l'adiclle.  |  Entom.  Is- 
chion; pièce  située  de  chaque  côté  du  métatho- 
rax  des  insectes. 

isquio-pasia,  s.  f.  iskio-pag-hia.  Anat.  Ischio- 
pagie  ;   réunion  de  deux  eorps  par  l'hypogastre. 

isqulo-págico,  ca.  adj.  Anat.  Ischiopagique; 
qui  possède  les  caractères  de  l'ischiopagie. 


lMqul»|»a;;o,  S.  m.  Anat.  Isfhiopage  ;  monstre  qui 
consiste  en  deux  individus  réunis  par  la  région 
hypogaslriquc. 

iN<|iiio-p«>iiliino  ,  adj.  et  s,  .\iiat.  Ischio-pénien; 
qui  a  rapport  à  l'arèrchonleuse  interne. 

lN<|iilo-pcrlnoal  ,  s.  et  adj.  m.  is'.in-périné.al . 
Anat.  Iirhio-périnêal  ;  qui  a  rapport  à  la  lubé- 
rosilé de  l'ischion  et  au  jieriné. 

lNf|iilo-pIantarlr>  .  s.  ri  adj.  ni.  Anal.  Isrhio- 
planlaire  ;  se  dit  d'un  des  muicles  de  la  cuisse. 

lMqiiio-p<»|illtl-tllilal ,  s.  et  adj.  m.  Anat.  Ischio. 
|)optii  i  I  ibini  ;  qui  a  rapjort  à  l'ischion  ,  à  la  lu- 
bérosilé iiilcrne  du  tiltia  cl  à  la  région  popli- 
lee. 

Isqnio-protihial ,  adj.  et  s.  m.  Anal.  Ischio-pré- 
libial  ;  qui  a  rapport  a  la  lubérosilé  de  l'ischion 
et  a  la  lubérosilé  interne  du  tibia. 

iMqiilo  pro.stálieo.  adj,  cl  s.  ni.  ishio-prosta-ti- 
-ho.  Anat.  Isehio-proslatiquc  ;  qui  a  rapport  au 
périnée  et  à  la  prostate. 

iNquIo-piihl-rcnioral ,  adj.  et  s.  m.  Anat.  Is- 
chio-pubi-fémoral  ;  muscle  grand  aducteur  de 
la  cuisse. 

iMqiiio-piilii-proHdktico,  adj.  et  s.  m.  iskiopuu- 
-hi-prasin-tiko.  Anal.  Ischio-pubi-prostatiquc; 
muscle  Iransversedu  periné. 

lMi|iilo-Niib-cIltorldlHiio,  adj.  cl  s.  m.  Anat. 
Ischio-sous-clitoridien  :  qui  a  rapport  à  l'ischion 
et  à  la  partie  inférieure  du  clitoris. 

ls<|iilo-.«iib-peninno,  adj.  et  s.  m.  .\nal.  Ischio- 
sous-pénicii  ;    muscle  du  periné  chez  le  cheval. 

Isqiilo-Niili-lrocnntorlnno,  adj.  et  S.  m.  Anal. 
Ischio-sous-lrochantérien  ;  qui  a  rapport  à  l'is- 
chion et  à  la   partie  postérieure   du  trochanter. 

liîiqiilo-tihial  ,  adj.  et  s.  m.  Anal.  Iscliio-tiobial; 
se  dit  du  muscle  de  la  cuisse  du  cheval. 

■•«qiilo-ti-ocntiteriano  ,  adj.  et  S.  m.  .\nal.ls- 
chio-trochanlérien  ;  qui  a  rapport  à  l'ischion  et 
au  trochanter. 

l!«qiiîo-ui-etral  ,  adj.  cl  s.  m.  Anal.  Ischio-uré- 
tral  :  qui  a  rapport  ;\  l'ischion  et  à  l'urètre.  'V. 
Isquio-cavernoso. 

Israel,  s.  m.  Hisl.  Israël;  nom  donné  à  Jacob,  se- 
lon la  Blible,  après  son  combat  avec  l'ange.  | 
Géog.  et  Ilisl.  Reino  de  Isranl;  royaume  d'Israël; 
un  des  royaumes  qui  se  formèrent  en  Judée 
après  la  mort  de  Salomón,  ennemi  du  royaume 
de  Juda.  Il  dura  2'»'»  ans  et  fut  détruit  en  718 
avant  J.  G.  On  entend  quelquefois  toute  la  Judée 
sous  cette  dénomination. 

■iarnelitn.  adj.  Israélite;  qui  appartient  au  peuple 
d'Israël,  aux  Juifs. — S'emploie  substantivement, 
en  parlant  de  personnes. 

■si-aclitico,  ca.  adj.  isnaéli-tiko.  Qui  appartient 
aux  Israélites. 

Istmo,  s.  m.  ist-mo.  Géog.  Isthme;  langue  de  ter- 
re qui  réunit  deu\  continents  ou  deux  contrées 
plus  ou  moins  considérables,  entourées  par  la 
mer.  |  Istmo  de  Corinto;  isthme  de  Corinlhe; 
langue  de  terre  qui  unit  lePéloponèse  au  conti- 
nent. Il  Anat.  Istmo  del  gaznate;  isthme  du  go- 
sier, de  la  gorge;  petit  espace  qui  sépare  la  bou- 
che du  pharinx.  ||  Istmo  de  la  glándula  tiroide; 
isthme  de  la  glande  thyroïde;  partie  intermé- 
diaire, étroite  et  aplatie  par  devant,  qui  réunit 
les  deux  lobules  qui  constituent  le  corps  thyroï- 
de et  est  formé  de  la  même  substance  que  ce 
corps.  Il  Bol.  Isthme;  petit  espace  qui  sépare   les 


ITA 


—  777  — 


ITE 


lobules  des  feuilles  de  quelques  piaules  ou  les 
articulations  des  fruits  articulés. 

latría,  s,  f.  is-tria.  G6og.  Islrieç  province  des 
états  autrichiens  formant  un  cercle  du  gouver- 
nement de  Trieste,  fut  rendue  à  l'Autriche  en 
181 Í. 

■«triado,  «la.  part.  pas.  du  V.  is(riar.  V.  ce 
mot. 

■striar,  v.  a,  \.  Estriar. 

■strio,  «ria.  adj.  et  s.  íí-írío.  Gí^'og.  Istrien;  ha- 
bitant de  ristrieç  qui  appartient  à  l'istrie  ou  à 
ses  habitants 

iMtruto,  ta.  adj.  inns.  V.  Instruido. 

itaea,  s.  f.  Géog.  Ithaque;  une  de  sept  îles  io- 
niennes, entre  t'éphalonie  et  Sainte-Maure.  On 
reconnaît  aujourd'hui  plusieurs  des  sites  de  cet- 
te île  décrits  par  Homère  dans  son  Odyssée. 
80,000  habitants,  aujourd'hui  Chéaki. 

Itaclaiio,  nn.  s.  et  adj.  Hist.  ecclés.  Ithacien; 
partisan  d'ilhace,  évéque  de  Sossibe,  en  Espag- 
ne, pour  poursuivre  la  mort  de  Priscillicn  et  des 
priscilliantistes. 

Itacisiuo,  s.  m.  tiazis-mo.  l*hilol.  Ithacisme;  sys- 
tème suivant  iequelon  doit  prononcer  l'èta  com- 
me un  iota. 

ItaeiMta,  s.  m.  itacis-ta.  Ithaciste;  partisan  de 
ritacisme. 

Italia,  s.  f.  ita-lia.  Géog. /talie;  longue  presqu'î- 
le, qui  appuie  sa  base,  au  Nord,  contre  le  demi- 
cercle  des  Alpes,  puis  avance  vers  le  Sud-Est, 
en  se  rétrécissant  de  plus  en  plus  entre  l'Adria- 
tique et  la  Méditerranée,  et,  prenant  la  forme 
d'une  botte,  finit  par  se  perdre  d'une  part  dans 
le  promontoire  de  Samte-Marie  de  Leuca,  et  de 
l'autre  dans  celui  de  Reggio,  en  face  de  la  Sici- 
le, qu'un  détroit  en  sépare,  maisqui  est  toujours 
comprise  sous  la  dénommalion  d'/talie.  Sur  la 
frontière  de  la  France  et  du  comté  de  Nice,  au 
point  ou  les  Alpes  maritimes  baignent  leur  pied 
dans  la  Méditerranée,  une  autre  chaîne  de  mon- 
tagnes prend  son  origine.  C'est  l'Appeunin,  qui 
commence  à  suivre  la  courbe  gracieuse  du  golfe 
de  gênes,  puis  tourne  ver  le  midi,  et  forme  jus- 
qu'aux cttréraités  de  la  presqu'île  une  épine 
dorsale,  dont  la  puissante  membrure  calcaire 
soutient  tantôt  les  vallées, tantôt  s'arrête  devant 
les  maremmes,  ou  cède  quelque  lisière  du  littoral 
á  des  terrains  volcaniques.  L'ensemble  delà  ter- 
re ferme  d'/talie  et  des  îles  qui  eu  dépendent 
formo  une  surface  de  197,G00  kilom  carr.,  laque- 
lle s'étend  entre  le  4.»  et  le  16."  de  longitude 
orientale  de  Paris  et  entre  le  31».°  et  le  il."  de  la- 
titndenord.  Celle  opposition  cipUquc  Ihcureui 
climat  qui  fuit  en  tout  temps  de  fflalic  un  para- 
dis terrestre,  l'orgueil  de  ses  habitants,  et  trcs- 
eouvcut  une  proie  convoité  par  les  hommes  du 
Nord.  La  population  est  de  22  raillions  d'âmes. 
Tous  les  b9biiauis  de  l'Italie  profcsacut  la  reli- 
gion catholique.  Italiaaltaóitnl\asuperior;haa- 
te /talie  ou  /talic  supérieure:  celle  particdel'/ta- 
lie  renferme  les  étals  continentaux  du  roide  Sar- 
daigne,  c'esi-è-dire,  le  Piémont,  la  Savoie,  au 
Nord  des  Alpes;  le  royaume  Lombard  vénilien, 
le  duché  de  Parme,  de  Plaisance  et  de  Gna'itnlia, 
it  le  duché  de  Modène,  en  grande  partie.  ||  Ita- 
lia interior  X  /lalie  moyenne,  elle  canticiit  le 
duché  de  Lucqucs,  le  grand  durédeToscane,  les 
Ri9ls  de  l'Eglise  et  lo  réptibliquo  de  Suin-Marin. 


Italia  inferior;  /talie  inférieure;  elle  est  formé» 
par  la  partie  continentale  du  rovaume  des  Daax 
Siciles. 
■tallanUino,  s.  m.  italianis-mo.  Italianisme-  ex- 
pression, locution  qui  appartient  à  la  langue  ita- 
lienne. 
Italianización,  s.   f.   italianiiaiion.   Ilalianisa- 
lion,  affectation  de  se  servir  de  locutions  ou  tour- 
nures empruntées  de  la  langue  italienne. 
Italianizado,  da.  part.  pass.    du  v.   italianizar. 

Italianisé,  e. 
italiauizador,  S.  m.  Italianisateur ou  Italianiseur; 
celui  qui  affecte  de  se  servir  de  locutions  ita- 
liennes. 
Italianizar,  v.  n.  ilalianiiar.  Italianiser  on    ita- 
liser;  se  servir  de  discours,  d'expresi^ions  ou  de 
locutions  empruntées   a   la    langue   italienne.  || 
V.  a. /talianiser;  donner   une  terminaison,  une 
tournure  italienne. 
Italiano,  na.  adj.  et  S.  italia-no.  /lalien;   qui  est 
de  l'/talie,  habitant  de  l'/talie,   qui  appartient  a 
I7lalie  on  à  ses  habitants. 
Italicio,  ela.  adj.  V.  Itálico 
Itálico,  ca.  adj.  itali-iio.  Italique,  qui  appartient 
à  l'/talie.  I  Astron.  Ilonis  itálicas;    heures  ita- 
liques; les  ving-qualre  heures  du  jours  naturel, 
que  l'on  compte  entredeux  levers  de  Soleil  cou- 
sécutifs.  Il  Philos,  fscue/a   itálica;   école  itali- 
que, école  de  Pylhagorc,  parce  que  ce  philosophe 
enseignait  en  /talie  et  à  Crotone.  ||  Antigua  itá- 
lica; ancienne  italique,  se  dit  substantivement 
de  l'ancienne  version  latine  de  lécritiire  sainte, 
qui  avait  été  faite  avant   la  correction  de  Saint- 
Jérôme.  Il  Paléogr.  Ecriture  courante  des  anciens 
Romains.  ||  Typogr.  Carácter  itálico,  caractère 
italique,  caractère  dimpnmerie  qui  tire  son  ori- 
gine de  l'écriture  de  lachancetlerie  romaine,  dé- 
signé par  les  mots  cursivetosseu  cancellarios,  de 
là  vieiitqu'il  a  été  appelécursive, ensuite  lettres, 
vénitiennes,  de  ce  que  les  premiers  poinçons  onl 
été  faits  à  Venise;  enfin  le  nom  d'iialique  que  lui 
a  été  donné  parce  qu'il  nous  vient  d'/talie  a  pré- 
valu. I  inus.  V.  Italiano. 
ItaliNta.  adj.  et  s.  italis-ta.  Géog.   Ilalisle;  se  dit 
des  anciens  italiens,  cesl-à-dire  les  anciens  habi- 
tants du  bout  de  la  Catabre  ultérieure,  du  côté 
de  la  Sicile. 
Italo,  la.  adj.  inus.  V.  Italiano. 
italo-gótico,  ta.  adj.  ita-lo  go-ti<-o.  Ualo-gotbi- 
que;  se  dit  de  l'écriture  italique  altóiée  cl  modi- 
liée,  dont  les  Goths  se  serviront  pcodaal  leur  do- 
mination eu  Italie. 
ItchlspaLoa,  s.  lu.  itchilispalon.  Bot.   Itcbiipa- 
lon;  palmier  d'Amérique  dont  les  naturels  em- 
ploient les  feuilles  à  faire  des  paniers  si   eerr£« 
qu'ils  scrxcni  à  contenir  de  l'eau. 
Itca,  s.  f.  itè-a.  Bot.  Iloe;  genre  de  plantes  dico- 
tylédones, a  (leurs  completes,  polypélalées,  ré- 
gulières, de  la  famille  des  cuniunacees.  nu  selon 
d'autres  des  rhodoracees  ou   des   saixTragéet, 
comprenant   doux  espèces  exotiques. 
Rtega,  s.  f.  ité-ga.  Itéguei   femme   que  le  Nigu« 

d".\by<sinie  a  choisie  l'our  épouse. 
Item,  adv.  Item;  mol  latin  qui  signifie:    de  plus, 

aussi.  On  dit  commuiiéinent,  item  mas. 
Itorable,   adj.  tí('ríi-¿)/<'.  inus.    Qui   peur  Se  réi- 
térer. 
■  ff>rarion,    «.    f.  itihaiioft     Rciiéralion .   rep6li- 

V9 


IIIL 


78 


IZA 


tion. 
Iterado,  dn.  part.   pas.  du  v.  iterar.  Réitéré,  e. 
Iterar,  v.  a.  inus.  Réitérer,  répéter.  V.   Repetir. 
Itérative,  va.   aiij.  itéra(i-vo.    Jurisp.    llératiT; 
qui  se  renouvelle,  qui  est   réitéré.   Ccl  mot  est 
vieux  en  cspa^m)!.  |  Miner.  Itératif;  quiesl  com- 
posé   (l'exposants  relatifs  à  des  lois  simples,  cl 
d'autres  exposants  qui   entrent  dans  l'expres- 
sion d-un  décroissemenl  intermédiaire, etoffrcnl 
les  dérroissement  des  premiers. 
Itera livaniente,  adv.  inus.  V.  Repetidamente. 
Iterdiira.  s.  f.  itérdou-ka    Myth.  Iterduca;  sur- 
nom de  Junon;  divinité  qui  servait  de  gufde  aux 
voyageurs. 
Iterlcia,  s.  f.  inus.  V.  Ictericia. 
Kiccrldo,  da.  adj.  itiié-rido.  Entom.  Ilhycéride; 

qui  ressemble  a  un  ilhycère. 
Itleéridos,  S.  m.  pi.  itiié-ridoss.  Entom.  llhycé- 
rides;  groupe  de  curculionides  orthotères,  ayant 
pour  type  le  genre  ithycèrc. 
Iticero,  s.  m.  t<iz^-ro.  Entom.  Ilhycère;   genre 

d'iíisectcs  de  l'ordre  des  coléoptères.  j 

itlfálleo,   ea.    adj.  itifa-lico.  îlhyphalliquc;  se 
dii  des  vers  composés  de  trois  trochées  ou  de 
trois  dactiles  et  d-un  ïambe. 
Itiralo,   s.   m.  iti-faJo.    Ilisl.  mcd.   llhyphiiUc, 
amulette  en  forme  de  pénis  que  l'on   portail  au 
cou  elauqnel  on  atribuail  des  vertus  alexitèies. 
Il  llhyphalle,  homme  qui  figurait  dans  les  bac- 
chanales, vcHu  en  faune  ou  en  satyre  et  qui  por- 
tait un  phallus  de  cuir  ou  de  bois  attaché  à  sa 
ccifllure. 
lilOlo,  la.  adj.  ÍÍÍ/Í-ÍO,  Bot.  llhyphyllc;  qui  à  les 

feuilles  droites. 
itimbo,  s.  m.  íínnm-fco.lthyrabe,  chanson,  danse 

cl  airbachiqucs. 
lIlDorarlo,  ria.  adj.  fíinéra-ríw.  Routier,   itiné- 
raire; qui  concerne  les  chemins. 
Itinerario,  s.  m.  Itinéraire;   chemin  pour  aller 
d'un  lieu  à  un  aulre.  ||  Itinéraire;  par  extension, 
description,  faite  par  un  voyageur,  de  son  vo- 
yage, et  singularités  qu'il  a  observées  dans  les 
lieux  où  il  a   passé.  |  Itinéraire;  prières  mar- 
quées dans  les  livres  d'église  pour  ceux  qui  vo- 
yagent. 
Itonie,  s.  f.  ito-mé.  Myth.  llhome;  une  des  nour- 
rices de  Jupiter,  qui  donna  son  nom  à  une  mon- 
tagne. Il  Géog.anc  llhome;  montagne  de  laMes- 
sénie,  dans  le  Péloponcse  .  laquelle  prit  son  nom 
d'une  des  nourrices  de  .Tupitcr;  et  jul  cousa- 
■créc  à  te  dieu. 
itona ,  s.  f.  itu-na.  Temps  her.  Itone;  fille  de  Lvc- 
tius,  mère  deLycasIc.  H  Géog.  anc.  Itone;  \i\\c 
de  Théssalie,  entre  Phèrcs el Larisse. 
itaniana,  Myth.  Itonienne;  surnom  de  Minerve, 

adorée  alloue, 
ito»,  s.  m.  rhilol.  Ithos;  dernière  partie  des  ho- 
mélies des  Pères  grecs,   qui  esl  la   morale  du 
sermon. 
Itria,  s.  f.  Chim.  Itrie;  substance  terrestre  que 

l'on  croii  formée  d'itrium  et  d'oxygène. 
■trio.  s.  m.  Miner.  Itrium  ;  métal  que   l'on  croit 

exister  dans  lyuie. 
.liliáceas,  s.  f.  pi.  ioula-i''ass.  Entom.   lulacées; 
section  delà  famille  des  arachnides  myriapodes, 
ayant  pour  type  le  genre  iule. 
liliáceo,  cea.  adj.  ioala-zéo.  Bot.  lulacé;  qui  a  la 
J'orme  d'un  chaton;  qui  croît  sur  les  chatons.  || 


Entom.  lulacé.qui  ressemble  a  l'iiilr. 

Iiilifloro,  ra.  adj.  iouliflo-ro.  Bol.  lulillure  ;  qui  n 
les  (leurs  rassemblées  en  épi,  de  maoière  u  for- 
mer un  chaton. 

luiiforme,  adj. io«íí/'or-m¿.  Enlom.  luliforme; 
qui  a  la  forme  d'un  iule. 

lulo.  s.  m.  iou-l(i.  Entom.  Iule;  genre  d'insectes 
de  la  famille  des  myriapodes,  n'ayiinl  pas  d'ai- 
les, à  mAchoires,  a  abdomen  confondu  avec  le 
reste  du  corps,  dont  tous  les  segments  portent 
au  moins  une  paire  de  pattes. 

luniar,  s.  in. ioumar.  louniar;  dieu  de  la  mytholo- 
gie septentrionale  auquel  on  ne  rendait  aucun 
culte. 

■  va.  s.  f.  i-ra.  Bol.  Ive;  genre  de  plantes  de  l'or- 

dre des  synanlhérées.  ||  belle;  ive  musquée. 
■vaiisls,  S.  m.  pi.  ivang-hiss.  Iwangis;   sorcier 
des  îles  Moluques. 

■  vernal,  adj.  inus.  V.  Invernal. 
Ivernar ,  v.  n.  inus.  V.  Invernar. 

ivonraé,  s.  m.  tt'oouraé.  Bol.  Ivourahéç  espèce 

de  gaiac. 
Ivrea,  S.  f.  Géog.lvrée;  ville  de  Savoie, 
lïérifia,  s.  ï.  ilisé-rida.  Bol.  Ixéride;  sous-genre 

de  plantes  établi  dans  le  genre  taraxacum. 
Iseiitieo.s.  f.  il(séou-ti  o.  .\vicep.  Ixeutique;  fa- 
çon de  (  ha?ser  aux  oiseaux  en  les   |)renanl  à  la 
glu.  (  Ixeudque;  art  de  prendre  avec  des  gluaux. 
Ixia,  s.  f.  f/.-.im.  Boî.    xie  on  Ixia;  genre  de    |dan- 
tes   monocotylédones,   de  la  famille  des  iridées 
renferment  un  grand  nombre  d'espèces  cultivées 
pour    l'ornement  des  jardins.  1|  Espèce  de  glu 
attachée  aux  racines  de  la  carlice  blanche. 
IxiáceaK.  s.  f.  pi.  i  sin-iéass.  Bol.  Ixiacées;  fami- 
lle de  plantes  ayant  pour  type  le  genre  ixie. 
ixiáceo.  cea.  adj.  ?'.5Ío-Z(!o.  Bol.  Ixiacé.  qui  res- 
semble a  une  ixie. 
l\ido,  s.  m.  inus.  V.  Exido. 
ixioideo,  «lea.  adj.  iksio-idéo.  Bot.  Ixioide  ;  qui 

à  la  forme  d'une  ixie. 
ision,  s.  m.  Entom.  Ixion;  nom  spécifique  de  deux 
espèccsde  lépidoptères;  l'undans  le  genresphinx 
l'autre  parmi  les  papillons. 
ixo,  s.  m.  ik-st).  Entom.  Ix;  insecte  de  l'ordre  des 

lépidoptères  ou  papillons. 
Isodia,  s.  f.iliso-dia.  Bol.  Ixodic;  genre  de  plan- 
tes de  la  famille  des  torymbifères. 
Hxodiado,  da.  adj.  ilisodia-do.  Ixodiadé;  qui  res- 
semble u  un  ixode. 
ixodiados,  s.  m.  pi.  H^sodia-doss.  Bol.  Ixodiadés; 
tribu  de  la  famille  des  acarides,  ayant  pour  type 
le  genre  exode. 
ixodo,   s.  m.  t/,io-(/o.  Entom.  Ixode:  genre  d'in- 
sectes dépourvus  d'ailes,  dont  quelques  espèces 
vivent  aux  dépens  desanimauxdomesliques. 
isopo,  s.  m.  ikso-po.  Bol  Ixope;  espèce  de  chon- 

drille. 
ixoro,  s.  m.ikiio-ro.  Bol.  Ixore;  genre  de  dicoly- 
lédones.à  fleurs  complètes,  monopélalées,  ré- 
gulières, de  la  famille  des  rubiacées. 
Iza,  s.  f.  i  la.  Boh.  Prostituée  ;    fille  publique.  |i 
Mar.  Guindage,  étaque,  action  de  hisser  les  ver- 
ques. 
Izado,  da.  part.  pass.  de  iznr.  V.  ce  mol. 
Izado,  s.  m.  Boh.  V.  Amanzehamiento. 
izugp,  s. m.  iia-go.  Lieu  abondant¡en  jonc 
Izar,  V.  a.  Mar.  Hisser;  hausser  les  voiles  les  ver- 
ques. 


IZQ 


779  — 


IZQ 


ized,  Myth,  Ized;  nom  donné  au\  bons  génies 
dans  la  mythologie  persane,  selon  la  doctrine 
de  loroaslrc. 

izésneo,  s.  m.  tz^í-Ti¿o.  Izéschné  ;  livre  de  la  li- 
turgie persane,  comprisdans  les  Zend-Avesta. 

Izquierdear,  v.  n.  izkiérdéar.  Donner,  aller  à 
gauche,  ne  pas  aller  droit;  se  dit  au  propre  et  au 
figuré. 

Izquierdo  ,  da.  adj.  iihivr-do.   Gauche;  opposé  à 


droit.  I  Fig.  inus.  Tortu;  qui  va  de  travers  ou 
•  qui  est  de  travers.  1|  Jarreté;  se  dit  d'un  cheval 
dont  les  jarrets  sont  tournés  en  dedans  et  sem- 
blent se  tourner  lorsqu'il  marche.  |1  Blas.  Senes- 
tre;  la  partie  gauche  de  l'écu.  H  A  la  izrfuierda;  à 
gauche.  ||  Echarlo  todo  á  mano  izquierda^  in- 
terpréter tout  en  mauvaise  part. 
Izquierdo,  da.  adj.  et  s.  Gancber.  V.  Zurdo. 


J 


JAB 

J»,  s.  f.g-ho-ta;  J;  dixième  lettre  del'alphabet  es- 
pagnol;'elIe  occupe  même  rangdansl'alphabet  de 
toutes  les  langues  néo-latines  et  germaniques. n 
J;  la  forme  dece  caractère  est  d'aulant'plus  par- 
fa  i  te,  qu'elle  réunit  le  double  avant  age  de  l'exacti- 
tude etdc  la 'simplicité. jiJ.  cette  consonne  se 
prononce  du  gosier  comme  le  G  devant  e  et  i.  || 
J;  chez  quelques  auteurs, la  lettre  j  était  un  signe 
numéral,  et  signifiait  cent.  ||  J,  la  lettre  J.  parce 
là  même  quelle  n'est  pas  ancienne,  ne  figure 
dans  lesinscriptions  qu'avecla  valeur  del'i. 

Jn,adv.  iuusV.  i'a. 

Juha,  s.  m.g-ha-ba.  Jabe  nom  de  Dieu  chez  les 
samaritains. 

Jabalcón,  s.  m.  V.  Jabalón. 

Jnliniconadn,  da.  part.  pas.  de  Jabalconar.  V. 
ce  mot. 

Jabalconar,  v.  a.  g-haball;onar .  Dresser  un  toit, 
y  poser  la  charpente  pour  le  couvrir. 

JabalconeM,  s.  m.  pi.  q-habalUoncss.  E^seliers; 
goussets,  pièces  de  bois  qu'on  assemble  dans 
un  chevron  et  dans  une  rainure  pour  cintrerdes 
quartiers. 

jaliali,  s.  m.  g-hnbali.  Mamm.  Sanglier;  porc 
sauvage.  ||  Jabalí  alunado;  sanglier  miré;  vieux 
sanglier  dont  les  défenses  sont  recourbées  en 
dedans. 

Jabalín,  s.  m.  inus  V.  Jabalí. 

Jabalina,  S.  f.  ¡]-habali-na.  Mamni.  Laie;  feme- 
lle du  sanglier.  ||  Javeline;  espèce  de  dard  qu'on 
lançait  à  la  main  et  d'assez  loin. 

Jahalba,  S.  m.  ¡i-habalnn.  Bois  employé  pour  for- 
mer la  pente  d'un  toit. 

Jabalonado,  da.  part.  pas.  dc  Jabalonar.  V.  ce 
mut. 

Jabalonar,  v.  a.  V.  Jabalconar. 

Jabaluno,  na  adj.  7/iaí>aío»-no. Qui  appartient, 

qui  a  rapport  au  sanglier. 
Jabardear;  v.  a.  q-habardéar.  Essaimer,  se  dit 
des  ruches  d'uii  i\  sort  unefcsaim;  se  dit  des  abei- 
lles. 


JÁB 

Jabardo,  s.  m.  g./io6ar-(/o.  Essaim',  colonie  d'a- 
beilles qui, chaque  année,  abandonne  une  ru- 
che pour  aller  au  dehors  chercher  une  habitation 
nouvelle.  |  Fig.  Troupe  de  gens  de  lalie  du  peu- 
ple, ou  de  mauvaise  vie. 
Jabato,  s.  ni.  g-haba-to.  Mamm.  Marcasin;  pe- 
tit dc  la  laie. 
Jabeba,  s.  f.  g-habé-ba.   Sorte   dc   flute  dont   SB 

servent  les  Maures. 
Jábeca,  s.  i.g-habé-ka.  Habéga.grand  filet  de  pê- 
cheur. ||  Triimail;  espèce  de  filet  qu'on   tend   de 
travers  dans  les  rivières  pour   prendre   du  pois- 
son. Il  Assemblage  de  filets  joint  ensemble. 
Jabpca,  s.  f.  V.  Jábeca,  \\  V.  Jaheba. 
JabcKuero.  ra.  adj.  g-habégué-ro.   Qui  concer- 
ne, qui  a  rapport  à  l'a  pèche  au  habéga. 
Jabeguero,  S.   m.    g-habégué-ro.  Pécheur  qui 

prend  le  poisson  avec  le  filet  nommé  Jabéga. 
Jabeque,  s.  m. fl-Ziafcé-Ziá. Mar.  Chebec;  bâtiment 
à  trois  mâts,  terminé  en  pointe  aux  deux  extré- 
mités, qui  va  à  voiles  et  à  rames,  et  fort  en  usa- 
ge dans  la  Méditerranée.  ||  Ant.   mar.  Chabec; 
biitimcnts   de   la    Méditerranée,  très-légers,  à 
voiles  et  à  rames,  destinés  pour  la  guerre,  cl 
qui  portent  de  li  à  22,  et   même 26  canons,  en 
une  seule  batterie. 
Jabcto.  S.  m.  q-habé-to.  Conchyl.  Jabet;  très-pe- 
tilc  espèce  d'arche,  nommée  autrement  l'arcie 
africaine. 
Jahi,  s.  m.  a-habi.  Espèce  de  pomme  sauvage  qui 
est  très-petite.  ||  Espèce  dc  raisins  de  Grenade, 
dont  les  grains  sont  fort  petits. 
Jabino,  s.  m.   V.  Chaparro. 

Jabladora.s.  f.  <f-hal>ladé-ra.  Techn.  Jabloire 
o'ilil  dont  les  tonneliers  se  servent  pour  former 
la  rainure  appelée  jnble;  l'csl  une  espèce  de 
trusquin  en  bois,  dont  la  joue  s'appuie  sur  le 
bout  des  douves,  et  dont  le  fer,  taillé  comme 
une  scie,  fait  la  rainure. 
Jable,  s.  m-  g-ha-ble.  Techn.  Jable;  rainure  pra- 
tiquée au  bout  d«5  douves  destonnea»^  pourre- 


JAC 


780  — 


JAC 


eevoir  le»  pièces  du  fond,  i;  Juble;  la  partie  des  , 
douves  qui  excède  les  funtls  des  deux  rôles  dfs  \ 
tonneaux,  et  qui  forme,  en  quelque  façon,  lacir-  i 
conférence  extérieure  de  tha-iine  de  ses  cxlré-  ! 
mités.  Il  Pieza  de  jalle:  pièce  de  jable;  petits  | 
morceaux  de  douves  tailles  exprés,  qu'on  fait 
entrer  de  force  sous  les  cerceaux  pour  rétablir 
les  jabíes  rompus.  . 

Jabou,  s.  m.  g-habon.  Techn.  Savon;  paie  ou 
composition  laite  avec  de  l'huile  ou  autre  matiè- 
re grasse  et  un  sel  alcali,  et  qui  sert  à  blanchir 
le  linge,  à  nrtloyer,  J('f?raisser.  ||  Fi|?.  Tout  te 
qui  sert  à  dégraisser  et  à  blaiwhir.  n  Xvwis.Jabou 
de  Palencia;  balloir  de  hliinrhisscusc;  grosse 
palelle  de  bois,  avec  laquelle  elles  bat  tout  la  les- 
sive. Il  Fi«.  Volée  de  roups  de  bAlou;  un  grand 
nombre  decoups  débit.. n  donnés  desnile.  H  Ja- 
bón de  piedra;  brique,  table  de  savon.  ||  Fani. 
Coups  que  les  blanchiseuses  donnent  sur  une 
pierre  avecie  linge  pour  ménager  le  savon.  ||  lig. 
Dar  nnjavjn;  savonner  la  tôle,  foire  une  verte 
réprimande. 

Jabonado,  da.  part.  pas.  de  Jouonar.  Savonné,  e. 

Jabonado,  s.  m.  g-kabona-do.  Savonnage;  net- 
toiement ,  blanchissage  par  le  savon.  ||  Linge 
qu'on  donne  à  savonner,  ou  qui  l'est  déjà. 

Jabonadura,  s.  f.  g-kahonadura.  Savonnage; 
blanchissage  par  le  savon,  il  Javonaduras,  s.  f. 
pi.  Eau  écume  de  savon. 

Jaboncillo,  s-  m;  g-habnmill-n.  Javonette;  peti- 
te boule  de  savon  purifié,  préparé  dont  on  se  sert 
pour  rendre  la  barbe  plus  tendre  au  rasoir. 

Jabonera,  s,  f.  g-habanéra.  Saponaire,  plante  qu 
nettoie  la  peau  et  on  emporte  les  taches,  comme 
fait  le  savon. 

Jabonería,  s.  f.  (/-/ia6on¿ri-a.  Savonnerie;  lieu 
où  l'on  fait,  où  l'on  fabrique  le  savon. 

Jabonero,  S.  m.  g-haboné-ro  Fabriquant  ou  mar- 
chand de  savon. 

Jabonete,  s.  m.  V.  Jaboncillo.  \  Jabonete  de  olor 
V.  Jaboncillo. 

Jabono.oo,  ita.  adj.  g-habuno-sso.  Sevonncux; 
qui  lient  de  la  qualité  du  savon. 

Jabotí,  s.  m.  g-habo-ti.  Erpét  Jaboti;  nom  qu'on 
donne  en  Amérique  à  une  espèce  de  tortue  dont 
l'écaillé  est  noire, 

Jabonrandlba,s.m.  g-haboiiorandi-ba.  Rot.  Ja- 
burandiba;  arbre  du  Brésil,  dont  les  feuilles  pas- 
saient pour  un'excellent  spécifique  contre  les  ma- 
ladies de  foie,  j.  Un  autre  arbre  de  ce  nom  four- 
nissait, dil-on,  une  racine  employée  pour  guérir 
les  maux  des  gencives. 

Jaburético,  s.  m.  g-haburétikn.  Bot.  Jaburétique, 
nom  d'un  arbre  épineux  des  Antilles,  dont  l'o- 
deur des  feuillesapproche  de  celle  delà  rhue;  on 
le  nomme  aussi  bois  à  pion. 

Jaca,  s.  Î.g-haka.  Ridet.  V.  Haca. 

Jaca,  s.  f.  g-haka.  Réiig.  Jaca;  nom  du  mauvais 
principe  chez  les  habitants  de  Ceylan. 

Jacacah,  s.  m.  g-haka'.a.  Ornilh.  Jacacah;  oi- 
seau du  Brésil  qui  a  la  taille  de  l'alouette. 

Jacanapero.  s.  m.  \\-hn.ana-¡)éro.  Mamm.  Ja- 
kanaper;  singe  des  îles  du  cap  vert  et  de  la  côte 
occidentale  d'Afrique.  Il  parait  que  ce  sont  des 
guenons  cassitriches  ou  des  guenons  patas. 

Jacanla,  s.  m.  g-hvka-n\a.  Ornilh.  Jacane,  gen- 
re de  l'ordre  des  échassiers.  Les  jacanes  se 
f  reaventen  Asie,  en  Afrique  et  en  Amérique.  Ce 


Sont  des  oiseaux  criards  et   querrcUeurs,  vivant 
dans  les  marais,  mais  ils  ne  peuvent  nager;  il» 
courcntevec  rapidiié  dansl'eau  et  sur  les  plan- 
tes a(]uatiques,  leur  vol  est  droil  et  rapide. 
Jacnpa,  s.  m.  g-hnVa-pa.  Ornith.  Jacapa;   genre 
d'oiseaux   de  l'ordre  des  sylvains,  originaire  de 
l'Amérique  méridionale;  on   l'a  réuni   aux  lan- 
gsins. 
JacàpanI,  s.  m.  q-ha':u-pani.  Ornith.  Jacapani, 
espèce  de  rossignol  qui  se  nourrit   de  mouches. 
Jacnpti.  s.  m.  </-/nika./u)n.  Ornith.   Jaeapu  ;    oi- 
seau du  Hrésii  qui  a  lu    taille   de    l'alouette,   la 
queue  ei  la  jambe  courtes,  le  plumage  tout  noir, 
hors  une  lacl"»'  rouge  ^.ous  la  gorge. 

Jác««rn.  s.  f.  g  hnkara.  l'ieee  de  poésie  espagno- 
le ;  sorte  de  romance,  vaudeville.  ||  Air  de  la 
Jíicfíra ,  qui  se  chante  et  se  dauFe  en  même 
temps.  Il  Sorte  de  danse  sut  l'air  de  la  Jácara; 
i:  Tron|)e  de  ieunes  gens  qui  courent  'es  rues 
pend.mt  la  nuit  ,  en  chantant  des  Jácaras.  \\ 
Fani.  Lnnui,  fatigue,  cas<-ement  de  tète.  |  Fam. 
Fable;  mensonge.  ||  Nn  estar  parajàcarasx  n'ê- 
tre pas  de  bonne  humeur  ;  être  très-mal  dis- 
posé. 

Jnoai'nndana,  S.  f.  g-ha' aranda-na.  Boh.  .\s- 
semblée  de  voleurs  ,  de  gens  de  mauvaise  vie.|| 
Argot  ;  certain  langage  des  gueux  et  des  filoux, 
qui  n'est  inielligible  qu'entre  eux. 

Jacarandia.  s,  f.g-hakaran-dia.  Bot.  Jacaran- 
do :  genre  de  plantes  de  la  famille  des  bigno- 
niées ,  établi  pour  placer  quelques  espèces  de 
bigiioiies. 

Jacarandina,  S.  f.  g-ha'^arandi-na.  Boh.  V.  Ja- 
carandana. I  Argot;  jargon  de  voleurs,  des 
gens  de  mauvaise  vie,  etc.  ||  Se  dit  aussi  de  la 
jácara  et  de  la  manière  de  la  chanter. 

jAcai-niidino,  na.  adj.  g  hakaraudi-no.  Qui  a 
rapport  ,  qui  appartient  à  la  jácara.  V.  Ce  mot, 

Jacarinl ,  S.  m.  g-hahari-ni,  Ornilh.  Jacarinii 
bruant  de  la  famille  des  passereaux. 

Jacarear,  v.  n.  7-/ia/iar^ar.  Chanter  des  jácaras. 
Il  Courir  les  rues  en  chantant,   en    faisant  du 
bruit.  Il  Fam.  Rompre  la  tète,  fatiguer  quelqu' 
un  par  ses  propos. 

Jjicarero.  S.  m.  g-kakaré-ro.  Cf lui  qui  court  les 
rues  en  chantant  des  jácaras.  ||  Gai,  joyeux,  de 
bonne  humeur. 

Jacarilia,  S.  f.  dim.  de  jácara.  V.  Ce  mot. 

Jikoaro.  S.  m.  g-ha-haro.  Babillard:  vantard, fan- 
faron. i|  .à  lo  jácaro;  avec  ostentation,  faste, 
vanterie. 

Jácea,  s.  f.  g-/ia-zea.  Bot.  Jacée ,  genre  de  plan- 
tes de  la  famille  des  cinarocéphales  ,  compre- 
nant des  plantes  herbacées,  à  racine  épaisse  et 
fibreuse  ,à  tige  anguleuse,  etc. 

Jacena,  s.  f.  g-haiè-na.  Archit.  Tasseau  ;  poutre 
de  traverse  sur  laquelle  les  solives  sont  assises, 

Jaccr,  v.  a.  iuus.  V.  Tirar,  arrojar. 

Jacerina,  S.  f.  g-haiéri-na.  Cotte  de  mailles, che- 
mise faite  de  mailles  ou  petits  anneaux  de  fer 
ou  d'acier  très-fin. 

Jaccrino,  na.  ndj.  inus.  g-haiéri-no.  Qui  est  dur 
comme  l'acier. 

Jachalí,  s.  m.  %-hatcha-U.  Bol.  Janipabe;  arbre 
de  moyenne  grandeur;  à  lleurs  campaniformes, 
qui  croît  au  Brésil  et  aux  Antilles. 

Jacintas,  s.  f.  pi.  g~koiinn-tass.  AnI,  gr.  Hya- 
cinfhies;  fêtes  funèbres  en  l'honneur  d'Apollon 


JAC 


—  781  — 


JAC 


el  en  mémoire  de  la  mon  d'Hyacinthe.  Elles  se 
célébraient  tous  les  ans,  pendant  trois  jours,  à 
Amyclit  en  Laconic. 
jaeintlna,  s.  f.  g-lutiinti-ua.  Miner.  Hyacinlhi- 

ne;  pierre  qui  ressemble  ù  l'hyacinthe. 
JacintinnH,  S.  f.  pi.  g-haiimiti-nnss.  Bot.    Hya- 
cinthinéfs;  seclioii'de  la  famille   des  liliacécs, 
qui  a  pour  type  le  jçenre  hyacinil»e. 
Jaclittini»,  nn.   ailj.  g-hniinnti-no.  Hyaciiilhin; 
qui  appartient  à  i'Iiyàcinlhe.  ||  Bot.  Hyacinlhèiie; 
qui  ressemble  :i  Ihyacinlhe. 
Jacinto,  s.  m.  (i-hazinti-tn.  Roi.  Jacinle  ou  Hya- 
cinthe :  peiire  de  piaules  iiionocolylédonées,  de 
la  famille  des  asphodélécs.  renfermant  en\iron 
quinze  espèces  ei  plus  de  di-ux  mille  variétés  à 
fleurs  simples  et  a  fleurs  doubles  ,  elles  (mt  é(é 
rangées  en  trois  cl  issi'S:  lian-  la   piemi;  re  sont 
comprises  les  variétés  à  fleurs  simples,  dans  la 
seconde  ,  celles  à  fleurs  dmiblo-;  el  dans  la  troi- 
sième, celles  à  (leurs   pleines.    Les   iacinUie'î 
sont  des  plantes  herbacées  qui   naissent   d'une 
racine  en  forme  d'oignon  ,  dont  les  feuilles  lon- 
gues et  presque  linéaires  sorte  de  terre  en  for- 
me de  gerbe  et  s'élaienl  de  manière  à  former  un 
tapis  verdoyant  au  milieu   duquel   s'élève  une 
hampe  lisse,  terminée  par  un  joli   panache  de 
fleurs  simples  ou  doubles,  monopctales,   dont 
le  limbe  est  découpé  en  six  partiesfrisces:  le  cen- 
tre de  ces  corolles ,  qui  ressemblent  à  de  petits 
sis  ,  est  occupé  par  six  étamines,  attachées  à  la 
parvi  ,  et  d'un  pislil.  |  Par  extens.  Jacinthe;    la 
fleur  de  cette  plante.  ||  Miner.  Hyacinthe  ;  pierre 
précieuse  qui  est  ordinairement  d'un  jaune  ti- 
rant sur  le  rouge.  i|  Bot.  Jacinthe;  plante   exce- 
llente contre  les  verrues. 
Jaeinta,  la.    adj.  g   hacinn-to.    Hyacinthe  ;  qui 
est  d'un  bleu  tirant  sur  le  violet.  ||  Ornilh.  Hya- 
cinthe ;  se  dit  d'une  espèce  de  perroquet.  ||  Hya.- 
cinthin;  qui  a  la  couleur  du  l'hyacinthe. 
Jacio,  s.  ni.  g-ha-iib.   Mar.  Calme  plat;    se  dit 

quand  il  n'y  a  pas  de  vent. 
Jaco,  s.  m.  ij-ha-'.iK  Petit  cheval  ;  bidet,  bringue. 
I  Sagum  ,    saie,    sorte-dc   vêlement  que    por- 
taients  les  soldats  anciennement.  ||  Boh.  Sagum. 
V.  Jaque. 
Jacóben,  s.  f.  g-hako-héa.  Bot.  Jacobée  ou  jaco- 
béa  ;  sous  geni  e  faisant   partie  du  genre   séne- 
çon ,  de  la  tribu   des  sénécionées,   comprenant 
la  jacobée  vulgaire  qui  est  la  plus  vulgaire,   cl 
celle  qu'on  cultive  dans  les  jardins. 
JaeoheAHti-o,  s.  m.  g-linkobéiis-lro.  Bol.  Jaco- 
béastre;  subdivision  du  genre  jacobée,  renfer- 
mant les  espèces  à  périanthe  simple  et   mono- 
phylle,  à  fleurons  maies  et  à  demi-fleurons  fe  • 
melles. 
Jacolipoldr,  s.  m.  g-ha  ohèoi-dè.  Bot,  Jacobéoi- 
de  ;  subdivision  du  genre  jacobée.    renfermant 
les  espèces  dont  le  périanthe  esl  simple,  mais 
polyphylle  ,  et  dont  les  fleurs  sont  hermaphro- 
dites. 
Jacobino,  na.  adj.  g-ha' obi-no.  Hist.  polit.  Ja- 
cobin ;  on  a  donné  ¡e  nom  de  jacobins  aux  mem- 
bres de  la  première  société  populaire  établie   en 
1790  .  dans  l'ancien  couvent  des  jacobins  a  Pa- 
ris, et  fermée  le  2i  juillet  179'».  |  Jacobin;  par- 
tisan de  la  révolution  de  89  et  de  la  constitution 
de  91. 
Jacobinismo,   s,  m.   q-hnkobinig-mn.   J^rabini?- 


me  ;  système  des  jacobins ,  qui  esl  une  démocra- 
tie outrée. 
Jacobinizado,  da.  part.   pas.  de  Jarobinhar,  el 

adj.  Jacobinisé,  e. 
Jarobliiixar,  v    a.  g-haliobiniiar.  T.  polil.  Jaco- 
bini»er  ;  rendre  jacobin  ,  initier  dans  le  parti  ja- 
cobin. 
Jcieoblnizar,  v.  n.    g-hal:obiniiar.  Jacobiniser; 

rt-pandre  des  opinions  jacobines. 
jucobiiii/.itrMP,  V.  pron.    g-hakobiniiar-sé    Se 

jacobiniser;  di'venir  jacobin. 
Jucobita.  s.  m.  g-hrkohi-la.  Hist.   réiig.  Jacobi- 
tc  :  nom  donné  ;i  des  hérétiques  qui'  n'admel- 
trtient  qu'une  seule  nature  en   Jé^us-Clirist .  et 
qui  pour  celle  raisont  faisaient  p  irtie  des  mono- 
physites.  li  Hi-t.  dilit.  Jacobite  ;  nom  que    dans 
la  révoliilion  de  1(')8S  ,  on  donna  en   Anxleierre 
au\  partisans  de  Jacques  II  et  de  S'ui  tils  Jac- 
ques III. 
jacobo.  s.  m.  g-ha':o-b  >.  Métrol.   Jacobus;  mon- 
naie d'or  anglaise  frappée  sous  Jacques  I ,  au 
commencement  du  XVIIe.  siècle. 
Jacopiuo,  s.  m.  g-hrkopi-no.   Ornilh.  Jacopin; 

es¡  èce  de  gros-bec  des  Indes. 
JacotlNnio,  s.  m.  g-hahotis-mn.  Jacolisme  ;  en- 
thousiasme outré  pour  la  méthode  Jacotot. 
JacotlNta,  s.  m.  g-hnkolista.    Didact.    JacotistCi 
partisan  de  la  doctrine  de  Jacotol  sur  l'enseig- 
nement. 
J aero,  s.  m.  g-ha-kro.   Cbim.    Jaire  ;  espèce  de 
sucre  qu'on  fait  avec  le  tori  ou  vin  de  palmier  et 
de  cocotier. 
Jacffonla,  S.  f.  g-hakso-nia.   Bot.    Jacksonie   on 
Jacksonia  ;  genre  de  dicotylédones  à  fleurs  com- 
plètes ,  papilionacées,  de  la  famille  des  légumi- 
neuses, comprenant  la  jacksonie  épineuse  ,   ar- 
brisseau de  la  Nouvelle-Hollande,  s'élevant  à  la 
hauteur  d'un  à  deux  mètres. 
Jactailo,  da.  paît.  pas.  de  Jactarte  et  adj.  Jac- 
I      lé,  e. 

I  Jactancia,  S.  f.  g-haklan-iia.  Jactance;  vanle- 
rie  ,  louange  de  soi-même  faite  par  vanilé.  La 
jactance  consiste  à  répeter  à  tout  propros.  à  je- 
ter, pour  ainsi  dire,  à  tout  moment,  ses  quali- 
tés, ses  proucssesaux  yeux  des  autres.  |1  Jactan- 
ce; orgueil,  vanilé,  ostenlaliim.  ||  Iconol,  Jac- 
tance; vice  personnifie  par  une  femme,  vêtue  de 
|)luincsde  paon;  elle  tient  une  trompette  :  d'où 
sortent  qiicíiues  rayons  de  gloire,  mais  obscur- 
cis ¡lar  la  fumée. 
jactiiiicloManicntcadv.  g-hn'itamiossamén-tc ■ 

.\vec  jactance,  vanterie. 
JartancloMo ,    «a.    adj.  g-hai^tanzio-sso.    Neol. 
Jaclancienx  ;  qui  n  de  la  jactance.  ¡  Jactancieux, 
qui  exprime    de  la  jactance.  |  Vain;    glcKÎeus^ 
vanteur .  vantard. 
Jactauto,  part.  prés.  inus.  de  Jactarse.  Se  van- 
tant ;  qui  se  vante. 
jactacMc.  V.  pron.  ^-/lakíar-í-'.  Se  jactcr;  répé- 
ter a  tout  propos,  jeter,  pour  ainsi  dire,  à  toute 
moment  ses  qualités,  ses  prouesses  aux  oreilles. 
Il  Se  vanter;  se  piquer,  s'applaudir,  se  louer,  se 
glorifier. 
Jacnnno  ,  S.  m.  g'hakoua-no.  Bot.  Jacuan.-  arbre 
de  Madagascar,  qui  donne  de  la  gomme  et  four- 
nit une  amande. 
Jaciilaclon,  s.  f.  g-hajoulaiion.  Ane.  art.  milit 
Jariilalion;   exerrice  qui  consistai'  «  lanrer  un 


JA(i 


782  — 


JAL 


projeilile  au  moyen  d'un    nie,  d'une  fronde  ou 
d'une  balistc,  ou  avee  la  main  seule. 
Jaculatoria,  S.  f.  g-hakoulaturia.  Ane.  art.  mil. 
Jaculatoire;  art  de  lunccr  des  traits,  des  projec- 
tiles. 

Jaculatorio,  ria.  adj.  Jneulatoire;  se  dit  des  prit^- 
res  eourtes  et  fcrvenles  adressées  à  Dieu  et  du 
fond  de  l'ihne,  et  il  ne  s'emploie  };uère  que  dans 
celle  locution.  Orncionjucu/atoria;  oraison  ja- 
culatoire. 

Jada,  s.  f.  (j-ha-da.  lion.  V.  Arada. 

Jadar,  s.  m.  ij-hadar.  Eylliol.  Jadliar;  divinité  fa- 
vorable, bon  principe,  cbez  les  Madécasses.  |  Ils 
ne  lui  élèvent  point  de  temples,  ne  la  représen- 
tent jamais  sous  des  formes  sensibles ,  et  ne  lui 
adressscnt  point  de  prières,  parce  qu'il  est  bon 
et  qu'il  connaît  leurs  besoins;  mais  ils  lui  font 
des  sacrilices. 

Jade,  s.  m.  g-hndé.  Miner.  Jade:  pierre  de  cou- 
leur verdAtre.  olivâtre,  blanchâtre  ou  nuancée  de 
violet,  assez  dure  pour  ronger  le  verre,  et  ince- 
lant par  le  clioc  du  bri(|iiet,  très-dillicile  à  tra- 
vailler et  à  polir.  Elle  est  compossée  de  silice,  de 
chaux,  de  potasse  et  d'oxide  de.  fer. 

Jadeante  ,  adj .  Haletant  ;  essouflé;  qui  respire  fré- 
quemment, péniblement,  qui  souffle  comme  lors 
qu'on  est  hors  d'haleine. 

Jndear,  v.  n.  Haletter,  respirer  fréquemment  et 
avec  peine, comme  un  un  homme  essoufflé,  hors 
d'haleine.  Il  Fig.  Haleter;  se  dit  d'une  personne 
à  qui  la  douleur  ou  l'elfroi  a  comme  ôté  les  for- 
ces, qui  éprouve  une  sorte  de  suffocation. 

Jadeo,  s.  m.  g-ha-d¿o.  Didiculié  de  respirer  cau- 
sée par  la  fatigue.  Il  .Vhan;  grande  fatigue  qui 
fait  perdre  la  respiiation. 

Jadiar, V.  a.  g-/ia(/íar.  Fouir,  avec  la  houe, creu- 
ser, 

Jaezero,  ro.  adj.  g-haézé-ro.  Fabricant  de  capa- 
raçons, de  harnais. 

Joen,  adj.  Se  dit  d'une  rspccc  de  raisin  du  terri- 
toire de  Jaen  dont  la  peau  est  très-épaisse. 

jaeiiés,  sa.  adj.  inus.  ^-/laëne'ss.  De  Jaen;  qui 
habite  Jaen. 

Jaez,  s.m.g-haéiï.  Caparaçon;  harnachement: or- 
nement de  cheval.  Il  Fig.  Qualité;  manière  d'être 
par  oii  plusieurs  choses  se  ressemblent.  |!  Robe; 
habit.  Il  Fig.  iron.  Harnachement;  style ,  manière 
ridicule 

Jaf»^,  s.  m.  Japhel;  troisième;  fils  ne  Noé,  né  cent 
ans  avant  le  déluge.  11  peupla  l'Europe  et  une 
grande  grande  partie  de  l'Asie.  Il  Myth.  mahom. 
Japhet;  les  musulmans  le  mettent  au  nombre  des 
prophètes  envoyés  deDieu.  I\  possédait  une  pier- 
re au  moyen  de  laquelle  il  pouvait  faire  descen- 
à  son  gré  la  pluie  du  c  let.  Cette  pierre  s'est  con- 
servée, dit-on,  assez  longtemps  chez   les  Mogols. 

Jafédco.  ca.  adj.  Japhétique  ;  il  se  dit  quelque- 
fois de  la  race  européenne,  que  les  théologiens 
font  descendre  de  Japhet;  l'un  des  fils  de  Noé  || 
Raza  jnfética;  race  japhétique. 

Ja^a^  s.  f.  g-ha-ga.  Bot.  Jague;  espèce  de  palmier 
très-élevc  de  l'Amérique  méridionale  ,  qui  four- 
nit du  vin  de  palme.  i|  inus.  Plaie.  V-  Llaga. 

jagoiit.  s.  m.  g-lut'¿ooutt.  Myth.  or.  .bagout,  une 
des  principales  divinités  des  Árabes. 

Jagra,  s.  m.  ^-ha-rjra.  Chim.  Jagra;  sucre  que 
I  on  retire  de  la  noix  de  coco. 

Jasiia,  s.  î.ff^hagoua.  Bot.  Hagus;  fruit  d'un  ar- 


bre de  l'île  de  Cuba,  qui  parait  être  le  mêmeque 
lejanipaba  ou  r^niponica  du  Brésil. 

JuKoudcro.  s.  m.  inus.  V.  Desaguadero. 

JaKiiar.s.  m.  g-hagouar.  Mamm.  Jaguar;  qua- 
drupède du  genre  chat  et  de  l'ordre  des  carnivo- 
res. Son  pelage  d'un  fauNe  vif  en  dessus ,  est 
marbré  a  la  tète,  au  cou  et  le  long  des  flancs, 
de  taches  noires  et  irrégulières.  Il  fait  une  guer- 
re acharnée  aux  chevaux,  aux  génisses,  aux  tau- 
reaux; on  le  voit  aussi  courir  après  le  gibier,  se 
lancer  dans  Peau  pour  saisir  certains  poissons 
dont  il  est  friand. 

Jasiiarete,  s.  m,  g-hagouaré-tr.  Mamm.  Jagua- 
reté; grand  chat  noir  du  Paraguay,  qui  paraît 
être  une  variété  du  Jaguar. 

JaKiiarso,  s.  m.  g-Ziar/oi/rir-go.  Bot.  Lédum  ou 
lède,  arbrisseau  qui  est  une  espèce  de  ciste.  Ses 
fleurs  sont  blanches  et  assez  semblablesà  de  peti- 
tes roses.  Ses  feuilles  sont  couvertes  d'une  ma- 
tière gomeuse  et  résineuse,  dont  on  compose  le 
Ladnnum  ou  I.abdanum. 

Jnsiinrondo.  s.  m.  ¡i-hagoiiron-do.  Mamm.  Ja- 
guaronde,  espèce  (le  mammifère  de  Paraguay, 
appartenant  au  genre  chat. 

Jagüey,  S.  m.  g-liagoit-é'\.  Sorte  de  citerne  au 
Pérou. 

Jaliarrado,  du.  part.  pass.  de  Jo/iarrar.  Cré- 
pi; e. 

Jaharrar,  v.  a.  g-hnarrar.  V.  Alhar.  ||  Crépir; 
enduire  une  muraille  de  mortier  ou  de  plâtre. 

Jaharro,  S.  m.  g-harro.  Crépissure;  enduit  de 
plAtre. 

Jalapa,  s.  f.  g-hala-pa.  Bot.  Jalap:  plante  du 
genre  liseron,  qui  croît  aux  environs  de  Halapa, 
au  Mexique,  et  dont  la  racine  tuberculeuse,  ar- 
rondie, noirâtre  à  l'i'xtérieuret blanchâtre  à  l'in- 
térieur, est  très  employée  en  médecine.  Elle  a 
des  propriétés  purgatives  très-énergiques  et  on 
en  obtient  un  extrait,  une  teinture  alcoolique  el 
une  résine  nommée  jalapine.  La  racine  du  j.ilap 
acquiert  par  fois  des  dimensions  considérables. 

Jalapina,  s.  f.  g-/ia/a/ji-nn.  Chim.  Jalapine;  subs- 
tance extraite  de  le  racinedu  jalap, que  quelques 
chimistes  ne  gardent  que  comme  une  base  sali- 
fiable.  mais  que  d'autres'croient  être  un  mélange 
de  phosphate  ammoniaco-magnésien,dechauxet 
d'une  matière   ori-'anique. 

Jalhegado,  da.  part.  pass.  de  Jalbegar  V.  ce 
mot. 

JAlbesar,  v.  a.  V.  Enjalbegar.  ||  Fig.  Se  farder  le 
visage  avec  excès,  se  mettre  beaucoup  de  fard. 

Jalbegue  ,  S.  m.  g-halbégné.  Blanc  de  chauxdon- 
néà  une  muraille.  1  Fig-  Fard;  coitiposition  rou- 
ge ou  blanche  que  des  femmes  mettent  sur  leur 
visage,  pour  donner   plus   d'éclat  à  leur  teint. 

Jaldado,  da.  adj.  V    Jalde. 

Jalde,  adj.  g-hal-dé.  Jaune  doré. 

Jaldo,  da.  adj.  V.  Jalde- 

Jaidre.s.  m.  (;-/iaí-íír¿.  Vénér.  Couleur  des  oi- 
seaux. 

Jalea,  s-  f.  g-ha-léa.  Galée:  jus  congelé  des  fruits 
avec  du  sucre.  ||  Fig.  Hacerse  una  jalea;  aimer 
avec  une  tendresse  extrême,  aimer  éperdument. 

Jaleado,  da.  pari.  pass.  de   jalear.  Y.    ce  mot. 

jalear,  v.  a.  g-haléar.  Vénér.  Animer  les  chiens 
de  chasse  de  la  voix. 

Jalenio,  s.  m.  g-halé-mo.  Myth.  Jaléme  ;  dieu 
qui  présidait  aux  funérailles,  à  tous  les  devoirs 


JAM 


—  783  — 


JAM 


funèbres  que  les  vivants  rendaienl  aux  morts. 

Jaleo,  s.  iB.  g-ha-léo.  Vénér.  Haro;  cride  chasse 
pour  exciter  les  chiens. 

Jales,  s.  m.  inns.  inus.  g-ha-léss.  Grosse  toite 
dont  on  couvre  les  marchandises  chargées  à  dos 
de  mulet. 

Jaletina,  s.  f.  g-haléti-^a.  Chim.  Gélatine;  subs- 
tance animale  de  consistance  variée,  incolore, 
fade,  inodore,  susceptible  de  passer  à  la  fer- 
mentation acétique,  ayant  quelque  analogie  avec 
le  mucilage  ou  corps  muqueux  végétal;  soluble 
en  touteprpportion  dans  l'eau  froide,  bouillante, 
formant  une  gelée  tremblante  par  le  refroidisse- 
ment de  sa  dissolution  concentrée,  insoluble  dans 
l'alcool,  dans  les  huiles  fixes  et  volatiles  ;  trés- 
abondanle  dans  l'ichthyocolle,  dans  le  système 
osseux,  dans  lestissusouorgancs  blancs,  iibreux 
ou  membraneux,  d'où  on  l'extrait  par  !a  coclion 
prolongée. 

Jaijacoti,  s.  m.  Bot.  Guayavier  un  goyavier;  poi- 
rier des  Indes. 

Jalinn,  s.  f.  V.  Enjalma. 

Jalinero,  S.  m.  g-haliné-ro.  Manuf.  Arçonneur; 
qui  préparc  la  laine  avec  l'arçon,  etc. 

Jalon,  s.  m.  g-hnlon.  Jalon;  bâton  droit  ferré,  sur 
monté  d'un  rectangle  de  carton,  de  linge,  de  pa- 
pier, etc.  qu'on  plante  en  terre  pour  prendre  des 
alignements  dans  l'arpentage. 

Jaiuiiendo,  da.  adj.  et  part.  pass.  óq  jalanear. 
Jalonné;  e. 

Jalonear,  V.  n.  g-halonéar,  Jalonner;  planter  des 
galons  de  dislance  en  distance-í 

Jalonear,  v.  a.  Jalonner;  dresser  une  allée,  un 
terrain  au  moyen  de  jalons. 

Jaloi|iie,  s.  m.  V.  Siroco. 

Jallulio,  s.  m.  Sorte  de  pain  ou  de  gâteau  cuit 
sous  la  fraise. 

JaniaboM,  s.  f.  pi.  Relig.  Jammabes;  sorte  de 
moines  du  Japon  qui  suivent  une  règle  trcs- 
auslére. 

Janiabuqiii,  s.  m.  Bot.  Jammabuki;  espèce  de 
corelte  du  Japon,  que  les  Japonais  emploient  en 
poudre  contre  les  hémorrhagies. 

Jamacarno,  S.  m.  Bol.  Jamacarn;  sorte  de  figuier 
d'Amérique. 

Jnmucolou,  s.  m.  Mylh.  Jammacolon;  purgatoire 
des  Indiens. 

Jamaciico,  s.  m.  V.  Zamacuco. 

Jamaica,  s.   f.  Géogr.   Jamaïque;  une   des  plus 

'  grandes  Antilles,  découverte  par  Christophe  Co- 
lomb en  1Í94,  400,000  habitants.  Elle  appartient 
aux  Anglais  depuis  IGS.'S.  Ses  productions  natu- 
relles les  plus  importantes  sont  le  sucre,  l'indi- 
go, le  coton  et  le  café. 

Jamaicano,  na.  adj.  cis.  ij-hamaika-no.  Géogr. 
Jamaïquain;  habitant  de  la  Jamaïque.  ||  Jamaï- 
quain; qui  appartient  à  la  Jamaïque  ou  à  ses  ha- 
bitants. 

Jamaiquina,  S.  f.  Chim.  Jamaïcine;  base  salifia- 
hle  découverte  dans  l'écorce  du  géoffrée  de  la 
Jamaïque. 

Janinlaro,  s.  m.  g-hamnia-ko.  Bol,  Jamalac;  es- 
père de  gamerose  de  l'île  de    France. 

JaiiiamiMiJoH.  s.  m.  ^1.  Hisl.  relig.  Jamambnxes; 
fanati(|Ufs  japonais  qui  errent  dans  les  campag- 
nes, et  prétendent  converser  familièrement  avec 
les  mauvais  esprits,  se  fouettent,  et  quelquefois 
se    tiennerU    debout    longtemps    sons   se     re- 


I      poser. 

,  Janianza,  s.  (.V.  Zuar. 

]  Jamar,  s.  a.  inus.  V.   Llamar. 

Jamán,  adv.  g-hnmass.  Jamais;  en  aucun  temps 
que  l'on  parle  du  passé,  du  présent  ou  de  l'ave- 
nir. Il  Pur  jamàsi,  pour  jamais:  pour  toujours.  || 
Por  ó  para  siempre  jamás  ;  á  tout  jamais; 
toujours.  Il  Jamás  por  jamás',  au  grand  ja- 
mais. 

JamáM,  s.  m.  h-hamass.  Jamais;  un  temps  sans 
tin. 

Jamava,  S.  m.  Comm.  Jamavas;  taffetas  des  In- 
des à  fleuis  d'or  on  de  soie.  11  y  en  a  aussi  de 
brodés. 

Jamba,  s.  f.  Archit.  Jambage  de  porte,  dosseret, 
allège. 

Jambaje,  s.  m.  Construr.  Jambaje;  maçonnerie 
qui  sontient  l'édifice,  et  snr  laquelle  on  pose  les 
grosses  ponlres. 

Ján»bieo.  ca.  adj.  inus.  V.  lámhiro. 

Jambllla,  s.  f.  dim.  Ae  jamba.  V.  ce  mot. 

Jambo,  s.  m.  inus.  g-ham-bo.  V.  lambn.  [|  Bot, 
Jambo  ou  jambos;  arbre  du  genre  décas- 
perme. 

Jamborlier,  s.  m.  V.  Zamarero. 

JamboMado,  s.  m.  "Bot.  Jambosade;  esoèce  du 
genre  jambosiér  originaire  des  Indes,  et  cultivée 
à  Saint-Dominique.  Ses  fruits  ont  l'odeur  de  la 
rose  et  servent  dans  les  colonies  à  préparer  une 
boisson  délicieuse  et  fort  rafraîchissante. 

JamboMoro,  S.  m.  g-liambossé-ro.  Bot.  Jambo- 
siér; genre  de  plantes  de  la  famille  des  myrtoï- 
dcs,  qui  a  de  grands  rapports  avec  les  myrtes 
proprement  dits  et  avec  les  girofliers,  ei  qui 
comprend  des  arbres  et  des  arbrisseaux  exoti- 
ques. Le  fruit  est  un  droupe  ovoïde  ou  rond, 
couronné  par  le  calice  et  contenant  dans  une 
seule  loge  un  ou  plusieurs  noyauxentourésd'une 
pulpe  plusou  moins  charnue.  Ce  genre  comprend 
près  de  quatre-vingt  espèces. 

Jambo.ito,  s.  m.  Bot.  Jambóse;  non  générique  de 
plusieurs  espèces  dejambosiers  cl  de  la  gmclinc 
d".\sie. 

Jambrar,  v.  a.  V.  Enjambrar. 

JambHMca  ou  Jambiisear.  s.  m.  g-hambnus-!.a. 
g-liamboushar.  Ulyth.  Jambustha  ou  jambuscar 
un  des  précepteurs  d'.Vdam,  selon  les  préada- 
miies. 

Jamerdana,  s.  f.  Lieu  où  l'on  vide  la  tripoille 
dans  les  boucheries. 

Jamerdar,  v.  a.  Vider  la  tripaille  des  animaux 
lues  dans  los  boucheries.  ||  Fig.  Laver;  blanchir 
mal  et  vite. 

JamcKonita,  s.  f.  Miner.  Jamésonile;  substance 
minérale  connue  jusqu'à  ce  jour  sous  les  noms 
d'andalousitc  et  de  fcdspath  apyne,  et  à  laquelle 
on  a  donné  a  aussi  ceux  de  s'.an/aïl  et  micaphyl- 
lite.  Celle  subslame,  qui  est  un  sulfate  d'anti- 
moine et  de  plomb,  est  d  un  rouge  de  chair  ou 
lilas,  quelquefois  perlée.  On  la  trouve  en  masse 
ou  cristallisée:  ses  cristaux  sont  des  prismescar- 
rès.  empalés  dans  la  roche. 

Jamete,  s.  m.  Sorte  de  toile  anciennement  en 
usage. 

Jametería,  S.  f.  Flatterie;  adulation.  V.  Zaln- 
ineiia. 

JaiiiidcM,  s.  m,  pi.  Mylh.  Jamides;  fils  on  des- 
cendant   de  Jaunis,   qui    execllnient    roinnie  lui 


JAN 


784  — 


JAN 


(ianà  l'art  lücs  augures. 

Jámila,  s.  f.  V.  Alpecliin. 

Jantoiii  s.  m.  g-hamov.  Econ.  Doin.  Jambon;  cuis- 
bc  ou  i^paule  de  pure,  de  sanglier,  qui  a  été  sa- 
lée et  urdinaireuieiit  l'uin«^e  puur  élrc  con- 
servée. 

Jaiiioiicico,  lllo,  Ko.  s.  m.  dim.  áejamon.  Econ. 
dumest.  Juniboiiiirau;  petitjainbuii. 

Jamo,  s.  m.  i/-/ia-Hio.  iMjlh.  Jinnus;  fameux;  de- 
vin, (ils  d'Apollon. 

Jainiji,  Hi>t.  Jammugi;  espèce  d'armoise  originai- 
re du  Japon. 

JaiuroMu,  s.  m.  g-hamro-sso.  Bot.  Jamrose;  es- 
pèce de  jamboisier  des  Anlillas,  dont  le  fruit  ù 
une  odeur  de  rose.  On  en  fait  une  boisson  rafrai- 
cliissanle. 

Jaiuui^a  ou  Janiuyait.s.f.  g-hnmougag-hamou- 
gass.  Sorte  de  selle  de  cheval  servant  pour 
femme. 

JaniiHiiiilia,  s.  f.  diminut.  de  jamiiga,  V.  ce 
mot. 

JaniiiMcar,  v.  a.  inus.  V.  Chamuscar. 

Janabic,  S-  ni.  V.  Jenabe. 

Jaiiaclo,  S.  m.  g-hana-iio.  Manim.  Janace;  espè- 
ce de  quadruqcde  originaire  d'Afrique,  et  qui 
appartient  sans  douic  au  groupe  des  antilo- 
pes. 

Janaiiiiio.  s.  m.  Réiig.  Jannanin;  nom  que  les 
nègres  de  la  Guinée  donnent  à  certains  esprits 
qu'ils  regardent  comme  les  mûnes  de  leurs  an- 
cêtres, el  qu'ils  vont  consullter  sur  leurs  tom- 
beaux. Chiique  village  à  aussi  son  jannanin, 

Janat,  s.  m.  g-kanalt.  Rélig.  oit.  Jannat;  lieu 
de  bonheur  promis  aux  mabométant,  après  leur 
mort. 

Jaiicac,  s.  m.  Relat.  Jonkac;  nom  du  bon  génie 
chez  les  Ouas. 

jancani,  s.  m.  Relat.  Jancam;  espèce  de  mets 
chinois. 

Jándalo,  la.  adj.  Se  dit  de  la  démarche,  ainsi  que 
du  langage  affecté  des  habitants  de  l'Anda- 
lousie. 

Jandd'oba,  s.  f.  g-handiro-ba.  Bot.  Jandirobe; 
plantc  rampante  de  l'Amérique  méridionale  dont 
le  fruit,  semblamble  à  une  poire,  contient  trois 
amandes  qui  fournissent  une  huile  excellente 
contre  les  rhumatismes.  On  ignorcencoreà  quel 
genre  appartient  celle  plante' 

Janfrerterio,  s.  m.  Ornith.  Janfrédérie;  espèce 
de  merle  l'Afrique. 

jaiiRac,  s.  m.  Comm.  Gangag.  Sorte  de  toile  de 

colon, des  Indes. 
Jangada,    g-hntign-da.  Espèce   de  radeau  fait 
dans    un   naufrage    des    débris    du    vais<;eau; 
drome. 

Jango,  s.  m.  g-han-go.  Jang;  animal  fabuleux  des 
Cliinoi?,  qui  ressemble  à  un  bouc,  est  pri- 
vé de  bouche,  et  se  nourrit  de  lair  qu'il  res- 
pire. 

Jousoiiias.  s.  m.  But.  Jangomas;  arbre  de  l'êle 
de  Java  sur  lequel  on  a  fondé  le  genre  stigma- 
rote. 

Jangua,  s.  f.  g-han-goua.  Sorte  de  petit  bateau 
plal  de  guerre, 

jianjnii-mon.  s.  Mslh.  Jangu-mon;  ancienne  divi- 
nité qu'adoraient  les  habitants  de  la  Bour- 
gogne. 

janla,  s.  f.  g-ha-tña.  Zooph.  Janie;  genre  de  po- 


Ijpierï.  Clabli  aux  dépens  des  corallinrH. 

janiciilo,  s.  Cl.  Hisl.  rom.  Janicule;  l'une  de» 
sept  collines  de  Rome,  qui  prit  le  nom  d'une  vil- 
le que  Janus,  le  plus  ancien  lui  d'Italie,  y  avait 
autrefois  bàlic. 

JaiiideM,  s.  m.  pi.  Hist.anc.  Janides;  descendants 
de  Janus.  devins  qui  prédisaient  l'avenir  par 
l'inspection  des  peaux  coupées  des  victi- 
mes, 

Janifo,  s.  m.  g-hnni-fn.  Bot.  Janiphe;  plante  de 
la  famille  des  euphorbiacées,  dont  une  espèce 
fournit  le  manioc. 

Jauirornie,  adj.  Anal.  Janiforme  ,  se  dit  des 
monstres  à  deux  visages,  ou  à  tète  de  Ja- 
nus. 

Janipaba,  s.  f.  g-hnnipa-ba.  Bot.  Janipabe,  géni- 
pe,  génipanier,  génipayer,  arbre  de  moyenne 
grandeur,  à  fleurs  campaniformes,  qui  croît  au 
Brésil  el  aux  Antilles.  Son  fruit  est  employéavec 
succès  contre  la  dyssenterie  el  son  suc,  d'abord 
assez  blanc,  opircit  bientôt  et  peut  servir  pour 
faire  de  l'encore* 

Janira,  s.  f.  g-hani-ra.  Mylh.  Janire  ,  fille  de 
l'Océan  et  de  ïethys.  ||  Enlom.  Janire.  es- 
pèce de  papillons.  ¡I  Zool.  Janire,  genre  d'aca- 
lèphes. 

Janinarqui,  s.  m.  Reht.  Janisarki,  nom  qu'on 
donne  a  Con«laiitinople  au  bazar  couvert  où  se 
vendent  les  drogues  el  les  toilee. 

JanlMcrol,  s.  m.  g-lianissérol.  Hist.  Oit.  Janisse- 
role;  nom  donné  en  Turquie  aux  enfants  de  tri- 
buí. 

Jano,  s.  m.  g-ha-no.  Myth.  Janus;  ce  prince, 
dont  l'origine  est  incertaine,  ayant  abordé  en  Ita- 
lie, y  fit  des  conquêtes,  et  y  liàiit  la  ville  de  Ja- 
nicate.  Dans  la  suiie,  Saturne,  chassé  du  ciel, 
se  réfugia  en  Italie,  ou  Janus  lui  donna  une  gé  - 
néreuse  hospitalité.  En  reconnaissance,  le  dieu 
le  doua  de  toutes  les  vertu*  d'un  bon  roi,  avec 
le  talent  de  se  ressouvenir  du  passé  et  de  lire 
dans  l'avenir,  c'est  pourquo  Janus  est  représen- 
te avec  deux  visages  el  quelque  fois  avec  qua- 
tre, tenant  d'une  main  une  clé  et  de  l'autre  une 
verge.  Il  est  aussi  regardé  comme  dieu  de  la 
paix,  et  c'est  à  ce  trite  queXume  lui  fit  bàltr 
un  temple  qui  restait  ouvert  durant  la  guerre, 
et  qu'on  fermait  en  temps  de  paix.  Les  anciens 
ont  peint  le  dieu  Janus  à  deux  visages,  pour 
nous  donner  à  entendre  que  dès  qu'on  va  á  la 
guerre,  il  faut  penser  à  la  paix.  ||  Janus;  c'est 
par  allusion  au  temple  que  Numa  fit  bàlir  À 
Janus,  qu'on  dit  dans  le  style  soutenu  el  sur- 
tout en  poésie;  abrir  el  témalo  de  Janot  ou- 
vrir le  temple  de  Janus;  faire  la  guerre,  la  com- 
mencer, la  déclarer.  Cerrar  el  templo  de  Jano; 
fermer  le  temple  de  Janus;  faire  la  paix,  met- 
tre fin  aux  haslilités,  |  A  chit.  rom.  Janus;  es- 
pèce d'arc  de  t;io;nplie  orré.  à  quatre  portes. 
Il  Y  avait  trois  Janus  dans  le  forum,  il  Iconol. 
Janus;  on  représente  Janus  tenant  d'une  main 
une  cil-,  et  de  l'autre  une  verge,  pour  marquer 
qu'il  est  le  gudien  des  perles,  el  qu'il  préside 
aux  chemins,  i  Aslron.  Janus;  un  des  noms  de 
la  conslcllaiion  du  Bouvier.  ¡  Entom.  Janus;  es- 
pèce de   papillon  de  nuit. 

janovâro,  s.  m.  g-hanova-ro.  Msmm.  Janovare; 
nom  dune  espèce  de  jaguar. 

JanKcnisnio.  s.  m.  Hist.  ecclés,  Jansénispe;  doe- 


.].VI> 


—  7So  — 


AO 


Iriiio  d(^  .laiiseii,  sur  lu  pr;îce  t-i  lu  piéil?sliiia- 
tion.  Les  disputes  du  janséitisine,  qui  com- 
menti'renl  vers  l'an  17()i. 
janHciiisia,  s.  m.  ilisl.  écriés.  Jansénislc;  parli- 
saii  du  jansénisme,  de  la  doctrine  de  Janscnius. 
¡  Fig.  Janséniste;  homme  d'une  morale  austè- 
re. ¡  Jansciiien;  janséniste. 

JaiiKciiiMta,  adj.  g-hansénis-ta.  Janscnisle;  qui 
appartient  au  jansénisme,  qui  soutient  le  jan- 
sénisme. 

J-isi««er!lsta,  s.  f.  Ane.  cort.  Janséniste;  e-péce  de 
milaine  qui  couvrait  la  partie  du  bras  que  la 
manche  courte   laisse  à  nu. 

JanMCHÎ^taaicnte,  adv.  Néol.  Jansénistemeiit. 
d'une  fatjon  janséniste,  rudement. 

.laiiMeuiiitico,  ca.  adj.  Jansénistique;  (pu  a  rap- 
port au   jansénisme. 

Juntiiia,  s.  f.  ij-hanli-na.  Conchil.  Janthuic;  gen- 
re de  mollusques {lasléropodes.  Lesjanthines  ha- 
hitenl  les  mers,  non  loin  des  côtes,  et  se  mon- 
trent par  troupes  innombrables,  nafçeant  avec 
aisance.  On  pense  que  la  pourpre  des  anciens 
était  fournie  par  ces  mollusques.  En  effet,  ils 
fournissent  en  abondance  une  magnifique  tein- 
ture violette,  qui  S'échappe,  lorsqu'on  brise,  d'un 
large  vaisseau  placé  dans  la  région  dorsale.  Cel- 
te couleur  passe  au  rouge  quand  elle  est  trai- 
tée par  les  acides,  et  revient  au  bleu  par  les  al- 
calis. Par  s'oxalate  d'ammoniaque,  elle  donne  un 
précipité  bleu  foncé;  par  le  nitrate  d'ariient.  une 
couleur  de  cendre  bleue  très-agréab!-'. 

.lantio,  s.  m.  o-lmn-lio.  Rot.  (Üarleron  ;  petit 
glouteron,  petite  bardane,  grappelle. 

jrautolliic,  s.  f.  Jantoline;  poudre  auv  vers,  se- 
mcncine,   barbotine. 

aauual,  s.  m.  llisl.  rom.  Januah  espèce  de  gâ- 
teau que  les  Romains  offraient  àJanus  le  pre- 
mier jour  de  janvier.  Il  était  pompóse  de  fari- 
ne nouvelle,  de  sel  nouveau,  d''enccns  et  de 
vin. 

.laiiiial,  adj.  Hisl.  rom.  Janual;  qui  concernait  Ja- 
nus.  ¡  Puerto  jnnual;  porte  janual:  une  des  por- 
tes de  Rome  qui  fut,  disait-on,  défendue  par 
Janus  contre  les  sabiiis. 

JaniinlcH,  s.  f.  pi.  Hist.  rom.  Janiiales  ;  fêles 
qu'on  célébrait  à  Rome,  le  premier  jan\ier,  on 
l'.ionnenr  de  Janus. 

JaniibiHtal,  s.  m.  Calcnd.  Januales;  nom  du  si- 
xième mois  des  Géorgiens;  il  répond  au  mois  de 
jeun. 

<ian,  s.  m.  (j-ha-o.  Jao;  un  des  noms  de  l'Etre 
suprême  chez  les  Hébreux. 

Jaola,  s.  f    inus.  V.  Jaula. 

Jnpnrandiba,  s.  f.  Rot.  Japarandiba;  arbre  du 
Brésil,  dont  les  feuilles  étaient  employées  en 
medicine. 

Sapet,  s.  m.  Myth.  Japel;  fils  d'Uranus  et  frère 
de  Saturne,  cul  de  Clymcne,  fille  de  l'Océan  qua- 
tre fils:  Atlas,  Ménétius,  l'rométhée  et  Kpimé- 
ihée.  Trométhée  ayant  fait  une  statue  d'ar^ii- 
le,  monta  au  ciel,  et  déroba  au  char  du  Soleil 
le  feu  divin  dont  il  anima  son  ouvrage,  et  créa 
ainsi  le  premier  homme.  De  là,  en  rcmoiilanl 
du  lils  au  père  on  a  appelé  les  hommes,  par  pé- 
riphrase, les  lîls  de  Japel,  la  race  de  Japel.  ¡ 
Japel;  les  Grecs  regardaient  Japel  comme  l'au- 
teur de  leur  race,  et  ne  connaissaient  rien  de 
plus  ancien  que  lui 

\oy\o  \ 


4ai>e(iUc:<.  s.  tu.  pi.  u-hapétidèss.  Mvlh.  Japéli- 
<|ps;   descendants  de  Japct. 

Jnpou.  s.  m.  Géogr.  Japon;  grand  empire  situé  a 
l'extrémité  orientale  de  lAsie.  H  se  compose 
d'une  multitude  d'iles;  sa  population  est  de  38 
ii)illions  d'habitants.  Le  climat  du  Japon  est 
plus  froid  qu'on  ne  devrait  s'y  attendre  dans  un 
pays  silué  en  partie  sous  la  même  latitude  que 
le  nord  de  l'Afrique.  Le  Japon  est  riche  en  or 
et  en  argent,  en  pierres  précieuses,  en  cuivre, 
le  meilleur  du  monde,  en  soufre,  en  sel  et  au- 
tres minéraux,  j  Mar  del  Japon;  mer  du  Japon; 
partie  du  grand  Océan,  entre  lempire  Chinoiset 
le  Japon.  \  Jn|ion;  porcelainp  apportée  du  Ja- 
pon 

.l.'ipon,  nn.  adj.  rt  s.  ij-hapon.  Japonais; habitant 
du  japoii.  li  Japonais;  qui   appartient   au  japon. 

Japonés .  sa,  adj  fi-hapouéss.  Japonais  ;  qui  ap- 
partient au  japon,  qui  est  du  japon. 

<lap»not(,  s.  m. ¡(/-/lapnnéjs.  Japonais;  habitant  du 
japon. 

•laponciiHK,  adj.  et  s.  V.  Japon. 

Juque,  s.  m.  ff-ha-kc.  V.  gcque.  ||  Echec  s  terme 
qui  s'emploie  au  jeu  des  échecs  .lorsqu'on  atta- 
que le  roi  ,  en  sorte  qu'il  est  obligé  de  se  retirer 
ou  de  se  couvrir.  H  .Vvis  donné  à  quelqu'un  de  se 
retirer;  on  dit  souvent :jaqwe  deuqui;  allez-vo- 
us-en; relirez  vous.  |1  .ancienne  manière  dont 
les  lemmes  peignaient  ,  arrangaient  leurs  cheve- 
ux. Elles  les  laissaient  tomber  vers  le  milieu  du 
front,  etlesparlagaient  par  une  raie.  |  Poche  de 
besace.  En  ce  sens,  on  dit  aussi:  (jequc.  \  Boh. 
Maquereau;  souteneur  de  mauvais  lieu.  ^.  Ru- 
fián. Il  Jaque  1/  mate;  échec  et  mal;  se  dit  quand 
le  roi ,  étant  attaqué  par  qu-dque  pièce  ,  ne  peut 
plus  se  couvrir  ni  se  retirer. 

Jatiueailo.  «la.  part.  pas.  de  Jaquar.V.  Ce  mot. 

Ja(|iicur,  V.  a.  g  Itakéar.  Donner,  échec;  nirttre 
le  roi  en  échec,  faire  échec  au  roi  ,  etc. 

Jaqueca  ,  s.  f.  ;/-/uikí!-k(í.  Pathos,  Migraine;  affec- 
tion douloureuse  de  la  tète,  dont  le  début  est 
instantanée  et  brusque,  les  récidives  plusou  mo- 
ins fréquentes,  la  durée  des  accéscourtele  plus 
ordinairement,  le  temps  de  leur  terminaison  in- 
certain el  variable;  mais  qui,  lorsqu'elle  à  ces- 
sé momfntaiiéinenl  oU  disparu  pour  toujours, 
ne  laisse  aucune  trace  après  elle. 

Juqiirl.  s.  m.  Blas.   V.  Cuadro. 

Jaquelaiio.  du.  adj.  Blas.  Ecbiquelc.  rangé  en 
forme  d'échiquier,  j  Se  dit  aussi  des  pierres  pré- 
cieuses travaillées  en  carré. 

jaquelado,  s.  m.  q-hakéla-do.  Blas.  Echiquier, 
écu  divisé    en  carrés. 

Jnqueliua,  s.  f.  Jaqueline,  espèce  de  vase,  debou- 
teille:  dans  les  pro\  iiices  septentrionales  de  la 
France,  en  Flandre  surtout,  on  appelle  jaque- 
liiies,  des  bouteilles  de  grès  a  large  venlrc  ,  et 
des  brocs  de  faïence,  auxquels  on  donne  quel- 
quefois la  forme  dune  femme  assise. 

Jaquero,  s.  m.  ¡/-/fn  ô-ro.  Sorte  de  petit  peigne 
Irès-lîn  dont  les  femmes  se  servaient  pour  ar- 
ranger  leurs  cheveux  a  \»  jaque.  V.  ce  mot. 

Jaquerrota,  s.  f.  Bol.  Jaquerotte,  un  des  noms 
Nul^aires   de  la  tubéreuse. 

Jaqueta,  s.  f.  Jaquette,  habillement,  des  paysans 
et  (les  hommes  du  peuple,  qui  descendait  jus- 
qo'iiux  genou».  ¡  Veste,  habilement  qui  tom- 
be ju-qu'uux  reins.  I  Ornith     Jaqueiie,   un   de» 

5U 


AK 


7H(i  — 


JAK 


iK'iii-    viilj(HiU'  tic  Id  pir. 

jaqii<^«,  ■H.  utij.  S<'  tilt  tl'iiiit'  i-^|)r<  ('   (le  iiiuiiiiaii' 

t°al)ri(|u<'(ï   aïK  iciiiK'iDi'til  tluiis   ht  >illf   ilf  Jata. 

¡  (^iii   osl   dt>  Jaca,  tiiii  ü|i|)artit'nt  à  la  vilif  iJc 

.laïu. 

Jn<iuf'(illa,  s.  r.  tlimiii.  di"  .htiinflu.   V.  (",e   mut. 

Ja«|iiet»ii',  s.  m.  Ciraiidc,  large  jatiufltc.  V.  Ju- 

<]iirla.  \  l'a  II  fa  K  m,  rodoinoiit. 
Jii<|iiia,  s.  f.  |-;r|»6l.Jaikic,  hip"'^"'"'' •n'"'s''UPU- 
st*  do  Surinam,  dite    paradoxale.  ILlle  jR-se  jus- 
(]ii'áli(iit  kiii)f,'iammcs,ct  avale  de  lU'tilscaiiards. 
j  Hiit.  .laïkie,   arbre  des  firaiidcs   Indes. 
ja«|iii«>r,  s.  m.  Jacjiíier,  ¡íeiire  d'arbres  des  îles  de 
la    mer  du   Sud,   tle  la    l'amille  des  urlicees.  Il 
rompreiid  une   seule   esjK'ee   ummmóe   arbre  à 
(Jiiiii,  parce  (juc  smi  IVuil,  trt's-piilpeux  eUlii  vo- 
lume de   la   UMe.  a  une  sü>eur  de  pain    irais   et 
d'arlichaul  lorsiiiril  est  cuit.  On  en    mange   les 
noyaux  comme   nos  clialaîgnes,   le    bois  sert  A 
construire   des  maisons  et   des  balenux,   on  en 
fait  des  viHeinents  avec  la  seconde  t-corce,  ses 
chatons  mAles  tiennent   lieu  d'amidon,  tm  fait 
avec    son  sue  laiteux  une  glu  pour  prendre  les 
tii«eaux. 
J»c|iiliiia,  s.  f.  ij-hahi-nui.   Licou;  tt^lii're  de  eor- 

tle   pour    attacher  les  chevaux,  etc. 
Ja«|iiiiiia7.o,  s.  n).  Coup  de  licou.  |  Fifí.   Chafírin. 
dt'plaisir  qu'on  rause,  mauvais  tour  (¡u'on  joue. 
Jaqulnla,  s.  (.  Bot.  Jaequinie;  frenrede  sapotees 

originaires  d'.Xnniriiiue. 
Juqiiinicro,  s.  m.  (^-/irt/antéro.  Ikit.  Jacquinier; 
gfiire  de  la  famille  des  sapotees,  renfermant  des 
arbrisseaux  d'un  bel  aspect. originaire  de  l-Ame- 
rique.  On  cultive  dans  les  serres  d'Europe  le  jac- 
tluinier  aux   fleurs   orangées,   aibrisseau   haut 
<i'environ  un    mùlre  et   demi,  aux  Heurs  d'un 
très-beau  jaune  orange,  portées   sur   de  longs 
pédoncules,  et  rangées  en  grappes. 
Jnsnli-,  V.  a.  inus.  V.  I)ejai\  desamparar. 
Jnr,  V.  a.  g-hàr.  Boh.  Pisser;  uriner.  lAclier  de 

l'eau,  évacuer  l'urne. 
Jara,  s.   f.  g-ha-ra.  Bot.  Lédum,  lède;  espèce  de 
ciste  qui  donne  le  ladanum  ou  labdanum.  ||  Sor- 
te de  flèche  ou  de  dard  dont  on  aiguise  la  poin- 
te. Il  Jarn  arvul;  sorte  de  ciste  à  feuilles  rondes 
et  sans  résine. 
Jarulie,  s.  m.  g-hara-hé.  Sirop;  liqueur  compo- 
sé du  suc  de  certains  fruits,  de  certaines  her- 
bes, de  certaines  fleurs,  etc.,  avec  du  sucre  ou 
du  miel,  et  qu'on  fait  cuire  pour  la  pouvoir  gar- 
der, li  rig.  Toute  boisson  dans  la  quelle  il  entre 
beaucoup  de  sucre,  surtout  si  elle  n'est  pas  très- 
froide. 
Jarabeado,  «la.  part.  pass.  de  jarabearse.  V.  ce 

mot. 
•larabvai-Me ,  V.   prou    g-harabéar-sé.   Prendre; 
boire  du  sirop  pour  se  disposer,   se  préparer  à 
prendre  médecine.  S'emploie  aussi  activement. 
Jaralear;  ordonner  des  sirops. 
Jaraoa,  s.  m.  g-hara-ka.  Erpél.  Jaraca,  espèce 

de  serpent  de  l'Amérique  méridionale. 
aararacia,  s.  f.  g-haraka-zia.  Bot.  Jaracatie;  es- 
pèce de  cactior  originaire  du  Brésil.  ]|  .laracatie; 
nom  d'une  espèce|de  papaver,  et  d'un  arbre  par- 
ticulier  au  Brésil,  qui  par  ses  feuilles  et  ses 
fruits  a  des  rapports  »>«•  l'allasie, 
Jarariio.  s.  lU.  V.  .laraqui. 
iïaraiz,  s.  m.  V.  Lagar. 


Jaral,  >.  m  g-lniral.  Ilallii-r;  lieu  plante  de  ci<tle- 
et  autres  arbrisseaux.  ||  lam.  Cliusf  exlrème- 
iiK'iit  rinbiouilli-e. 

JarnUla,  s  t.  g-liaral-da.  Bol.  Jaiaude;  noinsous 
Ictpiil  on  désigne,  a  Orléans  et  dans  une  |>artie 
tlii  Loiret,  la  lentille  d'.Vmérique  ou  lentille  a 
une  ilcur,  fourrage  très-utile  dans  les  terrains 
sablonneux. 

JarnmaKtt.  s.  m.  g-ltarania-go.  Surte  de  roquet- 
te ou  pliilôl  de  raifort  sauvage. 

Jai-aiiicñ».  ña.  adj.  g-hitr<nuvg-n<t.  Se  dit  des 
taureaux  nourris  tlans  le-,  cinirun^  de  la  rivière 
de  .1  anima. 

Jaraniii(eu,  S.  m.  g-haraimni  -go.  Petit  poisson 
u>ec  bíjuel  les  pécheurs  auorcent  leurs  hame- 
çons. 

Jiii'aiia,  s.  f.  g-liai-it-nit.  Bruit;  tlispiitf.  inlii- 
gue. 

Juraiiiliiia,  s.  f.  g-hiirandi-ua.  Hoh.  .Xssemblée, 
réunion  de  \oleurs. 

Jaru|>ot<*,  s.  m.  Y.  .farain'o. 

Jara|»Aicur,  v.  a.  V.  Jaropear. 

Jai>a|t(»<«>o,  s.  m.  V.  Joropea. 

Jaraqiii,  S.  m.  V.  Huerto. 

Jarara,  s,  f.  g-hara-ra.  Bot.  .farare;  plante  légu- 
mineuse  du  Hrésil.  (|ui  ¡laiait  être  un  tlulichos. 

Jararara,  s.  f.  g-harara-ka.  Lr|)él.  Jararaca;  vi- 
père du  Brésil,  nommée  aussi  couroacoco. 

jarato,  s.  m.  g-hara-to.  Agrie,  .laraí,  un  des 
noms  vulgaires  de  la  petite  gesse,  et  mémo  tle 
la  vesce  noire  et  blatiche. 

Jaravn,  s.  f.  g-harn-ra.  Bot.  Jarave;  plante  viva- 
ce  du  Pérou,  qui  forme  un  genre  dans  la  mo- 
nandrie  digynie  et  dans  la  famille  des  grami- 
nées. 

Jarávea.  s.  f.  q-hara-véa.  Bot.  Jaravée;  genre  de 
plantes  élabii  pour  placer  les  espèces  de  mélos- 
loines  dont  la  cap.iule  c>t  à  deux  ou  cinq  loges, 
il  autant  tle  valves,  et  dont  les  graines  sont  at- 
tachées sur  un  seul  réceptacle. 

Jaraxo.  s.  m.  g-hara-7.o.  Coup  de  (lèche  ou  bles- 
sure faite  par  la  flèche. 

Jarcia,  s.  f.  g-har-iia.  Paquet  de  diverses  choses 
pouvant  scr\ir.  ||  .\mas  confus  de  différentes  ou 
de  mêmes  choses  qui  sont  ilaiis  un  grand  désor- 
dre. Il  Mar.  Agrès;  tous  les  t^bjels  qui  tiennent 
à  la  mâture  d'un  bâtiment,  qui  serrent  à  la  gar- 
nir, tels  que  vergues,  voiles,  cordages,  etc.;  eu 
ce  sens,  ce  mol  est  ordinairement  employé  au 
pluriel.  Il  .Vltirail  pour  la  poche. 

Jardin,  s.  f.  g-hardinn.  .Tardin;  lieu  ordinaire- 
ment clos  de  murailles,  de  haies,  de  fossés,  dans 
lequel  on  cultive  des  fleurs,  desarbres,  des  plan- 
tes rares,  itc.  ||  Fig.  et  par  extens.  Jardin  ;  pays 
fertileet  dune  culture  très-variée.  ||  Prov.  et  fig. 
Tirar  piedras  al  jardin  de  otro;  jeter  des  pier- 
res dans  le  jardin  de  quelqu'un;  mêler  dans  uu 
discours  des  parolesqui  attaquent  quelqu'un  in- 
directement. ||  llisl.  Jardin  de  Europa;  jardin 
de  l'Europe,  nom  sous  lequel  on  désigne  quel- 
quefois rilalie.  Il  Jardin  bnlanieo;  jardin  botani- 
que, celui  où  l'on  rassemble  avec  ordre  et  mélho- 
tle  des  plantes  de  toute  espèceet  de  tous  les  pays, 
lians  la  vue  d'en  étudier  les  caractères,  d'en 
suivre  le  développement,  de  les  comparer  entre 
eux  et  d'en  démêler  les  propriétés.  |  Par  extens. 
Botanique:  ouvrage  qui  traite  métliodiquement 
des  plantes  culii\è(s  dans  un  jardin  botanique. 


lAR 


—  787 


lAIl 


H  JiiiiHiiPs  inihUriis;  j.ndiiis  luiblirs,  ilans  crllc 
dénomiiiatidii  so  troiivonl  coinpiis  d<'ii\  soilfs 
de  jartlins.  les  uns  olVriinl  seulciiieiU  le  plaisir 
gratuit  de  la  prDmenadc,  les  autres  y  joifinaiit, 
moyennant  uue  rétribution  ,  l'attrait  de  divers 
spectacles,  jeux  et  amusements.  li  Bol.  Jardin 
ipco:  jardin  sec,  collection  de  plantes  conservées 
dans  des  feuilles  de  papier.  H  Lillér.  Jardin  de 
las  raices  f/ricuas;  jardin  des  racines  grecques, 
livre,  ordinairement  en  vers,  contenant  toules 
les  racines  de  la  langue  grecque.  |  Mar.  Jardin: 
on  appelle  jardin  une  sorte  de  couronnement  en 
forme  de  galerie,  qui  orne  la  sale  supéricuic  on 
le  plancher  den  haut  des  bouteilles  des  vaisse- 
aux. Il  Couleur  sombre,  tache  des  éméraudes  jar- 
dinenses,  |  Fig.  I.ieu  où  sont  assemblée?,  réu;  . 
nies  beaucoup  de  belles  femmes.  |1  Boh.  Bouti- 
que, lieu  où  les  Marchands  étalent  et  vendent 
leurs  marchandises.  |  Boh.  Foire.  V.  Feria.  \\ 
Jardines,  s.  m.  pi.  Jardins^  balcons  couverts 
d'un  vaisseau. 
Jiardiiiolco  ,  l|o  ,  to.  S.  m.  dimifl.  (\c  jardin.  V. 

ce  mol. 
Jardiiien  ,  adj.  f.  q-hardi-n¿a.  Miner.  Jardinée; 
se  dit  des  picrnes  tines  qui  prcscnlenis  des  par- 
ties presque  opaques. 
Jni-tlincriH,  s.  f.  ¡¡-hnrdinèri-a.  llort.  .Jardinage; 
art  de  tracer  ou  de  créer  des  jardins  et  des  parcs. 
(  Jardinage;  pris  colletivemenl;  parliesd'un  ter- 
rain qui  sont  cultivées  en  jardins. 
Jiir.ilincr>i.  s.  f.  fy-Zinri/iiie-rri.  Jardinière;  meuble 
dornemciit  qui  supporte  une  caisse  dans  laquel- 
le on  cultive  des  fleurs.  |   \rt.  culm.  Jardinière; 
mcls  composés  de  diverses  sortes  de  légumes, 
surtout  de  navets  et  de  carottes.  I  Conchyl.  Jar- 
dinière nom  vulgaire  d'une   espèce   d'hélice.  | 
Techn.  Jardinière;  petite  broderie  de  fil  .étroite 
et  légère,  faite  au  bord  d'une  manchette  de  che- 
mise, ou  de  tout  autre  vêtement  semb'able. 
Jnriliiifro,  S.  m.  (¡-¡tardiné-ro.  Jardinier;  celui 
qui  travaille  aux  jardins  .  (jui  cultive  im  jardin 
pour  en  vendre  les  produits.  ||  Par  anal.  .Jardi- 
nier;  qui    entend  bien  l-ordonance  ,   la  culture, 
les  embellissements  des  jardins  ,  et  qui  en  don  - 
ne  les  dessins  |  Jf/ri/incro //oi/.víí/;  jardinier  flou, 
riste;  qui  s'occupe  particulièrement  de  la  culture 
des  (leurs.  ll  Ornilli.  Jardinier;  nom  vulgaire  du 
carabe  doré  de  la  coursilière  et  d"u:i  grand  nom- 
bre d'autres  insectes,  soit  à  l'état  parfait,  soit  à 
l'élal  de  larve,  parce  iju'ils  altaiiueiil  les  racines 
potagères. 
Jnrdliiiro,  lio,  (o.  s.  ni.  dimiii.  {\t;.  jardin.  Jar- 
dinet ;  petit  jardin. 
jnrdiiiiNta,  s.  m.  g-Uardinis-ta.  Jardinisle  :  (]iii 
donne  des  préceptes  sur  l'art  des  jirdins,  ou  <iui 
crée  des  jardins. 
Jardiiioiiiuiila,  s.  f.  (¡-¡lardinomnni-n.  Ncol.  Jar- 
dinotnanie;  amour  excessif  pour  les  jardins,  pas- 
sion de  celui  qui  aime  à   composer  ,  à  embellir 
des  jardins. 
jardliiwiiiano,  s.  m.  fj-hardino-inano.  Néol.  Jar- 

dinomane;  qui  est  posédé  de  la  jardinomanie. 
jai-cd,  s.  m.  ii-harédd.  Mylh.  mahom.  Jared;  pa- 
triarche qui  gouvernait  le  monde  .  (l>ml  il  était 
le  monarque  absolu  ,  par  la  vertu  d  un  anneau 
qu'il  portait,  lequel  vint  ensuite,  par  succession 
des  temps,  entre  les  mains  de  Salomón,  et  lui 
donna  le  même  |WMivoir  «pia  Jarcd,  sur  les  hom- 


mes et  les  démons.  Jnred.  après  a>..ii  comballu 
contre  Satan  ,  le  prince  des  dein.,ns,  le  lit  pri- 
sonnier et  le  mena  enchaîné  à  .sa  suite  partout 
011  il  allait. 

jarcu,  s.  m.  ij-haréo.  Exlr.  Sorte  de  danse  un  peu 
libre.  I  Fête  gaie  dans  laquelle  il  rèjçne  beau- 
coup de  familiarité  une  grande  liberté. 

jari'ta,  s.  f.  ¡i-hur-ta.  (iaînc  ;  ourlet  creux  à  pas- 
ser un  cordon  .  jKiur  attacher  une  jupe  .  etc.  |{ 
Mar.  tlardc-corps  ;  nattes  ou  tissus  de  cordages 
qui  couvrent  les  soldats  d'un  vaisseau  pendant 
le  combat,  l'relingage. 

jaretera,  s.  f,  V.  .]ar retcra. 

jariltolo,  s.  m.  (/-/i«ri^o-/«.  Mylh.  Jaribolus  ;  un 
des  dieux  des  Puimyréniens  ,  que  l'on  croit  le 
même  (|ue  Sunus. 

jarlfe,  s.  m.  V.  ^eri|'e. 

Jarir».  fa.  adj.  ii-hari-fo.  Leste,  paré,  ajusté,  bien 
mis,  elc. 

Jariiina,  s.  f.  fj-haron-ua.  Bot.  Jariuna;  arbre  qui 
ressemble  au  liguier,  el  dont  le  fruit  est  vuliit 
rairc. 

•Inrnotii  ,  s.  f.  ij-hnrna-to.  Bot.  Jarnole  ;  un  des 
noms  delà  terre-noire.  |  Ornilli.  Jaruute;  sorte 
d'oiseau, 

Janiold,  s.  Mylh.  cell.  Jarnoid;  forêt  habitée 
par  une  vieille  magicienne  ,  mère  de  plusieun 
géants,  qui  ont  tous  la  forme  de  bètcs  féroces, 
el  des  deux  coups  qui  menacent  sans  cesse  le 
ciel  et  la  terre. 

Jnro,  va.  adj.  Se  dit  du  cochon  semblable  au  san- 
glier par  la   couleur  et  la  rudesse  de  ses  poiles. 

Jnrolin  ,  s.  f.  q-liaro-ba.  Bol.  Jarobc;  herbe  du 
Brésil. 

.larapado.  da.  part,  pass,  iic  jnrapar.  Drogue,  c 

Jarapar,  v.  a.  Droguer:    faire  prendre,  adminis 
Irer  beaucoup  de  sirops,  de  jiileps.    de  jiotions. 
Ce  verbe   est  souvent  employé  connu"  proiionii- 
nalc.  I  l'am.    Donner   une    liqueur  eu  forme  de 
julep. 

Jarape,  s.  m.  Méd.  Julep;  potion  adoucissante 
ou  calmante  .  composée  simplement  d'eau  dis- 
tillée et  de  sirops  qui  Ini  donnent  une  «avenr 
agréable.  1|  Fig.  Breuvage  amer  ,  de  mauvais 
g(u"il  qu'oïl  donne  ,i  (juebiu'un. 

Jaropeatlo  ,  da.  part.  pass.  de  jíjr'i/icíír.  \'  i  i-> 
mot . 

Jaropear,  v.  a.  V.  Jarojmr. 

Jarn.aio  .    JniiiHO,    Jariifi»,    s.  m.    ij-liaro-s.tn. 

-g-harnit-sso .  ij-liarou-lln.  Bot.  Jarosse  ,  jaroiige, 
ou  jaroulle  :  noms  vulgaires  de  la  gesse  cliiche 
et  de  la  gesse  vulgaire. 

Jarra,  s.  f.  Jarre  ;  grand  vaisseau  de  terre  cnilr . 
vernissé,  rendé  au  milieu  el  dans  leiiuel  ont  mei 
de  l'eau  pour  la  conserver. 'l  Vaisseau  ou  poi  « 
goulot  el  à  deuv  anses.  |  Hn  j  irra  o  en  jarrns: 
les  poings  sur  les  hanches,  et  faisant  le  pol  .1 
deux  anses.  |  Onlm  de  la  jarra;  ordrr  de  la 
javre.  du  lis  ou  <lu  griiïon  ;  ancien  ordre  de  cha 
Valérie  du  royaume  ilVragou. 

jttrf>iKÍii .  s.  m.  iiiiis.  q-ltarraq-fïinn.  Campai;iir> 
fertile  ,  remplie  de  jardins  .  de  vergers. 

Jarrear,  V.  11.  MIcr  chercher  souvent  de  l'e.iu  ou 
du  vin  avec  un  pot. 

Jarrero  ,  s.  m.  \m\>.  V.  Taberuerti. 

Jarrero,  s.  n>.  g-harré-ro.  Tôlier  :  celui  «iui 
lait  ou  qui  vend  des  pots  de  Ierre,  cl  toute  «¡«il'- 
de  \ai-sclle  déterre.  !|  lnu>.  V.  Tahrinei». 


JAli 


7SH  — 


JAS 


JuiTc-ta  ,  «*.  I.  üiin.  lie  Jarra,  V.  ve  mol. 

J iirrotur,  v.a.  iiius.  V.  Desjarretar.  \\  l'ig.Eiiei- 
ver  ,  abattre  les  forcea  ,  le  cuiirufíc  aHaiblir. 

Jarróte,  s.  m.  ij-liarré  ■  te.  Anal,  .laiiel;  thiis  li; 
(.01  ps  humniíi  ín  |tailic  (|iii  est  ileí  riere  Icfíenou, 
el  oii  se  Cuil  la  llexinn  de  \t  jambe.  ||  .Vreliií.  .lar- 
let  .  i'spi''(e  lie  saillie  ou  de  bosse  duiis  une  voû- 
If,  quierl  une  détectuosile.  |i  Bil.  .larrel;  braii- 
t  be  d'arbre  fort  lon;iMe,  de|)ouilleée  de  loules 
ses  ramilles  ,  et,  dont  on  ne  laisse  pousser  que 
•  elles  (¡ui  reviennent  a  son  c\lrémmité.  ||  (¡eom. 
Jarret  ;  tout  point  (jui  sïMoigne  d'une  eourbe 
qiieleonque  ,  soit  en  dedans,  soit  en  debors.  |¡ 
Kam-  Corta  jarretes  ;  roupe  jarrets,  ]|  Fig.  '/'e- 
iier  jarrete;  avoir  du  jarret  ;  se  dit  d'un  bon 
marcheur,  d'un  danseur  qui  ne  se  fatigue  point 
aisément.  ||  Teibn.  Jarret;  ebez  les  eperunniers, 
partie  du  m<us  qui  descend  du  rouleau  aux  pe- 
tits lourets  de  la  première  ehainette.  ||  Teufr 
bravvs  jarretes;  ílre  ferme  sur  ses  jarrets;  iMre 
robuste,  viuoureux. 

Jurreteru  .  s.  f.  y-h(u  réti:-ra.  jarretière;  sorte 
de  ruban  ,  de  tissu,  ete.  dont  on  lie  ses  bas  au- 
dessus  ou  au-dessous  du  genou.  ||  Ichtbyol.  Jar- 
retière; nom  vulgaire  du  genre  épidopc  ,  de  la 
famille  des  tónioides-  H  Hist.  Orden  de  lu  jarre- 
tera; ordre  de  la  jarretière  ;  ordre  institué  en 
131Í  ,  par  Edouard,  roi  d'Angleterre.  Cette  or- 
dre naque  \ingt-eiuq  chevaliers,  outre  le  roi, 
qui  en  est  le  grand-maître,  et  trois  olVieiers.  etc. 
Ils  portent  une  jarretière  de  velours  bleu  à  la 
jaunibe  gauche  ,  sur  laquelle  est  gravée  la  de- 
vise. Honni  soit  (jui  mal  y  pense  ,  et  un  ruban 
bleu  en  èchariie  de  gauche  à  droite  ,  au  bas  du- 
quel peiul  une  médaille  d'or  de  saint  George. 

Jurretillo  ,  s.  m.  dim.  de  Jarrete,  V.  ce  mot. 

Jarrico.   8.  m.  dim.  de  Jarro.   V.  ce  mot. 

Jnrrillo,  s.  m.  dim.  de  Jarro.  Pelit  pot.  |  Bot»- 
Pelite  serpentaire;  plante  qui  naît  dans  les  baies 
à  l'ombre,  surtout  dans  les  j-ays  chauds.  Ses 
fenilles  sont  vulnéraires.  Sa  racine  sécbée  à  l'om- 
bre et  mise  en  poudre,  s'emploie  en  médecine. 

Jurrito  ,  s.  m.  dim.  de  Jarro,  V.  ce  mot. 

Jarro,  s.  m.  cf-ha-rro.  Gargoulette;  aiguière,  pot 
à  une  anse.  ]  Jarre.  V.  Jarra.  \  Dar  para  tripas 
al  jarro,  donner  pourboire;  donner  quelque  ar- 
gent en  sus  du  salaire,  n  Fam.  Echarle  á  uno  un 
jarro  de  agua.  V.  Agua.  \  Echarse  el  jarra  á 
pechos;  boire  outre  mesure  ,•  ne  pas  ce.sser  de 
boh-Q.  \\  Tener  jai'ro  de  plata  ;  passer  pour  ri- 
che; passer  pour  avoir  de  l'argent ,  de  la.  for- 
tune. 

JurroH ,  s.  m.  augm.  de  Jarro.  Gros  pot.  ||  Urne 
mise  sur  une  porte  en  forme  ,  en  guise  d'orne- 
nient.  ||  Archit.  Jarrones,  s.  m.  pi.  Piédoucbe; 
petit  piédestal ,  petite  basse  longue  ou  carrée 
«Í11  adoucissement  avec  moulures,  qui  sert  à  por- 
ter un  buste  ,  ou  quelque  petite  ligure  en  ronde 
bosse. 

Jarsvta.  s,  f.  g-harsé-ta.  Ornith.  Jarselte;  petit 
héron  blanc. 

Jart  ,  s.  f.  g-hart.  Mamm.  Jarl  ;  animal  de  Lapo- 
nie,  qui  fait  une  guerre  sanglante  aux  rennes; 
sa  peau  est  très-utile  et  très-belle  ;  on  la  com- 
pare même  aux  zibelines. 

Jariiparicurabii  ,  s.  m,  g-harouparilioura-bou. 
Bot.  Jarupancurabu  ;  nom  d'un  fruit  du  Brésil, 
d  une  forme  élégante  .  semblable  à  une  lilique. 


à  econe  rouge  ,  couverte  d'épines  fauves  ,  et 
remplie  d'une  pulpe  jaune.  On  ignire  quelle  est 
la  plante  qui  le  produit. 

jM«<a .  s.  f.  iiius,  V.  Sajadura. 

JiiHHilor,  s.  m.  inus.  V.  Sajador. 

JnMuduicilli»  .  s.  m.  inus.  dim.  de  7uja(/o/ .  V. 
<  e  mol . 

JaNaduiu,  s.  f.  mus.  V.  Saja. 

J.iMnr  ,  V.  a.  iiius.  V.  .Sajar. 

Ja.NÍ«|i>H  .  s.  m  ij-hassidt'ss.  .\.stroii  Ja^idès;  ou 
lasides  ;  un  des  noms  de  la  constellaticn  de  Cé- 
pliée, 

JuNtoii,  s.  m.  g-hassioii.  Myth.  Jasion.tils  de  Jupi- 
ter et  d  Klectre,  fui  aimé  de  Gérés, cl  en  eul  Phi- 
lus:  allégorie  qui  indii|uc  que  l'agriculture  est 
la  véritable  source  des  richesses.  ||  Jasion  Qu  ja- 
siiis  ;  espèce  de  papillon. 

Janiona,  s.  f.  iy-/in.?sio-nfi.  Bol.  Jasione  ;  genre 
de  plantes  de  la  famille  des  cainpanulacées.  Il 
renferme  trois  ou  quatre  espèces,  dont  deux 
d'F.urope.  Ce  sont  des  plantes  ürdinairémenl 
simples  et  à  feuilles  alternes. 

Jawióiica».  s.  f.  g-hassio-néass.  Bot.  Jasionées; 
famille  qui  a  pour  type  le  genre  jasione. 

JaMiónoo,  nea.  adj.  í/-/irtssío-néo.  Bot.  Jasiuué; 
qui  ressemble  à  une  jasione. 

JaHo  ,  s.  m.  g-lta-sso.  jMylh.  Jaso  ;  déesse  qui 
rendait  la  santé  quand  on  l'avait  perdue.  ||  Hn- 
tom.  Jasse  :  genre  d'hémiplères  de  la  famille 
des  collirostres,  établi  pour  trois  espèces. 

Jasou  ,  s.  m.  g-hasson.  Mylh.  Jason  ;  fils  d'Eson 
et  d'Alcimèiie  ,  entreprit  avec  les  Argonautes  la 
(oníjuéte  de  la  toison  d'or.  Médéc  en  devint  é- 
prise,  lui  fournit  les  moyens  de  triompher  de 
tous  les  obslables,  et  s-enfuit  avec  lui.  àlais  ce 
prince  ayant  ensuite  épousé  Creuse ,  Médée 
massacra  les  enfants  qu'elle  en  avait  eus,  et  se 
sauva.  Jason  s'empara  de  Colcbos  et  y  vécut  pai- 
siblement. 

jasonia,  s.  f.  g-hasso-nia.  Bol.  Jasunic;  genre 
de  plantes  établi  pour  placer  les  vergerolles  à 
feuilles  longues  et  fétides  ,  qui  n'ont  pas  le  ca- 
ractère des  autres. 

Ja^pacato.  s.  m.  g-haspaha-lo.  Miner.  Jaspa- 
chate;  pierre  précieuse;  composée  de  jaspe  vert 
et  d'agathcque  l'on  regarde  comme  très-utile 
dans  le  traitement  de  l'hydropisic,  des  maladies 
du  foie. 

Jaspe;  s.  m.  g-has-pé.  Miner.  Jaspe;  pierre  pré- 
cieuse, dure  cl  opaque  ,  de  la  nature  de  l'aga- 
the  ,  composée  de  silex,  d'argile  et  d'oxyde  de 
fer ,  de  couleurs  variées  et  susceptible  de  rece- 
voir un  beau  poli. 

Jaspeado,  da.  part.  pas.  dc /as/)ear.  Jaspé,  e. 
Il  Bot.  Flores  jaspeadas  ;  fleurs  jaspées;  fleurs 
dont  les  panaches  courts,  étroits  et  multipliés, 
sont  de  diiTércnte.s  couleurs. 

Ja.speadura  ,  S.  f.  g-haspáadou-ra.  Jaspure;  ac- 
tion de  jasper  ;   résultat  de  cette  action. 

Ja<iS^ear  ,  v.  a.  g-haspéar.  Tecbn.  Jasper  ;  bigar- 
rer de  diverses  couleurs,  en  imitant  le  jaspe. 

Ja.^pcarse,  v.  pron.  g-haspéar-sé.  Se  jasper  ;  se 
bigarrer  des  diverses  couleurs. 

Jùspicu  ,  ca.  adj.  g-has-piko.  Miner  Jaspique: 
qui  est  composé  de  noyaux  d'agate  ou  de  silex 
engagés  daos  une  pâte  de  jaspe. 

jaspoidc  ,  adj  %-haspo-idé.  Miner.  Jaspo'ide;  se 
dit  d'un  corps,  lorsque  la  surface  est  terne  et  ma- 


JAV 


—  789  — 


JAZ 


te,  eoiume  celle  du  jasi)e. 

Jà.itoo,  tea.  adj.  ',^-kas-tcu.  Se  dil  d'un  chicii 
qui  chasse  au  renard. 

jaNtial,  s.  m.  Q-hastial.  Serpillière;  sorte  de  toi- 
le très-grosse. 

Jativés,  sa.  adj.  i^-lialivéss.  Celui  qui  est  de 
Jáliva  ;  ce  qui  appartient,  qui  a  rapport  à  cette 
ville. 

Jataltoca ,  s.  m.  g-hatabo-ka.  Bot,  Jataboca; 
espèce  de  bambou  qui  s'élève  à  plus  de  six  mè- 
tres. 

Jataroii,  s. m.  ^-hataron.  Conchyl.  Jataron;  nom 
vulgaire  de  la  chame  gryplioïdc,  que  les  mar- 
chands appellent  vieille  ridée. 

jiHti,  s.  m.  g-/ia-ft.  Rclat.  Jali;  nom  d'une  espè- 
ce de  faquir  des  Indes. 

Jato,  s.  m.  g-/ia-<o.  Veau.  V.  Becerro. 

Jatrofato,  S.  m.  ^-hatrofa-tu.  Chim.  Jatropha  • 
le  ;  genre  de  sels  (lui  résultent  de  la  combinai- 
son de  l'acide  jatrophiqueavcc  les  bases  saliOa- 
bles. 

Jatrúflco,  ca.  adj.  g-hatro-fil:o.  Chim.  Jatro- 
phique;  se  dit  d'un  acide  acre  ,  désagréable  au 
goût ,  découvert  dans  la  graine  du  jatrophe  cur- 
cos. 

Jatrufo,  s.  i.  g-/iatro-/'o.  Bot.  .Tatrophe  ;  genre 
de  plantes  de  la  famille  des  enphorbiacées. 

Jauriid<-Ij:;ra,  s.  m.  <¿-hnot(f(Hídéi-r¡ra.  Calend. 
Jaulfiideigra;  nom  du  troisième  mois  de  l'année 
des  Irlandais.  Il  répond  au  mois  de   mars. 

jatila,  s.  f.  %-li.nnu-la.  Cage  ;  petite  loge  portati- 
ve ,  faite  de  (ils  de  fer  ou  de  menus  butons  d'o- 
sier ,  et  dans  laquelle  on  enferme  ordinairement 
des  oiseaux.  |1  Cage  ;  certaines  loges  d'assez 
grande  dimension ,  garoies  de  barreaux  d'un  ou 
de  plusieurs  côtés,  cl  destinées  à  renfermer  des  1 
fous,  des  animaux  ou  des  bêles  féroces.  ||  Fig. 
et  fam,  .\\>orrcarse  en  la  jaula;  regimber  con-  ! 
tre  l'aiguillon  ;  se  donner  beucoup  de  peine  pour 
ne  pas  réussir. 

Jaulica  ,  s,  f.  dim-  de  Jaula.  V.  ce  mot. 

Jaulilla ,  s,  f.  inus.  ^-kaoulill-a.  Réseau  pour 
enfermer  les  cheveux. 

jaitlita  ,  s.  f-  dim.  de  Jaula.  V.  ce  mot. 

Jaulón  ,  s.  m.  augm.  de  Jaula,  V.  ce  mot 

jaúnica  ,  s.  f.  g-/iaoi<-»/u;«.  Bot,  .laumée  ;  genre 
de  plantes  ne  comprenant  qu'un  arbrisseau,  qui 
croît  à  l'embouthure  de  la  Plata. 

Jaiiiiar,  s.  m.  g-haouiiar.  Ornilh.  .launar;  un 
des  noms  vulgaires  du  rouge-gorge. 

Jauiiota ,  s.  f.  ^-haouito-ta.  Boit.  Jaunotle; 
champignon  du  genre  agaric  ,  qui  est  jaune 
soufre.  Il  fait  partie  des  privais. 

Jauría,  s.  f.  '¿'haouri-a.  Meute,  nombre  de 
chiens  courants  dressés  pour  la  chasse  du  lièvre, 
du  cerf,  du  loup  ,  etc.  [  Perro  guión  de  la  jau- 
ría; chef  de  meute;  le  meilleur  chien  cl  le  mieux 
dressé  d'une  meute  ,  qui  sert  à  conduire  les  au- 
tres ,  et  à  les  dresser. 
Jauto,  ta.  adj.  g-Ziaon-io.  Insipide.  V.  Soso. 
Java,  s.  f.  g-/iu-0(i.  Géug.  .lava:  ¡le  de  la  Malaisie, 
<iui  conlienl  les  royaumes  de  Bentam  et  de  .Nata- 
ram,el  plusieurs'petits  Klats  (jui  sont  snus  la 
dépendance  des  Hollandais  ;  3.000,()()0  d'habi- 
tants. I  Mar  de  Java  ;  mer  de  Java  ;  partie  de 
la  mer  des  Indes  comprise  entre  lile  de  Knle- 
manlan  ,  celle  Célebes,  l'île  de  Java  et  relie  de 
Sumatra.  |  Irhllivol.   Java  ;    poisson   du    genre 


teulhis. 

J.'»vaué«  ,  aa.  adj.  ^-haianéin.  (icog.  Javanais; 
habitant  de  l'île  de  Java.  (  Javanais  ;  qui  concer- 
ne l'île  de  Java  ou  ses  habiWnts. 

Javanesa,  S.  Í. '¿-havane- ssa.  Lr  pél  JaNanaise; 
espèce  de  vipère. 

Javâuico  .  ca.  adj,  fl-hava-niko.  Etbnogr.  Java- 
nique,  il  se  dil  de  la  race  des  Grecs,  que  les  thé- 
ologiens croient  issue  de  Javan  ,  (ils  de  Japhet. 

Jnviiro  ,  s.  m.  g-/uicct-ro.  Mamm.  Javarí  ou  ja- 
varo;  espèce  de  sanglier  des  îles  d'.\mérique, 
auquel  les  anciens  voyageurs  prêtaient  des  fa- 
cultes  merveilleuses. 

Javi'liua  ,  s.  f.  '¿-Itavéli-na.  \\\c.  arl.  niilil.  Ja- 
veline; esiièce  de  dard  long  et  menu  qu'on  lan- 
çait à  la  main  et  d'assez  loin. 

Jovoquc  ,  s.  m.  f:-havé-ké.  Mar.  Chabec  ou  cbe- 
bec  ;  biUimenl  de  guerre  sur  la  Medileranéc. 

Javeri.s,  s.  m.  -^-hav ¿riss.  .Mamm.  Javéris;  porc 
sauvage  d'Amérique. 

javlt»,  s.  f.  g-Ziri-iia.  Bol.  Javia;  fruit  d'une  plan  - 
le  des  Indes. 

Javo  ,  va.  adj.  cl  s.  g-/<a-vo.  (jéog.  Ja\anais  ou 
javan  ;  babilanl  de  l'île  de  Jasa.  |  Javanais  ou 
javan  ;  qui  concerne  lîle  de  Java  ou  ses  habi- 
tants. 

Javonaro  ,  S.  m.  '¿-haiona-ro.  Mamm  Javonare; 
espèce  de  jaguar. 

Jayau.  s.  m.  •¿-Uaian.  Homme  d'une  grande  tail- 
le, robuste  et  qui  est  très-fort.  |  Boh.  Al.-.quereau 
que  tous  les  autres  respectent. 

jayanazo  ,  s.  m.  augm.  de  Jayan.  V.  ce  mol. 

jazariiio,  na.  adj.  g-/tazai l'-no.  Géog.  Algérien; 
qui  est  d'Alger.  |1  Algérien  ;  qui  appartienl  à 
Alger  ou  à  ses  habitants. 

Jav.illa  ,  s.  f.  g-/iiiz///-a.  Trace  ,  vcslige  que  lais- 
se une  chose  qui  a  été  longlemps  en  terre. 

Jazuie  de  niolaûa  ,  s.  m.  g-/iaz-Mi¿  dé  monta- 
gna.  Bol.  Jasmé  de  montagne  ;  nom  d'une  espè- 
ce d'androsacé  dont  l'odeur  est  suave  et  ap- 
prochant de  Cille  du  jasmin. 

jazntrloa.  s»  f.  g-ha7.»u'-/('fl.  l'harm.  Jasmélée; 
huile  médicinale  que  l'on  prépare  avec  l  huile  de 
de  sésame  et  les  fleurs  blanches  de  violette.  On 
l'employait  autrefois  pour  oindre  le  corps  au  sor- 
tir du  bain. 

Jazmín,  S.  m.  g-htt;-minn.  Bol.  Jasmin  ;  genre 
de  plantes  de  la  famille  des  jasminées.  On  en 
compte  une  trentaine  d'espèces,  dont  les  plus  re- 
marquables sont  le  jazmin  bl  ne  commun  ,  aux 
feuilles  toujours  \erlesel  aux  fleurs  blanches;  et 
le  jasmin  à  grandes  feuilles  ou  jnMnm  d'Kspa- 
gne,  aux  fleurs  rougciUres  en  dcliors.  l'ous  deux 
originaires  de  la  côte  de  Malabar  ,  ils  sont  re- 
cherchés pour  l'odeur  sua\e  de  leurs  fleurs,  avec 
Ijpsquelles  on  prépare  des  liqueurs  ,  de>  essei>- 
ceset  des  huiles,  li  Jasmin;  se  prend  souvent  pour 
les  fleurs  de  celte  piaule,  n  JaMUin  ;  parfume- 
ries dans  la  composition  desquelles  il  entre  des 
fleurs  de  jasmin,  li  lloriic.  Jasmin;  variété  de 
poire.  Il  Zooph.  Jaiiitin  de  oK/r  ;  jasmin  de  mer; 
espèce  de  inillepore  tronqué.  ||  Fig.  Cho.se  tiès- 
lilant  lie  ,  très  delicale. 
jazuiincu.H.  s.  f.  pi.  ^-haimi-néass.  Bot.  Ja/mi- 
nées;  famille  de  plantes  dicotylédones.  nKiimpe- 
tnles  ,  aux  fleurs  disposées  en  corjmbe  ou  en 
panicule  ,  (Hii  a  pour  type  le  genre  ja/niin.  Ullc 
renferme    les  genres  jasmin,   oinicr,   Irücue 


1 


IKN 


[00 


JEK 


Jn<.iiiiMro,  lien.  atlj.    •¿-ha/iiti mu.  Rnl.    .lacnii- 

iif  ;  <|iii  fsl  (le  In  nature  du  jasmin. 
Jazinlnoiilc  ,  ndj.    ü-hn /.mi nu- ulr.  Ji»l.    .lasnii- 

nuïilc  ;    ((ui  rcssciril)li'  an  jasmin. 
JaxniliioitiPM,  s.    m.   |>1.   ^-hri/.minn-idrs.f.   Ilot. 
Jasminoïdos  ;    famil  r    de    plantes    renfermant 
den\  fîenres. 
Joii .    s.  f.   {;-\\i''-n.   Ancien  droit  d"e:ilrcc  sur  les 

inar(;handises  \enaiil  d'Afrique. 
Joltc,  s.  m.   \.  Ahuuhrp. 

Jccticarlon  ,  s.  f.  ¡i-licklikmion.  Méd.  Je^-iiga- 
tion  ;  tressaillement  du  pouls  (|ui  indique  que  le 
cerveau  est  nienaeé  délie  dansunf^'lat  (onvulsif. 
Jpciiihn  ,  s.  m.  g-hélioui-bn.  Rot.  Jeeuiha  ;  arbre 
du  IJrósil  ,  à  bois  rougeAtrc  doul  on  l'ait  din'é- 
rents  oijvra};es. 

Jedul>,s.  Q-hédouhb.  Mytli.  Jédub  ou  Jédod;  divi- 
nation juive  á  laquelle  servaient  les  os  d'un  ani- 
mal fabuleux  nonin)e  jcdua  par  les  rabbins. 

Jrdiiqiie,  s.  m.  I!eydu(iue;  fantassin  honf^rois.  || 
Hcjduquc:  doine.slique  qui  pórtele  costume  hon- 
grois, 

Jt'cra  ,s.  f.  Marais  desséché,  dont  on  a  fait  écou- 
ler les  cauï. 

Jefe  .  s.  m.  ff-hé-fé.  Chef;  celui  qui  est  à  la  tète 
d'un  corps,  dune  assemblée,  etc..  (jui  a  la  prin- 
cipale autorité.  Il  Blas,  Chef;  pièce  qui  est  au 
haut  de  l'écu  ,  et  qui  en  occupe  le  tiers. 

JeforNoiin  ,  s.  f.  g-héférso-na.  Bot.  Jeffer.sone; 
genre  de  plantes  américaines  dicotylédones  ,  à 
fleurs  complètes.  Le  fruit  est  une  capsule  unilo- 
culaire  ,  s'ouvrant  circulairemcnt  au-dessous  du 
sommet,  contenant  plusieur  semences  axilléesà 
la  base. 

JehiiiMia  ,  s.  m.  (/-/teonis-^a  Jéhuiste  ;  membre 
de  la  compagnie  de  .léhu 

Jelilovesis,  s.  m.  g-héldové-ssiss.  Mamm.  .Iddo- 
vésis;  nom  donné  en  Turquie  à  une  race  de  cha- 
meaux que  se  distinguent  par  une  taille  plus  pe- 
tite et  un  caractère  plus  éveillé  que  ceux  des  au- 
tres races  i 

Jrma,  s.  f.  Partie  d'une  poutre  qui  conserve  l'é  • 
coree.  Il  Jemnie;  sel  marin  qui  se  trouve  dans  les 
terres.  i 

Jemal  ,  odj.  Q-hémal.  Qui  est  à  peu  prés  de  la  lon- 
gueur d'un  demi-pied.  V.  Jeme. 

aeniao,  s.  m.  g-hémao.  Myth.  jap.  Jemmao  ,  ju- 
ge sévère  qui  règle  la  rigueur  et  la  durée  du  chA- 
timent ,  dans  le  lieu  de  supplice  réserve  aux 
méchants. 

Jeme  s.  m.  Distance  depuis  le  bout  de  pouce  jus- 
qu'à l'extrémité  de  l'index  de  la  main  bien  ou- 
verte. C'est  à  peu  près  un  demi-pied.  ||  Fam.  Vi- 
sage ,  figure  d'une  femme. 

•lemoMo,  sa.  adj.  g-kémo-sso.  Se  dit  d'une  poutre 
qui  a  de  l'écorce. 

Jenabe  ou  Jenable  ,  S,  m.  V.  Mostaza. 

Jenae  ,  s.  m.  g-húnak  Conchvl.  .lenac;  coquille 
crepidule. 

jenc  ,  s  m.  g-hé-né.  Myth.  jap.  Jène  ;  divinité  à 
laquelle  les  Japonais  attribuent  un  empire  par- 
liculier  sur  les  âmes  des  vieillards  et  des  ma- 
ries. 

Jengibre,  s  m.  a-hcng-hi-hré.  Bot.  Gingembre; 
genre  de  plantes  de  la  famille  des  omoméesde  la 
monandne  nionogynie  ,  originaire  des  Indes  oc- 
cidentales, et  dont  toutes  les  espèces  appartien- 
nient  a  1  Inde.  Il  Gigembr-  :  racine  d'une  de  ce* 


planto;  elle  est  en  général  blaïulie.  grise  ou 
jnimAtre  a  l'intérieur,  «¡a  saveur  est  .^cre  et 
brûlante,  approchant  de  celle  du  p()i\re;  son 
odeur  forte  et  aromatique  proviupie  l'élernue- 
inent,  ('.'e>t  un  slimulaiii  trés-â>re, plus  usité  en 
Allemagne  qu'en  France. 
JeitoaN,  s.  m.  g-hi'niMiss.  Hist.  relig.  Génois;  nom 

d'iiiie  petite  secte  luthérienne. 
JenonoN,  s.  g-hnio-nitss.  Myth.  Génonnes;  créa- 
tures (|ue  les  mahométans  considèrent  comme 
des  deini-dieiix. 

JonNiian.  s.  f.  g-liénsouan.  Relat.  Jenxoanou  jep- 
xuan  ;  sectaire  ja¡ionais. 

Jeova  ,  s.  m.  .lehovah;  un  des  noms  que  les  Is- 
raélites donnent  à  Dieu.  Les  juifs,  se  fondant  sur 
le  Lévilique,  se  -ont  toujours  abstenus  de  le  pro- 
noncer, de  peur  de  commettre  un  crime.  |1  Jého- 
vnh;  est  em|)loyé  aussi  |iar  les  chrétiens  ,  sur- 
tout en  poésie  et  dans  le  style  soutenu. 

Je«|iie  ,  s.  m.  g-hé-ké.  Homme  ancien  ,  prince 
maure,  souverain  ou  gouverneur  d'une  province. 
Il  Poche  de  besace.  V.  .Jaque. 

Jri|iilceN,  s.  m.  (/-/K^kizé.v.ï.  Myth  jap.  .le/iices; 
mauvais  génie  que  les  .laponais  croient  l'auteur 
des  maladies. 

Jera,  s.  f.  Kspace  <le  terrain  qu'une  paire  de  birufs 
peut  labourer  en  un  jour.  |  inus.  V.  {'tira. 

Jerapellina,  s.  f.  g-¡ivrn¡t¿iHi-nn.  Vieil  habit  dé- 
chiré, qui  tombe  enlambaux. 

Jerarca  ,  ,  s.  m.  inus  gkérar-ka.  Chef  de  la  hié- 
rarehie. 

Jerarc|iiia,  S.  f.  g-hérnrki-a.  Hiérarchie:  ordre  et 
subordination  des  neuf  chœurs  des  anges.  ||  Hié- 
rarchie; ordre  et  subordination  des  divers  de- 
grès  de  l'état  ccclésiasti(¡ue  ,  depuis  le  pape,  qui 
en  est  le  chef,  jusqu'au  simple  laïque,  il  Hiérar- 
chie; s'appliquer  aux  rapports  de  l'Eglise  avec 
l'état.  Il  Par  cxicns.  Hiérarchie  ;  se  dit  de  toutes 
sortes  de  pouvoirs,  d'autorités,  de  rangs  subor- 
donnés les  uns  aux  autres.  |  Hist.  La  divina  je- 
rargnia  ,  la  divine  hiérarchie  ;  l'ordre  et  la  su- 
bordination des  diverses  dignités  de  la  cour  de 
Conslantinoplc.  ||  Hombre  de  alta  >j  suprema  je- 
rargui  ;  homme  d'une  naissance  ,  d'un  mérite 
distingué. 

Jerárquico,  ea.  adj.  g-hérar-kiko.  Hiérarchique; 
qui  est  de  la  hiérarchie,  qui  appartient  à  la  hié- 
rarchie. 

Jcrboa  .  s.  m.  g-hér-boa.  Mamm.  Jerboa  ;  gerboi- 
se d'Egyi'le. 

Jeremiada  ,  s.  f.  g-hèrémia-da.  Jérémiade  ;  la- 
mentation de  Jérémie  ,  qui  s'emploie  familiè- 
rement pour  plainte  fréquente  et  importune. 

jereniia««,  s.  f.  g-l.érémi-ass.  .Mus.  sar .  Jéréroics; 
leçons  de  l'ollice  delà  semaine  sainte. 

Jerezano,  na.  adj.  ci  s.  g-Zu-réza-no.  Habitant 
de  Jérés  .  qui  appartient  à  Jérés  ,  a  ses  habi- 
tants. 

Jerga  ,  s.  f.  g-hér-ga.  Se  dit  de  toute  espèce  d'é- 
toffe grossière.  j|  \.  jergón.  \  Fig.  Estar  oponer 
xina  c:>sa  en  jerga;  chose  commencée,  qui  n'est 
pas  achevée,  qu'on  laisse  là. 

Jergón  ,  s.  m.  g-kh^on.  Paillasse  ;  amas  de  pail- 
le enfermé  dans  de  la  toile  ,  pour  servir  à  un 
lit.  I  Fig.  Habit  mal  fait,  trop  large  ,  etc.  Fig. 
et  fam.  Personne  grosse,  pesante  ,  paresseuse. 
Il  Fig.  Ventre  ,  puise  ,  la  capacité  du  corps  d-î 
l'animal,  ou  sont  Nenfernvs  les  boyaux. 


JíiS 


7Í)I   — 


JRS 


.l<'i-giil(n  ,  s.  f.  liim.  {]{'  jt-rgn.  V.  ce  mol. 
jí'i-Kiiillii  ,    s.  f.  r/-/i('/};í(((i//-«.  Kli)li(!  «lo  soie   ou 
(le   laiiii' ,    tni   inrlaii^'<''e    de  l'iiiio  el  de  l-üutro. 
JciMfe  ,   s.    m.   ¡i-lini-fti.  C.Mriï;  prince  chez  les 

oes  el  chezles  Maures. 
Jrri^oiixu  ,  s.  f.  i¡-UérÍQ()ii-7.a.  Jaifioii  ,  argot; 
lan^afíe  rorrompu,  bizarro  dont  se  servent  or- 
dinauemcnt  les  voleurs  ,  bohémiens  ,  etc.  ||  V. 
(¡er/iiauíVf.  ||  Kxlravaganoe  ;,  bigarrure;  action 
ridit  ule.  ||  Bobémiens  ,  voleurs  ,  etc.  ||  Chose  ob- 
eure,  difüiile  à  entendre.  |¡  J;u/ar  en j>rí(/o/i- 
zas  ;  tergiverser,  user  de  détours  ,  de  subterfu- 
jjes.  I  Hace}  jeriçionzas  ;  faire  des  gestes,  <les 
choses  rieicules  pour  tromper  ou  amuser  quei- 
i{u'un. 
jei-i;(;oiiieii<io,  «la.  part.  pas.  de  ¡j-lii'riyijrtzar.  V' 

ce  mot. 
ji>fÍKOit7.ar ,  V.  a.  inus.  Parler,  s'expliquer  d'une 
manière   peu  claire  ,  inintelligible;  se  servir  de 
détours  en  parlant. 
jt'fiiiKu.  s.  1'.  ij-Ih')  innija.  Seringue;  petite  pom- 
pe que  sert  à  attirer  el  à  repousser  l'air  ou  les  li- 
queurs. I  Seringue  à  clystcre,  à  lavement.  |  Fig. 
Instances,  sollicitations,  poursuite  fatigante,  im- 
portune. 
Jei-iiiKMcÍAn  ,   s.  f.  (7-/i^rín>í/jiíizíon.  L'action   de 

siringuer  ,   el  le  résultat  de  cette  action. 
Jeriiigatio  ,   «la.   part.  pass.  de  ¡¡eringar.  Serin- 
gue ,  e. 
Jcriiisur  ,   V.   a.  g-hérinn<jar.  Seringuer  ;  pous- 
ser une  liqueur  avec  une  seringue.  ||  Donner  un 
clystére  ,  un  lavement.  |¡  Fig.  Ennuyer;  faliguer 
par   des   instances,  lanliponner,  tenir  des  dis- 
cours frivoles,  inutiles  el  impo  rtuns. 
Jei'iiisazo  ,  s.  m.  (j-h'vinntja-LO.  L'action  de  se- 
ringuer. I  Jet  d'une  Híjucur  qu'on  seringue. 
Jeruota  ,   s-   f.  (f-hhno-ta.  Rot.  Jernotle;   nom 

vulgaire  de  l'œnanthc  pimpinalloïdc 
Jeróforo  ou  ji'i-afuro ,  s.  m.  <j-hno-foro  g-hérn- 
l'oro,  Hist.  nal.  Jéropliore  oujéraphore;  noni  don- 
né aux  prètreségypliens  qui  portaient  les  choses 
sacrées. 
.leroKlifieo,  S.   m.  ij-hèroglifi-ko.  Méd.  Hiérogly- 
phique; caractères  inventés,  à  ce  qu'on  prétend, 
par  Mercure  Hermès  Trismégistc.  |1  Hiéroglyphi- 
que, ligure  symbolique. 
Jerutfliliro,  eu.  adj.  g-liérogli-flhii.  Hiéroglyphi- 
que; qui  se  appartient  ;i  Ihiérographe. 
Jcrioiiiiiilaiio.  lia.  adj.  g-heruiiimia-no.  Qui  ap- 

parlienl  ¡i  l'ordre  de  Sainl-Jérome. 
JrroiiiiiiKa,  S.  m.  g-lirroriinii-ta.    Comm.  l'elig. 
Jéronimile;   membre  d'un  ordre  religieux  fondé 
en  Kspagne  vers  la  lin  du  XIV  siècle. 
Jcróiilnio,  ma.  adj.  g-héni-nimo.  Qui  appartient 
à  l'ordre  de  Sainl-Jérome,  ou  qui  a  rapport  aux 
religieux  de  cet  ordre. 
Jei-ura,  S.  f.  g-héru-ra,  Bol.  Jérorc;  petite  plante 
annuelle  qui  forme  un   genre  de  la  famille  des 
crucifères.  On  la  nomme  aussi  rose   de  Jéricho; 
elle  croît  aux  lieux  maritimes  el  sablonneux  de 
la  Syrie  el  de  l'.Xrabie. 
JeroNolliiiUnno.   iia.   adj.  et  s.  g-liérosoUmUn- 
no.  Jérosolymilaiii;  habitant  de  Jérusalem.  ||  Je- 
rosolymitain;   qui  appartient  à   Jérusalem   ou  à 
ses  habitants. 
Jerpn,  s.  f.  g-  lur-pa.  Uejelon  tle  pied  de  >igne. 
Je.4M,  s.  g-hi'-ss(i.  Mylh.  sepl.    Jessa;  tlivinile  des 
Sarmates    Set  attributs  parui'iseni   les  mèuu-s 


que  ceux  de  Jiipiler. 

.I«'«o.  s.  m.  g-lté-ssc  Icthlliyol,  Jesse;  poisson  du 
genre  lyprin.  Ce  poisson,  <|ui  pé*e  huil  à  dix  li- 
vres .  multiplie  beaucoup;  sa  chair  grasse  cl 
molle  est  remplie  d'arêtes  et  devient  jauue  en 
cuisant.  On  le  trouve  dans  les  fleuves  el  les  ri- 
vières de  presiiue  toute  l'Hurope  septentrionale. 

Jr.<«i(a,  s.  f.  g-Uéssi-ta.  Conchyl.  Jésile;  genre  de 
coquilles  i|ui  ne  renferme  qu'une  seule  espèce 
qu'on  trouve  dans  la  .Méditerranée,  et  qui  atteig- 
nent rarement  plus  de  deux  millimètres  de  dia- 
mètre. 

•letton,  s.  m.  g-hi'sxon,  Conchyl.  Jésoii;  coquillage 
du  Sénégal,  (jui  fait  partie  dn  genre  car. lile. 

Jesnato,  s.  m.  (y-/ies«a-io.  Commun,  relig.  Jésua 
le  ;  religieux  d'un  ordre  institué  au  XIV  siècle 
par  saint  Jean  Colomban. 

JcKii-C'ri.Hto,  s.  m.  g  -liéssoukiis-to.  Jésus-Christ; 
fundalcur  de  la  religion  chrélienne,  le  Messie 
prédit  par  les  prophètes,  fils  de  Dieu  et  Dieu  lui- 
même,  médiateur  entre  Dieu  el  les  hommes.  Ré- 
dempteur du  genre  humain,  né  de  la  Vierge  Ma* 
rie,  à  Bethéhem,  l'an  '»,00i  de  la  création  du  mon 
de,  sons  le  règne  d'.Vugusle,  à  Rome,  el  d'iléro- 
dc  chez  les  Juifs.  Quatre  mages  ou  philosophes 
d'Orient  vinrent  l'adorer  dansson  berceau.  Pour 
le  soustraire  à  la  colère  dllérode,  (lui  voulait  le 
faire  mourir.  Marie  s'enfuit  en  Egypte  avec  Saint 
Joseph,  son  époux,  où  elle  resta  avec  l'enfant, 
jusqu'à  la  mort  du  roi.  Usrevinrenl  «ensuite  dans 
le  Galilée  el  s'établirent  à  Nazareth.  ||  Cheval. 
Orden  de  la  cruz  de  Jesurristu;  ordre  de  la  croix 
de  Jésus-Christ.  Ordre  militaire  et  chavaleresque 
qui  fut,  dil-on,  institué  par  les  inquisiteurs, 
mais  qui  paraît  èlre  le  même  que  celui  de  la  mi- 
lice de  Jésus-Christ.  |i  Cubnllero  de  la  fé  de  Je- 
sucristo; chevalier  de  la  foi  de  Jésus-Christ;  con 
grégation  de  gentilshommes  (jui  s'engagaienl  au 
service  de  l'imiuisition.  |  Orden  de  Jesucristo; 
ordre  de  Jésus-Christ:  ordre  de  chevalerie  insti- 
tué par  le  pape  Jean  Wll.  H  Sorte  dinterjeciion 
qui  marque  l'admiration,  rétonnemcnl. 

JoMiiita,  s.  m.  g-héssoui-ta.  Jésuite;  membre  d'un 
ordre  religieux  fondé  en  1.33'»  par  Ignace  de  Lo- 
yola et  approuvé  en  I.oiO  par  le  pape  Paul  III. 
Tel  ordre,  dit  aussi  Compagnie  de  Jésus  ou  so- 
ciété de  Jésus,  se  consacra  dès  le  principe  à  la 
propagation  de  la  foi  el  à  la  conversion  des  infi- 
dèli's  el  des  hérétiques,  à  l'éducation  de  la  jeu- 
nesse; el  faisait  le  vteu  particulier  d'un  entier 
(¡évouement  aux  ordres  du  pape.  Celte  compag- 
nie (JUI  a  joué  un  si  f;rand  rôle  dan>  l'histoire  mo 
derne,  els  surtout  remarquable  par  <a  ccnistitu- 
tioii.  Son  général  résidait  à  Home,  et  de  là  il 
exerçait  un  empire  absolu  sur  les  membres  ré- 
pandus dans  loiiie  la  chrétienté.  La  société  n'a- 
eait  pas  adopté  de  costume  particulier,  afin  de 
s'introduire  plus  facilement  partout;  elle  ad- 
mettait, sous  le  nom  de  cividjuleurs  temporels, 
des  membres  laïi]ues,  qui  inconnus  pour  la  plu- 
part, ne  travaillaienl  (]uc  plus  activement  à  aug- 
menter son  pouvoir,  .\vant  d'être  admis  dans  la 
société  .  tous  les  membres  étaient  soumis  à  de 
nombreuses  épreuves,  el  chacun  était  ensuite 
employé  selon  sa  capacité.  C'est  à  Paris  (juc  l'or- 
dtc  prit  naissance,  il  eut  pour  premiers  apiMres 
avec  Ignace,  rinstituleur ,  quatre  Espagnols, 
l.av  ne/.Salmernn.  Bohadilla.  RimIi  iiiuer.  el  deuv 


JKS 


—  191  — 


lin 


Fraïu.ais,  l'icire  Fubro  Pl  Franruis  Hnvipr.  D'a- 
bord ils  se  nomiii(V(Mil  C.lrrcs  dp  la  Pompafiiiie  dp 
Jésus, Pl  furent  Milgairompnl  loniiussuuslonoiu 
de  jésjitPS.  I.a  siirifli^  lil  de  rapides  progrès  pu 
Italie,  en  F.spaüne,  en  rortir^'al;  mais  elle  ne  fut 
admise  qu'après  de  lundis  débats,  à  Taris,  son 
berrean.  F.lle  «'•pmnva  surlcnl  une  >ivc  résistan- 
ce di'  la  part  du  l'arli-iniMil  et  i!.>  ITnivprsité,  et 
n'obtint  (¡ne  fort  tard  la  permission  d'enseigner 
(l,3t')2).  l.es  jtsiiiles  ont  rendu  des  services  iu- 
conlesiabies;  ils  ont  obtenu  de  grands  suecés 
dans  l'éduralion  de  la  jeunesse,  dans  la  prédiea- 
lion,  et  par  les  courui^eu.^es  missions  ils  ont  por- 
té la  foi  ins(]ue  dans  les  ecmlrées  les  plus  reeu- 
iécs,  elle/,  les  peuples  les  plus  barbares;  mais 
aussi  ils  ont  toujours  elierrbé  à  s'mmiisrer  dans 
las  affaires,  el  ils  ont  en  effet  réussi  à  capter  la 
eonüanee  des  pr'mees  et  à  dominer.  Partout  on 
lesa  acenses  de  professer  des  doclrinesultramon- 
laines,  d'enseigner  une  morale  relàebée,  pleine 
de  restrictions  mentales  et  de  dictinctionssubti- 
Ics,  morale  exposée  surtout  par  Pascal  dune  ma- 
nière fort  spirituelle.  On  les  a  accusa  même  d'en- 
courager le  régicide  lorsque  les  rois  s'opposaient 
à  leurs  projets.  On  lesa  soupçonnés  d'avoir  pris 
part  à  la  conspiration  des  poudres  en  .Angleter- 
re, à  la  Ligue,  aux  assassinats  commis  sur  Hen- 
ri IV,  sur  Lous  Xy,  cl  ils  se  sont  vus  bannis  suc 
cessivemeut  de  Ftats  qui  les  avaient  reçus  ,  de 
France  et  l.Mi,  17fi2;  de  Portugal.  1,7.'59;  de 
Espagne,  17()7;  de  Uussie,  1,719.  Kn  fin,  la  com- 
pagnie toute  entière  fut  supprimée  par  un  bref 
de  Clément  MV,  le  21  juillet  1.773,  pour  cause 
d'abus  et  de  désobéissante  au  Saint-Siè^e.  Ce- 
pendant les  jésuites  continuèrent  de  subsister 
sous  de  noms  déguisés;  leur  devise  est:  Sint  ut 
sunt,  aut  nou  sinl;  qu'ils  soient  comme  ils  sont, 
ou  qu'ils  ne  soient  pas.  ||  Jésuite;  ce  nom  est  de- 
venu dans  le  langage  vulgaire  un  sorte  d'outra- 
ge et  synonyme  d'hypocrite,  intriguant,  roué, 
déloyal",  infâme.  Ii  .lésnile;  comme  le  on  doit 
l'importation  du  iiulon  aux  jésuites,  le  peuple  a 
donne  à  cet  animal,  le  nom  de  ses  importateurs. 

Jcsiiitat.  adj.  g-liêssoui-ta.  Qui  appartient  à  Jé- 
sus ou  à  son  nom. 

Je.<«iii<a.  s.  f.  ;]-hèssoni-ta.  Jésuitesse;  religieuse 
d'un  ordre  qui  suivait  la  règle  des  Jésuites.  L'or 
dre  des  Jésuitesses  fut  fondée  en  1.33Í  par  deux 
Anglaises,  Warda  el  Tuittia.  Elles  faisaient  vœu 
de  chasteté,  de  pauvreté  et  d'obéissance,  mais 
lie  gardaient  pas  la  clôture  et  prêchaient  dans 
les  églises.  Cet  ordre  fut  aboli  en  1,631  par  Ur- 
bain VIII. 

Jesiiiticniiiciste,  adv.  ¡j-héssoUitikanïén'té.  Jé- 
suitiquemenl;  d'une  manière  jésuitique,  c'est-.i, 
dire  avec  dissimulation. 

«iosuîtlco,  ei».  adj.  (/-/léssoHi-si'.o.  Jésuitique;  qui 
appartient,  qui  est  propre  au  jésuites.  Ne  se  dit 
qn'en  mauvais  part,  moral  relajada,  jesuítica; 
morale  jésuitique. 

JcsiiitUmo,  s.  m.  g-héssouitii-mo.  Jésuitisme; 
morale,  système  de  conduite  des  jésuites,  ou 
qu'on  attribue  aux  jésuites.  H  Jésuitisme;  hypo- 
crisie, fourberie,  infamie,  déloyauté.  H  Eljesui- 
tisfno  éi  una  csparln  cuyo  puño  está  en  Roma  y 
là  punta  en  todas  partes;  le  jésuitisme  est  une 
»*pée  dont  la  poignée  est  h  Rome  et  la  pointe  par- 
.îout. 


JoMuili/iif  ou  Jtvmiltirur  .    \.  n.   ij-Uéssoui tirar 
ou  (¡-hrssouitiliar.  Jesuitiser  ou  jésuiliquer;  fai- 

I      re  ie  jésuite;  escobarder,  user  de  réticences,  dr 

I      njorl>  ou    double  entente,  dans  le   dessein  d«' 

I      tromper. 
Jcumiii;  s.  nv  ,fj-/iéijoi<mi.  Ilelal.  Jesumi;  céré- 

I      munie  religieuse  desjaponuisqui  a  pourbutd'in- 

I      pirer  l'horreur  tlu(  lu  i^lianisme. 
«leMiiM,  s.  m.   (j-lii'siDUis.  Jésus.  ^'.  Jesucristo.  \\ 

t  Jésus',  inlerj.  Jésus.  ||  Ay  Jesus\  miséricorde, 
pitié!  Il  Jésus  mil  vrcesl  Exclamation  de  frayeur, 
de  surprise.  |  /in  un  decir  Jesus^  en  un  moinent 
en  un  instant.  ||  Decir  los  jpsuses;  exhorter;  pre- 
¡lurer  un  agonisant  ¿i  la  mort.  ||  Devoción  al  co- 
razón de  Jésus,  al  niño  Jésus;  dévotion  au  cœur 
de  Jésus  ,  à  l'enfanl  Jésus;  image  qui  représenle 
un  cipur;  ou  un  enfanl  Jésus  entouré  de  gloire. 
Il  Orden  ó  sociedad  de  Jésus  ;  ordre  ou  société 
ee  Jésus;  ordre  de  chevalerie  institué  par  Pie  II. 
en  lioi).  I  Caballero  de  Jésus  y  Maria;  cheva- 
lier de  Jésus  el  Marie;  membre  d'un  ordre  de 
de  chevalerie  institué  û  Rome  l'an  Ifil.S  ,  sous  le 
poiiiiiical  de  Paul  V.  |  Commun,  rclig.  Compa- 
ñía ó  sociedad  de  ./esi/.v;  compagnie  ou  société 
de  Jésus,  nom  de  l'ordre  religieux  fondé  par  Ig- 
nace de  Loyola.  V.  Jesuíta.  Il  Conyreijacion  del 
buen  Jésus;  congrégation  du  bon  Jésus;  congré- 
gation religieuse  établie  en  132(),  à  Kavcnne, 
par  le  chanoine  séraphin  de  Fermo.  |  Monjas  del 
niño  Jésus;  lilles  de  l'enfant  Jésus:  congrégation 
fondée  à  Rome  en  KMil  par  Anne  Moroni.  Les  fil- 
les de  enfant  Jé.sus  ne  doivent  pas  être  plus  de 
trente-trois,  en  mémoire  des trenle-trois  années 
que  Jésus-Christ  avécu  sur  le  terre.  |  Ilist.  Con- 
ryrei/nrî'onfZe  Jcskî;  congrégation  de  Jésus;  as- 
sociation que  fondèrent  lesréformateurs  en  Ecos- 
se, vers  le  commencement  de  la  seconde  moitié 
du  XVI  siècle,  el  à  la  tète  de  laquelle  étaient  les 
comtes  d'Argile  et  de  IMorton.  Elle  fut  ainsi 
appelée  par  opposition  à  l'Eglise  catholique,  que 
ces  réformateurs  appelaient  la  congrégation  de 
Satan.  \\  Jésus  desjiojado;  Jésus  dévalisé;  nom 
qu'on  donna  à  une  monnaie  de  Genève,  qui  por- 
tail p  irtait  le  monogramme  de  Jésus-ChrisI, 
surmonlé  d'unecroix  après  que  lacroix  eut  été 
enlevée  par  les  Genevois. 

ivHu»,  S.  m.  i;./ié5soii5î.  Papel.  Jésus;  nom  donné 
à  une  sorte  de  papier  d'une  grande  dimension, 
employé  .principalement  pour  les  ouvrages  d'un 
grand  format,  et  pour  l'impression  des  gra- 
vures. 

Jc««iisear,  v.  n.  inus.í?-/iéssoM5íéar.  Répéter  plu- 
sieurs fois  le  nom  de  Jésus. 

Jeta  ,  s.  f.  V.  Gela. 

JTetar,  v.  a.  V.  Getar. 

aeti>,s.  m.  g-hé-to.  Ruclie  vide  et  frétée  demiel. 

Jetudo,  tin.  adj.  g-hétou-do.  Lippu;  qui  a  des 
grosses  lèvres. 

Jcfiilo  ou  jexitleo,  adj.  el  s.  g-héii-do  ou  g-héi.i- 
dèo.  Ilist.  relig.  Jézide  ou  jézidien;  hétérodoxe, 
en  parlant  de  lareligion  musulmane.  Les  jézides 
n'ont  poinl  de  temples:  ils  prient  Jésus.  Marie, 
et  quelquefoisMahomet. 

Jibu,  s.  f.V.  Giba. 

Jibado,  da.  adj.  V.  Corcovado. 

JIbnr,  u.  a.3-/ii6ar.  Ennuyer;  fatiguer,  assom- 
mer par  ses  propos. 

Jlfilu,  s.  f.  g-hi-bia.    Ichthyol.  .Sèche  ;  poisson 


JOC 


—  79:í  — 


JON 


»le  mer. 
Jllbion,  s.  m.  V.  Gibion. 

jiboMO,  «u.  !)tlj.  V.  Corcovado. 

Jicara,  s.  f.  (¡-hi-'ara.  Petite  tasse  à  anse  qui 
sort  à  prendre  le  eliocolat. 

Jicarazo,  s.  m.  fj-ldkarn-ro.  Dose  de  poison 
qu'on  doiineà  quelqu'un. 

Jlcarica.Ila.,  ta.f.  f.  dini.  dejiVarrj.V.  re  mol. 

Jiferada  ,  S.  f.  V.  (iiferada. 

Jiferiu,  s.  r.  V.  (jifería. 

Jifero  ,  rn.  adj.  V.  G  i  féru. 

JiHa,  s.  f.  V.  Pez  espada. 

Jlgnllcte  ,s.  î.  f]-liif¡ouilé-tií.'Sfím  qu'on  donne 
dans  l'Inde  à  la  plante  connue  sous  le  nom  de 
awi7. 

JIJallar,  s.  f.  V.  Gijnllar. 

Jijallo,  s.  m.  V.  Gijallo. 

Jijona,  s.  f.  ¡]-hig~ho-iia.  Sorte  de  froment  d'une 
qualité  supérieure  qui  croît  dans  la  province  de 
la  Manche. 

Jiigiioro,  s.  m.g-/ii7(7iu'-ro.  Ornitli.  Chardonne- 
ret; nom  vnifîaire  d'un  du  {¡¡Ciire  moineau,  qui, 
croisé,  avec  leserin,  donne  naissance  à  des  mé- 
tis stériles  qui  ont  perdu  une  pnriic  de  la  bril- 
lante livrée  du  chardonneret ,  un  des  plus  petits 
oiseaux  de  ces  pays.  Sont  chant  est  très  aiçréa- 
hle. 

Jimenzar ,  V;  a.V.  Gimenzar. 

Jlqtiiletc,  s.  m.  V.  Jiguilete. 

Jíridc,  S.  f.  g-hi-ridé.  BoJ.  Espatule;  nom  vulgai- 
re de  l'iris  f-'-tida  ou  glaïeul,  plante  a(iuatique 
purgative. 

Jirpear,  V.  a.  g-hirpéar.  Agrie.  Déchausser  les 
vignes. 

Jisca,  s.  f.  V.  Cisca  ou  earrizo. 

Jitancar.v.  n.  V.  Gitanear. 

Jo.  iiilej.  V.  Clio. 

Joa,  s.  C.  7-/to-a.  Mar.  Allonge  éleévc  sur  les  va- 
rangues d'un  vaisseau. 

Joinncta,  S.  f.  g-hoané-ta.  Thérap.  Joannette; 
eau  contenant  du  sulfate  de  chaux,  du  sous- 
earbonale  de  soude,  du  fer,  etc.  que  l'on  em- 
ploie comme  tonique  dans  la  chlorose,  les  flucurs 
blanches,  etc. 

Joba,  s.  f.  V.  Joa. 

Jockei  ou  mieux  Jock.cy,  s.  m.  g-hokéi.  Jockei 
ou  jockey;  motanglaisqui  signifie  jeune  domes- 
tique principalement  chargé  de  conduire  la  voi- 
ture en  postillon. 

Jokoi-oluif,  s.  m.  g-hohéi  Uloub.  Jockei-club; 
société  formée  pour  l'amélioration  de  la  race  che- 
valine. 

Jocó,  s.  m.  g-hoUo.  ISIamm.  Jocko:  singe  de  l'es- 
pèce qui  ressemble  le  plus  de  Ihommc;  espèce 
d'orang-outang.  Piihèque  de  Guinée. 

Joco  ou  JocHH.s.  m.  3-/10-/C0  ou(;-/io/cou5S.  Myth. 
Jocus;  dieu  de  la  raillerie.  1  Divinité  qui  figure 
i^  la  suite  de  Venus,  et  dont  quelques  archéolo- 
gues font  un  frère  de  Cupidon. 

JocoNuniente.adv.  g-holiossatven-lâ.  D'une  ma- 
nière badine,  ou  plaisante. 

Joco-Hório,  ria.  ndj.  q-hi-ko  sé-rio.  On  le  dit 
d'un  style  moitié  plaisant,  moitié  sérieux. 

JocoMidad,  s.  f.  g-ho'.ossidadd-  Hadinage,  badi- 
iif^rie,  plaisanterie,  mot  pour  rire. 

JocoNiwiuio,  ma.  adj.  sup.  de  jocuso. 

JocoNo,  nn.  adj.  g-hako-sso.  Radin,  plaisant,  ^fni. 
comique. 


JocHndidail,  s.   f.  (j-hoUoundidadd.    Agrément 
I      enjouement.  ' 

I  Joceindiitlmo,  ma.  adj.  sup.  de  Jocundo. 

Jocundo,  da.  adj.  g-  holiottii-dn.  Agléablc;    plai - 
I      sant ,  enjoué.  1;  s.  n.p.  Jocondc. 
Jodnlto,  Jodulle;  idole  des  Saxons.  Ce  ne  fut  d'a- 
bord qu'une  statue   que  Lothaire,  dux  de  Saxe, 
'      avait    fait  placer  aux   environs   de    la  forêt  de 
'      Welps,  après   la    victoire  qu'il  remporta   sur 
Henri  V. 
Jool,  s.  m.  g-hnél.  Ichtliyol.  Jocl  ou  joil;  poisson 

du  genre  de  l'uthérine. 
Jofuin».  s.  f.  V,  Aljofaina. 
Jofrc.   s.  m.  g-hofré.   Mur  de  pierre  sans  raor- 
I      tier. 

\  Joglar,  s.  m.  V.  Juglar. 
'  Josicriu;  s.  f.  \ .  Juglería. 
JoKO,  S.  m.  g-ho-go.  Jogue;    âges  fabuleux  des 

anciens. 
Jo;i;Her,  v.  a.  V.  Acostarse. 
Jonh  s.  m,  ¿/-/tun.  Ichthyol.  John;  poisson  du  gen- 
re labre. 
Jnhitc  f  tsoa  de",  s.  f.  Eau  de  Johne;  eau  miné- 
rale que  l'on  trouve  dans  un   village  de  ce  nom 
en  Franche  lomplé,  et  que  l'on   croit  utile   sous 
forme  de  bains  contre  certaines  maladies  de  la 
I      peau  et  autre  affections  atoniques. 
■  JolisiMonia,   S.    f.    g-h:insc-nia.   Bot.   Johnsonie, 
I      plante    vivace  delà  Nouvelle-Hollande,  de  la  fa- 
mille des  asphodèles. 
JolinNoniano.  S.  m.  g-honsonla-no.  Hist.  relig. 
Juhnsonien:  membre    d'une    secte   chrétienne 
fondée  au  XVIII  siècle,  par  J.  Johnson  ,  ministre 
protestant  à  Liverpool. 
JolicM,  s.  g-ho-lirss.  Gentillesse. 
Jollta,s.  f.  9-/i(Wî-(a.  Miner.  Jolite;  nom  que  l'on 

donne  à  lalpierrc  de  violette  et  à  la  cordiérite. 
Jollín,  s.  m.  ¡nus.  V.  Calina,  suspension.  Il  Que- 
darse  ó  volverse  un  jolit->:  se  tromper  dans  sou 
atienlc.  ou  rester  stupéfait. 
Jsni-irit>A.  S.  m.  g-homarino.  Rot.  Jomarin;  nom 

vulgaire  de  l'ajonc. 
Joeien^isa,  S.  f.  g-honélip-sa.  Iththyol,  Jonncl- 

lipse;  poisson  du  genre  luxan. 
Jcuesa.  s.  m.  glionéss-o.  B'it.  Jours?  :  genre  de 
plantes  qui  a  pour  type  un  arbre  des  Indos  de 
grandeur  médiocre. 
.Sonta,  s.  f  gho-nia.  Géogr.  anc.  lome;  province 
du  Péloponèse;  elle  fut  abandonnée  par  les  Io- 
niens, qui  s'établirent  dans  l'Asie  Minenrc.  f\ 
lonie;  partie  du  littoral  de  l'.Vsie  Mineure,  de- 
puis t'hocéc  jusqu'à  Milel,  entre  le  Méandre  et 
l'Hermiis.  ||  Les  l.miens  qui  s'y  établirent  lui 
donnèrent  son  nom. 
Jónico,  co.  adj.  gho-nikn.  Ionien  :  habitant  de 
l'ionie;  qui  appartient  à  l  lonie  ou  à  ses  habi- 
tants. ||  JTiCHc/aj'Wiica;  écitle  d'ionic,  secte  de 
philosophes  qui  prit  naissance  en  lonie;  elle  h 
eu  pour  caractère  d'expliquer  le  monde  par  un 
principe  unique,  dons  les  trnnsrirm8tion>  diver- 
si'S  pri'diiiscnt  tout  ce  que  nous  voyons;  de  cher- 
cher ce  |MÍiicipe  unique  d.<ns  quelqu'un  d>'9  clé- 
ments du  inonde  matériel,  cl  en  général  de  ten- 
dre au  matérialisme.  On  aussi  appelé  l'école 
dioiiie.  Ecole piiijsicieiine.  parce  qu'elle  s'nppli- 
qnait  ^urloui  aux  sciences  nuiurelles.  1|  Gi'o¡fr. 
ñuv.  Mar  jófiico;  Mer  Ionienne;  portion  dois 
Méditerranée, située  entre  l'Italie  1  l  E.oiiaTur. 

SU 


JOU 


—  79V  — 


JOS 


qule  à  10.,  dans  laiiuellc  sunl  siluérs  les  tics  in- 
iiicnnes.  ||  Colonias  jânims  ;  colonies  ioniennes; 
celles  des  Athéniens  el  des  aiilics  Ioniens,  dans 
l'Asie  Mineure.  ||  Géogr.  mod.  hlas  Jónicans; 
îleslonienes;  grüu|te  diles  qin  forinonl  une  ré- 
publique, sous  la  i>roU;elion  de  la  (liande  Bre- 
tafçne;  Kllessonl  au  miinUrc  de  sept  principales, 
et  un  grand  nombre  d'ilois  moins  impurlanls. 
180;0()lHial).  ||  Mus.  Modo  jónico;  mode  ionien; 
parliculior  de  la  musique  firecijue.  La  musique 
ionienne,  suivant  les  inlonalions  molles  de  la 
langue,  élailla  pluselTéminécdc  toutes.  |  l'hilol. 
Dialecto  jónico,  ou  nbso\.  el  jónico;  dialecte  io- 
nien ou  l'ionien;  à  rusa{;c  des  Ioniens,  qui  ont 
apporté  dans  leur  dia\eclc  la  mollesse  des  peu- 
ples asiatiques,  en  adoucissant  toutes  les  linales 
de  la  langue  grecque.  Homère,  Hippotrale,  Hé- 
rodote ont  écrit  dans  le  langage  ionien,  qui  élail 
celuide  leur  patrie.  || -l//"íi6pfo jónico;  alphabet 
ionien;  l'alphabet  grec  porté  à  2'i  lettres  par  Si- 
monide  de  Céos.  Jónico;  ionien;  dans  l'ancienne 
littérature,  pied  composé  qui  entrait  dans  la  ver- 
sification. Il  Archit.  Orden  jónico;  ordre  ionique; 
le  troisième  des  six  ordres  de  l'architecture; 
est  le  plus  élégant  qu'aucun  des  autres;  s'éle- 
vanlsur  vingt-deux  modules  et  quinze  parties 
L'ordre  ionique  est  d'invention  grecque,  el  fut 
perfectionné  dans  l'Ionie  avant  délre  connu  des 
autres  peuples  de  la  Grèce,  ||  Ionique;  se  ditaus- 
si  des  divers  membres  d'architecture  qui  se  rap- 
portent à  cet  ordre.  H  Jónico  jno</erHo;  ionique 
moderne;  ordre  qui  se  distingue  de  lionique 
ancien,  par  le  chapiteaux  orné  d'une  guirlande 
qui  va  de  l'une  à  l'autre  volute.  |  Escritura  jó- 
nica ;  écriture  ionique;  celle  qui  a  succédé  à 
l'écriture  appelée  pélasgique.  |  Poesías  jónicas; 
poésies  ioniques;  s'est  dit  des  poésies  licencieu- 
ses qui  turent  aussi  appeléessotac/içMei.  ||  Verso 
jónico;  vers  ionique;  composé  de  quatre  mesures 
dont  chacune  est  de  deux  longues  et  de  deux 
brèves.  Il  Chron.  Trasmi;iracion jónica;  trans- 
migration ionique;  émigrati«n  des  Ioniens,  sons 
la  conduite  d'Ion,  fils  de  Codrus,  77  ans  après 
la  prise  de  Troie,  et  37  après  le  retour  des  Hé- 
raclides. 

•jonio,  nia.  adj.  gho-mo.\.  Jónico. 

jonjoli,  s.  m.  V-  Alegría. 

■Jonup»is  s.  m.  Bot.  Jonopsis;  plante  parasite  du 
Pérou,  qui  forme  un  genre  de  la  famille  des  or- 
chidées. 

Jope,  s.  m.  gho-pé.  Entom.  Joppc;  genre  d'insec- 
tes de  l'ordre  des  hyménoptères,  famille  des  pu- 
pivores,  tribu  des  ichneumonides. 

Jopé,  s.  m.  Temps  hér.  Joppc;  fille  d'Eole,  femme 
de  Céphée,  donna,  dit-on,  son  nom  à  cette  ville 
de  Palestine,  dont  son  mari  fut  le  fondateur. 

JopiiH,  adj.  Géogr.  Joppile;  qui  appartient  à  Jop- 
pé  ou  il  ses  habitants. 

Joquc,  s.  m.  gho-kd.  Joque;  membre  d'une  secte 
de  brahmanes,  qui  habitent  le  royaume  de  Nar- 
si  ligue. 

«Vorcuilo,  part.  pass.  de  Jorcar. 

Jorcar,  V.  a.  Fxlr.  \. Ahorcar. 

Jorco,  s.  m.  ghor-ko.  Extr.  Fête  ail  il  règue  u:ie 
certaine  licence. 

Jordan,  s.  m.  ghordann,  Géogr.  Jourdain;  fleu- 
ve de  Palestine  qui  se  ieilc  dans  la  mer  Mort<". 
Il  est  très-célèbre  dans  l'hisinire  sainte,  l-cs  Hé- 


breux lepaisèrenla  pied  sec  sous  la  conduite 
de  Josué,  el  Jésuí-Chrisl  ful  babiisé  dans  ses 
eauï.  Il  l'ig.  Chose  qui  rajeunit,  d'après  l'opi- 
nion que  les  eaux  du  Jourdain  rajeunissaient 
ccuxtiui  s'y  baignaicnl.  1|  Ir  al  Jordan;  aller  à 
la  fontaine  df  Jouvence.  ||  Ironol.  On  représente 
le  Jourdain  sous  les  traits  d'un  vicllard  à  barbe 
limoneuse,  ap[niyé  sur  un  lion  à  moitiC  tapi  dans 
des  roseaux.  |  .Vslron.  Jourdain;  petite  constel- 
lation de  l'iiéinispliêi  e  boréal. 

Jbrenn,  s.  f.  gliaré-na.  Bot.  Jorena;  genre  de 
plantes  lrès-voiS|in  du  durania. 

Jurfc,  s.  m.  ghor-fé.  Muraille  de  pierre  sans 
mortier. 

Jor;cc,  n.  p.  ghor-ghé.  Georges. 

Jorgina,  s.  f.  V.  Jnr7Îna. 

JurKoliii,  S.  m.  j/ior/.oiinn.Boh.  Camarade;  valet 
maquereau. 

Joronliia,  S.  f.  V.  Bruja. 

Jor(|iiiiii>ría,  S.  f.  V.  Brujería. 

Jorim-aMn,  ghorimiti-ass-a.  Myth.  jap.  Jorim- 
assa;  l'Hercule  des  Japonais,  el  l'objet  favori  de 
leurs  fables  héroïques. 

Jornada,  S.  f.  ghorna-da.  Journée  de  chemin;  le 
chemin  que  l'on  fait  d'un  lieu  à  un  autre  pen- 
dant une  jurnée.  I  Temps  employé  àun  voyage. 
Il  Chemin,  route  qu'on  suit.  ||  Expédition  à  la- 
quelle on  destine  une  armée  ;  bataille,  il  Durée 
ou  fin  de  la  vie,  en  termes  de  mysticité-  ||  Jour- 
née; acte  de  comédie  dans  le  théâtre  espagnol. 
Il  impr.  Nombre  de  feuilles  d'impression  qu'on 
l>eul  tirer  dans  un  jour.  )  V.  Lance,  ocasión, 

Jornada  rompida,  ímilit.V.}  Balüille ,  action 
générale.  |  Al  fin  de  la  jornada;  au  bont  du 
compte.  I  .1  grandes,  ou  á  largas  jornadas;  ;i 
grandes  journées.  ||  Caminar  ])ur  jornadas,  fig. 
aller  pas  à  pas  dans  une  alTaire,  agir  avec  ré- 
flexion. 

JorniidicM,  illa,  ta.  s.  f.  dim.  de  Jornada, 

Jornal,  S.  m.  Journée;  le  travail  d'un  ouvrier  pen- 
do ni  un  jour.  Il  trabajar  á  jornal;  travailler  à  la 
journée,  à  tant  par  jour.  |1  Journée;  salaire  d'un 
ouvrier  pour  le  travail  fait  pendant  un  jour*  Il 
inus.  Journal;  ancienne  mesure  de  terre  encore 
en  usage  dans  certains  pays. 

Jornalar,  v.  a.  inus.  j/tornaiar.  Travailler  à  la 
journée. 

Joro,  s.  m.  Bot.  Joro;  espèce  de  sureau  du  Japon. 

Joroba,  S.  f,  ghoro-ba.  Rosse.  V.  Corcova-  jj  Fig. 
Importunité,  ennui. 

Jorobado,  part.  pass.  dc  Jorobar.  |  adj.  Fatigué. 
Il  Rossu. 

Jorobar,  V. d.r;/ioro6ar. Fam. Fatiguer,  ennuyer, 
impui  tuner. 

Joropa,  s.  ni.  Bot.  Joropa;  palmier  de  l'Amérique 
méridionale. 

Jorro,  y.%.]  adj.  Mar.  V.  A  remolque. 

Jo!»,  s.  m.  pi.  g/io5s.Mylh.  chin.  Jos.  dieux  péna- 
tes des  Chinois. 

Jo-xcOna,  s.  f.  ghossé(i-na.  Bot.  Joséphine;  genre 
de  plantes  de  la  famille  des  bignoniacées.  La 
plante  qui  sert  de  type  à  ce  genre,  intéressant 
par  son  port,  \a  josépltine  impératrice  ,  est  ori- 
ginaire de  la  Nouvelle  Hollande. 

Jotiefínos,  s.  m.  pi.  hgosséfi-noss.  Hist.  polit.  Jo- 
sefinos;  nom  donné  en  Espagne  à  ceux  qui,  en 
1808,  entrèrent  an  service  du  roi  Joseph,  avec 
l-in'.eiilion  de  sci'onder  de   tout  leur  pouvoir  le 


JOY 


79o  — 


JIJU 


nouvel  cl.iblisscincnt.   On  les  appelait  aussi  a-  . 
francesadas.  ! 

joitclnKar,  s.  m.  fjhossélassar.  Comin,  Jossélas  •  j 
sar:  coton  filé  de  Smyrne.  i 

Jostrado,  di».  adj.  ()hns\ra-(lo.  Arrondi.  On  Icj 
dit  d'un  ferrement  en  forme  de  lance.,  émoussc  | 
et  arrondi  par  le  bout  pour  les  joules.  i 

Jiota,  s.f.  ff-ho-ta.  J.  lettre  de  l'alphabet  espagnol 
qui  a  la  forme  du  j  français,  mais  qui  a  l'intoii- 
nation  d'une  guturalc  fortement  aspirée  ,  ana- 
logue au  c/i  des  peuples  du  Nord.  ||  Jota  ;  nom 
d'une  danse  aragonaisc  ,  devenue  nationale.  Ln 
jota  aragiinrsa;  la  jota  aragonaise.  ii  s.  m.  Or-- 
nilh.  Jota;  oiseau  de  proie  du  Chili.  Il  Jota  ;  la 
plus  petite  partie  d'une  chose.  ||  Sorte  de  ragoût 
ancien.  |l  No  saber  una  jota;  ne  point  savoir  l'a, 
b,  c,  être  un  ignorant. 

Jotnvllln  ,  s.  f.  g-hotavi-Ua.  Ornith.  Jotavilla; 
nom  d'une  espèce  d'alouette. 

Jotiin,  s.  fj-hotoun.  Myth.  celt.  .Tothun;  norfl  gé- 
nérique des  géants  ou  génies. 

Jotiineiiii,  s.  ¡Vlyth.  celt.  Jothunheun  ;  pays  des 
géants  dans  les  chroniques  fabuleuse  du  Nord. 

Jioliltnrbn,  s.  f.  Bot.  Joubarbe,  V.  Siempreviva. 

Jovadn,  ou  Jfiivnda ,  S.  f.  g-lwva-Ja.  Arag.  Le 
terrain  que  peut  la  C  bourer  une  paire  de  mules 
en  un  jour. 

Jtivc,  s.  m.  g-ho-vé.  Jupiter;  divinité  de  la  my- 
thologie, et  l'une  des  principales  plantes.  V.  Jíí- 
piter. 

Jovcllnnn  ,  s.  f.  g-hovéilla-na.  Bot.  Jovellane; 
plante  de  la  famille  des  calcéolaircs. 

Jóvt-n,  adj,  g-ho-vi'n.  Jeune;  peu  avancé  en  âge. 
Il  Jeune  ;  qui  a  la  fraîcheur,  la  vigneur,  ¡es  qua- 
lités de  la  jeunesse  ;  qui  a  l'inexpérience  de  la 
jeunesse.  ||  s.  Un  joven;  un  jeune  homme.  ||  Una 
joven;  une  fille,  une  jeune  femme. 

Jovcnnilo,  ü.  m.  g-hovéna-do.  Temps  que  les  re- 
ligieux prol'cs  passent  sous  un  maître. 

Jovcucillo  ,  Ito  ,  Ico.  adj.  et  s.  dimin.  de  joven. 
Jouvenceau. 

Jovenete,  s.  m.  g-hovéné-té.  Poés.  Jeune  homme. 

Joventiid,  V.  Juventud. 

Jovial,  adj.  g-hovial.  Jovial,  gai,  joyeux.  |j  Jovien; 
qui  appartient  à  Jupiter. 

Jovialidad,  s.  f.  g-hovialidadd.  JoyiaMié  ;  hu- 
meur joviale,  disposition  à  la  gaité,  enjouement, 
bonne  humeur. 

Jovialmente  ,  adr.  g-hovialmcn-té.  Jovialement; 
d'une  manière  joviale. 

Joviano,  na.  adj.  V.  Joi/aí.  Jovien.  [  Miner.  Jo- 
vien ;  phénomènes  géologiques  ,  antérieurs  aux 
temps  historiques. 

Jovllaliio  ,  s.  m.  g-hovila-bio.  Aslron.  Jovilabe; 
instrument  propre  à  trouver  les  configurations 
ou  les  situations  respectives  apparentes  des  sa- 
tellites de  Jupiter. 

JovInlanlMta  ,  s.  m.  g-hovinianis-ta.  Hist.  rel. 
Jovinianistc;  disciple  de  Jovinien  ,  moine  héré- 
tique de  IV. e  siècle  ,  qui  enseignait  que  le  bap- 
tême rend  impeccable  et  niait  la  virginité  de  la 
Sainte-Vierge. 

Joya,  s.  f.  g-lio-ia.  Joyau,  bijou  ;  ornement  pré- 
cieux d'or,  d'argent,  de  pierreries,  qui  sert  à  la 
parure  des  femmes  ,  comme  les  bracelets  ,  les 
pendants  d'oreilles,  etc.  ||  Fig.  Chose  digne  d'es- 
time, d'alTection.  ¡1  Présent  fait  en  signe  de  re- 
connaissance. Il  Astragale;  espèce  de  moulure. 


I  Prix  dunné  au  plus  adroit ,  au  plus  habile.  I! 
pi.  Jogas;  bagues  et  joyaux;  les  pierrenies,  per- 
les et  autres  objets  semblables  de  prix  qui  ap- 
partiennent à  une  mariée,  et  que  son  contrat  lui 
donn  le  droit  de  reprendre  après  la  mort  de  son 
mari.  1  Joyaux;  trousseau  de  nouvelle  mariée. 

Joyante,  adj.  g-hoian-té.  On  le  dit  d'une  étoffe 
de  soie  qui  a  beaucoup  de  lustre.  Il  Pólvora  jo- 
yante; poudre  à  tirer  très-fine. 

Joyel,  s.  m.  g-hoiél.  Petit  bijou  de  peu  de  prix. 

Joyera,  s.  (.' g-hoié-ra.  Celle  qui  faisait  ou  bro- 
dait des  vêlements  de  femme. 

Joyería,  S.  f.  g-hoiéri-a.  Joaillerie;  commerce  de 
bijouterie  ;  boutique  de  bijoutier. 

Joyero,  ra.  S.  g-hoié-ro.  Joaillier:  bijoutier;  mar- 
chand, fabricant  de  bijoux. 

Joyo,  s.  m.  g-ho-io.  Ivraie;  fromcntal,  faux-fro- 
ment; mauvaise  herbe  qui  croît  parmi  le  blé. 

Joyon,  s.  m.  augm.  dejoi/a. 

JoyoNa,  s.  f.  g-hoio-ssa.  ÍJoh.  L'épée. 

Joynela,  s.  f.  dimin.  àc  joya.  Petit  joyau. 

Jnasar!4o  ,  S.  m.  g-houagar-so.  Bot.  .\.rbris&cau 
épineux  à  feuilles  très-petites  qui  croît  sur  les 
montagnes. 

Juan,  s.  m.  Boh.  Tronc  d'église.  H  Juan  de  Caro- 
na: Pou.  V.  Piojo.  1  3uan  Diaz  ;  cadenas  ,  ser- 
rure. Il  3uan  Dorado;  monnaie  d'or.  |i  Juan  mar- 
chir.  V.  Machete.  \\  iuan  platero;  monnaie  d'ar- 
gent.  ¡I  Jiiati  tarafe  ;  dé  à  jouer.  V.  Dada.  \\  Es 
un  buen  Juan;  c'est  un  bon  homme,  une  bonne 
d'homme.  |  Juan  de  buen  alma,  Juan  lanas;  bo- 
nasse s  hoirmc  sans  malice  ,  de  peu  d'esprit.  | 
lïarer  san  Juan;  ou  le  dit  d'un  domestique,  etc. 
qui  sort  de  chez  son  maître  avant  d'avoir  fini 
son  temps. 

Juanas,  s.  m.  g-houa-nas.  Jouanas;  prêtres  mé- 
decins de  la  Floride.  Ceux  qui  désirent  être  ad- 
mis dans  cet  ordre  doivent  s'y  préparer  par  un 
noviciat  de  trois  ans,  pendant  lequel  ils  prati 
quent  chaque  jour  les  exercices  les  plus  rigou- 
reux. 

Ju:\nero,  S.  m.  ¡j-Ziouané-ro.  Boh.  Voleur  de  tronc* 
d'église. 

Juanete,  s.  m.   g-houané-té.  Os  du  gros  orteil, 
lorsqu'il  est  très-saillant;  os  de  la  pommette.  || 
Mar.  Voile  de  perroquet.  li  Oignon;  tumeur  dou- 
loureuse aux  pieds. 

Jnanetado  ,  da.  adj.  g-houaixéta-do.  Qm  a  do 
gros  os,  des  os  «aillants,  surtout  aux  pieds. 

Juanita,  s.  m.  g.-houani-ta.  Uist.  ceci.  Joannitç; 
nom  qu'on  donna  dans  le  V.c  siècle  ,  à  ceux  qui 
soutinrent  les  inlérèls  de  Saint  Jean  Chrysoslo- 
mc.  11  Joannite;  membre  d-une  secte  fort  ancien- 
ne, encore  répandue  en  Asie,  qui  n'administre  le 
baptême  qu'an  nom  de  Saint-Jean-Baptiste. 

Juanleo,  to.  Ilo.  S.  dim.  de  Juan. 

Juarda.  S.  m.  g-houar-da.  Tache  d'un  drap  dont 
la  laine  n'a  pas  été  bien  dégraissée. 

JuardoMO.  Ma.  adj.  (J-Ziohíipí/o-íío.  On  le  dit  du 
drap  qui  n'a  pas  été  bien  dégraissé. 

jiihabn.  s.  f.  g-hnuba-ba  Jubaba  ou  jubabe;  écor- 
ce  de  l'Inde  peu  connue,  d'une  odeur  cl  d'une 
saveur  de  vanille. 

julieriar.  v.  a.  iiuis.  Retirer  la  chaloupe,  la  met- 
tre en  travers  dans  le  vaisseau. 

Jubeteria.  S.  f.  g-hnubétéri-a.  Friperie;  liou  ou 
l'on  vend  des  pourpoints,  etc. 

Jubrtero,  s.  m.  g-houbété-ro.  Fripier  :   tailleur 


JUD 


7í)(i  — 


JUD 


ou  niarchanil  de  pourpoints,  etc. 
Jubilación,   s.  r.  (/-/io((bi¿«/i  ui.  Jultilatiun  .    lé- 
jouissaïuc.  Il  Vélérance  accordre  a   un  aïKicii 
UKi^istrat. 
.lii!>ii»flo,  pnrt.  pass.  du  \.  jubilar.  ||  adj.  Eméri- 

te;  qui  a  oblonii  In  NY-icriiiue  jubiU'. 
Jiibiliiutc  ,   pari.  ¡ircs.  du  \.  jubilar.  Qui  se  ré- 
jouit. 
Jit!>ll»r,  V.  n.  q-houbilnr.  Se  réjouir,  se  divertir. 
I  Etre  en  rclrailcaprès avoir  olucnu  la  viiéraii- 
tne.  élre  émérile. 
juHlIiir.  V.  a.  Jubiler;  dimncr  la  véióranrc,  con- 
siMVcr  a  quelqu'un  les  appointeiuonls  d'un  eui- 
l)Ii)i  (pi'il  quitte  ajirús  l"avoir  ivenré  b)nntcmps. 
I  Laisser;  rejcttcr  comme  inutile,  reléguer  par- 
mi !cs  invaliilcs. 
«Su^tilar.  adj.  Jubilaire  ,  qui  ajtparlieiil  au  jubilé. 
I  Juîiilairc  ;  il  se  dit  de  ceux  (pii  ont  exercé  tou- 
tes li'S  pratiques  religieuses  indiquées  pour  ¡¿a- 
«ncr  les  indulgenres  duu  jubilé.  ||  Jubilaire;  rc- 
lijiieux  qui  a  cinquante  ans  de  profession,  et  bé- 
neiliier  qui  exerce  ses  fondions  depuis  cimiuan- 
te  ans. 
Jkibiloo    s.  m.  q-houhili'-o.  Jubilé;  chez  les  Juifs, 
datis  la  lui  de  Moïse,  «olennilé  publique  qui  avait 
lieu  luus  les  cinquante  ans,  et  dans  laquelle  tou- 
tes sortes  de  d'ttes  étaient  remises.  Cb.icnu  ren- 
trait dans  son  liérila^-^e  ,  et   les  esclaves  étaient 
r3ndus  à  la  liberté.   Les  Juifs  ne  vemiaient  pas 
leurs  terres  cl  leurs  biens  à  perpétuité,  nîaisseu- 
lemcnl  jusqu'à  l'année  de  jubilé.  Le  jubilé  avait 
pour  hul  de  pré\cnir  1-excessivc  inéi^alité  des 
fortunes,  d'alléïrer  la  servitude  ,  et  d-enipccher 
que  le  sol  ne  de\înt  la  propriété  de  (juelqucs  fa- 
milb's.  En  conséquence  aussi,  le  prix  des  objets 
vendus  était  en  raison  du  nonihre  d'années  qui 
restaient  à  courir  jusiju'au  jubilé.  !|  Jul)ilé;  dans 
la  religion  catholique,  indulgence  pléniére.  solen- 
nelle et  {iénérale  .  accordée  p.nr  les  papes  ,  tons 
les  vingt-cinq  ans,  et  en  certaines  occasions, 
comme  leur  avènement,  etc. '|  Jño  de  jubileo. 
Año  sanio  ,  .au  mol  Año.  ||  Por  jubileo;  rare- 
ment. 
Júbilo,  s.  ni.  ;}-h<m-b¡¡o.  Joie,  plaisir,  contente- 
ment, allégresse,  jubilation. 
JiibKero,  S.  m.  V.  Jubelero. 
Juiioii .  s.  m.  ;i-hnubon.  Pourpoint,  ij  Fam.  Fouet 
donné  par  le  bourreau.  !|  Buen  jubon  me   letKjo 
en  Francia;  raillerie  contre  ceux  qui  se  vantent 
d'avoir  une  chose  dont  ils  ne  peuvent  faire  au- 
cun usage.  I  Jubon   de  asotes;  coups  de   fouet 
donnés  par  le  bourreau  sur  le  dos.  d'un  crimi- 
nel. 
jui)onazo,  S.  m.  augmen   úejuhon. 
■Siibonciro,  to,  llo.  s.  dimin.  \\ejuhou. 
j!5:eï«Hoi'«  ,  s.  m.  ^-/iü«'>oíií;-?o.  Faiseur ,  niar- 

cbai:d  d>>  iHiurpoiriis. 
«Sacîii.  s.  f.  ,j-hou-hla.  Un  des  sept  pomis  que  les 
Arabe?  mettent  sur  leurs  lettres  pour  remplacer 
nos  voyelles. 
«Iiidñ.  s.  m,  q-lwvdn  Juda;  quatrième  (ils  de  Ja- 
cob et  de  f.ia  ,  né  |-an  17ol  av.  J.  C  11  donna 
son  nom  a  la  pins  nombreusse  et  plus  puissante 
tribu  de  i)euplc  hébreu,  h  Tribu  de  Judà;  tribu 
de  Juda;  la  plus  puissante  et  la  plus  nombreu- 
se des  tribus  d-lrrael.  Elle  était  au  sortir  de 
'Egypte  de  74,GOO  hommes  capables  de  porter 
iis  rues.  Elle  occupa  toute  le  partie  méridio- 


nale de  la  Palestine,  au  sud  de  Jérusalem.  Lors- 
que Us  dix  tribus  d'Israël  se  séparèrent  de  la 
inaisun  de  David,  qui  était  de  Juda,  les  deux  tri* 
bus  de  benjamin  et  de  Juda  lui  restèrent  seules 
lidèles,  et  constituèrent  le  royaume  de  Juda,  (¡ui 
subsista  jus(|u'ii  la  captivité  de  IJabylonc  .')'.)'.» 
ans  av  J.  C;  C'est  de  la  tribu  de  Juda  cl  de  la 
maison  de  David  que  naquit  Jésus-Chrii)l.  || 
Géogr.  Juda  ;  royaume  de  la  Guinée  septentrio- 
nale. I.  Capitale  de  ce  rovaume,  avec  un  port  sur 
le  gidfc  de  Guinée,  S.IHM)  bai)il. 
JiKlitlcHiiiviiti-,  adv.  ii-ltouila-i'  anijn-té.  Judaï- 

quemenl;  d'une  manière  judaïque. 
Jiiili'iico,  ca.  adj.  ij-houda-i  o.  Judaïque;  qui  ap- 
partient aux  Juifs,  il  Piedra  judaica  :  pierre  ju- 
daï<]ue;  sorte  de  pelrificatuin  tjue  l'on  trouve  en 
Judée  ,  en  Palestine  ,  en  Silésie  etc. ,  et  qui  ont 
le  forme  d'olives,  j  lntcrp<  elación  judaica  ;  in- 
terprétation judaïque;  qui  s'éloigne  du  sens  vrai 
cl  natuiel. 
JiHlai.ssiio,  s.  m.  g-houdais-ino.  Judaïsme  ;  nom 
donne  aux  croyances  religieuses  et  aux  lois  des 
Juifs.  Leurs  lois  et  leurs  ccrémoniens  sont  divi- 
sées en  trois  ordres.   Le  premier  comprend  les 
préceptes  de  la  loi  écrite  qui  sont  renfermés  dans 
le  Peiitaleuque  ;  de  second  comprend  les  précep- 
tes de  la  loi  orale  ,  c'est-à-dire  ,  les  gloses  que 
les  rabbins  ont  faites  sur  le  Pentateuque,  et  un 
nombre  iiilini  de  ronstilulions  recueillies  dans 
lelahnnd;   le  troisièiiic  comprend  les  rites  que 
l■u^agc  a  autorisés  en  divers  temps  f.t  en  di>ers 
lieux  et  (¡u'on  appelle  coumes.   Leur  croyance 
difiere  de  celle  des  Chrétiens  en  ce  qu'ils  croient 
qu'il  y  a  eu  et  qu'il  pt-ut  encore  y  avoir  des  pro- 
phètes, cl  qu'il  viendra  un  Messie  dont  la  puis- 
sance sera  supérieure  à  celle  de  tous  les  rois  de 
la  terre. 
Jutlaita.  s.  g-houdai-ta.  Judaïte;  par  opposilioa 
à  Tiraélite.  Habitant  du  royaume  Ide  Juda  ,  ou 
membre  de  la  république  juive  sous  les  Juges. 
•Iiiiiaixnntc.  part.  près,  du  wjudaisar.  Il  adj.  Ju- 
I      daïsant;  se  dit  des  Juifs  relaps. 
•Biidizndo,  part.  pass.  du  v.  judaizar. 
'  «BMilaiznr,  v.  n.  ij-lioudaiiar.  Judaïser;  suivre  en 
j      quelques  points  les  cérémonies  de  loi  judaïque. 
I      Ceux  qui  gardent  le  jour  du  sabbat  judaïseut.  || 
Fam.  Judaïser;  se  conduire,  vivre  en  juif;  trom- 
per, vendre  très-cher  de  mauvaises  marchandi- 
ses, des  choses  falsifiées. 
jrúdtiü  escarióte,  s.  m.  g-hnu-das  es' ario-té.  Ju- 
das Iscari  >te;  l'un  des  douze  apôtres,  celui  qui 
eut  la  lâcheté  de  trahir  Jésus-Christ.  Il  était  le 
trésorier  de  la  petite  association  de  Jésus  et  de 
ses  disciple-^,  et  portait  comme  tel  la  bourse  com- 
mune. Saint  Jean  l'accuse  d'être  un  homme 
sans  honnêteté,  et  rattache  á  son  avarice  le  re- 
gret que  Judas  manifesta    lorsque  Marie  répan- 
dit du  parfum  sur  le  Seigneur  à  Bélhanie.  Cet 
homme  vendit  son  maître  à  ses  ennemis  moyen- 
nant trente  deniers,  et  le  signe  de  sa  trahison  fut 
un  baiser  qu'il  donna  à  Jésus-Christ-  Cependant 
il  reconnut  l'rnormité  de  sa  faute  et  se  pendit  de 
désespoir,  ü  LenomexécrabledeJudasesldevenu 
uiiiiomcommunpourdésignerun  traître.  ||  Figu- 
re de  Judas  qu'on  brûle  en  Espagne  dans  les  rues. 
Il  Ver  à  soie  qui  meurt  et  reste  suspendu.  |1  Pa- 
recer ó  estar  hecho  un  hidas  ;  être  fait  comme 
un  \okur,  comme  un  chiffonnier,  i)  Beso  de  Ju- 


JUD 


—  7U7  — 


Ji:r) 


íia»;  baiser  de  Judas;  baiser  d'un  Irailre.  !JJ«Jas  Jiitiicttiite,  5  m.  ijhuudiliann-tè.  Lofi.  Judita- 
Tadeo;  Judas  Tliaddée;  nom  propre;  un  des  dou-  leur;  copule,  inul  qui  favl  le  lien  d-une  phrase, 
ze  apôtres,  frère  de  Saiiil  Jacques  le  Mineur  ,  cl    judlcautcN,  s.  m.  pi.  gho^idikann-tU.  \rac.  Eia- 


cousin  germain  de  Jésus-Cbrisl.  I 

judca,  i;/io(uiè-a,  Géog.   anc.  Judée;   lancieii  ro- ¡ 
yauuie  do  Juda,  silué  entre  la  Syrie  cl   rAral)ie. 
V.  Palestina.  \\  Miner.  Tîelun  de  Judeu;  bitume 
de  Judée;  espèce  d'asphalte  qui  se  trouve  sur  les 
eau\  de  la  mer  morte.  |  Bot.  Arbul  de  Jtidea;  ar- 
bre de  Judée,  gaînicr;  genre  de  plantes  de  la  fn- 
uiille  des  légumineuses,  originaire  de  l'Améri- 
que méridionale. 
jtidi-la,  s.  f.  ijkoudc-la.  Ornilh.  Judelle;  oiseau 
aquatique,  que  l'on  nomme  aussi  foulque  ou  ma- 
relle- 
jiidvo,  (]houilé-o.  temps,  hér.  Judéus:  lilsde  Ty- 
phon, cl  frère  d'IIiérosolymus.  Selon  la  faille. 
il  donna  son  nom  à  la  nation  juive,  et  Hii-rosoly- 
mus  donna  le  sien  à  leur  ville. 
Judería,  s.  f.  (ihotidéri-a.  Juiverie;  r(uarlier  habi- 
té par  les  Juifs.  |  Impôt  surlesJuifs.  [¡  v.  Y.  Ju- 
daismo. 
jnd;sad(>r,  S.  m.  (v.)  V.  Juzgador. 
Judiar,  v.a.  (fhoudfiar.  (v.)  Juzijar. 
Jujlia,  s.  f.  ¡ilwudi-a.  Rot.  )laricot;  gcnrede  plaii- 
tcb  do  ta  lamillc  des  légumineuses  dans  K-quel 
oii  compte  tiente  trois  espèces,  la  plupart  annup- 
lles  et  se  cultivant  dans  presque  tous  les  pays  de 
l'Kurupe  comme  plantes  alimentaires.   Sous  ki 
ciel  prospère  de  l'Inde,  comme  sous  tous  les  cli- 
mats où  le  main  de  l'homme  a  porté  le  haricot, 
il  est  admis  surtouies  les  tables;  on  le  mange  en 
vert,  en  sec  et  ajiprétéde  diverses  manières.  Son 
grain  est  sain,  et  ainsi  que  le  pain,  il  est  l'ami 
de  Ihonime  laborieux  et  qui   fatigue  boauconp. 
Ses  fl'.'urs  plaisent  aux  abeilles  et  les  attirent  de 
très-loin.  Tout  le  monde  connait  cette  plante  et 
encore  plus  ses  graines,  qui   portent  le   môme 
nom  dans  les  deux  langues,  tout  le  uioiule  en  a 
vu  et  mangé.  Kllc  sert,  comme  plante  gi  ¡ñipan- 
te, ài'cmbcllisement  des  jardins,  cl  est  suscepti- 
ble de  former  avec  ses  tiges  et   ses  larges   feui- 
lles un  délicieux  ombrage  auprès   di's  berceaux 
quelle  entoure,  et  en  relève  encore  la  grâce  par 
l'élégance  de  ses  lleurs  souvent  odorantes,  (jiii 
offrent  par  leurs  couleurs  toutes  les  nuances  de 
l'échelle  chromatique,  depuis  le   blanc   le  plus 
pur  jusqu'au  rouge  le  plus  vif.  Du  disque  urcco- 
¡é  de  ses  (leurs,  pari  une  gousse  allongée,  droite 
ou  courbée,  un  peu  comprimée,  renflée  dans  les 
parties  occupées  parles  grainesbivahcs,  et  ren- 
fermant plusieurs  semences   reniformes,  mar- 
quées d'un  bile  petit,  et  séparées   assez  souvent 
les  unes  des  autres;  par  des  cloisons   membra- 
neuses. Il  Kcon.dom.  Haricot;  la  semence  même 
delà   plante.  Il  ./ur/i'ai  verdes;    haricots  verts, 
gousses  de  la  plante,  assez  tendres  pour  être  man- 
gées vertes  avant  le  développement  de  la  graine. 
\\  Judia  /^crxíííia:  haricot  du   Térou;  le  inédici- 
nier  calharliquc  ou  son  fruit.  |¡  Judia  de  careta; 
petit  haricot  lâcheté  de  noir.  ** 

judiazo,  «a.  s.  m.    ffhoudia-io.    fam.  augm.   de 

jl(i/lO. 

jiidicacloii,  s.  f.  ijhoudikmAonn.  Philos.  Judira- 
tion;  se  dit  quelquefois  de  l'opéralion  de  l'cspril 
qui  consiste  à  porter  un  jugement. 

,>iidlcand«,  s.  tjhoudilianit-dn,  l.ng.  Sujet  d'une 
proposition. 


minateurs  de  la  conduite  des  juges  ordinaires. 
Judicar,  v.  a.  (¡hondikar.    v.   V.  Juzijar. 
jiidicalUo,  va.  adj.  (jhouditiati-to.  (v.  ijui  juge 
ou  a  la  faculté  de  juger.  1|  Gramm.  Judicalif;  nom 
que  l'on  donne  quel(|ucfois  au   mode  appelé  or- 
dinairement indicatif. 
Jiidifalo.  s.  m.  qiioudika-to.Li)^.  Judicat;  attri- 
but d'une  proposition. 
jiidIcatorio,i-ia.  adj.  qhoudi'  ato-rio.  \nc.  prat. 

Judicatoire;  ce  qui  seilà  juger. 
Jadicatui'a,   s.    f.    ijhoudihalnu-ra.    Judicature-, 
état,  condition,  profession  déjuge,  otlicc  dcju- 
dicalure.  ||  Hist.  sacr.  Judicalure;  la  dignilé  de 
juge  chez  les  Hébreux. 
Judicial,  adj.  (fhoudi/.ial.  Judiciaire:  qui  est  re- 
latif à  la  justice,  à  l'administration  de  la  justice. 
Il  Poí/firjuf/í'ciaí:  pouvoir  judiciaire:  auloiilé  re- 
vêtue du  droii  de  juger  les  différends  qui  s'élè- 
vent entre  les  particuliers,  cl  de  punir  les  crimes 
et  les  délits.  Dans  les  monarchies,  le  pouvoir  ju- 
diciaire réside  entre   les  mains  des  magistrats, 
nommés  et  institués  par  le   monarque  au  nom 
duquel  ils  rendent  la  justice.  Dans  les  états  dé- 
mocratiques, le  pouvoir  judiciaire  découle  ordi- 
nairement de  l'élection,  comme  toutes  les  autres 
fonctions  publi(iues.  ll  Judiciaire;  qui  se  fait  en 
justice,  par  autorité  de  justice;   tel  quun  acte, 
une  vente,  etc.  |  Tesliçio  judicial;  témoin  judi- 
ciaire; toute  personne  appelée  à  déposer  en  jus- 
tice. H  Cor/ifcf/ie  jiuiícm/;  combat  judiciaire.  V. 
Combate.  \\  Réthor.  Género  judicial;  genre  ju- 
eiciaire,  celui  des  trois  genres  d'éloquence  par 
lequel  on  accuse  ou  l'on  défend. 
jcidirialincitte,  adv.  iihnudiiolmén-lè.  Judiciai- 
rement; suivant  les  formules  judiiiaircs. 
jiidiciario.  ria.  adj.    ghoudiiia-rin.  Judiciaire. 
V.  Judicial.  Il  Âstrolofjia  juditinria:  astrologie 
judiciaire;  art  de  deviner  l'avenir  par  les  aus- 
tr.s. 
jiidlciarlo,  s.  m.  Celui  qui  s'adonnc  a  l'astrolo- 
gie judiciaire. 
jiidicio.oaiiieiitp.  adv.  inus.  \'.  Juiciosamente. 
jiidicloüo.  sa.  adj.    \.\ .  Juicioso. 
jiidii'un.  s.  f.  nhoudié-zn.  Kspece  d'olive  bonne 

seulement  à  faire  de  l'huile, 
jiidleao.  K«»-acl!.  (v.'   Judaïque;  qui  appartient 

aux  Juifs.  V.  Judaico. 
jYidiiiHilo,  s.  m.  diin.  de  judio.  \  Tits  de  Juif: 

expression  de  m<^pri8.  II  Haricot.  \'.  Judia. 
Judio,  la.  adj.  ,]houdi-o.  Juif:  qui  est  né  dans  la 
Judée;  qui  est  originaire  do  ce  pais,  qui  descend 
des  habitants  de  ce  pays;  (fut  a|)parlienl  à  la  Ju- 
dée ou  à  ses  habitants.  |  Judaïque;  qui  concerne 
lesJuifsoua  la  Judée.  ||  Snbst.  Juif,  Juive.  || 
Les  Juifs  formaient  autrefois  un  peuple  célèbre 
'  del'.Vsie.  Ils  portèrent  d'abord  le  nom  d'Hébreux, 
¡mis  celui  d'Israélites,  el  enfin  ils  prirent  celui 
de  Juifs  après  le  captivité  de  Babylone.  1/his- 
toire  des  Juifs  est  la  plus  nncicnno,  et  se  trouve 
rapportée  dans  la  IJilde.  Abraham  fut  la  lige  de 
ce  peuiilc.  et  alla  par  ordre  de  Dieu  s'établir  dans 
la  terre  de  f.hannan.  Jacob,  son  petit  lils.  lut  le 
père  de  douze  111"*.  qui  devinrent  les  chefs  de 
douze  tribus  de  la  Judée.  L'un  de  ce?  lils,  Joseph, 
étant   devenu  ministre  du   roi  d'Hgvpte.   appel» 


JÜD 


—  7Í)S  — 


Jlîlî 


sn  raniille  dans  re  pays  el  l'i'lnblil  dans   la  ierre 
de  Gcsscn.  rendant  deux  siècles  que  les  deseen- 
daiilsde  .larob  haliitèrenl  celle  lene,  ils  s'accru- 
rent tellement  qu'ils  donnèrent  ilcrDnibrnffe  aux 
Kfîyptiens,  qui  les  ^èdni^irent  en  servitude.  INIoï- 
se  les  délivra  de  cet  esclava;;e  el  leur  lit  passer 
la  mer,  Honore  à  pied  sec.   Il   demeura  (piaranle 
ans  avec  eux  dans  les   déserts   de  l'Arabie,    cl 
leur  dotuia,  une  législation  complète.  Son  succès- 
seur  Josué  les  établit  dans  la  terre  (]ui  leur  avait 
été  promise.  Après  sa  mort  commençale  ^ntiver- 
nenienî  des  j\i¡íes,  qui  dura  trois  siècles,  et  dont 
Samuel  fut  le  dernier.  Saul  fut  le  ])remier  roi 
(lO'.t'J.  Après  David  el  Salomón,   le  rovaume  se 
divisa  en  deux,  celui  d'Israël  et   celui   de  Jiidii, 
qui  eurent   conjointement  des  rois.  I,e  premier 
fut  détruit  par  Salmannsar,   roi   d'Assvrie.   qui 
dispersa  les  Israélites  dans  les  diverses  parties 
de  l'Asie.  Le  royaume  de   .luda  ful  détruit  par 
Nabuchodonosor  II  (OOii-oST),  qui  traîna  les  ha- 
bitants encaptivité.  Celle  servitude  dura  soixan- 
te-dix ans.  Les  Hébreux  revinrent  en  .ludée  sons 
le  règne  de  Cyrus,  el  se  gouvernèrent   par  leurs 
lois,  quoique  soumis  aux  Perses.   La  puissance 
appartenait  aux  grands-prètres.   Après  Alexan- 
dre, ils  lureiillour  à  tour  soumis  aux  rois  d'Lgip- 
te  el  de  Syrie.  Kn  IfiOav.   3.    C.  les  ¡Vlacbabées 
rétablirent  l'indépendance  des  Hébreux.  Leurs 
successeurs  privcnlletitre  derois  dcludée.  L'un 
d'eux,  Hircan  11,  en  guerre  avec  son  t'rérc.   ap- 
pela les  Romains  à  son  secours.  Pompée  le  se- 
courut el  rendit  les  .luifs  tributaires   de  Rome, 
en  conscrvanl  néanmoins  le;;rs  lois  et  leur   mo- 
de de  gouvernement.  Ce  royaume  fut  détruit  par 
les  Romains  en  70  de  J   C,  Adrien:   après   avoir 
fait  périr  un  grand  nombre  de  Juifs,  les  disper- 
se en  133.  Depuis  ce  temps  ils  n'ont  plus  formé 
un  corps  de  nation,  et   se   sont   répandus  dan? 
tout  le  monde.  H  y  a  environ  2.000,000  de  Juifs, 
dont  1.18000,000  en  Europa,  7-20,000  en  Asie,  et 
100,000  en  Afrique.  Partout  ils  sont  fidèles  aux 
lois  de  Moïse,  et  attendent  toujours   le  rétablis- 
sement de  leur  royaume  elle  Messie  qui  doit  les 
sauver.  |  Fig.  et  fam.  Juif;  celui  qui  prèle  à  usu- 
re et  qui  vend  extrêmement  cher,  et  en  général 
quiconque  cherche  à  gagner  de  l'argent  par  des 
moyens  sordides  et  injustes.  |]  Homme  qui  sonne 
la  trompette    aux  processions  de    la    Semaine 
Sainte.  |  Juif;  terme  de  mépris.  |  Judio   de  ie- 
ño/;  juif  converti  au  christianisme,  qui  avait   la 
liberté  de  vivre  parmi  les  Chrétiens,  après  avoir 
étémarqué.  Il  Cnra  f7eju(7io;   visage  d'excomu- 
nié.  Il  Judios;  (pi.):  sorte  de  haricots.  ]  El  Judio 
errante;  le  juif  errant;   personnage  mystérieux 
faisant  le  fond  d'une  légende  populaire.  Son  nom 
propre  est  Ahasvérus.  Né  sept  à  huit  ans  av.  J. 
C.  d'un  charpentier  de   la  tribu   de  Nephiali  et 
professant  l'état  de  cordonnier,  il  alla  dénoncer 
à  Hérode  la  naissance  de  Jésus.  Lorsque  le  Sau- 
veur montant  au   Calvaire   et  portant  sa  croix, 
s'arrêta   devant   son   échoppe  pour  se  reposer' 
Ahasvérus  le  repoussa  durement.  Alors  Jésus  lui 
dit:  «Je  me  reposerai  ici,  et  toi  tu  ne  cessera,  de 
marcher  jusqu'à  ce  que  je   vienne.»  Depuis    ce 
temps,  Ahasvérus  marche,  marche  toujours,  sans 
pouvoir  meltre  un  terme  ni  à  son  vovage  ni  á  sa 
vie.  Il  El  judio  errante;  le  juif  errant;  titre  d'un 
roman  d'Eugène  Sue,  ou  il  introduit  ce  personna- 


ge mystérieux,  autour  duquel  il  groupe  une  fou- 
le d'événements.  Le  principal  bul  de  cet  ouvra- 
ge, (|tii  a  fait  beaucoup  de  bruit,  esl  d'ailaijuer  le 
jésuitisme,  contre  lequel  l'auteur  ne  ménage  nu- 
llement l'exagération. 
Jiii>;co.  s.  m.  fjhoué-íjd.  Jeu;  en  général,  divertis- 
semeni,  recn  ¡ilion,  tout  ce  qui  se  fait  par  pur 
amuseineiil  el  par  esprit  de  gaité.  Il  Jeu:  parli- 
rulierement.  un  exercice  de  récréation  siiumis 
à  des  regles,  el  auquel  on  hasarde  erdinaire- 
menl  de  l'argent.  On  dislingue  dans  cette  accep- 
tion les  jeux  de  hasard,  les  jeux  de  calcul  ou 
de  combinaison  ,  les  jeux  de  commerce,  etc.  H 
Casa  de  juet/o;  maison  de  jeu;  établi'.ements 
particuliers  destinés  au  jeu.  |  ¡Juí'í/o1  interjec- 
tion (¡ui  avertit  qu'on  va  jouer:  on  s'en  sert  sur- 
tout au  jeu  de  paume,  etc.  ||  Jeu;  l'assembla  - 
ge  de  cartes  qui  viennent  au  joueur;  les  points 
qu'on  amène  aux  cartes  cl  aux  dés;  en  géné- 
ral, la  situation  dans  laquelle  on  se  trouve  par 
ra|)porl  à  son  adversaire,  à  quelque  jeu  que  ce 
soit,  j  Jeu;  nombre  de  triomphes,  etc.,  suffisant 
pour  jouer  ou  gagner.  ||  Ordre,  arrangement  con- 
venable. I  Fig.  Ressorts,  moyens  employés  pour 
parvenir  à  une  fin.  |!  Nombre,  assortiment  com- 
plet. I  Jeu  de  mots.  ]  iuego  de  lîolsa;  jeu  de 
bourse;  tout  en  pece  d'agiotage  sur  les  fonds 
publics.  Il  Jeu;  le  lieu  où  l'on  joue  à  certains  jeux. 

I  Jeu;  ce  qui  sert  à   jouer  h  certains  jeux;  un 
jeu  de  quilles,  un  jeu  de  cartes,  un  jeu  d'échecs. 

II  Jueiji)  de  rañas.  V.  Cañas,  il  Juego  delant-ero 
y  trasero  del  coche;  train  de  devant  et  de  derriè- 
re d'un  carrosse.  H  Juer/o  del  hombre:  jeu  de  l'- 
hombre.  ||  3uego  de  manosi  jeu  de  mains:  coups 
que  Ion  se  donne  par  i>laisanlerie,  ou  getles 
qu'on  fait  en  parlant,  ou  en  fin  tour  de  passe 
passe,  de  gibecière.  |',  Jifeço  f/e  niNru:  jeu  d'en 
l'ants,  au  propre  el  au  figuré  ||  Juego  de  suerte  y 
t'erttura,  j'icgo  de  asar;  jeu  de  hasard,  il  htego 
jutblico;  maison  publique  de  jeu;  académie.  | 
iuego  de  pasa  pasa;  jeu  de  passe-passe,  de  go- 
belels.  Il  Ji/c(/o  de  cartas,  de  naipes;  jeu  de 
cartes.  !,  Juego  de  palabras,  de  vocablos,  de  vo- 
ces; ¡en  de  mots.  ||  Juego  de  suerte;  jeu  de  ha- 
sard. I  Juego  desortija:  course  de  bague.  ||  Ji<e- 
go  de  la  oca;  jeu  de  l'oie.  |  Juegas  de  endite: 
jeu  de  renvi;  certains  jeux  de  cartes,  comme 
le  brelan,  où  les  joueurs  mettent  au  jeu  des 
sommes  plus  fortes  que  celles  de  ceux  qui 
ont  mis  avant  eux.  |  Poét.  et  fig.  Juegos.  ||  Jwe  ■ 
.170  de  Ins  cietitos;  piquet.  Il  Juego  de  trucos;  bi- 
llard. Il  Ver  el  juego  mal  parado;  voir  une  cho- 
se en  mauvais  état.  ||  Conocer  el  juego;  fig.  con- 
naître l'intention,  les  mauvais  desseins  de  quel- 
qu'un. || //acerji/eiyo;  continuer  la  partie  lors- 
qu'on gagne.  Il  Juego  de  manos,  juego  de  villa- 
nos;  jeu  de  mains,  jeu  de  vilains.  ||  Juego  mayor 
quita  înenor;  le  plus  fort  l'emporte.  ||  Por  juego; 
en  badinant,  pour  rire.  ||  Ver  el  juego;  fig.  V.  CV 
iiooer  e/JKCi/o.  Il  Myth.  pi.   Juegos;  jeux;    dieux 

*'que  l'on  fait  présider  ci  tous  les  agréments  du 
corps  el  de  l'esprit, claux  quels  on  attribue  tous 
les  agréments  qui  se  trouvent,  soit  dans  leurs 
personnes  el  dans  leurs  manières,  soit  dans  les 
ouvrages  d'esprit.  On  les  représente  comme  de 
jeunes  enfants  avec  des  ailes  de  papillon,  nus, 
riants,  badinant  toujours,  mais  avec  grâce.  Ils 
composent,  avec  les  Ris  et  les  Amours.  la  cour 


JÜE 


—  799  — 


jur. 


dt;  Vénus,  el  nequiUenl  jamais  leur  souvraine. 
Il  Jeux;  spectacles  publics  des  anciens,  com- 
me les  courses,  les  combats  de  gladiateurs,  les 
luttes,  etc.,  mstilués  eti  l'honneur  d'un  héros, 
ou  en  souvenir  d'un  événement.  |  Juo(jos  oUm- 
picos;  jeux  olympiques.  |  Juegos  floréales;  jeuv 
floraux;  assemblée  qui  se  tient  chaque  auiiée  à 
Toulouse,  et  dans  la(juelle  on  décerne  divers 
prix  qui  représentent  des  (leurs  d'or  ou  d'ar- 
gent: á  ceux  qui  ont  le  mieux  réussi  dans  cer- 
tains genrcsdepoésie  ou  dansun  discours  d'élo- 
quence. I  Archil.  hydr.  Juego  de  agim;  jeux 
jd'eau;  la  diversité  des  formes  qu'on  fait  pren- 
dre aux  jets  d'eau,  en  variant  celles  des  ajuta- 
ges. I  Jets  qui,  par  le  mouvement  de  l'eau,  font 
jouer  des  instruments,  des  machimes,  etc.  |1 
Tcchn.  Jeu;  en  parlant  de  certains  ouvrages 
d'art,  l'aisance,  l'elastilité  qu'ils  doivent  avoir, 
comme  le  jeu  d'un  balancier.  V.  Movimiento.  \\ 
Tener  jue^o  en  su  casa;  tenir  jeu,  donnera 
jouer  chez-soi.  ||  Poner  enjuego;  mettre  en  jeu, 
employer,  faire  agir,  les  ressorts,  des  ressour- 
ces, etc.  I  iYo  me  giisian  esos  juegos;  je  n'aime 
pas  ces  sortes  de  jeux,  ça  ne  luc  plaiit  pas  du 
tout,  ¡  No  son  juegos  de  niños;  ce  n'est  pas  jeu 
d'enfants,  c'est  une  affaire  sérieuse,  etc. 

j^uesueclUo,  ito,  ico.  s.  m.  dim.  de  Juego.  Pe- 
tit jeu. 

JTucra,  s.  f.  g/iowe-ia.    Extr.  Espèce  de  crible. 

Jueves,  s.  m.  ^houé-véss.  Jeudi;  cinquième  jour 
de  la  semaine,  qui  est  éntrele  mercredi  e,t  le 
vendridi.  H  Jueves  Santo  ;  jeudi  saint;  jeudi  de 
la  semaine  sainte.  |  Jueves  de  la  cena^  V.  Jue- 
ves santo.  \  Jueces  lardero  ó  gocJo;  jendi  gias; 
celui  qui  précède  le  dimanche  gras.  |  Jueves  de 
compadres;  le  jeudi  qui  précède  celui  qui  vient 
avant  le  jeudi  gras,  i  Jueves  de  comadres;  le 
jeudi  qui  précède  le  jeudi  gras.  ¡  Cosa  del  otro 
jueves;  chose  extraordinaire,  qui  se  voit  rare- 
ment. 

<Mn£z,  s.  m.  g/iouéz.  Juge;  celui  qui  juge,  qui  a 
le  droit  de  juger.  |j  Juge;  celui  qui  est  préposé 
par  autorité  publique  pour  juger,  pour  rendre 
la  justice  aux  particuliers.  Il  Collccliv,  et  absol. 
Juge;  tribunal.  El  juez  decidirá;  le  juge,  le  tri- 
bunal décidera.  ||  Juge;  toute  personne  choisie 
pour  prononcer  sur  un  différend,  ou  au  juge- 
ment, à  l'opinion  de  laquelle  on  s'en  rapporte 
sur  quelque  chose.  |)  Par  extcns.Juge;  celui  <iui 
est  capable  de  juger  d'une  chose.  ||  Dans  le  sens 
le  plus  étendu.  Juge;  celui  qui  porte  un  juge- 
ment. I  llisl.  Juges;  certains  magistrats  suprê- 
mes qui  gouvernèrent  le  peuple  juif  depuis  Jo- 
sué, jusqu'à  Samuel.  ||  Hl  libro  de  los  jueces,  ou 
simplement  los  jueces;  la  livre  des  juges;  le 
septième  livre  de  l'Ancien lestament,  contenant 
l'histoire  des  Juifs  sous  le  gouvernement  des 
Juges.  Il  Myth.  Los  jueces  de  los  úi/íernos;  les 
juges  des  enfers;  ils  élaient  trois,  Minos,  Ea  - 
que  cl  Rhadamunle.  |  Juge  du  camp  dans  les 
combats  à  la  barrière,  etc.  1  Juez  árititro  ;  juiíe 
.irbilre.  |1  Jue:  conservador;  juge  couscrvateur. 
'I  Juez  enques(a;  magistral  établi  dans  l'Aragon 
pour  sévir  contre  les  juges,  les  greffiers,  les 
notaires  prévaricateurs.  1,  Juez  del  estudio;  ju- 
ge des  différents  ijui  surviennent  entre  les  étu- 
diants dune  université.  ||  Jurz  entrrgador;  juge 
ÚVS  dilVéïi'iits   qui  siirvicnnenl  eut ic  les  bergors 


du  corps  de  la.Mesta.  |  Jue:  incuria;  chacun  des 
six  proloROtaires  apostoliques  auxquelsic  nonce 
du  pape  en  Espagne  doit  renvoyer  les  causes 
portées  à  son  tribunal.  |  Juez  mayor  de  Vizca- 
ya: membre  du  tribunal  de  Valladolid,  i|ui  con- 
naît en  première  instance  de  toutes  les  causes 
des  naturels  de  la  Biscaye.  |  Juez  snpremo;  ju- 
ge souverain,  qui  juge  en  dernier  ressort.  ||  Juez 
de  heredades;  juge  gruyer;  juge  des  eaux  et  fo- 
rêts.nJue:  lego:  juge  botté.  ||  Juei  interventor; 
juge  gérant.  Il  Jue:  de  comisión;  commissaire; 
juge  commis,  celui  qui  est  designé  par  le  Iri- 
hunal  dont  il  fait  partie  pour  procéder  à  certai- 
nes opérations,  et  s"il  y  a  lieu,  en  faire  son  rap- 
port. I  Juez  de  monterilla;  juge  guètré.  ||  Juez 
de  paz,  juge  de  paix;  magistrat  chargé  principa- 
lement de  juger  sommairement  les  affaires  de 
peu  d'importance,  sans  frais  et  sans  ministère 
d'avoués,  de  concilier,  s'il  est  possible,  les  diffé- 
rends dont  le  jugement  est  réservé  aux  tribu- 
naux civilsordinaires.  Juez  ad  quem;  prat.)  ju: 
ge  à  qui  on  fait  appel.  ||  Juez  n  quo;  prat.)  ju- 
ge de  la  décision  duquel  on  fiiit  appel  a  un  au- 
tre.=;Juez  compromisatio.  V.  Compromisario. 
Il  JuC2  de  alzadas,  de  apelarionesi  juge  à  qui 
ou  fait  appel.  Il  Juez  de  balanza.  \.  Balanza- 
ria.  \\  Juez  de  compromise.  V.  Compromisario. 
I  Juez  de  legado,  V.  Delegado.  \\  Juez  iiirompe- 
tente;  juge  incompétent.  ||  Juez  subdelegado.  | 
\ .  Subdelegado.  \\  Jueces  naturales;  ¡ages  na- 
turels; ceux  que  la  loi  assigne  aux  accussés  aux 
parties  suivant  leur  qualité  el  espèce  de  la 
cause. 

Jiiguda,  s,  f.  g-houga-da.  Coup  qu'on  fait  au 
jeu. 

Jiij^fudera,  s.  f.  g-Iiougadé-ra.  V.  Lanzadera, 

Jiisndo,  dn.  adj.  et  part,  pas  de  Jugar..  ||  Joué. 
Traer  ó  llevar  la  vida  jugada;  exposer  sa  vie  a 
un  dangci-  imminent. 

Jugador,  va.  S.  f;-/ioNf/íií/or.  Joueur;  celui,  celle 
qui  joue  qui  folâtre.  |  Jueur;  celui  qui  joue  à 
quelque  jeu  soumis  à  des  règles.  ||  Joueur;  qui 
joue  bien.  ||  Joueur;  celui  qui  a  la  passion  du 
jeu,  quien  fait  en  quelque  serte  son  métier.  || 
Jugador  de  nia><os;  jouer  de  gobelets.  ||  l't  me- 
jor jugador  sin  cartas,  nn  ledit  pour  exprimer 
qu'on  n'a  pas  fait  attention,  dans  un  jeu.  dans 
une  affaire,  à  celui  qui  pouvait  le  mieux  s'en  ac- 
quitter. 

JiiK»»te,  part.  près,  de  Jugar.  Jouant; qui  joue. 

Jus;»!*,  V.  n.  n-hougar.  Jouer,  se  recréer,  se    di- 
vertir, s'ébiitlre,  folâtrer. nJouor  se  divertir, SM- 
muser  à  un  jeu  «juelconque  qui  a  des  régies.  |¡ 
Absol.  Jouer  habituellement  aux  jeux  de  liasard, 
se  prend   ordinairement   en    mauvaise  part.  |i 
Jouer;  plaisanter,  se  mníjuer  les  uns  des  autres. 
I  Jouer;  amuser,  tromper.  ||  l'erdrc   au  jeu.  || 
Teehn.  Jouer;  en  parlant  des  lessorts.  des   ma- 
chines, etc.  se  mouvoir,  agir  d'une  certaine  fa- 
çon, i^  .Vvoir  laisance  et  la   faculté  du   mouxe- 
mcnt.  Il  Correspondre;  avoir  une   juste   propor- 
tion. I  Jcuier;   se  dit  ans>i  dunemine  (pie   l'on 
fait  sauter  d'une  pièce  d'artillerie,  d'un  artifice 
que  l'on  fait  partir  en   y   mettant  le  feu.  |;  Fig. 
Intervenir,    prendre    part   dans  une   affaire,  u 
Jouer  le  premier  surtout  aux  jeux  de  caries.  | 
Etre  habile  au  jeu.  Il  JH7fir  drl   vocablo;  jouer 
sur  les  mots,  f'iire  desalliKidn-;  (|e«;(<qMÍViUine>. 


JVC, 


800  — 


JUI 


sur  les  nuils.  H  Jugar  limijio;  Vifi.  V.  Limnio.  \ 
Jugar  à  la  pcon/.a;  Suboter,  jouer  au  saf)ol.  | 
Jugar  CDU  ganancia;  JDiicr  sur  les  velours.  || 
Jugar  limiiioi'yun'ï  l'rauc  \eu,\\  Jugar  à  la  jiv- 
lota;  jouer  à  ta  paume.  |  Jugar  a  la  rifa;  jouer 
à  in  raile.  ||  Jugar  a  pares  g  nones  jouer  à  pair 
ou  non,  I  Jugar  al  pito,  á  la  tula;  jouer  au  \ú- 
tonncl.  I  Jugar  al  billar,  à  ios  íruro*;  jouer  au 
billard-  ]  Jugar  al  í«fnneí(';  jouer  au  lansque- 
net. Il  Jugar  à  /o.<  ciVhîos^  jouer  au  piquet,  ||  Ju- 
(jirt)- rji  i/toh(/io;  jouer  au  roi  (iépouillé.  \  Jugar 
al  rhaípictc;  (lias  tablas  reales:  jouer  au  tric- 
tracl.  Il  iugaral  «f/.W/rez;  jouer  auxéi-heis.  j  Ju- 
gar al  rchilplc;  joue  au  volant.  ||  Jugar  al  chi- 
to; jouer  au  palet,  |j  Sugar  Ci)nalgunoal  abejón; 
iaui.  mépriser  quehiuMin.  ||  Pop,  Jugar  de  an- 
tu  10»;  prendre  le  devant.  |]  Jwi/ar  á  la  ¡¡ana 
pierde;  jouer  à  qui  perd  {iagiie,  |  v.  a.  Jouer; 
l'aire,  en  parlant  d'une  partie  d'un  coup  au  jeu, 
cte.  Il  in'^ar  i(»i/((^;;o,  Jouer  un  jeu;  le  hien  jouer; 
le  jouer  de  prélércnee.  d'Iiahitude.  ||  Jtigar  luia 
cnrfrt,;  jouer  une  carte,  la  jeter,  j  Jw^ar  el lan- 
ce; conduire  une  affaire  avec  prudence.  ||  Jugar 
fuerte  ó  '¿ruesn;  jouer  gros  jeu.  ||  Jitgar  el  sol 
antes  de  nacer  ó  antes  qu8  nazca;  lig.  jouer 
tout  sou  bien  jouor  jusqu'à  sa  cbemisc.  ||  Jugar 
lis  armas;  être  adroit  à  faire  des  armes,  li  Ju- 
gar la  voz;  cluinter  parfaitement,  faire  ce  qu'ion 
vent  do  sa  voix,  il  Jw^ar  los  años;  fam.  jouailler, 
jouer  pour  i'honneur,  ne  jouer  qucl'hoiuicur,  ne 
pas  intéresser  le  jeu.  ¡  jKgar  w/ja  jtieza,  jouer 
une  pièce,  un  tour  à  quelqu'un,  lui  faire  un  tour 
malin  ou  méchant.  |  Jugar  nna  mala  pasuda; 
jouer  un  mauvais  tour,  une  mauvaise  pièce.  || 
Jugar  ios  quiries;  fam.  en  parlant  d'un  ecclé- 
siastique, jouer  les  rétributions  de  ses  messes. 
Il  Jiígórse/a  á  laio  de  codillo;  couper  l'iierbd 
sous  les  pieds  à  quelqu'un;  le  supplanter. 

Jugni-iic,  v.  pron.  Se  jouer;  être  joué.  ||  Ju^arsr 
todo  el  dinero;  jouer  tout  son  argent.  |  Jugar- 
se la  camisa.  Juuer  sa  chemise.  ¡  Jouer;  perdre. 
5e  ho  jugafio  nn'i  re«/cs;  il  a  perdu  mille  réaux 
au  jeu. 

augari'cla,  s.  f.  fam.  g-hongarré-ia.  Coup  mal 
joué.  ¡  Mauvais  tour,  mochante  pièce  jouée  à 
quelqu'un, 

JiigcM,  s.  m.  (v.)  V.  Juez. 

Juginr,  s.  ni.  fl-ZioM^/ar.  Bouffon,  plaisant,  ba- 
ladin, jongleur.  ¡  V.  Farsante. 

Jiiglaresn,  s.  f.  g--liougiaréss-a.  Baladinc,  fem- 
me qui  faite  le  métier  de  bouffonne,  j  v.  Far- 
santa. 

Jnslci-in,  s.  f.  g-hougléri-a.  v.  Bouffonncriej 
jouglerie. 

Jugo,  s.  m.  g-hou-go.  Substance;  liquide  de  la 
la  viande  ,  des  plantes  ,  etc.  j  Suc  ;  ce  qu'il  y  a 
de  plus  substantiel,  de  plus  important ,  de  plus 
ulde ,  etc, 

Jueotsiiiad  ,  s.  f.  Succulence  ;  disposition,  quali- 
té de  ce  qui  est  succulent. 

.Jugoso  ,  sa.  adj.  g-hogo-sso.  Juteux,  succulent, 
plein  de  suc.  Il  Fig.  Lucratif,  utiles  avantgeux. 

jiiguc,  s.  m.  Graisse,  crasse,  saleté  humide. 

Juguete,  s.  m.  j-/!oí((yi(é-ftí.  Jouet  ;  se  dit  des 
bagatelles  qui  servent  à  amuser  les  enfants  et 
avec  lesquelles  ils  jouent.  ||  Fig.  Jouet  ;  se  dit 
d'une  personne  dont  on  se  joue  ,  dupe.  |  Fig. 
JoupI  ;   ce  qui   est  abandonné  à  l'action  impé- 


tueuse des  éléments,  de  la  fortune,  du  sorl  ecl. 
Il  Mol  pour  rire  ,  plaire. 

Jugurtcar,  v,ii.  Badiner,  folâtrer,  se  jouer. 

Jugiictlcu.  Illo  .   Ito,  s.  m.  dim.  de  jur/u(?{<>. 

Juguetón  .  na.  adj.  Badin  ,  folâtre  ;  qui  s'amuse 
il  d.'s  jeux  d'enfants. 

Jugucloncilio,  Illa.  adj.  dim.  i]o  juguetón . 

Jalrloro'  s.  m.  g-kouiiiero.  (V.    (lelui  (jui  juge 
à  tort  el  à  travers. 

Juicio  ,  s.  m.  I.og.  et  philos.  Jugement:  faculte 
de  l'entendemont  qui  compare  et  qui  juge.  i|  Ju- 
jenienl;  acte  de  l'enlendemrnl  i)ar  hquel  onde- 
cidi'  (¡u'il  y  a  ou  (jni  n'y  a  pas  cdiivinance  en- 
tre deux  idées.  I  Ju;:ement  ;  selon  Dcstulte  de 
Tracy  i  acte  de  l'intelligence  par  leiiuel  nous  ap- 
pcrccvons  que  telle  idée  particulière  convient 
telle  autre  idée  générale  déjà  connue.  D'après 
Kant,  outre  le  sens  général  de  ce  mol,  leju^c- 
ment  ou  la  faculté  de  juger  csl  le  lien  entre  la 
raison  ihéoriíjue  el  la  raison  prati<iue.  |  Juge- 
ment ;  action  de  juger  ,  de  prononcer  une  déci- 
sion, ii  Jugement ,  avis,  sentiment,  opinion.! 
Jugement  ;  l'approbation  ou  la  condamnation  de 
quelque  action  morale.  |  Sagesse,  prudence,  bon 
sens.  I  Assemblée  de  juges  .iribunil.  |¡  Ane. 
prat.  Jugement  ;  sentence  qui  prononce  une 
peine.  ||  Prédiction  des  astrologues.  Il  Juicio  par- 
ticular; jugement  particulier  ;  celui  par  lequel 
Dieu  juge  les  Ames  aussitôt  après  leur  mort.  | 
Juicio  temerario:  jugcneiil  téméraire.  |  Juicio 
tmiversal  (ï  final;  jugement  universel  ou  der- 
nier ;  celui  par  lequel  Dieu  jugera  à  la  fin  du 
monde,  les  vivants  et  les  morls.  Il  Fs/ar  en  su, 
juicio  6  muy  en  su  juicio;  être  dans  son  bon 
sens.  I  Estar  fuera  de  juicio,  avoir  perdu  l'es- 
prit, agir  controla  raison.  ||  Pet/ir  en  juicio; 
demander  en  jusiicc,  |  Perder  eljiicio  ;  perdre 
l'esprit ,  être  ravi,  transporté  d'admiration,!! 
Por  justos  juicios  de  Dios;  par  un  ju'te  juge- 
ment de  Dieu.  Il  Fig.  Quitar  el  juicio;  ravir; 
transporter  .  meltre  hors  de  soi.  ||  Fig.  Ser  vn 
juicio  ;  on  le  dit  pour  exprimer  un  rassemble- 
ment innombrable  et  confus  de  personnes,  ou 
de  choses.  |  Prat.  Sinestrépito  y  figura  dejui  - 
fio  ;  sans  les  solemnités  ordinaires  des  juge- 
ments. ||  Volver  el  juicio;  aliéner,  rendre  fou. 
Il  A  juicio  de  los  peritos;  au  dire  des  experts. 
I  Abrir  el  juicio,  ouvrir  ou  commencer  l'au- 
dience, les  débats.  |]  Fam.  Amontonarse  cl  jui- 
cio; s'offusquer  la  raison  de  quelqu'un,  pour 
cause  de  rage  ou  de  dépit.  |  Asentar  el  juiciot 
devenir'sagp;  commencer  à  avoir  du  bon  sens,  á 
cire  raisonable.  |  Falto  de  juicio;  aliéné,  qui  a 
la  tète  malade  ,  écervelé  ,  en  démence.  ||  Parecer 
enjuicio  ;  comparaître  en  justice  .  se  présenter 
devant  un  juge.  ||  Suspender  el  juicio;  suspen- 
dre son  jugement.  ||  Fam.  Tener  el  juicio  en  los 
talones  ;  on  le  dit  pour  désigner  la  légèreté,  l'ir- 
réflexion avec  laquelle  quelqu'un  agit  dans  tous 
ses  actes.  ||  Iconol.  Le  jugement  est  représenté 
par  un  homme  appuyé  sur  une  colonne  ,  dans  la 
maturité  de  l'âge  ;  «ne  balance  el  une  règle  an- 
noncent qu'il  mesure  les  discours  et  règle  les 
pas. 

juiciosaHiontc,  aiáw  g-houi7.¡osamén-lé.   Judi- 
cieusement ;  prudemment. 

Julcioiao  .  sa.   adj.    Sage,  judicieux,    prudent, 
sensé. 


nm 


—  801  — 


JÜN 


JnlE,  s.  m.  V.  Juez. 

dtijuy  ,  Géog.  g-houg-hoM-y.  Jujuy  ;  petite  répu- 
bliijue  indépendante  de  la  conlcciération  du  Riu 
de  la  Plata;  la  capitale  porte  le  même  nom. 

Julepe,  s.  m.  Méd.Julep;  potion  adoucissante 
ou  calmante,  composée  simplement  d'eau  dis- 
tillée et  de  sirops  qui  lui  donnent  une  saveur 
agréable;  on  l'administre  particulièrement  le 
soir. 

JiilKur,  V.  a.  V.  Juzgar. 

Jiili»  ,  s.  f.  Julia  ;  nom  donné  à  plusieurs  lois  ro- 
maines, rendues  par  Jules  César  et  par  Augus- 
te. I  Myth.  Julia  ;  surnom  de  Junon  ;  elle  avait 
à  Rome  une  chapelle  sous  ce  nom.  |  Julia  ;  fa- 
mille Romaine  ,  qui  prétendait  tirer  son  origine 
de  Julius,  fils  d.  Enée,  et  par  lui  de  Vénus.  |  Ju- 
lie; nom  de  plusieurs  Romains  célèbres.  ||  Santa 
Julia  ;  Sainte  Julie. 

Julián  ,  na.  s.  g-houllann.  Julien  ,  Julienne; 
noms  propres.  |  San  Julián  apóstol;  Saint  Ju- 
lien, apôtre.  I  5íín./w/(VíH  i/iáríi'r;  Saint  Julien, 
martyr.  ||  El  conde  Don  Julián  ;  le  compte  Ju- 
lien; gouAcrneurde  l'Anilalousie  pour  les  Wisi- 
goths,  ouvrit  lui-même  l'entrée  de  l'Espagne 
aux  Maures,  api  es  les  a\  oir  glorieusement  com- 
battus. 11  était  avec  eux  à  la  bataille  de  Ji-iez. 
en  712.  On  ignore  l'époqiu'  de  sa  mort.  |  Julián 
de  Farma  ;  julien  de  Parme  ,  pciulre. 

Juliituo  (Flitvio-Cluudi»^  S.  Flavius-Claude- 
Julien  ;  empereur  romain. 

Juliano  ,  nu.  adj.  (^^hrOn.  Julien  ;  qui  appartient 
à  Jules  César  ,  qui  a  été  institué  par  lui.  ii  Ca- 
lendario juliano;  calendrier  julien.  ||  Correc- 
ción juliana;  covcclion  julienne;  celle  qui  a  in- 
troduit les  années  bissextiles  suivant  le  calen- 
drier de  Jules  Cé.-ar.  ||  Año  juliano;  année  ju- 
lienne; laniiée  commune,  de  oO.j  jours,  ou  bis- 
sextile de  3l>lj.  Il  Periodo  julumo  ;  période  ju- 
lienne ;  e.-paie  de  temps  résultant  de  la  inuili  - 
pliralion  des  trois  cycles  ordinaires  ,  c'est-à-di- 
re, le  cycle  solaire  ,  le  cyle  lunaire  et  l'indiclion 
qui  renferme  sept  mille  neuf  cent  quatre-vignls 
ans.  Scaliger  est  l'nvcnteur  de  la  période  ju- 
lienne. 

Julira,s.  f.  (;-/i!Ji-ia.  Judelle  ;  foulqu*",  morel- 
le  ;  oiseau  aqualiiiui'. 

Julio  itoniamo  ( Giulo  Pipi.)  Jules  Romain; 
peintre  italien  ,  élève  de  Raphaële.  H  Julio  d'.- 
sar;  Jules  César.  ||  Juilli't  ;  le  ••epiicme  mois  de 
l'annce  nomme  Julius  par  Marc- Antoine  en 
l'honneur  de  Jules  César.  |  Jub-  ou  Jules;  mon- 
naie de  Rome. 

JuJo,  s.  m.  Mulet  qui  m^ar-he  .1  la  tèle  de  des  .iu- 
ires.  I  Bélier;  taureau  qui  marche  à  la  lèie  d'un 
Irouiieau.  V.  Manso- 

JnmelaH,  s.  f.  pi.  g-houmt;-la.<ts.  Ch.irp.  Jumelles; 
deux  pièces  de  bois  montantes  qui  entrent  dans 
la  compositiou  d'un  pressoir. 

Jumenta  ,  s.  I.  Anesse. 

Jumental ,  adj.  inus.  Qui  concerne  l'âne. 

J:iuieiita,Ko  ,  S.  m.  augiu.  i]<i  Jmnrnio. 

Jumentil,  adj.  Qui  appartient  n  l'Ane. 

Juuientillo  lllu.  s.  m.  dini.  de  Jumento.  Anón; 
petit  âne. 

•î-i  iu-r.to,  s.  m.  Ane.  V.  Asno.  \i  Fig.  Ane  ;  sol, 
Ignorant. 

Juueàeean.  S.  f.  \)\.  g-hnunka-Zi'ass.  Boi.  3\\n- 
cacres;    famille    de   plantes  qui    romp; end   Us 

TOMO   ^. 


joncs. 

Junenceo,  eu.  adj.  g-hoanha-ï.é.o.  Bot.  Jonrtcé; 
ou  joncé  ;  qui  ressemble  au  jonc. 

Juncada,  s.  f.  g-houn'iu-da.  Moëilede  jonc  mêlée 
avec  du  beurre  qu'on  donne  aux  che\aux  lors- 
qu'ils ont  la  morve.  |  Sorte  de  bei^'neis. 

Junea^tneaM  ,  S.  f.  pi.  Bol.  Juncaginées:  une  des 
huit  tribu.-,  entre  lesquelles  ont  été  répartis  les 
joncs,  et  qui  se  composent  de  trois  genres,  sa- 
voir ,  le  sclieucbzeria  el  le  lilœa. 

JunenKÎiieo  ,  ca.  adj.  Bot.  syn.  de  Juncáceo. 

Júnenlo,  s.  m.  g-ltounha—go.  Bol.  Jnncagi-; 
plante. 

Juneni  ó  Janear  ,  s.  m.  Joncliaie  ;  lieu  rempli 
do  joncs. 

Junearin ,  S.  f.  g-hounha-ria.  Bot.  Joncairc  ;  es- 
pèce de  garance,  plante  rameuse  ,  vulniraire, 
delersive  .  apéritive. 

Juncia,  s.  f.  Bot.  Souchet  ;  plante  qui  croît  dans 
les  marais,  le  long  des  fossés  et  des  ruisseaux. 
5ps  racines  sont  employées  en  médecine.  |)  Fig. 
Vender  juncia;  se  vanter  mal  à  propos,  vendra 
du  noir. 

Junciana,  s.  f.  g-hounzia-na.  Vanteric;  vaine  os- 
tentation. 

juneiei-n  ,  s.  f,  Vase  en  argile  dont  le  couvercle 
est  percé  de  plusieurs  trous  puur  y  placer  des 
fleurs  et  des  herbes  odoriférantes. 

Juncino,  na.  üd¡.  g-ltoumi-no.  De  jonc. 

Juneiiin.  s.  f.  inus.  V.  Juntura^  union. 

Jijueir,  v.  a.  V.  Uncir. 

Junco  ,  s.  m.  B^'t.  Jonc  ;  genre  de  plantes  mono- 
colyledonées  et  squamiflores,  répandues  dans 
toutes  les  parties  du  globe,  dans  les  plaines  el 
les  monlagnes,  dans  les  lieux  marécageux  ,  au 
bord  de  la  mer,  des  lacs.  etc.  Elles  crois, enl  le 
loiiJT  des  cours  d'eau,  ou  même  dansleaii.  Plu- 
sieurs espèces  servent  à  f.iire  des  nalles  ,  des 
liens,  des  cannes,  etc.  |  Junco,  Junco  indiano: 
jonc  ,  canne  de  ;oiie.  ||  Jonque  .  vnisseau  chinois 
recourbé  à  l'avant  et  à  l'arriére  ,  de  forme  bi- 
zarre et  sansgràrc,  carré  à  la  poupe  el  à  la 
proue.  Il  al  rois  mûts  .  portant  deux  voiles  rec- 
tangulaires entées  une  sur  l'autre. 

JiineoMe,  adj.  g-hnu:ii-o  idé.  Bol.  Joi'C  i'ídcí  qui 
a  la  l'orme  du  jonc.  |  s.  f.  Jonc^ïdc;  syn.  de  Lu- 
zuln. 

J:iniro!«lleN  .  s.   f.  pi.  Bol.  Joncoïdes  ;    famille  de 

piaules  herbacées  doiîl  la  lige  est  tantôt  simple. 

nue  ou  presque  nue.  taniôl  ra  ueusc  el  feuillée, 

et  qui  a  pour  ivpe  le  jonc. 

JuneoMo,  «a. adj.  Plein  de  joncs.  ||  Qui  ressemble 

au  j.in^'. 
Junetantente  ,    odv.   g-houn'.tam^n-ti.  V.  Juti- 

tawt'nl:'. 
Junct»  .  niiv.  V.  Junto. 

JnnX^'i'Di'inia  .  S.  S.  gh<ung-U(  rma-nia.\io\. 
JongiMmaiinic  ou  Jungermaïuna;  genre  de  plan- 
tes de  la  fam  lie  des  hépaliques ,  cumprenani 
des  plantes  crypto;;ainesdioïquesou  monoïque>. 
cesl-ii-diic  qui  offrent  sur  le  même  pied  on  sur 
des  pii'ds  différents  des  organes  de  deux  sortes, 
les  uns   consiiléiés  comme   llenrs  femelles,    ci 

I      les  aulie»  pris  pour  dis  (leurs  milli-s. 

!  Juuitlaila  ,  s.  f,  inus.  Vr  Lebrada. 

I  junla,  s.   cl   adj.  g-hou-nia.   Uist.   roin.  Junin: 

I  nn;n  di'"pl"'^i''iHS  |.>i?  roinainrs  donnée  ?  .'.rt»*  l'\ 
auspices  rio  Juniiis  Biulii-i. 


Ju^ 


—  805 


JIÎR 


JiihU,  9.  n\.   tj-hou-tiio.   Juiiii  sixième  iitüis  de 

l'nniiér. 
Junior,  S.  m.  g~hou-nior.  Nom  donné  au  müinc 
qui,  apri^s  avoir  fait  ses  vœux,  reste  cntorc  sous 
la  divcclion  du  mailrc  ou  sujiéricur  des  novi- 

Cl'S. 

juiiipcrùcpai*,  s.  [f.  pi.  g-hountpéra^iéass.  Bol. 
Juniptracécs;  famille  de  plantes  qui  a  pour  type 
le  {icnrc  junipcrc. 
Jiiiiipcrároo,   ceo.   adj.  rj-honnipéra-zéo.   Bot. 

Juiilpcracé;  qui  ressemble  à  un  juiiipèrc. 
Junípero,  s.  ni.  g-li  >uui-péro.  Dot.  Juiiipcre;  ar- 
bre a  encens  de  l'Arabie.  \ .  Enebro. 
Juno,  S-  f.  g-hou^no.  ¡Mylh.  Junon;  fille  de  Satur- 
ne ei  de  Rhée;  sœur  de  Jupiter,  de  Neptune  et 
de  Pluton.  ||  Antiq.  Junon;  divinité  domestique 
des   femmes.  H  Astron.   Jnnon;  planète  qui  est 
entre  Vcsia  et  Gérés  et  qui  fait  sa  révolution  au- 
tour du  soleil  en  mille  cinq  cent  quatre  vingt- 
onze  jours. 
Jiiiióiiiro,  ca.  adj.  g-hcuno-niko,  Myth.  Junoui- 

quc;  qui  appartient  à  Junon. 
JunoHÍgeno ,  adj.  m.   g-liounoni-g-h'no.   Mytli. 
Junonigène;  surnom  de  Vulcain,  que  l'on  regar- 
de (jueiqui'fois  comme  le  seul  enfant  de  Jupiter 
cl  de  Junon. 
junonio,  s.  m.  g-houno-uio.  Miner.  Junonium; 

métal  nouvellement  découvert  en  Syrie. 
jNuqiiccia,  s.  f.  g-kounlié-zia.  Bot.  Joncquélie; 

espèee  de  plante. 
junqticrn,   s.   f.  g-hounhé-ra.  Bot.  Espèce  de 

plante  foncacée.  Il  V.  Junco. 
Jun<|ttPi'ul,  V.  JuncaL 

Junquillo,  S.  m.  dim.  de  junco.  Petit  jonc.  ||  Bot. 
Joncquille;  plante  à  fleurs  odoiiférantes  de  cou- 
leur jaune  et  dont  la  tige  ressemble  au  jonc.  || 
Arcb.  Rudenlure  ;  sorte  de  petite  moulure 
ronde. 
junqulto.  s.  m.  dim.  àc  janeo.  Petit,  jonc. 
junquUoH,   s.  m.  pi.  g-hounki-toss.  Jonchets; 

sorte  de  petits  butons  avec  lesquels  on  joue. 
JMntn,  s.  f.  g-hmm-la.  Junte;  conseil  assemblée 
d'un  certain  nombre  de  personnes  réunies  pour 
décider  sur  quelque  alîaire.  |i  Polit.  Junte;  as- 
semblée de  personnes   remarquables  qui  dans 
une  province  ou  dans  une  ville  se  charge  de  l'ad- 
ministration dans  certaines  circonstanees.  |1  As- 
semblage; amas,  collection.  ||  V.  Tribunal.  \  Sé- 
ance; durée  d'une  assemblée.  ||  anc.  V.  Jnntura. 
Il  Encasirement,enchevauchcment.  |1  Suntanoc- 
turna;  s'abbat.  ||  V.  Reunion. 
Juntado,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  v,  juntar. 

Joint,  c. 
juutndor,ra.  S.  inus.  g-hountador.  Nom  donné 

à  celui  qui  joint. 
Jtintadnra,  S.   f.  g-kountadou-ra.  Jointure.  V. 

hnitura. 
Jnntiinientp,  adv.  g-houn-tamén-té.  Conjointe- 
ment; cnssemble. 
Juntar,  v.  a.  Joindre,  unir,  assembler.  |  Assem- 
bler, accumuler  ramasser,  j]  Fam.  iuntar  dies- 
tra con  diestra;  bras  dessus,  bras  dessous.  Il 
Joindre^  réunir  une  chose  à  une  autre.  Juntar 
ta  astucia  con  el  valor;  joindre  la  ruse  à  la  va- 
leur et  fig.  Coudre  la  peau  du  lion  à  celle  du  re- 
nord. Il  Juntar  la  puerta;  joindre  la  porte,  ce  pas 
la  firmer  entièrement.  |i  Fig.  fam.  Juntarlas 
insrisHdas;  faire  bourse  commune.  1  vulg.  Juti- 


tar  culo»t  arranger  des  mariages.  |;  Juntar  par^ 
tes  ou  cabos;  rappeler  à  l'esprit  les  autécédcnls, 
les  circonstances  d'une  adairc. 
JnntarMo,  V.   prou,  g-huuntar-sé.   Se  réunir,  se 
rassembler  dans  un  endroit.  ||  Se  joindre;  s'ap- 
procher. Il  Se  joindre  ;  s'ussocier.  ||  Fam.  Avoir 
co'ii  avec  une  femme. 
Juntai»,  s.  f.  pi.  g-houn-tass.  Philol.  Junles;  so- 
ciété de  libraires  à  Venise. 
Juntera,  s.  f.  <i- liounlé-ra.  Tecbn.  Sorte  de  ra- 
bot de  menuisier. 
Juntoriiiu,  s.  f.  dim.  de  juntera.  Techn.  Petite 

varlope,  varlopin  de  menuisier. 
Juntiuspl,  s.  f.  g-¡u¡untass-¡)i.  Bot.  Jonthlaspi; 

plante  erucilere  \ulncrairp  appéritive. 
Junto,  adv.  g-houn-to.  \uitrcs;  tout  proche,  tout 
contre.  ||  Conjointement.  V.  Juntamente.  [\  Jun- 
to á;  près  de,  atteignant  à. 
Junto,  tu.  pan.  pass.  de  juntar.  V.  ce  verbe. 
Junto  (Por),  loe.  adv.  por  g-houn-to.  En  gros,  eu 

bloc. 
Juntura,  s.  f.  g-hountou-ra.  Joint,  endroit  par 
cil  deux  choses  sont  réunies.  |1  Joint,  jointure; 
articulation,  endroit  ou  deux  choses  s'eraboilcnl 
l'une  dans  l'autre. 
Júpiter,  s.  m,  ^-hou-piier.  Mylh.  Jupiter;  fils  de 
Saturne  et  de  Rhée  ou  Cybéle,  frère  et  époux  de 
JuMon.  I!  .\stron.  Jupiter:  la  plus  grosse  des  pla- 
nètes et  la  plus  brillante  après  Vénus. 
Jur.  s.  m.  anc.  V.  Derecho. 

Jura,  s.  f.  g-/ioM-r(j.  Serment  de  fidélité  prêté  au 
souverain  à  son  avènement  au  trône.  ]|  'V.  Jura- 
mento. 
Juraltle,  adj.  g-houra-blé.  Féod.  Jurable;  chose 

pour  laquelle  était  dû  le  serment  de  fidélité. 
Juradoria,  s.   f.  g-/toara(/L'ri-a.  Emploi,  dignité 

de  juraf. 
Jurado,  s.  m.  g-houra-do.  Jurai;  membre  d'une 
jurande,  magistral  municipal.  |1  Juré;  individu 
préposé  pour  faire  observer  les  statuts  et  règle- 
ments de  quelque  métii  r.  ||  Juré;  officier  qui  ré- 
digeait les  conventions  relatives  à  des  meubles 
Il  Individu;  préposé  pour  surveillir  au  bien  gé- 
néral cl  particulièrement  sur  les  vivres.  |  Juré; 
chacun  des  citoyens    appelés  à  prononcer  sur 
l'existence  d'un  crime,  d'un  délit  et  sur  la  part 
qu'y  a   prise  l'accusé.  ||  Jurispr.   Assemblées  de 
jures.  Il  anc.  V.  Juramentado. 
Jurado,  da.  adj.  el  part.  pass.  du  v.  jurar.  V.  co 

verbe. 
Jurador,  ra.  s.  g-honrador.  Jureur;  celui,  celle 

qui  jure  beaucoup  par  mauvaise  habitude. 
Juradoria,  s.  f.  inus.  V.  Ji/radurto. 
Juraduría,  s.  f.  g-houradouri-a.  Emploi,  dignité 

d'un  jurai. 
Juramentado,  da.  adj.  s.  et  part.  pass.  du  v.  j»*- 
I      ramcntar.  V.  ce  verbe. 

'Juramentar,  v.  a.  g-houramén-tar.  Faire  prêter 
¡      serment. 

'  Juramentarse,  v.  pron.  g-houraméntar-sé .  S'en- 
!      gager  par  serment. 

Juramento,  S.  m.  g-/io«rani^H-io.  Jurement;  ser- 
I  ment,  protestation,  par  laquelle  on  prétend  don- 
ner plus  de  force  à  une  chose  dite  comme  étant 
la  vérité.  ||  Jurement;  action  de  jurer,  de  faire 
serment.  Il  Jurement  ;  blasphème,  imprécation 
exécration.  ||  Scol.  Jurameuto  asertorio;  jure- 
ment assorloire.  !|  Jurmnento  rotuinatorio:  ser- 


Jim 


—  í(»n  — 


JLS 


nicnl  cummínatüire,  par  lequel  un  menace,  n 
Prat.  iuramento  de  calumnia;  serment  par  le- 
quel on  allesle  la  vérité  d'une  accusation,  il  Ju- 
ramento  exécratorio;  juramenl  exécraloire,  par 
lequel  on  nie  avec  imprécation,  en  se  soumettant 
aune  peine,  etc.  ||  Juramento  judicial:  iuTcmcnl 
en  justice.  Il  Jííramenfo  prcmisorio;  jurement 
promissaire.  ||  Prat.  Juramento  siiptetorio;  ser- 
ment déféré  au  défaut  de  preuves  de  droit. 

«Vuranie,  part.  prés,  du  v.  jurar.  Jurant;  qui 
jure. 

Surar,  v.  a.  q-hourar.  Jurer  5  affirmer  par  ser- 
ment. Jurer;  blasphémer;  dire  des  impréca- 
tions. Il  Jurer;  faire  serment;  prêter  obéissan- 
ce. Il  Jnrer  ;  promettre  ,  s'engager  à  donner ,  à 
faire  quelque  chose  par  serment.  Te  jura  que  no 
te  olvidaré  !  je  te  jure  de  ne  pas  l'oublier.  ||  Ju- 
rar una  plaia  ou  empleo  ;  prêter  serment  avant 
de  prendre  possession  d'un  emploi.  ||  Jurar  an- 
te el  juez  ;  lever  la  main  ,  prêter  serment.  |  Ju- 
rar como  un  carretero  ;  dire  beaucoup  d'impré- 
rations  par  habitude.  ||  Prat.  Jurar  en  su  áni- 
ma ;  jurer  sur  la  conscience.  1|  interj.  ¡Juro  á 
brios  !  morbleu  !  ventre  mahon  !  ||  Fam.  Jurár- 
sela à  uno  ;  menacer  quelqu'un  ;  lui  promettre 
une  punition,  une  vengeance. 

JararNe,  v.  pron.  (/-/¿ourar-i^.  Se  jurer,  se  pro- 
mettre quelque  chose  par  serment. 

Jiiirntoria,  s.  f.  g-hourato-ria.  ^om  donné  dans 
l'Âragon  à  une  plaque  d'argent  où  est  gravé  l'E- 
vangile, sur  laquelle  on  fait  prêter  serment  aux 
magistrats.  |  Jurispr.  Caución  juratoria  ;  cau- 
tion juratoire. 

Jiiratorio,  s-  m.  g-hourato-rio.  Nom  de  l'acte 
qui  constate  le  serment  prêté  par  un  magistrat 
de  l'Aragon. 

Jiuratorio,  ria.  adj.  Jurispr.  Juratoire.  ||  Caución 
juratoria;  caution  juratoire;  serment  qu'on 
fait  en  justice  de  représenter  sa  personne  ou  de 
rapporter  une  chose  dont  on  est  chargé. 

Jurdía,  s.  f.  g-hour-dia.  Pêchn.  Sorte  de  filet  de 
pêcheur. 

Jurediclonal,  inus.  V.  Jurisdiccional. 

Jurel,  s.  m.  g-kourél.  Ichlhyol.  Nom  d'un  poison 
de  mer. 

Jur{(lna,  anc.  V.  Bruja. 

Juridleamente,  adv.  ghouri-dikaménté.  Juridi- 
quement ;  d'une  manière  juridique. 

JurldIcinI,  inus.  V.  Judicial. 

Jurldielonal,  inus.  V.  Jurisdiccional. 

Jurídico,  ca.  adj.  g-houii-diko.  Juridique  \  qui 
est  de  droit,  selon  le  droit,  les  régies  de  la  jus- 
tice, il  Prat.  Z)íajurírfíco  ;  se  dit  des  jours  où 
les  tribunaux  sont  ouverts. 

Jurinca.  S.  f.  g-houri-néa.  Bot.  Jurinée  ;  genre 
de  plantes  de  l'ordre  des  synanthérécs,  et  de 
la  tribu  naturelle  des  carduinées. 

Jurlo,  inus.  V.  Juro. 

JurlhcouNulto,  s.  m.  ç:,-hourisslounsoul-to.  Ju- 
risconsulte j  celui  qui  est  versé  dans  la  science 
du  dioit  et  des  lois  ,  et  qui  fait  profession  de 
donner  son  avis  sur  des  questions  de  droit. 

JurlNdlccion,  s.  f.  g-liourisdik-ziou.  Jurisdic- 
tion  ;  pouvoir  du  juge  ,  de  celui  qui  a  droit  de 
jiiger.  I  Jurisdiction  ;  ressort  ;  étendue  du  lieu, 
où  le  juge  a  pouvoir  déjuger.  ||  vulg.  Jurisdic- 
tion ;  ressort  ,  compétence.  Fso  no  et  de  mi  ju- 
rigdirriort  ;  »pI«  n'est  point  d*  ma    iurifcdictinp. 


(  .\ulorile;  puissance.  |  District  gouverné  par 
dos  juges  nommés  par  les  hahiianis  d'un  par» 
tel  que  les  .\sturies.  Il  Jtin'ií/tccíor»  delegadnt 
jurisdiction  exercée  par  commission.  |¡  Jurisdic- 
ción ordinaria  ç  jurisdiction  ordinaire. 

JnriMdIccioual,  adj.  ^-hourisdikzinnal.  Ju<ri- 
dictionnel  ,  qui  appartient  à  la  juridiction  ,  qui 
a  droit  de  justice. 

<Iurl.<iperlcla,  V.  Jurisprudencia. 

•Iuri!S|»crUo,  S.  m.  s:,-hourispéri-to.  Jarisconsul- 
le.  V.  Jurisconsulto. 

•lurlsprudencia,  S.  f.  g-hourisproudén-iia.  Jn- 
risprudi'Mce  ;  science  du  droit  et  des  lois.  ]  Ju  - 
risprudence  ;  ensemble  des  principes  de  droit 
qu'on  suit  dans  chaque  matière.  ||  Jurispruden- 
ce ;  manière  dont  un  tribunal  juge  habituelle- 
ment. Il  Jurisprudencia  canónica;  juri^^pruden- 
ce  canonique  ;  règles  contenues  dans  les  lois  ec- 
clésiastiques. I  Jurisprudencia  feudal  ;  juris- 
prudence féodal;  celle  qui  est  relative  aux  fiefs. i[ 
Jurisprudencia  na'Mrai;  jurisprudence  nature- 
lle; ensemble  d'observations  et  de  recherches  sur 
les  lois  de  la  nature  et  leur  application. 

Jurisprudente,  inus.  V.  Jurisconsulto. 

Jurista,  s.  m.  g-houris-ta.  Juriste;  celui  qui 
sait  le  droit ,  qui  écrit ,  qui  a  écrit  sur  le  droit, 
qui  s'occupe  du  droit,  surtout  en  théorie. 

Juritas,  s.  f.  pi.  g-kouritass.  Mjlh.  Jurites  ;  di- 
vinités romaines  qui  présidaient  aux  serments. 

Juro,  s.  m.  7- /lOH-ro.  Droit  perpétuel  de  proprié- 
té. Il  Pension  annuelle  sur  les  revenus  du  roi.  | 
anc.  V.  Censo.  (  adv.  Por  juro  de  heredad;   en 
forme  de  rente  perpétuelle  et  héréditaire. ||Fam. 
loc  adv.  De  juro  ;  forcément  ,  do  nécessité. 

Jurujio,  s.  m.  g-hourou-go.  Ornith.  Guêpier.  V. 
Avejaruco. 

Ju<iliarba,  s.  f.  g-housbar-ba.  Bot.  Brus  ,  brus- 
que ;  plante  qui  ressemble  beauceup  au  myrthe. 

Jusello,  s.  m.  (/-ho»ie-//o.  Nom  donné  à  une  sor- 
te de  potage  fait  avec  des  œufs,  du  persil  ha- 
ché ,  du  fromage  ,  du  bouillon  de  viande  ,  etc. 

Juagar,  V.  a.  anc.  g-housgar.  Condamner  quel- 
qu'un fi  perdre  quelque  chose. 

JuMia,  s.  f.  g-houssia.  Bot.  Jussiée;  genre  d« 
plantes  de  la  famille  des  onagrariées  ,  et  com- 
posé de  plantes  presque  toutes  herbacées,  vi- 
vant dans  les  marais. 

JuMlado!*,  s.  f.  pi.  g-houssia-dass.  Bot.  Jussiées; 
nom  dune  tribu  de  la  famille  de  onagraires,  qui 
a  pour  type  le  genre  possiée. 

Justado,  da.  adj.  g-houssia-do.  Bot.  Jussié  ;  qui 
ressemble  à  une  gussiée. 

Justa,  s.  f.(/-boti5i-ia.  Joute:  combat  à  cheval 
d'homme  à  homme  avec  la  lance,  jj  Joute  ;  di- 
vertissement où  Ion  imite  les  anciennes  joules. 
¡i  Roh.  Nom  donné  aux  officiers  de  justice. 

Justacor,  s.  m.  inus.  V.  Justillo. 

Justador,  S.  m.  g-\\uusstador..  Jouteur  ;  celui 
qui  joule. 

JustuuicHte,  adv.  r,-ho}islanien-t¿.  Justement; 
avec  justice.  |  Justement  ;  avec  justesse,  dans 
une  juste  proportion.  |  Précisément;  d'une  ma- 
nière précise. 

Justar.  V.  a.  Jouter  ;  combattre  avec  des  lances 
l'un  contre  l'autre;  s'exercer  à  la  joute.  I  Fig. 
peu  usité.  Jouter;  lutter,  discuter  sur  que lqu« 
chose. 

Juatvdad.  V.  Juilirin. 


JUS 


—  804  — 


JUS 


Ju^tczn,  s.  f.  (7-hou.'tff>-za.  Justesse  ;  qualité  de 
ce  (]ui  est  convenable,  lel  qu'il  doit  i*lie.  |  Fi¿. 
Ju-lessc  ;  se  dilen  [)arl;ml  îles  peiiséi'S  de  l'es- 
prit, du  sciitiineiil,  rlc. 

Jiiaticii»,  s.  I'.  ii-\\'>ussti-/.i(i.  jii-ticc  ;  vertu  mo- 
rale (pli  l'ait  f|u'nn  rt'tid  .1  ih;uiiii  ce  qui  lui  ap- 
partient, que  l'iHi  respecte  tous  les  dnils  li'au- 
trui.  !|  .liisiice;  ncliun  de  recoiinailie  le  druil  de 
quelqu'un  à  quelque  eliuse,  d'ai  rueillir  la  plain- 
te de  i|ui'lqu'un  ,  d'aecDnler  à  une  personne  ce 
qu'elle  demande  et  (ju'il  est  juste  (ju'ellc  ob- 
tienne. H  Justice;  bon  droit,  raison.  [Justice; 
pou\<)irde  laire  droit  à  chacun, de  r'-coiupen-er 
ou  de  ¡rtinir.  ||  Justice;  exercice  de  ce  pouvoir.  || 
liitcgnlc  des  nia'urs  ;  réunion  de  toute-,  les  ver- 
tus, li  Peino,  piuiition,  cliilinient  public  que  l'on 
inllige  à  un  criminel.  |  anc.  Justicia  de  sitn^ire; 
V.  Mero  inipiuii).  \  Juxlicin  de  Arcujon;  ancien 
maiiistrat  ,  juge  suprême  durovaume  d'.Vra;;on. 


Ajusticiador. 
Jiititiriur,  inus.  f.  V.  Ajusticiar,  \\  V.  Condenar. 

Il  liendre  justice. 
ju<»iicia/.«i»,  s.  m.  inus.  Kmploi  d'un  juge. 
JiiMtirlcru,  ri»,  adj,  ^-/louífíziá-ro.  Justicier,  qui 

aime  a  rendre,  à    l'aire  rendre  justice.  |  V.  ili- 

JiiNtiilcalile,  ndj.  q-houstililia-blé.  Justifiable: 
qui  |»eut  être  jus! ilié. 

Jlimllllcaclon,  s.  i.  g-liouistililiation.  Justifica- 
tion; iiction  de  juslilicr,  [)roi  édé  par  leiiuel  on 
jusiilie.  11  Justificiition;  prense  que  l'on  fait  de 
quebiue  eho-e,  par  lilre,  par  té  moins,  etc.  |1  Ini- 
priin.  Justilicalion;  lon^eur  des  liu'nes.  Il  Fond. 
Ju-liruation:  oiiéralion  qui  consiste  a  aligner  et 
niellrc  do  niveau  entre  elles  les  matrices  qui 
servent  á  fondre  les  lettres.  ||  Justification;  ac- 
tion el  elïct  de  la  grâce  dans  lesjusle».  ||  Mani- 

flPStO. 


\  ¡Justicia  tic  Dios!   ¡juste   Dieu!   exclamation    JüHttflcrtiIiniieiiti-,  adv.  g-feoMJS/í^';adam¿n-f¿. 
dont  ou  se  sert  pour  protester  contre  une  chose        Justenii  ni:  avec  écpiilé.  avec  droiture, 
qui   est  injuste.  |  Jwiiirin  maijnr  \   magistrat.  |  J:i'«îiileaili..iiiiiniiuMiti« ,  adv.  superl.  de  jusfi/î- 
juge  suprême  dc.caslille.  li  adv.  i)cjnst}cin\]n?,- 1      enlámenle.  V.  ce  mol, 

lemciil .  à  bondroil.  ||  /  Favor  à  In  justicia!  cri  '  JuxlliSentlÎNiiiio,  ii»n.  adj,  superl.  dejustificado. 
«lont  se  servoient  anciennement  les  olliiiers  de  .       V.  ce  mot. 

justice  pour  demander  main-farte.  Il   répond  h  \  .i:»«timfij(!f»,  il»»,  adj.  et  part.  pass.  dcjuslificar. 
Force  a  la  loi  I  |  Pedir  en  justicia;  se  pourvoir  |      Justifié,  e. 

jrt]sti:i»:iiinr,  n».    s.  g-housstifihndor.  Celui  qui 
justifie.  Il  Techn.  Justilieur;  priin  ipale  partie  du 
coupnir  du  iondeur  de  caiacléres. 
jiiHiillfiititc.  adj.  7-/1 '¡K.v.síí/i  an-té.  Théol.  Justi- 
li.iii;  qui  rend  juste  inlérieurenienl. 


en  justice,  ij  l'cdir  justicia;    demander  justice 
\\  ¡De  justicia  en  justicia  ;  de   gemiarmerie  en 
{gendarmerie.  ||  Justice  ;  rectitude  que  Dieu  met 
dans  l-;\mc  par  sa  ííri'iee.  l|  Justice  ç  obs:Tvatio;i 
exacte  des  devoirs  de  la  lieiigion.|i./(tsb'e(fi  ro>i- 
mutativa  ;  justice  Cüinmulalive;  qui  ref^arde  le 
commerce,  les  ventes,  etc.  ||  Tomarse  \a  justi- 
cia por  su  mano  ;  se   l'aire  justice  soi-même.  | 
Hucer  justicia  ;  rendre  justice.  |  Hist.  Cnhallc- 
ro  <lc  justicia;  chevalier  de  justice. ||Féod.  Jus- 
ticia señorial  ;  justice  seijíneuriale  ;    celle  (¡ni 
s'exerçait  au  nom  des  seifineurs.  !1  \lta  /iisii- 
ria  ;  haute  justice  ;  juriSiliciion   dMni    seigneur 
d(U)t  le  juge  connaissait  de  toutes   les  allures  1 
civiles  cl  criminelles  ,  excepté  les  cas  royaux.  |    ] 
Justicia  mcilia  ;  moyenne  justice  ;  celle  dont  le! 
juge  connaissait   de  toutes  les  alfnires  civiles,  ¡ 
mais  ne  pouvaitjuger,  au  criminel,  que  les  délits  j 
dont  la  peine  n'excédait  pas  une  amende  de  soi-  1 
xanlc-quince  sous.  |1  Justicia  baja;  basse  jiisti- , 
ce;  celle  des  seigneurs  dont  le  juge   connaissait 
seulement  lies  droits  qui  lui    élaienl  dus,  des 
actions  personnelles  au  civil,  jusqu'à  soixante 
sous  parisis,  cl  des  délits  dont,  lamende  n'excé- 
dait pas  dix  sous  parisis.  ||  histicio  mnntia/,  jus- 
lice  manuelle;  droit  (lu   seigneur   de    saisir   les 
meubles  de  ceux  qui  lui  devaient  des  arriérages. 
Sujeto  Cl  ciertajusticia  ;  justiciable.  ||  Ej"cu 


Jii*t\Ri'i\v,  V.  a.  Justdier;  montrer,  prouver,  dé- 
clarer que  quebjirun  est  inocent.  |  Justifier; 
montrer  la  vérité  dece  qu'onavance,  de  cequ'on 
allègue.  Il  Justifier  ;  prouver,  faire  voir  qu'une 
cho-'C  n'était  p:isfau<^c.  erronée  ou  mal  foinlée. 
I  Justifier;  faire  qu'une  chose  soit  juste,  légiti- 
me. ;|  Justifier;  donner  la  justice  intérieure,  en 
buigiige  de  dévotion.  ||  Typogr.  Juslilier;  don- 
ner à  une  ligne  la    longueur  convenable. 

jii<ítinoar.«íi»,  V.  pron.  ^-/loi/ssfi/îrti'-i^.  Se  jus- 
tifier; montrer,  prouver  qu'on  est  innocent. 

Jcmtifl(>si(9V(t,  va.  adj.  ()-hi>usslifAat:-vo.  Justi- 
ficatif; qui  sert,  qui  tend  à  justifier  quelqu'un, 
à  prouver  cequ'on  allègue,  ce  qu'on  avance. 

Justillo,  s.  m.  ii-houslillo.  Justaucorps;  juste, 
sorte  d'habillement  de  femme.  ||  Justaucorps; 
nom  donné  dans  quelques  provinces  à  une  sorte 
de  camisole  sans  manches.  Il  V.  Corpino.  \\  V. 
Chupetín.  \  \. Chaleco. 

.Ii3.«i(ciia  ,  s.  r.  çi-houssli-na.  Méir.  Justine;  mon- 
naie d'argent  de  Venise. 

ju.«itîpr»'ci;»«i«,  da.  adj.  Cl  part.  pass.  de  JMSfi- 
prcciar.  V.  ce  veibe. 


tor  de  la  sentencia;  maiire  des  hautes  œuvres  1  Justiju-cclar,  v.  a.   f^-koustiphéiiar.  Apprécier; 


le   boiirrrenti.  Il  /  ./usf/fi'a.  ji/s/icta  !    b.iro...  | 


esliiner,  mettre  un  prix,  désigner  la  valeur  jus 
Myth.  Justice  ;  divinité  allégorique  .  fille  de  Ju-  j      te  d'une  chose, 
piler,  dans  les  conseils  du(iuel   elle  siégeait.]    |  J:istisiiiiamc«ite.  adv.   superl.   do.  justamente. 
ïeono!.  Justice;  les  attributs  ordinaires  de  cette!      V.  ce  mot. 

divinité  sont  la  balance  el  l'épée.  On  la  repré-  ¡  Jsa.xtisicno,  siia.  adj.  superl.  de  justo.  V.  ce  mo! . 
seule  par  une  femme  d'une  rare  bcaulé,  portant  ;  aiiiito,  ta.  aú\.fi-liouss-lo.  Juste;  équitable,  qui 
une  couronne  d'or  ,  surmontée  d'une   colombe!      esl  conforme   au  droit,  à  la  raison,  à  la  justice 


d'une  blancheur   éclatante  :  ses  cheveux   sont 

epars  ;  sa  robe  est  lissue  d'or. 
¿!sisiîc8ado,  d«.  part.  pass.  du   v.   justiciar.  V. 

ce  verbe. 
«îcistii-iniSor.  5.  m,  inu?.v.  histvirrs.  ||  ¡nus.  V. 


Il  Juste;  se  dit  des  personnes  qui  jugent  ou  qui 
agissent  selon  les  principes  de  l'équilé.  |  Juste; 
qui  pratique  la  vertu,  li  Dansle  lange  mystique. 
Juste;  qui  pratique  les  devoirs  delà  religion. 

!)  Juste;  qui  est  exact,  qui  s'ajuste  bien,  qui  est 


JÜV 


—  80o 


JIZ 


la  juste  mesure;  qui  convient  bien,  qui  est  tel 
qu'il  doit  être.  ¡  Juste;  plus  court,  plus  étroit 
qu'il  ne  faut.  |1  Juste:  qui  a  le  caractère  de  la  jus- 
tesse et  du  bon  sens,  li  Juste;  fondé,  légitime. 
JiiMtu-meüift,  s.  m.  7-/iouss(omè-(Zto.  Juste-mi- 
lieu; juste  mesure  entre  deux  choses.  M  Polit. 
Juste-milieu,  méthode  d'administration,  de 
gouvernement,  <|ui  consiste  à  se  maintenir  par 
la  modération  elles  lois  entre  lesprélensionsiles 
partis. 
Juta,  s.  f.  g-hou-la.  Ornith.    Xula;  espèce    d'oie 

des  Indes  occidentales. 
JiilliiiKliu,  s.   f.  (¡-houtlan-dici.  Géofr.  Jullandc; 

presqu'île  du  royaume  de  Danemark. 
JiitluiiJéK,  NU.  adj.  et  s.    (j-ltoullandàss.   Géofç. 
Jutlandais;  habitant  de   Jiillaiide.  j    Jutlandais; 
qui  iipp.ulient  à  Jiillande  ou  à  sesliabitants. 
Jultiriia  ,  s.    f.   (j-liimlonr-na.   Mylii.   Jtiturnc; 
(léese  du    f.alinm   adirée    primipalemi'nl    des 
femmes.  Klleest  fille,  sebm  Ovido.de  Diiunc  cl 
de  Tourne  roi  des  Trotules. 
jHiuriiiil:-?*,  s.  f.    pi.    g-hnurtnurna-lés^.  Mylh. 
Jjiturnales.  fêtes  anuelles  que  l'on  célébrait   en 
l'honncurde  Juturne. 
Jiiva,   s.   I". /7   /lOîi-rrt.  Ornith.  Jonve,   oiseau   de 

l'Afrique  qui  est  ndoré  des  nèiires. 
Jiivisl,  s.  f.  (/-Iioiival.  Myth.   Juval;    fêle  célébré 
parles   peuples  du  Nor,   en  1  honneur  de  l'Hi- 
ver. 
Jeiveiml.  adj.  fi-lwiivénal.  Juvenil.  V.  Juvenil. 
«fuvc'iialcN,  adj.  m.  pi.  ¡¡.Iwuvénu-M'ss.  IJi'^t.  Ju- 
venauv:  se  disait  de  certains  jeux  mêlés  à  des 
danses  et  (jnelques  autres  exercices  ([U'on  fai- 
sait en  l'hünneur  de  Juventa. 
Juv(>gittliii4,  s.  f.  pi.  (]-lii)iivéiialiass.  Mylh.  Ju- 
véniles; fêtes  célébrées  en  l'honneur  de  .invente: 
à    laquelle      les   jeunes     romains    ofrient    les 
prémices  de  leur  barbe  en  la  jetant  au  feu  mê- 
lée avec  de  l'encens. 
Juv«'nco,  V.  ]\'ovilto. 

Jtiveiiii,  adj.  Juvenil  ;  qui  appartient  à  la  jeu- 
nesse. 
JiivrailUiad,  s.  f.  g-Iiouvên!Ji-(JtiiJ(l.  Juvénilité; 

état,  caractère  de  ce  qui  est  juvenil; 
•SiivtMiiliiiciiie,  adv.  (j- hou V è ni lm(' II- té .  Juvénil- 

lement;d"une  manière  juvénille. 
JaiTciitiiil,  s.   f.  g-liouvéntoudil.  Jeunesse;  pé- 
riode de  la  vie  qui   se  caractérise  par   une  vi- 


gueur et  undévéloppcmentcontiuus,  elqui com- 
mence après  l'adolescence,  en  genérala  la  ving- 
tième année  chez  l'homme,  et  se  continue  jus- 
qu'à la  trentième.  Chez  la  femme  elle  conimen- 
ce  de  meilleure  heure, et  finitplulôt  ausii.  '|  Jeu- 
nesse, jeune  i\};e.  Se  dit  aussi  des  animaux  il 
des  arbres.  |  Jeunesse;  ceux  qui  sont  dans  l'âge 
de  la  jeunesse,  cl  même  ceux  (jni  sont  enco- 
re dans  l'cnfanee.  Il  Jeunesse;  vigueur  qui  se 
conserve  dans  les  hommes  après  que  l'ûgc  de  la 
jeunesse  est  passé. 
«luzgalilc,  ad],  (jhvmga-blé.  Jugeable;  qu'ont  peul 

juger. 
jiixsa«Bo,  lia.  ad/,  et  part,  pass.du  \  juzgar.  Ju- 

gé,  e. 
JuKï;ado,  S. m.  fj-ltoniiia-do.  Tribunal  oiise  rend 
la  justice.  I  Judicature;  em;'li)i  du  juge.  ||  Juri- 
dicié;  (pii  a  subi  un  jugemel.  l'eu  usité.  ||  Juri- 
dieié;  à  qui  l'on  rend  ou  f.iil  rendre  la/uslice.  !| 
inus.  Jugerie;  ressort,  juridietiou  d'un  juige. 
jiixsadur,   ra.  inus.  M.  ./uez.  ||  Se  dit  de  celui 

(¡ui  juge  dans  une  affaire. 
Jtiz;i;4iiliiiMa  ,  inus.  V.  .Judicatura. 
•luxuaiiiieiito  ,  sr  m.  anc.  ghou/.gamién-to.  Juge- 
ment ;   action  de  juger  ,  de  inononcer  une  déci- 
sion, DU  la  décision  prononcée.  Il  V.  Juicio. 
juz;;(¡iiniititlo.>*,  S.  m.  anc.  (;/tonzrya)noun-f/o,si. Mé- 
disant; qui  censure  la  conduite  de  tout  lemomle. 
Jiizji;aiife,  part.  prés.  iuus.  ¿cjuigrir.  V. ce  verbe. 
.luKgar  ,  v.  a.  Juger;  décider  une  affaire,  un  diffé- 
rent en  qualité  de  juge.  ||  Juger,  se  dit  en   par- 
lant  du  jugement  de  Dieu.  ||  Juger  ;  décider  du 
défaut  .  de  la  perfection  de  quelque  chose.  H  Ju- 
ger;  décider  en  bien  ou  en  mal  du  mérite  dau- 
trui.  Il  Condamner  à   perdre    quelque  chose.  1] 
Prat.  Estar  à  juzgado    g  sentenciado  ;  être  en 
jugement, 
jiiy.aai',  X.  n.  Juger  ;  se  former  ,   avoir,  énoncer 
une  opinion  ,  un   avis  sur  une  personne  ou  sur 
une  chose,  il  Juger,   imaginer,  conjecturer.  || 
Juger;  S'imaginer:  se  fij;urer.  ||  Prov.  fam.  Ju:- 
gar  à  derecho  de  sus  narices  ;  jufrer  selon  sou 
caprice.  H   .Juzgar   á  troclie   moc/ic  ;  sabrer  une 
affaire.  1,  Dr.   Juignr  sin  apelación  ;   juger  en 
dernier  ressort. 
Juxs¡arf*q,  \ .  pron\.  (¡hnuigar'Sé.  Se  juger  ;  juger 
soi.  Il  Se  juger  ;  cire  jugé.  |1  Se  juger  deux  per- 
sones réciproquement. 


KAl. 


sm  — 


IFK 


K 


K,  S.  -.  K  onzième  lettre  do  l'alpliabcl  cl  la  hui- 
tième des  consonnes.  Elle  a  été  retranchée  dans 
l'écriture  espagnole  et  remplacée  dans  tous  les 
mois  dont  i'élymologie  n'est  pas  clrangcrc  par 
le  C  ou  par  le  ().  ||  K  ;  a  la  même  prononlialion 
qu'en  français.  ||  K  ;  comme  caractère  numéral 
signifie  2o0.  La  même  lettre  surmontée  d'une 
barre  horizontale  ^  désignait  une  valeur  mille 
fois  plus  forte  ,  c'est-à-dire  250,000.  |  K;  com- 
me signe  d'ordre  désigne  le  onzième  objet  d'une 
série,  ||  Tous  les  mots  qui  commencent  par  celle 
lettre  peuvent  être  raporlés  au  C. 

Ko;  s.  f,  Gramm.  sanscr.  Ra;  nom  d'une  lettre  de 
l'alfabet  sanscrit ,  qui  est  la  douzième  de  l'ordre 
des  gutturales. 

Kaa,  s.  f.  Bot;  Kaa;  espèce  de  cúrcuma  de  Ceylan. 

Kaal,  s.  m.  A'ael  ;  espèce  de  pâte  qu'on  fait  dans 
l'Inde  avec  le  barlcria  histrix. 

Kaarsank  ,  s.  m.  Ornilh.  Kaarsaak  ;  nom  donné 
à  un  oisean  du  Groenland  ,  dont  le  nom  exprimé 
le  cri. 

Knot ,  s.  m.  Oornith,  Kaath  ;  nom  hébreu  que 
quelques  lexicographes  ont  donné  au  coucou 
et  au  plongeon. 

Knnto,  s.  m.  Bol.  Kaalc  ,  arbre  de  l'Inde  dont  la 
pulpe  entre  dans  la  composition  des  pastilles  de 
bétel. 

KabesquI,  s.  m.  Métrol  Kabesqui;  monnaie  d'ar- 
gent de  Perse.  Il  Kabesqui  ;  petite  monnaie  de 
cuivre  du  même  pays  ,  qui  vaut  environ  six  de- 
niers tournois,  ou  un  peu  plus  de  deux  centimes. 

Knbin;  s.  m.  kabinn,  Hist.  or.  Kabm;  mariage 
contracté  pour  un  temps  limité  chez  les  maho- 
mélans  et  les  Perses. 

KnbojïqiitrOA,  S.  m.  pi.  ko6oi-/;tross.  Kaboschirs; 
se  dit  des  membres  d'une  casle  nobiliaire,  par- 
mi les  nègres  d'Abyssinie. 

Kadar  ou  Katlnry,  s.  m.  Kadar  :  secte  de  Maho- 
métans   pui  nient  la  prédestination. 

K-nilas  ,  s.  m.  Kadash  ;  vingt-huitième  degré  par- 
mi les  afñliés  de  la  franc-maçonnerie  ,  selon  le 
rite  écossais. 

Kalandar  ,  s.  m.  Art.  milil.  Kabldâr,  officier  su- 
périeur qui ,  dans  les  villes  de  Perse  et  de  l'In- 
de, commande  le  château. 

Kalmin,  s.  f.  Bot.  Kalmie;  genre  de  plantes  dico- 
tylédones de  la  famille  des  éricinées,  sous  or- 
dre des  rhodacéesou  rbodendrées,  qui  passent 
pour  être  vénénousos. 

Kalniuco,  ca.  adj.els.  halmon-^o.  Géogr.  Kal- 
mouk;  qui  appartient  au  peuple  Kalmouk.  ||  Kal- 
mouk  ,  peuple  nomade  ,  qui  forme  la  branche  la 
plus  remarquable  delà  race  mongole  ,  compo- 
sé de  quatre  horde?;  le?  Khochouts  ,  les  Dzoun- 


gars,  lesTorgoutset  les  Derbcts.  Les  trois  pre- 
mières de  ces  hordes  habitent  aujourd'hui  la 
Chine  et  la  quatrième  s'est  établie  en  Russie 
dans  les  gouvernements  d'Astrakhan,  de  Sara- 
tov  ,  de  Simbirsk  et  d'Orenbou.g. 

Hanien  ,  S.  m.  Kamen  ;  nom  que  les  Tartares  de 
Sibérie  donnent  aus  roches  sacrées. 

Kan,   s.  m.  Hist.   or.  Khan;  nom  par  lequel  les 
historiens  désignent  les  souverains  mongols.  | 
Kan,  sorte  de  marché  public  chez  les  orientaux. 
Il  Kan;  lieu  où  se  reposent  les  caravanes. 

Kantei-kaaM ,  S.  m.  Kantérkaas;  sorte  de  fromage 
que  l*on  fait  en  Ilullaiide. 

Kantiano,  na.  adj.  et  S.  kantia-no.  Kantien; 
qui  a  rapport  à  la  philosophie  de  Kanl. 

Kantismo  ,  s.  m.  /(aHÎis-moPhilus.  Kantisme; 
système  philosophique  fondé  à  la  fin  du  XVllI  e. 
siècle  par  Emmanuel  Kanl  et  qui  consiste  sur- 
tout dans  l'observation  atttentive  de  soi  même, 
l'analyse  des  facultés  de  l'esprit .  cl  la  critique 
sévère  de  toutes  les  conaissances  humaines,  d'où 
lui  à  été  donné  le  nom  de  criticisme.  En  idéolo- 
gie ,  le  kantisme  reconnait  des  notions  indépen- 
dantes de  tout  élément  sensible,  auxquelles  il 
donne  le  nom  d'idées  A  priori,  mais  n'accorde 
de  certitude  qui  à  ce  qu'il  nous  esl  donné  de  con- 
naître par  l'expérience.  |  Néanmoins  en  morale, 
il  attribue  à  la  raison  humaine  une  autorité 
qu'il  lui  refuse  en  métaphisyque,  et  il  établit 
fortoment  la  notion  du  devoir. 

Kantista,  adj,  et  S. /ianííí-ía. Philos.  Kantiste; 
qui  appartient  à  la  philosophie  de  Kanl.  ||  Kan- 
tiste;  partisan  du  kantisme. 

Kaolin,  s.  m.  /ía-o-íiHu.  Kaolin  terre  dont  les 
Chinois  font  leur  porcelaine. 

Kapane,  s.  f.  Kapané,  sorte  de  voiture  traînée 
par  des  mulets  chez  les  Grecs. 

Karmes  OU  Kermes,  S.  m.  Entom.  Kermès;  in- 
secte hyménoplère  du  genre  de  la  cochenille,  qui 
vit  sur  les  feuilles  du  cucrcus  coccifera;  on 
en  distingue  plusieurs  espèces.  ||  Miner.  Ker- 
mes; ninral;  minéral;  médicanunnt  découvert 
en  1.71'». 

Kasi,  S.  m.  Hist.  or.  Kasi  ;  kadi  persan  ;  qua- 
trième pontife  chez  les  Perses. 

Keabe,  S.  m.  Ilist.  or.  Kéabe  ;  monument  reli- 
gienx  trés-vénéré  chez  les  Mahomélans.  Es- 
pèce de  sanctuaire  construit  au  milieu  du  tem- 
ple de  la  Mecque. 

Koplerinno.  na.  Philos.  Képlérien  ;  qui  appar- 
tient à  Kepler. 

Kera  ,  s.  f.  Myth.  Ker,  kère  ;  déesse  fille  de  la 
Nuit.  Les  anciens  donnaient  le  nom  de  kères  à 
des  êtres  fantastiques  qui  représentaient  iei  eau- 


KiO 


—  807 


KOD 


sus  iinmédiales  de  la  mort. 

ü^cratltÍH,  s.  f.  kérati-tiss.JAéá.  Kéralie;  inilam- 
mation  de  la  cornée. 

KcratogloHlM  ,  s.  f.  héralo^lo-ssis$  ,  Méd.  Kéra- 
toglosüc;  innanimation  de  la  langue. 

Kcratonixin,  S.  f.  kératonik-sia.  Chir.  Kéralo- 
nixic;  procédé  particulier  pour  l'opération  de 
la  cataracte. 

H.crra ,  s.  m.  Gramm.  ar.  Ke¡  ra  ;  un  des  trois  sig- 
nes à  l'aide  desquels  les  Arabes  indiquent  les 
sons. 

Klastpr  ou  klastre,  s.  m.  Kiastre  ;  bandage 
dans  le  chirurgie  ancienne,  qui  avaient  la  forme 
de  la  lettre  X  cl  dont  on  se  servait  pour  rappro- 
rher  et  maintenir  en  contact  les  fragments  de  la 
roture  en  cas  de  fracture  de  cet  os. 

KlaHtru,  V.  Kiastre, 

Klef,  s.  m.  Philol.  Kicf;  nom  del  vingt -cinquième 
lettre  de  ralphabet|turc.  11  a  une  prononliation 
anaK3gue  à  telle  du  0- 

K.llingc,  s.  f.  kiUnn-g-hé.  Bot  Kilinge;  genre  de 
plantes  monocotylédones,  de  la  famille  des  cy- 
péracées,  originaire  des  Indes  orientales  et  des 
Moluques. 

H.llóg;i<anio.,  s.  m.  kilo-gramo.  Métro).  Kilogram- 
me; poids  de  mille  grammes. 

Kllslltro,  s.  m.  hiluli-tro.  Métrol.  Kilolitre; 
capacité  égale  à  un  métré  cube. 

Milóiuetro,  s.  m.  Kilomètre;  longueur  de  mille 
mètres. 

Hiug,  s.  m.  Philos,  chim.  King;  nom  commun  de 
tous  les  livres  des  philosophes  chinois  :  il  entre 
dans  la  composition  de  leurslivres,  comme  dans 
Y-king,  Chou-king. 

Kloiiko,  s.  m.  Bot.  Kion-kom; espèce  de  palmier 
du  Sénégal.  On  tire  par  incision  de  son  tronc 
une  liqueur  qui  se  change  en  vin;  et  qui  peut 
être  bue  sans  s'enivrer. 

Klostco ,  s.  m.  Archil.  Kiosque;  nom  empunté  à  la 
langue  des  Turcs  pour  signifier  un  petit  pavillon 
ouvert  de  tous  côtés,  «iiué  à  l'e\lrémité  des  ter- 
rasses et  des  jardins,  consacré,  selon  l'usage  des 
Orientaux,  à  prendre  lefrais  pendant  la  chaleur 
du  jour. 

■Liosquirornip,  adj.  kioskifor-mé.  Archit.  Kios- 
quiforme;  qui  a  la  forme  d'un  kiosque.  ||  Con- 
rhil.  Kiosquiforme;  qui  ressemble  à  un  kiosque. 
Se  dit,  par  quelques  naturalistes,  d'une  coquille 
saulariiormc  et  ornée  de  nombrcuï  détails. 


Klotoitto,  s.  m.  kiulu-mo.  Chir-  Kiotome,  instru- 
ment destiné  à  couper  les  brides  dans  le  rec- 
tum et  dans  la  vessie.  On  en  fait  encore  usage 
pour  la  rescision  des  amygdales. 

H.iric,  s.  m.  /ci-rí¿.  Liturg.  Kyrie;  nom  parlequel 
on  désigne  certaines  paroles  qu'on  entend  dans 
la  messe  après  l'introït,  et  qui  passèrent  de  l'E- 
glise grecque  à  l'Eglise  latine.  1  Mus.  Kyrie  ;  se 
dit  de  la  musique  composée  sur  ces  paroles. 

KirloleiMon,  S.  m.  kiriúlfísson.  Liturg.  Kyricléi- 
soii;  paroles  par  lesquelles  commence  la  Litanie. 
Il  Kyrielle;  longue  suite  de  choses  ennuyeuse» 
ou  fâcheuses,  comme  en  vérité  sont  toutes  le» 
vieilleries  qu'on  a  si  bien  exploitées  sous  le  voile 
de  la  religion. 

K.lrfl-va.«cr  ,  s.  m.  Kirsch,  kirschenvvasser  ;  li- 
queurspiritueusequ'on  obtient  par  la  distillation 
de  différentes  espèces  de  cerises  sauvages  sou- 
mises à  la  fermentation. 

KiMiar-aga.  s.  m.  Kislar-ûga;  chef  des  eunuques 
noirs  et  l'un  des  plus  considérables  oiliciers  du 
sérail  en  Turquie. 

KÍ!«to,  s.  m.Pathol.  Kyste;  membranesqui  se  dé- 
veloppent accidentellement  dans  l'intérieur  de 
nos  tissus,  et  représentent  comme  les  membra- 
nes séreuses ,  des  sacs  sans  ouverture,  qui  ren  - 
ferment  un  liquide  dont  la  nature  et  la  composi- 
tion offrent  une  foule  de  variétés.  ¡|  Comm. 
Kiste;  laine  d'Allemagne. 

Kitoo,  s.  m.  Myth.  jap.  Kitoo;  piicrc  que  les  Ja- 
ponais récitent  pour  implorer  leurs  dieui  dans 
les  calamités  publiques. 

KUouba,s.  m.  Mylh.  afr.  Kilouva;  idole  des  noirs 
du  Congo. 

K.lvva««a,s.  m.  Mith,  amer.  Kiw  asa  idole  des  sau- 
vages de  Virginie. 

Knout,  s.  m.  Knout;  mot  russe  qui  signifie  fouet; 
châtiment  le  plusordinaircenRussieetqui  s'ap- 
plique à  tous  les  degrés.  La  noblesse  seule  en 
est  exempte.  Le  patient  attaché  debout  à  deux 
poteaux,  reçoit  sur  le  dos  un  certain  nombre  de 
coups  d'un  fouet  à  lanière  de  cuir,  dont  l'extré- 
mité est  armée  de  fil  de  fer  tordu.  ||  Knout;  se  dit 
du  fouet  lui  même.  Il  est  peu  usité  si  ce  n'est 
lorqu'on  parle  directement  des  usages  de 
Russie. 

K.o«lja,  s.  m.  Khodja,  nom  donné  à  l'instituteur  du 
Sultan.  Il  Khodja;  se  dit  aus<i  du  rectuer  '.le» 
écoles  publiques. 


TA 


—  «08  — 


LAR 


L 


1.,  s.  f.  é-lé.  Douzième  lellic  de  l'olphabol  espag- 
nol, (treizième  en  y  complanl  le  k)  et  neuvième 
(les  consonnes.  Celle  cunsonne.  quand  elle  n'est 
pas  aetompagnée  d'un  autre  /aie  memesondans 
les  deux  langues.  C'est  la  première  des  liquides, 
qualiliealion  qui  lui  convient  parliculièrement  à 
cause  de  la  merveilleuse  (luidilè  avec  laipielle  elle 


système  sonore,  que  saccordeiil  tous  les  instru- 
ments sans  exception  et  (|ue  sont  rèplès  les  dia- 
pasons. Il  Dar,  tomar  el  la;  donner  prendre  le  la 
pour  donner,  prendre  l'ccord, 
liaburla,  s.  f,  {abn-iia.  Bol.  Labatie;  genre  d*è- 
bènatèes  renfermant  deux  espèces  d*arbres  ori- 
jçinaires  de  l'Amérique, 


s'allie, et  semble  se  confondre  avec  d'autres  con-    Labaetaii,  s.  m.  hibaliian.  Dot.  La-bac-lhai<;  or 


sonnes.  L'articulation  /,  toute  linpu.ile  est  pro- 
duite   par  un    mnuvrmonl|)arliculier  de  la  laii-  ' 
fîue    dont  la    pointe   froppc   rapidement   contre 
le  palais,  vers  la  racine  des   dents  supérieures, 
cl  se   retire    aussitôt   le    laissent  ,    s'échapper  | 
par     les    deux   coils  de  la   bouciie.   Court   de  '■ 
Gcbein   fait  remarquer  que  celte  lettre  eut  daus 
l'origine  la  ligure  d'une  aile  ou  d'un   bras  re- | 
ployé    ef  servatil  d'aîles   pour    mieux   courir. 
Il  faut   observer  quen  espagnol   il  n'y  a  pas,  i 
quand  à  la  pronnncia/ion ,  d'I  double  comme  en  ^ 


bris>eau  de  l;i  Coiicliiiit  bine,  à  fleurs  blanches 
cl  a  feuilles  brilla.ile- comme  de  l'argi-nt. 

I.iiltadismo.  S.  m.  hiliadis-mn.  Labadisme;  doc- 
trine de  Labadie,  célèbre  lliéolo-ien  français  da 
XVll  sede,  qui  abolissait  la  biéran  liicel  la  su- 
bordination ecclésiastique,  conseillait  la  commu- 
nauté de  biens,  el  autorisait  à  suidéer  a  la  Bible 
l'inspiration  intérieure. 

l.ubnillHta,  adj.  Ííj6a(//í-írt.  Labadiste;  celui,  cel- 
le qui  adoptait  et  professait  les  opinions  de  Laba- 
die ou  le  labadisme. 


français,  au  mieux  que  l'i  double  perd  ce  carca-  ,  L,ul»ariiiu,  s.  m.  labari-no.  Concbyl.  Lobarin;  es 
tère  pour  former  une  autre  consonne  qui  porte  |      pcce  de  lurbtnelle 


lenom  de  c-)//p  (?.  mouillé)  dont  la  prononcia 
tion  et  presqu'égale  au  Í  mouillé  du  français. Kn 
sorte  que  le  /  espagnol  conserve  toujours  la  pro- 
nonciation liquide  que  nousvenousde  lui  désig- 
ner. ¡1  Les  anciens  employaient  le/.comme  lettre 
numéral,  il  représents  le  nombre  îjO.  Il  a  con- 
servé celte  valeur  dans  les  chiffre  romains;  sur- 
monté d'une  ligne  horizontale, il  acquiert  une  va- 
leur mille  lois  plus  grande;-aussi  L  vaut  30,000. 
Il  Sur  les  médailles  grecques,  sur  les  papyrus  el 
les  tesséres,  le  signe  L  veut  dire  aiiiiée.  |  Sur  les 
médailles  et  sur  les  monuments  latins  L.  est 
€St  l'abrébiation  des   mois  Lares,   h-r,  lutli,  el 


I^áhnro.  s.  m.  la-baro.  Antiq.  lom.  Labarum; 
enseigne  ,  élendarl  que  l'on  portail  devant 
les  empereurs  romains  à  la  guerre.  C'éiail  une 
longue  lance  surmontée  d'un  bâton  horizontal, 
du(iuel  pendait  un  riche  voile  de  couleur  pour- 
pre et  portantl'image  de  aigle.  Sous  Coi)-;lantin, 
cet  aigle  fut  remplacé  par  une  croix,  en  l'hon- 
neur de  la  croix  lumiopuse  qu'il  avait  apperçui- 
en  l'air,  au  moment  oii  il  marchait  à  la  rcncoi.ire 
de  Maxcuce.l-an  31'2.  Cinquante  hommesétai,^'nt 
destinésáportersuccessis  emenl  le  /afcarin.'.  qui 
n'élail  employé  que  quand  l'cmpcreur  se  trou- 
vait à  l'armée. 


surtout  du  nom  propre  Luccitis.  Quelquefois  on  ,  l^ablio  s.  m.  lab-bo.  Ornilh.  Labbe;  genre  de  pal- 
'    "         '   "■       '    ■■  '   '  raipèdes,  famille  des   longipennes;  oisiaux   qui 

habitent  les  sones  les  plus  reculées  des  hémis- 
phères nord  et  sud.  Les  labbes  ont  la  taille  et  les 
traits  desmoueiles.  auxquellesils  font  sanscesse 
la  guerre,  et  se  nourrissent  le  plus  souvent  des 
animaux  qu'ils  les  obligent  á  dégorger.  Leur  vol 
est  très-|)uissant. 
l.nbda.  s.  f.  labdn  Mylh.  Labda  ;  fille  d'amphyou 
et  mère  de  Cypsélus,  qui  devint  roi  de  Corinlhe. 
I.»bilacida,  adj.  el  s.  labdazi-da .  Ilisl.  anc.  Lab- 
dacide  ;  nom  patronimiquc  desdcscendents  de 
Laddacus,  comme  Laïus,  OEdiiie.  Les  Tbébaiiis 
sont  quelquefois  appelées  Labdacides 


le  trouve  pour  icciù/s,  Lultitis,  Luiixus,  latinn, 
Zegaiíí,  /ígío,  íoi/ca,  libens,  liber,  libera,  libur- 
tus,  libertas,  libra,  locabit,  locus ,  lector,  ton- 
dus, lustrum,  lycinrnm.  \\  L,  servait  à  exprimer 
dans  l'ancien  alphabet  chimique  un  composé 
d-argent. 
l,a.  art.  f.  La  V.  FI.  \  La,  cas  oblique  du  pronom 
féminin  de  la  troisième  personne.  V.  Le.  |  s.  m. 
La;  note  de  la  musique  appelée  simplement  a  par 
1rs  Allemands  et  les  Italiens. C'est  le  sixième  de- 
gré de  notre  échelle  musicale.  Il  porte  accord 
parfait  mineur. et  s'emploie  en  armonie  ou  com- 
me degré  de  la  gamme  majeure  d'ut,  ou  comme  \ 


premier  degré  du  relatifmineur  du  cette  premié-  ^  i^abe.  s.  f.  la-bé.  V.  Tach'^  \.^íancha.  \  Ane.  pa- 
rc gamme.  ||  La  seconde  corde  du  violon  ou  de  l  thol.  Labe,  invasion.  !1  Premier  accès  de  fièvre 
la  chanterelle, ou  delapremièrecordede  la  viole,  i  l>abcla.  s.  f.  tabé-la.  Bot.  Labelle;  segment  infé- 
du  violon  et  de  la  contrebasse.  ||  C'est  sur  celte  rieur  d'une  enveloppe  florale  unique  .  dont  In 
note,  prise  dans  l'ociave  du  médium  de  notre  1      lymphe  est  pnriagér  en  deux  portions  de  formef 


LAS 


—  809  — 


Lab 


aifférentes. 

Lnbéleo,  ea.  adj.  labé-liio-  Concliyl.  Labcllé;  qui 
a  une  petite  lèbre.  Se  dit  d'une  coquille  unival- 
vo dont  le  bord  est  prolongé  en  petite  lèvre. 

I.aben,  S.  m.  laben.  Bot.  Laben;  arbre  de  Mada- 
gascar, Irès-clevé,  qui  croît  sur  le  bord  do  latnrr 
et  dont  le  bois,  très-dur,  sert  aui  courages  de 
menuiserie.  Son  fruit,  de  la  forme  d'une  olive. 
renferme  une  amande  blanche,  huileuse,  délicieu- 
se au  goût. 

I.abeon,  S.  m.  labéon.  Ichlhyol.  Laheon;  petit 
genre  de  poissons  malacoptérygieus,  famille  de 
gymnopomes. 

l.nbrriiitico,  co.  adj.  labérinn-liko.  Anat.  Laby- 
rinlhique;  qui  appartient  au  labyrinte.  Se  dit  du 
nerf  auditif,  parce  qu'il  se  distribue  dans  les  ca- 
vités qui  forment  le  Labyrinthe. 

I^aberlutifornic,  adj.  labéritmtifor-mé.  Labyrin- 
tiforme;  qui  offre  à  la  surface  des  sillons  tor- 
tueux. 

Laberinto,  s.  m.  labérinn-to.  Labyrinthe;  nom 
qu'on  donna  d'abord  chez  les  anciens  à  des  salles 
et  à  des  galeries  souterraines  à  ramifications  in- 
nombrables, et  plus  iard  à  des  édifices  à  l'aide 
desquels  on  voulutles  imiter.  L'antiquitéen  nom- 
me cinq,  deux  en  Egypte,  te  labyrinthe  de  Mou- 
dès,  dans  l'île  du  lac  Mœris,  le  labyrinthe  des 
douze,  parce  qu'il  fut  construit  vers  (ÎfiO  panl  les 
douze  seigneurs  qui  se  parlageairo  alors  l'Egyp- 
le;  le  labyrinthe  de  Crète,  prés  de  Gnosse,  cons- 
truit dans  des  carrières  etdcsliné  à  la  sépulture 
des  rois:  la  fable  l'attribuait  à  Dédale  et  y  pla- 
çait le  Minolaure;  le  labyrinthe  de  Lemnos,  (|iii 
semble  avoir  été  une  grotte  à  stalactites,  asile 
mystérieux  du  culte  des  Cabères,  etenliii  le  l.i- 
byrinlhe  de  Cliisiiim,  que  l'on  atribuait  à  Por- 
senna,  et  qui  diit  être  un  de  ce?  hypogées  étrus- 
ques dont  on  a  découvert  un  si  grand  nombre  de 
nos  jours.  Ces  labyrinthessoiil  détruits.  Ou  voit 
encore  quelques  ruines  du  labyriiitiie  de  Men- 
dos. I  Laberinto  de  jardin-  labyriiilhe  de  jardin, 
dispositiond'allées, de  planlaiionsou  de  massiCs, 
qu'on  pratique  dans  les  grands  parcs,  avec  {\vá 
percées  et  des  issues  tellement  semblables,  que. 
lorsqu'on  y  est  encagé,  il  est  possible  d'y  faire 
beaucoup  de  cheiiim  avant  d'en  trouver  la  sor- 
tie. I|  Laberinto  decnlusndo;  labyrinthe  de  |)a>é; 
espèce  de  compartiment  de  pavé,  formé  de  pla- 
tes-bandes qui  se  coupent  en  divers  sens,  et  of- 
frent, selon  le  caprice  qui  a  présidé  à  ce  dessin 
une  muliiauie  de  tours  et  de  détours.  ||  Anal. 
Labyrinthe,  ensemble  de  diverses  parties  qui  for- 
mentroreille  interne.  |1  Archit.  Labyrinthe;  dans 
rornement,  petits  carreaux  allernatifs  furmes 
de  lignes  croisées  et  embarrassées,  qu'on  troiue 
fréquemment  sur  les  vases  grecs  peints,  et  aus- 
si sur  les  bords  des  draperies,  des  figures  qui  y 
sont  tracées.  Il  ne  faut  pas  confondre  ces  entre- 
lacs avec  ceux  qu'on  appelle  méandres.  \\  Laby- 
rinthe compa-rtiments  de  parements  formés  par 
des  plates-bandes  en  marbre  et  de  couleurs  dif- 
férentes qui  par  leurs  circonvolutions  iinilenl  le 
pland'un  labyrinthe.  ||  Uol. Labyrinthe,  nom  vul- 
gaire (le  plusieurs  espèces  de  rhampignoiis  dont 
II' [liutie  inférieure  est  alvéolée  irrégulièrement 
de  manière  à  former  une  espèce  de  labyrinthe.  || 
Conchyl.  Labyrinthe;  einbarsas  extrême,  grande 
coinplicution  d'alTaires   embrouillées.  |  I.auyrin- 


the;  vers  qui  de  quelque  maniere  qu'on   les  li,e 
forment  un  sens. 

i.ubi»,  s.  f.  í«-6¿«.  Verve;  fariliié  déparier  il 
draco  dans  le  discours;  éloquence  douce  n¿r- 
suasive;  bien  dire.  '  ' 

liUblacioii,  s.  f. /íi^íazíonH.  Mot.  Labialion-  en- 
semble des  considérations  relativesaiix  divisions 
des  calices  et  des  corolles  partagées  en  manière 
de  lèvres. 

■.ubi«ifl»H,  s.  f.  pi.  labia-daxs.  Bot.  Labiées;  fa- 
mille de  plantes  (lui  tire  son  nom  de  la  forme  de 
la  corolle.  Elle  est  une  des  plu-,  naturelles  pour 
l'ensemble  des  caractères  botaniques  et  pour  le-> 
propriétés  inhérentes  aux  plantes  nombreuse^, 
les  tiges  des  plantes  de  cette  famille  sont  ordi- 
nairement carrées,  ramifiées,  à  rameaux  oppo- 
sés; les  feuilleà  sont  trois  à  trois,  et  les  pétioles 
sont  creusés  en  gouttière;  les  fleurs  nues,  sou- 
ventaccompagnées  de  bradées  ou  de  soies,  sont 
tantôt  solitaires  ou  disposées  en  anneaux,  tan- 
tôt rassemblées  en  épis  ou  formant  le  curvmbe 
et  quelquefois  le  panicule.  Chaque  fleur  est  di- 
visee en  cinq  parties  égales  chez  certaines,  ou 
inégales  chez  d'autres,  et  constitue  deux  lèvres 
opposées;  elles  contiennent  quatre  èlamines,  dont 
deuxpluscourtes,  qui  sont  fertiles  dans  quelques 
genres.  Aux  fleurs  succèdent  les  fruits  quiconsis- 
tcnt  en  quatre  capsules  m'jiinspermes,  dont  les 
graines  sont  attachées  contre  la  base  élargie  du 
style.  La  famille  des  labiées  ne  renferme  pas  de 
piailles  dangereuses;  en  général,  elles  sont  toutes 
aïoinaliques  .  toniques,  excitantes,  chargées 
d'huile  vola/ile  et  de  camphre,  comme  il  est  facile 
de  le  voir  d'après  les  genres  de  plantes  si  con- 
nues que  nous  allons  tit.r.  Tels  sont  le  romarin, 
la  lavande,  la  san^'e.  la  bugle,  la  menthe,  l'hvso- 
pe,  la  sarriette,  l'origan,  le  thym  la  melisei  le 
liasilic.  etc. 

Labia«l»,  lia.  adj.  labia-do.  Hist.  nat.  Labié:  qui 
a  des  lèvres  ou  des  apiiendices  seniblables  à  des 
lèvres.  |)  Bol.  Corola  labiada;  coróle  labiée;  co- 
rolle monopélale  dont  le  tube  est  plus  ou  moins 
courbe,  la  gorge  dilatée  et  le  Lmbe  divisé  en 
deux  lobes  principiiux.  disposées  l'un  au-dessus 
de  laiilre,  comme  deux  lèvres.  |  Chez  (|uelques 
botaiii.iues,  corolle  de  synantlieices  dont  le  lim- 
be se  partage  siipérieuremeiu  en  deux  lèvres 
dunt  l'exiernc  ou  |u>stéri!ure  comprend  les  trois 
cinquièmes  du  contour.  ||  Flor  labiada:  fleur  la- 
biée; celle  dont  la  corolle  ou  le  calice  est  labié.  |¡ 
Zool,  Labié;  (|ui  a  des  lèvres  autrement  colorées 
que  le  re-ite  du  corps. 

I..>l)iat1ll<i9-nü,  s.  f.  pi.  labiaiifl')-ra$s.  Bol.  La- 
biatiilores;  groupe  com|)renanl  les  synanthérées 
dont  les  corolles,  surtout  celles  disque,  sont  di- 
visées en  deux  lèvres  inégales.  i|  Labiatiflores; 
classe  de  plantes  dont  les  fleurs  sont  irrégu- 
lières. 

I.ablatifloi'o,  ra.  adj.  labialifio-ro.  Bot.  Labia- 
tilîore;  setlit  dune  Heur  composée. dont  lesfleu- 
ro.is  sont  labiés,  'i  Se  dit  particulièrement  de  la 
calalhide,  dudiqiic  et  de  !a  couronne  des  syiian- 
thérees,  lorsquilsse  composent  de  corollcsdivi- 
seesen  lèvres  inégales. 

I.a'tial,  adj.  labial.  Zool.  Labial;  sn  dit  des  ani- 
maux diiit  les  lèvres  s  Mil  reniari|uables  par  leur 
lot  me,  leur  longueur,  ou  leur  ctdi'raiion. 

l-:«l»lal,  a>ij.  Aiiut.  Labial;   qui  a  rapport  aux  li- 
ai 


LAB 


—  810  — 


LAB 


vrcs.  II  (i lúíultdan  labiales;  glandes  labiales;  fo- 
llícules  muciparcs,  volumiiiciu,  arrondis  el  sai- 
liaiils,  isoU'spour  la  plupart  les  uns  des  aulres, 
({iii  se  trouvent  places  a  la  fa(  (í  interne  des  lè- 
vres, au-dessous  de  leur  nu'niWraiie  nuKiueuse. 
Ij  Knloin.  Pnliiasldhiales;  palpes  lal)iau\»  lilcls 
artirulés  el  mobiles  (luis'insèrenl  sur  la  lan;,'uel- 
le,  à  l'eilrénulé  de  son  aiiirulation  avec  le  nien. 
Ion.  II  Si-, I  ¡nc  ti  I  o  labial;  segmenl  labial;  dans  les 
(lid'topodes,  l'un  des  rini|  anneaux  (('fphaliiiues 
de  ees  animaux,  eelui  ijui  constitue  la  lèvre  su- 
périeure. Il  Bot.  Labial.sc  dil  delà  glycine,  paree 
(¡ue  la  carène  esl  divisée  en  deux  pélales  adhé- 
rents par  le  sommet,  ce  qui  tail  paraître  cette 
fleur  labiée.  ||  (iramm.  I.plrti  labial;  leUre  labia- 
le; <|uise  prononce  avec  les  lèvres.  Les  conson- 
nes labiales  sont  b,  p,  v.  /',  m. 
LnltialcM,  s.  r.  pi.  la'iia-lrsi.  Entom.  Labiales; 
Iribu  de  cimicides,  comprenanl  des  insectes  hé- 
miplères  donl  la  lèvre  supérieure  cl  longue  el  se 
prolon;;e  bien  au-delà  du  museau. 
lialiiatiruriitc,  adj.  labintifor-iné.  Bol.  Labiali- 
forme;  se  dil  des  corrolles  des  synanlhérées  qui 
se  rapprochent  de  celles  das  labialillores,  sans 
avoir  précisément  la  même  forme. 
ráhiru,  €•«.  adj.  la-bi'o.  Hisl.  anc.  Labique;  nom 
d'un  peuple  d'Italie  descendant  de  Glaucus,  fils 
de  Minos,  .nirnommé  Labicus.  ¡ 

l.itlMdlM.   s.    f.  labi-iliss.  Lnlom.    Labide;   genre 
d'insectes  hyménoptères  de  la  famille  des  myr- 
inégas,  ainsi  nommé  parce  qu'il  a  des  mandibu- 
les liés  ^;randes  avec  une  seule  denl. 
e.ultidúroi-o.   ra    adj.  Idbido-foro.    Zool.  Labido- 
phoie;  iMii  porte  des  lenailles  à   l'exlrémilé   de 
l'abdomen. 
l.»lil«liii-o,  ra.adj.   labijou-ro.  Zool.  Labidoure; 
qui  a  la  queue  terminée  par  des  espèces  de  le- 
nailles. 
I.nliiiliii-oM.  s.  m.  pi.  iri/;i(/()it-7-osj.Zool.  Labidou- 
res;  famille  d'orthoptères,  comprenant  les   forfi- 
cules  qui  ont  la  (jueuc  terminée  par  des  espèces 
de  tenailles. 
I,nliióriiasn<  S.  m.  lobiér-nago.  V.  Ladiernn. 
I.nltlo.  s.  m.  í'i-í)ío.   Anat.   Lèvre;  nom  doimé  à 
deux  espèccsde  voiles  mobiles  et  contractiles  qui 
forment  l'entrée  de  la  bouche,   el  qui  servent  à 
la  préhension  des  aliments.  Les  lèvres  sont  for- 
mées principalement  de  muscles  el  de  tissus  ce- 
llulaires, dans  lequel  se  ramilienl  en  très-grand 
nombre  des  vaisseaux  et  des  nerfs,   recouverts 
en  dehors  par  le  peau,  et  en  dedans  par  les  mem- 
branes de  la  bouche.  Elles  jouissent  d'une  gran- 
de sensibilité,  se  meuvent  avec  une  prodigieuse 
facilité,  et  donnent  à  l'ouverture  buccale,  en  un 
instant,  toutes  les  formes  queréclamentet  l'exer- 
cice de  la  parole  elle  jeu  de  la  physionomie.  Chez 
l-adulte  du  sexe  masculin,  les  lèvres  se  hérissent 
de  barbe;  elles  en  sont  dépourvues  chez  les  fem- 
mes. I  Lèvres;  pour  l'organe  de  la  parole.  ||  Lè- 
vre; par  analogie,  se  dit,  en  chirurgie,  des  bonis 
d'une  plaie.  |  Frenillo  del  labio;  frein  de  la   lè- 
vre; reph  de  la  membrane  muqueuse  delà   bou- 
che,  qui  en  liaul  et  en  bas  joint  la  partie  moyen- 
ne de  In  lèvre  et   de  la   gencive,  il  Labios   (le  la 
tuilva:  lèvres  de  la  vulve;  on  appelle  ainsi  les  re- 
plis qui  appartiennent  aux  organes   génitaux  de 
a  femme.  Il  Z.fl/>ios  mayores ,  ó  (jrandes  labios; 
^grandes  lèvres;  les  deux   replis  membraneux. 


plus  épais  sapérieuremenl  qu'inféricuremcni  qui 
bornent  sur  leseóles  l'ouverlurc  de  la  \ul\'e,  el 
s'élendenl  depuis  la  partie  inférieure  du  mont  de 
l'énus  jns(ju'au  périnée.  ||  Labios  mniures,  pe- 
queños Idhiosó  ¡linfas;  petites  lè\rcsou   nym- 
phes; deux  Cíeles  membraneuses, erecliles, allon- 
gées, applalies  lransversalcmcnl,quinaisscnl  des 
parties  latérales  du  prépuce,  du  clitoris,  descen- 
dent sur  la  face  inlerne  des  grandes   lèvres,   et 
s'y  lernunenl  en  s'amincissanl  vers  le  milieu  des 
contours  de  l'orilice  du  vagin.  ||  Arcliit.    Lèvre; 
rebord  de  la  cam|)ineqni  forme  leschapileux  co- 
rinlhiens    du  composite.  ||  Lèvre;   rebords  d'un 
vase  auriijue,  ijuand  ils  sont  recourbés  en  forme 
de  lèvres.  |i  Bol.  Lèvres;  les   deux  lobes  princi- 
paux d'un  calice  el  d'une  corolle  bilabiée  ou  pcr- 
sonnée.  On  les  dislingue  en  lèvre  supérieure  et 
en  lèvre  inférieure,  suivant  leur  position   à  l'é- 
gard de  la  fleur.  La  première  est  souvent  appe- 
lée casque,  la  seconde,  barbe,  lèvre  ou   labelle. 
L'espace  vide  compris  éntreles  deux   lèvres  se 
nomme  gorge.  ||  '^Jonchyl.  Lèvre;  les  deux  bords 
d'une  coquille  univalve,  donl  celui  qui  couvre  la 
coluinelle  forme  la  lèvre  interne   ou  gauche,   et 
l'autre,  la  lèvre  externe  ou  droite.  ||  Lèvre;  bords 
d"une  coquille  bivalve,  qui  sont  compris  dans  le 
corselet.  |  Eiitom.  Lèvre;nom  qu'on  donne,  dans 
les  insectes,  aux  pièces  uniiiues  el   impaires  qui 
ferment  la  bouche,  en  avant   cl   en  arriére,  du 
cdlé  du  front  et  de  de  la  ^;anache.  Li  lèvre  supé- 
rieure se  nomme  labre,  el  l'inférieure   conscr\e 
le  nom  do  iécre.  ||  Mainm.  Lèvre;   les  replis  cu- 
tanés qui  enlourenl  la   bouche  des  mammifères, 
el  qu'on  dsliugue  également  en  lèvre  supérieu- 
re el  en  lèvic  infevieuie,   d'après  leur  situation 
par  rapport  au   sommel  de  la  tèle.  1|  Bel.   Labio 
dé  Véniis;  lèvre  de  Vénus;  un  des  noms  vulgai- 
res de  la  cardèrc  cultivée,  j  Labio  belfo;  lippe.  || 
Tener  el  corazón  en  lus  labios;  avoir  le  cœur  sur 
les  lèvres;  être  franc  el   sincère.  ||  .l/o/i/eisc  ios 
labios;  se  mordre  les  lèvres;  se  repentir  ou  mar- 
quer du  ressenlimenl   pour  avoir  dil  ou  fait  ou 
pour  avoir  manqué  a  quelque  chose.  ||  No  morder- 
se los  labitis;  ne  pas  aller   par  quatre   chemins, 
dire  franchemcnl  son   avis.  ||  Cerrar  los   labios; 
fermer  la  bouche.  V.    Callar.  \\  .Yo  descoser   los 
labios;  ne  pas  remuer  les  lèvres,  garder  le  silen- 
ce, quand  même  ou  pourrait  ou  devrait  parler.  Il 
No  despegar  ó  no  descoser  los   labios;  se  taire, 
ne  pas  répondre.  !)  Sellar  lus  labios;   se   taire, 
rester  muet. 
Iiabio-iiR»<al,adj.  la-bio  nassaZ. Labio-nasal;  qui 
appartient  en  même  temps  aux  lèvres  et  au  nei. 
S'est  dil  en  grammaire  de  la  leltre  m,   qui  se 
prononce  des  lèvres  el  du  nez. 
L,nltlal>,  s.  m.  labab;  Bol.  Lablab;  genre  de  plan- 
tes légumineuses,   remarquables  par  le  hile  de 
la  graine,   muni  d'une  callosité  fongueuse  pro- 
longée sur  le  côté. 
I.al*wr.  s.  f.  Inbor.  Labeur;  travail  pénible  el  sui- 
vi; peine,  fatiguer.  Agr.  Labour;  fat;on  qu'on  don- 
ne aux  terres  en  les  labourant.  ||  Ouvrage.  ||  Or- 
dre, arrangement,  symétrie.  ||  Ouvrage  de   cou- 
turière. Il  Labourage.  V.  Labranza.  Il  Millier   de 
ludes  ou  de  briques.  !|  Graine  de  vers  à  soie  qui 
éclot.  I  Ecole  de  couture.  |  Labor  blanca;  ouvra- 
ge de  lingèrc.  i|  //•  à  la  labor;  aller  à  l'école,  en 
parlant  des  filles,  j  Voime  alla  con  mi  labor;  ex- 


LAB 


—  811  — 


LAU 


pression  d'un  homme  qui  tlierche  à  se  mêler 
d'affaires,  qui  ne  le  regardent  pas.  |  Labores; 
pi.  broderies,  riselurcs.  || //acer  labores;  \y>\\. 
prendre  les  mesures   convenables  pour  réussir. 

raborultle,  adj.  laboro-blé.  Labourable.  ||  Ou- 
vrable. 

K.ahornilo  ,  part.  pas.  de  Laborar. 

l.aboru<lor,  s.  inus.  Laboraleur.  V.   Labrador. 

Il  Ouvrier. 
■inbnrante  ,  adj.  et  s.  inus.  Ouvrier,  surtout  en 
toile  et  en  soie. 

l.itltornr.  vr  a.  inus.  V.  Labrar,  Trabajar. 

l.al»ornt4krio  ,  s.  m.  laborato-rio.  Laboratoire; 
lieu  où  l'on  travaille  et  particulièrement  tout 
lieu  où  l'on  propare  des  produits  chimiques  ou 
pharmacculiques  ,  des  pièces  d'anatomie ,  etc.  || 
Par  exlens.  Laboratoire;  attelier  garni  de  four- 
neaux, où  les  distillateurs,  confiseurs  ,  limona- 
diers et  autres  font  leurs  préparations*  |  Fig. 
Laboratoire;  certains  lieux  destinés  au  travail. 
Ainsi  l'on  dit  des  entrailles  de  la  terre ,  qu'elles 
sont  le  laboratoire  de  la  nature.  ||  Poés.  Labo- 
ratoire; comme  ce  mot  est  familier,  dans  la 
haute  poésie,  on  le  remplace  par  une  périphra- 
se ,  fomme  el  templo  de  Hermès  ,  el  santuario 
de  Hermès  ;  le  temple  d'Hermès  ,  le  sanctuaire 
d'Hermès, 

raliorclcn  ,  illa,   ita.  s.  f.  dim.  de  L^abor. 

lialinrendo  ,    part.  pas.  de  Laborear. 

lialtorcar,  v.  a.  V.  Labrar. 

I^aboreo,  s.  m.  laboré-o.  Min.  Le  travail  que  l'on 
fait  dans  les  mines  pour  ydécouvrir  el  en  extrai- 
rclesméiaux.  |  Mar. L'ordre  et  la  disposition  des 
cordages  qui  servent  à  la  manœuvre  des  ver- 
gues ,  etc. 

Laborera,  adj.  f.  inus.  laboré -va.  Donne,  habite 
ou  vrière. 

I/abcrIiitio.  S.  m.  inus.  V.  LMberinto. 

I<nborio  ,  S.  m    inus.  V.  Labor. 

■<aborlo.*iAiii«'ntc  ,  adv.  laboriossamén-té.  Labo- 
rieusement; avec  beaucoup  de  peine  et  de  tra- 
vail. V.  Trabajosamente.  ||  D'une  manière  labo- 
rieuse, appliquée 

I^aborloso,  sa.  adj.  laborio-sso.  Laborieux;  qui 
travaille  beaucoup  ,  qui  aime  le  travail,  ||  Labo- 
rieux; en  parlant  des  choses,  pénible,  fatigant, 
qui  donne  de  la  peine.  |  Laborieux;  se  dit  par 
métaphore  des  choses  qui  servent  au  travail, 
surtout  dans  la  poésie  el  le  style  soutenu. 

l.aborioMÎdiid,  s.  f.  laboriossidadd.  Laboriosité; 
qualité  d'une  personne  laborieuse;  aplicalion  au 
travail. 

Labrada ,  s.  f.  labra-da.  inus.  Terre  labourée 
prèle  à  être  ensemencée.  |  IJoh.  Labradas,  pi. 
Bottes. 

Lnbrad(M'o,  ra.  adj.  labradé-ro.  Qui  peut  être 
travaillé. 

Labradío  ,  día.  adj.    labradi-o.  V.  Labrantío, 

Labrado,  ila.  part.  pas.  de  Labrar.  \  adj.  Ouvré. 
Il  l'iata  labrada;  ouvrage  d'orfèvrerie,  vaissel- 
le plate,  ar^îcnl  {)ii\ ri'.  \\  Labrados,  s.  m.  pi. 
lioli.  Sorle  de  bottines  ou  de  brodequins. 

Labrador,  ra.  s.  Laboureur  ;  celui  dont  lelal 
est  de  labourer  ,  de  cultiver  la  terre.  ||  Paysan, 
villageois.  Il  Casta  de  labradores  ;  caste  des  la- 
boureurs ¡  la  troisième  des  castes  ((iii  composait 
le  peuple  de  Païuienne  Kgypie.  ||  Celui  qui  tra- 
vaille ,  (lui  est  propre  au  travail. 


Labrador,  ra.  adj.  inus.  Labourable. 
Labradurcico  ,  ca  ,  illo  ,   Illa  .  í(o ,  Uu.  s.  dim. 

I       (le  Labrador ,  Labradora. 
Labradoresco,  ca.   a^\\.  labradorés-ko.    Qui  ap- 
|iarllenl  au  laboureur;  rusli(jne  ,  (  liampèlre. 

Labradorita,  s.  {.  labradnri-ta.  Miner.  Labra- 
doriie  ;  variété  de  feldspath  à  rellcts  opalins, 
dont  les  premiers  échantillons  ont  été  rappor- 
tés du  labrador  ,  où  on  les  trouve  en  morceaux 
épars  sur  la  cijte. 

Labrandera,  S.  f.  labrandé-ra.  inus.  Couturière, 
ouvrière.  V.  Costurera. 

Labrante,  part.  prés,  de  Labrar.  TraNaillant, 
labourant.  ||  s.  m.  inus.  Tailleur  de  pierre. 

Labrantín  ,  s.  m.  labrantinn,  Maiich.  l'aysan 
peu  riche  ;  qni  laboure  ses  terres  lui  même. 

Labrantío,  tia.  adj.  labranti-o.  Labourable,  pro- 
pre à  èlre  labouré. 

Labranza,  s.  f.  ia&ran-zfl.  Labourage  ;  art  de 
cultiver  la  terre.  ||  Labourage;  action  de  labou- 
rer les  terres,  ouvrage  du  laboureur.  H  Domaine 
composé  de  terres  labourables.  H  inus.  Travail. 

Labrar,  v.  a.  Labourer;  remuer ,  retourner  la 
terre  pour  la  préparer  à  recevoir  les  semences. 
Il  Labourer  ;  V.  Arar  ,  Cavar.  \\  Travailler  :  fai- 
re quelque  ouvrage  de  ses  mains.  I)  Bùlir,  cons- 
truire. Il  Travailler  à  l'aiguille  ,  coudre  ,  broder. 
Il  Chûtrer.  IIFig.  Dresser,  former,  instruire, 
façonner.  ||  Fig.  Régler  ,  limer  ,  perfectionner. 
!i  Mortifier  ;  faire  de  le  peine  ,  faire  soulTrir.  || 
Labrar  à  fuego;  donner  le  feu,  en  termes  de 
maréchal.  ||  Aairar  r/iocoinfe;  faire  du  chocolat. 
Il  Lai»/rtrmonei/a;  battre  monnaie.  ||  v.n.  Frap- 
per; faire  une  grande  impression  sur  l'esprit. 

Labras;  s.  m.  ia6ra/css.  Ichthyol.  Labrax  ;  nom 
spécifique  d'un  poisson  connu  aussi  sous  le  nom 
vulgaire  de  lobo  marino  loup  de  mer  .  ||  La- 
brax;  genre  de  poissons  labiiùdes  des  mers  du 
Kamtschatka  ,  reconnaissables  à  leur  corps  as- 
sez long,  garni  d'ècailles  cilicées,  à  leur  tète  pe- 
tite et  sans  armure  .  à  leur  bouche  peu  fendue, 
à  leurs  lèvres  charnues. 

Labrero,  ra.  adj,  ia6r(*-ro.  On  le  dit  des  filets. 
Il  Ichtyocolle. 

Labriego  ,  S.  m.  labrié-go.  Paysan  ;  villageois- 
campagnard. 

Labrio  ,  S.  m.  inus.  V.    LmMo. 

Labro, s. m.  /a-/'io.  inus.  V.  Labio.  \\  Ichlhyol.  La- 
bre; genre  de  poissons  lèiopomes  ,  qui  renferme 
un  très-grand  nombre  d-espèees  marines  d'une 
forme  élégante,  d'une  grande  variété  de  cou- 
lourset  d'une  agililé  remarquable.  ¡  Kntoni.  La- 
bre ;  pièce  de  la  bouche  des  insectes  .  représen- 
tant la  lèvre  supérieure  :  le  plus  souvent  le  la- 
vre  est  plat  ;  mais  dans  les  hemiplères  ,  il  est 
conique,  allongé,  dans  les  diptères,  il  forme 
une  des  soies  du  su(;oir.  |  Maium.  Labre:  bord 
externe  des  coquilles  univalves. 

Lubroide,  adj.  labro- idé  Ichtyhol.  Labroïde; 
qui  ressemble  au  labre  ou  qui  en  a  les  princi- 
l»aux  caraclèrss. 

Lubroidew,  s.  m.  pi.  labro-idéts.  Ichlhyol.  La- 
bruides  :  lamille  de  poissons  qui  a  pour  type  le 
genre  labre.  On  les  roconnaîlAleur  corps  oblong 
et  couvert  décailles  avec  une  seule  épine  dorsa- 
le. Les  mjlchoires  sont  garnies  de  dents  cl  les 
lèvres  charnues  et  souvent  extensibles.  Les  for- 
mes  dis  labroïdci  sont  elèganl'"^  ci  leur  l'orps 


LAC 


—  81-2  — 


LAC 


est  pai(^  d'pinillo.",  Lion  cü'oróps  cl  si  bien  nuan- 
cées, qu'ils  suipasscnl  luus  les  puissons  i);ir  la 
beauté  (le  leur  p.iruie. 
LubroKiilud,  s, f.  lahrassidadd.  ilisl.  nat.  Labro- 
sité;    état   d'une  chose  qui  a  la  forme  d-uiic  lè- 
vre. 
l.nlifONo.  Hn.   adj.  labro-ssn.  Onchyl.    I^ahreux; 
qni  a  le  l)or(i  eiterne  de  l'otivcrlure  épais  entre- 
verse. 
rabriiiii  ,  s.  m.  la-hroum.    Ant.   rom.    I.abruin, 
vase  ou  bassin  de   marbre  élevé  au  dessus  <lu 
sol,  dont  on  se  servait  dans  les  bains  et  dans  les 
temples.   II  y  avait  un  labrnm  sons  la  voûte  du 
lacoiiicum  .  dans  l'appartement  des  Ihermcsap- 1 
pelé  caidnrium. 
l.ahruMcn,  s.  f.   lahrous-l.a.  I.abrnsquc  ;  nom  de 
la  vifînc  sau\ai;e  che/,  les  anciens.  ¡  I.abrusque;  ! 
espèce  de  vi^'ne  de  l'\nieri(iue  septentrionale. 
■inbiii-iMiiii  ,   fi.m.labnuinnum.  Bot.  l.abiirniim; 
nom  latin  du  rau\  ébénier.  |  Nom  |iar  liMpicl  Pli- 
ne désigne   un  arbre   qui   croît  dans  les  Alpes, 
dont  le  bois  est  blanr,  dur,  et   dont  les  lleurs 
longues  d-une  eondée  ne  sont  point  loncliées  [tar 
K's  abeilles.  On  croit  que  c'est  une  espèce  de  cv- 
tise.  ' 

l.ncft,  s.  f.  ¡(i-I;n.  Laque;  suc  résineux  ,  concret, 
demi-transparent,  sec,  cassant,  d'un  rouge 
brun  ,  d'une  odeur  aromatique,  qui  exsude  sons 
forme  d-un  li(iuide  laiteux  .  des  rameaux  et  des 
petites  branches  de  plusieurs  arbres  de  Mode, 
et  dont  la  sécrétion  est  déterminée  p:ir  la  piqine 
d'un  petit  insecte  béinipléie.  Suivant  (jui-lques 
naturalistes,  la  laque  serait  produite  purl-insccte 
lui-même.  La  récolte  de  la  laque  se  l'ait  en  coupant 
les  tiges  cl  les  branches  enduitéesde  résine.  On 
dit  aussi  tjoma  laca  ígamme  laque  .  j  Comm. 
Laque;  on  la  trouve  dans  le  ccmmercc  sous  trois 
formes  différentss.  '  Laca  en  varas i  laque. en 
bâtons;  la  résine  dans  son  étal  naturel  .  encore 
attachée  à  l'extrémité  des  branches  de  l'arbre. 
Celte  laque  est  d'un  ron^e-brun  foncé,  transpa- 
rente sur  les  bords,  brillante  dans  sa  cassure. 
I  Lacaen  granos  .  laque  en  grain;  la  même  que 
la  précédente  ,  mais  réduite  en  [loudre  grossiè- 
re que  l'on  fait  bouillir  avec  une  faible  <l:ssoIu- 
lion  lie  carbonate  de  soude  pour  en  extraire  la 
matière  colorante,  !  Laca  en  hnjitelasAaqwc  \)]a- 
tceri  feuilles  ou  en  écailles;  laque  qu'on  obtient 
en  fondant  au-dessus  d'un  feu  dr  charbons  la 
•  laque  en  grains  dans  un  sac  de  coton  ;  lorsciu'el- 
le  est  fondue  ,  ou  la  fait  passer  ;i  travers  le  sac, 
et  on  le  coule  sur  le  tronc  uni  d'un  bananier,  ou 
sur  une  pierre  plate.  Celte  laque  varie  en  con- 
ieur  suivant  qu'elle  a  été  plus  ou  moins  privée 
de  son  principe  colorant.  ¡  Laque;  nom  donné 
dans  l'origine  à  unecoidenr  rouge  ou  cramoisie 
préparée  clans  l'Inde  avec  la  résine  laque;  ensui- 
te .  par  extension,  .n  diverses  pñtes  également 
colorées  de  rouge.  |  La(¡nese  dit  aujourd'hui  de 
toute  pAte  colorée  dont  l'alumine,  la  craie  et 
même  l'amidoii  forment  la  base,  qneile  que  soit 
d'ailleurs  la  matière  colorante.  La  laque  est  em- 
ployée pruicipalenient  dans  les  arts  pour  faire 
des  vernis  qui  prennent  beaucoup  de  solidité. 
Elle  entre  dans  la  composition  de  la  cire  à  ca- 
cheter. I  Laca  carwnu'n  .  laque  carminée;  pr( - 
«^arée  avec  de  la  cochenille;  on  la  remplace  par 
íü^^e    laque  préparée  avec  de  la  garance.  ;  Lara 


de  re.sitiu  laca,  laque  de  résine  laque  ;    produit 
des  Indes  obtenu  en  précipitant  par   l'alun  uno 
dissidutitiM  alcaline  de  résine-laque. 
Lnealnnio.  s.  m.  laliais-uiu.  iiius.  Laqueismc;  é- 

tat  de  laquais. 
i.nni^o,  s.  m.  laka-iin.  Laquais;  signifía  primi- 
tivemenl .  aventurier  espagnol  ou  basque,  dont 
la  chevelure  était  renfermée  dans  un  réseau  de 
lilet.  I  Laquais;  valet  (|iii  suit  à  pied  son  maître, 
et  qui  portesa  livrée.  |  inus.l'iéton.  j  Soldald'in- 
fanterie  légère.  \  lùuyer  (|ui  acctmipagnait  les 
grands  seigneurs  à  la  guerre,  j  Longs  nœuds  de 
ruban  que  les  femmes  portaient  an  poignet  de 
leur  chemise. 
liiiCiiyiielo  ,  S.  m.  dim.  de  Lacayo,  l'élit  laquais, 
laiiiieton. 

I^nriiyuiio  .  im.  adj,  lakaiou-no,  Fam.  Qui  con- 
cerne les  latpiais. 

■.nrntnnn,  s.  f.  lahata-na.  Bot.  Lacatanc,  varié- 
té de  banane  ruitivée  aux  Philippines. 

B.iiriiU'a .  s.  f.  laka(v-a.  Bot.  Lacatée;  genre  de 
plantes  établi  pour  la  gordonie  jiubescente. 

■.nraio  .  s,  m.  laka-to.  Chim.  Lacate;  genre  de 
sels  qui  sont  produits  par  la  combinaison  de  l'a- 
ciile  laceique  avec  les  bases  saliliables. 

I.ucciiin.  s.  f.  /«/,zi-?ia.  Chim.  Laccinc;  subs- 
taioe  parlici'lièrc  ijui  se  lire  de  la  laqueen 
grains. 

I.iifcio»  .  ea.  adj.  lali-/.lko.  Cliim.  Laceique  ;  qui 
tient  de  lalaijue.  Se  dit  dun  acide  particulier 
qui  se  lire  de  la  laque  en  bâtons. 

I>ae<lin  .  S.  t.  lak-dia.  Chim.  Lac-dye  ;  substan- 
ce I  (llorante  fréquemment  employée  par  leslcin- 
tnriers. 

I.act-atlo,  part.  pas.  de  Lacear. 

Liiccar,  V.  0.  laiéar.  Orner  de  nœuds,  de  rubans. 
Il  .\mener  le  gibier  au  point  où  l'on  puisse  le 
tuer. 

l.aoc<lcit9»ii .  owa.  adj.  et  s.  V.  Lacedeinnnio. 

I.ncptieiiionla  ,  s.  f.  Un.vdémo-nia.  Géog.  anc. 
Liccdémone  ;  ville  de  la  (Irèce  ,  dans  la  1  aco- 
nie;  elle  était  une  des  plus  considérables  de  la 
Grèce.  V.  Esparta.  Le  nom  de  Lacédémone  in- 
diquait la  ville  avec  son  territoire.  Elle  a  sur  ses 
médailles  un  vase  allongé  et  le  bonnet  des  Uios- 
cures. 

■.aeeclemonias  .  s.    f.    pi.  lazèdémo-niass.  \\\i 
gr.  Lacédémonies;  fêtes  célébrées  par  las  Lacc- 
démoniennes  libres  ou  esclaves, et  dont  les  hom- 
mes étaient  exclus. 

E>acr<leiiioiii»  .  nia:  adj.  et  s.  lazèdèmo-nio.  La- 
cédémonien;  qui  est  de  Lacédémone;  qui  appar- 
tient àLacédémoneouaux  Laccdcmoniens.  ¡  La- 
ccdemonia  ;  Lacédémonienne  ;  surnom  de  Ju- 
non  à  Crotone. 

B^arclia,  S.  Í.  lazé-Ua.  Bot.  Laccllic;  genre  de 
jilaiites  à  fleurs  composées. 

L,ace|>éi!ea .  S.  f.  lazépfl-déa.  Bot.  Lacépédée; 
gi'nre  de  plantes  dyentylédones,  famille  des  bip- 
pocralees.  originaire  du  Mexi((ue. 

LarcraMc.  adj.  Qui  doit,  qui  peut  être  lacéré. 

B.acoiacîoti ,  s.  f.  lazérazioun.  Lacération;  dé - 
cliirenieni.  arrachement.  !]  Jurisp.  Lacération; 
action  de  lacérer  un  écrit,  un  livre. 

l.ncfra«!o.  part.  pass.  de  Lacerar.  Lacéré.  |  adj. 
Bot.  Lncéré:  ([ni  olfre  des  divisions  particulières 
semblables  à  des  déchirures..  |!  Malheureux,  in- 
fortuné. nii?éraide. 


LAC 


—  813  — 


LAC 


Lacerador,  s.  m.  laiérador.  Celui  qui  endure  les 

travaux  avec  courage. 
T.acerar,  v.  a.  Zazerar.  Lacérer;  déchirer.  |{  Rom- 
pre, briser.  Il  Donner,  dépenser  avec  mesqui- 
nerie. 
l.ncorear,   v.   n.   Endurer,  souffrir.  V.  Lacerar, 

¡laderer, 
Lacería,  s.  f.  laiéri-a.  Pauvreté,  indigence,  mi- 
sère.—Lopre.  |l  Assemblage  de   nœuds,  échelle 
de  rubans. 
Lacer io,  s.  m.  V.  Laceria. 

I.acerio.so,  sa.  ad.j.  Misérable,  indigent,  pauvre. 
Laeeriiu,  S.  f.  lazér-na.  Ani.  rom.  l.accrne;  espè- 
ce de  manteau  do  laine  à   l'usage  des  hommes 
.    seulement,  et  même  d'abord  des  seuls  gens  de 
guerre.  La  l;»ccrne  se  mettait  pardessus  la  toge 
et  quelíjuefois  par-dessus  la  tunique.  Il  y  avait 
des  iacernes  d'été  et  des  lacernes  d'hiver. 
Lacei-tn,  s,  m.   lazér-la.    Ichthyol.  Lacertc;  nom 
vulgaire  du   callionyme-lyre  sur  les  cotes  de 
France. 
Lacer  (  i  for  m  i>,   adj.   Erpét.  Lacerliforme;    quia 

cil  général  la  forme  d'un  h'zard. 
LacertirormeN,  s.  m.  pi.  Erpét.   Lacertiformcs; 
division  de   l'ordre  des  sauriens,   comprenant 
ceux  (¡tii  ressemblent  ceux  lézards. 
Lacertiiiiiltt.  «la.  aiij.  Inzérli-nido.  Erpél.  Lacer- 
linidc;  (pii  a  de  la  ressemblance  avec  le  lézard. 
Litceriiiii«i<>>i,  s.  n>.  pi.  Espél.  Larcrtinides;  la- 
mille  de  rc[»lilcs  sauriens  qui  a  pour  type  le  gen- 
re lézard. 
Lacerti»,  tía.  adj.  Erpét.  Lacertien;  qui  tient  du 
lézard 


LacertioH,  s.  m.  pi.  Lacertiens;  famille  de  repti- 
les distingués  par  leur  langue  mince,  extensible, 
et  terminée  pnr  deux  lilets,  comme  celle  des 
couleuvres  et  des  vipères.  Leur  corps  est  allon- 
gé, leur  marche  rapide;  les  pieds  ont  cinq  doigts 
armés  d'ongles,  sei)arés  et  inégaux  -,  les  écailles 
sont  disposées  sous  le  ventre  et  autour  de  la 
queue  par  bandes  transversales  et  parallèles. 
Lacerto,  s.  m.  V,  Laijarlo. 
Lacertrtido,  adj.  í(Tzé/ío-¿(/é.  Erpét .   LacertoYde; 

qui  ressemble  à  un  lézard. 
liHccrtuldeM,  s.  m.  pi.  Erpét.  Lacerto'ides;  grou- 
pe de  reptiles  qui  comprend  des  lézards  propre- 
ment dits. 
LacertoNo.  Ha.  adj.  ¡Sléd.  V.  Muscuhso. 
Lacha,  S.  f.  V.  MacUa. 

Lacinia,  S,  f.  laii-nia.  Aiit.  rom.  Lnctiiic;  la 
frange  ou  le  bord  de  la  toge,  et  (¡ar  extension  .  la 
tcge  elle  même.  ||  adj.  f.  Mylh.  Laciuienne:  sur- 
nom de  Junon,  tiré  de  Lacinius  oii  on  lui  avait 
élevé  un  lcm|ile  célèbre  par  sa  magnilîcence,  et 
surtout  par  les  prodiges  qui  s'y  accomplissaient 
journellement,  .lamáis  le  vent  ne  dispersait  la 
cendre  des  autels,  qui  étaient  en  plein  air  dans 
la  cour  du  temple,  et  les  dalles  de  marbre  dont 
le  temple  était  pavé  gardaient  lidèlement  les 
nomsdé  ceux  qui  les  y  inscrivaient  tant  (|u'ils 
étaient  en  vie,  et  les  laissaient  cITacer  à  l'ins- 
tant, de  leur  mort. 
l.acliiiado.  adj.  In/inia-do.  Bot,  Lacinié;  qui  est 
découpé  sur  les  bords  en  lanière,  étroites  et  ir- 
règiilières. 
Laciiiio.  nia.  adj.  Gco^.  anc  Lacinien;  habitant 
de  Lncinium;  qui  appartient  ¡\  celte  ville  ou  il  ses 
habitants.  |  C.dbn  Àrtcinio;  cap  Larunmm;  cap  de 


l'Italie,  à  l'est  de  Brutinen,  aujourd'hui  eap  des 
Colonnes. 
Lncliiinoro,  ra.  adj.  íazi'níi/o-ra.  Bot.  Larinillo- 

re:  qui  a  les  pélales  frangés. 
LaciiilfoIlo,'iia.  adj.  Bot.  Lacinifolié;  se  dit  d'une 

plante  qui  a  les  feuilles  laciniées. 
Lacinirornie,  adj.  Entom.  Laciniforme;  qui  est 
en  forme  de  franges.  Se  dit  des  tégulés  des  in- 
sectes quand  elles  sont  longues,  irregulières.  et 
qu'elles  ressemblent  à  une  petite  frange  de  cha- 
que côté  du  tronc. 
Laciniiiba,  s.  f.  UtzinioH-ba.  Bot.  Laciniube,  dé- 

couiiurc  étroite,  profonde  et  irrégulière. 
Laciniila,  S.  f.  Bot.  Laeinule;  pointe  infléchie  des 

pétales,  des  onibellifères, 
Laeiu,  la.  adj,  Melri,  fané.  |I  Taible. 
LaciMtcmeaN,  s.  f.  pi.  îazisif'-méajs.  Bot.  Lacis- 
téniées;  tribu  de  la  famille  des  urlicées;    famille 
de  plantes  ayant  pour  type  le  genre  lacistème. 
LacIstiMiieo.  ea.  adj.  Bot.   Lacistémé;   qiù  res- 
semble au  lacistème. 
Lacîstcnio.s.  m.la/.ixté-mn.  Bol.  Larisime;  gen- 
re de  plantes  dycotilédones.  famille  des  urticées. 
établi  pour  un   arbrisseau  de  l'Amérique  méri- 
dionale. 
LaeivioHO,  («g.  adj.  inus,  V.  Lnin'co. 
Laciiea;  s.  f.  ía.n¿-«.    Bot.    Lacbnée  ;   genre  de 
plantes  du  cap  de  Bonne-Espérance;  famille  des 
thymélées.  Les  laehnées  sont  des  arbustes  d'un 
aspect  élégant,  à  feuilles  simples,  à  Heurs  ramas- 
sées en  tète  terminale. 
Laeiinspernio,    S.  m.   /a' »os/J(?r-»to.  Bot.  Lach- 
nosperme;  genre  de  plantes  du  cap  de  Bonne-Es- 
pérance, famille  des  cinarocéphales. 
Laeiió«itom»,  s.  m.  Bot.  Lachnostome  ;  genre  de 
plantes  originaires  de  l'Amérique,  famille   des 
a|)ocvnées. 
Laeonia,  S.  f.la'o-nia.  Géog.  anc.  Laconie;   con- 
de la  Grèce,  dans  le  Péloponèse.  Sparte  en  fut 
la   capitale.  Elle    forme   aujourd'hui   un    nome 
dont  le  chef-lieu  est  îMislra.  Gnifn  de  l.ncoma; 
golfe  de  Laconie;  situé  au  sud  de  la  Laconie. 
Laci'uilcaniente,  adv.  lakoniUamén-tó.   Laconi- 
(juement;  d'une  manière  laconique,  brièvement, 
en  peu  de  mois. 
Lacónico,  co.  adj.  Laconique;   se  dit  d'une  ma- 
iiiàre  de  parler  ou   d'écrire  brève,  concise,  à  la 
manière  des  liabtianls  de  la  Laconie  .  des  Lacé- 
démonicns.  ||  Laconique;  qui  appartient  à  la  La- 
conie. 
Lacónico».  S.   m.  ¡ahoni'onu.   Ant.  gr.  Laconi- 
con  ou  lac(miqui-;   le  poêle  qui  ècbaufait  la  salle 
de  réluve.  et  par  extension  les  bains  de  vapeur, 
dans  les  palestres  ou  les  liymnaseschezIesGrers, 
et  dans  les  thermes  che?  i,<s  Romains.    Le  laco- 
nieon  était  chez  lesRomiin^  une  partie  de  la  sal- 
le appelée  cnldnriuin.  Celle  partie  était  couver- 
te d'une  voùle  en  qinrl  des  phere.  au  sommet  de 
laquelle  s'ouvrait  à  vidonle  une  soupape  appelée. 
rfi//»ri<i;   sous  celle   \oi'ile   était  le  lehramn  Oi\ 
bassin  près  duquel   les  baigneurs  s'appnyaienl. 
A  la  partie  opposée  de  la  -^alle  se  Ircuvoil  le  /»(i/- 
»ioiii;j  ou  bam  d'eau  chaude.  ||  Laconicon:  chaus. 
sure  Incedemonienne  qui  élait  de  couleur  rouge 
i.aconlo.  nia.  adj,  et  s.  /rt'o-ni'o.  Lacónico,  habi- 
tant de  la  Laconie;  qui  appartient  à  la  Laconie 
ou  a  ses  habitants. 
LacMimmo.  s.  m.  ¡a'oms-vxo.  \.u\cr.  Laconisme; 


LAC  —  814  — 

expression  ou  phrase  pleine  de  (  oncision  cl  d'é- 
nergie, à  la  manière  des  pimples  de  la  Laconic, 
ou  des  Lacédémonieiis.  Il  sutisait  quciquerois 
auxLaeéJémonieiis]d'uii  nionosylabe  pour  répon- 
dre à  un  long  discours.  Ainsi  l'iiilippe,  roi  de 
Macédoine,  leur  ayant  écrit,  pour  Icseiigaçer  à 
se  rendre,  que  si!  entrait  sur  leur  territoire,  il 
y  mettrait  tout  à  feu  et  à  sang,  ils  lui  répondi- 
rsnt.  .Si.  L'écueil  dulaconisnie est  l'obscurité.  Il 
ciclut  nécesai  renient  toutes  les  figures  qui  font 
l'ornement  du  langage.  Peu  propre  à  la  narra- 
lion,  sur  laquelle  il  répand  la  froideur  et  de  la 
sécheresse,  il  convient  éminemment  aux  prover- 
bes, aui  sentences,  aux  devises  armoriales. 
Lacoiiiznr,   v.  a.   Inhoniiar.   Laïoniser  :   parler 

d'une  manière  laconique,  concise. 
Lncoiiomaniu  ,  s.  lalionomani-a.  Laconomanie; 

affectation  de  laconisme. 
Lacra  ,  s.  f.   la-lcrn.  Marque  ou  reste  d'un  mal, 

plaie,  cicatrice,  reliquat.  ||  Fig.  Vice,  défaut. 
liaci-ndo,  part.  pass.  du  v.  lucrar. 
Lacrar,  v,  a.  lakrar.  Nuire  à  la  santé,  causer  des 
maux.  Il  Fig.  Nuire,  préjudicier.  ||  Lacrar  et  co- 
razón; navrer  le  cceur. 
Locre,  s.  m.  la-kré-  Cire  à  cacheter  ou  Cire  d'Es- 
pagne ;  mélange  de  substances  résineuses  in- 
flammables ,  et  qu'on  colore  le  plus  souvent 
avec  un  oxyde  métallique-  Elle  sert  à  sceller  les 
lettres,  les  paquets,  etc.  Les  Indiens,  qui  récol- 
tent dans  leur  pays  la  gomme  lacque,  sont  les 
premiers  qui  ont  fabriqué  la  cire  à  cacheter  ,  et 
c'est  parce  que  les  Espagnols  on  faisaient  un 
grand  commerce  qu'on  l'a  appelée  cire  d'Es- 
pagne. 
Làcrliun,  s.  f.  V.  iMijrima. 
Lacrininlile,  adj.  Déplorable,  lamentable. 
Lacrimaclon,  s.  f,  inus,  EITusídu  de  larmes. 
Lacrima  Cri<«tl  .  s.  m.  la-krima  kris-li.  Lacri- 
ma-Christi  ;  nom  qu'on  donne  à  un  vin  muscat 
très-agréable,  qu'on  recueille  en  Italie,  dans  le 
royaume  de  Naples  ,  au  milieu  des  cendres  du 
Vésuve. 
Lacrimado,  part.  pass.  du  v.  lacrimar. 
Lacrimal,  Ad],  lakrimal.  Anal.  Lacrymal;  qui 
a  rapport  aux  larmes.  ||  Vivas  lacrimales;  voies 
lacrymales;  organes  chargés  de  sécréter  les  lar- 
mes, de  les  répandre  au-devanl  de  l'œil,  et  de 
les  reprendre  ensuite  pour  les  transmeltres  dans 
les  fosses  nasales.  H  GUindula  lacrimal;  glande 
lacrymale;  glande  logée  dans  une  dépression  de 
l  os  frontal,  à  la  partie  supérieure  ,  antérieure 
et  externe  de  lorbile  ;  elle  a  la  grosseur  d'une 
amande,  et  sa  couleur  est  d'un  jaune  léger  ti- 
rant sur  le  ronge.  File  a  pour  usage  de  sécréter 
les  larmes  et  de  les  verser  au  devant  du  globe 
de  l'œil  par  des  canaux  excréteurés.  ||  Punios  y 
conductos  lacrimales  ;  points  et  conduits  lacry- 
maux; petites  ouvertures  arrondies  qui  occupent 
le  centre  d'un  tubercule  peu  élevé,  qui  est  placé 
^  un  demi-millimétre  de  la  comissure  interne 
«es  paupières.  ||  Saco  lacrimal  ;  sac  lacrymal; 
petite  poche  membraneuse  logée  an  grand  angle 
de  lorbile,  dans  la  goulièrc  que  forment  l'os 
unguis  et  I  apophyse  montante  de  l'os  maxillaire 
supérieur.  |  Canal  lacrimal  ó  nasal  ;  canal  la- 
(■rymal  ou  nasal  ;  canal  fuimé  par  les  os  maxil- 
laire supérieur .  unguis  01  cornet  inférieur,  et 
placé  dans  la  paroi  externe  des  fosses  nasales. 


L.\C 


Il  transmet  dans  les  fosses  nasales  les  larmes 
que  les  points  lacrymaux  ont  absorbées  au  grand 
angle  de  Ireil.  ||  Hueso  lacrimal.  V.  l'nguis.  || 
Gotjra  lacrimal;  gouttière  lacrymale;  la  gout- 
tière osseuse  (|ui  loge  le  sac  lacrymal.  Elle  est 
placée  à  la  partie  antérieure  et  interne  de  l'or- 
bile,  et  fornicc  par  Ids  uiiguis  et  ra|)opbyse  mon- 
tante de  l'os  inavillaire  supérieur.  ||  Arteria  la- 
crimal; arlèrc  lacrymale;  celle  qui  provient  de 
l'artère  ophtalmique  et  répand  ses  principaux 
rameaux  dans  la  glande  lacrymale.  l|  Venas  la- 
crimales; veines  lacrymales  ,  celles  qui  accom- 
pagnent l'artère  du  même  nom,  eUiui  s'ouvrent 
dans  les  veines  ophlalini(|ues  et  pulvébrales.  || 
IS'crvio  lacrimal  ;  nerf  lacrymal:  la  ¡dus  pelite 
des  trois  branches  formées  par  le  nerf  ophlhul- 
niique;  il  est  ainsi  appelé  i)arce  (pi'il  se  distri- 
bue spécialement  à  la  glande  lacrymale  et  à  la 
paupière  supérieure.  ||  (>hir.  Fístula  lacrimal; 
iistulc  lacrymale  t  ulcère  à  l'angle  interne  de 
l'ieil,  avec  perforation  du  conduit  des  larmes. 

Lacrimar,  v.  a.  V.  Llorar. 

Lacrimatorio,  S.  m.  la\irimato-rio.  Ant.  rom. 
Lacrimatoire  ;  petits  vases  de  terre  ou  de  verre 
dans  lesquels  on  a  cru  qu'on  recevait  les  larmes 
répandues  pour  quelqu'un  à  sa  mort,  mais  qui 
étaient  plutôt  destinés  à  eontenir  les  baumes 
ou  onguents  liqunles  dont  on  arrosait  les  osse- 
ments brûlés.  Il  .S'emploie  aussi  adjectivement, 

LacrimirornK*,  adj.  Lacrimiforme;  se  dit  d'une 
coulée  ou  d'une  nappe  (jui  part  dune  ouverture 
placée  sur  un  terrain  à  peu-près  i)lat  ou  légère- 
ment bombé,  mais  en  pente  ,  et  qui  s'épanche 
d'un  seul  cote,  en  s'élargissanl,  ce  qui  est  le  ca& 
ordinaire  des  laves  sorlanl  des  flancs  d'un  cône 
volcanique. 

LacrimuMo,  sa.  adj.  la  rimo-sso.  Larmoyant.  V. 
Lagrimoso. 

L.ácriN,  s.  m.  la-hriss.  Bot.  Uomarin;  arbuste. 

Lactación,  s.  f.  la'  taiion.  Lactation.  V.  Laclan^ 
cia. 

Lactancia,  S.  f.  /n/iinn-zia.  Lactation  ;  allaite- 
ment ,  action  de  nourrir  un  enfant  avec  du  lait, 
etletempsqu'il  telle.  La  lactation  peut  avoir  lieu 
de  trois  manières  ,  par  l'allailemenl  maternel, 
par  l'allaitement  étranger ,  et  par  l'allaitement 
artiliciel. 

Lactaiicio,  s.  lahtan-iio.  Laclance  ;  célèbre  écri- 
vain  chrétien  nu  111. e  siècle. 

Lactante,  s.  m.  lakian-té.  Enfant  qui  telle. 

Lactario,  a.  adj.  Didact.  Lactaire;  qui  a  rap- 
port au  lait,  à  rallailemcnt.  ||  Bol.  Lactaire;  qui 
fournil  un  suc  laiteux  du  lactescent.  |  Arch.  Ço- 
luna  lactaria  ;  colonne  lactaire  ;  colonne  élevée 
à  Rome  dans  le  marché  aux  herbes  ,  oii  l'on  ex- 
posait les  enfants  trouvés  .  pour  qu'ils  fussent 
nourris  par  quelque  personne  charitable. 

Lactato,  s.  f.  lakta-to.  t^him.  Láclate  ;  genre  de 
sel  composé  d'une  base  et  daeide  lactique. 

Liicteo,  a.  adj.  lak-téo.  Lacté  ,•  qui  a  rapport  ou 
qui  ressemble  an  lait.  |l  Dieta  láctea;  diète  lac- 
tée régime  dans  lequel  les  malades  font  du  lait 
leur  principal  aliment.  H  \nat.  Vasos  lácleos: 
vaisseaux  lactés  ;  vaisseaux  lymphatiques  qui 
pompent  le  chyle  à  la  face  interne  des  intestins 
pour  le  porter  dans  le  canal  thoracique.  \\  Bot, 
Plantas  lácteas;  plantes  lactées;  celles  qui  abon- 
dent en  suc  laiteux,  comme  le  pavot  ,  la  laitue. 


LAC 


—  815  — 


LAD 


musrulairc. 
Lactívoro,   ra.  adj.  Lactivorc  ;  qui   vil  de  lait 

comme  l'enfant  nouveau-né.  ' 

l.actómrtro,  s.  m.  lakto-métro.  Lbim.  Laclomé- 

Irc;  instrument  qui  serl  à  éprouver  la  bonlc  du 


la  tilhymale.  Il  Palhol.  Calentura  láctea;  fièvre 

lactée,  fièvre  lactcuse  ou  lièvre  de  lait;  se  dit  de 

la  fièvre  causée  par  le  lait.  ||  Âstr.    Fia  láctea, 

voie  lactée  ;  bande  irréguliere  qu'on  aperçoit  au 

ciel  dans  les  nuits  sereines  ,  qui  le  lra\ersc  en        m:,  uimi  minin  ijin  sei 

coupant  lédiplique  vers  les  dcui  solstices  ,  et        lait.  V.  í;a/ar<ó»/ie(ro. 

dont  la  lueur  blanchâtre  et  laiteuse  est  produite    E.a*tMe«'at4.  s.  f.  pi.  laUtou-iéass.  Lactucces?  iri- 

par  un  nombre  si  prodigieux  détoiles,  que  Her-  '      bu  de  plantes  chicoracées  renfermant  les  lai- 

clieil  en  a  compté  plus  de  cinquante  mille  dans  i      lues. 

une  bande  de  trente  degrés  de  long  sur  deux  de    l^artùceo.  n.  adj.   laktoii-iio.  Lactucée;  qui  a  du 

large.   La  fable  dit   que  le   voie  tactée  se  r)rma 

de  (luelques  gouttes  de  lait  écliapées  de-  "" ' 

les  de  la     '  '  ' 


L-hévrf   Amaltliéc.    V.    Amnllea.  \\0u 
croyait  aussi  que  c'était  par  là  que  les  dieux  se 
rendaient  au   trône  de  Jupiter.  ||  Bot.  Laiteux; 
qui  a  un  suc  couleur  de  lait.  ||  Laiteux;  qui  est 
couleur  de  Liit  ;   se  dit  particulièrement  en  ce 
sens  ,  en  minéralogie  et  dans  le  commerce  ,  des 
pierres  fines,  transparentes  ,  dont  la  couleur  ti- 
rant sur  le  lait  diminue  beaucoup  la  valeur. = 
Chin. 
LactcoUiia,  s.  f.  {<i/:(^oii-na.  Lacléoline  ;  lait  des- 
séché lentement  au  feu. 
liactei^cencla  ,  S.   f.  laktészén-iia.  Lactcscence; 
qualité  d'un  liquide  quelconque  qui  est  trouble, 
blanc,  et  ressemble  à  du  lait. 
Lartcorente,  adj   Bot.  Lactescent;  se  dit  des  plan- 
tes (;ui  coiilieuiicnl  du  suc  laiteux,  comme  la 
l.-iilue.  li  Coiuliyl.  Lactescent  ;   se  dit  également 
des  coquilles  et  autres  corps  dont  la  couleur  est 
le  blanc  de  lail. 
Lactlcineo,  n.  adj.  V.  Ladeo. 
i.acticiiiio.  s.  m.  lakiÍ7.i-nio.  Laitage;  nom  col- 
lectif «lui  désigne  le  lait  et  tout  ce  qui  vient  du 
lait  et  se  fait  avec  du  lait,  comme  beurre,  crè- 
me ,   (romage.  Ce  terme  est  plus  souvent  em- 
ployé au  pluriel,  lacdrionios. 
E.acticiii4i.xo.  >*a.  adj.  Lactescents;  laiteux,  qui  a 

un  suc  blanc  de  Inil.  V.  Lactescente. 
I.actifi'i-as.  s.  m.  pi.  la'.ti-férass.  Bot.  Lactifères; 
famille  de   plantes  qui  conliennent  un  suc  lai- 
teux. 
Laeiirero.  ra.  adj.  laliti-féro.  Laclilére;  (jui  por- 
te, qui  conduit,  qui  produit  le  lait.  H  Anat.   Va- 
sos ú  cotuhicliis  lactíferos  ;  conduits  excréteurs 
de  la  glande  mammaiie.  |i  Y.  Lácteo. 
■.aciiliro,  ca.  adj.  la'.ti-fiha.  Lactilique;  qui  pro- 
duit le  lait,  (jui  l'ail  venir  le    lait  en  abondance. 
I.aetilloro  .   ra.  adj.   la  tifin-ro.   Bol.  Lactifiore; 
tlont  les  Heurs  sont  dun   blanc  de  lait ,  comme 
l'astragale. 
■..artirui-iiio,  adj.  Lactèiformc  ;  qui  a  l'apparence 

du  lait. 
L.artiprni>,  iia.  adj.  Lacléipenne  ;   qui  a  les  ailes 

d'un  blanc  laiteux. 
l.acti;;4'iio,  lin.  adj.  lakti-q-héno.  Lactigènc  ;  qui 

augmente  la  sécrétion  du  lait. 
E-actina,  s.  f.  lai.ti-na.  Lacline  ;  un  des  noms  du 

suf  re  de  lait. 
Laciiraso,  «a.  adj.  laktifagu.  Lacliphage  ;  qui 

vil  de  lait.  V.  (ialactofa<jo. 
l.artipoto,  ta.  adj.  laUti-]>oto.  Laclipolc;  qui  fait 

du  lait  sa  boi-son  ordinaire. 
Lártlco,  oa.  adj.  Chim.  Lactique;  qui  a  rapport 
on  lait.  I  Ácido  luc\ico\  acide  composé  d'oxygè- 
ne, dbydrog.^ne  et  de  carbone,  découvert  dans 
le  petit-lait  aigri,  ci  qui  existe,  selon  lîerzélius, 
dans  tous  les  fluides  animaux  cl  dans  la  chair 


rapport  ou  de  la  ressemblance  avec  la  lailut. 
mamel-    Lnetúriro.  ca.  adj.  Chim.  Lactuciquc  ;  se  dit  d'un 


acide  que  quelques  chimistes  ont  cru  reconnaî- 
tre dans  une  espèce  de  laitue. 
l.aetúnioii  ,   s.    m.   laktou-mén.   Méd.  Croûte  de 
lait,  riche  bénigne,  maladie  des  enfants  à  la  ma- 
melle. 
Lactiicso,  sa.  adj.  V.  Lácteo. 
I.actni-Kia  ,  s.   f.   laUtourg-hia.  Myth.  Lacturgie; 
divinité  champêtre  qui  présidait  a  la  conserva- 
tion des  blés  a  l'époque  où  leur  pulpe  prend  la 
con-istance  du  lait. 
Liicucario.  S.  m.  lahonéa-rio.  .\nt.  rom.  Laquea- 
re; gladiateur  armé  d'un    nœud  coulant  avec  le- 
quel il   tiUhait  de   saisir  son  adversaire.   Selon 
quelques  antiquaires,  le  laquéairc  étranglait  son 
ennemi;    selon    d'autres,   il    l'égorgeait    avec 
une  arme  tranchante.    Beaucoup    pensent  que 
les  laquéaires  sont  les  inèmei  que  les  réliai- 
res. 
Ticuna,  S.  f.  lakon-na.  Lacune.  V.  Lag  ni. 
Lariiiiar,  s.  f.   Lacunar.  Mol   latin  que  l'on  em- 
ploie quelquefois  pour  désigner  le  vide  que  lais- 
sent entre  elles  les  solives  du  plafond  en  se  croi- 
sant. 
■.nciinnrlo,  rio.   adj,  lahsuna-rio.  Miner.  Lacu- 
naire;   se  dil  d'un    asseml)lace    de  cristaux  qui 
ayant  la  forme  de  tubes   ou  de    parallélijiipédcs 
rectangles,   se  réunissent  par  groupes,  laissant 
entre  eux  des  intervalles   plus  ou  moins  sensi- 
bles. 
E.acuno.«<o.  «a.  adj.  Hist.  nal.  Lacuneux;  (]ui  offre 
ou  contient  d.'s  lacunes.  |l  Bot.  Lacuneux;  syno- 
nyme de  bulle,  en  parlant  d'une  surface. 
LaciiMtral,  adj.  des  2  gcur.  Hiss.  nat.  Lacustral; 
se  dit  des  i)lantes  et  des  animaux   qui  croissent 
ou  (pli    vivent  au    tour  des  graiuls   lacs    ou  des 
grands   étangs,     ou  dans  leurs    eaux  mêmes. 
■^aciiMti-o.   ira.    adj.    Lacustre.   Syn.  de  Lacus- 
tral. il  Géid.  Terrenos  laciistros;  terrains  lacus- 
tres;   certaines  couches  du  sol   qui    paraissent 
avoir  él6   ensevelies  sous   les  eaux.  ||  V.    Pa- 
lus tro. 
Ladu,  s.  f.  inus.  V.  Jara.  ||  Myth.  slav.  Lada; dées- 
se de  l'hymen  et  de  l'amour,  adorée  à  Kief. 
■.adaiii,  S.  m.  Bot.  Ladany;    nom  vernaculaire  de 

l'arbrisseau  ({ui  produit  le  ladanum. 
Laflaniírro,  ra.    adj.  But.   Ladanifère;    qui  pro- 
duit le  ladannm. 
Eíátlaiio,  s.   m.   là-dauo.  Mat.   méd.    Ladanum; 
substance  gommo-résineuse.    d'une   odeur  fort 
agréable,  que  l'on  trouve   dans   les  officines  en 
grandes  masses  midles  ou  en   magdaléons  durs 
et  tortilles.   On  l'apporte  des  îles  des   archipels 
de  la  Cifcce,  oii  on  le  recueille  sur  diverses  espè- 
ces de  cistes.  Le  ladanum  fait  partie  de  ta  coiu- 
posilion  des    chous   odorants.   Cette  substance; 
'     qui  suinte  de  l'arbrisseau  qui  la  produit.  >'Blla- 


LAD 


—  HIG  — 


I.AI) 


clic  à  la  barbe  tics  cbèvrcsqui  viennent  bruuler 
ses  fenillcs;  on  les  en   dépouille   avec  soin.  Oii 
amasse  aussi  le  ladanum   avec  tles  espèces  Je 
rAteaux  auxquels  on  allailie  de  lonj^ues  lanières 
de  cuir. 
rn<liiii|>a«ll,   s.   m.   Bol.    Laddaug-paddie;    nom 
vernacvilaire   dune  espèce  de   ri/  qui   croît  sur 
lesmoiila^îiiesde    l'Inde,  dans   les  bons  leriains 
auparavanl  couverts  de  bois,  et  contenant  beau- 
coup   de    terreau    résultant    du    détritus   des 
feuilles. 
l.nili-nilo.  part.  pass.  de  ladear. 
l.nilcainioiito,  s.  m.  ladèamiénn-to.  (jaucliisse- 

meiil. 
I^iidcar,  V.  a.  ladear.  Remuer  de  coté;  laisser  de 

côté,  écarter.  |1  inus.  Aller  à  côté. 
l.n«lcui',  V.  n.  Kn  parlant  de  raiguille  aimantée, 

gauchir. 
K,nil(>úrNr,  v.  pron.  Se  pencher  de  côté  et  d'autre, 
ge  balancer,  gauchir.  ||  Fig.  Incliner  pour  le  sen- 
timeiil  de   qucliiu'un.  l  Ladearse   con    alíjiitioi 
fig.  Se   familiariser  avec  quelqu'un,   le   traiter 
comme  son  égal. 
I.ndeo,  s.  m.  ladé-o.  \.  Ladeamiento. 
■.ndci-n,  s.  f.  ladera,  l'ente  d'une  montagne;  côte. 
Il  v.  L.  !«(/().  Il  Laderas  de  carro:  ridelles;  cotés 
d'une  charrette,  en  forme  de  râtelier. 
I.aderin.  s.  f.  lader't-a.   Petit  vallon  sur  la  pcnle 

d'une  montagne. 
I.ndorilla,  Ita.  S.  f.  dim.  de  ladera. 
Ladero,  ra.  aiij.  Indé-ro.  inus.  V.  Lateral. 
l^adleriio.  s.  m.  Bot.  Alaterne;  arbrisseau. 
Ladilla,    s.   f.    \adiU-a.    lîntom.  Morpion;  sor- 
te  (le   pou  qui    s'altache   d'ordinaire   aux   en - 
droits  du  corps  ou  l'on   a  du   poil,   cl  qui  adhé-  | 
rc  à  la  peau  avec  tant  de  force,  qu'on  a  de  la  pci-  | 
ne  à  l'en  séparer.  On  le   fait  périr   avec  de  Ion-  | 
guent  mercuriel.  H  Bot.  Espèce  d'orge.  11  Pegarse 
como  ladiUa;  fatiguer,   importuner  par  ses  Sol-  | 
licitalions,  ne  pas  lâcher  prise. 
Ladillo  ,   s.  m.    ladi-llo.   Panneau   de   cuir  qui  | 
fermait     los    ponieres    des    anciens     carros-  , 
ses. 
Ladinamente,  adv.  Finement,  avec  ruse,  adroi- 
tement. 
Ladino,  na.  adj.  v. Habile  dans  une  langue.  Il  Fig. 
fin,  rusé,  madré,   déniaisé.  |  inus.   Ladiii;  on  le 
disait  de  l'ancienne  langue  castillane,  cl  de  l'idio- 
me qui  était  parlé   anciennement  en  Bhétic,  qui 
paraît  être  un  vieux  dialecte  du  roman  celtique. 
Il  Esclavo  ladino:  esclave  qui  est  dans  un  pays 
depuis  un  an. 
Ladito,  s.  m.  dim.  de  lado. 
Lado,  s,  ni.  la-do.  Côté;  la  partie  droite  ou  gau- 
che de  Ihomme.  V.  Coííaí/o.  ||  Géom.  Côté;  le 
côté  d'une  figure  est  une   ligne  droite   qui   fait 
partie  de  son   périmètre  ou  contour.    Le  côté  de 
l'angle  est  une  des  lignes  qui  le  forment.  Toute 
ligne  courbe  peut  être  considérée  comme  un  pu- 
Ijgoue  d'un    nombre   infini  de   côtés.  1|  Côté;  en 
parlant  d'uue   chose,  d'un  lieu   considérés  par 
rapport  à  la  chose  ou  au  lieu  qui  se  trouvent  di- 
rectement opposés.  I  Côté;   eu  égard  aux  diffé- 
rentes faces,  aux  divers   pans  que    présente  un 
objet.  I  Côté;   lignes  qui    fornicnl  le    contour 
d'une  chose.  |1  Côiè:  endroit,  partie  quelconque 
d'une  chose.  ||  Fig.    Compagnon.  ||  Fig.   Cùlé, 
parti.  Il  Manière  de  dire  ou  de  faire  une  chose.  || 


Côté;  protecteur.  ||  Al  lado;  à  côté,  tout  proche. 
¡  ¡A  itnlado!  place!  faites  place!  ¡  IJittrar^por 
au  lado;  fig.  s'insinuer  adroitement.  ¡  Hacerse 
á  un  lado;  faire  place.  1  Ir  lado  á  lada;  aller, 
marcher  côte  à  côte.  ¡  Mirar  île  lado  ó  de  medio 
lado,  regarder  de  colé,  avec  dédain  ou  dissimu- 
lation. I  J)e  umi  y  otro  lado;  dei.á  el  delà.  ¡  Al 
lado  de:  à  colé,  auprès.  ¡  Jl  oírt»  lado;  de  l'au- 
tre côté. 
Ladnn,  s.  m.  inus.  V.  Gara. 
Ladra,    s.    f.   Clabaudage,    aboiement    fréquent 

continuel. 
Ladrad»,  pari.  pass.  de  Ladrar. 
Ladrador,    ra.  adj.  el  s.    Aboycur;    qui  abnie.  ¡ 
Fig.  Homme  qui  crie  beaucoup,  qui  s'eniportcen 
menaces.  ¡  v.  \ .  Perro. 
Ladrante,  jiarl.  prés,  de  ladrar.    Qui  aboie;  qui 

imite  l'aboiement. 
Ladrar,  v.  n.  .\boyer;  se  dit  du  cri  le  plus  ordinai- 
re que   fait  entendre   b    ohien.  ¡  Iwg.    Menacer 
saii^  en  venir  aux  mains.  ',  F'ig.  Crier  jiour  aver- 
tir d'un   danger.  ',  Fig.    Murmurer,  s'emporter 
contre  (luebiu'im.  |  Ladrar  à  la  oreja;  aboyer, 
solliciter,  presser  vivement.  ||  Ladrar elestóma- 
(jo;  avoir  faim. 
Ladrido,  s.  m.  Aboiement;  faculté,  action  d'abo- 
yer: aboi,  bruit,  cri  du  chien,  jappement.  ||  Fam. 
.Yboiement;  iri.  clameur,  lamentation. 
Ladrillado,   S.    m.    ladritla-do.     Pavé    de    bri- 
ques. 
Ladrillador,  s.  m.  V.    linladrillador. 
Ladrillal,  S.  m.  ladrillal.  Briquctterie;  lieu  oii  se 

fait  la  brique. 
Ladrillar,  S.  m.  syr.de  Ladrillal. 
Ladrillar,  v.  a.  v.  V.  enladrillar. 
LadriiliiKO,    S.   ui.   ladr'dla-zo  .    Coup,   de     bri  - 

que. 
Ladritlejo ,   ladrille-ijho.    s.    m.   dim.    de   La- 
drillo. Il   Fig.    Badinage    n'cnfanls    avec    des 
bri(|ues  qu'ils   pendent  de   nuit   aux  portes,  cl 
qu'ils  remuent  de  loin  avec  une  ficelle. 
Ladrillero,  S.  m.    ladrillé-ro.   Briquelier  ;  celui 
I      qui  fait  ou  vend  des  briques. 
1  Ladrillo,  s.  m.  ladrill-o.    Brique.  |j  Fig.  Tablei- 
j      te  de  chocolat.  Il  Boh   Voleur. 
'  Ladrilloso,  sw.  adj.  inus.  Couverl  revêtu  de  bri- 
I      ques. 
Ladrocinio,  S.  m.  V.  Latrocinio. 
Ladren,  na.  S.  Voleur,   larron.  Ii  Fig.   Celui  qui 
frappe  au  travers  ,  tel  qu'un  chasseur  qui   at- 
tend le  sanglier  au  passage,  j  Canal  qui  conduit 
de  l'eau  au  moulin,  écluse  de  ce  canal.  !!  Brin  de 
coton  qui  se  sépare  de  la  mèche  et  fait  couler  la 
chandelle.  ||  Ladrón  île  casa  embargada;  brise- 
I      scellé.  Il  Ladran  famoso;  V.  Famoso. 
;  Ladronamente,  adv.  ladronoménn-té.   Fig.    F.n 
i      cachette;  secrètement  ,  avec  dissimulation. 
Ladroneillo,  illa.  S.  dim.  de  Ladrón. 
Ladronera,  S.  f.  /a(/ro>u!-ra.  Retraite  de  voleurs. 
j       II  Penchant  à   voler,    mauvaise  foi  d'un  mar 
j      chand  ,  etc.  ||  Canal,  écluse.  |  V.    Ladrón.  \\  V. 
I      Ladronicio,  j  inus.  V.  Hucha,  alcancía. 
LRdrnn:>rla.  S.  f.  ladrón  ri-a.  V.  Ladronicio. 
Ludrunicio.  S.  m.  /«t/roní-zío.  Vol  .larcin,  pille- 
î      rie,    volerie  ,  extorsion.  On  le   dit  au-si   d'un 
i      marchand  qui    vend  au-delà  de   la    juste   va- 
leur. 
Ladi-onztielo,  S.  dim.  de  Ladrón. 


i.A(; 


—  SI7  — 


LA(. 


I.afrin.  s.  f.  la-frin.  lintom.  Lnplinc;  genre  d'in- 
sccles  dipièrcs  de  la  famille  des  Iraiiyslorans. 

ru^nni  s.  m.  lafiann.  Droil  fcod.  Lagan  ;  droit 
que  les  seigneurs  avaient  sur  les  niarcliaiidises 
cl  les  vaisseaux  qui  avaient  fait  naufrage,  et 
dont  la  mer  jetait  ks  débris  sur  la  cote. 

f.ngiina,  S.  f.  /ar/ci-r/na.  (Chassie;  humeur  gluan- 
te qui  s'amasse  sur  les  bords  des  pnupiéres  et 
les  colle.  Il  Maladie  qui  oceasionne  la  (  hassie. 

■-ogariaMo,  «a.  adj.  lu¡¡a-(]nossn.  (",liassie-ui;  qui 
a  de  la  chassie  aux  yeux.  |  Se  dit  aussi  des  yeux, 
et  s'emploie  subslantiv. 

I>a;^aititii,  s.  f.  lagani-ta.  Minér.  Lagnnite  ;  nom 
que  l'on  donnait  autrefois  i\  des  pierres  figur(''e>i 
en  relief  comme  des  gaufres. 

raisraiiciin,  kt(janoiunm.  Antiq.  rom.  Laganiim 
sorte  de  gAteau  très-léger  cuit  dans  la  po(Me  .  et 
fait  de  fleur  de  farine  et  d'iiuile. 

■ingar,  s.  m.  laijar.  Pressoir  \nmr  le  raisin. 

■^ag;ar,  V.  a.  V.  Llafjnr,  herir. 

laigarejo,  s.  m.  dim.  de  Larjar.  \  Hacer  laijarp- 
jo  ;  on  le  dit  du  raisin  qui  s'écrase  lorsqu'on  {c 
transpone. 

■wasai'cro,  s.  m.  l(içjari;-rn.  Vendangeur  ,  qui  fait 
le  vin.  I  Celui  qui  fait  l'huile. 

I<asnreln,  s.  f.  V.  L-tgarejo. 

I^Uj^arta,  s.  f.  lagnr-ta.  Krpét.  i.ézarde;  nom 
vulgaire  de  la  femelle  du  lézard. 

ensartado,  da.  adj.  lagarta-dn.  V.  Alagar- 
tado. 

Iiag;artofa,  S.  f.  lagnrlé-ra.  Trou  delézard. 

V.asartcTo.  ra.  adj.  (ogarté-ro.  l.ézardier;  on  le 
<lit  d'un  oiseau,  ou  d"unc  autre  animal  qui  chas- 
se au  lézard. 

t.a;çartexn,\,  s.  f.  V.  Lagartija. 

I<n{arai-tija,  s.  f.  lagarti'¿-ha.  lîrpét.  Petit  lézard 
gris ,  lézard  de  mur. 

■<a«(artijoro,  ra.  ailj.  lagar ti^hé'rn.  V.  Lagar- 
tero. 

l.a¡(artlllo,  s.  m.  dim.  de  Lagarto. 

■•aparto,  s.  m.  lit<^ar-li>.  Krpét.  Lézard;  genre  de 
reptiles  de  la  famille  des  larertiens.  qui  a  pour 
caractère  un  bouclier  furnre  par  le  prolongement 
des  os  du  crâne,  recouvrant  la  tète  en  dessus; 
un  collier  ou  repli  transversal  de  la  peau  à  la 
partie  inférieure  du  cou  ,  et  une  rangée  de  po  - 
res  femuraux.  Les  espèces  qui  composent  ce  gen- 
re se  font  remarquer  par  la  vivacité  de  leurs 
mouvements.  Les  anciens  les  avaient  surnom- 
més les  amis  de  1  homme  à  cause  de  leur  dou- 
ceur et  de  leur  timidité.  Les  lé/ards  habitent 
dans  les  feules  des  rochers  et  des  vieilles  mu- 
railles ;  leur  morsure  quoi(|uc  dangereuse,  n'est 
pas  venimeuse  ;  ils  vivent  trés-long-temps  ;  ils 
sont  ovipares  et  vivipares  dans  quelques  espè- 
ces ;  on  les  employait  autrefois  eu  médecine. 
Les  principales  espèces  sont  le  lézard  ocelle  ,  le 
lézard  vert  et  le  lézard  gris.  Les  lézards  se  nour- 
rissent de  vers,  d'inscvles  et  d'ti-ufs  d'oiseaux. 
Aristote  a  ingénieusement  comparé  les  lézards  à 
des  serpents  auxquels  on  aurait  ajouté  des  pieds. 
Dans  l'état  de  repos  et  quand  par  une  belle  et 
chaudejournée  de  printemps  ou  d'été  ,  le  soleil 
darde  à  plomb  sur  la  prairie  ,  le  lézard,  qui  re- 
cherche avec  empressement  sa  chaleur  viviliaii- 
tc  ,  sélend  nonchalemment  sur  une  |.ierre  ou 
sur  un  tertre.  [,e  lézard  aime  sou  terrier  ;  après 
la  pierre  sur  laquelle  il  s'étend  avec  délices,  mil 
TO.MO    V. 


heu  ne  lui  plait  autant  que  sa  demeure,  j  Ln- 
garlo  de  India;  V.  Caïman.  \\  La-^arl»  de  agua: 
lezar  d-eau  ;  nom  vulgaire  de  la  salamandre.  ¡, 
Ichihyol.  La'^arto  de  mar  ;  lézard  de  mer  ;  un 
des  noms  vulgaires  du  callionyme  dragonn'cau. 
f)  nias.  Lézard  ;  animal  licrulilique  ,  qiron  re- 
présente ordinairement  monlani;  dans  les  au- 
tres cas,  on  s¡ieciiie  sa  position  en  blasonnani. 
Il  v.  Croix  de  l'ordre  de  .Saint-Jac(iu(  s.  ||  (ious- 
scl  en  dentelles  d'un  surpli=.  ¡  (iros  muscles  du 
bras.  1  Fig.  Homme  lin  ,  rusé.  ¡  lîoh.  Voleur  de 
campagne,  ou  celui  qui  cbauge  souvent  d'habit 
pour  n"etn;  paseiiiinu.  |  /yi/CH //jgrtrio  ;  bon  dri- 
lle. \  A  linscar  la  ra'^ada  dnl  ¡a'¿urto;  fain.  ma- 
nière de  congédier  ,  de  renvoyer  avec  mépris; 
envoyer  promener. 

l'asa.tcia,  s.  f.  /i/ga.ç-zirt.  Rot.  Lagascie;  genre  de 
jilanles  synanihérécs  corymbifères,  originaires 
de  l'Amérique,  et  que  l'on  ciiliive  dans  les  jar- 
dins botaniques  de  Lurope. 

I.na;«''<*''"«i  s.  f.  pi.  la'^asii-néass.  Bot.  La- 
gascinées;  section  de  la  famille  des  échinopécs, 
qui  a  pour  type  le  genre  lagascée. 

IiiijSa.<icÍMC'o,  va.  adj.  la^asii-néo.  Dot.  Lagasci- 
iié  ;  qui  tient  de  la  lagascéc. 

rase^ou,  s.  f.  laglic-na.  .Vntiq.  rom.  Lagénc  ;  se 
disait  de  tout  vase  à  col  étroit  ,  semblable  à  une 
bouteille.  ¡  Métrol.  Logèrie  ;  mesure  de  capacite 
qui  contenait  deux  litres  et  demi.  ¡  Conchy!.  La- 
gène;  genre  étuli  pour  quelques  espèces  de  buc- 
cins qui  ont  la  forme  d'une  bouteille  ,  qui  sont 
ventrues,  dont  la  spire  est  courte ,  cl  la  colu- 
mclle  représente  un  peu  le  cou  d  une  oie. 

B.ai^i>HÍfai-nie,  adj.  ífig-/i('ní/"(;c  >Né.  llist .  nat.  La- 
géniforiue;  qui  à  la  forme  d'une  bouteille. 

I<a;;eui(a,  s.  f.  íag-/it'»u'-írt.  Miner.  Lagénite;  an- 
cien nom  des  concrétions  ou  corps  fossiles  dont 
la  forme  générale  est  celle  d'une  bouteille  ou 
d'une  liole. 

I<aj^onoforias,  s.  f.  pl-  la'^hénnfn-rinss .  Antiq. 
Lagénophorics  ;  fétc  célébrée  à  Alexandrie,  î»ouf 
les  Ptolémées  .  par  le  menu  peuple.  Dans  les  la- 
génophorics. chacun  apportait  sa  bouti.illp  dans 
le  repas  commun. 

■iageaiúfofo,  s.  m.  /ag-/u'Ko-/"or().  Bot.  Lagéno- 
phore  ;  genre  de  plantes  corymbifères  dont  les 
fruits  ressemblent  à  de  petites  bouteilles. 

liasc'Kiila,  s.  f.  /ag-/»c'-f<ou/a.  liol.  Lagénule; 
genre  de  plantes  dycotyledoncs.  qui  croît  sur  les 
montagnes  de  la  Cocliinchine.  ¡  l".onch\l.  I.age- 
nule;  genre  de  coquilles;  c'est  un  petit  corps 
ovale,  partage  cemme  une  orange  par  de  petites 
côtes  feiiillelées,  et  porte  sur  une  sorte  de  cou 
dont  les  lignes  ou  cloisons  sont  horizontales. 

■^at^rr.'^ti-oinia.  S.  f.  /(/g-/if r.i(ro-Hu'n.  Bot.  La- 
pcrstromfe;  genre  de  végétaux,  famille  des  sa- 
licariées,  formé  pour  des  plantes  originaires  de 
linde  et  des  contrées  les  plus  orientales  de 
l'Asie. 

■aiKt'lo.  s.  m. /ag-/i('-i<>.  Bot.  Lagetlo;  arbrisseau 
Ires-ciii  ieux  de  la  famille  des  dapiioides.  (|ui 
croit  dans  les  montagnes  de  la  .Jamanjue  ,  de  la 
Guiaiie  et  de  Saint-Domingue.  Le  liber  qui  en- 
veloppe son  bois  est  blanc  .  Iilandreux  et  réticu- 
lé ,  de  manière  à  imuer  la  dentelle  ou  pluttU  la 
gaze,  dont  il  remplit  quelquefois  les  usages  d-iii-i 
les  Antilles. 

■.ii;;iaM, -<.  f   pl.  Itiii-hiifs.  Coium.  l.agia-  »   tuilo» 


lAi, 


8IK 


\A(. 


\)e\u\os  il'iiiif  l'iil  lirlii'  qiialili-  i|iii  si-ruliiii|ui'iil 

«•t  SI'  vciiilfiil  lui  loynumc  »lf  IV'^mi. 

i.«»aliln.  (ulj.  »l  s.  Inti-lii-ilii.  Ilisi.   iiiit  .   l.uiiid.-: 

(U'scciKlaiil  lie  l.afiiis.  Si'  flil  di-s   nu-.  ;.'iecs(|tii 

l)(iss(^(IiTeiit  l-lv^v|»lp  iil>ii's  la  inmt  (l'Alcxaiulic.  . 

l.iiKidlii,  s.  f.  l<vA-lu-ilin.  Mainiii.   l-iifíidie  ;   pclil 

¡ioiire  dn  loiiKcurs.   1.»   lijiidio   st-    trouve  à    lu  . 

Nouvellc-lloll.iiidp,  ou  l'on  n'avail  ciKorp  obsiT-  ^ 

vc  d'aulic  niuuinl  du  iiK^me   ordre   (pie   l'hy-  , 

droinvs.  ! 

i.rtBO,  s.  m.  /fi-go.  (irofîr.  Lac  ;  ii'nu   qu'on  don-  | 

«te  il  des  ornas  d'eau  dormante,  douce  ou  salée.  ! 

d'une  étendue  plus  ou  moins  eiuisidérahle  ,    <|ui  ' 

se  trouvent  daiisle  milieu  des  ronlinenls, et  pour  1 

l-ordinaire  dans  le  voisinune  des  grandes  eliaî-  | 

nés  de  nionlafiiies.  Tanlot  les  lacs  reroi\cnl  des  i 

lour  d'eau  et  donnent  naissance  à  d'autres,  laii-  I 

tôt  ils  en  produissenl  sans  en  recevoir,  et  quel-  j 

qucfois  au>si   ils  en  reçoivent  sans  en  produire  ■ 

\  Fig. Grande  quantité  de  liquide.  ¡  La?()(leleo-\ 

nex:  fosse  nui  lions.  i 

Lnffocéralo,  la-  adj.  /a;/o/..-/Vj/o.  Zool.    Lagoce-  | 

phale;  se  dit  d'un  animal  dont  la  tête  a  été  corn-  . 

parée  à  celle  d'un  lièvre,  parce  que  la  lèvre  su-  \ 

périeure  est  fendue  en  deuv.  |  Ichthyol.I.agacé-  j 

phale;  nom  spécifique  d'un   poi^ïon   du  genre] 

gobio  j 

I.UKoecIn.  s.  f. /íiíjné-zúi.    P.ot.   l.a-oéiie;   genre 

de  plantes  ombeililéres.  formé  sur  une  assez  jo-  ! 

lie  plante  herbacée,  originaire  de  l'Orient  cl  des  | 

îles  de  l-\rchipel  grec.  | 

Lutfnrtaliiiia  .  s.  f.  InrjofKihn'i-a.    Med.   I.agoph-  j 

lalmie;  disposition  vicieuse  de  la  paupière  supe-  ¡ 

rieure,  qui  est  tellement  retirée  qu'elle  uc  peut  i 

rccouviiv  la  globe  de  l'œil  pendant   le  sommeil;  | 

disposition  queroni«.ail  prétendue  être  naturel-  1 

le  aui  lièvres  pcndatî  11  soiiimeil.  1 

l.neftrtáliiilo»,  ca.  adj.  }(i(joflal-mi\io.  Méd.  La-  | 

gophtbalmi<iue;    qui    apparlieni   a   la   lagoph- 

thalmie.  | 

Lacosi-afia.  s.  (.  lafjoçiraft-n.  Diilacl.  Lagogra- 

pbie;  histoire  du  lic>re.  ¡ 

LajsoKrállco.  ca.  adj. /a.70íira-/í/.o.   Didact.  La- ¡ 

gograpbique;  qui  a  ra|>port  à  la  lagographie. 
I.nKomlit ,  s.  m.   laqo-miss.  Mamm.    La^jomys; 
genre  de  mammifères  de  la  Sibérie;   Noisin   du 
Jièvre  et  qui  s'en  distingue  par  l'absence  com- 
plète da  la  queue.  Le  tête   est  moyenne,  le  mu- 
seau proéminent,  lesorcillcs  petiteset  arrondies, 
et  lesjambes  de  devant  égales  à  celle  de  derriè- 
re. Ib  passent  une  grande  partie  de  leur  vie  dans 
les  terriers  qu'ils  se  creusent,  et  ne  sortent  que 
pendant  la  nuit. 
r.a;;«cpedo,  tla.  S.  ni.  lago-pédo.  Ornith.  Lagopè- 
de; oiseau  de  la  famille  des  gallinacés  alectrides, 
et  du  même  genre  que  lapcrdiix.  Il  demeure 
habituellement  sur  les  hautes  chaînes  de  mon- 
tagnes, au  sein  des  neiges  el  des  précipices;  sa 
chair  est  fort  estimée. 
l.BKopo,  pa.  adj.  lago-po.  Zool.  Lagopo;  qui  a  les 
pieds  garni  de  poil  comme  le  lièvre.  |  Bot.  La 
gope;  sert  à  désigner  plusieurs  espèi  es  de  trèfles 
dont  l'épi  de  (leurs,  un  peu  velu,  présente  le  for- 
me d'un  patte  velue. 
Lngópotlo,  lia.  adj.  lago-podo.  Zool.   Lagópodo; 
qui  a  les  pattes  velues  comme  le  lièvre.  ||  En- 
tom.  Lagópodo;  nom  spécitique  de  quelques  es- 
pèct»!-  d'insectes,  et  en  particulier  du  mâle  de 


l'ubeillc  ciiipileuie  ou  liiianiieie. 
l.iiKÚM«*i-ÍM .   s.    m.    líKjo-sívriss.  IU){.    Lugo.'MMM: 
^;enn' de  plantes  SNiianlherées,   tribu    luiturcllc 
des  l.icliui  »'s. 
l.agtoMta.  s.  m.  V.  ¡.untjosla. 
l.aKOMtlit,  S.  m.  \.  Lmiiidsliii. 
I.a;;(>M(u,  S.  111.  V.  Ldijnsld. 
■'a;(ot<*ailo.  «la.  parl.pass.  de  la<joti'(ii\ 
■'a((ot«>ar,  N .    n.    Fani.  C-resser;  cajoler,  llaltcr, 

pour  ¡larvciiir  à  ses  lins. 
■.ogoteiiu.  s.  f.  layottri-n.    laiii.   F.ajolcrie,  ca- 
resse, llallerie. 
liiteotiTo,  ra.  adj.(af;o(¿-rü.  1  am.  Talleur,  en- 
jôleur, cajoleur. 
■.a»ot!<4,s.  m.  ((¡.ju-tiss.  Mamm.  Lagotiî,;  espèce 
de   rongeur,  vulgairement   appelé   ccrvoisc  ou 
liè\re  sauteur  du  (>a|». 
l'agria,  s.  m.  l^iitom.  Lagrieoulagria;  genrcd'in- 
scclcs   coléoptères  de  la    famille   des  vésicants 
ou  épispasti()ues.  On  trou\e  les  lagries  principa- 
lement  sur  les  lleur^.  dans  les  buis  ou  dans  les 
prairies  voisines  des  bois. 
■'ásrima,  s.  f.    lu-nrimn.   Phvsiol.   Larme;  liu- 
mour  excrémentielle   sécrétée  par  les  glandes 
lacrymales,  et  variée  entre  le  globe  et  les  pau- 
pières, |)our   faciliter    les  mouvements  de   ces 
parties,  {j  Larmo:dansla  tangage  ordinaire,  gout- 
te d'eau  (lui  sort  de  l-(pil,  et    dont  la   cause  est 
ordinairement  la  douleur,  l'allliclioii,    le    dépit, 
la  honre'  le  dcM'Siioir-.  quel(\uefois  aus>i  l'allen- 
drissemcnt,  la  joie.  ]  Larme;  une  goutte,  une  pe- 
tite quantité  de  liquide.  ||  Larme;  suc  quidécou- 
Ic  de  certains  arbres  ou  plantes,  soit  naturelle- 
ment, soit  (juand   ou  les   taille.  ||  Larmes;   suc-. 
gommeux  ou  résineux   qui  se  sont  coagulés  en 
forme  de  cônes  tronqués,  qu'on  place  dans  les 
Iriglyphes  de  l'ordre  dorique.  Le  plus  souvent 
an  les  appelle  gotus,  gouites.  Dans  ladéroratioi» 
espèce  de  symbole  destiné  le  plus   souvent  aux 
pompes  funéraires  ou  à  des  eliapelles  sépulcra- 
les, lequel  a  la  forme  d'une  goutie  d'eau  ou 
d'une  larme.  ||  Bot.  Larme;  fruit  formé  par  des 
semences  enfermées  dans  une  enveloppegéiiéra- 
le  qui  S'est  rendurcieet  a  pris  la  consistance  do 
la  pierre.  ||  Géol.  Laririmas  volcánicas;  larmes 
volcaniques;  masses  de  matières  vitrieuscs,  af- 
fectant des  formes  plusou  moins  arrondies,  glo- 
buleuses ou  ovoïdes  qui  se  remontrent  souvent 
dans  les  volcans  anciens  et  luodernos,   el  que 
tout  doit  porter  à  faire  considérer  comme  ayant 
été  projetées  avec  les  cratères  en   ignition.  || 
Larmes;  masses  tout-à-fait  analogues  parleur 
forme  mais  dont  le  noyau,  au  lieu  d'être  spon- 
gieux, est  formé  de  masses   cryslallisées  et  de 
nature  différente  de  celle  de  la  partie  envelop- 
pante. I  rhys.  Lágrimas  de  vidrio;  larmes  de 
verre;  petits  morceau  de  verre  ordinaire  qu'on 
tire  du  vase  où  le  verre  est  enfusion,  avec  l'ex- 
trémité du  tuyau  de  fer.  On  en  laisse  tomber  les 
gouttes  qui  sont  extrêmement  chaudes  dans  un 
vase  d'eau   froide  où  elles  prennent  une   forme 
assez  semblable.  On  fait  avec  ces  larmesunc  ex- 
périence assez  curieuse,  c'est 'que  lorsqu'on  en 
casse  l'extrémité,  toute  la  Inrme  se  brise  en  piè- 
ces avec   un  grand  bruit.  On  les  nomme  aussi 
lágrimas  bátavas,   larmes   bataviques  ,  parce 
que  c'est  en  Hollande  qu'on  a  comencé  à  en  fai- 
re. Il  Méd.  Lágrima  de  ciervo;  larme  de  cerf,  li- 


LAG 


810 


LA  M 


queur  jaune  qui  sort  de  deux  ouvertures  que  tct 
animal  a  audessous  dos  jcnix  ol  qu'un  appelle 
aussi  larmièrcs,  Il  l?ot.  Lauriitia  de  David  ó  dn 
■Job;  larmes  de  Job;  plantes  graminées  à  feuilles 
de  maïs,  dont  les  semences  ont  la  forme  d'une 
larme.  ||  I.arme  de  Job;  on  ¡ippclail  ainsi  autre- 
fois le  slaphylier  à  feuillcsailées,  dont  les  grai- 
nes dures  et  brilliinles  servaient  pour  faire  des 
chapelets.  Il />á(/»í»»m  t/e  ¿«  V[r(jpn\  larme  delà 
Vierj^e.'on  donne  ec  nom  en  Italie  à  |-ornitlio{,';de 
îirabiqiie.  |î  Moll.  Lugrimn  mnritiu;  larme  ma- 
rine; nom  donné  à  des  masses  glaireuses  qu'on 
trouve  sur  le  sable  et  sur  les  plantes  marines, 
et  que  l'on  croît  cire  le  frai  de  quelque  mollus- 
que et  de  quelque  poisson.  H  Fi^'.  l'ierre,  caillou, 
surtout  en  p.irlant  du  martyre  de  Saint-Etien- 
ne. I  Vino  de.  Iniirini'j;  mère  fionttc  de  vin.  ¡ 
Lluiar  a  làgiima  riva;  pleurer  à  ihandes  lar- 
mss.  Il  L(t'j;riina  de  Holanda;  /arme  batavique. 
V.  Lt'i\iri)nas  bâtavas.  \\  l'ocs.  I.n'^rimas  de  la 
nuforii;  larmes  de  l'aurore;  jiontle  de  rosée.  ¡¡ 
Cohelcs  dé  lágrimas;  fusée  à  étoiles.  ||  Don  df. 
là'r,rimas\  don  des  larmes.  ||  Llorar  lá'¿rimas  de 
sufí^re;  verser  des  larmes  de  sang  ;  être  excessi- 
vement afiligé.  il  Saltársele  las  lacrimas;  on  le 
dit  des  larmes  qui  viennent  aux  jeux  dans  un 
mouvement  .subit  de  douleur,  etc.  ||  Lágrimas  de 
cocodrilo;  larin<'s  de  cocudrile;  larmes  hypocri- 
tes que  répand  une  personne  dans  le  dessein 
d'en  tromper  une  autre.  ||  Fam.  Lágrimas  de 
Moisenou  de  San  Pedro;  cailloux;  pierres  avec 
lesquelles  ou  lapide  quelqu'un. 

I^aerimaliic,  adj.  inus.  la'^iiina-blé.  Déplorable. 

l.ugriin»iio,  part.  pass.  de  la'^rimar. 

I^agrininl,  adj.  Lacrimül;  qui  a  rapport  aux  lar- 
mes. V.  I^acrimal.  \\  s.  m.  Grand  anille  de  l'œil. 
¡I  pi.  J^a'^rimalcs;  larmièrcs;  feules  audessous 
desycux  du  cerf,  d'oii  coulent  les  larmes.  |  Zool. 
s  m.  Larmier  nom  que  portent  des  sacs  mem- 
braneux, à  parois  i,'arnies  de  follicules,  sécré- 
tant une  humeur  épaisse,  onctueuse  et  noirâtre; 
qui  sontsitués  dans  une  fosse  sous-orbitaire  de 
l'osmaxillaire.  s'ouvrent  en  dehors  par  une  fente 
longitudinale  de  la  peau,  et  ne  s'observent  que 
dans  certaines  espèces  de  cerfs.  ||  Art.  vétér. 
Larmier  ;  petits  enfoncements  qui  se  rcmar- 
(juenl  dans  l'angle  interne  des  jeux  du  cheval. 

l.as;rlmHr,  v.  n.  inus.  IMeurer  ,  larmoyer,  verser 
des  larmes.  V.  LUirar. 

Lagrimilla,  s.  f.  dim.  de  lágrima.  Petite  larme, 
larmclte, 

liUgrlmoii,  s.  m.  augm.  de  lágrima. 

I.Msrlinnn .   na.   adj.    V.    Lagañoso,    pitarroso. 

■iiigrliitoMo ,  Ht\.  adj.  lagrimo-sso.  Larmoyant; 
qui  verse  des  larmes.  1)  Larmoyant  ;  qui  est  pro- 
pre à  verser  des  larmes.  On  le  dit  des  yeux  qui 
larmoient  continuellement.  |  Larmoyanl  ;  l.ir- 
moyenx,  qui  pleure  facilement. 

I^UKiiaii ,  s.  m.  lagoiioun.  \M.  La'^ouiu  ,  arbre 
des  Philippines,  encore  indéterminé. 

i.aKiinii,  s.  f.  syn.  de  Lago.  ||  Lacune;  petits  la( 
maréca;;eux  qui  se  forme  sur  le  bord  de  la  mer, 
a  l'embouchure  de  certains  fleuves  ,  et  par  l'ai- 
térissemenl  de  ceux-ci.  ||  Lacune  ;  vide  dans  le 
texte  d'un  auteur  ,  etc. 

I^MKiinnJu;   s.    m.   lagon na-g  ho.   Marais  ,  bour- 
bier. 
I.ngiiuor  ■  !»•  m.  Lambris  .  plniu  her.  ||  V.  Lagu- 


najo. Il  adj.   V.  Lijcufiar  . 

L.n{;$iinci-u,  ra.  adj.  lagoutiK-m.  lie  lac  .  de  la- 
gune ,  de  marais. 

linxiinoiilnr ,  s.  U).  lagoun!^oitlar.  Uoi.  Lagun - 
culaire:  arbuste  des  Antilles,  le  ni<*ine  (|ue  le 
man^;le  gris. 

E.asiiiinii ,  s.  m.  Uot.  Lagunon;  gcme  de  plante« 
dicotylédones  ,  famille  des  sapindan-es  ,  ong». 
naire  de  la  .Nuuvelle-iirenade. 

l.agiinoMo.  Ha.  adj.  Ou  il  y  a  beaucoup  de  lues, 
de  la.ïunes,  marécageux. 

E:a:;urinraM  .  s.  f.  pi.  lagoari-néats.  Bol.  Lagu - 
rinées;  tribu  de  la  famille  des  graminées,  ayant 
pour  type  |p  genre  lagure. 

L.a«;iii-iii«-o.  oa.  adj.  But.  Laguriné  ;  (|ui  a  de  la 
ressemblance  avec  le  genre  lagure. 

I.asiii-o.  s.  m.  Bot-  Lagure  ;  genre  do  plantes  de 
la  famille  des  graminées,  servant  de  type  à  la 
tribu  des  lagiirinées. 

I.itieal.  adj.  lali'ial.  Ilisl.  ecclés.  Laical  ;  qui  con- 
cerne les  laïques.  ||  La'ique .  lai,  qui  appartient 
à  un  lai. 

I.nlci.<4iiio,  s.  m.  laiiis-mo.  llist.  ecclés.  Laïeis- 
mc;  doctrine  qui  reconnaît  aux  laïques  le  droit 
de  gouverner  l'Fglise,  d'ordonner  les  prêtres, 
et.  en  certains  cas  d'administrer  les  sacremeuls. 

Laicista,  adj.  Laïcisle  ;  conforme  au  laïcisme.  || 
s.  Celui  ,  celle  qui  adhère  aa  laïcisme 

Luico,  c».  adj.  V.  /-.e//o. 

I.aicoréfalo,  adj.  et  s  Laïcocéphale  ;  hereluiuo 
qui  reconnaît  un  laïque  pour  chef  de  l'Eglise.  |i 
S'est  dit  quelqul'i.is  des  anglicans,  parce  qu'ils 
reconnaissent  le  roi  pour  chef  de  la  religion. 

l.aldaiiK'ntc.  adv.  Ignominieusement. 

L.alilu  ,  «la.  adj.  V.  Afrentoso ,  ignominioso.  \\ 
Triste ,  affligé.  H  V.  Laid  V.  Feo. 

LAireii,  adj.  lairénn;  On  le  dit  d'une  espèce  do 
raisin  qui   se  garde  longtemps. 

I,aja  ,  s.  f.  íaff-ZíO.  Pierre  plate  et  lisse.  V.  ¿«ji - 
r/i«.  Il  Mar.  Í5as-foiid  ;  écueil  plat  et  a  (leur 
d'eau.    • 

I.ala  .  s.  m.  Uist.  ott.  Lala  ;  litre  d-hoiineur  que 
les  sultans  donnent  à  un  vizir  ol  à  un  grand  df 
l  empire.  Ge  mot  signilie  tuteur. 

I.alan  ,  s.  m.  Bol.  Lalaii  ;  nom  vernaculairc  d'une 
plante  ^raminée  de  Sumatra,  qui  csl  1res- abon- 
dante dans  les  lieux  décou\crls. 

l.aloetda  ,  S.  f.  Bot.  Lalonde  ;  espèce  de  jasrain 
de  l'île  de  .'\ladagascar ,  qui  a  les  feuilles  plus 
graiulcscjue  celui  d'Europe.  Il  croît  en  arbris- 
seau ;  sa  fleur  répand  une  odeur  délicieuse. 

I.ania,  s.  f.  Limon  ,  boue  .  lange  .  vase.  |  Sorle 
d'écume  qui  surnage  sur  l'eau  après  l'orage.  Ii 
V.  liestano.  ||  Gai.  Espace  en  i)lainc  et  sans  pièt- 
res. Il  And.  Sable  tres- lin  :  sabbm.  ||  Poussière 
de  métal.  Il  s.  nr  Lama  ou  Llama;  mol  péru- 
vien qui  dans  l'origine  était  le  nom  générique  de 
tous  les  animaux  couverts  d'une  toison.  ||  Lama; 
nom  que  les  Européens  donnèrent  plus  tard  .t 
un  aniniid  luminani  ,  voisin  des  chameaux  .  et 
qui  était  une  bêle  de  somme  de  1"  Amérique  mé- 
ridionale ¡1  Lama  ;  aujourd'hui  ,  genre  d'ani- 
maux ruinin.mts,  comprenanl  celui  dont  nous 
venons  de  parler  et  (|ucl(|iies  espèces  \oi-ines. 
Les  lamas  ont  une  ressemblance  genérale  a»cc 
les  chameaux  el  les  dromadaires,  sans  a^on 
leur  physionomie  indolente  cl  slupide.  Leur 
port  cl    leurs  oreilles  b'iigufs  ,   étroites,  poin- 


LA  M 


—  8'iü 


Í.AM 


'ucâ  cl  Uùb-iiiuviles,  uiiiioiiiciil  ilu  lu  visocili 
tiaiis  les  seiitimeiits  ,  et  leur  ro|/ui(l  I'ímI  suppo- 
ser (le  la  póiiélralioii  et  de  la  iloticeur;  leurs  al- 
lures sans,  t^tre  léfiércs,  sonl  Iraïuhes  et  assu- 
I t'es  ;  ils  oui  (le  la  liiniilile  sans  (>lre  peureux; 
ils  preimi'iil  lai  iicmnil  (niilianfe  eu  eeu\  (|(ii 
les  süi;;tn'iil,  el  |i.iri»isseiil  ini^inc  suscepuhles 
d'une  proliMnle  anVition.  Le  Lama  s'apprivoise 
aux  régions  ansira'rs.  HHelat.  Lama;  noni(]U"i)n 
donne  aux  pnMres  des  tártaros  asiali(|ues  voi- 
sins des  riiinois.  Les  Lamas  sont  refjardós  com- 
me des  incarnations  des  dilTércntcs  divinitfis.  || 
(Jrdn  liithd  son,  tIaliti-Linia;  {{randiaina,  lama 
bcni,  dalma-laina;  cliel'  de  la  reli^'inn  de  tous  les 
larlares  idolAlres,  rjiii  le  considèrent  comme 
un  dieu  \i\aiil.ll  l'ail  sa  résidence  ordinaire- 
ment à  l'otalo  sur  les  front it'-res  du  Tibet  el  de 
la  Chine  :  on  le  fait  passer  pour  immortel ,  en 
reinplat.ant  cliacjue  dclaï-lama  (juand  il  vieillit 
par  un  nouvel  individu  qui  resseinhle  an  pri'- 
cédcnl  Dans  tes  premiers  temps  on  allait  clier- 
clier  dans  l'Inde  le  successeur  du  daiaï-Iama 
que  le  défunt  dêsijinaif  dans  son  îestement.  Au- 
jourd'hui le  L'ouvcrnen>enl  chinois  le  fait  re- 
naître dans  une  noble  fanulle  de  Mandchous. 

V.aiiinittla ,  s.  f.  Intitan-da.  '¿où].  Lamanda;  rep- 
li! («phidien  de  Java  remar(|uable  par  la  dispo- 
sition et  l't^'clat  de  ses  couleurs.  Cesl  une  es- 
pèce de  boa. 

E.nni»iitlno  ,  s.  m.  Manim.  Lamantin  ;  ;,'enre  de 
mammifères  amphibies,  faciles  adislinjíuer  par 
leur  corps  pisciforme,  dépourvus  de  membres 
postérieurs  ,  et  terminés  en  arriére  par  une 
(jucue  élargie  en  form  de  pelle  cl  horizontale  au 
iien  d'être  verticale.  Les  Lamantins,  vulgaire- 
ment appelés  manaties  { manntes)  vacas  mci- 
rinas  ,  sirenas,  isirènes:  poissons-femmes,  va- 
ches marines)  ,  se  trouvent  dans  les  mers  des 
pays  chauds  el  sont  herbivores. 

■.aiiinr,  v.  a.  V.  Llamar. 

L,niiinrk,  s.  m.  Ichlhyol.  Lamark;  nom  spécifique 
d'un  holocanthe  el  d'un  luljan. 

L<nninr«|iicn ,  s.  f.  lumar-''Ca.  Bot.  Lamarkée; 
genre  de  plantes  graminées,  solanées  qu'on 
appelle  aussi  markée. 

I..nniliad,  S.  m.  Lambad  ;  vent  du  septentrion  qui 
souffle  à  Smyrne  tous  les  jours  ,  depuis  l'équi- 
noxe  de  mars  ,  jusqu'à  celui  de  septembre,  et 
depuis  neuf  heures  du  matin,  jusqu'à  neuf  heu- 
res du  soir. 

L.uaiili<la,  s.  f.  ïamé-(la.  Entom.  Lambda  ;  nom 
d'une  noctuelle  qui  porte  sur  les  ailes  des  lignes 
réunies  figurant  à  peu-près  la  lettre  grecque  qui 
porte  le  même  nom  ,  renversée. 

l.aiiil)el  ,  s.  m.  Blas.  Lambel  ;  certains  brisants 
dont  les  puinés  chargent  au  chef  les  armes  de 
leurs  maisons  ;  il  est  garni  de  pendants  sembla- 
bles aux  gouttes  de  la  frise  ,  sous  les  triglyphes 
dans  l'ordre  dorique. 

■.nniber,  v.  a.  V.  iMmcr . 

I.aiiil»tear,  v.  a.  V.  Mamhicar. 

liamberela,  s.  f.  ¡ambér-iia.  Bot  iambertie; 
genre  de  plantes  protéacccs  ,  originaire  de  10- 
céanie.  L'espèce  type  est  la  lambertie  éléijante. 

I^ambis,  s.  m.  Conchyl.  Lambis;  nom  que  les 
marins  donnent  à  uii  coquillage  univalve  du 
genre  des  strombes;  c'est  une  espèce  de  gros 
cornet  très-sinueux,  dans  Uquel  on  corne  lors- 


tju'il  esl  vidé  de  son  poisson  .  puur  jufier  ,  par 
un  temps  de  brume  Irès-épaissc ,  de  la  distance 
où  l'on  se  trouve  relat  .i>emcnt  a  dautres  bâti- 
ments. ||  Lainbis;  nouj  marchand  de  piu>ieurs 
belles  espèces   de  grandes  coquilles, 

l.ainl»i'ci|uiii<-M ,  s.  ni.  pi.  Uiinbréi.i-néiS.  tí]Aa. 
Lambre(iuiiis;  volets  d'ètolfc  d(;coupée  .  qui  des- 
cendent du  caîtqno,  coilfcnt  et  enihravscnl  l'éru 
liour  lui  sL-rvir  dorneiuent.  ||  Arcliit.  Lambre- 
quins ;  découpures  de  liois  ou  de  toile  ,  imilanl 
le  cutil ,  el  couronnant  un  pavillon  ,  une  lente, 
une  store,  etc. 

Lambrija,  s.  f.  lambriij-hn.  V.  Lombriz.  ||Fig. 
Personne  très-faible  ou  mince. 

■..aiiibi'iiMca .  s.  f.  lambyuns-'ia.  Bot.  Lambrus- 
(jue  ;  vigne  devenue  sauvage  ,  et  <]ui  croit  de- 
puis \)liisieurs  siècles  dans  les  buissonset  les 
bois.  Il  Lambrusque;    fruit  de  cette  vigne. 

l.anieoiiloM,  s.  vul^.  lainéhott-loss.  Lèchecus;  se 
dil  d'une  personne  qvi  Halle  avec  bassesse, 
d'une  manière  rampante. 

E.niiKMl.  s.  m.  1  inguisl.  Lamed;  douzième  lellrc 
de  l'alphabet  hébreu.  ||  Lamed;  signe  numèri- 
(|ue  de  trente. 

I.aiiicdal,  s.  f.  Lourbicr,  gcûhis  ;  lieu  où  il  y  u 
de  la  bourbe. 

B.anaodor,  ra.  S.  Léeheur;  celui  ,  celle  qui  lèche. 
Il  Lok  ,  look  ,  loch,  looch  ;  médicament  t|u'on 
emploit  comme  pectoral  ou  expectorant  i.ans  les 
rhumes  cl  (jui  a  le  milieu  entre  le  simp  cl  lè- 
lectuaire,  H  Sorte  de  sirop  qu'on  donne  aux  en- 
fans  nouveaux-nés.  Il  Appât  ;  fausses  apparen- 
ces qu'on  emploie  ])our  atlrapper  quelqu'un; 
pour  lui  donner  un  avant-goùl. 

l.auirdiira  ,   S.  ï.  lamédoura.   Action  de   lécher. 

■.itiiioliltraiiqulo,  adj.  lamélibran-liia.  AIoll.  I^a- 
mcllibranchc  ;  qui  a  les  branchies  en  grandes 
lames  demi-circulaires,  disposées  symétrique- 
ment .  au  nombre  de  deux  paires  de  chaque  cij- 
té  du  corps. 

■iamellcnrnio,  adj.  Entom.  Lamellicornc  ;  dont 
les  entennes  sonl  terminées  par  une  masse  feuil- 
letée. 

Lnntelicornio.x ,  S.  m.  pi.  ¿nméíí/íor-nío.í«.  En- 
tom. lamellicornes  ;  famille  de  coléoptères  de 
la  section  des  pentamères,  et  qui  se  divise  en 
deux  grandes  tribus  ,  les  scarabéides  el  les  lu- 
canides. 

E.nii«('liroro ,  adj.  laméli-féro.  Polyp.  Lamelli- 
fcrc  ;  qui  porte  des  lamelles. 

I.aiiielirci'ON  ,  s.  m.  pi.  /'ulyp.  Lamellifères;  sec- 
tion (le  l'ordre  des  polypiers  pierreux  ,  compre- 
nant ceux  qui  offrent  des  étoiles  lamclleuses  ou 
des  sillons  ondes  el  garnis  des  lames. 

l.aiiiel<forn!e  ,  adj.  Miner.  Lamelliforme  ;  qui  a 
la  forme  des  lamelles.  |  Rot.  Lamelliforme  ;  se 
dit  des  colieclcurs  ,  quand  ils  sont  en  forme  de 
petites  lames  .  dans  les  synanthérées. 

I.iimi>li«ci'o,  adj.  (amélig-héro.  Hist.  nal.  La- 
melligère;  qui  porte  des  lamelles. 

I^anioüiia  ,  S.  f.  Inlus.  Lamelline  ;  genre  d'ani- 
maux microscopiques  dont  le  corps  csl  applali, 
en  forme  de  lamelle. 

l>nmelipe<lo  .  adj.  laméli-péâo.  Conchyl.  Lamel- 
lipède;  qui  a  le  i>icJ  aplati  el  lamelliforme. 

Tiauiolipetlos  ,  S.  m.  pi.  Conchyl.  Laincllipèdes: 
section  de  l'  ordre  des  conchyfères  dimyaires. 
comprenant    ceux  de  ces  nioHusqucs  qui  ont  le 


J 


LAM 


—  821  — 


LAM 


pii'd  upluti  et  l'^ini-lliCornie.  l 

i.ttiiii'liroMtro  ,  adj.  laméliross-lro.  üniith.  I.c- 
incllirostrc  ;  qui  a  le  bec  en  tonne  de  lames.       | 

l.anirlii-oKtroN,  s.  m.  j)V.  Oinilh.  Lainclliroslres; 
iainilles  d'oiseaux  de  l'ordre  des  |)ulmij)èdes,  | 
conteiiaiil  deux  {ieiires  les  canards  el  los  liarles.  , 

L,nnieloNf|uiNtONO  ^    «a.    adj.    luméloskisto-sso.  ] 
Miller.   Lauieloschislcux;   se  dil  de  la  slrurture  [ 
des  minóraux,   quand  ceux  ei  sont  fossiles  par 
plaques,  c'esl-a-dirc  résultant  de  l'accuinulalion  ! 
d'une  multitude  de  petites  lamelles  qui  ont  été 
di'posécs  à  plat,  soit  seules,  soit  en  niè'me  temps 
que  des  matières   terreuses,  sableuses  ,  cristal 
lin's  même,  de  diverses  sortes,  comme  le  schite 
argileux. 

■jUiueloMotleiitatdo  ,  tia,  adj.  lamclo-ssodcnta- 
-do-  Oriiilh.  Lamellosodenté  ;  qui  a  le  bec  gar- 
ni de  petites  lames  sur  le  bord. 

E.niuelO!40dentHfloM  ,  s.  m.  pi.  Ornilh.  Lamcllo- 
sodentés  ;  famille  de  l'ordre  des  oiseux  palmi- 
pèdes, qui  comprend  ceux  dont  le  bec  est  garni 
de  petites  lames  su  le  bord. 

I.niiieiital»ile  ,  adv.  Mus.  Lamentabile;  mot  ita- 
lien qui  indique  un  mouvement  grave  el  une 
expresión  tendre  et  inéla!icoli(¡ue, 

liaiiieiitnlili',  adj.  Lamentable  ;  déplorable,  qui 
méri  e  d-ètic  pleuré.  ¡  Lamentable;  douloureux, 
qui  porte  à  la  pitié. 

a,niiu'nt»t»lctnento|.  adv.  Lamentablement;  d'u- 
ne maniere  lamentable. 

LniiiriitMcion  .  S.  {.  lamentación.  Lamentation, 
plainte  accompagnée  dcgémissemenis  et  décris. 

I  Lamentation;  expression  de  douleur  et  de  re- 
gret. Il  Litter.  Lanicnidriou  fúnebre  ;  lomenta- 
talion  funèbre;  cris  de  douleur  qu'on  poussait 
aux  funérailles  cbez  plusieurs  peu|tles  de  l'anti- 
quité. H  Téol.  pi.  Lamentaciones;  lamentations' 
poème  lugubre  que  Jércmie  composa  à  1-occa- 
sion  de  la  mort  du  saint  roi  Josias.  =  Lamenta- 
tions;  versets  que  l'on  chante  pendant  les  trois 
jours  de  la  semaine  sainte.  ||  Fig.  fam.  Jérémia- 
de ;  plainte  déplacée  ou  faite  mal  à  propos. 

L.aniontatlo,  du.  adj  ct  pari.  pas.  du  V.  lamen- 
tar, Lamenté,  e. 

ijaineiitador,  aa.  s.  Désignation  de  celui,  de  ce- 
lle qui  se  lamente;qui  fait  des  lamentations, des 
jérémiades. 

Lamentante,  part.  prés,  invar:  de  lamentar.  Qui 
lamente. 

liameiitar,  V.  a.  Lamenter  déplorer,  regretter 
avec  des  plaintes  ctdes  gémissements. 

■iaint'iito,  s.  m.  lantên-to.  Lamentation;  plainte, 

II  Mus.  Lamento,  espèce  de  complainte  que 
cliantent  les  gondoliers  à  ^'(■n¡se. 

Lamentosa,  sa.  adj.  laménto-sso.  Lamei\1able; 
dé[dor,ilile.  i\iú  mérite  d'être  pleuré,  ||  Fig. 
riaintif;  douloureux. 

I.amepata,  s.  m.  Iinnéjia-ta.  Mamm.  Lcchepat- 
te, espèce  de  niammilere. 

■iameitlatoM,  s.  lain.  laméjiUi-tass.  Gourmand; 
glouton;  qui  mange  n\cc  avidité. ijFig.  lam.  Lè- 
clic-plats;  sobriíjuet  »iu'on  donne  aux  gour- 
mands. Il  Sol»ri(iucl  donné  aux  domesliques  qui 
servent  à  lalile  chez  les  grands. 

I.anier.  v.  a.  Lécher;  passer  plusieurs  fois  la  lan- 
gue sur  une  chose  pour  en  sa\ourer  le  goi'it.-- 
Lécher,  flatter;  être  llateur.  |  l'cint.  Lécher;  li - 
nir  un  ouvrage  avec  un  soin  extrême.  ,'  Fig.  Lé- 


cher;  polir  quelque  production  de  l'ispiit.  ¡  I.a- 
merset  v.  pron.  Se  lécher;  èUc  léché.  |  Se  lécher 
deux  personnes  réciproquement. 

Lamerón,  adj.  et  s.  Lécheur,  glouton,  gour- 
mand. 

Lamia,  s.  f.  la-mia.  Ichthyol.  Lnmie,  genre  do 
Siiuales.iiLiitom.  Lamie  genre  d'insccic»,  coléop- 
lèresdela  famille  des  x\lophages.|iMylh.  Lamie; 
reme  d'une  exlicme  beauté  que  la  jierlc  de  ses 
enfants  rendit  tellement  cruelle,  qu'elle  faisait 
arracher  de  la  mamelle  les  enfants  des  autres 
femmes,  les  massecrait  et  les  dévorait. 

Lamiaeo,  ea.  edj.  el  s.  lawia-lai.  Géogr.  Lamia- 
que;  habitant  de  Lamie.  ¡  Lamiaqut;  (|ui  a  rap- 
port à  Lamie  ou  à  ses  haliiiants.  !  Ilist.  Guerra 
lamiaca;  guerre  lamiaipie,  que  les  .Mhénicns, 
excités  par  Démosthène,  déclarèrent  aux  Macé- 
doniens à  la  nouvelle  de  la  mort  d'Alexandre. 

Lamlaiîo,  a.  adj, /«niia-n'o,  Kntom.  Lamiaire; 
qui  ressemble  à  une  lamie. 

Laniiarios,  s.  m.  pi.  hnuia-rioss.  Entom.  La- 
miaires,  tribu  de  la  famille  des  coléoptères  lon- 
gicorncs,  qui  a  pour  type  le  genre  lamie. 

Lamido,  da.  adj.  et  part,  puss,  de /amer.  Lé- 
ché, e. 

Lamiente,  part.  prés,  de  lamer.  Y.  ce  verbe. 

Lamin;  Y"  Golosina. 

Lamina,  S.  f.  la-mina.  Lamc;  pièce  de  métal  bat- 
tu cl  étendu  en  long  et  en  large  de  manière 
qu'elle  soit  mince  ct  déliée.  ¡  Lame;  entre  bou- 
tonnicrs,  or  ou  argent  Irait  tin  (U  faux  (ju'on  a 
battu  el  aplati  entre  deux  rouleaux  d'acier  poli 
pour  le  mettre  en  étal  délie  facilement  tortille 
ou  lile  sur  un  brin  de  soie  ou  de  (il,  i  Anal.  La- 
me nom  donné  aux  lames  du  tissu  compacte.  ; 
Estampe  morceau  du  papier  qui  représente  quel- 
que ligure.  I  Peint  rlanche  de  cuivre  ou  est 
gravée  quelque  ligure.  ;  Lame;  désignation 
qu'on  donné  dans  plusieurs  i'rts  à  toute  pièce 
aplatie  el  mince. 

Laminado,  da.  adj.  /,i»ii;uí-í/o,  Anat,  Lamelle; 
qui  est  disposé  en  peliles  lames  ou  compose  de 
lamelles,  j  Ilisl.  nat.  Lamelle,  se  dit  des  anten- 
nes de  certains  insectes  dont  les  articles  sont 
distincts;  et  peuvent  s'épanouir  comme  les  bran- 
ches d'un  é\antail  ou  les  feuillets  d'un  lixrc-  el 
de  l'opercule  dune  coquille  uni\al\e.  lorsque 
ses  éléments  se  disposent  en  forme  des  stries 
concentriques  il  un  sommet  presque  marginal. 
I  Lame:  ijui  est  enrichi  de  lames  de  mêlai  en 
parlant  de  certains  tissus. 

Laminadoi-,  S.  m.  Laminoir;  machine  qui  sert  à 
laminer  les  métaux. 

Laminar  ,  adj.  Minér.  Lamellaire;  se  dit  d'un 
corps  dont  la  cassure  olTre  une  multitude  de  la- 
mes brillantes  .  dirigées  dans  tous  les  sens,  de 
Hianière  à  donner  l'idée  d'un  assemblage  de  pe- 
tites lames  cnlassecs  confusément  les  unes  sur 
les  autres. 
Lnniiniir.  V.  Lamer.  Golosinear. 

Laminar.  V.  a.  Lécher  à  la  hi\te. 

LaminnriadaN.  s.  f.  pi. /(M(ií»uiría-(/íJíí.  Dot.  Ln- 
minariees;  famille  de  plantes  caulcscentrsoynnl 
pour  type  la  Inniinaire. 
LaminiMlado.  da.  adj.  lamiuaria-do.  Hol.  T  a- 
minnric;  qui  réassemble  a  une  Inminaire. 

I  Laminai  io.  et  mieux  Lnmluai-iu,  s.  f.  lamiutt- 
ria.  Uot.  Luminaire;  pcnro  type  de  la  famille 


LAM 


822  — 


I.  A  M 


des  laininances. 
Laminarlo ,    ndj.   Idininurio.  Miner.  Lamitiiiirc: 
se  dit  d  iiii  (orps  romposé   de  lames  parallèles 
plus  ou  moins  ólcndiies. 
L.niiiiniTO,  ra.  adj.  cl  s,  V.  Ciiloso. 
■.nniiiiIcM.  V.  l,(imiuita. 

Laniliiir^riiic,  ndj.  Miiif^r.  A.aniinii'oniie,  se  dil 
d'un  Cl  istnl  (|ui  est  nplali  en  forme  de  lame  dont 
les  bords  sont  irrc^iulicrs. 
I.aiiiiiillla,  s.  f.  diin.  de  /^imÙM. /..nnelle.  I|  Zuol. 
I.nniellr;  se  <lil  des  Ininos  trcs-inlnccs  formant 
par  leur  su|ierposition  ou  leur  entrceroisemeiit 
les  ti-isns  lamellaires.  Il  Hot.  Lainelle.nonKiu'on 
donne  à  tous  les  or^îanes  minces  «le  vé^i-taux  et 
aux  appendices  pélaloïdes,  (|ui  naissenlsur  cer- 
taines corolles  dans  la  ^orj^e  des  rliododeu.lri's, 
dans  l'inlérieur  du  lulie  des  liydropliylles ,  sous 
la  l»';vre  inférieure  du  dracoeéphale. 

l.aniliil(a,  V.  Laminillfi. 

E.uiiiiiioso.  sa.  ailj.  Inmino-sso.  Ilisl.  nat.  La- 
nielleux,  qui  se  laisse  diviser  en  lames  ou  feuil- 
lets. Il  Conchyl.  Lami-lleux;  se  dit  d'une  coiiuil- 
le  bivalve,  quand  sa  surface  oITre  des  sillons 
qui,  au  lieu  d'ôlrc  oblus  et  élarj;is  à  la  base, 
sont  relevés  en  lames  plus  ou  moins  nombreu- 
se?. |1  Miner.  Lamelleux;  se  dit  de  la  cassure 
d'un  minéral,  lorsqu'elle  présente  une  surface 
plane  et  lisse.  ||  Ilist.  nal.  LamiiK'Ux;quicst  for- 
mé de  petites  lames. 

liftiulra,  s.  m.  ia-ijn'ra.  Bot.  Lamyre;  genre  de 
de  plantes  carduinécs  comprenant  sept  ou  huit 
espères;  ce  sont  des  plantes  herbacées  ,  annuel- 
les, bisannuelles,  vivaces,rarement  un  peuli<5- 
neusesà  'a  base,  et  qui  habitent  la  région  médi- 
lerrancuse. 

Lninii-eaM,  s.  f.  pi.  lami-rénss.  Bot.  Lamyrées; 
section  de  la  tribu  des  cardinées. 

Laniii-eo,  oa.  adj.  lami-réo.  Bol.  Lamyré;  qui  a 
de  la  ressemblance  avec  la  lamyre. 

■.ainiKcado  da.  adj.  et  part.  pass.  de  luiniscar. 
V.  ce  verbe. 

K.niuiscar,   V.  a.  Lécher  vite. 

L.aiui\is  ,  s. m.  lamih-ssis.  Bol.  Lamixis;  genre  | 
de  champig;nons  qui  croît  sur  les  hêtres. 

L,aiu9iarlu,  ria  adj.  lainnario.  Lamiiaire;  qui  a  • 
quelque  ressemblance  avec  une  lame.  ||  Zool.  j 
Uñas  lainnarias:on'¿\es  lamnaires;  qui  sont  lar-  ! 
ges  plats,  tronqués  ou  arrondis  par  devant,  et  i 
qui  couvrent  plus  ou  moins  la  face  supérieure 
de  la  phalange  onguéale. 

liaiuoso,  na.  adj.  iamo-sio.  Boueux;  qui  cstplein  ¡ 
de  boue.  i 

Lampacear,  V.  a,    lauipm'tar.  Mar.  Faubcrter;  ' 
essuyer  le  tillac  avec  le  fauberd.  I 

Lampadacioii,  S.  f.  lUsl.  ecclés.  Lampadation;  ! 
espèce  de  question  qu-on  faisait  souffrir  aux  pre- 
miers martyrs  chrétiens,  quand  ils  étaient  Icn-  ' 
dus   sur  le  chevalet. 

Lampadario,   s.  m.   lampada-rio.   His.  ecclés.' 
Lampadaire;  nom  d'un   officier  de   l'Eglise  de  ! 
Conslantinople,  qui  prenait  soin   du   luminaire  j 
de  l'église  cl  portail  un  bougeoir  allumé  devant 
1  empereur  et  l'impératrice ,  pendant  qu'ils  as- 
sistaient au  service  divin.  |  Lampadaire;    sup- 
port quelconque,  ou  instrument  propre  à  sus- 
pendre les  lampes. 

y.ampudedromla.  s.  (.  lampadédro-mia.  Hist. 
Lampadédromic;  coursesquise  faisaienlà  Alhc- 


iii>  .1  pied  ou  a  cheval,  un   ilamlie.in  a   la   main. 
Ij-iiMimdiHta.  ,\i\\.  Ittinpndia-  ta.  Hisl,  Lnmpadis- 

I       te;  nom  qui  ptrtaieiil  ceux  qui  sexerraienl  a  la 

j      courj^e  lies  n  imbeaux. 

'  Lnmpudarui'laM.  s.  f.  pi.  Idinpndofo-rifîns.  Hisl. 

I  Lam;tadi)ph  tries;  fêtes  dans  lesquelles  on  al- 
liim.iil  un  grand  nombre  de  lampes  m  qui  se  c«^ 
Icbraienl  en  l'hoiuii-urde  Minerve,  de  Vulcain  el 

!      de  Promithéc. 
■..»iiip.idi»raro,  r;i    a  l|.  Inmiiadufo-ro.  Hist-  anc. 
Lam¡iad.q)hüre:  se  disai  i  de  ceux  qui    (hez    le* 
anciens,  d  miaient  le   si^'na  I  du  cmiihat  en  éle- 
vant d,'s  lorcliesou  de-i  llamb"au\. 
L:imj»aili>:iiiiiiela.  s.    t.  l nnp'id o inmita .   Lam 
piilomancie;  espèce  de  divin.ilion  dans  l,i(|iie||e 
C!i  tirait  dos  présages  p  iiir  l'avenir,  delà  cou- 
leur el  des  divers  UDuveiueals  de    la   lumière 
d'une  l.unpe. 
■iiim]iadiiuiíiicicí> ,  en.  adj.  lampa  doninn-iiho. 
Limpadoinaiicien  ;  qui  exerce  la  lampadomiin- 
cie.  !|  /.ainpadoinancien;qui  concerne  la  lampa- 
dnii  incic. 

l,:'«!iip:»ra,  s.  Í. lampant.  Lampe;  appareil  de  for- 
me diverse,  servantà  recla:rage.  ||  Lampara  se- 
pulcral; lampe  sépulcrale;  nom  des  lampeslrou- 
vées  dans  les  tombeaux  des  anciens  Romains.  || 
\ntig.  lÂinpara  ianxtiofjaihle  \  lampe  perpé- 
tuelle, ({ni  brûlait  dins  les  le:n¡tles  de  quelques 
divinités  et  dont  l'alimenl  était  renouvelé  en  se- 
cret. Il  Vrcliit.  Cu/o  df  lampara,  cul  de  lampe; 
certains  cabinets  saillants  en  deliorsdunc  mai  - 
son, surloutdimsleslylegothique,  el  dont  la  par- 
tic  inférieure  a  la  forme  de  la  base  d'une  lam- 
pe d'église.  I  Conchyl.  Lampe;  nom  générique 
donné  par  les  marchands  de  coquill.'s  à  plu- 
sieurs espèces  d'hélices,  dont  la  coquille  à  quel- 
que chose  par  son  mode  d'enroulement,  cl  mô- 
me par  sa  couleur,  de  certaines  lampes  en  terre 
rouge,  employées  par  les  anciens.  |  Impr.  Cul- 
de-lampe;  ornement  qui  se  destine  ordinaire- 
ment à  remplir  le  blanc  de  la  page  où  finit  un  li- 
vre, un  ch.ipitre,  etc.  ||  Pys.  Lámpara  filosófica; 
lampe  philosophique;  appareil  qui  consiste  en 
une  tiole  munie  d'un  tube  tiré  àla  lampe  par  son 
extrémité  supérieure,  ||  Lumière  qui  sort  d'un 
corps  lumineux.  ||  ,Yom  donné  au  corps  qui  de- 
lui-mème  jette  de  la  lumière.  |  Tache  d'huile; 
de  graisse  que  l'on  .laisse  tomber  sur  ses  vêle- 
ments. 

Lampai-ast,  s.  f,  pi.  lamparass.  Se  dit  des  bran- 
ches dun  arbre  quoii  plante  devant  la  porte. 

Lamparería,  S.  Í.  lamparéri-a.  Lampisterie;  ma- 
gasin de  lampes.  ||  Lampisterie;  fabrique  oiil'on 
f.iil  des  lampes.  ||  Lampisterie;  art  de  faire  des 
lampes.  |  Lampisterie;  tout  ce  qui  concerne  la 
fabrication  des  lampes. 

Lamparero,  ra.  s.  l  imparé-ro.  Lampiste;  fabri- 
cant, marchant  de  lampes. 

Lnmpavilla,  s.  f.  dimin.  de  lámpara.  Lampion; 
petite  lampe  qui  sert  pour  former  des  illumina- 
tions. Il  Veilleuse;  petit  appareil  qui  sert  pour 
éclairer  une  chambre  pendant  les  heures  du  soin 
ineil.  I  Petit  morceau  du  papier  roulé  qui  sert  de 
mèche  dans  une  veilleuse. 

Lamparín,  s.  m.  lamparinn.  Lampadaire.  V. 
Lampadaris. 

Lamparista,  V.  Lamparero. 

Lamparou,  s.  m.  lamparon.  Ecr  ouelle;  se  dit  des- 


1.AM 


—  8-2:J  — 


KAN 


(los  uimcuis  scioliiU'USL's,  qui  \  ieiiiieiil dans  les 
cou.   II  est  plus    usilí;  au   jil.  dans  ce   sens.  || 
(Irandc  tache  d-luiilc  ou  de  (jueliiue'aulre   ma- 
tière  crasseuse  qui  parait  dans  les  vêteuieiits 
d'une  personne. 
■.iiiiipnroiieN,  s.   m.    pi.    lamparo — néss.   Méd. 
Ecrouelles;   tumeurs  scrofuleuscs,  herpétiíjues  ' 
qui  \  ieiinenl  au  cou. 
LampuroiioMo,    s:»,   l.  Cl   adj.    lamparono-sso. 
p:crouellé;  qui  a  des  ecrouelles,  qui    soulfre  de 
cette  maladie. 
LanipuroHo,  «u.  adj.  et  s.   lamparo-sso.  fam.  se 
dit  de  celui  qui  porte  l)eaucoup  de  taches  d'huile 
ou   de  quelque  autre  substance  semblable  sur 
ses  vêtements. 
LanipaNHdo.da.  adj.  /nm/^a-f^vi-Jo. Blas.  Lampas 
sé;  sedit  des  animaux  dont  la  lanijuc  ¡laraît  hors 
de  leur  gueule,  lorsque  l'email  de  la  langue  est 
différent  de  celui  du  corps  de  l'animal. 
Lniiipatnn,  V.  Cliinn. 

i.aïuiinto,  s.  m.  /a»i/)a-io.  Chim.  Lampate;¡{cnre 
de  sels  qui  résultent  de  la  combinaison  de  l'aci- 
de lampique  avec  les  bases  saliiiables. 
l.anip<«zo,  s:  m.  lampa-io.  liot.  Glouteron;  barda- 
dane,  plante.  ||  Se  dit  des  feuilles  des  herbes  po- 
tagères lorsqu'elles  sont  encore  assez  vertes  et 
plus  grandes  que  d'ordinaire.  I|  iMar.  Fauberd, 
Vadrouille;  sorte  de  balai  pour  kalayer  le  lillac 
d'un  vaisseau, 
i.nnipttzos,  s.  m.  pi.  Inmpa-v.oss.   Nom  vulgaire 

des  taches  qui  paraissent  au  vissage. 
Lainpiro  ,  adj.  m.  la7npi-ko.  Chim.  Lampique;  se 
dit  d'un  acide  qui  se  priuluit  par  laction  d'un  (il 
de  platine  incadescent  placé  au-dessus  d'une  lam 
pe  a  esprit  de  vin  ,  et  (jui  paraît  être  une  combi- 
naison  de  l'acide  acélique  avec  une  partie  des 
éléments  de  lalcool,  dont  on  ne  peut  le  séparer, 
l.aiiipiiia,  s.  f.  \ampi-n(i.  Bot  Lisanthe:  genre  de 
plantes  dicotylédones  delà  famille   des  épacri- 
dées. 
l,oinpJño,  adj.  l««7)i(/-t(o-  Imberbe.  V.  Imberbe. 
Lampion,  s.  m.  Lampion,-   vase  de  verre  qu'on 
suspend  au  milieu  des  lampes  d'église,  entre  le 
panache  et  le  culot.  ||  Lampion;  petite  lampe.  V. 
Lamparilla. 
Lampli-o,  s.  m.  \am-piro.  Entom.  Lampyre;  gen- 
re d'insectes  coléoptères  malacodermes. 
■iaïupo,  s.  m.  \am-po.  l'oés  Eclair;  lumière  subite 

qui  passe  avec  rapidité. 
l.anipocarta,  s.  f.  \uiiipoka-ria.  Bot.  Lampoca- 
rie;   genre  de   plantes   de   la  Nouvelle-Hollande 
établi  pour  quebiues  espèces  de  gahnia. 
Lanipocarpo,  adj.  lf7»)/)o/,ar-;jo.  Bot.  Lampucar- 

pe;  qui  a  des  IVviits  luisants. 
Lampote,  s.  m.  \ampo-(r.  Comm.  anc.  Nora  don- 
né á  une  sorte  do  toile  fabriquée  aux  l'hilipincs. 
■ianiproH,s.  f.  \anipri--a.  Uhllnrl.  Lamproie;  nom 
qu.on  donne  a  plusieurs  espèces  de  poissons  de 
la  famille  des  cycloslomes. 
■.ampieado,  da.  adj.  et  part.  pass.  de  lamprear. 

V.  ce  verbe. 
Lamprrar,  v.  a.  lamprear.  Arl.   cul.   Apprêter, 

asaisonner  à  In  sauce  de  lamproie. 
l.amprcBiii'la,  Y.  I.anipjelmela. 
Lamprrliuola.  s.  f.  dim.   de  lamprea.  Ichlhyol. 
Petite   lamproie;    lamproyon  ou    lamprillon.— 
Lamprillon;  amnocèle  poisson  qu'on  dit  suce  les 
branchies  des  autres  poissons.   C'est   la  mure- 


nu  le. 
B.anipi'cllla,  s.  f.  dimin.  de  latupn-ti    l'ctitc  lam- 
proie. 
I.nmpria,  s.  f.  lam-pria.  Knlom.   Laniprie;  gen- 
re de  coléoptères  pentamères  carnassiers. 
riimpriiiia,  S.  f.  lampri-m't.  Kiilum.  Lampriinf; 
genre  de  coléoptères  pentamères,  famille  des  la- 
mellicornes. 
■.niiiprollU>a.<«,  S.  f.  pi.  lamprofi-léass.  Bot.  Lam- 
prophyllées;  classe  comprcnantdes  plantes  géné- 
ralement remarquables  par  leurs  feuilles  lisses 
et  luisantes. 
■.anipi-ofilc»,  loa.  adj.  lamprofi-léo.  Bot.  Lam- 
|)rophYllé;  (jui  a  les  feuilles  lisses  et  luisantes. 
Lainproforo,  adj.  latnprofu-ro.  Hi^t.  ecdés.  Lam- 
prophore;  qui  porte  un  habit  éclatant.   Se  disait 
autrefois  des   néophytes,  qui,   pendant  U's   sept 
jours  qui  suivaient  le  baptême  portaient  des  ba- 
bils blancs.  |  Lam|trophore;   se  disait,  chez  les 
íírecs.  du  jour  de  la  Ressurreclion,  parce  que  ce. 
jour  là  les  maisons  étaient  ornées  et  éclairées  de 
tous  les  côtés  d'un  grand   nombre  de  cierges, 
pour  donner  aux  fidèles  un  symbole  de  cette  lu- 
mière que  le   mystère  de  la  résurrection  a  ré- 
pandu dans  le  monde. 
E.nmprosiciia,  s.  f.  lampro-<]léna.  F.ntom.  Lam- 

progtène;  genre  d  entomostracés. 
Lamprómetro,  S.  m.  lampromé-tro.  Phys.  Lam- 
promèlre;  instrument  propre  à  mesurer  l'inien- 
sité  de  la  lumière. 
I.nmpropo.  adj.  himpro-po.  Ilist.  nat.  Lampropc; 

qui  a  le  pied  ou  le  s-lipe  brillant. 
I.ninpi-oNomo,  s.  m.  l(im}irosso-mo.  Entom.  Lam- 

prosome;  genre  d'insectes  coléoptères. 
l.amp.xaiia,  S.  f.  lam-sana.   Bot.  Lampsanc  gen- 
re de  plantes  de  la  famille  des  chicoracées. 
LanipKáiieaH,  s.  f,  pi.  tnmsd-néas.^.  Bot.  Lamp- 
sanées;  groupe  de  la  section  des  lactucécs  crépi- 
dées. — Lampsanées;  sous-tribu  de   la  tribu  des 
chicoracées,  ayant  pour  tyjie   le  genre  lamp- 
sanc. 
i.aiiipMáiioo,  iiea.  adj.  Bot.  Lampsanè;  qui  lient 

de  la  lampsanè. 
Lampuso,  s.  m.  lampou-gn.  Ichlhyol.  Lampuge; 
nom  qu'on  donne  sur  les  côtes  de  la  Méditerra- 
née au  cenlrelophe  nègre. 
Lampiirda,  S.  f.  Inmpovr-da.  Bot.   Lampourde; 
genre  type  de  la  famille  des  xanlbiacccs.  renfer- 
mant des  plantes  herbacées  annuelles  ou  viva- 
ces, à  tiges  rameuses. 
Laiiiiirasla  ou  ■.aitiurii\ia,  S.  f.  Inmourouli-sia. 
Bol.  Lamourouvie:  genre  de  plantes  d'.Vmériquc, 
famille  des  rbinaniarces. 
Luna,  s.  f.  la-iia.  Laine;  poils  longs,  épais  et  fri- 
'      ses  de  quelques  mammifèies.  ||  Comm.  Lainage; 
toute   sorie  de   poils  d  animaux  à  laine.  ]|  Fig. 
f;im.  Se  dit  de  l'argent  monnayé.  ||  Ir  nor  fana 
y  volver  trnsiiuilado;  être  tondu  là  où  l'on  cher- 
chait de  la  laine:  èlre  pris  dans  ses  mènies  filets. 
Il  l'him.   I.nna  /ï/oiso/icn  :  laine  philosuiihique, 
nom  (|ue  Tnii  donnait  à  l'oxyde  de  zinc  obtenu 
par  sublimation. 
I.aniurnxia.  s.  f.  lamouroii'.-sia.  Bot.  Lamourou- 
xie;  genre  de   plantes  d'.Vmériquc   de  la  famille 
des  rhinanlocées. 
Lanada,  s.  f.  lana-dii.  Artill.  Erouvillon;  instru- 
uïcnt  pour  nettoyer  les  canons.  ||  Techn.  Ecouvil- 
lon;  sorte  de  balai  fait  avec  du  drap  allai  lie  à  uik 


LAN 


—  82V  — 


LAN 


long  l)i\ton  qui  scrl  à  ncloyei-  le   four  iIoïî  hou- 

lan^crs. 
I.itiiiiiio.  V.  Latinijinoso. 
I.iinii|»('iin,  V.  liisn. 
i.iniar,  ;i(lj.  Sc  (lit  lin  ri'  qui  n  de  la  laine,  particu- 

licroinonl  dos  inoulDns.  1  í.'díifn/o   limar;  biUes 

à  laine,  H  Qui  a  i;iiqioil  à  la  laiiu-. 
I.iniai-lii,  !-.   f.  laïKi-riii.  \M.  Lanaim;  plante  li- 

liacée  du  cap  de  IJonne-Kspéianre. 
I.niiai-iiiiila,  ^^-  C-   lannrhi-la.  Chim.   l.anarkilo; 

sulln-i  aibonale  de  plomb  coniposé  de  '»7  parties 

de  tarbonalc  de  plomb  cl  ü'3  de  sulfate  de  ce 

métal. 

I.niicastfi-iano.  iia.  adj.  ¡anhasténa-no.  Lancas- 
térieii:  (lui  a  raïqxnt  à  Lancaster. 

I,niioo«laao,  tla.  adj.  Imv/.rola-do.  Lancéolé;  qui 
ressemble  à  un  fer  de  lance. 

l.ancoola«l«s,  s.  m.  pi.  Idithyol.  Lancéolées;  fa- 
mille de  pois^ons  normaux  apodes,  comprenant 
ceux  (jui  ont  le  corps  lancóolé. 

ranee,  s.  m.  Inn-zé.  V.  Tirn.  ||  Fig.  Issue,  sncès, 
réussite  dans  une  entreprise.  ]  Temps,  occasion, 
conjecture  favorable.  H  Hasard;  se  dit  des  choses 
achetées  avec  opportunité,  avec  avanta?;c  de 
l'acheteur.  ||  Hasard;  accident  imprévu.  |1  Que- 
relle, dispute  qui  survient.  |!  Combinaison  faite 
à  quelque  jeu  pour  en  assurer  le  gain.  |  Desig- 
Tiation  donnée  anciennement  à  toute  arme  à  jet, 
I  Littér.  Incident  qui  forme  l'intrigue  d'une  piè- 
ce de  théâtre.  [  Lance  de  fortuna;  coup  de  for- 
tuna. II  De  lance;  de  rencontre.  Ii  Prov.  De  ¡anee 
en  lance;  de  lil  en  aiguille,  d'un  proposa  un 
autre. 

raiiceada.  «la.  adj.  et  part.  pass.  de  lancear.  V. 
ce  verbe. 

l.ancoar,  V.  a.  Blesser  avec  la  lance. 

Lanceola,  s,  f.  laméo-la.  Bot.  l'iantaui  de  la  pe- 
tite espèce. 

ranceiM,  s.  f.  lanzé-ra.  Mil.  Sorte  de  rilteher  que 
Ton  place  dans  les  corps  de  garde  des  lanciers 
pour  V  poser  les  lances. 

ranreria,  s.  f.  fam.  iron.  ifrnz'iri-a.  Troupe  de 
lanciers. 

raneero,  s.  m.hnné-ro.  Art.  mil.  Lancier:  sol- 
dat qui  combat  avec  une  lance.  1¡  Fabrupiant  de 
lances. 

ranecta,  s.  f.  lamé-ta.  Chir.  Lancette;  instru- 
ment dont  on  sc  sert  pour  pratiquer  la  phlébo- 
tomie. 

raucctada,  s.  f.  laniéta-da.  Coup  de  lancette. 

Lancetazo,  V.  Lancetada. 

Lancetero,  s.  m.  lanzét¿-ro.  -Vrt.  Lanccttier;  fa- 
briquant de  lancettes. 

Lancha,  s.  f.  lant-cha.  Pierre  mince,  plate  et  po- 
lie. I  Mar.  Lanche;  espèce  d'embarcation  dont 
on  sc  sert  sur  les  côtes.  1  Chass.  Piège  pour 
prendre  les  perdrix. 

Lanchada,  s.  f.  lant-cha-dn.  Se  dit  de  toute  la 
charge  que  peut  contenir  une  lanche,  un  canot. 

Lanchar,  s.  m.  lant-char.  Carrière  d'où  l'on  tire 
des  pierres  minces  et  plates 

Lanchazo,  s.  m.  lant-cha-io.  Coup  de  pierre  don- 
né avec  le  plat,  lorsqu'elle  est  mince  et  plate. 

Lanchon.Mar.  V.  Gabarro. 

Lancifoliado,  da,  adj.  lanii folia-do.  Bot.  Lanci- 
folié;  qui  a  les  feuilles  ou  les  divisions  des  feuil- 
les lancéolées. 

i.anciforn»e,«idj.  ¡on7.ifor-mé.   Hist.   nat.  Lanci- 


forinei  qui  n  In  forme  d'une  lance. 
Lnnciila,   s.   f.   dim.   de  lama.  Lancéolé;   petite 

lance. 
Lancinante,  adj.  laminan-tê.  Lancinant;  qui  .«e 

fait  sentir  par  élancements.  |¡  Pathol.  Lancinants 
cpitlii'te  >\u\  s'applique  à  une  espèce  <le  donlcnr 
consistant  dans  des  élancements  comparables  a 
c(Mi\  (jUD  produirait  un  instrument  acéré  intro- 
duit dans  la  partie  souffrante. 

I.anci.xia,  s.  f.  lan/i-ssia.  Bot.  Lancisie;  nom  d'une 
plante  appelée  autrement  cidbecliic. 

Lancreria,  s.  f.  lankri'-i.ia.  Bot.  Lancrétie;  genre 
de  plantes  coryophyllées  (jui  croissent  en  Lgypte. 

Lancur4lia  ,  s.  f.  lanhour-dia.  Iclithyol.  Petite 
ti  uile  (jui  pèse  moins  de  (juatre  onces. 

Landauian,  s.  m.  Landamman;  litre  donné  aux 
chefs  des  cantons  de  la  Suisse  élus  par  l'assem- 
blée générale  du  canton  cl  au  président  de  la 
diète  générale  des  cantons  suisses. 

Lande,  V.  Bellota. 

Landgrave,  s.  m-  landijra-vé.  Landgrave;  litre 
donné  à  des  juges  qui  rendaient  la  justice  au 
nom  des  empereurs  d'Allemagne.  Il  Landgrave, 
prince  souverain  de  l'empire,  qui  possède  héré- 
ditairement un  landgraviat. 

Lanfl;;ravlado,  s.  m.  landr/ravia-dn.  Landgra- 
viat; dignité  de  landgrave.  |  Landgraviat;  terri- 
toire possédé  par  un  landgravi. 

Lnndia,  S.  f.  lan-dia.  Bot.  Landie;  genre  de 
plante  rubiacée  dédiée  à  Lalande. 

Lando,  S.  m.  Landau;  sorte  de  voiture,  à  quatre 
roues,  suspendue  sur  des  ressorts  ,  pour  la 
ville  et  pour  la  campagne. 

Lnndó-peqneño,  s.  et  adj.  Landaulet;  petit  lan- 
landau. 

B.andre.  !..  f.  lan-dre.  Pathol.  Sorte  de  glande 
ou  de  tumeur.  1|  Nom  donné  à  une  bourse  ou  po- 
che 011  les  mendiants  ont  la  précaution  de  met- 
tre leur  argent,  et  qui  il  courent  à  leurs  haillons. 

I  Y.    JicUola. 
Liindreciella.  V.  Landrecilla. 
B.actdrecilla,  s.  f.   Petite  glande  qui   se   trouve 

dans  la  cuisse  du  veau. 

Landrecilla!*,  S.  f-   pi.  V.    Glandulillas. 

Landtero  ,  ra.  adj.  Se  dit  des  mendiants  qui 
cousent  lardent  qu'il  ramassent  dans  des  pe- 
tites  poches  pratiquées   dans  leurs  vêtements. 

Landrllla,  S.  f.  Vetér.  Nom  donné  à  une  mala 
die  qui  attaque  certains  animaux. 

Lanería,  s.  f.  lanéri-n.  Boutique  où  l'on  vend  de 
la  laine.  |1  Entrepôt, magasin  dclaine  prête  á  être 
mise  en  œuvre. 

Lanero,  ra.  s.  lané-ro.  Lainier;  marchand  en  lai- 
nes. Il  V.  Lanería. 

Lanéi^,  sa.   S.  et  adj.   V,   Laonés. 

Lftnjs««,  s.  m.  Erpét.  Langalia;  nom  madécasse 
d'un  serpent  voisin  des  leptophides  ,  dont  la 
morsure  est  venimeuse. 

Lansarnto,  ta.  adj.  et  s.  fam.  Se  dit  d'une  per- 
sonne grande,  maigre  et  efflanquée. 

Lanso!<«ta.  s.  f.  lan'joss-ta.  Enlom.  Sauterelle; 
genre  d'insectes  trop  abondants  en  Espagne.  || 
Langouste;  genre  de  crustacés  décapodes,  fa- 
mille des  macroures,  voisin  des  homards  et 
des  écrevisses.  hériscées  de  poilsou  de  piquants. 

II  Prov.  fam.  Ser  mas  malo  que  la  langosta; 
étretrès-méchant. 

Lnna;o.«itera,  s.  f.    langos(é-ra.   Pèch.   Langos- 


LAN 


—  825  — 


LAN 


lier;  se  dit  d'un  filot  à  larges  mailles  propre 
pour  la  pêche  des  langoustes. 

Langostero,  s.  m.  l'éch.  Langoustier;  pitheur 
de  langoustes.  ||  Langoustier;  se  dit  du  bateau 
qui  fait  exclusivement  la  pêche  des  langoustes. 

Laui^o.xtilla,  s.  f.  diinin.  de  langosta.  V.  ce  mot. 

I.angoMtln,  s.  m.  dimin.  de  langosta.  V.  ce  mot. 

l.ani^oHtlno,  s.  m.  Entom.  Petite  sauterelle  qui 
ne  vole  point. 

ransofiton,  s.  m.  augm.  de  langosta.  Nom  donné 
à  de  grandes  sauterelles  vertes. 

l.angrave.  Nom  écrit  avec  mauvaise  orthographe. 
V.    Landgrave. 

E.angraviato,  V.  Landgraviado. 

I.angrayano,  s.  m.  Ornilh.  Langrayen;  groupe 
d'oiseaux,  autrement  dits  pie-griéches-hiron- 
delles. 

E,augré.«,  sa.  adj.  et  s.  Oéogr.  Langrois;  habi- 
tant de  Langres.  |  Langrois;  qui  appartient  à 
Langres  ou  à  ses  habitants. 

ijBugu,  s.  m.  Bot.  Langou;  nom  donné  au  bolet 
du   noyer,    y.   Seta  de  tiogal. 

I.anKuefloclano,  na.  adj.  et  s.  Géogr.  Langue- 
docien; habitant  du  /.anguedoc.  ||  Languedocien; 
qui  appartient  au  Languedoc  ou  á  ses  habi- 
tants. 

l.aiiKÜen(e.  adj.  ¡nus.  V.  Lánguido. 

I.aiisiiiüainpiit«,  adv.  Langoureusement;  avec 
langueur,  d'une  manière  langoureuse. 

E.ansiiiflez,  S.  f.  lan'jiiidez.  Langnour;  diminu- 
tion de  forces,  plus  ou  moins  considérable,  état 
d'abattement  dans  lequel  le  corps  est  peu  pro- 
pre à  l'action.  l!  Langueur;  abattement  de  l'es- 
prit provenant  de  quelque  désir  violent  qu'on 
ne  peut  pas  satisfaire.  ;|  Langueur;  air  d'abat- 
tement, de  débilité,  de  faiblesse,  de  dépérisse- 
ment, que  les  affections  morales  répandent  dans 
toute  l'organisation,  et  qui  se  manifeste  princi- 
palement, sur  le  visage.  Il  Langueur;  apathie; 
mollesse,  indolence,  paresse.  ||Médec.  Lan'iui- 
dez  del  estómago;  langeur  de  l'estomac  qui  a 
perdu  le  ton. 

Lians<ii<lczn.  V.    Languidez. 

L,aiiuiiido,  tia.  ndj.  langoureux,  languissant;  qui 
est  dans  un  état  de   langueur. 

I.ansuar.   V.  L<inguide7.. 

L.aiisui'ia,  S.  f.  Entom.  /.angurie:  petit  genre 
d'insectes  coléoptères  omaloïdcs. 

I.anKUNtinaH.  s.  f.  pi.  Crust.  Langoustines;  cin- 
quième tribu  de  l'ordre  des  décapodes,  famille 
des  macroures,  ne  comprenant  qu'un  seul  geu- 
ge,   la  langouste. 

I.anindo.  cla.  adj  lania-do.  Ornith.  Aanié;  qui 
tient  de  la  pie-grièche. 

E,aiiiadoN.  s.  m.  pi.  Laniadés:  tribu  de  la  fami- 
lle des  dentirostres,  ayant  pour  type  le  genre 
lanius. 

l.anirin,  adj.  Lanicie.  Borra /anícín;  bourre  la- 
nicio;  qui    [¡rovicnl  de  la  laim*. 

■.nnircro,  ra.  adj.  Zool.  /.anilèrc;  qtii  porte  de  la 
laine:  qui  a  une  toison.  ||  Bot.  Lanifère;  qui  est 
couvert   de  poils   laineux. 

I.anlllrarion,  s.    f.  V.  Lanificio. 

■.iiiiificio.  s.  m.  \rt  de  préparer,  de  travailler 
la  laine. 

i.aiiirior,  ndj.  Bot.  Laniflore;  qui  a  les  lleurs  lai- 
neuses, comme  les  découpures  du  limbe  de  la 
corolle  des  l'asclépiades  laniilores   l'est,  à  son 


i'ùté  interne. 

t.anÎKoro,  ra.  adj.  lani-ghéro.  Bol.  Lanigère; 
qui  porte  un  duvet  ou  un  poil  épais  comparable 
a  de  la  lame.  Il  Zo.il.  Lanig.-re;  q»i  a  le  pelage 
laineux.— Mylh.  Lanigère;  surnom  de  Cérès  à 
Mégare. 

Lanilla,   s.    f.    dimin.  de   laine.   V.   ce    mot   II 
Comm.  LaniUe;  étoffe  de   laine    de    Flandre'.  || 
Lanille;  on  donne   ce  nom  à  différents  tissus  de 
laine. 

Lanío.  V.  Lanar. 

LanioKero,  s.  m.  Moll.  Laniogère;  petit  genre  de 
mollusques,  fort  voisin  des  glacus. 

Lanion,  S.  m.  Ornith.  Lanion  ;  genre  d'oiseaux 
de  la  famille  des  pie-grièches. 

Lanipedo,  adj.  lani-pédo.  Zool.  Lanipède  ;  qui  a 
les  pieds  velus  ,  couverts  de  poils  fins  ,  longs  et 
serrés. 

I.aniüita  ,  S.  m .  lanis-ta.  Laniste  ;  celui  qui  ven- 
dait ,  formait  ou  achetait  des  gladiateurs.  |¡  Con- 
chil.  Laniste  ;  coquille  clysoslome. 

Lanivientrc,  adj.  lauivién-tré.  Zool.  Laniventre; 
qui  a  le  ventre  laineux. 

LanonKo.s  et  mieux  L:imnonxoH.  Selon  l'étymo- 
logie  de  ce  mol.  Zool.  Lamnongues;  famille  de 
l'ordre  des  mammifères  mullongules  ,  compre- 
nant ceux  qui  ont  des  ongles  lainnaires. 

Lanonso,  adj.  lanon-go.  Zool.  Lamnongesé.  V. 
Lainiiongado, 

l.aaiosidad,  s.  f.  Lanosité;  état  de  certaines  plan- 
tes  qui  ont  un  duvet  comparable  avec  la  laine. 

Lanoso  .  sa.  adj.  l".no-sso.  Laineux.  V.  Lanudo, 

Lan.vac  ,  S.  m.  iiins.  Lansac  ;  variété  de  pomme. 

Laiitf>ja.  V.  Lenteja. 

Lantejuela,  S.  f.  /aníé(/-Aou¿-ía.  Paillette  qu'on 
emploie  dans  les  broderies.  ||  Nom  vulgairequ'on 
donne  quelquefois  aux  pustules  qui  sautent  de  la 
peau  après  qu'on  y  a  eu  dos  boutons  et  qu'ils 
ont  séché. 

Laistcris}.'»  .  S.  f.  lant»¡-r¡ass  \tú.  gr.  Lantéries? 
fêtes  que  l'on  célébrait  à  Phallène  en  l'honeur  de 
B.H  bus  Sampter.  Elles  consistaient  en  des  illu- 
minations nocturnes. 

Lantcrija  ,  V.  Linti'rna. 

Lanterciiforo,  s.  f.  •autcrniforo.  Lanlerniphore. 
surnnm  que  les  jansénistes  donnaient  au  chien 
qui  ligurail  dans  une  emblème  placé  à  la  têlo 
des  Nouvelles  ccilésiasliques. 

Lnntornilli),  S.  f.  dim.  de  lanterna.  V.  Linterna. 

Lanlernon  ,  S.  m.  augment.  de  lanterna.  V-  ce 
mot. 

Lnnti«co,  V.  Lentisco. 

Lanudo,  da.  adj.  lanou-dn.  Laineux;  qui  a  beau- 
coup de  laine;  en  parlant  de  certains  animaux. 
Il  Laineux  ;  qui  est  bien  fourni  de  laine. 

Lanimiforne  .  atlj. /aMoi/fl/ií/.d;-!»'.  Kniom.  La- 
nugieorne;  qui  a  les  enlenncs rhargccsdc  duvet. 

LaiiuxS:>»No,  nn.  ni\\.  lannuiihino-sso.  Lanugi- 
neux ;  qui  e>l  de  la  naïuie  de  la  laine,  il  Bot.  La- 
nugineux: qui  est  chargé  de<lu>et. 

Lansa.  s.  t.  lan-ia.  Litnce  ;  arme  il'hast  formée 
dune  lame  d'acier  en  forme  de  ilard  à  deux  trdu- 
cliants,  d'cnsiion  trois  décimètres  de  longueur, 
portant  à  >on  pied  une  douille  dans  laquelle  est 
ajustée  un  long  manche  de  bois.  ||  Lanrei  ancien 
gendarme  arme  de  toutes  armes  qui  ronibalail 
avec  une  pique  et  un  écu.  |  l'hys.  Lance;  meleo- 
rc  Igné  qui  s^cnflamme  dans  les  airs  cl  rcsscm- 

i>2 


LAN 


—  82C)  — 


I.AP 


1>U   presque   à  des  lances.  ||  Lance  ,-  soldat  ar- 
mé d'une  lance.  ||  Lame;  lon^  bûton  où  l'on  ar-  | 
bore  les  drapeaux.  ||  Arlif  ;   Lance  à  feu  ¡sorte' 
de  fusée.  Il  Iconol.  Lanec;  ropréscntalion  (juc  fai-  i 
saienl    les  anciens  Sabins  de  leur  Dieu  Quiri- 
nus  sous  la  forme  d'une  lance.  ||  Fig.  Mo  (¡nedar  ) 
lama  enhiesta,  (Hre  baltu  à    plaie  coulure  eu 
parlant  d'une  armée.  ||  Art.  milil.  Lanza  en  ris- 
tre ;  lance  en  arrêt.  Dans  le  sens  lig.  cette  lo- 
cution siKilie  l"élal  d'nne  personne  prêtre  à  agir. 
Il  adv.   A  ¡lunta  de   lanza;  à  toute  outrance.  || 
Buena   lanza;  se  dit  d'un   soldat  dans  le  même 
sens  que  bonne  épéc  ;  mais  par  iron.  signilie  un 
homme  poltron  ,  làclie.  |  Lehar  la  lanza  ;  tâ- 
cher de   frapper  ;   se  préparer  pour  combattre. 
Dans   le  sens  lig.  c'est  contredire;  résister  avec 
force.  I   Echar,  arrojar  la  lanza;  jeter  le  gant. 
Il  Fig.  Echar  lanzas  en  el  mar;  donner  des  coups 
d'épée   dans  l'eau;  perdre  son  temps  à  des  cho- 
ses inutiles.  Il  Fig.  Meter  la  lanza  hasta  el  re- 
fiaton  ;  percer  de  part  à  part.  Figurémcnt;  ne 
faire  point  de  quartier. 
l.aiiznM  ,  s.  f.  pi.  Contribution  en  argent  que  pa- 
yaient tous   les   ans  au  roi  les  grands  d'Hspog- 
i\c.  \\  Quebrar  lamas;  rompre   des   lances;   et 
dans  le  sens  fig.  entamer  une  affaire  et  en  ve- 
nir  à  bout.  11  Correr  lanzas  ;  combattre  avec  la 
lance  ;  juster.  ¡1  Fig.  Medir  lanzas  ;  se  mesurer 
avec  quelqu'un  .  lui  disputer  des  avantages. 
l.nuxada,  s.  f.  lama-da.  Coup  de  lance.  ||  Lan- 
zada de  à  pié  'i  coup  de  lance  (jue  les  anciens  to- 
reros donnaient  au  taureau  dans  les  courses,  il 
Lanzada  de  moro  /.urdo;  se  dit  comme  une  im- 
précation pour  exprimer   le  désir  qu'il  arrive 
quelque  malheur  à  quelqu'un. 
LaiiKndvi-n,  =.  f.    laïaadé-ra.   Tcchn.  Navette; 
instrument  où  les  tisserands  mettent  jla  bobine. 
il  Vase  de   lanzadera;  passée.  ||  Fig.  fam.  An- 
dar como  una  lanzadera  ;  aller  comme  le  sabot 
d'un  rémouleur. 
«.nncado,   «1«.   adj,  et  part.  pass.  du  v.  lanzar. 

Lancé  ,  e. 
t.niizador  ,  rn.  S.    Désignation  donnée  à  celui  qui 

lance  ,  <iui  jette. 
l^aiizaruegos ,  Artill.  V  B:>lafuegos. 
l.aiixiimloMto  ,  s.   m.  lamamién-to.  .Tel  ,  action 
de  lancer..  H  Mar.  lilancement,  quête  ;  longueur 
d'un  vaiseau  do  la  poupe  à  la  proue,  ou  de  l'é- 
tambord. 
l.anzar,  v.  a.  Lancer;  jeter  avec  violence,  ¡j  Chas- 
ser, renvoyer.  ||  Vomir.  V.  Vomitar.  \\  Faucon. 
Lâcher  loiseau.  \  V.   Echar.  Imponer,  Cargar. 
li  Dépenser  ;  faire  des  dépenses.  ||  Prat.  Expro- 
prier, déposséder.  ¡  Lanzar  la  vista;  lancer  des 
regards.  |  Lanzar  rayos  ;  foudroyer,  lancer  des 
fou  d  fes. 
Lanzarse,  v.  pron.  lanzar-sé.  Se  lancer;  se  je- 
ter impétueusement. 
Lanzon,  s.  m.  augment.  de  lanza.  Grosse  lance. 

I  Ichthyol.  Lançon  ;  un  des   noms  de  l'équille. 
'{..auznola  ,  s.  f.  dimin.  de  lanza.  Petite  lance.  '| 

anc.  V.  Lanceta. 
raña  ,  s.  Í.  lag-na.  Crampon  de  fer ,  de  fil  de  fer, 
etc.  Il  Cocotier  qui  est  encore  vert.  |  inus.  Z,onja. 

II  pi.   Lañas  ,  lazaques  ,  pûtisssrie  faite  avec  de 
la  farine  de  semoule 

-I.añado,  dn.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  lañar.  V.  ce 
verbe. 


Laûador,  ra.  S.  lagnadur,  Ouvrier  qui  Iravaillt' 
à  mettre  de  crampons  de  (il-d'archal  aux  pièces 
de  vaisselle  qui  sont  fendues. 
Lañar,  v.  a.  lagnar.  Mettre  de  crampons  par  afir- 
mer  une  chose  (jui  est  fendue  ou  divisée.  ||  Evcn- 
Irer  le  poisson  pour  le  sah'r. 
LañaN  ,  s.  f.   pi.  Uif/nass.  l'iiliss.  Lazaque  ;  sorte 
de    pAlisserie  en  forme  de  bandes  faite  avec  de 
la  farine  de  semoule. 
Laoeooii,  s.  m  Temps  hér.  Laocoon  ;  Gis  de  Pria- 
me    et  d'IIécube ,  prêtre  dAfiollon  et  Neptune. 
Laoci-arla,  s.  f.  lankra-iia.  Laocratic;  induenco 

du  bas  peuple. 
Landiceo,  cea.  adj.  íao</jze -o.  Géogr.  F-aodicéen; 
habitant  de  Laodioéc.  |;  Laodicéen  ;  qui  appar- 
tient à  Laon  ou  à  ses  habitants. 
Laoiio.<« ,  wa.  adj.  et  s.  laonéss.  Géogr.  Laonnais; 
habitant  de  Laon.  |  Laonnais  ;  qui  appartient  à 
Laon  ou  à  ses  hiibitants. 
liaosiiiacto,  S.  m.  taossinali-to.  Laosynacte  ;  of- 
licier  chargé  dans  l'Eglise  grecque  de  faire  l'ap- 
pel   des  diacres,   et   de  convocjler  la  cour  et  le 
peuple  aux  cérémonies  religieuses. 
Lapa,  s.  f.  la-pa.  Bot.  Nom  latin  du  genre  bar- 
dane.  |  Fleurs;  pellicule  ou  mousse  qui  se  forme 
sur  la  surface  du  vin   et  des  autres  liqueurs.  || 
C.rust.  Lépas  ;sorte  de  coquille  qui  s'attacbe  aux 
rochers. 
Ln|>aciiai*,  s.  m.  Bourbier  où  il  y  a  plus  d'eau 

que  déterre. 
■.:ipadc,  s.  m.  íapa-(i¿.  Crust.  Lépas  :  coquille 

univalve. 
Lap»seiiia,   s.  î.  liipaghé-nia.  Bol.  Lappagénie; 
genre  de  plantes  asparaginées  originaires   du 
Chili. 
Lapasina.  S.  f.  lapaghi-na.  Bol.  Lappagine;  gen- 
re (le  plantes  de  la  famille  des  graminées. 
Lapiii'ocf le,  s.   f.   /f//>«roz(''-i(?.  Patliol.  Laparo- 
<ele  ;  hernie  lombaire  qui  se  fait  quelquefois  au 
sar ro-lombiire  et  au  long  dorsal  ,  par  un  écar- 
temenl  des   fibres  dn  muscle  carré  des  lombes, 
et    un    éraillemrnt  de   l'aponévrose  du  muscle 
Iransverse. 
Lapatifoliad»,  da.  rdj.  lapatifolia-do.  Bot.  La- 
palhifolié;  qui  a  les  feuilles  semblables  à  celle-s 
de  la  patience. 
Lapato  ,  s.  m.  Bot.  Lapalhum  ;  nom  donné  à  la 

patience. 
Laperusia  ,  s.   f.  lapérou-ssia.  Bot.  Lapcyrousie; 
genre  de  plantes   de  l'ordre  des  sinanthérées. 
qui  comprend  plusieurs  espèces. 
Lapicero.  S.  m.  Inpiié-ro.  Porte-crayon  ;  instru- 
ment portatif  où  l'on  met  une  pointe  de  crayon 
pour  écrire  quelque  chose  sur  des  tablettes. 
Lapicidc,  adj.  ia/ii-:i(/é.    Bot.   Lapicide;  se  dit 
d'une  plante  qui  s'établit   dans   les  interstices 
des  roches  niiulrépores,  et  qui  est   supposé   se 
creuser  elle  même  les  retraites  quelle  habite. 
Lápida  ,  s.  s. /a-/)it/a.  Table  de   pierre   pour   les 

inscriptions ,  oii  l'on  écrit  des  épitaphes. 
Lapidación  .  s.  f.  Lapidation  ;  action   de  lapider, 
d'assommeràcoupsdepierrcs.  |i  Lapidation; sup- 
plice   de    ceux    qu'on     faisait  mourir   ainsi.  | 
Anlig.  Lapidation  ;  fête  célébrée  par    les    Egi- 
nètcs  en  mémoire  de  deux  femmes  crétoisesqu'- 
ils  avaient  lapidées  dans  une  sédition. 
Lapidar,  v.  a.  Lapider;  assommer,  tuer  à  coups 
de  pierres. 


LAP 


—  827  — 


Í.AK 


L,tlpldarín  ,  s.  f.  lapidari-a.  Joaillerie  ;  art  du  la- 
pidaire. 

Lapidario,  3.  m.  lapida-rio.  ¿apidaire  ;  ouvrier 
qui  taille  et  pulil  les  pierres  précieuses.  Il  Lapi- 
daire; vendeur  marchand  de  pierres  précieuses. 
Il  Lapidaire;  connaisseur,  inlelligenl  en  pierres 
précieuses.  H  Lapidaire;  auteur  qui  écrit  sur  les 
pierres  précieuses.  |  Enlom.  Lapidaire  ;  qui  fait 
son  nid  dans  les  pierres. 

Lapidro,  a.  adj.  lapi-déo.  ¿apideux:  qui  est  de 
la  iialuiedelapierre.  Il  Pierreux:  plein  de  pierres. 

Lapldoucciitc,  adj. /apí(/t'szdn-(¿  llist.  nat.  La- 
pidesccnl  ;  qui  a  la  dureté  de  la  pierre. 

l.apidilicucion,  s.  f.  Miner,  ¿apiditicalion  ;  for- 
niiition  (les  pierres. 

LapidiUeado,  da.  adj.  el  part.  pass.  de  lapidifi- 
car, /-apidilié,  e. 

Lapidificar,  V.  a.  ¿apidificr;  réduire  les  métaux 
en  pierres. 

LapidiOco,  ca.  adj.  lapidi-fiko.  Lapidifique;  qui 
est  propre  à  former  des  pierres. 

LapidoNO,  «M.  V.  Lajiideo. 

Lapilo>«o,  sa.  adj.  {a/>t{o-5«u.  Bot.  ¿apilleux;  se 
dit  d'un  fruit  dans  la  chair  ou  la  pulpe  duquel 
on  trouve  des  concrétions,  souvent  très-dures, 
que  le  \ulgdire  appelle  dcspicrres. 

Lapllirornie,  adj.  lapilifor-mé.  Hist.  nat.  Zapilii- 
forme  ;  qui  a  la  forme  de  petites  pierres. 

Lapiio.s.  m.la-pilo.  Lapillo;  gravier  de  lave. 

Lapiro,  s.  m.  ia-;j(ro.  Bot.  Lapiré;  bois  de  Ca- 
yenne. 

LapiK-iaziili ,  s.  m.  la-pissla-zouli.  Miner.  Lapis- 
lázuli; substance  minérale  à  laquelle  on  donne 
aujourd'hui  le  nom  d'outremer. 

Lapita,  s.  m.  la-\>ita.  Temps  hér.  Lapithe;  nom 
d'un  peuple  très  ancien  qui  habitait  laThessalie, 
le  long  du  Pénée,  dont  il  chassa  les  Pcrrhébes. 

Lapiï.s.  m.  la-piz.  Miner.  Crayon;  petit  morce- 
au de  pierre  de  mine  dont  on  se  sert  pour  dessi- 
ner. I  Crayon;  petite  baguette  de  bois  qui  ren- 
fermfe  de  la  mine  pour  dessiner  ou  pour  écrire. 

Lapizar,  v.  a.  Crayonner;  dessiner  au  crayon. 

Lapizar,  s.  m. /apilar.  Inus.  Terrein  rempli  de 
cailloux,  V.  Guijaral.  \\  Mine  de  crayon. 

Lapiz-pioiiio.  s.  m.  la-pizplo-mo.  Miner.  Plomba- 
gine; mine  de  plomb. 

Laplácra  ,  s.  f.  lapln-zéa.  Bot.  Laplacée;  genre 
de  plantes  de  la  famille  des  lernstroemiacées. 

LapÜHia  ,  s.  f.  lapli^ssia.  Moll.  Laplysie  ;  genr« 
de  mollusques  appelé  aussi  lièvre-marin- 

LaplÎHiaw,  s.  f.  pi.  laplis-siass.  Moll.  Aaplysiées; 
famille  de  mollusques,  ayant  pour  type  le  genre 
laplysie. 

Lapllulo  .  a.  adj. /apíi-iíio.  Moll.  Laplysie;  qui 
ressemble  à  une  laplysie. 

Lapo,  s.  m.  fam.  la-po.  Coup  donné  avec  le  plat 
de  lepée  ou  avec  quelque  autre  instrument  flexi- 
ble comme  un  fouet  etc.  !|  Fam.  Se  arrimaron 
buenos  lapos  ;  on  lui  donna  des  coups,  V.  Cin- 
tarazo. 

Lapon,  s.  el  adj.  Géogr.  Lapon  ;  qui  habite  la  La- 
ponie.  Il  Lapon;  qui  appartient  à  la  Laponicouà 
set  habilanis. 

LapMo,  adj.  ¡np-so.  Droil-csn.  Laps,  lapse;  se  dit 
de  celuiqni  a  (juiité  la  religion  calhüliijue  après 
l'avoir  embrassée  volontairement. 

LapiiDo,  s.  m.  lapnu-lio.  Bot.  /.appulier.-  genre 
de  plantes  dicotylédones,  famille  des  otiliacées. 


Laque,  ü.  m.  laké.  Coureur;  domestique  qui  coui  l 
I  devant  la  carrose.|ilnus.  Laque;  suc  résmcui, 
j  concret,  demi-transparent,  sec,  cass»nt,  d'un 
'■  rouge  brun,  d'une  odeur  aromatique,  qui  exsu- 
de sous  forme  d'un  liquide  laiteux  des  rameaux 
!  et  des  petites  branches  de  pluï-ieurs  arbres  d« 
[  l'Inde.  ¡  Laque;  pile  colorée  dont  l'alumine,  la 
craie  et  même  l'amidon  forment  la  base,  quelle 
que  soit  d'ailleurs  la  matière  colorante* 

Lai|iioario.  S.  vn.la'éa-rio.  .\nt.  rom.  Laquéaire; 
gladiateur  armé  d'un  nœud  coulant  avec  lequel 
il  tâchait  de  saisir  son  adversaire. 

Laqiiemiilla.  s.  f. /ak^ma-fia.  Bot.  Lachémalie; 
genre  de  plantes  inonocotylcdones  à  (leurs  com- 
posées. 

Laquesis,  S.  f.  \aké-ssiss.  Myth.  Lachésis,  nom 
d'une  des  trois  Parques. 

Laqui,  s-  m.  la-/£i.  Ornilh.  Laki^oiseau  de  la  Chi- 
ne dont  on  parle  dans  certains  livres  de  voyages 
à  cause  de  ses  rares  qualités. 

Laqiiil,  s.  m.  Bot.  Laquil;  arbriseau  du  Pérou; 
rapporté  a  la  famille  des  ramnées. 

LaqiiiMto,  adj,  lakÍAi-/o.  Lakiste;  qualification 
donnée  aux  poètes  anglais  dont  le  style  se  fail 
remarquer  par  la  préférence  qu'on  y  accorde  à 
la  nature,  en  même  tempsqu-on  aperçoit  an  spi- 
ritualisme trop  exagéré- 

Lar,  s.m.  Ornith.  Lar;  nom  des  mouettes,  i  V, 
Hogar,  i  Maison  demeure. 

Laradia,  S.  f.  Bot.  V.  Lauradia. 

Laralcf*.  S.  f.  pi.  \ara-\éss.  Ilist.  Larales;  fêles 
célébrées  en  l'honneur  des  dieux  Lares. 

Larario.  s.  m.  iara-rio.  Antiq.  Laraire;  chapelle 
domestique,  lieudestiné  aux  dieux  Lares. 

Larbroa,  S.  f.  larbré  a.  Bol.  Larbrée;  genre  for- 
mé de  la  stillaire  aquatique. 

Larda,  s.  f. /ar-(/a.  Nom  d'une  substance  phos- 
pliorique  onctueusequi  s'enflamme  dans  la  mer 
par  l'agitation  des  Oots  et  le  mouvement  des 
rames. 

Lardáceo,  a.  adj.  larda-iéo.  Lardacé,  qui  res- 
semble au  lard. 

Lardado,  da.  adj.  cl  part.  pas.  de  lardar.  Lar- 

Lardar,  v.  a.  Larder;  couvrir  une  pièce  de  vian- 
de petits  morceaux  de   lard  coupés   en  long,  j 
Larder;  maniere  de  faire  cette  opération. 

Lardayolo,  s.  5i.  Inrdaio-lo.  Bol.  Lardayolo;  pe- 
tit champignon  de  Florence. 

Lardeado,  V.  Lardar. 

Lardear,  V.  Lardar. 

Lardera,  s.  í.lardé-ra.  Lardaire;  brochette  poia- 
tue  par  un  des  bouts  pour  piquer  la  viande  et 
y  laiser  les  lardons  contenus  d.ms  l'autre  bout 
qui  est  creux,  et  fendu  en  plusieurs  tranches. 

Lardero,  adj .  lardé-  ro.  Se  dit  seulement  dans  ce 
mot.  Jnercj  iar(/(To.  jeudi  gras. 

Lardlla,  S.  f.  lar-dita.  Miner.  Lardile,  silited  a- 
lumine  appelé  aussi  Pagodite. 

Lardo,  s.  m.  lar-do.  Lard;  graisse  ferme   qui  est 
entre  la  chair  et  la  peau  des  animaux  principalc- 
!      ment  du  cochon. 

Lardon,  S.  m.  Impr.  Addition  mise  en  marge. 

LardoHleo.ea.adj.dim.de/artioJo.   V.    ce  mot. 

l.ardoNlIlo,  II».  V.    I.ardosico. 

i.ardonito,  S.  m.  dimin.  de  largosso.  m  peu 
graiseux.  , 

Lardoso,  .a.  adj.  lardo-sso-  Graisseux  qui  a   Ui 


LAR 


—  S-i8  — 


Í.AH 


lien- 


ta graisse. 
LnroN,  s.  ni,  |il.  la-ress.  .Mytli.    I.uicm;  nom  que 
les  Rumains  donnaieiil  iui\  dieux  uu  génies  do- 
inesliques  qui  fêtaient  rlinr^ícs  de  \)roU"¿cr  cha- 
(jue  maison  el  iliaque  taimlle. 
Eiiireru,  s.  f.  lar-(¡(i.  Mar.  I.ar^'e;  óloifíneinenl  de 
la  Ierre  en  ¡lailatit    d'une    mer   quelconque.  | 
Turnar  In  laríjn;  prendrele  laifíc  ¡  Techn.  Nom 
que  donnent  les  eordünniers  à  un  morceau  de  se- 
melle ajouté   au  lon^;  de  la   formée   lors<jue    le 
bois  n'a  pus  toute  la  lonj,'ueur  cxi;;ée  par  la  me- 
sure. 
l.arKuil»,  i!a.  adj.  et  |)art.  pas-  de   largar.   V.  ce 

veibc. 
Lnr falliente  ,     adv.    largamén-té-   Larj;emenl; 
avec   abondance,  j  Généieusemenl,    lar^'ement; 
d'une  manière  généreuse.  )  Longuement; 
danl  long-temps. 
■.nrKur,   v.   a.  Lâcher,   laisser   en  liberté.  ',  Lâ- 
cher; céder;   mouiller;  donnerplusde  longueur, 
d'étendue  de  large,  à  une  chose  qui   était    ser- 
rée. ¡  Mar.  Larguer,  hkhcr  une   manœuvre  ais- 
scr  aller  un  cordage.  Lnnjar  las  velas;  larguer 
les  voiles.  |  Fig.  S'engager  dans  un  long  discours 
V.  Alargar.  ¡  Mar.  Prendre  la  large  un   vais- 
seau. 
I.ar^ai'8c,  v,  pron. /«rí/ar-íe.    Mar,  larguer,   se 
mettre  au   large,  faire    voile    une  embarcalion 
l)0ur  s'éloigner  de  la  tèle,  ¡  Fam.  V.  Ausen- 
tarse. 
I.ui-Knr|a,  s.  f,  anc.  V.  Longitud. 
laursau,  s.   f.    pi.  lar-gass.  \  Dilaciones.  \  fam. 
Darlargas.,  tirer   en  longueur,  prolonger  une 
affaircel  dans  un  autre  sens  laisser  aller,  ¿aiser 
trop  de  liberté. 
L.nrg;o,  gn.    adj.  lar-go.  Long;  étendu  en  lon- 
gueur, j  Libéral,  prodigue,  qui  donne  avec  li- 
béralité.   I    Long,   prolixe  ,   diffus.   |    Copieux, 
abondant,  j  Prompt  expéditif,  qui  (ail  vite;  qui 
expédie  promptement.  j  Se  dit  de  ce  qui  est  plus 
long  qu'il  ne  faut.  ¡  Mar.  V.  Suelto.  \  Fam.  Es 
laiga  como  pelo  Je  Inievos;  il  est  avare,  chiche, 
vilain.  ¡  Fig.  Largo  de  lengua',  impudent,   ef- 
fronté.   Il   est  plus   usité  dansce  sens  pour  dé- 
signer une  personne  qui  parle  trop.--L«rgo   de 
ina/ios;  hardi,  qui  passe   d'abord  aux  voies  de 
fait;  qui  vient  aux  mains  promptement. —Lar- 
go* de  uña',;  qui  a  les  mains  crochues,  qui  est 
inclin  à   voler. — Largo   de  vientre;  gros  man- 
geur ou  qui  a  la  diarrhée,  j  loc.  fam.   adv.  Lar- 
gay  tendido;  avec  profusion,  superabondam- 
ment.  ¡  A  largo   andar,  à   la  fin.  j  adv.  A   io 
Zargo;  dans  le  sens  de  sa  longueur.  |   Vestir  de 
largo;  porter  une  personne  des  habits  traînants 
Peu  usité.  Oler  le  maillot  à  un  enfant  et  le  met- 
tre en  jupons.  ¡  Fig.  tam.  Estar  de  tiros  largos 
f  Ire  en  grande  tenue.  |  adv. /'or  iargo;  tout  au 
plus.— Lo  largo,  à  lo  largo;  le  long,  ai;   long.— 
-1  la  larga;  à  la  longue,  avec  le  temps.  Il  signi- 
iic  aussi  lentement,  doucement,  avec  lenteur. — 
-^  paso  iargo,  à  grands   pas— .4  /argo    tiempo; 
de  loin  en  loin,  long-temps  apiès.-^io   largo: 
áeio\n.  \  Dar  cinco   de  largo;    se  noyer  passer 
la  ligne  ou  la  boule  doit  aller,  et  dans   le   sens 
lig.  Outrer  les  choses.  ¡  adv.  De  largo  à  largo. 
d'un  bout  a  l'autre.  ¡  Gastar  largo-,   dépenser 
avec  prolusión.  !  Pasar  de  largo;    passer  sans 
s  arrêter,  sans  faire  attention.  I  Hacerse  à  lar- 


go,  prendre  le  large.  |  Fig.  Sacar   largo,  di- 
gérer. 
l.nrKO<  s.  m.  V.  Longitud. 

l.Mi-«(t.  udv.  Largement  ,  amplement,  abondam- 
ment. ¡  iniis.  Mus.  Large;  mot  qui  se  met    en 
télo  d'un  morceau  de    musique    |>our    indiquer 
qu'on  doit  le  jouer  d'un  mouvement  tres-lenl. 
l.nrKunurn,  s.  f.  mus.  V.  Anteojo  de  largavista. 
l.iiruiiii,  n.  adj.  augment.  de  largo.  Très-long. 
liUf^iifailo,  lia  adj.  larguèa-do.  Rayé  ,  orné  de 

bandes,  en  parlant  d'une  étoffe.  V.  Hayado. 
l.ai'Kiii'ruH.  s.  m.  pi.   larguc-ross.  Charp.  Mon- 
tants des  portes  et  des  leiièlres.  ¡  l-ixlases  ,  piè- 
ces de  bois  qui  lixcnt   les  pieds  du   métier.   V. 
Travesero. 
L,ar((n«x,  V.  Largueza. 

l.ui'KU("/-a,  s.  f.  largué-za.  V.  L.ongitud.  |  Lar- 
gesse ;  libéralité,  distribution  d'argent  ou  d'au- 
tre chose.  I  llist.  rom.  Se  dit  pariiculièrement 
des  sommes  d'argent  que  lesprétendants  à'I'em- 
pire  répandaient  parmi  le  peuple  et  l'armée. 
■.ai'uiiico,  V.  LAirguillo. 
■.ai^niílo,  ilia.  aiij.  diinin.  de   largo.  Larguel, 

larguscule. 
L»r»iiiMiiiiaincnte,  adv.  supcrl.  de  largamente. 

V.  Ce  mot. 
Lai-giiisinio,  ma.  adj.   superl.   de   largo.  V.   Ce 

mot. 
I.ni-;;iii(o,  ita.  V.  Larguillo. 
t.nrsnvn.  V.  Longitud. 

iiinloe,  S.  m.  lari-7.é.  Bot.  Lárice;  espèce  du  gen- 
re pin  qui  croit  sur  les  bords  du  Vu. 
■.ai'Iciiio,  lia.  adj.  iar?zi-Ho.  Bol.   Larixicii;  qui 
a¡>pariieiií  au  larynx;  qui  a  de  la  ressemblance 
avec  ce  végétal, 
ï.ai'iaeo.  a.  adj. /arw/éo.'Ornith.  Laridé;  qui  a 

de  la  ressemblance  avec  le  genre  mouette. 
I^aritlooM.  s.  m.  pi.  lari-déoss.   Ornith.   Laridés; 
famille  de  l'ordre  des  oiseaux  palmipèdes  qui  a 
jiour  type  le  genre  larus. 
i.ai'iii.  s.  m.  larinn.  Mélrol.  Larin;  monnaie  rée- 
lle d'argent  en  usage  dans  les  possessions  portu- 
gaises des  Indes  orientales. 
■.ai'iii;;e.  s.  f.  larinn-ghé.  Anat.  Larynx;  organe 

de  la  voix. 
l,ariiia;co.  ca.   adj.  lariung-héo.  Anat.  Laryngé; 

qui  appartient  aux  larynx. 
i.ai'iiisiti««.  s.  f.  íün'nu-(;/it(t5s,Pathol.  Laryngi- 
te; iiillammation  du  larynx. 
I>ni-iiisntfr<ifia,  S,  f.  laruxngografi-a.  Laryngo- 

graphie;  description  analomique  du  larynx. 
Laringoisrafico,  ca.  adj.   larinngogra-filio.  La- 
ryngographique;  qui  a  rapport  à  la  laryngogra- 
pliie. 
I..iriiigogi'.tro,  S.  m-  laringogra-fo.  Didact.  La- 
ryiigographe;  qui  fait  la  description  anatomique 
du  larynx. 
L,afiiisolo»ia,  S.  f.  larinngolo-ghia.  Laryugolo- 

gie  ;  traité  du  larynx. 
I.nriiisolÓKÍco,  ea.   adj.   larinngolo-ghiko.    La- 
ryngologique  ;   qui  se  rapporte  à   la   laryngo- 
logie. 
E,ariiijs;orrns<n<  S*  f-  Inrinngnrra-gliia.    Patbol. 

Laryngorrhagie  ;  hémorrhagie  du  larynx. 
I.arias;wi-rás;ioo,  ca.  adj.  larinngorra-gliiko.  La- 
ryngorrhagique;  qui  a  du  rapport  avec  la  laryn- 
gorrhogie. 
Larinsostomu,  s.   m.  larinngossto-tno.  Enlom. 


LAS 


8->9  — 


LAS 


Laryngoslomc;  qui  a  une  buuche  consislanl  uni- 
quement en  une  trompe  rétraclilc  fürniée  par 
l'œsophage. 

l.nriiiso!«toiiioM,  s.  in.  pl.  larinngoss(u-moss. 
Enloin.  Laryngostomes  ;  type  d'animaiiv  arlicu- 
lés,  comprenant  cpux  qui  ont  une  bouche  qui 
consiste  unii]uemenl  en  une  trompe  rétractile. 
formée  par  l-œsophage. 

TLaro,  s.  m.  la-ro.  Oriiith.  Larus  :  nom  des  goë - 
laiiiis  et  des  mouettes. 

I^nroquca,  s.  f. /aro-/ica.  Bot.  Larochée;  genre 
de  plantes  dicotylédones,  de  la  famille  des  cras- 
sulées,  qui  croît  au  cap  de  Bonne-Ks|»érance. 

Lurvii,  s.  f.  lar-va.  inus.  V.   Máscara.   Disfraz. 

¡  Hist.  nal.  Larve;  premier  étal   de  l'insecte 

sortant  de  l'œuf  avant  qu'il   devienne  aile.  ! 

Larve;  fantôme,  spectre.  ;lmo  du  mcchanl  selon 

la  croyance  des  anciens.  ¡  Erpèt.  Larve;  état  des 


vité. 

■.usednil,  V.  Lasitud. 

l.itMcr,  s.  m.  la-sser.  Bot.  Laser;  genre  de  plan- 
tes dicotylédones  de  la  famille  des  ombellt- 
lércs. 

I.ON«'rpiclo,  V.  Laser. 

■.nmiu.  s.  f.  la-ssia.  Bot.  Lusia;  genre  de  la  fami- 
lle des  mousses,  remarquablement  velue. 

I^oisiontcra.  s.  f.  fiJSiiVi/iiii-ra.  Bot.  Lasianlhèrc; 
genre  de  plantes  ,  apocyiiées  qui  ne  comprend 
qu'un  arbrisseau  des  côtes  d'.Vmérique. 

f,a»Iaiito,  adj.  ia.vii'an-fo.  Bol.  Lasianlhe;  qui  a 
des  Heurs  velues  comme  sont  les  calices  du  gor- 
donie  lassianlhe. 

L,iiMÍocaiiipo,  s.  m.  lassio-hampo.  Entom.  Lasio- 
campe  ;  genre  d'insectes  lépidoptères  diurnes. 

I.aisîocarpo,  adj.  lassiokar-po.  Bot.  Lasiocarpe; 
(jui  a  des  fruils  velus. 


reptiles  batraciens  dans  la  première  période   de    Eiasioccfalo,  adj.  lassioié-falo.  Bot.  Lasiocépha- 


leiir  existence.  |  Zoopliy.  Larve;  état  qui  précè- 
de à  celui  de  l'âge  adulte, 

l.arva,  S.  m.  lar-va.  Ornitb.  Larva;  nom  latin 
donné  au  macareux. 

K,arval,  adj.  m.  inus.  llist.  nat.  Se  disait  de  ce 
qui  ressemble  à  la  Idive,  qui  lui  aiiparlient. 

l.arviciilo.  adj.  larvi-kolo.  Entom.  Larvicole;  qui 
vit  dans  le  corps  des  larves. 

I.arvlfornie,  adj.  larvifor-mé.  Hist.  nat.  Larvi- 
formc;  qui  a  la  forme  d'une  larve  ;  qui  ressem- 
ble à  une  larve. 

I.,arvi|>aro,  adj.    larvipa-ro.  Entom.  Larvipare; 


le  ;  qui  a  les  fleurs  disposéei  en  capitules  ve- 
lues. 
I^nsSó^tlota ,  adj.  lassioglo'ta.  Bol.  Lasioglolle; 

qui  porte  des  légumes  velus. 
ra.*tioiiUo,  s.  m.  Inssioiii-to.    Miner.  Lasionite; 
variété  de  wavellite  trouvé  dans  lamine  deSainl 
;      Jaciques  ,  près  d.Vmberg. 
tasiopf  .  adj.  Bot.   Lasiopc;  qui  a  le  pied  ou  le 
I      stipevelu. 

l<ai«iope.  s.  m.  lassio-pL  Bol.  Lasiope  ;   genre  de 
'      plantes  svnaihérées  dont  on   ne  connaît  qu'une 
seule  espèce 


se  dit  des  insectes  i\\i\  pondent  non  des  œufs,    Lasiopetaleas,  s.  f.  pl.  Bot.  Lasiopétalées;  grou- 


mais  des  larves 

i.ari'a.  s.  f.  lar-ra.  Entom.  Larre  ;  genre  d'insec- 
tes hyménoittères  fouisseurs  ,  type  de  la  tribu 
des  larralcs. 

I^arrato,  ta.  adj.  larra-to.  Entom.  Larrate  ;  qui 


pe  de  plantes  de  la  famille  desbyttneriacées,  ori 
ginaires  de  l-.Vuslralie. 
Iia.>«iop<>taleo  ,  adj.  lassiopeta-léo.  Bot.  Lasiopé- 
talée;  qui  a  de  la  ressemblance  avec  un  lasiopé- 
tale. 
a  du  rapport   ou   de  la   ressemblance  avec   la    i.n.^iopetnlo,  s.   m.   Bol.  Lasinpétalc  ;  genre  de 
larre.  i      |)lanics  de  la  famille  des  byttnériarées,  servant 

I,ai-rato»i,  s.  m.  pl.  larra-toss.  Entom.  Larrates:        de  type  au  groupe  des  lasiopétalées. 

tribu  d'insectes  hyménoptères,  de  la  famille  des    i.aMiopiso,  adj.  lassiu¡>i-(jo.  Zool.  Lasiopyge;  qu 
cryptères  ou  fousseurs.  1      a  les  fesses  velues. 

■.ari-ca,  S.  f.  la-rriia.  Bot.  Larréc;  genre  de  plan-    i.aNiopigo,   s.   m.  Mamm 


;enre  de 


tes  dicotylédones  de  la  famille  des  lulacces 

I.as,  art.  f.  pl.  Les;  on  l'emploi  avant  certains 
noms  appellafifs  du  genre  féminin  comme  Ins 
7^ara)ijas;  les  oranges,  etc. 

I^aNaiiiviito,  s.  tn.  inus.  lassamén-ln.  Lassitude; 
état  d'une  personne  fatiguée. 

l^aHaua,  S.  f.  inus.  Nom  donné  à  une  sorte  de 
beignets. 

EianarMc,  V.  Falif/arse  ,  cansarse. 

EiBBca,  inus.  V.  Lancha,  chapa. 

LaNcadio,  s.  m.  lasska-dio.  Bol.  Lascadium;  gen- 
re de  plantes  dicotylédones  de  la  famille  descu- 
¡ihorbiacées. 

LaMcadu,  da.  part.  pas.  et  adj.  de  Lascar.  V.  Ce 
verbe. 

lia^oar,  V.  a.  ia.ss/inr.  Mar.  Mollir;  lâcher  douce- 
ment un  bout  de  cAble. 

■.aMcivaiiit'iite,  adv.  lass/.ivamén-t¿.  Lascive- 
ment; d'une  manière  lascive. 

■.aMcl«la,s.  f.  lassii-via.  Lascivité;  lubricité;  for- 
te inclination  aux  plaisirs  de  l'amour. 

LaMcUioMO,  Y.  Lascivo. 

i.HMrivo.  ¥a.  adj.  lass/.i-vo.  Lascif,  lubritpie;  «lui 
est  fortement  enclin  aux  plaisirs  de  l'amour.  ¡ 
Lascif;  se  dit  des  choses  qui  portent  A  la  lasci- 


Lasiopyge; 
suiges. 

■.aHiupuuA  ,  s.  m.  lassiopo-fjo..  Bot.  Lasiopoge; 
genre  de  plantes  synanlhérées  ,  famille  des  co- 
rymbilères. 

I^aslnptero  ,  adj.  lassiop-téro.  Entom.  Lasiop- 
tère  ;  qui  a  les  ailes  velues. 

I^aNloxperma .  s.  f.  Bot.  Lasiosperme;  genre  de 
plantes  svnanlhérées  ,  famille  des  corymbifères, 

l.aMio.tpei-uio ,  adj.  Bol.  Lasiosperme  ;  qui  a  les 
fruils  velus. 

■,aNioNta(|iilado.  da.  mV].  lassinssta  ia-do.  Bol^ 
Lasiostachye;  qui  a  les  Heurs  disposées  en  épis- 
velus. 

raMipodo,  adj.  Zool.  /.asipédc;  qui  a  les  palles 
velues. 

l.aMidid  .  s.  f.  lassiloud.  /.assiludo  :  sentiniput 
désagréable  qu'on  éprouve  après  avoir  fait  des 
exercices  immodérés  eu    force  ou  en  longueur. 

;  V.  Cansancio.  \\  /.assitude  ;  epuissemenl  de  for- 
ces totales.  I  Fig.  /.nssiludé  ;  ennui  qui  pro- 
vient d'une  chose  qui  déplaît  par  elle-même. 

■.aNiiii'i»  .  adj.  m.  lassiou-ro.  Zool.    /.asiure  :  qui 
a  la  queue  velue.  ||  But.  Aasiure;   qui  a  des  pé- 
doncules velus. 
l.aM»  .  «N.  adj.  V.    Finjo.  ]  In-  .  qui  est  fafigué. 


LAf^ 


—  H'M) 


LAT 


qui  est  dans  un  t'Iat  de  lüs^itiidc. 
I^nNf|ii<>iic(o  ,  s.  ni.  litsluhié'té.  y.aiiMjiHMii'l  ;  l'iin- 

tasiii  allemand. 
E,UN(ad»,  du.  adj.  v{  ¡lail.  pass.  di-   lanlar.  V.  ce 

^erl)c. 
liUNtiir,  V.  a.  anc.    V.  l'af/ar.  \  Fif;.  V.  Padeter. 
liáMtima  ,  s.  r.   las-tinin.    l'ilió,  doléance;  com- 
passion ,  scntiincnl  iU'  doiilenr,  de  eonuniséia- 
tiun.  Il  Ol)jcl  i|ui    oviite    rc  senliineiil.  ||  l'Ieur^ 
gémisx'nitMil.  |  Iiiiis.    V.  lujitrin.  \  ¡)nr ,   hacer 
làstiinm  fiiiie  pitié,  inspirer  coin|ia-sii)n.  ||  loc. 
adv.  l.nsliinn  es.  .   C'est   dnminaj^e.  !  De  Insii- 
ina  :  par  pitié.  ¡  Lluray  lásthims;   exagérer  ses 
maux.  I  .Vu  Uoraré  i/o  sus  hislintds  ;  tan  pis  pour 
loi.  il  n'es;  p,is  à  plaindre. 
l.iiNiiiiiii<lo,  da.  adj.  el  pari.  pass.  de  lastimar. 

V.  ce  mot. 
■>a»liiiutiiii>ii(o,  V.  Lésion. 
La«iimai-,  v.  a.  Blesser,  mnllraiter;  faire  du  mal. 
;  Tiiudier,    émouvoir,    faire  pitié.  I  Fi;?.  Bles- 
ser, olfensor  ;  ternir  la  réputation  de  (iuel(iu'un. 
lui   porter  quflijiie  atteinte    dans   ses    intérêts, 
etc.  ;  Méd.   Kxaspérer,    aif^rir,   irriter;    causer 
une   irritation,  j  V.    Coiniiadecerse.  |  Lastimar 
el  corazón;  navrer  le  cœur. 
LaMtiiiiarNe  .  v.  pron.   lasiiin(ir-s.é..  Avoir  com- 
passion;   irendre  pitié.  ||  Se   pleindrc   de  ses 
maux.  I  Se  blesser,  se  faire  dn  mal. 
L.a.x(iiu('raiiieiiir ,   adv.   anc.    lastiméramén-té. 
Plaintivement,  d'un  Ion,  d'une  manière  plain- 
tive. 
l.ai«tiiiii>i-o,  ra.  adj.  lastimé-ro.  PlainVif;  pitoya- 
ble ,   doulourevu,    sllendrissant  ,   dulenl,   gé- 
missant. 
E.aMtiMieNniiieii(e,  adv.  Déplorabicment ,  piloya- 

blenu-nt;  d'une  manière  à  exciter  la  pitié. 
E.us(iiiioNÍ.>j¡mo ,  ma.  adj.  sup.  de   lastimoso.  V. 

ce  mot. 
I^asdiiioMo  ,  sa.  adj.   lastimn-sso.  Piteux  ,  pito- 
yable; digne  de  pitié,  de  compassion.  I!  Pitoya- 
ble ;  qui  excite  la  comi)assion. 
E,n«i(v,  s.    m.  l'as—to.  Pral   Droit  reservé  en  jus- 
tice à  celui  qui  a  fait  un   payement  pour  un 
autre. 
I^asti-a ,  V.  Lasca. 

s^astrado,  da.  adj.  et  pari.  pass.  de  lastrar,  ¿es- 
te ,  e.  ! 
I^aNtrar,   v.  a.  Lester;   mettre   du  lest  dans  un 
bâtiment.  Il  FNg.  Lester  ;  donner  du  poids,  de 
l'aplomb. 
l.aNirase,   v.   pron.    lastrar-sé.   Se   lester,   cire 

lesté. 
l.asti-e,  s  m.  Lest;  ensemble  de  pierres,  de  sa- 
ble ,  de  bombes  ,  en  un  mot  tout  le  pois  embar- 
qué à  bord  d'un  biltimeiit  pour  le  mainteinr  en 
équilibre  sur  l'oaii  et  dans  la  position  la  plus  fa- 
vorable à  sa  marche  et  à  la  sécurité  di-  la  navi- 
gation. Dans  un  sens  analogue  se  dit  du  lest  des 
Aérostat.  Il  Last,  lasto;  dans  les  ports  du  Nord, 
mesure  du  poids  de  deux  tonneaux  ou  environ 
4,000  livres. 
I.a»«ti-rn,  s.  i.las-ln'a.  Bot.  Lastrée;  genre  de 
plantes  cryplo^inmcs  qui  renferme  un  grand 
nombre  d'espèces  européenes  et  exotiques.  I 

E.astroii  ,   s.  m.  augment.  de   lastra.  V.  ce  mot.  ! 
i;  Crûte  qui  se  forme  sur  une  pierre  mince,  plat-  I 
te  et  un  peu  poli. 
■..asiin  ,  V.  Loi  ha, 


l.atN  ,  s.  f.  Archit.  ¿ntte  ;  morceau  de  bois  Je 
chêne  refendu  selon  son  lil,  en  maniere  de  ré^le 
mince,  que  l'on  allache  avec  des  clous  sur  les 
chevrons  des  combli-s.  —  /.aile  postiche;  celle  qui 
n'est  eniiloyce  que  pour  tenir  h  maçonnerie.  ' 
Mal.  /.aile  ;  se  tlil  des  traveises  ou  longues  iiié- 
ccs  de  bois  ({ui  soutiennent  la  couverture  d'une 
galère.  ¡  Il  jn  ¡te  iiilti  ;  fer-blanc. 
l.ntiinitMitr,  adv.  l(itami:n-ti''.  .\niplemenl ,  avec 

amplitude. 
I^ataiiclto  .  s.  m.  Bot.  Lnlanier  ;   genre  d'arbres 
de  la   famille   dvs  palmiers  originaire  de  .Mada- 
gascar el  des  ¡les  de  la  Soude. 
I.átano.   s.  m.  In-fauo.  Miner.  Lalane ,  lalhanc^ 
nouveau  metal    trouvé  dans  l'oxyde  de  Cérium. 
ratiiMlro,  Archit.  V.  /'/kí-ío. 
I.atav. .   s.  m.  Zool.    Nom  donné    par  les  anciens 

naturalistes  à  une  sorte  d'animal  amphibie. 
■.atebroNo  ,    Ma.  adj.  inus.  (^ui  esl  prope  à  élre 

recelé,  caché,  secret. 
l>at<-iit«>,   ai\'\.  ¡(Il  n-iL   Latent;   (pii   est  caché 
(lui  ne  paraît  pas  aux  yeux.  ¡  Bol.  Embriones  la- 
tentes  ;  embryons  latents;   corps  reproducteurs 
qui  ne  se  développent  que  par  des  causes  inat- 
leudues.  ',  Jurispr.     Virios   latentes;   vices   la- 
tents;  se  dit  des  trois   maladies  des  bêtes  de 
somme  qu'il  est  possible  de  cacher  long-temps. 
¡  Palhol.  Latent;  se   dit  des  diverses  maladies 
dont  les  syntomrs  obscurs  peuvent  échapper  fa^ 
cilement  à  l'atleülion  du  médecin. 
L.ateral ,  adj.  Latéral  ;  (lui  appartient  au  côté  ,  qui 
esl  au  C(jlé  de  qnebiue   chose.  ¡  Chir.    Latéral, 
qui  se  trouve  a  l'un  des  côtés   du  corps.  ¡  Bot. 
Latéral,   qui  est  inséré  sur   le  CiMé  de  la  tige  ou 
des  rameaux  ou  sur  celui  d'un   autre  organe.  ¡ 
Zool.  Latéral,  qui  estr  plac^  sur  le  ciUé. 
I^nloralo»,  s.  m.  pi.  latéra-léss.  Conchyl.  Late- 
rales;  famille  de   l'ordre  des  coquilles  unival- 
ves.  coinprenat  celles  dont  les  valves  sont  appli- 
quées latéralement  el  libres. 
I>atortiliiente  .  adv.  Latéralement  ;  de  côté. 
E.a(craiipiiKe  ,  adj.  Se  dil  de  ce  qui   a  rapport   n 

Saint  Jean  de  Lalran. 
I.a(iM-an<>  ,  V.  Lnteranense. 

I.ii(<M-ciilano.  S.  m.  laterhoula-no.  Hist.  Later- 
culien  :  ofiicier  chargé  de  teñirla  latercule  de 
Constantiiiople. 
I-'aterciiIo ,  s.  m.  latérhou-lo.  llist.  Latercule; 
registre  ou  code  des  dignités  civiles  el  militai- 
res de  l'empire  de  Constantinople. 
I.atei'inor,  adj.  Bot.  Laleriflore  ;  qui  a  les  (leurs 

latérales. 
ILa(ci-ir»liado  ,  da.  adj.  latérifolia-do.  Bot.  La- 
térifoüé;  dont  les  (leurs  naissent  sur  le  côté  des 
feuilles  qui  ne  sont  pas  opposées. 
I.atcM-isradu,  adj.  Entom.   Latérigradc;  qui  a  la 
faculté   de   marcher  de   côté   aussi   bien   qu'en 
avant  el  en  arrière. 
L,atrrisi'ndo»i.   s.  m.  pi.   Enlom.   Latesigradesç 
quatrième  tribu  de  l'ordre  des  pulmonaires,  fa- 
mille des  dipneumones. 
I^atoriuorvndo ,    da.   adj.    lalérinérva-do.  Bot. 
Laterinervé  :   se  dit  des  feuilles  dont  les  nervu- 
res parlent  de  la  médiane  el  se  dirigent  soit  bo- 
rizontalement,   soit   obliquement  vers  le  som- 
met. 
l.atibarba,  adj.  Latibarbe  ;  qui  a  la  barbe  large, 
i^atitoiilo,  adj.  ía/íí>oH-/o.  Pathol.  Latibulum;  1er- 


LAT 


—  831  — 


L\T 


me  par  lequel  on  a  désigné  le  foyer  ou  le  venin  ; 
fébrile  a  son  siège  ,  et  d'où  il  se  répand  dans  le 
Tesle  de  l'économie  ponr  j)roduirc  les  accès.  | 
I,átio«,  adj.  f.  la-ùha.  l'alhol.  A.aiiijue  ;  se  dit  du- 
ne  (ièvre  rémittente  el  (luolidiennc  dont  lesaceès  j 
flu  les  paroxysmes  sont  loii(;s  el  peu  nianilesles.  , 
l,ntioau<le  ,  adj.  httilniou-dé.  Zuul.  Laticdude,  | 
qui  a  une  longue  queue.  j 

lLutii-á|iUt>,  ;hIj.  laliUa-pilé.  Zool.  /.ali^apite  ;  qui 

a  la  tèle  large,  j 

I.uticiforo  ,    !•».  adj.  Inli/.i-féro.  Rot.  Aalicifère;  , 
se  dit  des  plantes  qui  contiennent  certains  sucs,  i 
l^nticliivc,  s.  m.  fatiUla-vé.  Hist.  anc.  /.aliclavc;  | 
tunique  li  large  bordure  de  pourpre  par  devant, 
et  qui  était  un  habit  de  distinction  et  de  dignité 
chez  les  Romains. 
L.atlclavia.  s.  f.  V.  Laticlave. 
E.atlclavin]io .  un.  adj.  lalililavin-no.  Ilist.  anc. 

Laticlavien  ;  qui  a  rapport  au  laticlave. 
¿aticoriie  ,  adj.  Zool.  Aalicorne;  qui  a  les  cornes 

ou  les  antennes  larges. 
I^atli'o.xtailo,  adj.    latH.osta- do.  Lat'icoslé  x   qui 

est  marqué  île  larges  côtes- 
i.ntldcutMtlo,  da.^dj.  Lalidenté  ;  qui  a  de  longs  ! 
dets.  j 

Latido,  s,  m.  Balltementde  cœur.  |  Pathol.  Elan-  \ 
cément,  picuiemenl  dans  une  partie  du  corps. 
I  Chass.  Glapissement  du  chien  lorsqu'il  ^de-  i 
couvert  le  gibier.  I 

I-otleiite.  V.  /'a//>iíd«ÍP.  | 

I.Mtifloi-,  adj  Bot.  ¿atiQore  ;  qui  a  des  fleurs  am-  ! 
pies.  I 

i.utirollud  o,   du.  adj.  But.  ¿atifolié;  qui   a  les 

fleurs  larges, 
lintigitdei'A,  s.   f.  anc.  Iafiga(ié-ra.  Nom  donné 

dans  l'Andalousie  à  une  corde  ou  corroie. 
lintlsnzo,  s.  m.  l(/iig«-zo.  Coup  de  fouet,  |  Cla- 
quement de  fiiucl.  Il  Coup  donné  par  la  couleu- 
vrelorqu'elle  blandit  le  corps  en  appuyanlla léle 
en  terre.  ||  Fig"  Tort  imprévu  fait  à  quelqu'un 
peu  usité.  1!  Fig.  Coup  de  malheur,  revers,  con- 
trariété imprévue, 
liikliso,  s,  m.  la-/igr)  Fouet;  baguette  terminée 
par  une  corde  de  chanvre,  de  cuir,  etc.  dont  on 
se  sert  pour  frapper  les  animaux,  ¡j  Corde  com- 
me d'un  mètre  de  loiif^ueur;  quelque  soit  l"u>;a- 
ge  qu'on  en  fasse.  |1  Bout  de  courroie  (jai  est  des- 
tiné pour  s'agral'fi'r  avec  une  boucle.  ||  l'Iumel 
tle  chapeau.  ||  Currda  de  Uiiii/o;  ficelle.  |'  Pxitlti 
de  l(iii(/o;  bout  de  l'ouei;  mèdie,  brinde  soie  (jue 
l'on  attache  au  bout  du  fouet  pour  claquer. 
I.utiii;*i<'<><3<>,  <Ia.  aiij.  et  part    pass.  de laliyuear. 

V.  ce  bcrve. 
t-iitlaiiera.  s.  f.  Iciíií/xé-ra.    V^    Látigo.   Femme 

(jui  travaille  à  faire  des  fouets. 
liUtlgiiiilo,  s.  m.  dim.  de  Ultimo.  V.  re  mot, 
I.atiiiiaiio,  adj.  lalima-no.  Zool.  I.alimane;  qui  a 

les  mains  fort  larges. 
■<niln,  s.  m.  lálinn.  Langue   morte  qu'on  parlait 
autrefois  dans  le  Lalium  et  puis  à  Uome   et  qui 
est  aujourd'hui  la  langiu'  de  lllglise  romaine.  | 
I.atin;sedil    <l'un   mot  qu'on   n'entend    ftas.  | 
Lo-i  burros  habl(ii:en  lalin;  les  Anes  parlent  la- 
tin; se  dit  lorsiju'on  entend  (luehiu'un  ignorant 
qui  veut  parler  latin.  |  Mol  latin  (ju'on  intercale 
dans  la  conversation.  |1  Prov.  lig.  fam  Snhe.  wu- 
tlio    latin;    ii  est  lin.  rusé,   il  sait  vivre.  |  anc. 
iCoi/fír  (1  ittw  en  un  wril  /afi/i.  prendre  quelqu'un 


sur  le  fait,  en   faute. 
I.alliiudo ,    da.    part.    pass.   de   \atinar.    V.    rv 

verbe. 
I;intliiaJo,  s.  m.  \atinag-ho.Vam.y\i¡{  dit  on  mau- 
vais latin,  en  lalin  de  cuisine. 
I.atliiuiiK'iitc,  adv.  \atinamKn-té.  F.n  lalin   dune 

maniere  latine. 
I^atliiaf,  V.  Latinear. 
l.atiufailA,   da.    adj.   et  part,  pa.ss.  de  lafíriífar. 

Latiné,  e. 
I^aiiiiear,  V.   a.  peu  usité.  Latiniser.   V.    Lati- 
nizar. 
I>ntliii«o,  s.  m.  dim.   ¿c  latin.    Petit  mot  dit  en 

latin. 
L.atUiidnd.  s.    f.  Latinité;  langage  latin,  manière 
d'écrire  ou  de  pat  1er  latin.  ||  Latinidad  eclesiás- 
tica;   latinité    ecclésiastique;    phraséologie    des 
Pères  de  l'Lglise  latine. 
I.atiiilllo,  V.  Latini.-o. 

Latiiii.xnio ,  s.  m.  \alinis~m').   Latinisme;    façon 
de  parler  de  la  langue  latine,   loeulion   propre  à 
celle  langue. 
liniiniMta,  s.  m.  \ati)iis-ta.  Latiniste;   celui  celle 

qui  sait  le  lalin.  (jui  parle  bien  celle  lan;:ue. 
ratinixacioii,  s.  f.  l«íini7.«Zíon.  Latinisation;  ac- 
tion de  latiniser. 
liatiiiiKaiido,  d«.  part.  prés,  invar,  de  \atinizar. 

Latinisant, 
I.ntiiiixftiite,    S.    m.   \atini/.an-té.  Hist     ecclés. 
latinisant;  se  dit  des  personnes  qui,  vivant  dans 
un  pays  scliisinalKiue,  pr,iti(iucnl  Icuile  de  l'E- 
glise latine. 
Iwitiiiixar,  V.  n.  Latiniser;  donner  une  terminai- 
son, une  inllcxion  laline  à  un  mot  d'une  autre 
langue. 
I>atiii(t.  lia.  adj.  lali-no.  Géog.  Habitant  de   La- 
lium. ||  Latin  ;    qui   appartient  au   Lalium  ou  à 
I      ses  habitants,  [i  Latin;  qui  appartient  a  Home  ou 
aux  Romains. iiLatin;  qui  est  en  langue  latine.  ¡| 
Ant.  rom.  Feriaslntina^',  fériés  latines;  le-qua- 
tre  fétcs  pendant  lesquelles  on  célebcHit  le  l.iliar- 
li  Kilo  latino;  rit    latin.  ||  Hist.    Imperio   latino 
de  ('<)tislaiilin¡f¡)l'i;  empire  latin  de    Constanti- 
nople;    formé  p;ir   les   croisés  et    les  Vénitiens, 
pendant  la  quatrième  croisade.  |;  Mar.  Velalati- 
na;  voile  Intini";  qui  a  une    forme    triangulaire, 
on  est  montée  sui  trois  ralin^'ues. 
■,alino*i(>.  .«¿a.  adj.    inus.    latino-sso.   Lalin;    qui 

appartient  à  la  langue  latine. 
riitii»ed«>,adj.  lati-¡ihlo.  Zonl.  Latipède;  qui  aies 

pieds  ou  les  pattes  larges. 
I.atlf.   V.    n.  lîaitre.  palpiter,  élancer;  en  parlant 
d'une  artère,  du    civnr,  d'une   partie  malade.  || 
Glapir,  aboyer  ,  en  parlant  d'un  chien  qui  a  dé- 
couvert le  gibier. 
Látiro,  s.  m.  In-tiro.  Roi  (íland-de-lerre,  sauva- 
ge. |i  Conchil.    Latiré;  genre   de    coquilles  com- 
prenant une  espère  de  rocln  r    remarquable  [lar 
sa  couleur  orange  rubanee  de  |»onreaii. 
I.aliroxtr».  adj.  ladros-lro.  Zool.  Latiroslre;  qui 

a  le  liée  large. 
I,atli(>*<lro.H,  s.  m.  pi.   /dííroi-írofs.  Zool.    Lali- 
iMStres;  famille  de    l'ordre   des  grimpeurs  et  de 
celui  des  echassiers,  comprenant  (les  oiseaux  qm 
OUI  le  bec  large  el  peu  élevé. 
■.aiÎNiiiiaiiioittc .  adv.  lati-ssima-nén-té .  Trés- 

lar;;einent . 
l.nti<<lino.  III il.  adj.  snp.  de  /fifn.  \'.ce  mol. 


LAÜ 


—  832  — 


LAÜ 


I.atltantc,  parí.  prí'S.  de  lalitar.  \.  ce  mot. 
E.atltai',  V.  II.  aiic.  Jurisp.  Faire  défaut,  ne  pas 
comparaître  à  une  assignation.  I  Se  cacher  a 
la  vue. 
K,atUiid,s.  f.  /rtltfo»i(/(/,(a-OK.  Latitude;  longueur 
de  lare  du  méridien,  inlerceplé  entre  la  station 
et  l'équali'ur,  soiltcireslre,  soit  céleste.  |  Lon- 
fliíwí/  crcricnle;  longitude  croissante,  celle  pri- 
se sur  le  méridien  d'une  carte  réduite,  qui  re- 
présente dos  degrés  égaux  el  correspondant  du 
méridien  du  globe,  allant  en  augmentant  d'é- 
tendue depiiis  0  jus(iu*ii  90,  en  rai-on  de  ce 
qu'on  a  rendu  trop  grand  le  degré  de  parallèle, 
en  le  f.iisanl  égal  à  celui  de  l'équateur.  ||  As. 
trow.  \.nl il ud  (feorénlricn;  latitude  géoientri- 
que;  angle  sous  lequel  paraît,  vue  de  la  terre,  la 
dislance  perpendiculaire  du  centre  d'une  planè- 
te à  l'écliplique.  I  Jjidlud  lieliocénlrini;  latitu- 
de hélioriMilrique;  l'angle  sous  leijuel  paraît, 
vue  du  soleil,  la  distance  perpendiculaire  du  cen- 
tre d'une  planète  à  léi  lipti(\ue.  Il  Circulo  de.  In- 
titud;  cercles  de  latitude.  |  I>atitude;climal  con- 
sidéré par  rapport  à  sa  latitude.  Il  l.aliludc; 
étendue  en  large.  \\  (irandeur,  étendue  d'un 
pays  quelconque.  ¡  Fig.  Latitude  ,  étendue;  es- 
pace; l'acuité  des  étendues  en  traitant  un  sujet 
ou  d'employer  un  grand  nombre  de  moyens  pour 
faire  quelque  cliose. 
I.atHutliual,  adj.   Latitudinal  ;   qui   s'étend  en 

large. 
E.atltiiillnai'lo,  ria.  aá'].  latilondinn-rio.  Théol. 
Latitudinaire,  qui  a  des  dogmes  tidérants  qui  ou- 
vre un  chemin  large  pour  aller  au  ciel. 
E.atitu<liHnrio,  s.  m.  Ilist.  Latitudinaire;  mem- 
bre d'une  secte  religieuse  qui  croyait  que  tous 
les  hommes  serení  sauvés. Celte  secte  exislaitau 
XYI  et  au  XVII  siècles  en  Hollandect  en  Alle- 
magne. 
I.ntUiidiiinrisnio,  s.  m.latitoudinaris-ino  Hist. 
Latitudinarisme;  opinion,  système  des  latitudi- 
naires. 
l,ato,  ta  adj,  la-to.  Vaste,  étendu,  spacieux;  qui 
a  une  grandeur  assez  remarquable.  ¡  V.  Gene- 
ral. Gramm.  Se  dit  des  mots  dont  le  sens  ne  peut 
se  prendre  strictement,  mais  qui  peuvent  être 
interprétés  desplu-ieurs  manières. 
l,nton,  s.  m.  Ghim.   Laiton;   alliage  composé  de 
vingt  à   quarante  parties  de  zinc  ,   el   de  qua- 
tre vingts  à  soixante    parties  de  cuivre.  |  Phil. 
herm.   Laton  /i/osó/íco;  laiton  des  philosophes, 
élément  de  la  terre  ouïe  corpsimmonde. 
Xatonero,  s.  m.  iafon;-ro.   Ferblantier;  ouvrier 
qui  travaille  en  laiton.  Ii  Dans  l'Aragon.    V.  Ai- 
mes. Il  Dans  Murcie.  V.  Ilijiiela. 
,X.»tria,  s.  t.  latri-a.  Théol.  Latrie;  culte  de  reli- 
gion qui  n'appartient  qu'à  Dieu  seul,  culte  d"a- 
dovation. 
jLntrinn,  s.  f.  latri-na.  Lalrine,   garde-robe.  V. 

Letrilla. 
ï.ati-opinio,  S.  m.Iatrozi-nio.  Brigandage,  larcin, 

vol;  action  de  voler. 
I^aud,  s.  m.  irtoî(i/d.   Mus,  Luth;  ancien  instru- 
ment à  cordes,  j  Mar.  Sorte  de   vaisseau  à  voile 
latine. 
l.auiln.  V.  La)ide. 

Laudable,  adj.  laouda-blé.  Louable;  qui  est  dig- 
ne de  louange. 
Xaudablcniciite,  adv.  laoudablémén-té.  Loua- 


bli.'inent;  d'une  manière  digne  de  louange. 
l.uiidHiio  ,s.  m.  IdiKt-dano.  l'Iiarm.  Landanuni; 
nom  qu'on  donne  indistinctement  à  toutes  les 
préparations  d'(q)iumlii|ui(les  ou  solides,  et  plus 
particulièrement  a  l'extrait  d'opium.  ||  Láudano 
hnlsaniio;  laudanum  balsanique;  extrait  d'o- 
pium. 
■.andar,  v.    a.   anc.   laondar.  Louer;  donner  des 

louanges. 
■..iiidatl%aiiieii(o,  adv.  laondativamén-té.   Avec 

louange. 
■iaiidatlv<i,  va.  adj.  anc.  laondati-x'o.  V.  Lauda- 
torio. Il  Uhélor.  Laudatil';  s'est    dit   quelquefois 
du  genre   démonstratif. 
laudatoria,  s.  f.  /aoiu/rto-ria.  Eloge,  panégyri- 

((ue  qui  contient  des  louanges. 
Laudatorio  ,  i-ia.  adj.  Laudatif;  qui  sert  à  louer. 
I.aude.    s.    f.   laoudé.  Tombeau  oij  il  y  a  un  épi- 

taphe.  Il  anc.  V.  .Mabanza. 
I.audonilo,  s,  m.  luoudc-mio.   l'rat.  Lods;  rede- 
vance qu'un    seigneur   avait  droit   de  prendre 
sur  la  vente   d'un  héritage  fait  dans  sa   censive 
ou  dans  sa  mouvance. 
E.audc'N.  s.  m.    Lilurg.    Cath.   Laudes;   seconde 
partie   de  l'office  ordinaire  du  Bréviaire  qui  se 
dit  après  matines. 
LaudiMuio,  s.  m.  laondiss-mo.  Feud.   Laudisme; 
droit  que  les  seigneurs  percevaient  sur  les  mu- 
talions  de  fonds. 
Laudo,  V.  Çonvrriio. 

Laumouita  ,  s.   f.  laonmnni-la.  Miner;  Lnumoni- 
te;  substance  blanche  qui  cristallise  en  prismes 
obliques  rhoniboïdaux,  et  qui  se  trouve  quelqne 
fois  à  l'état  pulvérulent. 
Lnuna,  S.  f.  laou-na.  Lame;  plaque  de  métal.  || 
Lamed'é()ce.  Il  Sorte  d'argile   dont  ont    fait   les 
tuiles  pour  couvrir  ies   toits. 
Laiiuaya,  s.  f.  laoïuta-ia.  Bot.  Launaye;  launaia; 
genre  de  plantes  synanthérées,  tribu  des  lactu- 
cées.  dont  on  ne  cunnaîl  encore  qu'une  espèce. 
Laurea,  S.  f.    laour-éa.  Laureóle;  auréole;  cou- 
ronne de  lauriers. 
Laureado,    da.  adj.  laouréa-dn.  Lauré;  couron- 
né de   laurier. 
Laureaaido,  S.  m.  laouréan-do.  Lauréat:  se  di- 
sait de  celui  qui,  dans  une  université,    venait 
d'être   gradué. 
Laurear,  v.  a.  peu   usité,   laouréar.   Couronner 
de   laurier.  ¡1  Se   dil   dans  les  universités  pour 
i      graduer  |i  Fig.  Récompenser,  honorer. 
Lauredal,  s,  m.  laourédal.  Terrain  planté,  cou- 
I      vert  de  lauries. 

'  Laurel,  s.  m.    laourél.   Bst.    Laurier,  genre  type 
I      de  la  famille  des  laurinées;  dont  on  connaît  an 
'      jouid'iuii    plus  de  quatre  cents  espè,çes.  ||  [au 
j      reí  alejandrino;  laurier;  alexandrin,  hippoglos- 
se,  langue  de  cheval.  ||  laurel  real:  laurier  ce- 
rise. Il    laurel  sasafras;   laurier  sassafras.   || 
[aurel    tulipán  ;  laurier  tulipier.  ||  Laurel   rn- 
7>ii(n:  laurier  sauce.  |i  Laurelaromátim:  laurier 
aromatique.  ||   Laurel   marino;  espèce  de  phy- 
lanthe.  H  ïawre/ ena»o;  espèce  d-airelle.  !l  Lnu 
rel  silvestre;  laurier  sauvage.  |  Fig.  Prix,  cou- 
ronne, gloire,  trionphe,  victoire,   supériorité, 
palme.  ||  Marehitarsus  laureles;  flétrir  ses  lau- 
riers. Il  Coger  laureles:  moissonner  des  lauriers. 
Laui-elîa.  s.  f.  iaoi(r(!-/ia.  Bol.    Laurélie;    genro 
de  plantes  de  la  laniillc  des  monimies,ayakU  une 


K.W 


—  k:V.î  — 


w 


f:r.iiide  aiialoj;ic  avec  les  lauriers. 
■.Miirciiibei*;^!»,  S.  ('.  laourémhér-ijlùa.  Laiircni- 
horgic;  ij'cnrr  de  plantes  du  (',a[»  d<î  noimc-Ks- 
péraiicc. 

■.aiireiicia,  s.  f.  /aourdn-zta.  But.  Laurence;  gen- 
re de  plantes  de  la  famille  des  algues,  dont  un 
connaît  enviionune  vingtaine  d"esp(k"cs. 

I.uiii-cntc,  s,  m,  lanurén-lé.  Désignation  de  cer- 
tain ouvrier  dans  les  fabriques  à  papier. 

Liiureolu,  s.  f.  laoxiréo-la.  Anlig.  Laureóle;  cou- 
ronne de  lauriens  des  troniphateurs  et  des  em- 
pereurs. I|  Tliéol.  Laureóle;  r6com[)ense  céleste 
■le  lois  sortes  d'états  ,  les  vierges,  les  docteurs, 
les  martyrs.  I  Bol.  Laureóle; espèce  de  daphauc. 

■juiirifoliu,  s.  f.  Inourifu-lia.  Bot.  Laurifolia; 
arbre  exotique  dont  les  feuilles  sont  semblablis 
à  celles  du  laurier. 

l.aiiriruliadM,  «la.  adj.  laourifolia-do.  Bot.  Lau- 
rifolié;  dont  les  feuilles  ressemblent  à  celles  du 
laurier. 

■^mirilla  ,  S.  f.  Inouri-na.  Chim.  Laurine;  subs- 
tance cristalline  particulière  qu'on  extrait  du 
fruit  du  laiTier.  l  Bot.  Laurine;  variété  d'oli- 
vier. 

raiirinen!^,  s.f.  pi.  laoïir't-ni'asx.  Bot.Laurinécs; 
famille  de  plantes  monocotylédones  apétales 
dont  le  laurier  est  la  type  et  le  pincipal  genre. 

l.aiiriiico,  H.  adj.  laouri-nco.  Bot.  Laurine;  qui 
ressemble   au    laurier. 

K.auriAo,  na.  adj.  V.  V.nourineo. 

l.aiirivoi*o,  s.  cl  adj.  ln<yuri-\:i)ro.  Antiq.  Lauri- 
vore;sur  nom  donné  aux  devins  soit  parce  (ju'ils 
mAchaient  des  feuilles  de  laurier  avant  de  se 
livrer  à  leur  fureur  propliétique.  soit  par  une 
allusion  satiri((ue  aux  produits  qu'il  reliraient 
de  leurs  prophéties. 

t,auro,  s.  m.  laou-ro.  Laurier;  avantage,  victoire 
obtenue  sur  quelqu'un  ou  sur  quelque  chose. 
Il  Vanité  qu'on  tire  de  quelque  chose.  Ile  tcni- 
Jo  el  lauro  de  hacerle  conocer  sn  peilanleria, 
j'ai  eu  le  plaisir  de  le  confondre  eu  lui  faisant 
sentir  l'clfet  de  sa  pédanterie.  ||  Fig.  Laurier; 
victoire,  honneur  accordé  au  vaintiueur. 

I.»iirocéra»io,  s.  m.  laoïiro/.éra-sso.  Bot.  Laurier 
cerise,  arbrisseau  du  genre  prunier. 

■^Hui'órilo,  la.  adj.  laonro-filo.  Bot.  Lauropliyl- 
le;  genre  de  plantes  du  Cap  de  Bonne  Espé- 
rance. 

l.aiiroMn,  S.  m.  laouro-ssa.  Bot.  Laurosc.  genre 
de  plantes  dicotylédones  apocynées,  originaires 
d'Orient- 

l.niiNana,  s.  f.  laoussa-na.  Géogr.  Laussane;  vil- 
le de  Suisse. 

I.aiiva,  s.  f.  laou-va.  Bot.  Lau-wha;  nom  dune 
fleur  de  Chine  cxlreiuément  odorante,  produite 
par  une  plante  des  provinces  maritimes  de  cet 
empire,  et  dont  la  couleur  tire  sur  celle  de  la 
cire. 

■>aii\aiila,  S.  f.  lami' ssa-nia.  Lnlom.  Lauxanie; 
genre  d'insectes  diptères. 

l.ava.s.  f  lava.  Miner.  elG.Mil.  Lavsuhse;  tances 
minerales  en  masse,  qui  soiil  rejcliees  par  les 
volcans  dans  un  état  de  liquiiiile.  ||  Lave;  se  dit 
propreujcnl  de  la  roche  lephrine. 

I.uvulin.s.  m  lava-bo.  Céréni.  rclig.  /:,avabo; 
passage  du  sacrifice  de  la  messe  conimeiuanl 
par  ce  mol    latin. 

l.avncaraN,  s.  m.  la-vaha-ras.  Flatteur  :  encen- 

TOMO    V 


soir;  qui  aimeaeiwenser  sur  \i'_  nr/. 

f.avaclaH,  S.  f.  p^  inus.  Lavure;  <an  qui  a  sem 
a  laver  la  vaisselle.  ||  La\agc;  breu\aKP,  li- 
queur, boisson  nii  l'on  a  mis  trop  d'eau. 

■^avaci'o,  5.  m.  V.  iMvatorin. 

E.avHcluii,  V.    Lavadura. 

I.ava«loro,  s.  m.  Lavoir;  réservoir|d'eau  ordinair<>- 
meiil  entouré  d'une  bordure  d(;  pierres  plalc>, 
dont  la  surface  supérieure  Cbl  inclinée  du  coté 
de  l'eau,  il  .Miner,  l, avoir;  lieu  ou  l'on  tire  de 
l'or  parle  lavage.  I]  Buanderie;  lieu  où  l'on  établi 
un  fiiurneau  el  des  cin  icrs  pnur  faire  la  les- 
sive. 

Luvaiio,  s.  m.  Linge  blanchi;  lavage  ensemble 
du  linge  que  l'on  a  blanchi  dans  un  lavoir. 

Lavado,  «la.  adj.  et  part.  pass.  de  lainr.  La- 
mí, e. 

I..ava«lof,  la.  V.  Lfi-iant/ero.  |  Savoir;  verge  do 
fer.  à  un  des  bouts  de  laquelle  on  met  un  lin- 
ge mouillé  pour  neloyer  le  canon  d'un  fusil. 

I..Mva«lui-a9>.  s.  f.  Lavage;  action  de  laverie  lingr. 
Il  V.  Laia7as. 

i-avagiio,  >^.  f.  ."Vlini-r.  Lavagne;  espèce  d'ardoi- 
se (jui  prend  ?oii  ndin  du  lini  d'oii  mi  l'a- 
tiié. 

I<avajal,  V.  l.nvuju. 

I.avajo.s.  m.  .Nom  donné  dans  «luclques  provin- 
ces à  une  noue  ou  mare  d'eau  où  les  femmes 
\onl  laver  leur  linge  en  même  temps  qu'elle 
sert  d'abreuvoir. 

I.avnniaiio.**.  s.  m.  Lave-mains;  ustensile  en  bois 
sur  lequel  on  place  la  cuvette  pour  se  laver  les 
mains. 

fliavaiiiioiito,  s.  m.  anc.  Lavement;  action  de  la- 
\er,  de  se  laver.  ||  \.  iMvaliva. 

ravaiico,  s.  m.  lavan-l>o.  Ornith.  Canard  sau- 
vage. 

Liavaii«lcra,  s.  f*  Blanchisseuse;  femme  qui  fait 
profession  de  blanchir  le  linge. 

Ijavaniioria,  inus.  excepté  dans  le  langage  fam. 
iroii  pour  signilier  l'assemblage  de  toutes  les 
blanchisseuses  qui  se  trouvent  dans  un  la- 
voir. 

I.avaiiiloro,  s,  m.  Lavandicr;  celui  qui  l'ail  mé- 
tier de  blancher  le  linge  dans  le»  maisons  pour 
l'apporter  au  lavoir. 

ravaii«liila,  S.  f.  Spic,  aspic,  grande  lavande.  V. 
Esplie;¡o. 

I.avaiio.xa  S.  f.  lavanc-ssa.  Bot.  Lavanèse;  genre 
de  planies. 

l.ava|»latu«<  s.  m.  Laveur  d'assiettes,  ccureur  qui 
fait  récurage  de  la  vaisselle. 

I.avar,  v.  a.  Laver;  nettoyer  quelque  chose  avec 
(luelque  lliiide,  particulièrement  avec  de  l'eau. 
Il  Laver;  nettoyer  avec  une  liqueur  quelconque. 
I  Laver;  arroser  de  ses  eaux  en  parlant  de  la 
mer  d'une  rivière.  ¡  Fig.  Laver;  purilier,  effacer. 
I  Arcliit.  Laver;  se  dit  lorsque,  sur  un  dessin, 
sur  un  [lian  passé  à  l'eiure.  on  couche  avec  un 
pinceau  une  leiiiie  d'encre  de  Chine  ou  de  bistre, 
pour  le  faire  paraître  le  plus  naturel  qu'il  est 
possible  pa:'  les  ombres  des  saillies  et  par  l'imi- 
tation des  malières  dont  l'ouvrage  doit  être 
construit.  ¡  Chim.  taver;  ¿1er  par  le  moyen  de 
I  rail  les  impuretés  grossières  de  quelque  mixto. 
¡  linpr.  La»  «r  /<iî  formas;  laver  les  formes,  les 
mettre  dans  un  baquet  rempli  de  lessive,  les 
brosser,  et  les  passer  ensuite  à  l'eau  claire  avant 

53 


L\\ 


H'.Vi    — 


I.AZ 


qui'  tic  Ifs  mellic  snus  la  pross«' ,  eu  do  disli  i 
huer  les  caractères.  ¡  Moiin  't.uvar  un  nlmw: 
laver  au  plat;  inotlrc  (iaiis  un  plîiltMU  uu  bnssiu 
les  ccudrrs,  balayures  rlr.  ynut  eiilircv  les  plus 
^ros  morsaux  d'ur  ou  (rnijicnl  iiui  peuvent  res- 
ier.  1  Peint.  I.avei;  se  dit  en  pailaiil  des  eon- 
leurS(ju"nii  i-lend  et  (lu'nu  eoutlie  sur  un  dessin 
aveele  pineau,  a  la  diriereiiee  de  eellcs  qu'on 
applique  en  pointillant.  Ijtvnr  los  rnlorest  laver 
les  couleur,  les  faire  tremper  el  délayer  dans 
l'eau,  afin  que  la  couleur  se  précipilanl  au  fond 
on  puisse  ¿ter  toutes  les  saletés  qui  s'amassenl 
nu-dessusde  l'eau.  ||  iMumas.  iMinrlusplitmas; 
laveries  plumes.  ¡  lleluiv.  \Mvar  un  lihm;  la- 
ver un  li\re  le  tremper  dans  de  l'eau  charf;ec  de 
l'acide  niuriati((uc  pour  eu  ôter  les  tAches-  ¡  Ma- 
.:on.  Laver,  polir  un  euduil  de  plâtre  avec  un 
Îinj;e  trempe  dans  de  l'eau  et  du  lail.  Larnrde 
i/('so;  crépir  nu  mur  avec  du  plAlre  Un.  ¡  Tig. 
Lavarla  cara^  flatter,  donner  des  coups  d'encen- 
soir.=i.aiirtr  lalnnaà  u»o;  examiner  la  con- 
duite de  quelqu'un.— Lnvfir  la  rara  á  una  ro- 
sa; netlovcr.orrangcr  quelque  chose.  ',  \Aivomis 
manos;  ]ï'  lave  mes  mains.  |1  V\'¿.  fani-  Con  (oda 
el  ai/aa  de  un  rio  uo  ,«"  pu 'de  lavar  esa  falta; 
il  n'est  pas  possible  d'excuser,  d'effacer  cette 
faule,  ¡  Prov.  !'na  mano  lava  la  otra  y  las  dos 
lavan  la  rara;  un  barbier  rase  l'autre. 
I.nvnreto,  s.  m.  lavari--ln.  Icbthyol.  Lavare!; 
jícnrc   de    poissons    assez    semblamblcs   u   la 

l.nvni-éno.  s.  m.  Lavaronus;  poisson  de  la  Médi- 
terranée. ,  1    1- 

i,nvrttiva.  s.  f.  Lavement:  cliystère,  remède  liqui- 
de qu'on  introduit  par  l'anus  dans  les  intestins. 
;  Cliir.  Seringue;  inslrumenl  propre  a  donner 
deslavements. 

I.nvativo,    v«.   adj.    anc.   Se    disait    de  ce  qui 

lave.  , 

Lavatorio,  s.  m.  Lavage;  action  de  laver.  1  Décoc- 
tion detersivo.  |1  iavation,  lavement  des  pieds; 
cérémonie  qui  a  lieu  le  jeudi  saint .  1  Limrg.  La- 
vement, lavalion  des  mains  qui  fait  le  piètre  ala 
messe. 
I.avazns,  V.  JMvarias. 
I.avc,  Y.  Lava. 

I^nveso  ou  I.nvc!iO,   s.  m.   Miner.   Lavégc;  sorte 
de  pierre  dont   on  fait  des  vases  qui  résistent 
au  feu. 
l.nvciiiÀ,  s.   f.  Iiiüí-n/a.  Bot.  A.avéniei  genre  de 
plantes  synanthcrées.  famille  de  corymbifères. 
croissant  dans  la  zone  torride. 
l.averiia,  s.  f.  Myth.  Laverne;  déesse  des  voleurs, 
des  marchands,   des  plagiaires  et  des  hypo- 
crites. 
i.nviiiia,   s.    f.    lavinie;   fille    unique    de   La- 
tinas. 
l-avra«S3a,  S.  f.  Bot.  Lavradie;   genre  de  plantes 
brésiliennes    de     la    famille    des    frankénia- 
cées. 
l.anxania,  s.  f.  Entom.  Lauxanie;  genre  d'insec- 
tes diptères. 
I.a&acion,  s.  f.  laksmion.  .\clion  de  Lâcher, 
Laxado,  da.  adj.  et  part.  pass.  du  V.  laxar,  ce 

verbe. 
Laxamiento,  V.  haxarion. 
l.a.\antc,  adj  Médcc.  Laxatif;  se  dit  des  médica- 
ments qui  purgent  doucement  et  sans  irriter 


comme  les  tamarins,  luca-.se,  la  innnuc  cl  autres. 

Se  dit  aussi  Mibstanlivemcnl . 
l.ttxar,  v.    a.   lak-sar.  Lii  In-r.    rclAdici ,  dclen 

dre. 
Laxativo.  V.  \.a.ratttc. 
B.axirin:-.    ad|.    luksijlor.    Bot.  Laxillore;  dont  Icî> 

feuilles  sont  fort   écartées  les  unes  des   autres. 
LaxUollado.   da.   adj.   Bol'   Laxifolie;   dont  1rs 

feuilles  sont  fort  écartées. 
Laxitud,,  s.  f.    lalisitoudd.    (Jualité  de  ce  qui  est 

laxatif. 
Laxo,  xa.  adj.  Lâche;  relâché;  qui  n'est  pas  tendu. 

¡  Vig.  UeJÁché.  qui  n'est  pas  sévère. 
B.axoitiaiila.  s.  f.  Bol.  Laxomannie;  genre  de  plan- 
tes de  ia  Nouvelle-Hollande. 
B.aja.  s.  f.  la-ia.  Qualité,    nature,  genre,  espèce, 
des  choses  el  des  personnes.  \ 
instrument     pour     fouir    le 


a.    .\gr.   Travailler  la  terre  avec   le  lou- 
f.    lara-da.     No-ud    coulant.   !   V. 


eloffe;  se  disait 
Agr.     Louchet 
terre. 
Layado,  da.  adj.  et    pari.  pass.    de  layar.   V.  ce 

verbe 
B.ayar, 
chet . 
Laxada , 

Lazo. 
Lazaret»,  s.   m.  Lazaret:  élahlissemenl  isolé  où 
les   personnes  el    les  marchandises   importées 
d'un  endroit  supçonné  (l'a\oir  la  pesie  vont  pas- 
ser la  (juaranlaine. 
Lazarillo,  s.  m.  lai.ari-llo.  .Niun  par  le(|uel  on  d(»- 

signe  celui  qui  conduit  un  aveugle. 
Lazarillos,  s.  m.  pi.  Enfants  teigneux  ou  auxquels 
on  traite  la  teigne  dans  les  hôpitaux  de  Saint-La- 
zare. 
LazariMo,  lia.  adj.  V.  Tinoso,  Leproso. 
í.nzarista,  adj.  el  s,  m.  lazaris-la.  Uist.  ceci.  La- 
zariste; membre  d'un  ordre  fondé  par  saint  Vis- 
centdc  Paule  connu  aussi  sous  le  nom  de  prêtres 
de  la  mission  ,   et  ainsi  nommé  par  ce  qu'il  fui 
établi  dans  une  maison  qui  avait  appartenu  à 
I      l'ordre  militaire  de  Saint  Lazare. 
'  Lázaro,  s.  m.  peu  usité,  la-iaro.  Pauvre  vêtu  de 
!      haillons.  ||  Homme  adroit,  subtil,  rusé.  ||  V.  7"i- 
j      ñoso.  Leproso. 

Lazaroiil ,  s.  m.  Ilist.  Lazzaroni  ;  nom  que  l'on 
donnait  à  Naples  aux  dernières  classes  du  peu- 
ple, dont  la  misère  ,  la  paresse  el  l'insouciance 
étaient  proverbiales.  1  Lazzaroni;  se  dit  de  cer- 
tains individus  qui  s'occupent  dans  quelques 
grandes  villes  d'Italie  à  conduire  les  vouyageurs 
vers  les  endroits  où  se  trouvent  des  curiosités 
moyennant  une  pièce  d'argent. 
Lazdrado,  da.  adj.  V.  Larcrado. 
Lazdrador,  V.  Lazrador. 

Lazi,  s.  m.  Ia-7.i.  Lazzi:  mot  emprunté  à  la  come  • 
die  italienne  pour  exprimer  l'action,  le  mou\e- 
menl  .  le  jeu  muet  de  théâtre  dans  la  représen- 
tation des  comédies. 
Lazivrar,  s.  m.  laiivrar.  Miner.  Lazivrard  ;  ac- 
cien  nom  du  lapis-lazuli  el  de  la  couleur  qu'elle 
donne. 
Lazo.  s.  m.  la-T.o.  Lacet;  nœud  coulant.  Il  Fig. 
Piège  ;   embûche  qu'on  tend  à  quelqu'un.  |1  V. 
Lazada.  \\  Fig. Nœud;lien d'amitié.  ||  Chass.Bat- 
tue,  eiiceinte'pour  le  gibier.  |¡  Ornement  fait  avec 
des  rubans  disposés  en  plusieurs  lacets  qui  for- 
ment groupe.  I  llarl;  corde  avec  un  nœud  cou- 
lant dont  on  fait  le  même  usage  que  les  Améri- 


IJÎH 


8:j;í  — 


LKC 


laiiis  |iom  prendre  \i's  clievaux  sytivages.  | 
Cliass.  Imzo  cicfjo;  enceinte  «j'JC  l"on  fait  avant 
d'avoir  dccouverl  le  gibier.  tl  Lnzo  escurridiza; 
nœud  coiilanl.  ||  Vv^.  Meter  el  laza  al  pié  ;  ten- 
dre le  piéfíes.- /focr  el  lazo;  éehap|)er  au  péril; 
se  tirer  adroiteinciil  dun  mauvais  pas.  — 7'cite/' 
et  lazo  à  la  garrianta;  avoir  la  corde  au  cou; 
être  dans  un  péril  extrême. 

■.azoM,  s.  m.  pi.  la-7.oss.  Cl'oréog.  Enlreiacenients 
que  formenl  les  danseurs.  ||  Attaches  ;  liens  , 
cordes  ,  rubans  etc.  qui  servent  pour  attacher 
quelqu'un  ou  quelque  chose.  ||  Fig.  Caligr.  Traits 
de  plume  entrelacés  et  qui  l'ormcnt  une  figure 
quelconque. 

l,axra(laiiiente,  inus.  V.  Das(jraciadamenle .  Mi- 
serahlcmenle. 

B,aiBrailor,  inus.  V.  Miserable.  Desf¡raciad<). 

i.azrai-,  v.  n.  inus.  Etre  malheureux,  dans  la  un- 
scre. 

I.aaulita  ,  s.  f.  lazouli-ta.  Miner.  La/ulilc  ;  pier- 
re d'un  be.ui  bleu  d'azur  ,  opaque  à  grain  très- 
serré  cl  dont  la  cassure  est  mate. 

l'C  ,  Cas  obligue  du  pronom  masculin  cl  ieininin 
de  la  troisième  personne  Le,  lui. 

i,eal,  adj.  liai.  Loyal;  sans  iraude,  d'une  bonne 
qualité.  |¡  Loyal  ;  lidele  ,  sincère,  droit  ,  franc, 
plein  d'honneur  et  de  probité.  |  Mancg.  Caballo 
leal;  cheval  loyal;  qui  emploie  toute  sa  force 
pour  obéir  ,  et  qui  ne  se  défend  pas  lorsqu'on  le 
chûtic.  I  Dans  un  sens  analogue  se  dit  des  au- 
tres animaux  domestiques-  Il  Y.Vidcdiijno,  Verí- 
dico. 

■.calnicntr,  adv.  lèalméri'té.  Loyalnicnl;  avec  lo- 
yauté, li  Véridiquement;  d'une  manière  véridi- 
(jue. 

liealiiiieiiirc,  inus.  tout-à-fait.  V.  Lcalnienle. 

licaltail,  s.  f.  Loyauté;  fidélité,  probité.  |¡  Fig.  Lo- 
yauté, (¡délité  (les  chiens,  des  chevaux  et  des  au- 
tres animaux  domestiques.  |  anc.  V.  Lc(jalidad.  i 
Verdad,  Leallanza.  V.  Lealtad. 

E.eain,  s.  m.  Relat.  Léam  ;  monnaie  diinoisc  qui 
vaut  un  peu  plus  de  quatre  francs. 

I.cangia,  s.  f.  léanu-liia.  Bot.  Léangia  ;  léan- 
piuin,  genre  de  la  famille  de  champignons,  ayant 
beaucoup  d'analogie  avec  le  genre  didyme. 

■.('aquia,  s.  f.  lêa-kia.  Hol.  Léachie;  léachin,  gen- 
re de  plantes  synanthcrées  ,  tribu  des  hélian- 
thées. 

Lebeche,  s.  m.  lébet-cJic.  Mar.  Lcbesihe  5  nom 
qu'on  donne  dans  la  Méditerranée  au  vent  de 
sud-ouest. 

Leltcquia,  S.  f.  lîot.  Lebeckie  ,  lebeckia  ;  genre 
de  plantes  de  la  famille  des  {renets  pourvus  de 
gousses  cylindriques  et  polyspermes  et  dont  le 
calice  est  à  cin(|  divisions  aiguës. 

l.eberi««o,  s.  \n.  lébéri-sso.  Lrpét.  Lébéris  ;  nom  1 
spécifique  d'une  vipère  de  Canada.  1 

l^cltctina,  s.  f.  IJot.  Lebiline;  genre  de  piaules  sy- 
nanthcrées de  la  tribu  Tiaturelle  des  lagétinées. 
1  Erpél.  Lébéline  ;   nom  spécifique  d'une   \i-l 
père. 

I.ebcton,  s.  m.  Ubélun.  Hisl.  relig.  Lébéton,  lé-' 
béton,  lébétonaire;  espèce  de  tunique  sans  man-  ^ 
ches  que  portaient  les  solitaires  de  la  Thebaidc.  ' 

l.ebinN,  s.  m.  Ic-biass.  Ichthyol.  Lebins;  genre  de 
poissons  de  la  (amilie  des  cy juins. 

l.ebi-a«la,  s.  f.  lèbra-da.  Art.  culin.  Fricas.'>ée,  ra- 
goût, civet  de  lièvre. 


I.t'bi  aNlicu,  \  .  \.cbrastillti. 

lA'bi-aNtillo,  s.  m.  dimin.  de  lelnusd).  V.  te  mot. 

a.ebraNtu,  s.  nr  inus.  V.  Lebrato. 

liObraNtuti  ,  V.  Lebrato.  |  l'ig.  fain.  (Jn  désijrne 
sous  ce  nom  un  homme  qui  est  très-lin  ,  ruse- 
un  vieux  renard. 

L.ebi-a(iiio,  s.  m.  dimin.  de  lebrato.  Levraut,  1p-- 
vrelau,  petit  licvre. 

Lebrato,  s.  m.  dimin.  de  liebre.  Levraut  ,  levic 
leau;  jeune  lièv  re. 

Cebratoiiciilu,  \,  Leliratillo, 

Lebrel,  lu.  s.  Zool.  Lévrier  ;  nom  que  l'on  donne 
à  une  race  de  l'espèce  du  chien  ,  à  cause  de  ses 
formes  élancées  et  de  sa  légèreté  qui  le  rendent 
parlicuiicrement  propre  à  la  chasse  du  lièvre.  || 
Fig.  fum.  Lévrier  ;  gens  que  l'on  met  à  la  pour- 
suite de  quiil(|u'un.  ||  Blas,  Lctreí  empinado;  lé- 
vrier  à  boni,  ipii  est  représenté  se  tenant  sur  les 
pattes  de  derrière. 

Lebrero,  V.  Lebrel. 

Lebretü,  s.  f.  dimin.  de  liebre.  Entom.  Levrette; 
espèce  de  coléoptère  noir  avec  les  élytres  striés. 

Lebretear  ,  V.  a.  Chass.  Lcvreller  ;  pour  chasser 
les  lièvres. 

Lebreterin,  s.  f.  lébrétéri-a.  Levrelleric;  ail  d'é- 
lever les  lévriers. 

Lebrijano,  lia.  adj.  et  s.  lébrig-hartn.  Géogr,  Ha- 
bitant de  Lebrija,  ville  silué  près  de  Grenade. 

Lebrillo,  s.  m.  lébri-llo.  Terrine  ;  vace  de  terre 
qui  sert  à  dilférenls  usages  domestiques. 

Lebi'on  ,   s.  Pi.  augmcnt.  de  liebre.  Grand  lièvre. 

I  Fig.  Lâche,  poltron  ;  (]ui  n'a  pas  de  courage. 
Lebroncillo,  s.  m.  dimin.  de  liebre.  V.  Lebrato. 

II  anc.  V.  Dado. 

Lfbraiiío,  lia.  adj.  lébroH-nn.  Sc  dit  de  ce  qui  ap 
partienl  au  lièvre,  qui  a  du  rapport  avec  le  liè- 
vre. 

Lecanuiito  ,  s.  m.  léliauan-to-  Bot.  Lécanaiilhc; 
espèce  de  plante  d'Amériíjue. 

Lecanontticla,  s.  f.  lélionoinan-ria.  .\nl.  Lécano- 
mancie;  sorte  de  divination  cabalistique  qui  se 
pratiquait  en  jellant  dans  un  bassin  plein  d'eau 
des  pierres  précieuses  et  des  métaux;  on  obser- 
vait les  son-;  (¡ne  ce;  objets  produisaient  (juaid 
ils  touchaient  le  fond. 

Lecoiioreas,  s.  f.  pi.  lékonn-rcass.  Bot.  Lécono- 
rées;  tribu  de  la  famille  qui  a  pour  tNpc  le  genre 
lécanore. 

Lecoiiôreo  ,  a.  adj.  léluDio-réu.  Bot.  Lécanore; 
(¡ni  ressemble  ou  léeaiior. 

Lecidea,  S.  f.  li i.i-déa.  Bot.  Lécidée  ;  genre  de  In 
famille  des  lichens,  qui  comprend  une  cinquan- 
taine d'espèces. 

I,ecl«leaeeaî4  .  s.  f.  pi.  Bot.  Lécidcacée>  ;  section 
de  la  famille  des  lichens  (jui  a  pour  type  le  gen- 
re lécidée. 

Lecideáreo.  «.  adj.  liiidéa-iéo.  Bol.  Lécidéacee, 
<pii  a  de  l'analogie  avec  la  lécidées. 

Lecitleas,  S.  L  pi.  ¡i'/.i-d¿iiss.  Bol  Lécidécs:  tribu 
de  l'ordre  des  lichens  gastérolholames  ,  qui  a 
pour  type  le  genre  licidee. 

Lecideo,  a.  adj.  li/.i-d:',i.  Bot.  Lécidé  ,•  qui  lient 
de  la  licidee. 

I.ecidiiiea."*,  s.  f.  pi.  Bel.  Lecidiiices  ;  tnbii  île  li- 
clien.s,  qui  a  pour  tvpe  le  genre  lécidée. 

Lecidiiieo,  a.  adj.  láidi-DÓo.  Lécidiiié  ;  ipn  res- 
semble à  une  lécidée. 

lección,  s.  f.  Leçon  ;  instruction   d'un   nmitie   à 


LEC 


—  8;î(> 


lu: 


SCS  (Jisciiili'S.  I  I.ei^oii  ;  ii''duttioii  (luOii  f:iil  pour 
enseigner  l'I  ponr  inslruiio.  |  I.cron;  loiU  cnsiM- 
gnemenl  parlinilier  lait  par  un  maître  à  un  dis- 
ciple, ou  à  un  petit  nombre  tléroliers,  en  (juel- 
(|iie  genre  que  ce  soii.  ||  I,e<;ün;  ee  que  le  ma!- 
tic  lait  (|ue  Icjeve  apprenne  par  cœur.  |1  Leçon; 
instruction,  conseils  (!oinii''s  à  une  personne  re- 
lativement à  sa  (onduile  dons  la  vie,  nu  dans 
quelque  autre  affaire.  ||  Fig.  /-eçon  ;  enseignc- 
menl ,  avertissement  utile  (jue  l'on  reçoit  des 
choses.  I  Aeçon;  avertissement,  instruction,  dis- 
cours qui  a  pour  but  corriger  quel(|u'un.  |  7.e- 
son:  réprimande,  soit  en  paroles,  soit  en  action. 
[I  Fig.  /.eçon;  accident  de  la  vie,  expérience  qui 
nous  apprend  à  vivre.  || /-ilurg.  /,eç(Mi  ;  ¡¡etile 
lecture  que  l'on  tait  à  cliaciue  nocturne  des  ma- 
tines, de  quelques  extraits  de  la  Hible,  des  Pè- 
res ou  de  la  légende  du  saint  du  jour. 

I.eccioiiai'io  ,  s.  ui.  léhiioua-rio.  /.iturg.  rom. 
Leclionnaire  ;  livre  qui  contient  les  leçons  qui  se 
lisent  à  l'ofliee. 

■.eccioiicicn,  V.  Leccioncilla. 

I>cccioiicillu,  s.  f.  dimin.  de  U-nion.  V.  ce  mol. 

I.occioiiiNta ,  s.  m.  léli/.loniss-ta.  Professeur; 
mailrc  qui  donne  des  leçons  ])articulièrcs.  On 
dit  aussi  par  plaisanterie.  Coureur  de  cachets. 

I.ecititlcuH,  s.  r.  pi.  Ié7.ili--<('a.ss.  Bot.  ¿écythi- 
dées  :  famille  et  tribu  de  plantes  qui  ont  pour 
type  le  genre  lécylhis. 

liccite,  s.  m.  (éii-ié.  Ant.  /.écytlie;  vase  à  mettre 
de  l'huile,  des  parfums,  des  odeurs  pour  la  toi- 
lette et  quelquefois  du  fard.  |1  /.éeythc  ;  petite 
boîte  ou  les  peintres  de  l'antiquité  mettaient 
leurs  couleurs. 

Ivcoiti.s,  s.  m.  léii-tiss.  lîot.  /vécythis  ;  genre  de 
plantes  dicotylédones,  famille  des  my nées,  très- 
remarquable  par  la  forme  de  ses  fruits. 

Lechada,  s.  f.  létcha-da.  Maçonu.  Mortier;  chaux 
délayée  avec  de  l'eau  et  du  sable.  H  Sorte  de  pA- 
le  de  chilíons  ,  dont  on  fait  le  papier.  |1  /.aitage,- 
nom  collectif  qui  désigne  le  lait  et  tout  ce  qui 
vient  du  lait  et  se  fait  avec  du  lait. 

Lrcchal,  adj.  letchal.  Se  dit  de  tout  animal  qui 
telle  encore  ou  qui  a  quitté  la  mamelle  depuis 
peu.  Il  Laiteux;  qui  a  du  lait. 

Lechar,  adj"  Se  dit  de  ce  qui  porte  du  lait. 

Leche,  S.  f.  lét-che.  Lait  ;  liquide  opaque,  blanc, 
plus  pesant  que  l'eau,  et  doué  d'un  saveur  dou- 
ce, qui  est  sécrété  par  les  grandes  mammaires 
des  femelles  maiumifcres,  pour  la  nourriture  de 
leurs  petits.  ||  Lait;  suc  laicteux  qu-one\trait  de 
certaines  semences,  de  quelques  graines  ou  des 
fruits  comme  l'amande  etc.  |i  Lait;  liqueurlaiteu- 
sc  que  distillent  quelques  végétaux.  ||  Leche  fres 
ca;  jeune  lait;  celui  d'une  femme  nouvellement 
accouchée.  ||  Hermana  de  leche;  frère  de  lait,  qui 
a  sucé  le  même  lait.  |1  Poét.  Nom  sous  lequel  on 
désigne  tout  ce  qui  a  une  blancheur  extrême.  || 
Fig.  £■/  vino  es  la  leche  de  las  viejos;  le  vm  est 
le  lait  des  vieillards.  |  Prov.  Lo  he  mamado  con 
la  leche;  jai  sucé  cela  avec  le  lait;  dès  l'enfance. 
—  Fig.  Se  dit  de  toute  première  instruction  sur 
une  matière,  n  Ternero,cochinillode  iec/ie,  veau, 
cochon  de  lait.  |  Vaca  de  leche  ;  vache  à  lait.  || 
Eslar alguna  rosa  en  leche;  n'avoirpasalteint  sa 
Iterfection.  1|  Rot.  Lait;  nom  vulgairede  plusieurs  j 
espèces  de  plantes;  Leche  de  gallina;  ornithoga-  ' 
îe.  Il  Leche  dorada;   espèce  "de   champignon.  |¡ 


Cliim.  Lait;  se  dit  de  plusieurs  liqueurs  arlili- 
cielles  qui  ont  quehjue  analogie  avec  la  couleur 
du  lail.  Il  Leche  de  almcudi  as  t.\a\l  d'amandes, 
emulsión  d'amandes  simples.  ||  Leche  riniiual; 
lail  Mrginal;  dissolution  alcoholiquc;  d'un  heau- 
me iiii'(i|iilc  par  l'cao.  —  l.erhe  vegetal:  lait  végé- 
tai, su<'  blanc  <\u\-  l'on  trouve  daiisun  lrès-};ranif 
nombre  de  végétaux. =r/,(>r/ip  de  azufre;  lail  de 
soufre;  ancien  nom  îles  liydrosullales  sulfurés 
précipités  par  un  acide.  ||  Palhol.  Derrame  de 
leche  I)  leche  re/jnrfjí/ft;  l.iii  épanihé:  expression 
populaire  par  laquelle  on  désigne  certaines  dou- 
leurs vagues  qui  se  développent  chez  les  femmes 
après  avoir  sevré  leurs  enfants  on  même  pendant 
l'allaitement  ou  jien  après  de  lac  roucliemenl, 
lürs(|u'elles  n'ont  pas  encore  allailé.  |i  Fig.  hstar 
la  mur  en  leche;  être  calme  en  parlant  de  la  mer 
et  par  antonomasie  se  dil  ollusivement  d'une 
personne  irascible  qui  se  trouve  (  aime  .  tranquic 
le.  1  Fig.  Estar  ron  la  leche  en  los  labios;  être 
encore  jeune;  n'avoir  pas  d'espériencc.^£'ííar 
como  una  leche;  être  tendre  comme  une  rosée. 

LccherloaK,  lila<«.  S.  f.  létchézi-llass..  Laitance; 
lait;  subslan<e  blanchâtre  el  laiteuse  qui ,  à  l'é- 
poque du  frai,  doit  féconder  les  œufs  des  pois- 
sons. Il  V.  Asadura. — Riz  de  veau. 

Lrchci'ia,  S.  f,  tétrhéri-a.  Laiterie;  lieu,  endroit 
où  l-on  vend  du  lait. 

B.echero,  ru.  S.  létché-ro  Laitier;  celui,  celle  qui 
vend  du  lait. 

Lechero,  ra.  adj;  Laiteux;  qui  contient  dniait  ou 
qiii  en  a  les  pronriétés. 

Lecherón,  S.  m.  Nom  donné  dan  l'Aragon  au  vase 
dans  k'iiuel  on  trait  les  vaches.  ||  Lange  de  laine 

LechetexiiA,  S.  f.  létchétréz-na.  Nom  générique 
des  piailles  laiteuses. 

Lechiga,  í=.  inus.  Sorte  de  brancard  sur  lequel  on 
porte  les  morts  pauvres. 

Lechigada,  s.f.  létchi'¿a-da.  Ventrée:  portée  d'u- 
ne femelle  dans  l'ordre  des  mammifères.  |  Fig. 
fam.  Bande  de  coquins 

Lcchisado,  da.  V.  Acostado. 

Lechín,  V.  Lechino. 

Lechino,  S.  m.  létchi-no.  Chir.  Tente  de  charpie 
qu'on  met  dans  une  plaie.  |  Sorte  de  bouton  qui 
vient  dans  certaines  parties  du  corps. 

Lecho,  s.  m.  let-cho.  Lit;  meuble  dont  ont  se  sert 
pour  se  coucher,  pour  dormir.  ||  Fig.  Lit:  canal 
d'un  fleuve.  V.  Mr/rfre.— Lit  s'emploie  dans  le 
sens  de  Mariage.  I  Lecho  nupcial;  lit  nuptial.  || 
Lit;  les  maletas,  la  plume  sur  laquelleon  couche 
il  Lit  :  sorte  de  canapé.  ||  inus.  lig.  V.  Féretro, 
andas.  \  Lit;  couche  d'une  chose  quelconque  qui 
est  étendue  sur  une  autre. 

Lechen,  s.  m.  Cochon,  porc;  animal  domestique. 
Il  Fig.  Cochon;  se  dil  d'un  hoiume  sale,  malpro- 
pre. 

Lechona,  s.  f.  létcho-na,  Truie;  femelle  du  co- 
chon. I  Fig.  fam.  Salope,  cochonne,  se  dil  d'une 
femme  malpropre. 

Leehoncico,  V.  Leehoncillo. 

Lechancillo,  V.  Lechoncito. 

Leehoucito,  S.  m.  dimin,  de  lechon.  Cochon  de 
lait. 

Lecho.so,  sa- adj.  iefc/io-s5o»  Laiteux;  qui  porte 
du  lait;  qui  tient  du  lail. 

Lechn«$a,  s.  f.  létchou-ga.  Bot.  Laitue;  genre  de 
plantes  synanlhérées  chicoracées,  dont  on  con- 


UÍC 


837  — 


M:r, 


liait  une  vinslaine  d'esjx'CPs  la  plupart  cultivées 
dans  les  jardins  potagers.  |  Lccliutja  de  orcjd  de 
mula;  laitue  romaine.  |¡  LecUutja  flamenca;  lai- 
tue pommée. 

l,ccliuH;atl(>,  fia.  adj.  lélchouga-do.  Lactucé;  qui 
ressemble  à  la  laitue. 

l.echtiKiicro,  ra.  s.  Ulchougnuero.  Vendeur  de 
laitues. 

I.ecliii<p'nira,  V.  lechuguilla.  \\  Fraise  qu'on  por- 
tail aucieiiuement  au  cou. 

I,('eliiii$iillln,  V.  Leciinrinita. 

II>ccliii«;iiiiio,  s.  m.  létcliuu;iui-no.  Petite  laitue. 

I.rcliii;$iii»<tn,  s.  f.  dim.  de  ¡ccfiKoa.  V.  ce  mot. 

I.eclitizn,  s.  f.  létchou-za.  Oriiilh.Vèche,  chouette 
genre  de  l'ordre  des  rapaces  nocturnes,  à  lite 
grosse,  plale,lissedans  certaines  espèces.  |  Boli. 
Voleur  de  nuit.  |  Nom  vul;;aire  donné  quelque- 
fois à  une  l'emme  fjourmandc  ou  qui  se  mêle  des 
affaires  d'aulrui  pares|MÍl  de  curiosité. 

K,cchiizo.  Kti,  ad].  ¡¿Iclion-zo.  Se  dit  dans  quel- 
ques provinces  de  mules,  cl  des  mulets  qui 
teltent  encore. 

Lccliiixo,  s.  m.  Huissier,  sergent  préposé  pour 
remplir  certaines  commissions,  parordre  du  gou 
vernement.  ||  Collecteur,  receveur  d'impôts. 

■4CC0.  a.  m.  lé-lio.  Iclitliyol.  Leiche;  genre  desqua- 
les,  apparlenanl  à  la  i'amtllc  des  pla;;ioslomes, 
conlenanl  plusieurs  espèces  de  poissons  des 
mers  du  Nord. 

i.ecoris,  s.  f.  Myth.   f.ecoris,  une   des  Grâces. 

I.ecsino.  s.  m.  léhsi-no.  Bot.  Leccine;  sorte  de 
fruit  très-bon   ¿i  manger. 

I.ectlcario,  s.  m.  .Vnt.  i,ecticaire;  esclave  char- 
ge de  porter  une  litière.  I|  Ilist.  eccléc.  Lecticai  • 
re;  dans  l'iigliglse  grecque,  celui  qui  portait 
les  morlsen  terre,  parce  qu'on  se  servaitquel- 
que  fois  d'une  litière   pour  cet  oflice. 

I>eotister«io,  s.  m.  lélitistér-no.  Ant.  rom.  Lec- 
lislerne.  leclisteriuim;  festin  sacré  que  l'on  of- 
frait sous  la  présidence  des  époulons  au\  prin- 
cipaux dieux  dont  les  statues  étaient  ¡ihicées  sur 
des  lits  magnifiques  autour  d'une  table  dressée 
dans  un  de  leurs  temples.  H  Lectisterno;  nom 
donné  par  quelques  archéologues  au  lit  sur  le- 
quel on  platjail  les  dieux  dans  cette  cérémonie. 

licctor,  ».  S.  lélUor.  Lecteur;  celui,  celle  qui  lit 
à  haute  voix  et  devant  d'autres  personnes.  || 
Lecteur;  celui,  celle  dont  la  fonction  est  de  li- 
re. Il  /.ittér.  Avisn  ni  lector;  avis  au  lecteur,  pe- 
tite préface  que  l'auteur  adresse  au  public  eu 
tète  de  son  ouvrage  pour  lui  faire  part  de  quel- 
que note  essentielle.  Il  llist.  Lecteur;  esclave 
chargé  chez  les  Grecs  cl  les  Romains  de  lire 
pendant  le  repas.  ||  Ilist.  rclig.  /.ecteur;  dans 
l'Kglise  romaine,  un  des  (¡uatre  ordres  qu'on 
appelle  les  Quatre  mineurs.  Il  Ilist.  ecclés.  i,ec- 
teur;  tilre  qu'ont  porté  les  chanceliers  ou  notai- 
res des  abbayes.  ||  Lecteur  ;  professeur  en  théo- 
logie ,  dans   un  cousent. 

I.octoratio,  S.  m.  lé  Inra-do.  Lecleur,  un  des 
(]ualre   ordres  mineurs. 

I.eetok'al,  s.  m.  Théologal:  chanoine  chargé  de 
professer  la  thélogie.  ||  s.  f.  Théologale;  qualité 
dignité,  prébende  théologale. 

i.orturi.i,  s.  f.  lùnploi,  grade,  chaire   de  lecteur. 
l.crtiiario,    s.  m.  V.    Llectiiarin. 

I.  ccdira,  s.  f.  léhUm-ra.  /.eclure:  action  d'une 
personne  qui  lit  à  haute  voix.  ||  Aecture;    ins- 


truction <iui  résulte  de  la  lecture.  :,  y.eclurp:a>. 
tion  delire  une  pièce  de  ihéàtre.  ||  Aeclure;  arl 
de  lire.  1  Lecture;  arl  de  bien  lire.  H  Gabinete 
de  lectura;  cabinet  de  lecture,  heu  ou,  moyen- 
nant une  rétribution,  on  lit  les  journaux  et  des 
livres.  I  l'hilol.  V,  Comentario.  |,  Impr.  IMiiloso- 
phie:  caraclere  d'imprimerie,  j  V.  Lertoria. 

■.cda,  s.  f.  b't-dn.  Myth.  Leda;  fille  de  Theslicns, 
et  épouse  de  Tyndare    roi  de  S|tarle.  j  Bot.  Le- 
da; genre  de  plantes  de  la  famille  des  orlhadics. 
¡  Ant.  rom.   /,éda;  sorte  de  danse  lubrique. 

■^ertntsu-nte.  adv.    V.  Alegremente. 

I.rdauia,  inus.  V.  Letanía. 

I.cili.  s.   f.  h'-di.  Lady;  dame.  V.  Lady. 

l,cdo,s.  m.  li'-do.  Bol.  /,ede,  lédum;  arbrisseau 
qui  jtroduil  le  ladanum.  ',  Ilist  /,ède;  troisiè- 
me partie  d'un  comté  en   .\nglelerre. 

I.cilo,  da.  adj.  imis.  V.  Alegre,  festivo. 

Lcdocarpo.  S.  m.  Bol.  /.édocarpe;  genre  de  plan- 
tes dicotylédones  qui  croissent  au   Chili. 

I^cdoii.  s.  m  Bot.  Lédon,  genre  de  plantes  di- 
cotylédones de  la  famille  des  rhodoracées. 

I>rdona,  s.  f.   inus.  Mar.  V.  Flujo  y  repujo. 

I.edorcarpo.  V.  Ledocarpo. 

i>cdro.  dra.  adj.  buh.  lé-dro.\'i\,  bas.  de  peu  de 
Valeur. 

Ivfedor,  ra.  inus.  V.  Lector. 

l,t»c'r.  V.  a.  lé-ér.  Lire,  parcourir  des  yeux  avec 
la  coniiaisance  des  lettres,  ce  qui  est  écril  ou 
imprimé.  ¡  Lire,  pénétrerquelquecii-ise  d'obscur 
ou  de  caché.  |  Knseigner  publiquement.  \  Kxpli- 
quer,  interpréter  un  texte.  !  l.eer  ¡le  atraordi- 
nnrio,  professer  dans  une  université  pour  se 
faire  connaître,  et  sans  avoir  de  chaire.  ¡  Leer 
de  oposición,  soutenir  une  ihcse  dans  un  con- 
cours. ¡  Poder  leer  cátedra.  poUMur  donner  des 
lc(.ons  sur  une  matière,  la  coniiaitre  a  fond.  ¡ 
.Vo  saber  leer;  ne  voir  dans  un  livre  que  du 
blanc  cl  du  noir, 

l.ccriiia,  s.  f.  léér-sia.  Bot.  Léersie.  léersia;  gen- 
re déplantes  monocolylédones,  de  la  famille  des 
graminées,  renfermant  uue  douzaine  d'espèces, 
qui,  presque  toutes,  sont  exoliques  et  origi- 
naires de  l'Amérique. 

l.oftinsia,  s.  f.  Bol.  Lediiiiiia,  leflinge;  genre  de 
plantes  dicotylédones  de  la  famille  des  caryo 
phyllées,  renfermant  deux  espèces. 

I.esa  ,  s.  f.  lé-ga.  Religieuse  professe  qui  est 
exemplée  d'assisler  au  chceur  et  a  l'obligatioii 
de  servir  la  communauté. 
l.csocia,  s.  f,  V.  Legación. 
lA-sacioii,  s.  f.  légmionn.  /.égation  ;  charges, 
fonctions,  dignité  d'un  legal  du  Sainl-Siege.  | 
Légation;  tribunal,  juridiction  d'un  legal;  temps 
que  durent  les  foiuions  d'un  légat.  ||  Diploni. 
Légation;  commission  que  quelques  puissances 
dtuinenl  à  une  ou  à  plusieurs  personnes  pour  al- 
ler négocier  auprès  d'une  puissaiire  étrangère. 
Il  Légation,  désigne  collectivemenl  non  seule- 
ment l'ambassadeur.  Icnvoyé  ouïe  nuiiKtre 
plénipotenliaire.  mais  au^si  les  conseillers,  io 
secrétaires  sons  lui  et  payés  par  le  gi«uveine- 
ment.  Il /."^gation  ;  division  administrative  des 
Ktats  qui  formaient  l'empire  de  Charleinagnc; 
Chaque  royaume  etail  divise  en  plusieurs  léga- 
tions qu'on  appelait  aussi  quelquefois  duches, 
chaque  légation  était  divisée  en  comtes.  I. 'éten- 
due des  légations  cl  des  comtes  était  ordinaire- 


LIÍC, 


—  s:îS  — 


,i':<i 


ment  la  môme  (luo  ccIIps  drs  dincóscs.  ||  AnI. 
lom.  l,('i/r/r/on /itie,  Icjîiilioii  libre;  miiÀSiun  li- 
bre tiu'olilciiaicnl  les  st'iialcurs.  aliii  tic  pouvoir 
quiller  l'Ualio  cl  voya;,'(!r  [lom' leurs  ((ropresuf- 
laires. 

l'pji$aiio,  s.  m.  léga-do.  Anl.  rom.  Légal;  person- 
ne (|ue  l'empereur  ou  les  premiers  ma;<islrals 
envoyaient  dans  les  provinces  |>our  y  exercer 
quel(|ue  juriiliclioii.  |  Li^al  ;  aujourdliui,  ce- 
clésiaslitiiie  vieairc  du  pape,  cl  (|ui  esl  eliar^é 
de  le  représenter.  |  L(^;ial;  cardinal  tharj^é  du 
gouvernement  dequeWiue  province  desl^lals-ro- 
niains'  ||  Liiiado  à  l/iteri'\  lé;;al  a  latere;  aneien- 
neinenl,  ecclésiasli(iue  charrié  par  le  souverain 
pontife  de  le  représenter  dans  une  atV.iire  déter- 
minée. (Vétail  ordinairemenl  sur  îles  évè(|ues 
que  lombail  ce  choix  des  pa;ics.  ||  i,é;;at;  chez 
les  anciens  Romains,  le  cliel' de  chaque  lé},'ion.  |1 
.  Lcfis;  don  laissé  par  un  lestaleur.  ||  Legado  uni- 
versal; Icfîs  universel  ;  disposition  testamen- 
taire par  laquelle  les  leslateurs  donnent  à  une 
ou  plusieurs  personnes  l'universalilé  des  biens 
qu'il  laisse  a  son  décès.  |  l.eijadt)  à  liiulo 
tirJvi'rsal  ,  lej^'s  à  litre  universel  ,  celui  par 
lequel  le  lestaleur  lègue  une  quote-part  des 
biens  dont  la  loi  lui  permet  de  disjjoser,  tels 
qu'une  moitié  un  tiers,  ou  Ions  ses  immeubles, 
ou  tout  son  mobilier  ou  une  quotité  li\c  de  tous 
ses  immeubles  ou  de  tout  son  mobilier.  |  Le^a- 
do  parlinlar,  legs  particulier;  loulc  disposition 
testamentaire  qui  n'est  ni  de  l'universalilé  des 
biens  ou  de  la  portion  disponible  de  ces  biens,  ni 
d'une  quote-part  de  ces  l)iens  ou  de  la  portion 
disponible.  ||  Ane.  jurispr.  Lei/cfr/o  piadoso;  legs 
pieux;  legs  destiné  á  de  bonnes  auvres. 

I.ciEiido,  tl».  part.  pass.  du  v.  k'ijar.  Légué;  e. 
S'emploie  adjectivement. 

I.csador,  s.  m.  anc.  Jurisp.  iégateur,  celui  qui 
fait  un  legs.  |¡  Celui  qui  lie  les  brebris  qu'un  va- 
tondre. 

I.p^ndiira,  S.  f.  légadou-ra.  Corde  avec  laquelle 
ou  attache  lcs;brebis  qu'on  va  tondre. 

K.Cj$njico,  s.  m.  dim.  de  h"¡a¡n  V.  ce  mot. 

liegasîllo,  s.  m.  V.  he¡)aj¡co. 

Lcgagito,  s.  m.  V.  Leg'agico. 

l.eg;atjo,  S.  m.  Liasse;  paquet  de  papiers  sous  une 
même  enveloppe  ou  bande,  et  aya  t  rapport  or- 
dinairemenl aune  même  alVaire. 

liPgal,  adj.  Légal;  qui  esl  établi  parla  loi,  qui  est 
selon  la  loi,  qui  résulte  de  la  loi.  ||  Légal;  parti- 
culièrement, qui  concerne  la  loi  de  Dieu  donnée 
par  Moise.  1|  Fidèle,  exact  dans  l'accomplisse- 
ment de  ses  devoirs. 

Ilegalidad,  S.  î.  Ugalidndd.  Légalité;  caraclère, 
qualité  de  ce  qui  est  légal,  selon  la  loi;  observa- 
tion fidèle  de  la  loi.  ||  Loyauté;  justice,  (¡délité  à 
remplir  ses  devoirs. 

l'Ogalisnio,  adj.  sup.  de  legal. 

I^egalizacion,  s.  f.  léijaÙiaiion.  Légalisation; 
déclaratation  par  laquelle  un  officier  public  at- 
ieste la  vérité  des  signatures  apposées  à  un  acte; 
ainsi  que  les  (¡ualilés  de  ceux  qui  l'onl  fait  et 
reçu,  afin  qu'on  y  ajoute  foi  dans  un  autre  pavs. 
I  Légalisation;  action  de  légaliser. 

I^egalizado,  da.  part.  pass.  du  V.  Legalizar. 
Légalisé,  e.  S'emploie  adjecliv. 

I^egalizar,  V.  a.  Légaliser;  attester,  certifier  l'au- 
thenticité d'un  arle  public   afin  qu'il  puisse  fai- 


re loi  luMS  du  ressort  ou  il  a  éle  pa>sr. 

l.ogaliy.ai-Mi',  V.  prun. /('(/«iiïfir.  Se  légaliser,  élie 
légalisé. 

l<(>g»linfsito,  adv.  Légalenienl;  d'une  uianiereli' 
gale. 

B.rganicnt'*,  adv.  Sans  savoir,  sans  science,  í-a!i> 
iiislrmiion,  d'une  manière,  illélréc. 

I>«aiMo,s.m.  Vase;  bourbe,  limon.  ¡  Substance 
grasse  et  mucilagiiieuse  df  la  terre.  ||  Ierre  fer- 
me sur  laquelle  ou  assied  les  fondements  d'uo 
édifice. 

Legaiiiik.oto,  Ha.  aá\.  Injaino-isu.  Vaseux,  bour- 
beux. 

l-fgiial«,  s.  r.  Chassie;  humeur  qui  coule  do  yeu\ 
se  durcit  et  saltache  aux  cils  cl  au\  angles  m 
ternes  de  l'ieil. 

■iCu;año*io,  na.  adj.  légagno-sse.  Chassieux;  i|ui  a 
de  la  chassie. 

I.ogar,  v.  a.  Léguer,  donner  par  testament  ou 
par  autre  acte  de  deinière  volonté. 

rogaiario,  s.  m.  légata-rin.  .lurisp.  Légataire;  cr- 
lui  ou  celle  à  q<ii  on  fait  un  legs.  ¡  ¡A'i/alarii) 
universal;  légataire  universel;  celui  a  qui  tout 
est  légué.  I  Legatari't  à  liiulo  universal;  léga- 
taire à  litre  universel;  celui  à  ([ui  le  testateur 
laisse  unequolcparl  de  tous  ses  biens.  ¡  Legata- 
rio particular  ;  légataire  particulier,  celui  a 
qui  on  ne  fait  qu'on  certain  legs  déterminé. 

Legato,  adj.  .Mus.  Légalo;  mol  italien  qui,  en  lèic 
d'un  morceau,  d'un  passage,  indique  qu'il  faut 
en  lier  soigneusement  les  noies.  ¡  Scinpre  lega- 
to; se  dit  pour  exprimer  que  l'un  doit  conser- 
ver jusqu'à  la  fin  le  même  genre  d'exécu- 
tion. 

Legatorio,  rîa.  adj.  légato-rio.  llisl.  Légaloirc; 
(lui  esl  gouverné  par  un  légal  ou  iieutcnanl;  se 
dit  uniquement  des  provinces  qui  étaient  gou- 
vernées sous  les  empereurs,  par  un  lieute- 
nant. 

E,egciida,  s.  f- Légende,  vie  des  saints.  V.  Le- 
yenda. 

rcgcudario,  s.  m-  Légendaire;  auteur  de  légen- 
des. ¡Légendaire;  livre  qui  contient  les  légen- 
des, recueil  de  légendes. 

I.egcudogoiiia,  s.  f.  Légcndogonie;  ihéorie  de> 
saints. 

i.egia,  s.  f.  li'g-hi-a.  Lessive;  eau  chaude  que  l'on 
verse  sur  du  linge  à  blanchir,  entassé  dans  un 
envier,  et  sur  lequel  on  a  mis  un  lit  de  soude  ou 
de  cendre.  !  Lessive;  toute  eau  délersive  rendue 
telle  par  de  la  cendre  ou  par  toute  autre  matiè- 
re convenable.  1  Chim.  Lessive;  eau  dont  on  se 
sert  pour  séparer  les  parties  solubles  dans  un 
liijuide  de  celles  qui  ne  le  sont  pas;  lorsqu'on 
soumet  à  son  action  une  substance  qui  en  ren- 
ferme de  solubles  et  de  non  solubles.  ¡  Leg(a  de 
cenizas;  lessive  de  cendres,  dissolution  des  cen- 
dres dans  l'eau.  Elle  esl  formée  de  sous-carbo- 
nate de  potasse ,  de  sulfate  et  d'hydrochlorate 
de  potasse,  de  silice,  d'oxyde  de  fer  et  de  man- 
ganèse, si  les  vegéleaux  qui  ont  fourni  les  cen- 
dres ne  produisent  pas  de  la  soude.  ;  Legia  de 
/os  jatoneros;  lessive  des  savoniers;  dissolution 
alcaline  dont  on  sert  pour  faire  le  savon.  Elle 
est  principalement  formée  de  soude  caustique 
On  la  prépare  en  traitant  le  sous-carbonate  de 
soude  par  la  chaux  vive.  |  Fig.  fam.  Savon,  sa 
vonade,  réprimande. 


i 


LEO 


830  — 


LK(; 


B.eKÍIili',  ailj.  Lisible;  (iiii  est  l'iicilc  à  lire.  |  l'i^,'. 
Este  tibio  III)  l's  li'ijihlc:  ci.'  livre  n'est  pas  lisi- 
ble, se  dit  gciiéralineiit  (l'un  ouvrngc  froid,  l'ial, 
eniiuveuv. 

I.c^icitin.  adj.  ¡pg-hhi-ilf(.  Niol.  /.égioide;  qui 
lue,  qui  viole,  qui  détruit  la  loi.  S-cmploie 
substantivement  dans  ce  sens.  |  s.  ni.  Aégicide; 
rriine  de  celui  qui  viulc  la  loi.  ■ 

B.PKiferaio,  s.  m.  Hist.  AógiCérat;  ancien  nom  des 
provinces  ou  districts  de  la  Suéde. 

■.«•«irero,  ra.    adj.    Léirifère;  qui   donne  des  lois.     I, 
¡  s.    m.  /.égifére;    gouverneur    d'un    légifé- 
rai. I 

B.ojSfio,  s.  m.  V.  Lefiia.  i 

B.osíon,s.  i.lég-hinii.  Art.mil.  /.égion;  corpsmi- 
litairc  ehezles  Romainsdonl  le  nombre  de  soldats 
varia  à  différentes  épo((acs.  Une  dépasse  jamais    l. 
relui  de  0,000  fantassins  et  700  cavaliers. /.a  lé    i. 
gionélaitdiviséeendixcoborles,  lacohorlecn  trois 
manipules,  est  Inmauipulo   en  deu\  centuries.  ¡ 
f.cgion  estrangt-rn;  légion  étrangère;  légion  for- 
mée d'bommes  réfugies  enl'rance,  et  formant  un 
orps  de  6,000  fantassins,  assimilés  à  ceux  de 
l'infanterie  de  ligne,  /-es  bataillons  de  la  légion 
étrangère  cédés  à  l'Espagne  en  1835,  y  ont  lais- 
sé des  souvenirs  glorieux,  et  les  dépouilles  du    i 
brave  général  (lonrad.  ¡  Lcf/Zo»  (/e/io/)or:  légion 
d'Iionneur;  institution  fondée  le  19  Mai  1S02  29     I, 
floréal  au  X)  pour  récompenser  les  services  mi- 
litaires, et  ceux  qui   se  sont  distingués  par  leur    l 
savoir,  leurs  talents, leurs  vertus,  etc.  Cet  ordre, 
un  jour  si   i:lorieux,   est   loin   d'être    entouré 
aujourd'hui  du  ir.èmc  prestige.  La  restauration 
et  le  giuivernenient  de  Juillet   l'ont   gâté.  ¡  Lé- 
gion, par   extension    troupe    armée,    bataillon, 
cohortes,  phalanges.   Dans  ce  sens  on   l'emploie    r 
presque  exclusivement  au  pluriel.  |  Légion;  nom- 
bre indéterminé  de  personnes,  de  choses,  d'an- 
ges   de     démons,     etc.  ||  Numismat.  /.égion, 
médaille    qui    a    pour    inscription   le   mot   la- 
tin    legio    avec    un   chiffre,    et   qui    présente 
au  revers  deux  étendards,  cl  dans  le  champ,  une    i 
aigle  romaine. 

Legionario,  S.  m.  Légionnaire;  soldat  d'une  lé-  i. 
gion  romaine.  ¡  Légionnaire;  membre  de  la  lé- 
gion d'honneur.  |  adj.  Légionnairequi  appartient 
à  une  légion.  |  Entom.  Légionnaire;  se  dit  des 
espècesde  fourmis  qui.  comme  la  sanguine,  vi-  ■ 
vent  de  rapine  et  se  réunissent  en  légions, 
pour  aller  attaquer  les  espèces  qu'elles  se  pro- 
posent de  dépouiller  et  d'asservir.  , 

I.esioniMi.«ic,  adj.  et  s.  Léonais;  de  Léon,  habitant 
de  Lé(m,  qui  appartient  à  Léon  ou  à  ses  habi- 
tants. I 

■.«"Sl.s,  s.  f.  pi.  ¡eg-liiss.  Légis;  nom  donné  dans 
le  commerce  aux  plus  belles  soies  de  Perse.  i 

l.esiNlaciun,  s.    f.  Législation;  droit  de  faire  les 
lois,  j  Législation:  corps  même  des  lois.  ¡  Lé- 
gislation; science,  connaissance  deslois,  j  Philos.  I 
Législation;  iniluence  exercée  par   une   faculté  ' 
ou  une  opération   de  Pesjuit  sur  d'autres  facul- 
tés ou  d'autres  opérations. 

I.CKlNlnilo,  dn.  part.  pass.  du  y.  legislar.  V.  ce 
mot.  I 

I.CBlNlador,  rn.  s.  Législateur;  celui  qui  fait  des 
lois,  y  coopère,  qui  donne  des  lois,  une  consti- 
tution à  un  peuple.  ¡  Législateur;  se  dit  aussi  en 
parlant   des  lois  religieuses.  ¡  Législateur,  par 


extension,  celui  qii,  établit  les  legles  d'un  art 
d-une  science  .'Hist  Léf..,.lal,ur.  membre  du 
co.ps  législatif  établi  p.r  b  constitution  de 
I  au  MU,  et  maintenu  jUHiiralacbiiri.  de181 '» 
Les  législateurs  a\ aient  siubinrni  Ip  droit  d'à 
dopleroude  rejeter  les  pi (.jpis  de  lois  qui  leur 
étaient  app  oriés  ¡lar  le  gouvernement. 

.«•«iKlnr.  v.  II.  teg-liislar.  Faire  établir,  donner 
des  lois.  ¡  Fig.  Critiquer  les  actions  d'autrui  16- 
gislaler.  ' 

.esiHiativo,  va.  adj.  Législatif,  qui  fait  les  lois 
qui  a  le  pouvoir  de  faire  les  lois.  |  Législatif,  qui 
est  de  la  nature  des  lois,  qui  porte  le  caractère 
de  loi.  I  Philos.  Léifislatif,  se  dit  dans  le  svstème 
de  Kant  des  facultés  qui  exercent  quelque  in- 
fluence sur  quelques  choses. 

.esi»ilntoi-,  s.  m.  \ .I.c<]islador. 

.esisiHttiia.s.  f.  Législature,  corps  législatif  ou 
l'ensemble  des  pouvoirs  qui  concourent  à  la  for- 
mation des  lois,  dans  les  gouvernements  repré- 
sentatifs. ¡  Législature,  assemblée  législative,  ¡ 
Législature,  temps  légal  d'existence  d'une 
chambre  ou  période  de  temps  qui  s'écoule  de- 
puis l'iiislalatjon  d'une  assemblée  législative 
jusqu-à  l'expiration  de  ses  pouvoirs. 

.t'K¡.s|»erUo,s.  m.  lég.  his¡ié-rito.  Juriscousule, 
savant  dans  les  lois. 

.psi^ta,  s.  m.  Légiste,  celui  qui  connaît  ou  étudie 
les  lois. 

.<>sitiina,  s.  f.  lég.hi-tima.  .Turispr.  Légitime. 
portion  que  la  loi  donne  aux  enfants  sur  les 
biens  de  leurs  père  et  mère  et  qui  leur  est  due, 
en  sorte  que  leurs  parents  ne  peuvent  les  en  pri- 
ver, quoiqu'ils  disposent  de  leurs  biens  envers 
d'autres  personnes. 

iCgitiniaclon,  S.  f.  Jurisp.  Légitimation,  acte  par 
lequel  on  rend  lé;;ilime  un  enfant  naturel  ou 
qui  lui  confère  les  honneurs  de  la  léj,'i(iinilé.  ¡ 
Diplom.  Légitimation,  reconnaissance  au  then- 
lique  des  pouvoirs  d'un  envové,  d'un  dépu- 
té, etc.  '  ' 

.psitiiiiado  da.  part.  pass.  du  V,  legitimar.  Lé- 
gitimé, e.  S'emploie  adjediv. 

.ositiinanientf,  adv.  Léj.'itiusement.  d'une  ma- 
nière légiiime,  conformément  à  la  loi.  à  l'équité, 
t\  la  raison  ,  à  la  justice ,  aux  régies  éta- 
blies. 

.esitiniar,  v.  a. /(^(/-/iJíímfír.  Légitimer,  donner 
lu  légitimité  à,  rendre  le^;ilime.  légal,  juridique, 
authentique,  prouver  la  légtimité  d'un  acte. 
i  Léfíitimer,  rendre  légitime  un  enfant  na- 
turel. ¡  Légitimer  ,  justifier  .  rendre  excu- 
sable. 

.('KitlititirNp,  V.  pron.  lég-hi(imar-s-'\  Se  légili- 
timer;  être  légitimé. 

.c'KKiiiildad.  S.  f.  í»'(/-/Míii(iíf/(irf(/.  Légitimité; 
qualité  de  ce  qui  est  légitime,  de  ce  qui  est  con- 
forme à  la  loi.  à  la  justice,  à  la  raison,  aux  rè- 
gles établies.  Il  Légitimité. particulièremenlqua- 
lité,  état  d'un  enfant  légitime.  |I  Légitimité;  dans 
son  acception  politique  et  sociale,  conformité 
intime  aNcc  la  loi  de  justice  universelle  qui  rè- 
gle les  rapports  des  hommes  entre  eux.  |  Légi- 
timité :  dans  un  sens  nouveau  .  droit  d'hérédité 
par  ordre  de  primogéniture  dans  la  monarchie 
et  sur  tout  dans  la  monarchie  de  France  et  d'Es- 
pagne. 

■rKilliiil.>t(N  ,   s.  et  odj.   léq-hi(iiuiss-la.  Léiçili- 


LEG 


H^O  — 


i.i:i 


mislp  ;  t(iii  iccunnail,  qui  professe,  qui  (Il-IiühI 
le  |)i  iiHipe  (ic  la  If^'iliinilf,  desilroils  de  la  nais- 
same  au  Uôiie.  |  s.  In  leyilimista;  un  légili- 
niisto. 
i.eeitiiiio  ,  ma.  ailj.  léfj-lil-limo.  Acuitinie  ;  qui 
a  les  conditions,  les  «lualilCs  requises  par  la  loi. 
Il  Hijo  leiiitimo  ;  rnr.ml  Icfiiliuie;  enfant  né  pen- 
dant le  niaiia^-'e.  ou  durant  le  temps  lixé  par  la 
loi.  I  Polil.  I'rincii>t'.s,  rvyes  Ivfiilimos;  princes, 
rois  It'uiiinies?  se  dit  des  princes  liéredilaires 
d'un  pays,  et  particulièrement  lorsijue  le  pays 
est  ^üu\erné  par  une  autorité  de  lait.  1|  .\nc. 
jurispr.  Ádiniíüstraciun  If/iitimni  adniinistra- 
liiin  légitime  ;  se  disait  de  la  puissance  pater- 
nelle qui  donnait  au  père  l'UMjlVuit  des  biens 
de  ses  enfants.  ||  />éj;itinies;  (jui  est  permis,  qui 
n'est  pas  défendu  par  la  loi.  || /légitime;  juste, 
équitable  ,  fondé  sur  la  raison  ,  fonde  sur  la  loi 
générale  ,  naturelle.  ||  Vrai,  certain,  évident. 
L,eKiii>ti«leuM,  s.  f.  pi.  lég-noli-diass.  Bol.  /.eg- 
notidées  ;  tribu  delà  famille  des  Icgnotidées, 
qui  a  pour  type  le  genre  legiiolis. 
I.OK»<><'i*>«'(>  1  «it'rt.  adj.  lêiinoli-déo.  Bol.  /.egno- 

lidc  ;  (jui  ressemble  à  nu  lognotis. 
L,eg;iiotiH,  t.  m.  Bot.  Legnotis;  genre  de  plantes, 

synonyme  de  Cassipourier. 
l,cgo  ,  s.  m.  it'-(/o.  Mylli.  Lego;  nom  d'un  lac 
dont  il  est  question  dans  les  poésies  ossianiqucs, 
et  que  les  bardes  représenlciil  comme  le  séjour 
des  i\mes  pendant  l'intervalle  qui  s'écoule  entre 
la  mort  et  l'homme  funèbre. 
tcBo  ,  ga.  adj.  lé-(jj.Lai;  qui  n'a  pas  reçu  les  or- 
dVes  sacrés.  |  S'emploie  substanlivemenl  et  si- 
gnitie  :  Fraire  lai.  \  Laïque;  homme  qui  ii'esl  ni 
ecclésiastique  ni  religieux,  |  Ignorant ,  illélré, 
qui  ne  sait  point  lire.  li  Lego  llano  y  abonado; 
conditions  exigées,  en  justice,  d'une  caution  ou 
d'un  dé|tositaire,  qu'il  ne  soit  ni  ecclésiastique, 
ni  noble  ,  ci  qu,il  ait  de  quoi  répondre.  ||  Caria 
ou  auto  de  leyosi  ordre  expédié  par  le  conseil, 
pour  oter  à  un  juge  ecclésiastique  la  co.inais- 
sance  d'une  atVaire  purement  séculière.  ||  Juez 
lego  ;  juge  laïque;  magistral  qui  tient  son  auto- 
rité du  prince  ou  de  la  république  ,  par  opposi- 
tion au  juge  ccclésinslique  ,  qui  tient  la  sienne 
immédiàlamcnl  de  Dieu  même  ,  comme  les  évè  - 
ques ,  etc. 
l.egon  ;  s.  m.  Pic  à  hoyau  ;  sorte  de  pioche  à  deux 

côtés. 
L,egoiicillo  ,  s.  m.  dim.  de  Legon.  Petit  pic  à  ho- 
yau. 1 
I>egi-a,  s.  f.  lé-ijra.  Trépan  ;  inslrumenl  de  chi- 
rurgie qui  sert  à  l'opération  du  trépan.  |  Rénet- 
te ,  inslrumenl  de  maréchal-ferrant. 
Legración,   s.  f.  légra7.ion.  Trépan,  action  de 

trépanner  ,  le  résultat  de  cette  action. 
l'Cgradura,  S.  f.  V.  Legración. 
l.esi-ai' ,  V.   a.   Trépanner,    faire   l'opération  du 
trepan  à  quelqu'un.  ||  Art.  véter.  Rénetter,  sil- 
lonner le  sabot ,  couper  le  sabot  ensilions,  y 
pratiquer  des  raies  avec  le  renetle. 
E.t>gi-ou,  s.  m.  Rénelte  ,  instrument  de  maréchal 

pour  sillonner  le  sabot. 
licgiia  ,  s.  f.  ii-gouíí  Lieue,  mesure  itinéraire 
pour  les  distances  clou  lieu  à  un  autre,  et  dont 
l'étendue  varie  selon  les  pays.  |  Legua  cuadra- 
da ,  lieue  carrée ,  espace  carré  qui  présente  l'é- 
lendue  d'une  lieue  de  chaque  côté.  |  Legua  de 


¡juis  .  lieue  de  pays,  lieue  arbitraire,  plus  ou 
moins  longue,  qui  n'est  pas  mesurée  par  les  in- 
génieurs, qui  est  hors  des  routes  royales,  mais 
qui  est  sanctionnée  ,  cependant  .  par  l' usage  du 
|)ays.  A  la  let/ua,  adv.  ,  d'une  lieue.  ¡|  De  una 
legua  ,  í/«  ricd  L'guas  ,  de  muchas  leguas  .  à  une 
lieue  ,  a  cent  lieues  ,  fort  loin. 
I.«*((iiai'iu,    ria.   adj.   Irgoua-rio.    .Vrdiéol.    I.cu- 

gaire,  qui  marque  les  lieues. 
1.1' g  II  mitre  ,  s.    f.    ligoum  -bre.  Li-gnme,  dans  It; 
sens    propre  ,    fruit   des    plantes  légumineuses, 
comme  les  pois,  les   fèves  ,   les  lentilles  ,  etc.  1 
Légume,  en  généra!,  toute  sorte  de  plantes  po- 
tagères, d'herbes  ,  de  racines  bonnes  a  manger, 
l.v»iiiuliia,  s.  s. /ryíjiíHu-ria.  Chim.  Légumine, 
malicrc  végélo-animalc  extraite   des   légumes, 
et  qui  parait  être    intermédiaire  entre  le  gluten 
et  l'albumine  végétale. 
licsuiiiinariu  ,  rIa.  adj.  lègoumina-rio.  Bol.  Lé- 
guininaire  ,  se  dit  de  la  dehisceiice  des  péricar- 
pes, quand  elle  se  fait  par  unesature  marginable. 
EiCgiiiuinirorine,  adj.  légouminifor-iné.  Bot.  Lé- 

guminiforme  ,  qui  a  la  forme  d'une  gousse. 
E.cgiiiitiiiivoro  ,    ra.adj.   légoutnini-voro.  Lé^ü- 

minivore,  qui  vil  de  leguiiies. 
Lcgiiiiiliiuilo ,  s.  m.  Z/ol.  Léguminodc,  fruit 
composé  de  plusieurs  légumes  attachés  sur  une 
même  base,  dans  une  mèmelleur. 
liegiiiiiluoMo,  Na.  adj.  Bot.  Légumineux  ,  qui 
porte  des  légumes  ou  gousses  pour  fruit.  ||  Le- 
guminosas, s.  m.  pl.  Bot.  Légumineuses ,  fa- 
mille de  plantes  dicotylédones  polypélalcs,  donl 
le  fruit  est  une  gousse  ou  légume.  Elle  renfer- 
me des  plantes  herbacées,  des  arbrisseaux  ,  des 
herbes  annuelles ,  bisaniiutrrîes  ou  vivaces,  et 
même  des  arbres.  Les  feuilles  sont  alterues. 
pétiolécs,  les  ileurs  pcdonculées  ,  solitaires  cl 
axillaires,  et  les  liges  droites  on  volubiles.  Les 
graines  des  légumineuses  fournissent  une  nour- 
riture saine  et  substantielle,  et  les  feuilles  ,  les 
cosses  et  les  fanes  composent  le  fourrage  le  plus 
abondant.  Plusieurs  genres  de  cette  famille  sont 
utiles  a  la  médecine  et  à  la  teinture. 
E.egiiinUta,  adj.  Légumistc,  celui,  celle  qui  cul- 
tive les  légumes. 
E.cgucia  ,  s.  f.  légou-iia.  Bot.  Légouzie  ou  Lé- 
gou/.ia,  genre  de  plantes  formé  des  campanu- 
les, donl  la  capsule  allongée,  étroite  et  prisma- 
tique, S'ouvre  par  le  haut  en  plusieurs  valves. 
I.claii(cro,  ra.  adj.  lé'ianté-ro.  Qui  a  les  anthères 

lisses. 
Leiauita ,  S.  f,  léiani-ta.  Miner.  Leianite,  roche 
d'apparence  homogène  ,   mélangée  d'un    sable 
trés-lin  ,  d'argile  endurcie  ,  etc. 
j  Ileíble,  adj.  léi-blé.  Lisible  ,  qui  peut  se  lire  fa- 
I      cilement. 

i  liCibnitzla ,   s.    f.   leibnit-zia.   Bot.   Leibnilzie; 
genre  de  plantes sinanthéres,  tribu  desmusti- 
1      siées. 

i  E.cibiiitziauisino,  s.m.léibnitzianis'mo.  Philos. 
j      Léibniizianisme  ;  philosophie  idéaliste  de  Léib- 
nitz,  et  plus  particulièrement,  système  cosmo- 
logique des  monades ,  inventé  par  ce  philosophe 
à  la  lin  du  dix-septième  siècle.   Selon  lui,    lonl 
I      est  composé  de  monades,  substances  simples, 
capables  d'action  et  de  perception.  L'âme  est  une 
monade  qui  a  conscience  d'elle  même.  Dans 
i     l'homme  l'àme  et  le  corps  n'agissent  pas  l'un  sur 


).E3 


8VI  — 


Î.EM 


Taulre  ,  mais  il  existe  entre  ces  deui  substan- 
ces une  harmonie  si  parfaite  que  chacune,  tout 
en  ne  faisant  que  se  développer  selon  les  lois 
qui  lui  sont  propres,  éprouve  des  modifications 
de  l'autre. 
liCicera,   s.  f.   léhé-ra.  Uol.   Leysère;  genre  de 
plantes  synanthérécs  de  la  famille  des  corymbi- 
féres. 
I^cicéreaN  ,   s.  f.  [t\.  léhéréass.  Bot.   Leysérées; 
groupe  de  la  section  de  pituites  inulécs,  ayant 
pour  type  le  genre  leysére. 
Lciccrt'ï» ,  ret»,  adj-  Bot.  Leyséré;  qui  ressemble 

à  une  leysére. 
Xttict'Mtcrlrt  ,  s.  f.  laizésté-ria.  Bot.  Leiccsterie; 

arbuste  du  Népaul. 
l.ci(lo,  d«.  pari.  pass.  du  v.  leer.  V.  ce  mot. 
I^cljai-,  V.  a.  inus.  V.  Dejar. 
E.cila,  s.  f.  léi-la.  Sorte  de  danse  mauresque. 
lieinin  ,  s.  m.  Intervalle  de  la   musique  des  .an- 
ciens. 
Lcimoiiito,  ta.  adj.  léimoni-to.  Ornilh.  Leimo- 

nile  ;  qui  vit  dans  les  prés, 
Leimonltoe* ,  s.  m.  pi.  lé'iinoni-toss.  Ornith.  Lci- 
moniles;  famille  de  lordrc.des  sylvains  ,   com- 
penanl  des  oiseaux  qui  vivent  dans  les  près 
I^ei<4to,  s.    m.   Entoin.   Leíste  ou  Leislus  :   petit 
genre  de  coléoptères  pentamèrcs  de   la  famille 
des  carabes  ou  créopliages.    . 
Lcltun  ,  s.  m.  Bot.  Leyiun;  arbre  qui  ressemble 

au  laurier. 
lieivtt,  s.  f.  léi-va.  Boh.  Manche  de  vêtement. 
I^pja,  S.Í.  léfi-ha.  Se  dit  en  iMurcie  d'une  planche 
fixée  au  mur  pour  y  placer  la  vaisselle.  ||  Rebord 
d'un  manteau  de  cheminée.  |1  Inus.  Legs;  testa- 
mentaire. 
K.ejaniu  ,  s.  f.  léij-hania.   Lointainelé  ;  état ,   si- 
tuation de  ce  qui  est   éloigné;   distance  qui  sé- 
pare deux  points  éloignés  lun  de  l'autre. 
Lpjano,  lia.  adj.  é(]-ha-no.  Lointain:  qui  est  trés- 
éloigné  du  lieu  où  l'on  est   ou  dont  on  parie; 
éloigné. 
I^ejar,  v.  a.  inus.  V.  Legnr. 
1.1-JtMluiiibre,  s.  m.  lég-hédoum-hré.  Saleté;  or- 
dure qui  resie  d'une  chose. 
L.ejia  ,  V.  Legia. 
I^oJÎHlinoN,  adv.  sup.  de  Lejos. 
l.ej(»»,adv.  lég-hos.  Loin;  à  une  grande  distance; 
s'emploie  au  propre  el  au  figuré   ;|  Prov.  Poco  á 
poco  se  va  lejos  ;  poco  á  poco  hila  la  vieja  el  co- 
po; pas  à  pas  on  va  loin;  quand  an   va  toujours 
on  ne  laisse  pas  d'avancer,  quoiqu'on  aille  len- 
tement. Il  De  lejos:  de  loin,  d'une  grande  dis- 
tance. Il  Fig.  fam.    Ver  venir  de  lejos;  voir  ve- 
nir de  loin  :  voir,  deviner  où  quelqu'un   veut  en 
venir,  quelle  est  son  intention  ,    malgré   les  dé- 
tours qu'il  prend,  soit  dans  ses  discours,  soil 
dans  ses  démaiches,  pour  y  arriver.  (  Alolrjos; 
loc.  adv.  au  loin,  h  une  grande  distance.  |  Lejos 
de;  loç.  prép.   loin  de.  ||  Peint,  s.  m.   Lointain; 
se  dit  des  plans  éloi^-nés  dans  le  lableau-paysa 
ge,  ou  dans  celui  dont  le  fond  présente  de   lon- 
gues lignes  de  perspective.  ||  üuen  lejos;  bonne 
apparence  d'une  chose  vue  de  loin.  ||  Ilessem- i 
bliwice  ,  apparence  ,  faux  air.  ¡ 

fcejoM,  ait.  adj.  pi.  V.  Ljano.  \ 

LeJucloM,   adv.  dim.  de  lejos,  l'eu  loin  ,  un  peu 

loin. 
Lcjura,  s.  f.  inus.  Y.  Ljjan'ia. 


Leiuo,  s.  m.  U-iiift.  Lerame;  proposition  prélimi- 
naire qu'on  établit  pour  servir  a  la  démonstra- 
tion de  quelque  autre   proposition,   qaoiqirdlft 
n'ait  qu'un  rapport  indirtit  avec  celte  dprnière 
I  Argument  mis  en  téic  d'un  ¡locme  ,  d'un  dis- 
cours ou    de  toute   autre   composition.  Il  Mus 
Lemnif,   silence,   pause,  ij  Bot.   Lema;   planta 
aquatique. 
I.einaiiia,  S.  f.  léma-nin.  Bol.   Lémanie  ou  Lé- 
maiiia  ;  genre  de  plantes  cryptogames  de  la  fa- 
mille des  aipues  ;  comprenant  un  [letit  nombre 
de  plantes  aqu:iliques  qui  se    font    remarquer 
par  leur  couleur  noirûtrc  ou    olnàire,    et    par 
leur  rigidité  ,  surtout  quand  elles  sont  dessé- 
chées. 
Eicniiiiiiaclao» ,  S.  f.  pi.  /í-ninnia-íZasí.  Bot.  Léma- 
niées  ;  tribu  de  la  famille  des  algues,  qui  a  pour 
type  le  genre  lémanie. 
KiCnianiado,  «la.  adj.  Irtnaiiia  -do.  Bol.  Lámanle; 

qui  rcsscmbU'  à  une  lémanie. 
L,eRian]ta.  s.  f.  lémani-la.  lUinér.  Lémanite  ;  ja- 
de qu'on  trouve  sur  les  bords  du  lac  de  Gencva 
ou  Léman. 
■>enihario«i,  S.  m.  pi.  létiiha-rioss.  .\nt.rom.  Lem- 
baires  ;  troupes  qui   coinbaitaienl  sur   des  ba- 
teaux. 
E.eme,  s.  m.  ?e-»i(*.  inus.  Tim.n,  gouvernail.   V. 

Guheruaillr. 
Lonii'diiiocliformp.  adj.  i¿me(/t/)0í/í7>;r-m^.Crust. 
Lœmodipodiforme  ;  qui  ressemble  à  un  crustacé 
lœmodipode. 
Leniia.  S.  f.  lé-mia.  Bot.  Lémie  ou  lémia;  genre 
de  la  flore  du  Brésil  qui  ressemble  au  pourpier. 
liCiiina,  s.  f.  lém-ua.  Bot.Lemna:  genre  déplan- 
tes syn.  de  lentii  ule. 
lifiiinaoéas,  s.  f.  [d.  lémua-zéass.  BoL  Lemna- 
cées;  famille  de  plantes  qui  a  pour  type  le  gsnre 
lemiia. 
■.eiiinarco.  cea.  adj.  lémixa-zéo.  Bot.   Lemnace: 

qui  tient  du  lemna. 
I^eniniwrata.  S.  f.  létnnisha-ta.  Géom.   Lemnis- 

cate  ;  courbe  qui  a  la  forme  dun  8  de  chiffre. 
Leninlscci'ON,  S.  m.  lémnisT''-ross.    Géom.  Lcm- 
niscéros  ;  courbe  ou  portion  de  courbe  ,  nommée 
aussi  nceitd  ou  Inrs  d'amour. 
rciniilsco,  s.  m. /(,'»íiíií.í-/.o.    Hist.  anc.  Lemnis- 
qiie  ;  bandelette  de  pourpre  a^cc  laíjuelle  on  liait 
les  couronnes  et  ornait   les  palmes  des  athlètes 
vainqueurs. 
rfnioilipotHformc.  adj.  lémodipodifor-mé.  Ed- 
toni.  Lémodipodilorme  :  se  dit  aussi  des  larves 
hexapodes  à  lonj;ues  aulennes,  qui  ont  le  corps 
allongé  et  subcylindrique  ,  le  second  segment  du 
tronc  plus  long  que  les  autres  el   la  paire  anté- 
rieure de  palles  séparée  des  autres  par    un   ia- 
tervalle. 
Lpiiioilipodo,  da.  adj.  lémodi-p^ydo.   Crust.   Lé- 

niodipode  ;  dont  la  tète  porte  des  pieds. 
LoiiiodipodoM,   s.    m.    pi.    lèinodi-nodoi.  Crost, 
LéniDdipiides  ;  ordre  de  la  classe  des  crustacés, 
comprenant  ceux  dont  In  lèie  est  confondue  avec 
le  premier   segment   thoracique,   et  porte  le» 
quatre   pieds  antérieurs   ou  les  analogues  de» 
qjalre  premiers  pieds  miclioires. 
K/iMno«liio.  lia.  odj.  et   s.   Umosi-no.  Lemousin- 
liabitaiit  de  lu  pro\ince  de  ce  nom;  qui  o  rapport 
aux  limousins  ou  à  ses  hubitants, 
■.Mtioiitono,  •!.  m.  létnoiîé-nv.  Eniom.  Lémoïlé- 

33 


LKT< 


—  SV2  — 


LEN 


ne;  genre  d'inseetes  cnrabiipies  a  rorjis  alloii|j;é 
el  h  corselet  sessilo  ,  plus  i-troil  (jue  les  61  vires. 
I.cmiilciiuui,  s.  tn.  Icniunlcmou.  Kiilom.  Léinuii- 
lénion  ^  inseelc  de  (layeiine  ,   de  la  l'aniille  des 
eajiricornes. 
•-ciiuif,  s.  m.  ¿(¡mour.  Maiiiin.  I.emiir;  nom  latin 
donné  d'abord  eoinnie  n(ini  commun   à   tous  les 
animaux  (¡ni  entrent  aeluellcmeiil  dans  la  l'ami- 
llc  des  lémuriens,  et  plus  parlienliéremenl  ap- 
pliqué aujourd'hui  aux  niaUis. 
■^niiiira.x,  s.  1'.  |il.  iemim-ri/AS.  Mytii.  rom.  l.énui- 
res  ;  mauvais  jiénies  inàles  el  t'emelles  ijui   je- 
taient lelTroi  parmi   les  viNants,   et    liabitiiient 
les  lambris  dos  maisons.  Us  n'unimaienl  que  Ic- 
féves.  Tour  les  mettre  en  fuilc  ou  jetait  des  fës 
ves  noires  cl  routes. 
liiMiiiiriiiito,   lïi».  adj.  léinouria-no.  Mainm.  l.é- 
murien;  (jui  ressemble  au  lémur-  |  LemurianoSy 
s.  m.  pi.  Lémuriens;  famille  de  (juadiumanes  à 
museau  allongé,  terminé,  |)ar   un    mufle,  qui 
n'ont  (jue  des  rapports  assez  éloij,'nés  avec  les 
siiit;es  de  l'Ancien  cl  du  Nouveau-Monde. 
l^cnitiriMH,  s.  f.  pi.  lémoH-rinss.  Anl.  rom.  Aému- 
ries  ;  nom  des  l'êtes  que  les  Romains  célébraient 
en  l'honneur  des  Lémures;  elles  duraient  trois 
jours  qui  étaient  rej;ardés  comme  malheureux. 
■icn,  adj.  lén,  UUo  hn;  lil  mal  lordu.  |  Scthi  Icn; 

soie  sans  consistance  ,  mal  Idée  ,  mal  lordue. 
Eicncera,  s.  f.  létué-ra.  Linjiére.  V.  Lenrero. 
I^ciiceria,  S.  f.  lénzéri-a.  Comm.  Lingerie;  com- 
merce,  maj^asin  ,    fabriiiue  de   toiles  de  lin.  | 
Lingerie;  ou  nomme  ainsi  le  quartier,  les  rues  oii 
sont  situés  les  magasins  de   celle  brancbe  de 
commerce.  Il  Lingerie;  profession  du  fabricant 
de  toilesdc  lin.  |  Lingerie:  quantité, assortiment 
de  linge. 
I.cnccro,  s.  m.  léiiié-ro.  Lingcr  ;  fabricant  ;  mar- 
chand de  linge.  |  Entom.  Linger;  sorte  d'insec- 
te aplérc. 
i.riiciiiito,  s.  m.  í('n:íní-ír».  Miner. Lenzénile;  mi- 
néral d'aspect  mal  et   terreux,  tendre,  même 
friable,  à  fracture  franchement  conchoïde,   un 
peu  gras  au  loucher,  et  happant,  à  la  langue, 
l.endel,  s.  m.  it'ft(/c/.  Cercle  qui  décrit  un  cheval 

en  faisant  tourner  une  machine. 
l.eii<ti'ci-n,  s.  f.   lèndié-ra.  Peigne   à   décrasser; 

peigne  Irés-serré  pour  ôter  les  lentes. 
I.eiidrero,  s.  m.  lèndri'-ro.  Partie  de  la  tête  ,  des 
vêtements,  etc.  ;   où  se  mettent  les  lentes,  où 
il  ya  beaucoup  de  lentes. 
l^ekic,  adj.  lè-né.  Suave,  doux. 
i.éueas,  s.  f.  pi.  lè-néass.  llisl.  anc.  Lénces;   fê- 
tes athéniennes  en  l'honneur  de  Bacchus. 
i.cii^ii,  s.  m.  Icn-gou.  Bol.  Lengou;  sorte  de  plan- 
te dont  le  fruit  anguleux  a  la  grosseur  cl  le  goût 
de  la  noix  verte. 
i.vugna,  s.  {.  lèn-fioun.    Anat.  Langue;   organe 
charnu  ,  de  forme  pyramidale;    renfermé   dans 
l'intérieur  de  la  bouche  et  implanté  sur  la  base 
de  Voshyo'ide.  Elle  est   le  principal  organe  du 
goût  el  de  la  parole,  et  contribue  par  sa  mobi- 
lité à  la  mastication. — Langue;  on  le  dit  aussi 
de  l'organe   analogue   des  animaux.  1  Langue; 
cette  partie  de  1-animal,  assaisonnée  pour  l'u- 
sage de  Ihommc.  ]  v\g.  Langue;  idiome  ,  lan- 
gage particulier  dune  nation.  ]  Langue  ;  usage 
particulier  de  paroles  dans  un  art,  une  science, 
t'ic.^  pour  l'explication  des  règles  et  la  critique 


des  résultats.  |j  Théol.  Don  de  lengumt;  don   de 
langues;  grAcc  que  Dieu  accorde  .i  une  person- 
ne lorsipril    lui    donne    la  connaissanct;  d'une 
langue  sans  élude.  |  Interprète,  truchemi'nt.  | 
Ballant    di-   cloche.  |  Languette    de    balance.  ¡ 
Dans  l'ordre  de  .Malle  ,  langue,  nation  ,  juridic- 
tion (jui  comprend  tous  les  chevaliers  d'un  pays. 
I  l.riKjua  miiirrnn  ,  natural  ;  langue  materne- 
lle, langue  du  pays,  oii    l'on    est    né.  |  f.pngita 
vipeiinn,  de  sieriic  ,  de  escorpión  ,  langue  de  vi- 
père   mauvaise   langue,    médisant,   calómnia- 
Icur.  I  ljn\<i<Ki  vulijar  ;  idiome  vulgaire.  |  inus. 
l'sp.on.  I  f-cnijun  de  lnunj  ;  buglossc  ,    plante.  ) 
Lctiíjita  viva;  langue  vivante;  celle  qu'on   parle 
actuellement  dans  certains  [lays.ní.enr/i/a  muer- 
ta; langue  morte  ;  langue  (ju'on  ne  parle  plus, 
qui  n'existe  que  dans  les  auteurs  qui  sont  arri- 
vés jusqu'à  nous;  cependant  ou  emploie  les  lan- 
gues mortes  dans  l'étude  de  certaines  sciences. 
I  Lengua  santa;  on  nomme  ainsi  l'hébreu,  par- 
ce que  les  saintes  écritures  sont  écrites  en  cette 
langue.  |  Fort.  mil.  Lengua  de  sierpe;  forlilica- 
tion  extérieure  pour  protéger  les  angles  saillants 
du  chemin  couvert.  |  Lengua  de  tierra  ;  langue 
de  terre,  espace  de  terre  qui  s'avance   dans  la 
mer.  1  Con  la  lengua  de  un  palmo  ,  con  un  pal- 
mo de  lengua;  haletant,   mourant  de   fatigae, 
brûlant  de  désir.  |  De  lengua  en  lengua;  de  bou- 
che en  bouche.  ||  Tener  alguna  cosa  en  la  punía 
de  la  lengua;  avoir  quel(|uc  chose  sur    le  bout 
de  la  langue  ,  être  près  de  la  dire,  de  s'en  sou- 
venir. I   Vaciarse  por  la  lengua;  dire  indiscrè- 
tement tout  ce  qu'on  pense.  |  No  fcner  pelos  en 
la  lengua  ;  avoir  la  langue  bien  affiliée  ,   n'être 
])as  muet,  parler  beaucoup,  hardiment.  ||  Sacar 
la  lengua,  tirer   la    langue.  |  Tener   la   lengur 
gorda;  avoir  la  langue  épaisse ,  bégayer,  pour 
avoir  troj)  bu  ;  être  ivre. 
I.en;$iiii(letn,  S.  f.  lètiguttadè'ta.  inus.  Petite  so- 
le ;  poisson. 
i.oii;;iiaflo.  S.  m.  lèngoua-do.   Sole,  poisson  de 
mér.  ¡  Ichlhyol.  Lenguado;  espèce  de  pleuronec- 
te  qu'on  pèche  dans  la  mer  du  Sud. 
l.rneua<lo,  da.  adj.  lèngoua-do.  Lingule;   qui   a 

la  forme  d'une  langue. 
■.ensiiiije,  s.  m.  lèngouag-hè.  Langage  ;  pouvoir 
faculté  que  possède  l'inielligence  de  manifester 
ses  idées  par  des  signes  ou  par  la  voix.  |1  Langa- 
ge;  manière  qu'ont  les  hommes  de  communi- 
quer leurs  pensées  par  des  paroles  ,  des  gestes; 
des  expressions.  ||  Langage;  s'emploie  quelque- 
fois pour  désigner  le  cri ,  la  voix ,  le  chant  de 
quelques  animaux.  |  Langage  ;  idiome,  manière 
de  parler  d'une  nation  en  harmonie  avec  son 
caraclère,  ses  mœurs.  |1  Langage;  style,  manière 
de  s'exprimer. iiLangage;  se  dit  fort  bien  comme 
synonyme  de  discours,  de  cours,  de  paroles,  d' 
expressions.  |1  Fig.  Langage;  dans  cesens  s'em- 
ploie généralement  en  parlant  de  tout  ce  qui  ap- 
partient à  la  manifestation  ,  de  la  pensée,  sans 
l'usage  de  la  parole. ijLangage;  formes  extérieu- 
res à  laide  desquelles  l'artiste  exécute  ses  con- 
ceptions. 
BiCEis^iQinda,  s.  f.  lèngouara-da.  Action  de  re- 
muer la  langue  pour  happer. 
liengiiafasí,  adj.  lèngouarai.  \CTSQ  dans  la  con- 
naissance des  langues  étrangères,  qui  les  parle 
bien.  11  Médisant  ;  calomniateur  ,  mauvaise  lan- 


LEN 


—  8V3  — 


r.EN 


guc.  I  Indiscret ,  bavard. 
lLcug:oiiaz,  adj.  lètigouaz.  inns.  Médisant,  calsm- 

nialcur,  mauvaise  langue. 
|Leiigücar,  v.  a.  lenrjouèar.  Epier;  suivre  à  la  pis- 
te en  s'informant. 
l'Ciigiiecica.  S.  f.  dim.  de  lengua-  V.  Ce  mol. 

l.engüceilla,  S.  f.  dim.  de  lengua.  Languelellc, 
pelitc  lange, 

LengUecitn,  s.  f.  dim.  dc  lengua,  V.  Ce  mot. 

l>anj$Uedo«|up,  S.  m.  Géog.  Languedoc  ;  ancien- 
ne province  dc  France.  Un  des  plus  grands  gou- 
vernements de  la  France,  avant  la  révolution, 
et  le  plus  vaste  après  celui  dc  la  Guicnne  et 
Gascogne ,  avait  pour  bornes  la  Méditerranée,  le 
Rhône,  le  comtat  Venaissin,  le  Dauphinc,  le 
Forez ,  le  comté  dc  Foix ,  l'Auvergne  ,  le  Rouer- 
gne,  l'Armagnac  ,  le  Cominges;  capitale  Tou- 
louse. Ce  pays  forme  aujourd'hui  les  départe- 
ments de  l'Ardèthe ,  dc  l'Aude  .  du  Gard  ,  de  la 
Haute-Garonne  ,  de  l'Hérault,  delà  Haute-Loi- 
re ,  de  la  Lozère  et  dn  Tarn. 

Lengüeta,  S.  m.  dira,  de  lengua.  Petite  langue; 
languette.  ||  Languette  ;  ce  qui  est  découpé  en 
forme  de  petite  langue  ;  se  dit  dans  plusieurs 
arts  et  métiers.  ]  Mécan.  Languette;aiguille  éle- 
vée sur  le  fléau  d'une  balance  ,  qui  sert  à  mar- 
quer l'équilibre  quand  elle  est  à  plomh.  |  Hist. 
nat.  Languette;  se  dit  de  différents  êtres  dont 
la  forme  a  quelque  analogie  avec  une  petite  lan- 
gue. Il  Bot.  Languette  ;  appendice  long  et  étroit, 
la  seconde  des  pièces  de  la  lèvre  dos  insec- 
tes, qui  est  placée  au  devant  du  menton,  dont 
elle  paraît  èlre  le  prolongement.  ||  Mar.  Lan- 
guette ;  petit  coin  de  bois  que  l'on  emploie  sou- 
vent dans  les  ports  et  dans  les  bâtiments.  |  Ich- 
tyol  et  moll.  Languette;  nom  d'un  espèce  du 
genre  pleuronectc  et  d'un  mollusque  du  genre 
soloii  ou  manche  de  couteau.  |  Epiglotle,  luette, 
languette  delà  glotte.  ¡  Languette ,  fer  taillé  en 
langue  de  vipère,  pointe  d'hamcron,  fer  de  (lè- 
che. I  Languete  de  balance.  ¡  Couteau  à  rogner 
des  relieurs.  |  Languette  d'instrument ,  dc  mu- 
sique. 

liCiigUetatla,  s.  f.  lèugouèta-da.  Action  de  laper, 
dc  boire  en  tirant  avec  la  langue. 

Lensüeteriu  ,  s.  f.  lengnuéteri-a.  Jeu  d'orgue 
qui  imite  les  instruments  à  langjjctte. 

LciiKÜeziiela,  S.  f.  dim.  dclengua. 

Leugiiirero,  ra.  adj.  /¿»;/iM-/"éro. Hist.  nat.  Len- 
guifère;  qui  a  une  langue,  qui  en  a  la  forme. 

Lenidad,  s.  f.  lénidod,  Lènité,  douceur,  facilité 
de  caractère,  indulgence. 

Leiildia,  s.  f.  léni-dia.  Bot.  Lénidie;  genre  de 
plantes  dicotylédones,  à  fleurs  complètes  poly- 
pétalees,  famille  de  dillénacécs,  composé  d'ar- 
bres ou  d'arbrisseaux  un  peu  grimpants,  de 
Madagascar  et  de  Ccylan. 

Lcuicnte,  adj.  léniéti-té.  Adoucissant,  qui  a- 
doucit. 

Lcnlilcado,  da.  part,  pass-  du  Y.  lenificar.  V. 
ce  mot. 

I.cilificnr,  V.  a.  lénifihar.  Lénifier;  adoucir  au 
moyen  du  lénitif.  1|  Lénilîer;  adoucir ,  consoler, 
soulager.  \.  Suavizar. 

Lcnlllrativo,  va.  adj.  lénifieati-vo.  Lénitif.  V. 
Lenitivo. 

Lcnli- ,  V.  a.  inus.  V.  Lenificar. 

Lenitivo,  *u.  adj.  léuiti-vo.  Méd.   Lénitif;    iiui 


adoucit  les  humeurs,  que  calme  les  douleurs.  H 
S'emploie  subsianlivemeiil  elsignilie  un  remède 
lénitif,  unélectuaire.  Ii  Fig.  Lénitif:  dans  ce  der- 
nier cas,  adoucissement,  consülatióu.  soulaga- 
ment. 
rnixit]-,  V.  a.  inus.  V.  Lenificar. 

Lenmá,  s.  m.  ífH-Hia.  Mus.  Leimma;  intervalle 
de  l'ancienne  musique  grecque. 

Lenoe.  s.  m.  lé-noé.  Iththyol.  Lenok;  poisson  du 
genre  salmone,  et  qui  vit  dans  les  torrents  de  la 
Sibérie  oriéntale- 
Lenocinio,  s.  m.  inus.  V.  Alcahuetería. 

Lenon,  s.  m.  inus.  V.  Alcahuete.,  rufián. 

Lentngo.  s.  m.  l'nta-go.  Bot.  Lentago;  an  des 
noms  du  laurier-tin. 

Lentamente,  adv.  léntamén-té.  Lentement,  avec 
lenleur,  d'une  manière  lente. 

Lente,  s.  m.  /én-iV.  Opt.  Lorgnom;  lentille  qu'on 
tient  à  la  main  par  une  (jucue  en  métal ,  écaille, 
corne,  ou  carton,  etc.,  laquelle  fait  partie  dn 
cercle  ouïe  verre  est  assis.  La  queue  du  lorgnon 
porte  un  œil  pour  recevoir  un  ruban  ou  une  chaî- 
ne qu'on  suspend  au  cou,  ou  bien  le  lorgnon  est 
entre  deux  lames  parallèles  en  écaille  ou  en  mé- 
tal, qui  tiennent  lieu  d'étui,  d"où  onle  fait  sortir 
en  le  tournant  autour  d'un  axe  au  bout  de  la 
queue.  Le  lorgnon  s'applique  devant  un  œil,  tan- 
dis qu'on  tient  l'autre  formé,  le  verre  doit  être 
concave  pour  les  vues  basses  ou  myopes;  et  con- 
vexe pour  les  presbytes.  |  Lorgnette;  petite-lu- 
nette d'approche  dont  on  se  sert  pour  voir  les 
objets  peu  éloignes. 

Lentecerse,  v.  pron.iuus.  V.  Ablandarse 

Lenteja,  s.  í.l¿ntég-ha.  Bot.  Lentille;  genre  de 
plantes  de  la  famille  des  légumineuses  quise 
rapproche  beaucoup  des  vesccs,  et  dont  l'espèce 
la  plus  connue,  la  lentille  commune,  est  l'objet 
d'une  importante  culture,  soit  pour  son  fruit 
qui  fait  une  excellente  nourriture  pour  l'hom- 
me, soit  pour  sa  fane,  que  1rs  animaux  domes- 
tiques recherchent.  |  Lentille;  se  dit  aussi  des 
graines  de  cette  plante.  Il  Lentille;  nom  donné 
à  dilTércntes  espèces  de  plantes.  I  .Vrt.  Lentille; 
dans  les  arts  mécaniques,  disque  de  métal  à 
bords  tranchants  et  dont  les  deux  faces  sont 
plus  ou  moins  bombées,  j  Opt.  Lentille;  verre 
circulaire  dont  les  faces  sont  planes,  convexes, 
concaves.  On  distingue  une  mulliludc  d'espèces 
de  lentilles,  appliquées  à  différents  instruments 
d'optique  ,  aux  lunettes,  lorgnons,  etc. 

Lentejuela,  S.  f.  lénlég-houé-la.  Bot.  Lenticellc; 
nom  donné  à  des  taches  rousses  et  ovales  qui  se 
Voient;  sur  l'écorce  des  branches  desarbres,  au- 
dessous  de  l'épiderme  desquelles  se  trouve  un 
amas  pulvérulent,  et  d'où  sortent  les  racines 
auxquelles  les  branches  donnent  naissance,  soit 
naturellement  à  l'air,  soit  quand  ou  les  plonge 
dans  de  l'eau  ou  qu'on  les  enfonce  dans  un  sol 
humide. 

Lenteza,  S.  f.  inus.  V.  Lentitud. 

Lentibiiluria,  s.  f.  létitiboula-ria.Bot.  Lentibu- 
lairc;  plante  aquatique  dontles  racines  sont  par- 
senu'es  de  petites  vessies  qui  aident  á  la  soute- 
nir dan-i  l'eau. 

LcntilMilariado.  da.  adj.  léntiboularia-dc  Bot. 
Leniibuiaric;  qui  ressemble  au  lentibulaire.  ll 
Lintibulariadas;  s.  f.  pi.  Lenlibulariées;  lami- 
lle  di'  plantes  qui  a  pour  type  le  genre  lenlibu- 


ÍA'.S 


844  — 


IJÍO 


laire. 
l>cuticola,  s.  f.  V.  Lentejuela, 
Lenticclado,  da.  adj-   léntiiéla  do.  Bol,  Lenli- 

celU';  qvii  est  numi  de  iPiiiiccWes. 
Leutíciilu,  s.  f.  lénti-lidula.  Bol.  Lenlicule,  sy- 
nonimedc  Icnlillc.  S. Lenteja.  \\  Lenticule;  gen- 
re  déplantes  monocolylcdüiics,  famille  des  naïa- 
des, fondé  sur  des  liCibas  exlrcnieniciil  petites 
dont  les  feuilles  d('()Ourvucs  de  tij^es  nagent  á  la 
surfrtce  des  eau\  tranquiles. 
Leiiliriilar .  arj.  lènlikoulnr.  Lenticulaire;  qui  à 
ia  fornird'une  lentille.  ||  Lentirulaire:  se  dit  des 
parties  qui  sonuonvcxes  (le  deu\  tôtes  et  au 
moins  du  côté  libre  et  arrondies  dans  le  pour- 
tour, n  Minér.  Lenticulaire  :  se  dit  d'un  cristal 
provenant  d'un  autre  CI  islal  qui,  par  une  suite 
des  arrondissements  qu'ont  subis  ses  faces  et  ses 
arêtes,  imite  la  forme  d-une  lentille,  il  Zool. 
Lenticulaire;  se  dit  des  coqulll«s  dont  la  forme 
se  rapproche  de  celle  d  une  lenlillc  et  des  ani- 
maux dont  le  cor|)s  présente  dans  son  ensemble 
une  forme  lenticulaire.  ',  s.  m.  Lenticulaire;  ins- 
trument de  chirurgie  ayant  la  forme  d'un  boulon 
fixé  à  l'extrémité  d'une  ti^e  et  dont  la  circonfé- 
rence est  tranchante.  ¡  Conchvl.  Lenticulaire; 
eoquille  pétriliée. 
Lcutictilina,  s.  f.  lènii^iouli-na.  Conchyl.  Lenti- 
culiiie;  genre  decoquilles  fossile?  dont' les  espè- 
ces principales  sont  la  Icnticulitc  plaiiulée.  la 
lenticule  aplatie,  la  lenticule  variolaire,  cl  la  len- 
ticule rotulée. 
Lentífero,  po.  adj.  lénti-fèro.  Bot.  Lentifèrc;  qui 

porte  des  lentilles. 
Leutirormr,  adj. /ènfi/'or-niè.  A.ntel.  Lentiformc; 
en  forme  de  lente.  |i  Leut6iforme:qui  a  la  forme 
d'un  morceau  de  toile. 
Lentigcru.  ra.  adj.  lènli(j-lii-ro.  Bol.  Lcntigère; 

qui  porte  delenlillcs. 
licntigo.  s.  m.  Uuii-no.  Conchyl.  Lentigo;   genre 

de  coquilles  qui  renferme  leslrombe. 
LcntUeul,  s.  m.  \êntislia\.  Endroit  montagneux 

planté  de  lentisqucs. 
Lentisco,  s.  m.  lenííí-ko.  Bot.  Lentisquc;   petit 
arbre  delà  lamille  des  térébinthacée.  qui   croît 
sur  les  côtes  de  la  ]\léditerranée  ,   en  Provence, 
en  Corse,  en  Grèce,  à  Tile  de  Chio,en  Afrique  et 
dans  la  majeure  itartie  de  l'Espagne. iiErpet.Lcn- 
tisque  serpent  d'Afrique  qu'on  rencontre  ordi- 
nairement sur  les  lentisqucs. 
Lentisimaniente,adv.  sup.  de  leiifaj»er<te.  Très- 
lentement. 
Lentixinio,  ma.  adj.  sup.  delenfo.  Très-lent. 
Lentitud,  s.  f.  I¿>Híi'íoi<(/í/.  Lenteur:  manque  de 
célérité  dans  le  mouvement  et  dans    l'action.  ii 
Lenteur;  se  dit  de  l'esprit  qui  conçoit,  qui  ima- 
gine avec  peine.  Ü  Lenteur,  se  dit  en  parlant  de 
1  mlrigue  d'une  pièce  de  ihéàîre. 
«-ento.  ta.  adj.lJ»-fo.  Lent,  tardif;   qui   n'agit 
pas  avec  promptilude,  avec  vitesse,  ]|  Lent;  dont 
1  effet  manque  de  promptitude.  ||  Lenî;  en  par- 
lant des  choses  ,  exprime  la  durée  prolongée,  la 
taiblesse  du  mouvement,  [j  Peu  actif;   qui  à  peu 
de  torce,   peu  de  violence.  ||  ¡nus.   V.    Flexible, 
correoso.  \¡  Glutineux.  gluant,  mucilagineux. 
Lento,  adv.  Mus.  Largo,  lentement. 
Lentor  s.  m.  Méd.  Humeur  gluante  et  visqueuse 
des  animaux;  bilve  du  colimaron.  H  inus.  Flexib/- 
lités  en  parlant  des  arbre.-;. 


Lentiira.  •«.  f.  inus.V.  Lentor. 

Lenxal,  adj.  lènzttl.  De  lin;  qui  est  fait  de  lin.  Ce 

mot  ne  s-emploie  plus. 
Lenzuelo,  s.  m.   inus.   \énionè-\o.   Mouchoir  de 

poche.  V.  Piiùue\o  devioi-os. 
Leña.  s.  f.  lt(/-rirt.  Bois  à brûler;qui  est  employé 
comme  conïhusiible.  ||  Fam.  Cnzar  de  leña;  bâ- 
lonner,  donner  de  coups  de  liSlon.  H  Fig.  L\evar 
lcÑ«  fil  moule;  porter  de  l'eau  à  la  rivière;  don- 
ner à  ¡dus  ricluMjue  soi.  Il  Echar  Irùn  al  fuego; 
mellre  le  feu  aux  éloupes.  |1  De   árbol  caído  lo- 
dos hnrrn  leña;  (juanil  le  linii  est  malade,  Tâne 
vient  lui  donner  son  coupde|iied. 
Leñado,  du.  part.  pass.  du  v.  \enar.  V.  ce  mot. 
Leñador,    ra.  S.  l¿<yr(aí/or.  Bíi(lier(m  ;    celui  qui 

travaille  à  abatlredu  bois  dans  une  forêt. 
Leñame,  s.    m.   inus.   Y.  i)/aclera.  ||  Mar.  Provi- 
sion de  bois  à  brûler. 
Leñano,  S.  m.  l¿f/ria-no.  Bot.  Légnan;  arbuste  qu 

croît  à  Ténériffc. 
Leñar,  v.  a.  lèçitiar.  Se  dit  cn  Aragon  pour  cou- 
per du  bois,  abattre  du  bois  à  brûler. 
Leñutíi ,  adj.  /é(/!<a-til.  Lignatilc;  qui  vit  snr  le 

bois. 
Leñera,  S.  f.  lègnè-ra.  Bûcher;  lieu  où  l'on  garde 
•      le  bois  à  brûler. 
Leñero,  S.  m.  lèijnè-ro.  Marchand  de  bois  à  brû- 
ler, de  bûches-  Il  V.  Leñera. 
Leñíeola.  adj.    lègni-liola.    Bot.    Lignicole:  qui 

vient  sur  le  bois. 
Leñldlon  ,  S.  m.  làgnidion.  Bot.  Lignidyon;  gen- 
re  de  chapignons  qui  croissent  sur  Je  bois  cl  les 
végétaux. 
Leñifero,  ra.  adj.  lèfini-fèro.  Bot,  Lignifère;qui 
ne   produit   que  du  bois.    Se    dit  des  branches 
sans  fleurs,  ni  fruits  d'aucune  espèce. 
LeñincAcion,  s.  f.  l'egnifikaiion.  Bot.   Lignifica- 
tion; conversion  de  boutons  d'un  arbre, en  bois. 
Leñlfieado,  da.  part.  pass.  du  v.  lenificar.  Le  g 

nifié,  e. 
Lenificarse,  v.pron.  iè(;iii'^/iar-sè.  Se   lignifier» 

se  convertir  en  bois. 
Leñiforme,    adj.    lègnifor-mè.    Miner.  Lignifor- 
me;  en  forme  de  bois,  semblable  par  sa  forme  au 
bois. 
Leñiperda,s.  et  adj.  légnipér-da.  Zool.  Ligniper- 
de;  qui  détruit,  ronge  le  bois,  par  exemple  plu- 
sieur  insectes. 
Leñita,  s.  f.  ièi/ni-ia.  Miner.  Lignite;  substance 
minérale  consistant  en  plusieurs  produits  fossi- 
les combustibles. 
Leñivoro,   ra.   adj.  lègni-voro.  Zool.  Lignivore; 
qui  ronge,  qui  dévore  le  bois;  se  dit  de  plusieurs 
insectes. 
Leño.    s.   m.  lég-no.  Tronc    d'arbre  coupé  et  dé- 
pouillé de  ses  branches.  1  Sorte  de  vaisseau,  de 
navire.  (|  Bûche;  bois  à  brûler,  préparé  à  cet  ef- 
fet. I  Fig.  fam.  Bûche,  cruche,  sol,  imbécille.  il 
Poés.îS'avirc,  vaisseau.  ¡|  Leño  hediondo  .y .  Ana- 
giris. 
Lcûo.eiidnd.  s.  f.  lègnossidadd.    Lignosité  ;  état, 

qualité  de  ce  qui  est  ligneux. 
Leñoso,  sa.  adj. /t\9?)o-s.«^.  Lipneux;  qui  participe, 
qui  tien!    de   la   nature  et  de  la  consistance  du 
bois,  qui  ressemble  au  bois. 
Leo,  s.  m.  lè-o.  Bot.  Léo;  espèce  de  chardon   re- 
marquable par  les  épines  dont  il  est  pourvu. 
Lcocarpc,  s.  ra.  léokar-po.  Bot.  Léocarpe;  ger.rr 


I.KO 


—  8V5 


I.IA) 


de  plantes  de  la  famille  de  champignons,  très- ^      re  de  planter. 

voisin  du  didcrme,  dont  une  des  espèces  fait    L,eoiii«ii,iN,  s.  f.  pi.  li^oni-diats. 


partie. 
Leocia,  S.  f.  Uo-ria.  Bol.  Léotie  ou  léolia;    gpnre 
composé  de  quclqui-s  espèces  de  champigiinns, 
extraites  des  genres  hcivcllc  et  péziza.   La  léo- 
tie est  un  champignon  à  chapi-au  uvalc  ou  or- 
biculaire,   dont  le  bard  est  relevé  et  entoure  le 
slipe. 
l^eosi'ogotc,  s.  m.  iôo7ro7o-fè.  Mamm.   Léogro- 
goile;  piéleiidu  métis  de  la  lionne  et  de  l'hyène 
mâle. 
Léon,  s,  m.Mamm.  Lion;  mammifèrr  digitigrade, 
carnassier,  du  genre  chat.  ||  ¡îs  lalientccotnn  un 
leon;  il  est  brave  comme  un  lion;  il  est  inlrépidi", 
plein  de  courage. ii.Vnl.  Linn;  symbole  de  la  sou- 
veraineté chez  les  anciens,  el  part'uv\liéremenl 
chez  les  Perses.  ||  .\stron.  Lion,  Icii;  le  rimiuié- 
me  sigiif  de  Zodiaque,  comiio-é  île  <\vialve-vingt- 
quinze  étoiles  dans  le  catalogue  britannique,  et 
qui  est  ordinairement  indiqué    dans  \e5   cartes 
astronomiques  par  la  ligure  d'unllon.  \\  lli-t,  et 
blas.    El  tenn   de   san  .1/arcos;  le  lion  de  Saint- 
Marc;  lion  ailé  symbole  de  la  répviblique  de  Veni- 
se. Il  Crust.  Lion;  cru-tacc   de  la  Méditerranée, 
velu  cl  jaunâtre  :   qui  apjiavV\ej\t  au  genre  galn- 
thée.  1  ¡Mamin.  Leoit  iiiarin»,  linn  marin:  espèce 
de  phoque  (¡ui  porte  une  crinière.  H  Métrol.  anc. 
Lion;  monnaie  frappée  d'abord  en  Flandre,  puis 
en  France, en  .\ngletcrre.  enDouigogne.  jj  Géog. 
Léon  ;  ancien  royaume  d'Espagne  fondé  au  Vlll 
siècle  et  réuin  au  royaume  de  Casville  en  1030. 
Il  comprenait  le  Léon  propre,  la  Galice,  les  .\s- 
turies,  la  Vieille-Castille  cl  l'llstrémad\nc.  .\n- 
joud'hui  province  du  même  nom;   dont  la  capi- 
tale est  Léon.  ||  IS'iievo  Lcnn;  Nouveau-Léon;  un 
des  vingt  Etats  du  Mexique,  dont  la  capitale  est 
Monterey. 

Leonado,  da.  adj.  lénua-do.  Lionne;  en  terme  de 
blason,  se  dit  du  léopard  rampant,  il  Fauve;  qui 
est  d'une  couleur  rousse  ou  roussàtre. 

Leoiiaxo.  s.  ni.  augni.  de  Ic.on.  V.  ce  mot 

l,eoiicico,  s.  m.  dim.  de  Icon.  V.  LennciUo. 

rooncillo,  s.  m.  dim.  de  leon.  Lionceau;  petit  du 
lion. 

Leonrlto,  s.  m.  dim.  de  lenn.  ||  Mamm.  Léoncito; 
petit  quadrumane  découvert  dans  IWinriquc 
méridionale,  el  que  l'on  range  parmi  les  tama- 
rins. 

i.eonora,  S.  f.  léoné-rn.  Lo>re  où  l'on  renferme 
les  lions   II  Fig.  Tripot,  maison  de  jeu. 

Leniirru,  S.  m.  ii-'oiié-io. ("''lui  qui  a  som  des  lions 

I  Fig.  Celui  (lui  lient  un  tripot.   \' .  dmlipro 
I^pont'N,  adj.  et  s.  li'oui'ss.  Léonais;   habitant   de 

Léon;  qui  npparlient  ;i  Léon  on  à  ses  habitants. 

II  Lyonnais;  liahitanl  de  Lyon,  ville  de  France, 
qui  aii|iarliciil  ù  Lyon  ou  à  se-  haliiiants. 

L.eoiiOKa.<i,  s.  f.  pi.  li^oné-s.inf!s.  Comm.  Léonesscs; 
belles  laines  d'Espagne  que  l'on  tire  du  royau- 
me de  Léim. 

Lroniii,  s.  f.  lén-nin.  Rot.  Léonie;  genre  de  plan- 
tes dicotylédones,  à  (leurs  com|)lèles,  de  la  fa- 
mille des  sapotees,  dont  le  fruit  est  une  baie 
globuleuse  de  la  grosseur  dune  urange:  la  léonie 
croît  dans  les  Andes  du  Pérou,  au  milieu  des 
grandes  forêts. 

■,éo9iica,  s,f.  el  adj.  V.  Runinn,  .tutil!nf]uiil. 

Lconicinirt,  s.  f.  li!ouiii-nia.  Bot.  Léonirénie;  gen- 


Ant.  gr.  Léoni- 


dies;  fêtes  instituées  en  l'honneur  de  Leónidas, 
roi  de  Sparte,  mort  au\  Thcrmopvlcs. 
deoiiiiaetro,  s.  m.  lêoni-tnitro.  Li-ontmèlre;  piè- 
ce de  vers  composée  en  rimes  léonines. 
I.roiiiiio,  na.  aiij.  l  oni-no.  Léonin;  qui  appar- 
tient au  lion,  qui  est   propre   au  lion.  ¡|  Jurispr. 
Sociedad  leuitina;  société  léonine;  société  dans 
laquelle  lune  di-s  parties  a  stipulé  pour  elles  la 
part  du  lion.  Celle  locution  nous  vient  de  la  fa- 
ble si  ancienne  qui  se  trouve  dan*;  E^ope,  Phèdre, 
cl  Lafonlaiiie.  cl  (juc  loul  le  monde  connaît.  Il  y 
a  contrat  léonin  toutes  les  fois  que  Inné  des  par- 
ties, se  n>el  à  l'abri  de  toute  perte  eu  5ti(iulant 
une  part  dans  les  bénéfices,  el  lijuies  les  fois  que 
les  chances  d<'  perte  ne  sont    p  is  en  rapport  di- 
rect avec  les  chances  des  bénélii  es.  ]   Versos  leo- 
ninos, vers  léonins,  nom  que  les  poètes  du  mo- 
yen Age  donnaieni  à  des  \ers  d'int   le  milieu  ri- 
me avec  la  fin.  Se  dit   encore  des  vers  latins  et 
même  des  vers  français  el   iiali'ns  qui   riment 
enire  eux.  |  Se  dit  d'une  certaine  espèce  de  lè- 
pre. 
I>t>ouixado,  da,  pirl.  pass.  du  v.  leonizar.  Léoni- 

sé,  e.  S'emploie  adieclivcmcnl. 
I,r;>nia',:ir,  v.  a.  i,;(.>i/z-ir.  Léoniser;  établir  un  con- 
trat li'onin,  lier  par  un  contrat  léonin. 
I>ei»niiasa,  s.  f.  léo'»tia-7M.  Méd.  Léontiase;  sorte 
de  lèpre  qui  donm-  à  la  physionomie  du  malade 
quebiue  chose  de  celle  dn  lion. 
Leóiitica,  s.  f.  léoii-tikn.  Bol.  Léoniice;  n<'m  que 
les  anciens  doimaifiit,  à  une  plante  dont  les  mo- 
dernes ont  fait  un  genre  Mionocolylédon,  place  à 
la  suite  des  narcisses.  |  Léoniice.  genre  de  plan- 
tes monoco'yiédones  de   la   famille  des  beibéri- 
décs.  fondé  sur  des  es^.ècesqui  croissent  au  mi- 
lieu des  champs,  dans  la  Grèce,  la  Syrie,  les  ¡les 
de  l'.^rchipel,  etc. 
I<cóiitico»<,  s.  m.  pi.  Von-tilioss.  Anl.  gr.  Léon- 
tiques;  sacrifices  institués  en  l'honneur  du  so- 
leil, qu'on  re|)résenlail  sous  la  ligure  d'un  hom- 
me a\ec  une  tête  de  lion  rayonnée. 
L,«Mtaiiiao.  na.  adj.  Iconti-nu.  Léonlin;  habitant 

de  Lconli. 
Lcontoilon.  S.  m.  Bot.  Leontodón;  genre  de  plan- 
tes de  la  famille  des  chicoracées  comprenant  le 
pis-enlil. 
L(>ontoni\,  s.  m.  Bol.  Léontonix;  senre  de  plan- 
tes svnanthérécs,   Iribu    naturelle  des  iuulées, 
formé  pour  des  espèces  do  Cap. 
I.('<Mipi>(aloiili-,  aej.  léi¡n¡tí-(iiU>-idi'.  Bot.  Léonpé- 

taloïde;  i|ni  ressemble  au  leon  petalon. 
l,poni>c(i>loii.  s.  m.  B  il.  V.  Leónticíi. 
I  l.<>n>iioriaiiio.  s.  m.  U'inlnfal-mo.   Bo'.  Léonlo- 
I      plilalme:  génie  de  plantes  "¿ynanlérées  dont  ou 
j      ne  connaît  encore  qu'une  seule   espèce,  le  léon- 

tophlalme  péruvien, 
'  I.i-onC(»{iai!iii(l(>,   du.    adj.   léon(opodia-do.   Bot. 
j      /.éonlopodi"-:  qui  rcxsemble  nu  léonlopode. 
I.eontopoillo.  s.  m.  /-'onfo/io-f/io.  Bol.  ¿éonlopo- 
de  (Kl    /.iMoiopodiuiu;  ;.?enre  de  plantes  synan- 
'       lhéréc<  de  li»  iriliii  des  iuulées. 
I.rii3i«(i|M>dA.  dj».  ailj.    li'onto-podn.    /.éontopodc; 
qui  a  le>  pattes  semblables  à  celles  du  lion. 
I  I.l•nllto^.(omon,  s.  m.  /«"ortfoi/oiiioM.    Bol.  Léon- 
I      tosiomon,  ancolie  des  jardins. 
■,ronur«i,  s.  f.   léoiwu-ra.  Bot.    Téonure;   planta 


LEP 


—  S\6  — 


LIÎP 


qui  ressemble  à  la  queue  du  lion. 
Lcopûrtlco,  deu.  adj.  léo]nir-dri).  Hfas.  i,6oi)ar- 
dé.  Il  Lconleopardndo;  lion  léiypardé,  lion  de  fa- 
ce et  sans  avoir  les  paites  obrées. 
I^oupnrdo ,   s.    m.    Ithipitr-do.    IVIaniin.   /.éopard; 
quadrupède  maininilV're  du  ^cnre  chat,  dont  il  a 
les  mœurs  et  la  conforniation.  Son   pelage  est 
jaune  sur  le  dos,  blanc  sous  le  ventre  cl  tache- 
té |>artout.  Il  Icllijdi.   /.('opurd;   nom  générique 
d'un  liolenienlre.  1  Kspéce  de  poisson    rangée 
parmi  les  labres  et  parmi  les  bodians. 
IiCpa«la,  s,  f. /('y)fi-(/fi.()lMl  de  boue,  bout  d"arc-en- 

ciel  (|ui  annonce  l'ouragan. 
E.opa(llniiiiN,  s.  f.  pi.   lépailia-nass.   Bot.    /.épa- 
diens;  famille  de  némalopodes  et  famille  de  tlié- 
rosoaires,  ayant  pour  type  le  genre  lépas. 
K.epndiniio.  ii».  adj.  léiiculia-no.  Bot.   f.,épadien; 

qui  ressemble  au  genre  lépas, 
L.cpadirero,  ra.  adj.  (  ptidi-féro.  Bol.  Lépadifè- 
re;  qui  porte  des  coquilles,  se  dit  en  botanitjue 
d'une  gorgoiiie,  à  cause  de  ses  ramaux  garnis  de 
plaques,  réfléchies  cl  comme  imbriquées  d'écail- 
lés. 
liepadifuriiic,  adj.    Upadifür-m¿.  Zool.  Aépadi- 

forme;  qui  a  la  forme  d'une  patelle. 
liepadita,  s.   f.   lépadi-ta.   Foss.   Lépadile;   nom 
que  les  oryclographes  donnent  aux  patelles  fos- 
siles. 
I^epado$eá$itcfO  ,   r«.   adj.  lépadogas-ttiro.   Ich- 
thyol.  /.épadogastère;  dont  les  nageoires  pecto- 
rales réunies  forment  une  sorte  d'écaillé  sous  la 
gorge.  I  s.  m.  i,épidogastére;  genre  de  poissons 
cartilagineux,  à  branchies  comi)lètes  de  l'ordre 
des  téléobranches  et  de  la  famille  des  plécoptè- 
res  ou  des  discoboles. 
liépalo,  s.  m.   lé-palo  Bot   Lépale;  écailles  qu'on 
voit  à  la  base  des  organes  miles  dans  certaines 
lantes. 
L.epai>to,  s.  m.  Upan-to-  Géog.    tépanthe;  ville  ' 
de  Grèce  et  aujourd'hui  port  de  mer  de  médio-  ; 
cre  importance.  1|  Hisl.  Batalla  de  Lepanto;  ba-  ' 
taille  de  Lépanlhe;  fauseuse  bataille  livrée,  non 
lom  du  golfe  de  Lépanlhe,  entre  les  forces  réu- 
nies de  Venise,  de  l'Espagne  et  du  pape,  et  la  | 
flotte  ottomane.  Don  Juan    d'Autriche,  qui  com- 
mandait les  chrétiens,  y  anéantit  les  forces  na-  , 
vales  turques.  ||  Bot.  Lépanlhe;  genre  de  plantes 
nionocotylédones  ,  famille  de  orchidées,   fondé  î 
sur  des  espèces  originaires  des  contrées  chau-  | 
des  de  l'Amérique  et  croissant  sur  le  tronc  des 
arbres.  I 

Lepaquis,  S.  f.  lépa-Hss.  Bol.  Lépachys;  genre  de 
plantes  dont  les  espèces  croissent  dans  l'inté- 
rieur des  Etats-Unis  d'Amérique. 
l.epap,  v.  a.  bosc.  Topdre.  V.  Esquilar. 
ropcórtcro,  s.   m.  lépéof-téro.   Zool.  Zépéophtè- 

re;  genre  d'entomostracés. 
E.cpe«|uinia,  S.  f.  lépéki-nia.  Bol.  Lépéchinie;  ou 
Lépechinia:  genre   de  plantes   monocotylédones 
de  la  famille  des  labiées,  à  fleurs  d'un  jaune 
pâle. 
I.eplceiia.  s.  f.  lôpi-iéna.  Bot.    Lépicène;   glume 

calicinale  des  ?;raminées. 
I.eplcona,  s.  f.  lépiko-na.  Bot.  Lppicaune;  genre 
de  plantes  synanthérées.  famille  des  chicora-  [ 
cées.  C'est  une  plante  vivace  par  sa  racine.  Elle 
habite  les  prairies  pieurrcuses  des  Alpes  et  de 
Pyrénées,  où  elle  fleurit  en  juin  et  en  snillet.     ( 


■.cpidaKatiM,  s.  f.  lépidaija-tiss.  Bot.  /.épidaga- 
te;  ou  Lipidagattus;  genre  de  plantes  dicotylé- 
dones, à  fleurs  complètes,  de  la  famille  des  acan- 
thacées.  Elle  croît  dans  le  Indes  orientales. 
I.opidáiitua  ,   adj,   lépidan-téu.   Bot.    Lépidanlé; 
siiuamiflore,  dont  les  fleurs  ont  une  apparence 
écailleuse.  Il  s.   f.    Lépidanlhé;  plante  st^^uami- 
ilore. 
Lrpldaplc,  s.  f.  Ifpida-plé.  Bot.  Lépidapleç  gen- 
re de  plantes  synanthérées  de  la  famille  des  co- 
I       rymbifères  originaire   de  l'Amériiiue. 

Lepldera,  s.  f.  Upidé-ra.  Bol.    I.i-pidier;    genre 

¡      de  plantes  dicotylédones,  fiimille  des  crucifères. 

i      Les  lépidiers  sont  des  ¡liantes   lurbarées   dont 

huit  espèces  croissent  naturellement  en   France 

■.epidiiieaM,  S.  f.  pi.  lépidi-néuss.   Bot.   Lépidi- 

nées;  famille  de  crucifères  qui   a  pour   type   le 

i      genre  lépidicr. 

Lopldineo,  iica.  adj.  h'pidi-néo.   Bol.   Lépidiné; 

qui  ressemble  au  lépidict, 
i.i'pidio,  s.  m.  lépi-dio.  lîol.  Passerage;  plante. 
l>opidioii,  s.  m.  lépidion.  Ichthyol.  Lépidion;  cs- 
i       pèce  de  poisson  du  grand  genre  des  gades. 

E,t>pldocaria,s.  f.  lépidoha-ria.  Bot.  Lépidocarie, 

1      genre  de  la  famille  des  pahniers. 

I.epIdocarladaN,  S.  f.  lépidokaria-dass.  Lépido- 

caryées;  famille  de  pa'miers  qui  a  pour  type  le 

genre  lépidocarye. 

K,i'pidocarlado,  da.  adj,  lépidoharia-do.  Bol.  Lc- 

pidocoryé;  <iui  ressemble  à  la  lépidocarye. 
■.cpldocarpodcndra,  S,  f.  lépiduharpodén-dra. 
Bot. Lépidocarpodendre;  genre  déplantes   pro- 
léacées. 
I.ppidocarpo,  s.  m.  Rot.  X.Prolca. 
L,opidúcero.  rc.adj.  lépido-èéro.   Enlom.  Lépi- 
docèrc;   qui  a   les  antennes  hérisées    de   poils 
courts  en  forme  de  petites  écailles. 
I^opidnei-oqiiita.  s.  f.  lépidolrolii-ta.M'\neT.  Lé- 
pidokrokite;  minéral  composé  de  fer  oxidé,  de 
manganèse  oxidée,  de  silice  et  d'eau.  On  le  trouve 
tantôt  dans  les  filons,  tantôt  dans  les  couches 
de  minerai  de  fer. 
■.epidónin,  s.    f.  lépidofila.   Bot.   Lépidophylle; 
genre  de  plantes  synanthérées  ,    tribu  des  as- 
térées. 
liopidotilcas,  s.  f.  pi.   Icpidéfi-léass.   Bot.   Lépi- 
dopliyllées:  groupe  de  la  section  desastérées  so- 
lidaginées,  qui  a  pour  type  le  genre  lépidophy- 
lle. 
■iCpidorileo,  lea.  adj.  lépi-dofi-lèn.  Bot.  Lépido- 
phylle. qui  ressemble  au  lépidophylle. 
■>cpido(iao,  la.  adj.  Upidofi-lo.  Bot.    Lépidophy- 
lle; qui  a  les  feuilles  en  forme  d'écaillés  ou  à 
peu  prés. 
■>optdoide,  adj,  lèpido-idé.  Anal.  Lépidoïde,  qui 

a  la  forme  d'ue  écaille. 
I.cpidolai'iii,  ria.  adj.  lèpidola-rio.  Uist.  nat.  Lé- 

pidolaire;  qui  est  garni  d'écaillés. 
ropidolppro,  s.  m.  \èpido\é-pro.  Ichthyol.  Lépi- 
dolèprc;  genre  de  poissons,  voisin  des  gades,  fa- 
mille des  anchénoptcres.  On  pèche  les  lépidolè- 
pres  dans  l^s  mers  de  Nice  vers  les  mois  de  jui- 
llet et  d'août. 
l^epidolito.  s.  m.  \épido\i-to.  Miner.  Lépidolilhe; 
minéral  composé  d'une  infimité  de  lamelles  ou 
paillettes  disposées  en  tout  sens  qui  brillent 
d'un  éclat  argentin  à  travers  une  teinte  de  lilas 
ou  de  citron,  et  passent  en  se  dégradant,   au 


1 


LEP 


-  8V7  — 


LEP 


blanc  verdâire  et  au  blanc  nacré.  La  lépidolilhc 
en  masses  est  translucide  et  assez  tendre   puur 
être  coupée  avec  le  couteau;  laminaire  elle  peut 
rayer  le  verre. 
Lepidopo,  s.  m.   \épido-pn.  Ichthyol.  Lcpidopc; 
genre  de  poissons  osseux  de  la  famille  des  ho- 
labranches,  dont  les  calopes  rappellent  lidée  de 
pieds  écailleux. 
I.cpiduroro,s.  m.  lèpido-foro.  Bot.  Lépidophore; 
genre  de  plantes  formé  aux  dépens  des  anthé- 
mis. 
Lcpidópomos,  s.  m.  pi.  lèpido-pomoss.  Iclilhyol. 
Lépidopomcs:  famille  de  poissons  osseux,   halo- 
branches,  de  l-ordre  des  abdominaux;  compre- 
nant ceux  dont  les  opercules  sont  écailleux   et 
la  bouche  sans  deiits. 
licpldóptero,  va,  adj.  Icñidop-téro.  Entom  Lé- 
pidoptère, lépidioplère;  qui  a   les  ailes   couver- 
tes d'une  poussière  écailleuse. 
liepldopteros,  s.  m.  lépidop-téross.  Entom.  Lé- 
pidoptères; ordre  d'insectes  ayant  quatre  ailes 
couvertesd'unepoussière  écailleuse,  uii'^bouchc 
sans  mâchoires,  une  langue  très-longue,  roulée 
entre  les  palpes;  la  tète  transversale,   les  yeux 
globuleux  et  saillants,  les  antennes  allongées  et 
grêles:  le  thorax  plus  long  que   large;  les  ailes 
très-longues.  Les  métamorphoses  des  lépidop- 
tères sont  les  mêmes  que  celles  des  autres   in- 
sectes, íes  papillons  appartiennent  à  cet  ordre, 
qui  se  divise  en  trois  familles   les  diurnes,  les 
crépusculaires  et  les  nocturnes. 
I.eqldopterologia,  S.  f.  Ièpidop(èrolog-hia.  Lé- 
pidoplérologie;  traité  sur  les  insectes  lépidoptè- 
res. 
l.epidoptcrolÓKÍco,  co.  adj.  lèpidoqtèr(dog-]ii- 
ko.  Lépidoptérologique;  (jui  a  rapport  à  la  lépi- 
Goplérologie. 
■.rpidopteráloKO,  s.  m.    lcpidoptürolo-<jo.  Lépi- 
doptérologue;  naturaliste  qui  se   livre   spéciale- 
ment à  l'élude  des  lépidoptères. 
L,epidownrcomo.  s,  m.   lèpidosarlo-nw.    Médec. 
Lépidosarcome;  tumeur  charnue  et  recouverte 
d'écaillés. 
l.epidÓMonio,  ma.  adj.  Irpidn-ssoitio.   Lépidoso- 

me;  (¡ni  a  le  corps  couvert  d'écaillés. 
l.epidÓNoino!<,  S.  m.    pi.    lèpido-sso-nnss.   Erpct. 

Lépidosonies:  famille  de  reptiles  sauriens. 
liepidoNpn-uia.  s.  m.  lèjiidospi'r-vid.  Bol.  Lépi- 
dosperme;  genre  de  plantes  monocolylédoncs,de 
la  famille  des  cypéracécs,  originaires  du  cap  do 
Van-Diémen. 
lifpldote,  adj.  lèpùlo-tè.  Uist.  nat.  Lépidote:  qui 
est  garnid'écailles.  Il  s.  m.  IchthyoL   Lapidóle; 
nom  d'un  poisson  connu  des  anciens   et  (jui  pa- 
raît èlrc  le  lenny  du  Nil. 
l.opido(ÍK.   s.   m.    l¿iiidu-¡iss.  Miner.    Lépidolis; 
nom  d'un  minéral  connu  des  anciens  et  que  l'on 
croit  èlrc  un   s(ialh.  ||  Bol.    Lépidolis;  genre  de 
plantes  établi  aux  dépens  du  lycapodc. 
■.epliiflo,    s.  m.  lèpinfis.'i..    Iclilhyol.   Lépinphis: 
genre  de  poissons  voisins  des  coryphènes.    dont 
quel(|ues  espèces  sont  très-ahoiulantcs  dans  le 
port  de  l'alerme;  vers  la  lin  de  l'été  et  en   aUiu- 
mne.  On  les  vciit  nager  en  trempes  nombreuses 
à  la  surface  de  la  mer. 
I.epirndin,  s.  f.  ¡''¡Hro-diti.  Bol.  Lépyrodie;  genre 
de  ijlaiilesmonocolylédones.  qui  renferme  plu- 
sieurs espèces  toutes  découvertes  sur  les   côtes 


de  la  Nouvelle-Hollande. 
I.cpirónto,  s.  m.   lépiro-fito.   Bol.  Lépirophjle, 
nom  dunné  aux  plantes  dont  le  fruii  conique  est 
formé  d'écaillés  conifères. 
I^epironin,  S.  f. /¿//iro-ni'a.  Bot.  Lépironie;  genre 
de  plantes  monocotylédoncs,   delà   famille  des 
cypéracécs 
liCpixocBiito,  s.  m, /è/jij<afcanio.   Ichthyol,  Lé- 
pisacanlhc:  genre  de  poissons  appartenant  á   la 
lamille  des  alractosomesdont  le  corps  est  épais, 
court,   gros,    entièrement   cuirassé   d'énormes 
écailles  anguleuses,  àprcs  et  carénées. 
■>eplNeltiin,    s.    f.   lépissèli-iin.    Bol.  Lépiséline; 
genre  de  plantes  synanthèièes  de  la    tribu  des 
inulées,  originaires  de  l'Afrique  méridionale. 
I-epii»ina,  s. 'm. /è/Ji'5-m«.    Bot.  Lépisme;  espèce 
d'écaillcs  membraneuses  ou  un  peu  charmes  qui 
se  trouvent,  à  labase  dcsovaires.dans  les  aqui- 
légras,  et  qui  paraissent   être  ou  des   ctamines 
avortées  un  des  expansions  du   torus  I|  Entom. 
Lépisme;  genre  d'insectes  a|iteres  de  la  famille 
des  némaloures.  dont  le  corps  est  couvert  d'écai- 
llés semblables  à  celles  des  paf  liions.  |¡  Ichthyol. 
Lé|tisme;  espèce  de  labre. 
l^cpÎMiiiriio,  lin.  adjr  lèjyis-mèuo.  Entom.  Lépis- 

mène;  qui  ressemble  au  lépisme. 
l.epÎNiiienoM.  S.  m.  pi.  lépis-viènoss.  Entom.  Lé- 
pismènes;   famille  de   l'ordre  des  thysanoures 
ayant  pour  type  le  genre  lépisme. 
I.ppi.xiiro,  ra.  adj.  lèpissou-ro.  Ichlhyul.  Lépisu- 
re:  qui  a  la  nageoire  caudale  couveric   d'écaillés 
l.epE/.ostco,  s.  m.  lépi/.os-léo.  Ichthyol.  Lepisos- 
tée  ou  Lépisostcus,  genre  de  poissons  holubran- 
ehesabdominaux.de  la  famille  des   siagonotes 
ou  deselle  des  dupés  qui  se  trouvent   dans  les 
lacs  des  parties  chandes  de  r.\mérique. 
■>épudo,  s.  m.   lé-pndo.  Ichthyol.  Lépode;    genre 
de  poissons    voisin  des  lèiognalhes.    Le  lépode 
est  Irès-cslimé  et  a  une  chiir  fort  délicate. 
Lopnr,  s.  m.  iuns.  Grâce,  agrémcRl,  beauté,  dé- 
licatesse. 
I-oporar  ,  s.  m.  léporar.  \nlig.  rom.  /.époraire; 
enclos  joint  à  une  métairie  ,  oii  l'on  renfermait 
des  lièvres  et  même  toute  esjécc  de  gibier. 
I^cpórido  .  da.  adj.  íc/xí-rú/o.  Mamm. /.époridc; 

qui  ressemble  au  lièvre. 
I^ppói-Ido.o.  s.  m.  \t\.  Icpn-ridois.  Mamm.  Lepori- 
des;  famille  de  mammifères  ayant  pour  type  le 
genre  lièvre. 
I.epra.  s.  f.  lé-pra.  Palhol.  /.èpre;  nom  par  lequel 
les  gens  du  monde  ontendenl  en  general  une 
maladie  opiniâtre  et  hideuse  delà  peau,  à  laquel- 
le s"alla<hent  lesidees  do  contagion  et  do  séques- 
tration, dont  l'EcriUire  Sainte  elles  annales  du 
moyen  âge  font  inenlion.Olte  mahulieest  carac- 
térisée par  des  luberculos  indolenlî-  qui  se  mon- 
trent sur  divers  points  do  la  peau  et  lu  rendent 
épaisse,  dure,  calleuse  et  rude  comme  celle  dos 
quaiirupédos.  et  sou>  eut  rude  ot  raboteuse  com- 
me l'écorce  des  arbres.  I.c  mal  s'accroît,  le  tissu 
mmitieux.  les  membranes,  les  glandes,  les  mus- 
cles, les  cartilages  ,  les  os,  rien  n'esl  épargné 
par  ce  \irus  extraordinaire.  Tout  le  corps  se 
convertit  en  ulceres  rongeants  ou  se  couvre  «lo 
tumeurs  carcinoinaleusos;  les  membres  se  dola- 
rhent  et  tombent  en  lambeaux  hiileiu  el  dégoû- 
tants ,  ol  au  milieu  do  cet  horrible  tableau  le 
malade  survit  le  plus  souvcnl  aux  plus  nublos 


LEP 


—  8V8 


LEP 


et  aux  plus  importantes  parties  de  son  être.  On 
est  génóralcinent  mnvainiu  que  cette  afTcclion 
est  pliitiU   le  résulli\t  dc^  iiui'ins  cl  tics  lialiilii- 
(Ics  (|iic  (lu  diiniU  cl  des  iiilliiciircs  nlinospli^i  i- 
ques.  /.es  hommes  qui  soiil  liahituclleiiu'iii  mal 
uourris,  (|ui  ymciiI  >iniis  la  Siilctc,  dans  l'indi- 
gcnte  et  l<'s  privations  ,  sont  aussi  les  plus  su- 
jets A  la  It^pre  ;  et   l'on  n  vu  ic  llenu  (lisparaî- 
tre  à  mesure  (pie  la  civilisiition  s'est  pcrfcction- 
née.  Il  /.('p'.c  ;   iii'Ui  que  la  pliipail  des  mcdcciiis 
modernes  picicniicnt  ne  convenir  (juM  la  d  trirc 
fnrfuraeéc  .  alîection  earaeUMisée  par  de  |)eiiles 
éleMues,  a\ec  rongeur  à  la  peau  <jui   est  aussi 
indur(^c  ,  cl  au  soulèvement  d'une  lame  d'epi- 
derme  de  forme  circulaire  ,  qui  se  rerorme  pour 
se  détacher  ind(Miniinenl.  ||  l'i;:.  /.èpre  ;  se  dit 
des  vices,  du  débordement  des  nururs,  des  pas- 
sions, en  tant  (jn'ils  lendent  à  se  propajier. 
Ijpprarla,  s.  T.  \<'¡>r(i- liii.  Bol.  /.eprarie  ou  l(''pra- 
ria  :  genre  de   lichens  qui  tirent   kiu-  lurm   de 
leur  l'orme  .  semhlaMe  à  celle  d'une  ci.'ùie  éia- 
l(^e.  irrefîulière,  coinpost-c  de  petits  f;l(d)uli's  pul- 
\(?rulents.  On  les  trouve  sur  les  roches,  les  pier- 
res et  les  écorces  des  arbres. 
liCiM-ariadaM.  s.  f.  pi.  l  prnrin-ilass.  Bol.  Lé[)ra- 
ri(^es  ;  l'amille  de  l'ordre  des  lichens  comolhala- 
ines,  qui  a  pour  type  te  ^enre  lêprarie. 
rrpiariailo.  «la.  adj.  Bot.  Lépraric;  qui  ressem- 
ble à  la  Icprarie. 
Lcurt-aíi.  s.  t'.  pi.  U-préass.   Bot.  i,6pr6es  ;  tribu 
de  la  famille  des  lichens,  qui  a  pour  type  ie  gen- 
re U'prarie. 
K,<'>preo,  II.  ad],  lé-préo.  Bot.  L('[)\-é\  (¡ni  ressem- 
ble; a  la  Icprarie. 
I.r|>r('i-in,  S.  f.  ll('ipilal  de  U'prcux:  ladrerie,  lépro- 
serie. 
l.fin-onro.  s.  m.  Bot.   /.ipronque  ou   lóproncus: 

genre  de  la  famille  des  lichens. 
I.o|M-o|iiitaeia.  s.  f.  Bot.  Lópropinacie  •,  genre  de 
la  l'amille  des  lichens,  dont  tes  espiices  sont  for- 
m(''es  d'une  croùii' lépreuse  qui  porte  des  bcu- 
lelles  en  forme  d't^cnsson- 
LeproMo,  ».  adj.  lituro-sso.  Palliol.  ¿(^preuv;  qui 
esl  affecte  de  la  lèpre.  ||  /.epreux;  qui  a  rapport 
à  la  lèpre.  ]  S'emploie  siibstanliNcmenl  en  par- 
lant de  personnes.  H  Bot.   i,èpreu\;  se  dit  d'une 
espèce  de  champignon,  parce  qu'il  forme  de  lar- 
ges croules  compactes. 
I..cpta  .  s.  f.  lép-la.  Bot.  /.epta;   arbre  à  feuilles 

ternécs. 
K,eptiiraiito.  ta.  adj.  lêptakan-to.  Bot.  Leptacan- 

the;  qui  a  des  feuilles  minces  et  grêles. 
licptailenia.  s.  f.  li'pladi'-nia.   Bot.   Aeptadénie; 
genre  de  plantes  dicotylédones  de  la  famille  des 
asclépiadées,  qui  ne  contient  que  trois  e-péces 
(ouvertes  d'un  duvet  cendré.  Elles  croissent  en 
Afrique  et  dans  les  Indes  orientales. 
■.optálen.  S.  f.  lépla-léti.  Bot.  Leplalée  OU  lepta- 
léum  ;  genre  de  plantes  dicotylédones  de  la  fa- 
mille des  crucifères.  Les  leplalées  sont  originai- 
res de  Perse  et  de  la  Sibérie. 
><eplaHto,  adj.  í¿¿j(aH-té.  Bol.  Leptanthe  :  quia 
les  (leurs  peiiies.  ||  s.  m.   Leptanthe  ;   genre  de 
plantes  monocotylèdones.  V.  Ibctevantera. 
ftieptasiH.  s.  m.  lépta-ssiss.  Bot.  Lcptasis  ;  genre 

de  plantes  graminées. 
lieptuNpIs ,  s.   m.   léptas-piss.  Bol.  Leptaspis  ; 
genre  de  plantes  monocotylèdones  .  de  la  famil- 


le des  graminées  ,  ne  renfermant  qu'une  seule 
espèce  originaire  de  la  Nouvelle-Hollande. 

I.cpic  ,  s.  m.  l/'p-té.  Kntom.  Lepte  ;  très-petite 
mile  (|ui  n'a  (jue  si\  pattes,  diJiit  la  couleur  est 
riuige  ,  et  (jui  esl  très-commune  aux  environs 
de  Paris.  Sa  piésence  sur  la  peau  occasionne  des 
dem.in;;caisons  désagréables. 

l.vptci-iintu.  s.  m.  l(''piéritn-to.  Lepléranthe;  gen- 
re de  ¡daiiles  synantliérées,  de  la  ramillc  des  cî- 
naroceph.iles. 

l.épt«>i-o,  s.  m.  lép-téro.  ichihyol.  Leptèrc;  genre 
voisin  de  celui  des  holocentres;  c'est  un  poisson 
peu  estimé  (jui  habile  les  mers  de.  Sicile. 

I.rptiilo,  adj.  li'p-tide.  Entom.  Leptide  ;  qui  res- 
semble au  leptis. 

E.vptl<ii>N,  s.  m.  l(''p-(idéss.  Entnm.  Léptides  ;  fa- 
mille de  l'ordre  des  insecte*  diplèrcs,  ayant  pour 
type  le  genre  lepiis. 

■.cptiiiclii.  s.  f.  Bot.  Leplinelle;  genre  de  plantes 
coryinbil'ères. 

i.optiN.  s.  m.  li-p-ti.is.  Entom.  Le|)lis;  genre  de 
diptères  de  la  famille  des  aplocères. 

Lopti.-dnio.  s.  m.  Med.  Lcptisine;  citénuation  gé- 
nérale du  corps. 

E.cp(op<irpo.  prt.  adj.  léplolarpo.  Bol.  Leptocar- 
jie  :  qui  a  des  fruits  gièles  et  longs. 

■>eptuciiri>-i  ,  s.  m.  i?ol.  Leptocarpe  ;  genre  de 
plantes  inonocolyléd(Uies  de  la  famille  des  res- 
tiarèes.  Les  leplocarpe»  croissent  sur  les  eûtes 
de  la  Nouvelle   II ollande. 

■A-ptorcfiil»,  11»,  adj.  /t'/jfo/.(!-/rtfo.  Uist.  nal.  Lep- 
tocépliale;  qui  a  une  petite  lèie  ou  un  petit  cha- 
fieau. 

i.i'píopófjiio,  s.  m.  Leplocéphale;  jonc  de  la  Nou- 
velle-Hollande. 

D.opiftcfra.  S.  f.  lép!o-7.éra.  Roi.  Lcplocèrc;  gen- 
re de  piailles  graminées. 

iit>ptóf<M-o.  !•«.  adj.  léplo-iéro.  Entom.  Leplocè- 
re;  qui  a  les  anleiuu'S  minces. 

B.i'ptorloa,  s.  f.  lépto^ln-n.  Bot.  Loplochloa  ;  gen- 
re de  plantes  monocotylèdones,  de  In  famille  des 
graminées,  qui  contient  cinq  à  six  espeses  à  épil- 
lets  ,  disposés  en  panicule  simple  ,  originaires 
d'.Vinérique. 

lieptocoli-,  adj.  lèdtoko-lé.  Bot.  Leplocaulc  ;  qui 
a  la  lige  gièie. 

rcptocraitilta  .  S.  f.  lèplol;ram-ba.  Bot.  LeplO- 
crambe  ;  seciion  du  genre  cran-be  .  caractérisé 
par  l'arliculalion  inférieure  de  la  silicule  qui  est 
allongée  et  cylindrique. 

L,ertn«láctilo  ,'  la.  adj.  Leptodaclyle  ;  qui  a  les 
doigts  tons  et  irès-minces.  Se  dit  particulière- 
ment des  mamifères  pollicates. 

l.rptoilactilo.s.  s.  m.  pi.  lèptodn'-liloss.  Mamm. 
Zeplodaciyles:  famille  de  l'ordre  des  mammifè- 
res l'ollicales,  comprenant  ceux  de  ces  animaux 
qui  sont  leplodaclyles. 

i.opto(l('i-iiio  ,  s.  m.  lèploder-mo.  leptoderme; 
arbrisseau  du  Népaul. 

E.opto<lontc,  adj.  lèplodon-té.  Hist.  nal.  Lepto- 
donte;  qui  a  de  très-petites  dents. 

I.t'ptónio,  la.  adj.   Bol.  Leptopbyllc  ;  qui   a  des 
feuilles-minces  et  droites,  de  petites  folioles  ou 
des  feuilles  divisées  en  lobes  très-grc'es. 
i.cptofiiipo,  a.  adj.  Erpet.  Leptophynè;  qui  res- 
semble au  leptophis. 

l.eptorineos,  s.  m.  pi.  lèptofi-nèoss.  Erpet.  Lep- 
tophinés  :  groupe  de  serpents  qui  a  pour  type  le 


LKP 


-    S'il)  — 


LKP 


«cnic  leplophis. 

L,oi>tofls,  s.  m.  I(']i(<)-fiss.  Kipct.  /,(pli»|)his;  qcn- 
rc  de  serpents. 

r.cptoUtu,  s.  r.  Ièptnf!-tii.  Bot.  I.oplopliyle;  sous- 
genre  de  plantes  synanlhérées  ,  Iribu  des  inii- 
lées. 

I.optofonin,  s.  f.  lèplofo-nia.  Leptophonic  ;  fai- 
blesse, gracilité  de  la  voix. 

I,e|>to8;astro,  s.  m.  Knlom.  I,e|ilogaslre  ;  genre 
de  la  faniiille  des  cntomolilles  ,  dont  les  espèces 
ont  l'abdomen  cxcessivemenl  aininci,  étroit,  al- 
longé ,  et  comme  poité  a  l'extrémité  d'un  pé- 
tiole. 

I>eptoKio!4o,  «a.  adj.  Zool.  Lcptoglosse;  qui  a  la 
langue  étroite. 

■^cptoleno.  s.  m.  Uptolè-no.  Bot.  Lcptoléne;  gen- 
re de  plantes  dicotylédones  ,  famille  des  clcna- 
cées.  C'est  un  arbrisseau  de  forme  élégante  qui 
s'élève  à  la  hauteur  de  trois  à  quatre  mètres, 
sur  un  tronc  de  quinze  centimètres  de  diamètre, 
surmonté  d'une  cime  touffue. 

IiC|>(omerîa.  s.  f.  lèptomè-ria.  Bot.  Leplomérie; 
genre  de  plantes  dicotylédones  de  la  famille  des 
eléaguées,  qui  croissent  au  cap  Van-Uiémen. 

Leptonicro,  s.  m.  lèpto-méro.  Lcplomère;  genre 
de  crustacés. 

reptomlta,  s.  f.  Bot.  Leplomite  ;  genre  de  la  fa- 
mille des  confervoïdées. 

reptoinitario ,  da.  adj.  lèptoinila-do-  Bot.  Lep- 
tomité;  qui  ressemble  au  leptomite. 

rcptoiiiiteas,  s.  f.  pi.  Bot.  Lcplomitées:  division 
de  la  tribu  des  batracliospermées  et  famille  de 
l'ordre  des  confervoïdées,  ayant  pour  type  le 
genre  le(itomite. 

fl^rptoniórnpo  ,  ca.  adj.  lèptomor-ftko.  Miner. 
Leptomorphique;  se  dit  d'une  variété  de  cristal 
très -rétréci. 

■.cptoiiia,  s.  f.  lépto-nia.  Bol.  I.C|itonie  ;  division 
du  genre  agaric,  La.  plupart  des  espèces  de  lep- 
tonies  sont  petites.  On  les  trouve  à  la  lin  de 
télé. 

L.eptopétalo,  la.  adj.  Leptopétale,  qui  a  des  pé- 
tales étroits. 

I.cptopo  ,  pa.  adj.  lépto-po.  Hist.  nat.  Leptope; 
qui  un  pied  ou  un  slipe  allongé. 

l.eptopo,  s.  m.  Entom.  Leptope;  petit  genre  d  hé- 
miptères, comprenant  des  saldes,  dont  le  bec  est 
court  et  arqué  cl  dont  les  antennes  sont  en  soie. 

I.eptópoda,  «la.  adj.  lépto-pixlo.  Zool.  Leptopo- 
de;  qui  a  un  pied  mince.  ||  Bol.  Leptopode;  dont 
la  fronde  tient  à  un  stipe  grêle   et  cylindrique. 

I.cptópailo,  s.  m.  Bot.  I,eplo|)ode  ;  genre  de  plan- 
tes synanllierees,  tribu  des  liéliantees,  fondé  sur 
des  espèces  de  r.Vmènque  du  Nord.  ||  Icbihyol. 
/.eptopode;  genre  de  poissons  de  la  famille  des 
anchénoplères  ,  qui  vivent  dans  les  profondeurs 
de  la  mer  de  Nice. 

■'Cptoqiilanla  ,  s.  f.  léplol.i  mia.  Méd.  I.eptochi- 
mie;  état  des  humeurs,  quand  elles  sont  privées 
de  principes  constituants. 

■>f>pt«>«i«iiuilco,  ca.  ailj.  li'ptniii-tni.o.  Méd.  Acp- 
tochiiniíjue;  qui  a  rapport  à  la  leptocbiniie. 

reptopnr»,  s.  tn.  Bot.  I.eptopore  ;  genre  de  ciiam- 
pignons  qui  renferme  Um  bolets  ([ui  ont  leurs  po- 
res au-dessus  ,  et  dont  la  substance  est  d'une 
nature  particulière  dilTérentc  de  celle  des  bolets 
sessiles. 

I^rptoraiifo,  fa.  adj.  li'plorati-fü.  Oriiitli.  Aepto- 

TOMO   V. 


ranplii';  qui  a  le  bec  long  et  étroit. 

l.optoi-uiifoM  ,  s.  m.  y\.' l¿¡)torfii)-fo.ss.  Onnih. 
/.cptoranphes  ;  famille  d'oisseau\  de  l'ordre  des 
passereaux  comprenant  ceu\  qui  on)  \o  bec  lonji 
et  étroit. 

I.cplorinco,  ca.  adj.  léptoriun-ko,  Ornith.  ¿ep- 
lorbynque;  qui  a  le  bec  étroit  et  mince 

f.cploi-iiio,  lia.  adj.  Zool.  Aeptorine;  qui  a  les 
narincM  ininces.  Se  dit  particulièrement  d'une 
espèce  de  rhinocéros  dont  les  narines  non  cloi- 
sonnées sont  simples  et  étroites. 

Leptorizo  ,  za.  adj.  \éplori-7.o.  Bol.  /.eplorhize; 
qui  a  les  racines  grêles. 

l'Optormc,  s.  m.  Bot.  /.(-ptorme:  une  des  section<i 
du  genre  liéliophile. 

l.cptorqiiiM  ,  s.  m.  lpp(or-!iss.  Bot.  Aeplorkis; 
genre  de  plantes  orchidées. 

I.eptó.oiaro  ,  s.  f.  Miner,  /^eptosaphc;  porphyre 
d'Egypte  taciiclé. 

I/optoccfalo  ,  la.  adj.  /e'/ií(;ze-/"fí/o.  Bot.  Aepto- 
céphale;  qui  a  las  divisions  du  calice  droites  et 
linéaires. 

I^rptûsonio,  ma.  adj.  ivplo-ssonio.  Zool.  /.epto 
soiiie;  qui  a  le  corps  conijirimé  et  mince. 

■.eptú.somnN,  s.  m.  pi.  Icblbyol.  /.eptosomes;  fa- 
mille de  l'ordre  des  poissons  holobranches  ;  fa- 
mille de  l'ordre  des  poissons  sternoptérygiens, 
familles  diverses  de  poissons  comprenant  ceux 
de  ces  animaux  «lui  ont  le  corps  mince  et  dé- 
primé. 

B.t-pto.iiiperiiiuda.s  ,  s.  f.  pi.  liplospcnna-dass. 
Boi.  Aeptospermèes;  tri'  u  de  la  famille  des  myr- 
tacées;  qui  a  pour  type  le  genre  leptosperme. 

I.cpto.sppi-mado,  da.  adj.  Bot.  f.eptosiicrmé;  qui 
ressemble  au  Icptospcrme. 

Lcptcspcrmo.  S.  m.  léptosper-mo.  Bot.  Leçios- 
l)erme,-  genre  de  plantes  dicotilèdones  de  la  fa- 
mille des  myrtèes  comprenant  des  arbres  au  ar- 
brisseaux originaires  de  la  Nouvelle-Hollande  et 
dont  on  cultive  quelques  espèces  dans  nos  jar- 
dins. 

E.optospi'rnio,  ma.  adj.  V.  Leptospermado. 

Iieptosta«|iiiado,  da.  adj.  léptosl(tliia-do.  Lep- 
tostachyé  ,   qui  a  les  épis  grêles. 

EicptÓNtomo,  s.  m.  léptos-toino.  Bol.  I.eptosto- 
uic:  genre  de  mousses  établi  sur  des  plantes  qui 
croissent  à  la  .Nouvelle-Hollande  ou  dans  les  îles 
au  delà  de  l'Amérique  méridionale: 

l.cptówtilo,  la.  adj.  lêptos-tilo.  Bot.  ¿eptostyle; 
qui  à  le  style  filiforme. 

l.(>p(ú.4(i-uiiia.  s.  f.  liptos-hnma.  Bot.  ieptostro 
me  on  lejitoslroma;  geiue  de  plantes  assez  sem- 
blable  à   I  Uisterie  et  qui  rentre  dans  la  famille 
des  hypowlos. 

l.op(iih<-rla.  S.  f.  /('/»  louhc-ria.  B.>t.  l.eplubérie: 
genre  de  lichens. 

l.optui-»Ma.adj./('/)fot<i(í-ín.  I.epturete;  qui  tient 
du  lepture. 

I.cpliirotaM.  s.  m.  pi.  lépturè-tass.  Entom.  Lep- 
turcti"s;  tribu  do  la  famille  des  coléoplèrcs  lon- 
gicornesqui  a  pour  type  le  genre  lepture. 

■.opdira,  s.  m.  Irplu-id.  Entom.  Lepture  ou  Icp- 
tura;  genre  d'insectes  coléoptères  de  la  famille 
de  \>lopbages.  t'es  leplures  sont  de  fort  jolis 
insectes  alonguesantennesen  forme  de  soie. 

l.cpluruN,  s.  m.  Bot.  /.eptureou  leptuius;  genre 
de  plantes  à  fleurs  glumacées,  de  la  famille  des 
graminées,  qui  croît  sur  les  côtes  maritimes  et 

5i 


I.  Kl'. 


—  8o0  — 


I.KS 


«íilil  neiisrs  de  lu  Niniíellc  lliillaiiili'. 

l.4*qiien.  s.  T.  IHè-a.  Bol.  Lí'clu't';  griire  ilc  plan- 
li'S  (le  l'Aint'riquo  du  Nord. 

Lfqnceiiaiia,  s.  f.  h'li^ifnua-na.  F.iilom.  Lrchp- 
giianc;  guOpo  du  Rri''-í¡l.  l-lli'  (";l  ví-níiii-usc. 

■.«•i|cienulrla.  s.  f.  li'  ,hi(il-¿i(i.  I'.ol.  l.Pílu.'iiaul- 
lic  ou  lochciiautin;  ;,'cnrc  de  plniílcs  íiirolylúdü- 
nes,  famille  des  lobiliacées.  U  coinpieiul  des  ar- 
bustes, quel(iuef(iis  deslierbos,  toutes  ori;j;iiiai- 
res  de  la  Noiivelle-IIollande  ,  dont  los  feuilles 
sont  simples,  étroites;  les  fleurs  presque  solitai- 
res. 

Lcfitiln,  s.  f.  léki-a.  Bot.  Léquie;  genre  da  plan- 
tes dicotyli^dones.  dont  les  espèces  croissent  en 
gazon  aux  lieux  stériles  et  arides  de  la  Caroline. 

l,rrcu,  s.  f.  Hot.  Lerque,  genre  de  plantes  dicoty- 


circuliiire,  troiM|ué,  narni  dans  sa  circonféremr 
d'un  grand  nombre  de  mamelons,  au  milieuden 
quels  est  probablement  la  bouche, et  pcjurvud'u- 
iie  paire  du  cornes  courtes,  obliques  en  arrière. 

I.órniro,  ca.  ¡cr-vH.n.  \nt.  Lernéen;  qui  appar- 
tient au  canloii  de  I.erne.  |;  Lernéen  ;  qui  res- 
semble à  l'hydre  de  I.erne. 

lioro.  s.  m.  /('-»•').  Mainm.  /-ère;  espèce  de  chauve- 
souris  du  Brésil. 

I.prtixlii,  s.  f.  létnn  'sia.  Bot.  I-crouiie;  genre  de 
plantes  qui  ne  comprend  qu'une  espèce,  la  lysi- 
maque   des  bois. 

■,orv«'o,  s.  m.  li^rré-n.  .Mamm.  Lervée  ;  espèce 
danlilope  de  Barbarie. 

L,or/.oli(o,  s.  m.  lérioli-to.  Muier.  Llieriolithe; 
pyroxène  brut. 

léshni-sé. 


lédones.  établi  pour  quelíjues   arbrisseaux  des  !  l,rsl»eiise,  adj.  et  s.  lésbñi-sé.   Géog.   I.csbien; 

/ndes  orientales.  |      habitant  de  l'île  de  Lesbos;  qui  appartient  ù  Les- 

Lcrcha,  s.  f. /(írí-c/ta.  Se  dit  dans  la  province  do  I      bos  ou  ù  ses  habitants. 

la  Manche  d'un  morcieau  de  /onc  avec  lequel  on  '  ■.é.xblco,  ca.  adj.  lêss-bilio.  Pbilol.  Lesbique  ;    se 

suspend  des  poissons  par  les  ouics.  |      dit  d'une  des  variétés  du  dialecte  éolien. 

Lerda,  s.  f.  Art   vét.  V.  Lr/f/o».  !  i.oMblo,  s.  m.  lés-bio.  Ichthyol.  Lcsbie;   genre  de 

terdamentp.  adv.  /('rt/a»;i('/i-íí*.   D'une  manière        poissons   abdominaux. 


lourde,  grossière,  stupide. 
Lerdo,  da.  adj.  lér-do.  Lourd;  pesant, paresseux, 
surtout  en  parlant   des  animaux,  il  Fig.    Lourd; 
stupide,  grossier.  H  Boh.  LAclie;  poltron. 
Lerdón,  s.  m.  Art.  vét.  Sortede  tumeur  qui  vient 

aux  chevaux. 
Lerla.  S.  f.  lé-iia.  Bot.  /.érie;   genre   de  plantes 
synanthérées,  mustésiacées,   famille  des  corim- 
bifères. 
l.rrindaM,  s.  f.  f.   \A.  li-iiaadaxs.  Bot.   Lériées; 
sous  tribu  de  la  tribu  des  nuistiacées,  qui  a  pour 
type  le  genre  lérie. 
Leriado,   da.   adj.  léria-dn.   Bot.  Lérié;  qui  res- 
semble au  genre  lérie, 
Lernacaiito,  s.  m.   lérnakaii-tn.  Annél;  Lcrna- 

canthe;  genre  de  vers. 
Lernciforiiic,  adj.  lérnéifor-iné.   Crus!.  Lérnei- 

forme;  qui  a  la  forme   des  lernées. 
Leriieifornies,  s.  m.    pi.   Icnéifonnéss.    Crust. 
Lernéiformes;  famille  de  l'ordre   des  crustacés 
siphonoslomes  comprenant  ceux  dont    le    corps 
est  presque  cylindrinque,  ce  qui  leur  donne  l'ap- 
parence d'un  ver. 
Lérneo,   s.    m.   ler-néo.    Zool.  Lcrnéc;  genre  de 
crustacés  parasites  qui  vivent  dans  l'eau  et  s'ac- 
crochent au  diverses  parties  de  la  surface  exté- 
rieure des  animaux  et  surtout  des  poissons  prin- 
cipalement autour  des  yeux  et  des  branchies.  Le 
corps  des  lernées  est  de  forme  assez  variable,  et 
la  bouche  est  pourvue  de  deux  crochets  mobiles 
convergents. 
Lerneócero,  s.  m.  lérnéo-iéro.  Enlom.  Lcrnéo- 
cère;  genre   de  vers  caractérisé   par  un  corps 
plus  ou  moins  allongé,  renflé  dans  son  milieuou 
ventru,  droit  ou  contourné,  couvert  d'une  peau 
lisse  et  presque  contourné  antérieurement. 
Lerneomlso,  s.  m.lérnéomi-sso.  Enlom.  Lernéo- 
myse,  genre  de  vers  aucorpsovoïde  ou  déprimé, 
avec  une  sorte  de  céphalothorax  en  forme  de 
cou  étroit,  cylindrique,  terminé  antérieurement 
par  une  bouche  bilabiée. 
Leriieopenc,   s.  f.  l¿rnéopé-nÁ,  Enlom.   Lernéo- 
penne;  genre  de  vers  caractérisé  par  un  corps 
allongé  cylindrique  subcartilagineux,    terminé 
autérieurement   par  un   renfiement  céphalique. 


l.e.«i<'rcla,  s.  f.  Ussér-i.ia.  Bot.  Lesicrtic  ;  genre 
de  plantes  dicotylédones,  de  la  famille  des  lé- 
gumineuses, originnires  du  cap  de  Bonne-Espé- 
rance. 

LeHÎoolo,  adj.  li-ssi-'oUi.  Zool.  Lésicolle,  qui  a 
le   cou    (Ml  le  corselet  profnndément  sillonné. 

l.cNlngia,  s.  f.  Ussin(]-liin.  Bol.  Lessingie;  genre 
de  plantes  à  fleurs  composées. 

Lewiiin,  s.  f.  Ii'-ssion.  Médec.  Lésion;  toute  altéra- 
tion dont  l'organisation  animale,  est  patible. 
Sous  plusieurs  rapports  le  mot  lésion,  est  ana- 
logue pour  les  médecins  au  mot  affection,  mais 
son  acception  est  restreinte  aux  aoidents mor- 
bides, sans  en  spécifier  aucun. -=  í,csíon  orgóní- 
cn  del  corazón,  de  las  pxltnoncs;  lésion  organi- 
que du  cœur,  des  poumons:  altération  produite 
par  quelque  cause  interne.  I!  Jurispr.  Lésion; 
toui  dommage  soulfert  par  suite  d'une  conveii- 
tiop. 

lii'xiTo,  va.  adj.  inus,   V.  Nocivo. 

Le.«iia.  s.  f.  lés-na.  Art.  et  met.  Alêne;  petit  ou- 
til formé  d'une  pointe  de  fer  cimenté,  le  plus 
ordinairement  courbe  et  dont  les  cordonniers  et 
bourreliers  se  servent  pour  percer  deux  mor- 
reaux  de  cuir  qui  doivent  être  assemblés  par 
une  couture. 

£.e»«iiordeste.  S.  m.  E»t-nord-est;  se  dit  en  astro- 
nomie des  distances  entre  lespoints  principaux: 
en  navigation  des  plages;  en  météorologie,  des 
vents  qui   souillent   de  ces  plages. 

Leso,  sa.  adj.  lô-sso.  Blessé,  endommagé.  ||  Fig. 
Lésé;  qui  a  souffert  quelque  préjudice,  à  qui 
l'on  a  fait  tort.  |  Troublé; en  parlant  delà    tête. 
de  la  raison. 
Lest,  s.   m.  inus.  V.  Este. 
Leste,  s.  m.  í^íí-íé.  Vent  qui  souffle  de  l'Orient . 
Lespedev-a,  s.   f.   lèspêdé-zu.    Bot.     Lespédèze; 
genre  de  plantes  dicotylédones  de  la  famille  des 
légumineuses,  dont  lescspècesnombreusescrois- 

I      sent  dans  le  Nouveau-  Monde. 

!  Lesquea,  s.    f.   léshé-a.  Bot.  Leskée  ;   genre  de 

!      plantes  cryptogames,  de  la  famille  des  mousses. 

j     dont  on  compte  une  cinquantaine  d'espèces  qui 

'     croissent  toutes  en  Europe  ou  dans  l'Amérique 

'      dn  Nord. 


Í 


I.KT 


—  851  — 


r.KT 


I.c.iiiiueacea»,  b.  f.  |)l.  lesk^u-leais.  But.  ¿Ub- 
Ucacées;  liibu  de  la  iamille  des  mouââes  qui 
u   pour  \}\>c.    le  geurr  li'skée. 

f.e5««|ueáciM>,  ce<».  adj.  liisl;iia-7.éo.  Bol.  Lcskéacit; 
qui  rcssem'ole  nu  genre  leskéc. 

I.osaiilii,  s.  r.  lúss)-nia.  Bol.  Ai'S-iunic;  gome  de 
piailles  cryploganics  de  la  famille  des  latniiiari- 
ees,  dont  les  racines  puissantes  et  rameuses. 
très-imiilnnt;;es  dans  les  feutes  de  rorliers,  ar- 
(juicrent  une  gra.nde  dureté.  Eues  iiabitent  la 
NouNclle-Hollande. 

lii'stcvo,  s.  m.  l¿sté-vo.  Enloni.  Lestève:  petit 
genre  d'insectes  de  la  fainillj  des  bractiélylres. 

■.eHtiboiido)«ii ,  s.  f.  léstibondij-ssa.  Bot.  Lesli- 
hoiidoisc;  genre  de  plantes  dicotylédones,  de  la 
famille  des  amarantliacées,  qui  ne  renferme 
qu'un  arbrisseau  <lc   Madagascar. 

l.cí4ti*i¡;oii,  II»,  adj.  et  s.  I,''strigün.  Myth.  Les- 
Irygon;  nom  d'un  peuple  mythologique  ,  qui 
habitait,  dit-on,  la  Sicile  orientale,  vers  Cata- 
ne  et  /^éontium. 

lieMtrigoniOt  iiSi».  adj.  léstii¡ji)  nio.  Géog.  anc- 
Lestrygonieii;  (jiii  appartient  aux  Lestrygons. 

I/f'tftI,  adj.  Ic-tiil.  Létlial;  (jui  donne  la  mort; 
mortel. 

I.ctaliiliitl,  s.  f.  letalidad.  Lélhalité;  qualité  de 
ce  qui  est  lélhal;   propriété  de  donner  la  mort. 

■.otamc,  s.  m.  inus.    V.   Estiércol. 

B,<*tiiiiía,  ^.  {.  létani-n.  Litanies;  oraison,  sup- 
plication !juc  l'on  fait  à  Dieu  par  l'intercession 
de  la  Vierge  et  des  saints,  en  les  nommant  un 
par  un.  |  Fig.  Litanie;  longue  file,  suite  de  cho- 
ses ennuyeuses.  ||  Letanías,  s.  f.  pi.  Processions 
des  rogations  où  l'on  récite  ces  prières.  ||  Lela- 
nia  lauretana  ó  de  la  virgen  ;  litanies  de  la 
Vierge. 

■.ctarsin,  s.  f.  liitar(j-ki-a.  Patbol.  Léthargie; 
sommeil  profond  longtemps  continué,  dont  il 
est  difficile,  mais  non  pas  impossible  de  tirer 
les  malades,  et  qui  peut  simuler  la  mort.  La 
ressemblance  de  cet  assoupissement  avec  la  mort 
n  fait  quebiuefois  donner  l  inhumation  à  des 
•Mres  vivants.  Il  Fig.  Léthargie;  grande  insensi- 
bilité, extrême  nouchalance. 

■<etárs¡c<»,ca.  adj.  lclar(¡-hi';o.  Léthargique;  qui 
tient  de  la  léthargie;  qui  a  rapport  à  la  léthargie, 
qui  appartient  à  la  léthargie.  S'emploie  subs- 
tanliv. 

I.elarso  ,  S.  m.  létar-ffu.  Léthargie;  se  dit  de 
préférence  ¡i  leturff'ut.  V.  hHar<j'ui. 

I.rteu  ,  s.  m.  lété-u.  Myth.  Léthé;  l'un  des  cinq 
fleuves  des  enfers.  Le  Léthé  baignait  de  ses  eaux 
dormantes  les  rives  des  Champs-Elysées.  En  ar- 
rivant dans  les  enfers,  les  ombres  étaient  obli- 
gées de  boire  de  ses  eaux  ,  dont  la  vertu  faisait 
oublier  le  passé.  De  même  quand  les  Ames  de- 
vaient ,  par  ordre  du  destin  ,  revenir  sur  la  ter- 
re pour  animer  de  nouveaux  corps,  il  importait 
qu'elles  oubliassent  ,  les  délices  et  les  charmes 
de  l'autre  vie  ;  elles  buvaient  de  l'eau  du  Léthé, 
et  tout  s'elVaçail  de  leur  mémoire. 

«.elicla  ,  s.  f.  inus.  V.    Alegría. 

■,etirei-o  .  ra.  adj.  léti-féro.  Léthifere;  (|Ui  donne 
la  mort.  |  Erpél.  Lethifère  ;  se  dit  particulière- 
ment des  reptiles  ajxxles  iq)hidiens  ,  qui  snnt 
armés  de  crohets  à  venin.  S'emploie  substanti- 
vement dans  ce  dernier  sens.  I 

l.etlilvnr  .  v,  a.  hUi/îkar.  Réjouir  .   domiei  de  la  ' 


joic. 

Lctuiit:tau,  lia.  idj.  /t<<o/i(,t -;i  ;.  hilitio-r.  Letlo- 
ni"ii;  qiii  appartient  aux  letl.ln^.  |  Lcn^ua  Itto- 
ninna  ;  langue  Icttoniennc;  langue  de  la  faniiltr- 
slave.  La  langue  lettonienn.-  ,  le  letton  ou  le  h 
thuanien  est  le  type  le  moins  altéré  de  celle  la- 
mille  ,  qui  a  conservé  le  plus  de  traces  de  l'ori- 
gine indienne. 

L,otor  .  ra.  s.  inus.  \ .   l.eclnr. 

l,ftra,  s.  f.  ¿e-ira.  Lettre;  nom  des  caraileres 
de  l'alphabet.  |  Lettre;  les  lettres  considéréco 
sous  le  rapori  de  l'usage  auquel im  les  applique. 
Il  Lettre;  une  des  particules  de  l'écriture  qui 
entre  dans  la  composition  d'un  syllabe.  (  Letra* 
Humerales;  lettres  numérales;  les  lettres  qui 
servent  à  représenter  les  nombres.  Les  Grecs  et 
les  Romains  se  servaient  pour  compter  de  lellrea 
numérales.  |  \.i;(ra  dominical  ;  lettre  dominica- 
le ;  |;i  lettre  qui  marque  le  dimanche  dans  l'ai  - 
manarh  perpétuel.  Le  cycle  des  lettres  domini- 
cales est  de  vingt-huit  ans.  |  Letras  hierogli/i- 
cus  :  lettres  hiéroglyphiques  ;  les  lettres,  les  ca- 
raclèjes  dont  les  Egyptiens  se  servaient.  |  Let- 
tres; ces  mêmes  caractères  considérés  sous  le 
rapport  du  son.  j  Lettre;  caractère  de  l'alphabel 
considérés  sous  le  rapport  de  leur  forme  dans  les 
diverse^  écritures.  |  l.eltre;  en  imprimerie,  cha- 
güe caractère  de  fonte  représentant  en  relief 
une  des  lettres  de  l'alphabet.  |  Lettre;  dans  un 
sens  absiduet  dans  le  même  art,  l'ensemble  de.s 
caractères  dont  on  se  serl  pour  la  composition 
d'un  ouvrage.  |  Lettre;  sens  littéral  d'un  texte, 
par  ojiposition  au  sens  ligure  ou  eiiensif.  | 
inus.  l'iipier.  |  Letra  abierta:  lettres  sous  ca- 
chet volant.  I  Letra  bastardilla  ,  cursiva;  leí 
trc  bilarde,  caractères  italiques.  |  Impr.  Letra 
corrida;  lettre  transposée.  |  Fig.  Letra  menu- 
da ;  ruses ,  finesses ,  détours.  |  J  la  letra  ;  á  la 
lettre;  selon  le  sens  littéral,  selon  le  propre  sens 
des  paroles.  ¡|  inus.  Lettre  ;  missive,  épîlre,  dé- 
pèche. I  Letra  por  letra;  exactement,  sans  rien 
ajouter  ni  retrancher.  |  .1  letra  visla  :  à  vue;  en 
parlant  d'une  lettre  de  i  liange  payable  le  jour  do 
sa  présentation.  ]  Fig.  Sur  le  champ  bans  déi  li. 
=  .\  la  vue  de  tout  le  monde  .  publiquement.  || 
-1/  piî  delà  letra;  se  dit  plaisamment  d'un 
homme  qui  voyage  à  pied.  \  Saber  o  tener  mu- 
cha letra  i  ;  en  savoir  long.  |  Letra  de  cambio; 
lettre  de  change.  V.  Cambio.  II  Letras;  s.  f.  pl. 
Lettres;  actes  cxpedéesen  chancellerie  au  nom 
du  prince.  ||  Lelires;  connaissance  que  procure 
r  tude  en  general  .  et  en  particulier  celle  de  la 
littérature  proprement  dite.  ||  Las  bellas  lefrat; 
le>  belles  lettres  s  cette  partie  des  lettres  où  le 
beau  se  révèle  ,  dont  le  beau  est  le  principal  ca- 
ractère .  comme  la  poésie  .  l'éloquence  ,  l'hisloi- 
re  et  aussi  la  ¡ihilosopliie  .  quand  elle  revêt  des 
formi's  dignes  des  sujets  sublimes  qu'elle  em- 
brasse. i|  Gramm.  Letra  doble;  lettre  double; 
se  dil  des  letires  tju'oii  redouble  dans  l'orthogra- 
phe des  mots. /.'•(/ n  cu/'oiiicfi.  V.  Eufónico.  Et 
les  dilVerenles  (lualilicalions  à  l'adjectif  corres- 
pondant, il  llist.  rel.  et  chron.  Letras  ferialet\ 
lettres  feriales;  lettresqui,  dans  quelques  ri- 
tuels, indiqiunl  le-,  fériés  ou  jours  de  la  semai- 
ne. Les  lettres  feriales  dilTèrenl  des  dunmiía- 
les  en  ce  que  chacune  des  premières  mdiqu» 
couslamiiieiil  le  même  jour   de  la  s-rmaine.  B. 


M-:i 


Krl  — 


Lia 


(iiiiKiii'  leltic  II  i'iüht  ,  iiidi(|ii<-  toiijiiiii-  li>  liiiiili. 
Il  l'aléogr.  cl  diploin.  I.i-tras   bltisnniidas  ;    let-  . 
tins  armoirit'îL's  ;   soilo   de  Icllrcs  capilales  dos-  I 
sinées  en  noir,  dans  Icsiiuidlcs  1rs  coiilcurs  sont 
iiidi(|uées  parla  direction  des  traits ,  rommc  les' 
couleurs  et  les  ni('"l,iii\  dnns  le  blason. =:i,('fr«4  , 
hiistanla.s  ;  letllres   liAlardes;    i'rriUire   cursive 
de  la  lin  du  \\ C  v.\i'{\c.-—Li^tin.K  bmcrpulinas;  ' 
lellies  l)eni'\entiiies  ;    eanu'lcres  emplovY's  par  1 
les  Lombards. ^/.í-nvís  hlnnras  ó  ralndas;    let- 
tres blanrhes  ou  lettres  à  jour  ;  lettres  que   Von 
indiqucseulement  par  leursconlonrs  extérieurs,  i 
et  dont  les  jamba;;es  sont  à  jour.  =  í-eíraí  hoh)-  \ 
ncsds;  lettres  bolonaises;  caractères  (jui  ("'taieiil 
en  usajie  en  Italie  ,  au  XlVe.  siècie,  cl ,  qui  dil- 
fèrcnt  peu  des  lettres  de  formes.  =  /,fi;aA-  rante- 
adds;  letlr.i  en  broderie  ;  majuscules  chargées 
d'ornenienis   Irés-di'liés  ,   que  Ion  trouve  dans 
les  manuscrits  ni6ro\ingiens  du  Vie.  et  du  Vile. 
siècle.  =  /.eirr/,ç   capitulares  ;  lettres   capilulai- 
res  ;   lettres  historiées  placées  au  commence-! 
ment  des  chapitres  et  des  livres  d'un  manuscrit,  i 
Moins  les  capitulaires  sont  multipliées  dans  un 
manuscrit ,   plue  en  peut  le  croire  ancien,  ||  Le- 
tras   embutidas  ú   rellenas  ;   lettres  enclavées; 
majuscules  initiales  qui  renferment   dans  leur! 
coutour  la  seconde  letlie  ou  même  toutes  les  let- 
tres d'un  mol  qu'elles  commencent.  Les  lettres  ¡ 
enclavées  ne  se  (rouvcnt  que  dans  les   plus  an- 
ciens manuscrits.  Dans  les  différentes  qualifica-  ¡ 
lions  affectées  au  mol  letra  V.  les  adjectifs  cor    ¡ 
respondanls.  |)  La  letra  mala  y  el  espíritu  vivi- 
fica ;  la  lettre  tue  ,   et  l'esprit  vivifie  ;   c'est    un 
avióme  Ihéoloifique  (jui  signifie  qu'il  ne  faut  pas  1 
toujours  dans  l'inlerprélalion   d'une  loi  ,   d'un  ! 
précepte  ,  s'atlaclier  servilement  au  sens   litté- 
ral des  mots  ,  mais  chercher  à  saisir   la  pensée' 
raisonnable  .   l'inlenlion    véritable   cachée  sous 
ces  mois.  |j  Escribir  una  palabra  ron  todas  sus 
letras;  écrire  un  mol  en  toutes  lettres,  sans  a- 
bréviations.  Il  'fejier    las  letras   gordas;   avoir 
l'esprit  bouché.  ||  Letras  divinas,  sagradas;  l'é- 
criture sainte.  Il  Hombre  de  letras  ;  homme  d'é- 
tude ,  de  lettres  .  littérateur,  érudit. 

Letrada  ,  s.  f.  létra-da.  Femme  d'un  homme  de 
lettres,  d'un  avocat. 

Lctratlei-ia  ,  s.  f.  lélradéri-a.  Assemblée  de  sa- 
vants ,  de  gens  de  lettres.  ||  Sottise  ,  imperti- 
nence dite  d'un  ton  grave. 

I^etradlco,  illo ,  ilo.  s.  m.  dim.  de  Letrado. 

Iletrado  ,  da.  adj.  létra-do.  l.eltré  ;  qui  a  des 
lettres,  du  savoir,  instruit.  ||  Uist.  Lettré;  s'est 
dit  des  épées  sur  lesquelles  on  lisait  soit  le  nom 
de  l'ouvrier,  soit  une  «enlenre  .  comme  sur  les 
lames  fines  d'Orient. 

l'eti-ado,  s.  m.  Homme  de  lettres,  sa\ant ,  lettré. 
Il  Avocat,  légiste,  jurisconsulte,  homme  de  loi. 
Il  Fam.  Sot  ,  présomptueux  ,  qui  parle  ;\  tort  et 
à  travers.  ||  inus.  Celui  que  ne  sait  que  lire.= 
Celui  qui  sait  écrire. 

Letradura,  s.f.  inus.  V,  Literatura.  \\  inus.  Ins- 
truction primaire  :  celle  qui  consisie  h  appren- 
dre à  lire  et  à  écrire. 

retradiiria  ,   s.  f.  inus.V.  Letraderla. 

Erctrero,  S.  m.  létré-ro.  Inscription  mise  snr  un 
monument  public;  enseigne  d'un  magasin,  d'un 
établissement  quelconque. 

Letrilla  ,  s.  f.  dim.  de  Letra.   Letrille;  sorte  de 


tomposilion   poétique,   puieiinnl  espagnole    et 
(jui  correspond  à  nos  madrigaux  ,  a   (les   petites 
lettres  en  vers. 
I.clrlsia,  9,  Í,  létri-n(t.  I,alrines:  lieux  d'-iisance. 

lieux,  cabinet  d'aisance. 
liCtro,  s.  m.  l  -tro.  F.ntom.  Lelhrc;  genre  d'insec- 
les  coléoptères  .  à  cinq  articles  aux  tarses,  éta- 
bli pour  y  ranger  une  opéce  de    scarabé   voisin 
des  boursiers  ,  ijuc  l'on  trouve  en  Autriche  ,  en 
Hongrie  et  dans  la  Russie  méridionale. 
l.oiroii  .    s.  m.   aiignm.de  Letra.    (Iraiidc  lettre; 
grosse  majuscule.  |1  Litrones  :  s.   m.    pi.   tiros 
caractères  avec  lesquels  on  imprimait  les  bulles 
d'evcomunion  affichées  à  la  |)orle  des  é;:lises. 
Letsoinlii ,   s.  f.  létso-mia.  jJot.  Leltsomie  ;  gen- 
re de  plantes  dicotylédones  .  établi    pour   quel- 
ques arbrisseaux  du  l'érou. 
I.otiaarlo  ,  s   m.  l'hnrm.  \.  lîlcctuario. 
I.ctiira  ,  s.f.  inus.  V.  Lectura. 
Lftiii-ad>»,  dtt.  adj'  létoura-do.  Hisl.  nal.  Lilluié; 
([ui  est  marqué  de  lignes  roujes  semblables  aux 
caractèresd'écriture. 
■.ciicacanto,  ta.  adj.  léouhaVan-to.  Bot.   Lcuca- 

(antlie;  qui  a  des  épines  blanches. 
Lciicaoanto,  S.  m.  Bot.   Leucacanthe;  espèce  de 

chardon.        . 
Lpiiracata.  S.  T.  /^oiik«ka-i«.  Miner.  i,eucachate; 

espèce  d'agathe  dont  parle  Pline. 
Lpiicafla,  s.  I-  léoulia-da.  Bot.  /.encade;  genre  de 

plantes  labiées. 
ï.eiicadoiidro,   s.  m.    léouhadén-dro.   Bot.  Acu- 
cadendre;   genre  de  plantes  du   cap   de  Bonne- 
Espérance. 
Leneadifiiso,   adj.    et  s.   léouhadién-sé.   Géogr. 
aiic.  /.eucadien;   habitant  de   l'île   de  /.encade; 
qui  appartient  à  cette  île  ou  à  ses  habitants. 
Î.CMicaiiia,  s.    f.   léouka-nia.   Kntom.    /.eiieanir; 

genre  de  papillons. 
I.rucatito,  ta.  adj.  lèoiikan-to.   Bot.   /.cucanthe; 

qui  a  des  fleurs  blanches. 
liCuenntonta,  s.    f.  léou  antè-via.   Bot.  /.cucan- 
thème;  nom  générique  de  la  marguerite  després 
et  de  ses  congénères. 
Loupaiiteina.  adj.  Bot.    /.eucanthème;   qui  a  les 

(leurs  blanches. 
Leiicaiitéroo.  rca.  adj.  léoulianlé-réo.  Bot.  Aeu- 

canthéré;  qui  a  les  anthères  blanches. 
I.eiicca.  s.  f.  léouzé-a.fíol.  /.euzée;  genredeplan- 
tes  synanlhérées,  de  la  famille  des  cinarocépha- 
les,  qu'on  trouve  dans  les  régions  monlueuses, 
stériles  et  dérouvertes. 
Lriicns,  s.  m.  léou-!ass.  Bot.   Leudas;  genre  de 
plantes  dicotylédones  de  la  famille  des  labiées, 
composé  de  plusieurs  espèces  exotiques. 
lieiicptlapia,  s.  f.  léouiétio-pia.  Zool.  Leucéthio- 
pie;  état  dans  lequel  la  peau   ou   les  appendices 
épidermoïqucs  qui  la  couvrent  sont  de  couleur 
blanche  chez  un  animal  dans   l'espèce   duquel 
cet  état  de  choses  n'est  pas  ordinaire. 
Leiicetiopio,  pta.  adj.  Zéoi/zt'fio-pio.  Géogr.   anc. 
Leucélhiopien;  nom  d'un  peuple  de  la  Lybie  in- 
férieure. Xes  leucétbiopiens  étaint  ainsi  appelés, 
parce  qu'ils  étaient  plus  blancs  que  les  autres 
peuples  de  cette  contrée. 
renriiia,  s.  f.  lém.i-na   Chin,  /.eucine;  substance 
blanche  qu'on  obtient  en  traitant  la  gélatine  par 
l'acide  sulfuriquc. 
Leiirlto.  s.  m.  léouii-to.  Miner.  Leucile;  minéral 


LlíU 


853  — 


lA'Á 


bans  ouleur  on  quelquclois  blanc,  avant  la  for- 
me d'une  variété  de  grenat  et  qu'on  trouve  abon-  j 
damment  dans  les  produits  \ülcani(|ues. 

rcucoltlértiroo,  rea.  adj.  léanhobléfa-réo.  Zoo!.  ( 
Leuf-oblépliaré;  qui  a  les  [¡aupières  blanches. 

Lcucocnr|io,  p«.  adj.  l¿ouí:ohar-po.  Bol.  /.euco- 
carpp;  qui  a  les  fruils  cl  les  léfçumes  blancs. 

L.ciicuecral<>.  la.  adj.  léonko/.é-falo.  ¿éucocéidia- 
le:  se  dit  d'une  plante  quia  des  lUurs  blanches 
réunies  en  capitules,  ou  en  ombelles  très-ser- 
rées.=Leucocéphale;  se  dit  aussi  d'un  champig- 
non qui  aie  chapeau  blanc.  |  Zool.  Leucocépha- 
Ic;  qui  a  la  tète  blanche. 

■.encocora,  va.  adj.  Uouhü-íérn.  Enlom.  Lcuco- 
cère;  qui  a  les  anlcnues  blanches. 

LeucocrisoM,  S.  m.  léoiil.üliri-ssoss.  Miner.  Leu- 
cocrysos;  pierre  au  jourd'hui  inconnue  dont  par- 
le IMine. 

I^eiicoci-ótafo,  fa.  adj.  léonholvnt-tafn.  Zool.Leu- 
cocrolaphe:  qui  a  les  tempes  blanches,  dont  la 
tète  olYre  de  cha(iue  coté  une  bandelette  blanchâ- 
tre, étendue  de  l'ieil  à  l'occipul. 

l.eiicoden(lro,  S.  m.  Icoiikodén-dro.  Bol.  Leuco- 
dendrc;  goure  déplantes  dicotylédones,  de  la  fa- 
mille des  protéacées.  Il  renferme  des  arbres  ou 
arbrisseaux  très-élégants  par  le  soyeux  brillant 
et  argenté  répandu  presque  sur  toutes  leurs 
parties.  On  en  cultive  quelques  espèces  dans  les 
jardins  botaniques  de  l'Europe. 

I.eucodcrnio,  ma.  adj.  léouhodér-mo.  Zool.  Leu- 
coderme;(iui  ala  peau  blanche. 

I.eiicutloiite,  adj.  U-oithodon-té.  Bot.  Leucodonte; 
qui  a  les  dents  blanches.  \  Leucodonle;qui  a  des 
pinces  garnies  à  leur  bord  intérieur  de  dentelu- 
res blanches. =^s.  m.  Leucondonte;  genre  de 
plantes  de  la  famille  des  mousses.  Ce  sont  des 
mousses  rameuses  à  rameaux  cylindriques,  qui 
se  courbent  par  la  sécheresse.  Ces  espèces  de 
leucodi.ntes  croissent  sur  les  arbres  en  Europe, 
aux  Canaries  et  à  l'île  Bourbon. 

L.CUC0IÍI0,  la.  adj.  léoukofi-lo.  But,  Lcucopbylle; 
qui  a  les  feuilles  couvertes  d'un  duvet  blanc. = 
Lcucophylie;  qui  a  les  feuillets  blancs.  |  Zool. 
Leucophylle:  qui  porte  un  bandeau  et  des  taches 
de  couleur  blanche. 

l.uHcoHio,  s.  m.  léoukofî-Io.  Bot.  Leucophylle; 
geiue  de  plantes  dicotylédones  de  la  famille  des 
personnées,  renfermant  des  arbrisseaux  entière- 
ment blancs  et  tomenteux  de  la  Nouvelle-Es- 
pagne. 

I.ciiconto,  s.  m.  léoukop-(o.  Bot.  I.eucophyte;  gen- 
re de  plantes  synanthéréesde  la  famille' des  co- 
rimbilères. 

I.eiicuricsiiiaci»  s.  f.  Uoukoflégma-iia.  Médec. 
Leucophlegmatie;  un  des  noms  de  l'anasarquc 
ou  hydropisie  sous-rulanée. 

Leiicofli'sitxtdco,  ca.  adj.  léouhoflèijma-li  0. 
Médec.  Leucophlcgmalique;  qui  a  rapport  à  la 
leucoplilegmalie. 

lA'iicoro,  ra.  adj.  /('onko-/>».  Hi^l.  nal.  /.euco|)he; 
dont  la  couleur  se  compose  d'un  mélange  de  blanc 
el  de  brun. 

l.eiicorro.  ira.  adj.  7('ou/io-/'/-ti.  Zool.  I.eucophre; 
(jui  a  les  sourcils  blancs. 

i.ciicorro.  s.  m.  Ainor|ih.  Eeucofre;  genre  d'ani- 
nuiux  microsiopiípies,  que  l'on  trouve  dans  les 
eaux  douces  ou  salées,  pures  ou  putréfiées,  dans 
les  infusions  végétales. 


Leiicoftaliiiu,  tn>i.ai\i.léi>u\^itflal-uio.  Zool.  Leu- 

coplilalnie;  qui  a  les  veux  blancs. 
I.ciicortaliiio,  s.  m.  Minér.  I.cuccqditalmo:  pierre 
rousse  qui  renferme  un  a-il  noir,  dont  parlent 
les  ancien?,  el  que  fou  s'accorde  árcg.nrdcr  com- 
me une  calcédoine. 
l,cucoKa»<tro,  tra.  adj.  ÍPOukoflaí-lro.Zool.  Lcu- 
cogaslre;  qui  a  le  ventre  blanc. 

LoiicogiiúruSo.  la.  adj.  lisu' oQ-na-faln.  Ornilh. 
Leucognaphale;  qui  a  la  duvet  blanc  et  les  plu- 
mes <l'uiie  autre  couleur. 

E.i-oiicoB;rariu,  S.  f.  léoul:ogrnp-a.  Minér.  Lcuco- 
grapliic;  description  des  albinos;  traité  sur  l'al- 
binisme. 

l.ciirosi-aflN.  S.  f.  léoit' oijrn-fiss.  Minér.  anc.Leu- 
copraphis,  nom  d'une  pierre  à  foulon  dont  Dios- 
coride  vante  les  pr(q)rictés  medicales.  |  Bot./.eu- 
cographis;  herbe  que  l'on  croyait  bonne  dans  les 
crachements  de  sang. 

I.CHCÚí(rar(>,  fa.  adj.  léoukoffra-fo.  Bot.  Louco  • 
graphe;  se  dit  d'une  espèce  de  cnardon  qui  a  ses 
feuilles  marquées  de  linéaments  blancs  qui  imi- 
tent des  caractères  d'écriture.  ]  Enlom.  Leuco- 
graphe;  se  dit  aussi  en  entomologie  d'une  espèce 
de  cétonic.  dont  b'S  élytres  sont  marquées  de 
bandes  transversales  blanches. 

Lcucogrania,  adj.  /éou/iogra-»ia.  Hist.  nat.  Leu- 
cogramme;  qui  a  des  lignes  ou  des  raies  blanches 
sur  le  corps. 

E.ciicoli(o,  s.  m.  léoulioli-fn.  Minér.  I.eurolilhe; 
nom  que  les  (>recs  donnaient  à  une  pyrite  blan- 
che, qui  étant  calcinée,  fournissait  un  remède 
contre  les  maux  dyeux,  et  était  pcu-ètre  un  sul- 
fure de  zinc.="  Leucotithe;  un  des  noms  de  l'ani- 
phigène.=^Leucfdyte;  se  dit  d'une  classe  decorps 
simples,  cl  d'une  classe  de  substances  minéra- 
les comprenant  des  corps  qui,  en  se  dissolvant 
dans  les  acides  incolores,  ne  donnent  que  des  so- 
lutions sans  couleur.  S'emploie  substantive- 
ment. 

Lcncólonio,  ma.  adj.  it^ou/o-Zonio.  Hisl.  nal.Leu- 
colome;  qui  est  bordé  de  blanc;  dont  la  capsule 
oITre  une  bordure  de  flocons  blancs. 

l,eiicnmclo,  la.  adj.  léoulionié-lo.  Ilist.  nal.  Eeu- 
comele;  dont  la  couleur  se  compose  d'un  mélange 
de  blanc  et  de  noir. 

Lciicumoria.  s.  f.  IvouUoiuo-ria.  Médec.  Lcuco- 
morie;  sorte  de  démence  paisible. 

l>eiicoiia,  s.  f.  léouko-na.  Médec.  l.eucome  ou 
Leucoma;  tache  blanche  sur  la  cornée  transpa- 
rente de  l'iril. 

liCiiconoto,  ta.  adj.  li'oukr>no-<o.  Zool.  Leucono- 
le;  qui  aie  dos  blanc.  |  Bol.  ¿euconole;  qui  a  les 
fouilles  blandiesen  dessous. 

E,eiicopa(ia,  *;.  f-  li'mt  opnli-a.  Zool.  l.oucopa- 
thie;  c'ial  d'un  animal  tiui.  par  un  viceprimilif 
de  confornialion.  a  la  penu  d  un  blanc  de  lait. 

l.ciico|>állco,  ca.adj.  /('ou/.o/>rt-ii/.o.  Médec.  Leu- 
copatbitjue;  qui  a  rapport  ¿1  la  leuropalhie. 

■.ciicopo,  i»a.  adj.  léou-kopo.  Zool.  ¿eucopc;  qui  a 
les  iMciis  blancs. 

Lciicaitlciiro,  i-a.  adj.  Icouliofdéou-ro.  Ilist.  nal. 
í.cuciq)leure:  qui  a  les  ccitcs  blancs. 

■,ciiro|tira.  adj.  lèou  (i;n-r«.  Bol.  Leucopyre;  qui 
a  les  frtiil'^  blancs. 

I.eiiroplrla.  s.  f.  léutiUfi-ria.  Medec.  I.rucopy- 
rie;  lièvre  hectique. 

Lciiropirro.  ra.  adj.  /éoiiAoju-rrc  Hiïi- nal.  l.cu 


LEC 


8:>'i  — 


LEU 


'0¡)jiilic;  donlla  coiileiir  se  loinpusr.  d"uii  iiic- 
lutigedc  blanc  cl  do  roux. 

I-eiicópodo,  «l,,.adi. /^o,iko-/;or/o.  Bol.  Leucopo- 
dc;  qui  a  le  slipp  blanc,  on  ¡)arlanl  d'un  cham- 
pignon.^Lcucopodc-.donllcspi'liulessonlblancs 
I  /ocl.  I.eucopodp;  qui  a  les  pieds  blancs. 

Leiicopo)$o,  su.  adj.  lêouko-poffo.  Zool.  Lcucopo- 
g<';  qui  a  la  barbe  ou  le  menton  de  couleur 
blanche. 

K,etii>n|»OKon,  s.  m.  léoidwpnyon.  Bol.  Lcucopu- 
gon  ;  ^'ciirc  dep!;inlcs  dicolylédones,  de  la  fami- 
iedesepacridées,  fondé  siir  des  espèces  de  la 
Nouvelle-Hollande. 

Lciicoprlmno.  ..«.adj.  lâoH'.nnrim-no.Znol.Lca- 
coprvmne;  qui  a  les  fesses  on  le  haul  des  cuis- 
ses blanches. 

Lciicoprocto,  «„.  adj.  léoukoprok-to.  Zool.  Leu- 
coprocle;(iui  a  le  derrière  blanc?  se  dil  particu- 
licremeiit  d  un  insecte,  quia  l'exlrèniitè  de  l'ab- 
domen blanche. 

■.ciicop.sis,  s.  m.  li'ouUp-siss.  Enlom.  Leucopsis; 
genre  d  insecles  hvméiioptères,  famille  des  néo- 
locryptes  fondé  sur  descspèccsquihabilenll'A- 
Iriquc  ou  les  Indes-Oiienlales. 

l^cucopso  sa.  adj.  léoukop-sn.  Züo\.  íeucops;qui 
a  1  œil  blanc  ou  enlouré  de  blanc. 

I.c..coptero,r«.  a.ij.  léoulwp-téro.  Zool.  Leu- 
coplere:  se  dit  d'une  plante  qui  a  les  ailes  de  ses 
iruits  blanches. 

I.eiicor«„ro.  f«.  adj.  léonkoran-fo.  Zool.  Leuco- 
ramphe;  qui  a  le  bec  ou  le  museau  blanc. 

l^eiicoi-Snc.o.  ciia.  adj.  léou'.oHnn-kouo.  Zool. 
Leucorynque;  qui  a  le  bec  blanc. 

I^eucorU  S.  m.  Uouhorikss.  Mamm.  Leucorvx; 
espèce  d  antilope  des  Indes. 

■>OHcorlïo,!e«.  adj.  Uoukori-io.Mol.  Leucorhize: 
qui  a  les  racines  blanches. 

t-eiicoiTcft,  s.  f.  /éoM/iorr<f-a.Médec.  Leucorrhée: 
«lux  ou  écoulement  blanc,  vulgairement  appelé 
nueurs  on  Heurs  blanches.  C'est  une  affection 
propre  aux  personnes  du  sexe  et  qui  consiste 
dans  une  augmentation  de  la  sécrétion  muqueu- 
se des  parois  du  vagin;  laquelle  doit  èlre  distin- 
guée des  nux  sanguins  et  des  (lux  purulents  qui 
accompagnent  beaucoup  de  maladies  de  l'appa- 
reil génital,  ¿a  leucorrhée  s'observe  plus  ordi- 
nairement après  l'âge  de  puberté,  mais  il  v  en 
a  des  exemples  à  tout  Age.  Les  causes  principa- 
es  de  cette  affection  sont  l'insuffisance  de  la 
iranspiraiion  cutanée  et  pulmonaire  de  la  plu- 
part des  femmes,  le  peu  d'exercice  qu'elles  pren- 
nent, et  les  obstacles  qu'apporte  au  libre  déve- 
loppement  de  la  poitrine  l'usage  des  corsets. 

l.eHoor.;éîco,  e«.  adj.  /Jo«  orré-.'/to.  Médec.Leu- 
corrheique;  qui  dépend  de  la  leucorrhée. 

tcucoi-reo.rci.adj.  Uouko-rréo.  Zool.  Leucor- 
rne;  qui  a  le  croupion  et  les  parties  inférieures 
«"corps  de  couleur  blanche. 
s^-îmi;"*"'".'.  *"•  ^'^J-  ''^i'"/£«««n-fo.Bot./:eucos- 
pc  1p  ;  *^  .^  ^  ""  agaric  qui  a  le  chapeau  blanc 
es  le  stype  jaune. 

cënTr^?;**'  l  "'    U.or,Vosié-tro.  Bol.  Leucos- 
mil  Prfpc  v'",*^'  P'^"'^*  dicotylédones,  de  la  fa- 

3uH?u?N";S"'^^'^'-°--^^-«^-f- 

^7^.^:'l±lfr^T''^^-  B*>1-  Leucosse  ou  Leu- 


LciiroKidruKi.s.  f.  pi.  Unukoisidi-nssA'.wi^X.  Leu- 
I      covidées;  famille  de  l'ordre  des  crustacées  déca- 
I      podes  (jui   a  pour   lype   le  genre  leucosie. 
■<crco!Hid<>o,  d«-u.  adj.  léoukossiilt-o.  Bot.  /.euco- 

sidé;  qui  ressemble  à  la  leucosie. 
■.piico-Nirl».  rla.  adj.  /('oi(koísí-rio.  Géog.   Leu- 
co-syrieii;  habitant  de  la  Leuco-Syrie;  qui  appai- 
lienl  à  la  Leino-Syrie  ou  à  ses  habitants. 
Ij<miconí*4,  s.  f.  Iroiilio-sxlss.  l'athol.  Leucose;  en- 
semble des  maladiesijui  attaquent  les  vaisseaux 
lymphatiques. 
■..fiicoMpiTiuo,  adj.  liou'.nsper-mn.  Bol.  /,eucos- 

perme;  qui  a  les  fruits  blancs. 
I.ciirnsprrina,  s.  m.  li-mikoxpèrr'ina.  Bot,  ¡au- 
cosperme;  genre  de  plniites  dicotylédones  de  la 
famille  des  proléacées,  qui  comprend  des  aibri.-,- 
seaux,  tous  originaires  du  cap  de  Boiine-L^j)!-- 
rance,  la  plupart  ¡leu  élevés,  a  élus  et  tomeii- 
tcux. 
I.cucowpllo,  la.  adj.  Icoukospi-lo.  Ilisl.  nal.  /.eu- 

cospile;  qui  a  des  taches  blanches. 
Wjcucitspovo,  S' m.  lêdu'os-poro.  Bot.  /.cucosfto- 
re;  division  du  genre  agaric  qui  comprend  les  es- 
pèces privées  de  voile  ou  chez  lesquelles  il  est  \  a- 
riable,  dont  les  feui|ies  ne  changent  pas  et  dont 
les  sporidies  sont  bhm(hes.  =  ¿eiicosporc;  divis- 
sion  du  genre  bolet,  qui    renferme   des   espèces 
privées  de  voile,  dont  lestipc    est  creux,  rempli 
dune  moelle  spongieuse,  eï  dont  les  tubes  sont 
blancsou  citrins,  et  les  sporidie  ;? blanches. 
I>ou(>Ó!«tcga,ai1j.  léoukos-téga.  Bot.  A eucostègue: 
qui  a  sesurnes  olivâtres  couvertes  d'  un  opercule 
blanc. 
Lpiieostlclo,  ta.  adj.  léoukoslik-lo.  Lcucoslictc; 

qui  est  parsemé  de  taches  blanches. 
I.euco.«itina,  s.  f.  léoukosti-na.  Miner.   Leucosti- 
ne;  roche  volcanique  à  base  de  protosilex,  renfer- 
mant des  cristaux  de  feblspath. 
Lciicotiiiico,  ca.  adj.  léoukoli-niko.  Miner.  Leu - 
cotinique;  se  dit  des  roches  protosiliceusescom- 
posées  de  cristaux  microscopiques  entrelacés, 
dont    la  coupe  offre    autant  de   petits    points 
blancs. 
E.eiicóstonio,  ma.  adj. /¿i)i</£05-fomo.   Hist.  nal. 
reucostome;  se  dit  dune  mousse  qui  a  le  peris- 
lome  blanc;  d'une  coquille  dont  l'ouverture  est 
blanche,  et  d'un  insecte  qui  a  la  bouche  blan- 
che. 
Liciicoto,  (a.  adj.  léouho-lo.  Zool.  qui  a  les  orei  - 

lies  blanches. 
lieticotop,  s.  f.yoM/io(o-i.  Crust.I,eucotboé; gen- 
re de  crustacées  amphipodes. 
■.riipótrico,  en.  adj.    léouko-tri'o.   Leucolrique; 

qui  est  garni  de  poils  blancs. 
Leiicoxaiilo.  ta.  adj.  léoukoksan-to.  Bol.   Leuco- 

xante;  qui  est  marqué  de  blanc  et  de  jaune. 
l>eiiotxila.  adj.  \èokouksi-\a.  Bot.  Leucoiyle;  qui 

a  le  bois  blanc. 
l,cnco)o,  s.  m.  \couku-iu.  Bot.  Leucoion;  genre  de 

plantes  appelé  aussi  perce-neige. 
E.piico«oiiado,  da.  adj.  \èonkoiona-do.  Zool.  Leu 
cozoné  qui   est  marqué  de  zones  ou  de  bandes 
circulaires  blanches. 
■.oiicropiita,  s.  f.  leu/cokoM-fa.  Quadrupède  de 
l'Ethiopie  qui  ressemblée  l'âne  sauvage.  ||  Qua- 


cosia-  ffPnrû  A    I    V  "■',""  ""'^'  ^-cuuussc  OU  Lcu- 1      drupèdc  qui  imite  la  voix  humaine 
HP  ronf»  !I        •    ''*"V''°  <^^s  térébinthacées  qui  '  Leucslto.  s.  m.   /¿ou'.sí-ío.  Iclithvol,  Leucirhile; 
renterme  qu  un  arbrisseau  de  Madagascar.      '      nom  spécifique  du  corégone. 


LE\ 


—  835  — 


LE\ 


l.oiieiii'o,  rn.  adj.  lèouhou-ro.  Zool.  Leucure;  qui 

a  la  queue  blanche.  '. 

I^endndo.  «lu.  pail.  pas.  du  v.  leudar,  \.  ce  mot. 
lleudar,  V.  a.  lèoudar.  Lever,  pousser,  fermcnler 
■.cadnrlo.  S.  i».  leouda-rio.  l'cod.  I.eudairc;  rc-  \ 
(Ristre  où   l'on   iiiscrivailjiidis  les  redevances  el  , 
les  (époques  d'accomplisscmenl  du  service  mili-  I 
taire  féodal.  j 

Le:ido.  dn.  adj.  lèu-do  Poussé  levé,  fermenté. 
I.cvu,s.  f   lé-va.  Mar.  Partante,  départ  d'une  Hot- 
te d'une  vaisseau,  ||  Départ,  marche.  ||  Levée  de 
gens  de  mer,  de  matelots;  levée,  enrôlement  de 
troupes.  !|   Assaut,   d'escrime.  |1  Pieza  de   leva;  ', 
ioup  de  partance,  coup  de  canon  tiré  par  un  vais-  I 
seau  pour  annoncer  qu'il  part.  ||  Levas t  s.  f.  pi. 
Ruse,  fourberies,  artifices.  j 

Levadu.  S.  f.  lèva-ila.  Attaque;  assaut  d'escrime. 
]|  Levée;  action  de  lever  la  lance  dans  la  course  [ 
de  bague.  ¡|  inus.  Ruse,  fourberie.  |  inus.  Lever 
d'un  astre.  ; 

Levadero,  ra.  adj.  lèvadè-ro.  Se  dit  de  ce  qu'on  ; 
doit  recouvrer,  de  ce  qu'on  peut  exiger  pour  un 
objet,  une  marchandise,  un  ouvrage,  etc. 
Levadizo,  xa.  adj.  lèbadi-io.  Qui  se  peut  se  lever 
et  se  baisser  |  Pueule  levadizo;  ponl-levis;  pont  \ 
qui  se  lève  et  se  baisse  pour  fermer  ou  ouvrir  le  ' 
passage  d'un  fossé.  | 

Levador,  ra,   S.   levador.    Boh.    Voleur    adroit, 
ou  qui  s'enfuil  après  avoir  fait  son  coup.  ||  inus.  | 
Porteur,  porte-faix.  \ 

Levadura,  s.  f.  lèvadoura.  Levain;  substance  ca- 
pable d'exiter  un  gonflement,  une  fermentation 
interne  dans  le  corps  avec  lequel  on  la  mêle.  || 
Levain;   particulièrement,  pûle    aigrie  dont  on 
se  sert  pour  exiler  la  fermentation  de  la  pâte  frai 
che  avec  laquelle  on  fait  le  pain.  H  Techn.  Levu- 
re^ substance  qui  sécrétée  pendant  l'acte  de  la 
fermentation  du  moût  de  la  bière,  est  entrainée 
par  le  gaz  acide  carbonique  <i  la  superficie  du 
liquide,  et  dégorge  par  une  large  bonde  de  barils. 
Les  boulangers  et  pâtissiers  s'en  servent  quel- 
quefois au  lieu  d'autre  levain. 
Levaniiciito,  s.  m.  iuus.  V.  Levantamiento. 
■.evaiitadamciite,  adv.  lèvantadamcyi-tè.  Avec 

élévation,  avec  hauteur. 
Levantadísimo,  ma.  adj.  super,  de  Levaritado. 
Levantadizo,  za.adj.  levantadi-zo.  Qui  se  lève 

et  se  baisse.  |i  Fig.  Inquiet ,  remuant,  mutin. 
Levantado,  da.  part.  pas.  du  v.  Levuntar' 
Levantador,  ra.  s.  levantador.    Moteur;  soule- 
veur,  agitateur,  auteur  de  séditions.  ||  Celui  qui 
lève,  qui  hausse. 
Lcvantadura,  S.  f.  V.  Levantamiento. 
Lavantaniiento  ,   S.  m.  ¿é)?an(an))éH-(o.  Eléva- 
tion; action  d'élever,  de  lever;  le  résultat  de  cet- 
te action;  exhaussement.  Il  Soulèvement ,  sédi- 
tion, rébellion,  i  Sublimité;  élévation,   position, 
état  d'une  personne,  d'une  chose  qui  est  élevée. 
Il  Se  dit  en  .Vragon  pour  arrètéde  compte,  ||  Le- 
nanlamiento  de  destierro;  rappel  de  ban,  amnis 
tie.  ]|  I-evantamiento  del  camjioi,  dccampement, 
levée  d'un  camp. 
Levantar,  v.  a.  levantar.  Lever;  hausser;  rendre 
plus  haut,  plus  élevé;  éloigner  de  terre  en  suivant 
plus  ou  moins  la  ligne  perpendiculaire  à  l'horizon. 
Il  Lever;  redresser  une  personne,  une  chose  qui 
était  penchée  ou  couchée.  ||  Lever,  lUer,  enlever, 
retirer  érarler.  ||  Milit.  ].evantnr  el  sitio  ;  levi'r 


le  siège;  retirer  les  troupes  qui  tenaient  une  pla- 
ce assiégée.  |  Chas.  Lever;  faire  partir  le  zibier 
—  Fig.  Leiartiar  ia  caza  ;  lover   le  lièvre-   faire 
le  premier  une  proposition,  ou  trouver  un  expé- 
dient dont  les  autres  ne  s'étaient  pas  avisés    ' 
Géom.  Levantar  un  piano;  le\er  un  plan;  pren- 
dre les  mesures  nécessaires  pour  tracer  ce  plan- 
le  tracer.  '  Imp.  ï.evantnr  In  letra;  lever  la  letl 
tre:  ôlcr  la  letlic  des  ca-selins  et  la  placer  dans 
le  composteur.  |  F.quil.  Levantar  un  rataíío;  le 
ver  un  cheval:  manier  un   cheval  à  cabrioles.  ¡ 
Levantar  la   sesio»  ;  lever  la  séance;  déclarer 
que  la  séance  est  terminée,  que  les  membres  de 
l'assemblée  doivent  de  séparer.  |  Eig.  Levantar 
la  iiiano;  lever  la  main;  jurer  foire  serment.  ¡ 
Levantarla   mano,  el  bastón;  lever  la  main;  le 
bâton;  se  mettre  en  état  de  frapper  quelqu'un,  le 
frapper,  j  Fig.  Levantar  el  campo;  lever  le  pied? 
s'enfuir   secrètement  pour   cause  de  mauvaises 
affaires.  ¡  Levantar  la   cerviz:  lever  le  tête   la 
la  crête;    s'enorgueillir,    s'en  faire  accroire,  fai- 
re le  vaniteux,  montrer  de  hautes  prètensions;  se 
monirer,   paraître  avec  plus  de  iiardiesse.  ¡  Le- 
vantar Id  bandera;  lever  l'élandard;  se  déclarer 
chef  d'un  parti, dune  faction.  |i  Elever,  construi- 
re, bâtir.  Il  Fig.    Soulever  le  peuple,  exciter  des 
séditions,  il  Fig.  Elever  aux   honneurs.  ||  Elever; 
faire  qu'une  chose  domine. soitplushaute.  |  Fig. 
Elever,  louer  exalter.  |  Fig.  Exciter,  fomenter, 
être  cause.  ||  Couper  les  cartes  au  jeu.  ||  Prendre 
en  jouant.  ||  Lever,  recruter  des  troupes.  |  Re- 
hausser, hausser  relever.  |  Levantar  á  uno  tan 
alto  ,  ó  hacia  arriba  ;  irriter  ,  pousser  à   bout, 
faire  sortir  hors  des  gonds.  |  Levantar  de  eras; 
finir  la  moisson;  ramasser  tout  le  blé  qui  est  dans 
l'aire.  1  Fig.   Levantar   del  polvo,  de  la  tierra; 
tirer   de  la   boue;  de  la   misère.  |  Levantar  de 
punto;  louer  outre  mesure,  exaller,  exagérer  uu 
fuit.  I  Levantar  el  espirita;  relever  le  courage. 
I  Levantar  el  espirita ,  el  corazón;  prier,  faire 
oraison,  élever  soncœur  à  Dieu.  ¡  Levantar  des- 
ti/o;  élever  son  style,  parler,  écrire  avec  noblesse. 
¡  Levantar  /ierro;;  commencera  bouillir,  boui- 
llonner. ¡  Levantar  el  pensamiento;  s'animer; 
se  résoudre  à  une  tentative  d'éclat.  !  Levantar 
el  vuelo  ou  los  vuelos;  voler,  prendre  le  vol— Fig 
S'enorgueillir,   remonter   son   vol.  ¡    L^evautar 
fuego;  allumer  le  feu. — Fig.  .\nimer.  exciter  la 
des  querelles.  ¡  Levantar  gente;    faire   les  le- 
vées ,    lever    des   troupes.  ¡  Levantar  la  casuf 
déménager  ;    changer   de     demeure.  |    Levan~ 
tar  la  mano;  se  désister  d'une  entreprise.  |  Le- 
vantar la  VvZ,  el  (¡rito;  élever  la  voix.  ¡  Levan- 
tar los  talones;  montrer  les  talons,  fuir.  ¡  Levan 
tar  ¡lolvareda;  faire  de  la  poussière.— Faire  cou- 
un  bruit,  donner  lieu  à  une  dispute.  ¡  Levantar 
velas:  mettre  à  la  voile. — Fig.  S'en  aller,  partir. 
¡  Fig.  fam.  Levantar  el  iiallo;  parler  haut.  ¡  Le- 
vantar el  destierro:  rappeler, faire  re\enir  quel- 
qu'un de  levil.  ¡  V.  n.  Croître,  grandir  a.igmen- 
ler.  ¡  Levantar  el  tiempo;  devenir  calme,  serein 
en  parlant  du  temps. 
Levaiitarse,   v.   pron.   livantar-sé.  Se  lever;  se 
mettre  de  debout  en  signe  de  respect.  ¡  Levan- 
tarse de  la  »/t('î(i;  se  lever  de  table;  quitter  la  ta- 
ble. !  Se  leve.  ;  commencer  a  souiller,  en  parlant 
(lu    \enl.  ¡  Se  lever;   s'eclaicir,  devenir  beau  en 
parlant  du  temps.  ¡  Se  lever;  pour  Padmissionott 


LKV 


HoG  — 


l.KX 


le  ic'jcl  d'une  loi,  il'iiiir  |ii(ipo>iliiin,  soil  nu\ 
chambres,  soit  dans  un  consfil  ,  une  asscmhlL-r 
quclconqui'.  ¡  Fi};.  Uclini'i d'une  maladie.  ¡  S'é- 
lever, survenir,  en  |iarlant  dHiiie  UMn|)tHe  (l'une 
orage,  et  au  figuré  on  pailanl  du  fruit,  des  con- 
tradielions  eto,  ',  l.rvantdrse.  ú  las  tslifllas,  à 
las  nubes,  s'élever  jusque  aux  nues,  s'enoif,'uei- 
ilir.  I  Levantarse  II  imniorcs;  se  dil  de  cchu  qui 
prend  un  ti'u  au-dessus  de  celui  qui  lui  convient 
\  ]j'V(iulmsi'  ron  al(]o;  s'enipanr  de  quelque 
chose.  ¡  l.cvantarst'  von  cslrclla.i,  con  las  eslre- 
llas;  se  lever  de  ^rand  matin,  avant  le  jour,  j 
Li'vantarse  el  estómago;  se  soulever,  en  i)arlant 
de  l'estomac,  avoir  mal  au  cœur.  1  Levantarse  el 
pelo,  los  c<tbelL)s;sG  dresser, se  hérriser,  en  par- 
lant des  cheveux. 

Levante,  s.  m.  lévan-té.  Levant;  Tundes  qualres 
point  cardinaux;  la  partie  du  ciel  où  le  soleil  se 
lève,  relativement  au  lieu  où  l'on  est.  j  Levante 
de  estío;  levant  d'été;  point  où  le  soleil  se  lève 
sur  notre  horizon  au  solstice  d'été. =LerriM7e  de 
iririt')/io; levant  d'hiver;  celui  où  le  soleil  se  lè- 
ve au  sülslice  d'hiver.  H  Levant  ,  particulière- 
ment, les  refilons  qui  sont  à  notre  ég;ard  du  côté 
ou  le  soleil  semble  se  lever,  comme  la  Turquie; 
l'Asie  mineure, la  Syrie,  la  Perse,  etc.  |  Levant; 
dans  le  commerce,  les  pays  maritimes  qui  fai- 
saient naguère  partie  de  l'empire  ottoman  et 
dont  les  ports,  en  particulier,  avaient  le  nom  d'é 
chellcs,.  Il  Géog.  Mar  de  Leianfi';  mer  de  Le- 
vant; se  dit  de  la  mediterráneo.  ||  Mr.  Escuadra 
de  Levante;  escadre  du  Levant;  la  floite(|ui  sta- 
tionne en  Grèce,  à  Smyrne;  à  Alexandrie.  |  Es- 
tar de  levantes;  être  sur  son  départ,  n'être  dans 
un  lieu  qu'en  passant. 

I.evantiiin,  s.  f,  levanti-na.  Comm.  Levantine; 
étoffe  de  soie  dont  la  côte  en  biais  est  tantôt 
accompagnée  d'une  plus  petite,  selon  le  goùldu 
f'ibricant.  ¡  Conchyl.  Levantine;  ancien  nom  de 
de  plusieurs  bivalves. 

Levantino,  s.  m.  levanti-no.  Rclat.  Levanti;  sol- 
dat de  marine  turc. 

liCvantino,  ua.  adj.  lévanli-no.  Levantin;  qui 
est  natif  du  Levant;  qui  appartient  au  Levant 
ou  à  ses  habitants.  !  S'emploie  substantivement 
en  parlant  de  personnes.  ¡  Fig.  Mutin,  obstiné, 
séditieux. 

I>evaiitÍ8eo.  ca.  adj,  V.  Levantino. 

lievap,  V.  a.  lévar,  Lever  des  troupes,  faire  des 
recrues.  )  Mar.  Le.iar  cl  ¿incora,  lever  lancre.  ¡ 
inus.  V.  Levantar.  \  inus.  V.  Llevar.  \  inus,  V. 
Quitar,  decentar.  \  y.   n.  inus.  En  parlant  des 
astres,  paraître,  se  lever.  Y.  Salir. 

llevarse,  Y.  pron.   Mar.  Faire  voile,  naviguer.  ¡| 
S'en  aller, 

licve,  adj.  Léger;  qui  ne  pèse  guère.  \  Léger; 
de  peu  d'importance,  de  peu  de  considéra- 
tion. 

lieveche,s.  m.  Mar.  Lebescbe;  nom  qu'on  donne 
dans  la  Méditerranée,  au  vent  Sud-est. 

liCvedad,  s.  f.  levedad.  Légèreté;  qualité  de  ce  , 
qui  est  léger,  j  Fig.  Inconstance;  manque  de  j 
gravité,  inconsidération.  ' 

l.eveniente,  adv.  Légèrement;  d'une  manière  lé-  , 
gère.  .' 

Levente, s.  m.  lévén-té.  Léventi;  soldat  de  lama-  / 
rine  turque. 

ILcviatan.  s.  m.Mamm.  Lévinlhan:  nom  d'un  ani- 


mal mentionné  ilan>i  le  livre  de  Job.  r:  que  les 
auteurs  ont  rapporté  à  quelque  espèce  de  céla- 
cé.  Selon  plusieurs  savants,  il  se  prend  en  gé- 
néral et  iiidilTéremment  pour  des  monstres  ma- 
rins, des  serpenlsénormesou  des  poissons  d'une 
grosseur  extraordinaire.  |1  (^abal.  Léviathon;  un 
des(]uatre  c>|)rils(iui  président  aux  quatre  points 
cardinaux  /.e  Léviathan  a  la  midi  sous  sa  dé- 
peiulnme. 

■.evicnuile,  adj.  Pool.  Lévicande;  (jui  a  la  queue 
lisse. 

I.evicnla,  adj.  Zool.  /.cvicollc;  qui  a  le  cou  ou  le 
corset  lisse. 

I^evicúitteo,  eu.  adj.  lévikos-lio.  Zool.  Lévicosté; 
qui  est  muni  de  côies  lisses. 

I.eviroliadi».  «la.  adj.  liol-  Lévifolié;  qui  est  muni 
de  feuilles  lisses. 

I.cvigacion,  S.  f.  Chim.  Lévigation.  opération 
qui  consiste  à  délayer  une  poudre  dans  beau- 
coup d'eau,  à  décanter  le  liquide  trouble  après 
l'avoir  laissé  en  repos  (|uelque  temps,  et  à  re- 
cueillir le  dépôt  t|ui  se  forme  en  poudre  impalpa- 
ble au  fond  du  second  vase. 

Leviistido,  da.  part.  pass.  du  V.  levigar.  Levi- 
gé,  c.  S'emploie  adjectivement. 

Levisar,  v.  a.  lévigar.  Chim.  ¿éviger;  soumettre 
une  poudre  à  la  lévigation, 

licvipedo,  du.  adj.  Knlom.  Lévipède;  qui  a  les 
pieds  lisses. 

reviruto,  s.  m.  lèvira-to.  Ilist.  sac.  Lévirat;  mol 
tiré  du  latin  par  lequel  on  désigne  l'obligation 
que  la  loi  de  Moïse  imposait  au  frère  d'un  dé- 
lunt  d'épouser  la  veuve  de  celui-ci.  |  Ane.  conl. 
/.évirat;  en  général,  mariage  contracté  avec  une 
belle-sœur. 

Levirinco,  ca.  adj.  Zool.  Levirhynque;  qui  a  le 
bec  lisse. 

Levlsla,  s.  f.  Bot.  Lervisie;  plante  de  l'Amérique 
septentrionale. 

Lcvisliuamcntc,  adv.  sup.  de  levamentc, 

I.evi.<«hno,  ma.  adj.  sup.  de  leve, 

kevita,  s.  m.  lévi-ta.  Lévite;  nom  qu'on  donnait 
aux  Israélites  de  la  tribu  de  Lévi,  qui  descen- 
daient de  Lévi,  fils  de  Jacob. i  Par  extension,  ce 
nom  se  donne  aux  prêtres,  aux  ministres  d'un 
culte  religieux,  surtout  dans  le  style  soutenu.  || 
s.  f.  Lévitesse;  femme  d'un  lévite;  fille  d'un  lé- 
vite, d'une  lévite. 

Levita,  s.f.  Redingote,  lévite;  habillement  d'hom- 
me, qui  se  distingue  de  l'habit  en  ce  que  les  bas- 
ques se  croisent  par  devant. 

Levitico,  ca.  adj.  lévi-tilio.  Léviliquc;  qui  appar- 
tient aux  lévites. 

Lcvitieo,  s.  m.  Lévitique;  troisième  livre  de  l'An- 
cien Testament,  attribué  à  Moïse,  et  ainsi  nom- 
mé parce  qu'il  contient  les  règles  prescrites  aux 
Lévites  dans  l'exercice  des  sacrifices  el  autres 
cérémonies  religieuses. 

Levitonario,  S.  m.  Ant.  chrét.  Levitonaire;  tuni- 
que sans  manches  à  l'usage  dts  moines  égyp- 
tiens. 

Leviúsculo,  la.  adj.  Néol.  Léviuscule;  un  peu 
léger. 

Lexiai-ea,  s.  m.  Lexiarque;  nom  donné  à  six  ma- 
gistrats d'Athènes,  chargés  de  tenir  un  registre 
des  citoyens  en  âge  de  jouir  de  leur  patrimoine, 
d'examiner  ceux  qu'on  devait  admettre  au  rang 
des  prytanes,  et,  d'imposer  une   amende  à  ceux 


I 


LEY 


^^7  — 


LKY 


«jai  ne  se  rendaient  point  aux  assemblées  délibé- 
rantes. 

ftiéxieo,  s.  m.  léh-sil:o.  Lexique;  dictionnaire  des 

'   mots.  Se   dit  particulièrement  d'un  dictionnaire 

grec. 
f^exicoffrafia,  s.  f.  Pliilol.  Lexicographie  partie 
de  la  linguistique  ou  de  la  philologie  qui  traite 
plus  spécialement  des  règles  à  suivre  dans  la 
composition  des  dictionnaires,  et  des  moyens 
par  lesquels  on  parvient  à  découvrir  et  à  consta- 
ter le  sens  des  mots.  ||  Lexicographie;  partie  de 
la  grammaire  qui  envisase  les  éléments  dont  les 
mots  se  composent,  les  différentes  modifications 
donticur  forme  est  susceptible  en  passant  d'une 
espèce  à  une  autre,  ou  môme  la  partie  qui  em- 
brasse tous  les  changements  que  les  mots  peu- 
vent subir. 

Lexicoa>rállcnmente,  adv.  Ilexicographiquement 
en  lexicographe,  selon  la  lexicographie. 

S<cxico;;ránco,  ca.  Philol.  Lexicographique;  qui 
appartient,  qui  a  rapport  à  la  lexicographie. 

I<cxicógrnro,  Lexicographe;  celui  qui  s'occupe  spé- 
cialement de  lexicographie. 

I>pxlcoloj^;la,  S.  f.  léxikograij-fiia.  Philol.  Lexico- 
logie; science  qui  a  pour  objet  la  connaissance 
des  mots  considérés  sous  le  rapport  de  leur  va- 
leur, de  leur  élymologie,  de  lonl  ce  qu'il  est 
nécessaire  de  connaître  pour  composer  un  lexi- 
que. 

I.cxicolóslco,  ca.  adj.  Philol.  Z^exicologique,  qui 
a  rapport  i\  la  lexicologie. 

Lexicólogo,  s.  m:  Philol.  Lexicologue;  «eluiqui 
s'occupe  de  lexicologie. 

Iiéxlco-tipoe;ráOco,  ca.  adj.  Lcxico-typographi- 
que;  qui  a  rapport  à  l'impression  des  diction- 
naires. 

I.cxisrafia,  S.  f.  Lexigraphie;  art  d'écrire  con- 
venablement les  mots,  particulièremrnt  gous  le 
rapport  de  leur  terminaison. 

l>cxl{i;ránco,ca.  adj.  /'?/i"#».7rrt-/;/,o.Lexigraphique; 
qui  a  rapport  à  la  lexigraphie. 

■-ey,s.  f.  iet,  Loi;  déclaration  solennelle  donnée  par 
le  pouvoir  législatif  sur  un  objet  d'inlérèf  géné- 
ral; prescription  émanée  de  l'autorité  souveraine 
et  étendant  son  empire  sur  tous  les  citoyens.  || 
Leyes  liumanas;\o\s  humaines,  lois  établies  par 
les  hommes  pour  le  maintien  de  l'ordre  et  des 
sociétés.  I  Lcyc.ï  dixinns;  loi  divines,  règles  eta-  I 
blies  par  Dieu  même,  el  transmisesauxhommes  ¡ 

f»ar  les  Saintes  écritures,  par  la  révélation  cl  par 
a  tradition  apostolique,  t,  Ley  del  Fslado;  loi 
de  l'Etat;  toute  régie  qui  est  reçue  dans  l'Etat 
et  qui  y  a  force  de  loi,  soit  qu'elle  ail  rapport 
au  gouvernement  général,  soit  qu'elle  fixe  le 
droit  des  particuliers.  ¡  Ley  esrriífi;  lui  écrite,  se 
dit  queliiuefois  de  la  loi  de  Moïse  et  aussi  du 
temps  qui  s'est  écoulé  depuis  Moïse  jusqu'à 
J.  C,  pour  le  distinguer  du  temps  qui  à  prece- 
de, qu'on  appelle  le  temps  de  la  loi  de  nature, 
où  les  hommes  n'avaient  pour  se  gouverner 
«lue  la  loi  naturelle  et  les  traditions  de  leurs 
ancêtres.  |1  Loi;  dans  une  a<e|)lion  pins  étendue 
règle  qui  ordonne  ou  qui  déleinl  certaines  cho- 
ses, soit  qu'elle  vienne  des  hommes,  soii  qu'elle 
émane  de  Dieu.  |  Loi;  par  extension  ,  certai- 
nes régies,  certaines  obligations  de  la  vie  ci- 
vile. Las  Ifiyen  del  houor;  les  lois  de  l'honneur. 
!l  Loi;  ri*jles  qui  fixent  cprlaine»  ch'iso«.  j.^t  /^, 


yes  de  la  gramática,  de  la  leiujua  ;  les  Ioím  dr  |, 
grammaire,  de  la  langue.  ;  Loi,  dans  un  sen^ 
général,  rapports  nécessaires  qui  d.-nvent  de  la 
la  nature  des  choses,  timar  tiene  sus  limites 
y  sus  leyes:  la  mer  a  ses  limites  et  ses  lois  ' 
l.eyesde  la  naturalera;  les  lois  de  la  nature-  an 
sens  physique;  les  lois  constantes  qui  retient 
l'ordre  du  monde  physique.  ¡  L^'i/  natural;  loi 
naturelle,  de  la  nature;  au  moral,  les  senlimcnu 
de  justice,  de  bienveillance  el  d'équité  que  Dieu 
a  gravés  dans  le  cipur  de  l'httmine,  et  sans  les- 
quels les  sociétés  humaines  ne  pourraient  exis- 
ter. I  Necesidad  carece  de  ley;  nécessité  n'a 
pas  de  loi.  ||  Hombre  de  ley;  homme  de  loi,  ceux 
dont  la  profession  est  d'interpréter  les  lois,  ju- 
risconsulte. I  Ley  salira.  V  Sálica.  ¡  Loyauté, 
fidélité,  adhésion.  '  -Moi;  litre  de  l*or,  de  l'argent,' 
des  monnaies.  |  .4  toda  ley,  suivant  toutes  les 
lois. =  Fig.  Dans  tous  les  cas,  dans  toutes  le» 
circonstances,  !  i>ai- ÍO  ley,  donner  ou  faire  la 
loi,  commander  avec  autorité,  se  faire  obéir.  ' 
Il  Fam.  Hecha  la  ley.  hecha  la  trampa,  nouve- 
lle loi,  nouvelle  fraude.  ||  Fam.  A  la  ley,  parfai- 
tement bien. comme  il  faut,  n  Tenir  contra  una 
ley  ,  enfreindre  une  loi.  |)  Leyes  s.  f.  p|.  Lois. 
le  corps  du  droil  civil,  j  Icuiiol.  Loi,  divinitu 
allégorique  fille  de  Jupiter  et  de  Thémis.  Elle 
est  représentée  par  une  femme  majesteuse  assi- 
se sur  un  tribunal  avec  un  diadème  sur  la  tète, 
un  sceptre  à  la  main  et  un  livre  ouvert  à  ses 
pieds,  sur  lequel  ont  voit  cette  senlencei  In  lé- 
gihus  sahis. 
lieyciida,  s.  f.  Lecture;  action  de  lire.  ||  Aerture; 
ce  qu'on  lit.  ||  Hombre  de  leyenda;  inus.  V. 
Eclesiástico  Sacerdote.  ¡  Légende,  histoire  ou 
faits  de  la  vie  d'un  Sant. 
Loyocarpo.  pa.  adj.  le'inhar-po.    Bol,  Léiocarpe; 

qui  a  les  fruits  lises. 
■^eyocéfalo.  la.  adj.  Bot.  Léiocéphale,  qui  ala  ti- 
le lisse. 
■.«'yconio;  s.  m.  Léicomme,  produit  qui  .sert  pour 
l'impression  des  étoffes,  et  remplace  la  gomme 
du  Sénégal. 
l,cyo(l(>i-iiioM,  s.   m.    Erpet.    Léiodermes,  famillu 
de  l'ordre  desophidiens,  comprenant  ceux  de  ces 
reptiles  qui  ont  la  peau  nue  et  sans  écailles. 
I.oyodo,  s.  m.  Iño-do.Y.wU^m.  Leiode,  genre  d'in- 
sectes coléoptères  hétiMomères. 
■.eyónlo,  la.  adj.  Bot.  Léiophylle;  qui  a  les  feuil- 
les lisses, 
l/cyónlo,  s.  m.  Bot.  L'Mophylle,   genre  de  plantes 
formé  du  lédon,  à   feuilles    de   thym,    el    ainsi 
nommée  parceque  sa  capsule  s'ouvre  par  le  haut 
Cl  non  à  la  base  comme  les  autres,  et  que  de  plus 
ses  feuilles  sont  lisses  en  dessous. 
Loyosnalo.  s.  m.  ícii>í/-n(i  io.  Icthlliyol.  Léiogna- 
the,  genre  de  poissons  de  la  famille  des  osléos- 
lomes,  dont  on  ne  connait  quMin'*  senle  espèce, 
le  léiognatl.e   argenté,  qui  \  il    auprès  de  Tran- 
quebar   el  n'entre  que   rarement   dans  les  ri- 
vières. 
I.cyiiplacA,    ca.  adj.    Bot .  Léiopluquo,  qui  forme 

des  plaijues  fort    minces. 
I.ojópoiiio.t.  s.  m.  pl.lcbihyo!.  Léiop()mes.  fami- 
Me  de  lordre  des  poissons  (dobranclii-s.  compre- 
nant ceux  dont  les  opercules  ne  portent  ni  épi- 
ne», ni  dentelures. 
inapcriiio.   ma.    )idj.   Hol .    Léiosperme.   quia 


I 


LIU 


—  858 


Lili 


(les  fililíes  IÍ5S<'?>. 
l.eyo»(a«|ulado,  (In.    adj.  Hol.   Loieuslachié,  qui 
a  les  é|)is  lisses,  c'csl-à-ilirc  les   gluincs  qui  les 
composent  lisses  el  plabres. 
l.oyoMionu»,  m»,  oïlj. /(;io«t«-mo.  Irhlliyol.  L<'i"S- 
lome,  (jui   n    la   boiniic    lisse    ou   Jéiiuce    de 
dciUs. 
l.eyoMtoiito,  s.   m.  Iclilliyol.  Leiostome,  genre  de 
poissons    Uiiiraciques  a    mâchoires  dénnécs  de 
dénis  el  enliértmenl  cachées  sons  les  lèvres,  qui 
sonl  uslensibles,  à  bouche  au-dessous   du  mu- 
seau,  el   n'ayant  point  de  dentelure,  ni  de  pi- 
quants aux  opercules. 
Leyótrlco,  cii.  adj.  Mamm.  ¿éiotriquc,  qui  a  les 

cheveux  plais  et  unis. 
l^rzardela,  s.  f-  Bot.  ïézardellc,  genre  déplantes 
de  la  famille  dos  saururées,  fondé  sur  une  espè- 
ce qui  croit  à   l'ombre,  aux   lieux  humides  ou 
inondés  delà  Virginie,  de  la  Caroline,  etc. 
BieKar«l<>ti> .  s.    m.    Erpet.   Léiardet.   V.  Salva- 

ijuardia. 
E.cKda,  s.  f.  inus.  Certain  droit  sur  les  marchan- 
dises. 
■>ccdcro,   s.  f-   inus.  Percepteur  du  droit  appelé 

leida. 
i^eziic,   adj.  leii-né.    inus.  Frêle,    sans  consis- 
tance. 
I.ia,  s.  f.  li-a.  Petit  corde  de  jonc,  de  sparte  ou  de 
genêt.  Il  Fam.  Estar  Uecho  una  lia,  être  ivre.  |1 
Liai,  s.    f.  pi.   Marc   de  raisin.  |  Tomar  lias  y 
Juan  damante,  prendre  de  la  poudre  descam- 
pette,  s'enfuir  précipitamment. 
I.iábení»,  s.  f.  pi.    3  iabées,  sous-tribu  delà  tribu 
des  vcruionées   ayant  pour  type  le   genre  lia- 
bon. 
l.labco  bon.  ddj.   Bot.   Liabé,  qui  ressemble  au 

liabon. 
l.labon,  s.  m.  liabon.  Bot.  Liabon,  genre  de  plan- 
tes de  l'ordre  des  synanlhérées  cl  de  la  tribu 
naturelle  des  vernionées. 
i.Ingoro,  s.  ni.  liago-ro.  Polyp.  Liagore,  genre  de 

polypiers  voisin  deslubulaires. 
i>liiiicha,  s.   f.  liant-cha.  Liais,  sorte  de  pierre 

dure. 
Eiiniido,  pàit.   prés,  du  V.  liar.  Liant,  qui  lie. 
I.ianza,  s.  f.  inus.  V.  Alianza, 
■Jar,   V.   a.  liar,  L\cr,  attacher.  |1  Fam.  Línriaí, 
s'enfuir  à   la  dérobée,  s'esquiver. =Fig.  Mourir, 
passer  l'arme  à  gauche.  |1  Liarse,  v.  pron.  S'al- 
lier, contracter  une  alliance. 
l.iara,  s.  f.  ita-ra.   Se  dit  en    Andalousie,  d'une 
corne  de  bœuf  vidée  dont  on  se  sert  comme  de 
bouteille  pour  porter  l'huile  et  le  vinaigre  à  la 
campagne. 
■.iatrida,s.  f. /ia(ri-</a.  Bot.  Liatride  ou  Liatris! 
genre  de  plantes  d'Amérique,  de  la  famille  des  sy- 
nanthérées,  de  la  tribu  naturelledes  eupaloriécs, 
section  des  eupaloriées-liatridées. 
I^iatridcas,  S.  f.  pi.  lialri-déass.  Bot.Lialridées; 
section  de  la  famille  des   synanthérées.=Lialri- 
dées;  section  de  la  tribu  deseupatoriacées,  ayant 
pour  type  le  genre  liatride. 
I.iatridco  ,  dea,  adj.  lialri-deo.  Bot.    Lialridé; 

qui  ressemble  à  la  lialride, 
lilaxa,  s.  f.  lia-za.  Lien,  attache  d'osier.  S'emplo- 
ie en  Audalousie. 
I.Ibnclon.  s.  f.   Libation;   effusion  des  liqueurs 
consacrées,  dans  les  cérémonies  religieuses,  so- 


lennelles, riantes  ou  funèbres,  et  dans  le.H  sncru 
(ices  que  faisaient  aux  dieux  les  peuples  de  l'an- 
liquitc.  11  \nt.  rom.  Primera  libación:  |iremièrc 
libation;  (érémonie  du  sacriGce  ((ui   consistait  è 
arrac  lier  les  poils  du  front  de  la  victime  et    à  les 
brûler  sur  l'autel.  |  Fam.  el  par  allusiim  au  pre- 
mier sens.  Ilarer  libaciones ,  faire  deslibations; 
boire  beaucou|i  de  vin  par  plaisir  plutôt  que  par 
besoin,  j  L'action  dégoûter  une    liqueur  conte- 
nue dans  un  vase. 
L.lbaiiieii,  s.  m.  inus.  V.  Libación. 
L.ibano ,  s.  m. /i-btiao. Géogr.  Liban;  chaîne   de 
montagnes  qui  longe  la  Syrie  el  confine  la  Pales- 
tine. Il  Los  cedros  del  tiV/arvo;  les  cèdresduLiban; 
en  style  bibliiiue,  signifie  les  grands  de  la  terre. 
I^ibaiioiiiaiicla  ,  s.  f.  libanoman-zia.   Anliq.    L\- 
banomancie;  divination  par  l'encens.  Le  présage 
était  favorable  si  l'encens  brûlait  sur-le-champ- 
l.ibanuiiiantico  ,  ca.  adj.  libanoman-tiko.  Liba- 
nomancien  ;  qui  a  rapport  à  la  libanomancic.  |j 
s.  Libnnomancien;  qui  devinait,  qui    prédisait 
par  l'encens. 
l.ibanoto,  S.  m.  libano-to.  Bot.  Libanotc  ou  liba- 
nolis;    plante  de   la   famille    des  ombelliféres, 
odoriférante,  vivace,  du  raidi  de  l'Europe,  dont 
les  racines  exbalenl  une  odeur  analoque  à  cel- 
le de  l'encens. 
I^ibar,  V,  a.  Sucer,  tirer  le  sucenaspirantdu  bout 
des  lèvres.  Il  Sacrifier  ;  offrir  un   sacrifice;   faire 
des  libations,  j  Goùler  une  liqueur. 
Libatorio,  s.  m.  libato-rio.  Aiit.  rom.  Libaloire; 

vase  qui  servait  aux  libations. 
I.ibela,».  f  fií/tí'-ía.  Anliq.  Libella;   petite  pièce 
de  monnaie  romaine ,  dont  la  valeur  était  la  mê- 
me que  celle  de  l'as  primitif. 
iJbelur,  V.  a. libelar.  Prat.  Libeller;rediger, dres- 
ser un  exploit,   moliver  couvcnablemenl  une 
demande  judiciaire.  Il  Faire  une   narralion   par 
écrit. 
Ubelático,  ca.  adj.  cl  s.li6êfa-it'o.   Hisl.   relig. 
Libellalique;  chrétien  peu  zélé  qui,  sans   avoir 
sacrifié  aux  idoles  durant  les  persécutions  sous 
les  empereurs,  obtenait,  à  prix  d'argent,  du  ma- 
gistrat un  faux  certificat  d'apostasie,  pouréviter 
une  renonciation  ou  le  martyre, 
ivibclifita  ,    s.   m.   libelis-la.  ¿ibelliste  ;  auteur 

d'un  libelle. 
L.ibelo,  9.  m.  libelo.  Libelle;  écrit  ordinairement 
de  peu  d'étendue,  injurieux  ,  diffamatoire  el  le 
plus  souvent  calomnieux.  |  Droit,  rom.  Libelo 
(/tí  divorcio;  libelle  de  divorce;  acte  par  lequel 
un  mari  notifiait  à  sa  femme  qu'il  la  répudiait. 
H  Hist.  ecdés.  Li6e/o  de  profesión  de  fé  i  libelle 
de  profession  de  foi;  l'acte  porté  en  Orient  par 
les  légats  d'Adrien  11 ,  suivant  lequel  Photiusde- 
vail  être  condanmé  par  les  évèques  de  son  par- 
ti. |  Demande  en  justice,  requête,  mémoire.  H 
inus.  V.  iÀbrillo.  Petit  livre, 
liibeliila,  s.  f.  libélou-la.  Enlom.  Libellule-,  gen- 
re d'insectes  névropléres  de  la  famille  des  odo- 
nates  ,  appelés  communément  demoiselles.  On 
croit  que  ce  nom  vient  de  ce  que  la  plupart  des 
espèces  tiennent  leurs  ailes  étendues  comme  les 
feuillets  d'un  livre  ,  lorsqu'elle  sonl  en  repos, 
ou  bien  à  cause  de  la  manière  dont  ces  insectes 
planent  en  fendant  l'air. 
Libelalinas,  S.  f.  pi.  libélouli-nass.  Enfom.  Li- 
bellulines  ;  famille  de  l'ordre  des  insectes  né- 


utt 


850  — 


I.IH 


Yroptères  ,  ayant  pour  type  le  genre  libellule. 
■>ibel(ilino,  na.  adj.    libèluuli-no.   Entom.  Libe- 

llulin;  qui  ressemble  à  la  libellule. 
Liboliiloido,  tlH.  adj.  lihélouloi-do.Eniom.L'ibt'- 

lluloïde;  qui  ressemble  aui  libellules. 
LibpluioiiloM,  s.  m.  pi.   libclouloi-doss.   Entom. 
Libelluloïdes  ;  nom  donné  à  tous  les  insectes  né- 
vropléres  ,  ayant  pour  type  le  genre  libellule. 

Libeiitinn,  s.  f.  libènti-na.  Myth,  rom.  í-ibentia 
ou  l  ibentina  ;  déesse  du  caprice  et  de  la  fantai- 
sie. On  croit  que  c'est  un  des  noms  de  Vénus. 

Liber,  s.  m.  liber.  Phys.  vé^ct.  Liber;  couche  de 
l'écorce  la  plus  voisine  du  bois  blanc  ou  aubier, 
que  l'on  a  cru  pendant  longtemps  sechanger  en 
bois  tous  les  ans  ,  avec  d'autant  plus  de  raison, 
qu'à  la  solidité  près,  il  a  absolument  la  même 
organisation.  Le  liber  est  rempli  d'abord  d'un 
mucilage  parenchymateux,  et  ensuite  de  paren- 
chyme; il  est  ordinairement  vert  et  spongieux, 
et  c'est  lui  qui  ,  au  moment  où  la  sève  ntonte 
permet  à  l'écoree  des  jeunes  rameaux  de  se  dé- 
velopper et  d'exécuter  la  greffe  en  sifflet.  Les 
anciens  se  servaient  du  liber  de  certains  arbres 
pour  écrire,  et  c'est  de  ce  mot  qu'est  venu  ce- 
lui de  livre.  ||  Myth.  Liber  ;  un  des  nom  de  Bac- 
chus.  I  Liber;  divinité  particulière  qui  présidait 
à  la  formation  des  hommes. 

Liberación,  s.  f.  inus.  libèra-iion.  Délivrance, 
affranchissement ,  action  de  mettre  en  liberté, 
résultat  de  cette  action. 

liibcral,  adj.  Ubé-ral.  Libéral;  qui  aime  à  répan- 
dre des  bienfaits,  à  sonlager  ses  semblables,  ou 
même  seulement  à  leur  être  utile  ou  agréable.  || 
i'ducacion /ifterai  ;  éducation  libérale;  éduca- 
tion qui  tend  à  former  des  hommes  libresetdig- 
nés  de  l'être.  |  Artes  liberales;  arts  libéraux; 
ceux  qui  appartiennent  plus  particulièrement  à 
l'esprit,  et  où  les  facultés  intellectuelles  ont 
plus  de  part  que  les  facultés  physiques.  i|  Libé- 
ral; qui  est  favorable  à  la  liberté  civile  et  politi- 
que. Il  Actif;  expcditif. 

Liberal,  s.  m.  libéral.  Polit.  Libéral;  homme  mo- 
déré ,  mais  dévoué  à  la  liberté  ,  aux  doctrines  li- 
bérales de  la  Révolution. 

Libérale.*,  s.  f.  pi.  lihéraléss.  Aniiq.  Libérales; 
fête  qu'on  célébrait  à  Rome  en  l'honneur  d? 
Bacchus.  Aux  libérales  ,  les  enfants  quittaient 
la  robe  du  premier  Age.  pour  prendre  cette  qu'on 
appelait  toge  libre. 

Llberaliilad,  s.  f.  libéralidadil.  Libéralité;  pen- 
chant, disposition  à  donner  ce  qui  nous  appar- 
tient, à  répandre  des  bienfaits,  à  soulager  ses 
semblables ,  ou  même  à  leur  être  utile  ou  agréa- 
ble. Il  Libéralité  :  magnificence  ,  générosité  acti- 
ve. I|  Myth.  Libéralité;  vertu  personiliée  sur 
quelques  médailles  des  empereurs. 

LlbcralÍHÍmanicnte,  adv.  super  de  liberalmentc. 
V.  Ce  mot. 

LibcraliHimo^  ma.  adj.  super.  de  liberal.  V.  Ce 
mot. 

Liberaliamo  ,  s.  m.  libéralig-mo.  Libéralisme; 
idées  généreuses,  libérales;  tendance  bienveil- 
lante au  bonheur  de  toutes  les  classes  de  la  so- 
ciété. !|  PoMl.  Libéralisme;  profession  de  doc- 
trines libérales  .  favorables  aux  libertés  politi- 
(jues.  Il  Libéralisme;  ensemble  des  doctrines  li- 
béral "s  ;  réunion  de  tous  les  libéraux. 

Libcralixado.  da.   part.   pas.  de  liberaliiar   et 


I      adj.  Libéralisé,  e. 

Liberalizar,  v.  a.  liberalizar.  Néol.  Libéraliser; 
rendre  libéral ,  noble  et  libre  ;  couvertir  aux  doc- 
trines libérales. 

Liberalizarle,  v.  pron.  liberalizar' se.  Se  libéra- 
liser; être  libéralisé  ,  admettre  les  doctrines  li- 
bérales. 

LIbernIntentc  ,  adv.  libéralmén-té.  Libérale- 
ment; d'une  manière  libérale.  ¡  Promptcment; 
d'une  manière  prompte. 

Liberamont.  adv.  inus.  V.  Liberalmente. 

Liberaniente,  adv.  inus.  V.  Libremente. 

Liberativo,  va.  adj.  libi-rti-tivo.  Néol.  Lîbéralif; 
qui  opère  la  libération  ,  la  décharge  d'une  dette , 

Libero,  ra.  adj.  V.  Libre. 

Libérrimo,  ma.  adj.  super,  de  Libre.  V.  Ce  mot. 

Libertad,  S.  f.  libértadd.  Liberté;   pouvoir  d'e- 
xercer la  volonté  en  agissant   ou  en   n'agissant 
pas.  I!  Liberté;  se  dit  particulièrement  en  psyco- 
logie  du  libre  arbitre  ,  de   la   faculté   que  nous 
avons  de  prendre  possession  de  nous-mêmes,  de 
nous  arrêter  afin  de  délibérer .  de  nous  détermi- 
ner à  la  suite  d'une  délibération  .  et  d'agir  à  la 
suite  d'une  détermination,  l'ouvoir  de  l'âme  da 
se  déterminer  à  faire  ou  à  ne  pas  faire  ;  faculté 
de  parvenir  à  sa  fin ,  à  son  étal  naturel  ;  exerci- 
ce de  la  volonté  sans  contrainte;  acte  de  la  vo- 
lonté fixant  son  choix.  ||  Liberté  ;  par  opposition 
à  servitude,  état ,  condition  d'une  personne  li- 
bre. I  LÀbertad  moral;  liberté  morale-,  la  liber- 
té considérée  sous  le  point  de  vue  de   la  mora- 
lité qu'elle  engendre,  dont  elle  est  la  condition 
nécessaire.  ||  Libertad  natural  :  liberté  nature- 
lle; pouvoir  que  l'homme  a  naturellement  d'em- 
ployer les  facultés  !i  faire  ce  qu'il  regarde  com- 
me devant  lui  être  utile  ou  agréable.  Dans  l'é- 
tat social ,  la  liberté  naturelle  est  restreinte  par 
les  conventions  établies  pour  l'utilité  commune. 
Il  Liberté;  indépendance   de  caractère  ,  d'état, 
de  conduite.  |  Liberté;   par   opposition    à  con 
Irainle  ;  parler  ,  agir  en  liberté ,  avec  liberté.  || 
Liberté;  l'état  d'un  cœur  libre,   exempt  de  la 
passion   de  lamour.  |   Liberté  ;  jouissance  de 
certains  droits  politiques   plus   ou   moins  éten- 
dus ,  que   la   constitution   du  pays    accorde    à 
chaque  citoyen.  Il  Liberté;  manière  d'agir  libre, 
familière  .   hardie.  ||  Liberté  ;    facilité  .  aisance 
dans  les  mouvements  du  corps,  etc.  ||  Libertad 
de  comercin  ;  liberté   de  commerce  ;  faculté   de 
vendre,  d'acheter  .  tant  à  l'intérieur  qu'à  l'ei- 
sans  être  soumis  à  des  lois  ou  à  des  règlements 
gênants  ou  prohibitifs.  \\  Libertad  de  lot  maren; 
liberte  des  mers  ;  droit  qui  appartient  à    toutes 
les  nations  de  naviguer  librement  sur  toutes  les 
mers.  |  Libertad  de  roncienria.  liberté  de  cons- 
cience; droit  que  tout  homme  a  de  choisir  et  de 
professer    les  opinions   religieu-ses  qui  lui    pa- 
raissent le  plus  conformes  à  la  vérité  .  sans  pou- 
voir pour  cela  être  inquiété  par  l'autorité  publi- 
que. I  Libertad  ci  ii7  ;  liberte  civile  ;  pouvoir  de 
faire  tout  ce  qui  n'est  pas  contraire  aux  loix.  ¡ 
Libertad    de  otlto.t  ;    liberté   des  cultes  ;  droit 
qu'ont  les  sectateurs  des  di\  erses  religions  d'exer- 
cer leur  culte  et  d'enseigner  leurs   doctrines.  ¡ 
Libertad  de  escribir:  liberté  d'écrire;  droit  do 
manifester  la  pontee  par  écrit.  |1  Libertad  de  es- 
jtiritu  ;  liberté  d'esprit  ;  état   de  l'e-prii  dégagé 
de  toute  préoccupation  ,  de  toute  gêne.  ||  Libfr- 


un 


—  860  — 


MB 


tuJ  (i«r  lenyuaye;  liberté  de  laiigaiçe  ;  lïanchise, 
bardiessf.  Il  Lifcer/aJ  de  vuntraJiccwn:  Ubent: 
Jccüiilradicliün  ;  se  dil  par  u})i)osilion  à  la   li- 
bertó de  cunlrarióló  .  di-  la  faciillé   de  faire  telle 
vu  telle  chose  détcriiiiru'e  ou  de  ne  pas  la  faire. 
11  Juri»pr.  LibiTtatl  ¡inn  isional  ,  bfiji>  saurion: 
libertó  provisoire,  sous  caiilioii  ;   droit    accurdc 
à  un  préveim  d'obtenir  soi\  élargisscincnl  ,  à  la 
eharjíc  par  lui  de  fonmir  des  Kuranlies  (¡uil  ne 
cherchera  pas  à  fuir.  ¡  Mylh.    Liberté:    divinité 
nlléfiorique  à  la(|oelle  les  anciens  élevèrent    des 
lemplcs,.  H.Vfiin  la  fait  (illc  de  Jupiter  et  de  Junon. 
Tiberiiis  (¡racchuslni  bàlità  Kome,  sur  le   mont 
Avcntin,   un   temple   soutenu   de   colonnes   de 
bronze  ,  et   orné   de  statues  de   grand  prix.  La 
liberté  y  était  représentée  sn\is   la    lifjure  d'une 
dame  romaine  ,  vêtue  de  blanc  ,  tenant  un  scep- 
tre d'une  mnin  ,  une  pique  surmontée  d'un  bou- 
iiel  de  Taulrc,  et   ayant   à   ses  pieds   un  chat, 
animal  ennemi  de  toute  contrainte.   Le   bonnet 
faisait  allusion  à  l-usafte  qu'avaient  les  Romains 
d'en  imposer  un  à  celui  de  leurs   esclaves  qu' 
,    ils  voulaient  alTiancliir.  |  Liberté;  permission.  ¡ 
.     l.ihcrlad  (le  estado  ;  état  d'une  personne  libre, 
non  engagée  dans  le  mariage  ,  dans  les  ordres, 
etc. 
â'iltei'tadamcntt»,  adv.   liber tadamén-lé.  Libre- 
ment; elTrontément. 
■<lbevtnd<t.  «la.  part.  pass.    de  libertar,    et  adj. 
Libéré  ,  e.  ||  Elfronté  ,  impudent,  |  Inus.  Désœu- 
vré, oisif. 
Ltltei-tailor,  s.  m.  Libérateur  ;  celui  qui  délivre, 
qui  a  délivré  une  personne  ,  une   ville,  un  peu- 
ple de  la  captivité,  de  la  servitude  .  d'un  grand 
péril. 
Libertador  ,  adj.    librtador.  \nl.  rom.   Libéra- 
teur ;  surnom  de  Jupiter  lorsqu'on  lui  attribuait 
la  délivrance  de  queUjuc  péril.  ||  Hist.  relig.  Li- 
bérateur ;  nom  donné   ¿i  certains  sectaires  c,ui 
enseignaient  que  Jésus-Clirist  ,    en  descendant 
aux  enfers,  avait  délivré  tous  ceux  qui  avaient 
cru  en  lui. 
■viberlar,  V.  a.  libertar.  Jurispr.  Libérer;  déli- 
vrer quelque  chose  qui  est  incommode;  déchar- 
ger de  quelque  obligation.  ||  Mettre  f^n    liberté, 
alîranchir  ,  délivrer  de  l'esclavage.  ||  Préserver, 
délivrer. 
Libertarse,  V,  pron.  Se  libérer,  s'affranchir,  s'ac- 
quitter. 
Lir^erticida  ,  adj.  libértiii-da.  Libcrticidè;   qui 

détruit  la  liberté,  qui  attente  à  la  liberté. 
Libertinage,   s.   m.  libérlinag-ké.  Libertinage; 
débauche  ou  mauvaise  conduite;   abandon   aux 
plaisirs    charnels  .  desordre  .    dérèglement    de 
mœurs.  Il  Libertinage  ;    irreligion,    incrédulité, 
licence  des  opinions  dans  les  matières  de  rcli- 
jiion. 
Libortinear,    v.  n.  Ubértinéar.  Libertiner  ,  être 
dissipé  ,  courir  beaucoup,  vivre  dans  le  liberti- 
nage, faire  le  libertin. 
Libertino,  s.  m.  libérti-no.  Fils  d'affranchi. 
Libertino,   na.  adj.  Libertin  ;  dérégie   dans  ses 
mœurs,  danssaconduile.  ||  Libertin;  esprirl  fort, 
incrédule  .  qui  proclame  un  mépris  systémati- 
que pour  tout  principe  religieux,  li  Hist."  relig.  Li- 
bertm  ;   membre  dune   secte  anabatptistc  qui 
croît  toute   servitude   contraire   à   l'esprit   du 
fhri<>tidnisme. 


Libertos,  m.  Iibér-fu.  Affranchi  ;  nom  donné  cbe/ 
les  anciens  aux  esclaves  qui  recevaient  de  leur* 
maîtres  la  liberté. 

Libia  .  s.  f.  {i6i-a.  Géog.  Libye  :  ancien  nom  d« 
l'Afriiiue  occidentale,  bornée  par  l'Egypte,  l'E- 
thiopie, l'Océan  èlhi(q>ien.  l'Atlantique  et  la  Mé- 
diterranée. 

Liliiro,  en.  adj.  et  s.  li-bikn.  Géog.  anc.  Libyen; 
habitant  de  la  Libye,  ¡j  Ubyeu;  qui  appartienl 
à  la  libye  ou  à  ses  habitants. 

LibicuàKrlco  ,  c».  ad},  libikvua^griko.  vent  du 
couchdnl  d'hiver. 

Liiiiconotu,  s.  m.  ¿i¿)i''iono-(o.  Vcnl  qui  souffle 
entre  le  midi  cl  le  couchant  d'hiver. 

iJbidinc,  s.  f.  inus.  {ibi-Jtné.  Impudicité.  V.  Li- 
vianddd. 

■jivldinoxanienté  ,  aá\ ,  lividinossamén-t¿.  D'u- 
ne manière  libidineuse. 

■JbidinoNo,  wa.  adj.  Libidineux  ;  dissolu,  las- 
cif, trop  sensuel;  impudique  ,  luxurieux. 

Llbi-rcnlclo,  adj,  et  S.  U-bi-féiuio.  Géogr.  anc. 
Liby-phénicien;  nom  donné  aux  anciens  habi- 
tants du  royaume  de  Tunis.  |  Liby-pbénicicn; 
(¡ui  appartient  à  ses  habitants. 

Liitio  ,  bla.  adj.  V.  l.ibiano. 

LibÎMtico,  ca.  adi.  libis-tiko,  Libystique  ;  qui. 
appartient  à  la  Libye  ou  aux  Libyens. 

Liititea  ,  s.  f.  libi-t'a.  Kntom.  Libylhée;  geurc 
d'insectes  qui  comprend  plusieurs  espèces  de 
papillons. 

Libitina,  S.  f.  Myth.  Libitine  ;  déesse  qui  prési- 
dait aux  funérailles. 

l.ibitlnario,  S.  m.  .\nt.  rom.  Libitinairc;  uffiicier 
public  qui  présidait  aux  convois,  à  Rome,  et  qui 
fournissait  tout  ce  qui  était  nécessaire  aux  fu- 
nérailles. 

Libitum  ,  adv.  lai.  libitoum.  X  volonté. 

liiiionoto,  s,  m.  V.  Libiconolo. 

Libra,  S.  S.  li-bra.  Livre  ;  poids  communément 
de  seize  onces.  ||  Livre;  monnaie  de  compte.  || 
lialancc  ;  septième  signe  du  Zodiaque.  ||  Poids 
qu'on  met  sur  les  olives  écrasées  pour  en  ex- 
traire l'huile,  il  Liera  carnicera;  livre  du  poids 
de  trente-six  once.í.  on  s'en  sert  dans  les  bou- 
cheries d'Espagne.  |i  Sueldo  à  libra  ó  sueldo  por 
libra;  an  sous  la  livre,  au  marc  la  livre. 

Libraeion,  S.  f.  lihrmion.  Astrun,  Libration:  ba- 
lancement apparent  de  la  lune  autour  de  son 
axe  ,  mouvement  par  leciuel  elle  nous  cache  et 
nous  découvre  alternativement  une  partie  de  sa 
surface.  |1  iAbracion  del  apoçieo  de  la  luna;  li- 
bralion  de  l'apogée  de  la  lune  ,  mouvemenl  que 
produit  l'aclion  du  soleil  dans  le  mouvement  de 
cet  apogée.  |  Libración  de  la  tierra;  libratioii 
de  la  terre  ;  mouvement  par  lequel  la  terre  est 
rete:nie  dans  son  orbite,  de  manière  que  son  axe 
demeure  toujours  parallèle  à  lui-même.  |i  Li- 
bration  :  balancement  d'un  corps  jusqu'à  ce  qu'il 
soit  en  équilibre. 

Librado  ,  du.  part  p.iss.  de    Íí6rac.  Délivré  ,   e. 

Librador  ,   s.  m.  Libérateur.  Il  V.  Libertador.  | 
Intendent  des  écuries  du  roi.  |  Couloir;    vais- 
seau de  fer-blanc  qui  sert  à  mettre  dans  les  bas- 
sins de  la  balance  les  dragées  ,  le  tabac  ,  etc.  || 
Tireur  ;  celui  «jui  tire  une  lettre  de  change. 

Libramiento,  s.  m.  inus.  Délivrance  ;  l'actiou  de 
délivrer  et  le  résultat  de  cette  action.  |  Ordon- 
nance sur  un  trésorier,  rescription  sur  un  rect- 


UB 


—  8G1  — 


MB 


Tcur.  Il  Petit  morceau  de  papier  roule  que  les  en- 
fants mettent  au  cul  des  fçuipcs. 
Libran ii*ttt«  S.  m.  libranis-ta.  l'orlour  d'une  or- 
donnance ,  d'une  rescriplion  en  sa  faveur.  ;i 
Commiâ  qui  expédie  les  ordunnanccs  sur  les  tré- 
soriers. 
E.lbri»iitc  ,  part.  prés,  do   librar.  Délivrant  ;  (|ui 

délivre 
E.lbraiite  ,  s.  m.  Celui   qui  sollicite  une  ordon- 
nance, une  rescription  pour  loucher  une  somnit". 
liibi-anza,  s- f.    libran-za.  Délivrance.  ¡  V.    Li- 
bramiento, i  Rescription;  ordotmiince,  mande- 
ment par  écrit  pnur  loucher  une  somme. 
Librar.  V.  a.    Délivrer ,  sauver  ;  fraraiiiir  .  déro- 
ber, tirer  du   péril.  ¡  Expédier  .  donner  une  or- 
dre. [  Dimner  permission  à  une  religieuse  dal- 
1er  au  parloir.  ',  Confier;    charger  du  soin.  ¡  V. 
Dar,   entregar.  \  Confier-,  coinnu-llre.  ¡  Ju  ;er; 
arrêter,  décider.  ¡  Iiius.  Demander  jiisliie  ,  de- 
mander unechose  juste.  ¡  Librar  In  espada:  dé- 
gager le  1er  en  termes  d'escrime.  J  Librar  bien 
ó  mal\  se  tirer  bien   ou  mal  (lalTiiire;  en  sortir 
heureusement  ou  malheureusement.  ¡  A  bien,  ó 
à  buen  librar  x  le  mieux   qu'il  se  pourra;  pour 
le  mieux. 
Libre,  adj.  li-bra.  Libre;  qui  a  le  pouvoir  de  fai- 
re ce  qu'il  veut ,  d'agir  ou  de  ne  pas  agir.  |  Li- 
bre  qui  n'éprouve  aucune  coiilrainle,   aucune 
gène.  I  Libre,  se  dit  dun  Etal  oii  le   [leuple 
participe  à  la  puissance  législative,  soit  par  lui- 
même,  soit  par  les  mandataires,  et  où  les  droits 
civils  et  politiques  sont  garantis  par  la  consti- 
tution. !  Vrowl.as  vulvoluntadex  son  iiT/ccs;  les 
volontés  sont  libres;  se  dit  à   q\ielqu'un  pour 
lui  diclaier  qu'on  le  laisse  libre  de  faire  ou  de 
ne  pas  faire  une  chose.  ¡  llist.  relig.  La  secta  li- 
bre,  la  secte  libre  ,  secte  anabaptiste  qui  ne  re- 
connaissait ni  autorité  civile,  ni  autorité  ecclé- 
siastique. ¡  Administ.  Entrada  libre,  libre  cou- 
tume ,  entrée  franche  de  droits.  ¡  Phys.  Calórico 
libre  ,  calorique  libre,  celui  qui  ,  ne  se  trouvant 
pas  engagé  dans  des  combinaisons  avec  le  corps,  I 
agit  sur  le  thermomètre  et  sur  nos  organes,  et 
produit   les  phénomènes   de  la    température.  ]    j 
Ornilh.   Dedos  livres,  doigts  libres  ,  on  appelle 
ainsi  dans  les  oineaux  ceux  qui  sont  enlièiement 
séparés  jusqu-a  leur   articulation  avec  le  tarse. 
¡  Libre  ,  indépendant.  ¡  Kxempl,  franc  privilé-  j 
gié.  j  Innocent,  déchargé,  exempt  de  crime.  | 
Libre,  qui  n'est  pas  marié,  qui  n'est  pas  dans 
les  ordres.  ¡  L\hrc,,  peu  retenu  dans  ses  propos. 
¡  Libre,  qui  parle,  qui  écrit  d"une  manière  tnq) 
libre,  i  Libre,  élargi ,  délivré,   mis  eu   liberté. 
I  Libre,    qui   n'est  pas  esclave,  j  Libre,    mal- 
honnête, i  Isolé,  se  .lit  en  parlant  d'un  édifice. 
;  Libre  nlhcdrin,    libre  arbitre,  f.iciilie  de  l'â- 
me qui  se  détermine  à  une  chose  pluiôl  qu'à  une 
autre.  ¡  .1/  que  nn  licnc  el  rey  lo  hace  libro,  où 
il  n'y  a  rien,  le  roi  perd  ses  droits.  ¡  ¡tienes  li- 
bres, biens  libres,  qui   ne   sont   pas  grevés  de 
substitution. 
Librea,  s.  f.  li-bréu.  Livrée;  hahits  dont  l'étoffe 
et  les  galons  rappellent,  par  les   dessins   et   par 
les  couleurs,  les  armoiries  do  m  litre  (|ui  en  ne- 
vét  des  gens,  el  par  extensinn,  liabit  dune    cou- 
leur CiUivenue,  ordinnairemeni  galonné,  (juc  por- 
tent les  domestiques,   d'une   grande    maison.  || 
Ollecliv.  Livrée,  tous  les  j¡<>ns  qui    portent  un« 


môme  livrée,  il  Llecar   lu  librea   de  tu  datna; 
porter  la  livrée  de  sa  dame;  les  chevaliers  ne  se 
présentaient  aux  carrousel,  ci  aux    tournois  qu' 
avec  la  livrée  de  leurs  dames  c'était    ordinaire- 
ment une  echarpe  de  la  couleur  ((u  elles  affeclio- 
naienl  le  plus. 
Libreado,  da.  part.  pas.  de  Librear.  V.  ce   mol. 
Librear,  v.  a.  librfiar.  Peser;  vendre  a  la  livre. 
Ijbrediiiiilire,  s.  m.  inus.  V.  Libertad. 
Librejo.  S.  m.  librej-ho.  Brochure;  petit  ouvrage 

de  peu  de  feuilles,  de  peu  de  valeur. 
Labreinciitc,  adv.  librémin-té.  Librement    avec 

liberté,  sans  contrainte,  sans  gène. 
Libreiuentre.  ailv.  inus.  V.  Libremente, 
Librera,  s.  i.libré-ra.  lron./-ibrairessc;  marchan- 
de de  livres. 
Librería,  S.  f.  lihréri-a.  Librairie;  magasin,  bou- 
tique de  librairie.  ]  Inus.   Librairie;    profession 
de     libraire;   commerce  de    livres.  ||  Librairie; 
bibUolhé(|ue. 
Librero,  S.  m.  librê-ro.  Libraire;  marchand  de  li- 
vres. 
Libreta,  s.  f.  dim.  de  Libra.  V.  ce  mol.  ||  Livret; 
petit  livre  que  la  police  délivre  aux  ouvriers  el 
qui  leur  sert  de  passe-port.  ¡  Adminis.  milil.  Li- 
vret; petit  registre  en  u-sagc  danslarmée.  ¡  Pe- 
tite livre  de   douze  onces.  ¡  Pain  d'une  livre.  ', 
Agenda;  petillivrel.  porte-feuille  etc. 
LUiretc,  S.  m.  dim.  de  L'bru.  Petit   livre;  livret. 
1  ChaufCerelle;  petit  coffre  de  bois  garni  de  \ó- 
Ic  en  deilans,  percé  de  plusieurs  trous,  et   dans 
l'intéiieur  duquel  on  introduit   un  vase    rem- 
1 1    de  chu  b  ins  ir  lents  ou  de  cendres  chaudes. 
Librelitlo.  S.  m.  dim.  de  Líbrele.  V.  ce  n\ot. 
Librotiii.  s.  m.  dim.  de  Líbrete.  V.  ce  mtl. 
Libiilla,  s.  f.  dim.  da  Libra.  V.  ce   mot.  \  Petite 

livre  qui  n'a  pas  seize  onces. 
Librillii,  to.  s.  m.  dim.de  Li7»ro.  Livret,  petit  li- 
vre, î  Lebrillo.  I  Lí¿*/»/lf>  de  cera;  petit  pain  de 
bougie  pliée  en  foi  me  de  livre.  •  Librillo  de  me- 
moriit;  agen  la.  p  »rte-feuille,  petit  livret,  sur  le- 
quel les  gen,  d'affaires,  etc.'  écrivent  les  choses 
qu'ils  doivent  faire  a  uujour,  une  heure,  un  lieu 

i      déterminés. 
Libro,  s,  m.  /i-tro. Livre,  assemblage  de  plusieur» 
feuilles  de  p.ipier,  de  vélin,  de   parchemin,  im- 
primées ou  écrites  à  la  main,  cousues  ensemble 
el  formant  un  volume   recouvert    dune   feuille 
j      de  papier, de  earlon,  de  parchemin,  de  basane, 
de   veau,   de  miro  j  un,   etc.  ;  Livre,    ouvrage 
d'espril.  soit    en  prose,  soil   en   vers,    d'assez 
grende  étendue  pour  former  au  moins  un  volu- 
me, î  Li''r<i.<  clfnienialcs;    livres    eleiuentairesî 
livres  qui  conliennent  les  éléments  d'une  scien- 
ce. Il  lÀbros  clasicos;  livres  classique^;  ccuxdonl 
le  temps  et  une  approbalinn  genérale  oui  consa- 
cré le  mériie  et  qui  font    autorité.  Se   dit   plus 
particulièrement  des  ouvrages  lilteraires;  ceux 
qui  servent  dans  les  classes  a  l'instruction  de  la 
jeunesse.  Il  Livre;  divisions  d'un  ouvrage  embras- 
sant une  certaine  période  ou  partie  déterminée, 
et  qui  sont  elles-mêmes  susceptibles  de  subdivi- 
sions en  chapitres.  |  Fig.  Ll  hhro,  cl  'jran  libro 
de  lanalnralc-.a:  le  livre,  le  grand  livre  de  la  na- 
ture; la  nature  étudiée,  observée  dans  les  effets 
cl    dans    les  causes.  ||  El  libro    de  la  i  ida;     e 
livre  de  vie,  le  livre  où  sont  écrits  les  '»»^'">   "'* 
ceux  qui  doivent  jouir  de  U  vieélurnalle-  i  hl  l*- 


Lie 


S6V  — 


I.ID 


dont  on  fail  un  genre 

Licopo,  s.  m.  /l'.o-po.  Bot.  Lyi'opc;  genre  de  plan- 
tes dieolylédones,  famille  des  labii'es.  Les  lyco- 
pes  sont  des  plantes  herbacées,  vivares,  à  tiges 
tétraj^ones,  a  feuille'.  (ip|)()sées  et  à  fleurs  a\il- 
laires.  On  en  lonnaîl  in'uf  espèces,  dont  les  plus 
remar(|ual)les  sont:  le  lyeopc  d'Europe  el  le  lyco- 
pe  de  Viijiinie. 

Eiiropodli'irciiM ,  llropoilinn  on  llroporiincnN, 
S.  f.  pi.  /Í  opodia-tJnss  ¡i  opn  diriss  lihnjmdi- 
niUiss.  lîiil.  I-Viopiidiarées,  lycopodites  ou  lyco- 
podinées.  famille  de  plantes  rrypluf^ames,  autre- 
fois ronlondue  avec  relie  des  mousses,  ayant 
pour  type  le  ¡.^enre  lympode. 

I,loopo«Hác€'o,  cea.  adj.  <iko;»r)i/ja-7.^o.  Bot.  Ly- 
ro|)odia(ó;  (|ui  tient  du  lyropode. 

l.lropúilito.  s.  m.  liliopo-ditn.  Bot.  I.yeopodile; 
genre  de  plantes  fossiles  à  feuilles  liiicaiies  ou 
sélacóes,  sans  nervures  ou  traversées  par  une 
seule  ner\uie  insérée  tout  autour  de  la  tige, 

I.lrt'ipoilo,  s.  m.  tilio-poilti.  Bot.  Lyropode;  genre 
type  de  la  famille  des  lyropodiarées.  Les  lyro- 
podes  sont  des  herbes  rameuses,  vi\ares,  rare- 
ment ligneuses,  le  plus  souvent  rampantes,  à 
feuille»  simples,  épaisses,  imbriquées. 

E.iropHiila,  s.  f.  liUopsi-dn.  Bol.  Lvcopside;  gen- 
re de  plantes  diroivledmies,  famille  des  burragi- 
nées.  Les  lyiop«ides  sont  des  plantes  herbacées, 
souvent  annuelles,  à  feuilles  simples,  plus  ou 
moins  rudes  au  toucher. 

■Jcor,  s.  m.  lilior.  Liqueur:  substance  fluide  et 
liquide  en  général.  |  Aiqueur  ;  certaines  bois- 
sons qu'on  obtient  par  dislillalioii.  et  plus  par- 
lieulièrt  ment  les  boissons  dont  la  hase  est  l'eau- 
de-vie  ou  l'esprit  de  vin.  ||  Chim.  Aicor  de  per- 
dennles;  liqueur  de  cailloux  ,  dissidution  de  Si- 
lice dans  la  potasse  liquide.  11  Teclin.  Li()ueur; 
chez  les  teinturiers,  eau  de  son  avec  laquelle  ils 
préparent  les  étoffes  destinées  à  la  teinture. 

IJeoriaiio,  nn.  adi.  lihoria-no.  Annés  l.ycoricn; 
qui  ressemble  à  la  lycoris. 

■.IroriaiioM,  s.  m.  pi.  lihoria-noss.  Annés.  Lyco- 
ricnnes;  famille  dannélides,  ayant  le  genre  lyeo- 
ris  pour  tyjie. 

Licorista,  s.  m.  lilioris-tn.  Liquoriste;  celui  qui 
fabrique  ou  \eiid  des  liqueurs. 

Licoroso,  so.  adj.  lil.oro-sso.  Liquoreux;  qui  est 
comme  de  la  liqueurs  ne  se  dit  guère  qu'en  par- 
lant de  certains  \  ins  qui  ont  une  douceur  parti- 
culière ,  comme  les  vins  muscats,  etc.  ||  Liquo- 
reui;  qui  appartient,  qui  est  propre  aux  liqueurs, 
qui  en  résulte.  H  Liquoreux;  qui  a  de  la  liqueur, 
de  la  douceur. 

Licorls,  s.  m.  likoriss.  Annés.  Lycoris;  genre  de 
la  famille  des  néréides. 

I.ieornet,s.m./i/.orwe/i.  Ichthyol.  Licornet;  pois- 
son du  golfe  arabique  qui  appartient  au  genre 
nason. 

Eilrosa ,  s.  f.  liko-ssa  Entom.  Lycose  ;  genre 
d'araignées  comprenant  ceux  de  ces  animaux 
qui  chassent  pour  attraper  leur  proie,  qui  por- 
terit  leurs  O'ufs  dans  un  cocon  attaché  à  lanus, 
qui  soignent  leurs  petits  et  qui  les  portent  sur 
leur  dos.  Les  lycoses  courent  très-vite,  habitent 
dans  la  terre  ou  dans  les  fentes  des  murs,  les  ca- 
vités des  pierres,  etc.  Elles  se  tiennent  près  de 
leur  demeure  cl  y  guettent  leur  proie,  sur  la- 
quelle elles  s'élancent  avec  vno  grande  rapidité. 


l.lci«'n«trni«,  s.  f.  ítkf^níf^  nia.  Bot.  Lichtehi- 
léinie  ;  plante  vivace  du  cap  de  Bonne-Espé- 
raiK  e. 

■.ifio  s.  m.  hh-ln.  Entom.  Lycte;  genre  de  roléop- 
térr-s,  famille  des  xylophages.  Les  lyclcs  sont  de 
tré><  petites  espères  d'insectes  qui  se  trouvent 
dans  les  lieux  humides.  Us  si-  nuurissent  de  ma- 
tières végétales.  Leurs  antennes  sont  en  masse 
solide  et  leur  ror(is  est  allongé,  linéaire. 

l-ictor,  s.  m.  lihtiir.  Antig.  rom.  Licteur;  offrier 
publir  (|ui  manhait  de\ant  1rs  |iremiers  magis- 
trats de  Home,  et  qui  poitait  une  hache  envelop- 
pée el  lirérdans  un  faisceau  de  verges  formé  de 
blanches  d'ormes.  Les  licteurs  faisaient  à  la  fois 
ollicr  dapparileur  et  de  bourreaux. 

iJciiablo,  adj.  V.  Liquidable. 

■jruariaii,  s.  f.  likoMitiinn.  Liqualion;  opération 
inelallurgique  qui  ron<islc  à  séparer,  par  uii« 
chaleur  douce,  un  métal  inniu^  ftitiblc,  d'un  au- 
tre qui  l'est  da\aiitage,  et  avec  lequel  il  était  al- 
lié. Il  Liquéfaction:  fusion. 

Licuado,  du.  pai  t  pass.  de  licuar,  et  adj.  Liqué- 
fié, e. 

■Jciinlo,  s.  m.  li  oualo.  Bot.  Licúale^  genre  do 
plantes  monocotyledones  de  la  famille  des  pal- 
miers. Cette  plante  croît  aux  Molusques. 

I.icuar,  V.  a.  li\i.()uar.  Liquéfier;  fondre,  rendre 
liquide. 

Licuor,  s.  m.  likouor.  Liqueur.  V.  Licor. 

Licura.  s.  f.  likou-ra.  Bol.  Lyrure;  genre  de  plan- 
tes monocol  lédones,  famille  des  graminées. 

I.iruM,  s.  m.  lik'ius.  Entom.  Lycus:  genre  de  co- 
léoptères, famille  des  lévicornes.  Les  lycus  smiI 
bien  recoiiiiaissables  à  leur  tète  allongée,  large 
en  arrière,  rétrécie  en  avant,  inclinée.  On  lés 
rencontre  sur  les  fleurs  dont  ils  recherchent  le 
suc  qu'ils  puisent  au  moyen  de  leur  longue  tèlc. 

Lichera,  s.  f.  litchê-rn.  Couverture  de  lit  en 
laine. 

Lld,  s.  f.  lidJ.  Lice;  lieu  destiné  aux  courses  de 
tète  ou  de  bague,  aux  tournois,  aux  combats  à  la 
barrière,  et  antre   exercices  du  même  genre,  j 
Combat, ■  bataille,  il  Fig.  Combat,   dispule  litté- 
raire. I!  V.  Pbito. 

Lld3»p(|uia,  s.  f.  Bol.  Lidbeckic;  genre  de  plan- 
tes de  l'ordre  des*syiianthérées  et  de  la  tribu 
naturelle  des  anthémidées. 

Lidia,   s.    f.  iiius.  V.  Lu/. 

Lidiadrro,  rn.  adj.  iiius.  Udiadf-ra.  Ou'on  peut 
combattre,  qui   peut  être  combattu. 

Lidiador,  S.  m.  lidiador.  Combattant;  homme  de 
guerre  faisant  partie  d'une  armée  en  campag- 
ne, ou  qui  est  prêt  à  combattre.  |  Combattant; 
se  dit  plus  ordinairement  de  ceux  qui  piemcnl 
part    actuellement   a   un   combat. 

Lidiante,  part.  prés,  de  lidiar.  Corabattanl;  qui 
combat. 

Lidiar,  v.  n.  lidiar.  Combattre;  attaquer  son  en- 
nemi, ou  soutenir,  repousser  son  attaque.  !|  Fig. 
Disputer;  raisonner  pour  ou  contre  sur  di\ers 
objets.  Il  Fiî:.  Avoir  affaire  à  quelqu'un  d'un  ca- 
ractère difficile,  fatigant.  I|  Inus.   V.  Pleitear. 

Lidiar,  V.  a.  Combattre  des  taurreaux  et  autres 
animaux  sauvages  et  féroces.' 

Lidíense,  adj.  et  s.  Géog.  anc.  Lydien  ;  habitant 
de  la  Lydie.  |  Lydien;  qui  a  rapport  á  la  Lydie 
ou   à  ses  habitants. 

Lidnien,  s.  f.   lid-ivda.  Mamm.   Lidmée  :  espècH 


1.1  K 


.SC).")  — 


M(. 


(riiiUiloitc  (i'Afri(iii(",  presque  scinhlnl)!»'  à  In  gn- 
zplle, 

rlelirunton,  s.  m.  lii'hraston.  Levraut  ;  pet  il 
lièvre. 

Viicbratico,  s.  m.  liébraii-ko.  Levraut;  jeune  liè- 
vre. 

lilcbrntnn,   S.   m.   V.    Liebrastón. 

Llí'lire,  s.  f.  Uihrii.  Miiniui.  i.ièvre;  (inadrupeilc 
sauvage  herbivore,  du  genre  et  ilc  la  famille  qui 
porte  son  nom,  cl  de  l'ordre  des  rongeurs.  Il 
Correr  ó  perseguir  dos  liebres;  courir,  chasser 
deux  lièvres;  poursuivre  dcuv  affairesà  lafois, 
s'exposer  à  ne  réussir  dans  aucune.  1  Si  las 
liebres  tuvieran  fusiles,  nn  las  matarian  á  mi- 
les; si  les  lièvres  avaient  des  fusils  ou  n'en 
tuerait  pas  tant;  beaucoup  de  gens  ne  s'aven- 
turent à  la  chasse,  ou  par  extension,  dans  une 
affaire  quelconque,  que  parce  qu'ils  savent  qu'il 
n'y  a  pas  de  danger.  |  \stron.  Lièvre;  constel- 
lation de  l'hémisphèreaustral.  ||  !\Iar.  Bigot  pour 
racage  ]  Fig.  et  fani.  Coger  una  liebre;  tom- 
ber dans  un  bourbier. 

rit'brecicn.  Illii.  ita,  kiicIii.  s.  f.  dim.  d'"  lie- 
bre. Lebraul;  jeune  lièvre. 

IiiegercKn.  s.  I.  inus.  V.    Ligereza. 

t-iejó!*,  adj.  ft  S.  (iéog.  Liégeois:  habilant  de  la 
ville  on  de  la  province  de  Liège.  ||  Liégeois;  qui 
appartient  à  la   ville  ou  à  la  province  de  Liège. 

iJelin,  s.  f.  Bot.  Lyellie;  genre  de  mousses  ne 
renfermant  qu'une  bcule  espèce.  Cette  mousse 
forme  des  touffes  ou  gazons  composés  de  li- 
ges droites,  garnies  vers  le  sommet  de  fron- 
dules  épar.scs,  dilatées  à  la  base, 

riencccico,  illo,  ito.  s.  m.  dim.  de  lienzo.  V. 
ce  mot. 

E.ieiidre,s.  f.  P^ntoui.  Lente;  noni  don  né  aux  œufs 
dallongés  enforme  de  larmes  ,  que  les  poux 
déposent  et  collent  après  les  cheveux.  (  Fig.  cl 
fam.  Cascar  ó  machacar  à  uno  las  liendres;  con 
vaincre  par  de  bonnes  rai^^ons.  |  Fig.  Cascarle 
á  uno  las  liendres  ó  las  nueces;  baltre.  frapper 
quelqu'un;  lui  donner   des  coups. 

(jRiitcfn,  s.  f.  Médec.  Lienterie.   \  .  Lienleria. 

lileiitcria.  Médec.  Lienterie;  espèce  de  dévoie- 
ment  dans  lequel  ou  reml  les  aliments  tels  qu'on 
les  a  pris. 

I.loutéi-ico,<^.-t.  adj.  M  "dec.  Lieulérique;  qui  lient 
de  la  lienterie. 

IJentu,  ta.  adj.  lién-to.  Qui  est  humide,  mais 
qui  n'est  pas  mouillé  entièrement. 

E.i«Miza.  s.  f.  lién-7.a.  Bande  ou  bandelette  étroite 
de  toile. 

I.ienxorn,  s.  m.  Linier;  celui  qui  prépare  est  veni 
du  lin. 

■.iciixo,  s.  m.  Licnge;  toile  ini>c  eu  (ruvre  suivant 
les  différents  usages  auxquels  on  veut  l'emplo- 
yer. Il  Toile;  tissu  de  (il,  de  lin.  de  chanvre  ou 
de  coton.  ;|  Mouchoir  de  poche  de  iil  de  lin.  de 
coton,  etc.  ||  Toile  sur  laquelle  on  peint  et  lu 
peinture  elle-même.  ||  (lourtine.  V.  Cortina.  \\ 
Façade  d  un  édiliee;  mur  d'une  chambre,  etc.  j| 
Lienzo  crudo;  tode  díi  fil  écru;  loile  qui  n'a  pas 
été  lavée. 

I.levu,  s.  f.  miH.  L'acliou  de  p,>rter.  |  Inus.  \  . 
Targa. 

Mpvar,  v.  a.    inus.  V.  Llevar. 

ïjt'vp,  adj.  inus.    V.    ^"l-.'.  |  \dv.  inu-.   /)'•  lieve; 
légèrement,  faiMlcnicnl . 
TOMO    V 


MoviStH.  S.  f.  :Minér.  Liévrile;  variété  de  miuf 
de  fer. 

B.if,  s.  m.  lif.  Myih.  Lif:  nom  de  l'homme  qui. 
selon  les  Celles,  repcu[ilera  l'univers  après  la 
destruction  de  la  terre  par  le  feu. 

Mfara,  s.  f.  V.  Alifara, 

r:rtrn«er,  s.  f.  Mhth.  cell.  Liflhraser;  femme  de 
Lif, 

riga,  s.  f.  li-ga.  Ligue;  union,  confédération  en- 
tre des  princes  et  desétals  pour  se  défendre  d'un 
ennemi  commun,  ou  l'attaquer  quand  ils  ont 
un  même  inlcrét  de  religion  ou  de  politique.  || 
Il  Jarretière;  sorte  de  ruban,  de  courroie,  de 
tissu  dont  on  lie  ses  bas  au-dessus  ou  au-des- 
sous du  genou.  (I  Cui  de  chêne;  plante  parasite 
qui  naît  sur  Ic'i  branches  du  chêne  et  dont  on 
lire  la  glu.  ||  (ilu;  matière  visqueuse  et  tenace, 
avec  laquelle  ou  prend  les  oiseaux.  ||  .Vlliage; 
union  de  plusieurs  métaux  sans  mercure;  action 
de  les  unir;  corps  résultant  de  celte  union.  '| 
Zioh.  Amitié.  V.  Amistad.  \\  Inus.  V.  Banla. 

Ligación,  S.  f.  L'action  de  lier,  et  résultat  de  cel- 
le acli  )u.  Il  Liaison;  union. 

B/:satln,   Aâ.  part.  pas.  d"  ligar,  el  adj.  Lié.  c.  | 
Ligué,  c. 

liCi^adus.  s.  m.  pi.  liua-doss.  Eciil  cl  impr.  Liga- 
tures: plusieurs  lettres  cl  mêmes  plusieurs  mois 
liés    ensemble. 

rixadiira,  s.  f.  Liag?;  aclinn  de  lier,  j  Lien;  tout 
ce  qui  seil  à  altacher.  à  lier,  à  unir,  jl  Chir-  Li- 
gature; petit  ruban  lait  de  plusieurs  brins  de 
¡ils  ciré  avec  lequel  on  lie  les  artères  et  les  vei- 
nes pour  prévenir  ou  arrêter  une  hémorrhagic. 
Ligature;  petite  bande  ordinairement  de  drap 
ou  de  toile  avec  laquelle  on  serre  la  partie  su- 
périeure du  bras,  du  pied,  pour  pratiquer uue 
saignée.  ||  Mar.  Ligature;  long  et  fort  cordon  de 
fil  de  caret  qui  sert  ¿i  sou(|ucr  les  pièces  d'un 
mât  al  d'une  vergue  d'assemblage.  |  Ligature 
faite  ou\  cuisses  d'un  homme  en  léthargie  pour 
le  lirer  de  son  assoupissement.  1  Bandage  pour 
les  hernies.  |  .>Lir.  Amarrage;  action  d'amarrer 
un  bAtimeut.  Il  Fig.  Union,  bonne  inlclligcnce. 
(I  Art;  l'acclion  de sauverlesdissonnancesen mu- 
sique. Il  Fig.  V.  Sujeción.  ',]  s.  f.  pi.  Ligaduras; 
arcs  de  pierres  qu'on  fait  aux  voûtes.  . 

rigasaiMlia .  s.  f.  inus.  .larrclière.    \ .  iAga. 

I-iarallo.    s.  m.  Corps  de  paires   ou  bergers. 

■'iiïaiiinKn.  s.  f.  Ivspèce  de  gomme  qu'ont  ccrlains 
fruits.  Il  Miéiat,  miellée. miellurc;écoulcmenl  su- 

Clé    d.'s  feuille;-. 

l.lBaiiiiMi^ifofiiif.  adj.  tigaméntifor-mé.  \uai. 
Liganicntifor  i.e;  qui  présenle  la  forme  d'un  li- 
gament. 

B'iKanitMit»,  s.  m.  Anal.  Ligament  ;  parlie  blan- 
che cl  fibreuse,  un  peu  elasliquc  et  fort  résis- 
lanle.  qui  sert  a  nMiutenir  eu  rapport  les  os 
assujelis  a  pivoter  l'un  sur  l'autre,  a  mainte- 
nir a  leur  place  les  viscères.  Ij  Ligature;  lien. 

B.ÍK»iiieiitoso ,  NU.  adj.  Anal.  Ligamenteuv;  qui 
est  de  la  nature  des  ligaments,  iJBot.  /.igamen- 
leux:  plantes  dout  les  racines  et  les  liges  sont 
grasses  el  tortillées  en  forme   de  cordage, 

lilxni»<(*i>ln.  s.  tu.  H ¡amién-to.  L'action  de  lier, 
d'atlacher.  i  Fig.  Liaison,  union,  amitié.  ||  inus- 
Ligament  ;  tendon  qui  attache  quelque  parlie  du 
corps. 

Ligau.  s.  m.  Kntona.  Ligan  a  espèce  d'abeille  dei 


IJC 


864 


LID 


dont  on  fait  un  genre 

■iicopo,  s.  m.  lil:o-po.  Bot.  Lycope;  genre  de  plan- 
tes dicotylédones,  famille  des  labiées.  Les  lyco- 
pes  sont  des  plantes  herbacées,  vivaces,  à  tiges 
tétragones,  à  feuilles  opposées  et  à  fleurs  axil- 
laires.  On  en  connaît  neuf  espèces,  dont  les  plus 
remarquables  sont:  le  lycope  d'Europe  et  le  lyco- 
pe de  Virginie. 

■iicopocliáci'aM,  lleopodia»  ou  licopodineni», 
S.  f.  pi.  /Í  opodin-vJass  li  opo  dinss  lilinpodi- 
néass.  Bot.  Lycopodiacées,  lycopodioes  ou  lyco- 
podiiiées;  famille  de  plantes  cryptogames,  autre- 
fois confondue  avec  celle  des  mousses,  ayant 
pour  lyi)c  le  genre  lycopode. 

I>lcopoiliác('o,  con.  adj.  likopodia-iéo.  Bot.  Ly- 
copodiacé;  qui  tient  du  lycopode. 

I.le«pó<lito,  s.  m.  likopo-ditn.  Bot.  Lycnpodite; 
genre  de  plantes  fossiles  à  feuilles  linéaires  ou 
sétacées,  sans  nervures  ou  Iraversérs  par  une 
seule  ncr\uie  insérée  tDUt  autour  de  la  tige. 

Kilcópofln.  s.  m.  Ulio-podo.  Bol.  Lycopode;  genre 
type  de  la  famille  des  lycopodiacées.  Les  lyco- 
podes  sont  des  herbes  rameuses,  vivaces,  rare- 
ment ligneuses,  le  plus  souvent  rampantes,  à 
feuilles  simples,  épaisse?,  imbriquées. 

EiicopMîila,  s.  f.  likopsi-da.  Bot.  Lvcopside;  gen- 
re de  plantes  dicotylédones,  famille  des  horragi- 
nées.  Les  lycopsides  sont  des  plantes  herbacées, 
souvent  annuelles,  à  feuilles  simples,  plus  ou 
moins  rudes  au  toucher. 

■Jcor,  s.  m.  lilior.  Liqueur:  substance  fluide  et 
liquide  en  général.  |  /Jqueur  ;  certaines  bois- 
sons qu'on  obtient  par  distillation,  et  plus  par- 
ticulièrement ¡es  boissons  dont  la  base  est  l'eau- 
de-vie  ou  l'esprit  de  vin.  |1  Cliim.  Licor  de  per- 
denales;  liqueur  de  cailloux  ,  dissolution  de  Si- 
lice dans  la  potasse  liquide.  Il  Teihn.  Liqueur; 
chez  les  teinturiers,  eau  de  son  avec  laquelle  ils 
préparent  les  étoftVs  destinées  à  la  teinture. 

I>icoriaiio,  lin.  adj.  lihoria-no.  Annés  Lycorien; 
qui  ressemble  à  la  iycoris. 

■JcorIniioM,  s.  m.  pi.  lihoria-noss.  Annés.  Lyco- 
ricnnes;  lamille  dannélides,  ayant  le  genre  Iyco- 
ris pour  type. 

liicoi-istii,  s.  m.  liliorix-tn.  Liquuriste;  celui  qui 
fabrique  ou  >end  des  liqueurs. 

EilcoroMo,  sa.  adj.  lil.orosso .  Liquoreux;  qui  est 
comme  de  la  liqueurs  ne  se  dit  guère  qu'en  par- 
lant de  certains  \  ins  qui  ont  une  douceur  parti- 
culière ,  comme  les  vins  muscats,  etc.  ||  Liquo- 
reux; qui  appartient, qui  est  propre  aux  liqueurs, 
qui  en  résulte.  |1  Liquoreux;  qui  a  de  la  liqueur, 
de  la  douceur. 

l>icoris,  s.  m.  likoriss.  Annés.  Lycoris;  genre  de 
la  famille  des  néréides. 

I.leornct,s.ni./iAorneíí.  Ichthyol.  Licornet;  pois- 
son du  golfe  arabique  qui  appartient  au  genre 
nason. 

liicosn ,  s.  f.  liho-ssa  Entom.  Lycose  ;  genre 
d'araignées  comprenant  ceux  de  ces  animaux 
qui  chassent  pour  attraper  leur  proie,  qui  por- 
letit  leurs  a-ufs  dans  un  cocon  attaché  à  lanus, 
qui  soignent  leurs  petits  et  qui  les  portent  sur 
leur  dos.  Les  lycoses  courent  très-vite,  habitent 
dans  la  terre  ou  dans  les  fentes  des  murs,  les  ca  - 
vues  des  pierres,  etc.  Elles  se  tiennent  près  de 
leur  demeure  et  y  guettent  leur  proie,  sur  la- 
quelle elles  s'élancent  avec  uno  grande  rapidité. 


I^lctcuatenia,  s.  f.  Hkténsténia.  Bot.  Lichtens- 
téinie  ;  [liante  vivace  du  cap  de  Bonne-Espé- 
rance. 

1.ÍCÍO  s.  m.  lik-(n.  Entom.  Lycte;  genre  de  coléop- 
tères, famille  des  xylophages.  Les  lyctcs  sont  de 
très  petites  espèces  d'insectes  quise  trouvent 
dans  les  lieux  humides.  Ils  se  nourissent  de  ma- 
tières végétales.  Leurs  antennes  sont  en  masse 
solide  et  leur  corps  est  allongé,  linéaire. 

I.ictni-,  s.  m.  lilitor.  Antig.  rom.  Licteur;  offcier 
public  qui  marchait  devant  les  premiers  magis- 
trats de  Bomc,  et  qui  portait  une  hache  enxelop- 
pée  et  licéedans  un  faisceau  de  verges  formé  de 
branches  d'ormes.  Les  licteurs  faisaient  à  la  fois 
oflice  d'appariteur  et  de  bourreaux. 

riciinblo,  adj.  V.  Liquidable. 

iJninrioii,  s.  f.  liliouttzion.  Liqtiation;  opération 
mèiallurgique  qui  consiste  à  séparer,  par  una 
chaleur  douce,  un  métal  moin^  fùtible,  d'un  au- 
tre qui  l'est  d'avantage,  et  avec  lequel  il  était  al- 
lié. !i  Liquéfaction:  fusion. 

Licuado,  du.  pai  t  pass.  de  licuar,  et  adj.  Liqué- 
fié, e. 

Liciinlo,  s.  m.  il  oua-lo.  Bot.  Licúale;  genre  de 
plantes  monocotyledones  de  la  famille  des  pal- 
miers. Cette  plante  croît  aux  Molusques. 

Licuar,  V.  a.  îikouar.  Liquéfier;  fondre,  rendre 
liquide. 

I.iciior,  S.  m.  likouor.  Liqueur.  V.  Licor. 

Liciirn,  S.  f.  likou-ra.  Bol.  Lvcure;  genre  de  plan- 
tes monocut  lédones,  famille  des  graminées. 

LiniM,  s.  m.  likous.  Entom.  Lycus;  genre  de  co- 
léoptères, famille  des  lévicorùes.  Les  lycus  swit 
bien  reconnaissables  à  leur  tète  allongée,  large 
en  arrière,  rétrécie  en  avant,  inclinée.  On  les 
rencontre  sur  les  fleurs  dont  ils  recherchent  le 
suc  qu'ils  puisent  au  moyen  de  leur  longue  tête. 

Lichera ,  s.  f.  litché-ra.  Couverture  de  lit  en 
laine. 

Lld,  s.  f.  lidd.  Lice;  lieu  destiné  aux  courses  de 
fèleou  de  bague,  aux  tournois,  aux  combats  â  la 
barrière,  et   autre   exercices  du  même  genre.  | 
Combai;  bataille,  il  Fig.  Combat ,   dispute  litté- 
raire. I!  V.  Pleito. 

Liil3>cf]i9Ín,  s.  f.  Bot.  Lidbeckie;  genre  de  plan, 
tes  de  l'ordre  des*syiianlhérées  et  de  la  tribu 
naturelle  des  anthémidées. 

Lidia,  s.    f.  inus.  Y.  Lid. 

Lidindrro,  rn.  adj.  inus.  lidiadi^-ro.  Qu'on  peut 
combattre,  qui   peut  être  combattu. 

Lidiador,  S.  m.  lidiador.  Combattant;  homme  de 
guerre  faisant  partie  d'une  armée  en  campag- 
ne, ou  qui  est  prêt  à  combattre.  (  Combattant; 
se  dit  plus  ordinairement  de  ceux  qui  prenieut 
part   actuellement  à   un   combat. 

Lidiante,  part.  prés,  de  lidiar.  Combattant;  qui 
combat. 

Lidiar,  v.  n.  lidiar.  Combattre;  attaquer  son  en- 
nemi, ou  soutenir,  repousser  son  attaque.  ||  Fig. 
Disputer;  raisonner  pour  ou  contre  sur  divers 
objets.  Il  Fi^.  Avoir  affaire  à  quelqu'un  d'unca- 
ractère  difficile,  fatigant.  1|  Inus.  V.  Pleitear. 

Lidiar,  V.  a.  Combattre  des  taurreaux  et  autres 
animaux  sauvages  et  féroces.' 

Lidieiise,  adj.  et  s.  Géog.  ano.  Lydien  ;  habitant 
delà  Lydie.  |  Lydien;  qui  a  rapport  á  la  Lydie 
ou  à  ses  habitants. 

Lidmea,  S.  f.   Ud-ivéa.   Mamm.   Lidmée  :  espèce 


\ÁK 


—  «(•»:•)  — 


ijr, 


I 


«laiililoitf  (l'Afii(iiic,  presque  semblable  à  la  ga- 
zpile. 

Melirunton,  s.  m.  lii-hraston.  Levraut  ;  pclil 
lièvre. 

Liebrático,  s.  m.  lii'hrali-ho.  Levraut;  jeune  liè- 
vre. 

I.lcbrntnii,   S.   m.   V.    Lii'hraston. 

Lti'hrp,  s.  f.  liéhrè.  Manun.  Lièvre;  (inadriipedc 
sauvage  herbivore,  du  genre  cl  de  la  famille  qui 
porte  son  nom,  et  do  l'ordre  des  ron;^eurs.  || 
Correr  ó  pe,rscr¡nir  dos  liebres;  courir,  chasser 
deux  lièvres;  poursuivre  douv  afl'aircsa  la  fois, 
s'exposer  à  ne  réussir  dans  aucune.  |  Si  las 
liebres  tnnieran  fnsilrs,  no  las  matarian  á  mi- 
les; si  les  lièvres  avaient  des  fusils  ou  n'en 
tuerait  pas  tant;  beaucoup  de  gens  ne  s'aven- 
turent à  la  chasse,  ou  par  extension,  dans  une 
affaire  quclconqui",  que  parce  qu'ils  savent  qirii 
n'y  a  pas  de  dan;,'er.  |  Astron.  Lièvre;  constel- 
lation de  l'hémisplicre austral.  ||  Mar.  Bigot  pour 
racage  |  Fig.  et  fain.  Cnijer  una  liebre;  tom- 
ber dans  un  bourbier. 

I>i«>l»recic!»,  I1I:î.  Ita,  iiiielu.  S.  f.  ilim.  de  lie-- 
bre.  Lcbraul;  jeune  lièvre. 

I.iej^crc'/.n,  S.  f.  inus.  V.   Ligereza. 

fiicjés,  adj.  et  s.  íiéog.  Liégeois:  habitant  de  la 
ville  on  de  la  province  de  Liège.  \\  Liégeois;  qui 
appartient   à  la    ville  ou  à  la  province  do  Liège. 

l.lelin,  s.  f.  liot.  Lyellic;  genre  de  mousses  ne 
renfermant  qu'une  seule  espèce.  Celle  mousse 
forme  des  touffes  ou  gazons  composés  de  li- 
ges droilcs.  garnies  vers  le  sommet  de  fron- 
(hiles  éparses,  dilatées  à  la  base, 

■Jf^ncccico,  III»,  ito.  s.  m.  dim.  de  lienzo.  V. 
ce  mo!. 

liiPiKli-p.s.  f.  Kntom.  Lente;  nom  donné  aux  œufs 
dallongés  enforme  de  larmes ,  que  les  poux 
déposent  et  collent  après  les  cheveux.  |  Fig.  cl 
fam.  Cascar  ó  machacar  à  uno  las  Urntlres;  con 
vaincre  par  de  bonnes  raisons.  |  Fig.  Cascarle 
á  uno  las  liendres  ó  las  nueces;  battre,  frajípcr 
quelqu'un;  lui  donner   des  coups. 

■i il* litera,  s.  f.  Médci'.  Lienterie.   V.  Lienleria. 

rieiiteria,  Médcc.  Lienterie;  espèce  de  dèvoic- 
ment  dans  lequel  on  rend  les  aliments  tels  qu'on 
les  a  pris. 

IJ(Mitêi-lc(>,<':t.  aiij.  M'di'c.  Lienlérique;  qui  lient 
de  la  lienterie. 

I.leiito,  ta.  adj.  lién-lo.  Qui  est  huMiide,  mais 
((ui  n'est  pas  mouillé  entièrement. 

I.icMica.  s.  f.  lién-7.a.  Bande  ou  bandelette  étroite 
de  toile. 

I.ieitKoro,  s.  m.  Linier;  celui  <|ui  préparc  est  vend 
du  lin. 

■.ica«rt,  s.  m.  I^ienge;  toile  mi>e  en  leuvre  suivant 
les  différents  usages  auxquels  on  veut  l'emplo- 
yer. Il  Toile;  tissu  de  (il,  de  lin,  de  chanvre  ou 
de  coton.  ;i  Mouchoir  de  poche  de  lit  de  lin,  de 
coton,  etc.  ||  Toile  sur  laquelle  ou  peint  et  la 
peinture  elliî-mènie.  ||  (lourtine.  V.  Cortina.  \\ 
Façade  d  un  édiliee;  mur  d'une  chambre,  etc.  Il 
î.ienzn  rrmlo;  toile  de  (il  écru;  toile  «lui  n'a  pas 
été  lavée. 

I.lovu,  s.  f.  uni-;.  L'action  de  p.irler.  |  Inu-;.  \  . 
Targa. 

IJovnr,  v.  a.    iii.is.  V.  lAcrar. 

».i«'vp.  adj.  inus.    V.    T."V'>.  \  \dv.  inu-.   De  Heve; 
légèrement,  facilement. 
TOMO    V 


MoviUn.    s.    f.   Miner.  Lièvrilc;  variété  de   min^ 
1       de  fer. 

B,ir,   s.  m.  ¡if.   Mylh,  Lif;  nom   de  l'homme  qui. 
I      selon  les  Celtes,   repeuplera   l'univers  apreç    |a 
destruction  de  la  terre  par  le  feu. 
IJfaru,  s.  f.  V.  Alifara. 
I.trtraüer,  s.  Í.  Mhlh.  cell.  Liflhraser;  femme  du 

l-ÎRa,  s.  f.  li-ga.  Ligue;  union,  confédération  en- 
tre desprinces  et  desctats  pour  se  défendre  d'un 
ennemi  commun,  ou  l'allaqucr  quand  ils  ont 
un  même  intérêt  de  religion  ou  de  politique.  1| 
Il  Jarretière;  sorte  de  ruban,  de  courroie,  de 
tissu  dont  on  lie  ses  bas  au-dessus  ou  au-des- 
sous du  genou.  (I  Gui  do  chêne;  plante  parasite 
qui  naît  sur  les  branches  du  chêne  et  dont  on 
lire  la  glu.  Il  (ilu;  matière  visqueuse  et  tenace, 
avec  laiiuclle  ou  prend  les  oiseaux.  I|  Alliage; 
union  de  plusieurs  melauxsans  mercure;  action 
de  les  unir;  corps  résultant  de  cette  union.  '1 
lioh.  Amitié.  V.  Amistad,  ¡j  Inus.  V.  Banla. 

í'iKaci.-^iia,  s.  f.  L'action  de  lier,  et  résultat  de  cel- 
le actim.  Il  Liaison;  union. 

tAgada,   tía.  part.  pas.  d"  Hijar.  et  adj.  Lié.  p.  | 
Ligué,  0. 

l.fiïailos.  S.  m.  pi.  Hua-doss.  Ecrit  cl  impr.  Liga- 
tures: plusieurs  lettres  cl  mêmes  plusieurs  mots 
lies    ens''mblc. 

i'isa<)ui'a,  s.  f.  Liag?;  actiiui  de  lier.  |  Lien;  tout 
ce  (jui  i.eil  à  attacher,  a  lier,  a  unir.  ||  Chir-  Li- 
gature; petit  rutian  lait  de  plusieurs  brins  de 
lils  ciré  avec  lequel  on  lie  les  artères  et  les  vei- 
nes pour  prévenir  ou  arrêter  une  hcmorrbagie. 
Ligature;  petite  bande  ordinairement  de  drap 
ou  de  toile  avec  laquelle  on  serre  la  partie  su- 
périeure du  bras,  du  pied,  pour  pratiquer uuc 
saignée.  |1  Mar.  Ligature;  long  cl  fort  cordon  de 
lil  de  carel  qui  sert  à  souquer  les  pièces  d'un 
mal  al  dune  vergue  d'assenibiagc.  |  Ligature 
faite  oux  cuisses  d'un  homme  en  léthargii-  pour 
le  tirer  de  sou  assoupissement.  |  Bandage  pour 
les  hernies.  |  Mar.  Amarrage;  acli.)n  d'amarrer 
un  b;\liment.  ||  Fig.  Union,  bonne  intelligence. 
Il  Art;  l'acclion  de  sauverles  dissonnancesen  mu- 
sique. Il  Fig.  V.  Sujeción.  ;|  s.  f.  pi.  Ligadurm; 
arcs  de  pierre;  qiron  fait   aux  voûtes. 

iiiga^'icnlt»  .  s.  f.  inus.   .larrelicre.    \  .  Liga. 

ï-lstallo.   s.  m.  Corps  de  pâtres   ou  bergers. 

I.i;£aiiiaxn,  s.  f.  Kspèce  de  goininc  qu'ont  certains 
fruits.  Il  Miéiat,  miellée. iniellure;écoulemcnl  su- 
cré  (les  feuille?. 

I.iuaiiii'iitifofiii'.'.  adj.  ligamciUifor-mc.  .Vnat. 
l.igaineiitifoi  ..c;  qui  plé^ente  \.\  t'orme  d'un  li- 
gament. 

9J»ani:Mil<i,  s.  lu.  Anal.  Ligament  ;  partie  blan- 
(  he  cl  fibreuse,  un  peu  elaslniuc  et  forl  revis- 
tante, qui  sert  à  maintenir  en  rapport  les  os 
assujelis  à  pivoter  l'un  sur  l'autre,  à  mainte- 
nir à  leur  place  les  viscères.  ||  Ligature;  lien. 

I.ix<*'»'^»tt>^n ,  mn.  adj.  .\nat.  Ligamenteux;  qui 
est  de  la  nature  des  ligaments,  ¡j  Bot.  /ligamen- 
teux: plantes  dont  les  racines  et  les  liges  sont 
grasses  et  tortillée^  en  forme    de  cordage. 

I<lxa'»l('<><n<  s.  m.  li  ¡amién-ti).  L'action  de  lier, 
d  allai  lier.  |  Fig.  Liaison,  union,  amitié.  ¡|  inns. 
Ligament  ;  teiulou  qui  attache  quelque  partie  du 
corps. 

Lisau.  s.  m.  Kntom.  Ligan  <  espèce  d'abeille  dci 

55 


mi; 


sen  — 


\M, 


l'liili|>|>im-'. 

l.lKur  ,  >.  IM,  ('..iiulivl.    I.i;:ar  :    »'«|i«'«  i"  »!<•  cocjuillc 

(lu  ¡¿¡ciiri'  -nhul. 
i.Ikmi-  ,  V.  a.   I.ii-r;  serrer,    allai  lier  asee  un  lien 
ou  ii\ee  autre  chi)se  (im-  se  soil.  |;  Lier  ;  cnfça- 
{,'er  ,  nslreindie  .  ohliner.  |  I.i^;uer  ;  unir  tlans 
une  nuMne  ii^ruc.  I   Mliiclier.    V.    .liar.  1|  Allier;  j 
incMer  ,  eoinliiiier  des  nielaux.  |  Noui  r   lai^uil- 
letle  :  remire  inipiiissanl.  |  Fij^.  Exorciser;  con- 
jurer les  démons.  |  Fig.  Lier  par  rexc.inununi-  j 
cation.  I  V.   Kncuadernar.  | 

E.i((iirMc,  V.  pron.  Uçjar-sé.  Se  lier;  Otrc  lié.  |  Se  , 
liguer;  s'unir,  se  confoderer.  Il  Fig.  Se  lier,  s'en-  j 
gager  ,  s'obliger.  i 

■.isntivo  .  vn.  adj.  /i;/(//i-ii).  (îramni.  l.igatif;  i 
qui  lie,    qui  j)eul   lier  un  imH  à   un  autre.  , 

l.ixutiira  ,  s.  f.  Uiialiiuru.  lîol.  I.ig.ilure  ;    gcrirc 
de  la  famille  des  mousses.  |i  iiuis.  V.  Ligadura. 
l.lKnturnr,  v.  a.   //(/«/oucfjr.   Ligaturer.-  mettre 

des  ligatures;  attacher  avec  une  ligature.  j 

l.i|Sax«»ii  ,  s.  f.  liçjUJA'n.  Liaison  ,  union,  assem- 
blage, réunion  de  diverses  choses.  Il  Mar.  Liaison; 
assemblage  de  toutes  les  pièces  d'un  vaisseaux, 
pièces  d'allon;.'e;  membrure.  ' 

l.ijçea,  s.  r.  lifi-héa.  .Myth.  Ligée,-  nymphe,  fille  de 

Nérée  cl  de  Uoris. 
l.lKeo,  s.  m.  liii-hé-o.  Kntom.  Lygée  ;  genre  din - 
sectes  l\émi|»tères  à  élylres  croisés  .  t'amille  des 
fronlirostres. 
■.iatM'iimeiittf .  adv.  Uij-ht-ramén-lé.  Légèrement; 
d'une  manière  légère,  peu  pesante.  H  Légère- 
ment ;  avec  agilité.  ||  Légèremenl  ;  avec  délica- 
tesse. Il  Légèrement  ;  inconsidérément.  |1  Légè- 
remenl ;  s;insmulit'.  sans  réllexion.  |j  Mus.  Lé- 
gèrement ;  indiiiue  un  mouvement  analogue  à 
telui  de  l'allègre  vivace.  ||  inus.  Facilement;  d'u- 
ne manière  facile.  .  avec  facilite,  ji  Leslemeni; 
d'une  manière  leste. 
l.l$(eroz,  s.  f,  iinis.  V.  Ligereza. 
I.isei'oy.» ,  s.  f.  li¡i-li,'ré-¿a.  Légèreté:  qualité  de 
ce  qui  est  léger  .  peu  posant  ;  privation  ou  dé- 
faut de  pesanteur  dans  un  corps  comparé  avec 
un  autre  plus  pesanl.  ¡j  Légèreté  ;  agilité  ,  vi- 
tesse, li  Légèreté:  dans  les  choses  morales,  man- 
que d'importance,  de  gravité.  |1  Fig.  Légère- 
té; inconstance,  instabilité.  |i  Légèreté:  im- 
prudence ,  irréflexion.  H  Légèreté;  faute  commi- 
se par  légèreté.  ||  Tener  una  gran  ligereza  de 
mano.<¡  ;  avoir  une  grande  légèreté  de  main; 
écrire  avec  aisance  el  célérité. 
■.igei-i»«iiiiaini'iite  ,   adv-  sup.   de  Ligeramense. 

V.  ce  mol. 
Ligcrisiiuo  ,  nin.  adj.  sup.  de  Ligero.  V.  ce  mot. 
i.lgoi'o,  ru.  adj.  ii(/-/i(i-i-o.  Léger:  qui  ne  pèse 
guère.  ¡  Léger;  subtil.  ¡  Léger  ;  dispos,  agile,  jj 
Léger;  qui  ne  pèse,  ne  s'appesantit  pas.  ¡  Lé- 
ger ;  facile  agréable.  |!  Léger  ;  qui  n'a  pas  le 
poids  voulu.  ¡  Léger  ;  facile  à  digérer;  en  par- 
lant des  aliments.  ',  Léger;  aisé  à  supporter.  || 
Léger  frivole.  ]  Fig.  Léger;  peu  important,  peu 
peu  considérable.  ¡  Fig.  i,éger  ;  superficiel.  || 
Léger  ;  volage.  |  i,éger  ;  peu  sage  ,  peu  sensé. 
Léger;  inconsidéré-  |  Color  ligero;  coulenr  lé- 
gère ;  couleur  trasparente.  |  Comida  ligera;  re- 
pas léger  ;  repas  frugal.  \  Sueño  ligero  ;  som- 
meil facile  à  interrompre.  ]  Que  la  tierra  te  sea 
.     ligera  ;  que  la  terre  le  snii  légère  ;  formule  d'a- 


dieu dont  on  se  sert  fiéquemmeM  aujouidliui 
dans  les  allocutions  que  l'on  adresse  ;iu\  morts, 
dans  les  discours  que  les  amis  pionoiucnt  sur 
les  tombes.  ¡  H. -arts,  /.éger  ;  dans  la  peinturs. 
fait  avec  facilité.  |  Manég.  ('aballo  ligero;  che- 
val léger:  cheval  vif  et  bien  porlaiit.  ¡  (Hutte  li- 
gero; ca\alier  léger  J  celui  qui  be  tient  ferme 
sans  s'u|>|Msaiitir  sur  son  chexal.  |  Tenerla  W(«- 
rto /i(/<;r«  ;  a\oir  la  main  légère;  scniir  seule- 
mcnl  son  cheval  dans  la  main  |iour  lui  résister, 
cl  baisser  la  main  dès  qu'il  a  résisté  ¡  /.oc.  adv. 
A  la  ligera  ;  à  la  légère;  inconsidérément,  sans 
beaucou|)  de  réflexion.  Ij  De  ligero;  de  léger;  lé- 
gèrement ,  inconsidérément:  sans  examen.  || 
Leste  ;  qui  a  de  la  fatilile  el  de  lu  légèreté  dan> 
ses  mou\ements. 
l.i»i'i'o  ,  adv.  lig-lù'-ro,  Légèremen;  ,  avec  lé- 
gèreté. 
l.l{cero,  s.  m.  lig-hé-ro.  B(h.  Mante.  V.  Mant->. 
l^igortteln  ,   s.  f.   lig-héjoué-lu.    Raisin  preciare, 

qui  est   mùr  avant  le  temps. 
■.i«ié  ,  s.  m.  lig-hic.  genre  de  crustacés  de  l'ordie 

des  isopodes  et  de  la  famille  des  cloportides.. 
■.iglo  .  gia.  adj.  lig-hio.  Féod.  /.ige;  se  disait  du 
vassal  tenant  une  certaine  sorle  de  fief  qui  se  li- 
ait d'une  manière  plus  étroite  que  les  autres  en- 
vers le  seignenr  dominant. 
l'ieiNto,  p.  m.  lig-his-((i.  Hot.  i,ygiste;  genre  de 
plantes  dicotylédones,  famille  des  rubiacées.  /.e 
lygiste  est  un  arbris-eau  à  tiges  lisses,  llexucu- 
les ,    presque    grimpantes,    rameuses;    portant 
quelques  fleurs  presque  à  grappes  el  une    baie 
presque  globuleuse  pour  fruit.  Ou  le  trouve  à  la 
Jamaïque. 
■.ijsnnlot',  s    f.  i  nus.  V.  Aloe. 
l<igní\oro  .   ra.  adj.    lig~ni-voro.  Fnloni.  Ligni- 
vore  ;  famille  d'insecles  del'ordre  des  coléoptè- 
res, comprenant  ceux  donl  les  larves  se  dévelop- 
pent dans  l'intérieur  des  bois  ,   et   qui,  à  l'état 
parfait  .  conservent  les  mêmes  mœurs. 
I.lg;niuiieruci<<) ,   s.  m.  /í(/-noM»(kroH-zíií.  Reli- 
que de  la  croix  du  Sauveur. 
l'igóillo.    In.    adj.    ligo-filo.   Fntom.    /.ygophile; 

qui  aime  les  ténèbres  ,  qui  fuit  la  lumière. 
L>isónio(4 ,  s.  m.  pi.  ligo-filoss.  Entom.  lygophi- 
les;   famille  d'insectes  coléoptères  ,  correspon- 
dant aux  ténébrons  de  /.inné  el  que  l'on  nomme 
aussi  ténébricoles. 
l'igona  ,  s.  f.  V.  Azada. 

■'igiillln.  s.  Í.  ligiiill-n.  Faveur;  ruban  très-é- 
troit. 
i>igiilu  ,  s.  f.  li-goula.  Ant.  rom.  Ligule  ;  espèce 
de  spatule  donl  lesaruspices  se  servaient  pour 
fouiller  dans  les  entrailles  des  viclimesr  ¡  Bot. 
Ligule  ;  nom  d'un  pelil  apéndice  lamellaire  qui 
garnit  la  gaine  des  graminées  ,  à  l'endroii  où 
elle  s'unit  avec  la  lame  de  la  feuille.  ||  Ligules; 
les  fleurettes  ligulèes  des  synanthérées.  ¡  Anal. 
Epiglotle;  espèce  de  valvule  fibro-rarlilugineu- 
se,  située  un  peu  au-dessous  de  la  base  de  la 
langue  .  el  ayant  pour  fonction  de  recouvrir 
exactement  l'ouverture  de  la  glotte  au  moment 
delà  déglutition,  el  d'empècber  ainsi  l'intro- 
duction des  aliments  dans  les  voies  aériennes. 
■..igulácfo  ,  cea.  adj.  ligoula-iéo.  Ligulacé  ;   qui 

a  la  forme  d'une  ligule. 
l^igiitar  ,  adj.  ligoular.  Bot.  Ligulaire;  se  dit  des 
parties  qui  sont  longues,  grêles  et  plates. 


\.\\. 


807 


LIM 


■.iu«il<*i-iii ,  s.  f.  Uijoula-i Kl.  \Ui\.  /.ifiulairu  (;ii 
li^rularia  ;  gcmc  de  phinlos  a|»|iail(;iiuiil  à  Iri- 
die (les  synanthércrs  cl  à  la  trilm  iialurelle  «Icn 
¡KJénosIlivlécs  ,  l't  qui  habile  la  Sibérie  ,  le  /.c- 
\aiit ,  les  marais  des  Pyrénées,  cl  d'aulres  iiioii- 
lagnes  de  la  Franec  iiiéridioiialc. 
■Jeúloo.,  len.  adj.  lirjou-léo.  Bot.  ligule;  qui  a 

la  forme  d'une  bande  élroile. 
l.lKulirrro,   ra,  adj.  íígoHÍi-/"'^'i o. Bot.  Ligulifere. 

([ui  po'.lc  des  lifiules. 
B,l««ilirloi-«.  rn.    adj.  liçioitlifloro.  Bot.  Ligulitlo 

le;  plantes  dont  les  Heurs  sont  iigulées. 
l.ls'ilifoliatlo.   <îa.  adj.  {¡(¡(ndifalia-do.  Bel.  I.i- 

guliColié;  quia  des  (euWU's  linéaires. 
l.iSMlifornir,  adj.  Hgonli/Vir-nie.  Bot.  I.igulifor- 

me;  qui  est  allonfié  en   l'orme  de  de  ligule. 
i.lsur  ,  adj.  Aigurien; babilanl  de  la  I.igure. 
■  .i^iirii,  s.  f.  liijonra.  Miner.  Ligure;    espéee    de 
pierre  |)iéeieusc  à   laquelle  on  attribuait  autre- 
lois  la  propriété  de  guérir  la  jaunisse. 
E.i;iiiriaaio.  un.  adj.  et  s.  lujon]  ¡a-no.  Ligurien; 
liabilanl  de  la  Ligurie.  |    Lif-'urien;  qui   appar- 
tient a  la  l.ifiurie  ou  à  ses  babitants. 
■.ÍKii>°ii>(>.   •»»•  ad/,  et.  s.  V.  Ij(pirinni). 
l.iKiiNtico,  cM.adj.  lifforistri-Un.  /.igustique;  qui 

appartient   aux  Aiguriens  ou  à  la  Ligurie. 
l.iKtiiv(>'<' .  s.  m.  \i(jo\ts-ir{'.  rieur  du  troène. 
l.iiKiistriiieits,  s.    f.  pi.  liliou.sirini'ass.   Bot.  Li- 
gustrinées;  lamille    de  plantes  ayant  pour  type 
le  genre  troène. 
■.¡Kiiditriiio.  na.  adj.  llfioustri-un.   Bot.  Liguslri- 

né;  qui  ressemble  au  troène. 
l.iKu^ti'o,   s.  m.  lii} -Iwus-tro.  Bot.   Liguslrum; 

nom  consacré  maintenant  au  troène. 
l.ljii,   s.   f.  Squale  ;   chien  de  mer;  poisson,  et  sa 

peau. 
■.ijado,  «In.  part.  pass.  de  lijar.  V.  ce  mot. 
i.ijar,  V.  a.  Uij-ar.  Polir;  avec  de  la  peau  de  cliien 

de  mer.  ||  V.  \.fi.<tlimftr. 
I.ijo,  s.  m.  inus.  liij-hn.  Fange;  bouc.  |1  V.  Cietio. 
IJJo,  Ja.  adj.  inus.  lig-ho.  Sale;   qui   est  malpro- 
pre, qui  n'est  pas  net,  qui  est  plein  d'ordures  V. 
Sucio. 
■.IJoMo.  sa.  adj.  inus.  Sale,  malpropre. 
■illa,  s.  1'.  Bot.  Lilas;  genre  de  piaules  dicotylédo- 
nes, de  la  famille  des  jasminées.  Cel  arbrisseau 
originaire  des  Indes  présente  des  fleurs  monoiie- 
talestubulées,  disposé  eu  grappes  qu'on  nomme 
Ihyrses,   et    très-odorantes.  I|    Camelol  ;   étoffe 
qu'on  fabrique  à  Lille,    en   Flandre.    1  Toile  de 
Lille. 
HlAcean,  s.  f.  pi.  lila/àiss.  Bol.  IJliacees;  famil- 
le de  plantes  ayant  le  genre  lilas  pour  type. 
■Jlácro,   cea.  ad/,  lila-ién.  Bot.  Liliacé,  qui  res- 
semble au  lilas. 
Ulalla,  s.  f.  lilai-la  .  Kspère  d'élofl'e  légère  de  lai- 
ne. I!  Fam.  Bagatelle;  fadaise,  niaiserie. 
lillalltn,  s.  f.  lHali-la.   Miner.  I.ilalillie,    >arHté 

du  lépidolilbe. 
L.ilno,  s  m.  li-I(i<>.  Vainc  osicnlalion,  aiïcctalion 

inutile. 
l.lU'fl,  s.  f.  H-léa.  Bot.  Lilé;  genre  de  plantes  itio- 

nocotylédone^.  de  la  famille  des  joneéf  s. 
I.llóH  ou  I.ilfHfif,  adj.  et    s.  /i/éi.ï /i/cn-ié.  déog. 
Lillois:   babilant  de   Lille.  |    Lillois;  qui  appar- 
tient à  Lille  ou  h  ses  habitants, 
■JliAoon,  s.  f.  et  nd/.íi/í<i-Z(fa.  Bol.  Liliacée.  dont 
la  Heur  ressemble  i\  celle  du  lis  ordinaire. 


l.iliutTH».  .s.  f.  pi.  liliu-zenst.  Uol.  Liliicées  .  fa- 
mille de  plantes  ayant  le   lis  pour  Ivpe.  On  le 
inarqiM!  parmi  celle  jolie  famille,  laiulipe,  l'ini- 
periale,  la  tubéreuse,  et  telle  nombreuse  ^arie 
le  d-aloèsqui  produisent  un  si  bel  effel  dans  Ici* 
jardins. 

foliáceo,  CÍ-0.  adj.  lilia-iéo.  Bol.  Liliarc:  se  dit 
dune  corolle  à  trois  ou  si\  di\isio!is.  qui  n'n 
point  de  ealice..  comme  celle  du  lis. 

■Jlllé.  s.  m.  Ii7i7é.  .Vcclainalion  des  arabes  dan* 
leurs  fêles. 

Lililí,  s.  m.  V.  Li/i7p. 

I.llllié,s.  m.  pi.  V.  L/íí/c. 

IJllo.  s.  m.  inus.  V.  \Jrio.  \  .MeJ.  Pilol.  Lilium, 
médicament  dont  on  se  sert  pour  rappelcrics  es- 
prits d'un  malade  très-faible. 

l.lliimtlcM»»'.  adj.  el  s.  liliputitii'i'-sé.  IMiilt>l.  Li- 
li put  lén;  liabilanl  de  l.ilipnt.  quiapparlient  a  Lil- 
lipul  ou  à  ses  liabilaiits.  H  Fi^'.  Lili|'Utieii;  se  dit 
des  personnes  et  des  choses  fort  j  élites  ,  même 
au  sens  moral. 

■Juin,  s.  f.  ¡i-iiia.  Techn.  Lime,  outil  <ic  fer  ou 
d'acier,  plus  ou  moins  long  et  étroit,  d'une  for- 
me plaie,  ronde  ou  triangulaire,  dont  la  surface 
est  cou\erte  d"cnlailles(iui  se  croisent  et  qui  sert 
à  enlever  la  superficie  du  bois,  des  métaux,  à  les 
dégrossir,  à  les  polir.  ;i  les  couper.  ¡1  Bol.  Lime, 
sorte  de  petit  citron,  (¡ui  a  une  eau  fort  douce. 
Il  Lime,  piaille  de  l'ordre  des  giaminées  et  du 
genre  de  ¡liantes,  qu'on  nomme  aussi  alpisir 
rude.  I  Condiyl.  Lime,  genre  de  coquilles  bival- 
ves, voisine  de^^ huîtres,  et  habitées  comme  elles 
par  un  mollusque  acéphale,  ||  Lima  snrda;  lime 
sourde;  celle  qui  ne  fait  pas  de  bruit.  Se  dil  fig. 
en  parlant  d'une  personne  qui  agit  secrètement 
pour  quelque  mauvais  dessein,  ou  d'une  chose 
qui  fait  des  progrès,  qui  s'avance  sansqu'on  s'en 
apér(;oi\e.  ||  Véner.  Lime;  grosses  dénis  du  san 
glier,  que  Ion  appelle  aussi  dagues  et  défenses. 
I  Mylh.  Lime;  divinité  qui  présidait  au  seuildes 
portes.  Il  Fig.  Correction;  dernière,  perfection 
d"uii  ouvrage.  |  Limonier.  V.  Limero.  ||  Bob 
("■liemise.  V.  ('nwisa.  ||  Fig.  Le  temps  et  (oui  ce 
qui  mine,  qui  consume  insensiblemenl.  ||  Linm 
musa;  écouane.  surle  de  lime  en  râpe. 

1, iiita  ltoi>qii«>.  s.  m.  lima  bos-lé.  Eulom.  Lmie- 
bois;  genre  d'insectes  coléoptères  de  la  famille 
des  serriones. 

■.(ninrela,  s.  f.  Kiitom.  Liniarelle,  genre  de  mo| 
lu>ques. 

I.  Iiitáci-o.  r<-a.  adj.  Art.  \ert.  Limace,  qui  ressem- 
ble à  une  limace, 

I.ímiim'con.  s.  m.  pi.  Ilisl.  nal.   Limacées;  famille 
de  mollusques  de  l'ordie  des   ga^lércqiodes  ro* 
lo|)res,  ayant  le  genre   limace  pour  type. 

l.iinnria.  s.  f.  Bol.  Liniacie;  arbrisseau  grimpant . 
à  Heurs  jaunes  cl  sans  \  rilles. 

l.liiinciaN.  ad/.  I  imacias,  (|ui  tient  delà  limaie. 
du  limaçon. 

Uninriila,  adj.  et  s.  f.  Mylh.  gr.  Limacide;  sr  dit 
des  n>  mplies  des  |>ies. 

■.iiiiiicrroi me,  adj.  Itmn7i/'ur-ni(<.  qui  a  la  forme 
d'une  limace. 

l.iiiiac-iitoM:  s.  m.  pi.  Mollns.  Liinnrincs;  fnniille 
de    l'ordie  dc;.   pai aceplinlopboic.N  pulniobran 
ches,  qui  a  poi.r  Ijpe  le  génie  limace. 

I.iniaritin,  s.  f. /im<iziV  ii.  Teih.  /.imalioii;  «rlion 
de  rcduiie  en  bmnille.  par  le   ni<'>r8dr  la  I  i\>c 


U.M 


—  8()« 


LIM 


ou  (le  la  i,\p-. 

I.linucotio,  V.  III.  i'.iiiuni.  l.intaïude;  ^iiin- de  |ki- 
pillon. 

■.imncoldcfi,  S.  m.  pi.  Anal.  Limucoïdest  nom 
donné  ;i  une  ordre  de  l:i  l'amillc  des  anlhelinin- 
llios,  coiuitreiiaiit  lo^  vers  iiitcsiinouv  plais,  qui 
lessemblrnl  ^'rossiéicnienlà  des  limaces. 

lilinúciila,  s.  f.  Foss.  Liniaeule;  sorte  de  denl  fos- 
süc  moiquí^'C  de  veines. 

l.tniat1ÍNÍnio,  ma    adj.  siip.  de  limado.  V.  ccmol. 

l.lnind.i.  «Jti.  adj.  et  part.pass.  de  limar.  Limé,  e. 

l.iiiKiiliira,  s.  f.  Teehii.  I.imnre:  action  de  limer, 
et.  l  d'une  chose  lin)óc.--I.imaille;  parcelles  mé- 
talliques enlevées,  ;i  la  lime  sur  divers  objets  en 
ter.  fonte,  cuivre  ,  ele. 

Uiiiulla,  s.  f.  Uinaill-a.   Limaille;  V.  '[.¡maJuni. 

■.iiiianilela,  s.  f.  ¡imandi'-la.  Ichtyol.  Limandel 
le,  poisson  de  l'Océan,  du  genre  de.siilcuronectes. 

I.iniar,v.  a.  limar.  Limer;  couper,  dégrossir, 
ameiiuisser,  polir,  avec  la  lime.  |;  timer;  en  par- 
lant des  productions  de  l'esprit,  corriger  avec 
soin  ,  polir,  perfcctioner.  1¡  Fig.  Consumer;  user 
\)('u  il  peu. 

£/uiiarMe  ,  V.  pron.  Umar-sé.  Se  limer,  être  limé. 

■.iiuatnn  .  S.  m.  Uiua-lon.  Sorte  de  lime. 

l.tiiinzn,  s.  r.  lima-za.  Limace  ou  limas  ;  mollus- 
que rampant,  sans  co(inille.  de  l'orme  allongée, 
à  quatre  tentacules  dont  les  deux  plus  longues 
portent  les  yeux  cl  sont  ordinairement  rougeii- 
tres.  ¡  Art.  véiér.  Limace  ou  limasse  ;  maladie 
particulière  à  la  race  1. ovine  dont  le  siège  est  au 
pied,  et  qui  attaque  surtout  les  veaux  el  les  va- 
ches employés  aux  travaux  agricoles.  !  Inus.  Li- 
maçon. V.  Bahnsa. 

■.tuiaxo,  s.  m.  lirna-zo..    Limace  sans  coquille. 

Limitai',  adj.  limbar.  Bot.  Limbaire  :  qui  a  rap- 
port au  limbe  d'une  corolle. 

l>iiiiliai-«ln  .  s.  f.  Bot.  Limbarde  ;  genre  de  plan- 
tes de  l'ordre  des  synanlbérées,  de  la  tribu  na- 
fnrellc  des  inulécs,  et  de  la  section  des  inulées- 
prolotypes.  On  la  trouve  en  France  le  long  des 
bords  de  la  vner.  Elle  conserve  les  feuilles  en  hi- 
ver. 

I.inibirero,  ra.  adj.  limbi-féro.  Hisl.  nal.  Limbi- 
fére  ;  qui  porte  un  limbe  ou   un   rebord  coloré. 

I.imbilita,  S.  f.  :Minér.  Limbililbe  ;  matière  vol- 
canique jaune  ,  modilication  du  péridot. 

(.iiiibo.  s.  m.  Um-bo.  Aí^tron.  Limbe  ;  bord  exté- 
rieur d'un  astre.  Il  Moth.  Limbe;  bord  extérieur 
et  gradué  d'un  quart  de  cercle.  |  Bol.  Limbe; 
partie  laminée  d'un  calice  ou  d'une  corolle  ;  qui 
se  prolonge  ou  s'étale  au  delà  des  plus  profon- 
des incisions  du  tube  d'un  Heur;  tout  ce  qui 
dans  une  feuille  n'est  point  le  pétiole.  |  Con - 
chyl.  Limbe;  circonférence  des  vahes  d'une 
coquille  bivalve  depuis  le  disque  jusqu'au  bord. 
I  Inus.  Bord;  extrémité,  surtout  en  parlant 
à-una  robe.  ||  Limbes  ;  lieu  où  .  selon  quelques 
théologiens,  étaient  lésâmes  des  justes  morts 
avant  la  venue  de  Jésus-Christ  ,  et  où  vont  cel- 
les 'des  enfants  qui  meurent  sans  avoir  reçu  le 
baptême,  lilnus.  Y.  Limo,  lodo. 

T.iniboria,  s.  f.  limho-ria.  Bot.  limborie  ou  lim- 
boria  ;  genre  de  plantes  qui  tient  le  milieu  entre 
les  champignons  et  les  lichens  proprement  dits. 

I.inibni-iadas  ,  s.  f.  pi.  limburia-dass.  Bot.  Zim- 
boriées  ;  tribu  des  lichens  idisthalamcs  ,  qui  a 
pour  type  le  genre  limborie. 


I.iiiibui'indii ,  da  a^¡.  liinboriu-tlii .  liol.  /.inibo- 
rie  ;  i|iii  ressemble   a  une  limhorie. 

I.liiiborinco.  iica.  adj.  liiiibori-ntu.\io\ .  /.inibo- 
riiie  :  qui  ressemble  à  une  limborie. 

liliucM  ,  s.  f,  li-mta.  Bol.  /.imee  ;  plante  véné- 
neuse ,  qu'on  croit  être  une  espèce  de  renon- 
cule. 

■iinirn  ,  s.  m.  l'oés.  V.  Linbral, 

Ijiiiienuta,  adj.  f.  limvn(i-la.  Myth.  gr.  /.niié- 
naie;  surnom  di-  Diane  el  de  Vénus,  déesses  qui 
présidaient  aux  port  s. 

iJiiieiiitlH,  s.  m.  litnétii-liss.  Kntonm.  Aiménilp.s; 
genre  d'insectes  de  l'ordre  de?<  Icpidoptères,  fa- 
mille des  diurnes.  |i  .Myth.  /.imenile>- ;  surnom 
donné  à  Diane  par  les  ¡écheurs  ,  qui  l'inNO- 
i|uaienl  comme  piésidanl  aux  marais  el  aux 
étangs. 

I.tiiirño  ,  ña.  adj.  linié-(jtio.  Natif  de  de  Aima, 
ville  d'.\mérique;  qui  appurticnt  a /.ima  ou  à 
tes  habitants. 

IJnicnla ,  ».  f.  liiiico-la.  Dot.  /Jméole;  genre  de 
plantes  dicotylédones,  de  la  famille  des  por- 
tulacées,  qui  croit  dans  l'Ethiopie  et  au  cap  de 
Donne-Espérance. 

Uniera  ,  s.  f.  Marchande  de  limes  ou  limons. — 
Trou  par  où  passe  la  barre  du  gouvernail  ;  étam- 
braie  ,  jaumièrcs. 

IJiiici'o  ,  s.  m.  limé-ro.  ¡Marchand  de  limes  ou  li- 
mons .  ¡['Limonier  ;  arbre  qui  porte  les  limes  ou 
les  limons, 

■.iiiicro  ,  ra.  adj.  Marchai. d  de  limons;  arbre  qui 
porte  les  limons. 

■.luiota,  s.  f.  limé-la.  Fiole  ;  petite  bcutcille  de 
verre.  Y.  Botella. 

Liiuoxiloiio,  s.  m.  limvhsilo-no.  Enlom.  /.yméxy- 
lon  ;  genre  d'insectes  coléptères,  famille  des 
serritornes.  Les  lymexylons,  comme  l'indiciue 
leur  nom  ,  sont  le  lleuu  du  bois  de  construction. 

I.tiuicolas,  s.  f.  pi.  iiî;ii-/io/as6.  Ornith.  Aimico- 
les;  fumiilc  d'oiseaux  echassiers,  comprenant 
ceux  qui  se  plaisent  dans  les  terrains  maréca- 
geux ,  cumme  les  courlis  ,  etc. 

I.imicoin  ,  lu.  adj.  /i»ni/.o-/o.  Hisl.  nat.  Limicolc: 
qui  se  p'aît  dans  le  limon,  dans  les  marais  bour- 
beux. 

l,iinirornie  .  adj.  Hisl.  nat.  /Jmiforme;  qui  a  la 
forme  dune  lime,  qui  est  hérissé  d'aspérités  à 
sa  surlace. 

iJniii^tc,  s.  m.  Hutis-té.  Drap  de  Segovie  de  prc- 
iiiiére  qualité. 

L,liuitacÍGii  ,  s.  f.  limilazionn.  ümitation  ;  res- 
triction ,  fixation.  ¡I  District,  ressort.  ||  Inus.  V. 
Limite. 

UiiiUndamceittp.  adv.  D'une  manière  limitée. 

lilniitadi>>liiiauioiite  ,  adv.  sup,  de  limitada- 
vi¿n-i¿.  Y.  ce  mot. 

l.iiiil(udi.siiiio,  ma.  adj,  sup.  de  limitado.  V.  ce 
mot. 

Ilimitado,  da.  part.  pass.  de  limitar,  et  adj.  Li- 
mité ,   e.|]  Borné;  qui  a  peu   d'iutelligence.  | 
llestrcinl  ,  diminué  ,  borné  ,  réduit. 

E.:mi(úneo,  uea.  adj.  Limitrophe  ;  qui  regarde 
les  limites,  les  frontières. 

I>iiuUar  ,  V.  a.  limitar.  Limiter  ,  borner  ,  posey, 
donner  des  limites.  H  Inus.  Poser  ,  piauler  des 
bornes..  Il  Donnerdes  bornes  ,  limiter,  restrein- 
dre, modifier ,  borner.  ||  Donner  avec  éi)argne. 
roncer .  retrancher. 


LIM 


869  — 


MM 


I.iiiiStafMC ,  V.  pion,  limitar-sé.  Se  liiiiiler,  ólrc  t 
limité  ;  avoir  des  liiniics.  i 

IJiiiitativaiiieutc,  adv.  litnilalivamán-lé.  Liini- 
laiivemciit  ;  avec  des  limites,  dune  mamiére  li- 
mitée. 

Limitativo  ,  va.  adj.  ¿('m/tatt'-DO.  LimitatiT;  qui 
limite,  qui  reiifeniic  dans  des  bornes  ccriaines. 

I.imitc  ,  s.  m.  li-milé.  yjmiic  ;  borne  ,  ce  qui  sert 
;i  séparer  un  lilat,  un  terroir,  un  terrain,  d'un 
Etat  ,  dSin  terroir  ,  elt.  contigu  ou  voisin.  |  .\s- 
Limites;  les  points  de  l'orbite  d'une  planéle  les 
plus  éloi^iiiés  de  I'lm  liptiíjue.  ||  Lí//iiíc  boreal 
ij  auslral;  points  de  l'orbite  d'une  planète, 
dans  les(pu'ls  elle  est  à  sa  plus  ^'lande  latitude, 
ou  à  90  désirés  des  nœuds,  ("-es  points  pour  la 
lune  sont  appelés,  ^  entre  de  dragon. 

iJniitrorc .  adj.  //»t/-(ro/"[;.  Limitrophe;  qui  est 
sur  la  limite,  dont  les  limites  se  touchent. 

Liniiiacoo  .  cea.  adj.  li>ntia-7.éü.  Uhlhjol.  Lim- 
iiacé  ;  qui  ressemble  à  une  limnée. 

■iiiiiQiúriMtix,  s.  m.  |il.  Icblbyol.  Limnacées  ;  fa- 
mille de  l'ordre  des  pulmobrancbes,  et  qui  a 
pour  type  le  ¡.'enre  limnée. 

■iininafiilH  ,  ad),  et  s.  f.  limnn\i-da.  Myth.  gr. 
I.imnacide  ou  limnade;  se  dit  des  uymidies  des 
bus  et  des  étan¡ís. 

B>1i»iia«lia ,  s,  I'.  Crust.  Limnadie  ;  genre  de  crus- 
tacés lopliyro|)cs. 

q.iiiiiialéftoro,  ra.  adj.  Umnaléh-toro,  Oriiitb. 
IJmnalectorc  ;    ((ui  ressemble  aux  galliiiacées. 

■.Iniiinlécluro.»  ,  S.  m.  pi.  Ornith.  Limnalectores; 
l'.imille  il'  oiscjuv  de  marécage  ,  comprenant 
ceux  qui  ressemblent  au\  gallinacées. 

L.iiiiii!ii-páceo  ,  cea.  adj.  Umnarpa-iéo.  Ornith. 
Limnarpace  ;  qui  vil  de  chasse  et  de  proie. 

l.iniiinr{iáecof«  ,  S.  m.  pi.  Ornith.  Limnarpare.<:; 
famillle  d'  oiseaux  de  marécage  ,  comprenant 
les  échas;iiTaf-qui  vivent  de  chasse  et  de  proie 

■.iiniiira.  s.  f.  hm-ziéa.  Malacos.  Limnée;  genre 
de  mollusque.*  gastéropodes,  qui  se  trouve  dans 
les  eaux  douces  de  toutes  les  parties  de  la  terre. 

I.iiiiiieácoo  ,  cea.  adj.  limnén-ién.  Enlom.  l.,im- 
néacé  ;  qui  a  pour  type  le  genre  limnée. 

l.imneúceoN,  s.   m.  pi.    Kntom.  Limnéacées;  fa- 
mille de  l'ordre  des  gastéropodes  cœlopnés. 
l.ininenno  ,  lia.   adj.  Antiq.   gr.  f.imnécn  ;  qui 
préside  aux  étangs. 

IJmneaiiuSr  S.  m.  pi.  limnéanoss.  Moll.  Lim- 
néeiis  ;  famille  de  l'ordre  des  mollusques  tro- 
chélipodes. 

I.iiiiiieniieoiiiiilio  ,  s.  m.  limuéuiikoliiinu-bo,  Or- 
nith. Limnémicolymbe  ;  oiseau  de  marécage  qui 
a  l'habitude  de  se  plongor  à  demi  dans  l'eau. 

■.Inineófilo ,  F.  m.  liuuico-IHo.  Limnéo|thile  ;  oi- 
seau de  marécage  qui  se  jihul  dans  l'eau 

liiniiila  ,  y.  f.  Liilom.  Limnie  ;  insecte  colcoptèrc. 

■.iniiiiacé ,  s.  (.  Iiiinii<i-/.L'.  y\)[\i.  gr.  Limniacé; 
nymphe,  lille  duCiaiige  ,  mère  de  1  Indien  llejo. 

I.iniiiita  ,  s.  f.  Minér.  Limnitc  ;  sortes  de  ¡lierres 
sur  lesquelles  sont  desdenlryles  noires  (jui.  par 
leurs  diverses  sinuosités,  imitent  les  lignes  d'u- 
ne carie  géographique. 

IJiiinly.itero,  r«.  adj,  litnnhi-léro.  Ornith.  Lim- 
nizilére:  se  dit  d'un  oiseau  qui  cherche  ta  nour- 
riture dans  les  étangs  ,  dans  les  marécages. 

I.iiiiiio,  s.  m.  Iiin-)ii).  Icliiliyol.  l.imne  ;  nom  spé- 
cilique  d'un  poisson  du  genre  des  pastenagues. 

l,iiiiiiol>atei'o  .  lu.   adj.  Ichlhyol.    Limnobalère; 


se  dit  d'un  oiseau  (jui    maiche  sur    le    bord  des 
eaux  dormantes. 

I.iiniinbateraH,  S. m.  pi.  Umnobalé-rots.  Ichthjol. 
Limiiobatcres  ;  famille  d'oiseaux  écha>siprs. 

Liniiioliia,  s.  f.  liiimo-bia.  Enlom.  Limnobie:  gen- 
re d'insecles  diptères. 

E.iiiiol>ioii,  s.  m.  lininobion.  Bot.  Limnobion  ;  gen- 
re  de  |ilantes  monocolylédones,  de  la  famille  des 
hydrocharidées,  qui  croît  dans  les  fossés  bour- 
beux de  la  Basse-Caroline, 

K.iniiiocariH,  S.  m.  ínHno/.«-rí«í,Büt.  Limnocaris; 
genre  de  plantes  monocotylédones  .  de  la  famil- 
le des  alismacées,  originaires  de  l'Amérique  mé- 
ridionale. 

I.iniiiocaro  ,  s.  m. /(»i«o/ia-ro..  Enlom.  Limno- 
cliare  ;  genre  dinsecles  diptères. 

■.Iiiiiioeleiito,  in.  ai\].limito!lv¡i-lo.  Ornilh.  ¿im- 
nodeiite;  je  dit  d'un  oiseau  de  marécage  qui  vit 
de  proie. 

LiiniincleptoN,  s.  m.  pi.  Ornith.  Limnocleptcs; 
famille  d'oiseaux  échassiers  qui  vivent  de  proie. 

Cli>ocoelulo!« ,  ndj.  et  s.  m.  pi.  lunuohtilli-duss. 
Coiicliyl.  Limiuicuchlidcs,-  famille  de  l'ordre  des 
gastéropodes  pulmones,  comprenant  ceux  qui  vi- 
vent dans  les  eaux  stagnantes. 

I.iiiino(li'oiii<>M,  adj.  et  s.  m.  pi.  Oornilh.  Limno- 
dronies;  famille  d'oiseaux  de  marécage  ,  «-om- 
prenanl  ceux  qui  ont  les  jambes  longues  el  pro- 
pres à  la  courM'. 

I>iiiiii6niu,  s.  1.  Umno-fila.  Bot.  Linophilc;  genre 
de  plantes  scrol'ulai  iées. 

L.iniiiólilo  la.  adj.  Moll.  Limnophile  ;  sous  ordre 
des  gasléropdes  cœlopnés,  comprenant  ceux  qui 
vivent  dans  les  eaux  des  marais. 

lJiiiiioi>co!«o.>i,  s.  m.  pi.  UmnouéO'Ssoss.  Ornilh. 
Limnonéosps;  sous-ordre  d'oiseaux  de  maré- 
cage (i<ii  comjirend  les  poules  d'eau. 

Cbiiiiopóüii» .  s.  m.  l'olyi)-  Limiuqiolype;  femil- 
le  de  l'ordre  des  polypes  bradiyuslomes,  cora - 
prenant  ceux  qui  ont  le  corps  mou.  gélatineux  cl 
qui  vivent  dans  les  eaux  stagnantes. 

IJiiiiiópteiio,  «a.  adj.  Umiio-pltino.  Ornilh.  Lim- 
noplcne  ;  se  dit  d'un  oiseau  qui  aime  les  en- 
droits marécageux. 
lJiiui«pleiiu.<4.  s.  m.  pi.  Ornilh.  Limnoptéues; 
sous-ordre  de  l'ordre  des  mydolornilhes,  com- 
prcnanl  les  oiseaux  qui  viNcnl  dans  les  eaux  ma- 
récageuses. 
iJiiiiiorea  .  S.  f.  limno-réa.  Polyp.  I.ymnorée; 
genre  do  polypiers  larcoïdes.  ||  .Vrachn.  Lymno- 
rée  ;  genre  de  méduses  établi  pour  une  espèce 

!      observée  dans  les  mers  de  la  Nouvelle-Hollande. 

i  La  lymnorce  a  le  corps  entièrement  gelaliueui, 
sans  cavité  digestive  ou  gastrique. 

1  ■.liiiiioi'ia .    s.  f.  /ir/nio-r((i.  Myth.  gr.  /.ymnoric; 

I      une  des  .Néréides,  li  Moll.   Lymnorie;   genre  àe 

1       erusiacées  de  la  famille  des  cymuthoadees. 
IJiiiiiiirtóptoiio  .    «a.    apj.  /i»iniirí('/>-íé»io.  Or- 
nith,   /.imnorilioptciie  ;    se  dit   d'un  oiseau  do 
marécage   ()ui  vole  bien. 
i.iiiiiiorKtptciiof*.  S.  ni.  pi  Ornilh.  ¿imnorlhop- 

I      lènes  ;  famille  d'oisenux  échassiers,  comprenant 
ceux  (jui  ont  le  bec  droil  cl  qui  volent  bien. 
I.lmo  ,  s.   m.  /i-»)i('.  Limon,  boue.  vase.  |  .Minéf. 

I       Limon;  terrain  principalement  marno-aipilrux. 

'      impur,   mais  a   particulo  liius  ,    sm  epiible  »lc 

1       se  délayer  dans  l'eau,  el   qui  resulte  de»  depuis 

'      opérés  par  des  eaux  troubles  cl  bcuibcuscs.  Il 


I.IM 


870 


I M 


rig.  Ijinoii;  au  m-iis  ihoimI,  ('\iriiriioii.  (iiigiiic, 
nature. 
Liniortoiiia,  s.  f.  limohlo- nia.  \U-iU'.    Limorto- 
nip;  faim  morti'IlooiijpùtKî  cxtessif,   capable  de 
tuor  une  persurino. 
LlmiKlóiK'jiN.  s.  r.    \>\.  limndn-néass.  Bot.  Liino- 
doiiécs;  tribu  (le  la  famille  des  orchidées,  qui  a 
pour  type  le  ^'ciiro  iimodone. 
■Jiiinilóiioo,  iioa.    adj.  lîot.   Liinodoiié;    qui  res- 
semble à  nue  Iimodone. 
E.lnioiloi-o,  s.  ni.  Hot.  I.iniodore  (jeure  de  plantes 
monoeololydones  de  la  famille  des  orchidées,  (jui 
croît  à  ia  Chine,  dans  les  Indes  orientales,  etc. 
E,imoii,  s.  lu.  liiiuinit.  uni.  Limon;  fniii   du  limo- 
nier. Il  Hol.  Citron,  fruit  á  pépins,  de  forme  ova- 
le, de   couleur  Janne-pAle,   et  (jui    est   plein    de 
jus.  Il  not.  Limonier;    l'un   des  plus  beaux  et  le 
plus  commun  des  citroniers  qui  croissent  dans 
les    parties    mériilionales  de   l'Europe.  ||  r,i,no- 
ncs;  s.  m.  pi.  Limons  decharette  ,   pièces  entre 
lesquelles  est  attaché  le  cheval. 

I/lnioiinilA,  s.  m.  Limonade;  boisson  préparée 
avec  le  fruii  du  citronier.  La  limonade  est  une 
boisson  rafraîchissante.  \]  Limonada  dp  gaz;  li- 
monade f^azeuse;  boissont  fort  agréable  ,' prépa- 
rée en  ajoutant  du  sirop  de  citron  ou  de  j^roseil- 
le  framboisée  à  de  l'eau  saturée  d'acide  carboni- 
que. ¡I  Limonada  con  vinn,  ó  do  vino;  limonade 
vineuse;  limonade  qni  est  coupée  avec  du  vin.  || 
Se  dit  aussi  de  toute  espèce  de  liqueur  rafraî- 
chissante. 

I.lmniinilo,  «In.  rdj.  Qui  est  de  couleur  de  citron. 

I.linoiinr,  s.  m.  limonar.  Lieu;  terrain  planté  de 
limoniers  ou  citronniers.  i|  Inus  Bot.  Limonier. 
V.  Limon, 

liinioiicilio,  s.  m.  dim.  de  limon.  V.  ce  mot. 

IJiiu>ii(>l<M-n,  s.  m.  i/mrni(i/(!-ro.  Bot.  Limonellier; 
arbustes  des  Indes  orientales,  famille  des  liespé- 
ridées,  à  fruits  rouges  de  la  grosseur  d'une 
cerise. 

I^imoiiern,  S.  f.  Limonière;  brancard  formé  par 
les  deux  limons  adaptés  au  devant  d'une  voiture. 

I.inionoi-o,  s.  m.  Bot.  /.imoiiier;  |-un  des  plus 
beaux  arbres  cl  le  plus  commun  des  citroniers 
qui  croissent  dans  les  parties  méridionales  d'- 
Europe. Les  feuilles  sont  óvalos,  un  peu  aiguës,- 
ses  fleurs  sont  extérieurement  purpurines  ||  Bot. 
Citronier;  arbre  qui  porte  le  citron.  ||  Marchand 
de  citron. 

l.iniuiiero,  va.  adj.  limoné-ro.  Limonier;  se  dit 
du  cheval  qu'on  met  dans  les  limons  d'une  voi- 
lure, qu'on  met  au  limon. 

I.iiiionia,  s.  f.  limo-nia.  Entom.  Limonie;  genre 
d'insectes  diptères,  établi  parmi  les  tipules.  |) 
Bot.  Limonie;  genre  de  plantes  hespéridées. 

l'iinoniiidii.  S.  f.  Myth.  gr.  Limoniade;  nymphe 
des  prairies,  sujette  à  la  mort  comme  les  ¡aunes. 

liliunnÎA,  s.  m.  Bot.  Limoine;  plante  employée 
contre  la  dyssenterie  et  les  pertes  de  sang,  et 
dont  les  feuilles,  qui  sortent  de  là  racine,  res- 
semblent beaucoup  à  celles  de  la  pathe. 

I^imoiiit»,  s.  f.  Métall.  Linionite;  sorte  de  mine- 
rai de  fer. 

I.imoi»cnpo.  s.   m.    limoska-po.    Archit.    Escape; 
fut  d  une  colonne  on  la  partie  la  plus  proche  de  ' 
la  base.  r       t 

iJntosclla  ,  s.    f.    limosseiU-n.   Bot.  Limoselle;  \ 
genre  de  plantes  aquatiques  de  la  famille  des 


pi  iiiiulacees. 
l.liiti>4flluM,  s.  r.  |i|.  luit  >in.  Limii>(||<>s  ,  iiibu  de 
la    famille  des  inyodaircs,   iiiii    a   pour    Ivpe  le 

[      genre  limonie. 

!  ■<iiiia««iflii(l,  s.  f.    liniossidadd.  Oualité  de  re  ipii 

;      bourbeux, vaseux. 
I.ImnNliia ,   s     f.    Ilortic.    Limousine;    anémone  . 

I       rou;;c  et  blanche. 
l.iiiioMiin.  lin.  adj.  cl   s.  (îéo;.'r.  Limousin;   habi- 

j      tant  df   /.iinogcs  ou  du   Limousin.  ||  Limousin; 

'      qui  appartient  à  /.imoges  an  Limousin. 
|jiii(»««iiii,  s.  f.  limn.i-n'i.  Aunu^ne  ;  ce  (|u'on  d»m- 

I  ne  aux  pauvres  par  charité.  Il  Liturg.  Aumône, 
l'argent  iiu'oii  donne  an\  préires  ¡lour  les  n:cs- 
ses  qu'i)ii  leur  fait  dire,   ¡j   .Vumoiic  ;    distribu- 

!      tion    du  pain  qu'on   fait  aux  pauvres    après  1rs 

'       obsèques. 

■JinoMniifler»,  vn.  adj.  iuns.  V.   Limosnero. 
riiiioxiindoi'    s.  m.  inus.  V.  hiin  osiip.ro. 
liinioMiKT» ,  s.  f.   limosni;-ra.   Auniônière;  leli 

1      gieusi'  chargée  de  distribuer  les  aumônes.  ||  Au- 
mônière?  petite  bourse  mise    en  réserve  pour  les 
pauvres.  Il  Aumôiiièie  ;    sorte  de    bnurse    qu'on 
portait  aiicii-nnement  a  ia  ceintuie.   et   qni  ren- 
fermait l'argent  destiné  aux  anmônes. 
l.liito.xnrro,  s.  m.  Aumônier;    ecclésiastique  diml 
la  fonilion  ordinaire  est  de  distribuer  les  aumô- 
nes de  ceux  à  qui  il  est  attaché,  etc.  ||  L.imosne- 
ro  uia}i¡)r;  ^'rand  aumônier. 
l^inioNiii'i'»,  r».  adj.   .Viimônier;  qui    fait  souxcnl 
l'amône   aux   pauvres.  ||  Aumônier;    charitable, 
libéral  envers  les  pauvre-^. 
L.iiiio<<ii,  sa.  adj.  limo-sso.  Limoneux  ;  bourbeux, 
plein  de  limon,  fangeux,  vaseux.  ||  Bot.  Plantas 
limosas;  plantes  limoneuses;  plantes  qui  crois 
sent  dans  les  terrains  fangeux. 

l>icji»MO,  s.  m.  Ichlhyol.  Limoneux  ;    poisson   du 

genre  cobite. 
liimpin,   s.   f.    Nettoiement;  curage,  action   de 
nettoyer. 

Limpiadera.  S.  f.  limpiadé-ra.  Vergelle.  V.  Ce- 
pillo. 

■iinipln«lioiife!«,  S.  m.  limmpiadién-tés.  Cure- 
dents  ;  petit  instrument  pour  nettoyer  les  dents, 
et  enlever  les  corps  étrangers  qui  s'introduisent 
dans  les  interstices. 

■.implado  ,  da.  part.pass.  de  limpiar.  Nettoyé, e. 

l,impiadoi',  S,  m.  Celui  qui  nettoie  ;  curcur  de 
puits,  etc. 

Limpiadura.  S.  f.  limmpiadoii-ra.  V.  Limpia.  \\ 
Saleté  ;  ordure  qu'on  ôte  de  ce  qu'on  nettoie. 

Llmpiamriite,  adv.  lintmpiamèn-tè.  l'roprement, 
avec  propreté.  ||  Fig.  Nettement;  franchement, 
sans    détour. 

I.impinmiento ,  V.  Limpiadura. 

Limpiante',  part.  prés,  de  limpiar.  V.  ce  mot.  || 
Tnus.  V.  Abstergiente. 

Limpiar,  v.  a.  limmpiar.  Nettoyer,  curer,  ôler  ta 
saleté  ,  rendre  net.  Il  Fig.  Purifier,  rendre  pur, 
Il  Fig.  Purger  un  ¡lays  de  brigands,  nettoyer  la 
mer  de  pirates  .  les  chasser,  les  exterminer.  || 
Fam.  Voler;  prendre  ce  qui  appartient  à  quel- 
qu'un. !|  Détacher,  ôter  les  taches.  Il  Gagner;  at- 
traper. || /-im/)jflr  ia  hagilla;  écurer,  éclaiicir 
avec  de  la  cendre.  ||  Limpiar  las  chimeneastra- 
moner,  nettoyer  le  tuyeau  d'une  cheminée,  en 
ôter  la  suie.  Il  Limpiarla  conciencia;  se  confes- 
ser, déclarer  ses  péchés,  etc. 


I.IN 


871 


MN 


l,im|iii»rnc,  V.  pro»,   liinmiñar  sé.  Se   laver,   so 
purger  d'une  accusalion.  ||  Limpiarse  de  ca\en- 
luru:  se  déharrass^r  de  la  fièvre. 
i.iiiipidoz,  s.  I'.   liiitmpiih'/./..   Liinpidité:   (|ualité 

de  ce  qui  csl  limpide. 
I.inipiflipcnii  .  adj.  tintinjiidi-pénn.  Ornitli.  7^ini- 
pidipeiuie;   (jiii   a  les   ailes   claires,     transpa- 
rentes, i 
I.iiiipiaÍMÍnio ,  m»,  adj.    sup.   de    límpido.   V.  ce 

mot. 
Limpiilo,    (la.    adj.  limmpi-do.    Limpiile-.    clatr, 

net,  |)ur,  traiispareiil,  diaphane. 
liinipivtlud  ,  s.  f.  ¡nus,  V.  Limpieza, 
■.iiiipioiluinbi-o.  s.  f.  inus.  V.  Limpieza. 
l.iiiipiexH,  s.  f.  limmpié/.ii.  Troprelé  ;  soin  de  la 
netteté  dans  les  habits.  |  Propreté  ;  netlclé.  (jua- 
lité  de  ce  qui  est  exempt  de  saleté  et  d'ordure.  H 
Fig.  Pureté;    chasteté.  )  Fig.    Pureté    de  sang 
«lans  les  familles  non  alliées  avec  des  juifs,  des 
inanres,    etc.   |   Fig      lnté;.';rité ,   désintéresse- 
ment. Il  Fam.  Limpieza  de  boisa;  manque  d'ar- 
gent, èire  sans  le  sou.  Il  Li»i;»'eza  de  corazón, 
pureté  de  cœur  et  d'intention. 
i.iiiipio  ,  plu.    adj.   limm-pio.  Propre,  net,   qui 
n'est  pas  sale.  ||  Fig.  Propre  dans  ses   habille- 
ments, bien  mis,  arrangé.  ||  Fig.  Qui  n'a  jamai» 
eu  ni  juifs,    ni  maures  dans   sa    famille.  ||  Fig. 
Pur,  sans  tache,   sans  défaut.  ||  Décrassé  ,    qui 
n'a  plus  de  crasse.  |  Fig.   Limpio  de  matios,  qui 
a  les  mains  pures,  intègre,  incorruptible.  Il  Fig. 
et  fam.  Limpio  de  polvo  y  paja  ,   net,  sain,  sans 
peine.  ||  Fig.  .Jugar  limpio  .  jouer  franc  jeu,   ne 
point  tricher,  ou  agir  de  bonne  foi.  |  Media  con 
/ini/>io  ,  manière   dont  s'exprime  à  Madrid  l'ac- 
tion de  partager  un  Ut  avec  un  compagnon  que 
rii(Hc  garantit  propre  et  sain.  ||  Poner  en  lim- 
pio, nettoyer  un  enfant,  le  changer  de  langes. 
Il  Fig.  Transcrire  ,  mettre  au  net.  ||  Fig.  Edair- 
cir,  débrouiller  une  affaire,  j  Fig.  Poner  en  lim- 
pio auno,    instruire  quelqu'un  ,   lui   faire  con- 
naître une  chose,  etc.  ||  Tierra  limpia,  plaine, 
pays  plat,  non  montueux.  |  Fig.  et  fam.  Quedar 
limpio  ,  rester  ;»  sec,  sans  argent. 
inipioii,    s.    m. //myji'on.  Nettoiement;  action  de 
nettoyer  légère  ment,  j  Fam.  Balayeur  de  rue, 
d'église,  etc.  |  Iloussage;  action  de  housser.  de 
nettoyer  avec  un  houssoir.  |  Dar  un    limpión  á 
¡{)s  /.apalos;  décrotter;  nettoyer  les  souliers. 
i/uiipÎNimo,  ma.  adj.   super,   de  limpio.   Y.  ce 

mot. 
l.liiiiiliano.  lu».  adj.  Cruit.  Limulien;  qui  appar- 

ticn  à  un  limule. 
i.imuliniioM,  s.  m.   pi.  Ouit.  /^  imuliers;  famille 
d'ordre  des  décapoilcs    acérés,  qui   a  pour  type 
le  genre  limule. 
I.liiiiilideo.  «loa.  adj.  ("rusl.   Dimulidé:  qui  res- 
semble à  un  limule. 
l'iiiiulldeoN.  s.  m.  pi.    limoull-déoss.  Crusl.   L\- 
mulidés;   famille  dentomostracées   qui  a    pour 
type  le  genre  limule. 
l.imulo,  s.  m.  limon-lo.  Crusl.  Limule;  genre  de 
crustacés  branchiopodes  de  la  famille  des  limu 
lidées. 
IJiiikconü.  s.    f.   pi.    lina-iéass.   Bot.    /.inacées; 
nom  donné  par   quelques  botanistes  à  lafamllle 
des  linees. 
f.iiiárro.   cea.  adj.    lina-ién.    Bot.     Linacé;    qui 
ressemble  au  lin. 


Lhiuigretn,  s.  pi.  Bot.  /.inaigrelle;  genre  de 
(liantes  monocotylédones,  de  la  famille  des  cy- 
péracées,  dont  les  fleurs  se  changent  en  houppes 
blanches. 
Miiajc,  s.  m.  Lignage;  race,  extraction,  famille, 
génération,  descendance.  ||  Fig.  Genre;  sorte, 
e'péce  .  I  Linaje  humano,  le  genre  humain, 
tous  les  descendants  d'.\dam.  ||  Lignages;  habi- 
tants nobles  d'une  ville. 

i.iiiijjrro,  Jurispr.  Lign&ger;  celui  qui  est  de  vn^ 
me  lignage. 
■.liiajÎNta.  s.  m.  (îénéalogistc;  qui  dresse  les  gé- 
néalogies,   ou  qui  les  fait. 
l.Innjudo.  S.  m.  Celui  qui  se  vante  de  la  noblesse 
de  ses  ancêtres.  Ii  Celui   qui  s'appcique  à  l'étu- 
de des  généalogies. 
■Jiialoo,s.  m.    lina-loé.  Aloès.  V.  Áloe. 
IJiiáiiien,  S.  m.  iiius.  V.  Ramaje. 
liiiinr,  S.  m.  linat .  Agrie.  Liiiiere;  terre  semée  en 
lin,  ou  dans  laquelle  on  sème  habituellement  du 
lin. 
Eiinai-ia,  s.  f.   lina-ria.   Bot.  Linaire;  plante  an- 
nuelle indigène,  de  la  famille  des  labiées. 
EiiiiaKC'  s.  m.  inus.  V.  Linaje. 
■iinaza,  s.  f.  Linette;  semence  du  lin. 
I.ÍIICC.  s.  m.  Unn-ié.  Comm.  Lince;  sorte  de  satin 
de  la  chine.  |1  Mamm.  i,ynx;  nom  sous  lequel  on 
comprend  des  espèces   de  chat  dont   les  oreilles 
sont  ornées  de  poils  verticaux,  la  fourrure  lon- 
gue et  touITu*",  et  la  queue  généralement  courte. 
Cet  animal  est  long  de  77  centimètres.  Le  dos  et 
les  membres  sont  d'un  roux  clair  avec  des  mou- 
chetures d"un  brun   noirAlre;  le  tour  de  l'oeil,  la 
gorge,  le  dessous  du  corps  et  le  dedans  des  jam- 
bes sout  blanchâtres;  il  a  quatre  lignes  noires 
prolongées  de  la  nuque  au  garrot;  des  mouche- 
tées  obliques   sur  l'épaule,    etc.  |  Fig.    Lynx; 
homme  (jui  a  la  vue  trés-perçanle,  qui   e.«t  très- 
pénétrant   dans   les  affaires.  ||  Boh.  Voleui  qui 
voit  de  loin,  ou  celui  qui  est    aux   aguets  pen- 
dant que  les  autres  font  leur  coup. 
IJiicea,  s.  m.  Myth.J/.incee;  fils  d'Apharus.  roide 
Messénie,  fut  un  des  Argouartes,  Il  avait  la  vue 
si  perçante  qu'il  pénétrait  lesmurailles,  le  ciel  et 
la  terre. 
i.incco.  s.  m.  Crust.  Lyncée;  genre  de  la  famille 

des  cladocéres. 
L.iiiroiiaM,  s.  m.   Bot.  Lincone;  arbrisseau  du  cap 

de  Bonne  Espérance,  famille  des  rosacées. 
I>incui-ió,  s.  m.  Lyncurius,  bilemnite;  pierre  de 

lynx 
l.lnilniiioiitv,  adv.  linndamèn-té.  .loliinent:  pro- 
prement, avecgrâce,  gentiment,  d'une  manière 
jolie. 
Lindante,  part.  poss.  de  lindar.  Attenant;  avo'- 

sinant. 
■jindiino,  S.  m.  inns.  V.  Linde,  lindero. 
E.lndar,  V.  a.  lindar.  Borner;  fixer  les  bornes  d'un 

champ,  eti.  V.  Alindar. 
I.liidar ,    s.     n.     Miular.     A*oisiner;    iMre    eoii- 

tigu. 
I.liitlazo.  s.  m*  M.  LiriJe. 

i.inde.  s.  m.  lin-dé.  Borne,  limite,  sentier  qui  sé- 
pare les  champs. 
I. Inde,  adj.    inus.   linn-de.   Voisin;  conligu.  limi- 
trophe. 
I.indera,s.    f.  Bot.   Lindère;  genre  de  plantes  di- 
cotyb'dones  dont  la  famille    naturelle    wc>\  p.  * 


UN 


-  872  - 


LIN 


•nicitrc  (iólprminóo.  Cet  arbrisseau  est  orijïiiiniro 
(lu  Jnpoii.  Il  V.  Limle, 

l,iiifl(>rii4iroiiM.  s.  r.  pi.  nm.  I,iii(lorniac(''es;  scr - 
lion  (le  la  famill»'  tics  scnifulurii-es.  quia  pour 
lypc  le  íícnrc  liiidoriiic. 

I.lniloruureo ,  cca.  adj.  litindérna-ii'o.  Uot. 
/-indoruiate;  qui  rcssiMulilc  à  une  liudoriiic. 

I.indprnin,  s.  f.  l5ol.  Liudcruio;  liudoriiic;  f;cnro 
de  plaiilfs  dicolylcdoMPS  voisines  (les  scroluiai- 
res,(|ui  se  irouvonl  dans  les  marais  cl  los  licuv 
aquaiiiiucs,  on  Alsace,  on  Bourffogno,  on  Brclai,'- 
nc,  etc. 

l.inilt'ro.  l'ii.  adj.  I.imitropho;  voisin  conligu  qui 
osl  proche  d'une  autre  chose. 

IJiidoro.  s.  ni.  Home;  lisière,  elc.  ||  Linderos;  s. 
ni.  pi.  Lijónos,  indices.  |  Linderos  y  confines  de 
un  camp.);  tenants  el  ahoulissanls  d'un  champ. 

riiidoM.  s.  m.  pi. Limites;  bornes,  extrémités  d'un 
champ. 

I.indezn,  S.  f.  Beauté;  éléfçancc,  bonne  grâce, 

■Jiidlniio,  II»,  s.  et  adj.  tjéo^r.  anc.  Lindicn;  ha- 
bitant de  Linde.  I  I.indien;  qui  appartient,  à  Lin- 
do  ou  à  les  habitants. 

I.iiidÍ!4Ímo ,  iiin.  adj.  sup.  de  lindo.  V.  ce 
mot. 

■Jndo,  d».  adj.  IMi^^nard:  beau,  joli,  ai^réable  à  Id 
vue.  Il  Joli;  tîontil,  afçréalde.  ||  Fig.  Bon;  parfaii. 
exquis.  Il  ¡(Jiie  lindo!  que  cela  est  beau  !— Li>u/o 
mozo;  gentil  garçon;  qui  est  aimable.  ||  Linda 
pieia;  bonne  pièce.  ||  ¡Estamos  lindos!  nous  voi- 
là dans  de  beaux  dra|)s! 

E,indo,  s.  m.  liñudo^  l'ig.  et  fam.  Homme  cfTémi- 
nc;  damoiseau,  damerot. 

■iindor.  s.  m.  .ïeux.  Lindor;  jeu  de  cartas  dans  le- 
quel le  sept  de  carreau  est  la  carie  principale  el 
s'appelle  Lindor. 

I.iaidscn,  S.  f.  Crypt.  /vindséc  ou  lindséc  ou  lin- 
sca;  genre  de  plantes  cryplo;;ames  de  la  famille 
des  fougères,  qui  croit  dans  les  Indes  orientales, 
à  la  Guiane,  à  la  Nouvelie-IIollande. 

■.indiirn.  S.  f.  mus.  V.  Linde/.a. 

I.incn,  s.  r.  li-néa,  TJgnc;  trait  simple,  considéré 
comme  n'ayant  ni  langeur  ni  profondeur.  ||  Ecrit, 
et  impr.  Ligne  ;    les   caractères  tracés  sur   une 
ligne  droite  dans  une  page.  ||  Art,  milil.  Ligne,  la 
direction   générale   de  la  posilion    des  troupes, 
soit  pour    Combattre .  soit  pour   s'exercer  aux 
grandes  manœuvres.  ||  Mar.  Ligne;  toute  réunion 
de  bàliments   de   guerre   qui  sont    rangés,  qui 
gouvernent  sous  un  même  rumb  de  vent.  |  (léogr. 
et  aslrom.  Linea  equinoxal;    ligne   équinoziale 
■ou  ligne.  V.  Equateur,  j  Lineade  losái'sidos;\\g- 
nedes  apsides;  celles  qui  passent  par  les  poirits 
apogée  et  périgée,  aphélie  et  périhélie  de  l'horbi-  j 
te  d'une  planète.  !  Métrol.   Ligne;   la  douzième 
partie   d'un  pouce.  !  Généal.  Ligue;   suite   des 
descendants  d'une  race,  d'une  famille.  ||  Métrol. 
bydraul.  L»ne«  fie  agua,  ligne    d'eau;  la   cent 
quarenle-quatrième  partie  d'un  pouce  d'eau.  ||   ! 
Mus.  Ligne;  traits  horizontaux  et  parallèles  dont  | 
se  compose  la  partie,  et  sur  lesquels,  ou  dans  les  j 
espaces  qui  les  séparent,  on  place  les  notes  selon  | 
leurs  degrés,  j)  Adminis.   Linea   de  Aduanas; 
ligne  de  douanes  ;  postes  et  bureaux   de  douane  i 
placés  le  long  d'une  frontière,  d'une  limite,  pour  ! 
percevoir  les  droits  el  empêcher  la  contrebande.  1 
I  Linea  telegráfica;  ligne   télégraphique;  suite  j 
de    télégraphes   correspondant    entre   eux,    et' 


Iransinotlnnt  de  la  capitale  1rs  nouvelles,  les 
couinitinicaiions  du  gouvernemen'.  et  vicf  ver- 
sa. ¡  linea  meridiana,  liiíno  nicridieiinc,  ligne 
droite  tirée  du  nord  au  sml  dans  le  plan  du  mé- 
ridien. I  Artill.  ¡.ineii  dr  mira,  li^-'oe  de  mire; 
celle  qui  dèierniinc  la  position  d<'  la  pièce,  rela- 
li\emeiii  au  point  tpie  l'on  \eul  atleimlre.  ¡ 
l'orlil.  IJncas;  s  f.  pi.  /.igni's,  rclraiiclieinçn!s 
parapets,  et.-,  qu'on  établit  pour  le  liege  d'une 
place,  piMir  empêcher  les  sorties  des  assiégés, 
etc.  ¡  LíHPd  de  defensa;  ligne  de  défense;  lor- 
rain |irote;;é  ou  couvert  par  le  feu  iliiii  ouvrage. 
I  Lignée;  race,  descendance.  ¡  Bol.  Linnée; jo. 
lie  [)Iante  d'ornement,  de  la  famille  des  chèvre 
feuilles.  Les  Heurs  de  la  linnée  sont  roses,  odo- 
rantes, inclinées  ;  elles  naissent  deux  à  deux  au 
sommet  de  chaque  pédoncule.  ¡  Borne;  limite, 
terme,  fig.  Classe;  genre,  espèce.  [  Ligne;  race. 
I  Linea  de  ataque;  ligne  d'approche.  ¡  Línea 
cónica,  section  conique.  ¡  Linca  consectenle; 
ligne  qui  passe  par  le  centre  des  deux  yeux.  ! 
LiVica  (le  dirección;  ligne  de  diroclioii,  ligne  qui 
passe  par  le  centre  de  gravité  ¡  Linea  de  la  in- 
cidencia, ligne  d'incidence,  qui  louche  sur  In 
surface  de  miroir.  |  Linfa  de  la  tierra,  ligne 
qui  sert  de  base  à  un  plan  geometral,  ¡  Linea 
del  viento,  ligne  ou  direction  du  vent.  ¡  Linea 
de  pliisiifes,  direction  (jue  suit  un  vaisseau  qui 
va  au  plus  près  du  vent,  ¡  F-ínea  dia'ional,  ligne 
diagonale,  ligne  qui  va  d'un  angle  d'une  figure 
recliligne  à  l'angle  opposé.  ¡  Linea  espiral,  lig- 
ne spirale,  courbe  décrite  sur  un  plan,  et  qui 
fait  une  ou  plusieurs  révolutions  autour  d'un 
point  oii  elle  commence,  el  dont  elle  s'écarte  tou- 
jours de  plus  en  plus.  ¡  Línea  horiionlal.  ligne 
horizontale,  ligne  parallèle  à  l  horizon.  |  Línea 
inclinada,  ligne  inclinée  ou  oblique  j  Línea  lo- 
xodrómica,  loxodromie,  ligne,  que  le  vaisseau 
décrit,  lorsque  dans  sa  route  il  coupe  tous  les 
méridiens  sous  un  même  angle  aigu.  |  Linea 
cuadratii,  ligne  quadrarice  .  courbe  inventée 
par  Cinostrate,  pour  la  quadrature  mécanique 
du  cercle.  ',  Línea  secante,  sécante,  ligne  qui 
coupe  la  circonférence  du  cercle.  |  Línea  suhsti- 
lar,  sous-stylairo,  ligne  qui  est  la  commune  sec- 
tion du  plan  d'un  cadran  et  du  méridien  perpen- 
diculaire à  ce  cadran  j  Linea  tagennte.  tangen- 
te; ligne  qui  touche  la  circonférence  du  cercle 
sans  la  couper.  |  Línea  visual ,  ligne  ou  rayon 
visuel.  I  \Jnearecla,  ligne  droite,  ligne  directe. 
¡  En  linea  recia,  à  vol  d'oiseau.  en  l'air,  enlig- 
ue droite.  ¡  Lineas  obsidionales,  tranchées,  lig- 
nes de  circonvallalion,  de  conlrevallalion  autour 
d'une  place  assiégée.  |  Fig.  Tirar  lineas;  viser 
à  quelque  chose  ,  avoir  une  chose  en  vue,  pren- 
dre dos  mesures  pour  l'obtenir. 
■Jn<>ácen<«,  s.  f.  pi.  linéa-zéass.  Bot.  Linees;  fa- 
mille de  plantes,  qui  a  pour  type  le  genre  lin. 
I.iiieadn,  du.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  linear.  Li- 
gné, e. 
Lineal,  adj.  B.-arls.  Lineal;  qui  a  rapport  aux  si- 
gnes d'un  dessin,  d'un  tableau  .  d'un  édifice.  | 
Jurisp.  Lineal  ;  qui  est  dans  l'ordre  d'un  signe 
de  parenté.  ||  Didacl.  Linéaire;  qui  a  rapport  aux 
signes,  qui  se  fait  par  des  lignes.  ]  Algéb.  Li- 
néaire; qui  est  du  premier  degré  ou  qui  n'admet 
qu'une  seul?  solution. 
riiiealinonte  ,  adv. /ínea/me'n-íé,  LinéalemenI; 


LIN 


«7n  — 


\A\ 


relativement  aui  lignes,  d'une  manière  linéale. 
■.ineamlento  ,   s.  m.   linéamien-to.  Linéament; 
trait,  ligne  délicate  qu'on  observe  sur  le  visage, 
qui  en  forme  la  délicatesse,  e»  fait  conserver  li- 
mage  et  en  cause  la  ressemblance  avec  quelque 
autre.  Il  Physiol.   Linéament;   premières  traces 
d'organisation  de  l'embryon  de  Tbomme  cl  des 
an  maux. 
lànear,  Y.  a.  linear.  Ligner;  tracer  des  ligues  pa- 
rallèles sur  une  surface,  il  Marquer;  tracer  avec 
des  lignes. 
Iiinenrifolinilo,  dn.  adj.  linéarifolia-do.  Bot.  Li- 

ii     néarifolié;  qui  a  des  feuilles  linéaires. 
Tiiiirarilolttileo  ,  a.  adj.  Rot.  ¿inéarilobé;  qui  a 

des  feuilles  partagées  en  lobes  linéaires. 
K.ineatifolindo,  <ln.  adj.  linéntifolia-do.  Bot.  L'i- 
néatifolié  ;  qui   a  des  feuilles  dont  les  nervures 
marchent  parallèlement  de  la  base  au  sommet, 
;   comme  des  lignes. 

-i&ineo.  a.  adj.  li-néo.  Bol.  i>iné;  linacé  ,  qui  res- 
semble au  lin. 

Liiicoindo  ,  dn.  adj.  linéola-do.  Zool.  ¿inéolé; 
qui  est  marqué  de  raies,  de  petites  ligues  co- 
lorées. 

Llnern,  ra.  adj.  liné-rc.  ¿inier;  qui  a  rapport 
au  lin. 

Liiiicro,  s,  m.  inus.  Linger;  marchand  de  linge.  || 
/Jnicr;  celui  qui  pré[):)re  et  vend  du  lin. 

uAutu,  s.  f.  tinn-fa.  Phj'siol.  i,ymphc;  liquide  con- 
tenu dans  les  vaisseaux  lymphaii(jut!s.  C'est  un 
fluide  incolore  qui  provie:it,  selon  quelques  phy- 
siologistes, de  toutes  les  matières  que  l'absorp- 
tion interne  ncueille  dans  les  diverses  parties 
du  corps,  l  Bot.  Lymphe:  liqueur  aqueuse  inco- 
lore qui  existe  en  plus  ou  moins  grande  abon- 
danec  dans  les  végétaux,  et  qui  coule  dans  le  tis- 
sus interne  des  plantes  lorsque  le  soleil,  au  sor- 
tir de  l'hiver,  commence  à  réchauffer  la  terre 
encore  glacée.  ||  Poés.  Kau  .•  substance  liquide, 
transparente,  sans  odeur  ni  saveur. 

L.iiirnny;i(ii».,  S.  f.  lintifatig-ltiliss.  Pathol.  Lyn- 
phaugite;  inflammation  des  vaisseaux  et  des  gan- 
glions lymphatiques. 

I.infático,  on.  adj.  Anat.  Lymphatique;  qui  a  rap- 
port à  la  lymphe,  qui  la  coiilient. 

l^iiifoMiH.  s.  f.  linvfosxiss.  Méd.  Lymphose  ;  ac- 
tion élaboratrice  spéciale  dont  resulte  la  lym- 
phe. 

Liiifotomin.  s.  f.  .\nat.  Lymphotomie;  dissection 
des  vaisseaux  lymphatiques. 

E.iiixa,  s.  f.  linn-ga.  Rv\.  ind.  Linge  ;  Imgam  on 
iingan;  divinité  adorée  danî;  les  Indes,  tllc  of- 
fre ic  spectacle  de  l'union  des  pincipes  de  la  gé- 
nération. 

i^insn,  s.  m.  linn-qo.  Bot.  Lingo;  espèce  de  lia- 
ne de  Madagascar. 

I<iuKodo,  s.  et  adj.  linngn-do.  Méd.  Lingode;  fiè- 
vre intermittente  dont  le  hoquet  est  le  symptô- 
me dominant. 

I^iiiKiinl.,  adj.  linnffouaL  Lingual;  qui  appartient 
qui  a  rapport  à  là  langue. 

l.iiiKiiotiil»,  s.  f.  Iinnf)niininu-l(i.  Elmintli.  Lin- 
guatulc;  genre  de  vers  intestinaux. 

l.iiiKiM'to,  s.  m.  linnrjin'-lp.  Mur.  Linguet  ;  pièce 
il(>  bois  attachée  sur  le  tillac  des  vaisseaux  et  des- 
tinée ii  arrèlcr  le  cabestan. 

LInjtikIcnItura  .  s.  f.  ¡innfiouilonltou  -ra.  Nénl. 
I  inguicullure;  élude  «ipériale  de-»  langues. 


LinsUifolindo  .  dn.  adj.  liut.  Linguifolié  ;    qui   s 

des  feuilles  lin^'uifurme''. 
LiiiKttifornie,  udj.  liufiuifur-iité.  Bot.  Linguifor- 

mei  qui  a  la  forme  dune  langue. 
l^iiiKikinta  ,  s.  m.   Linguiste:   celui  écrit  sur  les 
principes  el  les  rapports  des  langues,  ou  qui  en 
fait  une  élude  spéciale. 
■.■insüÍMtirn.  s.  f.  liuriffuislika.  Linguistique;  étu- 
i      de  des  langues  dans  leurs  rapports  entre  elles; 
science    de    la    grammaire    générale   appliquée 
!      d'une  maniere  romparali\c   aux   diverses  lan- 
i      gués. 

I  i.¡iisiiÍMiis;o,  ¿ki.  adj.  Entom.  Linguisuge;  qui  a 
1      une  langue  en  forme  de  suçoir. 
I  Iiiiis<'ii»«)i;<>N.  s.  m.  pi.  Lntom.  Linguisuges;  di- 
I       V  i  sion  des  i  nsec  I  es  éd  e  n  lés,  ci»m  prenant  ceux  dont 
l'extrémité  de  la  lèvre  inférieure  forme  une  lan- 
'       guc  jjropre  à  sucer,  ou  b's  hyménoptères. 
i  Eiinaiiiln,  s.  f.  lirnujou-la.  .\uii,  art.  milit.  Lingu- 
I       le  ;   épée  romaine  (jui  était  longue  et  ctruite.  | 
I    .  Moll.  Lingule  ;   genre  de  mollusques  acéphales 
I      bivalves. 

;  K.ini;(til<tcr«N .  s.  f.  pi.  Moll.  Lingulacécs;  famille 
j  de  la  classe  des  branchiopodes  ,  qui  a  pour  type 
I      le  genre  lingule. 

■  Liiisulácco,  n.  adj.  liuu^oiila-¿'^<i.  Bot.  Lingulu> 
I      ce;  qui  ressemble  a  une  lingule. 
I  ■.•iiiï^iilitrio.  u.  adj.  linugoula-rio.  Lingulairc  qui 
a  la  forme  d'une  langue. 
I.ini.  s.  m.  V.  Linio. 

Lininrio,  n.  adj.  liniu-ria,  Liniaire;  allongé  com- 
me un  (il. 
L.ÍIIÍCÍOII.  s.  f.  liniiion.  Linitiun  ;  action  d'oindre. 
¡      d'enduire. 

,  LiiiicnMtono,  S.  m.  Miner.  Linienslien;  espèce  de 
I      jaspe  onyx,  qui  pré>cnte  des  lignes  noires  paral- 
!       lèles  sur  un  fond  bleuAlre. 
■.iiiilia,  s.  t.  lini-fio.  Lnlom.  Linyphie;  genre  d'a- 
rachnides. 
LiiiiliciiiN  lupiai.  s.  m.  liiiili-/.i()uss  lupiss.  Lini- 
licius  lapis;  pierre  ipii  avait,  dil-ou,  la  vertu  de 
guérir  de  répile|)sic. 
I.iiiiirolindo,  du.  adj.  l(ot.  Linifoliè;  dont  les  feuil- 
les ressemblent  a  celles  du  lin. 
Ijuiscro.  ra.  adj.  liniíj-lirio.  Linigère:  qui  porte. 

(|ui  produit  du  lin. 
E.iniiiiciito  ,  s.    m.  linimén-io.  Méd.   Liniment; 
médicament  fait  d'huile  el  d'autres  substances, 
qui  s'em|doie  en   fiiclions,  el  qui  est  propre  a 
adoucir,  amollir,  résoudre. 
■..iniiuienlo,  s.  m.   V.  LinJuteutc. 
■>iiiio,  s.  m.  V.  Liño. 

LiniNPO,  s.  m.  /ini.T-'«.  Ornith.  Linisque  ;  «;iiau- 
me  des  aréoles,  ordinairemenl  régulières,  de  l'é- 
piderme  corné  des  pattes  des  oiseaiu  .  quand 
cet  épidémie  est  reiiiule. 
liinjavt'ra,  S.  f.  iiiiis.  V.  Caretij. 
Ijiio.  s.  m.  /¿-no.  Itol.  Lui;  genre  de  plantes  dico- 
tylédones, de  la  fauïille  de>  caryopbyllées.  qui  a 
donné  son  nom  a  une  famille  nouvelle,  celle  des 
lines  ou  linacces.  l!  Lui  ;  se  dit  vulgairement  de 
plusieurs  plantes  te\iile>  ou  ayant  le  porl  du 
lin.  Il  J'eUi  <h'  /¿II"  ;  loile  de  lin.  \\  Poes.  Voile; 
plusieurs  le/,  d."  loile  forte  cou>us  ensemble,  ci 
que  1(111  attache  aux  anteiioes  ou  verges  des 
mùls.  pour  prendre,  pour  recevoir  le  vei  t. 
I.iiiocarpo  ,  s.  m.  linokar-po.  Bot.  I.inuioipe; 
genre  pr(ip(>st^  pour  placer  le  bn  multillürc. 

55 


LIO 


a7.v  — 


Llf 


Ijuoii.  s.  in.  linón.  Líiion  ;   sort*   du  (nile  ür  lin. 

tres-clnire  el  Irií-dóliéo. 
I.inoaiaiia,  s.  f.  Liuoslalie;  longue  rubc,  long  \í- 

loniciu  (le  lin. 
i.inóvtiilo.  In.  nilj.  linns-tulo.  I.inosiale;  qui  por- 

h!  (les  habils  de  lin,  iiui  est  mHu  de  lin. 
i.iu«'»Mtoiiin,  s.  n\.  LiDuslome  ;  linge  placé  .sur  le 

laliee  p'iur  l'essuyer, 
■.iiiquia,  s.  f.  ?iMfi-/aa.  Bot.  Linckic  ;  genre  de 

piaules  de  l.i  famille  des  algues. 
l.intpn,  s.  r.  linn'iéa.  Conim.  Liiiihée  ;  étoffe  de 
soie  qu'on  fabrique  eu  Chine  ,  dans  la  province 
de  Nankin. 
i.intel,  s.  m.  Conslruc.  Linteau;  pièce  de  bois,  de 
pierre  ou  de  fer,  que  l'on  met  entravers  au-des- 
sus de  l'ouverture  d'une  porte  ou  d'une  fenêtre 
pour  en  former  la  partie  supérieure  et  soutenir  la 
maçonnerie.  V.  Dintel. 
■.interna,  s.  f.   linnler~na.  Lanterne;  vaisseau 
fait  de  matière  transparente  ,  servant  à  conser- 
ver la  lumière  qu'on  transporte  ,  ou  qui  est  cï- 
posée  au  vent  et  à  la  pluie.  |  Lanterne:  nom  que 
portèrent,  dans  le  pi  i: -ipe  ,  les  réverbères  des 
mes  de  Paris.  ||  Phys.  ¡Antcrna  mágica;  lanter- 
ne; mai:ique;  iiislrumenl  d'optique  qui  au  moyen 
•ic  lentilles  et  de  verres  peints   fait  voir  diffé- 
rents objets  sur  une  muraille  ou  sur  une  toile.  Il 
Fig.  et  fum.  lîsuna  linterna;  màijica;  c'est  une 
lanterne  magique  ;  se  dit  d'une  société  où  un 
}<rand  nombre  de  personnes  ne  font  que  passer 
et  se  succèdent  les  unes  auv  autres.  |!  Arcbit.  ! 
i.anternc;  certains  petits  édifices  pyramidaux  . 
qui.  selon  la  pratique  moderne  .  couronnent  les  j 
«oupolcs  des  Eglises.  |  15(it.  Lanterne  ;  champi  -  i 
gnon  d'Aoïcrique  fort  sinsiulier  ,  qui  a  la  forme  1 
«l'un  cul-dc-lampe  renversé,  sujiporlé  par  trois 
colonnes.  |  Relat.  Fiesta  de  las  Uternas;  fêles  [ 
des  lanternes  ;  fête  qui  se  célèbre  en  Chine  le  | 
quinzième  jour  du  premier  mois  de  l'année.  ]    • 
Rot.  J.onterne;  genre  établi  sur  une  espèce  de 
mousse  qui  a  beacoup  de  rapport  avec  les  cia-  ' 
ihres.  I  Teehn.  /.anternc;  instrument  dont  le  ga-  i 
■/icr  se  sert  pour  enlever  les  soies  de  l'ourdissoir  I 
elles  porter  sur  les  cnsouples  du  métier  de  lis-  j 
serand.  |  Cage  de  fer  dans  laquelle  on  expose  j 
les  tètes  des  criminels  exécutés.  |  Lanterne;  pi-  | 
gnon  garni  de  fuseaux  dans  un  moulin.  j 

l.iiitpfncro.  s.  m.  lin(erni-ro.  Lanternier;  se  dit 

de  celui  qui  fait  eu  vend  des  ianlernes. 
l.iiitornilla.  S.  f.  dim.  de  ¡interna.  Lantcrneau; 
petite  lanlcrnc  au  sommet  d'une  coupole,  au- 
dessus  d'un  escalier. 
i.intefiioi» ,  s.  m.  agmcnl.  de  linterna.  Fanal  de 

poupe  d'un  navive. 
i.iiitgiritt,  S.  f.  Conchyl.  Linturie,  genre  de  coquil- 
les univalves. 
l,iitiip»io.  s.  m.  V.  Linaza. 
■,lñi»,  s.  f.  V.  Linea. 
l,iiio.  s.  ni.  li-gno.  Rangée  ;  de  ceps  de  vignes, 

d'arbres. 
Ho,  s.  m   li-o.  Paquet  ;  ballot,  trousse. 
l>ion(lentp.  s.  m.liondén-lé.  Uot. Liondent;  genre 
de  plantes  do  l'ordre  des  synantérécs,  de  la  tri- 
bu naturelle  des  lactacées. 
V.ioiiéH.  adj.  et  s.  m.  Uonéss.  Lyonnais;  qui  appar- 
tient à  Lyon,  qui  habile  Lyon.  |  Lyonnais»  habi- 
laiil  de  Lyon. 
i.initeio,  s.  m.  linné-tn.  Enlom.  Lyonnet  :  espère 


de  teigne. 
Lionia,  S.  f.  llo-nia.  Bot.  Lyonie;  gt-ure  de  plan- 
tes d'.Vmérique  établi  pour  plusieurs  espèces 
d'andromèdes.  Le  calice  rsl  d^une  seule  pièce, 
Ib  corolle  presque  globuleuse  ;  l«  fruit  est  une 
capsule  á  cinq  loges. 
Lionineo,  s.  m.  Ilelminth.  Lionhynquc  ;  genre  de 

vers  inteslinaut. 
■iionwin,  s.  I.  Uon-sia.  Bot.  Lyonsie;  genre  de  la 
famille  des  apocynées  dont  il  n'existe  qu'un  seul 
arbrisseau  qui  croît  dans  la  Non^elle-Hollande. 
l.ipnli(M,  s.  f.  Minér.  Lipalile;  variété  desileiqni 
paraît  se  rapprocher  du  silex  pyromaque  ou  du 
silex  calcédoine. 
I^iparu,  s.  f.  li-para.  Bol.  Liparie  ;  genre  de  plan- 
tes dicotylédones,  de  la  famille  des  légnminea- 
ses,  originaires  du  cap  de  Bonne-Espérance. 
Iilpuriano,  na.  ad),  et  s.  liparia-no.  Géogr.  Li- 
paréen;  habitant  de  Lipari.  |  Liparéen;  qui  ap- 
partient à  Lipari  on  à  ses  habitants.  li  Myth.  Li- 
paréen; surnom  de  Vulcain. 
IJpMrido,  da.  adj.   lipari-do.  Entom.   Liparide; 

qui  ressemble  à  un  lipare. 
IJparidnM,  s.  m.  pi.  liparidoss.  Entom.   Lipari- 
des;  groupe  de  la  tribu  des  chéransonites,  qui  « 
pour  type  le  genre  lipare. 
UpariM,  s.  m.  lipa-riss.   Bot.   Liparis:   geure  de 

plantes  voisines  des  orchis. 
E.<ipai'iNOM,  s.    m.  Upari-ssoss.  Entom.   Liparises; 

),'enre  d'insectes  coléoptères. 
i.iparo,  s.  m.  lipa-ro.  Entom.  Lipare;  genre  d'in- 
sectes formé  de  quelques  espèces  delà  famille 
des  charançons  ou  rhinocères.  ||  Mylh.  Liparus; 
(ils  d'.4.uron,  donna-son  nom  à  une  des  îles  Eo- 
liemnes,  dans  laquelle  ilélaii  venu  s'établir  après 
avoir  été  détrôné  par  ses  frères.  • 

I.lpnrocelr.  s.  f.  liparcir-li.  Liparocclc;  tumeur 

graisseuse  espèce  de  lipome  du  scrotum. 
(iiparoide.  adj.  liparoï-dé.  Pharm.  Liparoïde:  qui 
resscmijic  à  de   la  graisse.  Se   dit  des  mèdica- 
menls  composés  d'un  mélange  de  graisse  avec 
une  autre  substance. 
lyipnróiic»,  ci\.  odj.  liparo-Uko.  Pharm.  Liparo- 

iique;  se  dit  des  mélanges  adipeux  artificiels. 
£,i{>ai'oti-if|ii(a,  S.  f.  Uparolri-kia.  Didact.  Lipa- 
rolricbic;  élaldes  cheveux  naturellement  gras. 
^ipei-auto,   s    m.   lipéran-lo.  Bot.   Lypéranthe; 
genre  de  plantes  nionocolyiédones,  famille  des 
orchidées.  Leslypéranthes  sont  des  arbres  de  la 
Nouveile-noilande,  dont  la  souche  descendante 
pousse  des  racines  à  la  partie  supérieure, 
■/tpia,  s.  f.  ii-pia.  Bot.  Lip[»i  ou  lippie;  genre   de 
plantes  dicotylédones,  de  la  famille  desgalhi- 
liers. 
Iilpiila,  s.  f. /îpt-ria.  Médcc.  Lipyrie;  espèce  de 
lièvre  continue  ou  remitiente,  accompagnée  d'u- 
ne chaleur  excessive  au  dedans,  et  d'un  grand 
froid  extérieur. 
LipUtà.  s.  f.  lipis-ta.  Conciiyl.  Lippi.sle;  genre  de 

coquilles  du  rap  de  Fionne-Espérance. 
iJpitodo.  s.  iw.Upitmi-do.  Palhol.  Lippitude;  se" 
ciéiion  liop   abondante  d'humeur   scbacCe  de» 
paupières,  qui  deviennent  ch.asdieuses. 
I.ipodei-nio,  uta.  adj.  lipoder-mo.    iMèdcc,    Lipo- 
derme;  dépourvu  de  peau,  qui  manque  de  peau 
sur  quelques  parties  du  corps. 
Liposçrainacla.  s.f.  ¡ipoiframa-zia.  Philol.  Lipo- 
^.'ramacie.-  eomposilion  dans   laquelle  on  affecte 


LIQ 


—  875  — 


uo 


de  ne  pas  faire  entrer  une  ou  plusieurs  lettres 
«ie  l'alphabet. 

Llpograiuátiro  ,  ca.  adj.  lipograma-iilio.  Li^o- 
graminatique;  qui  ast  cunfürmc  aux  règles  de  la 
lipograinmalie. 

LipoKi-anialUta,  S.  m.  lipogramatis-ta.  Lipogra- 
malisle;  auteur  qui  dans  un  ouvaagc  a  afreció 
d'exclure  cerlaiiics  lettres. 

liipoma,  s.  f.  lipo-ma.  Chir.Z,ipómc;  tumeur  grais- 
seuse. Espèce  de  loupe  formée  par  l'accumula- 
tion d'une  substance  graisseuse,  dans  un  kjslc 
placé  ordinairement  dans  le  tissu  cellulaire. 

lilpoulx,  s.  ifí.  liponiliss;  Ornilh.  Liponyx  ;  nom 
générique  du  rouloul,  de  l'ordre  des  gallina- 
cés. 

Lipotimia,  s.  f.  Hpoti-nna,  Médec.  ¿ipothimic; 
premier  degré  de  la  syncope  affaiblissement  de 
l'irritabilité  du  cœur.  Etat  dans  leíjuel  la  circu- 
lation est  ircs-ralenlie,  lexercice  des  sens  sus- 
pendus, la  peau  décolorée,  l'influence  nerveuse 
sur  les  muscles  de  relation  nulle,  mais  dans  le- 
quel la  mémoire  et  la  sensibilité  sont  conservées. 
Cette  affection  s'appelle  ausi défaillance,  et  vul- 
gairement mal  de  cœur. 

Llpotrico,  s.  m.  lipotri-lio.  Bol.  Lipotriche;  gen- 
re de  plantes  de  t'.Vfriquc  équinoxiale,  qui  ap- 
partient à  l'ordre  de»  synantbérées,  et  à  la  tribu 
naturelle  des  hélianthées. 

Lipiiru,  s.  m.  lipou-ro.  Mamm.  Lipure;  quadru- 
pède peu  connu,  de  la  baie  d'Hudson. 

Liquefacrlon,  S.  f.  li'éfali-iion.  Liquéfaction; 
changement  d'étal  d'une  substance  qui,  par  l'ef- 
fet de  la  chaleur,  passe  de  l'état  solideà  l'état  li- 
quide. 

Llquefacci-,  V.  a.  liquéfazér.  Liquéfier;  fondre, 
rendre  liquide. 

Liquefactlble,  adj.  liquélaliti-blé.  LiquéQable; 
qui  se  liquéfie. 

lilquen,  s.  m.  li-héii.  Bot.  Lichen;  nom  donné  par 
les  anciens  à  une  plante  cryptogame,  qui  était  en 
usage  pour  la  guérison  des  dartres  et  des  mala- 
dies cutanées. 

lilquéiiea,  8.  f.  lihé-néa.  Entom.  Lichénée;  nom 
donné  à  deux  noctuelles  remarquables  par  la 
beauté  de  leurs  ailes. 

L.lqiii'uato,  s.  m.  liliéna-lo.  Chiin.  Lichcnate; 
genre  de  sels  qui  résultent  de  la  combinaison  de 
l'acide  lichénique  avec  les  bases  salifiables. 

LlquéiieaN,  s.  f.  pi.  liké-nénss.  Bot.  Licbénées; 
famille  de  plantes  ayant  pour  type  le  genre 
lichen. 

liiqaanco,  nca.  adj.  ¿(/ciS-néo..  Bot.  Licbéné;  ^ui 
ressemble  au  lichen. 

LiquciicN,  s.  m.  pi.  Ii-\iénéxs.  Bot.  Lichens;  fa- 
mille des  cryptogames,  comprenant  les  planlns 
les  plus  communes;  elles  se  trouvent  partout  sur 
les  murs,  les  bois, .les  écorces,  les  feuilles,  le 
marbre  le  plus  dur  et  même  sur  le  fer.  On  en 
compte  plus  de  quinze  cents  espèces.  On  s'en 
sert  comme  aliment,  comme  matière  tintoriale, 
et  comme  médicament. 

lilqiiéiileo,  ca.  adj.  lihé-nio.  Chim.  Lichénique; 
nom  d'un  acide  que  l'on  a  trouve  dans  quelques 
lichens. 

lilqiieiiicola,  adj.  likéni-hola.  Bot.  Licbénicolci 
qui  vil  sur  les  lichens. 

iJquciiifnrmc,  adj.  liiiénifor-mc.  Bot.  T/ichéni- 
forn>t';  qui  n  la  forme  d'un  lichen. 


LlqueiiiuM.  ».i.  (lAúrti-na.  Chim.  Lit  heuiue;  ua« 
des  parties  constituanteádu  lichen  d'Irlande. 

LIquoiiltoM,  s.  m.  pi.  likéni-tosi.  Miner.  LicbfJii- 
tes;  pierres  sur  la  surface  desquelles  sont  apifU- 
quées  des  espèces  de  lichens. 

LIqiienivoro,  ra.  adj.  likéni-voro.  Eiilom.  Lichr- 
nivore;  ijui  mange  les  lichens. 

IJqiiciioxrana,  S.  f.  likénografi-a.  Lichénogr«  ■ 
phie;  |)iiriie  de  la  botanique  «jui  traite  spéciale- 
ment des  lichens;  ouvrage  sur  cette  branche  de 
la  science  des  v.égétaux 

lilqiieiiosráncí/,  ca.  adj.  UkénoQrd'ftIio.  Lithé- 
nographiquc;  qui  a  rapport  à  la  lichénogra- 
phie. 

Llqiiciióe^raro,  S.  m.  lihéno-grafo.  Lichénogra- 
plie;  botaniste  qui  s'occupe  spécialement  de  l'his- 
toire des  lichens,  qui  les  décrit. 

Liaunióidow.  s.  m.  pi.  lihéno-idéss., Bol.  Liché- 
noïdf's,  famille  de  plantes  de  l'ordre  d«'s  confer- 
voidées,  comprenant  celle?  qui  ressemblent  à  de» 
lichens.  On  donne  aussi  ce  nom  aux  hépatiques, 
qui  ont  le  port  de  certains  lichens.  |1  Pathol.  Li- 
chénoïdes;  on  donnecctte  épithètc  à  une  variété 
de  la  dartre  squameuse. 

Liqíieiiólüo,  «la.  adj.  lil;éno-iJo.  Bot.  Lichénoide; 
qui  a  de  la  ressemblance  avec  un  lichen. 

l^lqiifMoiosia,  s.  f.  likénol xj-liia.  Lichcnoiogie; 
Iraili-  sur  leslichens. 

Liquciioluftico,  ca.  adj.  liki'nolog'hilM.  Lichéno- 
logique;  qui  a  rapport  à  la  lichénologie. 

L.iqiieiióloKO,  s.  m.  likéno-loi/o.  Licbénolugue; 
naturaliste  qui  s'occupe  des  lichens,  qm  les  dé- 
crit. 

Liquenóporo,  s.  m.  likéno-poro.  Polyph.  Liche- 
noporc;  genre  de  polypiers. 

LiqiiciiuMo,  Ma.  adj.  liliéno-sso.  Lichéneux;  qui 
ressemble  à  un  lichen. 

Liqiil,  s.m. /i-'.i.  l'hil.  Li-kit  nom  d'un  livre  chi- 
nois renfermant  des  marines  de  morale  et  de 
piété.  Ce  livre  contient  une  espèce  de  rituel,  et 
les  devoirs  des  hommes  de  toutes  les  condi- 
tions. 

■JqiiUlable,  adj.  V.  Lique factible. 

Liquidación,  s.  f.  likida-zion.  Liquidation;  ac- 
tion de  régler,  de  fixer  ce  qui  était  indéterminé, 
incertain,  et  toute  <spèce  de  comptes.  ||  Techn. 
Liquidation;  action  de  cuire  la  pute  du  savon. 

Liquidado,  «la.  part  pas.  de /i(7U(J(ir,  et  adj.  Li- 
quidé, e. 

Liquidador,  S.  m.  liLidador.  Liquidateur;  man - 
dataire  chargé  de  liquider,  ou  mettre  à  fin  les 
affaires  d'une  maison  de  commerce  ou  d'une 
société. 

Líquidániltar,  S.  m,  i»;.i(/oHi-/)ar  Bot.  Liquidara- 
bar;  arbre  de  l'Amérique  septentrionale,  familh 
j      des   amanlacées,  qui  donne    un  suc  rèsiaeux. 
balsamiqui',  rouge;1lre. 

LiquidamiMitc.  ndj.    li  idav\èn-té.  Liquidemcnl; 
I      d'uiu',  manière  claire  et  liquide. 
I  l.iqiiidar.  v.  a.  li  iddr.  Liquider;  régler,   fixer  ce 
qui  était  indéterminü  dans  un  compte,  dans  uno 
alfaire.  ;¡  I.(i¡ii¡<l(ir;  liquider    son  bien;  payer  les 
^      dettes  en  \endant  une  partie  de  son  bien,  de  ma- 
nière que  !e  restant  >oil  libre  de  toute  créance.  | 
Liquéfier,  rendre  liquide.  |  LiquidnrselaslctraMi 
se  luiiuillcr;  devenir  liquides,  en  parlaui  de  cer- 
taine* lettres. 

Liquidarle  v.  prun.  /i.'iùfai -1'.  Se  liquider;  *«c- 


MR 


—  876  — 


I.I> 


quillcr,  clcindre  le»  driles;  élre  liquide. 

l.iiiuldeK,  s.  t.  liliidéii.  I.iqíiidití-;  (lualilé  d'une 
subslaiice  liquide. 

■.iquIdlUcablr.  adj.  liUnifi.a-hlé.  Liquéfiable; 
qu'on  peut  réduire  ù  l'élal  liquide. 

Liqiiltliacndo,  dn.  part.  pas.  de  liquidificar,  et 
adj.  /,i(|U(''lió.  »'. 

l.l«HiidUlcBiHr'.adj.ir.i(/»'/ïkn»t-t(\  iiqnéfiant;  qui 
produit  la  liquólariion. 

I^lqtildiflrnr.  v.  a.  V.  ï.iqufftirer. 

liiquiilo,  d(»..aili.  li-kido.  liquide;  qui  a  les  par- 
ties (luidci-.  qui  roule  ou  qui  tend  à  rouler.  ||  Me- 
tal l¡(¡>ii<lii;  metal  li(|uide;  mcial  eu  fusion.  |i 
Püós.  Lus  llitntinis  Uíjuiilas:  \i\  plaine  liiiuide.la 
mer.  Il  Granim.  Cnnsnnnules  li(¡'tiilns:  conson- 
nes liquides;  se  dit  des  lettres  qui  rliaiiffcnl  de 
son  par  leu.  union  avec  la  lettre  qui  les  prérède. 
Fig.  Liquide;  flair,  net,  en  parlant  du  bien,  d'un 
compte. 

Ilíquido,  s.  m.  i/-kt'io.lMiys.  Liquide;  substance 
matérielle  dont  les  ino'écules  visibles  sont  en 
contact  entre  elles,  et  peuvent  réanmoins  se 
mouvoir  avec  une  certaine  liberté.  ||  Liquide; 
plus  particulièrement, les  boissons  spirilueuses, 
acides  oul'ermenlées.  ||  Aiquide;  se  dit  aussi,  sur- 
tout en  medicine,  de  quelques  autres  boissons 
ou  aliments  liquides,  tels  que  le  lait,  le  bouil- 
lon, etc.  Il  .Vdmin.  Liquide;  la  partie  des  droits 
réunis  qui  cencerne  l'impôt  snrle.s  liquides. 

Liqiiiiia,  s.  Í,  lili -no.  Bot.  Lirhine;  genre  d'al- 
ques  marines  qui  ressemblent  beaucoup  au  li- 
chen ranieux. 

Llquiaiudti.<«,  S.  f.  pi.  likina-duss.  Bot.  Licliinées; 
ordre  de  la  famille  des  algues  qui  a  pour  tvpe  le 
genre  licliine. 

■.Iquiimdu.  dn.  adj.  likhiu-do.  lîot.  Liehiné;  qui 
ressemble  i  une  licliine. 

I.lra,  s.  f.  íí-fíj.Métrol.  Lire;  monnaie  d'Italie  dont 
la  valeur  varie  suivant  les  localités.  ||  ivre;  ins- 
trument de  musique  à  cordes,  et  le  premier  qui 
aient  inventer  les  peuples  de  l-antiquité.  ||  Fig. 
et  poél.  ivre;  verve  poétique,  inspiration.  ||  Ich- 
thyol.  Lyre;  nom  spécifique  de  deux  poissons, 
dont  l-un  appartient  au  genre  callionyme  et  l'au- 
tre à  celui  destrigles.  ||  Ornith,  Lyre:  oiseau  de 
la  Nouvelle-Hollande,  dont  la  queiie  présente  la 
forme  d-une  lyre.  |1  Conchyl.  Lyre;  espèce  de  co- 
quille. Il  Aslron.  Z,yre;  constellation  septentrio- 
nale. Il  Sorte  de  poésie  lyrique,  composée  de  six 
vers  d'un  nombre  inégaj  de  pieds,  dont  les  qua- 
tre premiers  sont  à  rimes  croisées,  et  les  deux 
derniers  riment  ensemble. 

I.frela,  s.  f.  lir¿-[a  Bot.  /.ireile:  on  donnece  nom 
dans  les  lichens,  les  hyporylées.  etc..  au  récep- 
tacle des  organes  reprodiicteius.  lorsqu'il  est 
sestile,  linéaire,  flexueux.  et  qu-il  s'ouvre  par 
une  fente  longitudinale. 

l.lnelir»rni(.,  adj.  tinêlifor-mè.  Hot.  /.inelliforme; 
qui  a  la  forme  d'une  lircUe,  comme  le  disque  des 
graphidées. 

t.lrcIo.««,  sa.  adj. /ire!o-sso.  Bot.  Lirelleux:  qui 
«me  de  petits  sillons  linéaires.  . 

Lîri,  s.  m.  li-ii.  Conchyl.  Liri;  espèce  de  patelle  à 
coquille  cartilagineuse. 

I-Irla,  s.  f.  V.  Litfn. 

i.irico,  crt.  adj.  llrilio.  /.vrique;  se  dit  de  la  poé- 
sie et  oes  vers  qui  se  chantaient  autrefois  sur  la 
Jyre.  \\  I  oena  lirua.  poésie  Ivrique:  qui  peut  se 


chanter. 

Lirldo.  s.  m.  li-ridv.  Entuin.  y.iride:  genre  d'iii- 
secieb  hyménoptères. 

Lirio,  s.  m.  li-rù).  Bot.  Lis;  genre  de  plantes,  ty- 
pe de  la  famille  des  liliacécs.  lomprenanl  beau- 
coup d'espèces  qu'on  recunnail  principAlenient 
à  leur  bulbe,  lequel  est  formé  d'écailleschariiues 
el  imbriíjuees  les  unes  sinles  autres.  Il  Fisc.  Tez 
de  lirio;  un  teint  de  lis;  un  teint  extrèmemefil 
Manr.  Il  Aslron.  /.is;  petite  constellation  silue 
dans  la  cnnslellalion  de  Bélier.  |  Hisl.  Campo  4e 
lirios;  champ  du  lis,  le  lieu  où  Charles  d'Anjou 
défit  Conradm  á  la  journée  de  Taglacozzo,  3^  août 
Í2fi8  I  Numism.  Lis;  symbole  de  la  beauté,  de  la 
pudicilé  et  de  l'espérance.  ||  Liriu  moutesiiw;(rs- 
palule,  glayeul  puant;  plante  aquatique.  '!  Lirio 
blanco.  V.  .izureno.  \\  Lirio  hastardot  lisa>»pho- 
déte;  lis  à  fleurs  ¡aunes.  |  Lirio  turco;  iriai  plan- 
te de  la  famille  des  iris.  |  Lirio  de  los  talles; 
muguet  des  vallées;  plante. 

l.iriocéfalo,  S.  m.  lirimé-fnlo.  Erpét.  Lyrioeépba 
le;  sons-genre  de  la  familk  des  iguaniens. 

l.ii'iodendriiin,  S.  f.  liriodéndri-ria.  Chim.  Li- 
riondrine;  principe  balsamique  qu'on  entrait  de 
lérorce  fraîche  des  racines  du  liriodendron, 

l.ii'ludcndro,  S.  m.  liriodén-ilro.  But.  Lirioden- 
dron; nom  donné  au  genre  tulipier  . 

LiriN,  s.  m.  liriss.  Entom.  Liris;  genre  d  insectes 
hyménoptères. 

L.li'on,  s.  m.  liron.  Bot.  Lyron;  un  des  noms  an- 
ciens du  plantain  d'e:\u.  |i  Mamm.  Liron;  espèce 
de  marmotte  des  Alpes.  ,|  Mamm,  Lerot  ;  petit 
quadrupède  rongeur  du  genre  loir,  et  qui  ravage 
les  espaliers  des  jardins.  Il  est  gris  au-dessus, 
blanchAtre  nu-dessous,  avec  une  bande  noire  à- 
l'œil.  Cet  animal  est  trés-fétide  ||  Mamm.  Loir; 
genre  de  rongeurs  classé  dans  la  famille  des  rais; 
mais  qui  a  quelques  rapports  avec  les  écureuils, 
soit  par  ses  caracteres  zoologiques,  soit  par  ses 
habitudes.  ||  Dormir  como  un  liron;  dormir  com- 
j  me  un  sabot;  se  dit  d'une  personne  qui  dont 
beaucoup. 

IJrondo,  da,  adj.  Uron-do.  Pur;  qui  n'est  point 
mélangé,  ||  .\dv.  Mondo  y  lirondo,  sans  mélange 

■Jropo,  s.  m.  liro-po.  Knlom.  Lyrope;  espèce  de 
larre  d'Elrurie,  dont  la  bouche  est  un  peu  diffé- 
rente des  autres  espèces  rapportées  ace  dernier 
genre  d'hyménoptères. 

tAn,  S.  f.  V.  Flor  de  lis;  au  mot  //or. 

Lisainantc,  adv.  /ií4améi»-(¿.  Uniment;  ingénu- 
ment, sans  détour. 

T.,Í0nndi'a.  s.  f.  lissan-dra.  Knlom.  Lysandre;  pa- 
pillon des  Indes. 

liiNlioucime.  adj.  s.  lisbon'n-sé.  (iéogr.  Lisbon- 
nin:  habitant  de  Lisbonne.  ||  Lisbonnin:  qui  ap- 
partient à  Lisbonne  on  à  ses  habitants. 

Cii.sbont>.«4,  Ma.  adj.  V.  Lisbonense. 

lilííco,  s.  m.  lis-\io.  Pèch.  Lisque,  genre  de  filets 
à  lerges  mailles. 

E.I.Hera,  S.  f.  /t5.î(^-»"û.  Berme  V.  Bermn. 

■Jiséi-clo.s.  m.  lisséré-ln.  Bol.  Liserollcj  ou  lise- 
role;  genre  de  plantes  dicotylédones,  type  de  la 
famille  des  convolvulacée^,  qui  ont  beaucoup  de 
rapport  avec  les  liseri»ns. 

IJ.«iado.  da.  pari.  pas.  de  lisiar. fX  adj.  Estropié. 
e.   Il  Désireux;  empressé  d'obtenir  une  chose. 

I.itsiaiito,  s.  10.  lissian-to.  Hot.  ¿isianthe;  genre 
de  plantes  dicotylédones,  de  la  famille  des  gen- 


LIS 


—  877  — 


l.?T 


liaiiées.  ' 

rutara  V.  a.  Henar.  Estropier,  (Ucr  l'usage  d*un 

membre. 
Halaren,  s.  iTr.U|«iar^k«.   Lyciarqiie;   magistral 
annuel  de  lycic  qui  présidait  au\  rtffairrs  de  cet- 
te province,  et  spi'cidleinniit  aux  jours  cl  aux  tè- 
tes établis  en  IMioimcur  des  dieux. 
LUiniMcaou  liMliiiaqiila.  s.  f.   lissima-l;a  lissi- 
ma-kia.   Bot.  l.ysimaque:  o-j  Li^imacliic;  -.'cnre 
de  plantes  de  la  familk  de  (irimuiacées.  qui  con- 
tienl  uiia  vingtaine  de  espèces   Les  lyslmaqucs. 
sont  de  belles   plantes  communes  en  France  et 
aux  lieux  bumides  d'Uurope. 
LUiiicino,  s.  m.  lissiné-mo.  lîot.  /^isinéma:  gen- 
re de  plantes,  L'espèce   principale,  le   Ly<inénie 
piquant  est  un  arbrisseau  de  la  Nouvellc-Hnllan- 
de  irès-ramaux,  garni  de  feuilles  roides,  éparses 
L.li»lon,  s.  m.  inus.  V.  Lésion. 
LlMlpoiiiin.  s.  f.  lissiiio-mia.  Bot.  l>isypomie:  ou 
lisipomia;  genre  de  plantes  dicotylédones,  famil- 
le des  campanulacécs.  I>es  7>ilipomias  sont  des 
plantes  herbacées  très  basses,  presque  sans  tige 
reuniesen  gazon;  elles  habitent  les  hautes  mon- 
tagnes. 
UhIm,  s.  f.  lississ.  Médec.  Lvsis;  crise  salutaire  qui 
s'opère  sans  phénomène  apparent*.  1 

lilNiMpofin,  s,  f.  lissispo-ria.  Bot.  Lisisporic;  di- 
vision du  genre  éporotriqae. 
l.lHmo,  s.  m.  lis-mo.  Hist.   Lismc^  tribut  que  les 
Français   du  Bastion  de  France,  sur  la  côle  de 
Barbarie,  payaient  aux  Algériens,  pour  avoir  le 
droit  de  pèclicr  le  corail. 
Uno,  «n.  adj.  li-sso.  Lisse;   uni   et  poli.  {I  Archit. 
Columna  lisa:  colonne  lisse;  colonne  sans  canne- 
lures et   sans  ornements.  ||  Entom.  Ojos  lisos; 
yeux   lisses;   dans  les  insectes,  deux   ou  trois 
points  luisants  et  convexes,  placés  à  la  partie  su- 
périeure de  la  tète,  et  qui  son  ordinairement  dis 
posés  en  triangle.  Il  Fig.  Uni,  clair,  évident,  sans 
dilticuité.  Il  Boh.  Impudent;  effronté.  ||  Hombre 
liso;  homme  rond  ,  uni,  franc,  sans  façou.  ||  Li- 
so y  llano  ;   sans  difficulté;   qui  n'offre  aucun 
obstacle. 
I.ÍMO,  s.  m.  li-sso.  Boh.  Satin,  laffefs. 
Liifiodccto,  ta.  adj.  lissodék-lo.  Lyssodectc;  qui  a 

été  morde  par  un  chien  enragé. 
LÎMOiiJa,  s.  f.  lison()-ha.  Flatterie,  encens,  adula- 
tion. Il  Fig.  Chose  qui  ilalle  les  sens,  qui  cause 
une  sensation  agrérble.  !i  Blas.  Losange:  meuble 
de  l'écu  qui  diffère  dejla  fuscé,  en  ce  que  celle- 
ci  est -^lus  resserrée  au  milieu  et  moins  aigué 
aux  bouts. 
LÎMouJailn.  du.  part.  pas.  do  lisonjar.  V.  ce  mot. 

¡  Adj.  Blas  Losange:  divisé  en  losanges. 
L,¡MonJni',  V.  a.  inus.  V.  Lisonjar. 
L.ÍNuiiJeadu,   da.  part.  pass.  dc  Litongea.t.  Fla- 
tté, e. 
Itiituiijcadur;  s.  m.  mus.  V.  Lisonjero. 
LÍMoiiJi>ai' ,  V.  a.    lissonq-liiiar.  Flatter;  louer  es- 
c'sivement    dans   le    dessein  de  plaire,  dc   sé- 
duire; encenser.  ¡  Fig.  inus  Flatter;  détecter. 
■^i»oii{crr»Hi(>ii(p.  adv.  lissonij-héramni-lé.  Xm'c 
adulation.  Ilaiicrie.  j  Flatteussemenl;  d'une  ma- 
nieie  llatteuse. 
I.ínouJcimm,  s.  f.  inus.  V.  Lisonja. 
■.iMoiiJcrw,  s.  m.  lisson(f-hc-ro.  Louangeur;  celui 
qui  est  dans  l'habitude  de  donner  de'<  louanges, 
^ans    di.<;cernement.  ¡  Kncftiseur;  flatteur,  adu- 


lateur. 
l.iwoiitfPi'o,  i*a.  adJ.  lisson<j-(itro.  FlaUeur;  doux, 

agréable. 
I.ÍNonKÍa,  S,  f.  inus.  V.  Lisonja. 
■.i.nonoto.   s.  m.   lissono-to.    Lntoin.    Lissonole; 

genre  d'insectes  coléoptères. 
i.ixoqiiil»  s.  m.  lissnl:i-lo.  Bot.  Lis<:ochilc,  genre 

de  plantes  de  la  famille  des  orchidées. 
I.iiirti*.  s.  m,  mus.  V.  Lisura. 
Li^ntilo,  s.    m.  lissoti-to.  Bot.  Lisotylc,  genre  de 

[liantes  voisines  des  grevilliers. 
l.iMpo,  s.  m.  lis-po.  Entom.  Lispe,  genre  d'icsec- 

lesdiptéres. 
l,ii»ta,  s.  ï.  \is-ta.  Liste,  catalogue  de  plusieurs 
noms.  ',  Liste,  se   dit    aussi  des    choses    ¡  Lista 
civil,  liste  civile,  dans  les  monarchies  constitu- 
tionnelles, sommes  annuelles  votées  par  Iccorps 
légilatif,  pour  les  depenses  de  lai-ouronne.  ¡  Li- 
teau, raies  colorées  qui  traversent  les  toiles  d'u- 
ne  lisière  à  l'autre.  ',  Raie  de  couleur  dans  les 
étoffes.  ¡  Liste,  appel. appelalion  à  haute  voix.  ¡ 
Bande  de  toile,  de  papier. 
E.istadn.  s.  m.   Rayure,  manière  dont  une  étoffe 

est  rayée. 
■/iKtadM.  da.  part.  pas.  de  lisiar.  V.  ce  mot,  \  adj. 

Rayé.  V.  A\istado 
l.istar.  V.  a.  inus.  .4l/«fa/-. 
Listeado,  du.  adj.  V.  Listado. 
Lititcl.  s.  m.  l(í-í('l.  Archit.  Listel  moulure  carrée 
ou  bande  étroite    qu'DU   disposes  comme  orne- 
ment  aux  coliinnes   et   autres  parties  des  hiti- 
ments.  |  Listel,  espèce  plein  entre  les  canne- 
lures. 
LiNii'io,  s.  m.  íísí«-/o  Archit, Fénie;  moulure  pla- 
te, listes. 
l.li«to,  ta.  adj.  lis-to.  Leste;  prompt,  actif.  1|  Vile; 
qui  se  meut,  qui  court  avec  célérité.  ||  LiKo.' vi. 
te,  proinptemenl.  |  .Mar.  \  la  voix. 
I.istoii,  s.  m.  Sorte  de  ruban  de  soie.  Il  Large  ban- 
de. Il  Pièce  de  bois  de  deux  pouces  d'équarrissa- 
ge  (lour  les  cliAssisde  fenêtre.  ||  Filet.  V.  Filete. 
\\  Liston  de  maderni  m\  eau  de   maçon;    instru- 
ment par  le  moyen  duquel  on  voit  si  un  plan  est 
horizontal. 
l.ttttniicSro.  S.  m.  din.  de  liston.  V.  ce  mot. 
l.iwtnnc!llo,  S.  m.  dim.    de  liston.   V.   ce  mol.  || 

Fassean;  pièce  qui  porte  les  pannes. 
l/s(oiicito,  s    m.  dim.  de  liston.  V.  ce  mot. 
i.iMioiieria.  S.  i.  listouéri-a.  Assortimenl  d«  ru- 
ban-;. * 
■.iNtoutMo.  va.  adj.  et  s. /íjíone-ro.  Rubanier;  ce- 
lui qui  fait  des  rubans. 
I.Utra,  s.  f.  /is-fai.  Entom.   Lvstre;   gi-nre   d'in- 
sectes hémiptères  de  la  famille  des  cigales.  Les 
lystres  feinellrs  ont  l'abdomen  terminé  por  de* 
toulfes    dune    substance     blanche  qu'on  croit 
destiiiee-i  à  protéger  b-s  u'iifs. 
l.lHtroiilto,  s.    m.   listro-nito.  Foss.  Listroni  te 

coquille  bivalve  fossile. 
l.lMiira,  s.  f.  lissoii  ra,  l'oli;  qualité  de  ce  qui  est 

lisse.  i|  l'ig.  Sincérité,  ingénuité»  franchise. 
I  Uta,  s.  f.  li-ta.  Sorte  de  ver  qui  vient  sous  la  lan- 
'       gue  des  chiens. 

(  Utiiriun.  s.  (.  litti/ion.  Sacrifice  agréable  à  la  di- 
'  viMile.  Il  l.'at  li'iii  d-olTrir  un  sui  riliie  agréable. 
I      et  le  résultai  de  celte  aclion. 

.  ■.Itnciia,  s,  f.  lHa-na.  Bol.  l.ithnrline  :  genre  de 
'      plantes  manocotylodones.  de  la  famille  de»  Rra- 


KIT 


—  878  — 


LIT 


miném. 

Litado,  da.  part.  pass.  de  litar.  V.  ce  mot. 

LltaKORltt  ,  S.  f.  litngoq-hitt.  Méd.  l.ilhojçojjie; 
proprii'tc  (Jes  remèdes  (|ui  Kuèrisscnl  la  pierre. 

E.i(aKOKo,  KM.  adj.  lilnijoijo.  Méd.  Litha(<ogup; 
se  dil  des  módirameiits  pmpres  a  faire  sortir  les 
graMers  des  voies  iiriiiairos. 

l>l(uii(riix,  s.  m.  liiantrakt.  Lilhanthrax;  espèce 
de  charbon  l)i(uiiiiiieiix. 

Litarse,  s.  ni.  V.  Almàrlnria. 

LituiKla.  s.  f.  iniis.  V.  Letargo. 

l.ltár«;lro.rii.  adj.  litarq-hiko.  Lilhargé;  qui  est 
aliére  avec  de  la  lilliurge. 

LltaïKliiado.  du.  adj.  litnrq-hiria-do.  Lithar- 
gé  ou  jiiargiré;  altéré,  falsifié  avec  de  la  li- 
thar^e. 

Lltursirlo.  s.  m.  litftr()-lii-rio.  Chirn.  Lilharge; 
protoxidede  oloiiib  fondu,  ordinairement  coloré 
en  rou^c  par  un  peu  de  mmiuni. 

Lltim,  s.  f.  pl.|/i-/«j5.  Mvlli.  Liips:  les  prières, 
filles  Jupiter,  suivant  Homère,  qui  les  représen- 
te boiteuses,  riilécs  et  les  yeuxbaiss^s. 

Lltcho,  s.  m.  litclw.  Bot.  I.iUhe;  }:enre  de  plantes 
dicotylédones,  de  1.1  famille  di-s  s.ipindées  :  qui 
produit  des  fruit  savoureux,  trcs-eftimées  aux 
Indes. 

Lite  ,  s.  f.  li-té.  Jurisp.  Procès.  V.  Pleito. 

LileoNfoi-o.  s.  ni./if^o.v/-«)-r').  Mir.ér.  Lilhéospho- 
re;  variété  de  baryte  sulfaté,  connue  sous  le  nom 
de  pierre  de  Bologne. 

Litera,  s.  f.  Uté-ru.  Litière;  sorte  de  voitore  ou  de 
chaise  ordinairement  couverte.  porȎe.  sur  deux 
brancards  llexihles.  par  deux  bêles  de  somme, 
l'une  en  avant  l'autre  en  arrière,  ou  même  à  bras 
d'hommes. 

Literal,  adj.  Littéral;  qui  est  selon  la  lettre,  con- 
forme à  la  lettre.  ||  rrar/iirrion  liternl:  traduc- 
tion littérale;  traduction  faite  mot  à  mot.  ||  Hom- 
bre demasiado  /iferaí;  homme  tout  littéral,  se 
dit  d'un  homme  pour  faire  entendre  qu'il  prend 
les  choses,  trop  au  pied  de  la  lettre 

Literalidad,  f.  litcralidndd.  Littéralité;  attache- 
ment scrupuleux  à  la  lettre  dans  une  traduc- 
lion. 

Llterailiitii,  s.  m.  lit¿ra¡i.i-1a.  Celui   qui  S'atta- 
che à  la  lettre  au  sens  littéral. 
Literaliiieiitc.  adv.  íif¿ra/wán-í¿. Littéralement, 

à  la  lettre. 
Literariamente,  adv.  Utérnriam^n-\é.  Littérai- 
rement ;  sous  le  rapport  littéraire.  ||  Literaria- 
mente h'iblnndo.  esta  obra  es  detestable  .  ma- 
la; littérairement  parlant,  cet  ouvrage  est  mau- 
vais. 
Literario,  ria.  adj.  lHé'a-rio.  Littéraire;  qui  ap- 
partient aux  belles-lettres.  ||  El  mvndolUerario; 
le  monde  littéraire,  ceux  qui  cultivent  les  let- 
tres. 

Litoratilio.  S.  m.  litératill-o.  Homme  de  plume. 
Literal isiiiio,  ma.  adj.  sup.  inus.  de  literato.  V, 
ce  mol. 

Literato,  s.  m.  íff¿ra-fo.  tiltéraleur;  celui  qui 
est  versé  dans  la  lillérature;  homme  de  lettres. 
Il  Literatos;  s.  m.  pi.  Gens  de  lettres. 

Literato,  to.  adj.  litéra-to.  Lettré;  docte,  sa- 
vant. 

Literatura.  S.  f-  litpratou-ra.  Littérature;  scien- 
ce qui  comprend  la  grammaire,  l'éloquence  et 
la  poésie,  et  qu'on  appelle  autrement  Bolles -let- 


tres. Il  Littérature  ;  la  connaissance   des  régie», 
des  matières  et  des  ouvrages  littéraires.  \\  Litté- 
rature;  l'ensemble   des  proiluclions  littéraire!» 
d'une  nation,  d'un  (lays,  d'une  époque. 
Literero,  s.  m. /¿<ér¿-ro.  Celui  qui  aocumpagno 

une  litière. 
Liierilla.s.  f.  dim.  de  Hiera.  V.  ce  mol. 
Liti-rtimnuia.  s.  f.   litéromii'nia,   Néul.   Liltéro- 

maiiie;  manie  d'écrire. 
Liti.  s.  m.  li-ii.  Bol.  Lithi;  arbre   du  Chili   qui 

rend  une  eau  vendiilrc  et  vénéuse. 
LitiaeitH,  s.  m.  liiiit-kofs.  l'hilol.  Lilhiaqurs;    li- 
j      tre  d'un  iioèine  grec  sur  les   pierres  prôcifuses, 

faussement  atribu>>  ¿Orphée. 
{  Lltiúnicn.  ea.  adj. /i(ía-iii/ío.  Lilhiasique;  nom 
I  qu'on  dimnait  autrefoisà  l'aride  urique. 
i  LliinMÍM.  s.  f.  litia-ssiss.  Méd.  Litkiasis  ou  Irta- 
j  ?ie;  formation  de  la  pierre  dans  le  corps  humain. 
Il  Lithiasis  ou  lithiasie;  tumeur  dure  du  bord 
I      des  paupières. 

j  Litiato.  s.  in.  /líHí-fo.  rhim.  Lithiate;   sel  formé 
|)ar  la  combinaison  de  l'acide  lithique  avec   une 
'      base. 

Liiieo,  ea.  adj.  li-(ilio  Chiin.  Lilliique;  se  dit  de» 
I  sels  qui  ont  pourbasele  lithium,  sud  sulfure  ou 
I      son  ox  de.    " 

I  Liti<'ri«a.  s.  f.  l»fti!r-5fl.  Ant.   gr.  Lytier.sa;  chan- 
son rustique  consacrée  à  Cybélfs  ou  a  Gérés,  et 
dans  inquelle  il  était  question  des  cruautés  et  d« 
I      la  fin  tragique,  de  Lilyersés. 
;  Litisariun.  s.  f.  inus.liu^aziort.  Litige;  contesta 
t       lion  en  justice. 

LitiffaJo,  da.  part.  pass.  de  litiijar.  Plaidé,  e. 
Litiiçador,  s.  m-  Plaideur;  celui   qui    pleide,  qui 

ost  en  procès. 
Litieniite,  adj.  lüt^an-té.  Junsp.  Litigant,  plai- 
dant ou  qui  plaide. 
Litisar.  V.  n.  Plaider,  contester  quelque  chose  eu 

justice.  Il  Fig.  inus.  Disputer,  contester. 
Litiein.s.  m.\ili(f-hio.  Jurisp.  Litige,  contestation 

en  justice.  ||  Fig,  Disputer,  discussion. 
LititfioMO.  isa.  adj.  \itif]-ltio-sso.  Litigieux,  qui  est 
ou  qui  peut  être  en  litige  el  contesté   en  justice. 
Il  Litigieux,  qui  se  plail  dans    la  contestation, 
dans    les    litiges.  ¡  Chicaneur ,  qui    ainie    les 


procès. 
Litina,  s.  f. 

roncontre 
LitiM.  s.  m. 


lio'-na.  Chim.  Lithine  .  alcali  qui  se 
exclusivement  dans  le  règne  minéral, 
inus.  V.  Pleito. 

LilimooitNorte.  S.  m.  inus.  \itishonsor-té.  Celui 
quise  trouve  intéressé  dans  un  procès  avec  un 
autre. 

Li(i<«c»iitc.<«taeinii.  s.  f.  \itis\iontéslniion.  Ata. 
prat.  Litisconlestation;  procès  entamé,  réponse 
juiliriaire  à  une  demande. 

Litisexiteiinas.  s.  i.\)\.  itissékspèn-sast.  Dépens; 
frais  occasioiH's  par  la  poursuite  d'un  procès. 

Liti.<«|tei>deneia.  s.  f.  \itispéndén-iia.  Jurisp.  Li- 
lispendance;  le  temps  pendant  lequel  un  procès 
est  pendant  enjuslice. 

Litobin.s.  f.  \ito-bia.  Entom.  Litobie;  genre  d'in- 
sectes aplères.  de  la  famille  des  myriapodes. 

Litobihiion.  s.  m.  Miner.  I.ithobiblion:  on  désig- 
ne par  ce  nom  les  empreiiiles  de  feuilles  et  le» 
feuilles  que  l'on  trouve  fossiles. 

Litociilamo,  s.  m.  \itoka-\amo.  Foss.  Lithocala- 
metige  de  rosseaux fossiles. 

Litocarpo  .  s.  m.  \itokar-pn.  Foss.  Lithocarpé: 


LIT 


-  87î>  — 


Mt 


*     nom  géïK^rique  des  fruits  pétriRés. 
ftiiiocola,  s.  f.  lifo-kola.  I.ithucollo,  ciment  dont 
les  lapiilairCRSc  servent  pour  fixer,  assujélir  les 
pierres  précieuses  qu'ils   veulent  tailler  sur  la 
meule. 
I^itorromiii,  s.  f.  \itoUro-mia.  Lithochromte,  pro- 
cédé lithographique  par  lequel  on  imprime,  sur 
la  toile,   une  esquisse   en  noir  et  des  surfaces 
de  différentes  couleurs  álMiuile,  de  manière  à 
produire  l'elfeld'untablrau  à  l'huile. 
iLiiorróniico,  <í».  adj.  li7o/cro>mt/fo.  Litochromi- 
que:  qui  a  rapport  à  la  iilhocromic. 
Jil4toci'omÍBta,s.  m.  li'io/.romis-fa.  Lechn.  Litho- 
chromistc  ,  artiste  ou  imprimeur  en  lilhochro- 
mie. 
tjitoAenHro,i.  m.  \itodén-dro.  Foss.  Litbodcn- 
dre,  nom  donné  à  plusieurs  polypiers  branchus. 
fiilodo,  s.  m.  Itto-dlo.Crust.   Lilhode,  genre  de 
crustacés  de  l'ordre  des  décapodes  famille  des 
macroures. 
iLitóiloino,  ma.  adj.lt(o-(¿omo.Conchyl.  Lithodo* 
me,  Coquille  d'une  espèce  de  moules  qui  ont  la 
faculté  dcs'cnfoiuer  et  de  vivre  dansles  pierres. 
•>1*itoerÍMiio,  lia.  adj.  Ittoéziu-rio.  Bol.  ¿ilhocien, 
^!    se  dit  des  lichens  qui  cro.ssent  sur  Icá  pici  res. 
'MÀtôtuieo^  s.  m.    \ito-farfO.   Moll.  Litophage;  qui 
•'     mange  de   la  pierre.   On   désigne  sous  ce  nom 
plusieurs  animaux  mollusque»,  non  parce  qu'il 
se  nourrissent  réellement  de  pii-rrcs.  mais  par- 
ce quils  vivent  plus  ou  moins  profondémeii  dans 
l'intérieur  des  pierres  ou  des  rot  hes  de  la  mer. 
látóíNKo,   s«.    a*lj-    l>to-fa<io.    Moll.    Lilhofage, 
qui  appartient  aux  animaux  qui  vivent  dans  les 
pierres. 
Litofaiiia,  S.  f.  litofani-a.   Techn.  Lithophanie, 
transparence  de  la    pierre^  do  la  faïence,  de  la 
porcelaine,  etc. 
fJtónirt,  s.  f.  hio-^la.  Bot.  Litophiie;  genre  de 
plantes  dicotylédones  ,  de  In   famille   des   ama- 
•1.     ranthacées,  qui  croissent  sur  les  rochers,  dans 
les  mers  de  l'Amérique  méridionale.  |  Foss.  L\~ 
tophylle;  feuille  des  végciaux  fossiles. 
E.ltóaie,  s.  m.  lito-filo.  lùilnm.  /-itophile.  insec- 
te qui  vit  dans  les  endroits  pierreux. 
I,Uóli!«.  i«.  adj.  ti/o-/i/o.  Biit.  Lilophile  ;   se   dit 

d'une  plante  qui  croit  sur  les  rochers. 
I.itóüto,  s.  m.  H\n-filo.  llisl.  nat.  I.ilophyte;  pro- 
duction marine  qui  tient  de  la  pierre  par  sa  du- 
reté ,et  de  la  plante  par  sa  forme. 
liUoróMfitro,  s.  m.  litofos-l'ori).  Miner.  /Jthophos- 

phore  ;  baryte  sulfatée  radiée  de  Hologne. 
■^ltosci>i''<in,  s.  f. /ifoí7-/ip/M"-ssiíi.  Aiihogénésie; 
partie  de  la  minéralogie  dont  l'objet  est   de   rr- 
chercher  les  lois  qui  pnsideut  ùlu  formation  des 
pierres. 
■JtÓKCiin.  na.   adj.   lUog'liéno.  ¿ithogène  ;   qui 
donne  naissance  àdespiorres   )  i.itogèiic;  se  dit 
encore  de  certains  polvpcs  dont  le  tuvau  eal  pé- 
trifié. 
■.itoaooKiionin,  s.   m.  l{toi]-liiogno-ssia.  Didaet. 

/.itlmseognosie  ;  eoniiai-sanee  des  pierres. 
LUnsliür»,  oa.  adj.  lilnqli-jifn).    lechn.  l.ilo^ly- 

liqiie  ;  qui  iqipariicnt  à  ¡a  gravure  sur  pierre. 
■.UoBliiitu,  s.  f.  lilnglifi-ta.  Miner.  Lithoglyphile; 
pierres,  substances  fossiles  qtti  croissent  sur  les 
pierres. 
l.ltocliro,  s.  in.   litofiU-fo.   Techn.  Lithoglyphe; 
graveur  sur  pierres  ,  chez  l«*s  anciens. 


Lltogoniiulco,  ca.  adj.  Htngoui-miko.  Bol  Ailho- 
gonimique;  se  dit  des  lichens  qui  croissent  sur 
les  pierres. 
LltoRraria,  8.  f.  Utoijrafl^a.  lithographie:  art  de 
dessiner  sur  la  pierre  ,  h  la  jilumcou  au  crayon, 
des  représentations  de  loiiie  nature,  qui  peu- 
vent ensuite  être  reproduites  sur  le  papier,  \t% 
étoffes  et  même  le  bois,  par  la  voie  de  f  impres- 
sion. Il  /.itogra|diie;  les  feuilles  imprimées  par 
ce  procédé  11  Par  cxtens. /.ilhographie;  l'atelier 
d'un  lithographe. 
E.lto:çialia(li>,  «la.   part.   pas.  de  litografiar,  et 

adj.  Aithographié,  e. 
I^itMi^rufiiir,  v.  a.  litografiar.  />ithographier;  im- 
primer par  les  procédés  litlu)graphi.)ues. 
Liiosráflco,  ca.   adj.  litngra-filu).  lithographi- 
que :  qui  appartient ,  qui  a  rapport  à  la  litho- 
graphie. 
I^Kógrafo,  s.  m.  Uto-grafo.    Liihosraphe;   celui 

qui  imprime  par  le  procédé  de  la  lithographie. 
■>U«»idi>,  adj.  liioi-de.  Hist.    nat.  /.ithoïde  ;   qui  a 

l'apparence  d'une  pierre. 
I.Uiilahn.  s.  m.  \itiila-bo.  /.itholabe  ;  sorte  de  tc- 
nettc  destinée  a  saisir  le  calnil  dans  lavesieel  à 
le  maintenir  li\e  ,  pour  pourvoir  faire  agir  sur 
lui  les  instruments  iithotrileurs. 
i.itologin,  s.  f.  litolog—hia.  Lithologie;  partie  de 
l'hisioire  naturelle  qui  a  pour  objet  la   connais- 
sance des  dilférenles  espèces  de  pierres. 
E.Uuló«cicn,  ca.  adj.  litólo  i-liiko.   Didact.  Lilho- 

logique  :  qui  coneeiue  la  liltiologio. 
i.Uolo:ço,  s.  m.  litolo-go.  Lilhologue  ;   celui  qui 
a  écrit  sur  la  lithologie,  qui   s'occupe  de  cette 
science. 
Kiiloniniicia,  S.  f.  litoman~zin.  Antiq.  Lilhoman- 
cie;  divination  qui  se  pratiquait  par  le  moyen  de 
certaines  pierres  prérieuses,  nommées  sédéri- 
tes.  On  poussait   plusieurs    caillouï    l'un  contre 
l'autre,  et  leur  son  plus  i.u   moins   aigu   faisait 
connaître  la  volonté  desdienx.  |!  I.ilr.inancie;  di- 
vination qui  se  pratiquait  en  poussant  plusieurs 
anneaux  les  uns  contre  les  autres,  de  manière  à 
leur  faire  rendre  un  son  plus  ou  moins  clair. 
L.Uoiii<intioo.  ra.adj.  et  S.  ¡iinnian-ti  n.  Ant.  L\- 
tomancien  ;  celui  qui  devinait  par  les  cailloux.  {| 
/.ilhomancien  ;  qui  concerne    la    lilhoinancie.  ü 
Lithomancien  ;  qui  appartient  à  la    lithomancie. 
Il  Aitomancien  ^  qui  appartient  à  la  liloinancie. 
I.itoiiiarieo.  adj.   et   s.    Ulomnr-¡jtt.   Lilhoinarge.- 
nom  donne  à  une  variété  d'argile  qu'on  a  compa- 
rée à  la  moelle,  et  qu'on  appelle  aussi  moelle  de 
pierre. 
I.itoiiiorflta .    s.    f.  liloinorji-tn.    I.ithomnrphitc; 
pierres  sur  lesquelle<  sont  ligures  difierenls  ob- 
jets, comme  s'ils  avaient  eie  dessines  ou  peints, 
soit  à  leur  surface,  soit  méinc  dans    leur    inté- 
rieur. 
liiteiiMcta.  s.  f.  Htonaé  ta.  \\'ú\.  Lilhenoèle;  gen- 
re de  cirrhipodes. 
LrioiitiiltoM.  s.  m.  lilonirilxin.    Ani.   médec.  I.i- 
ihonlribon.  poudre  que  l'on  croyait  propre  a  dis- 
soudre In  pierre  dans  la  \essie. 
■.iti>iitri|itico.  ra.  ndj.  /(fnnrri/)-ri/io.  Médec.  I.i- 
thonlripti(|ue(  se  disait  des  remèdes  auxquels  ou 
I      attribuait  la  vertu  de  dissoudre  la  pierre  dans  la 
.      vessie. 

l,itopl«ioM¡a,  s.  f. /ílon/nfo-iiín.  (Ibir.   î.ithopla- 
lonie  ;    dilatation  de  l'nrélre  pour  extraire  le. 


!JT 


«80  — 


xuv 


CBlrulfi  vósiraus. 

■.itorni,  adj.  (i(orai.  liittoral  i  qui  appartient  aui 
l»ofds  (If  la  mer  ,  aiii  ("(Mes.  :i  Bol.  I.iltural;  >-•• 
(lit  (tfs  plántete  (lili  croissent  sur  le  bord  ileseau\ 
priticip.ilciiicnl  i\r^  ilcinc!» .  des  rixiercs  (!i  des 
Incs.  Il  /oct.  Ijttoial  .  sr  dit  des  aniiiiam  qu'on 
trouve  sur  les  liords  dti  la  iiii-r  ou  qui  vivent 
parmi  les  plantes  liitorales. 

l.itornlfH,  s.  ni.  pi. /i(orri/('<«.  Mylli.  Littorales, 
divinités  de  la  mer.  Il  7.Ü0I.  Littorales  ,  iTibu  de 
la  laniille  des  eimerides .  comprenant  des  inse(  - 
tes  lieinipléres  (|ni  Mveni  habiluellemenl  dans 
le  \üi!tina^e  de  l°eau  ,  sans  en  liabiier   ni    TinUt- 

.   rieurs  ni  la  surface. 

I>itorfli»,  s.  f.  íi(oi('-/(í.  Bol.  LiUorellc  ,  ^cnrc  de 
plantes  dicotylédones,  de  la  ruinillc  des  planta- 
'ginécs  ^  qui  croissent  sur  les  bords  des  t'ian^is. 

l.itÓNrupo.  s.  m.  lit(>s-li(ij)o.C.\\\r.  Litlioscopo,iiis> 
trament  au  moyen  duquel  on  reconnaît  la  pré- 
sence de  la  pierre  dans  la  vessie,  et  on  en  cons- 
tate lesdiinensioiis. 

IJtoftin,  s.  f.  li(o-ssi(i.  Knlom.  /.itiiosic  ;  genre  d" 
insectes  de  l'ordre  des  lépidoptères,  faïuiilc  des 
clu'locercSi  . 

MÁt»Hi*eTiua,  Si  m.  Ulospcr^mo.  Bot.  ¿ithosper- 
me,  le  grémil  ou  herbe  aux  perles,  dont  les  se- 
mences sonl  renreinices  dans  une  écoite  très- 
dure.  I 

Iiito.«pern%o,  ma.  ad}.  Ulosper-mo.  Bot.  Litbos- 
permc;  qui  a  des  fruits  durs  ei  comme  pier- 
reux. 

lUtoMtroto,  s.  m.  litoslro-lo.  S.i\\..  et  hisl.  Lilbos- 
trote;  chez  les  Romains,  pavé  de  marquelterie; 
ou  de  mosaïque. 

Eiltotiiiosi'nfia,  s.  f.  \itoli})o<jrafi~a.  Tcclin.  Li- 
thotypographie ,  art  de  reproduire  sur  la    pierre 

;     une  planche  imprimée  en  caractères  ordinaires. 

■.itotomin.  s.  f.  \iioloini-a.  Chir.  ¿ilhotomie,  tai- 
lle ou  opétalion  par  laquelle  on  extrait  un  calcul 
de  la  vessie  au  moyen  d'une  incision  foile  aux 
parois  de  cet  organe. 

■.itut(JiMÍco.  oa.  adj.  lifofcJ-miAo.Chir.  Litholomi- 
que,  qui  concerne  la  iithotomie. 

I^itotoniiHta,  s.  m.  Lithotomiste.  chirurgien  qui 
s'adonne  particulièrement  ú  l'opération  de  la 
taille. 

Eiitótomo,  s.  m.  Gliirurg.  l.ithoinme,  nom  donné 
aux  instruments  destinés  à  pratiquer  l'opération 
de  la  pierre. 

Litoti-ibo,  s.  m.  li(o(ri-6o.  Ghir.  ¿ithotrileur  ou 
lithotribe  ,  instrument  au  moyen  duquel  on  per- 
fore ou  l'on  écrase  les  calculs,  les  pierres  dans 
la  vessie. 

I^itotricia,  s.  f.  lt(D(Pi-zia.  Chir.  Lithotritie,  opé- 
ration au  moyen  de  laquelle  les  calculs  urinaiies 
sont  saisis  et  pulvérisés  dans  la  vessie,  à  l'aide 
d'instrumenlsinlroduils  par  les  voies  naturelles 
sans  incisi^on  ni  elïusion  de  sang  ,  comme  dans 
la  Iithotomie  ou  taille  ,  et  aussi  sans  aucune  des 
chances  de  mort  immédiate  ,  presque  insépara- 
ble de  cette  dernière. 

làtoti-lciablc,  adj.  \itotritia-h\é.  Cbir.  Lilotritia- 
ble  ,  qui  peut  èlre  lithotritie. 

I^ltotrlciar,  v.  a.  Chir.  Lilholritier .  pratiquer  la 
lithotritie. 

L,itotrittco.  en  ou  litotriptieo,  en.  adj.  íiíofri- 
fi/foou  lffofrí/)-íi7io.  Chir.  Lithotritique  ou  li- 
ihotripli^ue.  qni  a  rapport  ii  la  lithotritie. 


L.i(ók.ilo,  s.  iBiirrvbtMio/  •Mioér.    I  itli>ixyifi;i  boii» 

petrifîé.i     ■    ■••■  Muiir,.-        m;  I  .,),   ,  ( 

l.itoKoario.  rin.  adj.  Mtoion-nu.  Zuvl.  Uilbozoai- 
rc.  sp  dit  des  masaos  gèlolineuscs  qui  enuruù- 
leiit  do  Mi|iporls  pierreux. 
l'iluxAiirioM.  s.  m.  pi.  Mtucoa-Tiuu.-  'iwù,  \^K)\9' 
zoaires.  n(jm  doniubà  un  ordre  d»  laiclossa  .dei> 
protozoaires.  1  .  •■.  '1  :  ,■•,  :  1  i|i|i:  ic; 
i>itr«nt<>tro.s.  m.\\lramé-tro>  PhystrLilrAiMÎre/ 
iiisirunipnt  propre  à  me.sucer  la  pesanteur  spici- 
lique  des  li()ui(les.  1   •  io  kh 

l.ilro,  ».  m.  li-(ro.  Litre,  nnilé  dos  mcsurns  de 
capacité  dont  on  se  sert  eu  Kran<  e.  Il  ci>nlient 
un  déciniètre  cube.  , 

l.itN<Mt.  s.  m.  lH-si'-u.  Bot.  I.i-ts6e  ,  arbre  ulesYé  de 
la  Chine  et  de  l'ilc-de-l'rauee,  de  Jn-faoïiila^kâ 
laurinées.  »   ;   .  ■       {     ,    1  .'  -;-i 

i.ituácrnH,  s.  f,  pi.  UtavLa-tètus.  CcRckyU  Litoa  - 
cées.  famille  de  mollusques  de  l'ordre  des  cé- 
phüliqihores  polylholoniacés.  qui  a  pour  type  le 
genre  lituole.  i  :,..  i  >  <i 

l.itiiúpco.  era.  adj.  li(oua-zéo.  Conchyi.Lirluocé, 
qui  n-ssemble  à  une  lituolc. 

iJtiiaiiJa.  s.  f.  \ilniiam-a.  (îéo^r.  Lithuanie.  con- 
Liéequi  faisait  partió  de  l-nncinn  royaume  de 
Pologne,  et  (|ui  appartient  aujourd'hui  à  la  Rus- 
sie ,  a  l'exception  d'une  partie  qui  est  eiiuiavér 
dans  la  Prusse.  .  .  /  1, 

Eiitiiátiir».  en.  adj.  Itvtouoiri-t-iu.  Lithuaniqu*.  qui 
ap|iartieiil  à  la  lithuanie. 

I.itiiaiii<'n«i>.  odj.  el  s.  Iifüiutnien-sé.  Góog.  Li- 
thuanien ,  habitant  de  la  Lithuanie.  |  Lilhua- 
iiien .  qui  appartient  à  la  Lithuanie  ou  à  ses  ha- 
bilauls. 

Liituita.  s.  f.  !iíouí-fa.  Conchyl.  Lituitc  ,  genre  de 
coquilles  fossiles  cloissonnécs  qui  sont  reconr- 
bées  seulement  à  une  de  leurs  poiules  el  pour- 
vues d'un  siphon  central. 

L,ituo.  s.  m.  li-rouo.  Lituus. mntlatinqui  signifiait 
un  bàion  recourbé  par  le  haut,  comme  la  crosse 
desévéques.  que  portaient  les  augures  commit 
marque  de  leur  dignité,  et  qui  aussi  servit  de 
crosse  aux  premiers  é\èques.  ||  Anliq.  LituUr:. 
instrument  de  nrusique  militaire  des  Romains. 
parliculicr  á  la  cavalerie. 

I>it«iollta,  s.  f.  iitouo/i-fa.  Conchyl.  ¿iluolile: 
genre  de  coquilcs  univalves. 

E,itiivgla,  s.  f.  Iit(>ur()-hia.  Liturgie;  l'espèce  el 
l'ordre  des  cérémonies  el  des  prières  qui  consti- 
tuent le  service  divin,  (j  Hisl.  ecclés.  Liturgias 
griega*,  liturgies  grecques;  quatre  liturgies  pa- 
pales reconnues  par  l'Eglise  grecque. 

LUVirsico.  en,  adj.  liiourg-hiko.  I,ilurgique:  qui 
a  rapport  a  la  liturgie,  li  Linguisl. Leni/ua  liiúr- 
giíd.  langue  liturgique;  se  dit  de  l'ancien  slave 
qui  sert  encore  en  Russie  el  dans  les  provinces 
du  Danube  pour  le  culte  et  les  livres  d-eglise. 

l,ltMia;l!*»n.  s.  m. /ífour(;-/iií-ía.  Liturgisle;  ce- 
lui qui  est  versé  dans  la  liturgie,  ou  qui  a  com- 
posé puelqiie  ouvrage  sur  la  liturgie. 

l^iturgo,  s.  m.  litonr-go.  Antiq.  Liturge;  nom  des 
troiscents  plus  riches  citoyens  d'Athènes.  Lesli- 
lurges  étaient  chargés  de  subvenir  tour  à  tour, 
ou  en  se  réunissant,  à  toutes  les  charges  l'es- 
traordinairetd*  l'état. 

E.iiiil»r.  v.  a.  inus  V,  Fernieutar. 

Litido,  dn.  adj.  V.  Lcui/o.  .     .^  .».«».  jai^riJi' 

ílva,  s.  m.  h'-i-a;  Hist.  oitom.  Liva?  \iuéralenienl 


LIX 


—  881  — 


LOA 


élcndard.  Par  extension,  gouverncmenl  militai- 
re de  l'empire  ottoman,  commandé  |»ar  un  paclie 
à  deux  queues. 

i.ivaro,  s,  m.  liva-ro.  iLivarot;  fromage  fabriqué 
dans  le  buur;,'  de  ce  nom. 

l,lverpolicn*ic,  adj.  et  s.  Uvérpolién-sé.  7>ivcr- 
poolien;  habitant  de  Liverpool.  ||  /Üverpoolien; 
qui  appartient  à  liverpol  ou  à  ses  habitants. 

Uvcxeo,  s.  m.  livó$-iio.  Bot.  Livèche;  genre  de 
plantes  de  la  famille  des  ombellifères,  renfer- 
mant vingt-trois  cfepcces  dont  dix  croissent  na- 
turellement en  Europe,  principalenuMit  dans  les 
Alpes  ou  les  pays  de  montagnes. 

Mvia,  s.  f.  h-Vifl.Entom.  Aivie,  genre  d'insectes 
hémidoplèrcs,  famille  des  hyménilytrcs. 

■.iviniiHiiieiitc,  adv.  inus.  livianamèn-té.  Légè- 
rement, d'une  manière  légère,  sans  motif.  Il  Lu- 
xurieusemcnt;  d'uncmanière  luxurieuse,  impu- 
di(jue,  malhonnête.  Il  Fig.  inus.  V.  Superficial- 
menic. 

■.Ivinniiniicnto,  adv.  inui^.  V.  Livianamente. 

■.Iviaiidnil,  s.  f.  livinnddadd.  Libidinosité;  pas- 
sion, vice  de  celui  qui  est  libidineux.  ||  Légèreté, 
qualité  de  cequia  peu  de  poids.  ||  Fig.  ¿égèrelè; 
imprudence,  manque  de  solidité  dans  l'esprit, 
jj  linpudicilè.  \. Incontinencia. 

■Jviikiidat,  s.  m.  masV .  Liviandad. 

l.ivIikiicK,  s.  f.  inus.  V.  Liviandad. 

IjIvianoEii,  s.  f.  inus.  Y.  Liviandad. 

Eiiviaiio,  na.  adj.  livia-no.  Léger, qui  a  ¡)eu  de 
de  poids.  Il  Fig.  Léger,  inconstant,  inconsidéré. 
Il  Léger  peu  important.  ||  Impudique,  qui  fait 
des  actions  contraires  à  lachasteté.  ||  Maigre,  se 
dit  en  parlant  d'une  terre,  d"un  terroir  aride, 
qui  rapporte  peu. 

Livianos,  s.  m.  pi.  V.  Bofe,  pulmón. 

n.ividc«,  s.  f.  lividéii.  Lividité  état  de  ce  qui  est 
livide. 

Eiivido,  dn.  adj.  li-vido.  Livide,  qui  est  de  cou- 
leur plombée,  bleuâtre  et  tirant  sur  le  noir. 

liiviHtona,  s.  f.  li»isto-na.  Bot.  Livisione.  genre 
de  plantes  monocotylédones,  de  la  famille  des 
palmiers,  originairede  la  Nouvelle-Hollande. 

l-ivoii,  s.  m.  livou.  Conchyl.  Livon,  nom  d'une  es- 
pèce de  coquille  uni  valve. 

I..ivonia,  s.  f.  livu-nia.  (iéogr.  Livonie,  province 
de  la  Russie,  bornée  au  nom  par  le  golfe  de  Fin- 
lande, au  sud  par  la  Lithuanie.  à  l*ouest  par  la 
mer  Uallique,  093,000   habitants. 

liivoiiieiiMe,  adj.  et  s.  livuuién-Si'.  Geogr.  Livo- 
nioii;  habitant  de  la  Livonie.  ||  Livonien;  qui  ap- 
partient à  la  Livonie  ou  à  ses  habitants. 

I.ivoi-,  s.  m.  V.  Canlenal.  \\  Inus.  Couleur  livide; 
couleur  plombée,  blemUre  et  tirant  sur  le  noir. 

I.ivofudo,  dn.  adj.  inus.  V.  Acardenalado. 

E.iviiriimHP,  adj.  et  s.  livoumén-sé.  Livournin; 
habitant  de  Livourni.  j  Livournin;  qui  appartient 
à  Livourne  ou  à  ses  habitants. 

l'Iviiruinik,  s.  f.  livonrni-na.  Mélrol.  Livournine; 
monnaie  de  compte  de  Livourne  et  de  Toscane, 
qui  vaut  environ  \  fS.'Sc. 

l-ixitw.  tu.  adj. /i7c.<i-(o.  Entom.  i.,ixile;  qui  res- 
semble ii  un  lixe. 

l.i\iioi«,  s.  m.  pi.  Uksi-loas.  Entom.  Lixiles;  grou- 
pe de  la  Iribu  des  charançoniles,  qui  a  pour  ty- 
pe le  genre  lixe. 

■Jxiviacloii.  s.  f.  liksiviazion.  Chim.    Lixivalion; 
opération  chimique  qui  conteste  à  laver  les  ccn- 
TOMO    \ 


dres  ou  aulresnialièrcs  pour  en  tirer  les  sels  al- 
calins qu'elles  peuvent  contenir. 

B.ixlviul,  adj.  li\isivinl'  (2bim.  Lixivienl;  s"e!»l   dit 
des  sels  (jue  l'on  obtient  par   la  lixiviation   ou  le  * 
lavage  des  cendres. 

tA\o,  S.  m.  lik-so.  Entom.  Lixe;  genre  d'iscctes 
coléoptères  de  la  famille  des  charançons. 

I.Iku,  s.  f.  Il -¿a.   Irhlhyol.  Chabot;  poisson  Ircs- 
commun  dans  Ifge.iux  douces  d'Europe,  et  dont 
la  chairestagréable  a  manger.  ||  Lice;  arène,  am- 
phithéAlre,  champ  clos  pour  les  combats,  etc.  j 
Inus.  V.  Lid.,  contienda. 

■.i«nii,|s.  m.  li/.an.  Ichthyol.  Lysan;  nom  d'un 
poisson  rapporte  au  genre  icnironote.  division 
des  scombéroides, 

rizur,  V.  a.  inus.  V.  Alizar. 

E.izardn,s.  f.  U/.ar-da.  Erpel.  Ly/.arde^  espèce  de 
lézard  gris  qui  habite  les  murailles. 

liisarduM,  s.  f  pi.  lizar-dass.  Comm.  Lizardes: 
toiles  fabriquées  au  Caire. 

E,iïo,s.  m. /i-zo.  Techn.  Lisse;  pièces  mobiles  dun 
métier  à  tisser  au  moyen  desquelles  et  des  pé- 
dales on  fait  ouvrir  les  lils  de  la  chaîne  d'un  tis- 
su quelconque  pour  passer  Ir  navette,  et  par  con- 
séquent le  fil  de  la  trame  ou  duile.  ||  Liios  altos; 
lisserons,  liteaux  de  bois  pour  tendre  les  lisses. 

I^izon,  s.  m.  V.  Alisnia. 
!  I.O,  art.  neut.  Zo.  /-<•.  ||  Todo  lo  mas,  lo  mas;  tout 
au  plus,  au  plus.  Lo  peor,  lo  mas  malo;  les  pis. 
le  plus  mauvais,  il  Lo  penr  es.  lo  peor  de  todo  es, 
qui  pis  est.  ce  qu'il  y  a  de  pire,  de  plus  fâcheux. 
Il  7^0  mismo,  lo  mismo  que;  de  même,  de  même 
que,  de  la  même  manière. 

1.0,  pron.  relat.  lo.  Le.  ||  Es  menester  decírselo;  il 
faut  le  lui  dire. 

i-»a,  s.  f.  inus.  lo-a.  Louange.  V.  Alabanza.  \\  Pro- 
logue; préface,  avant-propros  d'un  ouvrage  ou 
pièce  de  théâtre.  Loa  y  honor:  los  el  honneur. 

liOublc,  adj.  loa-blé.  Louable;  digne  de  louange.  | 
Se  dit  dans  les   universités  de  la  collation  que 
donne  un  candidat  aux  docteurs  qui  ont  assiste 
à  la  récejjtion. 

■>oablpiiipiite,  adv.  loablémén-té.  ¿ouablemenl. 
dune  manière  louable. 

l.oadcro.  ra.  adj.  inus.  V.  \Aiudable. 

■.oadisiiiio.  ma.  adj.  superl.  de/oa</o.  V.  ce  mol 

g.oado.  da.  part.  pass.  de  loar,  et  adj.   Loue.  e. 

Loador.  s.  m.  loador.  louangeur;  celui  qui  est 
dans  rUabitiidc  do  donner  des  louanges  sans  dis- 
cenienienl. 

I.oaniii'iito.  s.  m.  inus.  V.  .ilabanza. 

Koanda,  S.  f.  loan-da.  Espèce  de  scorbut. 

l.oaiixón.  adj.  et  s.  loanq-héss.  (icogr.  Loanj;eoi>, 
habitant  de  Loango.  il  Loangeois;  qui  appartient 
à  Loango  o(i  à  ses  habitants. 

I.oanxa.  s.  f.  inus.  V.  Alabanza. 

I.oar.  V.  a.  loar.   Louer.  V.  .Alabar.  I|  Inus.   .\p 
prouver  quoique  chose,  l'agréer,  y   donner  son 
consentement. 

I^oaNa.  <.  f.  loa-ssn.  Bot.  /.osse;  genre  de  plaulc!- 
dicotylédones  de  la  famille  des  loassés,  onginai 
re  d'.\mèrique.  Ce  genre  est  remarquable  par  ses 
grandes  et  belles  Heurs  aiillaires  ou  thcrmina- 
les. 

I.oanoai»,  s.  f.  pi.  loa-séast.  Bot.  Loasées;  famille 
de  plantes  iiui  a  pour  type  le  genre  loase,  et  qui 
lait  partie  de  la  tinsse  des  péripélalées  ou  dico- 
tylédoiics  pulypètalcs. 

56 


I.OB 


8S2  — 


LOB 


i,o.i>t«-o,  «ifH.  (iil).  l(ut-tKéu  Bill.  Ijiasé;  (|ui  u>sscni- 
h\c  à  iinr  Ixise. 
^  l.ohii,  S-.  r.   hi-ha.   Mnn>m.   Lmivi-:  In  l'einclle  ilii 

''' l(Mi|h  II  ri«.   et   fiiin.  I.DiiM-;   tfimno  loiil  à  luit 

'  iibaïKlorinoc.'^  la  dchimi  lie.  (|  rcrhn.   /.<mvt';  oulil 

''  'lie  fci'  qu'on  plnrc  iliins  un  troiifail  cxpifs  ;i  iiiip 

''  |Mfrr»;,  ci  ifiii  sfil  .1  l'ciiloNcr.  ||  Aiiti^.  min.  /.(lu- 
vp;  «tymholc  do  l.i  ville  do  Uonu".  snr  les  nii-daillcs 
ri   4ps   moniinicnls.  ||  IlspctcWe    snnlaïui    Hiins 

'  '  liiMnclifs.  Il  roric    i^lcvpe  entre  deux    sillons.  || 
'  '4'crrnihira  de  Inhnx  serrure  à  dénis  de  lnnj)s,  | 

'Parir  In  lohn;  faire  ses  pclils.  en   |)arlant  de  In 
'  lonve. 

r.obndo.  An.  *;.  m.  Inha-dn.  VétCr.  Sorte  do  tu- 
meur intérieure  (|ui  siirvient  aii\  chevaux. 

l.olinKniitc,  s.  m.  inus.  Inhnfinn-té.  lispèce  <le  lan- 
poirslo  de  m«r^'do>couleVfr  bleue  et  t achetée  de 
noir.  "  -    ■•'l'J  ••■''- 

■.nbanillo,  s.   m.  hhanill-o.    I.oupe;  tumeur  en- 
kislée,  (]ui  vient    simis  la    peau,  qui  ^'élève   en 
rond,  et   .s'anfimenle  quelquclois  jusqu'à   une 
'  grosseur  prodigieuse. 

I.ohiii-in,  s.  r.  lohn-rin.  Bot.  Aobaire;  ou  lobaria: 
jionre  de  lichens  coniitrenanl   plusieurs  espèces 

'de  lobaires  pulmonaires. 

I.nbnto,  s.  m.  lobn-to.  Louveteau;  petit  loup,  qui 
est  encore  sous  la  raere. 

'I.nliiiton,  s.  m.  lohnlnn.  Bob.  Voleur  de  brebis  et 

■  "  de  moutons. 

'I.Obolin,  s.  1".  lobé-lin.  Bot.  i,obélie;  genre  de  plan- 

^'  tes  campannlac^es  .   famille  des  lobélincées;  il 

.    •  renfern>e  un   çirniid  nombre  d'espèces  presque 

•  toutes  exotiques. 
'Í.ot»eliáceni«,  s.  m.  pi.  lobéiin-zéass.  Bol.  i.obèlia- 
<'   eèes:  famille  de  plantes  qui  a  pour  type  le  ^çcnre 

'    lobélie. 

^<)n1»eliácco.  cen.  adj.  li>hélifi-/i'o.  Bot.  /.obciiacé; 
qui  ressemble  h  une  lobélie. 

I.Abt'i-n,  s.  f.  inus.  lobé-rn.  Trou  par  où  l'on  sort 
avec  diñicullé. 

Lobero,  r«.  adj  lobé-ro.  Oui  appartient,  qui  a 
rapport  au  loup. 

l.obcKiio,  s.  m.  Îri6tiz-H0.  Louveteau,  jeune  loup. 
Il  Louveteau;  petit  loup,  qui  est  encore  sous  la 
mère. 

■lObicro,  s.  m.  hhié-ro.  Bot.  Lobier;  champignon 
du  genre  lobert. 

tiObipt-ilo ,  «In.  adj.  lobi-pédo.  Zool.  Zobipède; 
dont  les  pieds  sont  bordés  d'une  membrane  de 
chaque  coté. 

I.obipptlos,  6.  m.  pi.  Inbi-pédoss.  Orniyh.  Lobipè- 
des;  famille  de  l'ordre  des  échassiers,  compre- 
nant ceux  de  c*s  oiseaux  dont  les  doigts  anté- 
rieurs sont  garnis  d'une  membrane  qui  occupe 
la  longueur  de  la  première  phalange,  et  se  con- 
tinue, de  chaque  côte  du  doigt,  en  une  bordure 
étendue  jusqu'à  l'ongle. 

i.obiiio,  s.  m.  diminuí,  de  lobo.  V.  ce  mot. 

Lobina,  S.  f.  lobi-na.  Sorte  de  perche  de  mer. 

I.obo,  s.  m.  lo-bo.  Mamm.  Loup;  espèce  du  grand 

''"■  genre  chien;  il  dilTère  de  l'animal  domestique  de 
ce  nom  par  son  museau  plus  allongé,  les  oreil- 
les plus  développées,  son  pelage  plus  touffu, 
ses  proportions  plus  vigoureuses,  sa  taille  plus 
grande,  ainsique  sa  mâchoire  et  ses  dents.  Mais 
res  différences,  qui  non  rien  de  fondamental, 
doivent  être  en  grande  partie  attribuées  aux  mo- 
li(îcalions  que  la  vie  sauvage  ou  la  vie  demesti- 


que  ont  dû  uéces.iuircmenl  déterminer  che/ ci* 
dcnv  espèces.'  !.«  loup  ordinuire  est  de  couleur 
lituve.  avec  le  museau  nuir  ei  allungé.  ||  )ch- 
ihyol.  Lo6«  mariuu:  loup  de  mer»  nuut  vulgaire 

j  qudii  doiiiie  au  leiilriqiome  loubine,  pui.sson  a 
peau  gluante  el  île  la  longueur   d  ('uvjron   trois 

I  mètres.  11  a  la  mâchoire  armée  de  dcjíjí»;  aiguës 
et  dévore  tmil  ce  qu'il  rencontre.  JJ'rwv,  pç  la 
contado  cunni  cl  lobo  j/  undatjordo',  bre^b^  ¿emp- 
lees, le  loup  les  niaui^e,  l'exiès  de  piéraûiiMii  <ne 
garantit  pas  toujours  d'èlre  trompé,  il  c^l.qucl- 
quefois  dangereux.  \]  IH  lobo  a  utru  nu  te  iiwvr- 
dv\  les  loups  ne  se  mangent  pas,  les  niétbant-» 
s'épargnent  entre  eux.  |i  .\umis.  s.  m.  Loqpc;  U- 
loup,  sur  les  médailles,  désigne  la  ulle  de  Rome 
ou  quelque  Mlle  de  la  domination  romaine.  Lue 
tète  de  loup  est  l'emblème  de  la  ville  d'Ardus.  \[ 
Blas.  Loup;  le  loup  se  représente  passant, (cou 
ranl  ou  ravissant.  |  Salto  de  lobo;  saul-de  loup, 
fossé  assez  large  pour  n'être  pas  franchi  p^ar  un 
loup,  qu'on  creuse  ordinairement  au  bojt  des 
allées  d'un  jiarc,  d'un  jardin,  pour  les  fermer 
sans  ôter  la  vue  de  la  campagne,  l  Mumm.  Lobo 
cervero  ;  loup-eervicr ,  quadrupède  carnassier 
qui  ressemble  à  un  grand  chai,  mais  qui  a  la 
queue  courte  et  des  pinceaux  de  poils  aux  oreil- 
les. ||  Asiron.  Louj»;  constellation;  de  l'hémis- 
phère austral.  |  Boh.  Voleur.  V.  Ludio».  ||  Fam. 
V.  E)nbria(iiiez,  horracUera.  Anl.  milil.  Loup; 
espèce  de  harpon  ou  de  croc  à  l'aide  duquel  les 
Borna  ins  détournaient  les  coups  du  bélier.  |j  Fam 
Coijer  uti  lobo;  s'enivrer,  se  rendre  ivre,  ||  Enco- 
mendar las  oveja.s  al  lobo;  mettre  le  loup  dans 
la  bergerie,  mettre,  laisser  quelqu'un  dans  un 
lieu,  dans  un  poste  oii  il  peut  faire  beaucoup  de 
mal.  Il  Fig.  Esperar  del  lobo  carne;  attendre  des 
libéralités  d"un  avare,  de  l'honnôlelé  d'un  co- 
quin. ||  Fig.  Ver  la.s  orejas  al  lobo;  se  trouver 
dans  un  danger  extrême.  ||  Quien  con  lobos  andj, 
(i  ahullar  se  enseña;  on  aprepd  à  hurler  avec  les 
loups. 

L<oboUu,  s.  f.  Miner.  Loboile,  variété  de  diocra- 
se.  peu  différente  de  telle  à  laquelle  on  a  don- 
né le  nom  d'agéron.     ,.,,.,,;.  ,  ,    

Loboso,  ma.  adj.  lobo-sso*  Se, dit, d'un  pays  où  il 
y  a  beaucoup  de  loups. 

Lóbrego,  «a.  adj.  Obscur;  sombre,  ténébreux, 
lugubre.  Il  Fig.  Triste;  luélancolique,  quia  de 
la   peine. 

Lobreguecer,  v,.n,  LoltréguéTiérx-  Se  faire  nuit. 
\.  Anochecen. ,.,).. ^,i!^_\^^y\„\ 

Lobreguecer  /.Vw  ft.;  r\tii;ts.^ii^br:éguéx.ér .  Rendre 
obscur,  sombre.  .  „•  ,(,.-,»,-.■ 

Lobregiiex,  S.  f.  lobréfluéu  OhscuriLé^'X.  .Obscu- 
ridad. 

Lóbrigo,  gn.  adj.  inus.  V.  Lóbrego.  , 

Lobulado,  da.  adj.  Bot.  Lobule;  qui  est  muui  de 
lobes  membraneux  ou  partagé  e^  lobules. 

Lobuiaria.  S.  f.  Bot.  Loboulaire;  geur«  de  plan- 
tes crucifèies.,       .,;    I    .n-M  .m    .p.  Mni-.*-,..  4 

Lobuiurio,  ra.  adj.  iotouio-ciOr .Hist.flat. 4^0- 
baire;  qui  est  divisé  £n  lobes,  qui  apparUeiit 
aux  lobes.  H  Anal.  Lobaire;  se  dit  des  artères 
el  des  veines  qui  se  distribuent  aux  lobes  céré- 
braux. ,        ,,  ,     , 

Lobulifcro,  in.  adj.  (^^iiU%«^',4ui,porleun  ou 
plusieurs  lobes.  ,     ^,j,. 

Lóbulo,  s.  m.  Iç-boulQt.  An»\„  Lpbe;  portion  ar- 


líOG 


—  883 


Í.OC 


'  londirct  «íiillantc  d'ui»or^;ancqiifliitmjiio.  ||  Bol. 
'  Lobe;  division  d<í  t'ewillcs  dont  lp^'  bords  sont 
partagés  par  dus  incisions  profondes.  ||  Lóbulos 
scminates;  lobes  séminaiiv  orisimpleincnl  lobes; 
les  (\ri\x  corps  charnus  \\\n  sorlenl  de  la  8e- 
inenre  des  tlicotylédoncs  lorsi|n>lle  fçerine,  et 
qui,  dans  plusieurs  de  ces  plantes,  se  iransfor- 
menl  en  deux  feuilles'.  -   '■' 

■.obnliilè,  s.  m/ Anal,  loíbute;  petit  lobe.  H  l$oi. 
Li'bule;  rndiinenl  de  feuille  qui.  dans  les  plan- 
tes nionocolylédoiies,  se  développe  quelquefois 
du  rf")té  opposé  ou  cotylédon,  et  représente  im- 

'Siarfailement   un  second   cotylédon. 

fbobuno.  lia.  adj.  Qui  appartient,  qui  a  rapport 
';'au  loup.  I  Louvct;  dont  le  poil  ressemble  à  ce- 
"  lui  du  coup. 

Lncucloii,  s.  f.  lohaiioH.  ¿ocation;  action  par  la- 
quelle un  propriétajrc  d'une  chose  la  donne  a 
loyer  on  à  bail;  le  "résultat  de  cette  action.  || 
ITat.  Locación  y  conducción;  It^^jation  et  con- 
duction; laction  de  prendre  ou  donnera  ferme. 

l.ocnl,  adj.  io/i(i7.  Local;  (jui  appartient;!  un  lieu, 
qui  a  rapport  ;i  un  lieu.  It  Medcc.  Local;  qui  est 
borné  à  un  espace  ou  région  circonscrite;  qui 
ne  s'éttnd  pas  à  tout  le  corps,  qui  n'occupe  pas 
une  grande  étendue  de  ses  parties.  ||  Peint.  Co- 
lor local;  couleur  local;  couleur  propre  à  cha- 
que objet,  indépendamment  de  la  distribution 
^■particulière  de  la  lumière  et  des  ombres.  ||  No- 
tarios locales;  notaires  dont  les  oflices  sont  at- 
tachés à  un  lieu  déterminé,  d'où  leurs  protocoles 
ne  peuvent  jamais  sortir. 

liocal,  s.  m.  Local;  lieu  considéré  par  rapport  à 
toutes  ses  parties,  à  sa  disposition,  et  ordinai- 
rement destiné  a  l'habitation. 

E,ocalifln<l,  s.  f.  I>ocalilé;  particularité,  circons- 
tance locale.  I  Localité;  espace  ou  régioncircons- 
crite.  Il  Néol.  philos.  Localité^  qualité  de  l'être 
en  tant  qu'il  occupe  une  place;  impénétrabili- 
té. Il  Local;  lieu  considéré,  etc.  V.  Local. 

l.ocaliïiacioii,  s.  f.  lo^ialii.aiion.  Néol.  Localisa- 
lion;  action  de  rendre  local;  d'adapter  aux  lo- 
calités, a  un  lieu  déterminé.  ||  Didact.  Localisa- 
tion; action  de  (féterminer  la  situation  d'un  ob- 
jet. Il  Localisation;  faculté  de  se  rappeler  les 
lieux,  de  considérer  les  objets  dans  l'espace. 

rocaliznr.  V.  a.  Néol.  /Localiser  i  rendre  local, 
adapter,  apqroprier  au  local.  ||  Didact.  Locali- 
ser, placer  par  la  pensée  dans  un  lieu  déltîr- 
miné,  fixer  la  position  d'un  objet. 

l.ocnliiicii(t>,  adv.  lokalmén-lé.  Localement ,  d'- 
une  manière  locale,   relativement  au  local. 

■..ocnnioiitc,  adv.  Follement:  avec  folie,  d'une 
manière  f(dle.  imprudemment,  témérairement.  || 
Fig.  Excessivement,  outre  mesuré. 

I.ocapnin,  s.  f.  INIylh.  ind.  Lorapala,  se  dit  de  plu- 
sieurs divinités  que  Hrahntaa  chargées  do  creer 
le  monde  et  dele  conserv^.Lcs  tecapalas  sont 
les   gardiens  de  l'univers.    ■     ' 

i.ocarinN.  s.  m.  Fam.  {^uu,  honraïc  qui  a  perdu 
le   sens,  l'esprit.     '  >         ■         . 

■.ncatario,  ria.  adj.  lo'iata-do.  Loraté,  8c  dit  tt'un 
herilage  que  l'on  perçoit  sur  les  revenus  de  lo- 
cations. 

Locativo,  va.  adj.    Locatif,  (^ui  appartient  à  la  lo- 
cation, nu  locataire,  qui  résulte  de  la  locatiim, 
du  locataire. 
L.oca/.o,  eu.  adj.  augment.  de  Loco.  V.  ce  mot. 


L.UCÍOII.  s.  f.  loitonn.  Lliim.  Loiiuit,  action  lin.lflr 
ver  des  terres,  des  cendn",.  mi  «ulie»  ni^Mc- 
res,  |)our  en  e\trairc  les  parliiîs  solubles  t^uí^f 
elles  contiennent.  ¡  l'arin.  /.cuion.  l'ariiou  de 
laver  les  substances  telles  que  les  gu^nnie^^Jes 
racines,  pour  les  nettoyer  et  leur  cnb'vcr  les 
impuretés.  ]  Médec.  Lotion  ,  toute  appbcatjon 
humide  qui  sert  à  laver  tout  le  corps,  ou  Rou- 
lement quelques  unes  de  ses  parties  pour  les 
nettoyer  ou  pour  y  apporter  des  rhungemenls 
déterminés.  ;  Flus  particulièrement,  lutio»,  i»ié- 
dication  ou  topi<¡ue  au  moyen  desquels  o»  la 
ve,  on  nettoie,  on  deter;;e  certaines  parties  ma 
ladcs.  Les  lotions  prennent  leurs  nonis  tke»  pïo 
priétés  des  diverses  matières  qui  les  conipownt. 
¡  Lotion,  quelquefois,  ablution,  bain.  ¡  Kalijj 
mah.  Lotion,  pratique  expiatoire  «requise  par 
le  Coran,  pour  les  souillures  non  subslanlic- 
llcs  majeures.  |  Loción  funaral,  lotion  funérai- 
re, celle  qui  consiste,  chez  les  musulmans,  a  la 
ver  le  corps  d'un  défunt,  soit  komnte,  soit  fcm 
me.  soit  enfant.  ¡  Arl  herui.  Lotion  des  philo- 
sophes. 

l.oco.  ca.  adj.    lo-!io.  Fou.  qni  tient  de  la  nalu 
re  de  la  folie,  qui  est  déraisonnable,  contraire 
au  bon  sens,  à  la  raison,  à  la  prudence,  a  la  mo 
dération.  ¡  Fou,  en  jiarlant   des  personnes,  sig- 
nifie qui  a   perdu  l'usage    de   la   raison,   qui    a 
des  idées  incohérentes,   sans    suite    ni   liaison, 
dont  la  conduite  est  extravagante.  ¡  Fou.  (jui  csl 
badin,  bouffon,  d'humeur   enjouée.  ¡  Fig.  Fou. 
simple,  crédule,  sans  jugement,  j  Fig.  Fou,  ex- 
cessif, prodigieux.   Irès-abon'Jant.  ¡  Fou,  incon- 
sidéré, qui  agit  sans   réllcxion.  |  Fou,  infatué, 
entêté  de.  ',  Estar  locojior  utta  ¡ursouu  o  cosa, 
èlTC  fou  dune  personne,  d'une  chose.  [  lita  ri 
sa  loca.,  tonta:    un  rire  fou.    sans  molif.  j  Vol 
i;erse  ó  estar  loco  de  contento:  lin.   être   excès 
sivement  content.  ¡  A  tontas  y  á  locas:   à  lori 
et  à  travers. 

liuco^ca.   s.  Fou,  celui,   celle  qui   est  tombé  en 
démence,   qui  a  perdu   l'usage  de  sa  raison.  ! 
F'ou,  celui,  celle  qui  dit  deschoses  sans  raison, 
qui  fait  des  actions   sans  suite,  qui    est  crédu 
le,  imprudent,   qui  juge  legèremenl.  ,'  Uncer  el 
loco,   faire  le  fou.  ;  Casa  île    locos,   hôpital  des 
fous.  !  Loco  de  atar.,  fam.;  fou  a  lier,    on  le  dit 
de  celui  qui   l'ail   tant  d'extravagances  qu'à  bon 
droit  il  peut  passer   pour  un   vérilable    fou.  ¡ 
Loro /jereriHC,  celui  qui  ne  revient  jamais  á  *)n 
étal  déraison.  ¡  F'ig.   On  le   dit  «usm   de  quel- 
qu'un qui  a  un  caractère  trop  enjoué.  ',  In  lo 
co.  un  échappé  des  petites-Maisons. 

LocofocoH,  s.  m.  Locolocos,  nom  qu'on  donm 
aux  F2tals-Lnis  au  parti  radical.  Dans  une  as- 
semblée publique,  les  lampesclnnl  venues  a  l'é- 
teindre, ou  les  ralluma  au  moyen  »l'allumcltes 
chimiques,  nummècs  en  \men(\nc  locof,icos .  Te^ 
le  est  l'origine  ilu  mot  Joco/'ocos  applique  à  la 
puliti(]ue. 

I.oroisoiiro.  fa.  adj.  Inhot/viir-fv.  liiftti^.  Lucliogom 
phe;  se  dit  dun  mfusoire  don  les  mâchoires  .  en 
l'orme  d  <'lriers,soiil  giir:Mcs  d'un  griiiid  nombre 
de   délits  soudées   par  le  sonuui'l  cl  p;ii    la  base 

l.ocol .  s.  m.  /o/.i»/.  LiiUmu.  LocoI;  pniie  «beilli 
des  I' hilippincs  .  qui  Iml  un  uiicl  «t  ide  cl  nin 
cire  noirAtre 

■.oroiiioriuu  .    ><.    I.     hilxinno/.iun.     Locon«"li<'n; 


LUC 


88i  — 


lAx: 


tran.s()ort  d'un  ciidruil  à  un  aulrc,  (  liiiiLgemenl 
de  lieu  ,'    di^iilacemoiil.  |  l'Iiy^inl.    I.ocomoiiun,- 
traiispoitspoiiliiné  d'un  •"'tn,'  luiiim'  d'un  lieu  vers 
lin  antre,  monvcmeni  an  iiiDven  duiim-l  il  se  iiiel 
en  relation  avec  lu-  (|ni   l'cntuure.  |  Onianos   de 
'ia    (oconioriiti)  ;    (irizaiies  de    la  Idtomnlion  ;    les 
parties  du  corps  ([ui  ac( oinplissent  cet  acte  djf- 
"^lereril   dans  les  aniinaux:   dans  ceux  dynt   le 
•    corps  est  liom(i;;ène  ,  c'est  la  masse  même  du 
torps,  qui,  en  se  contractant,  exicule  les  inon- 
''■"ycnwnls  ;  dans  les  animaux  supérieurs  ,   l'appa  - 
'i'rbillocumoteur  se  compose  de  nerfs,  de  mus- 
"  '"èlec  forjíanes  actifs]  cl  de  parties  dures  (or;;anes 
passifs).  I,a  locomotion  ^  ce  phénomène  de  la  vu- 
'relative  .  est  l'attribut  le  plus  caractéristique  de 
'l'animalité.  1  Loromixiun  ficni-ral  ;    locomotion 
générale  ;•  c'est  la   locomotion  proprement  dite, 
constituant  par  elle  même  une  fonction,  ou  dont 
le  but  unique  ou  l'essence  est  la  simple  produc- 
tion du  mouvement  et  de  l'action.  Klle  embras- 
se  l'histoire  de  l'équilibre  ou  de  la  station  ,   et 
celles  des  divers    mouvements    progressifs   de 
l'homme  et  des  animaux.  ]  Locomoción  parcial, 
locomotion   partielle  ;   celle  qui  n'est  qu'un  mo- 
yen auxiliaire  de  quelque  autre  fonction ,  et  qui 
olfre  plusieurs  sons-divisions. 
l.oruiiiotiva,   s.  f.  loUomoti-va.  ^,ocülnoli\c  ;  se 
dit  particulièrement  ,  dans  les  chemins  de  fer, 
d'une  voilure  qui  porte  le  mécanisme  et  le  mo- 
teur nécessaire  pour  la  faire  avancer  sans  le  se- 
cours d'aucune  autre  impulsion. Telle  qu'elle  est 
aujourd'hui ,  la   locomotive  est  une   machine   à 
vapeur  à  haute  pression  et  sans   condensation, 
munie  d'une  chaudière  tubulaire  fournissant  la 
vapeur  à  deux  cylindres   horizontaux  ou  forte- 
ment inclinés,  dans  chacun  desquels  se  meut  un 
'  piston,  dont   la  tige  communique  un  mouve- 
'  ment  de  rotation  à  un  arbre  à  manivelles.  Le  fo- 
yer est  placé  à  l'arrière  de  la  chaudière,  et  la 
cheminée  est  fort  courte  ,  situé  à   l'avant  ,   au- 
dessus  de  la  boîte  à  fumée;   elle  reçoit  aussi  le 
jet   de  vapeur  qui  s'échappe  des  cylindres,  et 
dont  le  mouvement  produit  la  tirage  nécessaire 
;\  la  combustion.  Le  foyer  de  la  machine ,   sa 
chaudière  ,  sa  cheminée  et  le  mécanisme  néces- 
saire au  jeu  de  la  vapeur   et  aux  transmissions 
du  mouvement ,  sont  portés  par  un  grand  cadre 
ou  châssis  qui  repose  sur  deux  ,  trois  ou  même 
quatre  paires  de  roues.  L'arbre  à  manivelle  sert 
Â'essien   à  une  de  ses  paires  de  roues,  qui  en 
tournant  avec  lui  font  avancer  tout  le  système. 
■iOconiotividad  ,  S.  f.  lohomotividadd.  Locomo- 
tivité  ;    faculté  qu'ont  tous  les  animaux  de  mou- 
voir à  volonté  tout  leur  corps  en  masse  ou  quel- 
ques unes  de  ses  parties.  La  locomolivilé  est  la 
faculté  de  se  mouvoir  ,  la  lacomotion  est  l'exer- 
cice de  cette  faculté. 
liocoiiiotivo  ,  va.   adj.   ¡okomoli-vo.  Locomolif: 
qui  a  rapport  à  la  locomotion.  |  Facultad  loco- 
'  'motivai  faculté  locomotive  ;  faculté  de  changer 
'■'de  place  par  un  acte  de  la  volonté.  Les  animaur 
diffèrent  essentiellement  des  végétaux  par  la  fa- 
culté locomotive  ,  qui  exige  au  moins  trois  i-. 
dées.  I  Mécan.   Máquina  lucomoliva  :   machine 
locomotive  ;  qui  a  la  puissance  de  se  déplacer  et 
de  déplacer  une  chose.  H  Machine  à  vapeur  que 
Ion  nomme  aussi  simpleiuent  locomotive.  V.Îo- 
'omoliva.      r 


l.ucoiiiutnr  ,  tri».  ?..  l.  Li>l(omutv>' .  Locomoteur; 
muinant  ou  ({ui  meut  ;  qui  sent  a  la  luconiolion. 
qui  opérela  lucomotiuii.  |  Anal.  Apáralo  loco- 
motor; appareil  locomoteur;  l'ensemble  des 
organes  qui  .servent  ¡i  la  locomotion.  Il  se  divi- 
se en  deux  genres:  l'un  comprend  le»  orjcaiics 
passifs,  les  os  et  leurs  dépendances  ;  l'autre 
comprend  les  orp^'ane-^  actifs  de  la  loconiolion, 
les  muscles  et  leurs  annexes.  |  lechn.  (Jn  appel- 
le aussi  appiircil  i«c.jr?i'<iewr, ,  les  divers  pixMsé- 
dés  dont  l'industrie  se  sert  pour  la  lucomó- 
tioii. 

i.oroiiiovllile,  adj. /okomovi-bid. Didact.  Leeo- 
mobile  ;    qui  peut  itre  changé  de  place. 

I>ocoiiiwvilIiliid,  s.  f.  lolioinovitidadd.  Didact. 
Locomobiiité.  V.  Locomotividad. 

I.orriaii»  ,  na.  adj.  et  s.  lokria-no.  Géogr.  •■€. 
Locrien  ;  habitant  delà  Locride,  contrée  de  la 
Grèce  ,  ou  de  Locres;  ancienne  ville  du  Latiam. 

I.oc«iaci(lad  ,  S.  f.  lokouaiidadd.  Loquacité,'  ha- 
bitude de  trop  parler;  défaut  de  ceux  qui  par- 
lent beaucoup  et  sans  nécessité. 

■.oruaeiNiniu  ,    ma.  adj.    sup.  de  Locuaz. 

E.ootiaz,  adj.  loi.ouaiz.  Loquace;  qui  parle  beau- 
coup ,  qui  parle  sans  nécessité. 

Locución,  S.  f.  lokonzion.  Locution;  expres- 
sion ,  phrase  ,  fiiçon  de  parler  spéciale  ou  par- 
ticulière. 

Locuela,  S.  m.  lol:oué-lai  Loquèle  ;  facilité  de 
parler  en  termes  communs  de  choses  commu- 
nes. Il  Manière  de  parler  particulière  à  chaque 
personne. 

Loculacloit  ,  s.  f.  lokoulaiion.  Bot.  Loculation; 
état  d'un  fruit  qui  est  divisé  intérieurement  en 
plusieurs  loges. 

Laciilai-,  s.  m.  lokoular.  Agrie.  Loculaire;  nom 
vulgaire  de  l'cpeautre ,  dans  quelque  pays. 

Loccileas  .  S.  f.  pi.  lokou-léass.  Bot.  Loculées; 
nom  donné  à  une  division  de  la  famille  des  hy- 
drophylcs,  comprenant  celles  qui  ont  des  lo- 
cules. 

Locúloo,  ca.  aà],  lolicu-léo.  Bot.  Loculé  ;  qui 
est  divisé  à  l'intérieur  en  plusieurs  petites  lo- 
ges. 

Lóenlo,  s.m,  lo-koulo.  Locule;  satinismc  qui  a 
été  employé  dans  le  style  burlesque  ,  pour  dé- 
signer un  coffre-fort. 

Loculoso  ,  »ia.  adj.  loloulo-sso.  Bot.  Loculeux; 
se  dit  de  tout  organe  végétal  qui  est  creux  et 
partagé  en  plusieurs  cavités  por  diaphragmes. 

Locura,  S.  f.  /okot(-ra.  Folie;  aliénation  d'es- 
prit causée  par  le  dérangement  du  cerveau,  et 
dans  laquelle  on  n'est  plus  maître  dese&actions; 
dérèglement  de  la  raison  ,  frénésie.  La  folie  é- 
tant  une  affeclien  du  cerveau,  tout  ce  qui  agit 
puissamment  au  physique  comme  au  moral  sur 
cet  organe  peut  devenir  une  cause  de  la  folie. 
Les  dispositions  héréditaires  ei  une  mauvaise 
organisation  cérébrale  doivent  être  considérées 
comme  les  causes  les  plus  communes-  La  fo-.- 
lie  coinmence  avec  l'âge  de  la  puverté;  et  á  cet- 
te époque,  ce  sont  les  folies  évoliques  ou  cel- 
les de  la  vigueur  qui  dominent;  dans  l'âge  mur, 
ce  sont  les  dilïérentos  espèces  de  mélancolie,  cel- 
les qui  prennent  leur  source  dans  les  organes  de 
la  vanité,  de  l'orgueil,  de  la  circonspeclion, 
etc.  Dans  la  viellesse  c'est  la  démence.  La.  folie 
est  générale,  lorsque  .to«les  le«ii£onílions  du 


LOD 


—  885  — 


I.OI) 


cerveau  sont  troublC'fs  ;  elle  est  parlicllc  ,   lors- 
que ce  trouble  n'existe  que  dans  quelques  orga- 

-  nés;  elle  peut  être  encore  continue  ou   intermil- 

-  t'ente.  Elle  est  plus  commune  chez,  les  femmes 
que  chez  les  hommes,  cl  se  montre  souvent 
dans  les  esprits  tempérées.  L'eslréme  esprit  est 
accusé  de /"oiie.  La  /o/ic  paraît  venir  quelque 
fois  de  l'altération  de  l'àme  qui  se  communi- 
que aux  organes  du  corps,   quelquefois   du   dé- 

-rangemeiit  des  organes  du  corps  ,  qui  indue  sur 
les  opérations  de  l'ûmc.  En  ne  déterminant  la 
l'olic  que  par  la  conséquence  des  erreurs,   on  ne 
sauraitfixer  le  point  oii  clic  commence;  il  faut 
donc  la  faire   consister   dans  une  imagination, 
qui  ,  sans  qu'on  soit  capable   de  le  remarquer, 
associe  des  idées  d'une  manière  tout-à-fiiit  dés- 
ordonnée,  et  influe  quelquefois  dans  nus  juge- 
ments et  dans  notre  conduite.  Il  Folie;   illusion 
d'amour  propre,  travers  d'imagination,  légèreté 
du  jugement.  ||  Folie  ;  impriulcncc,  extravagan- 
ce, témérité.  ||  Fig.  pi.  /.oi.îiraA-,  folies;  choses 
plaisantes   que  l'on  dit  ,  que  l'on  écrit  par  di- 
vertissement ;  gaîté  vive  et  bruyante  à  l'excès; 
suite  donnée  à  des  idées  bi/arres.  I|  Myth.  Folie; 
divinité   allégorique  que   les    anciens  représen- 
taient sous  les  traits  d'une  femme  jeune  et  rian- 
te qui  tient  une  marotte,  et  dont  les  vêtements 
sont  ornés  de  j:relots.    Dans  une   dispute   avec 
l'Amour,  la  Folie   l'ayant   aveuglé,   fut   con- 
damnée à  lui  servir  de   guide.il/7acer  locuras; 
faire  des  folies  ,  dans  un  excès  de  joie'ou  d'aflic- 
tion. 
■.ooMi'illa.  s.  f.  dim.  de  Lorura, 
LariiNtH,  s.  f.  loLous-ta.  Entom .  T.ocusie  ;  gen- 
re d'insectes  orthoptères,  plus  généralement  ap- 
pelés lanfiostas  (sauterelles).  Us  ont  la  tète  mi- 
plate  ,  vcrlicule  ,  les  yeux  ronds  et   saillants, 
les  mandibules  fortes,  dentées,   et  des  élytres 
longues  et  étroites  qui  produissent  des  sons  par 
le    frottement.   On    compte  un    grand   nombre 
d'espèces  de  loîustes,  parmi  lesquelles  la  locus- 
te verte  est  la   plus  commune.  ||  Bot.   Locuste; 
dans  les  graminées,  chaque  petit  paquet,  formé 
d'une  ou  deux  glumes,  entourant  une  ou   plu- 
sieurs fleurs  composées  chacune   de  jiaillcttes, 
d'étamineset  d'un  ovaire. o  /-custeest  synonyme 
d'Epillet,  lorsquil  y  a  plus  de  trois  fleurs  oppo- 
sées  alternativement.  ||  Aocustsc  ;    nom  qu'on 
donnait   autrefois  à  différentes   espèces  de  mâ- 
ches. Il  Locuste;  célèbre  empoisonneuse   romai- 
ne, qui  prépara  le  poison  dont  se  servit  Agrip- 
pine  pour  faire  périr  ("llaude  ,    et  celui  à    i'aide 
duquel  Néron  se  délit  de    nnîannicus.  (jaiba  la 
lit  mettre  à  mort  (iprésla  rliûle  de  Néron. 
l.ocuMtitrlo,  ria.  adj.  lohou.sln-rio.  Entom. Locus- 

taire;  qui  ressemble  á  une  .sauterelle. 
I.ocuntnrinn,  s.  m.  pi.  lo' outarioss.   Entom.  Lo- 
custaires;  famille  de  l'ordre  des  insectes  orthop- 
tères, qui  a  pour  type  le  genre  locuste. 
Locutorio,  s.  m.  loluH($1a-rio.  l'arloir  de  religieu- 
ses. 
liO«lin,  s.  f.  lot-clin.  Ichtyohl.  Loche;  sorte  de  pe- 
tit poisson  <lu  genre  fobite,  (]ni   se  trouve   dans 
les  ruisseaux  et  les  petites  rivières.  1|  l.nchn  de 
mar;  loche  de  mer.  un  des  noms  de  l'aphye.  pois- 
son du  genre  cobile. 
Loiln,  s.  t.  lo-iln.   Rlyth.  relt.  f.odas  dieu  de  Lo- 
chlin  dans- les  poésies  erses  ou  ossianiques;  peut 


être  le  même  que  l'Odin  des  Scandinave?. 
l.adarliar,  s.  m.  inus.  V.  Lodazal. 
I.udalUa,  s.  f.  lodali-  ta.  Miuér.  Lodalite;  espçte 

de  feldespath.  ,    ,, 

I.odano,  s.  m.  lo-darto.  Bot.  Bol.  Lède;  no«l  ^|il- 
l.gaire  du  ciste  ladaiiifère,  ,,.         .,,,. 

i.aiiiiKai.   s.   m.  ladaial.  Gacbi^;  bpor6|er^,4feu 

plein  de  bourbe.  ,   ,/  ,^  _    .  ,,,  ., 

I.odiiKnr,  s- m.  V.  Lodazal. 

Lwdiciila,  s.  f.  lodi-Uonln.  Bot.  Lodicule  ;  parties 
des  (leurs  de' graminèes(iui  entourent  immédia- 
tement l'ovaire.  Elles  avaient  été  appelées  corot- 
lle  écaille,  nectaire  et  glujuellt. 
I.odiciilnrln,   S.  f.  lodiloxila-ria.  Bol.  Lodirul^i- 
re;  genre  de  plantes  de   la  famille   des  grami- 
nées. 
B^edicnto,  (a.  adj.  V.  L.odoso,  sucio. 
LodiseNÍu,   S.    Í.  lodih-fié'ssia.   Bot.  Loddijîésie; 
genre  de  plantes  dycotiylédones  de  la  famille  des 
légumineuses.  Cet  arBrisscau   est  originaire  du 
Cap  de  Bonne-Espérance. 
I.odo  ,  s.  m.  lo-do.  Boue;  terre  détrempée, pluROu 
moins  épaisse,  telle  que  celle  qui  s'amasse  dans 
les  rues  des  villes  ou  sur  les  chemins  après  la 
pluie.  Quand   les  boues  ont  composées  de  débris 
de  substances  animales  et  végétales,  désorgani- 
sées par  l'eau,  l'air  et   la  lumière;  quand  elles 
sont  homogènes,  grasses  au  toucher,  et  noires, 
c'est  un  des  plus  précieux  engrais  qu'on  puisse 
employer.  1  Géol.  Boue;  nom  qu'on  donne  vul- 
gairenient  au   mélange,  plus  ou  moins   pAteux, 
que  Cormcn  avec  l'eau  tous   les  débris  produits 
à  la  surface  du  sol  par  le  broiement  de  la  decom- 
position.    L'accumulatiim  de   matières  sembla- 
bles sur  le  fond  des  bassins  remplis  d'eau  stag- 
nante est  plus  partic\ilièremenl  désignée  sous  le 
nom  de  limo  (vase  ou  limon).  Quand  les  particu- 
les qui  composent  la  bouc  se   sont   déposées  en 
raison  de  leur  pesanteur   spéritique  .   elles  con- 
tribuent ;i  la  formation  des  sédiments.  |  Volca- 
nes de  lodo,  volcans  de  boue,  volcans  dont   Ir- 
irruptions  sont  composées   de  boue  rt  d'autres 
matières,  jj  Equivalents;  boue,  lange,  limon;  ors 
dure,  crotte,  bourbe.  ||  Fig.  et  au  moral.  \\  Boue; 
bassesse:  avilissement  abjertiv.  |  Paner  du  lodo; 
trAmcrquelqu'un.dans  la  Imue;  proférer  ou  écri- 
re contre  lui  desinjures  graves,  des  imputations 
diflamanles.  |1  iiVjcnr   el  pic   (/ei /orfo;  lig.   fam. 
tirer  d'affaires,  d'embarras, 
l.odóloo.  s.  m.  /(  i/o-ï/.o  lîot.  /.odoïce;  genre   de 
plantes  monocotylèdones  de  la  famille  des  pal- 
miers. On  l'appelle  vulgairement  cilolier  demer 
des  maki  ives,  des  ¡lés  SccIipIIcs.  Cet  arbre  s'é- 
lève à  In  hiuiteiir  de  1")  mètres  sur  un  tronc  droit 
fibreux,  marqué,  dans  toute    sa   longueur,  par 
l'empreinte  des  feuilles  qui  <e  détachent  à  me- 
sure qu'il  croit;  d'üulres  fexiiUes  se  dé>eloppe[il 
et  le  couronnent;  elles  sont    longues  denviion 
sept  mêles  sur  trois  de  large.  Le  lodoVce  a  cte 
transporte  des  ¡les  Sechalles.  oiiil  est  originaire. 
A  nie  de  France.  11  est  employé  ¡1  une  foule  d'u- 
sages. Chaque  individu  porte  environ   \ingt  à 
trente  cocos,  chacun  de  H>  a  l'2  kilog.  pesant,  et 
qui  renfeimcnt    une   substnme  gélatineuse  avi- 
sez bonne  è  manger,  f.es  feuilles  sont  cmplo- 
jees  à  co\rir  et  à  entourer  les  rases.  I  a  noix   d« 
coco  sert  à  faire  des  vases  de  diverses  foruie.s  et 
prend  un  trcsbccu  \ioli  lorsqu'cllccst  Iraxailléc 


Í.OF 


—  S8G  — 


i.oí; 


LoiIui-,  >..ni.  V.  \,0(ir  alabanza. 

Lo«Í6M«,  MM.  adj. /o(!oj5-o.Uuucu\;  gàcheux,  bou- 

beux,  rangent.     '  •-  ' 
Lopsollu,  s.  f.  loèssè-lta.  Rot.  Loessclle;   genre 
"de  planlosdicol viejones  de  la  famille  des  polé- 
i^ihoiiacióe",  oriftinaires  de  la  Vora-Cru/. 
I^ofanto,  tu.  adj.  Infiinn-to.  Hol.   Lopliaiite  ,  (pii 
porte  tiiK'  aigrette,  ijui  ressemble  á  nne  aigreltr. 
Les  corolles  obliques   et    prcsijuc  entièrement 
ronversces  de  l'liysi)(ie  lophantc  rfesseinblcnt  ú 
la  crOlc  d'im  casque. 
liOfariA,  .s.  m.  /o/Vj-n.ts.  lelhyol. /.opbarist   fíen- 
re  de  poissons  qui  appartient   au\  pois.suns  os- 
seux holobrancbes,  de   Idrdre   des  Ihoraciques, 
dans  la  famille  des  aennlbopoines. 
LonilioN,  ndj.  et  s.  in.  m.  pi.  lofidlosx.  lehtyohl. 
¿ophides;  famille  de  poissons  qui  a  pour  type  le 
genre  lopbis. 
Mjoa»,  s.  m.  /0-/Î0.  Iclilyol.  /Sophie;  genre  de  pois- 
sons qui  est  niaintenaiil  flivisé  en  plusieurs  an- 
tres,  les  baudroies,  les  chironectes,  les  nial- 
thées,  '■'  ''>'-■■■' 

Loflolepn,  s.  m.  lof*o-léj)a.Tio\..  f,opbiolépe:  sous 
genre  do  plantes  qui  appartient  à  l'ordre  des  sy- 
nanlbérées,  à  la  tribu  naturelle  des  carduinées 
et  au  genre  cirsiuum,  dans  lequel  il  est  intermé- 
diaire entre  les  deux  sous-genres  cirsiuni  et  pic- 
iiomon.  '  J    ■    •■ 

K.olloidei(,  adj;  tet's.  ttt;'pl.  io/îoï-d^ii.Bot.  Lophio- 
ides;  famille  de  poissons  osseux  qui  a  pour  type 
le  genre  lophic. 
l.orircas.  s.  f.  pi,  lofî-réasi.  Bot.  Lopbirées;  sec- 
tion de  la  famille  desdiptérocarpét^s,  qui  a  pour 
type  le  genre  lophirc. 
K.orireo,  reu.  adj.  lofi-réo.  Bol,  Lophire;   qui  res- 
semble à  un  lophire. 
lióflro,  s.  m.  lo-firo.  Bot.  Lophire;  genre  de  plan- 
tes qui  ne  renferment  qu'une  seule  espèce,  dé- 
signée sous  le  nom  de  lophire  ailé,  arbre  de  l'A- 
friqueéquinoxiale. 
L.ofiro,  s,  m.  lo-firo.  Enlom,  Lophire:  division  du 
genre  hylotome  ou  ptèrone,  insectes  hyménop- 
tères  de  la   famille   des  uropistes.   |1  Lophyre; 
genre  de  reptiles  établi  dans  la  famille  des  sau- 
riens palmicaudes.  On  ne  connaît  que  peu  d'es- 
pèces de  ce  genre. 
l.ofiropo,  pa.  adj. /o/'i-n»p«.   Crust.    Lophyrope; 
dont  les  pieds  sont  plus  ou  moins  cylindriques, 
ou  coniques  et  ciliés- 
I^ofiropos  ,  s.  m,  pi,  làft-roposs.   Crust.  iophy- 
ropes,  section  de  l'ordre   des  entomostracés.  ou 
ordre  de  la  classe  des  crustacées  comprenant 
ceux  qui  ont  les  pieds  plniou  moinscylindriques 
ou  coniques  et  ciliés. 
l^ofim,  s.  /o/'-na.Mylh.sept,  Lofna;  déesse  des  an- 
ciens   Goths  qui  présidait  á  la   réconciliation 
des  époux. 
liorobramiiiio,  quia,  adj,  lofobran-kio.  Ichlhyol. 
Lophobranche;  dont  les  branchies  sont  en  forme 
de  petites  houppes  et  dispposécs  par  -paires  le 
long  des  arcs  branchiaux. 
I^oTobranquios,   s.  m.  pi.  lofranu-kioss.  Ich- 
lhyol, Lophobranches;  ordre  de  poissons  osseux 
dont  les  brachies  sont  en  forme  de  petites  houp- 
pes et  disposées  par  paires  le  long  des  arcs  bran- 
chiaux, 
I.orógono,nu.  aJj.  lofo-(¡ono.  Bal.  iophogone; 
qui  a  des  angles  frangés  en  forme  de  crête. 


p..r- 


i.oruco.  la.  adj.  /o-/üfíii'<)rilttb.'L<i»lio(c 
te  niic  crête  sur  la  titcr.       '■'!"  ^  '' 

dndnr.  ,v.,^-„  .-it'  1  i  ■•!.  ^■,l--,,  r;'   •     .; 

■.osAnenn.  s.f.  pi.  loga-néas».  Bot .  Li)ganéHs;  fa- 
niille  de  plantes  ijui   a   pour  type  |p  getire  loga 
nie. 
I.asnnfo.  é'a.  náy  ln^n-i\-  1.    \l  ú .  f.<f^:iU\'- ;  qui 

ressemble  à  une  logiiiiie. 
I.OBUfilu,  s.f.   U)'](i--nia.   Bot.     /.oj^atiicou  logia- 
nia;  genre  de  plantes  dicotylédüiK'f?,  de  la  famil- 
le des  gcntianée»,  dai  croît  à  là  N(>aVell^<:-H6l- 
lande.  '  '  "^  •■'  •';  '"'"'l  '"■■"'-'  ""  •     ■  -  - 

■.osniiltkccaN.  s.f.  pi.  Inffania-iéttxs.  Bol.  Lopa- 
niacces;  nom  donné  à  lu  famille   des   b»gMniée> 
JLosnnliiroo,  (Ml.  adj.  lotiunin-T.éo.  Bot.  Logania- 

cées;   qui  ressemble  à  une  loganie. 
■.«•Kur,  v.a.  ln<jar.  V.  Alquilar,  arrendar. 
M.ognr,^.  m.  V.  Lufiitr.jrucblo.  ||  V.  Uoprrsnitii- 
ciou,  veres..  \\  V.  Sitio,  parage.  [  \.  Causa,  w«- 
tivo.  •  '■  ■■'  ■    ■■••''■•■"■ 

■iosarni',  v.  pron.  S'eii'„'ager  porírton  éërté/in  tra- 
vail et  à  un  certain  prix. 
I.o;;niMtmlcii,  s.f.  Inijaril  mihn.  Math,  ¿ogaril- 
mique;  sorte  decourbe  plane  qui  doit  sa  naissan- 
ce aux  logarithmes,  et  dont  les  abscisses  et  les 
ordonnées  correspondantes  sont  entre  elles  dans 
le  rapport  des  nombres  a  leurs  lofj;arilhmes.  Les 
variétés  de  la  logarithmique  tiendront  tiéeesçai- 
rcmenl  aux  divers  systèmes  de  prijgréésións  qui 
engendrent  les  logarithmes.  •  '  ' '' 

LiOKnrItniico,  eu.  adj.  fo^ftríf-mí'w.  Màth.  Loga- 
rithmique; qui  est  de  la  nSture  de-*  logaritmes. 
qui  a  rapport  aux  logarithmes.  ||  Kscala.  regla 
logaritrnica;  échelle,  règle  logaritmique,  instru- 
ment fondé  sur  la  théorie  des  iíganthmes;  ils 
sont  destinés  à  remplacer  los  tables  des  loga- 
rithmes, et  à  elîcctuer.  au  moyen  de  longueurs 
prises  au  compas,  les  calculs  que  l'on  fait  ordi- 
nairement à  l'aide  de  ses  tables. 
L.ogarl(nio,  s,  m.  logorit-mo.  Bftlh.  Logarithme; 
nombre'pris  dans  une  progression  arithmétique, 
et  répondant  à  un  autre  nombre  pris  dans  une 
progression  géométrique.  La  table  des  logarith- 
mes sert  à  substituer  dans  les  calculs  les  addi- 
tions et  les  soustractions  aux  divisions,  La  de- 
cou  verle  des  logarithmes  est  due  à  Neper,  mathé- 
maticien écossais  du  XVII  siècle.  |i  Logarit- 
mos logisticos;  logaritmeslogistiqucs;ceux  dans 
lesquels  zéro  est  le  logarithme  correspondant 
au  nombre  3,600,  Les  logarithmes  sont¡commo- 
des  pour  les  calculs  astronomiques. 
liOsaritinotccnla,  S.  i\logaritmo\éli-nia.  Didact. 
Logarithmoleclinie;  art  de  dresser  les  tables  de 
logarithme. 
l,osuritmafécnIco,  ca,  dá].  'togarUmtíte^^nikn 
Didact.  Logarilhmolcinique;  qliiconcerne'Ia  lo- 
garitmotecnie. 
I.ogriu,  s.  f,  lug-fin.  Bol.  Logfie,  genre  de  plantes 
qui  appartient  à  l'ordre  des  synanlhéréés  et  à  la 
tribu  naturelle  des  inutécs. 
L,o9iu,s.  f.  log-hia.  Logie;  discours,  traité.  Il 
n'esls  usité  que  pour  la  "composition  des  mots 
comme  cronologia,  tCologta.  etc.  |  Fig.  Loge; 
assemblée,  réunion  de  franc-maçons.  Se  dit  aus- 
si du  lieu  où  se  tiennent  ces  assemblées,  ces  réu- 
nions. 
Lógica,  s.  {.log-hika.  Philos.  Logique;  science 


LCMi 


—  887  — 


LO(i 


qui  eirscfgtio  à  {tenscr  juste,  à  raisonuer  avec 
mélhode.  I,a  logique  se  fonde  sur  l'élude  appro- 
fondie 'des  formes  ol  des  lois  de  la  pensée,  et 
pose  les  règles  de  la  discussion,  de  la  controver- 
se, do  i'arguinenlation;  c'cstà  proprement  parler 
la  science  des  lois  diC  rcnlendcment ,  et  l'art  de 
faire  de  l'entendement  le  meilleur  usaac  possi- 
ble. Il  ¿ogique;  sens  droit,  disposition  à  raison- 
ner juste.  Il  iMiî.Lofjiquc;  manière  particulière 
de  raisonner.  ||  La  lógica  delcorazon  de  laspa- 
'■stunes;  la  lofjiqoe  du  cœur,  des  passions.  |1  Lo- 
gique; dans  les  collèges,  il  sii^niiiait  la  classe  où 
l'on  enseignait  partie  de  la  pbilosophie.  |  Logi- 
que; ouvrage  sur  l'aride  raisonner.  ||  Lóyica  ab- 
soluta ó  apodictica;  logique  absolue  ou  apodic- 
lique,  dans  la  philosophie  platonicienne,  la  par- 
tie de  la  logique  qui  correspond  aux  idées,  (jui 
produit  la  certitude.  ||  Lógica  imperfecta  ó  en- 
iiineinálica;  logique  imparfaite  ou  cnthymémali- 
que;  celle  qui  reste  dans  le  cercle  des  objets  in- 
dividuels. Il  Lúfiicn  probable  ó  epiqueremálica; 
logiqne  probable  ou  épichérémalique;  celle  qui 
correspond  aux  nofions  intermédiaires  entre  les 
sensations  et  les  idées.  11  Lófiica  objectiva,  logi- 
que objective;  celle  qui  est  fondée  sur  la  suposi- 
lion  de  l'idendité  de  la  connaisancc  avec  l'être. 

I  Lógica  sujetiva  ó  lóíjica  del  pensamiento;  lo- 
gique subjective  ou  de  la  pensée;  c'est  la  logique, 
ordinaire.  ||  Logique  eslsynonime  de  dialectique 
avec  cette  dilVérence  que  la  dialectique  sert  de 
moyen  à  la  logique  dans  la  recherche  de  la  véri- 
té; la  logique  s'occupe  du  fond  des  idées,  et  la 
dialectique  de  la  maniere  de  les  présenter;  la  lo- 
gique s'applique  ù  distinguer  le  vrai  du  faux,  et 
la  dialectique  á  présenter  une  proposition  de 
manière  à  ce  qu'elle  paraisse  vraie. 

I.ogiral,  adj.  inus  V.  Lógico. 

Liogicninentc  ,  adv.  loq-hi'amén-té.  Logique- 
ment; de  une  manière  logique,  conforme  à  la  lo- 
gique, 

l.ói^ieo  ,  ca.  adj.  log-hiho.  Logique;  qui  est  con- 
forme aux  regles  de  la  logique;  qui  est  dérivé  de 
la  raison,  établi  par  la  raison,  et  dans  quelques 
systèmes  allemands,  sugéré  par  la  raison  pure. 
Les  formes  logiques  des  jugucments  peuvent 
être  établies  au  nombre  de  douze. 

L.ÚBÍCO,  c«.  s.  log-hiko.  Logicien;  celui,  celle  qui 
poséde  bien  la  logique,  qui  rasonne  avec  justes- 
se. Il  Logicien;  écolier  qui  étudiait  la  logique.  | 
Logicien,  s'est  dit  9ussi.,,dc;§  médecins  qui  vou- 
laient arriver  à  la  conoai^sanc^iil^s  maladies  par 
le  raisonnement.   . 

■<09lo/«,  s.  m.  log-hioss.  Mylh.  gr.  Logios;  un  des 
noms  de  Mercure,  considéré  comme  dieu  de  l'é- 
loquence. 

L.OKÍ»(a,  s.  m.  lag~kis-ta^  Ilist.  ant.Lûgistc;  ma- 
gistrat d- Athènes,  qui  examinait  les  comptes  et 
faisait  un  rapport  sur  1-adininistraiion  de  cha- 
que comptable  à  ^expiration  desespouvoirs.  Les 
logistcs  étaient  au  nombre  de  dix.  |  Logisle;  in- 
tendant d'une  ville  sous  la  domination  romaine. 

II  Logiste;  contrôleur.  ;  >  ,  ,  , 
i.oKÎMtica,  s.  f.  íüí/-/uí-ti/»a,  Miiliém.  anc.  Logis- 
tique ;  il  se  disait  autrefois  pour  logarithmique. 
Logística  especiosa;  logistique  spécieuse;  l'algo. 
hre  logarithmique,  j  ^\\\\,  uiil.  Logistique^  nom 
donné  par  quelques  écrivains  à  la  partie  spécula- 
tive de  la  science  de&drmcs;  c'est  à  peu  de  cho- 


se près  la  stratégie.  V.  Kstrnlegia.  ...boJ 

I.OKodlnrrca,  s.  f.  logodiarré-a,  l  f^iùwMn 
lluxdc  paroles  vides  de  sens;  ifteUi^ét  (lAj^ire 
des  choses  insignifiantes.  ,    (.n-.r--..,  j 

■'Osúfllu  .  la.  adj,  logo-filo.  Néol.  LogopbÛo  ;  qui 
aime  á  parler,  à  faire  de  longs  disiour^íi.  Peu 
usité.  -iwii..  • 

■'"«"«rafirt,  s.  f.  logografi-a.  Didatt.  Logogea- 
phie;  art  d-écrirc  aus^i  vile  que  la  parole.  La  k»- 
gographie  ne  ressemblait  en  rien  à  la  sténogra- 
phie. Douceou  quatorze  jeunesgens  éiaionl  ran- 
gés autour  d'une  lable  ronde  ,  chacun  av»it  ie- 
vaiM  soi  une  provision  de  bandes  lougu«s  et 
étroites  de  papiersdiviséespar  raies  dans  unmê- 
mc  nombre  de  compartiment,  et  portant  chacu- 
ne un  numéro,  d'ordre  correspondant  au  rang 
des  collaborateurs.  Quelques  mots  de  la  premiè- 
re pharse  du  discours  prononce  étaient  saisis 
par  l'écrivain  numéro  1,  qui  donnait  un  coup  dei 
coude  au  numéro  2  pour  l'avertir  de  recueillir 
les  mois  suivants.  Le  numéro  '2  après  avoir 
exécuté  sa  tache,  transmettait  le  signal  au  nu- 
méro 3,  ({ui  prenait  son  contingent  el  avertis- 
sait le  numéro  i,  el  amsi  de  suite  jusqu'au  der- 
nier. Alors  numéro  1  recommençait  et  remplis- 
sait le  deuxième  ligne  de  sa  bande  de  papier,  etc. 
Il  Gramm.  Logographic;  la  partie  de  Ihortogra- 
phe  qui  prescrit  les  règles  convenables  pour  re- 
présenter la  relation  des  motsavecl'ensembie  de 
chaque  proposition. 

l'Ogogriknco,  ca.  adj.  logogra-fiko.  Didact.  Lo- 
gographique;qui  a  rapport  à  la  logographie. 

I.ogógrafo,  s.  m. /«(/o-jrri/'o.  Logographe;  celui 
qui  écrit  aussi  vite  que  la  parole.  |;  Hist.  duBas- 
Empire.  Logographe,  sous  Arcadius,  celui  qui 
tenait  les  livres  de  comptes  et  les  registres  pu- 
blics. Ensuite  dans  les  villes  municipales  de 
l'Empire,  intendant,  contrôleur,  j  Logographe. 
signiliait  vers  le  XIV,  siècle,  calligraphe  ou  co- 
piste. Hist.  mod.  Logographe;  journal  grand 
in-folio  qui  rendait  un  compte  détaillé  des  séan- 
ces législatives.  H  parut  en  avril  1791,  et  finit  le 
10  de  août  1792.  C'est  dans  la  loge  du  logogra- 
phe que  fut  placé  I,QuisJi,VH  avec  sa  famille  le 
10  août. 

liOgogrinco,  ca.  adj.  Ingogri-fiko,  Néol.  Logo- 
griphique;  qui  lient  du  logogriphc  ,  qui  •  est 
obscur. 

■.ogogrlfo,  s.  m.  logogri-fo.  Logogriphe;  sorte 
d'énigme  cnnsislant  en  un  mot  dont  les  lettres 
diversement  cambinèes,  forment  d'autres  mois 
qu'il  faut  également  deviner. 

IjO^oinafiuia,  s.f.  logoma-liia.  Didact.  Logoma- 
machie;  dispute  de  mots.  Autrefois  les  logoma- 
chies les  plus  fameuses  étaient  celles  des.  sa- 
vants, des  philosophes  ,  des  théologien»,,  au- 
jourd'hui ce  sont  celles  (les  poliljques.  ' 

■.UKuiiiu«|iiieo,  c».  adj.  lugomu-Liko.  Nc«t.  Lo- 
goinachique;  qui  appartient  à  la  logumuchic. 

Logorrea,  s.  f.  logorri-a.  Logorrliéo;  flux  de  pa- 
roles le  plus  souvent  inutiles.  V.  Lotfodiarrta. 

i.ogoN,  s.  m.  lo-goss.  Philos.  Logo^j,-  dans  la  pbi- 
losophie platonnicieno  Dieu  CA>i)sidéré  comme 
contenant  en  lui  las  idées  ólcrncllt^s.,  les  types 
de  toules  choses.  Lo  logos  des  platoniciens  a 
quelque  rapport  avec  le  verbe  des  théologiens.  | 
Théol.  Logos;  proprement  le  verbe,  nom  dont  se 
servent  Saint-Jean,  l'Evangelisle  et  les  l'èresdc 


IX)L 


—  888  — 


t^ilÜOhí 


'  '  l'Kglisp  |)inir  d^sifîncr  la  spcondn  personne  tU-  lu 
-'':-  fi.iftifi'-Triiiiir*. 

♦*'é'i«»oteriiin.s.  Lloqulnh-niit.  I.o^'utoi'hiiio;  srieii- 
'"''«•(•  lies  mots,  «k  leurs  acccplions,  thi  leur  «'in- 
•'i'^'jiloi,  ne. 

%,OKnt<>tii.  S.  m.  \o^itti-tn.  LojiDlhéto  ;  oflicipr  de 
-»ilJ4',,u,j,¡r,.  j-rec  chargi-  do  l-ndiuiiiistralioii  dns  li- 
'•^''^attres.  |  I.fifjntliclc  ,  iiUondaiil.  siniiilondaiit, 
(•lianci'liiT.  H  (iran  loijntetu  ;  t;ran(i  IiikoiIicIc; 
'^"Silrcdi's  iiri'niitTPScharKcs  de  l'oiniiireJustiliK^c 
•''*''^ur    Atididiiir    le   Vieux.  ||  Le  rhniieelier  de  j-l':- 

clisse  ¡;rocnue  se  lutininait  aussi  loi^nlhète. 
*tó{í;Atiropo.  S.  m.  fof/í)-ír«|)r).   Pliilol.   |.nf?»lrope; 
~*^'*<'sp'?i7C  dd^yllogisim*  conditionnel  ou   liypolliú- 
lique. 
f.OKrntlo.  part.  pass.  de  Lo{¡rnr. 
l.»í;i-ar,  V.  a.  Obtenir,  oequérir,  f^a^ner,  parvenir 
à  se  l'aire  accorder   ce    qu'on    demande.  ||  Araj,'. 
Posséder,  jouir,  l'roliier  de,  medre  à  prolit.  Ti- 
rer  juste;  touelicr.  au  propre  et  nu  lifçuré. 
■.Oi(rrar,  v.  n.  inus.  Prêter  à  inlérôt  ou  à  usure. 
I.OKrcria.  S.  f.  lofjréri-n.  Usure.  V.  Usnrn. 
IjO^trevo,  ra.  adj.  Usurier.  V.  Usurero.  ||  s.  Mono- 
■''■  poieur  ;  relui  qui  achète  à  vil  prix  pour  revendre 

cher  ;  se  dit  surtout  des  accapareurs  de  grains. 
tio^ro,  s.  m.  In-tjro.  Gain,  profit,  inlércH  de  l'ar- 
'  '  sent.  I  Possession,  jouissance.  ||  Usure.  V.  U*»- 

ra.  Il  Dar  n  Inrjro;  prêter  à  usure. 
liO«;iier,  S.  m.  loouer.  V.  Salario,  premio,  alqni~ 

Ïler      '  • 

'  /i|(ç45'*'fttV''èi-rti:'t.''i»giiier.  jV.  Jornal. 
'{¿hongt*,  s.' m.  iohnn-go.  Ornith.  Lohong;  outar- 
'■  de  huppée  d'Arabie. 

iüóiniico,  ca.  adj.  loi-miho.  Méd.   Loïmique.  V. 
^']  Pestilencial. 

-  t;ôiiuo8rnria,  S.  f.  lomografi^a.  LdVmographic; 
description  de  îa  'pesté ^  et  de*  maladies  conta- 
gieuses.   ■    ''  ■'  "'■   '  '  f '»'*'''■''■■'  "'■    ■ 
1(i'o1mojg;rúnco,  ca.  adj.  ioïmo^ra./î'o.  Loïmogra- 
■'  fique;   qui  appartient  à  la  Icïmographie. 
•  Kioliiiosrafo,  s.  m.  Loïmographe  ;  auteur  qui  écrit 
''   sur  la  peste. 
¿olinolosln,  s.  m.   Méd.  Loïmologie';  traité  sur 

les  maladies  contagieuses. 
■.olmológico  ,  ea.  adj.  Loïmlogique ;  qui  a  rap- 
port à  la  loïmologie. 
i.oinioiogo,  s.  m.  Méd.Loïmologue;  auteur  d'un 
traité  sur  la  peste,  ou  sur  les  maladies  conta- 
gieuses. 
I>oiniopii*a  ,  s.  i.loïmopi-ra.  Méd.  Loïmopyre; 
''Bèvre  pestilentielle. 

lAiseleuria ,   s.    f.   Bot.   Loïseleurie  ;   genre  de 
-^^'plantes  dicotylédones  de  la  famiHe  des  rhodo- 

racées..  ' 

tioitostt  ,  V.  Lucf osa. 

l<oja,  s.  f.  loq-ha.  ïchthyol.  ¿oche  ;  sorte  de  pe- 
tit poisson  idu  genre  cóbile  qu^setrouVe  dans  les 
'*^'  ruisseaux  et  les  petites  rivières.  ||  l^oj a  marina; 
loche  de  mer  ;  un  des  noms  de  l'aphye^  poisson 
-* -du  genre  cobite.  . 

i^bkinni^mo  ,  s.  m.  LtKkianisme  5  système  ,  doc- 
trine de  Lock. 
f^'óktanista  .í.  et  àdî':  f¿rfttaníiíf'-f<tvl,*ék*9rtist€; 
qui  appartieT\t  au  système  de  Lock,  |i  lockia- 
niste;  sectaire  partisan  des  doctrines  de  Lock. 
lioko,  s',  m.  Myth.  Loke;  getiie'malfaisant,  fils  du 

géant  Farbanle  et  de  Laufaye. 
foliacées,  s.'  f.  pi.    loliti-iééss.  Bot.  Loliacées; 


.       nom  donné  ."^i  une  tribu  de-  pluntoB  Krau>ioóes 

qui  ont  pour  type  te  ^ifiir«;KÍ'aiuÍ4'.  r 

I  i.óiiuo.  s.  m.  lo-liijo.  lDlb}ul<:iii4yiUi]iiüm4ioien- 
I      li(i(tue  du  calmar."     •■(('.     .,      .-,j\„.„i     ••i.-, 
I  l.oliKoidKM.  s.  m.  pL  lolirfo'i~déss.  Mull^rJ^^li^oi- 
I      des  ;  (ainillc  de  céphniupnde»  qui  apouttiy^c  le 
I      genre  calmar.  i..^  :  ü  •,,,''  \ 

i.«>iÍKui<i«».  <■»•  adii.  MoU^^ligoifde  ;  qui  ressrm- 
ble  au  caliuar.         .s'    \    '■    ii:.-,^.. .„....i 

l.nlio  ,  s.  ra.-409eKokiBoliJ  JioUat»furQOfi>;>iÂ4aA  de 
l'ivraie..-   ■       ;■    ,1   ■'■■  ;    r   t,      ,|ifi  'i  ii'i  »ilff  ' 

I.ollarilo,  s.  m.  lol/ar-do.  Hi«l.  rvli^.  i.«llard: 
sectateur  de  Lullard  ,  sectateur  héiestarq4ia^al - 
lemand  du  XIV. e  siècle.  ,;, 

L.ninn,  s.  f.  Coteau;  penchant  d'une i'oUinri/iliCo- 
tcau;  la  colline  même  prise  dans  toute  «on^iéteB- 
due. 

Liomacia,  S.  f.  loma-zia.  Lomalie  ;  genre  Je-pkm- 
tcs  dicotylédones,  de  la  famille  des  protAOées, 
originaire  de  la  Nouvclc-lloUanUe.    ■  ..    .;•/•• 

■.«»iiiH<lo,  «la.  adj.  et  part.  pass.  du  v.  lotnctr.  V. 
ce  verbe.  ■    r 

I.oinar,  V.  a.  Boh.  Zionncr.  V.  Dar, 

■.oiiianilra,  s.  f.  bol.  Lomandre;  genre  d«  plan- 
tes monociitylédoncs,  de  la  famille  des  joiicées 
originaire  de  la  Nouvelle-Hollande. 

l,oniaria.  S.  f.  Bot.  Lomarie  ;  genre  de  plantes  de 
de  la  famille  des  fougère».  .  •  /î. 

liOmatiiio,  adj.  m,  lomnti  no,  Zool.  Lomatin  ;  epi- 
théle  donné  aux  doigts  des  mammifères  et  des 
oiseaux  quand  ils  sont  bordés  d'une  membrane 
latérale. 

I.omatocarpo,  adj.  lomato-i-arpo.  Bot.  ¿oraato- 
carpe  ;  qui  a  les  fruits  entourés  d'un  bord  cpaisi. 

■^oiiiatólilo  ,  adj.  Bot.  Lomalophylle  ;  qui  a  les 
bords  de  sa  feuille  d'une  autre  nature  que  la 
lame. 

■^uniatnriceai*,  s.  f.  pi.  lomatori-téaaa,  Bot^Lo- 
matorhizées  ;  section  de  la  famille  des  cruci- 
fères. 

i.ninntoricco,  a.  adj.  Bot.  /.omalorhizé  ;  qui  a 
les  racines  bordées. 

I^oinhasia  .  S.  f.  lombag-hta.  Méd.  ^ombagie; 
faiblesse  des  reins. 

■..omltasico,  ca.  adj.  bomba- g-hilio.^éd.  Lom- 
bagique  ;  qui  a  rapport  à  la  lombagie. 

latinfoarda ,  S.  S.  f.  Nom  donné  a  une  esp^'^ce  d'es- 
copelle  lombarde  ou  faite  en  Lombardic.  ||  Bot. 
Chou  de  Lombardie. 

I^ombardada  ,  s.  f.  inus.  Coup  dc  feu  tiré  avec 
une  escopeUe  lombarde. 

■.ombardcar  .  V.  a.  inus.  Faire  fea  avec  une  es- 
copelte  lombarde;     >>     :;5  • 

I.ombarderia  .  s.  f.  iams.  -  Réonieu  de  plusieurs 
escopeltes  faites  en  Lombardie  anciennement. 

l.oinbardero,  s.  m.  inus.  Nom  du  soldai  qui  était 
au  service  de  certaines  pièces  fondues  eu  iom- 
bardie  qui  répond  à  celui  xle  caunonicr  aujour- 
d'hui. 

I^oniharilia,  s.  f.  lombardi-a.  Géogr.  Lombardie; 
contrée  de  l'ttalie  qui  comprend  à.  proprement 
parler  le  bassin  du  Pô.  ::  ;.  : 

I.omhardlci>.  Ca.  adj:  JofB<)ar(H-/e«.  G*Of!f.'¿om- 
bardique  ;  qui  appartient  aux  I-ombardes.  Se  dit 
particulièrement  dans  la  diplomalie  ,  de  l'ecri- 
ture  romaine  altérée  parles  Lombardes. 

Lombard ismo,  s.  m.  iombardisnie  ;  façon  de 
parler  propre  aux  lombardes,.  "     ■  -    • 


MiïJOM 


MW 


I.ON 


f^iubardo,  d«.  s.  et  adj;  Géogr.  Lombard  habi- 
tant de  la  Lombardie.  Il  iombard  ;  qat  appar- 
tréfrt  à  la  Lomka^die'iiil   à  s»'?  habitants.  Iffs- 
ruela  lombarda  ;  école  lombarde;  se  dit  primi- 
pátehiíntf  en  beaut-arlsJ  |1  Hist.  lioinbaid;  s; 
dit  dc^Gilietinsau  moyen  âfre.  |  Repúhlira  lom- 
harda  ;  république  lombarde  ;  cellpqui  fut  Cor- 
■mfie  daos  le  Milannhis  tíri  t77(>. 
tiOnibardoíí,  s.  m.  pi.  ior/t6ar-(/o*.f.   Hist.  Loni- 
"sf'    bards;  uom  donné  a\i  moVen  ôge  aux  Italiens  éta- 
blis en  France  et  en  Allemagne  pour   y  faire  le 
.  *•  '  Commerce  des  méiauT  et  des  denrées  de  l'Inde. 
^omlynrtlo-Tenceiano^  n«.   aâj.   \ombaráo-v¿- 
nézia-no.   Géogr.   Lombard-Vénelien.  qui  ap- 
partient à  la  Lombardie  et  aux  Etats  de  Venise. 
L.onibÍH  ,  s.  m.  Conchyl,  Lombis  ;  coquille  ver- 
meille. 
lionibo  ,  s.  m.  Ichtbvol.  Lomho  ;  poisson  des  An- 
•  tilles. 

Xombo-abdonvinal .  adj.  et  s.   m.   lombo-abdo- 
tninal.  Anal.  Lombo-abdominical .   se  dit  d'un 
muscle  du  bas-ventre  qui  s'étend  des  apophyses 
transverscs  des  quatre  vertebres  lombaires  su- 
•'"  perieurs  à  la  ligne  blanche. 
'T'V.ombo-costo-traqacliano.   adj.  et    s.   lomho- 
-hosto-trahélhi-no.  Anal.   Lombo-vosto-lraché- 
•t    lien  ;  nom  donné  an    long  dorsal. 
'  IiOiubo-dor<<o-ti*a<|ucliaiio  .    adj.  et  s.  m.  lom- 
•*'!    -bo-dorso-trahêlin-'no.   Aanal.   Lombo-dorso 
•tf*i'  trachélierl  ;  se  dit  d'un  ries  muscles  du  dos. 
''CiOnibo-iiiiiiieral  .  adj.  et   í.  m.    lonibO'Onmérul. 
Anat.  Zombo-huméral  :  nom  donné   au  muscle 
grand  dorsal,  qui  s'étend  des  lumi^es  jusqu'à  la 
partie  antérieure  du  bord  postérieur  de  la  goul- 
••     tiérc  bicipitalede  l'humérui.  '  *       i 

'*'li«nibo-.«*acro.  adj.  m.  lombo-sakro,  .\nat.  £om> 
bo-sacrc:  rameux  nerveux  fourni  par  la  brar:- 
che  ¡ntérienr  du  cinquième  nerf  lombaire  ,  qui 
descend  dans  le  bassin  au-devant  du  sacrum, 
fournit  le  nerf  fessier,  et  s'unit  au  j>lextis  scia- 
tique. 
I^onibricaria .  s.  f.  lotnbrihn-ria.  Bot.  I^ombri- 
caire  ;  genre  de  plantes  de  la  famille  des  algues. 
Lionibriciforme .    adj.   Enlom.   Lombriciforme; 

qui  a  la  forme  d'un  lombric. 
l'Onibrtco  .  s.   m.    lombri-ko.  Entom.  Lombric: 
genre  d'animaux  articulés  de  la  classe  des  chc- 
topodes. 
I^iiuibriroiden,  s    m.  pi.  iow/>nkoï-d^s»-.  Entom. 
Lombricoïdes  ;  ordre  de  la  classe  des  elrainiho- 
games. 
K.onibrig>uera ,  s.    f.  Bot.  .\.urone;   arbuste  qui 
pousse  beaucoup  de  tiges  et  des  rameaux,  dont 
les  feuilles  pressées  dans  les  doigts  y  laissent 
'•   une  odeur  de  citron  fort  agréable.  |1  Trou  fait 
■'■'i   par  les  vers  dans  la  terre 
-f'»mbri«  ,  s.  m.  Entom.    Lombric  ;  genre   d'ani- 
maux articulés  dont  le  corps  est  arrondi .  exten- 
sible ,  allongé,  composé  d'anneaux  et  ¡dus  poin- 
*•  tu  antérieurement  que  postérieurement. 
'««nibrlBal ,  «dj.  Lombrical;   il  ne  se  dit  que  dt 
quelques  petits  nerfs  de  1«  main  et  du  pied,  qui 
ressemble  en  quelque  sorte  à  des  vers. 
Ç-«raear,v.n.    Remuer    la  tête ,  en    parlant  des 

chevaux. 
■lOiufrcbuBM,  s.  f.  ionipf  '-''—'  --T.  Entom.  Lomé- 

chuse  ;  genre  d'inscot  res. 

l^inmtMr«-«s  ,  s.  f.  p'  .    r^nnit.  B<vt.  \  n-  \ 


niemtacécs  ;  famille  de  plantes  a;:  ieipumti«fit  » 
la  tribu  des  césalpinées  rlans  le-,  li  aiiiniiciii^ts. 
I.omenláeeo,    a.  adj.    Bot.  Lom<  '  dji 

d'une  feuille  dont  Id  nervure  du;  Va - 

mifiie  que    pour   donner    naissance   au  limb''. 
mais  se  coupe  d'espace  en  espace  par  de  ramitî 
cations  .  de  manière  à  faire  paraître  ta  feuille» 
comme  si  elle  était  formée  de  plusieurs  fetull*»* 
placées  bout  à  bout. 
I..omeiitufia ,     s.    f.    fotnénta-rifi.   ¿omentaue; 
genre  d'algues  dont  on  ne  connail  qu'une  seule 
espèce. 
liomera  ,  s.   f.   Courroie  qui  passe  par  dfss^^^le 
dos  des  bêtes,  d'attelage.  |  Dans  quiélqueiTpro- 
vinces.  V.  Caballete.  ♦ 

I>oniica,V.  Lomilla. 
Loniico,  s.  m.  dimin.  ùc  lomo.  V.  ce  moi 
Lomilla,  V.  Lomita. 
liOmlllo,  V.  LoHiift). 

lioniiiios,  s.  m.  pi.  (omt-¿^is. 'Ensemble de  deux 
coussinets  embourrés  avec  de  la    paille  »  ire.s- 
étroits  et  de  la   longueui   du   dus  de   la  bête  de 
somme  ?nr  laquelle  on  les  met  pour   servir iif 
base  au  reste  de  l'apareii  dont  se  servent  leümmi. 
letiers  espagnol^.  ||  Petites  lonibe.s. 
LoniihieNtu  ,  in.  adj.  lomi-iess-ln.  ije  dit  dç\  bê- 
les de  somme  qui  ont  le  dos  voûté.  |¡  Fig.  Vain, 
pjfesomptueux,  qui  l'ait  le  gros  du». 
Lomita,  adj.  dimin.  de  hmu.  Petite  oülliiic. 
l.omito.s.  m.  diniin.  de  Inmo.  \.  ic  mot. 
i.onio  .  s.  m.  Lombes  ;  région  postérieure  du  i'ab- 
donien  ou  pailic  infcrieuru  du  dos.  i¡  Notitïou- 
né  au  doi  d'un  livre,  i:  Se  diliie  lu  duublute  fai- 
te au  drap  par  le  milieu  aIc  su   largeur.  |i  Agi. 
JTene  qui  s'élève  entre  deiix  sillons.  !|  Uénomi 
nation  du  dos  d'un   couteau  ou  de  quelqu'autre 
arme  tranchante  à  «n  seul  til.  !1  Cher  qu'oa  re- 
tire du  dos  du  cochon  el  qui  na  guère  de  grais- 
se. Il  adv.  A  loina;  sur  le  «ios.  Jl  Fig.  fam.  Jugar 
de  lomo  ;  (^tre  joyeux  .  de  bonne  humeur,  n  Lle- 
var à  lomo;  traíísporter  à  dos  de  molet. 
Lomos,  s.   m.  pi.  lo-moss.  Lombes.    V.  Costilla. 
Espaldas.  \\  \iia\.  Lombes  ;  M-jjion   postérieure 
de  l'abdomen  comprise  entre  ia  base  de  la  poi  - 
trine  et  le  bassm. 
LomoMo.  (la.  auj.  inns.  iomo-sso.  Se  disait  de  en 

qui  a  rapport  au  dos 
Lonipe  ,  s.   m.  Ichthyol.  Lompe  ;  genre  da    pois- 
sons caitillagineuv  piccopteres. 
Lona.  s.  f.  lona.  Cou)m.  Cotonnine;  grosse  toile 
que  l'on  fabrique  pour  faire  les  voiles  de  navires. 
Loiiadu  .  à.  f.  Lonade  ;   genre  de  plantes  de  l'or- 
dre des  synanthérées  ,  de  la  tribu  naturelle  des 
anthémidées. 
Loncha,  S.  f.  lont-cha.  Sorte  de  planche  de  pier- 
re. V.  Lancha. 
Lon«loaio  ,  6.  m.  lonkloa-to.  Comm.  Loncloatb; 
toile  de  coton ,  blanche  et  bleu  que  l'on  tire  de 
la  côte  de  Coromandel. 
Loneofllo,  adj.  Ion  n-filo.  Bot.  Loncbophylle;  qui 
H  des  It'uilles  trcs-longues,  linéaires  et  lanrro- 
lecs. 
LhiicokIobio,  adj.  lankot'iomp.  ïno\,  Lancho»- 
tomc  ;  qui  a  l'uuvcrture  de  la  bouche  lancéolée. 
Lúiidisa  ,  V.  .illiundifia. 
Loiidiniauo ,  s.  cl  adj.  Géog.  LouJinien  .   babi- 

t;inl  (ic  /.(indinium  ,  ville  de  Bretagne. 
i.onrt^i .  ■<.  m.  CQOunvJU'^ikdeaii  ;   sorte  de  toile  de 

5G 


LOS 


890  — 


LON 


l.<>iiiloiii>nM<^,  adj.els.  hmdonen-ié.  (ïéug.  Lun< 
iloiiiiiin.    Iinhilunl   do    Londres.  |  Lundoiinieii; 
(]m  ajipartit'ni  à  /^oiidrcs  cl  ii  ses  habitants. 
l.on4lr('!4  .  ad.  V.  lAnidoneiiic. 
■•oiulriiiu  ,  s.  r.  (bouilli     Suite  d'ctotVc  de    laine, 
liondriao.s.  in.  londii-ii<>.  Coinni.  Loiidrin;  drap 
''•'léçer  fûil  !\  l'imilalioii  de  quelques  draps  de 
,  Loiujies, 
lUWlè'i;  fe.  m.  V.  í.'a/('?(i. 

li¿ltf¿tt';'s-  r.  lon-ijfi,  lAingiie;  se  dit  en  prosodie; 
d'une  syllabe  lonf,'UP.  \  Inus.  Mus.  Longue?  mol 
et  eát-»é''a'vcc  une  queue  Á  droite,  qui  \aluii  trois 
^'■ftrévéi 

■.(iiiKuMurn,  inus.V.  X^njura 
■>oiiK<>»>n>etiicn(<*,adv.  /.onganiinemcnl;  d'une 

iiuiiiiérc  lon;,'animc. 
l.onenniiiiiciiKl  ,  S-  f*  Longanimité;  clémence, 
bimlé  (1-iMi  être  puissant  qui  cvcusc  des  offenses, 
'des  insultes  qu'il  pourrait  punir. 
rouuuuinio  ,  adj.  Néol.  Longanime;  qui  a  de  la 

longanimité. 
l.oii»niiii»!n,  s.  f.  Espèce  de   saucisse  faite  avec 
de  la  clicr  de  cochon  hatbec  cl  préparée  avec  des 
épices.  li  Fig.  Se  dit  de  toute  chose  longue,  pro- 
longée démesurément. 
E.onsiir  ,   adj.  Rayon  de  miel   fait  au  long  d'une 

ruclie. 
■.oii'snrcit ,  s.  m.  lîoh.   Làrlic  ,   poltron.  V.   Co- 

liorde. 
■jOhkaco  ,  »n.  adj.  inus.  augmcnt.  de  luengo.  V. 

ce  mot. 
I.onscvi«lu<l.  s.  f.  lonfj'hávidadd.  Longévité;  pro- 
longation de  l'existence   la  plus  durable  qu'il 
-  soit  permis  d'espérer,  selon  l'ordre  de  la  nature. 
•*^oiigcvo,  vo.  adj. /oHi/'/ieco.  Agé;   qui   attcirtl 
presque  la  longévité. 
I<onsil>racteo,  a.  adj.  li)nfi-hibrakt-eo. Bst.  Lon- 

gibraclé;  qui  a  de  loiiiiiics  bractées. 
I.oiigicarpo  adj.  long-hiliav-po.  Zool.   Longicar- 

pe;  qui  a  le  carpe  trop  long. 
I.OHBif  atile,  adj.  long-liikaou-le.  Bol.  Longicaule; 

qui  a  le  lige  longue. 
lióngEcola,  adj.  Zool.   Longicole  ;   qui   a  le  con 

long, 
I.oni;icono.  adj.  long-hil>or-no.  Longiconcç  formé 

d'un  cône  allongé. 
L.ong;ieoruio,  adj,  long-hikor-nio.  Zool.  Longicor- 

ne;  qui  a  les  cornes  ou  les  antennes  longues 
liiiigicorulos,  s.  m.  pi.  long-hikor-nios.  Entom. 
Longicornes;  famille  de  l'ordre  des  coléoptères 
comprenant  ceux  de  ces  animaux  qui  ont  les  cor- 
nes aussi  longues  et  même  plus  longues  que 
le  corps. 
liOnsic*'nro.  adj,  long-hikrou-ro,  Zool.  Longicru- 

re;  qui  a  de  longues  cuisses. 
LongicuNpidco,  n.  adj.  long-hikousspi-déo.  Hist. 
nat,  Longicuspidé;   qui  est  armé  de  longues 
pointes. 
^|Lonslcspiiioso,  sa.  adj.  longhiéispino-ssa,  Hist 
•  r    nat.Longiépineux;  qui  porte  de  longuesépindes. 
liOiiglflor  ,  adj.  Bol.  Longiflore  ;  qui  a  des  fleurs 

^'-.longues.  ;  ,      ,         ; 

.ibonKirollado,  da.  adj,  longhifolia-do.  Bot.  Lon- 

gifülié  ;  qui  a  de  feuilles  longues. 
t;6nsilabro,  adj.  longhila-bro.  Zool.  Longilabre; 

qui  a  le  labre  long. 
E.ongllabro<«  .  «i-  m.  pi.  Zool.   ¿ongilabree;  tribu 


de  la  famille  des   gt'.ucorisus, ,  coiUprcuiaDl  £&IU 
des  hémiptères  qui  ont  le  labre  lon;^  et    simulé. 
LoiiKlloliiilado,  da.  adj.  lotigliiloboula-do.  Hist. 
nat.  I,iiiit;ili)l)e;  (jiii  est  partagé  on  lobes   allon- 
gées. I  But.   y.un^'ilubc;   qui  a  des  lobck  allun- 
gécs. 
l'OiiglIubulm,  V.  Lungilobulado. 
l.oiiKÍMtan»,  adj.  liiugliiinu-)u).  Zool.  Longimane; 
qui  a  de   longues    mains.  ||  Longimane  ;   6u  dtl 
d'un  crus(acci|ui  a  de  longues  pinces. 
lioniiiiuctria.   s.   f.   Geotn,   Loiigiinélrii:,-   art  de 
mesurer  les  longueurs,  tant  accessibles  qu'iuac- 
cessibles.  ||  /.oiigimétric;   partie  d<;  la  géoo»<Sttic 
élémentaire  qui  traite  des  propriétés   des  lig- 
nes. 
E.oiig;inicti'ico,   ca.^idj.    longhimé-triko.  Qéam. 
Longimétriquc  ;   qui  appartient  à  la  luiiguné- 
Iric. 
E.oii|(inictro,  s.  m.  Techn.  Longimetro;  nom  iloU' 
né  à  un  instrument  à  l'usage  des   laillcurü  pour 
prendre  des  mesures.  •      .;,.  > 

■..nnxiiicuo,  a.   ndj.  inus.    longhmn^knuo..,^it\n- 

laiii;  qui  est  éloigné.  . 

i.uiiui|ial|io,  adj.  Zool.  LoDgipalpe;  qui  a  de  Ion* 

gués  palpes. 
H..ogis>I>(*lpu»>,  â.  ni.  pi.  Entom.  ¿ongipalpes;  tri- 
bu de  11)  famille  des  coléoptères  bracbéljtres 
comprenant  ceux  qui  onl  les  palpes  inakillâires 
presque  aussi  longues  que  la  tète. 
E>oiiKl|iecioleo,  adj.  longtiipéiio-iéo.  Bot.  Longi- 
péiiolé;  qui  a  ses  llcurs  supportées  par  des  longs 

pétioles.  

LoMsipeeio,  adj.  Zool.  ¿ongipède;  qui  a  despieds 

ou  d<î  pédoncules  très-longs. 
l.oiiK<i>4'<l<>»«,  s.  m.  pi,  Ornilh.  i,ougipcdes;  ordre 
fle  la  classe  des  oiseaux  comprenant  ceux  qui  ont 
les  pattes  très-longues. 
l^oiisipcdoiiciiluo,  a.  adj.  Bot.  Longipedonculc; 

qui  a  de  longs  pédoncules, 
■.oiisipeiic,  adj.  Ornilh.  Mongipenne;  qui  a  de 

longues  ailes. 
L.OBiKîpcno.<«,  s.  m.  pi.  Ornilh.  Zongipennes;  fa- 
mille de  l'ordre  des  oiseaux   palmipèdes  com- 
prenant ceux  dont  les  ailes  trcs-luugucs  dépas- 
sent la  queue. 
B.osis;ipetalo,  adj.  longhipé-talo.  Bot.  /.ongipéta- 

le;  (|ui  a  des  pétales  très-longs. 
l.oiis;i¡tiiie(>,  M.  adj.  hhlhvül.  Longipinne,  loogi- 

piiine;  qui  a  des  longues  nageoires.  ► 
Loiii^ii-oistro.  adj.  Zool.  Longirostre;  qui  a  un  bec 
ou  un  mousseau  très-long.  |1  Bot.   Longirostre; 
dont  l'opercule  est  subulé,  long  et  droit,  en  for- 
me de  bec. . 

E.o»KÍi'osti>oMvS.  m.  pl.JVIanuu.  ¿ougirostros;  fa- 
mille de  l'ordre  des  mammifères  édcntés.  com- 
prenant ceux  qui  ont  le  mousseau  trèsr-allongé. 
liOitgiMcapo,  adj.  longhiska-])n.  Bol.  iioa^scapc; 

qui  a  des  hampes  très-longues. 
I.ongiMeto.  adj.  Ilisl.  nal.  /.ongisète;  qui  a  de  lon- 
gues soies,  i;  Bol.  Longisèle;  se  dit  d'une  grami- 
née  dont  les  épillels  sooat  entourés  d'un  involu- 
cre composé  de  très-longs  tiletsç  d'une  mousse 
dont  les  urnes  sont  portées  par  de  longs  pédon- 
cules; ou  d'une  plante. .dont  les  légumes  voat 
garnies  de  longues  soies. 
L.OMgi.<«ilifloso,  Hti.  adj.  Botb  £oag^ilLqAieiii<^iqtui 

a  de  longues  siliques.  ¡n  ijofie   m  bun.» 

i<ou«c?tiiuo,.a.  odj.  supërl.f}e>{i4>£in^k  yi.4PiJU«t. 


LOO 


891  — 


LO  H 


l.onxiÉilto',   adj.  But.  Lsngislyle;  se  dit  d'ane 

plante  qui  a  des  slylcstrés-longs.  |  linlom.  /.on- 
gistyle;  se  dil  d'un  insecte  qui  a  un  long  style  à 
réxtrémité  de  Tobdomon. 

liWrtitltud,  s.  r.  ftéojçr.  /.ongitnde;  distance  en  de- 
grés (l'un  lieu  (inelconque  à  un  premier  méri- 
dien, ou  arc  de  l'cquateur,  cônii<ris  entre  le  mé- 
ridien d'un  lieu  et  le  méridien  quoii  regarde 
comme  le  premier.  ||  .Vstr.  Longitude;  la  distan- 
ce en  degrés  qui  existe  entre  un  astre  rapporté 
àl'éfliptique  cl  le  point  équinoxial  du  printemps. 
— Lofifjitud  heliocéntrica,  longitude  h.'liocen- 
tfiqtie. — Lnnfiitud  geocéntrica,  longitude  géo- 
ccntrique.  ||  Mar.  Longitude;  distance  d'un  vais- 
seau du  lieu  oii  Ton  est,  à  un  autre  lieu  coaipté 
de  l'est  à  l'ouest  en  degrés  de  l'équateur. 

lionsiiudiuai,  adj.  /.ongitudinal;  qui  est  étendu 
en  long. 

M.ongituitlnnimvnte  ,ad\  Aonghitoudinalinén-té. 
Longiludinalemenl;  en  longueur. 

liOiig^ivuricoMo,'  Ha.  adj.  Bot.  Longivariqueuv, 
qui  porte  de  longues  varices. 

l.ong;ob«irdo,  du.  adj.  inus.  V.  hombardo. 

I^onifSor,  inus.  V.  Longitud. 

L,ongiicra,  s.  f.  Nom  sous  lequel  on  désigne  une 
portion  de  terre  longue  et  étroite. 

I,ong;n«i'ia,  V.  Dilación. 

liOn^uctc,  adj.  dimin.  de  longo.   Un  peu  long. 

I^oiij^uezn,  inus.  V.  Longnra. 

l.on(taezuelo,  adj.  dimin.  inus.  de  longo.  Un  peu 
long.        ■>,  c^■:•J¡l^^^¡^|L¡-^  ■  ■'■ 

IiOn;$uissimo,  ma.  adj.  supel.  de  longo*  Très- 
long. 

Eionsiiiso,  sa.  adj.fam.  peu  usité.  Lâche,  poltron; 
qui  n'a  pas  d'ûme  ni  de  courage. 

liOUKura)*,  s.  f-  peu  usité.  Longueur.  Y.  Largor. 
Il  Fig.  Grand  laps  de  temps. 

liOnJa.  s.  f.  long-ha.  (^omm.  Loge,  bourse,  chan- 
ge; certains  établissements  de  commerce  où  l'on 
se  rassemble  pour  traiter  des  affaires,  j  Boutique, 
magasin  où  l'on  vend  des  épiceries.  |  Magasin 
de  nouveautés.  |  Parois  d'une  église.  ||  Bourre- 
lier. Longe;  lanière  courroie  de  cuir.  ||  Tranche 
de  jambon,  de  lard  etc. 

■jonjoar,  V.  Almacenar. 

IjOi»Jci:o,W,  Lonjista. 

Lonjeta,  s.  f.  diminv-iOoS'J^de  lonja.  ||  V.  Ce- 
nador. ■■:<.UVli    .H; 

E,oujlfi(a,  s.  m.  Gomra.  Marchad  d'épiceries  en 

gros.  , 

Kionqucro,  s.  m.  Mamm.  Lonchère;  nom  donné  à 
des  rongeurs  dont  le  dos  est  couvert  de  poils 
aplatiroides  et  pi(juants,  tels  que   les  échinis. 

I^onqiiiuro,  S.  m.  lonHou-^ro.  Ichlhyol.  Louchiu- 
re;  genre  de  poissons  osseux  holubranches.  de 
la  famille  des  acanthopomes. 

liontananza,  S.  Í.  lontanan-ia.  Peint.  Echappée; 
couj»  de  pinceau  qui  donne  à  l'objet  l'appa- 
rence du  lointain. =Lointain  ;  se  dit  des  plans 
les  plus  éloignés  dans  le  lablcaui«paysage,  ou 
dans  celui  dont  le  fond  présente  des  longues  lig- 
nes de  perspective.  |  Aoinlain;  eloignement,  ce 
— ■'  qui  est  loin,  mois  toujours  à  portue  de  vue. 

*fcooic,  s,  m.  l'hanu  Lok;  looch,  loch,  look:  mot 
arabe  (jui  designe  un  médicament  magistral  ou 
éleoluaii'e  qui  lient  Id  milieu  pour  In  consislauco 
entre  le  sirop  et  le  miel,  employé  dans  les  rhu- 
mes et  autres  nffeclions   do  poilrino  ,  lorsqu'il 


s'agit  de   faciliter   rexpeetoralion  ou  d'odourir 
et  calmer  les  douleurs. 

l.oor,  s.  m.  lo-or.   Los,  louungc,  gloire. 

l.opoKtt,  s.  f.  Bot.  Lopéze;  genre  de  plantes  dico- 
tylédones de  la  famille  des  anagraircs  originaire 
du  .Mexique. 

I^opiria,  V.  Alopiria. 

Eioquca,  S.  f.  Myllv  scand.  Locké^  dée.'^e  delà 
fortune  chez  leslndieiis.  , 

L.o(|iM'ai-,  v.  n.  Folâtrer;  se  divertir,  faire  depcti  • 
tes  folies.  Il  Exlravaguer  ;  faire  des  extravagan- 
ces. 

Eioqucro,  s.  m.  Gardien  des  fous;  individu  prépo- 
sé pour  avoir  soin  des  ulienés  qui  se  trouvent 
dans  certains  hôpitaux.  .,    ^.,, 

LoqiicHca.  (  A  la)  adv.  áln  lo]íess-ka.  Fûllemèbt; 
à  la  manière  des  fous. 

L.oqiilnl,  adj.  Médec.  Lochial;  qui  a  rapport  aux 
lochies. 

■.oquillw.  Il»,  s.  et  adj.  Folüitre;  petit  fou,  qui 'fait 
des  folâtreries.  ,     ,' 

l.oqulori-agia.  S.  f.  Médec.  Lochiorrhagie;  écou- 
lement immodéré  des  lochies. 

lioqulorraeleo ,  ca.  lohiorra-ghiko.  Médec. 
Lochiorrhagique  ;  qui  arapporl  à  la  lochiorra- 
gie. 

I.oquinri'ca,  S.  f. Médec.  Lochiorrhéc;  écoiueme  t 
des  lochies. 

lioqulrrelco,  oa.  adj.  Médec.  Lochiorrbéique; 
qui  a  rapport  à  la  lochiorrée. 

lioquios,  s.  m.  pi.  lo-'ioss.  Médec.  Lochies;  Lo- 
chies; évacuation  séreuse  et  sanguinolente  qui  a 
lieu  après  l'accouchement. 

Eiora,  s.  f.  Bot.  Lore:  partie  caulescente,  filamen- 
teuse et  aphylle  des  lichens  filamenleux  et  des 
conferves.  Il  Entom.  Lore  ;  pièce  particulière 
qu'on  observe  dans  la  bouche  de  quelques  insec- 
tes, et  sur  laquelle  porte  le  menton. 

liOraneccr,  V.  Engreirsu, 

Loranta,  s.  f.  Bot.  Loranthe;  genre  de  plantes 
dicotylédones  de  la  famille  des  loranlhées. 

liorantacoas,  s.  f.  [\].  loranla-iéa.^.i.  Bot.  Lorau- 
thacées;  famille  de  plantes  qui  fait  partie  de  la 
classe  desèpicorollées  corisanlhères,  ou  dicoty- 
lédones monopétales,  et  qui  a  pour  type  le  genre 
loranthe. 

Loraiitaceo,  a.  adj.  Bot.  Loranlhacé;  qui  ressem- 
ble à  la  leranthe. 

I.ordo.«a,  S.  f.  l'athol.  Lordre;  nom  donné  à  la 
courbure  des  os  en  général,  soila,cn  particulier, 
à  la  courbure  vertébrale  en  avant. 

LoreiicM.  na.  adj.  et  s.  Inrétiéss.  (iéogr.  Lorrain; 
qui  habite  la  Lorraine.  ||  Lorrain;  qui  appartient 
à  la  Lorraine  ou  à  ses  habitants. 

Lorciixaiia.  s.  f.  Gomm.  Sorte  de  toile  grossière 
que  l'on  fabrique  en  Galice  dans  une  ville  qui 
porte  le  même  nom. 

Liorica.  s.  f.  Bol.  torique;  pellicule  ordinairement 
lisse  et  écailleu-e,  qui  garnit  la  surface  exlériu- 
re  de  la  graine. 

I.orlcndu  dn.  adj.  lortkd-do.  llisi.  nal.  Loriqué: 
se  dit  d'une  amandoquand  elle  est  recouverte 
d'une  lorique  et  du  feinur  dune  infecte  quand 
son  disque  est  couvert  d'ue double  série  de  li- 
gnes oblicjues,  simulant  une  cotte  de  maille. 

l.oricari6,  a.  udj.  Loricaire;  qui  ressemble  à  une 
lanière.  '     ■  '   ' 

i.orirario  ,  s.  m.  ¡orHtO'itWi  IchlhyoU  fiQTxe^rr. 


i.ps 


lÜtt  — 


hm 


'  geiiie  de  uols5unt^   >ui!>iiih  di'»  <aUiiliU->  el  dL"< 
*i'i(<rai,  rémanquabU'  par  le*  plaques  osseuses  qui 

«  uiiassent  eiilièremeni  leur  «orps  el  leur  lêiç. 
lM«iñ«rM*o  .  *.  m.  lori-ii'-ra.  I.uloiu.  I.orisére;  '^cn- 

'^c  tTítisfílesculéopiírcs  cnriiassirrs.  qui  vivent 

dans  les  lieux  rocailliMu  et  iiu  peu  humides. 
UoflètoA/'s.rt. 'pT.  lori-lioss.  Amph.  Ordre  deja 
''(»dWWií''de¿  amphibies  ,  eomprcnont  ceux  de  ces 

aiiimaut  qui  ont  le  nirps  couvert  d'une  cuirasse 

de  plh'qMpi  o^Neiiscs. 
I.«iriuiilc4t,  ndj.  u).  torikçu-léo.  Fol.  iorioulé;  se 

4]\\  d'un  polipier  (\ifi  Pil  trtVs-ramcux  cl  qui  a 

des  rainilicatious  longues  et  {prèles. 
fiWrirAlindo,  <ln.  adj.  Jorilbliú:  qui  a  des  feuilles 
'nrèi»-16u{;ijes  cl  sciiftblables  à  des  courroies. 
M.àr\gu,  S.    f.'  CoiraáSe:  V.  Cora/a.  \\  Frctle,  V. 
'   F/éte.  Il  Tlauber  ,  Torique.  V.  Lor/cn. 
t^rlgaátt ,  di».  adjr  V.  f.irtcado. 
■i^iMfton.s.  m.  aujjmont   de  ¡orina.  Grand  lo- 
'i-rtqbie/-'^'--l'-t!"'!'  '   ■  ^    r     .  . 
l.orij;;(ioro  ,  m.  adj.  Se  dfl  de  Ce  qui  appartient, 
"iqui  a  rftpporl  à  une  cuirasse. 
l.ai-iginillo.  s.  m,  lorigui-llo.  Bot.  ^'oni  d'un  ar- 
•ll*Ufet'é'(iUe  les  teint  uriersejnploieni  daos  les  lein- 
.■"f.tHiiÊî.-.'-'    '  '    • 

l.onpetlo.  s,  m.  /on'/)c'-f?o.  Moll.  î.oripède;  genre 
«*"»]':  mollusques  acéphales  ,  lamellibranches  de  la 
li'  f'nlille  des  conchnc(''s. 

i^L»fiiiedo,  adj.   loripé-do.  Zool.  ¿nripède  ;  qui  a 
ef  les  pattes  antérieures,  garnies  d'une  dent  al- 
!í^^ongéí•.  .■  ■-"  • 

'%«pÍqneo  ,' T.'LoHdàdo  ,  Lon'gado. 
l.oi-iqiieoH  ,  V.  I.oricos. 
i.ori»»,  s.  m.lo-Hs$.  Mamm.  loris;  petit  maïuQii- 

■  •  fèr«  de  l'île  de  Ceyian,  qui  appartient  à  la  fa- 

mille des  lémuriens  ,   et  dent  on   a  fait  le   type 

d'un  Kenre  distinct.  |!  Ornilh.  /.oris;  sous-genre 

-Il  d'oiseniix    fondé   nmt  dépens  des  perroques  et 

.'■'  eomprenanl  des  espèces  voisines  des  perruches. 

V.  Lorilo.  '  ■    ■         ,  ■       . 

t.orito,  s.  m.  ion-fo.  OrnitU. 'Loris,  loeLÍs;sous- 
?enre  d'oiseaux  voisins  des  perruches  originai- 
res des  îles  équaloriales,  des  îles  Molusques  el 
de  la  terre  des  Papous. 

«.oi'o  ,  s.  m.  Ornilh.  Perroquet.  V-  lorilo.  Il  Bot. 
■ÎZHrero.  V.  ce  mot. 

l>oro.  ra.  adj.  Jaune:  qui  est  un  peu  doré*  |¡  Obs- 
cur noirâtre  ;  qui  lire  sur  le  brun  foncé. 

t!.inrqiiiiio,  na.  adj.  et  s.  \orJ,i-no.  Géog.  Lorquin; 
habitant  de  Lorca,  ville  de  Murcie. 

l.ori«adas,  adj.  f.  pi.  íorra-í/díi' Blas.  Lorrées; 
se  dit  des  nageoires  des  paissons.  .  ,  ,.  i 

Ijorreiiieiise,  V.  Lorné.v.  ,        , 

■.ortita  .  s.  f.  !orou-la.  Bot.  Lorule  ;,le  thalle  des 
lichens  filamenteux  ou  rameux. 

Xo».  tirt.  mase.  pi.  et  prou,  relal.  Les.  S'emploie 
<-■■     avant  les  noms  du  genre  masculin  comme  dans 
Los  hombres;  les  hommes.  Comme  pron.  on  dit 
-'û'  Llamadlos  .  appelez -les,  dans  l'impératif.  Po- 
demos contarlos-,  nous pouvonslescomiiler, dans 

■  -le  relatif. eU'.  '  ^. 
«,oi»a,  s.    f.  ío-ísa.Pav,    Cadette;   pierre  carrée. 

dont  on  lait  le  pavage  des  églises.  ¡|  Sorte  de  piè- 
ge que  l'on  tend  aux  oiseiiux  avec  une  planche 
soutenue  par  quatre  petits  jalons,  et  sous  laquel- 
le on  TOet  des  grains.  \\  Fig.  fam.  Cojer  en  la  lo- 
■>'  .leta.  ;  faire  donner  dans  le  panneau."  inus. 
I.OMido  ,  d«.  V.  Frtfo'<ado. 


l.i»««nKr  ,  ».  m. /u«#(4n-j/-/t<.  (>'  '       nge;  j»»- 

ralK'lugrammu  ;  dui^t  lc>quati  ut  é^aux 

.^aiis  que  tjcs  »ngl|Cs  b^)ii;nl  driMi>,  ¡|,aU\,^'rt  tp- 
s(tu;ic  :  en  losange,  ¡|  Vfisunnii  ;jwuii\fí,dc  Vécu 
qui  dilTcicdela  fuséf^,  ciuç  iiue,|;elleTti  ebl  plus 
resserrée  au  milieu  et  umins  aigui^  «wi  buult». 
LOManger,    v.   9^,.fp$so.ng'J^i.  \f(^i:ini:ii  .  di^iri  - 

bucr ,  couper  en  losange. 
■.0»ar,  V.  a.  V.  Enlutar,  ¡¿nví^^sui 
Loneta,  S.  f.  diinin.  àeÎosa-  V.  Cf  Hi(4,n,,,  ,.,4, 
Lowica,  V.  ¿oíiííd..  ,,„;,   i„,.„tvà    )  ,.    i.MiawoJi 
t.omlUa  ,  \ .  Loaila.t  ■■(.••.l       -i.ii</p'l 

i.oHita,  s.  f.  dimin.  de  Lv5a,P^Íi^lii,ittefrf¡.;{f\i¡í,tek 

lisse,  il  Pav.  Cadette,  V.  I,Ma.  .  ,-. 

l.ot,  s.  m.  lot.  Loi  ;  portion  d'uu  luul.(iui  et,n>gtn 
lagé  en  plusieurs  persones.  i|  tlomm.i.ot,  ;  par- 
tía de  mare,handi.ses.  il  LoJ.;  ce,, qui  ccUgil.dafts 
une  loterie  à  chacun  des  billcls  gagnaols. 
L.oia,  s.  f.  ¿o-tu.  Ichihyol.  Lutte;  genre  île 4>aÍ8-( 
sons  holobranches,  pugulaires  de  la  famille  des 
iiuchénoplèrcs.  •  >•. !.-.,.> 

l.otnii,  s.  f.  Bol.  Lutco;  gcure  de  plantes, prjpiyo- 

games  établi  dans  la  fumillc  des  byssus^, 
Loiarlo,  S.  m.  Bot.   liüliei,  ;  genre  de  pUale.'),di- 
coylédones  de  la  famille  des  légumioeusç;»,  dont 
on  connaît  plusieurs  espèces. ,.; ,  .    ^    j  .„^ij 
i.ctoa,  adj.  f.  íü-ícci,  Bpi.H)i.c;,qMijreí^jcftl>|fljau- 

lolus,   .     .     ,,        ...,,,       .|.,,    w,    .,,.  ,,  ,    , 

l.»tcaH .  s.  f.  pi.  lotéàss.  Bol.  Lolées;  lribu.dc  la 
famille  dea  légumineuses,,  qui  a  pour  type, Ji 
genre  lolus.  ..    ,  . 

Lotería,  s.  f.  lotéri-a.  Loterie;,  jeu  de -hasard  .où 
l'on  faii  de  mises  ,  pour  lesquelles  qu.roc4;iJ,des 
billets  portant  des  numéros.  [1  LtJlci  ic  ;  jEsppce 
de  banque  dans  laquelle  les  particulières  Fpnt 
des  mises  et  courent  la  chance  de  gagner  des 
sommes  plus  ou  moins  considérables.  H  Tig.  Lo- 
terie; affaire  de  hasard. =£e  cayó  la  lotería;  su 
dit  iron.  pour  indiquer  que  quelqu'uo  a  eu  un 
coup  de  malheur,  H  Loto  ;  sorte  de  jeu  ressem- 
blaril  á  une  loterie  ,  el  qu'on  joue  avec  des  nu- 
méros dont  les  yns  sonl  sur  des  boules  qu'on 
tire  au  hasard  dans  uu  sac ,  el  les  autre  sur  des 
carions  distribués, aux.  jyueurs.  , 

Lo&cro,  ra.  S.  Nom  sous  lequel  on  désigne  la  per- 
sone chargée  duo  burea^u  pju  se  di^ilçnt  a^x 
joueurs  des  billets  de  loterie, 

liOtifornie,  a4j.  Bol,,  .t'Ol,i,ior,çic,;  qui  a  la  forme 

dulolus.      I  ,,   iiiniyil)  ai    jíiíujJüj    í  .j. 
liOtls,  Myt.  gr.  Lotis:  nille  de  Neptune,  i^éta- 
mp)rphç|sé,e,,jBft^îï,çi^ftfb^qi*i,,BSftlft,,|^0(Wtti.  áe 

;,  lotos...  .,1  ,,,!.•  ..•mil  'KÎ'iira' •.on''iiiMi:;)  .  - 
Loto ,  s.  m,.  Bol  ¿otu^  :  uoai<  sous  lequel  00  dé- 
s'ignaienl  trois  soiics  d,«  P'aiil^cs-  ¡U**  unes 
étaient  des  herbes  aquiiliques  qui  croissent  dans 
le  Nil,  elqui  étaieni  des  espèces  dç  tifipphards, 
les  autres  des  herbes  terrestres  appartenant  la 
plupart  à  diverses  geures,de  1^  famUle,devlégu- 
,  mineuses  ;  d'autres  ,  nji^liu,  dcsarbrrfü  tels  que 
...le  plaquemiuer,  le  laurier,  ro^'-,, 1^5  santal  roiuge, 
çurlout  l'espèce  de  jujii\ii^ç,ricuUi,v(}da«suf>, pays 
d'Afrique  ,où  sou  frii\V  est. la. uourrilurç  prin- 
cipale el  a  faiv  dünncrpAux-babUanls  ie.-,nom 
de  Lotophages.  |i  Apliq.  iotus  ,•  plaïUe  du  pays 
des  Lolophagesqui ,  selup  les  poêles  el  les  my- 
thologues, produisait,  des  frui]l^,.si¿dóliciiAíJui|,  que 
les  étrangers.  apç^^ft(^^Oir.j|^^r6HoRpy*aieii* 
leur  patrie.  ifjKt  t'">  tlîe'i'p  9M6q  ,=it^ 


\WL 


—  803  — 


LUC 


LotófAK*)  Kik'   adj.  Lotupha^'i  qui  bc  iiouvrit  de 
lolus  on  de  lotos.  |  Loloptiafrc;  nom   d'un  peu- 
ple qui  habitait  une  île  de  la  petite  Siryc  sur  la 
côte  sud  de  l'Afrique-  Il  était  aiii'^i  appelé  par- 
ce que.  suivant  Homère,  ik  se  nourrissaient  du 
fruit  du  lolus. 
Lotoidc,  adj.  ioto-ide.Bot.Loloïde;  qui  ressem- 
ble au  lotos. 
Lotorio.  s.  m.  Concbjl.  jLotoire;  genre  de  coqui- 
lles univ-alves.      '    '"■'■"  '''■      .     ■*  V 
Lovniiin,  s.  f.  lova-ina.  Géofrr.xouyainç  ville  des 

Pays-Bas.  ||  Lovaina;  ville  d'Espagnç,  : 

ft.ovánie'ro,  ra.  adj.  lo'.sann-téro.  Bot.  Loxanlhè- 
re;  qui  a  les  anthère*  obliques.  , 

Loxartro,  s.  M6d.  Lnxarthre;  déviation  d'une  ar- 
ticulation, sans  spasme  m  luxation. 
E,exi«i<lo.  «I«.  adj.  loksia-do.  Ornilh.  Loxiade;  qui 

ressemble  au  loxie. 
LoxiadoM,    s.   m.    pi.  Ornitli.  Loxiades;  famillic 

d'oiseaux.  I 

LoiiiaH,  adj.  lol:sias.  Mylh.  i-'r.  I.oxias;  surnom  ' 
4'Appollon,  considéré  comme  le  .^olcil,  soit  par- 
ce que  les  rayons  de  cet  astre  frappent  obli- 
quement la  terre  pendatit  la  plus  jurande  par- 
lie  du  jour,  suit  à  cause  de  sa  marche  oblique 
dans  le  sodiaque.  !¡  Il  se  prenait  aussi  fij^urc- 
incnl,  et  s'appliquait  ainsi  ù  la  même  divini- 
té, à  cause  du  sens  peu  clair   de  .ses  prophé- 

liOxncafia,  6.  f.  Bol.  Lo-trtcaryer  genre  d(^plan- 
tes  monoeotylédones.  de  la  famille  des  restia- 
cées,  originaire  de  la  Nouvelle  noMai'.dc. 

liOxocoNiiin.  s  m.  .Vstron.l.pxocosmc;  instrument 
propre  à  démontrer  les  phénomènes  du  mouve- 
ment de  la  terre,  les  saisons  cl  l'inégalité  des 
jours.  0«   lui  a  donné  ce 


nom  parce  que  ces 
phénnnomèni's  sont  produits  par  l'obliquité  de 
i'a\e  de  la  terre  sur  le  plan  de  l'crliplique. 


qui  ne  cunlicnnenl  pas  d'oiydedç/fiiMV  i)^44<'' 
lu  lozal  l\'A.  fani.   vive  la  joio!     .      /níii'-i.íJ  ■ 

rozAiiHinentc.  adv.  .\vec  vigueur,  beaii^«9^T 
té.  Il  .Vvcc  verdure,  touffe,  en  purlaol  dw  ar- 
bres. .  ■     ,, 

Lozniii'ar.  v.  n.  toza«¿ar.  .S'éïayçf,  se  dv^r-Ur • 
faire  le  beau.  ||  Echapper,  pousser  des  brftOflbes 

inutiles.  t  I    "     :    :rt» 

f^nxniirccr,   v.  n.  lo/.an(ier.    S'éoor(|<if«\Hr(  -h 
k^ozania,   S.    f.  Verdure,  toulFc,   des   aci>ri'.$)    de» 
plantes.  |I  Joie;  gaiié,  bonne  humeur.  ||  Vigueur, 
vivacité,  sanlé.  ;     'îi,!,'  i  ■  ob 

Loziino.  nii.   adj.  ioza-fi'».  Touffi|,  v/}r*«tW»iW 
laiit   des  arbres,  li  Gai:  joyeaxj|i  l'ig.  Vtrl,-, /vi- 
goureux,   robuste,   gaillard,  sain.  -..;'nKi 
l.ua,  s.  f.   lon-a.  V.  (lant.  ||  l'eiile   pttche  Je  ïWir 
dans  laquelle   on  porte;   le  saír¡iu  p  >ur   (e.  v^iir 
dre.  H  .\lyth.  Lua:  la  déesse  des  expialioas^^ir 
I      Ile  de  Saturne.  Quelques  mythologues  la  çon- 
!       fondent   avec  Némesis.                  .  ..f 
'  ^ubiMiiiéM,  o<ia.  adj.  et  s.  Gcogr.  Lubeekoie,  de 
j      I.ubeck,  ville  d'.VIIemagne. 
I  i^ublnl.i.  s.  f.  Bol.  Luhinie;  genre  do  plante» di- 
I       cotvlédones,    fiimille    des    primulaeées,   qui  n« 
!      contient  qu'une  seule   espèce,,    la  InlnniespaLiy- 
lèe,  c'e^l  une  plante  à  tige  droili-,  longue   d'un 
pied  et  plus,  si-nple  ou  nu  peu  ranieu.se,  glabre, 
anguleuse  par   le    burd  courant  des  feu, lie»;  la 
corolle  est  jaune.    KUe  a   été   découverte  dans 
l'île  Biurbon  et  dédiée  anchevalier  de  Saint-Lu- 
bin.  militaire  qui  se  distingua  dans  les  ludes  au 
siège  de  Madras. 
liiiliricitcion,    s.  f.    \.  Lnbrit  ilad.                   ■  ft 
■.iihrieaiiioitp.  ailv.  Lubi  iiiuemeut;  d'une'ina- 

niere  lubrique.  Peu  u>ilé. 
rnliriraii,  S.    f.  V,  Cropú.srnli). 
■.iilirirar.  v.    a.  Rendre  glissant.   V.    Lubrificar 


IiOso«lroütiia  ,  S.  f.   loksodro-viin. 


raie;   chemin  que  fait  sur  mer  un  bâtiment 
la  ligne  courbe  qoil  décrit  ensuivant  toujour; 
le  même  rumb   de  vent,  "  Gèom.  Loxodromie- 
courbe   qui  est  tracée  à  la  surface  d-uiie  sphès 
réel  qui  coupe  tous  lés  méridiens  sdii^  un  mê- 


me angle.  "' 

l.oxodrúiiiiro,  ca.  adj.  Mar 


Loxodroiniciur;  qui 
a   rapport  a  la  loxodromie.  1|  Tnblfis  loxodrómi- 
cas;  tables  loxodramiques;  tables  |iar  lesquelles 
ou  peut  calculer  \^  chemin  que  fait  un  bâti- 
ment,     i  .  -  '    ' 
E.oxoilroiiiÍNnio,  s<  m.  Inksddrnmîs-tno.  I)idact. 
Loxodromisme:  marche  dan?  une  direction  (d)li- 
qoe.  I  Ou  a  appelé  loxodromisme  des  coucliesdu 
"globe  terreslVc  leur  parallclisme  unit'ornuî,  di- 
rection dont  le  type  sft  manifeste  sen<ibleoii"nt 
au  milieu  de    toutes  les   perturbations   partie- 
lles.                     , 
ftioca,  9.  f.   /o-Zfi.  Tecbn.  Faïence;  poterie  de  ter- 
re vernissée  ou  émaillèe.  |  Loza  ronmii:  faïen- 
ce  commune  ou  italienne;   poterie  á  pAte   opa- 
que, coktrée  ou  blatirhiflre.  tendre,  à  tcxtxrc  lA- 
chc.  h  cassure  terreuse,   recouverte  d'on   émail 
opaque,  ordinairement  prombo-slimorfère.  ||  f.o- 
zn   finn:  faVcnce    fino    on  terre  de  pipe;  sorte  de 
pôlerie  à    pille  hlancjfe,  opaque,   a   le'itnre   une 
¿«use  <»l  siumre.i'ecouverie  d'un   vernis  njcali- 
■floi-plombiférc.  La  paie  de  /Viieriri'  fine  est  blan- 
che, parce  qu'elle  est  fabriquée  avec  des  Ierro 


l.iihrioi'iafi,  s.  f.  Lubiicile;  dans  le  sens  propre, 

M.ir.  Loxodro-         mais    inusité,   pente  oii  l'on  ne  peut    se  retenir. 

ou        Dans  le  sons  n\o'al,  pencliaoi  >iolent    ou  pre,s- 

quo   irrésistible  d'un  sexe  vers   1  autre;  luxure, 

intempérance.  i.  r  >>  ■  ^m.    '', 

■.iihficip<Mi»,  lia.  adj.    íouíirirí-p^do.  Zool.'Lu- 

bricipède:   qui  a  les  pieds  lisses  ou  luisanLs.i 
I.utiricn.  ca.  Néol.  Lubrique;   qui  est  ubss.iDl.  Ii 
Lubri<iue;  qui  a  de  la  lubricitc;    luxurieux,   in- 
tempérant. 
■.iihrllirar.  v.  a.    /oii/ui/i.iar.   DidacL.  Lubrifier; 
oindre,   rendre  glissant.  Le  mucus  des  intexiin* 
serta  les  lubrilier  et  à   les  dc.l'enlrc  contre  ce 
qui   poinrail  les  irriter. 
I.iihnfiriitlvn.  va.  adj.  Lubrilianl;    qui    lubrifie; 

(lui   fiiit  glisser,    qui   rend   glissant.  i 

■.urania,  s.  f.    loitka-'ia     Géogr.   nnc.   Lucanic; 
ancienne  province  dit  «lie  qui  forme  aujour -<1'- 
hui  une  partie  de  la    r.i-il>cale.    lue    des    ailles 
les  plus  célèbri'-^   de  la  Luciuio  fui  Sybaris. 
L,unáiii<li>,  (lit.  adi.  lou  n'iiidti.    tiUoMt.  Uncani- 

de;  qui  ressemble  a  un  lucane,  , 
l.iioáiiltlon,  S.  m.  Kiiio'u.  Lucanidos;  tribu  de 
la  f.imille  des  coléoptères  InmelliKornes .  qui  a 
poijr  type  le  genre  lucane.  Us  no  volent  qui  le 
soir,  du  moins  les  espèces,  de  notre  p»>s.  Leurs 
larves,  seinl>l.<Mcs  à  celles  des  hivnoelons.  vi- 
vent dans  |c  trync  ou  les  racuic^  des  arbres. 
■.iirailiMta,  adj.   ton  pjnis-ta,  philol.   LucflUiste; 

partisan  cl  admiralcur  du  poete  l.ucain. 
l.iirniio.  »m.  adj.  et  s.    Géogr.  «ne.  Lucameu;  d« 


LUC 


894  — 


LUC 


Zuianie.  |¡  Bueyes  lucanos  ;  bœufs  lucaniens; 
nom  que  les  Romains  dennèrent  d'abord  aux  élé- 
phants qu'ils  virent  pour  la  première  fois,  dans 
l'armée  de  Pyrrhus,  en  Lucanie.  ||  Entom.  s.  m. 
Lucane;  genre  de  coléoptères  lamellicornes,  vul- 
gairement appelé.  Ciervo  volante  ('cerf-volant). 
Les  lucanes  ont  été  connu  et  remarqués  de  tous 
temps.  Ces  insectes  sont  en  général  d'une  gran- 
de taille,  dans  les  mâles,  la  tète,  destinée  à  por- 
ter des  mandibules,  très  développées,  acqui  ert 
nti  développement  énorme  et  est  limitée  par  des 
cornes  plus  on  moins  élevées.  Les  lucanes,  sous 
l'état  de  larves,  viventdans  les  vieux  bois  et  dans 
les  racines  desarbres,  qu'ils  réduisent  en  une  es- 
pèce de  tan;  au  moment  de  la  métamorphose, ces 
Îarv€s  construisent  une  espèce  de  coque,  de  sci- 
ure de  bois,  d'où  elles  ne  sortent  qu'ihsectes 
parfaits.  Les  espèces  principales  sont  le  luca- 
ne cerf,  le  lucane  parallélipipède  et  le  serri- 
corne. 
liúcos,  s.  m.  pi.  lou-!tass.  Boh.  Cartes  à  jouer.  V. 

Naipe. 
laucas,  s.  m.  lou-kass.  Luc;  nom  propre. 
Lncencin,  s.  f.  V.  Claridad. 
liuceuse,  adj.  louzénn'sé.  De  Luc.  |  De  Lugo. 
liucentísimo,  ma.  adj.  sup.  de  lucente.  Inus. 
liiicentor,  s.  m.  Drogue  dont  se  servent  les  fem- 
mes pour  se   rendre  le  visage  luisant. 
laúcenla,  S.  f.  Lampe.  V.  Linterna.  \\  Boh.  Chan- 
delle, i  Ver  luisant.  V,  Litciérnagii. 
I^ncernario,  s.  m.  lauriéina-rio.  Liturg.  Lucer- 
naire;  office  du  soir  qui  se  célèbre   à  le  lueur 
des  lampes.  ||  Se  dit  aussi,  dans  le  rit   ambro- 
sien,  d'un  répons  qu'on  chaule  à  vêpres  et  quel- 
quefois des  vêpres  même.  Il  Lucernaire;   candé- 
labre. 1  Lucernaire;  celui  qui  porte  le  candéla- 
bre. I  Zooph.  Lucernaire;    genre  de  la   famille 
•des  actinies, comprenant  deux  espèces  dont  l'une 
se  trouve  sur  les  côtes  de  l'Océan  et  de  la  Man- 
,    che;  c'est  la  lúceme  oclocorne,  Les  lucernaires 
:  vivent  dans  les  profondeurs  des  mers   du   Nord 
le  corps  toujours  droit  et  si  fortement  adhérent 
-  aux  feuilles  des  grandes   espèces  de  thalassio- 
phytes,  que  si  on  les  en  détache  elles  laissent  la 
marque  de  leur  place.  Liles  se  nourrissent  de 
très-petites  espèces  de  crustacés.  ||  Bot.  Lucer- 
naire; nom  générique  donné  par  quelques  bota- 
nistes à  la  conferve  biponcluée  ou  conferve  en 
croix. 
liUcernitns,  S.  f.  pi.  Ane.  mus.   et  liturg.  Lucer- 
nilés;  cantiquesdes  premierschrétiens.  Onchan- 
lait  les  lucernités,  dans  les  assemblées  secrètes, 
la  nuit,  à  la  lueur  des  lampes. 
liucérnuln ,  S.   f.   hnér-noula.  Bot.  Lucernale; 
nom  que  l'on  aquelquefois  donné  au  lychnis  des 
anciens. 
liiicci'o,  s.  m.  louié'To.  \stre,  étoile  brillante;  on 
■  le  dit  vulgairement  de  toiile  étoile  fixe.   |  Par- 
ticulièrement,   étoile  du   matin,    Vénus.  |  Fig. 
ïiî  Eclat,  splendeur.  ||  Fig.  Astre,  beauté.  ]]  Lucero 
*'delnlba;  étoile   du   malin.  ||Li(cero5;  pi.  poét. 
■if  Les  yeux.  V.  Ojo.  \\  Guichet,  ouverture  d'une  fe- 
'"■■  nêtre,  par  où  ^la^  lumière  s'introduit   dans   un 

'  appartement. 
laúcelo,  s.  m.   Bot.  Lucet;  plante  des  îles  Malo- 
nines,  dont  les  fleurs  ont  l'odeur  desfleurs  d'oiân- 
ger;  mises  dans  le  lait,  elles  lui  commaniqcient 
une  od«ur  agréable.  •      i 


l.nciáceo^  ea.  adj.  Zool.  Lucîa^i^'  ({^'l!eM"ffes* 

lucies.   "  "  '  ■'""-     •<'i^-"'^    'r-n     ut-        ri 

Liiicláceos,  s.  m.  pi.  lomia-iios.  ¿ool.  Lwciacés; 
classe  detunicier  correspondant  aux  lucicscom'- 
posées,  et  comprenant  le  genre  pyrosome. 

I.iicia,  s.  f.  loiai-a.  Luce,  Lucie;  nom   propre*.'' 

liiiciana,  S.  f.  Philol.  Lucienne;  il  se  dit  d« levait-* 
sion  des  Septante,  revue  sur  le  texte  hébreu  pa  r 
saint  Lucien  d'Antioche.  Les  églises  de  ConsiStn- 
tinople  et  d'Antiyche  avaient  adopté  la  liticlôif-* 
ne,  qu'on  appelle  aussi  la  Commune.    <"-  i'"»-* 

L.<iciaiii»«ta,  adj.  et  s.  louzianis-tn.  Hist.  rel. 
Lucianisles  nom  donné  à  des  hérétique^'  du 
III  siècle,  qui  adhéraient  à  la  doctrine  de  Lucia- 
nus;  ils  admettaient  trois  principes;  le  Père,  le 
fils.  Dieu  des  chrétiens,  leSaint-Esprit,  dieu  des 
païens.  Ils  niaient  l'immortalité  de  l'ame.  reje- 
taient l'ancien  testament,  le  mariage  et  la  con- 
ception immaculée  de  la  saiente  Vierge,  et  ad- 
mettaient deux  dieux,  l'un  bon,  l'autre  mré- 
chant. 

K.iiciano,  s.  m.  lomia-no,  Lucien;  nom  propre. 
Il  Lucianus;  hérétique  du  III  siècle,  disciple  de 
Marcion.  ]  Lucien;  un  des  plus  spirituels  écri- 
vains de  la  Grèce,  qui  vivait  vers  l'an  120  de 
J.  C.  Comme  censeur  impitoyable  de  toute  so- 
peistition  et  de  tout  charlatanisme,  Lucien  a  eu 
sa  part  d'influence  dans  le  discrédit  du  paga- 
nisme; mais  comme  philosophesceptiquc,  il  s'est 
moqué  avec  autant  de  verve  du  chrtsliatiisHie 
que  de  la  mythologie.  ■    'i-ud,;.;  i. 

L.ueible,   Sid'i.  Y.  Resplandeciente,     '   i       ' 

l-ucida,  s.  f. /ou-zi.rf(i.  Astron.  Lucide;  nom  '  que 
l'on  donne  à  plusieurs  étoiles  d'un  éclat  re- 
marcable. V.   Tjucero. 

i.Mcitlani(>iit«>,adv.  lnn-ziS(tfnén-té.  Lacidenfient; 
d'une  manière  lucide,  claire. 

iLiieîdniiirntc,  adv.  loulidamên'té.  Splendide- 
ment ,  d'une  manière  brillat)te. 

I>iicidario,  s.  m.  louzida-rio.  Philol.  Lucidatfe; 
nom  que  l'on  donnait  à  un  livre  dont  le  sujet 
était  l'éclaircissement  d'un  point  quelconqne  de 
littérature  ou  Je  science.   * 

Liicidoz  .  s.  f.  Inuzîdéz.  inus.  Lucidité;  état  de  ce 
qui  est  lucide.  |  Fig.  Lucidité;  clarté,  du  sty- 
le,  du  raisonnement. 

i^iicidi.«i!innineiiie,  adv.  stifi'.' ■de^ Lúcidafnerité  et 
àe  Lucidamente.  '■'      ' 

Lucidísimo,  ma.   adj.  sup.  de  Lúcido  et  de  Im- 

C!f/o. 

■lúcido,  da.  adj.  lou-zido.  Lucide  ;  clair,  lumi- 
neux ,  net  ,  transparent,  diaphane.  |  S'emploie 
figurément  dans  tous  les  styles.  |  Tener  inter- 
valos lúcidos;  avoir  des  intervalles  ,  des  mo- 
ments lucides;  se  dit  d'une  personne  dont  la  tè- 
te est  dérangée,  et  qui  revient  à  la  raison  ,  par 
intervalles,  par  moments.  |  Philos.  Conceptdlú- 
cido;  concept  lucide;  se  dit  dans  le  style  de 
Kant ,  d'un  concept  fondé  sur  un  jugement .  par 
opposition  à  concept  com^fW; -Coirtcept  fondé  Sur 
un  raisonnement.     ;  n'iv^     'i":    «;■     •  '     •  *  "^ 

tuoîilo.part.  pas.  de  Lucîf.  f  adj;  Brillàni,  splén- 
dide.  Il  Poli,  élégant.  11  Litcidos  hemos  fpwdadcf; 
exppressionqui  désignie  qu'on  s'est  mal  tiré  d'u- 
ne affaire  ,  que  l'on  a  été  desappointé  dans  l'at- 
tente de  quelque  résultat  ,  etc.  Il  Tfi  banquete^ 
un  baile,  una  tertulia  muy  lucidos  ;  uií  *àn- 
banquet  splendide  ,  un  bal  sonoptueux  ,  uiï*  ré- 


LUC 


^  895  — 


LUC 


union  brillante.  ,     r  a    ¡j.    k  . -lo-v  r,     t 

jLúcido  ,  da.  adj.  lou-lido.  Zool.  Lucide»  qw  a 

l'apparence  des  lucées.  >    -.. 

aúfiidoH  ,  i>.  m.  pi.  lou-iidasssi   Lucides  ;  classe  ' 
•    des  lunicieus  cocrei'puiiUâitl  à  celle  des  lucia- 

cces.    '  ,    ,,,,.,',    ,,  ,,   :       ,    , 
liMCidúnio*),  C9<  adj.  Iomido*m¡lí0-  B£au]i.-arts. 
Lucidonique  i,  se  dit  d'une  espèce  de  peinture  à  î 
effets  transpar('>ils.  j 

l>ueiduru  ,  s.  ï.  louiidou-ra.  Fain.  Crópissure.      > 
■aliciente,  adj. /'>uz(én-(c'.  Luisant  ;   brillant,    é- 
tincclanl  de   hiiniérc.  Il  Luisant  ;  qui  a  quelque 
,, Éclat,  qui  rétlcchit  quelque  lumière.  ||  s.   f.  As- 
.,iron.  Luisatite;  certaines  étoiles  qui  brillent  d'un 
,  éclat  particulier,  {|  Conchyl.  Luisante  ;   petit  es- 
pèce d'hélice  assez  commune. 
l,ncleiitein<;ntc,  adv.  Luisamment;    d'une  naa- 

nière  luissanle.  Peu  usité. 
■aiciériittKH  ,  s.  (.louziér-na(ja,  Entom.  Ver  lui- 
sant. (I  £ntom.  Luciole;  nom  vulgrire  d'un  lam- 
pyre de  l'Italie  ;  c'est  un  insecte  très-lumineux, 
et  quand  il  y  en  a  un  grand  nombre  dans  l'air  et 
les  buissons,    ils  produisent  un  effet  irès-cu- 
rieux,  et  semblent  de  nombreuses  étincelles  qui 
voltigent  dans  l'obscurité.  ||  Bot.  Luciole  ;  nom 
de  deux  espèces  de  plantes  qui  brillent  plus  ou 
moins  la  nuit.  |  Mouche  luisante. 
Luclérnugo  ,  s.  m.  V.  Luciérnaga. 
Eiueifer  ,   s.  m.  louzifér.   Lucifer;   nom   que  les 
poètes  latins  donnaient  à  l'étoile  de  Vénus,  vul- 
gairement appelée  étoile  du  matin.  ||  Myth.  Lu- 
cifer;  fils  de   Jupiter  cL  de  l'Aurore;    d'après 
les  poêles ,  il  est  le  conducteur  des  astres ,  et  a 
soin   des  chevaux  et  du  char  du  soleil.  On  lui 
donne   des  chevaux  blancs.  ||  Lucifer ,   chez   les 
chrétiens ,  Satan  ,  le  prince  des  ténèbres,  le  chef 
des  démons.  Il  Cette  dernière  accplion  ,   la   seule 
que  ce  mot  ail  réellement  dans  les  deux  langues, 
est  prise  d'Isaïc  ,  oii  on  lit.  ¿Comment  es-tu 
tombé  du  ciel,  Lucifer,  toi  qui  paraissais  si  bri- 
llant au  point  du  jour?))  Quelques  écrivains  ont 
pensé  que  ce  n'étaiL  là  qu'une  simple  métapho- 
re ,  mais  les  interprètes  disent ,  à  l'endroit  cité 
que  le  prophète  parle  expressément  de  Satan,  et 
qu'il    fait  allusion  à  sa  chute.  Isaïe  le  nomme, 
ajoutent-ils,  Lucifer  ou  Brillant,  par  rapport, 
à  la  beauté  et  aux.  dons  dont  il  était  orné  avant 
sa  rébellion,  cl  qui  le  faisaient  paraître  entre  les 
anges  comme  l'étoile  du  matin  parmi  les  autres 
étoiles.  Cependant  ceci  ne  peut  s'entendre  que 
Ue  la  version  latine  de  Saint  (iéroine;   car   dans 
le  texte  .  il  y  a  trois  mois  «lifforents  en  trois  en- 
droits, dont  l'un  signifie  les  étoiles  en  général, 
et  les  deux  autres  quelque  astre  en    particulier, 
saqs  qu'on  sache  trop  biei)  lequel.  Quoi  qu'il  en 
^ojt  ^lo  sen^que  la   lra<Jitii>n  chrúlieune   attri- 
buée Lucifer  <st  le  soûl  qu'il  ail  dans  nos   lan- 
gues. H  Luciicr  ;  évèque   scbismolique   de  Cava- 
lis  en  Saidaigni'.  H  Fig.   L'homme  orgueilleux, 
.  ,.  colér.iquo  cluiechanl. 

.  jp<uciIoi'lu»,  un.  adj.  loiftiféri-nj).  Qui  appartient 

„,iOU  a  r»pp«)|-i,à  Lucifer.    i  ., 

liUdferiuuiwuiu,   S.  m.  íouzí'/'firiddií-xio.   Uisl. 

. -K tel.  .Luvii'tîtitiuift«n\;i  doctrine  de  Lucifer  ,  évè- 

i.que  soliisnialiquo  du  lAe.  siècle  ,  qui  iulerdi.s;iil 

.ii»)|n|i'<i  coquniunic,atioH,n»,\;^  les  hérétiques  et  avec 

.riii?^  yttrSüVI*iMíhfhOU|ii:imnrc.>  (le  les  avoir  t'rcquen- 


I.ucircriaiio  ,  na.  adj.  et  s.  Hisl.  r*l.  Luorféricn; 

sectateur  du  luciférianistne. 
Liicircru,    ru    adj.    loit/.i-f¿ro.    Mvíh.    Luciférc; 
surnom  de   Diane,    inwMjué  dans  les  accouche- 
ments. Il  Lucifi-re;  Se  dit  des  vers  diaphanes  d 
gélatineux.  ¡I  Luisant;  brillani. 
■.ucillco  ,   ea.    adj.  louii-fiko.  Didacl.  Lueifinae* 

qui  produit  la  lumière. 
LuciriiKiix  ,  adj.  louzifougai.  Lucifugace;  V.  Lu- 
cí fago. 
l.ucifuso  ,  adj.   louii-fougo.  Lucifu^ie;  qui    fuit 
la  lumière.  |¡  S'est  dit  particulièrement  de  l'ef- 
fraie. •' 
LucifiigoN,  s. m  pi.  louzt-fnugoss.  Entom.  Luci- 
fuges;  famille  d'insectes  coléoptères  qu'on  nom- 
me aussi  i)li()ti)]>kities .  et  qui  comprennent  ceux 
de  ces  animaux  qui  fuient  la  lumière. 
LucileuM  ,  s.   f.    pi.  Itiuii-lénsH.    liot.  Luciliées; 
grüup|)e  de  la  section  des  inulées,  qui  a  pour  ty- 
pe le  uenre  lucilie. 
Eiucileo.  lea.  adj.   loicii-lév.  Bot.  Lucilée  ;  qui 

ressemble  à  une  lucilie. 
L.ueilia ,  s.   f.    /ûuzi-iia.  Bot.  Lucilie;   genre   de 
plantes  svnanthérées,  tribu  des  inulées,  renfer- 
mant deux  espèces,  la  lucijie  à  feuilles  aiguës  et 
la  lucilie  à  petites  feuilles.  Elles  habitent   l'A- 
mérique équalorialc. 
1.11CÍI0,  s.  m.  uiQS.  V.  Lucillo. 
I.UCÍII0,  s.  m.  louiill-o.  Cercueil  de  pierre,  tombe. 
■.iiciinctro  ,    s.  m.    /uzi-»j?'iro.  Ane.  phys.  Luci- 
mètrc  ;  mtvt  que  quelques  physiciens  ont  adopté 
au  lieu  de  Photomètre. 
■.ucimiento.   s.  m.  /oMZ(wi('n-/o.  Lueur;   clarté. 
Il  Fig.  Eclat,  lustre,  splendeur,  gloire,  magni- 
ficence. 
L.ucina  ,  s    f.  lou7.i-na.  Myth.  Lucine:  déesse  qui 
présidait  aux  accouthement>.   Selon   beaucoup 
de  mythologues,  Lucine  était  la  même  que  Dib- 
ne  ou  Junon-  Le  poète  Olemos  en  fait  une  décs- 
Sf  particulière,  lille  de  Jupiter  et  de   Junon.  ij 
Lucine;   surnom   de  Jenun   et  de  Diine.  ||  Les 
couronnes  et  les  guirlandes  entraient  dans  les 
cérémonies  du  culte  de  Lucine.  Tantôt  on   re- 
présentsit  cette  déesse  comme  une  matrone  ,  te- 
nant une  coupe  de  la  main  droite  et   une  lance 
dé  la   gauche;   tantôt  elle  est  figurée  assise  sur 
une  chaise,  tenant  de  la  main  gauche  un  enfant 
emmaillotlé  et  de  la  droite  une  lleur.  (hielquc- 
fois  on   lui  donnait    une  counimie  do  dictame, 
parce  que  cette  herbe  était  crui-  favorable  à  l'ac- 
couchement. Les  poètes  disent  ;  Lns  dtlores  de 
l.ucina  ;  les  travaux  de  Lu(  ino  ,   pour  l'enfan- 
tement, il  (]on<hyl.  Lucine;  genre  voisin  des  le- 
llines  et  des  donaces.  famille  des  cumacécs  com- 
prenant un  assez  grand  nombre  d'espèces.  Tou- 
tes les  coquilles  de  <e  genre  appartiennent  i.des 
animaux  marins  qui  vivent  au  milieu  du  sable, 
dans  lequel  ils  peuvent  >e  traîner,   s'enfoncer 
ou  S'élever.  H  s'en  (rouve  ditns  toutes  les  mers. 
Les  principales  espèces  sont  la  lucine  ratiis^oirc». 
I       la  réticulée  ,  la  ludc  ,    leciulleu>c  ,  l'otuléCv  i» 
I      sinuèe.  l'cpaisse  ,  la  divergeulC'.  ¡|  Or,nitb.  i/iDS. 
;      V.  Ituiseñor.  ,,|    ,  /   jj 

:  ■.tirliilunn  .  adj.  f.  /oiizínta-tin."  MJll^,'^,^|^i^jien- 
l      ne  ;  surno:i  de  Junon.  ,  ,4 
■.iiciiiocto  ,  tn.  adj.  (ouzi/iiyA-r>'.   Boit..  LucïDor- 
to  ;   so   dit   d'une   plante  «pu  ouvre  ses  pétales, 
l      pendant  la  nuit  et  les  ferme  pendant  le  jour. 


LUC 


896  — 


U)C 


l.ucio,  cla.  iulj.  hu-iio.  Luisant  ;  sourtnut  en 
parlant  de  certains  animaux  el  de  leur  poil,  y  s. 
m.  Lure;  nom  propre. 

Luriodoiitc  ,  s.  m.  Inuziodon-té.  Foss.  Lucio- 
dontc  ;  nom  donné  autrefois  n  des  dents  lossiles 
coniques  el  pointues,  pane  nu'oii  croyait  (|u'cl- 
les  avaient  npparlenu  a  des  brothets. 

Lnrioln  ,  s.  1".  lim/ioln.  Kntoin.  Luciole  ;  nom 
vuljtaire  d'un  JMnpvre  d'Italie.  V,  Luciérnaga, 

■.urioiieln  ,  s.  1.  louiioné  la.  Chélop.  Lueioncl- 
Ic  ;  petite  eii'èie  de  néréide  de  la  mer  de  Gênes, 
qui  est  tics-|)liosphoreveente. 

l,uri|iaru  ,  ra.  adj.  iouzi-jiaru.  Didacl.  Lucipare; 
qui  jette  ou  produit  de  la  lumière. 

Lucir,  >.  i\.  lom.ir.  Luire;  éclairer  ,  jeter ,  ré- 
pandre de  la  lumière,  i  Se  dit  des  corps  polis 
qui  redei  hissent  la  lumière.  ||  Fig  /.uire,  paraî- 
tre, briller ,  en  parlant  de  quelque  espoir,  de  la 
vertu,  de  la  xerité  ,  etc.  ||  Fifí.  Briller  ,  exceller, 
profiter  ,  faire  du  bien,  .i  V.  Enlucir. 

l.uclrK(>,  V.  pron.  lou/.ir-^é.  Se  parer,  s'ajuster.  || 
Exceller,  sortir  Iriomphant.  fjlorieux  de  queliiu?' 
affaire;  se  bien  porter,  agir  d'une  manière  dis- 
tinfiuee. 

Luc»,  s.  m.  /oM-Ao.  Dois  épais  et  tonffu.  |  Icli- 
Ihyul.  Lues;  un  des  noms  vnl^'aires  de  brochet. 
Il  Bot.  Lucum;  nom  donné  dans  quelques  livres 
de  vüya;:e  à  une  graine  un  peu  plus  grosse  que 
celle  du  chanvre,  que  l'on  cultive  dans  le  royau 
me  de  Congo.  Ecrasé  avec  un  pilon,  pétri  et  cuit 
le  lucum  produit  un  pain  blanc  qui  n'est  pas  in- 
férieur à  celui  que  l'on  fait  avec  la  farine  de  fro- 
ment. 

liucPHtivaniento,  adv.  louhrativaménn-té.  Lu- 
crativcment;  d'une  manière  lucrative,  avanta- 
geuse. 

i<Hcraii«o,  va.  adj.  li>ukrati-vo.\ .  Lucro.  Lucra- 
tif; qui  apporte  du  gain,  du  lucre.  Il  Droit,  rom. 
Lucratif,  il  se  dit  des  choses  que  l'on  acquiert 
par  tesianienl  ou  par  donation. 

Lucrecio,  cía.  loukré-iio.  Lucrèce;  nom  propre. 
Il  Lucrecia;  Lucrèce;  dame  romaine  justement, 
célèbre,  qui  ayant  été  violée  par  Sextus,  l'aimé 
desfilsdeTarquinleSuperlée,  se  poignarda  pour 
ne  |)as  survivre  à  l'outrage  qui  lui  avait  été  fait. 
Sa  mort  tragique  fut  le  signal  de  la  révolte  qui 
renversa  pour  jamais  le  trône  des  rois  de  Rome. 
il  Le  nom  de  Lucrèce  est  devenu  un  terme  pro- 
verbial pour  exprimer  une  femme  d  une  sages- 
se d'une  chastetèexemplaire.  il  Lucrecia  Borgia; 
Lucrèce  Borgie;  fille  du  pape  Alexandre  VI,  et 
de  la  courtisane  Vcnczzia;  elle  est  fameuse  dans 
l'histoire  du  XlLe  siècle  par  ses  incestueuses 
prostitutions  avec  son  père  et  ses  frères.  ||  Lu- 
crecia; Lucrèce;  poète  didactique  romain,  nélOO 
ans  av.  J.  C.  C'est  l'auteur  du  poème  intitulé.  || 
De  natura  verum. 

Lucrinno,  na.  adj.  loukria-no.  Myth.  Lucrien; 
s  est  dit  des  divinités  que  l'on  invoquait  pour 
obtenir  un  gain.  Mercure  était  au  nombre  des 
dieux  lucriens. 

Lucro,  s.  m.  lou-hro.  Lucre;  gain,  profit  que  l'on 
lire  de  l'industrie,  du  commerce,  d'un  travail, 
d'un  négoce  de  l'exercice  d'une  charge,  ji  Théol. 
et  anc.  jurisp.  Lucro  cesante;  lucre  cessant;  se 
dit  de  la  position  d'un  créancier  qui  manque  à 
faire  quelque  gain,  faute  d'une  somme  qu'il  a 
prêtée.  Dans  le  cas  de  lucre  cessant,  il  était  per- 


mis d'exiger  des  dommages  et  intérAts. 

LucroHo.  MR.  adj.  lonkrots-n.  Lucratif,  lucratoire; 
qui  produit  un  gain,  un  bénéfice. 

LuctuoAn,  s.  f.  louLfouoss-u.  Droit  qui  se  parait 
aux  seigneurs  deux  curés,  etc.,  après  U  décès  de 
leurs  vassaux,  de  leurs  paroissiens. 

LuciuoMMnirntp,  ndv.  loulitou(issam¿nn-í¿.  l,xxc- 
tiieiisenient.  tristement,  douloureusement ,  en 
pliur.s. 

LurtnoMo,  na.  adj.  louktonms-o.  Lurtueut?  qui 
est  plein  de  deuil;  déplorable,  lamentable.  |1  Méd. 
fíes/iirarion  lurtuma;  respiration  luctucuw;  ce- 
lle dans  laipielle  l'air  produit  une  sorte  de  gé- 
missement pendant  l'expiration.  C'est  surtout 
dans  les  maladies  de  poitrine  qu'on  observe  la 
respiration  luctueuse  cl  dans  quelques  fièvres 
grades. 

Lucubración,  s.  f.  ioukoutraztonn.  Lucubralion; 
V.  Elucubración. 

Luruitrar,  v.  n.  /oukoH^ra.-.  Lucubrer;  passer  la 
nuit  à  travailler.  V.  Elucubrar. 

LuculAr.  adj.  louUoular.  Anl.  rom.  Lucallaire;  il 
se  dit  des  llamines. 

LuciiieiiM,s.  f.  pi.  louVnu-lass.  Hist.  anc.  Lucu- 
llees  fêtes  que  les  Grecs  inslilnèrent  en  l'hon 
ncur  de  Lucullus  pourlamanière  dont  il  gouver- 
na r.Vsie  Mineure. 

Lupuiitn,  s.  f.  loukouU-ta.  Miner.  Lurullite;  va- 
riété de  marbre  noir  qoi  est  très-fétide. 

Lucuio,  l()u\ii)u-lo.  Lucullus:  né  vers  il.iav.J.  C, 
battit  .\milcar  en  deux  batailles  navales.  !Som- 
mé  consul  il  délit  Mithridale,  soumit  le  Pont  et 
vainquit  tigrnne.  roi  d'.\.rménie.  De  retour  à  Ro- 
me, il  se  signala  par  son  luxe  et  sa  mollesse,  el 
mourut  en  démence.  1|  l  c  nom  de  Lucullus  est 
devenu  nom  commun  pour  désigner  un  homme 
opulent  qui  aime  à  traiter  splendidement. 

Lucum,  s.  m.  /o«-ko«m.  Bol.  V.  Luco. 

Lúcuma,  s.  m.  louknu-ma.  Bot.  Lúcuma;  nom 
qu'on  donne  dans  le  Chili  à  plusieurs  plantes 
d'.\mèrique.  ||  Lúcuma;  genre  de  plantes  dicoty- 
lédones, famille  des  sapotees.  Les  lúcumas  sont 
de  très-beaux  arbres  dont  quelques  espèces  ont 
cent  pieds  de  haut,  sont  couronnées  par  une  bel- 
le cime  ample,  étalée,  chargée  de  fort  belles 
tcuilles  oblongues.  Leurs  Heurs  sont  eparses,  so- 
litaires. Le  fruit  est  une  pomme  très-grosse,  dont 
la  chair  est  ferme  et  jauniitre.  douce  au  goùl, 
mais  un  peu  fade. 

LucúmeaN,  s.  f.  loukou-méass.  Bol.  Lucumées; 
famille  de  sapolacées,  qui  a  pour  type  l-e  genre 
lúcuma. 

Lucumeo,  ea.  adj.  loukoit-méo.  Bot.  Lucutné;qai 
ressemble  à  un  lúcuma. 

Lueumon.  s.  m.  et  adj.  Hist.  anc.  Lucumon;  nom 
que  portaient,  les  membres  d'une  caste  domi- 
nante et  sacerdotale  en  Etrurie.  On  était  lucu- 
mon en  Elrurie  comme  on  était  patricien  à 
Rome. 

Lucumonin.  S.  f.  louhoumo-nia.  Hist.  anc.  Luc*- 
monie;  dignité  de  lucomon.  |  Lacomonie;  systè- 
me d'organisation  des  anciennes  milices  d'Etro- 
rie. 

Lucuula,  s.  f.  lou';ou-nia.  Ornith.  Lncunia;  ho- 
che-queue ou  leergeronneite. 

Lucila,  s.  f.  lou-tcha.  Lutte;  combat  de  deux  hom- 
mes corps  à  corps.  £a  lutte  est  un  des  princi- 
paux exercices  gymnastiques  des  amiens.  Ou 


LUI) 


—  897  — 


r.Uü 


•  oiinaissait  trois  surtes  de  lullcs  la  lucha  per- 
vendicular,  la  lunizontal  y  la  anoquirisiiia;  la 
lulic  peipoiidiculairc  ,  rhoiiz<jiilali'  et  l'acrüclii- 
jci^iue;  (laii.s  la  |»reiniére,  qui  éuil  b  plus  corii- 
iinunc,  on  se  proposait  de  lérrasser  son  adver- 
sa îip;  pour  cela  les  athlètes  employaient  la  force 
çt  ¡la  ru^ç.  Daus  la  deuxièiuc  espèce,  les  deuv  ad- 
,,ver»aircs  coiubattaionl  courbes  sui  la  terre,  rou- 
lant sur  la  terre,  roulant  l'un  sur  l'autre  et  s'eii- 
Irelacaul  de  mille  iacons  jusqu'à  ce  qup  l'un 
d'eux  prit  le  dessus  et  forçât  l'autre  à  demauder 
ijuarticr.  pans  l'acrochirisme ,  les  athlètes  se 
prenaient  par  les  cilrémités  des  mains  et  par 
les  poignets,  se  les  tordaient  et  tùchaienl  de  se 

.  renverser  ainsi.  Avant  de  combattre,  lesalhlétes 

".  se  frottaient  le  corps  d'huile  ,  pour  donner  de  la 
lubricité,  de  la  l'orce  et  de  la  souplesse  aux  mem- 
bres. Il  Fig.  ¿utle,  résistance.  ||  Fig.  Autte,  guer 
re,  dispute  ,  conllict,  controverse.  !l  Fig.  Lutte, 
combat  d'esprit,  contestación,  débat.  ||  Lutte; 
rombat  intérieur. 

I>ucht»dcro,  ro.  adj.  loutchadé-ro.  Nage;  la  partie 
du  bachot  où  poseía  platine  de  l'aviron. 

■iiichador,  uru.  s.  /.ulteur,  jouteur;  celui  qui 
combat  à  la  luUe. 

l^iichur.  V.  n.  lou-tchar.  Lutter,  se  prendre  corps 
à  corps  avec  quebju'un  pour  le  tcrraser.  ||  Fig. 
Lutter,  en  (larlantde  toute  espèce  de  combat.  |] 
Fig.  Lutter,  disputer,  contester.  ||  Lutter,  com- 
battre intérieurement.  Lutter,  résister,  opposer 
résistance,  fairedes  efforts  pour  surmonter  quel 
que  difficulté. 

I.iiclittriiic«$<»,  sa.  adj.  loutcharnié-go.  Un  le  dit 
d'un  chien  bon  à  chasser  le  lièvre  pendant  la 
nuit. 

I<ud»,  s.  f.  lou-da.  Boh.  Femme.  y.Muiji'r. 

i.udiida,  s.  f.  loudu-da.  V.  Sorte  de  bande  que  les 
femmes  mettaient  autour  de  la  léte. 

l'Udero,  s.  m.  louilé-ro.  Bot.  Ludier;  genre  de 
pilantes  dicotylciloiies,  famille  des  rosacées.  Les 
ludivrs  sont  des  arbrisseaux  originaires  de  l'ile 
Maurice  et  Mescareignc.  Us  sont  rameux  et  gar- 
nis de  feuilles  alternes.  Leurs  '.leurs  naissent  à 
l'aisselle  des  feuilles  ou  le  long  des  rameaux. 
L'une  des  espèces  le  ludier dàleuilles  changeaii- 
les,  est  remarquable  par  lo  changement  successif 
de  son  feuillage  aux  différents  époques  de  son 
développement.  Les  deux  autres  espèces  se  dis- 
tinguent, lune  par  ses  fleurs  scssiles,  l'autre  par 
les  siennes  semblables  à  celles  du  myrte;  d*;  là 
les  n<uus  spéciliqùes  de  ludier  sessiliforc  et 
(le  ludier  mvrtillore. 

I.udin,  s.  f,  lou-dia.  Lxtr.  Levain,  ferment. 

■.lidiado,  part.  pas.  do  ludiar. 

l.ndlai',  V.  a.  ioiiJirtf.  lîxlr.  Lever,  fermeuler.  11 
est,  aussi  pronominal. 

Ludibrio,  s.  m.  loudi-biiu.  Juuel.  moquerie,  ri- 
sée,  irrisión.      .,,     ..¿i.   Mw   £»ui;i;j 

i.iiiildo,  part.  pass.  de  índír. 

I.iidifnl«lito,  s.  ttj.  loudimién-tu.  Collision;  choc 
de  deux  corps.   • 

f.lidio,  dla.  ailj.  l>»i-dio,  lioli.  Cuquiu,  uliiroL  V. 
Bellaco. 

I.udii^»,  b.  ni.  i»l.  /<H(-(iít(i4.  Boh.  .\r^'cut,  mon- 
naie. 

Iiu4l<i»f  s« nv.,  lomiion.  ami.  loni.    /.udtoof sorte 
d'histrions  (jui  vonaieiii  dUnine  et  |>ninilive- 
ineai  de  ivihe.  |  l'h>^.  Lu<lioii;  petite  (i'.:urei]iii 
TOMO    \ 


llotie  dans  une  boutteille  de  verle  pteine  d'eaa 
et  qui  est  eonsiruile  de  maniere  qu'mi  {icul  n 
volonté,  sans  y  louclior.  la  faire  monter  f.u  dr^- 
cendre  par  l'effet  do  la  pn-ssion  île  l'air/  a 

I.udir,  V.  n.  Inudir  Frotter  contre,  l>allrr,fhoipi'f 
l'un  contre  l'autre.  j> 

l.adiKtii.  adj.  et  s.  Inudis-tti.  Jusi.  an^LLu(Mb- 
te  ;  il  se  dit  dis  fauteurs  d'un  soulcvciiiant  pdi- 
pulaire  (jui  eut  lieu  en  Angleterre  au  commf  n- 
cenient  du  \IX  siècle  ,  et  qui  avait  i»our  but  dl> 
briser  les  métiers  et  les  machines,  sous  pretexte 
que  ces  inventions  nuisaient  a  la  main  d'inuÇre. 

I.iidolliii.,  s.  f.  loudol-fta.  Bot.  Ludoiiie;  ^eorB'dk- 
la  famille  des  graminées. 

L.uduiié.M,  su.  adj.  et  s.  loudonéta.  /.oudnmiis;  ht' 
bitantdc  Loudun  ;  qui  appartient  à  Loudun  ou 
à  ses  habitants. 

Liiido vician»,  lia.  adj.  loudovizia-no.  LudoVi- 
cien;  qui  appartient  a  Louis.  |  LodoTicicn;  se 
dit  (le  l'écriture  moderne  .  dont  l'usage  date  du 
temps  de  Saint-Louis. 

I.iidrla,  S.  I.  inus.  V.  A'niria. 

l.iidiiM.  s.  m.  luudauss.  Ludus;  mot  latin  qui 
veut  dire  jeu  ,  et  que  les  anciens  appliquaient  a 
des  nodules  arrondis  qui  se  trouvent  au  milivu 
de  (|uel((ucs  roches  calcaires  ,  marneuses  ou  ar- 
gileuses. 

I.iidiiH-igcliiioiitl  et  l.iidii.<*-ParucelML  S'  lU. 
Miner.  Ludus  llelmonti  et  Ludusl'araeelsir  mot» 
latin  <iui  signifient  jeux  d'Helmonl  et  de  Para- 
celse  ,  et  par  lesquels  on  désignait  des  conere- 
tions  pierreuses,  renfermant  dans  leur  intérienr 
des  prismes  courts  à  quatre  pans,  qui  brisés 
ressemblaient  à  des  cubes  ou  dés  n  jouer. 

liiidvisia.  s.  f.  Inudvig-hia.  Bot.  Ludvigie  ;  gfn- 
re  de  plantes  dicotylédones,  famille  des  ona- 
graires. 

l-uea,  s.  f.  <oi<É!-rt.  Bot.  Luhée;  genre  de  plantes 
dicotylédones.  La  luhée  est  un  arbre  trés-ra- 
meux  (jui  s'élève  environ  à  la  hauteur  de  t-iselile 
pieds.  *  •*  '  •' ' 

l.iiegi»,  adv.  íoiíé-i/o.  .Vussilôt ,  incontinent  ',  siir- 
le-champ  ,  bientôt,  sitôt.  |  Knsuite .  depuis, 
après,  j  Donc,  |)ni'  conséquent.  || />ef</p  ¡ue<¡i>. 
d-abord  ,  volontiers  avec  plaisir.  |  Liifgo  qrte: 
sitôt  que. 

■iucllo,  s.  yr.  louHl-o.  Se  dit  en  Aragon  des  mau- 
vaises herbes  qui  croissent  dans  le  ble. 

I.iicnsuiiu'iito.  adv.  inus.  V.  Lnrijnuwnli' . 

l.iieiijK»,  «a.  adj.  inus.  V.  i.itrijo  .  lUxfnni^  .  /■- 
jano. 

l.iiciite.  adv.  inus.  V.  I.cjns. 

I.iiene.  adj.  inus.  V.  i.r]at>o.  ¡|  ad\.  inu>.  \  .  /.-•- 
jus.  ' 

■.iif»,  s.  f.  lou-fa.  Bot.  Luff*  ;  peurf  de  ptatitrs 
cucurbitacées.  croissant  düiis  les  Indes tA'WMa- 
les  et  les  îles  de  France  et  dcBoorbont."'  '  ■'^' 

i>iiKAii«,  s.  w.  OhaudoiiQcrct ,   inicaii.   \      i 
(¡urroj'^  ■■■!'■  ;.  "     '     "  '■    " 

■.utfar.  S.  ni.  /oiiijHi*.  Lini,"  ciulroii  T  e<|»!it  i-  iju 
onupc  un  cnrp>  j  Lieu;  espace  pris  absoUimciil 
saus  (  onsiderer  aucun  corps  qu>  L»  rein|ilif*e  ei 
un  seutcinnit  .sou>  le  r.ipporl  de  \n  dinu'«9ion. 
de  la  situation  ou  de  quclipin  sot  ro  rireniwt  Mire 
qui  le  distingue.  M.H'U .  IJi^ndroiti,  le  lí-^njis 
convenable  pour  dire,  pour  taire  (ju<lqilP  rlltrso. 
Il  Luu  ;  se  dit  par  Tnppoi t  a  la  ilestiuntirtn.  | 
Lieu;  passajie.  «•odroit  «iMirt  livre    i)  Kh.'ior.  lu 


LIJ 


808  — 


VAm 


fiares  coomiies  ;  lioiix  coinimiiis  ;  sourcps  géiic- 
lalcs  d'où  iiM  orateur  peu  tirer  ses  arfçuQieiits  et 
ses  moyens.  |  Lieux  eommuns;  se  dit  aussi  de 
eerlaiiis  traits  généraux  qui  peuvent  s'appliquer 
à  tout  de  certaines  réflexions  fiénérides  qu'on 
l'ait  entrer  dans  un  sujet  partieulier.  |  Village; 
petit  bourg.  Il  Fig.  Place,  emploi,  dignité.  || 
Place  qu'occupe  un  homme  assis.  |  l.ieu  .  motif, 
cause,  raison  moyen.  |1  Etilugar  de;  au  lieu  de, 
en  place  de.  en  l'absence  de.  ||  ÎJacer  ¡ugar^  fai- 
re place.  I  Hacerse,  lugar  ,  fig.  Se  rendre  agréa- 
ble ,  se  l'aire  aimer.  |  No  lui  ln¡iar;  il  n'y  a  pas 
lieu.  Il  Lugar  religioso  ;  sépulture  d'une  person- 
ne. Il  Eu  primer  higar  ;  premièrement ,  d'abord. 

a.ns<>>'ii''o>  s.  m.  augm.  de  Lugar. 

B.esïiai-cicn,  îUo,  Jtrt.  S.  m.  dim.  de  Lvgar.  ||  Pe- 
tit hameau;  petit  village. 

g.sigrtrojij,  s.  m.  din^.  de  Lugar. 

a,i!i;,'s»i'í'ín>,  ña.  adj.  et  s.  lougareg-no.  Villageois; 
qui  habile  ,  qui  vit  dans  un  vdlage  ;  qui  a  ra¡i- 
port  an  \illage  (ui  à  ses  habitanls. 

T3,ti^si8*ptc,  s.  m.  dim.  de  Lugar. 

E,!íf;«r«íi,  s.  m.  augm.  de  Lugar,  (iros  bourg, 
^;ros  village.  |'  Fig.  Ville  triste  dont  les  habitants 
mènent  une  vie  relirèe  et  se  trouvent  par  consé- 
quent arriérés  en  fait  de  manières  de  bonnes 
compagnies. 

B.iiKi!>rotc.  s.  m.  dim.  de  lugnr. 

H.tisin-teoaSoiitp,  S.  m.  lougartéuièri-té.  Lieute- 
nant ;  officier  qui  est  immédiatement  au-des- 
sous du  chef,  et  qui  le  remplace  en  cas  d'ab- 
sence. 

S.Hji».  s.  m.  lou-go.  Sorte  de  Iode  fabriquée  à 
Lugo. 

i,iis:re,  s.  m.  lou-gré.  Lougre  ;  sorte  de  biltimenl 
marciiand,  à  trois  mâts. 

8.úas88»re.  adj.  lougou-hré.  Lugubre;  qui  marque, 
qui  inspire  une  profonde  tristesse.  Se  dit  quel- 
<iuefüis  des  personnes. 

l.ia$i;iiB>roiiieg)tc,  adv.  lougoubrémèn-té.  Lugu- 
brement; d'une  manière  lugubre. 

B.iiieion,  s.  f.  louiïion.  Se  dit  en  Aragon  pour  ra- 
chat des  cens.  V.  Redención  de  censos. 

l.uidu.  s.  f.  loiri-da.  Dot.  Luida;  genre  de  mous- 
ses dont  les  espèces  se  conviennent  par  leurs 
feuilles  alternes  et  orbiculaires  ,  par  les  fieurs 
mâles  ,  solitaires,  uxillaires  ,  sur  le  même  pied. 

laoiBi,  s.  m.  louin.  Myth.  chin.  Lu-fn;  sorte  de 
passe-port  que  délivrent  les  bousses,  à  l'aide 
duquel  ou  arrive  ,  selon  eux,  en  paradis. 

B-«iîf,  v.  n.  louir.  Mar.  S'érailler  ;  se  raguer  en 
parlant  des  câbles,  qui  s'usent,  qui  se  coupent 
en  frotlant  l'un  contre.rautre. 

ïaiiss,  s.  m.  louiss.  Louis;  ancienne  monnnaie  d'or 
qui  valait  ving- quatre  livres  lournoises. 

B,tsts.'4eta.  s.  f.  louissé-ta.  Enlom.  Luisselte  ou 
luzette  ;  maladie  des  vers  à  soie  qui  leur  donne 
une  couleur  blanche. 

litsUmo,  s.  m.  louiss'ino.  Lods  ;  droit  payé  jadis 
en  Aragon  au  seigneur  direct  en  survivance. 

I.uj»,  s,  m.  loug-ho.  iuxe  ;  somptuosité  ;  excès  de 
dépense  dans  les  vêlements ,  la  table,  l'ameuble- 
ment, etc.  I  Fig.  Luxe;  au  sens  moral  et  au  phy- 
sique ,  grande  abondance  ,  profusion  superllui- 
té.  I  Luxe;  p&rure,  ornement,  décoration. 
a-Hjoso,  sa.  adj.  to)ig-hosso.   Luxcux  :  qui  a  du 

luxe  ,  du  faste  .  qui  vit  dans  le  luxe. 
l.iijnris»,  Í.  f.  loug-hou-ria.  f.uxure;  incoulinen- 


ci  lulirifilé.  Il  Appétit  désordonné, Uércgieinenl. 
excès. 

B. ii.iui'iaiiilo,  adj.  loug-hourian—té.  Vigoureux, 
fort,  luxurieux.  |  part.  près,  du  v.  Lujuriar. 

S.  ujitrtar.  v.  n.  hiug-houriar.  Se  livrer  à  la  lu- 
xure. Il  Saccoutir  en  parlant  des  animaux. 

l^tijiiB'ioi>nii«<'iitc  ,  adv.  /.uxurieuscmenl  ;  avei 
luxure. 

B.Mjtifinísií^lBiiio.  Mia.  adj.  sup.  de  lujurioso, 

L.iijtiriu.s4t.  sa.  adj.  luug-lionrio-sso.  Luxurieux; 
qui  est  adonné  à  la  luxure,  lascif  ;  impudique.  |! 
Luxrieux;  qui  lient  de  la  luxure,  qui  manque  de 
la  luxure,  qui  peut  induire  à  la  luxure. 

B..i[i){ac!<'roí¿,  s.  m.  Huh.  Les  dents.  V.  Diente. 

B,uitijB>«go,  s.  m.  loumhn-go.  Médec.  Lumbago: 
aiïeclion  rhumalismale  de  la  région  deslombe.^. 
/.e  lumbago  est  caractérise  par  une  douleur 
éprouvée  dans  les  lombes,  sansgonflement.  sans 
rongeur  .  et  ordinairement  sans  chaleur  locale, 
survenant  presque  toujours  subitement  forçant 
les  malades  à  se  tenir  courbés  en  avant,  et  ayant 
quehjiiefois  vine  telle  intensité,  qu'elle  peut  dé- 
terminer In  lièvre. 

Byiiiiittar,  adj.  louuihar.  Anal.  Lombaire;  qui  ap- 
partient aux  lombes. 

B.iiEiib».  s.  m.  inus.  V.  Lnwn.  Lumbe:  nom  vtrna- 
culaire  du  petit  plongion  des  mers  du  jSord. 

I.aitnSto-coi^eMt,  adj.  hnim-ho-Uostal.  Anat.  Lom- 
bo-coslal  ;  nom  donn''  au  muscle  petit  dentelé 
inférieur  ,  qui  s'attache  aux  apophyses  épineu- 
ses des  trois  premières  vertèbres  lombaires,  et 
aux  (inatre  dernières  côtes  asternales. 

B,iiin(»i-a<Ia.  S.  f.  inus.  Lximb''nrada. 

B.giBiil»rai-a<Itt,  S.  f.  lou))>brara-da.  Grand  feu. 
bûcher  ,  feu  de  joie. 

B.tMsibral,  S.  m.  inus.  V.  Umbral. 

Baitiibro,  s.  f.  loumbre.  Feu  ;  ensemble  de  corps 
en  combustion.  ||.inus.  Lumière.  ||  Feu  :  étince- 
lles qu'on  tire  d'un  caillou  avec  le  briquet.  || 
Fig.  FA'lat,  splendeur.  Il  llUistralion,  doctrine.  |1 
inu.-^.  Lumière  intérieure,  raison.  |  inus.  Une 
faculté  de  voir.  ||  llluslration  ,  doctrine.  ||  Pinte; 
le  devant  d'un  fer  à  cheval.  ||  Ser  la  lumbre  de 
s)is  ojos;  être  l'idole  de  quelqu'un  .  eu  être  ai- 
mé. ¡I  Lumbre  m:insa  ;  petit  feu.  ||  inus.  IS'i  for 
í(í»í/>rc  ;  nullement  d'aucune  façon.  ||  L»<m6re.î. 
s.  f.  pi.  boîte  à  briquet  ;  qui  contient  le  briquet, 
l'amadou  et  la  pierre  à  feu.  |j  Platnie  de  fusil. 

OitianSu-ora.  S.  f.  loumbré-ra.  Archit.  Lucarne; 
petite  fenêtre  de  forme  variée;  pratiquée  ordi- 
nairement au  toit  d'une  uïaison  pour  donner  du 
jour  dans  les  greniers  .  dans  les  chambres  des 
combles  ou  même  pour  y  introduire  certaines 
choses.  Il  Corps  lumineux.  H  Fig.  Lumière;  per- 
sonnage d'un  savoir  profond,  luminaire  de  son 
siècle,  homme  distingué  par  son  savoir.  ||  inus. 
I  V.  Vclon.  Il  Pince  ;  le  devant  d'un  fer  à  cTieyal. 

I,asciii»!'eria.  S.  f.  loumbreria  inus.  Action  d'é- 
clairer, et  le  résultat  de  cette  action. 

B^i3inD>:-icarin,  S.  f.  loumbrUa-ria.  Bot.  Lumbri- 
caria  ;  genre  de  plantes  de  ]\  famille  des  algues, 
qui  comprend  les  espèces  de  fucus  chez  lesquels 
les  organes  fructifères  sont  renfermés  dans  la 
la  substance  même  de  la  plante. 

E,H:ta55f»s«,  sa.  adj.  inus.  V.  Luminoso. 

LuiciüBiaciAct,  S.  f.  inus.  V.  Iluminación. 

liiiBBMBBaiioi-,  adj.  et  s.  inus  Uluminateur.  V.  Ilu- 
viinador 


L(]N 


-  809^  - 


'  'U;n 


■.iiiiiiiinr,  S.  m.  loHininar.  /.uiniiiaiio  ;  i  uips  iia- 
liircl  qui  óclairc.  Se  dit  des  asiros  i-l  suitout  du 
soleil  et  lie  la  lune,  il  Ijnnii-re.  luminaire  de  s'tii 
sii^cle  ,  en  parlant  dun  liomiue  savant. 

■iUiiiiiiai',  V.  a.  inus.  V.  Alumhrdr. 

■.uiniiinriu,  S.  L  bnunina-rui.  lliuininalioii  pour 
une  fèlc  publique.  ||  l.ainpe  (jui  hrùle  jour  et  nuit 
devant  le  Saint-Sacrement.  t|  Fen(*tre.  V.  Ven- 
tana, liiiiihi-Pia.  I  Luminarias;  s.  f.  pi.  Sommes 
données  aux  olViciers  du  palais  .  uiHir  leurs  dé- 
penses dans  les  illutninalions  publiques. 

I.iimliioMo,  ma.  ndj.  lanmino-ssi).  Lumineux  ;  qui 
a,  qui  jette,  qui  répand  de  la  lumière.  ]1  Fi^.  f,u- 
mincux  ;  se  dit  de  lespril  et  des  productions  de 
l'esprit.  Il  Prinrijiio  fi-vumli)  >/  Itnninfisn;  prin- 
cipe fécond  et  lumineux  ;  principe  dont  on  tire 
sans  peine  beaucoup  de  rirconstaiices  importan- 
tes. Il  Phys.  Cuerpos  luminosos;  corps  lumineux; 
ceux  qui  peuvent  par  eux-mêmes  nous  manifes- 
ter leur  existenccen  se  mettant  en  communica- 
tion avec  notre  organe  de  la  vue.  ||  Rayo  lumi- 
noso; rayon  liunineux;  dans  le  système  de  la 
matérialité  de  la  lamiere,  chaciue  li^ne  droite 
menée  d'un  point  lumineux  quelconque  à  l'œil. 

l/iiiiipt'uerso,  s.  m.  loumpêni'.rr-so.  i.umpenerzs 
sorte  d'asbesle  tressée,  d'un  brun  rou^ieàtre, 
entremêlée  d'ar},'enl  et  de  maugancsc  jusqu'à 
environ  (|uiiu:e  centièmes  et  (jui  ne  s'est  encore 
trouvée  qu'à  Clausthal  au  Ilartz,  dans  les  mines 
de  Dorothée  et  de  Caroline. 

l.iinipciio,  s.  m.  h)umpc-no.  lehtbyol.  Lumpène; 
poisson  de  l'océan  d'I'uropc  et  du  jienre  blumie. 
Le  lumpènese  cache  dans  les  fonds  d'argile  ou 
desoble,  parmi  les  varechs,  et  olfre  une  teinte 
de  jaune  et  de  blanc  mélangés. 

Luna,  s.f.  \stron.  Lvine;  planète  qui  suit  la  ter- 
re dans  tous  ses  mouvements  de  translation  cl 
l'accompagne  dans  sa  révolution  annuelle  au- 
tour du  soleil.  De  tou-  le^  corps  célestes 
la  lune  est  le  plus  rapproché  de  notre  pla- 
nète. Sa  ilistanceciui  n'est  (pie  de  soixante  rayons 
terrestres,  a  permis  d'examiner  avec  plus  de 
soinsa constitution  physique,  ('/est  uncorps  opa- 
ce,  de  formesphérique,  sans  éclat  par  lui-même, 
mais  rértéohissant  avec  vivacité  les  rayons  du 
soleil.  Il /.!«ua  ro/a,  lune  rousse,"  nom  que  les 
jardiniers  donnent  à  une  lune  qui  commence  en 
avril,  devient  pleine  soit  à  la  lin  de  ce  mois  soil 
plus  ordinairement  dans  le  courant  de  mai. 
Suivanteux,  la  lumière  decetle  lune  exerce  \iue 
fâcheuse  induence sur  les  jeunes  pousses,  dont 
les  feuilles  et  les  bourgeons  exposés  la  nuit  à 
sa  lumière  se  roussissent  ou  se  gèlent.  Tes  phy- 
siciens donnent  une  toute  autre  cause  à  ce  phé- 
nomène, c'est  par  la  sérénité  du  ciel  que  la  con- 
gélation des  plantes  s'opère,  j  Fig.  /.a  bina  de 
miel;  la  lune  de  miel;  le  premier  mois  de  maria- 
ge où  tout  est  douceur  pour  les  époux.  ||  Fig. 
fam.  I^adrar  à  laluna;  ahoyer  à  la  lune;  crier 
contre  quelqu'un  à  qui  l'on  ne  peut  faire  de  mal. 
faire  des  menaces  impuissantes:  mélaphore  pri- 
se des  chiensqui,  d'aprèsune  opinion  populaire, 
aboient  contre  la  Iuiuî  dont  l'éclat  les  blesse.  | 
l'oés.  La  luna  il'.;  fn<'t¡o;  la  lune  dii  feu.  le  mois 
do  juillet.  I  Philos,  hermet.  Lune,  nom  donné 
a  l'argent  par  les  alchimistes. — Luna  rómon, 
lune  cornée;  chlorure  d'argent  fondu.  ||  Kntom 
Lune;  espèce  de  boinbycedclv\nicriquedu  Nord 


I  !!ot.  l.itntt  ili;  «gu'i;  liim  d'eau;  nom   vulgaiic 
du  nénuphar  blanc,  ainsi   nommée   à   cause   de 
ses  feuilles  orbiculaires   nagcHUt    sur  l'eau.  | 
Ichthyol.  /-i/nad"  mar:  lune  de   mer;  nom   vtil 
gaire'  de  diiVérentes  poissons,  trl>  que  la  mobc. 
le  gai  verdàlre  et  la  sélène  argentée.  |  (¡lare  de 
miroir,  verre,  lentile  de  lunette.  i|  KlVei    (¡ue    la 
lune,  dit  le  vulpaire,  exerce  sur  les  ^ens.  |1  arch. 
Cour  d'un  bálimenl.    perislylç.  |  Boh.  Chemise, 
rondai'he,  limasse.  |1  Luna  llena;  pleine  lune.  || 
Luna  nueva;  nouvelle  lune!  1|  ,ffe<iíoÍHria;  crois- 
sant; une  des|)|i;ises  de  la  lune  croissante;  lesar- 
mes  de   l'empire  ture.  I|  .lart.   Di-mi-lune  corps 
de  forlillcation   ou     palissades.  ||  Dejar   à    nnn 
à  lu  luna  du  rak'íící'a;  tromper  (juclqu'un   dans 
son  attente.  /,a  lune  est  le  satellite  de  la  terre  et 
tourne  autour  d'elle  eu  vingt   sept  jours    sept 
heures   quarante    trois  minutes.     Klle  emploie 
le  même  temps  à  faire  une  révolution   sur   elle 
même.  Il  Luud  mr.nyuanli;;  se  dit  lorsque  la  lu- 
ne va  di-croissant  parce  ipic  le  soleil  ne  lui  com- 
munique Sil  clarté  (|ue  dans  une  partie,  et   aloi  - 
elle  présente  ses  cornes  du  côté  du  sud;  c'est    le 
dernier  de  ses  qiiiire  quartiers;  puis  elle  arrive 
de  nou\eau  entre  le  soleil  et  la  terre  ou  en  con- 
jonction.   On  dit  dens   ce  même   sens.   Cuartr> 
mi'nguanle:  dernier  quartier,  /.a  lune  est  quaran- 
te-neuf fois  plus  petite  que  la  terre;  c'est  à    son 
atraction    (]ui  sont  ducs  les  marées.  En  dehors 
des  iniluences  accordées  à  la  lune  sur  notre    at- 
mosphère, on  lui  fait  encore  jouer  un    autre  rô- 
le, celui  de  pronostiquer  le  temps.  ||  Suivant  les 
poètes  la  Lune  est  la   même  que   Diane  et   par 
conséquent  \a  lille  de  InlMie  ei  la  sœur  d'.\p<- 
llon.  Il  Prov.  Cara  de  ¡ana  llrnu:  visage  de  plei- 
ne lune.  Tiena  Innas;  il  est  manialique;  il  a  des 
lunes.  Il  Quedarse  à  la  bina  de    yalenria;  être 
désappointé  avoir  échoué  dans  quelque   entre- 
prise.=:.lsi  renija  comn  la  bina;  sorte   d'impré- 
cation  par    la(juelle    on  exprime  le  désir  de  voir 
arriver  du  mal  à  (luelqu'uii.  Littéralement;  plul 
a-Dieu  (juil  arrive  en  quartiers  comme  la  lune. 
I  l'oél.  Lune,-  se  dit  relativement  à  chacun  des 
mois  de  l'année:   Seis   tunas  pasaron  antes  de 
volverá  verle;  il  passa  six  lunes  avant  de  le  re- 
voir. 

■.iiiincloii,  S.  f.  loann/.ion.  Lunaison;  le  temps 
qui  s'écoule  depuisie  commencement  de  la  nou- 
velle lunejusqu'àla  lin  du  dernier  quarlier;  c'est 
à-dire  d'une  nouvelle  lune  a  une  autre. 

l,uiiniln,  s.  f.  inus.  V.  .liimoii. 

I.iinuilu,  «lu.  i'dj.  louna  -do.  (Jiii  a  la  b-rme  de  la 
lune. 

I.tiiiniion,  cil.  adj.  lounau-lio.  Se  dit  d'un  che\al 
qui  a  une  hanche  plus  haute  que  l'antre. 

D.uiiar.  s.  m.  I:tuiiar.  Signe:  maniue,  laclu-  iiatu 
relie  qu'on    apporte   en  naiss.inl;    envie.  ||  Kig 
Souillure,  impureîe;  tache  sur  llicuineur  ou  la  ré- 
putation. I  Lunar  artilirial;  mouche  que  les  da- 
mes se  mettaient  au  visage. 

I.Hiiftr.  adj.  Lunaire;  qtii  a  rapport    a    la   lun,-    | 
Cuadrante  lunar;   cadran  lunaire;    cadran    qui 
marque   les   heures  par  le  iintyeu   de  la  lune  || 
Lunarien:  qui  a  rapport  à  la  lune  mi  a  ses  pri'i- 
tendus  habitants. 

f.Hiiai-ia.  s.  f.  /(iii(i(/-i  in.  Itol.  /.un.iiie:  uenrc  di- 
In  fauMlledes  crucifères.  Les  lunaires  sont  drti 
plantes  à  lii;es  droites  rameuses,  à  fouille-  pc 


Lt'P 


—  \m) 


i.rs 


I illico,  coiilitoiiiics,  }írossiÍTi'iiirnl<lfiilr('s,  el  a 
lloiiisassoz  grandes.  t'U'gaiilc>s,(lis|MiMf.s(Mi  fra- 
|ii's  tprmiiinlcs. 

■.uiiiirlo,  riii.  adj.  /^unnrini;  i\u\  Psl  ronsé  habi- 
ter la  liiiic.  S'i'iiiploio  siibslaiiliv. 

I.Miiútico.  ca.  adj.  hntud-lil.n.  /.nnaii(|iir;  (juj 
o-it  sons  rinnuciirc  de  In  Imic.  ||  Se  dit  |  articii- 
liiTiMnoiil  des  mnladic-i  i|ui  M>inhloiit  i-lio  rn 
inpporl  avec  des  pliiiscs  drlcrniiiM'PS  do  la  luiio, 
t't  des  iiidi\  idos  alVirlésdo  ers  iiialadios.  |  l-'ij;. 
l'.iin.  raiitasiiiip  fl  capricipiix.  S'emploie  qnei- 
quelois  siiltsiniilivomeiil  siirtniit  en  jiarlanl  des 
pei  sillines  ,iii  propre  et  nu  li^mé. 

I.iiiicrilla,  s.  f.  Itiitur/.ill-u.  IJijoii  en  forme  de 
eroissaiil. 

i.iiiirlt'M.  S,  m.  pi.  louvá-lvss.  iMas  .1. uncís:  se  di 
de  quatre  croissants  réunis  par  leurs  cornes,  qui 
fornienl  une  rose. 

l.iiiioM.|s.  m.tou-néss.  Lundi;  le  sesondjour  de  la 
i-eniaine. 

l.iinrdi,  s.  f.  loiiué-(a.  Voi'ite  à  lunettes  dans  la 
quelle  on  a  pratiqué  des  jours  ||Slalled'orclies- 
tre  dans  une  salle  de  s|)eclaele.|iDra}ieoire,  cou- 
teau à  re\crs  pour  enlever  la  chair.  ||  Hijou  en 
croissant.  |  Lunetas  s.  f.  pi.  inus.  V.  Anteojo. 

E.uiiicn,  illa,  ilH.  s.  f.  dim.  de  Lt/«a. 

l.Hiil-«ola»r,  adj. /')(í-Hi-AíW«r-  Astron.  I. uni-so- 
laire; qui  est  composé  de  la  révolution  du  soleil 
et  de  celle  de  la  lune. 

l.iiiiiiio,  s.  f.  loti-uoula.  l'élite  lune,  croissant,  I 
Figure  de  géométrie  en  forme  de  croissant.  || 
Conchyl.  Lunule;  impresión  prosoydc  après  la 
face  postérieure  dans  cerlai  nos  coquillesbi  val  ves. 
Il  Entom.  Lunule;  nom  donné  à  la  mole  et  à  la 
pleuronecto.  1|  i.ûnulos.  \\  s.  f.  pi.  Ménisques: 
lentilles  concaves  d'un  côté  et  convexes  de  l'au- 
tre. 

i^Hiuilco,  Ica.  adj.  io«non*ieo.  Bot.  Lunule;  qui 
est  en  forme  de  croissant. 

i.iinúlro,  s.  m.  luunou-léo.  Ichthyol.LunuléMiom 
s|)éciiique  du  labre. 

L,iiiiiillnn,  s.  f.  /oií-oí/-na.Zoopb.  Lunnline:  gen- 
re de  zoophites  infusoiros,  qui  tient  le  milieu  en- 
tre les  arthrodiées  et  les  microscopiques  gym- 
modés.  famille  des  baxillairiéos  et  dans  lequel 
sont  comprises  cinq  espèces  bien  constatées. 

■.iiiiiliia,  s.  f.  loanouli-ta.  T'olyp.  Lunulithe;  gen- 
re de  polypiers,  fort  rapproché  desorbulites. 
établi  pour  quelques  espèces  d'un  petit  volume 
qu'on  ne  connaît  encore  qu'à  l'état  fossile. 

l>iinu.«>,  Myth.  Lunus;  dieu  de  la  lune;  la  lune  elle 
même. 

E.iipniiar.  S.  m.  loupanar.  Maison  de  débauche, 
de  prostitution. 

l'Upaiiarlo,  ria.  adj.  lonpana-rio.  Qui  a  rapport 
à  une  maison  de  débauche,  de  prostitution. 

I>úpca,  s.  f.  /ot/.;)ea.Crusl./>upée;  genre  decrus- 
tacés  de  la  famille  des  nageurs. 

l.Hpt>rcnl(>s,  s.  f.  pi.  loupèrl:a-lés$.  Ant.  rom. 
Lupercalés;  fêtes  que  l'on  célébrait,  à  Rome, 
le  13  février  en  l'honneur  du  dieu  Pan,  ou  selon 
d'autres  en  mémoire  de  la  louve  qui  allaita  Ré- 
muselRomulus. 

Ijupvren.s.m.  Imipér-ko.  Ant.  rom.  Luperque; 
nom  donné  aux  prêtres  qui  célébraient  les  lu- 
percales. 

I.uperia,  s, f,  loupé-ria.  Bot.  Lupérie  ou  lupéria: 
section  du  genre  usathiotc  renfermant  plusieurs 


espèces  di-   girollées  dont    la    cheiransthe   triste 
fait  partie. 

Liipofo,  s.  m.  tnupé-ro.  Kntom.  Lu|iere;  petit 
genre  d'insectes  coléoptères  a  quatre  articles  a 
tous  les  tarses,  à  corps  arrondi,  luniille  des  phy- 
lapliages. 

I.iipla,  s.  f.  li.u-pia.  Médec.  /.oupe.  tumeur  indo- 
lente, cirronscrile.gcneralemeiil  sans  inllamma- 
tion  et  de  la  même  couleur  que  la  peau.  On  la 
eonfond  sous  re  nom  au  grand  nombre  d'iidlam- 
niations  classiliécs  aujourd'hui  liislinctcmenl.  | 
Zool.  y.oupe;  tumeur  (|ui  est  natuielle  a  certains 
animaux.  |  ()(d.  Loupe;  verre  con\exe  des  deux 
côtés.  I  Laiiiil.  Loupe,  pierre  |irecicu>e  qui  n'est 
pas  parfaite;  qui  est  sèche  el  imparfaite.  |  i)pl. 
Loupe:extrnclion  de  la  matière  nacrée  dans  l'in- 
térieur descociuilles  perlées. 

■.iipinafiter,  s.  m. /fm/)tna.ï-ierr.  Bol.  Lupinas- 
ter;  nom  spécifique  d'une  plante  du  genre  trè- 
fle, qui  se  dislingue  par  son  calice  campanule, 
son  stigmate  eiicrochet  et  sa  gousse  polyspernie. 

L.<ipiii<>ia,  s.  f.  Iditpiné-la.  Bot.  Lupinelle;  nom 
vulgaire  d'une  espèce  de  trèlle. 

I.iipiiio,  na.  ndj.  Jn^ipi-vo.  De  lou;>;  qui  appar- 
tient au  loup.  I -Varia /li/ii/in:  iycanlrophie.  V. 
Lirantrufla.  , 

l.upon.  s.  m. /oxyton.  Conchyl.Z,upon;  petite  es- 
pèce de  porcelaine. 

■.iipitlina,  s.  f.  ¡onpovli-na.  Bot.  LuDuline;  es- 
pèce du  genre  lucerno,  connue  sous  le  nom  vul- 
gaire de  trèfle  noir. 

I.iipiiliiia.  s.  f.  /.upuline;  nom  sous  lequel  a  été 
d'abord  décrite  une  poussière  jaunâtre,  dorée, 
résimforme,  aromatique  el  anièreque  l'fm  trou- 
ve à  l'époque  de  la  maturité,  à  la  liase  de  la  sur- 
face externe  des  bractées  dont  sont  formés  les 
cônes  du  houblon;  ainsi  que  sur  l'axe  qui  les 
supporte. 

Lúpulo,  s.  m.  lou-poulo.  Bol.  Lupulus;  nom  la- 
tin du  houblon;  plante  avec  laquelle  on  fait  la 
bièie. 

i.iipiiii.  s.  m.  loupouss.  Palhol.  Lupus;  mot  la- 
tin qui  signifie  loup;  et  par  lequel  on  désignait 
tout  ulcère  rongeur. 

l^iiqiiéM.  sa.  adj,  et  s.  louhéss.  Lucquoisi  habi- 
tan de  la  ville  ou  du  duché  de  Lucques  en  Italie, 
IILucquois;  qui  appartient  à  Lucqués  ou  à  ses 
habitants. 

Liiqiiesa.  s.  f.  lauhé-ssa.  Comm.  Luquoise;  étof- 
fe de  soie,  magnalel. 

Luquete,  S. m.  ¡uul.é-té.  Zeste;  morceau  d'écorre 
de  citron  ou  d'orange  qu'on  met  dans  le  vin.  || 
inus.  V.  Pajuela. 

Lureira,  S.  f.  lour^ï-ra.  Bot.  Loureirei  genre  de 
I  plantes  dicotylédones  de  la  famille  dos  euphor- 
I      biacées,  originaire  de  la  Guadeloupe. 

Lusa^caclja.  s.  f.  loussa  radg-ha.  Bot.  Lussa- 
I  radja;  espèce  de  plantes  des  Moluques,  famille 
i      des  térébinthacécs.  • 

I  Lniico,  ca.  adj.  inus.  hus-ko.  Louche,  myope.  V. 
î       Visco. 

l,u»!ila«le,  adj.  /oMS5i'a-(/^.  Lusiade;  nom  patrony- 
mique donné  aux  descendants  de  Lusus,  fils  de 
Bacchus. 

I.uiiitnuo,  na.  adj.  Cl  S.  loussita-no.  Lusitanien; 
habitant  de  Lusitanie,  aujourd'hui  Portugal. 
Il  Lusitanien;  qui  a  rapport  à  la  Lusitanie  ou  à 
ses  habitants. 


Î.LT 


—  mi  — 


J.UZ 


l.iiHtrncion,  s.  I'.  lonstiUTion.  Ant.  roni.  Luslra- 
lion;  cérémonie  consistant  en  sacrifices,  asper- 
sionsou  fumigations,  et  par  lesquelles  on  puri- 
liail  les  lieux  ou  les  personnes  souillées.  ||  Lus- 
iration;  parliculiércmcnl,  les  cérémonies  qui 
chez  l'is  Hamains  consistaient  à  asperger  d'eau 
lustrale  un  enfant  nouveau-né. 
LuNtratlo,  «la.  part.  i)îiss.  du  v.  lustrar.   Lustré, 

c.  S'emiiloie  adjctivcment. 
Liititrudoi-,  ri»,  adj.  et  S.  louslrador.  Tech.  Lus- 
Ireur:  celui  qui  donne  le  dernier  apprêt  aux  étof- 
fes, chapeaux  cuirn,  etc.  quileur  donne  le  brillant. 
Il  ïechn.  Lustroir;  chapeau  pour  nettoyer  les  gla- 
ces, les  polir. 
L,iiHtrHl,  adj.  loustval.  Ant.  rom.  Lustral  qui  ap- 
partient au  lustre.  ||  .■!(/««  lustral;  eau  lustrale; 
eau  commune  dans  laquelle  on  étei>;nait  un  ti- 
son ardent  tiré  du  foyer  des  sacrifices,  et   qui 
servait  dans  plusieurs  cérémonies. 
L.uAtrniiieii(o,  s.  m.  inus.  loustramén-to.  Action 

de  lustrer,  d-allustrer. 
L.uM(i-ur,  V.  a.  loustrar.  Lustrer,  donner  le  lustre 
à  un  chapeau,  à  un  étoffe  ,  etc.  ||  Kxpier  '  puri- 
fier par  des  luslralions.  ||  Lustrar  el  papel;  sati- 
ner le  papier.  \  Voyager;  parcourir  un  pays,  une 
province. 
I^iiMtrutlvw,  >n.  adj.  loustrati-vo.  Lustratif,  qui 

donne  du  lustre. 
l.iiM(rr,  s.  m.  lous-tré.  Lustre;  éclat  brillant  que 
le  polissoir  ou  une  préparation  chimique  donnent 
aux  objets.  ||  l'ig.  /.u«tre;  éclat,  splendeur,  re- 
lief. Il  inus.  V.  /.Mitro. 
liiijüti'eclllo,  s.  m.  dim.  de  lustre. 
E.úMtricu,  ca.  adj.  lustri-ko.  Poés.Qui  appartient, 

qui  a  rapport  au  lustre. 
ftiiiNtriiin.  s.  f.  loustri-na.  Comm.  iustrinc;  étof- 
fe,  espèce  de  droguel  de  soie. 
■..nutro,  s-  m.  lous-lru.  Vnt.  rom.  Lustre;  fêle  ex- 
piatoire, célébrée  à  Rome  depuis  un   temps  im- 
morial,  et  dans  laquelle  on  adresait  des  vaux  aux 
dieux  ponr  la  prospérité  de  l'étal.  ||  Lustre;  espa- 
ce de  cinq   ans. 
liuntrounnientc,  adv.    loustrossntnén-té.    D'une 

manière  brillante,  avec  lustre,  avec  éclat. 
l.iiMtro8o,  »a.  adj.  ¿ous(ro-:sj!u.  Brillant;  qui  a  du 

lustre. 
■.litado,  da.  rdj.  inus.  V.  Jiiilutado. 
E.iitaria,  s.  f.  loutar-ia.  liot.  Lutaire  ou  lularia; 
genre  de  plantes  cryptogames  auquelon  rapporte 
des  espèces  con ferves. 
■.utacioii,  s.  f.  loutaiion.  Techn.   ¿utation;  ac- 
tion de  lutter. 
■.iitea,  adj.  f.  loulé-a  Luttée;  qui  ressemble  à  un 
luth.  Ne  s'emploie  que  dans  cette  locution.  Ulan, 
duria  lut  vu,  mandore  luthee.  ||  s.  f.  Ornith.  Sor- 
te d'oiseau. 
■.uteii.  s.  m.lou-tén.  Lui:  enduit  tenace  et  duc- 
tile qui  devient   solide  en  se   desséchant  et  que 
les   pharmaciens  et   les  chimistes    em|)loiciit   à 
divers  usages.  ||  I.utcn  de   almendras  ;  lut    d'a- 
mandes; lut  d'amandes;  lut  lait  avec  le  tourteau 
exprimé  des  amandes,  qu'on  pulvérise  cl  qu'on 
mêle  aune  suffisante  (luantitè  de  colle  d'amidon 
pour  lui  tlonner  la  consistame  d'une  pâte  ducti- 
le. 1  I.utcn  de  cal;  lut  de  chaux;  lut    qu'on  fa- 
Itrique  avec  de  la  chaux  délice  d'eau  cl  de  blancs 
d'oeufs. 
LiUtcolM^  S.  f.  lüut¿o-la.  Uot.  I.utèolet  nom  spcii- 


liquc  du  réséda.  j  lu   ' 

Liiteolliin,  s.  f.  luutéoli-iia.  Chim.  Lutéoline; 
nialierc  jaune,  cristallisable,  isolée  de  la  gande. 

I.iiterarilnmo ,  S.  m.  loutéranis-mo.  Lutcra- 
nisme;  doctrine  de  Luther  ;  religion  del  luthé- 
riens. 

I..utcraiil7.ar««>  ,  V.  prcm.  loutéranizar-té.  Kéol. 
Se  lulheraniser;  se  faire  lutcrien,  embrasser  les 
doctrines  de  Luther. 

■.iitcrano.  lia.  adj.  loutera-no.  Luthérien;  qui 
suit  les  doctrines  religieuses  de  Luther. 

■.utei-niioM.  s.  m.  pi.  Hist.  rel.  Luthériens;  sec- 
tateurs des  réformes  introduites  par   Luther. 

■.iitjaii.  s.  m./o'iffl-/ui»i.  Ichthvol.  Luijan  ;  nom 
chinois  ou  malais  donin'  a  un  genre  de  poissons 
de  la  famille  des  acaiilliopomes. 

Lnto,  s.  m.  li)u-t<>.  Deuil  ;  habit  de  deuil,  jj  Cou- 
leur affectée  au  deuil. 

E,iitoHo,  MU.  adj.  lonto-sso.  Ornith.  Lutheux;  «cm 
vulgaire  du  cujelier  ou  alouette  lulu. 

(.iitrariu,  s.  f.  loulra-ria.  Moll.  Lutrairc  ;  genre 
mollusques  acéjihalcs  ,  lamellibranches,  ou  âk 
coquillage  bivalves. 

L,iitrin,  s.  f.  V.  lutria. 

■.utrix,  S.  m.  loutriliss.  Krpet.  Lutrixs  nom  spé- 
cifique d'une  couleuvre  encore  peu  connue. 

■.iitiiuNo,  »o.  adj.  luulouo-sso.  Luctueux  ,  triste, 
funéraire. 

I.uvaro.  S.  m.  louva-ro.  Ichthyol.  Luvare  ou  lu- 
varus;  genre  de  poissons,  très  voisins  des  tuma- 
tées. 

Luxucion,  s.  f.  louUsaiion.  Path.  chir.  Luxation; 
déplacement  de  deux  ou  de  plusieurs  pièces  os- 
seuses,dont  les  surfaces  articulaires  ont  perdu 
en  tout  ou  en  partie  leurs  rapports  naturels. 

Luxado,  da.  part,  pa.ss.  du  v.  luxar.  Luxé,  e. 
S'emploie  adjelivement. 

I.usar,  v.  a.  loul.sar.  Luxer,  deboiler  un  os.  le 
faire  sortir  de  la  place  au  où  il  doit  cire  nalure- 
llement. 

i.iixnr!«e,  v.  pron.  lou  sar-sé.  Se  luicrtsortir  de 
sa  cavité. 

LUX,  s.  f.  /ozz.  Phys.  Lumière;  cause  de  la  visibi- 
lité et  de  la  coloration  des  corps.  C'est  un  fluide 
extrêmement  subtil,  répandu  dans  tous  iLni- 
vers,  traversant  les  corps  transparents  qui  leré- 
fraclenl  en  le  rapprochant  de  la  perpendiculai- 
re, enraisson  de  leur  densité  et  de  leur  combus- 
tibilité; arrêlé  par  les  corps  opaques  d'où  il  est 
réfléchi  en  faisant  un  angle  égal  à  celui  d'inci- 
dence; rcflcchi  entièrement  parles  surfaces  blan- 
ches et  absorbé  par  les  poires  ;  obéissant  à  des 
atractionss  se  descomposant  à  travers  un  prisme 
transparent  en  sept  ravons.  secombinanl  dans  les 
opérations  chimiques  produissant  par  son  déga- 
gement la  flamme  et  la  plios|  horcscence  .  con- 
tribuant à  la  vt'gciation  des  plantes  ci  .i  la  vie 
des  animaux;  opérant  la  decompo>iiion  de  beau- 
coup de  compo.>ies  organiques  et  inorganiques. 
Selon  quelques  physiciens;  ce  fluide  cl  généra- 
lement répandu  dans  la  nature,  mis  en  mouve- 
ment par  les  corps  lumineux  et  iran^metiant 
son  agitation  de  pro»  he  en  proehe.  .i  la  manière 
des  ondes  sonores.  Telle  est  la  théorie  de  Des- 
cartes, lesvstcme  de  ondulalioiix.  adopte  et  mo- 
difie surcessivenuiit  par  do  l.iiler  et  lUiyghens 
et  par  le  plupart  des  physiciens  modernes.  Se- 
lon Newton  au  contraire  la   lumiêic   emane  do 


IXZ 


90-2  — 


IXZ 


corps  liiiniiicm  cnmine  les  iiulé(  ules  nui  allcc- 
tnii  notre  odorat,  óinanpiit  tics  corps  odoraiitft; 
c'est  une  émission  coiitiniicllc  dos  pnr(iciilos 
lancées  dans  l'espace,  nuellcs  iravtTHcni  avec 
une  vitesse  de  près  de  deiix-cent-soi\antn-mil- 
Ic  kilomètres  par  si'coikIc  ,  ¡uiis  tiireilesmoltent 
huit  minutes  treize  secondes  il  parvenir  du  so- 
leil à  la  terre.  Celte  opinion  a  lon¡;tetnpí  préva- 
lu en  coiitrailictien  en  pliysi(|ue,  et  le  vul};¡iire 
encore  et  même  hien  des  hommes  de  leltrfs, 
n'en  ont  pas  d'autre,  ('/est  le  temoi^çnii^;e  de 
sens.  De  là  une  l'oule  d'expressions  dans  le  lau- 
psjçe  poétique,  qui  man(|uent  de  justesse  ripçou- 
reusemenlparlant,  eu  égard  ausyslème  d'ondu- 
lations;  qui  est  leseul  vrai  aux  yeux  de  presque 
tous  les  physiciens  de  nos  jours.  Telles  sont. 
El  sol  vierte  tórrenles  di;  luz:  le  soleil  verse  des 
flots  de  lumière.  h'I  sul  proyecta  sus  rayos  so- 
bre la  tierra;  la  soleil  dard«,  envoi  ses  rayons 
sur  la  terre.  El  foco  de  la  luz;  le  soleil,  se'  du 
également  qtie-.  El  centro  de  In  Inz.  \\  Loc.  l'am: 
9  Lui  demisojos;  expresión  de  tendresss  qui,  tra- 
duite liltéralemente  veut  dire:  lumière  de  mes 
jeux,  mais  qui,  par  allusion  à  l'organe  de  la  vue, 
exprímele  plus  grand  attachement,  l'intérêt  que 
inspire  une  personne  par  laquelle  on  éprouve  un 
attachement  indéfinissahle.  Celte  phrase  peut 
aussi  être  employée  ironii|ucnient,  et  alors  elle 
cxprimel'aversion,  le  de'îoùt,lemépris  donthob- 
jelest  la  personne  à  laquelle  on  pane. \\Quien  de- 
biera dar  luz  da  tinieblas;  celui  qui  devrait  don- 
ner de  bons  exemples  est  l'occasion  du  scanda- 
le. I  Separece  como  la  tuzci  las  tinieblas;  il  n'y 
a  pas  plus  de  ressemblance  qu'entre  lalumière  et 
les  ténèbres.  ||  adv.  Con  luz  del  dia;  il  était  en- 
core jourt  £'ntre  doi  hices;  à  la  brune,  à  nuit 
tombante.  |  Prov.  fam.  Para  dormir  no  se  nece- 
sita luz;  on  n'a  pas  besoin  d'avoir  la  chandelle 
allumée  tandisqu'on  dort;  figurément  il  exprime 
qu'il  est  inutile  de  garder  une  chose  dont  on 
n'a  pas  besoin.  ||  Poner  luces  en  alguna  parte; 


eilairer  un  endroit  ,  y  placer  des  bougies,  de  U 
lumière.  ||  Despntilar  lu  luzt  moucher  hi  chan- 
delle. Il  Lumière;  celle  des  astres  du  soleil,  des 
bongies  ilu  gaz,  etc.  1|  /.uniière,-  bougie  chandel- 
le, hin)pe  allumée.  ||  Lumière,  jour.  |  Fig.  |,n- 
mière;  éclaircissement,  indu  e  sur  queli^ue  sujet, 
quelque  afl'iiire.  ||  Lumière  ;  intelligence  charte, 
savoir  connaissani;e  en  général;  lont  ce  qui 
éclaire  et  quiile  l'espril.  |  /.umieri',  publicité, 
examen.  |  l.umièie;  tout  ce  <)iii  illumine  l'Ame 
l.aliizilc  la  razan;  l,i  luinicre  delà  raison.  || 
l'eint-  Aumiere;  ctlets  de  la  luiniere  unités  sur 
un  tableau.  ',  llisl.  rel.  i'Viifua  luz;  nouvelle  lu- 
mière; se  dit  dans  les  l'iats-l  iiis  d'une  sede 
dont  les  membres  prennent  cxclusivenienl  |<« 
nom  de  (dirétiens.  ,  iMiilos.  Scid.  Euz  crtenor; 
inferior,  interior  y  superior;  lumière  extérienre, 
inlcrieure.  intérieure  et  supérieure;  les  (juatre 
degrés  de  communication  de  la  science  selon 
Saint  Boniface.  qui  vivait  aiiXlll  siècle.  ¡  Théo!. 
Luz  lie 'gloria;  lumièrede  gloire;  S'-coiirquc  Dieu 
donne  aux  ames  -des  bienheureux  aiin  qu'el- 
les le  puissent  contempler  en  l'ace.  ||  A  hu'mi 
luz;  avec  attention,  réilexion  ou  avec  connais- 
sance de  cause.  ||  A  primera  luz;  à  l'aube  du 
jour.  ¡  Media  luz;  lumière  faible  ,  demi  jour.  || 
Sacar  à  luz;  publier,  donner  au  public  un  ou- 
vrage d'esprit  etc.  |  Luces,  s.  m.  pi.  .Jour,  ouver- 
tures d'unédilice,  d'une  maison,  par  on  entre  la 
lumière.  ||  .4  dos  luces;  confusément,  avec  am- 
biguïté; à  double  sens,  j  .1  todas  luces;  à  toutes 
parts  ou  de  toutes  manières,  ¡j  Entre  dos  luces^ 
entre  chien  et  loup,  sur  le  brune.  |  Hacer  dos 
luces,  éclairer  deux  endroits  à  la  fois. 

liiiciéraaKO,  S.  m.  íouzíér-nngo.  Lucie  ;  genre 
d'animaux  zoophiles  phorphorescents.  * 

i^HxoiiPN  »$o,adj.  et  s.  louionéss.  Luçonnois;  habi- 
tant de  Luçon,  qui  appartient  à  £uçon  ou  à  ses 
habitants. 

liuzula,  s.  f-  lou-ioula.  Bot.  r.uzulè;  genre  de 
plantes  monocotylédones.  famille  de  joncacées. 


ÍJ.A 


—  \)m  — 


I.LA 


LL 


i.l.  eiW-é.  Treizième  lellrc  de  l'alpliabel  espagnol, 
qui  ne  compte  pas  comme  telle  dans  l'niphabet 
français.  Quand  même  elle  est  double  dans  sa 
ligure  ,  se  composant  de  deux  L,  elle  n'a  qu'une 
valeur  simple  quant  à  l'orthographe  et  à  la  pro- 
nonciation. On  la  prononce  en  collant  toute  la 
largeur  de  la  langue  au  palais,  près  de  la  racine 
des  dents  supérieures,  tel  que  nous  prononçons 
en  français  1'/  mouillé. 

■Jaga,  s.  f.  Ila-gi/,  Plaie  ;  solution  de  continuité 
faite  aux  parties  molles  du  corps  .  causée  par 
quelque  accident,  par  quelque  blessure,  ou  par 
la  corruption  des  humeurs.  ||  Fig.  Plaie;  dou- 
leur ,  alfliclion.  I  V.  Plafia.  \\  Vide  qui  reste  en- 
tre des  briques,  entre  les  pierres  d'un  mnr.  || 
Indignársela  llaga  ;  s'irriter .  se  courroucer. 
S'envenimer  la  colère.  |!  Rctwvnr  la  llaga  o  las 
llanas  ;  rouvrir  la  plaie  ou  les  plaies.  Il  \.Iieno- 
l'ar  la  herida. 

■.lagado,  part.  pas.  de  ¿lagar,  et  adj.  Blessé, 
saignant. 

■.lagador,  ra.  s.  inus.  Celui  ou  ce  qui  blesse. 

iJagaiii lento,  s.  m.  V.  7>1aga. 

l-lagar,  V.  a.  Ilagnr.  (I.  mouillé).  Faire  une  plaie. 
Il  /.lagar  el  corazón  ;  navrer  le  cœur. 

D.laglONo,  un.  adj.  V.  Uaijado. 

■.lni;iii<*a,  illa,  itu.  S.  f.  dim.  de  Llatja. 

I.laj^'iiiia,  s.  i.\\ai¡ou-na.  bot.  Lagune;  espèce 
d'euphorbe  du  Pérou. 

■Jniiitt,  s.  f.  llrt-mrt.  (/.  mouille).  Phys.  Flamme; 
corps  lumineux,  ardent,  diversement  coloré, 
impondéré,  qui  se  dégage  des  corps  en  combus- 
tion par  l'action  de  la  chulear,  et  provient  de 
l'ignilion  des  ga/.  Sa  température  surpasse  la 
(baleur  blanche  des  corps  solides^  il  est  d'une 
extrême  mobilité ,  et  est  emporte  par  l'air  au- 
dessus  des  corps  qui  brûlent.  |  Fig.  Flamme, 
éclat ,  vivacité  ;  ce  qui  imite  la  partie  subtile  et 
lumineuse  du  l'eu,  comme  la  flamme  des  jen\. 
des  diamants.  Il  Fig.  et  poét.  Flamme  ;  ardeur, 
amour;  la  passion  ,  ses  effets.  |1  Flamme  ;  noble 
ardeur  pour  le  bien  ,  pour  la  vertu  ,  inspiration. 
I  Las  Hamas  del  ]tur¡ja torio;  les  llanwnes  du 
purgatoire.  |  Salir  de  Uatnas  1/  raer  en  las  bra- 
sas; tomber  de  lièvre  en  chaud-mnl.  j  Hot. 
Flamme  ;  variété  d'œillet  rouge-ponceau.  ||  Py  - 
rotcch.  Hamas  de  üeníjala;  flammes  du  Ueii- 
gale;  sorte  d'artilice  qiii  brûle  sans  bruit,  et 
qui  donne  une  luniière  Irès-vive. 

l.laïun,  s.  m.  Ila-)fui.  /.  mouillée  Mamm.  V. 
I  ama. 


■.laiiiaila,  s.  f.  Wama-da.  (l.  mouillé).  L'action 
d'appeler,  appel.  ||  Marque  ,  renvoi;  trait  de 
plumer  mis  a  la  marge  d'un  livre.  ||  Art.  mil. 
Appel:  signal  que  se  fait  avec  le  tambour  ou  la 
trompette  pour  assembler  les  soldats.  |1  Tocar 
llamada  ;  battre  l'appel,  sonner  lajipel.  ||  Faus- 
se attaque,  diversion. 

ñamado,  da.  part.  pass.  de  Llamar,  et  adj.  Il 
Dit ,  sur  nommé. 

i.laiiiado.  s.  m.  v.  Llamamiento. 

Lilamador,  ra.  S.  Wamador.  {L  mouillé),  uarçon 
de  boutique  qui  se  lient  sur  la  porte  pour  appe- 
ler les  passants.  A  Paris  on  disait  autrefois 
courtauil.  \\  Bedeau  de  confrérie.  V.  i\uñidor. 
Il  Marteau;  heurtoir  de  porte.  |i  Celui  qui  ap- 
pelle. 

Llamamieiito,  s,  m.  Wamamiénn-tn.  ConvoeÀ- 
lion.  Il  L'action  d'attirer  au-de  hors  une  humeur 
rhumatismale  ,  etc.  Il  Fig.  Inspiration,  mouve- 
ment intérieur  de  la  grâce.  ||  Prat.  Rappel:  dis- 
position d'un  testamenl  qui  rappelle  tes  exdus. 
Il  Appel. 

l.lamaiitt>,  part.  prés,  de  £(amar.  Appel lanl  ;  qu 
appelle. 

I.lamar,  V.  a.  Wamar.  Appeler;  siguilic  littérale- 
ment, se  servir  de  la  voix  ou  d'un  signe  (juel- 
conque  pour  faire  venir  quelqu'un,  pour  lui  in- 
diquer qu'on  désire  ou  qu'on  >eut  qu'il  >ieiine. 
Il  Appeler;  nommer,  dire  le  nom  d'une  person- 
ne, d'un  animal,  d'une  chose.  ¡  .appeler.  d«j!>ig- 
lier  les  personnes  ou  les  choses  par  des  termes 
qui  les  distinguent  les  unes  îles  autres,  leur 
(loniier  une  qualilication  .  qm-lquefois  delinir. 
Il  .Vppeler;  donner  un  litre  il'lnnineur,  de  dig- 
nité ,  de  distinction,  etc.  d'amitié.  |  Ap(u:U'r« 
réclamer ,  commander,  exciter  .  capliNcr  ,  l'at- 
tention, les  soins  etc.  |  .Vttirer  une  humeur  au 
dehors.  !|  Fam.  Fxeiler  la  "-oif ,  nllerer.  |¡  Liler. 
convoquer.  |  Api>eler;  on  le  dit  du  rri  d^Ml  les 
nnimaux  se  serveni  pour  f.iire  \euir  à  eux  ceux 
de  leur  espèce.  |  Fig.  \ppeller  au  secours,  à  l' 
aide.  V.  Implorar.  \  .Vppilor;  faire  \ci)ir,  moi- 
ter  à  \eiiir  auprès  de  soj  011  en  (|uel()ur  endroit . 
mander.  ¡  .Vppeler  à,  in\ilcr  a,  exciter  a.  con- 
vier. ¡  Fig.  .Vpi>eler  ;  .se  dit  de  la  ^üration  ,  des 
dispositions  niilurelles  qu'on  0  piuir  une  rlinse, 
du  choix  fait  de  certaines  personnes  pour  sunre 
une  carrière,  remplir  une  fonction  .  ou  s'acquit- 
ter d'une  mission  quelconque,  j  Pral.  .Vppclor; 
faire  que  les  exclus  par  la  lui  a'aicnl  p«rl  aune 
•succession.  '  Llamar  VMi^s  à  alyuno;  ¿Ire  ius- 


UÁ 


—  904  — 


LI.A 


pir(^  de  Dieu  pour  changer  de  vie. 
I.laniar,  V.  n.  Ui^'poiidrc,  se   rapporter  n  tel  en- 
droit,  en  parlant  d'une  note,  ilMine  citation.  ¡ 
Mar.  Super,  aspirer.  ¡  Limitar  a  la  ¡>ui>rla;  frap- 
per à  la   porte.  ¡  Fij;.   lAamar  <'i  \(is   puertas: 
faire  souvenir  d'une  cliose,  implorer  la  ()rotce- 
tion  de  quelqu'un  ,  »Hre  sur  le  point  d'arriver. 
¡  lÀamar  de  punida;  on  ledit  d'un   cliieu   qui 
aboie,  pour  avertir  qu'il  tient  le  gibier  en  arr(H^ 
î  ¿  Quién  llama!  qui  est  là  ?  ¿qui  va  là?  ¡  Lla- 
man; il  y  a  (¡uclqu'un  ,  quelqu'un  est  là. 
IJaiiiurMc,  v.pron.  S'appeler,  »Hre  appelé.  ¡  S'ap- 
peler, se  donner  à  soi-même  un  titre.  ¡  Llamar- 
se à  engaño  i¡  reconnaître  son  erreur.  ¡  íAamar- 
se  il  \a  corona:    fam.   Décliner  une   juridiction 
en  devenant  ecclésiastique.  ¡  ïAaniarsc  andana 
ou  anlana;  fatn.  Nier,  refuser  avec  ténacité. 
LIaiiiiirixiA ,  s.  f.    llaniara-da.   (îrande  ilamme 
passaj^ére  qui  s'élève  et  s'éteint  sur  le  champ.  || 
Fig.  Erapürlemenl ,    fouine  de  peu  de  durée.  !| 
î  Rougeur  subite  et   momentanée  qui  monlc  au 

visage.  I  anc.  V.  Ahumada, 
Llamativo,   va.  adj.  ¿¿arnaft-oo.  Piquant ,   salé, 
excitant  ;  on  le  dit  des  mets  qui  altèrent.  ¡  At- 
trayant ;  qui  attire  ,  qui  appelle  à  soi. 
■ilaiiiasar  ,  s.  m.  llamazar.  Terre  moliere  ;  terre 

grasse  et  fangeuse. 
I.lana  ,  s.  f.  Ua-na,  Truelle  ;  petit  instrument  de 
fer  ou  de  cuivre,  qui  est  plat,  à  peu  près  de  for- 
me triangulaire  ,  à  manche  de  bois  ,  et  dont  les 
maçons  se  servent  pour  employer  le  plûtre  ou  le 
mortier.  ¡  Page  d'écriture  ou  de  livre.  \. Plana. 
I  Dar  de  llana;  pigeonncr.  ¡  V.  Llanada.  Plai- 
ne. 
lilanatla  ,  s.  f.    Uana-da.    Plaine;  plate  campa- 
gne. 
l'Iaiiaiueiite  ,  adv.   llanamén-lé.  Platement;  d'u- 
ne manière  plate  ,  unie,  lisse  ,  rase,  ¡  Fig.  Pla- 
tement ,  francliemenl  ,  sans  détour.  \  Simple- 
ment ;  sans  affectation. 
I^laiii'za,  s.  f.  llané-za.  inus.  V.  TAanura.  \  Fran- 
chise ,  bonhomie,  candeur.  ¡  Popularité  ,  affa- 
bilité. ¡  Impolitesse  ,  excessive  franchise  ;  man- 
que d'attention  et  de  respect.  ¡  iuus.  Sincérité, 
bonne  foi. 
lilaiiEco  ,  ea  .  to,  ta.   s.  dim.  de  Llano. 
lilaiii^iiiiiiameiite,  adv.  sup.de  Llanamente. 
I'laiiísinio  .  ma.  adj.  sup.  de  Llano. 
■'laño  ,  s.  m.  lla-no.  Plaine  ;  plate  campagne ,  ra- 
se  campagne,   étendue  de  terre  unie  dans   un 
pays. 
lilano  ,   na.  adj.  Plat ,  uni ,  égal,  plain.  ||  Doux, 
affable,  naturel.  ',  Rustre  ,  grossier  ,  impoli.  || 
Fig.    Gourant,    facile;   qui   ne  souffre  point  de 
difficulté.  ¡  Franc,  simple.  ¡  Simple;  en  parlant 
d'un    habillement,  i  Clair  ,    évident.  |  Plébéien, 
roturier.  ¡  A  la  llana.  V.  Llanamente.  Sans  cé- 
rémonie;  simplement,  sans  affectation.  ¡  Car- 
nero llano;  mouton.  |  De  llano. \.  Claramente, 
Descubiertamente.  \  De  llano  en  llano.  V.  Cla- 
ramente ,   Llanamente.  \    Tierra  llana  ;    pays 
plat.  {  Estado  llano;  tiers  état,  ¡  Canto  llano; 
Plain-chanl.  <  pl. /Janoí  ;   on  le  dit  des  tours 
faits  à  un  bas  tricoté  ,  sans  élargir  ni  rétrécir, 
lauta,  s.  f.   Hortic.  Sorte   de  chou   qui,   coupé, 
repousse  et  dure  toute  l'année.  ;  Llantas  ;  ban- 
des de  fer  autour  d'une  roue. 
l.lantear ,  v.  n,  inus.  Pleurer.  V.  Horar. 


■•lanteja  ,  S.  f.  m\\f^}^Lentrja. 

Llantén,  S.  m.  llantén.  Hot.  Plantain;  pliinle  fort 
commune  ,  qui  croît  dans  les  lieux  herbeux.  Se< 
liges  portent  un  épi  chargé  d'une  multitude  il.- 
petites  semences.  ¡  Llantén  acuático  ;  plantain 
aquatique  ;  plante  aquali(|ue  (|ue  l'on  regarde 
comme  un  bon  nnli-scorbiilique. 

■-lanto  ,  s.  m.  Pleurs,  larmes,  j  (iémissemenls.- 
lamentations.  ¡  Douleur,  peine,  affliction.  ¡  ÀnC' 
gnrte  en  llanto;  fondre  en  ¡deûrs  ,  être  toui  en 
¡deurs  ,  noyé  de  pleurs  ,  noyé  dans  les  pleurs.  !i 
lîl  ¡lanto  sobre  el  difunto  ;  on  le  dit  pour  ex- 
primer qu'il  faut  faire  les  choses  à  temps  conve- 
iiîible  ,  el  ne  pas  perdre  l'occasion. 

Liantn.  s.  m.  Uelal.  I.laiitu;  chez  les  Péruviens, 
bandelette  qui  servait  de  diadème  aux   Incas. 

lilaniii-a,  s.  f.  llanou-ra.  yunlilé  de  ce  (|ui  est 
plat ,  uni .  sans  inégalité.  [  Plaine  ;   pays  plat. 

■'lapa  ,  s.  f.  lla-¡)a.  Miner.  La  (juantité  de  mer- 
cure (jn'on  ajoute  à  un  métal  tju'on  travaille. 

■diii»nr,  V.  a.  Miner.  Ajouter  du  mercure  à  un  mé- 
tal que  l'on  travaille. 

Liarc!»  ,  s.  f.  pi.  lla-ri'ss.  Crémaillère;  ustensile 
de  ménage  ,  ordinairement  de  fer  ,  qu'on  scelle 
au  fond  des  cheminées  de  cuisine  ,  à  deux  mè- 
tres environ  de  hauteur ,  et  qui,  muni  de  crans 
obliques,  recourbé  en  crochet  à  son  extrémil»'» 
inférieure,  sert  à  pendre,  abaisser  ,  relever,  ac- 
crocher au  dessus  du  feu  les  chaudrons  ,  les 
marmitles  dans  lesquelles  on  veut  faire  cuire  ou 
chauffer  quelque  chose. 

Llave  ,  s.  f.  lla-v<K  Techn.  Clé  ;  ou  Clef;  instru- 
ment de  fer  ou  d'acier,  ou  d'un  métal  plus  pré- 
cieux ,  qui  sert  à  ouvrir  ou  à  fermer  une  serru- 
re. ¡  Clé  de  lit  avec  quoi  on  tourne  les  vis.  |; 
Clé  de  robinet,  j  Platine  du  fusil,  etc.  ¡  Clé  de 
arpe,  de  clavecin,  etc.  ¡  Détente  d'une  arbalète. 
Il  Fig.  Clé;  se  dit  d'une  science  qui  sert  d'intro- 
duction à  une  autre  ,  qui  prépare  à  l'étude  d'u- 
ne autre  science.  ¡Clé;  se  dit  de  l'explicatiott 
des  noms  supposés  el  des  termes  obscurs  qui  se 
trouvent  dans  certains  ouvrages  écrits  d'une 
manière  énigmatique.  |  Clé;  ce  qui  est  néces- 
saire pour  l'intelligence  d'un  ouvrage,  d'une 
alfaire,  d'un  système  ,  d'un  secret  ,  etc.  j  Robi- 
net. ¡  Clé,  accordoir  ;  outil  pour  accorder  cer- 
tains instruments  de  musique.  '  Clé  ;  instru- 
ment pour  monter  une  pendule,  une  montre, 
etc.  ¡  Ar.  hit.  Clé  de  voûte;  la  pierre  de  milieu 
qui  forme  la  voûte.  ¡  Llave  de  la  mano;  lar- 
geur de  la  paume  de  la  main.  ¡  Llave  del  pié; 
distance  depuis  le  coude-pied  jusqu'au  bas  du 
talon.  ¡  ííace  í/oí)fe.V.ce  mot.  ¡  fJave  maestra;, 
passe— par-tout.  |  Llave  capana;  fam.  Clé  des 
gentilshommes  de  la  chambre  honoraires.-  || 
Llave  del  reino;  clé  du  royaume;  se  dit  de 
certaines  places  fortes  de  la  frontière  ,  dont 
la  possession  procurerait  à  l'ennemi  une  en- 
tré facile  dans  un  état.  ||  L/nuô /"a/sa;  fausse- 
clé;  clé  qu'on  garde  ou  qu'on  fait  faire  furtive- 
ment pour  en  faire  un  mauvais  usage.  |  Debajo 
de  llave,  sous-clé  ,  dans  un  lieu  fermé  à  clé.  j 
Echar  la  llave;  fermer  à  clé.  |  Doblar,  torcer  la 
llave:  fausser,  forcer  la  clé.  en  la  tournant  avec 
trop  de  force  dans  la  serrure.  |  Echar  la  llave; 
mettre  le  sceau  à  quelque  chose.  V,  Echar  el  se- 
llo.  Llave  de  segunda  de  tercera  vuelta;  clé  à 
double,  à  triple  iour.  \Jave dorada, c\é  d'or;  cel- 


LLE 


—  905  — 


LLE 


le  que  portent  áleur  ceinture  les  gentiles  hom- 
bres de  llave  dorada;  grands  oflicieis  de  la  cüur 
de  l'empereur  d'Autriche  ou  du  roi  d'Espagne 
et  d'autres  souverains,  qui  ont  droit  d'entier 
dans  la  chambre  de  ces  princes.  |  pi.  Llaves, 
madriers  posés  entre  deu\  courbes  sur  les  lillacs 
d'un  bordage  à  l'autre.  |  Llaves  de  la  Iglesia: 
clés  de  l'Eglise,  clés  de  saint-Pierre,  puissance, 
autorité  du  saint-Siège.  ¡  Llavesdel  tesoro  de  la 
iglesia,  clés  des  trésors  de  l'Eglise,  le  pouvoir 
d'accorder  des  indulgences.  |  Las  llaves  del  cíe- 
/o;  les  clés  du  Paradis,  du  royaume  dcscicux,la 
puissance  de  lier  et  de  délier ,  c'est-à-dire  d'ab- 
soudre et  de  ne  pas  absoudre.  |  Ahite  quedan 
las  llaves;  on  le  dit  d'un  homme  qui  abandonne 
une  affaire  dont  il  était  chargé,  sans  en  rendre 
*  compte,  ou  qui  s'en  va  sans  régler,  qui  met  la 
clé  sous  la  porte.  ¡  Presentarlas  llaves;  présen- 
ter les  clés;  faire  acte  de  soumission,  d'obeis  - 
sanee  aux  souverains  ^monarques),  quand  ils 
entrent  dans  ce  qu'ils  appellent  leurs  villes,  ou 
rois  conquérants  quant  ils  se  présentent  devant 
celles  des  ennemis,  ou  aux  gouverneursel  aux 
grands,  qu'ils  y  envoient  en  leur  nom. 

Mavea  s.  f.  llauè.  Bot.  Llavée,  genre  de  fougère 
d'Amérique. 

LIavecilla,  icu.  Ua.  s.  f.  dim.  de  llave. 

IJaverIzo,  S.  m.  V.  Celui  qui  a  les  clés. 

lJavcro,ra.  S.  \\avé-ro.  Portier,  concierge,  por- 
te-clés, caissier,  etc.,  celui  qui  est  chargé  des 
clés.  I  Clavier;  cbâme  ou  anneau  pour  tenir  des 
clés 

I.lc,  pron.  lié.  V.  Le 

Lleco,  ca.  adj.  ll¿-/to.  On  le  dit  d'une  terre  neu- 
ve, vierge,  qui  n'a  jamais  été  défrichée. 

Llega   s.  f.  Ilé-i/a.  .Vrag.  Arnbée.  W.iAegada. 

Llegada,  s.  f' lÎ^ga-da.ArrivéCf  l'action  d'arriver; 
le  temps  où  une  personna  ou  une  cho^e  arrive  en 
quelque  endroit.  |  Arrivée;  venue,  approche.  ¡ 
Feliz  llegada:  bien-venue. 

Llegado,  da.  adj.  cl  part.  pass.  de  ííegar.  Arrivé. 
¡  Bien  llegado;  bien  venui. 

Llegamionto,  S.  m.  V.  Allegamiento. 

Llegar  ,  V.  n,  llegar.  Arriver;  parvenir  d'un  lieu 
à  un  autre.  ¡  Arriver  ,  parvenir ,  atteindre  une 
chose.  ¡  Arriver;  se  dit  également  des  marchan- 
dises qui  abordent  par  eau  ou  qui  viennent  par 
terre,  et,  en  général,  de  toute  chose  qui  parvient 
.1  sa  destination.  ¡  Fig.  On  le  dit  aussi  du  temps, 
d'un  jour ,  d'une  saison  ,  etc.,  que  l'on  atten- 
dait ou  que  l'on  redoutait.  ¡  .Vrriver,  monter, 
s'élever  à.  |  Arriver  ;  venir  à  bout  de.  |  Durer 
pendant  un  temps  déterminé.  ¡  Se  suivre,  arri- 
ver à  son  tour.  ¡  Arriver,  parvenir,  s'élever,  ré- 
ussir. ¡  Suffire,  être  suffisant.  ¡  V.  Allegar.  || 
-Vrriver,  s'approcher.  ¡  S'assembler,  rejoindre, 
^'approcher  de  quelqu'un  ou  de  quelque  chose. 
Il  Llegar  á  oir,  à  entender  ¡commencer  à  enten- 
dre ,  à  compendre  ;  venir  à  entendre,  venir  en 
connaissance  ,  etc.  ¡  Si  alcanza  no  llega;  si  cela 
ne  suffit  pas,  il  s'en  faut  de  peu.  ¡  Llegar  à  las 
iiceitxtnas:,  arriver  au  dessert.  ¡  Llegar  à  las  ar- 
mas ;  se  battre.  ¡  Llegar  à  las  manos  ;  en  venir 
■iu\  mains,  se  battre.  ¡  Llegar  la  hora  ,  su  hora 
'ï  alguno  ;  mourir.  |  Llear  à  las  dagas  ;  être 
dans  le  moment  critique  ,  en  parlant  d*unc  af- 
faire. I  Kl  que  primero  llega  ese  la  calza;  pour 
marquer  que  celui  «[ui  est  le  plus  diligent  par- 


vient ordinairement  a  ses  lins,  i  I.h.jar  y  fjetar\ 
«prime  la  promptilude  avec  laquelle  on  obtient 
quelque  eh. .se.  !  .Vo  Uegnr  uun  jiersi.nn  o  ruta  a 
otra  :  se  dit  de  quelqu'un  ou  de  qiiel(|ue  chcc 
qui  est  inférieur  ,  i|ui  ireg.ilc  pas  ,  qui  n'a  pas 
les  qualités,  le  uiérile  d'une  autre  pi-rsonne  ou 
d'une  autre  chose  avec  <jui  un  veut  \.i  lomparer; 
ne  pas  valoir. 

Llegar,  v.  a.  V.  Allegar,  juntar.  ¡  Approcher  une 
chose  d'une  autre. 

Liegarne,  v.  pron.  lir</ar-«^.  Aller  dans  un  en- 
droit  voisin.  ¡  S'approcher.  ¡  S'unir,  rejoindre. 

Isleña,   s.  f.  llé-na.   (>rue.  ¡iioiutaiion. 

■Jeiiadu  ,  l'art,  piiss.  de  Llitnnr. 

Lloiiiiiiieiitc  ,  adv.  llénamén-ié.  Pleinement;  am- 
plement ,  aboiidaminent ,  copieusement. 

Lk'iiar  ,  v.a.  llenar.  Kniplir,  remplir;  rendre 
plein.  ¡  Remplir  ;  occuper  dignemeiil  une  place, 
clc.  ¡  Plaire,  a^iréer  ,  sali>laire.  ¡  Remplir  un 
espace  ,  meure  plusieurs  choses,  faire  qu'une, 
même  chose  s'y  trouve  en  abondance.  ¡  Fig. 
(Combler,  remplir  de  biens  ,  d'oulrages;  etc.  || 
Remplir  ,  compléter.  ¡  Remplir  ,  rassasier,  || 
inus.  Engrosser  ;  rendre  une  femme  enceinte. 
Il  Llenar  de  olor,  de  fragancia  ;  embaumer.  || 
Llenar  el  panrho  ;  remplir  l'estomac  ,  se  far- 
cir le  ventre.  ¡  Llenar  n  uno  la  cara  de  dedos; 
soullletler.  j  Limar  la  esperanza;  voir  accom- 
plir ce  qu'on  espérait,  j  A  (¡itien  Dins  quiere 
le  llena  la  casa  de  bienes  ;  quand  Dieu  veut  du 
bien  à  un  homme  ,  il  y  parait  à  sa  maison.  || 
Llenar  la  luna  ;  être  dans  son  plein,  en  parlant 
de  la  lune.  ,'  Llenar  6  henchir  la  cabeza  de 
viento.  V.  Cabeza.  \  Llenar  las  medidas.  V.  il/f- 
dida.  II  Llenar  el  número;  compléter. 

Lleiiarwe,  V.  pron.  Se  remplir,  èlrc  rempli,  deve- 
nir plein.  Il  Se  gorger  de  nourriture.  ||  Llenarse 
de  ira,  de  cólera;  se  fâcher  en  lin,  prendre  pa- 
tience. 

Llenera,  S.    f.  V.  Lleuera. 

Lleneramente,  adv.    V.  ¡Aenametttr. 

Llenero,  ra.    adj.   Pral.   Accompli,  parfait . 

Llenexa  ,   S.  f.  V.  Plenitud. 

LleniMlinu,  ma.  adj.  sup.  de  Lleno. 

Lleno,  na.  nd).  Ilé-mt.  Empli,  rempli,  plein,  etc.; 
se  dit  d'un  corpsqui  contient  tout  ce  (ju'il  est  ca- 
pable de  contenir.  ]  v.  On  le  dit  d'un  ecii  char- 
gé d'un  seul  émail.  H  Méd.  l'iem.  en  parlant  du 
pouls.  I  Delleno;  pleinement,  tutalmente.  1  Fig. 
Hombre  lleno:  homme  savant,  rempli  de  con- 
naissances. Il  De  lleno  en  lleno:  entièrement. 

Lleno,  s.  m.  Fam.  .\bondanee;  quantité  excessive. 
I  Perfection.  H  Plein  de    la  lune.  V.  Plenilunio. 

Llenura,  s.  f.  Plénitude,  ahondóme  excessive. 
V.  Plenitud. 

Lleta,  s.  f.  llc-ta.  Tige  d'une  plante  à  ognon. 

Lleudado,   part.  pass.  de  IJeudar. 

Lleudar,  V.  a.  Faire  lever  la  pAte  avec  du  le- 
vain. 

Lle*a.  s.  f.   /(e-vrt.  iiuis.  l. 'action  de  porter. 

Llevada,  s.  f.  llévu-da.  Peu  usil.  Transpon»  l'ac- 
tion et  l'effet  de  transporter  ou  de  se  transpor- 
ter. 

Llevadera,  ra.  adj.  IUii'a<iil-r<>.  Supportable,  to- 
lerable. 

Llevado,   part.  paâs.  de  Llevar. 

Llevador,  ra.  adj.  Cl  s.  Celui,  crlle  qui  tranc- 
poile,  ou  conduit. 

57 


LLE 


—  906  — 


LI.U 


■J«- vantai-,  V.  n.  V.    Levantarle. 

Ucvar,  V.  a.  Wévar.  Transporlor,  porter,  condui- 
re. ||  l'erccvoir,  li'vpr  un    impi'it.  I  Porter,   pro- 
duire. Il  Couper,  abattre.  ||  I,  emporter,  avoir  I'- 
avania^c,  surpasser.  ||  Supporter,  souffrir,  endu- 
rer.. Il  Fif;.  Attirer  à  son    parti,   amener   à   son 
opinion.  Il  .T/ener  .   eonduire  ,  aboutir.  I|  .Ifanier 
un  cheval,  etc.  ||  l'orter,  lavoriser  ,  prol6}<er.  ¡ 
Introduire,  appuyer  auprès  deqnelíjuun.  j  Gag- 
ner, obtenir,  anjuérir.  ¡  Hnlrcr  ou  (Mre  en  pos- 
session. ¡  Ktre  puni,  ehiitié,  réprimanda*.  î  Por- 
ter, avoir  trente,  quarante,  ote,.,   au  jeu   de  ju- 
quct.etc.  ¡  Amener, conduire,  emporter.  ¡  Rete- 
nir  un    nombre  dans   une  addition.    Porter.  ¡ 
íApiar,  suivi  d'un   participe,  exprime  qu'on  a 
pré»'enu,  fait  d'avance  l'action  désiiçiiée  par   le 
participe.  ¡  Kx.  Llevar  cstmliado;   avoir   étudi** 
d'avance,  j  Suivi  de    la   préposition  por  et  d'un 
nom,  d  marque  une  action  conforme  à  ce   que 
ces  mots   sifinilient.  Kx.  Llevar  por  tenta,  etc.; 
agir  par  obstination,   etc.  ',  Uavir,  enlever    par 
force.  ¡  lAevar  (t  cuentas;  porter  sur  les  épaules. 
¡  Fig.  fam.  Souffrir  pour  obliger   autrui  ;  avoir 
à  charge  quelqu'un  ou  quci((ue  chose.  ¡  Llevar 
adelante;  lig.  pousser  sa  pointe,  ne  point  se  dé- 
sister, poursuivre  une  chose  commencée.  ¡  Lle- 
var roíisiflo;  lig.  meneravccsoi.  |  Llevar  lacar- 
fja;  lig.  avoir  toute  le  peine,  porter  seullc  far- 
deau. \  Llevar  la  cuenta;   tenir  un  compte.  ¡ 
Llevar  lo  mejor;  avoir  le  dessus,  l'avantage.  ¡ 
Llevar  de  calles,  fig.  V.  Calle.  ¡  Llevar  por  de- 
lante; penser,  faire  attention  à  une  chose  avant 
d'en  entreprendreune autre.  ¡  IJevar  acuchillo; 
V.  passer  au  fil  de  l'épée.  \  IJevar  al  cabo  una 
cosa;  fig.  mettre  fin  à  quelque  chose.  |  Llevar  al 
cabo  ,  ó  hasta  el  cato;  tenir  lele  jusqu'à  la   fin. 
I  Llevar  cuentos;  rapporter,  médire  par  mali- 
ce. ¡  Llevar  la  vuelta;  faire  retourner,  rétrogra- 
dcr.  I  Llevar  el  agua  á  su  molino;   fig.  ne  pen- 
ser qu'à  soi,  ne  prêcher  que  pour   son  saint,  j 
IJevar  en  peso;  porter  en  l'air  sans  s'appuyer, 
i  Fig.   Prendre  sur  soi.  ¡  Llevar  en  la  cabeza; 
fig.  fam.  échouer,  être  capot.  ¡  Llevar  la  ma- 
no blanda;  fig.  traiter  avec  douceur.  ¡  Llevar  la 
pluma  à  alguno;  fam.  écrire  sous  la  dictée.  | 
Llevarle  á  uno  alguna  cosa  tras  sí  el  alma;  fig. 
désirer  avec  ardeur.  ¡  Llevar  leña  al  monte  ó 
hierro  á    Viscaya;  fig.  fam.  faire  l'aumône  au 
diable;  donner  quelque  chose  à  celui  qui   n'a 
besoin  de  rien.  |  Llevarlo  de  calles;  fig.  confon- 
dre, convaincre  par  des  raisonnements.  ¡  Llevar 
por  la  espada;  v.  passer  au  fil  de  l'épée.  ¡  Lle- 
var del  cabestro,  ó  por  los  cabezonesí,  fig.  fam. 
traîner  par  force.  ¡  Llevar  recado;  fig.  être  ré- 
primandé, maltraiter.  ¡  No  llevarlas  todas  con- 
migo; fam.  n'être  pas  à  son  aise,  craindre.   ¡  Ir 
llevando;  supporter  les  défauts  d'autrui.  ¡  IJe- 
varla  hecha;  avoir  le  projet  ou  le  plan  conçu  d'- 
avance, et  avec  dissimulation,  pour  l'exécution 
d'une  chose.  ¡  Llevar  camino;  aller  bien.  ¡  IJe- 
varájorro;  Naut.  mener  un  vaisseau  à  la  re- 
morque, le  faire  avancer  à  force  de  rames. 

l,levarse,"  V.  pron.  Wevar-sé.  Se  laisser  emporter 
par  la  colère,  etc.  |I  Llevarse  bien  ó  mal;  être  ou 
vivre  bienou mal  ensemble.  |  Llevarse  el  dia;  l'- 
emporter, avoir  l'avantage.  j|  Lhvarse  los  ojos  ; 
attirer  sur  soi  les  regards,  l'attention.  ||  Llevàr- 
seloel  aireó  elvienio;  autant  en  emporte  le  vent. 


Il  IVo  se  lo  llevará  el  viento;  on  le  dit  dccc  qui 
est  pesant  ,  solide,  ou  bien  attaché.  ||  Llevarse 
tras  si;  entraîner.  ¡  Llevarte  de  calles.  V.  Atro- 
pellar,  arrollar.  ¡  Llevarte  el  dia,  la  noche  en 
alguna  cosa;  employer  le  jour,  la  nuil  a  faire 
une  chose.  |  iJevárselo  el  diablo;  fam.  être  au 
diable,  aller  mal.  ¡  Llevárselo  la  trampa;  fam. 
V.    Malograrse. 

IJoIca ,  s.  f.  V.  Pechiculooado, 

lloradera,  S.  f.  Uuradé-ra.  V,  Pleureaso  d'en- 
terrement. 

I.lorudo  ,  da.  aJj.  et  part.  pass.  de  Llorar.  \\ 
Pleuré. 

■Jorndor ,  ra.  Pleureur  ;  celui  qui  pleure 

l.lorducloH,  s.  m.  lloradoué-loss.  Fam.  Pleureur; 
qui  pleure  continuellement. 

■^.loraiite,  part.  prés,  de  Llorar.  Larmoyant. 

■clorar,  T.  n.  llorar.  Pleurer;  répandre  des  lar- 
mes. Il  Fig.  Déplorer  ,  se  lamenter,  se  pldindre. 
il  .Vffecler  d'être  pauvre,  misérable.  ||  Fig.  Pleu- 
rer ,  dégoutter.  Oo  le  dit  de  la  vigne  fraîche- 
ment taillée.  Il  Pleurer  ;  jeter  de  l'humidité.  || 
Llorar  à  lágrima  viva ,  llorar  lágrimas  de  san. 
gre:  fig.  être  vivemnent  affecté  de  q,uelquc  cha- 
grén. II  Llorar  lástimas,  miserias,  pobreza,  exa- 
gérer ses  malheurs,  sa  pauvreté.  []  Llorar  la  au- 
rora :  poés.  Tomber  en  parlant  de  la  rosée.  ||  Ao 
lloraré  yo  sus  duelos;  on  le  dit  pour  annoncer, 
que  quelqu'un  aura  beaucoup  de  peines  à  en- 
durer. 

Lloriquear,  V.  n.  llorihéar.  Plearnicher;  feindre 
de  pleurer. 

i^ioro  ,  s.  m.  llo-'ro.  Pleurs,  larmes- 

■Jorou  ,  ua.  adj.  et  s.  Iloronn.  Pleurant,  pleu- 
reur. 

■Joronn.4,  s.  f.  pi.  lloro-nass.  V.  Plañideras. 

Lilorosanicntc,  adv.  llorossamén-té.  Avec  pleurs, 
larmes. 

Lloroso  ,  sa.  adj.  Uoro-sso.  Pleureur  ,  pleurant, 
larmoyant  ;  plaintif,  qui  pleure,  qui  répand  des 
larmes. 

Llosa  ,  s.  f,   V.  Champ-clos. 

Llovediza  ,  adj.  f.  llovédi-ia.  On  le  dit  de  l'eau 
de  pluie. 

Llover,  v.  n.  llover.  Pleuvoir;  tomber  de  la  pluie. 
I  Fig.  Pleuvoir;  tomber,  survenir  engrande 
abondance.  Il  Fig.  Líover  ó  cueslas;  on  ledit 
d'une  action,  etc.,  qui  tourne  au  préjudice  de 
son  auteur.  |!  Llover  sobre  mojado  :  fig.  arriver 
coup  sur  coup ,  en  parlant  des  malheurs.  U  Llo- 
ver á  cántaros;  plevuoir  à  verse.  |  No  tener  so- 
breque  üios  le  llueva;  on  ledit  pour  exprimer 
l'extéme  pauvreté  de  quelqu'un. 

Llovido  ,  pari.  pass.  de  Llover. 

Llovido  ,  s.  m.  llovi-do.  Celui  qui  s'embarque 
sans  permission  pour  les  Indes. 

Llovioso,  sa.  adj.  llovio-sso.  Pluvieux.  V.  Llu- 
vioso. 

Llovizna,  s.  f.  lloviz-na.  Bruine,  pluie  fine  qui 
ressemble  un  brouillard. 

Lloviznar,  v.  n.  lloviz-nar.  Bruiner,  pluviner, 
pleuvoir  a  petites  gouttes. 

Lloyd  ,  s.  m;  llo-idd.  Lloyd  ;  espèce  de  club  qui 
est  ouvert  aux  commerçants  de  Londres,  et  qui 
forme  une  sucursale  de  la  bourse.  Par  analogie 
on  a  donné  le  nom  de  Llody  français  à  ua  clob 
du  même  genre. 

LlHeea,  s.  f.  lloui-ka.  Poule  couveuse; poule  gse 


LLÜ 


—  907  — 


LLU 


l'on  garde  pour  couver,  j  Couveuse;  femelle  qui 
couve,  en  parlant  d'autres  animaux  ovipares.  | 
Buena  llueca,  mala  llueca;  bonne  couveuse, 
mauvaise  couveuse.  |  Bot.  Synonyme  de  polypo- 
reen  bouquet.  V.  Poliporo.  \  Fig.  Maquerelle; 
femme  qui  reçoit  chez  elle  des  filles  de  joie.  On 
le  dit  aussi  de  celle  qui  garde  des  objets  volés, 
et  des  gens  de  mauvaise  vie.jiOn  le  dit  aussi  d'u- 
ne grosse  femme  sale  et  malpropre.  V.  Clueca. 
Llueco  ,  ca.  adj .  V.  Clueco. 


Lluvia,  s.  f.  llouvia.  Pluiu;  eau  qui  tombe  du 
ciel.  Il  Fig.  Pluie  ;  grêle  de  coups,  etc.  |1  Pluie; 
extrême  abondance  ,  prolfusioa  de  choses  ,  et( . 
qui  surviennent  d'une  manière  inattendue. 

Lluvial,  .dj.  V.  Pluvial. 

Lluvlano,  na.  a-lj.  llouvia-no.  On  le  dit  de  la  ter- 
re récemment  mouillée,  ou  que  la  pluie  Tient  de 
tremper. 

Lluvioso,  sa.  adj.  ííoui'í'j-sio.  Pluvieux,  abon- 
dant en  pluie. 


FIN  DEL  TOMO  QUINTO. 


4 


I 


Si 


o 

G 

B 
o 


O 


fi 


O 
O 

o 


ÜNIVERSITY  OF  TORONTO 
LIBRARY 


Acme    Library    Card    Pocket 

Under  Fat.  "  Kef.  Index  Kilc." 
Made  by  LIBRARY  BUREAU 


CONTINUA    K,    A  frnLlCAClOK 

i 
hK  MlMVRin        1  ULE.A  KM  l.%M  Pltl.'VCIPAI.KH  ■.'  K.wkv,' l^owi^f,  Rt    ^ 


i^.' 


..^tX