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DICCIONARIII
UNIVERSAL
ESPAÑOL-FRANCfc^ v F?iA^CES-ESPAÑOl,
Hon %¡%j% soriKDAD ( » l'itr- « MonKi>> ni; \iêua» i.K:«Cit.%H.
l.y. DIR CCIOI»
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iio !olo las voit-, de ios diccioi iO.> -le - .u .miii- . i.i lanil.rn todos los 1
término» de literatura, de Ilis* na. i)«* >'it ' <a,'i *lalrp..ii. , d« Econcmia po-
litiea, de Diplomacia , de í ctua iîilil.ir. vi 0' "''• '. ■ e 51ii . raJopi-. de E')i;*nii- . i
de Zoología , deCiruf¡ía. de Medicn.a , .le ougrada . î'\ i, dr TiTeiho f.aiiénico, ^
de Sectas Religiosas , de Jurisprudencia, de Agru'ulii.rn . oe fiío/rsílüt. de Astrono- -^t
mía , de Mitología , de ''«mercio , de ?.lrrino. de Artilliri.i . op Foiiilici-civri, y demas '^
focuitadc^, sin on «■. e! '^cnici^mo de todas ia«arte<.'.
IQADRID,
KSTARI IMIMIkMU i KMl.O-TIPOCRÁKK O Iif K . 1 •'OMINOl K» .
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DICCIONARIO
UNIVERSAL
ESPAÑOL-FRANCÉS Y FRAlÉS-ISPAÑOl.
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DICCIONARIO ^'
UNIVERSAL
l'Oll IM SOCIEDAD DE l'RÛFESOllES ÜE MW lE.VCLAS,
BAJO LA OIRECCIOM
DE D. RAMON JOAQUÍN DOMÍNGUEZ.
nii solo l^s vo(.<>s do los l>ici'iun»riiis de las dos Acailoinia . sini'> taiiibion tudos los términos de Literatura . de Historia . Je
Arqncologia , de ^uInlSIlláti('a , de (jeoRralia . de Fislosofia , de Malciiiátifas. de Juris|inideiiciB , de Derecho ( anóuioo, lic
'rcologiii, de Liturgia , de Sectas Ueligiosas, de Nigroniiiiicia, de Medicina . de Cirugía , de 1-arniacia. de Nelerinaria , de Mi-
neralogía , de Botánica, de Zoologia, de Geologia, de Agricultura , de Agrimensura , de Arquitectura . du l-'ortilicacion . de
Artillería , de >larii)a . do Táctica Militar, de Ksgrinia , de Astionomia , de Astrologia , de Mitología . de lisica . de Au'isticn,
de Ojilica . de Catóplricii , de Hidráulica , de (.tuimica , de Tctreria , de Montería , de l'olitica , de Diplomacia , de Adniiiii--tra-
«iuii , du Kcuuomiu política y duméslic;) . de Coniercio. etc.. etc.. con las dixcrsas partes que ubraziio ektot ramos t .dcnm
facultadas, siu omitir el tvciúci^^mo de toda» las artus.
TOMO V.
Establecimiento i.Éxico-TiPOGuÁrico de R. X. Dominousz.
iSífi.
r^*^ • v»»r«>^
' -r^}
DICCIÓN AlilO
UNIVERSAL
ESPAÑOL-FRANCÉS.
DA
P, s. f. dé. La quatrième lettre de l'alphabet es-
pagnol et la troisième des consonnes. C'est une
des lettres dentales; etle parait avoir été ima-
ginée par les latins qui voulurent imiter par sa
forme, l'image de la langue étendue et disposée
comme elle l*est, en la proférant; au commen-
cement ou dans le corps d'un mot cette lellre à
le son qui lui est propre. Elle doit se faire sen-
tir quand elle se trouve ala fin dun mot. ¡ Elle
est une abréviation de Don ou Doña quand, sui-
vie d'un point, elle est placée devant un pré-
nom. I Cest une lettre numérale qui vaut 500.
Elle valait 3,000 quand il y avait un petit tiret
dessus, j D, comme signe d'ordre, désigne la
quatrième place ou la quatrième partie d'un
tout. D est aussi la quatrième lettre dominicale.
Il marque le Dimanche dans les calendriers mo-
dernes.~ll désigne le mercredi dans le calen-
drier des livres d'office de l'ancien rituel. > En
musique, D, indique le ton de ré. \ Ecrit au des-
sous des lignes de la portée, ils est une abrévia-
tion de l'italien Doive, et signifie Doux. || Dans
l'ancien alphabet chimique, D indiquait le sulfa-
te de fer. || Dans les formules D est abréviation
dcDctur. D. D. remplace dctur ad; que l'on
donne dans. Il D. A. abreviajion de Din/s Au-
gustus. I Dans les inscriptions latines, D. O. M.
remplace la phrase Deooptiuw, màjitno; au Dieu
tres-bon, très-grand.
I>.D., Abréviation du mot doctores, docteurs.
na, s. f. da. mus. milit. Da; Coup frappe faible-
ment sur le tanibour avec la baqiiette de gau-
che, par opposition uu <a. qui est produit a>ec
DA
plus do force par la main droite. Le t/a se figure
en tympanonique, au moyen d'une noire posee
entre la seconde et la dernière portée
Daaidci-, s. m. dnalder. métrol. Daiild<*r; mon-
naie d'argent d'Hollande qui vaut 30 stuxe^,
ou 3 fs. 2o c. de France.
Uabtt, s. f. dabà. mylh. Dabbat; labète de l'Apo-
calypse chez les musulmans.
Dabàiliu, s. f. dabni-ba. myth. Dabaiba; di>ini(e
adorée comme mère des dieux par les peuples
idolâtres du Panama.
»al»ir, s. m. dabir, Géog. anc. Dabir; >ille roya-
le des chananéens. conquise par .losii.'. qui lui
donna le nom de /íirírtíís-.<r/)/i('/-. "U \ille des
nombres, parce qu'il y avait fait le deuombre-
nwnl de son armée.
Dabi.s, s. m. rfa-í*íss mylh. jap. Dabie; idole
monstrueuse d'airain, à hquille les Japonais
présentent chaque année, une jeune vierge p.Mir
é|iouse.
Dalili>, adj. dublé. Possible, faisable, facile.
Uaixtyó. s. m. d'iboiè. Erpét. Daboiè: nom d'une
espèce dugi-nre vipère.
Oubli, s. m. da-bou. mainra. Dabuh ; aiuinal
d'Afrique qui, s'il n'est pas fabuleux, pourrait
être une es\W'ce tlliyène.
DabiilN, s. m. </ri-/>ouiss. Coniin. Doboiiis: loile
d<'(()loii tics Indes, tiiii lire sou nom d'une ^ill'•
di- l-llindoustan, sur la cùle du M.ilabar.
na-cap >. el par ai rc\ ialion D-l'.. I.oc. ad\. nui''.
De rechef de nouveau. Terme emprunli- del'lla-
lien, (jui, MU le> partitions. >-ignirie quarri^ •
"il se trouve, on doit reprendre au commen<c-
Dvr
DAC
ment (lu inorci-an, et ;illor jusqu'au pninl finul.
Duehlna, s. f. dittrhi-na. Mis». Iiiil. Diickcliiiiu;
pn-si'iil iju'oii fait aux bruhniancs dans lis sa-
criliii's solciinpls.
nárin. s. f. <i(i-/in. (Icojçr. eue. Daric; conlrt-o de
la (ierrnHiiif ()ui sV'Icndail a N. du l)¡inul>c, cu-
tre le Tibiscus et le Daiiaslcr; ri-sisla 15 aii-< ,iu\
Rdinaiiis, et l'ut enCm soumise (inr Trujan. t|ui la
joiliiiil a la Mésie.eii jelaui sur le Danube un
jiont nia^'niti(|iie; lorine aujonr d'hui une partie
delà ll<.n;;rie. la ^alallli^•, la Transilvanie , la
M<'>lilaN ie et la llcssai :il)ie.
Oikcico.ci». auj. i/(/ liloi. anc. Lai. Dacique; (|ui
apitartieni au\ din e< ou à la Daeie. | Surnom de
Doinitien el de l'rajan. valqueurs des Dares.
Dari». In. adj. ilti-v.in. Paee; h:ibilant de la Dare.
Uaclo, s. m. d«zi-o. Inus. Tribut, impôl, imposi-
tion.
Dnoi<>n,s. f. da-iion. l'rat. Dation; acliuu de don-
ner.
waciiuda, s. f. tla'-nnda. Dacnade; nom d'un oi-
seau que les Ku'vptiens avaient coutume d'atta-
cher, pendant leurs festins, au\ couronnes des
convives, afin (ine, par ses cris el ses co\ij)s de
bec il empèi hAt les convives de s'endormir. Les
dacnades sont des oiseaux indéterminés.
DarniN, ^.m . dnl-niss. Ornilh. Dacnio; nom scien-
tilitliic d'ui j;eiire pitpit.
Daeiio. s. m. (/o-kno. Entom. Dacne; genre de
eoléopléres exotiques, dnin noir brillant, avec
des taches rouges, jaunes ou l'auxes sur les ély-
tres: ces insectes sont d'une assez grande I
taille. I
Dacnodo, S. m. dnVnn-do. Enlom. Darnode; fíen-
re d'insectes coléoptères, dont le type est le dac-
node inylabroïde du Brésil. ' I
Dacnii.xa. s. f. ddVnoxi-ssa. Entom. Dacnusc: gen- i
re d'insectes hviuénnpières. IViinille desbraconi-
des, dont le type est la dacnuse rufipéde, insec- i
le européen et de petite taille.
Dacu, s. m. i/a-ko. Entom. Dacus; genre de di()-
tères athéricères. ayant pour type le dacus de '
l'olivier, dont la larve lilanchAlre. connue sous
le nom de cliiron en Provence fait beaucoup de
mal aux oliviers. |
Ducrifitalgia. s. f. dnkristálg~hia. Med. Dacry-
cysfalgie; douleur que l'on ressent au sac la-
crymal. I
Itacriristálsico, ra. adj. dakrizistálg-hilw. Mcd.
Dacrycyslalgique ; qui concerne la dacrvcvs- !
lalgie. ' ■ !
Uacritlion. s. f. da ri-dinn. Bot. Daervdion; par
allusion à la forme des globules de laresine qui
suinte de ces arbres. Genre de conifères, famille
des taxacées. arbres toujours verts et fort r.ires,
indigènes de l'Inde Orientale el de la Nouvelle-
Zélande. .
Dacrimieio, S. f. dalniini-iio. Bol. Dacrymyce;
genre de petits champignons épiphvtes. qui
croissent sur les arbres morts ou sur leur
écorcc.
Dacriiia. s. {. dnhri-na. Bot. Dacryne; genre de
champignons hyphomyccles, à spondieset lobu-
leuses.
Dacritioina, s. f. daliritïn-ma, Mcdec. Dacrvno-
me ; larmoiement cause par la conlescencë ou
resserrement des points lacrymani.
Uacriadcnnigia. s. f. da' riadénalg-hia. >lcd.
Dacryoadénalgie; douleur que l'uu éprouve à la
glandi* lacrymale.
Dnri'ioaldriiáliclru, ra. adj. dal.rioaldétialg-hiio.
,Mcd. Dai ryoadena'gie; douleur que l'on éprou-
ve a la glande lucrymale.
Uarrload<'niil«, s. m. dn'rioailè-nitiss. Med.
Dai ryoadénile; iuflammaliun delà glande lacry-
male.
Uarrioltli-iinrrrn. S. f. da\iriiilitcnorrr-(i. Médec.
Dii( r\olilennorrliie; écoulement des larmes mé-
le<s de mucosités.
Darrloblriiói-rlri» , oa. adj. dnhrioblhior-riVu.
.Med. Darryobirnnorrbéique; concernant la da-
to idilcnnorrliéi'.
UacrioriNtiM, s. m. daliriüíist-iss. Médec. Da-
cryocysle; sac lacrynial.
DarrioriMtitiN. s. m. dakrio-ilsti-tiss. Med. Da-
I (ryo>\>lite; innainmalioii du sac lacrymal.
Darriodc. ailj. daUrio-dé. Médec. Dacryc.de, qui
' l'Ieure. i! l leer a ducriode. ulcère dacryode; ul-
¡ cère humide el sanieux, ((ui rend beaucoup de
I séiosiles.
DarriolK'iiiorrlwlM, S. m. dakrinhé-mnrri-ss-ss.
Mi'dec. Dinr>olieniorrhyse; écoulement de lar-
mes mêlé de sang. Inusité.
; llarriodéo, «'a. adj. dakiioidé-o. Bot. Dacryoïde;
qui ressemble à une larme.
Daoriollta, s. f. dakriali-ta. Médec. Dacryolithe;
calcul liiiryinal.
Diicrioii. s. f. du ri-ori. Médec. Dacryon; excrétion
lymplia tique des yeux, larme; Inusité, il Hist. nat.
Diacryon; se dit quelquefois des sucs de plantes
qui se concrèlcnt d'eux-mêmes en larmes ou
gouttes.
Daorióp<'o. vtt. adj. dnhrió-péo. Médec. Dacryopéi
qui excite à pleurer, s'applique à toutes les subs-
tances qui activent la sécrétion du lluide lacry-
mal; telles que lesémanalionsdes oignons et des
plantes alliacées.
.Diirriopia, s. f. da'rios-pia. Médec. Dacryopie;
substance qui active le s'écrélion du fuide la-
crymal.
Dacl'îoplorrea. s. f. dnkriopio-rrén. Médec. Da-
criopyorrhée ; écoulement de larmes puru-
lentes.
Dacrioi»iorrcieo. ea. adj. dal;riopiorré-i\io. Mé-
dec. Dacryopyorrhéique, qui a rapport à la Da-
cryopyrrbée.
Darrloi-rtMoo. ca. adj. daliriorré-Vo. Médec. Da-
cryorrhéique , qui se rapporte à la Dacryor-
rhée.
Dartilena. S. f. du\itilé-nn. Bot. Daclylène; gen-
re de la fnmille des capparidacées , plante
suffrutiqueuse , dont la patrie n'est pas con-
nue.
Uaptilro, ea. adj. dak'Al -léo. Dactyle; qui ala
forme d'un doigt on applique aussi cette épithè-
te aux poissons qui ont quelques rayons isolés
au» pectoarlcs.
Uactilooñ. s. m. pi. Dnclî-léoss. Jchthyo. Dacty-
les ; fiimille de poissons de l'ordre des holo-
bianches, comprenant les triglcs, les priono-
tes. etc.
Diicnictro, s. m. daklilé-tro. Ant. Dactilètbre„
instrument de torture dont on se servait pour
écraser les doigts du patient.
Daclileti'o, s.ni. Erpel. Dactiléthre; genre de ba-
tracien? anuorcs propres au Cap dy Bonne-Espé-
DAC
— 7 —
DA€
ranee, et ayant la forme cxtcl'rit'urc doserapauds.
Dactillcapnos, s. m. dakiilikap-noss. Bol. Dac-
lylicapnos; genre delà ramillc des papavéracées,
plante annuelle à tige rameuse, originaire du
Népaul , ¡irimpante, cirrifére , et quelquefois
cultivée dans le jardins d'Europe.
Bactillco c*. adj. da tili-ko. Bol. Dactylique; qui
contient des dactyles, qui a rapport aux dacty-
les.
DMtlIldn, s. f. da\itili-da. Bot. Daclylide; genre
de graminées feslucacées, Irés-iommun dnns les
prairies et terrains incultes d'une grande partie
de l'Europe.
Datilirrro, ra. adj. daktili-féro. Zool. Dactylifé-
re, qui a des doigts.
Dactilino, na. cZak(ii£-fio. Zool. Daclylin; qui a
un ou plusieurs doigts remarquables par leur
forme, leur posilion, leur longueur. | Qui a la
forme d'un doigt.
Dactilio, s. m. dakti-Uo. Helminth. Dactilius;
genre de vers parasites de l'homme . donl le ty-
pe est le daclylius pointu, qui se fixe dans la
vessie urinaire.
DactllloRliriR, s. f. dahtilio(jH-fia. Antiq. Dacty-
lioglyphie: art de graver sur anneaux, sur pier-
res précieuses.
Daetllloglrico, ca. adj. da'tiUo^U-fxco. Antiq.
Dactyliolyphique; qui a rapport á la dactyliogiy-
phie.
Daetlllógliro. 9. m. daktiliogU-fo. Antiq. Dacty-
lioglyphe; ouvrier qui grave sur anneaux, et, par
extension, ouvrier qui grave sur pierres précieu-
ses.
Dafillllografia, 9. f. daktiliografi-a. .\ntiq. Dac-
tyliographic; description d'une collection d'au-
neaux, da pierres pierres précieuses gravées.
Onctillof^rárico, ca. adj. (2aktt¿io.7ra-/íco. Antiq.
Dactyliographique; qui appartient à la daclylio-
graphie.
Uactillósrafe, s. m. dnktilio-qrafn. Antiq. Dac-
tyliographe ; celui qui décrit les anneaux, les
pierres précieuses gravées. |1 Celui qui étudie ou
décrit l'art de la dyacliliographie.
naetlliologla, s, f. dahtilinlnfj-hia. Antiq. Dac-
• lylologie ; partie de l'archéologie qui concerne
l'élude des anneaux et des pierres gravées, ain-
si que leur explication.
Oactllológlco, ca. adj. daktiliolog'hiko. Antiq.
Dactyliologique. qui appartient à la dsctyliologie.
Dact\llólogo, s. m. daktiliolo-go. \\\Uq. Dacty-
liologue; celui que s'occupe de dactyliologie; qui
travaille, qui écrit sur cette branche des sciences
archéologiques.
naetlllontancla, S. f. dnlidloman-iin. .\ntiq.
Daclylomancie; sorte de divination en «sage chez
les anciens, et qui se faisait par le moyen d'an-
neaux fondus sous l'aspect de certaines couslel-
lations, et auxquels il faut attacher descharmes,
des carartères magiques.
Daetlllomántlco, ca. ad] . H S. dakUHomam-tikn .
Divinal. Dartyliomancien; celui, celle qui prati-
que lo daltyliomancie.
Baetlllon, s. m. (/a/cf«fion. Mus. Dnclilion; prtii
instrument à ressort inventé en 183f>, et destiné
á donner aux doigts plus de force et de souples-
se; il donne aussi aujeu l'égalité voulue pour ob-
tenir une belle et brillante exécution sur le pia-
no, fl Bot. Dnctylion; genre de champignons trr-
phomycêtes, qui naissent sur les parties ^atré-
iiées des plantes. | Méd. Daclylion; adhercnct
congéniale ou accideiiteile des doigts enlre eux.
Dactillutern , S. f. daotiliuté-\ia. \ii{\<]. Daciilio-
théque; écrin oii l'on renfermait les anneaux pré-
cieux et les pierres gravées. |1 Colledion ou cabi-
net de ces sortes d'anneaux ou de [tierres.
Dáctilo, s. m. dak-tilo. Lilt. Dactyle; sorte de
pied dans la poésie grecque et laiine, composé
d'une syllabe longue sui>ie de deux syllabes
brèves. Il Myth. />ácfi7oj ii/eos; dactyles ideens;
les cinq lilsde dactyle ou dlda. ou, selon quel-
ques uns: cinq ficiesà qui on attribuait l'inven-
lion du rhylhme poétiiiue et musical. |i Dactyles;
prêtres det^ybcle; on donnait ausi ce nom á des
prêtres chargés d'attirer le feu sacré en l'hon-
neur du Soleil et ijuii \eiutaienl autour du feu la
Idanse pyrrliique. |! Métrol. anc. Dactyle; mesure
inéaire, la seizième partie du pied grec, longue
à peu prés d'un travers de doigi, ce (|ui explique
le nom qu'elle porte, et valant denos mesures
deux centimètres. |¡ Bol. Dai tyle; genre de la fa-
mille des graminées composé de piaules vivaces
nombreuses et mulliflorcs. || Moll. Dactyle; an-
cien nom générique de toutes les cociuilles allon-
gées, subcylindriques qui ont une ressemblance
plus ou moins éloigiiée a>ec la forme des doi;;ls.
Il Dactyle; nom spécifique de la amodiole litho-
dome.
Itactiloa, s. m. dahtilo-n. Eqpeth.Dactyloa; genre
de sauriens de la famille des annolides.
nnctilobo. ba.adj.drt tl-/o6o. Ornith. Dactylobe;
qui à les doigts garnis d'une membrane festoné*
ou lobée.
DatlIocrepM, S. m. dnkliloVréps. Enlom. Dacty-
locreps; genre de coléoptères curculionides, qui
a pour type le daclylocreps llabellilarse de Ca-
yeniie.
Oactiloctonlon, s. m. dahl'ilokténion. Bot. Dar-
tyloclénion ; genre de graminées chloridéet,
ayant pour type le dactyloctenion égyptien, plan-
te à souche rampante eï à feuilles plates.
Dactlln<ioj$ma, s. f. dahtilcidok-mn. \ tiq. grée.
Dartviodocme; mesuredclongueur en usage cher,
les grecs; la même que la paleste ou le doron,
environ Scenlim. de notre mesure.
DacdlAgla, ó Dactilología, s. í. dnktilofj-hia .
Dactylologie; art de parler sur les doits, par di-
verses positions des doigts.
DactIloKiiato , adj. daktilog-nn.to. Zool. Dac-
lylognathe; qui a les mâchoires allongées en for-
me de doigts.
DActlIoKrnràa, S. f. dnktilogrnfi-n. Didart. Dac-
tylographie; art de converrer au moyen de sig-
nes faits avec les doigts.
DactlIoKrárico, en. at\']. dn'^tilpgrn-fikn. Didact.
Dactylographique; qui concerne la dactylogra-
phie.
DMctilÓKrnfo, s. m. dnHilo-grafn. Dactylographe;
instrument à clavier inventé en 1S18, et destina
A transmettre par le toucher les signes de la pa-
role. Il II se compuse de 'lit tronches correspon-
dant chacune avec une des 25 lettres de l'alpha-
bet. Le dactylographe est un escellent moyen de
comiuiicatiim enlre les aveugles et les sourds-
mueis. Il Dactylographe; celui qui praliijue U
dactylographie.
Dnctlioldn». s. f. pi. daht\lo\-dait. Bot. Darli-
DAC
— 8 —
DAC
loïdes, famille dos piaules.
DnctiloUIr, adj. daktHo-iilé. Carlvluïdc, qui a
l'aparciM'c d'un duij;!.
Vurtilolulln. s. T. Jaliliiula-Ua. Dactylulalie, pa-
rtiii- par les diti^ls, ail de rcpresi'uUT les élé-
ments de In ponde par les diverses silualions des
doigts, en trou Nanl su ries ddi^l s un alphuhet par
le moyen duiiucl un |>ui^sc lij^nrcr successive-
ment au\ yeux lo eleun-nts des mois eux nu^mes
et piir (onsi'cnenl des di-iuui s entiers. I,a dac-
tylolalieet en usa^e pour les sourds-muets.
Itiirlilolúlicu, ro. adj. (la\\tili)lii-liki>. Daclylula-
lii|ue: (pii (uiicerne la ilactylulalie.
Uueliluluxln . s. 1'. (la liluloij-liia. Daclilolugie,
art (le |)arler sur les doi{i;ts. V. Dactilolalia et
ItactiloiUa-
UnrdlolÓKlro, ca. ndj. da]itilolo<j-hikn. Dacty-
lolojii(|ue, ([ui concerne la daitylolopie.
l»nctilúniÍM , s. m. ilii\itilo-inisf. Mamm. Uacty-
lomys, (ienrc de ron^'eurs, ayant pour type l'é-
chymysdactyliii.
l>ar(il<»n. S. m. duklilon. Bot. Dactylon, nom
d'uiM- plante praminée que les grecs employaient
pour iletruire les excroissantes de chair qui vie-
nent aux doifîts et les abscès qui se forment
quelques fois sous los oufiles. t>tte plante parait
«'Ire la sanguinaire ou pied de coq.
Dnr(ll(»noiiila, S. f. dnktiloito-mia. Arithm.
Duclylononia ; art de compter par les doigts, de
figurer les nombres par les doigts.
nnrtylonóniieo , a. daktilduó-mi'o, Arihtm.
Dactylunumique ; qui a rapport à la dactylono-
mie.
DnctiUnionio, d(i' tiló-nonio , S. m. Arithm.
Dactylonome; celui qui compte par les doigts.
Dactilóporo , rfaUi/o-pe/o. Erpét. Dactylopère;
sous-genre de reptiles geckotiens hémidacty-
les.
Daetilóporo, dahtilà-yoro. Polyp. Dactilopore;
genre des polypiers fossiles à corps crétacé , cy-
lindracé pupiformé , trouvés dans les tcrrarns
tertiaires des environs de Paris.
Dnctilóptero, a. daktilop-téro, Ornilh. Dacly-
loptère; qui a les ailes ou les nageoires garnies
de rayons libres en forme de doigts. || s. m.
Ichthyol. Dactyloptére ; genre d'acanthoptéry-
giens , famille des joues cuirassées , ayant pour
espèces principales le dactyloptére oriental de la
mer des Indes, jouissant à un plus haut degré
que tous les autaes poissons volants de la facul-
té de s'élever au dessus des eaux, et pouvant
parcourir ainsi, à une assez grande hauteur, un
espace dnine trentaine de métrés. || Sur le litto-
ral de la Méditerranée on l'appelle vulgairement
landole , aronde, arondelle , rouget-volant, hi-
rondelle de mer.
DactilÓKiilo . s. m. dahtil'jss-tilo. Bot. Dactylos-
tyle Í genre de la famille des orchidées vandées,
plante du Brésil, herbacée, épiphyle , à fleurs
fort belles.
nactiioteca , S. m. daktiloté-ha- Bot. Mamm.
Dactylothèque; nom donné à la portion de peau
qui recouvre chaque doigt des mammifères.
Daclilotecla, s. f. daktilotézia. Chir. Dactylo-
thèce; instrument dans lequel on emboîte les
doigts pour les maintenir dans l'extension régu-
lière.
Dnctilotelo , a. adj. daktilo-télo. Erpét. Dacly-
lolèlc ; qui a les doigts élargis dans toute leur
longueur.
Uurtiloto , s. m. dakti-loto, Antig. gr. Dactylo-
le ; sorte de gobelet à anse. || Echin. Dactylote;
genre d'holothuries cucumiformes.
Oartllózodo , s. m. dnklilo-cndo. Entom. Dacty-
lozode; genre de coléoptères stérnoves , ayant
pour type le dactylozode tétragore de Pala-
gonie.
Uartluro, S. m. ddktiiin-ro. .Kxx\(i\. Daclyure;
genre non décrit de la famille des nais.
l»úd|pa, s. f. dn-dika. Dadiquc ou dadis. Mesu-
re de capacité en usage dans l'Asie et en Egypte.
Iláfilln. s. f. dá-dila. Chim. Dadyle ; l'une de
«ieux huiles qui constituent l'huile de térében-
thine.
Dadlllo, s. m. dim. de Dado.
wátilva , s. f. dà-diva. Don, présent, lar-
gesse.
nndivado, dadtoar. part. pass. de Dadivar. \\
S'emploie aussi comme adjectif. V. Cohe-
chado.
Daditar , V. a. inus. dadi-var. Faire des doos,
lies présens, des largesses.
DudivoMiinicnto , adv. dadivo-ssamén-té. Libé-
raleiiient , généreusement.
nadivoMidad , S. f. dadivo-ssidad. Muniñcence,
libéralité , générosité.
natlivoNo, a. adj dadivo-sso. Donnant; qui aime
à donner, libéral, généreux.
Dado , part. aass. de Dar. Donné, ée.
Dado , s. m. da-do. Dé ; petit cube d'os ou d'i-
V('ir qui sert à jouer, et dont chaque face est
marquée de différents points, depuis un jusqu'à
six. Il Morceaux de fer carré qu'on met dans les
canons chargés à cartouche. || Arch. V. Neto. ||
Inus. V. Donación. \\ Dado falso, dé pipé, dé
chargé. H Conforme diere el dado , faro. Selon
que le dé tournera. || Correr el dado , réussir,
tourner à bien. || Dar ó echar dado falso , trom-
per. 1 Estar como un dado, fam. Etre ordonné,
réglé comme il faut. || A una vuelta de dado, fig,
farn. En un tour de main. |1 Dé; un des pièces
qui constituent le jeu du domino.
Dadóroro , a. adj. dado-foro. Dadophore ; celui
qui dans certaines cérémonies anciennes por-
tait la torche, il Entom. Dadophore : genre de
coléoptères malacodermes , ayant pour type le
dadophorehyalindu Brésil, insecte d'un|beau noir
luisant avec une large bande jaune livide Ters
les élytres.
Dadolco, s. m. dado-iho. Entom. Dadoychus;
genre de coléoptères longicornes, ayant pour
type le dadoychus à ceinture jaune du Brésil.
Dador, s. rfoi/or. Donneur ; celui qui donne, jj
Dieu. Il Comm. Tireur, celui qui tire une lettre
de change. I! Porteur ; celui qui porte, qui re-
met une lettre, un paquet, etc.
Daelder. s. m. da-éldér. Mèlrol. Daelder; mon-
naie d'Hambourg qui vaut deux marcs banco.
Dadôieo,a. adj. et s. dadoi-ho. Myth. Dadou-
que ou daduq'iie. Surnom que l'on donnait aux
divinités que l'on représentait une torche à la
main.
Daeniia, S. f. daé-mia. Bot. Daémie; genre de
la famille de? asclepiadacées, sous arbrisseaux
volubiles, à fleurs ombellées , d'un très bel or-
nement, indigènes de l'Afrique tropicale et de
i
DAF
y —
DAO
l'lndc orientale.
Daenl», a. aá].daé-nio.D&ea; membre de l'une
des dii tribus des perses. Ces ^acns menaient
une vie nom;uic dans les plaines sablonneuses
qui sont à Post de la mer Caspienne. i| Daen:
nom (le ( etto tribu.
Dne-/.i«Ji».s. i.daézag-hia. Mélrol. Diézajie; mon-
naie (l-ar^'onl de Perse, qui vaut 2 fr. 43 cent,
de France
Daf . s. m. dnf. Mus, Instrument de musique dont
on fait usajii- diins les Indrs.
Daillu . s. F. f/ r/^-/r/. Ornil.^üafi!a; nom d'une es-
pèce (lu genre canard . vulgaire nent pilel.
Dufiíárot» a. adj. ilnfna léo. Bot. Dafnacé; qui
resemble audaphnc. !| s. f. pi. d'ifiiureas, daph-
nacées; f.unille déplantes ayant pour type le
geiiie daphfié.
Dafiir . s. m.fia/"-r)fi.Moll. Daphné; ordre dugcn-
r.-mollusqup. || Bot. l)apbné:joli goure de [tlan-
tes comiMcnnant plusdeStiespècesil-arbrisseaux
ou d'arbii-itcs qui sont répandus sur les deux
roiiliiiout*. et dont les ileui^ souvent agglomc-
róeset d'une odeur suave, sont verdàlres, blan-
ches, jaunes, roses, lilas, pourpres ou violet-
tes.
Diiracfuso, s. m. dnfiié-fiign. Ane. grec. Daphné-
phage; nom que lesaïu-ieiis donn .ieiit à des de-
vins (¡ui màcli lient des feuilles de laurier et qui
préterrlaKMit que le sue de ces feuilles, mêle a
la circulation du sang, leur faisait connaître les
secrcis <le l'avenir.
Darneforiii(4' S. f. pi. árí/'/i(5/'or¡-aís. anc, grec.
Daphnéphories; fètesque lestliébains célébraient
tous les neuf ans en l'boniieur dApnllnu, et
dans lesquelles un jeune houime d'une très
grande beauté, et velu d'habits niigniliques.
une couronne d^r en tète , portait au temple
d'Apollon une branche d'olivier couverte de pré-
sents, en romnii'moiaiion du secours porté par
ce dieu à la \ illii de Tbebes.
ttafiip , s. f. daf-né. .Mytb. I)ai)hnc: fille du fleu-
ve Pénéeetdela nymphe üanac, fut métamor-
phosée en laurier par les Dieux que'ellc avait
implorés, pour se soustraire aux vives poursui -
tes d- Vpollon. Celui-ci détacha une branche de
l'arbre; -'en lit une couronne et voulut que le
laurier lui fut consacré.
Bnriiclfoii . s. m. dafiii^-l'.'on. Daphnélcon : nom
de 1 huile de baies de laurier, en usage chez
les amiens Grecs.
l>úrii(>o. ea. adj. daf-néo. üaphnéen ; surnom
d'Apollon et de Diane.
Duriiiii. s, f. d(tf-n<n. Eiitom. Daphnie; genre de
crustacés de la famille des daphnidiées. || Miner.
Daphnie; sorte de pierre précieuse, mainlenanl
inconnue, ;i laquelle les anciens attribuaient la
faculté de guérir de 1 épilepsie.
Dufiiítli'o, e«. adj. dnfni-déii. Daphnide; qui
ressemble à unedai)linie. n s. m. pi. Dafnidéns;
Daphniiles; sorte de crustacés dont le type esi
le genre daphnie.
nufaïUiii, s. f. ildl'ui-dia. Bot. Dai)hnidie; gen-
re (lela f •mille de-, lauracées, com¡ireiiant une
douzaines d'arbres croissant tous dans les Indes
orientales.
Onfuitlin, ia. adj. dafiii-din. Bot. Daphnidiée: qui
ressemble à une Daphiiidie. \\ Daphnidéas , s. f.
pi. D^iphnidiées; famille de plantas exotiques
dont le type est le çenre daphnidie,
Dafainin, s. f. dnfni-fila. Bot. Daphniphylle;
genre de plantes de la famille des rhananacées'
formé pour un arbre de Java.
Dafitiiia , s. f. f/ii/'ni-na,^Cliim. Daphnine ; subs-
tance alcaline découverte dans lécorcc de plu-
sieurs daphnées. Elle est en faisseaux prismali-
ques, incolores, brillans, insolubles dans l'eau
chaude , etc.
UafiiiN, s. m. daf-niss. Myth. Daphnis; jeime ber-
ber Suilien, fils de mercure et d'une nymphe;
mourut jeune , consumé par une maladie amou-
reuse; e^t l'inventeur de la poésie bucolique.
Daralta, s. f. daj'ni-ta. Diphnite; ancien nom
d'un laurier aujourd'hui appelé laurier casse,
laurel casia. \\ .Miner. Pierre qui imite la feuille
de laurier.
Dafiioideo, ca. adj. dafnoi-déo. Bot. Daphnoïde;
qui ressemble à un Daphné. || I)afiw'<deas, s. f.
pi. Daphnoïdes; famille de plantes dont le lyp«
est le genre daphné.
Dafitoinaiicia; s. f. dafnnman-iia. Hisl. Daph-
iiomancie; sorte de divination qui se f.iis.nt soit
en mâchant une feuille de laurier, soit en jeiant
une branche de cet arbrisseau prophéiique dans
le feu sacré; si la branche pétillait c était un heu-
reux présage, si au contraire elle brûlait san*
bruit c'était un pronostic funeste.
DariKiiiiàiitico , ca. adj. dafiumjn-tiko adj.
Dapliiioiuancien; la personne qui se consacrait
à la (lapliiiomancie ou qui rexer(;.iil.
DafiioitMiH, s. m. diifnop-siss. Bot. Diphnopsis;
genre de plantes assez semblable au genre daph-
né, diuil il ne d.ffèreque par des leuilles-
Daga, s. f. di-ga. Dague; ancienne épée courte
et large qui était en usage chez les p.niples bar-
bares, et dont on s'est b'aucoup servi d.ins le
moyen ûge. C'était non seulement une arme por-
tée par les milices, comme le corps des archers,
mais encore admise dans les co.mbuts singuliers.
Il Lspèce de poignard, n Lit de briques qu'on
met dans un four pour les faire cuire.
Da;;(>hui(, s. f. díUjhí'bogh. Myth. Dagebng: divi-
niié adorée dans le Kiew et qui parait être cello
de la Fortune,
Da;u;ial, S. m. dag-hial. Ilist. rel. Daggial.' nom
sous lequel les musulmans désignent l'anlé-
christ.
Diiiîon , s. m. augm. de Daga.
Dasoccttu. s. f. dngnéj.i-ta. Daguctte; dagiie
de la plus petite dimension.
nai|{iiórreo . oa. adj. du ¡ui-rréo. Daguerrien;
exécuté d'après le procède de D.iguerrc.
U4$uorreuti|»a<l(>, part. pas. de l)a lucrrentipar.
nau9ierri'Oti|tar , v.a. (/'/(/(í('rrt'ofí;jar. D.igucr-
réolyper; obtenir un dessin, un portrait , au
moyen du procédé qu'on nomme daguerr ulvpe.
Ortanerri'otii»arsf, v. pron. digurrréutifiar-sé.
Se daguerréolyper : être daguerréotype ou mo-
yen du daguerréotype.
I»j»aiiorreoti|»io, S. f. dngnérréoti-pia, Daguer-
reotypie ; aride daguerréotyper; atelier uii l'on
confectionne des daguerréotypes.
Uaa;iiprreoti|iu , ^. m. dtguênéoti-po. Daguer-
reoiype.; procede dont M. D.iguerre •>! l'inven-
teur et (jui consiste ù f.inner immédiatement, de
de véritables desseins, d'un eflei sombre , très-
miroitnns, et dont les moindres détails sont d'il-
I
DAJ
— 10 —
DA I.
ne exactitude mcrvoillciise, en fixant, par la
seule influence de la Unnicri", les iina;;i's de la
chambre ohscure sur une planche de cuivre pla-
guée d'argent, nettoyée avec suin de toute suhs-,
lance olrangàre, scuiniise à la vapeur diude , et
définitivenieul exposée à une vapeur nirr( und-
le. Cette invention ne rend parfaiiiuneiil iiuc les
objets immobiles. Il On donne aussi le nom de
daguerréotype à linslrument dcslinc à re|)ro-
duire les surtes de dessins doni nous venons
de parler.
WasiifMcli, s. m. (hiijyti^slrh. l'hilol. Dapnesfli;
tin (les poiuts diarriiiiiues de lu langue lichruV-
que, représenté par un point placé au milieu de
la Ictre (ju'il affecle.
l>it{{ii<>Ntuii, s. m. f/ugM¿sían. Géogr. Daghestan,
contrée de 1 Asie.
Itnsiiiiln , S. f. dim. de Daga. \\ And. arfiquct.
V. Palillo.
Uiiffiin , s. m. dagoun. Myth. Dapun; divinité du
Férou, dont le temple est construit sur une émi-
nence , ctipii, disent ses prêtres, formera dans
les derniers temps un nouvel univers avec les
débris de l'ancien monde.
DHBuInn , s. m. (ia(7o«-ian. Papoutan ; nom que
lis ceyiandais donnent aux esprits dont les jad-
dises sont les prêtres.
Dni, s. m. daï. Dai; titre honurinque eu usage au
Japon.
nnlcn, s. f. dàï-ka. Myth. Daica; fêle de l'eau à
Pé^'u.
Daldus , S. f. pi- da'i-dass, Myth. grec. Daides;
fêtes qu'on célébrait à Atliènes, et qui prenaient
leur nom des torches qu'on y allumait pendant
trois jours: le premier en raémiore des soullran-
ces de Latone, lorsqu'elle enfanta Apollon ; le
deuxième , pour honorer la naissance de Glycon
et celle des Dieux en {général; et le troisième en
l'honneur des noces de Podalirius et de la mère
d'Alexandre le Grand.
Paido, s. m. dai-do. Ornith. Daid; sorte d'oiseau
qu'on dit exister au Mexiquee l qui est proba-
blement fabuleux.
Dnlfa, s. f. dai- fa. Fam. Concubine; femme en-
tretenue. Il inus. Femme qu'on loge et régale par
amitié.
Daikiikti, s. m, daïkou-hou. Myth. Daikuku; dieu
que les artisans invoquent au Japon : il est as-
sis sur une balle de riz avec un marteau à la
jîiain et un sac qui, suirant la croyance, se rem-
plit d'argent chaque fois qu'il donne un coup de
marteau.
Bnllodoiito , s. m. ddUodon-to. Entom. Dailo-
<loute; genre de coléoptères carabiques , ayant
pour type le dadodontc de Cayenne.
Daiae, s. m. inus. V. Gama.
DntrI, s. m. dai-ri. Dairy ; souverain pontife du
Japon.
DMirllo, s, m. daïri-io. Grec. anc. Daïrite; Prêtre
de Proscrpine à Athènes.
Dtniro, s. m. daï-ro. Crust. Dairc; genre d'isopo-
des , famille des hypernies, ayant pour type le
daire de Gabcrt. trouvé dans la mer des Indes.
JPajao, s. m. dag-ha-o. Ichtyol. Dajao; genre d'a-
canthoplérygicns, famille des mEgiloïdes, ayant
pour type une e spèce de muge des Antilles, dont
in chair est d'un goûtf ort délicat.
iPaJidii. s. f, dag-hida.
Dakin, S. m. da iun. Dakkin; nom quelcs noirsd*
I.oango donnent a leurs sorcirps.
Dnkon, s. m. du'. on. Dakoii: sorte de petite pier-
re bleue dont les femmes de la Guinée ornent
leurs (bevcux.
l»ul. s. m. (icn-r. Dai: fleuve de Suède qui se jette
dans le golfe de iJollinie , à 12 kil. de Gèfle. |i
l'hilol. Dai, nom de la huilièine lettre tle l'alpha-
bet arabe, turc et persan. | Signe numériiiue
de Í.
Ditlu . s. f. da-la. Marin. Dalle; ¡ictil canal f.iit
sur le pont des navires pour recevoir les eaux.
Ualudcr, s. m. duldili'ir. Kntom. Dalader ; genre
d'bemi|ilères de la famille des anisoset lidrs, in-
sectes des îles de la Sonde, tres-vuisins de»
mirtis.
Uitlalnla, adj. daUnxtn. Mist. rél. Dalaïste; mem-
bre d'une petite secte dissidenie, fondée en Ecos-
se, au Wlll siècle par David Dale. I.es dalaisles
soutenaient qu'il fallait interpri-ler dans leur
sens véritable toutes les paroles de Jésus-t^brist.
Ualapiix, s. m. tlíilti¡tnhs. F.ntom. Dalapax; geure
d'hémiptères de la famille des fiilgorides, m-
sectc indigène du Cap de Honne-l:;i.pi'rance,
Ualato, s. \\\. ddla-lo. WaW. Datai; jolie variété
du troihus, trouvée au Sénégal.
Dall»er;(la, S. f. dalbérg-liin. Bot. Dalbergie; gen-
re de la famille des papilionacées, aibresou ar-
brisseaux souvent gi imiiaiits, iiuiigènes de l'Asie
tropicale , et dont plvis de q\iin/.e es|)èces sont
cultivées en Europe, (¡uelques unes comme plan-
tes d'ornement.
Dalbor^ladu. da. adj. dalhér<f-hia-du. Dalbergté
qui ressemble à une dalbergie.
Ualbéi-Kicaf* , S. f. ])l. dalbérg-liilioss. Bot. Dal-
bergiees; tribu de plantes papilionacées, dont le
tyjie est le genre dalbergie.
Dalltud , s. m. dalboudd. Myth. Dalbud; divinité
Japonaise.
Dalcunto , S. m. dai an-to. Entom. Dalcanthe;
genre d'hémiptères pentalomides , ayant pour
type le dalacanthe dilat, des mers orientales.
»nIo, interj. (/«-/(;. liez! Encore' ||Fam. Dale
bola; c'est ennuyeux! || Fam. Dulc que dnle. da-
le que le das , dale que le darás : on le dit pour
exprimer l'ennui que cause un in)portun.
Dalecarliuo, na. adj. dalél.arli-no. Dalécarlien;
concernant la dalécarlie, ou ses habitants.
Daleclianipia , S. ï. daléirham-pia. Bot. Dalé-
champie; genre d'eupborbiacées, établi pour des
arbrisseaux grimpants originaires de l'Amérique
tropicale et que l'on trouve, mais rarement dans
l'Asie et l'Afrique.
Dater, s. m.dalérr. Dahler; monnaie de cuivre ou
d'argent de Suède et de li^.illande.
Daielh, s. m. Dalelh : nom de lai lettre de l'al-
phabet hébreu. ] Daleth; Signe numérique de 4.
Dalgo, s. m. dal-go. Il n'est usité que dans cette
phrase. || inus. llacar mucho dalgo ; Faire un
bon accueil, fêler, recevoir avec bienveillance.
Daii, adv. inus. dall. De là. V. De alli.
Dalia, s. f. da-lia. Bol. Dalèe,' genre de la famille
des papilionacées , comprenant de nombreuses
espèces d'bcrbes ou d'arbrisseaux indigènes de
l'Amérique boréale, ci fleurs d'uii bleu violacé,
quelquefois jaune , et dont la plupart sont cul-
tivées danS; nos jardins comme ornement.
Dalibnrdn, s. f. dalibar-da. Lot. Dalibardc; gen-
DAL
— Il —
DAM
Tt de planles de la famille des rosacéas , fondé
sur des plaiileî basses, vivaces, qui croissent
dans l'Amérique septentrionale et l'.Vsie orien-
tale.
Unin>iirtlit<i<», »lrt. a(i,i. dalibarda-do. Dalibardé;
scmblabe à une dalibardé.
Oa1il>ár<lf »•• , S. f. pi. dnlibar-dilass. Bot. Dali-
bardi^cs ; famille d<: rosacées dryadées , ayant
pour tvpe la dalibardé.
Dniiiln, n. p. daíilí-o. Dnlilla: courtisane qui se
fiiainîcr de Sainson , auquel elle rasa les che-
veux , pour ga;:ncr on/e cent pic'fs J'arficnt
que lui avaient promisis les Philistins, si elle
venait à surprendre le secret de la force de sou
am int.
Dal',;un , adj. iiius. V. Algun alijvno,
nitlïDiil , adv. inus. De là. V. De alla.
Naliá , adv. inus. V. Ue allá , del otro lado de
allá, al otro lado.
Ualliitlor, s. m, daillador. Faucheur; onvier qui
fauche les foins, les menus grain, les trèfles, les
luzernes, etc.
Dullii ó oalle, S. m. daill-a, -ill-é. Faux : ins-
triinii'iii à long manche de bois cl à longue lame
d'acier, pour couper l'herbe des près. Dans quel-
ques provinces on s'en sert aussi pour faucher
les blés. Y. Guadaña. || Dalle que dalle; inus. V.
Dale (¡ue dale.
Dallar, v. a. í/ai7íar. Faucher ; couper avec la
faux , soit de l'herbe , soit du blé.
Dniinaria. s. f. dalma-zia. Géog. Dalmatie; con-
trée d'Furope , svir le bord oriental du golfe
Adriatique, et coniinaut à la Croatie, à la Ror-
nie et a l'Albanie. File se divise en Dalmatie
turque cl vu Dalmalic autrichienne. I.a Dalma-
tie formait un royaume considérable avant d'ê-
tre soumis par Auguste. Fn 4800. elle fut insti-
tuée par Napoléon comme duché, grand fief de
l'Empire.
Daliiiaiiin , S. f. dalmn-nîa. Enlom. Dalmannic;
syn. de Myope et deStachynic.
Dnimútira, s. f. dnhita-tl a. Antiq. Dnlmatiqiie;
espèce de luniijuc blanche et bordée de pourpre,
à l'usage des Dalmalcs ou habitants de la Dal-
matie, et qui en général était le vêtement ca-
ractéristique des peuples du Nord. || Dalmali-
que ; l'usa;;e de ce vêtement est reservé en Eu-
rope au\ sous-diacres , au\ diacres et aux é\è-
qucs , quand ils remiilissent à l'autel les fonc-
tion de leurs ministères, || A la cérémonie de
leur sacre, les rois de France étaient revêtus
d'une dalmalique en satin , sous leur manteau
royal-
Valiiiudrn , ca. adj. da!)na-til;o. Dalmati(iue;
qui a rapport aux Dalmales. || VaiiHiucur des
Dalmalcs , en parlant de S. Melellus.
Daliiiiita 6 Uiilmal» , s. m. dalnm-to. Dalmatc;
haliilant de la Dalmatie. || Oui appartient ala
Dalmatie ou à ses habitants.
Dalinato, <a adj. y s. V. Dalmaln.
Dniófl.'x . s. f. (fri/fi-^.v.f. Ichtliyol. Dahiphis; genre
de malacoptérygicns apodes, poissons anguilli-
formes.
Dalolilo . s. f. dalo.idé. Daloïde ; nom d'une va-
riété de hnviille très irrégnlicre dans sa slruc-
tuie.clqui ressemble à du charbon qui aurait
déjà éprouvé un conini<'iuemcnt de (onbu-tion.
Vnioidco, co. adj. daloi-déo. Miner, Daloidc;
qui ressmble à un tiàon éteint.
Daipndn, S. f. dalpa-da. Entom. Dalpaik ; gtjnre
dhémiptères penlalomidcs , établi sur une es-
pèce nouvelle de l'île de Java.
Dalttiracn, S. S. daUi-raha. Entom. Dalsiraque;
genre d'hémiptères pentamides, insectes du Cap
de Bonne-Espérance.
Dait(Mila, s. f. dalto-nin. Bot. Daltonie ; genre
de mousses pleurocapesdiplopérislhomées, ayant
pour type la daltanie splachnoïde , jolie peiiie
mousse vivace , qui croit sur la terre , au bord
des ruisseaux.
DaliiMin , s. f. dalou-fsia. Bot. Dalhousie ; genre
de la famille des papilionacécs podalyriées , fon-
dé sur un arbrisseau de l'iude , à bractées el â
bractéoles grandes.
Daiitn . s. f. da-ma. Mamm. Dame; nom latin de
l'espèce du daim.
Dama, S. f. f. da-ma. Dame ; titre d'honenr. |]
¡Maîtresse; prétendue; fille ou femme recher-
chée en mariage, on simplement, aimée de quel-
qu'un. Il ThéaÎr. Femme qui joue aux théâtres
les premiers rôles; dans cille acepiion on dit la
primera dama ou simplement la dama. La da-
ma jév¿n ; la jeune première , la première amou-
reuse. La segunda , la terrera dama : seconde,
troisième f,,-ooureuse , celles qui jouent des rôles
secondair' ... Il Dame d'honneur, d'atours. V.
Camarei , camarista. 1 Concubine. || Dame;
reine , pièce des échecs. | Ancienne dame espag-
nole. Il Dama cortesana; femme publique; ûlle
de joie , courtisane. || Dhinus; jeu de dames: on
le joue sur une petite table nommée damier ( ta-
blero ), diviséée en 6'i cases f escaques 6 casi^
lias) et douze pions ( peones ) pour chaque
joueur, quand on joue à l'espatjnole ou à la
fran(:aise, et en 100 cases el vingt pions, quand
c'est à lo polonaise ; en Espagne le jeu ¡i douze
pions est le plus suivi ; eu France on joue pres-
que partout à la polonaise. Les pions prennent eu
en j()uanl le nom de dames ('c/amas ' lorsque,
par l'habilité du joueur , elles ont atteint le der-
nier rang de cases; alors on couvre d'un autre
pion celui qui vient d'arriver à dame. | Dama
se.reta; avantage que tait au jeu de dames, la
plus fort des deux joueurs, lorsqu'il permet à
son adversaire de lui oler un pion à son choix
dans le cours de la partie. || Ser muy dama;
avoir toutes les qualités qui constiuent une fem-
me du grand monde; être excesivement déli-
cate , dillicile , en parlant d'une femme. [1 So-
plar la dama, souiller une dame , en jouaul aux
dames. :-.Fig. Se marier avec une fille courtisé*
par un autre , enlever à un autre sa maîtresse.
Il Témoins; buttes ou élévations de terre qu'on
laisse pour faire voir de quelles hauteurs ciaienl
les terres qirm a enlevées tout autour, | Erhur
damas t/ (inlintrs : tirer au sort à qui servira
chaiiue dam t l'une société, etc.
Daniiimii» , iia. adj. V. Amaceno.
UaiiiailM, s. m. dama-liss. Mamm. Damalis; va-
riété d'antilope du Sénégal. | Entom. Damabs.
genre de diptères , de la famille des tamyslo;
luf s. ayant pour lype le damalis myope, des In-
des Orientalf s.
Daman, s. ni. damauu. ManiTi. Dama p; ceiirc
de pachyderjies , animal de lataïUe d ilami'r-
niotle . à loqiclle il resscmb assez bien pjr W
DAM
12 —
DAN
J)ro|)nrtior)9, et qui est commun au uiunt Sinaï,
dans la Sirie. niiisi (¡ui sur ¡jlusieurs points de
la côte oiii'iitale d'Afrique. La fourrure du da-
man est iMÓdcuse.
DaniiiriiN, s. m. dama-rass. Damaras ; sorte de
ladVliis (les Indes.
Duiiitisniiilu, S. m. \ . Alilimn.
OniiiHwriKiw , d». ndj. V. Adumnsrfuhi.
DiiiiiiiMrciio , iiH. ndj. (¡(UiKiszi'-no. V. Amaceno.
I />(' />(Y»irt5h;il)ii;iiii de Damas.
Daniiii»<M> , 8. II). (Idtiuiss-hti. (ieogr. Damas: pa-
chiilitU imiKiilaiU de l'empire Ottoman. H Dû-
mas; ólolVe de soie ornée de des>ins plus ou
moins rielies, ijue j-on tira\t de la ville de Du-
mas, a\nnt que les nrVs fussent perfeetionnés en
Europe. Il Danins ; on donne par exten-^ion ce
nom aux étoffes de laine , de eolnn . <li- lij , de
lin, daniai-seés , c'esl-a-dire imitant les orne-
ments et de tissu des damas de soie. | Arbre qui
porte les prunes de Dumas. V. Endrino.
DnmuKiiii» , s. L damassi-no. Damassin; étoffe
moins fort . eest-à-dire, moins frarnie de ebaîne
cl de trame que les damas ordinaires.
DoniiiMoiiu, s. f. d(iiii(iss')-na. Uot. Dama.sone;
genre de la famille des a!i.>-maeées, comprenant
des herbes aqualiijucs \i\aces ou annuelles, qui
croissent en Europe, dans l'Ame. -que Boréale,
Ole. et dont on cultive deui ou.^uis «speèces
dans les jardins.
V»iii«a<|nota, S. f. dnmaské-ta. Comm. Damas-
quelle, sorte d'élolVe à Heurs d'or , d'argent ou
de soie dans le genre des véritables tissus de
Damas.
DamiiP(|iillio, s. m. dnmatkill-o. Etoffe de soie
ou de laine damassée. |! Aud. V. Albuicoque.
Damu.<if|uliia , s. f. damas i-na. Bot. Damas-
quine ; plante annuelle du Mexique, qui parvient
à la hauteur d' environ deux pieds , a grosses
tiges cl à fleurs solitaires et puantes. || Damas?
lame de sabre dure et tranchante, dont le plai
présente des dessins moirés très-variés, des vei-
nes blancbes, argentées, noires, croisées ou pa -
ralèles allernativemeni, et que l'un tire de 1,0-
rient, particulièrement de la ville de Danias. ||
Vna damasqtiina ó ttn sable damasquino; un
damas, un sabre de Damaï. || On imite en Eu-
rope les lames deDumas.
D«nia»>qH¡no, nn. adj. f/rt/nai/.j-no. De Damas;
qui appaiient à la ville de Damas. \\ Acero, cu-
chillos , al fanges , sables damasquinos; acier
de Damas (d'une trempe (larticulière ) , cou-
teaux de Damas. H A la damasquina: adv, à la
mode de Damas.
Damadisa, s. f. damalri-ssn. Entom, Dama-
trisc ; genre d'insec(es de la tribu des diai eria-
les et de la famille des taxicornes , avant pour
type le tétiaphyle de Madagascar. || Bol.Dama-
trise; genre de cümposées^avanl pour tvpe la
damalrise pudique, plante annuelle, basse, du
cap de Bonne-Espérance.
nawnatrios ,s. m. dama-trioss. Ant. gr, Dama-
Irius ou Damalrios, dixième ratis de l'année
ehcz les Grecs du Pélopnnèse, qui répondait
à peu pi es à notre mois de juillet, et était consa-
cre à Cérès, parce que c'est dans ce mois que
les moissons jaunissent et parviennent à leur
maturité.
Aaniaetro. S m. damass-tro. Entom. Damastre;
fçenre de coléoptères de la faniillf des câralu-
ques , ayant pour type le damastre bla¡ilo:de,
insecte d'un bleu noirûtre. habitant le Japon.
Daiii»'#.a , S. m. augm. de Dama. || Belle femme,
grande et puissante Dame.
Datiio. tia-mé. Scnindc |iersonne de l'impératif
du verbe i/ar, juinic au pronom personnel jne,
I)i)!iiie-nioi. (Jii l'emploie quelquefuis comme
sublanlif-
Uaiiiia, s. f. da-mia. Entom. Damie; genre de co-
léoptères, de la famille de-, tubiferes, ayant
pour type la damie marquée de (jualre tarhe»
du Cap de Bonne Esperance. || Mytli. rom. Da-
luia ; nom de la bonne déesse.
Oanilada , s. f. damia-da. Entom. Daniiade;
genre de lepidupièrcs nocturnes ;iyani pour ty-
pe la damiade élégante de la Noiivelle-tJuiné'e,
insecte médiocre, a fond noir avec des bandes
ou ta( lie* liliini lies, rouges ou orangées.
UaiiiiaiilNta , adj. damianiss -la. Damianiste;
nom doi.né à des hérétiques qui n'admelliiient
en l'ieu (prune seule nature, sans distiiiclioii
de personnes , et qui tiraient leur nom de Da-
mien, évèque d'.Mexandne au sivienie siècle. ||
DamianÍ!-le; s'est dit dans l'origine, des liaris-
ses ou religieuses de l'ordre de Sainte (.laire,
parce que celte sainte vivait dans le monastèro
de Saint Damien.
Daniicnto, S. m. inus. V. Dédit a.
Uaiiiicta ou UaiiiEata , s. f. doitiiê-Xa. Géogr.
Damielte; ville celebre et commerçnle de la
Basse- Egypie. ch. l. de la province qui porto
son nom, à l'embouchure orientale du Kil; pop.
Su ,000 âmes.
Damil, adj. m. et f. inus. damil. De dame qui
a[>partient aux dames.
DaiiiiN, s. m. da-miss. Entom. Damis; genre de
lépidoptères diurnes comprenant des insectes
très-brillanis, surtout en dessous , et qui ha-
bitent les Moluques et la Nouvelle-Guinée.
DaniÎNela . S. f. dnmissé-la. Donzelle. | Jeuno
(ille éveillée ei jolie qui se donne des airs de
dame. | Courtisane.
UaniiHo, s. m. dami-sso. Myth. Damysus: le plus
agile des géants, dont Cliiron exhuma les che-
villes pourries attacher aux pieds d'Acbille.
Damnable, adj. m. et f. inus. Damnable , con-
damnable.
Danisiacioii , s.
Uaiiiiiatlo, fia.
nailo.
Daiiiiinr , v. a. inus. V. Condenar.
namlitlfira<i» , part. pnss. de Daminiftcar.
Damiiiiiicaitor, ra. adj. daininifika-dor. Celui
qui cause du dommage, qui nuii.
Damiiifícar, v. a. damnifi-lar. Léser, nuire
préjudicier, offenser, faire tort.
Dani|t>(>iMt , s. f. dampié-ra. Bol. Dampière; gen-
re de la famille des goodéniacées, renfermant
des sous-arbiisscaux ou mieux désherbes viva-
ces, avides, (jui croissent dans la Nouvelle-Hol-
lande et qui sont très-curieuses par leurs for-
mes , et leurs corolles bilabiées , bleues ou
pourpres, à limbe très velue aud^hors.
Daii ou l>cn, s. m. r/ann. Mylh. geim. Dan ou
Den; nom d'une divinité des Germains, proba-
blement la même que Theuth.
Danácea, s. f. dana-iéa. Entom. Danacée; gen-
f. inus. V. Condenación.
adj. ¡nus. Y. Uéprobo, Condc~
DAN
— 13
DAN
re de coléoptères malacodermcs, ayaul pour ty-
pe la danacée pallipccic, iusecie qui se Iruuve
aui environs (le I'aiis..
Dúnae.s. f da-naé. M.vth. Danaé; íiHe d'Acri-
sius, roi d- A I filis el d'Kurydicc. Jupiter, cliati-
gé en pluie d'or , avant pénétré dans la tour
d'airain oii Acri-ius l'avait enfermée pour qu'elle
ne <li>vinl jamais mère, D¡inaé mil au monde
pariée ; elle fut exposée avec son enfant à la fu-
reur lies (lois et recueillie par Palideiles , roi
de lîle de Sériphos, ijui W-p<jus.i.
Daiiiiea.s. f. ilauaé-d. Bot.Danaée; genre re-
marquable de fougère à snuclie alionfj^ée el erois-
sant dáosles matais de la partie la plus chaude
de l'Amérique équaioriale.
Duiiaeito, tu. adj. danaéi-lo. Danaéiie; qui res-
seml)le à une Hanaée.
Daiitieit:tM. S. f. pi. rfana(?i-fass. Bot. Danaéites;
petite famille de foiifjères fossiles, avant de la
ressemblance avec les danaées.
DuuáltluM, s, f. pi. (lana-idass. Myth. Danaïdes,
se dit des cinquante lilles de Danaiis . roi d'Ar-
gos- Par ordre de leur père, les danaïdes é|.'or-
gcrenl les (ils d'Egjptus, leurs époux , la pre-
mière nuit de leurs noces, à l'exception d'Hy-
permnestre, qui fournil à Lyncée le moyen d'é-
chaper a la mort. Elles fur.Mit précipitées dans
letartare, ou elles versent coiiliinioliemeni ¡le
l'eau dans un tonneau sans fond. Qa.'Iques au-
teurs ont vu dans celte faille l'invention des
pompes, qu'il faudrait attribuer aux danaïdes.
Il Meian. Danaide; sorte de roue hydraulique;
récemnv nt inventée, pour changer a volonté le
niouvemeiil rectiligne dun courant d'eau en un
inouvomenl de rolatimí continue. || Enloni. Da-
naidi's; nom donné par Liné à une des sec-
lions du grand genre papillon . qu'il subdivise
ensuite en danaïdes blanches el danaïdes va-
riées. Il Danaïdes; famille de lépidopièies diur-
nes ou rhopalocéres, insectes exotiques , parés
de couleurs vives el variées , ayanl pour type le
genre danaiis. et, par corruption, danaïs.
UaiinlA, s. m. dduniss. Bol. l)anaïs; ^enrc de la
famille dis rubiaeees, com¡Henant des aibri-
seaux grimpants «labres , crm^sanl dans les res
de France et de Bourbon. || lintom. V. Danao.
nanniliifi, V. Danaidas.
Uaiiuo. S. m. dttna-0. Mith. Danaiis; régna d'a-
bord en Egypte avec Egyptus,sün frère contre
leijuel il conspira ; puis à .\rgos , après en avoir
délrôné le roi ; fit égoiger les fils d'EgypIus par
ses lilles , parce que l'orn'le lui avait dit qu'il
périrait de bi main de l'un d'entre eux. Lycée,
cponx (le l'une des Danaides. éeh,ipp,i à la liiorl,
et chassa Danaiis du tiùne. avers Lan l'tl'6 avant
J. C. Il l) inno , y por coriupcion Daiiais. Eiiton.
Daniis; genre cíe lé(ii(lopières de la famille des
diurnes, ayant pour type le danaiis chrysippe
qui se trouve dans l'.Vsic méridionale , en Egyp-
te et au Sénégal.
naiiu>4t , Bol. V. Dañara.
UaiiiixM, s. f. dann-ia. Mylh. Dañare: petite piè-
ce de monnaie (juc Caron exigeait de toutes les
ombres qu il re( ev ait dans .sa bar(jue.
Daii5»ik , s. m. diinbik. Ornilh. Danbik , oiseau
d'Abyssinie, indéterminé.
niinouiro,s. m. dai»Hi.a-\n'. Boh. Celui qui
joue pour un outre et ovcc l'argent d'un autre.
Uuitchndo , lia. adj. dautchado. Blas. Dan-
ché; se dit des pièces honorables de l'écu, lors-
qu'un de leurs ccilés est dentelé en scie.
Daiicica, S. f. dim. de dama. \\ Géogr. Dantzich;
ville anséalique de la Pologne.
Danei'iiiiiiida , s. f. daiiéruiaun-da. Géogr. DCD-
dermonde ; ville de la Flandre.
Daiit'iM, Na. s. et adj. daiiéis. Danois; habitant du
Danneinark: qui (oiuerne le Daonemaik et ses
habiiants. l! Peno danés; chien danois: race de
chien que 1 on nomme aussi nilequini, dont ou
distingue deux e>péees , le (¡rand danois , qui
a le corps élancé du lévrier , la grosseur du mâ-
tin et la force du dogue ; et le petü danois,
plus effilé une le préiédent et delà taille du do-
gnin. Leur pelage est ras, le plus souvent mou-
cheté de noir sur un fond, blanc. || V. Dinamar-
qués.
UaiioKa, s. f. dané-ssa. Danoise; sorte de barba
d'armes, pareille à celle dont se servaient les
Danois.
Daii;:ci-%Illn . s. Í. dan¡¡hér\i¡l-a. Bol. Danger-
ville , nom d'une espère de piaule du genre ga-
lipée.
DansA, s. f. V. l'ianga.
isaniiivez, adv. inus. Contraction des inofs ci<
afio ij vez. Il V. Tien a de ano y vez.
Uaiiiio , s. m. inus. V. Daño.
Uaiio-.xajon. iia. adj. dann-safjhonn. Danosa-
xon; se dil de l'espèce d'écriture plus connu»
sons le nom de saxonne ou saxonique.
Danta. S. f. (/an-fa. Manim. Dante ; sorte d'a-
nimal du Chili , qui porte une trompe , est qui
est de la grandeur d'un petit ilne , à pelcge bruû
et très ras.
Daiit<> , s. m. dan-té. Mamm. Dante ; sorte d'a-
nimal d'Afrique que l'on croit être ou le zébu
ou un antilope. Il adv. inus. Daoparavanl. ||
[1, prés, de i>(^/(: donnant . qui donne.
Dantelado, da. adj. danléla-do. Bla<;. Dente-
lé ; se dit des iiièces qui diffèrent des daucbees
en ce que leurs dénis sont plus grandes.
Danubio, s. m. (/rtnoM-^io. Géogr. Danube; le plus
grand et le plus rapide des lleuves de l'Europe
après le Volga ; prend sa source aux monta. nés
, de la Souabe , et se jette par plusieurs bouches
I dans la mer .Noire, après avoir traversé par ua
! cours de 272 myriamèlres , l-.\utriche . la llou-
grie el la Turquie.
Danza, s. f. (/««-:«. Danse, bal : mouvements, du
corps qui se font en cadence . et qui consi>lent
surtout en pas refilés et mesures par le son de la
voix ou des instruments, j Danze. l'art de dan-
ser. Il Danse , bal ; lieu , local dans lequel «n
danse , peu usité dans ce sens. Il Dan^e ; réunion
de personnes dansantes ; on dil plulc'il baile. |J
Dan>-e ; aira danser; telle ou telle danse en par-
ticulier , tel ou tel pa-^ , telle ou telle figure in-
ventée: /;i/i'e est rtusi plus usité dans ce sens.
I En général le mot, </i/n:(i . est sub>tilué par
celui de btiile V. || Danzn de esi'nda.s ; Sorte de
dan.'.eavec des épées nues; fig. dispute, querel-
le ou il y a des épées tirées. || Danza hablada;
ballet pantomime. V. /?(n7e /ifinfoHiÎHiïro. li Dan-
ta prima: soi le de danse ancienne quise conser-
ve encore dans Ics.Vsluriesct cnGalue. || Andar,
fntrar, ó estar en dama; entrer en danse,
^'engager, être engagû dans une alfa re, dan»
DAN
— U
DAR
une inlripue , dniís une guerre à In quelle on
n'avait pris jusijuc là nuruiie pari. Il Fi;;. Uneiifi
va la (lanza , on le dit iroinquenirnt d'une cho-
se en d(''sordie , uiai cnncertée. || Mcfr à iino en
(a iLinza; mêler (ineUjuun dans une alTiiire;
Bttriliner à iinelínmn re ((ird n'a point fait. ||
(Jitiitr la llama : meiHT l.i diiiise; din^'er . con-
dnire une atf.iire ; (Hre lAine ou le liras d'une
entreprise. \\ ¿Por tU\n>lc va la danza'! Quelhvs
tournures prennent les ;i fin i res? Ou en sont les
choses? Ou en est-on? || ¡.Int/e ladanzal vive
la joie.
Dnii7.ii«lor, m. adj. danzador. Danseur; celui
(]ui d.iiise.
Daiixiiiito, ta. ai], danzante. Dar^eur dans les
processions el daüs les fiHes puMiques. | Fiji-
Leste, actif, adroit, dans ses affaires. || Léger,
inconstant, niidnle, dans son jugement.
DaiiKiir, y.w.dan/.ar. Danser ; mouvoir le corps
en cadence, en faisant des sauts el des pas me-
surés, au son d'insirum 'uls on de la Vnii. V.
Bailar. || Sauter, diinser. siutiller, bouillonner,
S'agiter en sautant. || Danser, être cn-a^é dans
une aiïaire. j Sarar à dunzar: prier ii danser;
lig. faire mention d'une personne pour la mêler
dons queltiueaffaireoii ellenétait pascomptéeou
cn^ragéc; l'engager, l'obliger à prendre pari à une
affaire.
Dniizai'Iii, nii. s. damarinn. Danseur. Y. Bai-
larín. \\ Fig. inanneiiuin , drôle, mobile, qui
parle, qui s'enlrcmel sans fondement, à la lé-
gère.
Dnii7.«»mniio, na. adj. et s. damo-mano. Dan-
somane; se dil d'une personne qui à la ma-
nie de la danse, qui aime la danse avec excès.
Dany.oinaniii, s. f. danioniani-a. Dansomanie;
manie, passion, excès de la danse. V. Bailo-
manía.
Dañiiblc, adj. m. cl f. V. Perjuicial. gravoso.
Nuisible. Il inus V. Culpable.
Dañneinn. s. f. inus. V. Perjuvin, gravamen.
I>«fia«lo. part, pass.de Dañar. \\ ad], inus. V.
Condenado, reprobado. || s. m. pi. J)añadores;
inus. Les damnes.
Daiiailoi-, ra. s. dagnadnr. Celui on celle qui
nuit. Il Dallador de árboles ; picoreur.
Diiñaiiiienta, S. m. inus. V. Daño, perjuicio.
Uañar. V. a. dagiiar. Nuire, porlt'r préjudice,
causer du d immage, faire du mal. | tjàter, en-
domma^'er. mettre en mauvais éiat, détériorer.
Il Hlcsor, offenser. || ¡mis. Coiidniiiner.
Dañino, im. adj. (/(/(/mhZ-îîo. Nuisible; on le dil
surtout de certains animaux. |1 Noir, méchant,
atroce.
Daùo, s. m. f/a-í/íio. Dommage, perle, détriment,
dégal, désavantage, préjudice, tort, soit an
physique, soit nu moral. 1 Théol. Dam. V. Pen,i
d,-daño. IJ Àdanodr al muo: a la charge de quel-
qu'un, poui son compte. | Daró tomar dinero a \
daño; donner ou prendre de l'argent à intérêt. ]
llProv. Sin daño de barras; sans préjudice
pour personne.
Dañasaisic-iite, adv, dagnossamén-té. Pcrnicieu-
seinenl; d'une manière dangerense, nuisible
funeste. '
Dañosísimo, ma, adj. sup. de rfa/Toso.
Dañoso, .«a. adj . ,/r/¿;,io-iso. Nuisible," domma-
geable, préjudiciable, pernicieux.
Dapallo, odj. dapa-lio. Mylh. Dapalieii ; iur-
nom de Jupiter, signiliantqu'il préside aui fes-
tins.
Dapolo, s. m. dap-zio. Djplion; oiseau du geti-
re (litre!.
Uapircrnio. s. m. d'ipiféra-to. Dapiféral; dig-
nité de dapifer.
Uai>ir<To, s. m. dapi-férn. Hist. Dapifer; litre
dun des grai'ds oITiciers de l 'empire; relui qui,
au ronronnement de l'emjtereur, portail à che-
val les premiers plats du festin, relie fonction
fut instituée par i:h.irlemagne. || On .lonna plus
tard le tilre de dapifer a divers londionnaires,
non senlemeiit du nalais, mais des priiicipaui
emp'ois de la milice.
Dapluiira. s. f. d iplidi-ka. Entom. Daplidice;
e^pcee de papillon.
DaiMiar, V. a. inus. V. Condenar.
l»a¡Mio, s. m. ¡nus. V. baño.
Uii|»Nilóflto, ta. adj. dapsilo-pto. Rot. Dap.'iilo-
pliite; il se dil des plantes pourvues d'élami-
nes nombreuses.
Dapto, s. m. dap-to. Entom. Daplus; genre de
coléoi)tères (arabiques, ayant j)our type le dap-
lus a bandelettes, insecte qui se trouve dans
le sable humide aux bords des eaux, en Sibé-
rie, en Dalinatie.
Dapioiiioi-fo, s. m. daptomor-fo. Entom. Dapto-
morphe; genre de coléoptères pentamères, fa-
mille des carabiques avant pour type le dapto-
morphe du Cap de Bonne Espérance, petit in-
secte d'un noir très-luisant.
Daptrio. s. m. dap-lrio. Ornilh. Daptrius; nom
S( ientilîqne du genre iribin.
DaqiKMi, adv. inus. V. De aquende.
Daqiii, adv. inus. V. He atpñ.
Dar, V. a. dar. Donner ; faire don, faire présent.
Il Donner- libéralement généreusement, cordia-
lement. Il Donner; faire i'auinijne. |i Donner; eu
p.ulant de Dieu on de nature . la naissance, les
enfants, les richesses, la pluie, les vertus, les
vices, cic. Il Donner; octroyer, accorder. || Don-
ner; causi'r. procurer, occasionner , faire avoir,
en boime et en mauvaise part. |1 Donner , inspi-
rer, suggérer. ]| Donner; laisser ou faire conce-
voir. !| Honner,- présenter. alTairer au propie et
au figuré, en parlant des personnes et des cho-
ses. '' Donner.représenler, faire représenter de-
vant le iiublic. Il Donner; au public , publier. \\
Donner; Mvrer, cnntier. mellre entre les mains.
Il Donner; faire prendre une direi lion, une cer-
taine forme. | Dii!incr;communiquer, imprimer,
le mouvement. l'imp\ilsion. etc.; et par extens,
la peste, la gale; la vérole , etc. \\ Donner; offrir
un prix. Il Donner: diriu'er, appliquer faire une
action qui a^rit immédiatement sur quel(]u'ua
ou surquelque chose: un coup, un snufTlet. etc.
Il Donner; attribuer, supposer. |i Donner; four-
nir, des gAges. de- sûretés, des preuves, etc. j
Donner: montrer, faire voir, des marques d'ami-
tié, de bon cirur. etc. iJ Donner; employer, con-
sacrer, son temps, son travail, sa vie, etc. || Don-
ner; enfanter, procréer. | Donner; la vie, laisser
vivre, li Donner: produire, snsiitcr, en parlant
des personnes. || Donner; rapporter . en parlant
des productions de la terre, etc., des profils du
commerce, etc., de la quantité d'eau d'une sour-
ce, etc. Il Donner; prescrire, imposer, dicter, d«s
DAR
— 15 —
DAR
lois une scnlence, un roi, un chef, un rendez-
vous, etc. Il Doiinor;n(iiniiiislrer, lessacromerils,
des remèdes. || Doiiikm; iiu-Ure, une difiue, un
frein. Il UuMHiT, inlliíícr, un châtiment. | Dar
7ne; donner; lournir matière á , occasion, sujet
de. I Dar por; donner; fîaranlir, faire prendre,
faire passer pour. || IJimncr; livrer, un com-
bat, etc. Il Donner; lAclier, les chiens au tau-
reau. Il V. n. Dar ó\ Donner; heurter, toucher;
frappc'r. |¡ Dar en; donner; lumhcr.daos un pie-
ge; se laisser prendre, se livrer passionncmeiil
à (|ueli|ne chose. || Donner; ituaiçinei, inventer.
Il Dar á; suivi de pluoieurs inliiiitifs, se mettre,
se remeltre à faire quehiue cinise. | Dar à en-
ierj(/er; donner à entendre, faire connaître. ||
Joint á certains noms substantifs il en prend la
sij<nilicalion. Il Ex. Dar un abrazo; embrasser;
dar la/io*; sauter etc. (1 Wuííie ly darate; on le
dit pour marquer la témérité de celui qui s'ex-
pose a ètreblessé pour blesser. 1 fam. Dar à al-
guno dos von que beba y 1res con que conta;
frapper quel(|u-un sans lui l'aire beaucoup de
mal. 11 Dur ahajo. \' . Precipitarse. \ Dar à cré-
dito ; donnera crédit. || Dar aífuamanos; don-
ner à laver, verser l'eau pour se laver les mains.
I Dar aciiijay sacar reja; donner un œut pour
avoir un bd'ul'; rendre un petit service |)our re-
cevoir une grande récompense, | Mar. Dar à la
banda: mettre le vaisseau à la bande. S. Banda.
II Dar à la bomba; l'aire a^'ir la pompe, pomper,
il Dará la cola. V. Picarla relaquardia. || Dar
à la costa ; donner à la cote. \ Dar á la mano;
donner à la main. ¡ Dar ci la plaza , ii la iglesia,
a¿tvt/ri/Jo; aller ala place, etc. , en parlant d'une
personne, y aboutir, en (larlanl dnine rue, etc.
y faire face, a^oirla vue sur, en parlant d'une
maison, etc. | Dará la estampa; imprimer, (ai-
re imprimer. ¡ Dur alcance. V. Alcance. \ Dar
al í/ía6ío: donner au diable. ! Dar algo: donner;
jeter un sort. ¡ Dar alijo bueno, dar un abrazo,
una mano , ó el dedo de la mano; donner (juel-
que chose de bon pour obtenir ce qu'on souhaite.
Il Dur ahna\: donner de l'ame, animer. ' Dar
almohada; donner le carreau. (] est un honneur
que fait la reine d'Iispa^'iie aux femmes des
grands la première fuis qu'elles vont la visiter.
Il Dur al traste. V. Dar al Iraris; ñ'^. boulcNer
ser, mettre tout sens dessus dessous, renver-
ser, détruire, ôtcr, la réputation , l'honneur,
etc. ¡ Dar al través; éch(uier:sc briser contre
un ècueil, en parlant d dn navire, j Dará luz;
accout lier, enlanter; mettre au jour, publier,
imprimer un oiivra-e. ¡ Dar alzada, yi\\\. unis.
recevoir lappel, permettre qu'on appelle d'un
ju!.'ement. | li;;. iiius. ¡)iir alzaiirima: intrifiiier ¡
pour jierdre qiicbiii'ini. ¡ mus. ¡)ar arma; crier i
aux armes. ! iig. Dar a' nias contra si; donner
des verges por se fouetter. ¡ Dar asalto: donner '
l'assaut. On le dit au propre et au lijiiiré. ¡ Dar 1
asrí/iío; donnerlesnjet de. ¡ Daraudicnria;di<i\. \
ner audience, j Dar à uno mas que à otro; 1
avantager. ¡ Dar barato ó de barato. V. Hará- ,
to. \ Dur barreno. V. Itarreno. ¡ Dar haga; |
donner une baie, se mo(|iier. ; Dar bien ó mal el ,
naipe; élre heureux ou malheureux au jeu, ga^;-
ner ou perdre , avoir de bonnes (»u des mauvai-
ses cartes. | Mar. Dar bordos; bordaver, louvo-
yer. Iig. y fam. Courrir dun cùlé cl "d'un aulie. !
I Dar buennô mala vida, buena ó mala vejez;
procurer une vie agréable ou fâcheuse , fai-
re bon ou mauvais ménage, donner de la satis-
faction ou du chagrin a quelqu'un avec qui l'on
vu, dans sa vieillesse. | Fam. Dar cabezadas;
pencher la tète et la relever lors(|u'on a envie de
dormir. || Dar cabo á alguna rosa; mettre (in à
une chose, la linir, la jieifeclionner, détruire una
ciiosc, en voir la (In. ii Dar caldo; faire rougir le
fer a ¡a forge. || fig. Pousser, exciter p.quer
d'honneur, donner de l'émulation. || Dar calle;
faire place. ¡| I ig. ¿c faire jour à travers l'enne-
mi. Il Fig. Dar calor; pres.-er. V. Calor. H Fam.
Dar cantonada; (juitti-r subitement quelqu'un
•n s esquivant au coin d'une rue. n Fig. Se mo-
quer de quelqu'un, lui jouer un tour. ¡ Dar car-
ta de pago; passer quittam e par de\ aiil noltaire.
V Fig. se défaire duit impurtum. j Dar caza.
V. Cazíi. \ Dar cores contra el aguijón; regim-
ber contre l'aij;uillon. | Dar codillo, gagner co-
dille au jeu de l'hombre. ¡ Dar co/or; mettre en
couleur, peindre. ¡ Fig- colorer, couvrir de quel-
que prétexte. ¡ Dar con alguna persona en tier-
ra; faire tomber, abattre, terrasser une person-
ne. I Fig. Dar con alguna persona ó cosa en
tierra. V. Decaer, destruir. ! Dar con alguno ó
con alguna cosa; trouver (lueUprun ou quelque
chose. ¡ Fam. Dar con aire ó de buen aire: frap-
per fort. I inus. Dar ron la cabeza por las pare-
des; ve savoir que taire; brusquer une alfaire. ¡
Pop. Dar con las del martes: se moiiuer Je quel-
qu'un, lui reprocher ses défauts en face. | Fam.
Dar con la île rengo; bercer quel(|u-un d'une
vaine espérance. ¡ Dar con laentreteniila: leur-
rer, amuser ¡lar de belles paroles. ¡ Pop. Dar
con la peronia. On le dit d'un ¡irédicateur trop
long, d'un parleur éternel. ¡ Dar con la ¡nierta
en los ojos, à en los hocicos, fermer la porte au
nez. ¡ Dar consigo en el suelo; tomber, se laisser
tomber. | Fig. Dar contra una esquina; se lais-
ser aveugler par la colère au point de perdre le
jugement, la raison. J Fig. Dar con utia cosa ó
j'e'sona en alguna parte; placer une chose (|uel-
ijue part. | />ii(C(i/coio>(; faire des haut-lc-cor|)s,
en parlant d'un chenal. ¡ Fig. fam. Dur cortina-
io; faire un aiïront. \ Dar coz acores; ruer, diui-
iier des ruades, donner des coups île pied, recu-
ler, en parlant d'un fusil. | Fig. Se pervertir,
quiler la vertu pour le vice. ¡ Dar créilito; ajou-
ter foi, croire. V. Acreditar. \ Dur cuenta; ren-
dre compte. ; Fig. Dir cuenta. V. Cuerda, traî-
ner une alVaire en longueur, donner occasion de
parler. , />(ir ri(er/»o; donner du corps, épaissir,
faire ressortir les ligures d-iin tableau par le mo-
yen des ombres. ; Fig. Ilvagerer. ¡ Dar cuidado:
mettre en peine. | />(!/• r)//;«i; donner lorl. ¡ Dar
de baja, Y. ¡Saja- 1 Fig. fam. Dar Je cabeza;
déchoir de sa fortune, de son autorité, etc., s'en-
têter, s'obstiner. ¡ Fig. inus. Dar de codo; re-
pousser, mépriser, rejeter quelqu'un. ¡ Darde
cof/KÎc; tomber à la renverse. Fig. Se perdre en
aiiaquant témérairement un homme plus fort. ¡
Dar lie comer, de escribir, de vestir: ilonner de
(¡iioi manger, de quoi écrire, de quoi s'habiller.
¡ lam. I)ar de corner al diablo; faire quelque
mauvaise action; susciter des querelles. | Fig.
fam. Dar del pan ;/ (/('//<(i/(i;méU'rádPspropos la
douceur et lasevcrilé. ¡ Darde espuelas; piquer
DAR —le-
lilí fheval. ¡ Dar da mann; rojcltcr , Iai<;spr,
nliaii(iiiimcr, ini'iii¡>icr. ¡ l)(ir de nutle, de azul,
de colnratla; pciiiilre cii hlaiic, on bloii, ele. ||
Fig. II Dar dfntera; np;arcr les dents, faire en-
vie. V. Envidia II Dar tic ojos; tomber sur la l¡.
gure. ¡ Fifí. Erlumer après avoir liien pris tou-
tes ses niesiires. i Dar de ¡di' ó ron d }ñu. fouler
auü pieiN, rejeter a\ec mépris el colcre. ¡ iiiiis.
Díir dcrcrlio; faire ou riiiiilie jiislire. j iiiiis. /iítr
dcrerho de alijnnn, ohli-çer, eontraiii.lre quel-
qu'un par jusliec à l'aire quelque rhose. || Dur
de s(; s-éleii(lre, s-allon^'er. On ledit surtout des
étoffes. Il riíí. Happorler beaueouii de prolii; en
{)arlant d'un emploi. || Dirdia y km a; assigner
C jour et Micure dMiue entrevue. || />^ic îZ/î-xîô
con dirnic. On le ilil de celui à (pu le froid ou la
peur l'ait claquer les di-ii s. || D'ir dn.i con que
behit: frapper fort sans faire de blessure. || Dar
de pains: donner des inups de bAton. || Dar el al-
ma. el último snsjiiro. ci jxislrrr alicnln; rendre
l'Ame, lespril, le dernier soupir. H Dar el alma
ni amigo; faire pour un ami tout ce (pron peul.
Il l'iii. et fam. \)rirpl aima al (iia/Wo; mettre toute
consiiléralion de coté pour faire sa voloiiló. | Dar-
leel aima à iinn. V. bame el aima. \ V'i^'. Dar el
brazo, la nianoà ali¡Hnn; tendre bi main, secou-
rir. Il Mar. Dar el restado el nario; pré-enter le
cb\(' pour envoyer une bordee, en jiarlanl d'un
>ais«eau. mettre un navire à la bande, pour le
radouber. | Fig. Dar el p.v/»írííit, rendre l'espril,
mourir. 1| Dar el {fasto. V. Talar. \\ Dar el lugar\
céder sa pl.ire. j inus. D ir el no ubre. V. Fig.
Deri'r el santo; faire en son nom une affaire
pour lecoinpted"une autreporsonne. 11 Darelpa-
rnhion. féliciter. || Dar el }}i's<ime; faire un com-
pliment de condoléance. || Dar el pie: tendre le
pied à (jueburunpourqu'il le saisisse afin demon-
terplu-facilement. ¡i Fijí. Dar el iñe ij tomársela
mano; dunner le doi^jt. el prendre le bras- 1) Dar
el reloj. V.Dar lalwra. \\ Mil. Dar el lanto; don-
ner l-ordrc. le mol d'ordre. || Dar el si: (onseii-
tir. donner son consentement. || Dar el último
vale: dii e le dernier adieu, prendre conifé, mou-
rir, expirer, ii Dar el voto ó su voto; donner sa
voix. Il Mus. Dar en bajo; descendre à l'octave
d'un ton. || Fi?. Dar en blando. On le dit de
quelque chose qui frappe sur un corps mou; trou-
ver quelqu'un disposé à faire ce qu'on sollicite
de lui. Il Fig. fan. D ir en caperuza. V. Caperu-
za. Il Dar en cara con a\f¡\ma cosa. V. Cara. \
T\^. T>ar en duro, trouver des difficultés qui
s'opposent à la réussite d'une chose. || Dar en
el blanco, en el chiste, en el punto. \. Blanco,
chiste, punto. \\ Dar en la par de picaro: deve-
nir un coquin iielTé | Fig. fam. Dar en la mue-
ca; pénétrer l'intention de quelqu'un . deviner
son secret. || Fam. Dar en las ma'aduras, ó en
Í0 rivo: toucher au vif. piquer, dans l'endroit
sensible. || Fig. l'ar en /o.ç ojos; être clair, ma-
nifeste, évident, sauter aux yeux. | Dar en ma-
nos de alguno: tomber dan> les mains de quel-
qu'un. Il Fig Dar en rostro à uno con alguna lio-
sa; reprocher quelque chose à quelqu'un, lui en
faire un crime. Il Mar. Dar en ;m banco; toucher,
en parlant d'un vaisseau. Il Fig. On le dit d'un
homme qui manque une affaire par inadvertan-
ce, el d'un écrivain dont le style est inégal. |
Fig. Dar en vacio. 6 en vago; porter un coup à
DAR
fjui, dire une chose offensante, à laquelle an n*
daigne [las répondre. H Dar espacio; donner 1»
temiis. I Dar espera; atermoyer. ¡ Dar esperan-
las; donner esperance, j Dar estado, donner un
étal à quelqu'un. ] Dar estampido; éclater. ¡
Dar eji'm,di); donner, montrer l'exemple. | Dar
ejercicitis; diri.-er (luclipruii i)ui s'exerce dans
des oeuvres de pieté. | Daj e.rpaliente, expédier.
¡ Dar fama: dunner de la réputation, mettre en
repiilalioii. ¡ Dir/V/ear: proteger favoriser. ¡ Dar
/V; ajouter foi, faire foi. ¡ Dar favor ó fianza;
donnercaution. ¡ Dar/ín. moni ir. | Dar^MÚuna
cosa, mettre une chose ;i fm. |, Dar ftndeuna cu-
sa; detru re. con-umer une chose, en voir la fin.
yjar fondo; mar. mouiller, jeter lan< re. | Dar
forrtKp- ó verde; üWiwnA'^cr. \\ Dar fuego; faire
feu, tirer. | Dar gana ó ganas; donner en\ie.
Il Dar garrote; serrer avec un garrot les cordes
d'un ballot; étrangler avec uu anneau qui ser-
re le cnu. C'était en Kspagne le supplice réservé
aux gentilshommes. || Dar gatai-^; lig. jouer
un tour, aitr.iper; se tourner, prendre parti con-
tre son bieiilaiteur. | Dar gtitillaT'i; lig. fam.
"e tromp r dans l'idée (pi'on avait de quelqu'un
ou de quelqui' chose. || ¿>ar gloria: jilorifier. ||
Dar golpe: íig. frapper l'esprit, étonner, sur-
prendre. I Dar golpes de pecho; se frapper la
poitrine en signe de douleur. Ij üar gracias;
rendre grâees, remercier. || /Jar grima, fam,
effrayer | />ar grita; huer. Il />ar cyaerra; ¡nus,
faire la guerre; tig. fam. conihallre, faire de la
peine, morlitier. | Dar hig i i'j escopeta; rater,
en parlant d'un fu>il. | D ir higas: li¿. faiie la
figue, mrpri-er, montrer au iloigl. || A>ar hono-
res; déférer des honneurs. |1 Dar la bande' a: V.
Bandera. \ Dar lado; íig. f.ivori-er. ap|iuyer,
seconder. |i Dar la cuerda; fig. traîner une af-
faire en longueur. V. Dar cuerda, dans ses deux
aceptions. Il Dar la enhorabuena; lel. citer,
complimenter. || Dar la escara; on le dit d'une
pla e dont la croûte se dé ache. |1 Dar la hora;
sonner l'heure. ¡| Dar la ley; lig. servir de règle,
do modèle. || Dar la tnano à uno; tendre la
main à quelqu'un, secourir quelqu'un. || Dar la
obediencia, rendre homin ige. obéissance. || Dar
la piel; fam. mourir. | Dar la razon á al/uno;
rendre rais m ¡i «pielquun. || Dar largas: traîner
une allaire en longueur II Dar la salud; rendre
la santé. || Dar las espaldas; tourner le dos,
fuir. Il Da' las pascuas souhaiter les bonnes
fêles. I Dar lu última mano; mettre la dernière
main, finir. || Dar la vida; vivifier, animer, for-
tifier. Il Dar la vida por alguno, ó por alguna
cosa: donner, sacrifier sa vie. se dévouer pour
quel(|u'im. pour quelque ch"se. | Dar la vida
de balde: donner la vie à quelqu'un à qui on
veut lôier. || Darle, ó darse un aire a otro; .
fam. ressembler à quelqu'un. || Dar lección;
prendre leçon, en parlant de l'élève; donner
leçon, en parlant du maître. || Dar la lección; re-
citer la leçon. | Dar ley ó leyes; donner, impo-
ser des lois. I Dar licencia permettre. || Dar
los brazos à uno. V. Abrazar. \ Dar los dias
á alguno; souhaiter le bonjour, la bonne fêle à
quelqu'un, il Dar los ojos de la cara por alguna
cosa: fig. f,im. attacher le plus grand frix à une
chose. II Dar lugar; se serrer pour faire place;
donner le temps, permelre. \\ Dar lumbre; lairu
DAK
— 17
DAR
fcn, en parlant (l'iui briquet, ou d'un fusil; se
préscnler, en parlant d'une occasion qu'on quet-
tait secrètement. Il />'ir ÍK/.; éclairer, répandre
des lumières. On le dit aupropre et au li;,'uré. ]
Var mndniqnm se lever de t;rand matin. || Dar
mala espina; fig. fani. donner di- la méfiance
de l'inquiétude, des soupçons, h Dur mal rato;
faire passer im mauvais quart d'iieure. | Dar
vtono; donner carte blanche. | Dar mano y pa-
labrai promettre avec assurance. || 7>rtc mate:
V. Zumbar. \ Dar mate ahonaito; l'aire mat,
échec et mal; llfr. fam. vouloir, une chose tout
dcssnite. sans réfléchir. || Dar matraca; railler.
V. Zumliar. \ Dar mesilla; réprimniKler publi-
<piement; donner à un domeslitine tant par jour
pour sa nourriture, ii Dar modo; donner les
moyens d'exécuter, d'obtenir une chose. H Dar
moratoria; atermoyer. Il Dar muerle; lig. fam.
escroquer l'argent à quelqu'un au ji-u. t. Dar
muestra; donner un échantillon d'une marctau-
dire; passer des soldats en revue. || Dar mues-
tras de; a\o\r lun de, manifester ses peusées,
ses sentiments, se faire connaître par ses actions.
Il /J«i- í/HÍsícn; donner une serénale, j Darnoin-
bre: nommer, surnommer, faire un notn, rendre
célèbre. || Dar noticias ó nuevas; donner des
nouvelles. ii Dar oidos; prèier l'ür<ille. || Dar
olor; sentir, avoir de l'odeur; lig. donner bon
exemple. || Dar orden; ordonner, donner ordre.
\\ Dur órdenes; donner conférer les ordres ec-
cléiiastiques. |l Dar orejas; inus. V. Dar oidos.
¡ /Mr /(a/aíra; donner, parole, prometre. jj Dar
palabra 1/ mano; se lianrer, contracter des fian-
çailles; promettre avec assurance, foi d'hon-
nête homme. | Dar jian de perro; fam. maltrai-
ter. Il Dar p'in 1/ callejuela, fam. V. Callejuela.
H Dar papilla; lig. tromper par de fausses ap-
])arences. || Dar para peras; fam. donner àquei-
qu'un son compte, le punir comme il mérite. ||
Dar parecer; donner, dire son avis. | Dar par-
le; faire part, l Dar paso; se ranger. || Dar paz
o dar la paz; inus. donner un baiser en si-
gne d'amitié. || Dar el perro; lig. chagri-
ner; tromper. | Dar picón; lig. presser,
exciter. || Dar pié; fournir l'occasion d'agir.
I t)ar pif/ne; détruire, ruiner de fond en com-
ble , faire pic au piquet. || Fig. Dar pliego;
présenter requête, etc. , au roi ou au conseil des
finances , pour prendre à bail qucl(|ue branche
<les revenus royaux. | Dar por concluido alijan
ncfforio ó causa: regiirder une affaire comme ter-
minée, I Fig. Dar por el ¡lie; ruiner de fond en
comble. | Dar por escrito, donner par écrit. ||
Dar por heclta altjuna cosa; regarder une chose
comme faite. ;| Inus. Dar por quite; tenir quitte.
I Dar por hecha , po<- oida , por vista aUjtnia
rosa; regarder une chose comme faite, comme
entendue, comme vue. || /Jar poste: faire at- .
tendre bmgtemps, faire croquer le marmot, lais- ¡
ser faire le pied de ^-rue. | Fig. et fam. Dar puer, j
ta; consentir, j Dar puerta y silla; faire les;
honneurs de chez soi. || Chir. Dar ¡lunt»; entrer j
en vacances, coudre les lèvres d'une pliie. || 1
Dar ;)ii«fos ; donner à un ècoliei un sujet de 1
composition, etc. Il Fig. et fam. Dar ¡nirüns en \
/« /)ora.- avoir la bouche cousue, j Dar cuartel;
donner quartier, jj Fig. No dar cuartel , ne point j
faire de quartier, ou de grAce, traiter à la vi- '
TOMO V.
gueur. ¡ Dar que decir, que reir , en que entin-
lier: faire parler , prêter à rire, donnera en-
tendre. ¡ Fam. Dar que hacer al diablo; com-
mettre une mauvaise action. ¡ Dar querella;
rendre plainte en jusiiee cijiitre queli]u'un. •
l'op. Dar que ran dando ; se donner réciproqu'"-
mciil des coups.se dire mutuelli-inent des in-
jures, faire courir. 1 Fam. Dar quince y falta;
díMiner «juinze et bisque , faire un avantage con-
sidérable. ' /Jar razon; rendre raison, rendre
compte. ¡ Dar recado; fournir tout ce qui est
nécessaire. ¡ Dar recados; faire des compli-
ments, dire bien des choses. ¡ Dar remedio; ap-
porter remède. | Fig. Dar ripio à la mano; fuiir-
iiir à quelqu'un occasion de parler, j Dar risa;
prêter à rire, faire rire. ¡ Dar salida; trou-
ver un expédient (lour terminer une affaire dif-
ficile, déltiter sa marchandise. | Dar saltos de
ale'jria, ó de contento; sauter de joie, j Dar se-
ñal; donner des arrhes. ¡ Dar señas; donner des
preuves de ce qu'on avance, donner des indices.
¡ Dar sobresaltos. V. Sobresaltar. ¡ Dar sobre
uno : se jeter sur quelqu'un , l'attaquer avec fu
rie. ¡ Fig. Dar soga; impatienter, irriter en
mettant sans cesse devant les yi-ux un mal sans
remède. ¡ Dar s» espí; íí.í; rendre l'esprit, mou-
rir. ¡ Var soltura; faucon. Dcsairer le vautour.
I Dar iit merecido; récompenser, chA'ier quel-
qu'un Comme il le mérite, j Fam. Dar su reva-
do; bâtonner. | Dar término; fixer un terme
pour une affaire. | Dar testimonio; rendre té-
moignage, certifier le contenu d'un acte, cons-
tater un fait. Il Dac tiempo al tiempo: attendre
l'occasion pour l'aire (juclque chose. | Darfinfa;
marquer, en parlant d'une plume. | Darfwifaj,
ó de tintas; colorier, peindre à la détrempe les
espaces dont on a marqué les contours. || Dor íí-
tulo; donner un titre, un surnom honorable. ||
Fig. Dar tormento; mettre ala question, tour-
menter, affliger. |1 Dar traspiés; broncher, s.ins
tomber. H Dar t. as uno; pour suivre avec achar-
nement. Il Dar tratamiento; traiter un homme
selon son rang. || Fig. Dar trazas; tracer, dres-
ser un plan. I Dar treyiias; donner relâche.
Il Dar iributo; payer tribut, se soumettre, s'hu-
milier. S'avouer vaincu. || Fig. et fam. Dar ut,a
almendrada; n^Hi'r , dire quelque clios' qui
flatte quelqu'un. Il Dar ttna bofetada: donner
un souflet. | Fig. Dar una carda; rebouiser. Y.
Carda. \\ Dar una dedada de miel; séduire,
tromper par des flatteries, des rajoleries. || Dar
uña felpa ; donner une volée de coups de bûlon,
étriller d'importance. || Dar «na /"ra/erna,- faire
une correction fraternelle. || Da-- una mano; don-
ner une couche de conleur, rei)rimander verte-
ment. Il Dar una ojeada; donner un con[> d'teii.
Il Dar una /)a/i:a ; iloniier une baslunnade, une
volée de coups de bâton. || Dar uni puntaila; ef
fleurer un sujet. !| Dar una reja; donner une fa-
çon à un champ. | Dar una re/)asa(a; reboui-
ser. V. Repasata. || Dar una soba; frapper quel-
qu'un, reprendre qnel(]u'nn. || Dar una stifre--
nada: tirer la bride pour retenir un cheval, ar-
rêter, réfréner un carnclère viidenl , elc. |, Dir
una sotana; rouer de coups, étriller connue il
faut. Il Fig. et fam. Dar una tarascada; mordre
en ouvrant beaucoup la bouche, dire à quel-
qu'un des vérités en face. || Fam. Dar una trn-
DA II
IS
DAK
ijantonn; lron)|)<'r, faire croire une soltisc,
i^HOS «lüiincr Ir tciii|is de roiiiinilie la \('t\\('. |{
!•«'■ t»»i« titiitlu ; rmiiT de roups. h Dur utiii ris-
tn t (l'imiei un coiii» d'icil. || l'\'^. Dur iirui vuel-
ta; loiK'Ker d itii|ii)i;l^)ii('e. «^h.iii^er de iiKfiirs. de
cniidtiiie. i; ])íii nuil ;'(;/i/;(///i(/í/; d.iiinciuiM'Iètc,
plmi^'er. || Faiii. \)iir mi hultintzo; (oimImt IoiiI
(l<> son Ion;:; |M-idiciiM enipliii |ionorul)le. || l'i;;.
J-a:n Di;;- mi Ixibf, nuire, l'.iiie loil. |: Fi}<. Dar
un rolle; couper , trüiuluír lriiu\cr un eipcdient
pour le miner une iifriire, couper court. | hitr
un cn-diln ; (Iiumrr une litlre de rrédil. n Dar
iin ilcilii (le In m'inn. V. l)¡-ili). |t Dar un eslnlli-
lin A rxífiíiijiiilo; liiire lu'aucoup de liiuil || />,ír
iin iii>¡i¡'lii : houilloniier , s'ílfíiler toiil-a -coup,
en p.iriiiiil ilu sau^;. || Vi;:, laiii. Dar un inucrtn,
pscro(iuer à r|ue|(]u'iMi sun ar^;enl au jeu. || Kij;.
Dar un nudo, faire uii uiimuI . nouer, arrílcr,
iiiterro npre une afi'aiic, iie vouloir pas la con-
duire. Il Fam. Durunn ili: nilo, 6 dar con el cu-
lo m los (foletas, devenir pauvre faute tle con-
duite. Il Dar mi jiiin nniiü ttiias tunci'a, repren-
dre aveí: aijíreur. friippcr, el Aiier. || Dar un pa-
so. all<'r en í\\ anl dans une araire. | Dar un ra.s-
pailillo, íjraller un navire. ¡ l'i^'. D.n unrchalo,
nllaquer à hiniprovisle. | F¡>;. Dar un sallo, vo-
l'T , dérclter. ¡ Dar un Sanliaiio , foniire avec
iiupétuositi' sui l'ennemi. | Fau). Dar un sofinn,
repiendre avec aif^reur. renvoyer. conj;i'dier du-
rement. I Fam. Dii' un soiilamnríis , donner un
«ípulllel (|ui (ddii^'e à se mnuclier. ¡ Fi^í. Dar un
tanlaraiilan , donner un V(dée de coups ile hA-
tou. ¡ Fifí. Dar un lajia-hora, déineniir par la
conduite les mauvais propos, fermer la bouche
à la médisance. ¡ Fi;;, fam. Dar un liento, man-
der un morceau , boire un coup à la liAle , en
eiurant . faire une lentalive. ¡ Dar un tiento à
la pspatla^ dégainer , dé^ii^er S(in épée du four-
reau pour s'en siTvir dans l'orcacion. \ Vàm.
Dar un jahnu . laver la lèie . faire une \erlc ré-
(Miiiiande. | V\g. Dar un zàri^alo, tomber avec
bruit et fracas. | Dur úlil ó de útil, rapporter
du profit. ¡ Fiji. Dar vado, expédier une affaire,
en faciliter l-issuc. | Da' vai/a, railler, se mo-
quer, lancer des brocards. | Dar ventaja , faire
un nvanla-ic à (|uel(iu'un an jeu, ou dans une af-
faire. ; Darvenlaniizo, fermer la fenêtre au nez.
j Dar vez, faire piare, céder la place. ¡ Dar vi-
sos, ressembler. ¡ J)ar viata, rendre la vue, dé-
couvrir , commencer à appercevoir , donner sur.
1 nar voces, pousser de liants cris, crier. ! Dar
voces al aire, al viento, travailler en vain, se fa-
tiguer inutilement. I Dar voto, duniier son avis.
¡ Dar vuelcos, verser, en p¡u'lanl d-un carrosse,
.«e tourner dans sou lit. î Dar vuelta, tourner,
I Dar vuelta el vino, tourner en parlant du vin.
¡ Dar jaque , donner échec au rui. | l)(ir 1/ lo-
mar, disputer avec quelqu'un, ou s'opinïAtrer
d-ins son sentiment. ¡ Fam. Dar zapa'elas, sau-
ter, cabrioler de joie. ' Dar celos , donner de la
jalousie, f Donde las dan las toman, à bouchât
hourpt. I ,Vo dar puntada, ne point avancer dans
U!!*' affaire, ', Fij;. A'o dar su lirazo á torcer , ne
pas fa;ve connaître ses besoins, ne céder à per-
.satme. , Fam. No dar una sed de agua, être ei-
trêmemcnt mesquin, chiche. 1 Diu's te dé buena
tferííwa. Dieu vous donne un bon succès. ¡ Ma-
la ifasfita le di Dios, c'est le contraire de Dios te
dé buena ventura. | ,Vo poder dar un paso , ne
pou\oir metlie un pied devant l'autre. I Fam.
Quitar a un santo para dar á olio , découvrir
saint rierre pourcou\rir saint l'aul. j Mas raie
un tonta (pie dos te ihi'é, un bon tiens \aul
mieux que deux tu auras. 1 Andar en dares 1/
lomares, si- mêler de disputes , d'altercations,
les aimer. ¡ Vut?. De donde diere , af,'ir . parler
à tort et à traveis. || lin tnmar y dar es fucil er-
rar; à donner et a prendre, on peut uisénienl se
Uïepiendre. || .SV párete al perro de Juan de Alt-
ea, (¡ue antes /¡lie se le. de se queja; il ressemble
a l'ao^nille de Melun, il cric avant qu'on l'écoi-
clie. Il .1/11 ;/)(• /,/.v den IdiIíis; je men inquiete fort
pou : pour exprimer qu'on ne se -oucie pas du
m d d'aulroi. || Quien da luego da dos veces; Om
le dit pour vanter l'exactitude de queUfirun à
rendre un service , à ilonncr dessuile ce qu'on
lui demande.
■InrMv, V. pron. dar-sé. Se donner. || Se livrer, se
donner a quel(|u'tin, se vouer a Dieu. || .Se rendre
au sentiment , se snum'ttreà la volonté de (juel-
qu'un. Il S adonner, s'appliquer. || Croître, xenir
en abondance , être abondant. |1 Se donner; se
procurer . sacqiii'iir. || Se donner ; s'aliribuer,
prendre. || Se donner, s'imposer, se [Mescrire. ||
Se donner . se liMcr, une bataille. || Se dnniier,
se faire ¡lasser pour. Il Darse à conocen éclater,
se faire ctuinaitre. 1| Fam. Darse a entender;
laisser deviner , vouloir être compris sans tout
dire ; |(ailer clair , ne pas cacher son s;Mitinient.
Il Darse a la mala trampa; prendre des voies
illicites pour se tirer d'alVaires , s'adonner à la
mauvaise vie. | Darse à la vela; faire voile,
mettre à la voile. |1 Darse al diablo ; se donner
au diable, s'irriter, se mettre en colère, ¡i Darse
(i nie: red: se rendre à discrétion. || Fig. Darse à
partido; se rendre à des conditions favorables;
cédi'r à l'avis d'un autre. || Darse à p.-rros; fré-
mir de ra^e. || Fii;. Tim. Da'se buen tiempo ; se
doniK^r du bon tem|)s , ¡laner |i Fij;. fam. Darse
de cabezadas; se casser la tête, se fiiiguer, se
l<Mirmenter à cüm|)rcndre. à résoudre une difi-
culté. I Fifí. fam. Darse de calabezadas ; même
seusquele précèdent, |1 Fam. Darse de las astas;
fn venir au\ mains: se mêler, en parlant de
deux armées; fi^'. fa o. disputer sur quelque
matière. || Darse el ú/íimo abrazo ; fam. pren-
dre confié , dire adieu, y /^íiííe las manos; se
toucher le main en si^:ne d'amitié, de récunci-
liatiiin; fi;;, se donner , sr piêter la main , s'en-
traider, s'entendre. Il Wfji'se lo ageno ; s'arro-
ger le bien d'autrui. || No darse inanos â una
cosa; avoir beaucoup à faire. || Darse maña;
S'intriguer, se <l<)niier du imiuvement pour réus-
sir, il D'irse por buenos : se réconcilier, faire la
paix. Il No d'irse por entendido; ne faire sem-
blant de rien. || Darse ¡.o' sentido; se ressentir,
se fâcher d'une mausaise action. \\ Darse par
las paredes ó esquinas; lig. y fam. V. Darse de
cabezadas. \\ Darse por vencido: se rendre, s'a-
vouer vaincu. Il Darse una calda ; V. Calda \\
Darse priesa; se hâter. || Díirse todo; se dé-
vouer. || Í>(ír5c tma panzada; fam. se gorger
Fig. fam. S'occuper trop vivement ou trop long
temps d'une chose , en avoir par dessus la tôte
Il Darse una vadla; examiner sa conscience
passer ses défauts eu revue. \\ Darse un h"r
DA H
— 19
DAS
lazgo; se gorgor. ¡1 JJnrsu un refre<ion\ fig.
fam. Parler trop IC'gèrcinent de queltiuc chose, n
Darse un repelón; lig. avoir une convcrsalio»
légère , leslc avec quelqu'un. || No .ie dan pains
da valde: fam. On ne fait rien sn;is peine. || Yo
semu dà nndn; peu m'importe. | .V-. te dé on-
dddni ne t'embarras-e pas ; lu nio la paiera'^.
m\vii-^a, s. f. V. Adarga.
DaviM-lano, S. tn. dtirari<i-iio. Hisl. rel. Davi-
lie»; membre d-iiiie secte musulmane établi;-
par un nommé Darari, qui voulut faire croire
au peuple que le kaliffc Hakem était Dieu.
Darliano darha-no. Entom, Daibaii; genre ilhé-
mipltres hétéropléres, (jui a pour type un in-
secte de Manilc.
Darbubasi, S. m. darbnha-ssi. Oruilh. Espèce
du'pcrvier, oiseau de proie.
Dardatln. S. f. darda-da. Coup de dard.
UardniielttN, S. m. pi. dm daiié-toss. Géog. Diir-
danelles ; nom du détroit reserré qui sépare
l'Analolie de la prescju-île d-AUlterltê-Olvassi,
dans la Ttuniuie d'Europe, et qui établit une
communication entre l'Arcliipcl et la mer de
Marmara. Sa largeur moyenne est de 10 Uilom.
et sa longueur d-; HO kilom. Ce détroit est bnr-
dé par des forts élevés par les turcs d-Eumpe et
d'Asie pour en défendre le passage.
Dai-danido. a. s. Dardanide ; descendant de Dar-
danus ; se dit par extension des troycns.
Dnrdanio, n. adj. darda-nio, Dardauien; habi-
tant de la Dardanie ; qui appartient à la Darda-
nie ou à ses habitants.
Dardnilo, S. m. durda-no. Mvth. Dardanus; fils
de Jupiter et d'Electre , reine d'Elide, épousa
la fille de Teuccr , et donna son nom au royau-
me de son beau-père, auquel il succéda l'an
liSOau. J. C.
Dardendo, part. pas. de Dardenr..
Dardcar, V. a. dardéar. Darder, frapper, blesser
avec un dard.
Dardo, S. m. dar-do. Dard; bâton armé d'un fer
aigu, et qu'on lance avec la miin. | Fig. Dard;
trait malin , sarcnsme mordant. V. Saeln , fle-
cha. I Astron. Dard ; nom donné à une peliie
comtellation boréale.
Darfur, s. m. diffoitr. Gciogr. Darfonr: royaume
de Nijiritie, à l'O. du Ivoniofan. superficie 1,800
myriam. carrés; 200.000 hab. ; cai»ilale, Cobbé,
170 myriamsdu Caire, l'ays riche et fertile.
Darga, s. f. dar-ga. V. Adurga.
Dar^adaiidula, s. f. durgadanilé-ta. Sobriquet
(pi'on donne à une fille pauvre et (¡ère.
Darlini-li, s. m. darhaih. llist. D;irhab; nom que
la loi musuimnne donne à tous les pays non ma
homclans, par iq)positii>n á Daiisbim.
Baria, s. f. da-ria. Métrid, Daric. V. Dârica.
DarInbadiH, s. m. dariaba-dis^. Conim. Daria-
badis ; sorte de ci>ton (jui vient des Indes.
DarlMiiKO, s. m. darintm-go. Uol. I>orian>;e; ar-
bre résineux des îles l'hiiippines, ju'U connu en
Eur<q)e.
Oarica, s. f. dari-hn. Darique; monnaie un or
frappée en .\sie par ordre de Darius, premier
roi de Perse. D après i|uelques aiitenr-i . elle va-
lait vinpt dracmes atti()nes, c'est-à-dire IH fran-
cs , ISIS cent, et pesait llii grains; d'autres
lui donnent une valeur plus giande, et d'autres
plus petit*.
Uarfdan, 8. f. dari-dass. Comm. Daridns ; lorle
d'étoffe végétale qu'on fabrique aux Indfs.
Darlnflto, adj. et subs. darinfi-to. Bot. Daring-
jihilt: se dit des plantes dont le fruit t'ouvre
sponianeinent.
nario. s. ni. da rtn. lUst. I n.ius; noin de troi»
roi-; de Pc- se.
•arlMt xii, s. f. darislim. Hist. Daiislaui; nom que
la lu musulmane doniiC à lou^ ios P')-i mal. -
méi.i;is.
Darlinxtoiila, S. f. darlinnto-nia. Bot Darlin^-
tonie; ^ienre de la famille des mimosacées, com-
prenant des plantes herbacées vivaces, propres .i
r Mui-riipio boléale.
DariiiaM, "■. m. dar-mass. Bot. Darmas espèce de
chap gnnns comestibles.
Darii!t{;!i<«a, s. f. d'irnaga-sta. Oriiith. Darnagas-
se; un des noms vulgaires de la pie-^rièchc grise.
narnanias, s. m. darna-mass. (^oinm. Darnamas;
sorte de coton ({ue l'on tire de la ville de
Smyrne.
narnido, a. adj. darnido. Entom. Darniil*;; (|ui
ressemble á un darnis.
Uariiidco!^, S. m. darni-déofs. Entom. Darnides
groupe d"insectes de la famille des meuib.aci-
des. qui a pour type de la genre darnis.
Barnin, s. m. dm-niss. Eniom. Darnis; genre
d'héinii)ière5 de la famille des mambracides, in-
sectes propres à l'Aménquo méridionale cl peu
nombreux en espèce*.
Dársonn. s. f. dar-si'na. Mnr. Darse; partie inté-
rieure d un port qu'on forme avec des chaînes,
et oir 5-abritenl de petits bâtiments
»ait», s. m. dar-lo. Comm. Darl; sorte de pa-
pier dont la pâle cft gri-e.
BurtoM, s. m. dar-toss. Anst. Darlos; menibrauc
contractile, filamenteuse et nougeàtrc qui for-
me une enveloppe à chacun des de;ix testicules.
narîiêiiî. pdj. m. et f. dar trial. Da' trcux; qui e^l
de la nature des dartres, n Subs. Darlrier; non»
vulgaire de plusieurs plantes dont ou emploie la
semence ou feuilles, pilées avec du saiu-doux'
porr guérir les dartres.
D^riisa. s. m. daro>i-ga. llisl. Daruga; juge cri-
minel élalili dans chaque >ille de Perse. Tribu-
nal su|X'rieur oii sont jugés les fiinclionnaires
prévenus de malversation.
»ai-vunti. s. in.darirtinid. Rclig. par-e. Darvand;.
nom dos mauvais génies dans la religion perse.
Uai'ilnia, S. f. darci-uia. B.-t. Darvinie; genre de
la famille des myrtacées. comprenant quelques
arbustes de la Nunvelle-lloll.inde.
D;.H<-i!o,s. m. dasii-h. libtbyol. Dascylle; genre
de poissons de l'oidre des acanihopleryguMis
scién.ïdes, avant pour tNpe le da^^cylle à larges
bandes, petit poisson marin remarquable par les
bandes dnn noir pur et d'un bbiuc argenté qui
le colorent.
U.»!«lrt.s.f. (/<i-ssiVj. Bot. Dasye;très beau genre Je
jilinles aquatiques de la tribu di-s rlDilomelei-.
avant pour type la dasge buillouviaine. couliMir
piiH-nrine on bleue, qui >e rencontre dans
¡Adriaiique, aux Canaries, etc.
i»i«tártlH, s. f. í/(issiii,-íiss. P. .t. Dasyaclis; noiu
apjdiqué à quatre espèces d'algues, du gcnie n-
V ulaire.
niisWiiitorn . s. f. dassian-li'ra. Bol. Dasyan-
Iherc; iicnre de la famille des >i\dcuc>, ctuMpiM-
DAS
— -20 —
DAS
nam un srul arhre de l'île do lançon.
UuAiiiiito , (u. adj. dasinn-tu. Dasyiiiillie. oii
le dit des (liantes doiil les fleurs suiíl garnies do
duvel.
DHnioniiipn, s. f. diis^ihtiw-pn. Knloni. Dasy-
cainpe, fienre de lép tlopléies nixliiriics, ayant
piiiii- l\¡)f la dasy(-iini|)e iiibininee.
l»MM;lour[io, |>a. ndj. dussiliitr-jw. Zcud. Diisy-
farpe; qui a les poi^nels >elns. || Hol. (jui porte
des fniils velus. || s. ni. Miinun. Dasycnrpe; es-
pide dn genre vesperlilion.
niiMlraiilo, adj. dns>ik(t()u-lo. üul. Dasycaule;
Ipil n la li;;c liérisée de |H)il.
DaNir«>riil<i. s. in. diis<.i/.i'-fnln. Ornilh. Dasycó-
plinle; f;enre d'oiseaux insectivores ayant pour
ty|i' le ftobe-inouilie eendré. || adj. Zool. Diisy -
rephale; (|ui a la tête velue.
D:iMÍror». S. m. (/nííi-zi'ro. Knlom. Dasvcèrf; gen-
re de coléoptères fongicoles, ne renfermant (]u'n-
ne seule espèce quise trouve avi\ ein irons de
P. iris, sur des agarics minces et ford durs.
UaniclHiio.s. m.dasi Id-ilé. Bot . l)asycliide:f;en-
re de cryptoj;ames com|ireiiaiit des plnnle.v de la
loniiueur et de la grosseur du doigt, (ixèrs [lar
leur extrémité amincie aux rochers de la d^te,
dans la Méditerranée, l'Adriatique, aux îles Ca-
naries.
WiiNiilin, lia. adj. dnssifi-lo. Bot. Dasypliillc;
qui a les teuilles velues.
■>«Niri>ru. s. f. (/«*««-/■"»'«. Entom.Dasypliore; gen-
re (le diptères calyplères, sorte de mouches à
vol rapide et bruyant, qui aiment à sucer le
miel des llcurs. On les rencontre souvent sur les
roules, par terre, et dans les troncs des ar-
hre?.
Dn!*lffaMtro, adj. dnssifias-lro. Entom. Dasygas-
tre: qui a le ventre velu.
ItaMigaHtroM, s. m. pi. dnssifjns-tro.ns. Entom.
Dasygastres; famille d'hyménoptères.
UiiMlKloto, ta. adj. dassi-r¡loín. Bot. Dasyglote;
dont les feuilksouies fruits sont velus.
DitKisnato, S. m. dassifi-na-to. Entom. Dasyg-
nathe; genre de coléoptères lamellicornes de la
Nouvelle-Hollande, qui a les mandibules couver-
tes de poil.
nn^llirlo. s. m. dnssili-rio. Cri{. Dasylirion;gen
re de plantes de la famille des broméliacées.
Duniloiiia, s. f. dassiln-wn. Bot. Dasylome; genre
de la famille des ombellifères. renfermant quel-
ques plantes annuelles de l'Inde, à tige> fislu-
leuses
DaMinin, s. f. dassi-ma. Méd. Dasyme; espèce de
dartie qui vient aux paupières.
Da.<«inàaia. s. f. dnssiinn-la. Bot. Da^ymallc;
genre de la famille des myopnrinées, comprenant
divers arbrisseaux de la Nouvelle-Hollande. H En-
tom. Dasymale; genre de coléoptères, de la fa-
mille des cidices, qui habite le Brésil.
Dasinialo. adj. f/rtssi-ma/o. Zool. Dasyinalle; qui
est cou\ert d'une toison longue et laineuse.
Daf«Í4netria, s. f. dassimetrl-a. Pliys. Dasymé-
trie; art de mesurer les variations de ta deusilé
de l'air atmosphérique.
naslinétrlco, adj- dnssimé-trilio. Dasymèlrit|uc;
qui a rapport à la désymetrie.
^asimetru, s- m. dassi-wé(ro. Phys. Dasjmètre;
instrument propre à mesurer les variations de la
densité de l'air atmosphérique. \
UiiNiiia. s. f. daisi-nn. Entom. DJsrne: genre de
dqiteie-. palomydes, ayant pour type la dasyne
fnsripeniic (|iii liabilu parmi les plantes dcs'ri-
vages.
DiiMiiK'Mia. o. f. ihi.nniui'-ind. Bot. Dasvnt^me; gen-
re (II- la lamilh' des lilliacci-s. comprenant deux
arlifisun arbrisseaux a feuilles velues de lAmé-
liqiie tru|iirale.
Daitliiciira. s. ï. dnttinhïu-rn. Entom. Dasvneu-
re.- genre de diptères lypwlaires ayant pour type,
la da«i\neiire obscure, des eux irons dr Paris.
UaHlo|»MlM. s. m. d<issi(ij)-shs. Bol. [)asvo|)sis; gen-
re de plante» aquatiques ayant pour type la dasvo
plane.
WaMit'triilN, s. m. dasiiiir-iiiss. Ornitli. Dasvornis;
espèce de fauvette.
Uariipatpo. S. m. d(iisi}i(il-^]io. V.iiimn. Dasvpal-
pe : genre de diptères aplucei es, ayant poui ty-
pe le da'ivpalpe du ("ap.
DaNipcItidj, s. m. dnxxijiél-lidi). Erpet. Dasy-
¡leltiile . genre de serpents.
DaNÍpi<l<». lia. ailj. '/r/.«.vî-/)if/o. Zool. Dasypide;
<|ui ri'senil'le a iindas.pe.
naNlpi<li>N. diisai-jtidofs. .Mainm. Dasypides.' fa-
mille de 111 imuiiteres, ayant pour type le genre
da<> pe.
Davipleiiio. adj. dassi¡t\é<>u-rn. Entom. l>asy-
pleure ; (|ui a les lianes ou leseóles velus.
Oanlpo, s. m. dnssi-pn. .Mamm. Dasype, nom
S( ientilique du tatou. | Entom. Dasype; qui a les
jambes tieri>isées de poils.
navipoilo. s. m. (/fí.v.vi-/)oí/f). Memm. Dasypode;
nom du lapin sauvage et du tatou. || s. f. Entom.
Dasypode; genre d'hyménoptères oiellifères,
ayant pour type la dasy|)ode liirtypéde . que l'on
trouve en automne sur les lleurs des com losécs.
UuNipouoii , s. m. dussipoyon. Entom. Dasypo-
goii ; genre de diptères brachocères de la tribu
d^'s asiliqiies: ayant pour type le dasyjiogon, in-
secte d'as-ez grande taille, qui est a>se7. com-
mun dans le midi de la France. Il Bol. Dasipo-
gon; genre de la faoïille des joncacées kingia-
cées.ne renfe^rmant qu'un sous-arbrisseau «le
ta Nouvelle-Hollande, à tige simple, garnie de
feuilles graminiformes et couvertes de poils ru-
des.
UaKlpoKÓnlto, a. »d}. dfissipo o—niln. En-
tom. Dasypogonile ; qui ressemble à un dasy-
pogon.
naAlpoK^itltA'*. $■ iti. pi- dit.isipogo-nitost. En-
tom. Dasipogoniles ; divission «je l'ordre des
diptères, tribu des a.siliques , ayani pour type
le genre dasypngon.
Itn.xipoitlo , :m',']. dnssipo-idé. Dasipoiilo; qui res-
semble ;i un dasype.
Wa^ipai'.IcH . s. m. [)\.dassipo-tdcss. E»:nille de
inammirères.
I»;i:<iproe<5i»a , s. f. (/«.«íí/íoAfí-nfi. Mamm. Da-
sy|iroclyne ; Irybu des rongeurs, comprenant
lescaviens à dents molaires semblables à celles
des porcs-épics.
Dii.<>iprorlo , s. m. í/'í.ívi/)/o/í-ío, Manim. Dasy-
procte; nom scientifique du genre agouti. |
Entom. Oasyprocte ; genre d-hyménoptères l'oui>-
scurs insectes noirs du Sénégal. || adj. Oasyproc-
te. Zool. ; qui a les fesses velues.
l»n<iiip(ilo. s. m. dnssipli-io. Ornilh. Dasy(ilile'.
espèce du genre perroquet. ¡¡ Espèce du geuie
DAT
— 21 —
DAT
grèbe.
Da«lo, s. m. f/a-ssio. Rntoin. Dasyus; genre de
coléoptères pontaineres, ayant pour tvpe leda-
pvus fulvipenne ; insecte très-velu du Brésil.
DaÀlquIra. s. f. dassiki-ra. Entorn. Dasychire;
genre île lépidoptères nocturnes ayant pour espè-
ce principale la dasychyre pudibonde.
nuMiit . s. m. tla-ssiss. Bol. Dasys; penre de lo-
raniiiacèes, établi sur un arbre de la Cochin-
cliine , à corolle garnie de poils nombreux. j
■•uMlNtaqiiliKlo , adj. dd.isistnkia-do. Bot. Da-
SYStachié; qui á les fleurs disposées en épis velui.
DaMUtemo, S. ni. dassisié-mn. Kiitom. Dasystè-
nie; genre de coléoptères lamellicornes, fondé
sur une espèce trouvée aux environs de Tunis.
UatiiMirnton , s. m. dassistémnn. Bol. Dasysté-
mon; genre de erassulacées, établi pour une plan-
te de la Nouvelle-Hollande, enlièrcment recou-
verte de papilles sf|iiammif<irnies.
UiiHlMtémoiio , s. f. ,/íí.í.v(yíé-//iono. Bol. Dasyslc-
monie: qui a les étamines velues.
IMmIkHIo, adj. dassis-tilu. Bot. Dasyslyle; qui a
le style velu.
UaMlmtoino, S. m. dassisto-mo. Entom. Dasisto-
me ; genrrc de lépidoptères Boclurnes, réuni
communément au genre lemmalopbile.
UaMitlilo. adj. dnssi'lido. Dasilido; qui rcsem-
ble à un dasyte.
Ua«ltldoH, s. m. pi. dassi-tidoss. Entom. Dasy-
tidcs; groupe de coléoptères , qui a pour type le
genre dasyte.
DaxUo , s. m. dassi-to. Entom. Dasyte; genre de
de coléoptères pentamères malncodermes . com-
prenant près de cent espèces d'insectes qui vi-
vent sur les fleurs à l'état parfait, et dont les
larves vivent dans les bois.
Dn.<<iiirnflu , i^dj, d(issiniira--ln. Zool. Dasyuré;
qui a la queue velue. || Bot. Dasyuré,- qui a les
fleurs disposéesen épis velus imitnni une queue.
ViiMiiiro. s. m. dnssinii-ro. Mamm. Dasiure;genre
de mammifères didelphes ou marsupiaux, ayant
pour type le dasyuré macroure , et dont toutes
les espèces vivent ei la Nouvelle-Hollande , ou
dans ces îles oii ils remplissent le riMe des loups,
des fouines el des belettes de l'ancien monde.
lïnta s. f. dn-((i. Date; annotation, indication de
l'époque (lu du lieu, et pr(>sqne toujours ;'i la fuis
de l'é| oque et du lieu oii ui\ acte a été lait , une
letre a été écrite , un événement s'est passé. |,
Date; si^'nequi indique , chiffre qui marque l'é-
poqur à laquelle une chose a été faite. V. Ferha.
llComm. Dé(bar¡:e, avoir; acte qui décharge
puehiu'nn d'une redevance; dans les livres de
comnieire la partie du compte courant où sont
consignées toutes les sommes à la ilécbar;;e du
correspondan'. ]| Qualité . espèce. I| Inu«. Per-
mis, licence par écrit. I| l:slnr . ir, /¡ncdnr do
hiienrii) nmla data; s'améliorer , nu .^e ruiner,
se gAter , se mettre en bon ou en mauvais étal.
niitndo , flM. part. pa?<;. de dni.ir V. FerUndo.
liasiir, v.a. dati'r. V. Ferltnr. \ Conim. Mettre ou
l'orter à son ¡iropre débit ou au crédit du cor-
r('>.p(iiidanl.
niifar, V. n. ddlnr. Dater; prendre jour, commen-
cer à Compter d'une certaine époque ] Dater;
avoir eu lien, avoir commencé à telle ou telle
époque. ¡Dater; exister depuis telle epuqvie,
avoir existé, commencé d'exibter à telle éptxiue.
en parlant d'une personne.
Dataria, S. f. dn(n-rin. Chanccl. rom. Dalerie;
oflirc du dataire. Lieu oii il exerce ses fonctions,
C'est-à-dire, oii s'expédient les actes ¡¡our les be-
néfi( es iioii consistoriaux. les disi'.enses. etc.
Datari». S. m. datn-rin. Ditaire; celui (jiii prési-
de à la dalerie. Prélat, député par le papr. pour
reievoir les reiiuètes présentées touchant les bé-
nctices. Le dataire peut, de son propre mouvc-
menl. accorder les bénélices qui ne donnent pas
plus de '2'» (l'.icats annuellement.
Datlatiini . s. m. datiatouiinn. i'.omm. Diih'ii-
tum: ancien nom d'une sorte d'encens doni la
qualité était trés-iiiféricurc.
Dátil , s. m. du-til. Bot. Datte; fruit du dattier,
charnu, oblong, d'un jaune doré, dont le péri-
carpe épais, très-serié , se coii'^erv»' facilement
par la dessiccation au soleil, et dont le noyau cy-
lindroïde. proruidément silloné sur une de ses
faces, est formé parla graine seule (l-iin peris-
perme dur. ciiriié. résiilt:iot de cellules très-
épaisses, oblongues rayonnaoles, renfermant
des matières huileus-es et sucrée*. | Moll. An-
cien nom vulgaire de toute ccxiuille bivalve ou
univalve dont la forme se rapproche du fruit du
dattier.
Datilera. S. f. datilé-rn. Bot. Dattier ; genre de
la famille des palmiers ayant pour typele dattier
cultivé, espèce commune à 1' vITriijue Septen-
trionaleetà l'AsieOrcidentaleoii il est abondam-
ment cultivé et forme une des nourritures habi-
tuelles des peuples de ces contrées. La tige du
dattier, de 30 à 7t) centimètres de diamètre, s'è-
léve jusqu'à '20 mètres environ, et se courronne
d'un gerbe élégante de feuilles très-serrées, en-
tre lesquelles naissenl de nombieuses grappes
de fleurs qui . fécondées par l'action du pollen
des pieds mâles, se transforment en un fruit
oblong qu'on nomme datte.
Daillatio, da adj. (/ijf i/a-i/o. Bot . Qui ressemble
à la datte; ou «lui en a la couleur.
Datillllo, adj. dini. de dátil. Peiitte datte.
DatiNca, s. f. i/fifis-/.(i. Bot. Datisra; genre de
plantes annuelles ou vivaces, indigènes du cen-
I tre de l'Asie et du Népaul, et servant de l)])!' a
la famille des datiscacées. La dati<ra s'appelle
aussi rdtiuabine.
DatlNráeean. s. f. pi. Bot. Datiscacées: famille de
I plantes dicolyledonées, comprenant des herbes
' annuelles, et ayant pour type le genre datisca.
DattHoiua. s. f. i/«fijzi.tiíí."Chim.Daliscine; subs-
tance iiartieulière , voisine de linuline, «ju'oii
extrait de la datisca ou ranoabine.
Dalitinn, s. m. duliss-wo. Dali-iine; sotte imita-
tion du langage de Dalis. qui affectait l'emploi
d'un ■rran.l nombre de '•ynonymes pour expri-
mer une même chose et pour rendre; disait-il
plu-- énergique la langue grecque.
Diiiivo, s. m. í/íifi ro. t'iram. Datif; le cas de 1*
¡ attribution on de la destination, c'est-à-dire
celui qui fait connaître la persimne à qui. on
la (hoseà «itioi l'on donne, l'on attribue ou
j l'on di'sline quelque chose, dans les langues
! où les différentes sortes de > ues de l'esprit sous
lex(]uelles nnnom e»t consideredanschaque pro-
position, sont marquées, par des terminaisons
! ou désinences particulières. Lu espagnol el en
' fran(;aisla terminaison des noms est invariable;
DAN
— ■)•)
DE
mais tp qui! les (¡rocs cl les l.tiliiis Iniit con-
naître par uno lonniiinisoii parliiiilii-rc du iiuiii,
lions le iiiar(|uoiis n\cc le secours d'iiiit- pic-
position. I,!t |)icpi>silii)n à , eu (iíuk.uís. cl en
esp.i^'iiol, est le sii^iie du dulil.
»Aliv<», va. iidj. (lati-vo. Diilil; donné, confé-
ré jii(ii( i:iircinenl .
Dato, s. m.(l,i-(ii. Donnée, imlinn. i eiiseifinrnient,
docmncnl siT\iinl de lia-e. || VniioUiiinn, note.
On l'emploie souxcnl .m |ilmicl | Matli. Dun-
nécs. quiiiilites connues.
Diitoliléi. s. r. (Intoli-lti. Min. Dalolilhe; synon
d- clianx Imialée silicicuse; se lrou\e ric(iueni-
rnent en Norwe^'e.
Datura, s. m. iliitoii-rn. Bol. Diittir.i; penre de
la laniille des solanacées, type de la Inhii des
duluiees . lenfernianl au delà de xin::! es()é-
ces; lieihes annuelles ou \i>aces, siiirrulescen-
tes on ail)()iescenles . ind f;eiies de l-.\inéiique
ol de l'Asie tropicales, esseuliellenienl \éné-
iieuses , et dépufant queliiuelois les qualités
funestes de leurs feuilles et de leurs lleurs sous
le paifuin le plus suave. /,es daturas arbmes-
ccnls et parfumes, introduits du Pérou et du
Cliili, s-élevent à plus de trois mètres en qua-
tre ou ciiK] années.
DMti'ireaN, S. f. pi. dalou-réasu. Hol. Daturécs;
tribu de piaules solanacées, dont le type est le
genre daiiira.
Datùreo. vit. adj. dntoii-rvo. Bot. Daturé; qui
ressemble au datura.
Dn(ùi-lco, ca. ailj. (Inlon-vilu). Cliim. üaluri-
que; on le (¡il d-iju acide extrait du datura.
Daliirina. s. f. ¡lalonri-itft. (".him. Daliiriiie;
subslancealcooliue découverte dans lajjraine du
daUira slramoiiié, ayant des pro,iriétés, Iri's -
vénéneuses et narcoii(]ues.
Daiiheiiiu, s. f. diiouh^.-nid. Bul. Daubéuye; gen-
re de plantes aniarylidacees , ne comprenant
que deu\ e.^pèces.
Daiiciiioa.x. s. f. pi. daoiiii-néaí^t. Bol. Dauci- :
nées; famille de plantes ombclliféres.
Daiiciiieo. «'a adj. dnoini-néo. Bot. Dauiiné;
qui ressemble à la carotte, dont le nom scienti-
fique est daucus.
Daiico, s. m. danu-ko. Bot, Daucus; nom scienli-
(ique de la carotte. Dans quelques pro^ inces d'
Espagne on appelle daueo la Vizimna. V.
Daiid, s. m. diioudd. Daoud; surnoiiimé cl ahrt-
tt\, chef de l'une des six sectes reconnues pour
orthodoxes dans le mahomélisme.
DauiÓN, s. m. daoulêss. Dauliade: habitant de
Dauhs. en Phocide, H adj. Dauliade; qui appar-
tient à la ville de Daulis ou à >es habitants.
Dniilie.x, (/((o,i-/i„ss. Ant. gr. Daulies; fêtes que
l'on célébrait à Argos en l'honneur de Jupiter,
vainqueur d-.\crisius.
Damna. S. m. dnan-ma. Ortiilh. Dauma ; merle
des Grandes-Indes.
Dauniaiio, adj. et s. danunia-no. Géogr. anc.
Dannien: hab.tant de la Daunie: qui est pro-
|)re a la Daunie ou à ses habitants.
Daiinio. syn. de Daitninno.
Dniiii», s. m. daoïi-Ho. Temps lier. Daunus" hé-
ros italien, fils de rilumnus et de Danaé, père
de Turnus, suivant certains auteurs; son' aïeul
ou son bisaïeul, suivant d'autres.
Davalin, s. f. dava-Ua. Bot. Davallie; genre de
fou^'eres polypodiacécs, à stipe herbacé ram-
pant on dre^si-, indigènes des parties intertro-
picales dis deux hemisiihcres.
Uavallóldt'aM. s. f. p|. fi(ica/i(»-i</c'«ss. Dn\alio-
idees; lamille de fiiugéres, dont le lyyc est le
genre da\ allie.
Uavallótilfo . r«. adj. diiiiiHti-idi-o. Bot. Da-
>alioïdé; (|ni ns'^euible a une davallie.
Duviu. «.. {.d(i-\ia. Bot. Da\)e; genre de la fn-
niille des mi'lasioinaréci, lovoisieiées , renfor-
iiiaül cinq a six espèces de petits arbres indigè-
nes lie l'Amérique tropicale.
Uavifliro, ca. adj. duvi-iiil.o. Davidique; se
dit (|iiel(pH's lois des compositions sacrées dont
le ton est sideum I et inspire, comme celui des
psaumes de David. || s. m. Ilil. ecclés. Davidir
qm-; membre d'une secte fondee en Flandres en
l.')2.') par Da\id tieorge, (|ui se donnait pour le
vrai .Messie, et niail lu résurrection de la chair,
le mariage, etc.
Dat It'M'ia, s. f. davié-ssia. Bol. Davicsie; genre de
plantes papilionacées, compreiiant plus de tren-.
te es|)èces d'arbrisseaux tous originaires de la
Nou\elle-lli)llaiide.
Duvila. s. f. davi-ln. Bot. Davillc: genre de plan-
tes dileniacées , comprenant jdusieurs arbris-
seaux filamenteux, indigènes du Brésil.
Daw.soiih» , s. f. daousso-nia. Bot. Dawsonie,
genre très-curieux et très-rare de mousseespo-
lytryiiu'es, ayant pour type et espèce unique la
dawsonie polytridioïde iroinée sur les rochers
du port .Jackson, à la Nouvelle-llüllaude.
Daxa, s. f. inus. V. Mnii.
«p. pi épi, .s. d .De. Cette préposition d'un trés-
frée,ueiit usage dans les deux langues, n'a que
deux rapports bien distincts au point de vue idéo-
logique: celui de calitîcation comme dans le livre
de Pierre; une lablc de marbre un palais de roi,
etc., et celuid'eloignement, comme danss'èloig-
ner de Paris, sortir de chez-soi. s'écarler delà rè-
gle, etc. Pour marquer ces deux sortes de rap-
ports, qui en ialiu se traduisent l'un par le géni-
tif, etl'autre par l'ablatif, les Italienset les .\ii-
glais oui dènxmot- dilTérents, lesilaliensonl t/i et
i/'iet les Anglais. /"ro vif ron. Mais en fiançais et en
espaj;nol on e>t obligé de represen ter ces deux idees
diíTérenies par le même mot, snus le rapport de
(jiialiiicalion. la prépisition de prinie, à l'aidede
son comiilémeiil le rapport donl elle est le signe,
d'où il suit que dr et son complémeiil sont équi-
valents à uu adjelif. ILx; nrco de triunfo; arc t/e
triomphe ou arc triomphal; cana de comercio;
lettre de commerce ou lettre commerciale; cnsa
de pobre; maison ¡le pauvre, ou mai-'^on pauvre.
De S'emploie dans les deux langue-; avec un com-
plément delermiiié ou indéterminé, entre deux
noms dont le dernier indique la personne qui
est l'auteur de la chose en queslion. le lien
(l'origine, le temps, Tépiííjue, la cause, l'instru-
menl,l'o!riee, l'objet, le but, le sujet traité, la cho-
expliquée, la desiinalion. la profesión , la condi-
tion, la qualité, la nature, la dimension , la va-
leur, la force le conienu, la composition, la ma-
tière qui compose la chose, la totalité ou une
fraction, s'emploie aussi entre deux noms qui
marquent parenté, union, servant à marquer le
rapport de la partie au tout, ou doirl l'un mar-
que soit la totalité , soit une fraction. H Après la
DEA
— 23 —
DEB
préposition antes de s'cm pl^ic avec éllipsp:
excm. Antes de partir anleit de hacer una
cosa; a\aiil ¡le partir, avant de faire une cIidsc,
c'csl-a-dire. a vanl I' inslanlí/'- partir, avant l'ins-
tant de laire une chose. Il y a »ii^<\ ellipse dans
plusieurs eas oii le eomplénient est un verbe à
|-inli:iitir; ex: 5e le acusa de krihur conspirado;
on l-arcuse i/-avoir conspire, (••esl-à-dire, en lui
imputant le crimed'avoii conspiré; fastidiarse de
¡fer, s'ennuyer f/c lire, c-est à-iIre s'ennuyer
dans l'action de lire, l.a même cIidsíc arrive ()uaiiil
de ré'iil des moisqui ser\ent à délerininer lasif;-
iiilicalion d'un adjeclil'. || /Jejio de ri</i<a, plein
d'eau, cest-a-clire plein par la quantité deau
qu'on y a mise; perfecto de cuerpo, parfait de
corps, c'est-à-dire, parlait dans toutes les par-
tics de son corps. I Lamèincellipsealieudans U!i
fîrand nombre d'autres cas. qu<; imus ne sifina-
ierons pas parce qirils sont le> mêmes dans les
deux laniTUes. ceprnuanl nmis devons o!iser\er
(¡uc l'ellipse et l'emploi de la proposition île
n'est par si lré(iuent en esiiafiiiol qu'en français,
connue on pourra le voir dans la partie françai-
se espagnole de ce diilionaire. || On place par-
fois le de enire un adjiUif et un subsiantir pour
donner plus de force à la phrase, / í picara (le la
criada, la fripponne (/,' ser\anle ¡(,)'í'í diantrj de
lininhre'. Ouel diable diiomme ! I| Cuand île
placé a()rès un verbe réjiil des mois qui indi-
quent le modi', la manière de s'habiller, d'aller,
d'être, etc. se traduitquelqucfoispare i.E\:Ella
i' a de mantilla y sa marido de chaquela; elle
allait en mantille, et sou mari en veslc; esiacde
reemplazo; être en disponibilité. | Lorsque la
préposition de mariine un ra|)p irt d'éloi^ne-
inent, l'iiiée relative a ce rapport ne peut être re-
présentée que par un ailjelif ouun \cil)e; (piisiu-
vent sont stus-entendus: bajar du caballo ; des-
cendre de Lhe\al; aparlar->ç del peli'jro; s'éloijr-
iier du daiiíjer. El ciene de ¡tarcelona: il vieiil
de Bareelonne, dans cet e\em[de, il y a eUi()se,
<ar il faut sous entendre, il vient ici , s'êlaut
éloiiiiié (/(' narci'lonne. || De s'emploie avec une
foule de moisqui mariiuent la distance. Indurée,
piiur exprimer la relation cntn' des personne^ ou
des choses, un rapport deijualilii ation. le passa-
ge d une chose à une autre, la succession d'une
série de faits à une autre série. || Il faut obser-
xer quesousic rapport de l'cloi;;nemenl l'emploi
du de est toujours le même dans les deux lau -
fines.
I>t>iilltnrlnn . s. f. déalbatinn. Chim. Dèalba-
tion ; action de blanchir. .Se dit surtout de lopé-
raiion oui consiste à blanchir certaines subs
lances pur l'action du feu.
nraniliiilaeioit . s. f, déamboulaiion. Oi'ambii-
latioii ; aciion de se promener. (!e mut n'est pre.s-
que pins usilc.
Ueambiilar, v. n. déamboular, Deauihulrr; se
prumcMcr, aller d'un ctMó et d'un autre. Vieux
et iiuisile.
Ueaiiibiiliitui'in, adj. déamhoulntn-rio. l»éuni-
bulatoire ; indétis, chancelant. irriSüdu.
■ki'iiii, s. m. dèan. Hist. rom. Doyen; nom don-
ne par les Uomains à un oflicier qui avait le
t iimm uiilcnienl de dix soldats, ou à un pré.si-
dent d'un tribunal de dix jujjes. li Dtiyen;
c'était dans l c)iliso grecque, et particulière-
ment à Constanlinople. du temps des emp4>-
reiirs, un oflicier laupie sans ( araclére sacerdo-
tal, chargé du cérémonial et de la décoration
des églises, li Doyen ; le premier digniiairr et
le président né du chapitre, dans une e;¡lise
cathédrale. || llist. eci lés. Doyen; ju;ie ecclésias-
tique qui était chargé de visiter un diocèse. ||
Doijen rural; dignitaire etclésiastique qui avait
le droit d'inspecter les cures de campagne et les
doyennes d'un diocèse. || Doyen; dignitaire qui
assistait l'abbé dans ses fonctions, et qui sur-
veillait dix moines.
Ucaiiato, s. m. dùana-to. Dcycnne; dignité de
doyen dans une église, dans un chapitre. || Do-
yenné; demeure du doyen. |J Doyenne; division
d'un diocèse soumise a Pi.ispection d'un doveii.
»c'aiiu*yo. s. ni. (/e/ii(a:-iyo. V Meanalo.
Uebiiju , adv. débafflui. Sous, dessous, par des-
sous. Il Exinime une iiiée de situation infé-
rieure. Di'biijo de manfia, debajo <¡e muño; sous
mam, en cach Ile. || D-bnjo di- Ins raijos del sol.
On le dit en aslrolojiie d'une planète éloignée du
soleil de 17 dogrés. || Pur debajo de cuenta. V.
Cuenta. \ Pur debajo de la pierna, adv. Pierna.
Por debajo de tierra. V. Tierra. || Quedar debajo;
succomber.
Uehaiidar. v. a. débandar. Inus. V. DeíWnir,
esparcir , Sfiinrar.
Doltatallar. V. a. ilibalailhn. Débatailler, livrer
bataille, combaitre. || Discuter un point, ie ton-
te-.lcr.
Oebale, s. iM. déba-té. Débat, conteslalion,
diffeient.
Uebatibíe.adj. débati-blé. Débatable : contesta-
ble, sujet à discussion ; liligieui.
Ucbatido. part. pas. de Detíi/ir. Débattu, ue.
Ikebutiraite, s. débatién-té. Débatleur . «onles-
lalcnr, argumentateur. Celui qui de'end le pour
et le contre.
Uebatii-, v. a. débaiir. Débattre, disculer. con-
tester, arguer, convertir ; S"Ulenir a\ec chi'leur
uneo|iinion. || .Mettre en doute l'exactitude d'un
compie, d'un état, de quelque chose.
Ucbda . s. f. iiuis. V. Deuda.
Uebtlatlo, «la. adj. inus. V. Adeudado.
Uebd». s m. iiiii>. V. Deudo. 1, Inus V. Relación,
dependencia, alianza. || V. Débito, deuda.
Uebclor, s. m. deb-dor. inus. V. Adeudado, inuâ.
V. /i';/); arentado.
Ueb«>, s. m. de-bé. T. de Comm. Débil; ce qui
est dû après la balance faite entre l'actif el le
passif.
Debelar, v. a. debelar. Défaire, vaincre une ar-
mée, conquerir un royaume, une province,
prendre une ville.
Uoboiiiiii', s. m. dhi'n-tour. Tend. Debenlur;
(luiilance donnée uu Uoi, par les officiers des
com s souveraines, lois qu'ils recevaient leurs
iioiiiiraires. Celte quittance S'appelait ainsi par
ce qu'elle commençait par ces mots. Debtnlur
m Un, etc.
Debor, à v. a. débir. Devoir. | .Yd (/e6«;r una lerf
de ai/ua. Fain. V. IS'o dar uua sed de aijua.
Vebor, s. m. d bér. Devoir, obligation! ¡i Délie.
t iiiiiphr cun su deber, l'aire son devoir.
UcbidanitMitr. adv. ilébi^amen-té. Dûment, con-
veiia'ulenieiil. juslement, parfaitement, entière-
ment.
DEC
'Í4 —
DEC
l»('l>i<lo, pari. pns. de Deher. I)ù, duc.
Uriililwr. s m. ililis. V. Ihndnr.
Dwbii'iito. |)iirt. )iiis. i\f Deher. DfSaiil; qui doit.
Dt'liil, nilj. ilé-bil. Di-liilc, cxlt'iiiii', alTiiihli; qui
i)ian<|iit* de forro. ¡ S't'inpluit; niissi (>n piiiiaiit
des plaiilfn, d(*s choses. || astro. Ou le dit d'une
d'une planète, (pii dans un Sl^ne. nest en as-
pect a\rc auiiini' aul re.
D(-I»ill<lnil, s. 1". ¡lehili-ilttilil. Dcliiliith faihlesse:
arail)lisM'iM(Mil.|iFi(4, Faiblesse, tiiuiditi-, pusi-
llaniinite.
Dciiiitia.s. í.dí'bili-tíi. Debilitó, faibirsc, inan-
;.'Ui' (le \ixni'nr, <le l'orce.
D«'liilltiirii»n, <.f. '/''/'i7(rr(-7.ir)r( Débililalion: étal
de (Icliiliii-. I Me<l. I>el)il<tntion; iiioven débilitant
dont se servent les médecins |)onr rend lenn cor ps
(|iii jouit d'unetidp ;;ranile l'oice. a un élat de lai-
blexse utile a l"a< lion desreuiedes (¡umIs veulent
employer pour la {:uéiison
U«>liilUii«liiiiicii(r. ailv. <lil)ililailnm'en-té S.
Déhilinetite.
DchlIltiKliiHhiio. m», adj. sup. de Dehililadn.
Uclillitailo, pari. pas. de Debilitar, Débilité, ée.
dél.iffié, e.
Urbliltar. V. a. debilitar. Débiliter, affaiblir, dé-
bilïer. Uenilre un coi ps pins faible.
■»p|»ilm«>iiU', adv. debihiirn-té. Débileaicnt, fai- ¡
l)lement.
UébKo. s. m. dé-bitn. Dette; ce qu-on doit. |1 De-
bito conji'iijal. devoir coiiju{;al.
noble, adj. inus. V. iîndehle.
■>i>bo. s- m. dé-bo. Outil de méïissier.
Itrbroritr. v. n. inns. \'. h'uferniar .
nohiijailiiru, S. f. inus. V. Dibujo.
Ucbnjar. v. a. iiius. V. Dibujar.
Ilfbiijo, s. ni. inus. V, Dibujo.
Becn, s. f. di^-l;a. Dera; parlicule aiiiimentalive,
qui désigrnc dans le système nouveau des me-
sures, une unité de mesure ou de poids, dix fois
plus grande que l'unité génératrice.
Uornboioii, s. f. dêkabo-ioii. Métrol. anc. Déea-
boion. monnaie frappée ¡lar Cliésée qui valait
dix foisia pièce appelée par les Atbénieris bœuf"
Decab:-iu|iDl(i<>. tla. adj. déliabra-' ido. Molí. Dc-
cabracbide. s'ap|ili»ine au\ céplialopodes; ayant
sur la télé dix appendices en forme de bras. ||
s'emploie comme substantif.
Drcabruquidco, va. aiij. dêUabraki-déo- MoH.
décabrachidé. syn de dècabrachide.
nerncaikto, <a. s. m. déhnUnn-to. Bot. Décaran-
the,- qui a dix épines. |1 kblbyol. Decacanthe; qui
porte dix rayons épineux a sa nafieoirc dorsale.
DPCHcero, ra. adj. dé a-iéro. Moll. Décacère; qui
a dix cornes ou tentacules. Il s. m. pi. Deràreros,
décacéres; famille de l'ordre des céplialopbores
cryptodibranches, comprenant ceux qui ont cinq
paires d'appendices tentaculaires.
Decact'to. s. m. dél<ii-/.êio. Bot. Décachœle;irenre
de la famille des composées tubuliflorées cupa-
loriacées, établi pour un sous-arbrisseau du Me-
xique,
DrcncnoMio. S. m. </(^/.a/itié-mo Echin. Décacnè-
me; genre de zoophytes de l'ordre des échinoder-
ines, ayant pour type le decacnème violet.
Weracordc ó l>rracor<iio, s. m. dé\ia\ior-dé.
anc. Grc. Décachorde; instrument de musique
des anciens, monté de dix cordes, et de figure
friaufiulaire. T'était une espèce de harpe.
DorartoM, S. m. déUa\:-toss. Erhin. Décaclis; nom
donné aux astérie» fussillcs qui sont muuics de
dix layons.
Uéruda, s. f. dè-kndn. Décade, dizaine. || Hs-
(lace de dix jours. | aniiq. pr. Escouade de dix
hommes. || ouvrafte en dix livres.
Uoratluotllo. lia. adj. ilél.adaktil -n. Zool. De-
(ad.nl\le, (|iii a dix doifils. || Ichtbyol. (pu a dix
I rayons libre-> a i li.ique na^íeoire pectorale.
Brrailarco, s. m. ilél,irlar-\\o . \nti(]. f;r. Déca-
I dari|ue. nom de dix ma^-'isliais que Lysandre
établit dans les villes de la dépendance d'Alhè-
I UPS, après sa \icloire sur les .\tlieniens. | Olli-
I cier i|iii n'a que dix bomines sous ses ordres.
Ucrailario. la. adj. déV.ada-i\i). Décadaire (|ui se
ra|q>orleaux decades du calendrier républicain.
I Historia decadaria , Histoire décadaire, en
tlix tomes.
Iferitilciiria, S. f. déÁadihi-liu. Décadence; com-
meni ement de défiradation, de ruine, de des-
truction. ¡ Fiji. Se dit de ce qui déchoit, de ce
•pii va déclinant en parlant des personnes prises
collectivement et des choses personniliees, s'em-
pl ie dans ce sens, en parlant des choses mo-
rales.
UeradpMte, part, prés, de deraer. \ adj. Qui dé-
choit; qui est en élat de décadence.
Bi'caili, s, m. (/eka-fyi. Décadi; la dixième jour de
la décade en France, sous le régime du calen-
drier républicain.
Ufcadopecteno, S. m. dél.adopekté-no. MoW. Dé-
Décadopeclene; sous-penrc de mollusques formé
aux dépens des jieiífiíes, pour celles des espèces
qui ont quelques dents obseléies a la charnière.
DiTadiieo. s. m. dénd-donho. antiq. (Ir.Décadou-
(pie ou décaduipie. Titre des dix magistrats que
Lysandre é'.ablit dans les villes Athénienne»
a[irés la guerre du Peloponnc.se. et qiril choisit
parmi ses partisans |iour se rendre plus facila-
ment maitre de tout le gouvernement.
Decnrdro. dra. adj. dé':aé-dro. Décaèdre; se
dit d'un volume ou solide quelconque quise
compose de dix faces ou ci'ités.
Dccariiionto . s. m. inus. V, Decacimiento.
Dcraer de) v. n. dékaér. Déchoir, tomber en dé-
cadence. Il Mar. Dériver , s'écarter de la roule
qu'on tient en main. || Décadente , être en élat
de décadence: ancien mot peu employé.
Decalldo , da. adj. dé'.af\-dn. Bot. Décafide; qui
est divisé en dix parties.
Decáfilo.ia. adj. ii(!/ia-/îio. Bot. Décaphylle , qui
a dix feuilles ou folioles, tels sont les pédicules
de l'exalis de caphylle.
Deraslnia, S. f. dk^arj-hi-nia. Bol. Décagvnie;
ordre de la dixième classe du système de Liné,
comprenant les plantes qui ont dix pistils.
UpcaKÎiiico. ca. adj. dékag-hi-nilio. Bot. Qni ap-
partient à la decagynie.
Decágono, na. adf. déka-gono. Décagone; qui
présente dix angles. || Géom. Figure qui repré-
sente dix angles et dix côtés, il Foi t. Ouvrageiiui
se compose de dix bastions. || Ichthyol. Déca-
gone; nom d'une espèce de poisson qui appar-
tient au genre aspidophore.
nepâsraiiio , S. m. rfé a-<;ramo. Décagramme;
poids de dix grammes.
Evecágiiio. na. adj. dekag-hino. Bol. Décagyne;
plante dont l'organe fcmello est double-
DEC
— 25 —
DEC
Decalble, adj. inus. V. Perecedero, caduco.
UccurnUciitu, S. m. inus. V. Descaecimiento.
DecIniWüito, S. m. inus. V. Decadencia.
Ucciilco,s. m. í/.'7fíií-íco.DécaI(|UL'; action décal-
quer un dessin , uu de retracer sou calque.
DocuU'pio, s. m. dé':alé-¡)i(). Bot. üécaléjiis;
penre tic piiinles asd(''(íiadiH'í> comprenant <iuul-
ques arbrisscnux de iMnde.
Ui-culiti-u, s. n>. d¿\uLli-lro. Mélrol. Décalitre;
niesuic de cap ici té qui vaut dix litres; elle équi-
vaut à dix déciniélrcs cubes.
Dccúlobo, IfA.MÏ]. déka-lobo. Bol. DJxalobé; qui
pré>enle dix divisions arrondies.
DeRáio$;<» , s. ni. déha-lojo. llist. Sainte. Décalo-
gue; mot (jui désigne i he/ les chréliens cl chez
les juifs , le code sacré renfernianl les dix coin-
mandeiuenls que Uieu donna .i Moïse sur le mont
Sinaï, après les avoir gravés sur deux tables de
pierre . ajqtelées à cause de cela labiés de la loi.
La preuiiérc ne comitrend que trois coniminde-
mcnts, les seuls qui regardent le devoirs de
l-liomuïe envers Dieu; la seconde table com-
prend les sept autres , qui regardent les devoirs
de l"homme envers son prochain.
WrcaiiK'i-uinr, v. a. dé'iamiridar. Décamérider;
diviser en dix.
Dcctiiueriiln , S. m. dit kamé ri-do. Démarméridc;
divion en dix , dixième.
Uecamer» , S, m. ilêli'i;né-ro. Enlom. Décamèrc;
genre de coléoptères lamellicornes , ayant dix
articles aux antennes, et dont la principale es-
pèce est le décamère argenté, qui habite le cen-
tre et le midi de la France.
DccnintToii , s. m. i/é/atméron. Décaméron; ou-
vrage. qui contient les événements ou les en-
tretiens ([iii ont eu lieu pendant dix jours. Se
dit pariiiulièremeiil du recueil des nouvelles de
Bocrtce portant ce titre.
Dacniiiétriro , ci». adj. ilékami';-lril(n. Métrol.
Dé( amélrique; qui a rapport au décamètre.
Deokinctfu , S. lu. déka— métro, métrol. Déca-
mètre; nouvelle mesure de longueur égale à 10
mètres.
Decaniiron, S. m. dêkamiron, Pathol. Décamy-
ron ; emplAtrc compose de dix ingrédiens.
Dccuniitado , part. pass. de Decampar. Décam-
pé, ée.
DeoikMipiir, V. a. f/c'/cam/iar. Décamper; déloger
le camp , l'abandonner,
Dccniia , s. f. d,':a-na. Doyenneté. sorte de poire-
Decaital, adj. dé'uinal. Ilist. Déranal ; qui appar-
tient a un déean ou doyen, à un décanat.
Decanato , S. m. dénna-to. Di-canat; dignité de
Doyen. Temps que dure la dignité de doyen.
Dccaii<li-iu, s. f. iléhan-dria. Bol. Décandrie;
dixième classe du svstéme sexuel de Liné, com-
preiiiini tous les végétaux a lleurs heruiaphro-
diles . ayant dix élamines.
DocaiidricA. ca. adj. dikdn-driko. Bol. Dècan-
drique; qui ai»partient à la décandrie.
Decaiidro, s. m. ilt'kaii-dni. Bol. Dècandrc; notn
des pl.mles qui ont dix éiamines ou qui les pro-
duisent.
MrraïKMiio, s. m. dékané-mn. Bot. Décanème.'
genre de pliiiites de la Camille des ascle[iiadées,
établi pour un arbuste de Madag.israr.
Dcoaiictirun , s. m. -Ickfini-ourun. Bol. Déca-
neuron ç genre de composées vernoniacées, com-
prenant des herbes ou des sous-arbri&seaux «p-
partenant tous à l"lnde ou à l-.Xsie orientale.
Uecanlu. S. f. déka-tiia. Ilist. Décanie; subdivi-
.sion au moyen âge, d*un comte eu dix familles
ou cantons.
Drcano. s. m. (Z(Jka-no. Décan; chcfde dii soldats
des milices romaines, cl de dix religieux dans
les moiia-.tères. || Oui a droit d'inspi ction sur
dix é;iliscï. |l Doyen ; celui qui est le plus an-
cien dune corporation, d'une assemblée. || Ce-
lui qui avec autorisation vabible préMde le cha-
¡litre dune église. || Astron. Nom donné par les
anciens a-^troTiomes à l'arc du Zodiaque, com-
prenaot dix degrés ou un tiers de chaque signe
du Zodiaque. Il avait trois dérans pour chaque
signe et trente-six |)our tout le cercle. || Titre
qu'on donne en Espagne à celui que |c roi a
nommé pour présider un conseil ou uu tribunal,
quoiqu'il ne soit pas le plus ancien de ses col-
lègues.
Dccniitacion, S. f. dékantazinn. Décantation;
opération par laquelle en pliarmaceulique ou eu
chimie , après avoir laissé déposer une liqueur,
on la verse doucement inclinant peu a peu le
vase, de manière à y laisser les parties épaisses
et à ne prendre que celles qui sont clarifiées.
ncotiitailo, pari, pas de Decantar. Décanié, e.
D4>caiitar, V. a. decantar. Decanter; transvaser
doucement un liquide, en inclinaul peu à peu et
sans secousse , le vasi- qui la contient , de ma-
nière que la partie limpide soit séparée de celle
précipitée.
DecaïUar, v. n. inus.. S'incliner, se pencker, s'é-
carter de la ligne.
DecaiitarHu , V. pron. dékantar-sé. Etre decanté.
Decanteu, S. m. í/ií/íantc'-o. Chim. Décaulage;
action de décanter.
Decantero, adj, dé'!anté-ro. Bot. Decanthère;
qui a dix :'u!hères.
Dceapétalo, la. dékapé-taU). Bot. Décapétale;
qui a dix pétales.
Decapitiicion , S. f. déknpitmion. Décapitation;
action de décapiter quelqu'un, de lui couper la
tète.
Decapitado, da. part. pas. de D&capilar. Déca-
pité . lée.
Decapitar . v. a. dékapitar. Décapiter ; couper la
tète à quelqu'un ; se dil aussi en parlant des
animaux.
Decapitarle, v. pron. dékapitar-sé. Se décapiter;
être décapité.
Dt'capodirornio, adj. dékapndifnr-m^. Entom.
Décapoiliforme; epiiète qui s'applique à des lar-
ves de coléoptères carnivores, sevapodes , dont
le Corps éiroii, allongé est garni de lames nata-
toires.
Di>cápndo,d]t. adj. dé' n-podo. Entoni. Décapodc;
se dit des crustacés qui on dix pieds ou cinq
paires de pattes ambulatoires. || s. m. pi. Dcca-
ji'xlos. Décapodes; premier ordre de la classe des
eriistncés. renfermant toutes les espèces venan),
se grouper immédiatement autour (les crabes cl
des ecrevises, et qui ont pour caractère èminein-
meni distinctif cinq paires de membres qui font
suite aux organes masticateurs, sont beauioiip
plus développés que ceux-ci et constituent les
pattes proprement dites.
Drcapodo. s. m. (/«!/((i-/;o(io. ont. gr. Decapode;
DEC
— 2C —
DEC
rapsure linéaire des Grors, composée de dix pieds
cl variant dans los diriY-rcntsélals, suivant lu lon-
gueur du pied lui-mime.
OrcápollH, s.f. d-ha-iioliss. Géogr. Décaple; con-
Ir^'e de la l'aleslitip.
Di*riipt<>rlBlo, ta. adj. dékaptérig-liio. Iclithyol.
D('( npierjijien; qui a di\ iia^rroires. || s. m. pi.
Dempteriffios. neraplcrygicns ; rlasse de pois-
sons rcnferinaul ceun (|ui ont dix nageoires.
'DociirMro, h.m.iléiinrn-l'o. Il"l. Ixcarliaplie; ^en-
re de inelustoinnc^'cs iiiicoifices, forme sur un
arbrisseau du Surinniu.
Uccái-KÍra , t. f. '/<' (iifi-hira. antiq. Gr. Decarpr-
re; ancienne monnaie des Grecs qui valait dix
argyres ou la dixo-mc partie d'une livre.
Di'ciiiltoiiMliido , tilt. part. pas. de Dccnrbona-
(ar. Décarbonalé, ée.
Dorarbonniar , V. n. (lèUnrhnnutar. D(^carl)ona-
ter; sortir d'un oxyde métailuiue l'acide carUo-
niijue avec lequel \\ i-lail comliiiie.
DepAi'l>onatiir»c*; v.pnui. tlekdrbnnnfar-sé. Se
dce.irbonaler , itre décarbonalé; perdre l'acide
carbonique.
DM-nrliuiarion, S. f. déliarbourazion. Cliim. Dé-
rarbiu. lion ; destruction de l'élat de carbura-
tion d'une substance.
Deciirco, s. m* (/''/.ar-/io. Milic. anc, Décarque;
commandant d'une décarchie ou escouade de
dix hommes.
E>ernrfl(>iializailo , tla. part. pass. àuy. Decar-
dennliznr. Pécardenali>é, e.
BecartlciialiKar, v. a. dél.ardénniizdr. üéearde-
naliser; elTacer delà liste des cardinaux.
Dt>cai-il(>iiallKAi*MO, v. pron. déliaidhializar-sé.
Se (](Uaidénaliscr; s'eiracer de la liste des car-
dinauv.
Uecartf-îa, s. f. dél>ar-tria. Entoni. Décartliric;
genre de coléoptères longicornes, très-petit in-
secte originaire de l'île Sainl-Vinccnl aux An-
tilles.
Doea.xilalto , lia. adj. dé''assi-lnbo. Décasyllabe;
composé de dix syllabes.
Dera»)poi-nta, adj. dikaspér-mo. "net. Décasper-
me; qui renferme dix semences. || s. m. Bol. Dè-
casperme. V. NeUlris.
Vecikffporo, s. m. (/('/(a.ï-poro. Bot. Décasporc;
genre de la famille des épacridacées formé sur
d'élégants arbrisseaux dont les baies sont dé-
cempyrénées et qui croissent dans la Nouvelle-
Hollande cl dant la terre de Van-Diémen.
DpcaKqiiliitla, S. f. d.'kasKis-tia. Bot. Décascbts-
tic; genre de malvacées habiscées, constitué
pour un arbrisseau de l'Inde dont l'involacre
est dccaphyllc.
Aorastci-a , S. f. déhasté-ra. Mctrol. Décasière;
mesure de solides égale à 10 stères ou 10 mètres
cubes. Il est le corrélatif de Décislèrc.
BocaHiiio, adj. déi:nst{-lo. Arch. gr. Décastyle;
se disait d'un édifice dont le front était ornée de
dix colonnes.
Dcrn<oiiio , s. m. déka-tomo. Entom. Décatomc;
genre de coléoptères, famille des vésicants,
ayant pour type le décatome marqué d'un crois-
sant (Ivi cap de Bonne-Espérauce.
Decebhniento , s. m.inus. V. Decepción.
Decebido , part. pass. du v. Decebir.
Dco<*bir, v. a. inus. déiébir Décevoir; séduire,
abuser, tromper par quebjue chose de spécieux
et d'engageant.
tteredeiite, adj. dt'ivndt'ñ-lé. Bel. Décidu; qui S*
délai bc cl tombe qucliiue temps a|)rès -^oi! dé-
veliq)piMueiit , et loix|u'il a acconipli les l'onc-
tions(jui lui s<iiit déMilues, en parlant des divers
organes d'une plante.
Oerenihrio , S. m. inus. V. Diciembre,
UiTfiiipcdu, s. m. di'/.iiinpV'itn. Mélr<d. Décem-
pèilr; iiisii uineiii on fornif de regle ou perche de
dix pieds df lon^'. ilonl les anciei-s se servaient
pour mesurer Ici- terrrs ou |)our donner à leuis
¿•difices les propolionset les dimensions conve-
nables aux re;;les de l'art. l! adj. (irusl. Détcm-
pedc, i|ni a dix i)altes.
Ucrriii|tuiiiiiad<i, da. a(\].di'iémpnnion't-do. lliil
liai. Déceniponctué ; (^ui est m.ar«|ué de dii
points.
Decena , S. f. dhà-na. Dixaiiie, cidlcrtion dr dix
unités. Il Mus. .\ccord de l'octave et úf la tierce.
Deeenal. adj. déZ'Uial. Dércniial: (|ui diired;x ans,
qui n-vicut tous les dix ans. !| llist. anc. l'icttns
décennie!,; fêles décennales; fêles (lu'AugustB
fit célébrer tous les dix ans. pendant ¡a durée de
son règne, lorsqufm lui prorogeait les pouvoirs
dont il était revclii.
Drceiiar. s. m. V. Dccennriii.
Deeenarlu, ria. adj. dôiJ-nn-riu. Dccennaire; qui
procède par dix. | s. m. Dixain. dix giains de
chapalet. | Anc. milic. Dixuine; décurie, com-
pagnie de dix hommes.
Dereiirin , s. f. déi.én-iia. Décence, bienséance,
honnêteté, convenance, modestie, pudeur.
D<'C4'iideiicla, S. f. iuus. V. Descendencia.
Dccendcn(ado.4la. adj. dé/.éndéiilri-do. Bot. Dé-
cemdenlé ; qvii est terminé |tar dix dents.
Dccoiidei', V. n. V. Descender.
Deceiidimlecito, S. m. inus. V. Dcscendimienln.
Dcreiidli-, V, a. inus. V. Apear, bajar. l\\. n.
inus. V. Descender.
Decenio, s. m. déré nio. Espace dix ans.
Deceno, na. adj.inus. dézé-no. Dixiènic; nombre
ordinal de dix.
Deceiilociilarin, rla. rnV].dézénlnlioula-rio. Bol.
Dccemloculaire : qui est disisé en dix loges, en
parlant d'un ovaire ou d'un fruit,
Dcceiuunciilado, da. adj. dézénmakoula-do.
llist. nat. Déceminaculé; qui est marqué de dix
taches.
Decenso , S. m. inus. 'V. Cnlarro, Ileuma.
Decentado, part. pass. du v. Decentar.
Decentar, V. a. déiènlar. Entamer; oler d'une
chose entière une partie, qu'on regarde comme
la première. | Commencer à perdre ce qu'on
avait conservé sain et en bon état, comme la
santé, le corps, etc.
Derentarse, v pron. dézéntar-sé. S'entamer,
s'écorcher, en parlant d'un malade.
Decente, adj. (Z(iz¿n-íé. Décent , séant, convena-
ble; convenant , bienséant, conforme à la décen-
ce, juste, himnctc
Decentemente , adv. dézéntémén-té. Décem-
ment; d'une manière décenle, honnête.
Dcccntisliuo, ma. adj. sup. de Decente.
Decenviral , adj. dézénviral- Hisl. anc. Décem-
viral; ce qui appartenait aux décemvirs.
Decenvirato, s m. fZezéni.i'ra-io. Polit. Déccmvi--
rat; gouvernement des décemvirs, dans la répu-
blique romaine. I! Décemvirat; la durée de cette
DEC
27 —
DFX
magistrature, l'espace de temps pendant le-
quel Rome fut soumise auxdérenMÎrs.
Decciivtro ó Ds-convir, s. m. d¿7.énvi-ro. l'olil.
D6ccmvir:n(.m dniiné aux dix mngistrais élus
parle pouiile Uomain, vers l-aii 300 d( la fonda -
liondcUomp, pi'ur rédiger un code el diriger les
air lires de la républi'U'fî-
neccpai-, V. a. inus. V. ¡):'sccpnr.
n(-ci-i>eio!i, s. f. inus. V. Emjañn.
Uccc:itiTo, v:i. »à..<l'ièpl\-vn. Dcceptif; propre
à tromper, à séduire, à égarer.
Ueccptoi-lo, i-ia. adj. inus, V. Ei\<jañ)so.
»ererc«r , v. a. inus. V. Descerrar.
Ucci-riier, v. a. inus. V. Discernir.
Ot'cemiinhnr, V. n. inus. V. Dcrrunihar.
UecoMioti, s. f. inus. di^/éssion. Existence anté-
rieure; l'attinn de précéder.
DeccMo , s. m. inus. V. Muerte,
Occonar , ra. s. inus. V. Antecesor.
Oeriintlo, s. m. dètchn-dn. Modèle, exemplaire,
patron, type. Il Cannevas dessiné pour faire de
la tapisserie. Il I>ec/ia(/o de virtud; miroir do
vertu.
Dcci , part, dé-zi. Déci: particule qui dans le sys-
tème dis nouvelles mesures, désigne une uni-
té dix fois plus petite (|ue 1-unilé génératrice.
Dcrcláreu, S. f. dviin-réa. ^^éllol. Déciare; dixiè-
me partie de l'are, nouvelle mesure df superli-
cie qui vaut dix mètres carrés , ouyi pieds car-
rés "dixièmes.
Deriatiiia, s. f. di/Àati-na. Métrol. Déciatina;
mesure de supTÜi ie employée en Russie, et va-
lant , ares 109 ",1.
»ccilili>, adj. déii-hlé. Qui peu être dit.
a>i'ri4l(^i'a<<, s. f. pi. i'am. (li/.idi'-rass. Taconde;
élixjuence , facilite à bien parler.
Deciilero, vs\. a:\\. dJiidé-ro. Qui peut être dit
sans inconvénient.
Dcriditlo, «la. part. pas. du v. Decidir. \ adj.
Décidé; (lui est résolu, d'un cararièie ferme.
nfc]<licl(>i> , s. m. di'zididor. Décideur ; celui qui
ilécide . qui tranclii' les questions.
Ueriilir , V a. déiidir. Décider, déterminer, ré-
soudre,- pirler son jugement sur une chose,
douteuse ou contestée. H v. n. Décider ; dis[io-
ser de, ordonner en maître , touchant telle clio-
se. Il Décider; l'aire cesser l'irrésolution de quel-
qu'un.
lïecUUi'MP , V. pron. dé/.idir-sé. Se décider ; pren-
der un parti, une résolution. || Decidirse por., dur
In prcfercticift tt. se dévider pour. || Être décidé,
être résolu, déterminé.
Dcoiilitr, ra. S. déiidor. Beau diseur; qui affecte
de bien p irler. || Troubadour , poète.
Deciduo, <l«ia. adj. dé/.i-donn. Bot. Uécidu ; qui
tomiie après la fécondation. || Décidu; se dit
aiis-;i des feuilles qui tombent avant la nouve-
lle feuillaison.
Dorlens!»ri', s. m. inus. V. Diciembre.
nceifiito. part. prés. inus. du v. Dicir. Disant,
•lui dit. Il .Mourant, qui menrt.
Uori^rciiio . S. m. déji-i)ra)iti>. Dóiigraiiime;
dixième partie du gramme.
Uocil , s. m. dê/il. Astr. Décil ; se dit de la posi-
tion de deux planèleséloignées l'une del'aulre
la dixième partie du 7i)diiiinie.
Drrillli-os. m. di'/.i -litro. Dé(i\ilro: mesure de
capacité, dixième paitic de litre.
DéciiuA, s. f. dé-iiniii. Le dixième. ¡| V. Diesmo-
Il ¿)Í7.ain ; ouvrage de poésie comp<i<6 de du
vers. Il Mus. Dixième; distance de dix notes.
Decimal, adj. déiimnl. i)écimal ; se dit d-une
fraction dont les parties sont des dixièmes , de*
centièmes, etc. d'unité. || i^écimal; qui concerne
les dîmes.
Deciinaiiuveiia, s. f. dézimanové-na. Un des
jeux de l'orgue.
Declinar, V. a. inus. V. Diezmar. \\ /Jimer ; lever
le dîme. IJDîmer; avoir droit de lever le dîme
dans un lieu.
DeciiiiarNe , v. pron. inus. V. Diezmarse. \\ Être
dimé; être soumis à la dîme.
DrcImátriaN, S. f. pi. dézinia- triast. Uist. Dè-
cimalrées ; fêtes des Falisques ; ainsi nommées
parce que ou les célébrait le dixième jour des
idus.
Dcciincría, S. f. (íézímiíri-a. /Jimerie ; genre de
plantes agaestacées , renfermant de très-petites
et délicates plantes découvertes dans l'.\uslra-
lasie et dans l'Inde orientale.
Dcciiiiétricu , ca. a.lj. dé/.iiné-tri\i.o. Décimétri-
qiie , ({iii a report au décimètre.
Decinipti-o, s. m. fíé/.i-/«éíro. />ecimètre; mesu-
re de longueur; dixième partie du mètre.
Décimo, ma. adj. ord. dé-zimo. /dixième ; nom-
bre ordinal de dix. |1 inus V. Diezma. ',', Décime;
nouvelle monnaie, la dixième partie du franc.
BccimoRtav» , va. í/r'zú/íokía-co. />ix-liuiliemc;
nombre ordinal de tS. j Mus. Wi\-huitième , in-
tervalle musical de iStons diatoniques.
Dvcimociiarto, tu dè/.imoVouarlo. Quaiorzièino;
notnbre ordinal de li. || Mus. Quatorzième ; in-
tervalle musical de 14 tous diatoniilues.
Decimonono, na. adj. cid. dézi mono-no. D\\-
nemième ; nombre ordinal de 19. | .Mus. /Ji\ -
neuvième; intervalle musical de 19 tons diato-
niques.
Dceimo(i«iinto , (a. adj. ord. désámoquin-to,
Qiiin/ièmo ; nomine ordinal de liî, ¡ Mus. Quin-
lième ; intervalle musical de 15 Ions diatoni-
ques.
Decimoséptimo, ma. dézimossép-timo. Dix-sep-
tivme, nomlne ordinal de 17. ¡ Slus. Dix-se[itie-
me; intervalle musical de 17 tons diatoniques.
Dec:mo<4e\to , ta. adj. ord. déiimossihi-to. Sei-
zième; nombre ordinal de IC». \ Mus. Seizième,
intervalle musical de t(» tons diatoniques.
Decimotercio, cia. dézimolèr-iio. Treizième;
nombre ordinal de 13. | Mus. Treizième ; inter-
valle musical de 13 tons diatoniques.
Décider , v. n. iiius. V. Descender.
Decinneve , s. m. num. inus. \ . Diei y nueie.
Drciocliciio. na. adj. mun.ord. ciéziotrhtJ-HO. Dix-
l.iiitiéme ; nombre ordinal de 18. ¡ Se dit d'une
espèce de drap dlispagne. Il est aussi subst;>n-
tif dans celte acception. | Surte de monnaie. V.
Diez »/ orli 'MO.
Dccioctoiial . adj. dézioiitnnal. ^liiiér. Dèciocto-
tanal: (lualilicaiion d'un ciislal qui présenle
di\-liiiil faces.
Decir, V. a. dezir. Dire, exprimer, énoncer , faire
entendre rar lapnude. || Dire; assurer, persua-
der. || Débiter , due. Il Dire: nommer, appeler.
Il Dire,- marquer, indiquer, exprimer, il Fig.
îiire; marquer en parlant d'un livre, il Inus. N •
I J'cdir , n t/ir. \ ímií. cclicr. V. lalir. jj Déla
DEC
28 —
DEC
1er, réiitcr on discours. Il Déclarer , «l('|»ospr en
justice. Il Derir ttttptuii rota cou la bora chirnt
Inm. oririr «nichiiic cliosc pour la furmc, sans
avilir rnvic ili- la (lonin-r. |] Derir aliirnns rosas
e'itre hurlas »/ rpifu; dire des cliusc-í |)ii|unnies
sur le Ion (le h |)bisantpri(! || Dfrir tiirn; dire
bien, parler avec girare. || Ihriv hinr, fain. Aller
bien , c(iiM<'nir , w rapptirli'r , <*lre favorable,
s'nnnoiuer bien. || Derir que tio; dire non , nier,
refuser, | Derir de repente; improviser; parler
«ans pri^paralion et sur le champ sur une ma-
tière (iiiiiiice. Il Derir que sis dire oui . allirmer.
accorder. || Drrir île mm Imsla rinro; pcip. />lian-
ter |iouille,(()u>rir d'injures. Derir el sueño 1/ In
iolîura; t'ani. l'.'irlcr crûment 1 dire loul sans
niénafif ment , et surtout des choses indécentes.
\\ Deririr al ci)m¡iañero\ conseiller son parle-
iinirc au jeu. || Derir misa; dire la mes»e ; eéle-
brer le saint sacrifice de la messe. (| Deri< tio-
nesó que nutiei: pop. Direuon. nier, refuser. |
Derir pnres h nones ; jouer ,i pair nu non. i| ¡)e-
cir par derir; piirVer pour pailer . ¡tarler a lort
et à travers. | Derir nimttus ton rinro ; faïu.
Ciianlcr n-ie ^.'amnie à (iui'l(|n'un. [| Derir ti(fp-
vetas. V. Tiijeretas han de ser, \ au mot liqe-
retas. || Do derir si ni no; ne dire oui iij mm,
répondre en Normand. 11 Iterir uno à sk sm/o ó
])ara su rapóle; l'íini. se dire à soi même. ]| De-
rir bien uni rosa ron otra; se dit d'une chose
qui va bien, qui cadre avec une autre. | ¡}erir 7
/tarer . aussitôt lait. || Diqan, que de />fos difie-
ro n; pop. Que nous importe, qu'on dise du mal
de non»? On en dit de Dieu. ¡ ¡ />?'.7oa/f/o.' atten-
tion r faites attention.' I /7>i(;o . difjo.' hé! hé!
vjens, ça. ¡ F.izque ; la même chose que Dit-en
que; on dit (|ue. | Ello dirá ; fam. Nous ver-
rons. Il No derir esta bora es rnia. V. fío(a. || A'o
decir malo ni bueno; ne dire rien , ne point ré-
pondre. ¡ ]\'o derir una rosa por otra ; ne point
mentir. | .Yo hay mas que tlerir ; c'est tout dite.
Il No tener que decir ; n'avoir plus rien à dire,
à répondre, à répliquer. ¡ No saber derir que no;
ne savoir pas refuser. ¡ Por mejor decir ; [mur
mieux dire, j Tú que tal difiisles ; fam. Se dit
pour exprimer la commotion soudaine qu'a pYo-
duiteune chose dite par quehjuHin. | Decírselo
de misas, ó halla te lo iliran de misas ; l'»tn. Se
dit pour menacer quelqu'un , qui agit mal . des
peines de l'autre monde ou même de celles du
présent. ¡ Decirse los nombres de las Pascuas ó
délas fiestas ; fom. Se diie les sept péchés mor-
tels, j Decir ó Decires ; s. m. Seiiieiue. dire. ||
Murmure, médisances , mauvais [iropos.
l>»'clr«e, V. pron. dézir-sé. Se dire, être dit.
itvrixcoiio, na. adj. num.ord. inus. V. Dicci sei-
seno.
DrciAciïi; S. m. inus. V. Diez y seis.
l>rrÍKrx(!ecininl , adj. dé7.issel;s-dé7.imal. Minér.
Décisexdérima! ; se dit d'un cristal dont la sur-
face peut être sous-divisée endeuxassorliments,
l'un de dix faces , et l'antre de seize.
Docîitirte , S. m. inus. V. />)>:. 1/ siete.
DrrUioii, S. m. f/('zis4)on. Décision ; action de
décider. ¡ Résolution ¡jugement, manière dont
tine chose est décidée.
DerUtonniMo. s. m. dézissiona-rio. Decisionairc;
qui décide rapidement et avec assurance.
DrcUioiiiKtn , s. m. déiissionis-ta. Arrétiste;
compilateur, commentateur d'arrêts.
DroiMUnnieiite. adv. d.'/issivamén-té. Dccisivû-
ment ; d'une manière décisive.
DitImUo , vu. adj. <li'/.ixsi-vo. Décisif; qui décide.
Il l'iiti) dirisiro. voix décisive.
Drriixori» , i-ln, ndj. di'/isso-rio . Prat Décisoirc;
décisif: (|ui doit lermiia-r toute contestation,
tout pnuès.
DpcIhCitIo , s. m. déii^tê-rio. Déeisière; mesure
égale à la dixième partie du stère.
ncrla , s. Il), inus. \. Derena.
Itrrlaiiiurloii. s. f. dè'.lnina/.ion. />éclamation|
actiDU (le déclamer, manière de déi lamer . nrt
de rendre le di*>cours , d'exprimer natiiielle-
mciit. eu parlant en public, chaijue mouvement
de l'Ame, dans les traits du vidage , dans le gesta
et dans la voji. ¡ />éclainaliiin : espèce d'élo-
(|ui'nce composée pour èlredéclamèe. ii /déclama-
lion : alIVction de termes ¡iom|>enx , figurés, dé-
placés ;discoiirs dans 1' quel on remar<iiie ce gen-
re d'aireclalion. ¡ />éclamalion .• exagéraliondans
les louanges, les plai.ites. !| />é( lamalion, dis-
cours injurieux , iiivectivive contre (juebiu'un.
nerluniiiilo , pcrt. pass. dn v. Dérlamar. Dé-
clainé, e.
Dorliiiiindor , rn. s. détilnmadur. Dci\;\ma{cur;
celui qui déclame. Nom (iénèrique de t(nit ora-
teur boiirsoulb' . enphatiqne, laihle de pensée et
bruyant d'e\|)ression. || />éclaniatcur ; celui qui
récite ou declame en (lubl c ses vers , un dis-
cours; ele. Il />ébagonleur; terme injurieux et iro-
ni(|ue pour dire mauvais déclamateur.
Droliiiiinr , v. n. dékiamar. /Jèclamer ; réciter à
haute VOIX et d un ton d'orateur. ¡¡ /Réclamer; in-
vectiver quelqu'un. I />ebagouler; parler sans ré-
flexion, parler trop et mal à propos. ¡ ¿débiter;
dire , ré( iter.
Dcriiiiiiiitorio, ria. adj. déhla)nato~rio. Déc\it~
niatoire; qui appartient à la déclamation , qui n»
renferme que des déclamations.
Decliiriible, adj, f/éAíara-6/é. Declarable , quf
peut on doit être déclaré.
Dcolariicion . S. f. déklararinn. Déclaration, ac-
tion de déclarer . acte verbal ou par écrit , par
lequel on déclare quelque chose. |] Dr. rrim. Dé-
claration , léinoignage porté devant l'ollicier de
police . soit devant le juge chargé de l'iiisi rue-
lion préparatoire d'un «rime. 11 Déclaration, dé-
nombrement, énumération détaillée. || Eerlara-
cion de quiebra, comm. Déclaration de faillite,
déclaration qu'un conimri.ant fait au grefiier d'un
tribunallorsiine, se trouvant daiisl'impossibilité
de continuer ses paiements, il a fait te dépôt de
son bilan. || Declaración de (¡uerra. l*(dil. Dé-
claration de guerre, manifeste diplomalique. ac-
comiiagné du rappel des ambasadeuvs , par le-
quel les princessouverains se déclarent la guerre.
Wcelaratlnnu-iite , adv. dél;lara<lamh\-té. Clai-
rement , manifestement. || Décidément ; d'une
maiiiire décidée.
UerlariKio. «!a. part. pass. du v. declarar. \ adj.
inus. Trop franc, trop sincère, sans déguise-
ment. Il Hombre declarado; homme décidé.
Di> 'Inrixlor, rn. s. Déclarateur; celui qui déclare^
qui fait une déclaration.
Ofclaramlrnto. S. m. inus. V. Declaración.
Ueclnrante. part. prés, du v. declarar. Décl&l
rant, qui déclare. || adj. Prat. Déclaratif; se di-
DEC
— 29
DEC
(l'un acte par lequel on dMarc quelque chose.
Heclnrnr, v. a. Déclarer, manifesler. énoncer ex-
iiliquer , éclaicir, exposer, interpréter. || Décla-
rer, découvrir, déceler. || l'ral. Déclarer, dénon-
cer, déférer en justice. || -décider, ordonner, pro-
noncer, disposer, juiçer. IIDéclnier, dénoncer,
publier. Il Itrrinrar la f/nerra: déclarer la i,'ner-
re; déclarer qu-on va prendre les ¡irmes el com-
mencer les hoslillités. || D'clnrar xit roruznr,;
ouvrir son co-ur ; conlier les plus secrets si-nli-
nienls. 1 Declarar ¡nr'idiranic nie una intiji-r por
adúltera; auilientiquer une leinnie; la déclarer
atteinte el convaincue d'adultéré.
Dccliirnrso , V. pron. di'l:larar-f.('. Se déclarer,
s-expliquer, se faire connaître. || Se déclarer, sa-
vouer. il Se déclarer pour (\uelqu'un, prendre son
parti. Il Werfrtrnrse « una persona: s'ouvrir à
quelqu'un , lui conlier ses plus secrets senti-
inrnls.
Declarativa, S. f. déUlarati-va. Facilité de s'é-
noncer avec clarté et élégame.
Deriai-ntivo , va. adj. déllarali-vo. Jurisp. Dé-
claratif: se dit d'un acte (|ui contient déclara-
tion, par lequel se déclare quelque chose.
Drcinrnturio. adj. délilaralo-rio. Jurisp. Déila-
rotoire ; calilii ation d'un acte par lequel on (ail
une déclaration juridiquement,
Drriaro. S. tn. inus. V. Declaración,
Derllfiixia , s. f. dé liéouk-sia. IJot. Déclieuxie;
genre de plantes de la famille des ruhiacées |)sy-
cholriées , établi pour un arbrisseau des bords
de l'tirénoque.
Uorlin;)liiliiia«l. S. f. Gramni. Dédinabilité; qua-
lité d'un mot qui est déclinable.
Declina lu le, adj. dé'dina-blé. Uramm. Déclinable;
qui peut être décliné.
Derlliiacion, s. f. í/(i/./ína/iort. Penchant, pente.
Il Fi^'. Décadence; disposition à la ruine, ;i la
chute. Il dramm. Déclinaison; l'action de faire
passer les noms par les cas. || Asir. Déclicaison;
éloifiement d'un astre de l'équateur. || Mar. Dé-
rivation; écart de la route, du riva^'c. a Hé( lina-
tion, réclinaison. déclinaison, situation inclinée
sur l'horizon. || Declinación de la aniija, décli-
naison de l'aií¡;uille. V. Variación de la aguja.
Il Fam. jVo so6er las declinaciones; ne pas sa-
voir l'a b e , ne savoir pas décliner son nom. ||
Phil. Declinación de hs átomos, déclinaison des
atomes, mouvement oblique a l-aide duquel Kpi-
cure suppose (jue les atomes >e rencontrent dans
un temps donné et forment des corps || Déclin,
état de ce (¡ni décline, de ce qui penche vers sa
fin, de ce (jui arrive au terme de sim cours.
DerIfiiatI». «la. part. pass. du v. declinar. Décli-
né, e.
Derlicinntc, j):irt. pass. du v. declinar. Déclinant,
qui décline. H adj. Dé» liiiant . se dit du cadran
qui ne re^rarde pas directement quelqu'un des
points cardinaux.
Di'fliiKii-, V. a. déklinar. Décliner, faire passer un
nom par les cas. | Mar. Declinar el rumbo de
una liare, s'emborder , faire lancer allernative-
ment le bAiimenl de quelques (luarts ?.ur tribord
et sur bftbord. au moyen du fiouxernail, ¡ Decli-
nar jurisdicción , décliner une juridiction, ne
vouloir pas la reconnaît'e. | v. n. l'encher, se
dit de tout ce qui est hors de son aplomb , hors
de la ligne ¡lerpendiculaire, de tout ce qui n'est
pas de niveau, qui va en descendant. | Fig. Dé-
cliner, ¡tencher, vers sa lin. ¡ Dégénérer, s'abâ-
tardir , déchoir. | Aftr. Décliner, S'eloi^inci- ju
nord de l'é(|uateur. ¡ Declinar la calentura, é\.r4
sur son déclin, en parlant de la fièvre.
Declinatoria . S. f. dé linaln-ria. Pral. Excep-
tion déclinatoire, fin dcclina'.oiie.
Di-cllnaioi-io , S. lU- dé linalo-rio Déclinatoire,
insi ruinent pour mesurer la déclinaison d'un
mur.
Declive , s. m. V. Declivio. \ Caladc , terrain eii
pente.
DecU«lilad, s. f. Décliv ité , état ou situation d«
ce (¡ui csl en pointe, de ce qui va en pente.
Declivio, s. m. V. Declividad.
Decitceion , S. f. déj.oUion . l'barm. Décoction;
opération qui consiste a faire bouillir dans un li-
quide des substances médii amenicu'-es, [lour en
cMraire les parties qui sonl solubles à cette lem-
l)ératurc.
Deeoetn<lo. s. m. déhoktn-do. Décodé, produit
d'une décoction.
Dee<>!ariuii, s. f. inus. V. Drgollarion.
Iierol;:nr. v. n. inus. V. Colíjar.
Decoiaracioii. S. f. déi.oloraii<,n. Cbim. Décolo-
ration . action d enlever à un corps sa couleur
naturelle ou seulement d aflaiblir la couleur de
ce con)s. ¡ Méd. Décoloration, perle ou affaiblis-
sement de la couleur naturelle du corps hu-
main-
Dceolot-inietro, s. m. déholori-métro. Chini. Dé-
coloiimétre. instrument qui scit à mesurer l'in-
tensité de la faculté decolorante de certaines subs-
tances.
Deconiij«ar, V. a. d komissar. Saisir, séques'.rer,
arrêter aux douaiu's. | V. Comisar-
Décor, s. m. inus. V. Adorno, decencia.
Decoi-aiile. adj. dékora-blé. Décorable, qui peut
ou (]ui doit être decoré.
Decoración, s. f. déhorav.ion. Décoration, embel-
lissement , ornement de scnl¡ture. d'archilec-
lure, (le jieinture. Se dil dabiiddes monuments,
desédilices dont on decore une ville, se dit en-
suite des ornements extérieurs et intérieurs dont
on revêt ces monuments, se dit «n fin parexlen-
sion de l'ornemenlaiion diin a\)partemenl. d'un
salon. I Décor, action de décorer. Ce (jui sert á
décorer. Se dit snriuol de la décorai ion inté-
rieure d'un appartement. | pi. /ícrordcionci, dé-
cors, ensemble des décorations d'un théâtre.
Decorailas. s. f. pi. déitora-dass. Décorées, grou-
pe il'arachnéidcs.
Decorado, «la. part. |)ass. du v. decorar. Déco-
ré, e.
Decorador, s. ni. Décorateur , celui qui decore,
peintre de décorations , fai-eur de deci. rations
|)(iur des fêtes, pour un théâtre, pour une mai-
son.
Decorar, v. a. Decorar, orner, embellir, parer, j
V. Condecorar. \ Re- iler. dire par crvur.
Decorativo, va. adj. dékorati-vo. Décoratif; qui
seit à décorer, (¡ui est propre à décoier, qui de-
core bien.
Decoro, S. m. déko-ro. Honneur, respect, vénéra-
tion , égard. ¡ Décorum, décerne, bienséance,
circons|ie( lion, gravité. ¡ Décence, pudeur . mo-
destie. ! Honneur, estime. | Sjn í/croro. malhon-
nêiemcnt.
DEC
— 30 —
DEC
UccuroMaiiicnte , adv. t¡('korossamén-t¿. Iloniié-
tcinciit, décpinint'iil, rospcctucuscmcnl.
UcooruNo, Htk. adj. tli'-iioro-sso. Ü6cent, bienséant,
lioniirlc, rcsiicrludix.
I>ccurr(*i'M«s V. |)ri)ii. iims. V. Escurrirse , desli-
zarse.
D(>r«iiiIiiii(>nto, s. ni. iiiiis. V. Corrit-ute.
Ucrrrriiiili-iiln , s. m. drkri'/.iniit'ii-to. Drcriiis-
sciiicnl. <l('(i(iis-*.iiirc, action do «Iccrollre, dimi-
nulioii, dccliii, (lf(i(''i isscniciil.
Dorrorl«'iiiI(>, piirt. |ir('S. du v. decrecer. Décroís-
íaiit.
Dc>ri'<'rl<'iit<', iidj. ili-lni^ilén-t '. Décroissant , qui
('■>t lions un (''tiil do diTroissem- ni.
Uorroiiiciiio, s. m. d linhnrii-tu. Diminution, dr-
cliPt . déclin. ¡ D'í-ri'nivnto dr iinn riifcrmriloil,
di'Cdur-, (li'din d'iinc inalmlic. ![ Mcd. iiiic. Do-
iicmpnluni ; mol Iniin qui si;;iiilii' (Ji-crnissp-
menl . ot qui s-cmpluyait inilrcriii< p<inr expri-
mer la périddo di-clinanlc dMiiic maladie
Dccropitnrion , S. f. d^.kre¡i¡l<ií.inn. Ciiim. Di'-
cri-i)iliiti.(ii pi'liiltMncnt on cxplosuin brnsqup et
sèche, (jnc font rnlondre, lusqu'on les jette sur
des eliirl)oiis ardents , ceilaiiis sels qui ne snnt
ni eniore^ceiiis. ni ileliquesrents dans un air hu-
mide et qui eepenlanl Cdiiliemienl un jieu d'eau.
Dt-ri-epItiMlo. part, pii's. du v. derrcjiitar.
Uerr<>|iitiiiii«> . pari. prés, du v. devrepiinr. Qui
pétille, qui |)r(iduil le phénomène de la décrépi-
talion. Se dit des siilil:inces rhin)i(iues.
Dcrrrpitnr. v. n. dákrépiiar. Décrépiler; pélillcr
par I -art ion du t'en.
Doricplt». il», aiij. dékré-pitn. Décrépit; qui est
dans la dérrépitude; qui est vieux et cassé.
DeriM>]iituil. s. f. díUír^plinitdd. Décrépitude;
vi"-illesse extrême. |; Rodat();,'c. V. chorlutz.
Uerrotttrioii. S. f. dAhrétiiiion. Inus. V. Deter-
minación. Eslahlecimiento
Doerrlado. part, pas. úc ¡);^rretar. décrété, tée.
Ucci-etal , adj. f/í-'krt'/í^-ía/. Décrétai; qui appar-
tient auv decrétales.
»ocri-tal,s. f. í/ií/{r(!-íaí.Décrélale: épitre, lettre
des papi's pour servir de règle. || FI. Decréta-
les, recueil de decrétales.
DcrrctikH^ita, s. m. dékréla-lista. Interprète des
decrétales.
necretar, v. a. dé':r¿lnr. Décréier. décerner, ar-
rêter, décider, résoudre, déterminer, délibérer
I! Jnrisp. Decretar una lenía. Décréter, ordon-
ner une vente. j
Deci-i-tarso, V. pron. dckrétar. se. Se décréter;
être décrété. j
Doorotcro. s. m. dékrété-ro. Élut nonvninntif;
qu'on remet aux juges d'un tribunal criminel,
des accusés qu'ils doivent ju!^er. |¡ Ilccueil de dé-
crets.
D4>eroti$!t:k. s. m. Inns. déknUis-ln Décréîistc;
canoniste qui exi)liq;ie le décret de Graticn. |
Becroto. s. m. dt'kri'-in. Décret: sentence, ordre,
ordonnance, reniement: suivant ses applications
Il Signdie aussi; ju-e nent. décision, resolución, !
loi, ordre royal, prasmatiq-ie. J Les décrets d-un
concile. ! Dfcretv de Graciano. Décret de Gra- |
tien: première partie du droit canon, eompilé j
sur des canons, des conciles, des decrétales, par
Gralien, religieux de lordrc de Saint-Bénoit à ■
nologne, l,i;U et approuvé par le pape Eugène j
m. I llils. Décret; ordonaïuice impériale, au
temps des Empereurs Romains. | Firman chez les
lurc? ; ukasse en Russie; sanction Royale en
France et en Kspa;;ne. toute décision impérali-
ve émanant de 1-aulorilé souveraine. |¡ Vole déli-
nilif d'un con:;rès, d'une nssembléc politique
délibérant, discutant et ne donnant son ailhcsion
quMprès avoir entendu une commission chargée
d'examiner un |irojei; ce vote une fois donné,
n'acquiert fiuie de loiqu après avoirèté souinij
a la > met ion du roi (| n «i.mi ■ le décret, suivant
les coutumes introduites dans les gouvernement
rei'resentatils II D-'cri-tn de a'mno. décret appro-
halif d'une dépense que le roi dresse aux tréso-
riers Kéiiéiaiix. Il />?rr/'io de cajtin, réponses
faites dans les ministères, aux mémoires qui y
sont présentés, sans en rendre compie au roi, ni
aux liibunaux. || Decreto del papa Vijiliu, judi-
cal iim sohi.
Ueeiii»iio. s. m. d'k')it-l)ii'). médec. Décubitus;
iiiol tout latin (|ui a été francisé pour exprimer
la position d'une personne couchée, la maniè-
re dmit un malade est ciuché, l'altitude d^ns
laquelle le corps re()ose, lorsque l'on est coutlié
sur un plan, |)lus ou moins horizonlalement. Le
décubilus ciflr aux médecins la mesure d«s for-
ces d'un malade, et indique le degré tlaltèra •
lion et de lésion or^:aniqiie du corps. I| Par ex-
tension, se dit des escarres (jui se produisent sur
les parties qui touchent au lit, chez les malades
qui restent long-icm(is couchés.
Dceiioluii. s. f. Inus. V. Decocción.
Dcciiiii!»eiit(>, adj. dékourti'jén-té. Bot. Dócuni-
bent Décombant.
Deeiiiii.'iria. s. f. déknuma-ria. Bot. Décumaire;
genre de ¡liantes qui conlient deux ou trois es-
pèces d'arbriseaux sanncnlcux de l'Amérique
tropicale.
Dociiiiiatfk. ta, S. f. dékonma-la. Décumalet su-
jet à la dîme ou décime. | Geogr. Cain;>os décu-
tnnles, champs décuinales, territoire de Germa-
nie, entre le Neiker et le Uliin. où les Romains
avaient établi une colonie qui leur payait la
dîme.
DeciiJicia. S. f. dékmin-iia. antiq. Rom. Décunx:
déunx,ou décunciss mesu:c du puidsdc dix on-
ces.
Deciipplnclon. s. f. déwuiié-laiion. Chim. decu-
pellation, syn. de décantation.
Uiiplirar, v. a. d¿¡i(>u¡dikar. Décupler, rendre
dix fuis aussi grand .
DceitpliciirNe. v. pron. d¿ oupli:.ar-sé. Se décu-
pler être décuplé.
I^eriipio. s. m. di'kon-p'o. Décuple; dix fois au-
tant. Il néctiplo de Nripotes, decuple de Naples;
pièce d'or qui vaut 12U f. 90 c.
Uéciiplo. pla. part pas. de dék>iplikar, décuplé,
c. S'emploie aussi comme adjectif; qui est dix
fois aussi grand.
Dccsii-ia, s. f. dt-kott-ria. Hist. Rom. Décuriei
nom d'une com|iagniedi' dix soldats stms un chef
appelé décuri.in. c'élail b dixième partie de la
centurie et de la trentième d'un escadron de ca-
valeiie, qui. chez les Romains, était composé de
300 hommes. || Décurie; division du pcujde Ro-
main (¡ui formait aussi le dixième dune centu-
rie, mais qui contenait ordinairement plus de dix
citoyens |1 Au moyen âge, lis corps militaires
nommés bandes se divisaient aussi en centuries.
DED
_ 31 —
DED
Drciii-lato, S. m. d¿kourio-ío. Dans les classes
de grammaire latine. <ha(uu des dix écoliers on
environ, qui récilcnl leur leçon de grammaire a
l'un de leurs condisciples. Il lnu>. Ruche. ,
Décria... s. m. dékonrion. Ui-l Rom. Uécunon
chef d-unc décurie ciNÍ"e ou iniliiHue. Il y avait
des décurions clie/lcs Hébreux, rhrz les Rom.iin,
et chez les Rv/anlins. A R'>in(! les derinions
parliiieiil uiie'cnnnc de bois île vigne. Se disait
aus-i; cliez les Romains, des conseiller? munici-
paux des colonies. Soit parccqu'ils étaient au
nombre de dix, soit parceque la dixième parlic
des colons était désigné.- pour former le conseil. ]
Leurs élections se faissaient avec les mt-mcs ce- i
remoniesquc celles des sénateurs Romains. j
Decurlonal , adj. iléhoiirioual. Hist. Rom. Déçu- j
rioiial ; qui a rapport au déeurioiiat. j
Doc-uriuiiiito, s. m. dékourioud-to. Décurionat; j
dignité, fonctions de décuritm. j
Decuroiiein. S. f. (lithouréniia. Bot. Occurren-
ce; étal dun organe qui est décurrent.
Deeuroiite , adj. dèLonién-té. Bot. Décurrent;
se dit des feuilles doni le limbe se proloiig;!' le
Ion" de la tige et y adhère, comme si ces feuilles
naissaient de celle même tige.
Ui>cur.>iai« , s. f. pi. dákour-sass. Prat. Arriéragcs
de cens.
Decnrsiva-i»ciiea , adj. dt'\ioursi-va p¿-n¿n. Bot.
Décursive peni;éi'; sapidique 2ux feuilles pen-
nées dont les foli<iles se prolongent par la base
sur le pétiole qui les porte.
Occursivo. va. adj. (/ékoitrsi-i'o. Bot. Décursif;
s'applique au style , lorsque sa base descend en
rampant sur un des côtés de lovaire , comme
cela a lieu dans la rivine. n >e dit au-si dans le
sens de Decmeitle; des feuilles dont le pétiole
est collé à la tige, sur laquelle il forme une li-
gne saillante.
DeciirNo, s. m. dè\iour-so. Cours, écoulement;
laps de temps.
ncciiKaciuii . s. f. dêknitssazion. Décussalion;
entre-croisement, di-^i)o^i^i()ll de rliisicurs corps
en fonni' de X. || On appelle ^n optique le point
de décussalion, le point oii plusieurs rayons se
croisent ou se coupent, tels que le foyer d'ua
miroir, d'une lentille, etc. || liéom. Point où les
les lignes se coupent.
Dt'ciiNatlo. «la. adj' ilékoussa-do. Bot. Décussa-
dé ; qui est disposé en croix.
Deeiinativo. va. adj. d('koussati-vo. Bol. Décu-
satif ; sap\ilique aux parties des plantes dont
les paires se croisent a ¡ingles droits.
DeciiHif*. s. m. dékou-ssiss. .\iil. Rom. Décussi-;
monnaie r(jmaine dont la valeur était originai'"e-
ment de 10 as , mais qm v.iria dans la suiic de
12 a 16. Cette monnaie était marquée du chif-
fre X.
Dedada, S. f. déda da. Ce qu'on peni prendre
avec un doigt . d'une chose qui est |)resqne li-
quide. || Triglyihe: ornement d'architecture
dans la frise dorique, n Dedada de mirl . lig. Ce
qu'on fait en faveur de quch^u'un jtour le con-
soler de ci; qu'il n'a pu riuss^r à quelque chose,
ou pour qu'il ne perde pas l'espoir.
Dedal, s.m. (/(¡íirtí. Dé; pelit inslmment de meta!
ou d'ivoire, dont on se garnit le btmt doigt, pour
empocher qu'il ne soii blesse par l'aiguille en
cousant. i\ Fig. Verre à boire trop petit.
Dedalea, S. t.d¿dalé-a. Dédale; nourrice de Mi-
nerve.
DedMiiu!*, S. f. pi. dcda-liass. Milh. Gr. Dédalies ;
fêtes célébrées en Grèce en lhi>niicur dé Dédale.
On distinguait les grandes et les petites déda-
lies.
Dedálico, en. adj. d dn-Jiko. Archéol. Dédalique;
ce terme à été employé a l'imitation des anciens
par quelques archéologues, pour signifier, in-
génieux.
Dedillo : s. m. di-dalo. Temps hér. Dédale; Athé-
nien, lils d'iiuphémus, le plus ancien archilec-
le sculpteur et mécanicien de la Grèce; inven-
la les voiles des n ai-seaux ; sépara le premier,
li'S jambes des statues, construi-ît en Oètc le
fameux labyrinthe, y tut enfermé | ar iMinos, et
S'en échappa à l'aide d'ailes qu'il >'éiail fabri-
quées, (j Fig. Labyiiiitlie , lieu oii l'on se perd
à cause de l'embarras et de la complicati<m des
détours. Se dit surtout des embarras dont il est
difficile, presquinipossible de sortir, des cho-
ses très-compliquées , que l'on a grand peine à
débrouiller.
Dedalioii , S. m. d'da-Uon. Myth, Dédalion; fils
de Luiifer métamorphose en autour.
Dedeitleado, part. pas. de Deiftrar. Dédéifiée.
Dedeiiieai'. v. a. dÚéifikar. Dedéifier ; retirer du
nombre des dieux.
Dedeiflcarse, v. pron. déJiifikar-sé. Se dédéi-
fier ; être dé.léifié.
Dedîcaclftti , s. f. í/'(/ik(izí')n. Dédicalion : vicui
mol remplacé par dédicace. \\ Consécration d'u-
ne église, d'un temple, d'une chapelli- par l'evè-
que ou son délégué. Il Fêle annuelle qui a lieu
en mémoire de la consécration d'une église, et
de la consécration de toutes les églises de la
chrétienté, n Relig. jiid. Fêtes des dédicaces;
j fêtes des juifs, celébréi- le '26 du mois deKisleu,
I en mémoire de la restauration et de la nouvelle
I dédicace du temple , par les soins de Judas ma-
cliabée,
Dedieado, part. pas. {\c' dedicar . Dédié, e.
Dedieailuf. s. m. dklikndnr. Uétlicateur; fai-
seur de dédicaces. Semploie peu et toujours
sur le ton de l'ironie, en parlant d'un auteur
qni adule pour avoir un présent.
Dedicar, v. a dé Ukar. Dédier; consacrer au cul-
te divin , destiner à quelque chose dr saint,
j mettre sous la protection on 1 iinoi ation d'uu
I saint, il Se dit aussi en parlant des t. mples du
paganisme; Dedimr un ipinplo a Minerva, á
I Júpiter; dédier un temple à Minerve, à Jupiter,
Il Adresse! un livre, un ouvrage par une dédi-
cace, cesl-a-dire par une é. ¡Ire ou inscription
mise en lête de I ouviagc n Semployail autre-
fois dans le langage ordinaire pour donner,
vo'uer: Dedicar su íiiíior; dédier son amour. !|
Fig. D^dicar una persona a Dios; dédier quel-
qu'un au seigneur, le consacrer a Dieu.
Dedi'-ai-Me. v. pron. ilédikar-sé. Se dédier, se
vou.-r.se consacier. Il S'attacher, s'appliquer,
s'occuper.
Dedlealoria. S. f. dédilia[n-ria . Dedicac; hom-
m.ig.- qu'iHi fait d'un livre a quelqu un par une
épiire ou seulement par une iiiicription en
tête de ce livre, de cet ouvrage.
DediKnar, V. a. dédig-nar. Dédaigner , mepri-
I ser.
DED
DEF
Dcilil, dédil. DoÎKlor, policier, manique. || Boli .
V. Anillo. Il Iiiiis. V. lUulal.
UtMlllln, ito. s. ni. (li il. i\e dedo.
Dpdiiiiiifo, s. 111. di'diin-nh}. Aiit. pr. Di^ilvrii-
!)('•••; lc|iri'inior mois dciMiiiK'îoclicz les AcIummis.
Dr(ll<|ii<>iir, V. 11. d iliké ir. Dédicacer; (l"dier
lin ()inr,if;(' ;i (iiiel(|i|-iiii. Ne se dit que sur le
ton (le la |)!ni-iiiili-i ie.
Deilo. s. m. ih'-dii. l)i>i^.'l; piirliodela main. || Orteil,
p.nlic du |>i('d. I I) >i.'l . mesure. || l)oi}{t, petite
portion d'Uiie chose. | Dix tours de mulles dans
un hns tricott'. | D-dtntnulitr.dedo m/í(/íro; do i ^'t
annulaire. || D"'/" (tmiruldr, drd') inoñiíjur;
doifíl auriculaire, petit doi^'t. | l)i;do c irdinl,
dedo de enm-iliiu dedo del corazón; doigi du
du milieu. || Uedo ijordo. (/c/o/iu/r/ar; le puice.
I Dcf/o iiiiliri', (ledo sulitihidor ó tno.tl nidor;
«loifit indc\. j Alzur el dedo; nuis, piomeltrc
en levant lesdoijçt-;. \\ Chnpnrse ¡tor los dedos; se
lécher les doiijts. | Contado ¡lor los ded )S, coin-
plcr sur ses doi;,'ts. | \)frnharcon un dedo à al-
<¡uno, renverser (]ueli|ii'un du houl du d li^t,
ctre beaucoup plus l'oit que lui \\{)iir \m dedo
de la mano por al'fo: ilo;iner un doint de la
main pouravoirquci pic cho-c. Il D'tí;- alnoádos
dedos di' la oreja; pop. D.re en face (jui'lc)ue
chose de désa creable. | Señalar con el detli á
nh/iuií); montrer au doifil. || /i/ dedo d- Dios;
le doifít de Dieu. | El dedo malo; l'am. Malhen-
urcux á qui tout le m ¡ndejetle la pierre. | Es-
tar dos dedos de hacer à decir al.funa cosn;
iire tenté, cire sur le point, être à deux doigts
de dire une chose. | (ianar à de tos, avancer
l)ie<l a pied, obtenir à force de peiiu' et de temps.
\ liahlar con el dedo; fam. parler; com,naiuicr
avec arrofîance. | Irse entre los dedos; fii;. on le
dit d"un bien qu'on dissipe en folles prodiga-
lités. Il Llenar a nno la cara de dedos; fam.
SouITleler quelqu'un; on dit en Irançiis. mais
très-lrivialement. donner nue giroflée a cinq fe-
uilles. Il Los dedos de la mano no son ir/nales,
fig. fam. On le dit p »'ir marquer la diflcrcnce
qu'il ya entre toutes les cl l^ses dans tous les
états. Il Medir á dedos; mesurer , examiner
avec la plus scrupuknse attention. | M^ter lus
dedos por los ojos: lig. fam. jeter de la p.tudrc
aux yeux. | Morderse los dedos; fig. Se mordre
les doigts, enrager, so repentir, j No discrepar
un dedo; être exact. | Poner ci uno loscinco de-
dos en la cara; fam. Donner un soufflet ! Poner
bien los dedos en el inslnimento. Jouer par-
faitement d'un instrument. ¡ Poner el dedo en
la boca; faire signe qu'on se tai^e en plaçant
l'index sur la bouche. ¡ Ptïner eldedo en la fren-
te; fam. menacer. | Tener sus cinco dedos en la
mano; valoir autant qu'un autre, ne lui céder
en rien. ¡ Tener malos dedos para or<j¡inisla;
lig. fam. n'être propre á aucune ihose.
nedolntlo, part. pas. de deilolar. Dédolé, e.
Oedular, v. a. dédolar. Dédoler; se dit on chi-
rurgie de raser obliqueuifiit et superGcielle-
ment la surface d'une pa tie du corps, avec un
instrument tranchant, de manière à n'enlever
qu'une très-faible épaisseur. |
Dedolnr.xp. v. pron. dédolar-sé. Se dédoler; être
coupé obliquement et superficiellement.
Deducción, s. í. dédou -zion. Déduction; sous-
traction, retranchement, rabais, s'emploie sur-
tout en terme de comptabilité. ¡ Fig. Déduction;
exposé, narration, récit ample et détaille. | Log.
Action d'inlVrer une chose d'une autre. ¡ Mus.
Succession du notes qui montent dialonique-
m Mit ou par degrés conjoinls.
itiMliirido. part. pas. de (/nriucír. Déduit, te.
u.-diicir, V. il. d.'l'iuíir. Déduire; retrancher,
ral) litre, soustraire une somme d'une autre. ||
Haisoiiner par di- lucti.in. In érer, tirer une con-
séquence ou coiiimi' ci)nséqu"iice. || Narrer, ex-
pos.-r, raconter en détail. || l'i^c. Ii\ preciso de-
ducirle alijuna cosa: il faut en déduire; il faut
en rabattre, il fiul diniiniuïr ses es|)éraiices.
»riliirir«c, v. pron. dédon/.ir-sé. Se déduire, être
déduit, rabattu, soustrait d'une somme, d'un
coniiitc. litre exposé, narré avec amples détails,
l'^ire inféré, tiré avec conséquence.
Itediietiv», vn. d '-ilonliti-vo. l'hilos. Déductif;
qui lii'iil de l'induction.
Drdiirtor, s. m. dédouklor, Déducteur; nom
donné à Uome , aux cliens qui accompag-
naient un citoyen distingué au sánat el au
Vorum.
Dedii|tltcnrlon, s. b. Bot. dédouplUimiun. Dé-
diiplicalion . déiloublement. Se dit d'un mode
de miilii|ilicaii(Hi (lui est propre aux desmi-
dices et aux dialomée>. et qui saniio:icenl. chei
ces plantes microscopiques, (¡ar la séparation
des deut jeunes corpuscules ou frustules, qui
d'abord, aune certaine époque de leur vie ont
présenté une séparation spontanée qui donne
lieu à deux individus semblables par une ligne
ou strie longitudinale, sur le milieu de l'enve-
loppe de la diaiomée.
nedtir, adv. iiius. Dilour. Difficilement.
Deerinsia. S. f. </' rinq-hia. Bol D'éringie.
Genre d'aramantacées célo>iées, formé par trois
ou quairc espèces d'arbrisseaux débiles, s'ap-
piivantsur les arbres ou les bussoiis voisins,
dans l'Inde et la N iuvelle-H illande.
DcoMi», s. f. inus. déé-sa Déesse.
D«rúcilc, adv. inus. défà-zilé. Difficilement.
Defacto, adv. défak-to. De fait. V. De kecho.
Defalcnda. pirt. pas. de defalcar. Defalqué, éc.
Defalcar. V. a. inus. V. desfalcar,
Dcfailcido, da. a Ij. inus. V. Falto.
Defaleclaifciito, S. m. iniis.v. D3sfallecimiento.
Defainai-, V. a. irins. V. Infamar.
D<*recaciou, S. b. í/é'Í!;kazion. Médec. Défécation;
excrétion des matières fécales; action par laque-
lle le résidu des matières am issées dans le rec-
tumest rejeté d'" l'économie animale. | Chim.et
pliarmaceu. Défécation; séparation d'un sédi-
ment qui se forme sur un liquide quelconque à la
clarification duquel il s'oppose, spi-ciaiemenldans
les sucs végétaux pendmt leur évaporaiion.
Deffcado, part pas. de fí/'fecar. Défiqué, ée. V,
Limpio, depurado. S'emploie aus>¡ cü;nme ad-
jectif.
Defecar, V. a. dê^ékar. Déféquer; se dit en chi-
mie et pharmaceutique pour exprimer la défé-
cation. 0 er les fèces d'une liqueur.
Defcearnic. v. pron. dffékar-sé. Se défiquer ; être
purifié , èlre séparé de ses fèces.
DefeccioH. s. b. défékiion. Détection ; abandon
d'un parti : se dit des vassaux, des sujets qui
abandonnent la cause de leur prince ; des trou-
pes qui désertent leur drapeau.
DEr
— 33 —
DEF
Dprrrtibllldad, s. f. déféhlibilidadd. DCfeclibi-
lilé : qualité de ce qui ei.t défec liblc.
Dorcrtlbl<>, adj. dé(éUi-hU. Déicclible , défec-
liieui, imparfait , incomplet.
»«-rvr(ll>lc-m<-nt, adv. déféctiblémén-té. Défecti-
blcmcnt; d-iine maniere défectueuse, imparfai-
te , incomplète,
Drit-rdllo, s. m. dim. de Defecto.
Der<'rcl«ltliid, s. f. di^félilividadtl. Gramm. Dé-
fectivilc ; qualité d'un verbe defeclif.
DcfertiTo, va. défélU-vo. Defeclif; qui est dé-
frciueui. C'e&l-n-dire qui ira pas tous se»
temps et tous ses modes , en pariant des ver-
bes. Il GéclU. Ilivèrlxile deferlirn. liifierboie de-
fectivo ; courbe hyperboluiue du troisième dc-
pié qui n'a qu'une seule asymptote rcclili^ine.
Dt>rrrto, s. m. défék-tn. Défaut , imperfection,
faute, difformité pbvsique ou mcriiie. | Sipni-
fie le manque , la privation . l-nl scncc de quel-
que chose do bien; defecto di- raridad, de sin-
ceridad , de ititeliuenria ; défaut de charité,
de sincérité , d'intelligence. || Ce qu'il y a de dé-
fectueui, d'impaifait . de con'.raiic au\ règles
du goût dans les ouvrages d'esprit. Par analo-
gie se dit d'un auteur. | .Iimsp. ("ontumace: re-
fus de comparaître en justice , de plaider après
avoir reçu une assignation régulière, n Endroit
où manque , où finit te qui est destiné à cou-
vrir, à garantir. |1 En defecto de loc. propos, à
défaut de..
DprertuoHanionto, adv. défèktouoxsamén-té.'Dè-
fcctiieuseii ent ; d'une manière défectueuse,
Der«>rtiiflNlda«l, s. f. di'féklnuo^sidadd. Défec-
tuosité; défaut, vice , imperfecliun d'une chose.
Offert iioMw, «ka. ftdj. défé.tiiuo-ssti. Défectueux;
qui manque de certaines qualités, di- certaines
coiiditionsrequises. | Gram. V. De/'eciit-o.
Defciiiliiudo. da. adj. V. inus. Ajetnipado.
Derrndcdero, ra. adi. inns. défcndfdé-ro. Qui
peut se défendre | Tenable; on le dit d'une pla-
ce qui peut être défendue.
Derciidefior, S. m. déjéndédor. Défcnsear. ||
inus. Avotat
llort'iideni«-iiCo, S. m. inus. Y. T'efensn.
Iiefcnder , v. a. défévdêrr. Défendre, proté-
ger, soutenir, garantir. Il Défendre , soutenir
une opinion , un système. |1 Défendre . prohiber,
iulerdire. | Embrasser. ] Prai. Défendre en jus-
lice, plaider, occuper || Defender acto ó coticlu'
iione* , soutenir une thèse. ', Defender el jufgo
à la mano, tenir au jeu, tenir bon. ¡ Defendien-
do su persona, loc. adv. à son corps défendant.
Dcrri>d«>rM«>, v. pron. déféndér-sé. Se défendre,
être défendu.
D<>r<>iidido. part. pas. de defender. Défendu, ue.
Uefendlciito, part. a. inus. V. Defender, Défen-
dant . qui prend la défense.
DcrtMidiiiiifiiio, s. m. inus. V, Defema.
Dcfciidiido. ¡lart. pas. irr. Inus. V. Defender.
Dt'foiMTer, V. a. Bot. défénézérr. Arrêter un
con)()le.
DoreiM-riniioMtn, s. m. Rot. V. Ajuste, finiquito.
Dffc-nKa. s. f. défén-sn. Défense , action de dé-
fendre ou de se défendre. | Protection, appui,
soutien donné à une personne ou à une cliost,
contre une aggression quelconque. |1 Frohibi- j
lion. Il Exposition cl déTeloppemenl des moyens ^
qtiune partie emploie pour soutenir m cause rll
TOMO V
plaider son droit, I| .Vrt, mil. Action do défendr»
un porte, une place, de s'y maintenir malgré le«
attaques des ennemis. || Mar. Tresses de cablis
ou solives de bois que l'on place perpendiculai-
rement sur les flancs d'un navire pour le ga-
rantir du i hoc des abordages. Les petiies em-
barcations ont également cette précaution, Ij F.n
defensa, en défense, prêt à rèsisier , à se dé-
fendre. Il Hist. nat. s. f. pi. Defensas, défenses;
ensemble des moyens par lesquels les corps or-
ganisés , résistent r; tout ce qui peut nuire a
leur e\istenc». \\ Défense; spécialement, désigne
les parties du corps des animaux , qui servent
darmes défensiNos.
DefoiiNable, adj. défi'nsn'hlé. Tenable, qui psul
être tenu , qui peut se défendre,
Drfcn.'xar. v. a. inus. V. Defender.
tfctiiiitutflT. S. f. inus. V. Defensora.
IlefriisUiUidnd. S. f. défénsibilidadd. Dcfcnsi-
bilitè, qualité de ce qui est defcnsible.
Di'renMihie, adj. défénsi-blé. Défensible, qui pent
être (léfcndu,
MoffiiMlon, S. f. inus. V. Defensa.
Ucrt-tiMiva, S. f. déjénsi-va. Défensive, situation,
élat de ce qui qui se tient prêt a se défendre. ||
listar à 1(1 defensiva, â poner sr sobre la defen-
siva, être sur la défensi\e, se tenir sur la défen-
sive.
Dt-rennivo, *o. adj. défènsi-fo. Défcnsif, qui sert
á défendre, à couvrir, ¿garantir.
Defenftlvo, s. m. défénsi-vo. Défense, garantie;
sûreté, préservatif. || pi. Defensivos, Remèdes,
topiques coni roi 'in lia m mat ion.
DorciiMor, s. m. dêf nsor. Défenseur, celui qui
protège, que soutient. | Prat. Défenseur offi-
cieux.
DefeiiKoria, S. f. (/«/"¿nsori-a. * Prat. Ministère
d'un défenseur olTicieux.
DefeiiMni-lo. s. m. défénso^rio. Apologie; di-cours
pour la justification, pour la défense de quelqu»
action, de qucli|ue ouvrage.
Deferencia, S. f. déférén-zia. Condescendance,
mêlée d'égards; respect, soumission que l'on a
pour quoiqu'un.
Deferente, S. m. déférén-té. astro. Déférent.
Cercle imai:iné par les anciens astronomes pour
expliquer l'excentricité, le périgée et lapogé»
des planètes.
Defei te. adj. d'-fèrér^ té. Anat, Déférent . qua-
lification qui s'appliqne au canal excréteur du
testicules, les deux canaux déférents après avoir
reçu de la vésicule séminale correspondante,
un autre conduit, forment par leur réunion la
canal éjaculaleur.
Deferido, part. pas. de (/f/"erir. Défère, ée.
Deferir, V. n. deferir. Déférer, donner, décerner,
communiquer.
Deferir, v. n. <i(Ycrir. Déférer, céder, condescen-
dre, se rapporter, adhérer, accéder.
Defexa, s. f. inus V. Dehesa.
DefeNnr. v. a. inus, V, adehesar; acotar.
Defenn. i»a. adj. mus. V. Sedado, prohibido,
Dellanr.a, S.f. inus V, De^confiama.
Delltir, T. n. inus. V. Desconfiar.
Dellhrlnea, adj. difibi iné-a. Pathol. DéQbrine.
(Jui est privé de fibrine.
Driirlencla,, S. f. dé(iiién-iia. inus. Défaut, im-
pcricclion.
di: F
— :\\
DFJi
UvíU'ivutr. ni\\. ily(fTlvn-té. Aiithiiié. Dt-ficipniP
niinilvrc iloiil les pjiiiies nlituiolPf. joiii(cs pu-
sriiiLlf riiiinciil une somiiie moindre que li-
iiDiiilirc lili lur-nu". «
nt'Urit. s. in. dó-ficilt. Déficil, fe qui mniiqiip. Sp
dil |)!ii tu iilfíiimnl. Pii lermrs «le roiimuTcp.
íImiiip i'crlp IniiiU' (iii |iarlip||p <Ips ra|iiinii\ cii-
piíjps (liiiis miP aíV.iirp iiiS(Jiislripll<' quclcun-
qiic.
n«>ti:in<-l»i9, s. f. V. FinlHnil. I
Uciiiiihi-^', a;ij. Jéfiíii-hl''. Dffinissable; sujet à
(IcCmil 1)11. qui peni ti re iJí^'Iímí.
Drdiiíoion, >. f. d'fiiii/inii. I)plinilion; artion (ie ^
diliuir. 5'.\plii i'UiiM li' lii iialinc diinp chusp, di- ,
SP qualiK's di<itlnc!i^t••:, do ses iiUribuis. l| s. f. I
^\. Deliiiirii.ui s,, di'fiMÍiirtiis; sialuis, eonslitu- J
ijims d-uu (iidrp mililairo. i
Di'l'tii<l<». piirt. i>ïs. (Íp (¡('finir. Dí^fiíii. níp.
Drílmitloi , s. m. <hfiii\(1oi . Défiíiilpur, nom don-!
lié tiaiis «luoliniP'.' ordres rtlifiieux à celui qui as- j
sistf Ip v'''"^'!!*! <^" It' pi"*'intial dans haduiinis- |
traiion des .■.'.Înircs de l'ordre. |
UPÎSiih-, V. a. (/('/' "î'r- l><liiiir; marqinT, détermi-
ner; dérider <nie!que clmse de douteux, il Faire ¡
tonnailrc le sens d'un mot, d'un terme, à l'aide
d'autres mots i>un syuonytips; dirp ee que ce j
mot. ce st ns signifie. Il l'A|diquer elairenipnt, ¡
n.élliodiquemeiil l'essenip, la nature, les quali- :
tés d'une cho-^p. ou jilulól la clüsifn atiou. par
s-in },'e-ire et s;t diT-rem e. |l Déi'idi-r, établir ir- ^
révoiablemeiil. ij Peint. Achever, perleelion-
ner un ouvrage de peinluie dans toutes ses par-
lies. ^ _ j
OpAiiIrMe. V. pron. d^finir-sé. Se ilérnin; être dé-
fini.
Uo;iuit3v:iinou(^p. ridv. (l(fiiiitivam'n-\è. Défini- ¡
tixeinent; ilMine uiiinière définitive, en dernière
aiialvse. emniiie dernie'- résultat.
Uefîiiidvo. *!«.!uli di'l'iitili xo. Uéfiiiitil'; qui ter- i
mine, qui dée.de une those une alfaire. irrévo-
ral.leinent, sans qu-ily ait iiossibilité d"y reve-
nir, jl l.oc. adv. Jtcpnitiynmer.te, en délinitif,
■ eii définitive; en vlernier résultat. Il .luri^p. En
í/e/inííito, en déliniliNe; par jugunenl définitif,
sans appel-
UcnnitorUi, s. m. d' pvito-ri.o. Hist. Eccl. Dé -
fwiiloire; lieu où s'assemblent les principaux of-
(i' ievs d'un ehai'ilie, dans quelques ordres reli-
gieux.
itt'îlîSKracïon. s f. dèfnqrm.ion. Cbim. Défla-
^rralioii; action de faire biùlor uue substance
avec flamme: la combustion même d'une subs-
tance. La déflagration s'observe partiiuüére-
nicnt lorsqu'on cluuiffe des mélanges de corps
oxygénés et de nitrates on chlorates de potasse.
• Ce phénomène consisle dans une combustion ra-
pide, acc'impar^iife il-nnc flamme vive, d'une
grande chaleur, d'un bruit plus ou moins fort,
mais souvent répété,
ls<fh»sci*a«lor. s. m. deflagrador. Phys. Déüa-
grateur,; appareil électro-vnagnétique, d'une
grande énerj-'ie. et au moyen duíjuel on produit
(l<'s I ffets surprenants de combusiion.
ni"f'«ííti»'cimf»'nto, s. m. Inus. V. Enfiaqueci-
'r.ip/if').
Dc:3*'aï«>J>cion, S. f. déflégmmion. Chim. Défleg-
tnation. action de défleginer. d'enlever a des li-
quidas ?piriturux la partie aqueuse qu'ils cou-
liennenl.
■»(*lloK>t<ilpn<1o. part. pay. D« deflogistiquer.
Cliim. adj. Defliigistiipié. ée.
IkofloKlMtlrur. v. a. íti'¡h)g-liiiitil;ar. Chim. De-
phlogNiiqiier, Ater le plilogistique; le principe
m lia m niable.
UcnoKlMtlriiitc, v. pron. dépog-histihar-sé. Ce
de|dilcigÍNiiquer, être priNC du plilogistique, du
principe inn.iminable.
Ucfluji», s. III. Inus. V. Flitsian.
l»«-ruir, V. a. Inus. V. IJcitftr.
noroiiiioniif, v. a. Inus. S . Desfondar.
Dfroriiiiicion. s. f. (/e/Vírmíj/iori. Déformation. OU
alteialion dans la forme. | Din'ormité, enlaidis-
seniciit.
Wcruriiiiiilo, part. p^is. de dcfnrmnr.
U<-r(ii'iiiii(liir, s. m. dvfarma-dor. Inus. Celui qui
difoiine , qui gâte une chose extérieui-ement.
Dcfoniiur, v. a. défurtnar. Inus. Déformer, gâter,
altérer la forme naturelle. || Fig. Déformer le
co-nr biimain; lui l'aire perdre sa vertu, sa bonté,
ses buiine> iu( linations; le pervertir.
ni-ruriiinrNo. v. pront . í/é/'ormar-íé. Se déformer;
èlie def.irmé.
Borormiitorlo, rlii. adj. di'forinatn-rio. Inus.
Qui déforme, (jui rend dilTorine.
Dcfoiiiif , adj. dtfor-mé. Difforme, défiguré,
laid.
Mefrtniiomeiite, adv. di''f>rmémhfté. D'une ma-
niere uiffornie. désagréable.
UpriM-iiiidiid, s. f. di-fonnidadd. Difformité; lai-
deur. Il Fig. fureur grossière-
UpirniKlaeioun . S. f. di;frnnuda7.ion. Fraude,
usurpation, défraudation , action de tromper,
de dépouiller , de frusier. Résultat de cette ac-
tion.
l)eiritu(la<lo . «la. part. pass. du v. Defraudar.
Uori-aiidador . S. m. drfranuditdnr. Usurpateurs
celiii qui par violence ou par ruse, s'empare d'un
bien, au détviiu'nl de quelqu"jn. || Fraudeur,
celui qui fraude.
Defraudar , v. a. défranudar. Défrauder, usur-
per , frauder , priver, frustrer, ¡j Fig. Troubler,
ùter, S'embarrasser.
Dcrtrrduria. s. f. déflérda-ria. Hist- defterda-
rie ; le département du ministre des finances^
en Turquie et en Perse.
Derti'i'-oiniiii , s. m. déftér-é-mini. Hist. Def-
ter émini; titre du conservateur des archives
imperiales, en Turquie.
Uoriici-a , adv. dûfouc'-ra. Dehors, en dehors, par
dehors, de dehors. || Cner por defuera ; fam. Se
dit d'une chose qui ne nuit pas beaucoup . ou
qui ne fait pas beaucoup de peine.
ncriiir , V. a. inus. V. Ilitir.
D<>riinrioii. s. f". inus. V. Muerte. \ inus. V. Fa-
nerai . Exe(¡iiiiis.
Reriuito, S. m. inus. V. Difunto.
. itPjKasiar, V. a. inus. V. Deiyistar.
I Ut'KPceion. S. dt^g-ltékiion. Déjection; expolsion
j des matières fécales, et les matières fécales
I elles-mêmes.
ncseiipracloii, s. f. dég-bénéraiion. Dégénera-
tion; état de ce qui dégénère.
Brisenoi-ado, part. pass. du v. Degenerar, Dé-
généré, e.
Iti'Kenrrador. s. m. dvçi-hh^érador, Dégénéra-
leur : qui produit la dégenération. qui fait d¿-
DEG
— 3o —
DEH
générer.
Desenorundo, pari. lires, du V. Veyenerar. Dé-
générant.
D(>Kciterantp, adj. déy-hénér an-té. Dégénérant,
qui peut dégénérer. ¡1 DégcnéreSLcnl; qui a dé-
généré.
I><>Kcner»r, V. n. (Ug-héncrnr. Dé;:énérer ; sm-
i.àiaidir, SI' déléiiiTer. | Dégénérer, s'nhAtar-.
(lir, ncpuiiit imiter la vertu, le ^ hons excnipiis
(le ses aniétres. |1 Dénérer , déchoir. |i Teinl. Se
dit en peinture d'une (igure que la perspective
fait paraître tout autre qu'elle n'est.
Dcgcnjo, s. m. inus. V. Descenso, li Resfriado,
Catarro.
OoKCMtlr , V. a. inus. V. DUjerir,
l>f$(liiriun , S. f. d¿(/íouztü».Z)cglutitioii; l'aeliou
d'avaler.
Deslucir, V. a. inus. V. Tragar, Devorar.
Ucsiiitlilo . part. pass. du V. Déglutir.
UvKiMtldor , s. m. dégloutidor. Anat. Dégluti-
teur, non» donné par quelques anutoinisies à
l'un des muselés du pharynx, celui qui déter-
mine le plus directement le phénomène de la dé-
glutition.
Ucsiutir,v. a. dégloutir. Physiol. Déglutir; faire
la déjjlulilion , avaler, porter les subtaiires, le
bol alimeniaire en les faisant passer du pha-
rynx à lœsophage.
Des;olIafiuii. S. f. dégollaiion . (L uionillé^ Dé-
colliUioii, décapitatum ; action par laqueen cou-
pe le cou à quelqu'un.
U4*golla<li'i-o, s. m. degollad -ro. il. mouillé)
F.a partie du cou ou de la gorge , où l'on décol-
le, où l'on décapite. Il Lieu où l'on égorge. ¡|
Tuerie, abAttoir; lieu où les bouchers lueni les
bêles. I) Pourlour ; loge prés du parterre. || inus.
Echafaud oii l'on doit décapiter un noble, h imis.
\. Degolladero , Hsroie. \ Llevar al degollade-
ro; lig. mener à la boucherie, exposcrquelqu'un
à un grand danger.
Desollado, da. part, pas- du V. Degollar. || s. m.
V. Degolladura. || Parecer degollado de come-
dia ; se dit de quelqu'un dont on ne voit que la
tète et le cou.
Uosoilador , s. m. degollador. (Lmouillé) Bour-
reau qui décapite.
Ucxolladiira, S. f. dégolladou-ra. (L mouillé)
Blessure à la gorge ou au cou. || lîchancrure; '
coupure en forme de croissant. |i .Vbreuvoir : pr-
tile ouverture entre les joints des pierres et des
briques pour y faire entrer du mortier. La par-
tie la plus mince d' une balnstre |
UcKiillniiileiitn, s. m. inus V. Degollación. \
U('K<>iliii'. v. ■A.déijollar. fL mouillé' Décoller, dé-
ca|»iler. égorger. | Liharner. t.iiller. vider, cou-
perde.laiisen rormcdecrois-aiit. | I-'ig. Détruire,
réunir, renverser, j Abiltie une voûte en dé- i
IruissanI les arceaux. ¡ Degollar à sangrías; af- |
faiblir, épuisserà force de saignées. \l)egn!lar I
algtm cuento; inlerroinpie un conte. | E ta /■«•-
sona me degüella : cenv personne massoiniue,
nréxcède, nrennuie ala mort.
»»i'K«ii, s. m. Moll. Dégon, molusque; variété du
genre rérvte.
Ueai-adarlitii, s. f. (/éflCíií/rizion. Dégradation,
privitioii ignoiviinieuse'd'une qualité, d'une di-
gnité , d'un rang dans la société. | l'.int. De-
fc'radalion; «ffaiblissemcut de la lumière oí d.s
. ou p.ir
ncendie.
coulcur? diin tableau. — Dégradation real á ac-
tual ; dégradation solennelle. ! Dtgrad i:i'jn
verbal; dégradation prononcée par ju;;erneni,
mais qui n'est pas .exécutée S)lenrKllemi;ni. |j
Fi;:. \\:lis«emeiil, ¡x rte de l'eslin!;- ''.lacoii-
sidi ri'.lioii. 11 Dt'péns.^.imen! . produit • .r un liA-
tim' m , -arui! moi'unienl par vêtus
qut!<(,ie a cident, .yr.iiue ¡non lotion
etc. : Dé;;iadation, ui'vàt oos i -ra!;!
ration qu.; l'on f-iit dans une 1:1. .isn ' 'i
bois, dans un héritage.
Dos;i-a»da!!<». da. pari. pass. dc D'-gradar. Df^r 1-
dé, e. Il adj. />eprèlrisé; dépouille du sacerdoc».
Uesi-iuliistileiiti» , s. m. V. Degradación. |1 Viil.
Degr;ideiiieiit ; perle d'un grade, en vertu dun
jugement . mais sans emporl'T peine inlauMnle,
ni iiicapaciié de servir djnsles armées.
Di'Kra«laiido, pari prés, du V. Degradar. Ue-
grailant, qui dégrade.
Di-sradar . v. a. Dégrader, démettre de quelque
grade d'un dignité , d'un rang. a\ec certaines
formalités. || Fig. Dégrader, di'shinorer , .ivilir.
Il Dégrader, détériorer . endommager. |1 ivinl.
Dégrader, diminuer , affaiblir graduilli-ioente U
lumicie , les ombres cl les couleurs uans un ta-
bleeu.
DegiadarMC, V. pion. dcgradar-s .^^ dégrader,
se déshonorer, s'avilir, d Se dégrader, su dé-
tériorer.
Dcci-edo , s. m. inus. V. Decrefo.
Uogii. s. m. dégou. Mamm. Dégu • nom d'oi»
mammifère du Chili que I un rupporle avec douie
a l'un des trois genres loir, ecureil , aiuia ou
cam[iagnol.
Di'SHfli.j, s. L dégué-lia. B t. Deguélie; •,;{-ai%
de la famille des papilionacées établi sur un ar-
brisseau sarmenteux de la Guiaiie.
MííSÜeHa, s. f inus. Y. Degollación. || inus.
Amende à laquelle on condamnait le maître
d'un troupeau qui entrait dans un champou pâ-
turage dus.
Di'siu'llo , s. m. c/é(/0Heííí-(). Décapilalion , dé-
collation. Il inus. Partie la plus étroite ou lapins
mince d'une arme, et de plusieurs autres cho-
ses Il Pasar à degüello ; passer au lîi de l'éitee.
Couper la gorge, tuer, ma.s,;crer. |¡ IA"var al d'-
giiello ; Y. Llevar al degolladero. \\ Tirar a de-
güello ó al degüello; viser à pí;rdre , à ruiner
quelqu'un, à" lui faire le plus grand mal, nu
point ménager.
D<-{[;uí«tapioii. S. f. dègoustaiion. Dégustation;
es-ai qu'on fait des liqueurs en les goiiiant.
De^siNtudor , S. m. dîtio^istado'-. Dégustaleur;
otiicier qui vérifie et constate la quiiUle des boi-
sons.
Dchaaüíin, S. f. d'aa-ssia. Bot. Déhaasie; genre
de la famille des lénoracées, renfermant uu pe-
tit nombre d'espèces d'arbres «jui croissent daus
l'Inde et surtout dans le- îles adjacenic-s.
Uelieiidor. V. e. iiius. V. tiende' .
Ucli.-iidiiuionto , s. m. inus. V. Liendini'enlo.
D<-hof>a. s. ï. déé-i.Sit. Pâturngei pûlis, püfic.
varenne. H üeliesa comunal , tuwct'jii ; segrauc;
prairie communale,
D:-licNadu , part. pass. du Y. Delie'ar.
Deheiuar , v. a. décssar. Faire des varennes ; dfs
pillurages.
Dt'hoMvro, s m. d^is*i-r» Gardu d« variiniie, de
DEl
— 36 —
DEJ
pàtiuugr.
Vehlceote , adj. îéhén-té. Bol. Déhiscent, s'ap-
plique aui organes végétaux qnund ils s'ouvrent
nalurelleinent au muyen de sutures préexis-
tantes.
Debortucion , ». f. d'ortaiion, DéhortHtiim : dis-
niurs pour eihorter A ne point faire une chose.
Uobortur. V. a. inus. V. lUsuadir.
•tftiwitutui-io, adj. dfitrlntn-rio Dûhorlatoire;
qui exhorte à ne point faire, qui disuade de fai-
re quelque chose.
D»'l , s. ni. f/é Í. Sect. Relig. Doi; le bon principe
chez les Persans.
Bi'iclda , s. m. diUii-da. Déicide; celui qui tue
un Die\i. Ce mol n'est en usa>ie que en |t;irlant
des Juifs, qui tirent mourir Notre Seigneur, et
de leur cité.
Dc-iridio , s. m. dôizi-dio. Déicide; mort donnée á
un Dieu. 11 n'es usité qu'en parlant de la mort
deJ.C.
IK-i'coIrt. s. etadj. déi-hnln, Déicolo; qui adore
dieu. Se dit de ceux qui adorent nn seul dieu.
Iteidnd. s. f. Divinité, essence divine. ¡ Divinité,
dieu. I Divinité; fi.ux dieu des païens. ¡ Déité,
dieu ou déesse de la faille.
Wfifero, r«. déi-féro. Qui porte dieu dans son
cœur.
Ufldeiicloii. s. f. deipkaiion. Déification ; apo-
théose, action par laijuelle on déifití, on divini-
se, j Transformation que la drûcc opère dans
l'âme du juste , la faisant participer à l'es-
sence divine.
Dcitlciido, da. part. pass. du V. /)ei7îcar. Déi-
fié , e.
D«'illcnr , V. n. Déifier; admettre, placer ou nom-
bre des dieux , diviniser. ¡ Déifier; se dit de la
grùce qui uiiil l'ûme du Juste à Dieu en la fai-
sant participer de son essence. ¡ Déifier; lig.
louer iive excès,
l>eilirui-se . v. pron. deifikar-sé. Se déifier; être
deilié , être adoré comme dieu.
Beillf», ca. adj. f/¿í-/í/£o. Divin; qui appartient
à Dieu , qui est relatif à D eu.
ncifolie. s. m. déifi-bé. Myth. Déiphobé; un des
noms de la sibylle de Cumcs , qui conduisit
Enée dans lus enfers.
noir»n, s. m. dei-fon. My'h. Déiphon; frère de
Tripiolème, fut élevé par Cérès, qui pour lui
donnerl'immoftalitélepurifiaiten le mettant sur
des charbons ardents; la mère de Deiphon ef-
frayé, iroubla par ses cris les mystères delà
déesse : Cérès remonta aussitôt dans son cliar,
et Déiphon périt consume.
Beifoniicadj. di'ifor-mé. Divin ; surhumain.
D«'ilen|o,s.m. (/c/í¿/i-/o.Enio;n.«éilépliilo; -ei-
re de lépidoptères crépusculaires, pouvant se di-
viser en deux groupes, selon que les espèces ont
l'abdomen rayé .transversalement et oblique-
ment.
Dellu*. s. m, déi-lous.i. Entom.Déilus; ¡renre d'in-
sectes c^jléoptùres longicornes de l'Europe mé-
ridionale.
Deimiioella, s. f. déimmboé-Un. Dcimboellie; gen-
re de la famillle des sapindacées constitué sur
un arbriseau dressé subcendré, de la Guiane.
pcinopo. s. m. déinn-pé. Archín. Oéinope; genre
de l-ordre des araiiéides, établi sur une aîaignée
^ui habi^e sous les picri»cs dans l'île de Tuba.
Ueipnu|>«li(. 8. m. déinop-sin. Entom. Déinopsis;
gfiire de coléoptères.
Dcl*pe» . s. m. déiiipé-o. Entom. Déiupée; genre
de l'pi<lo|>tères nocturnes rapporté communé-
ment au genre édiilio.
Drlpno . s. m. d.Hp-uK Mylh. Dipnus;dieu auquel
les Vcliéiiisattribuaient l'in^titulioll des festins.
DelpiKtrIetwr, s. m. \iiti(|. gr. Wéipnoclétor; nom
de ceux jui etaientchargés d'inviter les convives
a un festin.
Dc>ipni»roi-»H, di'ipnufo-rns<i. .\nliq. gr. Déipno-
phores: femmes qui, dan-, la fcle des reiias, ap-
portaient à dincr. et qui r;'|irésentaieiit les mères
des jeunes gens désignés par le soil pour être li-
vré avec Thésée au Miiintaure.
D<'ipniir«'>riaM, S. f. pi. déi ¡n'ifo-riass. .\tig. gr.
Wéi¡iopliories fêtes des repas. instituéesparThé-
sée à son rétoar de Crète, où il avait tué le 31ino-
laure,
UelpiiiiMoflnta, s. m.dJipnojfo^.t-fa.rhilos. i>eip-
nosophisle; nom donné à d'anciens philosophes
grecs i]tii dissertaient à tabie sur de-, points du
métapliysi(|ue ou plus ordinairemüul sur deg
points de m >rale.
DfiNideiiionlu, S. f. déiiidéinn-nia. Didact. Deî-
sidémuiie; crainte supertitieuse des puissances
invisiiiU's.
DoiNiiii» , s. m. r/(hs-mo. Di-isme: système de ceux
qui croieiil à l"éxist<'nce de Dieu, ma s qui re-
jet lent la révélation, et dès lors la rcligien, puis-
quelle en découle.
DeiNta. s. f. d,'-is-ta. Déiste; celui qui reconaît
l'existence de Dieu, miis qui rejette la révélation
cl la religion qui en découle. S'emploie adjelive-
ment.
Oejn. s. f. di'qha. Partie saillante qui reste entre
deux (Milaillures.
Di'Jacion, s. f. i/.-7-/iazi'o«n. Démission, abdica-
tion, abandonneinenl, dégiierpissemenl , renon-
ciation, délaissement. Dejación de bienes, ces
sion de biens.
Uejaila, s. f. inus V. Lejacion. Il inus. V. Dejo fi-
nal.
Dejadez, S. f. di:(f-hadéiz. Lassitude^ fatigue, abat-
tement. I .Nonchalance, négligence, manque da
soin.
Di'JadíMiao. mn. adj. sup de Dejado.
Dejad», da. part. pass. du V. Dejar. /J.'-laissé, e;
Il adj. .Mou, lAche . néaligenl. paress -ux. !l .Non-
ciialaiit.qui agit lentemtMiteimolleineül. || .Vbat-
tu, languissant, i| Dejado de la mano du Dios;
obaiidiinué de />ieu.
Dejadur. S. m. inus. dôij-hailor. Celui qui laisse
des héiiliers, des enfants.
D'-Jiiiuiento. S. m. inus. V. Dejación. | Négligen-
ce; mollesse, nonchalance. | Faiblesse: abaltc-
nicnt desprit. |{ V. Desasimiento, despejo.
Dejar , v. a, dég-bar. Laisser, quitter, abandon-
ner. I| Laisser , oini'tlre, passer sous silence. i|
Laisser faire, ne pas empêcher, permettre ||
Laisser, d 'laisser, ahauibmner. !| Val lir. produi-
re, rapporter. !| i,aisser. confier, recommander. ||
Praf. Déguerppir; abandonner un héritage. ||
Quitter, làchfr, laiss:'r a'ier. || Quitter : se dé-
sister, il Quitter, céder. Il Nommer, instituer ||
inus. V. Perdonar. \\ Laisser donner. || Laisser,
quitter, cesser, en parlant de la fièvre, etc. ||
Laisser, un ordre, un instruction, recoramcndcr
I
DEJ
— 37 —
DEL
de faire une chose. | Ri-ndre ; élre cause. Ii Lais-
ser en paix ne point inquiéter. ;| Laisser; léguer
par tcslamenl. || Kenoiici-r â l'amitié de quel-
qu'un. Dejar à buenas noches^: laisser sans lu-
mière, d'ans l-obscurité. = Fif?. Jouer quel-
qu'un, tromper son attente. — Fam. Eborgner,
rendre aveugle. || Fam. Mettre un jnucur à sec;
lui gagner tout son argent. ', Dejar atrás; lais-
ser en arrière. | Dejar atrás los vientos: fig.
courir plus vite que le veut. | Dejar con la b,>ca
abierta; íig. fam. laisser dans] |-élonnemeiit,
dans l'admiration. ', Dejar ron la miel en los la-
bios; lîg. priver d'Uiie chose au moment où l'on
commençait à en jouir. | Dejar con la pala-
bra en la boca ; V. Ihca. \ Dejar con un palmo
de nariz; fig. laisser avec un pied ne nez , lais-
ser honteux, confus, trompé dans ses espéran-
ces. ¡ Dejar dicho, escrito , ele ; laisser de vive
voixou par écrit. | Dejar el pelleja; lam. mourir,
laisser la peau. | Dejar cl siijlo; entrer en r-li-
gion. ! Dejar en blanco : V. Ulonro. \\ Dejar en |
cuerhs; dépouiller, prendre à quelqu'un tout ce |
«ju-il a. Il Dejar en el tintero; laisser au bout de
la plume; omettre. ¡ /íí>/ar /"rcíco; fi;;: fam. jouer
quelqu'un, tromper son áltenle. || Dejar /ipc/io
una viona; íig. fam. « lore la bnuihe ; mettre
hors d'étal de répondre. ] D"Jar memoria;
transmetire son nom à la postérité. 1 Dejar pa-
ra mañana ó para olrodia; remetire au len-
demain, à un autre jour. || Dejar puesto; lais-
ser la somme qu'on a mise á la poule, pour la
main suivante. | Dejarle Dios de su ynano; se
dit de quelqu'un qui a;;il comme si Dieu l'avait
abandonné. Il Dejar/i; tt Dios; laisser à Dieu,
remetire entre ses n)ains le soin de nous venger,
etc. Il Dejar/o a/ ii'ew/jo; laisser agir le temps.
Dejarlos para quien son; laisser les gens pour
ce qu'ils sont, les mépriser. || iVo dejar á uno;
.suivre (|uelqu'un partout, ne pas l'abandonner
d'un pas. I No dejar à uno á sol ni asombra;
fig. fam. être sans cesse aux trousses de quel-
qu'un, ne (tas lui donner un moment de relâche-
i i\o dejar clavo ni estaca en la pared ; faire
maison nette, emporter tout. || No dejarlo de la
mano; poursuivre une affaireavecchaleur, ne pas
la perdre, de vue. I| No dejar roso ni velloso; em-
ployer le vert elle sec; faire tous ses efforts. ||
Tomar y dejar; ne pas loul perdre. || Dejar
aparte; mettre de coté. | Dejar à un lado;
omellre, mettre de côté. || Dejarlo à uno en la
ralle: fig. f.im. laisersur le pavé. Il Dejar en-
tre renijloncs; fig. laisser au \yn\i de la plume.
Il Dejarlo caer; se dit des femmes qui accou-
f lient facilement. || Dejar plantado; planter là.
I Dejar seguro ; rassurer. Il Dejir el camino
recto; détourner, quitter le droit chemin. I|
Dejar muerto en el suelo; faire mordre la pous-
sière. Il Dejar feo á al ¡uno; noircir, rendre noir,
diffamer. (I Dejandoburlas á parte i plaisante-
rie à part. 11 Dejando una cosa por otra; se dit
de celui qui change mil ;i propos de conversa-
tion, lie sujet. Il Lo (¡ne no hemos de corner de-
jémosle cocer; ne nous mêlons point de ce qui
ne nous regarde point. | Dejar de; v. n. S'em-
peiher de, négliger de, omettre de. || Cesser de.
Dojar^e ; v. pron. déq-har-sé. Se négliger,
n-avoir aucun soin de soi mdme, de ses intérêts,
H Cesser la iiour:.uite d'une affaire , se désister
d'un projet, fi Dejnrje al arbitrio del caballo^
de la mar, de la fortuna , Hc^ S'abandoner,
perdre courage , ne rien faire pour se lirer
d'embarras. | Dejarse de roces ; se iiiire. céder,
obéir. Il Dejarie üecír; laisser écha|)er un mot
par mégarde. Il Dejarse en manos de otro; so
mettre entre les mains de quelqu'un, s'aban-
donner à sa conduite. !l Dejarse llevar ; se lais-
ser entrainer, suivre le torrent. || Dejarse rogar;
se faire prier. | Dejarse vencer; se laisser vain-
cre, céder à la volonté d-aulrui || Dejarle ler;
se montrer, se laisser voir. | Dejarse caer ; fig.
fam. se lai>ser abattre, se rebutter d'une entre-
prise, l'abandonner. Il D jarse caer alguna cosa
en la convei sacion : lig. fam. faire entendre
quelque f hiise dans la consersation sans avoir
l'air de le vouloir. || Dejar.ie caer, el sol , el ca-
lor ; fam. faire urand chaud. | Dejarse de cuen-
tos, lie historias, de. rodeos; lig. fam. aller dmil
au fait. 1 Dejarse llevar de la ale ,rin, di- la có-
Itira; se livrera la joie, à la colère. |i DeJaric
gobernar: obéir, céder, plier.
DrjurrfUnItTrt; s. f. inus. V. Desjarretadera.
DcjuiTetar. v. a. inus. V. Desjarretar.
Dejativo, vu. adj. inus. V. Negligente, Indo-
lente.
Dejeaitîii, s. f. dég-héa-nia. Rnlom. Déjcanití;
genre de diptères, famille des ralypterées, ren-
fermant deux espèces, insectes de grande taille,
l'une du Brésil, l'autre du Cap de Bonne-Espé-
rance.
Dejillo, s. m. dim. de Dejo.
Dejo, s. m. inus. V. D^jarion. Il inus. V. Abnega-
ción. Il Fin , déterminaison. I .\cceiit ; élévation
plus ou moins forte de la voiv sur certaines
syllabes, et manière de les prononcer plus ou
moins longues ou breves. ¡ l'aresse, négligence.
Il Fig. Plaisir ou peine qui reste après une ac-
tion. Il Déboire; mauvais goût, saveur désagréa-
ble qui laisse un mrts. une boisson. H Fig. Le-
vain; mauvaise impression que laisse le pé-
ché. H Tiene mal dfjo ; se dit ironiquement
d'une chose qui plaît et qui finit trop tôt.
Dejiigar, V. a. dég-lioitgar. Extraire le suc, la
jus,
Del, contraction de de et dee/. Du.
Delación, s. f. délazion. Délation, accusation,
dénonciation.
Delailo, s. m. inus. dêla-do. Bandit, mauvais
sujet.
Deiajnr, V. a. inus. V. Cansar, Fatigar.
Delaiit , adv. inus. V. Delante.
Delantal, 5. m. V. Décantai .
Delante , adv. (/é/afi-íí'. Devant : avant , nu de-
vant. Il Fam. Delante de Dios y 'de todi> el mun-
do; en face de Dieu et des hummes. | Dios de-
lante; avec l'aide de Dieu. Dieu aidant. | Ir de-
lante; dévaluer, ga'n'ncr les devants.
Delaatealtar. s. m. inus. V. Frontal.
Delantera. S. f. délanté-ra. Le devant. || Pre-
mier rang de sièges dans les amphitiié;\tres. pour
les courses de laureaux. ou la barriere qui se-
pare ces sièges delà liie. Il Devant dun habit,
dun gilet, d'une vesic, etc. V. Fachada. \\
Avance; l'espace de chemin qu'on a devant quel-
qu'un. || Inus. V. Vanguardia. \ Coijer o tomar
\ la delantera: prendre, ga>:ner les devants,
DeUntei-n. ra. adj. rf-eianft'-ro. Qui est f»u qui
DEL
— 38
DEL
va (levant. | Miiln ó caballo delanlero; mulc ou
cheval d'arbalélp.
Ucliintero, s. in. iti';l(int<''-ri>. Postillon (I'nnc Voi-
turp á (iiialrp clicvniíx. ¡ Avant-rourcur, (jui pro-
cède ou Ml (li-vnut .
Di'liiMttlro. s. m. (li'hissol-ré. !\Ius. .Vnrioniicmíínt
on (l«-.it.'n;iii [üir re nom lo U6 , la sctondi; nolc
de lii ;:an)in(> natUD'llc.
UeliiHinir , V. a. di'lnstrar. Mar. Drlestcr; ôter
lo lest dun liAliinont.
■X'lntahli', aá]. (lélatn-hlé. Oui poul , (|ui doit
ôlro dononcó.
nolatailw. <ln. parí. pnss. du v. drlalar. Dónon-
»C', o.
D<'laiuiii«>, p.irt. pr(^s. du v. delatar. Dónoncant;
«pii dóiionco.
Uohitiir, V. a. Di^nonror. acrusor, dófcror.
Uclato. s. m. inus. V. Hundido.
Uolator, s. m. Délateur^ dónoncialcur, accusa-
tour.
Molí", s. in. (lé-lé. Impr. Dólí^atur; signo pour
supprimer.
Ui'lcaNtro, s. m. d(Uéas-ti(). l^iilom. Hólóastro;
genre do C(dói>i»lóri's poiilanicro* , famille des
braeliéljtros, ayant pour ly|)e lo (leliM-tro bico-
lore, qui so trouve on Franco, etc., sur le bord
dos ruisseaux.
ilc'Iealiir . s. m. V. De/c.
l>ol<>l>lt> . adj. délé-blé. Dólébile,- (|ui peut itre ef-
fiuc . <)iii s'efface facilemoiil.
l>cl«TtahU-'. adj. inus. V. U/'Irilahli'.
■««■loetaliloiiionto, adv. \ \)t'lt'ilal)li>mcrktc.
Uoloctaoioii^ s. f. V. Uehitp. \ Tiflerlarion moro-
sa : *\v\c*\a\\o\\ úi^ \'ii\nc i\u\ se fixe volninuire-
nient sur une action ou un objet proliibé.
nolcolnmiegitn, S. m. inus. V. Deleite.
Ocloetar . v. a. inus. \. Deleitar.
l>oiecio, s. m. inus. délé\-to. Choix; élite, triage.
Meiefat, s. f. Myth. Syr. Didcphal; di>inil6dos
Assyriens et des Chaldéens. ayant quelque rap-
port avec la Vénus des Grecs.
Uelcsaoion. s. f. délégniÀ^n. Prat. Délépralion;
action de déléguer. ¡ Délégation.- commission
donnée à quehiu'un pour agir au nom d"un com-
mettant et le représenter.
noIejgaJo. part. pass. du V. delei/ar. \ s. m. Dé-
légué: celui qui a reçu une délégation. || Prat.
Juge délégué; celui qui était commis pour con-
naître d'une affaire particulière, par opposition
à juge permanent.
Dolosante, part. prés, du v. delegar. Délégant,
qui délègue. || s. m. Commettant; celui qui chaigc
un autre du soin de ses intérêts politiques ou
pri\és.
Bt'loK"!' . v. a. Prat. Déléguer, députer, com-
mo'itre. donner n tiuelquMin pouvoir d'agir, d'e-
xaminer, de juger, etc. Investir quelqu'un de
son autorité, lui donner le pouvoir on les ¡lou-
voirs nécessaires, pour s'ac(]uitter d'une mis-
sion , pdur traiter une affaire.
nol(-s;ai-i(c, V. pron. dél ■<¡(ir-sé. Se déléguer; être
délégué , être investi des pouvoirs nécessaires
pour agir.
Delocatai'io , S. m. dél/'i/ata-rio. Délégataire,' ce-
lui à qui on délègue une chose , qui est porteur
d'une délégation.
Delegatorio, ria. adj. ilélégatn-rin. Prat. Dclé -
gatoire; qui contient une délégation, qui a force
do délégation. Se dit particulièrement des rcs-
criis du pape, qui donne comenission ;i des juges
d'instruire ou déterminer quelque affaiie eu
cause d'appel.
ncIcItabllidiMl. s. f. inus. V. Delcitnrion.
UeiriialtilÎMliiiu, ma. ailj. sup. de deleitable. V.
le mot.
Doli-iiatile, adj. dél.'-itn-blr. Délectable; qui dé-
locie, ipii est Ires-agréable, i|iii excite la délcc-
lalinn ou le iiiuuveinont de plaisir, en parlant
dos choses ijui arioctont b- sens du goùl. | Fig.
Délectable, se dit des plasirs de l'âme. Au-
jourd'hui on se sert du mot délicieux.
D4-lolial»l<'iii('ii(<'. adv. V. /¡rlfitosaiiiante.
noirllaoloii . s. f. V. Di'lrcfuriiiit.
l»eli-lia<lo . pirl. p.iss. du V. deleitar. V. le verbe.
noifliiiiiiioiilit . s. ni. V. Delertarion.
iielciiaiid*. part. prés, du v, deleitar. Déleclanl;
(|ui (leleclo.
Ui'Icitar. V. a. Délecter; causer delà déleclalion,
réjouir, charmer, causer un senliment agréable.
Doirif;ir«e . \. pron. délrilnr-sé. Se délecter;
prendre de la iléieclation.
l>olci(f. s. m. d'lé-it¿. Délice-, douceur, plaisir,
voln|)Ii'. I Plaisir des sens.
■trIoKoNainriile , adv. V. Delirlosaineiile.
neii'ltoNÎ<>iiiin, ma. adj. snp. de deleitoso. V. le
■(oloiloso , Ma. adj. imis. V. Delicioso.
I><'l<'Jai-, V. a. inus. V. Ueuuuriar , donar.
Uoloiia, s. f. dvlé-na. .\rachp« Dcléne; genre d«
l'ordre des aranéides. ayant pour ly[ie le délènc
caiicéride, araignée maritime de Pîle de Van-
Dièmen.
BeloHoria. S. f. déléssé-rin. Bot. Délessérie; gen-
re (le la famille des lloridées, comprenant une
douzaine d'es|)ècos de belles algues qui habilonl
les zones tea>pérées et chaudes des dcui hémis-
phères.
DolcAcriailaM. S. f. pi. déléssfria-dass. Bot. De -
lessériées: première tribu de la famille desilori-
dèes, avant pour type le genre délessérie et re-
marquable par sa couleur rose, pourpre ou yIo-
lacée.
Dfle.xerlda. ad;, délésséri-da. Bol. Delesséné;
qui ressemble à une délessérie.
nelelo, ta. adj. inus. V. Borrado.
BrlptreaJa, part. pass. du V. /)e/('irear. || adj.
inus. Public, divulgué. | Decírselo a algntio de-
tetreado, expliquer, répéter mot ]kour mol une
chose à quelqu'un qui affecte de ne pas com-
prendre.
noiotroaclor. s. m. Celui qui épèle.
B>rïctiM'ar. V. a. Kpeler: nommer les lettres de
l'alphahei . et en former de- syllibes en les
a-isomhiant l'une avec l'autre | Fi_'. Deviner,
conjecturer, augurer, interpréter, pénétrer.
Dcli-xiiablc , adj. dêléina-blé. Glissanl ^ qui
é( hnpe.
n;«ioa!ii!«doro. ra. ad'i. inus. V. Deleznable..
E>oleKiia<liz<», VM. ailj.iiius. V. Escurridizo, Res-
baladizo.
DfîcxiiîtmîoHti». S. m. inus. V. Deslizamiento,
fíesb(tl(}m¡Piito.
DoloKiiaiitP, part. près, du V. Deleznar. Glissant;
qui glisse.
Urlexiiur, V. n. inus. V. Escurrir, Deslizar.
B>oir». s. f. iiui«. V. Adelfa.
Dpirn.\, S. m. Entom. Dciphax; genre d'insecle»
DEL
— 39 —
DEL
lu-miplcres fiilgDricns ayant pour lypc le dcl-
phax jiuiiàtrc iiisi-cle de pclile taille qui se trou-
ve dans les eii\ irons de l'aris.
npinmio, lia. adj. et s. Delphiii, V. Deifico.
uéliica, adj. r/('7-/toi. Chini. I)i-lpliique; se dit des
sels rpii ont pour base la delplnne.
WéHie... ra.ailj. dél-fi'o. Delphiquc; qui appar-
tieiil a 11 ville et à j-orucle de Delidics.
npinii, s. m. délfinn. Mainm. Uauphiii; pemc de
céliicV'S. dont la taille est ;,'énéraleineiit petite et
qui sont priv^'S de Innons; ils oui le corps ulloii-
"<■', la peau nue, dépourvue de poils, et repo>anl ■
sur une rouclie d'une jiraissc huileuse. || l'olit. ,
Dauphin; nom que prit, vers le milieu du dix- j
neuvième siècle, le seigneur suzerain d<' la ¡iro- ,
vince appelée. Daupliiné et qui. depuis 13'»9, i
époque a laquelle Iluinbcrt deuv fit donation de
sa principauté à la couronne de France, devint
le titre du iils aine du roi. |
Orllinn, s. ï. dèlfi- nn. l'élit. Dauphine; litre de j
la femme du Iils aîné du roi de France, depuis
Wú\ jusqu'en 1830 , époijuc à laiiuelle on a
substitué au titre de Dauphine celui ¿c jirincesse j
royale. \\ Chim. Deljibine; alcaloïde blanc, cris
taÎlisable, d'une saveur très-acre, que l'on extrait
des cotylédons des graines de la danpliinelle ou |
staphysaigre. Il forme, avec les acides , des
sels très-iVcres et très-soluldes, incristallisables.
Doifliiiil. adj. iletfnicil. Ilist. Delphiiial; qui ap-
partient au dauphin du Viennois ou d'Auvergne.
I Delphiiial; qui a rapport au Dauphine. |
Dellhiato, s. m. di'.ftiui-ti). Chiiii. Delphinate;
sel produit par l'acide delphinique combiné avec
une base.
Dt'Ifliiela, s. f. delfînè-la. Mamra. Dauphinellr;
nom vulgaire du genre deliihinium.
neiriaieo, iiea. adj. dùlp-nèo. Mamm. Dclpbiné;
qui ressemble à un dauphin.
Doiriiii'OH s. m. pi. déifi-iiènss, Mamm. Dclphi-
nés; famille de mammifères cétacés, ayant pour
type le genre daupliin.
ncinnla. s. r. dèlfi-ttia. Enlom. Delphinie; genre
de diptères phytomides. insectes de la Caroline;
ayant le corselet rouge et le corps tout à fait
noir.
Drlfliilano, nn. «dj dèlfinin-no. Mamm. Delphi-
nieii; qui ressemble à un dauphin.
iit>liiiilano*i. s. m. pi. didpiii(t-ui)s. Mamm. Dcl-
lihinieu'-; lamille de l'ordre des cétacés, ayant
pour type le ^:enre dauphin et comprenant ceux
dont la lèie. au lieu d'être volumineuse comme
celles des baleines et des ca^ balots, est propor-
tionnée au volume du corps.
neliliitaN. s. f. pi. (/('//í-nfaíS. Myth, Delphinies;
finies célébrées à Kgine, en l'honneur d'Apollon
delphinien.
Dciriiilco. ca. adj. dèlfi.nilio. Chim. Delphinique;
S' dit d-un acide pailiculier dû à l'action de la
potasse sur l-hiiile du dauphin.
nclfintritliaclo. «la. adj. d'vljiinfolia-do. Bot. Del-
phmifolié; dont les feuilles ressemblent à celles
de la danphinelie.
n<>ir:al<i. s. m. delfi-tùo. Roi. Delphinium; nom
s( ientilique du pied d'alouette.
DfiriiiliiM, s. nx.dèlll-iiiouss. \nl. gr. Del; hiuius;
nom d'un mois de |-aiinée choz les Kginetes; il
répondait à peu près à notre mois de juin.
Doirinorliiou, s. m. dt'tfiunriun.Vfi. Mamm. Del
pbinorbynque; genre de cétacés atteignant une
grande taille , ayant le museau excessivement
étroit et d'uoe longueur comparativement ires-
grande, souvent quatre fois plus long (jue le crâ-
ne. L'espèce type esl le delpliinorhimiue couron-
né, commun dans la mer glaciale, ei laneant
l'eau avec bruit et avec force par si's é\eiils.
Uciniiiila. s. f. délfi-nanln. Moll, Dauphinule;
geiue de coquilles marines épaisses, nacrées,
turbinées. géné>alement hérissées de tubercules,
ou d'épines plus ou moins alloni:ées.
Dt'iriiiiiA. s. m. (/i //i-Mouii. Mamm. Delphinus;
nom scientilique du ^enre dauphin.
DelfiM, s. m. di-l-fiis. Maiiiin. Delpbis,- nom grec
d'une espèce de célacé qui est inconnue aujuur
d'hui.
Dcltcaroro, ru. adj. inus. V, De/^Oi/a.
Del»adam<'ii(e, adv. dèlfiadanièn-tè. Délicate-
niiiil; iiMc délicatesse. || Fig. Sublilcment, ingé-
nieu-.ement, finement, d'une manière subtile,
ingénieuse, (ine. avec subtilité, etc.
Delgadex, S. f. dèl;i(tdei. Ténuité: qualité d'une
chose ténue. Il Subtilité; linesse.' (jualité de ce
qui est subtil, lin. || Delgailez de la voz; gracili-
té qualité de ce qui est grêle; se dit en parlant
de la Voix.
Drl8;iidexa, S. f. inus. V. Delgadez. \\ Inus. Sub-
tibilité . pénétration , es|)rit.
Ud^adin» , u. adj. dim. de Delcjndo.
nt'l;j;a«li.><iiii<> , a. adj. sup. de Deh/ado.
Uel;;adito, a. adj. diin. de Uflipido.
Ofl^ad» , a. adj. d'h^n-do. .Mince , subtil, ténu;
qui a fort peu d'épaisseur , qui est délié, fin,
menu , qm est peu compact. |1 Maigre, qui n'a
point de graisse , ou qui en a très peu . qui est
sec el décharné. Il Peu , petit, modique court,
léger. I Fig. Fin , subtil. ii.génieux. (¡ Maigre;
se dit d'un terroir, d'un terrain aride . qui rap-
porte peu. Il Léger : se dit de l'eau pnrilice qui
ne conlienl aucune matière étrangère et qui esl
I bonne à boire. || Quehritr ¡¡or lo mas deifjadn;
se d't pour exprimer que le faible est toujours
I vaincu par le fort.
, Reliado, s. m. délqa-do. Géogr. Delgado,' cap
I de l'Afrique au nord du Mozambique. \\ Pi. On
. donne ce nom à la partie inférieure du ventre
des (juadrupédes, près des tlancs. || Mar. Façons
I d un bâtiment'
DciKozaaaiciUo , S. m. inus. V. Adelijaza-
miento.
nelj^a/.ar, v. a. inus. V. Adelgazar.
I i»elhi , s. m. dèl-lti. Delhi ; soldatsde l'armée tur-
que, formant la cavalerie légère el commençant
I toujours l'attaque.
1 Uelia, s. f. di--liii. Entoio. Délie ; genre de dip-
tèi'es , famille des mésomydes , que l'on trouve
! à terre parmi le> petites plantes.
Dt'liae» , a. s. f. ilclia-ko. s. m. Delique ; habi-
I tant de Delos; (}ui appartient à Délos ou à ses
I habitants.
Dcllada . s. f. délia-da. .\ntig. gr. Déliade ; nom
I du vaisseau que les Athéniens envoyaient tous
le> ans à Delos.
I DellaN, s. f. pi. dé-liass. Mvth. gr. Délies; fêtes
I en l'honneur d'.\pollon , que l'on célébrait tous
I les cinq ans à Delos. Les Athéniens célébraient
I les délies tous les ans, en mémoire du xru que
Thésée avait fait de visiter annuellement s'il
DEL
— ko —
DEL
^tait vainqueur da Minotaiiro, le temple d'Apo-
llon à Izólos.
Bellaoto . s. in. lU'lins-ln. Aiit. ^t. ní^-liasle; dis-
pute qiif (liaciiip >ill<" grecque ciivoyail aiiiiiiel-
lemiiit á Délos.
Drliltirarlon . s. f. dMihérn-iion. Di'lib<^rBlion;
arlioii (le délilicrer , de discuter entre plusieurs
personnes sur une (jueslion à lesoiul e . ou |)lu-
tôt sur une résolution à prendre, n Polit. Délihé-
ralioii ; iirlion piir liiqucllc 1rs corps lé^jislalifs
d'une Piitiiin , disi uicnl ses intérêts. |l Délilii^ra-
lion ; consolation. || Délilieralion ; détermina-
tion, rósfdution. Il Inus. I)éli\ ranee, airrancliis.
sèment ; action par laquelle on délivre (lueliiu*
un , etc.
Driiltfrntlitnirnir , adv. (lélibt'-ra-ilnmén-té. Dé-
libérément ; d'une manière délibérée , décidée;
hardiment , résolument.
Deliltcrndo . n.|'iirt. |)as. de I)c/i7;erar , et adj.
Délibéré, détermine.
Dellbi-rnilor , s. m. inus. V. Lihcrtndnr.
Dfiihoraniioiito , S. m. inus. dél\béramién-1o.
Délivrant e ; alTranihissement , action de déli-
vrer qui Iqu'iin , etc.
Delllirrimao . part. prés. Melihemr. Délibérant,
(¡ni (iélibèie.
Deliberaiilc . ailj. (/('/i7«'rai)-fé. Délibérant ; qui
qui peut délibérer, qui a droit de suffi a^ie dans
une dis(uiion quelconque. Se dit quebiuel'ois
pour irrésolu, incertain, iiui délibère sans
cesse.
nelihcrnr, v. a. drlibrriir. Délibérer; résourire,
décider , prendre une délibération. |l Inns. Déli-
vrer de quelque daiijjer ou d'une serulude. ||
V. n. Délibérer, evaminer , consulter avec soi-
même ou a\ec les aulres.
Delilirrntlvn . n. adj. dtlihêvnii-vo. Déliberatif;
qui a droit de suffrage dnns une assemblée dd-
libérnnte. || Par extension. DélibéraliC; se «lit des
connaisseurs, ou de ceux qui se croient tels, qui
se donnent VOIX délil)oiali\e et décisixe sur les
spectacles , etc. H Hhélor. Déliberatif; se dit d'
un genre d'éloquence qui a pour objet de per-
suader ou (le dissuader siir une affaire publique
mise en délibération. |! Déliberatif; qui appar-
tient , qui a rapport à la délibération,
Dellboi-atorlo, h. adj. délihérntn-no. Prat. De-
libéraloire; qui contient une délibération.
Dolihrarloii. S. f. inus. di'librn-zion. Délivran-
ce, affrancbissement ; action de délivrer, d a-
ffi ancliir , résultat de cette action.
Dt'librainieiito, S. m. inus. S' .Delibracion.
Dellbrnnxa , s. f. iiius. délibran-za. Rachat;
délivrance des captifs.
Delibrar, v. a. inus. delibrar. Dé ibérer ; déter-
miner , résoudre, examiner. || Inus. Délivrer;
mettre en liberté. || Jurispr. inus. V. Despa-
char.
Drlicaflaiiioiiti-, adv délt' ndamén-(é. Délicate-
ment ; avec délicatesse , d'une manière délica-
te. Il Voluplueusement , molleinent , délicieuse-
ment , mignonneruent, mignardement , a>ec vo-
lupté . d-unc manière voluptueuse , etc. H Déli-
cativement.
Df'lica<li>7. , s. f. f/¿íí(,fTf/(ii;. DélkaHesse, faiblais
se, manque de ligueur, débilite du tempéra-
ment , de la complexión , des organes, de la san-
té d'une psrsonne. || Fig. Délicatesse , suscepti-
bilité , sensibilité eilréroe. || Déliratcftse , fines-
se . justesse, doutenr, suavité. | Délicatesse,
mollesse , iionclialance , indolence.
U<*llra(l<-KM , s. f. diHUadé-za. Délicatesse ; (jua-
lité de ce qui est délicat ; se dit des personnes et
des choses. M Délicatesse ; finesse , légèreté d'un
traxail d'art. Il Délicatese , finesse de la ¡¡eau,
beauté, régularité des traits, délicates>-e du teint.
Il Dnns un sens a(ialo;;ue . on dit : la delicadeza
de una por; la deljijiiesse d'une fleur ; pour le
velouté , etc. || /délicatesse; senibililé , tact ex-
quis en parliint des sens. Pureté . innocence,
candeur en parlant des actions. Il Délicatesse;
susceptibilité trop grande , sensibilité extrême;
facilité à s'offenser, à être bles<é de la m')indro
chose. Il Délicatesse ; fragilité dune chose qui
peut facilement rc casser, se brisser , se tacher,
se déranger, i; Dellicalesse . nmllesse, éduca-
tion Inqi recherdié •. ri-t ber( lie \oluptueuse,
efféminée , dans l'ensemble des ((miniodités de
la vie. Il Délicatesse : la finesse, les nuamcs les
¡dus déliées d'une langue. || Fig. Suscepiibilité;
sensibilité excessive. || Délicale-sc; douceur, sua-
vité, I Délicatesse; adresse. || V. Sutileza. || V.
Fiti lira.
Iirllradinliiiaiiirntc, adv. siip. de helirada-
ineiitp.
Dc'llcailiMinto , a. adj. sup. de Delirado. Fam.
Délicali'-sime ; très délicat, on ne peut plus dé-
licat , exquis.
Delloatio, a. adj. dvliVa-do, Délicat ; agréable
au goût , exquis, j Délicat ; traxaillé avec beau-
coup d'adresse ; beaucoup desoin. unealtmlion
minutieuse, une grande légèreté ; par extension, f
se dit aussi des instruments qui ont servi, à '
l'aide desiiuels on exécute des ouvrages déli-
cats. Delicado pinrel; pinceau délicat: rinrel de-
licado: ciseau délicat. ¡ DèTn at ; qui juge fine-
ment de ce ()ui concerne les sens ou l'esprit.
Gusto delicado; goût délicat. ¡ Fig. Délicat; pur,
naïf, touchant. Delicado ptnrer; plaisir delical;
plaisir oii l'esprit et I àme sont plus favorisés,
que les sens. ¡ Délicat; difficile ; embarrassant,
périlleux, en parlant d'une affaire. ¡Délicat;
subtil, ingénieux. Il Délicat ; faible, frêle , qui
exige des ménagements, qui réclame de tendre»
soins. Il Délicat ; fragile, qui peut seffétrir,se
casser, se rompre, se déranger etc. || Délicat;
très scrupuleux sur ce qui concerne la niorale,
la probité, ou même les simples bienséances.
Ser delicado sobre el honor ; être délicat sur In
point d'honneur; qui est aisé à choquer sur les
choses qui regardent Ihonneur. ¡ Délicat; diffi-
cile, qui affecte une délicatesse exlrèiue. ¡ Dé-
licat: gourmand , friant pour te manjicr. Il Déli-
cat ; doux tendre. !! Délicat; délié, fin, ténu. |
Délicat; adroit. ! Délicat ; sensible. ¡ Délicat;
douillet , efféminé. || Délicat ; difficile à conten- ^
ter. ;i Délicat, scrupuleux. ¡ Beau; bien, fait,
m'gnon. || Fam. Se muy delicado para el in-
fierno; être trop susceptible, trop délicat , se
plaindre pour rien ou pour peu de chose.
Di'lieadiii-a . s. f. inus. \' .Delicadez.
Deltranrieuto. s. m. inus \ . Delicadez.
Séllela. S. f. déli-iia. Délice, volupté , plaisir^
jouissance ; ce qui donne cette volupté , ce plai-
sir , celte jouissance, soit aux sens, soit à l'es-
prit. I s. f. pi. Delicias ; délices; se dit des cho-
DEL
— il —
DEL
sesquiprocureiil, qui font ópiouver beaucoup
de plaisir en même temps. Delicias du la coro-
na . ihd ruinado ; délices de la royanK'î. f.ns de-
licias de la campiña-AüS délices de la campag-
ne. Mar de delicias -.O^éan de délices; volupté;
nlaisir , jouissancescoiilinuellcs. || Ser delicia de
alqunn ; élic les délices deq.ielqu un; lui pio-
nirer une jouissance préférable a luulcs les au-
tres iouis-iaiice». Encontrar sas delicias en; trou-
ver M's délires à; mettre , résumer son bonheur
d.iiisnne chose etc.
»elicii»r»»c . V. prou. inus. V. Da'eiiaric.
l»cilcio,s. m. íuus.íí'Jíi-Zío. Délice. V. Delicta.
I i)ivertissi'menl;passe-lemps, récréation, plai-
sir , jubilation.
l»clícJo>*aiíHMite, adv. déliiinssamén-lé. Déli-
cieu-.emint; dune manière délicieuse, avec dé-
lices.
I»oli<-l«»«i«l"»o , m:», adj. sup. de delicioso.
Ui-licloM». «a. a.lj. 'i'Hi/io-iso. Délicieux; e\tré-
memcnl ajíréable, voluptueux , exquis ; qui cau-
se une impression de bonheur; se dit des per-
sonne et lies choses.
Dcllcto, s. n>. iiius. V. Delito.
l»clloin'i«cencl«. S. ï. délikoués7.L'n-J.ia Chim.
Déliquescence ; propriété que possèileut certains
corjtsde précipiter sous forme de liquide lava-
peur d'eau luèlée à l'air, et de s'y dissoudre.
Wcliciiewpi'iilf, aJj. délikouészên-té. Chim. Dé-
liqiic-icenl; qui tombe , ou qui peut t-'Uiber en
déliquescence; qui peut, en attirant IMuiiiiidité
de l-air , se résoudre en liqueur.
Uelifrun.s. m. (/ '/l'/Von . lùitoiu. Déliphron; gen-
re de cidéopK'.res brachélylres, dont le type est
le déliphron couvert, qui se trouve aux environs
de Paris.
Di-liuaeiiui. s. f. d'diyn.ion. Chir. Délifialinn:
art de conslruirc et ilappliquer des baiid iges,
ou appareils surles plaies; application méthodi-
dique des banda|¡;es.
I>oll;;ittoi-iu, rlii. adj. délignto-rin. Chir, Déliga-
tolre; qui appiirlieiit à la dclipition.
nelil , s. m. délil. Hisl. oM. Dclil ; celui qui gar-
de le voile du Kénbé.
Deliiiiit, s. f. déli-m'i- Bot. Déliine; genre de la
famille (les dillenacées. contenant huit ou dix es-
pèces d-arbrisseaux grimpants à feuilles créiic-
îécs ou dentées , à Heurs blanches ou rouges,
d'Asie , etc.
Dclliiiúcrn . adj. ddima-zéa. Bot. Délimacé , dé-
limé . (pli ressemble .i une délime.
UcliiiiúcciiM , s. f. d¿liina-/.''nss. Bot. Délima ■
cécs, tribu de plantes ayant pour type le genre
délinu*.
nvUna , s. Í. dili-nn. Knlom. Délinas . genre de
diptères, faïuilh; des ploinydes, comprenaiit des
insectes (^ui vivcul parmi les plantes du ri-
vage.
Dpliiiciicnte. part. pas. de delinquir. Délin-
ipiaiil ; qui delinque.
ncliiiriteiitc , 8. n>. délinhouén-lé. .lurisp. D'-
liqnanl ; celui ({ui a delinque , ({ui a commis un
d.'lit.
llrlinfaoion. S. f. d'iineaiion. Art. />élinéatit)n;
ailion dt: iracer la ftirnie, le contour il'un oli-
jet au simple trait , c-esl-à-dire . au moyen df
li;;nes. || (iéoin. Deline.itioii ; trace de ligne-;
droites , courbes, nécessaires pour la levée des
plans.
Ucliiieado, du. part. pas. de Delinear. 7>éli-
néé, e,
Dellneaniciito, S. m, V. Delineacion.
Ueliiieuiiilcnto , S. m. V. Delineacion.
Ui'liiiCMiiitc, s. m. délinéan-té. Deliuéatcur ; ce-
lui ([ui dessine le trait, qui esquisse.
Delliicur ; v. a. dêliiu'tar. Délinéer ; tracer le con-
tour d-uii objet au -impie trait. Fig. Tracer, dé-
crire en détail, exiilipuer souvent une cho^e.
Urliiiotti-Mc, V. pron. délifiéar-fé. Se délinéer;
être delineé , tracé iu simple trait.
Delint|uiiiiientit . S. m. inus. délinkimién-to.
Délit ; crime. Il Faute ; manquement contre le
devoir , contre la li>i.
Deliiii|iiii-, V. n. délia ir. Délimiucr ; faillir,
manijuer , olfenser , contrevenir a la loi; cooa-
nietlie un délit.
Dcliiitur , V. a. inus. délintar. Céder; transpor-
ter ses droits . etc. , au prolil de quelqu'un. |
transporter; céder ses droits , les passer a une
autre personne.
Deliiites-ur, V. a. inus. V. Délintar.
Ilcliñiif . V. a. inus. V. Aliñ'ir.
Oi'lia ou Deliaiiu.iiit. a Ij. dé -lio délia-no. Mylli.
gr. Délieu ; surnom l'Apollon et de Diane , nés
a Délos.
Delif|iiíu . s. m. fí(!/í-kio. Pathol. Défaillance; fai-
blesse , évanouissement . pàm )ison ; diminulioa
soudaine et plus ou moins marquée de l"«cliou
du coeur , qui constitue le preaiier degré de fa
syncoi)e.
»e:i(|:ijiiin , s. m. délikioum. Chim. Déliquium;
mol latin pour exprimer l'état d'un cor(is <iui
est devenu plus ou moins liquide eu absorbant
l"humiditc de l'air.
Delirando , part. prés, de Düirar. Délirant , qui
délire.
Belirantv , part. près, de Djlirar . cl a Ij. Déli-
rant; qui délire. Il Pathol. Délirant ; qui est eu
délire , qui a le di-lire; se dit en p.irl.uit d'un
égarement d'esprit cause par maladie, et-;.,
qui affecte uu malade. || Fig. Délirant ; extrava-
gant , désordonné ; qui forme des projets non
réalisables.
Delirar . V. n. delirar. Délirer; èlre en délire. ||
Fi^'. Délirer ; cire dans un grand désordre d'es-
prit , ressentir un trouble vioU-nt dans l'Ame,
pirt I-efletiies passions extrêmes . des em dions
trop firtes. || Fig. Exiravaguer ; rêver, radoter,
buire la campagne , délirer.
Delirio, S. m. déli-rio. Délire; égarement d'es-
prit causée par maladie: derangeuienl, désordre
dos fonctions de lentendemeni , avec ou sans
ailéralion des fatuités morales , dans lequel le
malade associe des idées incompatibles et les
prend pour des ventes réelles. || Delirio febnl:
deliic tVlirile; celui qui est produit parla vio-
lence de la lie\re et est loujiurs re;.'arde comme
un sym|HiMne grave de la maladie qui le fait naî-
tre. D/'iiriii convulsivo ; D.'l.re treiublant ; état
de tlelire , d'agitation, de tremblement de-mus-
clés, particulier aux inili\idus qui s'idounent
aux liqueurs spiritueuses , etc. H Fig. Delire; ei-
tra^a!;auce. rêverie, radotage; extravagance des-
iilees ou des passions: '„'raiid trouble iprelles
jettent dans l'esprit ou dans l'âme. Dans ce seiLS
le mol se prend en mau>aisç part quand on l'ap-
DE].
— 42
DEM
pliqiieà des choses mauvaises ; alors il signifie:
un trouble dangereux , une cvcitalion coupable
funeste. H Foés. Délire ; enthousiasme , verve,
inspiration, mouvement, fureur poétique. ||
Délircment; l'action de délirer, et l'effet de
cette acction.
UelÎMcn.s. f. déii-sséa. Bot. Délissée; genre de la
famille de lobéliacèes, renfermant dix espèces
d'arbrisseaux ou d'arbustes lactescents, des
îles Sandwich.
Deli.tJOi'icea , ad], délisséa-zéa. Bot. Délisseacé;
qui ressemble à une délifsée.
Delisoáeeiss , s. f. pi. délissêa-iéass. Bot. Délis-
séacées; tribu de plantes dans la famille des lo -
béliacées, ainsi nommée du genre délissée , qui
lui sert de type.
DplitescoHcîa, S. f, délité S7.én-zia. Méd. Délites-
cence; disparition subite d-une tumeur, d'une
maladie éruptive ou d'une collection purulente,
avant qu'elle ait parcouru sespériodcs et qu'elle
soit arrivée à sa terminaison, et sans qu'il en
résulte aucun accident, nique la maladie se re-
produise dans quelque autre partie du corps. ||
Chim. Délitescence; phénomène en vertuduquel
un corps cristallisé perd son eau de cristallisa-
tion, et se détache en menues parcelles.
Uelito, s. m. déli-to. Délit; action de délinquer;
résulltal de cette action; infraction quelconque
à la loi; violation plus ou moins grave de ¡a loi-
li El cuerjxidel delito; le corps du délit: ce qui
constate le délit , comme un cadavre en matière
d'homicide, une effraction en matière de vol. |
Délit; tout Vail punissable qui rentredans les at-
tributions des tribunaux correctionnels. || Delitu
eclesiástico; délit ecclésiastique: délit concer-
nant la discipline ecclésiastique, et pour la pu-
nition duquel on se contentait d'inlliger des
peines canoniques. || Délit; crime, faute. | Deli-
to de lesa maqestad ; crime de haute trahison,
de lèse majesté. | Delito notorio; délit commis
devant le juge , en présence de tout le monde,
connu de tout le monde.
livUiernuîii , s. t. délohra-nia. Entom. Délocra-
nie, genre de coléoptères tétramères, ayant pour
espèce unique la délocranie hispoïde, insecte du
Brésil,
DelosDtnto, S. f. délog-na-to. Entom. Délognate;
genre de coléoptères taxicornes , pour une espè-
ce d'insecte originaire du Brésil.
ncloiigai-, v. a. inus. délonyar. Alonger, prolon-
ger, étendre.
Deinstotiio, S. m. délosto-mo. Bot. Délostome;
genre de la famille des bignoniacées, renfermant
quelques arbres peu élevés à grandes fleurs ro-
ses . croissant dans le Pérou.
]>elótico. en. adj. délo-ti\^n. Miner. Délotique; se
dit d'un cristal danslequel l'existence des faces
du noyau semble éclairer un paradoxe que pré-
sente une autre variété qui diifère de celle-là par
l'absence de ces faces.
Oeioynln, s. m. (/¿ioïfl./a, Entom. Déloyala; gen-
re de coléoptères tétramères renfermant un
grand nombre d'espèces toutes exotiques et
dont les èlytres sont vitreuses sur le milieu de
la marg*, avec fe dos convexe ou coniquement
élevé.
Delta, s. m. d^í-ía. Philol. gr. Delta ; quatrième
lettre et troisième consonne de l'alfabet grec. |
Relig. Delta; triangle entouré de rayons , dan»
lequel on dessine un œil ou les lettres hébraï-
ques qui composent le nom de .léhova, et que
les peintres et les esculpteurs emploient com-
me emblème ou représentation delà Divinité. ||
Il Géogr. Delta; nom commun par lequel on dé-
signe une ile de forme triangulaire, comprise
entre les branches principales d'un fleuve qui
se bifurque ^ers son enboucliure.
Deltai^iii», s. m. dcllaspiss. Entom. Dellaspis;
genre de coléo teres longicornes, ayant pour ty-
pe le deltaspis bordé d or; originaire du Méxi-
<iue et dont toutes les espèces sont ornées de
couleurs très-brillantes.
Deltocáí-|»ea , pea. adj. déltohar-péo. Bot. Del-
tocarpe; qui a des fiuits triangulaires.
Dfltoitle. adj. dêito~idé. Didact. Deltoïde; qui a
la forme d'un delta. || Âiiat. Deltoïde; mu'Scle
ainsi appelé à cause de sa forme triangulaire;
il est ailache supérieurement, à la partie exter-
ne du bord anléi ieur de la clavicule, et vient se
fixer à la partie moyenne et externe de l'humé-
rus, 11 élève le bras ou abaisse l'épaule, suivant
le sens danslequel il agit,
Deltoideo , dea. aJj, délto-idéo. Anat. Deltoï-
dien; qui a rapport au muscle deltoïdien.
Deltóíiuuio. s. m. délt'i-ssomo. Entom. Deltoso-
me; genre de coléoptères longicornes, insectes
de Cayenne.
Delto^wai, s. m. délloton. Astron. myth.Deltolon;
le triangle, constellation. Le Deltoton représen-
l^', soit le delta du Nil, soit la forme de la Sici-
le, ou la division de l'. inpire du monde entre Ju-
piter, Neptune cl Pluton, ou bien en fin le nom
de Jupiter.
Ueliiliro, a. m.délou-bro. Autel, temple d'idole,
ou l'idole, elle même.
UeliK'ia, s. f. délou-iia. Bot. Délucie; genre de la
famille des composées sénécionidées hélianthées
établi pour une plante à tige glabre, originaire
des montagnes du Mexique.
DciciimîiMito, s m. délouimién-to. Délayage; ac.
lion de délayer, de détremper dans un liquide.
Oolii!^ivo, va. adj. inus. déloussi-vo. Trompeur;
qui trompe.
Uei«i!«o!'iaiuentc, adv. déloussorinmén-té. Avec
tromperie , en fourbe, avec fourberie, avec ar-
tifice.
»t>liiiiorîo , ria.adj. délousso-rio. Trompeurj ar-
tilicieux, V. E))¡iañoso.
Ot'ISa . contraction de la préposition de et du pro-
n.m eia; d'elle.
Dollo , contraction de la préposition de et dupro-
num ello; de ceci, decela. || fam. Dello condello;
se dit pour exprimer qu'il faut mêler la douceur
avec la sévérité^ souffrir ce qui est mauvais,
comme ce qui est bon , et agir avec modération
dans tout ce qu'on fait. On le dit aussi pour
marquer l'opposition, le mélange de choses dif-
férentes entre-elles.
Reniaeiftda, adj. démazia-da. Bot. Dématié: qui
ressemble à un démation.
Domiieio, s. m. déma-rio. Bot. Démation ; genre
de champignons hyphomycètes , croissant sur
les parties sèches des plantes,
Demacios, s. m. pi. déma-zioss. Bot. Dématiés;
sous- famille de la classe des champi>;nons hy-
phomycètes. ayant pour type le genre déma-
DEM
— i3
DEM
Unn.
ncniacit , adu. mus. V. Demas.
nemagogia , s. ï. déninq'xi-hia- Polit. Dcmafro-
gie ; éxa^i'-ratioii , abu-. de la dénrocratie, dos
idées rclalivcs au poiiveniomenl popvilaiK , a la
souNprainelt! du pcu|ili'.
Domii»ó«lco, CH. niij. démaçiog-hiUo. Polil. \U'-
iiia-o^riiiuc; (pii a rapport à la dótnagogie , (lui
tien! a la (liMiiayo^it'-
I>eiiinsoxi.«iHO, s. m. d¿ma(¡n<]~his-m(). Polit.
DíinafíOfíisiiH', opinion, coiiduilc de ceux qui
poussrnt lii dóinafíoj^ic à l-pxcès, qui cxii^erpiit
le système d'idées politiques favorables à la
classe pnpulaiie.
ueiiiiiifosoi s. m. Jéma(j')-go. Polit. Démapopuer
clieC dune faction popubiire, ou nicmbic de cet-
te faction. Il Démagogue ; celui qui affecte de
soutenir les uilérèts du peuple , aliii de capter
sa faveur et d'armer à le dominer. | ü6ma>:o-
guc, celui qui est partisaol de la déniafiogie,
qui a des apinloiis fort exa^'érées relativement
à la cause et au ¡iouvernemeol j)opulaire.
Ueiiiaiiila, s. Í. déninn-da. IJemande; sullicila-
lion , pétition, |>i iére , supplication, ji (jnète;
cueillete qu'on fait pour les réparations de ((uel-
quc église , ou ¡mur des œuvres pieuses. | Quê-
teur, celui qui quèledans les églises. Se dit aus-
si du tronçon d'autre chose oii l'on reçoit le
produit de In (jueie. || Demande, question, inter-
rogation, intei pellatinii. Il P.eclierclie ; perijuisi-
tioii. Il Démêlé; (]nere!le. contestation. || Jnrisp.
Demande; retínete, réquisition. || /^e^ia/u/as 1/
respuestas: altercations, débats, cnntcslaiions
qui surgissent dans une alTaire. || Jurisp. Paner
demanda; actionner, intenter une action en jus-
tice contre quebju'un. || Morir en la demanda;
mourir dans le démêlé. || .lurisp ('oniesl<ir la de-
manda ; se présenter au tribunal pour répondre
à une requête, à une inleri)rllalion. |1 lig. .SV;/fr a
la dcinnnda; faire oppusilion à quebiuMin , dé-
pendre, une cliose. la discuter.
Dt>iiiticiila(>](> . ailj. i'.ius. di'inaudn-hié. Appétis-
sant; désirable, convoilable, qui es digne d'être
recberclié.
DfiitniifIad«>ro, s. \\\. dinnnndadé-ro. Doiîiesti-
qued'un couvent de réligii-u^es, qui se tient en
dehors du tour et qui fait les commissions du
couvent.
DeniaïKliido. s. m. démanda-do. l'rocéd. De-
niandcnr. celui qui foimi- une demande en jus-
tice, qui intente un procès. 1, Procéd. Défen-
deur; celui (lu'on appelle en justice pnur se dé-
iendre <l'une ¡Hcusation. Il Celui auipiel on de-
irianili- (juehiue chose en justice.
Dt>iiiaiida«lor. s. m. driiiandittlor. Demandeur;
celui qui drmamle, <nu fait le métii r de deman-
der. Il Jurisp. Demandeur; celui qui demande
ou exige une chose par voie de justice. | Qnê-
leur.(elni (pii (p. été dans les églises.
Driiuiiiilnntf. part. prés, de Dt'»nan</ar. Deman-
dant, qui deniande.
Df iiiniidanxa.s. f. inus. V. Demanda, Acrion, ¡)c-
rcr/io.
tnonuiiidar, v. a. drmandar. Demander; piior;
supplier. Il Demander.; désirer. || .lurispr, De-
maniler; fuiri' une demande en justice; exposer
ses droits. !l luus Demander; interroger, (ines-
Vionncv.V.JVcí/Huíar. Il Inus. Demander une per-
mission, prétendre, intenter. |1 Inus. Demander
compte, rendre responsable dune chose.
Demundiliular. v. a. démandibular. Uémandibu-
ler, V. Desquijarar.
Dc'iiian-'iulo, s. m. démanf.n-do. Géopr. Dem8-%
i:end; le pic le plus élevé des monts KIbours en
Per>e; il domine de 2, 400 mètres la plaine de
Schéran.
Oriiiaiiial. ad j. (/entamai. Provenant; dimanar.t,
qui provient, qui dérive.
Veiiiarrncion, s. f. démarVinion. Démarcation;
action de niarciuer, dedélimiler; ligne servant de
limite de lieu; règlement de limites. i| Linea de
demnrrarlon: lij;ne de démarcation: ligne tracen
sur lama; pemonde; en 1 ?.»;{; par le pape .Vlexar-
dre \ 1, qui de son autorité pontificale, donnait
aux Espagnol.? les terres qu'ils découvriraient
à l'oiiest d<- cette ligne, et aux Portugais celles
qu'ils découvriraient à l'est. || Fig. Démarcation;
ce qui sépare les droits de deux corps, de deuv
puissances; ligne qui établit une démarcation en-
tre l'homme et la brute, entre les minéraux et
les végétaux, entre la ph\>i(|ue et la chimie.
Ueniiifcador, S. m. d ni«r/;a(i[or. Ce/uiquiélabhl
une ligne de démarcation.
Ueiiiaicar, v. a. démarkar Mar. Marquer sur les
carteaux ou sur le routier un lien en mer. | Paire
la démarcation, régler les limites entre deux
])ays, entre deux territoires \ . Il Demarcar el
terreno, martiuer un campç marquer le lieu où
l'armée doit camper.
Demarco, s. m-démar-ko. Ahlig. gr. Démarque;
ma.istrat, chef qui était à la tète d'un dcrac ou
bourg de l'Atliquc.
Domarecioii, s. ui. f/cmarc/ioîi . Ant . gr. Déma-
rolion; nom de la monnaie que fit frapper Déma-
rête. femme deGélon. roi de Syracuse, avec l or
d'une couronne de deux cents talents, qu'elle
avait reçue des Carthaginois.
Dreinirtiuiii, S. f. démai\^i-(i. Ant. gr. Démarchie
m^m que les .Mhcniriis donnaient à !<:urs dis-
tricts ou divisitms ti rritorialcs.
iïeniarrafpe. v. pron inus. démarrar -se. 'S'éga-
rer ; se fourvoyer.
DciitáK. adv. iiuis. V. Además. \\ Fam. Estar de-
más: être de trop, dereste; sedit pour faire com-
prendre qu'une chose, qu une pers^mne est inu-
tile, ne fai/ pas faute. | .Vdv. Por demás; vaine-
ment, ¡nulilcinent,
ncniÛM, adj. démass; .loint aux artjdcsi'o./rt. los,
Ins. il signifie; le reste, l'outre. les autres. || .\dv .
Por lo demás; au reste; ¡ai demeurant.
DoiisnsoH, s. m. pi. démn-sshs. Trop grande abon-
dance, superllinté de bnins.
Dciiiaiiia. s. f. dcinass'i-a. Hxcés; super-luilé. jj
K\( es; désordre, ènarmité. ] Kxiés; débauche,
derè;;lemc-,,l' [1 Audace; témérité' li Adv. En de-
masía; trnp; avec excès.
D<-ma»ia«Iatneiiu-. adv. démassiadamén-té. Ex-
cessi\emciit; triqi; avec excès.
nriiiasiitdi^iiiiu. laa. adj. sup.de Demasiado.
l»fiiia<«lado.cla. m\].demassia-da Kxcessif; trop,
superllu. innlile. de reste. 11 Imis. Insolent; im-
pertinent, hardi audacieux. |1 Inus. Olui qui dit
ce (lu'il pense avec franchise, liberte. || ,\dv. V.
])cm(isia<hnucnle. Trop; excessivement.
Deniliea, S. f. drmbá-a. (iéogr. Dembeat lac de
\' Abjssinic; dans le royaume d'.^nihara. !, Dcnv-
DEM
— 4i —
DEM
Wa; pro>incc dont lotorriloircpsitrcs fertile en
l)l(^; (apilaU' (loiidnr; :M>,(MH) liabitnnis.
Denibo, s. m. </r'm-/«*. Dcnibo; tambour des ne-
gros, <lall^ le iriviiuiiif (le I, nango.
Dpiiioilliir, V. a. iiins. íi/.'m(í</iVir. l'arlagpr; diviser
une ( hiisi' |)ar niitilié. || Inns. Klre an inilini de
5a carriiTP.àVa inoilii^ desavió. || liùi'*. Isor une
cbose il niniiic. a donii. Ini faire perdre la moitié
de M valeur. |) Inns Di'mrdinr lu ronfesion; ne
«•oiilVsser (|u'uiie partie de >-es pécliés.
Drnirl Miijn, s. ili. Diin •/ inoii-in. Mi^dor.Del-
cl-miab; nom d'uno sorte de lièvre pernicieuse
endémique ni ll^ypto, et qui osl en;;en(irée par
l'altération flinndlanée du sang et de l'eau.
Deiiiciioli», s. f. ii^mèn-/i(t. Méder. Dénienro;
folie. Iionlevorsonient de la raison, aliénation
d'esprit. || Démence; déraison, extravagance,
ol)litéralion plus ou moins complète de l'inlelli-
genco. ([ni succède quobiuefois à la manie ou à
la monamanio otr,
Uriiionrto. adj. dhvèiu'-to. Mytii. Déménète; snr
nom d'Ksculapo, tiré du nom de celui ()ui le
|iromirr lui avait élevé un temple.
Dmiciitar, v. a. dénirnlni. l'aire perdre le ju-
gemeni. faire devenir, rendre (lurlquiin fon.
Df'iiiriito, adj. déntén-té. Fou; qui osl on dé-
mence.
Driiiérlto, s. m. dimi-rilo, IV-mèrito; ce qui fait
démériter, ce qui fait perdre l'oslime, ce qui
attire i'iniprobation.la piinitiim.lo blAme; ce qui
expose à perdre la bienveillance
Drnicrl(oi-io. rln. adj. demérito-rio. Qui fait dé-
mériter.
Drniod-iiiw.s. m. f/ém(i-ír/V;.v.í. Entom. Demetrias;
genre de cfdéopteres caral)i(]ues. ayant pour
type ledémélrias atricapille, petit insecte allon-
gé, de couleur jaimAtre. que l'on trouve au
printemps sur les baies et les broussailles.
D«-ii)r(rliiN, s. f. pi. í/énié-ínVí.vs.IMyt 11. Demetrios;
fêles que les grecs célébraiciil en l'honneur de
Cérès Dérrtéter . et dans icsqucllos les adora-
teurs de la déesse se fouettaient avec des bran-
ches d'arbres.
Drmrtiio. s. m. di-wé-lrio. Chim. Démélriuni:
nom donné au cérium, par quelques chimis-
ÍCS.
Denietriiilo ou cIrnirCriilo, s. m. démélrinu-ln
démctroxi-lo. Ant. gr. DéuK tridule ou démétru-
ie: liymne en 1-hnnncnr de Cérès Démêler.
Drnila.*. s. f. pi. r/c-jiiî'n.t.*. Tîob. lías; vèlomenl
qui sert à couvrir le pied et la jambe.
Deiiiiflio. s. m. dénii-dio. Roi . Démidion.- genre de
la famille des composées sénécionuléos.
Dniiioiida. adv. inns. V. ¿^¡iriilm.s.
nenii(>iitrr.«i. adv. iiius. déniien-tréss. En atten-
dant. V. 7ÍHÍ7C tanlo.
nmiieni-.v. a. inns. V. Dii'ipnr. Esparcir.
DrMiiiiícicii.s. f. iuus. V. ¡)isivi)iiicion. !
llcniiiiiilr, V. a. inns. V. iJisrtiinuir. '
ltriii¡!<t<)it. s. f. dénii.isiiti. Abaissement, abatte- i
ment, soumision, luimililé. ■
Dcntidr^ \. a. iiuis. V. hiniilir. \
Ueiiiorrnrin, s. f. dimokia-via. Tolit. Démocra-
lio; forme de gouvernement dans lequel le peu-
ple possède la souveraineté et qui esfcelui qui
convient le plus à «no nation.
Dcniôrrnta, s. m. démo-hraln. Polit. Démocra-
te; partisan de la démocratie, atlaclié ai: gou-
xernement populaire, aux principes do la sou-
veraineté du peirple.
Dciiiapi-iiticiiiiiciile , adv. démf>hra-til.nmén-ti,
/>iinocraliinirineiii; d'une manière dcmocrati-
i|ui'; on démocrate.
Ueiiinrráilro, en. adj. di'mnkrn-tiko. Polit. I)é-
mocrali(|iie; <|ui con( orne la démocratie et les
démoi rates.
Deiiiorriillxadii, lin. pnrt. pas. de Democrali-
Zfir el ad|. Démocrnli«.é. e.
Deiiiorriitty.ar. v. a. 'UmnUrntitftr. Polit. Démo-
cratiser; conduire à la démnrralie. jeter dans
la di-iuKCralte. rendre démocrate. II v. ii. Démo-
cratiser; adicher des principes démocrati(|ues,
dos opinions populaires; faire de la propagande
révolniionna ire.
I>oiiiuei-ali7.arNc, v. prou, drmohrnli/nr-sà. Se
demiicratiser; èire démocratisé; tendre ;i la dé-
mocratie; se transformer en un gouvernement
démocrali(|ue. en parlant d'une société poli-
tiíjiie.
Uoiiioriitrn. s. f. th-moUri-tén. Roi. Démocritée:
genre de nibiacées, fondé sur un arbrisseau à
rameaux blanchAlros. pubérules. etc.
Deiiioerilico. ra. adj. dvmoUri-tiln. Pliilos. Dé-
mocrili<iuo; (|ui appartimi à Dénioiiitc. ipii con-
<crne la pliilosopliic de I)é;nofrite. lequel en-
seignait l'alomi-me et la pluralité des mondes.
DeiiióriHo. s. m. dhno-V.ritn. Déinocrile; |)bi-
losfqihe, né à .\bdére, 'i70 ans avant J.-(^. mort
l'an:i()l.ll riait sans cosse sur les erreurs du
siècle; sa jdiilosophic était alomislique.
Driiiotio, s. m. dr-modo. Enlom. Démode; gen-
re de coléoplères loiigicornes. ayant pour Ivpc
le démode immonde, des îles Philippines.'
Beiiio<l»i*ii.'«, s. m. i/t'//ioi/o-/iY)n.ç.ç. Temps hér. Dé-
modocus ; cbantie grec, dont le niuii nous a
été transmis pas Homère, ei qui célébra on
présence d'ilyssc et d'Aloinoiis les amours do
Mars el de Vénus.
Dencnfila. s. f. démofi-la. Alyth. Déiuophile; l'nne
des Daiiaïdes. i; Démopbile; sibylle de Cumes,
i|ni apporta a Tarquin l'Ancien les livres sybil-
liiis, écrits en \ers.
UecMofilo, S. m. détiiofi-lo. Polit. Démophilc; am
du peuple.
ncmofoii. s. m. dihnnfnn. Mylh. Démophon; fils
de TbCséo et do Phèdre, monta sur le trône d'
.\thènes l'an 1182 avant .J. C: épousa la fille
de l.yfuiguo.
Heinns^'i'oiHr, S. m. dénwfj-hi'ron-te. Antig.gr.
Démogéroiito; ancien du peuple; sénalonr.
Driiiosni'sod, S. m. dêmofjnrqon. l^Iyth. Démo-
gorgon; otro symbolique, créaîour du ciel, do
la tone et do la mer. U habitait le centre du
monde, en compagnie de l'Eternité et du Cha-
os. On le roprésontait sous les traits d'un v ¡ei-
llard jiAle, crasseux, défiguré, converl de mousse.
Demoler, V. a. dv.uiolér. Démidii; rom[ire la liai-
sion d'une niasse construite; abattre pièce à
]Mèce un édifice. ra.*cr des (brtiticalions. || Fig.
i)éiriolir; renverser les institutions sociales.
lïomolor.sp, v. pron. démolér-sé. Se démolir^
être démoli, renversé, détruit.
Drmnlirion, s. f. dé-moliiion. Démolition; ac-
tion de démolir, do démenlelcr un édifice, une
fortification.
D('inoiicione!«. S. f. pi. démoUiio-néss. Démoli -
DEM
— ko —
DEM
rions; les matôriaux, les décombres qui pro-
viennerU de ce (pi'on dciíiülil. !
Itrnioninco. ca. adj. dihiwnin-ko. I>énipiiiaqiic;
qui e>l i))ssédc du démon, du malin esprit.
IIFÍí; et lam. Démoniaque: personne empor-
tée, passionnée, colère. IIHisl. rel. /Jénioiuaque:
membre (l'une serle d'anabaptistes, ainsi nom- j
mes pareequ ils erovaient, enlie auties erreurs,
que 1rs démons seraient sauvés à la lin du
nuiiide. , . y X- .• I
Dcnuiiiiaclo, «tn. ¡id]. inus. cwoina-ilo. Endia- |
blé; qui est possédé du diable.
«piiiôtihil, ad', inus. V. /ííV//;ó/iVo. |
Uriiioiiioola, adj. dàiuniii-l.itla. Tliéol. Démonieo- i
1p; ((ui rend un euUe aii\ (lénnins; (ini est ado-
rateur des démons. Ce m<il élait employé par
St. Auj.'ustii\ pour dési}:ner les païens.
Dcntoiiifjo, s. m. dim. ú- Dciikihííi. l'etit démon;
se dit d'un enl'aiit (jui isl lurbubiil.
DPiitonlo. s. m. (lévio-hin. Mylli. />émon; pénic
jnvisibleqiii. selon les aneiens, présidait aux ac-
tes des bommes. les conseillait et veillait sur
eux. (baque l.onime en avait deux, l'un bon,
démon pruprimcnl dit; l'autre mnu\ais(iu ea-
rombdon. qui njiportait les eliàtiments des
dieux. ||Tbéol. ealhul. iJémon; le chef des anges
déchus, qu'on «¡¡pelle aussi I.'uiler. Satan, le
diable, l'esprit inlernal, le tenla'.eiir. l'espii',
du mal. le malin esprit, le prim e des ( nlers,
etc. Il m ilcninuio del orgullo; le démon de l'or-
fiucW: de la râlera; àii la colère, etc. |i Fij;. et
fam. F.Ç un demonio, un vnrdiidero demovio,
nrt demonio encarn.ido ; c'e.<.t un démon, un
vrai démon, im démon iinariu'; se dit d'une
persoiMie mcib.inte, airbulenlc, qui ne fait que
tourmenter les autres. |i Fam. Hino un demo-
vioi diablement; comme un diable. || Vete à los
demonios: va-t'en-au diahle. jl l'albul. Cacodé-
mie; sorte de maladie.
Dciitoiiio. inlerj. dniio-nio. Diable!
DoiiioiilMino. s. m. démonis-uio. Tbéol. />émo-
nisme; iruyanceaux démons.
Deiiioiii^ta, adj. cl s. m. dènionis-la. Tbéol. JJÍ-
moniste; (lui croit aux démmis.
Dcnioüftcraria, S. f. dt''ni<ino\ira-7.ia. Théol, Dé-
nKmiici.itic; iiilluen.e des démons.
Doiiioiio;;i-afia. S. f. démono(¡:afi-a. 'fliéol. 1)6-
mono^'iapbic; science, traité de la nature et de
l'inllurnce des démon?.
Doinoiiosi Íctico. ca. adj. dcmonoçira-fiUo. /)fmo-
nobiaphie: qui conceincla <iémoii(i^Ki|ibic.
Di'iiioiióurafo, s. m. dimono-grafo. />idacl. />é-
mi f:ra|ibe; celui qui écrit sur les démons.
UctiKiitoIatra, adj. et s. dimono-lalra. Tbéol.
/>cmoii(d<^lre; celui (|ui adore b'S démons.
UoiiMtiioIaii'ia. s. l'.(lémon(ili:lri-n. Tbéol ¡Ivmi)-
noliltrie; adoration, culte (1rs démons.
Deiiioiiotiilriro. ca. adj. dvmcnola-trifio. />émo-
n(dAtn(|uc: qui e.'<t relatif a la démonolàlrie ou
*;i la sciciue des démons.
Drnuiiiolocin. s. f. démonoln()-hia.1\\i:i)\. D('-
monolof:ie; tiaité sur les déjnons.
DcnioiioltiKico, en. (i(')Hf)iii'/i)(/-y/(7i(). fbéol. y>é-
monobigiquc: qui est relatif à la démonolojiie
ou à la s.iciice des démons.
DrnutiióIoHo, s. m. et adj. démuno-Uujo. Tbéol.
7>cniono|o(;ue: celui qui s'occupe de la liemo-
iiologie.
Dciiioiiontancla, S. f. démonoman~¿ta. Art. di-,
vinal. /Jémonomancie: falcullé de lircdnns\
avenir par les in^piiaiions dun démon inté-
rieur.
Uciiioiioit'.ania , S. f. démonomani-a. Palhc^l
i>émonomanie; variété de l'aliénation mentale,
dans liKiuelle le malade est tout mente de l'idée
(jU'il e^t possede du démon.
Dcnioiioiitaisiâiico , s. m. dttnoiiomanta'liko.
yvemoiiomaniaqne; celui (|ui a la manie de se
croire pos<.é(lé ou insjiiré du démon.
DenioitiiiiKsiio. na. adj. dhnono-inano. /Jémono-
mane. nuilade alleinl de la démonomanie ou ({ui
se croit possédé du démon.
Dciiiniiniitáiilico. ca.adj. dvmonoman-tiho. Dè-
monoiniiiK len; ijui a rapport a la démonoman-
cie. (jui l'excK c.
nciiinii.^d attilidad . s. f. diUnonstrabilidadd.
/>i<!iict. /-'emonslrabilité; (jualilé de ce qui est
démoutrabic ou de ce qui peut être démontré.
UciKoiiNiriildc, adj. inus. dcmonstrablé. Dé-
mrintrablc. V. Demostrable,
l>ciiioiiMit-aci<!ii. s. f. mus. V. Demostrar ion.
Wvinnnairntlnr. s. in. mus. Deuionsirador. De-
montialeur; (¡ui déuiontre. V. Detno.strailor.
Ii)cct)r)ii<<truiiiicn(o , s. ni. inus. V. Demoslra-
111 ieiilo.
Eî( iiioiiwirar, V. a. inus. V. Demostrar.
UciiioñiicEt». s. u). dim. de Demonio,
»ciitos>(<>lcii>o, s. m. dimopfoU-mo. Mylb. Dv-
moplolème; un des amants de l'énélopc; lut tué
]iai l lysse
Dciiior». s. f. démo-ra. Di\w\\\ lelardemeni, dé-
lai. Il Retardement ; debii. remise. || Laps de
temps de huit mois, pendant lequel les Indiens
étaient obli es de lra\ailier (lan> les mines. ||
Paijnr sin demora; payer sans déport.
Ociitoi-aeiza, S. f. inus. V. Demora.
Mr-inoi-ar. V. n. demorar. S'arrêter; demeurer,
rester , tarder. | v. a. Mar. Se dit d'un endroit
qni lépoiid à une direction lUMerminée.
DfiiuiJitcnlr!». eu. adj. i!cm'>slé-nil-o. Litlér. D6-
mostliénique : se dit du {lenre de style, d'élo-
quence qui aiijiiu tient a Démostbènes. ou de (C
(jui en est limitación , de ce qui en rappelle
l'idée.
Dcmo^ilratilc . adj. dvmostra-blé. Démontrable;
qui |ieiil élre démontré , qui est susceptible de
dénionstration.
Urnioftrarilciiiciitc, adv. démnstrablémén-té.
Di nionslratixf ment ; d'une manière démonstra-
tive. iou\ aincanlc . é\ idenle.
itciiioNtraciflii, s. f. di'mostiayion. Démonstra-
ti(in ; ai tii'ii de démontrer; raisonnement qui
prouve d'une maniere i onvaincante , qui établit
éxiremment. peren)ploircment un fait on mic
Verile. | \)fmosii <ii ion a ¡niori ; démoiisiralmn
ft priori; celle (lue l'on liie d'une chose préexis-
tante à celle (lue Ion veut prouxcr; démonstra-
tion par les ( ausi ;« mêmes de la chose. || Deino.í-
trarii'ii à /K'.víerioíi i démonstration à posterio-
ri; (elle (jue l'on pi end d'une diose postérieure
à celle (;u'il s'agit de prouNcr. f.'csl la démons-
tration par les elVets de la cliose. I De»in4/i(j-
rùiM a sinuillrineo; ( emoslration á simultaneo;
celle ()ui est lirec dune diosc (¡ni a de la simul-
tanéité ou une ((iniH'xion ncdssaire avec ce (pie
l'on veut prouver. H Matbem. Vcmoslraciim
DEM
— i6 —
DEN
atm/ííiVn; démonslraiioii analytique; nn-lhode
de raisonncinciil qui procèdp par voipdr dccmii-
püsition, t(insi>-l;iiil laiitôt à r.iiinnor iiiic pro-
position á síx'li'nK'nls <'l à l.i laire drpr-iidrf
d'une nulle jiropositioii d(''j¡i démoiitiTC ou oi-
donlp par elle niôini-. tanliU i\ passer du connu
à iMiicoiuMi. en refîanlanl coninie vraie la (luise
en (|U('>.tioii . et en liranl de relie liypolhèse dis
roii^C(|iiences surcrsi\es . jn^iliiM te (]Mdn soit
arrive a un ri'>>iilini es IdiitiiiKiit vrai ou év ideiii-
ment laux. t| i)í'»/<()5írí/(/(.ii s'mivlim; denion><-
triilion synllielique , nielliode de raisoiinemciil
qui , proi ('tliiiil (liir voie de eomposilion . cou-
sis e à r. unir plusieurs véril(''s lii^'es entre plies
par (Priains ra[)porl- . et à laire dériver de là
des véiiiés d-uii i)ou\<l ordre. |l s. f. pi. Demos-
trariomxi dcniouSii. liions; inarques, siirnes,
K'mi-if.'naffes pni lisiiueis ou exprime . on ma-
nifeste se> intentions . ses dispositions, ses sen-
timents, etc. Il Art. inilit. Démonstration ; ma-
noeuvres que lait l'ennemi . oïdinairemenl pour
tromper , pour donner le cliaime sur ses vérita-
bles desseins, sur ses plans uiierieiirs.
Dcmo<«irit(lo. tlii. paît pas. de Deimistrar, et
adj. DéiDoiitié, p.
DonioNtriiaioi-, S. m. (lémnstratlor. Démonstra-
teur ; celui (jui démontre qui fait une dénions-
trntion.
DcmoMtriMnloiito. s. m. inus. démostramién-to.
Dénionsl ration. V. Dcniostrarinn.
DciiHtMtrHiizn, S. f. inus. V. Mucslra , Alarde,
Jtevisld.
nciuosirnv: \. a. demostrar. Dérrontrer: prou-
ver dMine manière évidente, convaincante . par
les conséqut nces ri^iourenses dnin principe vrai,
certain, inconleslalile. || Démontrer; lournir là
preuve, l'indice de quelque chose , lémoijrner
par des marques extérieures. || Démontrer ; en-
enseifrner en niellant sous les yeux, faire une le-
çon en faisant voir aux yeux la chose dont il est
question, l-obiol que l'on explique. || IVlanifes-
ter; marquer , téinoi^ner. | Inus. V. fínspihir.
DemoKirstrso, v. prou, déinnslrar-sê. Se d 'mon-
trer: être (lemontré. jionvoir être tléiiiontré.
Deiiiostrativniiiriitc. adv. dniiostrativamén-té.
Démonsirativeincnt ; li-uno manière démonstra-
tive , convaincante . évidente.
Deiiin.«ti-ii(ivo. va. adj. démostrati-vn. Démons-
tratif; qui démontre , qui sert à démontrer, à
faire la démonstration . en pariant des preuves
dont on se sert pour démontrer une diose. ||
llhél. Démonstratif; se dit de celui des trois
genres d'éloquence , qui a pour objet la louanfro
ou le lilànip. || Granim. Démonstratif; (pii sert à
indiquer , á faire voir, à meUre sous les yeux.
ou a représenter à lMmaj;inati(m, HFarn.' Dé-
monstratif; qui fait beaucoup de démonstra-
tions, qui donne beaucoup de >if;ncs extérieurs
des sentiineiils qu'il éprou\e, de sa bienvei-
llance, (le son affection, de son zèle, de l'inté-
rêt qu'il porte à une personne . etc.
Deniótico en. dénw-til.o. Deniotiquc ; qui con-
cerne le peuple , qui est a l'nsas;e du peuple,
ditnt la t onnaissance est laissée au vulgaire.
»rmii(I»ci«iii.,s. f. inus. dêmoudm.ioru Change-
ment ; action de changer. V. Mudanza, il Muta-
ción ; changement. V. Alutacion.
Dsniiiilaiiiieuto.s. ni. inus. V. Mutación.
Demudar, v. a. inus, démoudar. Changer ; va-
rier. Il Altérer ; changer , défigurer,
nciiiiidurMo, V. pron. déinoudar-sé. S'altérer; s«
Irau-loi mer.
neiiilicMt. s. f. inus. V. Muestra, Demostracinn
Ui'iiiiifHirn, s. f. inus. déinoiiés-trn. liesle ; dé-
moii^tr.ition. V. Adnmiin. ii V. Se.lil.
Drniiilrenlf. ndj. dC'iiiou'ién-té. .Mi'dec. Déinul-
cen. ; i|iii adoucit , (|ui amollit, qui est de natu-
re eiindliente.
Uoiiittlrir, V. a. inus. démoul/.ir. ^'aresser; ilal-
ler , faire des (ares-.es. V. Ilalaijar. | Uécrcér;
divertir. V. lircenr.
Doniiil.xlvn. va. adj. démnnlsi-vo. üémulsif. V.
\h'iiiiilretil{'.
Itt'iiaiitc. adv. inus. V. Antes.
Ui'iKiiilrM. adv. inus. V. Antes.
Ucniirio. l'Ia. adj. déna-rio: Denairc ; quia rap-
port an noMihre dix.
Uoiiario. S. m dènn-rin. Denier ; petite monnaie
romaine d'argent, marquée d'un \ . cl (|ui jns-^
(|u'à l'an iiiU» (le Itome. valut 10 as. et plus tard
IC) as. Il Mélrol. Denarius ; àm ien poids , lu sep-
tième partie de I'oik e romaine.
Ueiinr». s. m. dhia-rn. Mélrol. Déiiaro : niotmaie
de compte de plusieurs étals de l'iialie: il eu
faul 2i() pour faire une livre, cl la valeur du de-
iiaro vaiiciiyec celle delà livre.
DéiKini-u, s. m. f/i';¿-(/íi(o. Kntom. Déiidare; gen-
re de coleopières inélasoiiies, aya l pour lype le
dendare triste, insecte très-coîumun dans le mi-
di de la France ainsi qu'en Italie.
Urii{li>. adv. mus dén-dé. De là . depuis là.
Uciiflrn^aia. s. f. déndragn-ta' Miner. Dendro-
gale ; arborisation d^ns une agate.
UcndiMa. S. f. din-drita. Miner. Dendrile; des-
sin naturel que l'on observe sur diverses subs-
tances minérales, et qui représente jusqu a uu
certaini point de petits arbris-eaux , Ires rami-
fiées semblables à des bruyères, à des lichens, à
des chiiragnes , à des arbres indélermincs, etc.
Les deniiriies sont dues aux mliltralions d'eaux
cliar,','ees de parli':ules ferrugineuses. || s. f. pi.
Miner. I yrolilhes.
Dciuli'itii'o. vn. adj. déndri-tilio. Miner. Dendri-
tiiliie ; (]ui offre des arborisations; qui a ia for-
me d'un petit urbre , d'un arbrisseau, d'un ar-
buste.
Deiidiitlna. s. f. déndriti-na. Foram. Dcndriti-
ne; genre de foraminiferes . de la famille des
hèlicosièqucs nauliloïdes, établi pour des coquil-
b'S dont les ouvertures sont raïuiiiées et le plus
souvent rcuiiies en formes de dendritcs.
Dondritis. s. f. déndri-tiss. Temps lier. Dcndn-
tis; nom sons lequel Hélène avait un temple
chez les Khodiens, sur le lieu même où elle ler-
niina sa vie , en se pendant à un arlire.
Doiidi'idoft, s. m. pi. déndr-idoss. Philos. Den-
dritas : hommes (¡ne Lucien, dans sops Histoire
véritable . met au nombre des habitants de la
Lune, et dont il suppose la gcnéralioii analogue
à celle des plantes.
Dendrobato, s. m. déndro-bato. Hist. nat. Den-
drobate; qui se tient habituellement sur les ar-
bres.
Dcndrodronio. ma. déndrodro-mo. Zool. Den-
drodrome ; qui court sur les arbres.
Dendrófaso, adj. et s, dùndro-fago. Entom. Den-
k
DEN
— kl
DEN
(IrophaîSE ; qui mange le bois , mangeur de bois.
On appelle anisi les insectes ou larves d'insec-
tes qui vivent dans les iirbres, soit pour s'y pro-
curer une rctrailc , soil pour se nourrir de leurs
sucs, «les aniuiaux sont très nuisibles.
Dcndrólido, dn. adj. déndro-fulo. Kipet. Den-
drophule; nui ressemble an dciidiophis.
Deiidr«'»lld«M. s. m. pi- dêndro-lidoss. Erpil.
Deiidropliides; famille de l'oidre des ophidiens,
qui a pour ivpc le genre dendropbis.
Ueii'.ii-olH, s.' m. déiidro-liss. Erpél. Dendropbis;
"enre d'ophidiens, voisin des couleuvres, mais
qui s'en disliiif^-je par un corp-; légéremeit com-
primé ; des écailles lisses, l'orl allonj^ées , un
museau arrondi , de -grands yeux à ieur de IcHe,
et une tête revêtue de lar^'es plaques. Ce sont
des serpents d'Afrique et d'Asie qui vivent sur
les arbres et qui atleiijncnt plus d'un melrc de
lo'ln-
DciidiMforiaM, s. f. pi. déndrofo-riass. Aiitiq.
gr. Uenlrophories; fêles en l'humeur de Cibélc,
de Bicchiis et de Sylvain , pendant lesquelles
on portait des arbres , et surtout des pains.
Drndi-óroro. i-a. adj. déndrn-f'oro. Myth. gr.
Deiidropiioro; surnom de Sylvain, que Ion re -
présenlait toujours portant un jeune arbre. l|
s, m. anliii.fzr. Dcndrophore ; nom de cenv qui
dans une fêle , portaient des arbres en l'hon-
neur de quelque dieu.
D('iidi-osi'»Utt< s. f. dindraqra-fia. Didact. Den-
drograpliie; histoire des arbres, ou traité sur
les arbres.
Dt'ndroKi'úflco, c«. adj. déndroffra-fi-'o. Di-
dact. Dendrographiquc; qui est relatif à la deu-
drofiraphic.
Dcndró:;rnru, S. m. iZi/ir/cof/ra^o. Dendrograplie .
celui qui compose des traité sur les arbres.
Dcndróido. dit. adj. d'Uidro-idn. Bot. Dendroïde;
qui re^se:nble à un petit arbre par ses ti^es ra-
mifiées. I Dendroïde; qui s'élève au rang d'ar-
brisseau , eu parlant d'une plante, dans le gen-
re de laquelle la plupart des empeces sont herba-
cées.
Dendrollqiii'iioo , ncn. adj. déndroliká-nén.
Rot. Dendrolicliéné; se dit des lichens qui affec-
tent la forme d'expansions denilroïdes.
UoiidroUtM. s. f. déndroli-td. Hist. nat. Dendro-
liihe; arltre, arbrisseau pétrifié.
Itendrolitttrlo, s. m. dénilrnlita-rio. Zoo'. Den-
driditbairc ; coralline de forme arborescente.
ncndi'ttlM^in, s. f. d'ii-ilniloq-liia. l5ot. Dendro-
lo:.:ie:nom qu'on d uukî à la botanique iiuaiid-
elle a pour obj^t exclusif la connaissance des ar-
bres indigènes cl exotiques. | Dendrologie; trai-
té des arbres et des arbustes.
neiidi-Mlútficn, ca. alj. démlro-log-lii'io. Dcn-
drologique; qui concerne la dendroÎogie.
Deuilrttinétriro, ea. adj. di-iidroiné-triko. Den-
droinéii ique : qui a rapport au dendroinétre.
Ikciidróiiictrn. s. m. d'iidro-métro. Deiiiiromè-
irc ; insiruiuenl pour me-.urer le dia-nélre et la
hauteur des arbres. 1| Géom. pral. Dendromé re;
instrument au moyeu du juel on peut résoudre
graphiquement les prai)lèines de la Irigoiiomé-
trie reclilimie.
D('ii<':cnc-ioii, s. f. dihuhiaiinn. Déné^'ation; action
de denier quelque chose en justice. Il Déniemeut;
dénégation, desaveu, refus. Il Déni; refus d'une
chose légitimement duc. Il Désaveu; action, aeti
par lequel on désavoue ce qui a été dit ou fait
par un autre en n dre nom. ii Dr. féod. Désaveu;
refus d'un nouveau vassal de prêter foi et hom-
mage à son seigneur, il Désaveu; rétractation,
faire u.i désaveu publi de ses erreurs. !i Jurispr.
DeriKfiacion de ¡mternid-id; désaveu de paterni-
té; acte par lequ-l un mari refuse de reconnaître,
pour sien un enfant dont sa femme est accou-
chée. Il Con d"ne{inrio)i; on le dit quand un ter-
me est expiré, il n-y aplus a aliendre. i| Jurispr.
Déport, acte |)ar leipiel le juge déclare qu'il doit
S'abstenir de prendre connaissance d'une affaire
parce qu'il ya cause de récusation ou de refus en
la personne
Ui'iK'Kado, da. part. pas. de Denegar, et adj. Dé-
nié, e.
E>:MU'gailor, s. m. dcnêtjador. Dénégateur, celui
qui nie.
Ueiit'samionto. s. m. inus. V. Denegnci-m.
I>('ii<';$:ir, v, a. dén'uar. Dénier, refu-er cequc la
bienséance, l'équité, la justice exigent, veulent
qu'on accorde.
DciieKurHe, v. pr(5n. denegarse. Se dénier; être
nié, èfre refuse.
Ui-iicsatnriu.ria.adj. dénvgalo-rio. Dénégaloire,
(lui dénie.
l»r'iic»s;«'ec«T, v. a. dénáqrezérr. Noircir, rendre
noir. Il Obscurcir , rendre une chose obscure,
noire, pour l-et'faeer. |1 Inus. V. Denigrar.
Deiiesplr, v. a. inus. V. Denegrecer.
Urneqiiia, S. f. dén'-kia Bol' Dénckie; plante du
cap de Bonne-Espérance.
Densa, s. f. d n-ga. Denga, mot tartare qui sig-
nifie coin ou empreinte, et qui dé-ignait autre-
fois la petite monnaie de llussic qui a cours
aujourd hui sons le nom de kopek.
Ueiisfoso.srt. ad). V. .W.'/iuJ/oso. ¡ Il^cer laden-
gusa; faire la suc ée.
Ueiiaup.s. m.cZin-'/iti Mignardise, affectation de
gentillesse, de délicatesse. || Mioaulerie: mines
et manières alfecléés. || M iiUelel de fein;ue à
longues pointes, et qui couvre à peine les épau-
les.
UciiSiicro. ra. adj. V, Dengoso.
Deiiicali'ít, s f. pi. dènika-léss. Ant. rom. Déni-
cales, purifications qui se faisaient dans la
mais m d'uu défunt, dix jours après le dé-
ces.
Di'iiiciii. s. m. dénit-chi. Myth. Déniihi, une des
trois divinités japonaises, qui président à la
guerre,
Ufiti¡;rairi»n. s. f. dénigrariou. W 'niurcmcnt, ac-
tion de ilénigrer. de n ircir quelqu'un, de dimi-
nuer la réputation, l'estime, le crédit dont il
jouit, de déprécier les talents qu'il possède.
Di'niui'adn, da, pari. piis. de lijrtigrar, et adj.
Déni;; ré. e.
neiilurad.)!-, S. m. di'nitjrndor. /dénigreur, celui
(]ui deni:.'re, qui lime à dénigrer, celui qui cher-
che a noircir la repuiation de quelqu'un, a dé-
précier la valeur de quelque i ho^e.
n.iii:;raiiil<*iito, S. m. ihutijra-nién-to. Z>énigrc-
meiit. V. Denigración
Ueiiitfi'aiid». pari. près, invar, de Denigrar. Dó-
nigrant, (pii dénigre.
UtMiiKi'aiitt', adj. dénigran-lé. Dénigrant, qui dé-
nigre, qui exprime le dénigrcraenl, qui port» a
DFN
— V8 —
DKN
(K-niprcr.
Deiiiici'iir, V. n. (¡''-niiirar. DciiifirPr, cliPictu-r à
iloirfir. travailli'i- ;i dimiinicr \e iiii'rilt', la icpii-
tation (le qncluirmi. mi le |>ri\, la valfiir <lf ipii"!-
quc rhôscç tliL'ichcr a rendre ridiculr, iiu'pri-
snblc
DciiIurarKc. v.|ir()n. dhii irnr-^,'. Se dt-iiifiror,
SI' (ji'iliii cr en paroles U"í uns les aulrcs, se pir-
(lic nHiliiclli'iiviil (le ri'(iiil.iliiin.
Donluriitiviinieiitr.aiiv. il-iii ¡rnl iv(im"n-té. In-
jiiricii'>cni('nl; d'uni' iiiuiiíitl' iujurii'iiàC, int'a-
inunli'.
Denl«riit!vo, vu. ailj. d'' nifiriiù-co. D6nigraiit,
inliiinant. injurieux. dilViiniatnirc.
I9eii;>iliiilainii*i>t4'. adv. d'iu)dn<liiinhi-l<''.. Conra-
fîpusenu'nt , intréj)iiiement , hardiinenl , d'une
manière touraj^euse, intrépide, Inrdie, avec cou-
ra^'e. etr.
Ilenoilatlo, «Iii. part.pas.de Di'tioddr. \\ adj. Cou-
rai;eu\,(iui a du cnura^e, (jui est hardi, intré-
pide.
DeiiodurMc, V. prnn. iiins. Dhvtdar-si- S'enhar-
dir, se iivintrer hardi, inlrép de.
Drtiomlnitrioii, S. T. dénnininmicn. Dénonniia-
lion; desi;,MalioH d'une personne ou d'une ch»-
SP, parmi nom iiui en exprime l'état, l'espèce,
la qualité principale, etc.
Doiiu!)iiii:i!li}nu>sit4' , adv. d''nt)ininadamén~té.
Noininativeinent; par son nom.
■Iciloiiiiiintlo, «I», part. pas. de denominar, et
adj. Dénoniiiié, e.
OeiioiniaiHiJor, S. m. Denominador. Tritli. Déno-
minateur.- celui des deux nombres d'une fraction
.qui indique en combien de partii-s l'uiiite a été
divisée: il s'écrit au-dessous de l'autre iiumlire,
qui s'appelle Niiméiateurel qui indiijue combien
de parties de l'unité oui clé prises. Ces deux
nombres sont séparés par un tiail horizon-
tal.
Benoiiiinar, V. a. denominar, .lurispr. Dénom-
mer, désifîner par le nom, nommor et compren-
dre quelqu'un dans un acte.
Deiiniiiinar!4t-. V. pron. dênominar-sf. Se dénom-
mer, être déiionniie; être désigné par son nom,
cire nommé el compris d ms un acte.
Deiinntiiiativu. va. adj. dcnominali vo. Gramm.
Dénominalif, qui dénomme, qui sert à dénommer
qui marque le nom propre. || Grain, hébr. Deno-
minativo derivado, dérivé dénominalif, celui
qui est f rmé ou qui tire son origine d"un nom
cl non pas d'un verbe.
Deiin><i:ihle, adj. inus. V. Vitunerabic.
Don(><^ta4ln, s. f. inus. dénosta-da. Injure, insul-
te, outrape. ou de fait, ou de parole. || Affront;
déshonneur, infamie. V. Afrenta.
I>eiios(;<(lamciite, adv. dénostadamén-té. Igno-
minieusement ; injurieuscnient , avec igno-
minie.
Deiio<!ita<Ior, S. m. denostador. Celui qui injurie,
qui insulte quelqu'un de parole.
Ueiio»>tniiiieg)t«>, S. m. inus. V. Infamia.
Ucnusiar, V. a. dhiostiir. njurier; outrager,
traiter injurieusement, avec mépris.
DeiiOMtoi^unicute, adv. inus. V. Denostada-
mente.
Veiintaeiftii, s. f. ¡nus. dénntazion. Dénotalion;
désignation d'une chose par certains signes.
Venotar, v. a, denotar. Dénoter; désigner, déno-
I ter<|uclqu'un par des indices clairs, précis, cer-
tains. Il Dénoter; marquer, annoncer, sigiiilier,
indiquer.
D«*Moittif«c>, v. pron. denotarse. Se dénoter; ¿Irc
den ite. designe, marqué, indiqné.
Uoiiotativo, vu, udj. dénotati-vo. Qui dénote;
qui in.nque.
UriiManiciite, adv. déns.imén té. D'une manière
dense, épaisse, ciinipjctc, serrée, touffue; avec
densité
Di'iiMnr, V. 0. inus. dénsar. Condenser; épaissir,
coaguler, figer, rendre épuis. || Inus. serrer;
unir.
DfiiMldail. s. f. dénsidadd. IMiys. Di-nsité; qualité
ti • ce qui est deijse. Quantité de matière «jue
coiiti(;iil un corps sou-^ un volume déterminé
On détermine 1j densité des g.i/. en prenant
pour terme de co^njiaraison l'air à () de lem-
¡iir.iture, et A (Jm TU de pression; la densité d'un
liquidi-, en pre:iant |) nir terme de comparai-
son l'eau distillée , portée à 4." lempéralure
de son m iximun de densité; la deiisitc d'un
solide, en le pesint dans l'air cl dans l'eau,
le poids de l'air divisé piir sa perte dans l'eau
donnant la densité rappo l(!e à celte de ce
dernier liquide. || Fig. Obscurité ; confu-
sion.
UoiiMilIiiro. rn. adj. dénsi-floro. Bot. Densiflore;
qui porte des lleurs serrées les unes contre les
antres.
UiMi.<4iri>]¡»;lo, dn. adj. d-'nsiftdia-do. IJol. Den-
sifolié; qui porte des feuilles nombreuses et
serrées.
Ui'iiMii'UNtrn , tvtt. adj. i^énsiros-tro. Ornith.
Densirostre; (pii a le bec trés-f >rl et très-dur.
Ui'»«ii.«iiino. I»». adj. sup. de Denso.
Dens», Ha. adj. dên-so. l'hys. Di'nse; épais, com-
pacl, dont les parties sont serrées; qui contu-nl
beaucoup de matière en peu de volum'.'. | Fig.
Epais; serré, touffu.
DtMiMtinn, adv. inus. V. .Tantamente.
Dciit, inus. déntt. Contraction des mots de é(, de
ello, de aijiiallo: du, de lui. de cela.
Oeiitml», adj. djnta-da. Bot. Denté; qui a des
dents ou qui en a la forme.
DeatuUaM, s. f. pi. et adj. dénta-dass. Bol. Den-
tées: tribu de plantes de la famille des ammo-
néi'S, renfer nant celles qui ont des plis ou des
coles saillantes sur le dos.
Dentnilo. ili». aá\. d hit a-do. Dcnliculé; qui est
gar.ii de denlicuUes ou de dents d'une ténuité
extrême. || Blas. Rscidi dentado; écu denliculé;
écii dont la birduic est form-e de denticulcs pa-
reils i\ ceux qu'on emploie dans l'architecture.
I .Mécan. Dcnlé; qui a des dents, qui est garni
de dents. Ij Zool. Denté; sert à désigner tous les
organes munis de dents. || Dentelé; qui est en-
taillé, découpé en fo;m'' de dents. || Numism.
MediUas d?nladas\ mé lailles consuliires d'ar-
gent cide bronze des rois d" Syrie dont la tranche
est garnie de dents, ij Anal. Dentelé; épithèle
donnée à plusieurs muscles cà cause, des dentelu-
res que présente un de leurs bords.
Dt'iit:t<io.s. m. d;/tf.i-r/o. Engrenure; se dil d'une
roue doiil les dents entrent dans cellesd'uae au-
tre roue.
Deiitaclura. S. f. t/énfai/ou-ra. Denture ; ordre
dans lequel les dents sont rangées, implantées
I
I
DEN
— i9 —
DEN
dans I'areade alvéolaire. || Dentier; sino do
dents urlilltielles inonlóes sur une môme pièce
ot disposées de manière á représenter exacte-
ment les arcades dentaires.
Uo3t(Hdiii-lln, S. f. (Unladouri-tn, Denticule;
nom (HIC l'on donne au\ dents lonitrelles sont
dniie extrême petitesse.
Doutai , adj. déniai- Gramm. Dental; qui se pro-
nonce avec les dents, en parlant de certaines
Cdiisinincs qiron ne peni prononcer sans que la
liiiijîuc touche les dents. H l'hilol. Dental ; nom
des consonnes du tmisiéme ordre dans la {;rain-
niaire içrecque, du (inalriéme ordredans l'alpha-
bet sanscrit, (lu cinquième ordre dans l-alphabet
hébreu. || Dentaire ; qui a rapport , (|ui concerne
les dents. | Fórmula dental ; formule dentaire;
expression algébrique du nom et de la réparti-
tion des dents , suivant leurs différentes sortis,
(lie/, l-honime et les animaux.
nriital, s. m. í/(,'n<üí. Collet de charrue. | Moll-.
Dentale; genre de co«iui!les symétriques, tubu-
leuses . coniques, ordinairement arquées dans
leur lonfîueur. et que l'on divise en deux espèces
bien distinctes. || Chacune des deiit> du traîne;iu
dont on se sert pour faire sortir le i^rain de l'é-
pi. Il Déniai conc/ia; lapis dental.
Ueiitiilitn. s.f. dcnlali-ta. Moll. Denlalilhe; nom
donné aux dentales fossiles. On rei. contre les
denlalithes dans les terrains tertiaires, d"où el-
les descendent jusque dans les terrains de tran-
sition.
l>iMitar , Y. a. dentar. Endenter ; mettre des dents
à une roue ou à toute autre machine. || v. n. V.
Endentecer.
Deiitarln, s.f. í/^nía-r/a. Bot. Dentaire; genre
de la famille des crucifères, tribu desarabidées,
comprenant des herbes vivaces, glabnrs ou pu-
bescentes, etc dont les fleurs sont grandes, blan-
ches , jaunes ou potuprées, disposées en un rá-
ceme terminal; les feuilles sont alternes. || Moll.
Dentale. V. Dental.
Deiiturio, ria. adj. dênta-rio. Detitaire; qui a
rapport aux dents, qui concerne les dents. | Ca-
nales ó condxtclos dentarios; canaux ou conduits
dentaires; canaux osseux qui livrent passage
aux vaisseaux et nerfs dentaires.
Oeiitci-er, y. n. inus- V. Entendecer.
lUenteeer, s. m. f/t'n(t*zé)c. Dentition ; on désigne
par ce mot tous les phénomènes de la formation,
de l'accroissement , de la sortie naturelle des
dents.
U'eiitrriilo.s. m. dim. de diente.
UciKrin , s. f. dénté-la. Bot. Dentelle; genre de
la famille des rubiacées, tribu des hédyoptidées,
comprenant des herbes aimuelles, rampantes,
grisonante-ï . ayant pour type la dentelle ram-
pante , des marais de l'Inde et de l'Océanic tro-
picale.
noiitelaclo, da-a^i].déntéla-do. Dentelé; en forme
de dents.
Deiitolarin, s. f. déniéla-ria. Bot. Malherbe;
thymélée. sumac, juslit; plante mèdècinale.
Uoiitrietc, s. m. dénlt'lé-tè Coiistruct. Dentelel^
carré sur lequel on taille les ornements d'ar-
chitecture appelés denlicnles.
Ui'iiti'iiii, s. dinti'Jinn. (Jéogr. et hist. Denlelin;
duché qui avait pour limites l'Océan et qui sé-
'endail le long de l'Oise et de la Seine; il fui
rOiMo V.
fondé après la mort de Taribert , avait Paris
pour chef-lieu.
UoiitcilHfla . s. Í. déntéilla-da- Véner. Dentée;
coup de dent qu' un chien donne au gibier. |i
Dentée; coup que le sanglier d inne avec ses dé-
fenses. Il Véner. Dentelé , coup de dent de san-
glier. || Claquement de dents Í le bruit que font
les dents d'une personne lorsqu'elles s'entre-
choijuent. | A dentelladas ; a coups de dents;
à belles dents; se dit pour exprimer la manière
de déctiirer quelque chose , de mordre , etc |
Fig. et fam. Dar ó sacudir dentelladas; dire de
mauvaises raisons á(iuelqu'un, etc. || .Morsure;
plaie, meurtrissure, marque faite en mordant.
Doutfllado, du. adj. denteillu-do. /X-nlelé; en
forme de dents. || Denté; qui a des dents. | Bles-
sé à coups de dents ou avec les dents.
iîoiiteîlnr, v. n, dénléillar. Claquer des dents; se
dit quand les dents s'entrechoquent par unlrem-
blenient cause par le froid on la peur, ou par tou-
te autre cause.
nentcllear, V. a. denteilléar. Mordiller.; mordre
légèrement et à plusieurs reprises. | Mordre;
serrer aveclles dents.
Dentello!.!, S. m. dénteiUon. Dentelure; ouvrag'î
de sculpture f;ii'en forme de dents ou dontelé. »
Archit. Denticule; ornemeiil en dents équarries;
moiilure plate refendue dans le srns de sa hau-
teur, de manière à former dans toute sa lon-
gueur une longue suite de dents. || Grosse dent
d'une serrure double.
Doutera, s. f. dénié-ra. Agacement; exaltation de
la sensibilité, sentiment désagréable que fait
éprouver à tout l'appareil dentaire le bruit parti-
culier dont s'accompagnent certains frotte-
ments, etc. Agacement des dents; impressions
qu'exercent sur le palais et sur les dents les
fruits acerbes ou ceux qui ne sont pas encore
parvenus à la maturité. | Fig. Jalousie. Y. En-
vidia. \ Dar dentera; agaceries dents.
Dentcr, S. m. f/Jri-fir/-.IihlhYol. lienter; genre d'a-
canthoptérygicns, lumillc des sparoïdes, compre-
nantdes poissons dont les dents sont coniques,
même sur leseóles des mâchoires.
Dcntcsuelo. S, m. dim.de Diente.
Denticela, s. f. déntiié-la. Bot. Dcnlicelle; genre
de bacillarées, voisines des genres fragilairc et
dialome.
Denticido, da. adj. dènti-iido. Bot. Denticide;
s'applique à la dissémination des graines, lors-
que les dents, d'abord rapprochées s'écartent les
unes des autres pour produire une ouverture au
sommet du péricarpe qu'elles formaient par leur
rapprochement. La disséminationdenticide a lieu
dans la primevère et plusieurs carophyllées.
Doiitieloii, s. f. dentition. Denlition; on désigne
par ce mol tous les phénomènes de la formation,
de l'accroissement, de la sortie naturelle des
dents.
Dciitic«>lo. la. adj.dt'f.ti-fco/o.Entom. Deoticolle;
qui a le col ou le corselet dentelé.
Deuticornio, nia. adj. (/énfi'.or-nio.Entom. Pen-
licorne; qui a les antennes on les cornes dentées
ou peclinees.
Deiitirruro, ra. adj. déntikrou-ro. Enlom. Den-
ticrure; qui a les cuisses déniées ou épineuses
au c('>ié externe.
DeutIcruroM, s. m. pi. Denticrures: section de la
DEN
— 50 —
DEC
ramilledrs brtichélvires. rpnfermanl les colénp-
térr s donl les jainLes atitcrieures sont dentées
ou épiíveuse?.
D»iitlenl«ilo. da. adj. déntikoula-do. Blas. En-
grélc; se dit do certaines pièces honorables de
l'écii, qui s nt dentelées tout au lour.
Àenticulur. adj. dénti'.ou~lar. Dentiié; taillé en
forme di- dents.
nontiriilo, ?. m. di'nti-koulv. \rrhilect. Dcnli-
cule; onienicnl en forme de dent qui se met sur
les ciihiniies.
■K^ntifornir. adj. dèntifoT-mé. Hisl. nat. Denti-
forme: qui a la forme d'une dent.
nentipetlo. d*. adj. d^ntipé-do.^n\om. Denlipè-
de; qui a le^ pipôs dcnii-lés. Cette é|iilhète s'ap-
plique spéi iRquoment aux insectes dont lescuis-
ses de derrière ou les jambes de devant sont mu-
nies d-uni'épioe ou d'une petite dent, á leur par-
tie interne.
Di*ntfporo, ra. adj. d-nttpo-ro. Polyp. Dentipo-
re; qui es garni de pores dont le bord est den-
telé.
D-ntiporo. s. m. dénlipo-ro. Polvp. Dentipore;
genre de polypiers pierreux, caractérisé par des
loges profondes, mamelonnées, garnies de dix
lamelles dentiformes.
DentlroAtro. tra. a Ij. déntiros-trn. Ornitb. Den-
tir.istrc; dont le bec est échanrré au bout, ou
pourvu de dents dans son étendue. |
DectiroBtros. S. m. pi. dénliros-tros*. Ornilh.
Dentiroslres; fauuUc d'oiseaux de l'ordre des
passeraux ou des ptrcbrurs.
DeiitUta. s. m. dentis-la. Dentiste; celui qui fait
profession «i-arracbtr ou de soigner les dents, ou
qui met des dents artificielles.
Dentivano, na. adj. d^ntiva-nn. Se dit d'un che-
val qui. quoique vieux, marqu»* toujours.
Dentolabial, S. f. d>^n-to labial. Philol. Dento-
labialc: nom que donnent certains grammairiens
aux consonnes qui se forment par l'imposition
des dents supérieures sur la lèvre inférieure;
eommele V et le F.
Uenion. S. m. dentón. Ichthyol. Denté: nom vul-
gaire du genre denter, poisson de la Méditerra-
née. Il Dentale; coquillage en forme de dents. |
Dentale; poisson de mer qui a de grosses dents.
li Boh. Tenaille; pince, instrument pour arracher
V. Tenazas.
Dsnton, na. adj. deníon. Se dit de la personne
qui a de grosses dents; on s'en sert aussi en
parlant des animaux.
Deutorno, adv. inus, V. Del rededor. D'alentour,
des environs.
DpntrainboH , pron. dénírám-6ojj. Contraction
des mots de enfram6oj. De tous les deux; qui
appartient à chacun, etc.
Dentro, adv. dén-tro. Dedans; dans l'intérieur.
Il Fig. et fam. .Vo saber si se está dentro ó fue-
ra; ne pas savoir si l-on est dehors ou dedans;
être incertain do l'état de ses affaires, du pani-
que l'on prendra: etc. ] Dentro de; dans; d'ici à.
I Dentro de ocho dias; dAis huit jours. '| De-
dans, dans, tta. \\De dentro á deniro. por den-
tro; au dedans, en dedans, par dedans.
Dentrotraer. v. a. inus. dénlrotraér. Mettre^
introduire une chose. |) Entraîner; induire, met-
»re, attirer.
Dentada. S. f. dèntou-da. Poissen de mer sem-
I Mabte á la dentale, mais plus grand.
Bentado. da. adj. déntou-do. Quia des dents dis-
I proportionnées.
Denudación, s. f. dñioudazion. Anat. Dénuda-
tion: action de dénuder, de mettre à nir, état de
ce qui est dénudé, mis à nu, dépouillé de son en-
veloppe naturelle.
Drnnrdo. s. m. dénoué-do. Bravoure; courage,
intrépidité.
DPiiuoMto, S. m. dénoués-to. Outrage; insulte, in-
jure atroce, paroles injurieuses. |1 Inus. V. Ta-
cha, reparo, objeción.
Denuncia, s. f. f/f-noiin-zía. Dénonciation. V. De-
nunciación. Il Légisd. pén. Denuncia; dénoncia-
tion civique ou otfcieusse; déclaration adressée
au juge de paix, par le citoyen qui a été témoin
d'un attentat, soit contre Ti liberté, la vie on la
propriétéd'un inliudu, soitconlre la sûreté pu-
blique. Il Denuncia de nueva obra; dénonciation
de nouvel œuvre; action possessoire par laque-
lie on S'oppose à la continuation d'une entre-
prise, comnii- une construction, un agrandisse-
ment, parce qu'on a lieu d'en craindre quelque
préjudice. |i Fig. Dénonciation; la di-nonciation
du crime se' rel d'un souverain se comininique
débouche en bojihe. et parvient bientôf au tri-
bunal redoutable de l'opinion publique,
Denunciable , adj. di'-noumia-blé. Qu'on peut
dénoncer, qui peut être dénoncé.
Di'nunclaclon. s. f, dénoumiaiion. Dénoncia-
tion; af tion de dénoncer, de déclarer, de publier
solennellement. | Dénonciation; délation, acca-
tion. Il Avis; nouvelle, annonce.
Denusiciado, da.part. pas. de Denunciar, et adj.
Dénoncé, e.
Denuiipiador. S. m. dénonmiador. Dénoncia-
teur; celui ijui dénonce, qui accuse publiquement
ou secrétomenl en jn-;t ce. | Ant. nom. Dénoncia-
teur; nom que l'on donnait, sous les empereurs,
à des majiistrals subalternes chargés de faire
connaître à la justice les crimes et les délits
commis dans l'étendue de leur ressort. || Fig.
Dénonciateur; se dit des actions, des mouve-
ments qui font connaître, qui révèlent les secrets
de l'âme, etc.
Denunciar, v. a. dénounziar. Dénoncer; déclarer,
publier, faire connaître publiquement. l! Dénon-
cer: déclarer publiquement le nom de quelqu'un,
le dénoncer, suivant certaines firmes prescrites,
I Dénoncer: déférer en justice, à l'autorité, etc.
un coupable, un criminel, un livre dangereux,
obscène; dénoncer une proposition comme héré-
tique. Il .\nnoiicer; avertir, donner avis. | Dé-
noncer; déclarer, publier, promulguer, fairecon-
naître.
Dennuclarse. v. pron. dénouniiar-sé. Se dénon-
cer; se déclarer, s'accuser, être dénoncé.
Dennuelutorio. ria. adj. dénounziato-rio. Qui
appartient, qui a rapport à la dénonciation,
Deiiuueio, s. m. inus. V. Denunciación.
Deñar, v. a. inus, déf/nar. Réputer digne, regar-
der quelqu'un comme digne.
Deodáctilo, s. m. déodak-tilo. Ornilh. Déodac-
tyle; qui a les doigts divisés.
Deodáetilo<i, S. m. pi. déodak-tiloss. Ornith.
Déodaetyles; section de l'ordre des passeraux,
comprenant ceux dont les doigts ne sont ni réu-
nis comme ceux des syndaciyles, ni par des pai-
DEP
— 51 —
DEP
res comme ceui des svgodaclyles.
Deodalita, s. m. déodali-ta. Miner. DCodalile;
nom donné à une variété de feldspath.
Drodan. s. m. deodan. législ.angl.Deodand; con-
fiscation au profit de l'église ou du roi de l'ob-
jet meuble qui a causé la m..: t d'un homme, et
que lou consacre a quelque usage i-ieuv, comme
de\;int servir deipiation p^ur l'âme du défunt.
DeoeràeiAs, s. déogra-iiass. .Mot latin dont on se
sen en Espagne pour saluer en eniraiil dans une
maison. || Con su deotjracias; se dit d'une per-
sonne qui affecte un certain air de dévotion,
d'humilité, pour s attirer 1-amitié de quelqu'un.
Veonario, S. m. (ieona-río. Ui->t. réli^. Déonaire
nom donné aui manichéens et aux paulicicns
Selon plusieurs auteurs, on désignait spéciale
ment ainsi ceuxque nons nommons aujourd'hui
délites.
BeontoIo^U, s. f. déontolog-hia. Didacl. Déon-
tologie: science de ce qui est juste et convena-
ble, ou traité des devoirs.
Beontolósico, ca. adj. d'ntolog-hiko. Didact.
Déontologique; qui a rapport a la déontologie.
Droperciilado. da. adj. déopériioula-do. Bol.
Deopercule; qui est privé d'opercules.
Deparar, v. a. deparar. Offrir; présenter quel-
qu'un, donner une chose. |1 Â Dios te la dtya t
buena; à la grâce de Dieu.
Departamental, adj. d'-partam^n-lal. Déparl«-
menial; qui à rapport au département.
Departamento, S. m. dipartamêii'tu. Départe-
ment; diïtribalion. réparliUon entre les divprs
ministères des attributions qui les constituent.
Il Géogr. polit. Département; nom donné depuis
1790, aui sections politiques du territoire fran
çais qui ont remplacé les provinces, li Départe-
ment; étendue de la jurisdiciioii de chaque in-
lendent de la marine. I| Département; nom don-
né, dans la marine mliiaire. au\ grands ports,
qui Sont leschcfs-lieu\ d'ou dépendent les p ris
euN ironnants. j Département ; division de pays,
d'administration.
Departidamente. adv. inus. dèpartidamén-té.
Separemont; distiatemeut, à chacun en parti-
culier.
Departidamicntre, adv. inus. V. Departida-
mente.
Dcpartidor. S. m. départidor. Celui qui partage,
qui di\ise, qui répartit.
Departiuiiento. S. m. inus. départiinién-to. Di-
vision; séparation. |1 Inus. DeiTérence. V. Dife-
rencia I Inus. Convention: contrat, accord, trai-
te, marché. 1, Inus. Querelle; d.spute , alterca-
tion, procès. Il Inus. Démarcation; délimitation.
Départir, v. n. departir. Parler; jaser, conver-
ser. Il Inus. Disputer; être en débat, avoir con-
testation. I Inus. V. Mediar. \ Inus. Ditîeren-
cier; distinguer, marquer la difierenc». | Inus.
Discourir; raisáinner. parlersurune matiíreavec
étendue, la juger. || Inus. V. D'inarcar. il Inus.
Empêcher mettre obstacle. Il Miente mas que de-
parte: il menl plus qu'il ne parle.
Depauperar . v. a. inus. depaoup.'rar. .Vppau-
vrlr; rendre pauvre. V. Empobrecer. \\ Fig. Ap-
pauvrir; affaiblir, e\tenuer.
Dcpea , s. f. d'-p¿a. Bot. Deppée; genre de la fa-
mille des rubiacees. tribu des colToacees sper-
macocees, ayant pour type un petit arbuste
meiicain . qui a le port des bediolydes, les
fleurs jaunes, et dont le bois et l'étorce lulerae,
sont rouges.
Dependencia , S. f. dépéndén-iia. Drp<;ndance;
sujétion, subordination, être sous la dépen-
dance de quelqu'un, il Dépenilanceç se dit des
rapports qui lient certaines choses, certains
êtres, et qui les rendent nécessaires les uns aai
autres. Il s. f. pi. Juris;i. Dépendances; ¿e dit de
tout accessoire d'une «.hose priiK-ipale. de tout
ce qui fait partie d'un héritage, dune terre,
d'une maisjn. ii Dépendances; tout ce qui tient
ou se rattache a une affaire , sans la conlituer
esseniirllement. i Liaison de parente, d'aSiuite,
d'amilie. i Affaire, commisioa.
Dependente, part. prés, de defender. V. Depen-
dietit»-.
Depender, v. n. dépend r. Dépendre, être sou»
la dépendance, sous la domination , sous l'au-
torité, si'us les ordres de quelqu'un. , Dépendre;
faire pirtie de qualque chose, y a^-paitenir, se
dit en parlant des choses, ¡i Dependí e; avoir be-
soin de. 1 Dépendre ; être à la voLute ou au car-
prire de. || Dépendre: provenir, procéder. ¡| De-
pender de alguno: dépendre di quelqu'un, avoir
besoin de son iuduence, d« sa pruieciioQ.
Dependido, da. adj. et part. paâs. de dépend I .
Dépendu . e.
Dependiente . s. m. d'pindién-tè. Dép^-ndeur;
cdui qui dépend , qui décioche. u Emiloye daa^
une adiuiiiistralion, ofhcier qui a une charge,
un office. ! \y.p?nliente de adnatia; préposé de
douane. 1| Dependientes de justicia; officiers de
justice.
Dependiente, adj. et part. prés, de depender. Di-
pendant. qui dépend, qui est subordonne.
Dependieittemente, adv. depéndi^Ptchién-t .
D'pendamment; dune maniere dépendante.
avec d.pe.dauee.
Destilatorio. S. m. dépi'ato-rio. Méd. Dépila-
toire; remède qui détermine la chiiie deà che-
veus.
DepIee!ou, s. f- dépUzion, Med. Déplétioa ; ac-
tion de vider, de dé-kîmplir, de d<ini<iuer U
maîse des liquides du corps, résultai de celte
action.
Depietivo. T». adj. dépléti-vo. Méd. Depletif ; se
dit de tout ce qui a pour effet, de dim.uuci ia
quantité des liquides du corps.
Deplorable, adj. deplorable. Déplorable ; qui
est à déplorer, qui mérite d'être déplore, qui
est disne de pitie.de cjm,)a5Íoa, de larmes.
Dans le style ordinaire, il ne se dit quedes
choses et eu poésie des personnes. H Deplorable;
pileuv . à plaindre.
Deplorablemente, ady. d plorablè'nén'té. Dc-
piorablemcui : dune maniere dejiloraiile , tra-
gique.
Dv^piuracion. S. f. déplorattCH. Deploralion: un
donnait ce nom à une espèce de pjesic au qu-a-
zième siècle.
Deplorado . da. adj. el part. pass. de di\;ljrar.
De^^'loie, e.
Deplorar^ v. a. deplorar. Déplorer; plaindre avec
graiiJe pitié , avec compassion evlrèiu*. avec
re,;iel amer, avec larmes, avec de grauJs sea-
limenls de compassion.
DeplorarKe ^ v. prou, déploitr-si. ii dêplurr::
DEP
_ .»;«) _
DEP
etre.lépC)!*.
Ui'polH, adv. idiu. V. Después.
Ucpoitciite, a<lj. f'i part, pr/'s. de deponer. !)('•-
posan!; qui dcposo. || Grnintn. iJi^poncnl; se dit
des vcriifs laims «jui.aynnl quitlf K-s Trines
activfts pour prendre relle'^ du passif, s iiit p.is-
RÎfs quant À la terminaison , et nctil's quant a la
siitnification ¡{ Déposant; qui fait une d.-[)oniliun
et allirnie en juslire.
D«'|ton(>r , V. a. deponer. Déposer; poser une chose
que l'on imrtait, plaeer , mettre une chos" en
quelque endroit pour un eertain temps. || Fi^.
Déposer; se dépouiller, se défaire momenlané-
nicnl de sa sévérité, de son caractère, ete. |¡ Dé-
poser ; quitter , abandonner complètement , re-
noncer à, se démettre d'une di'.'iiité, etc. |i Dé -
pcisi'r: oublier lout ressentiment , laisser toute
Birière pensée, etc. | lieponer In máscara; dé-
P'ser le masque; parler , «¡îir franchoment, à
M'^agp découvert. ] Déposer; destituer quel-
qu-an, lui ôter la di;,Miité dont il est revêtu. ||
Déposer; mettre en dépôt, donner en },''"■''<%
coniier, remettre à quelqu'un. H Déposer ; for-
mer un dépôt, un sédiment, en parlant des li-
queurs qui laissent des parties grossières el hé-
lé.rDjuènes au fond d'un vase, il v. u. Déposer;
porter témoi;:;nage , faire une déposition en jus-
tice pour ou contre quelqu'un. || Déposer; en
Kétiéral, dire lout ce qu'on sait d'un fuit. | Des-
cendre; ôter une chose, la mettre plus bas. |
Inus. Déposer; confier à quelqu'un, lui semettrc.
Il Evacuer, vider.
Dopaiiihic, adj. dóponi-blé. Déponiblo; qui peut
être déposé.
Bcpoiitaiio, s. m. dipnnta-no. Anl. rom. Dé-
poiiiain; se dit des sexagénaires que leur âge
écaitait des emplois publics cl qui pouvaient
élre privés du droit de suffrage, ou repousses
du pont aux suffrages.
D«>itiii<Mlacio»i , s. f. inus, V. Despoblación.']
lüus. Fig Dégfll; ruine, ravage, perte arrivée i
par une force majeure, par une cause violente,
comme tempèle , grêle , incendie , etc.
Dcpopiilador, s. m. fi^/)n/)Oîtiaf/of. Dévastateur;
celui qui dévaste, qui dépeuple.
Deportucloa, s. f. d'-porianan. Hist. mod. Dé-
portation; action de déporter, bannlsseinent,
c\fl perpétuel el emportant la mort civile diins
un lieu déterminé par le gouvernement hors du
lerrilpirc continental.
Dt-porei^tfo, da. adj. et part. pass. de deportar .
D porté; e. || s. m. Déporté, exilé.
D«"p;>riar, v. a. deportar. DéporUM-; bannir, exi-
ler h perpétuité dans un lieu fixé, dans une o-
lonic, dans une île, etc.
Deportarle, v. pron. inus. dôportar-sâ. Se repo-
ser , se délasser, séjourner, cesser d'agir , etc.
V. Diverti: se.
Déporte, s. m. d('-pnr-té. Déduit; diverlissemeiil,
dislraition, occupation agréable, amusante,
plaisir passe-temps.
ncpnrtoKO, srt. adj. inus. V. Divertido.
Uepó.<«, adv. inus. V. Después,
Oepoíinptp, part. prés. ¡nus. de dcposar. Dépo-
sant ; qui dépose.
n^posar, V. a. inus. V. Deponer.
Depntiieion , S. f. d^possii.inn. Déposition; desli-
tutron, privation d'une dignité, d-une charge,
d'un emploi, d'un office, il Jurisp. Déposition;
cecpi'un témoin dépose, r.'cit qui l'on fait en
justice de ce qnc fon sait relativement à une
affaire. It .\ssuraiicej déclaration. || KvaCualion;
sécrétion iiiilurelle du ventre (|ui a lieu journcl-
lemr<rit . à la suite de l'action des organes sé-
créioires. I| Dc/'oiiVion erlesiàstica; ¡irivatioii
d'un bénéfice ecdésiuslique.
UcpoNltittlor, s. m. ilrpoxsitudor. Dépositenr; ce-
lui (|iii dépose, qui donne on met endepi'kt.
Uoponltniiti*. part. prés, de (le;>osiCar. Déposant;
"lui dcp isr, (|iii met en dépôt.
ncponUnr. V. a. (lipossitar. Déposer; poser une
cliox- que l'on |)'>rl.iit. ¡ Déposer; donner, mettre
une cliise en d'-pi'it , en ;;aj;e , la confier, la re-
metí le h qiicbio'iin. Il Déposer; mrtur une per-
sonne en dépôt . dans un lieu oii elle puisse ma-
nifester libri nient sa volonté. | Déposer, se dit
aussi d'un corps mort qu'on met en dépôt dans
une Kglise, jusqu'.! ce qu'un le transporte dans
un autre lieu. || Préserver ; défendre. || Henfer-
mer: contenir. ¡ Fig. Déposf'r; confier, mettre
son liiinncur. sa réputation, etc. , sous la sauve-
garde de <]iielqiiMin.
l>epiiMitui-i*» . s. 1. ili^possitari-n. Dépôt; lieu où
l'on dépose quelque chose. | Dcjiositnrîa (¡nnc-
ral; dépôt général, lieu où l'on dépose «les
sommes provenant de cens , etc. , ainsique celles
appartenant à des mineurs.
UcponHiii-lo, s. m. dî'iKissita-rio. Dépositaire;
celui à qui l'on a confie un dépôt , soit en ar-
gent, soit en bijoux, etc. || Dépositaire; celui qui
garde une ch.)se quelconque. \', (iarde-ma?;(i-.in
d'un dépôt général de grains. | D^posilnrin ./e-
ficrai; dépositaire général, celui qui est chargé
du dépôt des sommes appartenant à des mi-
neurs, etc.
l>epoatUurlo, riii. adj. d'-possila-rio. Qui con-
cerne, qui appartient, qui a rapport au dépôt. ||
Fig. Q;ii renferme, qui contient ciiielque chose.
Uopó.xU», s. m. dèpo-ssito. Dépôt; a<lion de dé-
poser, de mettre en «lueique endroit pour y être
gardé, conservé. || Dépôt: action de remettre
éntreles mains de quelqu'un, de confier à la
garde de (|uelqii'uii. || Dépôt ; la i hose même dé-
posée, confiée, mise en garde. H Dépôt; coiiven-
tiiui . contrat par lequel on fait un dépôt. || l)e-
pâsiti) judicial , dépôt judiciaire, séquestre. ||
i)épôt ; lieu où l'on dépose, oii l'on tient en
garde certaines choses, pour y recourir, pour
S'en servir air besoin. ¡ Dépôt; quantité consi-
dérable de marchandises, de denrées rassem-
blées dans un lieu. Lieu où ces marchnulises,
ces denrées, se trouvent rassemblées. ¡ Patliol.
Dépôt, amas d'humeurs qui se jettent sur
(juelques pai lies et y forment des tumeurs, des
abcès. Il Admin. mil. Dépôt; lieu oii se font el
s'exercent les recrues d'un corps, et oii restent
h'ssold.its (juisont dans l'imp )ssibilé, de suivre
le corps dont ils font partie; par extension , se
dit aussi dessLdd.its, des recrues qui sont daiis
un dépôt. Il Depósito de agiiax: réservoir , lieu où
l'on amasse des eaux. || adv. En depósito; à dé-
p')t, donner, prendre à intérêt.
ticpnst, ndv. inus. V. Después.
l$eprnvaeio:i, S. f. di'pntvmion. Palhol. Dépra -
valion; action de dépraver, élat de ce qui est dé-
pravé; altération des fonctions du corps, la cor-
DEP
— 53 —
DEP
ruption (lu sang , de l'estomac , de la digestion,
des humeurs ; la dépravaliori du ^«"1 ^ <^e l'ap-
pMil. Il Fii:. I)6iiravaliün;coirui>liondcsm(eurs,
deréi-'lcmciit, etc.
Depriivitdniiii'nlc, adv. dépravadamén-té. Avec
dcprovnlitiii, avec malice, móchammeiit.
■•oprnviulíMiiiio, ni«. adj. super, de depravado.
Uoi»>-»vatlo , «1». adj. et part. pass. du v. depra-
var. Depravé, méchant, pervers, quia des habi-
tudes corrompues.
I»cpraviui«»* , s. m. depravador. Dépravaleur;
celui qui déprave, qui ailère, qui corrompt.
Depravar, v. a. depravar. Dépraver; corrompre,
pervertir, vicier, gâter.
DeprnvftrMe, V. prou, dépravar-sé. Se dépraver;
se corr'miprc, se pervertir.
Deproriiclon , S. f- di'-préUaricin. Déprécation;
prière humble et soumise, suppücalion pour ob-
tenir le pardon d'une faule. || Riiét. Déprécation;
figure oratoire par laquelle on souhailu du bien
ou du mal à (juclqu'un.
Deprecante, pari. prés, de deprecar. Priant; de-
mandant, sui>plianl.
Deprecar. V. a. déprékar. Prier ; demander avec
instance, supplier.
Deprt'cativo , vo. adj. di'préha(i-V('. Théol. Dé-
précaiif; qui est en forme de prière.
Deprecatorio, ria. adj. V. Deprecativo.
Depreccfi, S. m. pi. inus. V. Derechos.
Depredación , s. f. déprédaiinn. Déprédation;
pillage , ruine , vol avec déjïit, principalement
par ceuï qui sont chargés de conserver ou d'ad-
ministrer dps biens prives ou publics.
Depredador, S. m. depredador. Déprédateur; ce-
lui qui fait ou tolère des dcprédalioiis.
D4-predai!(»re.<«, S. m. pi. d^^prédado réss. Entom.
Déprédateurs; sci tioiis de l'ordre des liyménop-
térrs comprenant ceux qui, comme les mutiles,
fourmis, guêpes etc.. causent beaucoup de dé-
gâts.
Depredar, v. a. depredar. Dépréder ; pilier avec
dégiil.
Depredittivo, va. adj. déprédati-vo. Déprédalif;
qui porte le caractère de la déprédation.
DepreheiiNo, sa adj. inus. V. Aprehendido.
Depreaidadnr , S. m. inus. V. liohador. Ladrón.
Deprender, v. a. ii\us. V. Aprender.
DeproHario, S. ni. di}préssa-rio. Kntom. Dépres-
snire ; genre de lépidoptères nocturnes corres-
pondant au genre hœmilis.
Deprewicaiido, adj. dé[)réliaou-dé. Z(w\. Dcpres-
sicaude; qui a la gurue aplatie.
DeprcNicola. adj. dépréssi-hola. Zool. Déprcssi-
colle; qui a le Col ou le corselet aplati.
D<>preMlcorne , adj. dépréssi'.or-m'. Mamm, D¿-
pressicoriie ; qui a les cornes déprimées, comme
le sont à leur base celles de hantilope. || lintom.
Dépressicorne; rjui a les antennes aplaties.
DepreNlon, s. f. dépression. Dépression; abaisse-
ment d'un corps par la pression. || Pathol. Dé-
pression; diminution des forces qui veulent être
relevées par les Ioniques et les excitants. || \u:\i.
Dépression ; fracture du crâne dans la(|uelle les
fractions d'os brisés ont perdu leur niveau et se
sont enfoncées de ntaniere â comiirinier le cer-
veau. Il Hist. nat. Dépression ; enfoiueMieiit. |
Malhem. Dépression.- abaissement de Mioriion
visuel au-dessous de l'horizon de la mer, pur
rapport à un observateur élevé au-dessus de son
niveau; excès de l'horizon rationnel ou vrai sur
l'horizon visuel ou sensible. || Fig. Dépression;
abaissement, humiliation.
DepreMivo , va. adj. dépréssi-vo. Qui dejtrime,
qui humilie.
DpprcNor, s. m. iléprèssor. Olui qui abaisse, qui
déprime, qui humilie. || .\nat. Abaisseur; muscle
qui abaisse, qui sert à baisser. Il se dit des dif-
férents muscles dont la fonction est d'abaisser
les parties auxquelles ils sont attachés.
Deproterlcion, s. f. inus. V. f'releririnn.
Deprima Ion . s. f. déprimaiion. Agr. Déprima-
ge; action de liépriiner les prairies.
Depriiuado. da. adj. et ;.arl. ¡tass. du v. depri-
jnar. Déprimé , e. || Agr. Pradera deprimada;
prairie déprimée, prairie dans lai|Ui'lle les bes-
tiax ont mangé la pointe des herbes qui avait clé
(leirie par les premières geléi-s du printemps.
Depriniar. v. a. déprimar. Agr. Déprimer ; faire
manger par les bestiaux la p'iinle des herbes des
prairies, qui a été flétrie par les premieres ge-
lées du printemps.
Deprimarse, v. pron. dèprimar-sè. Se déprimer
être déprimé.
Deprimida!». S. f. pi. dèprimi-dass. Enlom. Dé-
primées; tribu de la famille d^s coléoptères bra-
chélj tres, comprenant ceux qui ont le corps apla-
ti de haut en bas.
Deprimido, da. adj. Cl part. pass. du v depri-
mir. Déprimé, e.
Deprimir, v. a. d(>primir. Déprimer ; abaisser en
pesant dessus, affaisser, enfoncer. |1 Fig. Depri-
mir ; ravaler , vilipender , humilier , rabaisser,
abattre, abaisser, avilir.
Df'primlrse , V. pron. (/é/;rtni)r-sè. Se déprimer:
se rabaisser, s'avilir, se déprécier.
De profiindiM, s. de profun-diss. l.iturg. cathol.
De profundis ; premiers mots latins d'un des
psaumes de la pénitence , chez les calholiques.
Se prend aussi pour le nom <lu psaume Uii-niéme.
Comme se psaume ne se récite que pour les morts,
on a fait la locution suivante, qui est familière et
très-usitée: nada le hace falta, solo n-'ccsita un
De profundis; il ne lui faut plus rien; il n'a be-
soin que d'un De profundis.
nepucNto, ta. adj. et pari. pass. du v. deponer.
Déposé, e.
Depuración, s. f. rfè/io'frozion. Dépuration; ac-
tion de dépurer; effet de cette oïlion ; opération
par lequel on dégage un corps quelconque . et
surtout les liquides, des matières (jui en allè-
rent la pureté on la transparence. | Pathol. Dé-
puration; travail par le()ucl la nature purifie l'é-
conomie animale , soit a l'aide de quebpie ma-
ladies eruptivos «Ml dune e%acuation spontanée
soit à l'.iide de quelques médiciniients. ] l'harin.
Dépurai iun : sc|iariitinn spontanée qui se fait
dans un liquide trouble , lorsqu'on le laisse en
repos d.ms un vase cylmdriquei les particules so-
lides se ramassent au fond du vase, et le liquide
devient clair.
Depurado, do. adj. ct part. pass. du v. dcpxirttr .
Depure, e.
Depurar, \ . ». déponrar. Med. Dépurer; rendio
pur ou plii> pur; dépurer le -ang . les humiMirs.
Il (ihiui. Dépurer; clarilier une liqueur, dépurer
un luélal, le rendre pur.
l)K\{
DLU
DepurarNO , v. pron. ilépourar-sè. S(; dépurer;
(Hre di'puré.
VnpiiratU'o , »«. ailj. ili^pinirati-ro. Méd. I)*'(m-
ratif: se dit (l<'s iinMÜriiinuiits (|iii son ¡tropres a
di'pnrer, (pii oui la |»r()|)ncié de dépurer le sniiff
les humeurs, eu etile>aiil, et eu porlaut au de-
hors , par (|uel(|ues-uiis des éuiniutiilres natu-
rels, les |iriuripes )|ui vu allèreiil la pureté.
Dcpiiralorln , i-lii. aiV]. ilfiimnnii^i-rin. Dépiira-
loirc: qui sert a dépurer, <|ui rcud |)ur. || Tathol.
Déjturatoire; ou ilonue cette épithétc il rerlaiiu-s
maladies qu'on imil servir à dépurer la masse
des humeurs; telles sont la varioles, les peo-
nes, etc.
Vopiirjtiitorlo, ria. adj. d/'pnurfjftto-rio. Dépur-
fiatoire ; (pu ser à depur(;er, à déjMirer.
Drpiilador. s. m. inus. dèpoiHndoi . Celui cpiidé
pule , qui destine quelqu'un , qui l'envoie avec
une eommission.
l»opiitar. V. a. V. ÍMputnr.
Ucqiiiv ndv. dé-liè. Desque, aprèsque, aussitôlque,
depuisijue.
Ileqiiiiiia, s. f. dè'<i-ni(t. lufus Dékinie; nom de
deux espèces d'infusoires rolifércs qu'on rap-
porie au genre di^lèue.
Ueraranto, s. m. dèrn an-to. Enlom. Diracan-
Ihe; fîenre de coléoptères télraméres. famille des
eurculioiiites , dont les espèces habitent la Tar-
tarie, la Sibérie et la Motiiiolie.
Uoradelliii , s. f. dèradi'l-fm. Térat. Déradelphie;
réunion monstrueuse de deux corps par le cou
et la lèle.
Drraüolllaiio . na. adj. di'rndèl fin-nn. Déradcl-
phicn ; epitlièle qualiliant les monstres qui ont
deux corps cl une seule tète.
niM'adélliro. ea.adj. déradil-fiko. Déradelphique; ¡
qui |»résenle les caractères de la maladie ap|ie-
lée Déradelphie.
Ueraieaniieiito, S. m. inus. V. Extirpación.
UeraiíJíar. v. a. inus. V, Desnrrniqar.
Deraiirhaclaiiieiite, adv. inus. V. Desarrpijlada-
menle.
Deranciiitro, s. m. dérnmis-trn. Entom. Déran-
cistre ; ^icnre de coléoptères, famille des lonjii-
corups , dont le type est le dérancistrc élégant,
originaire de St. Dominsue.
Uerba, s. f. di'i-ha. Kntnni. Derbe; genre dhémip-
tcres fulgoriens , insectes de petite taille qui se
rencontrent dans les régions méridionales du
globe.
Derltion, ou Dcrbis, s. m. dèrbinnn^-hiss. Ich-
thyol. Derbion, ou derbis; genre de poissons.
»ei'lM>ícl(-a!ü , s. f. pi. fi(!;i)o îV/èa.ts. Entom. Der-
boidees; sous-familie d'insectes hémiptères, dont
le type est le genre derbe.
BrrboidtM», dea. adj. rfèr&o-jJèo. Enlom. Derboï-
de; qui ressemble à une derbe.
Uereetttilo». au'], dérzèta-dèo. Hist. anc Dercéta-
de; destetidant de Dercéto.
«erecto, ou UcrcotU, s. f. dèriè-to.-ti$s. Mvth.
Dercéto, ou dercétis; divinité assyrienne adorée
a Ascalon, sous la figure d'une jeune fille dont
le corps se terminait en poisson.
■>i-i-riio, s. m. dérzi-lo. Enlom. Dercyle-, genre de
coléoptères famille des cnrabiques, dont le type
est le dercylc noir du Brésil.
Uerris, S. f. dér-iiss. Astron. Dercis; nom donné
a la constellation des poisson».
■>*Ter<-riilldaM, adj. et s. f. pi. ddréii-fa-lidass.
Kulom. Derecéphalides; groupe de la famille des
loiigicoriies, comprenant les rhégiens et les lép-
tuiiens.
Ufrrcora.s. t". déréié-ra. Chemin droit, qui con-
duit en droiture.
Ucrrrlia, s. f. (/('/ei-r/ia. Droite, main droite, cdté
droit. Il inus. Laisse des cliiens.
Ikrrrclianieiitcv adv. dfi él-rhnrm'n-te. Droit, di-
rerteimiit. en droiture. || Fig. Droiteinent, judi-
cieuscrueiii , |)rudemineni. || Clairement , sans
•létour.
l>cri<riiainlrntr<', adv. inus. V. Derechamente,
liercrlin-a. s. f. V. Ihrerera.
■»<>r<>oli('ro. s. m. (¡(•réirlté-ro. Commis, préposé
a la perception des droits. ¡ adj. inus. V. Jutto,
Uocto. .Xrreiflddo.
Worocin'iB. s. f. inus. V. Dcrnrhnra.
Uori'clu'Ka. s. f. inus. V. Itiirirkura.
n«Ti>i*iii<(iiiio. ma. adj. sup. de Derecho
l»«'r«-ch«, clia. idj. .'/('r(?f-f/io. Droit; qui n'est pas
courbe. | Droit. juste, écpiitablc. sincère. ¡ Droit;
qui est opposé a gauche, (]ui est du C(^té de la
main droite. ¡ inus. V. Cierto. \ Droit, debout,
surses pieds. ', inus. V. I.pif'itimo. \ Fig. Moyens
directs |iour réussir dans une atVaire. ! Fil dere-
cho; saute-mouton, jeu d'entants, j tierho y de-
recho; fait et parfait. Se dit d'iiiie personne ac-
complie, d'un ouvrage parfait. ¡ Ir derecho: aller
droit. ¡ Ser derecho como un huso; être droit
comme un I. | Veuir el parto derecho; se dit de
l'accouchement oii lenfant se présente bien Se
dit aussi au figuré d'une alVaire où tout annonce
un heureux succès.
Dei-cclio, s. m. dérét-cho. Droit; ce qui est juste.
¡ Droit; jurisprudence. ', Droit; justice. ¡ Droit:
lui. I Droit; autorité, pouvoir légitime, j Droit:
prétention fondée. ', Droit; prérogative, privilè-
ge. ! Droit; impAl; imposition, taxe. ¡ Salaire,-
appointements. ¡ inus. V. Semlero, camino. ¡
Derecho canónico: droit canon; science du droit
ecclésia-itique. foU'Ié sur les canons de l'Eglisct,
sur les decrétales des papes, etc. ¡ Derecho civil;
droit civil; droit romain: digeste, pandectes, re-
cueil des décisions des plus fameux jurisccmsulte
romains, composé par ordre di' l'Empereur Jus-
tinien. ()ui leur donna force de loi. ¡ Derecho de
acrecer: droit (ju'ont les chanoines qui assistent
exactement au ch(eur. aux amendes auxquelles
sont condainmés ceux qui ne sont pas exacts. ||
Merecho de espada; droit que payaient les nou-
veaux oITiciers des gardes. || Derecho de gentes;
droit des gens. \\ Derecho de patronato: droit de
patronage. || Derecho hereditario; hérédité; droit
de recueillir la lotalilc ou une partie des biens
qu'une personne laisse à son décès. || Derecho no
esrrito; coutume qui a force de loi. l Derecho
parroquial ; droit, juridiction spirituelle dun
curé dans sa paroise. ¡ Derecho positivo nuevo;
droit établi par .1. C. dans le nouveau testament.
I Derecho positivo viejo; droit établi par Dieu
dans l'ancien testament. ¡ A derechas-., adroite-
ment, bien. ! Â la derecha, ;ï droite. ', Andará
derechas ó (ícrer/io;agir adroitement, aller droit.
¡ No hacer cosa á derechas; faire tout de tra-
vers, j .4 t»ertfj.5 y niícrec/ta.v; adv. àlort etàtra-
vers. ¡ De derecho; adv. de droit, à bon droit. ¡
Pral. Coma m'-jor haya lu'jar en derecho; eon-
DER
— 55 —
ÜER
formcmenl au droit, selon le tlroil. ¡ inus. De de-
rec/io, en derecho; diiectcinent, en droiliirc. j
imis. Far»r derecho; faire justice. ¡ Vrai. Fianza
deesínrá Jerec/io:cautionquedonncun plaideur
en s'obligcanl d'acquiescer á la sentence qui sera
rendue. ¡ Obrar conforme à derecho, sajan de-
recho; l'ral. agir suivant les règles du droit de
l'équité, de la justic*.
DiTcclio, adv. dérél-rho. Droit, directement, par
le plus court clieiniii.
l»rrc-cliora, S. f. inus. V. Derecho.
i^^■rt'ch«roro• ra. adj. V. .Jttsto, Derecho.
nvrf chuflo ó DeiM'cluieloi»; S. m. dérélchovylo.
Première coulure que les maîtresses couturières
enseignent aux jeunes feuilles.
Dererbura, S. f. dcréichou-rn. Chemin droit. ¡
inus. V. Derecho. \ inus. V. Destreza. ! En de-
rechura,ad\. en droiture, tout droit, droitement,
directement, sans s'arrèler.
Derecliiirero, ra. adj. inus. V. Recto, Juslifica-
do. Exacto. \ inus. V. Le(i'itimo.
Ui-reeliiii'in, s. f. inus. V. Derecho, .lui^iicia.
l»iM-('pliiir<>, ra. ailj. inus. V. Justo, Le<jilitnú.
UereriHia, s. f. dé' éfi-ssin. Entoin. Dcrépliysie;
genre d'insectes bémiplères, famille des ara-
dit ns.
Ucreluino, S. m. dérélo-mo. Entom. Dérélome;
genre de coléoptères tétramères originaires
d'Afrique.
Dercncefalia, S. f. déi émé fa-lin. Tévat. Déren-
ccphalie ; implantation d'un cerveau imparfait
sur le cou: absence de la moelle épinière à la ré-
gion cervicale.
Di-reiicor-tliano. na. adj. dérém'fnUa-no. Dé-
fencé^iialicn; qui ressemble à un dérencépliiile.
Dort'iiceráliro, ca. adj. déréniéfa-li'o. Dérenct'-
phiilique; qui présente les caractères de la dércn-
céplialie.
Derpiiréralo, s. m. dérémé-falo. Dérencéphale;
monstre qui a le cerveau très-pctil, enveloppé
par les vertèbres du cou.
ntTPotl'e, s. m. déréo-do. Entom. Deréode; genre
de coléo|)ières tétramères, ayant pour type le dè-
réode des Indes Orientales.
DercptcrU, s. m, dérépté-ri s. Entom, Dérepté-
rix; genre d'hémiptères, famille des coréens,
ayant pour type le genre d'Hardwick.
Rcr(>tarn, s. m. dérétn-fo. Entom. Dérétaphe;
ginre de coléuplères penlamères.
ni'iM'v.ar. V. a. inus. V. Jînraminnr.
UcribandaM, s. m. pi. dériban-duss. Comm. Dè-
ribands; toile de coton des Indes-
Dt^iliia , s. f. déri-bin. Entom. Déribici genre
d'hémiptères famille des fulgariens, furmé pour
une seule-espèce originaire de la Nouvelle^r-
landc.
VericoriM, S. m. dériko'viss. Entom. Dcricorys;
genre d'orthoptères, famille des acridiens, ayant
pour type le déricory altidulé du mont Liban.
DerlMcar , v. a. inus. V. Limpiar, Desmontar,
Desembarazar.
Drriva, s. f. déri-va. Dérive; sillage d'un na\ire
détonrné de sa roule.
nerivarlon, s. f. dériva-lion. Wérivation; dé-
tour qu on fait prendre aux eaux. \\ Émanation;
nai>.s,uHe, origine, source. Il />iMÍvalioii; origi-
ne d'un mot tiré d'un autre. || Méd. Dérivation;
détour des humeurs.
Derivado, da. adj. y part. pass. du y. Derivar.
Dérivé, e. ¡| s. m. Í)érivé; mot, (¡ni prend son
origine d'un autre, qui provient d-uii autre.
Uerivar, V. n. Mar. Dériver; s'écarter delà roule,
du rivage. {| iiériver; venir de, tirer son origine,
émaner. || Dériver; faire dériver.
Derivarme , V. prou, derivar -sé.Sc dériver; être
dérivé.
Derivativo, va. adj. dérivnti-vo. Med. Dérivatif;
(jui sert ;i détourner. |j (ïram. V. Derivado.
Derla, S. f. dér-la. Vrt. Derle; un des noms de la
terre à porcelaine .
Deriiiani.*to, S. m. (/ 'rmaní-íso. Arachn. Dcrma-
nyssc; genre d'arachnides, furméauxdépens des
acarus, et ayant pour espèce principale le dcr-
manysse des oiseaux. '1 Dantres dcrinanysses
sont pirasites des sei penis. Enlin quc-lques es-
pèces vivent sur les mammifères cl sur les végé-
taux.
Dermaptero. adj. d'irm ipté-ro. Entom. Derniap-
tère; qui a des ailes c.)riarées.
Dei'in:i|>trroH, S. m. pi. dêrmaptr-ross. Entom.
Dcrm.iplères; ordre d'insetlcs de la classe des
orthoptères, cunprenant les forlicules.
DerBii:ttili.<4, s. f. dénnati-tiss. Med. Dermatite;
mil iin;n:ilion du derme, de la peau.
Di-riiiattiliraiiqiii». adj. dérnialobran-klo. Moll.
/Jermatobrant be; mollusque dont la peau fait of-
fice des branchies.
Deriiiato!ir49ii(|iiio«<. s. m. pi. dérmato- bran-
kioss. Moll. Dennalobranches; section de mol-
lusques de l'ordre des gastéropodes, compre-
nant ceux qui respirent par une cavité pulmo-
naire. [);)r une branchie aérienne.
Deriiiatocariio, S. m. dérmalokar-po. Bot. Der-
matorarpe; genre de champignons, comprenant
ceux dont les gongyles sont disséminés sur une
m-mbranc fructifère.
Dermatocárpea . adj. dérmatokar-péa. Bot.
Dermatocarpé; plante qui ressemble à un derma-
tocarpe.
DermatnrárpeaM, S. f. pi. dérmnto-Varpéass.
Bol. Dermatocarjiées; ordre de la classe des
champignons angiocarpes, ayant pour type le
genre dermatocarpé.
Deriiiatooo.Nta, S. m. dérmatokns-ta. .\.nat. Der-
matoi Ole; côte du dermaios juelelte.
Deriiiatódea. S. f. dérmato-déa. Bot. Dermalo-
<lée; genre de lichens.
Deriiiatodo, S. m. dérma(o-do. Entom. Dermalo-
de; genre de coléoptères, famille des curculiuni-
des, ayant pour espèce principale le dermalode
austral de la Nouvelle-H >ilande.
Deriiinto-ewquelétiro. ailj. dérmato-èskélé-tiko.
Anal. Dcrmatosqnelellique; qui concerne le der-
mâtosquclctte, qui a rapport au dermatosque-
lelte.
Deriiiiilo-enqiieleto , S. m. dérmvto-és\ié!é-té.
Anal. Dermatosqueletle ; squelette cutané ou
squelelle extérieur.
Deriiiatóndn. adj. dérmato-fido. Erpét. Der-
maloiihide: qui a la peau nue.
Deriiiataii<l<»<«. S. m. pi- <lérmato-fidoss. Erpét.
/>eri\ialophides; section de l'ordre des rejilile.
(q)hi(liens , comprenant ceux qui ont la peau
nue.
DeriuatoitaMtro!*, adj. et s. m. pi. dérmatogas-
tross. Bo.. Dermatognslres ; tribu de ch:im-
DKR
— oG —
DEU
pignons opparton.itit à la section dcS gaslromy-
ces fi^'(>f;nslrf?<,
Deriiia(«>lilr>H, adj. ilirmnto-id'ss. Anal. />crina-
tiiïdc; (|iii ailcsanalo^îii's de Icxliirt! avec la peau
en pariant des tissus de lï'conuniie animale. ||
Dcrmaloïde; t-pilhète qui a été dont diiiinéi; à la
inéiiiii^t' ou dure-niére.
Iirriiiatúide. adj. dvrmatn-idé. Hol. />ermaloïde;
qw a lappaience du cuir, en jiarlaiil de la frun-
(le tiu du chaijeau de ccriiiins ( liarnpiuniis.
Dfriiiiitolojilu, s. f. (Icrtualiiloij-Uiii. Anal, fier-
mal alügie; synonyme de />crmalogie. V. Der-
luoloijia.
Wcriiiniolósloo , c«. adj. d(rmi)lo;¡-h ¡ko. Anal.
l)ermatoltiyi(iue; synonyme dcdermalufÇKiue. V.
Itermiil(><iir<i.
DoriiiatuloKlMtii, S. m. V. Dermalogitta.
n«>riiiutopnt»IuaÍH, S. r. dérmatopntolog-hia.
Med. Dermalopaudogie; histoire, Irnilé des ma-
ladies des peau.
nrriun(o|inoii(e , adj. di:rmntoj'n\Mi-té. lofus.
Dcrmalopnoiile; (|ui respire par la peau.
neriiiata|tn«tiitfM, S. m. pi. dérmutupnontést.
Dermalopnontes; groupe d'animaux inverté-
brés, romprenant ceux <|ui, eomnie les pnplypes
et les inlusoires, respirent par la surface du
eorps.
Uerinn(<'t|iiMlo. adj. di^rmatn-podrt. 0\\\\\\\. l)er-
uiatopudi.', (jui a les pieds eouverls de peau seu-
lement.
Dermatópodos , s. m. \i\. dêrmatn-podnss. Or-
nitli. Dermalopodes; classe d'oiseaux , compre-
nant ceux <iui ont les pieds couverts d'une peau
coriace et roupueuse.
»<.>renuto(|iiólido. S. f. dérmainké-lido. Crust.
Liermaiochélyde; j;enrp de tortues comprenant
les plus {çrandes tortues marines á peau nue,
dont l'espèce type est la tortue luth, qui n'est
pas moins grande que la tortue mydes.
Dci-iunlosa, s. f. dérmaln-ssu. Med. Dermatose;
n(im générique des toutes les maladies de la
peau-
Drrmovrrtehra , s. f. dvrmatovér-icbra. Anat.
Dermatevertébre; vertèbre dudi i malosquelelte.
Derniovertobi-nl, adj. Anat. Dcrmato-vtrtéblal ;
qui a rapport à la riermalo-vertèbre.
Dermea, S. f- dérmé-a. Bot. />er;)U'p; genre de pe-
tits champignons noirâtres, epipli\ tes, ressem-
blant aux pézizos cl croissant sur les parties
mortes des végétaux.
Dermeaiio, tia. adj. dcnnéa-no. Bot. Derméen;
qui ressemble à une dermée.
Dernieaiioo, «. ni. pi. dénnéa-uoss. Hot. Der-
niéens; sous-ordre de champignons de l'ordre
des phacipiacécs, ayant pour tvpe le genre der-
mée.
DermÓNtido, abj, dérnics-Udn. Entom. 7>ermcs-
tide; qui ressemble à v.i\ dermeste.
Dernicstido.». s. m. dénnés-tidoss. Entom. Dei-
mestes; famille d'insectes coléoptères, ayant
pour type le genre dermeste.
niM-inÓ!<tilo. adj. V. Derméslido.
IDorniestoi^, s. m. dénnés-toss. Entom, Dermes-
les; genre de coléoptères pentaméres, qui sont
des insectes très-innocents à l'état parfait, mais
dont les larves voraces sont très-redoutables
surtout aux cabinets d'histoire naturelle et aux
magasins de pelleterie.
oornii|>odo. S. m. dérmi-pédo. Ornith. Wermipè-
de; .synonyme de dcrmatopodc. V. Dennalà-
piido.
nermlM, s. m. dérmiss. Anat. Derme, tissu qui
fait le corps de la |>eau, qui en est la pailii- vi-
vante, (trganisée, cl qui en forme presque toute
l'épaisseur.
normlta. s. f. dérmi-ta. McJ. Dermite; inllam-
tniiiioii de la peau.
■leniiolthiMto, s. m. dérmoblas-lo. Bot. Dermo-
Idasle; nom donné anx mollusques dont le co-
tylédon est formé d'une membrane qui se ronipU
ii régulièrement.
£>criii>hrauou, adj. déniiohntti-ko. MdII. Dcimoa
branche; ipiihtte donnée aux mollu^ques dont
les branchies sont sur la peau,
WcniínliraiiroN, s. m. pi. dérmobranrkoss. Moll.
Derniobranches; famille des gastéropodes, com-
prennnt ceux qui respirent par des branchies
extérieures, ayant la forme de lames, delilamenl
ou de panaches.
Derniotioiitr, adj, dénnodon~té. Hist. nal. De-
modonle; dont les dents son implantées seule-
ment sons la peau.
Uerniodontes, s. m. pi. í/er»iOf/on-íei*. Ichthyol.
Dermodonle*; sons-classe dr poissons, compre-
nant ceux qui n'ont point de dents imp'antces
dans l'èpsiiseur des os maxillaires.
nci-iiiófaK», s. \n. diTDiD-f.Kio. lùitom. Dermop-
phage; genre de coleóptero pentaméres, établi
pour une espèce unique de l'.\mérique septen-
trionale, le dermo|ihage pectine.
Dei-niostraria, S. f. ilérmngriifi-n. Anat, Dermo-
graphie; description unatomique de la peau.
Dt-rmograflru, ca. adj. dernto-ijra-fiko. Méd.
Démographique; qui a rapport a la derniogra-
phie.
Ueriiiógraro , S. m. déimn-grafu. Méd. />er-
mographe ; auteur d'une description de la
peau.
Ucimo'idcei, adj. dérmo-idéss. .\nat. 7)ermoïde;
qui a une analogie de consistance, de texture, de
configuration avec le derme.
Oeriiiulisia, s. f. dérmaH-ssia. Méd. Dermolysie;
insensibilité de la peau.
Uerinologia, S. f. dénnolog hia, Méd. Dermolo-
gie; traité sur la peau.
nermológico. ca. adj, dérmoloq-hiko. Méd. Der-
nKdogiquc: qui concerne la dermologie.
l>efiiiologi.<4ta, ó OernióloKO, S. m. dérmolug-
t'is-ta. Méd. Wermologiste; celui qui traite sur
la dermologie,
Drriuóptei-o, adj, dérmop-téro. Ichthyol. /)er-
moplère; qui a des ailes ou des nageoires mem-
braneuses.
Dernioriiipo, adj. dérmorinn-'o. Ornith. Dermor-
hynciue; qui a le bec couvert de peau.
Derniorincos, s. m. pi. dérmnriitn-koss. Ornith.
Dermorhynques; famille de la tribu des oiseaux
nageurs téleopodes, comprenant ceux qui ont le
bec recouvert d'un épiderme, comme lescanar-ds,
les oies, les cygnes, ete.
Ueriiioüpoi'ias, s. m. pi. dérmospo-riass. Bot.
Dermosporiées; sous-ordre de l'ordre des labcr-
cularins, ayant pour type le genre derraospo-
rion.
Uei'iiiu.xporlo, ria. adj. (/ermospo-rto. Bot. Der-
mosporié qui ressemble á un dermosporion.
DER
DER
DeriHOflpoi'Ioii, s. m. dénnoxpo-rionn. Bol. Dcr-
mospDiioii; };tMir(' de cliainpignons,
DeraHutoiniu, s. f. déiniototni-a. Anat. Dcrmos-
toiuic; (Jisscclioii de h peau.
UeiMiioUniiicn, eu. adj. dérmnlo-miUo. Anal.
Deiinoloiniquc; qui a rapport à la disseclioii de
la pi-au,
nci-o. s. m. ilé-ro. Anncl.Déro; genre de la fami-
lle <les liais.
Dcro'.traiiiil», S. m. d('robra-kio- Entom. Dérora-
elie; genre de coléoptères longiconics , ayant
pour type le dérobraclic brévieolleurijiinairedcs
Ktal.s-iiiiis,
Dcrodiinia, S. f. dé' odi-mia. Hist. nal. Dérody-
tnic; dujilieilé de la tète cl du cou.
Dcrodiiiiicu. Cl», adj. dérodi-niiko. Ilist. nal. 7Jl'-
■ rodyniiiiiie; qui oITie les caractères de la déro-
dyniie.
Ucroüiniio, adj. dérodi-mio. Hist. nal. Dérody-
mien; se dit des monstres qui ont deux teles et
deux cous.
Dcrotliiiio, s. m. (Zcrofii-mo.Hist.nat.Dérodymc;
genre de monstres qui ont deux tètes cl deux
cous.
Dci-otfalion. S. f. dérof/azionn. Polit. Dérogation;
action (le déroger à une loi à un cdicl , à une
ordonnance; íorle d'abrogation tacite ou virtuel-
le, par iaiiucllc on introduit un cliangcincnl saas
in(li(|iu'r loiMielleineiit l'abrogation de la dispo-
sition picniièie; acte par lequel on déroge. |J Di-
miuntion, détérioration.
Uerosadii , di». adj. et part, pass du v. Derogar.
Wérogué, e.
Uci-oKMiiiU'iito, s. m. dérogamién-to. Dérogean-
ce; iMcliiin de déroger.
Itorouuaido, pari, prés du Derof/ar, Dérogeant.
Uei-u:;uiitc, adj. i/(i( 0;;Uii-((i. Dérogeaiil; qui dé-
roge.
Dei'OKar, v. a. Déroger, statuer quelque chose de
coiUrairc ace qui avait été statué; luire quelque
ch«sc de contraire à un acte, aune obligation. ||
Détruire, réiormer, otcr, retrancher. |1 Fig. Dé-
roger faire (juelque choscquisoil iiidignede son
rang de sa dignité, de son titre, do sa noblesse,
de sa répnlalioH, de son caractère.
Oci-n^satorio, va. adj. dérog-halorio. Piat. Déro-
giitiiire; qui déroge.
Dri-0|>(>ltldo, s. m. déropél-tido. Entom. Déro-
peliide; genre d'ortboptèrcs , famille des blat-
tiens.
Dcroploc, s. m.déropln-é. Entom. Déroidoé, gen-
r(;^d-héinij»tères, famille des scullcllériens, éta-
bli pour une espèce, le petit déroploé, provenant
de Van-Niémen.
DeroNtiMiiatoM, s. m. \)\. déroslo-mntoss. Ilelin.
Dérosluniales; famille, (|ui comprend le genre
déiostoine.
Dor«»Mtoiiio, adj. déros-lnmn. Ilclm. Z>érüSlome;
qui a la bouche placée sous le cou. | s. m. Déros-
toine, genre di- planaires dont les nombreuses
espèces, lluviatiles ou marines, n'ont (ju'un seul
des orillees digestifs terminal , l-oiilice posté-
rieur; l'antre nii l;i bouche s ouvre sous la par-
tie inlérirure du corps, à une petite disliincc de
son extrémité antérieure.
nerotromus, s. m. pi. dvio(rc-moss. l'.rpél. l)é-
rotrèmcs; groupe d'ampliidiens urodèlcs, chez
lequel le Iroud'S bracbies est persistant.
Oerraliado; part. pass. du V. Derrabar,
Uerrnltadui-a, S. f. dérrahailou-ra. Blessurequi
reste à l'animal auquel on a coupé la queue.
Uerraliar, V. a.inus. Couper, arracher la queue á
un animal.
l>('ri-aisaiuicHto, s. m. inus. X.Derraii/amenlo.
Etei'i-aii^as-, v. a. inus. V. De.sfu raignr.
I>4>rraiiia, S. f. dérra-iud. Impôt, tribu, répar-
tition.
Mf.'rrainadamviitr, adv. dêrrawndaménté. I.ar-
geinent; libéralement, avec profusion. J D'une
maniere désordonnée, avec iiico duite.
l»eri-aiiiado,du. part. |iass. du V. Derramar.
Ucrraiiiadoi-, s. m. <li}rramador. (]ehii qui ré-
pand, qui verse. (]ni divulgue. || iJi-si|>ateur; ce-
lui qui dissipe son bien mal à projios.
DciTuiiiadiirn, S. f. inus. \ .Derramamiento.
Uvi'i-amamiciito, S. m. dérrainaiiiién-lo. Epan-
chemcnt; effusion, écoulement, l'action de ré-
pandre, de verser. Il Dispersion d'un peuple,
d'une fammille. ] Débordement; action piir la
quelle un lleuve une rivière, etc. se déborde, c'est
a dire sort de son lit et franchit ses bords. | Dis-
solution, débauche. I Inus. Dispersion de per-
sonnes qui devaient rester dans un endroit dc-
teriiiiné. Derraniainienlo de la'i'imris, de san~
f/re, elfusion de larmes, de sang, sortie abon-
dante d'eaux, d'immondices retenues.
Ui-i-r»mur, v. a. Répandre verser , épancher. |j
Disperser, dissiper, mettre en fuite en désor-
dre. Il Fig. Répandre; divulgar, |)u'ilier.5t' /iarar,
apartar. \\ inus. V. Réitarlir un ¡m|iùt. D.irra-
mar doctrina; lig. répandre, semer une doctri-
ne. Il lig. Derramar el pensamiento, promener
son esprit, le distraire. || Derramar la gente de
giierraóde armas; congédier, liceocierdestrou-
pcs. Il Derramar lagrimas, répandre, verser des
larmes. || fig. Derrama'- la hacienda ; dissiper
son bien. || Derr{unar la rista, se dit d'un cbe-
vaiqui regardedecôlé. || Derramar moneda; je-
ter de l'argent au peuple dans une solemmté.
Il Derramar sangre; verser, répandre du sang;
perdre du sang. | v. n. inus. V. Djsmindarse.
Dei-raniai'so, v. pron. dérramar-sé. Se disper-
ser, se répandre çà et là sins ordre. |1 Se jeter,
en parlant d'une rivière, d'un ruisseau qui en-
tre dans la nu-r, dans un lac. dans une autre ri-
rivière, etc. Il Déborder, sortir des bord<, dépas-
ser les bords, franchir les bords. || Fig. S'aban-
donner au vice, à la débauche. || Se dégorger;
épancher ses eaux.
Uerraiiie, s. m. dérra-ni'. Ce (jui se répand hors
de la mesure. || Jouée; épaisseur du mur dans
l'ouverture d'une fèiietn". || /déclivité, pente
d'un terrain par oii l'eau peut couler. || Coulage;
(U'chet, diiniiuilion de (inaiililé, (juesubit la mir
ciiandise pendant sua tran--[iorl d'un lieu à un
autre, pend.inl son M-jour dans les magasins. |
Derrame de sangre, s ing répandu; perle de sang.
Il Degürgement; action de dégorger, de se dé-
gorger.
i>iMTaiiio; s. m. inus. V. Derrame.
Uerraacadaciiente; adv. ins. V. Desordena-
daincnle.
oierraiifai- , V. a. inus. .\ssaill r , attaquer avec
iiiipetuosilé.
l»erraiiciiadaiiiea(e , adv. inus. V. Desordena-'
tlani/'nle.
1)ER
— 08 —
DEK
Verrancliado, part. pas. du V. Derranchar . Il
adj. inus \ .Desonlcnado. \ hn\s. V. Desman-
darse, huir ilrl raiirlio.
Dcrrttupuilo. adj. dirraspn-dit. So dit d'une es-
pace de l)lc dont l'rpi rra püiiit de barbos.
Derredor, S. m. dérrnlor. \U'\ú\n\x , cirtoiiré-
Tence, cirriiil. | .1/ derredor, en derredor, adv,
à l'ciilour. aux envirDiis, autour.
Di*rri-itrK<>«lo. (la. part pas. du V. Dcrrenefiar.
l»riToiicK«r, v.a.fln. pop. derrenegar. Ùaïr,
détester , abliorror.
DcrroiiKMdn , s. f. dérrénga-da. Changement;
variation dans une danse.
DermiKudo., part pas. d'i V. Derrcnjar. \ adj.
Tortu, de travers, éreinté.
DerrciiKadiii-u, S. f. dérréngadou-ra. Tour de
reins.
I>errcns;nr, V. a. derrengar, líreinter, rompre
les reins, donner un tour de reins. | (¡auler;
faire tomber du fruit d'un arbre en y lançanl
un bâton. Il n'est usité que dans les Asturies de
Santillanc. | pop. Détester, abhorier, baïr.
Derrengó, S. m. i/f'rrén-iyo. (lauli- ; liAton (ju'on
lance contre un arbre pour en aballie le fruit.
Deri'oiiicKO , S. m. pop V. Keitieijo.
Derrería, (á lai adv. inus. V. .1/ (in.
nerretldo, da. i)art. pas. du V. Derretir. \ adj.
fig. Amoureux , lan^^uissant , passioné.
.Derrellniicntn . S. m. déTrélimi<''n-to. Fonte,
fusion, liquéfaction. | lig. Langueur, passion,
amour violent.
Derretir , v. a. dirrélir. Liquéfier , fondre , ren-
dre liquide. I Fam. Cbanger la monnaie. | Fig.
Fondre , dissiper, consumer son bien.
Derretirite, v. pron. dérrétir-sé. S'enflammer,
brûler d'amour, se jiassionncr. | V. Deshacerse.
Perrt , S. m. dé-rri. s. m. Ilist. nat. Derri ; cou-
che de tourbe, qui se trouve á 18 centimètres
au-dessous de la surface du sol.
Derrihndo , da. part. pas. du V. Derribar. | adj.
Se dit de la croupe d'un cheval , lorsqu'cllle est
moins arrondie, moins relevée qu'elle ne doit
l'être. Il Inus. V. Abatido, ¡Imnillndo, Humilde.
Kerribamicnto, S. m. inus. V. Derribo.
Derribante, part. prés, du V. Derribar. Qui dé.
molit, qui abat , etc.
Derribar, V. a. derribar. Démelir , abattre. ||
Terrasser; jetter de force par terre. || Renverser,
démonter, jetter son cavalier par terre. || Ren-
verser, culbuter. Il V. Postrar, te/u/ir. || Fig.
Mettre mal une personne avec une autre, lui
faire perdre son crédit, sa faveur. i| Fig. Répri-
mer, rabattre , r-abattre , rabaisser, «mpécher
de faire des progrès, en parlant des passions.
Il Fij:. inus. Exciter , indaire , inciter , jiousser.
Í¡ Inus. celr. Se dit du faucon qui s'affaiblit ou
qui perd les plumes lors de la mue. il Derribar
el caballo , ó derribar las caderas al caballo',
faire porter à un cheval les pieds de derrière
bien en avant , afin que sa croupe paraisse bien
fait*, et bien arrondie. || Derribar la capa; lais-
ser , tomber , jetter le manteau , pour agir plus
à son aise. \] Démaçonner, débaltir; défaire un
ouvrage de maçonnerie . démolir.
Derribante, v. pron. dérribar-sé.. Se jetter par
terre. Il Se démaçonner; ètr« démaçonné, dé-
moli.
Derribo. S. m. dérri-bo. Demolición : débíii-
meiit; l'action de démolir. || Dénioblion, dé-
combres.
DIrrIdea, s. f. dérri-dia. Annel. Derridie; fami-
lle d'aniielides, araiit pourtypele genre derris.
DerrlMrnr, V. 0. inus. V. Limpiar, Desemba-
razar.
UerrlMluu, S. f. inus. V. Irrisión, Escarnio.
Uerriieado. part. pas. du V. Derrocar.
Derroraderii, s. m. iii'js. dérrokadé-TO. Préci-
pice rorme de roihers.
Derrooanilento, s. m. inus. V. Destrucción,
Il ni na.
Uerrttrar , v. a. derrocar. Précipiter du haut
(Imiii rocher. Il Démolir , renverser, abattre. ||
Vi'^. l'.iire iléchuir de sa (irandeur, de sa fortu-
ne, priver d'un emploi. ¡1 Fi^'. Kiierver , affai-
lilii , abattre, en parlant d'une chose iinmalé-
riclle. Il inus. Terra>srr a la lutte. || v. n. inus.
Tomber, s-écrouler . s'.ibatlre.
Derrochado, pari. pas. du V. Derrochar.
Derrociiiidor , S. m. dérrotrliador. Dissipateur;
jirodi^iue , dépenseur , qui dépense beaucoup cl
mal a propos.
Dorroeliar , V. a. drrrotrhar. Dissiper; consu-
mer, prodi^-'inT rnlIcMient son bien. || Inus. Vain-
cre . t( rra;-ser à bi lutte.
Derroni|ier , v. a. inus. \. Itomper, Quebrantar.
Derro.xtrarMe. V. pron. inus. dérrostrar-sé. Se
dévisager, se déchirer, le visage.
Derrota. S. f. déiro-ta. Mnr. Route par mer,
rumb duo vaisseau. |1 Roule, chemin, senlier.
I Mil. Déroute, déioiiliture, défaite; fuite des
troupes en désordre, des troupes épouvantées.
II Désarroi, ruine , désordre dans la fortune,
dans les champs après la récolte.
Derrotado, da. part. pass. du V. Derrotar. ||
adj. déconlit; déluit entièrement dans une ba-
taille.
Derrotar, V. a. Mar. Dériver de sa roule, en par-
lant d'un vaisseau. H Ruiner, détruire, appau-
vrir. Il Mil. Mettre en déroute, déconlire, battre
aplate couture, défaire entiéreinenl , tailler
en pièces. || v. n Arriver en déroute, en mau-
xtus état.
Derrotero. S. m. dêrroté-ro. Mar. Route, rumb,
^n mer ou celle qui est tracée sur la carte. ||
Routier; recueil de cartes marines à l'usage des
pilotes. Il Fig. Chemin, voie, route, moyen.
Derrubiado, part. pass. du V. Derrubiar.
Derriiliiar, v. a. di'rronbiar. Faire ébouler, dé-
truire peu à peu, faire tomber insensiblement,
aplatir les bords, en parlanl d'une vivier», d'
un ruisseau.
Derrubio, S. m. dérrou-bio. Eboulement, chute,
aplatissement des b»rds d'une rivière, d'un rui-
seau, causé par le choc continuel des eaux.
Se dit aussi de la terre que celles-ci détachent
des bords.
Derruido, part. pass. du V. Derruir.
Derruir, V. i.dêrrouir. Détruire, ruiner, abattre,
démolir.
Derrumbadero. S. m. V. Despeñadero. || Fig.
Danger, péril, risque.
Derrumbado, part. pass. du V. Derrumbar.
Derrumltamieiato, S. m. dérroumbamién-to. L'
action de précipiter. || Eboulement; chute d-
une chose qui s'éboule.
Dcrruiubar, v. a. V. Despeñar,
I
DES
— SO-
DES
Drrruinitladero, s. m. inus V. Derrumbadero.
UrrriimltiarHe, v. proii. iiius. V. Despeñarse.
Uertriin. S. in. dirlroxm. Oriiitli. Dcrtruui ; nom.
donné au bout du la niandibule supérieuic des
oiseaux lorsiju-d e^t distingué du reste par sa
forme ou [)ar un sillon.
DeriiNluun, adj. f. déroussia-na. Dérusicnne;
nom d-un(! des dix Inbus dos Teiscs.
DerviN, s. m. dér-riss. Ilist. Derviclic? donné à
des religieux musulmans cl indiens qui vi-
vent en rommunauté dans des monastères sons
lu conduite dnin supérieur, au nombre de tren-
te à quarante.
net* , particule qui entre dans la composition de
plusieurs mois, et indique le plus souvent né-
galion. Il inus. Contrattion des mots de esc. De
celiii-là.
UcMiibui-rancado, part. pass. du V. Desabar-
raiifur.
De>4altarrniicnr, v. a. Désembourbcr; tirer de
la bourbe. || Fig. Tirer d'affaire, d'embarras, d'
une granile difliculté.
Uc.>ial>ii.«(4>orr, v. a. í/e'iíabas/ezdrr. Dépourvoir
dégarnir de provisions.
Di'MnlMiKtooltlo. part. pass. du V^ Desabastecer.
UcMabiitir, V. a. inus. V. Descontar, Rebajar,
Rebatir.
Dp.xaiM-jado. part. pass. du V. Desabejar.
DcNabejar, V. a. déssabêy-har. Oler les abeil-
les d'une ruclie.
D4v>«alild», da. adj. inu>. V. Ignorante. \\ inus.
Kxceisif, extraordinaire.
DcNMbillé, s. m. m. Desbabillé: vêtement négli-
gé dont on se sert clie/. soi, avant de prendre ou
après avoir quitté les babilleinejitsavec lesquels
on va dans le monde. Il n'est guère usité qu*
en parlant des femmes.
Desabollad», da. part. pass. du V. Desabollar.
Débosselé, c.
Desabollador, S. m. déssnbollador. (L mouillé,)
Uesingle on resingue; outil d'horloger pour
redresser les boites bossuées.
Do«tabol)ar, v. a. desabollar. {L mnuHlL)\)é-
bosseler; redresser; ôlcr les bosses à toutes sor-
tes de vases de métal.
DeNnbnlIolloiiado. da, part. pass. du Y. Desa-
boilonar. Débosselé, e.
UcHabollonar, v. a. V. Desabollar.
Desaboni», S. m. déssaho-iio. Préjudice; tort
fait à (jueliiu'un dans son bonneur, dans sa ré-
putation.
Ilesabor. s. m. inus. déssabor. Insipidité, affadi-
semcnl d'un imts. dégoût du palais. Il V. Sin-
sabor, Pena. Disgusto.
DoNabnrado, part, pass, du V. Desaborar. || adj,
inu«. \. Desahnritin.
UeNaborar. v. a. inus. déssahorar. Rendre? in-
sipide, sans goût, donner un mauvais goût. Il
Il lig. inus. Dégoûter, donner de l'aversion, du
dégdùl.
lli'Maboridu, da. adj. inus. V. Desabrido.
Ui'NabutiMiadu, du. part. pass. du V, Desa&o-
fOil'JI".
DeMabotoiiadiira, S. f. dcssnbotonadou-ra.L^ac-
lion de déboutonner, et l'eifet de cette action.
De.Nabutoiiar, v. a. dvs.'ahotonar. Déboulonner:
ôter les boulons des boutonnières. || v. n. S'épa-
nouir, étlorc, en parlant »ies Ikurs.
DeMabotonarse , V. pron. dettahotonar-té. S«
déboutonner; être déboutonué, débouloniier ses
vêtements.
UeHabriüaniente, adv. dessabridamén-té. Sévê-
remiiit, durement, insipidement.
Desabrid», da. adj. déssabri-do. Insipide; sans
giiût. Il Dur, Acre, sévère, de mauvaise humeur.
I Dur a la détente, qui repousse avec force, en
parlant d'une aime à feu. || V. Destemplado, en
parlant du temps,
Desabrigada, s. f. dessabriga-da. Mar. Rade fu>
raine; rude mal formée, ceinte en partie de ter-
res plus ou moins élevées, et où les biilimenls
ne sont pas en sùieté contre les grands vents du
large.
Desabrisadamciite, adv. dessabrtgada-mén-te .
Sans abri, à découvert,
Desabrluade, da. part. pas. du V. Desabrigar;
Désabrité , e. Ij adj. lig. Abandonné, délaissé.
V. Desanijinrado. \\ Exposé à tout vent , décou-
vet. Il Mil. Non tenable? se dit d un lieu , d'un
I endroit, dune place où l'on ne peut pas se dé-
: fendre, ou l'on ne peut pas demeurer sans uu
I trop grand péril.
D<'subrii(ai* , V. a. dessabrtgar. Oter tout ce qui
pout servir d'abri, découvrir, dépouiller , mcl-
I tre à nu.
Desahrl;:arsr, v. pron. désabrigar-sé. Se dé-
i sabriler , être désabrité.
Desabriso..^- m. dessabri-go. Nudité; élal d'un
êlre nu. H État de tout ce quise trouve à décou-
! vert , sans abri. || fig. .Vbandon , délaissement.
Desabrillantad», u.part. pas. du V. Desabrillan-
tar. Débrillanté , e.
Drsabriliaiitar , v. a. dessabrillantar. Art. Dé-
sabrillanter; oter le brillant, rendre moins bril-
■ lant.
Desabrillantarse, V. pron. dessabrilianlarsé.
Se débrillanter ; être débrillanlé , perdre son
brillant ou de son biillnnt.
Desabrimiento , s. ni. désabrionénto. Insipidité;
qualité de ce qui est insipide. 1| fig. Dureté , sé-
vérité, aigreur, rudesse de caractère, dhumcur.
I Déplaisir , peine , chagrin , affliction intérieu-
re , déboire. || Dureté de la détente d'une arme
;i feu.
Desabrir, V. a. dessabrir. Affadir; rendre fade.
II fig. Déplaire, aigrir, dégoûter, rebuler.
DesabrirMe, v. pron. déssabrir-sé. Se fâcher
s'incommoder , se mettre mal.
Desabrochado, da. adj. et part. pas. du V. De-
sabiiirhar. Déboulonné, e.
nesabropbar , v. a. dess'ibrotrhor. Débouton-
ser ; oter, faire sortir les boutons dune bouion-
' nière , d'une ganse.] Dégrafer; détacher une
I chose qui était retenue par une agrafe ou des
I agrafes. || Déboucler; dégager, des ardillons qui
t l'arrêtent , une courroie, une bande , un ruban
passé dans une bonde.
; Desabrsieliurse . v. pron. dessabrotcharsé. Se
i déboutonner : faire sortir les boutons des bou-
I toniiières. | lig. Se déboutonner; ouvrir son c<rur
I parler libreuient avec ses amis.
Desacabalado, da. part. pas. du V. Desaca-
I balor.
Desacabalar , v a. inus. V. Descabalar.
Desacalorado, da. part. pas. du V. Desacato-
l rarse.
DES
— GO-
DES
DcNiK-iilorarwo, v. prou. dvssaValnrnr'sé, Se
ral'raî(liir ; (Hii- raiiiiîtlii. || (i;;, Se caliiur, s'a-
paiser.
DoNiiratutlnnioiito , adv. dessamln-dauu'n-té.
Insiik'inincnt , injiirieiiseumeut , iir(''véiémciit,
a\ci- inévcraiice , sans respect.
IICMiiriitiKl» , «la. pcrl pas. du V. Di'snratfir.
I>cMi('ii(ii«lor , ra. S. iiiiis. dcssitcdindor. Auda»
ciriu , insoleiil , grossier , incvcreiil.
lti>MarataiiiU>ii(o , s. m. JHiis. V. X'irsncatndn.
Up^acalar. v. a. dessuLalar. }AA\\K\\\Qr de res-
¡leif, d'éf:ard.
UcNarato, s. m. dessrilinto. Insolence, irrévéren-
rc , niaïupic de re-pett.
DcMaroKailo . «la. |iart. pas. du V. Desaceitar.
Deshuilé. e. || adj. iims. Qui manque d'Iiuile.
Ut'naroltai- , A. a. dfssazéilar. Deshuilcr ; enle-
ver l'huile.
UoNacoltarMc, V. pron. dessa/.éitar-sé. Se des-
liuiler ; être deshuilé.
UcMaroraeloii, s. f. dossazéraiion. Art. Z)ésacié-
raliun , action de désaciérer.
DpMarcrado, «la. part. pas. du V. Desacerar.
/>ésaciéré , e.
lïesarfrar , v. a. dessaiérar. Désaciérer; détrui-
re l'état d'aciéralion.
UoNarci-ari^t*, v. priin. í/esíaz¿rar-s¿. Se désa-
ciérer; perdre l'étal d'aciération.
Deüarorlia«Io, (la. ])art. pas. du V. Desacerbar.
Uvsan^vîiaf . V. a. dessa/.órhar. Adoucir ; tempé-
rer , niilij;er l'acide , 1-aigrcur d'une chose.
DeNacci'ta(Iaiii«-iiti- , adv. dessaiértadamén-té.
Inconsidérément , mal à propos , d'une manière
peu rcllcchie.
Dc«ac«-rla«l«> . «la. part. ])as. du V. Desacertar.
H Inconsidéré; peu réfléchi, étourdi, imprudent,
qui erre , qui se trompe . ([ui fait une faute.
D«î.*iaccitar , V. a. dessaiértar. Errer, se trom-
per , faire nne l'aule .
De»iac3«liiie»<'Eou , s. f. dessn7.idipca7.inn. Chim.
Désacidilicalioii ; action de désacidifier.
De««nrlfi«>a<lo , «la. adj. et part. pas. du V. Desa-
cificar.
DcNncUltfirar, v. a. dessaiidifihar. Chim. Désa-
cidilicr, détruire l'état d'acidité.
De«<aci«lllicaf»ip, v. pron. dessa/.idifikarsé. Se
désacidifier. être desacidifié ,• perdre l'état d'aci-
dité.
De.oaelcrto , S. m. dessaiiér-to. Erreur , bévue,
étourderie.
Uo.*«aclima(a«lo , «la. adj. et part. pas. du V.
Desaclimatar. Déclimaté. e.
Do.«nolinin(ai*, v. a. dessaklimatar . /)éclimater;
deshabituer une plante ou un animal de son
elimat naturel. |1 Fii;. fam. Desaclimatar à al-
</»no; décliinater quelqu'un; lui faire perdre les
iHaniéres et les habitudes, le ton du monde au
milieu duquel il a vécu, j Desaclimatar una leij;
déclimater une loi; la transporter d'un pays
dans un autre.
BcNapllinatarKc , ,. pron. dessaclimatar-sé. Se
dé.'bmater, être déclimaté; se déî.habitucr du
climat uiital.
Iteiiapobartlado, part pas. du V. Desacobardar,
Doíiacoltarilar , V. a. dcssaliobnrdar. Enhardir,
encourager, rassurer, donner du cœur.
ne!«>a<>olla«li> , part. pas. du V. Desacollar.
içesncollnr, v. a. dessakoUar. Déchausser la vig-
ne, faire autour des ceps de petites rij^oles pour
y retenir les eaux.
DcNncuiiHidiidaiiiciitc , adv. dessakomoduita-
vtén-ti'. Inciiimiioilcmenl , avec iiicoinodité.
DcMaroiiioiliid» , «la. adj. dessn' omoiht-dit. Oui
manqu"' du nécessaire . (|tii n'a pas ses aises. |
Sans place , m paibuil d'un domestique. || In-
<'onimod(', (|ui f.itii|Uf., importun , (|iii ennuie.
D(*MaroiiiudMiiiiciito , S. ni. (tessa\\(imü(lami¿n-
lo. Inconiodilé , peine qui cause une chose in-
rommode.
UoMaroiiiodar , V. n. f/^i.trt'.omoi/r/r. Incomoder;
tîèner, causer du malaise , priver des commodi-
tés nécessaires.
DPMaooiii»«lai'Mo , V. pron. dessnkomodar-sé.
l'erdre une place, sortir de condition , en parlant
d'un domeslii|ue
D<>Maronipaùado. «la. part. pas. du Desacom-
jinùnr. Désaccompagné , e.
D(>Na('oiii|taiiaiiii«*«itu , S. m. dessacompayna-
»M'é)i-ff(. Isolement , éloigiicmcnt de la société
de qnebju'un.
DeNa<M>iii|>aBiar, V. a. dessakowpnfjnnr. Se sépa-
rer de (niebiu'un , «juitter sa société; désacom-
|)n¿,'ncr, ne pas accf)mpaj;ner ; s'excuser donc
pas lui tenir compagnie.
Di*Mar«>iiii>añár.xc, \. pron. dessa\iompa;inar-sé.
Se dcsaccompagiier; être désaccompagné.
D<>ixa(*oii.teja«lo , «la. part. pas. du V. Desaronse-
jar. /Jé( (inseillé ; e. | adj. Inconsidéré , impru-
dent . (]ui agit sans réllexion.
Desacoiiisejar , v. a. dessaknnsé(]-har. /)éconsei-
1er ; dissuader , détourner quelqu'un de l'exé-
cution d'un dessein.
Dciaroii.si'jar.'^e , v. pron. dt'saconséçj-har-sé.
Se déconseiller, être déconseillé.
Ocjiiaeordadaitieiite. adv. dessakordada-min-té.
Inconsidérément , imprudemment.
Desapordadi.simo , ma. adj. sup. átDesacor-
dado.
UeKaror«la«lo, da- part. pas. du V. Desacordar.
Desacordé, e. || adj. l'eiiit. Se dit d'un tableau
dont les parties ne sont point en harmonie.
De.iarordaniicnto, S. m. iuus. V. DeAf/ci<er(/o.
D(>saeoi-<laiitt>, part. prés, du V. Desacordar.
Discordant.
Desaeordaiitrnirnte, adv. drssacordan-témen-
té. Discordamment ; sans accord.
Desaroi-daïaza, s. f. inus. Y. Desacuerdo, dis-
rordancia.
DrNacordar, v. a. déssaliordar. Désaccorder un
instrument de musique. 1| v. a. inus. Discorder;
être discordant, V. Discordar.
De.vacctrdar^c, v pron. déssakordar-sé. Oublfer,
ne pas se rappeler. | V. Discordar. || inus. Per-
dre la tète , la raison.
De>iapoi-il(> , adj. déssakor-dé. Discordant; qui
d'csl point d'accord. || s. m. 5Ius. Désaccord;
faute d'accord dans les instruments ou dans la
voix.
Dc.«arorraln(lo, «!n. part. pass. du v. desaco'-~
lalar.
Desacorralar, v. a. déssakorralar. Faire sortir
I le troupeau de la bergerie. || Faire sortir un lou-
I rcau de la loge, pour le combattre.
D<>sacostiiiiihradainpnte , adv. déssakostoum-
bradamén-té. Contre la coutume , contre l'u-
tase.
DES
— CI-
DES
De!xiBC«is(iiitibra«lo, da. part. l)ass. du v. desa-
:oslumbiar. \\ adj. Désaccoutumé, deshabitué,
qui nM'st*poinf eu usjigc.
OcKinro.sliimlii-ai-, V. a. déssa'.osiornnbrnr. Dé-
sacroutuiiuM:(lcsliabitucr; faire perdre la cou-
tiirr.e, l'Iiiihiiudc.
Dosac»i>*tiiiiil»r;>«'!<o, v. pron. di'ssnhostoumbrar- 1
se. S»' (lésaccuiituiucr. se déslmbitucr; être dé- ,
saccoutunié, perdre j-habitiide.
Dcsaci-tMiUiuli). d«. I lul pass. du v. desacredi-
ta'. (I udj. Diserédilé; (]ui a perdu le crédit. ||
Décrié; qui à perdu la réputation.
Dei^ncrcditar. v. a. déssahréditar. Discréditer:
dirCinncr. \ ili(ieiHler , décrier , débiner, débla-
térer. Il Décbalander; éloi;;iier les chalands, ceux
qui vont habituelleinent acheter dans une bouti-
que chez un marchand; taire perdre les prati-
ques.
DcNari-editui-sc, v. pr(m. d('ssakrédilar-ié. Se
discréditer; se décrier; se perdre de réputa-
tion d'honneur.
DcHaciit-i-do, s. m. déssnkovér-do. Discordance;
diversité. || Discorde, dissension, dill'érent. || Er-
reur , bévue, bélise. 1 inus. V. Olvido. \ inus.
Aliénation d'esprit, privation des sens causée par
quelque accident. ! ii^:. Désaccord:; diiïérence
d'opinions, de senlinienls entre les personnes.
DesaciimiBlado, d:t. (larl. pass. du V. desacu-
mular. Désiiccumulé. e.
DoMaciiiiiiilar, V. a. ili'ssaknumoular.Désacciimu-
Icr; dci'aire une acnnuilation, détruire un amas.
Dc<<ariiiiiiilar!4e. v.pron. di'ssa'.oumoular-sé. Se
(lésaccumu'.er ; cire désaccnniulé.
DoNncufiado, da. [lart. pass. du V. desacuñar.
Décalé, e.
DoKariiñadoi-, s. in, déssa' ougnador. Impr. Dc-
cognoir; coin de buis qu'on emploie pour ser-
rerou desserrer les formes typoi;ra[)bi(jucs , en
chassant les coins, sans risquer de gAler le mar-
bre sur lequel reposent les formes.
DoKaciifiar, V. a. déssa (luçf-nar. Décaler ; ôter,
enlever les cales.
DoüinrtiiDai-.xe, V. pron. déssakougnar-sé. Se dé-
caler , être décalé.
Desaeiiñr, s. m. dési-ahoun-tié. Techn. Décala-
ge ¡action de de décaler, opération qui consiste
à enlever les cales i t clavettes servant à assujé-
lir une machine, un meuble, etc.
HoKariiMadu, da. part. pass. du V. dtsacusar.
Dcsarcu^é.e.
0r:waeiiMar, v. a. rft'isa/fOKssar. Désaccuser ; re-
tirer une accusation portée contre quelqu'un.
DoNaciiNarMc , V. pron. déssanussar'Sé. Se dé-
saccuser ; être désaccusé, être disculpé.
DeNacliiK|iadu part. pas. de desacitispur. Dégri-
sé, e.
De»iaeiiÍ!K|tainlciito ; s. m. déssatchispamiéii-tn.
Dégrisemi ni; état de celui qui et revenu ou qui
revient de la soulaison il la raison.
Ue»ia«-lilM|>ai-, v. a. dcss(itchis]iar. Dégriser, fai-
re cesser d'être giis; faire revenir à la raison.
DcHaclilNitarKi*, V. pron. déssatrhispar-sé. Se
dégriser; ne plus être ^.-ris; revenir à la raison:
en parlant d'une personne troublée par la
boisson.
D-Kadcrezado , da. part. pas. du v. Desade-
rcJ.ar.
l»osa«!cr«'7,ni> . V. a, dcssadérézar. Urrangcr. di-
faire, désajuster.
Weniadoiiilado, da. part. pass. du \ .desadeudar _
B»esad«M9<lar. V. a. d ss'idéi)ndar. Payer, aiiiuit
ter les dettes de quelqu'un, dégager quelqu'un
de ses dettes.
DoMadorado, da. part. pass. du V. Dcia^/orar.
Desadore, e.
noNad4krai-, V. a. déssadnrar. Désadorcr : refu-
ser l'adoration , cesser d'adorer.
Uo^adoriiicror, v. a. déssadormézér. Désendor-
mir: éveiller. | fig. Dégourdir, en parlant de
l'esprit ou d'un membre.
Dfíiadariiu'CíTwc. v. pron, déssadormézi'r-sé Se
dévciulormir; être desendormi, être éveillé.
De.«adi»riuecido, da. part. pass. du v. desador-
mecr-r.
Desadornado, da. part. pass. du v. desadornar.
Désorné. c.
Desadornar, V. a. (Ze'.v.îar/ornar. Désomcr, dé-
parer, dépouiller une chose de ses ornemcns.
Desadornarse , V. pron. déssadornar-st. Se dé-
sorner; être désorné.
Desadorno, S. m. f/^ç.çrif/or-no. Mauvaise grâce,
müiiqued'ornement, de parure.
Desa<5vertidanietiie, adv. déssadv'rtidamén-
tè. Inionsidéiément, imprudemment.
Mesa«lvertSdo. part. pass. du v. dcsadrertir.W
\ adj. inus. Inconsidéré, imprudent, étourdi.
! Desndverttmieuto, s. m. inus. V. Inadver-
I leiicia.
Desadvertir, V. a. inus. déssadvértir. Ne faire
; pas attention, agir inconsidéi émeut.
Desafaniaeion , S. f. inus. V. Disfamacion.
\ Desafamar, v.a. iiius. \ . Disfamar .
' Desafeado, part. pas. du v. di-safcar.
Desafear, V. a. inus. déssapar. Enlaidir défigu.
rer. V. Afear.
Desafeeeion, S- f. dêssafé i.ionn. Désafection;
I cesalion de l'affection.
Desafeetacion . S. f. inus. dcssaféllntionn. Re-
lerue, réserve, circonspection, modération.
ïiesafeelai!» , da. adj. cl part. pass. du V. desa-
ferlar. Désaffectionné.
Des:iree(ar , v. a. di'ssafktar. Dcsaffecttionner;
ôter faire perdre l'affection.
Desnfeetarse, v. pron. dssaféktar-sé. Se désaf-
fectionner; s'atlirer la désaffection de quel-
qu'un.
Desaf'-cto, s. m. déssafék-lo. Indisposition ; ini-
milié, aversion, éloignemcnl, mauvaise vo-
lonté ,di-position peu favorable.
Desafeotar, V. a. inus. V. Desadornar, afear ,
desasear. \\ Fig, inus. V. Maiirliar. afear.
Desaferrado, part. pas. de Desaferrar, Défer-
Desaferrar. V. a. déssnférrar. Mar. Déferler;
déplover . lever les rabans de ferlage. déferler
les voiles. | Désaiicrer, désafourcher , lever
l'ancre. iiDécrocher. délachcr-uFig. Faire chan-
ger d avi>. di-suader.
Desaferrarse, V. pron. dé- ssafèrrar-sé. Se dé-
ferler. I! Démordre . quitter prise.
Desaiiaelon, S. f. inus. V. Desafio.
Desaiiadero, S. f. dtssafiadé-rn. liuis. T.ieu
écarté oii l'on se donne rendez-vous pour se bat-
tre en duel . le pie. le terrain.
Desaliado, part. pas. de ])csafiar. Défié , e.
Vcsunndor, s. m. dcssafiador. Celui <iui délie.
DES
— G2 —
DES
(pli provoque pîi duel. || Duellisto, brcUcur, ce-
lui (|Ki Si! I);it soiivenl.
ne.Niiliiiiiicntu, s. m. déssafiamén-io. inus. V.
DcMiifiuii/.ii. s. f. inus. V. Desafio.
l»oNaliitiixuilo. pari. pus. de Desa/innzar, Dónon-
ti . til'.
DeNiitluiixiir, v. a. <l,'-ssiif,(iiiz(ir. r)t''iinnlir. Sor-
tir (les niaiiis di' (nu'liiu'nii une chose doiiiii-e
m iiaiilisscinciit.
l><'Mariitii7.iirM<-. V. proii. tli''-.ss(ifninz(ir.sè. Se dé-
iiiiiilir , (Hrc déiiiiiili.
Di'Nalliir, V. a. ilê-.s.snflnr. Délier ,• provoquer au
conil),il , appeler en duel. || Affronter . Iir.iver,
ne pas rr.iindie. ii Mettre (iuel(]u'uii à pis (aire,
le itrater, lui déclarer qu'on ne le croit |.as ca-
paliie de dire ou de l'uiie une chose. || Fi},'. Kirc
en oppo'^ilion . S'opposer. Il luus. Rompre avec
quclqu-un. |t On le disait du roi lorstpi'il chas-
sait un ^'enlilhoinnic, ou de celui-ci lorscju-il
trahi-^sait son roi.
Itcwalicloii, s. f. V. D'sdfeclo.
Demiilirloiiado, part. pas. de Desaficionar. Dí-
taché. ée.
Ue!«afirii>iiiir, v. a. ih'ssnpiinnnr. Détacher; dé-
piùler. faire perdre l'amitié, l'atlacheinenl
•jUMi; a pdur (lueiqu'un.
noNaliJarioii, s. L <lrssaf}(j-haiinn. Inus. L'ac-
tion de détacher, d'ôler ce qui était fue, et l'ef-
fet de cette aciion.
DoMaiIjar, v. a. V. Dc.ifljnr,
Urmalljar. V. a. ilrss(if¡¡i-hai\ Inus. Désavouer,
nu'cnunaître. renier pour son lils.
DoHaniia<iaiii«'iiti> , adv. déssa/itia<Iainén-.t¿.
Inus. Sans aiiord.
DcMafliiado. part. pas. de Desafinar. Désaccor-
de , dée.
De.xaiinar, V. a. (l'ssafnar. Mus. Désaccorder;
détruire 1-aceord d'un instrument.
DcMafíiiar. v. n. d ssajinar. Détonner; n'être
pas d'acccord, être dissonant.
nci*nao. s. m. déssafi-o. Défi; appel, provoca-
tion au combat par écrits , gestes ou paroles,
soit pouréprou\er sa force contre celle d'une
autre personne , soit pour tirer venf;eance d'u-
ne injure. Il Cartel. || Féod. Déliemeiil ; provoca-
tion de guerre. Il V. ^umpclenria. \\ Inus. Dé-
cret du roi qui destitue un gentilhomme. || Hist.
Défiance: défi: provocation dans le langage
féodal. Il Par extension sij;niliait pillnge , préju-
dice , rapine, en parlant des personnes et des
cho.ses.
DeNaliiioiar, V. a. inus. V. Desahuciar.
De.xafiiizar, V. a. înus. Y. Dcsconjlar , desesuc-
ratiznr.
Do.saroi'iMlaniciito , adv. déssaforadnmén-té.
Desonloiinéinent, excessivement, énormément.
Il Témérairement, hardiment , audacieuscoicnt,
erfronléineiil.
I»e.«af,»i'ado. part. pas. V. Z>eifl/-orrtr. || S'em-
ph.ie aussi comme adjectif. Enorme, démesuré.
IlLrfrene sans rclenuc, qui ne connaît ni
Irein . ni loi || Inus. Contre le droit . le privilè-
ge de quelqu'un.
Oosafori-«,,,i<.„io, s. m. dêssaforamién-to. Dé-
donhlage. L'action de dédoubler.
Dosaror.-ai-, v. a. dé-ssaforrar. Dédoubler, ôter
la doublure. ¡| Mar. Enlever la couverture de
métal qui garantit la coque d'un navire.
UoMaforrarMc. v. pron. déssaforrur-sé. Se dé-
ddiibier , être dédoublé.
UPHarorluiiado . ala. adj. déssafortouna-do.
-Malheureux , infurtuné.
DoMafraiirmar, v. n. dhsafraniéssar . Défran-
ciser ; jierdre li-s manieres, les coutumes, les
opinions fran(,aises, dénalliraliscr la langue
franciii>e. coi rompre son idiome.
Dt'Mari-aiioi'narMe, v. pron. tiissafran/har-s.
Se di' Il amiser; être défrancisé . perdre le goût,
les manieres , les coutumes françaises.
ni'.tarciriaiiM-iitw, s. m. inus. \ . Desconfianza
ni-Mafiirlar. v. a. inus. V. Destihuriiir .
DcMarucru. s. m. dèssafii -ro. Injustice , aciion,
excès (untre les droits et les privilèges de quel-
<|u'iin.
Ikc-wavarrailo , part. pass. du \. des<jarrar.. Dé-
taclie. e.
UoMa^CM-rar. v. a. diis^ugarar. l'op. Déprendre,
deliiciier. lAcher.
ll(>Mau;»tai'. v- a. inus. V. Desaqnar, Agolar.
UfMiiKi'ociixIo, da. part. pass. du v. desagraciar,
I)éli::iiré, e.
UoNa^i'afiar , V. a. dèssagraiiar. Oler la grâce,
enlaidir, deliguier.
D(>sa;trail»l>lc adj. dèssngrada-hlè. Désagréable;
qui n'est point agréable , qui di-plait, qui cause
de l'ennui , du chaL'rin, du déplaisir. || Désavc-
nanl. i|ui est pénible, fatigant. Jisgracii'ux.
DcNasi'iidaltlciiK'ittt' , adv. dèssngradablémèn-
tè. Désagieahlemente; d'une manière désagréa-
ble; d'une façon désavenante.
DoMasradado, part. pass. du v. desagradar. Dé-
plu, e.
De.xa;;i'adar. v. a. dèssagradar. Déplaire, désa-
gréer, mécontenter.
DojüasradcctM', v. a. dèssagradezèr. Etre un in-
grat, ne pas reconnaître un bienfait.
Dosa;;rad<'oidamenti', adv. dèssagradèiidamèn
-<¿. Ingratement, d'une manière peu reconnais-
sante.
DoNauradrcidisimo, ma. adj. sup. de desagra-
decido.
Dpsnsradrrldo, du. adj. et part. pass. du v. de-
snoradece- . Ingrat, peu reconnaissant.
nci^asi'iidofimU'iito. S. m. d'essagradézimièn-to.
Iii;.'rahiude, manque de reconnaissance.
I»t'.>iasi-ad<>, s. m. dèssngra-do. Manque d'affabi-
lité, de bonne grâce. || Désagrément; méconten-
tement , déplaisir. || Con desagrado; disgracieu-
sement.
Di'«<asi'avado, da. part. pass. du v. desagravar.
Dégrevé, e.
Dp.sasi'nvar. v. a. dèssagravar. Dégrever , faire
C(-sser le grévemenl qui [lesait sur une chose; di-
minuer, amoiiidir l'impôt, une contribution trop
onéreuse.
Oesasi-nvarsc. v. pron. déssagravar-sè. Se dé-
gre\er. élre dégrevé.
D<.*!»asrei£nrinii. S. f. dêssagrèga-iion. Désagré-
gation; séparation des molécules ou parties in-
tégrantes coMsIituiives d'un corps, d'un tout.
Desasi'esado, part. pass. du v. desagregar. Dé-
sagrégé, e.
Oc.«iagrosar. v. a. dèssagrégar. Désagréger; dé-
composer; désunir les parties qui servent à for-
mel- un tout compact, séparer les molécules du»
I
J
DES
— 03 —
DES
corps.
DeNiigroBarwc, V. a. dcssngrégar-sè. Se désagrc-
gpr; (Hrc di''sai,'réj:é.
DcMiisi-iutlu, pari. pass. (lu v. desagriar. Dosai -
gri, c.
OcMUKi'iitr, V. a. dèssagriar. Chim. Dé<aii,'rir;
sortir, fxlrairc l'acido, l'àcrctc d'iiiip substance
aifire. | Fig. Rendre plus doux , plus faciles les
caractères, les ind'urs.
DeHUKi'li*!''*^ • ^- pr""- dcssarjriar-s . Se désai-
grir; être déqouillé de son acide . de son Aereté.
WesaKwacliTrt , S. ni. diissiujonadt'-ro. Ilydr. l)é-
cliargeoir; canal, troa, tuyau, -{rille [lar laquelle
1-cau d-une fontaine, d'un élanfr, d'un canal se
dicharjçe. Il Fi;;. Motif de dépenses extraordinai-
res (¡ui consument le bien à la Ionique. || Cause
de la sortie des c^pèccs d'or et d'argent d'un
royaume pour aller dans un autre. |¡ Mar. ^'able;
trou de l'arrière qui se trouve dans l*oussel ou
l-osset.
ncNdKixiilo, part. pas?, du v. desaguar.
neiwnuiintlor, S. m. dèssagouadur. Canal d'orro-
seinent; tuyau d'irrigation.
Upsaxiiiir, V. a. dèssagutiar. Vider, épuiser, des-
sécher l'eau d'un entlruit. |! Fig. Dissiper , con-
sumer , prodiguer.
DcKMsiinr, V. n. dé.ssagntiar. S'cmb'iuthcr, se dé-
charger, se jeter eu parlant d'un (leuvc, d'une
rivière.
Dexiigiiarso , v. pron. di'ssagouar-si'. Se dégor-
ger, li Fig. Se vider, décharger son estomac, son
ventre.
DoNasiiaKatln , part. pass. du v. desaguazar.
Desséché, e.
DoMatfiia/.ar, V. a. dèssngoua/.ar. Dessécher; oter
l'eau de (|uelqiie endroit.
noMasiie, s. m. ilèssn-goiie. Dessèchement , l'ac-
tion de vider les eaux de quelqu'endroit. |1 Ecou-
lenient, emboiiclnire. enirée d'un lleuve dans la
mer. || Vig. V. Des-iguadero.
D<vxiisiii>rritlo, part. pass. áa desaguerrir. Désa-
giierri, e.
l>e.«ny;iifrrlr , v. a. déssa¡¡u¿rr¡r. Désaguerrir
décourager, désacoulumer des dangers, des pé-
rils de la guerre.
D(>j«as*>('i'>'i>'^<* < V. \n'(M\. déssagiiérrir-sL Se dé-
saguerrir, étic désaguerri; perdre l'habitude des
dangers.
DfNaguiMadanioiito , adv. inus. déssagnissada-
inén-(è. Injustement, sans raison. || inus. F-xces-
sivement; d'une nianièic démesurée.
DcMaKxi'^ixlo , •'«• adj. inus. déssaguissa-do.
Injuste; contre la raison, déraisonnable. || inus.
Exorbitant, démesuré, excessif. || inus. Auda-
rieux. hardi, insolent, léméiaire.
DrHaxiiiNadu, s. m. déssaguissa-do. Tort , inju-
re, onense, injustice.
UcNaliiJatlo, paît, pa^is. du v. desahijar.
DcNaliijar. v. a. déssaliig-har. Séparer les petits
des animaux de leur mère.
DeMaliiJai-MC, v. prcui. déssaltig-harsé. Se dépeu-
pler , être dépeuple Oir le dit des ruches qui es-
saiment beaucoup.
noKaliosadaniento ^ adv. déssanga-dantân-té.
Librement, amplement, sans gène. H HlTronlé-
ment, avec effronterie, sans se gêner, insolem-
ment.
ncNaliOKndo . adj. et part. pass. du v. di-saho-
gar. Effronté, impudent, bardi , insolent, |¡ Dé-
barrassé, dégagé, sans embarras.
UfNaisoKasiiientu, S. m. iiius. V. Desaltnqo.
Dt'.«a(ioKai* , V. a. déssaliogar. Soulager, alléger
les peines , les besoins de quelqu'un. |i Déchar-
ger le cœur, l'àme, l'esprit, d'une peine, é\apo-
rcr le chagrin.
Dt'Haii»;;ai'sc , v. pron. déssang.ir-sé. Se soula-
ger, se remettre d'une fatigue, des effets d'un"
grande chaleur. | S-acíjuiter, se dégager de tou-
tes ses délies. | Se dèboutoiini-r , communiquer
ses peines , ses diagriiis , ouvrir son cii-ur. | Se
décharger le cœur; (lire frain h' ment à quelqu'un
ce (ju'on a contre lui. || Se mettre à son aise, en
abandonnant, en quittant ses babils.
Ut'.xalioj^u , s. m. di'ssao-go. Soulagement, allé-
geiince, adoucis-^emi nt, aÎlégemeni. consolation.
Elar;;isseinent. extension, dilaiaiion d'espace. 1)
Effusion, épaiicliemenl de cœur, li Elfionterie,
incartade, impudence, hardiesse, blâmable. |! Vt-
vir con desahogo ; vivre à l'aise, dans une posi-
tion aisée.
Ucíialiiioiadaincntc, Hdwdessahnutiadamcu-té .
Inus. Sans espoir, sans espérance.
nesaliiiciado, part. pas. de Desahuciar. Déses-
péré, e.
Uc.'iiiiiiii'iar, V. a. (/e5$a/io»ziai'. Désespérer, fai-
re perdre respéroiice. '| ('.(mdamiier; d' sespérer
dela\ie d'un malade, l'abandonner. || Donner
congé à un fermier, à un locataire.
DeNaliiicio, s. m. dessahou-rio. Congé donné à
un fermier, à un Incaiaire.
Uesahiitiiado. part. pas. de Desahumar. Désen-
fume, ee. Il adj. Evaporé, éventé, en parlant d'u-
ne li(iueur.
DtvHaliiimai'. V. a. dessahnumar. Désenfumer;
faire surtirla fumée, la chasser.
Dosahiiniai'.sr, V. pron. desiahnumar-sé. Le
désVnfumer; être désenfumé.
Uo<«aiiiad(>. part. pas. de Desainar. Dégraissé, e.
Oesaiiiadiira ,s. f. dessa'iuadou-ra. Inliltration;
maladie des chevaux trop gras, dont la graisse
fond dans leur corps.
Uoiiainar, V. a. de^sínuar. Dégraisser; ôter la
graisse. Il Vénér. Essimer; aniaigriv un oiseau.
Uesairadaiiioiito . ad>. dess,iira<lfiiiirn-(e. .\vcc
mauvaise grAce, sans grAce, sans agrément.
D(>SMii-adi.'<iiiio, ma. adj. sui'. de desairado.
Ue.«ali-a<lo. paît. pas. de Desairar. Dédaigné, e.
I adj. Sans symétrie, sans grAce. sans agrément.
I Oui a mal réussi. | .Mau-saile; quia mauvaise
giAce. Il Fig. Méprisé, dédaigné, mal récompen-
sé, qui a reçu un nlVront.
Doixairar, V. a. dessnirar. Dédaigner, mépriser,
outrager, faire un alTmnl. rendre méconlenl.
UcKairc, s. m. drss(ii-ré. Démenti; affront, inju-
re, mépris, outrage. H Mauvaise grAce. mauvais
air. Il Trocarse un desaire: dévorer un affront.
Uosaixiado. part, pas inus. V. Desaislarse.
UcHaisiarsi'. V. pron. inus. dcssaislar-sé. Cesser
d'être i-olé.
noKaJacai-MO , V. pron. dessag-halar-sé- Inus.
S'cvctiscr. S'exempter, s aflranchir.
DeNajiiiitar, v. a. inus. (/e,v,vrti;-/i()i(»tííir. Déplier,
dédoubler. || Inus. Désunir, séparer.
DoNajusiado. part. pas. de Desajustar. Désajus-
le. e; désacouple, e.
ncoiaJiiNlar, v. a. dessag-livus(a>'. Désajuster;
DES
— GV
DES
dciangor ce qui est njusté: dt-fairc l'ajusUiiu'iit.
fl Décoiipler; ilriainjcr ce qui élail liai couple;
le désunir.
DoNiijiiMtiiixr, V. pron. dcssaq-lioiistar-sé. Se
déjusliM-, se découplcr. Être découplé; dé-
juslé,
DcMiiJiiHtc, S. ni. (Icisfifi-linns-lr. liius. L'^irlion
de desajuster. || Id. Rupture d'un luardié, d'une
roiiM-ntiun.
DcHiiliiliail». pari. pas. de Dcsnliihnr.
DcNitliihaiizii, s. I. ¡MUS. V. Vituperio, menos -
¡irrriii.
Dt-Niiia!iar, v. a. V. f'/íu/iíT/nr, viPttos¡)rcri(tr.
IloNaialicado, |)ar. pas. V Dcxalabcar.
UcMalalicar, v. a. dessalabéar. Redresser une
|)ié(<' (le bois déjelée.
noNaliioina , s. t". dessalaiion. Cliini. Déssalai-
soii. action de dessaler; cq)ération par laciuelie
ou sépare les sels en toul ou en partie des licjui-
des dans lestiuels ils ^onl dissous.
HciRnlailo. part. pas. de Dt'ia/ar. Dessalé, e; qui
a perdu son sel.
Dr.xalar, V. n. dessahir. Cliiin. Dessaler; extraire
le sel; lairc perdre à une chose le };oùl salé
qu'elle axait.
Desalarse, V. pron. dessalai -xé. Accourir les
bras ouverts.
DoivaShaftInilo, part. pas. dcDesalbardar. Débi-
té, e.
Do.xatltai-dar. V. a. dessaUjardnr. Débâler; oler
le l)i\l (l'un dieval, d'un à ne, etc.
DcNalliardai-Mo. V. pron, dessalbardai-sé. Se dé-
buter; être débàlé.
De.«nlcEitalilc, adj. dessalênta-blé- Décourag-
eable, facile à être découragé.
Do.saieiitutSo, part. pas. de Dcsfi/ciiiar. Découra-
gé, e.
UoMaltMitar, v. a. dessdlinUar. Dérnura};er; oler
le conra;;e, perdre l'énergie. || Essoulller, mettre
liors dhiileiîie
nosalpiitai-xc. V. pron. dessaUhilar-sé. Se dc-
couraficr, être découragé, avoir perdu l'énergie.
Dp.«allilei-a<lu. part. pas. de üesalfilerar. Dépin-
glé, e.
De^nliklorar, V. a. dcssalftlérar. Depingler;ûter
les épingles au moyen desquelles une toile était
tendue par les bonis.
DejKainierar.se, v. pron. dcssa¡lilerar-sé. Se dé-
pingler, êlri- dépinglé.
Dei<airomi>rai-, V. a. dessalfombrar. Dciiatlcr;
ôtcr les nattes.
nesair«»rjaiIo, part. pas. dc Desalforjar.
nr^nUoejar. V. a. inus. dessalforq-hnr. Ouvrir
ou ôter la besace de dessus une bêle de somme.
l$e.>>airoi'.iHr!«e, v. pron- dessalfor(j-har-sé. Dé-
bouldiuier ses habits.
Iio.xaliailo. part. pas. dc Desaiinr. Désallié, c.
OexHüar, v. a. dessaliar. Dcsallier; détacher,
d'une alliance, désunir.
JDeiïaliarMe . V. pron. dessaiiar-sé. Se désallicr;
être dé-<allié. Se marier peu convenablement
sous le rapport de l'étal , de la fortune, de lo-
pinioii . (le l'éducation.
De.<«nlieiit<>, S. m. dessalini - (o. Découragement;
abattement , perle de courage, abiillemeiit de
cœur, prostration de l'àme. Défaillance.
ne.«icliña(iatiieii(e . adv. dcssali(jiiajainihi-té,
ISégligcnimcnl, avec négligence.
I iioNiiliuado, pari, pas, dc Desalifiar. Désajus-
I le , e.
I lleMaliñai-, V. a. drssnlirfnnr. Desajuster; délrui-
I re l'arrangi-meiit d'une chose.
jUcNaliMit, s. m. <lrs.\(ili-iin<). Négli'/é; défaut
I d'arrangement . de parure. \\ I"ig. .Négligence;
I n)anque de soin. {| \)i-!>)iliñí)s , pi. Sorte de pen-
duns d'oreilles, (|ue portaient autrofois les fcin-
mc--.
UeMit lineado, part. pas. de Desalinear. Désali-
gné . ee.
De.xaliMeaialeiitrt , s, m- dcssalinéainii'n-to. Dé-
suligiK inen! ; a< lion de désalignir : étal île ce
qui n (si pas aligné, n Art. milit. Dé-ordre dans
rali;4iiement d'une lrou|)e. Ktal d'une trou|ic
dont les rangs , les iilcs ne sont pas bien ali-
gnés.
UeMaliiieur, V. a. í/(íSrt/íiiértr. Désaligncr ; dé-
truire l'alignement, mettre en désordre.
UeNaliiieai-xe . V. \)ti>u. tlessalinéar-sé. Se dé-
saliu'iier , être désaligné.
ItefuliNad», part, pas.de Desalisar. Délissé, c.
IleNali^ar , V. a. dessalissar. Délisser; défai-
re (e (}iM était lisse.
UeNaliHai'Ke , v. pron. dessalissar-sé. Se délis-
ser , être délissé.
DeNallvado . part. pas. de Desainar. Craché, ée.
UeMalivar, v. n. dcssalivar. (Iraiher , saliver
avec aboiuiance.
neNaliiiaelagiieiitc , adv. dessalmadamén-té.
Avec scélératesse; en scélérat, criminellement,
médiammont.
l»e.<ialiiiadi.>iiino, ma. ad, sup. de Desalmado,
Oesalmado, part. pas. de Desuhitar. || acij. Scé-
lérat, pervers, méchant, iniiumain, impie, dé-
naturé. {I Inus. Sans àme.
De.saliaaaiiieiKo. s. m. dessalmamién-to. Scélé-
ratesse, perversité, inécbancelé , inhumanité,
impiété.
ne.oialitiar , V. a. inus. dessalmar. Faire mourir.
Il Fig. inus. Parler avec sincérité.
newaliiiar.xe. v. pron. dpssilmnr-S'. Souhaiter,
désirer avec ardeur . sécher , mourir d'envie.
Oe.valmidonado . pari pas. de Desalmidonar.
Evidê, dée.
Desalniidniíar. v. a. dessalmidonar. Evider, fai-
re surtir l'empois du linge.
De>«almidoiiar»ie, V. pron. dessalmidonar-sé.
S'évider ; cire évidé.
UeMolojado, part. pas. dc Desalojar. Délogé, c.
OeMalojaniieiito. S. m, dessaloi/-liamiéH-to. Dé-
logement ; acción de déloger : de repouser.
De.sainjiir, V. n. dessalog-liar. Déloger, chan-
ger de logement.
Def^alojar, v. a. dessalog-har. Déloger , rechas-
ser . repousser d un lieu vers un autre.
Deí«alo.íar.«e . v. pron. ilessal«g-harsé. Se délo-
ger; être délogé , changé de demeure.
De.<«al<|uilai', v. a. dessalUilar. Donner congé
d'un logement ; le quitter
Desalterado, part. [las. dc Desa/ferar. Désalté-
ré , e.
Desalterar, V. a. inus. dessaltérar. Désaltérer;
calmer . ai)paisscr la soif, l'aliéraiion.
De.<ialiiiiil>radaaieEite, adv. dessalumbrada-
Miti/i-ft'. Obscurément , aveuglément. "\'. Erra-
da moilc.
Dcsaliiinbrudo, da. au], dessaloiimbra-do. Dé-
DES
65 —
DES
sorienlé, (léconccrlé, aveuglé.
DcMaliiiHhramiciito , S. m. Jessaloumhrnmiéti-
ti). Knciir. (''jíarcmciil, bévue, méprise, abus,
avcufflfinciil.
DeMiiiiiiible. ai\\. dcssama-blé. Qa\ n'est pas ai-
malilc .qui ne mérite pas d-ètrc aimé.
«v.Hiiiiiailn, part. pas. (le Desamar. Cesse d'è-
Irc aimé. . , .
I)(*M»;iii»tl!i;-, s. m. (lessamador. Celui qai n'aime
plus , qui cesse d-aiiner.
D.isaiiiMi-, V. a. (Icssfimnr. Cesser d'aimer. ||
Haïr , détester , abhorrer.
DeMiiiinn'Me, V. pion, dessamar-sé. Se délester;
avilir ti'ssi! d',' s"aimer.
DcNaninraa'l» , pari. pas. dc Desamarrar. Desa-
marré , ée.
DeMa:>i:>ri'ar , V. a. dess'imarrar. Dé*samarrer;
déliiL-luT. H Fig. Dessaisir, écarter , éloigner.
Uesaiiiasad», «1;». adj. inus. dessamassa-do.
désuni, désa^'.eiiiblé.
Ui'!<aiui:;^tilo , «Hi». adj. i;ius. dessami/ja-d). Qui
a cessé d-élre auii , qui est brouillé avec quel-
qu'un.
UL'MaiiiiKO , s. m. inu3. V. Enemigo.
i»(>Maiii3Ntad, S. f. iiius. V. Euemistal.
UL>.*«aiiiiMta«la, parl.pas.de Dexamistarse. Qui
est l)r()uillé , e.
Dt'sainistarse. V. pion. dessamislar-sé. Se brou il-
li'r, ron)pre avec quelqu'un.
DoMaiiiuldadi», part. pas. V. Desnmiilddr. Dé-
liguré, e.
Dcsaiiiolilar . v.a. dessamuldar. Changer la for-
me qui! ijui-l lue chose avait prise au muule. ||
Fig déiigurer , altcrer.
Di>Hit(ni>iit(»uado, part. pas. de Desamontonar.
DL'>am issé, e
De.4a3ii(»at:>aai-. V.a. dessamontonar Désamas-
ser; désagiomérer , désunir, disperser une ch'jse
assemblée, accuniuléi-. ij Fig. Disperser, con-
sommer, dépiMisi'r ses biens, sa fortune.
Ui'Maiuo:ituaar<4r'. V. prou, dassaminlonar-sé .
Se di'sjssembler; être di-sasicuiblé, désuni, sé-
paré.
UeManior . s. m. dessamor. Refroidissement;
m uiqu- d'a:iiour, d'i.unitié. || llainc; inimitié.
Illi>Kaisiaradaiii('iiti> , adv. inus. dossamorada-
nuUi-té. Sans amour, sans al'lVclion.
VcMaiiioradu, part. pas. de desamorar. Ayant
pi'rdu l'amour. || ,Vdj. Qui n'aime pas.
Di'.xaiiiitrai-, V. a. dessatnorar. Perdre, faire per-
dre l'aiiiiiiir.
Di'.<4aiii«»ros(i, sa. adj. dessamoro-sso. Froid sans
amiiur. peu aílVitncux.
DcNaiii(»riMi-, V. .). il''ssa¡nnrrar. Fam. Faire pas-
ser une biMidcric a (|iiei(|U"iin.
DoNaiiKirtajiKlo.da. part. pas. ^\c dessamor tajar.
/>ési'nsi'V('li, c.
De<>tainoi'tajaini<'gitw.s.ni. dessamortah-(jami('n-
to. /Je<eiis.>vi'lissement; action de desiMisevelir.
DeNaiiinvtaJar, V. a. dessainorlah-gar. Déscnse-
veiir; ôter ce (]ui en>ev('lissail.
DeNniii»r(aj;ii*s(>, V. [ti itu. il ¡'ssar mor lali-j ar- sv .
Se désfiiM'Vilir; être DéseiiscNcli.
U!>Mainotiiiado. da. part. pas. de dcsam:¡l¡iiar-
se. élri' apaisé, e.
BtcMHuiuiliiiirNí* , V. pron. (Zé.vídmo.'iíiar-ié. S'a-
paisser. cesser d'être rebelle , d'être en rébel-
lion; rentrer dan? son devoir.
TO.MO V.
DeHamparndamcntc , adv. déssamparadamén-
té. A l'abandon.
DoMainparadu, da. part. psss. de dessampnrar.
yjésempare, e. | adj. Délaissé, abandonné. || Dé-
sert inculte, inhabité. || inus.V. Separado, Dis-
locado.
D<-Naniparador, S. dessamparador. Celui qui dé-
laisse, (|ui abandonne.
UoNaiiipai-aniiciito, S. m. inus. V. Desamparo.
UcMatiiparar, V. n. dessampnrar. Désamparcr;
abaiidoiiiier, sortir d'un j)Oste. le délaisser. ||
pral. Desamparar la apelarion; abandonner ses
biens à ses créaneier-;, pour se liquider.
rac><aiii|»aro , s. m. dessnmpa-ro. /Jélaisseraent;
abauiion. |j /Jéseinparement, l'action dc désem-
parer.
UfHa:i9u{'!>lad.>, part. pas. de De.samuiblar. Dé-
uicublé, e.
Desamueblar, V. a. íié.ísamou¿¿;/ar. Démeubler.
Dégarnir les appartements de meubles, les en-
lever.
Utvxaiiiueblai-Nr, v. pron, déssamoublar-sé. Se
démeubler être démcuble.
B>t'saii{itrioiiado, part. pas. dc désanfitrionar.
I),;'samphitryoiiné, e.
no.xaiiiitriunar, V. a.dessanfîtrionar. Dés!im\i\ú-
( tryoïiner; priver quelqu'un d un amphitryon.
UoñitiiUtfiouarse , V. pron. dêssanfitrionar-sé.
_ river d'un
trvoii.
Se desamiihilrvGüuer : se pri
amphi-
De.Kiancorado. part. pas. dc Desancorar. Uésan-
cré. e.
Dof^aiieocar , V. a. déssan' orar. Mar. Lever l'an-
cre, désancrer.
Desandar, v.a. (/¿isanrfar. Rétrograder; rebrous-
SL-r chemin, retourner sur ses pas. | Desandar
lo andado. Fig. Recommencer, refaire un ou-
\ rage.
Dcsaudrag^ado, da. adj. Déguenillé. V. Andra-
joso.
UcMaiigrado , part. pass. de desangrar. Dessaig-
né, e.
Do'^asiKi'ar, v. a. De-ssangrar Dessaigner: en le-
ver le Siiiig, laver celui qui est resté altaclic soit
à la chair, soit aux peaux nouvellement enle-
\ées. Il Saigner jusqu'à la délfaillance. || Fig.
Dess~cheruu étang, un marais. || Fig. Saigner;
dépenser, tirer peu à peul-argent dc quelqu'un,
le plumer.
l»esansc'J>>'>;c 1 V. pron. dessan';rar-sé. Hd des-
saigiier. être dessaigner.
»o.*iaiiidndo. part. pas. de desanidar.
Desanidar . V. n. desanidar. .Vbandonner le
nid, en parlant d'un oi.>eau.
n<'«<aiiidar, v. a. dessanidar. Dénicher; ôter le
nid. |¡ Fig Déniclur; faire sortir par force de
quelque poste, de quelque endroit.
Uosaiiiiiiadaiiieate. adv. Dcssanimadamén-tè,
Comme (leuii-niort. sans courage.
Desanimado, da. part. pas. de desanimar, qui a
perdu la \ie, i|Ui est mort. || Fig. /A'coura.;e, e.
Di'saiiimar. V. a. dessanimar. Oler la vie, faire
iiiiiuiir. H Fig. />érourager;deconforlcr , rebut 'r
iib.iilre. faire perdre le courage.
Ete.nudahli*. adj. ilissanouda-ldi-. Fig. J[>énOHa-
ble; qui peut se dénouer.
Desanudada, part, pas.de desanudar. Dénoué, c.
I Ike.suniidni-, \. a. di-ssonmidar. />t'noner; défaire
5
I>ES
— CO-
DES
un nœiia. || Fif,'. FApliquer, développer, éclair-
cir ce qui 6tait (ibsnir. nnifus. || Di'iunudur la
vtíz. (ij.'. Dénouer la langue.
UcMniiiitlurMi', V. \)ru\\. (lessatwudar-sé- Se dé-
iioucr, êlif dénoué , e.
noMiiñiiilail», pari. pas. de Desañudar.
DcNni'iiiiliiiliirM. s. t'. dcssaiju(tudadn-ia. L'ac-
tion di- dénouer. || Fi;;. Dénoùenient.
noauñiifliii-, V. a. V. Desduiidiir.
V<-!<Hi»Jail«-i'», s. f. dcssau<)-hudnn. inus. Jeni-
me a<|ni les ii^noranls ullribucnl la verludc dis-
siper les enelianlenienls.
noMaoKur. v. a. dé-ssuoijar. Calomnier, répandre
la colonmie a^e^ sul)lilité.
DoNupncibiliUiid, S. 1. di-snapaLibilidadd, Ru-
desse, tlurelé, aijireurde earuelére.
Uonapariblt', adj. détsajidii-blé. ííésagréablc;
dur, ruiie, déplaisant, feeli<'u\.
DeNApacllilemeiite, adv. dcssapn/.'iblémén-té.
Wésagréableiuent, durenienl, rudement.
DeNaitiulrliiui-, V. a. déssapadriiiar. Fig. Dé-
sapprouver, contredire.
DcHapañai-, V. a. inus. V. Descomponer, Des-
atar i ri r.
De>»apai-ea«lo. pari. pass. de Desaparear. Dé-
pareillé, e; desaccouplé, e; découplé, e.
DcNapni-aear, v. a. desaparear. Dépareiller,
désaccoupler , déparier, désapparier, séparer
deux choses qui forment une paire.
DeMnparoarsc, v. pron. ilésaparéar-sé. Se dé-
saccoupler, se dépareiller, être désaccouplé, dé-
pareillé.
BowaparcciT , V. n. déssaparczir. Disparaître;
s'é\ anouir, se dérober. S'éclipser.
Desaparecer , V. a. déssaparéiùr. faire dispa-
raître, dérober, détourner.
DeNaparecido, part. pass. de Desaparecer. Dis-
paru, e.
De!«apareriitiieii(o, S. m. déssaparêïimiéti-to.
Disparition, disparution; l'action des disparaître
Desaparición, S. f. déssapariiion. Disparade;
cation de disparaître.
Dennpurejado, Ua. part. pas. dc Desaparejar. Dé-
bate, c. Il Dégréc, e.
DetiMparejnr, v. a. déssaparé(]-liar. Débñt^r,
ôter le bit d'un cheval, d'une mule. || Mar. De-
sagréer, ôler les a|ïrès d'un vaisseau.
Desaparejarse , v. a. déssaparéíj-har-sé. Se
débâter, cire débate. | Se dégreer; être dé-
gtée.
Detiaparejo, s. ui. déssaparé{)-ho. Mar. Dégrée-
ment, désagréement; action d'enlever les agrès
d 'un navire.
DcNaparieton, S. f. déssapariiion- Dispari-
tion; l'action de disparaître; absence subite,
éclipse.
Deisapairocitiiaifo. pari. pas. ác desaparroquiar .
Changé, e de paroisse.
De»>apnrruis(]inr. v. a. déssaparoiiiar. Faire
changer .de paroisse, chasser de la paroisse- ||
Inus. Désachiilauder; faire perdre à un marchand
SCS praii(]UPS.
DosapHrroqiiiarse , v. pron. déssaparrokiar
se. Se faire changer dc paroisse, être changé de
paroisse.
Doüap»rtar. v. a. déssapartar. popul. V- Apar-
tar- 1 Inus V. Impedir, estorbar.
Dppapnsiosiatirtniente, adv. drssapassionada-
méti-té. avec désinléressemenl, sans pa«sion,
sans intérêt.
DeNRpaHhvtiailo. «la. part. pas. de Desapasionar.
/>eiacÍMe. e. li adj. Désintéressé.
UcMapaNloiiar, v. a. dissapa-ssionar . Dépassion-
nerç deiaciner, éteindre, faire cesser une pas -
siun.
DrMapa<«loiiar<ie . v. pron. dùssapassionar-té .
Se dépassionner, être depD>-sioiuié.
IkcMapt Kiiilo, part. pas. de Desapegar.
l>eMap<-uar. v, a. inus. V. Desiinjar.
DeMapctfariae, v. pron. d' ssapéijar-sé. Fig. Se
dilacher; cesser de tenir à une personne ou &
une ( h"se.
Desapego, s. m. dêssapé-QO. F.loignement: indif-
férence, desintéressement. || Antipaltrie, aver-
sion.
DeNapercehIclainrnte, adv. inus. V. Viesaperri-
bidtnuetile.
DeNaperciliidu . tia. adj. inus. V. Desaperci-
bido.
DeMaperccbiniicuto, S. m, inus. V. Desapercibi-
tnicnln.
DejxapfrcibitlaiHeiite. adv. dcssaperiibidamén-
le. .\ii dépourvu, sans être prévenu.
DcMaperrihido , lia. adj. dissapériibi-do. Dé-
pourvu, (lui n'est pas prévenu, prépaie.
DcNapi-reiltlniientit, s. m. déssapériibiniièn-to.
IMat de celui qui est dépourvu, qui est au dé-
pourvu.
Dc^iapcrriho, S- m. inus. V. desapercibimiento.
De.xnpoMtar, V. a. déssapéstar. Desinfectar, ôler
I' infecí ion.
Desapiittlailanionte, adv. déssapiadadamén-té.
Impitoyablement , cruellement , inhumalne-
niint.
De.wapiail.tdo , da. adj. déssapiada-do. Crucl,
iiniiiloyable, cruel inhumain.
UcNapiolado, part. pas. de Dcsapiolar.
Uc!<apiolar, v. a. drssapit)lar. Dénouer les lacets
avec lesquels on a lié les pattes du gibier ou le
bec des oisaux, pour les suspendre.
DeKapiicacloii, s. f. dt'ssajilikaiion. Inapplica-
tion, inattention, défaut d'application, manque
d'attention, négligence.
DcNiiplicadaitieiite, adv. déssaplikadamtn-té.
Avec inapplication, négligemment.
Dr«ap!lcjido . da. adj. déssaptikado. Inappli-
qué, dissipé, qui manque d'application , négli-
gent.
De»iaj)llcar, V. a. déssaplil.ar. Désappliquer, dé-
I tacher de l'a|ilicatioii.
I Dt>»«aplicisr»«c, V. pron. déssapU\iar-sé. Se désap-
I pli(iuer^ être desapliqué.
I Dcfinpodi'radaiaeiite. adv. dvssapodéradamén-
té. Furieusement, imjiélueusement.
I De»iapoderado. da.pail. pas. de Desapoderar. ¡|
I adj. Furieux. |, Inus. Excessif.
; Dciiapoderaiiiieiito. s. m. déssapndiriamén-to.
\ Furie, impéluosiié, violence. ;i liuis. L'action de
; déposséder quehju'un.
I De«iapod(-rai-. V. a. ilossapndêrar. Déposséder;
I ôter à quelquun ce qu'il possède.
I De»iapolillado , part. pass. de Desapolillar.
Desapolillar , v. a. dessapoliUar. Oler les mi-
tes, les teignes.
Desapoliliarüe, v. pron. desaposentar -se Fam.
S'exposer à un venl très-fort.
DES
— 07 —
DES
DcMapo8cu(ado, part. pass. dc Desaposentar.
Délogé , e.
UontiitOHCiilar, v. a. dessnpossétUar. Delogor,
thassiT (1-uii logi'incnt, d'un appartement. ||
Fig. Chiissfr, rejeter, i-loigner de soi.
De»<apo>ieNim>a<lo, part. pass. de Desaposesio-
nar. Dé|ioss<''dé, e.
Ue.x»poM(-Mlonar, v. a. dessopns/tssionar. Dé-
posséder : ôter , prendre à quelqu'un fc qu'il
possède.
Ui'Niiiioxtnr, \. a. (lessaposlar. Déposler, enic-
U'i (luelqu'tin d'un po>te.
liemipojiirtrsf. v. prou, dessnpostnr-sé. Se dé-
potier . changer de poste , être dépos'é.
nctiititosturn .9. ï. dess(ip>islou-ra. Inus. Gau-
clieiie, mauvaise gràic, manque d'agré-
ment.
DcNapoyn<Io . part. pass. de Desapoyar.
Mc! apojar. v. a. (IciSdpo'iur. Kenveiser la base,
détrône le?, l'uodenients.
«i-sapiM'ciatJo. part. pass. de l>es.i/<rcdar. IX^pri-
sé . 0 . méprisé , e.
Di'Nuprcciadur . S. ni. dessapréziador. Désapré-
lialeur , celui qui déprécie.
«eKiiprt'c-ai-, V. a. dessaprezinr. Déprisor , mé-
priser, estimer au de.-ousde la valeur.
»c.«aprender , V. a. dess'iprenderr. Désaprcn-
dre ; oublier ce qu'on avait appris.
Desaprciulldu . part. pass. d<.' Desaprender. Dés-
apris, e.
noMapronsads, part. pass. V. Desaprensar.
Dcsaproiisar , v. a. dessaprénsar. Altérer la
l'orme qu'une chose a prise sous la presse; (îter
le lustre. ¡1 Inus. Fig. Tirer de presse, dégager
un membre , ctc qui était trop ¡iressé.
newapri'iisarxe , v.pron. dessapii-nsar-sc. Se
tirer d-embarras , d'une presse , d'un mauvais
pas. dune mauvaise aifaire.
Dc!«api-i*t»do , part. pass. dc Desapretar. Des-
serré . e.
DoMaprctudor , S. m. dessnpnUador. Dcsserroir;
Instruiiicul ou outillait pour desserrer, qui
desserre.
Dt'Hapretai'iîe, V. pron. dessaprélarsse. Se des-
serrer , être desserré.
UcMapi-etai* de-ssaprétar. Desserrer, lâcher , re-
lâcher ce i\\.\\ e-t serré.
lIcKaprir , v. inus, V. se, Apartarse , separarse.
De.«api-i<iionMdo, part. pass. V. desaprisionar.
ScMapiMwioiiijv, V. a. dessaprisstouar. IlclA-
cher . mettre en liberté , tirer de prison , briser
h's fers, déprisonner.
Ue*)aprlMÍoiiat-!4(>. v. pron. de-ssaprissionar-ssé.
Fig. Se tirer d'embarras , d'une dillieulté, d'un
mauvais pas, se déprisonner, être depri-
sonné.
DoNiiprnItiihIc . adj. de-ssnproha-hlé. Désa\oua-
ble , ipii peut ou doit être dé>;avoué, renié.
lIcNaproliacioit . s. t". dessaprohmion. Désap-
probation , improbation , désaveu.
BcNikpi'oliudo , part. pass. de Desaprobar.
Désappriiuv c , c.
VeMHprwtiadur , V. S. m. dessaprobador, Dés-
aprohaU'ur, celui qui désapprouve, (|ni im-
provivc.
UcNaprohur, v. a. dcssaprobar. Désaprouver;
désavouer , improuver , ne pas approuNcr.
DcMHproltiii-Mi', V. pron. dessaprobar-sé ■ Se des-
approuver , être ât^sapprouvé ; se désavouer,
être désavoué.
noMapropiado, part. pass. Y, Desapropiarse..
De^Rpropiaiiildito , S. m. dessapropiamién-to.
Dé>a|q)roprialion , dessaisissement, renonce-
ment a la propriété.
DeMapi opiar»»t> ., de) v. pron. déssapropiar-$ê.
Se désappropier , se dessaisir ; renoncer à la
propriété.
UcMaprnpio , s. m. dessapro-pio. Désappropia-
lion , dessaisisemenl, renoncement à la pro-
priété.
Df(4aprovf>rliRdttnion((* . adv. dessaprovecha-
rnén-té. Vaii.ement , inutilement, inlructucuse-
menl , en vain.
»e»«api'ovoclia«!o, n. part. pnss.V. Deifl/ roip-
c/iMr. Il atlj. Vain, inutile, infructueuï. || Qui
perd son tems, (jui ne prolite point, qui ne fait
aucun proirves dans l'élude.
OcNaprovf ftíiiniíoiito, S. m. dessaprovetcha-
inién-io. Inapplication, défaut d'applicalioii
de progrès.
Desaprovechar, V. a. dessaprovelchar. mal
employer, perdre.
Desaprovecluip, v. n. dessaprovetchar. Perdre
son temps, ne faire aucun progrès ne point
avancer.
«osrtprovechoso, sa. adj. inus. V. Dañoso, Per-
judicial.
»(>saptrxn. s. f. dessapfé-za. inus. Inaptitudes'
défaut d-aplitnde, capacité.
nei<apto . ta.ndj.inus. de-ssap-to. Inepte, sans
¡ aptitude, sans capacité-
j Oc>iap»icsio . ta. adj. dessapoiih-to. inus. Laid,
vilain, contrefait, mal fait, de mauvaise mine.
Desapuc'íítameate, adv. dcssapoueslamen-t é
\ .Desronijiiirstann'nte. feamente.
nvfta^uvsio, ii\. ^¿\. dessapoues-lo. inns. Laid,
vilain, contrefait, mal fait, de mauvaise mine.
DesapHiittido, part pas. de desapuntar. Epoin-
té. ée.
noMnpiintalndo, part. pas. de desapuntalar.
»osn|iuiilii1»:' , v. a. drssapnuntalar. Enlever
les étais qui soutenaient un édiiice.
»r><api)iiti>c'. V. a. de-ssapniintar. Epoinler. ap-
pointer, découdre. 1| Perdre on faire perdre le
point de mire. On le dit d'un orme à feu. ! Dé-
sarmer, débander un fusil, etc. ¡ Cesser de
pointer. 1 Effacer les points marqués pour cause
il'absence auv offices.
I»r<(arlint»(io . pnvt. pas. de desarbolar. Désar-
borce. ', adj. Dcmalé.
»esni-!»o!rtisiioitto, S. m. Dessarbolainicn-to.
Demàtement. action de demAter.
Bof^ai-iiolai-.v, a. dessarbolar. Mar. Désarborcr^
ôter le pavillon. | id Demàter. abattre le inAt.
DeiKarbolaiio . s. m. dessarbola-do. Démûlagc;
action d'cire démAté.
np.xai'citaiio. 1 art. pas. de í/psarpunr. Desablé.e.
!»«•!'« lotuir. V. a. dessarénar. Oler, enlever le
sable (l'iin endroil, désabler.
»o«iaiiMiari««' ■ V. pron. dessarénar-sé. Se désa-
bler, être (lésablé.
iX'xarnindo, da. part. pas. de Desarmar. Désar-
mé, e.
I»<'sarina«lop . S. m. drssarmadnr. Démontoir:
planche sur laquelle on pose les balles d'impri-
meur pour les monter et les démonter. ¡ Moni»-
1)1' Il — (»8 —
ressort; iiistriimcnl propre a niontor cl ilfinoii-
Ifr lin fusil.
DcMitrniiKliii'ti, s. f. <l<s.sfiri)i(iili>u-ra. Desar-
iiicmcnl; aclioii de déi-ariuor on dose désar-
mer.
DcMiiriiiniiiicnto. S. m. \ . Desannadurn.
Di'Huriiiiir, \ : a. dcsarvinr. Désarmer,- óter les
armes, l-armure. |¡ Désarmer; enlever les armes
par l'oree. • Desarmer; lueneier . eon{;édier les
troupes. ¡ l)is(ir7iiiir iitin fusils una pistola,
ele. /démouler un Tusil. un pistolet, elc ; se[ia-
parer »liarune de ses pié( es pour les] nettoyer.
(IKseiim. Dé-iirmer; faire sauter l'epee des
mains de son ad>ersaire. ¡ l'ip. Désarmer; (ai-
mer, adourir, apaisser, lléeliir. | Dé-«armei; I
pri\er de ses a\antaj;es. \ Débander; détendre, '
un arc, un fusil. ¡ Déeercler ; ('iler les ecreli-s I
d'un cuve, d'un tonneau, etc. \ Dépanner; dé- '
monter, démanteler, en parlant d'une forti-
lication.
DeNiiriiiarHc, v. pron. ilcssiiniuir-si'. Se dit d'un
animal à cornes . (jui iiurlanl un coupa faux,
perd la faculté den jinrler un autie plus sur.
DeMaruii>,s. m. (Ics.sdi-tué. M;\v. Désarmement;
action de desarmer un \aisseau; de le dégarnir
de son artillerie, de son éijuipago, de ses
agrès, etc.
DcMurutoiiin, s. f. dpssormnni a Desliarmonie;
discordance. | Neol. Disharmonie ; effet produit
par des instruments en désacord.
Desariiioiii'/.ar: >. a. dcssaniiotiiinr. Desharmo-
nier; desharijjoniser: mettre la desliarmonie, la
discordance; troubler l'harmonie des choses.
VciiariiiuiilzMrMo, v. pron. di's.santuitiizar-sé.Sc
desharmonier ou se desharmoniser; être en des-
harmonie, en discordance, se mettre en désa-
cord.
DoNni-raisnitileiito, S. m. inns. V. Desarrulifo.
Deetiirraiji^ar, V. a. i/e.î.îrtra)/or. Déraciner ; ar-
racher de terre avec ses racines, par ses racines.
|¡ Fig. Déraciner, extirper, ôter. en parlant
des mauvaises coutumes, des opinions, des
"vices, des erreurs.
DeHarrai^u. s. m. dessarrai -f]o, Déracincmenlj
action de déraciner, d'arracher ce o,ui est plan-
té, ce qui lient par la racine. | Déracinement;
étal de ce qui est déraciné. Se dit au propre et
au figuré.
Desarrapado, «la. adj. dessarrapa-do. Dégue-
nillé, couvert de haillons.
Ue»«ui'ri>bozailo, ila. pari. pass. de desarrebo-
zar. V. le verbe.
De»iari>ebo7.ar, V. a. dessarrebuzar. Laisser
pendre les deux extrémités d'un manteau sans
les croiser. | Fig. Découvrir; manifester, divul-
guer, publier.
Uesarrehujar , v. a. i/e5sarr(îfcoi/(/-/i(xr. Déplier;
dérouler, délorliller, démêler. V. Desarropar.
I Fig. Découvrir; manifester, divulguer, pu-
blier.
I»osurrcsládaii»eiito,adv.f/í'ssarr(>'(//aí/ame)i-/tí.
Dérèglement; desordenémeiil, sans ordre.
Desari-esladi».intu, ma. adj. sup. de desarre-
glado. V. le mot.
Desarreglado, da. part. pass. de desarreglar.
Dérangé, e. \ adj. Déréglé; qui a une mauvaise
conduite, qui boit et mange avec excès.
Desarreglar, v. a. dessarréghtr. Dérégler; dé-
DKU
ranger, dósordonner, dérégler, ¿ter de sou
rang, de sa place, mettre hors do la règle dans
le désordre. ¡ IJiuil. Détraquer; faire perdre Us
buiines allures.
DoMarrcKlai-.'H<>, \. pron. di'ssarrrijlar-sé. Se óc-
re^ilei . se dei anger , èii (• hors du c(!urs ordj-
iiaiie des choses, mener une conduite desor-
donnée. ¡ Equil. Se détraquer, perdre Ic-s bonnes
allures.
Di'Mai reglo, S. m. dossarré-ijlo. Dérangement,
desdrdie, inani{ue dérègle. ¡ Débauche; vie dé-
sordipiinée. ¡ Fig. Dérèglement; deiangement,
dé-ordic tiaiis les lacullès ujeniales. Ce mol ne
s-emploie au pluriel dans aucune des signilica-
lion- ci-ilcv.,u-.
UeNarreiiduiiiiciito, s. m. drssarréndamién-to
Ane. coiil. Debail; cessation de bail.
Ue.xarreiidarNe , v. pron. drssarréiidarsé. Sec.
oner la bride, ne (dus lui obéir en parlant d'un
(lie\al.
DeMairiniur. v . n. di-ssarriiuar. Floigiier, écar-
ter. \ lig. Délourner , dissuader, éloigner.
Ue.Harrliiiw, s. m. de»sarri-ino. Manque d'ap-
pui.
DcNarrollado , tia. part. pass. de dessarrollar.
Développé , e.
DoMarrollar, V. a. dessarrollar. l mouillé.) Dé-
velo|iper; dérouler, ce qui est enveloppé, plié,
roulé. ¡ llisl. nat. Dèvelop|)er. dunner de l'oc-
crois-iemeiit , fiire prendre |-accroi>semenl na-
turel. I Fig. Expliquer, développer, dénuuer.
Dosarrulli». s. m. dessarroll-o. l mouillé.' Dé-
veloppement; l'action de développer et le résul-
tat de celte atlion. I lli>l. nal. Développement;
accroissemeiil na uiel. | Géom. Déroulement;
production d'une courbe par l'arrangernenl des
rayons d'une autre.
DeNairoiuadixar, V. a. dessarromadiiar. De-
senrouer; ôler l'enrouement.
De.«arr4»matilzar.«o. v. pron. dessarromadiiar-
sé. Se déseiirouer; être désenroué.
DoMarropadu , da. part. pass. dc desarropar. \.
le verbe.
Desarr4>|>ar , v. a. dessarropar. Découvrir, dés-
habiller , dégarnir.
Desartieiilay.ion, s. f. des.sartiknulai.ion. Chir.
et aiiat. Désarticulalimi ; action de couper les
liens ligamenteux , et de séparer les surfaces ar-
ticulaires; de séparer les os du squelette.
UfsartuMBlado, da. part. pass. de dcsai ticiilar.
Désarticulé; e.
De.^arliciilar. V. a. de.'isarlikoular. Chir. Désar-
ticuler; pratiquer la désarticulation des os. ||
Anal. Désarticuler; isoler les uns des autres les
os dun Siinck'lte, princi[)alement ceux de la
tète.
De.«*ariieular.«»o, V. \tron. dessartH.oxilar-sé. Se
dÊsarliculer; être doarticulè.
De.eiarriigadu. da. part. pass. dc dessarrugar.
Déride . e ; défroncé , e.
De««arriisadtira. S. f. dessarrou<iadou-ra. Ac-
tion de di'rider. V. Desai rugamiento.
Desarriisaniieiito. S. ni. dessarrougamién-to.
DelYtiiicement ; déplissement, l'action d'ùtcr les
rides , les plis.
Desarrugar , V. n. í/esíar/oHí/flc. Dérider; ôter
les rides. Il Déplisser, défroncer, délirer, ôter
les plis.
DES
— Gí)
DES
DcMarrusnfíiP, v. ]iroii. dessarrougar-s^. Se dé- 1
rider, se dóplisser, se dcCroncer, être déridé,
déplissé, défionré.
Dc»iai*i-iiniiir, V. a. dessarroumar. Mar. Désar-
rimcr; délaiie i'arriiun^'c élabli dans h cale diiii
hâtiinciit. soil pour le (•han;;('r, pour le mieux
faire, eu iicUoyei le Tond ou le désarmer.
De.<üai-/.<>ii:i{l<i , fia. part. pass. de desarzonar.
Désarroiiiié ; e.
noMnrzonnr, v. a. dessnry.onnr. Désarçonrrer;
jcllcr II irstics orroii^, jclter hors de la selle.
ücHHivAntnn'v , v. pniii. dcssnrzoïiar-sé. Se dé-
sar(;iiiii)er ; être d('sar(;oiuié.
DvNn.xiifl», ilii. adj. ile.ssassa-do. Sans anse. ||
Boli. Kssorillé ; à (|ui l'on a rouj)é les oreilles.
DeMaficaïKuiiciitc . adv. dessasséadamén-té. Sa-
leiui'Ml ; (icsa^Méa'.di'mt'ul, malproprement.
Di'MaMcail» , <l». pa^t. pass, de desasear. \. le
mot. 'I adj. Sale, malpropre.
Di'xaseuf , V. a. dessnsséar. Salir; rendre sale,
malpropre . désajîréable,
U(>MH.>ir;îiii-Hiio, tla. part. pass. de desasegurar.
Uésa^^»ré . e.
Dcsasf^iiras-, v. a. dcssasségnurar. Dé>assurer;
ne plus assurer, une chose qui était assurée. I|
Fig. Désassurer, ôter la certitude, rendre in-
certain.
De»<aNOí;c>i'arí!c, v. pron. dessnss('<joitrar-sé. ?:>'
désasiurer; être désassuré, se dépersuader.
DcííaMeiitar, V. a. inus. déssnssénlar. fig. Ne pas
ajiréer. disconvenir, déplaire.
Ue»¡aNeiil»rM<', V. pron. déssaftsénla''-so. Se le-
ver de son siégc.
Ue»ia.t<('o. s. m. déssassé-o. Saleté, malpropreté
■»(>Ma««*<4n«l» , lia. adj. inus. di'ssasséssa-do.
Hiérvele, sans juc;enienl. qui mamjue de sens.
D('»«a.^ii(ii.siiuo. 111)1. adj. sup. de Desasido.
Ui'Na.sitlu, «lu. part. pa>s. de desasir. V. ce mot.
ne.xaNiiiiioiitu, s. m. déssassimiénm. Déssaissi-
nienl; aeiion dede^saisir. de se dessaisir.
UcNaMiiiiitacioii, S. f. déssassimilaiion . Didacl.
Désassimilalion; action organique qui a pour ré-
sultat soit la destruction de l-iiidividu, soitl'en-
irclien de l'espèce, et qui aitemt ce double luit
en détruisant les rapports des diféi entes par-
lies (jui l'orment un corps vivant , on en isolant
quelipies unes de ses parties pour produire un
nouN cl cire.
UcNaMiitiiiaUo, fia. part. pas. de desasimilar.
Uésassimilé, e. Semploie aussi adject.
DcNnNt'nilIntloi-, m. inV]. déssassiiniludor. Didact.
Desassimildieur; quiproduil un clTet contraire;!
l'assimilation.
Dt>Na.*iimiiai-, v. a. déssassiniilar. lîidatt. Désas-
similei; détruire iMssimilalion. on les rapiuirls
des diverses parties ([ui l'nrment un corps vi-
vant, isoler seulement quehiues unes de ces
parties.
DeNaNif, V. a. dêssassir. Dessaisir; olerá quel-
qu'un quelque chose qu'il avait en sa posses-
sion en ses mains, dont il était saisi, nanti.
DcMarsii-No . \. iiroii. ilrssnssir-sé. Se de»saisir;
reliWher, alianilonner, laisser prendre ce qu'on
avait en sa possession, en ses mains.
DfNasiiuflrt , fia. part. pass. du \. desasnar. \.
ce mol.
DcMa.<«iiar, V. H. déssasnnr. fam. Voler un Ane à
quelqu'un. ', lig. fam. Débourrer, déniaiser, fa-
çonner, ormer.
OcNHNariiible, adj. V. Insnriable.
t*vansovinclnn. S.f. déssasso/jo/ion. Désassocia
tioii, dissociation : rujUurc d'une association
d'une société; état d'une association , d'une so-
ciété ainsi rompue.
DoNaNuoiaflo , tla. part. pas. de desasociar . Dc-
sassiH'ié, e. dissocié, e.
Dcsamociar, v. a. déssassoiiar. Désassorier; dis-
socier; rompre une sociéié. une association.
BlfMa.«o<-lar.«t' , v. pron. déssassoiiar-sé. Se dé-
sas-ocier; être désassocié, se retirer d'une asso-
^ ciation.
D(>HasnscKa<laiciidi(<> , adv. di'ssassossègadn-
mén-'é. Torbuleinimiit, d'une manière inquiète,
turbulente.
Dc^aMoscsiiilo , fia. part. pass. de desasosegar.
\ adj. Inquiet.
DeNa.tiOHf'sar , V. a. d ssassoss gar. Inquiéter,
cbajíiiner, rendre infiuiet, troubler.
nf!4>i>4o<<i(>;;o . s. m. déssassozié-go. Inquiétude;
trouble, aj.;ilalion.
Do.«aNtrailam('ii)o , adv. déssastrudamén-lé.
Malheureusement, d'une manière désastreuse.
De.KaKtratli.'iiittaiiieiitf^ , adv. sup. de desastro-
sanieule.
nci^asiraflii^in;» , ma. adj. snp. de desastrado.
B>e.«ia.«traiit> , «la. adj. déssasl ra-do. Iiiforluné;
désastreiiv. malheureuv , l'uiicsie, qui caúsela
ruine, la perte.
i»t^<>ia>itre , s. m. déssas-tré. Désastre, grand ma-
lheur , malheur public , événement déplora-
ble, accident funeste.
De.saKtrn«<aiiii'ii(o, S(]\ . déssa.slrossa>nén-té- Dé-
saslreuscment, d'une manièie désastreuse.
I>o<«a<â(f<)«o, sa. adj. dessastra-sso. Désastreux:
m.alheureux, funeste, qui cause la ruine, la
])erte.
Etciiatacaflo . fia. part. pass. de desatacar. Dé-
lai he, e. \ . Desatacar.
ntvxatacar, v. a. f/c.vsf//a' ar. Détacher . dénouer
délier. Il /.>e.vnfrtcnr uua escnjieta; deiharj;er
un fusil en le débouriant, le débr.urrer. || Desa-
tacar las calzones; mettre culotte bas, la dé-
boutonner.
De<<ataflaiiiriite, adv. dessaladamétt-(é. Libre-
ment, sans ordre , sans liaison.
Deçiataflor, S. m. inus. dessatador. Celui qui dé-
tache.
Do.tiatafltira, S. f. dessatadou-ra. Action de dé-
tacher.
l>o!<a(aiiiiciito, S. m. V. Desatadura.
Uoüiataiioaflu, fia. part, pass.de desatancar. V.
ce mot.
De»<'ataiirar, v. a. dessntan ar. Déjîorgcr, débou-
(her, neitoyeruii canal, un aqueduc.
l»e!<ata|tatlo , fia. part. pass. de di-satapar, V.
Dcslnjxido.
■Kwalaitatliira. S. f. inus. dessatnpadou-ra. Ac-
tion (!■• debom lier . (le découvrir.
I>t>sai<t|)ar, V. a. inus. Y. Destapar.
M(•^i;ltIlli<t . fia. part. pass. du v. desalar. Déno-
ué . e. dcl.e. e.
UcNatar; V. a. (/e.ï.9i)trti-. Dénouer , délier , déla-
cer, detaciier, déchaîner. || Dissoudre, liélayer
dans une liqueur, || inus. V. Deshacer. i| li^:.
Désunir , séparer. Il lig. Résoudre, dtumer une
solution. !J Desatar una duda , iincJ dificultad;
DKS — 7Ü — DES
rósoiulrc une tlimculU'. i ,,u',m liors île lui.
ni'HniavHc, V. ]nuu. ilrssnlnr-sé. Se dénourr, ' Df-iiiiiiar , v. u. Déraisonner ; s'éfrarer, lérer
Otr.' dénoué, (i.-lic. (lóiiiclié. (l<'-( liuîné. || fl;;. Se cxtrasii^-un , .lÍN;.?U(«r. || Ya.illor. chunceli-r '
derliaiMor. s-iriilrr. s'cmixMior. | (1-. l'aih-r II- Do«,iti„„ , ^. m. ,l^s's(tti-uo. KiUavagaïue , folie,
liiemnit..-. (..Il cl a lra>eis. ¡ lig. S'iiihaidir. r.-\cri.', iiniir, hrlis.-. || Clianccllcmcnl.
rppr.'ndip coiirafic. Wc'hiiU/.uUo, tJu. pail. pas. de Deuilizar. D6li-
DcMii(u»fii(lu, «II», l'iirl. pass. de Dcsutasrur. V. se, c.
*"'' '""'• I>»'K:jtl/.iir. V. a. d,'ss(itij(ir. Détiser , ôler, écar-
DcNiitiif^oar , v. a. ihssalnAiar. Dcspuibnurlx-r; (cr les lisons du IVu. || Ti-. Dcsalir.nr las pnsio-
d.p.licr, IiiiT (!(> lu l.onrl.c. Srinploic dans l.- jicï; dclis.-r les pasMons, les |»rn er d-aiimcnt,
nicMie M'ns iiu (i;riiie. Il I)e^'(.r;:er, dé¡j(rii>el.|-. les ¡isM,„p¡r . les étouffer . le<; ^-trindri'.
débom lier, iielli.Nei un eaii:il, oie. ï»CHiii„iaîi«lrai- . >- ». li'.suitnluiulrnr. Faire rc-
DcMutiMlaUo. Ou. liait, pass.de ilrsalaviar. !)•- \eiiii n elle une per-onne étourdie . abasourdie.
P*""*"' •■• UcMiiiolludn, «la. pail. y. is. ú\: Desatollar . Dé-
DoNalaviar. v. a. (Irssfitnvinr. Déparer; ôter les pèire, e.
ornements la panire. WoH.-itoüur. v. a. diuitoUar. (!> inoillé DépcMrer,
D<>Na(aviai-sr, v. pron. (lvssn(n\:inr-sv. Sn dé- , diliai rnsser les pieds de ce qui les relient , de
parer: être deparé. ,-,. ,|„i l,.,s einpè. lie d-a-ir. || Ti;;. fam.Débarras-
UcNaiati», s. m. (U'ssaUni-o. D.Taul, d'oriio- I ser . dilivrer , (léj;a;ier ijuebiu'un.
ment, de parure. »i'«aii>JJar!»f, v. \)\y)\\.(i:'sa(iillnr-sé. (L mouillé).
D('Ma(4' , s. m. ilpxsn-t". Ne s? dit ordinairement Se dépêtrer , éUc dépôlré. || Fig. Se dépôlrer, se
(lue dans celte locution. | Desate de vientre; dé- délivier.
voiemeiil. lliix de MMiIre. DeNuioiitailo, ila. part, pass, de Desatotttur V.
DrMa(<'(iii»l:M-.so, v. pron. V. Drslem¡>l(trse , de- ce mot.
^'"■"'.'/'" '"*''• UfNHtoiitisrNo. V. pron. déssa\o}tlar-sé. Sortir,
nesatcncion , S. f. dessalemiôn. Inallentiou; revenir d-uii étourdissemenl.
dislraeiioii. ¡ Incivilité . politesse. Dc.^iatoi-niiiado. «la. pari. pas. de Desntornillar.
I>(>Na«.>ii«l<-r. V. a. dessnléiidérr. Ne point faire Dévissé, e.
allenlion. être distrait. ¡Négliger, ne pas faire »t-(a<<»i-iiSllar . v. a. déssatomillnr. Dévisser,
cas . ne pas a>oir égard. i défaire , ôter , défaire les vis. n l)é\ isser , sépa-
Dc»a(entli«]o, part. pass. de Desatender. \. ce ^ rer , une chose d'une autre à la(iiiclle elle s'a-
mot.
(laple il \ is.
Uesatcntatlo. pari. pass. de Desnienlar. \ adj. DcNaloi-tiülarse , v. pron. déssalornillar-sé. Se
fig. Ftcuidi . ii!eonsiiléré. = Kxces¡f . immodéré. déNisser; être dévisse.
l»<'^ii(<>tit:ini('i)te. adv. dessiitéiil(nn''u-léAu)in)- Ke.v.a trucar, V. a. dt'ssátra -Vnr. Déborder; se
liment, miillioimèlemenl , incivilement. déiatberd'un vaisseau que l'on avait abordé.
ne.«a<«-ii(aii:lciiio. S. m. inus. V. Desatiento. Wesalraear , V- a- ¡"US. déssatruhar. Kloigner;
Dosat<>ii(ai- , v. a. dessaléutar. Troubler l-esp>it, «carter, sépiirer.
fiiire perdre la raison. I»f«aiialeita«»o. «la. part. pass. de Desatrahilar.
I»o.«ai«'!tio , <n. ailj. í/í'.c.ía/t'»-ío. Incivil, mal- Doassemblé, e.
bonnéte. impoli ; Inalteniif, disirait- DoNirahiMr, v. a. déstrahilar. Desassembier,
»<-Na«c.«ne!n, «la. adj. inus. V. Flojo. i délaclier les chiens.
»«'Kalo»i<M-ar . v. a. f/e.v.uííé'íio-crír. Détbésauri- Dcsatraitipail» , «la. part. pass. Desatrampar.
ser, déjuMiser un trésor , dissiper une fnrtuiie. V. ce mot.
noKnlc<»(ar. \ . a. 'le.'.sntéslar. .lurisp. Désnttes- nesali-auipar , v. a. déssniranpar. Déboucher,
ter. cesser d'attester . détruire une attestation. neiiover. dégorger, en parlant d'un canal, d'un
Dosât (-siar.«<>. v.pron. dessatésstar-sé. Se de- îuyaii,elc.
saltester; détruire sa propre atlesialion. »eNatrait^-ai!o. «la. part. pass. de Desatrancar.
n('.«atost<e;iiarioia . s. f. dessatêslinnuazion. Débarré , e.
.lurisp. Desalleslalion; action de désaitestcr, de ncsairuticar , v. a. dfî.vsntran/.fir. Débarrer, dé-
detnnre son attestation. i boucher , débftder , ôter la barre , ôter ce qui
l>owatcstissia«l«>, «la. pari. pass. de Desatesti- ferme une eiiliée.
fluMr. \ . (,e mot. i Be.«srttraviv':ur. v. a. iuns. dêssatravéssar. ôter
Be.taK-^tigtinr. V. a. Y. De.'<aleslnr. 1 ce qui était mis en travers.
n('f«aa'»i$iuiuir.xe, V. prou. V. Desatestarse. : Dr.satiifarj^p, v. pron. dés.iatntifar-sf. Se démon-
u<>.«ntu-ii:tn. s. m. dessatién-to. Trouble , alié- i 1er , se désarmer , s-appaiser , se calmer
nation (1-espril. M{'«at«ir«li4lo , «la. part. pass. de Desaturdir,
I»rsaiii>e:«l»m<-it(i' . adv. dessntir,adnwén—tê. Desélourdie , e.
Inconsidérément, étoiirdiment. || Outre me- Desaturdir, v. a. déssalourdir. Désétourdir,
sure, fveessivemcnt. Il obstinément , opinià- ; faire rexenir qiiehiuun d'un étourdisseinent. -
trement. | Dí".«iatur«s¡rsf , v.pron. dessatourdirsé. Se dé-
D(>.«a«iit:s(li<jiiiin . ma. adj. sup. de Desatinndo. sétuuniir: revenir d'un élourdissement, être dé-
D««satiiiai|o. «la. part. pass. de De.mtiriar. V. ce ' sétourdi.
mot. Il adj. Ktnurdi, inconsidéré, fou insensé, Do.'-iaaimriitar, v. 9. déssaoumcn-tar. Désaug-
sans rime m raison. Dans ce sens, s'emploie mentcr , diminuer,
aussi subs. Il Extraordinaire, démesuré, excessif. De.sauiiientarse, v. pron. déissaonméntar-sé.
Desatinar . v. a. dessatinar. Faire perdre la rai- | Se desaugmenter; être désaugmenté, diminué.
son, le bon sens. Il Fig. Troubler; mettre quel- Desautorización, s. f, déssaoKtorizazion.Vè-
BES
— 71
DES
sautoiisation ; action de dósautoriser. || Dísau
torisation, ce qui déliuit , ce qui révoque une
autorisation.
De<iaiitori-/.iido, da. pari. pas. de Desautorizar.
Uésairionsc , o; s-euil'l"''-' adjoctiveincnt.
Dei«niitori-/.iir, v. a. í/ésírtouíon/.«r. Ürsautori-
ser; cfsser d-aul.»riser. Lever , ùlcr, révoquer
l-aulorisatiuiiquc l'on a donnée.
nrMniitori/.nr»«c , v. pron. déssfioiit-nrnar-sé. Se
désiuiloriscr , éire dé^aulorisé.
■>e>«av.tiiu<lo, da. pari, pass, de Desavahar. V.
ce mot. , ■ -,
Do>»avaliln>l«'Mlo > 8. ni. déssavahiimen-to. inus.
Récréation, diverlissemenl H Action de se met-
tre à son aise.
Dcnavahar. v, a. (i''sar«/i'ic. Découvrir , exposer
à lair pour diminuer \a chaleur.
Desavaliarso, v. pron. désava'iar-sé. Fig. Se di-
vcriir se récréer, s'amuser, se dislraire.se dis-
siper.
DoHava««allado, da. p. pas. de Desavasallar.
DéViis.-al'.sé, e.
Desavasallar, v. a. tlessavassaillar. Dévnssali-
scr; tirer de la condition de vassal, alTranchir du
vassela;,'e.
Dr-savasallarso, v. pron. dessavassaillar-sé. Se
dévassahser; s'aft'rai\chir du \asselage.
Desavt>ciii<3ado, «la. p. pas. di' l)"Sincriti(hr se .
V. ce mot. 1| adj. i)Ó6erl, abandonné, en parlant
d'une maison.
Desnvceiiidarüie, V. pron. dessaveïindftr-sé. Dé-
loger, (léména'^'er, chanu'cr de demeure; cesser
d'être lial)itant, domicilié.
DoMaveiiriicla. s. f. desstivihién--i'in. Bronillcrie;
démêlé, indisposition, querelle, dissirsion, dis-
cor<le, contrariété, désacord, discord.
Desavenid», da. p. piis. de Desavenir, cl de Jte-
savenirse. Désaccordé, e.
Desaveiiiiuientu , s. m. inus. V. Desavenen-
cia.
Desavetiir, v. a; iie.'J.çiM'c'ni/-. Brouiller, indisposer,
désaccorder.
Desavenirse, (eon). V. pron. dihsavenir-sé. Se
désarcordcr, se brouiller, s'indisposer, n'circ
pas d'accord.
Uesavesita.gadiiineitte, adv. dêssarén(a;i-hada-
mén-(¿. Désavantajeusemenl ; d'une manière
désavantaji'use.
Desaventajado, da. adj. dessavéntarj-ha-do.
Désavantageux; qui cause ou peut causer du
désa\anlage, du préjudice, de la perte.
DeKaventura, a. f. inus. V. Desventura.
Desaventiii adámente, adv. \ . Vesventurada-
vtctite.
Doivttventiifndo, «la. adj. inus V. Desventii-
radn.
Desavexnr, V. a. ious. V. Desacostumbrar.
Desaviado, da. p. pas. de D¿'sai;iar. Fourvo-
yé, e-
Desaviar, v. a. dessaviar. Fourvoyer, dévoyer,
égarer, détourner de In voie, du clnvnin. Il Re-
fuser ce qui est nécessaire pour une chose.
Desavlitudo, da. adj. inus. V. Deslionrado, envi-
lecido.
DeMHilo, s. m. dessavi-o. Fourvoiement, égare-
ment de son chemin. V. De.yrfimíno. estravio.
Il Manque de ce qui est né essaire pour faire
quelque chosc^
DeHavisado, du. p. pas. de Desavisar. Déprié c.
Il adj. Ignorant, peu avisé, malavisé.
Desavisar. V. a. dessavissar. />('coosrillpr. don-
ner un avis contraire au précèdent. || Contreman-
der. déprier.
Desayudado, da. p. pas. de dessaijudar. V. ce
mot.
DesayHîlar, V. a. dessnioudar^ Desservir; rendre
de mauvais services, nuire.
Uesaviinarse, V. n dessaÎDunar-sé. Di'jeiincr;
prendre le premier aliment du malin. || Fig.
Des'iyunorse con atijunn noticia ó esji"rie; avoir
le premier avis, la première nouvelle d-unc
chose.
Desayuno, S. m. dessaiou-no. Déjeuner; premier
repas du malin.
Desisyuntainieiito , S. m. dessrno'intamién-tu.
Inus. Séparation, dé.Nunion, l'aition de déjoin-
dre.
Desaynntar, V. a.dessa'iountar. Déjoindre; désu-
nir, séparer.
Desaxoi;ar, Y. a. dessaïuijar. Oler le vif argent
d-mie glace.
Desazón, S. f. dessaton. Désaise; malaise, lan-
gueur, inquiétude, mauvaise disposai. m du
corps. Il FadiMir, insipidité, manque degoùi, de
fadeur. || reni¡)s peu j)roprc pour ensemencer les
terres, pour les travailler. || Fig. Jléconlenlc-
ment, chagrin, dégoût.
D^'saKonadisiuto , ma. adj. sup. de Desazo-
nado.
Btt'saxonadu, da. adj. dessai.onado. On le dit
d'une terre qui ne rcul être ensemencée, culti-
vée à cause de la saison. | Dur, capricicuv, im-
pertinent, difKcili" à vivre. Il Icommodé, un peu
milade. ij lnc)mm.)dé, piqué, fâché. | Désas-
saisonné, insipide, sa s goùi.
Des...zonniHien(o, s. m. di'ssnzonamién'to. Dé-
sassaisonoement; action de désassaisonncr; éla
de ce qui est désassaisonné.
Desazonar, V. a. dessa/.onar. Désassaisonner;
ù!er l'assaisonnement, affadir un mets. Il Fig.
Déplaire, piquer, incommoder, filrher, cha-
griner.
Desasioiisirs?, V. pron. dcssaronar-sé. S'offenser,
se scandaliser, s'eslomaqoer. || Se sentir indis-
posé, incommodé, dérangé.
Desnxiifra'io. da. p. pas. ile Desamfaar. Des-
soufré, e. S'emidoie adjectivement.
De^azufrantiento, S. m. dessa.7.o:ífraniiíii-to.
Dessoufrage ; (q)ération por laquelle ou débar-
rasse une substance , et particulière nenl le
charbon de terra du soufre qu'il contient.
Desaznfrar, v, a. dessmonfrar. Dessonfrer : en-
lever le soufre avec Içquel une substance est
combinée.
Di'sazHfrarse, v. pron. dess:t:oitfrar-sé. Se des-
souder Í être dess(Mil're.
E>es;ia(>ar , V, u, déshahar. Baver,- jeter de la
bave . se dil aussi des escargots lor-qu'il ji-llenl
l'humeur visqueu>;e qu'd>; renferment.
De.-<!>aie>iii-.^e. v. pron. désbarhar-sè. Fig. fam.
Aimer p is-ionnéuicnt.
DeMl>asa«lo , da. p. p»*. de Ddhaijrtr. V. ce mot.
Destia^sar, V. a desba¡iar. Fgrener le lin et le
ch.iiivre
Deshalijudo , da. p. pas. de Dcsbalijar. Dévali-
sé . p.
DES — 72 — DES
OcsIiolSJftiiilento, s. m. (//•.s^aíi7-/iamú^n-fo. Ac- ro fonJuc d'une bougie allumée , les bonis de
tiiiii de di'Viiliser. i (¡uclquc l'-liinV. pour einpèohiT, qu'elle ne s'elli-
UoMh'.ilitfiii- . V. a. í/í\t^a/i.7-/iar. Dévaliser, ôter le. | A}.'iii , Dcbarber ; couper les petites racines
h) >,ilis(' . Il iléro!)er. || Car exli-nsion , enlever, de la Mgiic qui tracent à la i>uperiicic du ter-
volcr l(> bardes, les ell'cis. rain.
D(>Nb;iilc!<(a>' • V. a. tlè.shailli'stnr. inus. Desban- llcMinirhlllur, v. a. A;iric. V. Di'shnrhiir
dci une iirbiiléle. Uc.xlmrlmrl/.Hhlo. adj. ihsIi/irbariTit-blé. Débar-
■»<-Nli»iira<lo, «Irt. p. pas. de D.^.ibrtnrnr. Déban- b nisiiblc; <|ui pful ou qui doit Cire tiré de la
qui-,c. barbarie.
ncMitacioiir, V. a. di'xhnnUnr. Débanquer; ffa^ner DcM{>iii']»ai-¡7.iiiln. du. part pass. de Dej6ar&ari-
loiite la ban'ine , Innl l'ai^enl (|u un banquier :'ir. Debiibnnsé; e,
a devant lui. ] I)é;iiter , débusquer , l'emporter l»r«l»iirl»tirl/.¡ir, v. ii. </ps/nir/j'i;i/itr. Débarbari-
.sur cbasser il'un poste aN anla},'eux pour s'en eni- ser: tirer de la barbarie, amener a lacivilisation,
parer. eixiliscr.
Ilcsruiiipiirrio . V, pr'in. di'sbanhar'Sti. Se déban- I>i'H!i;ir«|)iJa, tl:i. [iirt. pass. de Drsbditlar. V. ce
(|uer . èlie débanciué. mot.
l»rM!uiiid«nIa. s. r. í/¿sí»aní/a-da. Débandode, con- DeMhrtrílar. v. a. dcsburthir. Di-poiiiller un mur
lusidii . désordre. ¡ de sa bantri. V. ce mol a sa seionde actepticm;
I><-Ml>iiiiilii(lu , part. pas. \ . Di'svfndado. Kc.Nbiironl/îiiIrt. du. part. ¡»ass. de Mesbaroni-
UoMliiiiulaiiiioiito. s. m. di^sb,indnmièn-tn. Di-s- z'ir. Débaronisé, e. S'emploie adjectivement.
banilenienl : action de se débander, résultat OeMiiariuiî/.iir, v. a. dcsbaroniznr. Débaroniser;
decette nction. i enlever la (pialilé, le litre de baron.
ne«<l»aii«l:ii- , V. a. inus. V. W'-secuf/'ir. Ui'.«U;ii-<hiI/,¡»i-ho. v. pron. desbaroniiar-sé. Se
UcHltaïKiai-NO , V. pron. dèshundar-sè. Mil. Se débaroniser, être débaronisé.
débander; rompre les ran^s ronluscment ; se Ui'i«U:ii-ra!la, s. {. desbarra-da. inus. Désordre,
disperser avec désnr Ire , prendre la fuite , en tumulte.
parlant d'un corps de troupes. WcsIniiTado, dn. part. pass. de Desbarrar. V. ce
D(>*<hitniidi>, aA\. déshañfi'to. Cétrer. Se dit de mol.
l'oiseau de proie qui ne s'csl pas baigné le jour We.HhiUTar, v. n. desbarra^. Lan cr u;ie barre de
où on le fait voler. ■ toute sa force sans viser aucun but. || (Jlisscr; V.
Uo.xbaraiiiistfN s m. di'sbarahoits-t '•. Désordre, D-ixlizaise, Escunirse. \ Fig, Ségarer, errer, sft
confusion , billebaude. tromi»er.
De.tbai-atadameiitc ; adv. di>ebaratadamén-té. Oc.«*Ii«rr«'lado, d». part. pass. de Desbarretar.
Confusément, sans ordre, mal à propos. V. ce ni)t.
Desl»arala<I« , da. p. pas. de Z>('v/;arairtr. V. ce Desbarretar, V. a. desbarretar. Enlever les
mot. 1, adj. Ecervelé , étourdi, dissipé , débau- barres.
elle, libertin , dissipateur. Me.sîjarrlstado, d^. inus. part. pass. de Dcs¿»rtr-
Dt'Mbaratadnr. ra. s. d'sbaratador. Celui qui r/f/.ir. V. ce mot. || adj. Qui n'a pas de ventre ou
dérange , qui déconcerte , qui dérégie , qui dé- qui en a peu.
truit. ne.oiUiirrJS'»!'. v. a. desbarrigar. Fam. Evcntrcr,
Df.sbnratmttili'iito. S. m. dêsbnrnfamién-to. Dé- p;'rcer. ouvrir le ventre.
sordre, dérangemcn, confusion. Il inus V. Des- «exbarr»», s. m. desha-rro. Egarement, écart,
barfito. erreur, aliénation d'esprit, disparate, rêverie,
Ui>N:>:iiataiitc , p. prés, de Desbaratar. Qui dé- extravagance.
truit . (lui rompt ,qui déconcerte , qui dérange. Wi'xbastado, da, part. pass. de Desbastar. V. ce
«■•.«ibaratar, V. a. ¿ésbarrtiar. Détruire, rompre, mot.
dérang r, ruiner , dérégler, déconcerter. || .Mi- ne-iU:\*it»anvsi. a. Í. desbastadon-ra. inus. Dé-
lit. Défaire, tailler en pièces , en pirlant d'une billaulemeiit; action de dégrossir.
armée, d un corps de troupes. Y. Desconcertar, Div^iba^itanilfiito. s. m. V. Desbastadiira.
desordenara \\ Disipcr , prodiguer tout son bien Dcsibam-tr, v. a. Dégrossir, débillarder. diminuer
\\. Cortar, impedir , estorbar. la gros-eur. i; AfTaiblir, diminuer, consumer. ||
Dcsbnratai', V. n. V. Disparalar. Fi;i. Débourrer, polir, civiliser, façonner, for-
»esHaratar«ii> . v. pron . ff '.yftarafar-.v,^. Se met- mer. décrasser.
tre en colère, en d;'>ordre, perdr.- la raison, De.«*î»:i«tar.-*c, v. pron. ríp.«6a.sía»'-sé. Se dégrossir,
le bon siMis. ¡1 Etre détruit, rompu. <lérangé. etc. se débillarder; devenir plus mince. [ Fig. Se ci-
De.«barat(> . s. m. V . Desbarato. \\ Uesbarate de viliser, se polir, se décrasser,
vientre: devoioment . cours de venire. »esto;»'it<', s. m. desbqs-té. Débillardement, l'ac-
DcKbiirato. s. m. (/js/)n('a-fo. Dérangement , dé- tion de dégrossir.
sordre, billebiui;le , renversement. \\ Milit. !►«■• DesbaHtociiln.da. adj. d-'sbnstéii-do. Dévllaillé,
route, défaite, il Dissipât on , prodigalité. e. Qui man'iue de vivres, de provisions.
nesbaraii<<tai' , v. n. dèsbar lotista'-. Fléchir; DeshautiKHili». da. part. piss. de Oe.Wii/i/irar.
s'afTaiflir . s afTaisser , menacer ru ne, Opsbaiitiïiar. v. a. deshaontizar. Débaptiser; pri-
Di-ixbarbada . da. p. pas. de Desbarbar. \ adj. ver quelqu'un des avantages du baptême.
Imberbe; qui n'a pas de birbe. blanc-bec. Se »esha«itlîi!»rsp. v. pron. Se débaptiser; être dé-
prend ordinairement en mauvaise part. baptisé; ch inger de nom. || Fig. Se mettre en fu-
«esbarbar , V. a. fam Raser ; faire la barbe. | reur. en colère, s'irriter, se fa<hcr.S'iinpatienter.
Ebaver; ôter les p-rties excedentes et su;.ierr.ues Desbabado, adj. Dîraté, e. à qui on a ôlé la rate.
de quelque chose. Il Bougier ; passer sur la ci- nesbazniScro, s. m. inus. desbazadé-ro. Lieu hu-
DES
— 73
DES
niidfî cl {iliss.int.
WoslH'IuM-, V. II. fain. Urinor, pisser. On ne s'en
sert (lue dans un slyle ciijoiic.
DcMlioltiilo, jiail. pass. dii V. Desbe cr.
noslM'ooi-i-iMlu , du. pan. pas», du V. \^esl)C-
rvridr.
UoMitt'corrar, v. a. drsbéièrrar . Sevrer les veaux,
les faire passer du lait à une nourriture plus so-
lide.
Ucshlanqueciao , <lii. adj. inus. V. Blanque-
cino.
OcMltlaiKiiiiñMdo, adj. inus. V. Blnriqueriiio.
l>eMbii-ola«io, «la. adj. et part. pass. du V. Desbi-
rolar. Uévirolé, e.
Oe.xhii-olniiileiito, S. m. dcsbirolamién-to. .\rt.
Devirulajie, déviroleinent ; l'action de déviro-
le r.
DcNltirolètr, V. a. Déviroler, retirer de la virulc les
llaiis t]ui ont été frappés par le coin.
DeMl>iralarMf, v. inuu.desbirolar-sé. Se déviroler,
èlre dévirdlé.
Ur.xltltiiniinizacioii. S. f. di-sbitoittniniza/.ionn.
(Lhini. Débilnminisation; action d'enlever a une
snbstaiiee le bitunio (iu,elle tonlieiit.
Ur.«l»itiiiiiiiii7.ailo. «Ja. adj. et pari. pass. du v.
Dcsbitinititiizar. Dei)iluminisé, e.
Dc-.xlii(iiiiiiiii%ar. V, a. de.tbilouttiitil/.nv. Cliini.
Déhituininiser; ùter, enlever le biiuuie.
Kcsboeadanientc, desboLa-damén-lé. Sans frcin
sans retenue, sans réserve.
liiVHltnoado. part. pass. du v. Desbocar. |1 adj. Se
dit d'une pièce d'artillerie ])lus ouverte à l'ein-
bourliiiie (jue dans le reste de l'ànie. 1| Se dit
d'un marteau d'un ciseau, etc. dont la pointe ou
le trancliant est émoussé. |1 Fifí. Sans frein, sans
retenue dans le propos. || Caballo desbocado;
cheval qui a pris le mors aux dents; se dit d'un
cheval dont la bouche est tellement échauffée,
qu'elle devient absolument insensible, et qu'il
s'emporte, sans (jne le cavalier ou le cocher
puisse le retenir, le mors n'opérant pas plus
d'effet sur les barres, que si le cheval le tenait
serré entre les dents. j
De.Hhocnnilcnto, s. ni. désbocamién-to. L'action
d'épueuler , d'oter, de casser l'ouverture á|
quelque chose. | Impudence, malhonnêteté, dé-
faut de retenue.
ni'Mltooar, v. a. Egueuler ; oler , casser, rompre
l'ouverture d'une chose, le goulot , le bord. ||
v. n. V Desembocar.
UcKbocai-No, V. pron. dcsbokar-sé. Prendre le
mors au\ dents, se dit d'un cheval qui n'obéit
pas au frein. V. Desbocado. \\ rig. Vomir des in-
jures, parler sans-frein , sans réserve , sans re-
tenue.
Ilr.sboiietado, part. pass. du V. Dcsbone tarse.
U(>Nboii«'tai-Ne. v. pron. désbonélar-sé. Oter le
bonnet tle dessus la léle.
UfMbo(|uilladu, part. pas. du V. Desbíiquillar.
UcNb«»«|iiiilar, v. a. desbohiliar. Üler,rompie,
casser la lh>,¡, tilla. V. t".c mol.
UCNbnrdndaiiiviiic , adv. d sbordn-daïuèn-lé.
Débordement , sans ordre . avec excès , inmora-
lement.
DoMbardMdo, part. pas. du \. Desbordar. Dé-
borde . e.
ncMbordaïutriitu. s. m. désbordamiéit-lo. Dé-
bordemcnl; aclion par laquelle un fleuve, u:ie
I rivière, etc, sort de son lit et franchit rcs bords.
E>(>Nb'.>i-dar, V. a. Dét)order ; franchir les bords,
en parlant d'une rivière.
I UoHborde, S. m, desbordé. ^léd. Débord ; débor-
I tlemcnl , en parlant des humeurs.
U<-sbor«»nar, v. a. inu>. V. DesJiioronar.
I Desborrado, da. part. I)ass, du V. Desborrar.
! Uiv^iborrar, V. a. libourrer: oter la bourrç. |¡ |iop.
j Kbrancher; couper bs rejetons du tronc desar-
! bres , surtout des jeunes mûriers.
', D<-»botoi>ado. da. adj. et part. pass. du V' Djs~
I botonar. Déboulonné , e.
. DcNbotoiiar, v. a. Déboutonner ; démoucheter,
faire sauter le boulon d'un lleuret.
DrKltolonarHc, v. pron. désbotonar-sé. Se dé-
boutonner, se démou» heter , être démouchclc.
l)e!4bo7,ado. da. part. pass. du V. Desbozar.
UoNbw/.alado. da. adj. et part. pass. du V. Dea-
bozatiir. Démuselé, e.
UoMboxalar, v. a. désbozalar. Démuseler; ôtcr la
muselière.
l>e.sbo'/.alai'!4e, v, pron. desbozalar-sé. Se dému-
seler : être démuselé.
Uesboxar, v. a. dêsboznr. Rendre frustre; dé-
truire . gâter, ronger les reliefs d'une statue,
etc.
Dc'.x!>rasndo. da. adj. di-.ibrafjn-do. Sans culot-
te. Se dit d'un homme pauvre.
UcMbrasuetado, adj. m. dcsbrajuéta-do. Qui a
la brayetle ouverte.
Ucsbratudo, pert. pass. du V. Desbravar.
l*e»>bravar, v. n. Se réprimer, se modérer, se
tempérer , s'adoucir , se calmer.
■K-.sbravocer, v. n. V. Desbravar.
Ucsbrazadu, part. pas. du V. Desbrazarse,
UcMbrazarMc, v. pron. désbrazar-sé. Etendre
beaucoup les bras.
ltc.<«bre%ado, da. part. pass. du V. Desbrevarse.
UcsbrcvarMo, v. pron. déshrévar-S'-. l'erdre sa
force , son teu , surtout en parlant du vin.
Desbriznar, V. a. désbriinar. Couper, hacher
en petils morceaux.
Dcfübroce, s. m. désbro-ié. Kiiiondes ; débris de
branches , de feuilles.
Desbrozar, v. a. desbrozar. Déchaumer. essar-
ter ; retourner une ferre a\ec la bêche ou la
charrue pour enterrer ce qui reste de chaume,
après la moisson. | Enlever les débris de feui-
lles , cle qui se trouvent daii.s les près, dans les
champs, etc.
Desbrozo, S. m. désbro-7.0. L'action de déchau-
mer.
DeMbriijar, v. a. inus. V. Desniorowir.
D<'!>^biicbado, part. pass. du V. Dcsbnctiar.
Detibucbar, v.a. V. DesentliiicliAr. \ Fig. Dégoi-
ser; dire tout ce (|U'on sait . tout ce qu'on a sur
le cœur. V. Garlar, deseinbucliar. | Vem-r. \.
Desainar,
De<>ibiilla. s. f. désbnuill-a. Reste d'une buitre
altadle a la cotjuille.
Itesbiillado, part. p.is. du V. Desbullar.
UeMbiillar. v. a. désboiiillar. Ouvrir «les buitres,
les ùter de leur coquilles.
Desealial, adj. V. ¡nconijdelo,
De.-eabalado. part. p^is^^. du V. Descabalar. \¡
atlj. Dépareille, se ditdun ouvrage lorsqtu* louu
les volumes ne sont |ias de la même édition, os
qu'il y manque un ou plusieurs volumes.
DES
DF.á
M«i«pi»l»nlnr V. a. Dt^piriMlIcr, rendre incomplet.
i; lUliiiiichcr , r.iliullic, diiniiiuor.
llfiiritl»ulmi(lo, (lail. pasb. tlii V. Dfscfibal.jar.
l»e<«cab<tlMa<lura, h», f tlésli(ihal',a(l(>n-ra. L*ar-
tidii lie dostciKlrc (1<- chi'\al.
Df r>« :ih(il{£ar, v. il. Dcsniidre ilc cheval. I liex-
r(ibiit,¡(tr la artilleiia; lig df^inoiiler l'arti-
llerie.
D<-i4r)ilt<Iiiniieiilo, S. m. iniis. V, Diminución,
mfl'-"¡r(ll<i>.
Dos^'al'clladanirnlo, adv. dés'nlipiUadamánIé.
Absiii JeniPiit, ridicuIciiK'iil, impcrliiienimeiit,
désoriioiiiiftmant.
D«Acal«' Iludo, part. pass. du V, Ppscnhrlltir. \\
llí'fícahellailiira. t>. r. iiiii-». iléslinhi-illdilon-ra.
Liuliiiii de inélcr. di" dCraiifjer les iheveiix.
li<Mrul>('fiMri«e, v. prou iiius. V. Di-sqrefinrsf.
OoNC<ilM-.<»trado, part, p.iss. dti V. Hi'srabfsirar.
l»of)rabrfi|rar, n. h. illiis. V, Üpsinriihrstnir.
ncMcabt'Kiitliiniciitt', adv, ilcilinbé/.mldtnht-té.
IncoiisidéremfiH, l'ollemeiil, désuidoiinémenl,
il régulièrement.
DcnralicKado, da. p/irl. pas*, dn V. Dpsaiheznr.
adj. liif. Ecervelé, étourdi, tète sans cervelle,
sans ju¡í('inent. Il Déió^le^ desm (ioiiiié, déraison-
nalde. H Ktèie; se liil de qucUjue chose a laque-
lle on a ôté la téie.
U« «irnbeKanilfntA, S in. désknhéznmihx-ln. Dé -
tapilalKiii, l-actii!ii de déc:»piter. Vi;:. Cassement
t>os»>ub«'«ar, v. a. ili's aUh.iir. Décapiter; couper,
trancher la IÍIí; d'un arbre, il un clou.
Rle,4cabej''ai'se. V. ynuw. dés\i.iibh.(ir-sé Se casser
•-e rompre la tétc a l'.iire quelquechose. | S'égre-
ner, en parlant des f pis.
B»i-Mcabitdadnnieii<f, adv. inos. \ . Discabella-
latuciitf.
ïSe ^cabellar, V. a Sevrer, les (hevreaux, les sépa-
rer se leur mère pour les habituer aux pàtura-
|.;es.
tJeucabtiîlido, pari. puss. diiV. Descabullirse.
DearubiiElrsir, v. prou déshabniiUir-sé. S'échap-
per/s'eiifoir àhi d/robée. || lig. Kluder une dif-
ficulté, une ubj> ctiuii.
Di'Mcacilar v. a. di-shmilnr. Recouper, cnu(ier
ies i xtréinilés dss briques pour qu'elles joignent
Efte<4eadcradu, part, pass du V. Descaderar. Er-
ciiite. e.
KiescrtderaT, V. a, F.reinler, l'ouler, rompre, dislo
ijuer les reins, les hanche-;.
S'< -sradillado, part. pass. du V. Descjdillar.
EïcscHdillur, v.a.V. Di-spiitzar.
neseadiUador , S. m. V. iiius. V. Despitizador,
B>s'»c;»4icer, V- n. des/.rt^zé' r. Déchoir; diminuer
jH-i| à peu. idler de mal en pis.
lîcsctôecido. íüa. part. pas. du V. Descaecer.
Iti-fíeaecimient», s. m. di'skaé/imiên-to. Débilité
lii;;.:.;ueiir Uvssitude, fatiiiue, faiblesse, mamiuc
de iorce. |1 Découiajiement, abattement. || Déca-
dence, disposiiion à la ruine, à la chute
Bïescncr, v. n. V. Decaer.
l>e.<icaldo, part. pass. du V. Descaer.
■>e.«ouclmleot«, s. m. V. Descaecimiento.
Dei^ciitabaxadt», da. part. pass. du V. Descala-
bazarse.
Dei^fulartazary^c*. v. pron. fam. déskalabainr-sé.
Se fatiguer, se rompre la tète.
■iescalabrado, p. po>s, du V. Descalabrar. [| adj.
Incousidéréjélourdi. imprudent, téuiérairc. H Sa-
lir descalabrado; fam. éprouver un échec; se ti-
rer aNec |ierle d'une affiiire, j laisser sa queue.
DrNPwlabradiira . s. f. déskalabradou-ra.Conla-
sion, hiesmiie a la télé.
Di-Mcalahrar. v. ;i. Hoinpre. blesser, casser, laièle
Il l'iîi. Atlaqiier. poiler alleinte à la réputation,
la blesser. !] l'orter dcinina;;!', causer faire du
cha^iriii. Il ri|i. Uoinpre. casser la léte par des
propos, etc. Il .\flicher, jinblier les bans de iiia-
riaj:e. || Desnilabi (une ron eso; lig. Se dit pour
faire entendre à (|iiel(|U^un <]u'il ne tien) pas
ce (|u'il proincl.
m. dèshala-bro. Echec, perte,
pa^s. du V. descalan-
Dmcalubi (t
conlre-lem|is.
DrMriilaiitIrajiitlu , part
lira jar.
UfMraliiiidraJar, v. a. tifs\ialandraq-har.Dóc[\\-
ler. iiieitri-en pièces. couper en petits morceaux.
D<-wralrañar, v. a. d'.skalkagnur. Eculer; plier
les ciiai tiers de --oulierfi en dedans, les rebaisser.
UoNcalrci'.. s. f. dés' alihi.- Nudité des pieds. ||
l''i;,'. Ordre de religieux déchaussés.
DoNrallllrariuii, s. t. déslalifikaiiitnn. Déqualifi-
catioii. action de déqualitier; perte d'une quali-
lication.
DeMraliilradn. da. |iarl. pass. du V. Decalifirar.
De(|ualilie e.
l>osoaIIIIear, v. a. d ■skaUfikar. Déqualifier, en-
lever una (lualiíication; i'airi' perdre une qualité.
D(*«<(>allfirarNo , v. |>ron. dès.alililiar-si'. Se de-
calilier; être déqualilié, perdre sa calilîcation, sa
qualité.
DcHcallador, s. m. iiius. Y. Herrador.
nc.Ncalorar.oti'. v. pron. V. Desacalorarse.
ncNcali>rin(>M(>.t4, S. f. pi. d'''sViilor'>ni-ss('ss. Méd.
Descalorinéses,- ordre de maladies qui dé|iendeni
d'une diminution diii.r la (]uantité du calori(|uc.
U<'Mralo!4trado, d:». adj. (¡'■sli.aloslra-iln. Se dit
de un enraiil qui a pjs-é les dix premiers jours
du calosire.
Ucscalzadoro, s. m. déskalzadé-ro. Ouverture,
petite fenêtre d'un colombier.
De!«ralz!ido. da. part. pasS. du Y. Descalzar.
Dechausé, e.
Uexraixadiira, s. f. dés\ia'iadoit'ra. Excalcéa-
lioii. l'aciiou de déchausser.
Beifcoalzar, v. a. dé s: aliar. Déchausser: ùter lu
chaussure. || fig. Décaler; ùter la cale d'un elable,
d'une v.)iture, etc. | Descalzar las butas; déboî-
ter, tirer les bottes.
■•e.*<calzai-i4e, v. pron. déskahar'Sé. Fig. Passer
à un (udre de religieux déchaux. | Descalzarse
de pies; fam. rire à gorge déployée. 1] Descalzar-
se los finantes; se déganter; s'ôter les gauts. il
IVo merecer desenlzai lei lig. el n'est pas digne
de dénouer les cordons de ses souliers.
Descalzo, za. alj. dés'uil-i.o. Déchaussé; quia les
pieds nus. Se dit de quebiues religieux qui vont
pieds nus. Il s. Déchaussé; nom donné dans le lY
siècle à certains hérétiques qui prétendaient que
pour gagner le ciel il fallait s'abstenir de se
chausser et marcher pieds nus.
Descaiiiinadainoiito. adv. dés' aminadamén-té.
Sans raison, contre raison, hors de propos.
DcNcaïuinado, da. part. pass. du Y. De.ycami-
nar. Dérouté, e. \\ Ir, andar descaminado; s'é-
garer, perdre le chemin. !I Tig. S'égarer; s'écar -
ter de la raison, de la vérité.
DKS
7o —
DES
UeHcaiiiInantlo, part. prés, du V. Descaminar.
Déroutant.
DcMcaiiiinar, v.a. ÉgJirer, dérouter, fourvoyer,
cVonduirc, (Mer de la roule. !l fifí- Rfíaror, dérou-
ler quelqu'un de son devoir. || fig. Saisir Icsmar-
'liaiidises de contrebande.
UeHcamIiiar.ic, v. pron. drshaminar-sé. Se dé-
router; s'égrirer de sa route.
OpMcamliio, s. m. di'sknini-nn. Confisi-ation; -ai-
sie de marchandises, de contrebande, marchan-
dises de contrebande confisquées. || Inus. .\ncien
imprtt sur les marchandises. | Egarement; écart
de son chemin. Il fig. Egarement, erreur.
DOMcaniiixado, «la. adj. lig. (lésl;niriissa-i!o. Mal-
heureux, indigent, pauvre, qui manqucde fout.
I Ih'srnmisndos. pi. Descaminado»; nom donné
par les nobles espagnols aux prolétaires sans
fortune. || Descamisados; nom donné, en 1S20,
aux amis de l'Indépendance sortis du rang du
peuple et qui, au nombre de o.OOO comtnamlés
par Oiiiroga, Arco-Agüero, et Uiego forcèrent
Ferdinand sept de prêter serment à la Cnnsli-
lution de 1812. Us cédèrent à t'intcr\ention de
l'armée française.
U(*Ncani|i»(lo, da. part. pass. du V. Descampar.
Il adj. iMat, uni, découvert, en parlant d'un ¡lays.
¡I /in descampa Jo; en plein air, en rase cam-
pagne.
Denicampar, v. n. inus. V. Escampar.
Di-McanoulKado, «la. adj. et part. pass. du V.
Descnnonizar- Décanonisé, e.
DPMcaiioiiixar, V. a. di's\ianoni-ia(. /Jécanoni-
ser; rayer de la liste des saints, retrancher des
canons des saints.
DeNcaiioiiIxai'NC, V. pron. dés]iano)n7.ar-S)''. Se
decano, iser; être décanouisé, rayé du canon des
saints.
DcNcaii.Hadaiiientc , adv. dés':ansadaméu-lé.
Tranquillement, à 1-aise, sans faigine, sans pei-
ne. Il fam. Sans dilficullé, certainement, sans
aucun doute.
De.xcaiiKadoro, S, m. dés' ansadé-ro. Lieu qui
invite, propre à s'y reposer.
Dci4can.4a«lo, da. part. pass. du V. Desransar.
Il Quedar el brazo descansado; lig. faire avec
plaisir et sans ditliculté.
IkeMoaii.xar, v. n. Reposer; se reposer, se délas-
ser. |)rendre du repos, respirer. || Cesser, faire
une pause. I Dormir, reposer. || Forcer, apnver,
porter, reposer, poser sur. être soutenu. ] Ou-
vrir son cœur. Il Epancher , communi(|ucr ses
peines, ses chagrins. | Reposer, être placé, être
enterré. j| í'(>ucrá<tescnnsnr, reposer. || Sin í/e*-
cansar; d'arraché pied, sans di-icontinuer. Il Des-
cansar en p'iz: reposer en paix; jouir du repos
éternel. || Descansar lus tierras; se reposer, en
parlant d'une terre en jachère. || Descansar sohre.
las ai init.s; Milit. se reposi-r sursc-armes. || Dc.v-
cansar 1/ lomar à beber; fig. interrompre un
ouvrage pour prendre haleine, el s'y remettre
avec plus de force.
UcvraiiMo s. m. déskan-sn. Repos, déla-^sement.
raffraichissemeiit , relAche. || Aise, commodité,
état commode, j Repoi, paix, en parlant des
morts. ¡ Repos; palier d'escalier. ¡ Baiu ala por-
te d'une maison. ¡ Ancien ajustement de fem-
me. ¡ «',hose sur laqin'Ue on assied une autre;
imposte. ¡ Séjour, halie; repos qu'on accorde aux
soldats en route. ¡ Mar. Gros madrier sur leqorl
repose le mût de beaupré. ¡ Dar descamo; dé-
lasser; permettre de se reposer. \ Tomar algún
descanso; se délas>^er, prendre du repns.
0<'i«eaiitai', V. a. Epierrer; ÔW?r les pierres d'un
jardin, d'un ch mip, etc.
De.Hcaiitcar, v. a. Ecornerç ôter les angles, les
cornes d'un corps.
»escitiiti'ra«lo, «la. part, pass V. Descantcrar.
UoNcantcrar. V. a. Cúuper UD chanicuu de pain,
etc.
UPMi-anti;iad(>. da. part. pass. du V. Dcican-
lillar.
UcMoiiiiCllar, v. a. Ecorner; rompre les cornes,
les an;;le<i. ! Défalquer, diminuer , rabattre, j
Ebiécher; faire une brèche a un instrument tran-
chant. ¡ Diminuer le crédit, le pouvoir, l'auio-
riié de iiuelqu'un.
ncHcaiitiünii. s. m. \. Chantillón.
Desciintoiiado, da. part, [la-^S. du V. üeitcan-
tnnar.
UfHcnntnnar, v. a.V- Dtscantillar.
l><'Kpaniir, v. a. inus. déskagnar. Casser, rompra
le tibia, le radius.
B>c.*irañanudo, da. part. pass. du V. D*f«ra-
tionar.
lï'.'scafionar, V. a. déskafjnonar. Plutner; ana-
cher les plumes d'un oiseau. ¡ Passer une se-
conde fois le rasoir sur le visat;e. J Fig. fam.
Plumer, mettre a íec. gagner jusqu'au dernier
sou, au jeu.
UcHrapatto, da. part. pass. du V. Descapar. \
adj. Privé de sou manteau, à qui on a volé le
manteau.
UcNOi)|>»i'> V. a. inus. Voler à quelqu'un son himii-
teaii.
Upspnii;>r'.izado, da. part. pass. du V. Descap''-
ruzarse.
I»<'!»eapernïiarse, v. i>Ton.dis'apérouiar-sé Oler
le capuchon: le chapeau, découvrir la tête.
l»e»icap«M'iiï'.o. s. m. inus. dhkapérou-io. L'ac-
tion d'oter le capuchon, le chapeau, etc.
s»('.><i'«ipiliado, da. part. pass. du V. Descapillar,
Ue.vcapillar, V. a. inns. dés apillar. Oler leca ■
piuliiin,
nc.xpapirotad», da. part. pas», du V. Deteapi-
rotar. Dechaperonné, e.
DoNpapIi'otar, V. a. inus. Déchaperonner, ôter
le chaperon, dont on avait couvert les yeui â un
oiseau dressé pour le vol.
Ot'scnpJi'otai'se , v. ^von. déskupirutar-sa. Sa
ilécliaperonner; être dechaperonné.
Itosraptipliado. da. part. pas. du v. Detcapu-
clinr. Dérapuchonné, e.
Do!4<-»)>iicliar , v. a. déskapoutchar. Décapu-
chonner ; Ater, enlever le capuchon.
DPMrapiidiai'm', v. pron. d'sknpnHtchar-ss. Se
■ décai'.iiihonner. être décapuchonnè.
U«>Nvapallado , da. part. pas. du V. Oescapuilur .
Décocon ne . e.
Ei<>sciipiiiiar . V, ti. déikapnuillnr. Tehn. Déco-
coiincr; détacher le cocon du ver à soie sur les
quels il est appliqué: dévider les fils de soie
(|ui di'coiivrent le cocon proprement dit.
llenrararterl«ado. «la. p«rl. pas. du v. Desca-
raclerizar. Decaraiter;sè, e.
l>eNi-ara,'>t(M'ly.ar. v.a. (/ s nrihvriiar, D0>«-
raclcriser, changer, slláiev l« «éractém.
Í
DES
— T() —
i)i:s
VcxrnractprlzarHC, v. pron. ilésknrn' liU-iinr-
*(,■. ïic (li'iaiarK'Tisfr, jicrdic; su» caractère , en
¡larlant de personnes on do dioses.
Ui-MPuratlHUM'iite . adv. <li:sliiirn-(Iam''n-tt>.
l'irironieiiieiii , iin|iiidenunent , hardinienl; avec
••ITroiiUMic. ;nec ini|in(leni'e.
Ddowi-iirutllllu. s. m. dini. (le Dc.vrnra'/o.
UiIcMcai-iiil», «Im. pail. pas. du V. Di'srarurse. |
mlj. KUVoiilé, inipudenl, liardi, delionlc,
l»«'Nfaraiiili'iito, s. i\\. iiins. V. De.vrriro.
ncMrararMi' , V. pruu. (/(■.í/i<f;(i;-*(í. l'arlcr cffrou-
teiiient . iiiipndeininent à quelqnMin.
WcHoarcañiilar. v. a. <lrs (irhuiinnlar. Hciilor un
soulier; se dit des Ixilles et des souliers ijui
sMbiiisNM-iit. par deriére sur le talon.
■>«'Mfar»a. s. r. (¡¿.sliiir-ijii l)éiliarj,'e , déeharjfe-
nieiit ; l'aclion de deeliar};er. | l)eeliar^;e; l'ae-
lioii lie deeliar^er une arme à feu. || Areh. Dé-
rliJMjîe : moyeu que l'arcliileelure enijiloie pour
«•nipi^clier (juc les murs ne s'nlïaissenl sur les
\ ides des portes, eli-. || \),>.sr(irii<i ilr inuclms cn-
ûmirs; (letliar};e. salve,, volee. | l)échar;,'e; éeou-
IcaU'Ul dfs eau\ (Imim bassin, d'un eanal, ele. ¡|
I)éeliar¡ie; lieu de la maison où l'on sene ce (|ui
n est pas d'un usa^e ordinaire ou ijui cause-
rait (II- l'i'uibarras. || Impr. Décliar^'c; se dit
tl'une l'euille de pap.ier, un peu iMlUKîrlée, que
l'on passe sous presse comme celles (|u'on im-
prime, a tin de nettoyer les earailères. ou
qu'on étend snrictynvpan pour empèclierl-elTel
(lela muulition en reliraliun. | Mar. Dtîcliariic-
niiMil; ai: i ion di' diVcharger, en [urlaul des na-
vires , des bateaux.
l>e>«oargiiilei-<i , S. m. d'skartfadé-rn. Etape,
lieu ou Imii di'cliar¡;<' des manhandiscs-
Oi'scarKnda, «la. part. pas. du v. Dcsrarfiar.
Déeliarfri' . e ; deb.nrde, e. Il adj. iiius. .lurisp.
Déealeni;!^. qui n'est point accusé; qui n'est
point arrt'lC.
ne.«oai-«;a(lor. s. m. TWhargeur; officier de port,
celui qui dcilvargc les marchandises, ¡j Débar-
deur; celui qui décbarf^e les bateaux.
IVeMcarKadiira, S. f. d¿skar(¡ail<)H -ra. Désoss!^-
ment ; l'action (. désosser la viaiule. || La por-
tion d'os dt^lacliée de la viande ([U'on vend.
ncMcar^Anilento, S. m. inus. V. Djscarga. || V.
Desear i]o..
nvncavfçar, v. a. Décharger; ôler, diminuer la
lacharle, le fardeau- |¡ Désosser, oler l'os de
Il viande. || Décbar¡;cr, tirer, doimer un coup, ¡j
Fi£;. Décocher, lancer des traits de satire, de
haine, etc. Il Fi?. Elafiucr; éclaircir nu écrit. |
Assener; porter un couj) violent. || Disrtirijar el
vientre; soulasier le ventre. || l)'scítr¡inr l'i con-
ciencia; d^'x\vMg(^r sa conscience ; se conlesser,
faire son devoir, (j Desranjar la mino snhre nl-
punn; appt^santir sa main sur <{;ielijirun, châ-
tier, pu'iir quel ]',i'uii. I D^scctrijar el àniini de.
alguno: evécaler les dernières vol)Ht6s dï quel-
qu'un. Il D'.scar'/rn- las pared 's; arch. dccixir-
ger un mur-, le soulafierdu poids qui est au des-
sus. || Deírarí/aí- « an acusado; décharger un
accuse; porter tem )ignage en sa faveur. ¡ D;s-
rarjar un àrhol; agrie, d •cliiirger un arbre, en
rouperqiebpies branches, ou en (Uer des fruits,
quant il est tr qt chargé de bois ou de fruits. ¡
ti''scir,i'tr d', arwinciOfix d ír'iargcr daiCiHa-
tion; prononcer par un jugeiu-iit, (juun accusé
est innocent du délit (jiron lui avait imputé. [
l-lstn ilrtiija ilescarija la cabeza; cette drogue
décharge le cerveau; elle dégage la tete, elle la
soulage des humeurs (|iii |-iiicomo(h'nl. ¡ Dé-
charger,- tenir quitte, déclarer i|uilte d'uiiobli-
j:ati(ni , d'une di-lle. d-un dépôt, etc. ¡ Décliar-
Ker; en p.iilanl d'une arme à IVti , tirer, tain-
part ir le coup. ¡ Dicliarger; («ter la charge d'un
fii>il ou de toute autre arme a feu avec un lire-
bourre, ! Fig. Décharger sa bile, sa colère sur
quelqu'un ; Ivii faire M'Ulir les effets de sa co-
lère. ¡ liii(»r. Décharger des balles une forme:
ftler l'encre i|ui se trouve dessus. ¡ v. n. .Se d«';-
cliarger s entrer , se jeter dins ¡une ri\iere, dans
la mer, etc., en parlant d-iiii Heuve. d'une riviè-
re, etc. ¡ Devra ;-iyíi;- (;/ rielnó id niiblitdíi; pleu-
voir à verse, neiger en abomüinii'. | lii-.scaD/ar
el nublado; lijj;. .leter feu et llammes , crier,
lempdter. j liescanjar la burra; jouer aux da-
mes rah.itlues- ¡ Fig. fam. Se reposer sur uit
autre de ce qu'où a à fain^.
DoNfarxaivsc. v. pron. di'skaniar-sé. ¡Mat. Se dé-
charger. ■>(' p-.iriier diiiie accn>ation, seju>ti-
lier. Il Se deinelire d'un emploi. [ .Se déchar-
ger siu un autre d'une ucupatiou, d'une fuiictiun,
etc.
DcHearf^o, S. m. dés'.ar -(jo. Décharge, décharge-
ment, l'aitimi de déchar^rer. Il Décharge ; écrit
de déiliarge. || .Vcíjuit ; quitance. | Souiaj;ement
de la conscience. || Pratr 1) iliarge; ju>-titiiaiioii.
1 En desrarifo de mi ronrirnria; pour l-aciiuit
de ma conscience. || Junio ilr il,s(a.r<i<>s: tribu-
nal chargé d'acquitter les dettes des rois, et
d'exécuter leurs d''rinières volontés.
neMciireiie, S. m. hesranja,
l>c>.!4fariùado, da. part. pas. de Descariñarse.
nvHCArXiiixvHv . V. pron. dés\iari;inor-sé. .Se déta-
cher: cesser d'avoir l'alVection qu'on avait pour
qiiebiu'un.
Ueseai'iño. s. m. inus. désliori'qno- Cessaliop;
diminution d'amitié, refroidissement, aversion,
haine.
UcMcai-n ido. du. part. pas. du V. descarnar. \\
D'di ini': s-c. se ilit d'un os qui est dépi»iiilic de
la chair (jui bi couvre.
Desc.irn.id ira, s. f. dèskarnadon-ra. Déchaus-
sement : action déchausser.
DeKvaraittuitMito. s. m. ilésharnamiên-lo. Dc-
chirniMuent; état d^ ce (jui est décharné.
n encara •»>', v. a. Décharner; (Uer la chair, l'ejiv-
b )m,)oiiit. Il Déchausser; dégarnir les dents. |
Fig. />.''.truire ; remerser, abattre. | Discuter;
eximiîvren détail. '| Eloigner, détacher des cho-
ses terrestres.
» '«çai-aarKi», v. pr tn. disk:trnir-ii. Fro. liguer,
disipar son bien.
i»?>ie tr;». s. m. diska-ro. ElTronlerie; im,ni,ienco,
insolen -e. hardiesse bla-nable.
n.'searri.» I.», d.i. part. pass. du v. Descarriar .
f» >si%iri'iaiiiu>Hta. s. m, inus. V. Ermr, ij»rro.
Siv^earri 11', v. a. Egarer, écarter, détourner du
clieiuin. Il Fig. Egarer; jeter d ins l'erreur. I
i>issiper; disperser, écarter.
0;*<<,'aj's'ii»t'se. v. prou, d'is'.ariar-s''. S é^Mrer,si'
disperser, s'e -arter, se séparer. || S'égarer, se
jeter dans l'erreur-
a 'seiri-iiail ». *\\. adj. y darl. pas. du v. Descar-
rilar. Déraillé, e.
DES
— 77 —
DES
DrNrarrIlninipnto, s. m. désharrUaryiién-to.Ué-
riiillnncnt; acVion de dérailler, résultat de ccte
action.
Ui-Mcarrilnr, V. a. Dérailler, faire sortir des rails
dans 1rs ( lieiniiis de fer.
iK'Hoairi-illinlo.ilw.ltarl.pass. du V. Descarrillar.
IX'McarrillaiInrii. S. 1". iiuis. dt^sliarrillfidon-ra.
Le aclioii darratlicr, de démantibuler les mâ-
choires,
l>f>Mrarillnr, V. a. déskarrillar. Démantibuler,
(iénii'llre, arracher, déchirer les màcliuires.
BtcMcarrio. S. ni ilr.sharri-o. Kgareincnl; écart,
dévdiemcnt. Il Kif;. ligarement, erreur.
Mc.tcartnflo, part. pass. du v. Descartar.
Descartar, V. a. Kcarler à certains jeux de cartes.
Fif,'. Kloigner, écarter, rejeter. | Casser; renvo-
yer, chasser un soldai d'un corps.
Dc!4curtar«tc, v. pron. déshartar-sé. Fig. S'excu-
ser, se justilier.
Ucxcarto, s. m. déskar-té. Ecart; l'action 'décar-
ier au jeu; caries écartées. || Fi?. L'action de re-
jeter, d'écarler. de séparer de soi. H Rebut cho-
se (lui n'est plus bonne à rien. || Pig. Excuse,
justification.
DoMcaHado, «la. part. pas. du \. Descasar. Dcma-
rié, e.
nvMcaMainicnio, S. m. dcs'asamién-to. Déma-
riagc; synonyme de divorce. V. Divorcio.
UrNcasar, V. a. <l¿sl;assar. Démarier; séparer ju-
riditiuement deux époux ; déclarer un mariage
nul. Il Fig. Désassemhler, désapparier, dépareil-
ler; troubler l'ordre de certaines choses. || Di-
viser; désunir deux personnes,lesindisposcrru-
iie contre l'autre.
Ilcxoascado. jírtrl. pass. du V. Descascar.
IK'fícascar v. a. iims. V. Descascarar.
DcNcaMcarsc v. pron. déskashar-sé. Se briser ; se
caser, sr- rompre.
■X'Mrnsonrailo, «l.i. part. pas. du V. Descascarar.
Il adj. Ecailé; privé d'écaillés. Il Ecalé; a qui on
a ôté l'écailic.
Ur.>4oa<<t'arar v. a. Fcaler, ôter l'écaillé. || Fig. Se
>anler, l'aire le fanfaron.
U<'Nca.«4cnrar.*ic, v. pron, íZií's/caí/car-sc. S'écalcr,
s'écailler.
OeMca^carillado, «la. adj. et part. pass. du V.
Descascar i llar. Déblanchi.
nt'NPaMcarlIkar, v.a. dés'.askarillar. Déblanchir,
ôler la croule d'élain des tables de plomb.
l»(>MoaMitar, v.a. Oler la crasse de la tète.
l»rNra.«4e|ii(> s. m. déskas-ké. 1/action de l'écaler
li's arbres, particulièrement les lièges.
Ui'Mrastatln. ilîi. adj. dés!,asla-do. Dénaturé, en
parlant des enfants.
IkeMraiii-ioiiar, v. a. dés'ianniionar. Prat. anc.
D.iplégier, /^-charger du caulionnement.
UiNfaiidulAilo , «la. adj. déskaoudalado. Sans
argent.
UoscaH«lilla«iaiiii'iite, adv. '\[\us. déskaoudilla-
diiiiién-té. A la débandade.
Uoxcaudilladi». da. adj. invis. désiiaoudilla-do.
(Jai esl,(nii fuit à la débandade.
DoNcaiidiiiar, v. a. Faire fuir, aller à la déban-
dade.
l»i>Mf<>l>ado. da. part. pas. du v. Descebar.
l>i-s«-ciMti', \. a. ilés/.éb(tr. Oler l'amorce à une ar-
me à feu.
ItoHci-^udu, du. port. pas. du v. Dcsccijur. Dcsa-
veuglé, c.
Mi'HCe;(anilento, S. m. désíé;¡ainién-to. Fig, Dé-
saveuglemeiil; étal d'une personne dèsaveuglée.
ncHcosap. v. a. di's/.égar. Fig Dèsaveu;;lci , lircr
(lueiiiuMin de l'aveuglement, le détromper du-
une erreur, le guérir d'une passion.
ltcNrc>uai'MP, v, piion. dsin.é(jar-si''. .Se désaveu-
gler; se dessiller les yeux, se sortir d'erreur, de
l'aveuglement des passions.
llfsriMiar, s. m. V. Dcren'ii io.
Uf.Hcciidciicia, s. 1". ilészén<!én-7.in. Descendance;
extraction, estoc, ligned'extraclioii. || .Jurisp. Des-
cendemcnt, succesion de père en iils.
DcNctMidiMttc, part, prés, du v. Descender. V.
Descendiente. \ Musmlo ti inurecillo descenden-
te ; .Vnat. Muscle don les libres vjnl en descen-
dant.
Oescendor. v, n. dészéndir. Descendre; aller du
haut en bas. Il Desrendre ; en parlant des ba-
teaux, etc. Il Fig. Dcihoir (le son ciédit . || Fig,
Proceder, dériver. || Venir peu a pi'u au sujet
dont on veut parler. || v, a. Desi endrc . mettre
plus bas. I Dévaler; faire descendre (luebmc cho-
se. I Dévaler; descendre, aller d'un lieu bas.
Deprendida, s. f. inus. V. Descenso.
ncxreiidido.dn. part. pass. du v. Descertfier, Des-
cendu, e.
Ue.xrendieiidu. part. prés, du v. Descender. Des-
cendant.
Ueseeiidiente, adj. et part. prés, dn v. Descen-
der. Descendant^ (lui descend. || s. Descendant;
celui nui descend, (jui tire son origine d'une per-
sonne, d'une race.
noííeeiidiiiticiito. S. m. dés/.éndiniien-tu. Descen-
te; l'action (le descendre, de metlreplns bas. Se
dit ordinairement de la descente de la croix. I|
DcscentUmiento de manos ó de bofetadas; grêle;
de sdiitVIets.
■»e!>ieeudir, v. n. inus. V. Descender.
ne!<eenKií>ii , s. f. dés/.cnsiun. Asir. Desceuision;
terme (¡ui n'est emi>lovc (juedans les deux loiu-
tions suivantes. || Descensión derecha de un
astro ; descensión dioie d'un astre; arc dehé-
cualeur compris entre le point de l'équinoxe du
|)rinlemps et le cercb! de déclinaiaon (|iii passe
])ar cet astre, jl Descensión oblicua; descensión
obliiiue; arc de l'équaleur compris entre l'é(|ui-
noxe du printemps d'oiil'on compte lesdegres de
l'èiiualeur.et leprint de Péíjuateurquise couche
en mèine temps que l'astre. || Descente ; l'ac-
tion de descendre, de inclre plus bas.
Deseeiiidniial. adj. dés/.énsinnal . />esceiisionnel;
(lui appartient à la descensinn des aslres.
UfsreiiMo, s. m. dés/.én-so. Descente ; l'actiim
de descendre. H Penchant par Iciiuel on des-
cend. Il Chille (l'un rang èlcNc. || Argument
dans lequel on descend du général au parliiu-
lier.
Keseeiistiiii. s. m. (/i'.i/.<';/-Aoiim. ('Iiim. anc. /)es- -
censiim; mol latin pour designer une es|)èce de
dissoliilioii faite en plaçant le l'en au dessus de
la liiiuetir que l'on >oulait distiller.
UeNCi-iita. s. f. inus. dési.¿n-ln. Debar(iuemeni:
descente; action par laiiuelle on debariiue des
marchandises, des passagers, des Iroupes. ele,
/>eb,irqueiuenl; actimi d'une personne (lui de-
barque.
Ue.<»ceuti'uli.siuu. ;}. m, di:iL¿nlraliS-mv l'olit
DES
— 78 —
DES
Décenlralisme; syslcmc di; (léceiitrulisatioii.
UcNCentraliznlilc, ai]].dis7.éntrali/ti-bli'. Wccn-
Iralisablc; qui pi-ul cl rjni doii lUrc diTonlra-
lis(^.
ncNcciitrnlixitrlAii, s. f. il-'s/ihilrnli/mioii, l'o-
lit. /icrr'iitraliàalion; artioii de di-lriiire la cpii-
trali-alinii.
OeHcciitruIlKiidn, du. part. pass. du V. Descen-
lidliziii . />!■( (•iilralisi-. c.
UcMrt'iKi-ally.ar, V. a. (¡i'.t/.>''titralÍ7.ar. Polit. 1)6-
ConlralisiT; opi-tcr la (ir-rrnlrali'^atiDU des pou-
voirs publies, des tidininistralions publiipips.
DcMrciid-allKiirMo, v. prou, ilh/j'-ntraliiar-sé.
l'olit.Sc (IciiMilralisor; Aire dôicnlralisé.
ni>MC(>ñld», da. pari. |tas-i. du V. Itfttri'ñir.
UcMcoñldura, s. f. dési.éijniddu-ra. I/aiiiou de
dfciMiKJre.
llrMcenir , V. n. dh7.é¡jnir. Déccindrc; óler la
«■•■iiiliirc. li Desceñirlo deseen r la espada; quit-
ter ré|)''e,
DoNrciiimc, V. pron. dhihjnir-sé. Se df^ceindrc;
<'lrc (li'coiul; s'i^ler soi-même la ceinture.
l*c«r<'i»ado. dn. part. pass. du V. Descepar.
Wessourlic. e.
Ui>Mcc|»ar. V. a. dh/.^par. Pivoler ; se dit des
arbres, (les plnules dont la pniicifiale raeiue
s'enfoure perpeiulicnliiiremcnl en (erre. || Déra-
ciner; tirer de terre, arracber de terre un arbre,
une pbinte avec ses rarines. Dessouchcr.- arra-
cber des ceps de vi^ne jusqu'à In racine. || Ra-
ser , renverser, un édifice de fond en com-
ble, j
WpsccparMo. V. proa, dffsze/jar-s^. Se dfssoucher;
être (ies^onrbé. i
noMcci-ado, da. part. pass. du V. Descerar.
n«'.««corar, v. n. di'siérar. Cbàlrer les rncbes. '
DeHrercudo, da. part. pass. du V. Dfscnrcar. ||
adj. Ouvert, sans muraille, sans enceinte. '
DrHrprcador, S. m. iuus. dés7.ér-kadur. Celui
qui force l'ennemi à lever un siéfie.
Bcxcercnr. v. a. dhrérkar. Uérloie, ôter, rom-
pre une clôture. || inus. Faire b-ver un sié^e.
Wesccroarxo, v. pron. í/H,v7,tír/,ar-i(í, Se déciorc;
être déclos, cire sans clôture.
Oesieerco, s. m. inus. dészér-ho. Levée d'un
sié e.
OoMccrplirar, v. a. iuus. désrérébrar. Faire per-
dre le jugement, démonter la cervelle.
OeMccrrajudi», da. part. pass. du V. Descerra -
jar. i; adj. Licencieux, déréglé, sans frein.
De^cprrajad-.irn, S. f. désrérrnçf-hudon-ra. V
action de déverrouiller, d'ôter la serrure.
MesopiTajar, v. a. dt''S7.érra(]-har. Déverrouiller;
ôler les verroux. !| Décadenasser; enlever, lever^
arracher la serrure d'une porte, etc. \\ Descer-
raj'ir uno la escopeta; tirer un coup, déchar-
ger un fn^il.
Ucf^pci-rajurNP . v. pron. désiérra<j-har-sé. Se
décadenas',er; être décadenassé.
Oe.tcpriHitiado, dn. part. pass. du V. Descer-
rumarse.
Uo.xroi-fugiiarso, v. pro:), désiérroumar-sé. Se
déboîter, se disloquer un pied, se soulever un
muscle, en parlant d'un chevaL
DPHcervisixIo. da. adj. et part. pass. du V.
T)escervi(j(ir .
Dcsrorvigaïulciito, s. m. inus. dés/.ervijamién-
to. L'action de tordre le (ou.
upMcrrOxar, v. a. \n^%. dèiiérvigar. Tordre le
Cl)\\.
UcMrctraûar, v. a. inus.f/^<z(îf ra</f(ar. Piquer,
I ronger un arbre justju'au crp'ir.
Dpuroirar, v. a. désiélrar. Desceptrerj 6tcr le
sceptre, détrôner.
■ npucetrarne, v. pron. di'siétrnr-sé. Se dcsccp-
trer; être désceplré, détrôné; renoncer au scep-
tre, au trône.
, npMcirraltlp. adj. désiifra-blé. DêchilTrable; que
l'oti peiil ilcdiiffrcr.
DPMrlfri.do. da. part. pass. du V. Descifrar.
I DérbilTrc, e.
I OPNrirrador, s. m. di''S7.i frad.tr . Décliiffreur; re-
I lui (|ui a la clé d'un chilTie, ou qui a le talent
de dediiffrer sans avoir de chilTre.
DPMpirrar, v. a. des7ifrar. Déchiffrer; expliquer
un chiffre, \\\\ écrit eu cliifl're l| Déchiffrer; de-
viner le sens dMiii discours écrit en caractères
différents des caracteres ordinaires, ou disposés
arbitrairement s'ils sont ordinaires. || Déchi-
ffrer; parvenir à lire une écriture mal faite,
ine;;ale, incorrecte, pre-que illisible. f| lig. D6-
j chifirer; pénétrer une chos(! secrete, obscure»
j démêler ce qui est compUíjué, embrouillé, dif-
I licile, embarrassé. Il Mus. Déchiffrer; lire de I»
mnsiiine pour la piemière fois et la lire faci-
! lement.
Dewclfriir'ini». V. pron. dészifrar-sé. Se déchiffrer;
! être ilécbiffré.
DPNclnibrad<>. da. adj. et part. pas. du v. Des-
I cimbrar. Décilitre, e.
DpHciinbrainW'iito', s. m. (\i''S7Ímmbramién-to.
j Drcint renient; l'action de décinlrer , résultat de
celte action.
UPHPiciiltrar. v. a. dészimmhrar. Archit. Pécin-
trer ; ôter les cintres qu'on avait placés pour
' construire une arche, une voiiie.
DcNCiiiibrai'Kp, v. pron. désiimbrar-sé. Se dé-
cintrer ; être décinlré.
UcNciniciitado, da. part. pass. du V. Dcsci-
metitar.
Dc.«<ciini'ntar, v. a. inus. désziméntar. Ruiner,
abattre de fond en comble.
De.sciiipliado, da. part pass. du V. Dcscinchar.
Dessanglé , e.
De.sciiit'Iiar, v. a. dészinntchar. Dessangler; dé-
faire . lâcher les sangles à vm cheval , etc.
Dp.«icincharMp, v. pron. dészinntchar-sé. Se des-
sangler; être dessanglé.
Dp«»eliisir, V. a. inus. V. Desceñir.
Oespitiio. p;irt. pass. irr. du V. Dosrinqir .
Dp.xcivilixable, adj. des/./ i;(7;'za-6/''. Décivilisa-
ble ; qui peut être décivilisé, qui est susceptible
de perdre sa civilisation,
DosoiviJlKaclon, S. f. désziviliza7.inn. Décivili-
saiion ,• action de déciviliser , de renverser la
civilisation.
I>(-«ptvllixndo. dn. adj. et par. pass. duV.Desci-
vilizar. Décivilisé, e.
R><'<>ieivili7.ad»r, S. m. et adj. désziviliia-dnr.
Déciviii.i:iteur ; qui décivilise , qui porte attein-
te à ia civilisation .
Dp.«civil3zant(>, part. près, du V. Descivilizar ,
et adi. Décivili^ant : qui décivilise , qui détruit
la civilisation ou les elTetsde la civilisation.
Despivilizai*. V. a. iieszivilizar . Déciviliser; dé-
truire la civilisation, porter atteinte à la civili-
DES
79 —
DES
sation.
OcsclvIlUarso, V. pron. dészivilhar-sé. Se de-
civiliser; être décivilisé. |1 Se décivjliser ; dé-
Iruirp sa propre civilisaiion.
neNcInvufli*, do. part. pas*, du V. Desclavar.
WesciBvador. S. m. Tire-clou ; oulil de couvreur
pour arraihcr les clous.
DeMCInvaniieiito, s. m. désclayamtén-lo. Désen-
• louafîe ; action de déscnclouer. || Vetcr. Descn -
cloua(,'e; action de tirer un clou du sabot d'un
cheval. , , , .
l»eNrla-»ur, v. a. Déclouer , dctactier en ôtant les
clous. Il D<-scncloucr , tirer un don en parlant
des pièces de canon , ou du sabot d'un cheval.
DoNriHTijaüo, da. part. p.>ss. du V. Dcsdainjar.
DfMcInvijar, V. a. déxclnvifj-har. Déchevillcr;
enlever les chevilles qui lient ensemble deux
pièces de bois.
UoArlaviJarMe. v. pron. désclavig-harsé. Se dé-
chevillcr ; être déchcvillé.
OcNcoastiIncion, S. f. deshoaqoula/.ion. Décoa-
gulation. action de faire cesser la cosfiulalion
d'un liquide. Ktat de ce qui est dccoagulé.
lM>Mi-oasuladw, da.adj et part, pass.de Descoa-
gular. Dccacíiagulé.
DeNcoasiilante, part, près, de Descogular. Dé-
coa^'ulant.
■icNcoasnlar, V. a. deskoagoular. Phys. Décoa-
Kulir; faire cesser l'état de coagulation d'un li-
<|iiidp.
DcNcoagularfar. v. pron. deskoafi'^idar-sé. IMiys.
Se dccoagulcr ; cesser d'être à l^ctat de coagu-
lation.
ne.xroliajar , v. a. deskobaghar. Egrapper les
grains df raisins de la grajipe.
Dt'Kcoltcrdira. s. f. deskoberiou-ra. Inus. L'ac-
tion et l'clfct d? découvrir.
■tPHCubljadamoiite, adv. inus. d'skobighada-
inén-té. A nu , sans vêtement, découvert.
Ui-Hcoltijar, v.a. deshobig-har. fu'i ouvrir: enle-
ver Ú (]up|qn'un les couvertures. i| Fig. Révéler,
découvrir.
DcNrocadaincnte, adv. deshohadamèn-té. Ef-
froniéniPiil , impudemment.
IloMcocadi», da. adj. deskokn-do. Effronté, im-
pudent, élionté , dévergondé.,
»t*Mrorai\ v. a. deskokar. Écheniller ; óter les
chenilles. || Agir avec insolence , biaver les con-
venances.
l><'Hroc«'diii-a, s. f. deskoiedou-ra. Inus Diges-
tion ; coctioii des aliments.
nvHcocvr, V. a. inus. deskozer. Digérer; faire la
coction des aliments.
i»i>Nriiriio, adj. inus. desko-tcho. Exlrèmemont
cuil.
lïoHcorA. s. m. desko-kn. Effronterie , impudence.
Urixcodar, V. a. doskodar, .Vrag. Défacliler, dé-
coudre. V. DesliUvaitar.
Upscoacr. V. a. dvshni)hi'rr. Déplier, dérouler,
étendre ce qui était plié ou roulé. || Inus. Choi-
sir. || Détrousser ; défaire, laisser ou faire re-
tomlx-r ce qui était troussé.
nrHroKvrxe, v. pron. des]\0(jlierr-sé. Se déplier,
.se dérouler , se détrousser , retomber. || S'cpa-
nouir , s'ouvrir , en parlant des ffcurs.
UcMroKldt» , adj. Détroussé, déroulé. V. Des-
roi/cr.
IkrMt'OKiiiili-nto, s. m. desknglti}nirn-tit. De-
troussemcnt, déplissage; faction de détrousser,
de déplier.
DeNco^ollar, v.a. des'ogollar. [L. mouillé, Hor-
tic. Èbourgconner; ôter les jets, les rejetons su-
perflus.
DcNcosotadn. adj. deskogota-do. Qui a le cou
tres-court. ] part. pas. de Uescogotar.
Descosotar, v. a. deskogolnr. Tuer d'un coup
appliijué sur la nucjue ; assommer, j Couper les
bois du cerf.
UcHcoito, s. m. dcsko-iio. Desaccouplemcnt; ces-
sation de l'iiccoui)lement , séparation des deui
sexes (pli s'étaient unis pour l'acte de la géné-
raiiou. Terme d'histoire naturelle, et d'écono-
mie rurale.
UcMcolai*. V. a* dcskolar. Ecourler. || Couper la
queue à un animal. H Couper k bout d'une piè-
ce d'éioiCe.
DrMralrliar, v. a. deskoltcfiar. Mar. Détordre un
cûble.
Descolocado, du. adj. et part. pass. de deicofjar.
V. le verbe.
I Dcscoisar , V. a. déskolqar. Dépendre; dciacher,
décrocher. || Détendre, détacher un (djjct tendu
de haut en bas || Descendre quelque chose au
bout d'une corde. | Détendre , ôlcr les tentures,
les tapisseries, etc., d'une pièce, d'une église,
etc.
neMeol;i$ai'Mi>, v. pron. désknlgar-sé. Se laisser
couler, descendre le long d'une corde, etc. ||
Descendre, se précipiter sur.
Uescoii&ado, adj. inus. dès]\nUga-do. Détaché
d'une ligue, separé d'une coalition.
Dcscoluiai". V. a. di'sholinny. Uaser; ùter le com-
ble d'une mesure de grains, etc. H Fig. Dimi-
nuer.
DeNroimillar, v. a. déskolmill-ar. Arracher les
dents canines.
DoNroloraiiiitMito , s. m. inus. dés'^oloramién-to.
Décolorali< ir, perle de la couleur naturelle.
Descoloi-ai'. v. a. dêskolorar. Décolorer, effacer,
ùter, affaiblir la couleur. || Dérougir^ ùter la
couleur roiii,'e.
Me.«c(ilorai-sc v. pron. d'-skolorar-sé. Se déco-
lorer; être décoloré, perdre la couleur. | Se dé-
colorer, altérer ses propres couleurs par des
moyens arliliciels.
DoMooIorido , da. adj. déskolori-do. Décoloré;
pAle, blême, sans éclat. || part. pass. de desco-
lorar. V. le verbe.
DP!«ooloi-iinl<>nto, s. m. inus. dés'.olorimi¿n-to.
Décoloration ; pâleur.
OcNcoloi-ir , V. a. V. Descolorar.
ItoMPolladaiiieiitc, adv. déskolladamèn-té. </
mouillé . .^vcc assurance, résolument, avec su-
périorité.
Dr.*<collaiiii(>ii(o, s. m. inus. dés oU<imién-to. J
. moulk' . Hauteur; supériorité, fierté. V. Des-
ruello .
OcNrollai*, >ol»rc . v. a. déskollar. [I mouillé .
S'éle\er aii-dessus, soi passer en hauteur, do-
miner, evccller. || Fig. Surpasser, l'emporter
sur.
UcMconibrado, d«. adj. et part. pass. de descoui-
brar. Dctombré.
DoMroHilirar , v.a. détVomhrar. Décombrer ; de-
t)arrasser , dégager de ce qui obstrue.
DrMroiiibiiNiloii, S. f. dt'xVombousIion Cliiin.
DKS
— 80 —
DKS
I)('roml)iisliiin; opí-ralioH pour (Ictruirc . l'oxi-
(latioii (l'im toips, (••(■sl-a-(liic , pour sópaicr
l*o\y;:('iic tics roips (|ui ont rprouvc la rumhus-
lion. \ . Iti-.\ii.r¡4;i'¡i(iritin.
ncNf<tiii<-«li<ljiiii<Mite , adv. ili'sUovu'didnnivii-té.
(îrossiriciiiciil ; iiiaihuiuirli'int'nt , iiii|ii>liinrtit.
Il A l-('\n's. iiniiioili'iiiiinit . (ii'iiicsuifnicnt.
Itrwctiiiicilido . <lii. adj. itésIaitiiéili-Jd. (¡rossipr,
inailiomir'lc . impoli, incivil, j) l'Accssif, imnio-
ilcii- , (Ici cfilc , dciiicsun'.
llfNroiiM-tliiiiiciilo, s. m. <lrs\%.())iii''(liiuifn-t().\i\-
(•i>ilitc, impolitesse, jírossiÍMOlé. | Kxccs, déré-
^li-mciii.
Doiwroiiu'tlifMo , V. proii. (lèsknmi'-illr-sé. Mau-
(|iici d-c^ards pour, a;;ir j-rossicrciuctil , traiter
a\cc impiditesse. | S'excéder, se dérégler.
l»cs<-oiii«'r, V. n. dèsliumcr. l'aiii. Dccliarger son
\ciilrc.
ircMcomimioiitu, S. m. inus. dèshomimién-to.
Dédain all'erté pour une chose qu'on désire avec
ardeur. || Défaut d'ap|>ctit. V. Dcsijaua.
U(vx<-oiitofla<lo. ilii, adj. (lùslioinodti-do. Incom-
mode . ini|)orliin.
■leNroiiiiMliilail . s. 1". déskomudidadd. ncommo-
. dite, fiène , malaise.
u«>MfóiiMMio . <iii. adj. dés\io-uiodo. Incommode.
\. liiroyiKido.
ikoNcoiiipiKii-iir , V. a. (¡('skunijKitli'dr. IJrouillor,
désunir, mettre la mesuilellij,'eiue entre. | v.
pron. Se hrouilUcr , rompre, cesser d'être amis.
l>4>sroiii|iañHr, V, a. mus. déskonijuitinnr, Ou'út'r
la compajrnic de.
l»('sooiiii>as s. m. inus. dt'shoiiipass. lîvcès. ||
noMcuiii|ia<<ailaiiit>ii(c, iwil.di'slionijHissíiíhnnén-
li'. Outre-mesure, excessivement, démesuré-
lucnl.
DcNroiiipnNailo , tla, adj. déshompassa-do. Ou-
tre, démesuré, excessif.
noNruiiipaNai-Kc, V. pron. déskotiprisar-sé. Ou-
tre-passer les bornes de la raison, se pcnnetirc
des écarts , braver les convenances.
l»eMc«>iiipl<>tai' , V. Ü. dí's\ií>m]d(((ir. Décomplé-
ter : rendre inconiplel; déparier.
noMcomplirar , v. a. désl.tmiplikdr. Décompli-
qué; ùter la complicalion, lever les embarras,
Il Peu usité.
DcHconipuner, V. a. dë.uiompou'r. Déranger,
troubler , désajuster, altérer gravement, met-
tre en désordre . déparer. | Cliim. Décomposer;
séparer les éléments (lui constituent un corps;
réduire un corps à ses principes. || Décomposer
une lumière, un raisonnement, une idée, etc. les
analyser, les réduire à leurs principes. |i Brouil-
ler, désunir , mettre la mésintelligence entre,
indisposer.
ne.scoiiipoii«>rKc, V. pron. déskomponér-sé. S'al-
térer , se déranger. || Passer les bornes de la
raison , se permettre des écarts blilmables, bra-
ver le convenances. || Se déranger , se sAter, en
parlant du temps. || Se déranger , se détériorer,
en parlant de la santé, | Se vicier , s'altérer, se
gâter, en parlant des humeurs, etc.
ncwrompoiiibUv, adj. diskvmpotii-blé. Décom-
posable; qui peut être décomposé.
ni-Kroinpo.sieioii . s. Í. dèskoinposshion. Déran-
gement . desordre, trouble, confusion, desajus-
temcnt. I Chim. Décomposition; action de dé-
composer un corps mixte, de séparer les éléments
i|ui le constituent. | Doblc descomposición ; dé-
composition double; la décom|iosition de deux
corps Imiii par laulre , etVectuée de manière à ce
qu'ils t haiigent de bases ou d'acides, et (¡u'il se
produise des composés nouveaux. || Dcsminposi-
ciun espoiilànea ; décomposition sp(Mitanée; cel-
le (|u-éprouveiit la plupart des corps du règne
organiciuc. qui s'allèrent et se pourissent d'eux
mêmes, des (jirils sont prives de la vie.— Fig.
Décomposition, du visii;.'e. des traits. |] Dèc(un-
pusition; aiiiily se des eleniciiis ( onstitutifs d'iliiB
idee . d'un discours, d'un tahliaii,
UoNOoiiipoMliir» , s. f. V. ¡)cscotitpusicinn. | Né-
gligence, delaul de soin , incurie , désajusle-
nienl. || Impudence, man(|ue de retenue , elfrotl-
terie, immodestie.
Di>wr«tiiipii('Nlaiii<'iiCp. adv. dcskomjxntcsla-tnén-
Ic. Impudemment, sans retenue, elVroiitément.
Il Négligemment, sans soin, d'une manière dé-
sordonnée.
WfMronipiioNto , ta. part. pass. de descomponer,
et ilesctntiponerse. Décomposé, c. | adj. Effron-
té; impudent . insolent.
llrMcoiiiiilKaoloii , s. f. d,'skomoulgazion, ¡nus.
l'Ai ommunion.
HcMCMtiiiiilKadero , r«. adj. inus. V, Malvado.
We^roiiiiilKadw , «la. adj. V. liscomulijado. jj Mé-
chant.
l»ONfuiiiiili;<><l<»i'r •''flj' V. Escnmuhjddor.
U('f>ii-oiiiiil;;aiiiU'iit4. S. m. inus. V. liscomunion,
l»eN<MiiiiiilKar , V. a. Y. Jùconiulfifir.
ncMcuiiiiiiial. adj. desliouioutial. Démesuré, énor-
me .excessif, monstrueux.
Uo.xroiiiiinalexa, S. f. inus. V. Escomunion.
UeMcniiiiiiialiiieiitc, adv. déskomounalmén-tc.
Démesurément , excessivement, outre-mesure.
avec excès.
O(>.wi>uniiiiiion, S. f. V. Escomutiion.
Or^-coiii-eptiiar , Y. a. Discréditer. V. /)csac»-e-
dilar.
Doscuiiccrtndaiiiciite, adv. déskonz^^rtadamén-
t¿- Désürdonnnément, confusément , en désor-
dre, irrégulièreiuent.
Ui>.«ipoiie(>rtado. ila. adj. et part. pass. de rfe*-
co»iccrífír. Il Dérangé , déiéglé, négligent; qui
manq-je d'oidre dans ses affaires. | Démis, dé-
placé.
ncKooncertadura , S. f. inus. V. Desconcierto.
DPivcoiicertaiiileuto , S. m. V. Desconcierto.
Déconcertement.
Dciicoiicrrtar , V. désknnïértar . Déranger , trou-
=bler , mettre en désordre , brouiller. || Déconcer-
ter ; troubler un concert musical , un concert de
voix ou d'insluiuents. | Fig. Déconcerter; trou-
bler quelqu'un, l'embarrasser , le décontenan-
cer, l'interdire. Il Dcsconceriar las medidas;
déconcerter; rompre les mesures, ji Déplacer,
dénietre, démonter. || v. n. Parler sans mesure,
sans ordre.
De.<«coiicci-tnr»ic , v. pron. dcskomertar-sl^. Se
déranger, se troubler, être mis en désordre,
être brouillé, en parlant des choses. || Ne pass'ac-
cordersur le prix d'une chose. || Se disloquer , se
démettre, en parlant d'un membre, se démonter,
en parlant d-un objet d'art, j Sortir de la règle.
Il Avoir un Hux de ventre. !| Desconcertarse el
estoniano; se déranger, en parlant de l'estomac.
Il Se déconcerter, ¿tre déconcerté , ne plus for-
DES
81
DES
tiier un concert, une harmonie. || Déconcerter; ne
|)Uis former un tout. ] Fi^,'. Se déconcerter; se
troubler, s-eniharraser , être interdit. |I Descon-
certársele à UHo las medidas: être déconcerté,
Hrc dérangé dans ses projets, voir ses mesures
rompues, etc.
Di'NcoiaoliitrMi' , V. jiron. deshnnntchnr-sè. S'é-
c;iiller; si' lever, se déiadier, lombi-r par éruillcs,
})ar jiarlics minces et léjières , en parlant de la
|)eau dans ceriaine> maladies culauées, des pein-
tures, des vernis, etc. V. Descostrarse. Descas-
cararse.
inowcoiiiMt'i-to, S. m. deskonzier-to. Désordre: dé-
réf-'icnuMit, déiaiigemenl. contusion. |J Déconcert,
défaut d'ensemble. d'Iiai ninuic. || Dépiaceinent;
dislocal ion. déionip()-<it ion des part ie> d'un corps,
d'une machine, etc. | Fi^'. Mésinleiriu'entc, désu-
nion, désaccord. || Fiji. I.é|iérelé, défiiul de cir-
conspection. I Fig. Décontenance , Ciubarra?,
trouble. || F;g. Négii^îence ; manque de soin, de
conduite dans ses affaires. H Dévoiement ; llu\
de ventre. [\ Bob. l'remier tour de corde que le
■bourreau donnait à la question.
UrNcoiirliitr , v. a. desUonklouir. Déconclurc. V.
fíesnjiistar.
DivicoiM-iiiiríto, V. pron. des'.onl.louir-sè. Se dc-
ronchire. V. Desajustarse.
lífxoom'rtrclc, adj. iiius. V. Desacorde.
I»i'ísc«nf»r«I:« . S. f. deslionicur-dia. Discorde,
cunlrariété, dé-union.
Di'Sfotitî-.irtamento, ailv. deskon(iadatnèii-tè. A-
vec déliance, avec méfiance.
IYi*scoi><i:iilill<t. illa. adj. diin. dc desconfiado.
Utf.xeoiilla<li» . tla. adj. et |¡art. pass. du v. des-
ronfiitr. Mélîanl, ombrageux, soupçonneux, dé-
fiant.
Orscoiilianto , MUis. dcskonfian-tè. Déliant. V.
Desconfiado.
Do.4coiiüaii7.a, s. f. deskonfuin-za. Déliance, mé-
fiance, soupçon, crainte d être trompé, surpris.
Déliance; mannuc de conliancc dans ses forces,
ses talents , sa capacité , ses vertus , eLc. ¡ Ja-
iou-ie.
noscoiiriaiixar. V. a. (/es/coii/îanzar. Découfian-
cer. y. Desconfiar.
Oo.sroiillai*. V. n. des'nnfiar. Se méfier, se défier,
craindre, soupçonner.
PeMpuiifarinar , v. n. deskonformar. Discorder,
être discordaul. nvèlre point d'accord.
PoNooiifurnu'. adj. des oiifor-mè. Discordant, qui
n'est point d'acconl. qu'on ne pi'ut accorder o[)-
posé contraire. ¡ Différent, iiié^ral.
Pr<>«-(>iir<triiil<la<l, S. f. des oii/orH.uV/iif/(/. Discor-
dance; (q)positi()n. contrariété, ¡ Différence; di.s-
proporti'in, inégalité.
De*tc«>nrui-tar , V. a. des]innfortar. Déconforter.
j inns. V. Desanimar, desalentar.
U('s('!>ikh«M-(aii:>, a.!], et poit. pass. du V. dcsr'on-
horlar. \ inns. V. Desanimado.
UcNroiiiKts-tiiiniciitu, S, m. iuus. Découragement .
V. Desatiento,
Dc^teoiihoi-tur, V. a ÍQUS. Décourager. V. Desa-
nimar.
IteNriMiliurte, s. m, inus. Découragement. V. De-
saliento.
l»osc(»ii«r«"r, V. a. des'onni'r. Méconnaître . dé-
savouer, nier, ignorer. ¡ Faire sembiani d'igoo-
rei- une chose. | Desconocer un benrprio ■ ne
TOMO V
point reconnailre un bienfait.
UfNcuiioridaiiioute, adv. desi;otio¿idamén-té. A
l'insu. sans connaissance ¡ Ingrateaieul ; av<c
ingratitude.
DeMcoiiociilo, adj. el s. et part. pass. du. v. det-
conocer. Inconnu, qui irest pas connu. ! Ingrat,
meconnais-anl , peu reconnaissant. ¡ Défiguré,
changé, méconnaissable. ¡ (Jliscur , peu connu.
HcscuiiucUiiii'iitu. s. m. V. /nijratitu i.
Uc.vcoiiosfcr. V. Desconocer.
D<>MC(»ii.HaKi-aii<i. du. adj. elpart. pass. diiv. des-
consaijrar. Deconsacré.
DeNtMMisaKrar., v. a. dfskonsagrar. Dcconsacrerî
ôler la con>écralioii, détruite l'état de consécra-
tion J-un* personne ou d'une ehose.
UfMcuiisasi-ai-Me. v. pion, deskonsarfrar-sè. Se-
deconsacrer ; être déconsacré , perdre la consé-
cration.
DcHc»ii»«('jar, V. a. synonym. dc desaconsejar, V.
ce mol.
Dcxfoiiücutir, V. a. deskonsèntir. Ne pas consen-
tir. I Discordei ; u'éue pas d'accord, ne pas tom-
ber d'accord.
Dei<coiisitlt>racii>n . S. f. deskonsidèraiion. Dé-
coiisidération : peile de considération , manque
de coiisiiiéialion, méseslime, d "faveur.
De^^eoiiMiilcrailaiiiente , ailv. des onsidèrada-
mèu-te. D une inaiüere peu considérée.
De.<4co!i«<i«l«-rad<> , du. adj. el part. pass. du v.
desconsiderar. Déconsidéré, e
Ue»4caii.siderur, v. a. deskonsidèrar. Déconsidé-
rer ; ùler la considération, faire perdre la consi-
dération, cesser d'estimer, perdre de réputation.
Peu usilé. V. Desacreditar,
Uo.xc(>ii;4»iablc , adj. deskonsota-blè. Désolable;
qui désole.
DeMcoiisolucion , S. f. nés nnsolaiion. Aillction;
désolation, tristesse. V. Desconsuelo.
Dt*.<«cun<>oladniui'iite, adv. deskonsoladamèntè.
Tristement; avec peine, sans consolation.
Dte»iouii!«oladi<«siiiii>. adj. sup. de desconsolado.
Ui'.scostMoladu, da. adj. et part. |)a-:s. du v. des-
consolar. Désolé, allligé, qui ne peut pas se con-
soler. ] Faible , privé d'aliineuts , en parlant de
l'estomac.
DtvHpi)iii4olar, V. a. desconsolar. .^.Illiger, désoler,
faire perdre courage, attrister.
l9i><4coii.solar.xp, V. pron. deskonsolar-sè. S'affli-
ger, se desoler.
Despi>ii!«tiliioioiialisni(t, S. 111. deskonstitouzio-
nalis-ino. Décon-lilulioniialisiiu' ; système dont
le but est de renverser la constitution.
Ui>.«ro:istitiiPiit»ali7.ad<>. da. adj. et part. pass.
du V. desconstitnriouallzar. Décoiistitutionna-
li-er.
Uos(N»;i>>(lt tirioiíaüá'.ai* . v. a. des' nnslitoazio-
nalirir. Dec >iistitulionnalisiM\; renverser l'ordre
coii»lilutioi|iiel. détruire la constitution.
Ut'MCi>!iK(it:iri(>iial>7.:ir.'X('. v. pron. l'olit. Se dé-
conslilutioiui.iliser. èlre decon-titutioiiii.iiisé. ||
Se deconsliliiiiiinali>er; abandonner la conslilu-
tion, les op nions constitutionnelles.
D(>NOoii<<tiMicot<iii , s. f. (/e.ï .od.vf 'n/ízío/in. Dé-
consrucîion; action de decoiislmire, de désas-
sembler, les parties d'un tout. |1 gramm. Décons-
truitiou. déplacement que Ion fait au\ subir aux
mots dont se compose une phra-e écrite dans
une langue étrangère, en violaiii. i' csl vrai, U
ÜKS
82 —
|)í:s
synlaip do rolle laní,'uo. mais au'ísi on se rap-
pVocliaiil tío la siiitaxc lie la lanjíiio iiialcniolle,
dans lo l)'it do tnioiix saisir lo sons «jiic prcscn-
tonl los mots do la pliraso.
UPNcoiiMiriiUlo, «la. adj. y pat. pass. de Dencons-
tniir. Dócoiislriiit.
UcMcuiiNd-uIr. V. a. (leshonstrniiirr. Dóconslrui-
ro: dosüssonilili'ilas partios d-nn tout. || ^ramin.
Dóconsliiiiro; i'airo la (lócoiistiiirtioii, iiiloivor-
tir l-(irdro do coiistnu Iídm, propio à une langue-
HoNooiistriiirMo, v. proíi. So dóconslruire; étrc
dói'oiistniit, otro dós.issomidé.
DcMooiiMiiclit, s. ni. tli'skmi.iou'-ln. .\fniotioii. dé-
solation, Iristesso. II Faiblosso, dórajíomoiit d'os-
loniiic.
Divxcdiiditli», na. part. pas. do Desrotitar. Ks-
ronipto.
DoMcitiitasiar, V. a. desUoulíuj-iiiiir. Dósinfoi-
tor, olor la ooiitagion. iMiii'oilion.
l»('Nr«>iiiaEiiU-ii(o, s. ui. inus. V. Desrunito.
UcMcoiitar, V. a. Peskontar. Dóonmplor, rabal-
tro sur une soninio, rolonir, oscoin|)lor. impu-
ter. II Fi;;. Haliallro lo niorito.
ncHroiitt'iitailixo, «a», adj. ilcskonlotlíidi-ro.
Dillirilo à contoiitor, qui n'ost ooiitont do riou.
OOMCoiitoiitamioiito , s. m. dcskoiilcnlaviicn-
n-tí). Mócoiitoiilomonl, (K'plaisir. || Discorde, dé-
sunion, mcsintollij;onoo.
UcMcniítcntur, V. a. deshuntoitfir. Móconlen-
lerl dóplairo, fAcher, rondro inéoontonl,
DeMcoiitcBílisímo, a adj. sup. do Desroiücnto.
DeHCoiitonto, ía. adj. dt'skonten—lo. Mécon-
tent; qui n'osl pas satisfait.
npNrniitonto, s. m. Rlócontontement; déplaisir.
nfKooiitliiiiailo, «la. pari. pass. do Desconti-
nriar.
DeNcniitiiiiiar , v. a. deshonntinonar. D\?con\'i-
nuor,- inlorrompro, quelque chose qu'on avaij
commencée.
»PMCon(iiiiiariite, V. pron. Se discontipuer; être
discontinué.
Uef«conliiiiio, a. adj. deshomiti-nojin. Disconti-
nu, qui n'est pas continu. || .Miner. Discontinu;
se dit dans la nomenclature minéralogi(juc do
Haïiy, d'une variété dont le signe est composé
d'exposants formant une progression à laquelle
ri manque un tormo pour (;u'ello soit continue.
IK^jsronvfiti'itcia s. f. V. ViPsconvetiienria.
UC!«eonv«>iiil»le, adj. dos 2 genr. dcskon)iv¿ni-hl¿.
Qui n'est pas on ra|)port ou d'accord avec, qui
ne va pas bien avec une autre chose. Il Inus.
Disconvenable, qui n'est pas convenable.
Dof)C4»iiveiiiblvniciit(^ , adv. dèscoiivéniblérnén-
té. Hors de propos, d'une manière inconvenante.
Desconveniencia, 9.. f. dèskonvénin-'iia. Dis-
convenance ; disproportion , inégalité, différen-
ce. 11 Incommodité, préjudice.
nescouvenientc . adj. des 2 genr. dèskonvé-
nién-té. Disconvenable; qui n'esl pas à pro-
pos, qui ne convient pas, qui n'est pas en rap-
port,
Deticonvcnientenientc, adv. dèshonvéniénté-
mén-té. Disconvenabicment ; d'une manière
disconvenable.
Desconvenir, v. n. dèshoni^ênir. Disconvenir; ne
pas convenir, ne pas s'entendre, ne pas être
d'accord, être divisés d'opinion, n Disconvenir;
jiepas être en rapport un objet avec un autre.
DcNconveiiii-Me; v. pron. dèskonvénir-sé. Ne
pas s'onlondre, ne pas étrc d'accord, ne pas être
en rapport.
DeMeAn*«>i-Mal>le. odj. des 2 genr. inus, dès'on-
irriíí-^í '. insiiciablo , sauvage; ({ui fuit la so-
cii'té , intraitable.
DeNCMiiverMar , v.a. mus- dèahotn'érsar. Fuir;
éviter la s,,(ic|è.
De.Hroiit «■i-tir , v. a. di'shouvértir. Déconvertir;
faire rotombor le converti dans l'erreur, rame-
ner à l'incrédulité , ro|donL;or dans l'irréligion
ou dans uno fausse religion.
Do.xeonvertli-Ne, V. pron. dèsioiinrtir-sé. Se
doconvortir; être déconvorti, renoncer à la vraie
religion, après l'avoir priinitis omoni embrassée.
UoNcitii villar, v. a. di'slouviflnr. Déprior; retirer
uno invitation. Il llotracler une offre, une pro-
messe.
DeMeopar , V. a desk(i¡Ktr. Ététcr ; abattre la lo-
to d'un arbre.
D«>Me«tra#.iiailanieiite , adv. déshoroznadamén-
/é. iiiu>. \ . IhxriirazoïKiddiiiPiitr.
DeNoitraxiianilent». s. in. mus. V. Desrorazo-
iinmipuUi .
nese(»r4ixniiii«laiitcn(e , adv. dits'.ornzonada-
vihi-tr. A\oc docouragoniont.
DeNenniKitiianiiciil» . s. m. di'skornv.onamién-
to. Doioijiiigeinonl , abattement do cœur.
Dese<»raz»iiar , V. a. dcskdray.otinr. Arracher le
cd'ur de (luolqu'un. n Décourager ¡ abattre le
courage. Il V. n. inu<. Se décourager, perdre
courage.
B>e.>i<>orelin«l<>r , S. m. dès' ortrhador. Celui qui
écorco le liège.
De.4corchar, V. a. dèsknrtrhar. Écorcer le liège.
Il Rompre les bouchons d'une ruche, ponr en li-
rer le miel, n Briser quelque chose pour voler
ce qu'il y a dedans.
Descordar, V. a. tlèskordur. Olor les cordes d'un
instrument, ip. n. iuus. liltre en desaccord. V.
Discordar.
Desoor«lcrar, V. a. dèskordérar. Sevrer les a-
gneaux.
Do.seor«lajo, ?,. ^^^. dèslordag-ho. inus. Plaisir,
joip, satisfaction.
De.«cord»na<lo, «la. adj. et part. pas. de Descor-
donar. *
De.xeorilonanileieto, S. m. dèskordouamién-to.
Art. Décordonnago ; action de decordonner, opé-
ration qui consiste ;1 enlever à coups de marteau
la matière (lui s'attache aux pilons d'un moulin
à poudre.
De.scor«lonar . v. a. dhkordonar. .\rt. Decordon-
ner : exécuter le décordonnago , ou enlever A
coups de marteau la croûte qui s'attache aux
pilons d'un moulin à poudre.
Deseortionarse, V. pron. dèsliordonar-sé. Se de-
cordonner; cire décordonné
Descornar, v. a. (/c.í/íorHar. Arracher , couper,
enlever les cornes d'un animal, n Boh. Décou-
vrir. 11 Dejarlos descornar , ou r/ue se descuer-
nen; fam. Laisser battre les gens.
Descoronado, da. adj. et part. pas. de Desco-
ronar.
Descoronar, v. a. dèskoronar. Dédammer ; ôter
le pion qui couronne la dame, au jeu de dames.
Il Découronner; enlever la couronne. V. Des-
trón rir.
DES
— 83 —
DES
Descorrear, V. n. dèskorréar. Se d<''pouillcr, en I
parlant du l)ois du lorf lorsqu'il croît.
■»e.se<>i-r(>»iflo,da. adj. dès'.orég-hi (Zo. Déréglé
(lésordoiiné , démesuré.
Ui-Mcoi-iei- , V. a. di'shorér. Faire glisser , replier
W Dnsrorrer una carlina; ouvrir le rideau. ||
JJcsrorrer el velo . dévoiler, découvrir ce qni
étiiil ciiché. Il V. n. Couler, (luer , en parlant de j
VIII li(iiii(le. Il Rétrograder, revenir bur ses ¡as, I
rcliriiuscr clieuiin. I
i»(>s<MMTi<lo , da. part. pas. de Descorrer. I
Moscoi-riisiifiit» , s. m. dèskorimién-to. Inus.
lùoulenicnl, coulage.
l>osfoi-iés. ad, dès ortéss. Incivil , grossier , im-
I (lu , malhonnête, discourtois.
ncHCitrtesi», s. Í. dèsliortéssi-a. Incivilité, im-
politesse, grossièrelc , malhonnêteté, distour-
t(jisie.
DcMcortcsinentc , aáv dèskortrsmén-lé. ïncivi-
lemenl grossièrement, impoliment.
Uescui-teziidu, da. adj. et part. pas. de Descor-
tezar.
Ui-srur(ezndor. S. m. iuus. dcskortézador. Celui
qui écorce les arhres. V. Desroiclifidor.
Mescortt'y.adnri» , s. f. dé.s\íoríé/.adou-ra. Ilist-
nat. nécorlicalioii, action de décortiquer , elVet
que cette action produit; séparation naturelle ou
artificielle de l-écorce des arbres ou de la ¡'.rc-
mièrc enveloppe d'une racine, d'un fruit, d'u-
ne semence.
np!4cortez<>inie:9to, s. ni. V. Vescortezadura.
UONcurtrxaiitc , adj. dès\iorlé7.an-té. Décorti-
quant; décorlicanl; qui enlève , iiui ala faculté
d'éiilever l-écorcc d'un arbre, d'une racine, d'u-
ne semence, etc. ^
Dr.«rortez:ir, V. a. descortezar. Ilist. nat. Décor-
tiquer; enlever l'écorce d un arbre, la premiè-
re enveloppe d'un fruit ou de toute autre subs-
tance végétale, n Kcorcer, écrouler du pain'
écalcr un fruit, etc. ji Tacontier ; polir (lucl-
qu'un mal-élevé , le déliourgeoiser.
Wejiooi-tfy.arsc. V. pron. Se décortiquer; être dé-
cortiqué , dépouillé de son écorce . de son en-
veloppe ; se dépouiller de soi-même de celte
écorce de de cette enveloppe. || Se décrouter,
s'écorcer , s'écaler. || Fig. Se façonner, se polir,
perdre sa rusticité , se dcbourge(ii>er.
DcMroscdiira, s. f. dóshossédou-ra , Décousure;
endiDil de cousu. 11 V. Descosido.
l>eNCi>«ii'f, V. a. (leshossérr. Découdre ; défaire
une coutuie détacher ce qui est cousu. Il Fig.
lîrouiller. désunir. || iVo di'scoser la hücn. loslá-
hios : ne i)as desserrer les dents , ne pas dire un
mot.
Oewoosorsc, v. pron. dhlossér-sé. Se découdre:
être décousu. || Fig. Parler sans relenue , dire
iiiiliscrètemeiit ce qu'il fallait taire. || Fam. LA-
clier un mmiI.
DcscoKidaiiiciito, adv. des' ossidnmén-tc. Fig.
Imtiiodérément, iniiisciètemenl, à l'excès.
Ilescosid» , s. m. drs'ossi-do. D"cousure; endroit
drciiiiSM de (luelque linge , de quebiuc étoffe.
Ui-scoMido , da. adj. et part pas. de Descoser. \
Décimsu. Il Kig. Indiscret, bavard. || Toi/io un
ilescosido. Inmodérément, élourdiment, excessi-
vement .
UcMM>Miillar , V. a. descostillar, .\rraclier ou
rompre les côtes. H Tomber de manière à se
rompre les côtes.
Descostrar, V. a. í/eikoiírar. Ecroûter , olería
croule. Écailler, enlever les écailles.
DoMcoMtrarMi' , v. pron. S'écrouler : être écrou-
lé. 1 S'écailler , tomber par écailles.
Do.xroNtreñlmiento, S. m. inus. Licence effrénée.
Dt'.*iC(»Ntiiiiil>r(', s. f. des ostoutn-bré. Inus. Pé-
saccoutumanci' ; perle del ({uelquc coutume , de
quelque habitude.
Do.xcotar . V. a. deshotar. inus. Lever la défen-
se de passer par un chemin ou par une pro-
priété.
De.sooyiititamipiito, S. m. deskiounntamiénn-
to. Dislocaliiin , luxation , déboîtement. |1 Fig.
Lassitude malaise dans les membres.
De»«coyiiiitar . v. a. (/csUoioM/iNfrir. Disloqner,
luxer, déboîter ; se dit en [.arlaiit des os qu'un
elf'irt , une chute , un accident quelconque fait
sortir de leur place naturelle , de la place dans
laquelle ils sont renfermés comme dans une boî-
te. Il Fig. Excéder, vexer, fati;;uer.
De»iroyiinturf<e , v. pron. Se disloquer , se déboî-
ter,, être déboîte . se déjoindre, dans toutes les
acceptions du verbe actif.
Do!<«cuytiiito , s. m. inus. Luxation. || Malaise.
Doserecciioia . S. f. dcskréiénn-iia. Décroisse-
mont, diminution.
Deíicrí'cer , V. a. desCréiérr. Diminuer. || v. n.
Décroître, diminuer. | Décroître , se raccourcir,
eu jiarlanl des jours. Il Baisser, [en parlant de la
marée, dun cours d'eau.
Desereeiuiieato, S. m. (/eik/eziiniénn-to, Dé-
croi>sance , diminution.
Dt-f«eiódi(o, s. m. desCré-dito. Discrédit , dimi-
nution de crédit , perle de réputation.
Ui'scrt'eueirt , s. f. (iei/iré;rin-ziü. Incrédulité,
mécrovance.
Descreer, v. a. dcshré'rr. Cesser de croire, de-
venir incrédule, n'avoir plus de foi. H Refuser de
croire une personne digne de foi. 1| Descreer Je
Dio.î : renier Dieu.
Descreído, da. adj. dcsCrCi-do. Incrédule, qn'on
a peine à persuader. Il Incrédule , inlidèlc, qui
n'a pas la vraie foi.
Descre.seendo . adv. des résién-do. Mus. Des-
creseendo ; en din;iiiuant l'intensité des fons.
S'emploie substantivement.
De.xere.«(ar, V. a. dvsUrcslar. Oler, couper la
tète.
Desci-ie.rse , v.pron. des-riar-s'. Se consumer
en désirs, mourir d'impatience . brûler d'envie.
Il S-exténuer de fatigue pour (luebiu'un.
Dciicriltir. V. a. dfsla ihir. Décrire ; représenter,
priiuire par les paroles , par le discours. | Dé-
crire; donner une idée genérale de quelque cho-
se. Il Géom. Décrire ; tracer des lignes cour bes,
des directions de trajets en lignes courbes'
Deseriikiise , v. pron. se décrire; être décri . ||
Se peindre soi-même.
Deseiiisar , v. a. mus. V. Desgreñar.
Deseriprioii, S. f. des' rijiiiotin. Description; ex-
position de attributs des qualités d'une chose.
Discours par lequel on décrit, ou dépeint. ] Des-
cription ; ouvrage qui a pour objet de décrire. |
tieom. Description ; action de décrire , de tracer
nue ligne, une surface. | Logig. Description;
dcliiiilion vague, impai faite , supcriicielle , qui
qui donne quelque idee dnine chose, mais sans
DES
— 8V —
DKS
ÍII faire coiinaîlrf l.i natuf , les |iro[MÍrlcs. ||
Description; iinciitairc dctailló de meubles pa-
piers , li\ res, 011 aiilres olijets , etc. i
DcMrrl|iil\o, va. ad], ileslripli-vo. Deseriptil: 1
qrii a pour (dijrt de deerire.
DeNrrl|»to,a. paît. pas. à&Describir. Di'pciiil. V.
Dr-.vr. ito.
DrM<Tl|ttiir , a. ndj. (IrxhrifitDr.Cif'om. DOvrisiwú; I
dont le Miiniyciuciif décrit une li;ine (•iiurlic.
IlrN(*rI(i(orio, a. iidj. inus. Décrivant ou desorip- j
tir. I
DoNri-lNiiiar , v a. <li'>l,risiiirir. Donner nu firand
coup sui- la léle. j
DcNri-liMiiiiii-si- , V. prou. Se mettre enfuii-urj
.s'etnpm 1er. |
UoNcriNtiiiiiar, v. a. (h'slirisii(l))(ir. Porter llll
¡iiiinil coup sur la lèle. I
DeNoriMtlaiiixadu . |)art. près, de \)psrrixliri
uizdT.
DoMrrisdanIxar , V, 0. tlnsi.r i.sliiiiii/.ar. Déchris-
tianiser ; faire eesser d^'lreclirclien; enlever le
titre de cliróticn ; faire renoncer a la foi cliré-
tienne.
Dc>«ri-lw(Ianl7.arMo, V. pron. Se décliristianiscr;
tHre dei lirlstianisó ; renoncer de sui-m«^me au
christianisme.
DrNorKa, (a.jiarl. pas. de Descrihir, Dépeint.
Ue.xcrilor, ra. adj. <leshr i-lor. Descripteur. V.
Dcscriiilar.
Descruo lioar , intis. Oler, descendre de la
croi.<.
DoMcriKleror: v. a. (láskroudéi.trr. Tcchn. Dc-
cruer; lessiver le fi! ou la soie quand ilssont crus,
pour les préparer à recev(»ir la teinture. || Tecli.
Décruser; exécuter le décrusa^'c; mettre les co-
cons dans l'eau bouillante, piiur en dévider la
soie a\ec une plus {îrand facilité.
DcNcriiilcrortic, v. pron. désVnnidh.érr-sL Se
déiruer. se décruser; être décrue, décrusé.
D<-^rriiil<-riiiti(>ii(o. S. m. desliioiidv/.'nnivntn.
Décrna^e: action de lessiver le fil et la soie
quand ils sont crus. || Décrusage; action de dé-
ciuser. Il Décnisemeut; action ou plutôt résollat
de l'action de décruser. || Décrùmeut; action de
décruer, ou plutôt résultat de cette action.
Dcst>i-iiza<!<>., <!a. part. pass. de Dcsrru/.ar. Dé-
croisé, e. S'emploie aussi adjetivemenl.
Dr^oriizar, v. a. deskruuînr. Décroiser; défaire ce
qui est croisé, mettre dans une autre position
des objets qui étaient croisés.
I>c.<erii3;arsp. V. pron.(/;',v romar-sé. Scdccroiscr,
changer sa position croi'-ée.
JDeMciiailoriiaiIo, «la. part. pass. de Lescuadcr -
nar.X . ce mot.
Dciicastdernar, v. a. d''s\innndi'riinr . Défaire ¡a
reliure d'un livre, le sép.arer par feuilles. || Fig.
Démanlibulcr, défaire, dcranj^er, mettre en dé-
sordre.
Dcüiciiiulriliadn, da. part. pass. de Descundi i-
llursf. V.cc mot. | adj. Qui se détache, qui se
sépare d'ini quadrille.
DoscisaiBriliado. S. m. deslouadrilla-do. Yélcr.
liliiladie des chevaux délinncliés.
D<'*irtia(lrillar.<ic, v. fvrin: dcsImiiadrUlar-sé. Se
dehaiidier en parlant d'un cheval.
De.<«r(iartelni'. v. a. désiiouartélar.. Mar. Courir
grand largue.
Descuartizado, da. part. pass. dcDesraaríiiar.
Kcarlele. e. |j adj. licartelé, divisé en quatre.
Dc>Mriiar(Í7.ar. v. u. <lrx niiarti/nr. rieartiler; sc-
par<"r en quatre, metireeii quatre quartiers, (la
i^carlelait; en iiraiil a (juaire ihevaux, sou-, laii-
cieune jui isprudence ceux qui utteiitaienl au\
jours du roi.
Df'Mriiartiy.arHf. v. pron. desko'i(iriizur-si'. S'é-
rarleler; èire écarlelé.
l>cMrul>l<Tia, s. f. dcsknitbicr-tn. Découverte;
action de (lecoinrir: un pavs, un trésor, une mi-
ne, nu reiiu'de etc. || >!ilit. Di-couverle.- aclioii
de reconnaîlie le pays ennemi, le lieu où sont
actuellement les ennemis, leur coiili'uancc , leur
nomine. || Sorte de pi\lé qui um point de clessus.
I .1 hi ili'sriihit'iln. a Iv. V. Ihsiithii'i tiim"Hle.
ItcMriiltIcrIatiK-iili'. adv. tif»' inibipi liinivn-té. .V
découvrt; a nu, détouv( rlemciit. sans voile, ou-
vertement.
Wi-Ncuhlei lo, s. m. dcs':s<)ubii;r-ti>. Découvert; ce
dont ou est a découvert, ce qu'on a p.ivét se
prend ordinairement dans le sens de déficit. |1
Art.Milil. Af di'sriihierin; à déc<Miverl; sansquc
rien ;:arantisse du feu de l'ennemi. || Al dpscu-
bierli)\ à tléi-oiivert; sans être couvert. |i Comm.
IC.stitr l'n di'sri(bicrlo; être à déiouvert n'avoir
aucun gage de sa créance. | exposition du sainl-
sacremi'Ut.
ncNfulsici (o, (a. part- pas. du Verbe. Descubrir.
Découvert, c. ( adj. inus. /Jéîaissé; abaiidoiiiié.
I Aiidiir, estar d/srubierín; avoir la lélc une.
II .-Il desrubicrlo, ouvertement, à découvert. |[
Estiir ó (¡iiediir ditxriibiprlo; être espose à de
grands reproches bien mérités. || Eu todo lodei,-
cubirrtii; (¡ans tout le monde connu.
DosonSii-elüllí-s, S. m. di'sixoubrétaill-ess. inus.
Sorte de petit éventail ancien.
DANriitirioioii. f. S. di-skoubrij.ii)n . inus. Guérite;
échauguette; lieud'oii l-on peut découvrir, obser-
ver, inspecter.
ncscudrtdero, s. m. </e.skf)ní»ríf/(i.ro. Lieu élevé
d-ou l'on peut découvrir une grande étendue de
terrain.
Mo!s<Mil»ri«lor, ra. s. deshoubridor. Découvreur;
celui (lui fait une découverte; se dit particulière-
ment des voyageurs qui découvrent de nouve-
lles contrées, n Celui qui découvre une chose
cachée. || Milit. Coureur. éclaireiir, batteur d'es-
trade. Il Navire employé à l'aire des découvertes,
De.<<c«i'»riiiiJi'al«. s. m. ilcslatiihriinii'n- lo. Décou-
verte; l'acti(ui de découvrir, d'inventer. || Décé-
leinent,d.' vouement. \\ Découverte, l'action de dé-
découvrir un pays et le pays découvert. | Descu-
brí mioitu del puclio; effusion, épanchemeut du
cirur.
»i'.«ei!t>rlr. v. a. f/ '.«/íoní^r/r. Découvrir , mani-
fester, faire voir, révéler, dévoiler. | Découvrir,
ôler ce qui couvrait, ôter le dessus. |i Découvrir,
trouver une chose cachée ou inconnue. || D -cou-
vrir,voir, disiiogiier , disceiiicr. apjiercevoir
une étendue suitout . de loin ou d'un lieu élevé,
Il Découvrir ; parvenir à connaître ce qu'on te-
nait caché. Il Découvrir; faire coimatre, rendre
IMiblic. Desrnirir sw j'hpi/'/; découvrir son jeu;
, laisser voirou montrer ses cartes. !| Découvrir;
I se dit des nouvelles connaissances qui s'ac-
I quièrent sur des personnes ou sur des choses.
Il Déceler, découvrir ce qui est celé, cache, en
' pailant des personnes cl des choses, décacher.
DES _ 80 — DES
Il Dcffiihler , dC-pouillpr . débarrasser. || Dépis- cula?sor ; Î-trc dc-ciiljss(''.
lcr;découMir le ;;il)icr à la pislc. | Dévoiler, Dee*oiilpa, s. f. V. Dtifi///'a.
découvrir, ri\elir une iliosc raeliée, scerèle. in- f vuivnr , \. a. \i\\i<. \ . Disc uljiar.
DcNciilHii-Nc , V. prou, dhknuvrir-sé. Se dérou- Ut-NciiltiKur , v. a. mus. tleii.oulli7.(tr. Ex] liijuer
vrir.se dév<iiii-r , se déceler , se repeler; cire ce (jirii y a d-ubstur dans cerlains mots trop
dcr.muMi, dé>oil6,'déiTlé, révèle. rrrliercliés. ,. ,., , , .. -
De.iciM-llo , S. in. liés ouéUl-o. Hauteur, éleva- »csciiíi»I»im«Io , «5a. adj. dcskounibrada. Lin,
tioii démesurée d'une ehnse supéi ieure ;i eeile |>lal . símis élevaliiiii.
d'une autre || Fii-'. Klévatioii . supeiimilé, pré- Ui-Mdiiii|>lir. v. a. di'skonmidir. Manquer à son
éininente. 1 Fig. Hauteur, orgueil, (ierté, luor- dexoir. a xes engiigeineuls.
,,„,. ni'Kcstra, s. f. iiMi!". V. Descuido.
l)fMi-u<Mito,s. m. dés'or(i'n-to. Dérompte; rete- ■»«••<(• un- a , s. {. dfshouré-a. Bot. Dcscuréc; scc-
iiue déduction d'une souime sur une autre plus ti(tn ilu ;;enre sisviubrion . co !■; reniiiil des her-
fiutedont on est débiteur, ce qui reste a pajcr, bes glabres ou «ouvertes d'une pubesceiici blan-
dédiution-- laites. ebe et floconneuse-
DoMoïK-fiiacalM-aN. S. m. désUnuérnaVn-brnss. l»«-»irHrtulo , da. pari. pass. de dvsrurlu. h(t-
On noinn.e a nsi un vent très-froid el très-vio- bàlé . e.
lent (¡ni soullr du Nord. Do.«<tMiillr, v. a. dôsrourlir. Débáler; ôter le \\h-
Dr»<cii<M-iia|>adru.>.tiuH,s, m. Boh. V. Machete, le, enlever, détruire 1 iini-ies-ioii que le bâic à
ti>, rindo. l'ai'" î"»"" 'î' pcau , sur le lemt.
DcNriK-iito . s. m. V. Desaire, Afrenta: \ Bob. ix-sciirtirse , v. proii. désrouriir s¿. Se débàl r.
Tout ce qu'on vient à savoir . à découvrir. ùlre debûler. S'ùter les elTls du bàle , le bàle.
■*c!xrueli-f>, s. m. inus. V. Desaire . Desprecio. nvHcUiti\xinla. An. ai\]. \ . Perdnio , Descubici to.
Ui'Noiiidatli'inioiilc , adv. dêsluuidadamén—lé. Mcsdar. v. a. desdar. Toui lier à rebours. C'est
Né;;lii;einnient , nom baliininicnl. un tenue de cordier.
Dewciiliiacli.'.iiuanieiito, adv. sup. de Deícuií/a- DexUe. pi en. Depuis, des. ¡ V. Despues de. \ Des-
(lainctitr. t/i» ex onre.v ; des lors; depuis bjrs. ! Deii/e çnc
UoNiMiMiadiKimo, ma. aej. sup. do Descuidado. depuis que. i Desdeel principio; dübord , |irc-
DoNciiidailo . «la. part. ¡uiss. Aq Disniidnr. V. iiiiéieinenl. ¡ /ícAv/e «/ior«,- dés à présent. ¡ Des-
ce mol. Il adj. Négli^ienl . iiHiltenlif, nondialant, de luc¡io cdnvino en c//o;ila bien voulu y acquies-
paresseiix. 11 Qn\ se iié;;!i^;e , qui a peu de soin ter aussitôt.
de sa personne. | Desprevenido. || Co,jer descui- Dr.xdcoir, v. a. désdêiir. Détncnlir, dédire , dé-
jà i/o ; premlie au dépourvu, inopinément , sans savoiier- ¡ inus. Nier l'aulheiilicité d'une ehose.
être sut ses guides. »o«<l<-cir . v. n. S'écarter, ne puinl eonvtnir, ne
»fxciil«!aiiil«'i!4o, s. m. inus. V. Dpsr?<ii/o. ¡las cadrer . n'être pas cunroinie , n'avoir pas
UcMciiidar , v. a. désVouidar. Détbar^ier d'un de rapport. | /^c.ví/er/ríe i/e : decboir, tomber en
soin. Il Kinpéiber quelqu'un de se tenir sur ses déi ademe, perdre de. ¡ Perdre de son aplomb,
(¡ardes. Il DcíCHÚ/ac (i SIÍA- ami'ifos; négliger ses surplcnibler.
amis; n avoir pas soin (le les voir assldùmriil ou uesiNM'lise. v. prnn. desdciir-sé. Se dédire, se
nu'^si souvent (¡ne l'exigerait les devoirs de l'a- »■ rétracter; déproineltre, revenir sur sa prumes-
mitié , de la société , etc- se. retirer sa |iarii|e.
DcMniUlar . v, n. d.'.^liüiñdar. Néglifjer. señé- l»t'»«Efl , Contraction des mots desde tí; dr-puis
gliger. s'emlonnir, iravoir pas soin de. être lui.
négligent , n anqucr de soin. || Descuidar en al- Dc»i«l<-n. s. m. desdén. Dédain, mépris exprimé
(/k/ik; se rCj oser sur quelqu'un. par l'air, le Ion. les ;;esles. le maintien , ele. ¡
Dr^riiiiSat <«(> . v. pron. désl<ouida'--sé. S'oublier, Négligé ; étal, coutume d'une personne qui n'est
oublier, négliger. point parée. ¡ Eslar al desden ; èlre en négligé.
UcKciiido. s. m. désiiiiuulo. Négligence, manque ' Al desden: adv. V. AI descuido:
d'application. Il Inadvcrterce , oubli. \ Inatten- BoN<I(<ii«le, adv. inus. disdén-dc. Depuis là, de-
tion , im|'olites-e. | Oubli; action blâmable, puis bus.
honteuse. ¡ .Négligé ; état (l'>'ne personne (jui ncNitt-ntailo, «la. part pa'S. de í/p.íí/eníar. Eden-
ii'esl point paiée. ) Cou descuido; néj;li;;en)- lé, e. ¡ lldenlé ; qui n.a plus de den'.s.
ment . avee négligence. ¡ Al desiuido ; sans fai- newila-ntai- , v. a. désdtntar. Edenlcr, rompre.
re semblant de rien, comme par mé};arde. ¡ Al user, arracher les dents.
descuittu ;i cvn cuidado. \. al desruido. Dom«I<'ii(«' . adv. inus. (/f.v</('»-it>. />elá. depuis
l>c.««Mil«Ea<io, «In. m\}. dhr\^ouida-do. Qui n'a la . dés lors , depuis (C temps.
|)oiiit de souci , de peines , qui ne s'inquiète de Dc.*«<» i"ia!;l<>. ad', désdénna-blé. Dédaignable; qui
rien. doit èlre (ledaifiné . qui mérite le dédain, eu
Dcf'cnlado . «la. part. pass. de Desrular. V.-ce [larlanl ^ciib nu'iii (le^ elio>es.
mot. Dr!s«l(-nailaiii<-iito , adv. inus. Y. Desdcùusa-
Ucneiilar, V. n. déslcular. Casser, rompre le metale.
bout . la tête, le l'oiid d'une ihose, elfondrer. M«-s«l«i"!a«to . un. part, jiass. ilc desdeñar. Dedai-
U<-Mrulalaiiil«-i3t<>, s, m. di's\«iulalaniii'n-to. De- gné. e. ¡ adj. iiiu>. V. Dodiùcso.
culiis.-emenl ; action de quitter la culasse ou D«'(»«i-Ha«lor , rn. a«lj. inus. (/(i(/i;yri<J<iiir. Celui
de (Il :-ai mer une arme a l'eu. (|iii dédaigne . qui méprise.
lîosriilaliii-, V, a. dcsLo^ilalar. Déculasser; ('»ter ll«K«l«ñaii».u , s. f. V. Desprecio.
la enlasí-e, démonter, désarmer une arme a l'eu. i»«'M«l«'ñ«r , v. a. (iói/i'i/nar. Dédaigner, mépri-
D(-i>rulu(ar«r, V. pron. diskoulatar-sé. Se dé- ser . rebuter, marquer du dédain, mépriser ovc«
DES
— SO-
DES
hauteur, en pailanl des personnes el des choses.
I Dédaifiner , né^li^er une chose comme étant
trop aiidc-sous de soi. ¡ Dédaigner ; refuser
avec dédain.
D«'N«leHiirM<>. V. ¡tron. (lindégnar-sé. Se dédai-
f,'ner. èlic dediii;;né.
UoMilcñii. s. m. inus. V. Dpsdcn , mennsprecin.
Oi-M<l«-i'i«iMaiiioiiie, adv. désdénnosniiiiK^it-lé. I)é-
daijiiicnsi-ment ; d'une maniere dédaigneuse,
a\cc dédain.
Iki'MiIi'ùoM». fin. adj. d¡'-sdi'-;itK)-.ssi>. I)édai;;nenx:
(¡ui a du dédain, qui niai(|ue du dédain. ¡ Anal.
I)i'(l;ii^Mieur ou dédai^'iien\ ; nom donné au mus-
cle ah.hutenr de |-(eil. Il est ainsi nnmnié |iar( c
(|ne. pour exprimer nn re^'ard de mépris, il luit
toiirner l'ieil du côté opposé au nez.
Ui'vilftitiiiii- , V. a. ■desdevanar. Dévider, défaire
nn peloion de fil.
ne.Htli<-iiii . s. f. í/í''if//7-e/in. Désastre , malheur,
manviiise fortune, mauvaise d"stim''e, infortune,
disi,'rAce. | lnilij,'ein'e . pauvreté. ¡ Ponerse he-
cho ttnd dcsiliihd ; fain. Salir beaucoup les llar-
dos.
Dc.xfliohailaniriito , adv. dix-dilrhadamén—t^
Malheurcnsemcnl , par niallienr.
UoNiiiohiKiiiiu ,iirt; it<»,it». adj. dim. de drs-
dirhadii.
nfM<liciia«lo, tl». adj. et s. di'sdiirhn-dn. Infor-
lune , maiiieureux. ¡ Ser un dPKilirhndn: ètreun
bon homme, un benêt, un pauvre diable.
»<>N«liclio, cliu. part. pass. irréi;. i\(} desdecir.
Dédit, e.
nosdiiiorado, du. part. pass. de dcsdinerar. Dé-
sargenté, c.
Do.-diiM'i-ar, v. a. désdinérar. Voler, enlever
l"ai';;eiii de (ini'li|UMin.
no.xdititiado . da. part. pass. de desdoblar. De-
doublé, e. ¡ Décorné, e.
UrMdohlar, V. a. dfsdoblar. /)édoubler.- déplier,
dérouler, étendre ce (jui était plié. ¡ Desdoblar
1(1 hoja; fam. reprendre le (il de son discours.
ncwd()l»i:ir>i<> , v. pron. désdoblar-sé. Se dédou-
bler , è re dédoublé.
Dcstittii . s. Ml. V. Isitlsez.
UoMdoiiadattionio . adv. dósdonadamén-lé. Rus-
tiqiiement , jírossiérement.
Doüditiíado. da. part. pass. de Desdonar. V. ce-
mot. I adj. Qui parle ou iiui a^-it sans {;iilce.
Dc.xdoiiar, V. a. inus. Reprendre' ce (¡ui avait été
donné.
Desdoi-arion , s. Í. désdnra/.ian. Art. Dédornre;
actiori de dédorer on de se dédoier en parlant
d-objets auxquels on ôte. ou qui perdent la lé-
gère couche d-or qui adhère à leur surface.
ne!«d(ti-ad<i, da. p. pas. de desdorar. /Jédoïc, c.
Il S-emploie adjectivement.
ne.xdui'itr. V. a. Dédorer; enlever, ôtcr, effacer la
dorure, dnin cadre, d'un bijou, d'une pièce
d"orle> rrrie.
Uo.«d<>rai-Mt>. v. pron. désdorar-sé. Se dédorer,
perdre sa dorure; être dédoré.
Doi«doi-aaid», da. adj. inus. desdormi-do. Qw
n'est pas bien éveillé. || M), espavorido.
Ur^doro, S. m. désdo-ro. Cemissurc, dénigre-
ment, tache. Ilétrissure. déshonneur.
»o<<d»(alix.>fi<in. s. f. desdotnliy.nzio'n. Dédota-
lisation; l'action de dedotaliser.
»4>sdotulizado, da, p. pas. de desdotaliiar. Dé-
dotalité, c.
Di'NdoiallKar. T. 0. desdotalizar. Dcdolali^cr;
ôier a ce qm est dotal son caractère de dota-
lile.
Uf>MdotallznrNr , V. pron. détdo(aliiar-sc. Se
dedotaliser: être dédotalisé.
Ui'MPublo. adj. dfssi'H-blé. Désirable; souhaitable;
qui mérite, qui doit être désiré, souhaité.
I UcMi-artleiiieiiit'. adv de\shtblémén-lé. D'une
minière desiiible. a*ec désir.
I UcMcadii. s. f. d<-fsi'-a-dii. (iéo;;. Désirade; îles de
In iinr des Snlibes, colonie françiise. à 8 kilo-
I niêlres N. K. d<- la (¡u.ideloupe. dont elle dépend
superlicie '2 0!»;) lieclacs air salubre; meilleur
col. ni des Antilles; 1 .¿.i!) habitants.
DoNi'ndcf». ra. adj. iiiux. V. licseaUlp.
l>('M<>afli<^liii(t. ma. ¡idj. ^up. de [)esi-adn.
0><'>i«>ii<l<i. du. p. pa-,. de Di'S'dr. />ésir6, c. |
S'en); loie adjei tivcnient.
l»i'N<-a«li»r, s. m. diissrador. Celui <iui désire, qui
sou h, lite.
UrM<>aii(e, p près, de desear. Désirant; «[ui dé-
sire.
n««Hi'nr. V. a. desséar. Désirer; souliailer; avoir
désir, porter ses désirs vers un bien (ju'on ne
possède pas.
I DeNcoacioii. s. f. dess'lia/ ion. C.him. /dessicca-
tion; o|ièiaiion par la(|iielle on dépouille une
matière solide de |-eau quelle contient, on d'un
¡ autre liquide (|iielc(,ii(ine doul elle est imbibée. ||
iMiarm. Desecación de las susUtncias reye/a/es^
dessiccation des substances \égétales; action
d'enlever à ces sub-tances leur eau de végéta-
tion.
McMcrado. da' p. pas. de desecar. Desserhé, e.
S'emploie adj-clivement dans toutes les signifi-
cations du verbe.
Ui'sccaiiiiciiti». s. m. deeséhami'n-to. Dessèche-
ment; action de deséschcr, ou état de ce qui est
desséché.
Ooxfoaiitt'. adj. (/p.«.s(! an-té. Disseccant. Dessé-
chant, qui dessèche, qui a la propriété de des-
sécher. Il Chim Di'sséciiant; qui prive un corps
de l'eau qu'il contient. |1 Médec. Desséchant; re-
mèdes, substances qui absorvent l'humidité
Tiui>ible aux plaies.
DJ'.xecar. v. a. di'sséhar. Dessécher; rendre sec
en enlevant auxeorps leur humindiiité naturelle.
Dessécher: mettre à sec, en ôtant le superflu des
eaux qui rend improductif.
Dosecarsp, v. pron. dessékar-sé. Sc dessécher;
devenir sec, perdre tout ou partie de son humi-
(¡ilé \ itale.
Ui-Kceatt-.o. v«. adj. dessécl^ati-vo. Dessiccatif;
(jui dessèche. S'emploie aussi substantive-
ment.
Ut>Ki'cliadanioiife, adv. inus: V. \ilnient., Des-
prccifidamente.
DoNvcdado, da. p. pas. dc desechar. Dédaigné, e;
méprisé, e.
Ue.serliar, V. a. dessitchar. Dédaigner, mépriser,
déprécier, faire peu de cas. Il Rebuter, rejetter,
repousser refuser. (| Mettre au rebut, mettie dc
côté. Il ISiinnir une craiule. un soupijon, etc. jj
IVo desecharripio:ïaim.no pas laissercchappcrla
plus légère occasion.
Deseehai'se, v. pron. dessélchar-sé. Se dédaig-
^ ncr, sc nic'priscr, se rebuter, etc. être dédaigné.
DES
— 87 —
DES
méprisé, rcbulé, etc. J
Destecho, S. m. dpssêt-rho. Ucbnt, rcslc; ce qui
reste après avoir choisi le meilleur et lopins
utile. I l'ectrerie; chosoviicel luépiisablc. || Fif,'. |
V. Dpsfirerio, vilipendio. !
Do!4etliliCiicion. s. t de.ssédiplinzion. Inus. Oé- j
molitiiin; destiurlion, renvcrscmi'iit dniii édiii- j
ce. Il Fig. Scandale, mauvais exeni|)le. I
lïojvotlificrttlo, du. p, pas. de desedificar. V. ce ¡
mot. !
DoNriUncar, V. a. des.sédifikar. Démolir; abattre,
rcuverser un éditire. j] Fi^;. Scandaliser, donner
un mauvais exemple
■k('Nc:;ii»l(la(l, s. l'. inus. V. Dcs!g)ialdnd.
n(>M(>:;iiiti», S. f. inus. desséijui-la. l'roslrtuée;
femme publique, de mauvaise vie.
De.<«csii>i'î V. a. inus. desséiinir. Epouser, em-
brasser, suivre le parti de (juebiu'un.
nt'.'<(>lla<lo, dit. p. pas. de desellar. V. ce mol.
Ilesf'lliidiiru, s. f. dessélladon-ra. Inus. lîris de 1
scellé. Il Enlèvement d'un sie:ui apposé. j
DeseJiar, V. a. (icit't//a/-. Desceller; arracher une
chose scellée. |
Def<ii'l]»r>«'. V. pron. dêseillar-se. Se desceller; ¡
être descellé. ■
Dcficiniialailu, dit. p pas. de desseiitbalar. /)e-|
semb illé, e.
Dt>Meiiiliala:;;c. S. m. dessbiihalarj-he. flescmba- '
Ilai^e: aciion de dcsi'iubaler. |i Dél)allaj;e, ac-
tion de déb.iller, d'étaler le> mai chaiulises. j
ncsomlialar, V. i. dess inhalar. Ué-;eml)alei-; dé-
baller, ouvrir défaire une bjlle, un ballot de
luarchiindises.
Ue.xoiiibaldozar, V. a. di'ss'inbald'izar. Dcda-
ller; enlever les dalles, le pavé d une église, d'u-
ne rue, eic.
DriioiiiUaldo%ar.<4<>, V. pron. dessémhal doiar -se.
Se déilaller; être dédallé.
Dcuoutballcslar , V. a. dessi'nihaUils-tar. Dé-
cocher; tirer une néthe, unirait avec l'arc, l'ar-
bnléte ou quel'iue autre maihine de ce fjenre.
Il Cétrer. Décocher; se dit du faucon (jin fond sur
sa proie avec la rapidité et la précision d"uiie
néche.
DcHcaibnraxado, da. part. pas. di- J)''sem'>ara-
zar, et adj. Déh n rassé, libre. || Dépêtré; déga-
gé, délivré. | Desincouvénicnié, e. || Désencom-
bré, e. Il Désemltarrassé; exi-mpt d'embarras. ||
Aisé; facile, libre, a Déblayé; débarrassé en par-
lant d'une maison.
Dcseiuliara/.aiiiionto: s. m. desséinharazamién-
tn. Déharrassemen!; action d'ôler ce qui emliar-
rasse, dedi-hairasser. résultat de celle action.
DcHoiiiliai-azar, v a. dessêmhara/.nr. Débarras-
ser; (jler l'ciuharr.is, enlever ce (jui embarrasse,
ce qui obslnie un pas-age, une rue, un lieu
quelconque. | Di'barra -ser: délivrer de tout obs-
tacle matériel, en général. (|ue cet ol)>tacle soit
une personne ou une cho-e. || Fig. Déb urasser;
délivrer, dégager de loul obsticle moral. || Dé-
barrasser; se dit aussi en parlant des chose-;
débarrasser une affaire, une question, un |)nÍMt
d'histoire de toutes les consideratiitos subsidiai-
res, de tous les ilélails qui qui l'(d)-.curcissciit.
Il Désencombrer: ôtiT les encombrements, les
empêchements. || Fig. et fam. Dé-encombrer; le-
ver un obstacle, j) bésiiiconvénienter; lever, oter
les incoinéiiienls. | Dépêtrer ; débarrasser les
pieds de ce qui retient, de ce qui les empêche
d'agir. 11 Dégraveler; débarrasser un tuyau de
conduite du sédiment ou du gravier qui s'vest
accumulé. |1 Débarrasser; dégager', évacuer, vi-
der.
UcHi'iiilxirazarKe, v. pron. dessérnbnra7.ar-s^. Se
dépêtrer; se délivrer de quelqu'un. 1| Se débar-
lasscr; se délivrer de tout obstabli- [diysiqiu; ou
moral, en parlant des personm s ou des ch(jses.
Il Se débarrasser; se lirer d'embarras, se déli-
vrer, se dégager soi-même de n'importe quel
obhlaele.
UcMcniliarazo, s. m. dessémhara-j.o- Déscncom-
bremeot; action de désencombrer, d'ùter ce qui
empêche. |i Debarras; ees^aiion d'embarras, dé-
livrance de ce qui embarrassait. !| Liberté; fa-
cilité, aisance. Il Débit; facilité de (liant, d'élo-
culion. Il Con desembarazo; aisément; commo-
dément, facilement.
De.tioiiiltaicacion, s. f. inus. V, Desembarco. ¡|
liius. V. Desembarcadero.
ntvxcniStarciidei'o, s. m. dcssémharcadé-ro. Mar.
Del)arcadere; lieu oii l'on peut débarquer. | Dé-
barca lere; se dit aussi en ¡tailaiil des chemins
de ler, du lieu où se font les chargements et dé-
ch irgements des wagons.
Divm'iiiitarfadi», da. part. pas. de Desembarcar ,
et ailj. Débarqué, c.
UcHcniliarfitr. à. a. dessèm'iar-har. Mar. Débar-
quer; faire sortir d'un vaisseau, d'un bâtiment
quelconque et mettre à terre. H v. n. Débartjuer;
sortir d'un vaisseau, descendre à terre. |! Débar-
quer; descendre à terre, l'aire une irruption par
mer. |1 Fig. D'S'-endre; sortir de voiture oud'uu
autre endroit. iiFain. .\ccoucher; se dit en par-
lant des femmes grosses. uSe dit d'un escalier
(jui se termine en un palier à l'entrée de la
maison.
Desembarco, s. m. desspmhar-\<o. Mar. Débar-
quenient; action de débarquer, résultat de cette
aciion. iiDe-ceiite; irruption des ennemis par
nier, sur les côtes. i| Palier; repos à l'cuirée d'u-
ne maison, endroit d'un escalier oii les marches
sont interrompues par une espèce de plate-for-
me qui est propre à se reposer.
UCiti'isibarsadaïuciitr, adv. inus. dessómbartja-
danién-té. Librement, facilement, aisément, sans
obstacle, sans embarras.
Dfüienibargador, s. m. dessémbarfjador. In des
I premiers magistrats de Portugal.
Desombai j;ai', V. a- inus. desséinbnrgar. Débar-
I raser; oler les obstacles, les embarras. ijJurispr.
Lever le séquestre, donner main-levée d'une sai-
sie.(jlnus. Evacuer; dégager le ventre, aller à
la selle.
DoKciiiliargo, s. m. cssémbar-go. Desembargo;
cessation de l'embargo. ijOrdre du conseil des
linauces (jui accnrde la jouissance de certains re-
venus, et attendanl l'expédition d'un brevêl en
forme.
Ui'Moiiibariiiio, s. m. dessémbar-lié. Débarque-
ment; l-actini) de débarquer des marchandises.
DeMciiibari-ado, da. part. près, et adj.de Desem-
barrar. Décrotté, e.
U('i»«>iiibiirraiiii<'iita, S. m. deseémbarramién-to .
l)e(riHtage; action de décrotter un manteau, -une
paire de bottes
UcMoiiibarrar, v. a. dessémbarrar. Décrotter;
DES
— 88 —
DE5
éler la crotte des Labits. dos bottes.
•espmbarrirad». Aa p.ir:. pas. et adj. de det-
embarricar. D^barri» adé. e.
•rMemb«rrirar, v. a i/iii. mfcflTÎ-'.ar Débarri-
ca-lrr: oitr. teinerser «Jes barricadas.
•e«<-mb^ular. v. a. dtsi*-»baulitt . Oler re qo¡
est renferme dans une malle. »ider un coffre. i¡
Fig. Tirer une ch-'Se duu eiulroit oii elle est
enfermée, la soriir dune boi«e. elc. ;¡ Fig. et
fani. Se iléb>iulftniier: ouvrir ~on ctc'ir. faire lon-
naiire les sentiments qui oppressent, fuoi de la
peine.
•ekruihrbrrrrNr, v. pron. detsémb¿b¿tir-té. Rr-
\enir a s>i: reprin Ire les sens.
BrMcmbrlntnrKP . v. pron. dfs$imbfle$sar~té.
Retenir à s<i¡: reprendre les sens, sortir d*UDe
eitase. d'un transport.
VrsriubrIIrrer. ». a. dfssêmbfll^-lèr. Dés'-mbe-
llir. diminuer la beauté, les airaiis, les embellis-
sements.
Drurniit^ilrcid*. da. part. pas. et adj. de Det-
embtUfcer. Dc^tmliclli. C.
DrMPnibrlIrrintieBl*. S. m. dfssémbéllfilmién-
f'i. n.«emliellis<<Mneni; ai"ti»n de déscmbcllir;
l'i .t lio oc qui est dé^embdli.
DrscniMiinio. aJj. iuus. V. Ursfmrjante.
DckriiihlanKa. S. f. nuis. V. Dfs-mfjnnza.
Doriiibortdero. S. m. dest- i-b tkalê-ro. Géogr.
(•hyi. Emb «luhiire: eitrémilé inférieurr d'un'
fleuve, d'une rivièri». endroit pir le<juel ce (leu-
ve. se joitp dans la mer. ]| Débout bé: debou-
chement. le passage d'un endroit resserré dans
un lieu plus ouvert-
Mriieinberad*. da. part. pas. et aJj. de Deiem- i
6ofar. Débouqué. e. !
Brsrmbocadura. S. f. V. Dfsrmbora lero. )
De«oiuhaear. v.n. d*ss!'mb}knr. D^-bj-iquer: sor-
tir d-uM d ir^ii. d'un canal, i! Déboucber: sortir ¡
d'un défilé, d'une ¿orge. d'Uü pissa .e étroit, i] '
Sedéchirger. entrer, se jetler dans la m r. en I
parlant des e ■u\ d'unevivière ou un Qeure, etc. j
li 5e rendre, aboutir. t
De.«eniborli«r. v. a. dfssémbotchar. Jeu. Débu- '
le. : ••l'T du but, ihas-er d'auprès du but. ,
De<>eniboiadrr«. S. f. dessêmbojad'-ra. F'em-
me qui détache les cocons des vers à suis de h
bruyère.
Be<irnibajar. r. 8. dfSSfmhog-hnr. Oter. déta-
ih'^r los ■•ocons des *ers a soie d<" la bruyère, de
l-au7o!ie. «m du séné des Pravpnçauï.
De^eiiibolüar. v. a. dfssfniboUir. Débourser:
ôter. tirer de la b >urse p mr payer. ;; Débourser;
payer pour quelqii-un qui doit payer plus tard.
I Déliijurser; donner de l'arj;eat. jouer de la
poihe. j
DeN>-nii>otsar.se. f pion.dessimboUar-sé, Se dé- '
bourser. ctredéb-iursé.ètrt payé à l'avance pour
le rompte de quelqu'un. i
De»enib:iis». s. m. ./?5í?/n6o/-ío. Dâboursemen!; ¡
acli II d'- doLiour>er.
DeMenibotiue, s. m. dessfmbo-kê. Débouque-
ment : canal . dé'.roit . pjs-age étroit . reserre
entre plusieurs ¡le» au milieu di-squ-lles un na-
vire <>>t obli-c de pds>er. '] V, DfsuHboradero.
l>ej»eniborri|cba<ia . a. part. pass. de Detsem-
borrachir . et adj. Dessoûlé . e.
Pes^cuberrachar. v. a. dtssémboTalchar. Dés-
j nirrer : faire passer , cesser l'iTresse.
■^•raibarraebarne. r. pron. //etsfmiorracKdr-
I té. M Se de<>v>ùlcr ; être des-ioùlé.
. >e»«aib»rr.»da , a. part. pas<. de Desembor-
I rar et adj. Do^senibourré , e. | Décrrus?. e.
. Vcarnabarramiralo. '^. m. de$sémbokainUm-to.
Décrou -sèment; decreusage.
•rMciMbarrar . V. a. dftsftnborrar. Trcha. D"-
I rreu-ier: eie-uler le ilécrr':<jgc. d-mner une cer-
j laine prepar.itton aui lil> d-- < 'ie , de colon . de
chanvre et de lin. qui Cün^i>te a fa:re bouillir ces
0!s a>ec du «avon , a li-s l<vrr djiis de l'eau clai-
I re , et a Irsire n¡ier dius un ba n d ^lun froid.
On deereu^e la l^ine en la fa >ant tremper djns
de l'eau mêlée avec runnepulre.it^e. et hUvant
ensuite daus de l'eau de rivière. || D^enibour-
rer : ôter la bourre.
VrHrniborrarMr . v. prnn. dessémb^rrar-té. Sc
docron-ior : être d 'rrrusé.
•e.«rnib<»«cablr. ad¡. drstémbosV.a-b!é. Débus-
cable- qui peut être débusqué, qu'on peut Taire
sortir du bos.
•rwriMboMcada . S f. dftsfmbtt' ndi. Débusque-
meiit : a< tion de débusquer . de chasser l'enne-
mi d'un pjste ava-itJS'"j\ où il '«'était erabus-
«;ue; action de dpis*ejcr qu^l^u'unde l'em-
ploi qu'il orcupe. i rha^s. Uebù.be : m-nrnt
ou la bètp débuche, entre ou plaine. [\ Dcbù he;
f'iifireqa? l'on sjnn? quand l'animal débu-
che.
VeMembaoeado . a. pari. pass. de Desetnbjtcar,
et a Ij. Débusqué, e.
•efiriMb«radnra. S. f. dfSfembikadoH-ra. Dé-
busqnemont- V. Desemboscada.
De!<rinb3!(ranilrata , S. m. dsestmboslamiin-
to. D biiiquement. V. Desemboscada.
BeüpiubaMcar , v. a. dfssé'nbosar. Véner. Dé-
bui.juer ; faire sortir du bjis , débu*qU'T du
bois; chasse* un cor;'* de troupes d'un (>oste
avaniageui. ', Fig. et fam. Débusquer : dép«is-
séder qni-l>)u-un d'un empl u . d'une siiualion,
d'une condition favorable, heureuse . ambition-
née.
, •espiubosearse. v. pron. desèmboskar-sé. Sor-
tir d'une embuscade, d'un taillis, d'un bois.
De<«eiuboxado. a. part, pass. de Desembozar.
De-iíTuble . e.
Be«!( luboxar . r. a. dessé-nbos'^ar. DesaTubler;
ù'er re qui affuble, déshabiller . dévêtir.
DeMonibOEarNr . v. pr.>n. dessémbozar-sé. S>c
d'barrasor de celte partie du manteau qui cou-
vre le Visage
•esemboxo. S. m. dessèmbo-io. L'action de se
découvrir le visage en parlant de celui qui est
j enveloppé daus un manteau. U Fig- V. Des-
; coco.
Vejicmbrarsc . v. pron. inus. dessémbrar-sè. Se
i répandre: s'éparpiller , seiuer ça ei là. V. Der-
ra narse (S arcine.
. DeMrmbraTfcrr . v. a. dessémbrav 'iérr. .appri-
voiser; priver, rendre djuv. moins farouche.
Druenibrarrriiuirat* . S. m. dessémbracei-
im-jj-fo. .\|ipri*oiseinent ; action d'apprivoiser;
I effet . résultat de cette action.
' PPfipnibraxar . v. a. dessèmbraiar. Oter , eile-
I Ter des bras. Il Jeter, laaeer une arme ou autre
chose de toutes ses forces, à tour de bras.
soûler: dissiper . faire cesser l'ivresse. ;, Dése- «eseuibriagado . a. part. pas?, de DesembriO'
DKS
80 —
DKS
qnr. rt adj. Di-'ipuivri', e.
efirnibriHKnr . ^- a. dessémhriagar. DésPiiivrer;
fnirc ^lassor . f¡iirt' cpssor l'ivresse.
DcixcmliriuKurMC , V. proii. dessénihria(jar-sé .
Se déscni\rer, cesser (l'êlre ivre, sortir de l'i-
vresse.
Dcncnihrfdado. «. part. pass. de drssi'mhridar,
et adj. Débride , c.
DoMcnibrldamlento. S. tn. deiSi'nihritlannén-
tn. Débrideinrnl , aftion dfi débrider, d-ólcr la
bride à un cheval. ¡| Chirurg. DcbridiMiietit : ac-
tion d'enlever les biides ou fdamenis qui traver-
sent une plaie, et (¡ui s'opposent a la libie sortie
du pus. Dans l'acception la'jilus ^énémle. ce mol
signifie l'action de couper un tissu membraneux
ou aponcvrotique, (|ui comprime ou étrangle les
parties sous-jacentes , comme le prcpiue , etc.
Desembridar . v. a. dpsséutbiidnr. Débrider;
ôter la bride à un cheval , à une bête de somme.
H Cliir. Débrider, opérer le débridcment d'une
plaie . couper certaines parties qui resserrent
trop celte plaie ; l'ouvrir pour la sonder, pour
é\iter l'épanchement. || Techn. Débrider: déta-
cher le câble de la pierre lorsqu'cl'e est arrivée
au haut de la carrieri-.
DmcmliridarNe. v. pron. di fsénil ridar-sy.. Se
débrider; cire débrid<\ se hâter, a^ir précipi-
tamment.
lïOMcnibrollador, s. m. dc-finnbroUndor. f\moiti'
lié Débrouilleur; celui qui débrouille, qui aide
k débrouiller.
tïoNrmhrolIar, v. a. dexsémhroUar. '\ mouillé}.
DéMinpper; débrouiller . démêler, mettre en
ordre ( equi est confus. H Démèh r, débrouiller,
érlüircir une affaire.
DeNcmbrollo , s. m. dcss¿mbroll-o. \ mouillé).
Fipr. Démêlement; débrouillement , dénouement
d'une affaire.
DoNenibiirhar, v. a. drssi'-mhotitrhar . Dégorger;
.^c dit d'un oiseau qui jette ce qu'il a dans le
jabot. Il Fi?, et fam. Débagouler ; dire ridicule-
ment tout ce qui vient à la bouche, tout ce qu'
on sait.
DoMcmeJahle , adj. inus. V. D''$''m''jnnte. \\ Inus.
Difforme , terrible , grand , fort, énorme, fu-
rieui.
DcMrmrjahlemeiite , adv. inus. dessémég-hn-
hlénten-ié. D'une maniere dissemblable , diffé •
rente , avec dissemblance.
Deaemejado . a. dessémêfj-ha-do. Différent , di-
ver«; , variable, n Inus. Difforme, laid, féroce,
terrible, épouvantable.
UoMi'ineJante, adj. desséméij-hnti-té. Med. Dis-
similaire ; qui n'est pas de même nature, genre
ou espèce. Il Dissemblable ; dissiinilaire , difé-
rent , qui ne ressemble pas à un objet de même
espèce. !
DcKpnK'Jniilenipntr, adv. de^sémég-haniéméti-
(é. D'une manière dissemblable, avec dissem-
blance.
no<iem<>jHnxa , s. f. d^'ssrmi^g-han-za Dissem-
blance , différence . manque de res^emMiinre. i|
Dissimilitude; différence, dissemblance, m-
rp'té.
n<>Memrjar, v. n. drsxéméq-har. Dissembler ; ne
pMint rc>»embler , différer d'une chose de même
genre.
ncNotnoJar, v. n. dcsiémég-hnr. Défigurer,
changer de figure. I| Inus. Défigurer; dégu;«er.
rendre méconnaissable. V. Dii^fraznr.
UPMoiiipacar , v. a. í/cíjénípa',nr. Déballer ; <\t ■
p.Klucter des marchandises, les .sortir des ba-
llots.
DeMi'inpucarHe , v. pron. des*i'mpakar-s^. Sa-
[laiser ; se calmer , déposer sa colère-
DrMemparhar . v. a. drssém/tnt-rho. Dé^'ager,
debara»ser l'estomac. |l Inus. V. hesparhar.
Do.>«einparharii« , v. pron. dexsémpalrhir-té.
Fig. S'enhnrdir; perdre la timidité, la honte.
Drnemparho, s. m. inus. dessmpat -efin . Air
débarrassé . ai.-ante, libi rté dans les manieres.
V. Desahogo . desenfado.
neMciiipnlaxar, v. a. dp.s$émpalngar. OieT\e dé-
goût ; rendre l'appétit. || Faire éfouler l'eau qui
arrête un moulin.
UrNPiiipañar , V. a. dessémpagnar. Démailloter;
l'iter le maillot à un enfant, le changer de lan-
ges- Il Nettoyer un miroir . une glace , ou tout,
autre objet terni , noirci , délustré.
OPMenipapelar , V. a. dessémpapélar. Dépaque-
ter; Oter l'enveloppe de papier dans laquelle une
chose est renfermée.
De^cnipaqHetado. da. pnrt. pass. et adj. de de-
scinpaguelnr. Dépaqutlé , e.
DcNfiiipnfiuetar. v. a. dr.ssémpalxi'tar. Dépaque-
ter.- di'faire un paquet, dévelüpper ce qui forme
un paquet.
■kc<irmpai|iiptariie, v. pron. dessémpakétar-té.
] Se dépaqueter; être dépaqueté.
Oriüpniparejada, da. part. pass. et adj. de de-
sompnrrjnr. Dépareillé, e.
Deririnpni-ejainh'iito , s. m. dessémparég-hn-
¡ mién-to. Ane. jurispr. Déparagemcnt; mariage
inégal , union dans laquelle il y a disparité . smi
quant à la fortune, soit quant aux personnes mê-
mes des deux époux.
DPMenipai-ejar. v.a. dessémparég-hr.r. Dr. coot.
Déparager; marier une fille à une personne de
condition inégale. ¡| Déiareiller; séparer d'^uxoii
plusieurs choses pareilles, ôter le pareil, désas-
sembler.
Dcneniparcjttrííp , v. pron. desséinparcg-har-sé.
Se déparager; se mésallier, n Se dépareiller; être
dépareillé.
Oraemparentado , da. adj. dessémparcnta-do.
Oui n'a pas de parents, qui est sans parents.
Donemparvar , v.a. dcssnnpariar. Entasser,
amonceler le grain battu sur l'aire.
DfNpmpaMtelado . da. part. pass. et adj. de </f-
srmpnstclrtr. Depâlissé, e.
Dpnenipastplar. v. a. dessrinpnsti'lar. Dépñtis-
scr; distribuer les caractères d'imprimerie mê-
les, mis en pAte.
DPMempa«ttrIar«c, v. pron. detsémpastélar-sc .
Se dépàtisscr; être dépâlissé, distribué.
DoMeinpatado. dw. part. pass. et edj, aç desem-
patar. Départagé, e.
DcMempatar. v. a. f/ej5ém/)a(<ir. Départage* ; le-
ver, faire cesser le partage des opinions, des
voix, des suffrages entre des juges, des arbitres;
des consultants qui sont en nombre égal pour
deux «vis opposés, tl Départager; faire cesser In
jtartdge, ôter. détruire l-egalité. | Fig. Desem-
/'rtfar Mrt ne/jocio; débrouiller , une attaire, l'e-
claircir. | Desempatar los votos; départager les
voix.
6
DKS
— 90 —
DES
DPtirnipnlarne, v. pr<iii. flfssrinpntar-sé. Se ilc-
|)iii lii'^ci ; ('Ire ilt|iiiiliif;<^.
nof><-iii|Mcli'a«l» , tlii. purt. ptiss. et aJj. dr i/c-
xriiiiicili iit . Drjiavc, «■.
ll«-r*«'iii|M><lra<l<>i-. ^. m. thssi'ttqifilrnilor. C.eUti
ipii (lip,i\<'. (lie le |iü\í', h'> pa\('s.
I»i M<-ii>|>filriiiiil<*ii(o. ■^. m. tli'.ss''uiiirihiniién-lo.
1)1 |ia\ ;>;:(•, action lie (li-i'iiMT, d'ùlcr les pavos
(li's mes.
l»4-Kriii|M-ili-iir , V. a. ilfssriiijn'ilrar. I)<''pavpr;
l'iliT If piiM'. les paves (l'iiiif iiic , (l'une place
|>ulili'|iie. Il /;• ¡Ifsfini'iuliaiiilii la calli", brûler
le |iiÉ\ (•; aller lre>-\ ile.
l»«'Miii|)o«lriirw<> , V. |Mon. il('ssi'tti¡)é(lriir-sé. Se
iii'|i!i\ei ; l'Ire ch'pave.
l»<-f<-iii|u-Ktir, V. a. ilrsséiiiiii-ijiir. (Mer la \Hn\
(Iniit une ( Imse est enilnile.
l»i-.*ii-iii|H-iiHiiii«>iiio, s. Il), ¡nus. V. 1)psem¡)rño.
Ikt'Sf'iiipeMiir , >. a. ilrssi'iiiiii'iiiifir. IX'fjafrer, re-
lui r re (|ni élail <'n;;a};e. Iin | ()ihei|ue. || 11^. l)c-\
siiiii'cntiixu ¡inliilirn; (Irfz.i^'rr la parole; leliier
nne parole, tliinin^'e sons des eondili ms <|ui n'ont
pas été renipln's. || Libérer (|nel(]U"nn de ses dél-
ies, les aetpiitler. il SMeqniller; l'aire son devoir,
bien faire. i| Faire en sorte que (jneltiimn se ti-
re iiien d'niM* alVaire. |¡ ltcs(n»¡tvu<ir cl nsnnto;
bien siMilenir la ibèse ; se tirer d'aiïaire avee
lionnenr.
l>;-N4>iii|M-ñiii-!«r , V. pron. (Jí'ssí'mpr;iiiftr-sé. Se
dit d'un cavaliei (¡uidans nne eoiirse de lanieaux
aéié désnrçonné, a perdu son ehapean. son ¡;anl
<'le. ele. , et qui . ponr venger eet aiïrcnl, met
pied à Ierre, atlmine le laurean l'épée à la main
f'I le l)lesso.
l»«>«if>iii|ti>îio , s. m. ili'ssi'nijn'-nno. Déuafieníenl;
ariiou de défiafier. de relirer un ^aue. | Aeeom-
plissenu-nl d'une oMiiiation, d'une promesse. ||
Aclièvenienl . perl'eelnvn , derniére-maiii ((U'on
(lonneà nne ehose. || I/ailnm de blesser un tau-
reau avec l'épce. eu parlant d'un casalier désar-
çonné qgi a perdu son cliapean, un ^an(. ctr. |{
Paiement des dettes, libérahon . liquidation. ||
fifT: Preuve . eonrirmalion d'un discours, d'une
n;irration , d"un récit.
I^osciiipeorar.ve, v. proii. dcsshnpcornr-sé- Se
forlifier. se remeltre. se rétablir.
c>('.si>ni|u-rczar. v. n. dessémpérHar. Chasser la
paresse, devenir diligent .
Gï<-!«('iiipiolnr, V. a. ilcssénipiolnr. Faueonn. Dé-
bniiier; oler la longe à »\\ oiseau.
ticNciiiploniixlo , da. part. pas. et adj. de de-
sciiiploinnr. Dépbimbé, e.
E>e!««'nipl(tiiindiii*a . S. f. dpsxvmpliiwnilnii-ra.
t'.onim. Uéplonibcr; enlever les plombs que la
douane à mis sur un ballot.
ti»<-."('iHii(oiiiar*«e, v. pron. (lessempU>ninr-s¿. Se
dépltimber, être dcplunilié.
y.4->«'iiip«!>i'ocer, v.a. dessémpobrêiér Désnppau-
vrir; tirer dcl'appauvrissenuMil, faire ecs.-ícrd'c-
Ire pauvre.
çî osoiiipahrocei-se, V. pron. dessèmpohtérér-sè.
Se ilésappauvrir; èlre désappauvri , |>arvenir à
une lioniièle aisance.
lj>»-Mritipohr<'pSd» , lia. part. pass. Cl adj. (le dC'
^nupubrerer. Désappauvri, e.
Woi^viiipobi'roiiuiento, s. m. dessémpnbrèzi-
m¡ñi-lo. Désappanv rissement; arlion de désap-
pauvrir, (-lat de ce qu esl désapauvri.
DeNcnipolvntlo, «la. adj- et part. pass. de descm-
jKili (tr. De.oudre, e.
lk«'N<>iiip<»ltailiii a , S. m. dessémpnlvadiiu-ra .
I. 'ai lion di- Ncrfiet'.'r. d'oler la |)onssière.
DcMciiipoltar, v. a. lU'ss'-inpoIriir. Dépoudrei ;
enlever la pousiére dont un corps esl couvert;
dépoudrer un babil. |1 Verf,'cter, épousseler,
ôter la poussière,
nr<4oiiipitl%ai'Mr, v. pron. dossi-mpolvar-sè. Se
dépouiller s faire loniber la poudre de ses cha-
veii\. de sa ¡>irruc|ue.
l»(>M4Miip<il«<>riiiliira, s. f. V. Desi'mpidi'ndura.
ll<'Mciiip«»U orar, v , a. V. Di'sempiitvtir,
IleMciiipiMi'/.iiiiai-, V. a. dcushnpiniv.iujuir. (¡ué-
rir t|ueb|UMin du poi^)»; neutraliser les effets
du poison. || Fi};, (¡nérir d'une [lassion; faire
<|u'il n'y pense plus.
n(v<i<-iii)»o(rHr V. il. doss^mpotrar. Arracher; Ole r
eeqiiiienail une chose enckiissée dans un mur,
ou la chose ellu-inénie.
UoMt'iiipiilüatliirit . s. f. di'saémpMtlif't dou-ra,
I. '.ni ion de ileliainler, de détendre une arbalète.
UoMoiiipiilS'tr, V. a. dcssi'inpiiiil-ijitr. Détendre,
débander une arbalète.
l»eMriiall»ariliir , V. a. dcffénalbardnr. Débâler :
(Uer le liAl de dessus le d )S d'une bêle de
cbarije.
DoMciianiorar, V. a. dessénnmnrar. Faire per re
l'amour qu'on a pour une femme, se délacíer
enliéremenl délie.
DcMenaiiiorarMo, v. pron. inus. dpsscnnmnrar-
si^. Se désister, se départir d'une opinion, re-
noncer a un sentiment.
lliON«>naH(ar. \. a. di'ssi^nfifilnr. Démancher; ôter
le m mclie de quelque i hose, ùler quelque chose
d'nn manche.
noMoiicaltalKailn . «la. adj. inus. Y . Desin in-
fido.
nesoiiralialsar , v. a. dessénkahnlgrir. .Vriill.
Démouler les canons; les descendre de l'affût
sur lesquels ils sont montés.
no.<4<'iiral>('<iti-a(i(>. «la. part. pass. de Desencn-
bpslrnr. v\ adj. Délicolé, e.
De«eiieal»es(ra«iiirH,s.f. (/^«.«('/(/irtWsfriif/on-rrt-
L'aitioii de dé^a^'cr, de dépêtrer un cheval qui
S'est pris dans le luon.
DcHeiKMiboKtrar, V. a. dcssénUiihésIrnr. Délieo-
ter; défaire le licou. ] Dépêtrer; déga¡.'er un che-
val dont les pieds se sont embarrassés dans un
licou.
Doiseiicalie.xtrai'sc. V. pron. dcssénkabéstrar-sé .
Se délieoter; défaire son licou.
DeKoneailenatlo. da. part, pass.de Despneaf/e-
tuic, et adj. Desenchaîné, e. |1 Déchaîné, e.
Dosoiieadoiiar. v. a. dessnikadénar. Désenchaî-
ner; ôlcr les chaînes d'un prisonnn'r. || Décliaî-
ncrt ôter la chaîne, les chaînes; détacher de la
chaîne. || Fij;. Kompre l'amitié, les liens.
««•soneadeiiars»». v. pron. dessinladénar-sô. Se
désenchaîner: se débarrasser de ses chaînes, bri-
ser ses fers. || Se déc haîner; rompre sa chaîne,
se déjïaj;er de sa chaîne. Il Fig. Se déchaîner;
s'emporter sans mesure, avec violence; déclamer
avec einporlemenl.
De<«riirajad(», da. part. piss. (\cï) es enrojar. Dé-
senfirené, e.
»«>i«riir:>Jadiii-a. S. F. V. Di'senrnjnmiriito.
De.«ieitcajaiiiU'ii(o, S. m. dessniÍi(ig-li(i»ii¿n-lo.
DES
— 91 —
DES
Méd. DéboîlPinent; nom donné autrefois à la lé-
sion dans laquelle les surlaces articulaires des
os cessent d'être dans leur étal normal, c'est
proprement la sortie de la léte d'un os, de la ca-
vité où elle était renierinée comme dans une
boîte. Il WésassemMage; action de désassemliier,
de désunir, de dési'ii¡,'renir.
Ue.HcnrtiJui-, V. a. di:ssénk(iii- kar. Délioîter; dis-
liHnier; ne se dit proprement (|ue des os «prun
etlort. (ju'une chute, un accident quelcon<iue
fait sortir de leur place naturelle, de la [dace
dans laiiuelle ils sont renfermés comme d.ins u^ie
boîte. Il Désengrener; séparer, dégaf^er des corps
dont les roues sont engrenées. en^;a!iée.->les unes
dans les autres. | /Jésu-sembler; desunir, sé|Ki-
rer. Il "desencajarse la cnra, cl roslin; être déli-
{iuré par une maladie, par un accident.
Oeseiicajo, s. m. inus. V. Dtisencanlamiento,
Ue.seiieiijuiiar, V. a. dessénhaíj-Uonar. Décaisser
tirer d-une caisse, sortir d'une caisse, ¡j Agrie.
Décaisser; ôter un arbuste de sa caisse, |)our le
transplanter dans une autre on en pleine terre.
UoMeiicujoiiurMe, v. |)roii. desséakaij-Uonar-s¿.
Se décaisser, être décais>é.
l»«*N<>ncnlabriiia<lo, du. part. pass. de Descnca-
lalivinar. V. ce mot.
OeMi'urulalM'Iiiar, v. a. (hissinlalaUrinnr. Dé-
senlèter; faire cesser l'entèlement. || Déseiitèter;
dissiper les vapeurs envoyées à la tète par quel-
que odeur forte.
ncMriiealcadu, du. part. pass. de Desencalear.
V. ce n)ot.
DcstMicalcar, V. a. dessénkaléar. Déserrer; lâ-
cher ce qui était trop serré.
Uc.xcncalladu, du. part, pass, de Desencallar. V.
ce mot.
I>i*.<4i'iicallar. V. a. dt'ssi'nhniUar. Mar, Relever;
remettre i Ilot un navire échoué.
Uosciicuiiiado, du. part. pass. de Desencamar.
né«alité, e.
Uivsfiicamar, v.a. (k'ssénkamftr. D¿saliler; faire
sortir du lit.
UeNciicaiiiarMc, V. pron. dessénkaniar-sé. Se dé-
saliter; sortir du lit, cesser de ^'arder le lit,
en parlant d'un malade (lui entre en convales-
1 ence.
IteMcaniInadu, du. part. pass. de Desencaminar
V. \)esrnin'niad().
UeNoiicaiiiliiar, V. a. inus. V. Descaminar.
iki'Menc.'iiiiiiiarHc, V. pron. V Descaminarse.
BeMciicaitosii'ffado, da. part.pass. de Dcsencano-,
niziir. I)ecaniiiii>é, e.
HcMciicaiKtilir.ar, v. a. de.fsénkannniza. Dec ano-
niser. r.iyer de la liste îles saints-, retranclier du
canun des >iiinls.
Il<>.««i'iiraii<iiti7.ar.<<*-. v. |)ri)ii. dessénkanmiif.nr-
sé. Se deianniiiser; être dccanonisc, rayé du ca-
non des s;iints.
liCMniraiididi». da. part. pnss. de Desencantar.
/íesencliiuilé, e; décharme, e.
itcMeiirantadur. ra. ^. dessénhanla l'^r. Oésen-
chanleiir; qui désenclianle.
I>4-N(>iiraii(aiiilciilu, s. m. (Irssrniianlii iiii-'n- lu .
DeseiK h^nlenient; acliitii de désenchairter ou de
se dcsMichanter. Ktal de ce qui est desen-
clMiile.
iiic«<-iieiiii<itr, V.a. dcas'u' nntar. />i'senchiinler,
dechaimcr, rompre, détruire, taire linirl-enchan-
tement, le prestige, le charme. ] Fi^^. DéspnHian-
ter; f^uérir quelqu'un d'une pasriiun, d'un en-
gouement.
Ui'Mf'ticatitai'acloii. s. f. dessi'nkantiirn/.iDn.Ti-
ra^e; |-ailion de tirer les l)ulletins mis dans une
urne pour une elección.
UeMciieaiitarudo, du. part. pass. de Uescncan-
iarnr. V. ce mot.
I>e.><eiica:i(arur , V. a. destin anta'nr . Tirer;
prendre les bulletins dans l'urne pour une élec-
tioi). Il Oler de l'urnc les noms de ceux qui ne
sont pas élij;ibles.
Uv!.>«eiicaiitar.>4o, v. pron. f/3J5^>ikan/<jr-«¿'. Se di-
seiiciiaiiler . être désenchanté; se guérir, clie
¡,Mii'ri d'une pa-^sion, d'un en;;ouement.
DL'Mciieanlu , s. m. dess n'.an-l>j. Déseuchdiite-
metit; action de désenchanter, état de ce (]ui e^t
désenchanté. V. Desencandtmiento.
Ui>sennajtillar, v. a. dessinKapillar. Mar. l)';ca-
peler; ùwr le capelage d'un vaisseau, dégarnir
un navire, un màt ou mic vergue de ses dor-
mants.
UeNeiieapotadura , S. f. dessénliajyttadott-r.t .
Actidii d'ùler le manteau, etc.
He.st'iicapotai-, v. a. inus. dessénknpnlnr. Enle-
ver; ôler le manteau de quelqu'un. | Fig. Mani
festcr , découvrir. || Fig. Relever la tète d'un
cheval (fui la porte trop basse. |1 ¡)'seurapnliir
las orejas: détouper les oreilles; écouler ailcn-
tivemenl. Il Dciencayiota)' los ujns ; cesser de
bouder.
ll<'!«iMicHpatnr.sr,v. pron. dessénkapotar-s'. Fig.
Se dérider le Iront, dél'ronccr le sounil. | Desen-
capotarse el cielo: s'édaircir, devenir serein, en
parlant du ciel.
Ble^eiieaprit'liadu, du. part. pass. de Di'scnra-
pricltar. Desentelé, e.
U«'Mfi>cai»ricliar, V. a. desséncapritchar. Désen-
tèter; faire cesser l'entétenrent, la préventien.
l'obstination.
n-.>M('ii<'aiiricliarMe, V. ^T^^t\. dfSshiVapitchir-
ïé. Se ilesentèter; renoncera l'i-iilèteiuent ; se
désenléler d'un préjugé, d'unfol amour.
»cst>iiear<*i>laiiii(>n((>. s. m. dcssi-n'^ar /.Hmnihi'
ta. Désemprisonnement; action de désemprison-
lUM' , tirer de prison.
U(>H(Mi('arrelado , «l:i. part. pass. île desencarce-
lar. Désempnsonné , e ; s'emid.iie adjective-
ment .
Uesciiearcrlar, V. a. desscnkar/èlar. l)c<e:npri-
soiiner : tirer, faire sortir de pris.in. melire e:i
libi-rté. Il Fig. lain, Désempri-inmier ; faire scirlir
quelqu'un d'un lieu ou il ctail contraint de res-
ter monientanémept .
Di'Ni-ncarrclarMe . v, pion, dess/'nkartchir-sr.
Se di'semprisoiiner ; être deseuiprisoiiné, mis en
libellé
Dc.HoiieareOi-r. V.a. des^ènkar'^/'Tr. Désenchérir;
offrir d'une chose un \n'\\ inférieur a celui qui a
étéoflert, diminuer, ¡laisser le prix.
II<*H<«iirar«'cl<l;», du. parL |>ass. iiv dcs"n\:irece; .
Di'seinliéri . e.
llf.Hciiraftfar , v. a. inus. Y. D Mi/r./f/c.
ItoMciieaniadu , da. part. [lass. de des:'nciii nar'
V. ce mni .
IleMeiii'.iiiiar , V. a. \ . ■!■ \rai ii,ir. \\ \'c\^r. If'i
aii\ chieiii . llialtii'i le ib- manger le gibier !|
Vi¿. mus Se deluchir, ne plUj aimer.
DE^
t)2 —
DES
9<*kPiirn»«durH , s. f. V. Dvxencajdditni.
UfueiicuitMr , V. n. iuus. V. Desencajar.
U4-aieiicMatM<lo, du. part. pass. de ilesfttcaslar.
l)i'it'mp()i>s(jiiiic.
BcM«-iiru<«lur , v. a. disse iika.ftar. Déspinpiiis-.on-
iier; i^tei ', détruire le pui^soii d'un élaiig, d'une
rivière. | Détruire les insectes.
UcMt'itraMtlIladu , du. paît. pass. dr desencasti-
llar. \ . re mot.
Ue.<«riira<«(llliir , v. a. drssèiikaxl illar. Chasser
la ¡garnison, d'un ciuilenu . dMinc l'orlernsse. |
lij;. Chasser le démon du lurps d'un possédé,
l'ig. Disj^racier u» l'uvori. || Fig. Manifester, dé-
couvrir.
D4>Mrnrt'nuicado , dM. part. pass. dc desencena -
ijar. Di'iemUourbc , e.
Di'sfiiceiiMKnr, V. a. destèn7.éna<}ar. Déscni-
Imui l»cr ; tirer hors de la boue.
UcNeiict'iiMKHrNr , v. pron. dessèiuénnqar-té.
Se désembourbcr , cire déseuihourbé ; sortir de
lii boiie.
I»('y>t>iicrntrar, r. n. inus. dessènzèntrar. Tirer
«lu centre.
Iloxrnrcrraflo, da. part. pass. de deaenoerrar.
V. ce mot .
I»i-«4«>iir«>rrai' . v. a. dessèniérrar. Donner la li-
l>eilc a ce (]iii était en formé ; ouvrir les portes à
>|uclqu-un , a un animal, à un oiseau . etc. || Fig.
Oevcloppcr .éclairer , manifester, découvrir. |[
nuis. Ouvrir
UeMcnciiitado , da. part. pass. de desencintar.
V. ce mot.
Ot'Mencliitar, v. a. dessèmirtntur. Oter, dctachor
les rubans qui attachaient une chose.
n<'H«>iirlavad». dn. part, pass, dc dcsenclai:ar.
l)é>encloué , e.
■tcMeur lavar, v. a. dessènV.la'ar. Désenclnuer;
tirer un clou du pied d'un cheval ou de la lu-
mière d'un canon. || Déclouer; ôter, arracher les
«lous, défaire détacher ce qui était cloué. V,
Desclavar. | Fig. Arracher quoiqu'un de sa place
avec violence.
■><>M4>nclavar«e, v. pron. dessénklavar-sé. Se dé-
sencloucr.se déclouer; être désencloué, décloue.
DeMenclavlJttdo , dn. part. pass. de (/e.venc/<joi -
jar. Déchevillé, «. S'emploie adjectivement.
Dt'MenelaTiJar, v. a. dessénklarijar. Décheviller;
oter les chevilles qui lient ensemble deux pièces
de bois. Il Oler les chevilles d'un instrument. ¡I
Jiesenclamjar la mano. ; faire lâcher prise. ||
Desenclavijar lo^ dedos; séparer les doigts joints
et croisés.
DcMenelavlJar«e , V, pron. dessénklaviq-har-se.
Se décheviller; être déchevillé.
DrMt'ncoser, Y. a. dessénkiig-hérr. Dérouler , dé-
plier, étendre, développer. || Dégourdir; Ater
l'engourdissement; redonner du miuvemciit,
de la chaleur à ce qui était eni;ourdi par un re-
pos forcé. I Fiji. Dégourdir; ôler. faire perdre
la limi.Jité, et donner de la vivacité, de l'aisance,
de la hardiesse.
DrMci^roj^rrsp , v. a. des$énko,)-h¿rr-sé. Fig. Se
dégourdir ; être tiré dengourdis^ement , se dé-
faire, sortir de son engourdissement. || Se dé-
gourdir, sortir . se défaire de sa maladresse,
de sa gaucherie, de sa timidité.
•««eucasido , da. part. pass. de cit'5P(?r ijer. V.
ve mot
U-hrucu^iiniciilu , s. ni. ilt .SMinkinj-liiniicn-to,
Action (le <|r|iii('r, dérouler , etc || Dégourdisse-
ment ; udionde itegourdii ; le résultat de cette
action. Il llardies'^e . libeité, aisance dans le» ma-
nières, la ci>n\ersation ,etc.
llvatriK-uludo. da. part. |ias. île desencolar. De-
colle, c. S'einpl"!' adjeclivenvnt. | Moll. Dé-
collé; se dit des ninllusques et de leur co(juille,
lürs.|ue l'eitréinite de la spire de cette coqnillo
se brise et se casse.
IleMfiiroladiira. s. f. ressi*iiV.iilad'>n-ra. Décolle -
utenl ; ai lion île déla' lier une chose qui était
collée. \\ Alt. Decllenienl : entaille que le char-
pentier pratiipie du cùté de l'epuulenient, pour
dérober la mortaise
Ui'Mciieolar , v. . deMtênknlar. Dé<oller ; délai lier
re i|iii fiait collé.
Dfx-nroInrHf , v. pron. deitén\i.olarié. Se dé-
coller ; être ilerolle.
DrMi'iirolrrlKuilo , du. |i.trl. pass. de desencoleri-
zar' \ . ce mol.
D«'i««'iicoJoi-lxiir««" , v. pron. dcs.srnknléi i/ar-sé.
Se calmer, sappaiser , en parlant de celui qui
est en cnli-ie.
DfMfiiroiiudi», du. part, pa^is. lic d<'ienconar.
V. ce mol.
D<>Heiicoiiaiiilrntc», s. m. Y. Desencnno.
UeNcnronur, v.a. dessènknnar . Diminuer; oter
l'inflainalioii d'une plaie, j li;;. C..ilnier . adou-
cir, appaiser la colère, la mauvaise biiiiveur, {|
inus. Décharger, soulager son tunir, dire a
qiiehurun tout ce qu'un a contre lui .
UcMPnruiiarMe, v. pron. desscn onnr se. S'adou-
cir; devenir nioin» Apre , moins dur; cesser dc-
tre fâche, d'avoir de l'humeur.
l»eMei»eono. s. ni. dessènko-nn. .\clion de se cal-
mer, de s'appaiser.
llcHoncoi'ditdu , da. part. pass. de desencordar.
V . ce mot.
ne.Hritciirditr , v. a. dessènkordar . Oter '"s cordes
d'un instrument de musique, d'un \ ano, l'une
harpe.
UcNvncurflcIado , du part. pass. de f/e.ïfori/t-
lar. Déficelé , e.
Di'Nenroi'delar . \. a. di'Ssènkordèlar. Déficeler;
nier la corde le cordon. | Décorder; d<lorliller
une corde en séparer les cordons.
Ueneiieorporacloii , S. f. des.^enkni ¡mra/.ion.
Décoi poration ; action de dissoudre une corpo-
ration ; parliculiércmemt un corps militaire.
Di-Menrni-vad» . da. part, pass. de desencorvar.
Décourbe , e. S'e:nploie adjectivement.
DcHPnco'vanvIonlo , S. m. dessènhorramii'n-to.
\xl. Di'dossement; action de dedo.-.:>er nii'- pièce
de boi? . résultat de cette action.
OeseUPorv.ir , v. a. dcssèn'iorvnr. D"Coii!)er; re-
dresser une chose courbe. Il Techo. Dedo-sci;
dresser a la scie une pièce que 1 on veut mettre
a vive arête.
»»s«')»cJ»rv»r«tp , v. pron. d?ssènkorvnr-s.''. Sî^
courber ; être deeoiirbc. \ Art. Se dedosseï . être
dédo'.sé.
De?<enru««lrrnftrt« , da.part. pass. de desencui-
dcrnnr. V. ce m'it .
npneneiiaderiiar, v.a. inu-.. V. Doicun /«r/i ic.
nenetidr. ailv. inus. V. Vc^de.
Desendem-mlndi», da. pail. pa-s. de desemlp-
moniar. V. ee mol.
DES
— 93
di: S
Ucetendviiioiilar, V. a. dessèndéinoniar. Chasser
le déinoii du corps d'un possédé.
VeNeiidialtIud >, «Ir. part, pass, dede.semliablar.
V. et! mot.
IleNfudlablar. v.a. V. fíesendeinnniar.
WcMoiMlioMuao.ila. pari. \i»^á. de desendioiar. V.
ce mol.
DeMenilio0»r, v. a. dcssèndiossar. Humilier; ra-
baisser l'orfçueil.
UeMcitdiit'ñarMe, V, prou, drssàidonéijnar-sé. Se
dclaire. se délivrer des importuns.
Ui>N<>iii>lir»de,da. part. pass. tic Desenebrar. Dc-
sciililé: e.
Poxfiiohrar. v. a. dessènébrur. Déscnfller; faire
(jue ce (]iii était enlilé ne le soit plus.
UfNoiiebrurMt'; v. pron. dessénébrar-sé. Se dé-
senlilé; être désenlilé.
WeiHC'uradadfra«i, trner) S. f. pi. Locution fa-
milière t|ui si'inilii' avoir des moyens de sortir
d'un emi)arras. d'un elat de Kèm-,
Urwt'iifadado, da. part, pass.de Desenfadar- V.
<•<• mol. Il adj. (iai; joyeux exempt de soucis , que
ri(.n n*enU»arrasse. H Spacieux, vaste.
Uer«-iiradar. V. a. dessénfadar. Désennuver;
thiisser. oter l'ennui. || Appaisser; calmer, adou-
cir lit colère.
f»e.«oiiradarNe. v. prou, dessèrifad.ir-sé. Fig. Se
désennuyer, se divertir.
Do».onrad«». s- m. dessenfa-do. Liberté franchise;
air aisé, délibéré, effronterie, desennui.
lli'Ni'iifaldado, da. p;irl. pass. de Desenfaldar.
Détroussé, e.
Iie^i'iifaldar, V. n.dessènfaldar. Délroussser; dé
faire, laisser, ou faire retomber ce qui était
troussé.
lie<««*iir«tldar.<4t'. V. pron. dessènfaldar-sé. Se dé-
tronser; être détroussé, détrousser son vête-
ment .
licHciifaiiiai-. V. a. inns. V. Disfamar.
ni>«pnranxad<t, dn. part. pass. de desénfanijar .
|)él)(nirl)e, e.
llrMoitransnr . V. a. Débourber; ôter la boue.
UoMciifardado, da. part. pass. de desenfardar.
Deplé; e.
WeuPiifardar , v. a. dessèn fardar. Déplier ; dé-
baller, défaire des balles, des ballots.
weMeiifardelado da. part. pass. de desenfarde-
lar. V. c»; mot.
IiPtenrardelai', v. a. dessèn fardé-lar. Dépaque-
ter, déballer, défaire une balle, un paquet.
ncMenfardo, s. m. dessènfar-do. Déballage; ac-
tion de déballer.
DeteiifrAllur, v. w- dessèn frailar Défroquer, àtor
le froc; iHire <iuilter le froc.
neiciifrallarne , v. pron. dessèn frailnr-si;. So
d(;lro<|uer, (initier le froc, être défroqué.
Uenciifronariiiii, s. f. V. Desenfrenamiento.
DPNoiiri'ptia<lain«>ni(', adv. dess^nfrénadami^n-
t". Sans fiein ; sans retenue, d'une manière ef-
frénée.
IlenoiiCretiadn, da. part. pa>s. dc Desenfrenar.
V. ce mol. Il adj. Ellrené, sans frein, sans re-
tenue.
nPNenfrrnnmtPiito, s. m. dessèn frénamién-tn.
I>eri';;|eniont; débordement, licenceetTrenee.
iU'Hf.idoiinr , V. a. (i'-sic/i/Vcna» . Debiider;ôter
la bride.
|ïi.i««.nrri'uar«t>, V. pron, deitcnficnainé. be dé-
border ; se déchaîner, IjcIk r l.i lir dp. ;| Pig
S'emporter, se déchainer. entrer eu luiiMir.
Desenfreno, S. m. dessenfré-no. /.''eri-;;lrnieot ;
débordement, dechainement, licence clfrénée. ||
Kmp )rteinent. || Desenfreno de vientre ; (lux de
venue.
Desenfundado, da. part, pa^^s. d." Desenfundar.
V. ce mol.
D(>Menf lindar, v. a. dessèn foun lar . Tuer dun
sac, dune poche, d'un fourreau, etc.
DcMenfiireccrHe , v. proii. dcssènfnnrézer-sé.
S'appai>er, se calmer.
DeNenfiirecido, da. part. pas,, dr, desenfurecer-
se. .Vppaisé. e.
Ucflea{$alanado, dapnrl. pasi. pas. de dis:ii^a-
lanar. Désaccoutré, r.
DeMenKHianar, v. a. dessengnlanar . Désaccou-
lrer;ôler l'habillement, laccouiremcnt, la pa-
rure, etc.
DeNeii:;i»lanai-.<te, v. pron. dessHnt]aliinar-ie. Se
desaccoutrer: oler soi même son accoutrement,
sa i>arure.
D<>Neii;;ancli»do. da |iarl. pass. (/e.vr ;ii/Tric/)ar.
/>eseni.;agé, «. S'emploi aussi comme adjectif.
De.senKanchaïuieuto.s. i» .dessèn ¡¡fin li ha mien-
to. Milil. Désengagement; action dc se désenga-
ger.
De.*iens)ii>eliar, V. a. (/c.«.vèH3an fr/Kjc. Décrocher;
détacher, ôler une chose d'un cmchet. ¡i Dételer;
détacher lesihevaux de trait. I! .Mil. Désengager;
dèsenrôler. donner le congé.
De.^en^ianehar.He.v. pron. dnssènqantcchui-sé. Se
décrocher; être décroche. || Se dételer, être déte-
lé. Il Se désengager, être désengagé.
De.senjsanclie. s. m. dessènijan-tehé. Detelage,
action de dételer, se dit particulièrement de l'o-
pération par laquelle on sépare la voilure des
chevaux qui y sont attelés. ] Décrochement; ac-
lion de décrocher, de se décrocher.
Ikenensanltle. adj. dessàngagna-blé. Désabusa -
ble; qui peut, qui doit être désabuse, detronipé.
ue.xenganadoi- , s. m. tiesséngagnador. Olui qui
détrompe.
Desengañadamente, adv. desséngagnndainJn~lc.
Franchement, ingéiuimenl , sans détour. I| Mé-
chamment malicieusement.
Denenisañado, da. part. pass. de dcsen'jañar. Dé-
sabusé; e. I adj Mauvais; mal fait, vicieux, mé-
prisable laid. Il Désabusé; revenu de ses égare-
ments , dégoûté du monde.
ne.Henaañaniiento, s. m. mus. V. Desru<¡nuo.
Desengañar, V. a. dc-iscnfiaijnar. Détromper; dé-
tromper, desav eiigler les yeux, éclairer, tirer
d'erreur. |1 Dé.persuader: ôter la juM^uasion.
Desenxañar.xe . v. pion, dctscnairinar-sr. Se dé-
tromper; se désabuser, se persuader, être de-
trompé, désabusé, dépérsuadé.
Dexengañirado. du. part. pass. dcdesengañifa) .
V. ce mot .
DesenKanifai', >. a. d'-uèngagiiifar. Dà'^a^ci
un homme qu'on lient a la gorge.
Deseiiuaño. s. m. dessènija-gno. Desabu>ement ;
action de désabuser, de détromper et le résultat
de celle action. || <> qui desabuse. || Repro, lie.
vente ouvre dite en face sans ménagement.
Denen^nrrafado, da. paol. pass. de dcsAengni rn-
far. V. ce mot.
DCnensniiafai-, v. a. dciscngnnafar . Làchei,
DKS
— DV —
DKS
ce qu'on iPiiail rmpiii^'iió.
UCMCiiKuriKiKlo, du. p;irt. p.iss. de (lescuyiiznr,
IK-Mi-, i'.
■H'fi<'iix<'t«'«itr, V. n. ilrssvn<](ir7.tir. Dililcr ; dffui-
rc ce uni est ciitiU'.
Iti'NeiiKaMtatl'.t, tlii. pari. paa>s. deilcMuf/nsinr.
])('>sviy\\ ('.
I>i'Mi-iiK"M(ur, V. a. dvsi'iiijd.stiir. /iC'isorlir; cou-
per la >('rli>surc(li's diamaiils un peu audéssous
du IVuillcI.
OciHciittaxiariiC , v. prou, dessémjastar-sé. Se
d('>>(Mlii ; (M ri! dessrrli.
U('ixeiix*>i"»<lo, du. part. pass. de desenyomar.
l)c;,'()innic', c,
ni>MfiiKniii»iiil<>iito, s. m. tlessètigomamien-t(i.
/>cninnni;ig<', atlinu de dcfjoninu'r,
Uf.xoiiKoinur, v. n. desséti(n>mur. Défininnicr;
ôliT, enlever la gomme, parliculièremenl dé-
creuser \a soie.
lit'Nciiuoaiiii'.sc , V. prou. dessi'iigdmar'Sc. .Se dé-
j;oniiner , èlre dégomnu''.
UcNfii;:<>ziiudu, da. part. pass. de dcscinjoznar.
V. ee mot.
UeNriiKoy.iiai*. v. n. iiius. V. Ih'Sijoznnr.
IIOM<'ii;;ra.stido , «la. part. pass. de di'Mcntjrasar.
I)e;;raisse . p.
ll<*.««'ii:craMador, S. m. drsséngrassndor. Art.
l)é|.'raisMMii'; espèce de moulin avec le(|uel otr
tord la huMc impri-i-'iiee d'eau de sa^on, avant
de la mettre sons le |MÍ;ine.
UcNfnsi'oi^itioifitto , S. m. (¡i\ssêniirassamién-to. !
Di'firaissement ; action de dégraisser ou mieux
résultat de celte action.
UcNfiiKi-a.xHi*, V. a. dcssénfirasar. Dégraisser;
décrasser, ùter la graisse, la crasse ou les ta-
ches.
ne.*<(>iisrnNndo , du. part. pass. de desengrosar.
Hegiossi , e.
Uc.*«eiisi'o.*<<>>*< V. a. (h'sséngrossar. Dégrossir;
alleiiuer, rendre moins gros.
l»oN«>iisriida<Eo , du. part. pass. de dcscngrudar.
Décollé . e.
lki*MPngriidaiiii('iiilo, S. m. inns. dcsséniirondu-
mihi-to. DvcoUement; action de décidier.
U(*.<««-iijKriidai-, v. a. dcssêngroudar. Décoller; dé-
tacher ce qui est collé, ôlcr la coUe.
l>«'Mciiliadado, tTa. part. pass. de descnhadar^
V. ce mol.
Ui*üienliadaiiipn(o, S. m. inus. \. Desenfado.
lloNenliadar, v. a. iuus. V. Desenfadar.
nvsvnUatlnrsv , V. pron. inus. V. Desenfalarse.
Uost-iiliUiiiliur , V. a. imis. dessénasliar. Oler;^
laire cesser le dégoOit.
l>rN<Miiii>!:rndo, da. part. pass. de desenhebrar,
Delile , e.
itt'Kfiihciirar, V. a. dessénehrnr. Délller, (h'seu-
liler nne aiguille. 1, Fig. Développer, e\[di(iuL-r,
dcbrouillcr , éclaircir.
U«'MiMilscclii/.«i', V. a. inus. V. Desherhizar.
Ursi'iilielrablp . ad], drssénélra-blé. Oui peut
être demèle , dclironillé.
llcNoiilM-lraiiiioiiio . s. ui. inus. dessénélnnnién-
/(>. Deluotiillemenl , érlaircissement, developpe-
menl .
l»cNoiilio(rai-, V a. inus. V, Desenredar , desen-
ni(ir<iñ(ir .
nvm-nUnr%\.\do , »la. pail. pass. ác dcsenliurnar.
Délouriio, 0.
noMfiihornnr, v. a. desshihornar. Défburner.-
lirer du tour ce qui était enlourné.
UcMfiijae/.iiilo. du. part. pass. de desenjaezar.
Dell. Il 11.11 lii' . e.
U<*MfiiJ:i«-Kaiiili*iit<> . 5. m. desst'iiij-hnéinmién-
li>. Deliarnachemenl ; action de déharnacher,
d'iiter \fs hariiiiis a un chi'V.il.
ni'xciijafxar, v. a. desséng-hay/nr. Déharnaclier;
oti r ¡r-s Inriiais á un clie\al, à un mulet, etc.
n<>w<-iijalniad», du. part. pass. de desenjalmar.
V. ((• mot.
UfMciijnlinar . v. a. desshuj-hnUnnr . DébAter;
ôter le ii.ii iioiniiie enjalinn. \ . ce mut.
U<-Mi'iijaiilado , du. pail. |ia-s. de desenjaular.
\ . ce mut
ll«'M«>iiJaiilar , v. a. dessi'ng-liaular. Tirer de la
! cage.
WoNoiilubonadu, da. part. pass. de desenlabu-
inir. V. ce iioit.
npMi'filaiioiiai-, V. a. mus. V. Deslabonar.
llPMciilacc , s. m. <lessénla-7é. Dénouement, ou
deiKiriment ; ne s'emploie guère qirau li;;uré et
si>:iii(ie. sidution. lin dMiiie intri^'ue , d"uiie ac-
tion, d-iine diUiciilté. Il Di'iiijùment : incident
qui termine une pièce de théâtre, qui demèle le
ncrud d'uni- action de llicAlre. || Desenlacement;
Hcliori de délacer.
lIcMciilatlrilliido , da. part. pass. de desentadri-
llnr. Decarrele, e. S'emploie aussi adjertivc-
meni.
Ue.Hciiladrilliiiiiiciito , s. m. ihssénladrilla-
tnii'u-ln. Decanelaiic ; action de décarreler,
d'ôter, les carreaux d'une chambre, résultat de
cette ailion.
Uc>siMiliidfillar, V. a. desshiladrillar. Dècarre-
icr, dépaver, ôter les carreaux qui pavent une
chamhro ou toute autre pièce d'uii logemenl.
Itp.xiMilaxiido. da. part. pass. de des<'nlaznr. De-
senlacé, e. Il adj. Ih'iioué , défait, démêlé.
ni>.xeii!a7.aiiii<'iito , S. m. dessénla7.amién-to,
Déseiilacemeiit , actton de desenlacer.
DcKic II laxar, v. ». dess^inlaiar. Désenlarcr,- déla-
cer, défaire le lacet. |1 Fig. inus. Distinguer, ne
lias confondre , éclaircir. || V. prou. Se délacer,
être délai e.
ncNeiiliiKo , s. m. iims. V. Descnluzaniiento.
i>fSi'iili;;ai!M, du. part. pass. de desenligar. Dé-
glm- . e.
Oivoifiiligar, V. a. dess:;nli<ittr. Dégluer; ôter la
glu.
neiioiili;;arMi>, v. pron. desscnUgar-sé. Se dé-
gluer. se débarrasser de la glu.
Iti^ciiloda'.lo . da. part. pa>s. de desenlodar.
Décrotte, e.
Kesoiilodar, V. a. dessénlodar. Décrotter, ôter
la croile.
|ki'seii!odai-s<>. V. pron. dess(hilodar-st^ Se dé-
cniHer, oler la crotte de ses bottes, de ses ha-
bits, etc.
|}e.xi>iiln-/.«>. s. m. V. Pesrulitzainiento.
l»i's<>iila7.ado. d>i. adj. et pari. pass. de desenla-
zar. Dénoue; défait, démêlé.
Itcsenla/.'.tc . \ . w. ilessrnh</ar. Dépaver; décar-
reler, ce qui est carrelé ou pavi'.
l»i>.«iriilw'/.a<lo. da part. pass. de (iesïcnif za-</o.
Dépavé ; decarrele.
Desriilu!»liui-, V. a. drssittinusiro r .'W'tu'w, faire
perdre le luslic, l'éclat, le bidlanl d'uiu' chost^
DES
— 95 —
DES
Il M(^l-aph. 0])<;riircir, noircir, diffamer, ternir
la rcpiilalii)ii |iiir <iiic1(|ii(î jiclion indifçiie.
n«>»ionliiN(i-4itl<». «la. adj. iles.sénloii.iira-do. Ter-
ni, se dit (l-iJiuMliose ({ni a perdu son lustre.
Do««oiiliitHr. V. a. tli'sshilnnlar. Laisser le deuil,
le quitter. ¡ IMétaph. Divertir é},'ayerle trislesse.
la iiielanrolie. || No si; admitió sx roio , ni sirvió
(le iiiiis que desenlutar un poco ht risa , ou u'ad-
mil point sa voi\ qui n'a servi (ju'à égayer un
peu la niélanrolie.
ni'N«>iiiiiufañnr , V. a. dessénmara-gnar. Dé-
brouiller, démêler, mellre en ordre. |l Fig. Dé-
brouiller, érlaircir, e\pli(iuer.
■»<>N('iininlM-ctM-, V. a.(lessénmo¿-i¿r. Dérouiller;
ôter la rouille. || Fig. Eclaircir, rendre iulelli-
nosoniiioliecerNc , v. pron. desscumoéiér-sé. Se
dérouill'-r.
Ueix('Hiiioli«>rl«lo, «la. adj. desshinioê/.i-do. l)('-
ronillé ; (niiiier l-o\ide d'un métal, |)ar !'arti(m
du Irotlement. ele.
DeHiMiinolicriiiiieiito, s. ni. dt'sénmoliéii mien-
to, l'eeh. Dérrouillrment Action de dérouiller,
d'cule\er la rouille, état tic ce qui est dérouillé.
n<>f«oi»nior«la7.Htli>. v. a. déssénmordin.it-dn. Dé-
bibUonué; (juittcr un bâillon. |l li^'. Dar eusnii-
rhe (i lu prensa, garaiilizarla; débAillouner la
presse.
Doseiinioi-«la7.nr , V. a. désénmoi da-7.ar. DéliAi-
llonner, ôter, (piitler un bâillon.
Orivriiiiiiiilorer, V. a. dt'si'nmii'é/.ér. Dénouer la
lan;,'ue, rendre Inisa^'O de la parole. Rompre
le silence, parler après un long silence. Re-
c(»u\rer la parole.
I>(>!<ic'ii»jai'. V. H. déshi-Kj-har. Défju lier; appai-
ser, désarmer sa colère. || fig. A'o puso Alfonso
todas sus confianzas en el poder liuinano; acu-
dió à desenojar el Divino con la reformación
tic las costumbres: Alitlionse ne mit pas loute
sa conliance d.ins je pouvoir Imniaiii; il eut re-
cours au ciel (jUil tà( lia d'appaissor ¡uir la ré-
fonualioii des uneurs.
n«>!>i4Miojo. f. m. dósénoíj-lio. Radoucissement, ra-
eommodemenl. Cuando el amor interviene fá-
cil me nie se ronsifjHe y obtiene el desenojo; (luaiid
iMuiour inlcrvieiil dans uiicalYaire, on ohtient
facilenieiil uii accomodemeiit.
ni'HciiojoMo. adj.í/('(,'t'»í()ry-/ío-sso. Propre à calmer
à appaiscr la colère.
I)('.><eiit|iiu<leriiai'. V. a. désenkoundér-nar. Dé-
faire la reliure d'un livre, le diviser par feui-
lles. Il tig. Défaire, déranger, désajusler, met-
Ire eu désordre.
■>eseii«|iiacleriiii«lu. adj- part. pass. \-Descua-
dri nodo.
nc»>eiira7.oiiii«lo , iln. dèssénratona-do. hors
dMisage. Déraisoiiable, qui manque de raison.
lle.Heiii-i>«Cal»le. adj. dësénrid a-blé. l'ne cliose
(|ui peut se débrouiller.
itcf^eaiiM-alado, adj. part. pass. de Desenredar.
Dipéiic; débarrassé, dégagé, débrouillé, dé-
roule. etc.V. Desenredar.
Ile^eiiróilaiiiienlo, part. pass. désénrédamién-
l(i; Delirouillenienl, action de démêler, de dé-
brouiller. Denouemeiil, ee (pii démêle !:• lurud
d-UMc iiilrigue de pièce de Ibéàire. (l'on poème.
n('*oeni-e<iiii', V. A. désénré-ilar. Débrouiller, dé-
mêler, mellre eu oiilrc. Démêler, dénouer, de- '
vcloppcr IMntrigue d'un poème, d'une pièce de
théâtre. Se démêler, se dégager d-un embar-
ras.
noMenretlar, v. a. dùsénri-dar. I>étortiller; dé-
brouiller, développer, débarrasser. || Mélaph.
Kclaircir, meUre eu ordre, tirer de confusion.
ne.«ienre«lar, v. a. désénré-dar. Dépêtrer; se dé-
pêtrer d'un bourbier. Déprêlrcr un cheval qui
s'est embarrassé dans ses irails.
IkPMenrcilarMe. v. r. déssénrédar-sc. Se dépêtrer,
se délivrer, se débarrasser, se dégager, sortir
d'une dilliculle, d-uii enga};ement.
DcMciii-eilo, s. m. dessénré-do. Débrouillemenl ;
(•action et 1-eflet de débrouiller. |1 Dénouement,
solulion, lin d'une pièce, d'un poème.
Ito.Hciiri/.ar, v. a dessénri/.ar. Déboucler, ôter'
défaire les boucles.
ncM«'iirt»ear, V. a. dessénroluir . Dérocher, déro-
(luei: précipiter d'un roc.
ne.oeni'ollailii, part. pas. de Desenrollar. \\ adj.
Déroule.
Itctioiirnüar. v. a. V. Dessenrollar .
l>('!Ki'iir(Minilo, part. pas. V. Desenronar.
noNciiroiiac. V. a. dcssénroiiar. Boh. Enlever
(les (lc((jmbres.
Itcsonrosouilo, part. pas. V. Desenroscar .
lie'sriii-oKcar, v. a. dessénros[iar. Détorlillcr;
tléfaiie ce qui élait tortillé.
i»e<««'ii<üal»itMit(lo. |)art. |)as. de Desensabanar .
ncNoitKaitaiiai'. v. a. fam. dessénssabanar .Oter
les draps du lit. || Fig. fam. Débarrasser; tirer
d'embarras.
Ue.*<4'ii<«arado, ¡iart. pas. de Dessensacar. Des-
saque, e.
Oost'iixacar, V. a. ilessénssa ur. Dessaquer; sor-
tir, (Vter du sac ce qu'il contient.
ne«<en.>iainliln«liii-a , s. f. dessénssambladou-ra,
Désassemblage; action de désassembler, de sé-
[larer des choses réunies.
Oeseii.'xaitihlar. v. a. dessén-ssamidar. Désas-
sembler; séparer des tboses assemblées.
DeMoiiKeñati». pari. pas. de /íeíCHSc/íar. Désen-
seigiié. ée.
Ui'Koiiseñ.iitxa S. f. dessénsé<jnan-7.a. Désenseir
nemeni; action de déseiiseigner; de faire oublie-
à une personne ce qu'elle avait appris.
H<v>i(>iiNeñar , v. a. <lesséns'/)nar . Desenseigner;
faire drsajtprendre, montrer le contraire de ce
qu'on avait appris.
nrf<ipn.>«'tiarst>. v. pron. dessénséifnar-sé. Se dé*
senseigner, se ilésapprendre. Ivtre déscnseigné;
désappris.
DoKciisillatlo. part. pas. de Desensillar. Dessel-
lé, ee.
nesi-iiMiilai*. v. a. dessénsillar. Desseller, ôter
la selle.
Oc«<fa«illMií>ír. v. |iron. ile-ssénsillar'Sé, Se des-
seller; être descellé.
©«•.««•iiKoJKTliocei', V. a. dessénsobérbéiérr. Dése-
iiorgueiilir; faire cesser l'orgueil, le perdre.
l»«'»i«>n«-<thcî'bi'p«'rMe V. prnn. desscnsiibirhcrérr-
s,'. Se (leseiiorgueillir; êlre desenorgueilli.
Wesenwoln-rhi'cUlo. part. ¡las. de Desensoberbe-
cer. |)é>eiiorgucilli, ie. || adj. Qui a perdu son
01 gueil.
ii>><«c'iisoi'«l«''H«lo, part. pas. de Desens nrderer .
Deviissourdi.
l»»"iirii.sur«li'»*or . v. a. dessénsordézèr. Désas-
DKS
— \U] —
DES
viiiirilir; pcrdi p la iunlitt''.
Dt'Mi'nnortli-ofi'No. V. pnin. de!t%i'n$urdhh-sé.
Se di'^assiiunlir; iMrc ilf-sassoiirili.
Vi'MPiituhliiilo, part. pas. do Desentablar. Déhu-
(|iict('', te..
UrMriiNortijatlo.ilM. adj. ileisensortig'ha ilo.Dé-
l)oî!('. iliMiiis. en pnrlnnl d'un os.
Dr-nrntiiltlado, pari. pas. de Desentablar. Dóbo-
qiif l(^, oc.
D«-Non<nhliir. V. n. de-sxéulahlnr. nclM)(|iiotPr;
iNiri 1ns phuirhP.s qui ciivirnimnit le pilolis. H
l'ig. dnraii|;fr. mrltri' en di-sordrc, || Fig. Trou-
bler le fours (l'une affaire.
DrHciiialiliir<t4-, V. pron. ile-ssihitablar-sé. Se dé-
l)o(|;iel('r, t'trc ilfl)i>(|U(;le.
Ucsriitalinsndo, da. part. pas. de Desentalin-
ija) . Dótaiiii^ut^, Ce.
Ufsriiti^IlHisnr, v. a. (lesséiitalinngnr. Mar. I)é-
talinguer; d(^faire li'laliii^ure d'un rAhle. le di'-
marrer et en d<^|ta>-spr le ¡tout de la ligale d'un
ancre.
nt><><>ii(aliiiKnrNr v. pion, tlessfniatingar-sé. Se
di'lalinf;Mer; l'ire dClulingué.
DrH«'iit»i-«|iiliiiido, part. pas. i\f Desentarqninar.
DCboui Ix-, (T.
WrNt>iitar(|iilnar , v. n. (les3i}iUarquinar. D6-
bourber, iMor la liDurbe.
ncKeiitari|Miiiars4', v. [irnn. tles.^éntarkinar-
.«('. Se déln)nrli('r, dire Imurbe.
Dcwcntcndrr.xr. v. pron. dessí'utéufierr-sé. Faire
l'une, feiiulre d'ijinorer. de ne pHS entendre.
Dt'sontendlilo . part. \)?{s. de Desentenderse. \\
adj. Ifçnoranl.V. Itjnoidute. \ D(trse ¡tnr desen-
tendido, teindre d'i^^noicr, de ne pas entendre.
De<ipii(riidiniirn(o , ?. m. déssentimién- to.
inns. V. Desaeiertn. despro¡ ásitii , ignorancia.
DrMontiM-rndo. pari, p¡is. de desenterrar.
desenterrt'' . c.
Do.ocnlerradni*. s. m. des.sénterrador. Di^ter-
rcur; celui qui diterre. ¡! Ilist. contenip.Résur-
reclionisle.
no«ciitprraiiiien(o. s. m. dessènterramién-to.
Exhumation , l'action d'eihumei-.
Doüenlrrrar , v. a. déssènterrar. Déterrer, exha-
luer; retirer de terre. 11 Fig. Déterrer, dérou-
vrir ce qui était racbé. || Fifî. fani. Fouiller dans
les toinbenux , chercher à connaître. || Tirer de
l'oubli. Il Desenterrar lus Dmertos. f,im. Fouiller
dans la généalogie de quelqu'un- j Fain. Deien-
terrar ¡os muertos, troubler les cendres des
morts.
Do«ien<errap.«îe, v' | ron. déssénterrar-sé. Se dé-
terrer, être déterré.
nei4t-iitldo . da..idj. inus. V. Loco, necio.
Desendrrriimiioi'tOH. S. m. désséntiérramouér-
toss. Fam. Celui qui dit du mal de ceux qui
sont morts.
ne^entiorro, s. m. déssèntié-rro. Délerration;
action de déterrer.
Desentoldado, parí. pas. de desentoldar. Déten-
du, e.
Defentolriar, v. a. disséntoldar. Détendre; ôter
les bnuncs tendues au-dessus des rues par où
passe une procession , etc. n Fig. Dépouiller
d'ornement, dégarnir.
nesentoldarfie , v. pron, dessèntoldar-s,^. Se dé-
tendre, se dégarnir; ilre défendu, dégarni.
Deientollecir , v. a. dessentjUe/err.wns. Tirer
les nerTs d'un état d'engourdissement ou de
falble^'■e. I! Hi-ndre à un uu'mbrc paralv>é le
mouMuiciil. Il Fig. inus. Tirer dembarras.
, UcMOiilonurlon, s. l'. desscntonuiion.L'ai{'n>\\ de
I détonner, faux ton.
DeMeiilonadanionte . adv. dessnèlonadamén-tc.
I \>ec détonation, hors du ton naturel.
nmonlonado. part. pa*;. de desentonar.
I De/Hriitonuinlento , s. m. inus. V. Desentona-
: rii)ti.
DpMeiitonar , V. a. desséntnnar. ¡nus. Abattre,
abaisser, humilier l'orgueil.
Bt'uvntoiiar , \- n. ilrsséntonar. Détonner, sor-
tir du ton. Il Klever la voix parler ¡dus liaift
qu'il ne faut. I| Perdre l'orgueil, de>euir hum-
ble , baisser le t<in.
Di'MeiitonarMe, V. \)ri)n. dessèntonar-s.é Parler
flirt, audai'ieusement .
Ut'ivoiitonelado, part. pas. de desèntonelar. Dé-
loiiiiclé . e.
DoNoiitoiiolar , v. a. dessèntoneinr. Dctonneler;
sortir le liquide d'un tonneau.
DenentnnelarNe, v. pron. dessèntonrJar-te. Se
détonneler, être détounelé.
Desentono, S. ni. de«ííítío-no.Faux Ion. V. De-
íeníonocion. || Fig. Ton élevé qui marque de la
colère, etc.
Donentordjar, v. a. dessènlorzig-har. Dctortil-
1er, défaire ce qui était tortillé.
DeHentoruillado , part. pas. de desentornillar.
Dévissé , e.
Deflcntornillar, v. a. desséntornillar. Dévisser,
défaire . ôter le vis.
DeAenturiilllarKe, v. pron. desséntornillar-sê.
Se dévisser, être dévissé.
■loxeiitorpecpi-, V. a. desséniorpézérr. Dégour-
dir, ôter l'engourdissement.
Desentorpecerse, v pron. dessèntorpéièr-sé.
Se dégourdir, perdre l'engourdissement, cesser
d'être engourdi. 1! Fig. Se dégourdir, se façon-
ner, se former.
Deneutorpecido, part. pas. de Desentorpecer.
Dégourdi , ie.
Desentorpeciiiilento, s. m. desséntorp^zimiín'
to. Pégourdissemeni; action de se dégourdir;
cessation d'engourdissement.
Desentortado, part. pass. de Desenlurtar. Dé-
séborgné , ée.
De.xentortar, v. a. desséntortar. Déséborgner,
rendre à une personne la jotiissancc d'un œil
dont elle était privée ; rendre la vue. || Fig. Ou-
vrir les yeux . reconnaître la vérité.
DeKentortarKe, v. pron. desséntortar-sé. Sedé-
borgner , être déséborgné.
Desentrañado, part. pass. de Desentrañar.
Deiientrañaintento, S. m. desséntragnami&n-
to. Inus. i/attioii de se dépouiller en faveur
d'un autre.
Desentrañar, v. a. dîsséntragnar. .\rracher les
entrailles. || Fig. .\pprofondir une matière.
Desentrañarse, v.pron. desséntragnar-sc. Fig.
Se dépouiller en faveur de quelqu'un.
Desentristecido, part. pass. de Desentristecer.
Désatri'té . ée; déchagriné, éc.
Desentristecer, \ . a. dessentristéiérr. Désatris-
ter , déchagriner, égayer , dissiper la tristesse.
Desentristecerse, v. pron. desséntristéiérr-sf.
Se désatrister , se déchogriner ^ être désalristé.
DES
— 97 —
DKS
dóchagriné.
DenentronlKailo, part. pas. de DeJcntronijar.
Dépouillé , ép.
DfHoiitroiiixur, T, a. de-sséntroniiar. V. Det-
tr„n(ir. Il Fif?. Dépouiller; priver quelqu'un de
sou niitorilé.
DcKiMitronlKariie, v. pron. de-tséntromiar-ti.
Se dépouiller , être dépouillé.
■loKontropt'Kiid», part. pass. de Dcsentropezar.
DtharrHssé, ée.
WeMoiitropeKMr, v. a. de-sséntropéiar. Débar-
rasser : ôter les obstacles , les embarras.
WcnfiiiroiM-f-urmc, v. pron. de-sséntropéiar-$i.
Se (lél)arrasscr: être débarrassé.
UPin-iitnniccer, V, a. de-sséntuméi.'r. Dégour-
dir , faire cesseï , ftler l'enpourdissenienl.
De(»eiitHinecer«e, v. pron. de-sséntoHinéièrr-$é.
Se dégourdir, se délaire de son engourdisse -
ment.
DoMentunierldo, part. pass. de Desentumecer.
Dégourdi, ie.
UeNOiitiimir, V. a. inus. V. Desenltimecer.
Ucnriivalnado, part. pass. de Desenvainar. Dé-
gainé . oe.
DpNi'iivaiiinr, V. a. dessénvainar. Tirer l'épée
du fourreau, défiaîner. H Dérouvrir ; ineltrc à
découvert, i Sortir ; étendre les grilfes. || Fig.
fam. Mettre au jour ses seniiments, ses pen-
sées.
UcMenvniunrMc, v. n. dessénvainar. Fig. Se dé-
pouiller , quitter ses habits. H ï^e résoudre à pu-
nir , à se venger.
■>('»iciivaiiinri«o, V. pron. dessénvainar --lé. Se
dépouiller . cire dépouille.
l><>Noiivaliio , s. m. dessénva'i-nê. Dégainer.
L'action de dégainer , et le moment où l'on dé-
gaine.
DcMenvrleJar, v. a. dessénvélég-har. Mar. Oter
les voiles d'un vaisseau.
DcHenvpntlado, part. pasS. de Desenvendar. Dé-
bande . ée.
D<'N(Mivriidar, v. a. de-ssénvéndar. Débander;
(Mer une bande , un bandeau.
UpHotiveiidarMC, V. pron. dessénvéndat-sé. Se
débander , être débandé.
Drsrnvciioiiado, part. pass. de Desenvenenar.
Désen\er.inié , ée , desempoisonné, ée.
DrNonvenonwr, V. a. drssén\énénar. Désenve-
nimer; oler le venin. Désempoisonner , détrui-
re l'effet d'un poison ; prévenir, neutraliser les
qualités vénéneuses d'nnc substance.
U«>N«Mivcneitar»ie , v. pron. dessénvénénar-sé.
Se désenvenimer, se désempoisonner ; être dé-
«-cinpoisonné , dcsenNcnimé.
Ot'Hi'iivcrKMdo, part. pas. de Desenvergar. Dé-
vergué, ée. Desenvergué , ée.
DcNriivfrsar , v. a. dessé'ivèrgar. Dévcrguer:
dútacher. oler les voiles des vergues. Déseiiver-
guer ; démarrer les envergures qui assujetis-
scnl tes voiles aux vergues.
DoMeiivorearNP, v. pron. de-ssénveigar-sc. Se
dévcrguer, se déssenverguer. Être déseHvergué,
dévergué.
DrnonvrrKonzadanieiitP, adv. inus. V. Dfsver,
'¡KiiKuliunenle.
■»cMon«lolnfl«», part, pas de desenriolnr.
iM'wt'iiMlolar, V. n. drsséttriolar. Inus. Purifier
une cglise profanée, la rendre au culte.
TOMO V
DrHPiiToltara, s. f. dessénvoltuu-ra. I{nrdir*$r
liberté, francbise, air aisé, délibéré. )| Ktlroiiie-
ric, insolence. || Grâce, agrément, facilité a par-
ler. H Gaillardises; paroles, actions un peu librrs.
I Désinvolture: tournure phine de laisser-aller,
mouvements, allure, air. démarche, gestes sim-
[iles, naturels et giacicux.
DPNrnvulvedor, ». m. dessénvolvédor- Eiamiiia-
tpur, enquêteur; celui qui fait des recliercbes,
des visites.
UPMPiivolvfr, V. a. dessénvol-v^rr, Déinailloler;
sortir du maillot. || Dérouler, développer. || Fi;;,
/débrouiller, développer, éclaircir. || Inus. V.
Agitar.
DeMenvolvprse , V. pron. dessénvolv-'r-sé. Se
démailloter. se dérouler; être sorti du maillot,
déroulé. !l Fig. Perdre sa timidité, s'enhardir. H
Prendre trop de liberté, être insolent.
UPHciivuoUn. S'.i.dessénvouel ta. Femme; eices-
sivemenl libre, sans pudeur, coquine.
Dt'MPnvucItaniente, adv. dessénviméltamén-té.
KITronlémenl, impudemment, librement, hardi-
mont, d'une manière aisée.
ncKeiivuelto, part. pas. irreg. de desenvolver.
/>cniailloté,e; déroulé, e. Il />évcloppé, désenvol-
té. Ij adj. Libertin. | Libre, hanJi, qui a des ma-
nières aisées.
Dci«eiijesado,part. pas. de desengesar. Déplâ-
tré, e. •
Dej»enye«indnra,s, f. desséniesadoura. Déplâtra-
ge; action de déplâtrer.
Dcsenyeaar, v. a. desseniesasr. Déplâtrer; sortir,
f.iire tomber le plâtre d'une muraille, d'un pla-
fond, etc.
DeHpnyeitarite, V. pron. dessén-iessar-sé. Se dé-
plâtrer, être déplâtré.
Deixenznrzado, part. pas. de desenzarzar.
Uowenzarzar, V. a, dessémariar. Tirer une chose
des ronces.
DeMeñamieto, s. m. inus. dességnamién-to. /dé-
faut d'instruction
Deflcñar, v. a. inns. dessérnar. Faire des signes;
parler par signes.
DcMoño, s. m. inus. V. Designio.
DeNeo, s. m. dessêo. Désir, envie, souhait, aspi-
ration vers une chose voulue, ambitionnée. ||
Agitation de l'âme causée par la privation dune
chose, et surtout par la dill\culteou l'impossibi-
lité de la posséder. H .4 medida del d'-sen. au
grc de ses désirs, à souhait. || Deseo violento,
passion violente
DcNeosiino, ma. adj. sup. de deseoso.
DeHeoNA, mn. adj. dessoseto. Désireux, qui désire
a\ec ardeur.
DcHrsuidA. da. adj. desseU do. Aride, see, des-
séché. V. Resequido.
DrHorclon.s. f. desst'r-rion. Désertion; action de
déserter, abandon du service militaire sans con -
gé. Il Fig. Abandonnemenl d'un parti. d«n*>
opinion, d'une croyance. I Fam. Setr d'abandon-
ner une compagnie, une »o(iéié. | Juri»p. D^-
sercion , desamparo de apelación, dcscrlion
d'appel» abandon que fait une partie appelante
de l'appel qu'elle devait relever dans le délai
prescrit.
Drnprrado, da. adj. dessér-rado. Inus. Dégagé
d'une erreur, revenu d'une erreur.
UpMcrtado, part. pas. de desertar. Déserte, e.
DÏÏS
— 08 —
DES
WP!«rrti»r, filo.) V. n. (Ipsíórtnr. D/^sortor; alian-
(liiiiiKT iin lion, pinir (niclinn' caiisi' (iiic «c soil,
jimir un Icmi'S mi pDiii loiijmirs. || Si- dil en |)¡ir-
linilitT.dc-'Sold.iIs (lui.iliiindoiiiiciit le sers ire m i-
lilaiip sans cun;;»-. || l'i^i. Dcscilcr, ahuiidonncr
son parti; se dil aussi <'iii)arlanl des person-
nes.
0><>H4'itnr. S. m. ih'x.si^rlnr. /)é^eilenr; soldat qui
il disrrlr siMi drapciin, (pii a iintllc. abandonne
!cs('i\iir inililMiie siins itm^-'c. | I"in. Celui t|ni
aliandiinne une |i:)ili. une relifiion, etc. || Faut,
('.(■lui nliandonne une vdciclé.
lIcMcrlirulii, iidj. ilrssi'rli-' nln. llol. Déserticole,
«lui lialiilc. i|"i alfici idiine les Iumix déserts.
ll<>>«>rtlolo. s. m. ili'ssiTvi-xio. Desserviee; nian-
\ais seiviie, inéclnint (iffiee. | OlVe.ise, lelDiiio,
(ifilidie envers son smnerain.
Wejiertldo, pari. pas. inus. de deservir. Desser-
vi, ie. .
IteMorviilnr, S. tï\. d("ssi>rri'lnr. Celui qui man-
que à l'iihlifiation "ii il est deservir (|uel(]u'nn;
(ini dessert, q^ni reiul un mauvais serviec.
l><-M«M\ii-, V. a. dcssrrvir. Inus; l)e-servir: ren-
flre nn mauvais nlVice. || manquer a son devoir
envfrs son souverain.
nrMPfvirMr, v. pron di'sservir-sê. Se desservir,
l'"lre desservi.
RvKf<<CHinnrtoii, s, 1". dpsxèsliamnrion.Vharm.
l>es(|namnalion .iction dedesquanimer.()|iératiiiti
par laquelle on in lève les squasmes ou tuni-
ques «]ni recouvrent e<Ml.!ÍiU'S racines hnlbeuses.
WeNPseaiiiiMlo. part. pass. de Di's'.'smmar. Des -
quammé. oc.
lioMo.xciiinar, v. a. dr.ixrs!;nutfir. Didact. Des- ,
qnammer. Détacher des pariics qui forment '
plaques nu écailles.
l»ivs<M'o:tiiinr<4e, v. prnn. desseskamar^sè. Se
desqiiammer, èlre desiiuammé.
I»e.«if.<ioiircc«'r, v. a. de-sse.skourézórr. Inus. V.
\chirnr.
«t'.«oslnI>onnclo,parl. p.is. ácDcseslabnnar: l)t-
ehainé, ée.
Oo^icxIctltoiiAr, V. a. f/i',s.ç,''i/f<?>onrtr. Déchaîner,
dt'ia.her des anneaux d'une chaîne ccqui y était
attaché.
l»eso<<p:il«lnrinn, s. f. do-ssi'spalda-zion. Horlic.
/>épalissa^'e, action de dépalisser.
l><'MO!<i{>:kldado, part. pass. de Desespaldar. Dé-
pal issé, ée.
» .'soiviialdar, v. a. df-ssh¡)íi¡dnr. Dépalisser.
Remelire en liberté les lanvanx et les branches
d'un arbre qne l'on avait ikées contre une mu-
raille nu un treillaj;e, pour faire de cet arbre nn
espalier. || Rompre, démettre, disloiiucrl'épaule,
(•pauler.
■»e.>4i>a1(!urse, V. pron. de-sséspnldar-sè. Se dc-
palisser, èlre dépalissé.
n •.«^.•ípfríscloit; s. f. de-ssé-tpéra -7.iri)\. Désespé-
ratii'U, désespoir, perte de toute espérance. Il Dé-
sespoir, colère, rai;e, fureur. || Es uua desespe-
rnrinn, fam. C'est une chose insupportable.
UrNi'MporniInmriilo. ndv. de-sséspérndnméii-{é.
Désespérèinent, éperdùment; d'une manière dé-
sespérée.
DeiK{'«iperndo. part, pass. de Desesperar. Déses-
péré, ce. 1 adj. .1 lo desesperado, à la desespe-
rado, en désespéré.
DescNperaïuU-iilo, s. m. inus. Y. Desesperación-
llrHONpornnoSn, S. f. inus. V. Desesperftrion.
iki'Ni-Npt'i-aiMl»; (lart. pass. de />cjci/)«;rar.Déses-
pi'ianl.
WcMOMprraiitc, adj. de-ssóspéran-íé. Inus. Dé-
sespi raiil. <|iii deses|iére, i]ui est sans espoir.
Ut*MeMpfraii'/.a. s. f. inns. \. Dese.tperacion.
nfMCNpi>raii#iidu. part pas. de desesperanzar.
l»i'M(>Mp(>i-iiii'/.ar, v. a. V. Desesperar.
itcMCMperar. de. n. n. dessésprrar* Désespérer,
jM'i di (• l'espérance.
l»4'MeNpci-ar. v. a. dessêspérar. Désespérer, dépi-
ter, tourmenter, allliger vivement, ôtcr, faire per-
dre l'espérance.
Di*so«4p«'rarw««. v. pron. dessfspérar-s^. Se déses-
pérer, se dépiter, s'endiabler, s'iinpatieiiler«
enrai^er, se fâcher. || Se désespérer, allcnivr a
sa \ie.
MoMCMpolondo, part. ¡)as. de desespolcar. Désé-
peioiinc, e.
lioNi'Mpolcar, V. a. desséspoléar. Déséperonner.
soilii les é|ieriins. | llist. Desesptdear un caba-
llero, déséperonner nn chevalier; le dégrader en
Ini enlevant ses éperons.
ncHo.wpolcai-.Ho, V. jiron, desséspoléar-sé. Se dé-
séperonner; être déséperonné.
D<'we.Htcrado, part. pas. de desesterar, Déna-
té, e.
DeHONtrrrar, v. a. desséstérrar, Dénater; dégar-
nir de nalles le plancher d'une chambre, etc. ||
Vi;;. fam. Oniiter un habit d'hi\er pour en pren-
dre un d'été. || V'i'a. fam. Se faire la barbe.
noMOMtoro, s. m. deséssté-ro. Action de dénalcr,
d'ôter les nattes.
ne>ie.>«tiiiia, s. f. inus. V. Dcioíííninrion.
Dc.se.xltinaoioii. s. f. dessestitna-zion. Mépris,
dépreciaiion. | Avilissement, décri, perte du
crédit, mauvaise réputation.
i>e>«e.stiiiiado, pari. pas. de desestimar. Desesti-
mé, e.
nesestiinador, s. m. desséstimador. Celui qui
mésestime, qui méprise, qui déprécie.
DeMe«i(liiiar, v. a. desséstimar. Dcseslimcr; mé-
priser, mésestimer.
De.<«e<4tlinarse, v. pron. desséslimar-sé. Se déses-
liiner; se mépriser. Etre desestimé, dépré-
cié
De<<e.<itii-ar. v. a. desséstirar. Mar. éDsarrimer.
Défane l'arrimafîc établi dans la cale dSin bAli-
ment , pour le mieux faire, nettoyer le fond,
ou désarmer le navire.
nesestopado, part. pas. de desestopar. Désélou-
I pé. e.
I nescitopar, v. a. desséstopar. Désclouper. Enlc-
I ver l'élonpe.
Desestoparsc, v, pron. desséslopar-sé. Sedésé'-
tonper. èîre désétonpé.
neset, adv. inns V. Ademas,
I neisfaccdov, s. m. désfaze-dor. Inus. Celui qui
' défait. Il Desfacedor de agravios, de tuertos,
I venficur, redresseur de lorts.
I liesfacer, v. a. inns. V. Des/tarer.
I i»esfacer.«c, v. pron. inus. V. Deshacerse.
l^e^rai-imieiito, s. m. dèsfaiiuiién-to. Inus. Dom-
majíc. ruine, destruction. Il Inus. L'action de
défaire.
nesfarcion, S. f. dêsfak-iion. Inus. aclion de dé-
faire, de détruire.
Desfajada, dar. pas. de desfajar.
DES
í>9 —
j)i:s
BcMruJni*, r. a. désfnfj-luir. Débaiult-r, ôter. ú<'-
fairc la bande. li Uémaillotlcr; ôter d» mal-
llol.
■icNralcaclon, S. f. inus. V. Desfalco.
ncNralfiiUo, pai l. pns.de ilsfalcar. défalqué; e.
DeMialeai-, v.a. dcsfnlkar. /icfalquei; it-diiirc. ic-
traiichcr. || inus. Dclourncr d-un dissL'in, l'aire
íh;irí,'er d'avis.
DCHrilrarHC, V. pron. desfali.ar-sé. Se défalquer,
(Mre réduit, retranché.
neNinlco, s. m. désfal-ko. Défalcation; action de
défalquer, effet de cele action.
Wenfaleeer, \. n. inus. V. Chochear, volverse lu-
co.
■»e!>»fallcccr,v. a. (íÍ5/"át7í¿zdrr. Affaiblie, diiiHnuer
leslorces.
Ue«tralleccr, V. n. Défaillir; s'affaiblir, dépérir. ||
¡nus. V. Faltar.
Deetfallecido. \i. \)ass.d(i de s falle zer. Affaibli; c-.
DeMralli'cido, part, pass.^e </eí/'a/íect'r. /Jéfail-
iaiit; qui tombe «n délTaillanrc.
DCNrallecieiitc, adj. desfaillizièn-lé. /iéfaillaat;
qui est d'une exlrènie faihicséc. || Jurisp. Ojii
manque, qui fait défaut. Se dit des parties qui
manquent à comparaître et à se lrüu\er à l'as-
sifinalion donnée en justice. || S'emploie com-
me substantif.
OeHralleoimiento, s. m. desfaiHér.imién-to. Pa-
Ihol. Défaillance; dimiiuitioii soudaine et plus ou
moins marquée de l'action du cœur, (jui consti-
tue le première dejiré de la syncope. | /Jébilité. ||
Fkg. Diminution; affaiblissement d'une chose. Il
Jurisp. Maníjue ou o|M>silion dun contrat. \\
Chiin. Dissolution de certains sels.
DesfalleMcer, v. a. inus. V. \)esfallecer,
DeNralleMi-lnilento, s. m.iuus. V. Falta, defecto,
desfallecimiento.
DeNraiiiamiciilo, S. m. inus. V. Infamia, infa-
mación.
DeNfaniar, v. a. inus. V, Disfamar.
ueNfaiiatiMiiio, s. m. desfanatis-mo. Défanatis-
me; destruition du fanalisine
DeMranatizalile, cdj. desfanatiza-blé. D^ífanati.
sable; qui peut être défanatisé; en (jui on peut
détruire le fanatisme.
ueMfanatixailo, aart. pass. de des fanatizar . Dc-
fanalisé; e.
WeNraiialixaiite, ad}, de s fanât i ian- lé. JDéfanali-
sant; (]ui dcfanalise.
ueNfaiiatixar. V. a. desfanaliiar. Défanatiscr;
faire cesser le fanatisme.
OeNfavorahle, aiij. desfavora-hlé. Défavorable;
qui n'est pas favorable, qui n'est pas en faveur.
UcNravoi-atiileiiii'iit);, aiiv. dcsfavorabléiitén -l¿.
Défav(iial)leMieiit; d'une manière défa\orable.
UrNÎavorcrcilor . S. m. desfavoré/.éilor. (2elui
«lui nuil, <iui cherche à faire de la peine, qui est
contraire.
Mc.xravoiToi-r, v.a. f/rs/'fn>f<r('zfirr . Dis;;racier; ces
serde favoriser, de proléfier. |i Uebutcr; ne puint
agréer les services. || V. Desairar. || Nuire; s^q)-
poser, traverser.
■> OMÎavorcrhlo, part. pass. de desfiivorerer. Dis-
firarié, e. || \)isfavorprid<) de ta naturaleza, n de
la forlnna; disgracié de la nature ou de la for-
tune.
Dt>Nra«oriy.atlo, part. pjès. de dcsfacotizar. Dc-
, favorise, e.
I»i'>»r(i«uri#,itr, V. a. desfavarim.r,. Déf*\oris(!r
laire pi'r<lre la faveur, la^ràce.
UcMfavorixar.Hc, V. pr<ni. desfdvoriinr-sé. Se dc-
favorisi'i; doenir déla\orable.
lli-Mra/.ado, du. adj. inus. Descarado.
nvtitvuv., v. a. inus. V. Desfiijnrai .
I»e.>*fi-cli-.«r, V. n. f/f-v/t'/'/iar. Tinr de 1',iéc.
Ui-Nr<>e:i<i, part. ()ass. inus. de Drsfarer
ncofcri'a. s. f. \\\u^\' . Di.scurdia, Di.wiision.
Ui'Hii'vviula , part. pass. de inus. V. Desferrar.
Ue.Hrei-rar, v . a. desferrar, inus. Dechaiuaf, ùli t
les fers.
Iki'.Mfortilixai'Ioii, s. f. desfertilita-hion. Diferli •
lisalion; actiondc déferliliser, de faire perdre ta
fertilité.
UcMri>i(ilizAdo,i>ort. pass. de des fertilizar . Défcr-
tiÜM-, e.
UcitCcrtilij'.aeito, adj, desfertilii.an ti. />éfertil -
saut; qui est de nature, qui est propre à défer-
tiliser.
Ui'.*4fei-tiltxar , V. a. desfcrtiliiar. Defcrtiliseï;
détruire la fertilité.
IM-.sfcrtiliKai-Mc , v. pron. desfertiliiat-sé. Sedé-
i'erliliser, être déferlilisé.
■K'r«riaii%a, s. f. inus. V Descoitfianza.
Ue.*iri;;iiracioii, S. f. dcsfiijouraiiou . /Jéil^'Ure-
raent; l'action de déii;iurer,de se deli;j;urer.
Ue.«ri;;ti]-adaiii(>ii(c, adv. des fiíjourud amén-He.
/^éli;;uréineiil; d'un(; ma^iiére delijçurée.
U4'.«ri;;iifado, part, pas de Defiyurar, Défiguré, c
di-visagé, e.
neKiriKiii-ai', V. a. desfiijmirar. Défigurer; dévi>a
ger, déformer, conlrelaire. ôter la forme. || Fiji.
Déguiser, feindre, dis£imuler, || Fig. liiiipèi lier
qu'on ne voie les formes, les objets; deligunr,
déparer, défilfer,
UeNfl^çurarMC, V. pron. désfîfiourar-sé. Se déîftgu-
rcr. sedévisager; être déliguré, dévisage. || Fir'-
Voiler, cacher, empêcher de voir la forme il'une
chose. ¡I S'émouvoir, se troubler, s'affcler, et
le faire connaître par l'ajtéraliou des traits.
ne.stijailo, part pas. de Desfijar. Arrailn' c.
UCMHjar. v. a. désliij-har. Arracher, enlever une
chose de l'endroit oii elle était fixée.
uei^lilachado, part.piis. de Des/ilachar.
ll(>.«ü!:ioliar, v. a. inus. V , Deshilachar.
ncMtiladero, S, m. désfdudé-ro. Dclilé, passage
étroit.
ItRsIiladiz, s. m, inus. V. Filadiz.
Uoiniiido, part. pas. de Desfila-. Delile. e.
Ue.xnianiieiito, s. m. désjUamiéntn. Dejiloini'iit;
action d'aller par liles et sur un pi'lil Iront.
Ue.xniar, V. a. désfdar. Défiler; ôter le lil; le cor-
don qui était passé, entrelacé dans quelque
chose. Il Dire sans s'arrêter tout ce qu'on pciise,
tout ce qu'on sait sur une matière.
Uesrilai-, v. n. désfdar. Défiler; aller à la lile;
i l'un après l'autre et sur un petit front. || Se dit
aussi de ta m irchii d'un corp» de Iroiipi-s lors
, delà revue d-un chef d'in,>peclion. | Mourir.
l»!\s!l(-iii!icloii. s. ï.déspémoJ.ionn. iWiim. Délie;;»
I matioii; aclii>n de déllegiiier, d'enlever à d^s
' liquides spiritueux la psu ne aqueuse qu'ils coii-
I lii-iuieiU.
■»e.«inciiiado , da. pari. pis. d<' DtisJJeinir.
i Uc.Hdoiitarv V. a. d'\¡l ni ir. Cliiiil. Ü.:ll<"giii -r;
enlever la partie llcgin^iiliqui! OU aqueusC JiiM
l corps.
Di:s
— 100 ~
DES
Di'Ma«9m«rac, v.|)r<Mi. Sf d^ni-^iuci/élredóllcg-
mé, dcl)aria>s.' Ae li parlic a<iiu-ii!>e.
tt«-nn«e«r, V. a. <iéj/io/uir liius. Kl'lilcr 1« hord
il uiu' (5|„||,. ,.,, Ciirini' (le Itiiii^e. V. Ihsflfiar.
UcMlloracioii, s. f. désjlDnii.ionn. I)ófl-ui .lisun;
fliuli' on ((HMHie de la rhutc des fleurs. || /x^llo-
r.ilioii; ai lion tic (k-llcuier, d'iilcr à une lille la
flfiir (le lu viijiinilc.
D('Mil»rn<lo, dw. adj. et part. pas. de Metflorar.
Il Dilleiir.', dfflor/'.
l»('i4llorM<lor. M. adj. dcsflorador. Dóflorateur;
Cfliii qui déflore, qui a ôlé a une fille la llour de
la virginité.
UcNflnraniiriito, S. m. détflDramù^nn-to. Syii.
(Il- \)i'.';/lurn(ii)n. V. || llisl. IK-non-iiicnl ; droit
de. (Icflctrer les nouvelles mariées, dont jouissiiit
le .seijj;neur d'un lîef. On l'.T|.p«>liiil viil^;.iin-
ineiil; Derecho de pernada et derecho de mus-
lad a
■»e.«rioi'ar, V. a. í/e.»/7í)rrtr. Dólleurir; faire tom-
ber lu fleOr, ùter enlever la fleur. || Fig. Faner,
flétrir, ternir, ôter, l'éilat. I| Déflorer; óter la
fleur df la vir^jinité, déflorer une jeune lille- \i
liffleurer- traiter un sujet supcrliciellernenl.
neMnorai-Mi>, y. j>ron. Defleurii , perdre sa fleur.
Il Se défleurir, étro defleuri, penlrii ses fleurs,
on parlant d'un IVuit. |) Se déflorer, tHre de-
floré.
nemtíovn, s. m. dé.illo-ro. Teehn. Effleurase; ac-
tion ii-efflcurer, en terme de ehamoiseur.
uewfo^ar, v. a. desfogar. Ouvrir une issue an
leu. 'I Fif?. Faire ériaier une passion violente,
l'exhdli-r, S'y abandonner sans réserve.
»eMru|r.t^M4^ v. pron. c/tis/b^ar-i^. Exhaler sapas-
"^ion, la manifester avec violence, s'y abandon-
ner sans réserve.
D<>»ri>((uiiar, V. a. déafnqonnr. Qter ou briser la
lumière d'une arme à fcu.
Denrojfup. s. m. d,'sfo-fiué. Ouverture d'une is-
sue au feu. I Fig. Maiiifestntion violente d'une
passion, emportement, accès, tran^^port, libre
cours.
UtiMfolar, V. a. InHs. V. Desollar. Ecorcber.
UeMialiaclun , s. f. dés foliation. Bot. Dofolia-
tion; chute, des feuilles, des plantes ligneuses;
époque où ce phénomène a lieu. !
ncMiollonar, v. a. desfollonar. (L niouillé). Ef-
feuiller les arbres, épaniprer les vignes, oler
les feuilles inutiles.
neNfondar, v. a. desfondar. Effondrer, défoncer
enfoncer, rompre le fond d'un vase. || Mar. Per-
• er le fond d'un bâtiment.
U'Mfoi'inar, v. a. désformir. Déformer.
Wesforrar, v. a. desforrar. I>é fourrer; ôter la
lourrure.
DeKfurtalecer, v. a. désfortaleur. Démanteler
one place, en raser les fortifications, ou la dé-
garnir de tionpes.
«eMrortiOcado, da. adj. et part. pas. de Des for-
tificar, '
Ooiiroi-tiacar, v. a. désforlifikar. D.éforiifier; V.
Desmantelar.
■le/nri-euadaineute. adv, ¡nus. .Sans frein.
»e.<*rrcii»r, v. a. désfrénar. Débrider. \. Desen-
frenar.
|iesrren.irf)!>, v. pron. Ueher la bride à ses par,
sions. V. Desenfrenarse.
»e.^frc«, s. m. desfrezz. Inus. Déguisement. V
Ditfrat.
9*»trt't¡ar»r. v. pron. dcsfréiaT'té. inus. Se dc-
iiiii-.er. V. Disfraiarse.
DcMiiiiiirlr , \. a. d^sfroiiniir. Inus. Déplisser.
Opsfrutuda . adj. et part. pas. de Di's frutar.
nrarriiiur . V. a. desfroular. Jouir d'une chose.
V. Disfiittar. || .Xnric Dépouiller de ses fruits;
cueillir les fruiis d'un ai lire.
Dp«rruie. s. m. í/¿í/"roM-fé. (îouissance , usage,
etr. V. Disfrute.
DpBriilr. r. a. mus. V. ¡fuir.
Drariindar , V. a. desfoundar. Tirer d'un sac,
d'un fouieau. V. Deseniuttdar.
De«Kulrc, s. m. dhi/a-iré .Nép;li'.;en.'(' affectée,
mauvaise f(rñce marquée dansie maintien. || Air
dédaigiieui . pesies méprisants. |[ .4/ desijuire;
avec une né^iitienre aU'eciée , avec mauvaise
Hrûce , (ieilai;;iieiiseinent.
nraicajuiliira. s. \. dis'ia i-hailoit-ra. Kii|it(ire
d'une branche .i son inscrlion avec le tronc.
Dc«KaJar. v. a. Arracher , sé|»arer du tronc une
branche d'arbre. Il Hompre , hriser , mettre en
pièces. Il Fig. Détruire les causes, étouffer les
Kermes.
n*>iii(aji»ri«c , v. pron. Se di'tachcr , se séparer,
«'écarter dun aulie objet. || |).-cliirer ses haliits
Il Se déchirer le corps. | Fi;; mus. Se brouiller,
••ompre avec quelqu'un. |[ Desgajarte el cielo ou
las nubes ; pleuvoir à verse.
DPMieal|ci*^ero , s. m. dèsyal(jadé-ro. Liiu cscar-
|ié , pente raide.
neH;(:ilj(ai>, v. a. dèsqaUjar. Précipiter . jeter de
haut en bas. || Arch. Démaigrir, retrancher quel-
que chose d'une pierre , d"u;ie pièce de biis.
UcN^ralxtio, s. m. '¡èsfiul- ;iH\ Arch. Aclion do
dén^aigrir une pierre . une iiiécede bms.
DcMiíalloliada , da. adj. di^s ¡alitch'i-do. Sans.
pr;ice, sans agrément, en désordre.
Deitsana. S. f. di'sqa-na. Dégoût, manque d'ap-
pelit. Il Fig. IX'goùt , aversion, ré(>ugnance,
éliignemi^nl po.ir. | .Vrag. .\ngoissL! , ik-lfjil-
lance.
l>c*Jcan»d->, dit. adj. et part. pas. de Des<ianar.
Désappétissé.
»PHsitii»r , V. a. dèsqanar. Désappétisser ; ôler,
faire jx-rdre l'appétit. 1| Dégoûter , inspirer de
l'aversion , de I éloignemeni pour quelquechosc.
Uensuiiarop , v. pron. Se désappétisser; perdre
l'apptit: être dégoûté, manquer d'appelil. |
P^ig. Se dégoûter , se lasser , concevoir de l'a-
version pour.
DeMaranpJiai', v. a. d'''sgannlrhar. Ebrancher; ar-
racher ou couper les branches d'un arbre.
IkeNifitñir.ti'AP . V. [^von. d 'Snajnifar -s'-. .S'égo-
siller , s'égiienler , se faire mal au gosier, à la
bouche , à force de crier.
■••.-saañirwp , v.pron. V. Desgañil nrs".
l>!*N¡;añMar<«e , v. pion. Syn. le Des^i'inifars".
Des;(iirï'ai>illadn, da. ndj. JniH. désgiirg-inill'.t-
do f.Ache, mou, sans gnke ni conlenance, dégin -
guide.
»e>(Ki>rsi><*t»(lo , «li» adj. y [lért. pas. de Des-
gargantarse.
np<«sar;(antar.<>p , V. |)ron. V D'Sganifarse.
S>pnsar,jolar, v. a. des'¡rirgnlar. Egrener le chan-
vre , en d'iacher la graine en le sei-omnt.
Df.wgorMav. v. a. desgaritar. Mar. Déiiver, s'e-
carler de sa route.
DES
— 101
DES
IleitzAi-ltitrMc, V. pron. Mar. Dériver, s'écarter
lie la roule qu'on vouilrail tenir. || Fig. A-bamlon-
ncr uue rés tlulioii renoncer à un p.ojet , clian-
gcr d'iiileiilion. , !
Déssari-atliiilicMte , adv. <leit(¡arraílamén--té.
Itn|)Uil;'ni ncnl, etïronléinent. i
»i>MsarrH<lo , «la. ailj. dcs<iarrado. Déchiré. ||
lin|»ru(ieii! , effronté, échonlé, déliuité. i| Kti-
toin. Déchiré; se dit des ailes des insectes, sur
les bords desquelles ou appercoit des déchique-
tures iriéfçulic.es, o'uni • cela a lieu dans quel-
(jucsnoctuelhis. || Bot. Déchiré : se dit des feuil-
les découpées , dont les découpures sont elles-
inènies parta^'ées plus ou moins profondément
en sefiinenls de forme irré',Miliére ; on dit aussi
laciiiu', diiiis celte acception.
n<'M;;]irriitl«tr , Prt. adj. r/èsf/rtrior. Celui ou celle
(jui déchire. ;| Fi¿. Déchirant; qui navre, qui
dé( hire la c(eur.
l»eM»nrrar, V. a. dè.tqarrar. Déchirer, mettre
en pièces ; en tirant snn> se servir d-mstrument,
tranchant. || Fip,'. Navrer, déchirer leca;ur. l'ûmc.
UcMKtiri-ai-Hv , v.pron. Fig. S'éloifrner de <|uel-
(|uMin , l-évder fuir sa société. || S'abandonner
ouvertement a la débauche, donner dans le déré-
^\c\ncn\.
UeMKariailiira , S. f. V. Desgarro.
llcMKnrraniieiito , S. m. dè^(]arratnien-to. Dé-
ciiiremenl ; action de déchirer, de rompre, de
incitre en pièces.
l»«'Nsarro. s. m. dèsijn-rro. Déchirure , déchire-
ment, déihirage; action de déchirer , résultat
de cette action ; rupture faite en déchirant. |
Fig. lm|iudcîice,effronlerie. || Fig. Fanfaronerie,
foi fanterie , jactance.
lic.otKni-roii , s. m. dôsqarron. Large déchirure;
l.ambciiii , niurccau d-élofl'c déchirée.
IleMSaxilioado, adj. et part. pas. de Deíjcjíi-
(ir<ir.
llcM^iiMilicar , V. a. di'sijnssi-f\V.nr .VM\m.. Dégri-
ser; chasser d'un liquide les gaz qui peuvent
s'y toiiver en diss(dution.
i>pfl8;»^iiicMrsp , V. prou. Chim. Se dégascr, étr»
gasé.
UfMgaMtntIo . da. adj. et part. pas. de Dei-
ijnstar .
i»(>s:;a<ttador , a. adj. inns. Prodigue. V. Gaf-
1(1 d or.
ll<-MsaNtaiiirnt<> S. m. inus. désijaslamán-lo.
l'rodigiililé , profusion.
neHsarttnr . v. a. dèsgiisltir. Consumer peu à
|MMi, user insensiblement, miner, épuiser ou rui-
ner petit a petit. || Inus. Prodiguer. i| Deíj/a.ítar
In cmnido . faciliter la digestion. ] Desijaslnr los
hitmorfs. alti'iiuer les humeurs.
Ui«Hsa«itnrHc , V. proii. S'aff.iildir , se débiliter.
Il Sp ruiner en folles dépenses, dissiper son
bien.
uewgasie, s. m. désijas-ld. L'action et l'effet de-
dr.sqastar.
U'HKatar, v. a. dhqnstar. \rrarher d'un terrain
b's herbes aux cliats qui s'y trouvent.
oe«;(ii'/.nat„,.HO, v. picui (/(íS(/'<:»aírtr-5e. S'égo-
siller , crier a s'en faire mal au gosier.
■»rNu;enerii||/.niii,. , ailj. inns. désifhi'hnUia-blv.
Dcuciii-ralisablc ; qm prui cire degénéralisé.
I»c«;;i'iiei-all7.ndn. da. part. pass. iïd desgencru-
Inar. ¿iegeuerulisC, e.
non:{<>nerallr.»cloti s. f disqh'^ni'rulii'Mi n. Dé-
géoéralisalion ; action de dègencraliser.
U('!>4;(t>ii«-raliztir , v. a. di':siUettiirn(iz'ir . pr-ti usi-
té. Dégénéraliser; détruire la génèraliit-.
nrNS('is(Malizar<4f , v.pron. peu usil. Se dé;^,'né-
r^iscr; être dé^énérali-é.
Ui-NvIoMMd», da.a.lj. et part. pass. de deijlusar.
Disjoint.
»i>M«(l(t!Har . V. a. dpsfihiss'ir. Retrancher les notes
interprétatives duu écrit. || Disjoindre; enlever
des fcuillils d'un acte judiciaire.
nc.s:(;l(iH<', s, m. ihísglo-ss ■. S,'¡iar.itio i des notes
iiilerpiélalives duu écrit. ;i l'ral. Disjonclion;
séparation, enlévemc-nl de quelques feuillets
d'un acte judiciaire.
DeMgobt'rnado , du. adj. et |)arl. pass. de i/es -
gobernar. \\ (Jui gouverne mal ses affaires . qui
n'a pas desprit de conduite , négligent pour ses
intérêts.
Dp.sKolit'riiadnra , s. f. dessiiidii-r'iadon-ra. Vol.
Hiirrcmi'iit des veines d'un cheval.
■teNUdhoi-iiai*, V. a. (hsijiiljrrii'ir. Troubler le
bon ordre, mettre en cb-sordre, ¡etei le perturba-
tion dans. Il Démellrc , luxer, déboiicr disloqui-r
un os. Il Vêler. Barrer les veines d'un cheval,
les fermer avec le feu pour arrêter le cours d'une
humeur. | Mar. Mal gouverner un navire, né-
gliger le soin du gou\ email.
I»i's««l»<»riiar.«ie, v.pron. désgohiirtt'tr-si; . Af-
fecter des mouvements irréguliers en dan-
sant, elc.
Wi'MsoliU'rno , S. m. désqnbiér-no. Désordre, in-
comluile, mauvaise adminisiration des affaires.
li Vêler. Barrement des veines d'un cheval pour
arrêter une humeur.
BrMKoll<'t>*i'< V. a. flèi(;o//e'iar.fl mouillé). Egueu-
ler, casser le haut du goulot d'Ui \ase. i| Décol-
leter, découvrir la gorge, ôter ce qui couvrait
le cou.
l»i>4SOiiii«dj, adj. et part. pass. de desijnm-jr.
I>i'>«tf(>iii:ii'. V. a. (/¿.ïijfjmar. Techii. Dégommer
la soie.
D<v«isoiiKar, V. a. V. />eS(/o:»iri/-. || Fig. Desunir,
disjoindre , déboiter.
Di'Msorrar.sf! , V. prou, desgarrar -se, )sc décou-
vrir, (')ler ce qui sert de coiffure.
De.HKotnr , v. a. inus. desqotar. FgouMer.
l>«v<iso'''Hn>*, V. a. drsgomar. Techn. Dégonder;
ôler les gonds, dégager de ses gonds, oler de
ses gonds.
DcN9»xuar.<«c, V. pron. dés ¡otnar-s!. .Se dégon-
der ; être dégomlé. | Fig. Faire dcj contorsions,
des mouvements violents.
Ui-^HKi-acia , s. f. d siiraria. Disgrùce ; ce qui dé-
l»laîl. le défaut de la grâce , de ce charme secn-t
qui invite a regirde • une persiiiiie ou uni- chose.
Il />isgri\ie.'m iiivaise grAce en parlant du main-
lieu, (le la d''m;u(lie . de la manière île parler
tl'uiie personne. || DisgrAce, infortune, malheur,
revers . contre lem|is. !l DisgrAce; perte des bon-
nes grAces d'une personne puis-anle. || Déraii-
^;emeiit de suite , indi^|»)sitioii. || Caer nt des-
graiia; tomber eu disgrAce , eiuonrir la disgrA-
ce . perdre les bmiies grA'Cs de quelqu'un. |!
('••rrrr ron drsgraria ; e^siiNerde;< re> ers , jou<r
df malheur, ne pas réussir dan^ceiiu'ou enlu-
prciid. Il H icrsesiii d'siiraria ; réussir rompu -
teaienl , avoir une heuieusc issue. | Por desgnj-
DKS _ 102 — DEâ
rm ; adv. l'ar malliciir . malliPiircusomrnl. WcNgroAad». dn. |>arl. jtass. de Üestjreñur. tí-
UcH:(ruria«liini<-ii(f , ndv. (li'-siiri/i,iitaiii(ht-lr. nilj. Ki lii\ de, cbiimillV'; (|iii aies (licvt'iix eu
Dis-îrat ii-iisciiiciil; suis |.'i.Vc. | Miilhcm ciim-- dc>..nlic. ;| !■ i-. Iiisic; ii)fliiiii()li(nic, dcli-iirt'
inciil; |iiir iinlhi-iir, «Imiiic municrc iii.illiiui cii-f. Itt-Nxicnai-. v. a. il(".t,rvtjn,ir. Dt-tlicNclur, lU-coil-
Ut*NKruriail(i, du. adj. cl part, ^)a^s. <lc d'^siirn- IVr, ciiiii pillfr les rÎic\Pii\.
nV/r. Dis-rncic, c. || adj. l)is;;iai ic; iiiiia pri du i»(-HKiiaiii<-(<cr, \. a. (/cAf/oïKjr/K'zerr. l)6(;arnir,
la laveur, les burines };iAi-i's de quel. iiruii. Il Dis- ôlcr ce i|iii -miill , dó'iiarur , rendí»' moinii
fîraliaiil; qui cause, ([ni amené la dis-iAce. |i Dis- aj;rcaMc. || Mil. De-aniir, une place; en oler une
Kracieuv; <|ui manque de ^rAce , (¡ni déplaît à partielles nninitifins ou de la fiariiison, la dé-
|-<pil. Il Disuracicux, fiiclieux. fdiilrarianl. 1, Mal- munir, air.iil.lir. diminuer sa lorce. || Kmporler
heureux; qui cclioue, (lui essuie un re\ers, une quelqni' pièce d'une armure d'un cmip d'epée,
fortune. || h'.star <lis(jraciad<) ; iHre mallieureut, ■ de lance, etc. | Techn. De-arnir un outil de quo!-
n'étre pas heureux, au jeu^ etc. || ilius. Uesseii- (|u'une de >es parties. || Dcj,/»»// ;,crer las multis
tir une indisposition. | dehariiacln-r les mules, les clie\aux. I, Desijuar-
ItCMsrarli.r, v. a. (lisijrmiar. Disfiracier; i>iiver tieccr /<» e\/,n(/(j« (iler la narde d'une cpée.
(luehiuMin de ses Iwnnes i,'riues. || inus, Fùcher; l»esx<ia,iuM'<'i'N«-, v. pron. Se dégarnir, .se \\('\\:\-
dépiaire à , ollenser. I ler; èlro dc;:arni. rire déparé.
IH'>4Kiaciar,v. n. V. 31i//o(;tYir. I»i'««uari«-eJ»lo, du. port. pass. de lJei(/«arr«e -
■icN^i'oelarM.- , v. pron. (/í'S(/ríí/.i«r- 5J. Rompre cit.
avec quelqu'un , en courir sa dis^rike. || .Se jior- lleM^iiaruIr. v. a. inus. V. \)cs,juarueccr. || Mar.
ter mal, être indisposé. || Dé^'éiiérer, s'ahàtar- De^iarnir le cabestan, en ùler le lournevire et
dir. perdre la perl'ection, la capacité (jn-on avait, |e> bures. | Mar. Dégarnir ni» vaisseau, en ùtcr
ne ¡loint réussir. V. Miilo;iiiirxi-. || Devenir iir.i- quehiues a;:iés.
lile , hors d'etal de servir, en iiarlant d'un clie- l»e.<»Kiia'ado. part, pass de Dcsijitazar.
val. etc. HcNKiiaKai', v. a. di-nijnHit/.itr. Meniiiser, dégros-
IkCNKi-adar. v. a. inus. V. Di'uradar. sir avec la hache une piéc • de charpente.
WeNKi-adar,. V. a. V. Ih-saifradar. IleMKiiay, s. m. dfsijttuai. Araj;. V. Hélai.
l»eK;;radeci(><», du. adj. inus. V. I)i'S(i<¡vadr(ido. l»eM;(iiiiic<>, S. m. dc.siinitiii-/.¿. «bouleau empluyó
UcNKi-ado, s. m. inus. V. Dcfni/nido. \ A (U's;int- dans la jiapeterie, pour couper les chilTons.
(/'( : adv. inus. Contre le gré, malgré, en dé- »c.«*KHiiidado. part, jiass. de Dt'.vi/uMií/íjr.
l'il de. Ite.<<i;iiiii<lar, v. a. di'.s<iuiiniiliii . Mar, Amener;
U('.««ri'adiiar , a. a. inus.V. Deffradcu'. \ abivisser les. voiles, un agrès, elc.
l>c.«israiii«do . part. pas. de í/('.sí/rrtHK<r. noMuuiiitlarMo , V. pr<Jii, Descendre; se íaisáer
Uo.xuraniar, V. a. dêsurainar. .Vgr. Dégramer; aller de li;iul en bas.
enlever le chiendent au moyen d'une fourcliii ne.Nsain/.ado, part. ¡)ass. de \)i's;iiiinznr.
après les labours, pour l'cntaser et le brûler. | l»t>.«uiilii#.ar, v. a. di'.Sfiuinuinr'W'dm. Couper 1er,
Egrener. V. /ícíí/ií/nac. || Kcosser ; tirer de la chiffons dans une papeterie,
cosse. Il l":^;rai)per, dépouiller la grappe de son l»esKiiiii»i>!>di>, da. adj. Déguenillé; dont les
raisin. Il 11 est souvent réciproque. I habits sont en lambeaux. || inus. V. Uesajjui-
Ucp«;;raiiailo, da. paît. pass. de licsijTduar . ' sailn.
UcNsi'»>>»dor. ra. adj. et s. Agrie, i^épiíjueur, l>ei«;iiií.sado, da. adj. inu.s. Evecssiff, dispropor-
égreneur, ouvrier, ouvrière qui conduit l'opé- lionne. || inus. V. l)esn<jiii.s(idi).
ration du dépitiuage. || Celui ou celle qui dé- «esgiLstar. v. a. inus. V. Di.ví/i/síar,
piq'K". Ui-^SisKtn, s. m. inus. V. Disiinslo.
UpsKi-aiiaiiiiolitOjS. m. desgranamién-to. Agrie. i»i>»iKii«to!>!io, «a. adj. inus. tjui cause du dégoût.
Dépiquage; action de dépiquer le grain, ou de lo fastidieux.
dégager de son épi, en plaçant les gerbe.-, dans «e.Hhabado. da. adj. inus. V. .l/ic/u<roio.
une aire oii des animaux les foulent aux ¡)icds. DeKliuhid», da. adj. inus. Malheureux, infortu-
Le dépiquage se fait aussi à l-aide de lleaux ou né. V. Dcsrcnlurado, Infeliz. \\ Infâme, diflainéi
d'autres instruments déiiicatoires. I \. Infoinc.
l)o»iKi'nnar , V. a. (/(',<(/r«íí«r. Agrie. Dépi(]uer, nesliahitado, part. pass. de Deshabitar. \ aú]^
égrener; faire sortir le grain de son épi, la graine Inhabite, (ju-i ircst pas habité,
des plantes, séparer les grains de raisin des pé- Bic-^lialiHiladu, v. a. inus. De.ihabiliter. V. Inha-
dicules qui les portent. || Fig. fam. Oter la vie, bilihrr.
tuer. Il Fig. fani. Répandre, semer à dessein. l>;'.«»:):i!iit!U', v. a. dessnbilnr. Quitter, abandon-
Itcsgi-aiiarsc, V. pron. Se dépiiiucr, s'égreiier; ner un Jiays, une maison, cesser de l'habiter. ||
être dépiqué, être égrené. | S'user, en parlant de inus. Déiieupler un pays, le rendre désert, en
ta luniieie d'une arme à feu. transfeier les habitants ailleurs.
■»i'.«*»i'at!iir.s^do, part. pass. de Desfiranzar. ue.<«l:a{»itiiacioi), s. f. f/(;,v.v«í;/íi)//fi/)f)n. Déshabi..
DoMtfi-aiB7,ai', V. a. des'¡rnni.ar. Cribler, vanner. tuile; aelioii de se déshabituer; perte d'une ha-
ll l'eint. Broyer, triturer la première fois une bilude.
couleur. ni-.xhahitiiad», j art. pass. de Deshabituar.
Ucs^i'asc, s. ni. c/c.<f/rrt-isc'. Techn. Dégraissis, ce E9t'!«!iabituar. v, a. dessahitouar. Déshabituer;
que l'on enlève par l'opération du dégraissage. faire i)erdre une liabitude, désaccoutumer de
|»o.s;;i-aviiiiu'u, S. n>. desiirriva-nién. Dégrève- qiielijue chose.
ment; action dedégrcver quelqu'un, de diminuer Eïi'.^EtaUiitiai-Kc, v. pron. Se déshabituer; perdre
une taxe, une imposition trop forte. V. Des- l-habiludc.
car;jo. Wi-.-íbaccíSiii', s. m. Il ncst usité que dans cette
DES
— 103 —
DES
lof lit ion. Deshacedor (Je ngrnvins; vengeur, rc-
dresseur de lorts. |
DcMliarer. v. a. drssaierr. Défaire; délrnire ce
(lii-Dii a fait, ce (lui est fait. Il Défaire; rompre
'cc qui a été roncln, ec (Jonl on était coii\eiiu; j
faire manquer une affaire deja ciií-'a^rée; défaire
un Irailé, un eoniral, un marché, etc. | Défaire; i
tailler en pié< es, deeonlire une armée, mètre eu
déroute. || Défaire, détruire, abattre, renverser, ]
ruiner. | Rffaeer , rayer. |! Eteindre . abolir,
anéantir. ( Dissiper, prodifiuer son bien en fulles
dépenses. || Défaire ; fondre, li(|uélier. I| Al)obr
une loi en usajie. || Diviser, dépeeer, eou[ier, |
meltrc en morreaux. H Délayer ; deiremper un
corps dans une liqueur. || />imiinier. amoindrir,
atténuer. | Lieeneier, confrédier dei; troupes. !l
Aminrir. H Ueshan-r rii/rai ios, tuertas, etc; ven-
ger, réparer, une injure, un tort, etc. || Desha-
cer la lanza; mettre, porter la lance de travers,
ne pas Itien ajuster son coup. |i Deshacer la mu-
danza; répéter en sens contraire un (as de dan-
se , une fleure. Il Mil. Deshacer la vnrlta 6
media viiella; faire à l'exercice un mouvement
fipposé à celui (ju'on a fait. |¡ Deshacer tin enga-
ño; désabuser, tirer d'erreur, détromper. ||
Deshacer un enretio, 6 embuste; découvrir une
fraude, une supercherie. Il Deshacer wn yerra;
corriger une erreur. i| Hacer y desncer. V. ila-
rer,
ueshncerse, v. pran. dessaierr-sé. Se défaire; se
débarrasser de ce qui gène, qui importune. ||
Se défaire; congédier, renvoyer de son service.
Il Se défaire; faire mourir un ennemi, etc. (| Se
défaire; .endre, aliéner et transjilanlcr à autrui
ie droit et la possesion d'une chose. || Se défaire;
se défoncline, se rompre, un marché, etc. || Se
défaire; maigrir, dépérir, s'affablir. I| Se «lefaire;
sedefanmner. se dildes vêlements des obj^'ts mal
soignés. I Se défaire; so désassembler, se débro-
rlier.en parlant (Imiii livre, d'un cahier, etc. || Fig.
S'aHliger, s'inquiéter, se tourmenter, brûler,
itre consumé par un désir, par l'amour. | Se
disculper, se justifier. || Disparaître, s'évanouir,
se dissiper. || Faire une chose avec trop d'ardeur,
Il Se consommer à force de cuire. || Se fondre;
perdre la solidit,,>, la consistance. || Deshacerse
como el humo; fam. s'en aller en fumée, se dis-
siper. S'évanouir 11 /)ps/irtrersp romo la salenel
ofiiia, se fondre comme le sel dans l'eau, en peu
(le temps, sans profil el sans savoir comment. Il
Deshacerse de carnes, maigrir. || D"shacerse en
làfirimas. fondre en larmes. | DcsIuk erse los ho-
cicos, las naiicts, lu cara etc; se faire mal
au museau, se casser le nez, etc. |) Fig. S'opinià-
trer dans une entreprii-equi doit tournera notre
desavanta;;e, se casser le nez. | Deshacerse una
toífl entre las manos, fam.; on le dit d'une cho-
se qui se dissipe facilement, qui est bicntitt
usée, consumée.
neslinrlnilento . s. m. dessazimién-tn. liius.
I. ai lion de défaire. || Inus. V. üesasosiego, in-
(¡n'ielitil.
l»ewiii)i)ijnnilento, S. m. dessala fi-hamién-to.
Demeublement ; l'action d'ôler les meubles.
ne^liiil;ijiir. v. a. ilessalaíj-har. Déineubler, dé-
gai iiii : ôter les meubles.
lie.Mliiil<l<». ». m. V. Marceo.
BeMliiiuilireudo, du. part. pas. de de.<ihani-
hrcar.
DeNiiumlirear, v. a. dessambréar. Désaffamer;
faire passer la faim, délivrer de la faim.
nc'MliainliroarMc. v. pron. Se désaffamer, être de-
safíame. assfHivir sa faim.
DoMliniiilirlilo, «la, adj. inus. Mort de faim; ex-
ténué.
DeNtijirrupailillo. illn. adj. dun. de desharra-
pado.
l»4>.«linrriiiinilo. «la. adj. dessarrapa-do. l'auvre,
dégui-nille; cou\ert de b;iillons,
neMhiirrapainieiitA. S. m. dessnrrapantién-to.
iMisére. pauvreté: accoutrement sale, maljtropre,
en lambeaux; donûinenl.
licsSia^aliatlo, inus. p;it. pas. de Deshavahar.
I><'sliaval:.-ir. V. a. inus. V. Desavaehar.
Iloshcliillailo. part. pas. de deshebiliar.
I>i-slicl»illar, v. a. Déboucler; ôter les boucles oa
les rompre.
UcKlicisraiio, part pas. de Deshehrar.
Ucslicbrar. v. a dessebiar. Kirder; défaire un
tis-^u til à fil. Il Tirer l'or, l-argint, les étendre
en fils déliés. | Fig. Diviser; couper en filets très
minces. \\ Fig. inus. l'leur<'r amèrement, fondre
en larmes.
llCKiM'clia. s. f. desset-cha. /défaite, excuse artifi-
cieuse, feinte, déguisement. I', Inus. Issue d'un
chemin. | Refrain de chanson. Il Uépétition d'un
pas de danse faite en sens contrarie et avec
l'autre pied. || Défaite honnête. | Dénatté.
noMlieclii'/.atlo, part. pas. de desherlii/.ar,
l»e?>lier(iiztir. v. a. dessétchizar. Désensorceler;
délivrer de l'ensorcellement, en guérir.
Do.ivhreliixA. s. m. Déscnsorccllemenl; laction
de désensorceler.
Ueslioclio, par. pas. de deshacer. \\ .Vdj. Violent,
fort. inipétu<'U\, furieux, affreux, en parlant
d'une temiiète, du vrnt, etc. || Fuga deshecha;
fuite précipitée.
D«v>>li('cliiii-a, s. f. dessétchou-ra. Inus. L'action
de défaire.
E>eH!i<-la4lA. part, pas. de deshelar,
i»(>Mli(-la<liira. S. f. inus. Dégel; l'action d • dége-
ler, et l'effet de cette action.
BcNliolar, V. a. dessélar. Dégeler, faire fondre
ce (|ui est gelé; deglaier; fondre la glace. !| Fig.
inus. Triomiiher de la fortune à laide de pro-
lecleurs puissants. || Fig. .Viiiiner, exciter échauf-
fer le courage. |i v. n. jDégéler; se fondre ce qui
est gelé.
noNhelai'so. V. pron. Se dégeler, se déglacer.
llcüilicrltado, part.pass. de Desherbar.
Ur^hri-Siar. \. 9. desserhar. .Vrracher des her-
bes d'un jardin, sarcler.
Ue.*>lii-ro<lari<>ii . s. f. dessér'daiion. Jurisp.
Fxhéréd.Mion .■ acte ¡lar leíjiiel ou déshérite;
disposiliou ayant pour but d'exclure de l'héré-
dité, de pri\er ()iielqu'un de son droit à une
succession. Il Fxlnredation ; état de celui qui
se trouve exclu de Iheredité. |1 Déshérence. V.
¡h'sherenria.
lteKii«-iiMia«l<>. fia. part. pass. de Desher(>dar.
llofiihorcdaiiilriito, s. m. V. Deshercdarittn.
UeMiMM-4Miiir. v. a. (/es.vi'rc'i/ar. Déshériter : priver
de l'iieiilage, de la succession. | Jurisp. l-Ahê-
reder. deshériter ; pri\er de l'bérilape |iar un
acte. Il inus. Dé|»ouiller quelqu'un de son bien.
I Fig. Disgracier, abandonner quelqu'u n. lui
DES
— lOi —
DES
rf'tirof sa faveur , srs srcour«.
n«-Nhori-<lurM<', V. |)ii)n. Se tlésli(''iiler ; èlrc d^-s-
lii'iili- , perdre l'iiérili^'e , se priver de la sii-
eossioii, se «leshiritcr |)«r sa [iiopre l'iiule. || Fi^j.
Défíí-iiénr de In mtIimIc ses iiiiiiMres.
DcMlit-roiiria, s. I". iiiiis V. DcsIit'rPilarinu. ||
•liirisp. l)(sht''reii(e ; dmil qiia l'él.it di- receui-
llir la succession «les personnes mortes sans
nvoir laiis(^ d'lií^riíiers. || Kliiljl'iine snression à
l'i'j.'ard d(* Inquelle peul s'exercer le droit de
iiesliérence.
UrNliorniniiiiiIo , «la. part. pass. de Desher-
itiiiiitir.
licMlici-iiiniinr , v. a. (h'sxfnnnnar. Diviser,
brouiller des l'iéres. | Ki^. Désassortir, de|)a-
reillei- ; déplari'r des elioscs assorties , les rendre
inef^iiles ou dissenildaltles, dé»assauil»ler.
llcMiici'iiuiiiiirMe, V. pron. Se di\ iser , ne pas so
eoiMJuire en Iréies. cesser d'en avoir les seiiti-
nieiit-i, niaii(|uer â l'auiour lialernel.
ncMlii-rrado, dn. pari, pass de Doslicrrar,
IloMliorratliirii. s. t. dcsscirnilttu- ra. Vêler Ma-
ladie (jue eonlrartenl a la sole les chevaux qui
luarrhcnl sans l'ers.
llcNlifrrnjiilt'iitn, s ni. tlesserratriién-to. Dé-
leneiueiit , action de déferrer, résultat de cel-
lo action.
neNhorrar, v. a. ilcxsrrmr. Déferrer; (Merle fer,
le> fers, d'un foirai, d'un cheval, etc.
ll4-<>lwrrai-M«>, V. pron. Se déferrer ; être déferré;
perdre Son l'er.en parlant il'un cheval.
UoNliidro^oiiarloii. s. f. iletisidroii-lu'iiazinn.
Chin). Deshydro^éiiaíion ou deshydrogénisa-
tion ; acti(ui d'enlever Miydrogciie qui entre
dans la coniposilion d'une substance , perte,
suppression, souslrarcinn de l'hy<lr(n;ènc.
DcKliiilroKt'iiailo. tia. |)nrl. pass. de Dcshidro-
(jeuar. el adj. Deshyilrc>f.'èoé , e.
UoMliidi-ouciiar V. a. (Ic.ssidrog-hi'nar. Chim.
Déshydrogéner ; enlever l'hydrogène qui entre
dans la composition d'une substance.
DcNiiiiIrosoiiag'Ne, V, pron. dessidrog-hénar-sé.
Se déshydrogéner ; èlrc déshydrogénc, privé
d'iiydrogéne.
Wr^hielaciiiciito, S. m. dessiélamiéti-to. Débâ-
cleiiient ; l'instant de la débùcle des glaces, la
débâcle mêmes des glaces; l'action de débûclèr
un port, ou mieux le résultat tic cette action ou
du débàclage.
DoKhU'Io, s. m. dessii'-lo. Débâcle ; rupture ordi-
nairement subite de la glace qui couvrait une
viviere prise par le froid , el qui par un abaisse-
ment sensible de la lempéraluie, se partage
alors en une multitude de glaçons (lotlants dont
la descente est plus ou moins rapide . par consé-
quent plus ou moins dangereuse, selon le cours
de la rivière qui les charrie. |1 Dégel; fonte ou
fusion de la glace , de la neige ; phénomène du
passage de l'eau glacée á l'état liquide . par l'a-
doucissement de l"air ou l'élévation de la tem-
pérature au-dessus de la congélation.
DrNliIJado, da. adj. inus. dessiff-ha-do. Sans
enfants; qui les a perdus ou qui n'en a jamais
eu.
DoKliilacItnr. t. a. dessilatrhar. Effiler un tisu,
en faire de la charpie, le défaire fil á fil. \', Efau-
filer; tirer d'un bout d'nii ouvraiic ourdi des
brins de la trame pour en connaître la qualité
ou pour en faire de la ouate.
UrnliilarWarNc. v. pron. dessilatchar-êé. S'effi-
ler ; être elVile.
■IrMliIlndU, s. m. V. Filudiz.
UpMlillado. s. m. dessila-do, l.'arlion d'effiler
une étoile pour la brodera jour, el l'effet de
celle action.
UcNhllado, da. adj. di'%$iln-do. (jui maiciie á la
file; (]m\a,qui inaiche l'un après l'autre. ||
(.lui iblile ; i]iii va a la lile l'un après l'autre. ||
ndv. A la dnthiladn; à la lile, a la (jueue Fig.
/>'iiiie maniere dissiniulee, en sournois.
Ucniiiiiidiira, s. f. dcssilailmt-ra. L'ailion d'ef-
filer.
Iicniiiiiiiiiii'iiin. s. m. ilfs.iilnwii'n-to. Défilage;
action de deliler . d'oter le fil , les fils. ¡ Effila-
ge ; action d'effiler, résultat de celte action.
Dowlillar, v. a. dexsilar. Kf filer; défaire un tissu
lil .1 fil. Il Parlilrr ; défaire fil à fil le tis>u d'un
morceau d'étoffe ou de galon , soit d'or , soit
d'argent . el séparer de la soie l'or ou l'argent
(pli ta recouvre. H Eig. /iiviser; couper en filets.
li Séparer un essaim de vieilles abeilles en lui
pri'seiilant une nouvelle ruche.
licHiiiiarHr, v. pron. dessilar-sé. S'effiler; s'en
aller |iar fils.
DcMliilvanar, v. a. drssilvannr. Liéfaire les fau-
filures ; enlever les faux-fils.
Drniiiio, s. m. di'ssi-ln. L'action de séparer un
essaim de vieilles abeilles. Il Techn. l'arfilage;
l'action de parliler. défaire fil à III le lissud'un
moreau d'étoffe ou de galon , soit d'or, soil
d'argent , elc.
UrMhlnradiirn, S. f. fiP5*fiin/ia(/oî«-/'rt. L'aclion
d'arracher ce qui élail fiché en terre , dans un
mur , etc.
Ue.«liiiirar, v. a. dessin';ar. Arracher ce qui était
fi( hé en terre, dans un mur ou ailleurs.
l>e.<4:iiiicliado , d». part. pas. de Deshinchar.
adj. Dégontlé, e,
DcMliiiichadura, S. f. dessinntchadou-ra. Déscn-
llure; cessation ou diminution d'enflure.
Doi^iiiclianiieiito, S. m. dessinutchainién-to. Dé-
gonflement, action de dégonfler ou de se dégon-
fler.
DeNliinchar, V. a. dpssinnthar. Dégonfler; faire
cesser legonflemenl. || Désenfler; faire que ce qui
était enflé ne le soit plus ou ne le soit plus autant;
ôler, faire cesser l'enflure. || Fig, Décharger son
coeur, se soulager en faisant éclater sa colère, en
disant son fait à quelqu'un.
DeAliiiicharme , v. pron. dessinnlchar-sé. Se dé-
gonfler; être dégonflé. Il Se désenfler; cesser d'ê-
tre enflé. Il Fig, Cesser d'èlre présomptueux.
Ocisliliichaxoii , s. f. dessintitrhazoti. Dégonfle-
ment action de dégonfler ou de se dégonfler, jj
Désenflure; cessation ou diminution d'enflure.
De!«liipo(reado, da. part. prés, de Deshipotecar.
Déshypothéqué, e.
Doshipotpcnr, v. a. dessipoièkar. Admin. Dés-
hypotéquer; lever une hypothèque; ou plusieurs
hypothèques,
Denlilpotrcarse. v. pron. dessipot'kar-sé. Se dé-
shypothéquer; être déshypothéqué, êlr» purgé,
dégrevé d'hypothèque.
Deshojado, da. part. pas. de Deshojar, et adj.
Défeuillé. e.
Desliojadoi-, s. m.dessog-hnJor. EfTeuilleur; celui
DES
— lOo —
DES
qui effeuille les arbres pour en faire mûrir les
fruits ou pour fournir du fourrnjce aux bestiaux.
Dexliojadiira. S. f. inus. dessoq-kadnu-ra. El-
feuilliij,'p; aclion île rt'trancher aux arbres; une
certaine quanlité de feuilles, ordinairement pour
que les fruits, frappés par les rayons du soleil,
acquièrent de la couli-ur et mûrissciil plus proin -
lenieni. Eircuillenicnl; étal des arbres dépouillés
de leur feuilhtge ou qui s'en dépouillent, li Ef-
feuillaison; hépoque de la chute des f.-uilles. ||
l'côta^'e: se dit de l'eireuillagc du tabac. || Ef-
feuillante des arbres.
nrMiioJumionto. S. m. dcxsofj-hnmién-to. Horlic.
Défeuillaisoii; chule des feuilles qui garnissent
les planîes ligneuses.
DPNhojur, V. a. dessog-har. Hortic. Défeuillcr; en-
lever les feuilles. ¡ \gric. Etreuiller; ôter les
feuilles, dépouiller, priver des feuilles. | Effeuil-
ler; dèlacber les pétales d-unc (leur. ¡ lùôter,
ôter leseóles des feuilles de tabac. | Ebrousscr;
effeuiller un arbre. ¡ Ibrousser; ébourgconner la
Vigne. I F. g. Semer un discours de lleurs de rbé-
toriipie. ¡ Fig. inús. Bannir les espérances qu'on
avait conçues.
DoihoJiirMi'. V. pron. (íe.í*o3-/iar-í¿. Se défeuillcr;
être défeuillé, perdre ses feuilles. || S'effeuiller,
être effeuillé.
Brixiiollejar, V. a. dessollég-har (L. mouillé) Pe-
ler; ôter le peau dun fruit, l'écorce d'un arbre;
écorcer, écosser.
Drxlielliuadoi*, S. m. deshollinador. [L. mouillé)
liamoneur; celui dont le inéüer est de ramoner
les cheiniiié<'5. || EcDUViHon; oulil pour ramoner,
piiur nettoyer les chimenées. || Fig. et fam. Ca-
ncux; (jui rcmarqui-, (jui observe tout.
Df^Miiulliiiur, v. a. dessollinar, (L mouillé) Ramo-
ner; nettoyer le tuyau d'une cheminée , en ôter
la suie. Il Fig. y fdin. Changer d-habit, en pren -
dre un plus propre. || Nettoyer ce qui est sale. ||
Fig. et fam. Espionner; observer, examiner avec
attentiun. avec curiosité.
Dcf«hoiiihi*ccei-»ie. v. pron. inus. f/es.ío»i/;r¿Z(lrr-
sé. Courber les épaules; faire le gros dos.
De.Hlioiif.'itiici. s. f. inus. V. Deshonestidad.
DcHhinicMtuiiii'iito, adv. dcssonéstanien-té. Dés-
lionnéleinent; d'une manière deshonnèle, con
tre l'iioiinèieté, contre la pudeur; inalhonnèle-
miMit; ¡m|)udiquement.
Oí'Hliimi'üitap. V. a. dessonéstar. Déshonorer; dif-
famer; décrier, décrédiler, 1| Inus. Défigurer; eii-
biidir une chose,
0eNlit>i)c.«(iir«(> , V. pron. inns, dessonéstnr-sé.
Maiiíjuer aux bienséances (jui conviennent ù la
punition (ju-on occupe, à ce qu'exige son rang, sa
dignité.
VcmIioiiosIIoo. ci», adj. dim. (\cDeshonesln.
UoMlioncMtlduil, s. f. dcssonéstidndil. Déshonnè-
teté; vice de ce qui esl deslumnèle. | Déshoiinè -
telé, saleté, lubricité, impudicilé; action ou pa-
role qui chnque la pudeur.
DcNb.oiioMti.siiuaiiiciito, adv. sup- de Deshones-
tttwcntP
poli.
DcNhouoi-, s, m. detsonor. Déshonneur ; porte de
l'honneur, honte; opprobre, infamie, avillisse-
ment. | Décri; perte de crédit, de réputation,
d'estime. || Affront; injure, outrage.
DoMhonorado, da. parl.pass. dd Deshonorar, et
adj. Détitré, e.
DcMÎiuiiorar, v. a. rfesionorar. Détitrer; ôter un
titre, enlever une qualité. H Déshonorer; avilir;
diffamer, perdre d'honneur, de réputation,
DcMbonorarNf, v. pron. dessonorar-sé. Se déti-
trer; être délilré, perdre son titre, sa qualité.
Deshonra, s f. di'sr.nnra. Déshonneur; discrédit
tache, infamie, néliissure, |i Violence faite a une
jeune fille, commerce illicite avec une femme.
Il Inus. Irrévérence; manque de res¡)€ct. Tener
á desliotira alguna cosa, tenir uae chose á des-
honneur; la juger deshonorante el houleuse par
rapport à la qualité, au rang qu'ocupc une per-
sone.
DcNhonrabiionoM, s. m. dessonrahouê-nost. Ca-
lomniateur; celui qui coloionie, qui diffame, qui
dégénère de ses ayeux, de ses ancêtres.
DeNhonradanieiitè. adv. dessonradam<'>n-té.
Avec déshonneur; d'une manière deshonorante,
InfAme. avilis-ante.
De.<«hoiirade, da. part. pass. de deshonrar,
deshonore, e.
Deshonrador, S. m. dessonradnr. Celui qui des-
honore; (jui outrage, qui diffame.
Deshonrar, v. a ííesio/trac. Déshonorer, ôter, ter-
nir l-honneur: perdre d'honneur, de réputation:
dil'famer. H Dehonter: déshonorer. || Fig. Dépos-
séder; enlever, ôter l'honneur, la réputation, la
gloire, la vertu, clc. de quebju-un. || Outrager;
faire un affront, mépriser, traiter avec dédain.
i| Déshonorer, abu^^er d-une femme, dune fille,
la déflorer, lui ravir son honneur, abuser d'elle
par violence ou par séduction.
De.shoiirai-NC, v. pron. dessonrar-sê. Se déshono-
rer; perdre son boiiiienr pjr ses actions, par sa
conduite, par ses paroles, etc.
Deshonro.Hanipate, aú\. dcssonrosamén-té. Dés-
honorablemeiit; d'une manière déshonorante.
Deshonroso, sa. adj. drssonro-sso. W^^'shonoranl;
qui deshonore, qui tend à déshonorer. 1| Uon-
leux; dé.'ihonorant. avilissant.
Deshora, s. f. desso-ra. Heure indue; heure avan-
cée dans ta nuit. || Adv. .4 deshora, hors de sai-
son, à une heure indue. Il Inus. .Subitement, tout
coup, soudain, sans s'y attendre. Il Venir a des-
hora oudeshoras; venir à une heure indue, ou
mas-à-propos.
Deshorado. da. adj. dessora-do. Malheureux:
qui vient à contre-teinjis.
Desbornainiento. S. i«. dessornamih\-to. Techn,
Défournemenl; action de defournement, de tirer
du four.
Deslioriiar, v. a. dessornar. Techn. Défourner;
ôter: tuer d'un four,
Desliornarse, v. pron, dessornnr-sé. Se défour-
ner; être defourné, sortir du four.
Desliont-HtÎMlino, ma. adj. Slip, de Denhonesto. \ Deshospedado, da. adj. inus. ilessospéda-do.
Deshonesto , la. ailj. dessonês-to. Déshonnète;
qui est contraire à l'hoiiiièlelé, à la pudeur, à la
bienséance. !1 Déshonncte; immodeste, impudi-
que , sale. 1 Inus. Contraire à la raison ou aux
idées reçues. l| Inus. Malhonnête ; grossier, im-
Celiii qui maïKiue de gîte, de logement.
U>>Nliospedaniicnto, s. m. dessospédamién-'n.
Inhospilalité; défaut dhosiiitalilé. \ .Vclion d'ô-
ler, de refuser l'hospitalité,
DeNliiipiiaHilenlo . s. m. d-slicnésaniién-lo.
7
DliS
— lot)
DÈS
Dcsosspincnl; aclion de désosser,
l>i>NliiieMiir, V. a. ditssouésnr. Désosser; ôler les os
(le (lucUjuc aniiiiiil, de (luelque viaiule, pour fui-
ro subir ;i cet iiniinal. a celle \iaiiiie ei'ilaines
|iré|»aialions tiilinain'S. || V\n. t'I lnin. />t'si>sser,
avoir niii- pus! lire de curps molle, inigiiarde;
(■rrcmiiii'c
IkrMhiiiiiitiiw, lia. adj. iiiiis. V. Inhumano,
llcHliiiiiiiMlreer, v. a. ilnsoninétlé/.érr- Sécher,
dcs-cclici , Al.T i'Iiiimidilé.
n«>Kiliiiiiiilla«lo, «lu. p;irt. prés, de De»hiiinill(ir;
et adj. l)('>|iiiiiiilic,c.
DcMluiiiiillar, V. a. (Icssoumillnr. Désiiiiinilif'r;
faire cesser l'iiuiiiilialioii; relever, lircr d'an
état d'Iiiiniiiiatiiin.
IIcmI. iiilv. iiMis. V. Dcxpups, luego; (lemas de esto.
licMidc. adj. intis. Desidioso.
■>i-N((lcral>lc, adj. dessidi'-rn-hliK Dé^iraWle; (¡ni
es! à désirer, qui peut, qui doit, qui csl digue
d-étre désiré.
l>«>Mtilornt», s. m. pi. dessidvra-ta. l'hil. Deside-
rata; se dit de toutes les parties d'Uiie scieiiic
qui n'ont pas encore été traitées, el sur lesquel-
les il est à désirer (jue l'on s'exerce.
DrNl«lt'ra(l\». va. adj. dessidéraii-vo. iMiil. Dé-
sidératif; (jui e\|)rMno le désir.
I»ei«idia , s. f. déssi-diti. Paresse; fainéantise,
iuaiiivilé , incujie, nniicliaulance , inertie, incd-
lesse. inaction , apathie , oisivité , négligence,
défaut, n.amiiu' d'activité.
UeNi(lioNi!iii<-iii«> , adv. d(''ssidiossniní''n-t¿. Non-
clialinmient ; d'une manière nonchalante , avec
nonchalance. ¡ Né^ligeinnienl, mollement, len-
tement , froidement.
■«cmUIIoso , Ma. adj. dt'ssidio-sxo. Paresseux; ce-
lui qui aime à éviter l'action, le travail, la peine.
¡ Nonchalant ; iié^'li^ent, qui par paresse, par
imollesse , ne se donne pas les soins qu'il de-
vrait. I Apathi(|ue; qui csl insensibleà tout. ;
Négligent ; apatliique, sans ressort, sans activi-
té , inerte , lambin.
Desierto, s. m. f/c'.vii^r-fo. Désert ; licii désert,
pays sans habitants cl sans végétation. | Fam.
Ilahlnr predicar en desierto; parler, prêcher
dans le désert; n'avoir pas d'auditeurs, ou nè-
tre pas écouté du peu d'auditeurs que l'on a.
Desierto, 4a. adj. dèssiér-lo. Désert; lieu inha-
bité ou peu fréquenté.
ne^laiineSon , S. f. déssifinolion. Désignation;
action de désigner, dénomination, indication
d'une personne ou d'une chose pardes si^'nes
précis ou caractéristiques, par des expressions,
des marques qui la font Cimnaîlre. 1 Désigna-
lion , nomination el destination expresse,
■Seuisiinilo , lia. adj. eipart. pass. de desiqnnr.
Désigné, e. ¡ .\ntiq. rom. Désigné; épiihéte que
'on donnait aux magistrats, depuis leur élec -
tion jusqu'à ce qu'ils fussent confinnésou qn'ils
entrassent en fonction.
jBí>.>4iSiiuiior. s. m. dessifjnador. Antiq. rom. Dé-
signateur ; employé dont les fonctions consis-
taient à conduire chaque spectateur à la place
qui lui était assifinée au ihéAlre par son rang et
le cachet dont détail muni.
pte.Klsiiar, V. a. déssi/judr. Désigner, dénoter
une personne ou une chose par des signes, par
des indications, par des expressions , par des
.««arques qui la caractérissent et qui la font
coimaitre. I Désigner ; signaler, destiner une
personie ou une chose pour un but déterminé.
¡ Designer; dénoter, signaler, faire coiuiaîlre
une chose. | Projeter, recoudre , déleruuner in-
lérieureuwnt une chose a laiiuelle on a réfléchi
niurenieni.
UeNlKiiarne,
être designé
DeMiKii .»i,o
V. pron. di'ssifinnr-sê. Se désigner,
se dénoter soi-même.
V». adj. d.'ssirinati-vo. Désignatif;
qui designe, qui ^pecilie.
Iti'Miuiiio, s. m. di-ssiijnio. Dessein, désignation,
intention , \ui-, projet , résolution.
UewlKiiu, s. m d'ssi'j-no. .\lgeb. Dés'-ignc, va-
riuiioii , de sip'ue.
DeMi);iio , t\». ùA]. d<'ssiif-no. Algèb. Déssigne,
qui a des signes différents.
U«-Ni»iial. adj. dssitjDxud. luégal, dépnreil ou
disjiaieil , ditferetil , qui n'.--t pas sen>blablc. ||
Inégal, raboteux, eu parlant d'un ( lirmin. ||
inus. Hxcessif, extrême. V. I-'.rresirn , exlre-
mai/o. Il Kg. Difiicile, 4an>:ereux, hasardeun,
de (lilücile accès W Fig. Inégal, changeant, in-
coiisiant . variable.
VoMlKiiiilad» . «la. part. pass.
lar. Il ailj. inus. \ .Desi'iuidur.
sivo , desiiforado.
UeNi;(iialar, v. a. dhsifjoufihir.
dre inégal, détruire l'é;;ali é.
deux cbii?es entre i
i*»'f*laiiaiar«e , v. pr
du V. Desi'/ua-
1 inus. V. Exce-
Désajiister , ren-
ia conformilé de
(lé>ass<'rlir.
dissiíjincilitr-sé. Kxcel-
ler , être ou S'éUver au dessus
UeMi^iiàldatl , s. f. déssi'joiurldadd. Inégalité,
discDUvenance , dispaiité, désavantage , défaut
d'égalité. I Inégalité, incnn-laiice, légèrc:é. jj
Difféience , dissemblance. || Tort , injustice. ||
Desiíjuadad del suelo ; inégalité du terrain. |f
üesKjualdad del tiempo; variation, inconslanc«
du temps.
Dcti^jiialoKa . s. f. inus. V. Desirjunldnd.
l>e.«>i;;giaia«lisiiiio , ma. adj. sup. de Desigual.
Ui-!<iK(iainiente , adv. di''ssii]oiifilm''n-té. lié-
guleinenl ; d'une manière inégale. || Cruelle-
ment, d'un" manière cruelle , avec cruauté.
De.siln.tiionado. «la. adj. et part. pass. duv.Zie-
sihisionar. Désillusionné, e.
DewUuMioiiar . v. a. drssiloussionar. /iésillu-
siouner, faire cesser l'illusion , détruire l'aveu-
glement , éclairer.
De.«*iiiisîoiiiirse , V. pron. dêssiloussionar-sé .
Se désillusionner ; être désillusionné , perdre
SOS illusions.
DcMiniaginailo , «la. part. pass. du v. Desima-
(¡iiiar.
De!«inia3;inar . v. a. déssimng-hinnr. Effacer de
lesprit.de la mémoire. || Dissuader ; détour-
ner, par la persu.ision. || \. n. Ne pas penser à
ce qui se passe ; ne pas imaginer.
Do.sinipresionatlu , «lu- part pass du v. Desim-
presionar.
neMiiiiproMîoMor, V. a. dèssimpréssionar. Dé-
tromper , désabuser, désinfatuer, desentêter.
. Ite.ciliiciiiiado. da. part pass. du v. Desiriclinar.
De.>>inr linar . v. a. inus. d( ssinklinar. /détour-
ner . tourner d'iui autre côté le penchant, l'af-
fection; les faire perdre.
Desiiieorporacian , s. f. désinnhorporaiion .
Désincorporation ; action de désincorporer. |j
Aft.flfHlit.Désincorporation ; disjonction detrou-
DES
— I(í7 —
DES
pcs. Il Art. n)ilit. Renvoi d-lioimics qui avaient
été inciiiporés dans «ne compagnie militaire.
Besincoi-porndo , do. part. pass. duy.Dain-
corporarse.
0e«4iiieorii<»rar!>*c, v. pron. déssinnkorpnrar-sL
Sesé|)iiicr, se désunir , ne plus se iornier un
même corps.
Desiiiiliciiir, \. a. déssinndh.iar. Effacer, dé-
truire les indices . les soupçons.
Ucsinciicia, s. f. (iés.«//ieíi-/i>í.tir.im. Désinence,
terminaison d'un mot, || Hot. üésiiicnce; ma-
nière dont se termine un organe on une partie
d'organe.
UfMiiiriitiiailo , dit. adj. et part. pass. du v. De-
siiifalufir. UOsassoté, e.
DcNlnfaitiar, V a. désiiinfiiloufir. Désassotcr;
faire nue <|uc!(jirun ne soil pas sot.
UcMiiifiitiiiii-Mc, V- pron. déssiniifdtoiiar-sé. Se
(iésass'iter ; être désassolé, être désinfatué .
Dcsiiifoi-ciou , S. f- déssinn¡éUiion. Désinfec-
tion; action de désinfccler , d'enlever à l'air,
A un appariemenl, aux vêlements, aux divers
tissus or^aniiiues , ou à un corps quelconque,
les miasmes mépliili(iues et dangereux dont ils
peuvent être iiilectées.
Der«iiifi'4*tti<Jn 6 Wc.>iiii(U'ii>iiiedo , du. ailj. et
part, piiss. du v. dL'siitfn-i"unr. Hésinfeclé, e.
DeMlaifcetor , s. m. et adj. di-ssinuftiktor, IMiys,
Desinfecteur ; se dit de ce qui est propre à dé-
sinfecter , et de celui (jui désinfecte.
OeHificioiiiido, d:i. part. pass. du v. desitifi-
cioïKir.
De.siiilicioii:ii*, V. a. di'ssinnfriinnar. Désinfec-
ter; oter l'infection , les vapeurs infectes, les
miasmes putrides, etc., d'un lieu, d'un hô-
pital.
De.<<liiriado, a. part. pass. du v. Desinflar. Des-
enlié, e.
DcNliifini-, V. a. démit» (lar. Désenllcr ; faire que
ce qui était enllé ne le soit plus ou ne le soil pas
«iutant.
UoNiiiriiir!»!'. v. pron. de x s in fiar -s''. Se déseniler;
être desenlié , devenir moins enllé.
Désiiiauiuado , n. part. pass. du v. Desinfla-
mar.
DoHiiinainar , V. a- dessin flamar. Oter , apaiser
l'inllammalion .résoudre une tumeur. || Désen-
flammer, éteindre la llamme cjui consume un
objet.
UcNiiin>tiiiiir.«p, v. pron. dcssin^aniar-si'. Se
desenllammer . être (lésciillamme ; ics^cr d'être
épris. Il S'upaiser, diminuer, en parlant de l'in-
flammation.
De.xliiiiiMi-tallKado ,n. adj. et part. pass. du v.
Dt'sinniorlnliznr.
OcHiiiiiiordilixar . V. a. dessintnorlalizar. Dés-
imniorliiiiser; priver de l'immortalité: oler l'im-
morlalité a celui <(uila possédait ou plutôt à ce-
lui (|Ui croyait la posséder.
Oi'Htiiiiiorlali'/-«rNr, v. pron. de.ssinnniortnliznr-
sâ. Se désimmortaiiser , êlrc desimmorlalisé,
pri\e de iMimuorlalilé.
DmliiMaoïilacloM , s. f. dessinsaloulaziou . L'
action de retirer les bulletins de l'urne ,apvés le
premier lour de scrutin.
UowtiiMariiIado, M.part. pass. duv. Desinsacu-
lar.
DeHiiiMiiriilnr , v. a. pop. dessitinsakoular. Re-
tirer les bulletins de l'urne pour en fuite le dé-
pouillement , après le premier tour de scru-
tin.
DfNliisccuIado , a. part. pass. du v. Desinsecu-
lar.
DoMiiiNecular , v. a. V. Desinsacular.
Di'MinttM-í'N , S. m. dessinntéréss. Désintéresse-
ment ; délucbemcnt de son propre intérêt.
l>t>Hintt'i*eMaduni<*iitc , adv. dessinnléréssada-
rnén-té. (iénéreusemcnt , gratuitement , sans
intérêt , libéralement.
Dr.H¡ii(cr<'Madn , a. adj. dessintért'-ssa-do. Dés-
intéressé ; (lé^'a-ré do, lout intérêl.
l»<-.>«iiitoreHal . adj. inus. V. Desinteresado,
IlOixiiitci'CNaiisioiito, s. m. \ . Desinterés.
Uc'Nintt'.stliiai* , v. a. inus. dt'.ssl4inléstinar. Oter
les intestins , vider uno volaille, etc.
Dciiieivei-nndu, da. p. pass. du v. Desinver-
nar.
l»t>MÍnvei-iiar, v. a. déssinnvérnar. Milit. anc.
Déshiverner ; faire sortir des <iuarliers d hiver.
ItcMiiivcrnarKC , v. pron. déssintivérnar-sé- Se
dé^hiverner ; être desinverné.
UcMiiivci'iido , a, adj. et p. pass. du v. Des-
invertir. Désinvcrli . e.
Ili><-iiiv<'i'iir , V. a. déssinnvérlir. Mil. Désinver-
tir; leplactr une troupe dans l'ordre primitif
après |-avoir invertie par le demi tour ; remet-
tre une troupe dans son ordre naturel.
Dcsinvcrtîiî^»', v.pion. dessinnvertir-sé. Se dés-
invcrlir : être désinverti, se remeltre dans l'or-
dre naturel.
Dc.xiîëar. v. a. inus. dessiijnar. Former un des-
siin-
ne.<«irio, s, m. inus. V. Designio.
l»(-!<i», s. m. dr-ssio. Désios ou Désius; le hui-
tième mois des Macédoniens selon Fabricius ; il
répondait à notre mois de mai.
ncsipiciicia , s. f. inus. V. Insipieneia.
n('-!<Spi<'nte. adj. inus V. hispiente.
I>e.«i«, s. m. í/(''-.v5Íss. \rachn. Dèsis; genre d'a-
raignée, ayant pour type et pour e-pece unique
le désis dysdèroïde , qui habile les environs de
Rio-.]nneiro.
Dc-.xiwtciicia , s. f inus. V. Desistimiento.
n9>.sS.'>««ido. p. pass. du v. Desistir.
l»t>!«iMtii3ii<>nlo , s. m. dessistimién-to. Désisle-
nient; l'action de se dési>ter.
DcxiMtii- . v. n. dessistir. Se dési>ter , se dépar-
tir, démordre, abandonner quelque entre-
prise.
D«>Nitiado, part. pass. du v. Desitiar. Désassic-
{?è . e.
Dositinr. v. a. dessitiar. Désassiéger ; faire lever
le siège , forcer les assiégeants de se retirer.
Di'sjiir retadora, s. f. de.ui-harrétadé-ra. Ins-
trument avec lequel on coupe le jarret aux lau-
raux sauvages dont on vent s'emparer.
neNJari-ftado . part. pnss. du v. ilcsjarretar.
UcKJarretar. v. a. iLsij-liarrétar. ("ouper le jar-
ret. Il IÍL'. lîarrerle chemin à quelqu'un, lem-
pècher d'avancer sa fortune. || Epuiser à force
de saignées. \\ Desjarretar el ciervo: vénér, ac-
coiier; frapper le cerf au défaut dtv l'epauîe, ou
lui couper le jarret.
DfMjarrrtr; s. m. desij harri'-lc. L'action de
Couper les jarrets. \\ Tocar à desjarrete; donner
avec livlronipelte le signal de courrir sur le ton
Di:s
— 108 —
DES
rpau poiir lui couper le jarret ou le liier.
Ui'KjiiKado, part. pass. du v. desjunar.
ncsitigur, \ . -d. ilés;i-ltou(jar. Tirer, eiprimer k
sur, la substance.
De mJ II II tildo, part. pass. du v. desjuntar.
Ui'Mjiiiitiiiiilcnto , s. m. iiius. V. Desunion, se-
fKtriirion .
UcMjiiiitar, V. 0. dt-sij-liountnr. Désunir, séparer,
(UN iser.
Uenjiirndo, Jiart. pass. du v. di'sjiirnr.
Ui-Mjiirai-, *. u. inu>i. Kctracler un serment.
VfNlnhonitdo. pari. pass. duv. deslnhuimr.
Uc.«liiboiiiir. T. a. Déi'aire un chaîne, chaînon par
(liaiinm. d lifr. «riser les ncuds, les liens d'une
chose, séparer, désunir.
Dciiliiliuiiiii-Me. V. r. dvslahonar-sé. fiff. S'éloig.
nerduconiuierce, de l'ainilié de <{uel(|u^un; ces-
ser de le voir, de le fré(|uenler.
DoNlHdi-llladn.dn. part. pas. du v. dcsladiilUir.
Ut>Mladiilliir , V. «. V. Dvsnilndrillav.
UcNlaiflai-, V. a. inus. V. Afear, dcsfujiírar.
UoNlaiiiiidu , da. paît. pass. du v. dislaniar.
■»(>Nlaiiiar, v. a. Oler , enle\er le iiuion, la boue
d'un lieu.
ncMliïiiKiiido, da. adj. inus. déslan-guido. Fai-
ble, eviénue , mairie.
l>fNlaidai-M<s V. prou. inus. désladar-sé. Maigrir,
devenir niai¡;rc.
ncMlawar, V. pron. V. üescansar, aliviar.
■leNlawai-sc , V. pron. Y. /{pposarsc , desfati-
¡¡arse.
Ue.xIaKtrado, da.adj. et part. pass. du v. des-
lastrar. Délesté, c.
I>e.««la.>4(i-iidor, s. m. déshistradnr. Mar. Délas-
Ireur, celui (¡ui ôle le lest d-nn bâtiment.
IIt>la.«i(i-ar. v. a. iMar. Délester; ôler le lest, dó-
cliai¡;er un bâtiment de son lest.
DrKlas(rar>«e, v. pron. dhiastrar-sé. Mar. Se
délester, être délesté, décharf-'é du lest.
t»cslnst%-i', s.m. d('sla.i-tié. Mar. Délestage; ac-
tion de délester, déchargement du lest d'un bâ-
timent.
De»iln(ado, da. part. pass. du v. Deslatar.
Deslaiai-. v. a. Délaller; ùter les lattes. || inus.
V. Disparar.
no»«latr, s. m. inus. V. Dispara, estallido.
De^ilaïado, da. ¡larl. pass. duv. deslavar. ¡\ adj.
iig. V. Descarado.
Beslavadura, s. f. inus. i/cv/oiY/i/ow-ro. L'action
de laver superiiriellcment et à demi. || üélava-
ge; l'action et l'effet de délaver.
De.^lavaiiiionlo, s. m. inus V. Descaro.
De»«lavar, V. a. Laver, nettoyer superficiellement
et à demi. |i Délayer; trop délayer une couleur.
Il Délaver; déteindre ou ulTaibliV une étoile, etc.
iMorce delà mouiller. || Agrie. Deslavar el'heno;
délaver le foin; 1- exposer pendant la fenaison ¡i
la pluie ou à de fortes rosées.
DeNlavarse, v. pron. déslavar-sé. Se délaver;
être délavé, devenir plus paie, en parlant d'une
couleur (¡ue Icau enle\e ou pâlit; être exposé à
la pluie ou à la rosée, en parlant du foin.
Fr»ila«aKado, da.pait. pass. du v. Deslavazar.
Eo.«Savazar, v. a. V. Deslavar.
Mcxlayo.s.m. inns. Ne se dit qu'adveibialemenl.
En deslayu. inus. V. A lu deshilada.
DeHiazado, da. part. pass. du v. deslazar.
B«MlazamIeuto , S. m. désiazamién-to. L'action
de délier, de dénouer , dénoinnent.
Urnlazar , v. a. V. Desenlazar.
DeNiral, adj. Infidèle; sans foi.=Déioy8l, traître,
peifide.
I»«-Nlcaliii(>ii«(> . ndv. désléalméu-té. Déluyalc-
iiirnl; *iin«. foi. avec |)erli(lie.
DcMioiiiii,,! , s m. Dclovn'ité; perKdie. infidélité.
I Félonie, liahi^on. niani|ui> de fnlpüic.
UfMlcrhado, da. part. pas^. du v. ileslerhar.
UcMlcrliar , v. o. déshtrhar. Oter de dessous les
vers a soie la litière; les débris dr feuilles, les
01 dm es, etc.
Ili-wIcoliiKado.da. piirl. pass. du v. dctlecliipar.
DcMiiTiiiKar; v. a. déilétchiyar, Ebourgeonner;
ôter les bourgeons.
DcKlf-rli s.s. 111. í/'í/e-fc/io. L'action d'Alerla liliè-
le des \ ers a -oie.
DcMirrhtiKad», da. part. pass. du v. desle-
cliiifiar.
ncNlorliiiKador , s. m. ¡nus. déslétrlaugador.
Celui (|iii épampre, (pli ébourgeonne.
DrNicrIiiitfar , v. a. désIi'trUotKjar. Agrie. Epam-
prer, ebourgeonner, tailler la vigne.
DcMlcrlniKiilllado , ila. ¡lart. pass. du v. desle-
clniiiiiilhir.
l><-Nl(M'liiiKnlllar, v. a. V. Deslecliiifjar.
nvHiviat., da. adj. et part. pass. du v, desleír.
Délayé, e.
Dr.wloldiira. s. f. d sléidou- ra. .\rt. Délayement;
action de délayer.
llr^lciinfeiito, S. m, inus. \. Desleidura.
«c»ioir V. a. Délayer, détremper, dissoudre dans
un li(|uide.
DrwIcirNe, v. pron. désléi-sé. Se délayer, être de-
layé.
D«>Nlrndrado, da. part. pas. du \. deslendrar.
n«-Kl(>ndi-ar. V. a. deslendrar. Oter les lentes de
la téie.
DcKiengiiado , tlo, jiarl. pass. du v. deslenquar.
l! adj. Oui n'a point de langue. Il fig. Débagou-
leur; médisant mal embouché. V. Desvergonza-
do , desbocado.
Dfíilensuaiiiirnlo, S. ni. desléngortamién-to.
Fig. Babil, caqnel, médisance.
Dcsli-nsuar. V. a. desléngouar. Oler, couper,
arracher la langue.
DrNleii^siiarw**', v. pron. desléngouar-sé. Fig.
Parler insolemment . dire des injures, des iiu-
Itrrtinences. V. Drsveriionzarse.
I)t>f^l<>iisiiolado, da. adj. et part. pass. duv.
desleníiüetar. Désancbé . e.
nesleii^üelar. V. a. dsehngouétar, Désancbcr;
ôter l'anche dun hautbois, etc.
Deí«leiisüotnr!ae, V. yron. desléngouétar-sé. Se
désaïuher; être désancbé.
DeKiiado, da. part. pass. du v. Desliar. Dé-
lié, e.
Dcxliaiiiicnto . s. m. desliamién-tn. Déliemcnt;
action de délier, étal de ce qui est lié.
DcNliar, V. a. Délier, déballer, défaire un paquet,
dépaqueter.
Dt-Kliendo. jiart. prés, du v. Desleír. Délayant.
Df!«ligado, da. part. pass. du v. Desligar.
Defiligadiira , s. f. désligadou-ra. L'action de
délier, de dótaiber; dénuement.
DeHlisar , V. a. Délier, dénouer, détacher. || Fig.
Expliquer, débrouiller, éclaircir. || Fig. Délier;
absoudre des censures ecclésiastiques. || Cbir.
DES
— 109 —
DES
Enlever les batidaf,'es. || Desligar el malepcio;
dénouer l'ai^iiillcte. || Di-slif/ar los espíritus;
conjurer, exiirciscr les malins esprits, leur or-
donner (le sortir du corjis d'un ¡lossede.
DeMliiiiijai-, V. a. inus. désiina i-har. \\\\\r; mé-
priser. V. Envilecer, mennspreinr.
DPHltiiiijiirMt', V. I ron. inus. dêslinnij-har-sé.
S'a\ilir,se rendre méprisal)le, dégénérer.
VoMlinar, v. a inus. V. Despojar.
Ut'MlindiKlo, du. part. p;iss. du v. Deslindar.
UPMliiulHdor, s. m. déslinndador. Celui qui
plante des bornes.
DcNliiiduiliii-a , s. f. inus. V. D"slinde.
UcHliiKliunU'iito, s. m. V. Deslinde.
DeHliiidnr, v. a. drslinndar. Borner, aborner un
champ, etc, y planter des bornes. || Fijî. Fixer
l'étal de la question , l.i réduire a ses \rais ter-
me-, la débrouiller, l-e\piiqni-r, l'érlaireir.
Deslinde, s. m. d''sliu>i-dK Bornaite , abornc-
meiit. I) Arpent afie. mesiirafie de terres par ar-
j»eiits ou parliez d'arpent ou autres mesures.
UeMliñiido, da. i)art. pass. du v. Destinar.
■>e»linai% v. a. désti<inar. Débarrasser des corps
étranfçersun drap nouvellement tondu, qu'on
va mettre en presse.
M^efilír.. s. m. Glissade.- l'action et l'effet de
glisser. Il Fif:. Chute, faiblesse, frafîilité hu-
maine. Il Dans les mines et fonderies, le mercu-
re qui s'écli;ii>pe, lonio'on purifie l'arf,'eiit.
Meslir.ablo, adj. désliia-blé. Qui peut glisser,
sujet à glisser.
De.xlizatleru, r«. adj X.Di^sUzadizo. || s.m. Glis-
sade . lieu, chemin, pas glissant, endroit où
l'on glis?c.
UeNlixadlK», /.a. adj. déslizadi-10. Glissant; sur
quoi l'on glisse facitemenl.
ReMlizado . «la. part. pass. du v. T'eslizar.
UeNllKaiiiieiit» . s.m d'slÍ7.tnnién-lo. Glissade;
l'action et l'effet de glisser.
DeNliKante, part. prés, du v. Deslizar. Glissant;
qui glisse.
UeNllKar. v. n. deslizar. Glisser; se «lit des choses
qui coulenl , (]ue l'on l'ait couler sur une autre,
ou le long d'une .nutre. || F'ig. Dire ou faire qnel-
(jue chose par inadvertame, faire un faux pas.
DesliKai-Me, v. prou, déslizar-sé. (jlisser; se dit
des choses (jui courent le long d'un autre. || Se
glisser; se couler doucement et presque sans
être aperçu.
UcmIIko. s. m. inus. V. Df.í/ií.
Desloar , v. a. inus. Blâmer, reprendre, con-
dammer.
DeMiorar. v. a. inus. V. Dislocar.
DeNloiiiado ,da. pari. pass. du v. Deslomar,
DeMlofiijkdiira , s. f. <Usli>tn(idou-i a. Ilupture des
reins, tour de reins.
pcMlomar, V. a. Kreinter, échiner, fouler ou
rompre les reins, l'érhine. ! i\'o se dcslntnara; il
ne se foulera pas la rate; se dit d'un homme qui
se donne peu de peine.
DeMloor, s. m. inus. V. Vituperio.
DeNliirldaiiK'iito, adv. deshiu7.iditmén-té. Sans
agrément, sans grA.e. |! Obscurément, d'une
manière houleuse, déshonorante.
DeKlurldiwiiiio, ma. adj. sup. de Deslucido.
DeMliirldo. da. part, jia-is. du v. Ueslurir. il adj.
lig. Qui se ruine en dupe, qui ne retire de ses
depenses ni honneurni profit. || Sans goîil, sans
grâce, sans agrément.
DeHliiciniieiito. s. m. desloiiiimi'n-to. Obscuri-
té, manque d'éclat, et de Insirc. || Fig. Déshon-
neur, honte, opprobre, icrnissure, éilipse.
Di'Mliieii-, V. a. ileslinr/.ir. Obscurcir, tetnir, ef-
facer l'éclat, oler le lustre. || Fig. Teriur, noir-
cir, perdre de réputaiion.
DcHliinilii-ado. da. pari. pas«. du v. Deslunibrar
Dewliiiiilti'aiiiieilto. S. m. desliiiimhrninii'n-to.
Ebl'iui-isenient, berl'ie. difli' ulté de voir chu-
sée par Imp de lumière, ou par une rau«.c inté-
rieure. =Fi-'. rrc\eotion, préoccupation, aveu-
glément d'esprit, vertige, folie, égarement de
raison.
DeNliiinbrar, V. a. dexloumbrar. Eblouir, offus-
quer la \ue. priver de In \ue par trop d'éclat. ||
Fig. J( ter dans le doute, dau'^ l'incertitude, dé-
router, déconcerter, n Fig. Enchanter, jeter de
la poudre aux yeux.
DeMluiul»i-e, S. m. inus, V. Deslnnbramiento \\
inus. V. ]'islinnbre.
DeNliiMd nrlon, s. m, desl-msimiion. Dépolis-
sa^'c: ad ion de dépolir, d'Oter à une surlace son
poli, son brillant, une partie de sa transparence
de manière que ces corps transparents laissent
encore passer la lumière, mais non plus l'in-
mage des objets.
DeliiKiradisinio, ma. adj. sup. de deslustrado.
Dr!<lii<«li'ai!n. da. part. pass. du v. Dcs/i<sirar.
DewIiiKl radar, s. m. deslouslrador. Celui qui
ote le lustre, qui ternit la léputalion.
De.wliiNti'ar. S. D. desloiistrar. Ternir; oler le lus-
tre, n Fig. Flétrir, obscurcir, noircir, ternir la
réputation. || Dépresser; affaiblir le lustre don-
né par la presse.
Dexli>«ilrarMe. v. nron. des'oustrar-sé. Se ternir,
se fl^'lrir. Il Se dépresser; èlre dé res^é.
DeKiiiiKiro, S. m. (lésions Ir . Tache, ternissure,
obscurcissement, perle de lustre ou d'éclat. u
Désiumneiir, tache a la réputaiion.
DeNliistro<«o, Ma. adj. wuis. desloiistro -sso. Ter-
nisianl. indécent, houleux, deshonoranl.
De««liitarion, S. f. deslontaiion. Chim. Déluta-
ge ; action d'ôter le lut qui fermait un vaisseau;
effet de celte action.
Pesluior, v. a. f/e.</oH<ar. dlm. Déluter; ùter le
lut ou l'enduit qui servait à fermer un vase des-
tiné à aller au feu.
DcfilutArse, v. pron. desloutar-sé. Se déluter; être
défuté.
Desmadejado, da. part. pass. du v. Dí-íninr/í-
jV/r. iiadj. Dégingandé; mou, faible, lâche, qui
n'a ni force ni jiràce.
Desmadejamiento, s. m. dexviatléq-haniién-to.
Langueur, faiblesse, abntlenient || Dét;i-8nde
meut; état. a«pccl d'une personne dégigandee,
qui n'a point de conlenanie, dont la démarche
est mal assurée.
Desmadejar, v. a. desmadéfi-linr- .\ffaiblir, abat-
Ire, faire toinlier en lan-jueut.
Desmalle jarse, v. pion. desina(h'f)-har-sé. Se dé-
ginganilei; n'a\oir ni contenance ni de mart hc
a>st!i ée.
Desmajolado, da. part. pass. du v. Desmajolar.
Desmajolar, v. a, desmaj-hidar Arracher les
jeunes Cl |is de vigne. Il Délier les cordons d'un
soulier.
Dc«mulÍDgrur, \ . n. inus. desmalinngrar. Mé-
DES
— 110 —
DES
(lirc.V. Murmurar. UrNiiim.Karne, V. pron. t/¿imar»gar-i¿. Se deman-
UcNiiiullado. «la. pari. pas.-;, du v. Vesmallar. I du-r: èlre d.inaiiclic, sorli de suii manche.
i»e.^iiuillauor,s.m.i/c.ï,/„/,7/i/,/or.Celui(iuiruinpl, Ut>Kiiiuii«<irrt>ado, du. part. pass. du v desmuii-
quicuupi'. (|iii délait les mailles, n Buh. Poig- | ,j„r,r.ir.
iiard. V. l'titKtl. I DcMniaiiuorrcar, v. a. inns. V. Desmanaar.
DeMHKilliMliira. s. f. tlestnaillfidnii-ra. L'aclioii ni-isuinnuiK'. s. m. V. ¡h-stnatK/timiento.
de rompre, de rouper. de di^laire les mailles. Ilc-Niiianutado . du. a.!j. ,lé.s,uanotu-du. Uchr,
U<-.«nuiirar. v.a. di'.smmllnr. (jinper. rompre, 1 t;:iiii lie, p;ii(-.>eii\. maladroil.
Ui>wiiuinic«*adu , du. pail. pass. du v. dimnan-
tcrnr.
(I( laiic les miiillcs (l'une eullci' de mailles
Vc.xiiiaiiuKln. du |)arl. pass. du v. Desmamar
■*<-Miiaiiiiii-. \. a. V. l)e.v/(/r/;
Ut-.-iiiaiiioiindo, du. pari. |)ai;s. du V. Hesmn-
1)1(1 11 II r .
UcKiiiiiiiioiiitr, V. a. Oler les Iiraiielics ffourmnn-
de- (liiii aihre, les jels inutiles delà vigne, elc.,
(^■Imiui ;;('(iiiner.
Ur.xmaiiiitarai-. v.n. iims. V. \'ifSoni]^nriir.
UcNiiiaii. s. m. (IrsiiKin. I)rrc;;lfmeiit .• di'siirdrc,
(^■t'mrdeiie , éeli.ippce. || .Malliciir, aceidenl. ||
Mamm. Dcsmiin; j:enic de maiiimileres aijuiíti-
ques, de l'ordre des iriseelivores, \(iisiii des mu-
saraif^nes et des sealups. et rdinpienant deux
espèces, l'une nuise trouve priiK ipalemeiil dans
les eaux de l'.mest delà Russee. l'autre ([ui ha-
bile les iK'iiics risiéres au pii'd du versant sep-
tcnirional des l'vréiiées. Le desmán de lUissie
csl dimliic en ^msseur de notre rat d'eau, et sa
peau répand une l'ortc odeur de musc.- le desmán
des l'yreni'cs est moins ;;ros, moins aiiualicjue,
cl répand aussi une odeur Irès-forlc ci très-te-
nace.
UeMiiiaiiar. v. a. dèsnxniar. Séparer le bétail . v
mettre Je désordie. | inus. V. Apartar, lijrcu-
S(t' .
Ut>»inaiiarso, v. [ron. mus. dèsnianar-sL Se sé-
parer du troupeau , s'éj:arer, en parlant du bé-
tail.
Dfrimuiirohar . v. a. fam. dcsmav/Jbar. Séparer
deux concuhinaires . empèi lier leur commerce.
UPNiiiniitvrar, v. a. Oler, ré|tarcr la graisse ou le
beurre di' (piebpie cluse.
ni'Hiiiaiitflailo, du adj. et part, pa'^s. du v. des-
mmiicldr. .Miandonne , dé ai'-sé. démeuhlé, mal
ordonné, mal arrangé, en parlant d une muisun.
Il Mar. Démâté, de«ai;rée , desaniparé , en par-
lant d-iin Naisscau. ii Démantelé; en parlant des
muiailies d'une jilace.
ni>Miiiaiil<'laiiiicii(<t , s. m. dèsinatilélaiiiién-tt).
Mar. Dcmaiiiclemiiil ; ai lion de demanleler ou
étal dune place demiinlclcc.
I>c.>iiniaii(('lar, v. a. Demanleler; abattre dém(dir
les murailles, les rorlilicalioiis d'une \ illc. || Fig.
.Miandonner : délaisser, il Mar. Démaler , désa-
f-Tcer. désamparer; rompre les manu-uvres, les
iiiills d'un \ aisseau, le mettre hors d'étal de com-
batiré, de tenir mer.
DoMiitanto , s. m. disman-to. Dot. Desmantbc;
fleure de la Camille des mimosacécs, reniermanl
une vingtaine d'es|ièces dherbes a<iuali(pies el
de sous-arbrisseaux terrestres inermes. i)ui crois-
sent entre les tropiques cl sont cultivés en Eu-
rope.
ncxiiiana. s. f. dèsma-gna. Maladresse, manque
d'Iiabililé, ^'auiherie. || LAcheié. fainéantise.
Uo.^iiiañiid», da. adj. el pari. pass. du v. desma-
ñar, (iauche, mabidroil. 1| Paresseux, négligent,
qui n'est bon à rien.
Itcxiiiañar, V. a. iuus. V. Estorbar, impedir.
DeNiiiaiirt>ltai'.«f, v. pron. (lèsmair/élnir-sé. Se SC- Ocíiiiiarañado, du. part. pass. du \ .desmarañar
parer, en parlant de deux conrubinaires.
Di'Niitanelio , s. m. iiuis. V. Dcslmuor. Infnmia.
noMiiiaitdad», da. part. ¡lass. du v. dcsm/nidar,
Decomir.andé, e. || adj. Contr.'iiiaiidé ; révoqué.
Il Sorti des rè-les. i: V. Desobediente.
De»iiiinndaiiit«>iiio, s. m. dè.\iNandnwién-to. Dé-
sordre . dere-.'lemeiit , désobéissance. | Conlre-
ordre; révocalioii d'un ordre,
»e»iiiiuiidur v. a. Coni remander , décommander;
révoquer un ordre. | Révoquer un lefjs.
Oe«ininiidar.*i<>, v. pron. dèsmaiidnr-.sL Se débor-
der, sortir des règles, s'éiarler de la ¡us'ice. V.
Ih'sromedirse , projiasarse. \. î^e débander, en
parlant des Soldats qui quitleut leur drapeau. ||
Se séparer du troupeau. V. Desmanarse. \\ Se
décommander; être décommandé, annulé.
UcmiiaiKliifai', \ . a. dèsriiaitduufar . Elriper; ôter
les tripes.
DvKiiiaixMid», du. part. pass. du v. desmanear.
\. le \erlie.
DPfiiiiunoa:'. v. a. Désentraver ; ùter les entraves
à un clievid. etc.
Dc»iniaiiu»«lc>, du. part. pass. du v, dcsmannar.
Démanché, e.
ne»iiii »■•;;,. mi i-nf o , s. m. dèsmnngamién-to. Dé-
mancliemenl; aciion de démancher.
Ur.viitaiisai' , v. a. Démancher
d'un instrument, d'un oulil.
ôter le manche
WesiiiHi'añai-, v. a. V. Desenmarañar.
Dewniai rada , du. adj. et part. pass. du v. des-
marrar. Demaniué, e.
Deixniaioar. v. a. Démarquer ; ùter une marque.
lic.xiiiaroarMo, V. pron, dèsmarkar-sé. Se démar-
quer; être démarqué.
nei^iitarsiiiar , V. a. dèsmatj-liinar. Démarger;
oler ce (|ni est en marge; oler le marge ou met-
tre en mar;;e.
Dr.tiiiiaruiiiai'NO, V. pron. dèsmarg-Innar-sé. Sb
démarger; être démarge.
ItesDtarhIai-, v. a. inus. V, Descasar.
Ui-Niiiarojado, iln. part. pass. du v. desmarojar.
Ursiiiarojadot', S. m. dèsmaroij-hador. Celui qui
enlève le iuil des idiviers.
Do.xniari'id». da. adj. dèsmarri-do. Faible, lan-
j;uissaiil. 1 ,\lllij:é. triste, peiné, marri.
Dr.xma^ii leudo , du. part, pass, du v. desmas-
ticnr.
n<-snia^i(:car, v. a. Art. Démasliquer; olerlemas-
tic d'une \ilie ou de toute autre objet.
Dp.«iiiasiirari«t', V. pron. désmalihar-sé. Se dé-
masliquer, èlre démar-liqué.
nt-j'iiiatado , da. part. pass. du v. desmatar. V.
le verbe.
Desmatar, V. a. V. Descuajar.
UcNir.ateriulIzui*, v. a. dèsmalérializar. Cliim.
Désmatèrialiser; séparer des matières yrossiù-
DES
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DES
innyn<l»m('iite , adv. dèsmaiadninén-té. Fai
MniMil, iniillcinenl. |l Languissammriit ; «l'un
ros: s.iirilualiscr
blem
niiuiii'it! laii;iiiiss;iiilt>.
DcMiiiityixiu. dii. a.lj. cl part. pass. tlu v. desma
i/.jr. l'Aie, ni parlant d'iiiic r(Hil(Mir.
na'stnayfiinu'tito. s. ni. iiiiis. V. l)"sm njn.
UeMiiiuyiii-, v.a. dt'uw'iiar. Causer une dclaillaii-
ce, uiiévanouisseinciil. |1 Abattre; déeouraner. ||
v.ii.Mamiucr de lorce et de courage , se laisser
abiitlre.
DcMinnyiirHc , v. pron. dèsma'iar-sé. Tomber en
délaillancc, s'évanouir.
I>riu9ii:iy», s. m. i/e.vma-ïo. Défaillance , pâmoi-
son , évanouissement , faiblesse. H Abattement,
décoiiriifïemciit.
I»»'«tii!i>iiel<>, s. m. dim. de(/c.smciiyo.
UrNiiia-#.itla«li>, €la. adj. dusmn/Jiln-do. Fig. Fai-
ble, lûcl.c , (pii se laisse aller. || Décontenancé;
sans coiiicnanee.
UcKiiK-rhur, v. a. dèsmétrbrtr. Délarder; ôtcr les
lardons dune pièce de viande piquée.
I»ci«nio«ll<laiiieiiti« , adv. ilèsmédidamèn-té. Dé-
mesurément, sans mesure, avec exiés.
UoMiiicdiilo. «iii. adj. et put. pjss. du v. desme-
dirse. Démesuré, cxiessif, extrême.
DeMiiiedii'Kc, V. |)ron. dèsnu'dir-sé- Sortir des rè-
gles , s'écarter de la raisun. W Desmandarse,
descomedirse, e.rcedi'rse.
DcMincilrado , da. adj. et part. pass. du v. des-
tncdrar. V. ce mol. ' RalVaut, en parlant des ar-
bres, il Décru, diminué.
UeNnu'drar , v. a. V. Delrriorar. \\ V. n. Décroî-
tre, dimiiuier, déclidii-.
l»cf>iiu(>dro, s. m. di\siné-dro. Perte, décbct , di-
minution.
nrwiiiojorado . da. part. pass. du v. desmejorar.
UrHiiii-jorar, v. a. (H'smég-horur. Détériorer, dé-
grader, empiler, reodre pire.
l»t>jKiii<-l<)di>, dii. pnrt. |)ass du v. desmelar,
li(>NiiioIiiiiroEi7.:td», da. part. pass. dvi v. desme-
Idiirol izar.
I»(>Ni:u''liiiirnli7.ar. V. a. di'smélankolizar. Egayer,
réjouir; di>siper la mélancolie.
UcNtiu-lar. V. a. Otcr le in:cl des ruches, chûtrcr
les ruelles.
DoNincIfiiado , «la. p. pas. du v. Desmelenar.
Il iidj. licbevclé ; (jui a les cbeveux en désordre.
DcMiiioloiiai- . V.a. diHmi-lhiar. Déclicveler; met-
tre les cheveux en désordre.
Ui'Nini>l«'iiiirKo . v. pron. dèsn-iidhiar-s^. Se dé-
clieveler; être dcclicvelé; mettre ses cheveux en
désordre.
DcNiiK-iiilirarlor: , s. f. dèsmèmhrai.ion. Démem-
btemenl, démembration , diNision. || Distrac-
tion , démembrement; séparatiiui d'une partie
d'avec son tout, n Dépié ; démembrement d'un
fief.
Dt'wmomlirad» , da. p. pas. du v. Desmem-
brar.
DoHiiioniltrndAr, ra. s. m. inus. dèsmémbrndor .
Celui (¡ni démembre.
UoNiiK'iiiitradura. s. f. inus. V. Desmembra-
ción. V.
UrHiiirmliraiiiioiito, S. ni;V. Desmembración.
Di-Miiioiiilii-ar , ilèxini''inhrar. Démembrer . arra-
cher les membres. |flig. Démembrer, séparer,
¿éviter, distraire, n i^rèrtcamérer ; démembrer
de la chambre apostoliijue les terres qui y étaient
unies, n Déjjiéci'r, démembrer un fief.
Dcsiiic'iiibrarNc , v. pron. dèsmémbrar-S('. Se dé-
membrer; être démembré. Se désincainérer;
être déNincaméré.
neMiiiciii'iradit . da.adj. inus. V. Desmemoriado.
I>csni('iiiitriad(», da. p. pas. du v. Desmemo-
riarse.
líoKniftn;iriarM(>, V. pron. dèsmimoriar-sé. Ou-
blier . (KM (Ire le souvenir, la mémiure.
Dr.xiiiriiKiiado , da. p. pas. du v. Desmen-
aiiar.
DcMiiii'iisiiiir. v. a. inus. V. Menguar- \\ Dimi-
' niii-r, rabattre. 11 lig. Déduire, soustraire, en
|)arlanl des rboses immalérirlles.
DcMiiiciitida , s. f. dèsménti-d'i. Démenti; paro-
I le . discours par lequel on dit à un homme qu'il
> en a menti.
noMitieiitidt» . da. p. pas. du v. Desmentir.
j Démenti , e.
Dcsjiiciitiditr. s. m. di'smihitidor. Celui (pii dé-
i ment, (¡ui donne un démenli.
n<>Kiti<Mitir. v.a. di'S'iinitir. Démentir, désavouer;
dire à quebiu'un qu'il en a men;i. faire voir
qu'une chose n'est pas vraie, que (luelqu'un n'a
pas dit vrai , If contredire, èire d-un avis con-
traire. Il fi.'. Cacher, dissimuler, feindie. n Pas-
ser, surpasser, ne point cadrer. j| Démentir;
faire des choses indignes de sa naissance, de son
caractère, de sa profes-^ion. n Desmentir el ca-
mino, chan;íer de chemin pour dérouler ceux
qui nous suivent.
iî'"stiiciiUi"Ko , v. pron. dèsmént.r-sé. Si' démen-
tir ; ne pas se soutenir, en" parlant d'un édifice.
Il Se désavouer ; se rétracter , se désappruu>er,
se blâmer soi-même.
l>c.«t9iioE(ii/.alilr, Q(Î'\. di^smenoma-hlé. Friable;
aisé à réduire en poudre.
D(>!mn(>iic;zado , da. p. pas. du v. Desmenu-
zar.
E»i><x:ii(>aMg7.ador . ra. s. disménnii/ndor. ¥\ç;.
F|ilu(tienr . é¡)ilo;.'ueur; ijui examine de près. ||
Celui qui met en poudre, en miellés, en petites
jiarties.
D(>.>iincnii7.ai>, v. a. dèsménnmar. Hacher, émiet-
ler, mettre en petites parties, en poudre (ui eu
miettes. || fig. Kplurlier, examiner de près, en
détail. Il />p.<)/)cni/:fir con los dienti's: gruger,
briser quelque chose de sec avec les dénis.
npjstiK'iiiiy.ursf. V. pron. dèsmhioui.ar-sé . Se dé-
tailler. s-é|)lucher; èlre détaillé.
»(->ir.u>allado, da. p. pas. du v. Desmeollar.
ncNmfollaiiiloiito.s m. inus. dèsméoUamién-to.
iL. mouillé.) I.-action d-émoëller.
nc.KmcoIlai-, V. a. desmeollar. !.. mouillé. Emo-
ël'cr, ùler lanioëlle dnn os. la mie du pain. etc.
l»«v*ini<T«>c«>d<»r. s. m. di'smvré/.édor . Indigne d'u-
ne chose, celui qui démérite.
D»'.«imoii>o<'r, v. a. (/(^.vméii'/.c'rr. Démériter ; se
rendre indigne, agir de manière à perdre la bien-
veillance . l'estime, etc.
m-wiiu-ri-cido, p. pas. du \. Desmerecer. Deme-
rité.
l»i>stn<'i'(>rlnil<'ii(A, S. m. V. Desmérito.
■><••. iiK'i'iiira . s. f. desméssoii-ra. l'xcès ; manque
demi'sme el de proiiortion. n Manque de res-
pect ou de retenue ; elVroiitcrie.
DcNinraiiradaiiiciite. adv. dèsmcssouraJamin-
DF.S
112 —
DES
fe. Dí^mesiirémi-nl, outre iiipsurr , sans inosiire
avpr p\( ÓS. 11 lUViiiiitt'iiit'iil, iiniiii(li'inin<'iit, liar-
dimiiil.
De«iii<'KiiriiUo . iln. p. pas. du v. Di-.tinpsu-
rar.\\aii\- Di'iiii'surc , {{ig tnlfsijue , colo-sal,
éiionnc, iiiiis de mcsuri'. || Iiius. V. Descorles,
insDlrnir , (¡tipviilo.
Dc'siiK'wiii'ii'' V. il. ilèsim'ssnnrar. I)ór«^f;ler, dé -
raii;:(T, iiifilrcpii ili'>ordr('.
DcMiiK'wiiiarwr, V. prnii. ilL'sin'-ssnurnr-sé. Par-
ler, a^'ir SiUis iplcnui'. avic iii^ulciice, s'oublier.
D<>MiiM*-/.<>lur. V. a. dèsiinrldar. Démêler, sépa-
rer ( e (pli esl nièlé.
DeumoKciur"»". ^- pron. dèsméililar-sé. Se démê-
ler: élre (Icmèlé.
DcNiiiioïKlor . s. in. f/é«nii'.a(/ur. Buh. Celui qui
ol)ser»e. qui regarde.
nofxitiiriir, V- "• ''"''• ^ ^Urar.
Dri^niidia. S. 1'. dèsiiii-ilin. Bol. Desmidie; pen-
re de pliveées eoniprenaiil des al.iies iiiitrosio-
piípies qui liabileiil le» eaux \ i\ es des élaiii,'s et
des marais d;m* les li'ux limn liiuv.
De w midi il M. s.l. pi ilcsnii-ilinxs. liol. Desmidiées;
iriliu d-al^Mie^ mieroseiq)i(lues d'un Iwmu veri
qui se ^'roupiiU ¡ni -omim I des ve^:éieau\ inon-
dés surtout dans les llaques des marais spon-
gieux, et qui ont pour type le nenre desinidie.
DoMiiiiroro. s. m. di'smi-fiiio. Kiitom. Desmiplio-
re ; "enre de eoléopiére> suhpeiilainéres de l'or-
me sul)r\lindri(iue, le eorps rouvert d-une Nil-
losiié sélilorme, cl indigènes du Brésil, de Ca-
vrnne ; ele.
ncKiiiiïiKln. «In. p. pas. du v. Desmiçinr.
»fSiiii;:».i>i«lo. €ln. p. pa^. d\i \. Desmigajar.
no<imlK:>jiir, V. a. dèsniifiag-har. Eniier, émiel-
ter . réduire en miettes.
noNiniSiir, V. a. V. Desmigajar.
neaminn , s. t. dèsmi-na. iMinOr. Dcsmine: miné-
ral qu'on trouve dans les laes d'Andernaeh.
D<-!«miiiiii<lo. da. p. pas. duv. D('sii,i)iuir.
ne«iiniiMiiniU''itto. S. m. inus. \ . Diminución.
DcNiíiíiiiiir . V. a. V. Disminuir.
Uo»«nii|>!««po<li>!« . s. m. pi. dèsmipsn-podoss. Or-
nilli né^mvpsopodes ; fiinille de |-ordre de co-
lobatiropodès compi eiiaiit deséchassiers á doigts
palmés.
Desiniroiiiicnto, S. ni. inus. dhmiramién-to.
Manque d'égards . d'attention, d'obllgeanee.
Dewmirlado . «la. aiij. Boh. V. Desorejado.
Uesniîrriado, «la. adj. desmirriado. Maigre, ex-
ténué , hâve , pâle , défiguré , triste , mélancoli-
que.
De.snittcailcro. S. m. inus. V. Despabiladeras.
DcNiiiorar , v. n. inus. V. Sonarse.
Ue.^iuocarpo. S. m. desmokar-po. Bol. Dosmo-
carpe ; nom donné au\ espèees à feuilles trifo-
liées et à corolle dipélale , dans le gciire Ca-
piba.
De!«niócrro. S. m. dèsmo z¿ro. Entom. Desmnce
re; ;:enre de coléoptères; famille des lon;:icornes,
ayant pour esiièce type et unique le desmocére
bleu des Elals-L'nis.
Dciimocbar . S. f. dèsmolchar. L'action de muti-
ler . lie tronquer, démonder. 1! Diminution , re-
traneheinenl. rébuine considerab'e.
DPiimociiado. lia. part. pas. du v. Desmochar.
Uc<iinoplin«lura. s. f. inus.V. Desnioche.
Oesniochar. v.a. desmotchar. Mutiler, tronquer.
rogn-rparlc bout; éléter , élronçonner , éci-
mer . reeéper , éealoter . écorner , énioiidcr.
D<>Niiiorlie, s. m. désmi)t-rlté L'action de muti-
ler , denonquer, démonder, étélcr , etc. ||
KuMiidesi branches superdues qu'on reiranche
des iii bi es.
DfNiiiocho, s. m. dèsmol-cho. Tout re qu'on a
oteen éièiaiit. eiierimant une chose. H Euiondes;
1)1 Hiit lies superllues roiipecs
DvNmo<l<>ra«lanieiile . ad\ inus. V. Ininodrra-
ilameii le .
, UfMiiMxitM'ado , da. adj. inus. V. Desmedido, in-
I lllndrl (ido.
UcMiiKHitr». S. m. di'suiodi'-ro. lùitoin. Dc'-modé-
re, genre l'e eole()|)ifi es , r.imiile de longicornes
dniii |'ev|ié(c type e»l le de^iinidere \uriable,
tantôt noir roii>¡e ou brun . des piu\inces centra-
les et méridionales du Biesil.
UrNiiuifllo , s. m. dèsinii filo, l'idyp. Desmnplivl-
le : genre de pcdypiers pierrieux , t omprenaiil
plu-rieurs espèces de carrio|)hyllee-.
Dt>Miii(>ri»i£ia , s. f. drsmoflog -liiu. Pathol. Des-
moplilogie; luméfaciion , iiiliammaiion desliga-
melits.
n«'MiitopiiioKic. Tuméfaction , inilamalion desli-
gameiiis.
u<>Niiii>ri«itc;i<r(> , c«. adj. dèsmoflog-hiko. PatbuL
Desmoplilogique , qui concerne In de^mophlu-
gie.
DoMiiiovatlo , lia. part. pas. du v. Drsmogar.
UcNiiiouar , \. n. Tomlii 1 , se renouveler en par-
lant (lu liiiis du cerl iiu du daim.
D4-MiiiitKoiiro.<» . s. Ml. pi dèsiHdiinn-foss. Infus.
DeMnogMm|ihes; famille d'aiiimalt ules in(u-
soires roliferes dont cb;icune des mâchoires a la
forme d'un étrier sur lequel sont élemlues les
dents . (|ui y tiennent à la fuis par la base el par
le sommet.
De.«mi»urn(!n , s. m. dèsmogra-pa. \nat. Desnio-
graphie: description des ligaments.
Di'Hinngiáfíeo, ca. adj. dèsmoijra-fiko. Anat.
Desmogratique ; qui a raport á la desmografie.
DoNiiiósraro , S. m. désmu-giafo. Anat. Desmo-
graplie ; celui qui décrit les ligaments.
DcMiiiolado , da. adj. dèsmola-do. Qui n'a poiat
de dénis loolaires.
De.<«iiioldadA. da. adj. et part pas. du v. Desmol-
dar. Démoulé , e.
De.«initldaiiiien(o, s m. dèsmnidamién-to. Dé-
moulage; action de démouler, de retirer du mou-
le une pièce (jui a été moulée.
Doiiinnldatr , v. a. Démouler ; exécuter le démou-
lage; de retirer du moule une pièce qui a été
moulée.
Uo.snioldar.He . v. pron. dèsmoldar-sé. Se démou-
ler; être démoulé . lire du moule.
DeHiiioledura , s. f. inus. V. Digestion.
DoNiiioIer. v. a. V. Digerir.
De.«ni<>li>i;'<* • S- ^- dèsmolog-hia. Ànat. Desmo-
logio ; traité sur les ligaments.
De.<iiiiolósicn , ca. adj. dèsmolog-giko. Anat.
Désmologique ; quia rapport à la desmologie.
Do.xiiiniica, S m dèsmnn-ko. Bol. Dèsmonque,
genre de la famille des palmiers coçcoïnes, com-
prenant deux espèces de peiiis palmiers du Bré-
sil, á frondes pennées, et à régime ramiûé.
Dcf^nioiioto, s. m. f/c'imono-fo. Entom. Desraono-
le ; genre de coléoptères , famille des cycliques,
DKS
113 —
DES
qu-on rapporte commuiK-mciit a» {;onre poly-
('liiil(|iie.
l»oMni<>iita. s. f. dèsinon-t(i. Arl. Débrochage;
aclioii (Je <li'l)rocher.
Desmontado, «la. adj. el part. pas. (lu v. Des-
montar.
Dewmoiituilor , S. m. Défricheur; celui qui dcfri-
rlie.
DcNiiiontatliira, S. f. dîsmontndou-ra. L'ac-
tion et l-effet de démonter, d'essarter.
DewiiioiitHi' , T. a. Ks^arler ; défriclier en arra-
diaiit les bois, les ronces , elc || Kiilever. Irans-
poiter des terres. || Mettre une arme à feu au re-
re pos ( Démonter; oler à quelqu'un sm montu-
re. ;i Démonter; disassembler. || y^émonter;
renverser , jeter son cavalier par terre. |i Dé-
monter ; renverser la pai lie supérieure d'un édi-
fice. I Desmontar la artillerin; déninnier |-ar-
tilleria ; ôler la |)ièce de dessus son affùl. | v, n.
Descendre de cheval , de voiture , mUtrepiedù
terre.
Definioiitafoic, V. pron. dèsmontar-sé Se démon-
ter être démonté. Il Descendre ue cheval, de
voiture.
UpKmontp. S. m. dèsmon-té. Ce qudu a (Mé d"un
terrain en l'essarianl. || Dépouilles dune f^rét.
(I Défricliafîe. déboi-ement; l'action de démon-
ter, d'cssiuler. || Démontafre; 1 action de démon-
ter les difrérenles parties dont une machine est
composée.
noKmonterado. da. adj. et part. pass. du V,
Dfsinantflrar . Décalotté, e.
»i'«nioiiifr«r, V. a. Décalotter ; ôlcr le dessus,
la ralotle.
Ucsiiioiitcrarfif», V pnm. dèsmontérar-sé. Se dé-
caloler .être décalotté; ôter sa calotte.
Ut'.«iiiuE^iido. da. part. pass. du v. Desmañar.
UcNiíioñar. v. a. drsmofjnar. Oter á une femme
son fauv chignon. V. .Moño.
DcNiiioi-ali7.aei»ii. S. f. dèsniDralizazion. Dé-
mor;ilisntion ; l'action de démoraliser, de se
(Icmoioliçcr.
l>e.>ii>iorali7.udo, da. part. pass. du v. Desmora-
lizar.
DcMnioralixar, v. a. desmoralizar. Démoraliser;
corrompre les mœurs , rendre immoral.
D<>xinora(i-#.ar»ie. V. pron. desmoralizarse. Se
déinoriiliser . être démorali-é. Se corrompre, en
parlant des mœurs, se rendre inmoral.
U('Niu»r»iiadixit. -/.a. adj. dèsmoronadi-zo. Chan-
celant . prêta tomber, à se renverser , à s'a-
battre.
llcMiiioroMado, da. part. pass. du v. Desmo-
ronar.
noMiiioronar, v. a. Découdre ; défaire une cou-
ture . ce (jui est loussu. || .Miner, détruire peu à
peu.
Bc««iiioi'oiiar<<c. V. pron. dèsmoronar-sè. Se dé-
coudre; se déf.iire, en |>arlanl d'une coulure. |
Ktre miné, détruit (leu à peu.
DoHnionoinn, S. m. dèsmos<!o-mo. Enlom. Desmo-
some, gcMire de coléoptères lélramères. dont le
type est de desmosome longipède, indi^'éne du
Brésil.
l><-Miiin.«(ado, da. part. pass. du v. Desmoslarse.
I»e.«mrtíítar«»e, v. pron. di'sinos'ar-sc. Fermenter;
se faire en p.irlant du vin.
n(>.«ii)-)iad(>ra. s. f. dèsmostrdé-rn. Knouruse.
TOMO V
qui
ébou?ueu<e, épinceuse, nopeuse; ouvriéi
nope les draps.
UrMcnoladn. da. part. pass. du V. Desmotar.
UfSiiiotador, ra. s; m. La personne (¡ni nopp unp
étoffe. I Bob. Brigand, \oleur de grands theinins
qui df pouille les passants de leurs habits.
UcMiiioiai', v. a. Knouer, épincer. niq)pr,- ôler les
noMids du drap. || Boh. Voler, détrousser les
passants, les dépouiller de leurs habits.
Ut>Miiiotp, s. m, dèsmo-lè, Nopage; l'action de no.
per les draps.
UeMiiiotoniia, S- Í. desmotomi-a. Anal. Desmoto-
mic; dissection des liiiaments.
Uvmumtftmlco.ca.ad]. désmoto-mi o. Anat.Des-
niotoMiiiiu •; (]ni a rai>|iort à la de^motomie.
i>i'.«iii(ieltle, s. m. (li'sint)U(i-l)lé. Dcmeublemenl;
action de démeubli'r. d'oler les mr-ubles.
DcHiiMipIn . s. m. ii\us. désmoué-lo. Manque ou
porto (les dents molaires.
Oi'ctitiueerar , v. a. inus. désmoug-hérar. Sépa-
rer un mari de sa femme.
Uf^iiiiiisrador, S, m. désmougra-dor. Tochn. Dé-
graissoir; espèce de moulin avec lo(jue| on tord
la laine imprégnée d eau de savon, avant de la
mettre sous le peigne.
OesiicaIJIdo, «la. part. pass. de ilesmullir. V.
le verbe.
Uosntiillir, V. a. dêsmoiiitlir. Faire sortir quelque
chose de son état de mollesse.
Desmurado, da. part. pass. de desmurar. V.
le mol.
DeNiiiiiradoi', s. m. desmourador. Chat qui dé-
truit les rats.
DoKiiiisrar, v. a. iiiu';. désmourar. Détruire les
murs d'une Mlle , d'une forteresse, la déman-
teler. Il Chasser, détruire les rats.
n(*<!3)aclonall7.a<lo. da.part. pass. de desnacio-
nalizar. Dénationalisé, e.
DcsnaclonailKar , V. a. désnaiionaliiar. Déna-
tionaliser; |)er(lre, ôler le caractère national. ||
Répandre les habitants d'une nation, de inaniéic
a l'effacer de la carte.
Ue.osiazioiiallKai'so, v. pron. désnaiionali/.ar-
sé. Se dénationaliser; être dénationalisé.
Up»iiiarisa«io , da. part. pass. de desnarignr.
(Jui n'a point de ne/, ou qui l'a fort petit, camus.
Hfsiiurisat', v. a. désnariffar. Couper le nez.
Ue.tiiata«lo, da. part. pass. ác désnalar. Ecré-
mé, e.
Deniiatar. V. a. désnatar. Ecrémer; enlever la
crème du lait, l Fig. Ecrémer; prendre ce qu'une
chose a de meilleur.
Di-i>nat<irHcion , S. f. inus. V. Desnaturaliza-
ción.
De.xiiatiiral, adj. inus. désnatoitral. Qui n'est
pas naturel.
OeNiiatiirulIxarioii . s. f. (lisnatonraliza-zion.
Denatnrali'^atioo ; actiui de dénaturaliser, perle
de la naturalisation. || Uannisscmcul; expatria-
tion.
DpNiiiitiiraliKado, da part. pass. de desnatu-
ralizar. Dénaturalisé, e; dénaturé, e.
Ue.iiiatiirall7.ar. V. a. désnatouralizar. Déna-
turaliser; priver quel(|u-uii des bêiiélices de la
naturalisation, lui faire perdre ses droits de ci-
toyen. I Dénaturer, altérer . ch.iiiger la forme
d'un objet pour emitêcher de le reconnaître. {)
Fi(î. l'erdre ses bons sentimens. changer sa na-
8
DKS
— Il'» —
DES
liiip pt dcviMiir miVh.Tnl.
ni*siiiit iii-iili/.iii-Mi' , \. |M'()ii. tl'Kiniilcurnli/.nr'Sf'.
Se (It'iiiiluialiscr, se dénaliircr. èlre dciialun^
(li'iiaUiiiiliut^.
UcMiiatiii-iiiiileiito . s. m. iiius. V. Desnntvrali •
zar ton.
I>c-4ji«'t*i'siirii» , ria. alj. iniis. rlc.iitviéssa-rio.
Siiiicrilii ; iiuilili!, riuii ii('i'i'>suii('.
i>:-<<9if,v:)i'i><i*'itio , s. m. iiius. di'-snhjumién-to.
lliliaclii'idii; l'atliiin de scri-lriulcr.
BloMiii'xai- . V. a. iiiiis. ^. ('oiilrnil^rir , /{rfittar.
ttvsuvanvi*c . V. proii. desnétjar-ai. Se dédire, se
icliiK Ici .
lk('Miii>r^a<9o , |>;irl. pass. do Destieivar.
l)<-sii<>rvar . v. a. mus. v. lincrvtr.
l»vNii('i-viar, V. a. iiius. v. Mesncr vur.
l>4-Mii4*va«lo. ()ail. |)ass. d<' dcsni'Viir. \\ adj. On lo
dil d-iiii lieu où cuiilic l'ordiiuiic . il iry a point
de n(M;.'i'.
». iicsnévar. ilnlivor la ncijic, la
11. </f.ii(i'i«;-. l"(indi(' en ¡lariaiil de
part, pass, de Ursriirhar. Dciii-
llcNiK'var , V
l':ure i'uiuirc
VtcNiicvar , V.
la lU'ijie.
lti>Miiiclta«lo,
'lié, e.
Ile<>iiirliaflnr . S. ni. ilcsuil-rliridor. Dénicheur;
t elni (]ni cherrlie des nids d'oi.^eauv el qui s'en
empare.
l):-snirtinr , V. a. <lrs)iî-(rhar. Déiiich.'r; enlever |
le nid, du nid. H Desuirltdr à u^i .fiiittii , déni-'
(lier un sninl. l'rianer (¡ue echii (|ui piisse piiiir
un saint était loin de |-èlre. || Soilir les saints de j
leur niche. |
U;'<<iilclinr!ir , v pron. desni-tchar-sé. Se déni- 1
cher , être déniche. j
l»o^>:iEc>i:iniieitt<». s. m. d''sriitrhninién- to. Dé-
nichenient, actinn de déiiiclier. i
■>.-N]iivel, s. ni. di'siiiclc. Inclination , courbure, j
perte de l-aplonih. défaut de niveau. ¡, Devers, |
¡gauchissement. Il Di-sallieurenieiil , la j-.avtic d' I
un ouvrage qui n'est pas du niveau des au- j
tret.
B» '«nlvelüjlo , part. pass. de Desníreíar. D6sa- '
llleuré , e ; qui n'est pas de niveau. i
neNitiveiitr, v. a. f/e.vniec7íír. Désallleurer ; fai- '
re ressortir certaines jiarlies d'une surface sur
une autre; les mettre saillantes.
Dewiiivolarfîii'. V. pron. (/f'.v)nrJ/ar-s¿: Se désa-
tlleurer ; être désailleuré , mis en saillie.
CïoNiiolilecpr, V. a. dessnoblézihr. Inus. Dégra-
der , faire perdre la noblesse , avilir.
nt'Meiavinr cêsnoviar. Fop. Séparer de nouveaux
mariés. j| Rompre un mariage prêt à se faire.
Ui'KciiicacIo, part. pass. de De.vn»rac.
i>t'!4i>iicar, V. a. desnoukar. Déboîter; rompre la
nuqvie. le cou.
»o^tiuflu«lo, part. pass. ^e DesniaZar. Déshabi-
llée.
llPMiigidador, s. m. desnuda-dor. Cc\m qui dés-
habille, qui met i\ nu.
ncsniidamonte, adv. desnoudamén~té. Nii-
ment,iji natural ibus. \\ Viç;. ISûmcnt , claire-,
ment, ouvertement, ciûmcnt, sans ménege-
nient.
<»r.«iiiiidamlcnto , fadv. desnondamién-to. Dc-
vètement, action de se dévêtir.
Ue»iiiudar, V. a. i/"'5/u)(((/«r. Déshabiller, revê-
tir , mettre à bas les habits, les vêtements ; les
sortir. Il Dernier J dépoiiiller nnc chose de ce qui
l'orne ou la couvre. || Fi;;. Inus. Découvrir , ré -
vêler, manifester. || Fig. Dépouiller, priver du
nécessaire. |¡ D'sniidar lu psihidn, dégainer;
tirer l'cpee du lourreaii. || C.hir. Dfxnudar ; de-
nud' r ; (ipeiiitMiii de la di-nutation : enlever l'en-
veloppe naturelle d'iiiii' p.irtie , les léguincnis
(lili 1.1 recouMcnt. \\ l'ig.S' dil aussi pour dé-
pouiller l'esprit des coiiiiais-auces (ju'il a ac-
(juiscs et le cii'ur des vertus qu'on lui a ins-
pirés.
WrNiitidnrxc , V. prou. f/í',»»)oi/i/ar-.í(!. Se déshabi-
ller .se de\êlir. se dénuer. KIre dénué , désha-
billé, dévêiu. Il \^l■mnt■|lllx;' de , 11^'. Se dêpoui»
lier de son bien . se détarher d'unii passion , de
t erlaiiis Si-iilioieiits , opiiiions. etc.
npMiiiidry. . s. l. di'srK'udihz. Dénùment; nudité,
manque d'habits et des choses principales de
Ihabillemenl ; étal diin être nu.
I»p«<inid», s. m. r/e.dfioit-f/o. l'eint. et siulpt. Se
(lit des lîçîures ou des parties de litriires qui ne
sont pas drapées. !| Se tlil en parlant des jtarlies
de li;.'ures (|ue les draperies recouvrent, mais
sans empèi lier di' voir les formes.
■•pHiiiido. a. adj. dcunou-do. Denudé, dépourvu.
Il Roi, Miii<>l¡l(i desnudo. inyrio|)hylle dénude.-
plante qui est entièrement privée de feuilles.
Ceftft épithéte s'appli(iue également aux organes
des plantes i|ui se li ouvent accidentellement de-
]>oui||és de leur enveloppe natiin lie. || s. f. pi.
hcsnndits; dénudées, f.imille des Heurs comprcn-
naiit . suivant Linné, celles qui sont privées de
calice. Il D'SH(//o, dénué, privé , dépourvu des
choses nécesTires. Il Desnudo , dévêtu , déshabi-
llé . sans liabils
De.sii'iidad , S. f. inus. V. Desnudez.
BlcKobodefor, V. a. de.ssnhédézérr. Désobéir; ne
pas faire ce qu'ordonne un supérieur.
Do.»îo!>edi't'ldo , part. pass. de D."so6ei/ecer. Dé-
sobéi , e.
De.<«oI>cdpoianien(n , S. m. inus. V. Desubedicn-
cia.
nP!«oliodS(Mirin , s. f. désid)édù^nzin. Désobéis-
sance ; défaut , manque d'ubéissmce.
np.«oI>edi(>Etdo .part. près. (\i'Desobederer.
Up>>«>l»9'dif>iitc , adj. dessobédién-té. Déeobéis-
sant.
DoiiObpdIcntpincntP , adv. dessobédiéntémén-
té. Avec desobéissante, d'une manière déso-
béissante.
itoNobiisndo, a. pari. pass. deDesofcii^or. Déso-
bligé, e.
npxohIEafar, dv-ssoblidar. Désobliger; causer de
la peine . du déplaisir ; manquer. | Dégager,
affranchir d'une obligation. | Fig. Distraire. V.
Ena<¡enar.
Uv>*ohlië»\rav. v. pron. dessobligar-sé. Se déso-
bliger, être dés(d)ligé.
De.«io3>.striieclon, S. i.d' ssnbstrouk-zion. Désobs-
truction; action de désobstruer.
DcNobiiti'Hctivo, va. adj. dessobstrouhti-vo, Dé-
sobstructif; ((ui guérit les obstructions.
nesoltstriicntp, adj. dessobstrouén-t¿. Désobs-
truant; qui dissipe les obstructions, s'emploie
aussi comme substantif. Vn desobstruente; un
désobstruant.
Desobstruido, part, pas?, de /Ji-.VGiiifnti?-. Dé-
sobstrué, e.
DKS
lio —
DES
»i'Mol»»triiir, V. a. dessobsi rouir. Désobstruer;
défiascr, débarrasser de ce qui obstrue, de ce
qui encombre. Il iMcd- l'aire cesser une obstruc-
tion, la guérir.
OcM<>l>!<(riiiri4o . V. pron. dessohstronir-sé. Se
di'sobslrucr; éti.i désobstrué, débnucbé.
DeixocMhioiijKlo. «la. adj.inus. dcssu\\assi<}mi'ilo.
Kioigné de l-ixcasion.
U«'>iiicii|»iici<tM, s. f. ditssohupnrion . Dcsocrupa-
tion, désœuvrement. Etat d'une personne qui est
sans occupation.
DemociipMdrtiiiento, adv. dessnhonpfidnmén-té.
LibreintMit. sans embarras, ni oc(ni)alion.
UeNociipado , part. pass. de Dusanipar. \t nii},
Désfpuvré, désaU'airé. inoccupé; qui n'a point
d'occupation. || Vide; (jui n'est pas o.iupé.
DcHociipar, V. a. dessokonpar. Désemplir, dé-
barrasser, évacuer, vider, rendre , laisser un
endroit ou (¡uelque chose libre.
BeMocnparsc,v. pron. di'ssnhoupar-sé. Sedésoc-
cupnr, se débarrasser d'une affaire, d'une oc-
cupation. I Se désemi)lir. être vide.
ItcMoeiipar, v. a. dcsxoLüiipar. Désemplir; débar-
rasser, évacuer, vider, rendre, laiscr un endroit
ou (juebiue chose libre.
UcMoriipar!4«', v. pron. dessokonnnr-sé. Se désoc-
cuper; se débarraser d'un affaire, d'une occupa-
tion. I Se désemplir: être vidé.
UcMoir, v. a. dessoir. Iniis. Tâcher de ne pas en-
tendre, faire la sourde l'oreille.
l»<-»ioja<ln. part. pass. de Desojar.
lícMojar, V. a. dessofj-hnr. (Yasser la tète d'une
aifiuille, l'œil d'un marteau, etc.
Dofiiojarse, V. pron. dessog-harse. Se crever, se
fali;.:uer les yeux à force de fixer un objet. | Se
casser en parlant de la pointe d'une ai;juillc, de
|-œil d'un marteau, etc.
DcMojaraUo, tla. adj. mus. V. Desojado.
UesoJ.tctoti, s. f. di'ssoUr/.ion. Déiiolation: gran-
de alliction. douleur extrême. || Désolation; dé-
vastatio,n, ruine entière, destruction
Kesolaeto. part. pass. de Dcvoiar. || ndj. Désolé,
alVli^e, inconsolalle. | Désolé, ruim'', ravagé, dé-
pcu|ile.
UeH(kin(lor, S. m. dessolador. Désolateur, qui dé-
sole, (iui ravage. V. Asidadvr.
ncsolatito, adj. dessolau lé. Désolant; qui déso-
le, (pii (ause une grande peine.
Itcsolar, V. a. dessoinr. Désoler; luiiier, ravager,
délniiieune ville, une province. \ Inus. V. De-
sollar.
noNolarNo. V. |)ron. <lessolar-sé. Se désoler, se
ruiner, se ravager; être ravagé, détruit, ruiné,
dés. lié. Il liius. V. Desnllarse.
Bto.«<«>l<lailo , part. pass. de Desoldar. Dessou-
dé, e.
Di'Nuliladiira, s. f. dcsoldudou-rn. Dessoudure;
action de dcssc<uder.
Di-Moldar, V. a. desi^oldar. Dessouder, ôler la sou-
dure dun objet.
llcsnlil'irNc, V. pron, dessoblar-sé. So dessouder;
être dessoudé.
I»t's«llailii, s. f. desstill-ada. (I.. mouillé.^ Droles-
sc, traineiise.
l»eN«>llti4laiii<-iito , ad\. dessoUadamcn-té. (1..
mouillé. Insolemment, elTroutément , impu-
dcnimeiit.
l»eNalli»«!«>ro, S. m. deasoUadéro. ¡L. uiouillé.
Fig. licorchcrie, étrille; hôtellerie ou l'on é^or-
cbe les voyageurs, où on lui fait payer tout fort
cher.
Dr.xollado, part. pas?, de Dessoltar. \ .Xdj. Inso-
lent, impudent, effronté, dévergondi'. ¡ Figura
desollada. Feint . Hcorché ; figure d'homme ou
d'animal qui présente tous ses muscles.
OOKolluilor , s. m. dessollador, /^/.mouillé*.
Ecorrheur, celui qui écorcbe. || Hol. Kcorcherie,
lieuoii l'on écorchc les bêtes. |1 Fig Uançon-
neur, écorcheur: celui qui rançonuc, qui fait
[layer lr(i(i cher.
ncxolliuSiirn. s, f. dessoVadou-ra. il, mouillé.^
L'action d'écorcher. || Ecorchurc, excoriation;
endriiil de la peau écorchée.
Et<'snllaiinit>nto. s. m. mus. V. Desolladura.
nc.xollar, V. a. dossoUar. l. mouillé.' Dépouiller,
écorcher la peau, ladérhirer. |j Ilançonner. plu-
mer, écorcher, étriller: faire jiayer l>eaucoup
trop (her. Il Effleurer; ô!er la pmu dans la tan-
nerie. Il Desollar la torra, à el loba , ou sim-
plement , lig. écorcher le renard. !| Desollar
la mona, fig. Désoùler, cuver son \in. I| /'rt/-
la la cola, ó el rabo por des.dlar pop. La
queue est ce qu'il va de plus diflicilc à écor-
cher. On le dit dune entreprise ou le plus dilll-
cile reste à faire.
Di'MnlIarfso. v. pron. í/e.ííoí/«r-.ví'. (7, mouillé. ■
Se dépouiller, s'écorchcr. Etre dépouillé, écor-
cbe.
Ue.«»ili:i»do, part. pas. de desollinar. Ramo-
né, e.
Ut'.sniilüador, s. m. di-ssollina-dor. /, mouillé.)
Ramoneur; celui qui ramone, qui nettoie les
cheminées.
Dcsoiliniai-, V. a. drssollinar. (Í, mouillé. ;> Ra-
moner, nettoyer une cheminée.
ncKoHiisar^ic, v. pron. dessolUnar-sé. [l, moui-
Ih;.' Se ratnoner; être ramoné, nettoya.
Do!«olloti. s. m. ilessollon. (l, mouillé.) Ecorchu-
rhure; endroit de la peau écorchée.
iScKoliicioii. s. f. inus. V. Disolarion.
l»e.«o«icc, s. m. ilesson-7.é. Déduction d'une ou de
plusieurs onces de livres.
De.fniiztado, part. pas. de desonzar. Kabal-
tu, e.
Uf.>¿onxar, v. a. dessomar. Rabattre, déduire une
ou plusieurs onces parhvres.
Di-?ii)itilncion. s. f. dessopila-zion. Medec. i>e-
srpilation: action de désnpiler. de désobstruer,
de guérir les obstruations.
BcNojiiSado, da. part, pas.de desopilar. Desopi-
lé, e.
npsopUanto. Ai\\. dessopilan-lé. IJesopilant; qui
I est propice pour guérir les opilalions.
' De.xopllar. v. a. ilcssvpilar. .Méd. Désopiler, gué-
I rir de l'opilation.
j l»0!*opl!ai-fi'', v. pron.f/esio/JÎ/ar-î!'. Sedésopiler.
I être desopile.
' Di'Hojillativo. va. adj. í/.í.Vü/)íía/»-ii(». /Jésopda-
tif. popre a d,sojiiler.
Bewopiiiudi). part. pas. de desopinar.
I>(>.v<tpiii::r, v. a. inus. dessopinar. /)ecreditt r;
j faire perdre la consideratiun, l'estime.
DeK02irlmidu,da. part. pa.-. deíícío/Timír.Désop-
' primé, e.
l»cN»priiiiir, v. a. dcssopriinir. /Jésjpprimci ; ti-
rer de l'oppression.
DES
— 110 —
ÜKS
U«>HÓr<li'ii, s. m. cl r. dcssonlén. /yésordic; fiiulc
d (iidio; Cünliisioii de choses mises pèle -mêle;
desiii roi. Il Deriin^'cmeiil, lroul)|i'. é|ioii\.iMlo. ||
MaïKHie d'iiiihitudes pour les ( lioses de Im \ie. |
Kmeiiie, trouille dans une Mlle. | />('Mirdn',
de(on>u d.iiis les pnroles ou dans les a< lions.
l>4-«>«r(l('n»ci<>n, S. 1". inus. V. Dr.sùnlcn.
Ui'M<>r«leiiii«liiiiiontc , lldv. dc\si)nli'ii<lil(iini'if(i^,.
Di'ssordonnémeul, !ians oidrc, a\et dés(jidie. ||
Kxes>iveinonl.
Ut'Mot*ilfiiu«IÎMliiio , iiiii. adj. sup. de ilrsonlr-
inula.
l>rMor<loiiit«lA. part, pitss. li*' di'sorilpitfir. Desor-
donné, e. Il .Mil. adj. Uebandi^- répandu en dés-
ordre.
n-. Hordenunileiilo. 8. m. iuus. V. Desoidcu.
IIi'imoimIoiiiiiizii, s. t. inus. V. Dt'siti dfn,
l»(>*iortl4'iiiir, V. a. dessordi'nar. Desordouuei';
deranner . mettre en désorde. || Dégrader m\
ecelésiastiiiue.
lieMortIfititrMc. V. pron. dcssurd nnr-sé. Se dé-
sordoniier, se déran^ier, se déré^iler. || So mcl-
Ire en <lé>i()rdre. || l'aire tiuelijue excès.
l>vM4>rcjail(», pari. pass. de disurejar. \\ in\'i.
lADiulé.eeoué.
Ue.'xori-Jixlur , s. m. dcssonlíj-hador. Celui qui
essorille. »)ui coupe lesoteilles.
l^rMorojitiiileiito , S. lU. d('sson'';i-hami(';n-li>.
l.'ailion il'essoriller, et l"effel de celle aclinn.
l»i-«iîH'ojiir, V. a. dcsionij-har. Essorillcr, couper
les oreilles.
I><*!<ii»i-K»i>i'''nci(tii. s. f. ilps.inrfietni'/.mion. Désor-
jianisulion. I. 'action el l'efl'ei de dcsorfianisi-r.
I 11},'. Dissociation des éléii;ents (jui consliluciil
une chose morale.
lf<-Norsii8ii7.nilw, pari. pass. de drsn'-ganizdr. Dé-
socfiaïusé, e.
DeN4ti-i;u:ii%ailor, s. m. dcssorganiï.ador. Désor-
{.'aiiisateor; (lui désorganise. || S'emploie aussi
eoiiiuie iuljelif.
l><>.<4«»N;;aiiiziii> , V. a. dessorgnnitar. Désorijani -
ser; détruire l'or-jaiiisalitui , l'or<;amsme . les
orjíanes. l'économie ou les lonct ions orjíanicjues.
II lif;. Désorganiseï un corps piditiijuc.
WeNnrsanixiirHe, v. pron. dessorifuniiar-sé. Se
désnrfraniser ; être désorj^anisé. S'emploie au
proprecomme au ii;:uré'
l»<>Noi-iu, s. f. dcsso-ria. Kntom. Désnrie; ).:enre
d'insectes établi aux dépens du ^enre podure.
et ayant pour lype la desuric cylindrique ou a
laches fauves.
ncMori<'ii(iiclo,da. part.(.ass. el adj. du v. deso-
rientar. Dérouté, e. !l Désorienté, e,
UeNuiii.ntndoi', adj. dexsoriéntddor. Déroutant;
<]ui peut dérouter, déconcerter, rompre les- me-
sures.
UcHoriviitnr , V. a. dessorié.ritar. Désorienler.*
faire perdre lu connaissance de l'orient , du côlé
où le soleil se lève, par ra;)port ou pays où l'on
est. ou dont on parle. |i fig. Désorienter, dérou-
ter quelqu'un, lui l'aire perdre de vue le point
0Í1 il voulait conduire un raisonnement , mener
une entreprise. [] Dépayser , dérouter, désorien-
ter (l'iehiu-un. l'airequ'il ne sache plus où il est.
où il se trouve.
l>«>Morill)ii-. v. a. di's.siiriHnr. Oler la lisière d'un
drap ou d'une auire étoffe.
Desortijado, da. part. pass. et adj. du v. desor-
tijar- Velér. Sodil d'un cheval qui a les arhcu-
lulions des paturons relAcliécs ou dishxjjiees.
Ut-Noi-tljai*. V. a. dessortiij-hur. Sarclerde jeunes
planter, remuer la terre autour.
UcMUNadu. s.f. (Ii's.s()ssa-d(i. Itoh. Laiii^uc; corps
chai nu, mobile, placé hori/.ontalemenl dans lu
bouche el ori^ane princi|»al du innil.
i»<>M»MMiiifi(.|iio, s. m. (ye.s«o«jamicn-'(o. Déssusse-
menl; ad ion de désosser.
UpNMMar, V. ». dfssiixsiir. Désosser ; ôter les os,
les séparer de la \i inde.
U(>N(»lffrado, adj. inus. V. Irisppnltn.
llcM(i(4-ri-ai- . N. a. inus. V. Itescitlcrrar.
UcM«Mar.>. M. drssoiar. Klre dans le frai, eu
|inil;int des poissons.
Ikc««u%<>, s. m. ilpxgo~V('. Ichlliut. Frai: ten<|ts oii
les poissons jellenl leurs «i^ufs. |i Frai; ceufs
fi'condés des |)oissons.
lirNovilldi*. V. a. di'sxnviUitr. Défaire un peloton
de lil. I li^'. Débrouiller; éclair(ir, expliquer une
chose très-i)|)scure , embrouillée. |) li;^. Kxiler;
aninii r, encouraj^er (jnelqu'un.
l»i'No\ida<-i«tn ; s. f. di'ssnlisiddiion. Chiin Dé-
soxydation ; l'action d'enlever l'oxygène d-iiu
corps.
D('Moxfdant<> , adj. dess\)hsiilfin te. Désoxydaiil;
qui a la propriété d'enlever eu partie ou eu tota-
lité l'oxy le (jue ciMitient un corps.
l>o<>i<»\l€lar , V. a. de.s.sok.si'hir. rechuü!. Décajier;
cnlaver l'oxvde formé à la surface d'un métal,
ou déso\>der la surface d'un mêlai.
BteNoxidnrHf, V. pi ou. tlf.isilisiihu-sé. Se dé<a-
[>er; être décapé ou désoxydé.
l><>MovÍ8r4-iiaciMii, s. i.dessoksùi-hi'iiav.lon. (Ihim.
Désoxygenalion; opération par laquelle on enle-
vé en partie ou en totalité l'oxygène '{uecontieul
un corps.
ne.'woxiscnad.'». da. pari. pass. et ndj. de desii.n-
r/cHar. Déso\ygéné , e.
»«i.<so\îa<»naiit<'.adj.i/"s.vo/,i/(/-/ié/ia»i-fe. Dè.sovy-
génant ; (joi à la pro|iriété d'enlever 1 oxygène,
combiné avec un corps.
l»e.<«o\i«;<*iiar, v. a. di'ssnksiij-hAndi-. ("hiu). Dé-
soxygéner; eiMeverà un corps l-oxygéne avec le-
quel il était combiné. Il Cliiiu. Débrùler; enlever
à un corps l'oxygène qu'il a absorbé eu brûlant,
remettre un corps brûlé dans l'^lal de combus-
tible.
Ui'sy^kiBonarne , V. ])ron. dpssohsifi-héiuir-sfi. So
désoxygéner ; être desoxigené. || Se debrûler,
être debrùlé ou désoxygéiu'.
I»t>«i|>a)»iladera!u,s. f. pi. déspahilailê-rnss. Mou-
ehetles,- instnuueni a\pc quoi l'on mouche les
chandelles, Ir.s bougies.
l»4>.«|»a;>iÇadu, da. pari. pàss. de despiihilnr. \
adj. lig. Se dit de celui qui est éveillé lor-qu-il de-
vrait dormir. || tig. Vif: éveillé, altenlif.
UciupiiCtiladoi-, s. m. dispahiludor. .Mouche ii;
celui qui mouche des chandelles.
l»eHt>»(ii9adai*n, s. f. de-ipnhilntlnii-rfi . Mouront
re; ce qu'on rctranchedulumignou.en mooichan-
urie cliaiulelle.
i»i>!4pal(ilai'. v. a. despabilar. Moucher, ôter le
bout du lumignon, lorsqu il empêche la chande -
Ile. le flambeau, la bouiiie de bien éclairer. Il Oler
ce qu'une cholea de superflu. !i Fig. /iépêcher:
ex[>édicr. débrider. || Fig. F.xeiller; dégourdir,
rendre plus vif, plus gai. || Fig. V. Malar.
DES
— 117 —
DES
VCspabilarse, V. pron. dèspnhilnr-sé.Vi^. Chas-
ser le sommeil; s'eveillor. Il Fig. Se dégourdir;
sortir de son eiiííoiirdissenient. 1| Fig. Dv.sjiabi-
lar ou Drspaliilur los ojos, avoir l'a-il ateile, si'
tenir sur ses fçardes; être sur le qui-\ive.
Dei«t>uhilo,s.m. i mis. V. D(;s¡)al)il(i(liua .
IDcspachn, inier'}. dèspat-cka. Or ça. ¡\llonsi Cou-
rage!
UcMintchud», s. f. dèspatcka-d't. Classe d'offi-
ciers de lii chambre des coiiiiiles. qui ne pou-
vaii'ut |)as si^'iier les étals (lu-il arrèlaieiit. et
mettaient seulement au bas le mot \)<>s¡incha(ia\
e\|ié(iié.
UenpacliHiljiíiieiito, adv. i¡hpnrh(i<lnm¿n-té.
l'rom(il<'ineiit; d'une manière expédilive, avec
promptitude, célérité.
|»i'N|iaclia<lora!«, s. f. pi. déspntchadé-rass. Ma-
nière de répondre avec dureté.
DeNparliadn. «la. part. pass. dv i)esp(trl,(ir, et
adj. Dépèclié, e; expédié. e. !l Débité.
DeNpac!.a<l«ir, S. m. diispnlvlmdr.r . /Jépècheur;
celui (\m dépcclie beaucoup et promptement. ||
Homme exi>édilif, <iui fail proniittement.
E>i*KpaoliamUMito, S. m. inus V. Destierro.
l»4>>ipaoiiar, v.a. despalchar. Débiter, faire le dé-
i)ii d'une mar liaülisc, vendre, distribuer à des
acheteurs- j Dépêcher; expédier enM)yer (juel-
«|u'un avec ddigence. H Dépêcher; expédierquel-
iiu-umiui attend. Il Fam. Dépêcher; se défaire de
«luelqu'un en le tuant, soit dans un combat sin-
¡iulier.soitaulrcmenl. || Dépccher;ex()édier, faire
un ouvrafie promptement. || Distribuer; départir,
()arlai;er entre plusieurs. | /Jépècher; expédier;
envoyer un courrier, une (îstafette. || Renvoyer,
une seconde fois. | Vendre; débiter sa marclian-
(lise. Il i;\|)édi(;i; vider, finir, terminer une affaire
la résoudre.
l>t>.4pachars(>, v. prou dèspotrhar-sé. Se dépê-
cher; se hàlcr; se presser. |! Se débarrasser; se i
déjiaper,
Hcspiicin», s. m. (lèspnl-rho. Débit, vente de quel-
fine marchandise (]ue ce soit, àcrédit ou au com- '
plant; il emporte l'idée d'une vente continue,
répétée. || Débit; boutique dniii débitant, lieu oti
l'on débile, oii iNin vend toute es()èce de max-
chandiscs. || Dépèche; leitreeoncernant les affai-
res publiques, || Dépêche; expédition. || Expédi-
tion; Paction de dépêcher. || Résolution; délermi-
iiation, expêilition. H Bureau; étude, cabinet, lieu
de travail d'expédition. |1 Brevet; patente, lettres
de conii^sion; sorte d-r«\jiéditon par laquelle !e
Roi accorde qnel(|ue ^,'ràce ou quebiue litre de
di;;nité. | Vojiue; marché. || Réussite; succès, de-
bit, vonle. Il .Jurisp. (jimmandemenl, exploit avec
sommation de payer. i| .Juvispr. Mandement; or-
dre parerril. i \)(¡r mal des¡inch(\: éconduire; re. j
fu-^eravec ménapemenl. | Gentil despacho; oui
ledit iroiiiqneinenl d'une réponse dure, d'une
le-olnl ion frivole.
l»i>>^');i(<liiii-rii!in, «la. part. pass. de Despnchur-\
rtir. Il t:s 1111 despiiehurrndo. c'est un hiunme i
ridicule, inéprisab'e. ¡ Fam. Dejará uttoespa-.
rltnrrad»; laisser sans réplique, mettre hors
d clat de répondre.
t.M'Mpii<>|iiii-i-ar. v.a. déspatrlunirrnr.Vnyw. Apla-
tir; écraser une chose, la briser , s'écaibouiller.
I Fi|i. et fam. Déiifiurer ; fjAler ce qu-(U\ dit par
la mauvaise manière de s'exprimer. || Fiji. Ré-
pondre à quelqu'un de manière tju'il n'ait plu-
rien à répliquer. | Vam. Desparhurrar fl vuen-
to: interrompre un conte; ne pas le laisser con-
tinuer.
Ucxpaelturi'o. s. m. déspntc liou-rro . CjMiXoTsiou:
mouvement du corps. f;esle ridicule.
ncHpario . adv. dhpn-rio. Doucement; peu à peu.
lentinient, avec peu de bruit. H Lentement avec
lenteur, sans se presser. || Pendant un long es-
pace de temps. || Interj. Doucement ; ne vous
pressez pas n'allc/. pas si vile. !| Vamns despa-
cio ! doucement! halte-là!
licMpacK», a<lv. (li'spa/i-to. Très-lentement, Irês-
doucement. Il Interj. V. Despnrin. \\ Fif:. et fam.
'J'rahajar despacito: aller doucement en be-
sogne; sans précipitation , avec prudence, avec
réserve.
»i'!«paKa«lo . «la. adj. inus. et part. pass. de des-
pnrjar. Conhairc ; opi»osê . ennemi.
DcMpss'^iiniiotito , S. m. '\\\\\s. disp'iffamién-lo.
Mécontentement; déplaisir, manque de satis-
faction , chagrin qu'occasionne tuie ( hose.
n«'xpii:iar, v. a. inus. f/i'.v/jríí/'ír. Mécontenter;
rendre mécontent, donner sujet d'être mécon-
tent. Il Dégoûter ; ennuyer, déplaire . causer de
1-ennui.
Do!«piiJa«liira. S. f. inus déspaff-hndou-ra. k^ùc.
Dépiquage ; action de dépiquer le grain ou de le
d'égagcr de son épi.
»ef<p:»jai' , V. a. dí-spaíj-har. Agrie. Dépiquer;
faire sortir le grain de son épi ; le séparer de la
paille.
Ite^paj» , s. m. \. Despajadura.
Oespal««Unnr, V. a. inus. di^spaladituir . Décla-
rer; donner à entendre , manifester, expliquer.
E»o.<4piil«Iar , V. a. V. Despaldillar.
l)oí«pal<lillar , V a. despaldillar. Disloqiicr ; dé-
mettre l'épaule ou la casser.
D='spa!iiia«lor , S. m. déspalmador. Carénage;
lieu nii l'on donne la carène A un bâtiment.
l»<-.«piilina9ito , part. prés, de despalmar. Coh.
Oui voie , qui enlève de force.
ne^palniar , V. a. despalmar. Mar. Espalmer:
nettover, laver la carène d'im bâtiment . d'une
embarcatl(m, avant de l'enduire de suif ou autre,
matière. || Art. véter. Dessoler; enlever la sole
de corne de dessus la sole charnue. || Boh. Voler;
enlever de force.
Ue^pampaiiaiior , S. m, dhpampnnndor. Agrie.
Celui qui épampre, qui ébourgeonne.
ncMpainpaiia«li]i'a , S. f. dispampanadou-ru.
A^ric. tpamprenicnt ; action d'cpamprer la
DoNpantpaitnr, v. a. despampanar. Agrie. Epam-
prer; ôter à la vigne les pampres , les feuilles
inutiles, qui empêchent le rai«in de mûrir, ü
Fig. et fam. Décharger son ccriir; se dégonfler,
dire franchement ce que l'on pense.
IX-spainpIonai' . v. a. despamplonar. Agrie.
Klendre, séparer les jets de vigne, les écarter.
Il />emcilre, déboîter la main par suite d'un ef-
fort.
l»e<«pa«uplAiinrKO. v. pron. déspnmplonar-sê. Se
déinettre la main en faisant un elVort .
l><'f«pana«lo , «la. part. pass. de despannr. Il adj.
Oui maïKiiie de pain.
l»«-«<piiiiai', V. a. despannr. Enlever le blé en ger-
be lie dessus le champ ., le transporter sur l'aire.
DES
l!8 —
i>i<:s
l>e»<i>aiicijar , v. a. V. Despanzurrar.
Uc.xpaiixurrar, V. a. dóspamourrar. Fani. Evon-
trer . fendre ic ventre, l'ouvrir.
Ue.xpntiar. v. ii. déspa)i(ir. Porter an veiitre;
porter la tète fort haut sans ramener : se dit des
chevaux.
Dc»«pni-n«lo , da. part. pass. de i/<î.v;)aritr. H adj.
inus. Différent; divers, disseinlilalile.
DoiiparaliKado, A», iulj. et part. pass. de despa-
ralizar. Déparalisc , e.
nc^paralizar , v. a. désparalizar. Magnét. Dé-
paralyser; rendre l'action aux niemhres qu'on a
paralysés.
n(>spaiali7.arge , V. pron. désparalizar-sé. Se
déparalyscr ; être déparalysc.
lie.'iparar . v. a. inus. désparar. Déranger; désa-
jusler, mettre en désordre une chose qui était
en ordre, r. | inus. V. Prnrumpir.
Iio.>ipai-c i miento , s. m. inus. V. Esparcimiento.
»espii:\-ir, V. a. inus. V. Esparcir-
I>e.<í¡!atctrso , v, pron. inus. di'spariir-sé. Se di-
viser; se séparer l'un de l'autre, se désunir. =
inus. V. Desparcirse.
Dc^parrnr , v. a. inns. disparéar. Séparer ; dé-
pareiller, désassenibler.
WcspRi-i'cer , v. n. inus. V. Desaparecer.
Ocspareoerse, V. pron. inus. désparézér-sé. Ne
pas se ressembler; être dissemblable. Il inus. V.
Desaparecerse.
no^pasi'csdo , da. adj. et part. pass. de despa-
recer. Dépareillé, e.
Bíesparct'íeiite, adj. rfi^s/Jrjrezfiîn-fd. Disparais-
sant ; qui disparaît, qui s'évanouit.
ííc.<?pr.!N'j'»r, V. a. désparég-har. Dépareiller; dé-
sassortir . désassembler.
Ilespits-pajado, da. part. pass. de desparpa-
jar. l\ adj. Dégourdis escarbillard . éveillé , gai.
0 Eparpillé ; jeté ça et là.
Desparpajar , v. a. désparpa(}-har. Bouleverser;
mettre sens dessus dessous. || Eparpiller; épan-
dre, jeter ça et là. ii Faïu. Parler beaucoup et
sans savoir ce qu'on dit.
Desparpajo, s. m. fam. désparpag-ho. Gv^náa
facilité pour parler, air dégagé, débarrassé.
De^iparrantado, da. adj. et part. pass. de des-
parramar. Dissipé; dépensé, Il Lnrge: ouvert.
Eíi'.fpas-i-amador , s. m. desparramador. Dissi-
pateur; dépensier, prodigue, qui dissipe beau-
coup de bien.
ne.Nparrainaeuieiito, S. m. désparramnmîén-to.
Eparpillemeut; disgrégation , action d'éparpil-
ler, ou l'état de ce qui est éparpillé.
MeNparraiiiar , Y. a. desparramar. Semer, jeter
ça cl là, épandre , répandre, disperser, éparpil-
ler une chose. || Fig. Dissiper son bien ; se dé-
pensier.
»e«ipacramarsc, v. pron. désparramar-sé. Se
répandre; se disperser, || Fig. Se livrer aux plai-
sirs , se distraire , s'amuser avec excès.
»e»pa:Taaiie, S. m. désparra-mé. Eparpillement;
action d'éparpiller.
Oe!«partidor, s. m. déspartidor. Pacificateur;
conciliateur. ] Celui qui partage, qui divise une
chose.
McMparttiuieiito. S. m. inus. déspartimién-to.
Division ; séparation, partage.
WcKpas-tîr, V. V. despartir. Départir, distribuer,
di\ ¡ser, partager, dècharpir. || Séparer des gens
qui se battent; les pacidcr. | Déprendre; dé-
tacher.
B»i'<>»pas-var , v. a. desparvar. Enlever de l'aire, le
blé battu, en faire un ou plusieurs monceaux,
uoispa^ado. da. part. pas. de despasar, et adj.
dépassé.
Dospa<iiar, V. a. déspassar. Dépasser; retirer ce
qui était passé, comme un cordon, un lacet, un
ruban, etc.
Dej«pasionarse, v. pron. irtus. V. desapasio-
narse.
neKpa«iDiiar!4e, v. pron. déspasmar-sé. Reprendre
ses sens; revenir à soi.
Despatarratia, s. f. déspatarra-da. Se dit d'un
pas de danse, dans lequel on ouvre, on écarte
excessivement les jambes. || Fig. et fam. Hacer
la despatarrada: s'étendre par terre en contre-
faisant le malade.
I»0!«>pat:>jrndo. da. part. pas. de despatarrar.
I Adj. fam. Se dit de celui qui est tombé les
jambes en l'air- || Fis- Stupéfait; immobile d'é-
tounemenl. ]i Fig. Désarçonné; confondu, mis à
quia. I Fig. et fam. Quedar nno ó dejarle des-
patarrado; rester, ou laisser quelqu'un stupé-
fait, immobile d'étonnement ou de honte.
Despatarrar, v. a. d'spalarrar. Conlbndre quel-
qu'un; le rendre muet, le mettre hors détat de
répondre, le désarçonner, le mettre à quia.
Drüpatarrarse,v. pron. despàtarrar-sé. Glisser,
tomber à terre ayant les jambes écartées. ;i Fig.
Se pâmer; demeurer, rester immobile d'éton-
nement.
De.«>pateritJza'Jo, il.a. part. pas. de dsspaterni-
7.ar. et adj. Dépaternisé, e.
Do!spatcríiiKar. V. a. déspalérnij.ar . Dépaterni-
eé; ùter la paternité.
Despatrrniy.arse. V. pron. déspatérnizar-só. Se
dépaterniser; être dépaternisé.
Despailllar, V. a. despatillar. ,\menuiser; façon-
ner l-e\trèmilé d'une pièce de b lis en tenon,
pour la faire entrer dans une mortaise.
Despave.siadHra, s. f. déspavessadou-ra. L'ac-
tion de moucher une chandelle, une bou-
gi« , etc.
Despavesar, v. a. inus. dêspavessar. Moucher
une chandelle, etc. V. Despabilar.
Despavilado, tîa. adj. déspavila-do. Egrillard;
éveillé, vif, gaillard. | V. Despabilado.
Dcspavilar. V. a. déspavilar. Fig. et fam. Dé-
gourdir; oler, faire perdre à quehiu'un sa lour-
deur, sa gaucherie, sa timidité, et lui don-
ner de la vivaeité, de Paisancc, de la ha;-
diesse.
Despavílarse, v. pron. déspavilar se. Fig. Se
dégourdir; sortir de sa maladresse, se défaire de
sa gaucherie.
Bivîprtvoridazîîenie, adv. despavorí damén-té .
Avec effroi; avec peur, etc.
Despavorido, da. part. pas. de despavorir.
adj. Effrayé; épouvanté, tourmenté parla fra-
yeur.
Despstvorir, V. n. despavorir. S'effrayer; s'épou-
vanter, avoir peur, s'effarer, se tioubler. Il
n'est usité qu' à l'infinitif et au part. pas.
Despavorirse, v.pron. déspavorir-sj. S'effrayer,^
se troubler.
De.spoadiiru, S. f. déspsadoii-ra. vjraiide fatigue
aux pieds que rcsseulenl les hommes et les aiii-
DES
— 119 —
DES
maux après une lonfruc marclic.
l>cN|U'aiiii<'ii(o, s. m. V. Dcspaiditm.
OMi'iK'iirwf, V. prou, (léspéar-sé. Se faire m A
¡iu\ pied-, il lorcc (le uiarclier.
We!4|»oci«»,s.ni.iiius. V. ïHsjiendio.
OeNpt'ctivu, vu. adj. iims. V. Desiireciador.
l>Lvs|ti-<-!iailamrit(i', adv. dés])iirli(t(l<nnén-tL
l)cpltcus( meut, avec dépit, avec raciieric, avec
chith'rin, avec impatieiu.e, avpc colère.
l>CKi»o<-liuao,«la. liarl. ¡las, de desprrhnr. cl adj.
Dépité, c. Il luus. Cliar^fé; écrasé d-inipôls.
l»eN|»ciliutl«r, s. m. disiictrliador. (]elui qui dè-
piti; , i|ui l'Aclie. Il K*acteur dur , iinpito-
yal.le.
DvMpccIiasiiioiito. S. nv inus. déspéliluimiunto.
Exaction trop firaulc, surchar;,'e d'inipols. | V.
Desj)i'cli().
■DrM|»ocliar, v. a. des ¡^l'-lc luir, /iépitcr; causer du
dépit, mutiner, làclicr; inipiilicutcr , déses-
pérer. Il Accabler, surcliarfîcr d'iiupùls.
Kfxpec'har.si'. V. pnm. (/«'«/«ííc/ifír-.té. .Se dépiter;
concevoir, prendre du ué|)il, se Cûciier, se muti-
lU'r, a^'ir par déjiit. | Fam. despecharse contra
su vientre; se dépiter contre sou ventre; se pri-
ver de niatificr par dé¡)il ou par humeur, com-
me l'ont quelque lois leseufanls. || Se désespérer;
se dépiler, perdre toute espérance.
De.^lifcliu, s. m. (/c.s/d'ic/io. Wépit; chagrin avec
mouvement dMiupalicnce ou mcuie de colère. ||
i>epit; colère evtiéiue, furent <]ue nous cause
une p;'rsoniu> on une chose. || Dépit: la colère de
l'impiiissaïu'e. | Dégoût; tristesse, cha;;rin. |
Ri^rueur; rudesse cruauté. || Langueur, défaillan-
ce, ahatlemeul. i| V. \)esas)}eiaci m. \\ Insolence;
em|iorleuient. | ¡Vlalheur; infortune, mauvaise
"destinée. | Moiiuerie; raillerie. |1 Vdv. .1 despe-
cho; eu dépit de; mali,'ré la volunté de quel-
quMui, etc.
lt>iv>c[>rcli(i.so, Na. adj inus. d'spèrho-sso. Dé|)i-
leux; ()ui a du drpit, qui se dépite, (}ui est maus-
sade. Il Furieux: qui est en furie, j Indigné; ir-
rité. I V. Dcspeeliado.
De.«|><>c!tiisa<l», da. jiart. pas. de despechtiíjar.
et adj. />ecolkté, e.
UeN|tocciiii;:atlai-H, S. f. di'spi'lrhniifiadou-rn.
L'action de le\er le blanc d'-unc \olaillc.
l>t>i4|)c'cU9isai% V. a. d^spélchoiiipir. Se décolle-
ter; découvrir la fiorge et les épaules- |¡ Lever le
blanc, la poitrine d'une volaille.
ni>M(»c<-liiiïarNe. v. pront. déspétchnnjetr-sé. Se
décolllcr; se découvrir la gorge, les épaules. ||
l'ig. i»e débrailler, se découvrir le sein, montrer
la gorjee, la poitrine.
E»4'>>l>c:laii(ixaila. <Ia. part. pas. de despedanti-
/ar. et adj. Dépédanlisé, e.
Di'M|i(MlaiitÍ7.ar, v. a. dAspédanI i/.ar. />épédan-
tiseï; ôter le pèdantisinii; faire perdre la pédan-
terie.
DcxpeilantixarNC , V. pron. désiièd(inti/.ar-sé.
Se dépédantiser; perdre la pédanterie, cesser
li'étrc ou de l'aire le pédant.
l»«'N|MMla-#.a«lu, «la, part. pas. de despedazar, et
adj. Dépecé, e; divisé par pièces, par morceaux.
Il />ecluré, c.
l»cM|i(-<lii7.ailor, s. m. déspédmadm. /icpcceur;
celui (|ui dé;iéce, (jui divise par morceaux, dila-
cere, déchire.
l»«>N|ti'«la'#.ai!iii-u. s. f. inus. Dcspcda/.amiento.
Oo.sppdaxamfi'^eito, S. m. déspedaznmién-to. Dé-
|iécenii'ni; action de dépecer un mouton, etc.
di- le di>ispr par pièces, par morceaux. ¡| Déiiè-
cement; dilai ératiou, déchirement.
ne.spcdzaKar, v.a. di-spi:dninr. Dépecer; diviserpar
pièces, par morceaux. || Dilacérer; déchirer. || Dé-
chirer; diviser en morceaux, mettre en pièces,
en tirant, sans se servir d'instruments tran-
chants. || Fig. /Jéchirer; navier (¡rofondément,
émouvoir cruellement, agiter tlouloureusement
le C(nir. l'ûine. ;; Fauconn. Dérompre; se dit
d'un oi-eau de proie qui fond sur un autre et le
précipite à terre par un coup Nioleut.
Dc!4p<-9iaK:tf.H<>, A. prou, déspédazar-sé. Se dépe-
cer; être dépecé, coupé par morceaux. || Fig.
Dvipe durar se de risa; crever de rire. V. Descal-
ïjtrse de risa.
l>eM]c(Mlida, s. f. dí'sp¿d¡-da. Congé; se dit en
parlant d'un domesti(iue qui demande à se re-
tirer tout ;'i fait ou (¡ne son maître renvoie. |(
Audiencia de despedida; audii'uce de congé; la
dernière audience publique qu'un ambassadeur
obtient avant son départ. | L'action de prendre
congé d'une persoime chez laquelle on est. |
Adieu: salut en se quittant, en prenant congé.
Il f.a pnslrera despedida; le dernier adieu.
Desjitv.Sjd», da. part. pass. de despedir et adj.
(Congédié, e; renvoyé. || Reconduit ; accompa-
gné par civilité. | Conduit ; refusé avec ména-
gement.
MeHpî'ilii'iBie . s. m. inus. V. Espediente.
Ue.<<pi-d!9íii<-^siio , s. m. déspèdimién-to. Déco-
chcment; l'action de décocher une llèche. jj V.
Despedida. \\ Désenrôlement ; aciion de déscn-
roler, de casser un enrôlement.
Wespeilèr, v. a. désjnulir. Congédier; renoncer aux
services de (juebiu'un , renvoyer un domesti-
que. Il Décocher ; jetler, lancer, darder une llè-
che. 1 Reconduire; accom|iagner quehiumn jus-
qu'à la porte. || Congédier-, licencier, renvoyer
des troupes, j Fig. Chasser le chagrin, l'oublier,
etc. I Fig. Répandre; dégager de l'odeur . de la
lumière , etc. || Fconduire ; refuser à quelqu'un
ce i|U'il demande. || Despedir ron inirainientu;
congédier (luelcju'un avec polites.-e. | ¡)espc(lir
la vida , el ahita, el espirita : expirer ; rendre
le dernier soupir.
Mespedirse. v prou, déspédir-sé. Se congédier;
être congédié. |i Prendre congé; dire adieu- || Se
quitter; se séparer, en se faisant des poli-
tesses
i»i-.«pt>drar ' v. a. Y. Despedregar.
lïcMpedrt'sar. V. a. desphlré'Çjar. Fpierrer ; ôter
les pierr<-s d-nn clian)p. d-iin jardin.
IkcspvuaBtlc . adj. dhpcijn-hlé. Oui peut se dé-
coller; se détacher.
llcNpi'»adaoii(-iito. adv. dêsspé(fadamén-té. Ru-
dement ; avec rudesse. | Durement; avec dé-
dain , avec dureté.
Ucspi-KMdo , da. part. pass. de despapir . et adj.
Decolle . e. | Kude ; dur . d'un comiiu-rce dif-
licile. I Persona dvspe(jada ; personne inabor-
dable , inaccustablc , qu'on ne peut aborder,
accoster.
Ucspe^ador , s. m. despojador. Celui qui décol-
le . qui détache.
E»es|>(>uadiira, s. f. (/e.«/)é;/rti/oti -ra.Chirurg. Dé-
collement ; état d'uu organe qui se irüu>ese-
DES
— 1-20 —
DES
part- dos parties aiixniifUis il doit nalurrllc-
iiiciil adlitTcr . par la ili •.Inulioii du lissii lol-
lulairc (|iii les unissait. | l)i( oIIpiulmiI ; l'aclioii
île di-colltr. ¡1 Di'lathi'inciil ; l-arlioii de déla -
ilur.
newiM-saniiontO) «• n\. V. Dmupojn.
»('Mp<-»ai-. V. a. (¡(■spijur. Di-ctiiliT, diitaciicr te
c|ui itiiil (ullé. Il Desceller; arraelier une rhose
seellée , en plùlre , en plomb, ete. | Déblouir,
dessillir les veux, éebirer. I Uéfollcr. détacher,
«lemartjuer , déluter- || .Vo tlesiienar los luliius o
In boçu; ne pas desserrer le» dcnis, ne dire
mol. Ij Delaelier; oler , défaire ce qui atlaelie,
ee qui siil a alUulier une ehose. |i Jeu de bil-
lar. l)i'sf)iu)(ir unit bolii ; de( oller une liillc; éloi-
gner relie bille de la bande.
l»o«<l»eííiir!>4«', V. [tron. r/('.v/H'i/rir-.Té. Se déblouir;
être (lebloui; se dessiller soi-même les yi'ux. {|
Gi^'. Se délaeher de quelqu'un; rompre avec lui,
reiiotxer a son amitié.
UempcKO. s. ui. f/.'*/< '-.'/'>• Rudesse . dureté de ( a-
raelere. humeur dillinle- |1 lU Iroidisseinenl.nié-
sinteUlneiue . mao^iiis r.iporls . rupture entre
entre deux amis. H Fig. Delarbement : étal de
celui (lui est détaché, dé;;aj:e d'une passion,
d'une opinion, de tout le qm attache l'cspril cl
le rœor.
DeM|teiiiuil;> , cla. part. pass. de desdinar, cl adj.
DecoillV' , e.
»(>*i|><'iiiui'. V. a. di'spi'iiuir. Décoiffer ; déranger
les (beveux. les meltie en désordre, les défriser;
mêler, déranger les cheveux, décoiffer.
IteKpeiiiurse, V. proii. ilrspéiiiar-sv. Se décoif-
fer . se deraufier les cheveux, y mettre le dé-
sordre . se défriser.
Oe.«p(>ja<lHiiieiite , adv. déspég-hadamén-té. Li-
brement . sans embiuras.
Ucs|M>jailÎMiiiiu. ma. ndj. suji. de Despejado.
Uespejado, fia. paît. pass. de V^ei/jfijVir.— adj. Dé-
barrassé, e. I Clair.net , vif. snns enibarras ni
défaut. 1! Franc , ouvert, qui a des manières ai-
sées. |, (.lairxoyant ; vif, pénétrant, éveillé. ||
Ras; pUit , uni.
Ito.wpejai*, V. a. déspéij-hnr. Débarrasser, ô!er
l'embairas, enlever ce ([ui embarrasse, ce qui
obstrue un passafie, une rue. un lieu quelcon-
que. Il Débarrasser; déjrafrerune question de tou-
tes les considérations sobsid;aires ; dé^a^er uu
point d'histoire delous les détails quii-obscurcis.
sent. 1! Ktlaircir; rendre une cliose claire ou plus
claire. ] Rasséréner, rendre serein. |j v. n. Eva-
cuer un lieu ; en sortir . le laisser libre.
Despejar, inlerj. dés¡'e(j-har. Place! place!
Despejarse, v. pron. déspéij-har-S(':. se récréer,
se divertir , s'é^tayer. s'amuser, se distraire.
! Acquérir une certaine grâce, desmaoïéies ai-
secs dans la S'^'ciété. ü S'éclaircir ; devenir clair.
Despejarse el rielo , el dia. el íieníp^; le ciel, la
journée, le lenii>s s"éclair<-it , se rassérenne,
S'arrange, se met au beau. || Despejarse el en-
fermo ; revenir d'un assoupisscmcnl en parlant
d'un malade.
De.xpejo , s. m. déspég-ho. Débarras; cessation
d'embarras, délivrance de ce qui causait cet em-
barras, de ce qui embarrassait. 1| vivacité , bon-
ne grâce , air . manières aisées. H Hardiesse; au-
dace, témérité.
De»<pelii7.a(lo, «la. part. pass. de Despeluzar, et
adj. Déehevelé. c | Ebourriffé ; qui a les che-
veux nu 1.1 coiffure eu désordre. ¡ Mêlé , cutor-
lille. I Hérissé, dressé; se dit en parlant des
cheveux.
DeNpi'Iur.aiiiieiito , S' ni. di^spéhimainién-tn .
L'action de declieveler , de déranger les che-
veux.
DeNprliixnr. v. a. lUsjn'lour.ar. Déchevelor. met-
lie en désordre la clievelurc de quel(|u'un . lui
déranger les cheveux , le décoiffer , les lui mê-
ler . entortiller . défriser.
DeHpeliiKarM.- , v. pron. d ipélourar-sé. Se lié-
risser . se dresser, en parlant des cheveux.
l*eMprlii-#.nur ; v.a. V. Despeluzar.
Wr*ipelii'#,o. s. m. inus. d-spélou-'/.n. Etal des
cheveux qui se hérisM'ul , qui se dressent.
DeMpcllcjaflo . dn. part. pass. de Despellejar.
et adj. Kcorché , e. • Dépouille, Aie, enlevé.
DeMpfllfJiir , V. a. dispéillég-har. Dépouiller,
i'îer la peau d'un animal. ¡ Eccrcher. dépouil-
ler un animal de sa jieau.
DeMponadnr . s. m. déspénndor. Celui i\n\ sou-
lage ies peines . (jui console.
DeHpeiiatiitrit , s. f. despeñadura. Femme qui.
par une humanité mal entendue , élouffail les
moribonds, en leur appuyant le coude sur la
poitrine.
Denprnur , v. a. désp4nar. Tirer quelqu'un de
peine. ¡ Etouffer un moribond en lui appuyant
le coude sur la porlrine. on le dil des despeña-
duras. V. ce mol .
Despendedor, s. m. dèspéndé-dor. Di-'Sipateur,
celui qui dissipe son bien mal à propos . qui dé-
pense avec excès. ¡ dépensier; qui dépense beau-
coup, qui aime la dépense, qui a l'habitude de
la dépense.
Despender, v. a. déspéndtrr. Dépenser, dissiper,
prodiguer son bien. | Fig. Employer, consumer,
perdre le temps, la vue, etc.
Despeiifi». s. f. r/<!.îy)e/isa. Dépense; dans un châ-
teau . dans une maisoiiToyale , dans une com-
munauté,• se dit de l'emploi du iléjiensier el de
sa demeure. ¡ Dépense; dans les maisons par-
ticulières; se dil du lieu où l'on serre les provi-
sions el les différents objets pour le service de
la table. | Inus. Dépense; emploi de son bien. ||
Provision de vivres. \ .arrangement , marché
pour l'approvisionnement de paille et d'avoine.
¡ Provisions qu' acheté un maître d' hôlel. ||
Emploi de maitre-d'hôlel. de dépensier. ¡ Mar.
Cambuse; Icndroit diin bAlimenl où l'on dis-
tribue aux gens de l'équipage, les rations de vi-
vres, les provisions. ¡ PI. Despensas; inus. V.
ffastos, espensas.
Despeiisadanieiitt* , adv. déspénsadamén-té.
.\udacieusement; |hardiinent. | Précipitamment;
avec précipitation à la hâte.
De.«poii!><ii«io. da. adj. dèsfiénsa-da. Se dit d'une
bète affamée privée de sa ration ordinaire
Despeiisar, v. a. inus. dèspén-snr. Se repentir de
ce qiron a pensé.
Dcspenseria. s. f. inus. dèspénséri-a. Emploi,
fonction de maître d'hôtel, de dépensier.
Despeii.oiero, S. m. di'spénsc-rn. Dépensier; celui
qui est chargé, dans certaines communautés,
religiiusesdusoin, de la dépense de toute la com-
munauté. Il .Mailre-d'bôlel; pourvoyeur , dépen-
sier. ¡ Inus Maître d'hdtel chez le roi. ¡ í>ispen-
DES
— 121 —
DES
saleur; distributeur qui répartit, qui distribue
des biens qu'on lui a confiés à cet effet. ¡ Mar.
Distributeur; commis de la chambre, maître va-
let. ¡ Despensero mayor; premier maître-d-ho-
lel du roi.
Despen>i<'(a, S. f. inus. dim. de îiespensa.
UeMiioûMiluiiionte, adv. dèsp('(]nadam''n-tL Pré-
ci|iilaniin('iil ; avec précipitation. ¡ Téméraire-
nicnl; iiudacieusement.haniimeiil.
Ossiioñailrro, S. ni. dèspéffiiadê-ro. Précipice;
lieu fort b.is au dessous liMin lieu fort haut, où
l'on ne peut tomber sans péril de sa vie. ¡ Fig.
Précipice: grand malheur, ^'randedisgiAce. î Fig.
Perd; danger extraordinaire auquel quebiu^un
s'expose, perte certaine. ¡ Espèce de plan incli-
né du haut duquel on f.iil précipiter un taureau
dans un lac elc; pour l'y combattre à la nage ou
dans de petites barques.
DeHpoHitilero, l'n. adj. dèspénadé-ro. D'où l'on
peut aisément précipiter, qui esta propos pour
se précipiter.
DrM|ieiïit(llxo, ¡ru. adj. dèspégnadi-zo. Qui est à
propos, d-où l'on peut aisément se précipiter.
llPMpeundiira, S. f. inus. V. Despeñamiento.
Ucjaiu'ñaniiciito, S. m. dèspé<jnamién-to. L'ac-
tion de se précipiter. | Fig. Chute précipitée. V.
Despeño.
Dt'íi|ti-ñHr. v. a. à'espéçjnnr. Précipiter; jeter de
haut en bas, jeter d'un lieu élevé dans un lieu
fort bas, jeter dans un lieu profond, dans un
précipice.
Dcspeñiirsc. V. pron. dèspêgnar-sé. Se précipi-
ter; s'e\|M)>er au danger, se perdre, se plonger
dans les vices, courir à sa perte.
Dcxpoùo, s. m. despé-ijno. L'action de précipiter
ou de se précipiter, se jeter dans un précipice.
Il Fig. Chute préripitée. | Fig. Perte de crédit,
d'honneur, ele. \ Dévoiement, flux, cours de ven-
tre, diarrhée. ¡ Inus. Ruine; perte, perdition.
De.ipopitnj-Ne, v.pron. c/¿'.s7)(í/.i!far-.vé. S'égosiller;
crier, se faire mal au gosier à force de crier. ¡
Parler, crier avec véhémence. \ Parler, agir sans
rédexion. à l'étourdie, sans rime ni raison.
ncMpcraeioli, s. f. inus. V. Desesperación.
UcsperiiiiK», s. f. inus. dèspéran-ia. Manque ou
perle d'espérance. V. Desesperación.
UR.spi'i'iir, v. a. inus. V. Desesperar.
nospcrciidii*. v.a. (/è.s/)«'r/iOH(/ir.iVettOYcr; laver,
décrasser ce qui ne l'a pas été depuis long-
temps.
Dosporder, v. a. inus. V. Perder.
l>ONperdiplnd»nit'fitc. ndv. dèsphdiiindamfn-té.
Prid'usemeiil; avec prolusión, avec prodigalité.
DoMptM'diciado, da. part. pass. des Desperdiciar,
et adj. l'rodigué, c. ¡ Gaspillé; prodigué, dis-
si|ié.
DcNpcrdioiiidn, s. m. V. Desperdiciador.
McHpiTdu-iador, s. m. dèsp''rdi/.i(idor. Dissipa-
teur,- prodigue, dépensier, qui dépense beau-
coup. H (laspilleur; celui qui gaspille.
Ile.xpcrdiciadura, s. f. inus. V. I)e,s/)f'r(/irio.
IX'Mpordloiauiiciito, s. m. inus. V. D'-spcrdicio.
Uespcrdiriar, v. a. dèspêr-di/.iar. Mévendre ses
propriétés, etc, les vendre à vil prix. |1 Dilapider;
gaspiller, prodiguer, dissiper mal à pr(q)os. '|
Gaspiller; faire des dépenses inutiles. || Dcsyjer-
diciar el tiempo; perdre son temps, le mal em-
ployer.
DcMpcrdlcio, s. m. dèspérdi-zio. Profusion; pro-
digalité , mauvais emploi . dégût. l| Gaspillage;
dilapidation. ¡ Destruction; ruine d'une proprié-
té, perte d'une chose quelconque. ¡ Hebul; rési-
du qu'on iremploic plus, quon ne peut plus em-
ployer, ou que l'on n'emploie pas par mé^rardc.
UfMprrdisar. v. a. desperdigar. Séparer; désunir,
disperser, débander.
De.xptMcct'r, v. n. inus. V. Perecer.
Ue.NperpcprMc , v. pron. dèspéréiér-sé. Désirer
avec ardeur; se consumer, sécher d'envie. | De*-
perecerse de risa; crever de rire.
DL*.>4pcozar!4e, v. pron. diispéréiar-sé. S'étendre;
s'allonger en se réveillant, lorsqu'on est encore
à moitié endormi.
Oi'xpprcïo, s. m. V. Esperezo.
lloMperfilar , v. a. dèspérfilar. Peint. .\doucirç
arrondir les contours dune figure.
De.sperniarMc, v. pron, i/és/)i'r/i/ar-sé. Perdre le
prolil, cesser d'être en profil.
Do.«ip(>rniatiKado, du. part. pass. de Desperma-
tizar. et adj. Despermatisé, e.
UospiMinatixar. v. a. dèspérmatiiar. /)esperma-
tiser; ùler détruire le sperme, l'humeur sémi-
nale.
Defiipi'rmalfr.arMc, v. pron. dè'^pérmatizar-sé. Se
despermatiser; être despermatisé.
De.xperaïada, s. f. di'spérna-da. Pas de certaines
danses riisliqucs, qui consiste à sauter et à re-
tomber a plat, les jambes écartées.
Dfsporiiad!», lia. part. pass. de Despernar, et
ailj. Fig. Las; fatigué, harassé; qui a les jambes
rompues à force d'avoir marché.
Do.üpcrnai* . V. a. dèspé< nar. Couper, rompre,
abîmer, estropier les jambes, en empêcher, eu
ôter l'usage.
Ue<«perta«lor, s. m. dèspéi tador. Celui qui est
chargé ou qui a le soin d'éveiller quelqu'un, ¡
Fig. Chose qui occupe, qui donne beaucoup de
souci. ¡ Réveille malin; réveil, horloge ou mon-
tre, (|ui sonne pendant un certain espace de temps,
pour éveiller précisément à l'heure sur laquelle
on a mis l'aiguille en se coucbant.
Di'.'iperlainieiito. S. m. inus. dèspértamién-to.
Réveil ; cessation de sommeil , l'action do
s'éveiller.
DcNp<>r(aiitc, part. près. inus. de Despertar. Qui
réveille.
Despertar, V. n. dèsjiértar. S'éveiller , cesser de
dormir. | Devenir plus avisé; plus prudent, plus
en! en du.
McspiTiar, v. a. dèsp.'rlar. Eveiller: faire cesser
ou rompre le sommeil dune personne qui dort.
I Fig. Eveiller, stimuhr, exciter. ¡ Eveiller pro-
voijuer. ! Eveiller; donner de la gaîté, rendre
|>lus actif, j Ué\ ciller; éveiller. ¡ Fig. Rappeler,
éveiller, exciter, émouvoir, faire ressouvenir
d'une chose oubliée. ) Fig. Tirer, faire revenir
d'une erreur. | Déniaiser, éveiller, rendre moins
niais. ; Despertar á (¡uien diiernte . éveiller le,
chal()ui dort. é\ ciller une affaire qui était assou-
pie. Despertar el 'leseo, ragoûler , réveiller le
désir, remettre en appétit-
Di'Npcrtiir.xc, v. pron. dèsph-lar-sé. S'éveijler;
cesser de dormir. || Fig. Sé>eillert sortir Je <on
inaction. Il S'éveiller; S'égayer, se réjouir. |1 So
réveiller; s'éveiller.
B»e»ij»iTtoï,:». s. f. d''sp'h-t''-zn. Pn'vovance ; fa-
8
DES
— 122
DKS
cuité (le prévoir, connaissance d'une chose. V.
Prévision.
DcHitcMiiM, S, f. inus. V. Espcnxas, ijrtsto.
neH|ii'nar, s. m. inus. dèspéssiir. Déplaisir; dé-
gi)ùl, chagrin.
DcMpcnur, V. n. iiius. V. Espender, (¡(ittur.
l»ON|M*Mt<iiïar, V. a. despéstarjnar, (Her, arracher
los cils.
De.x|><-Miiifiai-Me , V. pron. dèspéslngnar-sé. F'\'¿.
Ne píis s'endormir, donner tous ses soins. || V.
Di'xltojar.s)'.
Deixprlrlllcnilo, ila. part. pas. de dcspetrifirnr.
Mépcti ilii', V.
DoH|>('(rilicai- , V. a. dùspétriftknr. Dépétrifior,
faire en snrtc «pi'uno personne cesse d'être pé-
trilire. stiiperaito.
llcsiioIrilirai'No . V. pron. dèspéfrifi'ar'sê. Se
(lépélrilier; sortir de In slupcfarlion,
DoMitoKiif, X. a. dcsju'/nr. Diininuor; rétrécir le
l)i)ul d'un tuyau pour le faire entrer dans un au-
tre. Il Parla^ier un plan ieonoj^raphique en par-
lies proportionnelles.
DoHppKo. s. m. f/i' .«/)(•-/'). Diminuí ion d'un tuyau
de fontaine à son extrémité pour le fiiire entrer
dans une autre. || Recoupement; retraite laite à
une assise.
Doupe/.oiiar, V. a. d(>spt'7.nnar. Oter, arracher la
queiu'dun fruit. | Diviser: séparer désunir deux
choses.
DenipcKonarHc, V. pron. dispéionar-sL Se rom-
pre, en parlant de la queue d'un fruit, d'uti es-
sieu de voiture, etc.
DPNpIatlailameiito, adv. inus. V. Desapiadada-
mente.
ncNpiadndo. «la. adj. inus. V. Desapiadado.
nr^picailo, «la. part. pass. de Di-v/i/rar. et adj.
Dépiqué, e. Il Fi^;. Dépicjué; détaché, qui n'est
Jiius de mauvaise humeur.
■trapicar, v. a. dèspH^nr. Dépiquer: mettre fin au
dépit, à rhiiuT-ur de quelqu'un, del'àcher. ¡ Sou-
lager; satislaire.
Ilc!«pipar<>i(>, V. pron. dèspikar-sé. Se dépiquer,
se déficher. ¡ Se satisfaire, se venger d'une in-
jure, prendre sa revanche.
Dospirarar, v. a. di's¡>il{arar. Purger un lieu de
cüq\iiiis. de vauriens, les roiwoyer.
UeNpioae-a^.ar, v. a. dèspi ara/.ar. Becqueter les
figues, se dit en parlant îles oiseaux.
Dcfipietiar, v. n. dèspiielitir. Egrener le raisin
avant de le presser, pour faire un meilleur vin.
j Chasser. jeter hors de loi l'humeur, l'humidi-
té* ¡ V. n. Fam. V. Morir.
Dcíipidida, S. f. dèspidi- da. Tube, tuyau de dé-
charge pour l'écoulement d"eaux surabondantes.
V. Desaijiiacero.
Dospidioiitc, s. m. inus. V. Expediente.
.Ile^pliM tainristf, adv. dèspii'rlanién-té. Ingé-
nieusement, fuicment, avec esprit, d'une maniè-
re éveillée.
.«csplorio, ta, adj. dèspiér-to. Eveillé,- qui ne
dort plus. 1 Soigneux; vigilant attentif, à ses in-
térêts. ' Fig. Se dit d'une passion qui est dans
tonte sa force; qui es toujours la même , qui n'a
rien peidu de sa vivacité. | Eveillé; vifaclif,
¡ Soñar despierto, parler sans fondement; sans
savoir ce qu'on dit.
DcMpio7/o, s. m. dèspié-io. Â.rrhit. Recoupement;
jetraite faiteaux assises.
llc>ipilfarrndaiiipiite.adv.(íeí;)í/y(ir(a<íam^rt-<<*.
D"uiie maoiéie déguenillée.
UoMplIfarradn, du. part. pas. de Despilfarrar.
et udj (;as|)i|l('.. (.. ¡ Déguenillé; couvert de hail-
lons. I Casa despUfarrailo; ménage décousu.
WcMpiifarrur, v. a. í/(',v/>í//í/(; «r. (j;lter:mellre en
tlesordie. ¡ CiaspiUer; ¡aire ^es déjienses inuti-
les.
Up.<«piirarr<i, s. m. dhpiifa-rro. Abus; mauvais
usage. ¡ Mídpropiete; def.uit de propreté, saleté,
î (ia-pilhige; iietion de gaspiller, de dissiper, dc
faire loules sortes de dépenses inutih'S.
UrMpiiirt-M, s. m, pi. dèspinn-i.i'ss. Pinces des
énoueuses, d mt on se sert dans les manufactu-
res de draps. V. Pinzas.
nt'Npititnr, V. a. dèspinutar. ElTacer; faire dispa-
raiire ee >|iii est peint. | Fig. Changer; déligu-
rer, brouiller les choses de manière (jue l-événc-
ment soil le contraire de te qu'on attendait.
ncMpiatai-, V. n. dèspinnlar. Fig. Dégénérer; se
relAelier diî la vertu , de la probité, des mœurs,
de l'honneur de ses ancêtres.
DoNpiiitarf^e. v. j>ron. dcspinniar-sé. Se tromper
au ¡PU ; prenilre une rarte p;)ur une antre. || .Yo
desiiiitlai sele à iiiio ahpina peisnna ó rosa; se
rajipeler, a\oir présente à l'esprit une pirsoimc,
ou une eho-ic (\uoiqii'oii l'ail vue rarement.
UcMpiiixudi-fa, s. f. di'spinniadi'-ra. ^fanuf. E-
uoiieii-t ; eelle (pii épluihe les draps, qui en ar-
rache les ud'uds. ¡I Pincettes pour épincer les
draps.
DoMpiiixar , V. a. déspinn/.ar. Manuf. Enouer;
éplucher les diaps. en ôter les nu'uds.
I>(>»>pln7.a!4 , s. f. pi. di'spinn-rass. Instrument
pour énouer, éplucher les drajis. V. Pinzas.
Despiojar, V. a. déspini^-har. Epouillcr; ôter les
poux. Il Fig. et fam. Tuer quelqu'un, le sortir de
I la misère.
D(>.«pl<|iie , s. m. f/('s;>i-/ié. Satisfaetion; répara-
tion, vengeance quon lire d'une injure.
Di>>ipii-itai3<>, da. adj. inus. despirita-do. Qui n'a
pas, (piim.inque de force, d'énergie, de vigueur.
Eipj^pixoai' , V. a. dèspii ar. Rriscr; réduire une
; chose en petits morceaux.
Di'iipizeMrNe, v.pron. despii.'ar-sé. Mettre toute
I son altention , tous ses sens , donner toute son
application à u-ie chose.
Desplace!', s. m. di^splaierr. Déplaisir ; chagrin,
mécontentement, peine, déiioùt.
Desplarer. \ .a. dèspi are <r. Déplaire; fâcher, cha-
griner, être désagréable, faire de la peine.
Desplaciste, adj. inus. V. Desapacible, desagra-
dable.
De.xplaciblcnientp, adv. inus. Y. Desapaeible-
I mente.
Desplaciente, part. près. inus. du v. desplacer.
Déplaisant ; qui tléplail.
Desplanar, V. a. inus. Y. E.rplirar.
i Dcspiaiitarioii , S. f. dèsplantaiAon. Déplanla-
tion; l'action de déplanter, d'arracher des plan-
tes.
Desplaiitadar , s. m. dèsplanlador. Hortic. Dé-
plantoir ; instrument du jardinage, en forme de
bêche recourbée ou cylindrique , qui sert à dé-
planter les végétaux, sur tout les plantes délica-
i les. Il Déplanteur; ouvrier qui fait métier de dé-
planter ou d'arracher les arbres.
; Desplantar , V. a. inus. (/ès;)ia«far. Déplanter;
DES
— 123 —
DES
tléraciiier. V. Desarrai.iar. Il Déplanter un jar-
din ; airaihcr tout ce (¡n; s'y trouve.
Uesiilaiitiir.oit', v. pron. dèspùiular-si':. Daii^i l'os-
crimc et la danse, perdre l'aplomb, prendre une
position oblique, iiulinéc.
Dompliuite, S. m. dèsplan-té. Esgri. Posture obli-
que.
D(>M|>l:itar, V. a. dèsplalnr. Sé|)arer l'argent qui
fonuc ;illii)};e, qui se trouve en combinaison avec
d'autres mclaux.
ncspiatc. s. m. ilèsphi-té. Séparation de l'argent
d'avec les autres niéiaux.
UpMplatca«lo , «lu. adj. et part. pass. du v. des-
plale/ir. Désargenté, e; dégnrni d-ar(.'enl, se dit
d'une eliose qui était argentée.
DPNpIatcar, V. a. dèsplaté'ir. Désargenter; enle-
ver l'argent d'une (hose qui était argentée.
De.xplatoarNo, v. prou, dèsjdatéar-sé. Se désar-
genter; être désargenté.
Bciplayar, v. a. inus. V. Explayar,
Desplayar, v. n. dèsplaiar.Se retirer, en parlant
de la mer.
Dcx-plaKad», «la. adj. et part. pass. du v. despla--
zar. Déi laeé, e; qui a quitté la place qu'il occu-
pait ou dont on a pris la place.
DcNpIazumitMitu, s. m. dèsplazamién-to. Dépla-
cement ; action de déplacer, se dit des choses
qu'oïl change de place. || DéplaiemeiU; action de
se déplacer . se dit des personnes qui se dépla-
cent. Ij Mar. Déiilaceineiil ; place qu'occupe dans
l'eau toute la carène d'un bâtiment; volume
d'eau ainsi déplacé par le bAtimeiit.
Se.xplaxnr , \. a. dèsplniar. Déjilacer; óter de sa
place; se dit des personnes et des choses.
DcMpli'^iiilaiiK'iito . adv. inus. dlsph'fiadnmihi-
l('. Ouveiicuient ; fi anchemenl , hautement. ||
Expressément; en termes formels.
UcMplcsail». «la. part. pass. du v. desplegar. Dé-
ployé, e; déplié, e.
Dcsplesadiira , s. f. dúsph''(j(id<ni-rn. Déploie-
ment ; l'action de dé()lier, ou l'elTet de celte ac-
tion. Il rig. Explication; éclaircissement.
De^pU'S^iV V- n.dèsplt'unr. Dé|)loyer; ouvrir, éten-
dre ce iiui était ployé. | Fig. Déjiloyer; montrer
dans tout son jour. | Déployer; étaler, faire pa-
rade. || Milit. Dcspli'tjiir un ejército; déployer
une armée , la développer sur le front et sur les
ailes, lui faire occu|)er un plus grand espace de
terrain , une plus grande lif;nc eu présence de
l'ennemi. = /)c's/)fei/rir In columna; déployer la
colonne ; pas-er de l'ordre en colonne à l'ordre
de bat?illc. |1 Déplier; ouvrir, étendre ce qui était
plié.
■•ej<pii>gar.«i«>, v. pron. d¿'splé(¡nr-sé. Se déployer;
être déployé ; dans les mêmes arce[)iions que le
\erbe actif. || Se déplier; être déplié.
Denpicso, s. m. ddsplé-go. Explication, dclaircis-
sement.
D<>Npiimiet(>ar, wa.dèspUfjuélénr. Agric. Epam-
prer la \igne, couper, arracher les pampres inu-
tiles.
DPNpli«-siio. s. m. dèsplii'-ijué. Déploiement; ac-
tion de déployer , étal de ce qui est déployé. ||
Dépb iement ; manceuvre militaire ou action de
fornu r en bataille une troupe qui était en cidon-
ne. Il (iran dc.ipUegue de fuerzas ; déploieinenl
de brees.
DcMplonindo, da. adj. dèsploma-do. Devers; qui
n'est pas d'ajdomb, qui penche, qui est déversé.
Dc«tplonia«lo , da. part. pass. du v. desplomar.
Surplombé, e.
Desplumar , v. a. desplomar. Faire sortir de la
ligne perpendiculaire, détruire l'aplomb, faire
surplomber.
D«'i><ploiiiarMc>, v. pron. di'.splomnr-sé. Surjilom-
ber, saillir, perdre l'plomb, s'écarter de la ligne
perpeii(li( ulaire. Il Fig. S'écrouler 5 tomber un
s* :i naissant.
DcMpIomo , S. m. dèsplo-mo. Surplomb; défaut
d'ajilomb, éloignenu-ut de l'aplomb, écart de la
ligne perpendiculaire.
i»<'Mploiiia«iu , da. part. pass. du V. desplumar.
Déplumé, e.
I>e.spliiiiia«liira , s. f. disploumndou-ra. .\ction
de déplumer.
UcKpIiiitiar, v. a. d'espioumar. Déplumer,' plumer,
ôler les plumes aux oiseaux | Fig. et fam. Dé-
¡)lumer; dépouiller (jucl'un; lui soutirer de lar-
gent.
EtcMpluinai'iap, v. pron. dèsplnumnr-sé. Se dépla-
mer ; perdre ses plumes. |i Se déplumer,- s'arra-
cher les plumes.
D('Hpalilavi«>n. s. f. dhspohln/.iov . Dépeuplement;
action de depeujder. j Dépeuplement, dépopula-
tion; élat d'un l'ays déplenpié.
ncMpottlada, S. f. inus. V. Despoblación.
Dospublatio , «la. part. pass. du. v. despoblar.
Dépeuplé, e. | adj. Dépeu|)lé. désert.
Dosp(»Stla«Io, s. m. dùspobla-do. Désert, solitude,
heu inhabité.
OoMpotilatlar, vn. S. dèspobtador. Dépopulaleur;
qui dépeuple, (jui ravage.
n«v«pof»laiiii('n(o. s. m. V. Despoblación.
U«'!>ipM!>lav. V. a. despoblar. Dépeupler ; détruire
la population, dégarnir d'habitants, en diminuer
considérablement le nombre. ¡ Dépeupler ; par
extension, de^'arnir un lieu de la idus grande
partie des animaux qui s'y trouvent, ((ui l'habi-
tent, i Dépeupler; se dit eussi d'un bois, d'une
foret . d'une pépinière dont on tire une grande
quantité d'arbres ou de plant*.
Uo.opoblarMf , v. pron. di-spoblar-s>L Se dépeu-
pler; être dépeuplé, dégarni d'habitants, dimi-
nuer en population. || Se déjienpler; en parlant
d'une garenne, d'un colombier, etc.
Uespodorado, da. adj. iuus. dèsjiodéra-do. Dé-
possédé.
0<'sp»J:îd<i . «I.i. pirl. pa-is. du V. d"sp' ¡ar. Dé-
pouille, e; dévalisé, e. etc. V. Despojar.
lícKpojadoi-, ra. S. dèsjion-lintlor. Spoliateur; ce-
lui qui ilepossède, qui depouible.
Doispoji;tiiieiit«<i . S m. lUspojamièii-lo. Spolia-
tion; action de déposséder. | l)i'pouillement; ac-
tion de dépouiller, de se dépouiller.
Hfnpnj.iir, V. a. dcspng-bar. Dépouiller; enlever a
quelqu'un ses babils, ses elVels , avec violence.
¡Fig. Dépouiller; dépo^séde^ priver, denuer
quebiu'un. lui ra\ ir ce qui lui appartient, ses ri-
chesses, ses emplois, etc. ¡ Dépouiller; l'iler, en-
lever ce qui garnit, ce qui enveloppe, ce qui cou-
vre, ce qui accompagne.. ¡ Dcspi-jnr t/n arbol df
su corteza; dépouiller un arbre de son ccorce.
l'écorcer.
UeMpoJar.NO. V. pron. dè.spog~har-sc. Se decouil--
1er, être dépouille ; changer de peau, perdre sa
peau en parhml des serpents cl de certains aui-
DliS
— 12Ï —
DES
maux arlieulis qui (liaiipcnl do tomps en Icmps
l'cuM'lupiic (■■i)i(li'iiiiiiiiii'. ¡ Se (K'piiuilli'r: se pri-
ver de son l)ieii en fnveurde (iiiel(iu'iiii. ¡ S'em-
ploie dans les mêmes aeieplions que le veibe
an if.
DcK|iojo. s. m. (¡cspofi-ho. Dépouille; signifie
piopn nient l'enveloppe (^piderniique que rejel-
ten( il (|ii( Ujiíes (Imkiui's (erliiins Hiiiiniiiix. |
l'oés. Dépouille, le corp> d'un lininnie n|)iés sa
nioil, eoiisidéré eoinine l'ciiM-lopiie mortelle
d'où s'e>l éeliappée l'Ame. | Deponile; sedil('';;a-
leineiit desellels'jde eorps. des\(ieinenls qu'une
persdiine dei éiUc portail liabiluelicmeiil. || Dé
pouille;enf:éii(riil, ee i|ui sert à vêtir queli]u'un.
Il I'i|.'. Déiionille; biens ra\ is, toute elidsc (|iic
l'on arqniert ou dont on s'ein|iare au détrinieot,
au préjudice d-aiitiui. | Milit. Dépouille; ordi-
nairement, au pluriel; tout ee qu'on enlé\e à
l'ennemi dans une bataille. || Ilisl. rom. Dcspo-
joí ó/)ÍHO)s; dépouilles opimes; rêeompeiise ae-
eordéeau soldat qui avait tué de sa main le elicf
des ennemis et qui eoiisistail dans le droit de
s'approprier les dépouilles de ee ehef. | Dé|)oui-
lle; le ventre, [la IVesiiie, la lêteet les extrémi-
16s des animaux de bourlierie. H l'rat. Spoliation,
tléposscssiun. H rillat'e, l'a( lion de piller. | inus.
V. Ksjwlio. \\ l'rat. MniidumicHlo de despojo;
sentenee juridique qui dépouille d'une posses-
sion injuste. Il Art. Cul. lirsjiojos: desserte; en-
semble des mets, des viandes que l'on a desser-
vis, ôtés de dessus la table. || Menus; abattis de
volailles, l'extrémité des membres de la {grosse,
volaille et eertaines parties comestibles de leur
intérieur. | Dur dcsiinjos por dvnihos\ donner
les matériaux dun édi'lice pour les frais d.- la dé-
molition, ¡¡rrai. Dé^uerpissement; abandunne-
mcnl de la possession d'un immeuble.
ne.*(|iolva«lo.<lH. p. pas. de despolvar. V. ce mot.
Uow|>olvai', V, a. (ícíj'oírar. Oler, secouer la pous-
sière; époudrer.
nos|tolvoieudo, da. p. pas. de despolvorear.
\. ce mot.
l$e!U|iol\oii<ni-, V. a. despolvorear. Epoudrer,
éjiünsseter; secouer, ôler la poussière. "|| Fig.
Ecarter, dissiper; éloij;ner. rejetter loin de soi.
l»e»ipolvoiizai', V. a. mus. V. Despolvorear.
Iío.6;i»«ij«T, V. a. inus. V. Deponer.
E$r.«|(onei'Mi>, V. pron. despnnér-sé. Cesser de
pondre, de faire des oeufs, en parlant des oiseaux
de basse-cour.
E»<'K>|iolniiKncioii , S. f. dcspolaramion. Phvs.
Dépolarisation; action de dépolaviser, de détrui-
re l'étal qui constitue la polarisation, rbénomè-
ne qui a lieu lorsqu'un faisceau polarisé de lu-
mière traverse un prisme birélrigeiil dans une
certaine direction; c'esl-à-dirc que le faisceau
analysé avec ce prisme donne dans tous les sens
deux imapes blanches cl d'une éfiale intensité.
l>C!<|tolni-i7,udo, da. p, pas. de despolarizar. Dé-
polarisé, e.
»r!<polni;lKni', v. a. despolarhar. Phys. Dcpola-
riser; détruire on faire cesser l'étal de polarisa-
tion.
Deüg»oinrÍ7,nr!«r. v. pron. despolarhar-sé. Se dé-
polariser; être dépolarisé.
l>CMpn|MiliiriiKacinii . S. f. dcspopoularÍ7.(aion.
Folil. Depopularisalion; perle de la popularité,
faire perdre la cousidcralion, la faveur populai-
re. Il Dépopulariser; se dit des choses qui oica-
sionent la de|iopularisalion, la perle de la faveur
populaire.
l>i-i«l>«i|»iiliiri/arNr, v. jiron. desjiapoularir.ar-sé.
Se dépopulnri-er; perdre la considêralion, le suf-
fia;:e populaire.
Il<'K|ioii|iii-ioiiar, V. a. inus. despori ¿rouar. Ti-
ler dun liru >ali' et malpropre.
UcM|iiti-iiiiado. du. jiari. pus. de desporliUar
\.\\\ Cl Ile. e.
j n(>H|M>rtilliir. V. a. detporliltar. inus. Egueulcr,
ébrécher. |i Iiius.V. .Mellar.
I DcM|ioH, ad\. inus. V. Despues.
ll<-i«|M>Maciuii. s. f. inus. \ . Desposorio.
I Ut'K|>itMado. da. p. pas. de desposar. Fiancé, p.
) ll'dj.Oui a des meiiolles aux poignets, aux
I mains.
OoN|toNiiJaN, s. f. pi. inus. V. Esponsales.
I IkiwiiuNaiii lento, s. m. inus. V. Desjiosttrio.
\nvnitttmt\v. V a. desposar. Fiancer, marier, unir
par uni' cérémonie i-ideiinelle, ¡tar une promesse
de s'épouser. Se dit |ilusordinaircment des céré-
monies observées jiar l'église pour les liançailles.
Uf.xpoNarNo, V. pron. despossar-sé. Se lianier; se
marier; êlrc liaiicé, marié. || Fig. Se joindre,
s'unir.
DrNpoMordor, s. ni- desposéédor. Spoliateur; ce-
lui qui dépouille, qui dé|io?i-ède.
DoHpo.Mcor, v.a, despostérr. Dé|iosséder; ôter la
possession d'une cliose à quehiu'un, enlever à
(jnelqu'un ce qu'il possède- 1| Déposséder quel-
qu'un d'une cliarge, d'une dignité, d'un lion-
neur, d'une position. || Fig. Dé|)ossé(Ier quel-
qu'un de sa réputation, de sou honneur, de la
gloire, etc.
Uespo.xecrse, v. pron. despo'sséérr-sé. Se dépos-
i séder; être dépossédé, perdre sa possession.
Oi'spu.seido, da. p. pas. de desposeer. Dcpos- ,
sèdé, e.
DeKpo.xcinilcnto, S. m. desposséimién-tà. D6-
vestilure; dépossession; la dévcslilure d'une
charge, d'une bénéfice.
DeNpM»<('iiioii, s. f. desposséssion. Dépossession;,
action de déposséder; état d'une personne dé-
possédée.
De.xpo.Kino, S. m. despossi-no. Philol. Désposy-
ne; qui appartient an maître. Ce nom aélé don-^
né aux parents de J. C.
De.«ipo.x«»i-io, s. m. desposso-rio. Desponsaiion;
iianijaillcs, cérémonies que célèbre l'église pour
fiancer.
Déiiputa, s. m. drs-pota. Despote; titre donné
aux gouverneurs de certains étals tributaires de
la Turquie. || DesiKite; souverain dont le pou- .
voir est absolu, sans contrôle, qui ne connait
d'autre loi que sa volonté. 1 Despote; celui qui
tyrannise ceux qui l'environnent, ceux qui l'en-
toiiient. ou qui dépendent de lui. ¡j Ilisl. Dcspo-
! te; titre honorilique, que lis empereurs se réser-
! vèreiil dans l'origine et quils accordèrent en-
j suite à leurs fils, à leurs gendres, à leurs pa-
; rents.
Ifoüpútlcamcnte, adv. dcspolihamén-té. Dcspo
I tiquement; d'une manière despotique, avec des"
I potisme.
iDcjspûtico, ca. adj. i?es77()-f?'.o. Despotique; ab-
solu, arbitraire, indépendant.
; uespolisuio. s. m. c/eijJoii5-nio.Despotisrae;pou
DES
— 125 —
DES
voir absolu, arbitraire, illimité, qui ne reconnaît
d'autre règle que la voionl(^ du deïpole. I
DÓHpotn, s. m. iiius. V. Vi'spola.
nc»iiM>triraniii-i!(» , S. m. des¡i<)trikamién-to.
Défíoi-^imeui; bal)illaf;e. bavardage; action de
parlera tout (iropo^, saiii^ r«''gle ni mesure.
Deoipoli-icsir. v. a. despvlrtkur . Dégoi-ser; parier
plus (ju-il ne faut et a*ecbeaueou|) de \olubilite.
DeMpoli-icarNC, V. pron. despolrt ar-sé. Se dé-
guiser; se dégourdir, se déniaiser. ¡
»e!>ii»r«'i'iiil»lí*. atlj- il('s¡n¿/.i(t-hl¿. Méprisable; i
pau>re, niiUivais. digne de mépris. |
líe.spi-oeinílo, du. p. pas. de ilasprcrinr. Dépri-
sc. e; méprisé, e. S-emploie adjectivement. || j
adj. ¡nus- V. Descuidado. I
DeMprrriador. S. m. drspréiia-dor. Déprisanl;
celui qui déprise, qui méprise. |
ItcNproriamit'iitu, S- m. idus. Y. Desprecio. I
UcNproclar. v. a. desprviifir. Mépriser, dépriser;
faire peu de €as. || Décrédiler; faiic perdre le
crédit. Il Réfuter; rejeter, avec dureté, avec ru-
desse. Il Despreciar la vida; faire bon marché de
sa vie.
DrNprccio, s. m. despre-iio. Mépris; dédain, op-
probre, dérision, moquerie. |¡ Rebut; action de
rebuter.
DcKprt-iKlor, v. a. despréndérr. Déprendre, dé-
tailler, séparer, en parlant d'êtres animés,
dMiiimau\ tini se battent.
ftesiivvnávvsv, \. \nüi). di'spréndi'rr-sé. Se dé-
prcndre;sc détacber;tomber aveerapidité. j Fig.
Se détacher; se désister, se dessaisir. || Fig. Se
départir, démordre. | Cliim. Se dégager; se vo-
latiliser, en parlant d-uii gaz, etc.
Oo.uproiitlitin, «la. p. pas. de Desprender. Déta-
ché , e. Il Cliiiii. Dégagé , e.
De.Hpi'oiifliiiiicitt», s. m. di-spréndimicn-to. Des-
saisissement ; aelion de détacher et de se déta-
cher. Il Chim. Dégagement; évaporation des gaz,
des vapeurs.
■>e»iprcii>«adu, da. p. pas. de Despn'tisar. Dé-
pressé , e.
Bcs\trvnsni\ V. ». déspréiisar. Dépresser; ôter,
tirer de la presse.
Dewprcusar.m*. v. prou . dèsprétisar-sé. Se dé-
presser ; être dépressé.
Dt'Hpi'rociipacioii. s. f. dèspréokoiipnzioii . Li-
berté d'espnl . de rriiyaiice, etc. par opposition
à prcocupaciiux. \ Manque de préoeeupalion.
UvMprooriipado, da. p. pas. de Desjireocupar.
DépreiKCupé, e.
Ue.«^prri>riipar, \. a. fiès/)r^o/.OMpar. Dépréoccu-
|ier. désm l'ai lier , déprévenir, ôter la préoccupa-
lion, tirer dune pi éiH'cnpation.
M«->>prforiipary<>. v. pron. <li-sprvnl,ou]>ar-sé. Se
depréiM eui)er; être dépréocciipé , se tirer soi-mê-
me d'une preoci npation.
nesprot.xia , s. f. dcsprt''(-7.ia. Hot. Dépréizie;
genre df la famille des graminées ¡¡halaiiileVs,
comirciKint des plantes herbaeées du Mexi(|ue.
Di'.«prov<>iifloii, s. f. di'sprévniï.idii. ImpreMi-
vance-, mamiue de prévoyance, de prépaialiis.
de mesures.
UrvpiTioiiidaiiionto, adv. désprcvéiiidain¿n-lr.
Au dépourvu, sans prévoyance, sans prépa-
ratifs.
UCMprctenido , du. adj. di^spróví-ni—do. Dé-
pourvu ; qui manque des choses nécessaires, de
prévoyance. | Coger desprevenido; prendre au
dépourvu.
DcHpi-ry.. s. m. inus. V. Desprecio. \\ inus. Pral.
Conliiniue.
Uc-»<principiy.ado, da. p. pas. dc /Jf.s/^ru.ciyn-
zar. Déprincipisé, e. S'emploie adjeciivemenl.
»«.Npi-li.elpi/.ar, V. a. dèsprinmipaar. Deprinci-
piser lotería qualité, le litre de prime.
»,.Nprlva.i»a. s. f. desp'iian-ui iiius. Perte de
la faveur . des bonnes grâces de 1 amitie de quel-
qu'un et plus particulieiemenl de la laveur, du
favoritisme du souverain.
D.-«p.-Iv».-. V. a. desp'ivar. inus. Faire perdre les
bonnes grâces, l'amiliédc quelqu'un, le lavori-
lisme du souverain.
uesprivar. v. n. Déchoir de la faveur, de lami-
tie . du favoritisme dont ou jouissiiit.
Despiol.H.lr.v. a. dé.sprohihir. Depiobibcr ; ces-
ser de prohiber, annuler, lever une probibi-
Dfiproplaclon . s. f. dcspropiaiion Jurispr.
Des«asiiie- formalité an moyen de laquelle ou
opérait autrefois l'aliénation d'un héritage, a
la suite d'une donation, d'une vente, d'u»
échange; ou bien par laquelle on conférait un
droit d'bypolbé(iuc. en conséquence d'un con-
trat de prêt . de rente, etc.
Respr«piar. v. a. inus. V. Desapropiar.
l».-«pr.M.«.'.'lo... s. f. (/è.s/)roy.orzion. Dispropor-
tion . manque de proportion . de convenance.
■»eMM'«p«.rfio..«danMM.ic , adv. despropomo-
nadawhi-W. Disproporlionnemenl , d'une ma-
; niére dispro; orlionnce.
i Desproporcionado, da. p. pas. de Despropor-
\ r/o»,rir. Disproportionne, ee,
„ .......t. V a desinoiwrcwnar, Dis-
] DeNpropoifi«fi>a« • >• <>• "i^;" / '
propoi tionner ; ôter les proportions.
Uesplopo^uadislmo, »««• "dj. sup. de Despro-
pasilado
1111:11 IIUIU. . , •. Í II.
Oospropo^llado. da. adj.(/e5,.To/K)5í.ía-J« Ab-
surde, impertinent , h.MS de propos, ridicule,
saugreuu. .. îu^,.^a:,/,
«. ••.«cm dèsvropo-ssito. Absurdité,
Despropósito, s. m. «es/'";"
imperlinenre ; coq á l'ànc.
Desi
Incartade,
sproveer' v." a. desproveer. Depourvoir ; priver
, • • ,ipun,iiir de ce qn est necessai-
de provisions . uegai nii iir v» 1
re.iiMilit. Démunir; ôter les munitions, les
subsistances, les défenses. ,.
,• r>r<iii di'^nrotetri -se, ac uc-
De-
uil e : être démuni. • , a *a
. . #„ adv disvrovcidamin—té.
Desproveldaimiiie . auv.cr-/'
. 1 .■;„ii= V luDVinddnniCnle.
Au dépourvu, \uius. v./n"/<>
' . . V n ii;is de Desproveer
De^pi-oveido, drt. P- P'"'- "^ ^ '
pourvu, e. „,. ,/,-..,nroreÍHuefi-ío. Inus.
Des|»r<»velmleiil«. s. !"• / ■■.„,,„ ...an.nio
K-a, de ce qui est dépourvu; discltc , manque
de cli..ses 'H'^'-^^";"';„^ ■ de Desproveer.
Desprovisto, tu. p. V'»^- 'f'^r- " '
D's,i;':MU:e.«.Uado.da.p.pas. de/)e.,roc/«-
CKi/cin . Diprovincialise , e.
»c.MM.^.i..rl..l»/.«r. V. a. ,/é.,.roc..<n/.<W.zflr. De-
pi'.!,nc,aUser;ôter, faire perdre les manieres
Dcsmi'cbic '"s. m. de.'>poué-blé. Dépopulation,
^X:;ÍM;^^er un pays de ses habitants elle
résultai de cette action.
DKS
— 126 —
DES
neniMK'lilo. s. m. ¡uns. V. Despoblaiiun.
W<-H|tiiciiie. s. m. iiMis. V. Marceo.
tt*--Hi»uóm, aós. uèspDnfs.s. Apres, ensuite; adver-
be de lemps ci de licu.iil'rep. Après; préposi-
tion de temps, doidre pt de lieu; s'eniploip
|)our exprimer lu sneccs.Ninn des |)i'rsoiines et
des elio-es, et se phice dcNiinl le nom de la ppr-
soiiiie cl de la i liose ipii iii préicdc d'iuitri's pur
ordre (le lcn)ps et di'licu. I>rs' nrs. est toujours
suivi de lii pirposilioii de. /íí'.v;mc.< dr tuntas
anitari/ities ; Bpré< Iniil d';ij:iliiliims. ¡)i,x uiil
uitDS dcsiiiips ilf Ahralinin; deux inilli' nus ajirés
Abraliiim. La ¡data i-xtà dpspiivs del oro; l'ar-
gent vient après Idr.ji />('.î/h/('.» iIp; maL-rè: dr.i-
jmex dr tanins niannitlas cl hnmhrc es todavía
incicdniii: après tant de luervrillrs , malgré
tant de merveilles . riioninie est eneore inerè-
dnle 11 Dcrrièri-; estar después de (i/¡/uno, être
derrière (jueliiu'un. 1
UcNitiKrttw, tu. I». pas, irrefr. de Dcspouvr. Y. ce
mot. I
nosiMiJuN, adv. irre(ï. V. Dcspncs.
MfM|>uliiit». (In. p. pas. de Despulir. Dépoli, e. |
UeHpiiliiiilciito. s. m. d' siiniilinii('n-to. Dépoli; ■
qiialilede ci- qui est dépoli nAiMiou de dépolir. 1
Despulir, V. a. dcspn-illr. Deponlir ; ôter le poli;
en parlant des choses. jj—Se pron. Se dépolir;
être dépoli ; perdre le pidi.
UeN|»iilMtir, V. a. dèsf)(iulsar. Inus. Laisser quel-
(¡u'uii sans ¡louls et sans forte.
De(<piilf<iir>«', V. j)ron. dèspoul sar-se . S'('mnii\n\r
se trou!)ler , s"af;iter violeniment.iiriiî. Se pas-
sionner pour un ohji-t , l'aimer , le désirer avec
ardeur . épcrdumcnl.
DcNpullar. V. a. inus. V. Desnudar. '.
ncKpiiiiiitrioii, s. f. dêspnn'uazion. Chim. Des- '
pumaiion; opération par laquelle on ôle l'éeu-
me et les impuretés que la eoctiona fait mon-
ter à la surlace d'un liquide en ébuliilion. i
Dospiiniado. fia. p. pas. de Despu7nar. Despu- I
mé , e-ii Kcumé e.
Uesptiiiiar, V. a. dèspmnnar. Chim. Despumer.
enlever l'écume; clarifier, purifier. nEcumcr;
ôter l'é( unie. V. Espumar.
DcKpiintadu, «la. p. pas. de Despuntar- V. ce
mot,
»e.«piintacliirn. s. f. despountadou-rn Action ;
d'épointer. d-émousser et le résultai de cette '
action. '\ La partie épi.iutée. i
Despuntar, v. a. ilcsjnDtutnr. Kiiointer; émous- '
ser. ôter la i>ointe. | mus. Drsapuulnr. \\ Ra-
fraîchir, ro};iier. Il Kirioler; ôlcr la fiole ou la
feuille des lilés. lors qu-avanll-hiver elle pous-
setropfort. | Châtrer une ruche; enleveravecun '
conicau de 1er l'ait exprès la ciie et le miel d'u- [
ne ruche. || Dépoinler; couper les points qui rc- '
tienemeiit les plis d'une pièce d'étolTe.
De>ipiii-.(ar, v. n. ]\lar. Doubler un cap. Il Fi^. '
Montrer (le l'esprit, de la vivacité, se distiu- 1
gucr. |¡ Lclore; commencer à paraître, en par-
lant deshimiousdesardres. desplantes. || l'oiu- .
dre;coMimciueraluiie.à paraître. en parlant du
jour, de l'aurore, etc. | inus. V. Desapuntar. | '
Des¡nniar el din . la aurora, el sol; poindre, |
commencer a briller, à paraître. ¡
l*e!«npuiitar, v. pron. desponntir-sé. S'épninter; ;
(Hre épointé, faussé, replié. |i Comm. Sedépuin- 1
lé, être dcpoinic.
UeMpiiiitc, s. m. (/('i/*onn-/(f.Coinm. Dépoiniage;
i aci tioii de dépoiiiier, de couper les poiiitsqui re-
tiiiiieiii les plis d'une pièce d'élolTu.
HcMpiix. prepos. inus. V. Uespues.
ltcM|Mi(acl<iii. s. f. inus. Disputa
l>c-i|<ic. ailv. inus V. Desde tpic. Luei/o que.
l»cM«|ii«-|iraii(o , s. m. iiiu-i. V. (Juchranlo.
n('M<|iifjiiii(». part. pass. de desqurjur. V. ce mot.
U<>H(|ii(jiir . v. a. d-slii'-ij- har. Prendre des bou-
tures; séparer du tronc de petites branches qui
plantees en terre picnuciit racine.
Ucoqiieji-, s. \n. dci cij-lié. Action de planter des
boutures.
nenqHoror, v. a. Dévoiiloir; cesser de vouloir.
l><v«<|uldailo. «la. part. pa«.s. du v. Desquiciar.
Ui'«.(|iiiri M . V. a. (/cikiziiir. Oler une porte, etc
de (lessii- -e> ;;i.nds. || Fi^' Déranger: boulever-
ser, ébranler, remire m >ins solide. || Fi^' inus.
Détourner dune liaison, d'un engagement con-
tracté.
DeM(|iiidarMc, v. pron. deskiiiar-sé. Etre enlevé
de dessus ses jionds, en parlant de une porte,
etc. Il Fij;. Se déranger t, se b<uileverser; s'é-
branler, être bouleversé, ébranlé. Il Fig. inus.
Se détourner d'une liair>üii; être détourné, sedé-
toiirner soi- même.
Dcxiiiilerd». «la. adj. inus. V. Izquierdo,
W4>*«|iii;;;cra(lo, du. part. pass. du V. Desqui-
jerar.
DcH<|iii»t>rar, v. a. desViii-hérar Srier une pièce
de bois jusqu'à l'endroit (jui doit former le te-
non.
Dr.*i«|iiijnrrndn, du. ad), cl part, pass. du V.
Dcsiinijarrar.
l»«'s<|iiij!tri-aiiiit'nto. S. m. deshig-harramién-
tii. L'action de déuiantibuler; de rompre les
mâchoires.
UoM«|tiiJarrMr, v. a. deshij-harrar. Démantibu-
ler, romiire les mâchoires. || Des(piijarrnr leo-
nes; fig. Faire lerodomont, le sac a diables.
Dr»i<|iiiladn, «la. part. pass. du v. Desquilar.
Ile.««jiiiladur. s m. inus. V. Esi¡uiludor.
I)<><«|iiilar, S- m. inus V. Esquilar.
OosquilarMe, v. pron. V. Eequilarse.
B)os(|iiîlntailo. da. part . pass. du v. Desquilatar
Uesf|iiila(ar. v. a. desUlatar. Baisser le titre de
l'or. Il Diminuer la valeur, rabaisser le prix d'u-
ne chose.
Ue.x«|iiit»do, du. adj. et pari. pass. du v. Desqui-
tar.
De.>i(|i>itamloitto, S. m. inus. Y. Desquite, des-
cuento, conipeusaciíin.
D(*»i<|iii<nr, v. a. deshilar. Faire racquiller, re-
gagner ce qu'on a perdu au jeu. || Wépiquer, dé-
fâcher. Il V. n. Se racquiter; rega;.'ner ce qu'on a
perdu au jeu. || Se venger, prendre sa revanche.
Do.xiiiiitai'Mf. V. pron. déskitar-sé. Se racquiter;
regagner ce qu'on avait perdu au jeu. |i Se ven-
ger, lendre la pareille, prendre su revanche.
De»i:|iiit<>. s. m. dcslii lé. Racqnit ; l'action de se
racquitter, recouvrement de ce qu'on a perdu. ||
Yengeance ; satisfaction tirée d'une injure, re-
vanche. Il En desquite; en récompense, en re-
vanche.
DcfiiquUo, part. pass. irr. inus. du v. desquitar.
Dr«ii-nl>adu, da. part. pass. du \. desrabar.
DcKi'ahar, v. a. Ecoucr, coupcr la queue à un
ainùmal.
DES
— 127 —
DES
Dosruhotado, da. part. pass. du v. desrabotar . . »e«r»fi«do. di». part. pass. du v. Deiroiîar.
Ui'Mriibiitui-. V. a. Ecouer, couper la queue aux j Ui-Hroñnr, v.a. i/é.v/v;,/nar.Ebourf;e.)iinor, éhran-
a;,'ncaux pour (iii-ils engraissent.
nenralKailo, du. pirl. pass. du v. desraifjar.
Di-si-aÎKiir , v. a. iiius. V. Desarraùjar. ) Di'«ro>«»i-ado
Di'*i-j»iicSii»d«,da.pail. pass. duv. Ücsrnnchar. | l>c*i-osti-i.r v
«('•«■•ttuchur, V. a. déirantcltar. Quiller la cliain- ) liuiircr.
I,,.p j Di-.<«(iililar. V. a. inus. V. Desetitrihlnr.
ni'Mrtiiicharse , v. pron. desranlcharsé. Quitter j UcHtaoadi». da. part pass. du v l)eslarnr.
lu cliii!nl)ie, se séparer d'autres avec qui l onvi- ikcMtacanit-iito. s. m. dèsla'<im(in-ti). Mil
cher; ôler, couper les branches inul.les ou liour-
inandes.
da. part. pass. du v. Dcsro$trar.
a. iniis. Balafrer le visage, le de-
vait ensemble,
Di'»>i-a»<i>adw, da. part, pass. du v. desras]mr. \\
adj. V. Chamorro; en parlant d'une certaine es-
pèce de froment.
ncMi-a.tpar. v. a. iiins. V. Raspar, raer.
UcMi-uHtrwjado, da. part. pass. du v. Des/Y!.«iro-
jVi ;• ,
DeMi-astrojar, V.a. desraslrar¡-Uar. Agr. Dé-
clianiner; retourner une terre avec la bèdie ou
la charme pour enterrer ce qui reste de chaume
après la moisson.
DcMi-axti-ojarMc , v. pron. desrnstrog-har-sé. .
Agr. Se dérliiiui:ier;èire déchuumé.
DeNraHtrojeo, s. m. désrastroif-hî'o. Agrie. Dé-
chanmai-'e; action de del)arra>ser le sol des
mam aises lie ibes à l-aii!e d -un labour snpeiliciel. j
ncsraxonaltlt*, adj. ili'srn7.otiii-l>lé. Dér.iisona- i
ble; qui n'c^t pas raisonablc dans sa conduite,
dans ses projets, dans ses propositions, etc. ||
Déraisoniiiible: qui ne s'acordc pas avec la rai-
son, qui est contraire à la raison,
Wp«ra*oii!iI»ltMiii'ntc . ailv. dêsrasonabléinén-té.
Déraisoniiiiblement; sans raison, d'une manière
déraisuiiiible.
DeNraxniiamicnto , S. ni, d'Srnionamién-to.
Déraisoiiiiemeiit ; discours déraisonnabie.
DesiaKoiiai* . V. n. dèsi aiunar. Uèraisonner; te-
nir des discours dénués de raison.
Dcsredoiidi'a«3o, da. part. pass. du V. Desre-
doiidi'iir.
Ue!<f<Ml(>iideai-, v. a. Désarrondir; détruire la
forme Miroiiciie d-uii corps.
Uo»ir<'d(tiidc:tr<ir , V. pron. dèsrédondéar-sé. Se
désarrondir: èlre déî-arioiidi.
nc*9r(>Kl»dam<>iito, adv. V. Desnrreijladameule.
licsfoalado, «la. part. pass. du v. Desrcijlarse .
Il adj. Désordonné, déréglé.
Di'Nrcular.xe, V. pron. inus. V. Desarrefilarse.
B»e!«i-t>liiiKai', V. a. dhrelinn'¿nr. Mar.Jüéralin-
f-'iier ; oiei les riiliiigiies.
Ilc.xrfitiiiarioii . s. f. inus. V. Irreverencia.
l»(><iriNrailo, da. part. pass. du v. Desi isca'se.
Ucxi-Imchi-xi-, V. pron. iiins. (/ésn7,-a/-5e. Rouler
du haut d"un rocher; se précipiter.
DcNrixado, da. part. pass. du V. Desrizar. Dé-
frisé, e.
Dt'srSy.aiiiioiiio . s. m. desri/.oiniétt-tn. Défrise-
nieiit; arli iii de défriser, de der;iiiger la frisufe.
1 Dérrisenieiit ; étal de ce qui est défrise.
De»>i-i».ur, V. a. desrizar. Défriser; défaire la fris-
sure.
DeMrir.nrap. v. pron. ddsrtv.ar-sé. Se défriser;
èlre tléfrisè; se défriser soi-même.
UcMi-odrltcaiiai-; v. a. Agr. Démaillonner; déta-
cher les sarments de l'echalas, après les ven-
danges.
DcMi»drlKa'iuirMt>. dè.srodi iganar-sé. Se démail-
lonner; èlre demaillonné.
Dé-
d'uii
tadiemenl; troupe de soldats détaches
COI [)S.
Destacar, v. a. Détacher; prendre dans un corps
une partie dessidd.its cpiile compo>enl pour es-
corter un convoi, surprriidre l'ennemi, etc.
Di'.Niacarxc , v. pron. destuUar se. Se détacher;
élie (letaclié.
ncMtajado, da. part, pass, du v. Destajar.
UeKiHjiiilor, S. m. dèstu(j-kaaor. Soi le de mar-
teau de forgeron.
DcMtajaiaUMito, S. m. dèstafi-liamién-io, V.
Hehaja, liisuiinucion. \ inus. Détour d'un ruis-
seau ([ui suit un nouveau tours.
Destajar. V. a. f/esírtj/-/ií(r. Prendre ou donner
un ouvrage a forfait, a un prix convenu. i| Fiiirc
le prix, le manhé , les conditions pour une en-
treprise. 1 iiius Arrêter, prévenir, empèiher. |
iiius. Détourner de s m cours, éloigner de sa
place. Il inus. V. Interrumpir.
Dfslftjarso, v. pron. dèstan-Uar-sé. Etre pris ou
donné a un pri\ convenu , en parlant d.un ou-
vrage. ¡1 inus. Etre éloigné de ra place; détour-
né de son cours.
Do.xtajoro, S- m. dèstaq-hé-ro. Entrepreneur;
celui (jui prend un ou\ra;;eà foi fait.
ncsiajiNta, s. m. V. üestagero.
UfMtajo. s. m. dèstnti-ho. Forfait: traité pour
un ouNiage a un prix convenu, ¡j inus. tilol^on,
séparation, relrauch'menl. Il l'ig. Entreprise
pour son propre compte, il A destajo: adv. a for-
l.iit , à la tàclie ; de lion cœur, avec /ele, avec
aclivi e. Il Hablar à desiaj", parler beaucoup et
comme si 1 on était paye pour le faire. | Vender
]iiir destajo : vendre en détail.
»(>.<4iull;)<:o. da. part, pa-^s. duv. DrstaUar.
Ikoüitallai-, v. a.V. Desinorrar.
I Destalonad» , da. p.ut. pass. du v. Destalonar.
Dcstal»4iar. V. a. Parer le ¡lied d'un che\al, en
enlever la corne avec le paroi r ou boutoir. ¡
Eculer; plier les (luartiers d'un soul-cr eu de-
dans; les rabaisser.
Destapada. S. f. Y. Destapar.
Destapad», da. part, iiass. du v. Destapar.
Destapar, v.a. Debomlnr. découvrir, debon-
(loiiner; oler ce qui bouche; ce qui couvre. }
Destapar uiia botella; dei ouvrir une bi.nteillc.
Destaparse, s. pron. (/.■A(rtiuii-5i'. Se deloneher,
se déboiiiiomier; èlre débauche, debcuidonné.
Destapiad», da. part. pass. du V. Destapiar.
Démiire, e.
Destapiar, v. a. Pémurer; abaltre des murs de
clôture en uirchis.
Destapiarse, v. pron. déstupiar-sé. Se dému-
rer; être démuré.
Destapo, s. ni. désta-po. 1. 'action de déboucher,
de di'conv rir.
Destap»iia<io. d». part. pass. du V. Destajio-
>iar. Dcbondonno, e.
DES
— 128 —
DES
DoMtnponar, v. a. Di^'bouchcr , débondonnncr;
ùler lo Ixmdon d'mi imiid, d'un tiinii(>au.
UPMtiipoiiaBiiioiito, s. m. (/■'*lri/»í)ne(/ii('»i-ío.I)c-
l)()iid<iiiiii'iiii'iit; artioii d'ôlcr le boiidun d'un
tdiiniMii.
ni'Mtaruili». »lii. pArt. pass. du V. Destarar,
llrsiiii-ar. v. il. H;il)iitlrc la laïc du poids d'une
( lioM- M'ndiii' ou ai'lii'Ice.
DcNiiiriiiiiKlo, «Iii. iiilj. ili;slnrtahi-do. Déran-
!.'(', en désordre.
ne^Mlayiir, v. a. inus. V. Destajar. \ inus. Cmiter
en detiiil.
UtvMtay.ailo. «la. \y>\\\. ¡in^s. du V. \)fstazar.
Ucsiav.aaliM-, s. m. ilrstai.nilor. liouelier qui cou-
[pc et depcce la Mande; élalier.
noMiazar, v. a. distaiar. ('ituper, dépoeor.
Mesle. ta, to. inus. Cunlrailions des mots. De
e.vie. lie esta, de esta, de eeiui-ei, de celle-ci,
de ceci.
Ot>.«t('brcchn«lo, dn. part. pass. du V, Destebre-
rliar.
UcMtebrpclindor, s. m. V. liaiarador, intér-
prete.
I»e«t«'lnocliar. v. a. Bob. V. Declarar.
ncMtei-iiad», «lu. pari. pass. du V, Destechar.
Deplanelie, e.
Ur.>it<-rha<iiirn, s. f. d"stPtrliadnu-ra. L'action
d'óler le toit el l'elTel de celle action.
DoMtceiiar, v. a. dht<'tcliar. Déplancber; décou.-
vrir tine maison, en «Uer le toit.
l»eN(<-<>iiarso, v. proii. déstétcliar-sé. Se déplan-
cber; ctie déidancbé.
■»C!«lc««'r, V. a. désti'ii-h'r. Désourdir. défaire un
tissu. Il Rompre une Irame, un complot. || Fig.
Déjouer une ca' aie.
DesicsiMwt'. V. pron. f/csic^-Zi^r-sc. Se détisser;
iMre délissé.
»efi(<'ji<lrt,da. pari. pass. du V. Desle(jer. Dé-
tissé, e.
DP!«tojado, da. part. pass. du V. Destejar.
Destejai'. V. a. dèsl/'c-har. Oler les tuiles d'un
toit. Il fig. Découvrir; laisser sans délense.
Destt^llacliira, s. C. inus. dèslèiUailon-ra. Ecou-
lement d'une liqueur goutte à ííüuIIc.
Destellar, v. a. inns. V. Desiilar.
ItoMtollariir'. v. \)\-on. diist/'illar-sL Tous. fig. S'
oublier, s'écbaper. s'elfacer de la inémoirc. '
De<«(<>lln, s. m. dèstoill-o. Kcoulemenl d'une li-
queur goutte à goutte. || fig. Elinccllement, ra-
yon, éclat.
Dpsteiiipera«lo, «la. adj. inus. \. Desleído , di-
suelto.
Df^stoniperanilpnto, S. m. inu?. V. Destem- i
pla)iza. j
Dcstompladamentp. adv. dèstétnphidamén-té.
Sans ordre, sans règle, sans mesure.
Destempladísimo, ma. adj. sup. dc Destem-
plado.
Destemplado, da. part. pass. du V. Destem-
plar. \\aA]. tiu'. Déréglé, qui fait des excès,
ect. il Peint. Discordant,' qui produit un effet
peu agréable à lœil par le défaut d'harmonie.
Il Détrempé; en parlant de l'acier.
Destempindor. s. m. dèsiémplador. Détrem-
peur; celui qui détrempe l'acier.
Dest<>mplnii7.a. S. f. di'siémplnn-7.a. Débauche; ■
dérèglement , excès dans le boire et dans le
manger; l'habitude, le goût de ce genre d'excès.
Il Dérèglement de mœurs. || Intempérie dc l'air.
Il Inconsinnce. légèreté dans les sciitimenls,
etc. I Miiration, légère émotion dans le pouls.
Desteiiipliir, \ . a. destemplar. Dv\!xu¡(cr; trou-
bler l'ordre, l'barinonie. || Dèlreniper. mettre en
infusion. 1 Mus. Désaccorder; détruire l'accord
d'un instrument- | Détremper; ôler la trempe
de l'acier, etc. || Destnii¡dar la bihid i; dégour-
dir une boisson, lui ôtcr sa crudité, en l'ap-
|iro( liant du fei.
IleMteiiiplai Me, v. \>n)i\. ili>sti'in])lar-si^. Fig. Sor-
tir des bornes de la modération, s'i-mporler,
faire ijuelque excès. || .Vvoir un peu de lièvre.
Il Se déirem|)er. perdre sa trempe, en parlant
de l'aier, etc.
Destemple, s. m. dèsiém-plé. Fau\ accord; dis-
sonance des cordes d-iin iiisiruinent || Déran-
getnent, indisposition. Il Fig. Dè>ordre, déran-
gement. Il Fmportement: mouvement déréglé,
violeni, causé par quelque passion.
DeHiempradumeuto, adv. inus. V. Destemplada-
meute .
Pestempramlento , S. m. inus. V. Desfem-
jtlauza.
Desteinprar, v. a, inus. V. Destemplar.
Deoteiitadameiite, adv. inus. V. Desatentada-
vieille.
Destentado, da. part. pass. du V. Destentar.
Destentar, V. a. inus. destentar. Détenler; dé-
livrer d'une tentation, aidera la surmonter.
Desleñitl». «la. part. pass. du V. Desteñir. Dó-
teiiit. c.
Desteñir, V, a desté/ñir. Déteindre, faire per-
dre la couleur, enlever la teinture à quciq'jc
chose.
Desteñirse. V. pron. dèst'Ujnir-sé. Sc déteindre;
être dèleint; perdre la couleur.
Desierida«l. S. f. inus. V. Destreza,
Desterciillado, da. part. pass. du V. Desterni-
llarse.
Desternillarse , V. pron. dèslérnillar-sa. [L:
mouillé.) Se romprequelque cartilage, j Dester-
nillarse de risa , rire à gorge déployée , crever
de rire.
Desterradero. S. m. dèstérradé-ro.L\e» , mai-
son écartée , éloignée de la ville ou d'un lieu
très-()euplé.
DesterrH«lo, dn. part. pas. du v. Desterrar.
Desterrante . part. prés, inus du v. Desterrar,
Desteriamienlo. S. m. iniis. V. Destierro.
Desterrar, V. a. Bannir . exiler , expatrier. | Fig.
Bannir, chasser, rejeter. | Oler, secouer la ter-
re dont une chose est couverte. | Inus. V. Des-
enterrar. I Desterrar del mundo, chasser dc
partout.
Desti>rr»nado , «la. pari. pass. du V. Dester-
ronar.
Desterr mar, V. a. desterronar. Enioltcr; rom-
pre les mottes d'un champ , herser.
Destetndera, s. f. dèstétad-^-ra. Instrument gar-
ni de pointes qu'on met au pis des vaches pour
sevrer les veaux.
ESestetado. da. part. pass. dn v. Destetar. Dé-
sallaitè . e.
Destetamiento, S. m. dèstétamién-to. Désallai-
tement : l'action et l'effet d'ôter, dc retirer de
la mamelle.
Destetar, V. a. destetar. Sevrer, désallaiter; re-
DES
— 129 —
DES
lirer de la mamelle ; séparer les ppl'ils de leur
mère pour les habituer à une iiourrilure plus
forio. I Fiii.Si'vrcr, éloigner, les enfants de la
inais'iii p;iicrnelle.
»í-sí<>titrí*i', V. pvo». Jèstétar-sé. Se sevrer, se
dcsallailiT ; se priver d'un plaisir, rononeer à
une riMiivaise liabiiule. | Dcsietiiisf co.nnl(]una
:osn , l'am. sucer avec I ■ lait, savoir quelque
chose dès la plus H-ndre enfance.
Oi'>»lcte, s m. ficsté-ti-. Sevrage, ablactalion;
l-actiitn de scsrcr un enfant.
Divstft». s. m. V. DeslelP. \\ Quantité d'agneaux
ou de veaux sevrés. Il Lieu où l'on enferme les
«niniaux q^'on scvro.
jBî'ku-z,. s. m. inuà. dèsléi.. Contre-temps, revers,
infortune.
£)(>•< tl:>iiii><> . s. m. inus. dèstiém-po. Temps con-
Vraire .ni but (pron se propose. || À destiempo,
adv. inus. hors de saison, à contretemps, mal
à pr.ppos.
DcNtioiito, s. m. inus. V. Sobresalto, Alteración.
Ue>tU'rri>. s. m. déstir-rro. Uannisseinpiit , exil,
expati iation. déportation. || Destierro de un año.
abanní'tioii: exil d'utie année qu'on faisait subir
à celui (jui avait commis un homicide volontaire.
uostiliililc. adj. dèslila-blé. Dislillable; qui peut
elle (iislillé.
fllf^tilnvion. S. f. f/¿sfi7ri7<on. Distillation, écou-
lement . ilécoulement ; flux , mouvement de ce
qui coule lentement , •goutte à goutte, n Fluxion;
chule dhuineiirs. || l"»i>lillalioii ; séjiaralion au
moyeii'du feu des vapeurs ou liqueurs de quel-
que substance.
iicKiiiatlera . S. f. (/èsf t/oi/é-ra. .Vlambic ; vais-
seau pour distiller. nFig. inus. Moyeu subtil et
iiigi'iiic ii\.
ni-!4tiiacl», di». adj. et part. pass. du v. Destilar.
«ic.Ntilitílor , s. m. ili's ilador. Dest'.llateur ; celui
qui distille. Il (iros mortier de pierre poreuse
pour liltrer l'eau. \\ V. Alambique.
iliviiliwlor , i-a. adj. Dislillatoire; qui sert à dis-
tiller , bon , propre aux lüstillalions
Etc^^tilacliir.-t , s. f. V. Des' ilación.
i>:v%t<!umi<Mi(<>, S. m. ilèsiUaniién-to. Découle-
. ment; llux. mouvement de ce qui découle peu à
peu et de suite.
Uft^tiiiintc. [larf prés, inus du v. Destilar. Dv-
coulanl. qui découle.
Etcsiilaf, V. n f/t'.si'/a'-. Distiller, dégoutter , dé-
couler, n Filtrer; passer un liquide par le filtre.
Il Suer . ep pari r.'t des plant.'s , tiimher goutte a
goutte- \\\. a. Di«liiUr; tirer au moyen de 1-a-
lambic le suc de quelque chose, jj Filtrer de
l'eau dans un mortier de pi rre poreuse.
D(>N(ila(ni-io . i-iia. adj. d'.'st itato-rio. Distillatoi-
re ; (|ui concerne la distillation. |( s. m. Distille-
rie; laboialoire; lieu destiné aux distillalions.
il V. .\líiiiti)i(¡ue. 11 Hot. ailj. Dislillatoire, sc dit
d'une plante dont la feuille ascidiée est pleine
d'un liquide sécrété, à ce qu'on croit, par les
parois mêmes.
l>oN(tn. s. m. mus. V. Testamento.
l»«-MiliiHrluii . s. f. dèstinn/.ion. Destination;
l'emploi d'une personne on d'une chose |>our
un objet , pour un usage delprminé, ou la déler-
minatioii même de cet emploi, n inus. V. Dca-
lino.
p?M(SHiido. drt. part. pass. du v. D.-siinar.Hadj.
TO.MO V
inus. Qui a perdu le jugement, la raison. V. Dfi-
atinado.
DfMtitiadur , ?,.TC\. diistinador. De^tinateur ; ce-
lui qui destine une chose à telle personne ou á
Ici but.
D<-Mtiiiar, V. a. destinar. Destiner, désigner,
marquer , assigner , appliquer, n v. n. inus. l'er-
dre le ^ens, le jugement, la raison. V. l)".í'ifí(iíir.
DiwatiiiurMi», V. pron. dèstinar-sé. Se destiner,
être de-liné.
DcHtiiintarlo . S. m. dèstinala-rio. Destinataire:
la personne a ijui une lettre ou une autre chose
est adressée.
DcMtinuturio, rl«. adj. dèstinnto-rio. Jurisp.
Deslinutoire; qui assigne l'emploi, l'usage d'une
chose.
DcMtiiio, s. m. dèsli-no. Destin, des'inée, snrt. fa-
talité, astre, étoile. ¡ Di^^position.enrhaîneinent,
des causes >econdes ordonné par la Pcividencc,
j Destination, disposition f.iile pour l'e nplo ou
l'usage d'une personne ou d'une chose, ! Place;
dignité charge, emploi qu'une personne ocupe
dans le mmde. ¡ Mvth. Destin: divinité ;iveii.;lc
née du Chaos de la Nuit, à qui les di-iix et les
hommes étaient soumis et qui tenait dans ses
mains l'urne renfermant le sort des mortels.
UfMtiñnr, v. a. inus. desti¡jnar. Nettoyer les ru-
ches.
UeMtiño. 5. m, di'sli-¡ino. Rayon un peu noir ou
vert, que les abeilles iroiii pas achexé.
DeKtiraiii7.ti:ie» , d.t. adj. inus. déstlranizu-do.
Délivré, exempt de la tyrannie.
UoMtirado . «la. p. pas du v. D'stirar.
Do.Htirar. V. a. inus. Lâcher, détendre , repuer ca
qu'on avait étendu en tirant.
Do.<4tii'|»ar , v. a. inus. V. E.rtirpnr.
UoMtUiiaJtiliilad . S. Í. dèsdtowihalidadd. Des-
tituibilite; qualité de qui peut être destitué.
DeNtUiicioii , S. f. dèstito'izion. Destitution;
action de destituer queliju un d'un emploi ou
charge.
Dcstituiblo .adj. distit<jiti-bl¿. Des'.ituable ; qui
peut être destitué.
Di'Ntitiiidu . da. p. pas. du v. Desí/íKÍr. Desti-
tué . e. 1| adj. Destitué . dép.iurvii , privé. | Fig.
fan». Dégommé; destitué, déposé, à qui on a
ôlé une place, un emploi.
DcMiidiir, V. a. destilnmr. Destituer . déposer,
oler, priver quelqu'un de lacharge, dcTemploi,
delà f Miction qu'il exerçait.
i»o.<4(itiilr.<*i>. V. pron. dèstitouir-sé. Sedcslilucr;
être destitué.
UcMtoeado, da. p. pas. du. v. Destocar y Destor-
cerse.
iJH'-ítoí'ni- , V. a. Décoiffer; ôter ce qui coifTe, ou
défaire la ciulTure. | inus. Se découvrir, ôtersoii
chapeau . son b «niiet , et.
De^t<»i Itadi» , d;i. part. pas. du v. Destorbar
Uexdti-Uar, v a. inus. V. Itstorliar.
l>i-.Htiir!>ii . s. in. inu>. V. list >rbn.
IH'"*lorr»'r . v. a. dèstoriérr. Détordre, délortitlcr,
déplier ce qui est tors, jj (is. Re iresser ce qui
éiiiii tortii. I lig. \rranger. remettre en ordre, Ij
Dé^entortiller . détorliller.
Ui'xturpcr.wp. V. p'on. dèstoriér-s'. Se délondre:
être détordu. | Mar. Dériver, se détourner, s'é-
carler de sa mute , en parlant d'un navire eu
mer.
DES
— 130
DES
Ueatoi'cldo, dn. p. pas. du v. Destorcer,
npNtorgndo , da. p. pas. du v. Destorçiar.
nestors^iir, v. a. Rompre les branciiesil'un chêne,
cti moulant dessus punr abullrcles ¡ilands.
Destoruillado , «la. adj. et p. pas. du v. Destor-
nillar.
Destoi-iaillndor, s. m. destornillador. Tourne-
vis instrument pour tourner les vis.
Destornillar, V. a. destornillar, l kcher , tirer,
tonriier un clou à vis.
DestnrniBtarse , v. pron. déstornillar-sé. Agir,
parler inconsidérément.
Dcstorimdo, dn. p. pas. i\y\\.T)estorpar.
Dc.itoipadiirn, S. Í. iv.ns. dèstopaduura. Blessure
qui défigure ou estropie.
Dentorpat', V. a. inus. Blesser , défigurer, estro-
pier.
I»estropear.«e , v. pron. inns. dèsto[,éar-sé. Se
blesser, se défigurer, s'estropier.
lîe.>iio.<<iersp , v. pmn. (/^iiossec-se. Tousser sans
besoin , feindre une toux.
Destosido, p. pas. du v. Destoserse.
De<«tutro , tra. Contrarlion des mots deeste otro,
de esta otra., ou de esto otro. De cet autre,
Destrattatio , da. p. pas. du V. Destrabar. Dé-
sentravé, e.
Destrabar, v. n. Déscnlraver ; ôter les entra-
ves, li Désunir, détacher, séparer.*] Destrabar
la lengua; délier la langue; conperle filet.
Des4raí>a¡-.sie, V. pron. destrahar-sé. Se désen-
traver; être désentravé.
Destrados, s. m, pi. dèstra-doss. Etoffe de laine
dont ou fait des lapis.
Destrailla, s. m. dèstraill-a. Cetr. Découplé;
action de détacher des chiens qui sont accou-
ples.
Deütrailiado, da. part. pass. du v. destraillar.
Déliardé, e.
Destraillar, V. a. destraillar. Cetr. Déharder,
découpler, détacher les chiens.
Deslrfïiî'jirse, V. pron. </èiirr/!7/ar-s^. Cetr- Se
déha! der , se découpler , se détacher , ou être dé-
taché, en parlant des chiens.
Desitcal, S. m. Hache à fendre du hois.
Dcstralt'ja , S. f. dini. de destral. V. le mot.
Destramado, da. part. pass. du V. destramar.
Y. le verbe.
Destramar, v. a. Défaire la trame d'une to;Ie. ||
Fig. Découvrir, rompre une trame, faire échouer
nn complot.
Uestraninraic, v. pron. dèstramar-sé. Se défaire;
être défait en parlant de la trame. ] Fig. Se dé-
couvrir; être découxert en parlant d'un com-
plot.
Drstiavado, da. part. pass. du v. destravar. Y.
le vpibe.
Desiravtsr, v. a. Déscnlraver: oler les entraves.
Deslrejado, da. part. pass. du V. destrejar^ Y.
le verbe.
De.«tiej«r, v. n. inus. dèstrég-har. Lutter, com-
battre.
De-^trenzado. da. part. pass. du v. destrenzar.
Détres^é, e; dénoué , e.
Destregiaar. v. a. destrenzar. Détortiller, détres-
ser, défaire une tresse. 11 Dénalter, défaire ce
qui est natté.
Destrenzarse, v. pron. dèstrénzar-sé. Se détor-
liller, se délresser, être détorlillé, détressé. ||
Se dénalter, être dénatté.
Destrero, S. m. dèstré-ro. Destrier; vieux mot
qui désignait un cheval de main, un cheval ai
bataille.
De.«trero, ra. adj. inus. dèstré-ro. Adroit, ha-
bile dans le maniement des armes.
Destrez, S. f. inus. Y. Destreza.
Destreza, s. f. dcstré-7.a. Dextérité; adresse, ha-
bileté, savoir-faire. | Escrime; art de faire des
armes. || Ruse du corps ou de l'esprit.
DestrHmilr , V. a. inus. Y. Distribuir.
Destrí8>u(ar. V. a. inus. dèslriboutar. Exempter,
affranchir des impositions.
De.sti-icia, S. f. inus. dèstri-zia. Dissclte; pénu-
rie, indigence, détresse.
Destripado, da. part. pass. du V. destripar. V.
le verbe.
Destripar, V. a. Etriper; ôler les tripes. || Fig.
Ouvrir; vider ur.e chose, en tirer ce qu'il y a
dedans. | Effronder; vider une volaille. || Fou-
ler, écraser sous les pieds.
Destripaterr«tse.<i , S. m. dèstripatérro-néss.
Journalier; qui travaille à la tcire.
De.stripiiljido, da. part. pass. du v. destripular.
Y. le verbe.
Destripiilar, V. a. dèstripon-lar. Mar, Déséqui-
per; désarmer un vaisseau.
Destri.«>guio, isa. adj. sup. dc diestro. Y. Diestri-
■simo.
Destrizado, da. part. pass. du v. destrizar. Y.
le verbe.
Destrizar, V. a. inns. dèstrizar. Couper ; briser,
mettre en petits morceaux.
Destrizarse, v. pron. dèstrizar-sé. Fig. Se con-
sumer de chagrin , de colère.
Oesirianfado, da. part. pass. du \. Destriun-
far. Y. le verbe.
Desiriiinfar, v. a. dèstriounfar. Faire tomber
les atouts, jouer atout pour les épuisser.
Destroeado, da. part. pass. du V. destrocar. V.
le verbe.
Destrocar, V. a. Défaire un troc; reprendre cha-
cun ce qu'on avait troqué.
Dfsiroiciosi, s. f. inus. V. Destrucción.
Desti'oidor, ra. S. inus. Y. Destruidor. ,
Dcsts-oimieiito. S. m. inus. Y. Destrucción.
fiScstroir,v. a. inus. Y. Destruir.
Destrón, s, m. Guide, conducteur d'aveugle. Y.
Lazarillo.
Destronado, da. adj. et part, pass- du V. destro-
nar. Détrôné , e.
Destronudor . S. m. Délrôrieur; celui qui détrô-
ne un roi, un tyran; ( elui qui ravit un trône.
Dests'Otiamiento S. m. dèstronan-Hn-to. Détro-
ncmcnl; action de détrôner, de i hasser un sou-
verain. H Détrônemenl; étal d'un souverain dé-
trôné.
Destronar , v. a. Détrôner; chasser, déposséder
du trône: dépouiller de la souveraineté.
De.siroEieado, «la. part. pass. du v. destroncar.
De.>^trotieamiento, S. m. dèstronhaniièn-to.
L'action découper unarbre parle tronc. || Chirur.
Détromation; séparation du tronc d'avec la tête
du felus.
Destroncar, V. a. Couper, abattre unarbre parle
tronr. Il Tronquer uneslalue. un livre, etc. en
retrancher quelque partie. | fig. Traverser les
desseins de quelqu'un, empêcher la réussite
DES
— i3l
l)E5
d'une affaire. || fig. Couper, iiilcrroinpre.
DcMtroticarso, v. prun. lièslronkar-sé. Se cou-
per, elle coii|i<^, en parlanld'un arbre. | Se tron-
quer: (ilre Iroriqué, en parlant d'un livre, d'une
slalue, clc-
UcMtroiicliado, «la, part, passr du v. deslrow
citar.
Dt'M(i'»nc)iar, V. a. '\n\\s. dèstronlcliar. Traiter
une matière superfiiiellemenl, sans l-api)rorün-
dir, ne faire que l'eflliurer.
n('Mti-»3):t(io , «!a. pari. pa-s. du v. dc.stropar.
Ui-N(i-u3>ai', V. a. inus. Empèciier d-aller en trou-
pe, si'p.irer. i":iire nianhiT un à un, débander.
l»iv>4tro«|iicrio, S. ni. V. D'strorcro.
ncMtcox, s. tn. inus. V. Destrozo.
Uemii'oïiailo, «la. |)arl. pass du \.deslroznr. Dé-
|M'eé,e. Il adj. Délabré, mal vètn.
UcHtro/,a«liir, S. m. destrozador. Dépeceur . re-
lui qui (lépéLC. I Celui (¡ui brise, qui détruit,
dcstrueieur.
DeMtroKaiiiicnto. s. ni. dèslroiamién-to. Dépé-
cemenl; action dedéjierer.
Dc.<4tri»xur, v. a. dcstro/.nr. Briser, mettre en piè-
ces, déiruire, dépecer. || Défaire, tailler en piè-
ces, mettre en déroute une armée. ¡1 (ig. Dissiper,
prodfiuer son bien. |1 Mar. Déi;réer,- couper une
partie du giéement d'un bàlitnent, ses voiles,
vergues, etc. soit par l'eilcl des boulets dans
un eombrit, soil par le mauvais temps qu'il a
éprouvé.
DestroKarsp, V. pron. dèstrov.ar-so. Se briser,
se mellreen pièces, cire brisé. Se dépecer , être
dépecé.
UoMtro/.o, s. m. dèstro-7.0. L'action de briser, de
détruire , deslruclion . dépècement. 1| Carnage;
défaite d'une armée, déconlilure, déroule.
DeNtriieeitta , s. f. dêstroukiion. Destruction;
ruine totale, ravage, désolation.
Dcstriicioiii.sta, S. m. di'.sl roitkïionis -1 n . Hist.
relig. Desti uitionniste; nom sons leíjucl. parmi
les chrétiens universalistes. on désigne ceux (jui
se fondant sur le passage de l'écriture oii il est
dit que la punition des méchants sera étcrneille,
pensent que ces mérhanis ou réprouvés seront
condamnés à rentrer dans le néant.
Ue.>4triietiS)Uisla(l . s. f. dèslron'tih'didadd. Dés-
trurlibililé , qualité de ce qui peut être détruit.
l»L><«ti-iirti!>le . adj. dèstrouhti-bU. Destructible;
(|ui peut être détruit.
UcNtriirtivamento, adv. destrnVtivnmén-té.
d une manière destructive, a\ec deslruclion.
Do.*it:'iirtivo. »«. adj. destrón'. ti-\:o. Destructif,
ciui (k'tiuit. qui renverse.
DcMiritctiviitdtl. s. f. di'sfrouhtii'idadd. Dcs-
triiiii\ itc; |u'n( liant àdéliuire.
■li'Klriicto, p. pas. iirég. de /Jc5írííír. Détruit, te.
Ue.strsirtor. s. m. f/è.sf ' oiikíor. Destructeur, ce-
lui (lui détruit, qui r<'nverse. ¡ Dég;\teur; celui (jni
gâte; qui cause du dégât. 1 S'emploie aussi tom-
me adjectif.
DcNti'iit'tiM'io, l'ia. adj inus. dèstroulito-ric. Di'i-
trurlil'; qui délruit.
IkoNtriu'cu, s. m. v. Dpslrurqiir.
M(>.xtriii>i|ti«'. s. m. déstn)ii('-ké. Itestitulion rcci-
priKiueile ce (|u'on avait troijué.
I»f«4ir«ill>!e, adj. tíéífroMÍ-tít'. Qni peut Otrc dé-
truit, renverse.
Dcfllruiclo, s. m. inui. v. Dcsfrt'friüi».
Dciitriilrloii, s. f. inus. v. Destrucc%ov.
Uc.Htiiiiilu, part, pa'^s. de Destruir. Détruit, te.
Ui'.Htrnicior, s. m. dèslrouidur. Destructeur, rt-
lui qui détruit.
Ut'Mtruiiiii<>nlo, s. m. inus. v. Destrucrion.
Uestiiilr, V. a. dèstrouir. Déiruire, démolir, ruiner
abattre, jeter à bas une construction, un édifice.
I Déiruire, ravager, désoler. [ Di'^siper son bien.
I Fig. Détruire, reiiversi-r un système, des es-
pérâmes. \ /Jélruire, ruiner quebju'un, lui ôler
les moyens de subsister.
K»(>Hti-uir>i<', v. pron. dèstruir-sé. Se détruire,
être di'lriiit.
Eic^ti'uyviile, adj. inus V. Destruir. Détruisant,
(]lli détl (lit.
ni'Mtiii-hado, part. pass. de Dnsturhnr.
uewtiirSiai*, v.a. í/.?ííoitr6ac. Inus. Chasser, pous-
ser dehors, rejeter.
DesiiUMtanciutlu, part. pass. de De substanciar.
affaibli, e.
Dt'sailiNtaiiciar, V.a. dèssubslaniiar. Affaiblir.
oter la foici', la sub>lance, la vertu.
Dt'siicarion, s. f. dessoukazion. Dépression du
suc, du jus.
Dc.xtiJacl-.tii. s. f. dessouda/Àon. Méd. Désuda-
tioii, éruption de petits boulons semblables à des
grains de millet, que l'on observe particulière-
raentchez les enfants, et qui est pécialement occa-
sioiiéc par le défaut de propreté.
De.<iiii(ladu, pari, pas.de Desudar.
DfNtKlai', V. a. dcssoudur. Inus oler, faire passer
la sueur.
Dt>.<<iielado, da.part. pass. de Desuelar. Dessemelé
ée.
DL'!4iio!ar, V. a. dèssniiélar. Dessemcler; ôler la
semelle.
De.<4ii<>larNc, v. pron. dèssouélar-sé. Se dessemc-
ler, être dessemcle.
De.xsifllncai'a.'*. S. m. dèssouelilalni-rass. Inso-
len!, effronté, impudent.
OciSMoSlo. s. m. i/èssoi<C(7i -o. L'action d'écorcher.
II Fig. I;npruden>e, effronterie, hardiesse, blâ-
mable. |1 Ks un desuello, fam. Etriller, écorcher
en parlant de ceux qui vendent trop cher.
I»i'.«isnM'ado, part, ¡lass, de Desuerado. Délailé.ée.
I»e»««ipro, s. m. í/ei.5(>í((?-ro. Delaitagc ou delaile-
ment; action de dcbarrasser.de délailer le beurre
du pclil-lait qui est resté dans ses iiistertices.
Desiiorai-, v. a. ilessouérar. Dclaiter; exécuter
l'opération du délaitage.
WesncM-arsc, v.pron. dessouérar. Se délailer, être
dehiité.
uesuctiid, s. f. d'-sso)i:'-tnudd. Désuétude, él'l
d'anéantissement par le imii-usage, en parlant
des lois, des régleinciit'i, de» couluincs. |1 Litlér.
Se dit d'un mot qui vieillit
UcH'.iiriifaoiitii, s. f. ih'sssntilfnurazion. Chim.
Désulfuraiioii ; action de désulfurer, résultai de
celle aciiiin.
nt-Niiiriiradn. p. pas. de Desulfurar. Desulfu-
ré, ce ; (|iii a perdu son éial de suM'uralion.
UoMiiUiirai', v. a. dcssoulfiiurar. Chim. Dcsulfu-
rer; déiruire l'ctat de sulfuration d'un corps,
lui enlever le souffre avec lequel il était com-
biné.
Uo.xiiiriirar.ve. v. pron. dessoulfourar-Si'. Se dc-
sulfurcr , cire desulfure.
»eniil(<ii'. s. m. y adj. dcssoultor. .\nlig. Désul-
DKS
132
DliS
Vüur ; be dil iluii cavalier i|iii iiicíiie diuv che-
vaux n (|iii saule (le hiiii sur l'aulrc. '| Fi(ç.
Clic/, les lui Hts (111 apprliiit désiiltiiir eelui qui
triilii>sait iiii sei II l un qui abaiicininiail un
l-aili.
DoNliticiilo. p. pas. (le Itvsiturir. Dcenuple. ('f.
Di'HiiiiPliiiieiidi, s. 1)1. (Ii'xniinir/iunrii-ti), Détc-
Uj-'e : aelimi lie del( 1er , de dé^aec iiU|der des
Ijienis.
VcNiiiifir, V. a. (le.ssoini/lr. Di^lèliT, déronpipr,
délat lier les clie\aw\ , les bceulV, e le., qui smil
altoK-s.
DfNiinltlaiiK'iWf. adv. ilixsiniiiiildim'ti-tâ. Sépa-
reiiHiil . d'une niairiere sefwrée. désunie.
DcNeiiiido. p. pus. de Dvsiiiiir. Désuni , e. || Mi-
nci'. Di'Miiiiilii , désunie ; l'pilhete ddiiiiee a une
varíele dans laquelle des laeelle> |)r<iduiles par
une loi ( onipliquee s'iulerpiisenl <'nlre d'autres
faeellps pnjdiiiles par des lois irés-siniples.
DoHiiiiidn. s. f. fiessouttiiin. Désnninii . disjoiie-
tiiin , sepuatiou des parties, j .Mil. Débande-
nient.
DcNiiiiir, v. a. ile.ssottiiir. Desunir ; disjoindre,
séparer. | l'i;:. Desunir, di\ i>er , lirouiller. iijel-
Irc eu dis( ordo. | D seiifirener : séparer des
lorps dont les roues sont enarenéis, en¡íaf!ées
les unes dans les autres.
UPKiiiiirNo, V. pron. dessoutiir- se. Se désunir,
élre désuni. || l'i^. Ktre en discorde , brouille.
DeNiiciu. iidv. (If.t^oinin. luiis. V. de runsuno, de
CDU foi iiiiildd , juiildnictili'.
nvmiitnC», \). pa>. de l>('!<iiiitir.
ItcKitiiiii', \. a. (Ii'ssduiiiifir. Arrarber les oncles.
I Fi;:. Ariaeber les vieilles racines des arbres.
DoKiiñui-Mo, V. pron. Fiji- dcsscuntidr-sé. Se li-
vrer tout entier à ()uelque désordre , persister
obtiiiemeiit dans une mauvaise Jiabitude.
DcNirñii-, V. a. liMis. V. Desuncir.
Dt'Mirc-ar. v. a. dessnurlidr. Fllacer les «illoiis-
Ite»<iir«ti<l<>. p. pas. de Desimrdir. Uésourdi. ie.
D<*»iiirdir, v. a. dessuurdir. Désourdir; défaire
ee (jui a éle ourdi.
DfNii /'ail, adv. inus. dcssuii, Au-dessus, par
dessus. V. j:ucimd.
ItfKiiN al . V. ¡¡CSÚ.
DivNiifiailMiiccitt*', adY. de.'isnusndamcn- té. Con-
tre l'usnjfe ; eonlre la coulnine.
nc.tiiiKHilw. p, pas. de Desusar. \\ adj. Désaceou-
tiiiné , inusité.
Desudar, V. a. de.i$nusdr. l>ésaf eouiumer , dé.s-
liabilner ; désusiter , perdre Miabitude , la eou-
tuine.
l)PKi>.«iai'.<>e, V. pron. dcssousar-sé. Se désarri.ut li-
mer , se déshabituer ; être deshabitué, désac-
eoutnmé, désusité.
BcsuNn. s. m. dessoii-sso. Inus. Non-usage ; rcs-
sation. défaut dliabitude , d'usage , d'exercice.
Drsii.xo. adv. mus. V. Suso.
n^-Niiíitaiiciado, p. jias. de Desiis'dticiar.
VcHiiKiaiiriar, V. a. inus. V. Dcsubstditciar,
l»e!«vultado, p. pas. de Desvdhar.
UrHiahar, \. a. dfsidhnr. Oler les branches sè-
elics. mortes, etc. Emonder, effancr.
Divsvaiilo, da. adj. dèsvai-do. Elancé, très haut,
minee cl de mauvaise jiràce, en parlant d'un
homme. Il Inus. V. Faciado, adelgazado, dis-
minuido.
Vrsvaidura^ s. f. inus. di;svaidou-ra. Amincis-
sement. V. Ádelyaznnñcnto.
U<>Hva:iia(!<>. p. p.is, de Descninnr. Dé^'aiiié. c.
Uewtuiii4i«!iira , S. f. ilcscainndou-i a. Dltis.
L'action de tirer l'épée hors du fourreau, d'e-
eosser un fruit.
DrNvnlnnr , v. a. discdinitr. inn<!. !)• painert
»")lir l'i jiee bor^ ilii fourreau. V. Desenvainar.
)i Fcosser. liirr de la co>se.
DeH\a|ia, s. f. mus. V. DewnUniienlo.
UeNvaltdo. da. adj. dèscdli-iln. Délaissé , aban-
donné, dotituc de tMul seruiirs. ¡I Inus. Em-
pressé.- ardent.
Itmviilinili'iita. s. m. dbsvnlimi}n-tn. Abandon,
del.iissenieiii . [>rit¡itiou de t'iul spcours
UcMvuUir. s. m. dèsciilar. liiiis. LAilieté; pol-
Iroimerip. p 'ur, défaut de courage. || Défaut de
|)i i\ . deslitnalioii.
D>'NTan, s. ni. déscdn. (ironier, galetas , man-
sarde. Il Desván finiera, nid a •■als; gienier qui
ne peut être habite que par des rats ou des
«hais. ¡I Fii'ir en descdn , jucher, se jutlier.
DeMvaiiar. \. a. desvdnnr. inus. Défaire un pe-
loton. N . Ifesdernnftr.
IX'íívaiu'cer, v. n. disran'i.èrr. Résoudre, dissi-
|>er, faiie disparailre. Ij Di:<si|ier , détruire. (|
Fig. Evanouir, détruire, <lissipi'r. || Knorjiucil-
Hir; rendre vain, jnésninptueux. || />etiv;;iefST
su ¡•enn , su cólera , évaporer son cha^iriu, sa
colère.
DeKvanecoi-xe, v. pron. dèsvunézfr-sé. S'évapo-
rer , se résoudre en vapeurs. Il Avoir des verti-
pes, des évanouissements. [[S'évanouir, se dissi-
per , venir à rien.
l>t>Mvaiieeidi9iiifii(c, adv. dèsrnuéiiidinmén-té,
()r|.'ueilleuseinent , avec vanité . hautement.
DoMtanrrido, p. |)as. de 7JeAva/(efer.\| \d]. Vain,
orgiK'iileuv , bftulain.
DoKvanerinaiiMito.s. m. désvanéiitnién-to. Va-
nité , orgueil, présom|>tion . hauteur . superbe.
Il Vertige, tournuiemenl de la tète , étourdisse. -
ment , évanouissement , éblouissemcnl.
Di'Mvaiia , s. m. \. Desván.
líesvapoilzadoro, s m. désvapnr'r/.adé-ro.hieu
par lequel on respire (luelijue chose.
Desvarado, pari. pass. de desvarar.
l>o.«varar , V. n. V. lieshalnr. •deslizarse, jj Mar.
Se déiliouer. se mettre à flot en pai lanl d'uu
vaissi au éi houé.
I»<-M^arial>if . adj. inu?. désvaria-blé. Changeant,
inronslant . \ai lable.
Ufi<\<»i'iadaini-iito. adv. desvariad amén-l é . Sol-
leinent, mal-a-propos, d'une manière extrava-
gante. |i mus. différeminenl. diversement.
I>c.«vai iado. d«. part, p.iss. de desvariar. V adj.
Eviipiiié . fnu. étourdi , dissipé, il Fig. Qui s'c
carlede la réjale, de l'ordre. || inus. Différent. di-
vers, dissemblable. V. Diferente , diverso, dése-
me jtm le.
l»e!^vai-iainieitto , S. m. inus. V, Divcrsidail . di-
fennrid.
DeNvariar. v. n- desvariar. Estravaguer. être
dans le délire , avoir le transport au cerveau.
Il On le dil des branches ou rejetons qui pous-
sent sur le pied ou sur le tronc d'un arbre. || Dc-
muider , proposer , accepter des choses raison-
nables.
uo!» variar , V. a. iiius V. Diferenciar, variar,
desunir.
DES
— 133 —
DES
Mesvailrtrac , V. nron \nus. désvariar-sé. S'é- hoiircux , inalcnconlrcin . inforlimé. H SimpU »
carier do l-unirc , de la rè^'lc. '<l'"t , imbécile , pauvre homme , in te li.,mme.
DcNtui-io, s. m. (l>'svari-o. Délire , transport au llA^are. -,.,..„.,..
;iinre,vpr- líesví-rilec-or . v. n. ahvrdfzer. Point. Dfvordir»
cerveiiu. || I)is¡)arate; rêverie, extr.iv.igr
tige, lolie, éi:aiomi-nt de la riiismi . absurdité. '
Il InV'^'.ililé d-liui!ieiir , caprice, incí.nslancc. || ,
inus. V. I)i-sunii>ii , division', diseiixiim. |
U(>HvaMti:iar , v. a. inus. V. Chanydar.
DPHvcdiKiw. part. pass. de f/cAiei/ar. H adj. Pro- 1
hilté . interdit . défendu.
»<'!>:v4M!itr, V. a. (/ésr."'</rtr. Lcvcr la défense , la
pîdhihilnin. ^ I
Oc«v«'l;«<li»ni<'«><f . adv. désvélndnmén-lé. Soig- •
ncu-i'Uii'nl . avec vi^ihincc.
De v<"la«li"*ini« , ma. adj.sup. áo, desvelado.
UcMVi>la(l.-> . paît. pass. de dvsvr^nr. \\ Dévoilé, e.
||a<lj. ii-'iliinl. Il /ÎA(<ir di-sveindo. vciÜer. ne
pas (ioîinir.
D4!Nvt'laini<'»ti>, s. m. dé.sv'lnmi¿n-to. Dévoile-
ment ; aclimi de devnüer, de l \er le voile qui
couvre une clmse. i, Vííi. Dévoilemeiil : i.clion de
dicouviir une chose occulle, cachée , comme un
secret. Il V. Desvelo.
DcNvclai-, V a. desvelar. Dévoiler; sortir le voile.
Il Tenir éveillé , emiiQrluT de dormir.
DfHvi'lo , s. m. i/i'.';i(.'-/o. Insomnie : privation de
sommeil.
l»i>Kvoiia(lo. part, pnss. de desreiuir.
IK-.MVcii;):-, V. ». d'svéïKtr. Sc[)¡trer les veines do
la ( liair. || Fifí. On le dit aussi des veines de mé-
taux dans les mines, et des libres ou filets qu'on
ôte de certaine^' fi'uilles. Il Courber le mors d'un
cheval pour le rendre plus d"u\.
n<>N«<-iic:j:ido. \iart. (lass. de desvcnrijnr.
UosvoïKMjai- . >. a. iii'.se uiAíf-Unr. Causer une
descente . une hernie, ii Désunir, désasscmbler
ce ijni doit être uni , joint.
Di'^i^ciifijiir.vc^ , V. dr' n. dH\ ém^rj-har-sé. Se
causer une deséenle, une hernie. !| Se déboîter,
se demeure une partie du coips. il l'ig. S'éven-
trer. faiie les derniers efforts,
■ícx^eiicraílo, part. pass. de d'jsvendar. Dépansé,
e ; débandé . e.
Up.xvcr.clai-, v. a. d'svéiiildv . Dépanser , sortir le
|)iiiisemeiit d'un malaile. || Débander: enlever les
bañiles. Us baudafies du pau-ement.
Wcs<f«r«li.r.«ic, v. \\\in\. desvendarse. Se dé[)an-
ser , se débander ; être dépansé . déband/'.
U('N«c<itii(Co. part. pa^s. de dcsvirUar.
Ut'Kvciitüja , s. f. désr'iiia¡i hit. Désavantage,
préjudice . dommage. || Dessous, le dessous, la
partie inférieure.
Uc»v<-ii(i>j<iNain<'-ri(r . adv. désvtnlag-hnssnmén-
té. D"sa>antugeusement , d'une manière desa-
vaiita^"iise.
Ut'NTf'iitaJoKo , wa. adj. désv¡^ntag-ha-sso. Désa-
vantageux; préjudiciable; qui cause un désa-
vanldjiC, un i rejudice. ¡i Mil. Puesto desv'ciiln-
joso: poste désa\anta¡:eux , ijui n'offre que peu
de défenses.
noKvoiitai- , v. a. di'svéïUar. Faire sortir lair,
le \eiit enfermé dans un endroit.
noKveiitui'a . s. f. désventou-ra. Malheur, iiifor-
tniie , (lis;,'ràce.
Ucwtfiitiii-adaiticiite , odv. désvétiloitra'lawi'u-
lé. MaHK'ureuscnnnt, malencontreusement, par
malheur.
Vvi>vcu(isrudo, «la. adj. (/cJie»fo«ra-(/y. Mal-
perdre la teinte verte pour p-endre un lo» bleu,
cil parlant des étoffes soumises au contact de
l'air , au sortir de la cuve.
DofiveiKoji/.acStJiiwiitf. adv. d^isx!erf¡nm.ndnmén-
lé. D '^ergondéinent.- d'une manière dévcrgon.
dée. Kffronément, impudemment, sans honte
ni pudeur.
Of*\eraoti7,a«lislniai!ieiito, adv. siip. á^' des-
des ve rn ii7.n 'In nie ntr .
ttvswt ¿(tng.adit^li\ut . ma. adj. sup. de (ieicer-
qoiiiadi).
Wí'HVíTsoií/.itdo. part. pass. de desiergonzarse.
Dévergogiié .e ; di-\er;:oiidV n.
Bt'>iv*-rKooraml<-iito, S. m. mus. V. Dcsvcrgüen-
zii. I Uévir^oiidage.
Dt-i<v< i-uosi/.ar. v. a. désvérgnmnr .Yié\crçLafi-'
lier. dcNcrgoiider; perdre la veigoguc, la pudeur,
UcMv<TB<»ii7.ari>c . v. pron. desvénjomur-sé. Se
(lé\eri:oiider. se dévergogner ; è're dévei g..;;n6.
déver;:oiidé || Desvenjouziirse. voit): manquer
de respect pailer. agir impudemment, duc des
sottises à quebiu'un.
l»ow»<'!e.n"i:tdam»-i»lc, adv. Y. üesvergonzada-
iiu'ii(e.
WoixvíM-süeiixa. s. f. d'-svérgouin-rn. Déhonlf-ric,
impudence, effronleiie . insideiice, vilenie. ||
Parole . action impudente, soi'ise.
OoííVí'SÜeiiKassiienio , s. m. inus. V. Dcsver-
(/iieiizd.
D(>»<voKai- . V. a. inus. désvéirir. Désaccoutumer.
V. Uesavezar , desnrnshimb fir. \\ 15ol. Kbour-
geonner. couper les provins de vigne, les répa-
rer du cep.
Dpoiviaeion . S. f. ont. désvimion. Déviation ; di-
rection contre nature qn.- pienneiil . dans plu-
sieurs cas . rerlaiiies iiariies du rorps Immain et
notamment les os et les membrrs. || l'hysiol. Dé-
placement . changement de dircetion ma. coutu-
me soit, d'une action viiab-.si.it d'une humeur.
I Ast. I)esri(iri«n de posinon : ecari de ¡losi-
tioii. qnnniilé dont une Un elle méridienne ou
un quait de cercle mural s'éiarte du véritable
plan (lu méridien. On trou\ e a lie déuaiinn en
comparant le passage du soleil . observe dans la
Innette, avec le passage au méridien, ralcnlépar
la méthode des haiiteuis correspondanies. ||
Phv« Déviation; quantité dent uiMorpstom-
banl iibr.meni à la smlace de la terre, s'erarlc
de la perpendiculaire mener de son point de dé-
part a celte surface. Il V. Desvio, apartamiento,
sepnracií ti. _ ,
«enviado, part, pass.de ./«nnr. Dcv.é. o. devo-
vé. e. I adj. Déversé, pem he . nuline. ; Kcart,
éloigné I Desviado del Oriente : desorienté.
nes«i»mi<-ii(o, s. m. inus. \. Desvio
Mosvlar de ^ . v. a, W, JciVir. Devier . devoyer,
érarler. détourner, dérouter, éloigner. ; Fig.
retourner, dissuailer. ¡ Ksquiv er ; éviter adroi-
temenl le coup. ; K-cr. Parer une botte. ¡ ¡>es -
vinr el nierpo; se détourner pour éviter le coup.
l»rK\lar, v. n. inus. V . .l/)orf iirse.
»i>i«vlarK«', V. pron. désviar-sé. Se dévier . se dé-
\over. être écarté . détourné, etc.
ucsvinjado; part. pa^s. Je dcsviajar.
DET
— 13i —
DET
D<>««ifjar, V. a. (i"jtíéíy-/iar. Séparer d'uu trou-
pciHi le vieux In-liiil. 1
Ut'Mvio s. m. (//".vri-o. />é\iation; l'action de <Jó- |
vier, de délounier. de se détourner de son ehe-
inin, etc. il i;l"ii^:neinenl.- écnrl. !', Fi;;. Mépris; '
déd.iiii, niiiinais>ovnj;e. || \)rsvio <li' mlutilii'les
nliéiMlii>ii. haine. || Mrsrin ildos rfii/its ilc la luz; I
(()|il ililTrai lion, inllexiiin, ilélmir des rayons en
rasant nue surface. || V. Di'si-idriun. I
DPNvIi-iidtt, par!, pass. de tlcsiiittr. i
DcNvIriir , v. a. (h'srlnir. (",i)ii|)cr tout autiiur le '
siiperdii d'uni- semelle. i
DrHvii-;tiiilo, [)arl. pass. dc (/eivirfl«r. Dévirgi-
ni", e. !
nrnifrsiKlor, .. m. r/í'.írír7ri-í/or. I)é\ ir^iinenroii
DéMCJÍiiiseur; celui ()ui enlè\e la vir^inile; dé-
lloralcur. | S'e'npl'iie aussi ciitlime adjecliC.
DcMvIraiir . V. a. '/"ir/ii/ar. Dévirginer; déllorer,
enlever, préndela virginité.
Dpwvlrill/.adn, j)art, pass. de (lesvirilizar. Dévi-
rilisé, e.
noNtii-ilixiir. V. a. í/('.«cín'/ízar. I)é> iriliser; faire
perdie-laiinalité d'homme. Il Ki^'. Amollir; éner-
ver. elTéminer. 'J Priver (|ueli|u'un de sa marqué
virile.
DrNVIrilxnrsp, v. pron. dcsririlizar-sé. Se dé-
viriliscr, perdre la qualité d'homme; s'énerver,
s'cfféminer.
DeM«-iriiiiir. v. a. dcsvirtouar. .VITaiblir, oler la
vertu, la force.
I^rMvIiriririthlp , adj. (lesvit'ifilin -blé, Chim.
l)é\ iirifi.ihle,- i]ui peut être dé\ ilrifié.
DPNvitiifieiieiftii , s. f. ilcsviirifilifi-iinn. Chim.
Dé\iiril'icalii)n; action de dévilrificr, résultai de i
cette action.
DcNviti-llIrnüo. part, pass de desvitrifihur. Dé-
vil ri lié. e.
DPKvUrinear. v. a. de.si'iírip' nr. C,h\m. Dévitri-
fier; peidie la vitrification, faire perdre la lormc
vitrifiée.
DpHvid-Mic.irNo. v. pron. desvitriftkcir-sé. Se dé-
vitrifier; être dévitrifié.
DesvivirNP. v. prun. í/í'.vríCíV..9d.]\lourird'amour,
se consumer de désir, griller , brûler d'impa-
tience.
Desvivo, s. m. dpsi'!-vo. Teint. Adoucissage; l'ac-
tion d'adoucir une couleur.
Desvolvedor, s. m. desvolvedor. TnuTnc-\\9\ pe-
tit instrument de fer qui serreou desserre la vis,
Mesvolver. v. a. desrnirerr V Desenvolver. \\
inus. Altérer; changer la forme, transformer. ||
Labourer; cultiver la terre.
DeNviaeKo. part. pass. irr. de desvolver.
Besy.adv. inus. dessï. Contraction de mot desde
et v D'ici; depuis ici.
BesyeSo. s. m.dessiélo. Débàde: rupture, éccoule-
mcnt des glaces. || «égd: V. Uesitielo.
i»esyerli:». s. f. inus. V. Escarda.
I>e.«>iineir, v. a. inus. V. Drsiivrir.
I»e.«yiiiiKii'. v. a. inus. V. Desiuirir.
ne.oyiinto. part. pass. irr. <\o desyungir,
Dei«Koeadit. jtart. pass. de d'szorar.
I>e.>izoenr, v. a. deszouliat. Tordre le icd; donner
une entorse.
Desziign.tdo. part. pass. de deszumar.
Dpsxiiinai-, v. a. dcsznumar. Tirer; exprimer la
substance d'uncchose,
Detall, adv. détal. Eu détail. V. Pormenor.
Detallado, dn. ad], et part. pass. de dttallar.
Détaille, e. |i Fig. Délailié; exposé en détail, avec
tous les détails.
Deliillni'. V. a. //pí«í/'«r. Détailler ; raconter en
deiail, exposer les détails. circonsiancuT.
DetallMiMe , v. pron. (/cí«ií/a»-i¿. Se détailler;
être Cl. oté en détail.
Deiiille. s. m. ./é/íii/í .'.Détail; octionde détailler
les ( iicnn^latices et pailinilanlés d'une allane.
DeialIlMtn. s. m. d-l'tilUn-tit. //clailli-le; celui
qui excelle dans les détails, dan- la pintnre des
détails. I Détailli>le; celui ainu' les détails dans
un auteur, dans un historien.
Deiaidiiiiiieitto. S. m. inus. V. Tardanza.
Dei:irdar. >. a. iniis. .létanlar. Hetat.ler; dilTe-
réri r. n Tartler . dillVrer a laire quilque chose.
Detai-dar. \ .n. icos, d'tardar. S'arrêter; demeu-
rer ilaii> un lien qu ■bine tem(is. ces-er de mar-
cher. Il Se jouriier, s'arrêter, demeurer quelque
tcmiis vl MIS un lieu.
Deiariad.iM. s. f. pi. délnria-da$. Bot. Deiariees;
famille de plantes légumineuses , comprenant
le genre délar. . „ . • -a
Delarlad'». da. adi- détaria-dn. Bot. /X-tarié; qui
rc--,riuldi' a un détar ou.détarion.
Detai-lo.e. m. delà- rio. Bot. Déiar ou détarion-
genrc de la famille des svvaririacées, compre,
naol deux espèces d'arbres de la Sénegambic;
à graines come;.iibles.
Deiavae, v. a. mus. V. Defallar.
Dcteiielou.s. f. ,/pf('Mzio7i. .lurisp. Détention; état
d'une chose saisie par autorite de justice: pos-
session actuclled'uoe chnse.eiiimidiq'iant pres-
„ue touiouis une idée de violence ou d'injnslice.
Délai • renii-«e. retardement. Il Jurisp. Arrêt; sai-
sie des biens des personnes. || Detención de mens-
Iruncion: retenue, retard dans les menstrues
des femmes. ^ , • • »,
Deieiiedd.', S. m. detenedor. Celui qui arrête,
qui retarde, qui suspend.
nvie.ieiieia, S. f. iims. V. Derennon.
Deiei.ei-.v a. (/cf'';«'=' r. Arrêter; retarder, suspen-
dre, tenir, empêcher, d'aller. 1| Arrêter; mettre
au arrêts, en prison. | Retenir; conserver; gar-
der il /X'tenir; tenir piisonnier en prison.
Detener.ne, v.proii. déténer-sé S'an eter. se retar-
der tarder, S'amuser, demeurer, aller douce-
ment, il Fig. S'arrêter pour considérer quelque
chose. Il S'arrêter; s^cmbarrasser, perdre le iil
de son discours.
Dete:.ldan.e..le, ;,dy. déténidam^.n-lé. Lente-
ment, pesamment. H Longuement; durant long-
temps. , , ,
Belec.ido. d«. adi. part. pa«s. de detener.
le, e. 11 Retenu, e. Il Détenu, e.; arrete,
embarrassé, irrésolu, qu, a P^" f ,,7:*^'"^'""•
I\lar. Encápele; arrêté, attaché, il l-ig. A\art,
chiche. vilain. ,. .» .
Deienimlenlo, S. m. inus. ^ .Detencton.
Detentaeio». s. f. dètentanon. Juri^p. Délen-
ti.in; rclenlion du bien d autrui.
Detentado.- , S. m. d^tentndnr. Jurispr. Délen-
teur; possesseur inju-te. H Reteiitionairc ; celui
qui retient le bien daulri.
Detenta.', v. a- d'ifcnfar. Jurisp. Détenir: rete-
nir iniustemenl la possession d'anlrui.
ete..tor,S. m.iinis.Y. m'fc»fn(/or.
Arré-
Lent;
Di
Detei'SP
nte, adj. dé(er3-/ien-(J.Med. Détergent;
DET
— 135 —
DET
mondificatif, qui nettoie une plaie.
Dett'i-ior, adj. dêlo'ior. Pue; plus mauvais, de-
moiiidi c qiiidilé, qui est inférieur à un chose de
même es|iè(e.
Deterioración , S. f. (IH^riormAon. Détériora
(¡«n: aciioii (le d.'iériorer un objet quelcdiique,
ital de cr qui est détérioré. Il Dé',Madati(in; dé-
périsseinenl produil sur un l)átiiiient , sur un
monuiniiit par xéiusté ou par quelque aec ident,
tomme iiiondalion, imendie, Irenililciueiil de
terre, malheurs de la guerre, i Dé-radaiion. de-
gul considérable, déierioralion que Ion luit dans
une maison, diuis un bms. dans un héritnfie. |i
Deteriordciiin île his c(nit iiiciitcs h (ierras fir-
mes; déj^radation des conlmciils ; action atmos-
phérique ; de>li uelive très-lente, mais coni inue-
lle à la (lueilesonl soumisesles roches qui cons-
tituent, la surlacc du globe, et dont l-eau est
l'agent mécanique. Il Délerioralion ; endomma-
gement, dépérissement.
DctiM-ioiiHlo, dit. part. pass. cl adj. de delerio-
rar. üélerioié ; e. usé. gûlé. |l Dépéri , e.; qui
est en voie de de-lruciion, de déicrioratinn.
netci-ioi-aiito , adj. délérioran-té. Detérioiant;
qui détériore, qui est pri)pre à détériorer, qui
peut produire la détérioratiim.
Deteriorar, v. a. di lériorar. Détériorer; dégra-
dei', gâter, uscrpa; li' l'roUeineiil on par des pro-
cédés physiques. I! Détériorer; rendre ptre, plus
mauxais. Il Fig. Déiériorer; dé|ira\er, corrom-
pre. Il Depéiir; pencher ver sa fin , être en voie
de (leslrnciion. de décadence. d'alVaiblissi'ment.
de détérioration, de ruine par l'ciTel d-une cau-
se accidentelle et m.anaise, scdil en parlant des
personnes et desihoses.
Deterlorni!«c, V. pron. í/tíícríomr-st'. Se détério-
rer; se dégrader, s'uscv. | fig. Se détériorer;
se dépraver, se corrom[)rc, se gAler ou perdic
ses qualités.
Deterioro , S. m. détérin-ro. Didacl, Détrilion;
usurt' par fruttement. || Dépérissement: desl rue-
lion, déeadence, aflaiblissemenl, détérioration,
ruine par hefCet d'une cause accidenelle et
mauvaise. | V. De'erioracion.
Dcteriiiiiiacioii, S. f. détérminazinn. Pí ys. Dé-
termiiialion ; tendance, direction d'un corps vers
un coté plutôt que vers un autre. || Delermina-
lion; résidulion prise après avoir l);ilaii(é enlie
deux ou plusieurs partis; décision prompte, sé-
rieuse, stable, ferme, irrévocable. || Détermina-
tion, instinct qui guideles animaux. || Détermi-
nalion; action par laqnelle une e ose égalemi nt
susceptible de plu>ii'urs qualités ou manières
d'être , est déteriiiiiuu> à recevoir hune plutôt
quel autre. || Uesolntion; auilace, assmanre.
Deteriiiiiia«iiiiti3-iite , adv . dètcriniumliiinén-li''.
Délerininénieiil; res(dnm(>nt. absolument, d'une
manière irrevocable. C Di'lermiiuMUr nt : coiira-
geuscineiit, iianiiinent , avec audace. || Déicrmi-
uément, expressément, précisément.
DeteriiiiiiailÎMiiiiaineiile, adv. sup.de detcrmi'
ixtiliiiiieiiic.
Déteriiiliiaiii.xliiio , inn. adj. sup. de detenui-
ti(idi).
Determinaiio , ila. part. pass. et adj. de de de-
terniiiKir. Déterminé, e.; qui est résolu, qui à
pris son parti, en parlant d'une personne. |
Il Déterminé; qui est hardi, courageux, intrépi-
de, audacieu-í.
Deterntiiiamkento , S. m. inus. V. iJctermina-
cion.
Deteriniiiaiite, adj. dètéminan-té. Déterminant-
qui est piiq)re a déti-rmim-r; qui sert a déter-
miner, qui termine. Il Gramm. Déierminant;
mot qui déleiinine le mode ou le tenip> d'un
antre. Diins ce sens il s'empluie souscnl cummo
substantif.
Deteriiiiiijir , V. a. dèlcrtninnr. Déterminer; fixer
les i)'irnes, les limites de quelque i hose. |! Dé-
terminer; donner une qunlité, une manière
d'être a ce (|ui de soi-même n'a pas plutôt celte
quidité, cette manière délie que te le autre.
Dieu seul a pn déK.'rminer la matièieau mouve-
ment, etc. Il Déterminer; rec. miaitre, indiquer
d'une manière |>iécise, par un calcul, par une
évaloationcerlaine, comme par exemple, déter-
miner la distance de la terre au Sidcil, etc. | Dé-
terminer; régler, fixer, décider. ]i Déterminer;
résoudre: luendie une résolution. |i Déierminer;
f.iire prendre une déiermii'aiion , exciter, pous-
ser a une déicrmaiation. || Déterminer ; faire
prendre telle si;:nilicat ion , tel sens à un mol, à
une expression, à une ¡ihrase. Déierminer; ré-
soudre, statuer. Il Disicrner ; distin;;uer, recon-
naître. || Déterminer : fixer niiiiqiier. |i Jurisp.
Juger, décider rendre un jug( nient d'arliilres.
Do(ei-e)ii9iar.«<e , v. [)vm\. di-ti'iiiiiiinr-sé. Se dé-
terminer; se décider, prendre un parti, s'arrêter
à une résolution.
Dcterntiiiativo. va. adj. dèterminati-vo. Gramm.
Déterminât il; qui détermine la signification d'un
mol en lui donnant un sens prêi is ou restreint.
Il Déterminalif ; qui ajoute , à l'idée de l'objet
celle d'une déterininalion particulière. | Déter-
mination qui détermine.
Detei-iiiii3Í»<>iiio. s. m. i/è/erwniîi-wo. Philos. Dé-
terminisme.'système de In scobistique, dans le-
qiii'l on subordonne la déterminaliuii de notre
volonté á l'intluence dun motif piovidentiel,
c'est-à-dire dun motirque la providence divine
lions foiii oil toujours à propos pour faire pen-
cher la balance selon ses vues . dans nos délibé-
rations intérieures. Tout système qui admet
l'inllueiice nécessaire et irrésistible des motifs.
Ueleriiiiiii.«ita , ^'. m. diitérminisKi . l'inlo*. Dé-
teimniste: parlis.in du système philosophique
appelé délerm nisme.
DeterNioai, S. I. dèicrsinn. Chirurg. Detersión;
j action de nettoyer, de mundilier une suiface ul-
' cérée.
Deter^iivo. \a. adj. dètirsi-vn. Détersif; qui à la
propriété de nettoyer; épithèle donnée aux topi-
ques pr<q)!es a neitover les plaies et les ulcè-
res; ti|s sont le- liqiiipies stimulants qui ravi-
vent les siulaces suppmanies, rclA< hées et
blafardes, favori-ent la séparation des matières
qui Icsrec' uvreni. et déterminent dans lescliairs
une excitation f.ivorable à la cicatrisai ion.
Deier!«iOrio. ría. a«lj. f/èier.«()-rto. Détersif, qui
purilie, (|iii ni-lluie. Il Medie. ISImidicatif ; qui
nettoie une plaie
Dei<-.s«alile adj. d('téstn-hl<^. Détestable; abo-
minable, execrable, i|ui doit être délesté. ii Dé-
testable: qui est três-miuivai> dans son genre,
DeIcMtiililenieiite, adv. deiéslnl>lén>ón- lé. Dè-
lestablemenl. abominablement, exécrabicmeiil.
DET
136 —
DEÜ
DetoHincloH, S. f. ilt'irxiii/.ion Dt'tPSIatinn ; lior-
rciir (i'iiiic cliosc ou ¡(oiir une cliose ; aliuiniiia-
tioii, CM'ii'iil mil.
l>c>ic!>>tiiilo , <la. |i:ii't. pass. et adj. de drlestar.
Dell stc . I'.
IX'ifMtiir. V. 11. i//'ie.ïi«r. DiMoslPr. alihorror avoir
en lnMiriir, a\oir une pci sonne ou une chose en
aversion. || l'ani. Iicle>l(r; ne pouvoir endurer,
suppoiler. soulïrirlnne elio^e. il hclrslar Inviila;
détester la vie: in.uidire les cliiii.'rius. les ennuis;
les doiikiirs. les iniseri's (jui nous accablent du-
rant les couis de la \ ir. •
t>ct<-.x<ar!>i4- . V. pion. f/¿í('ífar-5¿. Se (létpsler.
avoii (le l'iioiicur. de l'aversion pour soi , hiin
pour l'autre, les uii-< pour lis autres; se liiiVr
proiondéinenl.
Uelia, s. ilé-t'ui. Myth. ind. Dailye ou diMye ; nom
di s mauvais <;énie» i|ui s nt cuniiiiuellenient en
^;iierie a\i'C lis ilé\ns ou bnns ¡íi'uies.
IkeiitMie-lKit y. s. m. il l'h'nv-liimé- i. Bol. Arrólp-
i)ieur; espèie de l)u;:raoe. phinle léf^umineuse,
ainsi ni'ininée pane (]ne vcs larines iraçanies
font siiuveni obstacle a la charrue; il est quel-
(|ue roi> cpineuv.
l>i>i iii«>iicói. s. !'. inus. V. Di'lcnrlnu.
l>etoiiii<-iitii. s r. tlètoini/.iim. ('.him. Détonation;
biuit plus ou iMoios \iolent dû à l'éltranlenipiil
.siibil de j-air p.n l.i funni.tioii ou le (li';.'a;.'i'n)eiit
inslaiitani' d on voluiiie eon-.iclérMl)!e di^ ^mz. ¡
Déloiialioii , hi iiit (|ne fait une arme à feu , un
canon , etc. iiFi;;. Détonation; bruit, éclat, con-
fusion, etc.; occassiomn'" par une discution de
personnes il'opinions diflerenles.
J*ot(»Di:tr, N. 11. (IHoïKir. Chini. Di'tnner; s^enllam-
nier suhilenient avec bruit, en faisant explosion.
Les j;a/, déloiient ainsi (|ue la poudre. ijFig. Dé-
toniirr , péiiller.
Se'lopiióiiiiioiKt. S. m. dútopnédu-mono. Echin.
Detnpneunione. firoupe de zoophvtes échinoder-
mes. comprenant (jueliiues espèces d'iioiotliu-
ries.
Di'toD-iiar, v. a. inus dé-tornar. Uctonrncr, aller
une autre fois en un lieu où Ion a déjà été.
Urtovsi'ti). s f. (lélirs'hin. (>lnr. Détorsp , \ io-
len!e extension d un muscle, d-un nerf.
Dvtraceîoii , S. f. di't n zi.in. Déir.iclinn. .ic -
lion de (iiele\er , de retrancluM' une portion
dune cliose. Il .Vnc. .furisp. Derecho de de-
ir(/( 1 /(;m. dmit de detracción , droit en vertu du-
ipiel |p siuiverain distrayait à son prcilii une cer-
taine piiitic des successions qu'il permettait aux
étran};ers de venir recueillir en France. || F'if,'.
Délrailion: médisance, action de délratter. ||
Séparation ; éloiftneinent.
Ueti-ar(:ii-, v. a. délrnlitnr. Détracter; médire
outraLM'iisement de quelim'un. déprécier vio-
lomment une chose ; s'cflorcer de rabaisser le
mérite de celte personne ou de celte chose. || V,
Detraer.
»i'ti-:iotai-.«î<», V. pron. détrnhta'sé. Se détrac-
ter ; se déchirer (lar des paroles les uns les au-
tres.
Di'traftor, s m. détrahtor. Détracteur; celui
qui detracte les personnes ou les choses, qui
s-ejforce d'en rabaisser le mérite , les qualités,
les avantages.
netraedoi*. S. m. inus. V. Delrnclnr.
©etracr, v. a. d:tra.^r. Eloigner; écarter. | Fig.
Détrarler,' médire , diffamer , dénigrer, oulra-
j,'er l'honneur d'une |)i-rsonne , dans une con-
versation ou dans un discours.
Di-(raiiiili-i3t<». s. m. inus. délraimicn-îo. Dcs-
iionneiir : infamie.
Di>tranM|M>i«irloii. s f. détrtinsspoisi'/.inn. Type.
Detraiispnsiiidii ; action de detranspospr , de re«
mettre a leur place des pages transposées.
De(raii«pitr(ai-, v. n. dél rdiispitrtur, 'l'ypogr,
Déiriiiispo>.er : remettre à leur place îles pages
i|iii a\aient été transpipsée>..
■•«■iiaiiwiiorlarMo , v. pion, délratisportar-sé.
Se di'iran^piisi'i ; être del ransposé.
Ueiiaw, ailv. il -iriiss Derrière; après, listar
ilispiies ó détins de nlijitito; être d<rnére (juel-
qn'iin. Il Fi;;. Delr'ás de\ ilerriére; audrsMius,
dans un rang inférieur. || Di'rnère ; apré->, en
arricie, /r í ri/s fi dc'ráx ; aller derrière. || En
l'absence. V. Jin aiiseririn.
Itclriiiifiiio. s. m. di Iriinen-to. Détriment; dc-
brix. fiagment. ce qui .se déiache des ci>r|is
par aliéraiion. pir dégi a'Iation. || Fig. Déiri-
nieni ; doinma;.'e, pi-rie , préjudice. | j.or. piép.
IJii ileiriineiilit i au détriment . au pré'udicp de,
Ut'iriiioo, <-n. adj. délrili-Ko. (iéul. Déiriliijue;
qui se compose lie détritus, ou des débiis divers
résultant de la deiérimalion des roches cl des
végétaux répandus sur le ulobe.
I>(*trli<>'. s. m d'tri-ii). !)étritus; le résidu d'u-
ne substance mi d'un (orp- (ini'lconque organi-
sé. || (",éol. Detritus se dil pai liculiereim-nt des
débris divers résultant de ia ilete ioration des
roches et des végéiaux répandus sur la surface
delà terre, ii 'ath'l. Détritus; résidu inorgani-
que i|ui remplace le tissu des parties dégénéres-
cenles.
Uet :iiEi<-<irciii*3n, S. f. détouméstén-7.i(t. Détu-
mi'sci'iK e : (lesenllure, résolution d'une tumeur,
d'un gniiilemcnt.
Det!niitv«r('iit(' . adj. d''ti)umhtén-té. Palhof,
Dduinesci'iU ; qui désenfle.
Bli(>lii. Iindora . a Ij. '/ toiirb idn-ra. .\slron, Dé-
turbilrice . (pii t ouble.' se dit d'une force per-
pe idiculaire au plant d' l'orbite rie la phincte
tiooblee.
Di-turjt.if. v. a. inus. d'iniirpar. Enlaidir; défi-
gurer, déformer, rendre dilíonne, estropier,
saur. etc.
Deiioalio» , s. m. déoiiknlinn. Mvth. Deucalion;
roi (le Thessalie , fils de Proméihée, et épuix de
Pyrrha, sous le régne de duquel arriva le déluge
qui porte son nom . Io0:î ans avant J. -C. Deu-
calion échappa à ce déluge en Si- renfermant
dans un vais-enu qui flotta pendant huit jours
et s'arrèla sur le m )iit Parnasse. Deucalion et
Pyrra repleiipéreni lu terre en jetant derrière
eux des pierres my-téiieuses qui se changèrent
en hommes. Cette fable n'est qu une altération
du grand déluge bbliqne; cesl une inonda-
tion très-grande du Péiiée qui y donna lieu.
Dei:«ln. S. f. dinri-dn. Dette; ce que hon doit,
cho'-e due ; obligation, engagement pris par le
débiteur à l'égard du créancier. | Deudnx acti-
vas, dettes aciives; celles dont on est créancier,
c'est-á-di'c (pli conslitoent des créances à re-
couvrer et deiidai pasivas . t\(}[[os pasi\es; cel-
les dont on est débiteur. | Polit. Deuda pública
ó consolidada, dette publique uu dette consoli-
DE13
137 —
DEV
díc ; nom (loiiiié à l'ensenihlc des délies que
coiilracle un gouvcriicmeiil lorsqu'il emprunte,
on lors(iU'il ^c rpioniiaît debileur à queliiuc li-
tre que ce soit, |i Fit;. Délie ; ohlifration , devoir
indispensable, |i Féclié; l'anle , olfense. || heuda
foï/iK», délie commune; la mort. || />('i/-/a im-
])n(]filile ó inaxtinqnihle, íiun\i)leur. || Cout'aer
deudas, s'obérer ; íonlracler des délies, s'eii-
delter.
l»eii«lo , s. m. déou-il". Tarent , allié. V. l'arien-
le. I) l'arenlé; consan^'UiKilé. V. Parentesco. \\
Inus. V. Deuda. \ Inns. Voiuar eu su deudo à
(iltiuiin, s'allier avec (|nel(iH'un , entrer dans sa
lainillc , devenir son paient.
»<Mi(ioi', s. m. déou-dor. Débiteur; relui qui doit
à quelqu'un; il est opposé à eréamier. || Jurispr.
Deudor nnte la ley, déliileur aux yeux de la loi;
relui qui a eonlracté envers un tiers une obli^a-
lion eivile en vertu de laquelle il peul être sou-
mis à une aetion judiciaire. ||I)eltenr; eclui qui
a beaucoup de dettes, qui a Miabitude el la re-
nommée de laire desdenes.
neiitloM» , fil), adj. inus. V. Emparentado'
Ueiirofiaiio, s. m. déounifia-no. Hisl. reli^;. Deu-
rholianien ; membre d-unc petite secte mysti-
que forl obscure , fondée dans les Pays-Bas au
XVIII. "^ siècle.
DcciM-ex-inaciiinn , loc. subst. Deux ex macbina;
expression scolaslique employée au lliéâtre pour
sifînifier l'emploi d'une intervention peu natu-
relle el choquant la vraisemblance iliéátrale, ou
moyen de laquelle on amène le dénoùmenl d'u-
ne pièce. Ce mol a été emprunté du latin.
D<'titaito(inlico,ad. di'oulonotio-li' n. (Jiim. Deu-
ténolliionique ; épilbète donnée au second des
trois acides (|ue produit l'acide sulfuri(iue, en
agissant sur l'alcool pour former l'éther, et
qui. comme les deux autres, n'est que de l'aci-
de sulfovinique.
neiitcflii, s, f. dénuté-ria. Palliol. Deulérie; en-
semble des accidents produits par la rétention
de l'arrière-faix dans la matrice.
Uéiitero-oaiiónloo. ca. ad\.déou-t('ro hano-niko.
Théol. Deuléro-canonique; se dit des livres de
l'Ancien et du Nouveau Teslaineiit qui onl élé
mis plus laid que les autres dans les canons des
Kcritures, soit parce qu'ils ont élé écrits après
que les autres y étaient déjà, soit parce qu'il y
a eu pendant quelque temps des doutes sur leur
canonicité. Les luthériens rejettent du nombre
des livres saints tous les dcutéro-canonii|ues de
l'Ancien Testament , et presque tous ceux du
Nouveau.
Dóiitoro-eantn. S. m. déou-téro l:av-lo. Eiitom.
Deutérocampte ; };enrc de coléoptères . tribu des
chrysomélines, comprenant des insectes , ■tous
orij;inaires d'.\mcriqne , d'un jaune orangé, et
(torlant une croix noire sur lesélylres.
Ufut<>roKaniia, S. f. déoutéroija-ruia. Didact.
Deutéro^amie; secondes noces, état de celui qui
se marie en secondes noces.
noiitorótfaní» , s. m, déouléro-(j<imo. Didact.
Dcuiérofiame; celui qui se marie en secondes
noces.
Dnitorolo^la, S. f. déoutérnlng-hia. Médcc. Deu-
tcrolojtie; traité sur la nature , les usages el les
connexions de l'arriére-faix.
|li>aterul¿KÍoo. ra. adj. déulerolog-hiko, Mcdec
Deulérologique; qui a rapport ¿i la dcuicrolo^ic.
Ufiit«-r»ni('wal, adj. déoutéronii-ssal. Knloui. l).'ii.
léronicsal; épilhèle dunnée a la seconde sene «b-s
aneóles moyennes de l'aile des insectes, qui le
|)lus souvent se lompose de deux.
Uciitoruiioiiilo, s. m. di'outeroiio- mio. Dculéro-
nome; nom du cinquième livre du Penlatenque
et de l'Ancien Testament, el le dernier écrit
jtar Moïse. Il rappelle les événements qui ont
eu lieu depuis la sortie d'Egypte, contient
l'iiisloiie des faits passés dans le désert pendant
cini] à six semaines, l'aplicaliun des lois reçues
sur le mont sinaï, etc.
U<MU(M-o-patia, s. f. dhmté-ro pati-a. Palhol;
Deuleropalhie; atTection secondaire; état mor-
bide qui se développe sous l'inlluenct; d'une
autre maladie,
Uoiiterupát co. ca. adj. déutéropa-tilio. Médec
Deuléropaihique; qui a le caractère de la deule-
ropalhie,
Dcutcro<«iM, s. m. í/(5o«féro-j5Íís. Théol. jud.Deu-
térose; la seconde loi des juifs, ils l'appellent
Misrhnu dans leur langue.
nciKioiliii-o, s. m. déouli'idnu-ro. Chim. Deutio-
dure ou bri<Mlure; composé qui contient deux
fois autant d'iode qu'un iodure simple.
Beiitocarhoiiaüo, da. alj. décutoknrbona-dn.
Chim. Deulocarboné; qui est carboné au second
degré.
Ueiitocloruro, S. m.déoutoklorou-ro.Ch\m.Deu-
toi hlorure; la seconde des combinaisons que le
chlore forme avec un corps simple, quand il est
susceptible d'en produire plusieurs.
Deii(o-»«i'leiiiiiro, s. m. déouto seí¿nJo«-ro.Chim.
Deuloséléniure; la seconde des combinaisons que
le sélénium forme avec un corps simple, quand
il est susceptible de se combiner en plusieurs
proportions dilTérenles.
Ueiitu-!i«iiirato, s. m. déou-to soulfa-to. Cbim,
Deutosuliale; sel produit par la combinaison de
l'acide snlfurique avec un deutorvile.
Doiito-Kiiiriiro. s. m. dcou-lo soulfou-rn. Chim,
Deulosulfurc; la seconde des combinaisons que
le soufre forme avec un «orps simple. (|iiaiid
il est susceptible d'en produire |>lusicnrs.
Di'iitovérti>bra,s. f. déoutovér-lébra. .\nat. Deii-
lovertèbre; vertèbre secondaire uu de second
ordre,
Ueii(overtfl»ral. aàj.déoutovéi tébral. Anal.De«i-
lovertébral; qui a rapport à la deulovcrtébré,
Ueiitúxitlo. s. m, déoutok-xido. (;him. Dentoxide,
second degré d'oxydation d'un corps qui est
susceptible de se combiner en plusieurs propor-
tions diverses avec l'n\yt;èiie.
Deiixia, s. f. dhm-rin. lîol. Denl/ie; genre de phi-
ladelphacées, renfermant île pi lits arbrisseaux
à fleurs élégantes, indigènes de l'Inde ou du
Japon.
Devalar, v, n. déviilar. Mar. Dériver; avoir de la
derive, s'écarter de la toute qu'on lienl en mer,
Vcvaii.adv. inus. dévan. Avant; auparavant. V.
Devanadera, S. {. dtranadé-ra. Techn. Dévidoir,
instrument donl la fileuse se sert pour mettre
cnèclievcau le lil qui se trouve sur son fuseau.
Il Décoration de théâtre, qui tourne sur un pivot
el dont les diflérentes faces représentent dilTe-
reiits objets.
y
DEV — 188 — DEY
l»e«ttnnilo, drt. poil. pas. (le devanar. Dévidé, e. ■>e««'t-.%«itlrl, s. m. Jévétt itaai-ri. Dcvlrt na-
Wtfvniiador, s. m. divnnadur. Dévidcur; ouvrier siri; inspetlour des iiislilutiuiis civiles el mili-
qiii dévide, en i'clieveaux ou en pclolons.des lils, lairt s en Tuiquic.
des laines, des lolon-^.des soies. || Mi-nsonge; »«•»«') «. s. 1. r/i-n'-iVi. HoL Devveje; genre d'om-
|i!i|iiiT ou autre elidse sur quoi on enroule le lil b<-llirères,renf'i rmaiil'Une lierbe vi>ace del'Amé-
qu'on iiM'l i»ii peloton. i rique du iNoid.
■kcviiiiHilui'ii, s. f. dt'vnnado-ra. Bobineuse; fem- Uctidir, v. a. inus. V. Dividir.
me qui t'iiil métier de dévider sur des bobines Mo» l«>do, s. m. inus. Wévit'-i/o. Sortie d<' dette con-
nu roi liets li- lil deMtlii à l'ormer les eliaînes. j Iraetee en vcm d'une ,iniendc ou d-uoe peine
Dévideuse; ouwiere qui dévide en érhe- | a la(|urlle on ((Midainuiiit pour cerlains crimes,
veaux, etc. | Inus. V. l'rnliihiritm- |¡ Inus. Lieti défendu. V.
ne«iiiinmlcii(o. s. lu dévnnamién-tn. Dévidafie; | .Sííío vcdinlu. \\ Inus. Interdit eccléfiastique. V.
action ,li' de\idcr; de uietlrc, d'appliquer sur le lùiiicdirlm erli'siti^irit.
dévidoir. Uc»ie»«, s. ni. inus. V. Ihviesn.
Dcviiiiiir. V. a dév.innr. Dévider; nielire en éche- Divino, s. m. mus. V. .idirint) , adivinador.
vciiu k lil qni est sur le Inscau. ¡I Dévider; met- Urvliitu. iw.adj. V. Venciólo.
tre en peloton lo lil (juiesl en éilieveau. |1 lùilor- ucviii.k. s.f inus. d(^ci-.ssa. Portion (le dîmes qui
liller; rouler aiilour. || Tip. el loin. Divanar las apparlenaila IMiéiilierd'iine hehctrin. \.ce mot.
tri/>ns; ennuyer; fàt lier. clw^riniT. impaliiMitor. || Sorte de droit seifjjninnal qu-exercaient leg
Il Botiner; dévider d? la soie, du lil, etc., sur une fils de gi-ntilsliomnics, «ians l'lii'riiai:e paterne,
bobine. I qu'ils sciaient partagé. ¡ Inus. V. Divisa.
Itovniiai'or, V. pron. dhanar-sé. Se dévider; être I>cvIn<iiIo. «In. part. pas. de l)evi«ar. \ Adj.inus.
dévidé. I Vi,i. Dcvatinvse los sesos; se cieuserla \. Disfrazinlo.
léte; penser, relié, hir, inédiler profondément, se ■»i>«lMar, v. n. inus. di'vissar. Concerter; confé-
faliguer à force .le penser. | rer ensemble pour préparer l'exécution d'un
ncviiiidiclin. clia. adj. iiins. V. Sohifdicho. dessein, pour convenir de- moyens de faire ri^us-
Ucvaii«>ni-, V. II. (¡Il (invar. Rêver; radoter, extra- ' sir une alfaiie. une intrigue, etc. | lims. V. IH-
-va«ocr, s'égarer, se I romper. || lims.V. Vaquear, j vixur. \ Inus Désigner, faire connaître les armr;$
■lrvaiic;(nri, s. m. dt'v<ui<i(ja-vi. l'hilol. Devané- que l'on a cli dsics |»our un duel, pour un com-
gflri; tunn de l^écrituie et des caractères de l'ai- bat singulier. || Diviser j f.iire des pjiris, des por-
pliabei sanscrit. Il est aussi ailjeclit. lions, repar'.ir. V. /JirtV/iV. || OoHter; raconter,
n<-vnn«>o, S. m. déva-ni'n. Rè\crie; exl avagance, ' narrer, faire un récit, rapporter,
radotage, égarement, erreur. |i l'crie de temps, Movlnero, s. m. inus. V. Divisera.
ofiération vaine, idée creuse. Uevoeiaii . s. f. dévminn. Dévotion; pieux at •
Rfvant. adv. inus. dlvanlt. Avant; antérieure- larliemenl aux devoirs que la religion impose;
ment, précédemincnl. j pieté, ailarhemenl au service de Dieu, culta
Wti-^autal. ?■. \n. dévanlul. Tablier: pièce de toiie, qu'on loi rend , ainsi qu'il la Sainte Vierge el
de serge, de cuir, etc., que les fenunes et les ar- aux Saints. || pi. Devarinnes: dévolions, pra-
lisaiis ttiellc-nt de\ani eux pour conserver leurs tiques religieuses, ailes dp piété, il Fig. Dévo-
habiis en travaiUnni. |¡ Devanieou ou dcvanlier; ■ tion: aflerlion spéciale, dévonemenl , attache-
tablier que poririil les fciniiics du peuple, sur- I ment que l'on a pour quelqu un, disposition à
tout les paysannes. j faire tout ce que veut ou désire une personne.
■»pvnstî«el«n. s. f. (/(-'ea.?írízl«o. Dévastation; ac- \\ Dcvorinn de monjas; grande assiduité au
lion de déxasler. résoliat, etVet de celte action, i parioir des religieuss. ii listar à la devoción de
|i Dévastation; désidaiion . ruine. j" ai/inno; être a la dévotion de quelqu'un . lui
McvHstado, da. part. pas. de devastar., el adj. être dévoué, lui être extèmemenl attaché. ||
Wcvasié, e; désolé, ruiné, ravage, détruit. Hist. Dévotion; litre d'honneur donné aux prin-
lirvn.Htador, s. m. devastador. Dévastateur^ ce- cipaux oiTieicis de la > onr byzantine et qui équi-
lui qui désole, qui dévaste, qui ruine, qui rava- vaut à celui d'excellence, de seigneurie . etc.
ge, (jui détruit nn pays, etc. Drvaelonnrlo. s. m. dévoiioua-rio. Livre de dé-
llcvMiitnr, V. a. devastar. Dévaster: désoler, rui- votion; livre qui sert aux exercices de dévolion,
ner, ravager, détruire la prospérité, les richesses qui contient Its offiics de l'Eglise, des prières,
maiérielles d'un pays, ce qui est priiKîipalc- des oraisons mystiques, des règlements spiri-
inent l'effet de la gueire ou -d'un aulre grand luels.
lléou. Il Fig. V. Destruir. Bfvocioneilli»., t». s. f. dim. de devoción. V. le
l»pvnNiiirHt*, V. pron. dévastar-sé. Se dévaster; mol.
cire dévasté. DvvocloHcro. ra. ailj. dévoiioné-ro. Dévolieux;
■»evc«lai', V. a. inus. V. Vedar. j qui est plein de dé>oti«jn , qui pousse la dévotion
l»ov«>iia;ap, V. a. (ííivenj'ar. Mériter; gagner par jusqu'à l'excès, qui s'adonne aux pratiques du
son traxail, par les services, acquérir des droits culie avec une rigoureuses exactiiude.
à une chose, etc. Oovodar , v. a. inus. V. Votar. Jurar.
■»cv<>iitr, v. n, inus. devenir. Survenir; succéder, Urvolucioü . s. f. i/t^oo/oKy/on. Dévolution; Irans-
arriver, échoir. port , transmission , action de transmettre, de
Oi'verro, S. m. dévé-rro. Bol. Beverre: genre iranférer un bien, des héritages , des proprié-
d'ombellifères, contenant des sous-arbrisseaux les , etc. |] Jui isp. Dévolution; acquisition d-uo
aromatiques à fleurs blanches qui ont le port des droil dé>olu , restitution d'une chose à l'état ou
f'ienêls à balais et qui croissent (l«n« l'Afrique à une personne, etc.
australe el boréale. . Devuluiuriu, s. m. dévolouta-rio. Dévolulaire;
DEV
- 13!)
DET
•elai qui est pourvu d'un bénéfice par dévolu,
qui a obtenu un tlóvolu.
Devolutivo, v«. adj. d¿v<il()uti-vo. Jnrisp. Dévo-
lulil; qui r.i'l qu-uiic cliosc est dévolue , passe
par (Iroil d'une piT>.onnc à une autre.
Drvoliito, tu. atlj. ilévoloii-to. Juiis|). Dévolu;
qui fsl Iransporlc, transiere, échu, acquis pur
droit.
Devolver, v. a. dé\ol\'êr. Rendre; restituer, re-
nieilre une cbose esitrc les ui.iins d* celui à qui
elU; a(ipiiriicnl, de ijueliiue nianière qu'on l'ail
eue. Il Renvoyer; faire reparler a une personne
une chose qui lui appartient , etc. | Ramener;
remettre. Il Kapi)ortcr; apporter.
DevolviTMi", V. pron. dé\<il\t''r-s¿. Jurisp. Faire
retour; retourner à son premier possesseur, en
parlant d un lief. d'un droit de patroiia^çe.
Dcvoi-Hilo, du. adj. cl part. pass. de de\orar. Dé-
vore, e; consumé, avalé.
Devoriidor. adj. désoridor. Dévorant; qulman^iP
avec avidilé, {\u\ dévore. |! Fueyo d^voru-lor;
feu dévorant. |i Consum.int: qui consume.
Devoi-iKlur , s. m. dèyoradnr. "^évoraleur; celui
qui dévore, qui détruit. Ii Dévoreur; celui qui
dévore les livres, qui ne fnit (jue lire.
Dcvortiiido , paît. prés, de fZeeorar. Dévorant;
qui dévore, qui fail l'action de dévorer.
Devorar. V. a. dê\<>rnr. Dévorer; déchirer sa
proie avec les dents. H Dévorer; manger avec
avidité, avaler avec jiloulonnerie, en parlant des
personnes. || Dévorer ; roní¡er, couper icu i peu
avec les dents, en parlai. t des animaux. | Devo-
rar un libni; dévorer un livre, le lire avec avi-
dilé, avec promptitude. Il Dévorer; consumer,
détruire, enj-'loutir, anéantir. || Dévorer; con-
voiter. Il Fig. Devorar ron lux ojos; dévorer des
yeu\, tenir les yeux lixement aitnchés sur uni;
personiu; ou sur une chose, avec l'expression du
désir, d<* la jalous-ic, etc. \\ Dévorer; parcourir
avec rapidité. || Dévorer; surmonter C()ura;;euse-
ment les dificultes, les obstacles, les danf;eis,
elc. Il Dévorer; presser, toiirmenler, ne pas lais-
ser de repos. Il Dévorer; retenir, concentrer, dis-
simuler, cacher en soi ses dnij^rins, ses larmes,
son ressentiment. 1 Consumer; détruire, user,
réduire a rien , en p.irlant du feu.
Devorurine, v. pron. d¿vorar-s¿. Se dévorer, être
dévoré.
Devoraz , adj. iiius. V. Voraz, í)eKoradnr.
Devolaiiioiite, adv. dévotamén-té. Dévotement;
avec dévotion el piété, d'une nirinière dévote.
Devo(i.«iiiiameiitc, adv. sup. de devotamente.
V. le mol.
Oevotioliiiw. ma. adj. sup. de devoto. V. le nwl.
DcvotlNiiio, s. m. dé\otis-nf'K Dévotisiue ; manie
de la dévotion , dune dévotion superslikieuse
el peu éclairée.
Devoto, ta. adj. dévo-to. Dévot; pieux, qui a de
la dévotion, qui est attaché au culte de Dieu,
qui obsiTve scru|)uleuseinenl les devoirs ilo la
piété, les pratiques religieuses. i| Dévot; bi^ot,
cagot. I Dévot; qui excite, ipii porte a la dévo-
tion. Il s. m. Devdlo fin lido: f.mx devol , hyi'O-
cnle, elc. Il Dévoué ; alïectionné, ailachc à une
personne. | Devoto de monjas; celui qui visite
souvent les religieuses.
DevAver.v.a. inus. dé\n\órr. Dévouer; dédier.
ron»acrpr. donner «an* reserve.
MevoverM», T. pron. inus. déyviér-$i. Su d!» •
vouer, se consacrer entièrement.
Uevuplto. tu. adj. et part. pass. de dévoiv«i . Ucu-
du, e. Il Refusé, renvoyé.
Uew , s. m. dé-on. Mylli- Dew , nom des mauvais
génies dont Ahrimane est le ch f el le principe,
dans la religion per«-e. Ce .sont Les <le\vs qui
frai'pent Ihumanité de toutes les misères dont
elle est surchargée,
l>r\aiiiiiia , S. f. dé snmi-na. Crust. Déxamino,
f^eiin- d'amphiiailes, formé pour une espèce de
crevcttinedes i ôles méridionales del' Angleterre.
Dexia, s. f. déli-iin. liiitoin. Dexie: geiiae de dip-
tères qui a pour type la dexie champêtre, mouclia
•jui se trouve ^u^ les ombelliféres.
De\l:irio, riu. adj. déksia-riu. Enlum. Deiiaire,
qui ressemble a une dexie.
Wexiarion, S. m. pi. désia-riosg. Entom. Deiiuire».
sous-tribu de diptères qui a pour type le genio
dexie.
Ue.xiociirdin, s. f. déksio ar-dia. Pathol. Dexio-
cardie, déviation . transposition du coeur dan*»
le côté droit de la poitinie.
Uexiiiero, S. m. inus. dé smé-ro. Dîmeur , celui
qui prélevait la dîme. V. Dezmcro.
Uexieridad, s. f. iiius (/¿/i.vít'ritiafíf/. D.'xlorile ,
habilité, adresse. V. Destreza.
Uextru, s. f. dé\is-tr'i. .Mélrol. Dextre, ancicniit
mesure de superficie de Provence.
Dexti'itia, S. f. dl.s'ri-na. Chiiii. Dexlrine. un
des principes imiueilints de l-orge germée, qun
l'on obtient sous-fonue sèche, tiansparenle . vi.
lieuse, un peu jaunâtre, et (¡ui est ainsi nom-
mée pa:ce qu'elle f.ut déviera droite, plus que
toute autre substance, le plan de poIürisiiMoii
de la lainière. La devtrine peut remplacer l'em-
ploi des gommes dans certains travaux indus-
triels, et en thér.i|)euiique, elle devient préfé-
rable aux féculesalimenlrtires les plus estunées.
On l-emploie dans la prép.iration du cidre, des
vins. etc. Hlh? aporte dans l'analyse de plusieurs
produits végétaux et des farines un degré de pré-
cision ioconnu jusqu'ici.
De\tr«. s. m. inus. ,/e/,s-iro. Espace du terrain
de soixante douze à quatre-vingts pas, alienan l
a une église, et dont le produit était eilecle aux
de peu-esdu cu'te divin.
Dextrocero, S. m. dékstroré-ro. \nl. rom. Dex-
Irochére; braceletd'or quelesRoinains pcitaicnl
au poignet du bras droit.
DeMrovolúhilo, la. adj. dc\^strova\ou-hHo. Bot.
Dextrovoliibile; qui tourne de g.iuche a droite.
Dey. s. m. déi. Dev; titre que (trenooil le chef do
l'étal musulman d'Alger. Le dernier dey Nus-
sein-Pacha fut détrôné par les français en
1S30,
De>anira, S. f, d.inni-ra. Mylh. Déjanire; filU
d'Eenée, roi de Calvdon, fut femme d'Herucle,
qui S'oublia dans les bras d lole. el auquel elU
envoya la l'a aie tunique du centaure .Nessus .
Elle se pendit de dé-espoir enapprciiant la mort
dt; son époux.
Ileyerclon, S. f. di'iéklion. Pathol. Déjeclion; dé-
fécation, excrétion des matières fecales, ou acte
par lequel les animaux expulsent de leurcoips
I le résidu de la digestion, 'i Geos. Oéjeclion; mm
colleilif de toutes les matières qui sont lancer»
I dans l'atmosphère «uUnréP? >u, la tene yw t'»
día
- Í'.O -
día
\<ilcaii§.
Hryi'ctu, ta. adj. âéiéU-ln. Abjecl; vil, inúprisa-
hli'. y. V\\, (Icspictiatdc.
D^'ytitlii, s. f. (lí-ink-sin. líot. f)érPXaie; goiirn di*
¡tl.iiili'S fíiamnii'cs «nnnilinócs, doul les iloti.s
sont paiiiciilói's. el (pif» |-i.n tiouvc sur losamli-s
dii Pcroii el les liantes mniilagncs du .M^'\i-
qiip.
Dp.»íi«i», ;iilv. imis. <l''\(yn-ss'}. .Sdus; dessous, cü
lias. y. I}"b(ijt). nhiiji).
lii'/.iKi». adv. iiHis. ,lii/fi-fia. !)crri(>re: imi orriiH-
rc. V. Di'lran. \\ T. /.iKja.
Di-7.:n'.ir. V. a. il'-f.-n ir. I'avor h ditiic. V. />iVz-
ma'. I Diini'i ; li'vcr la díiiie. '| niincr; dícimer,
|ti(Mi lie le dixii'tnc.
Ui'?:iiiiitt>rio, s. 111. (li'im'ito-rio. I.iiMioli l'on di^-
I» isc la (lime, il iniís. Oliii qui paye la díiiie. ||
/'íüieric; élcnduô de terriloiie sur laquelle ou
d!:iie.
B>;'7. mena, ña. adj. V. DfT.mrrn.
n 'zmvrn, s. f. ¡nus. V. I)p/.mfí' ia.
Ikrxinoríii. s. f iniís. íl.'/.ini'-ri-u />ímprie; éton-
<iue de territoire apparteiiaiit ¿i une église el sur
laquelle au prélevnit la díine.
l)«-yiiicr(i, !•«. a Ij. il''7'ni'--rn. 0;ii appartient, qui
eoneeriie la diiue. I| Oi/d ilv/.m-ra; maison alVeo
léc pour dime á la fabrique d-une líglise.
nfKiiifr». s. in. (lèT.mé-rn. {>\iú (]ni paie la dîme.
II Dimitir,- fermier; (jui recueille, qui prélève la
<líme.
OeKiiii». s. f. inus. V. Dermrrin.
ntfi-nxit'. s. m. d(fèn-qlA. Dgengle: nom qu'an
dimiie aun déserts des liides-Oi ientales, diml les
vasti'^piainessont couvertesdehronssaillesel de
l)nmhi)us.
I»i'«i'rnn-, s. m. (hji^r-m'L Ilist. Djerin,'; espéee
de cliiiloupe dont se servent les tiahitants des
bords du N:l, |>our naviguer sur ee 'leuve.
ni. adv. iiiiis. di (■;oiiirai-tioii des mots dey, qui
é;|nnant â de alU. f>e là.
Ol ou tlis, di di.ss. />i ou dis; particule qui entre
romme initiale dans la composition de certains
m )ts. et marque division, séparation nuaugmen-
t>- la signification du primitif.
DIa, s. m. ili-a. Jour; espai-e de temps coniTiris
entre le lever et le coueber du soleil, jj Clam
como la hiz del dia; clair comm" le jour; se dit
d'une chose évidente et facile i comprendre. ||
Hacer del dia noche 1/ de lu noche dia\ faire
du jour la nuit et de Îa nuit le jour; veiller !a
nuit el dormir le jour. || Ya es din p'ira el; il est
jour chez lui; se dit d'une personne qui vient de
S" lever, et chez laquelle on peut entrer. Il Fig.
et fam. Ex oui' la noche ij el dit; c'es! le jour
et la nuit: deux choses ou même deux personnes
qui dilTércnl extrêmement entre e|le<. | Encen-
'fer las liires cuando niin es de di'i\ brûler le
jour; sedit quand on allume lesf!:iin')eau\ av^int
la nuit. Il V\■^^s. Mañana sera de dia: domain il
fera jour; se dit quand on veut ro nettre une
chose au lendemiin. || Lo que déniche, se hace de
dia parpce; ce qui se fait de nuit pa-'aît au grand
.lour; il n'y a rien de caché qui ne vienne à élre
découvert, rien de secret qui ne vienne àèlre
connu. I DiVi.«:s. m. f. .lonrs; une certaine durée,
une cerlain- époque . par rapporta ce qui s'v
passe aux événements qui la remplissent comme
dans; los faustos dias del reinid j dn Luis XIV:
les beaux jours du règne de Louis XIV; el si^jni -
lie ; lus partiiiiliereiuenl, la vie, l-existcnce. .Wo-
rir llviin de dias; mourir plein de jours: nvuirir
très-vieux. I IHi aslninóniirn; jour astronomi-
que; l'e'^pacede vin2l-(jiiatre heures solaires mo-
yennes, comptée^ d'un midi à l'autre. I)(a i-er-
dad'cti; jour vrai, l'inicrrxalle de temps com-
pris entre le lever et le coucher du soleil. |)ia
solar: jour solaire; intervalle d'un pa-sage du
soleil au méridien au pa^s^'^'c suivant; el qui se
coin lose de vingt-quatre heures. !)/« Innariut
jour lun.iire; intervalle de vingt-quatre heures
cinquante -(|uatre minutes, ou période de la ré-
volution de 1,1 terre sur elle-même. \)ia side-
ral; jour sider.il. temps qu une étoile emploie
pour revenir au nvridien d'où elle e>l partie,
intervalle qui est de vingt-trois heures cin-
quante-six minutes quatre secimdes. Din medio;
jour moyen; celui que mesure le mouvem-nt
d'une horlo;M' bien réglée. [)ins romplemeudt-
rios; j iiirs ( omplémeniiiires; dans le calendrier
républicain, les cinq ou lesix jour^(]ue l'on com-
ptait à l;i lin de l'année pour compléter le mim-
bre de '.MM ii!i de 3'.H» jours. Tomar el dia fie al-
f/iini; [ireiidre le jour de quelqu'un; prendrcTo
temps, le moment qui lui eonvient, || Pop. San-
ti/lrar el dia: f.iirii sou b'ui jour; faire ses dévo-
tions, recevoir la comîniiiion. Un dia grande;
solemne; un bon jour, ui jour de grande fête. ||
l'rov. En hneuos dias, b-.cuas obras; bonjour,
bonne œuvre; se dit d'une bonne action faite eu
un jour solennel, et plus souvent par ironie. |
Dia de barba; jour de barbe, les jours oii l'on
a l'habitude de se faire la barbe, de se raser. ||
D/Vi de punja; jour de fnédecine, le jour où l'on
prend méderini', Dia critico ó dia de crisis; jour
critique, jour ou il arrive ordinairement quelque
crise , dans certaines maladies. Los dias de
carnaval; les jours gras; parliculièremenl. les
dernier» jours du carnaval, qui sont le jeudi, le
dimuiche, le lundi el le mardi gras '] .lurisp.
D'as de sala: jours ililes,' jours pendant les-
qufds il PS possible d'agir juridiquement. || De
dia en dia; de jour en jour, d'uu jour à l'autre,
tous les jours. || Vdv. Un dia: un jour, se dit
d'une époque indéterminée dans le passé ou
l'avenir. Cierin dia, un beau jour. En este dia;
ce jour, en ce jour. Ue un dia, de aijer: d'uu
four, se dit d'unii chose qui dure peu, ou qui est
(l'une date encore récente. Tî.îfar en sa último
dia; être à son d-rnier jour; être au jour, au
mo:n -ni où l'on doit mourir. || Fig. El (jasto dcl
(lia: le goût du jour; le goùl qui règne présen-
tement. Il Fig. et fam. El ¡igurin del dia; le
saint du jour un homme qui est à la mode ou
en crélit depuis peu. | Echar à uno à todos los
dias: mettre quelqu'un à tous les jours; l'em-
ployertrop souvent, avoir tro;» souvent recours
à son crédit, se familiariser tro;> avec lui, ne pas
u*er de discrétion à son égard. || Din y vivto;
gagner sa vie au jour la journée; n, avoir pour
subsister que ce que l'on gagne par son travail.
!! Pasar dia y pasar olla; vivre au jour le jour;
liépenser chaque jour ce qu'on gagne, ne rien
épargner. || Prov. Vivir de dia en dia; vivre au
jour le jour: s'inquiéter peu du lendemain, être
sans prévoyance. | Comm. Dias nde pr>\rn,ia;
jours de faveur ou de grâce; dix jours de délai
DU
— Ul —
DÍA
qu'on accoi (lait autrefois à celui sur lequel une
lettre de chaii-e était Urûe.W Dias de parada;
jours de planche ; séjour que le maître d'un bâ-
timent Jirèlé par des ma:(liands est tenu, se-
lon l'usajçe de faire dans le lieu de sa destina-
lion, sans pouvoir cxi;ier d'indemnité. H Prov.
Todos los dias no son iíjuaUís; les jours se sui-
vent et ne se res>*eniblent pas: les choses ne sont
pas toujours dans le incine étal : ce qui n-nnive
pas dan'^uu jour peut arriver un autre jour. |
Auer , hoy y mañana son los días de la vida
/iHmr/na. aÎlu>;ion à la brièveté de la vie hu-
maine. Il Journée ; l'espace de temps qui s'écou- I
le entre l'heure du lever et celle du coucher | j
Journée ; un jour si^iiialé par quehjue événement !
memorable. | Esperar el ¡lia ; tenir la journée; i
se disait d'une espèce de capitulation par laque-
lle une place assiégée s'eníía;;eail à se rendre, |
si, dans un temps donné . un secours n'arrivait ,
pas. I l)ia actayo : jour mallieureux, néfaste. | |
Jour espace de vinjíl-quatre heures. |1 .lour ; lu- i
mière du soleil. | \)ia adiado, diado: jour mar- i
qué; jour prélixé. || DíVi raprifiral; au comMien- j
cemenl de la canicule, jour ou le moucherons >
viennent par essaims piquer les yeu\ des fiííues, >
et consumer la liqueut laiteuse qu'elles cmiien- j
nent. || Diarlaro, jour clair , serein. | Fifí. Dia \
elaro ; jour heureu\. | Bello ó hermuso dia; 1
beau jour. Il />/Vi corfo ; jour court, qui n'est
pas Ion;?. || Lapunta del dia ó del alba; la pointe
l'aube du jour . le petit jour , le crépuscule. ||
Muy dédiai j<raiul jour. Il .Sur de dia, faire
jour II Dia de pescado, de viernes : jour maifrre,
ou l'on ne manf{e pas de viande. || ¡Jia de asue-
to,]Ourúc confié pour Ifs écidiers et les étu-
diants. ¡ Din de varncinn ó fn iailo; ]t)\íT de fé-
rié, de vacance, j J)ia de ¡lesta ó /"«si iro: jour de
fête. ¡ DíVí del juicio ó del juicio llnal; jour
du juíiement dernier. | Dia de trabajo : jour
ouvrable; ouvrier. | hlprimer albor del dia; la
petite pointe du jour.. ' Dia de ca)npo; campos;
congé donné auv écoliers pour aller se promener
à la cainpag;ne ; jour d'amusement, partie de
canipa;;ne. | Dia de carne ; jour gras , jour nu il
est permis de mander de la viande. ¡ Dia de
Corjuis , la fète-Dieu. ¡ Dût de descanso ; jour
de repos qu'où paie à un voiturier- ! Dia de
yuanlar, dia île precepto ; chez les catholiques
romains, jour ou l'on est tenu d'entendre la mes-
se. I Dia de joya.X. Ifesatnanos. j Dia de años;
nniver^aire de la naissance d'vine personne. ]
pia de ayuno ; jour de jeune. | Dia de función;
jour d action ; le jour ou l'on en vient aux mains
avec l'ennemi, ¡ Dia de liacr mercedes ; jour
auquel le roi acorde des t;r;k'es à l'occasion de
quelque événement heureuv. j Dia de l\ui-l(ia;
jour qu'un ouvrier passe a se divertir, à ne rien
faire; jour de repos dans les lièvres intermitten-
tes. ¡ Din de ii¡lesia: ynw consacré à quelque
exercice iiibiic de |>iélé , tels (jui' ceux delà se-
m.iine sainte, etc. ¡ Din de í'rií/i/í/o ; jour tle gi A.
ce , de pardon , nu le roi fait i;ri\ce aux crimi-
nels. I Fam. Din de juicio ; jour de tumulte, de
confusion. ¡ Fam. Í)ia de la joya ; jour ou lo
(iancé envoieà la future , les bijoux et autres
présents de nrtce. ¡ Dia del dicho ; jour ou
Ihouune et la femme se font , devant le curé
promesse de mariage. ¡ Din de Dios ; jour du
jugement dernier. ¡ Dia de mano o de misa;
jijur de fête ou l'on P''ut travailler après avoir
entendu la messe. ¡ Dit de sufrir; jour malheu-
reux; ou tout réussit mal. DiaecUsiàiticn: jour
ecclésiastique: il ommence à Iheure de vêpres,
et liiiil le lainilemain à la même heure. ! /Jia
intercalar; jour intercalaire . j nirqiroii ajoute
au mois de fi-vrier dans les aiin^-es bissextiles.
¡ Dia lectivo .'ynu de classe dans les universi-
tés. ! Dia pardo; tiempo ;:ris ; jour obscur ou le
ciel estcoinert de nuages, | Dia pesa'ln: temps
couvert, pluvieux, pesant, i Dia p<>r dia; cha-
que jour, journellement, j \ dia pri-fijo; au
jour nommé; marqué . con\enu. ¡ Et dia de hoy:
aujourd'hui. ', /-"" dia île Wíoí. jamais; au grand
jamais. 1 En dias de riros; tant que le monde
durera, l Esinr ó ser de dia : être de jour ou de
service de l'armée. ', Fig. Salir de' dia; se tirer,
du moins p mr le moment . d'affaire ou d'em-
barras, trouver quelque expédient qui doiuie du
temps. ¡ San Juan ¡J Corpus Ciisli cnyi-ron en
un dia; se dit d'un jour ou l'on a eu deux su-
jets de contenleni'-nl. ¡ Dias nlcionios; jours
alcyoniens; se|)t j mrsqui précèdent el qui sui-
vent le soltice dbiver. î J)ias ha; il y a long-
temps; il V a plusieurs jours. ¡ Fam. Dias y
ollas, avec (lu temps el de la patience on vient a
bout de tout. Dar los dias, souhaiterVIa fêle.- -
I/wenos f/ias, bon jour. | Dédias, il y a quel-
que temps. ; roi/o,s los dias , journellcmentr
tous les jours. ', Dar ios buenos dias, souhaiter
le bon jour. I ^o en mis dias , de ma vie ni de
mes jours. ' En dias de Dios ó en dias de mi
vida, jamais, eu aucun temps. '■ Ain cuatro
dias; en peu de jours. ■ Mas dias hay que ln,i-
ganizas,\\ v a plus de>i j-uirs que d.' emaines.
■j No se vaii los dias en br.lde; se dit pour ex-
primer l'effet que font les jours sur l'homme. ¡
Fam. Tener dias; èlre journalier, d'un caractère
inégal. ; Fam. lendo dins y viniendo ihas,
quelque temps après, dans cette intervalle pen-
dant (lue ces choses se pas-ent.
nuutniUra, :•,.{. diaainbi a. Composition médi-
cinale (jui a l'ambre pour base.
Di:tl>»oaiio . S. m. diaha'a-7io. Méd.c. Diabaca-
nu. remède contre les maladies du foie.
l»ia!m*4o, s. m. dinba-sso. Enlom; Diabasse; gen-
re de diptères qui a pour tyite le diaba>e a deux
bandes, trouvé à la Caroline. ! Idilhy-d. Piá-
base, genre d'acanlhoplery-ien-^ . renfermant
des poissons voisins des pristipomcs cl des squa-
mipennes. .
I»i..l>iiti'«rlo.s. m. diabatra-rto. hntom. Diaba-
trarius; genre de coléoptères trimeres.qui a
pour type le diabatharius crèlé. du cap de Bon-
ne-Kspérance.
»liib:itr<> . s. m. di'iba-iro. Ant. Diab3lhre : sor-
te de souliers ou de palin,ou de panloulle de
femme.
Dln1>ete.«.s. m. dinbé-téss. Pathol, Piabele : ma-
ladie qui consiste e-<senliellemenl dans l'aboii-r
danlc si'creii m p| l-évacuatiou fréiinente d'urine
lé;:èremenl sucrée (Ui miellée . dépourvue par
conséquent des éU'menls qui roiiviiiuenl l'urine
dans l'état naturel, relie maladie, roinmune-
menl arompaunée d'un appelil vorace, d'une
soif inextinguible, d'un amaigrissement progre-
sif . est toujours très gra\e el souvent moricllf.
día
1V2 -
día
! Diapétes ; sorte de verre ;i syiiJhjii.
Dialiétlvii , s. f. V. jyidbitfís.
nialtrtiro , ti. a{V\. iti'ihé-tilui. Palliol. Diabéli-
'|iic ■' <]lli til'lll (lll (liill>l-ll-.
DIsilM'tlt-o . s. in. (liiibr-tili'j, l'alliol. L)ial)i'liiiue;
in. ilude ati'iiit du dliilicte.
Dlúhct» . s. m. Jin-hi'-lo. Ilydraul. Diabète; peii-
Ic iriíii hiiic liv(lraiili<|tic . <ii> vas<» en verre iniiiií
d'im >iv|>li()n Icllcmenl (iispoM- . (|ir.iii mnuieiil
mime oú on le i cinplit jii><<|uau bord , la l¡q«icur
s'éiinile toulc entière. Oii l'appelle aussi vase de
Tan ta If.
Diiibln, s. f. (liii-btti. Diablesse; diable feinrlle.
j' Ailv. .1 lu diahla; a la diable , inul , san suiii ou
sans f;r.irc , elr.
DInbliitlo. II. atlj. inus. V, Endiablado.
DiiilyiiindnN . ad\ . mus. (/i.T/^/rin-i/r/.t.ï. Sedit pour
exprimer leiilevement d'une personne eu l'air
parles mains el le ministère du diable.
iMiihInr. v. a. iniis. dni-blar. Tarn. Faire les fonc-
tions du diable , tenter les hommes , elc.
Utahliizxu, s. m. inus. ¡litibltiz ,jn. Fam. Eu>pi-
rc (lu diable.- lieu souuïis à sa domination, etc.
■>lHl»lax<» . s. m. au-TMien. de Diablo.
DInbloiir. V. n. iliahlhir. Diablcier: faire le dia-
ble. Il Par exieiis. Duibléier, blasphémer. ¡ Dia-
blear: faire le demofi; faire du bruit, donner de
la peine.
I»iul>lrclnal, s. f. dinhlé-dadil. Maléfice, sorlilé-
i;e. ; .Méchamete; audace diabolique , action té-
meraii e . diablei ie , espiéfîlerie.
Biiiltlenriii , S. f. inus. fam. V. Dlnhledad.
■ilubleria, s. f. í/íí;/;/íVí-a. í)ahleiie; inflwnce
fiecrèle du dialde . chose dont on croit que le
diable se mêle: sorliléj-'e maléliie. \ Fifi, et fam.
I>iablprie; inirigue, machination secrète, dont
on ne découvre |ias la cause et qui s'oppose à
la marche et au su( ces d'une affaire.
DiiiitieNu, s. f. inus. diablé-ssa. Fam. Diablesse
\. Diabla.
Diabünmcn, s. m. inus. fam. V. Santiamén.
Uiablillrni-. v. a. diablifi-kar. Diablilier; changer
eu du) ble.
DlahliflarMC, V. pron. diablifiar-sé. Se dxibHfier,
se changer, se trafisfi)rm«r en diable. Il ne se
dit qiie dans le style burlesque.
Viabtiifo , s. m. din>. de Diablo. Diablotin , mé-
chant . petit gaiçon. il Confis. Diablotin, gen-
re de tablettes ou de pastilles propres à evciter
«ux plaisirs vénérien*. H Ornith. Diablotin, nom
vulgaire d-une espere péltrcl. ]i Mar. Diablotin,
voile d'élai du perroquet de fougue.
UlubnpnMa,s. m. diahlipo-ssa. Fam. Diable, dé-
mon volligeanl au tour d'une personne , comme
le papillon au tour de la lumière.
Diablo, s. m. dia-blo. Théol. Diable, le chef des
esprits célestes que Dieu précipita au ciel à
caii-e de leur orgueil. ] Diable, nom générique
qu'on donne à chacun des anges rebelles, et qni
signifie aussi démon , mauvais ange, esprit ma-
lin .esprit tentateur. ¡ Fig. Diable, personne
mechante , malfaisante, qui cherche el qui est
Irès-habile à nuire a tout le monde; il se dit aus-
si en parlant d'un enfant méchant , insoumis,
incorrigible, il Diable; en bonne et en mauvaise
part , personne cjui se fait remarquer par quel-
que qualité, par ses mœurs, ses manières, dans
sacondwite. | /^f'^-e fy/o^iio; pauvre diable; hom-
me malheiireua. sans fortuue , dans la mistfre.
\\ Tener el diabla en el CHcr/to; avoir le dia-
ble au corps; être méchant, furieux, intraita-
ble. Dans un sens favorable se dit duii homme
qui fait preuve de beaucoup dadresse , de (•(Ci-
rage . de force , d'esprit , de talent. |) Es el dia-
blo, e% satanás , es el demonio ; cet le diuhb;;
se dit pour, c'est une chose didicile. || Eloiabl'n
es su <ni<\ (piand il doit le diable le beicc ; se
dit d'un liumme inquiet. i|iii rêve toujours quel-
que moyen de nuire aux autres on a soi-même.
li Mujer (¡ne tiene la hellrzadel diablo; femme
qui a la beauté du diable; femme qui sans élre
jolie, a la fraîcheur de la jf-unesse. || />ejpue5
lie harto dv rame el diablo se hizo fraili", qiiünd
le diable lut vieux il se lit ermite; un libtrlin sa
fait (|ue|(|uifois dé>ol sur ses vieux jours. \\
Tras di' la eruz esta el diablo; le diable ( hauto
la grandiness,.; se dit d'un hypocrite qui prend
le mas(|iie de la piété , de la \eriu. |¡ El diablo
está en Santillana ;\c diable est aux vaches; so
dit quand il y a du désordre, de la brouillenc,
du vacarme, il .iunque el diablo lo ¡iredique no
hará eso ; le diable ne lui feiail ¡las faire cela;
se dit d'un biunme à qui l'on ne peut faire dire
ou faire ce que l'on \eut.i^iVo siempre está el
diablo tras île la puerta . le diable iresl |»as tou-
jours à la porte; un malheureux iiel-e*t pas néces-
sairement toujours. | Enrender una vela al dia-
blo ; brûler une chandrlH; au diable; flatter an
pouvoir inlusic pour obtenir quelque chose, n
Phys. Diablos cartesianos: diables cartésiens;
petits plongeons de verre qui étant renfermés
dans un vase plein d'eau, descendent au fond. re-
montent , et font tous les mouvements que l'on
veut. ] Chanccll rom. Abof/ado del diablo: avo-
cat du diable, dénoinin ilion donnée à celui qui
est charsic de contester les mérites d'un candi-
dat. I Hist. Puente del diablo; pont du diable;
pont hardi, de construction moderne , jéié sur
la Reuss, pour former le prolun;;emeul del*
nouvele route de Saint -Golard et composé d'une
seuV^* arche d« 72 i ieds déléAalion sur 73 envi-
ron de longueur et '2» de larguetK. Ou donne aus-
si ce nom á quelques aures pouls. j| Fig. Dia-
ble; personne exlrémeiuent laide, fine , rusée,
maligne. | Diablo cojuelo; diable boiteux; le
plus malin des diables. || L'h mime i|ui brouille
les fami les , qui cherche à mettre le désordre
par tout. ¡ Diablo marino; diable de mer;
espèce de poisson. | El diablo predicador ; se
dit d'uir homme qui conseille bien et agit mal.
Il Fam. .lí/KÍ hay mucho diabla) : il y a le diable
dans cette affaire. || Dar île corner al diablo;
nvédire. susciter des querelles. |1 Mas que el dia-
b'n; se dil pour marquer la reougnance qu on à
de faire quelque chose. | Estar dado al diablo;
se laisser aveuglcT , trafls¡ii>rier par la colère;
n'entendre au(-urfc raisou. ', Hay mucho diablo
aqiii ; se dit pour e\priu>er qu'il y a beaucoup
de malice, de fourberie duis une affaire, sans
sa\oir 011 elle gît. ¡ Dt'o ser ntinj diablo; n'avoir
pas inventé la poudre. ¡ Fam. Pobre diablo:
pau\rc diable; homme sans mérite. ¡ Por arie
del diablo; diaboliquement; sans savoir com-
ment. Il Llevóselo el diablo ; le diable s'en mêla.
Se dit d'nne affaire qui a mal réussi. || yo sea ci
diablo qup; se^dit pour exprimer le danger d'u-
DU
— 143 —
DÍA
u< eiTlrcprise . la rrainte qu'elle ne lounii' mal.
1 No vale el diablo; cela ne vaut pits le diable;
eela ne vaul rien du tout. ¡ Pop. Quebrar cl ojo
al diablo; empèihir un crime ; un désordre. || |
Fig. Réussir dans une rhose qu-on aviiil lenice ¡
plusieurs lois. | Pop. et lig. Tenei diahlo ; a\oir|
le diiiblc au corps; fdire des choses cxtraurdi- '
naires , prévoir ce à quoi personne nauailj
pensé. I Ti-ner el diablo en et cuerpo ; avoir le ¡
diiible iiu corps. | Vaya el dtnblo para malo; se ¡
dit pour en^a;:cr à Caire une chose proniplc- :
ment, afin déuler de inau\aises consé(|ucnces.
I) Vnya el diablo por min; se dit pour faire j
cesser une dispute, une rixe. ¡ Jlubo una de',
todos los diablos; il y eut un liipaj:e , une que-
relle de tous les iliablis. ¡ Fam. Hay uiuclios
diablos que se parecen unos à oíros ; iJ y a a la
foire beaucoup d'àncs qui s'Hppellcnt .Martin. |
Fiji, et fam. Ser delà piel de los diablos ; être
méchant, pervers, indocile, etc. | ¡Que dia-
blos! \como diablos! ¡que diable/ comment
diable!
Diablura. S. î. diablou-ra. Méchanceté; audace
diabolique : action téméraire, inconsidéré, dia-
blerie, espiéfilerie.
Dlub«'»licii, s. f. diabo-lika. Diiiblesse, sp dit d'u-
ne femme méchante , aiaiiâire; se pieiid quel-
quefois en bonne part cl signifie une femme mal-
heureuse . (lauvre, etc.
Dlaltólicniíieiile , adv. diebo /i'rt/rt»í¿n-í¿. Dia-
boliquement, d'une manière (lialtoli()ue.
Dialtólic» ca. adj. diobo-li o. Diiib()li([ue, qui est
du diable, qui vient du diable, qui a rapport,
qui appartient au diable. ¡ Fig. DiaboliqiK', (lui
est d'une malice extrême , pernicieux, j Diabo-
lique , qui est impraticable, diHicile 1 Diabo-
lique, qui est di' l'o t mauvais gi.ùt , désagréa-
ble, qui est fort niaiivais dans son genre, j Fig.
el fam. Diabolique; salaniqvie. infcriujl.
Diahotaniim , s. m. diabolanonm. Pliarm. Dia-
bo'anum, emplAlre fondant el résolutif que I on
applique sur les lunieurs squirreusses. les glan-
des engorgées, les loupos.et dans leiiuel en-
Irenl beaucoup de plantes , telles que la liardaii-
ne , la rhubaibe, la ciguë, la valériane, l'aiigé-
lique . la chélidoine , etc.
niabrofilM , s. f. diabro-ssiss. Med. Diabrose, éro-
sion , corrosion, ulcération spontanée, connue
des anciens.
Dlabrólirn ra, adj. f/tatro-ííko. Pharm. Diabro-
ti(|ue, qui corrode, qui produit la corrosion Se
dil de certaines médicaminls dont l'action sur
les parties 011 ils sont appliqués est plus pronon-
cée , plus forte que celle des escairoliques. et
moindre (]uc celle des causiiqnes. ¡ l'nlom. Dia-
bolrique. genre de roléopléies leirainéres , (|ui
n pour principale espèce le diabrotiqiie brun . in-
serte de moyenne taille , originaire d'.Vmérique.
Dfarailiiiia, S. f. dialiad-mia. Pharm. ¡>iaiad-
niic; emplâtre dont la cadmie faisait la base.
niiKMilaMiw. s. ni. i/iVi ata-ssiss. .\nat. I)iariiiila-.is;
nom lionne par Hip|iocrate au relâchement des
sutures du crâne.
DiaraltHicoH, s, m. dinkal-T.i-tcoss. Vhnrm. Dia-
cl.alcitéos; emplâtre détersif el aslringcnl dont
le su fale de 1er cristallisé est la ba>e. el que
l'on applique sur les plaies que l'on veut ci-
catriser.
DIacarcln«,s. m. diakarii-no. l'harm. anc. l)ia«
carcinon; antidote où il entre de lécrcvisse de
mi'i , contre la morsure de» clneiis eniagés.
Uiacarpo. s. m. dialior-po. IJiit. Diacarpc: gen-
re de Ibugeres a caudex herbacé, originaire de
Java.
Diacártaitio. S. m. diw (ir-tamo. Pharm. Diacar-
tlianie; élerluaire purgatif, comiiosé de semen-
ce de carthame mondées, de poudre diotra;;a
caiilhe froide, liermodacle, diagrede, lurbilh,
gigeinbre, manne, niiei rosal il pulpe de coin^'.
l»iái-aNiH. s. m. ilia-kassiss. Pharm. Diaiassc;
élicliiairc |)urgaiif dont la ra-sc fait la bas-e.
UliJL-atolietMi. s. m. dia'.atolilioti. Pharm. Diaca-
Iholi on; elecliiaire compose d pulpes de cas-
se el de taniiiriii. de feudles de séné, de racine
de poixpode, di' fliurs de violtles. etc.
DiaeauHia, s. f. (iùi/>iion-s.via. Médec. Diacausie;
chaleur ues-lorte; éi haulTemeni.
UiacaiiNtiPO. s. m. el adj. dia aous-tiho. Geóm.
Diacausiique.épilhète donnée à unecourbecaus-
liijue par réfraction, |»our distinguer celle cour-
be de la caustique par léllexion qu'on appelle
calarau'tique. Otle épitliete se donne aussi
aux corps caustiques par la réfiaclion, comme
les biconvexes ou les lentilles de cristal, dont
on se sert quelquefois pour cautériser cer-
tains l'ilcèies. en concentrant les rayons du so-
leil sur un seul point.
UiaceiiisDto. S. m. (/i«zén/i-mo. Hist. réiig. Dia-
céiiisme; nom de la semaine de Pâque, chez
les Grecs.
Diaceiiti-as, s. m. diajJn-tross. Astron. Diacen-
tros; nom donné anciennement au petit dia-
mètre de l'orhite elliptique d'une planèle.
Diaridoiiion, S. m. diazidonion. Piiann. Dia-
cydunion; coii>erve de coing, mise autrefois
au nombre des élcctuain-s à cause de sa pro-
priété astrin;:enlc, et reléguée aujourd liui par-
mi les confitures.
DiaciNiiiinon. S. m. diazisminon. Pfaarm. Dia-
CNsmiiion; emplâtre de cumin.
Uiacitron, S. m. V. Acitrón.
Diacti. s. m. dia-l;o. Hisi. Diaco; clore conven-
Uiel dans l'ordre de Malle, qui se desliiiail à
ctie reçu chapelain, après avoir servi depuis dix
ans jusq'à quinze.
' DiáciMl», s. m. dia-kodo. Pharm. Diacode; sirop
mucilagiiieux , composé avec les capsules du
I pa\ol simiiiifère.
, Uiarolot|iiintldaJ4 , s. m. dia'.oloinn-tidajs.
i Pharm. Diacolucynlhide ou diacolocvnthidos;
I éli'ctuaire puigatif dont la coloquinte fait la
I base.
'. Uiar«»nia'tttro, ca. adj. diakoina-liko. Mus. Dia-
Cumnialiqut ; épillieie donnée à un genre de
tran-itions liarnioiiitiues au moyen desiiuelles
la même note, restant en apparence sur le mê-
me degré, monte ou desrend d'un couuna, eii-
|iasp:iiu d'un accord à un autre.
oiacuHa. s. f. diaho.nn. Pharm. ant. Diarone:
oiigiieiit dans la l'omposilion duquel entrait
le limon que produit la pierre à aiguiser en
s'usaiit par le frollemenl.
uiacoiiado, S. m. diakoua-do. Diaconat. V. liia-
ronald.
Blaroiial, odj. dia\ini}al. Diacoiiah q«ii appar-
tient au diacre, qui concerne le diaionat.
DÍA
— IVV —
DÍA
lliarnuatn, s. m. iHahorui-in. Diaconal; le dru-
xit'inc drs ordres sacu-s dniís l'K¡;lisc talho-
niHr<iiila, s. f. diaknni-n. Hist. ecclós. l«Í8co-
iiic, « liiirpc qiii. ÓHiis los inonaslcres de li;}<ii-
so f:r('i(juc. ri'|iiiiiil.iil á l'iiiiinôiiri ic de iios ino-
iiaslcrcs. || Dcpiíih iiiciii uii l'Kf¡lis(> ctiiblissail
anliflois un diiino |i(nir iciexoír Pl partager
les iiiiiiK'kiiPS rntrr les (idclrs.
Iliiiróiiiru, s. ni. iliiilío-iiiko. Ilist. rccU'S. Dia-
coiiiiiiic; Imu viiisin di- ri;;;lis(> <iii l'dn conscr-
Aniíínilrc l'ois Ic^Nascs satrP», Ifs oriicnicnls
el les rt'ii(|uc.s; c'i-sl ve (lu'on aiipcllc aiijoiird"
iiiii .sacristie. II Diacoiiiiiuc ; Iimc de l'K^lisp
)¡r('i(|nc où sont r\pli(|U(s Ips dp>oirs pI Ir»
foni lions dps diarrcs. || Wiaconiíiuc; ¡larlip du
snri^' tribunal on du si/'ftp |iontiiipal dans la-
qupjlp siP^íPnt Ips diacrps. á la droilp du papp.
UiiKMtnlMi. s. r. (I¡ah(¡ui-ss<i. IliM. (((Ips. |)ia-
roiipssp; non) donne. daii.>- la priinili>p Kfili^p,
aux vpuvps ou aux (illcs a i|ui ilail coníip le
soin (|p la npf, di. ni l'pspaic clait rpsprvp aux
l'cninips, iilois sci'iinps dps homnips. ¡| Diaco-
nesse; on doniiiiil aussi cp nom aux fcniíups dps-
(iiarrps, avanl (Iiip la loi canoniqup put imposé
à rpux-( i ip cplilial .
Bliironlr.ndo, ilii. |iait. pas. dp ¡Haconizar el
adj. Diai onisp, p.
DtHcoiii/.iir. V. a. dinlioui/.ar. Diaconispr; faire
diacre, conférpr Ip diacofial.
DinriviilKui->ip, v. pron. didlouhar-sé. Se dia-
conisrr; pUp diaconisp. promu iui diaconal.
niHcoiio, s. m. lUn-Vniío. Ilisl. piíIps. Diacre;
ministre pcrlésiaslitiue. iuMipdiatemenl au dps-
susdudiai rp,cl dont la pr i mi paie fonction est de
servir à l'autel Ip |mpIp ou |p\p(iue.
niárope, s. m. (/lo-Ao/ c'. (iramni Diacope; un
desnotosdclliyiterbiilc í.'i.nnniatira|p. || Iclilhyol
l/iacopp; ficnre d'acai'.llioptPryf:iens. renlernianl
des poissons remaripialiles par leur heaulé, leur
{çrandear. leur goût délicat, cl (¡ui habitent la
mer des lnd<'s.
Eiitkrnpo ou diarópou. s. m.din-'opé dinko-pva.
(".hirurf;. Diacope on diacopée; coupnie. incision,
fente ou fracture longitudinale d'unos. || Diaco-
pe on diacopée, particulicrement. lïaclure lon-
gitudinale du crâne, produite par l'action d*
un corps contondanl.
Dinropi-esin, s. f. dia'oprfij-hia. Pliarm. Dia-
coprégie; préparation mcdicamenleuse faile
avec delà lienle de chèvre.
Diacoro«i.«. s. f. didhnrv ssixs. Módec. Diachorè-
se; évacualion, éjcrtion, et plus partieulière-
nipnl, évacuation aivinc ou urinaiip: cnseni-
1)1p dp toutes les excrétions cl des matières ex-
crétées.
DInrorclieo, ra. dinhoré-liko. Pharm. Diachoré-
tique; qui est propre à faire évacuer, à déler-
miner les éjections, les excrétions en stimulant
les émonctoires.
DiacoriMiçi; s. i. dialori-ssiss. Médec. /iiachori-
sc; séparât ion, dis jonc lion.
DiHcoriim, S. m. dialiorum. Pliarm. Diacorum;
électuaire dont la core faisait la base.
VlacraiiiHiio , nu, adj. diakrania-no. Anal. Dia-
cranien ; qui est uni au crâne, (jui tient au crâne
d'une manière lAche el par <uie articulation mo-
bile.
Dlun-lnóiiieno.^. m. dinhrino-'méno. Ilist. reliai'
DiaerinoniPiiP ; nom «tous Ipijuel on a désigné pi»
Oiicnt (pti\ (|oi , rpsiani neutres dans Ips (jups
lions (¡p do^me cl ne ippnnnaissnni aueun elipf.
rpfusaipul a la fois d-adhérer aux décisions du
Concile dp (IhaUédoine et de s'unir aux anuthr-
nips lani PS Contre rp poocíIp
niari'lniu . s. m. diiilnis-tn. Pharm. Diacbrista»
i.om donné anciennement á ceriainsgar^arismes
<let('r^ils.
oiiirrlMii , s. m. diakri-stou. Pharm. Diachrysn;
<'m|ilAiri' autrefois emplnvé dans le traitement
des II iirtiires.
niari-ocloii, s. f. diukrutinn. l'harm. Diacrocion;
(ollyre préparé avec des safran.
Diúrrwiiio , s. m. did-krnmo. Kiilom. Diacrôme;
jienrc poléoplprps ¡ipiilamèrps (|ui a pour lype le
diai rômp d'AlIPHiafiiip.
Ulitriiir. adj. di(ikt»r. Mylh. firc(<j. Diaclor; sur-
nom dp ¡Mcreure.
Uiiirtor . s. m. dinktnr. Fnlom. Diaclor ; ftenrc
d'hemiplercs correspondant au f;enre anisosièle,
et avant pour tvpe le diaPtor dcjianl qui habite
le liresil. .
Uiariiioiiiiia, s. m. din'nur kouma. Pharm. Dia-
ciireuma ; médicament dont le curcume fait la
base.
DiurÚMtira , s. f. diakous-tikn. Phvs. Diacousti-
que; paitie de l'arousti(|ne ipii a pour objet la
rériariion des sons el l'étude des propriétés
qu'ils acquièrent en traversanl divers milipui,
splon qu'ils passpnl d'un lliiide plus épais dans
un fluidp plus rare , ou d'un fluide plus sublil
dans un plusdense.
Diadartiliilialraciniio, na. adj. diadak-tiloba-
trazia-un. lirpét. Diadactylobatrac icn ; qui a les
doigts séparés les uns des autres comme la gre-
nouille.
Diailafnidon, S m. diadafnidon. Pharm. Diada-
plinidon; emplâtre préparé avec les baicp du
liuirier.
niodelfa , s. f, din-Ul-fn. Bol. Diadelphie; r>om
de la spptièniP classp du système de I,inné, con-
tenant tontes les plantes dont les étaminps sont
diadeljilies, c'esl-à-dire eoudèes par les lilels en
deux faisceaux. Cette c'asse comprend quatre or-
dres. 1."^ diadel]dtie penlandrie . caractérisée
])ar cing élamines soudées en deux faisceaux:
2. ^ diadelphie he.rfuidrie. par six étamines: 3. °
diadelphie arlanilrie , par huit étammes : 4.®
í/ia(/eí|)/ue í/t'cníií/rie, par dix étamines. | Ceder-
nier ordre, le plus nombreux de la classe , ren-
ferme la majeure partie des papilionacées.
»iadéllico,«-a. adj. diadéift-ko. Bot. Diadelfique;
qui apartient à la diadelphie.
niadolfo, fa. adj. diadél-fo. Bot. Diadciphe; se
dit dPs élamines qui sont soudées par leurs li-
lels de manière à former deux faisceaux ou an-
drophores distincts.
Diadema, s. m. diadé-ma. Diadème; lis^u , ban -
deau de laine, de lil ou de s de , blanc el un,
plus tard chargé de broderies, d'or, dediamanls,
de perles , de pierreries, dont les rois seceig -
naicnl le front. || Diadème; couronne des rois. ||
Diadème; parure en diamants, en pierreries, au-
trefois ornement privilégié des impéralrices,
des reines el des princesses du sang royal, au-
jourd'hui paranl le front des simples bourgeoi-
día
— iVÔ —
día
ses. Il Blas. Diadème; on appollp ainsi les bandes
ou cprcli'sd-(ir quiformonl la coiironno des sou-
verains. || lîlas. Cou diademn; diadème; on le
dit d-un aifile qui a un cercle sur la lèle. || Or-
iiilli. Diadème , nom spécifique du »a!i-aro.=
Enlom. Diadème: genre de iiipidoptères duniies,
ayant pour type la nymphale lioline , qui ^" Irou-
\c à Cayenne. || Ichtiiyol. Diadème- nom d'une
espèce de poisson du ¿enre holocenVre. |l Diadè-
me; couronne . royauté. !| V. Cnrnrui. || Auréole;
cercle de lumière dont on environne la lètc des
saints.
niudemado, on. part. pas. de Dinrlpmnr, el ndj,
Diadème, e. Il I$las. Arjitila dindoiuuln; .\'\'^\*i
diademée; aigle dont la tète est surmuulèc d"uiie
couronne d'or.
DIadoniiir , \. a. dindémnr. Diadémer; ceindre
le front d'un diadème , d'une couronne.
Dindeikinr.iic , v. pron. dindémnr-si'. Se diadé-
mer; ceindre sont front du diadème , se cou-
ronner.
DIadoiiion, s. m. diadénion. Rot. Diadónion; gen-
re d'orchydéesrenfcrmant dcsplanleslierbacée.s,
^piphytes, propres au Péroii.
niaidcxiii , s. f. dind h-sia. Patliol. Diadéxie;
transformation d'un principe morhiüquo en un
autrcquien difère par sa nature comme par son
siège.
DIadorn, S. f. diado-kn. Palhol. Diadoclie; Chan-
gement, ou conversion d'une maladie en une
autre moins grave.
Dind«»coM , s. m. diddn-kuss. Pierre jaune semba-
ble au beril a laquelle leu magiciens et les cabalis-
tes attrilnienV des vertus eitlraordinaires.
Diitd(i»ilM , s. f. dirtdn-.isiss. Diadose: d'après Ga-
lien distribution de la matière nutritive dans
l'économie animale. |] Paiho!. Diadose, rémission
ou cessation d'une maladie.
Dinraitado , dn.part. pa<:. de Tiififunar. et adj.
Diaphane . e , qui est traiispiirant.
Dlnfiiiinr , v. a. diafanar, Diaphaner, rendre
diaphane.
Dliiruiiiirise . sv. |non. diafanar-sé. Se Diaphaner
devenir diaphane.
Dlnfanln, s. f. dinfn-nin. Entom. Diapbanie.
genre de lépidoptères nocturnes. correspi>ndanl
an genre botis. || Diaphonie , genre de diptères
établi sur une muscide de la N()u\elle-n(dl.>nde.
Dlafaitldnd . s. f. dinianidadil . l'hys. Diaiunéi-
té, propriété ou qualité dont jouissent certains
rorpsdetransmeitre abondamment et purement
la lumière à travers leur masse. I.a diaphanéilé
est indépendante de la porosité descnrps.
Dinfanipeno,iin. adj. din faut ¡u'iio. Knloni.Dia-
¡dianipenne, qui a des ailcsdiapbanes, transpa-
rentes.
Diáfana . i».-». adj. (/irr/Vi-no. Phys. Diaphane, qui
transmet abondamment et purement la lumière.
Il Fig. Diaphane , s'etn[)loic surtout en poésie
pour signifier ; transparent , clair , limpitle.
Dlarwiu'txono , lia adj. dldfanog-lii'no.Vh'i'^. Dia-
phanogèue, qui produit Iddiaphauèlte, la trans-
parence.
Dlarnnoiiirtria . S. f. diafnnmm'lrl a. Phys. Dia-
phaunmetiic, art de mesurer la diaphanéité
du iel.
Uinfanoiiirtrlco , en. adj. diafanonxiHri-Uo-
l'his. Diaplianométriqne , tiui a raport au dia-
TO.MO V
phanomèlre, á la diaphanométric
0iiiranóiiirtro . S. vn.dsafaiio-mHro. Phvs Di«-
phanomètre, appareil ser\ant à appréèlor les
varialious delà diaphanéilé aimospbérique.
DIaraiioraiiia . S. ni. dinfaiinra-mn. Diaphanora-
ma, tableau d'une \illeou d'une pays represen-
té en perspective, et convenablemcn éclaire , dft
manière à représenter la ^ue réelle.
D!af«'iiiron. s. f. diafhùk<nn. Pharm. Diaphœ-
ni\ oudiapbénie, clectuaire purgatif, hydra-
gogue el dtnrèti(jue, dont le i fruits du palmier
forment la base.
Diaf<MÓini'ro . S. m. dinfèro-wéro. Entom. Dia-
phéromère . genre d'nrihoplères . dont l'espèce
unique se lriui\e au\ en\ irons de .New-Ynrk.
DiafiMiN , s. f. (lid-fississ. Anat. ÍJiapbyíe . in-
terstice , intervalle , division: tout ce qui sépa-
re deux corps, tout ce .jui est situé entic deux
parties.
Uian«i«tado. da. adj. (/iVï/)S.tis(ij-i/o. Bot. Dia-
pbysisté : qui est cloisonné. \\ <. f. pi. 1)inf\s\%-
tc't.i; diaphysistées; classe de planlet. marine^
dislinguèes par des cloisons aux renfoncements
cellulaires transversaux et internes.
D!alli\ia . S. f. diiifliU-iÀa. Médec. Diaphlyxir»
elTusion , humectai ion.
Diafunia, s. f. f/iV//'oni-a. Mus Diaphonie; chez
les (Irecs on appelait ainsi un intervalle . ou a<-
cord dissonnant, u Au Vil siècle en entendait par
diaphonie un morceau de musique à deux voix
ou deux parties.
Biafonolila, S. m. d'afnnofi-ln. Bot. Diaijhono-
phyte ou diapbe nopbyte; genre de plantes dont
toutes les espèces diiïèrent entre elles sous le
rapport de la fructification.
Uiáfoi'.-i , s. f. í/(Vj-/'ora. Rhét. Diaphore; figure
de rhétorique (jui consiste à répéter une expres-
sion, mais eu variant sa significalion.
Dlúrora . s. m. dia-fora. Entom. Diaphore: gen-
re de lépido|itères nocturnes que pdn r:ipp!)rir
ordinairement au genre ortie. || Dia|>hore ; gen-
re de diptères , tiriginaires de la t.hine , dont le
type PS! la diaphore mandarine. || Bot. Diapho-
re; plante de la cochincinne de la famille des cy-
péracées.
DiafoiTiRiN , s. f. f/ía/'oré-.tíí.í. Médec. Diaphorèse;
état intermédiaire entre la Iranspiraiion et la
sueur. Sorte d'éruption evitanèe , un peu plu»
abondante que dans l'ordre naturel, mais mojii<
forte el apparente qne la sueur ou en d'autres
termes; phénomène physiologique qui consiste
dans une augmentation d'activité dans l'appa-
reil dermoïde.
Pinforético , ca. adj. diafnré-tiho. Médec. Dia-
phoréti(]ue ; remède qui aide les transpirations
cutanées. Il Fig. Fiibrc diaforética rontitma,
fièvre diapborétiijuc accompagnée d'un sueur
continue. t)ii dit aussi discussif-
DIororónitTo. s. m. (/la/bro-TH'-ro. Entom. Dia-
pboroinère; genre de coléoptères, formé pour
un petit iiibccie cuivré de la Nouvelle Hollande.
Diarrna:n*H. s. nu dtafray-ma. Anat. Diaphrag-
me ; muscle impair, mince, aplati, lièï— large;
situe obliquenier.l entre le thorax et I alidomen,
où il forme une sirte de vtiùu- mobile et llexi-
ble et ninsi nomiiȎ parcequil seprtretos deux
cavile.; splanchiîiques l'une de l'autre. |¡ dia-
phragme; légère cloison, ordinai' •ment mobile,
10
día
— l'íC
DÍA
au moyen de laquelle on inlcrccptc l.i communi-
cation entre »leu\ parties ilMin réiipiciil-nDans
les loiomtilives le rcf^ulaleur (jui sert à inuiiérer
le passage de la vapeur de la cliaudière ou tuyan
de la distribution s'ouvn; et se ferme ou moyen
d'un diaplira^'ine ({ue l'on manienvre à la main.
Il Concliyl. Diaplirajfine ; lame droite (|ni | arta-
^e en deu\ et d'une ni.iiiiére inroin|iléle , la ca-
Mlé de certaines c<i()iiillcs unilociilaires. jj Udt.
l)iiipl)ra;.'nie; cloison ti uns\ei sale ou plan per-
pi ndirnlaire (pii separe en une ou plusieurs lo-
ttes un Irtiil cap^ulairc.
niiifi-iiKiiiático , ni. adj. ilinfi(iiim<i-t\' <i. \na(.
I)iapliragniati(]ne; qui a rapport au diaphragme,
qui concerne le diapluanme.
l>iiiri-iiKniatitÍM , s. f. ili(tfragmuti-ti.%ii. ralh<d.
I)ia|diragmite : inilnmination du dialrn^ine, af-
fection trés-nigiM- qui se termine dans l'espace
tie trois ou liuil jours, le plus àuu\enl dune
manière funeste.
Diiirriiiiiiilórcli', s. f. iliiiframato-iélé. Médec.
Diaphragmatorèle, hernie du diaphrci^me.
Itiiiftora, s. f. iliaf-tuni. Médec. Diuphlore, cor-
I uplion du fœlus . et par extension, corruption
des a iments dans l'estomac.
DiaunÓNtirn , f. di(H;nosliha. Médec. Diagnos-
tic, connaissances des symptilnies des maladies.
l»ia](iinMtirn(lo, part. pas. de Diagnost icar. Dïag-
nosliijné , ée.
i»itiKiit>j«ticnr, V. a. tfiVKjrio.çii/iar. Diagnostiquer^
(diserver la nature, le siège, les symptômes
d'une maladie.
DiïusiiOMticnrso, V. pron. (Urtgnostilar- se. Etre
di.ijinosliqué ; se diagnostiquer.
OuiKi>Ó!*<ipo< c:». ad], et s. (/í'i(;nos-íi7ío. Diag-
nistiqne; se dit des signes d'après les(iuels on
peut établir le diagnostic d'une maladie.
ir'<kS<Miié(ri(*o, Cl», adj. diafiomé-ti iko. Phys.
Diagomélrique ; qui concerne le diagomètre.
ui.-iKÓineíi'o. s. m. í/Mí«yo-miUro. l'hys. Diago-
mètre; instrument qui sert à mesurer les plus
petites électricités , avec lequel on peut recon-
luiitre le mélange des huiles.
»injt«iial , adj. diaifonal. Géom. Diagonal; qui
va d'un angle d'une figure rectilignc à l'angle
opposé. I pi. Diagonales ; diagonaux. | s. Ligne
qui va d'un angle d'un parallélogramme , ou,
en général d'une figure quelconque, à l'angle
«>pposé.
Uiagoiialinente, adv. diagonalmén-lé. Diagona-
lement; d'une manière diagonale.
niugrafica , S. f. diagra-fîka. Dessin , esquisse,
Uiagrafis , s. f. dia^ra-pss. Géom. Diagralie;
conaissance du diagraphe.
uiasi-élieo, en. adj. diagra-plio. Diagrafiquc;
qui concerne le diagraphe.
DinsráQtn, S. diagra-fita. 'M'mér. Diagrafite; sor-
te de pierre dont on fait des crayons à dessein.
Dlagrnfo, s. m.diagra-fo. Diagraphe; instrument
pour suivre des contours, et transporter sur le
papier la représentation d un objet, sans con-
naisance du dessin et de la perspective. .
DiRSi'aiiia, s. m. diagra-ma. Géom. Diagramme;
figure on construction de ligne qui sert à démon-
trer une proposition. H mus. Diagrame; table de
l'étendue générale des tons d'un système. |1 Ich-
tyol. Diagramme; genre de poissons.
DI»ja(raoil^iuo.s.m. dingrami%-mo. Diagramniis-
mc; espèce de jeu dedamcs grec.
Ulaurlillo, s. m. diagri'diu. médec. Wiagride:
prcpuralion île scammonées avec du coing el du
sucie.
ulúi-ruM, s. m. did-réoss. Pharm. ant. Diaréos;
ancien antidote dans lequel entrait une partie
d'Iris.
niarlii, la. adj. dii'-rio. Diaire; éphéniére, qui ne
dure i|iron jour. || Journalier, (]uotidien de cha-
i|u<' jniii . Il s. m. l>i(iiio. .lournal.
Dialaea, s. m. iliiilu-htt. Pharm. Dinlaca; 9ncicu
anlidciir dont la lai|iic f.iisaii la principale base.
Oiiïla:ia. s. f. din-higt. miner. Diallage; sorte de
minerai.
DlaiiiKoii, s. m. dia-ln ¡(iii. Phar. ant. />ialagoon;
nn-ilicament dans lequel entiait la fiente de lièvre.
Illaléi-tlca, s. f. (/iV(/(.'/>'-(iliri. Diatecli(|ue; logique
ait (if raisonnei; se dit du talent de raisonner
a\ecinélhode , ain>-i que des raisonnements mél-
ihoiliqnes en général.
Oiaicctiraiiieiilc, adv. (lialék-tihamén-té. Dia-
leriiuoement, logiquenienl;d'une manière dia-
lc( li(|ne logique.
I>lalor(ir»,ra. adj. dialêh-liko> Dialectique; qui
ap|iarlieiit à la dialectique.
DialórdiM», s. m. ilialék-li' ii. Dialecticien; Celui
qui sait la di.ilecliqne, (jui s'aiipliijiic parlicu-
liéreineiit à l'étude de la di3lectique. Homme qui
donne à ses raisonncmens une forme métho-
dique.
D!nlectit, S. m. dta-ie' lo. Dialecte; langage par-
ticulier d'une ville ou d'une province, dérivé do
la langue générale de la nation.
!i>ialcs;múilco, en. adj. dialégmà-lilo. Dialeg-
m.iliqne; e(»itliète appliquée aux sciences qui
cherchent av moyen de signes à apprendre à
transmettre les idees, les pensées, etc.
Dialel|»irn, S. f. di'ili-'ijii-va. médec. Dialéipyre;
nom (ioiiiié par quelques écrivains à la fièvre
intermittente,
Dialci><<lvi, s. f. dinlép-ssiss. Chir. Dialepse: in-
ler\alle laissé entre les tours d'un bandage.
niall, s. f. dinli. Bot. Diali ou dialion; genre de
plantes papilionacées comprenant certains ar-
bresde l'Afrique et de l'Amérique tropicales.
nialibaiio, s. m. dialihd-uo. Pharm. Dialibanon;
ancien médicament dont la base était composée
dcncens.
Dinli>ia, s. f. diali-ssa. medec. Dialyse; solution
de tontinnité, dilFiculléde mouvoir les membres.
Il Cliir. Dialyse; solution de continuité qui se re-
connaît facilement au toucher et à la vue.
Dialelo, s. m. di(dé-lo. Log. ant. Dialièle; argu-
j ment que les sceptiques ou pyrrhoniens oppo-
I saicnl aux dogmatiques.
) Dialot>i),s. m. diàlnèsfi. Pharm. Dialoès; niédica-
I ment dans lequel l'aloès entrait comme substan-
I ce principale.
' Oialos.iclu. part. pas. de dialogar. Dialogué, e.
' DIalo;$al, adj. dialoga}. lnu<. Dialogal: dialogi-
que: en forme de diahigue ou qui lui appartient.
! Dialosar, v. n. dialogar. Dialoguer; converser,
conférer familièrement. || Dialoguer: faire parler
ou représenter en dialogue des personnages
qui figurent dans une composition théâtrale un
entretien supposé. || Dialoguer, se dit en musique
de deux parties qui se répondent l'une à l'autre,
et qui souvent se réunissent .
día
— U7 —
DÍA
Dmlogni-Me, v, pron. dialogarse. Se dialoguer;
(lire dialogué. S'interroger et se ré|iondre rí-ci- |
iiroqucmcnt. , , ■ ■
DiuloKλ, s. f. dialog-hia. Dialogie; répétition
d'un mot àdoubic sens dans la même proposi-
tion et avccdcssignilications différentes.
Dialósicninniti-, adv, di<ilog-kiliamén-lé. Dialo-
^riiiucment; en fi^rnie de dialogue.
l>iuló»ico,ca. adj. t/ía/óry-/u/£O.Dialogiqucou dia-
logue-; qui est en forme de dialogue,
DiiiroBÍMnio. S. m. dialog-liismu. Uhel. Dialogis-
nie; sorte de prosopopce où l'on introduit quel-
qu'un se faisant à soi-même des domand»^ ou
des réponses. || Dialogisme; l'art du dialogue.
niulogiMta, s. dialog-hista. Dialogiste; qui com-
pose ou érrit en forme de dialogue.
DialogiMtiro, c«. odj. f/í«/o7-/iiífi-/.o.Dialogique;
qui appartient au dialogue.
ninlûsito, s. m. dialog-hilo. miner. Dialogito ou
diallogite; variété compacte du carbonate de
magnésie.
Uialoccixar,, V. n. dialog-hizar. Dialoguer; parler
en dialogue.
Uiúlogo, s. m. dià-logo. Dialogue, colloqi>c entre-
tien écrit, représenté, de deux on plusieurs per-
sonnes. Il Poner en diálogo; dialoguer, h mus.
Dialogue; composition musical dans laquelle
deui ou plusieurs voix, deux ou jilusieurs ins-
truments jouent ou chantent alternalivemenl, se
réunissant et confondant parfois.
Dialon, s. m. dinlon. iMiarm. Dihalon; einplAtre
dont le sel commun cl le nitrate de polasssc font
la base.
DIaltca, s. f. diallé-a. Pharm. Dialthée; onguent
composé principalement de racine de guimauve.
Diaitt'oii, s. m. dialté-on. Pharm. Dialthéon; on-
guent formé également de la même racine.
Dianiiintado, da. Inus. diammi-tado. Diamanté;
qui appartient ou ressemble au dia;ronl.
DIaniantazo, S. m. aug. de diamante.
Dlamaiitp, S. m. (/ia;)i«n-ié. miner. Diamant: mi-
néral de la classe des substances combustibles
non métalliques, formé d'un carbonate conden-
sé d'une manière qui lui donne sa dureté et son
brillant inaltérables. || Clivar el dianninte; cliver
le diamant; le partager en suivant le iil de la
pierre | Tallar ri diamante; tailler le diamant,
lui donner sa forme et ses facettes. | Diamante
talsoi diamant faux; pierre naturelle qui ressem-
ile au diamant. |1 /Jiamanl; instrument terminé
l)ar une pointe de diamant dont les vitriers se
servent pour couper le verre. ¡ l'orme angulaire
des pierres employées dar.s certains ouvrages,
comme les éperons des ponts.
Diaiiiaiitiiio. lia. adj. diaman-lino. Diamantai-
re, de diamant, (|ui appartient au ilianiant. qui
en a (piclque (piülité. | l"ig. Dur, inipitoyaiile.
DlamaiitÎMia. s. m. dinmant ista . Diamantaire,
celui (pli travaille le diamant ou le vend.
DiniiiaMtciiia, s. f. f/Ki/)i«.s/é-»ia. l'iiarm. Diamas-
téine ou diamasé/e, mastication, l'action de mâ-
cher.
Ulaiiii>iitl«(ONa. s. f. diamantigo-ssa. Uist. anc.
Diamantigose; nom d'une fêle qui se célébrait
il l.arédemiinc en Phonneur de Diane, dans la-
quelle des jeunes gens étaient cruellement mar-
tyrisés sans manifester aucune marque de souf-
france.
Diámero, S. m. dia-móro. Eir.om. Diamère; gen-
re de coléoptères.
Diametral , adj. Géom. Diamétral, qui appar-
tient au diamètre.
Dlainetralmriitc , adv. rfíam¿fraímén-f¿. Dia-
métralement. (Imiim; manière diamétrale, oppo-
sée, roolraire. d'un bout du diamètre à l'autre,
d'une extrémité à l'autre.
Dlainétrlco; adj. inusV. Diametral.
l»iáiiii'tro, S. m. dia-métro.(j('i)m. Diamètre; lig-
ne qui coupe le cercle en deux parties égales en
passant par son cenlre et dont les deux extrémi-
tés terminent à la circonférence. || Anat. Diamè-
tre; ligne qui traverse une cavité en passant
plus oumoins rapprocbéetlucentrc. | Ksxt. Diá-
metro real de ini planeta; diamètre réel d'une
planète; grandeur réelle résuliant de la compa-
raison failc avec un autre corps qui est pris pour
unité comme mesure connue. |1 Diámetro apa-
rente de un planeta; d\àmiiirQ apparent d'une
planète; angle sous lequel se rencontrent à l'iril
les rayons de lumière venant de deux pointsop-
posés'du disque d'une planète.
nianii«tiO!4, s. m. difimi-ssioss. Pharm. Diamis-
yos; espèce de colyre qu'on faisait jadis, dont
la partie principale était le misij
Dlanio , s. m. dia-mo. Entom. Diamme ; genre
d'hyménoptères, qni a pour type le diamme bi-
colore de la Nouvelle-Hollande.
I>laiiiórr«'o. adj. dinmor-féo. Bot. Diamorphé;qui
ressemble à une diamorphe
Diamórfea!» . s. m. pi. diamor-fénss. Bol. Dia-
morpbées; division de plantesdont le type est le
genre diamorphe.
Uiainoi'fo.s. f. diamor-fo. Bot. Diamorphe; gen-
re de plantes crusulacées. établi sur une peti-
te plante bisannuelle de l'Amérique septentrio-
nale.
Dianioroii, s. m. diamoron. Pharm. Diamoron;
sirop composé de miel el de suc de mûres que
l'on gargarisait pour guérir les angines.
Dianioto«ii<i. >;. f. dinmntn-ssiss. Diamotose; ap-
plication de la charpie dans la cavité d'une ul-
cère.
Diana, S. f. dia-na. Mvth. Diane: fille de .lupiler
et deLatone. |) \\\\\?,. Árbol de Diana; arbre de
Diane; espèce d'arborisation produite par liii
mélange de mercure et d'argent, qui se fi\e
sur les cristaux par le moyen d'un faisceau de
lils métalliques: (iiron a mis dans le liquiile. ||
Mil. Diane, batterie du tanib..ur au point du
jour, qui indi(pie l'heure du léser, soit en cam-
pagne soit en giirnisiiii.
Dianclie. dumtre.s. m. dian-trhé , diantre.
Dianlre, diable.
Diandi-ico , ad), dian-driko. Bot. Diadrique, qui
appartient à la diandole.
Diandria. S. f. dian-dria. Bot. Diandre; deuxième
classe du système sexuel de Linné, conte-
nant toutes "les plantes dont les (leurs ont deux
étamines.
Diaiidrn , adj. dian-dro. Bol. Diandre; qui a
deux étamines.
DIaiirllH. s. f, diant'-liss. Bol. Dianclle; genre de
sparraginées. contenant plusieurs plante* >i>.i-
( e*. ori^iinaircs de l'Asie tropicale ou de la Nou-
\elle-llollande.
Diniifiiio, a. adj. fliaruf-mo. Bot. Dianème; qui
DÍA
l'iH —
1>U
se Ici'iniíic pai'di.'UY (¡lame ils.
Viáiu'u , >. in. din-néi>. Diiiiif: ^eiirc ilf ZDophilci
inciluhiircs, (jui a pour Ivpe le iliatie de la Nou-
>«'llc-||.>ll,.ii(ic.
Illiiiijci» . a. udj. r/)V(Ny-/iiVi. Rot. Dliiiigil^; dont
!(•> l'iiiilssoiil douilles ou à deux l(i¡;cs,
Uliiiiiiriii , s. m. diimi-trid. l'Iianii. Diaiiilrie;
|ii<'|iaralioii dont l<> mire l'ai^ail la liasf.
lllniiii», s II), dia-niii. Misl. Diaiiiiiiii; lieu de
Hoiiir coiis.icrf à Diane, uù Uiaiiu avail une sta-
liie on nii l(>iu|>lc.
Iiltino, s. \n. dia-uo. Knloni. Diaiioüs; genre de
idleoiiteres.
HiiiiitiKMNiA , S. f. pi. diiinla-i.éntx. nianthées;
(riliti de plantes «jui a pour tvpc le {jeiire
œillri.
niiiiiti'tceo, n. ndj. dinnta-/i'i>. But. Dianlhé;qui
ressemble au dianllieou a'iliel.
Dlt'iiitor», adj. dian-téro. Bol. Diaiitbère; qui a
deux anllières.
Ikiaiito, adj. dian-to. Bot. Oíante; (]ui à deux I
Heurs. V- ¡iilloro. \\ s. m. Dianlhc; nom scieiilili-
que de l'œillet. '
niiintuccla, s. Í. dinnlné-iin l'.utom. Diinlhoá-'
tie; genrci de coléoptères noel urnes.
I»iitiiti-f>. s. m. (/ííin-írtL Diaiilie; ¡lar eiiphoniis- |
me syu. de diabla; que l'on emploie, lomme '
en t'raneaii', pour éviiçr de prouonrcr ee mut 1
didlile, ('\ (luiest lantiM un sij;nc d'imprécation,
tantôt nu si^iie d'étoniieuteiit , d'atluiiralion, ,
etc. Il On dit aussi </ia»l»Ci. au pluriel. 1
Ulniiuco , s. m. dianoii-l.o. riiarm. Dianucum;
roi) preparé avec des noix vertes. !
niapiiinitt , s. \n. ditipdl-mti. iMiarm. lUapalme; 1
empiàiie délerslt'et résolutif, ainsi nomme par-
ce (ju'il a pour l);isc une décnction de {"(uilles de
palmier que l'on jette sur W IVu avec une spa-
tule de l)i)is (lu même arbre. || Diupalnui baju;
céral diapalme; cérat qui n'est autre chose que
le dinpalme auquel ou a mêle un quart de son
poids d'(dives.
WlaitaMiii», s. m. diapnx-mo. Pliarm. Ditpasme;
nom (|uc les (Irecs donnaient à une poudie aro-
matique (]ue l'on croit être la poudre de roses
fldiint (lu saupoudrait les Ivabits pour les parfu-
mer. I.es (îrecs répandaii-nl le diapasme sur
leurs corps au sortir du bain , et pour arrêter la
sueur. Ill.e nom de diajiasntc. ^M'îiéralisé désijfne
toute espèce de poudre simple ou composée,
dont ou saupoudre le corps tomme parfum ou
nutrcmcnt,
Uli^MiHon, s. m. fZi'opasionn. Mus. Diapason; sé-
rie de notes vocales ou iiisiruineiiiales. ("liaqiie
Noix a son diapason particulier. | Di.qiason, co-
tait , die/ les Grecs . le nom de l'octave. || Dia-
pason; petit instrument qui se CLinpose dune
lii;e (iiiaiiraiig;ulairc d'acier courbeée en forme
d'V à deux branches, loii;iHe de huit á neuf
centimètres, plus ra|ipiO(Uee en haut (juen bas.
et qui est disposé de manière à faire résonner
consiamiiienl et sans la moindre altération le
ton de ¿ÍÍ, lors((u'on le frappe contre un corps
dur et qu'on le pose sur un corps sonore. || Gom-
me le système de l'orj,'ue commence à l'iif, les
facteurs d'orfiues ont des diapasoivs eu nt. \\
Diapason ; instrument à vent , semblable à un
petit cor , qui sert au même usage que le dia-
. iiason dacier. [1 Tethn. Di ipasou ; iuslrumenl
propre à deteriniuer la grosseur , l'épaisseur el
le piiiiK d une cloche.
Ula|i<'(l«'MlN. s. f. diiiiiedr-ssiss. Palhol. Diapéilé-
¿v; nom scienlilique dune maladie très-rare,
appelée v ul|,'iiireuu'nl smur de iiin/ , el dans
laquelle le sanj; s'ouvre un passage a travers les
|>ores des parois va-oculaires, el suinte lente-
ment .
Dln|t(>Hui ó l>la|i<-Mln, s. f. dtnpi-mia ou diapé-
sin. Med. Diapveme ou diapvèse ; snpp>iratioii .
niaiM'iiniA , S. f. í/.íi/H'N-iií(. Bot. Diapeiisie;
Kenie d'ericacées, reniVriuanl des plantes her-
bacées (jui cruisseul dans iKurope el l'.Vmènquc
«rcli(|ue.
DlHi>«-iiiiiár«'o, M. didiip.ngia-rcn. Bot. Diapensa-
cé ; i|ni ressemble a mie diapensie.
UlapriiwlAc«'MH. s. f. pi. Diapeiisiacées : familia
(le plantes exotujues ayaul pour type le jçenrc
(liapensio.
Blai><'»ta. s. f. din¡M;nn-ía. Mus. Diapeitlc; nom
(|iie les (irecs donnaient à la (quinte.
Hlaitrntar, v. a. diapennlur. Miis. Diapeuter;
procéder par (juintes.
llÍM|if rn, s. f. (/i«y>é-ia. Kntoin. Dia|)crc; genre
de coléiqitères qui a pour type la diapère du bo-
let , assez commune aux environs de l'aris.
Ula|»('rln. S. f, diap/'-riii. Bot. Diapérie; ^;enre do
composées renfermant des plantes herbacées á
titres rameu-cs de l'.Vmerinne boréale.
Ilia|><-rial, adj. des '2 ¡;eui'. dia/Hfi inl^ Eutom.
Diipérial ; i|ui ressemble a uiuî diapère.
Uinix'ilalcH, s. u>» pi. diupérid-léss. Enlom. Dia-
|)eriales; tribu de coléoptères «lui a pour type le
^enre diapère,
wlapin, s. Wdiu-pia. Méd. Diapie; vue trop Un-
{lue ou presbytie.
Diapiético, ca. adj. diftnip-tilio. Mèdcc. Diapyé-
tique; maluratif , suppuratif.
Diaitiiolca ou Itiapiiótico. adj. diapno-ï o ou
di<ij)tin-í¡í:o, l\léd. Diapiioïque ou diapuotiijue;
(pii a la propriété d'exciter l'action exhalnnle de
la peau el d'auj^meuter la (luantilc de l'excré-
tion qu'elle fournit, ("e mol esl synonyme do
difii>hi)r¿\i(¡ue et de sudorifiíjite.
Diaparcma, s. m. diuporé-ma. Diaporèinc ; an-
xiété.
UiapitrcHiM. s. f. diapnré-ssi.ts. Diaporèse; dou-
! te, lij,'ure de rhétorique.
Diaprnüio, s. m. diapni-ssio. Diaprasium ; jnédi-
canienl composé dont la marrube était la base.
Diapi-ea, s. f. didpré-a. Hortic. Diaprée; espèce
de prune tAchelée.
niapreail'.», «la. diapréa-do. Blas. Diapré; de plu-
sieurs couleurs.
D'api-t'tkr, V. a. diaprear. Diaprer; varier de plu-
sieurs couleurs.
Di:>pii>p»4a, s. m. diapré-pso. Enlom. Diapreps;
genre de coléoptères, formé pour des insectes
assez }j;r»ndset d'un blanc mal , qui viveul aux
Antilles et au ¡Mexique.
niapria, S. f. dia-prin. EiUom. Diaprie ; genre
d'hyménoptères, ayant pour type la diaprée co-
nique, (lui se trouve en France.
Diaprú»i(»iii», s. m. diaiiro-ssnmo. Entom- Dia-
prosome; genre de coléoptères, ayant pour type
le diaprosome magniiigue du Brésil.
niapi-iino ou l>iapriiiii!4, s. m. diaprou-no ou
(/i«/jroH-/us5. l'harm. Diaprun ; nom d'un élec-
DIA
— IW
Día
(le
luairc duiU li-xcipifiil est la pulpe de pruni;s
que l'on délaye dans du suc de coiiigs.
I»lu|>riii-u, s. r. din¡)>OH-Ta. Uiaprure, vaMélé
couleurs : (Hal uu «lualilé de ce (jui est diapré.
Uiui»ti>riiu. s. m. tliii])ter-no. l'harm. auc. Uiap-
lenic; ikiui d un lUiMlicaiiienl préparé avec les
talons des animaux «■' le IVoma^ie, qu-on emplo-
yait dans les maladies des arliculalions.
UlaptÓHiü, s. r. (lifiptok-ssiss. Ane. mus. /Jiaptose;
sorte de périélére qui, dans le plain-ihanl. con-
siste il répéter deux lois la linale d'un chant, en
plaçant entre ces deux notes la note sensible.
Diii«|iioa, s.r. (/i«ké-(i. Bot. üiacliée; ^.'cnie de |)e-
liis cllalnpi^n()ns météoriquesquel'ou Irouvesur
le l)ois en décom¡>osilion.
Diiiquelrisnio, S. m. <liakiiris-mo. Med. Diachéi-
risme, toute opération qui s'exécute a\ec les
uinrrono, s. f. diarré-7ia. Bot. />iarrhènc; gen-
re de {iraminées. étaldi pour une plante liérbacée
de l'Amérique boréale.
Itiari'iti, s. r. mus. V. lUarren.
Itiiirrirn, ra. adj. diiir-riVo. .Med. Diarrliéiijue;
ijui api)artient a la diarrhée.
Uiai-roilon. s. m. ilidirotlon. Pliarm. Diarrhodon;
électnaiic ou conserve diMit Icsrosi-ssontla base.
l»iarti-o«lial, adj y |iarl. .\nal. /íiarlbrodial; qui
a rai)port ala diarthrose , (¡ui a lieu par diar-
throse.
Diartron, '. m. f/inrícoí?. Bot. />iarthron; genre
de de (la[ilin(iïdes; établi pour une plante herba-
cée de la iMoufiolie ehinoisf.
DinrtrÓMiH, s. L diariro-ssiss. Anat. /)iarthrose;
articulation mobile, (ini permet aux pièces osseu-
ses de jouer en tout sens les unes sur les autres,
mains, il Phami. Diacbéirisme; préparation des nlaMapoulo, s. m. dinsnpu-rñn. Vhann. Diasapo-
médicamcnts. 1 nium, on;:uent dont le sa^on est le priticipal ui-
Dla(|ii«>nn. adj. dlitUé-no. Bot. Diaehame oudia- | };rédient.
chêne; qui est tomposé de deux achaines, coques niaHaiirlon . s. m. dinsnlirion. Pliarm. i)iasa-
ou ovaires. i tyrioi\, électuaire dont la plante appelée satynon
Oiaqiiiloit. s. m. dlnUilon. l'harm. Diachylon faisait la base.
on diiiclivluin; emidàtre émollieiil,disPStif, rcso- DSaMria, s. f. f//.i.v-7iViBot. Diascie; genre de scro-
lulil' et ajíulnlinatif,
Miar, (liar, j'hilol. Diar; nom qui, en langue Icu-
tomqtie sifiiiilie dieu, maitre, et»que les anciens
Scandinaves donnaient à leurs premiers chefs. ,
UInriK-qiilr, s. iluirbiikir. ("léo^f. Diarbekir ou \
diarbequir, ¡;raude piovince de la Turquie d"A- ;
sie, entre le Ti^re cl l'Eui>biale ; voisine des
lieux où la Irad lion place le ¡Kiradis terrestre;
superlkie 12,000 lieux carrées; pop. 1.000,000
d'habitants.
Iliariamoiite, adv. dùtrlainen-té. Journellement
tous les jours, chacjue jour.
Uiai'i», l'ia. adj. dmrio. Journalier; de chaque
jour. i
niario. s. m. (/(Virio. Journal; relation jour par
jour de ce qui se passe ou s'est passé dans une
aiïaire. dans un endroit, dans un puys, etc. ||
Journal; ouvrajre périodique ou quotidien qui se
publiepar feuilles. |)ar numéros, et qtii contient,
soit dans des articles raisiumés, soitdansdc sim-
ples annonces, les nouvelles politiques, scientili-
(pies etlilléraires, et lait connaître les ouvra^'es
niniveux.Uues()a;;nol on nedésii;neparlemot f//a-
rios; que les journaux quotidiens, les autres sou
appelés /*erióíííco,c; mot qui rend avec plus d'e-
xaclittide le sens de journal dans son acception
la plus générale. V. Periódico. \\ Quand on parle
(le la presse et de sa puissance, ce sont les jour-
naux que l'on veut dési^'ner. V. In]>rentn. \ Dé-
pense quotidienne, joninaliére. | Diario île avi-
sos; journal d-annonees: petites allii lies.
niarlMta, s. m. dinris-ta. Journaliste; celui qui
fait un journal. V. Ê'eriodista .
■lfai'«>iiiaUc«>ii, s. m. iliaronuitiiioti. Pliarm. Dia-
roniiiticon . médicament composé de diverses
substances aromatiques.
Diarrea, s. f. diiirv -a. P.itlnd. Diarrhée; excré-
tion alviiie, liéiiueiite , copieuse et lluide, vul-
gairement flux de ventre, cours de ventre, dé-
xoiemenl: maladie quia son siefje dans les orga-
nes de la digestion, spécialement l'estomac et
dans le conduit inipsiinal.
Iilarrt-lru, ca. adj. dinrré-tkn. Rled. Dianheique;
<|ui appartient a la diarrhée.
fulariéens. établi pour des herbes annuelles ou
vivaces du Cap.
OiaMcordio, S. m. f/irt,s/(or-i7io. Pliarm. /iiasror-
dium, électuaire dont les feuilles de scordium
sont la base et que l'on emploie comme tonique
dansia dyssenterie. et comme stomaihiciue; pour
régulariser l'exercice des fondions gastriques.
niasi'be<4lo , s. m. dinsséies-to. l'harm. Dia-
sébeste; électuaire dont les sébestes sont la base,
Diassoina. s. i.diassé-riui. Kntom. /)ia*éme; genre
de diptères, qui a pour type la díaseme rulipéde.
»ia!«eiio ó «lianoi», s. m. dia.ts:''-ni). Diasenê;
poudre purgati\e, qui a le séné pour base.
DSaKfasi»') ?. f. diasftuj-íña. Méd. DiiKphage; fis-
sure . scissure ; ou\erlui(' d'une plaie.
niawraïulancMia , S. f. diasfaiidone-ssia. .\nt,
gr. Diasphandonése ; suite de sni plice qui con-
sistait à plier de force deux arbres, à rhacun
dos(iuels on attachait un des pieds du patient,
! de manière (jue ces arbres étant làehés . em-
' portaient chacun une partie de son corps.
Oiasn:iia. s. f. anc. diasfil,-sin. Méd. Dias|)hyxie;
pulsation des artères, palpitation du c(eur.
I»ia!«ia, s. f. anc. dinssin. Méd. Diasie ; genre de
¡ plantes herbacées du Cap, de la famille des iri-
! (lées.
»la^ia.«, s. f. pi, dia-ssinss. IMvI. gr. Diasies; f<>-
i tes célébrées à Athènes: en l'honneur de Jupi-
1 ter méli' hius.
nitiKintaxi.s . s. f. V. Sintaxis.
uiaMirm». S. m. diassir-mn. î.itler. Diasyrme;
lii-'iire de Rhétorique qui KMisisIe à exagérer
l'aune rhnse bas-cet ridicule; c est une espèce
d'hyperbole et de sarcasme.
nla!«<Utira . s. f. Dinssos-tika. Path(d. Diasos-
i tique; partie de la médecine , qui a pour <d>jel
I la coiiser\ation de la santé, .V ce mot on subs-
titue (udinairement celui d'Hygiène.
DiaHÓMtipn, ru. adj. diassos-tiko. Pathol, Dia-
sostiqiie; (lui conserve la santé,
«iaupanii», s, f. dinsj'a-ssist. Bot. Diaspasis; gen-
I re de goodéniacces, qui a pour espèce unique
la diaspasis lidifoliee, plante herbacée de la Nou-
1 velle Hollande.
día
— 150 —
DU
DiaHpérniaton , 6. m. diasper-maton. Fliarm.
Diaspermaloii; emiilàtrc cuinposó de sciiicnccs,
parliculicreiiioiit de crains de renouil.
llinHpiílr. s. f. dins/.i-ílé. Kntdin. Diaspiíle; genre
d" hómiptéres renrcniíaiil des siii^çuliers insec-
tes qui siinbleiit places dans une espèce de bou-
clier urbirtilaire.
DiuN|ioi-u, s. m. dias-poro. Miner. Diasporc; mi-
neral fort rure(|ui a|)|iartipiil au\ alurninoxydcs
conipiisés; il est pris on blanc janiiàlre ; décré-
jiite avec violence lorsipiSI est exposé à la flam-
me (lune boufiie et se dissipe en une multitude
de parcelles brillantes.
niaMporoiiifiriu . s. f. diasporomélri-a^Vïw?,.
Diasporométrie ; art d'empluyer le diasporo-
mètre.
VlaMpuronirtrico, ca. adj. diauporomé-trit.o.
Diasporoinélrique; ce (¡ne a rapport au diaspo-
ronièlre ou á la diasporonidrie.
I»liiM|»oróiii<'(ro, s. n). dinsporo-ruétro. Tlivs,
Diasporomètre ; instrument projire à mesurer les
deux angles de deux prismes d'un verre diffé-
rent qui est nécessaire [tour établir l'achroma-
tisme.
DiitMpro ó niliMpre, S. m. dids-pru. ÎNIiner. Dins-
pro ou Dia-jire ; l'un des noms du jaspe.
UlnHiiiiimnio, s. m. dinsliis-mo. Mus. anc. üias-
Chisme; moitié d'un semi-Ion mineur.
DiuMiiiNiM. s. f. diasdt-xsiss. Chir. Diastasc; sé-
paration des os arliiulés par un gynglyme laté-
ral, comme les extrémités inférieures soit du
cubitus et du radius, soit du tibia et du péroné.
DiaKtnto, s. m. diasta-tn. Kiitom. Diaslate; gen-
re de diptères , formé pour une petite muscide
de l'Kuropc méridionale.
UiaKtatónioiio , S. m. diastaio-mchio. Entom.
Diaslatomène ; genre de nevropteres, formé
pour des insecles ((ui liabitent la Chine.
Diustatopso. 8. m. diaslatop-so. Entom. Dias-
tatops ; genre de nevropteres, dont les espèces
habitent le Brésil,
Dia««(cnia , S, m. din>¡té-mn. Mus. anc. Diastè-
mc ; intervalle simple por opposition à Svslème
ou intervalle composé. || Phys. Diaslèmc; nom
donné aux pores accideiitclh-meiil épars sur b
surface des corps , ei qui ne peuvent être
démontrés que par la pénélralion des liquides
dans les solides. || Zoo!. Diastéme ; intervalle
qui, chez la plupart des mammilères , existe
entre les dents canines et les molaires.
Diasteiiiasia,, s. { dinsléma-ssia. Méd. Diasté-
matie ; déviation organique caractérisée par la
présence d'une tissure sur la ligne médiane du
corps.
Diu!«t<>niatolitria, s. {. diaslématèli-tria. Meó.
Diastéinatélytrie ; scission contre nature du va-
gin en deux parties.
»iai4teinateiiccralia. P. f. diasiématénzéfn-lia.
Aléd. Diaslématencéphalie , scission contre na-
ture du cerveaujusqu'a sa base sur la ligne mé-
diane.
Uiastematoelsti», s. f. diaslcmnto7.is-(ia. Méd.
Diastématücyste ; scission contre nature de la
vessie, sur la ligne médiane.
UiaMtoiuatorolin , ». i.diastématokolia. Méd.
Diaslématocaulie ; scission animale du tronc
dans le sens de sa longueur.
Biasteuiatocranin , s. f. diastémati)\ira-nia.
Méd. Diistématocranie^ scission contre natUrc
du crâne sur la ligne médiane.
DlantpiiintoenMtrlM, s. f. dinttématngas-trin .
Méd. Diastcmogastric; i*cission contre nature
desparot^dii bas-> entre à leur partie moyenne.
DlaMl<>iiiiito((loMla , s. f. dimttémntoijlo-nsia.
Méd. hiaslcinaloglosie ; scission contre natura
fíela liiiigtic en deux moitiés.
UiaMt<-niHio((iiolia . s. i. dinilèmnliKjno — (in.
Med. Diastéiiialognalhie; scission contre nature
de la matrice en deux moiliés latérales.
IliaMioiiiatoiniflia , S. \. diaslcmatomié — lia.
Med. Diaslematomyélie ; scission contre nature
de la moelle é|)miere sur la ligne médiane.
DiaNtfiiialikpiclia , s. l. ditistéiittilopié-tiri Méd.
Dia^lémaiopyelie ; scission contre nature du bas-
sin sur la ligne médiane.
DiaMtfiiiatorinia . S. f. diastématori-nin. Méd.
Diastematorhiiiie : scission contre nature du ncx
sur la ligne médiane.
DinHtrniatorroquIa, S. f. diastémntorraU-ia.
Med. Diaslémaioiliacliie ; scission contre na-
ture de la colone epinière en deux moitiés longi-
tudinales.
DiaNtfinatoHtafllia , S. f. diasttnntogtafx-lia.
Méd. Diastémalostaphylie, scission contre na-
ture du sternum sur la ligne médiane.
DlaMtpiiieiitrria , S. f. dinsléménth-ia. Med.
' lastementerie; scission contre nature du canal
alimentaire dans le sens de la longueur.
nia.<«lictu ; s. m. diasti'.-to. Entom. Diasticle;
genre de coléoptères longieoriies , dont les es-
pèces habitent les parties froides et tempérées
de la France.
Diaotilu , s. m. dias-tHo. Art. Diaslyle; ordon-
nance, d'architecture selon laquelle l'entre-co-
lonnemeiit est de trois diamètres ou six modu-
les. Le diastylc n'est pas de bon gi>ùl.
Diastócero, s. m. diasto-zéro. Entom. Diato-
cère ; genre de coléoptères longicorncs , insecte
originaire du Sénéf-'al.
Oraiole , s. m. rfiVist«-Îp. Philol. Diastole; signe
semblable á nne virgule, employé par les an-
ciens grammairiens grecs, pour inditpier la sé-
paration de deux syllabes qui auraient pu se
confondre en un seul mot. Il Palhol. Diastole;
état (le dilation du c(Pur et des artères lors de
leur pénétration par le sang dans Pacte de la
circulation . par oposilion à Sysiote ou état de
resserrement de ces orgar.es lorsqu'ils se vident
de sang.
Dia.<it»leo, s. m- diasto-léo. Entom. Diasloleus;
genre de coléoptères mélasoines, insecles du
Chili.
DiaMtólico , ca. adj. diasto-liko. Anal. Diastoti-
que ; qui a rapport à la diastole.
DiaNtóporo , S. m. diasto-poro. Polyp. Diasto-
pore ; genre de polypes qui á pour type le dias-
topore foliacé.
I>iaK(rer«>tilo. la. adj. dinstrèfo-fdo. Bot. Dias-
trophophylle ; qui a les feuilles distordues ou
rejettées de côté.
Dia.«treino . S. m. diastré-mo- Med. Diaslrcmme;
lu\ation, distorsion , entorse.
nia-xti-ona , s. f. dinstro-fia. Chirur. Diaslro-
phye; déplacement des os, des muscles, des
tendons, des nerfs.
DiastroUso, s. f. diastrufi-sso. Bot. /Jiastro-
DU
— 151 —
DIB
phys ; genre de cruciférées , renfermant des ar-
bustes de l'Amérique russe, bas, tortueux, à
Heurs d'Uii roujj'e pâle.
Blatuilarun, s. m. Jíaíartaron. Pharm. Dias-
tartari.ii; poudre purgative dont le tarlre fait
la base.
uiatecolUo, s. m. diatékoli-to. Farm. Dialeco-
liihc; médicament qui avait pour básela pier-
re de Judi-c.
l>iatoHai-on, s. m. diatéssaron. Pharm. Diates-
i^aroii ; electuaire originairement compose de
de (¡ualre médicaments simples , auxquels on a
ajouté 1-exlrail de genièvre , et que l'on emploie
dans l-épilepsie, les convulsions, les coliques,
et pour l'aire sortir le placenta.
Dintr.xaroiiar ,v. a. (tiatéssaronar. Mus. anc.
Dialossaronner; procéder par quartes.
Diatcriiianu, iia. adj. d'iulérma-no. Phys. Dia-
thermanc; qui laisse passer librement la cha.
leur.
Uiutcsis,s. f: (/ía(¿-s.sísí. Pahol, Dialhèse; état
de l-économie animale en vertu duquel on con-
tracte certaines maladies.
Diatellson, S. m. dintéligon. Pliarm ; Diattéli-
gon; médicament dans la compositon duquel il
«nlrait des cigales.
DiadpoMiH . s. f: diutipo-ssis. Littér. Diatypose;
ligure de rhétorique plus connue sous le nom de
de kipoliposis.
DiatwniadaM , S. f. pi. diatoma'dass. Bot. Dias-
toméfs ; tribu de phycécs. qui a pour type le
genre dialome , et qui renferme des êtres mi- j
croscopiques , dont les enveloppes à I-état ios- 1
sile forment en presque totalité des couches de |
Tripoli, substance silicicnse d'un grand usage
dans les arts.
niatómcaM, s. f. pi, V. Diatomadas.
l»iatónii>o, mea. adj. T. Diulomndo.
Diatómico, ca. adj. difttn-mUio. Cliim. Diatomi-
que on Biatomique; se dit d'un corps qui, ayant
la même composition qu'un autre, renferme
dans un même volume un nombre double d'ato-
mes simples.
Diûtoiito, s. m. f/ia-iOHio. Bot. Dialome; genre
d'algues qui habitent les eaux douces et salées,
• et dont les filaments qui croissent attachés aux
végétaux mondés, prennent en se séchant un
aspect brillant.
Biatoiiicanirnte, adv. diatonihamén-té. Diato-
ni(|uemcnt; d'une manière diatonique, suivant
l'ordre diatonique.
Diatónico, ca, adj. (/ia(o-nt/co. Mus. Diatonique;
qui précède par Ions et demi-lons naturels, c'est-
à-dire sans altération.
Diad-asacaiilo, S. m. diatragal.an-to. Pharm.
Diatiagacantlip; poudre adoucissante don.1 la
gomme adragante est la base.
Diatriba, S. f. diatri-ba. Diatribe, critique ame-
re, et violente; et par estension, looi discours,
tout écrit violent et injurieux.
Diatrion, s. m. dintrion. Pharm. Diatrion; nom
de deux espèces de poudres diaphorétiques com-
posées chacune de trois substances diiïérenles.
Diatrita, s. m, dialri-ta. Méd. Diatrilo; diète
soutenue pt ndant trois jours.
Diatritaiio, i-ia. adj. et s. diatt itn-rio, Mcdec.
Dialrilaire; nom donné à îles médecins métho-
distes qui prétendaient guérir toutes les mala-
dies en soumettant à une diète rigourea<ie les
individus qui en étaient atteints.
Diaugia, s. t. diaoug-hia. Entom. Diaugip; gen-
re de diptères, trouvé au Brésil, remarfiuable
par la transparence et la forme étroite de sun
corps.
Diaiila, s. f. diaou-la. Ilist, Diaule; espace de
deux stades ou de 400 métrés fde long. || Diaule;
double course aux jeux de la Grèce, j Mus.
Diaule; flûte double à deux corps.
Diavolino, ^. m. diavoli-no. Diavolino; sorte de
bombón.
Uiaxcuxia, s. f. diazponk-sia. Bol. Diazeuxie;
genre de plantes à fleurs composées.
OlaKcuxiáceaA, s. f. pi. diazóonl^sia-zéasí. Bot.
Diazenxiées; tribu de la famille des labiatillores,
ayant pour type le gei\re diazeuxie.
Diazeiixláceo, cea. adj. dinzéouVsia-zéo. Bot.
Diazeuxie; qui ressemble à une diazeuxie.
IliaKciixiN, s. f. dia7.éouh-si.sss. Mus. Diazeuxis;
ton qui séparait deux télrachordes disjoints; in-
tervalle de la quarte à la quinte.
Diázoiiio, s. m. din-zomo. Ant. grec. Diasome;
palier d'escalier, repos semi-circulaire ménagé
de dislance en dislance entre les gradins des
théâtres grecs. || Anat. Diasome; synonyme de
diaphragme.
Diazoïia, s. f. diazo-nn. Timia. Diazone: genre
d'acéphales, ayant pour type la diazone violette
qui habite la méditerranée.
Dibia, s. f. dihia. Géogr. Diblie; vaste lac de
Négritie.
Dibolla. s. f. dibo-lin. Entom. Dibolie: genre de
coléoptères renfermant des insectes caractérisés
par une lamelle bifurquée qui part de l'extré-
mité extérieure destibias postérieurs.
Dibotrido, da. adj. dibotri-do. Helm. Dibotri-
de; qui a deux fossettes
Dibotrioi'iiiro, ca. adj. dibntrinritin-1 o. Helm.
/>ibothriorhinque; genre de bothrocéphales qui
a pour type une espèce parasite dont le corps
est court, inarticulé, lamiformo, trouvée dans
des poissons nommés lépidoptères de Guan, et
péchés sur les coles de Bretagne.
Dibraii«|ulo. quia. adj. dibran-kio. Zool. />|.
branche ; qui a deux branchies on des bran-
ches á deux lilcts.
Dibranf|uio.*i, s. m. pi. dihran-kioss. Zool. Di-
branchcs; famille de cirrhipèdes.
Dibujatio, (la. p. pas. de Dibujar. Dessiné, e. S'
emi)loie adject.
Dibiijador, s. m. diboug-hddor. A)essinateur. Y.
Dibujante.
Dibiijaiiic, s. m. dibiiiiij-han-té. Dessinateur;
artiste qui fait profession de dessiner. | p. prés,
de Dibujar. Dessinant, qui dessine.
nibiijar, v. a. diboug-hnr. Dessine r;signifie dans
I le sens le plus général du mot, représenter avec
! des traits l'image d'un objet sensible, j Dessi-
ner; par analogie, faire, ressortir les formes du
corps. Il Fig. ¿iessiner; tracer un plan, établir
les divisions, formuler les idées principales d'
après lesquelles on doit conduire un omrage
littéraire. || Mus. /Jessiner: faire le dessin, con-
cevoir l'ordonnance des parties d'un morceau
de musique.
Dlbujamr. V. pron. dibnug-har-sé. 9<e dessiner
être dessiné. Il Se dessiner; dè\elo|iper par l*à
DIC
152 —
DIC
gc ses formes corpoiellcs; acquérir dos coiilours ,
saillants. || Se dessiner; laire rcs.iorlir la béante |
des lornies. les Hvanla}{es eilerieurs, enprenuiil
des pusiliuMS, des altitudes.
Dibujo, s. m. ilihou-i-ho. iiessiii; art de dessi-
ner. Il />e.ssin; ailion de dessiner, et le résul-
tai de cette action. | />essiii ; represeiitatiuii
dvs objets iiuturels ou artilinels, tels que li-
gures, imisüges: morceaux d-iinlntei ture, ele. ||
Mus. Dessin; disp ¡sitimi des dilVerenles ¡lar-
lies d'un morceau de mM>i(|ue cl |inrticulièro-
nienl dis plirases melliodiques. || l'ij;. l'eintii-
rc; description laile de \ive voix ou par écrit.
I Dessin d'une étolFe, d'u nebroderie. etc.
■>icaci<la«l, s. r. ili azidivl. Causticité; penchant
à la raillerie, facilité a railler, a dire des mots
pi<|uants.
uicnleoii, S. m. dilialknn. Diclialcuii; poids an-
cien, ei|uivalant à la quatrième partie d'une
(.b.de.
Uirulixo, S. m. (^ikfi/i/v -.v'i. Hot. Dicalyx; ^enre
de plantes établi pour (|uel()ues arbres à llcurs
terminales de l'Asie tropicale.
Dicnlu, s. m. di'hdli). ICntuin. Dirale; genre de
coléoptères.
IMriipcial», s. m. ^/i/.n/H'-(r<{u. Bot.Dicliapélale;
piaille llierebiotacée.
Ulciiriio, |iii. a<ij. tliliarjio. IJol. Dicarpe; qui pro-
duit deux ti;:es l'une aprésl 'autre on qui a
ses pédoncules f-'émines.
Dlriirpo». s. m. pi. iHI<(ir-pnss. Dirarpcs; fami-
lle de plantes dont le fruit se compose d'un
double follicule.
DiciiMtoritiK. s. f. pi. (/¿'.aste- ))(/i,ï. Dicasléries;
tribunaux de gustice à Athènes.
UiriiMlérlro, en. Sii\\.ililiasté-rilio. Dicastérique;
de deux castes.
gHcmttvro. s. m. (¡ilinsic-ro. Dicaslére; division
territoriale dans certains pays.
Blciias.adj. dikazz. inus. Causlicjnc, railleur, luo-
giieiir.
Dicción, s. f. d¡k-siü)i. Diction, élorulion; en-
semble des qualités générales et }.'raminatica-
les du discours écrit . ou parle. || Diction; mot,
terme; réunion de syllabes qui forment un mol.
Dlcciounrio,s. m. dihziotia-rio. Diclioniiaire; re-
cueil de tous les mots d'une langue accompag-
nés de leur explication el rangés, dans un cer-
tain ordre, le plus souvent par ordre aljibabé-
tiquc. Il Diccionnaire, vocabulaire ; recueil des
termes d'un art, d'une science, etc.
Dicen, s. f. dizé-a. Myth. /Jicé; une des déese
qui présidaient à la jusljcc : elle était fille de
Jupiter et de Thémis.
Dlcérnlo, la. adj. dizéfalo. Bot. Dicépbale; qui
a deux tètes ou deuv sommets.
Diccla, s. f. dizé-la. Bot. Dicclle; genre de plan
tes malpighiacées , établi pour des arbris-
seaux du Brésil. Il Infus. Dicelle; genre d'infu-
soires polygastriqucs. remarquable par les deux
soies immobiles qu'il presente.
Dicelins. s. f. pi. dizé-liass. Dicélies; scènes li-
bres de la comédie ancienne.
DiceiUtas, S. m. pi. dizêlis-tass. Dicelistes, co-
médiens qui représentaient les dicélies.
Dicélito. In. adj. dizé-lito. Zoo!. Dicélite; qui
ressemble au d i ce le.
DicelitG.4, s. m. pi. dizé-litoss. Enioiii. Diceli-
les; famille d'insectes ayant pour type le gen-
re dicéle.
Dicelo. s. ni diit^-do. F.iitom. Dicélo; penr de co-
léoptères penlamères. ayant pour iviu» la di-
céle viid.'t, insecte de lAmeroiue du Nord.
Dirt'lufo. fa. adj. di/.é-loufo. Zool. Diceluphe^qui
a une enveloppe ou une double coquille.
DIceiitr.ireài*. s. f. p|. dài'nli a- léfiss. lin\. \h-
leniiecM lamillc de plantes ayant pour type le
genre dicenire.
Itici-iilrareo, cen. adj. dhénlrn-j.i'o. Bot. Dicen-
tré; (|tii resseinblo a un dicentre.
Uireiilrii, s. m. di/.cn-trn. Bot. Dicentre; genre
de (litpaveracées, établi pour (jnelqiies herbes a
lli urs blamlies on |iurpiirescenles, de l'Améri-
que boréale et de la .Sibérie.
Kirro, s. m. diié-n. Ornitb. Dicée; genre de pas-
sereaux tenuirostres, qui a | ciir typi- un petit
oiseau des Indes, dont le plumage généralmenl
tiriie, est reliaussr jiar du rouge >if.
Uirer \. a. inus. V. Dnrir.
Dicerandro. s. n\. di/éran dm. Bol. Dieérandre;
genre de labiées, établi pour un arbuste de la Co-
chincbine.
UircroM. s. m. dii'-riiss. Bot. i)icéras; genre de
siTiilulai ices, établi pour une plante herbacée de
la (lochinchine.
Diceratelo, S. m. dni^ralé \o. Infus. Dicératelle;
genre de zoophyles infusoires microscopi-
ques.
Dicerato, S. m. diiprn-lo. MoU. Dicérale: genre
de camacés établi pour une grande coquille bi-
valve, irrégulière, tiès-épaisse . <i grands cro-
chets,qui se rencontre àl'état fossile dans les ter-
rains crétacés du midi de la France.
Dicercrt. ?>. m. diirr-ko. Enlom. Dicerqiie; genre
de coléoptères pentaméres qui a pour type le di-
cerqiie pipan, une des plus belles buprestidcs de
l'Europe.
Dicerino. s. m. di/rr-mn. Bot. Dicerme; genre de
papilioiiacées qui a pour type le diccrme élégant
abrisseau originaire de l'Inde.
Dierro, rn. adj. di-iêrn. Zool. Dicére; qui porte
deux cornes, deux tentacules on deux anten-
nes.
uicoroiialo. s. m. rfiz^io&fl-fo. Ichthyol. Dicera-
batc; esiicce de poisson.
Dicerocnrion. s. m. di/.rn' nrion. Bot. Dicéro-
caryon; genre de peladinées établi pour une
plante herbacée, à Heurs roses de l'Asie tropi-
cale.
Diceróflero. s. m. dtrJro-déro. Entoni. Wicéro-
dérc; genre de coleoptèreshétéromcres. qui a pour
type le dicèrodére mexicain, dont le prothorax
est surmonté de deux énormes cornes.
DiceroH. s. m. di-7.éiúss. Entom. Dicéros; genre
de coleoiUéres pentaméres qui a pour ty|>eun
insecte de .lava, remarquable par la forme de sa
tète, dont le chaperon bifurqué se prolonge en
deux cornes droites.
Diceros. s. m. pi. di-7.érost. Moll. Dicères; famil-
le de mollusquos qui n'ont que deux tenta-
cules.
Diciembre, s. m. diriém-hré. Chron. 7)érembre;
le dixième mois de l'année romaine, sous Ro-
mulus, et îc dixième sons Numa. Depris Char-
les IX, en 1.Ï6I. le mois de décembre est le dou-
zième de notre année. Le solstice dbiver a lieu
DlC
153 -
DlC
le 21 D.';cembrc, alors lo soleil cnlrc ilaiis le sif?-
nc (lu Cipricorne; Décembre se coiiip jsc de ¡il
jours.
I»ie¡pelion,s.m.í/iz£;)eíiort, Bi)l./)ieipeilioii:i?enre
(Je plaiilp-lauracccs, renfermant des arbresdioïg-
ncs brésiliens.
Ilirirtunio, s. ni. diiirlo-nn. Enlo-n. Dy irlome;
Kenre de Ihys.inourcs, qui a pour type le dycir-
lonie surpourpré.
Diclailúcero, s. m" dildado-iiíro. Kntoni. Dicla-
(JDcère: 1,'i'nrc d'Iiyniénoplèrcs qui a pour type
l-i'ulophe de Wcslvodius, dont les anleiines pré-
sentent deux rameaux assez, marqués.
Uiclàpodo, »la. adj. dikla-podo. Zoid. Dirlapode;
qui a les piUtcs fendues en deux portions faisant
pointe.
■lÍRlápodoM, s. m. pi dildn pndos. '/oui. />;clapo-
des: ordre de cruslarés dont b's pieds ei les ap-
pendices sont divisés en deux brancb.-s à leur
extrémité.
DicIcMia, s. f. di'.lé-ssia. Bot. Oiclésic; sorte de
fruit com|)osé de la graine soudée avec la base
de la corolle endurcie cl persistante.
Iliclidâutcro, s. m. di lidrin téro. Bot. Diclidan-
thére; genre d'ébénacées établi pour des arbris-
seaux et des arbustes du Brésil.
uicliiiM, adj. r/i7i/i-na. Bot. Oicline; dont les (leurs
sont uniscxuées et portées sur des individus dif-
férents, en parlant des plantes dicolyK'doncs.
Dicliniit, s. f. dilîli-nirt. Bol. Didinie; nom collec-
tif sous lequel I. inné embrassait toulesles plan-
tes diclincs.
Iiiclitiiam, s. f. pi. í/ikíí-niVí.vs. Bot. Diclincs; sci -
tion de la famille des f;raminées;
DicliiiÎMiiiit, s. m. dihlinis-mo. Bot. Diclinisme;
séparation des deux sexes, dont cbacun appar-
tient à un individu distinct.
OicliiKU'cIrlco, ca. adj. di .linoé-driho. Miner.
Diclinoédriiiue; épilliète appliquée à un système
de cristallisation dans lequel les plans coordon-
nés n'étant pas perpendiculaires entre eux, deux ;
des anfçles sont aigus ou obtus, le troisième
étant droit.
Diclîptero, s. m. dikUp-téro. Bot. Dicliptèrc;
genre d'acanthacécs établi pour des herbes on
des arbrisseaux propres à l'.Vsie et à l'.\mérique
tropicales.
VielÏMo, s. m. di ¡i-sxo. Bot. Diclis; genre de
plantes scrofulariacées renfermant des plantes
herbacées, à tiges rampantes, indigènes du Cap
et d; Madagascar.
Pielorin, s. f. diWlo-ria. Bot. Dichlorie; genre
d-algucs qui croît sur les rochers dans l'Océan
athiantiquc et qui est d-unc belle couleur vort-
de-gris.
PiclÓMtonin, s. f. diklos-toma. Didostorae genre
de zoophytes qui a pour type le dichlostome
éliptique, qui vit dans les mers de la Sicile.
Bleobuiio, s. m. dikohou-no. Zool. Dichobune;
jçcnre de mammifères dont on ne connait que les
débris fossiles.
•ieoro, ca. adj. diko-V'). Bot. Dicoquc; qui est
formé de deux coques accolées une contre l'au-
tre par leur cMé interne, en parlant du fruii de
certaines plantes.
Dicoco, s. m.Bot.Dicoque; genre de champignons
hyphoinycètes, à sporidies ovales.
DÍeorrlnÍ!«to. ta. adj. dilioknnis-ta. Kchin. Di-
chocrisiiiste; qui ressemble à une dichocrine,
Dicecrino, s, m. dihol:ri-no. Echiu. Üichocriuet
genre de zoophytes echinodermes, voisin du gen-
re encrine.
Dicosamiai *»• f- diUorja-min. Bot. Dichogamie;
mode de fécondation qui a lipu dans les végétaux
uniscxuées, dont les (leurs mâles et femelles s'é-
panouissent à des é|)oqucs dilferentes.
Dlcitsi'iiin , s. m. dicossi':-mo. Bot. Dichoscîne.-
genre de papilionacées, formé pour un arbrisseau
a rameaux procombaiils , de la Nouvelle-Hol-
lande.
Dirowporlo , s. m. dilii)sp'}-rio. Bot. Dii'osporion;
genre de petits champignons qui croissent sur
les écorccs blanrh;\lres.
nicotilptloii, lin. (1 nicotili'donio , nia. adj.
diiiolil don, dili.<)tilédo-)iio. Bot. Dicolylcdon ou
dicotélydoiié ; qui est muni de deux cidvicdons
ou\()hcs. Lmbrion diroliledonx embryon dico-
tylédon ; embryon dont les cotylédons sont op-
posés . c'est-à-dirs situés sur un même plan ho-
rizontal.
Dicotlledoninx , s. m. pi- tliaUotilédo-niass, Bot.
Diacotylédones ou dicotylédonées; l'u'ie des
trois grandes divisions primaires établies parmi
les végétaux phanérogames ou cmbryonés, cest-
i'i-dire pourvus d'organes sexuels et de fleurs,
renfermant tons ceux dont 1 embryon oTre deux
lobes on cotylédons. Le groupedesdicotyléilones
renferme 230 familles , qm se partagent en qua-
tre groupes secondaires; acétales, monopétales,
polypélales el diclines, hvs dicotylédones . con-
tinuent dans l'ordre naturel la longue série des
végétaux; possèdent, les attributions des aco-
lylèJonnescl des monocolylédones qui les précè-
dent , et en ont de spéciales qui semblent en fai-
re des êtres plus parfaits.
Dicntilo. s. m. dia oti-lo. Mamm. Diacolyle; un
des noms du pécari.
nicotilo, la, adj. diakoti-lo. Bot. Diacotyle; dans
•luelqucs anteurssynonymc de Dicotylédone, Di-
cotylcdoné.
Dicoitoninl , adj. dikolomaU Bot. Dichotomal ; qui
naît de l'angle formé par deuv rameaui sur une
tige dicholomée.
Dicotomía, s. f. fi» ofomt-a. \stron. Dichotomie;
état de la lune quand la moitié seulement de sou
disque est éclairée par le Si)leil. \\ Bot. Dichoto-
mie ; angle formé par des rameaux dichoto-
mes.
Dicotóiulco, ca. adj. diknto-mikn. Dichotomi-
que; qui se divise et se subdivise en deux.
DIcotwnilo , s. m. dtkofo-mio. Entoin, Dichoio-
mius ; genre de cob-optères pentaméres, qui a
pour type le copris d'olivier.
DIcótonio , ma. adj. diko-tomo. \stron. Dicho-
tome; qui est coupé en deux. Se dit de la lune,
lorsqu'elle est coupée par le milieu à l'époque
d'un de ses quartiers, et qu'elle, parait sous
la forme d'un demi re rclc , la ligne des cornes
étant dans toute sa longueur, la limilede la par-
tie lumineuse. | Bot. Dicholome ; qui afecte la
forme bifurquee. | Zool. Dichotome ; qui a le
corps bifurqué.
l>iro(oiiiónin, la. ;m\]. pikrttomn-f\U\. Bol. Dicho-
tom'pliylle; (|ui a les feuilles dichotomées.
I»lri'áitpa>4,is. f. \\\. dikm-nhtss. Bot. Dicranées;
famille de mousses qui a pour tvpe le genre di •
10
DIC
— 15V —
DIC
(IHbtf.
HIrrAnro, nra. adj. dikrnnéo. Hol. UicrDiió;
<|iii rcsspiiililc il uiulicraiif.
ikirrAuiu , 8. r. (lil.rd-itia. Kii(oin. Dirraiiir ; ^cii-
rr (le coli-MitlLTcs ¡¡oiiliiinci es , <|iii a pour lypc le
diciaiif M'IduU' inserte, du Urcsil.
Iiiri-Mii». s. i\\. (likrn-t)o. Itol. Dicriiiie; nnire de
niiuisscs acriicarpps, <|ui se léuiiissenl en na/on
sur la Icrrc cl sur les roi tiers des deu\ liéiuis-
phéres.
l»lri-iiii<tlirait<|iiio , t|iiiii. ad¡. ilil.idnobrati-l iv.
/ooi. |)i( iaiiol)ran< lu- ; )|ui a des branchies bi-
f(ir(|«iees.
nicraiiolti-»n«|uioM, S. m. pi. <lilranübran-\íius.s.
/o(d, Dirranolirnnrlies; ordre de t^astérupodcs a
lijinrhies f<iur( hues.
Itirntiiooóriilo , s. ni. diUrnmné-fnU). Kiiloin.
DieraiHKtphalc; ^enrede coleoplères, (jui a pour
type le déciaïKx éphale de Ilope.
Ilirrniiúcero, üdj. dihiiin<i-/.fr<y. lùitoin. Diera -
iKicérc ; qui a les cornes lourchues.
Dicrunóccrof», s. ni. \\\. di ranoié-rnss. Knloiii.
Dicraiioccres ; division élablic dans le genre an-
lilopp.
l»lcrniM»dero , S. m. diUrano-déro. Entoni. Di-
cranodcre ; f;<'nie de coléojitèrcs suhpcntamcrcs.
qui a pour type le di( ranodère aniieié du Üresii,
insecte noir cl brillant, ayant des anneauxjuuncs
aux antennes.
Ulcraiioitico, dea. a<S\.diV.ranoûdéo. Bot. Dicra-
noïdé ; synonyme de dieran»^.
Dicranóroro. s. m. dikrtiun-foro. Entom. Dicra-
nopliore ; genre de diptères , qui a pour type le
dicranophore furcifère , iusecle du Brésil.
Ulcriinoniia, S. f. diliraiio-iuid. Knloin. Dicrano-
iiiye; genre de diptères de la famille des lipu-
lidcs.
nirraiiopMO, S. m. diliratiop-so. EHtoin. Dicra-
nops; genre de coléoptères subpentamères qui a
f)our type un insecte du Brésil, le dicranops cou-
eurde poix.
Uicrauura, dikrano^i-ra. Enlom.Dicranure, gen-
re de lépidoptères nocturnes, dont le» chenilles
ont nne double queue quelles redressent pour
se défendre des mouches et des iclineunions.
Uicrépiiin , s. f. (lil<ré-pida. Enlom. Dicrèpide;
genre de coléoptères , qui a pour type la dicrè-
pide ramicornc , de Cuba.
nicroa . s. m. dikro-a. Bot. Dichroa : genre de ro-
sacées formé pour un arbriseau arborescent, le
dichroa fébrifuge à fleurs blanches el bleues Je
la Chine el de la Cuchinchine.
Uiei-oaiito, adj. dil;roan-to. Bot. Dicbroanlhc;
qui a les fleurs de deux couleurs.
Ulcroeéralo , s. ni. di' roié-falo. Bol. Dichrocc-
phale; genre de composées, établi pour des plan-
tes herbacées velues . de l'Afrique australe.
Uieróreio , s. m. dikro-iéro. Ditrocére ; synoni-
me Dicranocère.
liicroe ()l»iroloi*. adj. diVro-é. Phys. Dicroe ou
bicolore ; qui est de" deux couleurs.
Hicroiitnio, s.m. di^rois-nw. Miner. Dichroïsme;
propriété iju'onl certains minéraux transparents
d'ofirir une couleur différente . suivant qu'on les
fx^^rde lar réllexiou ou par réfraction.
.jlMcr,oito , s. m. dikroi-to. Minér. DicroiV ; nom
générique des minéraux à un seul acte dcréXrai-
t.io.n qui ne niqnti;cnt «jue deux couU\ur«. |j adj.
Diihmiie; synonuiie de Dichroé.
DirroiiM'iio , s. \\\. diliromé- uo. Itol. /Jicromenet
genre decy peracées dont les chaumessont feuil-
lées des la ba'-c , cl qui habitent l'Amérique tro-
picale.
Uirroiiiia , dikro-iiiia. Enlom. /Vicromye ; genre
lie dipn res , dont le type est la dicitimyc bré-
silienne, mourlie d'un noir de jaisluisanta\ec la
tète rouge.
Uicroiiio, s. m. di\iivvio. But. £>ichroine ; plante
I liiiiaiilliacée.
Ulrroiilclii>, s. m. dikrnuit-rho. Kntom. Dvrroni-
che; genre de roleopteres pentainéres , dont le
type est le dicronyche du Sénégal, dont les tarses
sont tel lililíes par des crochets bilides.
Ilirioiio. adj. di vo-uo. Bot. Dii lirone ; qui a
deux t( iiips ou «luiix saisons, en parlant des
plantes dont le xégelalion. dans nos climats est
sus|tendiie pendant une parlie de ruiiiiee, active
pi'iidant l'autre.
uifsooiito, s. m. (//'/. roo-/(io, i)ichrooph\ te: seule
ortli(igraphe régulière.
Uici-ot»; adj. (/i/i;o io, Méd. Diirotf ; i|ui frappe
deux fois. Se dit d'une espèce de pouls qui don-
ne deux ballenieiils successifs dans une même
diastole, el dont on compare liès-exai tenient
le mouvement a celui ijui se l'ait lors(|ue le mar-
teau frappe l'enclume, rebondit el aclièse .son
cou|i, sans donner , a prupremenl parler, deux
coup-s complets.
wicriiriiio, lia. adj. di'.rouii-no. ürnilli. Dicru-
riii ; qui ressemble à un dicrure.
UiciiiidioM , s. m ¡d. dikroiiri-noss. ornith. Di-
crunrins; groupe d'oiseaux qui a pour type le
genre diciure.
uicriiro ó nroiigo, S. m. dikroti-ro. Oriiilh. Di-
crure ou Dronfio; genre d'oiseaux de la fami-
lle des ampèlidèes.
Uiriado, da. part. pass. dn v. Dictar. \ s. \n.
Titre d'honneur ou de dignité, te! que duc,
comte, etc. Surnom; nom ajouté au nom pro-
pre d'une personne ou d'une famille, el qui dé-
signe quelque qualité ou quelque circonstance
particulière. | Dictée; action de dicter, de faire
écriie sous la dictée; ce que l'on dicte,
Uietador. s. m. Dictateur; magistrat unique et
souverain dans l'ancienne Rome. Il était propo-
se par le sénat, nonmé pour six mois ¡lar le
peuple et son l'élection était confirmée par les
augures. || Fig. Diclaleur; homme qui parle
d'une manière absolue. Iranchante. |i Dictateur;
a été employé plaisamment et par équivoque
pour celui qui dicte à un autre, il Dictateur; litre
donné u l'écolier qui avait été plusieurs fois
emiiereur. c'est à dire, le premier dans les com-
positions.
Dictadora, s. f. diktado-ra. Diclralice; ne s'est
jamais emplové que dans un sens tout particu-
lier.
nirtudiira, s. f. dihtadoii-ra. S. f. Dictature;
dignité de diclaleur. || Dictature; domination
souveraine, absolue, exercée avec ou sans le
consentement de ceux qui doivent lui être su-
bordonnés. I Fig. Dictature; empire, domina-
lion que quelqu'un s'attribue sur les choses el
sur les esprits.
nirtadiiria, s. f. inus. V. Dicladura,
l»iriániea«), S. f. pi. dHita-méass. Bot. Dictam-
nie
15lí —
DlC
ní'es; fatuille do planlcs dont le iypeesl le gen-
re dictamrie.
nictaiiion, s. m. dililft-mén. Avis, opinion,
senlimciil. || /Jiilamcn : scnlimcnl iiitóiieur la
ronsciciKc. || liispiralion, suggestion. || ,lí/(/íi-
dnr m su dictamen, V. Abundar en su sentido
rtu ittol abundar.
nicdtiiico, m]], dikta-méo. Roi. Diclaniiic; qui
rrssiMiil)!»'. (lu dirtamnc.
Uictitsiiiiita, s. f. di tamni-tn. l'harm. Diclam-
nite; \in «iup l'on obtcnail cm Taisant fciniontcr
le moût sur le diclamnc, cl que l'un einployail
comme cmménafiofiue.
Uirtaiiio, s. m. dihta-mo. Hist. Diclamcoti dic-
tamne; nom sus lequel les anciens oui décrit
une [dante que l'on rroil tMre uncesjiùce ^\•ori-
¿OM, cl dont ils vantail surtout les propriétés
merveilleuses dans le traitement dos plaies or-
casionéos par les javelots et les lléches. (| Bot.
Diclame oudictamne; genre de diosmarées qui
9 pour type le diclamne rouf;e, belle plante viva-
re, d'une odeur forlemenl aromatique, crois-
sant dans la Sibérie, sur les monts Himalaya el
en Gréic , el que l'on recherche pour l'orne-
ment des jardins. Le diclamne a été préconisé
comme excellent moyen dans les fièvres inter-
miienttos, l'hystérie, l'épilcpsie , etc.
I»ir(naitc, pari. prés, du v. Dictar. Diclant; qui
dùtc,
nirdir, V. a. Dicter; prononi'çr mol à mol pour
l'aire écrire. || />icler; inspirer, suggcior. j¡ Dic-
tar la leí); donner, faire la loi.
Mictnrsc, v. pron. diktar-sé. Se dicler; être
dicté.
niciiitnria, rîn. êdj. fîî Into-rio. />e dictateur:
qui iipparlicnt à la dij;nité de diclaleur.
MictaturM. S. f. inus. V. I)ictatliira.
Micloa,s. f. dikté n. Géo^'r. Dicté; montagne
do Croie qui produisail abondainmenl le dic-
îamo»
»lctco, adj. di!;té-o. Myth. Dicleus; surnom de
Jupiter adoré s'.ir le moni Dicté en (^rèle,
tolctorio, s. m. dikté-rio. iMol piiiuaiit, hroccard.
raillerie, lardon, sarcasme. Irait n>aliii.
Difliaioii, s. m. (/fí.fí(/(í)ti. Uol. Diclydion; gen-
re de petits chamjiignons lii,'iieux, pourvus d'un
stipo a sporidics d'un pourpre foncé.
Di(>til<«iua, s. r. dillUé-mn. Bol. Diclylème; gen-
re d'algues marines, qu'on rapporte communé-
monl au genre hydrodictyon.
WictiniiMiia, s, f. di'.timé-nia. Bot. Dictyménie;
genre do rhodoinélée, plantes originaires des
zones chaudes ou tempérées ol donl une seule
espèce, la dictyménie volubilc, se rcnconlre dans
la Mediterráneo.
Ulrtlnus, s. r. pi. dikto-nass. .\rach. Dicty.iinéo
famille d'arachnides qui forment leur toile sur
les fbuilles , entre les grains de raisin el des
baies.
nirtiat^a, adj. í/ík/í-nca. Mylh. gr. Dictynnées;
surnom de Diane chasseresse, présidant à la
chasse au lilct.
IMetlnlan , s. f. pi. di li-niass- Mith. gr. Dic-
lynnóes; fetos ou l'hoi\neur do Diane diclyii-
née.
Dlrtiorarpio, adj. di'.lioknr-pio. Bot. Diclyo-
carpe-, qui a des fruils réticulés.
l»le(l»co, s. m. (/(lvfio-/(o. Bol. Diclyoche; genre
de planlcs desiriidic'cs, formés de corpuscules an-
guleux el la pluplarl f<)Ssilos.
Sklctioilo, adt'. diktio-di). Hist. nal. Dicljode; qui
ressemble a un réseau, (|ui est réin ulé.
Dictiofora. S. f. di tin- fora. Kniom. Diclyopho-
re; genre d'hemi()teres , ayant pour type la dic-
lyophore européenne, inseile do pelilo laillo.
UU'ilóroro, S. m. diklio-fiiro. Kiiiom. Üiclyopho-
re; genre d'ortliopthéros, ayant pour type le die
tiiilihore, hiérograpliique, qui ha*)ile l'tgyptp.
llieliui<l«', adj. di[itii>i-dé. Anat. Diclyoïde; rec-
tirormo.
Uicdoloiiio, s. m. dikliolo-nio. Bot. Diclyolomo;
genre de xaiUlioxylaci es. reiifermanl de [iclils
arbres diclinés par avorleuieiil, qui croisseiil ou
Brésil.
Victionciiio, s. m. (/i/itio/iij-mo. Bul. Di(lyt>nè-
me g<Mire de chapignons hyménonn cotes qui
croissent dans les régions lro|iira!es.
Oijiiiopti-s-ix, s. m. (/i/iíio/ííéri i. Lntom. Dip-
liopté-^iv; genre de lepi<l<q)torcs nocturnes, dont
le type csl le lortryx.
l>ictió|ttop», s. m. di lioji-téro. hiitom. Üip-
lyoptère; genre de coléiqdcres pentaméres dont
le type est le licus aurore du midi de France.
DictiúpleroM, S. m. pi. diktioji -li-rcs. lainillu
de névroptéres, qui oni les ailes réticulées.
05ctSori-Ji« , adj. diktxiori-ro. Bol. Dictvorhize;
qni a des racines rétilormes ou réticulées.
Dictioitroria, s. m. dikiiosfé-riu. Diclyosplieric;
genre dalgues dont le lubc sphérique simule un
lissu creusé d'alvéoles
B»Ictio.<4iroiio, s. m. di\itiossi-fono. Bol. Diclio-
syphon; genre d'algues d'une couleur jaune pâ-
le ou veri olivâtre, qui se trouve sur nos fuies
ücéani(iues.
Bilotiotn, S. f. diktio-ta. Bol. Dictyolc; genre
d'algues sphériquos, ayant pour type la diclyote
polypodioïdc, (jui se trouve dans tontes les
mers.
BSlolíótoa»), s. f. pi. diktio-téass. Bot.Dictyotées;
famille d'algues, qui a pour lypc le genre dic-
lyote-
E»icti«»tro, ton. adj. diktio-téo. Bot. Diclyote.
qui ressemble à une diclyote.
Uictiotriüio, s. m. di.tiotri-sso. Bot. Diclyotrit;
genre d'algues membraneuses de la famille des
zoosperinées,
nictiiiro, s. m. (/ííÍH-ro. Bol. Diclyure; genre
de lloridées, comprenanl des algues rares el fort
belles que l'on a trouvées dans l-Adiialique.
uicho , s. m. di-tclw. Scnlencc, dicton, préver-
be . apoplbégmcmut , partde remarquable. |!
l'ral. /Jiro, déposition d'un témoin. ] l'arolc de
mariage donnée on présence du curé, etc. |l Ra|i-
porl . relation, récit. | />ic/io satírico, dicton,
causticité , raillerie , trail d'esprit. || />ic/io <jor-
do ó cídorado, polissonnerie , boufonnerie, far-
ce, obscénité. | Di'c/io oijndo , bon nuit, facétie,
répartie (ine.
UiolK» . part, jiass. irr. de Decir. Dit, e. |l Uicho i<
liciho , >\ir le clnunp, sans délai , aussitôt dit,
aussitôt fait . aussitôt pris , aussitôt pendu. |
/.() dicho dicho , ce qui est dit est dit. ti (Uva, ai
dichi) Juan de Coca , fam. On le dit d'un honufte
qui tombe dans Icsrépolilions vicieuses. || t'cvci
alijo por dicho , inus. Uegarder comme cerlavn.
I Tenerse atijuno j)or dicha aihiunn cosa, *0
DU)
— loG
DID
tenir une cliusc puiir dilc.
■*lcliuNaiiirii(i> , adv. (li-iiho-xiittnîii-lv. Ucii-
rciisciiK'iil , |)ar boiilu'ur.
■licliOMu. m. odj. dilclio-sso. Ilriimii . (]ui juuit
du boiilicur. || lleurpuï ()ui contribue u la Icliti-
lé. I .Wi/i/ dichoso , bien licurcui, lort licurcui.
Il s. ni. |>l. l{(di. l)ír/i().»()í . bolliii»"» de fidiiuc.
Blilnrllru, s. 1'. duial-liUn. l'Iiil. Didiul V(|Uf ;
arl d'ciiscifîiicr. d'i-iiioscr rffrulicii ini-nl cl »\cc
nu ibddc les |)rinti|)('s cl les luis d'uiir míciicc.
les réelles rt les pK^ecplesd'uu arl.
Uitlárlirnntonic adv. diilah-likami-n-té. Didai-
(viiiiemcnl ; conlormmémcnl aux règles de la
didaelyque.
DltlArlIro, cm. adj. didaV-tiku. I)idarl>i|UF; dcs-
liné a inslruirc, qui sert, qui csl propre á eii-
seijj;iirr.
BidArtilu, S. m. diiah'lilo. Zoul. Didaclyle; qui
a deu\ doi^'ls.
DldHNrnlIa, s. f. didnsha-lia. Pililos. Didascnlir;
arl d'ciiscignor les doclrines, ensemble des pré-
ceptes , des règles, des instruetiuns, des apo-
legn)es.
UlduNcùliro, CM. adj. didá.il.a-Iiko l'hilos. Di-
das('nli(|ue; qui comerne la doctrine, l'ensei^Mie-
nient.
Ilidou , s. f. didc-a. Knioni. Didce; fjenre de dip-
tères qui a pour type la didée ii bandeleltes,
insecte trouvé aux environs de l'oris.
Didelfo, ÍM. adj. didól-fo. Mnnini. Didciplip; épi-
tbète donnée à tous les animaux à bourse ou
marsupiaux. Tels sont les sarif-'ucs qqi ont tine
poche abdominale. | s. m. pi. Didelfos; di-
delpbes, famille de mammileres qui a pour type
le fienro sarigue, on trouve des didclphes à i'é-
tal fossile.
Didrlfo.rn, adj. didîl-fo. Se traduit aussi par
didelphidc ou didelphicn; synonymes de di-
delphe.
Didt'iroïile, ndj. didélfo-idé. Mamin. Didelpboïde;
qui ressemble à un didelpbe.
»i«loUo, s. m. t/;f/t'/-fo. Bot. Didelte; Genre de
.sous-arbris.seaux ou de plantes herbacées du
cap
Dideiiniiio, nia. adj. didéiia-nio. Bot. Didem-
nien; qui ressemble à un didemne. || s. m. pi.
Didemiiiens, famille d'ascidies composées, qui a
pour type le penre didemne.
Didt'no. s. m- (/ù/e- no. Lot. Didemne; genre das-
cidies.
Dideriiio. s. m. didér-mo. Bot.Diderme; genre
de gastcroniycètes renfermant de petits cham-
pignons apiphyles, colorés cl météoriques.
DidcfJiito , s. m . didés-mo. Bot . Didcsme; genre de
sinapacées qui renferme des herbes annuelles de
l'archipel grec, de l'Afrique et de l'Amérique.
Didintalsin, s. f. didimctln-hia. Tathol. Didy-
malgie; douleur qui a soa siège dans les testi-
cules.
DidiniáiKiro, ca. adj. didivialg^hiko. Pathol.
Didymalgique; qui concerne la didymalgie.
Didiiiiaiito, s. m. didiman-to. Bol. Didymanthe.
genre de chénépodiacées formé poup un pelil
sous-arbrisseau de la Nouvelle-Hollande.
nidinieio , s. m. diditné-lü. Bot. Didyméle ; genre
de plantes formé pour un arbre dioïque qui
croît à Madagascar,
Vldimeos, s. in. pi. didi-méoss. Ant. Grec. Di-
dvmées; jeux célébrés à Milel en l'huniHur d'A-
pôllon.
Uldliiila, s. f- didi-mia. Entoin. Didymie ; genre
d'kivménnptères, dunl les antennes sonl bi-
lidf's.
Illdliiiio, s. m. didi-inio. Bol. Didymion; genre
dr giisleromyieles, établi pour de petits cham-
pignons d un blaiK cendré.
l»idliiio, s. m. diili-iiiii. tieogr. anc. Didyme; ville
d'Ionie. renoinniéc par son oracle d*.\pollon , le
plus celebre après celui de Delphes.
Uldlnio. ma. adj. didi-ino. But. ])idyme; épiihéte
iippliqiiée aux orf-'ancs composés de deux parties
arrondies et réunies pur un poiiil à leur sommet.
Il Mylh. Didynie; epilhete donnée à Diane el á
Apollon. I Astr. Didymes; ancien nom de la cons-
tellalioii des Gémeaux.
Didiniorárpt'o, pt-a. adj. didimokar-yéo, hiA.
Didymocarpe ; qui a des fruits didymes. || s. f.
\<\. Didiiiivràriiciis; didymocarpées . lumilte de
plantes qui a pour lypc le genre did>me.
Didiniocarpo, s. m. didivwi.nr-po. Bot. Didvino-
carpe; genre de gesnériacées, renfermant des
herbes vivaces qui se remarquent par la dispo-
sition du double placentaire.
Ilidinioriloii . s. m. didimoiiton. Bot. Didynio-
cliiloii ; genre de mi'liacées, qui icnfeime des
arbres et des .irlii i>senux oiigiiiaiies de Ja>a.
Uidiinóritiio . s, m. diilitiio-liUnio. Bol. Didymo-
déne . jenre de plantes liypliomycéles, établi
pour de petits chiimpignons epi(diytes.
Uitlinioiloii , s. m. didiiiiodoii. liot. Didymodon;
genre de mousses acrocarpes qui habitent les
lieux aliieslrcs européens.
ItidinioiUa, s. f. didimoft'Ssa. Bot. Didymophyse;
geiire de piaules crucifères, établi pour des
herbes \ivates, originaires des alpes armc-
nif niM's.
uiiliiiiopriiin , s. m. didivioprion. Bot. Didymo-
prion ; genre de piaules phycées, renfermant des
algues vives qui se Irouvenl dans les eaux des
fontaines et des sources d'Angleterre et de
Iraiii e.
DidiniopiMo, s. m. didimop-so. Enlom. Didymops;
genre de iiévroplères, ayant pour tyjic la libe-
llule biniaculée del'Améiique méridionale.
Uidiiiinaüpoi iiio, s. m. didi)iwspori-uo. But.
Didyiuosporion; genre de petits champignons
qui croissent sur les végétaux morts ou vivants.
Uidiiiainia, S. f. didif>o-inia. Bot. Didynamic;
quatorzième classe du système sexuel de Linné,
renfermant lous les végétaux à quatre étamines
didynames, c'est-à-dire, deux grandes cl deux
plus petites.
Didiiwiiuico, ca. adj. didina-mil.o. Bot. Didyna-
miquc ; qui concerne la didjmie, qui y a rap-
port.
Uidinaiiio, ma. adj. didina-nw. Bot. Didyname;
dont ks quatre étamines sont disposées en deux
paires, l'une sensiblement plus grande que
l'autre.
DidiplaKo, MB. adj. didipla sso. Miner. Didiplasc;
épiihéte donnée à des cristaux composés de deux
rhoBiboïdcs et de deux dadécaèdres.
Didisco, s. m. didis-ko. Bot. Didisque; genre de
plastes de la fnmille des ombellacées, compre-
nant quelques plantes herbacées originaires de
la Nouvelle -Hollande.
DIE
— 157 —
1)IK
Mido, S. f. di-do. Didon; fi\le de Bélus; roi de Tyr;
épousa son oncle Sithée, gran prèlre, d'Hercule.
Forcée de se soustraire à la tyrannie de son frè-
re Pygmalion. qui pour s'emparer de ses trésors
avait poifinardé Sichco, elle se dirigea versl'A-
fricjue, (lii elle fonda Carliiage.
Diiloili'cuetli-o, ür«. adj. didodéiac-dro. Miner.
Didodécaèdre; epithèle donnée à une variéié de ¡
crislaux dont la surface est comp.séede vingt-
quatre laces qui, prises douze à douze, et prolon-
gées par l'imagination, formera. ent deux dido-
décactres.
Didoron,s. m. didoron. Mélrol. Ditloron, ancien-
no mesure linéaire des Grecs qui valait deux
palmes.
Didrucmn, S. m. didra-ma. Métrol. Didrarme ou
didrachme. Poids et monnaie destirecs quiéqui-
valait à deux drachmes.
Didiirrioii, s. f. didniditov. An;. t. Didiution,
mouNcmcnt alternatif de côté et d mitre.
Didiirtitr, adj. didou'.-tor. Anut. /^iductciir, ce
qui produit le mouvement appelé diduclinn.
Diccliólif». Cl», adj. dickboli-lio. AUd. Uiicboli-
que; qui esl propre à procurer l"a\i)rtemc!it.
wieclaiiito, la. adj. die tassi-to. Miner. i>iecta-
sile; épillièle qui se donne à une variété de cris-
taux, (i»i résulte de deux décru. ssemeiüs sur
un même bord, ou sur un même angle, lun en
largeur, l'autre en longueur.
Diedro, ra. í/íé-f/ro. Gcom. Dièdre; épitliètc don-
né à un angle qui cet formé par la rencontre de
deux surfaces.
Diefembaquin, S. f. diép-nba-kia. Bol. Dieffem-
hadiie; genre d'aracécs, dont le t\pe est la bel-
le dielfembacbic seguine, plante originaire des
îles Caraïbes et cultivée en Eurojic.
nienaedro, dra. adj. diénaé-dro. Miner. ÎJien-
naédre; epithèle donnée à un cristnl terminé de
di\-liuil faces, qui son situées neuf à neuf vers
chat]ue sommet.
Dieiiiit, s. f. dié-nia. Bot. Diénie; genre d'orchi-
dacées dont le type est la diénie crispée, plante
répandue dans l'Amérique et l'Asie tropicales.
Diente, s. m. dien-té. Zool. Dent; nom donné à
de petits organes , osseux en apparence, quigar-
ni>sent le bord de chaque mâchoire, et forment
deux lignes paroboliques qu'on appelle les ar-
cades dentaires. Leur partie libre, saillante est
à un de l'alvéole , esl le corps ou la couronne
de la dent ; la partie contenue dans l'alvéole esl
la racine; le rétrécissement que présente la dent
à l'endroit où la couronne se continue aNCC la
racine est le col ou collet. || Chez l'homme adul-
te, le nombre des dents est de lrenle-deux,sieze
ù chaquemAchoire; divisées en iiwisivosó cunei-
formes; incisives ou cunéiformes, les quatre, an-
térieures, qui n'ont qu'une racine simple com-
primée laléralement; en caninos ó ofunlares.
dents canines ou conoides, laiiiaires, angulaires;
cuspidiées, qui sont les quatre qui viennent im-
médiatement après les incisives, de chaque côté,
et dont la racine est simple aussi; en vwtaress
molaires, qui sont les ciiu] rlernières, appelées
comnuinémenl les deux premières; vmehis ¡ir-
quenas ó muelas ¡alsast. petites molaires oufaus.
ses molaires cl les trois dernières simplement
muelas o muelas verdaderas; grosses molaires
ou vraies molaires. 1| Mudas dcljuirio; dent de
sagesse, la dernière des trois groSBes molaircb
ainsi appelée parcequ'elle vient très-lard cl lors
que l'homme est en âge de raison. |1 Dientesde le-
che; dents de lait, qui poussent entre le huitie-
el le ving-qualrlème mois. | Dar que ruer al que
no tiene dientes^ dar anteojos al que no tiene
ojos; donner des noisettes à ceux qui n'ont point
de dents, donner un lorgnon á un aveugle. ||
\\ i\o le lleqa para un diente, il n'y a pas pour
sa dent ( reuse. | Dent, chacune des poinlesdun
peigne, d'une scie, etc.. 1| Pierre dafenle dans
un édifice. | Diente de ipon; dent de lion, pissen-
lit, plante. || Diiute de lobo; dent de loup; sorte
de polissoir ou de gros clou. — Miente de yerro;
dent de chien, ciseau de sculpteur, fendu par-
le bout, et terminé en deux pointes. || Sorte de
dentelles terminées inférieurement par dcsiroin-
tes ou picots. Il Toute espèce de couture dont les
points sont inégaux et mal faits. || Diente de njn;
gouse d'ail. ¡1 Estar àdiente: n'avoir pas île quoi
mettre sous la dent, être à jeun, mourir de faim.
Il Fi g. Désirer vivement ce qu'on ne peul pas obte-
nir. Il Hincar eldivnte: mordre. |. Fig. Ferrer la
mule;prolitersurlesa( liats,surles atfaires qu'on
faitpour autrui, dilTainer quelqu'un, ternir a ré-
putation. I 7V)tcr fci<c»i ('ícrtíe; avoir bonappétil,
manger beaucoup. || t^i)nocer la edad por el
diente; connaîlre |-ùge d'un cheval aux dents. ||
Dientes postizos , fau-'-es dents.— Aqui me na-
cieron loi í/ícnics; j'ai été ele\é ici . j y suis de-
puis mon enfance. |i Lru<¡ir ó rechinar a aliju-
nolosdieutes; fig. enrager, se désespérer, grin-
cer ses dents. 1| Hablar entre dientes: parler en-
tre ses dents, murmurer. | Mostrar los dientes;
montrer les dents, résister, tenir léle. |! .Vo, que
se le raerán los dientes: cela te fera tomber les
dents, manière de refuser des bombons à un en-
fant qui en demande. || Tomar el freno con hs
dieutc!> ó entre los dientes, prendre le mors aux
dents, ou le dit au propre et au ligure. || Tomar
0 tener a vno entre dientcsi fig. avoir une dent
contre quelqu'u'i ; lui vouloir du mal ou en dire
sur son compie. || A reguiia dientes; à écorche-
cul.
Dienteeiro, illo, lio.s.m.dim. de diente. Qnc-
notte; denl de petit enfant.
Diepa, s. f. diè-pa. Géog. Dieppe; ville de France,
riche el commerçante, située au bord de la man-
che oii elle a un porl; elle est située dans le dé-
partement de la Seine-lnferieure.
Diéreetl««, S. f. dié-r>-ssiss. I.og. Diérèse; distinc-
tion de choses dilîérenies qui servent à former
un tout, division d'une chose en ses parties cons-
titutives. || Gramm. Diérèse; division d'une
diphtongue en d(U\ syllabes par opposition à
syiiéièse. | Chir. Dicrè^e; operalion qui consiste
dans la séparation des parties réunies contre l'or-
dre naturel, ou de celles dont la division ou la
dilatation sont nécessaires pour le reiahissement
de la santé. Il v a diérèse par incision, par ponc-
tion, par di>ulsion el par cautérisation.
Uierético. ca. adj. dieré-tiko. t^hir. Dierétique;
qui esl iiroprc a (qiercr la séparation d'un tissu,
en parlant de tout agent mécanique ou chimi-
que.
Iliei-tilla, s. f. dieivilla. Bot. Dierville; geirte de
piailles loniceracées, qui renferme dts arbri-
seaux élégants par leur port cl leurs fleurs: «m-
DIIÍ
— 158 -
niK
giiiaiie de l-Amcri(Hi(' rt du Japon.
Dícmí, s. f. (lii'-.s.si. mu<. Diese; sij;iie musical qui
sif-'iiilie qu'il Idul hausser la uolcd'un dcmi-loii,
ou dit luu'in so^t'iiido; voyez ce mot.
Oicjti». s. f. <l il' sai a. Knium. Diésie; ¡,'cnre de co-
léoptères, ayinit pour type la diesie (|ualripcn-
tée, petit insecte de la Kussie uiéridiouale.
»ioniii«in, s. f. iliés.sin;i-l,iii. iti»t. l)iésin;,M''ez Ren-
ie de plnistiolacèe fonde pour une plante voluhi-
le du lîrésil.
Dic«ir4e,s. ni di-vs-iré. Lilurg. Calhol. Dies ira-;
niolsblins(|uisigiiifienl jourde colère, et parlés-
quels on di^tin;;ue le cliaül funèbre (liuisle(|U! lest
tracé eu rimes latines un lahleau Ires-éncrgiquc
du ju;,'emenl dernier.
»lrN|»ii<M', s. m. (litsjiiiérr. milli. Diéspitcr; sur-
nom de Jupiter. S'applique par anliphrarasc à
rlulun.
DioMtoteiiio, s. f. (licsto-témi). Kiitom. Dielos-
tenime; i;enrc d-hémiptèrcs avant pour tvpc la
cy-ale albipeiMie l.iir. ;c au l!,,'!.
DicMli-tt, f. f. (iirs-tra. Maiiidroite. || La droite,
la place d'Iioniieur. || Faveur, protection, appui.'
\\Jiiii(ur ilie.slrn cou diestra; se donner une
poi;inèe de main , contracter amitié, s'unir. ||
Adiestra 1/ á siniestra; à tort el à travers.
UifMtriimciitc . adv. diéstramhi-té. Adroite-
ment, liiiement, habilement, lestement.
»ii*NlrÍNiiiiniii(>n((>. adv. sup. de diestramente.
DiPNti-iMJmo, ma. adj. sup.de diestro.
D:eM(ro, tra.(/íí!5-/ro. Droit; qui est du côté droit
oppose a gauche. | Derecho. \\ Adroit, leste, ha-
bile. Il Fin, rusé, fourbe, dissimulé. || Propice,
favorable. 1| A diestro y siniestro; à tort et à tra-
vers, sans rèllexion ni iu^ement. f] El mas dies-
tro la yerra; le plus rusé se trompe quebjuefois.
Il Esto va de diestro adiestro; on le dit de deu\
hommes également habiles, qui vont de pair.
UicHtro, s. m. diés-tro. Escrimeur habile, adroit
a fane des armes. | Licou, muselière, bride. 1|
Elevar del diestroa de diestro; mener le cheval
par la bride, par la licou.
Olet», s. f. dié-ta. Uéiiimc de vie, emploi raison-
ne et meihodiiine des choses essentielles ;ila vie,
principalemeiii delà nourriture. Dans le senslè
plus large, le moi diète comjirend. avec les ali- j
meiits, toutes les inlluenccs hygiéniques qui en- !
tourent l'homme, soit en santé, soit eu maladie. |
Fiise dans lMcce|)iion limitée d'i mot, la diète i
est cette partie de la thérapeutique qui apprend
a régler la nourriture des malades, à leur admi-
nistrer des aliiuenls qui convieiiuent toujours à
leur situation, et àlesnourrir en tempsopportan.
C'est de là qu'on dit. 1) WiVfa láctea, veijetol.
ióinra, yehuinDui; dicte laciée. \ègétale, mii-
cdagii,eu<e. | Dans le sens le plus rigoureux, la
diele signide l'abstinence totale des aliments, la
prnalioa totale de toute nourriture. | Dieta ron-
se: valoría; diète conser\ alrice; celle qui enseig-
ne 1-art de conserver la santé. || Dieta preserva- '
dora; duie préservatrice; celle qui a pour objet
d-eloigner les causes morbiliques, de prévenir
les maladies .mminenles. || Dieta curativa: diè-
te cúrame celle dont le but est de seconder les
moyens médicinaux, de coopérer à la euérison
des alTections pathologiques.
l»ict« s. {-diê-ta. llist. Diète; assemblée natio-
nale dans certains pays. Spécialement assemblée
, des Klats d'Allemagne, de Suisse, de Danemark,
de Suède et de l'ologne.
Dirtur. V. a. iniis. .Adietar.
I uictiiiTii. s. m. diétar-ha. unt. Rom. Diélarque;
I ollicier prépoMi a la garde de la salle à manger
des CMipereurs.
I Dictarlo, rlu. adj. d ié t a-rio. ai\i. Kom. Diétaire*
' préposé il la distribution des vivres.
' nietiiM.s. m. pi. dié-tass. Hétail {|u'on embarque
, pour fournir de la viande fraiche aux malade.<«.
'. nietvrliin , s. 1. diét -rida. Dietèride ; nom que
I les (Irei s donnaient á un cycle de deux ans qui
I formait 7:10 jours, jiar l-adjonction d'un Irei-
' ziémo mois, dans le but de combler le retard de
I onze jours de l'année lunaire sur les cours du
soleil.
Dit'tctn. s. f. diété-ta. ant. (»r. Diéiète ; arbitre,
( onciliateiir chez les Athéniens. On lui remet-
tait la d Mésion des |)rocès.
Itletctii-aiiifiitf , adv. diélétiUamén-lé. Diéléli-
qiieinint : conformément a la dièiéti(jue.
Dirtt'tiro, en. adj. diélé-tilio. Mèd. Diététique;
qui concerne la diète , le régime a suivre ¡lour
conserver ou pour rétablir la santé. | s. f. Die-
tética; diététique; branche de la thérapeutique
qui apprend a se servir avec avantage des
moyens de l'hygiène, dans le traitement «les
maladies. La diététique est la dicte mise en prin-
ci|tes, c'est ce qu'on appelle augourd'hui l*hv-
gièiie.
Dicti'tirtdi, S. f. dittis-la. Diététistc; médecin qui
n'em|iloie pour la curalion des maladies que des
moyens diététiques.
Dietliin, s. f. diéti-na. Hist. Diétine; assemblée
de la noblesse polonaise des palatinnts, des pro-
vinces et des districts qui avait le privilège de
nommer et d'envoyer des nonces à la diète polo-
naise.
Dietoji.siM , s. m diétop-siss. Entom. Diétopsis;
genre de coléoptères hétéromcres , originaires
de t'.uyeniie et du Brésil.
nicvn. s. f. i/te-ra. Miner. Diève; nom donné dans
la France septentrionale aux dépôts argileux qui
se rencontrent dans les terrains de houille.
Dioxntlt», s. m. diél;so-do. ,Méd. Diexode; évacua-
tion, séirèlion, déjection al\ine
liiez, ai!j. mimer, f/iézz. Dix; nombre cardinal com-
posé de d< ux fois cinq , le premier dans l'ordre
des nombresqui s'écrivent en chiffres arabes avec
deux cararières: une unité et un zéro , 10 ; mais
qui !e> iii'inains exprimaient par un seul signe
X, formé de deux V icinq) opposés. | s. m. Dii;
nom ou appellation du nombre dix lui-même;
nom des dix unités réunies. || Nom qiron donne
dans le jeu de caries à celles ijui sont marquées
de dix points. 1| El diez; le dix, se dit elliptique-
ment pour le dixième jour de mois. |i Hist. 7V¿-
hunal de los diez; conseil des dix; conseil su
¡trème établi a Athènes après le renversement
des trente tyrans.
Dixn, s. f. di'.-sa. Entom. Dixe; famille d'insectes
diptères.
Diexiniic^c. ailj. diézinoné-vé. Dix-ncuf; nombre
cardinal formé de dix et de neuf qu'on écrit i9
en chilVres arabes et XIX en chiffres romains. |
S'emploie comme substantif.
uipxiorho, adj. diêzio'tcho. Dix-huit; nombre qui
désigne une dixaine plus huit unités. On l'écrit
DIF
— 159 —
DIF
en posant un à gauclic cl un huit à sa droite;
cxccplr (iiniiid on le (ijçnrc t-n chilfrcs romains
XVUI. ,
Die»ii(*ioto , adj. duiissié-té. Dix-sept; nombre
cardinal l'ornié de dix plus sept ; il s'éerit tou-
jours en conimenranl par la jiaudie avee les
cliilTres arabes . do cette laijon : 17. (piand on se
sert des chilTres romains on l'ecril: XVIII. ||
S'emploie comme substantif".
Di<'zniu«la, s. f. diézma-da. Dîmée; droit de lever
la dîme.
Uicxmailo, da. adj. et part. pass. du v. diezmar.
I)inn\ e.
■»i<>7inui-. V. a. diviwar. Dîmer ; soumettre à la
dinie avoir le droit de lever la dîme.
niexHiurH<> , \. pron. dii-rmar-sc. Ktre soumis à
la dîme.
Dioiiiiei-o, s. m. dié7.mé-ro. Celui qui paie les dî-
mes. I Déi'imateur , dimeur; celui qui lève la
dîme.
nit'zmeNiiio. lia. adj. inns. diév.nu'ssino. De dix
nniis, (¡ni appartient au nombre de dix mois.
DicKiiio. s. m. diéi-nw. llist. Dîme ; prélèvement
d'un dixième des produits af;ricoles cl indus-
triels qui se payait au clerçiè et au seifjneur du
lieu. Il DécLnie. impôt, (onlribulion. || De lus vi-
vos muclio diezmo, de los mitei tos mucha obla-
ta , en buen año buena renta, i, en mal año do-
blada; dunl la traduction littérale est : les ec-
clésiasti(]uesre(.oi ven tune belle dínic des vivants,
des offrandes pour les morts; les bonnes années
leur donnent de belles renies , lesíjuelles aug-
mentent du doubles dans les mauvaises. || Diez-
tno del diezmo; dîme de la dîme; dixième par-
lie de de toutes les dîmes que payait le peuple
juif aux prêtres. || Métrol. Dîme; monnaie d-ar-
gcnt des Etats-Unis, dont la valeur est la di-
xième partie d'un douro.
nipxino, nitt. adj. V. Déeimo.
Uifurn, s. f. difa-ka. Bol. üiphaquc ; genre de
plantes papilionacées fondé pour un arbre de la
Cochincnine dont l'ovaire a la forme du légume
de la lentille.
■»irulun;$iu, s. f. (/i/a?a/i7-/iifi. llisl. anc. Dipha-
langie; réunion des deux petites pbalanges, ou
commandemenl de deux petites phalanges.
Dirantaeioii, S. f. difamaiion. Diffamation; action
de diffamer . de détruire la réputation de quel-
qu'un. Il Jurisp. Plainie en diffamation; deman-
de d'une personne diffamée contre son calom-
niateur appelé en justice.
niraiiiailo, part. pass. du v. difamar. Difamé, c.
i>iraiiia<lof, s. m. difamndtir. i)iffamateur; celui
qui t'iffame, (jui nuit à la répiitalioii d'un autre.
niraniatido, part. prés, de difamar. Diffamant.
uiraniaiite, adj. difaman-té. Diffamant; celui qui
diffame.
Dirninar, v. a. difamar. Diffamer; dénigrer, dis-
créditer , détruire la réputation de quelqu'un.
j S'emploie dans le m<îmc sens en ^tnrlanl des
choses,
i DiraiiinrHc, V. pron. difamar. sf. Se difTamer, se
dénigrer , se discréditer. Être diffamé, dénigré,
discrédité.
Diraiiiatorio , via. adj. difamalo-rio. Diffama-
toire; ce qui porte un caractère de diffamation,
cwmme un pamphlet , une critique parliale el
média il te.
Difamia, s. f. inus. V. Difamnrion, df.ihonra
Uiforccor, v. n. inus. i/iyérc/érr. Différer; èiri' dif.
fereiil. V. Diferir.
itifcrcHcia, s. f. diférén'iia. Différence, diversi-
té, di'isemblance . distinction ; ce qui distingue
une chose d'une autre. |1 Wi/Vrenrmr. dislin-
yuir , apreciar, eonorer la diferencia ; faiic la
dilférence de, sentir la différence de; reconnaître
la différence (|ui existe entre deux sujets de com-
paraison. Il I.iig. Différence ; (jualite essentielle
qui distingue eiitr'elles de»; espèces d'une natn-
re (lifférente. || Maihé. Càleuln de difeieurias fi-
ni lus ; ( ;ilt ni d( s difléiem es finies; théorie de
calcul (|iii prend pour base les différences trou-
vées entre les étals suciessif«i di- certaines gran-
deurs variables , qu'on l'ail croître ou décroître
[lar degrés el dune maniere infinie. || Différent,
démêlé, contestation, debàl, altercilion. |i fou
corla diferencia : approchant, environ, à peu
prés. Il Asir. Diferencia ascencionul . ó dcicen-
cional; (liflereiice a. cencionelle on descencio-
iK'lle. dilTérence entre l'ascencinn ou di'>c<'iisiou
droite et (d)linue d'un astre, [i adv. .1 diferen-
cia; à la différei,(e. || pi. Difertncias; variations
d'un air ou d'une danse.
Uifcroooiacioii, s. f. diférém.ia/.ion. Différen-
ciation . actiim de dilférencier ou de dilTéren-
tier; résultat de cette action.
Dirofonriado, da. part. pas. de /Ji/erpnriar. Dif-
férencié, e.
Uifereiicial . Vi.A\.difèréniial. Math. Diflerentiel;
qui procède par dilTérence. | Cálculo diferen-
cial , calcul diflerentiel : théorie de calcul qui re-
pose sur la considération des accroissements pe-
tits qu'on fait subira certaines grandeurs varia-
bles. Le calcul dilTérentiel et le calcul des dilTé-
rences ne sont pas rigoureusement basés sur les
mêmes principes. | Cantiilail diferencial , quan-
tité dilVéreiuiclle ; quantité qui renferme dans
ses termes ou dans SCS facteurs la difTérentiellc
d'une variable.
Uiffrciioial , s. f. diferémial. Math. DifTéren-
tiellc; fraction infiniment petite d'une quantité
variable.
Difeg-oiicialnicnte. adv. inus. V. Diferente-
mente.
Uir<M-t>iiriHiido . part. prés, de Diferenciar. Dif-
férent ; (]ui diffère.
Uifereiiciar , v. a. diférêniiar. Différencier, dif-
férentier; procéder par différeines. | Varier.
I>iferciii>iai'!«c, v. pron. diférémiar-sé. Se diffé-
reiKÎarse. se différentier ; êlre différencié, dif-
férenlié. || Se distinguer du commun , se singu-
lariser , se signaler.
Difcroiicióiiictro , S. m. diféréti7.in-mi'!rn. Mar-
Différenciométie; instrument qui sert ;i connaî-
tre le tirant d'eau d"uiibAtiment à la mer.
Uifer«>iicion>t*(i'i<*o, en. adj. diférihi7.iomé-tri-
lio. Mar. Differeiicioinélri(jue; qui a rapport au
difforencioiiiétre.
DirtM-rutc. adj. diférén-té. Différent ; distinct,
divers, dissemblable; qui diffère. || fani. Fsn es
diferente, cela est ditferent, bien differenl; tout
le contraire. Il fosa* diferentes como lo blanco
y lo netjio; choses différentes comme la nuil el
le jour.
Uirci'oiiteiiiontp , adv. diféréntémén-té. Diffé-
remment, d'une manière différente.
DIK
— 100 —
DIF
Diri-ri'n(ÍMlnio, ma. adj. stip. de Diferente.
ulfciM'Mror, V. n. iniH. diférétiérr. Différer; tUrc
(lin'crciil. V. Diferir.
UUt'fido. pari. pas. de Diferir. Diff^'ié , p.
Uifoi-ii-, a paru v. n. ilifénr. Diffi^rcr , rclanlcr,
Icinpoiiscr , ri'incllro.
Diferir, v.ii. diferir. Différer ; (Hre (lifférenl , ne
pas (^irc comme losauUrs.
Din», s. f. (iifi-a. .Vcal. Dipliye, t,'<;iire d"animau\
marins, carlilai^incux, di)iil le corps est taillé à
facellcs, à la limpiilité iln crislal,cl qui vivent
dans la liante mer des pays chauds.
Difícil, udj. (/(/i-zi'i- Diffiiile; qui présenle des
(lifficiiltés; se dit aussi d'un écrivain, d'une
plir.isc, d'un texte ou dun passage quand il est
obscur ou difRcilc à comprendre. || s. Lo difícil,
Icdillicile.
Diilcilidiid , s. Í. inus. V. Difirulhi l.
Dilit*iliiiio , iiin. adj. sup. iiuis. de Difícil.
Diflcili.Niino , niM. adj. sup. de Difícil.
Diliciliiicnte . adj. difr/.ilnién-le. Dillicilcmciit;
malaisément, a\ec peine, avec «litlicullé.
Dificultad, s. f. diffihonlladd. Difliculté; ce qui
rend une cliosedilticile. |1 Kso pnede experimen-
tar ; presentar diflniltndes , cela peut souffrir,
peut éprouver de.i difficultés. || Objetar , nleijnr
dificuliades , faire une diliculté. || Presentar di-
ficultades , faire de diflicullés. || ^i /uin/o de
la difirtiltad, le nœud , le point de la diflicullé.
Il Este Iwmhre fs el padre de las dificultades,
cet homme est le père de la difficulté; en parlant
d'un homme qui est arrêté par les difiicultes
qu'il soulève, il adv. Sin dificultad, sans dif-
licullé.
DIfleiiltado , part. pas. de Dificultar.
Diílciiltudor , s. m. dili[i<)nltad(ir. Inus. Difficul-
tueux, pointilleux, qui fait des difficultés sur
tout.
Diflcnllar, V. a. (/i/î/couiiar. Faire ou proposer
des difficultés. li Mettre, chercher des difficul-
tés oii il n'y en a point.
Ditlciiitisti», s. m. (/{/i/couüij-fa. Uifricultistc;
celui qui aime la difliculté, qui la recherche
pour la surmonter.
DinciiKoNuiiit'iite, ai\\.difil{oultossamén-té. Dif-
ficilement, avec peine, d'une manière difficile.
DiflcultoNisimo, ma. adj, sup de Dificultoso.
Dificulto»)», Na. adj. difihoulto-sso. Dificultucux;
qui présente des difficultés; qui en c-ée pour les
moindres choses. Se dit des personnes ou des
choses Spersonnifiécs. || Un hortibre dificultoso,
un homme difficultueux.
Difidación, S. f. difidazion. Hist. Diffidation ; nom
donné à une guerre que les seigneurs féodaux
d'.\llemagne, se faisaient entre eux pour des
griefs personnels. La diffidation fut abolie en
1493 , par la diète de Worms, comme altenta-
loire à la sécurité de l'empire. Il Inus. Manifes-
te publié par une nation avant de déclarer la
guerre. |[ Déclaration de guerre.
Dlfldas, s. f. pi. difi-dass. Acal. Diphides; Group-
pe de tuniciens. qui a pour type le genre diphye,
et qui comprend ceux de ces animaux dont le
corps est composé de deux parties transpa-
rentes.
DiDdeucia, s. f. difidén-iia. Défiance, appréhen-
sion. I Manque de foi , infidélité.
Difidente, adj. di/idén-té. Traître, perfide, in-
ii.lele.
Dlfiloa. s. f. difi-léa. Bot. Diphylléc; genre de •
piailles lierbéridacées, fondé pour une plante
Ni\,ice du ii.)rd d'Amérique ; son fruit est une
liMie d'un noir IdeiiAlre.
Dirillda. s. f. dijl-lida, .Moll. Diphyllide; genre
des gastéropodes . nus, apathiques, rampant
diflicilemenl sur leurs ¡lieds et \ivanl enfouis a
peu de profondeur dans les parties vaseuses ou
sabloneuses de la uïcdilerrauée.
Dllilo. la. adj. (/i/i-/». Itot. Diphylle; qui porte
deux feuilles; qui esl composa' de deux feuilles
ou de deii\ pièces.
Dillncrrr. v. a. inus V. Definir.
Dilialrion, S. f. dijlniiion. Définition. V. Defi-
nición.
DiOnidor; s. m. V. Definidor.
Diiinidiira, s.f inus. f/r/iHif/oii - ra. Solution d'un
argument.
Diliiiir, v. a. inus V. Ue finir.
DifliiKivaMKMitc, adv. inus. V. Definitivamente.
Diiliiitivo , va. adj. inus. V. Definitivo.
Dilliiitori», s. m. iiius. V. Definitoriu.
Dillo . a.adj. (/1-/Î0. ant. Gr. Diphyic ou diphytc;
tjui a deux natures. Les centaures étaient di-
phyies.
DiilHa , s. f. difi-ssa. R »l. Diphysa; genre de plan-
tes papdionacées . fondé pour de petits arbres
inermes el rameux (jui croissent aux environs de
Carthagèiie.
DiÜMa, s. f. TÜfi-ssa. .\cat. Diphyse: genre de phy-
sogrades, ayant pour type la diphyse singulière;
animal cyliiidri(|ue , allongé, contractile, a bou<
che terminale.
Din.«»is, s. m í/i^-s.víís. Entom. Diphysis ; genre
d'insectes hyménoptères, ayant pour type le di-
physe pyrénéen, qu'on rencontre dans les envi-
rons de Baréges.
Diilobo.s. m. (Zi7?('-to. Entom. Diphlèbe; genre
d'insocles hyménoptères, avant pour type le di-
phlèbe unicolor, originaire des îles Britanniques.
Biflorisoro, ra. adj. diflnriff-héro. Bol. DifTlori-
gèrc; qui produit d'^s (leurs.
Difliienria , S. f. difloité.n-i.ia. Difïluence; état ou
qualité de ce qui est difiluent.
Difliicnto ; adj. f/i/îon^n-fé. Diffluente ; qui se
confond, qui se répand . qui s'écoule.
Diriiiaria, s. f. diflnuij-hia. Infus. Didugie ; genre
de rhizopodes fluviátiles ayant pour type ladiQu-
gic protéiforme, remarquable par son lest noir-
verdàtrc.
Difluido, part. pass. de rfi77«ic. Difflué, e.
Difluir, V, n. f/iy/oMÎr Diflluer; se répandre, s'é-
couler, se dilater par tous les pores.
Difólaco. s. m. difo-la\io. Entom. Diphaulaque.
genre d'insectes coléoptères télranières dont le
type estl'altique deCayenne,
Difracción, s. f. difraCzion. Phys. Diffraction:
écart de la route directe qu'éprouvent lesrayons
lumineux dans leurs inflexions, lorsqu'ils pas-
sent près des extrémités des corps, qu'ils raseni
une surface.
Difractado . da. part. pass. du V. difractar,
Diffracté, e.
Difractar, V. a. Phys. Diffracler; opérer la dif-
fraction.
Difraetarse; v. pron. difraktar-sé.Sç diffracler;
être diffracté.
DIG
IGl —
DKi
teifracti«o, va. adj. difrnkli-vn. Pliy«. Diffrac-
tif; qui jtroduit le phénomène de la diffiaclion.
Difrangente, adj. difraïuj-hén-té. Phjs. Diffnn-
gent; (jui produit la dillraclion.
Hifrige, s. m. difrùj-hé. Dcphryge; espèce de
crasse qui s'allache aux parois des fourneaux ou
l'on fait fondre du cuivre jaune.
Dirteva, s. f. difté-va. Entom. Uiplilhère; genre
de lépidoptères nocturnes. | Mylh.gr. Diphthe-
re; nom de la peau de la chèvre Anialllice sur
laquelle Jupiter avait écrit les destinées humai-
nes. Il Paléogr. Diphthère ; parchemin , peaux
d'animaux grossièrement préparées, sur lesque-
lles les anciens écrivaient, avant l'invention du
papier.
DifurerálItoN, s. m. pi. difoiizéfa-Utoss. Entom.
Diphucéphalites; tribu de colèoptèroslamellicor-
ncs, dont le type est le genre dipliacrphnlc.
Dlfïiréralo, s. m. difoitzé-falo. Entom. üifucé-
phale; genre de coléoptères , dont le type e>l le
diphucéphale, soyeux , petit insecte d'un ver-
brillant propre à la Nouvelle- Hollande.
Difiisio, s. m. inus. y. EfiKjio.
Difundido, du. part. pass. el adj. du V. difundir.
Epanché; versé doucement , répandre en incli-
nant le vase. I Fig. Publié, divulgué.
Difundir, v. a. difoudir. Epancher, répandre, ver-
ser, étendre. Il Ifg. Répandre, divulguer, pu-
blier.
Difunto, s. m. cfifoun-to. Défunt, cadavre. | adj.
Défunt; qui est mort. |1 lig. Se dit (l'iuic chose
qui a cessé d'être ce qu'elle était, (jui a perdu
ses propriétés, etc. | ÎJoh. V. Dormido. \\ Di-
funto de taberna; ivre-mort; qni est ivre au
point d'avoir perdu tout sentiment. H fig. Hom-
me á rouge trogne. Il EL llanto sobre el difunto;
il faut battrele fer pendant qu'il est chaud.
nituaatnettte. a¿\.difoussamén-té. Diffusément,
d'une manière diffuse.
DifuNible, adj. difoussi-blé. Méd. Diffusible;
qui agit avec rapidité sur l'économie animale;
qui atteint promptemcnt, par la diffusion de ses
principe^ actifs, jusqu'aux extrémités du corps
en parlant du centre gastrique,
■ifufcion, s. f. (/i/'ous.îîuii. Diffusion ; l'action de
ce qui s'épanche, s'étend etc. j Rayonnement;
mouvement des esprits animaux. || Diffusion;
prolixité de style. || Difusión en las iVÎ<?as;diffu,
sion des idées; défautde liaison. decoordinaiion,
de précision, de netteté dans les idées.
Difusivo, va. adj. difoitssi-vo. Qui est capable
de se répandre, de s'étendre.
DifuKo.nn. part. pass. du v. difundir. Il adj. Dif-
fus, ¡irolixe trop étendu. ¡ Ample, large.
Dixamltara, S- m. dijant-bara. Hist. rel. Digam-
bara; nom que prennent des seiiaires iniHens,
qui paraissent être les mêmes que les gymnoso-
phistesdesGrecs.
Difcamo, s. m. di(ja-mo, Hisl nat. Dígame; qui
possède à la fois les denx sexes.
Disanina, s. m. ./if/an-ma. Digamma; signe d'as-
piration que les Eoliens plaçaient en télé des
mois commençant par une voyelle ou entre deux
Voyelles dansle corps du mot.'
DÍKÚM(rlro,cn. adj. i/i-/'i.v-f ri/.o. Digaslrique;qH¡
a deux portions chnrnnes , denx faisceaux de li-
bres masculairesou comme deux ventres réunis
par un Icndon intermédiaire, eiiparjant descer-
TOMO V.
tains muscles.
Di«e, s. m. V. Dije.
Digeciiio, s. m. dim. de</i;/e.
DÍK<-ciio, s. m. dini. de diye.
Dij(enca , s. {. dig-hé-néa. Bot. Digénée; genre
de lloridées formé pour une plante originaire des
côtes da la Méditerranée et de l'Adriatique.
Digenia, adj. di<j-hê-nia. Ilist. nat. Digénie ; gé-
nération qui s'effectue par le concours des deux
sexes.
Digenojadj. dig-hé-no. tiisl. nat. Digcnc; qni
est muni de deux sexes. || Digène; qui à deux
surfaces d'accroissement.
Digéra, s. f. di(i-héra. Bot. Digère; genre d'a-
maranlhacées, renfermant des herbes annuelles,
qui croissent en Arabie , en Egypte et dans les
Indes orientales.
Digt-reeer , v. a. inus. V. Digerir.
Digerible , adj. dig-héri-blé. Oui peut se digérer.
Digerido, da. part. pass. du v. Digerir.
Digerir, V. a. dig-hérir. Digérer; faire la coc-
tion , la digestion des aliments. |i Digérer; mé-
diter, examiner. || Fig. Digérer; arranger, met-
tre en ordre. |1 Chim. Faire, digérer ; mctlre en-
digestion ; cuire à petit feu. | Ne poder digerir
à alguno ó à alguna cosa; ne pouvoir digérer
quelqu'un ou quelque chose, ne pouvoir souf-
frir, supporter quelqu'un ou quehjue chose.
Diges, s. m. pi. (/tí/-/i¿5s. Joyaux, bijoux; peti-
tes bagatelles , que portent les feiiiines et quel-
quefois les hommes pour ornement.
Dige.stiltlc, adj. dig-Lsti blé. Facile à digérer.
Digestion , s. f. (/((/-/lesfíon. Digestion; coctiun
des aliments dans l'estomac. | Chim. Digestion;
préparation de certaines matières par un feu
doux. ]| [¡ombre de mala digestion; homme dur
á digérer, d un caractère dur, intraitable. ¡. 'Ve-
gocio de mala digestion ; affaire difficile, épi-
neuse.
Digestionario. ria. adj. dig-héstionario. Diges-
I tionaire; qui appartient , qui a rapport à la di-
gestion.
Digestir, vir a. inus. V. Digerir.
Digestivo, va. adj. dig-hésU-vo. Digérant; qui a
la propriété de digérer, qui fait digérer . qui
aide à la digestion. | s. m. chir. Digestif; médi-
cament qui prépare la matière des plaies à la
suppuration.
Digt'Mto, s. m. dig-hés-to. Digérer; recueil de dé-
cisions des jurisconsultes romaius sous Justi-
nien.
Digicia, s. f. dig-hi-zia. Méd. Digitie ; dessèche-
ment des doigts.
Diginia, s. f. dig-hi-nia. Bot. Digynie; ordre de
cinq classes du système sexuel de Linné, com-
prenant des plantes (¡ni ont deux pislils. ( Zool.
Digynie; cla>se de monstres, ayant pour carac-
tère la présence du sexe féminin double chez uu
individu.
DIgIno.adj. í//i/-/ií-mo. Bot. Digyne ; qui possède
en double les organes du sexe féminin, quia
deux pistils distincts, ou un style surmonte de
deux stygmates ou même deux stygmates se-
zilcs.
Digilurion , s. f. dig-hitaiion Anat. Digitalion;
110:11 donne a des faisceaux des libres imiscu-
laiies isoles, [dus ou moins nomliieux. el di.--
posés à peu près coiniue Jes doinls de la main
11
dk;
— 1(;í —
DIH
tenus ecartes , faisceaux par lesquels certaines
niduclies jdeiinent leur pnint (l'atlarhe.
MiuitailoN. s. Ml. pi. (/i7Îia-(/o.ï.v. Miuiini. Dimites;
ordre de iniiinniilères nmiprcnaiil ceux qui ont
les dui^its libres aux (jualre pieds.
■»ij:Ua], iidj. (/î7-/ii(m/ Anat. Di^'ital; qui appar-
tient aux doifîts, (jui a quelque rapport avec les
(Ioif,'ls. Il Digital; (jui a la forme d-un doijit. ||
s. f. Uot. Digitale: {;enre de plantes de la fa-
mille des scrofulaires , ainsi appelées |»arcc que
leur corolle ressemble |ilus ou moins à un doijil
de }{ant ou <i un de a romlre. Les feuilles de la
digitale sont forlement diuréti(|ues. On aerorde
à cette plante la proiiriclé de ralentir les mouve-
nienls du eceur. || Inlu-^. Ui¡;itale; genre de zoo-
phyles microscopiqu 'S que l'on rencontre sur
les petits crustacés aquatiques et qui a pour
type la \orticelle digilale.
uieitáloiiw, s. f. pi. í/i</-/tífí/-/('«i5. Bot. Digila-
lées; tribu de plantes scrofulaires ayant pour
type le genre digitale.
l»i{;i(ál<>o, len. adj. diij-hiln-léo. Bol. Digilaléi
qui sessembleà une digitale.
Difiidiliro , eu. aá'}. difi liKi-liko. CW\m. ¿iigita-
tique; opitbèlc donnée aux sels dont la base est
la digitaline.
nÎKUaliii» , s. f. iJ¡¡i-hital¡-ua. Chim. Digitaline;
nom donné au i)rin('ipe actif de la digitale.
Il¡Kilir<iliit(io, «lu. aiij. íliíj-liitifolia-do. Dot. Z>i-
gilifolieç qui a des feuilles digitees.
■»i;(itif»ri)ie, adj. <li;i-ltitif(ir-mé. Ilist. nat. Di-
gilifurme s qui a la forme d'un doigt.
Ui{;i(ÍKi'n«>o , «lu. adj. diíj-lúHifra-do. Zool. Di-
gil igraiie; qui marciie sur le bout des doigts.
UiKÍtÍKra4lo«i; S. m. dir¡-liitiíjr(i-doss. Mantni.
Digitigrades; ordre de mammifères comprenant
ceux <iui marclient sur le bout des doigli.
Uisitiiioi'vio., via. adj. diij-hitiner-vio. Uot. Di-
gitinervé; qui a des nervures digitees.
uigitipi'iio , lia. adj.(/('7-/i)li-/)('Hfj. Bot. Digiti-
penné; épilliètc donnée aux feuilles dont le pé-
tiole commun est terminé par des pétioles se-
condaires portant les folioles.
nÍKit«>l<>. ^< m. (/ù/-/ii-io!</o. Anat. Digitule;le
petit doigt de la main cl du pied.
liDgiio, s. m. diii-hito. Nombre simple au des-
sous de dix. Il Astr. Doigt ; douzième partie du
diamètre du soleil ou de la lune.
I>isl»(lia«Io, «la. part. pass. du v. Digladiar.
viglatliar , V. n. inus. Combattre avec l'épée et
corps à corps.
Digleno, s. m. diglé-no. Inf. Diglènc; genre d'in-
fusoires zoopbytes bydalinés qui ont des yeuv
au front et le pied fourchu.
Disilifo, s. m. dUjli-fo Bot. D/glyphe; genre d'or-
chidées, fondé pour une plante herbacée de Java
à feuilles lancéolées. || Arch. Diglyphe; console
ornée , sur la face de son développement de deux
gravures ou cavités semblables à cellles dutri-
glyidie.
DÍKi4»hic«M'o, s. m. difjlohi-z'ro. Entoin. Diglo-
bicère; genre d'insectes coléoptères , famille des
malacodermes.
Diglosa , s. f. di¡il<)-.<isa. Entom. Diglosse . genre
de coléoptères pentamères, formé pour un in-
secte noir qui vit dans les plaines marécageuses
d'Irlande.
Hig^lotio () «ligiotiiln. s. m. diqlotis nu digloti-
dit. Itoi. (lenre de plantes diosmées rcnrcrmanC
des arbrisseaux du Brésil.
Dlsnari4»ii, s. f. ditjnazion. Inus. Condescen-
dance , complaisance , bonté envers un infé-
rieur.
l>lKiia«lo . part. pass. de dignarse. DaiKné , ée.
l»lKiiaiiifiii<>, adv. diijunmén-té. Üigneinent,
avec dignité. |; Dignement, comme il convient;
comme on mérite.
Ui»iiarM«', (dej v. pnm. dignar-té. Daigner;
avoir la bonté , vouloir bien , avoir pour agréa-
ble, !| Il se dit d'un supérieur á l'égard d'un
inférieur.
niuiintario, s. m. i/iV/ftfif«-rio. Dignitaire ; ce"
lui (|ui est re\étu de <iuelque dignité ; celui qu'
a des emplois liiuioriiiques ou honoraires. j| DifÇ*
nilaire; l'écclésiasti(|ue (jui jouit de(iuel»juedig"
nité, soit dans une cathédrale, soit dans un sim
¡)le clia(iitre.
l>iu;i»i«la«l , s. m. difjni dadd. Dignité, mérite,
importance , majesté , gravité , noblesse , éléva-
tion dans le caractère ou dans les idées. || Fig.
Dignité, affectation, pédanterie , orgueil. | Dig-
nité-, charge ou emploi éminent , honorifique. ||
Dignité; bénélicc ecclésiastique qui donne une
piérogative, une prééminence. || Astron. Digni-
té ; situation d'une planète dans le point d'où
elle exerce sa plus grande influence.
UÍK»i(áM, s. f. inus. V. Diijtiidad.
ui;$iiilieail«> , part. pass. de üignificar. Digni»
lié , ée.
BiKiiitiraiite, adj. dii/nifi-kanté. Qm rend digne,
on le dit en théologie en parlant de la grâce.
niKniiicar , v. a. inus. dignipkar. Dignifier;
se juger digne , être dignifié, jugé digno.
I>iai>ifi<^ar*«e , v. pron. dignifikar-S". Se digni-
lier, se juger digne, être dignifié, jugé digne.
Disiii>iiiiiaiiien(c , adv. sup. de Dignamente.
l>Í£;iiísiiiio , a. adj. sup. de Digno.
Uisn» , a. adj. dig-no. Digne; qui a une dignité,
un mérite, une élévation de cœur ou de pensée,
une noblesse naturelle. Il Digne ; qui mérite
quelque chose. ] Digne ; louable. | Digne, pro-
portionné . Ciurespondant au mérite.
ui;:oiio, a, adj. (it-^onu. Uist. nat. Digone; qui
a deux angles.
i»iuraro, s. m. rfi-(/ra/b. Entom. Digraphc; genre
de coléoptères pentamères, fondé pour un in-
secte de l'.\mérique du nord.
UÍK>'ession, s. f. (/í(yre.siíofj. Digression; écart,
hors-d'œuvre , ce qui est hors d'un sujet prin-
cipal.
Diur(>NÍ(}iiar, V. n. dígr^isíonar. Digresser? fai-
re des digressions.
I ui^rcNivanieiitr , adv. digréssivamén-té. Di-
gressivemenl , avec digression.
Di;;ri'sivo. a. adj. digréssi-vo. Digressif ; qui
c(m.>isle dans une continuité de digressions.
¡Disrosor, s. m. digréssor. Digresseur ; celui
! qui fait des digressions , qui les recherche dans
I ses conversations.
; »ili«>lia, s. f. dihé-lia. Astr. Dihélie; nom donné
1 quelquefois à l'ordonnée de l'ellipse terrestre,
! quand cette ordonnée passe par le foyer ou se
I trouve le soleil.
I Diiioiiiatoii , s. m. dihématun. Pharm. Dihéma-
I ton; préparation dans laquelle entrait du sang
I d'oie et de canard.
DIJ-
— 163
DÎI.
Diheptápudo, a. adj. dihéptá-podo. Entoiii. Di-
hcplapode ; qui a quatorze pieds.
Dihexaedro, a. adj. dihélisn-édro. Miner. Dihex-
aèdre ; épilhéle donnée a des cristaux ayant
douze faces qui, prises six à six, et prol()nf;ocs
jusqu'à se réunir , donneraient deux sulidis he-
xaèdres. ^ ,
Diliidrico, o.adj. dihi-driko. Chim. Dihydrique;
épilhcte donnée à un composé eomenani deux
fois auianl d'hydrogène qu-un autre composé du
même genre.
DllpoliaM , s. f. pi. diipo-liass. Hist. Diipolies;
fêtes célébrées en l'honneur de Jupiter l'olias,
ou protecteur des cités.
Dijerido, part. pass. de Dijerir. Dijéré , ée. On
l'emploie aussi au figuré en parlant des choses
mal faites qu'on ne peut accepter.
DIJiTientlo , part. prés, de Dijerir. Digérant.
»ljerir,v. a. dig-kérir. üi^érer; convertir les
aliments en chile. || Fig. Digérer, examiner,
étudier á fond, discuter avec soin. H Digérer,
supporter, soufnr avec résignation. || Fig. et
fam. Eso es malo de dijerir , cela est dur à di-
gérer. Il Tiene un estómago de buitre ; dijei iria
el hierro, c'est un estomac d'autruche, il digé-
rerait le fer. Se dit en parlant d'un grand man-
geur.
Dijerirse, V. pron. dig-hérir-sé. Se digérer, être
digéré. S'emploie au sens propre comme au fi-
guré.
DIJeMtIbilldad, s. f. digh-'-stiilbidadd. Digesti-
bilité; la plus ou moins grande facilité avec la-
quelle se décomposent les aliments dans l'ap-
pareil digestif, pour se diviser en partie pour
la formation du sang el le surplus pour alimen-
ter le rorps lui-même.
BiJcMtible, adj. dig-héstiblé. /digestible; qui
peut se digérer, qui est facile à être digérer.
Oijestioii , s. f. dig-héstion. l'hisiol. /Jigestioii
fonction|naturelle enjfaveur delà quelle les subs-
tances alimentnires , étrangères au corps, sont
introduites dansdes organes particuliers , (ju'on
nomme appareil digestif, où elles se convertis-
sent en un suc réparateur qui se mêle au sang et
le renouvelle, tandis que le reste de ces substan-
ces , dépouillé de tout principe assimilable , est
rejeté au dehors en matières excrémentielles. ||
Fig. iiigestion; action de s'approprier les choses
par la méditation et l'analyse, il Pharm. />iges-
tion ; infusionct séjour prolongé d'une substan-
ce médicinale dan? un licjiíule propre à en extrai-
re quelques principes à l'aide d'une température
plus élevée que celle de l'aimosplière.
DiJcMtionario , rlu. adj. dig-hés\iona-rio. /iiges-
tionnaire, qui concerne la digestion, qui s'_y rap-
porte.
DIJeHtIvo.vn.adj. dig-hésti-vo. /)igestif, qui aide
à la digestion, qui la iacilite. | Miat. Aparato
digestivo; appareil digestif ; ensemble des orga-
nes qui concourent aux phénomènes de la diges-
tion .soit immédiatement comme le canal alimen-
taire, soit en fournissant des matériaux pour
l'élaboration des aliments, comme les amygda-
les, les glandes salivaires , etc.
MIJitol, adj. fíi7-/ii<,ií. .\nat. Digital; qui coii-
cernelesdoigts.qui n une relation avec Icsdoigts.
Il Qui a la forme chuii doigt.
Dljltnl, s. f. dig-hilal.]ití[. /)igitale ; genre de
plantes scrofulaires ainsi nommées parce qu'el-
les ont quelque ressemblance avec un doigt de
gant (rtj un dé à coudre, ou distingüela digitale
pourprée, vulgairement doigt de Notredame re-
connaissable à ses longs épis de grandes Heurs
pour|»rées campanoforines, tachetées dans l'in-
térieur de la corrolle de points noirs enlouréâ
d'un cercle blanchâtre. Les feuilles de la digitulc
sont fortement diuiétiijues ; «m acorde à cette
jtlaiite la pr<)i)riétc de raleiHir les mouvements
ducœur. | Infus. Wigilale; genre deZoophvt.s
microscopiques (jue l'on rencontre sur les crus-
tacés aquali(iucs et dont le type est la vorlicille
digitale.
DiJonéM, adj. dig-honhs. Wijonnais. qui est de
Dijon ; qui concerne les habitants de ¿ijon.
Diluccraciou , s. f. dila/.rrn/.ion. (^hir. />ilace-
ration ; séparation violente des chairs, causée
jiar une gande tension ; action de se dilacérer.
niiaceradu, part. pas. de Dilarerar. /Jilacéré. ée.
Uilnccrar,v. a. dilai.érar. Dilacérer; défaire,
couper , séparer violemment.
nilacerarííe, V. pron. dila/.'-rar-sé. Se dilacérer,
être dilaceré, separé avec violence.
Dilación, s. f. diUnion Délai; prolongation de
temps; remise, retardement. || Inus. V. Dilata'
cion, Extension, Prolongación.
nilapidacioii , s. f. dilapidation. /Jilapidalion;
action de dilapider, déjiense folleet désordonnée.
Il .\dm. Dilapidation; vol de denicrspubliis.
UiSapidado . da. p. pas. de Dilapider. Dilapidé,
e. S'emploie adjectivement.
Dilapidador, S. m. dilapidador, Dilapidateur;
qui dilapide, qui prodigue, qui dépense folle-
ment.
Dilapidar, V. a. dilapidar. Dilapide"-; dépenser
follement et avec désordre. | dilapider; voler,
détourner les finances de l'Etat.
Dilapidar<«c, V. pron. dilapidar-sé. Se dilapider;
ètrcdilapidé.
Oilataltilid:)d<id. s. f. dihitahil idadd. Vhy-i. I)\-
latabilité ; propriété qu'ool certains corps de
S'étendre et d'occuper un plus grand espace sous
l'inlluence de la chaleur.
Dilataltle.. adj. dilata-blé, Phys. Dilatable, qui
peut se dilater, qui est susceptible de dilalibi-
lité.
Dilatación, s. f. dilalaj.ion. Dilatation.- action de
dilater; état de ce qui est dilate. | Phys. Dila-
tation : augmentation de volume que subissent
les corps soumis à l'action delà chaleur . >ans
changer de constitution. || t'.liir. Dilatation;
agrandissement accidentelou contre nature d'un
canal ou d'une ouverture. \\ Dilatation; procédé
opératoire qui a pour but d'augmenter ou de ré-
tablir le calibre d'un canal, d'une cavité ou
d'une ouverture , ou d'entretenir libre le trajet
de certaines lisiules. || Distension .-action déten-
dre considérablement ;elat des corps qui éprou-
vent actuellement une tension violente.
Dilatadainnil'* , adv. dilatadawén-te. Ample-
ment , largement ,avec tiilaiation.
Dilatado, da. p. pas. ai' Dilatar. Dilaté , e. '1 De-
lavé , e.
Dilatador . ra. S. dilutador. Dilatateur ; qui sert
à dilater , à produire la dilatation. |1 .Vnat. M>t.t-
ru/o.v dilaladorcs; muscles dilatateurs; muscles
qui . lorsqu'ils se contraclcnl . dililatcnt les cat
DIL
— IGV —
DIL
Tjtés aux parois desquellos ils ont leur insertion.
Il s. m. Dilalatriir ; inslriimonl , corps dont ou
fait usape en cliirurgic, soit ponr eiilrplenjr li-
bres (M bóanls <ies canaux iialiirols , arcidcnipis
et arlificiuls , soit pour les dilater et les agran-
dir.
I>iliitnr , V. a. dilatar. Phys. Dilater ; aiijímenler;
étendre, élar^iir le volume d'un corps soumis à
l'action de la chaleur , sans qu'il y ait desairó -
galion desmoléciiles. | Fi;;. Dilater; ntetireal'ai-
se, combler de joie. || i)ilV'^rer. relarder, suspen-
dre , remettre, almiiier, ('•loi^jner, || Fig. Kien-
dre; propager, porter au loin la réputation. ||
Chirnr. Distendre; causer une distension \iu-
Icnte.
Olliitiirse, V. pron. dilatar-sf.. Se dilater, s'c-
tciidre , être dilató. || Fi|i. Se dilater , cMre com-
blé de joie, de satisfaction , etc. || S-étendrej
entrer dans les détails d'une diose. || Dilatarse
en largos disnirsos, ni cuiiijilimit'iitns ; Se ré-
pandre en longf disiours. en (oiiipliments ; etc.
Dilntativn, va. adj. dUatati-vn. l'ropre á dilater;
capable de (iroduire une dil.italion.
Dilatiroriilo, nia. adj. dclal ihor-nin. Hisl. nat.
Dilaticorne ; qui a les cornes ou les antennes di-
latées sur un certain i>oiiit.
nilaturlii. s. t'. V. Dilación. Il est surtout usité
au pluriel dans les phrases. Andar ron dilato-
rias; user de délais, de remises. || Traer en di-
latorias à alijiino^ trainer eu longueur , amu-
ser , bercer quelqu'un.
Dilatoriaiiiciitc, adv. dilatoriamén-té. Dilatoi-
rement ; avec délai, avec les délais nécessaires
Dilatorio, ria. adj. dilatn-riu. Prat. Dilatoire;
qui tend à retarder, à proloii;;er. à différer.
Dilntriiien**, S. f. pi. dilatri-dciiss. Bot. Dilatri-
dees; famille de plantes, ayant pour type le
genre dilatris.
Uilntrideo. «les. adj. dilatri-Jéo. lîot. Dilatride;
qui ressemble à la dilatris.
Dilati-iii, s. f. dila-tris. Rot. Dilatris; genre
d'héinodoracées , renfermant des plantes ber-
bacée.5 originaires du Cap.
Dilección, s. f. dilékiion. Dilcction ; tendresse^
amour, charité, attachement. ii Diiection ; ter-
me employé par le pape et l'empereur d Alle-
magne en écrivant à certains princes.
Dilectísimo, iiin. adj sup. de DiU'cto.
Dilecto, ta. adj. ÍÍÍÍC -Í0. inus. Aimé, chéri.
Dilema, s. m. dile-ma. Log. Dilemme ; argument
qui a pour majeure une disjunctive , et dont la
conclusion prononce du tout , ce qui a été pro-
noncé de chacune des parties de la dijonctivc
dans la mineure. Le dilemme véritabe cl rigou-
reux repose sur une alternative qui ne laisse
point de milieu et ses conséquences particuliè-
res ne peuvent être combattues; il contient
deux ou plusieurs propositions différentes, dont
ou laisse \c choix à l'adversaire , de telle sorte
que quoi qu'il accorde, la conclusion est ton-
jours contre lui.
Dilemñtico. ca. adj. dilema-liho. Log. Dilem-
matique; qui est de la nature du dilemme.
DllemKii. S. f. di'cmi-(a. Hist. Ditéinite ; nom
sons lequel on désigne en Orient les princes
Bouides . parce que Bujah . auteur de cette ra-
ce , était né dans la province de Dilem.
Dllenia, s. f. dilé-nia. Bot. Dilléuie; genre de
I [liantes dicotylédones, comprenant de grands
I et beaux arbres, à jolies (leurs blanches on jau-
! nés , originaires de l Asie tropicale.
DlieiiiitceaM, s. f. pi. dtlénia-zéass. Bot. Dillénia-
! céo; f.iniillc de plantes dicotylédones , ayant
I jioiir type |c genre dillénie.
Diloiilnreo, cea. ¡idj. dilrnia-zéo. Bot, Dillénia-
cé ; qui ressemble a une dilléme.
Dllé|i»€i<». da. adj. í/i7e-;)íí/í). Ilist, nal. Dilépidc;
qui a ilinx écailles.
Dilepio. s. m. dili-p t'). Infus. Dilepte; genre de
zoophytes ii fleurs fusiformes , qui se trouvent
dans l'eau de la Seine et des ein irons de Paris,
Dileiiiiitr. s. dil'Han-lK .MUS. /dilettante : ama-
teur pissionné de musii]ue et plus purticulicre-
inenl de musKjiie italienne.
DiletaiiliMiiio, s. m. diletautis-m<i. Diletantis-
me; amour passionné pour la musiiiue ; s|»écia-
lement ; goût prononcé pour la musique ita-
lienne.
DillKeiirla, Si f. dili{fhen-7.in. Diligence ; exacti-
tude (i'altenti<m et de soin : célérité dans l'e-
xécution. |iri)!Ti]>tiliidt , I .Mi'aire , occupation. ||
Fam, Besoin ; se dit particulièrement des be-
soins du corps qui résultent de la digestion. ||
Action quelconque et spécialement celle qu'on
fait par précaution. Il inus. \ . .imor , dilección.
Il Prat. Démarche, dili;;ences. poursuites, ji Di-
ligence ; grande voiture publi(|ue , á quatre
roues, divisée ordinairement en trois comparti-
ments pour y placer les voyageurs, et ({iii lire
son nom de la célérité avee liiquelle elle franchit
les distances, ^nn diliijencia ^ diligemment,
promptemenl , vite. Il //(icfr las diliijencias de
cristiano ; remplir les devoirs de chrétien. ||
Ilacer las diliuenrias dcl jubileo : gagner le ju-
bilé. Il flacer sus diliijencias; faire ses diligen-
ces , mettre tout en oeuvre pour réussir.
Dlliseiiciar, v. a. diliiilién-iiar. Travailler à une
affaire . y donner ses soins, la négocier, j Faire
des démarches.
Diliscnciei-o, s. m, dilighénzié-ro. inus. Agent,
pro( ureur charge des affaires d'autrui,
Dilis<'"te, adj. dilifilién-té. Diligent, soigneux,
attentif, exact, soigneux. | Diligent : actif , la-
borieux. Il Diligent ; prompt, expéditif. || Andar
dUiíjente ; s'empresser.
Dllieeiitemeiite, adv. diliyéntèmén-té. Diligcm»
ment , avec diligence.
Dllisentii«imameutc, adv. sup. de Diligente-
mente.
Bllisontti'ilmo, ma. adj. sup. de Diligente.
Diliii-Diliii. s. m. dilinfi-dilinn. Drelin , drelin;
mol formé par onomatopée pour désigner le son
d'une sonnette.
Diiinsn. s. f. dilinn-ga. Geóg. Dillingcr, Dillin-
gue; ville d'Allemagne eu Souabe.
Dilobeyt^. s. f. dilohei-a. Bot. Dilobéia ; genre
d'ai bres très-grands qui croissent à Madagascar
et dont les feuilles sont partagées au sommet
par deux lobes inégaux.
DilobUarso. S. m. dilobitar-so. Entom. Dilobi-
tarse; genre de coléoptères penlamères, ayant
pour type le dilobitarse tubercule , insecte du
Brésil.'
Dlloliiilarto. an. adj. dilobaula-do. Hist. nat.
Dilobé ; qui a deux lobes.
Diióbiilo, s. m. dilobou-lo. Enlom. Dilobe ; gcn-
ML
— 165 —
m M
te de lépidoptères noclurnes, ayant pour type le
dilobe à tête bleue.
DtlolMirn, s. f. dilobou-ra. Eiitom.Dilobure;içen-
re d'insectes hémiptères, originaires du Brésil.
Dllofo, fa. adj. ÍÍÍÍ0-/0. Uist. nat, Dilophe; qui
porte deux crêtes ou deux queues.
Dllofo, s. m. dilo-fo. Entom. Dilophe; (ïenrc d'in-
sectes diptères, ayant pour type le dilophe vul-
gaire, très-commun en France et en Angle-
terre.
DiloelA, s.:f. dilo-fiia. Log. DMogic ; ambiguïté,
double sens , équivoque. H Liltér. Dilogie ; dra-
me qui a deux aclions , ensemble de deux pièces
qui n'en font plus qu'une.
Dilo4|iiia, s. f. diln-kia. Hist. anc. Dilochie; sub-
division des cataptractes , des peltastes , et des
oplilesde la milice grecque qui forme la moitié
d'une létrarcbie et comprennent la réunion de
deux décuries. || Rot. Dilochie : genre de plantes
archidacées, fondé sur une plante caulescenteet
très-élégante de l'Inde.
DiloqiiUo, S. m. dilolii-to. Ilisl. anc. Dilochite;
celui qui commandait nne dilochie. Celait un
homme de rang , tenant la tête de la file de
droite.
Dilucidarioii , S. f. diloxnAdmion. Eclairaise-
menl, explication, exposition, interprétation.
Dilucidado, da. p. pas. de Dilucidar- Diluci-
dé, c.
Dlliicldador, S. m. dilouzidador. Celui qui éclai-
re, qui explique.
Dlliirldar, v. a. diUmiidar. Dilucider; éclairer,
expliquer , développer, rendre plus intelligible.
Dilucidarle, v. pron. dilouiidar-sèSe dilucider;
être dilucidé.
DIluzIdarlo, S. m. dilomida-rin. Ecrit fait pour
en éclaircir un autre; commentaire , remarques
critiques sur un livre , sur un texte , pour en fa-
ciliter l'intelligence.
DIlucldcz, s- f. dilomideii. Dilucidilé, ciarte,
éclaircisseinent.
Dilúcido, da. adj. diloii-iido. Dilucide; clair,
intelligible, évident , manifeste.
Dlluculo, s. m. ililon-koulo. inus. La dernière des
six parties en lesquelles se divise la nuit. Il Ra-
belais a dit dilucule; pour signifier point du
jour.
Dllulclon, s. f. diloiiizion. Dilution ; action de di-
luer (l'étendre d'eau une dissolution, une li-
queur s procédé qu'on emploie ordmairement
pour séparer les parties les plus ténues , qui,
après l'agitation restent les dernières en suspen-
sion et sont enlevées par la décantation.
Diluido, du. p. pas. de Diluir. Dilué, e. || Déla-
yé , e.
Diluioutc, p. près, de />!7it(r. Diluant, délayant,
qui dilue , (|ui délaye.
Diluir, v. a. dilouir. Chim. Diluer; étendre d'eau
uneli(|ueur, une dissolution. || Médec. Délayer
les humeurs.
DiiuirMo. V. pron. (/»iouir-sè. Se diluer; se déla-
yer ; être dilué , délayé.
RIluNloii, s. f. inus, V. Ilusión.
wiiuNivo, »a. adj. diloussi-vo. inus. Illusoire;
propre à tremper , á f.iire illusion.
Diluviado, adj. dilouvia-do. Géol. Diluvié; sub-
mergé par le déluge.
Diluvial, adj. V. Diluviano.
Diluviano, ua. adj. dilouvia-no. Géol. üilu\ien;
qui a rapport au déluge.
Diluviar, v. n. et imp. dilouviar. Pleuvoir à ver-
se, à seaux.
Diluvio, s. m. dilou-vio. Déluge, inondation, dé-
bordement des pan\. \\ Diluvio universal; dé-
luge universel, inondation qui selon la version
biblique et la tradition de tous les peuples a
couvert la totalité de la surface terrestre, et fil
périr tout le genre humain ;i l'exception d'une
famille. || Fig. Déluge; excessive abondance
d'une chose quelconque H Déluge, se dit d'une
grande quantité d'eau pluviale, d'une pluie
abondante et tellement forte que l'esprit lui
donne le nom de delut:c par allusion aux tor-
rents de pluie qui submergèrent le globe ter-
restre à l'époque du déluge universel.
Diluvioii, s. m. í/i7ouiíon. (iéol. Diluvion; nom
donné par les géologues anglais aux terrains de
transport, dont on attribue la formation à une
inondation marine antérieure aux temps histo-
riques»
Diluycnte, part. pass. du v. diluir. Délayant; qui
délaie.
Dllvlnela, S. f. dilviné-la. Bot. Dilwiuelle; genre
de phycées, qui a pour type la conferve admi-
rable.
Dilvinia, s. f. dilvi-nia. Bot. Dillvoynie; genre de
phaséolacées, renfermant des arbrisseaux de la
Nouvelle-Hollande.
Dima, s. m. di-ma. Entom. Dima; genre de co-
léoptères qui a pour type le dima élatéroïde, in-
secte des montagnes de la Syrie.
Diniaco , s. m. dima-ko. Ant. mil. Dimaque; sol-
dat» pesamment armés , qui combattaient ordi-
nairement à cheval , mais qui, cependant com-
battaient quelquefois à pied.
Dimanación, s. f. dimanaiion. Action de tirer
sa source, son origine, etc.
Dimanante, part. près, du >*. dimanar. V. le
verbe.
Dimanar, V. n. dimanar. Prendre sa source, en
parlant d'une eau courante. || Fig. Dériver, éma-
ner, tirer son origine, venir, découler, résulter,
provenir.
Dimaquero. S. m. dimnk¿'-ro. .\.nt. Grec. Dima-
chère , gladiateur qui combattait avec deux
épées.
Dimpn!<ion, S. f. iii'm^njion. Dimension; étendue,
mesure d'un corps. | .VIg. Dimension ; degré
d'une puissance ou d'une é(iualion.
Dimensional, adj. dimi-nsional. Qui appartient
A une dimension , à une mesure.
DimeraNpiM, S. m. dimcras-piss. Entom. Dimé-
raspis; genre de diptères, insecte du pays des
Illinois.
Dimeredo. adj. í/ímt^ríf-i/o. Zool. Dimérède ; qui
a des membres doubles.
Dimered«i.«. s. m. pi. diméré-dots. Ichthyol. Di-
méreJes ; famille de |>oissons holobranches com-
prenant ceux «jui ont plusieurs rayons flexibles
distim'tsaux nageoires pectorales.
Dinirria, s. f. dimé-ria. Bot. Dimérie ; genre
dagrosiacées renfermant de très-petites et dé-
licates plantes découvertes dans l'Australasic et
l'Inde Orientale, j Ant. Grec. Dimœrie; escouade
de la phalange grecque, équivalant á une hénii-
lochie.
DI M
— 106 —
DIN
Dinicriio, adj. dtmé-rito. Ant. Grec. Diniérile;
qui reçoit double paie el double ration. S'em-
ploie aussi subslaiitiveniput.
Uiniero , a ij. dimé-ro. Ktitom. Dimère; qui est
composé de deux scí^mcnií: ou articles.
Dimerorrinito. S. m. <limérnkiini-to. Kchin, Di
mcrocriniio ; f^eiiro de /oophytes échinodcrmcs
pédiceliés de la famille des asîérencriiiides.
DInieroH, s. m. pi. dirné-rnss. Knlom. Dimèrcs;
section de l'ordre des cok-oplères, comprenant
ceux qui n'ont ou plulAt qui semblent n'avoir
que deux articles á lnus les tarses.
DlmeroMÓiuttto, adj. dimérosso-mato. Zool. I)i-
mérosumate; qui a le corps divisé en deux par-
ties.
DInieroiiómatoH, s. m. pi. dimérosso-mntoss.
Araclin. Dimérosomates; ordre de la classe des
arachnides, comprenant ceux qui ont le corps
divisé on deux grands seumenls.
DlmeroMtema, S, f. diméruslé-ma. Bot. Diméros-
temme; genre de composées, formé sur une
herbe velue brésilienne.
DimeH, s. m. \t\. di-méis. On ne s'en sert que
dans cette phrase : andar en dimes y diretes ; se
quereller pour un oui ou pour un non. || Excu-
sar los (ii'meí y (/íreíjs; éviter les dits et re-
dits.
Diniesa, s. f. dimé-ssa. 11 i st. eccl. Di messe;
membre d'une communauté de femmes, veuves
ou filles, qui fut établie à Venise en lo8i pour
enseigner le catéchisme aux filles et soigner les
pauvres femmes malades.
Dlnictópln, s. f. diméto-pia. Bol. Pimétopic;
genre d'-ombellifères , formé pour de petites
plantes ramifiées et velues de la Nouvelle-Hol-
lande.
»lmctro, adj. dimé-tro. Poés. gr. Dimètre; qui
est de deux mesures ou de quatre pieds. S'em-
ploie aussi substantivement.
Dlininrlo, ris. adj. dimia-rio. Zool. Dimyaire;
qui a deux muscles.
Dlniiarios, s. m. pi, dimia-rioss. Conchyl. Di-
myaires; ordre de conchifères, comprenant ceux
qui ont deux muscles d'attache, et dont la co-
quille offre distinctement deux impressions mus-
culaires latérales et séparées.
Dlmldiado, da. part. pass. du v. dimidiar.
Dimldiur, v. a. Diviser par moitiés.
Diminución, S. f. í/trnútoiizíon. Diminution ; a-
inoiidrissement , retranchement de parties. ||
Retraite d'un mur, diminution progressive du
diamètre d'une colonne, etc. H /r en diminu-
ción; aller en diminuant.
DIniilluccer, v. n. inus. V. Diminuir.
Diminuido, da. pari. pass. du v. Disminuir.
Diminuir, V. a. inus. V. Disminuir.
Diminutamente, adv. diminoutamén-té. En di-
minutif. I inus. En détail.
Diminutivamente , adv. diminoulivamén-té.
Gramm. Sous forme de diminutif.
Diniinurivo. va. adj. inus. diminouti-vn. Qui di-
minue, qui amoindrit. Il (Iramm. Diminutif; se
dit de tout mot qui a une signification plus fai-
ble ou plus adoucie que celui dont il est formé
par l-addilion d'une ceiiaine terminaison.
Diminuto, ta. adj. dimino}i-tn. Défectueux, im-
parfait. Il Petit, de courte dimension. || Se disait
d'un prisonnier de l'Inquisition qui taisait un»
partie de ce qu'il savait, ou qui répondait mal a
ses juges.
Dlmlalun, s. f. dimission. Démission; l'acte par
- lequel ou se démet d'une charge. || Hacer dimi-
sión ; se démettre, se défaire <le sa charge, don-
ner sa démission. Il Dimisión de una hipoteca:
main-levée d'une hypothé(|ue.
DlmlMwrluH, s. f. pi. (/i '>iú.to-ria««. Dimissoire;
letlre d'un évéqiie pour conférer ses pouvoirs á
un autre. {| Caria de dimisorias; lettres dimis-
soriales qui i ontiennent un dimissoire. || Dar ó
llevar dimisorias; renvoyer (juelqii'un, mal ac-
cueillir ses demandes.
DlmlHorlo, ria. (iirfiiJ«o- nu. Dimissorial; (|ui con-
tient un dimissoire.
Dimitido, da. adj. et part. pass. du v. dimitir.
Il adj. (".e il (luoi on a renoncé.
Dimitir, V. a. dimitir. Renoncer, abdiquer, se dé-
mettre.
Dimitirne, V. pron. dimitir-sé. Se démettre, être
renoncé.
Dimoûo, s. m. inus. V. Demonio.
Diniorfandro, S. m. dimorfan-dro. Hot. Dimor-
phaiulre ; genre i!e mimosacées qui a pour type
le dimorphandre élevé, grand arbre du Brésil.
DimórHdo. S. m. dimor-fido. Entom. Dimorphide;
genre d'hyménoptères, de la section des porte-
aiguillon.
Dimórllna , s. f. dimor-fina. Moll. Dimorphine;
genre de céphalopodes fossiles de la famille dea
énallostégucs.
DlmorllMmo, S. m. dimorfis-mo. Hist. nat. Dimor-
lisme: dimorphes, phénomène qui caractérise les
substances . ou plutôt dilTèrence quo présentent
dans leurs formes les corps qui ont une même
composition chimique, mais qui diffèrent dans
leur état inoUéculaire.
Dimorfo, ta. adj. dimor-fo. Hist. nat. Dimorphe;
qui est susceptible de revêtir deux formes dif-
férentes. Il Dimorphe; se dit surtout en minéra-
logie d'une substance qui peut réunir des cris-
taux appartenant à deux systèmes difl'érenls.
Dlmorfotera, s. f. dimorfolé-ka. Bot. Dimorpho-
thèque ,■ genre de composées formé pour des
herbes ou sous-arbrisseaux du Cap.
Dimu-Ho. s. m. dimnu-ssio. Entom. Dymusie; gen-
re de coléoptères pentamères.
DinamarquéM, na. adj. dinamarhéss. Ce qui ap-
partient au Danemarck. | adj. Danois; habitant,
natif du Danemarck.
Dinámeno, S. m. di/ia-mâno. Polyp. Dynamènc;
genre de polypes voisin des sertul.iires certula-
riées , et ayant pour type le dinamènc operculé
qui habite les mers d'Europe et d'Amérique.
Dinamia, s. f. rfîna-miVi. Ppys. Dynamie ; unité
qui sert à mesurer l'effet utile d'une puissance,
d'uue maladie, etc.
Dinámica, s. f. dina-mika. Dynamique; science
des forces, qui meuvent les corps.
Dinámico , ca. aiij. dina- miko. Dinamique 5 qui
a rapport à la dinamique.
Dinamismo. S. m. dinnmis-mo. Phyl. Dynamis-
me; système que établit qui la matière n'a point
d'existence par elle-même, qu'elle est le résul -
tat de la tendance en sen> opposé de deux forces
l'une contractive, l'autre expansive; dont la pre-
inierc, si elle parvenait à subjuguer l'autre tota-
lement, réduirait la matière à n'être qu'un point
DIN
— 167 —
DIN
mathématique.
uinamlAta , s. m. dinamis-ta. Phyl. Dynamiste;
partisan du dvnamismp.
Dinamo , ó uinámodo , s. m. dina-mo. Tech.
Dvmnamc ou dynainode; expression dont on se
sert pour désigner l'unité de travail a fin d'éva-
luer l'effet d'une machine.
DinaniOKt'HOMÎa, S. f. dinamog-héné-ssta. Méd.
Dynaniofíóncsie: traitement propre à raffermir
les con«tilutions débiles.
Diiiiimolúsia, S. f. iinamnloq-hia. Dynamologie;
traité sur les forces considérées abstractive-
nieiit.
uinaniol»sico, ca. adj. dinamoioq-hiko. J)\ni-
molo^ique; qui a rapport à la dynamologie.
Dliianionictria, S. f. dinamomé(ri-a. Uidact. Dy-
namoinétrie ; mesure des forces, connaissance
du dynamoinètre.
Dliiamoiiirtrlco . ca. adj. dinamomé-triho. Di-
dact. Dynamoinétrique ; qui a rapport au dyna-
momètre, ou à la dynamomélrie.
Dlnanrómetro, s. m. dinamo-mélro. Techn. Dy-
namomètre ; instrument qui sert à mesurer et à
comparer la force relative des hommes et des
bêles de trait. On s'en sert aussi pour apprécier
la résistance des machines, et évaluer les puis-
sances motrices.
Dinan. S. m. dinan. Dinan; espèce de toile.
Dliiaiidés, adj. et s. diîiandéss. Uinandois; habi-
tant de la ville de Dinan , en Bretagne. Qui ap-
partient à cette ville on à ses habitants.
DinantéM, s. et adj. dinantéss. Dinantois : habi-
tant de la ville de Dînant, en Belgique. Qui ap-
partient à cette ville ou à ses habitants.
Dinar, S. m. dinar. Métrol. Dinar'; monnaie de
Perse de la valeur d'un éru ou ducat d'or,
Dinarda, S. f. dinar-da. Entom. Dinarde ; genre
de coléoptères qui a pour type la dinarde dentée,
insecte qui habite en Europe dans les fourmi-
lières.
Dinasta, S. m. dinas-la. Hist. anc. Dynaste; sou-
verain dont les états était peu considérables et
qui ne régnait qu'avec la permission des gran-
des nations.
DinaNtia, s. f. r{/ria5(t-a. Dynastie: suite de rois
ou de prince?, issus du même sang et qui ont
régné ou qui régnent encore dans un pays.
DináMtico, ca. adj. dinas-tilio. Dynastique; par-
tisans d'une dynastie. I Dynastique; ce qui a rap-
port à une dynastie.
Dinástido , adj. dinas-tido. Entom. Dynaslide^
qui ressemble à un dynaste ou scarabée.
DináwtidoN , s. m. pi. dinas-tidoss. Entom. Dy-
nastidos; famille de coléoptères, ayant pour ty-
pe le genre scarabée.
DincinàKono, S. m. dinémn-<\ono. Bot. Dinéma-
gone: genre de maipighiacées , comprenant des
sous-arbrisseaux du Chili.
Dincniandro, S. m. dinéman-dro. Bot. Diiiéman-
drc; gendre de maipighiacées , formé pour des
arbrisseaux du Chili , et dont les fleurs sont
jaunes.
Dinemo, adj, diné-mn. Zool. Dinème ; qui a deux
filaments ou tentacules. |1 s. m. Dinème: genre
d'orc hidocées . dont le type est le dinème poly-
luilbon, épiployte à rhizome rampant originaire
des .\ntilles et du Mexique.
DlucBiaro. 5. m. dinémou-m. Crust. Dinémoure;
genre de siphonostomcs trouvés sur un requin
dans la mer des Indes et comprenant les crus-
tacés dont le corps est alongé et rétréci au mi-
1 eu et dont la carapace est mince.
Dinei-a , s. f. diné-ra. Entom. Dinére; genre de
diptères qui a pour type la dinére impériale, bel-
le muscide dont le vol est trés-agile , et qui se
trouve sur les onihcllilères en Fiance et en Al-
lemagne.
Dinerada. S. f. dinérn-da. Grande quantité d'ar-
gent. Il V, Maravedí.
Uincrado, S. m. inus. V. Dinerista.
Dineral, s. m. Grande quantité d'argent. ( Petite
mesure contenant pour un denier d'huile ou de
vin. Il Denier de iiii ou de loi. || V. Dinero.
Dinerillo, s. m. dim. de Dinero. || Denier; mon-
naie d'.Vragon de la griindeur d'une lentille. ||
Fam. Petite quantilá d'argent.
DlnerlMnio. s. in. inus. dinéris-mo. Profession
d'avoir , d'amasser de l'argent, d'en faire son
dieu, etc.
Dinerluta, s. m. inn^ din^ris-ta. Celui qui fait
profession d'amasser de l'argent.
Dinero, s. m. diné-ro. Argent, toute espèce de
monnaie. || Denier; monnaie de cuivre qui avait
cours anciennement en Espagne. || Denier de fin
ou de loi; titre de l'argent. ( Denier; monnaie de
cuivre valant la douzième partie d'un sou et qui
est aussi monnaie de compte. (| Dinero húrga-
les, sorte d'ancienne monnaie de Burgos. || Di-
nero efectivo, argent comptant. || Dinero con-
tante ó de contado, argent comptant. || Dinero
llama dinero, l'argent appelle l'argent, ou l'eau
va à la rivière. | Buen dinero, bonne paie. Se
dit ironiquement d'un mauvais payeur. |j Tener
dinero, avoir de l'argent; être riche, [j  dinero
seco, argent comptant.
Dineroso , ma. adj. inus. dinéro-sso. Riche, opu-
lent. V. Acaudalado.
Dineruelo, S. m. dim de Dinero.
Dlitelo, s. m. diné-to, Entom. Dinète ; genre
d'hyménoptères de la section des porte aiguil-
lon.
Dinsa. S. f. dinn-ga. Mat. Dinga; barque de la
côte du Malabar qui a beaucoup d'élancement,
et dont de la quille est Irès-courbée.
Dingolondangoet, s. m. pop. dinngolondan-qott.
Terme auquel chacun attache le sens qu'il lui
plait.
Dlnico, ca. adj. di-niko. Mcd. Dinique; qui est
propre á combattre le vertige.
Dinidoro, S. m. dinido-ru. Entom. Dinidor; gen-
re d'hémiptères, dont le type est le dinidor ta-
cheté du Brésil.
Dino, na. adj. inus. V. Digno.
OinobrienNcfl, e. m. pi. dinobriin-siss . Infus.
Dinobryens; famille de znophites infusoires. qui
a pour type le genre dinobryon.
Dlnobrion, s. m. dinnbrinn. Infus. Dinobryon:
genre de zoophyles infusoires, dont le type est
le dinobryon s<»rtulaire, dont le corps des ani-
malcules est vert et le polypier diaphane.
Dlnocari«, s. m. dinolia-rist, Infus. Dinocharis;
genre de zoophiles infusoires, comprenant des
animaux á cuirasse cylindrique ou comprimée et
flexible, qui vivent dant les eaux douces stag-
nantes.
Dlnodero . s. m. dinodé-ro. Entom. Dinodèrr:
DIO
— 168 —
DIO
genre de coléoptères télramères, dont le lypi; est
le démodère ocellé, insecte propre á l'Angleterre.
Dlnodo,s. m. dino-do. Kntum. üinude ; genre de
coléoplères |tentamères dont le type est le diuo-
de ruiipèdc commun en Kurope.
Dinomo, S. m. dino-nio. Kntom. Dinome ; genre
de coléoplères , dont le type est le dinoiuc pur-
puré ori;;inaire du Mexique.
Dinoniorri) . s. ni. ilinomor-fo. Entom. Dinotnot-
¡)lii'; genre de coléoptères , ayant pour type le
dinomurphr piniéloïde , originaire du Brésil,
DiiiopMO , s. m. dinop-sn. Kntom. Dinops ; gertre
de clieiropiéres, formé pour une espèce de chau-
ve-souris d'Italie,
sinoriw, s. m. dino-riss. Ornilh. Dinoris ; genre
d'oiseaux de la famille des bré>ipennes ajiprü-
chont de la tiulle de l'autruche et trouvés à l'état
fossile dans la Nou\elle-Zélcinde.
DiiiOMMiiriaiio , s. va. dinossaurin-no. Erpet. Di-
nosaurien ; ordre de reptiles fossiles , terrestres
et gigantesques, découverts dans la Grande Bre-
tagne
Dinoterio , S. m. dinoté—rio. Mam. Dinothé-
rion; nom générique d'un énorme mammifère
fossile; sorte de tapi gigantesque dont on trouve
les restes dons les sables et dans les calcaires
supérieurs du centre de l'Europe.
DiiiómoiK» , s. m. dino-méno. Entom. Dynomène;
genre de crustacés décapodes.
Dliiuro , s. m. dinoH-ro. Entom. Dinurc ; genre
hyméno^ilères, ayant pour type le dinure de
Gcer , d- Angleterre
DIobolo, s. m. aiit, diobo-lo. Gr. Diobole; poids
et monnaie d'Athènes qui valait deux oboles. ||
Méd. Poids médical , scrupule.
Diobre, ( par ) dio-bré. Interj. pop. V. Por Dios.
niocoHal, adj. inus. V. Diocesano.
DIocrwano , lia. adj. diozéssa-no. Diocésain ; qui
est originaire d'un diocèse ou qui l'-habile. Se
dit de l'évèque d'un diocèse.
Dlóresi, s. f. V. âioc&sis.
Diócesis, s. f. dio-zéssiss. Diocèse ; district dans
l'étendue duquel l'évèque exerce sa juridiction
spiritoielle. | Hist. anc. Diocèse; nom que don-
noient les Romains aux neuf circonscriptions ter-
ritoriales des provinces d'.Vsie.
Dioclea , S. f. dio-hléa. Bot. Dioclée; genre de
plantes phaséolacées qui comprend de belles
plantes volubiles qui croissent dans l'Amérique
tropicale.
Diócleas, s. f. dio-kléass. Xn\. Gr.Dioclécs; fêtes
que les mégariens célébraient au printemps en
l*^honneur de Pioclès , jeune hommme qui mou
rut en défendant son ami.
Dioco, s. m. dio-ko. Entom. Diochus; genre d'in-
sectes coléoplères penlamères, dont le type est
le diochus nain, très-petit insecte apporté de la
Colombie.
DIoctaedro, dra, adj. dio'taé-dro. Miner. Dioc-
taédre; épithète donnée aux cristaux qui offrent
dans leur ensemble la combinaison de deux oc-
taèdres différents. i
Diootnual, adj. rZíokfotiaí. Miner. Dioctonal; épi- '
thète donnée à certains cristaux qui présentent
dans l'ensemble de leurs faces la combinaison
d'un octaèdre , avec un solide qui tient égale- '
ment huit faces, mais dont la forme est de dif-
férentes espèces. I
Diortria, S. f. t/«oUr»-a. ïutom. Dioclnc; genre
d'insectes diptères qui a pour type la dioctrie
ruiipéde connue en Europe et en Amérique.
DIodcMmo , s. m. diodés-mu. Entom. Diodesme;
genre d'insectes coléoptères, dont le type est le
diodesme unicolor , petit insecte entièrement
noir.
Diodia, s. f. dio-dia. Dot. Diodie;|çenre de plan-
tes cusperu)«cocies, fondé pour quelques herbes
et sous-arbriseauTt qui croissent dans les régions
tropicales du nouveau continent.
Diodirincos. m. diodirinn-im. Entom. Diodyrin-
que; genre d'insectes ciJéoptères , fondé pour
une Cispécejaune-rougeàirc d'Europe cl des Etats-
Unis.
Diodo, s. m. dio-do. Ornith. Diudon; genre de
faucons à bec bidente.
Diodoii , sr m. (íío-í/oH. I( hihy. Diodon ; genre
de plei tognathes , renfermant des poissons pro-
pres auv mers tropicales.
Dlodoiirérato, la. aej. diodon/v-fulo. Cérat. Dio-
doncéphale ; monstre qui tient une double ran-
gée de de m s.
DIoduiito, s. m. diodon-to. Entom. Diodonte;
genre d'insectes coléoplères hétéromères , qui a
pour lA-pc le diodonte du l'.ap. | Genre d'insec-
tes hyménoptères dont le type est le diodoii
trrsle.
Diorrla , s. f. dioé-zia. Bot. Dioécie , classe vingt-
deuzième du système sexuel de Linné . compre-
nant les plantes dont les Heurs sont unisoxuelles.
DIo;(dooflrla, s. f. dioifdoé-drin. Miner. Diog-
doédrie ,• étal d'un cristal qui forme deux pyra-
mides de base carrée , et dont les faces ont , de
deux en deux , à la même inclination relative-
ment à la base.
DioKdoédrIco , ca. adj. dioijdoé-driUo. Miner.
/>iogdoèdrique; qui présente le caractère de la
diogdoédrie.
DIosdoedro, S. m. diogdoé-dro. Miner. Diogdoè-
dre; cristal qui offre le phénomène de la diog-
doédrie.
Dioico . ca. adj. dio-ilo. Bol. Dioïque; épithète
donnée aux plan les dont les sexes sont séparés
par des individus différenis. | s. m. pi. Entom.
Dioicos ; dioïques; section de céphalopodes com-
prenant les animaux qui ont des sexes distincts.
Dioleon , s. m. dioiéon. Mus. Gr. Diauléon; mu-
sique jouée sur la ilute appelée diaule.
DIolodi'omo , s. m. diolodio-mo. Hist. Gr. Diau-
lodrome ; celui qui disputail le prix de la course,
dans les jeux de l'antique Grèce, et qui parcou-
voit deux fois la largeur désignée.
Dionicdea, S. f. diomé-déa. Bot. Piamédée; genre
de palntcs à fleurs composées. || s. f. pi. Diomé-
deas ; diomédées; tribu de plantes dont le type
e>t le dyomédée.
Dioniédes , S. m. diomé-déss. Myth. Diomède;
L'un des vaillants guerriers qui s'illustrèrenl
au siège de Troie.
Dioiueias,s. f. pi. diomé-iass. myth. Dioméies;
fêles que l'on célébrait à Athènes en l'honneur
de Jupiler Diomède.
Dlóiiioro, s. m. dio-moro. Entom. Diomore; gen-
re d'insectes hyménoptères, dont le type est le
diomorenoble d'Angleterre.
DiórnoKiM, s. f. diàti-kossiss. Méd. Dioncose;
sorte de tuméfaction ou de plélhore produite par
DIO
— IC9 —
DIO
la diffusion des liquides en circulai ion ou [lar la
rélenlion des matières destinées à ôl re encré- ^
lees. I
Dione, s, f. dio-né. Myth. Dionc, nypmpho, fille
do Nérée cl Ao Doris, qui, suivant Homère, eut I
de Jupiter lo déesse Vénus. <
»\ànea. adj. dio-néa. Myth. Dionéeç surnom de ,
Vénus, fille de Dione. I
Uiótica, s. f. din-néa. Bot. Dionée ; f^enre de
piailles droséracées, formé pour une petite
plante vivace, très-glabre, dont les feuilles ont
la forme des coquilles appelées coquilles de
Vénus. I
Diónfalo. s. m. didn-fnlo. Enlom. Diomphale;
genre de zooiihyles infusoires de la famille des
baeilariadécs.
Oiofiinin , s. f. dioni-ssia. Pierre noire, tachetée
de ronge, qui, dissoute dans l'eau prend le
goùl du vin, et qu' Pline regarde cuiuuie un
préservatif contre l'ivresse.
UtoiiiMlacBi», s. f. pi. dionissia-kass. Hist. anc.
Dionysiatjucs; fêtes que les Grecs célébraient
en l-honneur de Bacchus.
DioiiÍ!*ittco, c». í/íOHíMírt-'.o. Hist. anc. Diony-
siaque; qui a relation avec Bacchus.
DioniMiad!», s. f. dionis.sin-dn. Hist. ant. Dio-
nysiadc; nom des fcleá de Bacchus célébrées
à Sparte.
Dionisio, adj. fííimí-xsto. Myth. Dionysus; sur-
nom de Bacchus, dieu de Nysa.
DioiiÍNÍon, s. m. dioni-ssion. ant. ür. Dionysioo;
temple de Bacchus dans l'Attique.
Díohí.símí^o, ctt. adj. dinni-s.iis-lxo, Méd. Dionysis-
quc; épithète donnée à des éminenccs osseuses
qui se montrent dans la région des tempes.
Dioniso.4, s. m. dinni-ssoss. Pharm. ant. Diony-
sos; ancien nom dnin collyre que les Gres pré-
paraient avec de la myrrhe , du vin de Ghio, ctc
Dionixo, s, m. í/i"oíii/c-.íí». Entom. Dionyx; genre
de coléoptères, dont le type est le dionyse pa-
rallélogramme , grand insecte du Brésil.
Diópatra, s. f. dió-patra. líntom. Diopatrc; gen-
re d'annélides chélopodcs qui a pour type le
diopatre d'Amboine.
Diopcto. tu. adj. dió-péto. Hist. ant. Diopète;
tombé du ciel; se disait de quelques statues de
certains dieuv.
UiopHidenM , s. f. dinpssidé-ass. Entom. Diop-
sidécs; tribu de diptères, ayant pour type le
genre diopsis.
Ui«'t|tM¡<ln, s. m. dióp-ssido. Miner. Diopsidc; mi-
néral du Piémont, d'un gris verdàtrc identique
avec le pyroxène.
DiopHJN, s. f. diop-ssiss. Entom. Diopsis; genre
d-insiicles diptères, dont le type est la diopsis
ichneumonienne.
DiopMo , MU. adj. i/top-s5o. Entom. Diops; quia
les yeux doubles.
DIoptuMl.x , s. f. dinptn-ssiss. Miner. Dioplase;
silicate (le cuivre dont les cristaux demi-trans-
parents laissent voir à l'intérieur de leur masse
leurs clivages par des reflets assez vifs.
DIoptrn.s. f. diop-trn. Opt. Quart de cercle;
in>*lrument pour prendre les hauteurs.
Itlùptricn. s. f. diop-trikn. Phys. Dioptnque;
partie de la physique qui traite des phénomènes
de la lumière réfractée, en traversant des mi -
lieux de densité différent.
DIóptrico, ca. adj. diop-tri-lco. Phys. Dioplri-
que; quia rapport à la dioptrique. Ep'ithète don-
né à tous les instruments composés de >erirs
qui rapetissent ou grossissent les objets t^i'ou
regarde à travers.
Dioptri.sino, s. m. í/to/;-írí.ímo. Chir. Dioptri>-
me; dilatation, application d'un instrument di-
laieur.
niorumn. S m. dio-ra-ma. Phys. Diorama; sjiec-
tacle (}ui consiste dans une exposition de ta
bleaux on vues peintes sur toile , d'une grandi'
dimension, qui au lieu d'être circulaires cumine
celles (lu panorama sont étendues sur un plan
vertical, de manière qu-on peut en varier le>
tons principaux comme les secondaires, en mo-
difiant avec rapidité les jeux de la lumière, et
produisant spontanément, soit sur un point
spécial (lu tableau . soit sur son ensemble, tous
les effets lumineux naUirelset artificiels.
Iliornniico , va. adj. dióra-mikti. Dioramique;
qui concerne le diorama.
»¡ore«íi>i, s. f. dioré-ssiss. Pathol. Diorrhese , ou
diorrhose; fiiix excessif de sérosité ou d-urine.
Dioricwiioro, S, m. diorikó-déro. Entom. Diury-
chiidère : genre d'insectes coléoptères pentame-
rcs, dont le type est le molops alpestre.
niorinipro , S. m. dinri-méro. Entom. Diorvmè-
re; genre d-lnsecles coléoptères du Brésil!
Dioriiia , s. f. din-rinn. Enlom. Diorinc; genrp
d'insectes lépidoptères diurnes , fondé pour un
charmanl insecte du Brésil.
Uioritico, ou. adj. diori-li o. Minèr. Dioritiqiie;
qui contient, qui renferme du diorite.
Diorito, s. m. diori-to. Miner. Diorite; roche de
formation ignée composée essentiellement de
feldspath ou d'amphibole, susceptible de poli et
pouvant être employée comme pierre de déco-
ration.
DiortoMis , s. f. dinrlo-ssiss. Chir. Diorthose .• ré-
duction d'un membre fracturé ou disloqué.
Diortótico, ca. adj. diartnli-ho. Chir. Diortholi-
que; qui sert pour redresser.
Dios , s. m. di-osxs Dieu ; l'Etre suprême. ;| Jého-
vah; nom hébreu de Dieu. || Dieu fausse divinité
des Payens. | Fig. Dieu, chose à laquelle on est
fortementaltaché. 1| Lamannó el brnzn de lh:i.s;
la main ou le bras de Dieu; le pouvoir divin,
l'omnipotence divine. || El ojo de Dios ; l'<vil de
Dieu; !a divine-providence. | Kl dedo de Dios; le
doigt de Dieu;l'interventwn céleste. | El nlznr à
Dios; le lever-Dieu. | Dios homhre, ci el hombre
D/o.v .• Dieu-lionime ou l'hinniiie-Mieu ; .lésiiN-
Christ , la deuxième personne de la sainte trini
té. I Estar con Dios; être en Dieu, devant Dieu,
être mort. Il Todo va como Dios quiere ; tout ^a
comme il plail à Dieu; c est-à-dire que celui qui
est abandonné des hommes peut encore espérer le
secouisdeDieu. il El hombre propone y Dios dij)"-
ne; l'homme propose el Dieu dispose; se dit des
projets formes qui ne peuvent s'accomplir sans la
volonté de Dien. || 5i Dioî íjiuícrp.s'ilplait à Dieu.
Dioi snbe ; Dieu sait. || Dios lo sabe . Dios sahp.
si; Dieu le sait. Dieu sait si: se dit communé-
ment pour manifester l'incertitude de quelque
chose. Dios lo quieral plmjiera it Dins ! Dieu le
veuille! Plaise à Dieu! Plut à Dieu ; locutions
qui expriment le désir de quelque chose. || P'<-
vutnn tos Hloaes ; plut :mix Di<'nx ! <e dit dans le
It
DIO
170 —
DIO
iiii'iiif Mii> mai» fil |)ailiiiit îles Du-.u du Fa-
^aiiisiiic 11 Mías lili liliiv. Uiiis me iinanlH de eso;
Dieu in-cii (¿iiid»'. a Dicii in; itluisc , l)ii-u in*eii
prí^scrvci loiiilitms qui scivent u exprimer la
•Tiiiiile d'une (licite. |i hflaiitc lU' l)i"«, Deo.t me
ÎÏ /('.sí/r/o; sur lUdii Dieu , deviiiil Dieu. Dieu
nre-il léiiioiii. Dieu le siiil; fi)rnuilcs d'fitrirmiilion.
II Si'ijiin es rl f'iin , «sí iln Dí<>.v la inaiitu; Dieu
(loiiiie le Iroid selon le drap ; se dit pour l('-iii«»ig-
ner que Dieu iciiand les niau\ sui\ani la furee
dccliacun pour les supporier. H Asi Dios mr oi/h-
(/e; ainsi Dieu me sml en aide ; locution qui ex-
prime le secours di\in pour l'areoinplissentent
(l'un serment. | l:ii nonibre ilr Dios ; au nom de
Dieu; loeiiliou employée jdiur donner plusd'in-
sislance a ui\e demande. || /'or anuir de Dius^
pour j-amour de Dieu ; en lan^a^e fdinilier sifi-
sitie };rnliiilomenl, sans intéiiM. || i'iiinn ¡un- amur
de Ditis: < omme pour l'amour de Dieu . se dit de
eelui (jui donne ou lait quelque cliosc avec niau- i
Naise volonté, a\e( peu d'oldii;eanie. à contre |
ru'ur. (iiaiias ii lUns y >'(/.; Du-u merci et vous,
/>ieu merci et à vous; evpresions familières de re-
nicrcienuMit un de politesse. |1 IHosifiiarde a Vd.^
vaifa Yd. con Dins: Dieu vous conserve , Dieu
vous conduise ; se dit pour saluer. !| DÑ'í se lo
pa(juv à Yd, ; /)ieu vous le rende ; se dit ¡lour
remercier d'une chose. ] Dio.t f/imri/e a >'(/.;Dieu
vous f;arde. | Jesus\ XMosheiidiijd^ asista, mjude
à Yd. ; Dieu vous bénisse , vous assiste , vous
eonlentc; modes i'amiliersqui s'emploient quand
une personne óternue. Us sont en usage depuis
l'année 590, pendant laquelle la peste faisant
île grands lavages en Italie, on observa que
le éternuements étaient les précurseurs de la
mort.- on se sert aussi de ces façons de parler
pour adoucir a un pauvre le reius qu'on lui fait
d'une aumône, ji Dios es Dios ; on le dit d'un
liomme obstiné dans son sentiment à qui on ne-
peut pas faire entendre raison. | Dios es gratule;
Dieu est grand; expression de confiance, de con-
solation. I \l)ios mio\ nio"!! ftieu, miséricorde!
iMtorieclion de douleur , d'élonnenienl. || Dioi
nos libre ! VJieu nous préserve! || Dios sobre to-
do; /)ieu sur tout. ¡I A Dios] à Dieu! c'en est fait
de, tout est perdu. | A Dios y á ventura; a tout
hasard. |i A fuerza de Dios y dcl mundo ; mal-
gré les vents et marées ; on le dit pour marquer
ia ferme résolution de poursuivre une entrepri-
se , malgré tous les obstacles. Il ¡^1.7 Dios! ¡.4)/
Dios mió ! ah! mon Dieu! H Por Dios, par />ieu. ||
\Por Diosl pour Dieu! H Dejarlo á Dios ; l'aban-
donner à la providence. Il Deicreer de Dios: re-
nier Dieu. Il i Vive Dios, rolo áDios\ vive Dieu! l|
Hacer lu de Dios es Gristo; faire le diable à qua-
tre. ||Co»io Dios; comme un Dieu, très-bien,
parfaitement.
HloNH , s f. dio'ssa. Mylh. Déesse. Divinité du
sexe féminin à qui le paganisme rendait un
culte solennel. \\ Hist. de France. Dans larévolu-
tion de 1793 . les Français se choisirent deux
déesses , la Liberte et la Raison , que représen-
taient deux belles femmes vêtues d'une draperie
blanche et d'un manteau bleu. |lFig. Déesse;
très-belle femme . femme la plus belle.
uloBcùi-eas , s. f. pi. dioskii-reass. Bot. Diosco-
rées: famille de plantes petites dont le ty(ie est
le genre dioscorée.
llloMriiflaa, s. f. diotkou-riasa. Hist .Vue. Dios-
curies; fêtes grecques en l'honneur des Dioscu-
res; elh's ressemblaient aux orgies de Racchus.
DtoseiiroH , s. m. pi. dioslunt-ross. Dioscures; nom
sous lequel on désignait Castor et Tollux qui pas-
saient |iour lils de Jupiter el de Leda. Us avaient
le pouvoir de prolonger la vie des hommes el(ui
leur immolait des agneaux blancs ; le» femmes
juraient ¡lar (lastor et les hommes par l'idlux.
Itiowenr, v. n. diotsiar. S'attribuer la divinité;
se faire Dieu.
ltioit4TÍllo, lio, s. m. dim.de Dios.
UluntTiIlH , Km. s. f. dim. de Diosa.
UiONCN, s in. pi. dio-ssess. Myth. Dieux; divinités
adorées |»ar les payens. Se div i.-aicni en dieux
du ciel, de la terre, de la mer et des enfers. Ce
terme entre dans un grand nombre de jiénplira-
ses, pour exprimer individuellement telle ou te-
lle divinité. /i7 ijefe de los dioses. Jiijiiter; le maî-
tre des cieiix, Jupiter. La madre de los dioses,
Cibeles; la mère des Dieux, Cybele. *.'/ dios de
las artes, Apulo, le Dieu des arts, Apollon. Kl
dios de los combales, il/aríe.ledieu des combats.
Mars. El dios de (ieido. de Citera, el amor, le
dieu de Guide de Cythére, lamour. Iil dios de
la medicina, Esculapio; le dieu de la médecine,
Esculape. || Fig. Dioses mortales, dioses de la
tierra, dieux mortels, dieux de la tene, les hom-
mes |>uissanls el riches. =rA"i <iiV)S de losgrandes
es la fortuna, la fortune est la déesse des grands.
Il L'sted es un Dios; vous êtes un Dieu, exprès
sion par laquelle on témoigne à une personne la
satisfaction qu'on éprouve de sa conduite.
DIoKiia. s. f. dio-ssia. Entom. Diosie; genre dMn-
setles lépidoptères nocturnes renfermant des
insectes d'un noir luisant avec un reflet vcrl; ils
habitent les montagnes élevées de l'Europe.
Diosina, s. m. dios-ma. Bot. Diosme , genre de
plantes rutacées , renfermant des arbrisseaux
originaires du cap, dont les fleurs blanches ou
lougêatrcs exhalent im parfum pénétrant.
DiófüiitenN, s. f. p\. dios-mêas. Bol. Diosmées; fa-
mille de rutacées donl le type esl le genre dios-
lue.
Diowniina, s. f. diosmi-na. Chim. Diosmine; subs-
tance ainère qui paraît être leprincipe actif d'une
espèce de diosme.
Wióspilo, s, m. f/io«-;H'/o. Entom. Diospile, gen-
re d'hémiptères icbncumoniens qui a pour type
le diospile nigricorne, fort petit iusecle qui se
trouve en ï'rance.
■>in.>ii>irca«i, S. f. pi. diospi-rêas. Bot. Diospyries;
famille de plantes ébénacées, qui a pour type le
genre diospyre.
uiùspiro, s. m. (iiospi-ro. Bot. Diospyre; sorte
de plaqueminicr.
DioKpoliMo, s. m. diospoli'sso. Entom. Diospolis;
genre dhémiptères fulgoriens, donl le type est
le diospolis alongé.
Diota, s.f. dio-ta. .\nl. grec. Dicta, vaseàdeux an-
ses pour conserver le vin.
uiodü. s. m. fíi'o-íiss. Bol. Diotis; genre d'hélian-
ihacées, dont la seule espèce, couverte d'un voi-
le blanc, croît dans lemilieu et l'Ouest de l'Euro-
pe, el sur les rivages de la mer.
Diotónea, f. f dioto-nêa. Bot. Diolhonée; genre
de plantes orchidacées, fondé pour un plante
épiphyle découverte au Pérou.
DIP
— 171 —
DIV
lHó.vido, s. m. dià'.-sido. Entoin. üioxyde; genre
cMnspcles hyménoptères, propre â l'Etiropc mé-
ridionale.
Iiipcriúntcaw, s. f. dipêrian-tcass. Bot. Wipérian-
lhéi<s; tribu iiumbrciisc lic jjlanlPS dicotylédones;
p;ir opp')';ilion au\ monopénunthées qui n'on
ipi'iin caiiie sans corolle.
Di|K>talo, la. adj. dipé-talo. Bol. Dipétale; qui a
doux pétales.
DipirnniiiloiU'ciioiIro, «Ira. adj. dépira-mido dé-
liité-ilro. Mmér. Déiiyramidodéraèilre; qui pré-
senle deux pyiamides de douze facns.
»l|>ireno, S. m. dipiré-no. Bol. Wipyrène; genre
de plantos veibéiiacées fondé pour un sons-ar-
brisseau découvert dans les andes du Chili.
Ulplro, s. m. liipi-ro. Miner. Dipyre ; substanre en
petits prismes, se rapprochant beaucoup de la
Wonierite. Le dipyre est fusible avec bou-
ilioniienient.
iiipii-ico.cn.adj. dipi-ñko. Ret. anl. Dipyrrhiquc;
l>ipd de vers composé de quatre brèves et de deux
pyrrhiques.
uipluoo, s. m. diplâ-ko. Bot. ¿>iplaque; genre de
scrofulariacécs, fondé pour des plantes suffritu-
i|ueuses, originaires de la Californie, et très-es-
timées dans nos jardins à cause de leurs fleurs
Jaunes et rouges.
Ulplncro, s. ni. dipla-kro. Bot, Diplaere; (jenrede
l'Ianlcs sraniinées, fondé pour des plantes à li-
ges couchées et leuillées qui croissent à Ceyian,
et aux mollusiiues, eic.
niplaiidro, s. m. diplnn-drn. Bol. Diplandre;
genre de plantes i'ondi> pour un arbuste pubes-
ccnl ranuMix. qui croît au Mexique.
Dípláiitero, s. m, f/í'/j/aíi-fí'io. Bot. Diplanlhére;
genre de scrofulariacécs, formé pour un arbre
peu élevé, à belles fleurs jaunes, de la Nouvelle-
Hollande tropicale.
Wipliintiüiitiiii, s. f. diplanttdia-nn. Phys. Di-
plantidienne; sorte de lunnetc ou longue-vue,
dms laquelle nu objet produit deux images qui,
parlant du champ de la lunette, s'avancent rapi-
dement, l'un vers l'autre, se confondent ensem-
ble, puis se répondent.
BIplurentt , s. f. diplnr¿-na. Bot. Diplarrhène,
genre d'iridacées formé sur une herbe glabre,
vivace, découverte dans l'île de Dieinen.
DIpIttMlii.s. f. dipla-sxifi. Bot. Diplasie; genre de
plai\lescypéracéc<. qui a pour type la diplasie
aloîde, herbe de la Guiane.
DiplanlHHnto, s. m. diplassias-mo. ñni. Gr. Di-
plasiame; duplication, nom par lequel ou désig-
nait diverses évolutions de la tactique grecque,
qui avaient pourbui d'augmenter l'espace qu'oc-
cupait la ligne (le bataille. Il Méd. Diplasiasme;
duplication d'une membrane.
DIpIntiM, s. m. dijila-liss. Kntom. Diplaiys, gen-
re d'insectes colé(q)lères, ayant pour tyjiele dipla
tys marrocéphalc, insecte trouvé sous les ècor-
ces de l'arbre.
Dlplitcl'jn,s. m. f/i/)f«zion.!Enlom.Diplazion; gen-
re de polypodiacées , qui a pour type le dipla-
zion arborescent, fougère subtropicale.
Diplectro , s. m. dipléli-im. Kntom. Dipleclron;
genre de névroptércs; dont le type est le diplec-
lron à taches jaunes, originaire de l'Angle-
terre.
»lpl«'r:o, s. m- dIpU-rin. l'cilyp. Diplérion: genre
de zoophyles fossiles qui dilIVieiit des millépo-
res par des fossettes, et par des pores entre-
mêlés.
Dlpluccralia; s. f. diplozéfa-lia. Terat. Diplocé -
phalie; monstruosité qui présente deux tètes «ur
un même corps.
DIplocenIra. s. f. t/i/)íoz¿H-/r<7. Bot. Diplocen-
tre; genre d'orchidacées ((ui a pour type ladi-
plocenlre recourbée, plante épipbyie et caules-
cenle del'Inde.
DIplocopo, s- m. d¡ploiío-po. Chir. Diplocope,
couteau pour la section de la cornée transia-
rente.
Diploderino^ s. m. m. diplodér-mo. Bot. Diplo-
dernic; genre de champignons gastéromycètes
([ui a pour type le diploderme tubéreux, indigè-
ne de l'Furope australe. •
niplndia. s. f. iliplo-dia. Bot. Diplodie; geni'e de
champignons pyronémycètes, qui croissent sur
le bois mort ou les feuilles.
niplôdieo, s. m. diplo-ili\io. Ilelm. Diplodique;
genre voisin des douves, qui a pourtjpe un pe-
tit ver trouvé dans le triton.
U:plodo, s. m. diplo-do. Entom. Diplode; genre
(I héiîiip'eres qui a pour type le diplode brési
lien.
Diplodon, s. m. dipl'idon. Bot. Diplodon; genre
de tythrariacées , formé pour des plantes herba-
cées on des sous-arbri;soau\, qui croissent au
Brésil
nipiodoiite, s. m. (/(/»/o(/o»i-<t;. Arancbn. Diplo-
doiite; genre de trachéennes ayant pourtjpcla
(liplodonte scapulaire . qui vit en soiiété sur la
\ase humide.
i>ii>î«f. s. m. diplo-v. .\n3t. Diploé; sorte de tis-
su cellul<»tix qui se trouve entre les d( ux tables
des os plats, et spécialement de ceux du crâne.
Diploédrico . ca. ni\]. diploi—drilio. Miner. Di-
ploédrique; qui a la forme d'un diploedrc.
Diploedro, S. m. diploé-dni. Miner. Diploedrc;
forme cristalline produite par la combinaison de
deux rhomboèdres.
Di|)looiniiMlria. s. {.diplnpinié-driti. Miner. Diplo-
hémiédrie; étal d'un cristal qui offre une héiiie-
drie double, mais d'une inclinaison inégale ei
sans parallélisme,
Diplormiédrlco. ea. ad']. diploéiniá-driLu. Mtnér .
Diplohémiedrique; qui appartient à l'élat de di
plohémiédrie.
Dipiofrarto, s, m, diplofr<t',-to. Bol. Uiplophrac-
te; genre de tiliacées, formé pour un arbre de
lîle de Java,
Diplosvastria, s. f, rfi/>/"y(i.t-tn'a, l'erap. Diplo-
gastrie; monstruosité caractérisée par deux tro-
ncs implantés sur le même bassin.
DiplosiMti*'*!'*, s. m. (/i/)ío;;-'te-ncsíi5s. Anal, I)i-
plogcncse; monstruosité caractérisée parla réu-
nion de deux ou plusieurs germes.
Diplósoiin, s. m. r/i/)/ii(/-/ii'Mo. Bot. Uiplogène;
genre de mehistomacées, qui a pour type un ar-
brisseau parasite à Heurs blanches de Mada-
gascar.
ulplw((ioNo . s. m. diploglo-xso. Erpet. Diplogos-
se, genre de scicoïdiens dont le principale ca-
ractère est d'avoir la langue écliancree
DlpIoKiiaio . s. m. dii'lu<iiiii-t<i. \'.u{o\n. Uiplog
nnihe ; genre de coléoptères penlamercr. , <|ui a
pour type li ¿éplogalh'' sénégalien . inscdc ne-
DI F
17-2 —
DIP
tu reiiH'iil iiciir. i
Ui[iloico, rn. oilj. iliiilo-iLu. Aiiut. L)i|il<ii«|ue; {(ui !
a rn|i¡)i)ii aii (ii|ilii('-.
UiploléiirnN,s. r. y>\. dipliilé-niass.liKl. Diplolc-
iK'cs: fíiinillc (le plnntcs, qui a pour lype le gnii-
ic (lililolóiic.
uiplolóiic». í\i\j.tliiil()lc-tiéo. Rol. Diplolèné; qui
irssciiil)lc il un <li|)I(il('nr.
liipli.lriio . s. m. diploli'-nn. ]^^>\. l>i('lolùnp ; ^cii-
II' tic (lii)i iiK'fs. ayjiiil jtour lypc un arbrisseau
<li' la SüU\("llr-Jli)llaii(lc.
i>i|tlonia , s- ni- dijilo-nui. Diplonip; noingénéri-
<1'"" par it'(iu»'l 011 (Icsifíiir les litrrs, lellres-|)a-
Irnlcs prÍN il^'t;<'s, donations, bulles ponlilicalrs,
attrs nivaux ou iaiphiaux, i-hartes i\e (ouli>es-
|Mcc, pourvu qu'-elles soient un ppu aiiciriiiirs.
li iJiplonir; acte , Vitro ilélivrc par un corps , tinc
facultó, une socií'lc littéraire, ctcáji (lui qu'elle
s'aprópo. pour constater la dignité ou le ilej^re
eonleré au récipiendaire.
l»i|»Ionmoi« , s. r. í/i/í/onu/./ía Polit. Diplomatie;
sciences des relations extérieures des peuples et
des fîouvernenienis. et dans un sens plus déter-
miné, science des néfjociations. On pourrait à
juste titre ap{)eler la diplomatie. l'art de se trom-
per les ftouvernements les uns les autres, ou
mieux encore, l'art de mystifier les peu¡)les par
les pnuTernements, lesfiuels s'entendent a mer-
veille sur le double objet de prolonger à tout prix
leur domination , et d'opposer toute sorte d'en-
traves à la réalisation des réformes politiques et
sociales réclamées par l'état de fa civilisation,
surtout dans les états constitutionnrls de l'Eu-
rcpe. I Fig. Diplomatie, adresse, ruse, astuce,
duplicité.
ItipInniúUcn, s. f. í/)/)/oTO«-íi7,rt. Diplomatique:
science qui s'occupe de l'étude des documents
écrits qui ont été expédiés d'une manière solen
nelle et acccimpafínés d'une déclaration formel-
le, pour éliihlir et constnier des droits et des
faits politiques, privés, civils ou canoniques,
et pour en laisser une preuve autlientique à la
postérité.
Miploiütitirninente, adv. diplomaiikanién-tf.
Diplomatiquement ; d'une manière diplomatique,
conformément aux règles de la diplomatie. || Fig.
ííiplt matiquemeni ; avec adresse, avec ruse,
astucieusement , et aussi avec mauvaise foi.
Uiiplr.iiiñtEco, ra. adj. (liplonia-tHo. Diplomati-
que: qui appartient , qui a rapport à la diploma-
tie. Il Cuerpo diplomático; corps diplomatique;
les ambassadeurs, ministres plénipotentiaires,
chargés d'afl'aires étrangères, qui résident au-
près d'une puissance. | Fig. Lenguafic ¡lijiloinn-
tico ; langage diplomatique, langage équivoque.
Il Diplomatique ; signifie quelques fois ; qui ap-
pa. lient à la diplomatique.
liiploiiiâiico, rn. s. dipIomn-tiVo. Diplomate;
felui ou celle (on a vu aussi des femmes-diplo-
mates^ qui s'occupe de diplomatie . qui est ver-
sé dans la diplomatie, j Diplomate; signifie spé-
(ialement agents des relations de peuple à peu-
ple, de gouvernement à gouvernement. Il Echarla
de diplomático : faire de la diplomatie ; s'entre-
mettre pour traiter une affaire difficile, qui divise
deux ou plusieurs personnes; affecter une adres-
se, une gravité , une réserve hors de propos.
Piploiiu'i-i^a , s. f diploméri-ssa. Bot. Diplome-
rise; jicnrc d'orchidacées qui a pour lype une
plante liuinble, à tige nue, originaire de l'Inde.
Uiplunlxo. s. [n. di(>louik-io. Kutoiii. Dijil'inyx;
genre d-licniipteres, qui a pour tjfpc le diploiiyx
rustique . des Indes orientales.
UiplùnoiiK», ma. adj. dijilo-itonw. Ilist. nat. Di-
|iloiionu' ; q\ii obéit en même temps à deux lois.
Ulplopiipo, s. m. di¡dopn-po. Hot. Diplo|)appe;
gciii e de composces astéroïdées, qui a pour type
un arbrisseau originaire du Cup.
Uiplopi-llu, s. lu. di]dii¡i¿'l.lo. Kot. Diplopelte;
;.'cnre ilc sapindacces (|ui a pour tvpe un sous-ar-
bii^M'iiii a Hcuis di(ii(|ui's: lilaiicbes, bleues uu
roses , de la Nouvelle-llollaiide.
Uiplopc>ri<l('i*ÍH, s. m. di¡ih>i)hi-déTÍMS. Kchin.
Diploperidéris ; genre de /oopbites ccliiiioder-
mes , de la famille des liolotliurides.
Dlplopc>rlf>t«imi'nM. s. f. pi. diplopéri$to-méats-
\Uú. l'aniille de mousses.
■tiploporlMtoiiico . en. adj. diplojtiristo-mén.
IJot. Diplopénstouié; épitbèle donnéea des mous-
ses dont l'orifice de l'urne est garni de dents
en dehors et de cils en dedans.
Diploplii . s. f. d¡¡tlo-]iia. Pathol. Diplopie; trou-
ble delà vue daiisleipiel deux sensations disti-
nctes sont produites par le même objet , en sorte
c|iie cet objet paraît double.
DiptùpAito. s. m. (lifdo-podo. Ulyriap. Diplopode;
épithèle donnée anx niTria¡)odps (|ui ont deu\
paires i e pattes à la plupart de leurs anneaux.
DiplópfwInN . s. m. pi. (lii>\o'po<loxs. Diplopijdes;
sous-classe de myriapodes.
Dlplopouoit , s. m. diplopoffon. B(»t. Diplopogon;
genre de graminées formé sur une bcrbe de la
Nouvelle-Hollande , dont les chaumes son ga-
sonnants et garnis de feuilles citacées.
niploptt'i-Kn, s. f. f/í'yí/opííírjk-sa. Bot. Diplop-
léryxe; genre de malpighiacécs formé pour une
liane de la Guiane.
Diplúplero, va, adj. diplop-téro. Hist. nat. Di-
ploptère; quia les ailes doubles. | s. m. Entom.
Diploptère; goiire d'hyménoptères dont les ailes
supérieures sont doubléeslongitndinalement , et
dont le corps est glabre, noir et fauve.
Diplof|iiiioii, s. m. (liploViluu. Bot. Diplochiton;
genre de mélaslomatées, renfermant de petits
arbres ou arbrisseaux dicbotomcs, qui croissent
dans l'Amérique tropicale.
niploriiio, s. m. diplori-nv. Entom. Diplorhin;
genre d'bémipibères qui a pour type le diplo-
rhin fourchu , insecte de Java.
Diplosantéreo. oa. odj. diplossanté-réo. Bot.
Diplosantbèré; qui a les fleurs doubles.
Diplo»>nn<érf Ou , s. m. pi. diplossanté-réoss.
Bot. Di|ilosanthérés; classe de plantes renfer-
mant celles qui ont des étamines en nombre dou-
ble de celui des divisions de la corolle.
Diplosporo, s. m. (/i'yj/os-7)oro. Bot. Diplospore;
genre de rubiacées formé pour un arbrisseau de
la Chine.
Diploititríia , s. f. diplosté-fia. Bot. Diplostéphie;
genre de composées renfermant des arbres vi-
vaces ou des arbrisseaux qui croissent en Amé-
rique. ;
Dipló»>teeo. s. m. diplos-tégo. Bot. Diplostègc-
genre de mélastomacées, formé sur un arbrist
seau du Brésil , à tiges cylindriques et velues, e
grandes fleurs d'un beau rose.
Í)IP
— 173 —
DU»
Wiltlófltomo , s. m. diplos-lomo. Helin. Diplos-
lome; genre île dislomcs ou douves, dont les es-
pèces se troiivenl dans les yeux de plusieurs
poissons.
uiplotá\l<la, s. f. iUplola'sida. ÎJol, Diplota-
vide; -enrede crucifères, formé pour des plantes
herbacées qui croissent dans IMùii ope médiane.
lM|>lwtáxl(lu!4, S. f. pl. (liidotah-sidnss. liiilom.
I)ipl.)ia\ides: famille d'insectes qui a pour tjpc
le genre diplotaxis.
■liploiu\i(!o, «Ja. adj. Jiplotak-sido. Enlom.
Diplotaxide; qui rcs-emble à un diplotaxis.
uiplo<á»Í!«, s. f. diidotah-siss. Entom. Diplotaxis;
"enrede coléoptères, pentainère-., ayant pour
Type le diplotaxis triste, insecte biun-marron de j
la Nouvelie-U'dliuide. |
i»iplút<-iii«» . s. m. í/;/>ío-<émo. Bol. Diplctlième; ^
genre de |);ilinées formé pour un palmier du Urè- !
sil, dont les drupes smii comestibles.
Uipl»(ri<|nin, s. f. diplotri-kin. liot. Diplotri-
cliie; genre de rivulavièes, fondé sur une algue
de 1 Adriatiiiue. |
Uiplotriso, s. m. dipliitrik-so. Bd. Diplothrix; ]
genre de composées, formé pour des arbrisseaux 1
du ■Vlexique.
Uipiotrópix, s. m. dijdotro-piss. Bot. Di(dotro-
pis; genre de papilionacées établi pour un arbre
à feuilles glabres du Brésil.
UipIóniH, s. m. diplok-siss. Entom. Diploxis; |
genre d'hémiptères, qui a pour type le diploxis
sénégalien.
wlplo.xooii, s. m. dijdossonn. Ileim. Diplosoon;
genre de petits helminthes, voisins des douves,
et (lui sniit composes de deux individus réunis
l'un a l'autre pur leur bord externe.
DipneúiiioiiaN, S. f. pl. tlipnéou-monass. Ilist.
nat. Dipneumones uu dipneumonées; groupe
d'araiiéïdes, comprenant celles <jui n'ont que
deux sacs pulmonaires.
Dipiiei'iiiioiio, ii<i. adj. dipninu-tunna. Hisl. nat.
Dipneumone, qui a les poumons doubles.
Uipiióeo, ea. adj. dipno-éo. Erpét. Dipnoc; qui a
deux (toumons.
UipMÚi-oH, s. m. pl. dipno-éoss. Erpét. Dipnoés;
division de la classe des amphibiens, compre-
nant ceux qui respirent par des branchies et des
poumons en même temps.
Dipo . s. m. di-po. Mamm. Dipus; nom scienti-
fique des gerboises.
Uipwtlia. s. f. dipo-dia. Gramm. Dipodie; dans la
poésie ancienne, mode de scander et de mesurer
le vers, en prenant deux pieds à la fois. || C'était
aussi une dame particulière de Sparte.
Oipoilio. s. m. dipo-dio. Bol. Dipodion ; genre
d'orchidacées formé pour des plantes épigées,
nphylles, à fleurs élégantes, qui croissent dans
la Nouvelle-Hollande.
Pipodo. <la. adj. di-podo. Ilist. nat. Dipodc; qui
est à deux memlires.
Dip«il«>M, s. m. pl. di^podoss. Ilist. nat. Dipodes;
famille de sauriens ou pseudo sauriens (jui n'ont
que les deux membres postérieurs, soit com-
plets, soit m rudiments.
l»ipuiluinÍM, s. m. dipodo-miss. Mamm. Dipodo-
m\s; genre de rongeurs dont les traits exté-
iieuis rappellent ii>vn des gerboises, et qui pro-
siennemeiit du Mexi(ine.
uipwide, adj. dipu-idô. .Mamm. />ipoide; qui res-
semble a un dipus ou à une gerboise.
uipóidoM , s. m. pl. dipo-idéss. Mamm. Di(oïdes:
famille de rongeurs qui a pour type le genre
dipus.
Uipoliculitit'dúnoo, iiea. adj. dijinli otinédo-
n (). Bot. Dipolycotynédoné ; qui a deux cotylé-
dons multilides.
Ilipunilio, s. in. dipon-dio. Uépondius ; poids de
deux livres, monnaie de deux as.
l>ipurolK-áii(|iiio, «iiiia. adj. diporobian- io.
Zool. Diporobranche; dont les branchies s'ou-
vrent a 1-exterieiir par deux trous, un de chaque
côté.
nipo<-wbrán<|iiI»M. s. m. pl. iUporobrruikiots.
Zool. Diporobraiit lies; famille d'ichtyoderes su-
ceurs.
nlpoMÏM, s. f. dipo-ssiss. Bot. Diposis; genre d'a-
piacées. formé sur une herbe vivacc, acaule,
glabre, des environs de Buenos- \yres.
D'pi-opo, s. m. dipro-po Entom. Diprope; genre
de coléoptères, qui a pour type le diprope lali-
C(dle dw Brésil.
Itipi-o.xopn. pw. adj. diprosso-po. Ilist. nat. Di-
prosope; épiihèle donnée à des poissons qui ont
les deux yeux d'un seul côté.
UÍpNáci>a.«<, s. f. pl. dlpsa-iéass. Bot. Dipsacées;
famille de plante» herbacées qui a pour type le
genre dipsacus.
Uipsiáeeo. coa. adj. dipsa-zéo. Bol.Dipsacé; qui
ressemble au dipsacus.
Dipi«ut^o,s. m. (/i>sa-/io.' But. Dipsacus; genre
de grandes plantesherbacées. vulgairement car-
dères, herbes ou chardons à bonnetiers, dont
l'une des espèces, le dipsacus des foulons, entre
dans la grande culture pour les besoins de l'in-
dustrie des laines.
DipMi'ctor, s. m. dipsBhtor. Dipsecteur; instru-
ment qui sert sur mer à mesurer la dépression
de l'horizon.
Dip.xéiieo, ca. adj. dipsé-liho. Med. /^ipsélique;
qui provoque la soif.
DipMoniaiiia, S. f. dipsomani-a. Med. Dipsoma-
nie, delire avec soif.
Diptoracaiito. s. m. dipiérhan-to. Bot. Diptéra-
cnnlhe; genre d'acanthacées; formé pour des
plantes rampantes, velues, qui croissent dans
l'Inde.
Dipterijiefa. v, . {. dip(crl(]-hia. Bot- Diptengie;
genre de crucifères, formé pour une petite plan-
te herbacée (¡ui croît dans r.Vr.ibie.
Dipt.'i'itfios, adj. et s. m. pl.(/i/'ic' f?-/'ío.'íí. Ichl-
hyol. Diptérygieiis; famille de poissons com-
prenant ceux qui n'ont i\ue deux nageoires.
Dlpt(-i'l\. s. m. d>plé-rik.is. Bot. Diplérix; genre
de p.ipilionacées, qui a pour type le diptérix odo-
riférant del'Amériiiue tropi.alc.
Diptcro, ra. adj. dip-ftio. .Vrchit. Diptère, se dit
d'un editiie inii a deux ailes ou deux ratifiées
de colonnes de chaque coté, ¡i Entom. Diptère;
(jui a deux ailes.
uiptcrorai'po. S. m. diplérol.ar-po.'Qo\. Dipléro-
cnrpe; genre fondé pour de grands arbres rési-
neux de l'Asie tropicale.
Ulptorooarpt'o.ea. adj. diptérh(ir-piJo. Bot. />ip-
térocarpe: qui ressemble à un dipte-ocarpe. ||
Di><('ri)C(ir/)p<is, S. f. pl. diplerocarpees, famille
de plantes dicotylédoiues, qui o pour type U
genre diplérocarpe.
DIQ
ITV —
Dm
■»ipl«>r»?omA. s. 1". (liiitérol.o-tnti. Uol. Dipléro-
«•oine; genre dr romiio'-ées, formé pour une pc-
lilc pliiiile annuelle à fleurs jaunes, tlec<»u\er(e
en l'eise.
l»i|i(ci-ol»siii, s. f. (¡iplrrolng-liia. Kntuu). I)i|»-
leriilojiie liaile îles insertes diptères.
DI|t(<>i-<tiósiro, cii.a(lj.(/i/íí(í;«-/oí/-/ii/ií). Knldiu.
I>i|ilei(il():;i(pie; (|ni a rapport a la <lipleroloj:ic.
UI|ili-i-ólos(o , s. m. (lipliTulti'ii). Diplérulojiue;
naliiraüMe qui se livre spéeialemenl a l'étude
des iiiseclci. d.ptèrcs.
U'pticii, s. f. et »i|i(iro. s. m. diptt-kn. Dipti-
que; re^iisire ou l'on eonservait les nomsdcsma-
gistrals, ele. V. lUpiiras.
UipilcaN.s. f. pi. <li¡).til,ass. Anl.rom. /Jiptvqups;
registre public ou l'on iiiscrivail les noms des
consuls et des magistrats , cl qui était formé
de plusieurs tablettes qu'on re|»li it les unes sur
les autres. || Hisi. reiii;. />iplvque,, livretoii l'on
portait lesnomsdesevèipies et lies morts. || l»einl.
l)ipt\(iuos; tableaux lu bas-ii!iefs roeouveris
par (leuï voléis don la sii¡ iarc intérieure est éga-
lomeiit peinte ouscultée.
nipionsur. V. a. (liptnufiar. (iramm. Unir deux
voyelles pour en former une seu!c syllabe.
Diptuiiso, s. m. <///)ío»-í/o. l'.rinMn. /iipblonguc;
syllabe composée deux sons différents cl simul-
tanés.
Ulpiitnclon, s. f. dipoutmion. /réputation ; en -
voi de députes, de (luelques personnes choisies
d'une coinpagiiiej ou d'un corps, vers un prince
ou une assemblée, pour traiter en leur nom on
pour suivre (iui'l(]uesaff.iires. | /Réputation; réu-
nion, corps de députés, |1 Polit. />rputation: en-
voi des députes à la chambre ou auv cliamlircs
électives. || /Jépulalion; réunion de plusieurs
commisaires char^'és de porter à un représentant
de l'autorité des felicitiilions , des réclamations
ou des remontrances. || Diputación (¡eneral del
reino; ancienne assemblée des dépu'iés du roy-
niinie. || Affaire dont un député est chargé.
»ipiitatlo, s. m.dipula-do. Député; envoyé d'un
Corps; constitué, d'un souverain, d'une provin-
ce, etc. pour traiter d une affaire. il Polit. Dé-
puté; représentant d'une nation. ;i Cámara, es-
lamento ó ri))i(jreso de dl¡iulados; chambre des
députés. Il Diputado à cortes; iiéputé auv cortés,
représentant de la nation, il Diputado a cortes ó
del reino; député d'une ville auv anciennes
cortés.
uipiitiKlo, da. adj. et part. pass. de diputar. Dé-
• pu lé. p.
Diputar, Y. a. dipoutar. Députer, envoyer avec
la qualité, le til re, la commission, le manciat de dé-
puté, cmoyeren dépulation. il /destiner pour un
emploi ([uelconque.
Dipiitarf^c V. pron. dipoutar-sé. Se députer ; cire
envoyé en dépulation.
niqHo,s. m.i/i-/,t!. Hydraul./)igue;mnssifde pier-
res, de terre, de charpente , de fascina^ics, des-
tine a contenir les eaux et à les soutenir à une
hauteur délerminie pour les canaux, les badins,
les étangs, les retenues de moulin, ou encore,
ayant pour objet de défendre les rives des fleuves,
de la mer, de mettre une partie du territoire à
l'abri des hautes maéres et des débordements, ¡j
Fig. Digue; frein, obstacle, barrière. !| Romper
ó sallar les diquus, rompre les digues. |' Mar,
Hassin; enceinte de maçonnerie h> rmeliquement
fermée par des portes solides ou par des vannes,
et servant d'abri contre les accidents de la mer
et l'ell'et (b s vents aux liAtiments (ju'on veut te-
nir a Ibil . paice (|ue leur conslruclion trop fine
aurait a soulfrir de l'échoUHge pendant le reflux
ou 1. lin. ment, rpii casse qiiel(|uefois le navire.
l»t<|<icrlllo, s. m. dim. de IHijue.
Ui(|ii<*a. s. f. di-kán. |{ot. Dichœn; genre d'orchi-
dées, et.ibli pour des |>lantes herbacées de l'A-
mei ique tropicale.
ni<|iii>iárci-(>, s. m. dii¿la-7.éro. l',; loin. Dichéla-
cere; genre de dipléies qui a pou. tvpe le di-
cliélacére immaculé, insecte de grande taille, ha-
bitant le Brésil.
Dlqiirlácne:>, s. m. dilicla\i-néii . fí<^\ . Dichelac-
née, genre de graminées établi pnur un gazon
d'environ deux métrés d'hauteur, croissant dans
l'île de Norfolk, et dont chaque fleur repose sur
un pédicelie barbu.
Uiqurlo, s. m. ililié-lo Knlom. Dichèlc, genre do
coléoptères peiitameres, renfermant des insec-
tes de petite taille propres à l'Amérique.
Dl(|iirU-Mtl:tiin . iiii. adj. dihéli'slia-no. Dichéles-
tien. qui ressemble au dichéleste.
■rlftut'!e.*<il:iiio!«, s. m. pi. Dichcleiiiená, famille
des crustacés sifonoslomes, qui a por type le
genre dichéleste.
Dlqurlina. s. f. f/t'(f/(-r)(i. Bol. Dit helynie; genre
de mousses pleurocar|)es , (jui vivent dans les
eaux courantes des ruisseaux et des fleuves.
UÍ(|ii<'lip!NÚpo<lo , da. Sn\\. diliélipsíi-podo. Zool.
Dicliéli|isopodes5 qui a les pattes longues, ro-
bustes, et à doigts distincts.
Itiqiic!¡r><^ópodo«« , S. m. pi. di';ál¡pso-podoss.
Ornith. Dichélipsopdes ; tamillc li'oiscauxde
l'ordre des paralimncptércs.
niquelo. , s. m. dihé.-lo. Enlom. Dicbèle; genre de
coKopleres peiitameres, reiifermaiil des insec-
tes lie petite taille propres i\ l'Amérique.
Dic|ii(>loiii<i . s. m. di éln-nio. Enlom. /Jichélo-
nyx; j;eiire de coléoptères pentamères , quia
pour type le dichùlonyx verdiltre du Canada.
Di(|HC'lupMo , s. m. diliélop-so. Entom /iichélops;
genre d'hémynoptères qui a pour type le diché-
lops moucheté, dont les lobes latéraux de la tète
finissent en pointe aiguë
Diqu(-) , s. m. di-liéi. Dickey; sorte de cabriolet
placé derrière une voilure de voyage pour les
domestiques.
Dlquin . S. f. di-kia. Bol. Dychie; genre de plan-
tes broMu'üacées.
DiqHÍIo,la. adj. di-hilo. Zool. Dichile ; qui adeux
1 pinces on deux sabots. Cet adjectif est synonyme
I de Bisulce.
I Diquito. S. m. di-'Jlo. Bol. Dif \ùle ; genre de pa-
I pilionacées qui a pour type le dichile lebbé-
kioïde, arbrisseau du Cap.
liiquiioM. s. m. pi. di-i.iloss. Zool. Dichiles; fa-
mille de mammifères comprenant ceux qui ont
les pieds garnis de deux sabots.
Dir , V. a. V. Decir.
Dirafía , s. f. dirn-fia. Entom. Diraphie; genre
; d'insectes hémiptères sauteurs, dont la seule
j espèce connue a été trouvée aux environs de Var-
sovie.
oirra, S. m. dir-ka. Bol. Dirca; genre de daphna-
' cées; quia pour type le dirca des marais, ar-
DIU
— 175
DIU
brisseau du nord de l'Ainéri que.
Ulrcra, s. f. diné-a. Enlom. Diicéc; genre de co-
léoptères , ayant pour type la dircée décolirc,
lrou\CM! en Allemairne.
Dirección. S. f. dirék-iion. /Jinction; lijíiie sui-
vant laquelle un corps se meut. || l)irecii<in; teii- '
denceá se porter >ers un point df^'terniiné. || Di- ^
rection; position dans iaqui-lle se trouvent les ob-
jets, l'un par rii|,porl à |-autie. |i Fi^'. Dirertion; i
gouverne, guide, administration iJ-une chose.
i| Fig. Direction: nom quei)urtenl c> rtaim-s ad-
ministrations publiques ou particulières. | IJi-
rcction : em|tloi , titre d'un directeur. || Direc- '
lion; action de conduire , de diriger quelqu'un.
Il -Islron. Dirección de un plnnetn; direction
d'une planète; mouvement que les planètes dé-
crivent au tour du soleil d'occident en orient. ||
Mecan. /J/iea fie direcciOM ; ligne de direction,
ligne qui passe par le centre de la terre et par
le centre de gravité d"un corps. || l'hys Direc-
ción del imán \ direction de l'aimant; ligne nord
cl sud dans laquelle se place toujours, à la va-
riation près, une aiguille aimontée, librement
suspendue.
Directa . s. f. diréh'tn. Féeod. Directe; seigneu-
rie de laquelle relevait immédiatement un fief
ou un héritage possédé en roture, en consé- j
quence et en reconnaissance de laquelle les
droits de quints el de lods en vente étaient dus
à celui qui avait la directe , en cas que l'héri- '
tage quien relevait fut vendu.
Uircclanioiite, adv.i/îrt;/£fu»?iéfi-fé. Directament,
en ligne recte. | Directement; sans tergiverser
Il Directement ; d'une manière immédiate, sans
iulermédiairo. j Fig. Directamente uixicslo ; Di-
rectement, tout à fait opposé. | Cieom. Lineas
directamente opuestas ; lignes directement op-
posées; celles qui Tout partie d'une même ligne
droite.
Uirecturiuiio . S. m. diréktaria-no. Directarien;
nom qu'on donna autrefois à Rome aux voleurs
qui s'introduisaient dans lesmaisonspour y com-
mettre des larcins.
Directe, adv. latin. f/ir^'.-i('. Dircclement , s'em-
ploie ordinairement dans cetre locution. Directe
ni indirecte; directement, ni indirectement.
Directivo, va. adj. diréhti-rn. Qui dirige ou qui
peut diriger.
Directo, tn. adj. dirêL-tv. Directe , qui est droit
sans détour, ji Direct; qui se fuit en ligne droite.
Fig. Direct . qui a lieu, qui se fait par intermé-
diaire immédiat. || .\stron. Direct; sedil du mou-
vement d'un astre (joi parait S'exécuter d'occi-
dent en orient, en suivant les signes du zodia-
que. Il Señor directo; seigneur direct.
Director, s. m. diréhtor, /directeur; celui qui di-
rige, qui administre. || Directeur; nom donne à
ceux qui sont proposes à la dirertion, au ma-
niement, à la conduite des aiïaires d'une com-
compagnie établie pour le eommercc ou la linan-
ce. Il Directeur ; celui (|ui préside dans certaines
compagnies, il Directeur ; ollitier chargé d'uiu'
direction dans les arsenaux ou ports mililaires. ||
Director de conciencia , director de conscience,
ou simplement directeur; ecclésiastique qui a
soin de la conscience de quelqu^un , confesseur,
il S'emploie dans toutes les acceptions du mot
français. || Chirur. Director; sonde cannelée.
dont on se sert pour diriger le bisluri dans le*
opèrtions chirurgicales.
Directorudo, S. m. diré'.tora-do. Ilist. Direclo-
rat ; foutions de director el la durée^de ses fonc-
tions.
Directorial, adj. diréltorial. Direclororial ; qui
appartient au directoire. || Directorial ; pani-an
du directoire. S'emploie substantivement dans
ce sens.
Vireciorio, ria. adj. dirékto-rio. Oui dirige,- qui
est (iropre à diriger.
Directorio, s. m. f7ire/,fo-río. Direc' oiré, com-
mission chargée d'une direction publique. |! Di-
rectoire; livre, é.rit.etc, qui contient les rè-
gles de conduite. || />irecforio ejecutivo; diree-
toire exéf ulif, ou absolument directoire ; insti-
tution crée, établie, et organisée sous la conven-
tion par la constitution pour exercer le pouvoir
evecutif, supi.rimméele 10 .Noveinhre 17il9. par
l'elabli-sement d'un gouvernement consulaire
Il Directoire ; nom des conseils sujiérieurs d'ad-
ministration . qui furent crées en France dans
chanclo département par la consliluante.
Direetrix , s, f. diréluriïz. Geom. /,'ireclrice:
ligne le long de laquelle on fait couler une au-
tre ligne ou une surface, dans la génération
d'une surface plane on dun solide.
Dii'ia, S' f. di-ria. Bot. Diria; genre de plante':
thymélées.
Diri$;aiigo, s. m. diriqaon-go. Ornilh. Dirigaug-
oiseau delà Nouvelle-Galles méridionale qu'où
nomme aussi grimpereau, parce qu'il a l'habi-
tude de grimper sur les arbres.
Dirigido, da. part. pass. de Dirirjir. Dirigé, e
Dirigir, V. a. dlrig hir. Diriger: guider . con-
duire, faire prendre une direction. || Fig. Di-
riger; dans le sens de faire prendre une direc-
tion = Diriger ; porter tourner vers. I, Diriger;
admnisirer, gouverner. | Diriger; conduire les
travaux d'une bâtisse, etc. || Diriger; parlant de
la conscience. Il diriger; en parlant d'un ou-
vrage littéraire. |¡ Adresser; envoyer. || A&tron.
Chercher l'arc de l'équaleur compris entre deux
points déterminés du ciel. || Diri;iir la conver-
saviou ó la ¡dativa à ai<juno; adresserlaparule a
quelqu'un. | Dirigir là proa à; dresser la proue
vers.
Dirijtirse. v. prun. J/rî7/-/ur-i('. Aller; S'adres-
ser, avoir recours, aller, trouver.
Dirimente, part. prés, de /^iriHiiV. || adj. Diri-
nient ; qui rend nul . que empèclie un mariage.
Dirimido . da. part. pass. de Dirimir. V. re mol.
Dirimir, v. n. dirimir. Diviser, désunir, sépa-
rer, détacher, empêcher. || Terminer un diffé-
rent- || Délivrer, alFraiichir. || Dirimir el matri-
monio : rompre un mariage , le déclarer nul.
DIrineo, ca. adj, ,/irifin-Ao. Dirhynque; quia
deux a¡)pendices céphaliques. garnis de cro-
chets.
DirincoN. s. m. pi dirinn-koss. Annél. Dirhyn-
qiies; tribu de la famille des subannélidaires.
Dirodcro. s. m. dirodf-ro. Fiilom. /ivrodère;
genre d'iiiscc-ics hémiptères.
Diromlioi-drlco, ca. adj. diromboé-dri o. Di-
rhomhoedriqne; sedil descombinaisonsdu svs-
tenie rhomboedrique de Mohs , d'où résultent
deux rhomboèdres pareils unis ensemble.
Dirote, s. m. diro-té. Kntom. «in.ie ; f^unre de
DIS
— 170 —
DIS
inli'oplèrcs (le Java.
l»irri<liucion , S. f. (lirridiaiion. Thys. 7)irri(lia-
lioii; expansion de la liunièrc qui ómane d'un
cor|)s. Il l'if,'. /)inadiiUi(in : se dit des <l('volitions
de 1-Anit: een^idercc euniuie les lumières de la
vie.
Dirrriiido, «la. part. poss. de dirruir. V. ce mol.
Dirruir, v.a. inus. V. Arruiniir . Destruir.
Uíni». s. f. J¡-ssfj. Itol. /iisa; urnre de plantes or-
eliidèes , comprenant di\ luiit espèces à feuilles
simples, tontes uri^;inaires du cap de Uonnc-
Ks|>eranee.
l>¡NHii«lrn. s. I". ilis.sau-(hn. Ilot, üisandre; fçenre
(le pliiiites du l.e\ant.
UÍN(tiio»(»»ia. s. f. ilisxa¡ut¡in¡j-hin. l'athol. I)y-
sanofio^lie ; difrH ultè d-expiMtoration.
nÎNiiiitoro, ri», adj. diss(ni!f-!(). (jm appartient
au dimanche. V, Uomimiurro.
Disanto , s. m. inus. dissan-to. /dimanche 5 jour
de i'ète. V. Doniinfin.
UisartritiM, s. f. dissnrtri-tiss. Va\\\o\. Dysar-
tlirite; jjoutte irréjíulierc.
nisiaspinto, trt. adj. disuspis-to. Erpet. Dysas-
piste; qui ira pas ou (jui n Ircs-peu de plaques
sur le corps.
DÍNa.»itÍHtu!4, s. m. pi. disaspis-tnss. Erpcl. Di-
saspisles; division du groupe des hémidialinas-
pistes, comprenant les serpents qui u"ont (ju'un
petit nombre de plaques sur le corps.
niNcantntlo, «la. part. pass. de Discantar. V. ce
mot.
Di.«CMiitar , v.a. diskantar. Chant t. || Compo-
ser , reciter des vers. || Gloser ; faire de longs
commentaires, parler beaucoup sur un sujet. ||
inus. Chanter en contre-j. oint ; faire le dessus
d'une partie.
UlMeaiit«>, s. m. diskan-té. Sorte de petite gui-
tare. V. Tiple. Il Concert de musique, et surtout
d'instruments à cordes.
Dicat»hro!<«<>. s f. dikatabni-ssis.t. Méd. Dyca-
tabrose; difficulté d-a valer les aliments.
»icnto|»oHU. s. f. dik(itiii)o-ssis$. Méd. Dycato-
poset difficulté d'avaler les liquides.
Di!«ccllo, s. m. íZ(.s'i¿-íío. Bot. Discélien; geiire
de mousses acrocarpes.
DiNCi'ptacion, s. f. diiéptmion. Disceptation;
controverse ; dispute sur quelque point de doc-
trine.
Di.^eepta«lo, da. part. pass. de Disceptar. V. ce
mot.
Di.sct'ptar, V. n. inus. f/isz(j/)iar. Disputer sur
quelque matière . la discuter.
Ui^iccrnedor , S. m. inus. V. Hiscernidor.
fiiUccrner , V. a. inus, V. Discernir.
ulsciM-uIdo, da. part, pass, de Discernir. Dis-
cerné , e.
Disceriiidor, S. m. disiérnidor. Celui qui dis-
cerne.
Discerniente, partprés. inns. de Discernir. Dis-
cernant; qui discerne.
Discernimiento, s. m. diszérnimién-to. Discer-
nement ; action de distinguer, distinction , ju-
gement , bon sens , qualité de l'esprit qni ap-
pertjoit les différences qui distinguent une chose
d'une autre et les classe suivant leur valeur ré-
ciproque.
Disceruik-, V. a. di.<izernir. Discerner; distinguer,
découvrir, voir distinctement sans confusion. ||
Discerner; reconnaître, découvrir, distinguer
avec l'ii'il de l'intelligence- || Discerner ; faire
la distinction de ne pas confondre. || Trat. Nom-
mer juridiquement.
DincernirMe, v. pron. díízc'rfitr-«¿. Se discerner;
être discerné, découvert, distingué.
ninreMlon, s. f. disTi'.siiinu. Ilist. anc. Disression;
maniere de faire connaître le vn-u du sénat ro-
main , en s'agroupant autour de celui dont on
ado|itnit l'avis.
ItlNrirolo. la. adj. disri-holo. Bot. Disfirole; se dit
d'un cli.iinpignon qui croît ^ur la tranche ào^
troncs des pommiers coiqtés. || i)i(la( t. Discicol-
le; (jui a le cou ou le thorax en foriin; de disque.
DiMeifero, ra. disii-fi'ro. Bot. Di->cifère; qui por-
te un disque.
DlMriiloro , ra. adj. disiÀ-flur». Bot. Disciilorc;
(]iii a les foli(des de son involucre réunies en un
disque subarrondi et snblobé,
DUciforine. adj. disi.ifor-iné. Disciforme^ qui est
l>lat et orbiculaire, en f<jrme de disque.
Dl.xri((ino. na. adj. disiig-lii-no. Brit. Discigvne;
qui a l'ovaire implanté sur un dis(|ue.
Diseinesia , s. f. dis/.in'^-ssid. .Méd. Dyscinésie;
dilliciillé d'exécuter les mouvements volontaires.
DÎMri|ilina. S. s. dis/.ipli-nn. Discipline; instruc-
tion qui se transmet. | Discipline ; études, arts
ou sciences que l'on étudie. I| fMscipline ; édu-
cation. Il Discipline; institution , direction, con-
duite. I Discipline; règlement, ordre, lois qui ré-
gissent certains corps, certains ordres, et aux-
t|ucls tous ceux qui en font parti? sont obligés
de se ciinformer. | Disciplina; observation de ces
lois. Il Discipline; observation de toutes les règles
qui nous imposent des devoirs moraux. | Disci-
jdinn ech,siástica '. discipline de l'Eglise; l'en-
semble des constitutions apostoliques et des di-
vers règlements établis par les papes et les con-
ciles pour la police extérieure et le gouverne-
ment de ce grand corps. || Disciplina militar;
discipline militaire; ensemble des règles prescri-
vant au soldat l'obéissance aux ordres, et exi-
geant des afiîciers la poursuite des infractions
qui violent ces ordres. || Discipline; fouet de cor-
delettes ou de petites chaînes dont se servent
des dévots, et surtout des religieux, pour se
mortifier ou pour chiUier ceux qui sont sous leur
conduite. Il Discipline; châtiment qu'on impose
aux religieux, coups de discipline.
Dii^riplinable, adj. disriplina-blé. Disciplinable;
capable d'être discipliné.
Disciplinadamente , adv. disziplinadamén-té.
Avec disciplme.
DÍ!«ciplinado . da. adj. et part. pass. du v. disci-
plinar. Il adj. Bot. Jaspé, en parlant des fleurs,
et surtout des œillets bariolés.
Disciplinante , adj. disziplinnn-té. Disciplinant;
qui établit, produit la discipline. | s. m. Flagel-
lants; fanatique qui se nagclle en public à la
suite des processions. | Disciplinante de luz;
Boh. Criminel mis au pilotis. || Disciplinante de
penca : Boh. Criminel fouetté en public par la
, main du bourreau.
Disciplinar, y . a. disziplinar. Discipliner ; ré-
1 gler. Il Discipliner; instruire, former. || Discipli-
ner ; soumettre à la discipline. || Discipliner;
I donner la discipline.
Disciplinarlo, rl«. adj. disTÍpUna-rio. Discipli-
DIS
— 177
DIS
«aire; qui coiicorne la discipline. Ij s. m. llist.
«celés. Disciplinaire; nom sous lequel les angli-
cans désijinèrcnl longtemps les membres de l'é-
glise preshylériennc.
DIselpIiiiarMe, v. pron. disiipUnnr-sé. Discipli-
ner: soumcUre soi-môme à la discipline. !] Être
discipliné. I! Se discipliner wutucllemenl. || Se
donner la discipline.
DUcipulado , S. m. diszipoula-do. Nombre , as-
semblée d-écoliers. Il Étal d'écolier. 1 Instruc-
tion, éducation, enseignement.
Oircipiilar, adj. diiiipoular. Qui appartient aux
écoliers. ,
BlMcipiil* , In. s. di.<n.i-poulo. Ecolier , écolière;
qui apprend d'un maître. i| Elève ; celui , celle
qu'on instruit en quelque science. !| Élève; on le
dit aussi d'un homme qui est formé de la main
d'un autre, qui s'allacbe à lui en prônant ses
instructions et suivant ses exemples: et particu-
lièrement de celui qui étudie l'art du dessin
sous un maître. Il Disciple; celui qui apprend
d'un autre quelque science ou quelque art libé-
ral. || Disciple; se dit de celui (jui, après avoir
puisé dans les instructions d'un maître, ou dans
SCS ouvrages, des o|)inions , une doctrine parti-
culière, un système différent de tous les autres
systèmes, y adhère , s'y attache préférablement
À tout autre. Dans ce sens disciple ne suppose
pas absolument qu'on aîl pris des leçons du
maître; on peut être disciple d'un maître qu'on
n'a jamais vu. Ainsi l'on dit: discípulo de Jesu-
cristo , de Rousseau; disciple de Jésus-Christ,
disciple de Rousseau.
Diaco, s. m. dis-iio. .Vnt. grec. Disque ; espèce de
palet que les athlètes lançaient au loin pour fai-
re paraître leur force ou leur adresse. || Disque;
nom qu'on donne à tout corps cylindrique à base
circulaire très-large, relativement à sa hauteur.
Il Disque; corps apparent du soleil, de la lune.
Il Disque ; sorte de bouclier rond qu'on appen-
dail dans les temples en l'honneur du héros. |j
Bot. Disque; centre d'une fleur radiée. | Métall.
Disque; plaque. || Optiq. Disque; grandeur d'un
verre, d'un champ. || Relig. Disque; dans l'Égli-
se grecque, grande pathène sur laquelle on met
le pain consacré .
Di«cèbolo, adj. disho-bolo. Hist. anc Discobole;
se disait de l'athlète qui faisait profession de
l'exercice du disque, et en disputait le prix dans
les jeux olympiques. S'emploie aussi substanti-
vement. Il Ichthyol. Discolobe; qui a les naget)i-
res ventrales réunies sous la gorge en un disque
arrondi.
OlHróboloN. s. m. pi. disko-holoss. Ichlhyol. Dis-
coboles; famille de poissons subrachiens. ( Fa-
mille de sternoplérygiens. || Famille de máiacop-
térygicns.
Dlscocliuacio, cia. adj. dis' oiima-rio. Bot. Dis-
cocymaiien ; qui est pourvu d'une membrane \
proligéno. i
DÎMcocimarioM , s. m. pi. díí'.ozúnn-zíoíJ. Bot. 1
Discocymaticns; tribu de la famille des lichens,
à membrane proligène. I
Dluroitlul, a.li. disko-idnl. Didact. Discoidal; qui !
a de lu ressemblance avec un disque. |
Dii«roid4>, adj. dis o-idé. llist. nal. Discoïde; qui î
a la forme d'un disque, qui ressemble à un dis-
que, li Bol. Discoïde; qui a deux faces aplaties pa- '
ÏOMO V
rálleles , avec une épaisseur notable et un boid
circulaire obtus. | Conchyl. Discoïde; on |p «la
des coquilles dont les tours des spires sont en-
j roulés verlicalenient. Il Zool. Discoïde; s-upplâ-
I que aux animaux qui offrent un disque coloré
j au milieu d'un fond d'une autre teinte. || Discoï-
dc^ qui est applati et presque orbiculaire.
DÍHcoidoH , s. m. pi. (/ii'.o-ïi/eii. Discoïdes; fa-
¡ mille de la cohorte des hyménothalames, et or-
I dre de la classe des cœnothalames, comprenait
I les lichens (jui ont leurs apothecies en forme de
ecutelles entourées d'un rebord produit par |/i
I fronde.
Divcoideo, dea. adj. disho-idéo. Did.ict. Discoï-
de; qui est aplati et arrondi en maniere de dis-
que. Il Bot. Discoide, s'est dit des synaiithérées,
i dont la calathide, m radiée, ni radiatiforme, est
j petite, déprimée ou plamuscule au somiiiel . et
composée de Heurs courtes, droites, parallèles,
entassées.
DÎMCoido-radiado , aàj. disliL-'idoradin-do. Bot.
Discuïdo-iadié ; calificaVion de la calathide de*
synanlhérées , quand il y a deux couronnes,
l'une extérieure radiante, l'autre intérieure ir-
radiante.
Dineoleto , s. m. diskolé-to. Entom. Dyscolète;
genre d'hyménoptères, qui a pour type le dyco-
lète lancifère d'Angleterre.
Discolia, s. f. disko-lia. Méd. Dyscholie ; dépra-
vation de la bile.
Díscolo, la. adj. dis-holo. Indocile, mutin, tur-
bulent, remuant, difficile à contenir dans le de-
voir. I Méd. Dyscole; se dit d'une persimne avec
laquelle il est difficile de vivre, à cause de sa
mauvaise humeur. | Dvicole ; celui qui s'écarte
d'une opinion reçue.
Díscolo, s. m. £Îii-/<oIo. Entom. Dyscole: genre
de coléoptères pcntamères, qui a pour type le du-
liche memnonien d'Amérique.
Dincolor, adj. diskolor. Didact. Discolore ; qui a
deux couleurs . qui est de deux couleurs, ¡i Bot.
Discolore; se dit de tout organe plane, sur tout
des feuilles, dont les deux faces ne sont pas da
la même couleur.
Diivcoloro, ra.V. D\scoIor.
Diflcoiifornie, adj. diskonfor-mé. DifTércni, non
con fur me.
DlHoonrormidad, S. f. diskouformidadd. Dif-
férente, défaut de conformité.
DiNcontliiiiurion, S. f. diskontinouazion. Dis-
continuation; interruption, cessation pour un
temps.
Discontinuado, da. adj. et part, pass- de dis-
continuar.
Discontinuar, V. a. disk^intinnuar . Disconli-
tinucr: interrompre, en parlant de choses qu'on
a commencées.
DlHcontinuarMc, v. pron. Se discontinuer; être
dis' ontinué.
Discontinuo, ua. adj. dishonti-nouo. Discontinu
qui n'est pas continu, interrompu. || Miner. Dis-
ciuiliiiu; se dit, dans la momendature minéral<<-
gique de Haiiy, d'une variété dont le signe esl
composé d'exposants formant une progression A
laquelle il manque un terme pour qu'elle soit
Continue.
DlNconvenloncia, S. f. diskonv'rién-iiu. Dis-
cDiivennnce; disproportion, inégalité. diîTérenci'.
Í-2
DIS
— 178 —
DIS
Il Dcsaccüid,diircrente d'opinion.
DÍMCOiivenirnte, adj. dislionvénién-lé. Dis-
ton vcnoltlr; (|ui ne convienl pas, qui est en
(IcsacTdrd.
»ÍNcaii«cnir,, v. a. diskonvénir. v. n. Discon-
venir; ne pas ronvenir en fail d'opinion, ne |»as
s''airoidcr , dilTi'it-r, (Hre en dé«<arrord. || N'élre
pas proportionné, n'<Hrepaspn rappoit.
UlMouitl<ló|>tviiow. s. n». pi. (lisUiiiii(l<ip-ténoii.
Ornilti. l)\,-iupi(l"pl(iii-s; r.iniilii- d-oi-<cau\ de
l'ordre des InilipUres, dont les ailes onl à peu-
près la l'orme d'nn sabre.
ninoóiiuro, s. ni. ilis'.o-porn. l'olyp. Discopore;
genre de polypiers élubli entre les tnlinlipore>,
les eellépores ct les nn>lros.
Dif>«M'>rl»itoN, s. m. pi. di'skor-bHoxs. l'oss. Dis-
«orhiies; fossiles qu'on avait appelés d abord plii-
inilides.
DiMc-uviJuisciii, s. f. diskordan-iin. Disi'ordan-
re; fuite d'arcord. | li^. /discordance; désac-
cord, contrariété, diversité, opposition, diffé-
rence.
Diso<ki-«!aii(e, adj. d i akor dan-lé . Discordant; qui
n'est poiiil d'accord , qui chante lanx , qui
manque ilbarnioiiie . qm produit un effet ¡icu
aurcublc à beil par le défaut d'iiarmoiiie. ||
V\'r,. Wisconlanl; se ilil do toutes les dioses
«}ui ne s'accordent point ensemble. || tïéol. Es-
trnlifiracion discordante t, stralilicalion dis-
iordanie, celle dont le système est formé de
plusieurs couches qui ont une inclinaison diffé-
rente.
D:»ii'oi*tlaiiza, s. f. iniis. Discordance. V. Discor-
dancia,
UlNcoi-tlad ), part- pass. de discordar.
Iíl.«>coi'<lar, V. n. disknrdar. Mus. Discorder; être
discordant, j l)istor4ler; (Mrc en Jiscord, en dés-
accord, ne pas s'entendre sur tel ou tel point;
différer, être contraire, n'avoir pointderapporl.
niMcordf, adj. diskor-dé. 7)iscordant; qui n'est
point d'accord, (|ui manque d'harmonie, qui ne
s'accorde point avec une autre chose.
DistNirdid, S' f. dis' or dia. Discorde; division des
cœurs, opposition de siinliments. j />iscorde;
dissension, division entre deux ou plusieurs per-
sonnes. Il Myth. Discorde; déesse fabuleuse ima-
ginée par les poètes p lur présider aux dissen-
sions, et représentée avec des yeux liàves, le vi-
sage pAle, les lèvres livides, la bouche teinte de
sang, les yeux louches et larmoyants, les dents
d-airain et couvertes de rouille, une liqueur
pestilentielle lui découlant de la langue, coif-
fée de serpents, agitant d'une main tremblante
une torche ensanglantée, de l'autre une couleu-
vre. Il Fig. Manzana de la discordia; pomme
de discorde; sujet ou occasion de discorde ex-
pression figurée, tirée de la mythologie.
Di^cuKcis-A, va. dis!.oss()u-ro. Discosure; qui a la
queue déprimée et orbii ulaire à la base.
IPi.sri-nKia, s. f. diskra-ssia. iMédec. Dyscrasie;
mauvais temp.Mainent, altération des humeurs.
Di.iori'tNico, ca. adj. diskràs-siko. Wédec. Discra-
siqne; qui a les caractères de la discrasie.
Discreción, s. f. disk^'ïlon. Discrétion; qualité
de l'iime qui nous porte .i avoir de la modération,
de la réserve danslesdisroursol dans lesactions.
pour ne point bles.ser \(-< bienséances, jj Discré-
tion, modération, rciorvedans les actions et dans
les paroles. || Discrétion; habitude de garder le
silence. 1| Equivalents; discrétion, sagesse, pru-
dence, circonspection, jugement droit; vivacité
tinesse, promptitude d'esprit; plaisanterie iine,
saillie piquante. || A discrezion: à discrétion;
à volonté, autant (lu'on veut. || Darse ó rendirse
à ilisrrecion; se rendre à discrétion; se mettre à
la merci du vaiiii|ueur. 1| Edad de discraion;
Age de raison.
uincro rioiiitl, adj. disUrézional. Discrétionnai-
re; i|ni e>t ,'ibandonné à la discrétion d'une per-
sonne, mais dont elle ne doit user qu'avec mo-
déralioii, nvec jii^lici', avec sagesse.
UlimTcpaiifln, s. f. disUrépan-zia. Différence,
d(''-;ii iiiiil. ilÍ!tconvenance, diversité, dispropor-
tion, dcfiiiit de rapport, de conformité.
UirtpiciMiiitt', adj. Différent, qui n'est pas d'ac-
cord, (¡ni n'est pas conforme.
Uisci-cpiir, v. a. diskrépar. Différer, n'ùtre pas
conforme, ne pas S'accorder avec.
l»i.«t*r<-(aiii(Mite, adv. diskretamén-té. Discrète-
ment,- avec discrétion, prudence, sagesse, rete-
nue, réserve, modestie.
Dijici-oicar. V. a. </í.í/£r¿<áar. Faire le beau par-
leur, parler on badiner avec affectation.
Uisn-fliNliiio, ma. adj. sup.de discreto.
UiNcrct». ta. adj. diskré-lo. /'iscret; qui est cir-
conspect, avisé. Il Discret; judicieux, sage, retenu
dans ses paroles et dans ses actions, qui sait se
taire et parler à propos. || Discret; qui sait gar-
der un secret. || Spirituel, ingénieux, (in, qui a de
la vivacité dans la conversation. | Ingénieux, fin,
délicat, spirituel, en parlant d'une parole ou
d-uii écrit, il Discret, discrète; se dit des re-
ligieux et religieuses qui assistent au conseil du
supérieur ou de la supérieure. || Math. Cantidad
discreta; quantité discrète; s'est dit autrefois
d'une quantité composée de plusieurs parties
séparées les unes des autres, comme les nom-
bres. Il Proporción discreta; proportion discrète;
colle où le rapi)ort de deux quantités est le mê-
me que celui de deux autres quantités, quoi-
qu'il n-y ait pas le même rapport entre les qua-
tre membres.
UiMcrotoi-io , s. ni. diskréto-rio. Discrétoire;
lieu 0Í1 s'assemblent les pères discrets ou les
mères discrètes dans certaines communautés. ||
Discrétoire; assemblée des pères discrets ou des
des mères discrètes, dans laquelle on traitait
des alfaires de la communauté sous la présiden-
ee du supérieur ou de la supérieure.
uiscroya. s. f. diskro-ia. Médec. Dyscroïe; alte-
ración, de la couleur de la peau.
Disci-oiuiktioo, ca. adj. diskroma-tilo. Didact.
Dyschromatiquc; qui est d'une mauvaise couleur
qui altère la couleur.
Disoromo, s. m. diskro-mo. Entom. Dyschrome;
genre de coléoptères, qui a pour type le dyschro-
me opaque.
Bi.vciiipa . s. f. diskotd-pa. Excuse; raison pour
excuser ou s'excuser.
Ui.sciil|ial>lo. adj. dis'oulpa-blfi. Excusable.
U2sciii|»alilciiiputp , adv. diskoulpablémén'té.
D une manière excusable.
Di»ic(ilpaoiiiit. s. f. dislioulfazion. Disculpation:
l'action de disculper ou de se disculper.
niscHl|ia«laincMtv, adv. dis!:o>ilpadamén lé-
Dune manière excusable.
DIS
— 179
DIS
nÍMCiil|>»do, du. part. pas. de Disculpar, ot adj.
Disculpé, juslilié.
uiMciilpar, V. a. diskoulpar. Disculper, excuser,
juslilicr.
UiMculparse, v. pion. Se disculper, s'excuser, se
justilicr.
Uisciirriciite. part. prés, de Discurrir, inus. Qui
discourt.
uiHcurrimiento, s. m. inus Discours, raisonne-
ment.
Uisrurrir, v. n. (/íí/.owrriV. Courir ça et là, par-
courir diliérents lieux. || Discourir ; parler
avec imagination sur quelciue matière , rai-
sonner , disserter. || v. a. Inventer, trouver
découvrir. Il Déduire, inférer , tirer des consé-
quences. Il ¿Quien tal discurriera'^ ¿Qui Ij croi-
rait.
DÍKour«(ante, part. près, de Discursur, Qui dis-
court.
i»ÍMcurHÍilo, s. m. dim. de Discurso. Petit dis-
cours.
uisciirslNta, S. m. dishoursiss-ta. Discoureur;
firand [larleur.
UÍNciiríiivo, va. adj. eishoursi-io. Discursif, qui
lire une proposition d'une autre par le raisonne-
ment, qui emploie le raisonnement et les rcj;les
de la dialectique. || Pensif, rêveur, plongé dans
la méditation.
DL«tcurHo, s. m. dishnur-so. Discours en général
tout ce qui part de la faculté de la parole. |i Dis-
cours; expression de la pensée par dismots par-
lés. Se dit également de l'expression de la i)en-
sée par l'écriture. || Discours; raisonnement. |
il Discours, conservation, entretien. || Discours:
vaines paroles, propostenus en l'air. |1 Discours;
raison, faculté de raisonner. || Discours; assem-
blage de phrases et de rai>oiiemenis réunis et
disposés suivant les régies de l-art, dans le des- ]
sein de produire une impression qiieconqne sur '
le cœur ou sur l'esprit de ceux qui ccoulent. ¡j 1
Discours; traité oratoire, en prose ou en vers.
Discii.oiioii , s. f. dislioussion. Discussion; action i
de discuter, d'épurer une niiitiére do louîrscelles
qni peuvent lui être étrangères, pour Ja presen- '
ter nette et dégagée de toutes les diliicultés qui |
l'embrouillent. | Discusión; examen exact et dé- i
taillé, i Discussion; opinions contrairessoulcii-
iies de part et dautre par le raisonnement. ¡|
Discussion; contestation, débat, dispule.
DiNciiltiblc , adj. </iskoiMí-f>í(!. Débattablc, liti-
gieux, contestable, discutable.
OiMciititlo, (In. part.pass.de Dííciíter. et adj.
Distille.
DiMrudtlor , a. adj, dishouiidor. Discutteur; qui
aime à discuter.
niHcvtir , \. a. dis' outir. Discuter; épurer une
matière de toutes celles qui pi-uvenl lui être
étrangères, pour la présenter nette et dégagée de
toutes celles qui l'enibnuiillenl , examiner soig-
neusement et en détail en parlant d'un point de
littérature , de science, d'un article d'intérêt ou
tle toute autre eliose sujette à discussion. ^|
Kmetlre des opinions contraires soutenues de
part et d'autre |iar le raisonnement.
uiMiIjicrla , s. t. (/ÎA(ia-/triu. Alèdec. Dysdacryc;
altération des larmes.
Uisdcro. s. m. í/í.s-íít'ro. F.ntom. Dysdère ; genre
d'araneidesqui a pour type le dysdère eivllam.
assez commun dans toute la Fiance, l'Espa&iu-
et l'Egypte. '
Difiderco, s. m. disdér-lo. Entom. Dysderque;
genre d'hémiptères, qui a pour type le lygéedè
Kiienig.
DiNdiaiiiiMon , s. m. inus. ditdiapassuH. |>is>
diapason; double octave.
niMocarioii , s. f. V. Disección.
lilMccadw, a. part. piss. de Disecar.
UiHorndur.u. adj. disse .ador. Dissecteur; celui
qui disse(iue des plantes, il Aiiat. V. Disecl'tr.
Disecante, adj. dissé'.an-té. Dissécanl ; se dit
d'un mode de dilatation morbide. Aneurisma
í/iiecaníe; anéviisine dissécant, qui se déve-
loppe, non pas directement de dedans en dehors
mais sous l'influence d'une inliltration sanguine
successive , qui a séjiaré la tuiuque moyenne de
la tunique extérieure.
Bl«ecnnte, part. prés, de D/secar. Disséquant.
DiMooar, V. a. diss kar. Disséquer; couper , di-
viser les dilférentes parties d'un corps pour en
connaître la structure.
itlHccciou, s. f. disséizion. Disection ; action de
disséquer, opération par laquelle on divise ei
met à découvert les différentes parties d'un
corps organisé pour eu connaître la structure,
pour reconnaître les causes et le siège des mala-
dies, et pour constater 1-existencc de certains
délits , comme dans le cas d'empoisonnement.
Il Dissection ; état d'un corps disséqué , et le
corps disséqué lui même. \\ Dissection: art ou
collection de préceptes enseignant à mettre en
évidence les organes ou parties d'organes qu'on
veut étudier.
Disécea, s. f. dissû-zéa. Dysécée ; faiblesse ou
perle de l'ouïe.
Disector, s. m. i/isse/ifor. Disecteur ; celui qui
dissèque un cadavre,
Disecriiiia, S. Í. disse ri-ssia. Medec. Dysécri-
se ; excrétion difficile.
njseimiH.s. m. i/ix.çt^i-/?ii,iî.Entoin.Di-elmis; gen-
re d'insectes infusoires técamouadiens, qui a
pour type le diselmis vert.
Ulsciun, s. f. dissé-ma. Bot. Disemme; genre de
plantes passifloracées , formé pour quelques es-
pèces d'arbrisseaux de l'Auslralasie.
Diseiiiinatioii, s. f. dissminaiion. IJol. Dissé-
mination ; semis naturel par la chute spoiiianee
des graines parvenues à leur maturité. \\ Fig.
Dissémination, diffusion, dispersion.
DlNcniiiindo , adj. et |arl. pass. de IMseminar.
IM.seiiiiuui- . v. a. disséinimir. Bot. Disséminer;
semer . répandre (.a et la. Képandre par des
écrits, disséminer des erreurs.
DUcHNlon, s. f. dissi-nsion. Dissension; dis-
corde, querelle suscitée par la diversité des
sentiments, des intérêts. ii Dissension; motif ou
cause de discorde.
DÎNeiiNo , s. m. Dissentiment; opposition de sen-
timent, d'avis.
DlMeiiteria. s. f. disséntêri-a. Médec. Dyssente-
rie; iiillnmiiialion des intestins et des entrailles,
espèce de lliix de sang.
Disentérico , ca, disscnté-riko. Dissentériquc;
(|ui coiieerne la dyssenteric.
DlMeutldo , part. pass. de Disentir.
DiMrniiinlrnto. S. m. i/isst'nf imÙMi-fo. Dissen-
liiuciil; i.ppeiition dcscntimcnt. dilli'rcncc d'o-
m^
— 180 —
DIS
piiiioii, l'oiitruiirt*. || L)Í!«»i'iiliiii«-nl; mus du
( oiisciiiir à une cliose.
Dlx'iiiir, V. n. di$s"nlir. Disscnlir; ditTéror de
sciilinu'iit , d'dpiniun. || Dissciilir; refuser de
consiiilir.
nUciiwdo, dn. ad], et part. f)as<t .de Ihteñnr.
iiÍMfiiti<ior , s. m. (lisshjnadur. Deseiiialeur; ce-
lui (|(ii dessine.
DiMeñar , v. a. dissefittar. Dessiner. V. Dibujar.
(¡ Tracer un plîiii, t'itirele premier trnil.
DIhpho, s. m. ilissé-tjno. Drssin; art de dessiner.
Il V. Dibujo. Il Dessin; représenlation d"<d>j(ls
naturels ou arlilitiels, faite au rrnyon. a» pin-
ceau, h la |iluine, etc. i| Dessin, delincaliim.
«anUiir des fifrures d'un tableau. |i Dessin,
plan , profil d'un biUiinent, d'iiti ouvrage d'ar-
tliiteeture, || Fi}<. l'einlure; dt-scriplion laite de
vive voix ou par órril. V. Pintura. Il inus. V.
\iosi(]ni().'\ Los celos son un diseño d ri infier-
no: le jalousie est une im.t^e de l'enfer.
niMépnl». Im. adj. dissé-palo.\io\. Dissépale; qui
est muni de deux si'pales.
lIlMepiilotico , en. adj. dissi'poitlo-tiko. Médec.
Dysépulotiíjue; qui se cicatrise dilTuilcmenl.
nlMfqiito. s. ni di.ssé-liio. Krpét. Dysécliie; fa-
mill.- de serpents de l'ordre des aspislcs. qui
ont à la fois des dents ordinaires ci des crochets
à venin.
Dlnor. s. f dissérr. Mylh. Scand. Diser; nom de
plusieurs déesses des anciens Golhs, qui con-
duis lienf les âmes au palais d'Odin.
uiMpreto!*. s. m. \>\. disâré-(oss. Orniih. Dysé-
rètes; famille de l'ordre des halicolynibes, com-
prenant des oiseaux qui nagent sur l'eau avec
des moisnons d'ailes.
nlNt'i'tnfioii , s. f. dissi-rtazton. Dissertation:
examen alleiiiif et détaillé de vive voix ou par
écrit d'une question, etc. || Dissertation;examen
auquel on soumet un ouvra^îe litléraue pour
eclaircir les faits, l'obscurité du texte, les dates
incertaines, etc.
niMerdido, part. pass. de Disei'tar.
Dlftrrtudar. ora. udj. Disscrtateur; celui qui
disserte.
niaertar, v. n. dissértar. Disserter; faire une
disscrla/ion, parler avec détail d'une matière
quelconque, en observant une certaine suite
dans ses raisomeinents. Il Disserter, discourir
sur
uli4crtisimo, Min. adj. sup. de Dùerio.
Di*«erto, la. adj. inus. dissér-ln. Disert: qui a
le discours facile, clair pur, élégant. |1 Disert;
qui est fait ou dit avec élégance et facilité.
Dlüeaia, s. f. V. Disérea.
UitiiTsirni». S. f. dissésté-ssia. Médec. Dysesthé-
sie; diminution de la sensibilité, difüculfc de
Si'htir.
Dif<rngla , S. f. disl'atj-hia. Médec. Dysphagie;
difticnllé d'avaler, inflammation de l'oesopbage.
DtNfnniu . s. f. inus. V. Disffimacion, infamias.
DUrtmiiicioii. s. f. disfamazion. Diffamation: ae-
tion de diffamer, de perdre de réputation ; dé-
traction.
niHfiiinndo, do. part. pass. de disfamar.
Dlsr»mudor, rB.adj. disfamadnr. Diffamateur;
celui , relie qui diffame, qui dénie, qui perd de
réputation ; détracteur; diffamant.
Plüfaiuaiuieuto . s. m. inus. V. Dispimacion,
infitiii'iU.
UiMrHiiiiir , V. a. disfamar. Diffamer; décrier,
perdre de réputation , déshonorer. || Décrier un*
marcbaiidise , etc.
■Nwramnritf , V. pron. disfamarse. Se diffamer.
se décrier , se perdre de réputation , soi-même
ou les uns les autres.
IMMfniiiMtorlo . rln. ad. disfamato-rio. Diffama-
luire : qui diffame. V. Infamatorio.
DlNÍnniln, s. f. inu~. V. Infamia.
Clwraiiln, s. f, dt*¡a-nia. Hot. Dysphanic; genre
de clieiiiipodées établi |)our une petite plante her-
bacée de la Nouvelle-Hollande.
Dlníuvor, s. m. disfaviir. Mépris , tort , désobîi-
geance. |i Défaveur , cessation de faveur , dis-
grAce.
Dlnf^rlco, S. m, dís/'é-rí'o. Disphérique ; genro
de cideoplères caravifjurs. originaire d'.\frique.
DlMÎoiiln , s. f. disfo-nia. Méd Dysphonie ; diiB-
culté de produire des sons; altération, affaiblis-
sement de la voix.
UlMforiiinclon, s. f. inus. disformaiion. Diffor-
mation; V. Deformidad.
niNrorinnd», «In.part. pass. de dis formar .
lilHÍornini-, v. a. inus. V. Deformar ^ afear.
Diftíomic, adj. disfor-mé. Difforme, qui n'a pas
la forme et les proportions naturelles. || Dif-
forme ; qui présente une forme générale, bizar-
re ; laid . hideux, ¡i Fort, grand , démesuré,
Jnorme , gigantesque. ¡1 V. Deforme.
DiNforincM, s. m. pi. í/ii/'or-m¿íí. Entom. Diffor-
mes; famille d'ormopiéres tomprenani ceux de
ces insectes qui se font remarquer par la bizar-
rerie de leurs formes.
Dlifrorniidad, s. f. \ . Deformidad. | Enormité,
grandeur excessive . démesurée.
nisforniislmo ,in. adj. sup. de dis forme.
DisfornioMo, ma. adj inus. diformo-sso. Difforme.
laid. V, i)is/brme , feo.
Di«<rrnpcioii , s. f. disfrakzion. Opt. Diffraction;
écart de la route dircte qu' éprouvent les ra-
yons lumineux dans leur inflexion. V. Difrac-
ción.,
nimtrax, S. m. disfraz. Déguisement ; action de
déguiser ou de se déguiser; travestissement. ||
Déguisement; habit de carnaval. || Déguisement;
état d'une personne déguisée. H Fig. Déguise-
ment ; fard, disimulation. artifice , voile, fausse
aparence ; artifice pour cachería vérité.
Dlatfrnzdo, da. adj. et par. pas. de disfrazar,
dans toutes ses acceptions
DiNÎrnuar , v. a. í/ií/'/vizar. Déguiser ; travestir
une personne, lui mettre d'autres vêtements que
ceux qu'elle porte habituellement, de manière
à ce quil soit dificile , sinon tout-à-fait impos-
sible, de la reconnaître. | Déguiser: contrefraire
la voix, l'écriture, etc. || Déguiser, adoucir par
des ménagements, des paroles, j Fig. Déguiser,
dissimuler , cacher, voiler, couvrir , altérer, don-
ner une autre couleur aux choses, en bonne et
mauvaise part.
DiNfrazarMe, v. pron. nisfraiar-sé. Se déguiser;
se travestir, se contrefaire, disimuler , feindre,
î.u propre et au figuré.
Uisfrcz , s. m. inus. V. Desprecio, denuesto.
/jlafnitnr, V. a. dúfrotitar. Jouir d'une chose, la
posséder, proffiler de quelque bénéfice, utilité»
avantage. I Jouir d'une femme. || v.n. Jouir;étrff.
DIS
— 181 —
Dl^
heureux, être content. || V. Gozar
Dlfifriite, s. m. . V. Goce, desfrute.
DiHxullA , s. f. disija-lia. MC'd. Dy»galie ; dépra-
vatiun dti lait.
DiaKPnc»!»- S f- disghiné-ssia.^\éà. Disygéné-
sie, fonction péniblo des orftanes (¡énitaux.
niHKfrllilc , adj. V. Digestible et di;erH)\e.
DUsciiHia, s. f. ,/ií(y/ttíou-5Jia. Méd. Disiçeutie;
di^pravatinn de poûl.
DiMtfImiiólidn. da. , adj. disiihimno-fido.ET[tél.
Disgyinnophidc , qui n'a que quelques écailles,
sur le corps.
DlMsiionùlldoM, S. ni. pi. disghimno-fidoss.VApét.
Dysfçvinnophidcs; section de l'ordre des slrepsi-
rliroics. compronani les serpents qui n'ont que
très- peu «l'ccailles sur le cor|>s.
UlMKlrlólldo!*, f. m. \)\. dis(jhirio-lido$s. Erpél,
Dysgyriophidcs : sert ion de l'ordre des stiepsi-
chroles, compreniint des serpents qui ne peu-
vent rouler leur coips qu-incomplèlcment.
DlHKrreiirloii , S. f. disijri'tjdt.iou. Didact. Dis-
grógütion; destruflioii de 1-éiat d'agrégation. !I
Optiq. Disgrégalion j dispersion des rayons de
la lumière, ii Disgrègation; action de fatiguer la
vue avec trop <l"éclal.
DlMxrcicado, da. adj. et part. pass. de disg>egar.
DÍHsrc»Mr. V. a. f/iif/céjnr. Disgrèger ; séparer,
dissiper. | Didact. lVis;:rcger ; réduire un corps
en particules , le broyer, le piler. | Opt.Disgre-
ger. disperser, en parlant de< rayons lumineux.
Il Disgré;:er la vue par trop d'érial.
DiiKrosHtlvtk . va. adt. disgréiiuti-vo. Disgréga-
tif ; qui a la vertu de disgréger . de séparer.
DlMgtiMtailaiHCiitp , adv. disgoustadantén-té.
Avec dégoût, avec déplaisir.
Dli>{("H*»di<iiiiio , adj. sup. de disgustado.
DiMKUHindo , du. adj. et part . pass. de disgustar,
DiHKHstAnte, part. près, de disgustar. Dégoû-
tant.
Diüjciixtnr . V. 8. f//íí70)iífar. Dégoûter ;.ôter le
goût ; faire perdre l'appétit. | Dégoûter ; inspi-
rer de la répugnance pour tel ou tel aliment en
particulier, || Fig. Dégoûter; donner du dégoût,
de l'aversion, de la répugnance, j Dégoûter;
donner de l'éloigiiement, de l'aversinn poirr une
personne ; faire qu'on ne trouve plus la person-
ne ni la chose à son gré.
DlNfciiHlarrtr . v. prou, disgousiar-sé. Se dégoû-
ter; prendre du dégoût. H Ronijire, se fùcher , se
brouiller.
OlMKuxtlIlo, s. m. dim. de Disgusto.
Di*KiiNt», s. m. disqnus-to. Dé;;oùt; manque ou
perte de goût ; altération du goût ; répugnance,
aversion pour le.> aliments. | Fig. Eloignemenl,
repúgname, dégnùt .aversion |K)ur une person-
ne ou pour une chose. || Fig. Dégoût ; déplaisir,
chagrin . mortification , déboire , tristesse de
l'ime rassasiée , desagrément. || Fig. Démêlé,
dispute . différend, il A disgusto ; adv. à regret,
à contre cœur , malgré.
DIoKiiotoMo, Ha adj. iiuis. Dégoûtant . désagréa-
ble au gnùl , insipide, li Fig. inus. Déplaisant,
dcsagrealile . fâcheux.
Dl.xItiToeárrpo. cea. adj. dissérngnr-zéo. Or-
iiilh. Dyshérodicn , qui ressemble plus ou moins
flii héron.
■InhrroKAfreoM, s. m. pi. Ornith. Dyshérodiens;
famille d'oisoanx comprenant ceux qui se rap-
prochent beaucoup du héron.
Dislalia, s. f. dissia-Ua. Médec. DysMalie ; alté-
ration de la salive.
DiHldi'ncla, S. f. dissidén-zia. Dissidence, seis-
sion , grave différence d'opinion.
UlHidvnte. adj. dissidéu-té. Dissident; qui
fait scission. | s. m. Dissident ; se dit de»
personnes dont les croyances s(mt différentes de
celles que professe léixlise nalionnle d-un pays.
S'appliijne plus particulièrement aux diverses
sectes religieuses qui différent de l'égli-e an-
glicane, suit sur des point- de doctrine, soit sur
des détails de discipline et de forme extérieure.
Il Los disidentes de l'ofonia : les luthériens et
les Grecs schismaiiijues de ce pays.
DlHidIo, s. m. <iííí«-fii". Kntom. Dysidir; genr»
de coléopferes pentamères, ayant pour type l'o-
masée morose, originaire de l" Amérique septen-
trionale.
Dl.oldo. s. m. dissi-do. Entom. Dyside ; genre Ho
coléoptères de la famille des serricornes . établi
sur un petit insecte du Brésil, le dysidc obs-
cur.
DUldlr, V. n. dissidir. L'action de faire dissiden-
ce . de se séparer.
Di-Hllâblco, ca. dissila-biko. Dissyllabique ; qui
concerne le dissyllabe.
DlMiiabo, adj. dissi-lnbo. Gramm. Dissyllabe; qui
est de deux syllabes. || s. m. Dissyllabe.
DlMinibAla. la. adj. dissim>ii-bulo. iiius. Dissem -
blable , différent , de nature et de propriétés
contraires.
DUinietrta, s. f. dissimétri-a. Didact. Dissymc-
trie; défaut de symétrie, comme lorsque les
cristaux dune substance minérale sont groupé*
en sens inverse.
DlHlniétrlro , ea. adj. dissimé- triko. Didact.
Dysvmétrique: qui manque de symétrie.
DlMinill, adj. dissi-mil. dissemblable; différent ,
inégal.
Disimilar, adj. dissimilar. Médec. Dissimilai-
re; qui n'est pas de même nature, genre ou
espèce.
Disimilitud, s. f. dissimilitoudd. Dissimilitude;
différence , dissemblance , variété. || Rliét. Dis-
simililu<le; lieu commun propre à la preuve et
aux passions, et qui sert à invoquer la différen-
ce qui existe entre deux ou plusieurs objets,
soit qu'on les compare ensemble dans leur étal
actuel, soit que l'on compare hetat présent d'un
seul objet avec l'état passé.
Diitiinulaeiofi. s. f. dissimnulaiion. Dissimula-
tion ; a. tion de dissimuler; déguisement , fein-
te. I Dissimulation; art . soin , habitude de dé-
rober, de cacher ses desseins, sa pensée, ses sen-
timents. Il Tolérance affectée , ou qui cache
quelque dessein.
DisiiuHladanM-n(<*, adv. dissimouladamén-tv .
Avec di.-simulation.
DiHiiiiuladiMiaio. ma. adj. sup. de Disimulado.
DiMimaladn. da. port. pas. de Disimular, || Adj.
Dissimule . lin . couvert , arlilicieux , sournois,
lardé, cauleb-ux. 1, Genio disimulado; esprit ca-
ché. Il A lo disimulado; en faisant semblant de
rien. Il /ffirpr lo disimulado; faire la sourde
I oreille , feindre d'ignorer , de ne pas entendre.
DÎNimulador, ora. adj. et S. Dissimulateur ; c-
lui qui dissimuU.
DIS
— 182 —
WS
l>ÍMÍiiiular, V. a. J[/issiniuíer; cacher par une con-
duite réservófí ce qu'on ne veut pas laisser aper-
cevoir ; feindre, d^'iiuiser. H liissimuler ; faire
sembliint de ne pas remarquer , de ne pas res-
sentir qiii'l(|iic chose. | />éf,'uiser; donner aux
dioses une autre apparence. || Tolérer, pcrmcl-
Ire, excuser. || I"i¡^. />orer,
DimimularNe, v. |»ron. Se dissimuler; se cacher
soi-même. i;tre caché.
DíníiiiiiIo, s. m. (lissimott-lo. /dissimulation ; ac-
tion de dissimuler, dé};uisemenl de sa pensée,
feinte, fard, réserve. || lîoh. Geôlier de prison.
ni«<iuiiMra, s. f. (lissinoti^ssin. Médec. /Mssynu-
sie; inapl ilude à exercer l'acte vénérien.
DÍMÍ|>jiliJo. a<lj. des 2 ^eur. dissipa-blé. Qui peut
se dissiper , facile á dissiper,
I>ÍMÍ|iarioii, s. f. dissipaiion. Dissipation; éva-
poration. déperdition insensible des parties d'uu
corps. I L»issipation ; action de dissiper; état de
celui qui mène une vie dissipée; épuisement,
déf^At ; folle dépense. || /dissipation; distracción
d'esprit ; ce quiojH're cette distraction.
UÍM¡|>i»iln, tlu. part, pas, de Disi/xtr. || adj. V. Di-
sipador. I /dissipé; adonné aux |)laisirs, aux
amusements. || /)issipc 5 peu capable d'applica-
tion.
DÍMÍ|tn4lor, ora. s. et adj. dissîpador. Dissipa-
teur, celui , celle qui dissipe son bien mal à pro-
pos ; prodijjuc.
DÍMÍ|»aiite, part. près, de Disipar. Dissipant.
DÍMÍ|>ar, V. a. dissipar. Dissiper ; épandre , épar-
piller , écarter. | Dissiper ; défaire, disperser. ||
/dissiper: détruire. | Dissiper: chasser, éloig-
ner, faire disparaître. || Dissiper ; faire cesser,
apaiser. | Dissiper; distraire. |1 Dissiper; consu-
mer , prodiguer.
ui*(i|iars(>, V. pron. dissipnr-sé. Se dissiper; s'é-
parpilhr , se disperser. || Se dissijter; s'évanouir
disparaître: au physique et au moral. | Se dis-
siper ; se distraire, prendre de la dissipation. ||
Etre dissipe , être ctiusumé, détruit.
ni.xipiila, s. f. V. Erisipela.
Ilisipiilailo, part. pas. de Disipiilarse.
Uisi|iiilar»«e, v. pron. dissipoular-sé. Prendre
une erésypéle. V. Krisiiielarso.
Disiaccracioii, s. f. disUnérmion. Chir. Dila-
céralion, déchirement. |¡ V. Dilaceracion.
Di>«laoerai-, V. a. Chir. V. Dilacerar.
Dislalia, s. f. disla-lia. Médec. Dysialie; dificul-
té de parler.
nÎMlate. s. m. disla-té Sottise , extravagance. V.
Disjiarnte.
DlNluoacion, s. f. dislokazion. Pathol. Disloca-
tion; déplacement des os qui ont abandonné
leurs rapports respectifs ? déboitement , cura-
tioii. Il Phys. Dislocation ; séparation des diver-
ses parties d'une machino. 1| Fig. Dislocation;
démembrement, i] Arl. milit. Dislocación de un
ejército, dislocation d'une armée; séparation des
divers corps d'une armée qu'on répartit dans
plusieurs cantonnements ou garnisons.
DUlocailo, da. part. pass. de Dislocar.
UiKioeadiira, s. f. V. Dislocación.
Di.xlooamicnto. S. m. V. Dislocación.
Dislocar, v. a. dislohar. Médec. Disloquer; chan-
ger de place; déboîter, démettre, en parlant des
os ou des membres. || Phys. Disloquer, démonter;
en parlant d'une machine dont on démet les di-
verses parties.
ulftlorarMo, v. pron. Se disloquer; être disloqué;
pouvoir être disloqué; disloquer quelque chose
à soi.
Dismembrar Ion, S. f. inus. V. Desmembración.
DÍHiiiriiurrt>a, s. f. disménorré-a, Médec. Dysmé-
iiiirrlicc; écoiilcinciit dillicile des régies, écoulc-
nieiil mciisduci aci oinpai;iic dtî douleur.
DiMinonôrriro, ra. adj. di.imétior-ri'o. Meder.
Dysmrnorihique; (\m appartient, (jui a rapport
à la dysménorrhée.
DlnmrKlNto, S. m. dismég- his-to. Kiitom. Dismé-
gisle; genre d'hémiptères senlellériens.
DiMiiioHla. s f. disinmé-ssia. Medec. Dysmné,
sie; embarras ou perle de la nïémoire.
DiMiiilniiriiilo, adv. disminnuén-do. Mus. Dis-
minue.'ido, terme italien (pii indi(|ue qu'on doit
passer par une gradation insensible du forte au
piano, et du jiiano au pianissimo, il est oppossé
au crescendo.
DlNminuxion. s. f. dismiuouzion, Disminution;
amoindrissement d'une chose par le retranche-
ment d'une partie de cette chose. || Diminution;
rabais, réduction. | Diminution; dépréciation;
rareté. | Diminulion. affaiblissement, perte. ||
Rhét. Diminution, figure de rhétorique, ainsi-
nommée par antiphrase, et qui n'est autre chose
qu'une exagération ou augmentation de la pen-
sée, en se servant néan moins d'expressions qui
semblent la diminuer, l'affaiblir. Ex: ,\o es fea
esa muchacha, cette lille n'e>t pas laide, jiour
exprimer qu'elle est belle. || Archit. Retraite
d'un mur. ji Diminution; rétrécissement graduel
du lut de la colonie, à partirdu basou seulement
du tiers de la hauteur jusqu'au chapiteau.
D¡i<íminuiiÍ4k, part. pass. de Dismi)tuir.
Disminuir, V. a. dismi)iüuir. Diminuer; rendre
moindre, rendre plus petit, par le retranchement
de quelque partie; atténuer, retrancher, anxjin-
drir, réduire, restreindre. | Diminuer; affaiblir
alléger adoucir, jj Diminuer; ébranler, altérer,
ternir, porter atteinte. Il V. n. Diminuer, deve-
nir moindre, plus petit, dans tout et les acceptions
du verbe actif. | Disminuir el numero., éclair-
cir.
Disminuirse, V, pron. Se diminuer; devenir
moindre,
Dismolgo. gn- adj. dtsmol-go. Erpét, Dysmolge;
qui ressemble à une Salamandre.
Dismolgos, s. m. pi. Erpét Dysmolges; section de
batraciens comprenant ceux qui ressemblent
beaucoup aux salamandres, comme les syrénes.
Disociación , S. f. dissoiiaiion. Dissociation;
rupture d'une association , d'une société. Peu
usité.
Disociado, part, pass. de Disociar.
Disociar, v. a. dissoiinr. inus. Dissocier: rompre
une association, dissoudre une société.
Disoda, s. f. disso-da. Min. Dysode. synon. de
Cal carbonatada fétida.
Disodios; s. m. pi. disso-dioss. Ornilh. Dysodes;
famille des grimpeurs, comprenant un seul
oiseau dont la chair exhale l'odeur désagréable
du castoréum. 1| Dysode; famille de l'ordre de
sylvains. || Dysodes, famille de passérigalles.
Disodonciasis. s. f, dissodomia-ssiss. Chir Dy-
sodonliase; dentition difficile.
Dii»óíllo, s, m. disso-filo. Bot, Dysophylle; genre
DIS
— 183 —
ms
lie labiées, établi pour le dysopbyllc aariculaire,
plante qui croît dans les lieux humides de l'île
de Java.
Disoliiiilp, adj. dissolou-blé. Dissoluble; qui
peut se dissoudre, être dissous. || Jurisp. Disso-
lubli"; qui peut élrc rompu.
BlHoliiciuu, s. f. dissoloHtion. Dissolution; en
général, séparation des parties d'un corps qui
se dissout, li Chim. l>issülution; opération par
laquelle un corps liquide communique cet état
à un autre corps, quel qu'il soil. Le produit de
cette opération ou la chose dissoute. || l'athol.
Dissolution: se dit en parlant du sang pour dé-
signer la diminution de sa consistance ou l'es-
pèce d-allération qu'il subit dans certains cas.
Il ïig. Dissolution; rupture, séparation. || Mo-
ral. Dissolution; débauche, relâchement des
mœurs, libertinage, dérèglement, incontinence.
DlNolutanieiitt', adv. tUssnloutamén-té. DisSO-
Uiment ; d'une manière dissolue , licencieuse.
DiMoliitivo, \a. adj. dissoluitti-vo. Disssolutif;
dissolvant, qui a la vertu de dissoudre. V. Di-
solvente.
DUoliito, ta. au], dissolou-to. Dissolu; libertin,
débauché, impudique, lascif, qui porte au dé-
règlement; qui est livré à la dissolution, au dé-
règlement.
ulMolvciite , adj. dissolvén-té. Part, prés, de
Disolver. Dissolvant; qui dissout. || adj. Dis-
solvant ; qui a la vertu de dissoudre, disso-
lulif. Il Polit, et lig. Dissolvant; qui amène
la dissolution et l'affaiblissement des princi-
pes d'ordre. H s. Chim. Dissolvant ; corps qui
dissout. Il Médec. Dissolvant ; médicament aux
quels on a attribué la propriété de dissoudre les
engorgements, lesconcrélions maladives, etc. ||
Fig. Dissolvant; cause de dissolution, comme
l'égoisme, l'agiotage. |1 Disolvente universal;
dissolvant universel.
DUulvcr, v. a. dissolvérr. Dissoudre; pénétrer et
diviser un corps solide, liquéfier, fondre. Il Fig.
."^issoudre; faire cesser d'exister en dispersant
les parties; séparer, désunir, détruire. || Fig.
Dissoudre; déclarer nul, rompre, défaire un
nœud. Il Interrompre.
Dlwolverse, V. pron. dissolrérr-sé.^e dissoudre;
être dissous. Il Se dissoudre; se disperser. V.
Disolver; dans toutes ses acceptions.
niMomo, s. m. disso-mo. lufus. Disome; genre
d'inlusoires enchéliens, ayant pour type le dis-
some vacillant.
uiMon, s. m. dison. Mus. Ton aigre ou discor-
dant, ton faux.
nÎMoiiaiio, da. part. pass. de Disonar.
U2.*i(iiiaiiciu, s. f. dissonan-zia. Mus. Dissonan-
ce; faux accord. || (iramm. Dissonance; réunion
de plusieurs syllabes dures ou qui sonnent mal
a l'oreille. Il Dissonance; disparate dans le style,
les idées. || Disconvenance, disproportion? con-
trariété. Il /Zarer «/iso/ta/tcia; répugner, n'être
jiiis dans l'ordre.
itixoiiaiitc, adj. Mus, Dissonant; discordant, qui
n'est pas d'accord. || Gramm. Dissonant ; se
dit du style. || Fig. Dissonant ; contraire,
[posé, qui ne s'accorde pas, qui répugne,
■,iM n'est pas dans l'ordre, qui ne sied pas
liien. Il Poès. On le dit d'un vers qui ne rime pas
a^ç(■ un autre tels sont souvent le premier cl
le troisième vers d'un couplet.
Diftoiiar, n. dtjionar. Mus. Dissonner; éire dis-
sonnanl, former une dissonance; discorder, être
discordant. || Fig. Ne point convenir. |j Fig. Ré-
pugner, être opposé; offenser , blesser, n'être
pas dans l'ordre.
Disónico, s. m. disso-niho. Enlom. Disnnyche;
genre de coléoptères cíclicos.
Difloiio, na. adj. V. Disonante.
■>i«opia,s. f. disso-pin. Médec. Dysopii*; difficul-
lédc voir, faiblesse de la vue.
Di«ore.\ia, S. f. dissnrek-sia. Médec. Dysorexie;
perte, diminution de l'appétit: dégoût.
DifiONniia, s. f. dissos-mia. .Médec. Dysosmie; dif-
ficulté, afTaiblissemeut de l'odorat.'
DÍHONtoNÍN. s. f. dissosto-ssiss. Dvsoslose; ma-
ladie ou mauvaise conforinalion des os.
Disóxito, s. m. dissoli-silo. Bot. Dy>oxylon; gen-
re de méliacées, formé pour de grands arbres de
Java, dont l'écorce et le bois exhalent souvent
une odeur désagréable.
Diiiparado, tia. part. pass. de Disparar.
Ui.ojparador, «ra. adj. et s Tireur, dècocheur
celui qui décharge une arme à feu, qui déco-
che une flèche, etc. || .\rrêt; petit morceau de
fer qui, dans les armes à feu, empêche quelles
ne parlent d'elles mêmes. Dans l'arbalète, c'est
la noix, la détente. || Paner àalfjuno en el dis-
paradar; fig. pousser à bout, provoquer, pous-
ser quelqu'un à dire ou à faire une chose à for-
ce de le provoquer.
DÍHpáraso, s. ni. dispa-rarjo. Bot- Disparague;
genre de composées, originaires du Cap.
Disparar , v. a. disparar. Tirer; décharger une
arme à feu. || Décocher, une flèche. || Lancer, un
javelot. Il Disparar ci-ces, ruer; fig. déraisonner.
Dii«parart«c, V. pron. Se débander, se lâcher, en
parlant d''un ressort, etc. i] Se lancer, se jeter,
s'élancer, courir précipitamment, fondre.
Di.<«paratadaincnte, adv. dispnraladanién-té .
Absurdement. impertinemmenl. hors de raison.
Disparatado, da. part. pass. de ¡)i<i¡ aratar. \\
adj. ?:tonrdi, écer\clé; qui parle el agit sans ré-
flexion, hors de propos, sans rime ni raison.
Di.sparatar. V. n. disparatar. Extravaguer; dire
ou faire des sottises.
Disparato, S. m. dispara-té. Sottisse; extrava
gance, disparate. |i V. Disparidad.
Di.xparatoii, S. m. augm. de disparate.
Di.xparatorio, S. m. disparatorio. Conversation,
discours plein de sottises et d'extravagances.
Disparcialidad, S. f. disparzialidadd. Inus. Divi-
sion, désunion entre ceux qui suisaient bn mê-
me parti.
Disparidad, S. f. disparidadd. Dis(iarilé. dispa-
rate, dilTérence, inégalité, défaut de suite, d'har-
m(mie entre deschoses que l'on compare; absen-
ce la plus complète possible de rapports entredes
objets comparés.
Disparo, s. m. dispa-ro. Coup de feu. || L'action
de tirer , de décharger une arme à feu, et l'effet
de cette action. | Décochement ; l'action de de-
cocher, de lancer une flèhe ; effet de cette ac-
tion. I Fig. V. Disparate.
Dispasto, s. m. fi(jpai-fo. Mécan. Dispaste; ma-
chine à deux poulies.
DIspendcr. v. a. Dépenser. V. Despender.
Dispendio, s. m. dispht-dio. Dépense excessive.
DIS
— 18i
DIS
profusion. |i Fig. Préjudice , sacriflce vulonlaire
de la vie , de l'honneur, de la répulalion.
UlHpondIuKo, MM. adj. dispéndxu-sso. Dispen-
dieux.
DlMp«'nMa , S. f. dispensa. Legi-^l. Dispense;
exem|ili'>n de la règle ordinaire , relûchcnienl du
droit qui permet, dans certaines rircnnsliuufs et
pour (¡es considérations pariiculieres, d'auiori-
ser ce qui n'est pas généralement permis. ||
Bref, etc., qui atconie la dispense. Il Garde man-
ger ; lieu , armoire pour garder les aliments. [|
Dts/)efiJfii . pi. inus. V. Lxpensas.
I>if»p«-ni«ahl<v adj. Sujet a di-pcnse.
DÍH|ieiiMnri»» , S f. f/i.í/í»*ni(í/.ion. Dispense; ex-
(e|ilioii de liirégle ordinaire. |i Di'^pensatiun; ac-
tion dedispenser, de distribuer, effet de cette ac-
tion, distribution.
DispriiHitflA , da. p. pas. de Hispensar.
UÍNpeni>adur , i-m- adj. et s. inus. dispéntador.
Dispensaleur; celui, celle que dispense qui dis-
tribue; se dit p;(rlirulurt niciil de J. C, des
princes, etc- || l)i.»pcnsaleur ; qui t'ouvcrnc , qui
régie.
OiNpoitMar , V. a. dispénsiir. Dispenser^ exemp-
ter de la régie ordinaire , faire une exception en
faveur d' queliju'un. || Dispenser ; trouver bon
que quelqu'un ne fasse pas une chose. '| Dispen-
ser ; être une cause pour laquelle on peut s'abs-
tenir de faire une chose. | Dispenser ; départir,
distribuer. |1 Dispenser, diiterdeslois. etc. | Dîj-
pensar honores ; déférer des honneurs.
DiNpenHarNo , v. pron. dispánsnr-sé. Se dispen-
ser, prendre sur soi de ne pas laiie, s'exempter;
être distribué.
UÎMpeniiativ», va. adj. dispénsati-vo. Qni dis-
pense ou peut dispenser ; qui peut être dispensé
ou Distribué.
•ii»prrij«o, s. m. dispéri-sso. Bot. Dispcris; genre
d'orchidacécs, fondé sur des plantes du Cap.
DiprpMÎa, s. f. dipep-sia. Méd. Digestion; labo-
rieuse ; vice de la digestion qui donne lieu à la
dépravation des aliments dans l'esiomae.
Uispernia. s. (. dispér-ma. Bot. Disperme ; qui
ne renferme qui deux semences.
Vitiperniiktiro , ra. adj. disperma-tiko. Bot. Dis-
permatique ; qui ira que deux graines.
Dii<per«iado, da. p. pas. de Dispersar.
DinperMar , v.a. ilispersar. Disperser; répandre,
ïà et là avec quelque profusion , sans ordre et
sans choix. |1 Disperser: en parlant de personnes,
les séparer, les envoyer dansdifférents endroits.
Disperser; dissiper, mettre en fuite, en désordre.
DiwprriiarHe, V. pron. Se disperser; être dispersé.
UiHpei'Nion, s. f. (/lipersion. Dispersion; action
de répandre en tout sens et a des instants plus
ou moins éloignés les uns des autres des par-
ties dont l'assemblage faisait un tout complet. ||
Dispersion; résultat de cette actioti. || Dispersion:
quelquefois , situation naturelle de certaines
choses placées çà et là à des distances assez con-
sidérables lesunes des autres, comme des îles,
etc. Il Phys. Dispersion de la luz; dispersion de
la lumière, des rayons lumineux; déviation
qu'éprouvent les axesdesfaisceaux lumineux ré-
fractés, en traversant les substances réfrin-
gentes.
aiUperso, Ma. adj. Dispersé ç séparé , répandu de
cÔtéetd'aiUre.
DiMprrtador , r«. adj. et s. V. Despertador .
Uiftpertur , V. a. V. Despertar,
Dinpicriu, ta. p. pas. de Dii;;erfar.
DiHpiNrt'r, V. a. V- Desplacer
uiMpioniM , s. f. ilisplo-uia. Méd. ¿)yspionie ; de-
pr«\ulion de la graisse.
DÎMplicencia . S. f. displiién-ria. Déplaisir^ dé-
goût .(hHgrin , mécontentement, douleurd'àme,
aflliction, souci , ennui.
^Hplicrntr, adj. des 2 geur. dispUzén-t^. Dé-
plui>ant ; dé^Hgrealile rüimyeux.l il Déplaisant;
rude, brusque, de m«uvHi>p humeur.
DÍMpn«'a , s.f. dt5/)né-(i. Med. /Jispnée; difficulté
de respirer.
UJMpnóiro. cm. adj. dispnc~iko. Dyspnéique ; qui
a rajipoit a !« dispnév.
Binpondco> s. m. di<ifiítud¿-o. Dispondée ; doubla
spondée, sorte de pied composé de quatre lon-
gue dans certains vers tirersou latins.
DÍMpon«'dor, ra. í/íjponi'f/or. Celui qui dispose,
qui ordonne, ordonnateur, ¡{inus. V. Testa-
iiienHarii), albacea.
nÍMpoiidi(c . pan. prés, du v. Disponer. Dispo-
sant, qui dispose.
DiMpoiirr, V. a. í/ií/joní'rr. Disposer ; ordonner,
apprêter ; préparer , arranger, mettre en ordre.
Il Résoudre, délibérer, ordonner. || Disponer sus
cosas ; mettre ordre à ses affaires; faire son tes-
tament, etc. Il V. n. /Ji'poser; f.iire d'une per-
sonne ou d-une chose ce qu'on veut. || Z>isposer,
vendre, aliéner.
UiMpoiirrno , V. pron. disponér-sé. Se disposer,
se préparer à, se mettre en itat de.
Dinpoitibilidad . S. f. ilisiionibilidadd. Disponi-
bilité ; qualiiilé . étal de ce qui est disponible.
DiMponihle. adj. ilisponi-blé. Disponible; que Ion
a à sa disposition . dont on peut disposer.
Disponiriitr. part. prés, du V. Disponer. \\.
Disponente.
niMporo, s. m. dis-poro. Bot. Dispore; genre de
mélanthacées croissant dans les Indes orienta-
les, et presque toutes introduites dans nos jar-
dans d'Europe.
DiNpowicion, s. f. dispossizion. Disposition ; ar-
rangement , ordre, situation. | Disposition, in-
clination na'urelle . amour , propension, génie,
ai'.titiide. |i Disposition de la santé. || Proportion;
symétrie des parties du corps, il Disposition,
ord'C, commandement, ordonnance, volonté d'un
supérieur, li Disposition , pouvoir, autorité de
disposer d'une chose. Astr. Etat, situation, di-
vers aspects des astres. || Rhét. Disposition, ar-
rangement des parties d'un discours. |i Disposi-
tion ; état, quali'é requise dans une chose pour
produire un effet , recevoir une forme. | Acti-
vité ; zèle. Il Disposition ; distribution convena-
ble d'un cdific«. Il Dis;)nsîVion última; philos,
disposition po( haine ; celle entre laquelle et la
production de l'effet il n'y a point d'autre né-
cessaire. I A la disposición; ala disposition,
dans la dépendance, avec pouvoir d'en dispo-
ser. Il Estar ó hallarse en disposición; être en
étal , être prêt. Il Haber llegado la úl ima dis-
posición; se dit d'une entreprise où tout est
prêt, qu'il est temps de mettre à exécution. )
Mil. Disposition ; plan d'une bataille, jj Hist.
Di-position: nom qu'cm donnait aux rescrits ou
réponses des empereurs au sujet des procès sur
1)1"^
— i «5
DIS
lesquels oit Us consultait. i| Di*/*t>*<''<''JMei; pi.
Dispositions, arrangements.
Uispositivanicntc , adv. dispossilivainén—té. j
\vecordr.icl arrangement, d-une manière dis-
posilivc.
»i(«poMÍtivo, va. ad\. dispo$siti-vo- Dispositif;!
prép-iraloire, qui dispose, qui prépare à quelque
i-hoso chose.
l»ÍMpi»<«i((»r¡o, na. adj. inus. V. Dispositivo. i
DÍMpiito . s. iiv inus. V. Déspota.
líispi-óffi-o. s. m. dispro-fi-ro. Liller. Dyspro- j
phéroii: vire du si vie qui consiste à accumuler !
des mots lon^s et durs à prononcer. |
nÎNpiiesio . ti». p-irt. pass. irr. du v. Disponer. \\ \
adj. Bc;iu. bien fait, bien ajusté, mis avec goût, j
Il lilen ó «ni dispuesto ; bien ou mal disposé, |
en bonne sa'ité, bien ou mal portant. || Dis- j
pos; léger, agile; ne se dit propremciil que des
hommes. '
ni.xpiitn, s. f. dí.ípoii-ftt. Dispute; querelle, rixe. ]
!| Dispute; altercation, contention, débat, con- ;
Icstation. Il Dispute ; eiercice sur quel(|uc ma-
tière scientifique ou littéraire. 1| Disceptation. ¡
dispute, discusión. H Disptatiun; argumentation j
véhémente de la tribune et du barreau. |i Dispu- ,
tas vanas; dispuljillerie; lün;;uc et minutieu- !
se discussion sur des sujets de peu d'impor-
tance.
l)»ÍMpiiinbl«, adj. dispouta-blé. Disputable; sur
sur quoi l'on peut disputer, qui peut être dis-
puté.
Oiitpiitncioii , s. f. inus. V. Disputa.
Disputad», da. part. pass. du v. Disputar.
Diitputndor, rn. s. dlspoutador. Disputeur; dis-
putalion , débatpur , disputailleur ; celui qui dis-
pute, qui aime à disputer , à contredire.
Dlwpiitanda , part, prés du v. Diputar. Dis-
putant.
Dinpiitantr , part. prés, du v. Disputar, et adj.
Disputant ; qui dispute.
DiMpiitar , V. a. disputa'-. Disputer , quereller. 1|
Disputer; contester pour emporter ou conserver j
quelque chose. || Disputer ; argumenter , débat-
tre, agiter. ¡ Disputer: se dit des écoliers qui
s'exercent sur los matières qu ils ont apprises. |
Ce verbe et quelquefois neutre, et alors on le
joint aux particules sobre, de, acerca de ,ct. ¡
Disputar sobre un rnhello , sobre una nadn; vé-
till<»r . poinlillcr; faire des difficultés sur des vé- '
liles. ¡ Disputaillcr ; cire continuellement en '
discussion, èlre comme le chien et le chat. 1
DiNpiitnrM(>, V. pron. dispoutar-sé. Se disputer; |
être disputé. ¡ Se disputer; prétendre concur-
remment.
Dinpiitativainriitr , adv. disputati-viimén-té.
Par te moyen de la dispute, par forme de dis-
pute.
DUqiildlos. m. diski-dio. Bot. Dischidion; genre
de plantes qui ressemblent à la violette.
ointiiillia. s. f. disUi-lia. Méd. Djschjlie, dcpra
valion du chyle.
Uliiqiilmla, s. f. disU-ivia.Méá. Dyschymyc; dé-
pravation et altération des humeurs.
uiMqiilria, s. f. diski-ria. Entom. Dyschiric; gen-
re de coléoptères-
DÍNqiiÍHie.oii , s. f. diskissiiion. Disquisition;
examen, recherche exacte d'une vérité.
Dintado. da. pari. pass. du v. Distar.
DÍM(an«i«ÍM, <. f. dislaiia-ssiij. Mcd Dysihaiia*i«,
mort lente et doutoureusf, longue agonie.
OÎNtanein, s. f. ■iislan-iia. Distance: espace, ih -
tervalle , éloignemenl. |¡ Distance, dillérence. '
.1 larqa distancia ; de loin en loin.
DlMtantf, part. prés, du v, diitar. || adj. Distant.
éloigné, écarté, lointain.
DlNtaiitc>nt*ntr , adr, distantémén-té. Loin , 'If
loin, au loin.
niMtantinliiio, ma. adj. sup. de distante.
l»l»ti(r , V. n. Dislcr.- être distant ou éloigné. |
Fig. Différer; être différent.
UUtùraiio , s. m. disti'-fano. Bol. Distéphane:
genre de comp osé'-s hélianthacées , fondé pour
des arbrissea:ix de l'île de France.
OlMtc-^n. a'ij. d¡sté-ff>. Miner. Distége; se dit de^
cristiuu qui offreni df- sommets superposés.
DlMtpltiHht . s. f. diuél^i-.isin. \\i'<\. Dyslhélasie;
inapliludc de la feiiini • à allaiter.
DlNtf ninna , adj. ilistémo-na. Bot. Dislcmone;
qui a deux élamines.
l>:Mtenianaploaiitér:'a, adj. d istémonop léante -
réa. Bot. Dislémoiiopléanlhéré; dont les anthères
sont "n nombre double de celui des filaments
des élamines.
ONti-monuplcaiitéi-oa.4 , s. f. pi. distémuno-
pléaiité-riass. Hol. Disléivionoplcanthérées ; fa-
mille de plantes dislémonopléanlhcrées.
Diitteiio, s. m. dislé-n>. Miner. Disthène ; mine-
rai; qu'on trouve presque toujours sous la for-
me de deux cristaux collés l'un contre l'autre,
très-allonges, bleus ou blanchâtres , clivable*
avec beaucoup de nelteté dans un sens parallèlt»
à l'axe.
Distcriniiiado, da. adj. et part. pass. du v. dis-
terminar.
Uliilcriniiiar , v. a. inus. distérminar. Séparer;
partager un territoire, en marquer les limites.
Di.ottcMia. s. f. disté-ssia. .Méd. Disthésie ; mau-
vaise humeur, impatience dans les maladies.
DÎMiico, s. m. dis-tiiin. Distique; phrase de deux
vers dans la poésie grecque et latine.
DÍMticóccro, s. m. disti'.o-iéro. Entom. Distico-
cére; genre de coléoptères longicornes propres a
la Nouvelle-Hollande.
ni.<iticnnia. adj. distikofi-la. Bot. Distichophylle;
qui a les feuilles disposées sur deux rangs.
DÍ!(ticóp!>ro, s. m. disliko-poro. Polyp. Disticho-
p ire; genre de polypes polypiaires (jui habitent
la mer rouge et les c(Mes de l'Ile de Timor.
Di.stism.icia , s. f. (¿ís(('7ma-zía. Bot. Disiigma-
tie ; étal d'une plante qui est munie dedcux stig-
mates.
DiMtixmática. ca. adj. disliqma-l\ o. Bot. Dis-
tigmate; qui est muni do deux stigmate».
Oi.<«tilacioii, s. f. inus. V. Destilación.
DÍMtilaute, part. prés, du \,distilar. V. Desti-
lante.
Dintilar, v. a. inus. V. Destilar.
Dintilatorio, S. m. inus. V. Destilatorio.
DiMtiinia. s. f. disti-mia Méd. Dysthymie; moro-
sité, abattement.
DiMtinciou, s. f. distinmion. Distinction; divi-
sion, séparation, li Distinction I signe extérieur
qui sert à distinguer. || Distinction ; préférence,
acceptation ou inclination particulière. Il Distinc-
tion; prérogative, privilège, grâce spéciale, sin-
Kolarité avantageuse. | DistioctioD ; dignité, ti-
12
DI?»
l»ti
DIS
lit liouontitiuc, ri'ium|)eii>t'. juste piiv anorde
(tu luóritc. Il UicUiulioii; cKiisiik-niJiuii, (stiine,
biciivcillaiic»'. lospril. di-rcrciicp. || Dislintlion;
l'ilal lie naissunce. 1 Distitn lion; l'xplitalitm des
di>tMs sens tiiiMiiie pioposilioii peut rccexon . ||
OisliiKlii)!) ; siipt'iioritc || A dislitaioif- à la dif-
rcii'iirc. il Jluror distinción ; distilij-Micf. dis" l'i-
lier. íipprócirr 1rs clio.-.cs te (iirellis viilciii. ij
Hombre 6 persona de distinción; tiomiiic ou pei-
soiiiic de dislinclioii. distiiipuéc par sa iiaiS'^aii-
cc, par SCS difiiiilés.
UfMtiiiKiiiltle , adj. di.itinnyiii-blé. Qui peut èlri'
dislingiié.
uif(tliiKMÍ<ln. <1m- part. pass. du v. distinnuii \
ad't. Disiiiijíiié, ti»nsi(l»''ré, nnlnlile. Il Se dit d'un
soldai iuddc , iiinis pauvre , el qui ne poiixant,
taule de moyens, servir en (lualilé de eiulel. esl
distingué des autres simples scddats par linéi-
ques privilèges.
UlMtiiiKiilr, V. a. dislinnijuir. Dislinjiuer , ditle-
reneier, disecrner, mettre de la dilterence. l dis-
tinguer; discerner aver la vue. avec lesprit. ||
nistinguer ; diviser . s^iiner . marquer la diffé-
rence, li Fig. Distinguer; préférer, l'aire plus de
COS. Il Distinguer; marquer les diverssens qu'une
proposition peut avoir. || Décorer; conférer une
dignité. !1 yiísíwií/íiir de colores; juger saine-
ment des choses, les estimer ce ()u'elles valent.
Il A'o distinfiuir lo hlanru de lo i/n/iu ; ne pas
distinguer sa main droite de sa main gauche; être
très-ignorant.
OÍNtinsuii-Me. v. pron. dislinn<juir-sé. Se di>lin-
gner. se différencier, se signaler, briller.
UiMtiiiiniiieiitc, adv. distinntamt'n-té. Distincle-
inenl; d'une manière dislincle. i, Diverseinenlj
nettement, clairement.
UÍMtiiitíNiiiio, ma. ndj. sup. de distinto.
niittiiitivo, vil. adj. distinuti-io. Dislinclif ; qui
distingue. Il s. m. Ornement; décoration, insi-
gne , marque distinclive. | Attribut; propriété
distinclive, cimslitutivc d'une ciiose.
nistiiito, ta. adj. disfinn-lo. Distinct , différent.
Il Distinct ; clair . net . inlelligible. | s. m. iniis.
V. Instinto.
K>ÍBtiquia.<4ÍN, s. f. disliliia-ssiss. Méd. Di?lichia-
se; maladie des yeux consistant dans une double
rangée de cils dont Inine se dirige vers le globe
oculaire. |i Mèd. Dystichiase; disposition vicieuse
ou irrègulière des paupières.
uistiquido . s. m. di-iliU-do. Rot. Dislichide;
plante de l'île Maurice et de l'île Mascareigne.
ttlstocia, ou Distoquia. s. f. disto lia. Méd. Dys-
locie ou distokie; accouchement laborieux contre
nature.
nistucologia. s. f. distoholog-hia. Méd. Dystoco-
logie; discours, traité sur les accouchements la-
borieux.
OUtocolÓKico . ca. adj. disto olog-Iii'o. Méd.
Dystocologique . qui a rapport à la dystocologie.
Distonin.s. f. íi*íío»n-a. Méd- Dystonie; altéra-
. lion du ton d'un tissu, de quelque partie du
corps.
DistraccioH . s. f. dislraVv.ion. Distraction ; inal-
., terition, inapplication aux choses qui doivent oc-
cuper. I Liberté ; licence excessive dans les
mœurs, dans la conduite.
_ ulstrÀctlIo. adj. dísfrak-ííío. Hist. net. Dislrac-
... tile; qui s'éloigne naturellement d'une autre
chiise.
DlMti-aci», S. m. iiius. (/is/rak-(>i. iJissulutiuii
d'un contrai.
UÍMtr«*>r, V. a. (/íií/ííérr. Distraire, diveilir. dis-
siper, diriger l'espiil vers d'antres objels, de-
luurner de quebiiie ap|iliialion. | Détourner de
la vertu, corininpre . pervertir. 1 Distraire, en-
doiruir. amu'-i i pour tronifier.
UIstrarrNC, v. pron. dislrnérr-sé. Se disliaire;
èlre distrait. | Se détourner ; être délouiné de
la vertu; èlre coirompu , perverti.
l>!M(i-ai«iwiiicii(r , adv. distrnidatnén-lé. Libre-
iiieiil , licencieuseuiiiit , d'une manière déréglée.
Il Am'C disliat lion . d'une iiianieie distraite.
UiNdaltlo . «ta. part. pa<. du v. Distraer. | adj.
Dissolu, libeilin, dcbauilii'.
DiMtialiiiifiito , s. m. iiius \ . instrucción,
MiNlribiiciitn , s. f. distribon/ion. Distribution;
répartition, iiarlag»-. | Fig. Distribution , divi-
sion, separalion convenable, j Hélribulion; ho-
noraire des ecclesiasli<iues ¡loiir leur du. il de
présence aux oKices. | Rhél. Y^istiibulion ; ligu-
re |)ar la(|uelle on fait avec oidre la l'iv !siou cl
l'énuinération des qualités d'un sujet. | Tomar
alijo ¡¡or distribucitin; faire vine chose babiluel-
lement. Se prend toujours en mauvaise part. |i
Arch. Distribution ; répariilioii el arrangement
dans les divers corps d'un bütimenl. | Dujir.Dis-
liibulion; répartition dans leurs ca>-selins des
lettres d'une forme qu'on vient de tirer.
DUtrIbuido, da. part, pass du v. Distribuir.
Dititriliiildor , S. m. distribuuidor. Distributeur;
celui qui distribue. | Dispensateur; celui qui dis-
pense, qui distribue.
»iNtrlbHÍr , V. a. distriboxtir. Distribuer, dépar-
tir, répartir, partager, j Distribuir, disposer,
ranger. ] Impr. Distribuer; replacer dans leurs
casselins les différentes lettres. I Distribuer;
dispenser. 1 Distribuer, répandre. | Dist-ibuir
las paradas de los perros ; cétrer , séparer les
quêtes ; diviser les bandes de chiens de maniè-
re à ce que chaque bande suive une voie diffé-
rente. Il Distribuer; répartir, conduire en divers
lieux.
Dialribuirsc , v. pron. íiísíní»ou?r-ie. Se distri-
buer; être distribué. H Se distribuer; se par-
tager.
Dii!itribii<lviuiieii(e , adv. distrihoulivamén-té.
Dislributivement ; séparément, d'une manière
distributive.
Oi!«tribiitivo , va, adj. dísírífcoMti-üo. Distribu-
tif; qui distribue. || Justicia distributiva; jus-
lice distributive; justice qui inflige des peines
ou accorde des récompenses à chacun selon ce
qu'il lui esl dû. 1| Log. Sentido distributivo;
sens distribulif; celui où l'on prend une multi-
lue selon tous les individus qui la composent
considérés séjiarément l'un de l'autre. 11 est op-
posé au sens collectif.
Distributor. S. m. inus. V. Distribuidor.
DÍNtrlbiiyrnt<>. part. prés, du v. Distribuir. Dis-
tribuant; qui. distribue.
»i.«trlto, s. m. distri'to. Territoire, contrée;
étendue de pays, ¡i District ; étendue de juridic-
tion, il Département ; nom donné depuis 1790
aux sections politiques du territoire français qui
ont remplacé les provinces. || Département; nom
donné dans la marine militaire aux grands ports
DU
— is:
nu
qui sont les thcr-licuv il'oii dépendent les ports
environnants. || V\¡;. />éparlement; domicile, sé-
jour fjuc l'on distribuait üu\ dieux de l'anti-
quité.
Distro , s. m. dis-tro. Wyslre; cinquicine mois de
l'aniiéesvro-miiLédonienne.
nimtiirhailo, «1». part. pass. du V. Disturbar. ||
adj. ¡"ronblé , rendu trouble.
Dii«tiirli:ir, V, a. inus. (/i.stoarftar. Troubler ; in-
terrompre la paix . la qualité.
uif4turl>io, s. m. (listonr-bio. Trouble; dissen-
sion, division, mésintelligence, discorde.
ni.<4iiadl«lo, «l«. part. pass. du v. Disuadir, I»is-
suadé, e.
UlMiiudir , V. a. (Ussouadir. Dissuader, décon-
seiller, éloigner d'un dessein, détourner de
l'exécution d'un projet. l! Dépersuader ; ôler la
persuasion , détromper.
DisiinJir.so , \ . yivitn. dissmi;idir-sé. Se dissua-
der, se dépersuader; être dépersuadé, dé
trompé.
UlNiia«tioii , s. f. dissnuassion. Dissuasion ; avis,
discours qui dissuada, et l'effet de ce discours.
DiMiii»>*ivo, VII. adj. dissou(issi-vn. üissuaíif;
qui dissuade; propre à dissuader.
nixiielto, tn. part. pass. irr. du v. Disolver. ]\
adj. Dissous, résous, résolu , délaye , fondu , li-
quéfié.
DlMiii-ia, s. f. dissou-ria. Dysuric ; excrétion dif-
ficile, quoique plus ou moins complète des uri- '
nés, accompagnée d'une sensation incommode
de cbaleur et (le douleur, dans un |ioiiit plus
ou moins étendu du canal de l'uretrc.
uínmi-íco, cil. adj. rfissoa-ri'/io. Méd. Dysurique;
quiosl attniiuéde dysurie. S'emploie aussi subs-
tantivement. Il /'»i (//.siiriCJ; un dysurique.
Uisyiiiieioii, S. f.v/íís/oi/»/io». Disjonciion; sépa-
ration, désunion. | Littér. Disjonction ; figure
délocutioii dont on se sert quand, en citant les
paroles d'un inierloiuteurou supprime les tran-
sitioub rf((-/7, jepri(-il, ou d'autres sembla-]
bles.
ninyuíiín, s. f. inus. f/i5sioi//t-irt. ('han^em.ent du
ton; passage d'un mode à un autre.
l*i->yiiiitinoi*o, s. m. dissioun' i-flom. li()\. Dis-
jonctillore; qui a les lleurs écartées les unes des
autres.
niNyiiiitlviimeiitp, adv. dissiountivamén-té. Sé-
parément, il part , en particulier.
<nÍK>iiiitivo , vil. adj. f/í.s.sion»ít-TV). Disjonctil';
(lui divise ou sépare. Se di! de certaines particu-
les appelées im|»ropremenl conjonctions.
DiMjiiiilo, lu. adj. inus. V. Separado, aparta-
do , disinttte. || s. m. log. Vérité nécessaire de
l'une de deux propositions contradictoires.
l>i(u, s. f. (/i-ia. Caution; elVets désignés pour
assurer le paiement d'une dette.
Uitiiflo, s. m. ¡nus. V. Dictado. \\ inus. Couplets
satiriques, épigramme.
nUa\lo; s. m. dii(tk-sio. Ditaxiun; fruit capsu-
laire contenant deux séries de loges.
nltclMiiio, s. m. diU'is-nio. Pililos. Ditbéisme,
tout système cosmogoni(|ue ou religieux i^ui
admet deux dieux créiiteurs , deux maîtres de
l'univers, deux arbitres des deslins humains,
dont l'un est le principe du bien et l'autre celui
du mal.
nitpNtn. adj. diléista iMiilos. Ditheiste , qui
traite du ditbéisme , qui appartient au ditheis-
te. Il s. Dithéisttr; (pii professe le dithéisrae.
Dltrtacdro, adj. dHitta';-dro. Miner. Dilétaèdre;
(jui est eu prisme leliaédrc.
Dltilii.s. m. diti-li). Enlom. Dilylc ; genro do
cidé,.ptcres s.ténélytres.
I>itiráiiiblc.'>, ca. in\]. diliranihiku. Littér. Di-
lhyrambi(iue;qui a rapport au dithyrambe. Poe-
ta ditirámbiro; poète dityramhique; qui fait des
dithyrambes.
DUiraiiilio, S. m. diliram-bn. Littér. Dilliyrambc.
sorte de poésie lyrique, composée et chantée en
l'bonnedr de Hacclius.
Ditiro. adj. diii-ro. Conchyl Dithyre; synonyme
de coiichifère. V. Cnnrliîfero.
Dito, part. pass. irr. inus. du v. decir. || s. m. \
Dicho.
nitóniitr», adj. (/i'fo-miío. Lntom. Ditomile; qui
ressemble au ditoine.
DitóniHoM, s. m. pi. dito-)niti)ss, Lntom. Dito-
mites, groupe de la tribu des scaritides . famille
des carabiques.
nuonio, s. m. dlto-mo. Entom. Ditome; genre
dé coléoptères peiitamcres carabiques, renfer-
mant plusieurs espèces de l'Amérique méridio-
nale.
DitoiniVptoro, S. m. f/i'ííK/ío/j-ft'ro. Kniom. Dito-
mo;itère; genre d'Iiiminoptères cicadelliens.
Ditoiio . s. m. dito-no. Mus. Dilon : intervalle
composé de deux tons.
Diti-af|igiocru , S m. dilral.i-/.i'ro. Ulmint.Di-
tracliycèrc; genre de vers entozairesqu'on trou-
ve dans les déjections aloines de quelques indi-
vidus.
nitrtMiiateM, s. m, pi. ditréma-téss. Chin. Di-
trématcs; division de la classe des échino-
dermes.
Ditrcmofo, s. m. pi. dllré-nioas. Aiinel. Ditrèuies;
famille d'aiinelides à fourreau, tube ou coijuille
à deux orifices places nnx deux exlrémiics.
DitrUli'iftilw, la. adj. dit riditl.-l ilo . lùitom. Di-
tridactvle; qui a trois doigts devant et qui n'et>
a pas derrière. Il s, m. pi. Ditridactyles; tribu
d'oiseaux echassiers.
Ditriutiro,s. m, ditri-ijlifo. Arcliit. Uilriglyphe;
espace entre les Iriglyiibes.
Ditriiioiiio, ma. adj. ditri-nonw. Minéi'- Ditri
nome, se dit descristnux produits par trois lois
de décroissement, (jui agissent chacune sur deux
points différents.
ui(i-ó|»i(l(t. s. m. ditrô-pido. Enlum. Dilropide;
genre de coléoptères tubiferes.
Di(i-ói|iieo. s. m. inus. dilro-kéo, Voés. Ditrn-
che; pied de vers grec ou latin compose de deux
trochées. On dit aussi dichorée.
Di(fii|ii>. s. m. ditrou-po. Anne. Ditrupc ; genre
d'aniielides.
UiiiplaUo , «la. adj. nuis. V. Duplicado.
Uiiii-óliro. ca. adj. diuré-li o. Méd. Diurétique;
qui a la propriété de stimuler la sécrétion de
l'urine. || S'emploie comme substantif: un diu-
rético; un diurétique,
oinriial . «lij. (//(iiiríiíi/. Diumal; livre d'église
qui contient les offices de chaque jour.
Uiiirnario . a. adj. diounia-rio. Diurnaire; jour-
nal sur lequel les officiers du palais des empc
reurs grecs écrivaiciit jour par jour les actions
du prince , 8"* ordre* *»! ses ordonnance*. '
l)iur iiHii ( : vitiiiri (hsi^t* tir lii i CiIhCIÍoii dr ( r ri ui It. «Itiiuti. èlai^i.
jnininl. Ul^nririir. ^. t>- f/ivari tn. }Atà. L)^\ciÎ(jlm;
MiviBo, II», «nij. «/M«.;-f.</. L)iiiii;e; »,iii b id|i- r» ni Ut. i h rdn, rlarj:ir. || ííit <ii ira» wtio «/rr-
|(il (.11 ji ur. 1; Ablicii. vicriviiii>tv diurno ó i«. una luritla: diNoiiqiirr \ine lilcfre, uni"
Jiiiriooc hi tittra; ii.i tiviniriil dimiif dr h Mrssuir.
leur; r(ilali(ii dr lulic |»l8i;i'lc fur .'on aie Iti^rint nrJM . s. f. ilirirfjliév-iia. Iiiverpcnrc;
d'Mcidriit m (iricnt m 'là iMiiirs. || Kot. dis]iisiliin dr drui < ii |>lii<-iniig lipius qui.
i>iiiii:r: riii s'diMr u sr fnnr ¡.ridaiil \f d:.iiv N iir (!i:< i lien. | i>il( ut dim | liiil «en a un
,our. Il Fiilmi. r>i»itrr; n- dit de crrtaiis ( t M.nttMiji iir«' m s'(* nilaiit de plus en plus
f{rt Jipe."! d'r.iiin;:u\ iUi v rui (ffMiil dc%<l- io mu s di s untit s, à iiu siiie qii'»ll( s s'iloig-
ti^<r rt dr iheuliii l< ur pioir dès qi:e Ir unit. |i (pliq. I;iAn|.iiiM; ubitle d(srau)iis
jcitr ilnil. Ü Ilùst. notn. Actus divisas à diarias; Il iiiii-ri.i pu jeu- pi.r un ccips < clairaiit. el qui
i'.i (f s diiin.aiirç^ : ¿(rils(|ui çp pul liaient .«eii's Ki drni eciiliiuell) nu nt à b'^iaiti r h s uns des
!ei« ( irprioirs. f t dais lesquels Us diinnaiie.». autre». |i 1 1 )<■. /Arn i ffirto e/ú t m «; di\ei{;f n-
rdülaieit jnir I ar jiiiir les í^índiienls jnilili- : «e iU m iene; ia>(ii(nri:t de l'eleeiric itr,
qi.es . 1rs r.( tes du s» net . du peuple . tthsdi-; a.'-i-e? ai uW }.ui di¡ns sis ilniunines a la (ii-
iiels iinj èi iniiN. |i lliiiire ; (jhntic; r;ui ne; Aerfirrer li.inii euse. || Fiji. lii\eif;enie; dilTc-
l'uro qu'v.ii jour. Il riivs. yaiindii.a divrtwi; ni (e . di\ersilí' ,< pisilion d'idées, d'cpinions.
'.aiiaticn dimnrs: n((i\(ni(nls que l'aiguille »tn-re« ni»- . ndj. i/itt'r(/-/((fi-/(i. Di\erj;eni: jc
de diflinaifon ipicuNe tins les jours à l'est et dit de tuiles les dioî-rs qui. partaiit d'un point.
a l'ouest du ir.(ridi( n n^agnétinue. quand ils s'i^eailenl en suite de j lusc ii plus en s'axaiitHUl.
>ciit i('t:uliers et p<ri<idiques. jj s. m. pi. Diur- , || Fip. Li>eipeiil ; dillérent. (ppose, contraire
lies, fîroupe d'inseeles de l'or(!ie des lipidop-j d't.pinirn. d'idées, ii Miner. Dl^rlf!elll ; se dit
• ères qui xolint pendant le jour. |i Ornitli. ; d'une ^ariéK' pu tlnite en >eri».! de deux ditrois-
Uiurnas; famille d'oifeaui de pioie qui ne sor- seirents. l'un sinple. 1' autre intern'.edaire, en
teiit que loisque le soleil les Pelaire. , sorte que la loi des déeroissements semble di-
liUiiiii iii<!iitl . s. i'. dicvtivfTiidad. longueurde verper à l'épavd d'elle mine, en passant du
( n ps. qui ('urelongtenis. prenii( r au s( eond. |i Alp. Di\erf.ei>t ; ier ie </i-
KiiiCtii iio. nu. adj. í/íovíci.r-no. Long, qui dure rerrjeriiv, si i ie divergente; t ( Ile dont les ternir»
îi ngtrn s. î eroissent r< iMinuelhment . de ici te que la s( m-
wi^a.adj. f. (l'î-ro. I)i\a; mot (ni| ixiuté de Illa me queleoique de teimes, loin dappiorlier
lien où il signilîe di^ine, et d( nt on se seit d'antiiot pUis tie la \.'il( ur t(,lalr de la série que
quelquefois en parlant des exrellrntes eantain- ee rt n I'M- est plus tiaid. s'eloigre au eon-
ers. traiie d.uaiitnue.
Blivi?;:.nei<in, s. \. divaga/.ivri. Divagation; l'a(- Divers* nlinom. oru. ddj. iyirerj/-/iej) /i //oro. Di-
lion d'errer (à ei là. d'un lieu à un autre. Mais \eigentifl(;ie : qui a des Heurs divei gentes,
il s-in ploie plus ^(u>ent au fguie et alois sig- Divri-^iréi vto. \ra. adj. divtrg-hiutr-xéo. Bot.
niiie; l'action de di\a}.uer. d'aller confusimeit Di^ergirene ; dcr.t 1rs nervures dirigées en li-
d'nn rôle et dautie du sujet sais le suivie. gnrs droites se portent en divergeant de la base
-onsîe saisir (invriinlUmcni. 11 est fiéquem- au sommet,
ment (mployé ru plurid. i^ivcrpir. v. n. divtrrf'hir. Diverger: partir d'un
U'ivngacio, jurl. part. pas. de divagar. Di\¿- point et s'avanerr en s'érariant de plus en pli;í.
giU' , e. , lie manière à ne pouvoir plus se reneontrrr. ||
■livaynclor. ra. adj. âirogadcr. Divagateui; Divei f;er; être d'opinions, d'idées diflérenles.
celui qui aime à divaguer; qui annonce la diva- Divrreiveiuiclo. e!a. adj. rfà('riy-/iiienfl(/o. Bot.
cation. S'rm.i'loic suLslanthrment. Diveigivciré ; dont les veines se porlenl en di-
Divagar. V. n. divagar. Divcguei; mer \ii et la. vergcant de la base à la cime.
Il Fig. S'eloigi.er ¿e la question que l'on dis<u - Di^erxBnMiite . adv. divnsamén-té. D.verse-
le. V. Vaiiar. ment; dilTcicmment. en diverses manières.
i:i\nit. s. m. divan. Hisl. Divan; nom qu'on iii«rr.«icoliiio. i a. adj. (/irirííAc/o-ro. Bot. Bi-
donne à toutes les salles où les souverains mu- v rrsicolore .• de couleurs variées, distinctes, dif-
sulmans el Irurs premiers ministres tiennent (érenles; qui varie de couleur suivant les indi-
rcnseil d'Etat ou dcnienl audience. || Divan; vious.
tribun};! où les juges rendent la justice, i liez les wivei sitfntî , s. f. diiérsidndd. Diversité ; diffé-
lures. I Tarest. Divan; la Porte oitcmane. la renée, variété des formes, dt s qualités ou pro-
iublime Porte, le gouvernement luie. || Divan; priétés d'oljets que l'en compare. C'est l'oppo-
>e dit ('uclquefois dérisoirrmei:t de queU.ucs se d'unifoiiuité. S'emploie aussi en parlant des
assemblée?. || Divan; meuble de salon, ¡j Colee- cbofes morales.
lion de poésies orientales. | Premier seciélsiie niveisillcalilr. adj. í/ie(''5i77Aa-t/(í. Diversiliable;
d'un prince Indien. qui vane, qui peut varier.
vîTiinC. s. m. f/ira- «». Divtny; raraelèns de Di»ciíiilic»do. du. part. pass. du v. ♦/íveríí/ícar.
l'ccriiuie aralH', m plcyés parles Turcs et les Diversifié, e.
Persai s, et principaUm.ci.t misen usage pour Divrrsilîcnr, v. a. í/ív^/í»/?/ or. DiversiBer ; va-
les lettres missives, pour les fiin ors. et peur rier , difléreneirr .• en parlant de la nature , des
toutes les afiairts publiques. ■ foimes. des propriétés, ou des qualités des ob-
Divaricacion, s. f. divarikazinn. Méd. Divdri- jets rcmparés . cbanger . préparer, disposer de
ealicn; eflel ou action de di\8riqucr. différentes manières,
•ivaricailo. part: pas. de dirorirnr. Dcvariqué: Divri niRcarpi-, v. prc ii. fííVcrj»7?/flr-íí;. Se diver-
DIN
I8λ —
DIV
sifler: ôlre diversilié.
UÍTcritínoro, rn. adj. divtríi-llviu. Bul. Divrisi- ,
flore; qui esl (omposé de (leurs di\crs(s i riui ,
n les llcius eciilriques duiíc «yiní-Irie rí'-gulieie
el teilcs (!e la cinoiiféreneo irréf-'iilieres
Ilív(M-»iirulisi(¡o. ü«. adj <livéisi¡<ili(t (lo. Bol. I)i-
veri-ifiilie ; ddiil les feuilles sonl di>>emldaM('S.
UívrrMiroiiiic. adj. (lirt-rsifvr-nié. llisl. nal. Di-
veisifoime; de ÍDrme iiuonslanle, variable, su-
jelic ú \aiiaii<'iis.
nivciixioii . s. f. (/if'r.MCíi. I)iversi(n; aelion de
(Utiuiiner, aclinn par huiiielle on détourne. ||
Passe-lemps; leciéniioii. plaisir, diverlissenient.
II l'olii. Diversion; aeiioii de porter la discusión
sur un poinl ^loiirne. ¡i Fi^. Uiveibion: nouvelle
voie ouverte à i'idée. iiux passions, aux ehoses.
Il Mil. Diversion: attaquer l'ennrtui par plu-
sieurs (ôlés à la lois de uianiere qu'il ne sache
où porter sa plus firande délense. || 5ei iir de
direi sidti ; servir de ji.uet.
nivri KÍpórro, ipii. adj. dixénipo-ivo. Bol- Di-
versijioré : qui contient des sporidies de lounes
diverses | s. f. pi. Diversifiorces; oïdie de gas-
téronivcéles comprenant des champignons dont
les coiiceptades contiennent des sporidie» hété-
romoi plies.
Ui«ri-Mi%o. \a. diiérsi'Vd. Diversif; qui marque
la diversité, la variété; qui opère I une ou l'au-
tre.
Diverso, pi», adj. <livér-so. Divers: diiïcrent,
distinct ; qui est d'une nature contraire , de qua-
lité opposée. Il Poel. Divers, (hanjreant . incons-
tant. mobile, varicible. || pi. Diier.s(;s, plusieurs. I
Divertido, part. pas. de Divertir. Diverli, e. Si-
gnifie aussi , divertissant . distrait.
Diveriidor, ru. adj divériidur. Divertisseur;
celui ((iii diverlit , qui amuse.
DIvertiiiiif iito . s. m. diiérlivtién-lti. Divertisse-
ment; diversion, récréation, plaisir, amuse-
ment; tout ce qui conlnlue à distraire et amu-
ser; paix . tranquillité de l'ûme. || Mus. Divertis-
sement ; caprice, fantaisie; morceau de mu>ique
facile et légère, ornée de variations el composée
pour un ou plusieurs instruments. Il V. Diver-
sion , Disirarcion.
Divertir . v. a. divertir. Divertir; détourner . dis-
traire, écavter , éloigner. \\ Divertir: désennuyer,
réjouir, égayer, recréer. |¡ Méd. Détourner en
parlant du cours des humeurs. || Mil. Div rlir
al enemigo , ó sus fuerzas , laiie diversion , at-
taquer l'ennemi de différents endroits, pour di-
viser ses forces, il Divertir: dépenser, consom-
mer son patrinioiiie. sa fortune. || Divertir, pren-
dre, employer l'argent des autres el le gas-
piller.
Divertirle, v. pron. f/ívt'r(ír-s<¡. Se divertir, s'a-
inuser , se distraire, se recréer; être diverti,
amusé , distrait , récréé. || Divertirse a casia de
aUjuno ; se réjouir aux dé|)cns de queliju'un.
Divertorio, S. m. inu»;. V. torada.
Dividendo. S. m. diviilén-ilo. Math. Dividende;
nombre, quantiie à diviser. Il Connu. Dividende;
répariition pri.poitioiinellc , entre les as-ocio^,
aciiouaires, ou commanditaires d'une affaire,
des produits de l'entreprise, les intérêts ou frais
une lois déduits. || Fin. Le paiement des intérêts
des emprunts |iublics.
Dividido, part. pass. de Dividir. Divisé, f.
Dividir , idc/ V. a. t/ivíí/ii. Diviser ; séparei p;)r
parties une chose composée. Se dit. dans un seiifc
analogue , des choses morales. H Liti. iviser;
établir de- div isions dans un discours , le régu-
lariser par parties. H Diviser; fonder, faire une
diffeience entie des personnes ou des choses. i|
Anth. Div iseriin nombre appelé dividende, par
un autre appelé divisen:. qui produisent ensem-
ble le quotient. || Fi^-. Diviser; desunir, séparer;
mettre bi disi ordedans une fiiinille. dans un étal .
Il Mil. Diviser ; repartir des groupes de soldats
sur dilleients points, h Diviser. rcjarlir une
somme entre jiluscurs personnes.
Dividirle, v. pron. dividir-sé. Se diviser, se si'-
parer , se désunir ; être sépate , divisé, désuni.
Dividuo , u. adj. c/ic(-(/oi((>. Divisible ; qui peut
être divisé.
Divieso, s. m. divié-sso. Clou, furoncle ; espèce
de tumeur.
Diviiiacioi) . s. f. inus. divinaiion. Divination;
an prétendu de prédire lavenir. Y.,4i/ivinfir)o»i.
Uiviiiniîero , s. m. r/iVHi«(/c-'o. inus. V. .l(/û-i-
nadoi .
Diviiiiidor . s. m. inus. divinador. Devin. V. .4(/i-
vinador.
Diviiinl , adj. inus. V. Divino.
Di^inatineiite. adv. inus. V. Viiinatnentc.
Diviiiantt ute. adv. diiinfimtti-té. DiMiiemcnt;
d'une maniere divine , dieu aidant. 1| Fig. Divi-
nement ; magnifiquemeiil , merveilb usement,
parlailement , d'une manière inespérée.
Diviiiidod, s. f. divinidadd. Diviiiiie; esM-nre.
natuie divine. || Divinité: Dieu lui-même, l'être
suprême, le souverain créateur de l-univers. ¡j
Divinité; déesse , beauté ; en parlant hypeiboli-
quemenl d'une fcmnie exce>sivenl belle qui
charme et qu'on adoie. 1| l'arexlens. Fig. Divi-
nité; tout (bjet didi)làlrie, d'une passion extrê-
me , aveugle, /li oro es la divinidad de los ava-
ros. el dics del siiilo XJ\ ; l'or est la divinité
des avares, et le dieu du Xl\ siècle. | D viniié;
pouvoir innexible, souveraineté cachee mais
puissai te qui est censée présider à toutes cho-
ses, régir les destins, et piésidcr aux événe-
ments buiTiains. |1 Hist. rom. Dímiiíic; titre d'un
orfiueil excissif. incroyable, et cepaiidaiit histo-
rique, que reçurent ou prirent (luilqurs empe-
reurs romains , en ceignant le diadème cl en re-
vêtissaiit la pourpre.
Uivini'/.ado. part. pass. de Dniru':i/r. Divinisé, e.
Diviiiiy.jir . V. a. divini/ar. Diviniser; faire divin;
reconnaître pour Di< u . ailoier c.:mme une di-
vinité . élever jus<]u'aiix dieux . ériger des au-
tels, offiir de l'encens. | Fig. Diviniser ; éterni-
ser, perpétuer, immoitaliser. conserver un sou-
venir inaltérable . iiidetebile des grands génies
que les siècles voient naître de période en pé-
riode, lour'-ervir dadmiiation ou d'enseigne-
ment aux siècles lulurs. H Diviniser; louer, élo-
gier. flatter, applaudir, exaller, poileraux nues.
DivIiiixMrHe. v. pron. (iiiÎMZflr-»é. Se div iniser,
être divinise.
Divino. iiM. adj. f/ir»-»«o. Divin; propre à Dieu,
qui vient, qui émane, qui piocède de Dieu, qui
se rapporte au souverHÍn créateur de toute cho-
se, qui V a relation; toute cruvre de sa puissance,
tout travail inspiré et conduit par sa profonde
et prévoyante sage».'e; tout homme. son envove-
DIV
— 190
BJA
Il üi>iii; .surhumain , iiarfait, rxcclK'ut , sulili-
ine, ílólicicu\ , Krand, achevé, en parlart hj-
pcrbüluiiicincnt dr toutes choses ou pcrsoniifs
remaïqonblis et supérieures au\ autres. | Di-
vin; épil hete t|u<' le^ ani icns (lomioienl !iu\ hom-
mes (|Ui cxt cliiiii'iil (iiins (|iii>l(pic iii l . (liins (|ucl-
i|ui' scieiiic ijui scmliliiil les cicvcr ;i des'.us de
1.1 naluie humaine. Ce siirinim ¡\ et»: priiieiiiale-
ineiit donué.s aux pi'res de l'e;:liso. pji leslhéo-
lo;:icns. <|ui les re;.'iirdaieiit comme éclairés de
la lumière divine soit |iour la clarté ou la hau-
teur de leurs écrits, soil pniir leurs >erlus.
niviiiH , s. f. liivi-ssa. Prai. Díms; herita^ic ou
porlioii d'héritage qu'on lient de ses jiére el mè-
re. Il l)e\ise ; liait de caractère. ex|irin)é en peu
de mots . (lueliiuel'ois seuls . mnis le plus sou-
vent accompajtnés dune li^'ure alle}:ori<|ue. I.n
devise fut une intention de la clie\alerie. Ce fut
d'abord la inari|ue distinclive des armures des
chevaliers el c'était sur leur écu qu'était gravée
celte devise. || Par extensión devise signifie sen-
tence , légende . enddème.
DItímikI». part. p,is. de l)/ciAi/r.
l»l»ÍHnr,v. a. dirisxdr. Voir confusément .entre-
voir . apercevoir, sans distinijuer. || Blas. Bri-
ser ; di-tinj^uer ses armnii ies en y ajoutant de
nouvelles pièces . des devises neuves.
Uiviwcro. s. m. divissé-ro. Héritier d'une beke-
trin. V. ce mot.
niviviliilidad , s. Í. divissivilidadd. Divisibilité;
qu dite d une chose (jui peut être divisée. La di-
visibilité d Arislote comme inlinie. suppose dins
son hypothèse, une divisibilité de parties égale-
ment iidinies.
»ivii»i>»ie, adj. divissi-blé. Qui peut se diviser. ||
-Vrih. yùinero divi.sib'c; nombre divisible ; celui
qui en contient un autre un certain nombre de
fois,
Uif i^iSiSemonto , adv. divisstblémén-té, Divisiblc-
nxMit; (|-une manière divisible,
líivifíioti. s. f. diviision. Division; action et effet
de diviser; opéralion par hiiiuclie on réduit un
tout à des parties séparées et moindres, n Divi-
sion; parties, fractions du tout. H .Mil. Division;
partie d'une armée ordinairement composée de
deux brigades ou quatre régiments. C'est égale-
ment la portion de |-armée qui. en campagne,
occupe un des postes imporlanls , comme les
ailes, le centre, 1-avant garde ou lairiere-garde.
Il Arilli. Division; opération par laíjuellc en divi-
sant le dividende par le diviseur, on trouve un
troisième nombre appelé quotient. || Chir. Di-
vision ; opération qui consiste à couper ou divi-
ser certaines parties, dans l'objet de trouver
une indication thérapeutique. Se dési,i;ne ég;de-
niciit par le nom de division, la>éparallon acci-
dentelle des parties qui doivent être naturelle-
ment réunies. Il Division de la obra: division du
travail: division d-un travail quelcoii(|ue. de ma-
nière á ce que chaque occupé s'emploie exclusi-
vement a une de ses parties afin d'accélérer et de
perfectionner son ensemble, n Fhil. La divi-
sion de la naturaleza. Division de la nature; ti-
tre d'un ouvrage fi.uieux d > Jean Scot Evigène,
ouvrage dont le fo,, J est un panthéisme oriental,
mais dont la forme se rapproche de celle quiétail
familier eaux ecoleshelleniques. || Polit. Division;
inaniere de consulter l-opinion de la chambre en
Angleterre, en faisant passer duii cote de iacliaiii
bre tous ceux qui adoptent la mesure proposée et
en laissant de l'autre tous ceux qui la rejeiient. |
Hh(^t. Division ; indication ou annotation des
parties ser\anl a la composition dun discours.
Il Fil.', Division; désunion, mauvaise intelli-
gence. dis(i)rde. prélude des haines, de la des-
truiiimi moi a!e et piiysiquc dniiie famille, d'une
société, d'un état. || Mar. Division; réunion de
(dusieurs vaisseaux de ¡{ucrre composée de deux
a neuf.
DIvUioiiiil. adj. divissinual. Divisionaire; ijui
concnrne la division.
UIvImívo, VI». adj. í/íii.»jt-ro. Divisible ; qui ili-
vise , (|iii sert à diviser. Il Chir. Vendaje divisi-
vo : b:iihlai:e divisif , celui (|ui sert a réunir et
a reseï rer (les parties sópjirces.
UlviMo , part. pass. irrég. V. IUvidir. i| adj. Divi-
sé, sépare, désuni, qui n'est pas d'accord.
DIvInoi'. s. m. divixsnr. Arith. Diviseur ; nombre
par leipiel on en divise un autre.
DiviNorio. l'In. adj. divissn-rin. Pral. On le dit
des jugements sur les partages.
DIvlMoriw. s. m. diiissf)-ri<). Divisorium ; petite
planche sur laipielle le compositteur en lettres
lixe sa ciqiie a\ec un morceau de bois fendu qui
on nomme mordant.
HIvorcliKlu. part. pass. de divorciar. Divorcé, e.
Ulvorciiir, v. a. divnrziar. Divorcer; rompre le
tnariaiie; détruire les liens qui le forment. || Fig.
Divorcer; cire en opposition , rompre avec une
personne.
Uivorciai'.w, v. pron. divorziur-sé. Se divorcer,
se séparer . être divorcé , séparé.
Divorcio, s. m f/iror-zio. Divorce; dissolution
du mari.ige; action et effet d'annuler les liens
d'un mariage , qui unissaient le mari à sa fem-
me. Il Divorce ; état de deux époux vivant sépa-
rés par oidre légal. | Divt,rce; division, désu-
nion . inimitié de deux personnes qui étaient prè-
cédcmmenl amies cl liées d'affection. || D:vorcc;
renoue :i!io;i , éloii-'nement volonlniie avec les
choses dont on avait contracté coutume, jj Di-
vorce; séparation de deux choses. Il ,\nl. rom.
Diriarrcalion ; rupture du mariage contrarié par
confa:ré.ilion. C'était chez les Romains le dir-
vorcp, solennel.
Dlviils->hlc , adj. divoulgu-blé. Qui peut être di-
vulirué.
lliviiisarioii. s. f. divoulgazion. Divulgation; ac-
tion de divulguer, de répandre un secret; effet
de celte action.
Uiviiic;a(IÎ!«:3no , lua. adj. sup. de divulgada.
D!viii::a<io. pari. pa^s. ¿e divulgar. Divulgué, e.
uiviil^tiuSoi- . s. m. i/iroH/^odor. Divulgateur; ce-
lui qui divulgue une chose.
Dlviiigar . V. a. divual ¡ar. Divulguer ; publier,
répandre une chose qui était cachée , inconnue.
DiviilKai-f4e, V. pron. divoiilgar-sé. Se divulguer,
se répandre, s'ébruiter ; être divulgué; répan-
du . ébruilé.
Diviilüiloii , s. f. divnulsion. Chir. Divulsion;
action de séparer, d arracher avec violence.
DJxa. s. f. dik-sa. Entoin. Dixe ; famille d'insectes
diptères.
Dja. s. m. dj-ha. (iram. ind.Dja; nombre d'une
des consonnes palatales de l'alphabet sanscrit.
DJaUi. s. m. dg-liabi. Hisl. otlom. Djabi ; collci-
DIY
— toi —
DOB
leur (les revenus d'uiic iiio^quie.
MJafiiii, s. f. J;i-kaf-tm.Gi-»'A- Djiifiia; nom dune
presqu-iîe siiuoe au nord de ueylaii cl donl la
Iiopuliliun lrés-nonit)reusese cumposc en fjrande
partie (Mlindous culholiques.
njaiiia. s. m. d,¡-hai-na. üjaina ou Djéna : nom
quf porlaienl li-s immbrcs <l'unc des écoles lit"-
térodoxes de la philosophie hintloue. Les djainas
e\pli(iuenl luni» ers par le concours des alomes,
croienl que les tHres animés sonl éU-rnels, cl
que l'àmc arrivera à la perlVclion quand elle fc-
la délJNréc de toute nérsésilé d'agir.
DJaiiiiMiiio, s. m, (Ifi-ltiiinis-tiii). l'hil. Djainisme;
sv>lème philosophique des djaïnes.
Ujaixr. s. m. Jij-hai-T.é. llist. oltom. Djaïzé ; sorte
de redevance que certains ofliciers di-s janis-
saires payaient a l-.\ga. à leur entrée en fonction,
et que l'Afia lui-même payait au grand vizir.
DJiiiuy , s. n». </v-/irt//.i/- H''^'- ">l"ni- Ujamy; nom
que les musulnians donnent aux mosquées im-
périales de Constantinople. Il CoUeclions ou re-
cueils de tous genres théologiques, scientifi-
ques, historiques || /J|yami-rt/-ac«S'i ; nom que
les inusulinans donnent au Ic.nple de Jérusalem-
|>arcequ'on y vient des lieux les plus éloignés.
UJaiixainu, s. m. Jfj-hnn'ia ma. Hist. ind. Djan-
gama; nom qu'on donne à des religieux errants
consacrés au culte de Siva.
njcix'dji . s. m. dfi-hébé(l(j-hi. Ilist. oltom. Dje-
Itedji: soldais d'un corps de troupes destinés
à la garde et au transport des armes el muni-
tions dti guerre.
njefr-kUMbi, s. m. í/9-/i(?/'r-/cifn-í)í. Hist. ottom.
Djefr-kilabi; livre écrit en caractères magiques
qui contient les destinées del sultans oUomans
el des sou\ crains d'Kgipte.
ujciiulo, s. m. (l(j-}un-(jlé. Relat. Djengle ; nom
que l'on donne aux solitudes des Indes orienta-
les, vastes plaines couvertes de broussailles el
de bambous.
WjtTi , s. m. dg-héri. Philol. Djéri; nom du ca-
ractère arabe particulièrement consacré aux bre-
vets, diplômes, inscriptions, etc.
UJpi-ld ou djirid, s. ni. âq-hétidd dtj-hiridd.
Hist. ottom. Djérid oudjirid; nom d'une sorte de
course à cheval que font les pages du sérail, la
main armée d'un bûlon qu'ils lancent en l'air et
qu'ils rattrapent au galop.
DJcTiiif, s. f. dij hér-mv. Navig. Djerme ; petite
barque dont on se sert sur le Nil.
DjcNnia, s. m. tig-hés-ma. Philol. Djesma; signe
qui se place au dessus delà leilre pour indiquer
qu'elle est affectée d'une voyelle très-brève. |
Dans la grammaire turque, il indique que la con-
sonne qui le porte n'est affectée d'aucune vo-
yelle.
DJeiimp, adj.(/(;-/t('«-tn«f.I>hilol. Djesmé; qui est
aiTcclé d'un dgesma.
DJini , s. m. dg-liim. l'bilol. Djiui; cinquièmeleltre
de l'alphabet arabe. || Djiin, signe numérique de
, trois. Il Djim: sixième lettre de l al|ibabel turc
el persan.
Dijiii. s. m. dij-hinii. Mytl;. mah. Djinn; nom des
mauvais esprilsou démons.
Diyunibico, ca. adj. di-iam-biho. Litt. Diïambi-
que; qui concerne le diiambe.
Viyaiubo, s. m. </i-»UHi-fco. Litt. Diiambe; pieds
de vers grecs ou latins, composé de deux ïam-
bes ou de quatre syllabes, la première ella troi-
sième brè\es, et la seconde et la quatrième lon-
gues.
W-la-ré , (i«-ía-r<í. Mus. D-la-ré; ancien terme
de musique par lequel on désignait le ton de ré.
Do, s. m. Mus. Syllabe substituée à celle de ut,
dans l'étude du s:>llé;:e.
Di, adv. inus. V. Donde. Il iA do ira el buey (¡ve
no arel aux gueux la besace? || Do quiera. V .
Donde (¡niera.
doiixím. s. m pi. doaii-hiss. Doagis; prêtres com-
mis à la poi te du di\an à i'oiislantinople.
Dobor.s. m. d^brr. Hot. Dober; genre d'arbre de
l'Arabie, dont le fiuil cl comestible.
Uubiiia, s. f. dobi-na. Uol. Dobine; genre de
plantes acéracécs, qui a pour ly[!e un arbrisseau
du .Népaul.
Doltia, s. f. do-hin. Double: ancienne monnaie
d'E-pagne. ] Dobin r««fe/if//K/; double rastillan;
monnaie d'or de (".astille , qui, sous Je¡in 1 \a-
lail dou/c réaux. || Dobla île la banda. V. Dobla
rastella}>n. [\ Dobla de cabeza. Y. Dobla ruste-
llana. \\ Dobla liaeen , dobla zallen •. monnaie
arabe.
Dobladamente, adv. dobladamén-t \ Double-
ment, au double, de deux manières. || Fig. Avec
duplicité.
Dobladilla, s. f. iiins. dobladill-a. .\ncieii jeu de
cartes ou à chaque coup on doublait le jeu , on
mettait un enjeu double: ce que nous appelons
martingale. || .4 la dobladilla; adv. au double
ou de nouveau, de rechef.
Dobladillo, lia. adj. dim. do doblado. | Gros et
I court, trapu, rabougri.
! l^oblodillo, s. m. dobladi-Uo. Ourlet; repli que
l'on fait à du linge, etc. || Fil très-fort, pour
i faire des bas.
Doblado, part. pass. cl adj. de doblar. Doublé,
etc. Il Gri'S, fort , trapu, vigoureux. || Fig. Dou-
ble, dissimulé, traître. || V. Mellizo, gemelo. \\
Double; qui vaut, pèse ou contient deux fois. |
'fierra doblada; pays monlueux , rompu, cou-
vert de halliers, etc.
Doblado. S. m. dobla-do. Mesure employée pour
la marque des draps.
Dobiador , S. m. inus. doblador. Celui qui
double.
Doblador, S. in. doblador. Guindre, petit métier
jiour la soie.
Dobladura, S. f. dobladou-ra. Pli d'une étoffe ou
de quelque autre chose. | Chacun des deux che-
vaux que lis gens de guerre elaienlobligés d'a-
voir dans l'aclion. il Sorte de ragnùl de mouton.
Il Fig. inus. Duplicité. V. doblez. \ Art. Réunion
de deux fils simples que l'on liesse cn'icmblc.
Doblamlriilo. s. m. dublatnién-to. Doublement!
action de doubler.
Doblar, v. a. doblar. Doubler, redoubb'r, mettre
le double. rendre une fois plus grand. Ij Dtuibler,
jilier ; mettie en pln*ii'uis doubles. || Courber,
plier, recourber. | Fig. Induire, déterminer. ||
Sonner ¡tour les morts à toute >o|ee; il est aussi
neutre daiisce sens. H Doblar à pnlo.s: biltuniier;
doubler sous le bàtun. |) Dohlar la raheza; bais-
ser la tète, mourir. || Doblar la cerviz; tig. se
soumettre, s'humilier. || Doblar la esquina; (ig.
s'esquiver au coin d'une rue. || Doblar ¡a hoja;
fig, briser là de!>sus; remetlre une affaire À un
DOH
1 02 —
DOB
autre temps. | Dublfir la llave; fermer à duuble
tour. Il Doblar In ¡tarada: doubler le jeu; m.ir-
titigaler. || Kiuliérir, couvrir l'enchère. || I) lUlar
la finnta i) el rabn. V. Cibn. \\ D )blir la ro.lilta:
plier, lli'fhir le ',?i'iii)ii. s-a,'eii(>uiller. Il FIr. SMiu-
inilier, l'iiire la cour. l| Vnbhir his infcluis: doii-
l)ler les iinrtlii--;; aller i p is reiliuilili-s. á nnr-
clics fori-ée-;. 1] Dtbtar la rilhi: il'iubler la bille,
en jouant au billard. || mar. Dablar un rabn; dou-
bler un (op
■>nli3»i-, V. 11. ilitblar. Fi;,'. S'i'carler di; la juslire,
de In raison.
l»n)tJur.>4«', V. prou. iltblar-ié.Sf doubler, se plier,
se souiui'Urc au\ sentiments d'autri. || Chan^'i-r
(I avis, se laisser, suborner, en parlant d*un ju-
pe. Il Boh. Se (•(.nstitiier prisio mer.
0»n5»lc, adj. í/o-'ííii. l) iiible; ((ui vaut, qui pèse,
qui eoMtieiit deux f lis aulanl. Se dit de d"u\
choses semblables placées iMini- près de l'autre
pour servir aum^me usau'e. | l'i,'. /))uble, disi-
mule, traître. || asir. Estvlla í/')í)/e; étoile d»u-
ble; groupe de deux étoile* (pie l-on distingue
a>ec le lélescoiie; mais qui. à l'ipil nu. ne parait
former i|uun s<'ul asire. | Wm. Diuble; qui est
composé de deux ou iilusieius ordres. || Geom.
Punto (lobfp; pi>int double; le point où se cou-
pent les deux branches il'UU!' courbe. | Rizon
doble ; raison double; quand l'aolécédenl est
deux fois plusfîrand que le conséquent: ainsi la
proposition de (î à 3 c-l uni- raison double. |
mus. E<!j)ari'ts dobles; intervalles doubles ou
redoublés, ceux qui excèdent I étendue de l'oc-
tave. Il Liinr. Fiestas dobles ó mayores; fêtes
doubles; celles dans lesqu(>lles les oITices sont
plus solennels que dans celles appelées semi-
le -corde; mani re de jouer sur la viole, le vio- i
)n, la viidoncclle, etc-, en touchant deux cor- f
es a la fois, faisint d'ux parties dilTcreiitcs, ce \
Ui»bl<>-rotl<llwnM, adj. do-blé: hofidia-iia. Méd.
Double-quotidienne; se dit d'une lièvre quia dcni
accès par jour.
Dabli'-rui'fdi», S. f. do-bli' kortér-da. Mus. Dou-
ble-corde; mani re de jouer sur la viole, le vio-
Ir
de;-
qui produit suivent beaucoup d'elTet.
D.ib leen bit*, rdj. doblé'in-blé. Flexible; aisé a
pli'T a courbiT.
»:>b1ex.iill#.i>. «t. a Ij. f/')/)/,/(/'//i-zo. Qui se dou-
ble, ({III se plie avec faciliti".
Ui>blc;<iil.t. parl.p is.di- il<>b\e ¡-ir. PI ié. courbé, e.
U.th;<';; iil<irn. s. f. d'ibl'if t loi-ra. IllUS. Pli;
m iiMiH' (ini reste à u:ie cli ise pl'ée. V. Doblez.
B>:>!i)<-K iint'iito, s. m. inii>. V. Dtbhz.
n:t'ilr);¡iir. v. a, r/ ifcíi'r/'ir. Plier, coiirber, recour-
bor. Il ili;,' (laiîner, rainener, vaincre l'obstina-
tion. V. Itlandir.
H^ble-liiie». s. f. dn-bl?. li-n''a. Ichtyol. Double-
lif^'ie; poisson delà Chine.
E»i><»U*-initiiii. s. f. d')-bl'- ma-no. Mus. Double-
main; nom donné à un mécanisme aussi simple
qu'in.'énieux que l'on adapte aux nouvelles ci-
guës, :\ un clavier, et au moyen dujnel en bais-
sant une touche, on fait baisser en même temps
celle de l'octave en dessus, (.«"s doubles miiiis
sont A la disposition de l'orfianiste au moyen
d'un re;:i^tre, il senscrt an b.^soin pour renfor-
cer les eifeis.
B>.iblei]i:>iit(* , adv. dibUm'ii-tL .\vec duplicité
d'une manière fourbe.
U.^UIe-inetro, S. m. do-blé tni-lro. Métrol. Dou-
ble-m;tre; mesure de longueur égale à deux
mètres.
doubles on simóles. || Boh. "omoagnon de filou. uablc-üioHcn, s. f. do-blé nxns ha. Ichlhyol. Don-
de voleur. Il Criminel conda nné à mort. Il Boh.
Doble ordénala. V. Cuerda. ]\ Ál doble; double-
ment, au double. || Ll-iva doble: grosse clef d'une
maison pir o >position à passc-iiarlout. || Trato
doble; amitié double et fausse.
Boblo, s. m. do-hit!. D inhle; une fois autant. ||
Glas, son funèbre de cloches après la mort de
quelqu'un.
Itohlcittlu, lin. adj. dnbl';a-do. Comm. Doublelé;
ble-Miouche; espèce de saumon.
Di>blo-»ctttv», s. f. df>-bl'; ofcfa-ua. Mus. Double-
octave; intervalle composé de deux octaves ; on
l'appi'lle autrement (ininzicinn.
D.iblerÍA, s. f. doblé-i-a. Inns. Double-gain; dou-
ble oiTice. Il Inus. Double iiart que prend un as-
socié dans le bénélice commun.
Uobipro. s. m. d)bL;-ro. Boh. Petit pain valant
deux deoiers.
se dit de certains taffetas façonnés, dont la fleur i Di>)»lot«', adj, doblé-té. D'une éfiaisseur moyenne.
offre deux couleurs
Doble-niCiiIJon. S. m. ó itnblc-eMpbia. s. f. do-
í»ít; fif/iíí7-/ior». Ichthyol. D luble-aguillon ou Dou-
ble-épine; nom vulgaire du genre balislc.
Uoble-andnilor, s. m. do-bl'- andador. Erpét.
Double. marcheur; synonyme vulgaire de'Am-
phisbène.
»ob!lo-i>een«iiiin, s. f. do-bl' béhassi-na. Ornith.
Double-bécassine; un des noms de la grande
bécassine.
DocIi>-b»ca, s. f. do-blé bo-ka. Conchyl. Double-
bouche; nom vulgaire du monodonte labié et du
bitome de soldani.
»ob!(>-biilbn, s. f. d')-b'é b'iul-ba. Bot. Double- .
bulbe; nom vulgaire de l'i'is bermndienne. ¡
D!)bU'-rnri», adi. do-blé ha-ra. Mylh. Double-;
front; surnom de Janus.
Doble-ec-jn. s. f. d)-blé Tétj-hi. Ornith. Double- i
sourcil; espèce de fauvette d'Afrique. |
Doble-cen»«o. s. m. do-blé zén-so. Dr. fcod. Dou- |
ble-cens; droit que l'on payait au seigneur quand
on faisait une acquisition ou un héritage. '
entre le double et le simple
D3bl<'to, s. m. d'tbié-té Doublet; cristaux dou-
bl.'s imitant les pierres tines.
Doblez, s. m. dnbl /.T.. Pli, repli; un ou plusieurs
doubles qu'on fait à (juelque chose. 1| Fig. Dupli-
cité mauvaise foi, fausseté. 1| .\nat. Duplicaliire;
plis que font les membranes en s'adossant à
elles-mêmes. Il Con doblez ; artificieusemenl.
frauduleusement. || Sin doblez; naturellement. ||
Doblez del brazo: pli du bras. |1 Q'iitar hsdnble-
ces del pan'); eifacer les faux plis du drap.
Oiii>l.> , s. m, inus. V. Dupli.
! Dablon. s. m. mono. Pistóle d'Espagne. || Doblón
! (/en cíe/iío ; monnaie d'or du poids de cinquante
¡ pistóles, et qui vaut cent écusdor. | D >blon de
; àocbo; monnaie d'or du poids de quatre pistóles,
I et qui vaut huit écus d'or. H Doblón de à cuitro;
monnaie d'or delà valeur de quatre ccus. | Do-
blón de oro. monnaie d'Or de la valeur de deux
écus d'-or. Il D06Í0U sencillo; pistóle ; monnaie
imaginaire qui vaut quinze livres de France. ||
Doblón de vaca; gras-double; sorte destripe
DOC
— 195 —
DOC
qui vient de la pause du bœuf.
Doltlonudn, s. i.doblonu-da. Grosse quanlilé de
doblons ou pistóles ; grande quantité d-argcnl.
Dotiliira, S. f. iiius. V. Doblez.
Dohrao, S. m. nionn. i>obrao ; monnaie d^'or du
Portug.il, dont la valueur a varié; aujour d'hui le
dobi iio pèse 31 grain, et vaui90 t'r. Si c. 0:i 1-up-
pclie aussi Portugaise.
noltrovvükye , s. f. dobrows-kié. Bot. Dobrosw-
kye : genre de bjbélixcées renfermant desplantes
bërbacées qui croissent au Cap.
Datiiilo , s. m. dobou-lo. Icbthyol. Dobulc,nom
duneesiiècc d-uble.
l>urp, adj. num. do-i.é. Douze; nombre cardi-
nal composé d-une diiaine et de deux unités.
Il En parlant des souverains s'emploie pour
duodécimo ; Carlos doce ó duodécimo; Cbarles
douze; Venito doce ó duodécimo ; IJenoit douze.
|¡ Mus. Doce por ocho, dore por cuatro, dore )ior
diez y seis, douze-buit , dou/.e-ciialre . d^uze-
seize;nom des trois décompositions du six-buil
et du trois-qnatre. UJ-Jcharloá ilore; rompre une
conversation, se fâcher, empêcher à force de
bruit, que l'on continue à parler sur le même
sujet.
Uoce , s. m. do-zé. Douze (12) ; le chilVre qui re-
présente douze unités.
Docena. S. f. doié-na. Douz.iine; douze choses
semblables. | Comprar, vender por docena.
acheter, vendre A la douzaine. | Colocar, reunir,
contar por docenas ó de docena en docena: ran-
ger, assembler, compter par douziiines. Il Media
docena; denii douziiine. || Á direnas , por doce-
nas , loe. adv. à la douzaine. ]| M-terse en doce-
na, fi^. on le dii d'un htniinc lic rien , dun sol
qui veut se fauiiler dans le gi and monde, parmi
les gens d-esprit.
Docenal, adj. inus. doiénal. Quise vend par dou-
zaine.
Docenario , s. m. inus. dozéna-rio. Nombre de
douze , douzaine.
Doceiio.na. adj. (/oze-no. Douzième. V. Duodéci-
mo. I Sorte de drap dont la chaîne est de douze
cents (ils. Il En doceno lugar ; douzièmement.
Docenal, adj. inus. dozéfjnal. Qui a douze ans.
DoclentoH , ta>». adj. V. Doscientos.
Doceto, s. m. /fozc'-(o. Hist. rcl. Docètc; nom don-
né à des hérétiques sectateurs de Marrion, vers
l'an 200, qui pi étendaient que Jésus-Christn'é-
lait né , mort et ressucilé qu'en apparence.
Docniaico, s. m. dokma-iko. Lilt. aiit. Dochmaï-
que ; pied composé de cinq syllabes, une brève,
deux longues , et deux brèves.
Decidla, s. f. doii-dia. Bot. Docidie ; genre de
desmidiées formé pour des plantes qui habitent
les eaux douces , dans les étanjj's et les fossés
bourbeux.
Dócil , adj. do-iil. Docile, qui est propre à être
instruit, (jui a des dispositions, à être instruit, à
être gouverné, j) Par exiens. Facile à manier, à
conduire. Se dit aussi du corps; également des
animaux. En poésie ; on ledit aussi des choses
inanimées. | Poner dócil, appruoiser, rendre
doux , moins farouche.
Doclllilail. s. f. </()zí/i-í/íjf/í^í. Docilité ; qualité de
ce qui est docile, doux. Propension naturelle à
la soumission, àse laisser conduire , diri.2;er,
l^oeiliMintunieiitc, adv.sup. de Dócilmente.
TOMO V
Docllíaluio, uia. adj. sup. de Dócil.
Doclllzar , v. a. doiilizar- Dociliser ; rendre do-
cile; réduire à un étal de docilité , de douceur.
DociHïur«e, v. pron. dozilnar-sé. Se dociliser:
devenir docile.
Dóciinioiite , adv, doiihnén-lé. Docilement, d-ii-
ne manière docile, avec docilité.
DocimaclHta. s. daimaiis-ta. Didact. Docima-
cisle , qui s'occupe de docimasie ; essayeur.
Uociiiia*ila ó (lociniáMtlcn , s. f. doiima-ssia <>
doiinias-tika. Chim. Docimasie ou docimasli-
que; art de déterminer, par des essais en petit
et varies, la nature et la proportion du métal
contenu dans un minerai.
DoclinaMtico , ca. adj. do/.itnasli-ko. Chim. Do-
cimaslique , qui concerne la docimasie.
DociniaHolosia , s. f. doiima- ssolog- liia. Doci-
masologie: traité sur l'art de toucher dans lésai -
couchaments.
DociniuKolóftico , ca. adj. doiimaiolog-hiV.ii.
Chir. Docimasologique; qui concerne la dociina-
sologie.
Dociiiieaio. na. adj. ant. dozimé-no. Docimèi.f
oudocimitc; épiihète donnée à une varíele de
marbre qui s'exploitait à Docimia , en Phry^'i-;
c'était le marbre synnadique des Romains.
Dociea, s. f. doklé-a. Conthyl. Dodée; genre df
crustacés décapodes, désignés communéinenl
sous le nom d'araignées de mer et ayant pour
type la doclée brebis.
Docófui-o, s. m. doko-foro. Enlom. Docoforc;
genre d'insectes qui vivent sur tous les oiseaux,
excepté sur les gallinacés et les pigeons, et dont
le type est le docophore ocellé.
Doctamente , adv. dohtamén-té. Doctement, sa-
vamment , d'une manière docte.
Doctazo. za. adj. inus. dokta-zo. Savantasse;
celui qui affecte de paraître savant, mais qui na
qu'un savoir confus.
Doctilico, ca. adj. dokti-fiko. Doctifique: mot
burlesque qui se dit des personnes ou des corpi
consacrés à l'enseignement.
Doctilociio, ca. adj. dokti-lokouo. Doctiloque;
éloquent, qui parle avec éloquence.
Doeti.H'niitmente; adv. sup. de Doctamente.
Docti.Hiniu, ma. adj. sup. de Docto. Doctissime:
ne se dit qu'en plaisantant.
Docto, ta, adj. dok-to. Docto, savant, érudit, qui
a une grande science, ne s'applique pas aux cho-
ses et S'emploie presque toujours ironiquement.
Doctor , s. m. doli'tor. Docteur: celui qui, âpre*,
avoir étudié et subi ses examens dans u ic uni-
versité, y est promu solennellement au plus haut
degré de la faculté qu'il a étudiée. || Docteur;
maître, professeur. celui qui instruit un autre. !|
Docteur, médecin; celui tiiii pratique la médeci-
ne. || anc. Légis. Doctor in utroque jure; doc-
teur in utroqoe jure . eu droit civil et droit ca-
non. Il Hist nat. Docto'cs de la ley, docteurs de
la loi, titre d'honneur cl de dignité chez les
Juifs.
Doctora. S. m. dokto-ra. Doctoresse, femme qui
alliche de grandes prétentinns à la science; mot
iroiiique qui ne peut s'appliquer que lorsqu'on
a p iiir lui' dexpriinei un ridiciilf.
Dootorarloii , S. f. do\i orar ion. Doctorerii'. m-
siMuMf des actes une subissait le récipifn.îi nie
en théologie pour être rct,u docteur. || F.im. et
DOC
— 19V —
DOD
ironiq. Société, réunion de docleurs.
1>octorudo, s. m. do.tu-rado. Docloral; qualité,
grade de doclcur.
Dorturitl, adj. do'.toral. Doctoral; qui appartient
au dinlpur.
Doctuntl, s. f. dol.toral. Doctoral; canonicat dos
églisis cathédrales dF>i>a;^nc. qui ne peut être
possédé que par un dot tciir en droit canon.
Doctoralmi'iitc, S. m. (liikiurnlmén-lé. Doetora-
lemcMil; coniinc iiii docteur, d'une manière doc-
toriile.
Doctoi-iiniloiito,s. vn.dolitora-miénto. Réception
de docteur.
Doctoi-Miido, S. m. d')'.tnran-do. Celui qui est a
veille d'èlre reçu docteur.
Doctorat-, V. a. dnhto-rar. Doctoriser; conférer le
grade, le titre de docteur. || Doctoriser, rendre
savant.
DoctornrMC, V. pron. do'tornr-sá. Se doctoriser;
être doctorisé; recevoir le litre de docteur-
Doctorcillo, Uo. s. m. diin. de Doclnr.
Do<-toreiii- , V. a. Dogmatiser, décider d'un ton
trnncliant.
Doctorlnnio, S. m. do' toris-mo. Fam. inus. Fa-
culté de médecine, corps de médecins.
Doctrino, s. Í. do'.tri-iin. Doctrine; sav(jir, érudi-
tion, li n(utrine;ens:'ii;nementou instruction des
fondements d'une religion, d'une secte de phi-
losophie, reialivemeni aux croyances et idées re-
çues , enfin Uenseignement lui-même. || Doctri-
ne; système de croyance et de morale adopté pour
régler ses aciions. || Concours de gens qui sui-
vent processiiuinellemenl le prédicateur jusqu'à
l'endroit oii il doit prêcher. |l Cure desservie par
des réguliers au\ Indes. 1, reiii)ladc ; nombre
d'Indiens, convertis à la foi: || Dortriun cristia-
na, doctrine chrétienne; ce qu'un chrétien doit
savoir, croire et pratiquer. || ünctrittn romuna,
doctrine; senliment commun des auteurs qui
ont écrit sur une matière. | Jitbileas de las doc-
trinas,\nd\i\^enc^sii\(imèrcs.accoï(i(;cs!iceu\qui
ont coutume d"ex¡)liquer la doctrine chrétienne,
ou d'assister à celte explication. | Niños de la
doctrina, pauvres orphelins qu'on fait instruire
charitablement.
Doctrina, S. f. doktri-na. Polit. Doctrine; sys-
tème qui date des premières anées de la restau-
ration , et qui rejetant le principe du droit di-
vin des rois et celui de la souverinité absolue du
peuple, y substitue la souvcranité de la raison,
supérieure aux peuples comme aux mis, et seul
législateur véritable de l'humanité. Ce système
n'accepte les faits, les institutions (juc tout au-
tant qu'ils sont raisonnables, ou peuvent deve-
nir tels.
Doctrinado, part. pass. ai doctrinar. Doctri-
né, ée.
Doctrinador, S. m. do\trina-dor . Celui qui en-
seigne.
Doctrinal, adj. do\trinal. Phil. Doctrinal ; se dit
des avis qui donnent les universités, les théo-
logiens en matière de doctrine. | Ce qui a rap-
port à la doctrine ou à l'intruction
Doetriniil, s. m. dohtrinal. Livre qui contient les
règles de discipline ecclésiastique et l'explica-
tion de quelques points de la doctrine chrétien-
ne et de ses dogmes.
Poetriuuntc, adj. inus. doktrinan-té. V. Doc-
trinar ; qui enseigne, sartout \a doctrine chré-
tienne. V. Doctrinero.
Doctrinaux», S f. inus. V. Ciencia, literatura.
Doctrinar, v. a. doktrinar. Enseigner, instruire,
endoctriner. ¡ Doctrinar caba/íos; dresser des
cllfVilUI.
Do •trinarlanicntc , adv. doktrinadamén--té,
Dorlrinaircniciil ; d'une manière doctrinaire;
avec (loilriiie.
Doctrinarlo, ria.adj. doktrina-rio Polit. Doc-
trinaire; (jui est parrtisan de la doctrine, qui
est un homme à doc'rinrs. ¡ Dans le langage
usuel, diieirinaire se prend en mauvaise |iart, et
signilie subtil, pédant. ¡ S'emploie aussi com-
me substantif nu (loclrinario; un doctrinaire.
Doctrinero, S. m. dol.triné-rn. Catéehiste; celui
<]ue ex|)li(nic la doctrine chrétienne. || Curé ré-
gulier d'une ¡leuplnde d'indiens.
Doctrino . S, m. V. Niño de la doctrina , au mot
diiclrina.
Documento, S. m. (io'oMm<!n-fo. Document ; ins-
truction , enseignement , ¡¡recepte. |1 Document;
titre , preuve par écrit. H Pièce d'un procès. ||
Dociimpntos jiislificaliios; pièces justificatives,
pièces a l'appui.
Dodurcla, S. f. dodar-zia. Bol. Dodartie; genre
de scrofulariacées, qui a pour type la dorartie
orientale, sous— arbrisseaux rameux, à fleurs
pourpres, de l'Asie septrenlrionale..
DuOaHin, s. f. inus. doda-ssia. Sorte d'ornement
pour la léie.
Doiloc» , s. m. dodé-ka. Bot. Dodécas; genre de
lylhraeées formé sur un arbrisseau très-glabre
qui croît à Surinam
Dodccacorde, s. m. dodél;ahor-dé. Mds. Dodé-
cacorde; système de musqué par lequel on
ajoute quatre nouveaux tons aux huit qui exis-
tent déjà dans le chant ecclésiastique romain.
Dotlecactif*. s. m. dodé-' aktiss. Enlom. Dodé-
cactis; famille d'échinodermes pédicellis , qui
a pour type le dodécactis solaire.
Rodécada, s. f. dodé-kada. Dodécade; groupe de
douze personnes ou de douze choses.
Dodccadenia, S. f. dodécad¿-nia. Bot. Dodécadé-
nie; genre de lauracées établi sur une plante du
Népaul.
Dodecndin, S. f. dodéka-dia. Bot. Dodécadie;
génie de plantes tiliacées, qui a pour type un
grand arbre des forets de la Coehinchine.
Dodccnédrlco, ea. adj. dodékaé-drico. Dodécaé-
drique, qui a relation avec le dodécaèdre.
Dodecaedro, s. m. dodèkà-édro. Géom. Dodécaè-
dre; solide dont la surface est composée de dou-
ze pentagones régulierségaux. || S'emploie com-
me adjectif.
Dodccáfído, «la. adj. dodéVà-fido. Bot. Dodécafi-
de ; divisé en douze scfjments.
Dodecasinea, dodéka<jh\-néa. Bot. Dodécagyne;
ordre ou section de plantes qui ont douze pis-
tils , styles ou stigmates sessiles.
Dodccaginla, S. f. dodé nghi-nia. Bot. Dodeca-
gynic; ordre ou section de plantes qui ont dou-
ze pistils , styles ou stigmates sestiles.
Dodeca^inlco , ca. adj. dodéhaghi-niho. Bot.
Dodccagyniquc ; qui appartient à la dodéca-
gynie,
Dodccá:;ono, s. m. dodékà-gono. Géom. Dodéca-
gone; ^lolygonc dont le contour ou périmètre à
DOF
— 195 —
DOG
douic côtés. I! Fort. Dodécagone ; |»lace forlifiée
ft entourée de douze bastions.
Dodccandi'la, s. f. dodéhan-dria. Bot Dodécan-
drie ; classe de plantes hermaphrodites ayant de
douze à dix-neuf élamines.
Doilecúiiilfiro, cu. adj. dodt'knn-driho . Dodé-
raiulrique ; nui ronrernc la dodcrandric.
Dodroandria. S. f. dodilidn-dria. Dot. Dodcian-
drii- ; qui a deux ctainine.-;.
Uodcraiirma, S. f. dodihané-ssa. liist Dodéca-
lu'se ; noin des cydades au moyen âsc
Dodvcúnoiiio, S. m. dodika-noiuo Miner. Dodé-
canome ; qui est produit par douze lois de dc-
rroissement.
Dodocapartido, d«. dodéUnparli-do. Bot. )»o -
décapaiii ou dodécaparlile ; qui se divise en
douze parties.
Itodceaiiétalo, la. adj. dodt^hnpé-lalo' Bol. Do-
déra¡ étalé; qui a douze pétales.
Dodecarquia, s. f. dodi'Uarki-a. Ilist. Ihnlôcar
chie ; gouvernemenl des douze rois qui' se par-
ta^èrenl l'E^'ypie ju-ipren l'année 080.
Dodeeutt>inoi-ia, s. f. dodékatémo-ria. Géom.
Dodécaténioric ; dniizieme partie d-un cercle. ||
.\str. Dodéeatémorie : iliarun des douze si;:nes
célestes, considéré comme la douzième partie
du zodiai|ue.
Dodccnteon, S. m. dodé'atéon. Bot. Dodéca-
théon : fienre de plantes primulacées com[tic-
nant diverses fleurs rosées ou blanches, indigè-
nes de l'Améri(¡ue boréale. | Pharm. Dodéca-
théon; médicament composé de douze plantes.
nodériiplo, adj. dodéliuu-jdo. Dodécuple ; qui
contient douze fois, en pailanl d'une chose dou-
ze fois plus t:raiide qu'une autre.
Dodónea, S. f. dodd-n'a. Bol. Dodonée, genre de
plantes sapindacées renfermant de petits arbres
cl des arbrisseaux qui vivent sous les tropi-
ques.
Uodóneo. a. adj. dofia-nM.Dodonéen; ancien nom
des habitants <ie l'Epire. | Mytli. /andoneen;
surnom de Jupiter qui avait un oracle célèbre
dans la ville de Dodone.
DodoiiiaM, s. f. pi. dodo-ninss. Boi. Dodoniéesçtri-
bu de plantes ayant poui type le genre dodonée.
Vodoiilda, adj. dodoni-da. Myth, Dodonide;
nom des nymphes qui élevèrent Jupiter. S'em-
ploie aussi comme substantif.
Dodunio, la. adj. c/o(io-ntü. Bot. Dodonié; pareil
à ni\e dodonée.
Dodriintal, adj. dodrantal. Mélrol. Dodrantal;
qui fail neuf pouces de longueur.
DodriiiitarSit, l'Ia. adj. dndrnntn-rin. Ilisl. Do-
drantaire: qui concerne le dodrant.
Dodraiito, s. m. dndrnn-té. Dodrant neuf onces
on les neuf douzièmes de l'as. | Les neuf dou-
zièmes ou les trois quarts de quelque mesuic
que ce soit.
Dof, s. m. dnf. Mus. Doff; Instrument de musique
chez les Turcs qui a la forme d'un tambour de
basijue.
Pofi-liiaM, s. f. pi, dofri-nnss. Géeg. Dofrines, ou
Alpes Scandinaves; chaîne de monlagnesqui tra-
verse dans toute sa longueur la péninsule Scan-
dinave en séparant la Norwèhe de la Suède, et en
formant la ligne de passage des eaux entre la
Baltique et la mer Noire; ce sont les montagnes
les plus ri'hes de l'Kurope en mines de f^r et de
cuivre.
Dogal, s m. dogal. Corde qu'on attache au con
des chevaux. || Courtousse. corde passée au cou;
du condamné, qu'on vapendre. \\ Fig. Estar con
el dogal à In garganta, avoir la corde au cou
être dans l'embarras, dans un danger, dans une
peine extrême.
Dnsiin, S. m. dnglin. Mamm. Dogling. cspí'ce de
baleine des ¡les féroé, qu'on croit être le nord-
caper, on le mular.
E>»;(iiia, s. m. dog-ma. Digmfi; point décidé,
principe reconnu, soit en phdosophie soit en reli-
gion. I Dogme, signifie quelque fois l'ensemhU
(le ti'us les dogmes. || Fig. extens. Dogme; prin-
cipe p ililique, liliéraire. scientilique.
nuKOiaticaiiiciite; AiSs . dogmn-tikamén-té. Do-
n ati(inement; d'une manière dogmatique. | Fig,
Dogmaliqucmenl; d'une manière décisive et sen-
tencieuse.
no$;iii«'itico. ca. adj. dngmà-tiko. Dogmatique,
qui appartient au dogme, qui a une relation, rap-
port avec lui. Il s. f. dogmática; scieme qui ap-
prend le dogme. || s. m. pi. ilogmàtiros, dogma-
tiques; secte de médecins anciens ainsi nommes
pour les distinguer des méthodi«les et empiri-
gues; ils employaient les règles delà logique el
de l'expérience pour le traitement des maladies.
po$;nia(i!âiiio, s. m. dogma-tismo. Phol. />og-
Dûatisme: disposition de l'esprit pour affirmer
el croire; pir oposition au scepticisme, ¡1 Dogma-
tisme; méthode philosophique qui consiste à com-
mencer par croire, par afiiriner, par poser expli-
citement des principes pour en d"duirc des eon-
séquences ou pour se créer ce qu'on appelle un
système,
Uogiiiatlsta, s. m, dogma-tista. Dogmatiste,
pailisandes doctrines du dogme, s'emploieaussi
comme adjectif. || Inus. celui qui enseigne. I V.
Herege.
RosmatiKado, part, pass, de Dogmatizar. Dog-
matisé, ée,
Uosiiializadt»r, S. m, dogmá-tizador. Dogmati-
seur; celui (jui dogmatise. || Dogmatiseur; qui
prend un son dogmatique.
IVuKiiiatizaiito , adj. dogmatiian-té. Dogmati-
sant; qui dogmatise. || s. m, Dogmatiste; V. Uog-
matista; dogmalizador.
B>o{s;inatizar, V. n. dogmatizar. Dogmatizer; en-
seigner une doctrine fausse et danj;ereuse. |
Dogmatizer; parieren langage dogmatiiiue. d'une
manière péremptoire , et sentencieuse. | Fig.
Dogmatizer; parler en docteur; manifester ses
opinions, les produire en homme qui veut en-
seigner et se poser maiire.
UoKo, >. m. do-go. Dogue; nom donné à une race
de gros chiens, caractérisée por un niuseau court
et plat, un nez retroussé des lèvres épaisses el
pendantes el une tète grosse el large. || Corner
como dogo; manger comme un ogre, dévorer. ||
Embestir como dogos , se batiré comme de*
chiens.
Dogre ó DogHo, do -gré ó do-gtié. Mar. Dogre
I ou dogre-bot; barque marchande des mers du
Nord; on les emploie principalement ii la pèehe
i des harengs cl alors elles ont un centre rempli,
j d'eau oii le poisson se conserve vivant-
uoKiiillo. s. m. doguHl-o- Doguin; petit dogue,
dogue nouveau-né.
DOL — líKi
Ualn? s. unis, do-lù'l Conlraclions dfs mois i/a
ella, qui équivaut à ¿Uonde está ella"! où csl -
clic
Bloln, s.f. do-la Gf^opr. Dole; \illc do France; chcr-
lip\i il'arrfiiuli-si-mcnt du dcpiirlfinpiii du Jura.
nolii. 'i. f. ilo-lil. Mus |).il iir; liaclic.
Uuliiltflu, s. r. ilnlfih^ lu. ('.(iikIi. r)'ilal)clli': gen-
re de in()llu^(|ni's voisin des aphysies. nnnpre-
nanl des aiiiniaiix a>isez graiuls. lamellifoiines,
dunt les nii>u\(-MieiMs Sdul leiils, ils haliilent
priiiiipalcnuMil lliide et l'Otéanic. | Doliihelle;
sdite d'inslruinrnl arnldiie.
Uottibi'iroriiic. adj. dulabi ifur-im-. llist. nal. Do-
labrifiiriiie; (jui a la fiuine d-nn dcdahre.
Uoinbro, s. m. d>)l<i-brn. Doiainc; sorte de cou-
teau aiuicnneineiit employé dans les sarriüces.
Voludci-A , s. f. dnltidé-ra. Wiiloiie , outil de
tonnelier qui sert à dider, h unir le bois.
riolnil». part. pass. de Dolar. Dulé; i'e.
EioliiiJtkr, s. m. doladur. ou\iier qui dole.
Uoladiirti, S. t". mus doladmi-ra. Copeau qu'on
détache du buis avec la doloire.
Uoln](«'. ou niii'ias«'. s. m.ilolaq-hé ou dnuélaf)-
/«*. l.a quaidité de vin absuibce parle bois des
douves d'une futaille, n Botana dp dülanp; fu-
taille, destinée à remplaecr dans les autres le
vin absorbé parles douves.
llolMinnM, s. (. pi. V. Dnlamps.
iiolniiicN, s. m. |d. dida-mi'ss. Défauts, vices ca-
chés d'un cheval qu'on achète.
i>olnr, V. a. dolar. l)(der ; égaler, aplanir, rendre
uni avec la do'.oire une planche.
UolarNO, V, pron. dolar-sé. Se doler, s'aplanir,
être uni, aplani, dolé.
Wolanpltttr, s. m. dolaspisié. Erpét. Dolaspiste;
serpent armé de plaques et garni de crochets à
venin.
B»(>lcr. adv. dnl-zK Mus. Dolce; doux, doucement.
Expression empruntée de l-Italien et accréditée
dans nos langues, en terme musical.
Uoli'iioin, s. f. dolén-ria. Maladie, inlirmité. lan-
gueur, abalteinenl. | Fig. V. Dolo. \\ Inus. Cri-
me, iniñmie, deshonneur. || Inus. lui dolencias,
se disait des joursde la semaine sainte.
Voler, v. n. dalér. Sentir de la douleur, avoir mal
à. Il Répugner, avoir de la peine à faire une cho-
se. I Avoir de la peine, être taché de, être sensi-
ble à II Doler à vtio la cabeza, avoir mal à la
tête. Fig. fam. Branler dans Îe manche. i| \o
doler á uno el gasto, el dinero, ne pas plaindre
la dépense l'argent. || Al que le duele, le duele;
on le dit pour marquer qu'il est impossible de
souffrir autant que celui qui essuie un malheur,
quelque part qu'ion prenne à sa situation.
Uolrrsc (de). V. pron. dolér-sé. litre fàclié. se re-
pentir, être au désespoir de. | Etre sensible com-
pâtir aux maux d'autrui, avoir pitié, compas-
sion , déplorer, plaindre. || Se plaindre , se la-
menter, en parlant de celui qui souffre.
Dolerita. s. f. doléri-ta. Géol. Dolérite; sorte de
roche granitiforme que l'on rencontre dans les
terrains volcaniques et qui se compose de felds-
path, depyroxcne et de subtitanale de fer.
nolei-itieo. en. doléri-tiko. Miner. Doléritique;
qui contient de la dolérite.
|>olero, s. m. dolé-ro. Entoin. Dulère; genre d'in-
sectes hyménoptères ayant pour type le dolère
de l'églantier, répandu dans presque toute l'Eu-
DOI.
ropp.
Dolet. s. m. dolét. Chiin. Dolrt; sulfate de fcrcai-
cinéou rouge et de peroxyde de fer.
Doiriii, s. m. inus. V. Del ¡ht.
UolieMoii . s. m. d li \iaon. Entom. Dolicaon;
gcnie ilr colcopiére- jiciitamércs dont le type est
le dolicaoïi loiliruhioide, de l'Lurupe méridio-
nal.
Ditlico. s. ni. (/'>íí-/tn. Mot. /iolic, genre de plan-
tes phaséidacées. renfermant des plantes herba-
cées à bellcN (leurs blanches . pourpres ou vio-
lacées, ([Ui sont répandues dans les régions tro-
picales, et q le l'on ciiUive en !• raiice puur les
berceaux. Il llixt. Didoquc ; longitude de douze
ou de vingt (juatre stailcs. || ünloin. Doliquc;
genre de coléoptères pcnl ameres dont le type est
le carabi(jue Hav icoriie du midi de l'Eurdpc.
Dolieóeero, rn. adj. dolikó-j.érii. Entom. Dolicho-
cère: qui a les cornes, les antennes Imigues.
nolieúdero, S. m. dolilio-dho. Entom. Uoliclio-
deri'; genre de coléoptères mélasomes, fondé
pour le dolichodèreacumincux. originaire de Ma-
dagasc-ar.
Dolieod», S. m. doli-hodo. Entom. Dolichode;
ficnre d'insectes diptères, fondé pour le dolicho-
de ferrugineux, originaire du Hrésil.
Dolleiidi-ftitio: s. m. dolihodio-mn. Hisl. Doli-
chodiome ; lieu où se faisaient les longues
courses.
Dolieojcina. s. f. doli oghi-na. Bol. Dolichogyrie;
genre de synanlliérées, fondé pour des plantes
suffruiesceiitci de 1' Vinérique australe.
DoliroIiiNloii . s.f. dnliliolassion. Hot. Doliclio-
lasion : geme de plantes synanthcrées, fondé
pour la dolicholasion glandulifère, herbe pe-
renne qui croît au Pérou.
Dolleolito. s. m. doliholi-to. Dolicholithe, ver-
tèbre fossile de poisson.
Uollct»pe7.i>. s. m. dnlihopé-io. Entom. Doticho •
pèze; genre d'infectes diptères, dont le tvpo est
le dolichopèzc sylvicurne des environs de Ham-
bourg.
It>olicó|»odo, «I» , adj. dolilio-podo. Entom. Doli-
chopode; qui a le-; pieds et les jambes longues.
Il s. m. pi. Dx>lirôpiidos . do'ichopodes; tribu
d'insfcies diptères , dont le type est le genre
doiichopode.
Dalieó.scelo. ». m. dolikos-zéto. Arach. Dolichos-
cèle; genre de trachéennes ijui a pour type le
dolichoscèlc de Haworth, trouvé au Brésil.
DolieoMoiiio , s. m. do/io-ssomo. Entom. Doli -
chosome; genre d'insectes coléoptères dont le
type est le dasyle linéaire.
Doiicote . s. m. dniilio-té. Entom. Dolichote;
genre de mammifères, voisin de l'agoutis. qui
habile l' Amérique méridionale et ressemble à
un fort lièvre.
Dolieótuiiio , s. m. doULó-tomo. Entom. Doli-
chotome; genre d'insectescoléoptères originaire
des Antilles.
Doliriiro , s. m. í/oíí/tow-ro. Entom. Dolichure ;
genre d'insectss hyménoptères, ayant pour type
le pompile corniculé, insecte parasite , répandu
en France.
Ooliman . &. m. dnlimart. Doliman; habillement
turc en forme de soutane, descendant jusqu'aux
pieds et dont les manches étroites se boutonnent
sur le poignet.
1)0L
197 —
DOM
liolloearito . s. ni. doliofar-jw. Rot. Doliocarpo;
ticiire de plantes dilli-niacées icnfcrtiianl des ar-
hu-^tcs de l'Ainóri'iUc tropicale. )
Dolióla, s. f. ilulio-la. Enlom. Dolióle; ailicula-
lion cvlindiiquc d'cncrinrs fossiles. I| Coiuhvl.
Dolióle; aininnl qui habite la MóditerranZ-e, el ,
qu-on eioit ¿lie un véiiiable byphüre, dont lo j
corps ¡iélaliucuN , sans visicrcs , imite la lormc j
d'un biiril sans Toiíds. 1
Uolioloido, «IH. adj. diili(A(,-ulf>. llist. nat. Do-,
lioloïde; qui a la tonne d'une dolióle. 1
Uolioii, s. m. doUon. Mélml. Doliou; tnesurc de '
( apacilé en usa^e chez les Romains.
Ilolinoi-a, s. {. tlhUné-ra. I¡oi. Dollinère ; penre
de plantes papiliouacées conipreiialit quclijues
petits arbustes de l'Inde.
üolíoiiMo , s. in. dolio-psn. Kutoni. Doliops;
penie de coléoptères loUiiieornes créé pour une
espèce des l'hilippines . le doliops curculionide.
WolioMamrittc. a(i\. inus. V. Dulorosamenle.
UolloNo, na. adj. inus. doUo-sso. Dolent , triste,
alfliiié. plaiiilir. V. Dnlurido.
Doimnn , S. m. dolman. Dolman ; monument
douleur de l*cnfantemetit. mal d'ent'anleracot,
mal d'enfant ¡1 Estar cou dolores; être en tra-
vail, sur le point d'accoucher.
Doloi-eillo. s. m. dini. de D'iior.
Doloriilo. «la. adj. dolori-da. Triste; afiligé. (J
Inu^. Doubmrenx , endolori V. D'iíoroío. || Gé-
missant, plaintif; V. Doliente. \\\)üz dolorida;
gémissement.
Uolorid», s. m. dohirl-dn. T,c plus [troche parent
d'un défunt qui mène le deuil.
Uolotilico, eu. adj. dnlori-fiko. Inus. Doulou-
reux; qtii cause de la douleur.
i notorio, s. m. inus. V. \)nlnr.
UoiorioNO. sa. adj. inus. V. Didoroso.
\ uulorosaiiK'iitc. adv. dohtrossnm^n-té. Doulou-
reusement, dolcmment.avec donlcur. Il V. Z.a*-
I tiniosnnieutc.
! DolorlMinio. ma. adj. iip. de Doloroso.
Duloroíio, na. adj. doloro-sso. Douloureux; qui
' cause des douleurs en parlant d'un coup, d'une
! blessure, d'une chùle. |i Doulenreux ; sensible,
affligeant, désolant, cruel; en parlant des atfec-
! tions morales.
druidique ou celtique, formé d'une immense Dolowaincnti-, adv. i/rj/ossamcH-fe. Frauduleuse-
pierre . superposi-e sur deux autres pcrpcndicu- | ment, avec fraude. |l prat. Avec doi.
laircnenl dres^ées. ¡ Dolzor, s. m. inus. V. Dnlzar.
Woliiioii , s. m. (/o/;ííoíi. Dolmon; sorte de voi- i>oiiiaî>lc, ailj. f/oma-Ké. Domptable; qu'on peut
ture dont la partie supéiienre s'ouvre en deux; dompter.
moieeaux. , Oomado, part. pas. de Domnr. Dompté, e.
»olo, s. m. do-lo. Fraude, tromperie, il Dol. dé- ; nomador, s. m. dmnnd ¡r. Dimp'cur; celui qui
ception, tromperie, fraude. ;| Poner dolo, inus. dompte, qui rend doux, domestique, apprivoise,
porter un mauvais iu^ement. | D»maiinrn , s. f. doincidou-ra L'action de
Doiohi-e, S. m. nuis. V. Pico. j dompter
D<tloroiin . s. f. dohifo-no. Entom. Dolophone;
genre darai bnulcs . qui a pour type de la dolo- i
phoiie noiacante de la Nouvelle Hollande.
noIofraKina , S. m. dolnfrahii-mn. Bot. Dolo-
phragme ; genre de plantes caryophyllaeées ren- 1
fermant quelques plantes gazonnaiites du Né- i
paul. I
DulomtMin, S. m. dolomi^-dn. Entom. Dolomède ; !
genre d'araignées dont le dolomcde dentelé qui
se irome aux enviions de Paris est le type. Les
dolnmédes sont des araignées chasseuses, dont
la manière de vivre est singulière ; et qui sur-
prennent leur proie. i
Dolonii» , s. f. (lolo-min. Miner. /îoloiiiie; sorte
de marbre blanc, à gr.iins fins, qui frotté contre
un corps dur, devient plm^phoriiiue.
OoloinSNation. s. f. dolomi ssdlion. Miner. Do-
loinis.it ion ; théorie de la formation des roches
dolomitiques.
UoloiiiiUco, vt\. adj. dolomi-liko. Dolomiliquo;
(|iii conlienl de la dutoinie.
nolopio. s. m. d¡d<)-]>io. Entom. Dolopie; genre
de coléoptères pentanières, dont le tjpeest la
dolopie des environs de l'aiis.
noliki-, s. m. dolo;-. Douleur; sensation pénible
traiismisc par le^ nerfsau cerveau <|ui la com-
munique à tout le corps. ¡| Fig. Douleur; infor-
tune, peiue. disgrâce. |i Douleur; afiliction, sou
Unniaiiio, s. m. iniis. daninnio. Domaine; patri-
moine héréditaire, partieu'ier d'un prince.
Uoniar, v. a. ilownr. Dompter: réduire à l'obéis-
sance. Il Dompter; apjirivoiser. domestiiiiier; en
parlant des amiiMiix. || Fig. Dimar la hurharie;
dompter la barbarie: civiliser, diiliifier. faire
plus humain, plus sociable. ¡1 Dompter; \aincre,
surmonter, soumettre ses liassions, l! Dimpter;
sui monter, vaincre ses obstacle physiques.
Uorniii-Ko. v. pron. donutr-sé- Se dompter; se
vaincre; être dompté.
noiiia-veiicn», S. m. dnmn-véné-no. Dompte-ve-
nin; nom \ul-'aire d'une p'ante :<sclép adée qu'
onregardait an.iennement comme un préservatif
coutre les venins.
UoiiilM'ya, s. m. dombe-ia. Bot. Dombeya; genre
de plantes byltneriacées, comiirenant de petits
arbres ou desarbrisseaux couverts de l'île Bour-
bon et de Madagascar. em|iloyés en Europe à
l'ornement des jardins. | Mamm. Dombeya;
m iinoiifi ro; espèce î\c bo-uf ^aiu-i-e du Cauca-
se. appariemant ou ^loui'C i!es bolla^e3.
Uoniltoj arcan . s. f. pi. dnmh.'ia irass. Bot.
Di'mhèyacées; faiulle de plantes dont le type
est le genre dombe>a.
noiulxt, s. m. doin-h >. Inu«. Dôme ou dessus d'un
édiliee; V. .Media nainnja.
DoiiK-llar, V. a. inus. V. Domeñar.
ffrance du corjis ou de hAme. || lùignnar, tra- nomcùaito, par. pass. de domeñ'ir. Amolli, ic
lar de deseclinr sn dolor; flatter sa douleur. ||
Diilor de rostado: douleur de côté, pleurésie;
sortede maladie. || ¡folor fitvrte de tripas; tran-
chées: déchirement d'enti ailles, || Ji/ia/o dolor;
déchirement «le (œur. i: Cou //cna t/V/o/o;; amè-
rement, douloureusement. H /íoíor'-j .'(• parto;
lloiiM-ñar. V. a. domégnar. Amollir, fléchir, gag-
ner, ajiai-ier.
unmóNiíca. s. f. domés'tika. Ilist. rel. Domesii-
que; noni donné dans l'ordre de la Visitation
aux soeurs de deuxième et de troisième classe
composant celte congrégation.
DOM
— 198 —
DOM
ttonicfltieable, adj. domésti a-blé. Uomplable,
qui peut élre donipK^; facile à apprivoiser.
Domvutlcaclon, s. f. doméstihazion. Domesli-
ralion; action de domestiquer, d'apprivoiser les
animaiii.
DonicMilrailo, part. pas. de domesticar. Appri-
voisi', (•; (l()iiu'sti(|n(', e.
DonirMtiriiiiinitc, a<iv. dinnéslihamén-lé. I)o-
inesliiiupmi'iit; dMiiic maniere dinnrsliqiie. || Do-
niestiqiicinenl: faniilièrcnient, intinieinrnt.
UnmeNtirar , v. n. iloniéstHitr. Domestiquer;
élever, ei.seifçner, adoucir, faire sociaiile. | Fi}{.
Domesli(]ner; familiariser, faire une chose fami-
lière. Il Apprivoiser, rendre domestique.
DoinoNiirai-Mc, v. proii, doméslihar-sé. Se do-
mestiquer, Olre dome-itiqué.
DoiiicMtirldad . s. f. dtunhthidndd. Domeslici-
lé; eonditioiv, étal de la personne (pii donne son
temps, ses facultés, ses services à une antre; qui
entre dans la maison de <'eile-ci et qui, en quel-
que sorte, s'incorpore à sa l'amiile.
DoniPMtieiNiito , 9>. m. domi'sliiis-mi). Doinesli-
eisine: étal de Mioinine (|ui a perdu l'instinct,
lainour de son indcpeiidance; ei qui obéit servi-
lement à un autre.
Donii>.xtico, crt. adj. doini^s-tiho. Domestique;
qui est de la m>ison; qui en fait partie en par-
lant des i)er-onnes |J Domestique; apprivoisé, ca-
sanier; en pariant des animaux. i| Domestique;
intérieur, particulier, en parlant des choses.
l^ontéNtico, s. m. dnmés ti.o. Domestique; en-
semble des personnesqui forment une maison et
vivent réunies. || Domestique, serviteur, ser-
vant.
DomestiqucK , s. f. domi^stiké?.?.. Douceur ; ap-
privoisement d'un animal privé. || V. Manse-
dumbre.
Donic.ütiqtiCKn , S. f. V. Di)meslií¡upz.
Doiulcoln , s. f. dnmizé-la. Ornilh. Domiceiie;
nom d'une espèce de perroquet.
Doiiilcclarlo , s. m. domi/.éla-rio. /iomiceliaire;
titre dcquelques employés dans les cours d-A llc-
magne.
Doiniriliado , part. pass. de dümiriliar. Domi-
cilié, e; qui est établi lixé dans un domicile.
Doniiriliario. rla. adj. domii.il in-rio. DüHiici-
liaire, qui appartient au domicile.
Doniictllar.oe. v. prou domi/.iliar-sé. Se domici-
lier, se fixer dans un domicile; êtredomicilié.
Domicilio, s. m. domiii'Ho. /domicile; endroit où
habite une personne, où e!le est établie, dansle-
quel est sa résidence principale. \\ Domicilio
real; domicile réel: celui de l'habitation ordinai-
re. I Domicilia polUico i domicile politique, de
citoyen. | i,oc. adv. A domicilio; a domicile;
dans le domicile, dans l'habitation de quel,
qu'un.
Vominracion, s. f. (io»)îî/î',azion. Astrol. Domi-
fication; action de diviser le ciel en ses douze
maisons pour tirer l'horoscope de quelqu'un.
Doniinrado, part pass. du V. domiftcar. Domi-
fié. e.
Uomiflrar, v, a. domifiUar. Astrol. Domifier; di-
viser le ciel en douze parties ou maisons pour
avoir l'horoscope de quelqu'un.
Dominación, s. f. dominaiion. Domination; pou-
voir, autorité, ascendant d'une personne sur
uneautreou surleschoses. |:Théol. s. m. pi. i>o-
rniMUfionei; dominations, les anges du prtmirr
ordre de la hiérarchie céleste.
Uoiiilnadu . da. part. pass. du v. dominar. Do-
iniiK" , e.
Doniiiiadur , s. m. (/omirinr/or. Domiiialcur ce-
lui qui domine, qui a une autorité un pouvoir
supiénies.
Doiiilntinic. adj. doutitian-lé. Dominant; celui
(|ui domine, (|ui predomine, qui exerce un pou-
voir, queliiue empire, ii Dominant , principal,,
prééminent, qui s (■!(•> e au dessus des autres ob-
jets de la même nature, soit dans le sens priqire
comme p(]ur le (i^iure. || Axtrti dumiuaiiU'; astre
dominant ; 1rs a«iiolo':ues ii|ipelleiit aiii^i celui
qui domine dans un horoscope. || /,ilt. Idea do-
vtinante; idee dnminanle; l'idée qui domine
dans un ouvrage et à laiiuelle to'jtes les nutres
se rapportent. | s. f. mus. Dominante; domi-
nante; une des notes essentielles du ton (¡ui fór-
mela quinte supérieure à la note Ionique ou
fondamentale, ainsi appelée parce qu'elle est
plus souvent employée dans la modulation.
nonilnnr , v. a. dominar. Dominer; commander
sou\eraiiienient, avoir un ¡louvoir absolu. | Do-
miner, commander, gouverner , avoir autorité,
puissance. Il Dominer; maîtriser, assujétir. ||
Dominer; être plus haut, plus élevé, en parlant
des lieux d'où se dérouvre une vaste étendue de
terrain, jj Dominer ; jouir d'un'' grande iniluencc
soii par SIS actes, soit par son talent reconnu. |
Il Dominer ; prédominer, être supérieur, re-
marquable sur les autres choses de la mê-
me nature , soit au figuré comme dans le sens
projire.
îl^niiiiarMr, v. pron. dominar-sé. Se dominer;
èlrr dominé. || S'emploie dans les mêmes acep-
tions que celle donnée au verbe actif précèdent.
Dóiiiiiie, s. m. do-miné. Magister; nom latin em-
ployé par les écoliers lorsqu'ils parlent de leur
maître.
DoiBiiiijKo, s. m. domin-go. Dlmauche; le premier
jour de la semaine con-acré au repos et au ser-
vice de Dieu. Il correspond au septième jour ou
samedi , jour consacré par tous les peuples en
commémoration de la création de l'univers cl
moins pour refioser des fatigues que pour célé-
brer la reconnaissance à Dieu. j| Dominfjo gordo;
Z)imanche gras; le dernier dimanche de Carna-
val , celui qui precédele mercredi des cendres.
Doniingiioro, ra. adi. (/omi/ii/i/é-'o. fam. Diman-
chier: celui ou celle qui fête le dimanche. |1
Dimancliier; quiapartient au dimanche ou qu'on
ne porte iine le dimanche. || Snyo domiiujuero;
habit des dimanches.
»t>iiiia;jioie. s. m. inus. V. Domingo:
Domiiisiiillo . s.m. dominguill-o. Prussien: pe-
tite figure qui a deux plonbs aux deux jambes,
et qui , de quelque façon qu'on la pose , se trou-
ve toujours debout.
Doniiiii»! , adj. dominial. 7)omanial ; qui est du
Liomaine . qui lui appartient , qui le concerne.
Doniininiizado, part, pas.de Dominializar.Do-
minialisé . e.
Doniiniallzar. v. a. dominialiiar. Domanialiser;
joindre , ajouter au domaine , faire entrer dans
. le domaine.
Doininlalizarite, v. n. duminialiiar-sé. Se domi-
nialiser; être dominialisé.
DON
— 199 —
DON
DtfuiiiilcRl , adj. dominikal. Rel. Z>ominical ; qui
appartient au seigneur. || Oración dominical;
oración dominicale.
Doiiiinlral , s. m. dominikal. Hist. rel. Domini-
cale ; voilo dont se couvrent les femmes qui l'ap-
prochent de la sainte table. \ s. f. Dominical, do-
minicale; instruction, sermon qui se fait dans
quelques églises tous les dimanchcsqui n'appar-
tiennent ni à l'Avent , m au Carême.
ttomliiiciino, un. adj. dominiku-no. Z)ominicai-
ne ; relifiieux qui portaient l'habit de l'ordre
des Dominicains et suivaient leurs règles et leurs
constitutions monastiques.
Domlnirntiirn, S. ï. domini' atou-ra. Bob. Droit;
redevance pavée par les vassaux à un seigneur de
fief.
Dominico, ctt. adj. inus.(/oni!-)u7,o. Seigneurial;
qui appartient au seigneur , au maître.
Dominico, S. m. domi-niko. Dominicain, reli-
gieux de l'ordic de Saint-Dominique.
Dominio, s. m. domi-nio. Domaine; lieu élevé,
château et résidence du seigneur auquel son vas-
sal allait rendre hommage. || Domaine; fonds,
biens fonds , propriété composée de terres et de |
bâtisses. Il DorriÍMÍo nacional; domaine natio-
nal ; ensemble des biens appartenant à l'Etat. Ii
Dominio privado; domaine privé ; les biens ap-
partenant particulièrement à la couronne. || Fig.
El dominio de una cieticia , de un arte ; le do-
maine d'une science , d'un art, tous les points
qu'ils embrassent, il Ser, recaer ó venir á ser del
dominio público; être tombé dans le domaine
public; se dit des ouvrages littérairosou des oeu-
vres d'art qui après un temps fixé par les lois ne
soûl plus la propriété des auteurs ou de leurs
descendants , mais bien celle de tout le monde.
Il Fig. Domaine; pouvoir, attribution, compé-
tence. Il Domination ; puissance , autorité, joug.
Dontino,s. m. do-mino. Domini, sorte cape à
capuchon dont les prêtres se servaient ancienne-
ment, rrésentemcnt le domino, invention du
dernier siècle, est devenu un déguisement de
carnaval qui sert dans les bals masqués à mieux
dissimuler les forinesdu corps.
nominó, s,, m. domino. Domino; jeu emprunté
aux hébreux . aux Cîrecs et aux chinois; il con-
siste ordinairement en des morceaux d'os numé-
rotés de zéro à douze. || Domino ; chacun des
désqui forment le jeu entier ou l'ensemble du
Il jeu. Ornith etConchil. Domino: nom donné à
des grosbecs dejava, des molluques , etc. par
cequc leur plumage est varié de blanc, de noir et
de jaune.
Domltn , s. f. domi-ta. Miner. Domile ; variété
de trachvle . roche d'origine ignée , qni'compo-
se toute la chaîne tle montagne du l'uy-de-
drtme.
DompoNtura, S. (. doupostou-ra. Art. Dorage;
action de couvrir d'une étoffe jolie et fine l'in-
térieur d'un chapeau commun afin de lui donner
l'apparence de ceux d'une qualité, supérieur.
Don , s. m. doti. Don ; présent, largesse, liliérali.
té , olfrande d'une chose que l'on fait volontai-
rement, sans y être obligé. || Fig. Dones del rie-
lo , í/c Dios , de la naturaleza; dons du ciel, de
Dieu, de la nature, avantages reçus de la provi-
dence. Il Dones del Lspiritu-Saiito; dons du
Snint-Rsprit : bontés précieuses qui rendent l'â-
me à son étal de perfection. |1 Don; aptitude pour
une chose. Il Jurisp. Don mutuo, don mutuel
donation mutuelle de deux époux, de l'usufruit
des biens, ou d'une partie des biens, en faveur
du survÎNant. Don í>ióii( ; don mobile; certaine
portion de la dot d'une femme qui la cède à soa
mari par contrat de mariage. || Hist. Dones san-
tos; dons saints; nom (|iie les Grecs donnaient
aux symbolesdu corps et du sang de Jésus-Crist,
non seulement la consécration accomplie, mais
encore quand ils n'étaient encore qu'à l'élal de
vin et de pain après avoir reçu une simple béné-
diction. I Don ou dom ; titre des grands d'Es-
pagne et de Portugal, il ne s'appliquait primi-
mitivemcnt qu'aux princes et grands seigneurs
mais est actuellement de\enii banal et n'est plus
qu'une expression de politesse. En Espagne en
écrit don et en Portugal dom. || yuel(|ues ordres
religieux comme ceux des chartreux et des do-
minicains se prétendaient nobles et prenaient ce
titre qiron écrivait alors dom. Ce titre est enco-
re en us.ige en IIalie,mais il ne s'appliquequ'aux
ecclésiastiques.
Donacu, s. f. r/ona-ta. Conchyl. Donacc, genre
de coquilles bivalves dont les nombreuses espèr
cede couleurs vaviées. vivent dans les rivières à
peu de profondeur, ou cachées perpendiculaire-
ment dans le sable. Elles servent de nourriture
aux peuple de la Manche et de la Méditerranée.
Donacia,s. f. dona-iia. Eiitom. Donacie; genre
de coléoptères tèlramères, comprenant quelques
insectes de moyenne grandeur, aux formes très-
gracieuses et brillants en couleurs. |] Bot. Do-
nalip; genre de saxifragacées , dont le type
est une petite herbe croissant sur les rochers,
dans les terres magellaniques.
Donaoioei, S. f. donazion. Donation ; don fait par
acte public. E'action même par laquelle on fait
une donation. H Donation; action de donner , de
céder gratuitement.
Donáro«lo, S. m. dona-kodo. Bot. Donacode; gen-
re de plantes de la famille des zin;;ibéracées
dont les espèces croissent aux Moluques.
Donado; s. m. dona-dn. Hist. Donat ; dans l'or-
dre de Malte, laïque à qui le grand maître con-
fère la demi-croix, pour services rendus à la
religion. Les douais forment la cinquième clas-
se (le l'ordre.
Donador, s. m. (/onar/ür. Donateur ; celui qui a
fait une donation.
Donaire, S. m. i/onai-re. fientillesse , grâces,
agrément dans ce qu'on dit omme dans ce
qu'on fait, il Bon mot, répartie fine, mot plai-
sant, saillie agréable, j Hacer donaire de algu-
na cosa : mépriser, ne faire aucuni cas. se mo-
quer. Il Vecir donaires; plaisanter, badiner avec
esprit.
DonairoMamonte , adv. donairo-ssan\ún-té.
Agréablement . plaisamment, avec grâce.
Donaii-ono, un. donairo-sso. Facétieux plaisant^
agréable, aimable, qui a de la grâce.
Donantes, m. donan fé. Donateur; celui qui
donne ou qui a donné.
Uonar, v. a. donor. Donner; faire donation.
Itoiiai-io, e- m. inus. V. Donaire.
Donatario, ría. adj. <lona(a-rio. Donataire; qui
reçoit une donation. | s. Donateur; relui ou
celle en faveur de qui est »ine donation.
DON
~ 200 —
DOP
••iiatlstA, s. m. (lonalis-ta. Donaliste; pnrti-
san d'une scclc d'AfiifUH' fondée par ünnal qui
soulriiiiil que la N^ritable 6nlisea\ail péri par
tout, ex(e¡»t(^ dans leur parti; que le Ijaplëmc et
les aiilre> sacrements conterés bois de leur
secte étaient nuis.
DoiiitiiHino , s. m. donatis-mo. Ilist. Rel. Üona-
li'-nie; hérésie des donatistcs.
Doiiiitivo , s. m. (Yo»irifi-io. Diinalif ; offre, don
ni aluil fait ai> roi pour les besoins de l'étal, il
DiMiaiif; (Ion vulontaiie fait h une éjçlise pour
le service divin . a un particulier pour queUjiu'
service renilu. | Donalifç don que l'on faisait
aux Irnupes loiuaiiies.
Duisav . >-. Il), r/onr/.r. Rot. Donax ; nn des nom-
l)i( ii\ ^.'cnies fondé dans Jii famille des ¡iranii-
iié; s. Il e>t formé de diverses espèces d'aronde.
Celle belle }?! aminée des pioviiues méridiona-
les se voit iussi iliiu-> nos jardins, oii sa hau-
teur dépasse trois mètres.
DoiicitH. adv. ¡nus. V. Viivs.
Doiifcl. s. m. (¡nniil. Inus. Nom que l'on don-
nait aux p:i};es (lu roi. n Inus. Damoiseau; jeune
homme tiui n'a pas encore été reiju chevalier. |
Inus. Jeune noble. || Puceau, vieige, garcjon qui
n'as pas encore approchéjde femme. || .\bsiiitbe,
plante. Il V. Pino, virioWI'inn doncel, jeune
pin dont le bois a peu de nd'uds. | Vino doncel;
vin doux a;:réablcà boire. || Donceles, pi. Corps
(le (roupies composé de ceux (jui avaient servi
le roi en (|iiiililé de pa^ti s. | Alniidi' de los don-
celes; capitaine ou commandant du corps des
donceles.
Uoiiccllu , s. f. domeill-a. Demoiselle ; titre
qu'on donnait autrefois aux filles de noble
(oiidition dans les actes publics, il Bol. Nom que
l'on donne en France, dans le dé; artament de
l'Orne . ii une variété de pommes. || /JonceWa;
doncelle; terme burlesque ou de mé|)ns qui se
dit d'une femme dont la moialité est éipiivoque.
Autrelois ce mot avait une signiilcution plus
¿levée. Il lîot. Donzelle; genro de plantes fondé
sur un petit arbre épineux dos environs de
Buénos-ayres. Il Icbthyol. Doncelle; espèce de
poisson qui ressemble à l'anguiile.
nonccllt'Jn, s. f. dim. de doncella. | DonzcIIe;
fille, femme d'é.at mediocre el de mœurs sus-
pectes. Il Fille nubile. H Demoiselle ; iille honnê-
te. Il Sorte de poisson.
■lonccliei'ia , S. f. inus. V. Doncellez.
UoncellejE, S. f. doncéill-êi. Etal devirginilé;
loul le lems qu'une femme la conserve. || Nubi-
litc, ûge nubile.
Boncellica, ita. S. f. dim. de Doncella.
Doneellidueña, S. f. donzéillidouégna. VicUc
•fille qui se marie.
Doneeiitiecn, s. f. dim. de Donceíía. j Fille d'un
cerlain âge.
Donrellucla, s. f. dini. de Doncella. j
Bond, adv. inus. V. de donde. I
l»onde. adv. do»-d(5. V. .4dí)H<íe. | Dondequiera;
en quelque lieu que cela soit, où l'on voudra,
part()ul. ! Dedonde; doù , de quel endroit. ¡
Hacia donde; oii jusíju'oii, vers quel endroit.
! Por donde '1 par où. par quel endrv)it, pour-
quoi , par quelle laison? [Donde bueno; V.
Adondj bueno. ¡ Donde no; du contraire.
Deiidiego, s. m. dondié-gn. Sorte de plante. V.
ArsrhoUra .
Dou-dlt'Ko-de-dia, S. m. don-dié-go-dé-di-a .
Bol. .Nom vuljjairc de la bello-de-jour; héméro-
eale, sorte de lis.
Bon dlcif»-di*-iioclie, S. m. don-dié-go-dè-
iiot-rUé. Uot. Nom vulgaire de la bellc-de-nuit;
jalap.
BonUince, s. f. dondii-zé. Bot. Dondisce; genre
de plantes rubijcécs fondé pour une espèce du
Biésil.
BondoH, s. m. dnndisi. Dondos ; sorte d'albinos
d' \fiique qui naissent des nègres.
Boiifoii . s. f. ilmifon. Eipét. Doulfont ; sorte de
caméléon (lue les nègres regardent comme un
in.iuv.iis iiu;;ure.
Bonuiiiflo, s. m. dong-Uinn-do. Bot. Donville; es-
pèce de poiner.
Boii»iIm, s. m. dongriss. Dongris; sorte de toile
de coton (|ui se fabrique dans les grandes Indes.
Boiiillf-ro , s. m. donillé-ro. Escroc (|ui invite les
gens à manger chez lui pour les liloulcr au jeu,
li iMijiMeur : celui qui enjiMe.
Boniia , s. f. inus. V. Dono-
Boisula , s. f. do-no'a. .Mamin. Donnolc; Petit
munimifére carnassier, du genre des maries, et
dont les fourreurs font quelquefois usa;^e.
BoiiuMnnit'iito , adv. donossainén-lé. i'oliment,
agréablement , plaisamment , avec grâce.
BiiiioMÎa, s. f. inus. V. Donosura.
Uoiiowiddd, s. f. inus. V. Donosura.
Buiio.tii.sinio , nia. adj. sup. de Donoso.
Uuiiowo. nn. adj. duno-sso. .Vgréable, poli, ga-
lant . joli, li ¡Donosa cosa! ¡la jolie (^hose! On le
dit iidiiicpii nient d'un propos (luideplail, etc.
BonoMiira, s. f. donossou-ru. Gentillesse, enjoue-
ment , agrément . grâce.
BoH-i6in»«n , s. m. do'i-iiinon. Fiacre, carrosse
de |)la(e et celui qui le conduit.
Dosita, s. f. don-la. Tcchii. Doute ; le corps du
luth, du théorbe, etc. qui est fait d'éclisses,
taillées et pliéesen ciîlcs de melon et collées sur
le lassau.
B(ialo.«togno , s. m. dontos-témo. Bot. Dontoslé-
inon ; genre de crucifères, renfermant des her-
bes de la Sibérie à llcurs blanches ou d'un pou-
pre pâle.
BoiiKif»*, s. et adj. douziés. Géogr. Douziois; ha-
bitant de Douzi. Il Douziois; qui appartient A
Doiizi ou à ses liabiiaiiis.
Boùa , s. f. do-gna. Titre d'honneur qu'on donne
aux femmes. 11 équivaut adame ou madame «t
ne se met jamais que devant les noms de baptê-
me. Il Inus. V. Dueña, Monja. |l pi. Z)«rwi«, jo-
yaux, bijoux, meubles. V. Joi/«i, Alhajas, \\
Présents que se font mutueUemenl deux liancés:
présents de noces. || Gratilicatio;) (¡u'un maître
de forge donne tous les ans à ses ouvriers.
Boñoar, v, n. dognéar. Fréquenter les femmes,
vivre dans leur société, partager leurs amuse-
ments.
Boûejcal , adj. V. Doñiqal.
BuíiÍKal. adj. dogniijal. On le dit d'une espèce de
figue dont la cliair est très-rouge.
Boodia. s. f • doo-dia. Bot. Doodie; genre de fou-
gères polypodiacées , qui comprend plusieurs
espèces , toutes de la Nouvelle-Hollande et de
l'Océanie.
Bopla, s. f. do-pia. Doppie s monnaie d'or d'Ita-
Doi;
¿01 —
\H)\\
lie, (loiil lii valeur varie selou It? Nillesoii elle a
cours.
Ooquirr ou Ooquicra , adv. En quelque lieu que
ce soit , Il importe où, partout.
Boraila.s.f. dnra-da. Ichlhyol. Dorade; nom vul-
gaire du cyprin dore, importé en France , oii il
fiiit rorneiniMit de nos bassins à cause de l'éclat
et de la variété de ses couleurs. || Astr. Dorade;
consielliilion composée de viniçt-neuf étoiles ci
située au pôle austral de l'écliptique, au dessus
du Navire , éntrele chevalet du peintre, la Réti-
cule rhomboïde et le ;;rand Nu;iire.
norndilln. ?>. Í. doradill-a. Bot. Doradille; nom
vulfiaire des fougères du genre a-plénion.
Doriidillo, s. m. (/orarüíí-o. l"il de laiton tres-
mime. || Ornilh. Hoehequeue; genre d'oi-scaux.
Dorado , S. m. V. Dornda.
noratlo, a. part. pass. de Dorar. Doré. e. || Do-
ré; de couleur d'or. i| Sifilos dorados: l'àgc d'or.
Dorndoi-, a. s. dora'lnr. JDoreur ; celui , celle qui
dore.
noradiira, s. f. doradon-ra. Techn. Dorure ; ac-
tion de dorer; opération chimique au moyen
de laquelle on couvre d'or une surface pour lui
donner le brillant où le mat que l'objet exige. |¡
Manuf. Dorure; matières d'or et d'argent pro-
pres à être employées dans les étoffes riches soit
en tissu, soit en broderie.
BOi-al, s. m. rft>ra/. Zool. riobe-moucUc ; genre
d'oiseaux.
Doralino , s. m. dorait sso. Entom. Doralis: gen-
re d'hémiptères, qui a (lonr type le doralis du
pin, quise trouve aux environs de Nice.
Dorai-, v. a. dorar. Dorer \ enduire d'or moulu,
couvrir de feuilles d'or. il Fig. Pallier, couvrir,
déguiser, colorer les défauts. || Dorer, éclairer,
en parlant du soleil. | Dorar lit pildora : dorer
la pilule; adoucir par de belles pardes l'amer-
tume d'un refus, d'une proposition désagréable.
DtirarNC, v. pron. dora' -se. Se dorer; èlre doré.
DoraNo, s. m. dora-sso. Ichlyol. Doras; nom d'u-
ne espèce de poisson du genre silure.
Doráronlo , s. m. dorasso-mo. Enlom. Doraso-
me; genre de coléoptères télramères, qui a pour
type le dorasome couvert . originaire de la Ca-
frerie.
Doratiintera , s. f. doratanlé-ra. Bot. Doratan-
Ihère . genre de plantes serofulariacées . consti-
tué sur une plante annuelle et ramifiée de la
Sénégambie.
Darnt» , s. m. dora-to. Iihlyol. /)ourat ; un des
noms de la carpe dorée de la Chine.
Doreacéfalo. s. in. dor aie- falo. Zool. Dorcacc-
phale ; ijenre de coléoptères longicornes, qui a
pour espèce principale le dorcacéphale é'raillé.
Dorcáeorn , s. m. dorka-iéro. Zool. Dorcacère:
genre de coléoptères longicornes, qui a pour ty-
pe le céranibix barbu.
Rorcadin , s. m. rforka-ifio. Zool. Dorcadion;
genre de coléoptères longicornes, qui a pour ty-
pe le dorcadion couleur de suie, commun dansles
prairies de l'Europe.
oorcas . s. m. dor l<as. Zool. Dor cas; nom spéci-
lique de l'antilope gazelle.
noreáMomo, s. m. dorka-ssomo. Zool. /^orcaso-
mc -, genre de coléoptères longicornes, qui u
pour type le céramby» de IhieMe. joli iiiücrle
bleti du V.Ay.
Dureéxquenio , s. m. dorlia»-kémo. Zool. Dor-
caschème; genre de coléoptères longicornes,
dont les espèces *ont originaires des États-Unis!
Dorcatomo, S. m. dorha-lomo. Zool. Dorcatome;
genre de coléoptères pentamèrcs voisin des vril-
lettes, et qui a pour type le dorcalomc de Dresde.
Dorro , s m. dor-ho. Zool. Dorce; genre de colé-
optères lamellicornes , qui a pour type le lucane,
parallélipipède , commun dans toute l'Europe.
Dóreaít, S. in. do-réass. Comm. Dneas; mousse-
line ou toile de colon bleu , blanc, qu'on appor-
te des Indes orientales et pa.ticulièrement du
Bengale.
Durenia , S. f. dnré-ma. Bot. Dorème; genre de
plantes de la famille des apiacees, formé pour
des herbes bisannuelles indigènes de la Persf^
et possédant des vertus médicales.
Dnrlanto, s. m. dorim-to. Bot. Dorvnnthe; genre
d'amarylliilacées formé pour une belle plante lig-
neuse, originaire de la Nouv-j|lc-llollande, ef
dont les fleur? assez nombreuses, sont grande?
et d'un pourpre sombre.
DoriaH|to, s. m. dorias-po. Zool. Doryaspis; gen-
re de coléoptères tétramères qui a pour tvpe \e
doriaspt' argenté, petit insecte du Sénégal.
Doricero, S. m. dori-zéro. Zool. Dorycère; genr**
de diptères, qni a pour type le dorycère des ga-
zons, commun en France, particulièrement sur
les fleurs de lliamne vulpaire.
Dórico, a, aiij. rfo-ri o. Hist. Dorique; qui vient
des doricns. qui appartient aux doriens. || .\rchit
Dórico; se dit d'un ordre J'architecture dont le
caractère spécial est d'exprimer la force et la so-
lidité, et qui se distingue principalement des au-
tres ordres par l'absence de toute ha-'-c decolon-
neposanlsur le soubasseincnt général, sanstore,
sans socle et sans filet.
Doricniwii, s. m. Bot Dorycnion; genre de plan-
tes papilionaeées. établi pour des herbes ou des
sous arbrisseaux à feuilles trifoliées, ,i fleurs en
ombelles, indigène^ du midi de l'Europe.
Dorleniopso.s. m. dorikniops-o. Bot. Doricnyop-
sis; genre de papilionaeées. ayant pour type
l'anthyllis de Gérard, herbe vivace à fleurs ro-
ses, qui croît dans la région méditerranéenne.
Doriclo. s. m. dorii.-to. Zool. Dorycte ; genre de
hyménoptères qui a pour type le brocon oblite-
ré, commun en France et en Belgique.
Doridia , s. f. dori-dia. Zool. Doridie; genre de
mollusques gastéropodes, dont les espèces na-
gent renversées le plus souvent à la surface de
l'eau, lorsqu'elle e«t tranquille.
Doridion, S. m. dori-dion. Zool. Dorydion; genre
d'hémiptères ayant pour type le dorydion dou-
teux.
Doríróra. s. m. dori-fora. .Vnc. art. milit. Dory-
phore; nom que les grecs du Bas-empire don-
naient aux soldats de la garde impériale qui
étaient armés dune demi-pique. | s. f. Zool
Dorífora ; genre de coléoptères renfermant de
grands et beaux insecte» qui sont originaires
d'Amérique, et dont la poitrine est armée d'une
longue pointe dirigée en avant. || Bot. Dorífora;
genre de monimiacées, dont le type et unique
espèce, l'aihérosperme, est «ne ass^z grand ar-
bre de la Nouvelle-Hollande.
DorilUo, adj. dort-lit'j. Zool. Dorylilhe; qa> re»-
:»mble A jjp doryle.
t3
1)1 Ml
— -¿Oá
DOIt
l*i»iUUi»s. s. ui. |jl. iloii-lHos. Zool. Düiyliihfs:
^luupe ÜI* la t'smille des inunlliciir!:; qui b puni
lypp le >ri'iire iloiyle.
Morllo, s. m. (/(•/•■'/(i. Kiiloin. üorylc; genre .le
(.ol^upliTcs qui a pour lype li> ilurylc lunthi-pe.
Horliiu, >. r. dori-im. Bol. Dmyiu-, f:enif de sa-
xil'ra;;éps rcnli iMiaiil des |ilaiilVs l.i'ibntces au-
Huelles, il fleurs juniics, sans corolle, qui crois-
sful dani l'iùiiope , l'Asie nudiane, le Nepaul.
Uorinulo, s. m. tlnrino-lo- Zool, Doryiiole; f;ci>re
de colóoplercs, qui n ¡lour lype la cassède bi-
dculée, iudigène du Uresil.
uorio, a- adj. y s. dtt-rin. Dorien; un des quatre
principaux dialectes, qui avec la langue vul«aire
ou couinHiiiP lies anciens Hellènes, se retrou-
ve dans les (cuvns de l'anliquile ^r•-cque. |
¡\lu5. anc. In de trois plus anciens modes de la
musique de (irecs, ainsi nominé, parce qu'il
avait ('It^ d'abord en usa;;c chez les Dorions, et
le plus ijrave, ni le ¡dus bas de ceux qu'un |a de-
puis appelés autlienli(|ues.
Uoripio, adj. dori-piit. Zool. Uorypien; qui res-
semble à une dorype.
l»oi-iplo.<i, s. m, pi. Zool. l)ury|)icns; tribu de
crustacés qui a pour type le penlalomc bubale,
se trouve à Cayennc.
Dorlpu , s. m. (¡o-ripo. Zool. Dorype; genre de
décapodes, qui a pour type une dorype qui se
trouve dans le INléditerraiiee, et l'.\.driatique.
KoriMH, s. f. dori-ssa. Zool. Uoris; i^enre de mol-
lusques gastéropodes, les espèces . ordinaiie-
inent d'une couleur très-a{-'réable vivent presque
immobiles tous les pierres, dans la vase, entre
racines des plantes marines.
ttorlMcelo. s. m. dorisic-lo. Zool. Doryscèle; geu-
re de coléoptères pentamères fondé sur la eéto-
nie à éperon, de Madagascar.
Uoriiinienu, s. {• dorismè~na. Horl. Dorisnièn»;
anémone qui a ses grandes fleurs incarnatcií
mêlées de blanc, et la peluche rougeâtrc.
■toristeto . s. m. doristè-to. Zool. Doristèthe;
genre de coléopières pentamères, qni a pour es-
pèce principale le dorytèllierufipenne de Cayen-
ue.=Dorystclhe ; geiue de coléopières qui a
pour type le Dorypthedes montagnes,
worltoiuo , s. m. dori-tomo. Zool. Dorylome;
genre de coléoptères qui vivent dans les deux
eonlinents, sur les écorces des saules, des trem-
bles.
iiormau, s. m. Dolman ; sorte de veslc que por-
tent les hussards lors qu'ils sont en grand cos-
tume et qu'il placent sur l'épaule gauihe.
Honuaiia, s. f. dorma-na. Bot . Dortmaniie; gen-
re de campanulacées, renfermant des plantes
remarquables par leurs feuilles biloculaires.
Moriulciou, s. f. durntizion. Dormilion; action
de celui qui dort.
ttormida, s. f. íZorín¿-í/a. Somme; espace de temps
pendant lequel on dort. |l Engourdissement des
vers à soie. 1| Repaire , gîte, lieu on les bêtes
sauvages passent habituelkment la nuit.
nornilclern. s. f. anc. Bot. V. Adormidera.
Dormidero, ra. adj. dvrmidé-to. Somnifère; so-
•< poriiîque: propre a faire dormir.
Oorniidvro, s. m. dorn>id¿-ro. Lieu, où le bétail
passe la i:uii.
Korniido, da. adj. i/or*/it-(io. Dorrai; qui dort.
Dormidor, ra. *. Dormeur,' celui on celte qui ai-
int .1 dormir.
Durniidurtt . S. f. (/uD/iù/t^i» ru. .Viiioii de dor-
mir.
UormiJoMO, ••«. adj. ant. (/o/»n« /-/io-îjo. Accu-
blé de sommeil.
Dormiloiiin, s. f. V. Dorviidur.
liornilioiia. <-. f </'// od/o-rui . Zuol. Dutmilleu^e;
nom Mil^aire de la torpille.
aiorminil<'ii(o, s' m. anc. V. Siii'fn,.
Dormir, v. n. Dormir; rcjioser, êlrcdans le sum-
nieil. I rig. S'endormir « agir négligemmenl,
laisser, perdre ses droits faute d'agir. | Dormir
n'avoir point de cours en parlant de l'eau. ||
Dormir; se calmer, s'apaiser. || Dormir ; cou-
cher, passer la nuit. || Üorntirácoitiniis verdes,
al sereno, dormir, ú la belle éloilc. :| Kam. Dor-
mir ú pierna suelta, dormir sur les deui oreil-
les, sur l'une cl loutre oreille, être dans uno
granilesécurilé. I /i«rHu»" /a .vit's'a, faire la sies-
te. Il Vormir sobre ello, dormir sur une atïairc.
Il v. a. Endormir, faire dormir. || ISo dormir en
las pa]as, veiller sur ses enteréis.
<!»ornilrne, V. prou, dunnir-sâ. S'endormir; ¿lie
endormi, commencera dormir. | Eig. S'endor-
mir, rester indiffèrent, inaciif.
DorniIrlaN, s. f. dormir-lass. Cligue-musetle;
jeu d'enfants dans lequel l'un d'eux ferme les
yeux tandis (]ue les autres se cachent en divers
endroits, où ils doivenlensuite lest lierclierpour
les prendre; et sM y réus>il celui qui a été at-
teint prend sa place et le premiei va se cacher ¿
son tour.
Dornillar, v. n. t/ormifar. Sumeiller; dormir d'uii
sommeil léger et imparfait.
Dorutltivo. va. adj. </or»(i{i-ro. Dormitif; qui
fait dormi, qui assoupit.
Doruiitor, s. m. inus. V. Dorwitorio.
Doritiitorlo, S. m. dormitorio. Dortoir; dans le^
communautés religieuses, où sont lescellulcset
ou l'on dort. || Dortoir ; dans les collèges et les
pensions, grande salle qui qui coniient plusieurs
lits.
Doriiiijo, s. m. dornug-ho. Auge; pièce de boih
ou de pierre creuse.
Doriiillo, s. m. Y. Dormajo. \\ V. Ortcra.
Dorófago. s. m. dorofa-go. Dorophage; celui qui
vil de présents.
Doron , s. m. doron. Doron: ancienne mesure,
grecque qui équivalait à jieu près au tiers du
mètre, ou un pied el deux pouces de Caslille.
»oróiiica,s. f. V. Dorónico.
Doróniro, S. m. doro-niho. Bot. Doronic; genre
de composées, renfermant plusieurs plantes
herbacées vivaces, àfleurslarges et belles, crois-
sant sur les montagnes élevées et dont la racine,
très-aromatique, a la propriété de ranimer les
forces vitales.
Doroso, s. m. doro-sso. Entom. Doróse; genre de
diptères, renfermant seulement trois espèces.
Dor(>ado, da. adj. dorsa-do. Zool. Dorsé; dont
le corps est coloré antiemcnt que le reste du
corps.
Dorsal, adj. dorsal. Anal. /)or.sal; qui appar-
tient au dos. Il Zool. et Bot. Dorsal; épiihète qui
désigne constammentune partie sur ledosd'un
animal ou sur le revers d'un organe végéta\.
I Anal. Parle dorsal del pié, de la mano; pa r-
tie dorsale du pied, de la main; se dit de la si-
noK
— 203 —
DOS
tualioii ou du rapport des parties molles qui |
rpcouvreiU l- dos du pied et de la main. || Hlàs-
ruin rjrundnrsal; le fçrand dorsal; muscle silué à ¡
lii partie p iSlóricmc , inrérienrc cl latérale du .
tronr. || Med. Consunción ó tisis dorsal; con-
somption: phthisicdorsale, d(íp6rissem(Milcausé
par (les évacualions cxcesives de sperme. '
nor.sco. s. m. í/ors-k'j. Ichthyol. Dursch; un des I
noms vulgiiires d'une petite espèce de morue ¡
qui habile les côtes de la mer Baltiijuc j
norHctiu, s. r. dorsé-tia. Géog.Dorset; province
d'Anj,'li-lcrie
Dorsibi-Hiiqulo, quia. ad), dorsihran-liio. Zool.
Dorsibranchc; qui failparlie desbranchiessurle
dos.
l>orMÍIirnnqiiio!>i, S. m. pi. d)rsibran-\iioss. En-
tom. Dorsibranches; ordre établi parmi les an-
nélidos.
D»rMiíOi-o, rn.on Dorsig;oro,ra. adj.(/orji'-/'¿ro.
dorsi'i-héro. llisl. nat. Dorsilère ou dorsigcre;
qui porte quelque chose au dos ou sur le dos. ||
Il •j<isdortifera\; leuillcs dorsifcrcs; celles qui
portent sur le dos les parties de la fructifica-
tion.
ISor.xipiii-o. va. adj. dnrsi-parn. Zoo!. Dorsipare;
doMi les petits se développent dans la peau du
dos (le la ir.èi e.
nor.HÎpnroM, s. m. pi. rforsi-/)aroç.?. Erpet. Dor-
"«ipiires; l'amilies des pipas da:is les Latrai lens,
par allusion à la goslation doií^ale de ces ani-
maux.
Uor.M>, s. m. dor-so. Dos; dosier de l'animal qui
va du di>s au reins, i; Verso; revers d'une feuil-
le Ccriti" par opposition à rcrto.
Dor.Ho-HeroiikSaii» , adj. m. dor-sonkromin-no.
Anal. l)>ir.s)-acromicn; qui appartient au doset
á l'acnimion.
Dorno-ou.'ital. adj. dov-sokos-tal. Anal. Dorso-
coslal; qui appartient au doset au\ côtes.
Dor.««o liiiiuc-.-nt, ailj. d >r-s i-hum:'ral. Dorso-
h méral. qui apparlicni au dos, à l'humérus.
D!>r!«»li>ii. s. m. dnrsiton. Zoo\. Dors don; pièce
située entre le collier et l'écusson des insectes,
et qui donne insertion aux organes du vol.
Doi-»o-ocolpital, adj. cl s. m. dorso-oUzipitai
Vetcr. Dorso-occipital ; muscle étendu des apo-
physes trachéliennes el épineuses des premières
vertèbres du dos à la protubérance occipitale.
•oi'Ha-Miipi-a-aci-uiiilal , adj. dor-so-sou-pra-
aliinmial. Anal. Dorso-sus-acromien ; qui s'e-
lend du dos à la face supérieure de l-a. ophysc
acromienne. Il s. m. Üo;so-sus-acromien ; nom
donné p.ir Cliaussier au muscle trapèze , parce
qu'il S'étend des apophyses épineuses des ver-
tebres dorsales à la partie supérieure de l'épine
du scapulimi.
Boi-Mit-ti'a<|ti<>1iano, adj et s. m. dor-so tral.è-
lia no. Anal. DDrsn-trarhélicn; (]ui apparlient
au dos et an\ apophyses tranverses ou trachélien-
nes des verlébiesilu cou. Músculo doiso-traque-
iiViiio , muscle dors i-tiachélien; nomdu mus-
cle «plcnius liu cou, ain>i ap'ule parce (lu'il se
porte des apophyses épineuses de plusieurs ver-
tebres diirsales aux apophyses transverscs des
deux premières vertebres du cou.
BorNteiila, s. f. dorsté-nia. Hot Dorstène ouDors-
ténie; jienie de moracées renfermant des plan-
Ios Bcaules on subennlrs-M enles; piupresà I' Vme -
rique, où on l<:s emploie contre la norture de»
serpents, et cultivées dans les serres de l'Eu-:
ropc.
DorMiiaiiu, s. m. dorsiiua-rio. Ichthyol. Dorsusi-
rc; poisson observé sur les côtes de .Madagascar,
el dont on a fait un genre dans la division de*
abdominaux.
Dai'té; s. f, dor-té. Géog. Dnrdrcchi; ville forte de
la Uoliande.
UorteNla, s. f. dorté-ssia. Entoin. Dorlhcsie: gen-
re dliémipleres, ayant pour lype la dorthésie.
characias qu'on trouve dans le midi de la Fran-
ce et jusqu'aux environs de Paris, sur les orties,
les groseilles, le géranium, etc.
Dortiuaiia, S. f. dorlma-na. Bot. Doriinanc; gen-
re de piaules campanulacées renfermant quel-
ques espèces remarquables par leurs fruilles bi-
loculaires.
Dui-Ko, s. m. (/( r-ro. Eiitom. Dorce; genre de co-
léüplereslamellicornes, irès-communen Europe.
Dos. adj. nnm. Deux; se dit des peis unes et des
choses qui sont en nombre double de l'unité, ii
Deux; un plus un, nombre double de l'unité. Il
entre en composition avec les autres noms de
noinbro. || Dos a dos, dos á la vez, deux à icuvj
deux a la lois, deux venant après deux autres. -
Deux s'emploie pif.ir désigner le second jour du
mois. Il Deux; nombre malheureux selon Pytha-
gore; parce qu'il désignait le mauvais principe.
Chez les Romains le second mois de l'année el
le s.'cond joui du mois, étaient consacres 6
Pluion.
Dosafiul, ad) dossagnal. inus. De deux ans, qui a
deux ans; qui a lieu, qui se renouvelle à cett^
époque.
Do»oicnto8, (an. adj. dosiihi-los. Deux cent.
Doscteulofl-tciiitiuno. Loe. nutn. Polit. Deu\-
ceuts-vingt ol-un, chiffre de la majorité parle-
mentaire qui, en réponse au discours d'ouver-
l'jre des chambres françaises, vola cette adrcssf
devenue célèbre, dans laquelle ou dfclarait fran-
cUernnt au roi Charles-dix, que la France re-
prou\8il et rt^pou-sail les vues i)oliiiques du mi-
nistère dont le Prince .Iules de Polignac était le
chef.
DoMdiciitei*, S. m. diisdién-tess.Zo'A. Ueux-dcnts,
nom d'un mammifère, espèce de Daujihin du
genre cctacé.
DoMol, s. m. dossél. Dais; ouvrage de bois, de
marbre ou de tentures, etc.; fait en forme dp
ciel de lit il que l'on tend dans une église au-
dessus d'un maître auUl . d'une chaire à prê-
cher. I Dais; espèce de baldaquin, de ciel de
lit , d'une forme carrée ou circulaire d'où toin-
benl les rideaux qui servent a entourer le lit. |
I F'ig. |ioét. /)ais . voûte, bereenu , bosquet que
forni'* la venlure. le IVuillage. etc. Un dosel de
I pores : un dais de fleurs. | El vnsto dosel del
I fi>/o . le va>te dai> du ciel; la voûte celeste. ||
i Bol. Dais; gi nre de li famille des thvmélécs,
renfermant des arbrisseaux originaires des con-
irees les ¡dus chaudes do l'.Vfiique el de l'Asie,
el dont l'espèce la ))!us connue en Europe est
le dais a feuilles de fuslel , dont les lleurs om-
belliformes et de couleur lilas répandent un
doux parfum.
U-taplrra. s. f. dosél-j-ra. Pcnle de dai*: IrantP
qui gnrnil le? tenture^ d'un dus.
IM)
¿OV
DU A
•o»«llf«t. î. III. ijini. lie UuKci. Cftit iliii».
Domer. k. m. iiiiis. V. iJoscl.
Uosiiio. s. m. uossi-iiti. CoDchyl. Do^iii ; cui|uilU-
du genre Vi-iins.
UomIm, s. f. rfo-An*. l'Iiaiiii. Dose; quuiililt' liélrr-
iiiinéo par poids (Ui par mPSiiro (riiii inódica-
mcht, simple (iiii (lr<it tMie odmiiiislic à «hiiqui-
d<isp , ou bien inesnir pri^cise de cliniuii , des
ini;r^-dienlK qui dnixt i!l nitni dans un nxili-
t aillent compi.-ó. || /iose; par extension . quun-
lilt^ . mesure de^ choses qui entrent dans uiif
(:om[nisilion qiulronque. || Fan). Dose; quantité
df'-lerminee de quelque i liose que ce soit. || Dose;
pris iibsidiinieiit cl au fi^çuré . signifie ce qu'on a
reçu en partage.
DowitoA. s. ('. (Insxité-a. Entom. Dositliée; j;eiire
de lépidoptères nocturnes . a\ant pour lype la
dositliée ori-.ce , commune dans tous les bois,
principalenienl ceux en buisson.
BoN-pnr-oiii«lro. s. m. ihts-jior-l.nun-tro. Mus.
Üeux-(iuatre; sorte de mesure (jui conticnl d( ux
noires, et qui se bat en jiarlies é;iides par un
» frappé et un levé. C'est la division de la mesure
■ a quatre temps par deux temps.
DON-|iu(>ntrf<. s. m. tlvs-jnm ii-ii^ss. (.ieoj;. Deux-
ponts: ville de Haviére cercle du Hhiii; ¡mcienne
capitale du duché de Deiix-pniils. »i'(M>0 liab-
lK>K-|iiintnH, s. m. i!(iíis-¡Kiitn-loss. Tv|)ofír. />eux
points ; nom donné aux ;.'randes capitales fon-
dues sur le double du corps du ciractère ordi-
naire. ;i Gramm. Deux-points; siijne de ponctua-
tion.
■>o«i>iirilla!4. s. f. iJoss-siTiliass. Géop. /;eux-
Sicilrs; royaume du jMidi de I Italie , fianiee du
royaume de Naples et de lîle de Sicile. Superfi-
cie. 2.200 myriametres. 7.000.000 d'habitants.
Uoliieioii, s. f. iloln^ion. Dotation; action de do-
ter un établissement de utilité publitjue. une
église, un hipital, etc., pour supporter les
changes qu'impose sa destinación. || /dotation; le
don. le revenu assigné à cet établissement.!;
Folil. Dotation ; somme d'angent allouée, cha-
que année, dans le budget de l'Etat, pour sub-
venir aux dépenses du jiersonnel d'une adminis-
tration , d'nn ministère , des chambres, etc. ¡i ,
"Mar. Armenicnl . équipement d'un navire.
Sloturto, da. p. ¡iRs. de Dolar. Dote, e.
Dotador, Celui qui dote.
Uoinl, adj. dotal. Dotal ;qui appartient à la dot,
qui concerne la dot. | lîeijimfn dotal; régime
dotal ¡celui sous lequel, en se mariant, les deux
époux conservent la propiiété respective de ton;,
iears biens, meubli s et immeubles, présents et
futurs , bien que le mari . chef naturel de la so-
ciété conjugale, ait droit à la jouissance de tous
les biens, ou de portion des biens de la femme;
pour en snppoiler les i barges.
Uoteinieiito. s. m.inus. V. Dotación.
Dotur. V. a. dotar. Doter : assigner en dot un
bien , un revenu, une somme. || Doter ; p:ir ex-
tension , assii;ner une dotation à un établisse-
ment utile peur qu'il puisse supporter ses char-
ges. Il Doter,- c..n^litller une dot à une Jeune fi-
lle .qui se marie, ou se fait religieuse. i| Doter
un hôpital , un collège, etc., lui assigner un
revenu. llFig. Doter; partager avantageusement,
lavoriser, en parlant desqualités bonnes nu mau-
vJii.ses. physiques ou morales, des richesses.
etc. ¡I Uoüci ; uvuntu^er. favoiirci. puunoii,
orner.
Uoiai-itf. V. prun. dotnr-tc. Se doter, se donner
une dot . être doté.
Dole, s. m. d(i-ti'. Dot : le bien qu'une femme ap-
pui te en n'ariaj.e. ¡| J'mIsii. 7>i.i; ce que le mûri
di,iine a sa f( inme en faviui du niaiiage. n Dot;
biens assignés a vu e j( une iille <¡ui se lait reli-
gieuse. || Noiiibte de ji tons que (baque joueur
pieiid en en entrant au jeu. || Chacune des (|ua-
tre (jualiiés des corps gloiieux. |' VJon de nature;
avantage luituiel.
Uoto. s. 111. du-lo. Conchyl. Dote; genre de co-
3 uilles décapodes, établi sur le dote sillonné,
e la mer louge.
Dotof. s. m. inus. V. Doctor.
Ilolrliin. s. f. inus. \ . Doctrina.
Itotriiinr, v. a. iiius. V. Doctrinar.
Uotrinero. S. m. inusV. Doctrii-eru.
Dut«*ln, S. f. dové-la. .\rch. Douelle; la partie
couibe d'une voulc, à la partie cintrée d'un
voussoir.
Do«rliido. du. part. pass. de Dovelar. V. et mot.
Uo«i>liiB(>. s. m. dovflaiihé. Assemblage; série de
pierres taillées ou douelles.
Dovelar, V. 8. dovelar. Tailler des pierres eu
douelles.
DovroN. s. f. do-viéss. Géog. Douvres: ville mari-
time d'.\ngletlerre (Comté de Kcnt^ , sur le pas-
de-Calais ; 20.000 habitants.
Doy. adv. dni. inus. D'auj >urd'hui. V. De hoy,
Desile hoy.
Doxnvndo. dn. ad], dozava-do. Qui a douze cô-
tés ou parties.
Doxnvo. s. m. doza-vo. Douzième; la douzième
partie de l'unité.
Droû, s. m. Méirol. Draa: mesure de longueur
employée en Orient.
Drabai , S. f. dra-ha. Bot.Drabe, genre de cruci-
fères renfermant de petites plantes annuelles,
bisannuelles, presque toutes felpines. à fleurs
jaunes au blanches qui croissent dans les régions
froides ou tempérées des deux continents,
Drar, s. m. Drac ; espèce d'esprit follet que l'on
dépoint comme un être capricieux et malfai-
sant dans le midi de la France.
DracriiHocnK. s. f. pi. draiéua-iéass. Bot. Dra-
cénarées; famille de |)lantes qui a pour type le
genre dragonnier.
Driieeniiri'o . cea. adj. drazthia-iéo. Bot. Dracé-
nacc; qui ressemble au dragoiinier.
Dároiro . ca. adj. dra-îilio. Chim. Dracique;
dont la drafine fait la base.
liracina. s. f. draii-na. Chim Dracine; alcali
qu'on dit avoir clé trouvé dans la résine appelée
sang-dragon.
Drncnia , S. f. drakma. Drachme ou dragme;la
huitème partie de l'once. || Drachme; ancienne
monnaie grecque et romaine.
Draoofofnlo . S. m. drnkozé-falo. Bot. Dracocé-
phale : genre de lamiacées. renfermant des plau-
res vivaces, originaires d'Amérique et très-re-
marquables par l'élégance de leurs grandesfleurs
bleues ou pourprées.
Drarórilo, s. m. dra'o-fHo. Bot. Dracophyllei
genre d'épacridacèes , renfermant des arbris-
seaux ou des arbu.-tes d"un port pittoresque,
qui croissent dans la Nouvelle-Hollande.
DilA
— -205
DKA
Uiacoiiuiiu, s. m. dralionn-rio. Aiit. U"in. VJia- ' liqueur qui distille iii larmes un aibrt des Ii,-
louaire; sold.it qui jiortait une enseigne taillée des, el qui se durcil au soleil et au fru.
en l'ornie de dragon, ou sur liwjuelle iMait peint OiuKOmaii . s. m. daijomnu. Drngman; inter-
un dra"(ii. | prête dans les échelles du Levant.
Druc<inriad4>H. S. f. pi. (¡,ni.on/.ia-<lniis. T$ot. Dru- j Uraeoii . s. m. draíjot,. Drajíon ; espère d<' ^erpeut
conlK'cs: laniille de pianlei qui a pour tjjie le I falinleux a ailes, grlircs et qui ui- (le si-rpenl. "
genre drix^nte ou di arontie. •
DrdcoiM'iiido. iiii. adj. (Iidkiiiizia'ilo. Bol. /Jra-
toncie: qui res>eniliie a Uiie diaiiisnie. ¡
Uiiironiaiio, nu. adj. ilrakntiin-vo. Ilist. grec, j
Draconien; qui anpartienl à Dracon lépii-lateur
Dra;,!)!!, pittle reptile inolfrnsif de la lamillc
des sauriens. Il Mil. Drapon ; soldat do piosse
de cavaleiif, coiffe d'un casque à longue queue
armé d'une late ru sabre tiroil et d'nn petit fu-
sil de munition avec lequel il nianrru\re qucl-
quelois à pied comme l'infanterie. | Cliir. Dra-
gon ; tailiequi vient dans la prunelle des liom-
mes el des chi-vaux. | A^tr. Drafiim; i onstella-
tmn de l'hémisphère boreal. | Blas. Diajion: rep-
tile qu'on représente aMc deux pieds el une ton-
que queue, sans iñU"». \\ Draijounlodn. Blas.
Ampliipihère; serpent á ailes.
conii:ène; qui est né d'un dragon. Se dit des ' nr«soi»w , s. f. (/rr/yo-na Mil. Dragonne; cordon
d'.\thenes. Il Fig. Draconien: se dit des lois eni
preinies d'une rigueur inèple et barbare
CracoiiiHiio iitt. adj. draionin-no. Zool. Draco- j
iiien ; (jui ressemble à un drago'i. || /iraronia-
nos : s. m. pi. draconiens; famille de reptiles
sauriens.
Di-aconi»eiio, na. adj. dral-oni-<j-liéno. Ani.Dra- '
habitant!» de Thcbes. parce que celle ville fut |
fondée par des hommes nés des dents d'un
dragon.
Draroiiita, s. f. </raA'ont-fa. Miner. Draconite;
pierres qu'on disait se trouver dans la tete des
serpents.
Urafoiiito . S. m. í/rnoní-fo. Polyp. Draconite;
genre de polypes fossiles <le l'ordie des astrées.
Oracoiiocéralo. adj. (/ríi/.OMOzé-/V;/ü. Zool. Dra-
conncéphale : qui ala léte d'un diai;on.
Elraróiiiiew ,adj. d' (ikon-Hho. Asir. Draconlique;
qui a rappori au noctid de la lune. | ^Jes dracnn- '
ÍICO ; mois draconlique; temp^ de la révolutitm
de la lune, par rapport à son noeud , c'est à dire,
espace de temps (¡ne la lune. r;\itanlde son
nœud ascendant a; pelé léie de dragon , emploie
pour revenir au même point.
Dracotitu ó Oi r.foiii'iu, s. f. di (ihoii'tn. Bot.
Draionle ou Dincoiilie; genre d'rnoïdees . <jui a
pour type e dragonte polyphylle. plante lierba-
vée . exotique, feuilles simiile? et llcurs sansco-
rolb'.
UrucopKlN (') Draenattoposis, s. I. drnkop-$si:<s.
Bût. Dracop>i> ou Draconlopo>is,- ;;enre de com-
posées, fondé sur une plante annuelle , ;;labre,
indigène du Nord de l'Améri<iue.
DrncoMaiiro . S. m. driili(js.S(ii>ii-ro. lùpél. Draco-
sanre; ;;enre de reptiles marins fossiles à lele
petite et a pattes palmées d'une taille moindre
que celle de nos crocodiles aclucls.
Uraciiiicúlt-aMS. f. pi. dra oiinhou-l4ass. Bot.
Dracoiiciilées ; tribu d'aioïdces, ayant pour type
le draconeule , ou eslra;;on.
Pruciiiiriilo, ;. m. dr(ilntiin\iniilo. lielmint. Dra-
con ule o'i dra;:oniieau ; nom d'un helminle, le
sin;julier lilaire qui est pa asile de l'espèce hii-
niiiine et qu'on appelé également vpr de Mnlitie.
Son viege ordinaire esl le tissus cellulaire, sub-
tegiinienlaire des jambes eldes cui ses.,
OraKaiili* ,s. m. draijan (é. Tête de dragon on de
serpent,
Dragca ó Uraci-a. s. f. iliaç-lié-d. Coulis. Dra-
gée ; amande de ()uelc.iuque . menu fruit, graine,
morce;iu d'écorce ou de racine odoi itérante re-
couverte d'une pàtc sucrée ou de sucre pur cri>;-
lallisé.
VrnRo , s. m. dra-ijn. Dragon s gran<l arbre d'où
découle la gomme appelé sang-de-dragon. | Sau-
i/rr de draqn; sang de dragon ou sang-dragon;
ou galon d'or , d'à geni , de lame . eic q»ii est
ordinairemenl termine par un galon, et dont on
garnit la poignée d'une éjue ou d'un sabre. Il
Dragonne; batterie de tambour paitirolere aux
dragons, n Dragon ; femelle. || Aiguillete; nœud
d'épaule.
UraeonadaN , S. f. pi. í/rni/onn-t/aís. Dragonades;
se dit des perse< ulior.s exercées sons Loui- XIV
contre les prolestanls [uur b s forcer à embras-
ser la religion catholicitie et qui fuient ainsi
nommées parce (ju'on y employait «les dragons.
Dra;;oiiado, üá. apj. diaijoiia-do. Blas. Dragon-
né; avec une queue de dragon.
Dra^onai-io, S. m. dra(]oua-rio. Dragonnairc; sol-
dai romain.
Itmeoiia-zo. S. ni. augm. de l)r(u¡'^i'.
Rra^oofitllu, S. m. dim. de Diafion.
Uragnii de mar. s. m. draf/ou dé mcir. Iththyol.
Dragon de mer; noui vulgaire de la vive.
DrasoïK'ar , v. n. drn<¡on¿ar. Ane. ail. milil.
Dragonncr: se conduire en dragon ou comme ipu
se conduisail dans les dragonnades. || Fig. Dia-
gonner; harceler, importuner.
Ur<iK<><i<->'<> • s. m. diaíjout-ro. Yio\- Dragonie; .
genre d'asiiaiaginées ou smiiacees t\\i\ se com-
posent de piaules arborescentes originaires des
contrées chaudes du globe.
l»raK<>iM-lt'. s. m. V. Dmijnnte.
ni'a»oi)itc-M. s. f. rí(íi;/o»ií-fc.ví. Draronile: pierre
piecieuse (|ui se tr( uve dans la léie du dragon.
Ui-asoiitea , s. f. di(iij:n-U-a. Serinnlaire ; plan-
te qui liait dans les haies à l'ombre . sur tout
dans le pavs iha-.tds. Ses feuilles sont vulnérai-
res. Sa racine sccbee à 1 ombre el mise en pou-
dre s'emploie <*" médecine, ii Driujoulea menor;
pciiie serpentaire.
nrasoiilia. s. f inus. V. Vrmj.MHta.
l>iasonUiio, lia. a.lj. </• " /or.ii-no. De drago.i,
qui appailieiii an diagon.
Uiama , s. m. dni-iun. Drame; action IbeAtrale
en vers ou en prose . d un genre mixte entre la
tragédie et la comédie, sérieuse par le fond,
siunenl familière ou comique l'ar lu forme, ad-
mellant tons les gellre•^ de pe sini.ages. expri-
mant tontes le> -orles de senliments et en tous
les tons. Il Fig. Drame; suite, romplit alien d'é-
venemenls fâcheux qui termine .irdinaircmrnl
par une catastrophe.
OraiuMdrn. s. f. dnumi-lH-n. Dramatujue; sedil
DHA
¿OC —
niu
«II- lni( qui tii-cife'iu' lu rüinpusilioii de l'itco»
pour le Ihóülii;.
UrMiiiúlicaiiK-itio, adv. ilnima-tiLnufii-té. iJiu-
iiiaiii|iH'mc'.'il ; il'iiuc m.inicro drainalii|uc.
DruMijiilriilii. s. (Il iiinati/i-da. I)i aMialn ide; en
iinni (lu diaiii.' . Iu.>lilr« à l'art dr.iiualique.' .\c
se ilji i|irt'ii plai-aiitaiii.
Ui-jiii>á(iru , cu. a.lj. (Iranin-tiLo. Diamaliijui-; '
qui aj)p.ti lii'iii «u dramr. |, lJruinaiii|up: qui cuni- !
piisc ou qui joue lies drames , des pièces de ¡
lliéâlre. Il Fig. Drautalnpie , qui inléiesse, qui
émeut vivpinenl le ■.pecialeur. || s. m. Dr.iniali-
que; le fii-ure. la fiirnic drainaliqiie. || iJruniali- !
que; ce ijui d^iis une pic. <• de llicAlre. dans un
riril. lAt ite pailiculieien\eiit léMiolinu.
Dra;iiiitÍMtH. s. m. dramaiis- tu. Diamatislc; ce-
lui qui coMipise des pièces de tliéAlie.
Uraciiiitizailo. «la. pari. [lass. du v. dramatizar.
Dianialisé. c.
Dramatizar, V. H.draniulliar. Néol. Dramati-
ser; iciidredramilicjii". 'íramniizartinaaven-
tura ; dramatiser une u\e:ilure . y ajouter des
cirions'anres théâtrales. || Dramatiser ; a;.'ir
d'une maniere ihéûtrale , dunner trop d'impor-
tanee à une chose. || v. n. Dramatiser; faire des
drames, composer des drames.
Uraiiiat Kai'Me, v. pron. dramatizar-sé. Se dra-
mûtiser; être dramatisé.
Ui-aniadir^iu, s. f. dramalourg-hia. Lillér. Dra-
inât ur;;ie ; science des ré^'les (|ui doivent prési-
der à la composition d'une pièce de théâtre et à
sa mise en scène. i
Dramatiiruicaiiicnte . alv. dramnlDurij-hika-
uirn-tr. Diamaliirgiqucment ; d'une manière
(lramnturi:iqiie.
Oi-:imatiiE-;$iro. ca. adj. dramatnunj-htiu,. Dra- '
maiurfiique; qui appartient à la diamafurjíie. !
Ilraiiiiitiirsi.sia . s. m. ilramnlourg-ltista. Dra-
inaliir;;isie.- panijan du diame.
Uraniiiliir:;». S. m. drnmntmtr-qo. Dramaturge; ;
auteur de dianns ; celui , celle dont les compo- 1
sitions ihéùtrales sont (¡-un genre mixte et tien-
net de la lra;:édie et de la comédie. ;
l»raiii<>iiir4iiia. s. f. draoomani-a. Dramomanic; |
nianii" de faire des drames. i
Wi-finiómtiiio . na. s. dramo-mnnn. Dramomann; i
celui, celle qui a la ma. lie de faire des diames-
Dinpai-iialdiu, s. f. drnpnrnnl-did. Bot. Drapar. i
naUlie; genre de conf<'i vacécs qui a pour Ivjie
la dra|)arnaldie étendue, segitale des eaux dou-
ces, à .Mascaraigne et à 1-île de France. I
Urapero . s. m. iiius, drapé-rn. Drapier ; mer- I
chand de draps. On dit aujour dhui comercian- \
te de lutños. | Oriiith. Drapier; nom vulgaire du i
mariiii-pécheur. I
Drtipoiiüio. s. m. drap^ti-sso. Entom. Drapétise;
genre de dipièies. do.t le tvpe est la drapélise
grêle . mouche de très-pelitè taille cl très-agile. I
Oraiii-to, s. m. drapó-tn. Bot. Dra été ; genre de ;
daiilniaiévs. forme pour un arbrisseau qui croît !
dans les terres mageilaniques. |
B>ra|>i<'7.ia, s f. drapi^'-zia. Bol. Drapiézie; genre
(le melaïuacees. fondé pour une plante h rbacee
qui croît a Jav a.
Mra.so s. m. da-ss». Atraehn. Drasse; genre d'à- '
raneides, qui a pour type le dresse brillant, in- :
secte industrieux qui se renferme dans des cel- '
Iules formées de soie trcs-blanche. sous les "ier-
res, dans les cavités des mur«.
Draitt<'ru, s. m. dras-téro. Eiitom. nra-.lcre; ge»-
re de coléoptères peulameres , ayant pour tvp»
le drastere liimaculé, qui se trouve dans le midi
de la Iraiiie.
DrNNiico. ra. adj. drns-tiko. Méd. Drastique;
qui a;:ii avec force, qui est doué d'une vi(deiite
aelivilc. (|ui m iiitre une grande puissance.
Urataiitci-u . s. m dralaa-téro. Bot. Dialanthe-
rc ; gpiiie de scrofulariicécs , fonde pour une
plante anuelle de la Senega'nbie.
Draultur, s. m. '/r«or</yri/t. (".omm. Drawiiack; es-
pèce de pri.iie a l'expoitalion de produits natio-
naux fabriqii s a*ec d>s matières venues de l'é-
Iraiiijer et frappées u l'-ur entrée d'un droit df
doua.e , la |ui'lle prune consiste dans la resti-
tution des d:oiis (icrçus a lenirée,
Droffpa. s. f. dréi/Ma. Bol Dre^ée ; genre d'as-
clepiadacees, ne renfermant qu'un sous-arbris-
seau volubilc du Ca|), a Heurs petites, d'un brun-
marron.
Dreito. s. m. inus. V. Derecho.
Drcliña, S. f. dréli-gna. Ichthyol. Dreligne; pois-
son de ir;er .
Uromoterio, S. m. driimoté-rio. Mamm. Drémo-
Ihérion ; genre de mammifères fossiles , fondé
pour un ruminant très-voisin des duvrolains,
dépourvu de bois et dont on a trouve les débris
dans le département de l'Allier.
Difiirt. s. m. dré-no. Oniih. Drenne; nom com-
mun d'une r>pèce de merle.
Drcpaiio. s. m. dré-pano. Entom. Drépane; gen-
re de coléoptères pentaméres qui habitent l'A-
mérique.
Drrpnniclia. S. f. drépani~dia. Entom. Drépani-
die: genre de c(déoptères pentaméres. (lui a pour
type la drepanidie davipede , insecte du Biésil.
Drepaiiiwin. s. m. d épani-sio. Ornitli Drépanis^
nom s( ieiitiíi-iue de l'hirondelle de rivage.
Drcpatiorarpiu, s. f. drtpanokar-pia. But. Dré-
panocaipe: genre de papilionacées fond pour
des arl>ris>eaux indigènes de l'Amérique tropi-
cale.
nrcpaiióciTi). S. m. drépano-zéro. Entom. Drc-
panoière, genre de coléoptères laniellirornes.
dont les e^pi-ces sont ori^iinaires du Cap.
Drcpanónio. s. m. drépano^lo. Bol. Drépano-
phyllc; líente de iis»idcnlées . fondé sur une
1res- belle piousse qui croît par touffes au pied
des arbres, a Bourbon, aux .ùitilles, etc.
Dropanófiíro, adj. aot. drépano-foro. Drépano-
phore; (¡;!i est armé de faux.
Drepaiióptc:-:», S. m. drepanop-lériz. Entom.
/)repanoptérix ; genre de név roplères myrmé-
léonit Ils . Il • compienant qu'une espèce, l'hé-
méiobite phaléiiode.
Di'epaitÓMtniíiu . s. m dn^parêos-tomo. Conchyl.
Drépanosioine . genre de gastéropodes pulmo-
nes , qui a pour type le diepanostomc nautili-
forme. (letite coquille assez commune dans l'Eu-
rope méridionale.
Di'fvcr. s. m. dré-vérr. Métall. Dréver ; monnaie
de billón de Prusse, qui vaut environ cinq cen-
times de France.
Drcz.-ii'. v. a. iiius. V. .aderezar, aparejar.
Dríada o driade, S. m. dri-ada. Myth. Dryade;
nom par lequel on désigne des divinités boca-
jj'ères ou nymphes des forêts, qui n'étaient pas
Í)R| — -207 — DI'.I
iimnoilelU-s . inni-; qui monrüieiil avec l'arbre Urimoiiln, «. T. drimn-nia. Bol. Drynii.iiie; ¡çrurr
nuqut'l elles ólaii-iil alliuhées. ;i I5<)>. /^ivade ; de ficsiiéiiiuéps, renfermant des «ous-iuhris-
{çenrc de losa.ees rciirermanl des soiis-iiil)ris- seaux ;.'riin|ianls sur les .irlues en ramiiaiil sur
seuux qui croissent sur les montHgnes les (¡lus terre dans |- Amérique tropicale.
élcNiMS de l'Kurope. de 1-Asie et de l'Amérniue. ni imoMtoiiio. s. m. drimos-tomn. Riitoni. Dri-
ui-iaduiiio. s. C. driadnn-lo. lift- Dryadauiln- : niastome ; -.'enre de eoléopiere- ¡¡eni.iincres. qui
îienre de rosaeées C'iubli sur une petite plante a pour type un iiü-eclc originaire de Sierra-
herbacée eu lorme de «a on loulïu, t\\ii croit sur Leone,
la crèie des \lp("< allaïques. liiim», s. f. f/ri-na. Rutom. /^ryne : ^'enre d'hy-
itrlàdcuH, Í.. f. pi. dria-déass. B"t. Dryadées; ménopléies. renfermant des insectes iiidigines.
l-une des grandes divisions de la fauullc des Orinua, s. f. f/ri;i»i-i/a. Ornitli. !)rin;jue ; un des
rnsacécs. noms >ul^'aires de la fau\ellc.
Ui'indt'o. di-a, adj. dria-déo. Uol. ürjadó; qui Uriiio. s. m. f/i i-)io. Eipel. Drynin, ammndytc;
ressemble à une dryade. sorte de serpent Irés-Mnimeux.
Ui-iuiidro , s. m. dii(tn-dio. Bot. Dryandre; UriulialHiiopHo , s. m. driulmliniop-sn. Bol.
genre de protéacécs formé your un arbre du Dryobalanops; iienre de dipii-niarpées . (^labli
Japon. sur drvobiilanops animiiinjnc. arbre de 1-îlc de
Ui-if, s. m. Airhim. Wriffe; préjaration alcbimi- Sumatra, qui fournil un camiilire Irci-csiimé.
que d'»Mi composé variable et à laquelle on al- i>riocti>iio. s. m. drinii-ti'no. Knii;m. Drv(,cicne ;
tribuait de grandes propriétés euralives et ¡¡enre de coléoptères, qui a pour type le drxoc-
alcxitèves. téue caligineux du Brésil.
nriliiii, s. f. drii-na. Erpct. /Jryine; genre de Di-Iufilax, s. \n. driofl-lahs. Erpet. Dryopbilax;
couleuvres dont le museuu est terminé par un ^ genre dophidiens qui appartient au\côuleu>res
peti'. a¡)pendice grcle el pointu. i du groupe des coroni-lles.
Driitn , s. f. drii-ta. Miner. i)ryite; bois de l»riólll<>. s. m. (ino-/i/o Eütom. Dryophile;genre
cliènc pétrifié. ! de coléoptères pontamèrcs , fondé sur le dryo-
■rll, s. m. Mamm. Drill ; grand singe d'Afrique, : phile anobioïde. pili lu-ecte Imuvé dans les
qui se dislingue du mandrill par sa tète entière- environs de Sauniur. || Bot. /Jryopbilc; genre de
nient noire. || Auric. Drill; inslrumenl qui sert . petits cbiimpignons gastéiomycètcs, qui crcis-
à l:i fus de cbarruc et de semoir. sent sur le ( liéne boréal
Urllo. s. m. (. M-io. Entom. /Jrilel genre de ce- nrioftntUlo. sn\\. drinftu-rido Entom, Dryopli
léoptères pentamères, ayant pour type le drile tburidi' ; (jui ressemble ;ï un dryophihore.
blond doré, qui se trouve aux environs de uriortôrUioM.s. m. pi. drùifio-ridnss. Entoiu.
Paris. Dryophtborides; famille d'insectes qui a pour
BriloNirnn , s. m. dit/osi/bnn. Bol. Drilosiphon ; type le genre dry(q)hlh(ire.
genre d'oscillatoriées créé pour une algue zoos- nriúrtoro, s. m. drinf-toro. Enlnni. nrvophtho-
permée qui croît sur les mousses près de' re ; genre de coléoptères lètraméres qui a pour
Trieste. , type le dryopbihore lymexylon . petit iuscctequi
Driniiirla, s. f. drimn-ria. Bot. Drymaire : genre , se trouve dans toute l'Europe à l'extrémité des
de caryuphyllées , formé pour des plantes an- ! brandies sèches des arbres séculaires,
nuelles ou perennes, grêles, à fleurs blanches, nrl«ml/.n, s. f. drinmi-rn. Entom. Dryomyze:
qui croissent dans l'Asie el dans l^ Amérique j genre de diptères, formé pour des muscides.
tropicale. | qui vivent particulièrement dans le bois, et qui
Drlnirya, S. f. dr'imé-ia. Entom. Dayméic: genre déposent leurs (fufs sur les ordures, les fruits
de diptères, qui a pour type le daymeie obs- i gAtés. les champignons pourris.
cure, que l'on trouve sur les fleurs du lierre. Di-iopivo, s. m. driop-sa. Entom. Dryopse; genre
DrliiilH,s. f. dri-mia. Bot. Drymie; genre de | de coléoptères pentamères, qui a pour type le
liliacées renf rmanl de petites plantes bulbor- ¡ dermestc à oreille, petit insecte gris, de forme
fères du t^ap de Bonne-Es|)éraoce. oblongue.
Drliiiifniflw, s. f. (/rMin7n/;-/ti(i. !\léd. /Jriniypha- Drl|»«'ia. s. m. dripé-la. Bot. Drypèle; genre
gie; usage habituel d-aliments fortement épi- ! deupborbiacées . formé pour un aibre ou un ar-
ides, j bris>eiiu des .Vnlilles, dont le fruit est un drupe
DrimiruKw, S m. drimi-ftiíjo. Méd. Drimyphage; j monidoculaire et nioiiosperme.
qui consomme beamoup d'épices. i nripid«>nN. s. f. pi. dripidin.ss. ])>■{. Drvpidécs:
DriiiiiM, s. f. dii-tniss. Bol. /iiymis ou drymis; ! tribu de plantesijui a pour type le genre drypis.
genre de magnoliacées lenlermant des arbres Wi-iiude», doii. adj. (/ri>i-(/éô. Bol. Drypidé;qui
ou des arbrisseaux qui croissent en .\meriqiie. ress( nible à une drypis.
•riiiilMprriiio, S. m. di iinis]n'r-mo. Bol. ¡)n- Uripin. s. f. i/ri-/>i.v5. Bol. Drypis ; genre dccarvo-
mysperme; genre de da|ilinacees fondé pour un pbyllées, forme sor la drypis épineuse, péren-
arbie des grandes Indes. j ne, très-rigide, luisante , gazunnante, du Midi de
Drimoda, s. f. <liimo'da. Bol. Dryniode ; genre 1 rEuro|te.
d'orchidacées formé pour une petite idante epi- ' Drfpta, s. m. i/n/)-fa. Enlom. Drvple: genre de
pliyte de l'Inde. j coléoptères pentamères, ayant pour type ledryp-
Drliiioriira, s. f. drimo-filéa. Bol. Drymophi- ' le niai ^;iiiée . insecte d'nti bleu verdàtre, quise
lees; génie de palmées ini-rmcs. I prend quelquefois aux en\iroiis de Taris dans
DfimóUlo, s. m. di inio-fllo. Ornilh. Drymopliile; les bois humides el maréi ageux.
genre de passereaux dentirroslres. qui a |iour nrlpielliro. s. m. (/n'/ife/i-fro. Enlom. Dryplé-
lypo le drymophile voilé. lytre; genre de roléopléres pentamères. qui a
l)!U)
:>(18
DR O
piiur type le di yptélytie de Cayciine.
(Di a¡»(ita»,s. f. |>l. diipli-tass. Eiiloin.Dryptilcs;
ueiiie d'insectes tiiii a pour type legrenrc drypte.
nriptiio.tn. adj.i/n/jfi-(o. Enlom. Dryptitc; qui
ressemble à une drypie.
nriptoeéfalo. S. m. f/» tp(ozfi-/'f;io. Entom. Dryp-
tocéphale; genre d hémiptères qui a pour type
ledrYptoeépliiile ponciué dtiRré?il.
ssriptotliMi. S. m. (Il iptnihn. Bol. Diyptodon;
i;eiirc de mousses acioiarpes. qui ont le port
des grimmies et rüiinenlcí)mme elles d'épaisses
toiilïbsen eoussinet sur les rochers et les pier-
res.
nrii>««î5ctalo, s. m. (Zn'/jfopá-íaío. Bot. Drypto-
pelaie : jícnrede ehizophoraeées, formé pour un
arbre ou un arbrisseau du Népaul.
nri(n9<>la. S. f. drioud' il. E :lom. Dryudelle;
^enre d'hyménoptères, fi)' mé poor des insectes
voisins des dimorphes et des dinétes.
a»rlva. s. I. (iri va. Mar. Dérive; déviation de la
roule d'un vaisseau, causée par l'action du vent,
qui soufl'lc obliquement sur les voiles.
E>rlxo,s. m. rfrt -io.Eiilnm. Dryxo ,• genre de dip-
tères, fundé sur un ¡¿;ros insecte de l'île de Su-
matra.
nriza, s. f. dri'ia. Mar. Drisse; cordage qui sert
à hisser, ci élèvera sa placcune voile , une vergue
une llamnic, un jiavilUn.
■trizar, V. a. drizar. Mar. Hisser les vergues, les
voiles , etc.
Ilro^a, s. f. dro-çja. Drogue, nom générique des
substances tant tninerale>qur ^égétaIes et ani-
males qui soni I nployi'es dans la médecine, dans
l'industrie et dans lesarts. ¡ Fig. y fam. Drogue;
chose fort mauvaise en son espùce.
Droginan . s. m droq-mnii. Dnigman ; nom don-
né au\ interprètes à Constantinople el dans les
échelles (lu Levant.
Uros;iii>atia«». S. m. drot;»i/iiJ«-i'o. Diplom.Drog-
manal : qualité, fondions de lin-yman. j
Urogiioriis , S. f. (/roí/iít-zúí. Bol. Droguétie ; gen-
re d'uriicécsétabli pourquelques plantes de l'île
Maurice.
UrftgiKM-in, s.f. drognéri-a. Droguerie ; nom gé-
nérique de toutes sortes de ilrogues, commerce
des drogues. |i Droguerie; lieu où l'on vend les
drogues. ll Droguerie ; ensemble dechoses vaines,
inutiles .de peu de valeur.
8»]-As;aero , s. m. (/ro^uíí-ro. Droguiste ; celui qui
faille cimmerce en gros des drogues, c'est-à-
dire, de substances minérales, végétales el ani-
males qu! s'euiidoienl dans les aliments, dansla
médecine el dans les arts.
«r»«Ht'te,s. m, droquè-té. Comm. Droguet; es-
pèce dètolTe de laine dont la trame est ordinai-
rement de iil el de Coton.
DrosiK-trrn.s. m. droguclé-ro. Art. Droguetier;
frabricanl de drogues.
DrogaiKta, s. m. V. Droguero. || Fig. Menteur.
fourbe . trompeur.
BroiiiPilai , s. m. iiius, V. Dromedario.
Drou»eaario,s. m. (iromi^í/a-ríf». Zool, Droma-
daire ; nom d'une espèce du genre chameau dont
lise distingue par son mu^eau moins renflé, le
.sommet de la tète moins élevé, son cou plus
d'Amboine. Il Fig. Se dit d'un aniinal de laillf
démesurée. | Fig. Meuble extrêmement lourd,
ditîicile à Iransporter.
Uroinoriu, S. m. iiiiis. V. Diomedario.
Dr»iiila, s. t. dro-mia. Conchyl. Droinie; genre
de décapodes anomoures , ayant pour type, la
dromie vulgaire, crusiacé indolent qui se trouve
dans l'Océanel dans la Méditerranée. || Enlom.
Dromie; genre de coléoptères penlameres .forme
pour de jieiiis insectes pre-que tous euro|)éens.
que l'oii trouve au primtemps, sous les écorccs
et sous les pierres.
Droiniatio , nn. adj. rfromia-no. Conchyl. Dromi-
en : qui ressemble à une Dromie.
nroniian».<« ,s. m. pi. í/ro»iiVí-Hn.9S. Conchyl. Dro-
miens; tribu de crustacés, décapodes qui a pour
type le genre dromie.
Drómic<», s, m. rfro-mi/io. Enlom. Dromique ¡gen-
re d'insectes coléoptères penlameres.
Dronio.s.m. dro-mo. Ornith. Drome: genred'oi-
seaux echassiers cultirosires, dont l'unique es-
pèce est le dogme ardéole qui vit de pêche, sur le
littoral de la mer Rouge, de Madagascar el du
Bengale. || Mar. Drome ; a^^seniblagede plusieurs
mâts, vergues , boute-dehors , etc ; embarqués
pour rechange el lié? ensemble, que l'on lient à
flot , pour les conserver dansl'eau de la mer. |(
Ane. art. Mil. Dromnie ; pièce d'artillerie.
nrotiiooorópteiia.na. adj. dromohoji-tcno. Zool.
Dromochoroi»tène, se dit d'un galinacé qui vit
dans les ciiamps.
Uroniorai'ópti'tio.ti. s. m. drninoknp-ténoss. Or-
nith. Dromocuroptènes; famille d'oiseaux.
Droiiiornlto: s. in. droinorni-tn. Ornith. Dro-
mornithe; nom générique des oiseaux qui ne
sont a|)tesqu'à marcher el à courir.
l>roneai-io. s. m. drnnga-rio. Drongaire ; com-
mandant d'un dronge. On a donné ce nom dans
le Bas-Empire à plusieurs grands ofliciers.
Dronsi*. s. m. drono-hi'. Ani q. Dronge; agglo-
mérai ion de soldats germains || Dronge; sub-
division des troupes des armées Bysantines.
Dronsear, s. m. dmng-héar.. Ornith. Drongear;
nom d'une espèce du genre drongo.
Droiiffo.s. m. dron-go. Ornith. Drongo; genre de
passereaux denliro*lres, dont la taille varie de.
celle d'un merle à celle d'une alouette, dont la
forme rappelle celle du corbeau.
nroiite. s. m. dron-té. Ornith. Dronte; genre de
gallinacés formé po'ur un oiseau massif, impro-
pre au vol, appelé aussi cygne à capuchon, et
trouvé dans les îles Maurices el Borbon, mais
dont la race parail être éteinte aujourd'hui.
Dropaeisnio, S. m. dropazis-mo. Anat et Méd.
Dépi'ation, arrachement des poils.
Dropacista. s. m. dropnzis-ta. Antig. Grec, el
Rom. Dropaciste; esclave chargé d'épder ou de
faire tomber les poils au moyen d'un onguent
appelé dropax.
Di'opax. s. m. dropnkss. Antiq. grec, el rom.
Dropax; onguent épilatoire.
Dropo, s. in. dro-pé. fam. Homme vil, méprisable
par sa conduite et ses defants.
Drópico, ca. adj. dró-piko. Hist. Dropique; nom
d'une des dix tribus perses,
court el sa bosse unique arrondie. H Enlom. Dro- Drof«era, s f. drosss-ra. Bol. Drosère; genre for-
inadaire; nom d'une espèce de papillon. || Ichl- | iné pour des plantes basses et très-délicates qui
hyol. Dromadaire; nom d'un poisson des mers croissent dans les lieux marécageux de l'hémis-
l)«ü
— 209 —
DUA
plit-rc auairal, el qui sdiU rcchiíiclu'cs dans les
jardiiiá, qui .) |ti)ur lype le j^cnrc «Iidsltc.
OruNci-áccaN, s. 1. pl. drosséra-zéass. Bol- Prn-
séracées; famille de plaiilcs qui a pour lype le
l^eiire dros»!ic.
nroNcrúceo, ce», adj. drosséra-zco. HdI. Drosé-
racé.qui ressemble á une drosére.
ni-(»<«oiaetrin,s. f. drosomntrl-n. í'hys. Drosoini^-
lrie;arldc mesurer, «lévaluer la (juanlilé de
rdsée.
UruMonictriiro, ca. adj. ili (isomó-lri o. Drosumé-
lri(iuc; qui foiieerne le drosomélre ou la droso -
mélric.
uroMúiiictro, s. m. drosso-métro. iMiys. DrosD-
melrc; inslrumeiU de physique, propre à mesu-
rer la (luaiililé de rosée qui se forme chaque
jour.
Uru.sóniu, s. f. drosso- l¡l(i. Eiitom. Urosophile;
genre d-insecles diptères, ayant pour type la
mouehc du vinaigre. Ces luuscides qui sonl
blanches el qui marchent avec lenteur, recher-
chent les li(juides et les substances fermentées.
UroituUlu, s. f. drossofi'la. Bol. Drosophylle;
genre de drosétacces formé pour un petit sous-
arbrisseau à fleurs d'un jaune pùle, irés-gran-
des et disposées en coryinbe.
Di'ostartc, s. m. dross'ir-té. Drossarl; lilrc d-un
acien oflicier de justice en liollaiide el dans
quelques parties de l'Allemagne,
DriicL'il», s. f. drouí¿ill-a. Bot. Drucelle; variété
de pèche.
Druiilu, s. m. droui-da, Hist. Druide; ministre
delà religion chez les anciens (iaulois ou Celles.
Les druides croyaient à l'immortalité de l'àme
et la métempsycose. Dans les grandes calimités
ils immolaient des victimes humaines.
nriiitlu,s. f. droui-da. Entoai. Druide; genre
d'hyménoptères dont le type est la druide pa-
roiceps d'Angleterre.
Uriiitlico, ca. adj. droui-diho. Druidicjuc; qui a
rapport aux druides.
DrulilUa, s. f. diouidi-ss^t. Druidesse; magi-
cienne et prophétcsse affiliée à l'ordredes drui-
des,mais sansen partager les prérogatives. Pres-
que toujours les druidesses se vouaient à une
virginité perpétuelle. Quelquefois elles asislai-
cnl à des sacrifices nocturnes toutes nues, le
corps teint de noir , les cheveux en désor -
dre, etc. La plupart habilaient des lieux sauva-
ges. Le pouvair des druidesses dura plus long-
temps que ( elui des druides. On les voit encore
sous les rois de la deuxième race, exercer un
graïul empire sur les (Iaulois et sur les Francs.
Uriii«llMiiii>. s. m. drouitUs-mo. Druidismc; le
culte <lruidi()uc, la religion druidi(iue.
l»rulilÍ!Ka<lo. |). pas. de dntidizar. iiruidisc, e.
Uriiiiiixnr, v. n. drouidizar. Wruidiser; parler
crimme un druide, comme un sage.
UriinKariaiio, lia. s. droun(iaria-u(.>. Sec(.relig.
/irungarien; nom (|ue l'on donna aux maniché-
ens \ers le Xli siècle.
l(rii|táceaN, s. f. fal. drupa-ii-ass. lîot. Wrupa-
ièes; tribu dans la grande famille des rosacées,
conlenant tous les genres diuit le fruit et dru-
pe, tels(\ue la prune, la cerise, etc.
Wriipáceo, cea. adj. (/ro«/»a-7.('0. Bot. Drupacè;
qui est de la nature du drupe, qui res-^emldc :\
un drupe
TOMO V.
Drupai'ia, s. f. draiipa-ria. Bot Diupaire; genr«'
de champignons.
Driipatro, s. m. f/ro«;)fi-fro. Bot .Drupalre; frraud
arbre de-» forêts de la Cochinchine.
Ilriipeolado, da. adj. droupé'da-do. Bot. F)ru-
péolè; qui a la ressemblance d-un petit drupe.
Uriipoolo, ^. m. dr'iiipcü-l>¡. Bol. Drupéole; petit
diupe.
Drupifcrc», va. adj. droupi-firn. Bot . Drupifi^re;
qui porte des drupes.
Itriapo, s. m. dri)u-p'). Bot. Drupe; genre de fruit
charnu (jui renferme un noyan. Ce noyau peut
contenir une ou plusieurs graines, être â une on
¡)lusieurs iogi •i. Lorsque plusieurs noyaux dis-
lincls ou nucules existent dans un péricarpe
charnu, le fruit porte le nom spécial de nucu-
laine. La pèche, la prune, la cerise, sont des
exemples du drupe
OriiMa, s. f. dron-ssn. Miner. Druse; .sorte d'in-
crustation formée à ia surface d'un minéral par
une multitude de cristaux, d'une autre nature,
implantés et fortement serrés les uns contre les
autres. || Bot. Druse; genre d'ombellifére.s, for-
mé pour une petite plante délicate qui croît dans
les fissures des roches humides, à l'ile de Téné-
rilIV.
Urt't.sico, ca. adj. drou-ssiko. Miner. Drusique;
qui res .enible a une glande, qui a la forme d'u-
ne Druse, d'un rognon.
Di'u.sirui-mc, adj. drovssifor-iné. Miner. Drusi-
forine; qui a la forme d'une druse.
lUfiiNilo, s. m. dronssi-lu. Enlom. Drusillc, genre
de lépidoptères, de la famille des diurnes, origi-
naire de Java.
Dru-so, Si», adj. drou-ssu. Géog. Druse; nom d'un
peuple du mont liban; les Druscs sonl célèbres
par l'austérité de leurs mœurs, leur hospitalité,
leur fidélité invariable à leur parole et leur ja-
lousie pour leurs femmes. Ils prétendent des-
cendre des Français cl professent une religion
mélange d'Islanisme et Chislianismc, leur po-
pulation est d'environ 200.000 hommes.
Mua, s. f. dou-a. inus. Espèce de service person-
nel, corvée.
Uiialiaiisa, s. f. douaban-ga. Bot. Duabanga:
genre de plantes lythrariées. établi pour un
grand arbre des Indes, à fleurs blanches.
Dual, s. m. di>Ha\. (iramm. Duel; nombre qui,
dans les déclinaisons elles conjugaisons des
langues grecque, sanscrite, hébraïque, lapnnai-
se, jiolonaise, etc., sert à désigner deux person-
nes, deux choses. Kn hébreu, le duel n'existe
que dans les noms substantifs, et s'emploie pres-
que toujours pour les choses qui sont nature-
llement doubles, comme les pieds, les mains,
les oreilles , etc.
Daaii.snin, s. m. (/«n/(s-»io. rhil. Dualisme; ca-
ractère de tout système philosophique ou cos-
mogoiii(|ue (jui admet deux principes, la matière
el l'esprit, en accordant une cerlnine égalité aux
deux ordres de choses, on en les supposant coé-
ternels. || Dualisme ; doctrine qui admet dans
1'uiiím'is deuv piiiici|ies actifs, le génie du bien
et celui du mal, eu Iule perpétuelle l'un avec
l'autre.
ulj. d<)ualis-l<t l'hil; Dualiste; qui
iluali-^me; quia le carácter»; du dua-
DualiMta.
admet li-
li sine.
1»
DUC
•l\u
DUD
llunliMln, s. m. <¡<i\\<tlit-íii. SctI. rcliK />u,ili-lc;
iioin siiiis lc(|iicl iiii tlc^ifiiKM'ii vt'n<''i'l. '"»-• ••'lu
quisoiilipiiiiciil (ju'il vatlans le ihuihIimIciix pnii-
ripc> l'icriM-ls cl iHM i-ssîiirt'S. SNiioinnio Av Mii-
iiit ln'cii.
liiiiiliN<lrw. ou. iidj (/oK/i/M-fi/.o. iMiiL /)ualisli-
(|iii : i|iii!i i:i|i|>(iil nii tluali>ini'; tnii n le cariic-
ti'i I- (lu (Inalisiiu'.
Uiinii, s. in. ilntian. l.illcr. />iiaM; pot-iin- «Icsnn-
riciis l)nr»l(*s ({'Itiqiii's, fii vers, tliml la iiiuiatidii
élail iiilf rr(iiu|ui(' par un ^ranil ni>nU)ri' d-f|>is(>-
dt'5 on (l'anüslrii|ilii's.
Uni», s. m. duitbl. Krpcl. Dub; cspi'ic de Ic/anl
<l"Aliit|np.
Hiihn. s. r. (hm-hii. Mur, clôluif en lene.
liiililfdiiil . s. t'. ilmibiéddd. Inn>. Douic V.
Duihi.
Oiirtlo, l>ln. odj. dvii-bio. l'rat. CIuim- iliinl on
tlonlc.
Uiibiliihle, adj. iniis. V. hudalilr.
Dubituclon, s. r. ilotiliitdzidti. Hlit'i. I)nl)itati(in:
dDUlo que iVint l'oraU'ui, puni alliT un-devanl
des objerlions qu'on poniiail Ini iairc.
Unbltntl vainoiito, ad v.(/oi( /)(('(( (ra//)('n-/^.Npol.
I)ubilali\on\(Mil,- dMn\c nianicif dnltilaliNc; en
doutant.
Dubitativo, vu. ndj. doubilali-vo. Duliilatir, qui
sert à px|irinu'r li' donli".
UMbo.<«n. s. f. iloulio-ssa. Hol. Dubosic; {îenre di-
scrofnlariócs í^labli pour un arbuste de la Nou-
velle-Hollande.
Duc, s. m. m. inus. V. Duque.
Ducado, s. m. douha-do. Melron. Ducal; mon-
naie imaginaire, par laquelle on eompte enco-
re dans quelques provinces d'Kspafine et qin
équivaut à 11 rnu\ de veillon. | Ducat; i)elile
monnaie d'or réelle et de cünipte, dont les di-
verses espèces , trés-m\illiplicée>; sont depuis
longtemps en circulation dans une grande par-
tie de l'Europe. Le ducal de Prusse vaut il IV.
77 c.; celui de Saxe 11 IV. Sfi; celui de Hollan-
de il fr. 93 c; celui de Kubeck 12 fr.; celui de
Pologne 11 fr. 90 c; celui d'Autritlie 11 tV. 8(>.;
celui de Francfort et de Hambourg 11 fr. Hi\ c;
celui de Danemank 9 fr. 'i7 c; celui tic Suéde
11 fr. 70 c.; celui de BAIe 10 fr. 72 c.; etc. 11 y a
aussi des ducats d'agent. Le dulat d'argent du
duché de Parme vaut 5 fr. 18 c; celui de Naples
4 fr. 39 c, celui de Palerme 3 fr. '2.^ c. celui de
Venise 4 fr. 18 c, celui de Dalmatie 3 fr. 83 c.
Il Duché, élal souverain ou fief de dignité, à
la possession, duquel est attaclie le titre de
Duc. Il n'y a plus de duchés en France. || Duca-
ton, monnaie d'argent qui a cours dans plu-
sieurs pays d'Allemagne.
Ducado-marquciiindo , s. m. douka-do mar-
késsa-do. Hist. Duché-marquisat; seigneurie,
principauté d'un duc-marquis,
Ducado-pnrindo . S. m. douka-da paria-dn.
Feod. Duché- pairie, domaine que le roi avait
érigé en y ajoutant la pairie.
WuruI, adj. doutai. Ducal , qui appartient au
Duc.
Ducenario , ria ó Duceutui-io . l'iu. adj.
douzéna-yio douzénta riu. Ducenairc on Ducen-
laire. de deux cents, qui compte pardeux-cents.
Dl:r>cM«trlo ó Ducentai-lo, s. m. Ducentaire ou
Ducenaire; un des juges auquels élait confiée
la dccÎMuii des aiV.iucs peu iinporlanlc-.. ;, .\ii( .
art. inilit. /iiicenairc on /Aicentaire; ilnf de
deux cents soldais à pied on d'un manipule,
an temps du i'.as-Kmpire.
imieifiiKtM, luM. adj. jil. inns. V. Dusfii-ulus.
Iliiril, s. m. \. i'.siiiln.
Uiirir.\. a. iims. (/((u:(i . Mener, gnidei, eon
duire.
Uiirtii. ndj. ihiiik-til. Didacl, Ductile; <)ui peni
•'lie liallu, lire, allonge sans se rompre.
Diilrlilidail, s. Í. ilniiktiliddd. Didacl. Duclililé;
qiialilc doiii jouissenl ceitains corp» cl nolable-
niciil les inclaiix. de ^'élendic cl de ?.'allongei
sonóle mai Icaii, on laminoir d a la liliere. el
qui ne leprcniienl ni in>laiilaiieinent m a la lon-
gue, la forme (|n'ils a> aient aupara>aiil, ce en
quoi ils se distingneni des corps élasli(|nes.
l»iic'lliiii(>tiMi, s. m. d(iuklili-inclvi). Didacl. Duc-
lilinièlrc; marteau pour évaluer la diiclilile des
iiiclaiiv.
UiirtiliroNiro, tru. adj. dinikliliros-l ro. On\i[\\
Du( tiliruslre; qui a le bec allongé.
Dtii-to-runrbO(i lliirtu-rouqiiio. adj. et S. (/ou -
-tn konl-rliit. \nat. Duclo-concliien; se dit d"
un des muscles de l'oreille externe.
Ductor, s. m. duu'.tor. C.hir. C.onducteur; iiistrn
nient de chirurgie emplové autrefois pour la
taille.
Diietri'/,, s. f. inus. dou[itriz. Conduclrice; celle
qui conduit.
Durulo, s. m. dou-koulu. Ornilli. Ducule; nom
I d'une variété du genre pigeon,
Diicliu. s. f. dout-rhfi. Kaie de conteur dans une
étoffe. V. /,/.sta. || Portion d'un pré. d'un champ
en ligne droite, que fauchent deux, trois ou qua-
tre fanrhours à la file. || Médec. Douche; opéra-
tion qui consisie à faire tomber sur une partie
du corps, dans un but de traitement, el d'une
certaine lianteur, une colonne d'eau plus ou
moins volumineuse, chaude ou froide, jiure on
; tenant en dissolution des substances de diver-
se nalure, comme les eaux minérales nature-
I Iles on artilicielles, ordinairement contenue
i dans un réservoir assez élevé pour lui donner
¡ une certaine impulsion, el conduite par un tii-
I yau d'un diamètre variableà l'extrémité duquel
I sont des ajutages de diverses forinesqui délcrmi-
¡ nent le \olume du liquide et lui donnent la di-
j rection voulue.
; Ducho, obu. adj. dout-cho. Accoutumé, habitue.
I II Adroit, habile.
; Duda, S. f. dou'da. Doute, incertitude, irrésolu-
j lion: élal d'un esprit incertain, irrésolu, qui ne
sait S'il doit donner ou refuser son adhésion a
un jugement con(;uou énoncé, et qui reste sus
pendu pour ainsi dire à l'égard ce jugement,
enlre l'affirmation el la négation. || Doute; irré-
solution sur ce qu'on doit faire. \\ Doute; crain-
te , aprehensión. || Doute; soupçon, conjecture.
Il Doute; scru|uile, sur un cas de conscience
I Phil. Duild filosófica ó melódica', doute phi-
losophique ou meiliodif¡ue: disposición de l'es-
prit par laquelle il ne reçoit pour vrai que ce
qui est évidemment prouvé. | Eslar en duda;
être en doute, douter, j Estar una cosa en duda;
être douteux, incertain, j Poner duda; mettre
ou révoquer en doule. i| Quedar en duda: de-
meurer en doule. | Quedar en duda; demeurer
DUE
— 211 —
DUE
ilans le doiilc, rester douleur. | (Juudnr Imlu-
lin en />/«; siilisislPi, n'èlri- |»üs levé, résolu, en
parlant d'un doute, dMinodiflicullé. ( Sacar, sa-
lir (¡p la diiiln; tirer, sorlii de d)nte. || Sin du-
da; sans doute , assurément.
MiKlablr, alj. dmida-blè. Douteux, prohlémati-
<|u 0, incerlair!.
l»ii<l:tilu. p. pas. de dudar. Douté.
UiiUainin. s. ni. dndaï-mo. Bot. Dudaiin; laniilie
de cucurbilacées, qu'on a cru être la trulli- ou li-
sa le p.
itiiiliiniiciilo, s. m. ¡nus. V. Dada.
DiiilMiixa, s. f. dnudan-ta. inus. Doute. V. Duda.
Il Duhit.iíion ; ligure de rhétorique. V. Dubi-
lalion.
Uiidnr. V. a. doudar. Douter; être dans le doute,
dans l'incerlilude. dans Pirrésolutinn. || Diuter;
on matière reli^ticuso, n'avoir point de foi. ||
Douter; en parlant des personnes, avoir de ladé-
liancc. 11 inus. Craindre; ne pas oser. K inus. V.
¡tcliusar. Il iVo lia n que dudar; il n'y a point de
doute; ("est une cliose incontestable.
niKlilla, s. r. dim. de duda.
UiKloMutiieiitc. adv. doudossainén-té. Doutense-
menl, avec doute.
lliiilOMÎMitiio, iai:t. adj. sup. de ¡ludosn.
l>ii(lo.<io, sa. adj. dnudo-s.to. Incertain irrésolu,
indécis, qui doute. || Douteux; imerlain dunt il
y a lieu de douter. | Douteux; amhisii, étiuivo-
que. Il V\'^. Douteux; incertain peu clair. Il iMmif-
da dudosa; pièce de monnaie douteuse; \»ièce
qu"on peut soupçonner d-èlre lausse. soit sous le
rapport de la nialière. soit s uis le rapport de la
l'ahricalion. || (¡lamm. \()mhrc dudoso; nom dou-
teux; ceux dont le jîenre n'est pas bien determi-
né. (]ue, ¡lar ciins'iiiient. les uns meltent au
masculin, et d'autres au l'eminiii.
Ikiiccho, clia. adj. inus. V. Ducho.
Uiioia, s. L dou'-la. D>uve; p;'tile planche do- |
léc qui forme le corps îles ouvia^îcs de tonnelle- i
ne. Duelas reclus ó de cuerpo: doux es droites '
ou de corps; celles qui par leur dimmension. '
délermini'nt la capacité de la pièce. |j lîot. Veque- i
ña ]i grandi' duela; petite et» }i;rande douve;
noms vulgaires de deux espèces de renoncules vc-
ucneuscs qui croissent dans les marais. H lleim.
Douve; nom vulgaire d'une espèce de ver plnl. I
assez semblable à un planaire el que l'on trou m- |
dans le foie cl la véssicule biliaire des mammi-
fères domestiques el de l'h'>mme lui-même. |1
Fort. Diunelte d'un fossé, i, Dt/pia dr lapon
douve de bondon; celle au milieu de laquelle est
uiénagé le trou de la bonde. || Kcu valant deux
reaux et vingl-d.^ux maravedís et demi..
Wiiclaso. s. m. V. Dola,jp,
niielÎHta, s. m. douclis-la. Duelliste ; celui qui
se bat en duel , ipii se pique de savoir toutes les
lois du duel. Il Duelliste; se dit en particulier de
celui qui se plail à se baltre en duel et qui en
cherche les occasions. || Hargneux ; querelleur;
qui se pique cl se fâche de tout .
l»iif>l». s. m. iloiii-lo. Duel; combat singulier;
combat d'homme à homme, à l'cpce. au pisio-
lel , etc.; avec certaines formalités établies par
l'usage. Il Ane. législ. Duel; combat singulier
admis autrefois comme preuve juridique dans
les queslimis douteuses. | Deuil ; grande Iristes-
'ic. bjugne douleur, afilicliou pn-fonde. || Douil-
le cortège des parents, des aini> «lui assistent
aux funérailles, aux obsèques (h- (|ueb|u'un. |
inus. V. Pundonor empeño de honor. \ Hacer
duelo de aU¡uaa cosa; se ressentir, se plaindn-
d'une injure, j Hacer el duelo, mener le deuil.
I .S'i/i (Ímrío; abondamment ; sans borne, sans
mesure. || Duelos, pi.; peines, chagrins; dou-
leurs, calamités. | Duelos i¡ quebrantos; mel>
fait avec les membres brisés el les pieds des
moulons, chèvres, brebis, etc. , qui mouraient,
soit de maladie, soit par accident , pendant la
semaine, qu'on mangeait le samedi, dans la
Manche , en Kspagne, tandis que dans la Cas-
tille on était dans l'obligation de garder le pré-
cepte de vigilf. Honoil \1V abolit cet u-age en
17Í8. Il .Vo lloraré yo sus duelos , se dit de quel-
qu'un (jui a beaucop de malheurs , beaucoup de
revers à essuyer. |1 Pápenle duelos; fam. Se dil
pour marquer I' indifférence égoiste de qucl-
quu'un pour les maux d'autrui , au lieu de les
soulager (selon Peñalver et l'Académie.) Ta-
boada donne la détinition suivante: sorlc d'ini-
précalioii par laquelle on souhaite a quelqu'un
toute sorte de maux, il Hetahlo de duelos ; pop.
Se dit du tableau, delà peinture exagérée que
quelqu'un fait de ses peines.
l»iicña» , S. f. düué-ña. Don, présent. V. Dun,
dàiliva,
nii(>iitlc>. s. m. douéndé. Kspril follet, lutin, dé-
mon familier, farfadet. || Roh. Uonde , patrouil-
le. V. Honda. | V. Restaño. \\ Parecer un duen-
de, andar romo un duende ; faire des actes d'ap-
parition, se présenter sans qu'on s'y allende. ||
Tener duende ; sa ail pour marquer que quel-
qu'un a dans l'esprit une idée qui le tracasse, il
.Uoneda de duende; petite monnaie qui , à cau-
se de la facilité avec laquelle on la dépense.
semble se fondre entre les mains.
ItiioiiiSceillo . s. m. dim. de Duende.
niioiidcria, s. f. douémléri-a. exercice, occupa-
tion . acte d'un esprit follet.
Duendo, «la. adj. (/oi/i^/if/o. Domestique , prive:
surtout en parlant des pigeons de colombier.
Dut>ña , s. f. douéijna. Maîtresse propiépié-
taire : celle qui possède un droit sur quel-
que chose. || Duègne; maitresse d'une maison.
II Inus. Duègne ; lillequi a perdu sa virginité. |
Duéjíne; gouvernante; matrone à <iui esl con
liée la surveillance des femmes d'un logis. Dans
les grandes maisons . placée près d'une jeune
épouse, ou d'une jeune filíela duègne exer-
ce sur elles l'autorité dune mere . réglant leurs
devoirs, dirigeant leurs actions, et les mesu-
rant aux règles de la bien-éance et île I honnê-
teté. Il Dueña de honor; linegnc d'honneur, da-
mes du palais diargecs d'accmnpagner la reine,
el formanl sa société obligée. || Dueña de me
ífírf.í íocrt.í ; duègne de seconde clase.
liiiriia.tn, s. f, augm. de iluéña. Vieille <luegnc.
»iieño, s. m. doué-tjno. Maître, seigneur . pro-
priétaire, celui qui possède. Maître; celui qui a
des sujets . des scrvileiirs . des domestique.,
dc^ ouvrier-- , de escl.ues , supérieur qui corn
mande de droit ou de force. || Dueño ilel rolar
ru . del rartijo del nr/)nmandijo ; celui qui n la
haute main dans i|ueique chose || Hacerse dw
ño lie alijuna fusa ; s'appropin quelque i hose.
s'en rendre maître. !| .Vo ser dueño d'' bavri al
Dur.
— 21-2 —
DLL
Huna cosa; ii'ôlrc pas en libi-ilc de laire (ini-l-
que chose.
Duppoa, s. f. (linié-péa. IJot. Uuui'iX'O . ^ciirc de
ciucifi^ros , t'tiilili pi'iir une plante ;i li^c lor-
luousi' el à llcnrs roses, dans le nord de l'Inde.
Uiicrna , s. f. anc. </oHi'r-fui. lluilie ,i jietrir.
Uu<>rii», s. ni. Jmtér-no. Deux t'ciiille^ de papiers
imprimi^'es mises l'une dans l'aulre.
niieto, s. m. iloné-to. Mus. Duo, duetto ; mor-
ceau de musi(|ue pour deux voix ou deux ins-
trumcnls.
liiifreHnia , s. T. donfiés-nia Uot. Dul'resnie;
genre de valérianées, élabli pour une pelive
piaule herbacée originaire de l'erse, à fleurs lr(^s
petites, rcujíeñlres.
Wuriirea , s. 1. doufoiiré-a. Bot. Dufurée; ;;enre
de lichens exotiques caraclórisí'-s par un thalle
frucliculeux , à conche médullaire.
Dufurido, du. ad. doufonri-do. Zool. Dufouride:
qui ressemble à une dul'ourie.
DuriirldoM, s. m. pi. duufotiri-dus. Zoo\. Dufou-
ridesj section de diptères qui a pour type le
genre dufourie.
Dufrn , s. lu. duu-fro. Dufre ; Coquillage indé-
terminé de la mer Rouge.
Dneiiecin, s. f* dmignù-iia. Bot. Uuguésie; gen-
re d'amonacécs, établi pour un arbre du Brésil
á feuilles alternes el laniéolées.
Bugol, s. m. í/í)ií(;o/. Dougol ; nom que les habi-
tants de l'Auraucana donnent ;i leurs sorciers.
Dugon^o, s. m. di(<jo7i-(]o. Mamm. Dugong; gen-
re de mammifères de l'ordre des cétacés, type
de la deuxième famille des Siréniens, dans la
série des bipèdes. 11 a quehiuc analogie avec les
lamantins, et paraît faire le passage naturel des
cétacées herbivores, aux cétacécs piscivores.
On le trouve dans les mers de la Malaisie, du
Nord, ne l'Australie, et dans la mer Rouge. Les
Malais regardent la chair do cet animal comme
délicieuse et la réservent pour la tahle des prin-
ces.
Diiliia,s. {.doui-na. Géog. Divina; grande pro-
vince, et rivière de Woscovie.
Dnla, s. f. dou'la. Tropeau de gros bétail appar-
tenant à différents particuliers , que mène paî-
tre un homire payé par la communauté, j Vele
á ladttln; va-t-en au diable, j Cttando d lobo
dà en la dula, gvay de (¡xiien no tiene mas que
una, souris qui n'a qu'un trou est bientôt
prise.
Dnlbcndo, s- m. doulbén-do. Comni. Dulbcnd;
mousseline qui se fabrique à Constantinople.
Uiilcamarn , s. f. dtdiania-ra. Rot. D(»ucc-omè-
re ; plante du genre nouvelle , dont les tiges sont
sarmentcuses, colorées en gris vcrdàtre, s'cn-
laçant autour des végétaux qui les avoisinent.
ce qui fait surnommer cette plante bourreau
des arbres. Depuis les racines jusqu'à l'origine
des rameaux de l'année, toutes les part les lig-
neuses et recouvertes de l'écorce produisent,
lorsqu'on les met dans la bouche, et à mesure
que la salive les humecte, une saveur d'abord
sucrée et bientôt amère, si on mâche; mais peu
de tems après, elle se dissipe el est remplacée
par une nouvelle saveur sucrée analogue à celle
de la réglisse.
Diilenuiai-ina, s. f. dulkamuri-na. Chim. Dul-
camarine; substance particulière qu'on dit se
triiu\er dans la douce-amére.
«iilci'.adj. doiil-y.é. Doux 5 dont la saveur est
agréable iiii goût || ^I^umî t/iWcea; eaux douces:
celles des (leuves, des étangs, des fontaines, par
opposition aux eaux de la mer qui sont salées. ¡
l'ig. jîffiriNi'ro de a<pia dulce; homme qui a
navigué seniciiHiit sur les ri\ièresel peu sur
mer. | l'ig. Mnlico de uíjua dulce ; médecin
d'eau douce ; médecin qui ne prescrit que des
remedes faibles, ineliicaces; ou quien prescrit
fort peu. Il Doux; qui esl oposé à aigre, pi-
(|uant, A|ire, salé, amer. || />oux ; qui a une
odeur sua\e, (|ui est agréable au loucher. ||
Doux: qui n'a rien de brusque. H Doux ; qui
émeut, llatle agréablement l'espril,le cceur,
l'imagination. I| Doux; humain, bon, affable. ||
Doux; tiaiiquille, calme. (¡Doux; ()ui indique,
«]ui exprime, qui respire la douceur. || Lit. /i«-
lilo dvhc; style doux; facile, lim|)i(le, gra-
cieux. Il l'einl. Doux; on dit d'un iieinlre qu'il
a un pinceau doux, une louche douce, lorsque
sa louche est une , mielleuse et délicate. || Doux;
se dit des métaux qui sont malléables, ducti-
les, non cassants.
DhBcp, s. m. doul-ié. Confiture, sucrerie, bom-
bons. Il Douceur; qualité de ce qui est doux. V.
Dulzor, dulzura. \\ Dulce de idatillii ; compolc.
Il Dulce lie ahnihar; confitures li(juides.
Uulcecilto, Elln. Ko, Ita. adj. dim, de Dulce.
Hiileediiinl»! c, s. f. iiius; Douceur. V. Dulzura.
Oulci-mvU' - s. m. duulié-tuélé. Ancien instru-
ment de musique.
Wiilccnicitte , adv. douhémén-té. Doucement;
a\ ce douceur, aiinablement.
Diilceiita, s. f. íZo?(/zen-ía. Horlic. Doulcenta;
variété de pomme à cidre, grosse, blanche et
rouge, douce et succulente.
«ttIccKn , s. f. doulié za. Inus. Douceur. V. Dul-
ziiva.
Dulcido, S. m. douhi-do. Douce; opération par
laquelle on prépare les glaces à recevoir le poli;
état d'une ¡.'.lace ainsi préparée.
Bisiciîoro. ra. adj. doulzi-féro. Dulcifère; qui
jiorle la douceiir avec soi.
Dulriiioacion, s. {. donlzi (i-Uaiion. Ch\m. Dul-
cilication ; action de dulcifier,de rendre doux
des corps naluiellcment acres, amers, fades,
etc. On duKilie un certain nombre de liquides
Acres, en les mèlanl avec d'autre moins causti-
ques. Cest ainsi (¡ne l*on opère la dulcification
des acides minéraux, au moyen de l'alcool.
Diilcifcoado, part. pass. de dulcificar. Dulcifié, e.
ISiilcirieaiitc, adv, dotd/.ifi-Lan-té. Dulcifiant.
niilcifionr, v. a, doulcifiknr. Duicilier, édulco-
rer. || Adoucir, rendre doux-
Dulcifioaise. V. prou. f/oM/ci/i ar-sé. Se dulci-
fier, être dulcifié.
Diiloinea, S. f' douhiné-a. Dulcinée; dame des
pensées de Don Ouichotle. Il Fam. iron. et par
allusion ; bonne amie, maîtresse.
Du!cini»<(n. S. m. dvuiiinis-ta. llist. relis;. Dul-
cinisle; membre d'une secte chrétienne fondée
parDulcin , qui annonçait que la loi du Saint-
Esprit commençait avec lui, en 1307, que cette
loi toute damour el de charité, ordonnait aux fi-
dèles de mcti'e tout en commun, même les fem-
mes, et que la secte des dulcinisU'S héritait du
pouvoir de l'Lglise Romaine,
DUM
213 —
DUO
Dulclño , s. m. doidii-ono. Geog. Doulcigno;
ville cl port de mer en Dalmatic.
Dulslsamcntc, adv. sup. de Dulcemente.
Dulcísimo, ma. adj. sup. de Dulce.
Diilcí>4oiio, n«. adj. inus. doulzi-ssono. Qu\ a
un son doux agréable.
Dulero, s. ni. doulé-rn. Berger qui garde le gros
b(!tail d'un village.
DiilcrMayo, s. m. doulérsuai-n. Comm. Duler-
sais; sorte de mousseline des Indes.
DulIctM, s. f. douillé-ta. Douilletlej; viMemcnl
large, que l'on met dans les temps froids par
dessus ceux qu'on à dans la maison.
Dulin, s. f. dou-lia. Hist. Rel. Dulie; il n'est
usité qu'en pailnnldu culte de Dulie, le culte
que l'on rend aux Angeset aux saints que l'i'-gli-
se regarde comme les serviteurs de Dieu. | Inus.
V. Servidumbre.
Diiliano, i»a. adj. donlia-no. Hist. Uel. Dulien;
membre d'un secte d'Ariens, fondé au IV. e siè-
cle par Dnlius d-Alexandrie. '| On a donné sou-
vent te nom à tous les ariens.
Duliman , S. ui. douliman. Doliman: vêtement
turc, en forme de soutane, qui descend jusqu'aux
pieds et dont les manches sont serrées au poig-
net. V. DuHman.
Dulif|iiio, s. m. douli-kio. Bot. Dulichion; genre
de plantes cypéracées établi pour une plante her-
bacée originaire de l'Améri(Hie boréale.
Dulo, s. m. dou-lo. Ornith. Dule; genre d'oiseaux
qui a pour type le tangara des palmiers.
Dnlonisln, S. f. îZoî'Îoî) ./-/iiVj. Bot. Diilongic: gen-
re de célastrinées. établi pour un ai buste de la
Colombie, la dulangie acuminée.
Dulzaina, s. f- douimi-na. Sorte de barigote.
Dulzamara, s. {.douhama-ra. Doucc-amère; vi-
gne vierge, vierge de .Tudée, morelle grimpante
plante sudoritique anodine.
Dulzarrón, adj. doulznrron. DoutcAtre; qui est
d'une douceur fade, insipide.
Dulzazu, za. adj. augm. de Dulce.
Dniznn, adj. doulzon. Doucereux; qui cherche à
plaire par une douceur affectée ou par des ga-
lanteries fades.
Dulzor, s. m. V. Dulzura.
Dulzorado, part. pass. de Duhorar.
Dnizorar, V. a. inus. V. Dulzurar, dulcificar: en-
dulzar.
Dulzura, S. f. douliou-ra. Douceur; saveur, qua-
lité de ce qui est doux en parlant des mets, des
fruits. Il Douceur; qualité de ce qui flatte agréa-
blement l'ouie ou l'odorat. Il Douceur; tempé-
rature agréable, douceur du climat, du temps. ||
Douceur; bonté, affabilitédansle caractère. || Fig.
Douceur; considération, i)récaution, lenteur.
Dulzurado , part. pass. V. Dulzurer. Edulco-
ré, c.
Dulzurar, V. a. dowizonrar. ^him. Edulcorer; en-
lever les sels que contient une substance.
DumaNia, s. f. douma-sxia. Bol. Duniasie: genre
de plantes pa|)ilionacées.
Dumiiariit , f. f. doximba-ria. Bot. /Jumbarie;
genre de papiiiunacées, établi pour des plantes
iicrbarccs originaires des Indes,
Uumoriiia. s. f. doumvri-Ua. Entom. Dumérilie;
genre de coléoptères pentaméres. | Bot. Dumé-
rilie: genre de plantes composées; établipour un
arbuste du IVlexKiue.
Dumirola, adj. doutni-hola. Entom. Dumicole;
qui vit dans les buissons, dans les taillis, n 5. f.
pi. Dumirolas, dumicolcs; groupe du genre sa-
tyre, dont toutes les espèces se reposent de pré-
férence sur les buissons.
Uumoncla. s. f. doumon-7.ia. Bot. Damoiilie;
genre de lloridécs qui a pour type la dumentie
filiforme, (jui croît sous presque toutes les lati-
tudes; mais plus fréquemment sous les zones tem-
pérées.
Dumorciera. s. f. dounwr7.ié-ra. Bol. Dumortiè-
re; genre de marclianliées;qui a pour type la du-
moitiérc poilue, plante qui croît sur la terre,
dans les lieux humides et arrosés, à Bourbon,
au Brésil, aux Anlilles. etc.
Puna, s. f. dnu-na. Dune; amas, monticule de
sable mobile, de romiilles brisées qui s'élevc le
long de l'Océan, principalement sur les cote* de
France, d Ecosse, et de Hollande, et dans la mé-
diterranée sur les cotes d'Egypte. Les dunes
sont formées de sédiments ou débris de roches
granitiques que la mer charrie, abandonne sur
le rivage, et (jui, à la longue, jiarvenues à une
certaine hauteur, s'avancent dans les terres en
une progression presque régulière. Les dunes
marchent lentement, il esl vrai, maisinvariable-
ment, et couvrent les champs cl les habitations
par ce que le même vent qui élevé le sable du
rivage sur la dune, jette celui de la dune au re-
vers opposé; on estime à plus de '2'» mètres par
an le terrain qu'elles gagnent. Suivant Cnviei
celte marche est une preuve irrécusable du peu
d'antiquité de notre globe et du court iiiter\alie
écoulé depuis sa deriiièie caïaslroplie, le déluge,
à laquelle il doit sa forme actuelle.
Dunalio, s. m. douna-Uo. Bol. Dunalie: genre de
plantes solanées, établi pour un arbuste de la
Nouvelle-Grenade, le dunalie solané.
DuüancEn. s. f. dounnn-ria. Bot. Dunantie; gen-
re de plantes composées, herbacées, originaires
du Mexique.
Dunar, s. m. dounar. Conchyl. Dunar: nom don-
né à une espèce de nérite, coquille bivalve du Sé-
négal. , ,
Duneta , S. f. douné-ia. Mar. Dunette; le plu<
haut étage de poupe d'un vaisseau.
Dnn<|U(>r«|u黫, adj. dounl.érliéss. Dunkerquois;
nature!, habitant, originaire de Dniikerque; qui
appartient à cette ville, à ses habitants.
Oumplero, s m. ddumplv- ro. Se(t. Bel. Dum-
pler; membre d'une secte chrétienne qui ne cro-
yailni au péché originel, ni à l'enfer.
Duo. s. m. íí(Mi-o. ¡Mus. Duo; morceau de musique
fait pour être chante par deux voix, ou exécuté
par deux instruments. H Fig. et fnm,Di<of/f inju-
rias, de cumfiliviicutos. duo d'injures, de com-
pliments; se dit quand deux personnes se font
réciproquement di's compliments exagérés, ou
se disent des otTcnses mutuelles.
Duôltola, s. f. douo-hola. Metrol. Duobole: mon-
naie d'Èg^pte iiui vaul un peu plus de huit cen-
times de France. , . ,
DuoUrcInnil. ndj douodeztmal. Aritli. Duodeci-
mal : tiiii !-e compte; se divise en douze.
Duoilérlmu, ma. adj. douodé-iivw. Douzième;
nonibie nidinal.
»u<Ml«-rinio, adj. dvuodé- /imo. Douzièmement ou
duodécimo; c'est un mol latin que s'indique or-
DIP
•21V
Dru
(liiiiiiicnxiil |ini 12.-', on l'em|)loio i|uaiKl on
l'iiiiincic mu'sciit' (liihjds rai)^i'>|inr primo, sc-
( uiuld. etc.
ltii<»ilct'iin|tiiii(iitii'o,ilii. inij.ilniiiiili'/.tmmpoitii -
liHiii-dii, ICiiloni. l)ii(>(lccmi|ioiifliié ; (lui est
iiiiuiiin' (le (l(iu/c |i(iiiits coloiós.
l>llOll<><'iiilMl«».llil. ililj. (Idtldil 7.lHii-/i</().Ili)l. Duo-
(Ictiiiiliilc; (|ui ('>! |i;irl!i^i' ni doii/c parties.
llii«Ml<M-iii<«>l»iiiailo . (lit. iidj. tli)ii()ili''/.iiil()hoiil(t-
(l<>. |!(i|. DiiixlcriinlMilc ; <]iii p^l ili\ isé en douzf
lol.cs.
ntiiodoriici-iial.adj. ili>ui)ilé7.itiTnal.M'n\\.-i'. Dun-
dcillenial ; cpillielo (iiialilirative des ciistaiix à
|>ii.smes «lui oui don/c pans leiininés par Irnis
!'«( es.
»iio<l<'rii|>io. t>lit. adj. iloHixIckou-jito. Oui esl
II" duiilde de douze,
lliioileiial , adj. (loiiodiiitil. Duodenal; du duo-
dénum.
I»iiu<l(>iii(a. S. r. ilnundihii {(1. IMéd. Duodenile;
inllammali(m dududdi-num, ear.K lériséi- par une
douleur sourde et prulondc de l-épi};astre.
Uiio<l<-iirt. s. m. (louodi-.tio. Anal. Duodénum; le
premier des intestins ^-rèles, dont la lon^'uenr
est de diinze travers de dois;l. Il oe( iipe la[)artie
pridonde de l'abdomen; reçoit de l'eslomae les
siibslaïues alimentaires élaborées par ces orf;a-
nes, leur lait subir une nouvelle élaboration t]ui
consiste dans la pénétration des fluides mn-
queux, des sues biliaires, jiancreatiques et dans
la séparation de la pAle cbynieusc en deux par-
lies, iMine nutritive, destinée à être absorbée,
l'autre c\crémcnticllc devant être rejelée au
dehors.
»iioerno , na. aiV].\. Doiidérimo.
niioilrama, s. m. doiindru-mn. \.\[{. Duodrame;
pièce dramatique oii il ne parait que Jeux inter-
locuteurs.
Uiiomo.sinn, na. adj. do>iotné.ssi->w De deux
mois, qui a deux mois.
l»iio-.s(ert!al , s. m. dono- síírnal. Anat. Duo-
sterual ; seconde jiiece du sternum. S'emploie
aussi comme adjelif.
Iliio.ti. a.«i. adj. inus. V. Dos.
Miipa , s. f. dou-pa. I5ob. Dupe ; celui qui se lais-
se tromper.
l»(ipcrf>iyo, s. m. doupéréi-io. Bol. Duperreye;
genre de plantes corvulacces, établi pour un ar-
buste delà Nouvelle-Hollande. I
nupia, s. î.don-pJa Extraordinaire; portion dou- j
blc qu'on donne certains jours aux pensionnai-!
res d'un collège. j
Uiiplailo, da. adi. Inus. Doublé. V. Duplicado. '
Unitlicacion , S. f. doupliUaiion. (iéom. Duplica- ¡
lion; opération de géométrie pour trouver un
cube double d'un autre. | Action de doubler.
I Bol. V. Dediiplicacion.
Uiiplicadniiioiite. adv. doitpUhndamén-lé. Dou-
blement, au double, de deux manières.
Uiipiicailo, s. m. dotiplika-do. Duplicata; double
d'i'n brevet , d'une dépêche, d'un acte, d'un
écrit (lueUonque.
Uuplieado.da. part . pass. de(/i//)/)Var. Doublé, e.
I adj. Nombreux abondant. V. Mucho. Il Dupli-
cado de u na frase, de una palabra. Imin. Dou-
blon.
Viiplicatliira, s. f. dnupUhadou-ra. Dupliealu-
re; rcnversemenl d'une chose plate et mince sur
elle méiin'.
Uuplirailitr , s. m. iloupliliudur. l'Iivs. Diipln a
teur; iiisinimenl deplivsique propre a reuiiii le>.
(luaiiliies liis-laibles d'électricité.
Uiiplicar . V. a. iloujdikar. Doubler, redoubler.
aiij;iiiciiter un double, uiellrc le double. || Dire
ou laiie deux l'ois, répéter.
lliiplicalUo . \n. adj. í/oi//)Í i7î r/(i- ic. Diilact . Du
plicatit; (¡'.Il d>)uble. ipii (qiére la dii|di( ation.
Blapilealli», m\'\. ¡¡•¡nplilid- 1 io. Klitom. Piiplicati
le: (|ui c>l I :i|iiible de se plier en travers.
Cliipliro, nJj. ilnu-pU/.f. Double. V. Itolile. \ On
donnait aiiliefrois ce nom aux maiiastéies coût-
poses de deux corps de liAiimeiils. l'un pour les
religieux et l'autre pour les religieuses.
UapItrciKadA , da. adj. doupHinU a-dn. Zool .
duplicideiité ; i)i)i a les dents doubles ou un
double rang de dents.
i>iipli<*idad . s. r. ddupííiidadd. Didac. Diiplii i
II', qualité d'une cbose qui esl double cl (|iii de
vrail être unique. H l-'ig. Mauvaise loi . habitude
ou facuilé de se contrefaire, de paraître aulr'»
que l'on est en eliet.
Uiiplicipciio , lia. adj doujdiii-pi'no. iùitom.
Duplicipeiuie; qui a les ailes ¡doyees dans le
sens de leii; largeur. \¡ s. m. pi. buidiripenos.
duplicipeniies, l'ainille de l'ordre des livinénop-
tères, qui ne comprend que les deux genres guè
pe et masare.
i»uplo, pla.adj. dou-plo. Double; <iui pèse, vaut.
coîilici'.t deux l'ois.
Bïnpio, S. m. dnn-plo. I,e double, une autre fois
autant.
UiiplócuBi». na. adj. doaplo-kono, Uuplucùnr ;
qui à le toi ni.- de deux cônes superposés.
Diipoiiria. s. t. diiupun-iia. lîot. Diiponlie; gen -
re de graminées , établi pour une plante herba
eèe fort éleguile, originaire des îles Mel\ ille.
Diipoiidio, s. m. doupon-dio, Mélrol. ant. Du-
pondius ou duiioniliuin; poids de deux livres, ou
monnaie valant deux as.
l»iipuÍ!«ia , s. r. dnupuui-ssia. Bot. Dupuisic : gen-
re d'anacaidiacècs, établi pour un arbre de la
Sénégambie.
Duque, s. m. d<>u-ké. Duc; souverain, noble qui
possède un dm hé. || Duc; titre d'honneur .après
celui de prince, exprimant la plus haute posi-
tion sociale. I Certain pli que les Espagnols font
à leurs manies pour les empêcher de lomber. ||
Inus. V. Caudillo, Guia , Capitán \'\ Vivir à lo
duque; \i\ie en seigneur, en grand seigneur.
l>uf|ui>rito, iii. s. dim. de Duque. Duquesa. \\
Duc á corneilles,' roturier qui se donne des airs
de grand seigüeur.
I»u(|uc<|uia , s. f. douké-kia. Bol. Dueliécliie;
genre de liliacées qui se rapproche des dianelles.
Uu«|iie-iuarf|iié.«>, s. m. dou-ké niar^.ëss. Hist.
Due-maniuis; titre de celui qui réunit la quali-
té de duc a celle de marquis.
Diiqur.'ia, s.f. doul.é-ssa. Duchesse; femme d'un
duc. femme qui possède un duché. || Duchesse;
espère'^de chaise longue qui a un dossier et qui
peut servir de lit de repos.
Wui'a, s. f. i/f)i(-ra. Durée ; espace de temps que
dure quelque chose.
S>ural»lc , adj. des '2 geur. i/oitra-fc/é. Durable,
quidoitdurer longlenijis. ou qui peut Jurer;
V. Dur ad cm.
DUK
215 —
Dü\
»iii-al»ilí(!ii«l . '-. f. iloiirabilidadd. Durabililé; I
ólal. (piiiliU' lie te <iui i'st dmablf.
Oiii-alilciuriito. adv. dourublémhi-lé. Durable- j
iiKMit ; (l-mic manière diimble, susieplible ilo (
ilurcc. I
Ikiiracio» . s. r. douraiAon. Durée ; (««pare de |
temps que dure une cliose. I
l»iirtt«la, s. f. </ouro-(/a. inus. Durée. V. Dnra-
c'um.
l>iii-a«lo. i)art. pass. de Durar.
Oiiradci-aiiioiite, adv. douradéramin-ic. I.oii-
^¡ueiiieiil , longtemps.
l»ui-atlfMn, I-a. adj. douradé-ro. Durable: de lon-
gue durée.
Uiiradur , ra. ndj. inus. (/otoaf/or. Durable. V.
Diiriidcro.
Uiiradiira , S. f. douradoii-ru. iuus. Durée.
i»iii*auiátei>, S. f. doitr(ima~tfrr. .\nal. Dure-mè-
re; la plus extérieure des trois membranes qui
enveloppent le cerveau et la moelle spinale , ain-
si nommée à cause de sa dureté.
liiii-aiiieiitc , adv. duurainiiii-tv. Durement; d'u-
ne manière dure, avec dureté. | Fig. Durement;
avec dureté; avec austérité , péniblement.
Uiiraiidal . s. f. durdiidnl. Duranda! ou Duraii-
dart; épée de Roland le furieux, neveu de Char-
lema^nc.
nai-aiido, S. m. douran-do. Sorte de drap de
Castille.
liiiraiila, s. f. (/onro«-ia. Bot. Durante; genre
\er\énaeées. établi pour des arbrisseaux de l'A-
mérique tropicale.
Murante , prép. (/on/a«-i«. Durant ; qui sert à
marcjuer la durée ; pendant.
niiraiiza .s. 1". douran-ia. inus. Durée. V. Du-
ración.
Uiirar, v. n. dourar. Durer; continuer d'être;
subsister. | Inus. Rester, demeurer , se mainte-
nir. Il Inus. S'étendre. || Cmno te curas , duras;
comme on fait son lit, on se couche.
Hiiratoii, S' m. douratou. Bob. (îrand coup de
fouet.
Vnraziicro, s. m. douramé-ru. Pêcher (jui porte
la duracine.
UiiraxnUo, illo. s. ni. dim. de Durazno.
niiraxnn, s. m. dourat-no. Horlie. Duracine: es-
pèce de pèche dont la chair est plus ferme que
celle des autres. || I'è( her qui porte la duracine,
Uiirez, s. f. inus. V. Dureza.
Diircxa, s. f. dnuré-za. Dureté; ((ualité de ce
qui est dur, fermeté, solidité, consistance.il
Fig. Dureté ; insensibilité , rudesse , inhumani-
té. Il Dureté; «]ualiti' de ce ([ui est lourd . péni-
ble à supporter; rudesse, asiièritè . ce qni rend
desagréable aux sens, .1 l"àmo. |i (".hir. Durcie;
tumeur durcie. || Dessin et calligr. Dureté de
crayon, de pinceau; crudité d(^ tons. !| Fi^'.
Obstination, persistance, persévéraiice dans une
opinion. Il Dureza de estilo ; dureté de style. ||
Dureza de oido; dureté d'oreille, difliculté pour
pour entendre. |i Dureza de vientre; dureté de
ventre , constipation.
ItiifKaiidA, s. m. d(iunjan-di). V'.nlom. Durgan-
t\e ; genre d'hémiptères qui a pour type la dur-
gande rouge , insecte de l'île de .la\a.
niirlea , s. f. dnurié-a. Hot. Duriée; aenre de rie-
ciées, établi pour la duriée hélicoiilnllc . algue
du plus bi-au vert et dune extrême deliiatesse,
(jui vient au fond des lacs ou dans les marais
spongieux, en Afrique et en Sardaij^ne.
ItitricaM , s. f. pi. durié-ass. Bot. Durjées ; sous-
tiiliu tlablic dans la tribu des riccièes . el qui
a pour type le genre duriée.
nui-illo . s. m. dim. de Duro. || Durel , durtuscu-
le , un |)eu dur.
Uiirio , s. m. dou-rio. Dot. Durion; génie de sler-
ciilacées établi pour un arbre de l'Inde, dont les
fruits sont volumineux el comestibles.
Uiii-ioiia, s. f. dourio-na. Durione ; fruit du du
lion.
Diiriiiduiia . f^. \. dourirntda-na. inus. Kpée. ij
IJoli. I.a justice.
lliirÎMiiii». ma. adj sup. de Duro. Irès-dur.
Hiiriso. s. m. duuri-ssu. \ir\)f{. Durisse : iiuni
d'une es|)ec" du genre crotale, originaire d'A-
mérique.
Uiirivciitro . adj. dnurivén-tro. Zool. Duri\en
tre ; qui a le ventre dur.
itiirliiii'N, s. m. pi. dourli-ncss. Bob. Ofliriers de
police judiciaire.
l>iii-iuÍ4Mit(' , adj. et part. prés, de Dormir. Dor-
mant. Il Los siete dunnientes; les sept dormants;
légende musulmane. || Durmientes ; Mar. .Ma-
driers ou courbes .«sur lesquelles porte le bout
des baux.
Uiiro, ra. adj. dou-ro. Dur; ferme , sidide , dif-
ficile à pènetrei . qui a de la consistance, qui
irest pas mou ni tendre. || Dur; rude, irès-se-
vère . insensible , inhumain, cruel; offensant.
Il Dur; fâcheux, afligeant , pénible, difficile a
faire ou à supporter. | Obstiné, entêté. | Avare,
dur à la desserre. | Dur . en parlan' du style, l,
Dur , raide , sans grâce en peinture . || A duras
}>enas^ à duro ; à grand |teiiie , dinicilement.
Il Dar en duro ; trouver des diflitultés. des obs-
tacles dans l'éxecution de queh|ue chose. || Duro
de cocer y peor de corner; dur à cuire , dur a
manger. H Hacerse ó ser dura ahjuna cosa; être
dur ou diflicile à supporter, à croire. || >Vii/«n
lus lluras con las maduras; (]ui a les bénélices
d'uii emploi doit en avoir les charges.
Duro, s. m. <louro. Piastre ; piastre forte, dou-
ro ; pièce d'argent de la valeur de vingt reaux,
fr. o » 30- Il Duros; Bob. Souliers. || Bob. Coup
de fouet que donne le bourreau.
Uuruouli, s. m. douroukou-li. Mamm. Dourou-
couli ; nom d'une espèce de sapajou des bords
de l'Orénogue.
Uuníiiu, s. m. doussi-nii. Concbyl. Doussin ; un
des noms vulgaires de l'oursin clianue^ble.
UuHii\irato, s. m. douhounriru-li). Diiumviral;
magistrature du diiumvir, et la durée de ses
fonctions.
UuvUla , s. f. doinill-a. Douville; variété des
poires d'automne.
l>u\, s. m. dou's. Doge; titre que portait à Veni-
se el à Gênes le premier magistrat de la repu-
bliiliie. I.e diij;»' df N eni-e nclait qu'une vaiiii-
image de ta luagesle du prince, dont l'arislo-
cialie aNail retenu touie l'aulorile.
■»u\(>Ma , s. f. flou sè-ssa. Dogaresse ou Dogesse,
IVnime du Doge.
t:ah
— ÎU) —
VAW
E
K , S. f. é- 1Í; sixii'inc loltrc de l'alphabet espagnol
cl la scroiulcdes voyelles. || E ; se prononce loii-
joms en Kspa^jnol nininie noire <' l'ei nié. || An-
ciennenienl on cin|)loyail é e<in>nic cunJouLtion
au lieu dey, mais aiijonrd liui on ne s'en
serl que pour renii>laeer y, Inrsiiiie le mot (|ni
suit commence par i Ou par lu: alin d'éviter un
hiatus ou pluUM pour empèclier ((ue le cou-
cours de deux voyelles homonymes [ne rende
confuse ou ne détruise l'énoncialion précise
de la conjonlion. Ainsi nour éviter celte caco-
phonie ou; écrit. Juan ¿ ¡(jiiacio Jean el I};nace:
padif é liijo: \iére et lils. || ("(-¡xMidanl on conser-
ve la conjonlion y. lorsque le mol suivant com-
mence par un y suivi lui même d'une autre vo-
yelle, parce que dans crj^ciis y rcm|>lil leslonc-
iions de consonne el^se nomme en Kspagnol y
consonne. /íí dinhlo y yo ; le diable et moi. ¡i
E ; sur la boussole ainsi que sur les caries géo-
graphiques marque l'Ksl ou l'Orient. | H; dans
l'impression el dans l'écriture se met |)our7ic-
relenria , excellence : J'Jniitunicia; éminence. ||
E; dans les calendriers éclesinsliques est la cin-
quième des sept lettres (ju-on nomme domi-
calcs.
K , particule initiale du , latin e, de. Cet e ajouteau
mot qu'il sert à former une idée d'extraction, de
sortie.
Kn , s. î. é-a. Mit. Ea ; nom d'une nymphe qui,
pour échapcr aux poursuites du fleuve iMiasis,
implora le secours des dieux, et fut changée en
¡le. Il Geog. ant. Ea: ville et péninsule de laCol-
chidc,sur leseóles de l'Etrurie.
Eúcoas , s. f. pi. èa-zi-ass. Eacées ; fêtesà Egine
en l'honneur d'Eaque.
Kiicldn , adj. èa-iido. Mith. Eacidc ; nom donné
aux descendants de Bacchus.
Enco, s. m. èa-ko. Mith. Eaque ; fils de Jupiter
et d'Egine.
Eal 0 Ealo, s. m. Mamm. Eale ; quadrupède
d'Ethiopie, probablement fabuleux, dont parle
Pline.
F.ainota, s. f. èfl»io-ia. Ehamote; nom que les
habitants d'Otaïti donnent à la case où se réunis-
sent leurs chefs.
Eánteas,s. f. èan-téass. Mith. Eantées ; fêtes
instituées en l'honneur d'Ajax et de Telamón,
qu'on célébrait à Salamine.
Eántlda, adj. y s. èaH-ttrfa. Mith Eantide; sur-
nom de Minerve. || Eantide ; nom d'une tribu de
l'Attique.
Eáatltla, s. èan-f ida Mith. Eantide; descendant
d'.\jax.
Eariua, s. f. èari-na. Bot. Earine; genre de plan-
tes orchidées de la Nouvelle-Hollande.
Earino, s. m. èari-no. Entom. Earin; genre d'in-
secles hyménoptères ichneumiens , ayant pour
type le basus glorieux.
Eatonia, s. f. èato-nia. Bol. Ealonie; genre de
plantes graminées festucacées, ayant pour type
l'aire obtuse.
Ebadiaiio, na. adj. èbndia-no Ebabien ; épitliè-
le donnée à une race d'Arabes, ou à une dynas-
tie arabe autrefois régnant en Es|)agne. || Eba-
dien ; ce qui concerne celte race ou cette dy-
nastie.
Ehalla, s. {. èba-lia. Conchyl. Ebalie; genre de
crustacés décapodes brachiurcs , ayant pour ty-
pe l'ébalic pennée.
EltaiiârraN, adj. èbnna-iénss. Bot. Ebénacces;
famille de plantes dycotilédones , monopétalcs
hipogines, a\anl pour type le genre ébènc.
Eltanáceo. coa. adj. é h a it a -zéo. Hol. Ebénaeé;
<iui ressemble à l'èbène.
Eltaniaiio , iia. adj. t^/^a/u'a-Ho. Ebénin ; couleur
! d'ébène.
Kbaiiinrar, V. a. èbanifikar. Ebéner; rendre uni,
1 poli comme l'ébène.
El>ani««ta, s. m. cbnnis-ta. Ebéniste; sorte de
: menuisier qui ne s'occupe que de la confection
i des meubles destinés à orner les appartements,
etc. Dans l'origine, c'était le bois d'ébène qui
qui servait exclusivement à faire ces meubles.de
là est venu le nom (Z't'fceHiiíe cl celui íi'etén/.í-
terie.
Ebanistería, S. f. èbanistéri-a. Cech. Ebéniste-
rie; art de plaquer en ébène certains meubles;
art défaire toute sorte de meubles soignés et
recouverts d'un placage quelconque.
Ebitnizar , V a. èhnniiar. Ebéner; donner au
bois l'apparence, la couleur de l'ébène.
Ebaiiizarse , v. pron. èbaniiar-sé. S'ébéner ; re-
cevoir, prendre l'apparence et la couleur de l'é-
bène.
Ébano , s. m. è-bano. Bot. Ebène ; nom donné à
plusieurs espèces de bois^ordinairemcnt noirs,
produit par divers arbres, presque tous de la fa-
milUî des ébénacées , croissant en Amérique,
en Afrique, el principalement dans l'Inde. i|
Ebàno mauricio ; ébène maurice ; ébène noire,
foncée , compacte qui vient de l'Inde, des îles
de France , ou de Madagascar. C'est la plus bel-
le et la nkis recherchée. || Ebano neqro de Por-
tugal ; éWav noire de Portugal; ébène du Bré-
sil : qui a laulôl des veines rouges, tautôl des
veines verdàtres. || Fig. Ebène; couleur d'un
très-beau noir.
Ebaiióxilo , s. m. êbanok-ilo. Bol. Ebanoxyle;
arbre qui croît dans la Cochinchinc y produit
l'ébène, appartenant à la monoécie triandre de
Linnée.
Ebermeyero, s. {. èbérméïé-ro. Bot. Ebermeyer;
sortie accidentelle des viscères, relâchementgé-
neraldes parois de l'abdomen.
KBU — 217 — ECD
Ebrnas, s. m. èbétiouii. Bot. Ebénit-r ; nom vul- dfs cartilages.
gaired'niic espèie du genro plaqucminier. Khiirnu , s. m. inus. V. Marfil,
Ehrto, s. m. èbé-to. Méd. Ebct; sensibilité ei- ■'>ui>r(;tt , s. (,èkaér-Qn. Mvih. Mécarr^ne, dées-
cessivp dcsdPiits. ¡ si' fille de Horée qui. incisos sceurs, apporti
Ebionltn . s. m. èhioni-tn. W\si. F.bionito; nom le prcniier >acnlice des hypt-rboréfiis a Apollou
donné aux premiers thiétii-ns dont la pauvreté i de Délos. ¡| Uccaerque , surnom de Vénus ci
él.iit provcibiale. Ces sectaires, se!')ii Fpiiiha- Ilétalc.
ne, eurent pour chef un Juil' nomiiié El-ion , qui Kcaliptroo, tn-n. adj. èhnUp-tréo. Bol. Ecaljp.
vivait dans le premier siècle de l'cre chrétienne, Iré; qui est privé de coiffe,
et prélendail que le Cliri^l ne de Joseph et de Eralipdorarpu , s. m. èluitiptrohnr-pn. ent.
la vierpe Maiie a»ait éteadopté de D eupour son Ecalyptrui ¡npe : plante dont lefiuit n'est par
fils à |-â;:P<l'' puberté et permettaient la plurali- couvert de (oiffe.
té des femmes. Ecanti!» , S. f. é\i(tn-ti.%s. Méd. Ecanlhis; excrois-
Ebiártea, adj. èbra'-téa. Bot, Ebracté ; plante samede chair dans l'œil.
qui n'a pas de bradées. Ei-arlinto s. m. ¿luirbo-to. Bot. Echarbot ; châ-
KbrncU'oíaiía, nA'j. êbalsté.ota-flri. Bot.Ebractéo- laigne ('e mer .pÍHUte.
lée; plante qui n'a pa» de bracléoles. Efaité, s. f. Ecaiié; sorte de jeu de cartes.
ehraticatio, da. adj. ¿¿/(iiikn-f/o. Ebranché; se ExcaNtàUla , s. \'. èkastn-fila. Bol. I.castaphvl.
dii des branches dont on a coupé quelques le ; ^-enre de plantes légumineuses, établi parmi
branches. ' les dnlberges.
Ebrlrrawiim . s. m. èbrié'a-simtn. Méd. Ebriélé; Emstúfílo , In. alj. èhasla-filn. Bol. Ecas'aphT-
parole litliiie employée par Paraceiso poui désig- lerj ei asiophylle. qui a des /lu. Iles simples. "
ner le déran^emeni de la raison , analogue à l'é- Ecatúrtieo , ca. adj. è ainr-iilio. Méd. Ecaihar-
brielé ou à l'ivresse qu'occasionnent les li- | tique .qui précipite et dis>oul; se dit des remè-
queurs spiriiueuses. I des contre les obstiuctiDiis.
Ebriedad, s. f. èbriêdadd Ivresse; exaltation pas- Ecandado, da. adj. èkaouda-do. Z-iol. Ecaudé;
saftére des facultés intelleituelles causée par les qui a perdu la queue qui n'a pas de queue , oo
fumées du vin ou d'autres liqueurs spiiilueuses qui a la «[ueue tres-courlc.
qui montent a la tète. Il V. E>n¿r¡ag[í/ez. EeaiidadoM. s. m. pi. èkioudà-doss. Erpel.
Ebflo , hria. adj. è-6rio. Ivre; qui aie cervcan Ecaudés; familles de reptil; s baliaciens.
troublé par le vin. S'emploie au propre et au li- Ecando. adj. ¿/îoou r/o. Lili, anc Ecaude; se d il
guié. Il V. Embiin;ind<i. , des versa la lin desquels il manque un ou plu-
EbrioHidad . s f. é6i to5S)(ia(/J. Ebriosilé ; cou- sieurs mots.
lume, vice de s'enivrer. Erbalia , s. f. eba-lia. Bot. Ecbalie ; genre do
EbrioNo. Ha. adj èbrw-sso. Ivrogne; se dit d'u- de plantes cucurlutacées qui croisseni danslei
ne (lerssonne adonnée à la boisson, cl celle qui contrée» incultes du midi de la France.
s'enivre facilement. ErbirNoma, s. f. e birso'tna. .Méder. Eibirsome»
Ebiillrion . s. f. é6oi<íízíon. Ebullitinn ; état d'un saillie dune artiiulation ou il'un os el mémf
liquide qui bout et son pa-sage a l'étal de va- ! d'un autre corps quelconqu -, q»i produi une
peur, r,e phénomène s'opèri' de diverses ma-' élévation dans la peau ou qui pénétre dans son
niéres suivant lu nature des corps, mais occa- tissu.
siunne t<uiours la dé('ompo>itioii , la dilatation Ecboladn, s. m. ek/'o{a-r/o. Mus. anc.Ecbolé:allé-
*t la vidatilisation de ceu\-i i par l'action ilu ca- talion du f.'rnre, du ton enharmonique dans l'an-
lorique. || Mcd. Ebullilion; éruption pasagére qui ciennc musique des Grecs, produite par l'éléva-
survienlà la peau avec ou san> nniuvement fé- lion accidentelle d'une corde de cinq dieses au
brile II rhim. Ebullilion; effervescence, dégage- des«us du ton ordinaire.
meni de bnlb'S dair résultant du mélange ou de Ecbólico, en. adj. el.boH~l:n. Méd. Ecbnlique qui
la comhinaisiin de diver>es sub-tauces. I est propre à hilter la sortie des enfants dans les
Ebullición , s. f. V. hlmlicion. \ accoui liemruts dilTiriles.
Ebiiriroro . s. m. è6onri-/bro. Entom. Ebuiipho- E«'Cf-boii»o. S. m. pkié-n-mn. Ecce-homn; paro-
re ; genre de coléoptères pentamèrcs famille des les que prononça. Pílate dev ant les Jui's en leur
malacoderines. | présentant. J. (^. après l'avoir llageilé et cou-
Kbiirlo . s. m. èbou-rio. Ebnrie; genre d'insectes ronné d'épines, j Eci c homo siaïue ou tableau
coléoptères sous-pentamères. " 1 qui représente la flagellolion de J. i'. | Fi^. fam.
Ebiiriiacion , S. f. Méd. V. Eburnifirnrion. \ Ercc-homo: ¿e dit d'un homme pâle ei fort m«i-
Ebiiriieo, iiea. adj. èbur-néa. \l\^\. nat. Ebur- ! gre el aussi d'une per.-oiine qui ala figure
né ; qui a la consistance .l'aïqiarencede l'ivoire, meurtrie, égratignée.
qui ressemble á l'ivoire, qui s'esl converti en Ecdcmico, ea. adj. e dé-miko. Eidémique : ma-
ivoire. I ladie i|ui n'est pas propre au pays ou au climat
Ebiirnia. s. f. èboiir-nia. Moll. Ebume : genre de , où elle se développe el qui ualiaque pr.s Li gè-
mollusques dont les espères rentient; l une dans neralile des hihitaiits. C est l'oppo.sé d-Eiidéiiii-
celle des aiuillaires, el les autres danscedes des que et Epi'lcmique.
luctins. Ecdiro. ••. m. r di-lo. Hi«l. Ecdique: nom du
Ebtiriimcarlon.s. f. èboun.ifiUaziou. Med.Ebur- syndic dans les coininunaulés aii« iennes d>' Ro-
nili' ation : transformalion ébuniée que subissent me. || Ecdique: titre d'un iflicier de lEgliss
les carli ages. i gr<'cque. |i Ecdiqne; classe de certnios niugi*-
EbMi-nill^iidn , da. adj. èbn\trnif>Undo. Méd.' trats qui dans les municipes rc■mi>li^sdicnll..'<
Eliuniilie. qui s'est tranforme en ivoire; se dit ' iuiictions de Iribuns.
u
f;(:f.
218
ECl,
RrdU¿nl«ro, 9. ;n. el.disHan-téio. Bol. Kcdysaïf
lliere; (,'eiire de planlfs apocyiiacócs. ('iMi pour
■ vn obrisscBU qui (roit aiu crivitdiisi de Canton.
KeduMÎaM, s. \u. e'.il'm-ssiasx. llii^l. iM'diisios ou
Edysies; lOlcs i\m se lólcbraiciil dans l'iltî de
Crète an l-honm-urdp I.^tonc. parce «ju-flle avait
tran^furmé une jeune lillc eu homme.
Bcopto, adv. inu'*. V. I: rrejilo.
■CcfptiiiiUii. «la. p. pas. (\i' Eceptnnr.
Cct-ptiiur, V. a. iiins. V. F.rrpptnar.
Ec'cqiiiria, S. i.cii'-qui-ria. Myth Ecechirias dées-
se des trêves et des amnisties, qu'on adorait en '
Elide.
Kcfliido, S. m. è':f>n-il'. M(^d. Eefiade; cliosc ntla-
ehee à une autre dont elle est n('e. j
Refit», s. f. èkfi-ss'i. Mi'd. lirpliyse; óruplion !
bruyante de l'air accumulé dans iMircHrc ou le '
vagin. ¡
EeO.«ie««, s. f. èk fisse -xsd. Médee. Eipliysèse; ex- |
piralion. expulsion prompte de Pair hors des,
poum<Mis. I
Ccflttiitto , s. m. èhpinn-lo. Erpel. Ecphimole; |
genre de reptiles sauriens. |
KcfrActlico. en. adj. p!;fi'i.-ti o. Médcc. Ecphra- j
tiijue apéiilif, désobstruant S'emploie aussi |
comme substantif. i
f.etruMtii, S. m. e/i/'ias-fa. Eephraslc; interprète, |
traducteur de laiiguei-.
KoiJiii, s. f. C7.i-dia. IJot. Eiidie ouOEcilii»; gen- j
rc de champignons par.isiles, qui luiiscnl aux
plantes sur lesquelles ils croissent.
Kcidificn. nés», adj. eriili-nén. Bol. OScidiné; qui
ressemble à une œi.idie. |
Keij», s. f. è 'lit] -ha. (icogr. Ecija oa Exija; vill'3 j
episcoqale de l'And.ilousie. !
K -'j »!!■>. u!». - Ij. et s. ezij-ha-no. Giogr. Habi- \
» nu d'Ecija; qui ap:)artient à Ecija, ou à s -s b.a- i
bitants.
Rslt^i'tlcniiiertto, adv. 'e,hU.ktikam'>.n-té. Eclecti-
<jUMn:>nl, d'une minière t^cle-liq le, !
tfCeiéciico. Crt.aJj.?';/^,-fik9.E lectiqU'':qui lient !
del'étleclismp, qui forme l'iclectisma. || Pliilol.
■ Ec!ecli:|ae; qui profess* l-cclc'.'tismc
Eelccllsnii, s. m. èhlékli^-m') . Ecleclis ne: choix
«^claire daus les idées déjà connues qû'O » em-
ploie pour former u;ie scienje. i| Ei-leciism";
mélhode de p'usiears philosophes, médecins et
fbéol'igiens, qui con-istait à prendre daus ceux
qui les avaient devancés ce qu'il y avait de plus
raisonnable, de mieux fondS et qui leur parais-
sait plus près de la vérité; j Eclectisme; doctri-
ne de hécide dvVlexandrie, o i éiole nTo¡il.iton¡-
cienne, fondée, à ce qu-on cruit par. Patam m,
♦"t qui avait pjur bui principal de fondre l'aris-
tolélisme et q.ieiqies mnin'S orient îles ds'is
l« platonisme, ¡j Hist. écclcs. Ecleclism?; doctri-
ne d-uoe secte dh;réiiiiues qui pren lie it d.ios
toutes les autres ssctcs les opinions qui leur na-
rai^ssicnt les aieux fondées. Il M-d. E;lectÍ5Íoi ;t
doctrine dune secte de mîd-cinsqoi avaie i;
pour principe de choisir dans toutes les autres
sectes les opinions leí plus vríissemblables et
qui piraissaient les micui fondées.
Rcisctizkr. V. n. è'.i/;,'cfizic. Eclecliser ; suivre
une méthode éclecù jue.
Eclell)i9, s. m. èkléfi-no. EcleQ.i; nom qu'on don-
ne à uue espèce de lUîrlucbe.
E.~lei*>». s. f. é,7.J-.ç.*i.i. Il s!. R léjie ,• a>s->m'>!ce
ou réunion que les citoyens d'Athènes teiiHieiil
d MIS l'.Vngora, len Onyï, ou le Ihéalre de Bac
ihos.
K?lrNliino , s. m. èhlésiia-no. Hisl. Ecclésien:
nom dnnné par dénigrement à ceux qui pendnot
les querelles des empereurs avec le saiut-sié;.'e,
prirent le parti du pape.
EclcMl.ircu , s. m. eWl-'itsiar-lio. Ecclésiarque;
erpéce de margnillier, de sacristain dans l'an-
cienne église grecque.
RirJi-HiaNieM. s. m. è'ii^ssins-t^ss. Ecclésiastc^ un
des li\ re-. de Panrieii l'eslament.
Eelr>4ii':««tlra, adj. f. èldi'.isias-tHiit . Ecrlésiasii-
(lui'; epiihéle donnée à des lettres initiales, aU
moyen Age, parce que les ec«lèsiaati(|ues s'en ser-
vaient exclusivement pour éirire la copie de»
acte-, (prils passaient entre eux.
E:cU'^()ll•«tlcllnl(>ntt' , adv. èklésidsti' amhi-lr.
EcilésiasiKpjenient ; d'une maniere ecclésiasti-
que.
F.oloMiú^tico, s. m. èkléssias iio. Ecclésiastique;
vingt-sixième li\re de l'ancien lerlament , et le
ciot|uième des livres sapientiaux. I| Eelesiastc;
nom (|ue prit Luther lorsqu'il commença ses at-
ta ('les contre l'Episcopat. | Ecclésiislique; ce-
lui qui se dédie aux fonctions du sacerdoce, qui
remplit les fonctions du sacerdoce.
Eer-.«iá«i(lctv, ou. adj. ékléssias-ti ». Eclésiasti-
que; (|ni anp irtient ou concerne 1 église ou le
clergé.
Kclusiasi)js»<l », di». part.pass. d'j \ . eclesiasti-
zir. V. ce mot.
BíelesmstijKür, v. a. éklessiasti-ktr. Se dit dan»
le S'u; de -ipiritualiser, en parlant des choses
temp irellcs.
Es3iji:s-4 », s. f. ékliiinü-ssa. Bot. Eclinouse; gen-
re de plintes saponacées, établi pour un grand
arbre du Brésil.
Eîlij»'* »:»lc, ailj. éklips'i-blé. Qoi p'^ut s'éclipser.
E -Jip i:»!!.», d.i p irl. piss. daec/</7S<ir. Eclipsé, c.
( S'emploie adjectivement.
E?lip-<;iv, v. a. óklip-sir. Eclipser; cacher, cou-
vrir en tout ou en pirtie. en parlant dun astre
qui pir son interposition en cache un autre, en
inleicc;ite lalom ère. IJ E'-lipser; par exlen>ioft,
ob curcir, faire disparaître. || Fig. Eclipser; su-
pis^er, eificcr; en pirlant des talents, de la
gloire.
E "lijïsur.sp , v. pron. ¿fe/i •>sir-.îi. S'éclipser,-
être é'dipsé. | S'éclipser; par extension, s'éclip-
ser, dis|)araîlre. || S'étrlip^er, en pulant descho-
ses m )rales, s'évonooir, s'éteindre, passiT.
Ellipse, s. m. élilip-si. Vstron. Ec!i >se.' ilisoari-
tim p isiigére et plus ou m)ins comalète de h
I» .1 ère du sdiil pir l'interoosilion d'un corps
opjjn c.Tire cet asire et i'oe Ide l'obiervaleur;
oa ia l sinritioipissï^èreei a issi plus ou m )ins
C) np'éle d^i ia II niére réilkhie d'une planète,
pir lim ne.sian Je -elle-ci dans l'üin')re qu'elle
lra;.i ''ll>;-m; n^. || E-lipse l}tal. éclipse totale;
celle q.ii cichc entièremîol la vue de l'astre. ||
E:lipsi aj) Uso, éclipse appuisc; celle qui ca-
c'ie, SMi'envit uiî piriie de l'astre. || E-lipsn
pircii!; éclipsa piriièlL'; disparition d'uns par-
tis de l'aslfiî. îl Eclipsi aa-i'nr; éclipse anulai-
re; c.;il3 [li n3 cjch*q i uni pirtie centrais plus
oa ro )ini gra i \i de las're éclairant qui débor-
da d? to'j> cô "S, en form? dannrau luraineux.
ECO
— áí9 —
VXO
I JSclipses ceutrules; éclipses ceiilra!( s; eclip-
ses dans lesquelles l'observateur se trouve an
centre de l'ombre dans la li^rne qui réunit ¡i s
centres de l'astre éclipsant et de l-nstre érliisi'.
I EcUjiSP. de luna, éclipse lic lune ; celle qui a
. lieu, quand ce satellite, traverse l'ombre que la
ierre éduiri-e parle soleil projelle dans lesiince.
»e qui |-empèche de n-tcvoir la liimièro du so-
leil et par conséquent le rend obM iir et presque
invisible. | EcHl'se de sol, éclipse de soleil
éclipse qui a lieu lorsque la lune, dans sa révo-
lution, interposant sa niasse opatiue entre le so-
leil et la terre , iniercepie en tout ou en partie
les rayons de cet astre et nou'^ projet le son om-
bre. Il Fi$i. Kdipse, obscurci-iseniei'l. déprécia-
tion. !| Ecbpse; disparition, absence d'une per-
sonne.
Krlipsi», s. m. inus. V. Eclipse.
Ikliptn, s. f. éhlip-la. Bot. Ecliple; plante exo-
tique, à fleurs radiées.
Kcliptcnix, s, f. \)\.^tilip-lèftss. Bot.Ecliptées; fa-
niiïli- de plantes à fleurs composées.
i:rli|t«icii, s. f. ùhlip'tila Ecüplique; cercle que
la terre parcourt et dans lequel ont lieu les
éclipses de soleil et de lune. I Ecli[ilique: ligne
quele soleil n'abandonne jamais.
Kcliplioo, eu. adj. ékiip-ti i>. Elliptique; qui ap-
partient aux éclipses ou ¿i l'écliptuiue.
Kclisn, s. s. ékli-ssa. Mus. Eclise: altérât ion d'un
ton dans le {icnre enharmonique
Kcinsa, s. f. cllo-fjn. t'hilol. anc. E;;lopuer nom
que les anciens donnaient à des reineils de mor-
ceaux détacbés, d-exlraitsd'auteurs. || E^lo;:uc,-
nom que les Iloinains donnèrent par suite à îles
poésies que l'on publiait comnie dos cboix f.iiis
dans d^s collections plus nnmbreusis. ' E;il'>-
^ue; intitulé sous lequel Vir;;ile fil paraître cha-
cune de ses pastorales. | E^'lo^;ue; titre qui s'est
appliqué depuis Virij;ile aux seules poésie> p,i?-
torales, poésies dont le caractère essentiel est
la simplicité, la naïveté et la douceur.
Ecli'isico, ca. aJj. á/.?o</-/ii/.o.Qiiia rappirl à l'é-
glo^iue.
Kriupe, S. f. ékli)-pé. Ilot. Eclnpe; genre de piau-
les composées sénécionidées.
l!:riiiánt(>fa , S. f. é'.»n«/i-/éra. Bot. yi'cbmanlhc-
re; piaule appartient au grnre desacanihacées.
i-:<>iiiiii, s. {. ¿li-iiiia. Eiitom. .Tlcbiiiie; genre de
lépidoptères nocturnes.
lOntefiiiH, S. C. pi. ¿Jifíé-fiass. Piiys. Ecnépbias;
Nciil impétueux, espèce d'oui'rfgan, qui semble
S'élancer des niiapes.
t-.ru; s. r. é-iiu. .Mylb. Ecbo; nymphe fille de lair
et de la terre, qui résidait sur les burds du (>é -
phise. Elle était de le suite de .limon et se char-
geait de raniiiser pyr des réciîs intéréssanls,
tandis que Jupiter s'oubliait diins les bras de
ses maîtresses. ¡ LaDéese s'en éiaut apperr.iela
punit en la privant de la ( arole, et en lui jiermet-
lant seulement de répéter les derniers mots des
discours qu'elle entendait.
l'.co, s. m. ¿-ko. Vbys. Erho; réflexion du son par
1111 corps dur; so:i qui se répète à l'oreille api es
avoir été entendu, lieu où se reproduit ce son. ¡
Mus. Ecbo; répétition adoucie on affaiblie d'une
ou plusieurs noies, ¡ Souvenir confusd'une cIki-
-e passée. ¡ l'oés. Echo; répétition du dernirr
Hiot dans un vprg. ¡ Ovitéqui se forniP dnn-^ le
iobot iKiinclinva!, ¡ //«cerero ; b-occoidcr, i*tre
! enrappoil avec. ¡ Ser alfiincn cl eco de olrt/\
! être l'cchode quelqu'un, répéter sctvilcment c«
I (|u'il dit.
ICoútco, ca. adj. éko-iko. Se dit des vers où sa
; trouvent des échos, des répétitions des syllaboi
; linales.
Ecomcirin, s. f, ékomelri-a Phvs. Echométrié;
art de calculrr cl de combiner b-s échos.
Econii'd-iro, en. adi. ¿/.onié-f ri/.o. E'hométrique;
' qui a rapport à l'échoiiiélrie. qui la coinernc.
Króiiiftro, s. m. éko-niéiro. l'Iiys. Ecomètrc; cs-
; péiede règle ou li'érbellc divisée en plusieurs
' parties. (|ui sert a mesurer la durée des sons cl
i à déterminer b-urs iotervales.
EOeoiiM,s. ¡n. é <i-nn. Entmn. Ei ane ; cenrc d'in-
i sedes coléoptères, ayant pour type le trislom«
j glabre.
Eeononiata. s. m. é/í'moma-ío. Economat; cbar-
j pe, emploi, office d'économe. ', Economat: lieu
i où sont établis les bunanx de l"é' onomc , de
l'ailmiiiislraleur. ! Economat; adminisiralion
de biens et des r;'ntcs ecclésiastiques pendant
la vacance.
EOrniioitii», s.f. ékonomi-a. Economie; ordredang
j la dépense dune maison, dan*; la romluile d'un
ménage, dans l'administration d'un bien.,'
I Economie; harmonie des parties, des qualités,
I ordre , arrangement symétrique des parties,
j d'un tout. I Fig. Economie: d'Siribuiion rc'ali-
i vement à l'eliet: habile distribution de? parties,
ordnunancede l'ensemble et desdétail*.\\ tcono-
j viifi ;)o/ii/rn;écononiie polilique; scienccqui trai-
' tedesgraod!iilérèis,qi!iembrasse le> principes;
I relatifs à la formation di-s rii be-^ses. Les divers
modes suivant lesquels le travail et les rapitaiu
priiduriifs concourent à la production des va-
leurs, forment le princii al objet de ses re.ber-
! ches. ¡ Economii';épar;;nes,ccqu'i.neconoinise,
j qu'on met de rôle ; dans ce sens ou l'emploi»
I toujours au pluriel.
lOi-oaúinlcu, S. f. »í/.onf)-niíka. Economique ; par-
lie de la philosophie morale relative au gou-
\ernement dnine famille, (l'un Etat.
Ecoiiontienuiciitf. adv. ékoiionii/iiif»icn-<é. Eco-
nomiquemciil ; d'une manière économique , eu
économe.
Eeoitóniico, ca. adj. é/.ono-íníko. Economique;
qui concerne l-ccoiioinie , qui épargne de la dé-
; pense, diiuiiiue les frais. | Economie: qui a da
! l'économie, qui est ménager, qui sait épargner
la dépense.
E-;ciiisoiiii!>ita . s, m. iknurimis-ln. Econoinisle,-
i aiit( ur qui troile de l'économie politique , rurale,
j mercaulile, elc. ou pei sonne qui s'orcupe spé-
cialement de 1-économie politique, de |-agncul-
ture, du commerce , des substances , de IMm-
j jiot , etc. en vue du soulagement cl du bien èlr»
! (les peulplcs.
Eooiionilsiilicttoina , S. f. éV.onnnnslif¡knTÍon.
i Ec.iiiomistilicatioii ; prétendu sv-tème d'écono-
! mie, serNaiit a u'.vstilier ceux qui y croient.
r.coiioiiiixiiilM , lia. part. pass. du V. economizar.
I l-,coi!0!uisé . e.
F.eonoiiiiznr . v. a. (<t«noHiizflr. Economiser ; ad-
I mimstrer, gouverner, dispenser, répartir avee
économie. || Economiser, épargner, ménager,
mettre en réserve. || Fig. Economiser; employer
Ecn
— 2-20 —
RCT
»vpc ni<^naifrmpnt «'l prudenif . If icnips , h vip,
les facuUós physiqurs cl ic-;^ foncsùc l'ùmc: ré-
gler, modérer a\ te saj:e>se fi émiiomic leslrè-
>au\ n)i|((irt'ls , moraux et iiitellecliicls.
KrononilKiirMt' , v. ytrow. éioiioniiinr ii'. S'6co-
ih.iuimm; èire économisé. méii;t^:é. é|iarf;iié.
Daiii les mêmes a< r<piii.iis <nic l-miif.
B«ón«Hii«».s. m. (' o-tioino. IjinioiiK' : teliii qui
réj:il un ilnmii.iiiif . un étallli^s(•nll■Ilt public. ¡|
Ecmiome . rilui (|ui adiiiiiiislie les revenus d'un
bénétit p \arRiil. || Cura e(v»K(()//iiro ; de-seï XHtil;
celui <|ni f.iii la desserte d'une cure , d'une ihn-
pelle. rte.
Ecór«n .s. I". éUo-ri'a. Ararh. Kt|noréet pitireda-
Ciile|>hes monoslumes. dont rm^ianisaiMin el les
mirur< se rapproehcnl beuueuup de celles des
méd»ise>i.
CrA|iiM'>tlro, rn. adj. ¿' o/)ro-fiko. îkléd. Eeopro-
liqnc , dou\. Uuntil'; épilliéte donnée au\ pur¡.'a-
tifs dont laelion se borne a étaïuer les gros iu-
leslins.
CcorídfitM S. f. pi. fkori-déns. Araeb. Equoridées;
fani'lle d'aralephes ayant pour type le genre
équoiée.
Ecoriileo. dea. a Ij. é^ori-dio. Araeb. Equoridé;
<iui te:<setnltle à l'cquoree.
Kcortiiiiro . ni. adj. ckoi (n-liko. Méd. Ecnribali-
que ; (|ui adoucit . qni dósob>lrue ^ (lui a la pro-
priété d'e\ ijcuer les bumeurs répandues dans le
cor[)-i.
KeoHipciitnrra, S. m. ékns{//)dni/ir~ka. Ilist.
mil. Ereos'pentarque; oiTicier qui commande
vin>;t-cinq hommes dans la milice acluelledc
Grèce.
EcotniloA . adj. e otn-iloss nias. F.ci>tes: se diides
troncs dont les menue> brandies soni ( oupées.
Kcpieniu ,s. m. tlipié-ino. Déd. Ecpyémc ; abcès,
supuration.
■Ccpiennia. s. f. éUpiés-mn. Cbirur. Fspiesme;
iracluie du crâne avec esquille enfoncée , qui
comprime et blesse le cerveau.
Eepiotico. ca. adj. é pié-iiho, Mèd. Ecpv clique;
supuralif.
Kcpléroinu . S. m. ¿'•/W^-rowo. ïïc[)léi(')me : cous-
sinet, remplissage pour rendre plus uniforme
l'apidication des bandH^-'Ci.
Ecplt'otiro. ca. adj. ek/j/ck-f iko. l\Ied. Eplecti-
que; qui a rapport à I e(ple\ie.
Ecpicxio. s m. i'k/)/('/i-.v.v(o. !MéJ. Ecpicxie; dé-
lire causé par une terreur sub le.
Kcreflio, s. m. ékrffi-to. lll^l. musulm. Echréfitc;
membre diin ordre monastique tuic.
Ecreniorarpt-a , adj él;rétnn]im:p('n. Hot. Eccre-
mocarpé; se dit des plantes qui oui une certaine
«nalogie avec l-écrémoiarpe. || Erremarai peas;
s. f. pi. H'it. Eccrémocarpées : fiimille de plan-
tes ayant pour type le genre eccr4mocarpe.
Ecrrniooai'pin . e.f. élirémoluir-pin. lînl. Eccré-
mocarpe; genre de bignoinacées, type des écii-
mocarpées.
Erremim fi. (. ékrék-siss. Cbir. Ecibcxis; rupture
de l'Utérus.
Erritnioó Ecritmiro, adj. ékrit-mo. Ecrbylhme;
ou Ecrhvthmique: uè«-irré^ulicr.
Erriiiolnv^ia . s. f. ¿■krinoinq-hia. Méd. Eccr^no-
Jopie; traité des sécrétions.
Bci-íiioIóríco , c«. adj. ékrinnlog-hiko. iVIéd. Ec-
çrjoolôgique < qui conrerme l'éccrinologie , qui
a rapport à l'éecrinologie.
EcInmím . s. f. ('/.ííifisji. Falliol. Eclasf; tension
delà peau. | Eclose; tension moibiqncde llris,
ou cert le (]ui l'iilniire la prunelle de Pu;i|.
KrlcIinNlM. ^ f. ('/.f. /îhh-.ïjiVi. l'.liirur, Eflhélvn-
sie Í iclà< h<'iiieiil d-nn bantla^je. | Ecihélynsie,
riaci idite de l.i < li.ur et de la peau.
Eclrnii». s. f. I hlr-ssiss. Ilisl. en lés. Eclése : pro-
fession defi)i publier par l'empereur lléiaclius,
en (a>eur du monothcisme.
ErteMiann . s. m. i\tfisia-n(}. Sed. relig. Ectbé-
sicn ; seclairi- tl'llé<ai lius.
EcCilipioiH s. f. (■ (ilip-ssiss. (irainm. Eclylipsc;
elisión d'un m linal.
Eodlwiic» . CM a Ij. klilo-li'o. Méd. Eclylolique;
se dit des remedes qui consninpnl les durillons.
Eotiino. s. m. ckfi-iHo. Mèd. Ecihymc; puslule,
tul" Tcule lujiHce.
ErtiiiioHiM, s. f. é'-iimo-fsisi. ("Iiirur. Ecthymose;
aj^itiition, ébnlbtion du sani:.
Eolipiro. ea. adj. éUti-piko. Néol. Eclypi(iue; qui
ot d une conformité (are;lle, qui est paicil á
l'einpreiiile dun sceau.
ErtiiiiiiK», s m. é'tlliiim-nn. Cliiiur. Ecllilimnc;
uli (lalion supeificirlle de la peau produite par
une (dite compie>sioii.
Erioriirpra . ad, ¿hlo' nr-péo. Bot. Eclocarpée;
sembl.ibie a un eciocarpe.
Eetofiirpo , S. X. '- Incar-po. Bot. Ectocarpc;
f:enre da'jiucs marines.
EriofléiMlo. du. a'ij. é/./o/7(' oî/o. Bol. Ectopbléo-
de: épiihéle qui cal'lle |. s lichens qui croissent à
la supeiticie exlèiicure des pluitcs.
Eftoiiia. s. f. éhlo-ma. Bbir. Ectome ; eicision,
amputation.
Erlap:iu(a . S. f. éUnpag-hia. Anal. Eclopagic;
réunion de deux corps par les côtés de la poi-
trine.
Ertopagiaiio. na. adj. é tonng-hia-no. Ectopa-
{.'ieii .• se dit des monstres doubles dont les poi-
trines sont enssembles par le (ôié.
Eciopásico ea. ac. ê'kfo/)a ,-/i(ko. Ei topa^jique;
qui présente les phénomènes caractéristiques de
l'octopapie.
Ertópa^go. s. m. éllo-pngo. Anat- Ectnpa^re: mons-
tre double dont les deux corps sont réunis par
lecdté.
Ertopia. s. f. ékto-pin. ChTur. Ectnpic : frcnre
de déviations orfianiques , comprenant celles
qui sont caractérisées par une anomalie quel-
coïKiue dans la ..iliialion en particulier,
FrtopiHÎa, s. f. éktopi-ssia. l>liir. Ectopisie ; si-
tuation anormale d'un viscère.
Eetoponwta, s. f. Hktopmis'ta. Cbir. Ectopocys-
te; déplai-enienl de la vessie.
Er(opncÍ!«tiro, ca. adj. éjitopozis-tiko. Cbir. Ec-
l(ip(H ystique; qui ressem le à l'cclopocys.
Ectopôsoiio. Bia. ad', ékloiio-gono. Bol. Eito-
pogone ; dont l'orifice est j:arni de dénis dou-
bles ou fendues, qui coinposent un péri-<tome
externe.
Ectopós<kno« s. m. pi. ék(npn-gnnnss- Bol. Ecto-
pofiones ; Iribu de mousses comprenant celles
qui par leur orifiie composent un périslome ex-
terne.
EctA^ipermo. s. m. é tospér-mn. Bot. Eclospcr-
me ; genre d'algues d'eau douce.
Erti'lmacis , s. f^ e'.ir»mou-zt«f. Cbir. Ectrirou-
ECU
— «21
BCH
. ce: ulcératiou de la peau 'dans les partie» du
corps cil contad avec le lit.
EctrodActiItt s. f. elilroJalt'iila. Chir. Eclrodac-
tyle; «b^eiicp, d'uii ou di- piusipurs doiuts.
Ectntmclia, s. f. e'.trom -lia. .VniU. Eclroinélm;
moiisliii.isilé liai avoricnienl di-s membres.
Erti-oiiirliro. ca. .idj. e/ffr()i/i<i-/ihr). Kclroincli-
(luc; qui a le tiiracicrc de l-cclroincli.'. ¡
Erti-óiticlit , s. m. elaro-nv-h). AiMt. Ecdomùlp;
miiiiàlro ijui manque d'un on de plusieurs miCíM-
bres. . '
Kctrnploii, S. m. ekiropinn. Mt'd. Fctropion: nom
donné an renversemi'iil di'S paujiiéres en di'h'>rs,
de siirle qu-cltcs ne peuvent plu^ recouvrir coin-
plclemeni le plobe de l-ceil. On :»ppèle celle ma-
ladie éraillemeiii des paupiè' es. l-.llc a lieu jtur ;
la rélraitnm de la peau ai>i»'-i la guéri>;on d-un
ulcère, d'une plaie, d'une brûlure à la pau|iicrc,
Ole. : elle peut venir au<«i du gonllemenl ou du
relâchement de la membrane conjoneiive.
EctroMia, S. f. e'tro-ssin. Bol. Eclrossie ; genre
de |.laiites de U fauullc d -s graminées, tribu des
fesl'icacées. I
Ectrótioo. ca. adj e/iiro-iîAo. Méd. Eclrofique;
ntédicamenis qui f<>nl avorter.
Eriiahlc. aá\. f onti-blé . ? ath Efral : uniforme,
en parlant du mouv( inent. || .nus. Juste , équi-
table.
Ecuación. S. f. éknuailnn. A ?;. Equalinn; expres-
sion de la condition d'eg.iliié étiib'ie entre deux
quantités algébriques, ij .\sir. Et|'ialion ; dill',--
rence qui existe entre nn élément vrai d'un
corps céleste et son élément moyen, c-cst-à-</ire
la quantité dont il faut augmenter ou dimiiMier
sa position, calculée par l-hypolhèse d'un mou-
vement moyen unique, pour trouver sa véritable
situation résultant de son mouvement réel et
inétfHl.
Kciiador. s. m. ékoundor. Astr, Equateur; grand
cercle de la sphère terrestre , dans le plan du -
quel se luit le mouvement diurne du glob . Ii
Fhys. Eruildor mn'pièticn ; équaleur ma;;néli-
gue; ligne irréguliére lormée autour du ;;lobe
pour la conliiunté des pomts où l'inclinaison de
l'aiguille magnétique est nulle.
Kciianifiit«', adv. inus. ^ :ouarii''n-té. Equi'ablc-
menl ; d'une manière équitable , juste. | Egale-
menle; avec égiililé.
EciianliiiUliKl , s. f. é'dianimiilndd. Equanimité;
égalité d'Ame, Iranquilité inléiieure, imparcia-
lilé.
Eciiaiitp, S. m. éi.onnn-té. Asir. Equant ; nom
que les anciens astronomes doimaient à i-ertains
rerdes qui étaient excentriques par_ rapport à la
terre, et qu'ils sup.iosaient parcourus jiar les
plancles.
Kciiaioi-lal. r.iij. ékonnlo' ial. Didact. Equatoria!;
qui e*t situé sous l'é(|uateur. || Equalorial qui
appartient à l'éqnateur. || Erufiinrlal ; s. m.
Equaiorial: in^trnmeni dont on se sert poursuj.
vre le mouvement des astres , pour déterminer
leur ascension droite et de leur inclinaison,
au moyen de deux cercles qui représentent l'un
l'équiiteur et l'a\itre le cercle de déclinaison.
Ecuriiti'e, adj. éhonés-tré. Equestre ; qui repre-
sente une personne à cheval.
Eculfo, s. m. V. Potro.
Kcumpitlramrate . adv ékouménikam4n-ti.
OEcuméniquement ; généralerarni, aDiTerselle-
ment, d*une maniere cecuménique.
Eruiiieiiicldad. S. f. é ouinénizidadd. OScunoé-
nicilé ; qualité de ce qui est œcuménique.
Ecuménico, ca. adj. ékuumé-ni'.n. OEcuménique;
universel . ;:énéral . qui renferme tout dans une
espèce, qui est lomMiuo a tous. | Pairiarru cru-
ménico: patriarche œcuménique; titre que prc-
naii-nl le- pilrianhes urces || Hst. Wirer/or eru-
mêniro, miîlre œcuménique: «hef des œi umé-
niqui'S de ('onsiantiii'iple. || Conriliii ecuménico',
concile œiuménique. ce'ui auquel étaient con-
voqués tous les éveques de l'église caili<dique.
Ecuniéulco . s. m. (i n.iml-niko. OE<uinénique;
école ou académie île Conslanlinople, fondée par
Constantin d.ms un de ses palais, à l'instar de
Bro(|uion d Alexandrie.
Ecuinéiiicox. s. m. pi. ¿knit>ni-nikns. Oecuméni-
ques; les professeurs de lécole œcuménique.
Ecunipnixado. du. part. pass. du v. erumenizar.
OKiuménisé, e.
Ecuuiouixur . V. a. (^'.oKinèuizir. OEcuiuéniscr:
généraliser, universaliser, rendre général, uni-
versel.
R^uo. cua. adj. inus. V. Recto, Justo.
Ecuóreo. i'«*«. adj. é'iouo-réo. Poés. Qui a|>par-
lient à la mer. ninrin.
Erltacanto<« . s. m. é'rlinUan toss. Fam. Fanfa-
ron, m'prisable. qui ira ni sens, ni jugement.
Ecliaci»rvt>ai', v. n. inus. étchakorvèar. Faire le
métier de maquere;iu.
Ecl»îici»rv«'i;i I, s. f. ¿trkikorvèri n. Fam. Maque-
rellajie: action on métier de maquereau. V. àl-
Cfihnelerîn.
EciiacuérvoM . S. m. "trhtknnèr-vcss. Nom des
préd'caieurs de la bulle de la cruciade.
Echadii. s. f. élchii-da. L'action de jetler. 1| Ac-
tion de s'élendre par terre pour se relever de
suite. Se dit d'un coureur qui voulant donner do
l'avantîige à son adversaire, moins agile que lui.
i se couche et se leve une ou plu-ieurs fois pen-
i d:int la course.
Erliadrro. S. m. étchadè-ro. Lieu où l'on s'étend
¡ pour dormir.
' Epitndillo. s. m. éichadill-o. Enfant-trouvé. V.
I Niño-expósito.
I Echadi7.<>. «a. alj. étchadi-zn. Qu'on peut ieler
et relever. \\ Espion, éuùssaire ; se dit dune
' personne apo tée pour déiouvrir quelque chose.
! S'emploie au^si comme subsiantif. || Répandu
avec art et en secret. | H m à jeter, a melire au
I rebut. Il Fig. inus. Supposé , contrefait, suppo-
' se, apocrvphe, feint.
Ecliadixn .' s. m. échadi-zo. Enfant trouve. V.
yiño expósito.
lEphado. da. part. pas. de ec/i^ir, V.c?mot. n
Niño erhndn : enfant trouve. || Erhndn qoia à
I gotn: distillé, coule goulle a goutte. || Echada
I 'esa la suene, le sort en est jcié, le parti en est
i pri<. Il No quedar por corta ni mal echada ; V.
! Corto.
Echador, ra, S. etchador. Celui qui jette , qui
I lance.
I Echadura, s. f. tlrhadou-ra. Inus. Jet; la pnr-
! tee de quelque chose jetée , comme une pierre.
j etc. Il Couvée de poule.
Eclianilculo. S. m. etchimién-t3. Actinn de je-
ter, d« lancer. || Inus. Exposition d'un enfant .—
RCH'
— ¿W —
lîCU
tnus. Keiivui, e ipulsion.
Bcb«r, (a, en.por, iif, ) V. a. elchar. Jctei, lan-
cer avec la innin ou de quelque outre manière.
Il Rejeter, chasser, C.iire smiir, nicHre dehors.
(I Disposer, d<''iiu'tlic qnchiu'un de su place, de
sa di^riil*'-. Il Kdorc, |ious>ier des boutons, des
feuilles, des fleurs, en ¡(«riant d"un arbre, etc.
Il Mettre, niipliquer. ;| Accoupler des animaui
pour lii j^'ciicration. |l Imposer un tribut , cbar-
tfer d'une ren e. || l'.nrlcr beaucoup, Icjçcreincnl,
h tort et û travers. !| Itéiiler, déclanïcr, repró-
senlcr une comédie, un liranic. etc. [! Attribuer,
imputer, prendí e. ■ Iniliner, bais-er, couiber.
Ill'iirier, ¡inK'''". défier. || Donner, distribuer,
répartir. Il Commencer à avoir , à posséder, à
acquérir. || Publier, prévenir, annoncer, faire
Ravoir. Il Proposer, avancer, faire une proposi-
tion I Prendre une mute. || Suivre, embra-ser.
I Echar, joint à quelques nums. à la si^'mfica-
lion des verbes corre^pondllnls à ces noms, ou
qui en sont formés. Fx. ¡•'rliur iimhliriotics; V.
Alalflecir. \ lürhnr •uerlrs.X . Sortrar. \ ¡trhur,
suivi de la particule a et d'un veibo si>;nilie
quelquefois commencer. V.\. Kchnr à correr, à
reir, etc. ; commencer à courir, à rire, oh se
mettre , se prendre à rire , à courir. Il Signifie
aussi être cause. Ex. Kchnr àjienlfr; être cause
de la perte, gûler, etc. | Echar abajo, por tier-
ra . al suelo, par el suelo; renverser, abatiré.
\ Echar á borbotones; parler trop viie, bar
boiiiller, bredouiller. | Echar ii fondo, à ¡i¡(¡iie.
submerger, couler à Innd. i Echar á buena ó
mala parte; prendre en bonne ou mauvaise
part. Il íf/iar á (/flíerfi5. á minns; condamner
aux galères, aux travaux des mines, j Fig. /ic/iYir
açjna en cl mar; porler de l'eau à la rivière,
faire du bien à un in^irat , à qui n'en a pas be-
soin. I Echar en cara; reprocher. ¡ Echar à
chanza a zumlia; tourner en plaisante! ie. ||
Fig. Echará la espatila: ouhWer. négliger, ne
pas faire de cas. ¡ Fig. Echará perros; faire
un mauvais usage. | E-:liará un lado un nego-
cio ; mettre une affaire de côté, cesser de s'en
occuper, j Echar* halandronadns . bravatas;
faire le fanfaron. ! /ic/i/n- n/irocrt,*; jeter l'ancre.
Il Echar coche, librra ; prendre un farrosse,
une livrée. \\ Echarla il:; ¡¡lorioso; vanter sal
naissance , ses prouesses. || Echa'- á trampa if
talega; parler ù tort et à travers. || Echar de
ver; considérer, voir, connaître. \\ Echar bali-
do, publier un ban. I] /ic/iflfr batidores; en\n\ov
a la découverte. \\ Echar doblonadas, millara-
des; exagérer sa fortune, faire le gascon. ||
Echar buen ó mal lance, réussir ou échouer
dans une affaire. ]\ Echar el pecho al agua;
aller tele bais«ée, diie hardiment son avis, se
jeter dans une entreprise avec courage, sans
s'embarrasser des suites, n Fig. Echar cantos 5
être fou, furieux, extravaguer. \\ Echar cl sello;
mettre le sceau ou la dernière main, finir, per-
fectionner. \\ Echar cara, pop.; voir attentive-
ment, n JPr/iar el resto; jouer de son reste,
faire ses derniers elTorls. u Echar espumarajas
por la boca; écumer de rage-nf c/iar corriV/oí;
engraisser. \\ Echar la bendición; faire la croix
renoncer pour toujours à une chose. \\ Fig. fam.
Fchar la pierna encima, en savoir plus qu'un
autre . être plus habile, u Fehar In sogn iras el
caldero: jeter Ij manche apr^s ta coignee. ||
Echarlas temporalidades; bannir un ecclésias-
tique , le dépouiller de ses biens. || Fig. Echar
el agraz en Ivs ojos; piquer qiiel(|u*un jusqu'au
vif. eombatlre son avis. || Echar marr^nritasà
puercos; ji-ier des peiles aux pourceaux, parler
science de\ant des ignorants. || Fig. Echar
raijos, centellas , fucun; jetei feu et flamme ,
ètie dans une edére furieuse. || Fam. Echar
roncas^ braver, faire di'S bravacjes. || F"ig.
Echar cl contrapunto; varier, broder un air,
faire des liontures. ajoutera la perferliori d'un
morceau de (liant , de ii)iisi(|iie. ji Fig. f.im.
Echar sapos y culrliras : dire lies iuMiiles , les
mille horreurs de quel<|UMin. || Erhar ri cuerpo
fuera i se mettre en dehors d'une alTaire , ne
vouloir pas S'en mêler, seii laver b-s mains. ||
F'ig. fam. Echar tacos g temos: jurer, lempé-
ler. Il Mar. Echar el ])unto: pointer la carie,
marquer sur la tarte en quel parage le vaisseau
peiil se trouver. || Erhar un guante; faire une
quèie, une souscription en fa>eur de quelqu'un.
Il Echaran trago; boire un cou|). || Fam. AV;
echar en saco rota; ne pas laisser passer une
occasion. || F'ig. fam. Échale galgos ; va-t-en
voir S'ils viennent \\ Eehar juicios; soupçon-
ner. Il Echar la cuenta; calculer. || Ècliarla
doble ; fermera double tour; donner a un traité
toute la solidité possible. || Fig. fam. Erhar un
palmo de lengua; désirer avec ardeur. || Erhar
la Irg ó toda la Ivg á uno; juger, condamner à
toute rigueur. iJ. Fig. Echar la llave: nier, re-
fuser de parler, de donner, etc. n Echar Int
(7rmns ; jeter les armes, mettre bas les armes,
se rendre. Il Cf/i«r la tigi-ra; pa-^ier les ciseaux,
couper, diviser, partager. j| Echar mano à la
espada; mettre l'épee à la main. || Echar me-
nos: regreller. Il Echar la mano; inolire la
main sur. || FMg. Echar pelil'os al mar; dépo-
ser toute rancune. || Echar piè á tierra; mettre
pied à terre* \\ Erhar por puertas á uno; ruiner
quelqu'un , le réduire à la mendicité, a la der-
nière misère. || Echar tierra a alguna cosa ;
mettre en oubli, cnseveler, carher. n Fig. mar,
Eih'ir lodo cl trapo ; mettre toutes les voiles nu
vent, mettre tout en œuvre. \\ Echar una mano
ó un par (/e wano.* : jouer une ou deux parties
à un jeu de caries, de domino, de dames, etc.
Il Fig. Echar nn borrón ; tacher, ternir son
honneur, sa réputation, par une action vile,
déshonoanle. \\ V\f;. Ec'':ir un granito de sal :
mêler quelque chose de piquant à son discours.
Il Echar un jiirro de agua : fermer la bouche,
raballre le caquet, \\ Fam. Echar un remiendo
à In vida; manger un morceau, prendre une
bouchée cnirc les repas. V am. || Erhar por arro-
bas, por (piintnles: exagérer, charger un récit,
un compte, une note. etc. n Ec/iar por echar ;
parler pour parler. || Echar por esos cerros ; V.
Terroí. Il Echar por esos t'igos; courir á tra-
vers champs; au figuré se dit aussi pour battre
la campagne.
Echarse, v. pron. (¡tchar-sé. Se coucher, se met-
tre sur un lit ou ailleurs; s'étendre de tout son
long sur quelque chose. Il S'adonner, s'appliquer
à quelque chose. H Succomber à la peine , perdre
courage. Il Echarse á cuestas, al hombro alguna
rosa: se charger d'une alïaire. ![ Fig. Echarle «
EDK
— -223
ËDE
dormir; négligei- ses affaires. Il Echarse ó per-
der, se gâlcr. I Echarse los sembrados; verser;
se dil en parlant des bk-s que le vent ou la pluie
tourheiii. 11 Echarse à nado ; se jeter à la nage.
I Echarse de (jolpe, se jeter, foinire aveo impé-
luosilé, s-ur quelqu'un. H Mar. Echarse un na-
vio sobre su áncora; diasser sur ses ancres. U
Echarse en tierra ó à ¡of pies ; se jellcr aux
pieds, au\ fcenoui de qu.lqu'uii, pour demander
grâce, pariliin. Il ^c/ii/rje los víeníoi; tomber,
se calmer, diminuer : en parlant des n eiits.
Kcbiizon. s. f. intis. èlcha/.on. Action de jeter à
la mer une partie de la charge d'un vaisseau
diins une lempète.
Kclifiio, s. m. èiché-no. Echeno ou echencau;
bassin placé au-dessus du moule dans lequel
on verse le métal en fusion, et d"i>ù ce métal
S€ cerhmunique aux jets qui le distribuent dans
toHics les parties de la ligure.
Kclionoitlu. adj. ètchi-nn-idé. Zool. EchenoïJe;
qui ressemble à un échénide.
l-:olMMioi(l(>i«, s. m. pi. étcUino-idéss. Ichllivol.
Kchénoides; famille de poissons.
Ki'hovri-iii, s. {.ètc!iéi-éri-a. Bot. Echéverie; gen-
re de crusiacées, sous-aibrisseaux charnus,
ori^îinaires du Mexique.
i-:<'iiiifn , s. f. iiius. V. Echada, tiro.
Kdi», s.f. e-(/a. Edda; noni de deux livres com-
posés en Irlande et renfi'rmant les traditions
épiíjues, héroïques el mythologiques df>. peuples
(lu Nord.
Kdacl , s. f. èdadd. Aííe; durée naturelle des cho-
ses, et spécialement durée ordinaire de la vie
humaine. | Période quelconque ou divisions de
la vie; ednd de discreción, âge de raison; baja
edad, basíige. | Jurisp. Age; temps de la vie
humaine auijuel un homme de viefit habile à fai-
re tels ou tels actes. ;i exercer tels ou tels em-
plois; mayor de edad, âge de majorité; tener la
edad ó estar en ednd para casarse, para entrar
en quinta, avoir l'âge de mariage , de lircr au
sort. Il Age; temps qui s'est écoulé de puis la
naissance jusqu'au moment où l'on par'e- il .\ge
avancement, progrès dans la vie; la edad nos
hfïce discretos, l'âge nous rend sages. H .\ge;
dernière période de la vie; hombre de edad, un
homme d'âge. | Age; se dil du temps fiuqwcl les
personnes ou les choses dont on parle sont ou
ont é{é, en nuestra edad, la edad en que vici-
ónos . !\ nôtre âge. I! Méd. lég. Age; détermina -
lion plus ou moins préci>*e de l'époque à laque-
lle remonte l'existence de l'élre humain, fondée
sur le développement successif Jes organes, pour
la jiériode infifi-wipcme.rt sur les mfclationsou
<h.iiigemeiilsorganii|ues dins le cours de la vie
extra-utérine. Il Edad media, moY<'ii âu'f. |1 Es-
tar en edad: marquer, en parlant d'un che-
val. i| Hombre de mediana edad ; Hn homme
entre deux âges.
i:il!»t, s. f. iniis. V. Edad.
Krtrrn». s. m. í ¡ékan. .Mil. Aide d^camp; officier
d'état major attaché à la suite d'im chef mili-
taire cl siécialemcnl chargé de porter ses or-
dres.
KiloIftirMlIn, s. f. cdelforsi-ta. Minée. Edelfor-
s.le ou édelforse; substance blanche , compacte
ou fibreuse, qui fond en verre blanc, et qu'on
trouve dauï lo calcairei spathique A Edelfors. eu
Smolande.
EdcUpato, s. m. edelipa-to. Miner. Edt Ispath;
variété de feldspath ; qui a la transparence di'
la gomme.
Edvlita, édéli'ta. Miner, .iîdelita ; nom donnó
autrefois à la mésolypc et à la scoléziie.
Fdi-máiseno, s. f. édémag-héno. Entoin. OEde-
magéne; nom donné aux larves de certains dip-
tères de la famille des astomes ou des œstres.
Kdeiiiado, d«. adj. èdéma-do. Palbol. OEdéma-
té; affecté dœdéme.
Kdenia, S. f. èdé-ma. Pathol. OEdème ; nom don-
né par les anciens a toutes les tum.eurs en géné-
ral , et par les modernes à une tumeur diffuse,
sans rougeur, ni tension, ni douleur, formée par
de la sérosité i<ifillrée dans le tissu cellulaire. 1
Edema de la ¡ilôtis; œdème de la glotte: gonlle-
menl œdémateux de la membrane mu jueuse
qui circonscrit l'ouverture supérieure dularvnx.
EdeniatoMo, «a. adj. èdéinatu-sso. l'athol. OÉdc-
mateux; qui est attaqué d'œdèmc , qui est de
la nature de l'œdème.
Ed«Miia*5a, s. f. è(Z(?i«a-Z(«.. Pathol. OEdématie;
phénomènes locaux (jui constituent lœdème.
Kdcniatlado . da. adj. Palhol. OEdématie ; qui
est affecté d'œdénvc.
Cdeniatupo, pa. adj. bdéniaio-po. Rot. OEdema-
topé; qui a le pied ou le stipc rcnllé ou ventru.
EdeiiiiTo, s. f. édémé-ro. Entona. |OEdémére; gen-
re d'insectes coléoptères héiéromèrrs de la fa-
mille des augustipennes ou sléiioptères dont les
mâles ont les cuisses renllées.
Ed^mérito, (a. adj. èdémê-rxto. Entom OEdé-
mérile.qni res-^emble au genre œdémere.
Edeiiiéi*ltn<4, s. m. pi. Kntom. OEdémérites; tri-
bu de coléoptères slénelvlres , ayant pour type
le genre œdémefe.
EdomoMai'ca, S. f. èdimossar-hn. Palhol. OEdr-
mosurque: tumeur intermédiaire entre lœdé-
me et le sarcome.
EdeHiUa.s. m. et f. édémi-ta. OEdémite; nom
de certains hermites ip.iilsulmans que l'on trou-
ve en Perse cl dont l'ordre, lut institué par
Ibrahim Edhem.
Edeninn, S. m. éf/e/;ionn. Eiitom. .Edemon; gen-
re de l'ordre des colécqUéres tétraméres. tribu
des aposlasimérides, et ayant pour type l'œdé-
moii poncttié de l'Afrique australe.
Ed<>ii , s. m. èlenn Eiien ; paradis terrestre,
séjour, habité par le premier homme a>aiit sa
désobéissaivce. L'Ecriture rapporte que c'était
un jardin délicieux d'oii sortait un fleuse qui
se partageait en quatre branches que l'on croit
être l'Eup'rate. le l'isre . le l'hase et l'Araxe.
On croit généralemeiil que l'Eden était situé
dans l'.Vrinénie, v<'rs les •■oiirccs des quatre»
fleuves (jiie nous a>ons ncmmes i| Fig. Eden;
lieu, séjour délicieux , ravissant plein de char-
mes. Il Nom (|ue par extension et ligurément on
a donné, dans l'.Vsie , à plusieurs endroits qui
par leur situation agréable, leur fertilité, rappe-
laient en quelque sorte le paradis terrestre. |i
Poés. iMen; synonyme de paradis.
Edfnlano, na. adj. èdénia-no. Philos. Edénien:
qui appartient à l'âge d'or, à l'ctal inimilif di*
l'homme , quand on suppose que cet état , tout
rempli d'innocence et bonheur,, fui suivi, d'une
déchéance.
ED}
— 2-2k —
Uhi
Kdénico, ei». adj. V. Edenianu. EiJf^nien.
EdeiiltM, s. {.èdéni-ta. Miner. Edt-nitp; variété
d'amphibole qui se trouve avec la chundrudile
dnns un caltuirc spalhiquc , près d'Edciiville,
m Ain<^ri(jue,
F.ilooiliitln. S. f. èdénni-nia. Mé>l. .f:di>iodvnio; '
(Jitiliur \ü\ st fait seiilir aun orgunes de la '¿é- ,
iK-iaiinn.
KilcÓKrnfo, S. m. èdéo-grnfo, Méd. .l-doiographe; j
rplm qui (^rril sur I ¡Edoiouruphir. '
KdooKi-iifin, s. f. íul¿o(]i(ifi-fi. Méd. ./lidoioffra - 1
phii' j d<srri|ili(in des oi gitues de la génération.
Kdt'OKfHfiro* m- i'dj. èdénfirn-fUn. Mé<l. Aiiin- ^
iiigrii|ilii(|ne, qui concerne la description des
orgiHies génitaux.
Ktlcolon'n*, s. {. èil^oîofihi-n. Anat. >l''doiologip;
pnrlir (le lanatutiiic; iraité sur les organes de la
génération.
Kdoolótfiro. rn. a<lj. èdènhtq-hiUo. Anat. .-Edo-
iologique; qui a rapport à l'.'edoiolo;:ic.
KdroloKiMtM, s. m. èdéolo(ihis-(a. i1£duiologiste;
qui écrit sur les pailics ;;rniiHles.
EdcóloK»> s. n\. èd'n-Uxin. .lùloiologue OU Máo-
iologistc. V. Eilriilfx isla.
Edropxofía, èdi-opsnfi-n. Pitthnl. .-î^doiopsophie;
éini'-sion sotmie île ;;a7., par les organes de la
génération, l'urèlic, le vagin, la matrice.
Kdoopwórírn , cm. adj. èdéopso-filio. l'alhol.
jEdoiopsophique ; qui est rclatil à l'œdoiop-
sophie.
Kdrotomin . s. f. èd^ntomi-n. Anat. .fldoiopto-
niic ; dissection dos parties génitales.
F.dontóiiiirn, cil. adj. èdénlo-miko. ^lidoiotomi-
que; qui concerne lavloiotomic.
Rdcocnnrio , iit. adj. èd' nvtxi-rio. Hist. nat.
jfldoiozoairc: «c dit des animaux chez lesquels
prédominent les organes sexuels.
Eder. (V/pr. Ornilh. liider ; espèce de canard de
lordredes palmipèdes , caractérisé par un bec
allongé remontant très-haut surle front, par son
plumage blanchâtre , sa queue et son ventre
noirs. Il habite les mers glaciales, > it de pois.^
sons, de plantes et d'insectes. C'est, l'eidcr
qui nous fournit l'édredon.
Edcra. s. f. èdé-r,t. Bot. Edére: plante de la fami-
lle des composées.
Kdesa. S. f. èdé-ssa. Enlom. Fdesse ; genre d'hé-
niip ères . qui a pour tjpe ^éde^sc antilopée de
l'Amérique mérid onale.
EdciiNeiioii, s. m. èdessénnnn. Pharm, E<lesse-
num ; collyre que Ion croit propre à guérir en
un jour.
Edctuno. s. m. èdéta-no. Edétain , nom d'un peu-
ple de l'Espagne tariaconnaise , à l'Est des(>el-
tibères.
Edia, é-Win. Entom. ^"die; genre de l'ordre des
lépidoptères nocturnes , ayant pour type l'^Edie
de la vipérine.
Cdiria. s. f. èdi-zia. Bot. jEdycie ; espèce de
champignon
Cdici«Ht.s. f. èffizion. Edition: en général, pu-
blication d-un livre, soit qu'il parai se pour la
première fois, soit quil ait déjà été imprimé. |
Edition; tous les excn-plaires d'un ouvra;;e qui
ont été imprimés en une fois; primera, seytin-
da ediciitn ;. piemière , seconde édit (ni.
Kdüciicnia. S. f. tdiUué-mn. Oriiiih. Ed cnème;
oiseaux \ulgaireuu'al cunuas sous le uom de
grand pluvier ou courlis dir Icirc; il» se dislin-
g'jcnt par le gonflement qu'olTrenl leurs jambes
au ili'ssous du genou.
Edicrcn. s. f. ef/iV/ ¿-a. Bot. Hcdychrée; CPpèrr
de (oli;:rii , plante.
Edlrro, s. m. ¿i/i-rro. Enlom. Iléilychre : gonri*
il hy!uéno|;le.(s, famille des pupiNores, com-
prenant un pi-iit nombre d'espèces, dont la lu •
nique pn-sciiti- les couli-ur» les plus brillantes.
Edicroiini. cilirimim. Ilé.lieliniiin ; soite de pât'r
que les amieiis brulaieni au lieu de pai rum.
Edicliil. adj. fililiinl. Ediital; qui appaitienl n«\
éilils. aux ordonnances.
Edirtu. s. m. èdik-it). Edit ; loi, ordonnance,
coii«(iiutiiiii ju souverain. || .\ftirhe, annonce
plaeariiec pir ordre de l'aiilonlé. |i llisl. anc.
Edit .elle/ les llouMuis. citülion qui n|i|>elait un
citoyen devant le juge, ii Héglemenls fait', par
certains inagistiats pour être observés durant le
lenifis (le leur magistialure.
Edificaetou, s. f. èdifiraziiiTi. Edification; cons-
truction ; action de bâtir un édilice. || Fig. Edi-
fication, im|Mession . effet des bons exemples de
piété ou de vertu que l'on n-ijoit ou que l'on
donne : disposition iniéi ieure de l'âme qui s'élè-
ve et s'unit à Dieu . s'excite au bien cl l'orme de
généreuses résolutions pour son avancement spi-
rituel.
EdiilrinI, adj. Mylb. iÇdificial; surnom de Ju-
piter.
Ed»nc!Mlo. da. adj. et part. pas. de Edificar. \\
Fig. Edifié; touché , ému.
Edificador, m. adj. peu usit. Edificateur; celui
qui édifie.
Edllicanto , adj. E'difiant ; qui édifie, qui por-
te à la vertu ou à la piété par ses discours
ou par l'exemple. || Cartas edificanles ; IcUres
édifiantes; recueil de letlresérntespar les mis.
sioiinaires que le zèle pour la propagation de la
foi a conduits dans le.-, pays étrangers, tant en
Orient qu'en Ociident, mais principalement en
('liine. en ("ochinchine . au Tonquin, au Japon,
dans l'IIindoustan , la presqn'ilc du Gange , le
raraguay, le (lanada, la Louissianc, etc.. el qui
contiennent , outre ce ipii intéresse la religion
el l'édification desames, une infinité de détails
rares, de notions i réi ieuses. de renseiu'nemcnis
utiles sur la géographie . l'histoire , les moeurs,
les sciences, les arts, lindus rie des peuples
que ces missionnaires ont é> angélisés.
Edificar, v. a. èdiftkar. Consliuire, élever, bâtir.
Il Edifier, une église, un palais, etc. ii Fig.
Edifier; porter, à la piété par ses exemples ou
par ses discours- |l Edifier; user de son autorité
jiour établir l'ordre et la paix !i Edifier ; satis-
faire par son procédé, pai sa conduite , donner
bonne opinion de soi.
Ediflcarfic, V. pron. S'édifier, se porter, être
édifié, èlre bâti. || Fig. S'édifier, se porter, être
porté à la piété , à la vertu.
Edificailvo. va. sd'y édifi ati-vó. Edifiant; qui
porte à la \erlu.
Edificatorio, la. adj. édifikato-rio. Q\i\ appar-
tieiii à la (onstruclion.
Edificio, s. m. edif'-zio. Archit. Edifice; bâti-
ment consideré souple rapport de reiisenible de
de ses construetinns. Quoique l'usage de ce
' mot daus ce sens soit plus fréquent en espag-
EDI
22o
Lbo
nol que celui d'édifice en français, il ne s'emploie
guère qu'en pariant de bàlimcnts remarqua-
bles par leur étendue ou leur élégance. H Fig.
Edilice; se dit de certaines choses formées par
le concours , l'assemblage, la combinaison de
plusieurs autres. | Fig. Edifice; s'emploie enco- 1
re fort élégamment en parlant des desseins,!
des entreprises, des systèmes, en (in de toute
œuvre de génie un peu vaste ou remarquable par ¡
ses combinaisons. {
Kdll, s. m. èdil. llist. anc. Kdilc ; magistrat ro-
main qui devait prendre soin de la ville, c'est-
à-dire , de ses édifices publics, des temples, des
théâtres, des bains, des basiliques, des porti-
ques , des aqueducs, des égouls et des routes pu-
bliques; il inspectait aussi les maisons des pa;-
liculicrs et examinait si elles étaient dans un
état de délabrement assez fâcheux pour compro-
mettre la sûreté des passants , examinait les ob-
jets rais en vente au forum, brisait les faux
poids et les fausses mesures, limitait la dépen-
se des funérailles, réprimait l'usure, condam-
nait á l'amende ou bannissait les femmes de
mauvaise vie, veillait à ce qu'on n'augmentai
pas le nombre des divinités, donnait des jeux
publics, censurait les pièces qui devaient être
jouées sur la scène, et punissait non seulement
les actions, mais même les paroles scanda-
leuses. I Edile; se dit aussi dans le style soute-
nu en parlant des magistrats municipaux des
grandes villes , parce que leurs occupations com- 1
prennent une partie de celles des édiles romains. '
Cdlllcio, cia. adj. ¿(Ziit-zto. Edilicien. V. Edi-
lico.
edilico, en. adj. èdi-liko. Edilicien ; qui concer-
ne les édiles.
Edilidnd, S. f. èdilidadd. Ediliié ; charge, digni-
té des édiles et le temps que durait celte magis-
trature.
Edilo, s. m. èdi-io. Entom. .^dile; genre de co-
léoptères.
Kdimita, s. f. éritmi'-ra. Miner. Edimite; minéral
trouvé dans les basaltes d'Edimbourg, avec le
préhnite; elle se compose de silice, de chaux, de
soude, d'acide carbonique, d'alumine et d'oxide
d'étain.
Edintonita, S. f. èdintoni-ta. Miner. Edyngtonitc,
substance d'un blanc grisâtre, demi-transpa-
rente, vitreuse, fusible en verre limpide, et fai-
sant gelée dans les acides. Les minéralogistes
regardent l'édingtonilc comme une espèce de
l'ordre des silicates alumineux.
KdioMiiia, s. f. édios-mq. Bot. llédyosme; genre
d'amantbacces, très -odoriférantes.
Kdiotidn. s. f. èdioli-du. Bol. Ilédyolide; genre
de rubiacécs propre dos deux Indes.
Kdlotâdcais, s. f. |)1. (íí/íofi-í/eaíí. Bol. Hédyoli-
dées; tribu de la famille des rubiacécs, avant
pour type le genre hédyotide.
Edlotidt'o, «N». adj. è(Zioti-f/i'o. Bot. Hédyotidée;
ressemblant à une hédyotide,
Edipiiolda, s.f. íí/í/jno-iJrt. Bol. Hédypnoide; gen-
re de chicoracées qui a pour type l'hédypnoïs.
Kdlpiiolde,s. f. èdipnoi-dé. Bol. Hédypnoïs; plan-
te délersive, apéritive et vulnéraire dont les llt-urs
ont une grande analogie avec celles de la chicos
réc sauvage.
Cdipnols, s. f. V. iîdinnoidc,
TOMO V
Edipo, s. m. adi po. j£dipe; nom d'un roi de Tli<--
bes, fils de 1 aïus et de Jocasto, qui vivait an
milieu du XIV siècle avant J. C. Il fut rxposódé-,
sa naissauce sur le mont Cithéron, parce <|ii un
oracle avait prédit qu'il serait le mfurtner d'-
son père et l'époux de sa mère. Sauve par un ber-
ger, il fut élevé ri la cuir du roi de Curmihr.
Instruit sur le secret de sa nai-^sance, il s'finrinr
de Corinthe, tua sur sa roule Laïus sou perp.
sans le conaître, devina l'énigme du sphinx, ei
reçut pour récompense la main delà reine Jijeas-
te, sa mere. De celle union incestueuse sorti-
rent Eléode et Polynicc, Anligonc et Isménie.
Eclairé, plus tnrd, sur ses fatales méprises, OEdi-
pe, dans son désespoir, se creva les yeux, quilla
Thèbes, banni par ses enfants, et mena une vie
errante sous la conduite de sa fille Anligonc. ||
Les malheurs d'œdipe ont fourni le sujet d'un
grand nombre de tragédies, tant anciennes que
modernes, dont les plus célèbres sont celles de
Sophocle et de Voltaire.
Edipodia, s, f. edi(>Q-dia. Ant. gr. .Edipodie;fon-
laine de Béotie, oii œdipe se lava, après le meur-
tre de Laïus.
Edipodiónido, a. S. èdipodio-nido. Temphcr.
/Edipodionide; se dit des enfants d'œdipe, cl en
particulier d'Etéocle et de Polynice.
Ediiiiiioii. s. f. pi; èdikionn. Bot. HèdychioH; gen-
re de plantes des Indes orientales.
EdNáreus, S.f. pi. èdissa-réass.Bol. Hédysarées;
tribu de la famille des légumineuses, ayant pour
<ype le genre sainfoin.
EdUúrco,ea. adj. èdissa-réo. Bot. Hédysaré; rc-
semblant au sainfoin.
Edisaro, s. f. èi/i'-iiaro. Bol. Hédysarum; genre
de plantes légumineuses.
Edi!!iaroide,adj. Y . Edisáreo.
Edidnio, s. m. èditi-mo. llist. rom. .Edilime; of-
ficier préposé û la garde destemples.
Editor, s. m. editor. Editeur; homme de lettres,
qui reçoit et publie les ouvrages d'un autre. ||
Editeur; titre que prennent cerltins libraires qui
publient à leurs frais des ouvrages, et en géné-
ral tout individu qui pub/ic les ouvragos d'uo
autr«i. I Hist. rom. Nom. qu'on donnait .i Rome
aux magistrals ou aux simples particuliers qui
donnaient des spectacles à leurs frais. | Editor
responsable; éditeur responsable, gérant, dans
la presse périodique, celui qui doit répondre,
tant devant l'autorité qu'envers les partit iiliers,
de tout ce qui s'imprime dans son journal. | Fig.
Editeur responsable; se dit d'un pauvre diable
sous la responsabilité duquel ou fait passer des
choses dont il lui est impossible de répondre.
Edjel, adijliel. Relig. musul. E-lgelj le terme
fatal de la vie, qu'on ne peut ni avancer ni re-
culer.
Edinindia,s. f. èdinnn-din. Bot Edinondie;geit-
re de pliinles á fleurs composées.
Edinani», S. f. èdtna-tiia. Bot. .-Kdmanie; genre
de plantes dicolylédiuies <i (leurs papilionacées;
de la famille des légumineuses.
Edo, s. m. èdo. Entom. .¥Ae; espèce de diptères
Edorofalia, S. f. èdoiofn-lia- Anal. Edocéphalie;
difliirinilc du nez de l'édocèphale.
EiIuccîmIImiio, lia. adj. è(/o/<'/a/i(i-rto. Anal.Edo-
ci-pliiilicn; qui est difforme par edocéplialie.
KñozctúUco^ eu. èdoiéfa-lilio. Anal. Kdoiophii
EDi:
•226 -
EFE
UtjHf • qui offre U'S cara» l«'i<'S *\r \'i'âiKé[>haU(.
K«la«érnlo, s. m. ¿Jo7Î/a(<i. r^rap. Edoctljdiulc ,
genre Je muusin's aulosUrs «ie la famille d<'s
otocóphaliens
KtlAltiN, s. f. íífo-'ilÍAs,r.liiv.F<\»mo.inflanima\ioi>
des pailles ginilnlcs externes des femmes.
EHolln, s f. f'iJo-Iffi.Ornilh. lidolie. nom s<ier>-
lifi(\«e du v;<''>«'e dronffM. \ Kdoilie; groupe des
rourous, donl le eouron noir <'vt le ty^K".
B-:<l«llnn«>, na. ndj. <Jn/»a-n<t. Ornith. Kdolicn;
qui a do la ressemMaiice avee l'idolie.
KdAltiinow., S. m. pi. t^duftn-ncss, Ornilh. Kdo-
lieii?;; .s;n)iipe de h; famille des Janiadfs, ajanl
pour type le genrct^dolie.
K4oiMilàf< , s. m. pi. ^f/omt-ras.t. Nom qu'on don-
nai) «luelquefois aux Idum^ens.
Kdow , <>. m. ?»/nn. Edom ; surnom d'F.sah, filsi
d'isaar et frèr* de Jaeob : Mimom que \m valut
la couleur de son teinl el de ses ehevewx . I
Eitt>na ; S. f. c<Jo-nrt. R«)< . lli'done ? a;enrc de plan-
tes établi iK)ur pla*ei la lyvhnide grnndifkjro.
KdoiMduH, •?. f. pi. tdvniiiass. Mytii. F.donydes;
nom qu'on (tonne au\ liacvhanles . pnrce qu'elles
célébraipnl leurs orgies sur !«• mont Edon en
Thrace.
Kdrananlo , S. m. vdrassan~iv. Dol. EdrasTïntlic;
genre de la famille des eampanu1a(<^s-wnldeti-
vcrjîi^'es , vtabli ^xiur des plp.nlei: lievliac^'es , in-
digènes de l'Am^riqive méridionale.
Edriortaliim , ma. adj. ¿(/rto/ift/— mo. CruSI.
Edrioplillialme; qui a les ycu\ scssiles.
KdrlonMliuQN., S. m. pi. Mrwftal-moss.CTOsl,
EdriopbUialTnes; légion de la classe des crtista-
cées malacoslrac^s; comprenant ceux qui onl
les yein sessiks.
Ednarda , S. f. èdonar-da- Bot, Edouorde ; genre
de légumineuses renfennant des arbres de la
Nouvelle-Hollande et des îles sandwich.
Kdncahlo , adj. édouUn-bié. Edueablc; q«î esl
apte à recevoir de l'édutalion,
Kdnearion, s, f, èdou'G/^nn. EdaentJon ; soins
que l'on prend pour développer In eoTtstil-wtion
physique des enfants. \\ Education-, actiou et ail
de développer les facultés pbysiques, inlellcc-
tuelles et morales d'un enfant ou d'im jeune
homme , conformément à certains princi^ves, en
donnant à ses facultés une direction fi\e et ha-
bituelle. Il Education ; habitudes que eoniractcnt
les enfants el les jeunes gens selon le dévelop-
pement donné, la direction imprimée à leurs fíl-
eultés iutelleeluenes et morales, \\ Education;
système qui régit l'éducation des enfants chez
un peuple ow une nation. \\ Education; ovt d'é-
lever , de former la jeunesse, 'Í Education ; con-
naissance et pratique des usages de la société,
par rapport «ux manières, aux égards , à la iwli-
tesse. Il Education; soin qu'on prend d'éliver
certains animaux utiles à l'homme . art de les
multiplier et d'en tirer le plus grand usage pos-
sible.
Educado, d«. part, pass- de Educar, et adj.
Eduqué, e.
Educador , s. m. et adj. èdculiador. Educateur?
qui donne l'éducation , qui concerne l'édu-
cation.
Eduratido, s. m. duuh^n-do . ieunp pensionnaire
d'un couvent.
Educante, s. m V. lùlurnthir.
Kdnrar. v. a. ^dournr.. Eduquer; donner de Iv
ducation , élever , instruire.
KdnentHa. yn. adj. V- FducaJor.
Edaenon , s. f. k'doulainu. Phil. L'action de li
rer . d'cttraue une «hose d'une autre.
Edurir. v. a, édou/ir. Phil. Tirer, extraire un>'
chose d'une autir.
Edulcorado, da. part, pass. de 7r<J>ifroror. el
.irlj. J.dolcoii-, e. )' Fig. Edulcoré; adouci, mi-
tigé
Edulcorar, v. a, ¿íJiml/iomr. Chim. EdukoreV;
dépouiller des >nbstanres pul^érulentes des par-
lies acides, salines, alcalines, et»-., qu'elles
peuvent omtenir par le moyen de l'cdulcoiation.
I liirum. Edidcorev , adinicir quelque médica-
ment jiar l'addition du sucre du mi\'l nu d'rn
sirop.
Edniruraclon . s. f. éifoiif ourazion. Chim
Edulcoration; opi'ration qui cimsiste à verser
de Veau sur <-er1aines maticre> pulvérulentes
pour les dépouiller des substances acides, alca-
lines, salines. »tr., qu'elles peuvent contenir,
et qui Unr vomniiiniquenl une saveur ]dus ou
moins désagréable. \'\ Eliarm. Edulcoration; ad-
dition d'une certaine quantité de sucre, de miel
ou de sirop ,i une sidistame dont on veut mas-
quer o\i adoucir la sa\eur dcsagré.ible.
Ednio. la. adj, éifini-fo. llist . nat. Edule; qui est
susceptible d'être mangé, qui peut servir d'ali
ment,
Ediiiva, s. f. ('(7ou-s5o. Entom. Eduse; genre de
coléoptères tétramères, famille descyliques. Le*
éduscs ont le corjrs couvert de poils fins, seti-
formes, et leurs étuis offrent des houppes de
poils asez épaisses. Elles appartiennent ati\
terres australes.
Kdvav.«(itn. s. f. édvnrsl-1n- Miner. Ed'vsarsito;
ininvral d'un rouge hyacinthe trouvé dans les
gneiss de Nor\> ich. el qui n'est vraissemblable-
ment qu'une vsrit lé de monazite.
Efa, s. f. é-fa. Antiq, libr, Epba; mesure de capa-
cité pour les choses sèches, en nsage de chez le»
Juifs et les Egyptiens.
tf'.rarvata. s. f. cfarva-ta. Omît. Eîarbale; nom
vulgaire d'une espèce du genre fauvette.
EfatUle, s. f, éfali-dé. .\ntiq. gr. Ephatide;
manteau de pourpre que portaient les guer-
ri ers-
Efe, s. f. v-fé. Nom de la lettre /"en espagnol.
Efrtiaren, s. m. éfébar-l.o, Anlig. gr. Ephébar-
qne; cehn qui présidait aux exercices des éphè-
bes.
Ereheon, S. m. i}fèbéon. Antîg. gr. Ephcbeon;
endroit du gymnase où les jeunes gens se réu-
nissaient pour leurs exercices.
Efibia». s. f. pi. éfcbiass. Anlig. gr. Ephébies.
fêle priAi'e que les Grecs célébraient lorsque
leurs enfants arrivaient à l'Age de puberté.
Efelio. s, m. p/t'-to, Antig. gr. Ephèbe; se di-
sait, à Athènes, des geunes gens dr dix-huit à
vingt ans. il Physiol.Efèbe; celui qui entre dans
l'3ge de puberté. !¡ Bol. E:pbèbe; genre déplan-
tes croissant siir des roches arrosées pres-
que toute l'année par dcscoursd'ean. 1| Er.tom.
Ephèbe ; genre de coléoptères sublétramères de
l'Amérique.
Efecciou, s. V èféU-iÀ'jn. Gcoin. Effection; cons-
tiuctiongéoméhiquc dcsprobléB\eset des équa-
\
EFE
— 227 —
EFE
tioDS. I niisplieres. Il EoiuiM Eplu-dre; genre d'^yménoji-
Kfécticu, ca. ad] efék-lilio. l'liilos. Ii|jhecie; | teres ICiébraiits, lamillo des ichncumomens.
s.'csl dil d^diio chose sur laíiuellc on suspend ! Kfélide. s. f. efe-lid". Palhol. líphélide; espèce d«
swu jut^cmeiit.
KriM-tíu, llu. adj. efék-tio. Philus. i:pheclu|Uf;
(|uisu-|M'ii(l so II jugement.
Krvctivai»eikt<N adv. e¡¿ livamen-lé. Effeclive-
niciit; iiH'llcnienl, en effet.
Kfcciivo, vn. adj. eféliti-xui. Effectif; quiesl reel
et positif, qui est de fait. | Effectif; qui fait ce
i|U'il dil.
■•:reclivo, s. m. cfékli-vo. Art .milit.Effeelif; nom
lionne au cliiffre <|ui représente l'cial et le
nomhrc des troupes d'une nation- || Conipt. ini-
lil. Effectif; relevé des contrôles annuels.
Kfecio, s. m. e-féli-to. Effet; ce qui est produit
tache cutanée, produite par une ufTection quel
conque.
Ktemvrvuto, s. ui . e l'émèi èoa-ti'.. .Ka\ . Iiélir. Ephe
niercule; se dil des prêtres thérapeutes, parmi
lesquels chacun allernaliveraent présidait l-a-.
semblée pendant un jour entier.
Kreméi-lduH, S. f. pi. i nus. V. lî [emendes.
Kfcniéi-itleM. s. f. pi. efcinc ridéss. Ephéméride»,
tables astronomi(iues, par lesquelles on détermi-
ne, pour chaque jour, le lieu de chaque planète
dans le zodiacjue. | Ephéniérides; livres ou noti-
ces (jui indiquent les événements arrivés; le mê-
me jour de l'année, à dilVérenles époques.
par (|uelque cause, résultat, il Effet; impression fcfemt'riiiax.s. f. pi. éfèméri-uass. Entom. Epln
sensation , émotion qnc nous cause, que l'ail
éprouver á , l'Ame du speclaleur la vue d'une '■
«euvre d'art, elc. il Effet; exécution d'une cho
se effective. Il Conim. Effet: portion, partie du |
bien d'un paniculicr , d'un homme d'affaires,!
d'un marchand. || Comm. Libro de efectos à re-
civir y àjutyar; livre des effets à recevoir cl à i
payer; livre sur Iciiuel le néfîociant inscrit tons j
les détails relatifs au\ effets à recevoir et a pa- i
jcr donl ilesl question dans les écritures. ¡1 Ad- ;
ministr. lin. i.fcctos ¡niblic- s; effets publics, li- '
Iresd'obligalions ou d'emprunts i-mis par l'Etat,
par des élabli.-semeiils publics ou par des com-
pagnies autorisées par le ^ouveniemenl. || Loc. j
adv. lili efecto, en effet; vérilablemcnt. i| Na- |
ture; qualité, valeur. || Efecto devolutivo; effet; |
hn, bni; connaissance que prend le juj;e supé- |
rieur des mesures de l'inférieur, sans en suspen- i
dre l'effet. | Jui\s\k F fi'ciosuspnisiv'T, connais-
sance que prend le ju^'e supérieur des mesu-
res de l'inférieur, en suspendant leur éxecu-
tion. Il |il. Efedos; effets: biens, objet.
Kfcctriz, adj. rfétrii/.. ElTectrice; qui produit un
effet.
lorcctuuci^Mi, s. f. inus. éfitoiimion. EflVclna-
tion; action d'elfectuer, d'exécuter un projet,
l'ell'et de cette action. || Réalisation; l'action de
réaliser.
■¿fectiindo, da. part. pass. de Efectuar, et adj.
KlVeclué, e; misa clVet, en exécution.
i;rc>ctiiiil, adj. inus. V. Efectivo.
Kri'ctuaiiMente, adv. inus. eféktouahnèn-lè. Ef-
fectivement; en etïet.
l'^ffctuar, V a. ¿fè'.tounr. EÎTectuer: mettre à
elVet, mettre enexécution. || Effectuer, réaliser. |1
Exécuter; mettre à exécution, à effet.
lorcoiiiar.Hc, V. pron. éfèUtouar-sé. •S'effectuer;
se rcali'cr; èlre elïectné.
ICfectiiosiiitietilc, adv. inus. V Efcctivdnientc.
.Kfeili-áetMiN, s. Í. pi. éfi:dra-¿('ass. Bot. Ephédra-
cées; famille de plantes ayant p:)ur type l'éphè-
dre.
Krédreo, «Irea. adj. ¿/"¿-i/rto. Zool. Ephedré; qui
estcoinposéd'arliculations ennnlées les unes à la
suite des antres.
i:r«'ilro, s. m. éfè-dro. Aniig. pr. Ephédre; athlè-
te (jui restait sans antagoniste, quand le nombre
de ceux qui devaient combatiré était impair. I|
Hot. Ephédre; genre de conifères, renfermant
desaibusies Irès-rameux , propres aux plajees
luaritiities des climats tempérés des deux, he -
mermes; famille d'insectes ayant pour type le
j;enre éphémère.
l'.réinrr», s. m. ¿fi: luéro. Bot. Ephémère; iris
sauva;,'e, plante. Il Bot. Efímero có/f/uiro.rolchi-
(|ue, Heure de plantes unilobées. à Heurs lubu-
leuses, assez semblables à celles du safran.
Eroiueropiro, S. m. éfémerü¡ii-ro. Méd. Epbéine-
ropyre; lièvre quotidienne.
Krciiiïiiucioii, S. f. inus. V. Afeminación.
Kfemiiiadijmcaite , adv. inus. V. Afeminada -
mente.
eifciMiMar, v. a. inus. V. Afeminar.
lorereiite, adj. ¿fèrèn-tc. Anat. Efférenl; se dit
des vaisseaux absorbants qui sortent des gan-
glions lymphatiques, pour se porter vers Je ca-
nal thoracique.
Krei'o, i-a. adj. inus. Y. Fiera.
EfcrvcMceucia. s. f. éfèrvèsiini-iia. ('.him. Effer-
vescence; dégagement rapide d'un (luide aeri-
forme, traversant un liquide sous forme de bu-
lles qui viennent crever à la surface et produisent
dans ce liquide un bouillonnement pitis ou moins
fort. Il Effervescence; sorte de fermenlation que
l'on a long temps cru, à tort, dans les écoles, se
développer dans le sang et les humeurs, et à la-
quelle on attribuait les affections fébriles et au-
tres phénomènes semblables. Il Fig. Effervescen-
ce; extrême vivacité , fougue , impéluosité. em-
porlemenl.
Kfervcsfeiito, adj. éfèrvès/.èn-tè. Effervescent,
qui est susceptible de faire effervescence. || l'ig.
Effervesceul ; qui est vif, animé, prêt à s'em-
I porter.
i:re»4iacu. ca. adj. cfèssia-o. Ant. Epliésia<|ue;
qui appartient à la ville d'Ephése ou a ses ha-
bitants.
KrcHiaiia. na. adj. ('fèssia-no. Geogr. anc. Ephé-
sien; habitant d'Ephése.
F. fc s i II M, s. f. pi. éfè-ssi'iss. AnI. gr. Ephésies; fê-
tes célébrées a Ephése, en l'honneur de Diane,
oii les hommes se faisaient un point de religion
de senivrer et d'exciter du tumulte dans la
ville.
i:re>iiiio. lia. adj. éfdssi-no. Ephésieii. V. Efe-
siano.
t;rcta , é-feta. ferme qu'on emploie pour mar-
quer l'obstination avec laquelle on tient i\ son
dessein, à son avis. Ainsi on dit: fulano éfrtn
<¡<te SI' ha de rasar con fulana.UM tel est enlicre-
iiient décidé à épouser une telle.
frifcto, s. m. éfè tu. Anlig. gr. Ephèlc; mcmbr*
KFI
±1H —
tFU
d-iiii tTibiiiial iTiiniiicl d'Athènes. | liius. V.
1-: ferio.
FrrrndI, s. m. ('Ilèn-tli. Ilist. otl. Kflriidi; lilrc
que les Ottomans duniicnt aux homincs r('\«Mus
des thar^'s civiles mi pourvus de quel(|ne em-
ploi dans les bureaux, cl gí^ní'Talemeiit à tous
ceux qui ont ^'ludié les lois, aux ■^.nanls et aux
;<on>-de lettres, et se met à la '•iiiledu iinm |iro- '.
|iie. Il Ih'ix <lfr)i(li; reis-olfendi; nnni que porte
le (liarieelier el en même temps le ministre des
I étalions exiérienris de l'rmpiie oitomaii.
■ JlaKcM, s. m. éfidl-li.is. Mi'd. Epiiialle; iqipres-
sion no( turne, eauehemar.
Krirnc'n, s. f. éfilio-zia. Elfieaeit/'; force qui dé-
termine d'une manière certaine et inraillil)le l'el-
l'el qu'une «ause est destinée ñ produire.
■':riraridit«l, s. 1 inus. V, l'Jptdrid.
■' rirafiNlaïuiiiciite, adv. su|). de Efirazintnlv .
KrirncÎNlino, ma. adj. sup. d(; Iipraz.
F.ticuw., adj. éftlai. Kfficace; aclil'. diligent, qui
produit son effet, en ¡iliysique, comme en mora-
le. Il Théo!. Urariii rfirnz; grAce efficace; grâce
«|ui a son effet par elle-même et nullement du
consentement de la volonté.
KriraKiiM-iitc, adv. éfil¡a7.méii-té. Kfficacemenl;
d'une manière efficace.
eficiencia, s- f. éfiiiùn-iia. Efficacité; force, ver-
tu d'une cause pour produire un effet.
Kficlriite, adj. éfaién-tè. Efficient; qui produit
certain effet.
Kricientrnicute, adv. éfîzicntèmèri'lè. Elffioace-
incnt; d'une manière efficace.
Efidi-o. s. m. éfi-dro. Antiq. gr. Epliydre; vase
dont on se servait pour distribuer aux avocats
de chaque partie une égale quantité d'eau. |
Crusl. Ephydre; genre de diptères brachocères,
famille des athéricères, fréquentant le voisina-
ge des eaux.
KfidrotsiM, s. f.^^'i/ro-iiùi. Mcd. Ephidrose; sueur
en général. Sueur critique, incomplète.
F.liglado, da. inus. èfig-hia-do. Fait en ronde-
bosse.
Kfígiv,s. f. i'fuj-hié. Effigie: figure, représen-
tion qu'on fait d'une personne, soit qu'on veuille
l'honorer, soit même qu'on veuille lui prodi-
guer des marquesde mépris, j Effigie; emprein-
te d'une monnaie représentant la tète du ¡)rince
qui la fait battre, on du personnage en hon-
neur de qui la monnaie ou la médaille a été
frappée.
Knsrania, .s. f. èfiijra-wa. Conchyl. Ephigram-
me; nom donné à l'opercule presque membra-
neux, que certains mollusques terrestres ont la
faculté de foi mer en certains temps de l'année,
pour boucher l'orifice de leur coquille.
F.riniera, s. f. èfi-méra. fièvre éphimère , qui ne
dure qu'on jour.
COnirral, adj. inns. V. Efímero.
Krimero, ra. adj. èp-méro. Ephémère; quine vit,
qui ne dure qu'un jour. || Fg. Ephémère; qui n'a
qu'une durée très-courte.
Kfiniero , s. f. èfi-méro. Enlom. Ephémère ; gen-
re de névroptères, famille des éphémérines . de-
vant leur nom à la courte durée de leur vie. ||
Entom. Ephimère; genre de coléoptères tétramè-
res, famille des curculionides.
EOparco, s. m. èfipar-ho. Ant. gr. Ephipparque;
commandant d'une éphipparchie.
r:(ll>»i'«|uiu , s. f. èfipar-Ua. .\iit. gr. Ephippai-
cliie; corfis de vingt-quatre mille cavaliers.
KHplN, s. f. i'fi-pia. Entom. Ephippie; genre de
diptères brachocères, famille des notacanthes,
ayant ¡lour type l'épliip|)ic ihoracique, qui se
trouve sur le tronc des vieux chênes.
l'.riitiforo, s. m. ifi/.i-fin). lùittmi. Ephijipiphore;
genre de lépiilopteres , fjinille des nocturnes,
reiileriiiant une trentaine d'es|(èces.
l-'.ri|iisoro, s. m. l'ftiiiij-hùvn. Enlom. Ephippigè-
re; genre d'orthoptères, famille des touistiens
dont l'espèce ¡irincipale ou commune se trouve
aux environs de Paris.
Eilplon, s. m. èfxpinn. .Vnat. Ephippion; fosse
piluiiaire de l'os sphénoïde.
Etlpitlco, s. m. ('/¡pi-ilLo. Enlom. Ephippytique;
division du genre plinréiioptère.
F.npo, s. m. èfi-]to. Ichlhyol. Ephippe ; genre de
chétodons propres aux mers des indescl de l'A-
mérique.
■Cfii-o, s. m. è^-ro. Entom. Êphyre ; genre de lépi-
doptères, famille des nocturnes, tribu de pha-
lénites. |! Crust. Ephyre; genre de décapodes
macroures, famille des salicoquesde la Méditer-
ranée.
lOfiNteino, s. m. èfisté-mn. Enlom. Ephistème;
genre de coléoptères hétéromèrcs, famille des
taxicornes de l'Angleterre.
Kfliieiicia, s. f. eflouén-iia. l'hys. Efduence;
émanation des corpuscules qui rayonnent de cer-
tains corps. Il Efluencias eléctricas; eduences
électriques; les rayons de matière électrique qui
sortent d'un corps actuellement électrisé.
KnMento,adj.é/7üM^n-í^. Phys. Effluent; qui éma-
ne, qui coule, se dit de la matière qui émanedes
corps.
KAnjo, s. m. inus. V. Efluxion.
Eliiixio , s. m. èpon-vio. Méd. phys. chim. Ef-
fluve ; nom qui s'applique à tous les fluides in-
distinctement. Il Eflluve; toute matière impon-
dérable qui s'exhale des marais, des lacs, des
étangs, des souterrains, etc., detoutes les subs-
tances soit minérales, soit animales, soit végé-
tales, répandues à la surface du globe, dans
l'état sain, dans le travail de la décomposition,
ou dans l'étal de putréfaction.
i':nii\ion , s. f. inus. épnuisinn. Evaporalion,
exhalaison de vapeurs , d'csprils vitaux, etc.
Kfiiidio, s. m. èfni-dio. Entom. Ephnidius, sous-
genre de coléoptères pentamères, tribu des har-
paliens. fondé sur une seule espèce, l'œphnidius
adélioïde de Java.
Kfórieo.ca. adj, èfo-riko. Ephorique; qui appar-
tient aux éphores.
Eforo , s. m. èfo-ro. Ant. gr. Ephore; magistrat
de Lacédémone. institué pour contrebalancer
l'autorité des rois et servir de frein an pouvoir
du sénat de Sparte. Ces espèces d'inspecteurs
ou contrôleurs, au nombre decinq; étaient choi-
sis annuellement parmi les sénateurs.
Efractor. S. m. èfraktor. Ant. rom. Effracleur;
nom qu'on donne, dans le digeste, aux crimi-
nels coupables de vol avec effraction.
Efngio, s. m. èfoug-hio. Popul. Alibiforain; écha-
patoire. vain prétexte, fausse excuse, propos qui
n'a point Irait à la question. || Subterfuge; pour
s'échapper, pour se tirer d'un mauvais pas.
EfiilseBcia, s. f. inus. V. i{e$/){an(/or.
ElíE
— -229 —
K(ií
Kruudli-, V. a. inus. èfouuilir. Kópandie ; verter
un liquide. II inus. fig. l'arlt-r ; dire (luclquc
chose.
Efusión , s. f. èfoussion. Effusion; action de ver-
ser d'un vase le liquide qui y est contenu. || Ef-
fusion; écoulement, ('■panchement du sanj,' ou des
autres liquides qui entrent dans l'organisation
de l'économie animale. |1 Effusion; épaïuiieinent.
écoulement, diffusion, action par laiiuelle une
chose s'étend. Par extension, se dit aussi des
choses morales. || Fig. Efusión del corazón ; ef-
fusion de cœur; vive et sincère démonstration
de contiance et d'amitié. | Efusión del alma;
effusion del'Ame; prières adressées;! pieu avec
ferveur. Il Phil. henn. Effusion; purification de
la pierre philosiqtliale. i, Astron. Efusión del
undécimo sifino del zodiaco; elTusion du versean;
portion de ía constellation du Verseau, repré-
sentées sur les cartes célestes, par l'eau qui
sort de l'urne.
Ega, s. f. è-ijrt.Myth. Ega: fille deSoleil et nour-
rice de Jupiter. || Crust. Efia ; genre de crusta-
cés isopodes, renfermant trois espèces, dont
une à été trouvée dans la mer d'Ecosse.
Egagra , s. f. èga-gra. Zool. itlgagre ; chèvre
sauvage.
Egagrópilo, s. m. èi/(7i/ro-;)i7o. Ilisl. nal. JEga-
gropile; concrétion de forme sphériqne que l'on
remontre dans le premier et le second estomac,
ainsi que dans tous les intestins d'un certain
nombre d'animaux ruminants. Cette concrétion
est formée de crins ou de poils que ces aniumux
avalenten se léchant. i|Egagropile; concrétion
qui se forme dans 1rs estomacs et dans lesintes-
lins de divers mammifères, par l'accumulation
des plantes sauvages qui ont servi à la nourri-
ture desees animaux, ou des poils qu'ils ont dé-
tachés de leurs corps en se léchant, ou bien en-
core des aigrettes de chardons qu'il ont avalées,
et de molécules calcaires fixées aux aliments,
qu'un goût dépravé leur a fait rechercher.
Egasrópilo . In. adj. èfjagro-pilo. Zool. Egagro-
pile; qui à la forme d'un égagropile. || s.f. Ega-
grôpila tnaritima'' égagropile de mer; fibres,
racines desostéreset d'autres hydropliytes réu-
nies en boules feutrées autour de quelque frag-
ment (le tige , que les eaux de la mer roulent et
déposent sur le rivage.
Ega^to, s. m. ègas-ta. Hot. AhégasI; grand arbre
indéterminé des Indes orientales, et avec les
racines duquel ou fait de la teinture rouge.
EmoniúniaM. s. f. pi. èg-hémo-uiass. Ilist.llégé-
nionies; fêtes nrcadiennes qui se célébraient en
l'honneur de Diane.
Ek*''>cIo , s.m. ig-ln'-ué(n. Mylh. anc. vligénéte;
surnom d'A|)polon chez les camarinsiens.
Eseno, lia. adj. èg-hc-no. Pauvre, misérable qui
n'a pas de bien.
Ertoo, s. ég-hé-a. Milh. Egée; héros de la mytho-
logie grecque, neuvième roi d'Athènes et père de
Thésée. || Aiitiíj. grec Puerta de Egeo; porte
d'Egée; une des portes d'Athènes, près du del-
phinium, où se trouvait autrefois le palais
d'Egée.
Eccron.s. ég-lié-im. Milh. Egéon; fils def.œlus ou
de Pontus et de la terre. || s. m. Zool. Egéon;
crusiacé de la mer méditcrranée. genre des ma-
croures.
Egcoiia. s. f. ¿g-hvo-na. Zool. tgéone; coquille
fossile de la Transylvanie.
EKcru», s. m. ég-}ii'.-rnn. Miner. Egeran; varie-
lé d'idocrase il'Kger en B(jhéme.
EK<-i-ia,s. ég-hr-riii. Milh. Egèiie; nymphe du
Latium, qui habitait une fontaine de la forêt
d'Aricie. près de Uome et avec qui Numa Pom-
pilius feignait d'avoir des entretiens secrets,
touchant les biis qu'il donna aux Homains. ]i
s. f. Zool. .Egéiie; genre de lépidoptères ayant
jiour ivpe, le sphvnx épiforme de I. innée.
EBcro. 's. m. ¿g-Ué-ro. Milh. .Eger; dieu de
l'Océan.
EsertviM, s. f. ég-hér-siss . Ant. grec. Egersis;
chanson que l'on chantait chez les anciens Grecs
au réveil des nouvelles mariées.
Esc»itad. s. f. inus. V. yeresidad.
EsoNtion, s. f. iiius. Y. Residuo.
Euetloo, S. ég-liiH-lé-o. Mith. Erhelléus.ou échet-
lus; nom donné à une lantome, qui rombatlait
dans les rangs des Grecs à la bataille de Mara-
thon et à qui les honneurs héroïques furent dé-
cernés.
Egiálea. s. êg-hia-léa. Milh. Egialée; une de trois
grâces. Egialée; une de sœurs de Phaéton.
E@;iáleo, s. éij-hia-léo. Milh. Egialée; l'un des-
fils d'Adraste cl l'un des Egiponcs, le seul qui
mourut ;i la premièie guérie de Tlièbes.
EKialia. s. f. ¿g-hia-lia. Zool. .Egialie; genre de
coléoptères lamellicornes, tiibu des scarabéides.
voisin des géolroupes, et ayant pour type l'a-gia-
lie globeuse du nord de la France.
Egiallta, s. f. éfl-/iíaf!-ío. Bot. Egialile; arbris-
seau de la Nouvelle-Hollande formant un genre
de plombaginées.
Egiano, adj. m. ég-hia-no. Milh. yEgien; surnom
de Jupiicr. pris de la chèvre qui l'avait nourri.
Egida, adj. el s. é<-lii-da. s. f. Mitli. Egide; bou-
clier couvert delà peau de la chèvre Amallhee
appartenant d'abord à Jupiter, qui en fit pré-
sent à Pallas. Il Egide; monstre que la fable dit
être né en Phrigie. et avoir été tué par Minerve,
qui fil de sa peau un bouclier. H Fig. Egide; pro-
tection, ce qui met à couvert.
Egidiaiio, s. lU. ig-hidin-no. Archéd. Egidien;
monnaie frappée jiar les comtes de Toulouse, a
Saint-Gilles en Languedoc.
Egidion, s. m. éq-hidion. Zool. .«gidion; gen-
re de coléoptères, lamellicornes, tribu des sca-
rabéides. établi sur deux espèces, l'a-gidion
sans barbe de la Guadeloupe, et l'a-gidion, pe-
til chevreau du Brésil.
Egido adj.et s. (¡(/-/u-f/o. llist. Egide; nom pa-
tronvmique. desieii.lant d'igfc. || Et:ide;citoyen
de la troisième des dix tribus athéniennes for-
mées i»ar Cislhèye.
Egillloa. s. f. éq-Uif-lóa. B-l. .Fgiphile; genre de
verbénacces. "ivpe de la tribu des ¡egiphileo,
ainsi nommées parce que les cbè\res aiment a
en brouter les jeunes pousses. || s. f. pi. .Kgi-
philees; tribu de plantes vcrbcnacécs. ayant pour
tvpe le genre agibqis.
Eg'iloitiiiro. adj. éi¡-Uilo}'i-nvo. B(«l. .ïgilopme;
(lui ressemble à l'a-gilops.
Egilopx. s. m. (i<y-'"''7'*- •''■*'''*''■ -'••r'I'iri^: '"'"'
grec d'un ulcère, du grand angle de l'ivil. qui
tantôt ne jienétre point le sac lacrvmal, cl
qui d'autres fois y pénètre et y constitue uiu
E(.I
•230
EGO
fi>lule laiiMii.tle. i| .s. m. Uul i;;^ilu|i>; ^^i-iiif de
[•luiitcs },'r€iiiiiii('cs, voisin de Irilirccs, iloiil (jiiu-
lic cspcit'S) ToissL-iit iialiircllciiUMil daii> la l'raii-
ce mÍTÍdionali'.
K.Kiuclii, s. et adj. é()-hin<'-ta. (iéníír. une. Kj.;!-
ihM<>; iiabilaiil de l'île d'K^iiic, qui a|i|iar(ii^iit à
col II' île (XI à SOS hahilaols. ¡{ lioatix ails, l'sla-
liuis cijiin'tas; statues c;;!!!»'!!^. slalms iinpor-
laiilcs |ii)ur riiisliiiip do l'art, «jiif l'on voit dans
la l)il)liollió(;iK' df Miinicli, cl ijni fin fut dccmi-
MTlcs en ISI l à l'.^iiif m raisant des fouillo
dans lo Icmi)!»- de Jnpiper panlii'llcnicii tjn'c-
lli's avaient aiilrcfois décore''.
I^xli'ótico. rt. adj. éiihiné-W 0. EKinéliquc; ([ni
lient dT.^inc, nvii appartient à Kgine. | .Vrcliit.
fisnicld i'tjiuética, ciolc ó¡íinéti(iwc: f,'i'nre dar-
cliilpctnre et de sculpture arcliileclurale, (pie l'un
remarque dans les nionnments d'IC^iine.
lySiiiia, s. f. ('■ij-lti-iiiti. Zool. Kj,'inie; ^ciirc de dii)-
Icres int-soiiiydci, fondé sur une s(ndc esp(!'c(!,
l'éginie cvlindi iiine.
lo^ipan. s. m. éii-hipun. K;;ipaii: nom que les an-
ciens diuiiiaii'iit a des esprits ou des lutins (pii
riulaienl selon eux dans les forêts cl les cam-
pa};!ies.
Ktfipciuc», n. adj. V. /w///)rio, | s. m. rliarm.
Et;i|diiu-; nu'dicameiit coinposéde miel, de vinai-
i;re tort et de vert de jiris.
l':;;il>ol(>, ola. adj. Cl s. vj-Uip-j.io. Hgyplien;
qui appartient à l'K^MjXe ou i'i ses habitants. ||
IJeaux arts. Arquiteciitra eijipcùi: arcliilecliirc
éjpiplienne, art arihiteclonique des anciens Iljiij)-
liens, arcliiteclure qui eut pour type orij;inaiic
un édilicc taille dans le roc môme, une cspcTO
de ca\eriie. || s. Kjíyptieii; habitaul de l'Egiple.
Ksiptn. (ti-ltip-td. Gé()j;r. Kgyple: vaste contrée
de r.\fri(iue, noinmi'e par les Hébreux .If/sraïm.
•Wrtsr parles .\rii!ies, i'/icwi/ par les Coptes, £1-
i.lidhit par les Turcs. Bornée au N. par la Médi-
terranée,;! l'Est par la mer roufic cl r.\robie, avec
Inquelle elle communique ])nr l'isthme de Suez, à
l'O. par le désert de i5urkah. et au S. par la Nu-,
bic, el naturellement divisée en trois {{randes
régions, la Basse Egypte ou Delta, aujoiird hui
Bahari. la .Moyenne Egypte, Egypte du milieu ou
llcptnnomide, et l'Egypte supérieure ou Tliébaï-
«le. la poinilalion de l'Egypte se monte à
'i. 000. 000 d hommes, que l'on rapporte à quatre
races principales, les Coptes, les Kennous ou
Bar..liras. les .arabes et les Turcs. || Myth. anc.
La religion égyptienne était un monolliéisme
pur. se manifestant o\téricurem?nl par un po-
ly l hé ism c sy m b oliq ue.
Ksiia. s. f. ('(/-/il -ro. Hégire; ère des mahometans
qui cumniencc à l'époque où Mahomet s'enfuit
de la Mecque.
KBlviiia . s. f. éychhi-na. W i;ér. .Igirine; miné-
ral encere indétciiv.iné. dciU les cristaux ont de
lanubgie avec ceux de l'amphibole, et qui
«enlieiii ^cl(n rersclii s, l'c la Silice, dumanga-
l'-c-e. du 1er et de l'aiide pbcspbeiique.
FkSiIiio. s. m. ((,-/,,•,•!•}?«. jl-girii!(.n; onguent
dont le cbatun du peuplier noir était le principal
irgrcdui.l.
Kftislo. s. i'ij'his-lo. Rhlb. Egislhc; (ils que
1 hyeste ( ut de en lllle l'élopia.
lBitRte.?<'d. fr/-/iíífl-f,''. Zool. .igilliñle;sedit
dfs ouccux ».m îc MuuirEiiii dcmoucbcs. Ils.
Ml. .hgillialc. giMiie d'ois.ca(U uyanl pour \\\>c.
lamCsange penduline et la mcsaiige a uiüUi.lá(be
tl s. ni. pi. Egilliales: faniille d-ois eau\. le ncu
\ièinc de l'orde des sylvaius dans la melbode
de Vieillot.
■■:»i(iiiu;, s. Ml. i; j-hili-no. '¿iwi. .i:gitUine ; genic
de l'iiidre des oiseaux sylvaiiis . r.imille de-,
chanteurs, el leiifermunl deux e^péces ba-gu
hine (lujdricolore et aîgithine atripenne.
BCkIIo. s, m. ,iij /ti-t'). Zool. .Egilhe ; genre do
Ciib-optérC'» , tribu des crotyléiies dont toutes les
espèces S'jul indigènes à b.Viuéritjuc inleilru
pical.
■■:;;>», s. III. é-nla. Bot. .Egle; genre do la famille
desaiirianlacées, fondé sur une espèce unique;
' grand arbre indigène dans les inouiagncs de la
etile de Con)mandel,el dont le fruil suvouvi ux a
le volume d un petit meluii.
Ksietd, s. f. i'(jlL'-t(i. Bol. Eglèle; genre de tom
posées séiiéeionidés , établi pour dos piaules
herbacées de l'.Vuiérii4ue , cl dont bespèce lype
est béglcte de Saiuî-Doiuiiigue.
■Cuio^;» , s. f. i':ili>-c/ii. Eglogue ; nom que les aii-
cioiis domiaienl à des recueils de morceaux dé-
tachés, d'cxlrait d'auteurs. | Eglogue ; iioiu que
les Uomaius doniièrenl par suite à des pièces ilo
poésie que bon publiait comme uii chou fail
dans un- collection plus nombreuse. || Eglugue;
titre qui s'est aiip!i(|ué depuis \ irgibi aux seules
poésies pastorales, poésies dmit le caractère »îs-
senticl e>l la simplicité, la douceur el la naive-
lé, et qui ont géuéralemenl pour but de retracer
les é\ènemeuls de la vie cbam|iéire,
KsIoRiiUia. adj. et s. enlotjuis-ta. Egloguisle;
qui comp jse des églogues.
E'.sióholo. s. m. étjo-bolo. Ant. grec. Egob<de; sa-
criliceduue chèvre que les Grecs faisaient en
l'honneur de Cybèle.
Elsocéfalo, s. m. ¿(¡(yij'-falo. Zool, .Egocèphale;
nom d'un oiseau confusément décrit dans Aris-
tole el que bon cndi élre la grande barge abó-
yense qui, étant clfrayée, jette un cri pareil au
bêlement étouffé des boucs el des chèvres.
EROPoriiIo . adj. iijoLéri'do. Zool. iEgoccride ;
(jui ressemble à un ;egucère.
B-:goc(>ro. s. m. é;i'>-7.vro. Zool. l'gocère; genre
de lépidoptères crépusculaires, ayant desau-
tennes fusiformes, en cornes de bélier el établi
sur une espèce unique du Bengale, il Egoccre;
sous-genre du genre antilope.
ËsjKOc!»!' , s. f. è;j()-liloé. Bol. .îîgocbloé ; genre
de la famille des poloMioniacées , ainsi nommé
parce que ses herbes ont une odeur fétide, fon-
dé sur six espèces toutes indigènes an côtes oc-
cideiilab's de l'Amérique septentrionale et au
Cbil.
Kgofouia, s. f. iifofo-nia. Pathi)l. Egophonie
mode de résonnance de la voix à travers le
stéthoscope, lorsqu'on explore avec cet instru-
ment la p.iilriue d'un individu qui a dans l'une
des plèvres un épancbemeiit d'une médiocre
abundance.
■•'.gofóuiro. ca. adj. ¿i/o/'o-ni/io. Med. Egopho-
j nique; qui a rapport à l'égopbonie.
Egofono. adj. èfjo-fono. Palhol. Egoplione ,• se
j dit du malade chez ijui l'on observe le phénoniè
ne de begophoiie.
i:süi»mo, s. m- è<joi4-Hio. EgoïbUie; amour ex
Ef.R
— 231
EJE
ílusifde soi, oonrenlration vícípusc do tonl p» i
soi, lapporl c-xa'p'^'r.- de toíit à soi. Il Egoïsme;
opinion qui pormol que l'iionimo rapporlc tout
à lui, n'existe qup pour lui nxw ilópciis des au- j
1res. 11 Efioïsmci opiniiiioi» de rertains philo- |
sophes. qui pensent qn'on ne peut «Mro siir quf
de sa ¡Jropre existence. ]
Kiçois««,adj.(!<;oi$-fa. Egoïste: qui n'aime que'
•^oi.qui rapporte tout à soi. |1 Egoïste; qui deiio- ,
le, qui annonce de l'égoïsnic , en pariant des ^
choses. Il Egoïste; qni sacrifie ks nvjtres à soi.
IlS'enipl. snbstanliv.
KgolstU'Hinciife. adv. èqoistihamsn-tt;. Egoisti-
qucnient ; d'nne manière égoïste.
Kj^oisilco. pn. adj. è_(jois-t»/fo. Egoïstiq\ic i (jui
appartient àl-égoisme.
Ksolctcon , s. m. èfjoii'-irvn. Bat. .V.goléthron;
herbe nientionée dans Pline , et dont oi\ a fait
successivement «ne renoTirn\e.\ine azalée, nne
clandestine . etc.
KKoioKin. s. f. égolo(j-fii(i. Egologic; phrase dic-
tée par l'é^'oïsme.
B'.solósico. en. adj. hgnloij-lûUo. Egologique;
qni tieiid de l'égologie.
KAuineta. s. m. i-Afomè-ta. Egomet; nom que
quelques écrivains ont donné uu\ partisans de
l'égoniisme.
Kg;onifNino, s. m. ér/omis-rno. Egomisme ; pvr-
rlionisme insensé qui consiste à se croire le seul
i'ire existant.
K^nniorfo , s. m. è(jomor-fo. 7.oo\. Egomorphe;
genre de coléoptères longicornes], tribu des la-
tniaires, indigéixe du Brésil.
r.Kopiteco. s. m. Píyo/jí-íélio. .lîffopilhùque; nom
d'im animal fabuleux décrit par Nicéphore,
et qui avait les cornes, l;i haibe. les pied- de
derrière d'une chèvre, avec les mains dnin
singe.
Kgopodio, opj. è(/o;)i)-(7io. Hisl. nal. yïLgopode;
se dit des animaux dont les pattes ressemblent
aux pieds d'uu chèvre.
Ksopodlon, s. m. ('iyo/)o-(J/()«. Bol. .'Egoiiodiou:
genre desplantes ombellifères amminées, dnni
ies folioles oflrenl quelque resscmblence ¡ivec
un pied de chèvre.
BgopoKon, s. m. Bot. /Egopognu; genre de gra-
minées agrostidées. fondé sur des espèces ori-
ginaires de l'.\mèrique septentrionale.
EjçoprAKoito, s. m.bijnproii.to- pt). Zool. iügopro-
sope : genre de coléoptères longicoriies.
RKOti^mo, s. m. e(]nl\s-mn. Egotismo; manie,
habitude ridicule de parler de soi , de donner
une importance exce.ssi\e au pronom «loidaiis
le discours.
KKotIfitn, adj. ¡•tjotis-ln. Egolis1e;qui a l'habi-
tude de parler toujours de soi.
•îS['''*Kl««"«*nt*'- adv. i'ijrégimnin-té. Emine;n-
nienl, insignemcnt, par excellence, au souverain
degré.
■'«••«•glato , s. m. èqréi]-liin-lo. \n\. rom. Egre-
gial; dignité de certains officiers du Bas-Empi-
re, placés immédiatement, au dessous des per-
feclissimes.
KKrt'Kin, n. adj. 'eqrfi]-hio. Eminent, excellent,
parfait, illustre, insigne ; qui a un degré supé-
rieur en bonté, en (jiialilé.
K»ri>Koi-»s, (\(/réf/o-r().«. Ant. licbr. Egrégores;
auifes qui , suivant le livn» d-llénoch, épousè-
rent les filles de Seth et donnèrent naissanrr
aux géants.
Kgrciia, s. f. è.;r('-na. Pcch. Egrène ; fencnien,
qu'im applique à des pièces assemblées pour em-
pêcher qu'elles ne s'écartent.
Kgro, s. m. è-qrn. Pccli. Egrau ; filet dont ou s.*
sert poiis la pèche dite Jaiiuèle.
Kllaido, a. adj. iilai-ilo. Zool. Eylaïdo; qui a rap-
port a IVvlaïs.
Eilaidas, S. f. pi. cilai-iltix. Zool. Eylaïdees
famille de monomérosmnes.
Ellai.x.s. m. èita-iss. Zool.EvIaïs; genre d'aca-
ridcs con\prena;ii deux espères, dont une c.'>t
exlraordinnirenuMit très-\ive, coloree en vert sur
toute 1;i partie du dim et qui paraît ôtrc le type,
ICtprepia, s. t. èïpr -jx'a. Zool. 1 Vjirépie ; genri-
de lépidoptères noclurnes.
r.ii-a, s. m, èï-ra. Zool. Eyra ; animal du pari
guay, du genre (.hat.
F.i.*>pato , s. m. èïv/)rt-lo. Miner. Eis^paih . adu-
laire vitreuse qui accompagne la mésonite et la
nephéüno à la somma.
Kisputioie,') . on. adj. oispono-iho. Palh. Eispo-
noïqiie ; se dil de l-;utioii inhalante de la peau,
de l'absorption cutanée.
ElMtain. s. m. eista-li). Bol. Eystate; arbre de
la '.¡ocbinchine.
Ejartln, s. m. èfj-har-do. Bot. Ejard ; non vulgai-
re d'une espèce d'érable dans le midi de lj
France.
EjaiTiitIo, lia. part. pas. de Ejarrur.
Ejurrar, V. a. èg-hnrrar. Teclin. Eijarrer; en-
lever les poils jarreux des peaux, avant d'en pren-
dre le bon poil pour lejeutrage.
ïoji», s. m. ihj-hé. Essieu ; jiièce de bois ou de fei
qui passe dans le moyeu des roues d'une voitu-
re, d'un alVùt, sur laquelle porte toute la char-
ge.|et dont les extémilésserveiil d'axe aux rouo.
Il Axe ; c'est proprement un ligne ou un louu
morceaux de fi'r ou de bois, qui passe par le cen-
tre d'un corps et qui sert à le faire JnuMier sur
lui-même. | Mec. Axe : ligne matbémaiique
qu'()4i imagine dans toute machine de rotation
et autour de laquelle le mouvement est proiluil.
I I Aslron. Eje ¿Ici mundo; axe'du monde: ligne
1 droite que l'on suppose passer ¡larle cenire de \n
terre et se terminer à l'une et ;i l'antre de ses
! extrémités à la surface de la sphère du mmide.
; il Opt. Axe; rayon visuel ijiii pa'^se an milieu de
! l'd'il sans soulYrir aucune rcfraclion dans leciis-
! tallin. Eje óptico ; axe optique; ligne droite qui.
tombant [terpeiuliculairemenlà l'orbile de l'œil.
■ passe par le centre de la prunelle. | Eje romun:
j axe coinjnun ; ligne droiie tirée du point de
concours de deux ncrf'í optiques sur le milieu
I de la ligne droite (jui jniiil les extrémités des
j mêmes nerfs, j] Phys. /•.';'(' lun^^itéticn; axe mag-
néliiiiie; ligne droile dont les extrémités sont
' les deux pôles de l'aimant. 1| Ejcilela lii}irrhole
delà pnraUila; axe de l'hyperbole, de la parabo-
le ; ligne droile qui passe par le milieu de ce-
ligures, cl qui coupe perpendiculairement les or-
«lonnées. || Ejr del rilitidro; axe du cylindre; lig-
ne droiteciui joint les centres des deux bases. I
[ Ejr did rniiii ; axe du côtie . ligne droile tirée «1»
j suinmel au centre de la base || Eje del prsn: axr
d'une balance , ligne droile sur laquelle, elle
tourne e1 se ment, [j Eje de vn a>'fo: axe d'une
EJE
— 232 —
EJE
voùlp; ligne droite tirée du centre de la base in-
férieure au sommet ou centre de In base supé-
rieure. Il Hot. I\ji; de mut flor; a\e d'une lleiir;
toute |iarlie ;,M(Me et allongée d'une plante, au-
tour de la(iuelle d'autres parties sont disposées,
ou censées disposées, tomme les rayons d'une
roue autour du moyeu. || Mine. I\jr de un rris-
tdl ; a\e d'un cristal; ligne droite nieuec dans
une direction telle ((u'elle soit symétrique, rela-
tivement aux faces de la nioléeule primitive. ||
Arrhit. ¡îjc dervrho; axe droit ; ligne perpendi-
rulaire qu'on suppose passer par le centre des
bases d'une colonne droite.
KjocHoloii , s. l". ('(/-/ic/foii/ion. Exécution ; toute
action |tar laíiuelíe une chose résolue est faite
dans l'ordre moral ftu pliYsiijue des êtres ||
Exécution; résultai de cette action. || Droit, civ.
Hxécution; accomplissement d'une obligation,
d'un contrat, d'un jugement. Il Heaux arts.
Exécution ; travail au moyen duquel un artiste
donne à un objet de son art les beautés aceiden-
telles qui en font n\\ ouvrage de goût , doué
d'une perfection scn•^ible. l| Mus. Exécution; n)a-
niére dont la musique vocale et instrumentale
est rendue.
KJcciitiido , du. part. pas. de Ejerwfar. Exécu-
té, e.
l'Jt'ciitHhlc, adj. ¿'(¡-hi^koHla-hlê. Exécutable;
(jui peut èlre exécuté , ou qu'on peut exécuter.
lOjfeiitndei'A , ra. ad). Y. Kxiçfihle.
l':j('out»(lui- , s. m. V. Jíjeintor.
Kjecntnr, v.a. èif-h&'ioutar. Exécuter; mettre à
exécution, à etlel. ] Exécuter; faire une chose,
la réduire à l'acte conformément ù un plan for-
mé, à une régie prescrite. || Ejecutar una pieza
de música', exécuter une pièce de musique; chan-
ter et jouer toutes les parties qu'elle contient
tant vocales qu'instrumi-nlales, dans l'ensemble
qu'elles doivent avoir, et la rendre telle qu'elle
est notée sur la partition. 1| Just. crim. Exécu-
ter ; mettre à mort , en exécution d'un juge-
ment. ] Procéd. Ejecutar un deudor; exécuter
wn débiteur; saisir et vendre son mobilier par
autorité dejustice, le déposséder. || Escr. Señalar
y no ejecutar ; faire une feinte.
Ejcciitnriiic, V. pron. e(¡-hiV.outar-s&. S'exécu-
ter, être exécuté.
Eje«utlvaiiiciito,adv.e(;-/K5/íOHfn)am¿H-f^, D'une
manière expéditive .promptemenl. |1 Procéd. Par
la voie de la saisie des biens.
Kjeeutivo, vn. adj. èg-hékouti-vo. Exécutif , qui
apartient a l'exécution,
Kjecutori», s. f. e¡i-hékouto-ria. Exécutoire; ac-
te qui donne pouvoir de contraindre au paye-
ment selon les formes judicianes. Il Emi>loi d'e-
xécuteur. Il Exécutoire ; lettres de noblesse véri-
fiées juridiquement. || Hidalgo de ejecutoria; ce-
lui qui a obtenu et fait vérifier juridiquement des
lettres de noblesse.
Fjecutorlal , adj. èg-hékouto-rial. Se dit d'un
rescril de la cour de Rome, por,tant sentence
exécutoire.
Ejecutoriar, v. a. èg-hékoutoriar. Obtenir un
jugement confirmatif de son droit, en lever l'ar-
rêt. || Fig. Vérifier, prouver par des faits réi-
térés.
Ejecutorio, rla. adj. éfl-ZnílfOíifo-río. Part. Exé-
cutoire ; qui est revêtu de la forme particulière,
en vertu de la qnelle en a droit de procéder im-
médiatement, et sans intervention du juge a
l'exécution. Il Carta ejecutoria de liidalgiua <>
carta ejecutoria; lettre de noblesse vérifiée ju-
ridiqtn-ment.
Ejemplar , V. a.iuus. V. Copiar.
Ejemplar , adj. iuj-hémplar. Exemplaire; qui peut
ou doit servir d'exem|)le. j Exemplaire, que l'on
doit éviter.
Ejemplar , s. m. èg-ltémplar. Exemplaire ; modè-
le , original n imiter. '1 I)id;ict. Exemplaire; pro-
tolyfie . i)remier modele a imiter. || Exemplaire;
rliacun des livres , ehacune des médailles, des-
gCiiMires, charun des obji-ts multiples ¡)ar l'art
d'après un type commun, ij l'Iiil. Ejiniplar in-
terno ; idée qu'on se forme dans l'imajiination.
Il adv. Sin ejemplar ; sans exemple. |¡ Sinejem-
plar ; sans que cela puisse lui servir d'exemple,
sans que cela tire à conséquence , se dit d'une
grAce accordée.
Ejeinplarlo , rla. adj. V. Ejemplar.
B'.ji-niplarlo , s. m. eg-ifémpla-rio. Livre compo-
sé de faits et d'exemples.
EjeuiplarÎMimu, ma. adj. supcr. de ejemplar.
Très-exemplaire.
Ejemplarmente, adv. èg-hémplarmén-té. Exem-
plairement; d'une manière édifiante.
Ejeutpiilicaclon, s. f. ¿(/-/iémy^/t/ikazion. Eclair-
cissement ; preuve par exemples.
Ejempliiicar, v. a. èg-liémplifikar. Eclaircir;
prouver par des exemples. Il Inus. Edifier; por-
ter à la vertu à la piété.
Ejemplo , s. m. èg-hém-plo. Exemple ; action à
imiter ou à fuir, j Exemple; modèle d'écriture,
de dessin qu'un maître donne à copier à ses
élèves. I Exemple; fait qu'où cite pour établir
une opinion, pour confirmer une règle, pour
prouver une vérité. || Exemple; la personne elle-
même qui, par ses qualités ou par ses actions
donne l'exemple. ¡I Rhét. Exemple ; argument
oratoire qui consiste à raisonner d'après des
cas semblables. || Par ejemplo; édifier, être
l'exemple. || adv. Por ejemplo ; Par exemple;
expression qui indique un fait qu'on va citer, ou
une explication qu'on va donner, pour eclaircir
une doute, pour confirmer une opinion, une rè-
gle générale.
Ejercer, v. a. è^-gérz^rr. Exercer; pratiquer un
profesión.
Ejercicio, s. m. ég-hér-zi-zio. Exercice; action
mécanique à laquelle donnent lieu les mouve-
ments .spontanés du corps. Se dit également des
facultés morales et intellectuelles. |l Exercice;
travail , occupation. |i Exercice; charge , office,
emploi, profession, état. || Exercice; mouve-
ment du corps considéré relativement à état de
la santé; ce qui sert à exercer. || Exercice; accom-
plissement , pratique , application. || Mil. Exer-
cice ; ensemble des pratiques et des évoluiions
qui ont pour objet de former les soldats au
maniement des armes et de les accoutumer aux
travaux et aux fatigues de la guerre. Il Ejercicio
de fuego ; exercice à feu , évolution ayant pour
but d'accoutumer les soldats soit à tirer juste,
séparément, soit à tirer avec ensemble par sec-
tions, par pelotons, etc.
Ejcrcitacion, S. f. V- Ejercicio.
Ejercitadísimo, a, adj. super, de ejercitado.
r.LK
233 —
ELA
Tiès-eïerco,
KJcreitndo, a, paît. jias. de ejercitar. Esercé, e.
S'emploie adjeclivemenl.
KJerritailor, H, S. iiius. éq-h^rzila-dor. Celui ou
celle qui exerce une profession . un emploi.
KJpreitanto , S. m. éij-ltérzUan-te. Celui qui se
livre a des exercices de piété.
Kjerriliir, v. a. étj-hérzi-lar. Exercer , mettra
souwnl en mouvement, en activité. Se dit éga-
lement des facultés inteliectucles et moia'cs. ¡|
Il F-xercer, dresser, former par des actes fré-
quents. Il Exercer, fortifier par l'exercice, il
Exercer ; piaiiquer une profession, wn art. ||
Ejerciiar à aiyuno ; assiéger, importuner quel-
qu'un.
KJei-cifnriie, V. pron, é(¡-hfrzitar-sL S'oxcreer,
se former, s'instruire, se faire à quelque chose
par un exercice réitéré.
RIalioruclon. s. f. élahora-zion. lléd. Elabora-
tion ; les cliangements diver» que suUisscnt les
substances assimilables par l'action desóiganos
viviints avant de servir .".la nutrition des ani-
maux et des végétaux || Liltér. Elaboración, se
dit avec élégance dons le siyie littéraire, ci sur-
tout en manière de critique , pour l'action d'é-
laborer, de perfectionner lentement et patiem-
ment un ouvjiige.
Klaltoi-ailo. part. pas. ¿* laborar. Elaboré, 6e.
Kliihi>i-ar, V. a. elaborar. Mcdec. Elaborer; pré-
parer un produit par uu travail assidu. Se dit
<les opérations occultes (jui s'accomplissent
dans les corps organiques, et au moyen desquel-
les les substances assimilables subissent les rl-
térations nécessaires à la nutrition.
Klahorarsr, V, pton. élaborar-sé. S'élaborer,
<itre élaboré.
r.laltrpiado, «la, adj. élabréa-do. Entom. élabrc;
ijoi n'a pas de labres.
Elación, S. f. éla-zion. Hauteur, arrogance , or-
gueil excessif II iMagnaniniité, grandeur, éléva-
tion d'âme. || Enflure, boursoufllure. On le dtl
d'un style ampoulé.
Klarotana, s. f. élako iana. Bol. Elacbothimne;
genre de composées établi pour une espèce de la
Nouvelle-Hollande.
Klnfa, s. m. f la-fa. Inus, ant. Eiafa; nom donné
dans la musique antique au ton que nous nom-
mons mi-bémol.
KlafohóliaM. s, f. pi. élafébó-liass. Myth. ant.
Elapbébolies; fêles célébrées anciennement en
l'bonneur de Diane.
lclar<>l>oIin, s. ni. élafèbi-lio. Cronol. Elapbého-
lion; mois du calendrier Athénien , qui. primiti-
vement fut le trois eme de l-anné^, et par la
suite le neuvième. || Elaphébolion ; sorte d'aga-
pes "Il de festins dans lesquels les .Vthéniens se
régalaient de gâteaux pétris de graisse, de miel
et de .sésame.
Klnnano, iia, adj. élafi-ano. Entom. Elapliicn ;
qui appartient ;i la classe du cerf. || s. m. pi.
élnfutiws, Elapbiens; section de la famille des
ruminants qui renferme le cerf.
Kialiaio.s. m. é/a/í-rí/o. Entom. Elaphidion; genre
d'insecirs coléoptères subpentamcres longicor-
nes. originaires de l'.Vmérique.
ËlaCiiiiMn , s. f. t'/ii/îni'-v.ïii. Entom. Elsphitiis:
genre d'inseï te» lamcllicornrs peiitaïucres do;il
le type est la céljjuic ccudrcc du Cjj>.
Elafoeerotita, s. f. tlnfméra-tila; Folvp. glt-
phocératitc; corps organique fossile, que quel-
ques naturalistes regardent comme une corne d«
cerf pétritiée, et d autres comme un poiynicr
coralloïJe braiicbu.
Elarôcer», S. m. élafô-zéro. Entom. Elaphocèrc.-
genre d'insectes coléoptères pentaniércs la-
mellicornes, fonde pour une nouvelle espèce
trouvée en Sardaigne.
Elufoxi-uliro, ca, adj. élafoorà-fi.o. CUphngra-
pliique: qui a relation avec l'étuphagraphie? qui
la concerne.
ElafóKi-ar» . s. m. élafógrnfo. Elaphographe ;
auteur (jui éirit sur les cerfs.
Eiafup.xo . s. m. ¿'«/"o/j-.ïso. /fntom. Elaphopse;
genre dinsectes coléoptères subpentamercs ori-
Kinaires du Brésil.
E)ar»i-iiito, ta . adj. ¿lafnr-nito. Elaphornitba ;
qui participe du cerf et de l'oiseau.
■■:3arorii(to.<4. S. i)i. pi, <^'ci/"or- n«io.s« Ornith. E!h-
pboriii'.hes, famille d'oiseaux ne re::!enuanl que
le genre casoar.
Clafria, s. Í. éla-fria. Bot. Elaphrie ; genre de
plan'es burcracées, éta'oli pour quelques ar--
brf s ou ari)ris3eaui de l'Amérique. On emploie
en médecine la résine de quelques uii?s de ces
plantes pour le irailemeut des ulcères invé-
térés.
Elafi-o , 5. m. i'ia-fro. Entom. Elapbre; genre
d'insectes coléoptères carabiques.
Elafroiie, s. m. éla'ro-pé, Entom. Elophrope; gen-
re d'insectes coléoptères térc.lyles, onginuiro»
des bords de la mer Caspienne.
Elafrnpeza. s. f. élnfro-pi'za. Entom. Elaphro-
pèze: genre d'insectes diptères tanystomes.
ElapsKO. s. m. élap-sso. Erpet. Éaps; nom que
les anciens donnaient à une couleuvre non rc-
nimense. ||Elaps; genre de reptiles ophidiens
venimeux, renfermant une grande variété d'c5-
péies du groupe des vipères, originaire des ré^
gions australes de l'ancien et du nouveau con-
tinent.
Elasàbata, S. m. tlaga-balo- Myth. Elaizabale:
Dieu adoré à Emé>e et tran>porté à Roiue par
l'Cînpercur Eliogabale.
Elaa;at<». s. m. éla(jn-t'j. Chim. EH.igate: sel pro-
dii.t par il combinaison de l'acide cllagique
«vec une base salifiable.
Elwsieo, ca. adj. él<i(¡-liicn. Chim, El'asique;
qualilicnlion qui se donne ii un acide formé par
la combinaison spontanée de l'infusion de noix
de galle.
Elaloiieio, S. m. éla'iou-nn. Hist. Elabioun; sec-
taire de Mahomet qui reconnaît un premier mo-
teur, et une substance spirituelle séparée, dis-
tincte de la matière.
Elaldato, «. m. «/rtiV/a-io. Cbim. EUïdate; gen-
re de S'-ls qui ré>ulle de la combinaison de 1'
acide élaVdique avec des bases snlifiables.
Elaidico, ca. adj. c(rti-<lik>t. Chim. Eiaïdique;
qui contient de l'é .iidine. || Acido elaiiico;
acide élaVdique; celui qui résulte d? la saponi-
fication de lél.iïdiiic.
Efalil^nn, S. f. élaidi-na. Chim. Elaïdine; subs-
latif ; .^olidcqui résulte de l action d.'l'.iride py-
ponitnquc sur l'huile d'olive, les amaûdes dou
ce."» cl autres curps a;ii')lo;;ues.
Klaina. s. f, iiai-na. ('.him. Elaïoe; portion de»
t5
ELA
— 23i —
KLA
huilrS gre&sCB qui se maintient liquide au des-
sous delà ie:n;>éralure ordinaire. S-appcile au*-
si oUinaó' acate absi'lulo, ukiiic ou huile ab-
solue.
Elalodnto. «. m. étaio-dato. Chim. Elaiodüte;
(cenrc de s^^ls formé par lacoml>inai-oi> de l'aci-
de ^'linodiquc avec des bases saliliahles.
Elaíó<iico, rj». adj. élaio-dikn. Chim. Eloïodi-
qui-; i|ui reiiffimc de l-^laïode.
JBIaioUo, s. m. é/iii.w/o.r,him. Elaïodc; partie vo-
ialile des huiles voltiiiles.
EUIomi trico, ca. adj. élaïomé-tri'.o, Phys.
Eliiïofnélrique; qui a relation axer l'elaïoinèlre.
eialóniptro. S. ni. l'Imô-m-^lro. Phys. Elammé-
Ire: in.-lrumenl particulier pjur coiiiiaitre la
densité de» huiles.
EluUu. s. m. éUi'i-sso. Bol. Elnï*: nom grec de
l'olive. i| Eiaïs; iii.ra d'une suite de p.dm er qui
croît en Guinée, naiurallsi-e dans l'.\méiique
méridionale , et qui produit des fruiis duiil
on rïlr.iit facilement de l-huili".
Claiuliicacloo, s. f. ¿ICDiibilinzion. Chim. Elam-
bicaiion; analyse des eaiii minérales, ahn de
connaître leurs qualités médicinales.
Elanil, s. m. ilami. Mus. El.imi ; la sixième
noie de la qamme de l'Arétin.
Blamttn. adj tlami-tn. Hist. Kl:imitr; peuplade
d'.Vsie que quelques auteurs regardent comme
les ancêtres des Perses.
Elnmpo. «. m. élam-po. Enlom. Elampe: genre
diiisecles hyménopicres chrysidiens, qui cor-
respond au genre chrysis.
Elángidu. s. f. éinrg-hida. Bot. Elangide; plan-
te («chydce de l'îl»" Maurice.
Klangaero. S. m.élfinfiué-ro. Elangaenr; inslru-
mt-nt au'iuel on altaihe par la ictc les morues
qu'on vient de prendre.
Elacinin, s. f. éln-lua. Bot. Elache ; genre de
piailles composées, établi pour une plante her-
bacée de 1» Chine.
Einqaiptcro , s. m. t'iaklp-téro. Entom. Ela-
cbypicn-: pcnre de diptères athérirères. établi
pour une esiicce d-insecles du nord de la Fran-
• ce et de l-.Mlemagne.
EláqiiÍHtra, s. f. élnkis-téa. Dot. Elachislée;
genre d-algues parasites originaires de l'Océan
Atlantique.
ElaqiiiHto, s. m. éla' is-to. Entom. Elaihistc;
genre dMn>ecles lépidiqilèrf's; nocturnes, ayant
pour type l'élachisle blam ardelle.
eiasiuia. s. f. élas~mia. .Mam. Elasmie; p'aque
iransvei5ale qui, chez les li,Ttfiiie-. tient lieu de
dents et pend du palais dans la bouche.
Ela.snio, S. m. élas-mo. Enlom. Ela»me; genre
de calcidiens, fondé sur une si-uli- espèce.
Eiasmoreltm , S. m. s. m. élasmozé-list. Enlom.
Elasinocélis ; genre dhémiptéies hoinoplères
fulgoriens , (loiit l'espèce ly¡'e habite le Cap.
Ela«moHa, s. f. élnsmo-ssn. Miner. Elasraose;
tellure feuilleté de .Nagayag.
Eiasmótcro, s..m. élnsrno-téio. Paléont. Elasmo-
there ; genre fondé sur une espèce voisine des
rhiiiorcio* fossiles.
Ela«oiii\o. S. m élassonih-so. Entom. Elassonyx:
genre d'ii:sectes coléopiéres lélrair.errs , fonde
pour une r-pece originaire de la Cafrerie.
Slnstcrioüperino , s. m. élnstéiiospér-mo. Bot.
fclasiériospeimc ; genre de plantes euphorbia-
cérs, établi pour des arbres habitaol le» bois
roonta;:neui de Java.
ClaHticidntl . S. f. éUistiiidadd. Phys. Ela<tlicité:
propriété en vi rtii de laquelle certains corps re-
preniieiit li-ur élat pnmiiif sans se ronripie, m
se désagretfir.des que crsse lHrau^e inét'aiiii]u<>
Fia^sugerequi rn avait changé la l'orme ou le vo-
ulue. I Bot. Ela^tnilé ; propriété qu'oiil bs par-
ties de certains fruits de se désunir subite-
ment, lorsqu'rlles ne peuvent plu> cire ¡appe-
lées à l^ur pré( édtnt élat; mais celle espéie d-e-
lastinlé seinblp se pirdri' avec son premier ef-
fet, el être plutôt une de^truclim par ressort,
qu'une teiidance à reprcmlr*' un éial naturel. ||
Fig. Hiasticilé; faculte iju'à l'c«p;ilde réagir
sur lui-même, di- chass-r des impiessions pé-
nibl'*s et de reprendre l'énergie qu'il semblait
asoir perdue.
ElAotico , ca. ¿/as«ri/co Elastique: qui est fleii-
ble . suscepiible di- rhan^'or sa l'orme primtivc.
îi S'emploie aussi dans le sens figuré. || Ar\$ta
elástca: anille élastique; cellf qui se défait elle
mémn quand le gram est assez >rros. || Anat.
JUnstirns, élastiques, on appelle ainsi les par-
ties destinées a se prêter aux mouvements qui
les allongent et à produire, par une sorte de ré-
tractation. d'auir<s mouvements en sens ron-
traiie. il Geom. Curra elástica; courbe élasti-
que : celle qui forme une ligure de ressort fixé
hori7onialement par une de ses extrémités a un
plan verliral. el rhargé à l'extrémité opposée par
un poids qui la double. || S'einjiloie au-si comme
s. f. uni pelma de f/orna elástica, ode eláitica;
une balle d éla-tique. ;
Ela!*(l(icarinn. S. f. élnstifikaiion. Eiastiqeation
orieialion qui consiste à rendre une chose élas-
iKjiie.
ElitNio, ta. adj. élas-to. Entom. Elaste : se dit
des organes élastiques abdominaux de certains
insectes, qui les rend pro|ires a sauler. S'em-
ploie au-si comme substantif.
Eiatcria , S f. Inié-ria. Bot. Elaterio ; nom gé-
nérique des fruits, qui, a leur époque de matu-
tui ile se divisent en autant de coque- distinctes,
qu'ils ont de cases. |i îîlatéiie ,' genre de plantes
cucurbiiacees. originaires du ronîinenl améri-
cain. Ii Eldteria de lus antiguos; élaiérie des an-
ciens; sue epaissi de concombre saunage, que
les aucietis conserva.ent un grand nombre d'ao-
nés sans qu'ils éprouvassent aucune altération.
Elntge.s. f claiii /i!. Klairhe ; ti-su de soie et
colon fabriqué dans les Indes.
Elalci-ido. lia. adj. élntfii d'>. Qui a les ressorts
élastiques. 1. s. m. pi. Elateridos; élalérides§
nom d'une famille d'insectes coléoptères serri-
cornes , sternoxes, á ressort él.-istique. à oseel-
lalions lumineuses dans quelques espèces étran-
gères.
Elatcriiia , s. f. êlatéri-na. Chim. Elalérine; ma-
tière cristalisable qui provient du suc de la éla-
térie.
riitieriia . s f. ¿latéri-ta. Miner. Elatérite: subs-
tance ob-cure. tirant sur le noir ou vert obscur,
molle, élastique, fusible.
Elátero, s. m. i latero. Bot. Elalèrei nom de
certains fils élastiques, memliraneiix, tordus,
qui , dans certaines plantes hépatiques, fixent
au placenta, les graines auxquelles ellas sont
ELE
233 —
ELE
•llacbées, et les dispersenl aui icmps de la ma-
turité.
Bli«tefoniétrlca,ea. ad'¡. élatérnmé-tri'o. Ela-
léromélriqu"-: qui concerne i'élalérümetre ; qui
8 relation avec lui.
Rlaterómi-lro. S. m. élatéro-métro. Méran. Eln-
téroinelie: insliumcnt, appareil qui s'adapic
aux macliines à condpns;iii'in . pour coniiaitre
|-élaslirilé avec Uquellc l'air riirclic- ou conden-
sé dans le récipient . ou la vapeur contenue dans
le cylindre de la machine, rcigii contre la pres-
sion de l-air allimo-pheriqu'-.
W.\»iina. ¿Intinn. {'M\m. Ehitine: résine mole
ei \erte qui se trouve dans In-latérie. i| Bot. Ela-
line; fr»Mire de plunteà servant de type à la la-
milli- des élatinéeis.
ElatitieaM , S. f élnti-néass. Bot. Elalinées: pcn-
re (je piaules ayant pour type 1-espece élaiiuc.
Elatiiieo . ea. adj. èlati-néo. Elalinc ; qui a rap-
poi l a l'elaiine..
F.lato. s. m. élii-tn. Rot. Elate ; genre de palmier
orifiinaire de Indes.
Elatobrniiqtilo . In. adj. èlnto-branliio. Mo||.
Elalobianclié: mollusques qui a les bran< hies
rameuses et lanii-llcuses. | ¡ílnl»hifinr¡HÍns. s.
m. pi. Elatobranches; cU>sc de mollusques qui
coiiiieni lesacéphal'S an\ briinchies lamelleuses.
ElatnteniraM. S. f. pi thiiolé-iné'iss. Bol. Eia-
lostemmé's; }:roupe de plantes donl le Ijpcen
le freiiri' élasioteinnic.
ElatoNténifo. e». adj èlatotté-méo. Bol. Eîalos-
tcmrné; qui a rajipori avec l'élatusteuime.
ElatÓMtemn , s. ui. èlntos-l^mn. Bol. Elttoslem-
me; genre de plantes arlicées. établi pour des
arbrisseaux aqueux de l'Asie australe et de
l'Océanie.
Elcaïto. ta. adj. èV^ni-ln. Hisl. Rel. Elkaile; nom
d'une secte donl les p incipeset les npinions se
rap|)roi hi-nl etiiènicmeni de ceux di-s Juifs.
EicoHaïla. ó olco«ilnni>. adj. èlr.'sa\-ta ou èhé-
ssiann. Hist. Rel. Elcésaile ou Elcésaïen: mem-
bre d'une secte chrétienne . fondé par Elcésai,
qui cnseignnii que Jesus-ChiisI éUtil né avec le
monde, était appuru depuis sous diverses figu-
res, et que les chrétiens devaie:il suivre les lois
de Moïse.
EIcohIm, s. f. él o-iitj. Méd. Elcoze ; solution de
continuité avec perte de lu substance . fjite par
l'aclion des causes corrosives sur les parties
molles.
Elriieilro, ra. adj. 'eléak-tiko.V\V\\. Eléatique qui
appartient a nue des deu\ écoks d'El»n; à ses
principes, a sis lioclrines ou a ses s>>témes.
EleàxiipaM, s. f. pi. éliiaj-iifisx. Bi)t. Eléasnée-;;
faiii'lle de plantes dycnlileiloiiées . dont le t>pc
sont des arbres des régions tempérées de l'he-
misphére boréal.
Elraxn'^o, ea. adj. èlea(j-néo. Eléagné; qui a
rapport a l'éléügne.
ElousKo, s. m. è'ef/7-no.Eléagne: genre de plantes
avant pour type celles de la famille des éléagni-
des.
EloasiinidcaM , s. f. pi. éléaq-nn-iiléniis. Bol.
Eléagnides: f-imille de plantes donl la plus t-rati-
de piirlie sont des arbres ou ¡iibusles tordus,
ayant pour type le genre eléagné.
Kleasnoldco, ca. adj. èlén/jnni-deo. Bot. Eléng-
noide; qui res-^einble à un éléagne.
ElebóreaM, s. f. pi. èlébo-réats. Bol. Eléboiéet:
quatrième tribu de la famille des renonculées.
Elebóreo.ea. adj. è'éio-réo. Bol Ellébore; qijj
concerne l'elléboie.
Elehorina, S. f. eléb'iri-na. Chim. EHéborine; ré-
sine molle que l'on a trouvée d^n- le racine de
l'ellébore d'hiver el qui e>l la partie activ»- d»
cette r.iciiie. || Bot. ElléLorine. genre d'orcluda-
cé<s qui com|irend des piaules de l'Europe mé-
ridionale.
E!cl>ori.«nin, S. m. eléhoris-tno. Méd. Elléborismr;
m -tiiode d" liailciniiil p;ir l'ellcbori-.
Elrboi'ixadn, da. adj. nliboriza-do. Pliarm. El -
kborise; qui est n>t-lé a &'elléhote.
EIrhoro. s. m. è\il>o-rn. Bol. Ellébore- genre da
plantos renonf u!é''S eljébrées. fondé pour des
lierbicécs rcpandui'S dans toul'S les partie*
moiiia;;neu>es île l'Lurope. ayant pour type l'ei-
lébori' iriire. ;; Méd. F.lN'bore; nom donne à di-
vers agents thérapeutiques apparlcnant a plu-
sieurs familles.
EI(>horoid<'o. ra. ià]. èliboTO-idéo. EUéboroide;
qui ressemblée l'ell.)bore.
Elccrion. s. f. ilé ::"n. Election ; acte par lequel
on choisit , on préfère, on élit une jersuine,
pour une chose , de préférence à une autre. ||
Election: réunion il^-s sulfrag-s ou des votes de
la part d une pluraliié de personnes pour une
charge publique. Il E/eccion i/irec/a, élection di-
recte; celle qui conlere directement l'emploi k
la personne élue sans intcrposiiion d'une troi-
sième. ¡1 Elección indirecla . élection indirecte;
celle qui n'est faite que condilionnellemcnt et
qui reste soun>i-.e à une approbation lierre. |
Hist. Riertion ; nom des clnirges du iler^'é , qui
dansleslcnipsprimitifsse f.ii-aiint parébe ion.ji
Eli'Ction, étendue de pays dépend mt d'une cour
judiciaire. !, Téod. Clausula <le fleccinn de nmù
go , clause d'élerlion d'a:ni ; relie par laquelle
l'aïquéreur d'un imneuble se réserViut le droil
de le pa>->er a un ami. | Elerciou de cowai'da,
élertion de cominainlc; indication faite par l'ad-
jii.iicaired'un bien, qu'il n acquiert qu'en qua-
lité d'une tierce personne qu'il indique i.mné-
dialemeiil ou fera cnnnaitre sons un bref délai.
I Chir. Election, préférence donnée a un corps,
à un temps, à un lieu, pour pratiquer une opc-
ralim.ou adminislier un iraiteinent. il Malh,
Election : manière de prendre des nombres . des
quantités données, s-ins avnir é;.'ard a leur plan.
Elcrilvi'Iad. s. f. eléktiiidadd. Eloclivilé; facul-
té . npt ilude a être élu.
Electivo, va. adj. ¿/ékfi-vo. Electif: qui deman-
de a élre instilue par élection. H E'ectif; qui se
donne par l'élection. ] Chiiu. Afimdad eUctiva,
aOuiité élective ; forre en vertu de Uquelle un
torps simple opérp la decoinposilioii d'un coin-
I-ose binaire. | Phvs. Sensibilidad elecdvn. ^cn-
sili.lilé élective; celle qui établit une rc'stion
spéciale entre un organe el un corps quelcinque
que la sensilulite orgHuique semble préférer.
Elcrt». s m. <W(i.-M) Hisl. Electe: sold.il romain
¡ appelé daiK les cohortes piélorienncs. | Olui
que les troupes espagnoles soulevée* choisis-
' saienl pour leur chef. \ Flecln . élu ; tout bom-
me qui 11 et.' chnsi à "a pluralité d's voix dan>
une assemblée pour remplir une fonction. !| Hist.
Electo del fuiUtln . élu du peuple; titre du pre-
FXK
13(1 —
F.LF.
micr iii.iRÍH(rul inuniripal de Nuplcs. || HUt.
Electo, ér!u; iioni (|iie l'un donnait h ci-ui qui
fttai<*nl rhiii>is par leurs coniilovens pour füire
]a ri'pirlili'in <t récrier les (Jifferfiits qii<' pou-
vaipiit l'ail t' iiiiitre la fraude ou le» retards des
coiitriliuables.
Elector, adj. et ». èlê'tor. tlpcleur ; élisant,
éliseur; celui qui a \i> droit délire, de eonenu-
rir à une eliction , <le déposer sim voie dans
l'urne elerlorale . en fiivtir d'un autre qui d"it
remplir une rharjje, un em|tli)i , une di;.Miilé. || !
lu i/ifin eirrtnr. le ^iiiiid électeur, l'électeur (le |
Hrandeboiir/ . l'iédei ic Guillaume qui péseles
fondements Ü.' la pui¿?anie qu'il le¡íu;i a sa la- ]
nulle, il £■/ ffrnu elt'rtor, le i^riiml élr^ltiir; nmn i
iinpre<:sioii électrn|UP', qui est subitf. puissanlf,
à luqHelle un ne saurait se soustraire.
Kleririr. , s. Í. élélitrii. iileflrice la femme d'un
Heci.iir.
■•Ji-rti-icnblc . ndj. éUktrha-blé. Electrisahle;
susceptible dette élerlrisé, de subir les phéno-
mènes de lelertririté.
f JrciriBuriun . 8. f. ^Ii^'trizniinn. Phys. Elcc-
Irisalioii ; opération dont |-elTet est de produire
sur lin /orps le> pliénomènes de l'éleciririlé.
Klrrlrlzaiilr, adj Hillruan-'é. Klertnsant ; qui
eiccirise. (|ui a la propriété d'é|ertri«er.
Elcrtrlzad», part, p^ss de Eh triuir. Electri-
sé , e. 'i l'ic. Terer l'I nlni'i elrcti iznilfi por la
eloruettciti: nvuir l'àme elettriiée par l'eloquen-
qiic Sieyes donna, dans son projet de ronslitu- j »e, pir l'enlliousiasnie (jui produit un <>r¡iteur.
lion , au chef suprême de l'Iiiat. 1 Elcctty . eli- ■Cli'ririxHdor , s. m. élrliin/mlor. F.lertriseur:
sant ; nom que l'on donrail an\ trois cardinaux | qui élet irisc. || Méd. Electrisenr; médecin qui
emploie Icleclricité comme traitement.
Klerli-izar^ v. a. été triiar. l'hys. Electriser: don-
ner, commuiiii]ner à un corps la ^erlll de pro-
duire lies plietiomeneséli'Ctriques. ou le mettre a
même de commiinnpier celte fat ulté a d'autres
corps. Il Fia. Eleeiriser; oniiiicr , enflammer,
t iiilious a^mer. faire une impression profonde.
Klortiiziii-Hi*. V. pron. éiéklriiar-sé. S'életlriser.
être éleftrisé.
Elt'ctfo . s. m. élé\i-lro. Mylh. ani. Electre; nom
de plusieurs personiiajies de la m) thologie Grec-
qup.
liloctro. s. m. élvk-trn. Bot. Electre: penre de
piaoïes composées sinécionidées . éialdi pour un
arbrisseau du mt-xiqne. !| Entom. Elertrc: yenre
d insectes li^pidoptères nocturnes établi aux dé-
pens du genre rjdarie. | Electre; fjenre de po-
lypiers flexibles, dont les espèces sont peu con-
nues. Il Minér. Electre ; or blanc des Gaules.
Clortro-riipilo-f|iiiiiiicii . adj. élék-lro-hapi-ln-
I -ki-min. Eleriro—capillo-cbimic ; réunion des
phénomènes éleclro-i himiques. modiliéspar l'iit-
I iUiciice des parois des tubes capillaires.
Electro-capllo-i|;iiiiiir». adj. él¿ trn-kapilr-
I -i-wilio. t'him. ElecVro-capil'o-cbimique ; qui
I a rapport à l'électru-capulo-chimie.
Elfrlru-ditiantia , S. f. éh'li-tio-ilinfi-mia. Phvs,
I Eleciro-ilynainie ; propriété de produire une
électritite courante, qu'acquièrent bs corps so-
I lides conducteurs de l'électricité . quand ile sont
l (daccs dans des circonstances favorables.
' I^iectradiisi'iiiiico , ca. adj. éli'li-trudinn-miko.
j Fhys. Electro-dynamique ; qui est susceptible
i de produire une électricité courante.
Kk'cii-rt-diiitamSKiito . S. m. éléli-lrodinamis-
I -rno. Phys. lilectro dynamisme ; evp.-ession qui
! rend les ciTcts de la pile voltaïque. ccrrée par
I un (il métallique qui se communique aux dcuv
e\lré;niié3.
char;;és de clu)i>ir un pape , bosque le coiuia\e
ne pouvait parNcnir à lu nomination par sirulin.
Il Eledoret. s. m. pi. eleclems; nom îoiiné dans
lancienitp »n nardne l'i;inçaise aux ecclési.isti-
ques d'un < i)l!c;.'e chiirirés liechnisir l'évéque.
fr^li-cioruCiCUiad. s. f. èUlitorabiUilafld. Electo-
raliilité; qu:»!ilc de celui qui est proposé pour
être élu.
E¿lee(»ra<!o. s. m. êléhlora-do. Electorat ; dig-
nité, qualité de l'électeur, ii fleclorat ; territoi-
re soumis au pouvoir d'un électeur en Alle-
magne.
Klcptiiral, adj. èléktora!. Electoral ; qui est re-
latif au droit d'élire. I Ek'rtoral ; qui est com-
posé d'électeurs. I Hist. JS'leiioral ; qui est pro-
pre, particulier à un électeur de l'empire ||
Principe eípcíoro/ ; prince electoral, nom don-
né au (iis aîné d'un éledeur de l'£mpire.
Elrcd'icldnd. S. f. eh';\rizU<iild. Fins. Electri-
cii;-; propriété particulière à ceitains corps,
lorsqu'ils ont été IVolles, chauffes ou mis en
contact avec certainsTluires. d'aciiver dabord et
de repousser ensniic les corps légers, de lancer
des éiincclle.s et d>'S aigrettes lumim-uses, de
rAvidulioni'.er le système nerveux , et de décom-
poser un grand nombre de substances. Il Electri-
cité ; braïuiie scientifique qui traile du fluide
électrique . et qui aiternativement forme partie
de la minéralogie et dt' l'an!h¡opur„'ie. i| Fig.
Eleclricilé ; vie, raouvemcnt , vivacité, résolu-
lion.
Elei-trlplMin», S. m. èli^ Irizis-mn. Phyç. Tilec-
tricisoie: système qui embrasse tous les phcno-
mènes électriques.
Eiéctriro. en. adj. èUklri-ho. Phys. Electrique;
qui a rapport, à l'éleclriciic , «oi qui la concerne.
Il Electrique: qui produit , qui cavise l'électri-
cité. Virtud eliclrica, vertu électrique, i: Elec-
trio.ue; qiu sert pour electriser , ou pour fair
des expériences sur l électricité : qui peut se EleetrAfaro. s. m. ¿/(i/;iro-/bro. Phys. Electro-
cnarger d'éleciriciic , et produire des pliénomè-
nes éiectriqups.¡|Züol. Eiecirique; épiihète don-
née à des animaux qui peuvent produire à vo-
lonté des phénomènes électriques. Il Fig. Elec-
trique; nom qiio 1-on donne à certaines choses
ou actions qui produisent sur notre àme des ef-
fets immédiats , semblables à ceux de l'éleclri.
cité, jl Mirada el-ctncn; coup d'œil électrique.-
qui est rapide et dont on subit instantanément
rçffct. \\ palabra^ impreucn eléctrica parole.
phore : instrument piopre à rendre l'électriciir
; sensible á volonté,- il est comp isé de deux (da-
i teaux ciri-ii!. lires, dont l'un inférie«ir est de ré-
I sine et de nomme communément le gâteau de
l'élecirojdiore ; lautie supérieure est en bois,
et oiTie à sa surface une feuille d'éiain collée,
et porte à son centre une colonne de verre qui
sert à l'isoler. Cet inslrun^ent a été inventé par
Wilck.
Elerfi'o-^nlvnnlcA . adj. AUktro~tyi}ca~r>ih" ■
ELE
— 237 —
ELE
Fhye. Flectro—galvanique ; épilhfle em|iloyce
quelquefois pour dé5i;.'ner le fluide élecinqle;
quand oii parle des effets de la püe vollüíque.
Electro SJilvmilMiMo , S. Ui- él¿ iro-fjukanis-
-mo. r.lcclro-giilvanisme; réunion de lous li'S
efleis cle.iro-jíalvaniiiues.
Eli-ctrósi'iio. s. m. élé fro-g-hh\n. Tlivs. EIpc-
tr.pgeni-; cause inconnue des iiliéiioméiies de l"é-
liii ilc.
ElfCtrÓKrnfo. f-»- "dj. HéV^trn-qrdfti. Phy5. Elec-
trofiraiilip; autour qui écrii sur lélciinciié.
Klccti'»ai"s«'««» • s. f. é\i-kiroir<ifi-n.?\\\s. Elee-
trüg;a|liit' ; iraitc s'ir Ivlcciriciti'.
EI«-cti-oUaiil»lt' , adj. éléUtrolhn-lilé. phvs. EU'C-
trisablí' : qni rst susceptible d'être éli'ctripó.
Elerti-olizaziuii , 5. T. élélitioli/.a/ion. Tiiys.
F.ledrolyvation ; analyse, dccumposilion d'un
(01 ps p.ir l'i'lortricité.
Elrctroiizado . part. pass. de electrolizar. Elee-
trolysé . e. ii S"eiiiploio comme adj< rtif.
Eli'ctroliznr , V. a. éli'ktroliiiir. l'liys. Elpclni-
lysi-r. analyser , détompobcr au uioyun de l*é-
lec'rici'é.
ECectrolítico, ca. adj. éléhlroll-liko. Phvs. Elec-
trolvtique ; qui a les caracteres d'un élcctro-
lyte.
Electrólito, s. m. éléktr)-lito. Pliys. ElectroIyie;
corps dont les éléineiils sont décomi'osés par
l'électricité.
ElociroloKla. S. f. élélitrolog-kia. Electrologie;
trailé sur le succiii.
EIrctrolosîco , ea. adj. élé trolo-hi' o. Phys.
Elecirologique; qui a relation avsc l'éleclro-
logie.
E3t>rtro-iiiaKiictico , adj. éléktro -magné tiko.
Phys. Eleclrii-nuT.;nétique ; se dit de hi foKc
que proilui->enl les phénomènes de l'éleclro-
magiiélismp.
EIrcii'o niiisi><*tÍNnio. S. m. élvVtro-ynngnéliS'
-nio. l'hys EleclniniagnéliMne; ensemble des
phédoinèncs magnétiques pnnlu.ts par 1* élcc-
tri< iié mi par l'action mutuelle des corps élec-
triques et diiuriiuités.
Eli-ctromcti-in , s. Í. éléhtrométri-a. yPhs. Elec-
Irométrie; partie de la physique qui a pour obj<t
de mesurer l'éleclricité.
Elcctro-iiiétriro , ca. alj. él'''ktromé — fri n.
Phys. Eleclrométriquc; qui a rapport à 1-élec-
Iromélrie.
Eli'rtrónietro, s. m. ¿/.'kiro-mr'fro. Phy?. Elec-
Iromèlre ; instrument destiné à (blirmiiior d'une
mniiiére aproximative lu quantité de fluidi- élec-
trique (loiil un cnrps à été chargé. || ¡Uectróme-
trit de ritndraïUe; élertrometre cadrant ; ce ni
qui ordimiiremciit s'adiipie ;i la boole du ton -
dticteur de la machine éloctri|uo, composée
d une tige condnclrire. sur laquelle est fixée un
demicerde d'ivcure nii sont marqué, s les divi-
sions. Dans le centre de ce cercle e>t une petite
HigU'lle d'ivdire. terminée par une bmip de -su-
reau, qui sert à indiquer la furce d'élei tricité.iu
mi)yen des numéros places sur le cercle plus
haut mentionné.
l<:l4-rtroiiilrroiiiftrin . s. f. élé]i(romikromtJtri-a.
Phys. Klrirnmicriimétrie : art de mesurer les
plus petites parties de l'électricité.
rcirrti'onilrroniotrlro, c«. adj. élt-klromihromi!-
li )!(«. ricrîromirrométrique; qui a relationélei -
tromicromélrie.
EIcctroiilirrónietro, S. m. él^htromikru-tnélro:
Electnimicromèlre : instrument pour mesurer
les plus petites portions déleririciié.
EifctiuiMutor . adj éléktioiniitor. Phys. Eleclru-
iimteur; (|ui produit ou donne pilectricité. [j
Fuerza eleriiomolnra; forte élrctromolnce: cel-
le qui S'exerce entre des substam c-> düTércnles
pairies point' de coma' t.- il produit la décom-
pos tion dis fluides naturels (|ui se dispeisent,
et sert à destiner a renvoyer l'électricité parle
contMct descoipsde diffeiente nature,
ElcrtruiK-^alIvi» , va. adj. pléitronénnli-vo.
Phys. Eleciroiiégatif ; ijui se dirii;e au pôle p.>si-
lif de la piîe de \uita.
Elertro-pniittir , S. m. élé t^n potintor. Méd.
Electro joncteur; celui qui emploie l'élcclro-
poncture.
Elfrtru-piintiira . s. f. ■UV.trnpnuultiu-rn. Méd.
Electro-poncture ; Iraitemeni tliéiapentique qui
consiste à administrer l'électricité au moyen
d'aiguilles implantées rjrus les liss'is. L'.idmi-
nistration de 1 éleclro-pc.ncture exige une pile
galvanique, dts conducteurs et des aiguilles à
aeuponcture.
Eîeoifo-pi»>*itl»o , i«. adj. éli^hlro-tiisxili-io.
Pliys. Electro-positif; «lui se dirige au pôle ne-
gntif de la pile vollaïque.
Eli-cli-<>-f|iiiiitica, s. f. élrVlrnVi-wika. f.him.
Electro-chimie; svsiéme de ch mie . <lans le-
quel !a théorie des phénomènes chinai ims est
basée sur l'application des lois connues de l'é-
lectricité.
Eh-ctro-qiiimlca , adj. Héktrni {-mi\io. Chim.
ileclro-chimique ; qui concerne lélcclro-chimic
quia rapjtori a cette science.
EU>rti'<»-i|uinilsnio. s.m.érV'rnhi-wismn.Chm .
Electni-chimisme ; théorie daii'; laquelle s'ex-
pliquent lous les phénomènes chimique-, géné-
raux et panicuücrs par les lois de le [lolurite
élertri(iiie.
Electro.xfdpfn. S. t élékirnsVn-pia. Phys. Elec-
lio-cop'e; partie de la physique qui recherche
l'espèce d'éleclriciic dont peut être chargé un
corps.
ESi'ctroxcopIco. ca. aij. vU'ktrnskn-jtio. Phys.
Eletlriiicopi ¡ue; qui concerne l'éle.lrosropie.
Elccti-óscopt», S. m t;/ekfr'p.i-/f()/'o. l'hys. Eler-
troscnpe ; in-trumeni qui sert pour deli-rminer
1,1 «¡ULilile d'électricité dont un ror|is est char;,c.
Elertinstiïtici» . ca. adj. élé lri>st(i-(i o. ?h\S.
Elcctrosiaiiqui-; "n appelle ainsi les effets de la
pile vollaïque ordinaire et de la machine élec-
trique.
Elt'c I liarlo . S- m. éh'V.loiin->in. Pharm. Elec-
luaire; eompo-é phirinneiilique d'une cniisis-
taiire molle, plu- épaisse que le miel compo-ée
de poudres, de ( ulpes, d'cxlraits, de sirops, de
miel . eic.
El«'«iotia. s. f. éi'di-nn. Moll. Elédone ; genre do
céphalopodes crypt"bi anches avini jiour type
l-élédone mu<;quée. t| Entom. E'^done: genre
d'ins' cie". coléoptères laxicoines dont le type est
l'élédi>ne agarico!e.
Elrnnrérala, S. f. (^/¿afi7^-/'a.'a. Cbim. Eléancé-
phale : matière grasse trouvée dans la substance
icrcbrale.
Blcrnntarca, 9. m. éléfan-torha. int. fre. ïl*-
ELE
— 238
ELE
phanlarqiie; rhcT d'une compagnie de suldats
munies sur des ólóphants.
Eh'fi»iitm-io, s. ni. í^/tí/onfrt -río. ont. Rom. Elé-
{)hantairi'$ cilui qui conduit un ou plusieurs élé-
ph.Hits.
CI<*raiiitiá«ico, ca. ad], éléfanti-ns.iilio. mi'-dcc.
Eli'pliaiitiasicjuc; (|ni conrpriin riilrphanliasis.
ElcraiiliÚMÍM, s. f. élél'itnlitï-ssiss. nii;di'c. tlé-
plianlia-<is; nom qiio Ton iloiino à quelques af-
i'cclions q'on disiin^juc les unes (1rs iiulics t-n
Ajoiiliini au niiit (^■li-phniitiii'-i- un autre mol-i,
El finiliasix (¡fi lus Arnhi's; éléphitntiusis des
Anibes; alïeclion caraclf^risée prinri|)alen)enl pHr
une inlnmcscenie plus ou moins vi)liimioou>e et
plus (tu nioin> dure de la peau el des lisons ee-
llulaiies adipeux soiis-jiic'.'iits, inlumeseente r(^-
sulinnl didflamniatious iiartiellesct réitérées du
derme et de-; vai-«seaux el (¿an^îlions Ivnip ali-
ques. Il /í/e/'riMf/Vi.v/'í de Çniinna; élé|ilia:itiusis
de Cayenne; \ari(^l6 de la lèpre à laqueile on a
aussi donné le nom de mal r(»u¡^e. |, Klcptntiàsis
de Java: ('lé¡>hiinlia>;is de Java; variété (1(> la lè-
pre, taraclèrisèc p.ir des lumeurs blamlies el
grosses qui s"èlè\(iil aux nrleiU, aux doigts des
pieds Cl rc-semlileiil a des enf{oi ^enieuls scru-
fulcux. Le-< lumeurs s'ulcèrent, el Hii;:iiaiit le
tronc, le ron}{enl ¡ii-qu'aox o«. | Elcfnntià'^is da
las Indiiis: élephaiiliasisdc'í Indes; mr.ladic très
frèqueole à l'île Hourhon.et caraeièrisèe par des
lûdies peu saillanles. rou.ies. Ii\ides. jannàires,
suivies de tumeurs indoleiiies dans le lissu rel-
lulaire. Ces phalan;:es s'ulcèrent, les os du r.rz
secirienl. el un dépéri-semcnt progressif em-
porle le tnalade.
Elermitc. s. m. ('/(i-/'aniLÎ. Eléphant; nom du plus
remarquable des mimmilères par ses propor-
tions co ossales. ses délenses redoulahles, sa
tromjte, instrument de tacl, de préhension el
d'odoraiion; par sa misse el sa force prodigieu-
se unies au .aracterc le plus doux el à une gran-
de fiiies'ie (1 ins les instincts. Il cons'ilue à lui
seul la famille des probo cidiens. et il est carac-
térisé par une peau noirAlre, cállense, épaisse,
nue, ou à peii-prè-i. el comme inorganique, le
ré;îime herbivore, le-; pied-; terminés par cinq
doigis envelop()ésdansrèpaisseur destégumenls
et ne se dessinant au dehors que par des ongles
attachés à une espèce desabol. | Elefan'e mi-
TÎn'i; éléphant marin; nom vulgaire du morte
cl du phoque à museau ridé,
Elortiiitico, 01». adj. éléfnn-tilio. Elépliantique;
qui a rapport à l'éléphant. |i Palhol. Elcphanti-
que; qui est affecté d éléphantiasis.
Elerûiitida. s. f. éllpin-tidn. Eléphantide; capita-
le fabuleuse au pays des éléphants.
El^ràitiido, elii. a']'], éléfun-iid '■ Eléphantide;
qui ressemble à un éléphant. || s. m. pi. Elefán-
tidos: élcphanlides ; famille des mammifères
pi'chydennes ayant pour lype le genre éléphant.
E)c>r»ii(iiio, nn. adj. éléfanti-no. Elèphanlin;(jui
ressemble à unéléphant. || s. m. pi. Ehfmtinos;
éléphantins clas>e de mammifères dont le tvpe
est le genre éléphant.
Elernntóraso, a«. adj. éléfantó-fngo. Elóphan-
tophage; qui se n.mrril de la chair d'éléphant.
Dler<iiitoarAn», s. f. élefantogrnli-n. Elcphanto-
grafie, traité ou histoire de l'éléphant.
ElefMntoIdo, da. adj. éléfanfo-ido. mamm. Elé-
pbantoide; qui ressemble à ua ¿lépliinl. j| s. m.
pi. Elefantoidos; éléphantoïde», classe d'tni-
maux ayant une grande r«ss«inlilance avec i'<¡-
lépliant.
Klffanioiipiltti*. s. f. ¿Ufnntó-pédatt. Bol. lilé-
phanlupcdcs; '■ous-tribu de piaules vemittnacécs
dont le type est le genre éléphantopède.
l':ioriiii(op«'dlii, s. f. ¿Ii'fantopé-diii. médec.Elé-
pliauiopéilie; èléphanliasis qui attaque les ei-
Irémile-. inlei icures.
lOlfraiilùpcdu. di». adj. éléfanlû-pédo. Eléphan-
topède; <]ui a les pieds semblables à leui da
leléphaul.
[■:ii-riiiiióp('Mfl, s. f. |)1. i'léfiínló-jirfis.i. Bot. Elé-
ph.iiitopee.>>; gioupe do plaiitt-s synanibérécs,
u>aiil pour type le genre élè|)hanlope.
Oleriiiilnitro . o«. aili. eléaiitó-})i'fí. Bol. Jîlé-
pliaiilopé; qui ressemble à un eléphantopc.
'lirrMikiopo. s. m. èléfaiito-po. Bol. fléphan-
lope; genre de composées vern niacées, fun-
dé pour des plantes herbacécsde l'.Vmériquo tro-
picale.
'^li'fAatnriiitoM. s. m. pi. tl'fiintomi-titss. Or-
iiith. /i'Iéphanlornilbcs; famille doisçaux com-
prenant le dronle , remar(iual)le par son corps
pesant et massif co-nme celui de l'éléphant.
'.IcraiiiiiMla, s. i. èiéfaiiloii-ssia. B<'t. fc^léplian-
tusie; genre de piaules fondé pour u.i arbusto
élégant , dont les fruits assez gros conliennent
une liqueur rafraîchissanie, qui linil par se
condenser en une substance qui acquiert la du-
reté de l'ivoire.
itcráMtoiiio, s. m. èitfas-tomo. Com. fléphasto-
ine genre de coléoptères pmlaméres lamelli-
cornes . fondé pour une espèce d'insecte de la
nouvelle Hollande.
::i(>Knnein, s. f. èlé^nn-zin. JSIégance: sorte d'a-
grément qui ressemble assez à la ;;ri\ce, si ce
n'esi que celle-ci est souvent un don de la natu-
re cl l'élégance le résultai de l'art; elle consiste
dans une taille élancée et llexible, dans des
mouveiMents et des vêtements convenablesà l'a
ge , à la c<mdilion au sexe. | Clégance ; agré-
ment qui résulte du talciil de la position , de la
manière dclre des individus doués de celte
qualité. | Maneras Uenn s de eleijuncia , maniè-
res remplies d'élégance ; qui sont rei herchées,
du bon ton ; ou remarque cette qualité chez
quelque- animaux dont les formes sont nalurc-
llemenl gracieuses. |l La elegancia del lebrel,
del rnballn de carrera, l'élégance du lévrier,
du cheval de course. || Elégance ; en parlant des
choses, la proportion régulé 'e qui annonce la
légèreté, la flexibilité , la délicatesse, accom-
pagnée (ie la solidité. Il peul y avoir élégance
dans les piop iriioüS d'un monument d'architec-
ture , comme dans la distribution d'une maison,
d'un jardin el de leurs ornements. ¡| JElétfance;
choix des paroles, des expressions, phrases ar-
rondies el riches d'images desquelles résulte
un langage correct , exact , conform' au\ règles
delà gr.immaire. et qui avec la limpidilé ordi-
naire porte un tour plus fin , plus délicat. j|
Malh. Elégance, facilité, evadilude ,• la elegan-
ciii de una operación , l'élégance d-une opéra-
tion; la démonstration à la fois claire et facile
qu'on en donne. I Elégance ; bon goùl soit dans
la maniere de se vitir, soit dans la façon de s'ex-
Í'¡
ELE
239
ELE
primer.
elrffante, adj. èléqan-té. Eléfjant ; qui a de la
grâce, de lu justesse dans les proportions. Se
dit aussi en parlant de certains aiiiin;iux. || Elé-
gant; qui est de bon ton. d'un goût exquis, dé-
licat. Il Elégant, qui rsi limpide, correct, facile,
clair, couianl, en parlant du style. = Fig. Elé-
gant, se dit par extension de tout ouvrage d'art
susceptible d'extension. || Elégant; poli. alTable,
remHniudble dans la fiiçon de se présenter, de
se n'Ctire. Il Elégant: qui parle ou écrit avec
élégiince. Il Malli. Elégant; facile. ex^ct. j) S'em-
ploie aussi comme substantif. || Moll. Elegante
eitriadn; élégante striée; sorte de mollusque
appelé antérieurement cyclosihome élégant.
EleRHiitenietito, adv. ¿/¿¡ja/iíemeM-ftí. Elégam-
ment; avec élégance. || Litlér. Elégamment;
d'une manière correcte, pure, agronble.
EleKAntiNiiunmeatP, adv. sup. de Elegnntc-
menle.
eieKÍIiili«lad , s. f. élég-hihilidadd. Eligibilité;
réunion des conditions nécessaires pour pouvoir
être élu. || Cens» deeligibilidad. cens d'éligibili-
té ; celui que doit payer un impôt, pour pouvoir
être élu membre d'une assemblée repiésenla-
tive.
Klosibir, ad. élég-hi-bl¿. Eligible; qui aies con-
ditions nécessaires pour être élu, qui peut être
élu.
kIi'bíiIo, a<lj. et part. pass. de Elegir. Elu. e. (|
Relig. Elegidos, élus, les prédestinés à la cîté
Vîiernelle.
Kicgii-, V. a. élèg-hir. Elire , nommer quel(|u'un
a une fonction . à un emploi. |¡ Elegir la sepul-
tura ; élire sa sépulture; désigner le lieu où l'on
désire être enseveli.
Eloiotii. .s. f. élcio-ta. Bot. Eléiotc; genre de pa-
pilionacées hédyzarées établi pour des plantes
herbacées, indigènes des Indes.
eirim, s. m. élé-iss. Bot. Eiéis; genre de palmiers
coccoïnées, établi po'.ir des arbres de l'Afrique
et de rAménqne tropicale, la médecine tire de
deux espèces d'éléis des produits employés en
pharmacie, et les indigènes du pays où ils crois-
sent les utilisent dans l'économie domestique.
EI<>nioii(iil,adi. éUméntiil. Elémentaire; (|iii par-
ticipe des éléments. \[ Elémentaire: fondamen-
tal, premier, principal || Afinidad elemental;
affinité élémentaire; celle qui s'exerce quand nn
corps compost" opère par un de ses éléments
plutôt que par un autre. || Anat. Tejidos ete-
ntentnlrs'. ti'-ns élémentaires; ceux qui forment
le>s éléments analomi(¡iies des aulr«'s ti-sns. |i
Miller, Mtdèrulas r/enKiwirt/ei ; molcrnles élé-
mentaires; celles ((tii ¡iar leur coinhiniiison pro-
iiuisent les molécules inlégriinies. ou la nature
de cha(|ue minéral. || Zool. et Bot. Partes ele-
•««*iírí/es; parties élémentaires; tissus sembla-
bles eut le eux (jui serenconireni dans toutes les
parties des animaux et des végétaux.
KIt'nicnto, s. m. é/<'r»<'n-io. Cliini. Elément; nom
qufl l'on donnait dans l'anrienne physique aux
quatre substances principales: l'air, le feu. la
terre etleau. snbslanees qu'on regardait com-
me siuiples faute d© -¿avoir les décomposer, et
que l'on supo>>ait être les principes coiislitnanls
de tous 1rs corps. || Elément ; corps sim|ile qui
filtre dans lu romposiiion d'Hn autre corps, n
Elément; tonte chose qui entre dans la compu-
sition d'une anire, qui lui sertde base , de prin-
cipe, qui coiiconrl avic d'autres à la former, i
Elément; milieu (lan>lequil \it l'animal, u Fig.
Elément, se dit de l'endmil dans lequel on trou-
ve le plusd agrément, ]| Elemento de una Hnea,
de una superficie, de un sùlid-i: elémenis d u-
ne ligne, d une surface, d'un solide; poinis ma-
Igématiqnes ou parties infiniment petites qu'on
suppose former la ligne, la superficie on le soli-
de. Il Gramm. Elim-rnto vocal, elemento conso-
nante: élément \ovelle, élément consonne; se
dit en parlant d une expression considéréecom-
me radicale. | Mus. Elément o métrico; élément
métrique; partie d'une mesure qui résultcde la
division de chaque temps en deux ou trois notes
de même valeur, H Med. Elementos de una en-
fermedad: éléments d'une maladie, les di\ ers
pbénimcnesconstanlsou pathognomoniquesqui
la composent et dont on peut opérer la sépara-
tion ou l'analyse, j s. m. pi. EL-mentus; élé-
mcMls: principes d'une science, les premiers li-
néaments de tout art, les documents primor-
diaux qu'on indique à l'enfance. || Phys. Elé-
ments; couple de plaqu s de zinc et de cuivre,
so'jdées par toute leur surface, dont on se sert
pour construire les piles voltaïques di es lauge.
Elemi. s. m. élé-mi. Elèmi; certaine resine mc-
décinale.
EI(*n)irero, ro. adj. c'i'c'mt-/"¿ry. Bot. Elémifére;
qui produit l'élémi.
Elonina, s. f. eléni-na. Cbim. Iléléninc, sorte
dhuilc volatile concrète, qu'oii tire de la racine
d'aune, au moyen de la disiilation. || Quelques
chimistes ont donné le même nom à l'inedme,
parce qu'on l'a trouvée dans l'année hélénie.
Eleócloe, s. f, élè»-\\loé. Bol. Ueléochloé; gen-
re Voisin des crysides.
Elcófuso, «(». adj.é/èo-/'a(7o.Helmint.HéIéopha-
gi-; se dit d'un ver (lui vient dans les bubons.
Eii'iioroi'istii, s.{.\)\.èlènofo-rinss. Myth. Eléno-
pl'.ories; fèt es célèbiécs a. \lhcncs en l'honneur de
Diane.
Eleiiófoi'o , s. m. élénO'fo'-o. Entom. Elénopho-
re; genre d'insectes coléoptères.
Elrorari.<>. S. m . í ièo/.a-riss. Bot.Eléocharis; sor-
Ic (ie plantes aqueuses.
Eli'ocárpí'im . S. f pi. èleokàr-pèass. Bot.Eléo-
carpées; famille et section de plantes tiliacées,
avant (lotir type le genre éléocaipe.
Elrorárpeo . p«-n. adj. èUohar-pèo. Bot. Eléo-
carpé: (lui ressemble à un eléoiarpe.
Eleiicitrpo, S. m. èleo]iar-]m. Bot. Eléocnrpe;
genre de plantes tiliacées, indigène des Indes
orientales.
EI(MMléBi(!ren!>«.s. f. pi. .'/èoi/èn-drJan.Bot. Eléo-
deiidrées; tribu de plantes célsstrinécs dont lo
type est le genre éléndendre.
Ctl'odéiidvco, en. ¡ulj. èlèodén-drèo. Bot. Elco-
denilre; (pu ressemble à l'éléodendre.
Eli'odiMidro. (''M')(/(>n-(/r'). Bot. Eléddendre: gen-
re de plantes celasliinécs, éléodendrées, indi-
gènes de l'Asie tropicale et du Cap.
Elcófuso , ndj. èlèo-f.uio. Eléophage qui inan-
^•e (les olives, qui se nourrit d'olives.
Elcóleo. ew.adj. ^/io-/è.t. l'harm. Eléolé; médi-
cament qui renferme une hUile>omme excipient.
EIróItco. c«. odj. rl,'n-lio. l'harui. Elèolique;
KLH
240
fiLF
qui ronfprmc une liuile comme ei( ipieiil.
RléolUo; s. m. slètAi-lo, Miner. Kléiilithe ; miné-
ral viliPiix (l'im aspecl gros, d'une luulrur ver-
dal ip ou rou.'cAirc que Ion rencontre dans la
svéïiite en Ni>i wéj-'e.
Kleóiitrlo, s. m. èlêo-milo. Pharm. Elt'omi^lr;
baume liuileiix. épais, doux, ('!\ acuátil , produit
p.ir un arlire de l'Asie.
Elépola . s. f. ¿í^-í)oí« Ane. nul. mil. Hi-iépoli;
miichiiie redonliiDJe. eu lonne delciur,(jue I)e-
mélrius llis d- Viili^'i'ue , eni|iln\ail «ux séf^cs
{les villis. ('elle mailiinc élail su|)porlé.c par
di s tortues et lonteiiait des béliers d*une gran-
deur exiraoïdiimire.
EI«'0|t(4-iio, s. m. èlédpti^-no. Chim. Eléoptène:
partie des liuiles vulaliles qui reste li(|uide au
de-^oiis du tems onliniiire.
KIcojNi'iciii-o, s. m. èli'ossn-Uaro. Pharm. Eléosac
eh.iruin ; huile iTièléea\ee du sucre.
Klcoxvliiia , S. f. ¿/i'ov\j'/i-Ha. H-d. Fléo'iélinr;
Kciire :1e planit'Suinlx'Ilife es daiiriiiées, fondé
pour des plantes herbacées indi;ièues dfS ré-
gions lie la vléditerranée et du Mexiiiiie.
ElcoMolineaN, s. f. pi. èlêosséli- iirnss. ¡îot. Eléo
séliiiées; iribu des plantes ombellilércs ayant
pour type le i^cnie éléoséline.
E|eo<i(>liuoo. a. adj. èlénsséli-néo. Bot. Eléoséli-
ne; (pli lessemble ;i une éléoséline.
Elcxiiiads. s. m. èlésma-tiss. Elesmatis; oxide
de plomb obtenu au moyen de la cabinali.m.
EIrctai-ia. S. f. èlii ta- in. P.ot. Eleclarie, }:enre
de liantes zinííibérarées, fondé pour des plan-
tes herbacées des Indes tropicales.
Elêclira.s f. é/. /f-íí/írt. Enloni Eléctique ; f:enie
de cuiéoplére'i héléromères vésicanls établi pour
une espèce du Sénéjjal.
Eleiiüiina, adj. èk'oti5si-ria. Myth. Eh'usino: sur-
nom de Cérès qui avait un temple célèbre à
Eleusis.
KIoiisSna , S. f. clihussi-nn. Rot. Eleusine genre
de plantes graminées chloridées. fondé sur une
plante annuelle répandue sur toutes les parties
tropicales du jilobe.
KIeu.<iiiiiafi, s. f. pi. i'Iénussi-ninss. Mvth. Eleusi-
nies; rèie«eii Ihonnciirde Cérès. célébrées dans
un ^laiid nombre de NÜles de la Grèce et princi-
palement à Eleusis.
B':(eii.><i!4, s. m. èléou-ssiss. Enlora. Eleusis; gen-
rede coléoptères pentamercs braehélytrcs, fondé
pour une esp;;ce indigène de ¡Mada^a>.car.
B'^Ietitofastlore», va. adj. èh-nutéranlé-réo. Rot.
Eleutéraniiiéié: dont les piilhcrcs ne sont pas
soudées les unes aux autres.
fc^ietitei aln.«, s. m. pi. è/c')tiérrt-ioi.i Entnm.Eleu-
tliéiatcs. division delà dase desinsectes com-
prenant .ceux dont les mâchoires sont nues on
libres.
f'.Iriilerias . s. f. pi. tléonté-riasx. llist. anc.
Eleutéries; fétos de la liberté, célébrées par les
Grecs en l'honneur de la victoire de Marathon;
ces fêtes se faisaient en l-honnc^.r de Jupiter
libérateur etse renouvelaieiii tous les cinq ans.
RIoiitero, s. m. iléouté-ro. Entom. Elenthcre:
Genre de culéopièrcs héléromères, fondé pour
une unique espèce ori-inaire de Java.
Elciitcrodúetilo.s. m. êléoulérndal!-tilo.Er\)el.
Eb'Uthérodactyic; f:ciire de serpents.
Eícutci-afiltua ou cíeiiteróUio , adj. élcoutéro-
fiii-noi)\\èl toute rii-IHu. Bot. Eleulhcrciphylliiiu JM
eieutbérophylle , qui e«t uarmi de ffuilles libres*
eldisiiiicies. j s.f. pi. /T/ou/oo/i/infij eu rteute-
r<)fx n%\ élcuihérophylb's ou éb-utheiophNllini--.;
famille de piaules hépaiiijues comprenanUclU"-
dont Icslcuillis^ont libres.
EI(>ii'fr<»rol»la , <. f. ilcoHlcrtifn bit. Eleulhéro-
piiojiie; craiiile. Iicireurde la liberté.
Klciitfi-órohii . lia. adj. tlinnlêrn-ftibo. Eleulhé-
lopliobe. épiiliétr (|ue l'on applique aux hommes
qui ont hoiicur de la liberté.
L:ii-iit<'i-»u;lnia.s. f. èli:i>Ht-fi><j-hinin. Bol.Elcu-
tliér lijynic. clause de pl.uitrs compri'nair relies
- monocoivlédones et dicotvlédonées dont l'ovaire
e.M libre'.
ICIriileiósino , :ia. adj. èliUiutérnq-hino. Bot.
Eleuilicro;;vne," genre de plantes dont l'ovaire
n-e-i pas adhcreni au calice.
ICU'iilci-oiiiari-o.wtt'iituiia», S. f. |)1. èlt'otiti'rnma-
lirnKlt'--mfiii(tss Rot. EleuihéromiiiTosIémone-i.
filantes dont les élamii^cs sont libres et de dif-
féienle- ^irandeuis.
■¿li'iiici-oniarroKlaninno. un. adj. èléritéromn-
lîraslo-miinn. Rot, EleuthéromacroslomC; qui à
les élamines inégales fl libres.
F.I«Miti-rónian». iia. ailj. èbuliro-mano. F.leu-
ihéromane: passionné de libi'rté.
E'.leiitcrópodo , da. adj. èiniléro-podn. Irhthvnl.
Illeulbéropodc s qui a les piids ou les nageoi-
res séparées Il s. m. pi. Eleuterópndiis; èleuihé-
ropodes; famille de poissons hoîobranches, os-
Sfiix, th'iraciques . dont le corps est arrondi et
dont les catnpcs sont séparées.
E;liMilei*ój»iusio. ma. adj. é/éHiéro-pomo. Ichtbyol.
Elcuilicropome; qui a l'opercule dépourvu de
mcmbiaiies | s. m. pi. /í/pitícrópowo.c; eleulhé-
ropomrs ; ianiille de poissons carthila^ineux
dont l'opercule est sans membrane.
G':icsstc:-;>><tó:iioiio , isa. adj. èléutérnsté-mono.
Rot. Eleuthérostémone ; qui à les élamines li-
bres de toute adhérence, il s. m. pi. Eleule-
rnstémonos; eleuthérostémoncs ; famille de
plantes.
l':i<Mit(To(<''calra,ndj. èi('oui éroí¿/í-ní '.a. El euihé-
rolechnique ; se dit des scientes qui ensei^inenl
les moyens par lesquels les hommes communi-
quent leurs idées.
E!et3toio9olo. la.adj. èUnutérotc-lo. Bot. Eleulbé
rothèle; qui a l-o\aire libre.
E)<>%arion. S. f. èiéi'az/on. Elévation ; hauteur,
émiiicnce d'un sile. d"un ouvrage, elc. || Eleva-
ción lie la hostia y del ráti7\ élévation de 14)05-
tic et du ralice. || Archit. Klévation ; description
en li;;nes veriicaies et horizontales d'un édifice,
abslraciioii faite de sa profondeur. ]| Art, Ángu-
lo de ehvarion; angle d'élévation; angle qui
fait avec le plan dhorizon le rayon visuel d'un
observateur mené à un astre ou á un point quel-
conque de la sphère céleste. !| Elévation; aug-
mentation de prix. || Fig. élévation; prière
fervente adressée à Dieu.
iDlevadrt, adj. et part. pas. de £/«L-ar. Elevé , e.
Eievé . plaié. situé sur ur.e élévation. | Fig. Ele-
vé: élevé aux emplois . aux honneurs, aux digni-
tés, etc. Il Elc^e; grand magnanime. || Construit,
édilié, érigé. | Etabli . fondé.
Elevador, s. m. elevador. Cbir. Elévatoire: nom
que l'on adonné à divers instruments dont on
EU
— 241 —
KL I
se sei l pour soulever les parties d'os enfoncées,
Kiciaiiilento, s. m. èlévamién-to. Elèvemenl, ac-
tion d'élever.
KIcvar , V. a. èlévar. Elever; exhausser, || Elever;
munlcr un mur , un éilifice. | Fig. Elever ; don-
ner pins de dignité, plusde noblcs>e. une subli-
- «nilé plus élevée, | Kig. Elfver i|uclqu'un aux
honneurs. | Mettre quelqu'un dans un emploi
ihonorifique. Il Elevar su estilo; élever son style;
e rendre sévère et riche. || Elever ; {jrandir la
'éjtutaiion, l'appréciation d'une personne. || Ele-
var auno hasta las nubes; élever jusqu'aux
nues; donner des louanges excessives.
Elcvarwi*, v. pron. èlévar-sé. S'élever ; être mis
dans une position plus élevée, en parlant des
personnes el des choses. || S'élever; monter dans
' une di|;nité, grandir dans des em¡)l()is recher-
chés. I Elevarse, (ó, hasta, de) s'exlasier, être
transporté en extase. || Fig. Devenirorgueilleux,
; S'enorgueillir.
Rirég;ea, s. m. èlfè(f-héa. Cet. Elphégée; genre
de plantes composées.
Kind». s. f. èlfi-da. Conehji, Elphido ; genre de
C(i<iuilles microscopiques
Klfiiia,s. f. ci/î-na. Myth. Elfine ; femme d'un
elle. Les ellines sont des fées jeunes et belles
qui apparaissent tantôt sous la forme d'un che-
val, tantôt comme une belle femme qui se balan-
ce sur les eaux, tantôt comme une jeune lille ti-
mide qui cherche asile dans la cabane des ber-
gers,
Klfo , s. m. ¿l-fo. Myth. Elfe; nom que la mytho-
logie du moyen Age à donné à une série d'êtres
surnaturel»; di\ mités subalternes dont qucl-
«lues unes avaient une nature généreuse et pro-
tectrice . celles là étaient belles; les autres, au
raractère méchant et vindicatif, étaient au con-
traires difformes et noires comme la nuit.
i>:ia;cl*»>'< s. m.'èlg-hé-bnr. Astron. E gébar; nom
arabe de l'étoile de première grandeur qui te
trouve dans le pied dOrion.
KH«, adi. è^lia. AiW» : loi romaine établie en
l'anné oGR de la république par laquelle il était
«rdonné aux magistrats de consulter les augu-
res dans les affaires importantes,
iFJiaco ou lioliiico . crt. adj. èlia-l:n. .\stron. Hé-
liaque; se dit du lever et du coucher d'un astre,
■ lorsque ces phénomènes s'opèrent en même temps
' que le lever ou le couche, du soleil. | Salida ó
njiaricion I-liara: lever héliaque; lever d'une
• étoile ou d'une planète lorsqu'elle sort des ra-
yons du soleil, et (lue l'on commetu e à l'aperce-
voir le matin avant le IcNcr de cet astre, i; Pi)»-
liira helidca: lOticlier héliaque : coucher duu
astre (lili entre dans les rayons du soleil, et qui
- par là, devient imisible. || s. f. pi. Eliacas: Hé-r
liaiiucs ; fêles de l'ancienne Grèce que l'on célé-
brait en l'honneur du Soleil.
KiiHilii, s. f. èlia-da. Hist. Héliée; place publ'que
d'Athènes où se rassemblaient les héliasles, | Le
tribunal ilespéliartes.
•Clla«laM, s. m. 'p\.<lia-dass. Mith. Grec. Hcliades;
sept lils du soleil, nés de l'humidité du sol de
l'Ile lie Rhodes , ou de la nymphe Bhodos ; qua-
^ ivp d'entre eux étant de\enus jaloux de Tenage,
le tuèrent , et s'enfuirent dans différents pays.
Les deux Hcliades qui n'avaient point pris part
AU meurtre rcstéccnt à Rhodes. || >^epi filles du
T<>M() V
Soleil et do €1 y mue. ;' A la mort de Phaéion, l.nr
frère , elles furent (biin^éesen aunes el en pru-
pliers , et leurs larmes en grains dambrc, on b-!,
appelles aussi phaétlionides.
KliáiitpaN. s. f. [ú.eliun-té'iss. Bol. Hélianlhées-;
tribu de la famille des synanihérées. |] Sous-ln-
bu de la tribu des sénécionideés, avant pour l^-
pe le genre hélianthe.
Eiiaiiteiiia , s. m. clian(é-ma Box. Héliantbé-
me ; genre de plantes , dont l'espèce la plus
connue porte des Iburs d'un jau'ie luisant dis-
posées en épi. Eliáfítema tuberoso; hétianthèm^
tubéreux ; le topinambour,
Elianti'maidp, adj, èlinntéwo-idé. Bot. Hélian>
thémoïde; qui ressemble a un héliantème. J ». f.
Bot. Nom qu'on donne (luelqiielois aux iicoïdes.
parce que leurs fleurs ne s'épanouissent qu.-
lors(¡iieie soleil briüe , cl (ju'elles se Irournei.l
toujours de son côté.
r.luuiteo, ea. adj. éliaii-(io. Bot. Hélianttaéî qui
ressemble à un hélianthe. -
Riiántera , S, f. élian-tvra. Bot. Héliantbère;
genre de plantes, le même que l'hélii ie.
Elianto , s. m. élian-lo. ¡Jot. Eélianthe ; genre rie
la famille des corymhiléies, auquel appartien-
nent le tournesol et le topinambour. H comprend
une tientaine d'esiècc- de plantes herbacées,
vivaces, bisannu: lies ou annuelles, dont plu-
sieurs sont intéressantes, soit à cause de leur
utilité, soit à cause de leur agrément,
EliaiitoMio. du. adj. c/iVírtfo-íí/o. Zool. Hélian-
toïde; qui ressemble a la fleur a;)pelée soleil. !i
s. m, pi. (lasse d'animaux sans vertèbres, com-
prenant ceux qui ont !a bouche couronnée de ten-
tacules non retráctiles,
Elia.-*, s. m. éliass. Enlem. Helias; genre de lépi-
doptères,
Eliuma , s, f. élia-ssa. Ichthyol, Héliase, genre dr
la famille des sciénoídos, renfermant su esjié-
cps de l'Océan.
Eliaxto, s. m- éliasto. .\nt. (jre. Héliaste;nom
que portaient, à \thènes, les membres diin
tribunal très-nombieux dont les assemblées, te-
nues en plein air, comencaient au lever du so-
leil. Le tribunal des Héliastes se composait or-
dinairement de cinquante nu de deux cents mem-
bres ; mais les liélia!<ies eux-mêmes pouvaient
porter ce nombro à quince cents ou même à six
mille.
Eilce, s, f. è-liii. Geoni, Hélice; ligne trncéefu
forme de vis autour d'un cylindre. ]| Méran, Hé-
lice; se dit quelquefois de la vis d'Archimède.
Il .\rcbit. Escalera cu /(ce ; escalier en hélicv ;
escalier composé de marches qui tournent avec
une même inclinais'm autour d'un pilier cylin-
drique. Il Eliccs enirelatada.-:; Heliies éntrela -
cécs; celles (jui sont tortillées ensemble. ll.Vniil.
Hélirc; partie extérieure de l'oreille. |iConcb\l.
Hélice; genre de mollusques testacés. qui com-
prend les Coquille^ terrestres analogues à l'es-
cargot ou limaçon, li Myth. Hebce; tille d'Olé-
nus, qui , avec sa snt>ur Ejia, éb'va Jupiter, Le
Dieu la mil au nombre des constellations, || .os-
trón. Hélice; un des noms de la couitellation de
la grande Ourse. Les auciens lui ont donné ce
nom, parce qu'elle tourne toujours autour «lu
pôle dans un même cerelo , «ans se roue her j.i •
mai"-.
•lli
KM
— 2VÎ —
ELI
Bllcrln , 8. i. ^liii-lu. Cuiiihyl. Helitcle ouHéli-
colle; gcniP de coquilles univalvi s.
Klieeo . ca. «dj. éli-iéo. llt'li<6; qui csl coiitoui-
116 «-n siiiralc: qui ressemble à une liclicc. H s.
m. pi. Moll. lîliccùs; lulités ; fnmillc de l'or-
dre lies ni(illu>-ques;:astéiüpodi'sca'lopn6s,oy8nl
pour Ij'pc le genre hélice.
Eiireo , vu. adj. éii'-zéo. Hélicicn ; qui apparlicrit
à l-hélicc.
Elicei-o, s. ni. (?/jzé-ro. Conchyl. Hélicier; mol-
lusque qui habite les hélices.
CIicriKa , s. f. vlihii-ssa. Bot. Hélicbryse; genre
de synoniliérf'es.
EUcrÎK«M»N, s. f. pi. éli ri-ssénss. Bol. IléÜcry- '■
SÓCS; groupe de la section des inulée- gnaphali-
cées. I Section de la sous-tribu de si'necinnulet s. '
EllcriKCo , eu: nilj. ¿/(kri'-.vst'o. Hol. liciichry-
s6 ; qui re^selIlble a un lielit hryse. 1
Elici» , s. ('. c'/í-zía. Hol. Heliiie; ^;enre de plan-
tes ne reiifeimaiil qu'uu arb:c de lu Cochimhinc.
Kfcintio, no. îidj. éhzia-nu. Anal. lU'licit-n ; se
dit dun mus» le du pavillon de l'oreille.
Ei:elíí»i-ii»e, adi. éliiifor-mé. Concliyl. Hólicifor-
me ; qui a lu forme d-unc coquille de limaçon,
comme le tesi du myle antique.
Eiici»un» , s. m. éliii-gono. Couchyl. Ilélicigonc; i
genre de coquilles univalvis.
dicittco , va. ndj. éiiii-néo. Conchyl. Héliciné;
qui ressemble à une hélicinc. h s. m. pi. Elici-
neos ; hélicinés ; famille de mollusques tfuilé-
ropodes coîlopués ayant pour Ijpe le genre hé- ■
licine. j
EJiettiO, s. f. t'íizí-no. Conchyl.Hélicinc ; genre
de coquilles anivalves ne renferment qu-unc es-
père.
E-Jtirtto , s. m. éii lito. îlist. rclig. Hilicile : se dit
des personnes pieuses qui, nu VU siècle , \ i-
. vaienl dans la solitude et tjloriiiaient Dieu par
des danses et des chants religieux , à l'exemple
de Moïse et de Marie. On les appelé aussi, cl avec
plus de fondeKjent , hicètes
KSiceto, s. f, t'ííz-to. Conchyl. Hélicitc; coquille
fossile, lurhinée en vis, cl notamment celle dont
les spires sont roulées sur elles mêmes.
Eiicoraiito, s. m. éli!iofan-to. Conehyl. Elico-
pliante; genre de coquilles univalves.
Eli<7oi(leei,adj. éHho-ùléus. Didait. Ilélicoïde; qui
ressemble à une hélice- || Géom. /'uiútoía e/i-
coiúfí ; parabole hélicoïde 5 ligne courbe que pro-
duit la jiarabole ordinaire, quand on enroule son
axe autour de la cireonféiencc d'un cercle. ||
Anat. Eliioïde; se dit de la tunique vaginale du
cordon spermatique.
Kticuifle, s. m. è/i.'io-id^. Féom. Hélicoïde; sur-
face engendrée par une droite hoiizoniale, qui
s'appuie constaiv ment sur unchéliecet sur l'axe
vertical du cylindre droit où est tracée celte
eourlic.
EiicoliiHuco, s. m. é/í7,oií-ínfjko. Conehyl. Héli-
co!ima<e ; i;enre de coquilles univalves.
Elicúiixco , s. m. eli.O'milio. Hélicomycc; genre
de champignons.
Elicoii, s. m. é/i'on. Géog. Héiieon; chaîne de
montagnes de la Béoiie, consacrée à .\pollon et
a«x muscs ; s-emploie quelquelois daus le sens
de Parnasse. || Fig. Estar e*< la cima del i/e/t-
con; Cive au sommet de l'Hélieon ; être uu grand
poite. :: Asir. Héliccn ; une des taches d¿^ i.: lu-
ne. I Mu^, Kyie a neuf cordes. \\ Insli umenllu-
vente par des mathématiciens musiciens pour
trouver les rapports îles eonsonnances.
KIIcoiiIa , s. f. I lilin-uia. Entom- Hëlicoiiie; gen-
re <\r papillons diurnes. || Bol. lléliconie ; genra
de plantes dAménque.
Kiiroiiiida. adj. éliknud-da. Bot. Iléyiconié; plan-
te semblable a une héliconie.
EllcoiiiailuH. s. f. \lilionia(lass. Bot. Héliconiées;
nom qu-on a donné a la fumille desmusacées,
en raison du ^eme héliconie qu'elle renferme.
Il Fam:llle de plantes.
EiiroiiiáiiftiN, S. f. pi. ¿lihonia-déass. Myth. Gr.
lliliioniadcs ; les muses qui hubitaieni l'hélicon.
Ellr«tiila<lo . «la adj. ¿likonia-do. Bol. Uéliioné;
qui ressemble à une liéluonie.
ElIcnnianoH. s. m. pi. élihonia-noss. Entom. Hé-
liconiriis; famille de lépidoptères diurnes ayant
pour type le genre héliconie.
Eiic«tpo, S. m. ili-liupo. Erpét Hélicopc; genre de
serpeiiis.
Elico.^»fía, S f. liliosso-fja. Didact. Hélicosophie;
iiom donné par quelques géomètres à l'art do
tracer tics hélices ou des spirales sur un plan.
ElicOKofo. s. m. élilw-ssofo. Didact. Hélicosophe»
qui s'occupe d'hélirosophie
ElioÓMíoi-o, s. m. éli'os-foro. Bot. Hélicosphore;
genre de champignons.
EIU-á<it<-K«>< K!«- i'dj. élilios-téijn, Conehyl. Héli-
coslègue; qui se compose de plusieurs loges dis-
posées en spirales. 11 s. m. pi. Elicóslerjos; héli-
costègues; famille de mollusques céphalopodes,
comprenant ceux dont la coquille se compose de
loues assemblées sur un ou deux axes distincts,
mais formant une spirale régulière.
í^itrÓMtilo. s. m. élikos-tilo. Conehyl. Hélicostyle:
genre de coquilles univalves.
ESÍ«ó(i-eii)» . s. m. cliko-irémo. Anat. Hélico-
trcüie ; orifice qui lail communiquer ensemble
le.^ deux rampes, au sommet du limaçon de l'o-
n il'e interne.
Eiictn, s. f. élik-tu. Myth. Hélicle ; une des Da-
na ides.
Elietei-a, S. f. èiikfé-ra. Bol. Hélictère » genre de
j malvacécs, comprenant dix ou douze espèces.
KUoto, S. m. éiili-fo. Bot. Hélicle î arbuste d'A-
j mérique.
ElteiiEa, s. f. èli-Voula. But. Hélicule ; se dit de
I cerlaijis vaisseaux de plantes qui sont disposés
I en spirales.
Elicnia, s. f. è/ik-nirt. Entom. Ellychnic ; genre
de coléoptères maladormes de l'Amérique.
: E3!ri!Ótrt». S. m. èlikno-lèto. Instrument de mé-
tal destiné à faciliter l'entrée de la mécbe dans
le bec d'une lampe.
Elieito. s. ïo. èli-Tito. Phil. Elicite; qui pari im-
méiiiatemeni de la volouKi.
Eiieopo , S. m. è/i-ko/jo. Entom. Elicope ; genre
; de coléoptères molacodermes originaires d"An-
! gleterre.
Elicú|iteio. s. m. èUkop-tèro. E,nlom. Elicnplère:
f:enrede fulg' riensoriginaires des deux mondes.
Eitos-iiïn. s. f. ék/ii i-.vsa. Bot. Elichryse; genre de
l'io-culeuscs ciuiiposé de plantes de la Nouvelle-
Hollande , dont plusieurs espèces sont cultivées
dans les jardins des amateurs.
Í Sidido, drt. part. pass. du v. elidir. Elide, c.
Kîidîs-, V. lî. elidir. Gram;a. Elider ; suprimer la
ELI
— 243
ELI
voyelle qui termine un mot lorsque le suivant
commence par une autre voyelle.
Blliçiiiodonto, S. m. èlijmodon-to. Mamm. Elig-
modonlc; sous- genre de rats, établi pour uiio
espèce de Buenos-Ayrcs.
Eliminación. S- f. èUminmion. Elimination: ac-
tion d'éliminer, d'expulser, de chasser, de Tiirc
sorlir. Il Math. Elinnualiini ; opération al}.'él)ri- '
que: pnr l.iquplle étant donné un nombre délor- \
miné déqualions qui conlieimcnt un iiombic
éfial d'iiHonnucs, on Irouvc uiif óiiu:)tioii (jui ne
ronticnl qu'une seule inconnue , dont la valeur
fait connaître ensuite celle de toutes les autres.
Ellinliiado, (la. adj. et part. puss. du v. eliminar.
Eliminé, e. j
Eliminador , adj. et s. eliminador. Eliminateur;
celui qui élimine.
Eliminar, v. a. eliminar. Eli inor; chasser, ex-
pulser, mettre dehors. |1 Eliminer ; repousser
une chi)se. Ij .\lg. Eliminer ; faire évanouir une
quantité, la faire disparaître d'une équation. |
Eliminarle , V. prun. èliminar-sè. S'éliminer,
être éliminé.
Ellocamino, S. m. èliokami-no. Ilist. Rom. Ilé-
liocaminus; place abritée et exposée au soleil.
Eiiorarpo, s. m. é/iokar-po. Bot. Hélidcarpe; gen-
re de plantes d'Amérique, dont l'ccorce est par-
semée de callosités.
Eliocéntrlco, ca. adj. èlioièn-triko. Astrnn. Hc-
liocenlrique ; se dit d'un lieu où paraîtrait une
planète si elle était vue du soleil, c'est -à-dire
si l'œil de l'observateur était au (entre du soleil. I
Il Longitud eliocónlrica : Umyiiude hcliocentri-
que; poinl de 1 éclipliquc où nms rapiorlerions
l'astre si nous étions au centre du soleil. IJ Lati-
tud eliocéntrirn; latitude héliocentiique ; dis-
tance de la planète à l'écliplique , telle qu'on la '
verrait si on était dans le snlci!; aii^ile (¡ue la H
gne menée du centre du soleil à celui de l-as(re
fait avec le plan de l'écliptique. || Fuerza elio- i
céntrica; force héliocenlrique , finco du mnuve- '
ment par lequel les planètes sont attirées par le
soleil. I
Eliooouicta , s. f. élikomè-la. Astron. llélioco-
mète; phénomène assez rare que présente le so- ¡
leil couchant. Ce phénomène consiste en une i
bande lumineuse, semblable à la queue d'une co- j
mètc. que le soleil traîne après soi. i
Ellodora. s. f. èliodo-ra. Agr. Héliodore; vaiiété
de tulipe. I
EliófuMia, adj. èUo-fnuija. Bot. lléliofuge ; qui fuit j
le soleil. Il /'oio fifíó/iíí/o; pôle Ifélioluj^e ; lume
inférieure de la feuille des héliotropes.
EliuKiiONticoM , S. m. pi. èti<><iiios-ti\ioss. Ant.
Iléliognostiques; sectaires juifs qui adoraient le
soleil.
Eliólila, S. m. è/io-/îia. Rot. lléliopliilo: genre de
crucifères , dont une seule espèce est cultivée
dans nos jardins.
Eliofllada . adj. èlinnjada. Bot. Héliophilé; qui
ressemble à une héliophile.
Elioriioas, s. f. pi. cliofi-lùass. lîot. Ilcliophilces;
tribu de la famille des crucifères, ayant pour
type le genre héliophile.
Eliólllo, s. m. cUo-¡ilo. Entom. Héliophile; genre
de coléoptères.
r.lioido, da. adj. èiio-ïdo. Zool. Hélioïdc; qui est
ï«rni de cils rayonnants, coiiime le trichnoil»
solaire.
Ellnllto, s. m. è'ioli-to. Zoo])h. Hélioliihe; nom
que les anciens naturalistes ont donné aux zoo-
phvtes fossiles du Rcnrc des astroïdcs , à cause
rie leur forme radiée.
EliomuKn<>(ómflro , S. m. elinmainèto-mètro.
rbys. Hélioniagnétomèire; instrument destinée
mesuier exactement la dédinaison de l'aiguille
aimantée et à délei miner, par la pré-cm c du so-
leil, une heure quelconque de la journée.
EUontétriro, ca. adj. cliumè-triko. Phys. Hélio-
mélrique; qui opiartienl à l'hélioméf.'e.
Ei^ôiiietro , s. m. èlio-mitro. Phys. Heliomélrc;
iiistruinent dont on se sert pour mesurer exac-
tement le di.imètre apparent du soleil ou des pla-
nètes, ainsi que les petites distances opparcntva
qui séparent les corps ccle>tes entre eux.
Eüoniiru, S. f. Êlionou-rn. Bot. Elionuic : genre
de graminées, comprenant cimi espèces de l'A-
mérique méridionale, toutes remarquables par
leur odeur f<irte cl aromatique.
EMonuro, s. m. cUonmi-ro. Bot. Hélionurc, gen-
re de plantes graminées.
Eno|>olUaii(>, na. adj. èlio} olila-na. Geogr. anc.
lléliopolitain : qui habite Héliopoli,-; qui concer-
ne Héliopolis ou ses habitants. S'emploie aussi
comme substantif.
Eitactóiito. ía. aüj. èHopo-litn. Chronol. fléliopo-
lile; se dit de deux dynasties éííyptiennes , la
neuvième et la dixicme qui ré.:niiit'nt avant Jé-
sus-Christ. !| Héltopolite; habitant d'UéliopoUs.
V. Elinpaliianu.
E!i<t|t!4i!la, S. f. èliop-sida. Bot. Héiiopside; gen-
re de plantes de l'.\mérique sepieiUrionale éta-
bli pour placer Ihélianihe glabre.
Ellop:«iclca, adj. èliopsi-dèfi. Bot ílóliopsidé; qui
ressemble à une lieliop-ide. || s. f. pi. E'iopsi-
dens : heliop-idre-; giou|ie de la section des hé-
lianthces ¡udhecUiées. Il Section de la sous-lrlbu
des s 'in-cionidées héliantîiées , ajanl pour type
le geiirc holiopside.
Eliorn». S. m. clior-no. Ornith. Héliorne ; genre
d-oiseaux plongeurs qui se nourrissent d'oiseaux
aquatiques et de poissons.
EHotf, s. m. ètioss. Mvtb. llélios ; nom du soîcit
chez les Grecs. H llélios; fils d•Ep!^aí;los et le se-
cond roi de la dynastie des Dieux : suivant la
myibologie Egvptjenne il régna tiente mille ans.
EJioNn , s. f. vlio-ssa. Méd. lléliose; insolation,
coup de soleil. | Chim. li.-olation ; prèp.iratiyn
de fruits, ou remède (jui se l'iit en h? expa-anl
à l-a: (leur du soleil, s lil pour les cuire, s/il paur
les sécher , comme ou fait pour le \maijre ro-
se et quelques autres compositions sembLiblcs.
EllA.'>«cot>i». s. m. èlitjs- (>;'o. A^lro. llélioscope;
lunette destinée ;> regarder le soleil, et garnie a
cet eifel don verre colore d'une teinte sombre,
pour alVaihlir la trop grande vivacité de la lumiè-
re. H Bot Meiioscope; l'euphorbe helio<co;ip a été
ainsi appelée, ¡larcequesur l'aulorile de Diosco-
ride, on lui a attribué la propiielé de tourner
son feuilligi- ^efsle soleil . ce que font toutes
lesplante* librement abandonnéosà elles-mêmes
Elio«ró(>lro, ca. adj. èlios!^ópi¡^o. iK'liosciipique;
qui apartient h l'héliosropc.
EKoMiáiirn, ca. adj. lUostali ¡u. Uidact. Helios*
tatiqor; qui a rapport à 1 helios Jt.
Ki;o«(6nro. tf. m. ^Uoslàti-Uo. Asir Uétiofiati-
EiA
2'i'i —
üLi
fjXKç explication aalrciii(»mit|»r ili- loiili-s 1rs up-
parenres célt'slos , dans laquollf on snp|io>«c le
ioleil iminubilc an coiiirc du système pl:)nclniif.
»:il()K(n(o, s. m. èliiis-lnto. iMivs. Héluiî-tal ; iiis-
truiiicnt (lui scii à pmjiter in\ m inljlemrnl l'ima-
ge du snjinl sur un point. || lli-liostat : iiistru-
int'ht qui si'it il lixfr à volmiK'- le rayon soliiirc
diins telle direction quoi, el^isit.
F.ll«itl(Ii>. s. m. èlio-lidu. Entem. Ilcliotidc; genre
de |ifl[iillon.
Klliarôitiu. S. I. èli'iiro-pia.Mol. Héliolropie: acte
par lequel la plante se tourne pour suivre le
soleil.
Kllotroplailu. adj. èliolrapia-da. Bot. Iléliotro-
pié; qui ressemble à l'héliotrope. || s. 1'. |)1. niio-
tr()])i(iilas , nélioUiipiées; famille de plantes
ayant pour type le fîenre hélirtrope.
KlIotrópICM, Cil. ndj. èliiitro-]){':o. Héliolropique;
qui a rapporta l'Iiéliotrope, a l'Iuliotropismc.
Kliutropi.siti», S. m. èlii)tvo]>is-'H(>. IJot. llélio-
tropisme , propriéti^ que possèdent certaines
plantes de lounicr eoii>lammenl leurs fleurs
vers le soUil.
■visùtrop», s. m. èlto-t>-o}>n. Mot. lii^liolrope; {icn-
re de plantes de la tamille des borraginécí; dans
lequel on compte aujour d'Inii soixaiite-ipiaire
' espèces, deux seules sunt irès-counues à Paris.
Il Héliotrope; se dit aii<si de la fleur niéme que
'porte 1-liéliolri'pi'. Il Iléliolroiie ; nom vulgaire
du lussilaf;e odorant. | Nom donné quclquerois
au tournesol. I Hi--t. Héliotrope; espèce de ea-
ilran solaire. || Miner. Héliotrope; sous-espèce de
.quartz rhomboidal dont la couleur est le vert
[ de nuances diverses. | Phys. Héliotrope; instru-
ment qui renvoii le rayon soiaiie a un observa-
. leur éluipnc , et peut ainsi remplacer les sig-
neaux onlioaires dans les irrainles opérations
géodésipues. |1 Insi ruinent seuililable ;i la ma-
chine [)arallattique, par(e qu'on peut aisément
le tourner vers le soleil pour observer cet astre.,
W Polo eliótropo, \)à\>' iiéliolrope; lame supé-
rieure de la teullie des héliotropes.
CiiK'in, s. m. è izon. Erpét. Hélison; genre de re[>-
tili's ophidiens.
Ellaonte . adj. é/í-zoníé. Erpét. Hélisonle .* qui
ressemble à un héiisonte. ii s. m. pi. Elizontes.
Hélisonles; famule de reptiles ophidiens ayant
pour type le genre hélison. On dit aussi au sin-
gulier; un tliionte, un héiisonte.
EUpiiatto. tu. adj. èlipnn-to. Bot. Ellipanthe; qui
a les fleurs incomplètes, ne renfermant quedes
éiamiiiesou des pistils.
Kiip.Hn'.ia, aiij. et part. pas?. iVEUpxnr; elipse, ée.
Klipsnr, v. a. èlijissar. Èllipsor; faire une ellypse;
eoujier, rctranchi'r un mot, un membre de plira-
se. une proposiii >n eniièreafin de la rendre plus
concise, plus rapide.
f:iip«tc; s. t. èllp-ssê. Ellipse; figure de construc-
tion qui consiste à supprimer, dans une phrase,
un ou l)lu^ieurs mots, aiin d'aiouter.à la picci-
. Sîon .>ans rie;> ôter à la darlo. || Géom. Ellipse;
surface planelerminée par une ourbe du se^coiid
ordre, qu'on peut obtenir en coupant le côn-
droitpar un plant obliqne par rapport à l'axe,
et de maniere que ce plan ne puisse renconcen-
irer la base du cône; à moins (pion ne suppose
cette base prolongée au delà du solide.
lüllp«ioeé(»lo. s. m. èlipxs'izi'-falo. Entom Ellip-
socephale; genre de lu clause d-s iriloi>Uh«s,
dont on m- connait qu'une es|)èce.
lOllpMÚKi'Mr». s. m. èlipsso-tjrofo. (îconi. Ellipso-
graphe; iustrunifiit qui sert a tracer les clliiises.
¡■Aipmniditl. iii\\. elr'sso-idal. Ellipsoïdal; qui a
la forme d'une ellipse.
Ulljinolcle, adj. illip-isii-iilé. Fllipsoïdet qui n la
forme dune ellipse. || Ellip>oide, so ide formé
par la revidulioii d'uoe (bini-ellip^e autour de
son axe. |1 .\raiith. I^llip-oïde; grande rai c d'ara-
chnoïdes (|ui OUI l'abdomen elli|isoïile; et les
yeux non portes sur une avance de lu tète.
KtipHolitw, s. m. elip-ssotito. Moll Elipsolilhc;
genre de mollusques dont les spires sont ellipti-
(]llfS.
l-:ilpMoloKin. s. Í. èlip-ssolng-liiii. (¡eum. Ellipso-
logie; traité sur la manière de tracer les ellip-
ses.
KllpHOKpri'iiio, inn. adj. èUssoss-pi'trmo. Bot.
F.llipsosperme; dont lesgraines sont elliptiques.
KlIpsóMtoiuu. m», adj. èlipssus-totno. (lonchyl.
Lliipsostome; qualité donnée aux coquilles uni-
valvas dont l'ouverture est o\ale.i|s. m. pi.
Jilipsóslomos, ellipsosloities: famille de l'ordre
des asiphonobranches, comprenant ceux dont
la coquille est plus elliptique.
KllpticBíiifíitc.adv.c'/í/íít nmén-té. Gram. Ellip-
tiquement, par ellipse, il Géom. Elliptiquement,
en forme d'ellipse.
IcaipCcidud, s. f. èlipù-iidadd. Géom. Ellipti-
cité; qualité d'un ligure elliptique. | Gram. Ellip-
licité, qualité d'une chrase elliptique.
l'^liptlro. en. adj. èlip-tilio. Géom. Elliptique; qui
a ra¡)port à l'elli|)se. H Elipiique, qui a la forme
dune ellipse. | Bot. Elliptique; se dit de diver-
ses parties de plantes.
EliAottii». «a. adj. élisséa-nn. Myth.Elyséen; qui
appartient à l'Elysée ou aux Champs-Elysées. ||
Elyséen; qui habite l'Elvsée.
EUst'o, s. m.èlissc-o. Myth. Elysée; séjour déli-
cieux destiné aux mânes des hommes vertueux
qui s'étaient distingués par leurs actions utiles
à l'humanité, par des exploits, ou par quelque
autre mérite. ,i Elysée; lieu charmant arrosé
d-eaux limpides cl murmurantes, planté d'ar-
bres toujours vert» et de fleurs sans nombre.
Eîi.ii«os. adj. m. |)1. è/i-sséos. IMyth. Elysees; sé-
jour des bienheureux; de ceux qui avaient méri-
té une réeompensepour leur vie: Campos elíseos,
Champs-élysécs.
EiUc-Hi-i». s. m. éliira-rio. Bot. Elylraire; genre
de piaules aianthacées ne comprenant que des
plantes exotiques.
F.iitriculii.s. s. 1. élitri-l.oula. Bot. Elytryculc:
chaume des petites fleurs dont la réunion forme
une fleur composée.
Kliti-iuia. s. f. é iirig hia. Bot. Elylrigie; genre
de plantes sraminées.
BJiti'o. s. m. iHi-tro. Ent(.m. Elytrc; enveloppe
coriace et du e qui, chez les insectes colénpiè-
res et orthoptères, couvre et proté;ie le ailes in-
férieures, lesquelles sont membraneuses et de
travers chez les premiers, et en long, chez les
derniers. Il Bot. Elytre; les concéplades com-
muns qui. dans quelques algues et certains li-
chens, renferment les conccplacles particuliers
dos séminules.
FJiti'oevIe. s. f. cUfrofè-li-. Chir. Elytrocèle; hcr-
ELO
— 245 —
ELU
nie à travers les parois du vagin.
Klllrórora. s. f. élitró-fora. Bol. Elytrophore;
fienre de plantes irraininéps des Indes.
K|iti-oidi>. adj. élitrn-iilè. Anal. Elytroïde; qui
resseinblc a une ¡îhîiip.
Eiiti-oill» ou KlilrUlM. s. f. élitro-itèss. Méd.
Elvlniiie ou Elilrite; inflammalion du va?;in.
Eli(r»piipn. s. f. élitrofin-rn- Hot Elvli opapi;;
(.-eiiic de pl.inles du Capd<' Boniic-Ksiiéran. e.
Elitrorriis'a- S. f. élitrorrag-kia. Méd. Elytror-
rhajrii'; perle de sang par le vaccin.
Elitroriiislf» ■> <*•»• •'dj. Hitrnrrati-hiko. Méd.
Elynurraiiiquc. qui concerne lEliinTragie.
KlicríiiTí'ii , s. {. èlitrorre-n. Med. Elytrorrhée;
éconlemcnt inuqncux par le Na^nn.
KlUiicion, s. f. èliUsmioit. Pharni. Elixation; op-
pression employée par quelques auteurs tomme
synonyme de .décoction.
El'xif, s. m. elixir. Pliarm. Elixir; extrait compo-
sé d'une ou de plusieurs substiiiues, | Ei^. Eli-
xir; ce qnMI y a de meilleur diins queUjue chose.
EIobA, s. m. èln-bn. Bol. Ellobe; genre de scrofu-
lariées graliolées établi pour une plante herba-
cée de Jitva.
Elocución, s. f. élolwuiion, Elocution: la maniè-
re d ml on S'exprime, énonciatioii ilc la pensée
par 1.1 parole. || Par. exten. Elocution: partie de
la rhétorique qui a pour objet U; choix cl l'ar-
rangement des mots dans un discours.
Elocuciiciu, S. f. èioUnnèn-iia. Eloquence; art de
faire passer avec rapidité et d'iniiirimer a\ ec for-
ce dans l'ùme des autres le sentiment profond
dont on esi pénétré. | Eloquence; qualité de ce
qui produit ou peut produire d.ms l'ùme des au-
tres le» mêmes effets, les mêmes impri'ssions
que 1-éloqnente. {| Eloquence; arl dorner un dis-
cours, de tourner ou de résoudre les difficultés
d'une Ciiuse. de tirer d'un sujet tout ce qu'il
contient, talent dont les ancens fusaient lepur-
(iige exclusif de la tribune ou du barreau, et que
nous avons étendu à ti.us le^ ;:enres de di-cours.
Il Elocuencia fiel foro., éloquence du barreau ou
éloquence judiciaire. | Elncnenrin <lt<l pàlpilo,
éloquence de la chaire, ou élü()uence religieuse.
Elocuente. &á\. è'iihouèn-lè. Eloquent; qui a de
l'éloquence; qui persuade, qui touche, émeut,
élève l'ûme. I Eloquent ; se dit également des !
discours el des ouviages d'esprit ainsi que du I
style. ! Eloquent; qui est capable de produire!
les mêmes effcis.de faire la même impression
qu'un discourséloquent. | Fig. La cólera eselo-
ciiente; la colère est éloquente.
Elociicutcuiciite, adv. éhy nuèntèmèn-lè. Elo-
quemmcnl; d'une manière éloquente, a\ecèlo-
tiuence.
Elurularlo, rio. adj. ¿ln\ioitla-rio. Bot. Eloculai-
re; se dit d',' pé;icarpe quaid on n'y aperçoit pas
pa,? le moindre vesti;;e de cloison.
El4Ml(>n, s. f. èlo-<lèn. Bot, Elodee: genre d'hvpé-
ricinées-élodées établi [lonr des arl>ri>scanx iii-
di}:ènes de l'Amérique el du littoral médilerra-
néen.
ElótIrM, s. f. clà-dèss. Méd. Elodes; fièvre putride
continue.
Elwdicuii, s. m. èlodilion. Mus. Elodicon; inslru-
menl a touches el a vent. Il consiste en une es-
pèce d'Orgue dans lequel les luyaux sont rem-
pl.icés par des plaques de métal, fixées d'un seul
côté, el mises en vibration par nn soufflet. '
Eloflito. tu. adj. èludi-to. Erpét. Eloditp; qui ha-
bite les marais, paludin. || s. m. pi. ^'io</ifos,
élodites; les chéloniens (|Ui habileni essentielle-
ment les marais comme les tortues paludines.
Elólilo. s. m. ptn-filo. Eiitom. Elophtle: genre de
(I plèrcs brachv^iomes ori;;iiiaires dEuiopc.
Elitroi-in. s. f élofn-rin. Enlom. Elophorie; pen-
re de diptères calyi'lcrées, fondé pour une seule
espèce.
El«>forn. s. m. èlo-foro. Entom. Elophore; genre
de coléoptères liydrophiliens. fondé sur de petits
insectes qui habitent les eaux stagnantes, nagent
mal et volent rarement.
Elosiailo, adj. et part. pass. de Elofjiar. Elogié, é.
Elosioi'. V. a. cluijhiar. Elogiar; faire l'éloge de
(]uel(]u'un.
Elosiai-Mc, V. pron. èhghiar-sè. S'élogier, se fai-
re des éloges, è're elogié.
Elóslo, s. m. èlàq-hio. Elogetlouange. témoigna-
ge du mérite de quelqu'un. || Elope; discours à
la louHn".;c d'une personne. |i Elogio fúnebre;
éloge funèbre; discours pronimce aux funérailles
d'une ou de plusieurs personnes pour rappeler
leur \u' el einléduire leurs vertus el les rediréis
qu'elles laissent. | FAogio académico, éloge aca-
démique; celui qui est compose pour être lu en
académie, il VAn io histórico de un académico,
biographie de chaque académicien, écrite par le
secrétaire el conservé aux archives de l'acadé-
mie.
Elos!»**», adj. èio7-/iisfa. Elogisle • qui écrit el
compose (les éloyes.
Elouuncion S. f. élongazion. Aslron.Elongation;
éloignement apparent dnne planète rdaiive-
nienl au soleil, l'esl-à-dire, l'angle formé entre
les deux rayons visuels menés de l'œil à la pla-
nète el au Soleil. Il Méilec. Elon^'alion; exiension
pratiquée pour réduire une fracture ou une lu-
xation.
EI»jieanto, ta. adj. élongan-fo. Bol. Eloniranlhe;
qui a ses plantes en forme d'épi un peu alloiifié.
Eloiu. s. m. éloinn. Eloliim; nom que les livres
saiuis donnent a l.i divinité qu'ado-aieni les
peuples de Canaliam à larriNée des Israélites.
Elouiia, s. f. élo-min. EnloiTi. Elomyie; genre
tle diplèies anlhéricèies, renfermant des espè-
ces euro éeiines , donl le type est l'elomyie
nébuleuse.
Eln]»o, s. m. élo-po. Ichlhyol. Elope; genre de
poissons.
Eluo ilaciou, s. f. èloHzidmion. Elucidalion; ao-
Uon d'éclairer, de rendre clair, parlant des cho-
ses morales.
Elucubración, s. f. étoiil.oubrmion. Ehicnbra-
lioii; ouvrage compose à force de tra\ailetde
Soin.
EluccilM-itilor . adj. élou\inulir(idor. Flucubra-
teur;qiii se destine aux travaux scieiitiliqnes et
diUicil.-s.
eIuciiIm-ikIo. adj. cl part. pas. de Elucubrar.
I Eloiiibre, e.
EliicuiM-ar, V. a. élouknubrar. Elucubrer; com-
I po-er un ouvrage à force de soins el de Ira-
I vaux.
I Elucultratlvo, ▼•. adj. éloukoubrati-vo. Elu-
j cubraiif; qui esl propre auï élucubrations, aux
' recherches.
EMA
246 —
EMB
Kladiblc, háyiluudi-blé. Eludubleique l'un peut
éluder.
Eludido, ûilj. et pari. pas. de Eludir. Eludé, e.
Gludlr , V. a. élt'udir. Eluder; éviter; rendre
vain, sans effet; se soustraire à.
Eludime , V. prou, éloudir-sé. S'éluder ; être
éludé.
Eliidurlco, ca. ndj. éloudo-rikn. reiiit. lïludo-
ri(|uc; se dit d''un genre df peinture qui s'exé-
cule en faisant passer le pinc'^au à tra\ers uni;
eau trcs-tlaire , pour atteindre le fond sur le-
quel on couche les couleurs à IMiuiic.
Eliil, s. m. éloul. Chronul. /slul: nom du douziè-
me mois de l'année chez les Hébreux, et du si-
xième dos l'année sacrée.
Elutrlaeion, s. f. éloulriazion. Chim. Elutria-
tion; action de verser d'un vase dinisun autre.
Il Décantation d'une li(|ueur , dans laipielle on
8 délayé une substance réduite en poudre.
Klvcla, s. f. élvé-la. Bol. Elvelle; nenre de cham-
pignons servant de type à la famille des clve-
llacées.
Elvt'láeoRM, s. f. pi. élvéla-ii-ass. Bol. Jt'ivcila-
cées; famille de champignons dont le type est le
genre elvelle.
Elveláceo, ea.adj. élvéla-zéo. Bt»t. Elvcllacé;qui
ressemble à un elvelle,
Eixinr, s. f. él si-né. Bol. Helxine; plante apéri-
tive; émolliente, de.
Elle, s. f. éill-é. Nom du double LL en espagnol.
Ello, pron. démons, eill-o. Cela.
Emnnaclon, s. f. ému-nmion. Phys. E'mana-
tion; fuite des fluides iinpondérablesqui se dis-
persent des dilfiMeiils corps animaux , vé>;étaux
on minéraux, par l'arlion simultanée de l>airet
de l'eau , sans décomposition appircuie des
corps qui les produit. || Emanación laminosa:
émanation lumineuse; émission de particules i;ii-
pondérables que les corps lumineux répaudciil
au loin, et qui suivent la ligne droite pour ar-
river jusqu'à l'organe de la vue. ü Fig. fi'n)aua-
tion; dérivation on communication du pouvoir
de l'autorité || Sistema de la emanación; systè-
me de l'émanation; théorie cosmogonique , sui-
vant laquelle Dieu a fait sortir de sa person-
ne même, par la voie d'écoulement, la matière
et la forme du monde.
Emanado, adj. et part. pas. d'Emanar. Ema-
né, e. !
Emanai', v. m. émanar. Emaner, provenir; tirer
son origine de telle ou quelque chose. L'usa-
ge de ce verbe s'emploie principalement en
parlant de Dieu comme cause première de tou-
te chose crée et possible. |
Emancipación, s. f. éman-zipazion. Emancipa- '
tion; acte par lequel une personne, non encore
arrivée à Î-âge de majorité fixé par la loi; est
jugée libre d'agir, en de certaines limites, sans '
le concours de son tuteur. ¡1 Emancipation; état
de la personne émancipée. | Fecd. Emancipa-
tion; afiranchissemenl; acte par lequel les seig-
neurs féodaux rendaient la liberté à leurs vas-
saux, avec les prérogalnes attachées à ce droit i
de liberté. Il Fig. Emancipation; liberté que
prend une personne que ses devoirs faisaient
soumise, et qui devient volontaire |
Emancipado, adj. et part. pas. d^Emancipar.
Emancipé, e; affranchi, e. '^
Emancipar, v. a. emanzipar. Emanciper; don-
ner par un acte légal, à une personne qui n'»
pas aliciiit l'Age de majorité (ixé par les lois,
le droit dagir seule et hors de sa tutelle. |i Fig.
Emantipir; affranchir; enparlant d'un peuplf^
siuimis. di- toute personne esclave.
Kmaiirlpiirnc. V. pron. émunziparsé. S'émanci-
per; S'affranchir; principalement en parlant d'
un enfant (|ui s'arnichc a la tutelle à laquelle
il élaii soumis, comme eu disant des peuples
courbés sous le Joug de l'cscl;i\age et qui re-
conqucrissent leur liberte, i; Fig. S'émanciper;
prendre trop de libertés, oublier ses devoirs,
sa po>ition¡ eu abuser. Sortir de ses obligations;
lies limites de la convenance.
Emandibuliido, da. adj. émandihnu-lado. En-
tom. Einandibulé; dépourvu de mandibules.
Eiiinniio , ua. adj. ¿tna-noun. Zool. Einaiiué;
dépourvu de mains.
Eniarsinado, adj. émarg-hinn-dii. Bot. Emar-
giiié; qui est terminé par un sinus rcutraut ou
une entaille arrondie.
ICmarisinula.s. f. «!marg-/ii-noui«.Conchyl.Emar-
ginule; genre de coquilles univalves, qui pré-
sentent pour caractère principal une légère
échanrrure à l'extrémité du sillon interne.
EniMMcularioii. S. f. émas oulazion, Chir. ei v6l.
L'masculaliou : action d'émasculer, de châtrer.
Eiiiannilado, adj. et part. pas. de Emascular.
Emasculé, chairé , c.
Ema.Hcnlar . v. a. émashoular. Chir. cl vél.
Emasculer. chitrer ; couper à un êlre mâle les
parties génératrices,
EniaMCHittrMc, v. pron. èmaskonlnr-sé. S'émas-
culer , se châtrer , être emasculé, châtré.
Eitibablamcnto, S. m. émbabiamên-to. Distrac-
tion , égarement de l'esprit.
Eukbacliai*, V. a. èmbatchar. Enfermer des bêles
à laines dans l'élable, pour les faire suer avant
de les tondre.
Embnïdor, adj. embaidor. Trompeur; enjôleur,
cajoleur, celui qui dupe par de fausses caresses.
Enibaimiento, S. m. èmbaimién-to. Tromperie,
duperie , cajolerie . séduction . déception.
■embaír, V. a. embaír. Séduire, tromper, enjôler,
duper par de fausses caresses.
En»bi«Jada, s. Í. èmhagha-da. .\mbassade ; fonc-
tion d un représentant d'une nation envoyé par le
chef dansune autre. Représentation d'une nation
auprès d'un souverain, ou à la cour d'une autre
puissance. i|.\mbassade; hôtel destiné à l'ambas-
sadeur ou occupé par lui. || .\mbassadi', les
fonctions mêmes d'ambassadeur. Ij Ambassade;
se dit non seulement en pariant de l'ambassa-
deur mais comprend encore toute sa suite. ¡|
Fig. et fam. .Vmliassade: envoi, message, avis
d'une personne à une autre. || /Craia ou linda
embajada'. ¡La belle idée! en répondant ironi-
quement à une proposition ridicule ou déplai-
sante.
Embajador, s. m. èmbag-hador. Ambassadeur;
l'envoyé d'une nation qui , pourvu des lettres
de créance émanées du chef, vient la représen-
ter auprès d'un.e autre.
Embajadora, S. f- èmbag-hado-ra. Ambassadri-
ce; la femme d'un embasi^adeur.
Embajatorio, ria. adj. èmbag-hato-rio. Embas-
sadorial; qui concerne l'ambassade on l'ambs*-
EMB
r*:
KMB
embajatric, 9. f. ¿mbog-Ziairii. Ambassadrice; la
femme d'un ambassadeur.
Enibajo, picp. émbag-ho. Inus. Dessous.
Embalado , adj. et part. pass. de Embalar.
EmbaWé , e.
Embalador, S. m. embalador. Emballeur; ma-
nœuvre qui s-occupc à emballer b-s obj^-ls que le
commerce ou les parluulirrs »-xpédient. | Fig-
Embalador, parbur imperlinenl.
Embalaje, S. m. èmbalag-hé. Emballage; action
ou effet d'embaiiïr. Il Emballage, tout ce qui
sert pour emballer, comme du papier, du carton,
des caisses, des toiles, etc. n Telas de embalafie,
toiles d'embiillage; celles qui sont destinées à en-
velpper les obj'Ms à envoyer ou bien les caissts
qui contiennent ces objets.
Embalar, V. a. embalar. Emballer; mellrc dans
une balle, dans une cai-se. n En parlant des
marchands ambulants emballer se prend pour
partir, todos los comerciantes han embalado ya,
tous les marchands ont déjà emballé, c'est-à-di-
re, se préparent à partir. || V\^. Embalar á ahju-
no, emballer quelqu'un; le mellre dans une voi-
lure qui l'emporte à destination.
Embalarle, V. pron. èmbalar-sé. S'embftUer, cire
emballé.
Embaldosado, s. m. èmbaldo-ssado. Pavage exé-
c'Ué avec des dalles.
Embaldosar, v. a. èmbaldossar. Parer de dalles.
RiitbalKjnr, v. n. èmbnli.;har. Mettre, serrer, en-
lernier dans une valise.
EiMîtnluiiura, s. f. èmbolonon-ra. Mamm. Em-
ballonure; genre de petites chuuve-souris dont
la queue est enveloppée dans la membrane inter-
l'émorale cl qui sont propres àl'Aniérique méri-
dionale.
£mbal!>i<«mttdo, ^dj. et part. pass. d'Emhalsa-
mar. Jîmbuumc, ée.u Fig. Embaumé, imprégné,
rempli de parfum, qui répand, qui exhale des
odeui s suaves.
Embal.<4amador, s. m. èmbalsamador. Embau*
meur ; celui qui embaume les corps moris.
Embalisamadiira, s. f. émbalsamadou-ra. Em-
baumemcDl ; action de conserver nne chose, de
la mettre à l'abri de la dissolution, en employant
des baumes; s'applique particulièrement aux
corps morts pour éviter leur putrefacción. i|Em-
baumemeiit ; coutume des temps '.iiiliques, qui
conservait les cadavres, et les rendait puis-
sants contre la déiompositiou. On comptait trois
manières d'embaumement ; ou l'on procédait
par l'extraction des boyaux, ou bien par l'effet
de l'aCide natroniquc on opérait sur les chairs
comme sur les parties muqueuses, ou bien en-
core on desséchait les cadavres . ainsi que le
pratiquaient principalement les Egyptiens. Do
nos jeurs tous ces procédés ont non seulement
été retrouves, mais savamment perfectionnés.
Kmbal.samar , V. a. embalsamar. Embaurner;
remplir de matières balsamiques, odorifíran-
tes, un corps mort pour le préserver de la co-
ru| tion. Il Embauirnr: parluiner, répandre une
odeur suave. || Embaumer; avoir un portt ex-
quis. Este licor entbalsamti la bnca; cei\c li-
queur embaume la bouche. Se dit également
dans le sens absolu: eslos i^inos^ rstns licoro.t
e//ilalsaman; ces viu9, Cfs liqui'ur> embau-
ment. I Fig. Embalsamar, consoler, purifier,
conserver.
EmbalMannarse, V. pron. ¿mfca/íamar-íe. S'em-
baumer, se parfumer: être embaumé, parfumé.
EmbalHamlciilo, s. m. émhulssamièn-to. Em-
baument; action d'embaumer, d'employer des
baumes ou des matières balsamiques.
Embalsar, V. a. èmbalssar. L'action de mettre
dans une marc.
Embalse. S. m. émbal-sé. L'action de mettre
dans une mare.
Embalumar, v.a. émbalonnar. Charger inéga-
lement.
EmbaliiiiarMO, v. pron. émbnlounar-sé. Fig. Se
surcharger d'affaires épineuses, se mettre sur
les bras des alfaires embarra>saiites.
EnsbanaMtar. v. a. hitbanaslar. Mettre dans
une corbeille, dans un paiiior.
Embanastarle, v. pron. (mbnnastar-sé. Mêler
son jeu avec le talon, lorsqu'on n'a pas assez
d'atouts, au jeu de la cascarela.
Embancado, adj. et part. | as. de embancar. Em-
banijiié, e. || Mar. Embanqué ; en parlant d'un
navire qui navigue sur un banc.
Embanrar, V. a étnbankar. Tcchn. Embanquer;
passer les canons d'organsin au centre, pour se
disposer à ourdir.
Embancarse, v. pron. éwftankar-Ji'. S'cmbat-
quer, être embanqué.
EmbaraHllo, s. m. dim.de embarazo. Léger
embarras,
Embarazada, S. f. èmbaraza-da. Enceinle; qui
est grosse ; en parlant d'une femme qui porte
son enfant.
Embarazadamente, adv. èmbararadamèn-ti
Avec embarras, d'une manière embarrassante
entortillée.
Embarazado, adj. et part. pass. de embarazar.
Embarrasse , e ; obstrué, enveloppé, empêché. ||
Pronunciación embarazada; prononciation em-
barrasée, leme, mal arlicullée. || Embarrase;
gauche , maladroit : aire , continente embaraza-
do; air, contenance embarrasée , celle d'une per-
sonne qui paraît gênée, peu à sou aise devant
une autre. I| Embarrassé; indécis, incertain, ir-
résolu. Il iMédc. Embarrase: qui témoigne d'UD
commencement d'obstruction. | Lengua eniia-
razai/a, langue embarrasée; celle qui ne pro-
nonce pas bien les paroles.
Embarazador, S. embarazador. Celui qui em-
barrase, qui gene.
Emburazamieuto, 3. m. èmbarazamtén-to. Em-
barrassement.- ancienne expression qui signifiait
l'action d'embarrasser.
Embarazar, V. a. imbarainr. Embarrasser; obs-
truer, causer nii embarras. 1| Fig. Embarrasser;
gêner l'action, empêcher le mouvement; préju-
dicier, retarder, embrouiller, compliquer, ren-
dre diflicile, causer de la peine; changer de ré-
solution, faiie doute ; confondre ou remplir de
confusion. Il Méd. Embarrasser; causer obsta-
cle, faire em|ȏibemcnl.
Embnrazai-sf, v. prou. èm6arazar-5é. S'embar-
rasser ; S'empêtrer, S'entortiller; se gêner, s'ap-
porter mutuellement des entraves; se mêler de;
s'embarrasser d'une affaire; se soucier, s'in-
quiéter. se mettre en peine; se troubler, <e
brouiller, perdre le fil de 8<in discours.
EMK
¿V8 —
KM H
Knibui-axu, s. in. èmbura-zo. lim\)arrm>; ce qui
trouble l;i tiaïKiuillitf, le rc|)()S, la coniinodilé ih;
la vie. Il Causar vinharazu à «/¡/inio; causer de
l'embarras à quelqu'iiii; lui èlrea nèiie, lui fai-
re octiisioner une plus {<ranile ilépensc qiic oe
le permellrnt ses moyens. | Enibniazn; t\iïu\i\-
Ift de touie es|icec. 1 Kinbarras; ^.oui i qui resul-
te de la inuhipbcilé de-, afl.iires. | Eiubanas;
COiiliari^lé causée par la iieees^ile de se pro-
noncer, de s'explniucr, de iraxailler. | Lmliar-
ras; iriésoliiliiiii, pi rplexité , incertitude, j lùn-
barios. coiilu-iuii de> dioses d lliciles a expli-
quer, à nieiireeii ordie. | Méd. Embarazo i/á.s-
trifío : embarias };a!-lrique; les anciens cro-
yaient que celle affecti.in eiail produite p.ir
l-ac< umulalioii dans leslomac. de iiialieies qui
lioublaieiit ou désorganisaienll'iiciiou de celle
partie . mais si-lon la si ieiice aeluelle il est ét.ibii
que cet embarra- provient d'une irnlalion ^'.is-
Irique, qui ordinairement se mauilesle par de
violentes niif-'raiiies, |iar une lassitude ¡-'cnérale
et par des douleurs de l'oie.
EiiiharazoMO, ku. adj. è>nhara7.o-sso. Kmbarras-
sant ; qui cause ou peut causer de hembarras.
de |-iniommoilile. du def;oul, du souci. || Fig.
Kmbarrasanti critique, dillicilc. malin. | Embar-
rassant; se dit (les peisonni-s; nn luiinhrc, un
iuño CHibai íi'-''si), ii\\ liuinnie, un enlanl em-
barrassant.
lEmliarlMk. s. f. émbar-ba. Tech. Embarbe; liccl-
le boudée pour le lissage des dessins, dans les
manufactures.
Emliai-becidu, adj. et pari. pass. de Embarbe-
eer. Einbaibc , e.
CmlMiibt-coi-, V. a. èmbarbéiérr. Embarber; faire
sortii la barbe.
IRmlMiriiom-Nc, v. pron. èmbaibèzêrr-sé. S"cm-
barber , être embarbé..
KnilMifCHoion , s. f. èmbarl;azion. Mar. Embar-
cation ; dénomination sous laquelle on comprend
tout na\ireàun ou deux niüls , d'une gran-
deur de f.O à 80 pieds.
KnibíiiciKíero , s. m. efní»nr'.a</¿-ro Mar, Em-
barcadère; lieu où l'on embarque les pei sonnes
«u les niarchandises. Les espagnols donnèrent
ce nom , lors de la découverte de ^Amérique,
aux points des côtes les mieux silués, soit par
rapport au voisinage des grandes villes, soit
pour embarquer les mareliardiscs et les expédi-
tions provenant de ces villes. C'est ainsi que la
Vera-Cruz. était et est encore le débarcadère de
Mexiio. I Embarcadère; construí tion générale-
ment en cliai pentes, placée sur les rivaj;es des
fleu>es ou rivières, sur les lagunes ou sur des
canaux, contre laquelle les navires viennent
s'embosser pour prendre leur fret ou leurs pas-
S8{;ers. Quand , au contraire, ces conslruciions
s'r\eni à recervoir les marchandises portées par
le navire, à faciliter leur débarciuemcnt on les
appelle debarcadcro , débarcadère.
Enibaicmlo , adj. et part pass. de Embarrar.
Embar(iué , e. 1 Fig. embarque; engagé, com-
promis: embarcada , comprometida mi juven-
tud en un amor luco; dans un fol amour ma jeu-
nesse embarquée.
Knibarcar, v. a. èmbar'ar. Mar. Embarquer;
introduire, mettre des marchandises dans un
■ navire, dans une embarcation. | J?m6«rcar en
(/líf/u'í , ciiibarquer en ;;reniei , i-aiis >.ac, liu.»
de caisse, de tout emballage. | v. n. Einbaïqm i ;
mettre les passagers, ou léquipage a bord.
Euiliarquer, donner le coiumaiidement d'un iim-
vire de ^iueire a un ofliccicr ou à l.iule auln-
personne.
KiiibnreurHo, v. pron. iimbarknr si'. S'embar-
quer : entrer dans un navire pour naviguer. ||
l'i^. Embarcarse, ci>n ])nco vizcocko; s'embar-
qoer sans biscuit, i'ntre|)rendre quelque chose
sans axoir les moyens nécessaires pour réussir.
Kiiiliiiroo . s. m. èinbar ■< o. Embarquement; ac-
tion d'embaïquer ou de S'embarquer.
Iliiibarduiiur, V. a. iiius. V. Embiiduniar.
Eiiibai-fla, S. Í. èmbaré-la. Bol. .1-;inb:)rella : nom
d'une espèce de noyer ouju;;laiule de Cedan.
Kiiihai'uaU», s. n>. inus. V. Eiiiharazn.
lOiiiltai-KaUiir, s. m. embarqadnr. Celui qui met
sous le séquestre. | nus. V. Embarazador.
l!:iiil»arKamiciito, S. m. inus. V. Embarazu-
iiiieitlo.
Ii: III baruca II tt', adj. èmhargan-té. Embarrassant,
gênant, qui embarrasse. | No emhunjanle; non
obstant.
■Oiniiai-tfar, v. a. èmbarqar. Séquestrer ; mettre
le sé(|ueslre sur. |i Empêcher, gêner, embarras-
ser, causer de l'embarras. | Ei^'. >aisir, char-
mer, frap(ier, captiver, ravir , faire impression
sur 1( s sens , sur l'imagination , sur l'esprit.
B-:iiibitr{$u , s. m. émbitr -fin. Séquestre; saisi«
provisoire des biens litigieux. | \nHS.\ .Indiges-
tion. I Embarras , empèchemenl , obstacle. ||
Inus- Préjudice , dommage, || Mar. Défense d«
sortir du port. ¡| Sineinbargo; nonûbstant, mai-
gre.
ICiiibarsw.so , a. adj. inus. V. Embarazaso.
ICiahiiriM-eci-. v.n. èmbiirtié/.érr. Engraisser; de-
venir gras , prendre de l'embonpoint.
Ei:»iE»ariti/.ail»r. S. m. émbarniiadur. Vcrnisseur;
celui qui vernit.
ECinbai'iiixatiui'a, S. f. èmbarnizadou-ra. Vernis-
sure; action de vernir, de vernisser cl l'effet de
cette action.
EiiibarniKar, V. a. embarnizar. Vernir , vernis-
ser , enduire de vernis.
Eiiibarqiii', s. m. V. Embarco.
Embarrad», a. part. pass. de £m6arrar. Crépi,
e. Il Rempli de boue.
Embarrador, S. m. embarrador. Celui qui crépit
les murs. Il Fig. inus. Trompeur, fourbe.
Embari-ailiira. s. f. èmharradou-ra. Crépissure;
enduit de mortier, de plâtre, etc., el l'action
de lappiiquer.
Emburrar , v. a. émbiirrar. l^>répir , enduire de
mortier un mur. ii Hemplir de boue. || Fig. Met-
tre du fard. Il Fig. Embrouiller , gâter une affai-
re au lieu Je la terminer. j| Inus.V. Harrear,
Embarrarixe , V. pron. è'ubarrar-sé. Se poser
sur les arbres , en parlant des perdrii qu'on
poursuit.
Eiiibarrilado . a. part. pass. de Embarrilar .
Embarrilar , v. a. c/></>arn7a/'. Mettre dans un
baril.
Embarrotado , a. part. pass. de Embarrotar.
V. Abarrotado,
Embarrotar . V. a,
Embaíianifiito, s
V. Abarrotar.
m. èmbassamén-to, Souba-
sement; piédestal continu.
EMB
2VÍ) —
HMH
Kmlmniceto, s. m. èmbasizé-to. A»l. rom. \'.m-
basicèle; honiinc livré à une inPnic dchauc lie j
Il KiubasiiiMc; vase île fonne ohseóno dans les-
quels les aneieiis buvaieiii quclqueidis pendant ,
íes or;^ies.
Kiiiba.stHdo , a, |»art. pas. de Emhasiar. {
Kinlia.xtar, V. a. ¿ni¿»a«íor. Cüudre, batir, ba- ^
fçner, raulilerù grands points. H Faire des fauli-
lures anx matelas. || V. Hilvanar. || B/ilir nne
cloiTe sur le métier à broder.
lOnibiiMtitriIiir, V. n. V. Bastardear.
KiiibuMtccpr , V. lu inus. V. Embarnecer . En-
■g rosar.
SJml»u(»t»'ccr.<io, v. pron, i-mbastéiérr-sé. Devenir
lourd, épais, engraiser, prendre trop d'cai-
boiipoint.
KiMliatc, S. m. émbn-té- Mar. Clapolage; mouve-
ment bruyant et irrégulier de la surface de l'eau
produit par des courants qui l'agitent , en se
«•roisant eu diverses sens, et très-communs
dans les rivières et dans les rades où elles se dé-
ehargcnl; choc impétueux de la mer contre un
rocher. || Zéphire; vent frais et doux qui règne
l'été, surtout sur les bords de la mer. |j Attaque
violente. || Fig. pi. Embates; coups du sort du
hasard.
Kinbiiter, v. n. ènibatérr. Mar. Briser; en parlant
de la mer qui, agitée par le vent, choque un
corps avec plus ou moins de violence.
Kiubateria , S. f. èmbaiéri-a. Ant. grec. Emba-
terie ; espèce de marche militrire.
Embateriaiio , a. adj. è»i6a{t'rta-tto. Ant. grec.
Embatérien ; qui est propre à la marche.
Kiiibaucadu, a. part. pass. de Embaucar. £m-
boisé, e.
Kiiibaiicador, S. m* èmbaou':ador. Emboiseur.
trompeur, enjôleur, séducteur? celui ou celle
qui emboise, qui leurre, qui attire pour tromper.
Ciiibaiieaiiiiciito, s. m. èmbauoliamién-to. Leu-
vre; appât pour attirer ; séduction , tromperie.
Kiiibniicar, v. a. èmbaonhnr. Emboiser, leurrer;
engager quelqu'un par de petites flatteries , par
des cajoleries ou des prommesses, à faire ce qu'-
on souhaite de lui.
Kinbaiico, s, m.inus.V. 7s nr/año, Alitcinamiento,
M':iiibuuoado, da. part. pas. da Emhancar.
l'.iiibaiilaf , v. a. èmbaoular. Enfermer, mettre
dans un coffre. 1 Fig. y fam. Dévorer, manger
excessivement.
KiiibttiiManiientw, S. m. èinbaoussamién-lo. Stu-
péfaction ; étonncmenl cxlaiiqu(;.
l-:aibaxadMr . S. m. inus. i'»J)ti7.a<titr. Celui qui
br.init ; celui qui teint d'une couleur brune.
Kiiibiixadura, S. f. èmbaialou-ra. Teinture;
couleur obscure, brune. Il Fig. EtoimcmenI, stu-
péfaction, admiration.
l'.inhaxar , v. a. èmbaiar. Teindre d'une couleur
brune. \\ Fig. Etonner , stupélier, rendre inter-
dit. I Embarrasser, empêcher. || v. n. Etre saisi
(l'admiration , d'élonnement.
F.iiihn/.arNr . v. pron. i^mbazar-sé. S'ennuyer,
éprouver de l'ennui. || Fig. Etre saisi d'étonne-
menl. || V. Emparltarse,
r'.iiibcbcrcrHe, v. pron. ám^(!'i>('/.érr-s«. Demeurer
iiitenlit , ravi , stupéfait.
l'.iiiboborlflanipiitp , udv. èmkébhidnmht -Ir.
Avec une admiration stupitle.
ICiHbobrrid» , p. pas. (|(< Embebrrer.
F.rabcboFtinU-nto. s. m. emb¿bt'/.imién-(u. Elon-
nemcnt, excès d-admiration , extase, stupéfac-
tion, distraction, engourdissemeiil des sens
ravissement d-esprit.
Kmbobobor, ra. s. èmbbi'-dor. Ce qui pompe ce
qui tire l'iiumidilé. '
KiiibebiT , s. ». èmbi-bérr. Imbiber; abreuver,
mouiller , faire pénétrer par un liquide. || Con-
tenir , enfermer, introduire , enchâsser. || Ser-
rer, presser, réduire à un njoindre volume. ||
Faire bciirc une étoffe , la tenir lâche en cousant.
Il v. n. Se raccoursir . s? rétrécir. Se dit d'une
étoffe mouillée.
KmbcberNc, V. pron. V. ^ini»e/>er. | Hig. S'ins-
truire radicalement , a fond de ijuelque chose.
Kinbebidu, da. p. ^às. de Embebrr. Imbibé.' e.
Eiubobiiiiionto, s. m. ¿;/(/),;/„miéH -fo. Imbibition-
action d-inibiber. Il Imbibiiioii; faruUé d'imbi-
ber. Il Bot. Imbitition ; action de se charger une
plante deJ humidité ambiante.
■¿■iibclccado, d». p. pas. de Embelcar. Enjô-
lé , e.
Ivmbciccador, a. s. èmbéléltador. Enjôler; relui
qui attrape par de belles paroles.
Embelecar , V. a. erntéíe/iar. Enjôler, séduire,
tromper par de belles paroles.
Kinbclcro. s. m. i'm.bi'lr-lio. Prestige, ruse, arti-
fice. V. Eng'iñn.
EiiibelcKttdo, da. p. i>as. de Embeleñar. X^.
soupi , c,
Embeleñar, \.a.èmbélot)nar Assoupit, endormir,
disposer au sommeil. | Fig. Etonner, stupéfier,
rendre interdit.
Embelesado, da. p. pas. de Embelesar. Stupé-
fié, c ; étonne , e.
Embelecar , V. a. èmbéléssar. Charmer . élon
ner, stupéfier , rendre interdit, exciter l'admi-
ration.
EmbeleKi» , S. m. émbélé-ssn. Transport , en-
thousiasme, extase, ravissement d'esprit, ivres-
se de joie, admiration etc. !| Objet ravissant,
charmant.
Embeila , S, Î.èmbé-Ha. Mar. Embellie; change-
ment favorable dutenips; ce n'est souvent quun
passage, qu'un moment où le cielse montre pur,
pendant un mauvais temps. |¡ I/embellie; pour
un bâtiment <ï rames, a rapport à l*etat delà
mer; intervalles entre les lames qui gênent sa
nage.
Emhellaqiieroi-Nc , v. pron. inus. èmbéilluké-
iórr-si'. Devenir coiiuin.
Enibcllactuerido, da. p. pas. de Embellaquecer-
sp. V. le verbe.
Embellecedor , s. m. èmbéilléiedor. Embellis-
seur ; celui qui a les manies des embellisse-
ments.
Embrilect^i'. v. a. émbvilteiirr. Embellir; rendre
beau on plus beau . orner, ajouter à des objets
des formes ou des nccessoires qui les rendent
agréables, précieux, intéressants.
Embellecido, da. p. pas. de Emhellecer. Embe-
lle , e. Sciiiploie adjetiv.
Einb«-Ilrclmteiito, S. m. èmbéltéiimién-to. Em-
bellissement , action d'embellir. ;| Embellisse-
ment , ornement s ce qui sert à embellir.
Embeodado, «la. p. pas. de Embeodar. V. /•'»»»-
/).)• r(ic/iri(/o.
Embeodar , v. a. inus. V. Emborrachar.
10
KM F.
— ioO —
FMIi
Kiiiltcrudo, «la. p. pas. de limherar. || aJj. I. pi. ¡
tmhe radas, se dildt's raisins (|ui cnmineitieiil à
pifiidic de la «oulpiir.
Knihorar. V. il. èml)érnr. Se dit en parlant do |
raisinsqui conimenrenl à mûrir. j
Enihorlcideo, dcii. adj. hnhî'yii.i-dvo . Znid. Km- 1
béricidé.qui rosscmldeù ui»einl>eri/eou liruant. !
Kniltoriv.o . S. m. hnhéri-tn. Zool. Nom scienlifi- I
que du genre bruant. ¡
KniborIxoMie , s. ni. embhhn-idé. Einberizoïdei ¡
genre d'oiscaui d'Améri(|uc , voisins des tan
garas.
Einbrriitojado , da. part. pas9. de embermejar
Rouni, e.
Kiiibcrincjnr , V. n. èmbérmétj-har. Rougir , ren-
dre rouge, peindre en ronge.
lOiubcrnirJect'r , v. a. ènib'-rméç-ht'/Jrr. Rougir;
teindre ou peindre en rouge. || Faire rougir, l'ai-
re bonté, rendre honteux. 1¡ \. n. Rougir , deve-
nir rouge.
Knibci'nirJopcrs«>,v. prorj. èmbérmég-h&iérr-sé.
Se l'aire honte, se rendre honteux.
Eiubrrmolloiindo. do. part. pas. de emherme-
llnnar. Knvemullonné. c. S'emploie adjertiv.
Kmboi-iite|lo«ar , v. a. èmbérmiUllonar. Knvcr-
millonner; donner une teinte de vermillon.
Kiuboi-niellonavMr , v. pvon. ùmbërmcillonar-ii'.
S'envermillonner.
Kiitbernasrn, S. m. èmbéivn-fira. Embernagra;
nom d'une espete du genre tangara.
Etnbornnsroiilt^s , S. m. pi. èiubh-nafjro-idéss.
7joo\. Embcrnagroïdes; sous-famille établie dans
le grand genre lángara et dont. \e genre ember-
nagra est le type.
Enibero, s. m. èmbé-ro. CoTilenr dn raisin qui
commence à mûrir.
Emberrinchado, dn. part. pass. de emberrin-
char. V. ce verbe.
Enibci-rinchar.<«o, V. i>Ton.èmbérrinntchar-SiK Se
fâcher excessivement, se fiVchor tout-rouge, se
dépiler, trépigner de colère, se mutiner. St' dit
généralement des enfants.
Euibestida, s. f. èmbésti-da. \Uaqno, action d'at-
taquer, d'assaillir vivement. 1 Fig. Instances,
importunité de celui qui demande à titre d'au-
mône ou de prêt.
Eiiibest Ido , dn. part. pass. de em6e$(ir. Atta-
qué, e. Il S'emploie adjeliv.
Embestidor, S. m. embestidor. Celui qui deman-
de de l'argent, à titre d'aumône ou de prêt, fei-
gnant d'avoir de grands besoins.
Embestldura, s. f. 'V. Evibestida.
Embestimieiito, S. m, 'V. Embestida.
Embestir, V. a. embestir. Attaquer , assaillir vi-
vement. || Importuner quelqu'un, lui demander
de l'argent à litre d'aumône ou de prêt.
Embetuiindo, dn. part. pass. de embetunar. V.
ce verbe.
Embetunar , v. a. èmbétounar. Enduire de bi-
tume.
Embeudado, da. part. pass. de embettnar. V.
Emborrachado.
Embeudar, v. a. inus. V. Emborrachar.
Eniblo, s. f. èm-i>ia. Zool. Embie; genre de né-
vroplèrcsqui a pour type l'embie égyptienne.
Embicado, da. part. pass. de embicar, V.
ce mot.
Embicar, v. c. èmbil.ar. Mar. Apiquer les ver-
gues; s'entend des fausses vergues qutui élève
d'un boni . en pesant sur l'une des biilani iiies,
»l (iirim s'abaisse de l'autre, en larguant et af-
t'alanl la balani ¡ne opposée.
Embiitottir, \. a cmbiiiotar. Mar. Amarrer, as-
sujciir, lier, arrêter un objet.
Eii.bijnr, v. a. (mbi(j-har. Peindre, teindre avec
l'arbiot.
Emblon, S. m. V. Empujón.
EnibloHclIlo , s. m. dim. de embion. V. Empu-
joiirillo.
Einbl7.ari-arMc, v. pron. émbÍ7Mrrar-sé. Faire le
rodoinoiit, le fanfaron, se vanter a outrance.
Eniblniidrcer, v. a. V. Ablandar.
EnililiindccorMr, v. pron. V. Ablandarse. Fig.
S'énv.iuvoir . s'attendrir, avoir pitié. || Mollir,
céder, se reliVchcr, se désister.
Einblandeolilo , da. part. pass. emblandecer.
V. AbUiufíndo.
EmliliiiiqHeado.dn. part. pass. de emblanquear .
V. ce verlie. |1 adj. inus. RIanchi ; se disait de la
monnaie.
Einblnii<nii'nr, V. a. inns. V. ItJanqvcnr.
Emhla«|iieoor, V. a.ùmblanhélérr. Rlancbir; ren-
dre blanc.
EmbianqueoerKe , V. a. èmhlanl,ézérr-sé. Se
blanchir.
Enibtanqiierido . dn. part. pass. de emblanque-
cer. V ce verbe.
Embiani|iii-cimleiito, S. m. èmblanléiiniién-lv ■
Hl&nchînieni , action de blanchir.
Emltlanqiilcion, S. f. inus. V. Emblanqueci-
mienUi.
Enibinmotizar, V. a. èmbl amé tizar. Imager, or-
ner de tableaux, d'images.
Emhlemu, s. m. èmblé-ma. Emblème; fîgine
symbolique avec des paroles. || Emblème ; ima-
ges, chiffres secrets dont ou se sert pour com-
poser les lettres quand on veut en cacher le con-
tenu. 1 inns. Emblème ; dont on se servait pour
désigner tous les ouvrages de marqueterie , íes
pavés en mosaïque, les images des pièces assem-
blées de diverses couleurs.
Eniblrmático, ca. adj. èmbléma-tiho. Embtéma-
lique, qu\ lient de l'emblème.
Eniblenila, S. f. èmblé-mia. Bot. Emblemie; gen-
re des graphidées, établi pour deux lichens, ca-
ractérisé par des lirelles concolores avec le
thaïe.
Embisque, S. m. èmbli-ke. Bol. Emblique; gen-
re de plantes euphorbiacées , formé pour deux
arbres, ou arbrisseaux de l'Inde, dont les fleurs
simulent les folioles d'une feuille pinnée.
Embobado, da. part. pas. de Embobar. Ebahi,
e. Il S'emploie adjectiv.
Embobamiento, s. m- embobamiento. Ebahis-
sement, élonnemenl, surprise, transport, en-
thousiasme, ivresse de joie, d'admiration.
Embobar, \, a. émbobak. Ebahir, étonner, sur-
prendre, stupéfier , rendre interdit. || Entrete-
nir, distraire.
Emborbar(«e, T. pron. émbobar-sé. S'ébahir, S'
étonner, demcurerinterdit, ravi d'admiration, ||
Musarder, niaiser, babauder, faire le musard.
Embobecer, v. a. émbobézér. Rendre imbécile,
stupide.
Embobecerse, v. ^xofí. émbobézér r- se. Devenir
imbécile, stupide.
líMH
— ^51 —
KMB
KinbubiM-itl«», tlii. |»ail. [tas. tlf liinhuhcrer. V.
ce vei l)('.
Kiiilinhvriiiiioiiil», s. iii. embobécimién-lo. liii-
bccililó, sluitidilt''; iM'sanlcur, faiblesse (i"l'cs-
|)ri(. II Niaiserie, bodauderie.
l¿nil>oli(V4f:liiileii(u, s. III. iiius. V. Embobnci-
miento.
icmhoradcro, s. Hi. émbokadi-ro-. Embouchure,
ouverture, fente, espace vide que l'on fiiil à la
Miaiiiérc d'une bouche, d'un trou, etc. || Fi^. et
fani. ¡ixlnr iil cinboradcro; è\.re Ala veille de
parvenir à une place, à uik" dignité.
KniUocailo, a. part. pas. de Embocar. Embou-
ché, c. I adj. Einbouclic, se dit du vin potable.
■'embocador, s. m. V. Embocadero.
Kiiiboritiliira, s. f. ¿tnhokadou-ra. Kmbouche-
ment, [•action de faire entrer «ne chosj dans
une autre, delà faire passer |>ar un endroit.
Il Kmbouclicmont; bon |,'i»ùt en parlant du vin.
¡Vlanéî^. Embouchurr; partie du mors (jui entre
dans la bouche du cheval. || Tener buena embo-
cadura; avoir une excellente emboudiure; jou-
er d'un iiislrumenl à vent avec une telle dou-
ceur (ju'on n'entende pas sortir le souflle,
Knibocar, v. émbornr. Emboucher, mettre (juel-
que chose dans la bouche. (I Emboucher; faiii;
entrer, faire pénétrer par un lieu étroit, |.| Trom-
per, duper. Il V. EntiuUir. \\ Blocjuer une bille
au billard. || Mar. Embouquer; donner entre des
îles, îlets, ilôts, ou bancs dans un déboui|ue-
ment, avec la résolution de traverser ces dan-
gers en suivant un passage connu, pour ar-
river à une mer libre.
Knibocai-Mo, v. ywan. ê\)ihoUar-sé. Pénétrer par
un lieu élr(»il. H S'emboucher, se décharjíer, eu-
tror dans la mer en parlant d'une rivière.
Kiiibocinailo, n. adj. V. Abocinado.
Kinbotlnrsf, v. pron. énibodar-sé. Se marier, et
faire les frais de la noce.
Kiiibodosailo, H. i)a:l. pas. de Embodegar. Va\-
cave, e.
■CiubndesaiiiU'iito, s. m. émbodéf/ainíén-li). En-
cavement, action d'cncavcr, cffel de cette ac-
tion.
Kinbotit'siir, v. a. énvbodétfar. Eucavcr; mettre
dans en cave.
Ktiibojndo.n. part. pas. de Embojar. V.cc >erlie.
Knibojur, v. a. embon-ltar. Arranj^er autour d'un
«i*partemcnt des branches de buis pour y faire
monter les vers à soie.
Kiiibojo, s. m. émbü<j-ho. Uranehc de buis pour
les vers à soie.
Kmbola, s. f. émbo-la. .\nl. (îrec. Embole; épe-
ron de la proïKi des navires. || Zool. Embole;
arc osseux des «-ornes du beuf. | liot. lümbo-
le; genre de cliampi;;iions.
ICiiibolar, V. a. embolar. Garnir «<e boules de
bois les cornes d'un taureau pour l'euipécher de
faire du mal. || l'inl. Coucher d'assiette; appli-
quer une couleur roufjc sur une chose qu'on
veut dorer.
l'.iiibulem», s. m. émbolv-mo. Zool. l^inbolème;
genre d'hig'.néiKtptéres voisin du genre poly-
phaiie.
■Oiiiiioll.Hiniiilt». u. part, pas de Embolismar.
V. ce verbe. Il S'emploie adjcctiv.
lOinbaliMinadiif, a. adj. et s. èmbolisnuidor. Ce-
lui qui brouille, quii trouble la bouiio intelli-
gence.
■•:iubollMiiial, adj. embolismal, (ihroii. Embolis-
miíjue, einbolismien; intercalaire. Se dit de»
mois surajoutés dans cerlaines années par les
chiomdogistes pour former le cycle lunaire de
dix-nciifans. || Embolismique, se dit également
de l'année dans laquelle ce mois est surajouté.
lCiiiboli<4inur, v. ». embolismar. Brouiller, indis-
poser les esprits, semer la zizanie.
■CiiiboliMiiio, s. m. êmbiilis-mo. Cliron. Embo-
lisme; intercalation; aildition ([ue faisaient le^
(Irecs, tous les deux on trois ans, d'un troisiè-
me mois à 1 année lunaire, pour le faire cadrer
à-peu-prés avecl'aiiiiée solaire.
Kmbolo, s. m. cmbo-lo. l'islon; cylindre qui se
ment dans un corps de pompe. | Piston; cylin-
dre adapté à une seringue pour pomper l'eau.
Il Ag. Bot. Embole; qui est en forme de piston.
Il Ane. art. mil. Embolon; ordre tactique usi-
té dan la milice grecque.
l!:3iiboloi(le, adj. émbolo-idé. .Vnt. grec. Einbo-
biïdc; qui est disposé en cinbohui, ou qui for-
me une convexité du côté de l'ennemi.
Kiiibol.sado, n. part. pas. de Embolsar. Em-
boursé, e. | S'emploie adjcctiv.
B':iiibul!<«ar, v.a. embolsar. Embourser, mellre en-
bourse, mettre dansuue bourse. I \. Reembolsar
E<::MbuI.<^o, s. m. émbol-so. Emboursement; action
d'embourser et résuliat de celte action. || Rem-
boursement; action de rembourser, cl résul-
tai de cette action.
iCinboci, s. m. embon. Mar. Soufflage ; planches
plus ou moins épaisses qu'on cloue, à tribord et
bâbord, à la flottaison d'un bittiinent pour ren-
fler sa carene, et augmcnler la stabilité de ce-
lui (|ui a une construclion défectueuse,
Kaiboiiada,s. f. émbona-da. Mar. Hadoiib; répa-
ration faite soit au corps d'un bAtinii'iil en rem-
plaçant par de bon bois celui qu'on délivre com-
me hors de ser\ice, soit aux voiles qu'on répare.
liiiiboiiado, da. part. pas. úc embonar, Boniiie, r.
Il S'emploie adjcctiv.
Uiuboiiai-, V. a. embonar. Bonilier ; améli^M^r,
rendre meilleur. || Mar. Souiller; c'est le travail
d'établir un soufflage sur les murailles exté-
rieures de un bâtiment, un peu au l'essus de sj
llotaison, étant armé.
Knibinio, s m. émbo-nu. .\|qmi , soutien ren-
fort ([u'on met à un babil pour éviter les déchi-
rures.
UiiiboniKiido, a. part. pas. de cmboñi'iar. Y. ce
verbe.
KmboñiKar, V. a. émbognlijar. Frotter, enduire
de bouse.
l':inho<|iio. s. m. émbu-lic. l'assa-e d'une bouleau
jeu delà bague, d'un bille au billard, par la pas-
se, etc. I l'ig. V. ¡în;iuno
ICiiibnfiial, s. m. ^'mbornal. Mar. üalol; grand
trou incline vers la mer, que l'on perce dans la
fourrure de gouniére ; traversant la inuraille\
ras les goullieres d'un bAtiment tribord, pour
récoulemciil de> eaux; ils sont garnis inleri
euremenl en plonib.
l':iiibtiri-a<>badi>, a. part, pas de <'m6orrar/((ii .
I'.iii>re. e.
F.iiiborrarliador. n- adj. et s. émborratchador .
l,in\ mnl; qui eimre.
K u^Di'1-acb-.ir, v. a. émbjnaehdr. Enivrer; sou-
KMB
— 252 —
KM»
fer, rciulrp i\i(', trmiblrr le icru-.iii. ( l'i;?. As-
soupir, ttiiimn la liHc, ciidunnir. rliMirdir, Irou-
l>I«'r; disposer an soiniii»vl.
l<:mhurrarliitrM<\ v. proii. ftnhorrachur-sé. S"«-
nivrcr, sn son 1er. | Avoir la tilr Irciuhlro parles
vapeurs di's viandes, etc. || tinduirritrhnrsf île
cáli-rn: s'aveugler de (olèrp; se livrer u des trans-
ports de colère.
l'.niliorriKlo, n. pari. pas. d« f r/ifcr>rr<ir. Enilxmr-
ré. e.
diiliorradiirn, s. f. finhorntioH-ra. Kmbour-
rure; ce (jni «.crt a ennbourrer. à parnir de
bourre.
lOiiiliai-rnr. v. a. éitihnrrnr. Knilnmiier; garnir de
honrre. || Drousi^er la laine, la carder une seron-
«fpfiiis en l'arrosant d'hnile. | v. n. Se soñler.
I Fi}r. et fam. Sempiffer de iiouiriture.
ICniliorraNcar, v. a.iiiiis. énthnrraskar. Animer,
prüvo(|ucr, irriter, mettre en colore.
KiiihoriMzailo . n. part. pas. dp emborrazar .
Bardé, e.
KiiiborraKnniiontn , s. m. émbnrr<tznmiéu-to.
Vclion de barder de couvrir une volaille de bar-
des de lard.
KinborraxMr, v. a. éiuhorrmar. Darder; couvrir
une volaille de bardes de lard.
Kmborrioatio, n. part. pas. de emborritar$e. V.
ce verbe.
Kiiibori-lcarcie, V. pron. inus. éniborrikar-sé.
Demeurer étourdi, stupéfait, sans savoir quoi
faire.
Knihor rizado, o. part. pas. do emborrizar. V. ce
verbe.
Ktnborrir.ar, v. a. éHitornrnr. Donner la premiè-
re carde à la laine.
Kiiiborriil laclo, a. part. pas. de cmhorrnllar.
Ci'iaillé, e.
Etniiorriillnr, v. a. émhorrotiillar. Criailler, dis-
puter; faire beaucoup de bruit pour peu de cho-
se, crier fréquemment et sans motifs fondés.
Eniboscnda. s. f. émbosha-da. IMil. Embuscade,
lieu couvert, bois, ravin, etc., où l'on a caché
des troupes pour surprendre, pour attaquer l'en-
nemi h limproviste. I| Emboscade; la troupe elle
même ainsi cachée.
Emboscado, a. part. pas. de emboscar. Embus-
qué, e.
Emboscadura, s. f. emboshadow-ra- V. Embos-
cada. I Action de s'embusquer.
Emboscar, v. a. émboshar. Mil. Embusquer;
mettre en embuscade. | Fig. Cacher.
Emboscarse, v. pron. émboskar-sé. S'embusquer;
se mettre en embuscade. ¡ S'enfoncer dans un
bois.
Embosquecer, v. n. émbosl:ézérr. Devenir bois,
prendre la forme d'un bois, se convertir en bois.
Embotado, a. part. pas. de embotar. Emoussé, e.
Euibotador, a. s. m. inus. embolador. Celui qui
émousse, qui ôle le lil, la pointe d'un instru-
ment.
Embotadura, S. f. émbotadou-ra. Action d'émous-
ser,d'.jter lefil, la pointe à «n instrument.
Embotamiento, s. m. V. Embotadura. I Fig.
Stupidité, abrulisscinent. étal de celui qui est
abruti,
ï:mbotar, v. a. embotar. Emousser; rendre un
corps aigu, un instrument tranchant, moins
aigu, moins tranchant, leur ùlcr entièrement la
pointe ou le Irani-banl, soit en cassant, soit en
arrondissant, i Emleriner. mettre dans une boi-
le. ! Ilig. Ein(nisser, énerver, affaiblir en parlant
des seiis.=;Kniousser; ôter la vivacité, la force,
en parlant du^'oùt, de l'esprit, des désirs, etr.
EiiibotnrMc. v. pron. émbotitr-sé. Se botter, met-
Ire SCS lM)tle.->.
Eiiibotclindo. «. purt. pas. de embotellar. V. re
\erbe.
Embotellar, v. a. vmbotéillar. Mettre en bou-
teille-».
Emboticado, a. pari. pas. de emiiof(rar. V. .1{-
marriindo.
Eiiibollrar, V. a. inus. V. ./limofrn«r.
Embotijado, a. part. pas. de embotijar. V. ce
verbe.
Embotijar, u. a. emboliq-har. (iarnir un plan-
ther de petits pots de grés, avant de le carre-
ler; pour en éloigner l'Iiumidité.
Embotijarse. v.(>ron.è»»i(oii(y-/t«r-.5è. Fig. S'en-
11er; se gonllcr, devenir orgueilleux. |1 Se gonfler
de colère, s'indigner.
Embotinar, v. a. ¿m6o(i»ac. Guctrcr , mcltre
des guêtres à quebju'un.
Kmbotrion, s. n). èmbo-trion. Bot. EiTïbolhrion;
genre de proléacée*, conleuant des arbrisseaux
ou des arbustes glabres, indigènes de l'Amé-
rique antartique.
Emboxn, s. f. èmbo-ia. Inégalité dans le fond
d'un lonnean.
Embozado, da. part. pas. de embozar. V. ce
verbe. \\ V. Crdiicrto, Emhuclto.
Embo7.ar, v. a. embozar. Couvrir le visage jus
qu'à la hauteur des ycu\. | Mettre la muselière
aux chevaux et aux chiens. | Fig. Déguiser: «a-
cher ce qu'on pense, au moyen de paroles ik
double sens; parler en termes ambigus. | Inu*.
\ .Contener, refaennr.
Emboy.o, s. m.imbo-rn. La partie dumanteauou
de toute autre habilleiuent qui sert à couvrir
le visage. | Manière donl quelques femmes se
cachent ie visage avec leur voile, en ne laissant
entrevoir qu'un œil. | Fig. Tour de phrase, ma-
nière adroite de faire entendre sa pensée sans la
déclarer ouvertement. || i/ai/rtr con embozo;
parler à mots couverts, avec mystère. t¡ Hablav
sin embozo, parler à cœur ouvert. || Quitarse et
embozo; dire franchemenl ce qu'on ¡icnse.
Embrace, s. m. émftrn-zè.Techn. Embrasse; ban-
de d'étoffe ou ganse de fil ou de soie, qui est at-
tachée à une palèrc el qui sert à tenir les ri-
deaux drapés.
Embracilado, da. adj cmbrazila- do. Fam. se-
dit des enfantsqu'on porte souvcntsurlesbras.
Embrasado, da. part. part, de embrasar. V.
Abrasado.
Embrasar, v. a. inus. Y. Abrasar.
Embravado, da. part. pass. de embravar. V
Embravecido.
Embravar, v. a. InusV. Embravecer.
Embravecer, v. a. émfcorèzèrr. Irriter, rendre
furieux, mettre en colère.
Embrarecerse, v. pron. èmhravèzèrr-sè. Deve-
nir furieux, se mettre en colère, s'irriter, se
fâcher.
Embravecido, tt. part. pass. de embravecer.
Irrité, e.
Eiubravccimleuto. s. m. èmbravczimién-Lo. Ra-
ÍÍMB
— -253 —
EMB
ge, lureur, colère violente. j
KiiiBu-axailo, «lí». parí. pass. embragar: V. ce |
vcrl)c. I
■•:mhru%a«liirn, s. r. èmbraïadou-ra. \c\ion t\c
passer lili bouclier .tu bras. i
r.niI»rn/.nlM(lu,M. parí. pass. »lcem6ra:aíar.Em- j
brúcele, c.
KmltfiíKalar, v. a. ¿m ' ra/fl?rtr. Embracelcr;met- |
Ire un bracelet, '
l'linln-nxMi-, v- a. èmhratar. Prendre un bouclier,
le passer au bras. Il inus. Abrazar, estrechar. '
l':iiiUre»(l<>, J«- pari, pass. ils embrear. Brayé, e. j
Knibreadura, S. f. èmbrèadoura. Mar. Action de |
brayer, d'enduire un vaisseau de brai. I
Kinhrcar. v. a. embrear. Mar. Brayer, couvrir |
de brai liiiuidc et cbaudc l'étoupe qui remplit j
les coutures ou les joints entre les borda^jcs j
d'un bâtiment pour empêcher les eaux de séjour-
ner ou de pénétrer dans rmlcrieur et préserver
l'étoupe de la pourriturre.
Kmbrcj^iKlo, a. part. pass. de embregarse. V. ce
verbe.
KmbrejKarMC, v. pron. èmbrègar-sù. Se mêler
dans des disputes, des querelles, se disputer, se
quereller.
■!:iul»ri>ñado, »Ia. part. pass. de embreñarse. V.
ce verbe. | S'emploie adjetiv,
KuibrcñarMc, v. \)ron. hnbrègnar-sè. S'enfoncer
dans des bouissons, dans des halliers.
Eiubriagatlaïueiite , adv. èmbriagadamén-te.
Avec ivresse. || Fig. Avec extase, avec enthou-
siasme.
F.nibriagniln, da. part. pas. de embriagar. Eni-
vré, e. Il adj. Ivre, soûl, il Fig. transporté , ravi,
extasié.
Kiiibria($ar, v. a. embriagar. V. Emborrachar.
Il Fig. Enivrer; absorver l'esprit, transporter,
ravir, extasier, enthousiasmer, éblouir, étourdir,
aveugler, mettre hors de soi.
■•:iiibria3;ar»i(', V. pron. èmfcri'ai/ar-sè. S'enivrer;
se soûler.
Knibriasn. gu. adj. inus. V. Embriagado.
■CHibria^iicz, S. f. embriague/.. Ivresse; enivre-
ment, état de celui qui s'enivre. !| Fig. Ivresse;
extase, enthousiasme , ravissement.
l'imbrldado, da. part. pass. de embridar. Bri-
dé, e. _^
lOnihridar, v. a. embridar. Brider, meltr'e la bri-
de à un cheval, i'i un mulet.
lOmbi'Iuadaniifiito, S. m. ùmhrigadamién-to.
Embrij;ailement , action d'embrigader , et ré-
sultat de cette action.
i:iiihrÍKadar. v. a. èmbrigadar. .\rt. mil. Embri-
gader: réunir deux régiments pour en former
une brigade.
lOinbi'iortoiiia. S. f. ùmbrialito-nia. Cir. Embry-
octonie ; opération qui consiste à faire périr le
fœtus dans le sein de la mère, pour faciliter l'ac-
couchement.
i:iiibriosc"arl4» , n° adj. i'tubroghéna-rio. Em-
bryogéiiaire; qui a rap|iort h l'embryogénie.
l'.iiihrioKciiia, s. f. dnibrioghé-iria. Anal. Em-
bryogénie ; formation et développement du fo-
ins h toutes les époques de la vie extra-utérine.
l'iiiilM'IoKi-nria, s. f. ùmbriograjl-a. Didact. Fm-
bryofiraphie; partie de l'anatomie qui donne la
tleseriplidii du t'olus.
l-:iiibi-lot(i-ánco. ca. adj. ¿mbriogrà- fiho. Oidact.
Embryographiipie ; <iüi a rapport .^ Pembryo -
graphie.
l-.iiibrlóurara. s. m. èmbrio-grafo. Didact. Em-
briographe, celui qui écrit sur le firtus.
Knibriologla, s. f. innbriolmj-hia. Didact. Em-
bryolcgic: traité sur le fo-tus.
KiiibriolÓKlco a. èutbriolog-hiht). Didact. Em-
bryologique ; qui a rapport à l'embryologie.
Kmhi-iwluso. s. m; èmbrio-logo. Ditlact. Embryo-
logue ; auteur d'un traité sur le l'ietus.
■•:iHbriuai, s. m. embrión. Anat. Embryon. Ce
mot , pris il la lettre et dans toute sa latitude
devrait s'appliquer au fœtus pendant tout le
temps qu'il est renfermé dans le «cm de sa mè-
re. Pris dans le sens restreint et ordinaire , il ne
signifie que gernie , et moins (jue fœtus , il de-
signe le rudiment d'un corps oriranisé . et ses
j premiers progrès , soit dans l'utérus pour les
I animaux vivipares, soit dans l'œuf fécondé pour
I les oiseaux et les autres ovipares. | l/embryon
i prend le nom de fœtus lorsíjue son corps e>.t
suftissamment dévebqipé . pour qu'on apert.oMft
distinctement les traits caractéristiques de l'es-
I pèce. Il Bot. Embryon , première ébauche du ve-
I gétal naissant,
Enibrionado. ii. adj. èmhrintia-do. Bot. Embryo
j né; (jui est pourvu d'embryons.
Knibrionario, n. adj. èmbrinna-rio. Uist. nal.
FImbryonnaire; qui a rapport à l'embryon.
' Enibrionela, s. f. ènibrioné-la. Bol. Enibryo-
I ntlle ; corps reproducteur des plantes crypto-
games.
Enibrionirrro , adj. èmbriani-féro. Hist. nal.
! Embryonifère; qui porte ou qui renferme un
I embryon.
' Eiiibi-ionirornip, adj. èmbrionifor-mé. Hist. nal.
! Embryoniforme; qui a la forme d'un embryon.
Eiiibiicparo. adj. cmbria-paro. Zool. Embryo-
j pare ; qui met au momie de simples embryons.
I Einbrtóteso, S. m. èmbrio-légo. Bol. Einbryoté-
ge; sorte de calotte qui recouNre une partie de
l'embryon , dans certains grains.
Embriotlasto. s. m. èmbriotlas-lo. Chir. Em-
bryothiaste; instrument propre á briser les os
du fcetus pour en faciliter l'extraction dans le*
accouchements laborieux.
Embfioloi'ia, S. [. èmbtinto-zia. Anal. Embryo-
locie; monstruosité qui consiste en ce qu'un em-
fanl vient au monde renfermant déjà un firliis
dans la matrice.
Enibi'iotoiiua. S. f. ùwbriotovii-a. Anat. Fm-
brvotomie; dissection du fœtus.
Eiubi'iútoino. S. m. è))i/»rio-ff>»i(). Chir. Embrj os-
tome; inslrumrnt propre à dépecer le fœtus dan.N
le sein de sa mère.
Enibrlótroro, S. m. imbrio-trofo. Bot. Embryo-
trophe ; enveloppe , annexe de l'embryim dans
une graine.
Enibrito. s. m. ùmbri-lo. Zool. Embrithe; genre
de coléoptères léirameres , qui a pour lype l'em
brithe m;Ue de In Cafierie.
Eiiibriiilt|iila. s. f. ùmbrioul-liin. Chir. Fnihry ■
uleie; extraction du fœlus à l'aide des insiru
menis.
Eiiibrora. s. f. èmbro-ka. Chir. Embrucalion; fo-
menlalion avec un liquide gras sur une partie
malade.
Embrocación; s. f. V. EtHbruc<i.
KMli
líMK
KiiiliroctKlo. it. lUMl. |>as. de liinbrmar. \, ic
M'I Itc.
ICiiihroriir, v. a. ''mhruhnr. N'i'rjcr tl'un >ai>^('iiii
«laii'i un aulrc.i|I)(\ itli-r de la suie, de l'or sni di-s
babiiu's polir liiodcr. || Olouoruu soulici siii la
tonne pour coudre la spinclie avoc l*i'inpi'i>:ii('.
i:iiil»i(irli(Mli», II. ailj. embrochado- UiíkIic; eu
pailiiul d'uiip ctofR';
i:iiibrulla, s. f, V. JùnbiuUi).
i::cil>rolliicl:>. n. pari. p;is. de V.iiibniüai' . V. ce
Ncrho.
lOiiihrolladur, h. s. i'inliroUadfir. (l/mouillc; (jtii
cnihiouillo, <iui hrouillcqui uicl dudi'smdrc, ilc
la coiilu-^ion. Il Brouillou. (racassicr, l'aiscur de
caquets.
■ :iiilirolltir, V. a. ènihruUar. (^I/uiDuillé. ) Kin-
luouiiicr; HK'ttre de l'embarras, de la confusion,
du désordre. | |{rouillcr. diviser mettre en luau-
>aise iulellijienec,
KmUrollai-^c, V. pron. embrolla r-sv. (l/mouillé)
S'embrouiller, s'euibarraser. j Se brouiller.
Kiiilirullu, s. m. èmbro-Uo. ,L'mouillé.) Em-
brouill ineiil, irouble, conlusion, desordre, em-
barras, imbro-lio, mélange eonlus. | lîrouillerie,
désunion, mésintelligeme survenue cnlrc per-
sonnes (jui étaient unies aupara>anl.
■CiiiUrolloii. s. m. V. Embrollador.
Kiiiliromailo, u. part. pas. de Hmbromar. V. ce
verbe. || S'emploie adjecliv.
Knibi-oiiiMflor: va. s. et adj. ém />cc»»/ia(/o/-. Celui
OU celle qui met le Irouble, le desordre. || Knjô-
leur. celui ou celle qui caresse, qui trompe, (jui
attire par de beaux discours, par la natleric.
Eiitl>rof|iielaflo, a. part. pas. de embroquelarse-
V. ce \erbe.
Kuiltro(|iielai-.te, v. pron. V. Abro<¡nelarse.
Eiiibro(|iivt»r, v. a. èmbrotiétnr. Hroi.bcler; as-
sujettir avec de petites brocbes debois, Icspaltes
des oiseaux qu'on veut rôtir.
Eiiibrwüqailaflo. n. part. pas. de l'hubrosquilar. .
Mettre le bétail dans l'élable. On l'emploie dans
la province d'Ara{<oii.
Embrujado, a. part. pas. de Embrujar. V. ¡h-
chii.ado.
F.iiibriijnr, V. a. V. Hechizar.
Kinbi-iil<M'ei', v. a. èHii/roHic/.t'cr. Abrutir, bebè-
ter, rendre stupide.
Embi-iitccido,u. |iart. pas.de /i"/H¿»ri(íecer. Abru-
ti, c.
Eiiibiiclutdo, s. m. emboulcha-do. l'anse de porc
farcie avec la cbair de l'animal même.
Embiicbado, a. part. pas. de Embuchai. V. ce
verbe.
Eiitbiiclear, v. a. èmbouchar. Farcir, remplir de
farce. || Nourrir un oiseau à la brocbetle. ||
Maii^'er fîoulument, avalersans mâcher, ne faire
que tordre et avaler.
Knibnriad», «,. part, pas.de Embuciar, V. Ein
ouchado.
Knibiieiar, v. a. inus. V. Embuchar.
Kiiibiidado. n. part. pas. ác Embudar, Enton-
ne, e.
Embudadoi-, s. m- èmboudador. Celui qui en-
toure, qui verse avec l'enionnoir dans un ton-
neau .
Kmbiidar, v. a. èm6o«(iar. Entonner verser, un li-
quide dans un tonneau à l'aide d'un entonnoir.
I Fig. 1 romper, intriguer, user de fourberie. Il
Nener l"aire une balliie, en enfcrmanl le jiibier
d.ins une li>:iie en forme d'eiilonnoir.
i:iiihiidi<«la, >. m. i;iitbituttis-la. Trompeur, foui-
be, fripon ; celui que inlrij^ue, qui use de four-
berie.
l'.nibiidito, s. m. ilim. ¿c Embudo, l'elil eiilv)n -
noir.
Eaibiido. s. lu. vtiiboit-il'). Ijitonnoir; instrument
ave( leiiucl on enlonne un liquide dans un tuii-
neau, dan> un \asc. | l-Hurberie . arlilice, ruse.
IrompeMc coupable. | \'cr cl cielo ]i<¡r etiibiido,
voir le ciel p.ir un enloniioir , être dans un en-
droit ressii it" cl obscur.
Eiiibiiretadi» , », aJj. lUH'â. cmboufé(a-do. (]a-
clie SDjs une table.
Eiiib(iii»iila, s. m. cmbuun-ijonla. Mylli, afi.
Kmbuiimila; prêtre tlii Conj:o.
B:iiibi:i-i-ladi> . u par. pas. de Emburriar. V.
Emiiu ¡tt'hi.
■ '..iibiiiilai-, \.a. \. Em]>ujar.
ICiiiJiiirrioii. s. m. ^ . V.mpujon.
■Ciiih:irriijado , a. part, pas, de Emlinrrujar .
F.ntassé, e.
ICiitJttiri'iijai' , V. a. émbuurrou'j-har. l'^nta.sser;
amonceler sans ordre.
EiiihiiNie, s. m. embuas- lé. IVlenlerie; mcnsonj;c
a! tilieieiix. Il s. m. pi. Embustes, jo\au\, bi-
joux de femme.
Eiii3»(iN(cado, du. part. pas. de Embustear. V.
ce verbe.
EnibuMtcui', V. n. émbonstéar. Iser souvent de
menteries, de mensonges, tromper souvent, fa-
briquer des mensonges.
Eiiibu*«(erHzo , augm. de Embustero. Grand
Menteur.
EanbuMtci'ia, s. f. é'nbuustén-a. Fouberie; trom-
perie ccuipable.
ICiiiba.stero, «, s. cmbouslé-ro. Menteur, fourbe,
imposteur, bypocrite; celui qui dit des menson-
ges, qui fait des faux rapports, ijui a de 1 h po-
crisie.
i':iibii.<«ter»ii, a. adj. augm. de Embustero. Grand
menteur.
Eaibii.stci-tii-l», la. adj. dim. de Embustero, l'e
til menteur.
Embustido, a. [tart. pas. de E.mbustir. inus. N .
Embi^leado.
Eiisbiifülidor, S. m. V. V.mbustero. E.stafa.
EiiibiiNtii*, V. a. inus. V. Embustear. V-stafar.
EMibiitidei-a, s. f. èmboutidé-ra. Oulil de chau-
dronnier, sorte d'enclume ronde.
Eiiibiitidn, a. part. pas. de Embutir. V. ce verbe.
Embutido, S m. èmbouti-do, Techn. Marquete-
rie; ouvrage de bois de diverses couleurs appli-
qué par feuilles minces sur la menuiserie, de
manière à former des compartiments. Il Marque-
terie; se dit égali-menl des ouviages de ce gen-
re, ou au lieu de bois on emploie des métaux. ||
Sorte de lalTelas (luOn faisait anciennement.
Embutir. V. a. emboutir. Mettre, presser une
chose dans une autre. || Travailler eu marquete-
rie. Il Plaquer; appliquer nue chose plate, '| Fam.
Manger goulûment, avec excès. || Fig. iuus. Mê-
ler, entasser sans ordre. |1 inus. V. Imbuir, ins-
truir.
Eme, s. f. è-mt. Nom de la treizième lettre de
Talphabel espagnol,
Euielga. s. f. èinél- ¡ja. Agr. linrue; sillon corn-
EME
— 255 —
EME
posé (le plijsiours mies do Ierre relevóos par la
rhiirrue-
Kmeiiadia, s, f. i)ména-dia. Enlom. líméiíadie;
¡,'enre de coléoptères, haéroinéres, qui a pour
ivpe l'éméiíadiobimaculec; inserte (lui se trou-
pe dans lo midi de la Franco el dont h larve vil
et se métamorphose dans la racine de l'éryngion
champêtre.
KiiieniiKiiKO, S. m. èffié/11.70 (jo. Medec. Einme-
nagoguo; qui agit sur le llux menstruel, qui fa-
vorise l'écoulement ilesmentruel.
FiiiciioKOKraria, S. f. vménoíjoíjraf'i-a. Didact.
Kminéiiofiographie: traité sur les médicaments
emménagogues.
RuicnasoKráílco. II. adj. eménagoqra-fvo. I)i-
dacl. Kmméiiagograpliique ; (lui a rapi.ort à
l'emménagograpliie.
Eiiictingósraro , S. m. i'rninngo-ijra-fü. Didact.
Rmménagographe; celui (jui écrit sur l'omnie -
nagograpliie.
F.iiienrsoioslu, S. m. èmévaf)olog-hia. Rlédec.
Kminénagologio; dissertation, traité sur les re-
medes cmménagogues.
Kiiioiiayolósico, n. adj. eini^na¡iolo(f-hlk<i. Di -
dacl. Kmménagologiqiie: qui a rapport à l'em-
ménagologie.
lOiiiennlúKla, S. f. èménalog-fiia. Méd. Kmniéna-
logie; traité sur les phénomènes, les [ ériodes ou
les dérangements des menstrues.
Riii(>naiilo, s. m. èinénan-t<>. Bot. Emménanlhci
genre d'hydrophyllacées renfermant des plantes
herbacées, dressées, ramiliécs qui habitent la
Califormie.
■■:iueiidn, s f. inus \ .linmienJn.
Knieiidüble, adj. èméndu-hlé. Corrigible ; qui
peut être ccurigé.
Kiiiendaciou , s. f. èmt'fii/aziort. Correction; ac-
tion de corriger. (1 .VmenJemenl réforme chan-
gement enuyeux.
RiiiciidadAineiite , adv. inus. èméndadamén-té.
Correctement, exactement, soigneusement; avec
soin, avec correction.
Eiiicudado, «la. part. pas. de Emeudnr. V. En-
mendó do.
KCnieiidador, S. m. inus. érnéndadnr. llorrocleur;
celui qui corrige.
Kiucndadiira, s. f. inus. V. V.nmiendc.
Kniendainioiito, S. m. inus. V. Kn?»JÍeíu/«. Cor-
ri'crinn .
Kmcndar, v. a. inus. V. Eiimendar.
l'.mciitatlo, a. part. pas. do E)ne»ii(ir. V. Mcn-
taili).
Kinoiitar. v, a. inus. V. Menlar.
Kiiiouri-i/.a, S. f. htivorri-m. Bot. Emméorrhize;
genre de plantes rubiacéos, formé par un arbri-
seau voUibile du Brésil.
Kiiirrj^eiicln, s. f. ¿'»u'r(7-/ii'H-/ia. Ociirrence; évé-
nement fortuit qui oiérive d'un autre incident.
Knicrxento , adj. étnérg-Uén-tè. iMiys. Emer-
gent; qui sort d'un milieu après l'avoir traver-
sé. I Miner. Emergent ; se dit d'un cristal com-
posé do six prismes rhomboïdes , dont cinq ton-
dent à produire un prisme unique . et le sixième
semble sortir de cet assemblage en faissant dos
angles rentranls avec les deux prismes adja-
cents. || Qui procède, qui dérive, qui provient ,
qui naît, (pii survient. | .Ijir) cwei i/enfc ; an
émergent: niinéo que I'îui cumple ilcpnis une
époque donnée jusqu'à une pareille èpoinip
tloiize mois après.
I':iit4M-;;ir . V. n. emi-nj-hir. Emerger; sortir en
montanl : sortir d'où l'on était plongé, s'élever.
Kntórito, s. m. ùrnè-riti). Eméritat ; ( bi-z les Hu-
mains , rètom|ieiisc accordée à un soldat aprc^
plusieurs années de service. | Eméritat ; qualKi-
catidii des professeurs et des docteurs donl les
services ont atteint un nombre d'années ihées
jiar les universités.
F.iiièrito . ift. adj. èmè-ri/o. Einérilo ; se dit de
celui (pli ayant exercé un emplni pendant un
certain temps, le quille pour jouir de la réeoin-
pense de ses mérilcs. En parlanl des soldais
Komaiiis, qui a bien rempli le temps de son ser-
vice.
KiiiiM-o , s. m. è/nè-ro. Bot. Emère ; arbrisseau
naturel aux prairies meridionales de l'Europe et
cultivé dans les jardins d'agrément. || Bot, Eme-
rus; séiic bâtard.
KiiK-rxinn , s: f. emersión. Aslron. Emersión;
réapparition d'un a^tre qui vient d'être eclipse-
Il Minuto de emersión : minute ou scrupule d-é-
mersion; arc que le centre de la lune décrit de-
puis l'instant où elle commence à surtir de l'om-
bre de la terre jusqu'à la fin de léclipse. || Pliys.
Emersión; réapparition d'un solide qui remonte
à la surface d'un lluide plus pesant que lui , i-i
dans lequel il a été jeté ou plongé.
BOiiié.sido , dit. adj. eniè-ssido. Entom. Einéside;
qui ressemble à un émèse.
iCiiiéMido!». s. m. pi. èmè-ssidoss. Emésides ; fa-
mille d-liémiptères qui a pour type le genge émèse.
B-:]nc!><a, s. m. éuù'ssn. Entom. Emèse; genre d'hé-
miptères comprenant des insectes qui se tra?-
neiit lentement sur leurs lon¡:ues pattes comme
sur des échasses et (lui habitent les régions me-
ridionales.
KiiicNod'.-mo, s. m. ètni-ssodè-nw, Enloin. Eme
sodème; genre d'hémiptères ayant piuir type
l'émésodème domestique, inserte d'un brun jaii -
nàlre qui se trouve communément en Italie i|
en Espagne.
Kmeticidad . S. f. èuièli/idadd . Didact. Emétici-
té; propriété, vertu d'un médicament qui pro-
duit le vomissement.
icmétioo, s. m. èinè-dko. Pharm. Emélique; sel
blanc . cristallisant en ocloèdres Iransparents.
ilorescent , décomposable à la chaleur, inodore,
d'une saveur métallique, soluble dans l'eau.
l'^inétiro, en. adj. ènK-liho. C.him- Emétique; se
dit du sel dont l'éméliciue fait la base. || Eméti-
que; vomitif violent ; dans ce sens on l'emploie
ordinairement comme sul^laiilif.
i:iiiotiiia , s. f. hnèli-iid. t'.liim. Emétine; alcali
végétal; subslance blaiiclie |)nhérulonte. inallé-
rableàl'air. peusidublo dans l'cau froide. Ires-
fiisible, et (omposéc de carbone, d'azote, d'hy-
drogène et d'oxygène.
Kniftizar , v. a. èmèlizar. Pharni. Emeliser ; mê-
ler de l-émélique dans quelque boisson.
■'.■iicto-calùi tir» , ra. adj èmcto-l<nlar-tili.'.
Med. Eiiièlo calhartiquo; se dit des médicn-
menls formes par l'association des émétiques et
des purgatifs.
iCiiictoKi-iiria, s. f. ('Hic'fo/rfi/i-ii. Didact. Emet »-
graphie; traité sur les vmnitifs.
i:itie(o|{rál!ro . ra. ndj. éméloiira-fihtK Didact
KM!
— 256
EMO
Kin('lo;^rapí»iíJuc; (niiarnppDrt ;i rt'-iuoto(;r.i|)lii(>.
lOiiiotúsrnro, s. m. i-tni'lo-iirafii. Diiliul. Ijiu-lo-
}íiíii>Im'; ci'liii (|iii (•<ril sur li's vciinil if-;.
r.iii('tKl»u;iA, s. r. i-in''li>lnij-Uin. Didiict. KintUo-
lo^'io ; Iraiir (les voinis-iiîinciils cl <l('s voinitits.
■':in<'(ol<>KÍ**o< en. adj. ('•ni'tolnn-hi'.ii. niilact.
Kii>i'ioli);,'ii]U('; ijui a rapport à l'cini'lologic.
ICiiilcráiit':», s. f. Mcili'c. V. Ja<¡u"ca.
r.iiiifloaH, s. f. |il. V. limiilns.
lOiiiiiiMt.tlti. a.lj. ('/íM-í/.'o. Krpél. lîmyiJi'; qui re*-
sonil)lt' il une cinydii.
r.iiiiiIcH, s. m. \t\.éini(léss. Krpét. F.midccs; famil-
le (11' rcpiilcs c'hélonieiis, ayant pour type le gpn-
rc cm y (le.
Kiiiitlio, s. m. émi-dii). 1ns. .Kmidius; gfnro de
cnléopt^rci^ st«r»rt\os , ayant li- pitrtdtîs a:iri()U's
(M pour type l'cacnémidii j^'canl de Mannerlieim.
F.in1dl.<«, s. m. nni-diss. lùpél. Kmyde; genre de
l'ordre et de li famille des cliidomens, (jui ren-
ferme des tortues d'eau douée.
KmIdi.M. adj. ¿ini-diss. Krpét. Kmyde, ¿^■mydincou
(■ünydoine, V. Em'xlen.
roinlfliiio, iiM. adj. V. liinidis.
lOiiiIdnldo. dit. adj. V. Emidis.
■•:iiii('iida . s.f. ii\us. èmiên-da. Réparation cl pai-
ement, en peine du dom nage fait; amende. [|
Inus. V. liitinienda. || l'oncr cniniemla. V. Cor-
trrjir. \\ Tomar enmienda. V. Castigar.
Kiiiiiloiidu. s. m. inus. ¿nmién-da. Chevalier de
l'ordre de saint-.Iacques, (jui remplaçait quel-
qu'un des treize députes, qu'on appelle, trece,
pendant son absence. V. Trece.
RmtciitP, s. f. inus ènmièn-tè. Souvenir; mémoi-
re, avis, observation sur une chose passée.
Kinismcion, s. f. ômi./raz.iOH. Emigration; acti-
on de quitter son pays pour aller s'établir dans
un autre. | Kmigration; état des personnes émi-
grées. Il Emigration ; réunion de personnes qui
vivent émigrées, s'entend particulièrement de
l'émigration qui eut lieu en France à lasuitc des
changements qui s'opérèrent dans le gouverne-
ment de l'Etat , en 1789. Il Ornith. Emigration;
passage annuel et régulier des oiseaux d'une
contrée dans une autre.
Kinisrado, da. part. pas. de Emigrar, et adj.
Emigré , e.
Kniigrado. S. m. et adj. emigrado. Emigié ¡celui
qui a abandonné son pays pour aller s'établir
dans un autre, ¡i Emigrant; nom qu-on donne à
ccuv qui quittent leur pays par opposition au
nouveau gouvernement.
Kitligrar , V. n. Emigrar. Emigrer; quitter son
pays pour aller s'établir dans un autre. | Emi-
grer; passer dun endroit à un autre.
Knillin, s. î.èmi-lia. Bol. Emilie; geoie décom-
posées, renfermant desplantes annuelles et ra-
meuses répandues dans l Indeorientale, à fleurs
d'un jaune safrané ou cltrin, ou pourpre, j Hist.
rom. Emilia; loi du deuxième consulat d'.Emi-
lius, l'an 392 delà république. Elle enjoignait
au plus ancien préleur de ficher chaque année,
aux ides de septembre, un clou au Capilole, po-
urdétourner les calamités et arrêter la peste.
Eminu, s. f. inus. èmt-na. Sorte de tribut.
Kniiaoncia. S. f.e»fíiip»i.:ía. Topogr. Eminence;
élévation de terrain au-dessus du niveau du sol. ;
I Anat.Eminence; saillie que présentent nosor- |
.ganes soit dansl-état de santé, soii dans l'état '
de maladie, ||Fig, Eminencet grande supériorité
soit deearactère.soitd'intelligince. || Ilist.Emi-
iience; titre de dignile que Ion donna, a partir
du Vil MÎcile. au\ évèqiies et ensuite aiu cardi-
naux e\rlu->i\ cillent. On donne aussi ce litre au
grand maître de Malte. || .\dv. l'hilos. Con emi
nrnria; virliicHcniciit . |)otenticllemeiit .
Kiiiliiriiclal. adj. l'miiiciizial. l'hilos. Se dit de lu
cause (|ui produit un elVel qu'elle ne contient
(|iréininenimciit.
■•:iiiiii ('1101111111011(0 , ado. inus. èminèmialmèn'tè.
lùniiicmmciil ; cx'ellemmcnt , par excellence.
ICiiiiiioiite , adj. cmini'H-li ■ Ijuiiient ; haut .élevé.
I Fig. Finiiieiit ; qui aun pliisgraml mérite, qui
est supérieur. |1 E minent ; excellent , qui excelle.
»|ui surpasse les autres.
l-ïiiiiiit'iitoiiiditc-, ado. èmiiièntèmt;n-ti\ Emine-
mment; par excellence, au plus haut point, au
.souverain degré. |1 l'hilos. scol. Eminemment;
virtuelle ment, potenliellemeiil.
KiiiliiriitiNinia, ma. adj. sup. de Eminente. \\
Eminentissime: qai esitrès éminenl, titre qu'on
donne aux cardinaux de l'Eglise de Rome , cl au
grand-maître de l'ordre de iMaltc.
Riiilr, s. m. iimir. Emir; titre honorifique donné
aujourd'hui en Turquie aux descendants de Ma -
home t. ¡1 Emir; se dit ,dans les pays de la langue
arabe, de toute personne revêtue d'une autorité
quelconque.
Kiiii.iiari» , s. m.èmissa-rio. Emissaire ; agent que
l'on envoie secrètement pour sonder les senti-
ments elles desseinsd-autrui. etc. || Vanne , bon-
de ; ouverture pour faire sortii" l'eau d'un étang,
d'un lac , etc.
KmiMioii, s. f. inus. émission. Emission ; l'action
de pousser, de jeter dehors. \ Phys. Emission;
action par laquelle un corps fait sortir hors de lui
des atomes provenant de sa propre nature , ou de
quelque autre substance qui lui est unie. | Mé-
dec. et physiol. Emission; action par laquelle un
liquide est poussé hors du corps. Il Philos. Emis-
sion; terme employé par Pythagore et ses secta-
leurs, pour exprimer leurs sentiments sur la vi-
sion.
Emisivo , va. adj. èmissi-vo. Phys. Emissif;qui a
le pouvoir, la faculté d'émettre du calorique ou
de la lumière.
Emi!4oia, s.f. èmi-5ioia.Ichthyol.Einissole; gen-
re de chondroplérygiens.
Emitido, da. p. pas. de Emitir, et adj. Emis, c.
Emitir, v. a. inus. èmitir. Emetlre, jeter, lancer
pousser dehors.
Emoción, s. f. èmoiiov. Emotion; peine, souci,
chagrin, inquiétude, tourment. || Emotion ; mou-
vement dans les humeurs, trouble excité dans
l'économie. || Emotion, ébranlement dansl'ûmc.
agitation causée par quelque passion. | Emotion,
élonnement des esprits. (| Emotion ; se dit aussi
du tumulte intérieur, des mouvements sourds:
qui agitent la foule cl précèdent lesémeules,les
soulèvements populaires.
Emocionado, dn. part. pass. de Emocionar, et
adj. Emotionné, e.; qui a des émotions.
Emocionar, v. a. emoi.ionar. Emolionner; cau-
ser des émotions.
Emoliente, adj. èmoHèn-té. Méd. Emollient ; qui
a la vertu cl la propriété de ramollir ou de ren-
dre le tissu des solides moins serré. On l'emploie
r
j
EMP
— 257 —
EMP
substanlivemenl. I
Kmolo, s. m. émo-lo. Philos. Emole; nom d'un ,
des génies qne reconnaissaient les gnosliqnes ,
basiiidiens. || Emoi; poisson du genre polynt'me
de la mer du Sud.
Emolumentar, v. n. èmoloumêntar. Emolunien-
ter; cumuler des émoluments. Par extension;
gagner, faire quelque profit dans une affaire
quelconque-
Emoliinieiitario, rla. èmoloumènta-rio. Prat.
Emolumenler, qui concerne les émoluments.
Emolumento, s. m. èmoloumèn'to. Emolument;
produit d'une charge de judicature, le revenu
casuel par oposition à la rétribution fixe qui
constitue le véritable traitement payé par le tré-
sor Il Emolument; gain, profil, avantage.
Emosa , S. f. èmo-ssa. Bot. Emosse ; la bostère
violacée , arbrisseau de la Guianc.
Empacar, V. a. empaliar. Empaqueter; mettre
quelque chose en paquet. ¡1 Encaisser ; mettre
en caisse.
Empacarse , v. pron. èmpakar-sè. Se fâcher , se
mettre en colère, s'irriter, prendre feu.
Empacasa. S. m. èmpa'.a-ssa. Mam. Empacassa;
bufle ou bubale du Congo.
Empachadamente, adv. mus.ûmpat-chadn men-
te. Avec difficulté, avec empêchement, avec em-
barras. Il Mar. Avec encombrement.
Empachado, da. part. pass. de Empachar, et
adj. Empêché, e; embarrassé. | Embarrassé, ti-
mide. I Mar. Estar empachado un navio ; se dit
d'un navire qui est cnconjbré , dans lequel on ne
peut rien charger parce qu'il est obstrué, étroit.
Empachador, S. m. inus. émpat chador. Celui
qui embarrasse, qui met obstacle.
Empacliiimicnto, S. m. inus V. Empacho.
KmpacUar, \. a. èmpat-char. Empêcher; met-
tre obstacle, apporter de l'opposition. |j Sur-
charger , fatiguer l'estomac , donner une indi-
gestion. Il 11 n'est ordinairement usité dans celte
acception que commo verbe pronominal. || Dé-
guiser; cacher. Il F"ig. Embarrasser, faire honte,
faire rougir. ] Mar. Encomiirer; obstruer la cale
et jusqu'à l'entrepont d'un navire
Empacharise, v. pron. èmpal-char-sè. Ftg. S'em-
barrasser, rougir, avoir honte, se troubler.
Empacho, S. m. émpat-cho. Timidité, embarras,
honte, trouble. || Embarras, obstacle, diltîcul-
lé.. Il Mar. Encombrement; action d'encombrer,
embarras qui provient dos marchandises d'un
gros volume et exigeant beaucop d'epace , telles
que les balles de plume, etc. || Empacho 6 em-
pachado de estómafjo; indigestion; coction im-
parfaite des aliments. ¡1 Prov. La carta no tiene
empacho ; le ¡lapier souffre tout.
Empadronador, s. m. empadronador. Celui qui
fait les roles d'impositions , le recensement des
contribuables.
Empadronamiento , S. ro. émpadronamién-to.
Rôle des impositions, recensement des contri-
buables. I V. Padrón.
Empadronar, v, &-émpadromar. Recenser; faire
un recensement, enregistrer les contribuables,
les mettre sur les rôles des impositions.
Empadróname , v. pron. empadronarse. Se
rendre maître ; occuper , s'emparer d'une chose.
Empajamiento , s. m. émpag-hamién-to. Techn. j
Empnillement ; action d'empailler les chaises, de
TOMO V
les couvrir de pailles tressées »nr lesquelles .ju
s'assied.
Empajar , v. a, iimpa7-/iar. Tech. Empailler; gar-
nir les chaises de paille. Il Empailler, envelop-
per des ballots, des boîtes , etc. de paille.
Empalado, da. part. pass. defm/^a/ar. et adj.
Empale , e.
Empaiag;ado, da. part. pass. de Empalagar. Be-
goûté, e. Il Rassasié , c.
Empalasaniiento, S. m. émpalngamién-to. Fig.
Dégoût ; répugnance, aversion pour les aliments,
I Rassasiement, dégoût pour le manger.
Empalagar, v. a. émpalanar. Dégoûter ; rassa-
sier, causer du dégoût. Il Fig. Ennuyer; fati-
guer, causer de l'ennui, empûter.
Cmpalagarsc, v. pron. ém¡ialajar-$é. Se dégoû-
ter, se rassasier, prendre du dégoût. || Fig. S'en-
nuyer ; éprouver de l'ennui.
Empatare, s. m. émpulag-hé. Bol. Epaillage;
genre de la famille des sinanlhérécs, originaire,
de l'île de Madagascar.
Empalago, s. m. V. Empalagamiento.
empalaiïOso,sa. ai\\ . éw palufio-sso. Qui ennuie,
qui ra>sa?ie, qui dégoûte, || Fig. Ennuyant; qui
ennuie par sescajoleries. Il Fastidieux; qui cau-
se du dégoût ; de l'ennui.
Empalamiento, s. m. émpalamién-to. Empale-
ment; action ¿empaler, genre de supplice en
usage chez les turcs.
Empalar, V. a. (íí?i/)a/ar. Empaler ; ficher un
peu aigu dans le fondement d'un homme , et le
faire sortir par-dessous l'aisselle.
Kmpaltada , s. f. émpalia-da. Tenture de tapis-
serie.
Empaliar, v. a. empaliar. Tendre, tapisser une
Eglise, un cloître, etc. || Inus. V. PaUr.
Empalizada, S. f. inus. empaliia-da. Art. milil
Palissade; clôture de pieux. V. Estacada.
Empalmadura , S. f. émjialmadou-ra. .\ssem-
bliige; jonction de deux pièces de bois, ou de quel-
que aulre chose parleurs extrémités.
Empalmar, v. a. empalmar. Embrancher, join-
dre, réunir, lier enssemble , comme une bran-
che se lie au tronc. || Mettre les rais au moyen
d'une roue, les emboîter. || Assembler, monter;
joindre par leurs extrémités deux pié-ces de
bois bout à bout, etc.
EmpalmarHc, v. pron. ¿m;}a/mai-«?. S'embran-
cher; être embranché, former embranchemeiil.
Empaloniar , v a. empalomar. .Mar. Garnir les
voiles des ralingues.
Empalletado , s. m. émpalléta-do. Ma. Bas-
thingue; nom donné aux bandes d ototTe ou de
toille matelassée qu'on tond au tour du plat-
bord des vaisseaux pour ser^ir d'abri aux ma-
telots qui inanœuM'iit sur le pont pendant le
combat.
Empanada, S. }. èmpnna-da. Sorte de pâté fait
avec de la viande recouverte de pâte de pain et
qu'on mel dans le four. || Fig. L'action de cacher
frauduleusement une affaire ou do la brouiller.
\\ I/arer una empanadax cacher quelque cir-
constance d'une afl'aire pour en faciliter le suc-
cès.
EnipAundllla , S. f. dim. dc Empanada. \ Petit
pilte; tartelette. || Siège, strapontin de carrosse.
Empanado , da. part. pass. de empanar. || Fig.
Se dil dune chambre noire qui n'est érlairût
17
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t|ue |)8i les pièces voisines.
Empniiar , v. a. dmpannr. Couvrir de pAle , mel-
Irc en pûto. || Ajerie. Empanar las tierrast vm-
bl'ivcr dis terres; les ensenieiirer en blé.
Kiiipaiiamc . v. pron. èm])nnar-sè. S'emblaver;
élre emblavé . el ensemencé. || Empanarse los
seinhrailos de trigo , etc.; s'eloulVer ; en pariant
des blés trop épais , cic.
E:iit|>»ni!a , s. f. ¿mpan-<la. Mylh. F. m panda:
dées-c protectrice (les villages, chez les Ro-
inaiiis.
Enipniulndo. ila. ndj. el part.pass. ÚC empan-
dar. Cijurbé , c.
linijiHiuSur , v- n, empandar. Courber; rendre
courbe une diose qui élait droite, la cambrer, la
loriirr. lu plier par le milieu.
■Cni|>ai](li1lni- , v. o. éiiipnndillnr. Réunir deux
cartes en jüiiaiil pour faire quelque Iricberie. (1
l'am. Enip<jrter en cachette; dérober adroite-
ment.
Kinpncit^iindo. tin. ndj. et part. pass. de empan-
tanar. Embnurbé, e.
Kmiiniilnnni*. v. 0. empantanar. Embourber;
mettre dans un bourbier, pionnier dans la bourbe.
li Submerfrer ; remplir un terrain d"ea>i. en fai-
re un marais. || Fig. Embarrasser; arriler le
cours d'une affaire.
■Oitipnntunarf^c, v. pron. étnpnntariar~sé. S'em-
bourber . se mettre dans un bourbier. || Eig. Se
plonger dans le vice , dans la débauche , etc. |1
Fifi* S'embarrasser ; so mettre dans une mau-
vaise affaire, d'une réussite problématique.
Einipañado , da. adj. el part. pa^s. de empañar.
Emmailloté . e. il Ferne; qui a peu décla!.
B^mpafaadiira , s. f. émparjnadon-ra. Maillot, lan-
pes . couches d'enfant. ¡| Ternissure .• l'action
d'ôler le lustre et l-éclat el l'efTcl de cette ac-
tion.
Empnñnr, V. 8. èmpatjnar. Emmailloter; envelop-
per de langes, par plusicuvs couches circulaires.
IJ Ternir.- rendre terne, obscur, ôter l'éclat, |
Fig. Ternir ; noircir , SQuiller , dénigrer. || Em-
pañar el aire ó la luz , obscurcir le ciel, enve-
lopper, couvrir de nuages.
B-'.nipHñar.<;(>, v. pron. émpagnar-sé. Se ternir;
perdre son éclat, son lustre.
B'^mpañicar, V. a. émpngnU.ar. ISlar. Amaper; em-
pigner avec vigueur une voile pour la serrer.
Kinpapapado , da. adj. et par. pass. de cmpar
par. Fssangé, e. |1 Imbibé, e. 1| Trempé, e.
r.iupndtira , s. f. émpapadou-ra. Essange; ac-
tion d-essanger le linge.
r:nipapaKaynree. V. pron. èmpapa(jàiar-sé. Se
courber en forme de bec de perroquet.
F.iiipapnr. v. a. empapar. Essangcr; laver le lin-
{^c sale avant de le mettre dans le cuvier à les-
sive, le frapper avec le baloir. || Imbiber ,• abreu-
ver, tremper, mouiller, plonger dans un liquide,
foue pénétrer par lui, mitonner.
K.itipaparsp , v. pron. émpapar-sé. S'essinger;
être essangé. n S-imbiber; devenir imbilé d'eau
'nu de quelque autre liquide. !l Fig. S'adonner
exclusivement à quelque science , être exclusive-
ment occupé d'une idée, d'une pensée , etc. ||
Ahitarse . empacharse.
B^uipapelador, s, m. empapelador. Celui qui en-
veloppe dans du papier.
r.uipapetnr, V. n. empapelar. Envelopper une
chose dans un papier. | Paperasser , écrivnsser;
écrire sans (in.
Kmpnpirotar , v. a. fani. V. Emperejilar.
■■:iiipapnjar . v. a. inus. émpajioug-har. Ciorgar
iiuclqu'uii de nourriture , le faire trop manger.
I Inus. Hemplir en poussant, en foulant.
Rnipnqiic . s. m; empa-ké. Empaijuetage ; action
I d'empaqueler.
j li:mpa<|iiotado . da. adj. et part. pass. de empa-
(¡iiciar. Empaqueté , e.
F.nipa«|iiotaiiil('ii(» . S. m. hnpuVélamién-io .
Empa(iuela;;e ; action d'empaqueter.
I Fitipaqiictar, v. a. ¿mpalétar. Empaqueter; mct-
I Ire ([uelque chose en paquet. |', Enfaisscler; em-
I piiqueter, mettre en faisseaux.
; F.mparn , S. f. Jurispr. V. E m paramiento.
I SOnipurndo, da. part. pass. de emparar. Séqucs-
tré, e. Il Saisi , e.
, lùmparitiMado . da. adj. et part. pass. de empa-
I raisar. Emparadisé. e.
Eiiiparal.xar , V. a. emparaïssar. Emparadisscr;
mettre on paradis, placer dans un étal de dé-
lices.
B'^niparanicntado , da. part, pass.de empara-
mentar. Orné , e. || Paré, e.
Emparamentar, v. a. emparamentar. Orner;
parer, tendre, enjoliver, harnacher.
Kmparaniciilo ou Kmpai-aniiento, s. m. émpa-
raiiiién-to. Jurispr. Séijucslre ; saisie, action
de saisir, de séquestrer.
■emparante , part. prés, de Emparar. Qui saisit.
qui séquestre.
lOmparar , V. a. emparar. Jurispr. Sécueslrer;
saisir, mettre en séquestre. V. Embarcar , «e-
otestrar. \\ Inu^- V. Emparar.
EOiiiparcliar . V. a. émpartrliar. Appliquer, met-
tre dos emplâtres. ] Fig. inus. Cacher, celer, ne
pas faire connaître une chose , ne pas lai don-
ner de publicité.
.F.mparedndo . da. part. pass. de emparedar.
Claquemuré, e.
■•^mpari'flado , S. m. inus. éniparf^íía-do. Se di-
sait des persones laïques pieuses qui vivaient en
communauté dans des maisons cloîtrées.
Eniparodamiento, S' m.émparèdamiht-to. L'ac-
tion d'enfermer entre (luatre murailles. || Mai-
son ou vivaient les Emparedados. V. ce mot. ¡1
Cloître; en parlant d'un monastère.
Kmpart^dar , V. a. emparedar. Claquemurer;
renfermer, resserrer dans une élroiie prison.
Eniparojador , S. m. émpar'g-hador. Qui appa-
reille, (¡ui assortit, qui égalise.
E:ni]tart'jnd«ara , S. f. èmparèg-hadou-ra. L'ac-
tion d'assortir deux choses, de les égaliser , de
les appareiller.
Emparejamiento, s. m. V. Emparejadura.
Emparejar, v. a. èmparèg-har. Appareiller; as-
sortir, égaliser, unir. ¡| Imparager; marier quel-
qu'un avec une personne de son rang, de sa con-
dition. |] Emparejar la puerta, la ventana etc.:
j)ousser une porte, une fenêtre, etc. |1 Tirar em-
parejando metales ; meltie sur un canon un
point de mire parallèle à l'àme de la pièce.
Emparejar, v. n. èmpirèg-ltar. Rattraper quel-
qu'un qui allait en avant. || Etre égal, assorti,
apareillé.
Emparejo, s. m. inus. èmparèg-lm. Couple; paire
de bceufs. V. Par el ¡innla.
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emparentado, da. adj. el pnrl. pass. du v. em-
parentar. Empareiilé, e. || Apparenté, e. H Es-
tar uno bien ó mal ¿mparentadu; itrc bien ou
mal apparenté, appartenir à une famille illustre
ou à une famille de basse extraction.
Emparentar , V. a. emparentar. Emparentor;
être ou devenir parent de quelqu'un; donner à
quelqu'un des jtarenls par alliaiico. || Apparen-
ter; mettre quelqu'un dans une famille, l'y fai-
re entrer par alliance. !
Emparentar , v. n. emparentar. S'apparenter;
s'allier, contracter une alliance. ]
Emp«reiitar.«ie, V. pron. èmparentar-sè. S'em-
parciiter; être emparenté. || S'apparenter; entrer i
dans une famille, s'allier à quelqu'un. j
Emparo, S. m. inus. V. Amparo, defensa. \
Emparrado, s. m. emparra-do. Treille; berceau
ou couvert fait do ceps de vigne entrelaci-s et •
soutenus par des pièces de bois, des perches,
ou des barreaux de fer ; se dit aussi de l'arma- I
ture, de la charpente qui soutient la treille.
Emparrar, V. a. emparrar. Faire, foriner des ber- î
coaux, des treilles de vignes. j
Emparrillado, da. adj. et part. pass. du v. em-
parrillar. Grillé, e.
EmparrlUanitfiito, S. m. èmparrillamèn-to. Gril-
lement; action de griller, de brûler.
Emparrillar, V. 8. emparrillar. Griller; faire
cuire sur le gril.
Emparvar, V. a. emparrar. Faire des airees, join-
dre des gerbes avant de les battre , et le grain
après l'avoir battu.
EmpaMma , s. m. èmpas-ma. Pharm. Empasme;
poudre parfumée qu'on répand sur le corps pour
en absorber la sueur et en chasser la mauvaise
odeur.
Empastado, da. adj. et part. pass. du v. empas-
tar. Einpûté, e.
Empastador , s. m. empastador. Bon coloriste;
qui a un beau coloris. || Se dit aussi d'un pui-
ceau dont les peintres font usag(; pour empâter.
Empastar, v. a. empastar. Empâter; remplir de
pâte. Il Feint. Empastar un cuadro: empâter
un tableau; le couvrir de couleur épaisse.
Empalóte, S. m. èmpas-lè. Peint. Empâtement-
opération par laquelle on couvre et Ion charge
plus ou moins de couleur la toile d'un tableau;
coloris vrai et brillant, dans un tableau. || Em-
pâtement; état de ce qui est pâteux ou empâté,
EmpaMtplado, da. adj. et part. pass. du v. em-
pastelar. Empastelé, e.
Empawtdar, V, a. empastelar. Tei'nt. Empasle-
ler; donner le bleu aux étoffes par le moyen du
pastel.
Empa*i(olar!4r, V. pron. èmpastèlar-sè. S'empas-
teler; être empastelé.
Empatadera , s. f. émpatadè-ra. Fam. L'action
de suspendre l'exécution de quelque dessein,
soit â cause d'un événement inutlendu, soit par
réilexion. || Fam. Opposition: empêchement, obs-
tacle (lue (iuclqu"un met à (lueUpie chose.
Empatado, da. part. pass. du v. empatar. Divi-
sé, o; partagé.
Empatar, v, a. empatar. Egaliser, pnrtager; ren-
dre égales les voix, les suffrages dans une déli-
bération. Il Suspendre: arrêter une résolution. ||
Empatársela a a/^uno; égaler quelqu'un dans
une action éclatante ou r\iraordiiiaire ; rivali-
ser avec quelqu'un.
Empate, s. m. émpa-tè. L'action de suspendre U
cours d'une affaire. || l'ariage ; égnlité de voit,
de suffrages, dans une délibération.
EmpateriioNtrado, da. a<lj et pari pass. du t.
empaternostrar. Empatcnôtré, e.
EmpateriioHlrnr, v. a. éiupatèrnostrar. Empa-
leiiôticr; tourriir des paleiiôiies.
E:iipateriiiixtra[-se, V. pron. èmpatèrnostrar-ié.
S'empatenôlrer ; être empateiiôtré.
Eiiipatrociudo, da. adj. et part. pa^s. du v. em-
patroitnr. Elaloné, e.
Einpatroiiaeiitento , s. m. èmpatronamièii-lo.
Elaloonage ou étiilonnement ; action d'étalon-
ner des poids ou des mesures, de les vériiier sur
l'élalon.
Empatroiiar, V. a. èmpatronar. Etalonner; im-
primer certaine marque sur un poids, sur uno
mesure, pour attester qu'ils sont conformes á
l'étalon, ou qu'on lesa rectifiés sur s'élalon.
Empatroiiar««o, v. pron. éí/i^Jaíruíiar-se. S'cta -
lonner ; être étalonné.
Empatronizado , da. adj. et part. pass. du v.
e)npaironizarse. Empalronné, e-
Empatronj/.arse, v.proi\. èmpa troniiar-sé. S' im-
palronner ; se rendre maître dans une rnai>oii,
dans une affaire ; se déclarer le patron de quel-
que entreprise, etc.
Empave»4ada, s. f. èmpai'éssa-da. Mar. Pavesa-
de , pavois; toile tendue sur un vaisseau jtour
couvrir les mouvements. || Mar. Raslingue; bas-
tingage; action de bastinguer; espè^-e de parapet
fait avec des bastingues et établi autour du na-
vire de guerre , au-dessus du pont supérieur,
pour mettre les combattants â l'abri.
Empavesado, da. part. pass. du V. empavesar.
Pavoisé, e. || Bastingué, e.
Empavesar, V. a. émpnvèssar. .Mar. Pavoiser;
couvrir, garnir un vaisseau de pavois, de paviers
un jour de combat. H .Mar, Pavoiser; c'est oiner
parer un bâtiment , étendre ses pavois tout au-
tour , sur les bat;iyoles des hunes el aux fion-
tau\, etc. Il Mar. Baslingucr; faire un bastinga-
ge , établir autour du plat-bord d'un na\iie de.
guerre un espèce de rempart ou parapet, etc.
Empavorecer, V. n. inus. èmpaioréièrr. S'ef-
frayer; S'épouvanter avoir peur, se frapper.
acmpeeatado , da. adj. èmpckata-do. Brouillon;
malveillant , qui bouleverse , qui met tout sens
dessus dessous.
Empecedero, ra. adj. inus. èwpùièdè-ro. Nuisi-
ble; dommageable , qui peul nuire. 1 Qui peut
offenser.
Empecedor . s. m. inus. empèrèdor. Offenseur;
celui qui offense ou qui a ofîonsC. | Celui qui
nuit, qui cause du piéjuilicc.
Empecer. V. a. inus. è^npi/.èrr. Nuire; porlor pré-
judice, causer du dommage, faire du mal. || Of-
fenser : blesser, maltraiter j faire une offense,
une injure. , • . ,
E:itpecl9>le, adj. iiuis. èmpéii-blè. Préjudiciable;
nuisible, qui peut causer du tort.
Empeelcnte, part, prés, inus. du v. empecer. \
adj. .Malfiiisont ; qui cau<=e du dommage. | ad>.
inus. V. Sn empeciente. IVo obstante.
Eitipeeimiento, S. m. inus. ¿mpéiimién-lo. P >m
mage ; Icirl , préjudice.
Einpeehar; v. n. (■||i/>e(-c/inr. Empifhcr, nul-
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EMP
Ire obstacle. || Embarrasser, empérhcr, mettre
de l'embarras.
Enipcdernccer«e , V. pruii. iiius. V. Empeder-
nirse.
Cini»eclernecldo da. part. pass. de Empederne-
cei se.
Eni|iedrrnidi«inio, nia. adj- sup. de Eiupeder-
11 ido.
fcinpcdoriiido , da. part. pnss. de Empedernir,
cl iidj. liiiilurci , e. llFig. Dur; inflexible, in-
sensible.
Enippdoriiido , S. m. émpédérui-do, Relig. En-
durci; celui cbcz qui tout sentiment de piétó
s'est éteint.
Kiii|>edernlinioii(u . P. m. émpédérnimién-to.
iMg. et ri'li|jç. endurcissement; opiiiiûtrelé d'une
Ame sans piété, sans verlu. I
Emiiederiili* , v. a. empedernir. Fif?. lindurrir,
rendre insensible. || Endurcir ; durcir, rendre!
tris-dur. || Pétrifier , chanclier en pierre. |
Emiiederiiirse , v. pron. émpédvrnir-sé. Fig.
S'endurcir. »Hrc, dopiiir insensible , impiloya- ;
ble , dur, inflexible, cruel. i
Riiip<MliniU>iito s. m. iiiu. V. Impedimento.
lOinpcdir, V. a. iiius. V. Impedir. |
Eiiipodôclca, s. f. émpédo-!diJa. Bot. Empédo- |
clée ; genre de dillémacécs , formé pcmr un ar-
brisseau brésilien à leuillcs alternes et a fleurs
blanches. ;
Enipedócloo, Icn. ou Enipcdocliano , un. adj. '
émpédo-kléo. ¿ntpéddhlia-no. ?hi\os. Empédo- I
cléen , qui appartient a Empédocic. |
Empedrado, du. part. pass. de Empedrar , et
adj. Enroché, e. I
Empedrado, s. m. émpèdra-do. Pavé; terrain,
chemin, chaussée, espace pavée. |1 Empierre-
ment. V. Empedradura. \
Empedrador, s. m. empedrador. Paveur; celui
dont le métier est de paver des rues, des cbc.
mins. des cours. I
Empedradura, s. f. èmpèdrudou-ra. Empierre- '
ment ; action d'empierrer, résultat de cette ac- i
tion. I
Empedramiento, S. m. inus. èmpèdramièn-to.
Empierrement. V. Empedradura. | Enroche-
ment; amas de pierres que l'on forme au pied
d'une pile ou d'une culée de pont, d'une jetée, ;
I Pavement ; l'action de paver. |
Empedrar, v. a. empedrar. Empierrer; garnir
une roule de pierres pour la conserver, l'alfer-
mir. |¡ Archit. hydr. Enrochcr; faire un enro-
chement. I Paver; couvrir le terrain, le sol d'une
rue, d'une cour, etc., avec de la pierre, du
grès, etc. |] Fig- Remplir quelque surface d'cm- i
barras et d'inégalités. !
Einpedrnr»ie, v. pion, émpédrar-sL S'empier-
rer; cire empierré, être garni de pierres. |1
S'enrochcr : être enroché.
Empo^n, s. f. éinpé-qa. Poix ou autre substance
préparée pour poisser.
Euipegado , da. part. pass. de Empeñar, et adj.
Empi^'e , e. li Poissé ,e.
Empe$:adui-a s. f. émpéqadon-ra. L'action de
poisser , d'enduire une chose de poix.
Empesar, V. a. nnpêyar. Poisser; enduire, frot-
ter de poix. Il Marquer les bêtes à laine avec de
la pou.
Eoipesiiutar, v. 8. cmp^c/ouafar. Marquer les
moulons , leur faire une marque avec de la poii.
Empeine, s. m. èmpèï-né. Bas-ventre ; la partie
inférieure du ventre enlre les aines. |1 La fleur
du loloiiriier. 1| Dartre; maladie cutanée, carac-
tén>ee |tar des petits boutons ou des pustules
qui causent dc', démangeaisons, et sont réunis
en plaques plus nu moins larges, communément
arrondies, sur l«s(iiielles se forment ensuite des
écailles, des croûtes ou des ulcérations. | .\nal.
Empeine del pié; cou de pied ; la partie supé-
rieure du pied qui se joint à la jambe. | Techn.
Empeigne ; le cuir ou l'eiolVe qui forme le des-
sus du soulier el qui couvre le cou de pied.
EnipeinoMo, Ma. adj. ém/>èirio-sso, Dartreux; qui
est de la nature des darires , qui a des dartres.
Enistelar , v. n. inus. empelar. Se couvrir de
polis.
Empelechar, V. a. èw/H'/é(-r/i«r. Joindre ; unir
les marbres. Ce mol est employé par les mar-
briers.
Eni)>etotado , da. part. pass. de empelotar , et
adj. Empelóle, e.
Empelotar, v. a. empelotar. Techn. Empeloler;
meUre du fil , des tresses, etc. en pelotes.
Empelittaraie , v. pron. iimpèlnlar-se. Se querel-
l!er, se disputer, être en débat , en durèrent, se
bruuiilcr.
Empeiotlllado. da. adj. èmpèlotilla-do.Empe-
l"le; qui est mis en pelóle».
Emprlotttniiento , s. m. èmpèlotamiiin-to. Art.
miiit. Euipelolonncment; évolution pour former
le peloton d'inf-iiiterie.
Empelti-e , s. m. èmjièl-trè. Hortic. Empeau;
grclVe en couronne. H Bot. Esi>éce d'olivier qui
n'a que deux ou trois pieds de hauieur, etc.
Empella . S, f. éwpèi/i-a. Empeigne ; le dessus
cl les côlùs d'un soulier, ¡i Inus. V. Pella.
Empellada, S. f. inus. V. Empellan.
Emiielludo, da. part. pass. de EJmpellar. Pous-
sé , e
Empellar, V. a. émpeillar. Pousser ; faire effort
contre quelqu'un ou quelque chose pour l'ôter
de sa place. V. Impeler.
Empellejar , v. a. émpeilléfi-har. Couvrir ; dou-
bler une chose avec de la peau.
Empeller, v. a. émpeillerr. Pouser. V. Empellar,
empujar.
Empeliicar. V. a. inus. (?mj)eí//í/íar. Doubler de
peau une chose.
Empellido, da. part. pass. de empeller. Pous-
sé, e .
Empellón, s. m. e»)/>ci7/on. Heurt; choc, coup
donne en heurtant contre quelque chose. || Adv.
A em¡¡eUones ; avec violence, injurieusemenl.
EmpenartiacSo, «in. part. pass. de Empenachar,
el adj. Empanaché, e. | Panaché; qui porte un
panache.
Empenaetiar, V. a. émpénal-char. Empanacher;
garnir de panaches ou d'un i)anache.
Cmpenaeharse, v. pron. émpénat-char-sé. S'em-
paiüuher; être empanaché.
riïaupennar , V. a. inus. V. Empeñar.
Empenta, s. f. inus. émpén-(a. Appui; soutien.
Il Inus. V. Empuje . empellón.
Empentado, da. part. pass. de Empentar. Pous-
sé , e.
Empentar, v. a. empentar. Pousser. V. Em-
pujar.
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— 261 —
EMP
empentón, ». na. empentón. Heurl. choc. V. Em-
pellón.
Knipeñu, s. f. inus. émpé-gna. Empeigne du sou-
lier li Inus. V, Pella. '
Empeñadamente, adv .émpégnadamén-té. obs-
tinément, avec opiniâtreté. '
Kmpeûudo, da. part. pass. de Empeñar, et adj.
Engagé , e ; mis en gage. || Gagé, e; rétribué. '
Il Obéré, c; endetté, accablé de dettes, || Af- |
falé; se dit d'un vaisseau poussé trop près de ;
¡a côlc , soit par les vents , soit par les courants, |
au risque de ne pouvoir ensuite se relever. |
Malaisé; endetté. I
Kmpeñamlento , s. m. inus. èmpégnamién-to.
L'action de mettre une chose en gage , le ré- ^
sultat de cette action.
Kmpcftap, v.a. èmp^ynar. ILngager.meltre. don-
ner en gage. Il Fig. Empeñar su fé, su palabra,
su konor; engager sa loi , sa parole , son bon- ,
neur, donner sa foi, etc., pour assurance. || 1
Engager : commencer , provoquer, n Engager;
lier, unir. H Fig. Embourber; engager dans une
mauvaise alTaire , de manière quSl soit difficile
de s'en retirer. \\ Fam. Empêtrer; engager, com-
promettre dans une manva.se affaire. || Obérer;
endetter, accabler de dettes, n Engager; con-
traindre ; déterminer , forcer quelqu'un à faire
quelque chose, n Prendre quelqu'un comme mé-
diateur , intercesseur dans une affaire. j
Empefiarixe , v. pron. èmpégnar-sé. S'engager;
S'endetter, accumuler ses dette?, u S'empêtrer;
être empêtré. \\ S'obérer; s'endetter , se char-
ger de dettes. iiV. yárfeu'/nric. n S'opiniàtrer;
S'obstiner à quelque chose, à vouloir fermement.
Il Recommander; s'intéresser pour quelqu'un,
prier de lui être favorable. || Braver les périls,
les obstacles, etc., s'y cxposercourageusement.
Empeño, s. m. èmpé-gno. Engagement; action de
d'engager quelque chose; l'effet de cette action.
Il Jurisp. Engagement; généralement , tout ac-
te par lequel on oblige un bien envers une au-
tre personne, comme à titre de gage ou d'hypo-
thèque, n Gage, action d'engager quelque chose;
ce que l'on met entre les mains de quelqu'un
pour sûreté d'une dette. || Engagement; action
d'engager, de s'engager, de recommander, n De-
voir ; obligation que l'honneur , la lonscience;
«u quelque autre motif nous prescrivent. \\ Dé-
sir ardent de faire ou d'obtenir quelque chose,
et l'objet même de ce désir, \\ Ardeur à conti-
nuer dans quelque dessein, u Protecteur ; la per-
sonne <iui recommande, qui prie d'êlre favorable
à queUiu'un. || Dans les courses de taureaux, de-
voir impo^é à un cavalier de mettre pied A terre
et d'aller à la rencontre du taureau, l'epéeàla
main, toutes les fois qu'il laisse tomber son
chapeau, etc. ji Adv. Con empeño; avec ardeur,
avec vivacité, u Adv. En empeño. V. En pren-
das.
Empeorado, da. par pas. de Empeorar; et adj.
Empiré , e.
Kmpeoraiiiieiito , s. m. èmpéoramién-to. Empi-
lement ; action d'empirer, état pire que le pré-
cédent.
Empeorar, v. a. empeorar. Empirer ; rendre pi-
re , faire devenir de pire qualité, de pire condi-
tion, mettre en pire état.
Empeorar, v. n. empeorar. Empirer ; aller de pi»
en pis , devenir pire.
Empequeñecer, V. a. inus. èmpékégnétér. Amoin-
drir; diminuer , rendre une chose petite , moin-
dre.
Empequeñeeido, da. part.pass. de Empequeñe-
cer. Amoindri , e. Diminué.
Emperador, S. m. emperador. Empereur; mo-
naríjue, chef d'un empire- 1| Hisl. Empereur; ce
titre , que, diuis le principe . les soldats romains
donnaient à tout général d'armée et particuliè-
rement à celui qui avait remporte une victoire
signalée, devint un litre de dignité lorsque Ju-
les César s'étanl f.iil nommer dictateur perpé-
tues l'an de Rome 708 . le peuple l"i déféra le
titre d'empereur pour marque de l'autorité ab»
solue dont il jouissait.
Emperadora, S. f. inus. V. Emperatriz.
Emperatriz , S. f. emperatriz. Impératrice ; la
femme d'un empereur , ou la princesse qui , de
son chef, possède un empire.
Emperchar, v. a. èmpértcliar. Su«pendre, ac-
crocher à une perche. || Etendre; délirer un drap
sur ou avec la perche.
Emperdisar, V, a. V. Perdiijar.
Emperejilado, da. part. pas. de Emperejilar.
Paré , e ; orné, e.
Emperejilar , v. a. èmpéreg-liilar. Parer ; orner
une personne avec beaucoup de soin, avec un
soin extrême.
Emperejilarle, v. pron. èmpérég-hilar-sé. Se
parer avec soin; s'ajuster soigneusement.
Emperezado, da. part. pas. de Emuerezar, et
adj. Dominé par la paresse. || Négliger , différer
de faire une chose par paresse, être paresseux.
Il Fig. User de remise , différer l'expjdition d'u-
ne chose.
Emperezarse, V. pron. impéréiar-sè. Devenir
paresseux : se laisser dominer par la paresse.
Emperriiniado , da. adj. cmpérfouma-do. Em-
parfumé, parfumé . embaumé.
Empericado , da. adj. èmpéri'':a-do. Fam. Qui
porte, qui est coitïé avec des cheveux postiches,
qui porte perruque.
EmperiroilarHe, V. pron. émpérifi}Uar-sé. (L.
mouillé . Se parer avec soin; s'ajuster soigneu-
sement. || Se requinquer ; se parer plus qu'il ne
convient, se diiprintipalcment des personnes
ñgéesqui séparent, etc.
Emperlado , da. part. pas. de Emperlar , et adj.
I Empcrlé , e.
Emperlar, V. a. è»i/)t'r/iir. Emperler ; orner de
perles.
Empernado, da. part. pas. de Em/)Tnrjr. Cloué,
e. Il Bien o mal empernado ; bien ou mal jambe.
Empernar , V. fl. empernar. Clouer; affermir
quebiue f liose avec de gros clous à tète ronde.
Empero , conj. inus. èmpè-ro. Mais. V. Pero.
Emperrada, s. f. èmpérra-da. Jeu de cartes;
I Siirle d-lioiulire à trois.
Emperrado, da.part.pas.de Emperrarse, et
adj. Endè\e, e ; mutin, irritable , emporlé.
Emperrarae , v. pron. èmpérrar-sé. Endêver;
! ressentir un grand dépit de quelque chose. || De -
I venii iurieiii . enragé comme un chien, ne pas
I vouloir ceder.
1 EmperHonar , v. a. inus. V. Empadronar.
I Emperador . S. m. èmpéssador. Balai dont î>e
servent Irstisserandspour unirle fil delà ch8io«.
KMP
202
EMP
Enipcscible. uJj. mus. V. KtnpectLle.
Eiiipeaciuiloiitu . s. m itius. V. Empecimiento.
KiiipcHeltrucIo, da. pari. pas. de Empesebrar , cl
aJj. Klalilf, i'.
EmpoMcltriir, v. a. èmpéssébrar. Llablcr; mel-
tro à l'clalilo ; lofçcr dans une élable.
KmpcNobrarNP , v. pion, èmpéssébrar -se. S'éla-
blrr ; être i^-lablc.
Eiiip<>M(ur , V. a. inus. V. Apestar.
KmpcKtirtM-ar , V. a. inus. V. Apestar.
Enipetráron» . s. f. pi. èmpétra-zéass. nul. Km-
pélracées ; famille d'arbrisseaux, qui a pour ty-
pe le penre empelrum.
Knipet ruceo, rea nu c-mpótreo, trea. adj. (!m-
pétra-iéo . èinp'-lrro.. Bot. Empi'l racé OU em-
pêtré Í qui ressemble à nn empélrnin.
Kiiiprtro, s. m. èmpi-tro. Uol. KmpéUum ; gen-
re de plantes formé pour de jielits arbrisseua\
de la famille de bulleres, procombanls. Irés-ra-
meux , indigènes en Europe et dans l-.Vsie bo-
réales.
Empozado , da. p. pas. de Empezar, et adj. En-
tamé , e.
Enipcxar, V. a. étn/)ezar. Entamer; tominencer,
couper une chose qui était entière. || Fi^'. En-
tamer,* cominiMuer à s'occuper de queii]iie chose.
Arr. milit. limpezar a romper tin cuadro; enta-
mer un (juarré ; commencer à le rom¡.ie,- A 1»
faire (lechir. !| Manég. Epezar à ijalopar; enta-
mer le chemin; comniencer à ¡galoper. | Com-
mencer; donner commencement à quelque chose.
Empladar, V. a. xwwA.èmpiadar. Avoir pitié,
prendre pitié, compatir.
Emplear, V. a. èmpikar. Prendre; attacher un cri-
minel par une corde à une potence pour l'étran-
gler.
Empicarse . v. 'pron. inus. èmpikar-sé. Se pas-
sionner; s'attacher. |1 S'attacher, aimer, s'affec-
tioner . avoir de l'amitié , de l'attachement, de
l'affection pour quelqu'un.
Empícorií« , s. m. empi-koriss. Entom. Empico-
ris; genre d-hémiplères, qui a pour type 1-cm-
picoris marbré.
F.mpicotadiira , S. f. èmpH.otadou-ra. Pendai-
son ; l'action de pendre quelqu'un.
Empicotar, v. a. empicotar. Attacher quelqu'un
à la potence.
Empides , s. m. f. èmpi-déss. Enlom. Empides;
famille de diptères; qui a pour type le genre
empis.
Émpido, da. adj. èmpi-do. Etom. Empidc ; qui
ressemble ¿i un empis.
Empiema. s. f. èm/ije-nia. Méd. Empyème: amas
et collection de pus dans une cavité, et plus par-
ticulièrement dans celle de la poitrine. |i Chir.
Empième; opération qui a pour bul de faciliter
l'écoulement de ces matières.
Empiesis . s. f. émpiéssiss. Méd. Empvèse ; for-
mation d'une empyème.
Empiétante, adj. èmpiétan-té. Tsiüconn. Empié-
tant ; qui a les pieds bons et beaux.
Empier.o.s. m. inus. èmpié-zo. Embarras; em-
pechememt, obstacle, entrave. || Inus. V. Prùi-
cipio.
Empiiar . v. a. inus. V. Apilar.
Empinadiira , S. f. èmpinadou-ra. Haussement;
l'action de hausser , d'élever , élévation de quel-
que chose.
Empluamleuto , S. m. émpinamiin- to. L'aclitn
d'élever, de s'élever, et le résultai de celle oc -
lion.
Empinante, p. pas.de Empinar. Qui élève, qui
s'élc\e, qui hausse.
Empinar, v. a. empinar. Elever, hausser. || Inus.
l'i;:. t't fam. Boire beaucoup de vin; lever, haus-
ser le coude. 1| Fig. Empinar el puchero ; être à
Son aise.
Enipinar«e , ?. pron. èmpinar-sé. Se mettre , se
hausser , se dresser sur la pointe des pieds pour
paraître plus fjrand , ou pour mieux \oir les ob-
jets. Sedit aussi desquadrupedes qui se dressent,
qui se le\enl sur leurs jambes de derrière. || S«
cabrer, se dresser; en parlant dun c heval. | Fiç.
Sélever ; se dit des montafçnes , des tours, des
arbres, etc. , lorsqu'ils sonl plus hauts que les
iliosesqui les environnent.
n:nipinKarotar , V. a. èmpinngarotar. Elever
une chose; la mcllre, la placer sur une autre.
Empino , s. m. èmpi-no. Elévation; hauteur, ter-
rain élevé, éminence.
Empioceie, s. f, èmpioié-lé. Méd. Empiocéle:
accumulation de pus dans le scrotum.
Empiolar. v. a. ènipiolar Mettre des jets au fau-
cons. I Fig. F.whainer , emprisonner; mettre en
prison. 11 Assujétir ; soumettre. |l V. .Sujetar.
Empireo , S. m. èmpi-réo. Empyrée; nom donne
au plus haut descieux, au lieu où l'on suppose
<|ue les bienheureux jouissent de l'éternelle béa-
titude. D'après les idées absurdes de l'Alffamès-
le de Ptolomée , les anciens comptaient dix es-
pèces de cieux . tous concentriques les uns aux
autres, en forme de globe, et dont l'empyrée
occupait la partie la plus éloignée du centre.
ICiiipireo, lea. adj. èmpi-réo. Empirée; qui con-
cerne le ciel empyrée Se dit aussi du ciel suprê-
me , appelé le siège et le trône de Dieu. || Fig.
Céleste; divin.
Empireiiiua, s. m. ètnpiréou -ma. Chim. Empy-
rciime ; saveur , odeur parliculicre que les ma-
tières animales et végétales contraclenl quand
elles sont chauffées trop fortement et trop long-
temps.
Empií'eiiniátieo , ca. adj. èmpiréonma-tiko.
Chim. Enipyieumalique; qui tient de l'empy-
reume.
Empíricamente . adv. èmpi-rikamén-té. D'une
manière empirique, en empirique ; par la seule
expérience, par la seule pratique.
Empírico, ca. adj. émpi-riko. Empirique; qui
appartient à l'empirisme , qui est fondé que sur
l'expérience seule.
Empírico, s. m.èmpi-riko. Philos. Empirique: phi-
losophe qui fait dériver toutes nos idées de l'ex-
périence ; celui qui donne à l'expérience une im-
portance exclusive; ils sont oppojés aux idéalis-
tes. Il Méd. Empirique; médecin sans étude, sans
méthode, sans théorie; charlatan , vendeur de
drogues, etc.
Empiri.<«nio, s. m. èmpiris-mo- Philos. Empiris-
me ; système de philosophie dans lequel l'ori-
gine de nos connaissances est uniquement attri-
buée à l'expérience , et même à la seule expé-
rience des sens. Il Méd. Empirisme: système éta-
bli sur la seule observation, et dans laquelle
n'entre aucune théorie. || Empirisme ; pratique
des charlatans.
i
EMP
263 —
KMP
l<:ui>i«,s. m. èm-piii. Entom. Empis; genre de dip-
tères ayant pour type l'empis opaque ; insec-
te qui vit de proie et qui se trouve en Euro-
pe , etc.
Empizarrado, da. p. pas. de Empizarrar. Ar-
doisé , e.
RinplKnrrado, s. m. ètnpizarra-do. Couverture
d'un toit en ardoises.
Fiiiplzarrar , V. a. empizarrar. Ardoiser , cou-
vrir un édifice, un maison d'ardroises.
Knipizcar , V. a. ins. V. Azúcar.
Emplnstacion, S. f. èmplastaiion. Chir. Emplas-
tralion; action de couvir d'un cnipiùtre.
Enipla.Mtudo, da. p. pas. dc Emplastar, el ad].
Emplaslré , c.
EmpInMtndura . S. f. cmplastadoii-ra. I.'aclion
de mettre des emplâtres, fermentation.
EnipluHtuniicnto. S. m. V. Emplastadura.
EniplnHtar , v. a. emplastar. Empiaslrcr; appli-
quer, mettre des emplâtres. | Fig. Farder ; or-
ner ; plAtrer le visage, ii Fara. Arrêter; embar-
rasser le cours d'une affaire.
EmplastnrKC , V. pron. emplastar sé. Se salir 1rs
pieds, les mains, se barbouiller. V. Embadur-
narse.
EmplaMtcrcr , V. n. emplastèi^rr. -Vcint. Unir,
faire disparaître les inégalités d'une surface;
pour qu'on y puisse peindre.
EmplM.<)tico . ra. adj. èmplas-ti'n. Emplastique;
qui a les caractères d'un omplûtre : qui sert à
faire les emplâtres. 1| Emplastique; visqueux qui
bouche les pores.
EniplaMto, s. m. èmplas-to. Emplâtre ; prépara-
tion pharmaceutique Sdluie . mais s'amoUissant
par la chaleur , et adhérant plus ou miiins aux
parties sur lesquelles on l'applique. I; Emplâtre;
onguent étendu sur du linge, etc. | Fig. et fun.
Emplâtre; personne qui est ordinairement infir-
me; par extension et dans un sens analogue;
personne qui n'a aucune vigueur desjirit .qui
csi incapable d'agir comme il convient et qui ne
fait qu'apporter de l'embarras dans les afl'aires
dont elle se mêle. |¡ Estar bocho un emiilastot
être un emplâtre ; se dit d'une personne inutile,
d'une santé délabrée à force de remèdes.
Bnipln.s<i-firo , co. adj. èmplas-triiw. Gluant;
visqueux. Y. Pegajoso , glutinoso, || Suppuratif;
résolutif.
EmpIiiMtro, s. m. inus. èiH/)i«s-fro. Emplâtre. V.
Emplasto.
Emplazado, da. adj. el part. pass. de emplazar.
Ajourné, e. | .\ssigné; (|ui est sommé par un
exploit à comparaître dc\ant le juge.
Kmplnzador , s. m. èmi'la/ador. Juiispr. Huis-
sier; celui qui assigne, qui appelle devant le
juge. I Jurispr. Demandeur ç celui qui dcinundc,
qui assigne en justice.
Emplazamiento, s. m. èmplazamiùn-to. Jurispr.
Ajournement; assignation devant un juge ; ac-
tion par lequel un huissier dénonce une demande
au défendeur . avec sommation de comparaître
dans un certain délai devant un tribunal civil.
Il Exploit, recordée; assignation signé par deux
témoins. I Assignation ; exploit contenant une
citation. Il .lurispr. Carta dc emplazamiento; se
dit de l'écrit où quelqu'un est assigné.
Emplazar , v. a. fmplarar. Jurispr. .\juurner;
as»^igner. citer, sommer quelqn'un de comps-
railre devant le juge , etc. On dit aussi par ex-
tension. Il Emplazar ¿t uno para delante de
Dios; ajourner quelíju'un devant Dieu; le citer
à comparaître devant le Seigneur, lui prédire sa
mort. Il Véncr. Reconnaître le mont pour faire
la battue.
Emplazo, s. m. mus. Jurispr, V. Emplazainiento.
Empipa , S. f. inus. èmple-a. Emploi; usage que
l'on fait de l'argent pour trafnjuer , etc.
Empicabic, adj. èmplèa-blè. Employable ; sus-
ceptible.
Empicado, da. adj. et part. pass. de em/)íear.
Employé , e ; (jui est mis en usage , qui sert à un
but quelconque. |i Employé; en parlant des per-
sonnes ; occu[ié à quelque chose, appliqué à quel-
que travail, à qucbiue ojiération. |¡ Fam. Bier^
empleado ó bien empleado le está ; c'est bien
fait; il le méritait, j'en suis bien aise. || Fig.
Dar por bien empleado; se résigner volontiers
à quelque événement désagréable, attendu l'a-
vantage qui Dcut en résulter, s'en consoler.
Empifur , v. a. emplear. Employer ; mettre en
usage, appliquer à un service, à un but quelcon-
que. Il Employer; donner de l'occupation, de,
l'emploi à quelqu'un, ¡i Employer; dépenser, con-
sommer ses rentes, son tcjups. Ij /li» se le em-
plea.ó bien se le emplea; c'est bienfait, il le
mérite '
Empicante , V. pron. èmplôar-sè. S'employer;
être employé, être mis en usage ; en parlant de»
personnes ; s'appliquer , soccuper.
Empicsar, V. a. inus. V. Emplear.
Empleita . S. f. inus. V. Pleita.
Empleitero , S. m. èmplèitè-ro. Celui qui fait ou
qui vend des ti esses de genêt . de jonc.
Empiceitn, S. f. è;np/è)i-iri. Le morceau de mur
de torchis qu'un l'ail à la fois, sans déplacer le
moule. Ü Inus. V. Pleita. \ Inus Impression;
l'action d'imprimer.
Empiciitado . da part. pass. de emplentar. Im-
primé, c. Il Estampé, c.
Empicntiir, V. a. inus. ¿jnpîènfar. Imprimer;
faire une empreinte. |i Estamper; imprimer, etc.
Empico, s. m. èmplèo. Emploi; application d'une
chose à un usage. || Emploi; occupation, com-
mission. I Emjtloi ; charge, office, rôle, place,
poste. Il Emploi; application qu'on fait dune
somme d. ns la recette ou dans la dépense. ||
Iloh. V. Hurto. 1 Fig. L'objet de nos occupa-
lions, de nos désirs, etc. , maîtresse.
Emptciiro, s. m. èmplèou-ro. Enlom. Empleure;
genre de coléoptères palpicornes, qui a pour ty-
pe l'enipleure sombre, (oinninn en Europe. |I
Hot. Emplévre: genre de dioMuecs. forme pour
un arbrisseau du Cap. remarquable par l'ab-
sence de corolle et de disque.
Emplomado, da. part. pass. de emplomar. Em-
bouti , e. I; riombc , e.
Emplomndor , S. m. vmplomador. Plombier ; ce-
lui qui couvre de jilomb.
Emplomar, v, a. hnplomar. .\rchit. Emboutir;
revêtir de nutal une corniche ou tout autre or-
nemriit de bois, puur les préserver de la pourri-
ture. 1 riomber ; couvrir de plomb.
Emplumado, d«. adj. et part. pass. de Emplu-
mar. Emiilumé. e. | Empenné, c.
Emplumado. S. m. i^mplouma-do. Edredoni sorte
de fiunre- pieds qui se compose d'un grond ?ac
KMP
26V —
KMP
rcm|ili de ce duvet.
Cnipliimaciurn , s. f. èmploutnudou-ra. Tech.
Empennage ; action de garnir une flecbc de
plumn.
Kiupliimnjar . v. a. èmplouma(j-hnr . Orner qurl-
qiir cliusc de plumrls, do panaches.
Eiu|>liifiiHr, V. ñ. èmploumar. l-^mplumcr ; rou-
vrir , gnrnir de plumes. || Empenncr ; garnir l.-s
npchcs do idunies. il Oindre, frotter (juelqu'un
de miel , et le couvrir en^iuile de plumes, C'est
le chAtiinenl que les lois d'Kspagnc iiilligenl aux
mai|uereau\ et au\ femmes de mauvaise vie.
Knipliiiiiiir , V. a. V. Emplumecer,
Eiupliininrflc , V. pron. èmploumar-sè. S'cmphi-
mcr; être emplumé. || S'cmpcnner; être em-
plumé.
Empliiiiiecor, v. n.' émploumèzèrr . Commencer n
avoir des plu/nes.
Empobrecer, v. a. émpnbrèzèrr. Appauvrir; ren-
de pauvre. || Fig. Appauvrir; rendre moins fer-
tile, épuiser le sol , un terrain. || Fig. Empobre-
cer unn lenqiia ; appauvrir une langue; en re-
trancher des mots, des locutions, et lu rendre
ainsi moins abondafile, moins expressive.
Empohrecer.Mo, v. pron. èmpobrèièr-sè. S'ap-
pauvrir; devenir pauvre, il Fig, S'appauvrir: per-
dre de SCS qualités , de ses principes consti-
tuants , etc.
Empobrecido, dn. adj. et part. pass. de empo-
brecer. Appauvri , e.
Empobrecido, da. part. pas. de Empobrecer,
cl adj. Appauvri, c.
Empobrecttlo. S. m. émpobrèzido. Appauvrisse-
ment; éial de pauvreté, d'indigence où 1-on ar-
rive progressivement par le perle successive de
ce que l'on possédait, des choses nécessaires
á la vie.
Erapobrldo, da. part. pas. irr. inus. de Empo-
brecer. Appauvri, e.
Empodrecer, v. n. émpodrèzérr. Pourir; se cor-
rompre. V. Pfdrir.
Empodrecido, du. part. pas. de Empodrecer.
Pourri, c.
Empoltrotiecersc, v. pron. émpoUronèièrr-sè.
Devenir lûche, paresseux. \. Apoltronarse.
Empoltronecido, da. part. pas. áe. Empoltrone-
cerse. \\ aá'¡. Devenu lâche, fainéant, paresseux.
l!.mpolv»do, d». p;irl. pas.de Empolvar, et adj.
Poudré, e.
Empolvar, v n. ¿mpoiuar. Couvrir, jeter de la
poussière. ;i Poudrer ; couvrir les cheveux de
poudre,
Empoivoramiciito, s. m. inus. émpolvornmi(\n-
to. L'action de poudrer, de couvrir la tête de '
poudre. L'action de couvrir de poussière. j
Empolvorar, v. a. inus. V. Empolvar.
Empolvorizar, v. a. V. Empolvar. !
Enipoiiia, s. f. inus. V. Ampolla, vegi<ja, j
Empollado, da. part. pas. de Empollar , et adj.
Couvé, c. Il Fig. Couvé; se dit d'un homme qui
ne sort jamais de chez lui. I
Empolladura, s. f. émpo?¿adou-ra. (L mouillé) |
Couvée; tous les oeufs qu'un oiseau couve en raé- '
me temps. || Petit d'al^cille. (
Empollar; v. a. empollar. (L'mouillé) Couver; se '
tenir sur les œufs pour les faire cclore; se dit '
aussi de tous lesmojens arlificielsemployés pour j
faireéclore les œufs. || Faire desœufs. des petits; I
ht dit en parlant des abeilles. || Inus. Preodr*
des ampoules, etc.
nue. V. Instruir, enseñar, ítn-
f. inus. V. Emponzoña-
Empoiier, v. a. in
I paner.
■ EmpoiiKofi.'xdern ,
I iliirn.
EmpoiiBoñado, da. part. pas. de Emponzoñar
et adj. Lmpidsonne e.
EmpoiiKoiiMdor, s. m. émpomognador'. Smpoi-
I Sonneur; ciiui qui donne, qui fait prendre du
I poison, qui empoisonne.
; EmpoitEoñamiciito, S. m. émpomognamièn-to.
I F.iHpoisonnemcni; action d'euipoisonner, résul-
j tat de celte action.
j Emponzoñar, v. a. ^mpomonnar. Forie. Empoi-
! somier; donner, faire premire du poison. \{ Fig.
j Infecter; güler, nuire, corrompre, endommager.
I EmpoiiKofioMo, MU, adj- inus. V. /*oiȔono5o.
' Emporcado, da. part. pas. de £m/)o<'car. Sa-
li, n.
j Emporcar, v. a. émporhar. Salir; rendre sale.
: Emporético, ca. adj. émporé-tiko. Phar. Em-
poréli(|ue; qui sert a filtrer les liqueurs.
I Empórico, ca. adj. émpo-riko. Emporique) com-
mercial, propre au commerce.
I Emporio, S. m. (''mpo-rio. Anat. rom. Emporium;
' lieu où les Romains établissaient un marché;
j une espèce de comptoir en pays ennemi, et qu'ils
i fortifaient pour avoir leurs subsistances. || Lieu,
marché, endroit trés-fréquenlé par les négo-
ciants dedilférenls pays. || Fig. Lieu rendu fa-
meux, célèbre par les sciences ou autres choses.
Emporitano, na. adj. émporita-no. Gcogr. anr.
Emporitain; qui appartient à la ville dEmpo-
rie et à ses habitants.
Emportiiiiar. v. a. inus. V. Importunar.
Empós, adv. inus. V. En pos.
Emposta, s. f. éinpos-ta. Imposte; dernière piè-
ce du jambage d'une porte, etc.
Empotrado, da. part. pas. de Empotrar. En-
châssé, e. Il Enclavé, c.
Empotramiento, s. m. émpotramièn-to. Encla-
vement; action d'enclaver; elfet de cette action
Il Pathol. Enclavement; état de la tète du fœtus,
quandc elle ne peut franchir le détroit supé-
rieur du bassin.
Empotrar, v. a. empotrar. Enfoncer, enchâsser,
introduire quelque chose dans le sol avec des
briques, etc. ¡| Mettre les abeilles dans un irou
appelé le potro. V. ce mol. !| Techn. Enclaver.
engager, encastrer une chose dans une autre;
Empotrarle, v. pron. empotrai-sè. S'enclaver;
être enclavé, encastré.
Empotria. s. f. inus. V. Alectoria.
Empozar, v. a. empozar. Mettre, jeter dans un
puits.
Empradizado, da. part. pas. de Empradizarte.
il adj. Ensemencé en prairie.
Empradizarfie, v. pron. èmpradiiar-tè.Se chan-
ger en prairie; se couvrir d'herbe propre au
pâturage.
Empremir, v. a. inus. V. Imprimir.
Emprendedor, s.m.èmprèndèdor . Entreprenant;
qui est hardi à entreprendre, qui entreprend
courageusement des choses difficiles.
Emprender, V. a. èmprent/èr. Entreprendre, pren-
dre une cho*e a son compte, commencer à l'exé-
cuter; entrer dans une entreprise. || Entrepren-
/
KMP
— 2G3 —
K.Ml'
^ro", prendre la n'î^soSiilidii défaire qneiciuc cho-
se. Il Imis. Prciitlrc; sMiluincr, sciidjinmcr, se
(lit en parliuit d'.i feu. || Faiii. ¡unjirender à nl-
(¡nno; eiilreitrendre quelqu'un, le piiiÑser, le
T.iiller, le p )ursaivrc, latlaqucr, le prier.
Kmpri>iiilÍ4lA, «la. pnrt. pas. de Emprender et
iiilj. entrepris, c.
ECmiircnAMilo, «la. part. pas. de Einprensar .
l'ressé, e.
•Cinprt'uAar, v.a. xnas. èmprènsar. Presser; mel-
irc sous presse. V. Prensar.
■-:inprpiita, s. f. inus. V. Imprenta. || Inus. Em-
preinte; estampe, image, etc.
■•:iii]treiitar, v. a. inus. V. Imprimir.
Kiiiiircña«la , «lu. part. pas. de Empregnar et
adj. Engrossé, e. |1 Enceinturé, e.
Km|>i-cñailAr, S. m. èmprefjnadnr, Engrosscar;
celui qui a rendu enceinte une femme, une
tille.
Km preñar, V. a. èmprëgnar. Engrosser; rendre
une femme enceinte ou grosse | Encetnturer;
•tingrosser une femme. || Féconder; r^^ndre une
•femme enceinte, faire qu'une femme conçoive.
Kinprcñcilitt, S. f. inus. V. Prenez, preñado.
Kaipi*o.<4n, s. f. èmprè-ssa. Entreprise; dessein
d'exécuter quelque chose, ce que l'on r entre-
pris. Il Entreprise; action difP.cile qu'on entre-
prend courageu*emcnt. |1 Entreprise; grand éta-
blissement d'alililc publique. | Devise; emblè-
me, figure allégorique accompagHce de parules.
H Inus. V. Intento^ desiíjnin.
Kniprcítarlo, s. m. émpi iíss.i-rio. Gomm. Entre-
preneur; celui qui entreprend à forfait un ou-
vrage, une fourniture.
KnipreNcntar, V. a. inus. V. Presentar.
EinprcNtaiio, s. m. V. Empréstito.
KiiiprcKtatloi', s. m. inus. iimprèstador .V\i-\fui:
celui qui prête quelque chose.
Empréfitamo, -s. m. inus. V. Empréstito, pres-
ta tno.
KinprcMtar, V. a. emprestar. Prêter. V. Prestar.
fl'^inprt'Mtiilo, s. m. inus. V. Empréstito.
Kinpi-i'Mtillailor , s. m. inns. èmprèsiellndor.
Emprunteur par habitude, qui emprunte à (ont
moment.
Knipi-eKtiliai', V. a. inus. èmprèstiHar. Emprun-
ter souvent, de toute main.
F.iiiproMdllnii, s. m. inus. V. Emprestillador.
Kiiipré.Htito. s. m. èmpri's-tilo. iMuprnnt; action
d'cmprunlcr; résultat de cette action; acte par
lequel le prcteuT cède à l'emprunteur l'usage
d'une valeur; la chose empriinlée..|| Prêt; l'ac-
tion de prêter, et la chose prêtée. | ImpAt; ga-
hellc. tribut, taille.
Kinprt'NtA, ta. adj. inus. V. Prestado.
Kiiipi-iiiia. s. f. èmpri-ma l'remice. V. Primicin.
Knipriinatlo, s. m. èiiiprima-do. I<a dernière
crirde (¡u'on donne à la laine après avoir fait les
mélanges.
Knipriinatlo. «la. part. pas. de Emprinar. Im-
primé, e.
Kmpriniar, v. a. emprimar. Dans les manufac-
tures (le draps, c'est donner la derniéie carde à la
laine. | Inus. Peint. Imprimei . V. Imprimar. \
Inus. Préférer, donner le premier rang. || lnu>..
Essayer; élreniier , employer une chose pour la
preniierc fois.
Kiiiprinicrnr , v. a. i^mprimi^rar. Vntn. Plnr«r «u
premier rang, donner la place d-honneiir
Rniprciiiir, V. a. inus. V. imprimir
■Oiiipriiicipio . s. m. V. l'i inripio.
■{nipriiiKiir , V, n. iiius. \ . Prinfiar,
■■:iiiprÍMÍ<tiiMr . V. a. inos. V. Aprisionar.
l':nipr4'»!«lato, S. m. èmpros-tato. Art. milii. Ijn-
proslale ; nom des soldats ou ran^rs de In milic*»
^rrcciiue (]ui formaient le front de la phalange.
■<iiipr««i>*t«4>ÎMta.>il.«,s' f. émprostozis-tossiss.Mitd.
EmjMoslhocystosc: courbure de l'épine dorsale;
ou du sloriiuin en avant.
KiHproMtotoiiia. s. f. èmprostotoni-a. .Méd, Em-
prostholonie. V. Empro.stótonos.
KfiiproMtñtAnuH , s. Ui. èmprosto- lonoss. Méd.
Einprosthotonos ; espèce de tétanos dans lai|iiel-
le la tension spasmodique se reirarque particu-
lièrement dans la < ontraition des muscles flé-
thisseurs de la lêle, dii/- m. du thorax , de lab-
domen et des lom!>cs, et surtout des mas'c-
teres.
I':nipiicliaa«> . «la. part, passs. di- Empurliar.
Ijcssivé . e.
KiKpiicliar , V. 9. émpont-char. Les.'^ivcr,- met-
tre à In lessive des ccheveaux de lil avant de les
exposer aw soleil.
I l';iiipii<.'M , adv. inus. V. Despue.i.
i: m puja il o , «lu. put. pass. de Empujar. l'ous-
sé,e.
Kinpiija'\iii«iito s. m. inus. émpon- rjhamié n-tn ,
Choc; action de pousser, d écarter, et l'effet,
le résultat de cette action.
Eiiipiijar, V. a. é^?î/)o(((//l•fll•. Pousser repousser,
écarter avec force. || Eig. Débusquer, chasser
queUiuMinde sa place, de ses fonctions, etc.
l'ig. Pousser , exciter , encourager, animer.
lCinpiijai-s«>, V. pron. iunpouij-liar-sé. S'enlre-
¡loussscr, se pousser mutueliemenl.
■•Uiipiije, s. m. é.mpoii(.'-lù. Choc; heurt, coup
donne avec force poui écarter quelque chose. ||
Ressort; sorte de réaction contre la ¡¡ression. ||
Archit. Poussée ; action de pousser, effet de ce
qui pousse.
Kiiipiijo, s. m. V. Empuje.
Kmpiijon , s. m. èmpnnii-lt)n. Coup donné avec
force pour écarter quelque chose || adv. A em-
pujones. V. .i empellones.
KnipiilKatlo . «l.i. part. pass. de JÇ'niy)(t/>/ar . et
fidj. Encoche . e.
Q';iiipiil;;ad<ira , S, f. èmpoutfjado't-ra. Encorhe-
incnt ; action d'eucocher, résultat de cette ar-
tio^i,
iCiiipiilKiii'. V. a émpnul'/ar. l'ncocher; metlrela
corde d'un arc dans la coihe d'une flèche; ban-
der un arc, une arbalète.
EiiipailKiK^'ra , s. f. é'/i/ni/' .'¿i^-ca. Chaume des
coches de l'arbalète auxquelles on atla.ihe les
extrémités de 1,1 corde, j Pi. Empulgueras; ins-
triimenl dont on s- sert pour faire souffrir un
criminel en lui serrant les pou» es. | Fig. .Apre -
tar Idi rmpulijui-ras à uno: serrer les pouces à
<]Hel.-|U'un : le pousser, le forcer à avouer quel-
que chose.
F.iipiiiitailo , «la. p'irt. pass. de Empuntar . et
adj. Einpointe, e.
■'.■iipiiiiiact*. s. m. émpotintag-li)'. Empointage;
aciioii de fabriquer la pointe d'un épingle ot»
dune aiguille.
■Ojiipiiiitar ., V. a. i*mpnuntar. l'echn. EmpoiiiKy,-
17
KMU
— 2C() —
KNA
fubrii|iioi- litpoiiilp (l'iiiir'|iinKl(MiU(l"iinfai(jiiilli'.
Kiii|»iiñii«lo, «la. l>nrt. piiss. de lùnimniir , et adj.
i;mpin|¿t)i- . p. l.m|>uiiini' . ••.
F.iiiituii:i<l»i- , s. II). viit¡ iniijuddor . Knipuigneur;
('(■lui (|iiï cinpoigiM'.
i:iii|>iiùn<liirn . s. f. ènii>i>uiinnil(iu-i a. roiiiiicc
liM-pcc; se «lit tic lu pailip il»' l*f|ii'c par ou un la
imiiil pimr In tenir a la main. || Fit,'. Coiiiinon-
« t'iiiriii ; (Icluit (le tiiicl'pu' tÜMOiirs, (If t|n(>l<|uc
lonic.
■':i)i|>iiiïar, V. a. hiijwiKjunr. hiiipoifiiirr , prcii-
ilio cl serrer avec le pniiii;. Il Kinpauincr . pren-
dre, saisir dans la paume de la main. | Fi};, ob-
tenir un emploi . un puste. I ilmituñnrclhaslnu;
jireiidie ou obtenir le commandemeiit. || limpn-
t'iiir cl ccfro ; commencer à réjiiirr.
l';iiit>i>û<ii'M<*. V. pron. vuipiiuijuitr-sé. S'cinpoi-
>;ner .être empoiffiié. | S'emi'aumer, être eiu-
l»aame.
■■:iii|iiiiii«liirii, s. I". etii)h)u¡itii<l<iu-r(i. Mai. Sorte
de ca'.de.
l';iii|t:iñtdHru*4 , S. m. pi- hniioiinuidou—russ.
Mar. l'.mpoitiires de ris : pattes sur les ruliii^^ucs
de côte, au bout de (liai]iie bande de ris.
Kmpiiîtff, \. a. (•»(/u/(((//i;.' . Mar. Ilalcr les écou-
les, raidir vers soi une mana'iivre.
tliiipiii-liuraflo, «la. part. pass. de lùn purpurar,
el adj. iMtipourpré , e: <ol()ré de rouge ou de
pourpre. | In'js. Hevètu de pourpre. V. l'ttr-
¡I lirado.
lOiiipiiritiiras- , v. a. èminturpourar. Voéa.Em-
pourprer; cdorer de pourpre ou de rouj^e.
Kitipiisn. s. f. cinjXDi-ssd. Mylli. l^mpuse; spectre
horrible qu'Hécate faisail voir aux condamnés,
lequel avait un pif d d-airain et un pied d'Ane.
I Empiise, genre d'ordlioi)tères ayant pour es-
pèce principale l'empuse putinicornc, bel in-
secte qui se trouve dans le midi de l'iiurope el
en Kgypie.
i:iiigtiijnr!«r , V. pron. iwus. èmpoug-kar'Sè. Se
pitiuer avec des épines, de ronces.
F^iiilarioii . s- f. èmoulav.ion. Kmuiation; noble
scmiment qui consiste à imiter el à surpassser
les actions brillantes cl négéreuses, qui se dis
tingue ainsi de l'envie.
Kinulailor. s. el ad. cmorifador. Kmulaleur ; ([ui
est possédé de l'esprit d'émulation.
Riiiiilar, V. a. èmoular. F.muler; rivaliser, èlrc
l'émule de, s'eflorcer d'égaler onde surpasser.
U inMli;'Ciitr , s. m. èmoiitfi-hi'nAi'. Anal. Emul-
genl ; tim porte le sang dans les reins ; en par-
lant des vaisseanx.
Kiiiiiln, s. m. è-nwul<>. F.mulc ; antagoniste, ri-
val , compétiteur, adversaire, concurrent ; qui
dispute la prélérence sur une chose.
l' niulsion. si r. émnulsion. Méd. Emulsión; sorte
de lait végétal fort diííérenl du lait animal donl
il n'a que 1-apparenre, et formé par l'huile des
amandes quo leur mucilage rend miscible à
l'eau.
KniisUlonar . v. a. émoiilssionar. Méd. Emul-
sionner ; mêler une emulsión avec un médica-
ment ou toute autre boisson.
EiniilKivn . *H. adj. vmoiilsi-ro. Méd. Emulsif;
qui sert pour faire des émulsions, ou qui pro- ¡
duii une sorte de lait végétal, comme les semen- j
ces dycotilidones avec lesquelles on peut faire
des émulsions, et qui sont oléagineuses, telles
que les amandes douces et ameres, les noix.
Moiseles et avelaiiies. Les s( menees de iiielun.
de eonroiiilire . de litriiiille, sont aussi éniiil-
sives.
Kmiiiirtorl*», S. m. énintmhto-riu. Métl. Enionc-
toirc; tout organe destiné à donner une issue
au\ ex» relions miIi nalurelles. soit nrtilicielles a
l'aide des<|uclles l'étdiiomie rejette hors d'elle
tontes les matières (|iii lui sont héltrogène»,
tant celles qui viennent du dehors, (|ue celles
(|ui se siiiit formées dans son '-cin.
ICniiiiulaciiiii, s. f. émounda/iiiti . NetloicnUMil,
action et effet de nettoyer.
lOii. prep. en. En. Eîi invimno , en hiver. |' En,
dans. Ertf/ ci/ar(o; dans la (bainbie. || E/i. équi-
vaut qiieliiucfois à la prépositiiMi .votre, sur. E\;
(torniir en cl suulo; dormir sur la dure. Lu feriu
rstd en el ¡tiietite^ la foire est sur le pont. || En;
¡ointe il un participe |)résent cette préjiositioii
é(|uivaut à hic(jti (¡ni', de.s]>tics que, aussitôt que.
Il Fà. E/t poniendo el ijeueral los pics en la pla-
ya, dispara la artillería', aussitôt (iiio le général
met les pieds sur le rivage, l'artillerie lire. ||
Inus. avec. V. Cuti. \\ En, iiius. Elle est toujours
jointe, dans ce cas, à des herbes qui marquent h;
inouvement. H V.n. Entre, parmi. V. V.nln.
l'.naorUado, «la. adj. et part. pass. de Enaeei-
tarse,
■■:nac«-UarNc, v. prtm. éna/éitar-sé. Inus. Deve-
nir huileux, ranee.
lOnaciado, «la. adj. inus. V. Corttadizo.
Kiiaoivar. v. a. inus. V. Añadir.
l'.giaelcrida. S. f. énaélv-ridu. Ennaétéride: espa-
ce (le neuf années. || Fêtes qui se célébraient en
(jréce tous les neuf ans.
l':iiaráio«]o, s. m. ¿nafa-lodo. Enlom. Enaphalo-
de. \'. Mnafahido.
lOtiasotalaiio , lia. énaijonia-no. Mylh. Enago-
iiien; surnom qui S'appliquait à Mercure, ho-
noré à Olympie, comme Dieu des AlhUlcs.
l':iia;:igni'rlia«ln, «la. adj. el part. pass. de Ena-
iiniirchar.
Knagiiaroliar, v. énfírflonarír/iflr. Remplir, sur-
charger d'eau, en mettre surabondammeut. On
le dit ordinairement de l'estomac lorsqu'on a
beaucoup bu ou beaucoup mangé de fruit.
F.iiajKiia*». s. f. pi. éna-ifouass. Jupon de dessous.
Il Sorte de jupe de bayelte ou frise noire dont
les hommes faisaient u.-age dans le grand
deuil.
■'ïiiastia/ado, «la. adj, et part. pass. de Ena-
ijuazar.
KiiajSfiiaznr , v. a. inus. c'naí^oí/í/znr. Abreuver;
inonder, humecter profondément les terrains.
F.iiasii«-lar. V . :i. éna(]uèlar. Fam. Avoir; beau-
coup de petits fils.
Rnagüilla»! , las. S. f. dim. de Ena[)uas. \\ \ .
Enaguas, dans la seconde exception. -
liïnajeiiablc, adj. énag-hèna-blè. Aliénable; qui
peut être aliéné, qui peut passer entre les mains
d'un nouveau propriétaire.
Knajciiacioii , s. f. ènag-hènaj.ion. Aliénation;
transport . transmission d'un domaine d'une
IMopriété, d'un objet, à une autre personne; ac-
te par lequel on transfère, on transporte la
jouissanceoula propriété d'une chose à une autre
jiersonne soit à litre gratuit, soit a litre oné-
reux. Il F'ig. Aliénation; éloignement, séiiaracion,
KNA
i>(>7 —
KNA
in(t;riuiili(i!i de l'iimilic; (lispnsiiioii qui i'l<ti;,'iie
iiisciisiblcmciil (liMix iieisomics liffs de coiiiiiiis-
saiicc, (iMinili"'. = Krirt'/t'n«(i"n nifntitl, ;iIhmi;i-
tiuii iiKiitalc; .'lIxTinlion du jiiiicmciil, faiblesse,
perte iiiteniMllcnte des lünillés iiilelleetuclles;
|)erle loliile de la raison.
Kn:ij«>natli>, d». adj. el («art. jtass. de Eiuijenar.
Aliené, ee. Tanl an sens propre qu'au li}inré. ||
Aliéné, troublé, distrait. Il Aliéné; fou, (jui a
perdu la raisun.
■;:ii<«Jriiiiiiii<'»(o . s. m. ènrifi-hènamièn-lo. \ .
En<i<ienncwn. \\ Aliénation mentale, folie. || Fig.
Kvtiise, ravissement.
Knnji'iiniiti*, a.ij. èiuif]- kènnn-(è. Jurisp. Aliéna-
tcur; eelui qui aliène, qui vend à un autre, la
propriété ou la jouissance d'une chose.
Kiiujonitv , V. a. ènaghènar. .lurisp. Aliéner;
transférer par aele la propriété d'un meuble ou
d'un immeuble, à titre fîraluil ou onéreux. ||
l'.najeiKtr un dcrcch», aliéner un droit; renon-
cer á son droit. Il Fiji. Aliéner; faire perdre la
bienveillance, l'affection, l'esliine des person-
nes, en les éloifjnant de soi, en les forçant á ces-
ser tous rapports d'amitié, de politesse. || Alié-
ner; troubler le jujiement, rendre fou.
Kiinji-iiiiE-.Ne, V. pron. ènagliènar-sc. S'aliéner,
être aliéné. || Vj¡tfii;ennrse (os áitiinos, los cara-
zotH's, s'aliéner les esprits, les cœurs; perdi'c la
bienveillance, ramilie, reslime des jiens. || ¥.na-
jenarsc de, s'éloif-Mier de.
■•:aaliiji>. s. f. i'nalafj-fiè. Gram. Enallagc; substi-
tution de modes, de temps.
Knnll}:!!!*!, Jn. adj. el pari. pass. de Enalbar.
iciialbiis-, V. a. inus. enalbar. Chauffer le 1er a
blanc.
KiiitüitiiMlat).». tin. adj. et pari. pass. de Etutl-
baril (ir.
Kiinlbiuwlui-, V. a. enalbardar, lîàler; mettre le
bût. Il Fifí. C/)uvrir un mets de farine délayée
avec de 1-eau, des fruís, du miel, etc., pour le
faire frire à la poêle.
Kiialsiiiiciliiilo, «la. adj. ènalrjoua/.ila~do. N'ètu;
défîuisé en algua/il.
Kiialii'Eiatelo, adj. rnaUcna-blè. Inaliénable; qui
ne peut être aliéné.
■Oiialio-saiirlanas, s. m. pi. è nn-lio-saur i a-nnss .
Krpel. lùialio-sauriens, ordre de reptiles fossiles,
ayant peu d'analogi'; avec les animaux connus
actuellement
Knallo.Htot'OM , s. m. pi. cnaliostc-hoss. Euii\-
loste;iues ; famille des faramimlères , compre-
nant ceux dont les loj;es, en tout ou en partie,
sont assemblées par alternement ou empilées sur
deu\ ou trois axes distincts sans former une
spirale régulière.
lOiialiiiaK'i-ailo. «la. adj. ènahnaqra-do. Fig. Dé-
coiisiiléré; diffamé, perdu de réputation.
B-:iiHliiiaK>'Hi'. V. a. ùnahnajrar. Teindre ou pein-
dre en couleur d'ocre ronge.
■<;iialtc('i>rM<\ V. pron.c;i«/iè/.èir-sc. Inus. S'enor-
gueillir; se vanter.
l'.iiainarilIvM-oi-Mc , v. pron. h}amariUi'/.èrr-sr.
Inus. .launir. devenir jaune.
Kiiaiiiaraaianienic , alv. ènaniiiradainèn-tè.
Amoureus'-mcnt, tendrement, affectueusement,
avec amour.
Kiiniiioratitlli». Un. adj. diin. île E.nanmrado.
Oui a un caprice, une légère inclination pour.
■OiianiorailiNiiiii». ma. adj sup. de V.unmiiradn.
Fpris de, transporté d'amoni , qui ->ime passiuii-
némenl.
iCnamoi-ailiKO, za. adj. cnainoradi-zo. Eiielin n
l'amour.
i:tiainoi-a«l», «la. adj. énanx'tra-dn. .\moureu\.
passionne. iiFam. Amoureux. Eslar enamorado
lie las once mil virgrnps , élre amoureux de on-
zemille vierges; c'est-à-dire de toutes les fem-
mes. Il nombre enamorado nunca casa cou io-
¿raiZo , iiomme amoureux nentend pas lépar
gne. Il Juzgan los punmorados (¡ne í.^ucn todos
los ojos vendados, les amoureux nc se croient
>us de personne.
lOiiassioi'ador, S enamorador. Celui qui inspiri>
de l'auKJUr , celui qui par ses soins cherch'-a en
inspirer , amant.
Kiiainaraïuiento. .«. m. enamoraniién-tn. L^ai'-
tioii d'inspirer de l'amnur ou de devenir amou-
reux ; etl'et de cette action.
rciiainorar, V. a. enamorar. Inspirer de l-amour.
se fane aimi'r de quelqu'un, obtenir son amour.
IlChercher à inspirer de l-amour. sollinier l'ob-
jet aimé , faire la cour, chercher à plaire.
r.untiiorariie: . V. pron, enamorar— se. Devenu
amoureux , s'éprendre d'amour , se prendre de
passion , S'énamourer,
Uiiasiioi-leat-Mc, V. pron. ùnamorikar-sé. Av<ui
un caprice pour . >e sentir quelque inclination
pour devenir légèrement amoureux.
CuasiioroNaiinriitc, adv. inus. inamorossaméu-
té. Amoiiieusement,
BCnaiichar, V. a. ènantchar. Flargir, rendre plus
large.
l<:iiaii;;o.«tar, V. a. enan¡¡ostar. Etrécir . rendre
étroit.
ICtiaiiic», illo, lia. dim. de Enano.
Kiiaiio, na. adj. èna-no. Nain , naine , individu
d'une taille de beauioup au dessous de la Uio-
yeniie. j Hoh. Enano ; poignard.
■liante, S. f. ènan-la. lîot. OEiianlhe ; plante.
Kiiante ou eiinntc.*» ènan-tà ou enan-lcss. .aupa-
ravant , avant.
Kiiaiiit'opatia, s. f. éna«t(!o/»u(i-«. Méd. Enan-
tiopathie; système consistant à traiter les ma
ladies par des médicaments propres à produire
des symptômes opposés à ceux des maladies el-
le s-mèn!es.
Kiiaitd-NiM, s. f. ènanté-ssiss. Médec. Enanlèse;
rencontre des vaisseaux ascendants et descen-
dants,
i:iiaiitio¡tátl(M>, ca. ailj. ènantiopa-tiko. Médec.
Enantioiiatbiqiic; qui a rai)porl à l'enanliopa-
thie.
lOiiaiitiotctra , »ra. ndj. è;niii/iu(é— /ro. Zool.
Enaiiliolètre . sorte d'inlu-oires dont la bouche
est plaiee en opposition à l'anus.
i:ii(Mliola«li>, «la. adi. et part. pas. d'Enarbolar.
Euiirbre . e.
■Cnailtolar, v, a. enarbolar. Arborer, planter
en liant un d, apeau.nTech. Enarbrcr;monler. li-
xer une roue ou autre pièce d'une machine sur
un arbre ou centre servant »la\e.
l'.iiarltulai-Nr, v. pron. ènai b<dur-sé. S'enanar-
brer, être enarbre , en parlant d'une pièce de
niarliine.
■'.■•«i-rur, v, a. inus. ¿nur/iai. Arquer, courber un
' arc. cambrer. | Cercler , relier des lonneauv ;
íiNC
2ÜS —
ENC
nirllrc (íes frrtlcsitit ccrrraux.
Kiiurdcpcr, \. a. ¿■nnnli'zrrr. IjIiuuUpi . «iillum-
iiicr, cinpiirter. Iriiii>|iiirlpr, «mi |i:iilniil di- (|iu|.
t|uc passiiiii.
r.iini(l«-<-<-rM<*, \. |Mi/n. ciuinléztir-st. ScnHam-
mcr , se tinn-poiln , > cmiiorlcr. Ktrc rmixirtí'^
lraii^.|i()rl('', ciillainiiK''.
I-Uiardcclilo. du. ndj. pi parl. pas. {l'linnitlen r.
Iviilldiiiinc . p ; lians|i((rl(^ . cinporlf.
ICiiitroiiiicloti. s. r. ciiiiifiiii/iitn. Mi'taii};»' de
• liaiu <'l (Ir >al)li- rlonl mi blaiicliit les iiiin>.
I'^iiiiroitnilo. «lit- H(lj. el part. pas. iV ilunreintr .
Sal»l»',c.
Fiiiii-tMtiir, V. a. viiíirinor. .Sahh-r , conxrir, iPin -
plii ilr .<alilo.
KiiarciinrMc. v. pron. èiiurnitn-sr. Si' siHilcr,
iMic sabler. || Mar. S'rclioiii'r; en pailanl d'uit
na\ iri' mis à (ole on arrtMr sur un liaiic
Kiiui-Slit. s. r. ètianj-hin. riiilds. F.nar^iic ; li>;u-
rv (le raisonneiiu'iit dí-irilo par yniiiliiii'ii el (iiii
a de l-aiiaidgic a>relMi\ pothipoi^e.
Ktu\rmn,s. m. ènnr-iiiit. Art. mil. Knaruic ; la
poifiiiéedu Iniiiclicr lui même.
lOiiairiiioniii. s f. ¿uaniidui-d. Mus. Kidiarnio-
nie ; usafie. pratique, application du j-'eiirc gu-
liarmoiiiinie.
■Oiiiii'iiKitiipu. vu. adj. ènanno-nilio. Más. Knbar-
nu)ni(|iie; (|(ii a rapport à l'enliarmonie.
Ciini-i-a<*iiiii, s. r. èniirraziou. liitis. Narration,
action de narrer cl son elTct.
Knnrrni-, v. a. ènarrar. Narrer, totrler, ra|>-
porter.
Kiinrtuinloiito, S. ni. ènnrtamién-U). Inns. .\p-
lifice . ruse, fourberie.
Knnrtni-, v. a. cnarlaa. Iiius. Resserrer , rclré
fir. Il Inus. Trouiper . user d'artifice.
Eiiui'trorñrpeiiM, s. f. pi. í'nartrol.nr-jii'Mas. Bot.
Enartrocar|)ées, famille de plantes cruciiérrs
ayant pour type le genre énarthrocarpe.
lOlinrtroeái-pcn, vst. adj. ènartrohùr-pio. Kot."
Enarthrocarpe; y\\\\ est semblable à l'enartliro-
corpe . qui a rappoit avec cette plante ou de V»-
iialogie avec elle.
Kiiartrocai |tn. s. m. ènarlro'.ur-fo. Bol. Enar-
throcarpe ; genre de plantes crucifères à fleurs
jaunes ou purpuri'Sv-entes.
Ktini'd-oíiiíi, s. f. ètiai (io-fisis3. Anal. Enarthro-
-sc ; sorte d'articulation diarlhrodiale . dans la-
quelle la tête d-unosse met dans la fa\iléd'un
autre , laisse libres les mouvements des deux
pour toutes les directions.
i':ita.«iiinr, v. a. ènaspar. Inus. í>évidcr , défaire
un échcveau.
i-iiRslor, V. a. èriflsftf F. Inus. Mouler une arme
sur son fût , sur son manche , sur son bois.
Ki>ntlaiiu>i>(e. adv. inus. ènatiamén-té. En de-
sordre.
Kuatioza, s. f. inus. èna/iV-za. Désordre, man-
q"*' de soin, négligence,
Kiintio, a, adj. èna-tio. Superllu . inutile, oi-
seux.
''^T".V"'»""'«'"*«' s. m. ènkabalgamén-to. inus.
Atlul, support d'arme.
Knralialgaiito.adj. ènhnbalgan-té. Qui monte, '
qui va a cheval. |
Encalbasar, v. a. ènlalhafiar. Remonter la cava- I
lene, pourvoir de chevaux. \ Monter une arba-
«itç sut son fût. I! Affûter une çièco d/» canon.
I la iiiiltre snr son fùl. | ». iirus. Mtuiter .r riu*-
j \»l. I i;trp appuyé sur, r»'poser, s'appuyi-r; élrr
n|ipuM'. --np|iiiite sur ou par une chose.
I Kitf'aliHlIiiiliira, s. f. éiilidlxiUadon-ni. Knche
\auchurp; disposition de deux pièces dont la se-
conde couvre la première à la jonction, conuiK
les anlniups, 1rs tuiles.
t-int-nhiiSlar , v. n. i-nhahaillnr. Techii. Kn-
chvvauiher, lairc ({u'Uiir ¡liècc de bois ou autre
matière, Nicniie .1 la jonction rrcuuvrir telle sur
laquelle pIIp s'iip|»uie.
ICiioiibc'llailiirn , S. f. 1 n/yabelHadou-rn. iiuis.
i."ii^;ue ( licvelure.
liiirahf'MsT, v. n. èitkahcilfnr. Avoir de liing«
ihe\eii\ , laisser croître sa chevelure. | l'orler
une choeluie postiche.
l':nral>fll<T«'rM(', v. pion. Cn' <ibeiUézér-sé. \\oit
I <le longs cheveux , laisser croître sa- chevelure.
, ICiiraitrNtfHilo. <ln. sdj.. et pari. ya«. d^Encabcs-
I (t(ir. Kiifhevètré . c.
I lOitrnhcMti'niiiit'iito. s. tn. èiil.aliéalrauiH'ri-to.
'■ Rnchevètremenl : action dem hevélrer . de pas-
ser la corde au cou OH a la lèle d'un cheval, d'un
I animal pour l'attacher.
ICsteahcNirar. v. a. hiUahéslrar. Enchevêtrer;
iiietlre la corde au cou d'un cheval, d-un hn-uî.
Il l'ig. Enchevêtrer ; coiil'uiidre, brouiller <iucl-
qne chose.
Kii-<ttlicMtri»r.«io, V. pron. vukabislrar-sé. S'en-
chevélrer, être enchevêtré. || En ]iarlant d'ui>
cheval. Se prendre les pieds dans la htnge du
licou.
I^uralirznnitrute, S. m. èuVnbézamién-to. En
tel? ; conimeiicement d'une chose comme un li-
vre, une Ictlie , etc. Il Recensement desconlri-
Lulions d'une lucalilé, rôle des impositions. |î
Abonnement, prix convenu pour l'acquittement
de toutes les contributions; quelles qu'ell("s
soient. I Tave des contribuables, somme ù la-
quelle chacun deux est imposé.
I-:i)ral)cxai-, v. a. bnV.nbézar. Recenser les cen-
tríb'íiabics . dresser le rôle des impositions.
B^itrat>e7.ar<«o, v. jiron. èu\^ab{7.ar-ii. S'abonner,
convenir d'nn prix pour pour l'acquittement de
toutes les ci;iilribulions. <iuelles qu'elles soient.
Il Régler une dette à tant, convenir à l'amiabU
de payer une certaine somme pour tout ce qu'on
doit. Il Se trouver heureux d'un léger désagré-
ment qui en épargne un plus grand.
KiirabcKoiiiiniiciifo. S. m. \ . Jîneabezamiento-.
lOiirabvzoïiui'. v. a. V. Encabezar,
KiiraSiSllailor, S. m. èiiV.(ibitl(i(lcr. Mar. Gourna-
blier ; celui qui fait des chevilles de navire.
Kni-nhilhii', V. a. ¿wka¿ii7/«r. Mar. Gournabier;
unir les bordagcs ou la cuque d'un navire au
moyen de chevilles.
Kticaltrahigar, v. d,. ènhabrahiijnr . Faire l'opé-
ration de la capTificaiion.
l-:ncal»rinr, v. a. èuVnbriar. Placer, dresser, pos-
ser la chari ente d'un toit.
Kitfaltritar.ve, v. pron. èiik«tn7ar-,fe. Se cabrer,
se dresser sur ses pieds de derrière , en parlant
d'un cheval.
EiicatI(liroi),s. m. pi. ènkaddi-rosi. Uist. Encada
dires piètres carthaginois attaches au culte des
Dieux Abbadirs.
Kncadcnado, cia. adj. et j). pas. d'£'nc«ífcHü/T-
Enchaîné, ce..
i:nc
•2(Î9
KNC
F.iicailtMiuilurn, s. I'. ènliadènitthii-nt. Tcrim.
Encliaîiiuro: (lc|)cii(l!iiirt', liaison, Htlinitc, eon-
nexÎDti: reUiliiMi <nif les parlifs «l'un ouvraiic
oui (Milro elles dans l.iii- ensemble. S'empluie
efialcinent dan» le sens lif-'ino.
Eiic<«<l<-iiiii3ii(-iito, s. m. èti'ath-nnviién-tu. En-
ehaiiienicnl. || Inns. Acliund-oiirliaîncr plusieurs
t()i|>s. I, Vi^;. Encliaîiicinpnl; tonsétiucnte, ton- '
tinnalion, snilo, déduclion i|n'oiilIes unes axcc i
les autres (üKcrMites choses d'iuie même »iuali-
lé.ou dépendant inmédialementles unes desau-
tres. ^
Kiictidennr. v. a. ^n/ifff/t'nnr. Eneliaîner; lier, at- '
tuclier. amarrer avec des cliaîiies. Ii Fif;. Kiuliai- )
ner, subju^iuer, soiunellre, réduire por la iorcc
dompter, vaincre la résistance d'un peuple, d'n-
UK nation, d-iinc ville, d'une personne. || Enchaî-
ner: contenir, mettre nu terme une limite à la
valeur, a la colère ou à toute autre jiassion. |
linchaîner; subordonner, adhérer, concilier les
esjuits, les opinions, les intérêts particuliers nu
bien commun de lElal. || EnJiainer; captiver,!
soumettre, s'attacher les cii'urs par «a vertu
par sa conduite, par ses bontés || Enchaîner, re-
froidir, glacer, surprendre le jeu <le la pensée,
du ¡ugemcut, des organes, laclivilé naturelle.
Il Enchaîner; obstruer, arrêter le cours d'une]
chose en voie d'e\é(Ution, ou lui donner un cours
limité, I Eu' hainer; concilier, unir, coonionner,
établir une récipriHité. une dépendance; une
rotation mutuelle entre deux ou plusieurs cho-
ses.
Knrndeiinrse, v: pron. ènhadénar-sé. S'enchaî-
ner, se lier, s'amarrer; êlreenchaîné, lié, amar-
ré; conforme du reste aux autres accc|ilions em-
ployées dans le sans actif.
KiiciK'fer, V. n. èn'aézérr. .\ccoucher; etifanter
mettre au jour.
Kitcnju. s. f. èiikfi;/ /la. Eain. Tope! une poignée
de main:
Uiicajaila, s. f. ènkaçj-lia-d. Choré}?. Emboîture;
pas où le danseur conserve la position ainsi
nommée.
KncaJiidiiN, S. f. pi. enkdfi-ha-dnss. P.las. Encla-
vées, en parlant des parties d'un écu cufiagécs
l'une dans l'autre en formes de trianfiles.
Knrajiitlu, ila. adj. et part pas. à' F.ncajar. Em-
boîte, ée. Il Engrené, encartillé. || S'emploie aus-
si pour exprimer le ras choréuraphiiiue d'un
danseur qui consérvela position dite encajada.
■■'.uenjiidoi-, s. m. bnha(]-\iadnr. Cel,ui qui eiuhàs-
se une chose dans une autre..
ICiiraJatliira, s. f, ht aii-liiiiluiirn. EncliAssure;
action d'enchâsser une chiise dans une autre. ||
(laNilé oii s'enchAsse ¡ine (¡ne chose.
Knoajai-, V. a. enlia¡ili(tr. EnchAsser. emboîter,
engrener une chose a\ec une autre; introduire
un corps dans un autre. || Mil. Ftirnjar ou ctira-
jounr el paso, emboîter lepas: mardi r de telle
façon (juc la ligne dernière marche le pas enchAs-
sé, emluiilé dans celui de la lile (juila précède. ||
Tech. Emboîter; mettre des pièces d'or ou d'ar-
gent l'rapiiées pour es-ai tlaiis une boîte fermée
a trois ciels dunt l'ancien gai de conserve l'une,
lessaveur la dtíuxiéuu' et le maître laderiiiéie.
■Ciirajai-Mt', v. pron. eitha¡iltar-sf. S'emboîti r,
s'enchisser, s'engrener. Etre emboîte. enchAsse,
engrené. I /:'ncfij((csc/c <i i/»o aliimia cosa: se
fourrer ijuelque chose dans la kHc.
■•:ueaji>. s. \n. enliag-lu'. Enib oîli'menl ; unntrc.
enchàssure. ¡onction; étal ou position de cho^(f^
qui s"introduisci\t lune dans l'autre. I| anc. ail.
mil. limboilemenl; Espèce deniielacemenl des
soldats qu'on faisait tirer à la fois, sur qualreol
même cinq ratios, de façon que hs aimes des
derniers rangs ne pussent pas nuii e aux premiers.
Il Encuje^ emboîture, jonction, union, endroit
par ou des corps s'introduisent les uns dans les
autres, ij .Mortaise oii entre un tenon. |1 Dentelle,
ou\rai;e de marqueterie, de pièces de rapport. }|
Au jeu de la.s piulas, coup ou le nombre se ren-
contre avec le point de la carte. || Ley de encaje,
jugement arbitraire. || Sallo y encaje, saut de
danseur placé en position demboîiure. \\ IJnra-
je del rostro ou r/e /(t rai«, physionomie, ensem-
ble des traits du visage. || s. m. pi. Lncajes; por-
tions de l'écu enclavées les unes (laiis les autres.
Iviirajpra. s. f. ¿H/ff;^/-// iv/- Ouvrière en dentelle.
BOiirajoiiad)!. S. xn^èiikay-hon.i-do. Mur de de tor-
chis renfurcé de distance eu distance par des
lits de bri(|ues.
lOiieajoiiatlo, da. adj. et part. pas. ù' Encajonar.
Encaissé, ée.
I<:iiciijiiiiantit>iitu, S. m. é/ikf/i;-/ionomK'n-f(i. En-
caissement; action d'encais-er. de mettre dans
une caisse. || Artill. Encaissement: ai titm d'em-
patiueter, de serrer les armes ustensiles de guer-
' re. Il agri. Encaissement, encaissage, action de
mettre un arbuste, une iilanle dans un caisson,
dans un vase empli de terre on dit aussi Jlacer
un jardin por encujona)niento. faire un jardin
par encaissement, eu parlant de plantations
d'arbreset fleurs faites dans un lieu recouvert
de terres convenables et rapportées. |i Tech. En-
caissement; ouvrage de charpente, en ferme de
caisse de grande dimension, (jue l'on remplit de
maçonnerie ou de pierres sèches, pour faire un
bàtardeau ou pour délendre bs ¡liles d'un pont
des aflouillemcnts. 1| Encaissement tranchée
creusée dans le sol d'une roule ou d'une rue pour
V déposer les matériaux quila composent.
■•:iic4!.iuiiar,v a. en nf/-/iOK«r. Encaisser, mettre,
serrer quelque chose dans une caisse. ¡; C.omm.
Encaisser; poser, déposer, mellro en caisse. ¡|
Agrie. Encaisser: meltre une plante, un ai buste,
une Heur dans une caisse emplie de terre. ||
Tecl'.. Encaisser; ouvrir une Iranchee sur laquelle
on doit bAtir un édifice, dresser une nule. en
substituant aux t'rres amollies et flaques , de>
malièrespi'rreuseset caillouteuses, il Encaisser;
restreindre, rétrécir le lit d'une riMere. d'un
courant d'iau au im yen de pieux dml les mi-
lieux remplis (le pieircs font nue ¡cMsiance aux
empiétements de l'eau, cl lui ddiino un cour>
ré;;ulier en augmentant sa prof.-nde'ar.
SOiiraJoiiarNcV. pron. cnhaii-lionar-sé S'encais-
ser, être eniaissé. s'emploie dans toutes Icï.
acceptions de l'actil.
lOnrala boxai-, v. a. inValahozar. Eam. .Mettre au
cachot , enlenner dans un cachot.
l'.iK'alalii-iai-. v. a. inus. V. Encalabrinar.
i:iu>alaliiliiadu. da. part. pas. de encalabrinar.
Entête, e; seinploie udjeilivement .
l'inralalti-liiar. v. a. encalabrinar. Entêter; en-
têter ; envoyer à la tête des vapeurs (|ui alTeciciii
le cerveau; qui étourdissent. | Vig. Enlctei.
i-:n(:
— 270 —
ENC
r. l'nliitl't-ldii Kl. IJlaiicliiinciil ,'i
l'-iilitihir. Itlniirliir à In clianx oii
|iri'u»ii|r. r. |iic\ciiir en liivcui d-iiiic pcixitiiic
iju tl'iiiir (i|Mtii(tii.
IIiicalahi'iiiaiMi*, * . |>iiiii.('/i/¡«/a/y( iri«;-.*('. S'cii-
ti'lcr, t'irc cnli'tf. || S'iibstiiirr. se próonipcr, se
|irc\t'iiii-.
Fiii-aliitia, s. [. nili(il(i-dit. Vinc du liiiniais d'un
rlii'xal.
l'Uicalailo . )la , |iiill. |m-. du ^(■ll)l• liiirdliir. V.
te mol.
Kiiralailuru , s
la < li.iiix.
■enrular, v. a.
avec du bitume nilcaiie. |; ¡mis. Mctlro diiiis un
liiynu, o.i caihiii. f| Üdinlicr : couvrir avec une
snilc de i)ilnm(' Kniiposi' d'i-loupcs cl de cliaux
vive ctcinlc dans d.' l'Imilc.
lOiipaliptiMiM. s. r. pi. éuluilip-leass. Rot. Knca-
Iv pires, hiliu de iTiDusses acriir arpes , avant
piiur type l"enraly|ite.
KiscuSipton. »i"a, adj. é/i/,a/(/>-/('/). Fiol. Encalyp-
té; <|ui ressemble a une e.ualypli'.
ICncaliitd.x , s. f. ('nkrt/í/í-í/j(.t, H(»t. Kiiealvpte:
genre de ninusses >iva(es à ti<;cs rameuses, qui
croissent en j;a/,ons sur la terre, et dans les ré-
{;ions froides el tempérées de l'in'imis|)lKTe sep-
tentrional.
KiiraliiiiuBo , da, part. pas. de Knrnlmtirsr. V.
ce mol.
Kncnliiintliira. s. 1'. ihiknliundoii-rn. Courbature,
elTervescenee , suiroeation. irritation qn'oeea- ,
sionne aux ebevaux l'exeès du travail ou la trop '
faraude (juantité de graisse. |
l'^nealiitarsc, v, \)\on. ñtlinlmar-sé. Etre sulTo-
(iné. soit par un travail excessif soit par trop de |
graisse ou de cbiileur en |)arlant d'un ebeval. || \
Seealmrr, s'apaisercn parlant du \ent. I| Séeber; i
se dit en .Vndaluusie en parlant dnin cep de'
vigne.
EnraloNd-ad», dn, part. pas. de Encalostrar-
se. V. ce mot.
l'ïiicalo.-^tiai-M:-, v. pron. énkaiostrar-sé. Se dit
pour designer la maladie que gagne un enfant
en suçant le ealoslre.
Kncal^ado, da , part. pas. de Knralvar. V.
ce mot.
l'.iipalvar. v. n. inus. V. Encnlvcrer.
Kncnlvt^'ocr, v. n. énkalvé-ièrr. Perdre les die-
veux . devenir chauve.
l'.iteaüadtM-o. s. m. i'iikaiUnd'-ro. lîanc de sa-
ble, bns-fond; endroit ouïes navires peuvent
échouer.
Kiirallado, da, part. |)as. de hncallar. V. ce mol.
Kiicailadiii-a. s. f. ¿nknillndnu-ra. Echouement;
action d-échouer et le résultat de celle action.
■':ncall,wf, v, n. i'nknillnr. Echouer ; se briser,
loucher, donner contre un écneil, sur le sable,
l'ii parlant d'un navire. || Fig. être arrêté dans
»ine oITaire, ne pouvoir passer outre || inus. V.
I^iitallerer.
Kin-aîloet.r, v. n. í-nkaillézerr. Gagner, avoir des
durillons.
KnvaiU'vixUK .la. p. pas. du V. Encallecer. \\ En- \
caliendo en astucias ; ^ icux routier, rusé per- '
sonnage. lin matois.
KneallejoHado, da. part. pas. du-.V. Encallejo- '
nar. \ . ce mot . " •'
Kncallc-joua,-, v. a ¿nkaille^-honar. Faire en-!
trcr dans une ruelle. I
Kiicallcliado. da.parl. pas. du v. Eticalleliar .
■':iirai:<-(i-ar, v. a. ¿n';ailletrar. Tenir foi temciit
à une idée, être fermement persuadé d'une
chose.
Kiiratiiarioii . s. f. vnkamnzion. Ecbafauda"e
(loiir soutenir les galeries des mines de mercure
étais, etc.
ICruiiiado. <ln. pari, pas du v. encamar. Alité, e.
S'emploie adje( ti\emcnl.
lOiieaniar, v. a. cm nintr. Vliler, coucher, ol)liger
;i garder le lit; se dil priiici|ialem"nl en parlant
(l'un malade.
l'UiPMiiiarado . da . [lart. pas. du v. encamarar.
V. ce mot. Il adj. Se dit des p;erricrs. dont l'Ame
e> liniiri(|ue est terminée par une chambre beaii-
«•oup pins étroite.
I':iifrait]aiai'. \. n. cn'amarar. (iarder; mettre.
enfermer les grains dans un grenier.
EOiif aiiiavNc . v. ¡)ron. vn'nmar-sé. S'aliter, se
mettre au lit, garder le lit, se coucher, pour
cause de maladie, l! Se canclier, se retirer dutis
son gile, en parliuil des animaui. || Encamarse
Un inieses; verser, en parlant des blés que la
pluie ou le \ent couche.
ieiipaiii!>ijad(t^ dit, part. pas. Aa cncambijar. V.
ce m(»t.
Kiicaiii'iijar. v. a. ènhambiff-liar. Conduire l'eau
par des réser^oirs.
Kticaiiiltrado, du, part. pas. du v. encambrar \ .
ce mot.
Kiieaiiilirar, v. a. en' ambrar. Enfermer les grains
dans un grenier. V. Encamarar.
Kiicanilii-onndo, da, part. |)as. de encambronar.
V. ce mot.
iccicanihroiiar. v. a. ènkambronar. Clore avec
des bourguépines, une terre, un bien. || Fig. af-
fermir, renforcer a\ec du fer.
E':iieait9!tronar.»t>. v.pron. ènkambronar-sé, inus.
Porter la tète haute el le cou raide , ne regar-
der, ne saluer personne.
Rncainiaia<ln, db, part. pas. du v. encaminar. \ ,
ce mol.
Kiicamiiiadiira, s. f. ènkaminadou- ra, inus. .\c-
lion de guider. V. Encarninaniicntn.
i>;iican»iEiait5!ciilo,s.m.ènkrtini;ian»ien-(o. Ache-
minement ; action de montrer le chemin, de gui-
der.
t'.itcaniiiiar, v. a. ènhaminar . Montrer le chemin,
mettre dans le chemin; acheminer, diriger vers,
conduire , guider. || Conduire, abontii à un lieu.
Il Fig. .Vchemiiier: mettre en état de réussir,
mettre sur la voie, conduire, diriger, dtmner des
inslructions.
EOitcaniliiar.tii'. v. pron. èn\<aminar-sé. S'achemi-
ner; être acheminé, dirigé , conduit. S'emploie
dans les mêmes acceptions que l'actif.
Kucaniisada, s. f. èit\\.'imis.sa-da. Mil. (^amisadc;
attaque nocturne ou matinale chez les anciens.
Les soldats mettaient leur chemise par dessus
les armes pour se reconnaître dans l'obscurité. ||
Mascarade qui avait lieu pendant la nuit à la
lueur des flambeaux dans les rejouissances pu-
bliques.
KiipasniMadu . da , p. pas. du v. encamisarse. V.
ce mot.
Eiicanilsarse , v. pron. ènkamissar-sé. Mil. Se
couvrir d'une chemise ponr donner une comi-
ïiadc.
KNC
— 271
KNC
F.noanipanado , p. pas. du v. encampanar. V. ce
mot. I iidj. Se dit d'un iin'rricr dont l'àmc va se
létrécissnnt ou i'nruic de poire ou de cloche.
iCsîCiUiipatiaixp, V. u. piiUtnnpnndr-sé. Boh. S'C-
uorgueillir. faire le brave, le fanfaron.
BOiicaiiiiil(.,da, pari. jtas. de oicanarse. \. ce mol.
Kjicaiiaîarto , ila, pari. pas. du v. encanalar. V.
ce mot.
i:iioaiiii!nr, v. a. énkanalar- Conduire l'eau par
des canaux.
r.iicaiiaDv.ailo. ila, pari. pas. du v. encanalizar.
\ . ce mol.
riioaíiallieai-, v. a. hnkanulizar. Conduire pardos
canaux. V. Encanalar .
BOiicaMaiitonto, S. m. iuus. V. Canal.
i:t«o.itiar.«*o. v. prou, cn'.anar-si-. Se ¡lànicr, de-
n)eurer, être iinm(d)ile á force de pleurer. Se dil
«les enfants que la colère sulToquc el ompèclie
de ros|)iror cl de pleurer.
r.Hoaiia.xtailo, da, psit. pas. du v. encanastar. \.
ce mot.
l'.iicaiia.Htar , v. a. ¿n anastar. Mcllic quelque
chose dans une banotlo , dans un panier, dans
une corbeille.
B^neanoorado, da, part. pas. du v, encancerarse.
V. ce mol.
Kiicanoerarso, v. pron. énhamérar-sé, lîlrc atla-
(|ué d'un cancer. V. Cancerarse,
B'iieandoccr, v. a. énkandé/.èrr. Chauffer du fera
Idanc.
BOiiraiidccido, da, paît. pas. du v. encandecer.
Chauffé-à-blanc, s'emploie adjectivement.
BOncaiidelado. «la, part. pas. du v. encandelar. V.
ce mol.
KiiiMutloJar, V. n. énhandélar. Agrie. Fleurir; en
parlant de certains arbres, du noyer et du châ-
taignier surtout.
BOiicaiidiladora, s. f. ¡nu.-». V. Alcahueta.
B';ii(-audilado , da. pari. pas. de Encandilar.
Kbioui, 0. Il adj. fam. Se dit d'un chapeau trous-
sé en bec de lampe.
Kiica«diSad«ra, s. f. inus. V. Alcahueta.
i'^urandilar, v. a. ènkandilar. Eblouir; offusquer
la vue par trop d'éclat. || Fig. Kidouir, tromper,
surprendre par de fausses apparences.
KiicandilarNc. v. pron. hihunílilar-sé. S'allumer,
briller, s'enilammor en parlant des yeux do celui
qui a trop bu, ou qui est possédé d'une passion
lubrique.
flOiicaiiecpr, v. n. •'n':anézi;rr. Ulanchir ; grisonner.
en parlant des cheveux «jui devienijcnt blancs,
soit par l'âge, soit pour tout autre motif. | inus.
Se rouiller. V. Enmohercerse. \\ Fig. .^voir blan-
chi , avoir beaucoup d'expérience. || Fig. V. En-
vejecer.
Kiican4>cido. da. ]>. pas. du v. encanecer. \ adj.
Grison;qui aies cheveux ou la barbe blanche,
grise.
Kiicanijaiiiiento, s. m. c»'.aíi)(/-/iaHiJcn-ío. Fai-
blesse, maigreur d'un enfant qui suce un mau-
vais lait.
Riicanljnr, v. a. enkan'uj-har. Rendre un enfant
maigre, malade, en lui faisant .^ucor un mauvais
lait.
F.iieanijai-so, v. pron. enhaniíj-har-sé. Maigrir,
s'alfaiblir, dépérir à cause de maladie, en par-
lant d'un enfant.
■•^■iraiifllad», da. p. pas. du v. Encanillar. V.
ce mol.
ii iicniiillnr, V. a. énhanillar. Bobiner; dé> ider du
fil, de la soie sur une bobine.
BCncniitacion, s. f. inus. V, Encantamiento.
BOiK'uiititdcra, S. f. inus. V. Eneanlaitora.
lOiicnntado, dî». part. pas. du \. encantar. En-
chanté, 0. Il adj. lig. fiim. Ebahi; distrait. ¡| Casa
encantada, palacio encantado: maison très-
sparieuse habitée par peu de monde, ou dans |.i-
quclle ou uianhi- beaucoup p.iur trouver ceux
qui l"hril)ilent. ji Ilontlnc enrautado; misaiilhro-
pe. homme (}ui fuit le monde.
BOiicaailiidur, s. m. èitiantailor. Enchanteur; co-
lin (lui enchante gardes paroles, par des opéra-
tions prétendues magi(|ucs. I| Enchanteur; ce-
lui, celle ((ui charme, qui séduit , qui captive,
qui atlarbe, par les avaniages du corps, par les
dons de l'esprit et du cœur, par les grâces de
toute sa personne.
E;iiOMiit:tdnr, ra. adj. èn'.anta-dor. Enchanteur;
qui onchaiite, qui ravii, qui eharmc-
Kiicaiitadora , s. f. ènkant'ido-ra. Enchante-
resse; celle qui enchante. Se dit dans les mémos
aiceptions que le masculin. V. Encantador.
BCiicaiitaiiit-iito. s. m. inus. V. Encatitaniientn.
BOiipaiitainioiito.s. m- énkantaniièn-to. Enchan-
tement ; charme, sorcellerie. | Enchantemenl;
action de charmer , cl le ré-ullat de cele action.
Il Incantation; nom qu'on donne aux céréîno-
nicns absurdes des fous qui sedonnont pour ma-
giciens.
B';Dicanlar, v. a. ènhaniar. Enchanter: littérale-
ment, eharmer . séduire, par le chant parles
modulations de la voix, j Enchanter ; eharmer.
ensorceller par des sons , par des j)ar(des . i)ar
de.î opérations prétendues magiques. |j Enchan-
ter; séduire, engager, entraîner ¡aria persuasion
du langage, l'attrait des promesses, la douceur
delà possession. | lùiehantcr; causer un vif et
dilicieux plaisir, ravir eu admiration. || Enchan-
ter; adoucir au point de faire oublier. | Boh.
Amuser; jouer, tromper par de fausses parole?.
F.ii('aEitarudo,da. part. pass. du v. encantarar.
V. ce mol.
B'.iscaiitarai'. v. a. ènhantarar. Mellre dans une
cruche, dans un pot, eu. || Mellre dans l'urne:
se dit des billets pour tirer au sort,
BCiioaiite , s, m. inus. V. Prci/on.
BOtiraiiti.-i, s. f. ènhan-liss. Palhol. Encanthys;
tumeur q-ù est causée par iMuginentnlKin de la
cariiiicule lacrymale dans legriuid angle de l'u'ij.
et <|ui présente quelquefois un caraclère cancé-
reux.
BCiioaiito, s. m. t'H/iau-lo. EnchanlemenI: presti-
ge, charme- V. E.ncantamiento. || Fig. Charme;
enchantement, ravissement transport. || inus.
V. V.ncanle. || Eii/»i encanto; c'est un prodige,
une merveille.
Kiiraiitwrio. s. m. ènUanto-rlo. Fam. Enchaiilo-
nUMil. \'. i;»irí;;i/(j;;it('ii/íi.
BOiiraiiliiMad», da. paal. pass. du v , encanttisar.
('ajide, <•. S'emploie ndj.
BCiifaiidiNai. v. i\.i'ttliantau-ssar. Cajoler; flatler
(lùelqu'uii, le louer, l'enlrelenir de choses qui
lui plaisent el qui le touchent, pour en obtenir
linéique ehose. | Cajoler; chercher àséduire une
femme ou une lillo, |>ar île bellesparoles, pardos
pronícsses, ole.
FNC
- 272 _
KNC
,
■CnPAMiKlo, «la. pari. (lass. tlu v. Enrnùar. \ »o
mil).
l'.iiriiMixlo, s. m. ¡ liknifna-ii». Ciiniil. n(|(ii'diir,
loiiduil pour les caiiv | Ticillajic, licillis de
lOSCillU
Kiiraiiualoi-, i-a. s. i'nkmjnador .\)^\\ii('u\x «cliii.
iillr (|iii biiltino In soie.
lOiirañutliirii, s. f. l'iikat/nmlourn. I'nilU> de soi-
ii\t' dont (III rcniplil les p;Mll.iss<'s. | inus. Con-
duit, iuiiicdiic.
l'iir4»ñMilo, «In. liai I pass. du \. rnciiñnr. \. <c
mol.
Kiicaùni-, \. a. (¡t'nijnfir. Conduirr.i'rsu par des
• oiidiiiis.- par des raiiaii\. |, Treiliisscr: -^'ariiirdo
Irciiits de rosraux. || i)c\nl('i- lu soie , le (i|, ,.((•.
pour le lucllredaiis la iiavctîe. |) v. n. Monicroii
t'ius fil pai laul des hii-s.
Kncaiilxaila, s. f. hilifiqniia-iln. Kspt'rc do pa-
iiifis (le r(i>('aii\ dans les lacs cl dans les riviè-
res pour y prendre le poisson.
r.iiruñuiiatlo , «la. paît. pnss. du v. pnrañonjr.
V. ce n)(it. Il adj. Cdiiiis. (|iii souille par un pas-
sage i'lm'a en pari. ml du vent.
Knruiiuiiar, V. a. c.n'aijnonar.CommcniPr à avoir
des |ilunu's, à se couvrir de plunies, en pariant
des oiseaux. ¡| v. a. Donner une forme cylindri-
que, faire des plis ronds, n Introduire, faire pas-
ser dans un tuyau. | Dévider la soie sur des ro-
st'aux en guise de bobines.
Kiirañiitadu, da. pari, pass du v. encanutar. V.
ce mut .
Kiioañiitur, V. a. en' aijnoular. Donner à quel-
que chose la forme d'un tube, faire des plis
ronds. 1 v. n. Monter en épis, en parlant des
blés.
Kneapaoetadu. da. adj. ènV.apa7.ètn'ilo Qui por-
te un nioriou, armé dnin casque-
Kiiraitaeliad», «la.oart. pass. du y .encapachar.
\ . ce mol.
Ktieapaehadiira. s. f. èn'.apatchadon-ra. Quan-
tité de cabas pleins d'olives écrasées, qu'on met
sous le pressoir pour en retirer l-huile.
Kitcapachar, V. a. Mettre ou garderquelqueclio-
se dans un cabas. || Mettre dans des cabas des
olives écrasées pour les passer ensuite au ¡tres-
soir. |¡ .Se dit en .\ndai(iusie pour attacher tous
les sarments d-un cep de vigne du côté ou donne
le soleil i)our en garanlir les grappes.
Kiieitpado, da. üA']. ciik(ipa-i!n. Qiii porte un
manteau, envelopé d-un manteau.
Kiivapa/.ar, v. a. inus. V. Encapachar.
l':iicap<M-iizado, da. adj. ècUaperoma-do. Enca-
puihot'.né; couvert d'un capuchon.
Eiirapillado. da. part. pass.dceiun/))7/«r ; et <•«-
capillarse. V* ce mot.
■''tieapillar, V. a. enkapillar Enfroijuer; revê-
tir d'un froc, faire moine.
■■:nonpUlai-No, v. pron. ènkapillar-.sé. Vam. S'en-
fio(iuer; être cnfroqué, se] revêtir d'un froc, se
faire moine.
Kiicapirotado.da.adj. inus. ènkapiroia-do. Qui
porte un chaperon.
Kiicaponado. da. adj. mus. V. Acaponado.
F.iirapwtadui-a. s. f. inus. V. Sobrecejo.
Eiicaputainioiito. s. m. ¡nus. V. Sobrecejo.
Kiicapotar. v. a. éit'.apofrn-. Emmantele'r; cou-
vrir d'une capote, envelopper d'un manteau.
Riicnpo(ar.<io. v.pron, èncapotar-sè.Vig. Baisser
Couvrir d'un
\ . cnrnpuzar.
trop la tête en parlant d'un cheval. || .Se couvrir
de nuages, s'obscurcir, en parlant du ciel. | De-
venir sdiubre. prendre un air menaianl. en par-
lant de>i traits du visage.
Knrnpi-icliatl». da. part, passs. du \ . cnranri-
charse. Entête, e.
F.iiriiprirliarMr , \. \nin\. en' apritchar-nè. S'u-
piiiiàtici: •- idisi ii;ei , s'cniêter.
Knraprirliado.da. part . \)as'i. du \ .encaprirhar.
\ . ( (• llKll .
■snrapiirliaf, V. H. éiikíipimlchar.
capuclidii.
■■'npiipiixado, da. part . pa^s. du
V. ce iiKil.
■''.■ii'iipiixar, V. a. V. Encapuchar,
F.iirara. adv. intis. \ . Aun, todavía.
Fncai'áoiiro, oa. adi. é/i/iíirí/k-f«'.o. Chir. lín-
cliaracliqur; qui a rapport à l'eiK Iiaraxie.
■Oiirarado. iSa. adj. ¡lien ó mal encarado; beau
ou laid de visage.
Kiicarainado , da. part. pass. du v. ennraramar
et encaramarse. V. ces mots.
Knrarniiiadiira. s. f. énkaramadou-ra. inus.
A( tion de s'élever et le résultat de son action.
Kiiraraniar, v. a. encaramar. I,ever, hausser,
élever, monter une chose sur une autre. | Fig.
fam. Elever à un poste éminent. conférer une
dignité. I inus Louer excessivement , porter auv
nues.
EncurAniai-Hc, V. pron. én\iaraniar-Si'. S'clevers
monter sur. se placer sur un lieu élevé, grimper.
Rneafainleiito. s. m. inus. V. Careo.
Fnrai-anilllotado, «la. part, pass. de encarami-
llotar. V. ce mot.
Eiicraiiiillolar, V. a. énkaramillotar. inus Lever
élever, hausser.
Enearar, V. n. ¿H'.arar. Envisager; regarder en
face, lixer SCS regards. | v. a. Encarar una es-
copeta, una saeta, un arcabuz; viser, mettre en
joue.
■■:aiearaiiila«I<>, da. part, pass. du v. encaratu-
larse. V. ce mol.
Kiicara(iilar!«e , v. pron. ènkaratoular-sè. .Se
couvrir le visage d'un masque.
Enoai'axi.«i, S. f. è«/i«r(i'-siss. Chir. Encaraxie;
scarilication.
F.iicnrcajado. du. adj. inus. é>i/.a' /,iJ(/-/<a-rfo. Qui
porte carquf)is.
FiirnrcHviiiado. da. part. pass. du v. Encarca-
vinar. T. ce mol.
BCnoarcaviiiar, u. a. ènarhavinar. Enterrer: in-
humer, mettre dans la fosse. || Infecter. empuan-
tir, répandre nnc odeur cadavéreuse.
FiicaiTciacion. S. f. ènlar /.¿Union. Incarcéra-
tion; emprisonnement, action d'incarcérer, de
mettre en prison.
Encarcriado, da. part. pass. du V. Enra>celar
Eiuprisonné, e.
Kiicai-oolar, v. a. èH/farzèinr. Incarcérer ;mettre
en pri-son. empri-nnner. | Serrer, aveclc sergent
deux planches qu'on vient de coller, pour que la
colle prenne.
Encarccrar, v. a. inus V. Encarcelar.
Eiicai'pcetlor, ra. S. enkacèzèrfor. Exagérateur;
amplificateur, celui qui exagère ; renchérisseur,
qui renchérit.
Encarecer, V. a. én/i(irèzèrr. Enchérir, hausser
le prix, rendre plus cher, n Fig. Renchérir; exa-
ENC
27 :i —
ESC.
gér«r, amplifier.
Kttcarccidameiite. adv. ènkarèiidamen-lé. Avec
(ixagoration, d'une maniere exagéiéc. | Insiam-
inent, d'une manière pressante.
Encni-cciiiinliiio, ma. adj, sup. de encarecido.
CacarrpUlo, dM. part. pass. de encarecer. En-
chéri; c. |i Renchéri; e.
Cucarecimionto, S. m. cnUorhÀmièn-to. Enrhé-
risseinenl de prix. ¡ Exagération, «mpliflcalion.
,' Con encarecimiento; instamment, d'une ma-
nière prossanlc.
Eiicrti'BadBHieiite. adv. hikargadamén-lé. iniis.
Instamment, d'une manière pressante.
«■ic-nrs»<liHiiiio, ma. adj. sup. de Encar(]ndn.
Knrargado, da. part, pas. du V. Encarfjar.
Ciiargc, c.
KncarsamiPiito, s. m. inus. V. Encargo.
Kncargar, Y. a. ènkargar. Charger: impnsemne
obligation permamenle qui est, ou que Ion re-
garde comme pénible, onéreuse, assujétissante,
<ie soins, de devoirs, de travaux, etc. || Charger;
donner commission de, confier aux soins. || Inus
Presser, solliciter, pousser vivement, stimuler.
i\ Encargar la conciencia; charger ia cons-
•cience
KncargrarMc, V. pron. ènkargar-sc. Se charger;
èlre chargé; s'engager a.
Kncari^o, s. m èn/crtr-70. Charge, commission,
ordre donné, soin. | Charge, emploi, olfice.
Eiicariûado, da. part. pas. du v. Encariñar. V.
ce mol.
C-lneariñar, V. a. en'iarignar. Attacher; inspirer
de l'alVection , rendre alTetlionné. |¡ Se v. pron.
S'attacher . s'affectionner , concevoir de l'afTec-
tion pour ressentir un penchant vers.
Ksirariia. s, f. ènkur-na. Vener. Curée; repas
que l'on fait faire aux chiens et aux oiseaux après
qu'ils ont pris le gibier; ce qu'on donne aux
chiens de la bête qu'ils ont prise.
Kncariiacion, S. f. ènkarnaiion. incarnation; ac-
tion (le la divinité qui s'incarne, union de la di-
vinité avec la nature humaine. || Incarnation;
dans un sens absolu, l'.ncnrnation de .îésus-
€hrisl. !¡ Incarnation ; nom d'un ordre religieux
de femmes. || (composition qui sert à donner aux
ligures sculptées la couleur de la chair. || Carna-
tion; couleur des chiiir en peinture. || Encnrna-
rionde pulimento; chairs luisantes en pointure.
\\ Encarnation mate ó paletilla; chairs mates
en peintures.
Efirarnrtdiiia. S. f. ènkarnndi-na, Bot. Incarna-
dine ; csiièce d'anémone dont la couleur appro-
che de l'incarnat ordinaire.
Kncai-iiadlno, s. m. ¿nkarnadi-nn. Incarnin, qui
est d'une couleur plus faible que l'incarnat.
Rncarnadino, ita. adj. hikarnadi-no. Incarnat;
qui est d'un rose qui tire sur la couleur de chair
Rncarn.xdo, da. adj. V. encarnadino. Incarnai .
Kiiruriiado, da. adj. et part. pas. il'-V.ncarnar.
Incarné, e. |1 F..« la virtud, la ¡irudenrin encar-
nada; c' cal la vertu, la prudence incarnée ; se
dit d'une personne Irès-verlueuse , très- pru-
dente.
F.nearnadiira, S. f. ènkarnndnu-ra . Charnure?
1(1 chair de l'homme considérée suivant ses (¡ua-
lites. I L'effet produit dans |.t chair par l'instru-
ment (jui s'y enfonce. 1] Encnrnfi<htrncl, a:\chM-
uement. opiniâtreté avec laquelle le « hieii «¿'a-
roMo V.
charnc au gibier.
Kncarnaniifnto, s. m. crikuitiainiéti-fo. Inrnr-
nation; régénération des chairs d;insles pinirs.
Kncariiar. v. a. enkarnar. S'incarner; s(! rr^élir
d'un corps de chair , se faire homme. Se dit en
parlant de la Divinité. || Théol. Se dit fisurem>iii
delà transubstantiation qui se lait dans l'Ku-
charistie. I| Chir. Reprendre df nonveljos chairs.
CncarnarHp. v. pron. énkarnar-s¿. S'Incarner;
V. Encarnar. \ Fig. Se mélanger, s'unir, s'in-
corporer, se confondre.
Kiieariinilvo, va. adj. ènknrnati-m. V. r.ncar -
nado. Encarnadino. ¡ Chir. încarnatif. Se disait
autrefois des remèdes auxquels on attribuait la
propriété de favoriser la ré^cnératioa des cliaii ^
S-emploie comme substantif.
Enramo, s. m. ènknr-né. Curée, ce qu'on donne
aux chiens de la bête qu'ils ont prise.
Encariiocer, V. a. èiikarM(7j:n-. Engraisser; dece-
nio pius<,'ros, prendre de l'embonpoint.
EncariiiKii'ln da. adj. èt>.liarnizn-do. Enflammé,
do couleur de satig, rouge. On le dit ordinaire-
ment des yctiÂ.
Enrarnazamicnfo . s. m. i^n'n'-nazamién- to.
L'action de manger de la viande avec avidité. '.■,
Fig. Acharnement , animosilé opiniütrc qu'on
montre contre quelqu'un.
Eucariiizar, v. a. i-nkarnizar. Acharner; don-
ner aux chiens le goût de la chair. \\ Fig. .\cuar-
uer. animer, irriter, exciter contre.
Encarnizarle, v. pron. énkarniritr-sé. S'acha-
ner avec opiniâtreté sur sa proie , en palant des
animaux. |1 Fig. S'acharner, s'attacher à nuire,
persécuter.
Encaro, s. m. énka-ro. L'action d'envisager quel-
qu'un, de le regarder en face, attentivement et
avec soin. Il L'action, la manière de mettre en
joue. Il Carabine; sorte de petit fusil. V. Tra-
buco.
Encarrillado, da. adj- et part pa>?. de cncar-
rillar.
Encarrillar, v. a. inliarrillar. Conduire . f.iirr
aller un chariot, une voiture, par le chpuiin le
plus convenable, il Fig. Acheminer: mettre sur
la voie. Ou le dit d'une affaire qui était mal di-
rigée.
Encarrillaritr , v. pron. én'iarrilhtr-si^.On le dit
d'une corde qui, s'embarra«sant entre la poulie
la chasse, l'empêche de tourner.
Encarroñado , da. adj. et part. pas. de encar-
roñar.
Encarroñar, v. a- vn\iarrn(jnar. Inus. Infecter
comme le ferait une charogne, empuantir, cor-
rompre.
Encarrujado, da. adj. et part, pas^. de Encar-
rujarse.
Encarrujado, s. lU. inus. éii ' (irrotii/ /la-iio. Sor-
te de façon dans quelques étoffes de soie. || Boli.
(îuimpe; coiflure de femme.
EncarruJarNC, v. pron. V. Retorcerse, ensor-
tijarse.
Encartación , s. f, ¿nkartaii in. V. Empadro-
nannento. |; > asselage; devoir ou hommage quo
les vassaux rendaient à leur seigneur en recon-
nais-îaiice de sa suzeraineté ij \ ille ou Village
qui se rhoisisscni une maître en lui payant un
droit à titre de vasselage.
EncarIncloncM. s. f. pi. 1 nkarta/io-nóss. Ccrlii-
18
ENC
_ •>7i —
ENC
nos villes îles nionlapncs tlo Hiirgos, près de la
IJisi-oyc, qui jiuiissniiiil de loub les priNilit^fs il<*
celle proviiiio.
K«icni-(»«lo . »lii. nilj. cl p.irl. pass. de Encartar.
Il adj. .Nf li.uis le pays des Piii:artacioues, o»
(|Ui eiiiieei lie les cticartaciones. \\ V. te mot. ||
l'ral. l'.oiiUiiiinx, prnscril.
Kiirardiiiiloiito. s. m. inliortamién-to. V. Pros-
ciijicidii. Il Coiidatniialioupaiconlumnec. || Scn-
lotiee (jui eüiiil.iiiuie par coiiliimace. V. Encar-
tar inu.
Eiii-ai-tni*. V. a. ñtUav-tar. rro-crirc; condam-
ner par cDiiliMnaee. jj Ajourner, faire venir de-
vant un ju^'C jtar des al'lielies. Il Vdinellre, rece-
voir (piel(iu'ini dans une eonipa;j;nie, dans une
eiilreprise. || Inscrire (|ueltiu'un au rôle des ini-
posilions, nultre au nombre des euulrihuables.
Kiicnrtai'KV , V. prou. t'/i/.Yirtdr-.'îé. On le dit de
deux parlenaires au jeu qui , ayant les mêmes
(31 les,(|uanl à la eouleur, no peuvent se del'ai-
re do cellos qui peinent leur nuire.
IOiiciirliija«l«» , s. m. vukartouij-hado, Boli.
("luimpo. V. Encarrujado.
KiicitMado . (lu. adj. cl pari. pass. de Encasar.
l'ïiicaNaiiieiito , s. m, V. ISicho.
Knca«iaiiil<>iito , s. m. énkasunmién-to. Répara-
tion d'une maison. || V. IS'irlio.
r.iicaHar' v. a. ('■nhassnr. Chir. Rcmetlre à sa pla-
te un os disloqué.
r.iica.>«al»i''laili>, dn. énhassabélü-do. Chargé,
garni do grelots.
iCneaMii'.ictndd , «la. adj. ol part. pass. de En-
rasqtiL'tar.
Knca.xtiuetnr. v. a. énhashétar. Mettre le cha-
peau sur la tête en l'enfoiKant bien. \\ FIg. Fai-
re croire; mettre, fourrer dans la tôle.
li:nra<4«|iiftar.<«o, (t'ii) v. prou, éuliaaliétar-sé.
S'opiniàirer, s'entcter. fermer les oreilles i\ tou-
te raison contraire à son sentiment, à son
opinion.
Kiica<4(ado, da. adj. et part. pass. de Encastar.
t'.neantav, v. a. énkastar. Améliorer une race
d'animaux en la croisant avec une autre. |) n.
rrocréer, multiplier.
encastillado, da. aá\. en' astillado. Hautain,
orgueilleux, allier, superbe.
Eiicastilladur, S. m. énkastillador. Encasteur;
ouvrier qui dispose les pièces avant de les met-
tre au feu. H Celui qui se retire dans un château.
encastillar, v. a. enhastillar. Tech. Fncaster;
disposer des pièces sur des supports avant do
lof enfourner. Il Fortifier, metlie en étal de dé-
fense. Il v. n. Construire la cellule de la reine,
en parlant îles abeilles.
Kt3castlllar»(c , V. pron. enhastillar -sé. S'cncas-
ter, être encasté, il S'enfermer, se retirer dans
nn cliateaii, s'y fortifier pour s'y défendre. | Se
réfugier, se retirer dans les montagnes , pour
s'y mettre à 1-abri des poursuites. 1| Fig. Persis-
ter, s'opiniàtrer, sentêler, s'obstiner dans son
opinion.
Encatarrado . da. adj. enkatarra-do. Enrhumé,
pris par nn rluime.
Eiicatlvar. v. a. éitkativar. Faire prisonier de
guerre.
'Encatusar, v.a. énaioussar. .Mtraper. prendre.
Encauma, S. m. énkanu-ma. Méd.F.ncaume; pus-
tule produite par une brûlure. I] Fnoaunie ; ci-
catrice que laisse une brûlure. I| Encaume; ul-
cère de la cornée transparente cl de la soleros -
ti(|uo, (|ui donne souvent lieu à la funle de
l'U'il.
Encáustica, s. f. énkauos-tika- Peint. Encausti-
que ; mode de peinlure que les anciens avaient
le seerol d'iinplnyer, au moyen de cires colorées
el clariliées au feu. || Encaustique,; préparation
de cire qui sert à imprégner le marbre, pour In
préserver des mousses el lui donner une teinte
plus suave que le grand blanc du marbre. || En-
causti(]ue; nom dedi\ersi-s préparations, dont
la cire e^l la base, et qui serl a imprégner les
bois, les plafonds, les parquets, etc., autant
pour les préserver que pour leur donner du bri-
llant.
EiicauKtlN, S. m. énkaons-tiss. Entom. Encausto :
genre de coléoptères pcnlamères , comprenunl
(juelques insectes glands et beaux, ornés, sur
un fond noir, de taelies fau\es.
Encau.>it», S. ni. énkaous-to. Peinture à l'encaus-
tique. Il Encre rouge dont les empereurs se ser-
vaient seuls anciennement.
EncavarNc, v. pron. ènkavar'sé. S'enfermer dans
une caverne, dans un trou, en parlant des aui-
maux.
iCncavurn, s. f. ènhavou-ra. Chir. Encavure;
ulcere de la cornée, élroit, profond, semblable à
nn petit fossé.
Eacehndado.da. adj. et part. pass. de encebadar.
Encd>adaiiiiciito,s. m. èniébadamiéti-to. Mala-
die des chevaux qui ont bu trop d'eau après
avoir mangé beaucoup d'avoine.
Encebadar, v. a. èniubadar. Donner à un cheval
plus davoinc qu'il ne lui en faut.
K'.nccUadari^c , \ . \non. èmébadar-so. On le dit
dos chevauv qui conlraetcnl la maladie dite en-
cp/;aí/íif7»íc/Wo, pour avoir bu trop d'eau après
avoir mangé beaucoup d'avoine.
Eufclira, s. f. inus. V. Cebra.
Eiiecitro , S. m. inus. V. Cebra.
Enecfalalsia, ;^. {. èméfalal;)-liia. Méd, Encé-
phalalgie; douleur du cerceau ou de la tète. «
EncefalálKico, ca. adj. èméfalalg-hiko. Méd.
Fncéphalalgique, qui a rapport à l'encépha-
lalgie .
Enccfalarto» , s. n). ènz('/'«/ar-iois. Bot. Encé-
phalartos; genre de plantes cicadées, contenant
des arbustes cultivés en Europe à cause de la
beauté de leur port qui simule le palmier.
Enceralelco.«i.<«, s. f. èniéfalélko ssiss. Méd. En-
céphalelcoso ; inlirniilédu cerveau.
Enccfalia. s. {. èméfii-lin. .Méd. Encéphalie ; in-
liimilé du cerveau ou de la tele.
EncerálicM, ca. adj. èméfa-liko, Méd. Encépha-
lique, qui est relatif à l'encéphale.
Encefalita. s. f. èméfali-ta. .Méd. Encephalilhc;
nom d'une pierre ligurée qui représente le cer-
veau humain.
Encefalitis, S. f. èméfali-tiss. Méd. Encéphali-
te ; inflammation do l'encéphale, ou de la subs-
tance cérébrale.
EncefaiiticA , cn. èm.ffali-ti'io. Méd. Encépha-
liliqiic;quiconcerne l'encéphalite.
Encéfalo, S. m. ènzé-falo. Anal. Encéphale; nom
par lequel on désigne la tète en général. Ensem-
ble des parties organiques qui constituent le
crâne. S'enlend aussi de l-onsemblo des centres
ENC
275
ENC
neivcun contenus dans le crâne el dan> la co- >
lonne verlébiale. || Enloin. Encéphale; genre
de coléoptères laxicornes, dont le type t-si l'en-
céphale submacnlé de la Nouvelle-Uollunde. 1, [
adj. Endfnlii, la.; Encéphale ; épitheie appli- •
quéeàdes vers de la l'aniille dos liydalides ijiii |
se développent dans le cerveau. !
Enceralocrle, s. f. émcfalozé-lc. Chir. Encépha-
locélc, hernie du cerveau à travers les parois du |
crâne, (¡ui se divise en encéphalocelc coiifiéiiita- ¡
leen accidentelle. Lorsqu elle est coiiKeiiilale
elle dépend de 1-ossitication tardive des fonta-
nelles ou de quelque vice de eunlinnialion; et
la seconde ou T encéphalocelc aciidciitellc et lu j
conséquence d'une grande partie de subslancos
des paroisdu crAne, produite par (juchiue frac-
ture, par la carie, par l'application de plusieurs
couronnes de trépan, etc. j
Encrfulocótico, oa. adj. eméfalozé-iiko. C\\\t. >
Eiicépbalocétique; qui a analogie avec 1-enccplia- |
lucèlc. I
KiiccralodlnlisU, s. f. èinéfalodiali-ssiss. Méd. |
Encéphalodialyse, ramollissement, dissolution!
du cerveau. ;
Kncofalndialitloo, oa. adj. èm.cfalodinli'tiho.
Méd. Encéphalodialytique; qui concerne l*ence- ¡
phalodialysc. 1
Enct'ralóHino , S. m. enrèfalo-fimo. I\Iéil. Eiicé-
plialophynie, tumeur déclarée dans le cerveau, i
Kiicefaloloftla, s. f. èméfalolon-liia. Dialcc. En- ,
céphalo^iie; traité de l'encéphale.
Kncofalolilc , adj. cméfalo-idó. Encéphaloïile; 1
qui ressembleiiun encéphale. | s. m. Encefaloi- j
(les; matière cérébiifornie, homogène, d'un blanc ,
laiteux à-peu-près semblable à la substance mé-
dullaire (lu cerveau . quoique moins liante, et ■
formant le plus souvent les tumeurs appelées
vulgairement squirrheuscs ou cancéreuses. L'en-
céphaloide peut exister sous trois formes dille-
renles. I .Minér. Encéphaloïde. sorte de madré-
pore du genre des asiroïles ou cavalloïdcs , en
forme de champignon ondule.
Encpraloll(la<»lM, s. f. èm.éfalolitia-ssiss. Méd.
Encephalolilhiase , formation de concrélio.iS
calculeuses dans le cerveau.
Kitfcrulolitlco , ca. adj. èméfaloli-tiLo. Med.
Encéphalolhiiiue , qui a connexion , analogie
avec les concrétionscérébrales.
Enct>ralolUu,s. m. ùméfaloli'lo. iMèd. Encépha-
lolilhe; concrétion cérébrale.
(■'.iircfalonialncOMlN, s. f. èmJfnlntnalalio-ssiss.
Med. Encephalomalacosc ; ramollissement du
cerveau.
Eiioofalo|ia(ia. s. f. hiiéfalopati-a. Méd. Encé-
phalopathie; intirmité du cerveau.
Eiircfaluiiiitir». ra. adj. ètn.éfalojia-tiko. Méd.
Encéphal(ti>alhique;qui a rdalion, analogie avec
l'encéphalo()alhie.
Enccraiofiarsia , s. f. èniéfaloftar-siii. Méd.
Encéphalophtharsic ; lésion organique du cer-
veau.
Eiicoralortiirtleo , ca. adj. iíuicfulofíiir-lHii).
Méd. Enccphiilophtharlique; qui concerne l"en-
céphalophlhrtrsie.
Enrffaloi-i-atfla , s. f. èniéf(ilon<ii}-hin. Méd.
Enceplialorrhagie; hémorragie cérébrale.
EncrfuInmiKlrn, ca. adj. èin'-lolorrinj-hiho.
médec. Encépholorrhagique; quia nn.ilogic avec
lencéphalorrhagie.
EiireruloMcopla, s. f. éniéfalusku-pta. anal. Kn-
céphaloscopie; examen, élude de la structure du
cerveau.
EiicefaloMlMiiilcu, e»a. adj. eir/yfdlossi-iniho. En-
céphalosismiiiue; qui concerne l'encéphalosisme.
EiiccfaloKiitino, s. m. ènî.i'falossis- ino. médec.
Encéphal()si?me,- cimunolion cérébrale.
c:iicernlotli|>KlM, s. f. èfi/.ifalotli]>-.isiss. médec.
Encéphalutlipse; opprcs^ion , contusion du cer-
veau.
Esicofalotliiitlco, ca. adj. èméfalolU l'-tilu}. mc-
d'.'c. l^ncépbalulhlip'iiquc ; qui a analogie a^cc
rcncéphalulhlipse.
Esipcfalototnia. s. f. èméfuloloini-a. anal. Encé-
plialolomie; d^i^scction de l'encéphale ou du cer-
veau.
Eiiecíaloióinlco. en. adj. ènzéfiilotomi o. anal.
Eiicéphalotamique; qui a connexion , analogie
avec rcncéphiilolomie.
Eiicefalozariu, ia. adj. èinéfaluid-riti. Zonl, En-
céphaloioaire; épilhèle qualilicatise de tout ani-
mal, que la nature a doté d'un cer\ eau. S'em-
ploie également comme substantif.
Eiiocludo , s. m. éii/.'la-ilo. mylh. Encélade;
Géant de la fable qui le représente comme tils
du Tartarc et de la terre. || Eiil»m. Encélade;
genre de coléoptères penlaméres dont le lype esj
l'encélade géant do Cayenne.
Encelar, v.'a. énzeítíc. Mettre. i| Détenir, cacher. ||
Celer, dérober à la vue. || Inspirer de la jalousie,
rendre jaloux. || Jalouser, être jaloux, contcvoir
jalousie.
Enceldado, a. adj. et part. pas. de enceldar. En-
collulé, e.
Eiiceldaitsiento, s. m. ènzéldainién-lo. Encellu-
lement; action dencelluler ou étal d'une person-
ne qui est encellulée ou mise en prison cellulaire.
Enceldar, v. a. èméldnr. Encolluler; mettre, em-
prisonuer quelqu'un dans une cellule, i.i Encollu-
ler; mettre les prisonniers dans leurs cellules
respeclives.
Enccliîarso, V. pron. èyizéldar-sé. S'encellulcr,
eue mis dans une cellule.
encclia, S. f. enzé-Ua. Bot. Encclie; genre de
plantes synantherées contenant divers arbustes
de r.Vmérique Tropicale.
EncelsalKlH, S. f. ènzéliahj-lua. médec. Enceliai-
gie; douleur d'intestins.
Eiiccliálsico, ca.adj. èn7élial(j-hi!.o. médec. En-
célialuio; qui se rapporte, qui est analogue avec
l'Encolialgie.
Enccllti.«,s. f. euzcli-liss. roidec.Encelite; in-
flammation des intestins.
Encella, s. f. ènzéill-(i. Eclisso; moule d'osier ou
l'on fait des fromages.
Enccnauado. da. adj. èiiiinnga-do. Bourbcux;
mêle do fange.
Enccnasaniicnto. s. m. cnzénagainién-to. L oc-
lion (le vr \inilri'r dans la boue.
Enrcna^arMc. \. prou, èmtiuigar-sé. Sc vautrer,
se jeter, se traîner dans la boue. H Fig. Se plon-
ger dans le vice, sc vautrer dans la débauche,
donner dans le désordre.
Encencerrado, da. adj. èM:t'n:cirn-(/(i. Qui por-
lo une s,Huiote au cou en parlant du bétail.
Enccndatura, s. f. h\ii-iiiltUou-rii. Entamure;
1 potito incision, petite doibirure. \] Entamure; es-
ENC
— 27G —
KNC
••ni. preuve, ethaiililion.
Kxcrndrr, V. B. ùnzi-mlirr. Alliitncr; ennammpr,
tiirtlre lefeu. Il liK'iii(IÍL-r, embraser. Wlneeii-
iliur. Ij ErliaullVr.lji ùli-r, n'iidrecliatul. !' Enren-
tlcr (en*; Fip. t'utlammiT, irriter, exnler, ani-
mer. Il Fomenter. eiMi>ura;ier, en parlant dune
^lucrelle, tl'iiin' tacliitn. |] Encender el horno;
cliautíer le four, y iiieilrc du buis pour qu'il de-
^ ieiinr ehaiid.
■■:3iri>iifli«lai»fiitc> . adv. fi?. éttzéntlidamén-té.
\riicnnntiit, avec ardeur, dune manière ardeii-
le. Il Vi\en)enl. avec i lialeiir.
■■:nrrntlUllllo, llii. adj. dim. de Encendido.
i:iir<-iiili(IÍMiiiio. ma. siip. de Eniendidu.
l::MreiiiII<l4>, «la. adj. et part. pas. de encender.
Allume, e.; enllammé. ¡j (jui est d'une couleur
rouge trcs-l\ neee, on le dit aussi de la couleur
niu^'e.
ICnfeiiilIciiCc. adj. inus. V. Enrend"r .
Knrciiiliiiiiciitu, s. m. ènzéndiinini-to. înus.
Knihrasemeiit, incendie; I action de s'embraser.
il Ardeur; cliulcnr v. Iicinente. ûcre, pi([uante;
inflammatiiin. I Fi;:. Ardeur ; vivacité, grande
activité, viulence d'une i»a>>ion.
liaroiiiaM, s. I'. |)!.<'(i; '-/((i/ï.v.Encéuies: fêtes que
l'on taisait chez le-; juifs, chez les ancieirs f hré-
liens pour la dédicace d'un temple.
Knrenizado. «la. adj. el part. pas. de enceni-
zir. Eniize, e.
■CiKrciiizar, \. a. ènii'nizar. Enlizer ; enfoncer
dans le sable. ]. Remplir, couvrir de cendres, je-
ter de la ceiidre sur quelque chose.
Uiiconizai-Nc. v. pion, èttzêniidr-sé. S'enlizcr;
>'enfoncer dáosle sable; être eiilizé.
liiicoiisar. l':iiccii.«:ii:ir. V. a. èn/.énsar. ou èn-
¿¿nsouii^. Grever un l'onds d'une rente.
lOnrvtitador, s. èiizàitailor. ¿'nzéntador; celui
(lui enlame, qui coinnienec.
Kiiooiitatliii-a. s. f. í;(izt';(ía(/()n-ra. L'action d'en-
lanier. de commencer, et son effet.
Knceiitanitcgito. S. ni. hiti-nlauitén-to. L<aclion
d'entamer, de commencer, l'effet de celte ac-
tion. !| Inus. Muiilalum d'un membre.
KniMiiiar, v. a. ¿nzenidr. /intamer; ôtcr une pe-
tite partie d'un tout, i; i'nlainer, commencer. ii
liui!;. nuitilcr, couper un membre.
rticepaUor, s. m. ènit'pador. Celui qui monte les
canons des armes à feu sur leur fût.
Kiu'cpar. v. a. èmépar. Mettre les cens à quelque
fût. ;i n. Enccjiar; s'enraciner, prendre racine,
j( ter des racines.
lùitocrad<i. (la. adj. énz- r«-(/o. De couleur de cire;
toile enduite de cire, n La toile ou le papier qu'on
met à la place de vîires absentes pour se ¡raran-
tudu venl. Il Cérat, pommade dont la cire et
l'îiv.ile font la base.
Eiiccratnio:Uu, S. m. èméramién-to. L'action
il'enduirc de cire.
E«icoi-ar. v. a. iniérar. Z?nduire de cire, cirer. |;
T.iclier avec de la cire.
Kiicrrcar. v.a. 6mér-kar. Inus. Clore, cleturer.
Eiic^Tco. s. m. inus. Cercle.
Enccrnadar, v. a. ènzérnadar. Couvrir avec de la
ceniire de lessive.
Kiirenrotar, v, a. ènzénrotar. Frotter le fil avec
de la poix.
E^icfiradcro. s. m. ènzerrat/«-ro. L'endroit où
J'onmeMl-nbri delà pluie les bêtes nouvellement
I tdiiiiiie?. ' Clôture, ciicliis.
i Knr<>rr»<l«i. «lu. adj. inus. éntèrra-do. Succint,
I cnur! . I.ref.
: KncM-radur. s. m. vmi'rrddoT. Olui qui renfer-
me, qui serre. (]ui enferme. || Bouvier, relui qui
. citnduit et renferme le ltds bétail dans les alrat-
! t(iii<^.
Enrt'rriidiirn , s. f. ènzirrndmt-ra. L'action de
I reiifiTiner. de serrer, d-enfrrn>er. || Retraite. |
i FiMi'inle. ; iniK. Kn( h'S, rioture.
Kur«'ri-Mr. v. a. ènivrrar. Knfeimpr; mettre dans
j un lieu d'oii on ne poiirra sortir. | Fiiifermcr;
I détenir (|uelqu'un dans une prison , dans uirc
j cellule. d.Mis un hfqtilal de fous. || Enfermer; eit •
i tourer , cerner, serrer. | Enfermer; fonlenir,
«(imprendre.
KiicfrrMrm», v. pron. ènzèrr<ir-sé. S'enfermer, se
cacher; ('tre enfermé. 1| Encerrarse en un claus-
tro; s'enfermer dans un cloître; renoncer au
monde, se faire relii;ieu\.
i:nr(>rr<>iia, s. f. èiizcrro-na. Uetratre volontaire,
onlin.iircment pour cacher de mauvais dessei-
ns, i; Ihii-fr lu cnrerrotia : se retirer du com-
merce du tnonde pendant un temps, pour médi-
ter un projet.
Eitf«' ri ««*<», «la. adj. et part. pass. du v. encer-
tur. V. le \eibe.
Kiieertnr. \. a. inus. V. Arerlar,
Eii<><'.<«|i«'dudo, «la. adj. et part, pass, du v. en-
ccsfii'iktr. trazoniie, e.
Kiire.>iprdaK<' • s. m. ènzespàdatj-liè. Gatzonne-
meni; action et effel de sazonner.
Enr«'*(pedaiuiento. s. ni. i'nivspèdiimitn-to. Ga-
zonnenient. V. Encespedarte.
Kiio'xptMlar , v. a. ¿Hze.»/)éi/ar. Gazonner, cou-
vrir, jiarnir, ensemencer de gazon.
Eiic«-««tado, da. adj. el part. pass. du v. encestar.
Encentar, v. a. ènzest.ir. Mettre. |)rcndrc , gar-
der dans un panier , dans une corbeille. |¡ .Met-
tre quelqu'un dan'; un panier. C'était une puni-
tion honteuse dont on faisait usage ancienne-
ment. ', V, Embaucar, engañar.
Eiici'Nto, s. m. inus. V. Incesto.
Eiioia, s. f. ènzi-a. Enlom. Encye ; genre de co-
leoptères lamellicornes ayant pour type l'cncya
de Commerson,
Eneia , s. f. énzi-a. .Vnal. Gencive; portion de
la membrane muqueuse de la bouche qui revêt
les deux arcades dentaires, se prolonge entre les
dents cl uiJhère forlemeul au pourtour de leur
collet.
Eiiciaiitu. s. m. èmian-to. Bot. Encyanihe; gen-
re de plantes éricacees originaires de la Chine.
Eiicirloma. s. ni. èiizihlè-ma. Ant. Encycléme;
machine circulaire el couverte , qui dans les
théâtres anciens représentait un intérieur d'ap-
paiiement.
Enctriia , S. f. èmi-hlia. Bot. Encyclie ; genre
d'orchidacées. !' l'hys. Euclyelie : nom que les
physiciens donnent aux cercles concentriques
q\ii se forment à la surface de l'eau lorqu'on
y laisse tomber un corps.
Eiicicllco , en. adj. èuzi-hli o. Rcl. Encyclique;
circulaire. |1 Carta encíclica; lettre encyclique;
lettre que le pape adresse au clergé et aux fi-
dèles lorsqu'il veut faire connaître sa pensée
sur quelque point de dogme ou de disciplina
ec( léiiastique,
1
ENC
— 277 —
ENC
KuttldoKi-aria, s. f. imiklugraff-a. Eiicyclogra- Kacinta, aJj. f. ènzinnta. Enceinte ; eo parUtil
■ ■ ' de la femme qui a conçu et porte un enfant.
Encintar, v. a. ènzinntar. Garnir, orner de ru-
bans. I! Jeter un nœud coulant au cou de jeunes
taureaux pour les prendre. |] inus. V. Incitar.
Enciprotipo. pli. adj. èmiproti-po, Tech. Ency-
protipe ; dessiné, gravé sur cuivn'.
Eneirto , s. m. ènzir-to. Enlom. Encyrta; penrc
d'hyménoptèresthalcidiensqui a pour type l'cn-
cvrte du citronnier.
phie ; collection; réunion de traités sur toutes les :
branches des connaissances humaines, ou sur]
toutes les divisions el sub-divisions d' une i
science. |
Encicióicrnfo. S. m. èniiklo-ijrafo. Encyclogra
phe; auleur d'une cncyclographie.
Enciclon, s. m. ènzH.lon. .\nc. gr. Encyclon; ro
be longue dont se couvraient les femmes grec
qucs
EncicloprdiB, s. f. èn/.i lopé-dia. Encyclopódic; EncIrtitoM, s. m. pi. ènzirti-loss. Entom. Encyr-
nom que les Grecs donnaient à l'enchaînement
de toutes les notions qui devaient entrer dans
léducalion d'un homme libre, c'est-à-dire d'un
homme jaloux de ne rien ignorer de ce qui con-
cerne l'homme. ! Encyclopédie: mot qu'on a dé-
fini chez nous, scienceuniversellc, enseignement
de toutes les connaissances humaines. || Ency-
clopédie; titre qu'on donne à celte espèce de li-
vres qui ont la prétention de former un réper-
toire universel des connaissances humaines, soit |
dans toute leur étendue , soit plutôt en abrégé,
embrassant les fondements de chaque science, j j
Encyclopédies ouvrage qui traite de plusieurs'
sciences et objets quel que soit le titre. [] Fig. j
Encyclopie ; personne qui possède des connais
sanees universelles.
tites: division d'insectes de la famille des chal-
cidiens.
EnriNo. s. m. ènzi-sso. Terrain où les brebis vont
paître aussitôt qu'elles mettent bas.
EiicivitlM. s. f. énziii-tiss. Anat. Genri\ite, ou
gingivite; inflammation des gencives.
Endurât-, V. a. inus. V. Aclarar.
Encliii'cscer, v. a. inus. V. Enclarecer.
EncliiuMtrado. da. adj. ènl;laoustra-do. Cloître;
enformé dans un cloître, dans un couvent.
Enclavación, s. f. inus. en' laraiion. L'action du
clouer, d'enfoncer un clou.
Enclavado, da. adj. y part. |)as«. de Enhuar.
Cloué , e. Il nias. Enclavé ; on le dit de l'écu dont
les parties sont enclavée;
I Enclavadura, S. f. ènldaïadua-ra. Enclouure;
l'.ticiclopcdico, ca. adj. ènzihlopè-di o. Encyclo-
pédique ; qui renferme, qui embrasse toutes les
sciences. || Encyclopédique ; qui concerne l'en-
cyclopédie.
EncirlnpcdlMnio, S. m. nzildopdis-mu. Encyclo-
pédisme ; système ou principes des encyclopé-
distes.
EncicioprdlHfn, s. m. ènziklopèdis-ta. Encyclo-
|)édiste ; auteur qui compose une encyclopédie,
ou tout au moins qui a une part active à sa ré-
daction.
EnciciopoNia, s. f. ènzihlnpo-ssia. Encycloposie;
action de boire a la ronde en commençant à la
droite de l'amphytrioii.
EncioiiM», s. m. inus. V. Incienso.
EiicienHO!* , s. m. pi. inus. V. Anenjcs.
Enciente, adv. iiius. V. Antecedentemente , poco
lia, antes.
Enclorne, adv. V. En cierne, au mot cierne.
Encierro, s. m. ènziè-rro. L'action de renfermer
de resserrer, j) Retraite , solitude. V. Clausura,
recogimiento. \ Cachot, prison où l'on est au se-
cret. I L'action d'enfermer dans leurs log°s les
taureaux pour la course.
Encima, adv. ènzi-ma. Sur, dessu-;. V. Sobre. \\
Plus haut, au haut, dans un lieu plus haut, plus
élevé, dans la partie supérieure. | En outre, de
plus, outre cela, ij .iqui encima ; ci-dessus. ¡1
Lo de encima ; le dessus, la partie supérieure.
Encini'ir, v. a. ¡nus. ènzimar. Exhausser, élever,
mettre dessus , en haut , mettre sur. |¡ inus. V.
Acabar, terminar, finalizar.
Encimero, ra. adj. inus. ènzimè-ro. Qui est, qu'on
mot au dessus, suruneaiitre chose, au dessus.
Encina, s. f. ènzi-na. Bot. Chêne; arbre de la fa-
mille des cupulifèrei, qui porte le gland. || Ché-
ne-vert.
Encinal, s. m. V. Encinar.
Enctnar, s. m. ènzinar. Chênaie 5 lieu planté de
chênes.
RnvlnMIa, s. f. dim. de Encina.
V. f/aiaf/ura. Il Mortaise ; vide où deux plan -
ches sont assemblées.
Enclavar, v. a. ¿nUaiar. Clouer, fixer avec des
clous. V. Clavar. \] Enclouer; piquer le cheval
en le ferrant. !| Enclouer; enfoncer un clou dans
la lumière d'un canon, ü Fig. Transpercer; per-
cer de part en part. V. Traspaiar. :, Fi^'. Trom-
per, attraper. V. C/aifir. encañar. \\ Enclavar
losojus. V. Clavar los ojos, au mot Clavar.
Enclavarle . V. pron. vnlilavar-sé. S'enclaver,
être enclavé, en parlant dune pièce d'artillerie.
Il Ved. S'enclaver, se biess-ren se mettant quel-
que objet piquant ou cnupunt dans les pieds.
Enclavtizon, S. {.én'lavazon. inus. V. Clavazón.
Enclavijado, da. adj. et pai t . pass. dcenr/acfjur.
Enche\illé, e.
Enclavijar, V. a.'¿n/£Íai'í.//i-ar. Encheviller? met-
tre deschevilles. I .\ssembler. unir, lier, joindre,
entrelacer, | Boh. V. Cerrar, apretar.
Enclcnf|ne,adj. énldén-ké. Exténué, faible, dé-
bile, dune santé chancelante. H II est aussi subs-
tantif.
Enriinndo. da. adj. Enclin; disposé, porté na-
turellement à préférer le mal au bien , le vice á
la vertu; généralement il se prend en mauvaise
part .
Enclinarsc. v. pron. inus. V. Inclinarse.
Enclítica, vnlili-tia. (iramm. Knclytique; se dit
I de certains n.ots qui, >Mppu\ ant sur le mot pré-
cédent, semblent ne faire qu'un avec lui.
! EnclItlMnio, s. m. énklitis-mo. l'oés. Enclitisme;
se dit dans le uu'ine sens qu'enclytiquc. V. En-
clítica.
Enclocar, v. n. én'lokar. Glousser; on le dit des
poules qui veulent couver. Il est ordinairement
récipro(]ur-
Encloquecer, v. n. inus. V .Enclocar.
Eucdixiilo, da. adj. et part. pass. de Encobar.
Encobadur, S. inus. V. ¡encubridor.
Encobar, v. n. Encobarse, v. pron. Se mettre,
n'arranger sur le? CPuf* pour les couver. On le
KNC
— Ü78 —
ENC
(Jil dei> oist-iUi\ el (li'sunimaui uvi|nire>.
l':iirohertado, «la. adj. V. encubertado.
Kiicoltlertu . s. f. iiius. V. Encubierto.
Kncohiortaiiifiito, adv. iiius. Y. Encubierta-
mente,
r.iirohicrto, part. pass. inus. Irr. \ . Kncnbrir.
KiicohIJiKio, part. pass. V. Encobijar .
Knroliljitr, v. il. V. Cobijar.
Kncolirado, «lu. adj. énkt¡bra-<lo. Qui roinicnt
du cuivre, en parlant d'un niétal. || Cuivre, de
la couleur du iiiiv rc.
Kiirubrhloi*. s. m. inus, V. Encubridor.
Kncolirioiiic . adj. iniis. V. Encobrir. yui cache,
qui recele.
Kiirobriiiiiciito , S. m. inus. V. Encubrimiento.
Kiirobrir, v. a. inus. V. Encubrir.
Kiirocliiado, da. adj. et part, pas.de Encocinar.
Encuisiiié , e.
Kiicocliiai' , V. a. ènlio/.inar. Kneuisiiiei ; incllre
»^n rapport avec la cuisine ou le cuisinit^r.
KiicocliiarNo , V. pron. èri/(o/.i(iar-.it'. S'eiHuisi-
ner; fréquenter la cuisine, se nièler à des de-
mesliqups. Il appartient au style burles(|uc.
Kiicocliir , V. 11. ènhitliliir. (ilousser; ciinnuencer
à couver de> «euls. V. Enclocar. On le dit de la
poule.
Kncofrado , da. adj. et part. pas. de V.ncofiar.
• Kucoffré , e . serré , e.
Kncofi-ar, v. a. en ofrar. Kneoffrer; m 'lire, ^er-
rer dans un coffre. H Fifí- el lam. líncolfrcr:
se dit quelquefois dans le sens de mettre en
prison.
F.ncónio , s. m. ènkn-IHo. Kntom. Eneliophile;
genre d'hémiptères homoptercs de la famille des
incmbracicns.
Encóroro , s. m. ènéo-foro. Entotn. Enchoph.orc,'
genre de ful}:oriens.
Eiicosor , V. a. i-nknij-hérr. Retirer , raccourcir,
resserrer, rapetisser. || Fig. Abattre leourage.
Il Encoger los lio)nbras: hausser les épaules.
Encoscr.se, V. prou. ¡inko()-hérr-$¿. Etre timide,
manquer de résolution, décourage. |i Fig. S'hu-
milier, s'abaisser. H Eneoi^erie de hombros: ne
faire aucune réponse. || i.ever involontairement
les épaules, et baisser la léte, quand on a peur.
Encosidaincnte , adv. ènkog-fiidamén-té. limi-
dement. V. Apocadamente.
Encogido , da. adj. et part. pas. de Encoger. Re-
tiré, e. Il Fig. Timide , pusillaniuw.
Eucoslniicnto , S. m. ènkog-hiixién-to. Ebcte-
menl ; action de rendre boiteux. || Rétrécisse-
ment , retiremenl , raccourcissement , contrac-
tion. Il Fig. Timidité , pusillanimité. V. Apoca-
miento, Cortedad. || Fig. .Vbaissemcnl, soumis-
sion , résignation.
KncohotadOk da. adj. et part. pas. de Encohetar.
Encoiictar , v. a. ènkohétar. Couvrir de fusées
un animal. On le dit ordinairement des taureaux
sur lesquels on met des artifices.
Encojado . da. adj et part. pas. de Encojar.
Encojar , v. a. è/i',o(;-/iar. Rendre boîteiix. Il est
aussi réciproque.
Encojar.00 , v. pron. ènkog-har-sé. Tomber ma-
lade. 11 Fig. Faire le malade.
Encolado , da. adj. et part. pas. àe Encolar. Col-
lé , e.
Encoladura , s. f. ênkoladou^rà. L'a-ctiorv de col-
ler, et l'effet de cette action.
EncuiainU'iilo, ü. m. értli-jtamieri-to. L'action de
loller.
Encolar, v. a. ènkolur. Coller; taire tenir . alla-
iher avec de la colle.
Encolerizado , da. adj. el part. pas. de Encole-
rizar.
Encolerizar, v. a. én'.olériiar. Irriter, fâcher,
rendre colère, mettre en colère. Il est aussi ré-
I i|iro(|ue.
Eiieol|>ÍNino. s. m. éniiolpis-mo. Médec. Encal-
pisine : injection du vagin.
Eiiroinlianiiento . S. m. énhoinbamién-tu. Eil-
rlianleliige 1 action d'cnchanleler , de mettre
d.iiis un I lianlicr.
lOiiconibar, v. a. énkombar. Enchantele.r ; mettre
dans un chantier. || Mettre sur deux trains ou
|)ieces de bois, pour élever au dessus de la terre.
EiieontltarMc ' v.pron. ¿nkombar-sé. S'enchaulc-
ler , être eiichantelé.
Eitconibonta , s. m. ¿nkombo-ma. Ant. grec. En-
combomaou Encomlioma'e; espèce d habit que,
choz les Grecs, portaient les jeimes filles ; selon
quelques écrivains c'était seulement le manteau
des esclaves.
Encoiiiendable, adj. é nkomé nda-blé . Rccom-
i.iandable ; qui peut être recommandé; qui est
«ligne de recommandalion.
EiuMtineiidaili» . da. part. pas. du v. Excome/t-
dar. Recijmniandé , c.
Encomendado , S. m. ¿n\oménda-do. Nassal
d'un commandeur dans les ordres militaires.
Eiiconiendador, S. m. inus. V. Comendador.
Eiieoniendantcnto , S. m. inus V. Encomienda.
Encargo.
EiieonftendaiiiIe»to , S. lU. inus. V. Manda-
miento.
Etieonientlar, v. ar. énf;om¿ndar. Recomman-
der, confier le soin, charger de faire, enjoindre
expressénjent. ]| Recommander; donner une re-
con^mandation. \\ v. n. Obtenir une comniande-
rie , la dignité de commandeur , dans les or-
dres militaires.
Encoinendar.'><e, v. pron. enkoméndar-sé. Se re-
commander, se mettre sous la jxrolection de , im-
plcHer l'-appui de. \\ Se rappeler au souvenir,
présenter ses hommages, n Encomendarse à las
manos; se fier à ses propres forces. \\ Sin enco-
mendarse á Dios ni al diablo; entreprendre
quelque chose sans réflexion, inconsidérément.
Enconicndcfo, S. m. ènkoméndé-ro. Commis-
sionaire, agent , facteur ; celui à qui on confie
le soin d'une affaire. \\ Celui à qui le roi donnait
des Indiens pour esclaves.
Enconicnzaniiento , S. m. ènkomémamién-to.
(commencement, principe. V, Principio.
Eiicomcnzar , v. a. inus. V. Comenzar.
Encomiadoe, S. m. enomiador. Panégyriste ; ce-
lui qui fait l'éloge, le panégyrique de quelqu'un.
Encoiulâstlco. ca. adj. ènlioinias-tilio. Qui lone,
qui contient des louanges.
Eiiconiicado , da. part. pas. du v. Encomicar.
Encomédienné , e.
Encomicar . v. a. ènkomikar. Encomédienner;
enrôler parmi les comédiens. En espagnol com-
me en Français ce mot est burlesque en hors
d'usage.
Encoiuicarse, v. pron. ènhomikar-sé. S'encoine-
dienner; prendre létal de comédien. \\ S'cnco-
KNC
— -279 —
i:nc
inédienner; par citension se dit pour fréquen-
ter les comédiens,
KnconiieiidQ , s. f. énhomién^a. Commanderie;
revenu , dignité que appartient aux ordres mili-
taires de chevalerie . et qui est conféré aux an-
ciens chevaliers qui ont rendu des services im-
portants à l'ordre et à l'Etat, n Croix que por-
tent les chevaliers des ordres militaires. i|Com-
manderie; bénéfice attaché à la dignité de com-
mandeur. Il Don ou rente viagère que le roi ac-
«ordait autrefois sur une ville, sur un territoire.
Il Kecommandation, éloge, louange. \i Recom-
mandation, protection, appui, patronage. ||
V. Encargo. \\ s. f. pi. Compliments, souvenirs,
félicitations.
Riicoinio, s. m. \. Àlabanzi,
Kncoiniógraro . s. m. rnoinio-grafo. Enfomio-
graphe ; qui fait des éloges. || Encniniograplic;
litre que portaient , dans l'antiquité , des hom-
mes chargés d'écrire la vie des princes.
Knconitolósieo, va. adj. énhomiolog-liiko. Poél.
Encomiologique; qui a rapport à un éloge. Ma-
tra enromiológico ; mètre encomiologique (|ui
s'emploie dans lespanégyriques.
r.iiconipudratlo, <ln. part. pass. du v. Encom-
padrar. V. ce mot.
Kiicoiiipadrnr, v. ii. énkompadrnr. Eam. Deve-
nir compère. || Devenir ami. se lier avec.
F,iicom|>ii!4ad«, du. part. pass. du v. Encompa-
snr. V. ce mot.
KnroiiiilaMai-. V. a. mus. V. Compasar.
Kiicoiiiiinitlinriitc, adv. inus. V. Comtinmenle.
Kiicoiiado, da. part. pass. du V. fncomr. Irri-
té, e. Il S'emploie adjectivement, dans le même
sens que le participe. (| ailj. inus. Teint ou la-
ché.
Riicoiiamicnto, S. m. énUonaiiiién-tn. Inflam-
mation de quelque partie du corps. || Fig. Ani-
mosilé, haine, irritation. Il ¡nus. Toison.
Kncoiiar, v- a. énknnar. Enflammer, en parlant
d'une partie du corps alfectée. jj Fig. Irriter; ul-
cérer, aigrir, inspirer do la haine, causer un res-
sentiment profond.
fr'.iicoiiarHC. V. pron. én'onar-sé. S'enflammer;
en parlant d'une plaie, d'une partie du CDrps
afft^clée. Il Fig. Dans le même sens que l'actif.
■•'.iironia, S. f. inus. V. Encono.
Kncoiio. S. f. éa'io-no. Animosité; haine, ressen-
timent, désir de vengeance qui anime contre
(lueli)u'un. qui porte à lui nuire.
■•'.iicAnoMo. «a. adj. ('■nknnn-sso. inus^ Préjudicia-
hle. |1 Haineux: malveillant, porté à la haine. ||
Qui peut produire une inflammation sur une
plaie, on toute autre partie du corps.
Eiironreado, «la. part. pass. du v. Eitconrear.
V. ce mot.
Euconrc-ar, V. a. énl:onréar. Képandrc sur la
laine l'huile nécessaire pour la carder.
Enconteratio, da. part. pass. du. \. Eneonterar.
Embouti, e.
Eiirontorar, V. a. en' ontcrar. Emboutir: garnir
d'un embout.
Eiicoiitri-ar.>ti', v. pron. ^n/.o»»(t'rar-s¿.S'embüU-
tir; être embouti.
Kiicuiitinoiitr, adv. inns. V. Incontinenti.
Enrniitra, prep. inus. V. Contra.
Bncontradaniciitr, adv. V. Optiestatuciili'.
Ikiirnntraiiiv.t». r.a. adj. ("ii'.onf rni/i-zo. (Jin <c
rencontre avec uneautre choseou une autre per-
sonne. Il Hacer encontradizo; aller au devant de
quelqu'un à sa rencontre, sans lui laisser voir
que c'est à dessein.
Encontrado, da. part. pas";, du v. Encontrar.
Rencontré, e. || adj. Placé vis-à-vis, à l'oppo-
site.
Encontrar, v. a. énkontrar. Rencontrer; trouver
en cherchant ou par hasard. || v. n. Se rencon
trer, se heurter.
Encontrarais v. pron. ¿nl-ontrar-sé. Etre en op-
position, «e îiinlrarir-r, se nuire. || Se rencontrer,
se trouver ensemble dans un même lieu, j Etre
en opposition, être divisé d'opinions, différer
d'avis, ne pas être d'accord. || Se rencontrer,
avoir la même p;nsée. n Sympathiser; avoir un
caractère assorti, des goûts semblables, des pen-
chants pareils.
Encontrón. S. m. énkontron. Choc. Le coup que
se donnent deux personnes en se heurtant.
Enropp. s. m. énho-pé. Méd. Encope; incision ou
blessure faite avec un instrument tronchant.
Encopo, s. m. énl:n-po. Echin. Encope; nom d'une
petite division delà famille des oursins.
Encopetado, du. part, pass, du v. Encopetar. V.
ce mot. :¡ adj. Vain, fier, présomptueux, orgueil-
leux.
Encopetar, v. a. en opótar. inus. Elever, former,
faire une cime, une pointe.
Encorachado, da. part. pass. du. V. V.ncora-
char. V ce mut.
Encoraeliar, v. a. énkoratchar. Arranger; met-
tre dans un sac de cuir.
Encorado, da. part. pass. du v. T.ncorar. V.
ce mot.
Encoraj:ido. da. part. pa-s. du v. V.ncorajar, V.
ce mot.
Encorajar, v. a. énkorag-har. ï^ncourager, don-
ner du courage. | Enflammer de colère, irriter,
rendre, fnrie^ix.
Encwrajari^c, v. pron. t'»i/inrfi<;-/u(r-.te. S'cnOam-
mcr de colère, s'irriter, devenir furieux.
Encorar, V. a. énkorar. Garnir, couvrir de cuir.
Il Enfermer; mettre dans un sac de cuir. i¡ Faire
revenir la chair, la peau d'une plaie.
Encorar, v. n. Revenir, en parlant de la peau, de
la chair d'une plaie.
Encorazado, da. part. pass. du v. Tincoraznr.
(^.uirassé, e. ||adj. Cuirassé: armé revêtu d'une
cuirasse. |j Couvert de cuir.
Eiieoraxar, v. a. ènkoraznr. Cuirasser; revêtir
(juchiu'un d'une cuirasse.
Encorchado, da. part. pass. du v. Eucorcliar.
V. ce mot.
Encorchar, v, a. èncortchar Prendre les essaims
des abeilles, et les bien nourrir afin qu'elles
entrent dans les ruilies et y fassent du miel.
Encorchetado, da. part. pass. du v, Eiirorr/ie-
tar. V. ce mot.
Encorchetar, v.a. èncortchétar. Garnir de cro-
chets: mettre des crochets.
Encor«lado , part. pass. du v. Encordar V. ce
mot.
Encordar, \ . a. ènhordar. Garnir de cordes un
insiriiment. Il Serrer, lier avec une corde, entou-
rer d'une corde.
Encordelado, da. part. pass. du v. Ericorc/c/fir.
li.clé, e.
RNC
— 280 —
1 NC
Bncordelar, \. a. enhurdèlar. l'iceler; niellre lirk
cordes, lier ovec des cordes, entourer de rur
des.
Enrorallo, 5. m. inus. V. Incordio.
Ciirordonaclo, dn. part. pass. du v. encordonar.
V. re iimi. | adj. (inrni de cordons.
Knr ordoiinr, V. a. enhnrdnnur. Mettre des cor-
doDS. Il Attacher, agrafer avec des lordons.
Encorecer , v. a. cnkorèivrr. l'aire revenir la
peau, la cliair d'une |)l.ue.
Kncorecer, \. inus. V. V.nromr.
Kncorlaciaii, s. f. en'.oríazíon. Rclour des chairs
cl de la peau à une ¡ijaie.
Eiicorial, adj. ènkaiial. Paiéo?. Enchorial; se dit
d'une (les trois sortes d'écriture dont se coiniin-
.se le système f^raphiquc des anciens égyptiens.
L'écriture cnchoriale dérive de l'hérialiquc ou
sacrée. Il S'emploie substantivement. L'enclio-
rial admet des signes symboliques et contient
plus de caractères phonétiques que les auln-s
genres d'écriture.
Kncornndo, dn. part. pass. du v. Enromar, lin -
corné, e.
Encornar, V. a. ¿«/.ornar. Encorner; blesser avec
les cornes, donner des coups de corocs. || Art.
Encfirner; garnir un arc de cornes à ses dcu\ ex-
trémités.
Encoriiljnmi<>iito , 5. IT). inus. V. Cornij'i-
miento.
Encorncidado, dn. part. pass. du \. Encornudar.
V. ce mot.
Eneornuiinr. v. n. èn/ior>ioj(rfar. inus. Commen-
cer à pousser en parlant des cornes. || Yo à vas
7>or honrar, vos á mi por encornudai ; proverbe
qu'on applique aux hommes ingrats envers leurs
bienfaiteurs.
Eiicoroxado, fia. part. pas. duv. Zsncorojttr. V
ce mot.
Encoroznr, v. a- énkorozar. Mettre sur la lèlc
d'un criminel le bonnet appelé coroza. V. ce
mot.
Encorporndo, dn. part. pas. du v. Encorporar.
V. ce mot.
Kncorporadura, s. f. inus. V. Incorporación.
Kncorpoi-aniieiito. s. m. inus. V./ncorporflcton .
Encorpornr, V. a. inus. V. Incorporar.
Eiicori-nlado . da. part. pas. du \. Encorralar.
Encorralar , V, a. énkorralar. Enfermer du
bétail dan.-; un corral. V. ce mot.
Encorree, v. r. inus. V. Incurrir.
Encon-ido, da. part. pas. d>i \ .Encorrer.
Encorrimiento, S. m. inus. V. Incnrrimiento.
Encortado. tîa. part. pas. du v. Encorfar.
Encortainirnto, s. m. inus. V. Acortamiento.
Encoclar, v. a. inus. V. Acortar.
Eiicoriinnr, v. a. énUorlinar. inus. Garnirdc ri-
deaux, (le draperies; encourtiner.
Eacorvnble, adj. énkorva-blé. Incurvable; qui
peut être courbé.
Eucorvacion , s. f. énkorvazion. Incurvation ;ac-
tion de courber.
Encorvada, s. f. é>ikorua-da. Action de plier, de
courber le corps, j Sorte de danse Irès-indécen-
le , dans laquelle on fait toute espèce de mouve -
mentsavec le corps. \ Fèvc-de.-loup; plante. I
Fig. Hacer la encorvada; faire le malade pour
se. dispenser oe remplir un devoir, ou pour quel-
que autre motif l'intérit parlioulier.
Encorvado , da. pari. pas. du v. F.ncorvnr . Cour-
j b ■•,(•. I ailj. Incurvé, plié . courbé en dedans.
' Encortadiira, s. f. énkorvadou-ra. Courbure:
I l'action di- plier, de courber.
Encot-vaniiento, S. m. inus. V. F.ncorvndurn.
Encorvar, v. a. cn'.orvar. Plier, courber ;ren(ira
I i OUI lu- unecliosequi éUiil droite.
! EiicorvarMc , \. pion, i t>Uorvar-s(i. Se courber;
j cire Ciuiriié. | Inus. lig. V. Inclinarse , ladear-
I se , (tpnsionarse.
¡Enconadura, S. f. ¿nliussadoura. Coulure qui
unit une toile fine aune autre qui l'esl moins.
: Encostado, da. part, pas du v. Encosiar.X .
ce mot.
Encoclarse, V. pron mus. Mar V. Acostarse.
Enco-ttriido, da. pari, pas, du v. encostrar. V .re
mot.
Encostrar v. a. én-ostrar. Encroûter; couvrir dn
croûte, une Iourte . un pâté , etc. || Couvrir d'une
croûte, donner une couche à quelque chose qu'
on veut conserver.
Encolila , S. f. énkoti-la Hist. Encolyle: sorte
d'exercice gyinna?liqiic on usase chez losGrecs.
Encovado, da. part. pas du v. Encorar. V. ce mol.
Encovadnrn, à. f. ¿ni:ovadoii-ra Encavemenl;
l'action d"encavrr,de mettre dans une cave, n
Fig. V. ^«ari/ar , encerar, conicner. (I Fig. En-
fermer; forcer quelqu'un à se cacher.
Encovante, v. pron. én'.ot'ar-i¿. Entrer, descen-
dre dans une cave. | Fig. se cacher.
Encrasado, part. pas. du v. Encrasar. V. ce mot.
Encrasar , V. a. mfirnssar Encrasser , engraisser;
rendre crasseux , gras- || Epaissir ; rendre épais.
Encratiia , s. m. ('ní.raít-fa. Sect. relig.Encrali-
te; membre d'une secte religieuse chrétienne,
fondée vers l'an loO, par Catien. Us soutenaient
qu'Adam n'était pas sauvé et traitaient le maria-
ge de corruption et de débauche , de là, leur nom
d'encratiles ou continents. Us s'abstenaient de
chair et même de vin qu'ils remplaçaient par
l'eau dans l'Eucharistie.
EncratItcH . S. m. pi. V. Encrrtttia.
EncreseiniCento, S. m. inus. V. Crecimiento,
Acrerentamiento.
EncrcMpadillo. lia. adj. dun. de Encrespado.
Encretipado, da. part. pas. du v. Encrespar. V.
ce mot. jl Adj. Frisé. || Poés-Ecumant ; en par-
lant des vagues de la mer.
Encrespador, s. m. encrespador. Outil qui sert
à friser les cheveux; fera friser.
Encrespadura , S. f. énkréspadou-ra. Frisure,
l'action défriser, elle résultat de cette action.
Encrespainiento, S. m. énkréspamién-to. Etat
des chevaux dressés , hérisses, chez une person-
ne qui éprouve une grande frayeur, une grande
peur.
Encrespar, v. a. t'n/crf-5;)ar. Friser , crêper, bou-
cler les cheveux.
Encresparse , v. pron. énl-rê-tpar-sé. Se frisor,
être frisé. || Fig.Ecumer. On le dit de la mer en
furie, lorsque le vagues soulevées par le vent
s'cndenl et s'élèvent. || Fig. Se soulever, deve-
nir violent , furieux. en parlant d'une passion.
Encrespo, s. m. inus.V. Encrespadura.
Encrestado, da. part. pas. du y .Encrestarte. V.
ce mot. Il Adj. Hautain , orgueilleux, fier.
Encrestarse , v. pron. énkresíar-íé. Lever lácre-
le • la t»'nir raide. en parlant desoiseaux à crile.
lîNC
281
RNC
Kiicriiia, s, f. ¿nhri~na. Zooph. Kncrine ou Cri -
noïde ; genre, de polipiers échmodcrmcs , que
l'on cdiididèrecoinine des curiales portées sur
une lige articul<''e.
KiicriiiHclo, da. adj. énkrina-do. iiius. Tressé,
en parlant des ehevcux.
Kiu-riNiioJado, da. adj. inus. V. Encrinado.
l'^iirriiiitico, ca. adj. ¿nkrtnt-fiko. Minér. Encri-
nitique ; terrain qui renferme beaucoup d'encri-
nes l'ossiles.
Kiicriiiito, s. ra. ènhrini-lo. Echin. Encrinite;
genre d'encrinc qui renferme l'encrinc monili-
forme. grande et belle espèce caractéristique.
Kncrinuidioii , s. m. pi. èakrinoï-dioss. Encrino-
ïdiens; animaux dont la nature se rapproche de
celle des encrines.
Kncriice, S. m. ènkrnu-zè. Cechn. Encroix; divi-
sion que le tisserand établit au moyen de chevi
lies, éntreles fils destinés à former la chaîne
d'une élolfe.
Kncriirijiiiia, s. f. enkruii:i¡i-}in-da. Carrefour;
l'endroit oii se croisent deux ou plusieurs che-
mins ii la campagne, deux ou plusieurs rues dans
les villes, bourgs el villages.
8':iici-udccei', v.a.énfcroMf/è^èrr.Enpirer, irriter,
envenimer une plaie. Il Fig. Aigrir, exaspérer,
irriter. || Causer des indigestions, donner des
crudités.
Kncriidecido, dn. part. pas. du V. Encrudecer.
V. ce mot.
Kitcriidelocer, v.a. ènkroudèlèzèrr. Inus. Ren-
dre cruel.
Kncriidclt-eiendo, da. part. pas. du v. Encru-
delecer. V. ce mot.
l':nci'iizado,s. m. inus. V. Caballero cruzado.
JKiicrtiKado, da. Part, pas^. du v. Encnizar. En-
ero i se . c.
KncriiKamlento , S. m. énkrouzamí¿n-to. En -
croisement ; action d'encroiser elle résullal de
celle action.
Kiicriixar , V.a. e/ikroïKîffr. Tcchn. Encroiser;
croiser les fils d'une étoffe ourdie.
fl-:iiciiadi>rnacloii , S. f. ¿nkonndri nn/.inn. Re-
liure ; action de relier el le résultat de celte ac-
tion- Il Ileliure; manière dont un corps esl relie.
encuadernado, d». part, áa \ . Encuaderiinr.
Relié, e.
lOnciiaderuador, s. m. énhouadiirnador. Relieur;
celui qui relie des livres, qui en fait sa profes-
sion. Il Fig. inus. Celui qui concilie les esprits.
Kiieiiadf'i'Hiir , v, a. ''nkotiaf/eriiar. •Relier ; cou-
dre eiisemlilo les feuillets d'un livre et y met-
Ire une couverture.
Rnpiiadrado , dn. pasl. pass. du v. Encuadrar.
Encadré , e.
Snciiadramicnto, S. m. ¿nkonadramifn-to. En-
cadrement-, action d'encadrer , ce qui sert à en-
cadrer.
Eneuadi-ar , v. a. hihoitadrar. Enradrer ; placer
dans un cadre. || Encadrer , border. li Encadrer;
par extension, entourer pour faire ressortir la
beauté des formes. || Fig. Enradrer; insérer dans
uu ouvrage d'cspril comme digression , comme
épisode.
EncuadruprdadA. du. part. pass. du V. Enciin-
d' upedfir. Enquadrupédé , c.
EaRnadrii|tediii-. v.a. ânlioiiadrnup^dar. Enqua-
drupéder; placer dans l'ordre des quadrupèdes.
KiiciiadrupodarNe, v. \)rou. énkoundroupédar-
se. S-enquadru[iéder ; être enquadrupédé , pla-
cé dans l'ordre des quadrupèdes.
Kncubado , da. part. pal. pass. du v. Encubar
Encubé , e.
Knciihador, S. m. én'nubador. Arl. Encaqucur;
celui qui raiigedesh.irengsdansunecaque.il'
Celui qui range quelque chose que ce soil dans
une cuve.
Cnciitiainicnto, S. m. énkouvamién-to. Encu-
vage; action d-encuver la vendange. [. Encuvage;
action d-encuvcr le linge pour le blanchir.
Enciibai-, V. a. énknubar. Encuver ; mettre en
cuve ; ce mol esl employé dans différenls arts et
métiers ; toujours dans le même sens. H Mettre;
celui qui s'est rendu coupable de certains cri-
mes dans un tonneau ou cuve avec un coq, une.
guenon, un chien el une vipère, el le jetter à
l-cau. Ce supplice barbare n-est plus en usage.
Knciil»ei-tad«>, da. part. pass. du v. Encubertar.
V. ce mot.
Kncuhei-twr, V. a. énhoubértar Couvrir de drap,
de soie, etc. Se dit surtout des chevaux, lors-
qu'on les couvre d-undrap ou d'uiic autre étoffe
noire dans les deuils. i|Inus. V. Encubrir.
Knculu>rturíi(*, v. pron. énkoubértar-sé. Se cui-
rasser, se couvrir d'armes défensives.
Kaciiliicrta, s. f. inus. ¿«Í.OHÍ»<ér-ía. Tromperie,
fourberie, fraude.
Kncttitiei-tamente , adv. Secrètement ; en ca-
chello. V. A csconilidas, en secreto \\ Fraudu-
leusement , trompeuscmenl. V. Recaladaniente.
Rnciibioi-to. ta. part. pass. irrég. du v. encubrir.
Caché, e.. adj. inus. V. Cubierto.
l::nculiredizo, *a. adj. inns. énlioubrèdi-To. Qui
peut être couvert , caché.
Ksiculiriddor , ra. S. énkonbridor. Celui qui ca-
che. I Receleur; celui qui recèle,
Eticubi-inilonto, S. m. éuV-oubrimién-to. L'action
de couvrir, de cacher. |! Inus. Couverture; enve-
loppe , couvercle.
Encubrir, V. a. ¿nfcoiíbrír. Cacher , céler. || Re-
celer: garder cl cacher le vol que quelqu'un à
fait. '
Eucuear , v. a. e(i'oii/far. Se dit dans les Astu-
ries pour cueillir, garder les noix, les avelines.
Encncntro, s. m. énkonvn-tro. Rencontre, heurt,
choc de deux choses. || Rencontre ; l'action de
se rencontrer en parlant de deux personnes. ||
Diflicultc, obstacle; opposition, contradiction.
I/aclion de cosser. de se battre , en parlant des
moulons, etc. || Bataille; rencontre à certains
jeux de deux caries égales, j Encuentros, s. m.
pi. ailerons ; partie des ailes de l'oiseau qui lient
ou corps. Il .Morceaux de bois qui servent à affer-
mir le métier du Tisserand.
Enciirsta, S. f. inus. ènkoui's-la. Enquôte, véri-
fication , recherche,
Enrultur.Hr , v. pron. inus. V. .Afligirse, pcsa-
dumhi arse .
Eurulatad», da. part. pass. du v. Enculatar.
Enrulasse. e.
Enriilatai-, v. a. ('n'ioii/afar. Enculasse ; mettre
la culasse au canon d'une arme à feu. | Placer
un fond i\ une ruche.
Cnriil|i<tr , v. a. inus. N . Culpar.
Eiiriinil>i-adialmo,iua. adj.su|'>. de encumh>'adi>.
B'Uiciiiubrado , da.pnrt. pass. du v. Enctimhrar.
KNI>
— ^28-2 —
KND
I a(\j. An». ele>i''. V. Jîlerado, alto- 1
fcnciimUrninioato, S. in. én'.oumbratmèn-io, At-
lioii (if lover, (le hausser. || Elévation, hauteur, j
On ledit au propre et au (¡(¡uré. j
Biivumliritr. V. a. t'uUmimunir . Lever, nietlre
iiu sommet. | Fií^. KxaUor. élever ¡nies places
Uonorif'iiues, à une ilignilé on huntieur.
KMCilinlirnr, v. ii. inns. vukonmb) ar. Monter au
sommet . aller au-del:i.
Kiiriiitiia-HrMe, v. r. eii'oumhrar-si'. Monter à une
grande hauteur, s'élever heancoup , en parlant
des choses inatiiinées. || S'enorgueillir. Kiivanc
cf-ysc.
Eiirtitiudo, da. part. pass. du \. Encunar. \.
ce niot.lindj. inus. Se disait autrefois d'un en-
droit lieux rempli d'une matière qui'l' <>"<iue.
Cuciiuar, V. a. éniiounar. Mettre un enfant dans
le bereeau.
Encañado, du. part. pass. du v. Acuùar. V.
ce mot.
inus. Y. Acuñar.
inns. V. Acuñación.
lía. adj. éukourù<f»a-(l(>. Mis sur
Enoiiñai', ^ a
i-:nriiiio . s. m
Eiiriii'cñitda,
iMlVÙt
EiidecÚKOiio, lia. adj. èndéka-goiio. Gcoin.
Endecogone on hendécagone; ijui a nn/e angle»
et on/e cotés. || Suhst. m. Hendécagone.
EiidcraNÎlabo, lia. adj. ènilékassi-luin. l'oés.
llendécasjllahe;se dit des veis de on/c svllahes.
Il S'emploie aussi comme suhslantif. | lUnli-ca-
sHalio fdleuco; endecasyllahe phahnniue; vers la-
tin composé d'un spondée et d'un daclvle, sui-
vis de trois chorees. \\ línáccas'dabo sàfiro: hcn-
décasyllahe saplníjue; vers composé d'un choree,
d'un soondéc, d'un da<tjle et de deux autres
chorees.
Eiidi'clia, s. f. ènilé-lcha. Chant funéhre à la
louante dun mort || Sorte de |)oesie funèbre
composée de stances de qualre vers, chacun de
six à sept sjllahes. Lorsijue le dernier vers des
stan( es de sept syllabes est hendécasyllabe, oii
les appelle, eudccl,a¡s < cales o\\ cndcc asilabas.
Endecliadera, s. f. V. Plaùidira.
ICiidecliado, part. pass. úc cndcrliar.
Eudeeliar, V. a. èndêlchar. Chanter les
ges d'un défunt sur son corps.
EndrrliarMc, v. proii. inus. S'aflliger ,
menlcr.
louan-
se la-
ncnrt.dn , d«. part. pass. du v. Encurtir . V. | i;iid«'e»iern. s. f. inus. V. Plañidera
Encurtir, v. a. é«'our/ir. Conlire dans le vi-
naigre.
Enclia , s. f. inus. ¿nt-cha. Dédommagement , ré-
paration du dommage fail.
EnchHiifU'tndo , da. paît, pass. du V. Ettchan-
cletar. V. ce mol.
Enchancletar , V. n. e!n(c/irtn/í/eíar. Mettre des
panloulles, ou des souliers en pantoufles.
Encliai»udiira, S. f. e»/c/ia/»at/ü»-rfl. Mil. Kn-
chapure; morceau de peau (jui saisit la chape
ou les cadres d'une boucle et qui la tîxe à une
courroie.
Kncbuiiar . v. a. éntrhapar. Kncha|ier; un baril
de poudre, de vin , etc. , dans un autre pour leur
donner plus de consislance
E»chapar.<*e, V- \iTon. éntrhnpar-sé. S'Cnchaper;
être enchapé.
Enchapinado, da. aá]. éntchapina-do. Qui est
assis , bi\ti sur une voûte. \\ En forme de claques,
de |)lanloulles. \\ Qui porte des claques, des
pantoufles.
Encharcada , S. f. inus. V. Charco . charca.
Encharcado, da. part. pass. du v. EncharcArse.
Encharcarse, V. pion, ihilcharhar-sc Se rem-
plir d'eau, devenir comme un élang. || Enchar-
carse en ayua ; boire beaucoup d'eau.
Enchicar, V. a. inus. Y. Achicar.
Endâcria, S. f- ènnda-hria. Eiitom. Endacrye;
genre de lépidoptères nocturnes.
Endangion, s. m, ènndari(]hion. Bot. Endan-
gion; (oucbc plus intérieure des cellules, dans
les concoplacles des floridées.
Ende. adv. inus. èn-dé. V. .1?N. jllnus. Y. De
iiU'i, de nqni. || Inus. V. De esto. \\ Inus. Y. Mas
de... pasado de... \\ Facer ende al; inus. faire le
contraire de ce qu'on ordonne. || Por ende; adv.
inus. V. Par tanto.
Ende, éndé. Eutom. Endé; genre de coléoptères
tétramères, ayant pour type l'cndé pur des cù-
tesde la Guinée.
Endehie. adj. enfíé-6í¿. Faible, fragile, qui man-
que de force. || Maigre: on le dit d'une terre
aride.
Endcchllla, Ita. s. f. diin. de endecha.
E:i<lecho!Ho. sn. adj. endétcho-sso. inus. V.
Tiislc, lavicnlable.
EüdclBadecer. V. n. inus. V. Adohjazar.
Endeliñiido. da. adj. inus. Y. Aliñado.
Endemacla, S. f. èndéma-zia. Endématie; sorte
d'air de danse en usage dans les fêles d'Argos.
Enduniar», adv. inus. V. Particularmente, espe-
cialmente.
Enttenila, s. f. èndé-mia. Médec. fndémie; ma-
ladie commune à tous les habitants d'une con-
liee.
Endémico, ca. adj. cr((/¿-mi/tü. Endémique: qui
est particulier, propre à un peuple, à une nation.
I Bot. Endémique; genre et famille déplantes,
dont toutes les espèces croissent dans un mô-
me pays.
Eudenionfndb, da. part. pass. de endemoniar. ||
adj. Possédé du démon. || Endiablé; très mé-
chant, très tapageur.
Endemoniar, v. a. èndémo-niar. Faire entrer
les diables dans le corps de quelqu'un. || Fig.
Fairedonner au diable, irriter, meltreen fureur.
Endentado, da. part. pass. de endentar. | adj.
Blas" Endenté; dentelé; composé de triangles
alternes, garni de dents. || Endanche; se dit de
l'écu dont les bords sont entaillés de petites
pointes ou de dents. |i s. m. Mar. Endentement;
sorte d'engrenage entre deux pièces de bois,
pour lesnuir en les posant l'une sur l'autre bien
ajustées.
Endentanileuto, S. m. èndéntamién-to. Techn.
Endenté; liaison de deux pièces de bois qui,
de distance en distance , entrent l'une dans
l'autre au moyen de dents. || Endentement; ac-
tion d'endenter et l'efTet de cette action.
Endentar, v. a. endentar. Endenter. Y Den-
tar. Il Mar. Endenter; joindre despieces de mâts,
vergues au moyen d'adents en saillie et en re-
traite. V. Entretejer. \\ Techn. Endenter; réunir
deux pièces de bois par des dents placées de dis-
lance en distance sur leur longueur, et dont
elles se pénètrent. || .Mécan. Engrener; V. Enea-
END
— 283 —
END
jar. \\ Endentarse; s'ondcnlor, èlro endenté.
S'engrener. V. Enrajavse.
Enr/eiit<«ctT, v. ii. ènUnteiirr. Commencer à
faire des dciils
Kndeniulw, <Iii. iidj. Mure, V. Dañado, infla-
mndo.
^ Euderpci'rn, s. f. inus. Chemin, traverse, sentier
V qui va droit quclque part. | Inus. V. Dcrerera.
RiiiIiM'PMA, s. f. inus. V. Dedicatoria, |j inus. V.
Buen des pac lio.
KnderrMxnr, V. a. inus. V. Ihiderezar.
K»«d(Ti'7.iiil:iiin*M<»' , adv. émlérézadamén-té.
Directement, en droiture.
Kndi'i'OKiidcrji, S. f. èndéré'iadé-ra. Chemin
droit sans détour.
Kndorcxadii, dsi adj. et part, pass.de enderezar.
Il V. Fahurable.
Endcrexudttr, s. m. èndérév.adnr. Redresseur;
celui qui redresse quelque. ch')se. || Celui (jui
conduit bien une famille, une maison, une com-
inunanlé, etc. || Celui qui rétablit l'ordre, etc.
Il Fi^'. Képaraleur, redresseur; celui qui répare
les torts, qui venge les injures.
Eiidoroxniiiioiilo, s. m. èndérézamién-tn. Re-
dressemenl; l'action de redresser. On le dit au
propre et au figuré.
Kndcrexor. v. a. ènndérézar. Redresser; rendre
droit. Il Fig. Rép:iicr, rétablir, rucconioder, re-
mettre en ordre, quelque chose. || (luider, con-
duire diriger. || Dédier, adresser. 1 inus. V. .Iî/k-
dar, favorecer. !| V. Enmendar, correijir, casli-
(¡ar. Il V. Ade-ezar, preparar, adornar. || inus.
V. Disponer. \\ Envoyer, adresser. || v. n. Aller
en droiture quelque part.
KiidcrezitrNe, v. pron. èndêréiar-sé. Se redr(S
ser, se tenir doit, devenir droit. || Se diriger.
aller en droiture quelque part. l| Diriger les
regards, viser à un but. |1 S'affermir dans un pos-
te, rétablir son crédit, se remettre, etc.
Etid(>rezii:iii(>sito , S. m. inus. V. Dirección, ¡jo-
biernn.
Kiidt'reK!», s. m. inus. V. Dirección.
V.ntléitili'o , Cil. adj. éndér-niko. Thérap. En-
derni(|ue; se dit d'une méthode qui consiste à
appliquer les méi!ic;iments à la surface du der-
n)e, préalablement dénudé par l'action des véssi-
catoires, ou sur celle des tissus sous-cutanés.
Riidciidiido, da. part. pass. de endendar, et adj.
Il /indellé. Il inus. V. ObUijadn.
Kiidriidur, V. a. cndéoudar. Endetter; charger
de dettcr.
EiidiMidtirMc. A . pron. endéoiidar-sé. S'endetter;
faire des dettes. V. Adinnlarse.
■Oiidia!>l»dn, s. f. èndiahld-da. Mascarade bur-
lesque oii plusieurs personnes se déguisent en
diables.
EiidialiladnitieiUo, ènd inhlndarnrn-ti^. Diab(di-
q ne ment, abomina ble ni!' ut. luu- ri ble m eut.
Eiidlaltlado, da. part. pas. de Endiablar. |! adj.
V. Endemoniado. | Fiu. .Vboininable, laid, hor-
rible. H Diaboliiiue, endiablé , méchant. mau\ ais.
Endiablar, v. a. endiablar, inus. V. l-lndemo-
nùir. ||Fig. Pervertir, nuire, corrompre. || En-
diabler, faire donner au diable, faire devenir
quebju'un fuiienx.
Eiidlablai-Nf. v. pron. Se donner au diable, être
possédé du diable. || Fig. Endiabler; devenir fu-
ricm.
Endiniidrtt. s. m. ènJian-dro. Ilot. Endian -
dre; genre de sauracées crvpto» arpecsde la Nou-
velk-Ilollande.
Endiiila. s. \. V. Endivia.
Eiidico. s. m. inus. V. Atril.
i;ndil;;ad<», da. part. pass. de Endilgar.
Eiidlli^adur, va. s. éndiU/'ilor. Celui qui con
doit. qui facilite une affaire, iactolum; celui qui
propose qui introduit ou adiemine quelque
chose. Il V. Alcahuete.
EiidilKar, v. a. èni/i//yar. Diriger, faciliter, per-
suader, acheminer, proposer, introduire, une
affaire, ou une chose; ce nuit n'est employé qu'au
familier.
Endiiiiitcia , S. f. èndima-/.ia. Anlig. gre. En-
dymalie; danse des .\rgi(!ns.
Endiniiou. s. m. enndimi'inn. Myth. Endymion:
prince et berger de tlaries condamné par Jupi-
ter, pour offense envers .lunon , à un somtneil
de cinquante années. 11 inspira une ardente
passion à Phébé, qui venait chaque nuit le vi-
siter sur le mont Latnios.
Eiidioüiado, da. part. pas. de E/it/io.i'ir , et ailj.
Déifié; mis an rang desdieuv. || Fig. Déilié. exal-
té, loué, honoré excesivemenl.
Eiidin!«ai*, V. a. èndiossar. Déifier; mclUe au
rang des dieux, ji Fig. et fam. Rendre une sorte
de culte.
Eiidio.<<arse, v. pron. Se déifier; être déifié, mis
au rang des dieux, j Se faire paser pour dieu,
pour un dieu. | Fig. S-enorgneillir, s'enfler ||
S'extasier; être ravi, en extase.
Endivia, s. f. c/ini/i-i/a. Bot. Endive; plante de
la tribu des chicoracésct synanihérées, originai-
re de l' \rabic; elle sert de nourriture aux .\ra-
be-. Chez nous elle se mange en salade. \. Es-
car(da.
EndiviMionaniiOlit», s. m. èndivissi.inauùèn-
to. \\l. milit. Endivisionnement : formation
d'une division par la réunion de deux ou plu-
sieurs pelotons.
Endoblado. da. adj. ùndohla-do. On le dil de
l'agneau qui est nouvri par deux brebis.
Endocarditis. S. f. ('ní/o/iíiríh'-íís.T. Patbol. En-
docardite; inUammalion de la membrane qui
tapisse l'intérieur du cœur.
Endncardo. S. IT). cndokar do. .\nal. Endocar-
de; nu'inbrane qni tapisse l'intérieur du cœur.
EndncàriM-a.M. s. f. pi. ùndoV'ir-prnss. liol. En-
dOcariées famille de lichens ayant pcnir type le
genre endocarpe.
Endorárpon. ca. adj. ènndohar-pi'o. Bot. Endo-
carpe; (jui ressemble à un endocarpe.
Endoearpo, S. m. enndokar-po. Bot. Endocar-
pe; membrane qui re\.U le. cavité intérieure du
péricarpe des fniifs; s'ajipelle chair dans la
pèche , et poipe dans le raisin, il Endocarpe;
forme un genre qui sert de type à la famille des
endocarpées.
Endooéfala, S. m.ènndmè-falo. Enlom. F.ndocé-
pliale; genre de coléoptères létramères.
Endoronado. iM.adi. ói'/ozt'na-íío. Endouzai-
né ; part . pas. de Endorennr,
Endorrtiar. V. a. c(u/oZ(<Hnr. Endouzaincr; met-
tre, sc(>arcr par don/aines.
Endurimla, s. f. e'ri(/ozi-i»iin. Anat. Endocymie;
monstruoviic por inclusion.
Eudorimico c«. adj. énndoii-rniko. .\nat. En-
ÍÍNO
— -iSi —
KND
doryíniíjUd; qui a inpjxirlá IciuJoimiiic.
Kiidociinlo, lii.ixlj. /■inuliiii-mi'i. Anal. Hinlory-
niieii; qui luiitiiiU un rurps plus uu moins
doscloppé dons son iiitciieur.
lOntlórInio, s. in. éiido-íiiito. Anal. Kndocyine;
niimstrc par inclusinii.
ICiitlorIndIii, s. I", hiutlohla-dia. Hol. Ilndocladie;
gcnic niiinolypp de la tribu tíos ncniostoniócs.
lintlocroiiin , s. m. hniddkro-nio. Hol. ICndo-
clironie; iclliilc ((ui. dans Icsal^ucs (ilanicnlcu-
í-is, tonlicnt la maticre colóranle de chaque
segment.
EntlodoiitUlM , s. f. é)in<lndonnt¡-tiss. Palliol.
Hitdodontile^ indainMiation de la nuMubrane qui
tapisse la cavilé des dents.
l¿nUofMt(>Nla,s. i.énnduéstè-ssia. FhiloS. Endoes-
lliésic ; expression proposée pour qualifier la
sensibilité intérieure ou le seulinieiil interne,
avec toutes ses nuances.
KiKlolloliitiN , S. f. vnditlh'hi-liss. Méd. l'ndo-
phébile; inllamination de la membrane interne
des veines.
Eiittorioa, s. f. éndajJo-a. Kndopldoée ; genre
de coléoptères hétéronières taxicornes, qui se-
Irouvenl sous l'écorcc du liélre, dans la forêt
de Fontainebleau.
KiiilofraiKiiia, S. f. enndofrag-ma. Bot. Endo-
idiragme: diaphragme interposé entre les cel-
lules dont les algues marines sont formées.
KiidOKatitritlN, s. f. énndogasiri-tiss. Palhol.
Endogastrite; irritation de la membrane mu-
queuse de l'estomac.
KiidÓKciiu, na. adj. évdo-íjétw. Bot. Endogène;
se dit des végétaux dans lesquels l'accroisse-
ment se fait par le centre de la tige, de ma-
nière que les parties de nouvelle formation re-
foulent de dedans en dehors celles de la forma-
tion ancienne. 1] On l'emploie comme substantif.
I Endogène; couche du pistil des plantes mus-
cinées.
Endogono,s. m.éndo-riono. Bol. Endogonc; gen-
re de Champignons.
Kndoloriiniouto, s. m, Endolorissemenl ; état
dninc partie endolorie, qui ressent des dou-
leurs.
Kndoinia, s. f. ¿ndo-mia. Entom. Endomie;
genre de coléoptères, hétéromères trachélidcs.
Kndoniicitl» , da. adj. énndoini-zido. Entom.
Endomychide; qui a les propriétés de l'endo-
myche.
Eiidnniicidoii, s. m. pi. énndomi-iidoss. Entom.
Endomychides ; famil'e de coléoptères Iri-
mères.
Kndóniico, s. m. énndo-miko. Entom*. End.o-
myche; genre decoléoptèrestrimèrcs. d'un beau
rouge écàrlatc.
Endouiiiigado, dâ. adj. et part. pass. de Endo-
n>ivgar.
Kiidoniiugar. v. a. tomado del francés, éndo-
nunngar. Endimancher ; babiller quelqu'un
avec les habits du dimanche ou avec les habits
de lète.
Kndoiiiiiijçarse, v. pron. S'endimancher ; s'ha-
biller comme les jours de fête, comme les di-
manches. Mettre ses plus beaux habits.
Endonar, v. a. inus. V. Donar.
Endouni-teritlN , s. f. èndonartôri-tiss. Méd.
Eiidonariérile; inflammation delà membrane in-
Iri ni' (li"^ arlcres.
EiidoiiciitciIllM. s. f. vndiiuvntéri-liss. ,Med. En -
donnili-rite ; iiiilammatton de la membrane in-
terne des intestins.
EndwiicrirardUlM, s. f. èndopérihardi-tisM . M'-d.
i'.ndopéricardite ; iiillamnialion simultunée dc
Icndoiarde cl du péricarde.
End(»|»l<>iii-H. s. f. ind()¡ilvou-ra. Bot. Endoplévrr;
¡fellicule intérieure de la graine,
Eudo|iósoi*<>< ^- >>■■ ('iidiijiii-tiono. Bot. j-jidoiio-
gonc ; genre dacatilliacces cchmalacanlhées.
dont la lèvre supérieure de la corolle est \clue
intérieurement.
Endwplllo. l.-i. adj. ciid<ip-lil<i. Bol. Kn(!o|)tile;
on le dit de l'emlir>on de cerlaines | lanlcs,
dont le boulon est tout-û-fail incarcéré dans sa
Cavilé cotylrduiiaiie.
Etid(iri-/.e<>. vn. adj. ùndori-zco. Bot. Endurbize;
(jui produit une endorlii/ée.
Kiidori'/.o, XII. adj. hidori-zo. Bol. Endorbi/e: on
le dit (les plantes «lorit la radicule ne s'allonge
presque pas, mais donne naissance à des radicu-
les sim|)les.
Endoi-Har , v. a. èiulorsar. Endosser. V. En-
dosar.
Endorso, S, m. èudor-xn. Endos. V, Endoso.
EddoNclMi-, V. a. éndossvlar. 1 ormcr un dais.
Eiidowifla, S. f. èndossi-fia. .\niiel. Endosipbie;
ordre d"aiinélides.
Eiidosinoniétrico , ra. adj. èitdnsmomé- triio.
Endosmométrique : qui se rattache à l'endos-
momètre.
Endo.xiiióniotro . s. m. èndosmo-mélro. Phys,
Endosmoinetre ; instrument au moyen duquel
ou rend sensil)les cl mesurables les phénomènes
de l'endosmose.
Endosar, v. a. èndossar. Comm. Endosser; met-
tre au dos . avec sa signature, 1-ordre de payer
à un autre la somme énoncée dans le corps de la
lettre, du billet.
Endosaiilo. adj. èndossan-tc. Comm. Endosseur;
celui . celle qui endosse une lettre de change,
un billet, etc.
Eitdo»io, s. m. èndo-sso. Comm. Endossement:
endos, ce qu'on écrit au dos d'une lettre de
change , d'un billet , pour en transférer la pro-
priété à <iiielqu*un.]iEndossement ; action d'en-
dosser, j! Endossement ; cession . transfert que
l'on fait, d"nn billet , d'une lettre de change,
etc.
EndospérntraiH, s. f. [1. vttdosper-v^éas. Bot
Endospermées; divisiim d'algues filamenteuses,
cloisonnées, vertes, ayant pour type le genre
endospeime.
EndojNprrmoo. vn. adj. Bot. Endospermé; qui a
la forme d'un endospermé.
Endoi^pernio, s m. èndosper~7no. Bot. Endos-
permé ; corps ou masse inorganique jointe ;t
l'embryon dans beaucoup de végétaux il con-
court j'ilfs développer, leur fournissant sa subs-
tance. Il Endospermé ; genre de papilionacces,
fondé sur un arbrisseau grimpant de Java.
Endospóreo, ea. adj. èndospo-réo. Endosporé;
dont les semences ou spores sont situées à l'in-
térieur.
EndÓHtonio, s. m. èndoss-tomo. Bot. Endoslome.
ouverture que présente â son sommet la mem-
brane interne do l'ovule.
KM)
— 285 —
ENE
i:(id«>(i-i«-n, S. f. cudo'Uika. Bol. lindolriclii';
^¡cnre de gciitiariécs. établi pour îles gentianes
dont la corolle est \eliie à la gorge,
Kikdotri«|U{>o,<>a. adj. ènt/oiri/té-o. Bol. Endolri-
ché; qui est velu à l-int<''rieur.
Eudótropn, s. m. éiido-trojio. Bol. Endolrope;
genre dMs.lej)i;idiKées; arhri«seanx voluhiles de
la Nouvelle-Hollande et de l'Inde orientale.
Ku<lrai;u<>''>''''<'< *'• pr»"". è»(/r«7ojiar-S('. Faire le
dragon, se gendarmer, se mettre en colère, en-
trer en luiie.
Knclrecrra, S. f. inus. V. Eiulervcera-
f'ndre.oiziiU». «la. paît. pas. de Endreszar,
Kiidr«'>i«ar, v. a. inu?. V. Emlrezar.
■Cndrcxai-, V . a. èudn'zar. inus. V. Aderezar,
preparar. \\ inus. V. Ilemedinr. recompensar. 1
l-liidriauo. ï-. m. ètidria-go. Espèce de monstre |
fabuleux à qui Ion donnait la lornic humaine et
celle de divers animaux.
Endrina, s. f. ènd'i-ria. Prune de Damas. H Da-
mas, prunelle. H Año de niurhas erK-riims ]iocas
harinas: l'année oii il y a une trop grande abon-
l'ancc de prunes de Damas n'est par ordinaire-
ment Ires-boniie pour les grains. || Ser ne<iro
romu una eudri)iii , être noir comme un pru-
neau.
Endrino, s. m. èndri-no. Bot. L'arbre qui porte
les prunes de Damas; prunelier de Damas.
Endrino, na. adj. Bot. Qui ressemble à la prune
de Damas , qui en a la couleur.
Endi-onii<<i, s. m. èndro-miss. inus. V. Bernia.
Entlneldo, part. pas. de enducir.
I''.ndnciiiiit>iii4t. S. m. inus. Y. Induvitnienlo,
Enducir. v, a. iiins. V. Inducir.
Endulcocrr, v. a. inus. V. Endulzar.
EntiuircNCiM, v. a. inus. V. Endulzar.
Eniliilcido, da. |)art. pas. de cndulcir.
Endnicir. v. a. inus. V. Endulzar.
EndiilKHdo, da. part. pas. (\q endulzar.
Endnl/.adiira, s. I. inus. Adoucissement; l'ac-
tion d'adoucir, de rendre doux.
Endulzar, V. a. èndoulzar. Adoucn- . édulcorcr,
rendre doux. ] Fig. .Vdoucir; rendre supporta-
ble. Il Peint, .ùlouiir; al'faiblir les teintes d'un
tableau.
Endulxoi-ado, da. part. pas. de endulzurar.
Endiil/.orar, v. a. inus. V. Endulzar.
Endurado, da. ])arl. pas. de endurar.
Endurador, s. m. énduurador. Mesijuin ; avare,
chiche, éi onnme. |1 A padre endurador , Itijù
(¡astador: à |)ère avare, eni'ant prodigue.
EnduramU-nto. s. m. inus. V. Y^ndureciniiento.
Endurai-, v. a. èndourar. inus. V. Endurecer. \
Economiser . donner ou dépenser avec mesqui-
nerie , peu à peu, à contre-cu'ur cl d'une ma-
nière peu gracieuse. ,1 V. Escasear^ economi-
zar. Il Endurer, snp|iorler, soulirir. || DilTérer,
retarder ■. renieltre à un autre temps, user de
délai. I (Juien endura, caballero ru en buena
tnula;\\ faut vivre avec économie, pour ton-
jours cire à son aise.
Endurrror, v. a. èndouré/.érr. Endurcir; rendre
dur. |1 Endurcir, rendre fort , rendre robuste. ||
Fig. Endurcir, rendre fort, robnste , accoutu-
mer au travail. || Fig. Endurcir , rendre insensi-
bl<'. rendre d'un caractère intraitable, dur, cruel.
Il V. Exasperar, enconar.
EiidurccvrHv. v. pron. èndouréiérr-sé. S'endur-
cir, devenir dur. || Fig. S'endurcir, devenir
cruel, inaccessible à la pitié.
Endurecidanientc . adv. ènduuréiidamén-té.
Avec durelè, avec obstination.
Endurofido. tla. part. pass. de endurecer.
Endur«'rin)i<*iito, ailv. èi/f/oHo'zimii'K-to. Dure-
té. V. Dureza, \\ Endurcissement, élal de ce qui
dc\ient dur. || Fig. Endurcissement; opiniAlre-
le. persistance obstinée. || Med. EnditrecimienKt
del (eiiiiio celular: endurcissement du lissu cc-
llulaiie. maladie des enfants nouveau-nés dans
laquelle une partie ou la totalité des tegumcnl^
présente une dureté extraordinaire.
EndúNtonio, s. m. èndous-tomo. Enlom. Endus-
lome; genre ds coléoplères taxicornes, du Sé-
négal.
EiiduHtrlador. s. m. inus Instructeur, celui qui
I instruit, qui dresse, qui forme.
Eno , s. f. Nom que porte le n espagnol.
: Ene do ralo, S. f. La potence.
Enea. S. f. èMc-o.Boi. Sagellc, sorte d'herbe qui
vient dans les endroits humides, et plus sou-
vent dans les ruisseaux. On en fait des sièges,
deschaises.
Encocan (o , ta. adj. ènéahan-to. Ichlhyol. Enéa-
canthe; qui a neuf épines à la nageoire dorsale
Enoacontoedro , adj. ùnèaliontaé -dro. Miner.
Enéacontaèdre, qui présente quatre-vingt-dix
faces, en parlant d'un cristal.
Eneacordio, s. m. ènéa'or-din. Mus. Enéacor-
de; instrument de musique à neuf cordes.
Encacto. s. m. ènéff'.-io. Echin. Enéacte ; grou-
pe d'étoiles de mer, caractérisé par «es rayon*
au nombre de neuf.
Encades, adj. pi. énéa-dêss. .Enéades; descen-
dants d'Enee.
Eneaiïinia , s. f. ènéag-hi-nia. Bot. Enéagynic;
ordre de plantes à neuf pistils.
Enensinico, ea. ad. ènéafi-hi-nilio. Bot. En-
néagvnitiue: (jui a neuf jiistils.
EucáKono. S. m. ènéa-fiono. Gi'om. Enéagone:
polygone à neuf angles' et à neuf côtés. || adj.
Eneagonc; qui a neuf angles.
Encandria,s. f. ènéan-diia. Bot. Ennéandrie;
neuvième classe com|irenaiil des fleurs herma-
phrodites à neuf etamines.
Encandro ó eneándrlco . adj. ènéan-dro ou
cnéan-driUo. Bol. ¡Eneandre ou enéandrique.
qui a neuf étamincs. |i Tort. Place enceinte a
neuf bastions.
Encapctalo. la. adj. èniapé-talo. liol. Enéa-
¡télale; (jui a neuf pétale.
EneaH, S. m.èné-ass. Milh. Enée; prince troven,
lils de Vénus et d'Anchyse , dans le nuit oii
Troie succomba, empitrla sur ses épaules smi
pèreAnchise. qui s'elail cliaige des imago
des Dieux . et se relira sur le mont Ida . emine-
nanl a\ec lui son lils Ascagne. | Enlom. Enee;
papilh'U des Dides. || Zool. Enéas; petit animal
(|ui reseinble beaucoup au sarigue,
EncaNpermo.nia.adj. èii(*fli/)Prr-»io. Bol. Eneas-
peruie , qui conlienl neuf graines.
EneapoRon. s. m. cncapoijfln. Bol. Eneapogon;
jicnre de plantes établi aux dépens des pappo-
phores.
Encatieo, ea. adj. ènéa-tiko. Enealicjue. qui
appartient au nombre neuf.
Enebral . s. m. enebral. Lieu plante de pene
ENE
2H(i —
ENE
VlICIs. I
Kiichriiia. s. I', éiiébri-na. Gciiii-vre V. flfevrinn.
r.iK-ltro . s. m. cné-lifo. Bul. (li-ncvricr ; ^ciirc do
|)!ii:ili'> iimilViTs foil riipprmlii-fs des t y|ir('s ct '
(les luvas. I,e ^ciieviicr ciiiniiiiiii iniiduii le ¡lo-
iiiÓMC .nebrina', d loiilcs les ii.irlics cxli.dciit
uiifodciir résineuses oronialiiiue, surtout (juaiid
uu les lirùlc. I
KiicrliiKlu , pail. |)ass. úv eiipcli'tr. || adj. V. E.r ,
¡ínsito. '
■'nerítiir, v. a. iiuis. Exposcr mi riifant. j
Kiifili'oid». s. in. emhlrci-tii. Kiitum. Encdrevte;
j.'(Mire de ((ilciipleics lélrainéies. I
Kaeilriiio. s. m. ( iit'ili'-mo. ]\<t[. Knéilùmc, mem-
brane interne di- la };raiiie. !
K.iiejiido. |)arl. [tass. iW enrjar. I
Kiiejur, V. a. èiu'ij-har. Meliieiiii essieu áiiii ear-
rosse. ú tine charrette, ele. |; Mettre i]iioli|ue
elinso dans son essieu.
i: II el o II III. s. m. èni'lé-oumm. Tiirni. Knéléun);
ni(^i?nj.'e de vin el d-liuile ii-:!i. |
l^iiolil», s. m. i'nH-ilo. Hol. Aiiellli; ¡;enre d'oni- !
bellileres pecM.diinées ayant pour type 1-anelli |
gravéolenl. II V..S"()/>rprí/ií'nío. " I
Kiieiiil^n, s. f. ènémi-qn. \. Enemistad , odio, \
nposirian. \ iniís. V. Maliltid . vileza. \\ Cruelle;
femme qirop, aime sans en être aimó. I
lOiieiiileaiile, adj. inns. V. Eoemiqo.
KneiiiiKiüiIeiiieiito . adv. ùnéniigablcmén-té . En
ennemi, avee inimitié. |
Knrmls'xlvi'o. ra. aiij. inus. ènèinifjarlé- ro. Qui
est porté à 1-inimitie. j
Kneinlsado, da. èiiéniiija-do. inus. pass. de pîjp- '
migar. 1
Eni'inljsnjiK'iiU», adv. ènt'mi^amen-ié. En enne-
mi, asee inimitié.
Knoiiilsar. v. a. inus. V. Enemistar, aborrecer. '
Fiiciiiiiïarso, V. prt)n. inus. \ . Enemistarse.
EiieiniKo , ga. adj. inémi-çiD. Ennemi ; opi)osé,
contraire, (jui veut du mal. qui li;iil.
Kiionif;;o. ga. s. m. iniéini-go. Ennemi, celui ou
celle qui liait quelqu'un, qiii \ eut du mal a quel-
qu'un. Il Ennemi, celui, celle qui a de héloi^iuc-
menl. de l'aversion, de l'antipathie , de la ré-
pujjnance pour une chose bonne on mauvaise,
juste ou injuste, j. Ennemi; [larti avec lequel on
est en fjuerre. ii Tarricide; celui «jui tue ou ac-
cuse d'un crime '^xa\e son père, sa mère ou
quelqu'un de ses parents jusqu'au quatrième
degré. Le démon, le diable. || Al enemigo que
huye . la ¡mente de piala ; il faut faire uii |tont
d'or à l'ennemi qui fuit. || ,4//i/7o reconciliado
enemigo doblado; il faut se délier d'un ennemi
réconcilié. || fíelos enemigos los rnenos; plus de
morts, moins d'ennemis, ü Ser enemigo de al-
guna cosa; ne pas aimer une chose, n'y prendre
point do plaisir.
Kni>mis;iii<«imft, ma. adj. sup, de Enemigo.
Enemiuii , s. ni. énémion. Bot. Enémion ; genre
de reiionculacées helléborees.
Eiienii!<(a<l. s. i. cnémistadd. Inimitié; senti-
ment de mahHilance , de haine . d'antipathie;
aversion . rancune.
Eiieiuistado, part. pass. de Enemistar.
i^uomïstauTU, s. f. inus. V. Enemistad.
Eiiemi««tar , y. a. enemistar. Rendre ennemi;
faire perdre l'amitié , brouiller.
EnemiKtarsi* , v. pron. cnémistar-sé. Devenir
ennemi ; perdre l'amitié, se brouiller, rompre
Euéiiillo . s. m. i*ué-mitn. .Méd. Enémile ou éné-'
me : iiii ilicanient (pi'oii administre en lavement
ou au moyen d'une injection.
Encniilin» . o.i. adj. énémi-tiko. Pharin. Enémi-
(ique; si- dit des médicaments adminisiréâ par
injection.
Kiioo. co. adj. èné-o. Poés. Oc cuivre, de bronze,
d'irain.
Enenréraln. la. adj. inénri'-falo, Hist. nul. ,'Enco-
eépliiil- ; i|ni a la léle bron/éc.
Eiif>«»|itern . s. f. én''ii¡}-l''ra. Entom. Enéoptère;
genre d'iirloplérc"* qui a i>our type \'eneo|)lére
du Brésd.
Eiiforpiiia , s. m. i-n/'oré-mn. Pilliid. l-^néorèmc;
matière légère et blanchAire en suspension dans
l'urine en repos.
Enei'Kin, s. f. énérg-hi-a. Eneigle ; force, puis-
sance, vertu. acli(ui. eflicaciAe. || Fig. Energie;
force morale, vigueur de l'i^me; se dit aussi du
style, de la parole. S'applique aussi à la con-
duite dans les choses puldiíjues ou privées. ||
Théid. Ijiergie; une puis-ance de la diviniié.
EiKT^ifanifiile adv. éuèrg liikumen-lè. Ener-
giiiuemcnt , avee énergie.
Enor«ico, ca. adj. énérg-hiho. Energique ; qui
a de I énergie. || .Vrachn. Famille du genre olios,
dont le type est l'olios colombien, jl Hist. rel.
Enérgicos , S. m. pi. Energi<iue ; nom des calvi-
nistes qui soutenaienl que l'Eurharistie n'est
point le corps, mais la seule vertu, la puissance
éncr^i(iue de J. C.
Enersi''.ailo , dn. part. pass. de Energizar.
Eiioiuizar. v. a. ènèrg-hizar. NCol. Energi-
ser; rendre énergique, donner de l'énergie.
Eiirrs¡Kar.«te , V. proii. S'énergiser; s'excitera
l'énergie.
Ener;;úiiioiio , na. s. ènérgnu-mèno. Téol. Ener-
guiiiène ; possédé du diable, tourmenté par les
mauvais esprits. || Fig.et fam. Energumène; ce-
lui «(ui manifeste son enthousiasme par des ges-
tes furieux ou des discours exaltés.
Eiierizado. part. pa^s. de Eneriiar.
Eiiprizar, v.a. inus. V. Erizur.
Enero, S. m. è»ic-ro. Janvier ; le premier mois
de l'année, suivant l'usage actuel. Chez les Ro-
mains, ce fut .Numa Ponipil.us, (jui ajouta fé-
vrier à l'année qui, sous Romulus, commen-
çait par le mois de mars. | .\nt. rom. Calendas
de enero ; calendes de janvier; se dit absolu-
ment des saturnales que les Romains célé-
braient chaque année , A la fin de décembre. ||
Epith. El n-es de Jano ; le mois de .Janus . c'est
à dire qui tire son nom de .lanus. ¡i Iconol. On
peisonnifiail ce mois par un consul qui j"lle
sur un foyer d-UM autel des grains d'encens en
l'honneur de Janu- et des lares : un coq près de
l'autel annonce que le sacrifice s'est fait le ma-
tin du premier jour. On l'a représenté aussi
sous la ligure de Janus . av ec deux visages, dont
l'un âgé désigne lannée écoulée, et l'autrejeune.
l'année commençante. On la aussi représente
avec une robe blanche , qui désigne la neige,
une fourrure, des ailes , comme à toutes les di-
visions du temps . et le signe du verseau en-
touré de glaçons, l'n enfant se chauffe à un vase
rempli de charbons allumés , et dans le fond du
tableau se voit un loup parce que c'est alors que
EN F
— 287 —
ENF
cet nnimal est le plus rcdoutablo On le désigne
enture ainsi que les autn-s mois, par les travaux
rnsliqnes qui lui apparliennenl. || Kl i><>Uo de
enero ci san Juan es cnmedero; les poulets nés
en janvier Sdiil lions a manger à la Saiiil-Jcan.
Envi-tado , part. pass. Hc Knertarse.
l^iiKM- tar.se, v. pron. inus. Se raidir; devenir
laide.
micM'tt'iiiciuo, s. m. énérléné-mo, Encrlhénénfie;
genre de gasléromycèles.
Kiierv»cion, S. f. énérvntion. Ilist. Enervation;
supplice qui consistait ¿appliquer le tVu sur les
jiirrels et les genoux du patient. || l'atliol. Ener-
vation ; di'couragcmenl de malade, faiblesse mu-
raie. Il Aballement des forces physiques | Inter-
ruption aponévrotique de hi lani^ueur des libres
charnues d'un muscle. | Art. vetér. Enervation;
section de deux tendons à la tète d'un cheval.
Eiiei-viido, de. part. pass. de Enervar.
Kncrvainteiito. S. m. énérvamièn-io. Enerve-
ment ; action de celui nui s'énerve par des excès.
Kiit'rvuiitc, aii'i. tnèrvan-lè. Enervant . qui est
propre a énerver. || Il semploie aussi au (iguré.
Esiervur, v. ¡i. enervar. Enerver; affaiblir par les
excès, par la débauche. || Enerver; affaiblir beau-
coup les forces. || Fig. Enerver; affaiblir, amol-
lir. Il Enerver ; rendre faible et lâche, j .\rt. vé-
tér. Enerver ; couper le tendon des muscles re-
leveurs de la lèvre supérieure du cheval, pour
donner plus de grâce et de finesse au nez. ¡
Ilist. Enerver: appliquer au patient le supplice
de l'énervation.
Enervarse, v. pron. ènèrcar-iè. S'énerver, être
énervé.
Kne.xiir , v. a. iiius. V. Entesar.
Kiii'Mcudo, part. pass. de Enescar.
KneMear, v. a. inus. ènèikar. V. Cehar.
Enético, eu. adj. ènè-tiko. Enétiíjue ; qui tue.
Eafadiidizo, zn. adj. ùnfadadi-zo. Colérique;
facile, porté à se fûcher.
Enfadado, pari. pas. de Knfadar.
Enfadamiento, S. m. énfadamién-to. inus. V.
Enfado.
Enfadar, v.a. enfadar. Fâcher, causer du déplai-
sir, n Ennuyer , infortuiier.
Enfado, S. m. énfa-do. Ennui , fAcherie , déplai-
sir , dégoût , chagrin. || V. Afan, Trabajo.
EnfadoNamente . adv. vnfadosamén-té. Ennu-
yeusemcnt , avec ennui.
EnfaduNÎ.simo, ma. adj. sup. de Enfadoso. Très
ennuyeux , trés-désa^réable.
Enfudoixo, sa. adj-. nifailo-sso. Ficheux , ennu-
yeux . importun ; qui fiche, qui ennuie.
Enfalilado, da. part. pas. de V.nfaltlar.
Enfiildador , s. m. énfaldador. (Jrosse épingle
dont les femmes se servent pour tenir leur robe
retroussée.
Enfaldar , v. a. ('»(/V(/i/ar. inus. Elaguer, éhran.
cher , ébourgeonner un arbre. || Retrousser , re-
plier une robe.
Enfaldarme , V. pron. enfaldar sé. Se retrousser.
se rejdicr, les jupes, etc. Etre replié, retroussé.
Retrousser, replier sa robe, ses jupes.
Enfaldo , s. m. énfal-do. I,a robe , les jupes re-
troussées, le pan de robe rel^ous^é. le volume
des choses retroussées , cl l'acliun deles re-
trousser.
Enramado, part. pas. de Enfatuar.
I Enfaniantleuto, s. m. inus. V. ¡nfamia , In fu-
mar ion.
I Enfamar, v. a. inus. V. Infamar.
\ Enfardailo, part, pas.de Enfardar.
Enfardador, ora. adj. enfardador. Emballeur;
celui . celle qui emballe.
Enfardadura , s. f. énfardadou-ra. Emhalidge;
action d'emballer.
Enfardar , v. a. enfardar. Emballer; faire ou ar-
ranger des ballots , des balles de marchandise.
E:>rard:'lado. part. ¡tas. de Enfardelar.
Enfardeliulor . s. m. énfardélador. Emballeur;
celui (¡ui emballe.
Eüfardeíadstra . k. f. énfardéladou-ra. Emballa-
ge ; action d'embidier.
Enfardelar, v. a. enfardelar. Emballer; mettre
dans une balle, faire, préparer des balles.
Eiifasiiido . part. pas. de E.nfasiar.
Enfa.sîar, v. n. inus. énfussiar. Eniphasier; par-
ler avec emphase.
Enfa!*l.«i, s. f. én-fassiss. Emphase: affectationou-
trée dans l'expression , dans le ton de la voix,
dans le geste. || Rhét. Empliase; figure de pen-
sée qui consiste à employer un mot dans un
sens plus étendu , plus énergique que sa signi-
fication ordinaire.
Enfastiado . part. pas. de E.nfastiar.
Enfastiar, v. a. inus V. E.nfadar, Fastidiar.
Enfa.Ntidiado , part» pas. de Enfastidiar.
Enra>itldinr . v. a. inus. V. Fastidiar.
Enfátieaniente . adv. énfa-li. amén-te. Empha-
tiquement, avec emphase.
Enfático, ca. adj. énfa-tiko. Emphatique; qui a
de l'emphase. Se dit de ce qui a rajipurl aux per-
sonnes, mais non pas des personnes mêmes.
EnfatlNta , S. m. énfatis-ta. Emphatiste ; qui
parle , qui écrit avec emphase.
Eiifeado , part. pas. de Enfear.
Enfear, v. a. inus. V. .ifear.
Enfeble.-iccr , v. a. inus. V. Debilitar . EnHa-
(¡tirrer.
Enfeltlescido , part, pas.de E.nfeblescer.
Enft'cionado , part. pas. de F.n'erionar.
Enfeeionnr , v. a. inus. V. Inficionar.
Enfetiiinado, da. ailj. inus. V. Afeminado.
Enfermado , part. |>as. de Enfermar.
Enfermamente, adv. V. Flacanicnte, Déhilmentt.
Enfermante, adj 'u\u^. ènfénmn- té. Qu\ devi-
i^nt malade . qui rend malade.
Enfermar, v. n. i'nférniar. Devenir, lomhi'r ma-
lade. I V. a. Rendre malade , faire t'agner une
maladie. | Fig. .MVaiblir. V. Debilitar. \ Fig.
Nuire, causer du dommage, faire du mal.
Enfermeilad . s. f. èn/(';';(i('i/iTi/r/. Maladie; état
quelconque de l'économie nninule opposé i{ l'é-
tat de santé; trouble aicideiitel et plus ou moins
profond ()ui se manifeste dans l'état des organes
ou dans l'exercice des funclions. j On dit abso-
lument la maladie, quand on parle d'une mala-
die épidémique. I Fig. Maladie; ollération dans
le moral. Il Maladie : alïerlion ou aversion (]ue
l'on a pour une chose. I .Maladie; on le dit par
analogie du mauvnis état d'un royaume, d'une
faculte, etc. || Maladie: se dit aussi des plantes.
Il Equivalents . maladie, inlinr.ite, indisposi-
tion, li Fig. Desordre, dommage , danger.
Enfermería . s. f. enférméri-a, Inlirmerie: lieu
où l'on admet quelques iiidividu^^ en état de ma-
ENi«
— 288
KM-
ladic ou (iMiifirmitt- pour leur donner les soins
et les SOI ours (lu'exifie leur siluiiliini. || Fifç. el
fam. Iiilirineric; maison dans l!i<|uclii- |ilusicurs
personnes il i<i fois sont in.ilutles. || Diins le sens
moral, on dil aussi que noire eorjis e»l une în-
finnnrip \)or\a\\\v . (|ue la soliUnle esl \' infirme-
rie de lAme. || l'ain. listnr m euf'crmeria ; on
le dit de loul ineuhie , de toute pièce envoyée
chez l'ouvrier pour être raccoinodecs. |i Coches
de enfvrmeria ; carrosses triiines par ce qu'on
appelle en France (le> chevaux d'apothicaire.
KiiforiiKM'». rit. Inliriuier ; employé subalterne
dans les liùpiliiux et dins les iniirmeries, prépo-
sa a l:i ;;ar(ie et au soulagement des malades.
F.iif<'riiiÍMÍiiin. ma. adj. sup. de eufermo.
r.iiri-rinl7.ailo, part. pas. de enfermizar.
Kiifermtxar , V. a. inus. Rendre valétudinaire,
nialailif.
KnfcnnlKO, w.à. adj. etuifenni-zo. Malailif; sujet j
à être malade, valétudinaire, infirme, j] Malsain; !
qui n'est pas sain, contraire, nuisible à la sauté. '
Il ."Slaladil'; cause par la maladie.
■''.nrermo, ma. adj. rnfenin). Malade, qui éprouve
une lésion notabhi et permanente d'um; ou de
plusieurs fondions ; se dit des personnes, des
animaux, des plantes, des parties du corps, et |
par extension de loul ce t|ui dépérit, qui tire <i sa
tin. I Malade: inlinne, qui n'esl pas sain, qui esl !
atteint d'une maladie, d'une iiilirmité, ou qui y
esl sujet, li Fi;; Malade; se dil du cœur, de l'es-
prit, delimaiiination. Il s. m. Malade, infirme; ce-
lui, celle qui a une maladie, une infirmité. | Fig.
Gâté , corrompu ; qui n'est plus dans son état
iiatuiel. Il Malsain ; qui est contraire à la santé.
I Fig. Infirme, faible, fragile, qui manque de
force. V. Débil, nialtrnlado. 1
Kiiformoiioado, pari. pas. de enfermnsear.
Eiifermosoar, v. a. inus. V. Hermosear. !
Eiiferoíiajlo, part, pas. de en/'t'í'ozar. • 1
it;iifcroKar, v. a. inus. V. ¡îtij'urecer. \
Riifcrramicnto, s. m. Enferrure : placement de \
coins de fer dans un bloc d'ardoise.
Enfervorecer, v- a. inus. V. e/i/ercorizrtr.
Enfervorecido, part. pass. de enfervorecer. \
Eiifervorizailn, part. pass. de enfervorizar.
Enfervorizar, v. a. Animer, échauffer, exciter,!
encourager. V. Acalomr, avivar. I
Enfoíttaclo, part. pas. de enf'estar. I
Eufe-star, v. a. inus. V. Enhestar, enderezar, le-
vantar.
Enfi-starsc , v. pron. inus. V. Levantarse, rebe-
larse, atreverse.
Eiifoiiflacîwn . s. f. enfeoudazion. Inféodation,
l'action d'inféoder, de donner une terre en fief
I Inléodalion; diplôme qui conlienl l'inféoda-
tioi).
Enri'iidatlu. part. pas. de enfeudar.
Enfeudar, v. a. en«/'eoia/ar. Inféoder; donner en
fief une terre, une ville, etc. | Inféoder, se ren-
dre maître des actions de quelqu'un.
Enilado. part. pass. de enfîar.
EiiHar, \. a. inus. Confiar; lier. V. Fiar. \ inus.
Cautionner. V. Afianzar. || v. n. V. Confiar.
Enficiuiiado. part. pass. de enficionar.
Enlicionar, v. a. inus. V. Inficionar.
EnOolado, part. pass. àcenfielar.
Enfielar, v. a. ènfielar. Meiue en équilibre ; en
parlant d'une balance,
Enflorpcido, da. adj. inus. ("ourmiifé. irrité, en
1ère, furieux.
EiilIrNto, la. ad. inus. \ . V.rfiiiiili,, levantado .
Eiilllad.i. s. f. inus. \ . ¡'ila, liilera, sarta.
Eiilllada<t, s. f. pi. iinfila-dass. Itlas. Fnfilées;
on le dit des couronnes , annelets et autres piè-
ces rondes et ouvertes, (jui sont passées dans des
fasces , bandes, etc.
Enfilado, part. pas-*, de enfilar.
Enlilar , V. a. enfilar. Mettre en lile, en rang. [
Mil. Fouiller; |»reudre en liane quelque porle,
troupe ou forlilication.
Enllnxido , du. adj. et [lart. pass. de enfinqir. \
Fciiii. V. I'in(jidij.
EnlInKlmiento, s. m. inus. V. Fin/imiento. fic-
ción.
Eiilinxlr, V. a. inus. V. Fingir, feindre. || inus
Avoir une haute idée de soi-même, présumer de
soi-même.
Enliiitii, s. f. inus. Fiction. V. En^aiîo, fraude.
EiifiiitoNo, sa. adj. V. Mngañnsn, frandiilento.
Eii3iM(>ma, s. ni. ènfissè-mn . l'alliid. Kmphy-
seme ; tuméfaction molle, crepitante, sansclian-
gement de couleur ;i la peau, sans douleur, pro-
duite par l'accumulation d'air dans le tissu
cellulaire.
Enfl.xomntoMO, «a. adj. ennfissemato-sso. Méd.
F^mpliysémateux ; qui est de la nature de l'em-
physème.
EutiNtoIndo , part. pass. de enfistolarse. | adj.
Fisluleux. V. Fistuloso.
KnUsiottxriiv, v. pron. inus. Dégénérer en fistule;
on le dit d'une plaie.
Enrite«»Ni<», s. f. inus. V. V.nfitéusis.
Enfiiootti, s. ennfito-ta. Emphytéote: celui, celle
qui jouit d'un bien à titre d'amjdiytéose.
Entéitto. ta. adj. inus. V. Enfitéulico.
Enliti>imi>« , s. f. enfltè-ousiss. .lurisp. Emphy-
teose; bail a longues années. L'effet propre et
particulier du bail emphytéotique est d'opérer
la translation et l'aliénation à temps de la pro-
priété de l'immeuble donné en emphytéose.
Eiifiteuta, s, m. V. Enfiteota.
Eniiteutrcario, ria. adj inus. V. Enfiténtico.
EnlUoMlicsirio. rIa. adj. V. Enfiténtico.
Enliteutiro , oa. adj. !éii/î<én»-ii/io . Emphytéo-
tique ; qui appartient à lemphytéo'-e.
Eniito, s. m. ènfi-to. Enlom. Emphyte; genre
I d'hyménoptères qui a pour type l'cmphyle à
I echarpe.
Enliuriado, part. pas. de enfinciar.
^ Enfiupiar. v. a. inus. V. Confiar.
Enflamado, part. pas. de enflamar.
Enilamar, v. a. inus. Enflammer. V. Inflamar.
Ennu«|uecei-, v. a. ènflaUézerr. Amaigrir; ren-
I dre maigre. || Fig. Affaiblir. V. Debilitar, ener-
I var. I v. n. Amaigrir, maigrir, devenir maigre,
j s'amaigrir. | luus. Avoir une mauvaise, une
faible santé. || inus. Fig. Se décourager, perdre
j courage. V. /)ps»io»/ac.
; Enfla(|uor idamente , adj. èrtflakézidatnén-t/-.
' Faiblement.
Enflaquecido, part. pas. de enfiaquecer. \ adj.
¡ Maigri, affaibli.
I Enflaquerimîento , S. m. enflakézimién-to.
I Amaigrissement, maigreur; diminution d'em-
bonpoint.
Enfliaqne.ticpr, v. a. inus. V. enflaquecer.
ENF
— 289 —
ENF
EnflaqHC(»cldo, part. pass. dcfn/írt^iií'srer.
KariaqiicMcIcntfN part. pas. de enflaqursier- O'ii
mai;;rit.
RnnaqueHcInilcnto, S. m. ¡nus. V. Enflaqupci-
tnietilo.
Enflautado, da. adj. Gonflé, enflé. V. Hinchado,
retumhnnte.
Enflautad oi* , ora. S. enllaoulador. Fam. Enj(^-
leur, suborneur, si^'ducteur.
Enflautar, V. a. ènflnoutar. Fifí. fam. Induire au
mal. solliciter à des actions dcshoiin(^les.
Enflechado, da. adj. énflecha-do. On le dit d'un
arc arme de sa flèche, et prêt à la lancer.
Enflorecer, V. 3, inus. Orner, garnir de fleurs.
Enflorecer, v. n. inus. V. Florecer.
Enflorecido, part. pas. de Enflorecer.
Enrosado, part. pass. de Enfoijar.
Enrosar, V. a. inus. Allumer, rougir, faire deve-
nir rouge au moyen du feu. 1, inus. Atiofjar.
Enrollar, V. a. ènfoliar. inus. FnTcuiller; garnir,
couvrir de feuilles les arbres etc.
Enrorcado, part. pass. de EnforUar.
Enrorcar, V. a. inus. ènforliar. Prendre un mal
faiteur V. Ahorcar.
Eurorcla, s. f. inus. Violence que l'on fait à quel*
qu'un.
Eurorniado, part. pas. de Ertformar. \ adj inus.
V. Animado, informado.
Enrormar, v. a. inus, V. Informar.
Enromado, part. pass. de Enfornar,
Enromar, V a. inus. V. V,nhornar. Enfourner.
Enfurrado, part. pas. dc V.nforrar.
Enrorradura, s. t. inus. Doublure. V. Forro.
Enrorrar, v. a. inus. Y. Aforrar.
Enrorro, s. m. inus* V. Forro.
Enrortaleccr , V. a. inus. V. Fortalecer. \lFi§.
inus Confirmer, corroborer.
Enrortalecido, part. pass. dc En fortnlcrer.
Enrortalecinilento, s. m. inus. L'action de for-
tifier. V. Fortalecimiento. || Inus. Force, etc. V.
Enrorlalrncer, V. a. inus. V. Fortalecer.
EnfortalcKcIdo, part. pass. de En fortalecer.
Eiirortecer, v. a. inus. V. Fortalecer.
Enroñecido, part. pass. de Enfortecer.
Enrortido. part. pass. dc En/'ord'r.
Enrortir, v; a. inus. Fouler un drap. V. Enfurtir,
Jhitanar.
Enrocado, s. m. inus. Vélér. Cheval fourleu. V.
Enrebadamie nlo .
EiiroMcado. part. pass. de Enfoscar. \{ adj. Obs-
curci, trouble. | Confus, embarrassé.
EnrojHcar, v. a. inus. V. Obscurecer.
Enrnjwciarive. v ¡iron. ènfoshar-sé. Se rembniuir,
prendre de l'humeur. || Etre absorbé dans «ne
affaire. || S'obscurcir, se couvrir, en parlant du
ciel.
Enrotudo, part, pas de T.nfotarse.
Enrotar.xe. v. prim. inus. .\rl. Se fier, faire fond
sur, compter.
Enrráctico, ca. ènfrati-tilio. Pbarm. Ivmplirarli-
que; se dit des substaiire.s ou médicaments ser-
vant à boucher les pores, comme la nre. In ^mis-
se, etc. On l'emploie comme subslantif.
Enrranjnr, v. a. inus. Enfranfier; garnir de fran-
ges.
Eiiri-anquecer, V. a. inus. .affranchir, mettre en
liberte.
Currani|uvcldo, part. pass. do Enfranqiiecpr.
TOMO V.
EiirraNcado. part, pass.de V.nfra.tcnr.
EnrraNcaniiento, s. m. ènfrashamién-to. L'ac-
tion de mettre quelque liqueur dans des flacons
Il L'action de s'embarrasser dans les ronces,
etc.
Enrrajvcar, v. a. ènfrashar. Metrre quelque li-
queur dans des flacons. || Fnfrasquer, embarras-
ser dans des broussailles.
EnrraHcarMc, v. pron. S'enfrasquer; s'embarras-
ser dans des broussailles, dans des ronces. ||
Fig. S'occuper exclusivement d'une affaire,
d'une discussion, etc.
Enrraxia, S. f. ènfrak-sia. Méd. Emphraxie: em-
barras, obstruction ou réplétion des conduits ou
des cavités par une matière que son abondance
ou ses qualités rendent mortifique.
Enrrenado, part. pass. de Enfrenar.
Enrrenador, S. m. ènfrénador. Celui qui bride
un cheval.
Enrreiianilento . S. m. ènfrénamién-to L'ac-
tion de brider. Fig. Frein, retenue, modéra-
tion.
Enrrenar, v. a. ¿n/'/énrtr. Brider; mettre la bri-
de A un clieval, à un mulet, etc, le dompter;
le faire obéir. || Fig. Brider, retenir, contenir,
réfréner, réprimer; mettre un frein. V. Refre-
nar. Il Enfrenar bien el caballo on le dit d'un
cheval qui porte bien la létc.
Enrrente, adv. ènfrèn-té. En face, vis-à-vis, à
l'oppositc,
Enrriadera. S. f, ènfriadé-ra. Vaisseau, vase oii
l'on fait ralfraîchir quelque chose.
Enfriadero, s. m. tnfriadé-ro. Lieu pour raffraî-
chir.
Enrriaflo. paal. pass. dc Enfriar.
Enrriadwr. s. m. V. Enfriadero.
Enrriainiento, S. m. enfriamiento, inus. Refroi-
dissement^ l'action de raffraîchir.
Enrriar, V. s. enfriar. Refroidir, rafraîchir, ren-
dre froid, plus frais. || Fig. Refroidir V. Enti-
biar.
Enrrlar^e, v.pron. Se refroidir, se rafraîchir, être
refroidi, rafraîchi; devenir froid , devenir plus
frais.
Enrro.icado, part. pass. de Enfrascar.
EnrroHcar, V. a. V. Enfrascar.
EurroNcarne, V. pron. V. Enfrascarse.
Enriiciado, part, pass.de Enfuciar.
Enrueiar, v. a. inus. V. Confiar.
Enriiiidado, part. pas. de Enfundar.
Enriiiidadura, s. f. ènf>ndadnu-ra. L'action do
mettre dans une eiivclo|)pe. dans un elui. etc.
Enrnndar, v. a. ènfounditr. Mettre dans un étui,
dans une enveloppe; etc. || Emplir, remplir, gar-
nir, rembourrer. || V. Llenar, henchir.
EnruncMtado. part. pass. de Enfuneslar.
EnruncMtur, V. a. inus. Enfunester; rendre fu-
neste.
Eururrio, s. m. inus. V. Infurcion.
Enrurcioii, s. f. \ . Infurcion.
Eiirikrecer. ^. a. ènfouréiérr . Irriter, faire en-
trer en fureur, en colère V. Ensoberbecer .
EnrnrccerMe. v. pron. én/'oHrf'/í'rr-.íi'. F.nt rer en
fureur, s'irriier, se meltre. en colère. n Fig. Sed ■-
chaîner, entrer en furie; en parlant du vent, de
la mer, etc.
Enriirerido, l'art . pass. de Enfurecer,
Enrui-lado, part. pass. de Enfuriarse.
10
KNC.
— -IW —
KNG
Eiifurlariir, v. pit»n. iiius. V. lùifurererse.
l-:nrui-riiñu<lo, part. pass. de Iinfiii ruñarse.
KnrurriiiiiirNi', V. proti. ènfourruipniar-sé Fam.
So ¡.'('iiilarincr. s'irrilt'i, sf lAihcr, ^.'loiider.
lOiirurtltlo. part, piiss. lie liufnrlir-
Kiifurdr. V. n. ènfourtir. Teiliii. reulicr, fouler
pour leiitrcr les ¿toiles, les chapeaux, elc,
Knuuhanado, da, e>i^a¿'niia-(J». Cuuvert d'un ga-
liaii.
F.iij^ultiar, V. n. ÍHí/a/íí'ar. Boh. V. Subir.
i:iiKafe, S. m. V. \luijarce. || Fig. Liaisun, enchai-
iii'iiicnl.
i-.nKHfixlo, part. pass. de Einjafar.
i^ii^iiifar, V. a. enijafar. Bander, une aibalèle. Il
And. l'orlor un fusil eliargé'
i:iiKnji<rrr, v. n. inus. Devenir lépreux.
Kituniti^do. part. pas. de Engaitar.
■':iiK<iUa<lor, s.m. V. Engañador.
iCiiKaitar. v. a cní/fiiííir. Enjôler, cajoler, surpren-
de; caresser, endormir par de belles [¡aróles, par
des discours lîatteurs.
i:ii^'aIaiiado, ¡lart. pass. de Emjdluunr.
Kngalannr, v. a. èngnlauar Knibellir, rendre jo-
li, orner, enjoliver, parer, ajuster, arranger. ||
Mar. Pavoiser.
Kiigalgadiirn, s. f. èngalgadou-ra. Mar. Empan-
nelage.
Engalgar, v. a. ènfialgar' Empanner, mettre un
vaisseau dans une situation telle quil ail les
voiles orientées pour le maintenir sans faire de
sillage.
Engallado, part. pass. de Engallar. || adj. Droit,
qui va lele levée comme le coq. V«. Erguido, de-
recho. I Fig. Fier, hautain.
EngallarMc, »'. jiron. engaillarsc. Se rengorger,
s'enorgueillir, faire le beau, le fier.
Ettgaiirhadn, part. pass. de Engnucluir. Engagé.
Knganrliador, s. m. engnntvhadur. Mil. Embau-
cheur, enrùieur; celui qui embauche, qui enga-
ge, qui enrôle des soldats.
EnganohaniiiMitt», S. m. èngantchamién-to. Em-
bauchage , cmbauchement , engagement , enrô-
lement 5 l'action et effet d'embaucher, d'enga-
ger, d'enrôler ou de s'embaucher, etc. | Engage-
ment, enrôlement, l'argent qu'on donne à quel-
qu'un pour qu'il S'enrôle. | Accrochemenl; l'ac- !
tion d'accrocher, de prendre avec un croc; l'ef-
fet de cette action. j
Enganciiai-, V. a. éngnntchar. Accrocher; pren- ¡
dre avec un croc. | Fig. fam. Embaucher, enjô- ,
1er , séduire , amorcer. || Mil. Embaucher , en- i
roler par adresse.
Engitnche, S. m. Sjn. de Enganchamientu. \
Eii^'andiijo, S. m. èngandoug- ho. Frange à fils
retors, et les fils retors de cette frange. Í
■''"g»»"a-boboíí, s. m. ènga-gna bo-boss. Vàm. '
Enjôleur. V. Engañador , embelecador.
Engañadizo, xa. adj. èngagnadizo. Facile à
tromper ou à être trompé. I
Engañado, p. pas. de Engañar. j
Engañador, s. m. Tompeiir, fourbe; celui qui
trompe. |1 adj. Décevant , faux . apparent ; qui
n'est pas tel qu'il paraît. i
Engananiiento , s. m. inus. V. Engaño. '
Engañante , p. près. inus. V. Engañar.
Engañanza . s. f. inus. Y. Engaño.
Engaña-pastor, s. m. ènga-gna-pastor. Ornith. |
Chevêche. V. Antillo.
Engañar , v. «. èngagnar. Tomper, duper, abu-
ser, user d'aitilicc pour induire en erreur, jj
Eeurrcr, attirer pour tromper. || Engañar el pan;
fig. fam. manger avec le (lain quelque chose d'a-
gréable au giiùl. ]| Engañar cl tiempo; tuer le
temps, ji Fam. Scr malo de engañar; être diili-
cile à tromper.
Engañarne, v. pron. éní/a/ynar-í^. Se tronjper;
I être trompé. Il Se tromper; être dans l'erreur,
se mé|)rendre, s'obuser.
En:;añira, S. f. engagni-fa. Fam. Tromperie ca-
chée sous une apparence d'utilité pour celui qui
en est la dupe.
Engaño, s. m. cnga'gno. Fourberie , tromperie;
I Hrlilice employé pour tromper.
EngañoManioiite, adv. èngagnossamén-té. i'rau-
i duleusement , arlilicieusement , captieusement,
I insidieusement , d'une matiiére trompeuse.
EngañoHo, nh. adj. ètii/tigno-ijo. Trompeur, faui,
aititicieux, insidieux.
Eiigaraliatado , p. pas. de Engarabatar.
Engarabatar , V. a. èn(/arai)(/((ir. Fam. Accro-
cher ; [¡rendre avec un croc.
EngarabiitarNc, v.'pron. Devenir crochu.
Engarabitado, p. pas. de Engarabitarse.
Engarabitarse , V. pron. èngarabitar-sé. Fam.
Grimper , monter au plus haut.
Engarbado, pat. pas. de Engarbarse.
EngarbarNo , v. pron. inus. èngarbar-sé. Se per-
cher au haut d'un arbre, en parlant d'un oi-
i seau.
Engarbullado, p. pas. de Engarbullar.
Engabnilar. v. a. inus. èngabouillar. Embroui-.
j llar, brouiller, confondre.
Engarce, S. m. èngar-zé. Liaison ; enchaînement
, avec du fil d'or, d'archal, etc. | Fig. Connexion,
rapport, liaison, dépendance.
Engargantado' |). pas. de Engargantar,
Engargantadura, S. f. V. Engargante.
Engargantar, V. a. ènjfarjaniar. Mettre, enfon-
cer dcins [le gosier, en parlant surtout des oi-
I seaux qu'on nourrit à ta becquée. | Mécan. Fai-
re entrer les dents d'une roue dans celles d'une
autre roue, ou dans les ailes d'un pignon , de
manière, que l'une des deux pièces miseen mou-
vement, fasse tourner l'autre.
Engargantarse, V. pron. Mécan. S'engrener;
entrer l'une dans l'autre , en parlant des dents
de roues. | Emiargantarse el pié; entrer dans
l'élrier jusqu'au coude-pied, en parlant du
pied.
Engargante, S. m. èngargan-té. Mécan. Engre-
nage, engrenure; action d'engrener ; système,
disposition de plusieurs roues dentées qui s'en-
grènent les unes dans les autres , pour trans-
mettre ou modifier l'action d'un moteur. Celui
qui donne la becquée.
Engargar , V. a. èngargar. Mar. Brider; lier en-
semble deux ou plusieurscordagesiendus àpeu-
près parallèlement.
Engaritado, p. pes. de Engaritar,
Engaritar , v. a. engaritar. Fortifier , garnir de
guérites. || Pop. Tromperavcc adresse, avecruse.
Engarrado, p. pas. de Engarrar.
Engarrafado , p. pas. de Engarrafar.
Eugarrafador , s. m. èngarrafador. Celui qui
accroche , qui saisit fortement.
Engarrafar, v. a è/ij/arivi/'nr. Accrochir , har-
ENG
291 —
IiN(i
per, saisir fortement.
EiiH^urrar , v. a. inus. V. Ai/an ar.
Kiigarrotudo , j). pas. (le Ùngu' rotar,
l':nKarrotar , v a. engarrotar. GMiot'-r ; licrfor-
tcment.
EnKnrzHilo, p. pas. deEnfjarzar.
Knsarï-.adortS. m.èngarmdor. Celui (Hii cmhiiî-
iie , (]ui entrelace au moyen (l'un lil d'arclial,
(l'cir, etc.
lOiijjarïiar . v. a. engarzar. Riichaîiier , entrelacer
avec (lu fil (l'or , J-arthai , etc. || V. Rizar.
KneaHnJacli), p. pas, de lùtfiasajar.
r.iisnNaJar , V. a. iiius. V. Agasajar,
Kngnmtntlo , part. pas. de Engastar.
lOiitfaMtailoi-, S. m. éngastadi)r. Celui (|ui eii-
tiiAsse, (jui eneiialonne.
■Cnga.stadiira, S. f. éngastadou-ra. F.iuliatonnc-
nient. V. Engaste.
Ku^':tMtut<, u. a. engastar- Teeliii. lincliàsser, en-
(liatonner, monter en or, en arj.'ent, etc. || En-
gastar un diamante; enchâsser, cnchalonner,
monter un diamant.
EiiiraMto, s. f. ¿ngns-té. EncbAssuro, enchaton-
nenient ; l'action d'enehisser. d'enchnlonner. (i
Sertissure: le cercle dans lecivic! on eiHÍias£'3.=
Sorte de perle inégale, ronde d'un c(jl(} et plate
dnin autre.
KiiguMtoiiatIo , part. pass. C^i^V.ngastonar.
Kiigastrlldcuo, s. "m. éngaslrilo-lwiio. V. Ven-
ti il oc un, Engastriniimita,
■':iiga»>ti-ÍBuaiito, s. m. éngastrinian-to, Engas-
trimanie; homme qui présage l'a\enir, en ti-
rant la voix du ventre, à la manière des ventri-
lotiucs.
Kiigastriini!4nio, s. m. (higastrimis-mo, Engas-
trimysmc; manière de parler qui fait que la
\oi\ ne semble pas sortir de la bouche.
Eiiga.titriniita , s. m, í'íií/riíisíríí/ií-ía. Engastri-
myihe, ventrilociue : nom donné aux personnes
qui onl la faculté de rendre, sans remuer la bou-
che et les lèvres, des sons indépendants et dil'fé-
renls de ceuK delà voix ordina^irc, et qui sem-
blent partir de l'estomac ou de ventre.
Ensatado, part. |)ass. de V.ngatar. \\ adj. V. PI- ;
caro, ratero. |
Kn^atar. v. a. vngatar. Fam. Enjôler, attraper,
tromper adroitement.
Knsntillado, part. pass. de Efii/afiNar. || adj.
(Iros et élevé, et parlant du cou (les taureaux et
des chevaux..
Engailllar, v. a. engatillar. Arch. Attacher,
assujélir avec deslieos de fer.
EnsatiiKado, part, pass. de V.ngalusar.
Kiiüiilii.xador, (■ngatoussador. iiuis Enjôleur.
Eiisatiisaiiiit>iito, S. m. éngaloussamién-to.
Fam. Cajolerie, tromperie adroite, llaUerie.
KiiKatii.Har, v. a. éngalnussar. lam. lùijôler,
flatler, dans la vue d'obtenir quelque chose.
Eii^avinr, v. U. engaviar. Duh. Monter bien
haut.
EnKavIlIndo, part.pass.de Ennavilla''.
Kii»avl]lar, v. a. V. Agavillar.
Engazado, pari. pass. de V.ngazar,
Ensazador, ra. V. V.ngarzador.
Enuaxaiiilonto, S, m. éngaïamién-to. V. Eri-
garrr.
Eiixav.ar, V. a. éngaiar. \. Engarzar- |1 Teindre
les draps après (qu'ils sont tissus. H Mar. Entro -
per; ceindre d'un cordage le corps d'une poulie,
d'une cosse, d'un cavillot, pour en faire des
conduits de man(cuvre.
Encebado, part. pass. de E.ngebar.
Engchar, v. a. éng-hébar. Colorer, teindre les
draps au moyen (l'une lessive dans laquelle il
entre de l'alun.
Ensebe, s. m. èng-hé-bé. I/acction et l'effet d«
teindre les draps. || V. .-ilHtnbre. Il La prépara-
tion dans laquelle (mi teint les draps.
Engeco, s. m. éng-hé-ho. inus. V. Incomodidad,
molestia. Il mus. V. Dificultad, duda, enredo.
Engcmplar, v. a. inus. V. Ejemplificar.
Ens^niplar, s. m. inus. V. V.jeriifúar.
Enscniplo, S. m. inus. Y. Ejemplo.
EnKcndrablc, adj. inus. Qui peut être engendre.
Engcndracton, S. f. iims. V. Generación.
EiisL'iidi'ado . part. |)ass. de F.nfjendrar.
Eiiseiidradar , ra. S. énghéndradnr. Engen-
drant; celui quicngendrc, qui produit, etc. ||
V. Progenitor,
Ens(^»<IfUBuIrrnfo, S. m. inus. Y. Generación.
Engendrante, part. près, de Egendrar, inus En-
gendrant; qui engendre , qui produit.
Ens^ndrai-, V. a. ¿nghndrar. Engendrer^ pro-
duire son semblable par voie de génération. Il
se dit de l'homme cl des animaux mâles surtout,
li Fig. Engendrer, produire, faire naître, cau-
ser, occasionner, former, | Géom. Engendrer;
être censé décrire quelque ligure par son mou-
vement.
Ensendrarae. v. pron. S'engendrer, élrc en-
gendré.
Engendrativo, va. adj. inus. V. Generativo,
Engendro, s. m. èng-hén-dro. V. Feto. \\ Méd.
Avorton; animal informe, né avant le terme.
Par extension; animaux ou fruits qui sont fort
au-dessous de la grandeur dont naturallemenl
ils devraient être, ou qui sont rabougris. | .Mal
engendro; enfant gâté, mal élevé, porté au mal,
mauvaise engeance, mauvais garnement. 1| Avor-
ton; ouvrage d'esprit mal conçu, mal faiW elc.
Engentado, part. i)ass. de Engeniar.
Engeniadoi-, s. m. inus. Celui qui imagine, qui
invente des machinesou des choses ingénieuses,
Engeniar, V. a. inus. V. Ingeniar.
Engento, S. m. inus. V. Ingenio.
Engenlo.<4o, sa. adj. inus, V. ingenioso.
Engeñado, part, pass, de Engeñar.
Engeñar, v.a. inus. èng-/(t'(;»t(ir. C.ombaltroavec
des machines de guerre, ou les préparer pour
le combat.
Engeñero, s. m. inus. V. Ingeniero.
Engeño, s. m. inus. V. Ingenio. \\ inus. V. Má-
quina, li inus. Machine de guerre.
EngeñoHo, «a. adj. mus. V. Ingenioso.
EngcnKo.'x , s. m. pi. V. Agenjus.
Engergado. part. pass. de Engergar, \\ adj. inus.
Couvert d'uii sac en signe de deuil.
Eiigergar, v. a. ¿'n()-/i'T</ar.Fam. Commencer,
arranger, disposer, conduire une affaire.
Engerido, part. pass. de JÍHí/erír. || adj. And.
Raidi par le froid, transi de froid.
Enseridor. S. m. hig-héridor. Celui qui ente.
Enuerldiira . S. f. V. Ingerimiento.
Engeriiiilonto, S. m. < ri(/-/it'ri»Mi'ri-io. Ente-
menl; l'action d'enter ou "de greffer les arbres,
les viancs.
ENG
Ü92 —
ENC,
Knxrrlr, v. a. èug-hérir. V. Iinjerir. \\ Fig. Insé-
rer; faire eiilrcr, ojnuler.
KiiKfru, s. m. i-nj-kt'-ro. Aiul. Partie de la char-
me «iiii s'altarhe ou ¡mt'^.
■':iiat'rtal>l«-, adj. cnii-hih-ta-hlL Krtissnnnablc;
(jui |ii'iil (Hre l'iiissiMiiic. Oui peut (Mrc ont«^.
l'^iiset (ikIo, (lu. |)arl. pa-^s. du v. cncjprlnr.
lOiiKCi-tndor , s. ni. ('¡Kj-hiTladoi-. Knissonnoir,-
petit institiiiienl Irancliiiiit et pointu, assez sem-
Îtlal)le a un ii)Ulea)i, dont le nianclie serait ter-
miné par une esitèce de spatule, servant à opé-
rer la };reire ou éeusson.
lOiiKertal , s. m. viiij-ltcrtal. l'épinièrc d'arbes
fruitiers entés.
■'.iiKcrtiir . V. a. ènfi-ltertar. V. lurjerlnr. Knter,
greffer, érnssonner.
■diserto, part. |)as<. irrég. dn v. enfirrtnr.
ICtiKorto, s. m. V. Itiijerto. \\ Fig. Mélange de cho-
ses diverses.
KiiKiliacnire, s. m. Hoh. V. Ritfuni.
KiiKlbado, part. pass. du v. emiUmv. \\ adj. inus.
IJossu. V. Giboso. Il s. ni. Holi^ V. /{.//iVih.
F.iitflltar, V. a. inus. ènti-hibar. Rendre bossu. ||
HdIi. V. (ii»(ii(lm\ recibir.
Knslorto, s. m. inus. V. Inffcrlo.
Kn»igiit>li(ar, v. a. vrKj-himelqar. Mar. Kéelam-
per ; raifouioder un iuAt, une vergue luiupue.
Kn^liia, s. f. V. Àtiijina
KitKlr v. a. inus. V. Henchir.
KnisiNcopio, S. m. èn<i-h{sl,o-))io. Phyl. Fnfcyseo-
pe; espèce de luicroseope formé d-nn globule de
verre supporté pas deux lames de plomb.
Kn$(ÍMtoiiio, s. m. èn;i-his-tomo. Frpét. Fngysto-
me; genre de era|tHuds qui habitent l'.Vmériiiuc
et la côte i\\i Malaliar.
KiiKlandado, «la. adj. ciuilandit-do. Blas. On le
dit du chêne dont le gland est d-un autre émail
(¡uc l'arbre. || Blas. Chargé de glands.
■CiiKlontado, (la. adj. Blas. V, Erxjlatulado.
Kii^liitativo, va. adj. inus. V. Glutinoso.
Kng^liUii-, v. a. inus. V. Eiifinllir.
Kiisolado, da. adj. i'iigolii.do. Qui porte un haus-
se-col , un cuHet. Ji Éngeulé ; oui entre dans la
gueule.
Enj^olfad», part. pass. du v. enijolfar.
Kii;;oirui- , v. n. ènqolfiir. Gagner la pleine mer.
Il V. a. Faire gagner la pleine mer.
Kiisoirai-Me , v. prou, ¿'injolfar-sè. Fig. S'enga-
ger dans des affaires délicates et épineuses , se
laisser entraîner par une pensée. Il est aussi
usité comme actif.
KiiKolIllado, da. adj. èn<jolill(t-do. Fam. Oui
porte toujours la golille. || On le dit aussi \lc
celui qui se piqucd-observer les anciens usages.
KnKoIlado, |>art. pass. du v. pnqollar.
KiiKollar, v. a. ènipUar. [l mouille. ) Manég.
Faire qu'un cheval porte bien la tète.
E"«olu-tado. part. pass. du v. engolletar. || adj.
rain. Orgueilleux, hautain, vain.'
KnKoili-tarse. v. pron. èngoUètar-sé. (i mouillé.)
b'enorgneillir.
EiiSoioudi-i,.ttdo, part. pass. du v. engolondri-
E»i»olondrl..nrse , y. pron. ènnolomlrinnr-sè.
Fani. Prendre de trop grands airs, s'oublier, ||
V. Lnnmoricarse.
E«So1o«lH»do, part.pass du v. ennolosinnr.
»:iiSolQsi»Amlcsito , s. m. enoolo¿sinamiüa-to.
.MTriidement, allèchement; l'action d'offriandcr.
d'affrioler, d allécher, etc.
EiiKcloMiiiar , ^ ■ a. è(if/i</«j5ÎHiir. Allécher , af-
friander. anKirccr, affrioler; attirer par le plaisir,
la douci'ui'.
Eiii;o!oM!iiarM<' . v. |)ron. ètignlnssiiiar-té. S'af-
friander, s'affrioler; être affriandc , alléché. ||
Fig. S'accoutumer . s-aflrian<ler , se complaire;
piendre i»!ai«ir a (luebiue chose.
Eneoiiiiido, part, pass, du v. eiujnmnr.
I':et;;;;»:ii<i«lnra , S. f. ('lujomndon-ra. Tech. Gom-
nia^'i-, g(nnmemeni ; action de gommer; résultat
de (clIe action. I! Ciommage ; adhésion défec-
tueu-<( d;'s fils de soie entre eux. Il Le premier
enduit ((ne le-; abeilles déposent dans les ruches,
avant de fabi ¡([uer la cire.
F.iiKogiiaiii3«>i)(i», s. m. V. lingomadum.
l':iip;oiiiiir, v. a. engomar. Gommer; enduire mê-
ler de- gomme.
Encorado, part. pass. du v. engorar.
t\ttisftrt*r. v. a. V. Enhnvrnr .
SOiiarurdiKlero, s. m. cngonladé-ro. L'endroit, le
ti'iniis oti l'on engiaisse les cochons.
Eii;;orc1ad<>, paît. pa>s. du v. engordar.
Eii!'{i>rc}ii<:ur , S. m. éngordudor. Celui qui en-
graisse.
Engordar, v. a. engordar. Engratsser; faire de-
venir gras. I Fig. Engraisser , enrichir. || v. n .
Engrais'ser ; devenir gras, prendre de l'embon-
point. Il Fig. Ijigraisser , s'enrichir.
EHg;>r«lî'. s. m. ¿'ii'/ir-i/è. Bot. Kngordc; plante du
Brésil, lie la famille des graminées ; elle sert à
la iiourrüure des chevaux.
Engin'îleeer, v. a. inus. V. Engordar. Il est aus-
si iii'iilie.
E3ig<>rdo<>id(>. part. pass. du v. engordecer.
Engorra, s. f. mus. éngn-rra. Crochet qui empo-
che les (lèches de tomber. || Saetas de engorra;
ilèclies à fer crocliu , (ju'on le peut retirer du
cor|is sans déchirer les chairs.
Eng«rri»:io, part. pass. du v. engorrar.
Eiigair.ir, V. a. inus. V. Tardar, detener.
Engorro, s. m. éngo-rro. Fam. Embarras, empê-
chement, obstacle.
Eiigorro.»*;>. ni», adj. cng.orro-sso. Difficile, embar-
rassant, |ténible.
EiigoKitiici», part. pass. du v. engoznar,
EngoKiiai', V. a engoznar. Mettre , enfoncerd.es
gonds.
Ectgraciadi», part. pass. du v. engraciar.
Eiigi'oriar, V. n. inus. Plaire.
Ecigraiidadi», part. pass. du v. engrandar.
E:igE':it9(3nr, V. a. V. Agrandar.
Engfati<5íc:'r, V. a. èngrandèie.rr. Agrandir, ac-
croître ; rendre plus grand. || Fig. Louer beau-
coup. Il Fig. Exagérer , amplilier. || Fig. .\gran-
dir, rendre plus grand en considération, en for-
ce , e;c.
E¡(g:'a(lech3iiosito, S. m. èngrandê7Àmièn-to. A-
grandissement , augmentation. |1 Fig. Exagéra-
lion, amplilication.
Eiiga'aiiîle.^cer, v. a, inus. V. Engrandecer.
EJigrandeiscldo, part. pass. du \' . engrandesccr.
Eagraiiorado. part. pass. du v. engranerar.
Engi-aeierar, v. a. engranerar. Enfermer, met-
tre le grain dans un grenier.
Eagraiinjado, part. pass. tju v. engranujarse.
EaegrauiijarMc , v. pron. èngrunong-harsc. Grc-
ENG
— 293 —
JÎNH
ner; devenir grenu. | Fig. cl fam. Devenir polis-
son, frippon, en parlant d'un gamin.
Engrapado, part. pass. iln v. enfjrapar.
Engrapar, V. a. én;irapar. Cramponner; attacher
avec (ics crampons.
Engrasación, s. f. inus. ènqrass'tiion. Graissa-
ge ; l'action d'engraisser cl l'elTel de celte ac-
tion.
EngraNndo, part. pass. du v. enijrnsar.
Engrasamiento, s. m. en<jnissainièii-to. Grais-
Engranar, V. a. èngrassar. Graisser; rendre gras,
crasseux. |1 Graisser ; frotter, oindre de graisse.
Il Mêler, mélanger des drogues. C'Câl un terme
de manuficture.
EngratitutI, S. f. inus. V. Ingratitud.
Engredado, part. pass. du V. cnijredar.
Engredar, V. a. èrti/rèc/ar. Glaiser ; enduire de
terre glaise.
Engreído , part. pass. du v. engreír. || Engreído
ff>mo(/aíío (Ze cortijo; fam. Fier comme un paon,
jirésomptueux, vain, qui se croit au dessus des
autres, et méprise leur société.
Engreimiento, S. ni. ¿n(¡|r¿í»uVn-fo. Présomp-
tion, vanité, orgueil, morgue, guindcrie. || Pa-
rure trop recherchée.
Engreir, V. a. éngréir. Enorgueillir ; rendre or-
gueilleux,
Eni;reir.<ie, V. pron. engreírse. S'enorgueillir. V.
Ensoberbecerse, envanecerse. \\ Séparer, s'ajus-
ter avec trop de recherche.
EngrI, ou Engrol. S. m. éngri. Mammani. Engri
ou engroi; sorte de léopard du Congo.
Engrifado, part. pass. du v. engrifarse.
Engrifarlo. V. pron. V. Encris¡iarse.
Engrosado, part. pass. du v. engrosar.
EngroNamicnto , S. m. inus. éngrossamién-lo.
Grossissement. V. Aumento.
Engrosante, adj. inu5. V. Aumentativo.
Enj(çroi«ar, V. a. t'íií/rossrtr. (irnssir; rendre gros.
Fig. Augmenter, grossir, furtificr. accroître. ||
V. n. Grossir; devenir gros. || Fig. S'accroître,
augmeiitiT en grosseur, en nombre , grossir,
EngroMerer, v. a. a. inus. V. Engrosar.
Engrudado, part. pass. de Engrudar.
Engrudador, S. m. ènngroudador. Celui qui
colle.
Engrudamiento, S. m. énngroutlamièn-to. Col-
lage; l'action de coller, cl l'eirel de cette ac-
tion.
Engrutlar , v. a. èngrnudar. Coller, faire tenir
avec de la colle, maroufler.
Engrudillo, s. m. dim de engrudo.
Engrudo. S. m. en/K/roiz-i/o. Colle de pAtc; sorte
de bouillie faite de farine ou d'amidon . cl qui
se prend en une gelée tremhlanlc par le refroi-
dissement. Il Elle sert à difcrcnls usages. || Ma-
roufle; sorte de cullc.
Engruesar, V. pron. V. Engrosar,
Engrumecer.se, V. pron. enngrouméicrr- se.
Grumeler; se mettre en grumeaux.
Engrumecido, part. pass. de ('(i(;ri/mprcr.vc.
Engaidrapado, part. pass. de C(ifli<,/if/ra/)ar.
Enguaidrapar , v. a. éngxwaldrapar. Capara-
çonner; enharnacher, mettre un caparaçon. I Fig.
fam. Cacher, couvrir.
Enguantado, part. pass. de Enguantarse. \\ adj.
(iaulé; qui porte des gants.
Enguantar , V. a. enguantar, inus. Ganter;
mettre des gants.
Enguantarse, v. pron. èngouanlar-sè. inus. Se
ganter, porter souvent des ganis.
Euguadeji»di>, fin. adj. ¿ngouadég-ha-do.Vr'nv;
crépu. On le dit des cheveux.
Enguedejado, s. m. inus. On le dit de celui qui
soigne trop ses cheveux en les faisant friser.
EnguicliadaM , adj. pi. énguitclta-dass. Ulas.
Enguichées. On le dit des lromi>etles, des cors
de chasse, par rapport aux cordons qui les lie-
meiil suspendus ou attachés au cou, dont l'em-
bouchure est d-un autre émail que le reste de
iMMStrument.
Enguijarado, part. pass. de enguijarrar.
Engijarrar, v. a. ènguig-liarrar. Paver avec des
cailloux.
Enguirlandar, V. a. mue. V. .li/orn«r.
Enguirnaldado, |iart. pass. áe engii nald'ir.
Enguirnaldar, v.a. en jirnaltlar. Enguirlander;
garnir, orner, parer, couronner de guirlandes.
Engi/.gado, part. pass. V. V.ngizgar.
Eugl7.gar, V. a. èngiigar. Pousser; exciter, ai-
guillonner.
Engullido, part. pass. deEnguHir.
Engullido:-, ra. S: èngouUidor. Glouton; celui qui
engloutit, qui avale.
Engullir, v.a. èngoullir. Avaler sans micher,
engloutir, dévorer, tordre et avaler.
Engurrla, S. f. inus V. Arruga.
Engarriado, da. adj. inus. V. .Arrugado.
Enguri-iamiento, S. m. inus. V. Arrugamiento.
Engurrio, S. m. inus. V. Tris\.eza, melancolía.
Engurruñado, part. pass. de engurrutlarse.
Engurruñarse, v. pron. eíii/í>urroi/,^H(ii-s^. Fam.
S'attrister , être triste, mélancolique. On le dil
surtout des oiseaux.
Eniiacinar, v. a. V. ¡facinar.
\ Enhailar, V. a. inus. V. \ln fudnr.
Entiado, S. m. iliUS. V. V.nfndo.
Enliado.so, adj. inus. V. V.nfadoso.
I Euliarinaao, da. part. pass. de enharinar. En-
fariné, e.
Enliarinar, v. a. cnarinar. Enfarincr poudrer
de farine.
Enhastiado, part. pass. de enhastiar. V. co
verbe.
Enliastlar, v. a. inus. inastiar. Eiuiyer, dégoû-
ter, fatiguer.
Euiiastio, s, m. inus, V. Ilaslio.
Enliastios», sa. adj. inus. V. Enfadoso.
Eniiatijado, da. part. pass. de e»/t<ií/jar. V. ce
verbe.
Eniiatijar. v, a. dnatig-har. Couvrir les bouches
des ruches avec une espèce de crible de jonc
1 pour les porter d'un lieu à un autre.
Enitehra to, da. part, pa-^s. enhebrar. Entilé; e.
Enliebrar.v. a. èni-brar. Enliler; passer le lil par
le trou d-une ai;;nille. Il Fig. Cl fam. Enliler
joindre, incllrf a la suite.
Enheciilxadi», da. part. pass. cnhechizar. || V.
Ilcrhizddo.
ICnlierliiKar, v. a. inus. V. lïerhiznr.
l'.nlielgado, da. adj. inus, V. Ilelhado.
Eiilienado, da. part. pass. de enhenar,
Eiiiienur, v. a. èncnar. Envelopper; couvrir de
foin.
Dnherlioladu. du. part. pass. deon/icrto/íír. En-
KM
— 29i —
ENJ
herbé, e.
Kiilicrbolar, V. a. fnèrbolar. Fnhpibcr; empoi-
sonner, incllre du poi.soii.On le dil sur loul des
fers de lames ou de (lèches qu'on frotte avec
certaines lierbes vénéneuses.
KiilicNtaao, tin. part, p.iss \,W éuhèslar. F.levé,
dresé, c.
lOiilicNtiidor, s. m. inus. énéstador Celui qui élè-
ve, qui dresse.
KitlirMtiitliira, s. f. éni'stiiihn-ra. .Vclion d'éle-
ver, de dresser el l'clfct de ce cele aclimi.
KnlteMtaiiiicMilo, s. m- inus. V. Iinlteslddiirn.
■CiilKVHinr, y. a. inus. Elever; dresser , niellre
dmil.
Kn II et rada, da. pari. ¡»ass. du v, enestar. liiilor-
lillr; c.
Kiiholranili'iito . s. ni. inus. énètramièn-to. Eiu
t()rlilleinet\l de cheveux.
I-'.iiliotrar, v. a. inus. i^niUrnr. Enldrliller; em-
brouiller, mêler, en parlant des cheveux.
Kiililclado, da. part. pass. de cnhielar. V. te
verbe.
Eiiliielar, v. a. inus. èntt'iar. Mêler quelque cho-
se avec du fiel.
Kiilillada, da. part. pass. de enhiinr. Kiifilé; e.
Knhilar, v. a. ñiilar. Enliler; passer du lil ou
«ne autre chose pour le irou d'une iifiuille, d'u-
ne perle, etc | Fii;. Deliler. dire de suite ci sans
ordre beaucoupdechoses. comme des seniences,
de proverbes, elc || Coordoner, mettre de l'or-
dre, de la suite dans les pensées dun discours.
Il inus. Mettre de l'ordre, de la suite dans une
affaire. || v. n, mus Se diri^jer; tendre ^ un but.
Kiiliocadu, a. part. pas. de enhocar. V. Alme-
rado.
Kiiliucar, V. a. inus. V. Almeeor.
Eiiliorabiiona. S. f. èn/»or«ftai/(!-n«.Félicitatioii;
compliment defélicitalion. | ad\.\\ JSorabuena.
Kniioraïuiila, adv. \ . IVoramala.
Kiilioreado, a. part. pas. de enhorcar. V. Ahor-
cado.
Enliorrar. V. a. inus. V. Ahorcar,
Eiilioniadn. a. p;irt. pas. de enhornar. \ . ce ver-
be. Il adj. V. Con fiado.
Eiiliotar, V. a. inus. V. .i<iusar.
Enliucrado, a. part. pas. de enhuecar. V. ce
verbe.
Kul^uecai-, V, a. inus. V. Ahuecar.
Kniiiici'ado, a. part. pas. de cnhuerar. V. ce
verbe.
Knhiierar, v. a, ènouérar. Pondre desœufs clairs.
Enliuiiicdceor. v.a. inus. Y, Humedecer.
Kiilhir, V. a. inus. \. Inhibir.
F.nibitorio, a. adj. inus. V. Inhibitorio.
línlal, s. m. èniaï. Erpét. Enyale ; genre de sau-
riens, famille des boas.
Knlcp, s. m. e-ni7.e. Bntom. Enice; genre de dip-
tères, tribu des anihi aciens.
Eiiicocéraio, s. m. enihoiè-falo. ^ntom.Enicocé-
phale; ^'onre d hémiptères hétéroptèrcs de la fa-
mille (le réduriens.
Enicorcro, s. m. ènikà-zéro. Enlom. ^nicocère;
genre dp coléapières penlamères, famille despal-
pieornes.
Eiiicodefl, s. m. èni-hodèss. Entom. Enicodes;
genre de coléoptères subpentamères, famille des
longicornes.
Eulcouéoro, s. ènii.ot\é-oro. Enlom. jBniconéorc;
|i$enrede diptères, famille des tanyslomes.
Kiiico|»o. s. m. vni-kojio. ¿'ntom. /:nico|)e; genre
de ((deopteres pentamères , famille de serri-
cornes.
KMirÓMtonio, S. m. è ni ko s- lomo. Entom. ^nicos-
lomej genre de lépidoptères, famille des noc-
turnes.
EiiicutarMlo, s. m. éniliolar-sio. Entom. Enico-
larse, };enre de coléoptères iwntamcres, famille
des lamellicornes.
Eiilrurto. s. m. éník'*n-río. Ornith. Enicure;
genre de l'ordre des p,is»eteaux dentiroslres.
EiiijCiiia. s. m. enifi nut. Enigme; expusition des-
cription, on déiinilion d'une chose naturelle en
termes métaphoriques et souvent contradictoires
(|ui la déguisent et la rendent diilicilc à deviner.
A'iiiginc; on ajipelail ainsi autrefois certains ira-
bleaux exposés dans les collèges, pour exercer
l'es])! il des écoliers à deviner le sens caché sous
le^ ligures.
Eiii((ii>átlcanionto , adv. 6nigmatHiaincii-té.
Eoigmatiqiicment; d'une manière énigmatiqne.
EiiÍKiiiático, a. adj. cnijinu-liko. Enigmalique;
(|ui tient de l'énigme.
EiiÍKi»atÍMla, s. m. ènifirnatis-ta. fnigmatiste;
celui qui parle par énigmes.
EiiiKiiiatixado , a. part. |)as. de enigmatizar.
iiiiigmatisè, e,
i:iiisiiutti/.ar, v. n. ènitimatizar. Enigmaliser;
parler énigmaliquemeul.
EOiiiiiiiallMino. s. m. ènipnalis- mo. ¿'nypniUsmo;
mapnéiisme animal.
Enlpiiioii»»iuo, s. m. ènipniotis-mo. Enypniotis-
me; sommeil magnétique.
E]ijiilMtgiiido,a. part. pas. de enjabonar. \.Jabo-.
nudo.
Enjabonadura, S. f. V. .lahonadura.
Enjabonar, v. a. V. Ja6o»iar. || Fig. Savonner,
répriniiinder, laver la lète,
Eitjiiexatlo. a. part. pas. d" enjaezar. Enharnaché.
Eiijaczumionto, S. m. en¡i-h<ié7.amun-to. En-
harnacbement; aclion d'enharnacher.
Enjaezar, v. a. ènfi-hai'iar. Enharnacher, harna-
cher: mettre le harnais à un ch. \al.
Eiijasi'adifntcM, S. m. inus. V. Enjuagadientes.
Enjiis«iar, V. a. inus. V. Enjuaqar.
EnjagUc. S. m. èng-ha-giie. Adjudication que les
créanciers ou intéressés sur un vaisseau deman-
dent en paieiTient de leurs créances.
Enjalbegado, part. pas. de enjalbegar. V. ce
verbe.
Enjalbpsadtr, a. S. èng-halhègador . Celui qu
blanchit les murs.
Enjalbegar, v. a. èng -halbègar. Blanchir un mur
avec de la chaux, de la terre, etc. || Fig. Farder;
mettre du fard.
Enjalma, s. f. èng-haî-ma. Sorte de petit bût, pour
les bètes de somme.
Enjalniero, s. m. èng-halmé-ro. Celui qui fait,
qui vend des petis bâts.
Enjalmo, s. m. inus. V. Ensalmo.
Enjambradera, s. {. èng-hambradé-ra. V. Cas-
quilla. I Abeille mère.
Enjambraderas, s.f. pi. ¿n(7-/ianií>rad^-raí5. Abei-
lles qui, par leur bourdonnement, marquent
qu'elles vont essaimer.
Enjambradera, s. m. eng-hambradé-ro. Endroit
ou essaiment les abeilles.
KNJ
— 295 —
ENL
fciijaml»ratlo, a. part. pas. de enjambrar. Essai-
mé, e.
Eiijanibi-ar, v. a- éu<j-hambrar. Ramasser un es-
saim d'abeilles dans une ruche. | Tirer, retirer
d'une ruche un essaim d'nbeilles. || v. n. Essai-
mer. Se dit de ruches d'oii il sort un essaim. |
Fip. Multiplier, s'accroître prodigieusement en
nombre.
EiijaiiiltruKoii , S. m. éng-hambrazon. Action
dessainier.
Eiijuiiibro. s. m. étifj-kam-hrè. Essaim; colonie
liMbeilles qui, chaque année, abandonne une ru-
che pour aller au dehors chercher une habitation
nouvelle. I| Fig. Essaim ; foule , multitude,
troupe.
Kiijumlirillo , s. m. dim. de enjambre. Petit
essfliin.
i:nJiiiio , adv. inus. énfj-hà-no. Annuellement,
chaque année.
loiijai-ciano , i»n. part. pass. de enjarciar,
(irée, c.
Knjarcinr, v. a. éni]-har/.iar. Mar. Gréer, éta-
blir à leurs places toutes les parties composant
le gréement d'un bâtiment.
Kiijardiiiudo, da. part. pass. de enjardinar. Jar-
diné, e.
Kn.iar«liiinr, V. a. ènff-hardinar, Fauconn. .Jar-
diner: exposer un fiiseau de proie au soleil, à
l'air, dans un jardin.
Enjaulado . da. i)art. pnss. de enjaular. En-
c.T^é. V. I S'cinpliiie adjectiv.
Enjaular, v. a. ini'j-luinúar . Encager; mellre
en cage. |1 Fig. Enrager; mettre en prison.
EiiJ(*rado, da. part. pass. de enjerar. Grilla-
gé, e.
Eiijorai-, V. a. ¿■»7-/ièrrtr. ïechn. Grillager; faire,
poser des grillages.
Eiijoi-siiliiudi», da. part. pass. de enjorguinar.
Harliouillcr; teindre avec de là suie.
Eiijtti-siiiiiur V. a. énfi-l\oryninar. Barbouiller;
Iciiiiire avec de la suie.
Eiiji»yado, da. pari. pass. de enjoyar. V. ce ver-
be. Il adj. inus. Qui a beaucoup de bijoux.
Enjoyar, V. a. èn.j-hoinr. Orner, parer avec des
bijoux. Orner, parer, enjoliver, enrichir, donner
du lustre. |i Garnir un bijou de pierres pré-
cieuses.
Enjoyt'Iudo, da. ailj. èng-htnèla-iio. Se dit de
l'or, de l'argent qu'on emploie dans les bijoux.
I inus. Orné, paré de bijoux.
l'.nj'iycladnr, s. m. V. Mugastador.
EiijiiaKadictktcN , s. m. i'n<i~liotingndicn-lèss.
l"am. Gorgée d'eau ou dune antee liqueur (¡non
prend p<nir se rincer la biiuchc.
Eiijna;(adui-n, S. f. èng-liouagadun-ra, Aclioj
de se rincer la bouche. || I/eau ou toute autre
liqueur qui sert a rincer la bouche. || Hiiiçure;
l'eau, avec laquelle on a rincé un verre, une bou-
teille.
Enjuasar, v. a. èng-honnijar. Rincer la bouche,
les (lents avec de l'eau ou quelijue autre ligueur.
II Rincer; nettoyer en lavant, en frottant. Se dit
du linge cl de toutes sortes de vases.
Eiijiiaenr, s. m. èn<i-hnua'guè. Rinçure; l'eou
ou (juelque autre liquide qui sert î\ nettoyer, á
rincer. Il Fig. Intrigue, ruse, pratique secrète
pourréussirdans une affaire. || Fig. Ostentation,
vanité qu'on tire de sa naissance. | Fig. Chan-
gement dans les emplois sans ancune nécpssîié.
Enjugado, da. part. pass. de enjugar. Essu-
yé, e,
EuJuc;ado, s. m. ènq-honga-do. Techn. Eflleuroirç
peau d'agneau qui -erl au parcheininier pour es-
suyer le blanc qu'il a répandu sur le parche-
min.
Enjugador, ra. s. eng-hougador Celui qui es-
suie, qui sèche. || V. À/ufrador.
Enjugador, v. a. ênç-Zioujar. Sécher, rendre sec,
sans humidité. ii Essuyer; ôter l'eau, la sueur,
les larmes, etc., en frottant.
Enjugar.sc, v. pron. ^fi7-/io»f/dr-jè. Se dessécher,
maigrir, devenir maigre, perdre de l'embon-
point.
Eiijuglt'ria. s. f. mus. V. Inglcia,
Etijiiiciado. da-. part. pass. de enjuiciar .
Eisj"i<'iar. V. \\. ¿ng-huui-iiar. Prat Instruire
Un procès; le mettre en état dèlre jugé. | Dis-
cuter en justice, devant les tribunaux, i; Juger,
donner une sentence, décider juridiquement.
Enjillió, S. m. éng-hoiiHl-n. Techn. Ensouplc;
cylindre autour duquel ou enroule ce qui doit
servir de chaîne à un tis>u.
Eiijuncado, du. pari, [lass, de enjuncar. V. ce
verbe.
Enjuncar, v. a. ¿r)7-/toHfi/£ar. Mar. Lier; aUacher
une voile a\ec des joncs.
Enjundia, s. f. éng-lioun-dia. Graisse de volail-
le. Il Toute espèce de graisse. I| Intrigue, moyen
flrtiiirieux qu'iii emploie pour réussir dans quel-
que alTaire.
Enjandi<»>i(>. sa. adj. éng-honndio-sso. Gras; qui
a beaucoup de graisse.
Enjun<|ue, s. m. ètuilionn-lè. Mar. Charge la
pins poanle qu'on met à fond de cale dans un
vaisseau.
Enjurucnionto. s. m. èng^houramièn-to. Ser-
ment en justice.
Enjurar. v. a. éng-hnnrar. V. Dar. Traspasar.
Enjiirlador. S. ni. inus. V. Injuriador.
Enjuta, s. f. èng-lion-la. Arch. Triangle ou espa-
ce que laisse un cercle inscrit dans un carré.
EnjuCado. du. pari. pass. de enjutar. V. ce
verbe.
Enjutar, V. a. en¡}-houtar. Sécher:en parlant de la
chaux, du plâtre, etc.
Enjuto». S. f. inus. èng-bouiézi. Sécheresse V. 5e-
(¡uedad.
Enjuto, part. pass. irr. de enjugar. Essuyé, e. ||
adj. fig. Taciluine, chiilie. avare des paroles. =
Qui ne fait pas grand chose. = \vare mesquin.
Il adv. Á pic enjuto, sans peine ni travail.
EnjutoM, s. m. pi. éri7-/tou-f".'ti. l'etils fagots de
bois -PC pour allumer le feu. || C.roùtons de pain.
Eniiibiador, ra. s. èulal>i<id»r. Cajoleur, celui
<jui cajole, (lui use des cajoleries, qui cherche à
séduire par des propos flatteurs . Uuiangeurs,
par des attentions empressées, intéressées.
Eulaliiar , V. a. inus. enlabiar. Cajoler; flatcr
qiielquun. le louer, l'entretenir de choses qui
lui plaisent et qui le tuucheiU, pour en obtenir
quel(|ue chose.
Enlabio, s. m inus. ènla~bio. Magie; charme pro-
duit par l'éloquence ou l'&rtUice des paroles.
Eniaro, s. m. énln-zè. Liaison, entrelacement,
union, jonction, étal dechosrs entrelacées, unie?,
liées les unes dans les autres. | V. Parentesco.
MNL
29Ü —
KNM
Kiilaclar, v. n. ènlaiiar. Devenir fané, mou, flas-
que, se flólrir.
KnlarlarMP, v. pron. í'níazíar-í(?. Se flí^ílrir, de-
venir fané.
Knlittlrlllailo , úa. pari. pass. de enladiillar.
(Carrelé, e.
Kiiluclrilliiilo, s. enladrilla -dn. Carrelage; pa\é
de t arreaux.
Knladrillatlitr, s. m. V. Salalor.
Knladiillailura , s. r. V. ïinlddrilladn.
Kiiladiillai- , V. a. ¿tilndrillar. Carreler; paver
nvei- des cni reaiu.
ICiilaiiiado . lia. part . pas. de p»i/nwar. v. ce verbe.
Uiilaïuai', >.a. ihdrunar. Couvrir les terres de li-
mon , en parlant des pluies , des débordements,
des riviér;'s.
Kiilanndo. «la. m\].ènlann-do. Loineuï ; couvert,
plein de laine.
Kiilartiadu, da. part. pas. de enlardar. V. Lar-
deado.
Enlardar, v. a. V. Lardear , Lardar,
Eiilaxablo, adj. inns. ènlaza-blè, Qui peut être
lacé, enlacé, entrelacé.
Kiilaxad». da. part. pas. de enlazar. Enlacé, e.
j¡ S'enipldie ajecti\ .
Eiilaxador, i-a. s. ènlazador. Personne ou chose
qui enlace, qui lie. ipii entrelace.
Kiila7.adcira . S. f. V. lirlazamientu,
F.iilaxamiciito. s. m. ènla/.amièn-to Knlaccmcnl
action d-cnlacer. et |-elTel de celle action.
Ktilazar , Y. a. vnUn.nr. Knlaecr , mêler, passer
l'un dansl-aiitre deslacéis, des cordons. || En-
lacer, entrelacer, nieltre l'un dans 1-aulrc. i|
Lier attacher . mener. |i Fig. Enchaîner, lier,
unir.
KnliTliiigiiIlladi» . da. adj. ènlèlchouguilla-do.
Se disait de celui qui jiortail une fraise au cou.
Kiilrgajado , da. pari. pas. de enlegajar Enlias-
sé, e.
Enlegajar , v. a. énlè ¡ag-ltnr. Euliasscr, mettre
on liasses.
Enlcglar , v. a. ènlég-hiar Lessiver, mettre à la
lessive.
Enlenzar, v. a. è»)/è«;or Boucher les fentes des
ouvrages de sculptuie avec des morceaux de
toile.
Eiilovar. v a. inus. V. E/ef or.
Enligad», pari. pas. àcEnligarss. V. ce verbe.
Enligarlo, v. pron. enligarse. S'engluer, se
prendre à laglu.
Enlijar,v.a. V. Viciar , Corromper, Inficionar.
Enlijarsc, v. pron. Ensuciarse, Ewi/)orcarse.
EnlUar, v.a. inus. V. Alisar.
Enligad», da. part. pas. de Eníizar. V. ce verbe.
Entizar, V. a. (f;i/(:«r . Tiss. Ajuster des lisses ¡
au métier pour pouvoir tisser la toile.
EnUinar, v.a. V. Llenar.
Enlloutcccr , V. a. V. Reblandecer, ablandar.
Enllentecido , da. part. pas. de enllentecer. Y.
liehlunderido.
Enlodado, da. pari. pas. de enlodar' Crollé, e.
Enlodar, v.a. e/i/orfar. Crotter, couvrir de crotte,
de boue, salir avec la crotle,aveclaboue. | Fig.
Ternir, noircir, deshonorer.
Enloqnecrr.v. a.èulohéièn. .Vffolir, faire deve-
nir fou , rendre fou , aliéner l'esprit dequelqu'-
un, faire perdre ¡-esprit. || Afloller; rendre très-
passionné, passiomiéjusqu'à la folie, Il V. n. De-
venir fou . perdre l'esprit, la raison. || Agr. De-
venir stérile, cesser de poclcrdu fiuit , en par-
lant d'un arbre.
Enlo<|nerld», da. pari. pas. de enloquecer, V.
i e \ crbc
j Enlo(|iii-riinienl» , s. m. ('«/o/ièrimi<i«-to. Folie,
aclii.n de deu-iiir fou,el l'elTel de celle action.
EnluHatio, a. pail. pas. de Enlosar. V. ce
wrbe.
EnloMar, V. ;x. ênh.ssnr. Paver avec dfs picrre.s
carrees on en losange.
Enlozanado, a. part. pas. de enlozanarse. Y. ce
\ei he.
EnloxanarMc, V. pron. inus. énloianar-sé. Yan:^
tersa force, sa santé, s'enorgueillir. || S'enor-
gueillir, tirer vanité de.
Enl»7.,inercr, V. n. inus. V. Lozanear .
Enlurrrnar, V. a. inus. Y. Deslumhrar.
ICnluriado, a. adj. inus. Y. Enlucido.
Enineido, a. pari. pas. de Enlucir. Plaire, e. ||
Adj. l'oli, nellové.
Eniuridor, s. m. e>((o((ZiV/or. Celui qui blanchit
des murs.
Enlnriinientn. s. m. inus. (;nlouzimicn-to. Ac-
tion de blanchir les murs, et l-eiTcl de celle
arlioi!.
Eniiarir, v. a. cnlouzir. IMàircr, blani hir un mur,
couvrir de plâtre. | Polir, nettoyer, en parlant
»le l'or, de l'argent, des armes, elc,
Enln.vtrecer, \. a. inus. ènloustréicrr. Lustrer,
rendre luisant, j Inus. Illustrer, rendre illus-
tre.
EnitiNtrccido, part. pas. de enlustrecer. Lus-
tré, e.
Enlutado. «. part. pas. de enlutar. Y. ce verbe.
Enlutar, V. a. ènhutar. Couvrir, tendre de noir,
en signe de deuil. || Fig. Obscurcir.
Eiiniaderaolon, S. f. inus. Y. Enmaderamiento.
Enni iderado, a, part. pas. de enmaderar. Y. ce
verbe.
Eniciaderamlento, s. m. ènmadéramièn-to. Boi-
serie; menuiserie d'uii édifice, charpente d'un
toit, elc. Il Assemblangc de planches.
Enmaderar, V.a. ^iimtit/i'rar. Couvrir de plan-
ches, de poutres les toits d'un édifice, etc. |
Boiser; garnir de boiserie, de menuiserie.
Enmai^reeer, V. 3. énmagrézerr. Amaigrir, ren-
dre maigre. || v. n. Amaigrir, devenir maigre.
Enmagrecerse, v. pron. enmagrèzerr-sè. S'a-
maigrir, devenir maigre.
Eumagrecitio, a. part. pas. de enmagrecer.
Amaigri, e.
Ennia{;re.4fer. v. a. inus. Y. Enmagrecer.
EnmagreMcimlent». s. m. ènmagreszimièn-to.
Maigreur. On ne le dit qu'en parlant des vcgé-
leaux.
Enmalecer, V. n. énmalèzèrr. Devenir, tomber
malade.
Ennialletado, a. adj. éntnailleta-do. Enchâssé
emboilé.
Enmanequinado, a. part. pas. de enmanequi-
nar. Emniannequiné, e.
Enmanecfulnar, v. a. ènmanèkinar. Bot. Em-
mannequiner; mettre les racines d'un arbre
qu'on vient d'enlever avec la molle dans un pa-
nier à clair-voie qu'on appelle à Paris un man-
nequin . alin d'empêcher celte motte de se
briser.
E!SM
— 297 —
KNM
Kniuaiitado, a. part. pas. (ic enmantar. V.cc
vprbe.
Enmantar. V. a. enmantar. Couvrir d'uno coii-
viTlnrc.
Knmantariso. v. pron. ènmantar-sè. Ktrc mélan-
colique
Cnmnr, V. pron. ènmar. Empeser lt;s voiles,;
les mouiller pour qu'elles retiennent mieux le
vont.
Knniurañado, a. part. pas. de enmarañar. Em-
brouillé, c.
Ktimarañar, V. a. cnniarafinar. Embrouiller,
entortiller, peler, en parlant des cheveux, d'un
ccheveau de cheveux. Il Confondre, embroui-
ller, entortiller, en parlant d'une affaire.
Enniarquesar, v. a. cumnrqnessar. Emmarqui-
ser; lairc marquis, donner le titre de mar-
quis.
Enmararse, v. pron. ènmarar-sê. Mar. Mettre á
la voile, faire voile, gagner la mer.
Enniarchltaltle, adj. inus. ènmarcthita-blè. Qui
pent être flâné, flétri.
rnniarchitar, v, a. inus. V. Marchiiar.
Enmaridado, a. part, pas- de enmaridar. V. ce
verbe.
Enmaridar, v. n. enmaridar. Se marier.
Enniarillcecrt«e, v, r. ènmarillèzèrr-sc. Jaunir,
pAlir; devenir jaune.
Enmarillecido, a. part. pas. de enmarillecerse.
Jauni, e.
Enmaromado, a. part . pas. de enmaromar . \ .
ce verbe.
Enmaromar, V. a. enmaromar. Lier, attacher
avec une grosse corde. | Se dit surtout des tau-
reaux et des bètcs féroces.
Enmai^ado, da. part. pas. de enmasar. Emmas-
sé , e.
Euniasamionto, s. m. ènmassamièn-to. Art.
mil. Emmassemeni, évolution de la tactique
moderne, qui consisleàreunir del-infanterieen
masse, àformer lés massesdans les grandcsma-
nœuvres.
Enmasar, V. a. ènmassar. Art. mil. Emmasser,-
réunir en masse, former les masses.
Enmascarado, a. part. pas. de enmascarar.
Masqué, e. | S'emploie adjcctiv. ■
Enmascarar, v. a. ènmasl;arar Masquer; mettre
une masque sur le visage de quelqu'un pour le
déguiser. || Masquer; dans un sens plus étendu,
déguiser quebju'un en lui mettant, outre le
masque, <los babils qui ne soient pas les siens. |
Fig. Masquer; couvrir quelqvie chose sous de
fausses apparences.
Enmoehar, v. a. inus. V. Mechar.
Enmelado, a. part. pas. de eume/rir. Emmiellé, c.
Il S'emploie adjectiv.
Enmelar, v. a. inmèlar. Emmieller-, frotter, en-
duire, remplir de miel. I| Faire le miel, se dit
des abeilles, j Fig. Adoucir, rendre doux.
Ennielesia. s. f. «•nfH('/è-.<îxifi. /intoni. Emmélésic;
genre de lépidoptères nocturnes, voisin du gen-
re mél.-inthie.
Enmendación, s. f. ènmènda-7.ion. .amende-
ment; réforme, changement en mieux.
Enmendadameiite, adv. inus. ènmfndamhi-li'.
Correclomenl , exactement , soigneusement,
d'une manière exacte.
Enmendadura, s. f. V. Kiimirtidit.
Esimendador, S . m. énmèndador. Correclpnr;
celui qui corrige.
Eiintendamiento, S. m. V. Enmienda.
S'iiiiiiendHi-, v. a. enmendar. Corriger; chang<;r en
mieux ou en bien, cMer des défauts. ¡I Dédom-
mager, compenser, réparer un dommage, ren-
dre l'équivalant d'un dommage souffert. | l'rat.
Uévoqucr, annuler un jiigonient. | Enmendar
la plana, surpasser un autre, faire mieiixque
lui, corriger un exemple d'écriture. || Enmen-
dar la ti(/a, changer de vie.
Enmendarse, v. pron. ènmèndar-sè. Se cor-
riger.
Enmcrdudo, da. part. pas. de enm".rdar. Em-
breñé, e.
Enmerdaniiento, S. m. ènmérdamièn-to. Em-
bicnemenl; action cmbrencr.
Ennierdar, V. a. ènmirdar. Salir de matière fé-
cales.
Enmienda, S. f. ènmièn-da. Correction, amen-
dement; action de corriger, de se corriger. |
Résipissème; reconnaissance de sa faute avec
amendement. || Correction des fautes d'un ouvra-
ges, observation, note de ses défauts. | Recom-
¡lense; traitement fait en compensation, en pro-
portion du mériled'une action. I Compensation,
dédommagement, châtiment, correction. | En-
mienda de la vida, amendement, réforme, chan-
gement de vie.
Enniientes. s. f. V. Memoria.
Enmisnzar, V. a. inus. V. Empezar.
EnniUrado, da. part. pas. de Enmitrar. Em-
mitré, e. || S'emploie adjectiv.
EnmItrRr, v. a. enmitrar. Emmitrcr; donner la
mitre à un évèque. le sacrer.
Enmocecer, v. n. ènmoièicrr. Rajeunir; devenir
jeune, reprendre la vigueur, la jeunesse.
Enmoeliiguar, v. n. inus.V. Multiplicar.
Enmollecer, v. a. ènmoèzèrr. Enrouillcr. moisir;
produire do la rouille sur la surface d'un corps,
sur quelque métal.
Enmuliecerse , v. pron. i-nmoèzèrr-sè. Se rn -
uiller.
Enmohecido, a. part. pas. de Enmohecer. Roui
lié, 0.
Enmoheclmlento. s. m. ènmoèzimièn-tn. En-
rouiliement; action de s'cnrouiller.
Enmoldado. a. adj. inus. V. Imprr^n. | Moulé,
jeté en moule.
Eumullecer, v. a. V. .\blnndar.
Enmollecido, a. part. pas. de Enmollecer. V.
Ablandado.
Enniondado. a. part. pa*. de Enmondar. No-
pé, e.
Enmondar, v. a. enmondar. Noper; arracher les
neuds. qui se trouvent ^ur les pièces de drap,
après qu'on les a levées de dessus le métier.
Enmontado, a. adj. inus. V, Remontado.
Enmontadiira.s. f. en mon far/o«-rn..\.clioO d'éle-
ver, do hawssor quelque chose.
Enmordazado, tia. part. pas. dc Enmordazar.
Uiiilloniio. 0.
Enmordny.ar. v. a. ènmordtiiar. Bâillonner; met-
tre un b.uUon.
EnmorroMis. S. f. ènmor-fossiss. Entom. Em-
mor|ih(ise; mode particulier dc métamorphose dc
certains insectes.
Enmontrado, da. p.irt. pas. de Enmostrar. V.
V.)
KNO
— 298 —
i:no
.yíoítiaílo.
i:iiiiioMti-ur, V. a. iiius. V. .Mostiar, manifestar.
i<:iiiiiii<l(>cer, V. a. ¿'fimuix/ézèrr. Devenir miu't;
jiciilri' la parolf.
lOiiiiiiitlrrido, u. part. pas. de E'UiiuJcrcr. V.
(■<■ \Cll)l'.
lOniniii'Mcado, a. part. pas. de f.nmiietcar. Ein-
mortai.'ié, e.
KiiiuiieMPtir, V. a. ènmniii'sknr. Techii. Kininorlai-
ser; faire entrer daiisiiiic mortaise le bout d'une
pièce de bois ou de métal.
l'.iimiirntlo, n. |)art. i>as. de Enmurar. Kmmu-
re, I'. Il S'empliiii' ailjccliv.
F.amiirar. v. u. hiinourar. Emmurer; entourer,
environner de murs.
■r:iiiiiiMii(lo , a. part. pas. de Enuasur. Ennas-
sé , e-
■¿niiiiMar, V. a. énnasar. PtHh. Mettre dans la
nasse.
F-iincgrccer, v. a. énnégréièrr. Noircir; rendre
noir. I Fig. Obscurcir; rendre obscur.
■''.iinos>'4'Mcer, v. a. inus. V. Eniiej/recer.
KanobU'ccr, v. a.enuobléíérr. Anoblir; illustrer;
rendre noble, faire nolde. || Eig. Orner, enri-
chir, embellir. Ennoblecer el estilQ\ anoblir , le
style, lui donner de l'élévalion, de la dijinité,
éviter avec soin la iamiliarité. la trivialité dans
les mots. I Ennoblir; rendre plus noble, plus
illustre-
Kniioi»li'ci<l», du. pari. pas. de fruiobfecer. Ano-
bli, e.
■¿uiioliiecinilouto, S. m. énnoblèiimiénto. Ano-
blissement: concession des privilèges des no-
bles, il Renom, gloire, éclat, splendeur.
Kiinoviur, V. n. énnovinr. Fam. Se marier.
Kuniidocer, V. n. V. Anudarse. Se dit des ar-
bres.
Euniidecido. da. part. pas. de Ennudecer. V.
ce verbe.
Enodado. a. adj. énoda-do. Bot.Enodé, ou éiio-
né: qui est dépourvu de nceuds.
Knodio, s. m. inus. V. Cervato.
F.nodo, s. ni. é-nodo. Entom. Enode; genre de
coléoptères subpentamcrcs qui a pour type le
dasyle nigricornc.
Knoenia, S. f. énoé-ma. Philos. Ennoèmc; pro-
duit de la simple conception ou de l'énergie.
KnoeiutUlco, en. adj. énoéma-liko. Philos. En-
noéraatique; qui se forme dans l*esprit. || Defi-
nición enoemática', définition ennoématique;
celle que l'on donne d'une idée en la considé-
rant telle que l'esprit l'a formée en lui-même.
Enoergia, s. f . énoèrg-hi-a. Philos. Ennoergie;
simple conception active, faculté de se former
des idées, immédiatement, à la suite d'uue sen-
sation on d'un sentiment.
Enofohta, S. f. ènofo-bia. .ïnophobie; dégoût
du vin.
Enorôblcn, a, adj. ènofo-biko. jEnophobique;
quia rapport à l'cenophobie.
Enófobo, s. m. èno-/bbo, JEnophobe ; celui qui
a du di'goùt pour le vin.
Enoforiafi, s. f. pi. ènofo-rias. .Enophories; fê-
tes en Egypte ou les assistants avaient un vase
plein de vin à la main.
Enorúrleo, a. adj. ènofo-riho. .tnophorique;
qui a rapport à l'oeiiophore.
Enóforo, s. ni- ènn-foro. Ant. .lïnophore; grand
vase ou les anciens nietlnienl du vin. || Officier
qui avait soin du vin, (|iii portail lo vin.
EiioJadiiiiK'iitc, adv. vno(j-lta<lamefi-té. C.uléri*
i|ii('mi'iil; avri Colère, avec fAclierie.
lOiioJadUino. a. adj. super, de enojado. Trè<f
coli-nijue.
Eiiujiidlxo, a. adj. é(i!>p-/ta(it-zu. Colérique; qui
se fâche aisément.
Eiiujado,a. |>art. |)as. de Iinojar. l'Achè, e. ||
S'emploie adjccliv.
Enojar, v. a. énoij-iiar. FAilier, irriter; mettre
en colère. || V. Molestar.
EnoJarMC, v. prou, éi-iuj-har-sé. Se Fûcher. ||
Fig. Si courroucer, entrer en furie. Se dit delà
mer, du vent, etc.
Enojo, s. m. énog-ho. Ennui, chagrin. f;khe-
rie, brouillerio, nu-contentemenl; irritation |>as-
sagèrc produite par les hommes ou les choses.
Enojnsainoiitr , adv. V. ¡luojadainenle.
EnoJoMo . Ma. adj. énoij-ho-sso. Ennuyeux , fa-
cheuv; déplaisant, qui ennuie, qui dèplail, iiiii
est désagréable.
Enojarlo, S, m. dim. de enojo. Drouille.
Enoinétrieo , ra. adj. énomé-lrilio, OEnomélrr-
que; (jui appartient à l'cnnomètre.
Eiióniotr», S. m. éno-inétro. OKnomètre, inslru-
nient jMMir mesurer le degré de force de vin.
Enomo . s. m. éno-nm. Entom. Enome; genre de
lépidoptères, famille des nocturnes.
Eiiomoria, S. f. /'nomo-iia. Ant. mil. Enomótic;
subdisision de la phalange grec(jue,
Euóinota, S. m. éno-mota. Ant. grec. Enoinotc;
soldai qui faisait partie d'mie onomélic à Lacé-
démone.
Enónfalo , S. m. cnon-falo, Pathol. Euonphale;
dureté du nombril.
E»o|>lia , S. m. éno-plia. Entom. Enoplie ; genre
de coléoptères peutamères , famille de serri-
corncs.
Enoplóccro , S. m. éno;)io-zèro. Entom. Enoplo-
cère, genre de coléoptères.
Euoplódero; s. m. (*fio;)/o-(/ero. Entom. Enoplo-
dère; genre de coléoptères peutamères, famille
de longicornes.
EnoplopHo, s. m. énoplop-so. Entom. Enoplops;
genre d'hémiptères héléroplères. fainillc des
coréens.
Enoptroniaucin, S. f. énoptroman-zia. Art.div.
Enoptromancie ; divination au moyen d'un mi-
roir magique.
Enorranecido, da. adj. inus. V. fluérfano.
Enorgullecido, da. adj. inus. énorgouilléii-do.
Enorgueilli, enflé, orgueilleux ; qui à de l'or-
gueil.
Enorme, adj, énor-mé. Enorme; démesuré, exces-
sif, en grandeur ou en grosseur. || Enorme, atro-
ce , grave.
Enornienirntc , adv. énormétnén-te. Enormé-
ment, excessivement, d'une manière énorme.
Enormidad, S. f enormidad. Enormité, excès de
grandeur, de grosseur. |i Fig. Enormité , indig-
nité, excès de méchanceté, atrocité.
Enormísima, s. f.^normi-sima. Lésion de plus
de moitié dans une vente.
EnormÎMiniamcnle, adv. sup. de enormemente.
Très-énoimément.
Enormi»iimo. ma. adj. sup. de enorme. Très-
énorme -
ÎÎNH
— 290 —
KNK
Eiiorinoii, s. m. ('Hocm.'^M. IVlctl. Kiiorinoii; piiiiti-
I»e vital d'Hippocratf.
KiioMtusiM , s. C. ótiostD-siss. l'alhol. Kiii>->l<)SP;
tuinciir (|iti s.' forinti duns le canal nic-diillaiic.
Knourca,s. f. i'noonn^.-a. Bot. Enouréc ; plante
de la famille des sapindacées.
Kuoyar. v. a. iniis. V. Enojar.
Knoyo. s. m. ¡:ius. V. Enojo.
Knqiioirt-Mi**, S. f. én'ieiré-ssiss. Anat. Encheirc-
ze; procédé pour faire une opération.
Kiiquélicl», s. f. ènkéli-(la. Helniint. Enrhèlidc;
f¡;eiirc d'animalcules infusoires des oau\ corruin-
pucs et qui olfronl la forme de petites anguilles.
Knqiieliúido. «la. adj. ènlêlio-ido. Iclithyol. En-
chélyoïde; qui ressemble à un anguille.
■Siifiucliopo, s. m, ènkélio-po. Iclithyol. Enché-
lyope genre de poissons.
Kiif|ueIiMoino , a. adj. hihéli-ssomu. Ichtliyol.
Enciiélysuine; on donne ce nom au\ poissons qui
ont le corps long cl cylindrique comme celui de
l'anguille.
Kii(|iii>noi>o , s. m. ènlié-nopo. Enlom. Enchcno-
pe% genre d'hémiptères, famille des membra-
ciens.
Kii(|iiiriar, v. a. ènki/.iar. Mettre une porte, une
fenêtre sur ses gonds.
IOn(|Miclia. s. f. ènlii-dia. Bot. Enchidiée; arbri-
seau de la famille des euphorbiacées. Les habi-
tants d'Aniboinel'ont appelé l'arbre desjavelols
\>arce que ses feuilles sont employées à la guéri-
son des blessures faites par Crs armes.
l';nf|iiilciift, s. m. ènkilê-nn. Bot. Enchylène; gen-
re de chénopodiacées renfermant (jualre ou cinq
espèces indigènes de l'\ustr,ilie.
KnqiiilInirarNc, V. pron. ènkHlotrar-sé. S'enor-
gueillir, se gonnerd'orgtieil. crever de vanité. |
Fam. Se [lassionner, s'épendre d'amour, devenir
amoureux.
Kit(|uiiiio. s. m. t'u'.i-mj.Enchyme; réplétion, ac-
tion de remplir.
Kiiqnimomn, S. m. hikimo-ma. Méd. Enchimo-
mr; distribution, circulation, eülravasion natu-
relle (lu sang dans le tissu cellulaire.
KmiiiinioxiM , S. f. èn'^imo-ssiss. Méd. Enchy-
niose ; etfussion subite du sang dans les vais-
seaux cutanés, causée par une commotion vio-
lente comme la joie, la tristesse, la colère , etc.
Kn(|iiiri«lloit . s. m ènkiridinn. Eiichiridion; pe-
tit livre ou manuel contenant divers préceptes,
maximes ou sentences instructiv-os.
HiiqtiitlN, s. m. ènki-tiss. Ilisl. Enchyte; sorte de
tourte ou gâteau imité de ceux des anciens Ro-
mains.
KiiquUr», s. m. ènid-tro. Annel. Enchylrc ; gen-
re de lumbricinés ; espèce de vers de terre très-
commune dans les pols-à-ileurs.
Kiirabiado , «la. adj. cl part. ¡)ass. de onrahidr;
Enragé, e. S'emploiii comme substantif: un ra-
bioso, un enragé.
Kiiralgoiiar, v. a. enraiíjonar. Garnir de bran-
ches de bruyères les murs des endroits où l'on
élève des vers à soie, pour qu'ils puissent y
monter et faire leurs cocons.
I^iiraniaila. s. f. ènramn-da. Décoration de bran-
ches d'arbres entrelacées à l'occasion d'une fê-
te. Il Cabane de branches pour se mettre a
l-abri.
t:Mrniiiniliii-H . s. I' cnrainuduu-ru. Entrelace-
ment de branches d'arbres. V. Enramada.
Kiiraniar . V. a. ènramor. Entrelacer des bran-
ches d'arbres au dessus d'un lieu pour le déio-
rer ou l'abriter, couvrir d'un berceau de bran-
ches d'arbres. I Boletalenramadif.houWlrami',
composé de deux demi globes de fer. joints par
une barre ou une chaîne.
KnraiicInrHe, v. pron. ènraniiar-sé. .Se faire ran-
ee, rancir,
Kiirarecer , V. a. ènraréicrr. Uaréfier, dilater,
cclairtir, augmenter le volume d'un corps sans
augmenter sa matière.
Enrarecerse, v. pron. ènrarézérrsé. Se dilaler.se
raréfier; être dilaté, raréfié.
Enrasar, V. a. inns. ènrassar. .\planir, rendre
uni. Il Raser, mettre de niveau en partant d'u-
ne muraille. || Faire une porte ou une fenêtre
enrasée et sans panneaux. || v. n. Enrasar, êlro
de niveau, avoir la même hauteur.
Enrastrar. v. a. ènrastrar. Enliler des cocons de
vers à soie.
Enrayado, du. adj. part, pas, de Enrayar. En-
rayé, ée.
Enrayador, s. m. ènraiador. Enrayeur; (jui en-
raye. || Enraycur; mécanique destinée a enra-
yer.
Enrayanileuto, s. f. ènraiamiento. Enrayemenl,
action et effet d'enrayer.
Enrayar, v. a. ènraijar. Enrayer; mettre le» rais
à une roue ou à des roues.
Enrayar.se, v. pron. ènra>jar-sé. S'enrayer, être
enrayé.
Enredadera, adj. ènre'iiaf/e-rrt. Grimpante ; en
parlant des plantes qui grimpent et s'attachent
à cp qu'elles rencontrent.
Enredado, do. adj. ènréda-ilo. Empapiné, ée.
eiicrouc, ée. S'emploie principalement en par-
lant d'un arbre qui, dans sa chute, s'csl arrêté
dans les brandies d'un arbre.
Enredador, s. m. ('nn'dndor. Celui qui enveloppe
dans des rets, etc. || Brouillon; Iracassier; per-
sonne turbulente, homme intrigant, remuant.
Enredaniicnto , S. m. énredamién-lo. Entortil-
lement; embrouillement. || Fig. Entortillement;
confusion dans les idées, dans la phrase.
Enredar, v. a. éiirédar. Entortiller; prendre, en-
velopper dans des filets. || Fendre des lilels pour
la chasse. \\ Entortiller: embrouiller, confondre
mêler, j Embrouiller; semer la discorde, sou-
fler la division, brouiller des amis. i| Embrouil-
ler, entortiller, en pailant d'une affaire- IjFg.
Entortiller; Engager; faire entrer, entraîner
quelqu'un dans une alVaire.
Enredarse, v. pron. éurèitar-siK S'entortiller,
s'embrouiller : être embrouillé , entortillé.
Enredo, s. m. étiri'-di> Entorlillage ; embrouille-
ment. cntortillemeni . entrelacement, embar-
ras, confusiiui. Il Turbulence, humeur remuant» .
penchant au désordre. | Intrigue; nœud d'une
pièce dramatique. || Fig. Mensonge perfide qui
octasiiiiiiie des dissensions « etc.
Enreiloso, sa. adj. énrédo-.ssn.. Difficile , em-
brouille, plein d embarras, de difficultés, d'obs-
curité.
EnreKlincotA'Io. da. adj. et part, pass, do En-
rcíjiínmliir . I^nrégiiuenté , e.
Enreainientar , v. a. ('nr('(/-/iíi»éní(J»'. Enregi
mcnter,' former des régiments , donner la foruu
KNK
— :U)0 —
KNR
de rrK>i"<^iit « tJ»-'s Iroupcs ilcja oiccicies uu à
de iiuuvelli's nrrucs.
K^in-KlnifutniNv , v. [)ri>ii. éiiii¡i-tnn¡ántar-sé.
S"cmfj,'iiiii'iilor, iMre l'iircuimciitc.
Kiii-cliojiir , V. a. éitr/'ixj-har. 'lotiiiior la cin'
(Il IVuillo pour la l)luii(liir.
l':iir«'Ja<lw , s. m. nirc,,-liinlu. 'I'i(illiii:f, treillis,
us.seiiililagc de lulles, rlr. M-rluaUs, croisées
avec d'autres lidri/oiitalrs. || Héi-eati; ouvrage de
lil d'or, d'ni^eiil. de soie, ele., laite pur peiiles
mailles en iorine de rets. || Uoli. lUseau de IViii-
iiie. I Koli. rnsoiiiiier,
Kiii-ejar, v. a. citrifi-liar. Treillisser; (:arnir de
treillajre , fermer avec un treillage. || Mettre le
soc a une diarrue. |1 Hlesser ; loin lier les pieds
des bœufs, des clie\ aux . etc. avec le soc de la
charrue. |i Bol), emprisonner.
Enrcvt-Hudo, dit. adj. énrérvisn-Ju. Kevèclié. e.
Il Embrouillé . entortilé.
Eiirindoi- . adj. ihiriador. Celui qui louil du
clianvre.
iCin-iar , V. ii. inriar. Rouir; faire macéurle
chanvre, le lin. le jonc dans l'eau.
Eiiridamitiito . s. m. inus. êiiridomii-n-to. Kn-
couraf;emenl; l'action d'animer, d'eiuourager.
et l'effet de ( ette action.
Eiiridniite, adj. inus. éuridan-lè. p:ncourageant;
excitant.
Knridar , V. a. ènrù/ar. Exciter , pous-ser, inci-
ter, encourager, jf Inus. Friser. |] Inus. Fig. Ir-
riter , mettre en fureur.
Eurielar , u.a. enrielar. Mettre en lingot.
Enripiar, V. a. èiir/yjîar.. Combler avec du gra-
vier quelque trou.
Eiirl<|iiecer, v. a. ènrikèièrr. Enrrichir; remplir,
combler de richesses; faire riche, o|)ulcnt, puis-
sant. || JîjniV/nr ,• orner, couvrir d'ornemenls,
en parlant de choses, comme meubles, albums,
vêtements, etc. || Fig. Enrichir, aupmentir.
agrandir une science, un art , le porter à l'npo-
gée, à la plus haute splendeur, l'ar les décou-
vertes , par les inventions. |i Enriquecer tin poe-
ma ; enrichir un poème; le remplir d'épisodes,
de descriptions, de situations intéressâmes.
Eiiriqurcrrsr, V. pron. ènrilàièr-sii. S'enrichir,
devenir riche.
Enriquecido, da. adj. et part. pass. de Enrique-
cer. Enrichi , le.
Enriquecimiento, s. m. ènrihèiiniièn-to. En-
richissement; action cl effei de devenir riche.
Eur'quenqui^nio, s. m. ènrihènh\s-mo. Enri-
quinquisme; opinion des henriquinquistes; at-
tachement instinlif ou calculé à la personne ou
aux prétentions d'Henri V.
Enriqnenqui.s(n, adj. èiui/.ènf.is-fa. Polit. Hen-
jiquinquiste; nom que l'on donne à ceux qui se
fondant sur le principe c!e la légimilé, pensent
que par suite de l'abdication de Charles X et du
IJuc d'Angoulème, la couronne de France appar-
tient au duc de Bordeaux auquel ils on donne
le nom d'Henri V,
Enriscado, da adj. ènrisha-do. Escarpé ; mon-
tueux.
Enriscamiento , s. m. énris'amiln-lo. L'ac-
tion de grimper sur les rochers, de se cacher
entre les fentes des rochers.
Euri-scar , V. a. ènrishor. Placer au haut d'un
liCU escarpé || Fig. Lever, hausser, élever.
Enr iK(-ar»ie. V. pron. i'»iríí/iar-ié. Se réfugier, se
I cadcr ciitie les k diers escarj es.
Enrindiir. v. a. t'uristrar. melliela lance en ar-
rêt . Il Mettre ( n botte des (gnons, de nulx. |i Fig.
Aller droit a son bul. pai venir a s< s (¡ns. uussir
dans une allaire (|ui piésenlail des dill!(ull(s.
Eurinire, s. m. ('»irii-/r^. L'action de mettre la
lance en arrêt.
Enritnio. ma. adj. éiiril-wo. Enrythme^ qui est
en iMhnie , (|ui ^arde , qui observe le rjthnie.
Enrlxado. j-. m. imi/a-do. liisure; étal de te
«jui ei-t frisé.
Eni-iraniicnto, S. m. ¿nrízo«<tt'n-ío. Frisure;
L'action de boucler les (hocux, et l'eOel de
( file iiclii n.
Enrtze.r. ». a. f^unzfir. Fi iser : boucler les che-
veux. Il Ii'us. Fri^er ; exciter.
EnrobrcNcido, da. adj. énrohrészi-do. Dur cl
fort comme un chènr.
EiirnliiiNieeer, vr a. {nrthonsUj.hr . Rendre ro-
buste , fortifier.
Enrocar , v. a. t'jiroîkar. Rouer , punir du sup-
¡ilice de la roue.
Enrodelado, da. adj. èn^ci/è/a-f/o. ai mé d'une
rondadle , d'un bouclier.
Enrodora. S. f ènrodnra. Bot. Henr(idore; gen-
re de plantes de la nouvelle-Hollande.
Enrodrigonado, da. adj. èurvdriyona-do. Eri-
charnié , échalassé, e.
Enrodrigonar, v. a. énrodriijortar. Echalasser;
poser des échalas |1 Enchariiier . soutenir la
vigne avec des charniers ou des échalas.
Enrojar, v. a. inus. ènro(;-/ior. Faire rougir au
feu. Il Teindre en rouge; devenir rouge, co-
loré.
Enrojecer , v. a. ènrog-héiérr. Faire rougir au
feu. Il Teindre en rouge.
Enrollado , da. part. pass. de otroUar. En-
roulé, e.
Enrollomienio, S. m. énrollamièn-to. (/ mouil-
lé; Enroulement; action ei effet d'cnrouler,
de taire des rouleaux.
Enrollar, V. a. iinullar. (l mouillé) Enrouler;
rouler une chose au tour d'une autre , ou la rou-
ler sur eue même.
Enrollarle, V. pron. énrollar-sù. i7mouillé S'en-
rouler,, cire enroulé; se replier sur soi-même
comme le serpent,
Enromar, v. a. niromar. Emousscr; citer la pointe
a un instrument.
Enrona, S. f. tnro-na. Débris, décembre, gra-
vier
Enronqnecer. V. a. críroTi/.¿z¿rr. Enrouer, rendre
la voix rauiiue.
Eiu-onquccer.«ie. v. pron. ènroliézérr-sé. S'en-
rouer, prendre un enroucmenl ; être enroué.
Enronquecido, da. adj. et part. pas. d'Enron-
quccer. Eiiioue , ée.
Enronquecimiento, S. m. ènroulézimién-to. En
rouemeni : incommodité , dérangement produit
dans le gosier ; étal de la voix, de la persoiii¡e
enrouée.
Enroñar, v. a. énrognar. Donner la rogne.
Enrosar, v. a. ènrossar Teindre en couleur rose.
Enrosarse, v. pron. énrossar-sé. Se teindre en
couleur rose ; cire teint en couleur rose.
Enroseadamente, adv. ènroskadamén-té- En-
forme de coquille.
EN s
— 301 —
ENS
EiiruMcndiiru, s. f. ènroshadou-ra. Kiilorliilc-
niciit. 1 Action de rccoquilU'r , de letruiisscr eii
Kiittaliiiadvia, s. f. èusalniadc-ra. inus. Feinirif»
(|iu pit-teiid guérir par eiKhantemonl.
forme de coquille. || l'ig. Kntorliliemciit, cm- Ensalmador, s. éusnhnndnr. Celui qui remet en
brouillemenl , coulusion. V. llnredu
EnroMcar, v. a. ènrosLar. Hecoquiller, retrousser,
eu forme de coquille. | Boh. Faire uu paquet de
liaides.
EuroNcurcic, v. pron. ènrosU'iT-sé. Se rccoquiller,
être rec(.(]ijillé.
EnruvIiKKlu. «la. adj. et part. pas. ù'Enrovinar.
Eiirouillé, éc.
KnroviiKir, v. a. ènrovinar. Enrouiller ; couvrir
de rouille.
KiirovliiiirNo, V. pron. ènrovinar-sé . S'enrouil-
ler ; être enrouillé.
Enruitet^cer, v. a. ènTOuhés:.érr. inus. Rendre,
rouge , roux.
KiirulioKcertie, v. pron. ènrouhés7.érr-sé. Se ren-
dre rouge, roux. Etre rouge ou roux.
Kiiriil)li)dor, adj. èiirouhiador. Celui ([ui a la ver- j
tu de teindre en blond doré.
Enrubiar , V. a. ènrovbiar. Teindre en blond |
doré. !
Enriiliîarst*, V. pron. ènroubiar-sé. Prendre une ■
teinte blond-doré. j
Enmhio. s. m. ènron-bio. Action de teindre en
blond doré, et l-etfet de cette action.
EnrudoKor. v. a. inus. ènrotidézérr. lîébéter,
abrutir , rendre stupide.
Enruinecer, v. n. ètirttinézérr. Déchoir . s'avilir,
descendre, s'abaisser. |1 Perdre de sa valeur.
Enruna, S. f. ènrou-na. Décombre , gravier , dé-
bris de maçonnerie , de bâtisse , etc.
Enrunar. v. a. ènrounar. Déposer , jeter des gra-
viers, des décombres quelque part.
Ennabanada, s. f. ('»5«í;n;í(i-f/a. Camisade , at-
taque nocturne faite par des soldats recouverts
d'une chemise.
Ensabanado, «la. adj. et part. pas. de ensaba-
nar. I"n\elop[)e. ée , dans un drap de lit.
En.»iabaiiar. v. a. ènsabunnr. Envelopper' dans
un drap' de lit.
En»i!icador, s. m. èiisakador, Ensacheur; celui
qui serre ou met dans un sac.
Enniaeadura, s. f. ènsaliddou-rn. Ensachemenl,
action de mettre , de placer dans des sacs.
Ensacar. V. a. èrisak^c. Ensacher; serrer . met-
tre dans des sacs. || l'ig. Ensacher; accumuler,
mettre en pile.
En»;tcarse, v. pron. énsahar-sé. ^'ensacher, être
ensnch
leur |ilace les os disloqués. || Clinrlalan . empi-
rique (jui prétend guérir au moyen de certaines
prières et de drogues difféi( ntcs.
EnsaJiuar, v. a. ensalmar. Hemettre 1rs os dis-
loqués ou rompus. |1 Pretendí e guérir au moyen
de prières et de drogues. || Hrisalntor á nlfjuno,
inus. Rompre , casser la tète à quelqu'un, ji
A(jiija dil ensalmar, carrelet, grande et grosse
aiguille.
En»<nlnii»ta, S. m. ensalmista. Empsalmiste;
charlatan, médecin empiriijuc qui prétend gué-
rir les peines et les iiilirniiiés au moyen de cer-
taines phrases mystérieuses, obscures, inintelli-
gible?, ou bien en récitant eniph; thiquement et
ridiculement le? psaumes bibliques.
Eitsniuio. s. m. èns(il-mo. Prétendue guérison
obtenue ai l'aide de prières cabalistiques et de
de médicaments ridicules. || llares ahjitna cusa
y or ensalmo, faire quel(|ue cho^eavec une gran-
de promptitude, et comme jinr enchantement.
En.«*aIol»rarNe; v. pron. ènsa/o/iior-sé. Se corrom-
pre, en parlant des eaux stagnantes.
Eu^al/ador, S. éfi-ííj/zarfor. Panégyriste, celui OU
celle <iui loue, qui donne des éloges.
Eu»iui-/.aniiento, S m. ènsah.amiên-lo. Eléva-
tion, agrandissement, accroissement, || Louan-
ge, éloge. Il Réputation, renommée, gloire.
Ensalzar, v. a. ènsnhar . Agrandir, élever. (
Exalter, louer, faire l'éloge de.
Ensalzarse, V. pron. ènsaiiar-sé. Se louer, faire
son éloge.
Ensanibonitar, V. a. ènsambénitar. Mettre le
Sambenito, à un individu condamné par l'inqui-
sition.
En.xHuiblado. da. adj. et part. pas. de Ensam-
blar.. Empalté, ée.
Ensamblador. S. m. èrioinfc/nf/or. Empatteur,
on\rier qui .issemble divers-es pièces de bois.
Ensar.tbiadura. S. f. ¡.'usnmblandou-ru. Teclin.
Empallure; assemblage de bout à bout de deux
■pièces de bois, au moyen de paties ou tenons. ||
Mar. Empalture; Etendue en largeur et en lon-
gueur des surfaces par lesquelles deux pièces de
bois se touchent.
Ensamblar, v. a. éf7S«mfc/flr. Empatter; assem-
bler, joindre, emboîter, em liAs?crdes pièces de
bois les unes dans les autres au moyen de pattes
ou tenons.
Ensada. s. f. énsa-da. Bot. Ensade; figuier des Ensuu>blai-so. v. pron. ènsamblar-sé. S'empat-
Indes dont ou fait des étoffes avec i'écorce et les I 1er, être empatié
feuilles.
Ennaliida , s. f. ènsala-dn. Salade; mélange
d'beibes , assaisonnées. || Fig. Pot-pourri , am-
phigouri , mélange confus de choses diverses. \[
Ensaldild itdliaiiii . snlade composee di' ilifle-
renles herbes. || Ensalnda repplada. salade fai-
te avec des herbes salutaiies.
Ensaladera, s. f. èn.sdlddv-ra. Saladier; vase, ,,........, ,
dans letjuel on met la .salade pour la servir. | offrir des ino>eiis de sut ces, des ressources pour
Ensaladilla, s. f. vnsalddill-a. Petite salade. | | Pameiier à bonne fin, en parlan] d'une affaire.
Mélange «le confitures sèches de diffcrentes es- Eusancliador, s. tnsanlchador. Celui qui élar-
pèces. Il Joyau compü^é de diiïcrentes espècesde j gil. qui agrandit,
pierres précieuses. Eni>>aiicbamirnto . S. m. ènsantrhamiéft-îo.
Ensalma, s. f. iiius. vnsdl-ma. Itàt à la maures- Elargissement, agrandissement.
»iuc, ' Eusancbar. v. a. èntantihar. ,\graudir, élargir.
Ensamble, s. m. insdm-blé. Assemblage, em-
pattement, manière d'assembler des pièces de
menuiserie. Il Assemblage. ou>r8ge qui en re-
suite.
Ensaneiia, S. f. ènssaut-chd. Agrandissemrnl. ||
Elargissement. || />"» evsnuchas. lam. Accorder
trop'ile liberte a quebiu'uii, lui donner rrop de
laliluile pour. || Par rusanchds à dlffiin iiei/nriV»,
ENS
- 302
ENS
rU'iidrp. Il llnsandinr cl coruzuti, (•iiniulici . mi-
vrir son ((l'iir.
i-iii.Miiiicliiir.«i«', V. priin. ¿■nsinitrlutr-.s\ iMciidrc
lie liiaiulsairs. alItTlcr de la iiiorfiiii'. se duiiiicr
un ail im|)(>rlaiil, u\()ir un Ion aiTi);;aiil.
l':ii!Naii<-lM> , s. ni. hisfiii- IiIk'-. i;lai;.'i.sspmpnl.
ajiraiidissciiKMil ; ndion dclar(¡ir cl son cin'l-
Il Klaif^issurc ; ce (lu'on ajoute à un babil , à un
iiUMildc |)our l'clarjiir,
lOiimiiittloror. v.a. (■ii.sitn(lr/.(''rr. l)e\(Miii' fon, per
die la raison.
■•".nuanaoNtai , \' a. ¿■iisatujostdr. Réirécir; éliY--
cir, ^e^>^^eI^(■r.
lOiiMan^'OMtiilo , «la. ndj. jnus. èiisangosti-ihi.
A\arc , ladre.
Knwan^i'fiitaiiiiciito. s. ni. vnsnn(¡rnilamién-lo.
Inus. Aelioii et ellVt d'cnsanKJanter.
Kn.sanjiK'iitar , v.a. èns(in<;iiiilar. Knsaiiiçlan-
ter ; taelierou eouvrir de sauf;, n Fusauiirvutar
su reinado; ensanjtlanler son re^'ne; en pailani
d'un nionar(jue qui iniuio'.e lieaueoup de vie-
tiines. Il l'ig. .\gravei- ; rendre une action plus
criminelle.
Knnanureniarwe, v. pron. i'iisnii(jri'u(ar-sé. S'en-
sanjilanter; se couvrir de sang; ótre cnsanglantó.
EiiHaiigiiNnado, «la. odj. et part. pas. de Ensan-
(jusliar. ( liagriné. e; peiné, o.
EiiMaiigii.xtlnr, v.a. ènsarigousdar. Inus. Chagri-
ner, peiner.
Kii.<<niiiiii!«e. V. pron. inus. ensnniar-sé. S'irri-
ter , se l'àilier avec emporlenienl.
KiiNaiino , s. m. inus. V. Denuesto.
Enfiíiñndo, «la. adj.inus. ènsagna-da. Valeureux,
courageux.
Ensañar, V. a. ènsagnar. Irriter , mettre en co-
lère.
En.<infinrNe. v. a. ènsagnar-sé. S'irriter, se met-
tre en colère , semporler.
■':ii.<inño . s. m. inus. V. liiisnnno.
SOii.sariM'cor, V. n. inus. V. cnsarnh.érr. Gagner
la gale.
En»«ui-iicci(lo , (In. adj. et pari. pass. de Ensar-
necer.
Eii.xnr(a«lo. «la. adj et jiart. pas. de Ensartar.
Encartar, v. a. ensartar. Kniiler; passer par un
lil queli|ue chose, comme des perles, des grains
de chapelet, etc. nFig. Enfiler; entasser des pa-
roles sans suite, sans ordre.
En^iartar.xe. V. pron. rnsurtar-sé. S-enfermer
dans un lieu étroit, s'entasser les uns sur les
autres.
Eiisay, s, m. V. Ensage.
Eii»»aya<lo, «In. adj. et part. pas. de Ensagar. ||
Pcço eni:rt)/fl(/o, monnaie ficlive de l'Amérique
Espagnole, qui sert à estimer la valeur des lin-
gots d'argent.
Eni«aya<lor , s. m. énsaiaâor. Celui qui essaie. ||
Essayeur; olVicier de la fabrique des monnaies
proposé pour soumetrre à l'essai l'or et l'argent. I
Kiisayaliuio, «îa. a.ij. et part. pas. de Ensaj/alar. '
Eniiay.Uar, v.a. inus. énsaïalar. Couvrir d'un
lapis.
Eiti«ayalar»«e, v. pron. énsaialar-sé. Inus. S'ha-
Diller, se couvrir, s'accoutrer d'un sac, d'un vê-
tement grossier.
Ensnyaniieiito. s. m. inus. V. Ensaiio.
Ensayar, V. a. énsaiar. Essayer, éprouver l'ai-
re l'essai. I Dresser , instruire, exercer fllé-l
peler: essayer avant l'eieiution. || Essayer,
éprouver la qualité de l'or, de l'ai geni. etc. ||
Inus. N. Intentar , procurar.
EnNayai-Mc. á , paru . en) \. pron. énsaiar-sfi.
S'essayer , s'éprouver , s'exercer , faire ses ef-
forts.
EnNayo , s. m. énsa-té. Essai ; épreuve , examen,
Il Hepetition.essaiavanl l'evérulion. V. Ensayo.
Eii^ny». s. m. riis<i-\t). Essai, expérience (jue 1'(m>
(ail de quelque chose. Il l.itl. Essai ; tentative
d'un nntcur sur une matière nouvelle pour lui.
Il Miner. Essai; opéraliim analytiqui- qu'on eié-
cule pimr délerminer dans quelle proportion,
un on deux corps |»récieu\ ou utiles se trouvent
conlenus dans une masse inorganique . en né-
gligeant de rechercher la nature des corps qui les
iii'om|iagiient.
lOiiNcItiicIo, «In. adj. cl part. pas. de Ensebar.
lùisiiiié . e.
E ■•.•«•■ lia r , v. a. ùnscliar. Suil'er , froller . couMJr
de suif.
EiiHc«-ar , v. a. inus V. Secar , Enjuifar.
l';ii.m'crÍ4»:Wiiiii<-tito , S. m. i'nsrlc/.ionarnii-n-to.
.Mil. Ensectionnement , évolution pour former
la section d'ini'anterie.
Eit.«ciiar , V. a. inus. V. íínsillar.
EHK««lia«lo , «ia. adj. et part. pas. de Vnsvhnr.
Hoisé. e; couvert d'arbres.
EitKcIvar, v. a mus. 'V. Emboscar .
Eascmhia. adv. inus. ènsém-hla. l]nsemble.
EnN«'iiil>li', adv. inus. V. .Juntamente.
Eii»«(>nilira. adv. inus. V. Jiinlamente.
E>if««'gii<'jaii(c , adj. inus. V. .'^rmejante.
Eii.scnada, s. f. ènséiia-da . Haie , rade, golfe où
les vaisseaux mouillent à l'abri.
En.*irna«lo, adj. et part. pas. de Ensenar. Fait en
forme de golfe sinueux.
Eii!«i-nHr , V. a. ènshtar. Cacher ; mettre dans le
sein. Il Mar. Mettre, faire entrer un na>ire un
navire dans une baie. Il est plus usité comme
réciproque.
En.^cn.si«s, S. m. pi. iuus. ènséti-sioss. Absinthe.
V. Ajenjos.
v.nsvAa. S. f. iiius. V. Insignia , Estandarte.
En.tioñalilo. adj. inus. ènségna-blé. Qui peut ai-
sément S'enseigner.
Enfaenadamente, adv. ènsé-inadamén-(é. Inus.
Avec instruction, avec enseignement.
Eniseñadero , rn. adj. ènségnadé-ro. Inus. Ca-
pable d'être enseigné, qui peut être enseigné.
Eimrñnilo. «la. et part. pas. de Enseñar. Ensei-
gné , e. Il Inus. V. Docto, Instruido.
Enseña<!or, S. m. ¿inségnador. Celui qui ensei-
gne, qui instruit.
Ensefialar , v. a. inus. V. Señalar.
Eiifseñanilcnto , S. m. ènségnami' n-to. V. E«5î--
ùanza. \{ Doctrine, précepte, slalut , ordonnan-
ce . règle.
Enseñante , adj. inus. V. E.nseñar. Enseignant;
(lui enseigne.
En<«eñanzn , s. f. ènségnan-ia. Enseignement,
qui se donne à une personne d'une science ou
d'un art. 11 Enseignement . leçon, doctrine, en
parlant au sens moral. \\ Enseignement ; action,
art d'enseigner, n Fauconn. .\(Taîtagc. Education
d'un oiseau de proie, action de l'apprivoiser.
Enseñar , v. a. cnségnar. Enseigner , instruire.
Il Enseigner ; donner des leçons d'une science.
M
ENS
303 —
ENS
«iMin art. n Knseigner; iloctrinei; en parlant des
choses morales || lînseignor ; montrer une rtie,
un rlieniin. n V.nspùar à aUjnno la puerta; met-
tre quehjirnn à la porte.
P.n>«CHur.>ie , V. jiruii. ènségnar-sé. S'ensei^'ner;
être enseijiné. || Enseñarse u ', s'aecoutumer à,
biiabituer, se l'aire à quelque chose ou une per-
soiuie.
r.n<<cñ<> , s. m. ènsé-gno. Inus. Enscignenlent.
instruction , coutume, haltitude.
iCiiMeñoi-eadu, «lu. rdj. et part. [tas. de ¥.useùo-
rcar. lùnparé , e.
Knsffioroailor, s. m énséñortador. Domina-
teur, souverawi maître, seigneur absolu. I| Hm-
pareur, qui s'empare qui oecupearbilrairemeni,
i|ui domine.
l'^iiMofiorcar , v. a. e«s^(/Hor¡'ar. Maîtriser, com-
mander, dominer.
l<'.nscMorear>«o, v. prou. i:nsP¡jnoréar-sL S'empa-
rer, devenir maître.
l-:nseradu, tia. adj. et part. pas. de Enserar.
Kiiscrar , V. a. enserar. Couvrir, envelopper de
nattes de jonc.
EiistMeíí,s. m. pi. ènsé-réss. Effets; denrées com-
rneriiales, marchandises en garnison,
EnHiM°|)entndo, «la. adj. ènsérpénlado. Vvxv'i^wx
irrité.
lOnsctu , s. m. ènsé-to. Bol. Enseté, bananier
d'Abyssinie encore peu connu des naturalistes.
Kiiííicaiido, da. adj. ènsikaon-do. Ensicaude; qui
a la queue plate , amincie sur les bords cl
pointue.
KiiHicosis, s. f. ènsi-ko-ssiss. Phil. Elmpsycbose;
action et effet d'animer, union de l'àme cl du
corps, affinité réciproque, lien fondamental, cons-
litutif de l'existence.
Kii.«ircro, ra, adj. ènsi-fitro Bot. Ensifère; qui à
des rameaux en forme d'épée.
l'^iiMirulia , adj. ènsifo-lia. Bot. Ensifolié; qui a
les feuilles comme un sabre.
KiiMironiie, adj. énsifor-mé. Anat. Ensiforme; qui
a la forme d'un épée, | Bot. Ensiforme; epilhèle
donnée aux feuilles et fruits de quelques plantes
qui sont épaisses et larges dans le centre , cou-
pantes des rebords , cl effilées de la base à la
(wintc. Il Conchyl. Ensiforme; épitbète appliquée
aux coquilles qui ont la forme d'un sabre. ||
Entom. Ensiforme; s'aplique aux antennes des
insertes quand elles sont linges à la base et ter-
minent lines et minces. || ¡insifornics. Bot. s. m.
pi. Ensiformes ; nom donné à une famille de
plantes dont les feuilles ont la forme d'une
épée.
EiisilaKc, s. m. ènsilafi-hé. Agr. Ensilage; action
de serrer le blé dans des silos ou cuves profon-
des.
RnMilado, do. adj. et part. pas. de Iinsilar.
Kntiilar, v. a. ensilar. Mettre, enfermer le blé
dans les silos ou cuves profondes. | Eig, Inus.
Dévorer, manger benucoup.
EuMtllado, da. adj. et part. pas. de Ensillar. En-
sellé, qui a ledos creux: on le dit des personnes
et des brutes. H Equit. Caballo ensillado, cheval
sellé; se dit d'un cheval qui a le dos creux,
enfoncé comme celui d'une selle,
F.iiMllladiira, s. f. ènsilladoii-ra. Assiette de la
selle sur un cheval. | Caballo de ¡mena ensilla-
dura; cheval qui porte bien In selle.
Eii.sillar|, V. a, ensillar. Seller; mettre la selle au
cheval, au mulet, etc. |1 Inus. Mettre en posses-
sion d'une dignité; installer, introniser. || A'o de-
jarse ensillar; Fig. fam. Ne pas se laisser mar-
cher sur le pied, ne pouvoir supporter le jong.
aimer sa liberté.
KeiMina, s. f. ènsi-na. Entom. Genre d'insectes
diptères, famille des aciphorées.
aciii^itioeio, lia. adj. ènsi-péno. Ornith. Ensipen-
nc qui a les ailes ou les plumes recourbées en
forme de sabre.
Kii.sirostre, adj. ènsirus-tré. Ornith. En?iros-
tre; qui a le bec ou te rostre comprimé cl re-
courbé en forme de sabre.
l':ii««iMteriiai. adj. ènsisténinl. Anant. Ensistcr-
nal; se dit de l'apophyse ensiforme du sternum.
lOnsobertit'cer, v. a. ènsobi'rbé/Jrr. Enorgueil-
lir, rendre orgueilleux, donner de la vanité.
Kiisoberltocoríüe. v. pron. ènsobérbéiér-sé. Fig.
S'agiter, s'enller, se courroucer , se mettre en
fureur, en parlant de la mer. jj S'enorgueillir.
I^M.sobKrliocido, da. adj. el part. pas. de Enso-
berbecer. Enorgueilli, le,
Ksissigado, da. adj. el part. pas. de fnioçar. ||
flacer la ijata ensogada; fig. et fam. Faire la
sainte-nitouche.
Knsogar, v. a. ensogar. Corder; lier, entourer
avec des cordes.
li:ii«4oIei-ado. da. adj. énsoléra-do. Et part. pos.
de Ensolerar.
Ensolerar, v. a. ènsolérar Mettre un fond à une
ruche.
Eiii^olTcdor , s. m. ènsolvédor. Inus. Celui qu
résout un doute, une difficulté.
Ensolver, s. m. ènsolvérr Inus. Mettre; enfermer
une chose dans une autre. |¡ Méd. V. Resolver^
disipar.
EiiNombrcrado, da. adj. et part. pas. de J-'nsom-
brrrar.
Eii.«ioiiilirerar, v. a. ènsombrérar. Enchapeler;
inetlrc sur la tète un chapeau à fleurs ou garni
de (leurs.
EiisuinitrorarNc, v. pron. ensombrérar-sé. S'en-
chapcler; être encha])elé.
En.<«i>iiio, s. m. inus. V. Ensueño.
Eü.soAado, da. adj. et part. pas. dí'V.nsnñar.
Ensoñar, v. a. V. Soñar. Il est aussi neutre.
Eiiüiopado, tIa. adj. el part. pas. de Ensnpar.
Eii.xopar. V. a. énssopar. Tremper du pain dans
du vin ou dans quelque autre liqueur.
Eiisordadcra, s. f. V. \inea.
Eii.sordaniientu, s. m inus. ènsordamién-to.
Surdité.
Encordar, v. a. inus. V. V.nsordecer.
EiiNordecer, v. 3. ènsordété, r. Ensmirdir , ren-
dre lourd, li Fig. Faire la sourde oreille feindre
de ne pas entendre.
Eai.xorderIdo , tIa. adj. el part. pas. de Ensorde-
cer. Ensourdi . ie.
EiiMordiTlnilciito, s. m. ènsordéziniién-to. Sur-
dité . dureté d'oreille.
EiiMorfiJado. da. adj. et part. pas. de ensortijar.
En.HtirtijaniiiMito. s. m, énsorlig-tiainién-to.Fri-
sure . action de frissor , de boucler les cheveux.
Eii.«ortlJar. \. a. ènsnrtig-har. Plier en rond, for-
mer lin anneau, friser, boucler les cheveux ¡| On
h' dil d'un clicv alqui roule les yeux comme p..ur
témoigner le désir d'entrer au combat. Il En-
ENT
•M)\
i:nt
sorlijnr las muioj, Piilrelacor les doigts les
uns nvec les autres en signe d'affection; garnir
les dui^'ts de bn^nes.
KiiMittiKlo. <ln. adj. et part. pas. de Ensnlarsp..
KiiMoiiirMo , V. pron. èns.ilar-sv. liiitrer, s'enfon-
cer dniis Mil hi)is.
KnNuriitd», il», ndj. et part. pas. de Knxitciar.
Souillé, e.
RuNiii'inilor , s. ènouiiador. Celui <|iji souille;
qui salit.
Kii.Httciaiiiieiito. s. m. cnsou/.iamiên-to. Saleté,
lai'lie. ordure. | Souillure de l'Ame.
EiiNiiciar . V. n. htsonrinr. Sf)uil!cr , salir, lâ-
cher. I I"i}i. .Souiller; sülir l'Ame , ontr.elier 1 1
noblesse , la réputation i)ar ilespLîcliés , des cri-
mes, etc. Il /iriAuci'ar ; en^îraisscr , graisser, mè-
tre (il' la ïï misse.
Fnstit'iarMt', v. pron. ènsoutiar-sr. Se Salir; fai-
re des ordures dans ses vêlements, dans son ¡il.
I ri,!.'. Se laisser fornimpre par des prescnls. ||
Éiisuciurs? Inxmani's; 11;;. Se laisser graisser la
patte ; se laisser corrompre.
KnNiicño, s. m. WSnrñd.
F.iisiiixlia, S. f. ious V. Enjnnilia.
Kiisiiyar. V. a. inus. \ .Emiireuder.
V.t*ta . itdv. inus, V. Desde. \ V. Hacia.
■Ciitalilaeion , S. f. rntfthlfi/.iun. Note , rCgislrc
que l'on lient dans les é^'lises des fondations et
des devoirs des ministres.
Kiital»Ia«liira , S. f. èntabtadoti-ra. L'action de
couvrir . de garnir de planches , et l'effet de
celle action.
KiitaltlanicMito , S. m. éntablamên-lo. Toit; fait
de planches. || V Cornijón , cornisamento.
Eutalileiiteiito, S. m. èn(abléinén-to. Archil. En-
tablement ; saillie qui sort eu dehors d'un édifi-
ce et sert à supporter la charpente ou la couver-
tude. Il Toil fait de planches. || V. Cornijón^ cor-
nisainiento.
KiitnBilaiiiteiilo, s. m. mus. V. Entablamento.
II Inus. V. Banco.
Kiitablnr, v. a. entablar. Planchéicr ; couvrir,
entourer, assurer avec des planches. Il V. Enta-
blillar. Il Au jen des échecs, des dames etautres,
placer les pièces dans leurs lieux respectifs, pour
commencer à jouer. 1| Fig. Disposer, préparer,
mettre en ordre, (i Enlreprendre, entamer, com-
mencer. Il Entreprendre , entamer, commencer.
Il Enregistrer les fondations d'une église.
Entahletado , da. adj. et part. pas. de Entable-
tar. Eclissé , c.
Kiitattletar, v. a. èntabU'tar. Chir. Erlisser;
mettre de-> planchettes à l'cntour d'un os fractu-
ré pous le consolider.
Eiitahlillado , da. adj. et part. pas. de £nia-
blillnr.
Entahilliar . V. a. entablillar. Assurer avec des
espèces de lattes et un bandage les os facturés ou
démis. V. Entabletar.
Entado. da. adj. ènta-do. Blas. Enté ; se dit de
de deu\ partios de l'écu qui s'engrènent par
échancrurcs rondes. Il On le dit de deux pièces
de buis qui se joignent bout à bout.
Eittnüa, s. f. ènta-fia. Enloin. Entaphie; division
d'insectes coléoptères, comprenant le genre né-
crophon.
Entlaeils , s. f, éntla-ssiss. Méd. Enthlase; frac-
ture du crâne, dans laquelle les os s'applalis-
sent , et perdent leur nivellement.
Entalaïuado. da. ajj. el part. pas. de Enta-
lamar.
.^nialaiiiadura , s. f. èntalamadou-ra. La cou-
verliire de toile i|ue Ion place sur les chariots
pour se mellre ,i l'abi i du S'jleil. de la pliiif. elr.
Il Hache; grosse toile pour couvrir les tharrelles.
COiitalamar , v. a. mus. entalamar. Couvrir un
chariot de toile ou d'une autre étoffe pour ga-
rariiir de la jdiiie . du soleil. Il Bâcher.
Eut ilcsadu. da. adj. et part. pas. de Entalefjar.
V.nlali':ii\r, v. '
e» sac.
ntulc'jar. Ensacher; melltre
pron. èntnlegar-sé. Etre cn-
Eut!>l<';(,ir«i> , V.
saché.
E«tallii«adiira , s. f. vutalinnfiadon-rn.lAiir.
Ainarrage d'un cable à l'arganeaud'un ancre.
EataliiiKar, v. a. ènlalinngar. Mar. Atalinguer;
attacher le cAble à l'arganeau de l'ancre
Entallablc , adj. entailla-blé. Qui peut élrc gra-
ve , taillé, sculpté.
Entallador , s. m. èntailladnr. Sculpteur, cise-
leur, graveur: celui qui grave, qui sculpte. || En-
tailloir; instrument de charpentier, de graveur,
et de sculpteur.
Eiitalladara, s. f. èntailladou-ra. Sculplure, gra-
vure . ciselure ; action de sculpter, de firaver. ||
Entalladura; charp. Emmarchemeiii; tranchée,
faite |)Our supporter les marches d'un escalier.
Eatallanilonto, s. m. V. Enlallailnra.
Entallar. V. a. èntaillar. Siul|)ler, graver, ciseler.
Eaitailar, v. n. èntaillar. Aller bien on mal à la
taille en parlant d'un vèlencnt.
Entalle , s. m. èntaill-é. Ouvrage de sculpture,
de gravure , de ciselure.
EntalSoccr, v. n. èntailléiérr. Pousser des reje-
tons , en pariant des plantes el des arbres.
Eatallecido, «la. adj. et part, pas.de Entallecer.
Entapocor. v. a. inus. V. Tapir.
Entapizado, da. adj. et part. pas. de Entapizar.
Entapizar, v. a. ènia/^îznr. Tapisser ; couvrir,
de tapisseries.
Entara.>tcado da.
car. Fagoté , e.
Entarascar, v. a. fam. èntarai'ar. Fagoter; sur-
charger quel(|u'un d'ornements . le parer avec
une ri¡licnle exagération. Il est plus usité com-
me réi'iproquc.
Entarimado, da. adj. et. part. pas. de Enta-
rimar.
Entarimar . v. a. entarimar. Planchéicr , parque-
ter ; garnir un plancher de parquets.
Entarf|uluado , da. adj. et part. pas. de Entar-
quinar.
Entarqninar . v. A. èntarhinar. Engraisser les
terres avec de la vase.
Ente. s. m. èn-té. Phil. Etre tout ce qui existe. |
Etre personne ridicule qui devient remarquable
par ses manières el par sa conduite. Il Ente da
razon. Phil. Etre de raison, cîre qui n'existe que
dans l'imagination.
Entcdon, S. m. èntédon. Enlom. Entédon; genre
d'hyménoptères lérébraux, famille des chalci-
diens.
Entcgrnmente, adv. inus. V. Enteramente.
Enterro, gra. adj. inus. V. Integra.
Entejado, da. adj. et part. pas. de entejar. Rn-
faîté. e.
adj. et part. pas. de Entaras-
ENT
— 305 —
ENT
Entejai-, V. a. èutég-har. Eiifaîlcr, coinrir une
maisun de zinc, de luiles,de ploml». |
Entela, S. f. ènté-la. Eiitom. I-ntellc; espèce de ;
singe appartenant au genre sempopillièquc. j
Entelu«l«, «la. adj. et part. pas. de enlelar. Kn-
toilé,c; couvert de toile, || Fam. Trouble, cou-
vert d'un voile en parlant de la vue.
Entelar,v. a. entelar, lintoilci; couvrir, entourer
de toile.
Entelequla, s. f. ènt/'lé-kia. Phil. Entéléctiie;
forme essentielle, perfection de l'^lre.
Entelerido, da. adj. ènt léri-do. Saisi de froid,
de frayeur, interdit, effrayi^.
Enteicta, s. f. èntélé-ta. Conchyl. Entélete: nom
donné à des coquilles bivalves de la classe des
branch^-podos.
Entelo , s. m. ènté-lo. Entom. Entele; genre de
coléoptères tétramères famille des curculioni-
des gonatoccres.
Entclopos , s. ni. pi. ènlélo-poss. Entom. Enté-
lopcs; genre de coléoptères supenlamères, fa-
mille deslongicornes.
Entena, s. f. ènlé-na. Mar. Antenne; vergue de
navire. || Hist. nat. Anleiitic ; organe mobile que
les insectes ont ordinairement sur la t-iHe. géné-
ralement au nombre de deux , quelquefois en
plus grand nombre, elquisonl considérées com-
me l'organe du tact. Les antennes sont vulgai-
rement nommées cornes.
Entenado, S. éntèna-do. Beau fils; fils d'un hom-
me remarié par rapport à sa nouvelle femme.
Entenclar, v. a. inus. V. Insultar.
Entenciou, s. f. inus. V. Intención.
Entendederas!^ S. f. pi. fam. V. Entendimiento.
Entendedor, s. m. entendedor. Entendeur; celui
qui coiHoit, qui comprend bien. || Abuen enten-
dedor pocas palabras, ;i bon entendeur peu de
paroles; ou bien : à buen entendedor breve ha-
blador., le sage entend à demi mot.
Entender, v. a. èntèndèrr. Enlendre;<omprendrc
concevoir avec facilité, || Entendre; exiger, pré-
tendre. Il Entendre; présumer. | Entendre; sa-
voir, avoir la connaissance, l'intelligence d'une
chose, d'un art, d'une science. :| Entendre que;
croire que. || I\'o entender nada en , ne rien en-
tendre à ; être inhabile, im ompélciit à. I| /ùi-
tender de c/ian:os, entendí e raillerie, avoir bon
caractère, être pluisant. ]¡ Fom. .Yo entender el
abecé , ne savoir ni A ni lî. || JVo la entenderá
¡lahan; le diable n'y eiitendrakt rien, n'y ser-
rait goutte. Il iVo se pitdendc eso ronn)i¡io: cela
ne me regarde pas. || ¿Qn-e se entiende? ou ¿Co-
mo se p»iit'ii(/e .^ (lu'esl-ce que cela veut itire?
Il A mi entender , suivant mon opinion, à mon
avis. Il litilender áalguno; connaîtreiMntention,
les desseins de queltiu'un.r=/;'nfen(/(,>r en algu-
na cosa; s'occuper d'une chose, connaître d'une
affaire. || No entiemlo de eso : je n'entends pas
cela, je ne veux pas, je n'eu ferai rien.
BntenderMe, V. \>Ton. èntèndèrr-sé. S'entendre, se
«comprendre. | S'enlendie; "> coiuerter avec un
autre. ¡ S'enleiuln', avoir ses raisons pour agir.
Il Entenderse alíjuna cosa con uno o muchos;
/'trc compris dans. On le dit des lois, des ordon-
nances. )| Entenderse ahjtinn msa que no se ex-
presa; sous entendre, releii rd.ins l'esprit quel-
que chose qu'iin n'exprime point, n Entenderse
alquno; a>oir quelque raison, quelque nm'if
JOMO \.
pour agir d'une certaine manière. wEntendent
cou alguno ó con alguna cosa; s'entendre, èlre,
se mettre d'accord, n Entendérsele a alguno tina
cosa ; fam. Etre adroit et connaisseur a l'égard
de quelque chose.
Entcniilhlc, adj. Inus. \. Inteligible.
Entendidamente, adv. inus. èntèndidamèn-té,
Sagement, prudemment, en connaisseur.
EntendidiNinio, nia. adj. sup. úc entendido.
Ententlido , da. adj. et part. jias. de entender.
Entendu; intelligent. || Entendu: savant, ins-
truit, apte. 11 Entendu; bien ou mal fait, dispo-
sé, pensé; fait avec talent, art , goût , ou sans
aucune P.,» ces qualités, en parlant d'un édifice,
d'un tableau , d'un jardin , d'un ornement. ||
Ui'en entendido que; bien enteudu que.
Entendiente, adj. Inus. V. Entender. Entendant,
qui entend.
Entendimiento, S. m. èntèndimién-to. Entende-
ment, faculté de concevoir, d'entendre, de com-
prendre. || Entendement ; capacité, talent, sa-
voir. Il Inus. Entendement , esprit, interpréta-
tion , inlcHigence , explication d'une chose obs-
cure. 'I Entendement; idée, pensée.
Entenebrecer, v. a. ènténébrérèrr. Obscurcir,
rimpl-ir de ténèbres. On le dit au propre comme
au figuré.
Entenebrecido, lia. adj, cl part. pas. de enf ene-
hrecer.
Entenebvescer , v. a. inus. V. Entenebrecer.
Entenzon, s. f. inus-V. Contienda, discordia.
Euteo, ca. adj. ènté-o. Poés. Rempli de l'esprit
divin.
Enteomania, s. f. eHf¿otfiani-a. Méd. Enthéo-
manie, folie religieuse.
Enteradena, S- f. ènteradè-na. Anat. Enléradè-
ne; glandes lymphatiques des intestins.
Enteradenografia , s. f. énterndenografi-a.
Anat. Entéradénographie; description des glan-
des lymphatiques des intestins.
EnleradenoloKia, S. f. ènteradenolog-h'ia. .Vnat.
Entéradénologie ; traité des glandes lymphati-
ques des intestins.
EnteradcnolÓKÍco, ea. adj. ènteradenolog-hi';o.
Anat. Entéradéiiologiqnc: qui concerne lenté-
radénologie.
Enleralgia , S. f. èntralg-ltia. Méd. Entéralgie;
douleur aiguë des intestins.
Enterálsieo, ca aJj. é«íera/7-/ií'.o. Médec. En-
téralgique; qui concerne l'enléralgie.
Enterado, da. adj. èntera-do, et part, pas.de
eHfprnr.
Enteramente, adv. ènteramen-té. Entièrement)
loul-à-fait, totalement, complètement.
Enteramento, S. m. ènteramèn-to. Inus. Inté-
grité. V. Enterar, etc.
Enteranslcnfrasia. s. f. ènlerang-hienfrali-sia.
Médec. Enterangieinphraxic, obstruction des in-
testins.
Enterar {de. en\ v. a. enterar. Mettre au fait,
bien instruire; informer. | Compléter, rendre
complet. V. Com¡detar.\\ S'acquitter; payer tout
ce (ju'oii doit.
Enieravccia. S. f. éntpra')i-zia. Médec. Enté-
rarctie; réliécissement de l'intestin.
Entrrertanla, S. f. ènterehta-ssia. Médcc. En-
térectasie ; dilatation de l'intestin.
Entereleiiia . S. f. ènterclcssi-a. Médec. Entera-
'20
KNT
- 306 -
ENT
lisie; (li)iilour ofrasioiim'-f par l'invagination dii
l'élran{<l('mi'nl des intestins.
EiiierrlcoHiN , S. f. ¿«/er','í/.o-í5Í*í. Enlhérhi'l- |
cose; uici'iiitiun des intestins.
F.i*(> n!ii . s. f. èiitere-inia. Kntéilióinic ; con- '•
firsiion SiMi;^uiiic de l'intestin. |
KiitfrfqiMMiio, S. m. èuterek''-mn. Médcc. Enté-
r.'tlicine; hruissement dans les intestins, gar. ¡
(.Miiillenient.
■¿■■(«•rexonia , s. m. ènt^Telise-wn. !\lédre. Knlé- \
rexlunie; ipanclieinent de sang dans l'intérieur
d'un iir^ane. |
«-■.iit<-ri'm'erNt', V. prOH- ious. V. Aterirse. I
i-.MttMi"/.. S. r. iiius. V. Enterc-za. I
■':ii(oi'i--/.u , s. f. ènlpre-zn. Intimité, (icrfectioii,
fomiiliinent. | ri;;, Intéprilé, probité, droiture,
venu incorruplibie. Il Constance, fermeté, per-
sévérance. I Sévère et parfaite observation de la
ilisriplinc. Il Orgueil , sévérité, présomption, j
V.iitereza virfjinul, V. Virginidad || Eníerczu
cor/ioio/, santé parfaite, vigueur; innocence vir-
ginale , virginité. I
F.ii(ói-ii*o, Cl», adj. ènt^-riko. Mcdec. Entériquc ;
i]ui concerne les inlesilns. |
l'.ntt'ri.simu . ma. adj. ènléri-ssinio. sup. de
entero. |
l'.iitoridro , oa.Tidj. èntéri-tilw. ratbol. Entéri- '
ticpie; qui appartient au\ intestins.
l-'.iiU'riiiM, s. f. èntéri-tiss. Médec. Entérite; in- '
llamnialion des intestins. !
r.tiit'rizo, /.«. adj. enterizo. Entier, complet, qui
a toutes ses parties. j
F.iiternoet'r, V. a. èntèrnézèrr. .\tlendrir. amol- '
lir, rendre tendre, bon à manger. |i Fig. Atten-
drir, toudicr. rendre sensible. j
FiiliMiiroidniiirntc , adv. èntèrnézidamén-té.
Tendrement, avec tendresse; avec attendrisse-
ment.
Kntonieclilo, «Iji.odj. et part. pas. de enternecer, '
ICcitenireiiiiioiito , S. m. èntrrné'iiwiénto.Ai-
icndrissement : sentiment de tendresse, de com-
passion, j
Kntorsieccr, V. a. inus. V. Enternecer.
Kittero, ra. adj. ènté-ro. Entier, parfait, accom-
pli, complet, qui a toutes ses parties. || Entier; I
inflexible, tenace, .sévère. || .\ritb. Número ente-
ro, nombre entier, celui qui contient un certain
nombre de fois cl sans fraction la quantité prise !
pour unité principale. !| Unidad entera, unité
entière; se dit dune unité quelconque, par op-
position aux nombres qui indiquent des frac-
tions. || Equit. Caballo entero; cbeval entier,
celui qui n'est pas châtré. || adv. Par entero; en
entier, entièrement, en toutes parties.
v.ntoro, s. m. ènté-ro. Entier; toute unité malhé-
matiqup. || Poés. Entier; tout, parole composée
qui fait l'objet d'une charade.
Kiitcroi>rnii«iiilos,adj. èntérobran-hioss. \iM\é\.
Entéroluanihes; dont les branches sont cachées
dans l-inlcrieur du corps.
F.ntorocelo. s. f. èntérozé-lé. Palhol. Enlérocèle',
hernii's abdominales qui ne contiennent qu'une
portion d'intestins.
Eiitri-océlico. ert. adj. ènlérozé-liko. Entérocé-
lique; qui concerne l'entérccèle.
Kntcrociiitocelo , s. f. ènténnistozé-lé. Pathol.
Entero-CYSlocèle; hernie formée parla vessie, et I
par une portion du canal intestinal. '
FntrrodIallHiN. S. f. entérodiùli-ssiss. Entéro-
dialysc; place avec séparation complète de l'in-
te.slin.
Kntprc-opiplorcle. s. f. èntéroépiplozé-lé. Pa-
thol. Eiilcro-épiploc ele ; hernie formée à la fois
par l'inli >lin et par l'épiploon.
KiitrrofplithtiifaliM. s. (. éntiroépiidonfn-liss
l'allinl. |iitcro-( piplomphale,' hernie ombilicale
dans lai|iic|lc se trouNe une portion d'intestin et
d epiploon.
■':ii(<>ronon<lo, <ia. adj. éntérofléo-do. Bot. Enté-
rophléode, qui indique le développement des li-
chens sur I intérieur, mis à nu, des tiges des
antres plantes.
Kiitcrolloiila, s. f. erií¿ro/7o7-/(iVi. Pathol. Enlé-
rophlogic, Entérite ou inflammation des intes-
tins.
r.ntoroflójico, cfi. èntéroflog-hiko. Palhol. Enlé-
ri)plilogi(|uc, (jui a ranporl al'entéropblagie.
ICiilaTógrafía, s. t. vnlvriXfraji-a. Anal. Enléro-
grapliie; p rtie de l'unatomie qui donne la des-
cription des intestins.
Kntcro^i'dllco. ca. adj. ènléroijra-fiko, Entéro-
graplii(|iic; (jiii a rapport à l'enlérographie.
Enterwgraro, s. m. èniéro-nrafo. Pathol. Entéro-
graphe; aulenr (|ui décrit les fonctions, les usa-
ges et les alVcctions des intestins.
■':ii(oro-li(>pa(itlK,s. f. é/ifé-ro-/te/)nít-fíji.Enté-
ro-hépatite. inflammation simultanée de l'intes-
tin et du (oie.
l'.ntoro-hidrncelc, S. f. ènré-ro-hidroié-lé . En-
téro-bydrocele; hernie intestinale compliquée
d'hydrocéle.
r.ntero-liulronfalo , s. f. ènté-ro-hidronfa-lé.
Palhol. Enléro-liydromphale: hernie ombilicale
dont le sac renferme à la fois une portion d'in-
testin et une certaine quantité de sérosité.
Kntt'ro-isqiiiucclc, S. f. èn\é~ro-iskiozé-lé. Pa-
thol. Entéro-ischiocélc; hernie ischialique for-
mée par l'intestin.
lUitiMoiitiasia, S.Í. èntérolitia-ssia. Pathol. En-
térolitbiasie; formation de pierres ou de calculs
dans le tube intestinal.
Kntcrolito,s. m. én(ero(t-(o. Entérolithe, calcul
intestinal.
Kntcrologia, s. (. èntérolog-hia. .\nat. Entérolo-
gie, traité sur les fonctions elles affections des
intestins.
Entorológico, ca. adj. enf^ío/ó,(7-/n'/ío..lnat.En-
térologique; qui a rapport à l'entérologie.
Eiitero-nierocele, S. f. ènté-ro-mérozé-lé. Chir.
Entéro-mérocéle; hernie crurale, formée par
l'intestin.
Kntero-inciipntvrlco, co.adj. èniéro-mésénté-ri-
ko. Pathol. Entéro-mésentérique; qui a rapport
aux intestins cl aux mésentères.
KiUcroiniaMla, s. f- èntéromia-ssia. Palhol. En-
léromyasie; afleclion produite et entretenue par
des insectes.
icnteroniorra, s. f. èntéromor-fa. Bot. Entéromor-
plie; nom de la section des ulves que caractérise
leur forme lubuleuse.
Knieronraio, èit<t'»'on-/'uZo. Palhol. Enlérompha-
le; hernie ombilicale dont le sac ne renferme que
les intestins.
Kntera-pai'Í8HC(lco,ca. adj. ènté-ro-fiarisàh-ti-
ko. Entéroporisactiqtie; qui concerne l'enléro-
parisagoge.
ENT
307
ENT
EnteropariiiagoglM , s. f, enté-ro-parissafloif-
hiss. Enléroparisagogc; iiivaginaliüri des intes-
tins.
KiitiMopntia , s. f. ènteropati-a. liiitétopaîhic;
maladie des intestins.
Kntorupático, ca. adj. ènlérnpa tiho. Entéropa-
liqiie; (¡ni a rapport à l'enlémpatliio.
l<:ntiM'<tperi.«tol», s. f. éntèroperis-tnla.' l'athol.
Enléropéristole; consiriclion ou occ lusion des
intestins par une cause qui a^il soit dans l'inté-
rieur de l'abdomen, soit liois de celte cavité,
comme dans la hernie ctraitjilée.
Enicroplria.s. f. è;i(ero/)i-ri«.Pathol. Entéropy-
rie; fièvre mésenlérique.
Enteropérico,c». adj, èntero])é-ri o. Eiiléropyri-
que; qui a rapport à l'enléropyric.
Enteroraria, s. f. èntérorafi-u. Ciiir. Entcrora-
phie; suture que l'on pratique pour remédier
auv solutions de continuité du canal iiUcslinal.
Enterorállco, eu. adj. cntérora-fthn. Entérora-
phique; qui a rapport à l'enlérorapliie.
Entcrorrasfio, s. i. ènturorra(j-hia. l'athol. Enté-
rorrhagic; écoulemenl de sang qui a lieu par les
intestins.
Entcrorrágico, en. èn\i;rorrag-h{ o. Enlérorrha-
giquc; qui a rapport à l'entororrhagie.
Ent('ro-o.«>i|iieocelc , s. f. ènté-ra-é.i' éozé-li^.
l'athol. Entéro-schéocèle; hernie scrotaie formée
par l'intestin.
Eiitero-snrcocelc , S. f. ènt'^ -ro-ssfirhoTé-U;
Fathoi. Entéro-sarcoccle ; hernie intcslinnîe
compliquée d'excroissance charnue ou mieux de
sarcocèle.
EiitoroNiM, s. f. èntérO'Ssiss. Pathol. Entérese
maladie des intestins.
EiiterÓMtc», en. adj. cntí'-rós-téo. Conchyl. Enté-
rosté; qui a un ou plu.-ieurs os dans l'inlérieur
du corps. Il s. m. pi. Eitlproflens ; Enlérostés;
famille des aphoalopodes décapodes.
Euterotoiiiin, s i. èntérntomi-d. Anat. Entéroto-
mie; dissection des intestins.
Eiiterotwinlco, en. adj. ènléroto-milin. Entéroto-
mique; qui a rapport à l'entérolomie.
Enterútoiiio, s. m. enléro-lonw. Cliir. Entéroto-
me; instrument pour ouvrir proniptement le ca-
nal intestinal dans toute son étendue.
Enterponer, v. a, ieus V. Interponer.
Eiitrrprotnmrntn, s. m. \ni\?,.\ . Interpretación.
Eiitcrpretnr, v. a. inus. Interpretar.
KntorpucKto, tu. adj. cl pari. pas. de Enterpo-
uer.
Enterrado, cla. adj. et part. pas. de Enterrar.
F,n(«>rrn<lnr, s. m. enterrador. Ensevelisscur fos-
soyeur. V. Sri)ul(tirero.
Enterramiento, s. m. ènlérramién-to. V. Entier-
ro. Il Tombeau, sépulture. V. Scpiiltma. | Im-
blocalion, ce terme exprimait la manière d'en-
terrer les corps morts des excommuniés, en
élevant un monceau de terre ou <le pierres sur
leurs cadavres, dans un champ, parce qu'il
était défendu de les enterrer en terre sainte.
Enterrar, v. a. enterrar. Enterrer; nuMtre en ter-
re. Il Enterrer; donner la s;q)ullure à quelcprun
Il Fig. Enterrer; tenir caché. || Enterrer, enfouir
les choses »lans la terre de crainl»^ de se les voir
enlever. | Eig. Enterrer; survivre à »iiieliiu'un
voir sa mort. |! Enterrar en el olvido, ensevelir
dans loubli. | Mntcrrurse er,. vida: s'enlerrrr
tout \ ivairt; on le dit de reux qui renoncent a looi
commerce du monde, el prin» ipalement de ceii\
qui embrassent l'étal religieux. || Fam. Conti-
go me enlierren ; Ex[iressi<jn par laquelle on té-
moigne la satisfaction qu'on a de voir approuver
ses idées par un autre. |! ¿.Donde entierra v»,!
Fam. Manière de plaisanter ceux qui fond les
fanfarons, ou disent des gasconnades.
EnterrarMe, v. pron. (■nlérrar-sé. senlcrrer, élro
enterré enseveli; | Enterrarse bajo las murallas
de una plaza, s'cnterrer sous les ruines d'une
place; mourir tu se défendant, plutôt quede
se rendre.
Enterronado , da. adj. et part. pas. de Enterro -
liar. Emíiioté, éc.
Entcrronar. \ . a. èntérronar. EminoUer; couvrir
les racines des arbres de terrains nouveaux dis-
posés en formes de mottes.
Enterronarse, v. pron. éntcrronar-sé. S'cmmo-
ler; être eminotté.
Enterrorlo, s. m. inus. V. Entierro.
Enten»«ndaiiiente, adv. V. Intensamente, fervo-
rosamente.
Enteí^ado. da. adj. el part pas. de Entesar. Rai-
di, ie. Il Inus. Gorgé de nourriture. || V. Repleto,
lleno.
Ente.»iaaiiento, s. m. èntésatnién-to. Inus. Ten-
sion; raideur.
Entejar , v. a. èntéssar. Raidir, tendre, bander,
Ente<4tado, do. adj. inus. ènlesta-do. Enfoncé;
dans la tète.
Entesteeer, V. a. inus. V. Apretar, endurecer.
Entestino, s. m. inus. V. Intestino.
Entibado, part. pas. X.F.ntihar.
Entiiiador, s. m. entibador. Celui qui élaie les
mines.
Entiliar, V. n. V. Estribar. \\ v. a. Min. V. Apun-
talar.
Enttltelia, S. f. èntibé-Iia. Bot. liitvbellie; genre
de plantes de l'ordre des synanthérces , tribu
des lactucées.
Entiktadoi-o. S. m. inus. èntibiadè-ro. Lieu des-
tine à attiédir où l'on atliédil l*e<iu.
Entiltiado, da. part. pas. de Entibiar. Attié-
di , e.
Entiliiamleiito, s. m. èntibiamién-to. Atliédis-
scmenl ; état d'une chose qui passe de la cha-
leur ;i la tiédeur. ! Atliédissemenl .- en matière
de dévotion , diminution de ferveur , etc.
Entilifar, V. a. entibiar. Attiédir; rendre tiéJece
qui était chaud. Il Fiï. .Vttiédir; rendre moins
\if. amortir la vivacilcV. l'ardeur de quelque
sentiment.
Entibiarle, V, pron. èntibiar-sc. S'attiédir ; de-
venir tiède. I Fig. S'attiédir; se refroidir.
Entlbieeerwe, v. pron. inus- V. Entibiarse,
Entibo, s. m. ènti-bo. Elai; pièce de boisdonlon
se sert pour appuyer, soutenir une construc-
tion; on s'en sert dans les mines, il .Vrchitect.
V. Estribo. Il Fig. V. l'nndamento ^apofio.
Entiehltew. s. m. pi. ènlitchi-téss. Eutichites»
sectateurs de Simon le magicien dáosle 1er. siè-
cle de l'Eglise.
Entidad, s. f. t'iifi(/<i(/(/. Didactj Entité; ce qui
coiisiilue l'être ou l'essence d'une chose. || Pa-
thi)l. Entidad mórbida ; entité morbide ; prin-
cipe inconnu des affections dites essentielles, il
Cosa de entidad ; chose de poids . de considera-
ENT
— 308 —
ENT
lion, (l'iiiipurtaiHC , de valeur.
Kiitlrii^'io, s. m. én({én(j-hio. Mam. Ijilieiigié;
atiiiiiiil il-KlIilopic , sifîiialé par Dappur ; fl qui
¡laraîl t'iri' une esprce d'éuireuil.
■Otitlcrro. s. m. i'iitii'-rro. lùilerremenl ; artion
«i'cntcrrcr , de mellrr un <(tri)s nmrl t-n terre. ||
l'.iilerreiiu-nl ; ronvoi fiinèlue, corlége d'un inorl
•luoii \a enterrer. [| Toinlvecu ; sépulere.
■':iitl^rec('fNi', V. pion, (•ni iiiir/Jrr-sé. Fi}?. Se
rourcuircer, entrer en furie, so mettre e» colè-
re , se mettre en furie.
r.ndii», s. f. hiti-lia. Kntom. Eniylte; genre d'hé-
niipleresmeinl)rasiens.
lOiitliiK'iiin. S' \u. i'nliiiii'.mn. Philos. Fnthvfnè-
me : ar^'unient eoniposé de deux pi. «positions,
iMiiléceilenl el le consetinenl.
i:ntliiieiiiú(lcM>, vn. adj. (•ntitnémn-tiV.o. l'hilos.
Knihyméinaliiine ; (jui est de la nature de l'en-
ihyménio.
lOntinit'iiilNin». S. m. èntimémis-mn. I.illér. En-
thymémisme ; ti^'ure consistant dans le rappro-
chement rapide de deux propositions, qui opère
dans l'esprit une conséquence >i\e el frap-
pante.
■■:ittiiiild<», «I;». adj. cntt-niiJo.Eniom. Enlimide;
(jui resseinlde à l-enlinio.
Kiilimi«l»M. s. m. \<\.cttli-miJnx$, Entom. Enli-
mides; groupe de la Camille des curculionides,
ayant pour ty|)e le jienrc enlimc.
Kiitiiiio, s. m. èuli i/(o. Kntom. Enlime: genre de
coléoptères tètramèrcs . famille des rhyncopho-
res, ornés des plus belles routeurs , depuis le
vert dor" jusquMu fauve pâle.
lOiitiiiadu, drt. pari. pas. de /iniinn»-. Teint, e,
Kntliiar, v. a. entinar. Teindri ; donner une
teinte.
Kiitlntado, «la. part. pas. de /s'ntíníar. Taché, e;
noirci.
Kntintntliii-n, s. f. cnt intdiloxi-rn. Typogr. En-
erage; action d'encrer, de charger, d'unprégner,
d-encre les balles ou les rouleaux pour impri-
mer.
Entintar, v. a èntinntnr. Tacher ; noircir , salir
avec de l'ciicre- \ Fig. V. Teñir. \ Teint. Met-
tre des teintes à un tableau , etc.
KnlipoMt.**, s. f. èntipo-ssiss. Anat. Entypose: nom
donné à la cavité glénoïde de l'omoplate, à cau-
se de son peu de profondeur-
r.ntlrar, V. a. inus. V. Estirar.
KtitirNar, v. a. ¿ntirsar. Enthyrscr; entourer
avec du lierre, orner comme un ihyrse.
tontitu.lur, V. a. inus. V. Inlilidar.
Kntiasnnilo, Aa. part. pas. de Entiznar. Diffamé,
c^V dénigré.
Kiitiy.niif, \. a. entiznar. Fig. Noircir; ternir la
répiualion, diffamer. || V. Tiznar.
tiutai.^js. s. f. èntla-ssiss. Anat. Enlhlase ; fac-
ture du crùne, dans laquelle les os ont été bri-
ses , cjifoncésel ont perdu leur niveau.
l'-.ntoréCalA, ii. m. entnzé-fulo. Entom. Entocé-
plKde; pièce correspondante à l'entolhorax , et
qu'on, trouve dans la tète des insectes,
Entoili.<«ral, adj. ènlndiskal. Bot. Entodiscal: se
dit ¿c l'insertion des éiamines. lorsqu'elle a
lieu en dedans du disque.
Kntoftalmiii. s. f. èntoflal-mia. Mcdec. Entoph-
thalwLe; inflammation des parties internes de |
l'cril. I
i:ntortiiliuorra;.'ia. b. Í- fintoflainiurrnq-hia. Mtr-
diM . Kiiiopliilialmorrhagie; hémorrhagie dans
l'ililci leur de l'U'il.
Rn((»<iitnnM, s. f. \t\. ènlofUi-nats. Bot. Ento|)hy-
llincs ; l.unille d'hépalicmes.
Kntallliii». na. adj, fntafili-no. l?ot . EntophvUin;
i|ui jicH le dev liiiurgeons ou gemmes poliigées
ilans 1,1 substance n>èn)c de la plante.
Kntnilio, In. ailj. hito-fil». liol. Eutophyllc, qui
criiii MM les plantes.
■■:nio(ilor»r|»a», s. f. |d. èiittifil<rkar-pa$s. Bol.
lùilopbyildi arpes; fanidlc dr nmusses.
Entwni(>(*ar|Mi, pa. adj. vut(t¡U<iiar—po. Boi. Eri-
topbyllcK iirpe ; dont la frucliticatiun naît dans Itr
sein des tt'uilles.
Entolilii^'cnoMia, s. f. èntofîtnghéné-ssia. Bot.
Ento(drytogénèsc ; produrli(Mi des plantes para-
sites internes.
EntofilngciU'tlfn . en. adj. cntofitoghi-né-tiltn.
Bot. Kolnphylogénéti(iiic (¡ui a rai>|)ort à l'ento-
ptivtngéuèse.
Eni<>l:i»«i, s. m. |>l. eKio-/î/ojs. Rot. Entophylcs;
serie de niucedinée.i , renfermant des champig-
nons ijui croissent sur les i)lanles vivantes ou
mortes, (hii>s leur tissu mèmr.
Enti'tgaiirt, s. ni. vutn-ijano. Bot. Entogane ; gen-
re de diosinées iiiélicopes.
EntngHNlro, ». m. inUxjns-trn. Entom. Entogas-
tre : jiicce correspcindante à l'entuthorax, qu'oit
Iroiup dans le |)remicr aiincau-de l'atbdomcii de»
insectes hexapodes.
Entohia», s. ur. «tiio-ïfls. .\nat. Ento-hyas ,- os
placé au centre de l'appareil hyoïde chez les ani-
maux.
Entctïc», ca. adj. ento-iko. Médec. Emptoïque;
qui crache le sang,
Entnailitclo, da. part, pas. de Entoldar. Ban-
né , e.
Entoldado, s. m. en/oííío-(ío. Tenture. V. Colga-
dura.
Entoldadiira. S. f. inus. V. Coiijndicra-
EntoidaiiiitMito, S. m. èntoldamién-lo. I/actioa
de banner , de tapisser . etc., el le résultat, l'ef-
fet de celle action.
Entoldar, v, a. ènluldat . Banner: couvrir les
rues , les cours, etc. , avec des bannes, de gros-
ses toiles. H Tapisser ; tendre, en parlant d'une
église . elc.
Entuldarwr, V. pron. èntnldar-sé. Fig. Entoldar-
se el cielo: s'ob<icuvc\T\ se couvrir, en parlant
du ciel, i, Fig. V. Iînf]reirse , desvanecerse.
Entonioeor. V. a. inus. V. Entumecer.
Enioiueoimicnto , s. m. inus. V, Entumeei-
micnlo.
EntomiKado, dn. part. pas. de Entomizar. V.
ce mot.
Entoniixnr, V. a. èniomiîar. Clouer descordes de
jonc sur les planches des cloisons pour que le
phitre s'y attache.
Entom». s. m. ènio- mo. Entom. Enlome; nom
collectif des animaux articules, pourvus de pieds
également articulés.
Ecitomobin». adj. et s. m. pi. éntomo-biass. En-
tom. Enlomobies; tribu de myodaires caliptè-
rées vivant dans le corps des autres insectes.
Eiitomóceros , s. m. pi. éntnmu-zéruss. Entom.
Entomocères; division das brachocères dans l'or-
dre des diptères.
tînt
309 —
ENT
Rntoniotlei'OH, b. m. pi. ¿ntomodé-ross, liiilum.
Entomodèrcs; genre de coléoptères héléromères,
famille des mélasomcs.
Entóniodu , s. m. énto-modo. linloni. Eiitomode;
genre de lernéidcs,
EiitoiiKiriiKo ,B«. adj. éntnmo-fdfio. Zool. Eiilo-
mojilia^'c ; qui se nourrit d'insectes.
Kiitoni«»ritsof«, s. m. pi. éntnma-fagnss.V.niùm.
Lntomophagcs; famille d'insectes coléoptères.
KntoinóUlo, Irt. adj. éntnmo-fUn. Uidact. Ento-
mopliiic ; amateur, collecteur d'insectes.
Kiitoinóroro , s. m. cntnmo-foro. Didact. Ento-
mophore ; qui porte, qui contient des insectes.
Kntonióriígo , grt. adj. entumo- fouijo. l'harm.
/intoniofuge ; qui chasse le vevs.
Eutomógenu , un. adj. ¿ntomof] hrno. Entom.
Entomogène , qui vit sur les insectes morts.
Entomogrnrin , S. f. ¿ii((i?;iof/iY//i-a. DidaCl. En-
tomographie ; histoire des insectes.
Kiitoinogránco , ea. adj. éi\tomo(jra-l\ko. Didact.
Entomographique; qui a rapport à l'entomo-
graphie.
Eiitomógraro . S. m. ¿Hiomo-^rn/o. Didact, En-
tomographc; naturaliste qui écrit sur l'histoire
des insectes,
Eiitoniúldo , Un. adj. éntomo-idn. Entom. Ento-
moïde; qui a de la ressemblance avec un insecte.
Entomollto, S. m. énlomoli-to. Entom- Ento-
niolithc; insecte fossile. || Miner. Entomolitlie;
pierre schisteuse ou divisée par lames, dans la-
quelle on remarque les empreintes de divers
insectes.
Entomología, s. f. éntnmolng-hin. Didact. En-
tomologie; branche de la /ooio;:ic qui traite des
insectes, animaux sans veitèbres , sans bran-
ches, respirant par des trachées, et dont le corps
et les membres sont articulés en dehors. !l Ento-
mologie; se dit aussi d'un livre traitant de l'his-
toire, de la nature des insectes.
Entoiiiológicu, Ci», adj. éntoinolo(j-hikn. Didact.
Entomologique; qui a rapport à l'entomologie.
EiituniolosiHtn , S. m. éntomoloij-kis-ta. Ento-
mologiste. V. Entomoln'jo.
Entomólogo, S. m. énfomo-Zoïjo. Didact. Ento-
mologiste ; naturaliste qui s'occupe de l'étude
des insectes ou qui en fait des collections.
Kntom«»qullo , S. m. éntnmo-kilo. Entom. Ento-
mochile ; genre de coléoptères hétéromèrcs, la-
mille des mélasomes.
Entoniorizo, xn. adj. éntomori-zo. Bot. Ento-
morhize ; qui nait ou prend'raçinc sur des m-
sectes.
EntomûMtPiKO. gn. adj. éntomn.i-tv()n. Conchyl.
Entomosiégue ; qui est garni de cloisons inté-
rieures , de manière que sa coupe représente une
sorte de treilUs.
EntomÓNtcKOM , S. m. pi. (?rifomoi-/('70íí. Con-
chyl. Entomoslègues; petite famille de torami-
nifères ou céphalopodes microscopiques.
EntomÓMtomo , ma. adj. éntnwos-totnn. Con-
chyl. Entomostomc ; dont la bouche ou l'ouver-
ture est échancrée.
EntomÓNtomoH , S. m. pi. éntonmS'tomn.ts. Con-
chyl. Entomostomes; famille de coquilles uni-
valves.
r.ntomoNtrárco,eea. adj. éntomostra-7.i'o. Con-
ehyl. Entomostracé ; qui a un coquille de phi-
sieurs pièces.
■¿ntomoMtraceoM , s. m. pi. enlotuuslra-zéuti-
Conchyl. Entomostracés; division de cru^tacécs
aquatiíjues, etbabitantia plupartlescauidouce^i.
EiitomoMtrucIto ,s. f. e;ifo»iosir«zt-fo. Conchyl.
Entomostracitc ; entomostracé fossile.
Eiitomôtilo, In. adj. éntomo-lHo. Entom. Ento-
molilk", qui blesse ou lue les insedes.
EntomótiloM, s. m. pi. entomo-tHnss. Entom.
Entomotilles; famille d'insectes hyniénoptères.
EiitoniozonrloH , S. m. pi. nUmn7.oa-rioss. En-
tom. Kntomozoaires; classe d'animaux articulés,
a\oc ou sans vertèbres.
Entonación , s. f. cdfonaziox. Mus. Intonation;
action d'entonner. | Intonation : se dit anssi sur-
tout en parlant du plain-chant , de l'action de
mettre un chant sur le ton dans leijuc! il dmt
être, li Par cxlens. Inlonalion : divers tons que
l'on donne aux syllabes en parUint ou en lisant.
!l Fig. V. Entuno, Arroganiid. | Action de don-
ner de l'air à un orgue.
Entonadillo , lia. adj. dim. de entouailo.
fr'.ntnnitdo. fin. part, pass, du V. Entonar. S'em-
ploie adjectivement.
Entonador, s. m. entonador. Celui qui eiilonne.
Il Soufllcur dorgues; celui qui fait aller les
soufllels de l'orgue.
Entonnniiento .s. m. V. Tono. \\ Fig. V. Entono.
Entonar , V. a. entonar. Mus. Entnnner; mettre
un air sur le ton. || Fig. Entonar las alabanzas
de ahjuno; entonner les louanges de quelqu'un;
faire hautement son éloge, célébrer ses louanges.
Il Chanter juste, avec art et méthode. Il Souf-
fler les orgues; en faisant jouer les soufllets. 1|
Donner du ton , de la vigueur aux fibres. !| Peint.
Mettre de l'harmonie dans les couleurs , pour
éviter la bigarrure. H Entonner ; chanter le com-
mencement d'un air.
Entonarse, v. pron. eníonar-ítí. S'entonner; être
entonné, mis sur le ton. || Fig. V. Desvanecerse,
engreírse.
; Entónatorlo. S. m. inus. éntonato-rio. Antipho-
nier ; livre de plain-chant . à l'usagc du chœur.
Entonce, adv. inns. V. Entonces.
Entonces , adv. énton/.éss. Alors ; pour lors. H
Entonces se verá; alors on verra. H .Mors ; en
ce cas là, si la chose arrive. [ Hasta entonces;
jusqu'alors, jusqu'à ce temps-là, jusqu'à ce mn-
ment là, pour exprimer un temps passé anté-
rieurement à un autre temps.
EntoHoliido, da. ailj. et part. pass. de eníoneíar.
Enfutaillc, e. H Entonné, e.
Entonelndnra , S. f. èntonèladou-ra. Econ. ror-
Enlonnagc ; action de mettre un liquiile en fût.
EntonelamleiUo , S. m. i. pi- huonèlamièuln.
Entonncmnient ; action d'entonner un liqueur.
Entonelar , v. a. ènlouelar. Eiifulailler ; mettre
en futnillo. I Entonner ; verser un liquide dans
un tonneau.
Entonelarle, V. pron. èntonèlar-sé. S'enfutail-
l"er ; ; être enfulaillé.
Entono, s. m. èiifo-no. Fig. Orgueil ¡présomp-
tion , vanité, arrogance, j] Inus. V. Entonacioti.
Etopósnna.x . s. f. pi. èntopo-gonass. Bot. Ei:lo-
|nigoni'>^: ÍHUiillc tic mouses.
Ento|>ÓKono . lin. ailj. (^iifo/)o-(7onü. Bol. Enlo-
po^Dne I (|ui a le peristome interne formé de cils
libri's (lu reunis en une membrane plissce.
Eutoutecer , v. a. ènfciifc/cn. Ucndrc imbécile.
ENT
- 310 —
ENT
slupidc, hébéler.
ICiitoiitcri'r, V. II. trifoMtczerr. Dévenir imbécile,
stupide, lii^'bélé.
Kntontocido, tin. ¡¡art. pass. de entontecer. Hé-
bélé , c.
Kiitoniecliiilnito, s. m. èntonlèiimièn-to. Im-
bérilitc; sUipiditc, biUi.sc.
Kntúptico , en. adj. èntop-lH.n. Phys. Entoptiqup;
qui se forme dans les prismes ou les cubes de
verre refroidi rnpideinent.
Kntorclindo , «la. part. pass. du entorchar. V.
te mol.
■Oiitorcliiiilo, s. m. ¿ntortcha-do. Forlis; assein-
blajîc de lils tordus ensemble. | Cordes filées
pour les inslrumenls de musique. || Insigne iryi-
litairc des officiers généraux, en Espagne.
Kiitor|iecinilen(o , s. m. inus. èntorp^/.imièn-in.
Engourdissemeni; sentiment de |>esautrur que
l'on éprouve dans une partie du corps . avec dé-
faut ou diminution de sensibilité et de nioii^e-
menl dans cette partie. \\ V. Adormeciniiento,
torpeza.
Kiitornado , «In. part. p»ss. de Entornar. V. cc
mot.
Riitoriinr , v. a. entornar. Tourner, pousser uue
porte . une fenélre.
Fntornillado , «In. part. pass. de Entornillar.
V. ce mot.
Rntoriilllnr. V. a. entornillar. Faire, tourner
des vis , des anneaux.
Rntoriio, s. m. inus. V. Contorno.
Kntoppecer , v. a. éntorpèiérr. Engourdir; faire
éprouver un engourdissement, oter ou dimi-
nuer le mouvement , le sentiment dans le corps
ou dans quelque partie du corps. |1 En^'ourdir;
émousser , énerver, affaiblir lesprit. l'enloii-
dcment, l'imagination. !i .Vlourdir; rendre pe-
sant. Il Ilébélcr; émousser, affaiblir.
Kiitoriiocerse, v. pron. èntorpèzèrr-sé. S'engour (
dir ; être engourdi. || S'alourdir ; devenir lourd,
pesant. |i S'hébéter , devenir stupide. '
Eiit<>rpeel«Io, dn. part. pass. de Entorjx'rer , el |
adj. Engourdi, e; endormi , émoussé. || Alour- '
di, e. il Emoussé, e ; Hébété , e.
Eiitorpeciinlento, s. m, éntoriièzimièn-to. En-
gourdissement ; sentimiMit de pesanteur que l'on
éprouve dans une partie du corps, avec défaut
ou diminution de sensibilité ou de mouvement
dans cette partie. || Hébéliule , stupidité , dé-
mence. I Hébétalion; état de ce qui est émous-
sé , hébété.
Eiitoi-ta«lo, da. part, pass, de Entortar , et adj.
Eborgné , e.
Kiitortailiira, s. f. éntortadou-ra. Action de tor-
tuer, d'éborgner, l'effet, le résultat de celte
action.
Kntortar , V, a. entortar. Eborgner; priver d'un
ceil , rendre borgne. || Tortuer ; rendre tortu .
Kntoriijitr , v. a. inus. V. Ensortijar.
Eiilo.sronni , adj. et s. m. èntosfénal. Anal. En-
tospbénal ; une des pièce» du sphénoïde.
Kntosicni-, Y. a. inus. V. Atosigar.
Eiitu.oigndo, da. part. pass. inus, de Entosigar <,
V. ce mot.
Entosigar, V. a. inus. V. Atosigar.
Entosternal, s. el adj. éntostêrnal. Anat. En-
tosternal ; une de pièces du sternum.
Eu^OBliniçno, s. m, èntosti-méno. Bot. Enlos- !
Ibymène; genre de mousses acroparpes.
EnioMtodoiito, s. m. éntoitodon-lo. Hot. Entu»-
liiodonle; genre de mousses funariées.
Kiitotoruk. s. m. ('((/oiora'.ij. Enlom. Enlotorai;
pièce en forme d'Y, du thorax des insectes.
Eiilod'iin, s. m. èntctrik.so. bol. li^ntolhrix; gen-
re d algues d'eau douce, de la famille des Icp •
lotridiiees.
Entozoario, ria. adj. è»iiozoa-rro. Zool. Ento-
zouire; ([ui vit dans le <'orps d'autres animaux.
l':»loxoarl4»N , s. m. pi, éntoioariass. Zool. En-
lozoaires; classe d'animaux qui comprennent
les vers inlesliiiaux.
Eiiiwzooo , ea. adj. èntoto-éo. Helm. Entoroé;
qui vit dans le corps des animaux.
Eittoz4'»oo.<t , s. m. pi. éntuiooss. Zool. Enlo-
zoaires ; nom d'une branche de la race des ani-
maux acéphales gaslri(|ucs. | Bot. Entozoès , qui
croit dans le corps des insectes morts ou vi-
vants.
EiituzoosoiicMla, s. f. èntoioog-hênè-ssia. Helm.
Entozoogcnèse ; production des vers intesti-
naux.
Eiitozogonétlco, ca. adj. èntozoog-hénè-tiko.
Ilelm. Enlozoogénélique; qui a rapport à Ten-
tozoogénèse.
Eiitozoologln, S. f. éntoioolog-hia. Didact. £n-
tu/.oolagie; histoire des vers intestinaux.
Eiitnzoolója;l(H» , «M», adj. èntotooloij-hiko. Di-
dact. Enlozoologiqui; ; qui a rapport á l'cnlo-
zoologie.
EntozouiogiKtn , s. m. gnfoioolog-his-ta. Di-
dact. Entozologiste-, naturaliste qui s'occupe
spécialement de l'entozoologie.
Entrada, s. L èntra-da. Entrée; lieu, endroit
par ou l'on entre. || Entrée; réception d'un roi,
d'un général victorieux qui entre solennelle-
ment dans une ville. || Entrée , admission. | En-
trées; les droits imposés sur les marchandises
qui entrent dans un royaume. || Entrée ; com-
mencement du printemps, etc. | Entrée; ac-
tion d'entrer dans un lieu. |1 Entrée ; le privi-
vilége, la faveur d'entrer sans payer dans un
théiitre. ¡| Entrée; ation de commencer unechose.
I' .\rchit. Entrada de coro; entrée de chœur;
décoration placée entre le dueur d'une éjilise el
la nef. Ij .Vstron. Entrée ; se dit du moment au-
quel le soleil ou la lune commence à parcourir
un des signes du Zodiaque. || Mus. Entrée; mo-
ment où chaque instrument , chaque partie
commence à se faire entendre. ;| Eig. Liberté;
permission, faculté d'agir. 1| Entrée; séance so-
lennelle, concours, aflluence de monde. || Ami-
tié , accueil, familiarité dans une maison, au-
près de quelqu'un. |1 Nombre suflisant de cartes
pour entrer au jen el faire entrer. || Entrées pri-
vilégiées dans certaines chambres du roi , ac-
cordées à quelques personnes de distinction.il
Chacun des deux angles rentrants que les che-
veux forment dans la partie supérieure du front.
Il L'argent ; les fonds qui entrent dans une
caisse. Il .Vrl. cul. Entrée; certains mets qui,
au commencement du repas, accompagnent le
bœuf. I Entrada del enemigo; invasion, ir-
ruption de l'ennemi, H Entrada del mes, año;
entrée de mois, d'année; commenceraenl. || En-
trada por salida; se dit dans un compte d'une
somme passée exactement en recette et en de-
ÉNT
— 311 —
ENT
pense. II Fig. Se dit aussi d'iine chose facile à
faire, qui ne présente pas de difficulté. | De pri-
mera entrada ; du premior mouvement. ¡ .Y(;-
gar la entra-la de palacio; interdire l'entrée du
palais; empêcher , défendre d'y entrer. ¡ Tener
llave de entrada; être chambellan; avoir les en-
trées du palais. ¡ Ten-:runa cosa entrada, 6 ha-
llar entrada para ella; être posible, faisable,
en parlant d'une chose. ] Fig. Entradas y sali-
dni; intrigues dans une affaire. ¡ Entradas y
salidas de una casa, heredad, etc.; issues
d'une maison; d'une pro[)riété, etc. ; servitude
active, droit qu'on a de passer par une maison,
par un champ , etc.
Kiitriidero, S. m. inus. V. Entrada.
Kn(rado,da. part, pass.de eutrar. Entrée. ||
War. Aganlé , c.
Kiitr«nibo*« , bas. adj. pi. énlram-bnss. Tous
deux ; tous les deux. V. Amhihs.
Kntarniiciit», S. m. ènlraiiiién-!u. Juris. On ne
l'mploie que dans celte locution ; entramicn-
to de bienes; saisie; séquestre» V. Embargo, se-
cuestro.
RiitiMimo» , ma», pron. adj- pi. inus. V. En-
trambos.
Kiitrainpar , Y. a. entrampar. Attraper; prendre
dans un piège. Fig. Tromper artilicieusement.
Fig. Embarrasser: embrouiller une affaire de
tiiïini<^rc a ce qu'on ne puisse plus sen tirer, j
Sendclter^ se couvrir de dettes, engager son
patrinmine
Kiiti-anipiirNe, v. pron. intrau\par-sé. S'endet-
ter , se charger de detltes, contracter des det-
tes en empruntant.
Kntraiitf. part. |)rés. de Entrar. Entrant; qui
entre. | Géom. Y. Amjulo. \\ Entrantes y sa-
lientes; allants et venants.
Kntrnîia , s. f. èntra-gna. Viscère, entrailles;
f)artie supérieure du corps, comme le cœur, le
poumon, la rate etc.. | PL Fg. Entrañas; en-
trailles, viscères renfermées dans les cavités
splanchniqucs et spécialement ceux qui sont
contenus dans l-abdonien. |i Fig. Entrailles, ten-
dresse , affection, dévouement, sensibilité. ||
Armarse contra sus propias entrañas; s'armer
<oMtre ses propres entrailles; s'armer contre sa
famille, ses enfants. || Ese actor tiene entrañas;
»et acteur à des entrailles. Il se montra dans
son rôle plein de chaleur, de vérité et de pathé-
tique. Il Fig. Entrailles; l'inléri/nir, le centre de
(a terre ; iieu profond. | Fig. Centre; ce qui est
au milieu. ', Le naturel , le laradére d'une per-
sonne. ¡ Dar las enlniñas, ó dar hasti las en-
trañas; être extrêmement liberal. ¡ De buenas
ó malas etrañas ; i|ui a des entrailles; qui n'e«
a pas. ¡ Esto me Ue<ja á las entrañas; cela me
déchire le cœur; me l'ait une peine extreme. ¡
Ilichar las etúrañns; vomir beaucoup , rendre
tripes et iioyaux. ¡ Hacer las entrañas xi una
cnaíinri; donner le premier lait á un enfant
nouveau-né. ¡ Hacer á uno las entrañasi pré-
venir quelqu'un en faveur d'une personne ou
contre elle
l-;iitrañalil<>, adj. ihitra;na-bld. Alfectueux; in-
time, pour (jui 1-oi.adel-affection.
Kiilrañahlcinontp, ndv. èntrannablrmén-tè. In-
timement, affectueusement . cordialement.
Kfitrafiaiia, du. part, pass.de riiirnùar. V. Ce
mot.
Entranal, sdv. inus. T. Entrañable.
Kiitrañaiiieiite , adv. inus. V. Entrañable-
mentfí.
Kntrañar. v. a. invs. éntragnar. Introduire, fil
er dans le cœur. |i Recevoir à bras ouverts,
avec affection,
ICntraAur, V. n, énlraijnar. Pénétrer jusqu'au
fond du cœur, aller au cœur.
Kntrañai-Ni-, V. pron. éntraynar-sè. S'unir; se
lier étroitement a\ec (pielqu'un.
lOntrufiixadu, da. part. pass. de entrañizar. V.
Ce mot.
KiitraùiKar , v. a. inus. ínlrar¡niiar. Aimer
quelqu'un intimement, a>ec tendresse, avec
pxission.
ICiiti-año, ña, adj. inus. éníra-jno. Intérieur; in-
terne.
Eiitrapada, s. f. éntrapa-da. Drap de couleur
cramoisie, moins fin que l'écarlale, dont on cou-
vre l'intérieur des voitures, on dont ou fait des
rideaux, etc.
Eiitrapado, da. part. pass. dc e ni rapar, \. Ce
mot.
entrapajado, da. part. pass. de entrapajar.
Bande, e.
entrapajar, v. a. hUrapag-har. Bander; lier,
attacher et serrer la tète, ou quelque autre par-
tie du corps, ave« un*¿ bande, un bandeau, une
batulelelte, pour guérir un coup, une plaie.
Kiitrapar, s. a. éntrapar. Poudrer beaucoup les
cheveux pour les décrasser. || .Sgric. Fumer les
Ceps avec des chiffons. ¡| V. Entrajiajar.
Kntraparjic, V. pron. ènltapar-sè. Se remplir de
poussière", n* se dit guère que du drap et autre
. tissus qui prennent et gardent facilement la
poussière.
Kntraparndo. dfi, adj. inus. V. Entrampado.
Entrar, v. a. entrar. EiichAsser; introduire, en-
trer une chose dans une autre. || V. Introducir,
meter. \\ Mar. Aganter; atteindre prendre, sai-
sir; gagner de inarcîie sur un autre vaisseau,
l*ap[)rochcr sensiblement.
Entrar, V. n.èni'ar. Entrer; passer du dehors
au dedans. ¡1 Entrar en un negocio; entrer dans
une alfaire; prendre part dans une affaire, soit
pour la cou'duive. soit pour en tirer du profit. |
Fig. Entrer; commencer. || Entreprendre ; se
charger, prendre sur soi. || Assaillir; attaquer.
Il S'emboucher; se décharger, se jeter; se dit
des rivières qui se jettent dans la mer, dans un
lac, etc. Il Entrer au jeu; fane jouer. |i Entrct;
faire une n>ain, ime levée. H Mus. Commence*
à chanter ou à jouer à l'endroit marqué. || Fig.
Knlrer, pénétrer dans le coœr; se dit cik par-
lant d'une passion, d'un sentiment. etc. Il Entrer;
faire une lin asion. une iiu ursiondans le pays en-
nen\i. j Entrer; |ircndie une pUce, s'en empa-
rer de vive force. !| Etre mis au lang.ètre comp-
té au nombre. || Entrer, être nécessaire; se dit
de la quantité d'élolfe nécessaire pour un habit,
etc. Il Entrer dans un emptui. dans une place. I|
Entrer! pénétrer. 1| Entrar, suivi d'un verbe à
l'infinitif, signifie le commencement de l'action
de ce verbe, comme eutrar à reinar; commen-
cer .1 régner. | Suivi delà préposition en el d'MH
nom substantif; il signifie se mêler, s'immiscer,
entrer, comme tu fuentos, en disputa %. «etc.: «-c
ENT
— ni2
ENT
mêler de rapports, de querelles, etc. || Suivi aus- .
si de la même préposition en et de quelques
noms, il signilie consacrer, s^adonner, entrer,'
enbrasser, comme entrar en alguna carrera ó
profesión; entrer dans une carrière, embrasser
une profession. | Suivi de la préposition en et
de quelque noms, il marque aussi un commen-
cement d'action. Entrar en sospec lias; entrer
dans les soupçons; commencer, se laisser aller
dessoupçons. | Enirar día parte ; prendre part;
avoir un intérêt. || Fig. Entrar á ojos cerrados;
embrasser une affaire les yeux fermés; s'enten-
dre sans examen. Il Entrar á saco; saccager,
mettre au sac, au pillage. || Entrará «ervír/en-
trcrauservicedequelqu'un. (| Fig. En<rará»Mo;
persuader, réduire. | Entrar á uno en baza; au
jeu du reversi, forcer d'entrer, de faire quelques
levées, celui qui, ayant quatre as, vent tenter
l'espagnolette. I Fig. E,ntrarbienó mal en al-
guna cosa; accéder ou ne point accéder aune
proposition. | Fig. Entrar como por su casa; se
dit d'un habit, d'un soulier, etc., qui est trop
large. || Entrar auno en su corazón, en su pe- \
c/io; entrer bien avant dans les bonnes gràce-
de quelqu'un. | Fig. et fam. Enfrar con calzas
dor; se dit d'une chose trop étroite, ^qui entre
diflicilomcnt. || E.>itrarcon haches i/er/e.v; avoir
de mauvaises caries pour gagner l'enjeu, la mi-
se. I Fig. inus. Eíiírnr ron Kilo; parler d'affaire
avec quelqu'un. || Fig. Entrar dentro des), ó en-
trar en si mismo '^ rentrer en soi -même. || En-
trar de por medio; concilier les esprits; rappro-
cher les personnes brouillées. || Inns. Entrar
en campo con alijuno; aller sur le terrain, se
battre avec quelqu'un en duel. || Entrar en rier- i
to número de años: arriver à un certain nombre
d'années. || Fig. Enfrar pu c iienfa ; tenir comp-
te, avoir quelque chose en considération pour
un projet, entreprise, etc. || Entrar en consejo;
consulter, examiner ce qu'on doit faire , entrer
en délibération. || Fig. EnO'ar en cuentas con-
sigo : se rendre compte de sa conduite. | Entrar
en cilnd; avancer en âge , vieillir. || Zintrar en
juicio con alguno; demander compte à quel-
qu'un d'une comission. | Entrar en los usos,
modas, etc.; suivre les usages, les modes. | En-
trar en ojipracion: entrer en campagne. || En-
trar en jniblico; faire son entrée publique, en
parlant d'un roi, d'un ambassadeur, etc. |1 En-
trar en suerte : tirer au sort; se dit des choses
qu'on remet à la décision du sort. | Entrar en
una función, turneo, comedia, etc.; être ac'.eur
dans un tournoi, fête, comédie, etc. | Entrar
in ca/cntnra; convmpncer, en parlant de la fiè-
vre. I Inus. Entrar en voz; répondre en justice
à quelque demande. ] Entrar espada en mano;
faucmain basse, attaquer l'épée à la main. |
Entraria romana; se dit d'une romaine qui ne
sert à peser que des choses qui ont un certain
poids. I Fig. Entrar alguna cosa por un oido
y salirse porolro ; entrer par une oreille et sor-
tir par l'autre; ne pas faire attention à une cho-
se, l'entendre avec indifférence. 1 Entrar, ó en-
trar bien alguna cosa; être à propos, venir
bien. I Fig. Enlrar por camino ó carrera; met-
Ire à la raison, réduire, ranger, amener, met-
Ire quelqu'un à la raison. Il Fig. ííjfrar»/ sa-
lir; avoir du tnlint. des moyens pour rai-
sonner dans les conversations et pour conduire
les atlaires. || Fig. No entiar à alguno una cosa;
désavouer une chose, ne vouloir pas la reconnaî-
tre, ne pas y mordre. | IVo entrar de los dientes
adentro; se dit pour marquer la répugnance, l'a-
version quon a pour quelque chose. || Enlrar de
guardia; monter la garde; être de service. || En-
tróme acá que llueve; se dit d'un homme qui se
fourre eiïrontément quelque part, sans y être in-
vité, ni prié. I Ahora entro yo; c'est aprésent
mon tour. || Entrarse de rondón; entrer sans
dire mot, sans frapper à la porte. || Entrarse en
baraja; V. Baraja- \\ Entrarse por las puertas
de uno; entrer dans une maison sans y être ap-
pelé, ni invité. || Entrarse al enemigo; gagner
du terrain sur l'ennemi. |l Entrarse por un li-
bro, historia; étudier un livre, etc.
Entrarlo, rin. adj. én<( a-rio. Bot. Entraire; qui
est renfermé dans l'abumen. || Entraire; épithè-
te donnée à l'embryon.
Eaitráctico, S. m. enirak-f i7.o. Entrée; réception
dans un couvent.
Entre, prép. én-lré. Entre; au milieu de; cette
préi)osition à la ¡)ropriété d'mdiquer une idée de
position moyenne entre deux termes opposés.
Il Entre; se dit de lespace enfermé par deux
extrémités que l'on désigne. || Eritrc dos luces;
entre chien et loup.; l'entrée delà nuit; le mo-
ment du crépuscule, où l'on entrevoit lesohjets,
sans pouvoir en distinguer la forme. || Entre;
chez, parmi, au nombre de. || V. En. \\ Entre
año; dans le courant de l'année, à une époque
de l'année. Il Entre dia; dans la journée; à une
heure du jour. |1 Entre semana; dans le courant
de la semaine, ¡i Fig. Entre dos agi/as; entre
(¡eux eaux; avec irrésolution, avec perplexité. |
Entre dos pareiles; entre quatre murailles: «^eul,
isolé chez soi. || Fig. E.'ire manos; sousla main;
entre los mains; se dit d'une affaire dont on est
occupé à l'instant où l'on parle. || Entretanto;
cependant; en attendant, pendant cela, sur ces
entrefaites. | Había una costumbre entre los
Atenienses; il y avait une coutume chez les Athé-
niens. Il Corre una voz entre el pueblo; il court
un bruit parmi le peuple. |1 Fig. Quedarse algu-
na cosa entre rpn7/ones; laisser, demeurer au
bout de la plume.' i| Traer à uno entre dientes;
déchirer quelqu'un, parler mal de quelqu'un. |
Entre amtos; entre autres; entre autre chose.
Eiiti-ealtierto. ta. part. pas. de entreabrir. En-
tre-bàillé, e. || Entr'ouvert, e; qui est un peuou-
vert.
Eiiti-cabi'ii-, v. a. entreabrir. Entre-bñiller; en-
tr'ouvrir légèrement. '| Entr'ouvrir; ouvrir un
peu, à demi.
Enti-cabrir^e, v. pron. èntréabrir-sé. S'entre-
bâiller; être entre-bàille. 1 S'entr'ouvrir; être
entr'ouvert; s'ouvrir un peu, à demi.
Entrenrto, s. m. ènirf^ak-to. Art. Uram. Entr'ac-
te; intervalle qui, au théâtre, sépare un acte d'un
autre. | Mus. Entr'acte; petite symphonie que le
compositeur place quelijue fois entre deux actes
d'un opéra.
Entrcaiictio, cha. adj. èntrêan-tcho. Comm. En-
trelarge; qui tient le milieu entre large et étroit;
se dit piincipalement des étoffes.
Entrecanal, s. f. èntrékanal. Archit. Espace en-
tre les cannelures dans les colonnes.
ENT
— 313 —
ENT
Kntrornno. nu. ndj. i'iitrlia-nn. («ris; 'lui à los
cheveux d'une loiileur mêlée plus ou moins de
blancel de noir, ou d-une autre couleur.
KfitrccHva, s. i'. èiitréJia-vti. I/adiou de hèciior,
de remuer le lene iéffèremenl.
Knti-t'ctvuilo, du. pari. pass. de entrecavar. V.
te mol.
Untrcciivar, V. a. i'ntr.'-kavar. Bàher léijèrc-
ment; creuser peu prolondément.
Kntrecfjo. s. \n. knlréti-q-ho. Kiilre-S'iurcils; es-
pace comnriseiilreies íV'MS. sourcils. || Anal.da-
l»elluin où Kla'^''""!»; espace (]ui se Irouve entre
lesdeux sourcils et quiesldéi,Mriii de poil che), la
plupart des individus. ¡1 Fig. V. Ceño, sobre-
cejo.
Kntrccerca, S. f. vntrévAr-ln. K-pace, distance
qu'il va entre deux murailles.
F.nti-ooii'lu, s. m. iiuis. V. fo/ííí). .
Kntrccluro, vi\. ailj. i'ntnilili-ro. Oui n'est qu'à
moitié éclairé, à demi «lair.
entreco^vdiirii. s. f. iniis. ènfci' .07-/1 ■■/ou -ca.
L'action de prendre entre piusieius, de cuei-
llir par-ci p.ir-la, et l'cll'et, le résultai de celte
action.
Kntpeco;;ei' . V. a, ùnfréliofj-ln'rr. Ceuillir par-ci
par-là ; détacher, prendre d'un côté cl d autre.
(I Fig. Cerner, prendre qnehiirun entre plu-
sieurs, ensorte qu'il ne puisse pas s'échapper.
Kiitrorogttfo. «la. part. pass. de entreroij-r. V.
ce moi.
Kntrccoliinio. s. m. inus. V. Inlercnliuii'}.
BOnireoikro. s. m. é/iír(;í;r)-ro. Distance qu'il j a,
entre le clxi'ur ou maître-autel.
Kn(r<>coi'tit<lo. «la. part. pas. etadj. de entreror-
Inr. Kntre-coupé, e. ] l'athol. Knire coupé ; se
dil de ia respiration, lorsijue la dilution du tho-
rax a lieu par jilusitíurs mouvements d'inspira-
lioii et son resserrement par plusieurs aspira-
tions successives.
Knti-oroi'tadiii-a. s. f. èntrêUorlddnn-ra. Inter-
section; coupure dans le milieu de quelque cho-
se , sans la divisiT tout-à-lait.
Kiitrecnrtar, v. a. inus. èntré'^orlar. Kntre-cou-
per; couper en divers endroits , par divers en-
droits, intorroinnre. |i Ki;;. Lns suspiros enfre-
rnrlaban suvnz: \c?, soupirs cnlie-coupaient sa
voiv. ses paroles. |i (^.luiper. partager par le mi-
lieu, =aus divi-er enlièieinenl.
■OiitrccortstrMr , V. pron. èntréliorirtr-sc. S'en-
tre-couper, s'interrompre.
Knircrnrtr , s. m. i'ulr^Uor-tê. Archil. Kiitre-
cnupe,- espace compris entre deuv vaùles sphé-
iiiqncs superposées.
Kiili'rcoMtlIla, S. m. èt}{ré.l;oslill -a. \rt. cul.
Enire-côle. morceau de boeuf coupé entre deui
coles.
Knti-crrlnd», da. part. pass. dc entrecrinr. V.
ce mot.
Knti-cri'ifir, v. a. énfréhriar. Faire venir des
plantes parmi d'autres (dantes-
Kn(r<'4'ru7.aiitlentw , s. m. ¿iilr<','rnn/.nnu'n-fo.
Kntre-croisement, état d'une chose enlre-croi-
séc ; de plusieurs choses qui s'enlre-croisenl.
F.«iti'«'criiziii-Ne , v. pron. ««/((iroiizar-sc. S'en-
(ri'-croisi!.r; se croiser l'un l'e.utre.
KiitrrrublcrlMM, s. Î.\)[. ènlri'lioubiér'lass. Mar.
Entre-p )nl ; étage, intervalle qui sépare deui
ponts dans un vaisseau.
RntreeiiOMto, s. m. V. Eupinazo.
entredecir, v. a. inus. enlrédéî.ir. Défendre, in-
terdire, prohiber, intercepter. || Interdire ; dé-
fendre l'entrée de l'église, l'usa^e des sacra-
meiits. etc.
Kiitredcrraniar, V. a. inus. èntrédérrauiur, Ver-
ser; répandre peu à peu, doucement.
Kiitredlrto, s. m. inus. V. Enirediclm.
i^ntredicho, chu. part. pass. de entredecir. In-
terdit, e.
Kiitredlcli». s. m. èntrédi'tcho. Prohibitinn; dé-
fense de dire ou faire une chose, ij Interdit; cen-;
sure, sentence ecclésiastique qui suspend de leurs
fonctions les ministres des autels, et qui prive
le peuple de lusai^e dessacraments, du servictf
divin et de la sépulture ecclésiastique. || Inter-
dit; temps pondant lequel dure l'inierdit. i| inu?.
V. Contradicción, reparo, obstáculo.
t<:iitredni>lc, adj. èntrcdo-blé.?,\.' dil des étofie.<î
(lui ne sont ni doubles ni simples, mais d'uu.i
consislance moyenne.
Kiitreliiio, UA. adj. èntréfi-no. Comm. Enlrclin:
qui n'est ni (in, ni fjros. qui esl de qualité mo-
yenne, de moyenne linesse.
Eiitrefîa , s. f. èutré-ga. Remise; l'action de li-
vrer, de remctlre une chose. ¡| inus. V. Restiti/-
CÍOH. Il Coüim. Livraison: action de livrer, n.r.
marchandise qu'on a vendue. | Librair. Livrai-
son; partie d'un ouvrage qui esl publié par ca-
hiers ou par volumes, à des époijues plus ou
moins rapprochées les unes des autres.
l':ntrpgadaiui>iilc, adv. inus. V. Cabalmente
enteramente.
Entregado , da. part. pass. el adj. de entregar.
Livré, e.
Kutrcgador, s. m. èntré.gador. Celui qui livre,
qui remet. Il Alcalde entregador. V. Alcalde. \\
inus. V. Cobrador , ejecutor.
Entregamcntá. adv. inus. V. Intrpgamento.
Entreganicute, adv. inus. V. Integramente , en-
teratnente.
Entregamiento, S. m. inus. V. Entrega.
Kntregunilentrc, adv. inus. V. Enteramente.
Entregar, V. a. entregar. Livrer; lais^^er remettre
mettre au pouvoir de quelqu'un, li Livrer, fairr-
trahison. || inus. V. Devolver, restituir. \\ Entre-
gar alguna cosa al olvido, al sili^ncio ; enseve-
lir quelque chose dans l'oubli; n'en plus faire
mention, n'en plus parler. || Entregar sn liber-
tad; vendre sa liberté,- l'aliéner. H Entregar su
aima à Dios. V. Espirar, morir,
Entrc;;urNc, v. pron. èntr<'gar-s^- Se livrer, s'a-
bandonner, se mettre entre les msins de quel-
qu'un. Il Se livrer . sadonner a la joie, etc. ;| Se
livrer; se laisser entraîner par le-; pissions qui
affligent l'humanité. || ('rendre une allairo sur
soi : s'en charger. || S'emparer , se saisir
d'une personne, d'une chose. || Se livrer , s'a-
donner à une chose, s'en occuper. || Entregarse
en brazos de alguno; se livier entièrement à
quelqu'un; se conflcr , s'abandonner à lui sans
réserve.
Entrego, g«. part. pass. irr. de entregar. V. cú
mot. il adj. inus. V. Integro, cabal, entero.
Entrego, s. m. inus. V. Entrega.
Entregoteado, da. adj. mus. V. Goteado, salpi-
cado.
Entrehoja. s. í. èntréog-ha. Agrie. Entrefcuille;
20
KM
— Mï —
ENT
intervalle entre, lesfeuilles d"un cep Je vigile. ||
Bol. Enlre-ffuillc; l'euilles secouclaiiesqui |)0U>-
soiil u l'aiisi'llc (It'S leiiiiles déjà tléveluppées.
r.ntrpj crido, «la», p.'irl- pass. de eutrcjcrir. En-
trt'Hirli', t".
Kiilri'Jfrlp, V. a' inus. èntié<j-hérir. Eiilremiîler;
insérer, in(Mcr, lUOlaiiger une cliose avec une
autre.
■-:»tr«>Junta<lo, <la-part. pass. de entrejuntar.
Assembler, eiiirelater. en parlant des panneaux
d'une porte, d'une fenêtre, etc.
eiilrelnxudo, dn. part. pass. et adj. de entrela-
jftr. Kntrelaro, e. 'i Miner. Entrelacé; épilliéte
d(inni'-c à une variété de cristaux ariculaires,
lorsque les aiguilles se croisent dans tous les
sens
Kiiti-elnxiir, v. a. entrelazar. Entrelacer; mettre.
enliicer l'un dans l'autre.
l'^iiti-rliixurMP , V. pron. entrelazarse. S'ontre-
lacer. être entrelacé.
F.ntrclini'M, S. f. éntréli-néa. Entoin. Enlre-lig-
ni-; jietil papillon du genre des teignes.
F.ntrfllño, s. ni. èntréli-gno. Espace, distance
qu'on laisse entre les rangées des ceps de vig-
nes ou d'oliviers,
k'.ntrellHtndo. «la. adj. èntrélista-do. Rayé de
dilTérentes couleurs ; qui a des fleurs ou autres 1
liessins entre les raies.
■itreliilirloiin , S. m. inus. èntrcloubriknn. Le
rrépuscule du soir ; demi-jour, lumière alf-iiblie
qui demeure après le soleil couché jusqu'à la
nuit close.
Fiiti'fliicir, v. n. i'iitrélou7.ir. Entre-luire; luire à
demi; jeter une lueur inilérise ou intermitiente.
I Se laisser voir à travers quelque chose.
■'.iitroliinio, s. m. inus. Aslron. V. Intcrlunio.
Kntrfllevttr, V. a. inus. èntrcillévar. Conduire
une personne, porter une chose parmi d'autres.
F.ntrciiiadluno, na. adj. inus. V. Intermedio.
lOiitrcnipdtaN, adv. ènlrémédi-ttxs. Aumilieu de;
entre.
KatreiiicM, S. m. èntrénicss. Intermède; composi-
tion dramatique, courte, badine et plaisante, des-
tinée à être otTcrte au spectateur entre deux
pièces de plus grande dimension ou entre les ac-
tes d'une même pièce. ] Inus. Sorte de mascara-
de; espèce de (ête ou de représentation exécutée
par une troupe de gens masqués. | Intermède;
intervalle; ce.ssatu)n d'une chose qu'on reprend-
ensuitc.
Kntrrniesado. da. part. pas. de entremesar. V.
Ce mol. I Adj. Qui tient de l'intcrmcdc drama-
tique.
Kiitroinoiiai', v.a. inus. V. Entremesear.
KntrcnicMcado, da. part. pas. inus. de ir' treme-
sear. V. Ce mot.
Eiitrompspar, V. 3' éntrémésséar, 3ouer un rôle,
donner un intermède de comédie, dire des cho-
ses agréables, plaisantes dans une conversation.
EHtreniesiHta, s. m. èntréméssi.s-ta. .\uteur qui
fait des intermèdes de comédie. | Acteur d'in-
termèdes, (pii joue entre les actes d'une pièce.
Kiitreiueledor, s. m. inus. V. Entremetido.
Fiiiremetpr, v. a.èntrémi-ti'rr. Entremêler; mê-
ler plusieurs choses parmi d'autres choses. ||
Changer le maillot, les langesd'un enfant. 1 Im
miscer; se mêler mal-à-propos dans quelque af-
faire.
Fiitrpniott-rito, \, pron. èntrémélérr-té. S < nire.
ini'ler; ^eiiti emclt .e. | S'ingérer, s'entrenirltie-
se mêler de (juelque chose, sans en être requis.
I Inus. Se I liar>,'er dune entreprise; prendre l«
soin, la coiidiiile de (|uel(|ue chose. | Se mettri'
au milieu, ou parmid'aulres. | S'immiscer; s'en-
tremettre dans une affaire. | Jurispr. S'immis-
cer; être appelé a une succession, en prendre les
biens comme propriétaire.
ICiitroinetido. da. part. pas. de entremeter, Adj.
iùilri'iius, r. I Intnyant; (jui se mêle d'intrigues,
(lui se mêle de tout.
Kiitrenictlniieiito, s. m. etrémétimién~to. L'ac-
tion de s'ingérer dans les alfaireSjde s'en mêler
sans qu'on le demande.
Kiilrciueti», s. m. éijfré;;it'/i. Art. cul. Entremets;
diverses préparations que l'on sert sur la tabb-
avec lerùtiel avant le dessert.
Kntreinczclitdo.da. pari. pas. de entremezclar,
el adj. lùilicmêle, e.
KHtreiiiezcladura,s. f. mus. ènlrémézliladou-ra.
Mélange; ce qui résulte de plusieurs choses mê-
lées ensemble. V. Mezcla.
Kiiti-eiiiezclar, v. a. entrémézklar. Entremêler;
mêler plusieurs choses parmi d'autres choses. ||
Entresemer; parsemer, entremêler, varier.
ICntrciue'/EclarKe, v. pron. Kntmnézhlar-sé. S'en-
tremêler; S'entremettre.
Eati-ciiiichcM, s. m. èntrémi-tchèss. Mar. Entre-
mibc; pièce de bois que l'on place dans les vais-
seaux entre les baux et les barrols, et sur les-
quelles porlenl les hiloires des ponts.
i:iitreuiU-nte, adv. inus.V. Entretanto.
lOiitrenilcM, S, m. inus. V. Enlremiso.
Knti-piiiico, s. m. ¡nus. V . Enlremiso.
i':iit remiso, s. m. èntrémi-sso. Banc sur lequel on
l'ail les fromages.
Fiitroiuodilloii, s. m. éniremoilillon. .\rchil.En-
lie-modillon; es[)ace entre deux modillons.
entremorir, v. n. mus. entremorir. S'éteindre;
faute d'aliment, en parlant du feu, d'une bou-
gie, etc.
Entremostrado, da. part. pas. úeenlremoslrar.
V. ce mot.
KntremoKtrar, V, a. inus. èm'rèmostrar. Mon-
trer à moitié; laisser voira demi, imparfaite-
ment.
Eiitrpmijprto, ta. part. pas. de p/i(remorir. V.
Ce mot.
Entrciipado, da. pari. pas. de entrencar. V. Ce
mol.
Entrencar, v. a. ènirènkar. Mettre des bâtons
minces à travers les ruches.
EntrenervioN, s. m. pi. èntrènèr-vioss. Techn.
Entre-nerfs; espace entre leí nervues sur ledos
d'un livre.
EnirenudoM, S. m. pi. ènirènou-doss. Bot. En-
tre-nœuds; nom donné à l'espace contenu entre
les nœuds d'un tige noueuse. | Entre-nœuds:
portion comprise entre deux paires de feuilles.
Entrenzado, da. part. pas. de enireniar. Tres-
sé, e.
Entrenzar, V. a. entrenzar. Tresser; cordonnet
I en tresse, faire des tresses.
¡' Entreoído, da. part. pas. de entreoír. Entroui. e.
Entreoír, V. a. éíjíré-oír. Entr'ou'ir; ouïr impar-
failement, faiblement.
Esitreordinario, ria. adj. èntrèordina-rio. Qni
KNT
— 3i:í —
ENT
pst d'uno qualilé inlermédiaiic ciilrc la fine cl la
i-ommunc.
Kiitrcpnlmuiliii-H, s. f. èntrejxtlmailou-rn. Vê-
ler. Javarí ciicdi iié; maladif soiillVrlc par (nicl-
qu(!s aniniatix cl qui a son siège sous la corne du
picil.
Kiitre|iHiu>N, S. m. pi. èntrèpn-nèss. Terres non
ensemencées qui se Irouvenl entre d'autres (}iji
le sonl.
l-:iitr<'pañnflo, tilt. adj. èntrèpiiijna-;lo. Qui est
l'ail de plusieurs paiineauN.
ICiitrcpiiñ», s. m. dntri'paçjnn. Panneau; pièce
de l)i)is ou vilrafre (lu'un enternie ilans une bor-
dune. I Hayon; séparation (ju'il y a dans les ar-
moires, les tablcltes oii l'on placeles livres, etc.
I Espace entre les pilastres cl les culonnes.
Kiitroi»i»r»'corse,v. pron. è«i ré/m leZíVr-ítí. l'arai-
ire imparfaitement, se laisser entrevoir. V. 'i'raS'
lucirse, divisarse.
Etitrt'pechHgo, s. f. éiifré/íPÍc/iou-^a. Petite por-
tion de chair à coté du blanc d'une volaille.
ICiid-opfSiicN, S. m. pi. èniri'péi-iièss. Se dit de la
laine <iui reste dans le peigne après qu'on a tiré
celle qui doit être lilée.
Kiitfopelndo, da. part. pas. de eiHrepelar. V. Ce
mot.
Ktttrrprinr, V. n. ènlrèpèlar. Avoir le poil dedif-
fcrentes nuances, ou couleursy. Se dit ordinai-
rement des cheveaux.
Riiti-opoi-nniio, da. part. pas. de entrepernar- V.
mol.
Eiitrciieriiar, V. a. entrepernar. Entrelacer ses
jambes avec celles d'une autre personne, pour
cause de commodité.
Kiitropii'i-iiaM, s- f. pi. éntrépièr-nnss. Entre-
deux des jambes; la partie intérieure des cuisses.
II Fonds; qu'on met a une culotte, dans l'enlre-
dcux des cuisses.
KiiIropoMPr, V. a. inus. V. Interponer,
KiitropoMtiira, S. f. inus. éntrépnslo-nrd. Inter-
position; situation entre deux corps, deux choses.
Kud-eprotado, da. adj. inus. intèrpréta-do. Vé-
tér. Se dit d'un cheval, d'une mule ou d'un mu-
let blessé au poitrail, au pAturon.
KiitrepiiPiitoM, s. m. j)l. éntrèpodèu-tèss. Mar.
Entrepont; espace, intervalle qui sépare deux
ponts dans un vaisseau. V. Entrecubiertas.
lOiitropiioNto, la. part. pas. irr. de Hntrepnner.
KiitropiiiiKHdiira.s. 1". inus. èntrèponm.(tdoH-r(i.
battement; picotement que caúsela matière dans
tine Inmenr.
lOiitrcpiiiixar, V. a. inus. èntreponn-iAtr. Picoter;
causer des picotements, piquer légèrement.
Kiitroi-aido. da. adj. inus. cntrérai-do. Qui est
à demi raclé, ratissé.
l-:iitr«T('ii;;l«>iiiid(». da. part, pas de Vntreren-
fjlonar- Interligné, e.
Kiitr«>rt>nglonadiira, S. f. ênt rérhujionndou-rn.
Note; correction linéaire. || Interlinéation; ce qui
est écrit entre deux lignes.
Kiili-<>r(>iigl«»nnr, V. a. ê.ntrérén<ilonar. Interli-
néer; écrire entre les lignes.
■OntrcrcngloïK'N, S. m. ¿ntréránfflo-néss . Entre
lignes; l'espace qui csl entre deux lignes d'écri-
ture.
F.iitrci'onip<-r. V. a. inus. V. Interrumpir
Kiitroi'oinplinlonto , s. m. inns. hitrérompi-
mién-lo. Interruptions action d'interrompre, et
l'effet, le résultat de cette action.
Kiitretiaca, s. I". éntréss<i-l.a.{ln\i\ni, ab.ili-; d'ar-
bres pour éclaircir une furél.
EiitreNarado, du, part. pas. de Entmarar.
Choisi, e; séparé
KntrcMacadiira, s. f. inus. V, Entresaca.
Kntre.Macar, v, a. éntréssnkar. Choisir, sépaicr,
tirer, «Uer une chose qui se trouve entre plu-
sieurs.
Kiitrc'Ncuro, ra. adj. óntréssUou-m. Qui est tant
soit peu obsi ur, (|ui tire sur l'obscur.
Rntrcspùa, s. f. inus. V. Enseña, bandera.
Kiiti-cMlJ», s. m. éntréssiij'ho. Fig. Chose cacln-c,
secrète, intérieure. ] .\nat. V. Mesenterio. \\ Fig.
Tener alauna cosa muchos entresijos ó tener
vno muchos entresijos; se dit d'une affaire très
difficile, très-embrouillce: qu'on ne peut é« lair-
cir qu'avec peine; oud'un homme qui se conduit
avec beaucoup de réserve, qui agit avec beau-
coup de prudence dans tout ce qu'il fait.
IF^nti-eNiirlejo, s. m. dim. de Entresneio.
Kntrciiuelo, s. m. éntressoue-lo. .\rehit. Entre-
sol; appartement pratiqué entre le rez-dc-(;hau>i-
sée et le premier étage.
F.ntrcsurco, s. m. èntrèssour-ho. Agrie. Eiitrn
j deux des sillons; espace qu'il y a entre deux
} sillons.
1 Kntretalla, s. f. V. Entretalladura.
I Entretallado, da. part. pas. de Entretallar. V.
j ce mot.
; Entretalladura, s. f. entr¿faíííí/cíi,M-ra. B.-arls.
Entre-taille légère glissée entre des tailles plus
fortes. I) Demi-relief,basrelief; ouvrage do scul-
pture plus ou moins relevé en bosse.
Eiitretallamiento, S. m. inus. èntrétaillamièn-
Í0. Coupure, découpure faite dans une étoffe.
Entretallar^'- a. enící'íaií/íir. Sculpter en de-
mi-rclief, faire des bas reliefs; sculpter, grawr
quelque figure, quchine image de pierre, de
marbre, de bois. etc. |1 Découper, déchiqueter,
taillader en parlant d'une étoffe. || Fig. Conpi-r
le chemin, embarrasser, fermer le passage.
Entretejido, s. m. é7itrète_7-/ii-rio.Enlrelacemeut.
V. Entretpjedura.
Entretejedor, s. m. inus. éntrétég-hédor. Ce
lui ijui entrelace, qui fait un tissu.
Entretejediira., s. f. é»iirt'fé.(/-/t(^(/o«-ra. Entrela-
cement; état des choses entrelacées les unes
dans les autres.
Entretejer, V. a. éntrctei)-herr. Entrelacer: met-
tre, enlacer l'un dansiautre, l| Faire un tis>n.
brocher une étoffe, etc. H Lier, enlacer, entre-
lacer, entremêler. Il Fig. Mettre, insérer des
mots, des clauses, des vers, elc, dans un écrit,
dans un livre.
port. pas. ée Entretejer. V.
Eiitretejltlo, da.
ce mot.
Elit retejí ni lent o
Irelaceinent. \'.
s. tn. éntreteg-himién-to. En-
Entretegido. | Insertion; pur
laquelle on insère.
En(r<-tela, S. f. éntrete-la. Renfort de toile, de
treillis, etc., qu'on met entre l'étoffe et la dou-
blure.
Entretelado, da. part- pas. de Entretelar. V.
ce mot.
Entretelar, V. a. entretelar. Mettre de la toile,
du treillis, etc., entre un étoffe et sa dou-
blure.
EN I
— :jl(i —
J'NT
t:n(rc<enrüui\ S. m. entretenedor. Celui <|iil fail
«¡ni aiiiiise, qui Toit l'amusement de qucli)u'uii.
Il r.i'liclciicur; celui qui pourvoit aux dépenî^es
(l'iiiif maîtresse.
loiitrclt-iivr. V. a. ('titréiétih-f' Kntrelenir; amu-
ser.donner de l'espoir. [ Adoin ir; mmicrfr. ren-
dre plu- suporlalde. || Amusi-r; divi-rlir, rrcreer.
distriiiie, taire passer le temps. || Kntretenir;
maintenir, conserver une rliose, etr. || Suspen-
dre ; relarder, dillerer. || Hiilrçlenir; pourvoir
nu\ dépt uses d'une maîtresse.
i:i3trr<oii('rMc, /. pion, éutrùthtérr-sè . S'amu-
ser; se diverlir en jouant. || S'amuser ; plai-
santer. rDJAlrcr. !| Trncasser; vrliller.
i:nti-t>(t>iiIiio, «Ja. pari, pas.de /wi/reiener. et
adj. Knirelnui . e. | Adfdiei, e. l'iaisani; enjou(^,
diverli>s;inl. |¡ Blas. Entretenu, se dit de deux
ou de |dnsieursrhels. etc.. liés ensemble. | Mu-
fjrr imil niti eti'tiiilft; femme mal entretenue;
lemme (]ni. pour |)rix de ses faveurs, vit aux
dépens d'un Îiomme.
■'ntroteiiUlo, s. m. éutrétèui-ilo. Surnuméraire;
snus-iommis , qui est au dessus du nomlire
dotcrmin.'.
t'.aitretoüliitieiiín, s.m.èntréténimién-to. Amu-
sement, divertissement, récréât ion. passe- temps
ce qui a:n!ise, diveitit. récrée. | Inus. Entre-
tien; maiiiiltniion. subsistance.ee qui est néces-
saire à tous Icm besoins de la vie. | Inus. Pen-
sum ; j:ratiP,cation qwon donne A quelqu'tin,
suriont poi.r son entretien. | Délai; remise, re-
tardement; prolon^'i\lion de temps. | Hadinaue;
acli<in de badiner . de plaisanter. || Entreténe-
ment, subsistance d'une armée, d'un bôpilal,
etc.
Kntrrtienipo, s. m. hitrcticm-iiu. Le printemps
et laiilomnc, temps moyen entre l'hiver et
l'éîé.
l^:n;rctí^n«l. s. f. pi. èutréti-rnss, Manuf. Enlrc-
i)andcs: bandes travaillées avec une trame de
couleur diliérente, à chaque bout d une pièce
ti-i-toiTe.
r.a>(i-etoitiado, da. part. pas. de Éntretomar.
V- ce mot.
lai4r<ctoi!»ar, V. a. inus. V. Emprender , inten-
tar, il !()us. V. Entrecoger.
Kitti<-iiitiudo,(ta», part. pas. de Entreuntar. \.
ce mot.
KsitrociEitnr, v. a. éntréountar. Enduire á demi,
supeificieJlemcut.
F.ealfvvfiSo, S. m. inus. V. Intervalo.
KMtrevar, V. a. Boh. Y. Entender, conocer.
li-:nli-cveEindo. do. part. pas. de Entrevenarse.
V. ce mot.
kMtiN-'veiiîsvse, V. prnn. éntrévínar-se. S'intro-
<!uire; sMnsiiiuer dans les veines; se dit en par-
lant d'une liqueur, d'une humeur.
i':ntrc-vciii(]o, da. part. pas. de Eutrerenir. V.
ce mol.
KntfevoHtmîpsîto, s. m. inus. V. Intervención.
Knti'evpiiir, V. a. inus. V. Intervenir.
KiKreveiitaiia.s. f. éntrèvénta-nn. Entre-deux
de crois.e; se dii du massif de maçonnerie qui
separedeux croisées.
Rntrcvei-, v. a. énirècerr. Entrevoir; voir imhar-
failement ou en passant, voir confusément. ,
Rntrrtri-ado, da. part. pass. de entreverar, ell
adj. ¡Mêle, •; inséré. || Entrelardé ; mêlé rie mai- '
trre cl tic uva*.
F.nii-rvrrar. v. a. tnirévérar. ¡Sléler. insérer, en-
Ireuiéier, melunger une chose entre plusieurs
autres.
Kn»r»'v«'(«ado..da. adj. inus. V. V.ntreverado.
loiiliMM iHia. -. f. èiitrt'iis-ta. Entrevue; \ÍMie.
reiKimtie (onicrtée pour í>e voir, poui parler
d-all':iire!..
Fnii«'\i>4lo. «a. p.ii f. pas-, de c»frcLcr. Entre-
vu . c.
Knii-t'toHcr. V. a.'('iit;f cf/Zcérr. Envelop|U'r; met-
tre quelque chose sous enveloppe avec d'autres
choses.
Kntrctiirlto, (a. paît. pass. de enirevolver. En-
veloppe, e.
i;n(rc>arcr, v. n. inus. èiiireirizèrr. Etre au mi-
lieu, élie place enire deux choses.
l-.ntrlracioii, s. f. inus. V. linredo, maraña.
i:ntriradaiiicn(e, adv. inus. Y. Intrincudu-
ntciilc.
Kntrieadihtino, ma, adj. sup. inus. de en(ri-
cad(}.
Fodicaiio. da. part, pass.de enírírar. Il Adj.
inus. \ . ¡iiinKirmuido, enredado. || Inus. V. Du-
Idadi), tdiuKido.
F.nii-iriKiiira. s. f. inus. V. Enre./o.
Fntricaiiiii'iUo, S. m. inus. én/ri atnién-lo. Em-
brooilîemeiil ; entortilli lucnt s entrelacement,
embarras, confusion.
Fiiiriai-, \. a. ious. V. Jntrlcar.
FiKriro, S. m. inos. V. lulrtcamienlo.
FiitripoiiiM. S. f. ei'triko-ina. Anai. Enlrichome;
carlila;.'e tarse, bord des i-aupieres uu les cils
sont implantes.
Knis-i«'K(», s. m. inus. V. Entrega.
lOiiU-iiifado. da. adj. V. Intrincado.
IOii(i>í|tado, da. ai!j. énlripa-do. Qui appartient
aux intesiiiis, ([ui ?.'y Iioum'. || Qui n'est pas vi-
di'. en liarlant d'un animal.
I-::t(r!}>ado. s. m. cniripa-do. Fi}î. et fani. Dé-
¡)laisir; dépit. ilia;:rio. rancune qu'on est forcé
(le dissimuler.
Fcilri.xtar, v.a.ious. V. V.niristecer.
Fiiti-iMtt-ccr. v. a. í'ri/ri.sít'zerr.Grouimer; attris-
ter, faire de la peine, dégoûter, impatienter. ||
Atlrisler, rendre triste, oliliger. || i>onner un
air triste à (iiiebjue chose.
Enii'isitoi'or, v. il. inns. V. ET.trísíeferíe.
Fntriíüti-ccrMc. v. pron. e/iííi.síczéi r-s¿. S'allris-
ler; s'afiliger, devenir triste, mélancolique. ||
]intri.slerer.<ip Ins plantas; se flétrir; se fanner,
se dit en parlant desplantes.
lOntriNit-eidu, i5a. part. pas. àc entristecer. At-
tristé, e.
RiilriüleoiatiU'iitn. 5. til. inus. éíiíriAÍOZÍwíéfi-ío.
'1'ris.tesse; alHiction. déplaisir , aballeinent de
l'àîiie. cliajirin, causé par quelque accident lâ-
che ux.
Kiiti-u, adv. inus. V. Basta.
i:Et(r.y<ijic>Cr. V. a. inus. V. Introducir.
Fiitroido. s. m. inus. V. Antruejo,
Kiitrnjad:». da. part. pass. de entrojar, et adj.
En^raiii.'é, e.
Fiitrojagniosito. S. m. èntrog-liamièn-to. Agrie.
Eiiitraiij;emenl; action de serrer, de ranger les
blés dans la grange.
Entrojar, v.a. éntrag-liar. Engranger; serrer les
b|és. les ranger dans la grange. || Garder, enfer-
i:nt
— 317 —
KM'
mer, niellre les grains dans le grenier.
■•:iiiroJitr>ie, V. pron. énlrog-liar-sL S'engran-
ger; être engrangé.
■•:n(i-ometer, v. a. inus. V. Entremêler.
KiilrAiiu'tcTHe, V. i>ron. inus. V. ]¿.iüreme-
lerse.
Kn(roiii|>i-xur, v.a. inus. V. Tropezar.
Kiiti-fMiitdo, dos pari. {las. de entronar. V. ee
mol.
Knti-oimr. V. a. inus. V. Entrotiiiar.
Uiiironcado, da. part. pass. de en<r<Jnc«r. Y. Ce
mot.
Kiitioncar, v. a. èntroiihar. Prouver par actes
([u'unc personne est'de la même famille qu'un
autre, qu'elle descend de la même snutlie.
Knironoar. V. n. èntrunluir. Etre de la même fa-
mille qu'un autre, descendre de la même
souche.
B-Witronec<M', v. 0. inus. V. Mallralar.
lOntroiu'tMdo, da, part pass. de entronecer, V.
Ce mot.
i:nir»noi-ado. da. part. pass. de entronerar.
lilousó, e. I BltHiué, e.
Kiitronirar, V â. entronerar . Blouser, bloquer;
l'iiire enir.r dans la blouse, faire bille, se dit en
jouant au billard, etc.
Knironiïiaclon. s. f. hdroniiazion. Avènement;
élcxalion au trône. | Intronisation; couionne-
ment d'un souverain, moment où le souverain
couronné se place sur le trône.
Knti'onixitdo, da. part. pass. de entroniiar. In-
tronii^é, e.
KiitviinlKar, v. a. entronizar. Placer, mettre sur
le trône. |1 Fig. Elever qucbju'un, le placer dans
un poste éminenl. \\ Introniser; placer un évé-
que sur sou siège episcopal, lorsqu'il prend
possession de sou église.
Kn<roni«nrsc, v. pron. Eig. V. Iinf/reirse, ele-
varse, endiosarse.
l¿n(i-uni|iie. s. m. èntrou-hé. Le rapport de pa-
renté avec celui (lui est la souche de la fa-
miüc.
■'.ntropollado, da, part. pass. de Entropellar. V.
Ce mol .
r':i>!i-<>i>*''ii»r, V. a. inus. V. Átropítr.
l':ii(ro|)o%adoi-e»i, s. m. inus. V. Tropezadero.
lOiitruiirxiido. da. paat. pass. de Mnlropezar.
V. Ce mol. j Adj. inus. V. Enjnaro/tac/o, ejue-
(ladu,
i:iitro|U'"/.aiito, part. prés. inus. de Enlropeiar.
V. Ce mol.
i:Bi(r<iiifx,Hr, V. n. inus. V. Tropezar.
Uiilrupicxo. s. m. inus. V. Tro]iezon.
B':ii(i-iioiiada, S. f. éi>lroulc.ha-da. Machinalion;
nifiniKanie, action par hujuellc ou dres.-e des
machinations, maïKi'Uvre secrète, procede aiti-
licieux ([u'on em|tloie pour réussir dans une
alfa ire.
Knti-iicliad» , da, part, pass de Entruchar.
l'.ojôlè, e.
■':iiiriirliar, v. a. inus. éntroutchar. Enjôler;
cajoler, surprendre, attirer avec adresse dans le
panneau. I¡ lîoh. V. lùilender.
l::iitriiclinii, s. m. inus. fuiroulchon. Intrigant,
machinatenr, qui dresse des embûches.
l'Igitriif'Jo, s. m. inus. V. Antruejo.
i:ii(Mlt»jar, V. n. ('■ntoub<t(i-fiar. Découvrir une
l'ouï berie, dévoik-r un pié^ç.
Kntiierto, s. m.V. rwerto, a(/raci';. | h'nfuer'.ui.
s. pi. Les tranchées qui suivent l'accoucliemeni :
douleursviolenles, aiguës, qu'on souffre dans
les entrailles.
Kiitiillccrr, V, a. éntouillêzerr. Pig. Su-pendre,
arrêter, interrompre laclion, le mouvemeni.
Kiitiillecci', V. U. V. Tullirse.
Kiitiillecido, da. part. pass. de Jintuli rer . ci
adj. Susiicndu , e; ariêle, interrompu. | Per-
clus, paralytique, impotent de tout le corps, ou
d'une partie.
Kutiinieocr. v.a. entoumézérr. Engourdir; empê-
cher le mouvement des nerfs, etc., en parlant
d'une tumeur.
Eiiliin>i'eersc,v.])ron. éntoumèzérr-s:'-. Fig. S'en-
fler; S'agiter, se mettre en furie, se courroucer
en parlant de la mer, des rivières.
Eiitiiiiic-cUIo, da. part. pass. de entumecer. En-
gourdi, e.
Eiidiniccimiciito, S. m. énloumézimién-to. En-
gourdissement; sentiment de pesaiiteucque l'on
éprouve dans une partie du torj's . avec défaut
ou diminution de sensibilité, et de mou\cmeiil
dans celle partie.
Kiiliime.«c(-Ficia, S. f. éntoum'szén-v.ia. Pathol,
Intumescence; toute augmentalion de Vidunie
du corps ou de quelques unes de ses parties. |
Fig. Intumescence; se dit du flux de la mer.
Entumido, da. part. pass. de entumirse. \. Ce
Il ot.
Entiiiiiii-se, V. pron. cntinimir-sé.. S'engourdir,
se raidir; devenir comme perclus, privé de sen-
timent, en parlant d'un membre qui a été long-
temps sans mouvement.
Entiiitioai-, v. a. éntounii ar. .Vpprèler; donner
une couche de chaux mêlée de sable à une mu-
raille (lu'on veut peindre à fresque.
Eiitiipido, «la. part. pass. de entupir. Obstrué, e.
engorgé, bouché.
Eiitiipir. V. a. inus. éntonpir. Obslruer; engor-
ger, boucher, interposer un obstacle, boucher
un canal, e. H Presser; serrer, com¡irimer une
chose.
Enturado , da. part. pass. de enturar. V. ce
mot.
Enturar, v. a. éntourar. Boh. Donner: faire don,
faire présent- |¡ Boh. Regarder; jeter la vue sur
quelque chose, porter ses regards sur quelque
chose.
Entui'iiindo , da. part- pass. de enturbiar.
Triiublc, e.
Eiitui-kiar, V. 8. éntourhiar. Troubler; rendre
trouble. Il irig. Troubler; obscuicir, dvranger,
embiouillcr, meltre en desordre. |: i*«» ere (j-up
no enturbia el aijua; il n'a pas Pair d'y loucher;
se dit d'une pei>oiiiio qui sons un air de bonté
cache un grand fond de malice.
Euturl»iarK<>. v. pron. tntourbiar-sé. Se di'ran-
ger, s'embrouiller, s obscurcir, se troubler.
Entu.cvia.xniado, da. part. pass. dc entusiasmar.
Enthousiasme e.
EnlujviaNtiiar. v. a. ént-nussiasmur. Enlhousias-
mer; i liarnur, ravir d'admiration.
Entu.<<>Ja<>niarNC, v. prou éntoussiasmar-sé. S'en-
thousiasnui ; s'engouer de(|uelqu'un ou de quel-
([ue chose. | S engouer; s'enthousiasmer; se pas-
sionner, s'exalter.
EtituiNiuHnio. s. m. ¿ntuussius-vai. Enlhousias-
KNU
— 318
i:nv
inp; liaiis|)orl.o\!illali()ncxlranrdinairc',d(> l'âme.
(Muscc |>;ir une iiisiiiiiitmii iliviiii-. || liiilliousius-
ine; traiispoil (|iii s'(Mn|)aif de l'Ame, la maîtri-
se, et la met lnns de si situation ordinaiie. ||
l'oé;.. Hntlionsiasme; moiivemciil exliaordiiiairc
«le l'esprit (|ui excite de léjiéres secousses et don-
ne nu eerveau plus d'activité. )| r.nlliousia»me;
vive admiration, ¡ioùt e\ressil' pour une person-
ne ou pour une clnise. || llntliousiasnie; iniu) par
leijucl les (Ire.-s dcsi^îiierent exclusivement l'état
(II- l'Ame des pythies et des sibylles, a;;ilées sur
le Irepied d"un(> lureur di\ ine. || l'ij;. ICn^oue-
menl; admiration, enthousiasme |)our une chose
ot plus souvent pour une personne. Il Knthousias-
nie; pensée, idée bizarre.
lOiitiiMia.xtii, s. m. cutoiissids-ta. Knltiousiasle;
celui (|ui a une admiration excessive, une sorte
<l"enj;ouement pour (|ueliiu'un ou jiour (jueliiue
l'Iiose. Il lùilhousiaste ; celui nui |)nrli" ou écrit
avec enthousiasme. Il Sect. reli;;. l':iiliisi(istfis:
enthousiastes; héréliijues, visionnaiies. Canal i-
ques, (¡ui se croyaient inspirés i)ar le ciel ou d'es-
inil-sainl.
Kiiiiln CHiii{»niia, s. f. î'-uonla hainjia-na- Bot.
Aunée ou aulnéei plante de la t'amillo des com-
posées, dont la racine aromalniue et amére est
employée en médecine comme héchiiiue, diuréti-
(|ue, siidorirniue. stomachi(iue, etc., On a retire
de |-aunée un principe immédiat appelé énuline.
Eiiiiplcacion, s. f. ciidiildrazioii. Chir. Knucléa-
lion; mode d'extirpation qui consiste à faire une
incision sur un tumeur et à la faire sortir à Ira-
vers la plaie, à peu pré? comme un noyau qu'on
chasse en pressant un fruit. | l'Iiarm. Kmucléa-
tion; opération par laquelle on lire l'amande ou
le noyau d'un fruit. || Fiu'. Kiiuuléation; dans la
laufiue didactique, se dit pour solution d'une
difficulté,
Eniiloii, s. m. ènoulon. Anat. linuloii; la partie
inlernc des gencives.
Enniiioi-apioii, S. f. ènoiinicra'iion. Enutnération;
dénombrement des choses. | lUiét. Knumération;
figure qui consiste à rassembler rapidement les
circonstances éparses et désunies d-unc action,
toutes les parties d'un to\it, à les présenter avec
ordre cl de manière à frapper l'imagination
Eniimeratlo, da. pari, pass, de enumerar. Enu-
meré, c.
Eniiiiierador, s, m. énnioitèrndor. Enuméraleur;
celui qui fait une énumération.
EiiiiiiuM-ar , V. a. ènoiiwèrar. F.numérer ; faire
l'énuméralion, le dénombrement, dénombrer.
EnunicratriK. S. f. énoumérntrii. Enumératrice;
celle qui fait une énumération.
KiMinciueiou, s. f. ènountiaiinn. Enunciation,
explication, expression, production, manifesta-
tion d'une pensée, d'une idée; action de s'énon-
cer, résultat de celle action,
Knunpiadn, da. part, pass, dc enunciar, et adi.
Enoncé, e.
Enunciar, v. a. ènoumiar. Enoncer; exprimer ses
idées, ses pensées; déclarer, manifester son opi-
nion, son jugement.
EnnncinrMo, V. pron. énoumiar-sé. S'énoncer;
s'exprimer.
Enunciativo, va. adj. ènounziaft-vo. Enonciatif;
qui énonce, qui fait mention d'un fait.
lOnurcsis', s. f. énouré-ssiss. Pathol, Enurésie*
(•(oulemenl involonlaire et sans irrrlaliMU de
l'urine.
I^iivaiiiadu, da. |)art. pass.de ennainuv.vi adj
iMiii.iine. e. || Hen^-'ainé, c.
■■:n«alMHi-, V. a. èriiaïriiir. Kngalner; meltie dans
une giiine. || Kot. Ktigaîner; en parlant des feuil-
les, envelopjier les ti;;espar leur base, (i Uen;;ai-
iier; remeitrel'é|iee dans la gaine, dans le four-
iiMii. Il lam. tinminc vind; adoucissez -vous;
< alme/-M)US, a|iaisez-V(ius.
l':atal<>ntoiiiido, da. part. pass. inus, de enva-
Icntoiifir .
lOn^aicnloiiar, v. a. inus. ènvalènlonar. Encou-
rager: iiis|Mrer, donner du coura^ie, enlianlir.
l':iiraii<-ccr, v.a. éiiiviiiè/èrr. Enorgueillir; rendre
orgueilleur, vain, préson>plueux.
i:iiYaii<'c(>rNP . V. |)ron. ènvanètèr-sè. S'enor-
l-'iieillir; être enorgueilli.
i;iivanrrido. lia, |)art, pass. de ent'an«cer. et adj.
Enorgueilli; e.
l':iivaiit>riiiileiito, s. m. ènvanècimièn-ln. Se dit
de l'action de s'enorgueillir, et de l'effet, du ré-
sultat de celte action.
QCnvaraniionto, S. m. ènvaramièn-lo. Engour-
dissement; spasme, contraction, reliremenl des
nerfs. || Inus. Bande, trüU|)e d'archers.
Envarar. V. a. ènvarw. Engourdir; rendre un
membre comme perclus, privé dc scntimeni.
BOiivareNoci', v. a. inus. ènvaràs/.èrr. Elomiei;
surprendre par quebiue chose d'inopiné.
Eavai'CBctM- , V. n. inus. èmarèsièrr. Se pâmer
d'admiration; s'étonner, se surprendre, demeu-
rer interdit.
F.nvaronar, V. n. envaronar. Fam. Devenir fort,
robuste, se faire nomme.
Envasado, da. part. pass. de envasar, et adj.
Enverré, e. || Empoté, e, || lînlonné, e.
Envainador, S. m. nivdsasndor. Celui qui enlon-
Me,(|ui verse un liiiuide dans un tonneau, dans
un vase, etc. || Entonnoir, instrument a l'aide,
duquel on verse une liqueur dans un tonneau,
dans un vase (juekonque.
I':niniiar, v. a. (.'«ra.v.snr. Tcchn. Enverrrer; ver-
ser dans un vase neuf unepetitequanlitéde ver-
re en fusion, pour enlever la crasse ou la pous-
sière du vase. || Fig. et fam. Envasar bien : bien
entonner; boire beaucoup. || Ec-on.dom. Empo-
ter;'mettre des fruits, desconlltures. de.' conser-
ves, des sirops en jiot. |l lintonner; verser une li-
queur dans un tonneau, dans un vaisseau, etc. ||
Mettre dc la chair hachée dans des boyaux pour
en faire des saucisses. || Comm. etécon. rur. En-
sacher , mettre le blé dans les sacs. || Envasará
uno; passer l'épée au travers du corps dc quel-
qu'un; l'enfoncer jusqu'à la garde.
Envedijado, da. part, pass. dc envedi'iar. \.
ce mot.
Envedijarle, v, pron. ènvèdifi-liar-sè. S'entor-
tiller; s'embrouiller, se mettre en pelotons, jj Se
disputer; se quereller, en venir aux mains,
Envedriar, v. a. inus. V. Vidriar.
Envejecer , v. a. ènvcq-ltéiérr. Vieillir; rendre
vieux, faire paraître vieux avant le temps.
Envejecer , V. a. éuveg-hèièrr. Vieillir, devenir
vieux.
Envejecerse, V. pron. ènvèg-héièrr-sé. Vieillir;
s'user, devenir ancien, vieux. || Rester dans le
même ctal, durer long temps.
ENV
— 319 —
KNV
l<:iiv«>j(>eitlo, «lu. part. pass. i]c envejecer, elailj.
Vieilli, e. Il l"i^'. Accoulumé ; habitué, experi-
menté.
Knvejeciiiilento , S. m. V. Vejez,
Knvfjcscer. V. a. inus. V. Envejecer.
Kiivelur, v. a. inus. envelar. Voiler; couvrir une
chose (l'un voile.
Knveneiiado, lin. part. pass. de enveficnnr, et
adj. Kmpoisonné. cç qui a i)ris du puison, à (jui
(in a donné du poison. || Etivonime, c.
l':iiv«.*iioiiiidor. s, m. énvénén'i-dor. Kmpoison-
nenr; celui qui donne, qui lait prendre du poi-
son. Il Fifç. Empoisonneur ; homme qui déhiie
une morale pei iiicieusc.uneniauvaise, une faus-
se doctrine.
lOiivonenaiiiicnto, S. ui. ¿nvénènamièn-to. Em-
poisonnement; action d'empoisonner, résultat
(le celte action.
Knveiiennr , v. a. envenenar. Empoisonner;
donner, faire prendre du poison a une per-
sonne, etc. Il Par evtcns. Empoisonner; infec-
ter un poij;nard, des armes , une source, elc.
de poison. || l-'ig. Empoisonner ; corrompre l'es-
prit et les mœurs, en parlant de doctrine, de
mauvais exemples, de mauvais conseils, elc. jj
lùnpoisonner ; au sens moral, troubler, altérer,
remplir d'amertume; causer des chagrins, des re-
tareis durables. || Fi^' Empoisnoncr ; donner un
tour malin, défavorable, dangereux, odieux ¡ice
que lesavitres ont fait . ou dit. | Envenimer; in-
iecler de venin. conuini(iucr le venin. || Einher-
ber. empoisonner.
ICn«('ni'iiiirH<>. V. pron. ¿nvénédar-sK S'empoi-
sonner: prendre du poison, se faire mourir par
le poi,-oii.
KiiviTdecor. V. n. énvêrdè/.i'rr. Reverdir, redeve-
nir vert; se dit en parlant des arbres de la cam-
pagne, elc.
l'.iivcrilii' , v, a. inus. ¿nvvrdir. Verdir, teindre
en veri .
r.iivei'eílar , v. a. íjirércí/nr. Acheminer; faiie
aller par un seniier.
IOn«cTgMilo. «li». pan. pass. de enveniar. l-jner
gué; e.
■''.itvctgadiirn, S. m. énvérijadou-ra. Techn. V.n-
vergueur ; at lion d-enverguer; résultat de cet-
te action.
r.nv«>rgiir. v. a. énrihii'ir. Mar. Enverguer, at-
tacher les voiles aux barres de bnis transversa-
les auxquelles elles sont suspendus. |l Manuf.
ICuverger; che/, les lis>erands, croiser sur les
doigts les (ils d'une chiiine. pour les appli(|uer
ensuite sur les chevilles de l'ourdissoir.
D;iivcrgiiri«c, V. prou. rtie('r</«r-.vé. S'enverguer;
être cn\ergé.
KiMcrgin. s. f. ¿nvn-hia. Philos. Ennoergic;
sim|)b' conception active, faculté de se fornier
des idées, imnn^diatrment à la suile d'une sen-
sation ou d'une sentiment.
Kiiv«Tgoii-#,iiil<>, «la. part. pass. de hnver¡)onzjr.
V. ce mol. I adj. inus. V. \'er(ii)t)zanle.
V<;iivcrgoii7,aiiiieiito . s. ni. mus. éiii'écf/on/a-
niivn-to. Honte; confusion, embarras, trouble.
N'. \ Prgiieuzn. mijinrhn.
■ ',iivei-KAii7.aii(p, part. près. inus. da lùivergon-
znr. V. \('i(]onznnle.
r.iiviM-gwiiznr . v. a. inus. V. Ávcrijonz/ir. \\
inus. V. JUvcrencinr respetar.
enverguen, s. m. pi. ¿nt¿r-</ueís.Mar. Rubans
d'emberjure ; petites cordes qui attachenl les
Voiles aux vergues.
KnviT"a«l«To, s. m. inus. V. Invernadero.
lOnTomar, V. a.iuus. V. invernar.
ICiivei-nlcgo. ga. adj. inus. V. Invernizo.
KnvcrNuda. «la. adj. inus. énvérsa-do. Qui est
peint par dehors; se dit en parlant d'un éitifiee.
■Clivés, s. m. énvéss. Envers, dans une étoffe, le
coté qui ne doit p;is èlre (xfioscu la vue, et , dans
un ouvrage de loile. la côté de la couture. V. He-
ves. Il Fam. Epaules: partie du corps qui est au
des.-ions du chignon du cou et se joint au bras
chez l'iiomme, elc. \\ adv. ^l/e«iés, al revés, por
el revés: l'envers; dans un sens contraire à celui
qu'il faut. !l Ponerse las medias al entés; mettre
ses bas à l'eiivers: mettre en dehors la partie
intérieure et garnie des bas.
Kiiveioatln. tia. part. pass. envesar. V. ce mot. ||
adj. Oui est retourné, qui est à l'envers, quilais-
se voir, <iu'i montre l'envers.
r.Eivefiai-. V. a. ènvéssar. Boh. Fouetter; fustiger,
llageller.
Kiivi'Ktido, da. part. pass. dee»i'e.síír. Investi; e.
Kiivci.tidiii'21 , s. f. éttvéstidou-ra. Investiture;
action par laquelle ou investit quelqu'un d'uu
fief, d'une dignilé, etc., et résultat de celle ac-
tion.
■CnvoNtir, V. a. envestir. Investir; donner l'in-
vestiture, revêtir, metlreen possession d'un fief,
d'un pouvoir, d'une aulorilé. etc. | C'iuvrir;vé-
tir, liabiller, donner des habits a tiuelqu'un. ||
Fig. V. ItevesUr.
i!:i>vcMtirsi*. V. pron. ènvès(ir-se. S'introduire;
se mettre dans quelque ihose.
l'.iiviada, s. f. inus. ènvia-dii. Envoi: action par
la(iuclle on envoie.
Kiiví:t«tiKc. yj». adj. énviadi-zo. Qu'on envoie;
qu'on a coutume «l'envoyer.
Ruviud». da. [lart. pass. de enviar, et adj. En-
voyé, e.
fr'.iMiatlo. S. m. cítrií/í/o. Envoyé ; personne on-
vou-e de la part d'un autre. HDiploui. Envoyé;
ministre envoyé par un prince souverain ou par
une république, par unetat conliUilionniel. dans
une cours étrangère ; c'est un graiie mféiieur
à celui d'ambaNsadeur. | Messager; qui l'ait un
message, qui vient annoncer qiulqucchose, soit
de lui-même, soit envoyé par autrui.
Kiiviiijado. «!a. adj. énvia;i-lia-do. .Vrcliit. Obli-
que; coupé, placé, tourné en biais.
Kiiviar. V. a. enviar. Envoyer; faire aller quel-
qu'un en quelque lieu pour y faire unmessafjeou
dans (iucl(|o'autredcssein. i !;ii\oyer; faire por-
ter une ihose d-uii endroit dans uiiaulre. | Fig.
Envover; se dit des ch.sesqui nous ^iennentd^^
ciel, ilu destin, de la DiMiiite. |i Suframos ron
¡lariencialosniiiles que el rielo nos envia; souf-
frons avec résignation les maux que le ciel
nousenvoie. | Envoyer; dépêcher, députer, i En-
voyer; faire remettre, faire passer. || Enviar n
eseanlar; envoyer promener; se dit à une per-
sonne; alin quellclais^e Iramjuille, en repos. V.
Diriiiiv, enrotiiiritir. | V. Desterrar , vjtrañar.
lOn^iriailo, «la. pari. pass. du v. enviciar. F.or-
rompu. e.
lOiiiirlai- , V. a. énviiiar. Corrompre ; gAler, vi-
cier, eu parlant surtoul des vices, des passiuus.
ENV
— 320
KNV
Kiivlclur , V. n. ânviziar. Se dit des plantes qui
¡luiisscnl bcaiiroiijt de IViiilIfS il peu de fruit';.
Kiiviriai-Mc, v. priiu. rnri/.i(ir-sr. S'adiinnor avec
t'vii-s il i|iii'ltnii' cliosc , S'y livrer outil' luosurc.
Kiivlrlo'^iiilo, du. pari. pass. du v. otiiciosarse.
\. rc iDiit.
Kii\lrlosnrNp. V. proii. imis. V. Knviciarse,
Kiividudo , Hii. port. pass. du v. envidar. V. ce
Kiivi<la<lor, s. m. ('iirliliid ir. Parieur; celui qui
parie dans le jeu. qui ouvre un pari.
Kii«lilar. V. a. envidar. Ouvrir le jeu en pariant
une certaine somme. e\\ en;;aj.'eint à le lenii;
nonler , coucher. Il lùividnr de frilsti ; ouvrir h-
jeu avec peu de points, pour tromper son anta-
^onistp. Il Fi;:. Inviter quelqu'un, lui oflrirquel-
que chose, sans envie de la lui donner. Il /ihii-
dur el rpsio: jouer le reste de son argent, faire
son reste. Il Fig. Jouer de son reste; faire les der-
niers efforts.
Kiiviilla, s. f. l'nvi-din. F.nvie; inqnii'tude de l'A-
me , causée jiar la considération d'un hien que
nous de>iriin>. et dunl jouit une autre per-omie. ||
Knvie; dé-irqne l'on a de posséder une chose, de
laire quel(|ue chose, inspiré par le sentiment ou
le goût. Il Knvie ; hesoin , disposUjim à quelque
chose. Il Finie; ^.'oùls bizarres, désirs souvent ir-
résistibles , au-iiiielles les femmes sont souvent
en proie pemlanl leur -.'rossesse. || Dar envidia;
fairi' envie; doiiiirr de I-eiivie, exciter l'envie. Ij
î\!.vth. Knvie; divinité ailéi:ori(iiie, lille du i;eanl
tiallas et de Slyx. |l Knvie; mar(]iie, tache, em-
preinte rouf-'e , livide , violette , brune, avec ou
sans poil, que les enfants a|iporteiit queliiuefois
en naissant. !l Knvie; chafirin , déplaisir causé
par le hien d'autriii. | fouierse de invidia; être
con;:é d'cnvie: désirer ardemment le bien d'au-
trui. Il .laloiisie ; peine (juc nous cause la gloire
ou la prosiiérilé d'un rival, d'un compétiteur. Ij
Kmulalion ; sentiment noble qui nous pousse à
itniler et même a surpasser par des efforts loua-
bles et généreux ce que nous admirons dans les
autres.
■■:ii\i4li»t>lf>. adj. è/n i./iVi-/)/(!, Eviable; dig:ne d'ê-
tre envié; à qui l'on peut porter envie.
KnvidatJo. tia. adj. et part. pass. du v. envidiar.
Fnvié, e. || .lalousé. e.
l'.gMidiador. s. m. inus. énvidiador. Envieuxice-
lui qui a de l'envie.
Kiividiar, V. a. envidiar. Envier; voir avec un dé-
pit secret le bonheur, les avantages d'autrui. ||
Fnvier ; désirer pour soi un avantage , un bon-
heur pareil à celui d'une autre personne , mais
sans être atristé parce qu'elle le possède. H En-
vier; être envieux, porter envie. Il Fi^'. Désirer ;
convoüer dans les bornes de la justice. | Jalou-
>er; avoir de la jalousie contre quelqu'un.
K'ivWJiarse, v. pron. énvidiar-sé. S'envier; se
porter envie, être jaloux. |1 Se jalouser; être ja-
loux.
Envidiosanniento, adv. ènvidinssamén-té. Jalou-
sement ; avec envie.
Knvidioüisimo, ma. adj. super, de envidioso.
KnvidioN», «n. adj. ènridio-.iso. Envieux : celui
qui a de l'envie, qui est sujet à l'envie. Il Jaloux;
envieux . qui éprouve de la peine du bonheur
d'autrui.
Kiividioso , S. m. énxidio-sso. Envieux: jaloux,
qui n de l'envie.
■•:iivldrar, v. u. inus. envidrar. Vernisser; \i-iiiir
en |iarlanl de la poterie. V. Vidriar,
l'MitioJar, v. a. inii*. V. J-Jm^ejerer.
■■:iivila<«a. s. f. énvilii-.s.\a. Bot. Euvilassc; sorte
d'elienier de .Mada.'ascar.
K«i» livrer . v. a. ènvithcrr. Avilir ; rendre vil,
méprisable. |i Fig. Kinhouer; avilir, ternir, ohs-
• urcir. ii Kiicanailier; mêler, accuinler, mettre
en rapport avec de la canaille.
i:nvllorrrN<>. v. pron. énviléter-sè. S'avilir; de-
venir vil. abjeet. >iede;.'rader. dégénérer. || .S'eni-
bouer; s avilir. l| S'encanailler: hanter, fréquen-
ter de la canaille, «e lier avec de la canaille.
■■^iivllrrlilo, da. alj. el part. pass. du v. envile-
cer. Avili, c. l! Kutbotié, e. H Encanaille, e.
lOiivllf'riiiilento, s. m. ènvilèrimièn la. .Vvilipse-
mint; l'état d'une cht)se avilie.
l'^iitlIoNcci-, V. a. inu.'i. V. Envilerer.
Knviiiada , «la. l'art, pass. du v. envinar. V. ce
mot. {¡adj. Vineux; qui sent le vin. qui a un
goût de vin.
Kiivliiaxrado, da. part. pass. du v. envinagrar.
\ inaiurê e.
■envinagrar, v. a. inus, ènvinni/rar. Vinaigrer;
mettre du vinaigre.
Knvinar . V. a. i'nviftrir. Itougir l'eau , tremper
le vin. mettre, verser du vin dans de Teau.
Kiiviolado, da.ailj. inus. V. Invinladn, inlarlo.
l-:iivioii. s. m. V. Iiwjnijon.
KiivioBirillo, Í". s. m dim. de envión.
eciiviporailo, da. adj. èiivij)i>ra-do. Kuiieux; en-
ragé, ({ui est en fi:rie.
ICnvIrado , do. part. pas», du v. enrirar. V. ce
mot.
Kitvlrnr, v. a. ènvirnr f.louer, attacher avec des
chevilles les pièces de liège, ilont on fait les ru-
ches.
i-:iivl.<«rado , da. part. pass. du V. enviscar. En-
glué, e.
R^tivi.xcamlonio , s. m. ènviskamièn-to. Englue-
ment: action d'eimliier. résultat de cette action.
Il (iluau; petite branche, petite verge enduite.
frottée de glu pour prendre des oiseaux.
Kuviisrar, V. a. ('nvishar. Engluer; frotter, en-
duire de glu. Il V. Azuzar. | Fig. Irriter; exaspé-
rer . courroucer. Il Engluantcr ; enduire d'une
matière visqueuse comme de la glu.
F.nvi<arar<«c, v. pron. ènviskar-sé. S'engluer, se
prendre à la glu. Il S'engluanter, être engluante.
Envislhlp, adj. inus. V. Invisible.
EnvUo. «a. adj. inus. V. Snqnz, advertido.
Kiivlio. s. m. envi-tè. Fart, gageure que l'on fait
dans certains jeux. || L'action d'ouvrir le jeu. ||
Fig. Invitation , olïre, action d'inviter, d'offrir.
Enviudado, da. part. pass. du v. enviudar. V-
ce mot.
Enviudar, v. n. ènrioKifar. Devenir veuf, perdre
sa femme.
Esivosnr, v. a. inus. V. Invocar.
EiivoloarMc, v. pron. mus. V. Envolverse.
Envoltorio, S. m. (^hvo/ío-?iü. Paquet de ligne,
de hanles ou d'autres choses. | Défaut, imper-
fection d'un drap qui a été fabriqué avec des
laines différentes.
iCnvoUnra . s. f. ènvnltmt-ra. Anal. Enveloppe;
membranes qui recouvrent et protègent certai-
ns organes. H Emmaillotemenl ; action, manière
ENY
321 —
EOL
d'emmailloter.
Kiivoltiiras, S. f. pl. énvoltnu-rass. Entom. En-
veloppées; se dil des chrysalides des lépidoptè-
res, parce qu'en cCfet ellos sonlenveloppces d'un
léger réseau de soie entre les Ccuillcs. H Langes,
couches déniant.
Kiivoltcdcro , ou Envolvcdor , s. m. inus. èn-
volvède-ro,-(lor. Enveloppe ; tout re qui enve-
loppe. Il Table; petit lit, berceau où l'on emmail-
lotlc un enfant. || Ebréncr 5 celui qui ébrène un
enfant.
Knvoivente, adj. ènvolvèn-tè. Enveloppant ; qui
a la propriété d'envelopper.
Envolver, V. a. envolver. Envelopper; mettre au-
tour de quelque chose une étoffe, un papier, un
linge , de manière à la couvrir à l'entourer en-
tièrement. Il Par. cxlens. Envelopper ; environ-
ner , entourer. | Enlorliiler ; envelopper dans
quelque chose,- envelopper tout au tour en tor-
tillant. Il Empaqueter; envelopper, nieltre en pa-
quet. || Emmailloter ; envelopper un enfant de
langes, par plusieurs couches circulaires. | Fig.
Envolver à uno con razones; en textos, etc.;
confondre, embarrasser quelqu'un avec ses so-
phismes. |1 Ebrcner; nettoyer un enfant, le ren-
dre propre.
Envolverse , V. pron. envolver. se. S'envelopper;
envelopper soi, se couvrir. | S'entortiller ; tour-
ner tout autour. 1 Fam. S'empaqueter ; être en-
veloppé soigneusement, j Fig. S'engager; s'em-
barrasser dans une affaire. || Fig. S'amouracher;
lier des intrigues avec des femmes. || Fig. Se
mêler; en venir aux mains dans une bataille,
dans une action, dans une dispute
Envolvimiento, S. m. inus. ènvolvimièn-to. En-
veloppement ; action d'envelopper. || inus. V.
Hevolcadero.
Envuelto, ta. adj. et part. pass. du v. envolver.
Enveloppé, e. || Entortillé , e. |) Fig. Empaqueté,
e; enveloppé comme un paquet. | Emmailloté, e.
Il Ébréné, e.
Enx»ltar. v. a. inus. V. Exaltar.
EnKnIxado , du. part. pass. du v. enxahar. V.
ce mot.
i:uxnlzur, v. a. inus. V. Ensalzar.
Enyerbado, da. adj. et part. pass. (fu v. enijer-
fnir. Eniherbé, e.
Enyerbar, v. a. ènieriior. Enherber ; mettre un
terrain en herbe.
EiiyerbarKe . V. pron. ènii'rbar-sé. S'enhcrber;
être en herbé.
Enjertar, v. a. mus. èniertnr. Raidir; rendre rai-
de (le froid.
En>ertar.<«e, T. pron. inus. V. Helarse.
EnyeMado , tia. part. pass. du V. enyesar, Ph\-
tré, c.
EnyeNadura , s. f. éniissadou-ra. L'action de
plAter, de mettre du plAtre. | iMAlrage; ouvrage
fuit de plAtre. résultat de cet ouvrage.
Enyesar, v. a. éniéssar. l'IAlrer, couvrir de plâ-
tre, enduire de plAlre.
EnyeKeadu , da. part. pass. du V. enyescar. V.
ce mot.
r.nyexrarMe, v. prou. inus. V. Encenderse , in-
Ihiuitirsr.
I^uyugado, da. part. pass. du v. cniiinjar. V. ce
mot.
Enyugamiento, s, ni. inus. V. Casamiento.
JOMO V.
Enyugar, v. a. inus. éniougar. Atteler, attacher
des bœufs , des chevaux , etc. ; à la charrue , à
une voiture, à une charrette, au joug.
Enyugarme, V. pron. inus. V. Casarse.
Enzainado, da. part. pass. du v. envainarse. V.
ce mot.
Enzainarle, v. pron. inus. émainar-sé. Fam.
Faire le lAché, le rodomont, le brave, le méchant.
Enzaniarrado, da. adj. émamarra-do. Couvert
d'une veste en peau de mouton.
Enzarzado , da. part. pass. du V. enzarzar. V.
ce mot. Il adj. Crépu, mêlé, en parlant des che-
veux.
Enzarzar, V. a. en/arzar. Couvrir d'épines, de
ronces , mettre jeter dans des épines , dans des
ronces- || Mettre des buissons dans la chambre
ou il y a des vers à soie. || Fig. Brouiller, indis-
poser les sprits, semer la division, la zizanie.
Enzarzarle, v. pron. én¿arzar-sé. S'embarras-
ser , s'engager dans des ronces , des buissons,
des broussailles, etc. || Fig. S'engager, s-embar-
rasser dans des affaires d'une issue difficile et
épineuse. 11 F'ig. inus. Se brouiller, se fâcher,
s'incomoder.
Enzootia, s. f. ¿mno-tia. Palhol. Enzoolie, affec-
tion propre à des agglomérations d'animaux, qui
a pour caractère essentiel d'être circonscrite en
un lieu, y étant née ou s'y étant fixée à la faveur
de certaines influences locales.
Euzoútico, ea. adj. énzoo-tiko. Enzootique, qui
est propre aux animaux d'un pays.
Enzurdecer, v.n. èniourdézérr. Devenir gaucher;
se servir ordinairement de la main gauche ou
lieu de la droite.
Enzurdecido , da. part. pas. dc Enzurd/^ccr. V.
ce mot.
Enzurronado , da. part. pas. de Enzurronar.
Mettre dans une pannelière. j Fig. Inclure, met-
tre une chose dans une autre.
Eñe, e. f. è-gné. Nom de la seizième lettre de l'al-
phabet espagnol , dont le son correspond au yn
français.
Eocóforo, s. m. èo'.o-/*oro. Enlom .Tlcophore; gen-
re d'insectes lépidoptères , dc ia famille des sé-
ticornes, comprenant sept à huit espèces parmi
lesquelles est l';ecophorc oliviellc , des environs
de Paris.
Eolanto, s. m. èolan-to. Rot. .îùolanthr ; ge re
de la famille des labiées orymoïdées, heibes an-
nuelles, aromatiques , à iiinorciceiiie cimcuse;
espèce uniijue , propre à l'.Vfrique australe.
Eonnmo , na OU eóileo. e«. adj. èolia-no i'o-lil;o.
Folien; qui appartient Al'Eolideouà ses habi-
tants. I Ilisl. Confederación eoliana; confédé-
ration éolienne; celle qui existait entre les onze
villes qui- les Eolieiis possédaient en Asie (1 Mus.
anc. V.l modo eoliann , le mode eolien ; un des
l)rincipauxmodesdelamusiqiiegrecquc. | riiilol.
Dialecto eóUco ; dialecte éolicn ; l'un des cinq
dialectes de la langue grecque.
Eollda , s. f. coli-da. Conchyl. Eolide ; genre de
mollusques polybranches , famille des dcrmo-
branches.
Eoliden, atlj. ènli-déss. Myth. .Eolides ; descen-
dants d'Kolc; dieu des vents.
Eoliplla, s. f. ùoli-pila. Phys. Eolipyle;nonid-un
globe métallique creux . terminé par un luvau
recourbé dont l'oriluc est fort étroit. On l'appel-
21
KPÀ
~ 322 —
EPE
le aussi machine à réaction.
Enio, 9. m. èn-lo. Myib.Eolc; dieu des venl» cl
fils de Jupilcr , représenle Icnanl un spcclrc,
symbole drson aiilorilé. || l'Iiys. Bocas de E«¿u;
boiiitu's d'Éoic; lissiircs drs iii(nita¡,'iics, par les-
(|upllos s't^chappc un courant d'air.
H:t>lo<lic»ii, s. m. culodihon. Mu?;. yEolodicon; ins-
trmnent , dans lequel le son (>^t produit par les
vibrations de languettes dacier d'inépales lou-
Rueurs et nM>esen mouvement par 1 air.
F.ulu-darico, cit.ndj. vu-lo du-riko. Pliilol. Éolo-
dorique ; qui participe du dialecte éoiien cl du
diaicttc dorique.
EoM , s. f. éon. X.on ; nom de la première femme,
di»n> ic sysléine des rhónicicns, suivant Saniho-
niaibon.
KaiiioM , s. m. pi. (*o-jnoj5' Hist. rélig. Eonicns;
sectaires qui croyaient que leur chef, Eon le
' rcton, devait ressuciler pour juger les vivants
et Icb morts.
Ciosiitns, s. m* pi. éoui-lass. Uist. rélig. Éunites.
V. Eonios,
f'o« , s. m. é-Qst. Philol. Eon ; émanation , inlclli-
penec éternelle, sortie du sein de Bullios ou By-
ihos pour constituer le plérojue. |I Anal. Eon;
eonlour des yeux. H Anliq. grec. Eon; arbre
dont fut construille vaisseau des Argonautes.
EonfoiM», s. m éos-foro. Infus. Eosphorc ; genre
d'infusoires; famille des bydatinés.
K>>nci-i«la, s. f. épa'ri-da. Bol. Epacride ; genre
de plantes de la pentandric mouogynie, origi-
naire des terres australes.
epáci-iilr, adj. épa-kridi. Bot. Epacride; qui
ressemble à une epacride.
E'pikcridcH , S. f. pi. épa-kridéss. Bot. Epacri-
dées; fiimillc de plantes ayant pour type le gen-
re épocride.
Epned» , s. f. ^/)ac-ia. Calend. Epacle : nombre
de jours que l'on ajoute â l'année lunaire , pour
l'égaler à l'année solaire. Elle indique l'âge de
la lune, cl se trouve indiquée au commence-
ment des almanachs. || Chronol. Ciclo de las
epnctas ; Cycle des épactes; espace de trente an-
nées, i.prè'i lequel les éjiacles oproximatives re-
viennent dans le même ordre. Il Ordo; petit li-
vret qui s'imprime tous les ans à l'usage des
ecclésiasiiques, et qui contient la manière dont
se doit faire et réciter l'office de chaque jour.
Kpactni , adj. épaktal. Astron. Epacial ; qui se
rapporte à lépacic.
E^naciSlht, s, f. V. Epacla , Añalejo, Burillo,
flCîiiifîrt . s. m. épn-fio. Entom. Epapiiius; genre de
coli'optères penlamères, famille des carabiques,
tribu des subulipalpes.
Eprefr:» , s. m. épa-fra. Entom. Epaphra ; genre
do coléoptères subpentamèrcs, famille des Ion- |
gicornes, créé pour une espèce des îles Philip- '
pines, I
lEjtiirraiiUu, s. m. épafrodi-ta. Entom. Epaphro- '
dite: genio de coléoptères subpentamèrcs, de la I
famille des manliens.
Epngogo, s. m. énaqo-go. Ant. gr. Epagogc; '
nom de certains magistrats d'Albènes qui s'oc- '
cupaient spécialement des causes commerciales.
Kcuaeómuiia , s. m. et adj. iparjo-méno. Chronol.
Epagomène;se dit des cmq jours que les anciens
Egyptiens et les Chaldéens ajoutaient aux 360
|ours de leur année vague. Cette disposition de
Pannée dalail de l'établissemeol du cycle cani-
culaire.
Cpiigrio, s. m. épn-iirio. Entom. Epagrius; gen-
re de coléoptères lélramcres , famille des curcu
lionide> goiiiilocères.
Kpiil|M'EM('o, liroji. .idj. épalpé-bréo. Zooi. Epal*-
pi-brc ; qui na point de paupières.
l-:púlpt'( , pi'ii. iidi- ¿pal-péo. Entom. Epalpé ; sa
dit des iusecles dont la bouche est dépourvue do
pa'.pes.
Epalu-N, i.m. épal-léis. Bol. Epallési genre do
la famille des syna'ithérécs, croissanl dans l'In-
de orientale , la .Nouvclle-ilullande et l'Améri-
que tru|)icale.
Kpaliideo, dea. Bol. Epaltidé ; qui ressemble i
lepallès.
EpailidcaH , S. f. pi. épaltidëas*. Bot. Epaltidées;
famille de plantes qui a pour type le gcure é-
palles.
l^pnií^clipIoHÍH, s.f. épinndiplo-ssiss. Rhél. Epa-
ludiplose; fin'ure de diction qui consiste a répé-
ter, à la lin du dernier membre d'une période,
le mot ou les mots par oii commence le premier
membre.
Epanáfora, s. f. épana-fora. Rhét. Epanaphore;
figure par laiiuelle plusieurs vers , phrases, ou
maximcscommencenl de suite par un même mot.
EpanaiepMiM , s. f. ¿panalé.p-siis. Rhet. Epanalep-
sc , figure d'élocution qui consiste à répéter , un
ou plusieurs mots , ou même un membre d«
phrase tout entier.
Epannstrofc , s. f. épanas-trofé. Rhet. Epanas-
Irophe ; figure d'élocution qui consiste à répéter
immédiatement aucominencemenl d'un membre
de la phrase, le mol qui termine le membre pré-
cédent.
EpHiinMtron«i, s. f. V. Epanastrnfe.
Epitnciiinia, s. m. épnnlcld-mo. Bot.Epenchyme;
tissu dans lequel prédominent les cellulea doni
le contenu est de nature amylacée.
Epati»«1ÍH, s. f. è/)ano-f/(S5. Rliét. Epanode ; fi-
gure d'élocution, espèce de répétition qui se fai t
en reprenant tour à tour plusieurs mois qui pré-
cèdent pour développer l'idée contenue dans cha-
cun d'euï,
Epanól-toMlM: s. f. èpanor-tnssiss. Rhét. Epanor-
those; figure qui consiste à feindre de rétracter
ce qu'on avait dit , pour ajouter quelque chose
de plus énergique.
Epantu, adj. é/)afi-ia. Bot. Epanthe; se dit des
champignons, qui croissent sur les Heurs végé-
taux.
Epurapctûleo, a. nà].èparapéta-léo. Bol. Epara-
pétale ; se dit des Heurs qui sont dépourvu»*» do
parapétales , c'esl-à-dirc de nectnires.
Epeira, s. f. èpéi-ra. Arach. Epeire ; genre d'a-
raignées dont la principale espèce est très-com-
mune aux environs de Paris.
Epente.sis, s. f. ùpénté-ssiss. Gr.imm. Epénlhèsc;
figure de diction qui consiste à insérer une let-
tre; et m(^me une svllabc au milieu d'un mot.
Epentético , ea. èpèntè-lVo. Gramm. Epenthé-
tiquc; qui est ajouté par éi)cnlhèsc.
Epcolo, s. m. bpéo-lo. Entom. Epéole; genre d'by-
ménoptcrcs mellificiens.
Eperlano, s. m. èpérla-no. Icbthyol. Epcrlan,
genre de poissons de l'ordre des malacoptéri-
giens abdominaux, famille des saumons, l'nn^-
EPI
— 323 —
EPI
tjuo espèce, longue d'un décimètre environ, est
remarquable par sa couleur arpentée, cl la dé-
licatesse de sa chair, qui a une légère odeur de
violette.
Epérnea, s. f. èpér-néa. Bot. Epernée ; genre de
papilionacét's, formé pour un arbre propre à la
Guiane française.
Epcridcii, s. f. pi, èpé-ridèss. Aradin. Epéiridcs;
familk dos araignci-s, avant ponr lyp<^ l'cpéire.
Eplaiu, adj. èpia-liss. Médcc. Epialc; fièvre al-
{iide.
KpinUo. s. m. èptfii-fo. Crus!. Epialtc; pcnre dn
décapodes, bracliyurcs, famille des oryrhynqucs
ayant pour tyjtc l-épiulte bilubenulé.
Epihnterlo, s. m. é/)ihaf¿-río. l'hilos. anc. Epi
batcrc; discours proseon en vers qunn citoyen
adressait à ses amis au retour d'un long voya-
ge et dans lequel il rendait grâce auT dieux.
Epiltato, s. m. èpiha-to, Ant. Epibate; soldat de
marine ou simplement soldyt que Ion embar-
quiit.
Epiixta, s. f. èpib-da. Ant. gr. Epibde; quatriè-
me jour des apaturies à Athènes.
Epil»lasteffin,s. f. èpiblasié-ssia. Bot. i'piblastè-
se; acroissemcnt dû au dcvcloppcmenl des cor-
puscules reproducteurs dans les parties mômes
où ils se forment.
Epiblastético, n. adj. èplhlas(é-til;o. Bot. Epi-
blaslélique; qui a le caractère de l'épiblastèse.
EpibliiHto, s. m. èpiblas-to. Bot. Epiblasle; ap-
pendice qui garnie le blasle de quelques grami-
nées.
Eplbleniio, S. m. èpiblé-mio. Bot. Epiblème: pe-
tit genre d'orchidées composé d'une seule espè-
ce de la Nouvelle-Hollande.
Eploailvia, s. f V. Epislaminia.
Epicáleo, s. m. èpilsa-léo. Entom.Epicalée; genre
de coléoptères hétéromércs, famille des taii-
cornes.
Épicamente, adv. é-pikamén-tc. D'une manière
épique, en forme d'épipée.
EpicantA, s. m. èpikan-to. Entom. Jîpicample;
genre de coléoptères taxicorncs de .lava.
Epicúrido, s.m.èpika-rido. Crust. Epicaride; di-
vision d'isopodes. ne comprenant qu'un très-pe-
tit nombre de crustacées parasites vivant fixés
sur les corps d'autres crf!i>taeés.
EplcnriH, s. f. èpilia-iiss. Epicharis.courlisane de
Néron.
Epicarplndo, ii. adj. é-piknrpia-do. Bot. Epicar-
pié; qui est porté par le fruit.
Epieiir;>icii,n adj. èpiliar-pilio. Bût. Epicarpique
qui est rapporté p;ir l'ovaire ou le fruit.
Epicjirplo, s.in.¿/t»7;rtr-//í/). Hd. Kpiearpe. mem-
brane qui revêt exlérieuriniMit le péricarpe. ||
Méd. Epicar|iio; tojiique (jue l'on appliquait au-
Ircfais sur le poignet, si»r le pouls et auquil on
supposait une action fébrifuge.
Bpicai-piiro.s. m. épUinipiin-rn. Bot. Epicarpure;
genre de niorées, établi pour des arbres lactes-
cents de l'Inde.
Epiraiimn. s. m. èpi/.rt-oîimn. Méd. FTpicaume;
ub ère de la cornée trans|iareiitc de l d'il.
EpiráuNtero, S. m. è/>i..T-o».viJro. Epicausière;
foyer, tlieminée devant laquelle on se frottait les
membres avecdes substances graisicuses par-
fumées.
Epieaii««. t. m. épika-outo. Entom. Kpicaote;
genre de coléoptères hétéroméres, famille dfs
vésicants ou épispastiques.
Epicédico, adj. tpiié-diko. Ant. Epicédique ; qui
est de la nature de répicède,
Epicedio, s. m. èpiié-dio. Ant. Epicéde; discours
ou poème funèbre que l'on prononçait aux obsè-
ques d'une personne dedi'-linction, devant le ca-
davre mèrne et avant qu'il fût enseveli.
Epiceno, a. adj. èpiré-nn. Gramm. Epicène; qui
s'iippliqne a des êtres de deux sexes, sans pour-
vant chiHiger de genre.
Epicerántlco. a. adj. èpizéras-tiko. Méd. Epieé-
rastique; substances émollientcs, rafraîchissan-
tes que Ion croyait propres à tempérer l'acri-
monie des humeurs.
Epicerco, a. adj. tpizèr-ko. Zool. Epicerquc; qui
porte des grelots au bout de la queue.
Epicercns, S. f. pi. épiièr-kas. Zool. Epiccrques;
groupe de reptiles ophidiens , renlerraont les
serpents à sonnets.
Epiccro, s. m. ¿piié-ro. Entom. Epicère; genre
de coléoptères curculionides du Mexique et des
Etats-Unis.
Epiceyo, S. m. V. Epicedio.
Epiciclico, a. adj. èpizi-kliko. Mil, Epicyclique;
qui appartient à l'épicycle.
Epiciclo, s. m. epizi-l.lo. Ast. Epicycle; petit cer-
cle dans lequel on suppose que le soleil se meut.
Epiciei'O, a. adj. éjjí/cíti-ro. Ant. gr. Epiclère; qui
hérite.
Epiclidias, s. f. pi. èpUdi'diass. Ant gr. Epicli-
dies, fêles athéniennes en Ihonneur de Cérès.
Epicima, adj. èpikli-na. Bot. Epiclinc; se dit du
nectaire, quand il est placé sur le réceptacle de
la fleur.
Epico, a. adj. é-piko. Epique ; se dit d'une grande
composition en vers , contenant le récit d'une
aventure extraordinaire et mémorable, d'une
action héroïque , embellie d'épisodes et de fic-
tions. 11 Epique ; qui appartient, qui a rapport
au poème épique, ou épopée.
Epicolico, a. adj. è/iii,o-iiko Anat. Epicoliquc ;
qui répond aux différentes parties du colon.
Epicoia, adj. <?/ji-/.o/a. Bot. Epicaule ; qui croit
sur la lige desplantes.
Epicoiiiltc , s. m. épikom-bé. .\nl. Epicombe; se
dit des petites bourses remplies des pièces de
monnaies, qu'un sénateur jetait au peuple de
Constantinoplc , quand l'empereur sortait de
l'église.
Epieonin, s. m. èpi-l.oma. Anat. Fpicome; mons-
tre qui a deux têtes implanlêcs l'une sur l'.iutre.
Eplcoiueto, s. m. éfiikn-mèto. l.iitom. E^piCO-
inele.- genre de roléoptères lamellicornes; éta-
bli aux dépens des cétoines.
Epicomla , s. f. c;)i/io-«iif/. Anat. Epicomi? : in-
sertum d'une tèle sur le sommet dune autre.
Epicomiano , a. adj. ê;)ikoHii(J-no. .\nnt. Epico-
mien ; qui a deux têtes l'une au-dessus de
l'autre.
Epicttuiico. a. adj. èpiko-miko. .\nal. Epicomi-
I que; (jiu n le caractère de l'epicomie.
' Eplcôntlllo, s. m, éiiikon-dilo. .\.nnt . Epicondylp;
j tubéropiié exleriic de l'extrémile cubitale de
' l'Iiiiniêrus, au-dessus de lu petite tête du con-
j dylc.
Epicdndilo-oiiliKal, adj. et s. m.èpi'.on-(/i7o/{Ou-
hital. Anat Epicondylo-cubitttl; oora du mu»cl«
EPI
— 32i —
KPI
ancuné.qui s'élcnd de l'i'picoiidyle un de la tu- |
l)6rosll6 üxtciiic de l'huincrus, à lu partie supé-
rieure du cubitus.
KpiriiiiUilit-riKlIul , s. m. è pihoit-dilnrttd ial • i
Ajiiit. Kpinindylo-radius ou radiais uoni du |
muscle Cdurl-supiuateui, parce iju'il s'insère
d'une part, à l'épu-oudyle de l'Iiuuierus, et de
l'aulrc se termine au radius.
Kplr()iiUilu-Miiprn-uirtiirarpÍAiio,s. m. èpikon-
dU(>s<)n-])rarni'(aknr¡>ia-nv. Auat. Hpicdiidyle-
sus inclacarpien ; nnni du muscle second radial
externe , qui s'étend de l'épicondyle á la face
cxierne dei'extréinitésupéricurc du Iroisièinc el
du niclaiarpc.
l-:plfoiidilo-wiipra-falnnsitico-ooniiiii , s. m.
épi! on — dH()Siiii--pra -fíil/iii¡]-lii—tili(>\ivinoun,
Aiiat. ICpicondjle -sus-plialan};élien-coinmuu .
uoni du muscle esteuspur iiiuiuiun des doi^'ls;
(]ui s'étend de l'cpicondyle aux plialanj^eltes des
doifjlsqui suivent le pouic.
Epicóüdilo-Niiprn-fulauuítiro ili-l ineûiqtir ,
s. m. èpiliou'dili) soH-prafnlanQ-hi-tilo-del-
inviiui-Uv. Anat. K licond) le-sus-plialangélicn
du petit-doif;t, nom du luuscle extenseur propre
du petit doigt, (juisélend de l'épicondyle à la
j)lKiliUifit.'tle ou dernière phalange du petil'doigt.
■::pic'iptt'ro, s. m. ipikop-lèio. hiitom. tpicop-
tcre; genre d'hyménoptères clialcidiens, dont
l'espèce principale habite l'Angleterre.
■''.piiMi-con, s. m. cpilio-rùon. Anat. Epichoriora ;
membrane fœtale, appelée aussi membrane ca-
du(|ue.
iCpicorólco, n. adj. i'pikoro-lèo. Aul. Epicorollé;
dont la corroUe s'implante sur l'ovaire.
Kpicoi-olin, s. f. cpilutro-lia. Bot. Epicorollie ;
éial d'une plante à tlcur èpicoroUées.
H;pit'i'iinco, s. m. ipilirU'tiùD. Anat. Epicrâne;
muscle occipito-frontal. |¡ Entom. Epicrâne ;
pièce ducrAnedcs insectes, qui comprend la ma-
jeure partie de la tète, dont elle occupe princi-
palement la région supérieure.
Epicránioo,a. adj. è/)i7.r<i-iii7;o. Anat. et Entom.
Epicrànien ; qui appartient, qui a rapport à l'é-
picràne.
F.picritftiti, s. f. èpiha'ssiss. Médec. Epicrase; nvo-
de de traitement par des prétendus remèdes
auxquels les bun>oristes supposaient la propriété
de corriger peu à peu les humeurs viciées.
Kpicrato, s. m. épikra-to. Zool. Epicrate; genre
d'ophidiens, famille des boas.
KplcrcHÎs, s. f. épikrè-ssi.is. Epicrèse ; jugement,
censure, confirmation d'un discours, d'un rai-
sonnement sur quelque matière.
Kpicriniito, s. m. épi rian-to. Bot. Epicrianihe;
genre d'orchidées épidendrées, établi pour une
plante herbacée de Java.
KpiciÍRÍ.H, s. f. épikri-ssiss. Médec. Epicrise ; ju-
gement que l'on porte sur l'issue probable d'une
maladie.
Kpieiiiniuiio , „. adj. èpi\iti>nia-no. Myth. gr.
Epicliilioiiien; se dit des dieux teireslres, par
op|)osition aux dieux infernaux.
Kpiciii-co, u. adj. èiiikou-réo. Epicurien; qui ap-
partient, qui a rapport à Epicure; à sa philo-
sophie.
F.piciiiisiuo , s. ni. épihonris-mo. Philos. Epicu-
réismc, ou épituri-me ; doctrme d'Epicure. Elle
n'admellail que des dieux indiflércnts et expli-
quait l'univers par le runcours dpü 8lâmf><(.
■¿piritriMdi, adj. viiikourir^ln. IMiilos. Lpicuns-
tc; SI- dit quelquefois particulièrement des doe-
IrincN d'Epiiiiir. des personnes qui appartitfn •
nent a la pliilosojiliie d 1-^picure.
Kpiilt'iiiétiiio, s. m. fpidi'inè-tiko. Ant.rom. Epi-
deiiutique s ollirier qui . sous les em|iereurs,
assignait dans chaque ville les logements mili-
taires.
Kpidoiiiin . s. f. épidc-min. Epidémie ; maladie
(|Ui attaque un grand nombre de personnes à l.i
fois.
DpidcniiaN, S. f. pi. èpidv-miass. .\nt. fçrec. Epi-
démies; fêtes que l'on célébrait au retour d'un
parent ou d'un ami.
lOpidrniiul, adj. V. Epidémico.
Rpidóiiiiro, II. adj. èpidé-miko. E|>idémi(]uc ; qui
tient de l'epidemie. Il Epideiniquc; qui a rapport
À la épidémie.
Kpidfiiiicniiientr , adv. èpidémikamèn-té. Epi-
deiiiiquemeiit, d'une manière épidémiquc, avec
le carM( tere dune épidémie.
KpidriiiiiirKio. s. m. cpidéiniour;i-hio. Ani. grec.
Iqjidemiuige , litre des magistrats que les Co-
rinthiens envoyaient tous les ans à l'otidéc pour
goii\erner cette ville.
l'ipidritio , s. m. .èpi-démn. Entom. Epidème ; pe-
tit prolongement. Il Camellairc qui existe dan<i
l'iniérieur du thorax des animaux articulés, el
c^t plus ou l'.'.oiiis mobile.
Kpid¿'iidrrnx, s. f. pi. è/jidén-f/rei/si. Bot, Epi-
dendrées; tribu d'orchidées, ayant pour type l'é-
pideiidrc.
Kpld4-ni!r«>a. n. adj èpidèn-dréo. Bul. Epidendré;
(ivii ressemble à un épidendre.
r.piileiidru , adj. épidén-dro. Bot. Epidendre; qui
croît sur les arbres, les troncs d'arbre. || s. m.
Epidendre ; genre d'orchidées de l'Amérique
méridionale, dont les espèces sont parasites sur
l'écorce des arbres.
Epld< rtiilado . d». adj. èpidérmia-do. Ilist. nat.
Epidrrmié ; qui est recouvert d'un épiderrne.
Epidérmico, ca. adj. épidér-miko. Anat. Epi-
dermique ; qui appartient , qui a rapport à l'épi-
derme.
Epidernili) , S. f. épidèr-miss. Anat. Epiderrne;
membrane sèche , df pouillé de vaisseaux , de
nerfs, une et transparente . recouvrant toute la
surface de la peau de l'homme , excepté les en-
droits qui correspondent aux ongles, croissant
et se reproduisaut par une excrétion du derme,
faisant enfin l'ollice d'un vernissée qui empê-
che le contact immédiat des corps extérieurs sur
ks papilles nerveuses , et amoindrit les sensa-
tions tactiles. Il Bol. Epidémie; membraneirans-
parente, incolore, qui recouvre toutes les parties
du végétal, exposées directement à l'action de
l'air et des agents admosphériques.
Kpldc.Mi.M, s. f. rpide-ssiss. Chir. Epidèse; appli-
tion d'une bande ou d'une ligature.
Epidcrniia. s. Í. epidér-miss. Chir. Epidermcj lieu
destiné a assujeter un appar(;il.
EpIdicaxoBiit'iio, adj. et s. èpidikazomé-nu. Ant.
grec. Epidieazomène ; Athénien ou Athénienne;
qui réclamait l'exécution de la loi en vertu de
laquelle le plus proche parent d'un défunt devait
épouser l'héritier directe de celui-ci.
Eplrtirtieo^ ca. adj. èpidik-tiko. Rhet. anc. Epi-
EPI
325 —
EPI
dictiquc; se disait du î»eiirc d'éloquence que l'on
appelle aussi genre (U'inostratif.
Kpldidinio , s. m. èpi.li-dimu. Aanat. Epididyme;
petit corps üblonjí. vcrinit'uiine , grisâtre, cou-
ché le long du bord snp^-riour du testicule cl qui
est nn conduit form*^' de lu réunion de tous les
vaisseaux séminifércs repliés sur eux mîmes.
KplilUrul. ndj. épidishal. Bot. Epidiscal : qui s'in-
sère sur le disque.
EpidoilM, s. m. èpido-tiss. Miner. Epidotc; siibs-
tancc minérale dont on a formé un sous-genrc
de silicate divisé en deux espèce.
Kpltlronii*, s. m. èpidro-tniss. Anliq. Epidromc;
voile de vaisseaux de la seconde grandeur.
Epicro , s. m. èpiéro. Kntom. Epière ; genre de
Cidéoptèrcs pentamères, famille des davicornes.
Kpif, s. m. è/ji/". Cal. Epiph ou épiplii ; nom de
l'onzième mois de l'année solaire des Egipliens.
Epirnnia . S. f. épijani-a. Rel. calhol. Epiphanie;
fêle de la manifestation de Jesus-Cfirist aux
gentils et de l'adoration des mages.
EpIfariiiKc, S. m. épifarinng-hé. Entom. Epiplia-
rynx; valvule étroite , qui dans quelques hymé-
noptères , ferme le pharynx et qui est un appen-
dice de son bord supérieur.
Kpifrsn . s. f. èpi-féfja.. Bot. Epiphègue : genre
d'oroéranchées, établi pour une plante de l^V-
mcrique du Nord , croissaat en parasite sur les
hêtres.
Epifenómeno, s. m. èpiféna-mêno. Méd. Epi-
phénomène ; symptôme qui survient quand une
maladie est déclarée, et qui est comme surajou-
tée à ceux qui ont sufii pour en déterminer le
taractère.
t:pifllanto, to. adj. ipi filan- tn. Bot. Epiphylan-
the; se dit des plantes dont les fleurs naissent
sur les feuilles.
Epifllo, adj. èpi-(ilo. Bot. Epiphylle ; qui croit ou
s'insère sur les feuilles des plantes. || s. m. Epi-
phylle ; genre de plantes de la famille des casta-
cécs phillariocotylédoncs, réduit par les bota-
nistes modernes à une seule espèce.
KpiOlinus, s. f. pi. dpipii-nass. Bot. Epiphylli-
nes; section de la famille des hépatiques; com-
prenant celles dont les organes reproducteurs
croissent à la surface des feuilles.
Kptllloapernio . adj. èpililospèr-mo. Bol. Epiphil-
losperme; se dit des fougères, parce que leur
fructification naît en général sur le dos des or-
pafoliacées.
Kpltlnario , rin. adj. épi-frssarin. Anat. Epiphy-
saire ; qui a le ( aractère d'une épiphyse.
EpíHhím, s. f. ('/»í^-íít5. Anal. Epiphyse; nom
sous lequel on désigne certaines npophysis. pen-
dant l'époque de la jeunesse, où elles sont en-
core séparées par une couche carlalagineuse,
du corps de l'os avec lequel elles ddivent se
soldifier plus tard. || Entom. Epiphyse ; genre
de coléoptères héléromères. f.imille (Íes mélaso-
mes, tribu des pimélites, fondé p(»ur une espèce
de Cap de Bonne-Espérance.
Epiritn, adj. cpi-lidi. Bot. Epiphyte ; se dit des
plantes qui vivent en parasites sur d'autres vé-
gétaux , morts o\i vivants.
KpirioffOMlN . s. f. fî/»i77o7o-.v\i,ï.«. Métl. Epiphlo-
gose; second degré de la phlogose ou augmen-
tation.
Ei»iri(MÍi«, s. f. èpi(1o-ssi$s. Bot. Epiphlose; épi-
derme des végétaux. || Conchyl. Epiphlose; épi-
derme corné qui recouvre un grand nombre de
coquilles.
Kpiroiiemn. s. f. épifoñé-ma. Rhétor. Epiphonè-
me ; eicinmation sentencieuse par laquelle on
termine un discours intéressant.
Epiforo, s. m. èpi-foro. Litlér. V. Epifrasia.
icpIfi-aKinn. S. m. èpifrag-vitt. Bol. Epiphra;;me;
membrane transversal qui ferme l'urne de quel-
ques mousses.
Epin-nsmátlco . en. adj. epifrngma-liko. Bot.
Epipliragmalique; qui a le caractère d'un épi-
pluagmc.
Epíri-nNÍN, s. f. épi-frassiss. Lilt. Epiphrase; fi-
gure de style par loiiucl on ajouic a une phrase
que le lecteur ou l'auditeur eût |)u croire finie,
un ou plusieurs membres destinés à dé\elijpper
des idées nécessaires plus ou moins ¡mjioriantes.
Episanila, S. f. èpiga-mia. .\nt. grec. Epigamic;
liberté de contracter des mariages ensemble,
faculté que les traités d'alliance conclus entre-
deux villes grecques donnaient aux citoyens ces
deux villes.
Eplgaatral^iln, s. f. èpiijastralg-hia. Méd. Epi-
gastralgie; douleur à l'épigaslre.
Epíeantrálglco, en. adj. èpigastratu-hilio. Méd.
épigaslralgique; qui a rapport à lépigastralgie.
Epiea!«ti'io, s. m. èpigas-iiio. ,\nal. Epigaï-tre;
région supérieure de l'abdomen, qui s'étend
depuis l'appendice xiphoïde jusqu'à deux tra-
vers de doigl au-dessus du nombri!.
Epiga!«ti'ocele, S. f. è/>i(/<i5fco7.t*-/c'. Chir. Epi-
gastrocèle; hernie dans laquelle l'estomac se pré-
sente à Iraveis un écarlement des libres apo-
névrotiques de la partie supérieure des parois
abdominales.
KpÍK<^»¿«i<^o 1 «• 3''j.- è/)i(}-/itn(''-5ii7io. rhysiol.
Epigénésique ; qui appartient, ffui a rapport à
l'épigénèsc.
EpItféneMix, S. f épin-hé-tiéssis. l'hysiol. Epigé-
nèse, système dans lequel ont applique la forma-
tion des corps organisés par une addition suc-
cessive de leurs diverses parties. |1 l'alhol. Epi-
pénèse ; symptômes qui surviennent durant le.
cours d'une maladie, sans en changer la nature.
EpIseiieüilMta, S. m èpig-lténcssis-i<t. Didact.
Epigénésisie: physiologiste qui adopte les doc-
trines de l'épigénèsc.
Eplgenia. S. f. èpig-tié-uitt. Miner. Epigcnie; phé-
nomène (lui a lien quand un cristal . sans chan-
ger de forme, change de nature ( himique.
EpiKono, lia. adj. cpig-hè-tw- Miner. Epigène;
qui offre le phénomèoc de l'epigeiiir. I B(!l. E|»i-
gène; qui croit sur la face supérieure de> feuilles
Epl;;i-o, a. adj. ipiij-hc-o. Bot. Epige; <]iii croît
sar la terre, qui s'clèxe au dessus de ta terre. |
s. m. Epigè; genre (fe la famille des ériarées.
Epi^iiiiu. s. f. qu,;-/ií-í»i(í. Bot. Epigynie; étal
d'une plante dont les etaminesou la corolle sont
épipynes.
Epljíinico. ea. adj. tpig-hi-tulio . Bot. Epigyni-
que; se dit de l'insertion de la corolle ou des éla-
miiies épigyncs.
Epi(ili>*>< « 'tIJ- ipig-hi-no. Bot. Epigyne: qui
nail sur l'ii\aire ou au dessus.
EplBlnofórieo. n. ndj. èpig-hinafo-tHo. Bol. Epi-
gyniiphoriqne; qui est placé sous ro\aite,8u
sommet d'un «ynophore.
EPI
— 326
EPI
Epl^tiiúmen*. a. adj. tpií)-hino-tn¿no. Méd. E|>i-
gyriumihic, qui survleiil dans une maladie.
i:plf;l«NÍii, s. f. èpiglu siis. V. Epiçflodt. \\ En-
iDin. Epii^losc ; sorte d'appcnduc iiienibraneui,
particulier à la bouclte des iiiscclcs hyménop-
UTCS.
l':piKlútlco, a. adj. èpiiilo-tiUn. ,\nal. Epiî^loUi-
quc; qai aparlieiil, qui a rapport a l-i-piglolte.
KpiglollK, s. f. epiíjln-tis. Viiiil. Epiglolle,- espè-
ce de >alviilr fil)r()-carliln;;ÍM0us<', siluí^o un peu
au dessous de la hase de la langue, et ayant pour
funi-iioii de recouvrir e\aLleincnl l'ouveriurc de
la i-'loitc au inoinciil de la d(^i:lutition , cl d'ein-
pèeher aussi l'iiilroduclion des aliments dans
les voies aériennes.
C^i^lolltl», s. r. èpigloti-tiss. Méd. Epislottilc;
infirniation de l'épiglollc.
Cpignatlniio, u. adj. èpiij-nalia-no. Anat. Epi;;-
nathieii; quia une tète emplaiitée sur la mâ-
choire.
EpIf^nÀtieo, n. adj. èpig-nn-ti\o. Anal. Epi^na-
thiqucs qui offre les caractères de l'cpi^'natlie.
Cpigiiaili*. s. m. èpii-nn-tis. Anat. Epiiîiialhe:
implantation d'une seconde lète sursa nviiehoire.
Cpigonryoïi, s. M), èpigoné-ion. Mus. niic. Epi-
goncion; instrument de musique à quareole cor-
des, en usap;es chez les Grecs. ¡
Epígono, s. m. èpi-gono. Méd. V. Estupefacción ;
Bol. Epigune; enveloppe florale qui n'entoure les Í
organes sexuels que d'un seul côté. j
Epi^onoK.s. èpi-i/onoi. Temps, hér. Epijfones: |
Bum donné aui fils des scpl chefs tués devant
Thètes.
Epègrufc, s. m. èpi-graphé. Epigraphe; inscrip-
tion que l'on met sur un édifice pour en indiquer
l'usage, la date, etc. || Epigraphe: sentence ou ci-
talion à la tete d'un livre, d'un capitre pour en
indiquer Tobjel ou l'esprit.
Kplgrafiit, s. f. èpiqrafi-a. Epigrfiphic; scienco
qui a pour objel l'élude et la connaissance des
incriplinns.
Epigráfico, n. adj. èpigra-fiko. Epigrafique. qui
convient à l'épigiaphe , qui est propre à l'épi-
graphe.
EpiKr.inin, S. m. èpi-grama. Epigramme; petite
pièce de poésie sur un sujet quelconque, en prc-
senlanl une pensée délicate, intéressante, expri-
mée avec grâce et précision. || Epigramme; chez
les ancietvs, cl même autrefois chez les moder-
nes, l'épigramme, comme le prouve l'étimologie
du mot, n'était souvent qu'une simple inscrip-
tion. Il L'épigramme nesl guère que satirique,
une pensée plaisant et maligne en fait alors le
fond, et ellese l^rminc onliniurfmenl parunbon
mol ou par un trait pt.|uant.
Epigr anittilcainrii te. ad v.è/Hf/r a »?in-{i" a me'n-ié.
Epigrammaliquemeiit, d'une manière épigram-
¡natiquo.
EpíKrnniátlco , a. adj. èpigrama-tH.o. Epigram-
matiquo; qui lient de l'épigramme^ qui appar-
tient à l'épigramme.
EpSgrnniatUta, s. m. épigiamatis-(a. Epigram-
maliste; celui qui fait, qui compose desépigram-
mes.
EpIgrauiatlïBilo, a. part. pas. de epigramati-
zar. Epigramatisé, e. |1 S'emploie adjecliv.
Epigramatizar, v. n. epigramatizar. Epi^TAm-
oíatiíer; faire? des epigrammes.
■Cpl^ranilata, V. Epigramáliro.
E|ill»ciio , s. f. èpilak-no. Enloin. Epilachii<!:
genre de Coléoptères subpeulamères, famille dt»
cocciiicllides.
Kpilunipu, s. m. èpilam~po. Enloin. Epilampr;
«rnrc de coléoptères hclèroinéres , famille á^s
taxicorncs.
l-'pllampro, S. m. èpilam-pro. Entom. Epilampre;
f-'pnre d'orthoptères, famille des blaliens, da
I Amérique méridionale.
f:pilaiiclf*, s. f. épilanúss. Faucon. Epilance; es-
pèce d'ep^lepsie a laquelle les oiseaux sont su ~
jets.
■':pllitr. V. a. Epilcr. V. Repelar.
Kpllarco, s. m. épilar-kn. Ane. mil. Epilarque;
commandant d'une épilarchie.
Epllarcinia, S. f. ùpilarki-n. Anr. mil. Epilar-
cUie; escadron coiuposé de cent vitvgl-huil hom-
mes, chez les Grecs.
EpIlaH. s. m. Entom. Epilase ; genre de coléoptè-
res héleromères, famille de mélassomes.
Epilatorio, adj. èpilaio-rio. Epilatoire ; qui Mrl
à épiler.
icpilciicla, Y. Epilepsia. || Eplléntieo, V. gpi-
léplico,
EpUcnla, s. f. èpilé-nia. Mus. Epilcnie; chanson
des vendangeurs.
Eplléplda, s. f. èpilé-pida. Bot. Epilépide ; gen-
re de plantes de la famille des synanthéries sé-
nécionidées.
EpIlcpMia, s. f. èpilép-tia. Méd. Epilepsie; mala-
die cérébrale qui se manifeste par accès plus ou
moins fréquents, caractérisés par des mouve-
ments convulsifs , avec abolition totale des fonc-
tions des sens et de l'entendement.
KpllopMirormc, adj. èpilcpsi[or-mé. Médec. Epi-
lepsiforme ; qui a le caractère de l'epilepsie.
a^piléptico. ca. adj, épi/é/;-(iko. Médcc. Epilepti-
que ; qui appartient , qui a rapport 4 l'épiiepsie.
Epilimiiico, a. adj. c/)i¿imm-ni7iO. Miner. Epilim-
niqu^ 5 se dit des terrains lacustres su-périeurs.
Epili»io. s. m. èpili-sso. Zoo\. Epilisse; ^lenre d'in-
sectes colcoplères penlamères, famille des la-
mellicornes.
EpilKa, s. f. àpiU-ta. Bot. Epililhe ; genre de
plantes nyctaginées. établi sur une petite plante
de .lava, qui croît sur les rochers.
Epilobiáceo, a. adj. èpilohia-léo. Cet. Epilobia-
cé; qui se paraît a l'épilobe.
Epiloho, s. m. èpi-lobo. Bol. Epilobe ; genre da
plantes herbacées vivaces, famille des œnothéca-
cées, dont plusieurs espèces sont cultivées pour
l'ornement des jardins.
Epilofo. s. m. èpilo-fo. Zool. Epilophe ; genre
d'insectes tétramèles, famille des xilophages.
Epilosacioii, s- f. V. Epilogo.
Epilosnl, adj. Résumé, abrégé.
Epilosni-, V. a. Résumer, récapituler, abréger;
reprendre en peu de mots un argument , un rai-
sonnement qui a élé plus étendu.
Epiloi^Umo. s. m. èpiloiihis-mo. .Vstr. Supputa-
tion: action de supputer.
Epílogo, s. m. èpi-lugo. Epilogue; petit poème,
quelquefois sépare, espèce d-adrcsse au lec-
teur, qui se trouve à la fin d'un recuildc fables,
etc. I Ane. Epilogue : pièce de vers qu'un au-
teur, adressait au public à la fin d'une représen-
tation, et dont le but était celui d'effacer le»
EPI
— 3-27 —
EPI
impressions fâcheuses qu'elle avait pu laisser
dans l'esprit des spectateurs
mpkmueo, s. \». épi-mako. Zoo\. Epinaaque ; bel
oiseau des Indes.
Epiniano, S. m. épi-mano. Médcc. Epimane; fou
furieux.
Epimnqiiln, S. f. èpima-kia. Hist. Epimachic;
ligue défensive qui faisaient dcui ou plusieurs
états, chez les Grecs.
Cpimeco, s. m, épi-méko. Zool. Epimècc ; genre
d'insectes lépidoptères , famille des nocturnes.
Epimoilio, s, m. èpimé-dio. Bol. Epiméde : genre
de phintes herbacées, vivaces , famille des ber-
béridacécs.
Eplmolcto, s. m. èpimélé-lo. Uisl. Epimélèle;
chacun des ministres ou magistrats d'Athènes.
Kplméllda, s. m. èpimé-Uda. Mylh. Epimélide;
nom des nymphes qui a\ aiint soin de.- lioiipauï
et des fruits.
Eplniero, s. ni. è/)tma-r-j. Zool. Epimèrc ; pièce
latérale de chaque segment du torax des hexa-
podes.
E|ilnii-rl<Io, adj. èpimé.rido Miner. Rpiméride;
qui offre une décroissance plus grande dans ses
bords que dans ses angles.
Kpinii'd-ul, oïlj. Bot. Epimetral : qui appartient
à l'épimèirc.
Epimétrico, ca. adj. èpiiné-triko. Littér. Epimé-
trique ; se dit des vers qu'on ne peut chanter.
Epinieiro, s. m. èpimé-tro. Hist. Epimètre; par-
tie du chargement qu'on |iermeitait embarquer
uu pilote d'un liAliment pour l'indemniser de
sa peine pendant la navigation. | Epimètre; sur-
croit d'impôt que les pérceplenrs levaient pour
l'indemniser de leur peine. | Bot. Epimètre;
partie en forme de membrane qui entoure l'o-
vaire d'un seul côté.
Epimetrisnin, s. m. èpitnétriss-mo. Rellior. Epi-
métrismc ; aitilice oratoire par lequel, au milieu
même du discours , l'orateur reprend un ou plu-
sieurs points pour aider la mémoire des audi-
teurs.
Kpinioiia, s. f, è/n'ino-«fl. Ane. Rhét. Epimone;
répéiiiion immédiate d'un mol pour donner ptus
de rapidité au discours.
B-:ptiiiuiic, V. Jipiuiond.
Kpiniuiia, s. f. èpimmi-lin. Mus. Epimulie; chan-
son ordinaire des meuniers Grecs.
Epiiipri-KiM. s. f. èpinéfri-tiss. Méiiec. Epiné-
phrilc ; inflammalion des capsules sus-rénales.
Epiiileiniio, adj. épiniiia-iio. lîiit. E|iinicien;
se dit quelqoeluis d'un eharil composé pour ob-
tenir un prix.
S'ptitIrlaK, B. f. pi. épini-r.inss. Anliq. Epinicies;
ItMes que l'on célébriiil pour une \ictoire.
Epiiiiciun, s. m. épini -7.iim. .\nt . Ep'mtion; hym-
ne que les Grecs composaient en célébrité d'une
victoire.
Eplodoiito, 8. m. épiitdon-(é. Zool. Epiodontc;
uiiimal mamifère du genre dauphin.
KplolUiro. en. (idj.(!/)ír/lí-tt7í(). Miner. Epiolilhi-
que ; se dit des lerreins situés au-dessus du cal-
caire oohtliiquc.
EpIpAcllda, s. f. .ip/;)*!'. -/(//n. Bot. Epipaclide;
genre de plantes orchidées, ayant ]tour type
trois espèces consmunes, aux c\\\ irons de Tari.i.
Epipnétldr, V. V.pipáclida.
Epiparokittiiio, I. m. éiiiparoktilt-mo. Méd.
Epiparoxysme; porixysme fréquent.
Eplpcciolano, na. adj. épipéiiola-no. Bol. Epi-
pélioléen ; se dit des stipules quand ils adhèrent
à la partie supérieure du pétiol.
Epippdo, s. m. épi-pédo. Zool. Epipède; genre
d'insectes hémiptères sculellériens. || Epipède;
genre d'insectes coléopléres curculionides.
Epipcdonotc, *. m. épipédono-té. Zool. Epipedo-
note; genre d'insecles coléoptères mélasomes.
E;»ipcdurliico, ca. sá\. épipèriudinn-Uo. Zool.
Epipedorynque ; genre de insectes coléopléres
curculionides gunalocèrcs, établi pour une seu-
le espèce du Brésil.
Epipcdonu'tria, s. f. ¿pi-pédoméiri-a. Math, ¿pi
pédomélric ; mesure des figures géométriques
qui s'appuient suri i môme brise.
EpiiitedkU-o, a. adj. (!pip¿íít-léo. Rot. Epipélalé;
se (lit desplanl; s dont les étamines naissent des
pétales.
EpipctitUa, s. f. èpipétn-lia. Bot. Epipétalie;
état d'une plante dont le» étamines s'msèrcnt
sur la Corolle.
Epipétalo, adj. epi¡:c-inh). Bot. Epipélale ; qui
naît sur la corolle ou sur les pétales.
Epipcti'o, s. m. èpipé-tro. l'oiyp. Epipètre; grou-
pe d'a'a yoniens dont l'uniqne espèce a été das-
silié par quelques naturalistes parmi les alcyons.
EpipU-1-oslía, s. f. épipîéru-ssis- Méd. Epiplérose;
embompoint excesfif.
Epiplocrie, S. f. èpiploti>-lé. Chir. Epiplocèlc;
hernie de l'épiploon, (jui se pi és-cnte plus fré-
quemment chez les adultes que chez les enfants,
dont l'épiploon est plus chargé de graisse.
Epiplo-riitei-ocolc.s. f. èpiplo-èntérozé-lé. Chir.
li.|)iplo-enterocèle ; hernie intestinale avec chute
de l'épiploon.
Epiplólco. en. adj. c/<í/íü-ífco. Epiploïque; qui
npjiarlient ;i l'épiploon.
EpSplo-Uqiiiwrt-li', S. f. ¿pi-p1o'i-skiozé-Ié. Chir.
Epiplo-ischioeèlc; hernie formée par l'épiploon,
à travers l'écbancrurc iscbintique.
KpiplottU. s. f. ci>ip(o-itiss. Méd. Epiploïte ; ¡n-
ilaiiiation îles épiploons, et parliculièremenl de
celui qu'on nomme gastro-colique, ;i cause qu'il
est plus étendu que celui ap|>*lé gastrohépati-
que; on nomme aussi cette maladie omentitc ou
otnentésie.
Epiplo-ni«-i-ocflr , S. f. ipi-p¡o-meiozé-lé.{.'.hn.
Epiplo-mérocèle; hernie de l'épiploon par l'ar-
cade crurale.
Epipluiifulo, s. m. é]iiplnnfa-lo. Cliir. Epiplom-
phnlc, hernie de l'épiploon par le nombril.
Epiploun, s. m.ipi-} hon. .\nal. Epiploon; double
feuillet membraneux formé par un prolonge-
ment du péritoine, et llottr.nl sur la surface des
intestins. On le divine en trois portions, que l'on
ri>nsidére comme autant d'épiploons particu-
liers, et en triii>< üppcndices priiuipaui , dont
une a aussi recule nom dépiploon. I.p-^ trois
épiploons sont: 1 • le petit ou le gastro-hépali-
t]ue, étendu ilu côté droit du cardia à leitrémi-
té correspoiulante de la scissure du foie: 2." le
grand épiplixm.ou épiploongaslro-coli(|np; éten-
du de la grande courbure de l'estomac du coton;
3." lepiploim gastro-splénique , qui des bords
de la scissure de la rate, se porte à la face pos -
térieure de l'estomac.
Epiplo«Ntróiif«l« , 5. TU. épipîost<trkon-falo.
i:pi
:V28
i:pi
r.liir. K|)ij)lt)!«arcomphale; hernie omblicale de
l'c|iij>lo(Hi , (li'\ oim dur cl squirrlieiix.
■:pi|>lo.<*i|iMM>colc, s. f. épiplnslit-oié-lé. f.liir.
ILpiplosflii^'ooèle; hernie de l'<^pi|>luun qui se pro-
loiifie jusqu'au scrotum.
KliilMiilIro, Cil. adj. l'pipn-diko. Bot. Kpipodi-
i|iir; (|ui conrcrne Icpipoile.
Kpipotl». s. m. é]ii-p()<lo. Uol. Hpipodc; tubercu-
le iiiii diiiis certaines plantes riiiil sur le sommet
du |tcd(iiicule, iiuprés île l'ovüire.
lOiiiiMi^'ii, adj- éi'¡-¡i(ii]fi. Itiit. i:itipo},'e; se dit des
plantes dont les racines sont f,'arnies de fibres
¡(ui^'ues, inennes, ressemblant à une sorte de
l)arbe. | s. m. Kpipogc; genre d'orchid^-es, tribu
des aréthusées, <|ui a pour type et espèce uni-
(¡ue une petite plante (¡u'o» trouve dans les
Alpes.
■•:pi|toluHa, s. f. éi>'yi>ol(i-sta. l'hys. Epipolase;
fluctuation des liquides.
Kiiipnsitpóiitico , Cl», ailj. ¿¡¡ipompé-dutiho. Anl.
Kpiponipcutique ; se dit, selon quelques archéo-
logues, des hymnes composées pour des fêtes so-
lennelles.
ICpipooo. s. m. èpi-pnl.o. Kntom. Epipoque; gen-
re de coléojtlcres snbtclramères, dont les espè-
ces appartiennent toutes à lAmérique.
Kpipnii», s. m. èpi-pono. Kntom. Kpipono; genre
d'insectes hyniennpicios i)orte-aiguillons, guè-
l>iers, et ne renfermanl qu'un petit nombre
d'espèces.
KpIpi'Uanlo. s. m. épijtritd -nio. Ilist. grec. Kpi-
prylanium; nom d'un tribunal d'Athènes sié-
geant au rrylanèc, et qui jugeait les objets ina-
nimés qui a\ aient occasionné la mort d'un indi-
>iduetqni, une fois condamnés, étaient trans-
portés hors du territoire.
EpIpli'ri'M, t'H. èpipté-réo. Bot. Epiptère; qui
se prolonge en aile ou lame fine, qui porte une
aile á son sommet.
Cpipterigiaiiio, iiii.edj. epiptéri<j-hia-no. Bol!
Epiptérygicn; qui croît sur les fougères ou les'
mousses. (
Kpiptcrigio, a. adj. V. Epipterif/iano.
ICpifiiioiii». s. m. èpilié-mo. Conchyl. Epidième;
articulation accessoiie qui se voit à la base du
libia dans quelques arachnides.
Epiqiirrcma . S. m. èpikéré-ma. Rhél. Epichére-
ine; espèce de syllogisme dont les propositions
sont accompagnées des preuves corresponden-
tes, cl celles (i d'idées subsidiaires.
KpiqíioreíMÚlioo, cu. adj. è/)i éréma-ti\io. Rhél.
Epiquérémaliijue ; qui s'appuie sur l'épirhérc-
ir.e,ou se sert de cet argument.
r.piqiteya, s. f. èpihé-ia. Sage interprélation de la
loi, suivant les circonstances.
S':¡>usiitlo, s. m. èpiki-lo. Bot Epichile; partie su-
péiiciii c dn tablier des orchidées, quand celle
parlit! esl divisée en deux.
icpiiiiii.tia. s. f. i^pi i-ssn. Entom. Epichysc; gen-
re d-liypnniYcètcs céphalotrichés , établi pour
des champignons épiphytes, à réceplaclc formé
de filamcns ramcux.
Kpiquito, «a. adj. (>/j¿/£t-ío. Bot. Epichylc ; qui
croît sur les amas de Ierres rapportées.
Kpirein, s. m. épirc-la. Chim. Epirèle; huile em-
pireumatiquc.
Kpirinco, S. m, épirinn-ho. Entom. Epirhinque;
genre de coléoptères curculionides gonatocères,
dont l'espèce unique esl indigène du Cap deBon-
ne-Espéranee.
Kpii-izaiito, s. m. épiriian-to. Bot. Epirizanthe;
genre de plantes orobanchées, renfermant Irois
espèces découvertes a l'île de Java.
F.plrixit , xii. ailj. vpiri-in. Bol. Epirhire ; épithc-
le (|in; l'on donne à des piaules parasites qui
croissent cl s'élè\enl plus sur les racines que
quelques autres.
Kpir» , s. m. iî/ji-ro. ("léog. Epire ; région de la
Grèce septentrionale appelée actuellemenl .Alba-
nie méridionale. .\ni lemieineiil elle était bornée
au Nord par l'ilyne, a l'Ouest parla mer Jonien-
ne, et .i l'Esl partie par la Thessalie et partie par
r.Kchuïe.
BCpirota. adj. el s. épiro-ta. Epirolc; pui appar-
tient à l'Epirc, a ses habitants, ou qui les con-
cerne.
Epii-rctt, s. f. épirré-a. ¡Slédec. Epirrhée; trans-
|)orl des humeurs sur un point de l'écouoraie a-
nimale.
Kpirreologla , s. f. épirréolog-hia. Didact Epir-
rhéologie; nom donné par puelques auteurs à la
partie de la botanique qui traite de l'influence
exercée par les agents ou moyens extérieurs sur
les êtres organisés.
ICpiNcaflAit , s. f. pi. èpisla-ftfixi. llisl. ant. Epis-
caphies ; fêles ou jeux nautiques que célébraient
les habilants de Rhodes.
■CplNcnr», s. m. épisUa-fn. Entom. Ediscophc;
genre de coléoptères davicornes, établi pour
quelques insectes de l'Afrique.
F.plMcoiiiaM , s. f.pl. é/)ÍA7,L'-niVisí. Hisl. ant.Epis-
céiiies; fêles que célébraient les Lacédémoiiiens.
I Episcénics; fêtes des tabernacles aucienncmcnl
célébrées chez les .luifs.
r.piMociiio , s. m. épisré-nio. Episcénium ; déno-
minalion des deux ordres d'architecture qui, s'é-
bMaiil au dessus du rez-de-chaussée, décoraient
le fond du théùlrc, appelé la scène. | Selon quel-
ques auteurs, l'épiscénium était un endroit mé-
nagé sur la scène même pour le jeu de machines,
Kpi.çicta , s. Í. èpis-iia. Bol. Episcie ; genre de
plantes gesoériacées, conlenaniquelques herbes
vivacesindigènesde l'Amériquetropicale. || Epis-
cie; genre de fulgoriens.
Episriado, dn.adj. èpisiia-do. Bot. Episcié; qui
ressemble à l'é[iiscie , en parlent desplantes.
EpUclra, S. f. èpisii-ra. llist. Episcire; fête que
les Grecs célébraienl en l'honneur de Cérès et de
Proserpine.
I<:pi.<*ciro, s. m. èpis7.i-ro. Hist. ant. Episcyre; sor-
te de jeu de balle; il se jouait en traçant avec de
la craie une raie au milieu du terrain choisi.
Episcopado , s. m. episkopa-do. Episcopal; di-
gnité episcopal; litre caractéristique descvêques.
II Episcopal : corps, classe que forment les évo-
ques dans la religion catholique. I Episcopal;
temps durée, pendant lesquels un évéque exerce
son ministère.
Epiücnpal, adj. èpishopal. Episcopal; qui concer-
I ne à l'évêquc, qui lui appartient, qui a rapport à
I l'épiscopat. I s. m. pi. Episcopales; épiscopaui;
secte religieuse qui existe en Angleterre de-
puis le régne d'Elisabeth sous le nom d'église
anglicane. Les épiscopaux étaient en opposition
avec les presbytériens, qui n'admettaient aucune
1 hiérarchie eccrésiastiquc, tandis que les premiers
EPI
— 3-29 —
EPI
rcconnassaienl les évCqucs.
KltlMcopalidn«l, s. f. èiiiskopnlidadd. Hist. Epis-
copalité; rentes qui étaient attachées á un épis-
copat , SCS bénéfices.
EpiMcoitiileH , s m. pi. èpiskopa léss. Episco-
paux. V. Episcopal.
Kpl.scopHimcntc , adv. èpiskopalmén-té. Epis-
copalcment , d'une manière épiscopale, qui ré-
pond à la dignité d'évèque.
EpiMciiiitNia, s. f. èpiséma-ssia. Médec. Episé-
masie; première invasion d'une maladie, pre-
miers accès dune lièvre.
EpiMcpalw, la. adj. épissé-pa-lo. Bot. Episépale;
qui naît et croît sur les sépales d'un calice de
fleur.
EpUinalofii, S. f. épis3Ínalé-fa. Gram. Episyna-
Icplie. V. Synerésc.
EpiMliiMiigliia, s. f. èpssinnng-hiua. Médec. Epi-
synanginc. Spasme du pliarynx, dans Iciiuel la
déglutition est empêchée cl les liquides chasses
par les cavités nasales.
KpiHiiiteiiiMmo, s. m. èpissinnténis-mo. Didact.
EpisiiUhénisme; doctrine, système, principes
que professaient les épisinthètiques.
EplMiiitctico, ca. adj. èpissinnlê-tiko. llist. mé-
dec. Episynthélique; épithètc ou dénoininaüon
que l'on donne à une secte médicinale, dont los
partisans proposaient de concilier les principes
des méthodistes avec ceux que professaient les
empiriques et les dogmatiques.
KpUiro, s. m. épissi-ro. Enlom. Episyre; genre
d'hyménoptères sphégiens établi aux dépens
du genre pompiliux.
F.pÍNliiiaHÍa, s. f. épissiniassi-a. Episimasie; mo-
de de parler par signes avec les doigts de la
main.
EpÎMiiiu, s. m. épissi-nu, Entom. Episinc; gen-
re d'araignées de celles diHit l'unique espèce
connue se trouve dans les environs de Paris.
Epiwo, s. m. èpi-sso. Entom. lîpisus,' genre d'in-
sccles curculionides ortoptères.
t'-piiHOdlar, v. a. ¿pissodiar. Episodier; inus. Ra-
iitnter des épisodes; en mêler à une fable que
l'on raconte.
KptHÓílico, ca. adj. épissó-diho. Episodiquc; qui
concerne l'épisode, qui n'est pas sans accessoi-
re. Comedia episôilica; comédie épisodique, cel-
le dont des scènes secondaires et variées s'en-
cadrent dans l'action principale.
EplModiu, s. ni. ¿pia.iD-dio. Phil. Episode? action,
incident, digression qu-iutroduit un auteur dans
le cours d'un (tuvrage. la faisant dépendra «'ü
sujet principal, mais (jui a pour objet la rela-
tion, l'ornement et la variété nécessaires. H Fig.
E|)i.so(le; fait, incident détaché en apparence,
mais qui pourtant se lie avec plus on moins de
forre à un sujet poliii(iue. | Mus. E|iiso(le; va-
riété, idée accessoire (¡iie l'on introduit dans
une fugue, en imitant la thème de la composi-
tion. || Peint. E|)isode; action ou scène secon-
daire qui s'ajoute à la composition principale
du tableau.
EpidOMKi, s. m. epi-ssumo. Entom. Episonie; gen-
re de coléoptères curculionides gonatocères.
r.pI.tpadiaM, adj. èiispaJinsji. .\n:it. Kpispade; vi-
ce de conforiiuilion dans les parties genitales
de l'homme, caractérise par la siinalion amir-
male di- l'omerltire du canal de l-urétre.
Epispáíitipo, oa. adj. ^/>Í5páj-?t7to. Médec. Epis-
pastique; épilhète qualificative de toutes le^
substances qui, appliquées sur la peau, y déter-
minent une douleur, une chaleur, et une rou-
geur plus ou moins vives, bienlôt suivies du
soulèvement de l'épiderme par une accumula-
tion de sérosité, qui donne naissance à des am-
poules nommées plyctènes. || S'emploie aussi
comme substantif. | s. m. pi. t'/j/Ay/áíííroi; épis-
pastiques; famille d'insectes coléoptères, qui
répond à celle des vésicants où à la tribu des
cantharides.
Epispcriua. V. Epispermia.
EpiNperinátlco, ca. adj. épispérma-tiko. Bol.
Epispermatique; qui appartient, qui a rapport
à l'épisperme.
Episiiici'inia,s. m. épispèr-ma.Boi. Episperme;
tégument propre de la graine. || Nom donné au
sac membraneux dans lequel sont contenues
les spores de quelques algues.
Epi.<4poi-aitgi.<4, s. m. épisporatig-hiss. Bot.Epis-
porange, tégument des corps reproducteurs des
fougères.
Ep!t«qiicsiH, s. f. èpiské-ssiss. Médec. Epischèsc;
suppression, retard d'une évacution naturelle^
comme le sang, l'urine, etc.
Epifitaclon . s. f. ¿pistazion. Pharm. Cpisla-
tion;opération;opéralion par laquelle on détruit
la cohésion des corps mous quand on h s écrase
dans un pilon. L'épistation ditière de la pul-
vérisation et de la trituration par lélaí pû-
icux de la substance sur laquelle on opère et
par le mouvement particulier que la main im-
prime au pilon.
EpiHtaniiiiai, adj. èpistaminal. Bot. /ipislami-
nal; qui se développe sur les élamines,
Epi.^tauiDueo, ea. adj. èpistanii-iico. Bot. JS'pis-
taminé; qualification des (dantes dont les eta-
niines naissent dans le pistil.
Epiütaiiiinia, S. f. ¿'¡tistami-nia. Bot. /i'pista-
niinie; état des plantes dont les élamines sont
renfermées dans le pistil.
Epi«*taMion. V. Epistacion.
EpistaxiM, s. f. ¿pista -ssiss. Médec. Epistaxis,
hémorrhagie, ou débordement de sang qui pro-
vient de la membrane pctuitaire, et qui se ré-
pand par le nez.
EpiMtato, s. m. épista-to. llist. Epistale; magis-
trat d'Athènes qui se chargeait jonriullemeiii
de garder les clefs de la ville et les sceaux pu-
blics. On appelait également épi-^tales, des sur-
veillants qui étaient chargés de l'inspection des
fontaines. Il Epislatc; soldat des phalanges grec-
ques qui se plaçait sur la lile extérieure, rou-
vrant le dernier homme de la dernière tile dans
l'évolution.
EpiMtefo, s. m. fpislè-fo. Bot. ÎTpistèphe; genre
de plantes orchidées, dont les espèces sont toutes
indigènes de l'.Uni-riqiie méridionale.
EplMtcnionarca . s. m. dpistthnonar-ka. Hist.
Epislemonariiiie, titre d'une dignité de l'église
giecque dont le suin était de veiller à la conser-
vation de la doctrine.
EpiNtoriial , iulj. cpistèrnal. .\nnt. Epislernal;
qui a rapport au .sternum. Il Apn/isis cpistcntu-
les, iipopliy>es epislernales; celles ijuise portent
dans l-interieur du corselet des insectes et so
dirigent obliquement en dessus et en dehors.
21
KPI
— :$30 —
KM
KplwtrriMiin, =. m. vpistrrnoitm. F.ntoin. F.pis-
ItTiMim; |»ie((' sitiii^cdo iliainio f(M6 du sU'rmim
lies iiiscclcs lic\n|)iMl('«. (jui est soiult^c d'un cùlc
.1 cetle p.irlic, cl tirnl dO l'autre à la partie sii-
p^riedre d» sej;meiil.
joiilMtlllM, s.\n.épisti-liss. F.nloiii. Epistylis; gen-
re d-iiilusoires vortirellicns.
i''.|»iN(olu, s. f. èi'is-tolii. Fpistole; lettre, ópitre
îidressée par une personne a une autre. M Kpitrc,
Icitrc (]u'atiressaient les apotres, dans les temps
tic la |>rimilive éfilise, aux fidèles, fípistolas du
Itis apostilles, i-pîtres des opîtres; partiedu nou-
veau tesianient (|ui forme «ne recopilation des
tilles épîlres. || Fpîiro; partie de la messe que
«hante ¡•ollinant les jours de fiMe, du eùté droit
(le iMutel , et (pie le eelebrant rèeite seulement
à \oix basse dans les messes journalières. ||
lip'is\t)ln drdicdtnrin : èpître dèdieatoire ; celle
qu'on adresse ;\ la personne à la(iuelle on dédie
un ouvraj^e , on le lui envoie. | Kl lado de la
ppislula . le e(5tè de Tépitre ; la partie droite de
l'autel. Il Fam. Fpître; composition poètiijue
adressée à une personne en forme de lettre ou
de discours.
r.plMtolitr. adj. ôpisiular. Epistolaire ; qui appar-
tient à l'épîlre. à la manière d'écrire des letres.
Il Lin. Fpistoiaire; genre de littérature et qui
comprend non-seulement les r(dections ou re-
copila! i(Uis de lettres familières écrites par des
peisonnagds célèhres, ou de certains ouvrages
dont le style est semblable ¡t celui dont on se
sert dans les lettres, j Epistolaire» épilhète ap-
pli(iuée au papier aufiuste ou royal dont les an-
ciens se servaient pour leurs lettres, j Cnracte-
rt'A' (í/)ís(oírtres; caractères épistolaircs ; carac-
teres égyptiens plus communément appelés dé-
niotiijues ou épislolographiques.
R^jtlMtolario, s. m. èpistoln-rio. Epistolier; celui
qui écrit beaucoup de lettres. || Liturg. Cath.
Epistolier ; ancien nom du livre contenant les
epitrcs cbantéesàla messe , et qui se placean
c(*)té gauche de I" autel.
rpi!«(nlilin. s. f. èpistolill-a. Epistolelle; dim.
tl'EpfsInla, épitre. Petite lettre ou épître; lettre,
épitrcdepeu d'intérêt.
F.piHtollároro, s. m. èpistolia-foro. Hisl. anc-
Hi)istoliapbüre: messager qui portail les lettres,
les missives. Quelques archéologues désignant
sous ce nom le second commandant d'une Hotte.
l-^plMtoIlxnr, V. a. \nus. épistoli-iar. Epistoliser;
composer des épistoles, des lettres.
3'plííto!ogfaríii.s. f. èpis-tolofira-fia. Epistogra-
phie; caractère d'écriture égyptienne, vulgaire-
ment mommé démotique.
F-pIjütolográflco, en. adj. èpis(olo()ra-fiko. Epis-
lolographique ; qui se rapporte a l'épistologra-
phie.
KpUlul«»Ki'nfo, s. m. ejJÍ5foío-grn/b. Epistologra-
phe, dénomination des anciens écrivains qui ont
laissé à la postérité des colcctions d'épisloles, de
lettres.
Epistoiiio, s. m. e/)i5ío-mo. Entotn. Epistome;
partie de la tète des insectes, qui se trouve im-
médiatement au dessous de la bouche.
i;plsirúlego, s.m.è/fi.<!fra-/(Î3o. Hist. grec. Epis-
tralège; sorte d'officiers de seconde classe dans
les armes grecques.
ft;plütrategls,s. Lèpisiratég-hia. Hisl.anc.Epis»
tratégie; jiirisdiclion établie dans l'empire ro-
niiiiii sur plusieurs stratèges ou chef>; de nomes;
••:plNiri»ra.s. f. c/)i.<r(ro./"«. AnI. gr. Epistrophe;
sorte (le conversion en usage dans les armées
grec(]ups.
KplatiVtfra, S. f. èpittrn-féa. .\nat. Epistrophée;
nom donné à la seconde vertèbre cervicale, par-
ce (]uc la première tourne sur elle comme sur
un pivot.
FpIntrnOco, eu. adj. epistro-fikn. Epislrophiquc;
(jui concerne l'épistroplie.
l'.pUallo, s. m. epita-fii). Epilaphe; inscription
courte et expressive, soit en vers soit en prose,
qui se place sur le tombeau d'une personne pour
rappeler sommairement ses vertus ou les quali-
tés qui la distinguèrent dans la société. || Prov. y
iig. liscribira ó poudra vl epitafio dfl género
hiiwano; il fait l'èpitaphe du genre humain; il
vivra long tems. || Arcliit. Epilaphe; travail de
sculpture destiné à être placé sur le tombeau.
F.pBtaiKta , s. m. èpitalis-ta. Epitaphislej celui
(]iii lait des épitaphes, qui compose des incrip-
tions lumulaires.
F.pitaKKia. S. m. ùpitag-mn. Ilisl. gr. Epitagme;
subdivision de tioupc dans la milice grecque;
qui se composait de Ittí hommes d'infanterie e,
deí.oyP) de cavalerie.
Kpitajçinatarra. s. m.èpilngmatar-ha. Ilist. gr.
Epitiigmatarque; commandant ou chef d'un epi-
tagme dansles milices grecques.
Epiíálniíio. s. m. è\nia-lamo. Litt. Epiihalame;
espèce de chant ou poème qui donne des louan-
ges à de jeunes mariés. Dans l'antique Grèce
c'était coutume de chanter un épithalamc au
coucher et au lever des nouveaux mariés. ||
Art. Epithalamc: gravure allégorique composée
par des dessinateurs hollandais pour accompag-
ner des vers composés au sujet d'un mariage.
rpItHMlM. s. f. èpiia-ssiss. Litt. anc. Epitase;
partie d'un poème dramatique qui vient après
¡•exposition et où l'action se noue. C'est ce que
les modernes appellent le nfruf de l'intrigue. ||
Méd. Epitase ; principe d'un accès , d'un pa-
roxismc.
Eplteliiim, s. m. èpiti-lioum. Anal. Epitclium;
parole latine dont se servaient les anciens ana-
tomisles pour désigner l'épiderme légère qui re-
couvre les membranes muqueuses.
EpMeco. s. m. èpité-Uo. Entom. Epitèque ; genre
d'insectes libelluliens, qui ne renferme qn'une
espèce sortiedes libellules.
t:jé dfr»n. s. in. èpif(^-f7io. Phar. Epithème; déno-
mination par laquelle on désigne certains mé-
dicaments topiques qui s-emploient extérieure-
ment, sans pour cela avoir analogie avec les on-
guents de certain appendice corné qui surmonte
le bec dequelquesoiseaux.
EpiterapeiiüiSM . S. f. èpitérapé-oussiss. Gram.
Epithérapeusie; figure par laquelle au lieu de
rétracter ce qu'on vient de dire d'amer et de pi-
quant, on le confirme ayant l'airde sacrifier tout
intérci à celui de la vérité.
Epiti'tico, en. adj èpité-tiko. Epithétique; qui
est plein, surchargé d'épilhètes.
EpItetiNnio, s. m. i'pHétis-iiio. Epithétisme; fi-
I gure d'élocution qui consiste àmodifier l'expres-
sion d'une idée principale au moyen d'une idée
accessoire.
EPI
— 331 —
EPI
Kpiteto , S, m. iipi-UU). Lin. EpithcU'; mot par
Icfiuel on dési},'n»i un adjectif <nii sert à donner
au substantif (ju'il qualilie [)lusd'(''l('vati(Mi, plus
do noblesse, [)!us de force , de délicatesse, de
sensibilité, d'expression, ou qucltiuc trait de ca-
ractère plus sensible à l'esprit.
l!pitv(oniaiiÍH,s. f. ¿pi-télomnni-n. Epitliétonia-
nie; coutume, défaut d'accumuler dans une
conversation; abus de celte parcili-dansun écrit.
Kpltiiiln , s. f. èpili-nia. Rot. Kpiihinie; fienre de ¡
plantes rubiacées coiïîacées: établi pour un arbus- '
te orif-'inaire de l'Inde. !
Kpitiriuni, s. m. it¡)ili-ri<)um. Epityriuni; mets
composé avec des olives conlites dans du vinai-
pre et de l'huile avec des aromates. |
Epitogd, s. f. épilnija. Ilist. anc. Epitogej sorte ;
de manteau que les romains portaient sur la lo-
Rc. Il Epilogo; sorte de loge, ou capuchon (¡iie !
iossecrctaires d'état parlaient dans les audicn- i
ces importantes. I
KltltomadaMncuU', dihy. èpilomadnmèn-tè. Briè-
vement, sommairement, en abrégé, en ré- |
sumé. I
KpitoiiiAclor, s. m. ¿¡¡itomnilor iMiil. l'^pitoma -
tour; celui qui compose un é[>ilome, un résume, |
lin abrégé. |
fCpitoniar, v.a. épilomar, Epitomer; inus.Résu- '
mer, faire l'abrégé d'un ouvrage, d'un traité,
d'une histoire. 1
KpUoinPjS. m. épi-tomé. Epitome; résumé, abré-
gé, récapitulation d'un ouvrage, d'une his- ,
toire.
EpItraKO, s. m. épilra-fio. Entom. Epilrage; |
genre de coléoptères slénélylres, renfermant un i
assez grand nombre d'espèces toutesoriginaires
de l'Amérique. j
Kplti'ialito, tA. adj. épitrinli-(o. Miner. Ejtitri- '
hálito; se dit d'un minéral mélangé avec trois
autres sols auxquels il a imitrimé sa forme. j
Kpitrico, ca. adj. épi-tri' o. Zool. Epilrique; qui ,
a des cils nu des pods sur le corps. || s. m. pi. ¡
Epitrtcos; épitriques; famille d'animaiix poly- |
gastri(jues, contenant ceux dont le corps est
cilié. i
icpitritn, la. adj. et s. m. Epitrile; dénomina-
tion que les anciens donnaienl à tout nombre
composé d'un autre nombre, plus le tiers de ce- '
lui-ci, ainsi \ est épitrilo relalivament à '3. ||
Prosod. Epitrile; nom d'un pied métrique grec '
ou latin composé de (piatre syllabes, dont trois ■
sont longues el une brève. || Mus. anc. Epitrile;
Uylhme correspondant aii pied métriquequi porto
le même nom. |
KpKrocaMiiio, S. m. éjilirokn^-tno. (Iram. Epitro- j
chasme figure qui consiste à accumuler desidées
élevées et pleines de forces dans peu de mois,
comme la phrase célèbre de César: je suis venu, ;
j'ai vu, j'ai vaincu. \
Kpitróolca, ou épitró-Vléa- \nat. Epilrocblée;
éminence située á la partie internedc l'extrémité j
cubitale de l'humérus, au dessus de la tro- -
rhlée. !
Kpilroclo-cnritliiiio. adj. s. m. é/)i-f Ce /if n- /en r/)iVi-
no. Zoid. Epilrorlilo-carpien; se dit d'un muscle
de l'avant bras de la grenouille.
l'.pid'oolo-riiliKnl, adj. et s. m. ¿pi-lrokli}-kou-
InlaL '/ool. Epilrochlo-cul)ilal; se dit d'un mus-
cle du bras d'> la salamandre.
Epitroclo-iiictui'arpinni), na. :idj. et ^,. i:i. eyii -
trü\i.lo-inétal arpia- 110. \nat. Epitroclilo-inéla-
carpien; nom du muscle radial interne, qui s'é-
tend de l'épilrochlée à lexlrémilé supérieure du
second os du métacari)e.
Kpiti-oclo-puliiinr, adj. et s. m. ¿pi-lrnhlnpal -
wrtc.Vnat. Epilroclilo-piilinaire; muscle palmai-
re grêle, qui s'étend de l'épitrochlee jusqu'au
ligament, annulaire du carpe et à raponcvrose
palmaire.
ICpitroclo-falHiisinü-couiiiii, adj. els, m.d/;'-
tro-hlo-ldlang-liino-Lomotm. Anal. Epitrocblu-
phalangien-commun; muscle sublime du bras,
qui s'étend de l'épilrochlée jusiju'aux phalan-
gines ou secondes phalanges des quatre doigl>
qui suivent le pouce.
Kpítroclo-preiuct«c«i'piai«ü, adj. et s. m. épi-
tro-klo-prémilakurpia-)i<>. Anat- el Velér. K|ii-
troclilo-prémélacarpicn; muscle extenseur droit
antérieur du canon .
Epitroclo-pi'ornlnnt^iiio, adj. et s. m. cpilru-
klo-préfulàmj-hi-no. .Vnat. Epitrochlo-pré(dia-
langicn; muscle extenseur antérieur du pied.
Epiti'oclo-radial. adj. et s. m. ¿pitru- lo-i mlial.
Anat. Epitrochlo-radial; muscle rond pronalour
qui s'étend de l'épilrochlée à la partie moyenne
du radieus.
Epitroelo-edili-falaiisitico, adj, et s. m. epi-
tro-klo-soub-falainj-lâ-liko. Anal, r.pitrochlo-
sous-phalangcttienç muscle de la main de la
grenouille.
Epiti'oclo-Hiib-radial, adj. cl s. m. hpitro-klo-
soitb-radial. Zool. Epitrochlo-sous-radiel; mus-
cle de l'avant-bras de la grenouille.
Kpitroclo-Nupra-carpiano,adj, et s. m. épitro-
klosouprakarpia-nu. Anat. et Véiiér. Epitro-
chlo sus-carpicn; fléchisseur externe du canon.
Epitropo, s. m. épitro-po. Rhél. Epilropc: ligu-
re qui a pour objet d'accorder quchpie point
qu'on pourra diseuter ensuite et obtenir ainsi
plus facilement ce qu'on prétend. || Uist. /qn-
trope. en ce cas s. m. , tuteur, curateur, comme
également intendant, administrateur chargé de
surveiller et diriger les biens de quelqu'un.
Epi.\aiitlM,s.m. épiksat\-tiss. Enioxn. £'pixanli>;
genre de coléoptères lamellicornes, dont l'es-
pèce principale se rencontre à Madagascar.
EpUiio, s. m. épiksi-lo. Bot. /ipixyle; qui croît cl
naît sur les bois comme sur les troncs d'ar-
bres.
Epizoario, l'Ia. adj. cpiion-rio. Zool. Epizoairc;
qui vit comme un parasite dans le corps dnui
autre animal. S'emploie aussi comme subs-
tantif.
Epizóico, c«,adj. (<y)iió-t7ío. Miner. Bpizoique; se
dit des lerrainsprimordiaux supérieurs à reu\ qui
renferment des débris de corps organisés. ¡|
Entom. s. m. pi. Epiiàicns. épi/oïques; preniier
ordre de la classe des dicères hexapodes, renfer-
mant ceux de ces insectes qui vivent aux dé-
pens des autres animaux.
Epizaorla, s. f. épiioo-iia. Epizootie; maladie
contagieuse qui s'étend sur un grand nombre
d^animaux il la fois.
Epizoótico, ca. adj. ipi/.o<J-tikn. 7;pizoolique;
1 qui appartient, qui a rapport à l'épizootic.
Epoca. s. f. épo~ka. Epoque, ère, temps maniué,
I lixe, d'oii commencent J compter les années. "
EPO
— 3:í-2
KQU
KpiKjiie; |>uinl,dnte qui classe dnnsMiisloire un
fait luiniorahli;. | Kpoque; siric de succt'S dans
la Yic duiipt'iiiile, ou dans l'histoire universel-
le, pour y établir des divisions, cl deiiia(j<ie es-
pace de temps, qui s'écoule entre deux de ces
évóneinenls. Il Epoque; toute ¡tortion de temps
considérée par rapport à ce qui y est passé. ||
Formar época; foruíer époque; ne pouvoir ou-
blier, garder sa place dans la mémoire, dans
l'histoire. || Aslron. Epoca de los movimientos
medi)Silc un asfrr», époque des moycnsmouvc-
inentsd'unaslrefixépour un irislüiildélcrminé,
pourtrouveren suite, en parlantdecet instant, le
lieu moyen de l'astre pour un autre instant quel-
• onque. | Epoca de las medallas; époque des
médailles; annecii du règne des princes ou de h
fondation des villes que les anciens marquaient
>'u frappant des médailles. || Phil. Epoque; sus-
pension d'un jugement , quand on rencontre des
raisons pour et contre, et que , d'après le sys-
tème scétique, on ne doiloptcr dans au cuusens.
Kp^cnloci, s. m. époknion. Bot. Epoclmion; gen-
re d'hypliomycèles sépédoniés, croissant sur les
végétaux en putréfaction.
K:pjilo, s. m. é-podo. Lit. anc. Epode, troisième
parlii' d'un chant divisé en strophe: antislrophe
et epode. |1 Epode; composition poétiijue ou vers
lyriques cl en grandvers alterné d'un plus petit
dont la mesure l'ut inventée par Archiloque et
imitée par Homère, suivant quelques antiquai-
res. Quelquefois épode s'entend pourchantma-
giquc.
K:;>onfaIo, s.m.èpoufa-lo, Pharm.anc. Epompha-
le; médicament qu'on appliquait sur l'hombilic.
Epomiila, s. m. épomi-da. Hist. Epomidc ; sorte
de vêtcuK^'it court porté par les femmes. | Datis
le Bas-Empire l'épomide portée par les éclésias-
tiques devint une marque de dignité. |1 Anal.
Eponide; partie supérieure de l'épaule. || Acol.
Epomide; sorte d'acalèphes, famille des médu-
saires originairesdel-îled'Otaïti. [, Enlom. Epo-
mide; genre de coléoptères penlamères, famille
descarabiques, dont les différentes espèces ha-
bitent Icseudroilshumidesoulesbordsdes eaux.
Epo:iiido|ivuro,s. m.épomidoplé-ro. Enlom. Epo-
midnplère; genre d'insectes hyménoptères por-
le-cigui!lons, famille des scoliens, caractérisé
pur une partie écailleuse en forme d'épaulelte
qui pend à la naissance des ailes.
Kisoiuóforo, ra. adj. épomo-foro. Zool. Epomo-
phorc; qui a sur l'épaule tacheseu forme d'épau-
lelte.
Ejtopcya , s. f. épopé-ia. Lilt. Epopée; genre de
poème épique; l'œvre la plus élevée où puisse at-
teindre l'imagination et la puissance humaine.
W Epopeya lieróico-cómica ó burlesca; épopée
héroíio-comique, ou burlesque ; poëme épique
dans L'quel l'auteur couvre de dérisioq et de
earcasmc les sujets les plus dignes.
Kp.jjisul:), «Srt. adj. èpopssido. Ornilh. Epopside;
sorte d oiseaux qui ressemblent à la huppe. || s. m.
pi. Ornith. Epopsides; famille d'oiseaux ayant
pour type le genre hupe,
Epopte, s. m. épop-t;.. Hist. gr. Epopte, initié
admisà la conlemplation desmvstères. Il Magis-
trat; inspecteur.
Epóptlco, ca. adj. èpopli-ko. Hist. gr. Epopti-
que; qui appartient , a rapport à l'épople, il'é-
popUsinc.
■ùpoptlKiii!». >. tn.épopiit-mu. IIist.gr, Epuplis-
nie; troisième el dernier grade de l'initia tioii
aux. mysièrt'sd' Eleusis.
EpowtrarlMiiio . s. m. cpostra/is-mo. Hist. gr.
Eposti acistnc; jeu dcnfan'; (lui consistait a lan-
cer des coquilles |tlulcs ou des cailloux sur la
surfaïc de l'eau de manière à l'ellleurer sans
s'y enl'ornier et A produire ces fuites gracieuses
que nous nommons rirochcls.
Eputldi'N. s. f. pi. èpoii-dt'ss. llisl. anc.Epotidcs;
nom de deux poutres (|ui étaient fixées du côté
des éperons dans les vaisseaux ennemis.
Epoio, II), adj. épij-to. inus. A. demi-ivre; à demi
sôul.
ECpi'ohMNrldu , dn. adj. èprobosii-do. Entom.
ICproboscide; qui n'a pas de trompe. '|s. m. pi.
Kproboscidosj éproboscidcs , classe d'insectes
diptères comprenant ceux qui n'ont pas de
trompe.
EpMllou , s. m. c'/jji7"7). Gram. Epsilon; nom de
la cin(|uième lettre el de la deuxième vocale de
l'all;ibel grec. En signe de numération quand
l'epsilon ¡orle un accent sur la partie supérieu-
re ilvaiil cin(]. et, lorsqu'au contraire, cetaccenl
est placé sous la palie inférieure el à gauche il
vaul ciin] cents.
EpuSni-lo, s. ni. époiila-rio. Hist. anl. Epulaire,
citoyen convié à une fête sacrée unjourde gran-
de soleninité.
Epjilia ou BOpúr.tIn . 9. f. ¿pou-lia ou épou-Uda.
Méd. Epiilie ou Epulide; pelile tumeur charnue
qui se développe sur les gencives, ordinaire-
ment à la suite d'une inflammation générale ou
partielle de la bouihe.
Epuioii, s. m. èpoulon. Gastronome; grand man-
geur, celui qui fait bonne chère.
Epiiló(3co,c:i. adj.;;oi(/o-(!7io, Méd, fpulotique,
synocyinc de cicatrisant.
Epiirucion, S. f. l'poiiraiion. Epurasion ; épure-
mer.t, action d'épurer, de rendre pur. ¡ épura-
tion; correction, rectification.
Epurtitiv» , \n. adj. épvurali-vo. fpuratif; qui
rend pur. j Epuratif; qui corrige, qui rectifie,
qui rend nieillcur.
Epiii-ntorSu, rltt. adj. ^/jour«fo-rio. Epuratoire;
le lieu où l'on épure, où l'on corrige, où l'on rec-
tifie. Egalement les objets servant à purifier, h
rendrcpur.
Eptir^n, s. Í. épour-ga. Bot. Epurgueç nom vul-
gaire d'une euphorbe qui contient une huile
caustique el irritante.
Equudor , Y. Ecuador
EqueborKia, s. f. éhébérg-hia. Bot. Ekebergia;
genre de méliacécs, fondé sur des arbres afri-
cains.
E(j|iitbi>rgi(a. s. f. ¿kibérg-hita. Miner. Equiber-
gite; variété compacte vernérilç, qui se trouve
en Suède.
Eqiicíiiría<«, s. f. pi. è/;^ss-(ria5S. Ant. Eques-
tries; fêtes qu'on célébrait anciennement.
Eqtiianipiio , odj. éhian-pUo. Equilarge; qui of-
fre la même largeur dans toute son étendue.
Equlniiefulo, adj. éUian-goulo. Equiangle; qui
est composé d'angles égaux entre eux.
Equin»ti'o , s- m. èkias-tro. Entom. Echiaslre;
genre d'insectes coléoptères hetéromères bra-
chélvues.
EQÜ
— 333 —
EQU
Kqiiiaxeo, adj. èkia -seo. Miiiér. Equiaie^ dont
les axcs sonl égaiii.
KquicóMteo,adj. èki os-tèo. Equicoslé ; dont les
cùlés soiil égaux.
Kqtiicrurnl, adj. m. èhiliroitral- Géoni. Equicru-
rai ; qui a deux de si-s tutos cfiaux.
Kqiildud, s. f. èliidadd. ]Li\\x\\é; qualité de ce
qui est équitable.
Kquidco, adj. è!.i-dèo. Equidé : qui a dc la res-
semblance avec le cheval.
Kquideoa, S. m. pi. èlii-dèoss. Zool. Equidés;
l'aniille de mamifèics dont le type est le cheval.
Kquidico, co. adj. èld-diko. E(iuidiquc; qui con-
tient des propositions distinctes et opposées
dans toutes ses parties.
Equidlferviitc, adj. é/.idi/'èrdn-ie. Equidifférent;
qui uifre des dil'lérences Cfiales entre elles.
l'.qtiidilatudo da. adj èVidilaia-do. Phys. Equi-
dilaté; qui présente les mêmes dilatations dans
toutes ses parties.
EqiildiMtaiite, adj. èkidistan-tè. Géom. Equidis-
tanl ; qui dans toutes ses parties est également
éloigné des parties d'un autre corps.
Kquido , S. m. èki-do. Erp. Ethide ; genre de ser-
pents.
■equidna, s, f. èhidd-na. Astr. Echidna ; nom
qu'on doniio quelquefois á la constellation de
l-Hjdre.
loquidne, S. m. èkii/i/-nè. Zool. Ec'hidne ; genre
d-animaux de la l'amillc des édeniés, qui vivent
dans les terriers et se nourrissent d'insectes.
t^quidnita , s. f. ékiddnx-ta. Miner. Echidnile;
sorte de pierre dont la couleur est semblable à
la peau d'une vipère,
Kqiiirornie , adj. éVifoT'Vxé. Liltér. Equiforme;
qui est de forme égale.
Equllútei-o, adj. è.ila-téro. Geom. Equilateral;
se dit d'un triangle qui a les trois cotés égaux.
I Zool. Equilateral ; se dit d'une coquille bi-
valve q\ii présente deux moitiés égales absolu-
ment lors qu'on l'ouvre. ¡ Equilatére; dont les
côtés sont égaux j» quelqu-autre.
Equilibrado , adj. et part, pass, du v. equilibrar.
Equilibré.
Equilibrar , v. a. Equilibrer ; mettre en équili-
bre. ¡ Equilibrer ; diminuer la force d'un agent
lorsqu'il est trop fort.
Equilibre, adj. V. Equilibrado.
Equillbrlu , s. m. ¿kili-brio. Equilibre; état des
corps maintenus eu repos sous l'inilucnce de
plusieurs forces qui se ♦onlrebalaïuent cxacle-
incnt. I Equilibre ; juste distribution des par-
ties. ¡ Eig. Equilibre; harmonie dans l'ordre
d"un ou de plusieurs Etats. ■ Eijuilibrc; í^guli-
té de |)uissance, d'importance, etc. ^=- Equili-
bre; se dit en parlant des humeurs, lorsqu'elles
sonl dans la proportion convenablo, el que rien
n'en dérange la circulation. ¡ l'eiiit. et Seul|)l.
Equilibre; répartition , distribution bien enleo-
due des masses qui la composent.
Equllibrinmo, S. m. è[i.ilibriss-mo. EquUibrisme;
jeu des équilibristes.
EquilibrlMta, s. m. éhilibriss-la. Equilibristc;
qui tient en équilibre des choses fragiles.
EqiiiniiM, S. m. éki-miss. Mamm. Echimvs; genre
de rongeurs.
EquiinunÍM, s. m. èkimo-tiiss . Momm. Ecbimo-
mys; genre de rongeurs.
EquimoaiH, ». m. ékimo-$titt. Méd. Echymose;
extravasalion du sang dans le tissu de nos or-
ganes, due ordinairement á une cause violente.
Etiuiniiiltipio. adj. efcir;iou/-íí/»/ü. Arith. Eqni-
muiti|)le; se dit de nombres «jui conlienni-ni les
sous-multiples, autant de fois lun que l'antre.
EquinncHiito , s. ni" êlinnkait-to. Bot. l'^quina-
canlbe; genre d'acanlhacées, herbes croissant
au Népaul.
Equinâcca, S. f. ékina-7.éa. Bot. Echinacée; rud-
békie ,• plante.
Equinautita , s. f. éhinanti-ta. Zool. Echinan-
tliite ; oursin fossile.
Equinanlo, S. m. élitnan-to. Ilist. nat. Echinan-
the ; genre d'ouisins.
Equliiaracuia, s. m. èkinaral-nia. Ilist. nal.
Echinaracnic ; dénomination d'Echinides.
Equliiaria, S. f. ékina-ria. Bot. Echinaire, genre
de graminées.
Equiiiareàceas, S. f. pi. è .inar¿a-z¿a<i. Bot.
Echinariacées; famille de plantes graminées.
EquiiiáHtreo , m. ùLinass-trèu. Zool. Echinas-
trée; genre de polipyers pierreux.
Equina^tro, s. m. èkinass-tro. Bot. Ecbinastre;
genre de plantes astéries.
Eqiiiuaria, s. f. é ina-ria. Bol. Echinaire; pe-
tite plante graminée du Midi d'Europe.
Equlnela, S. f. él,inè-la. Bol. Echinelle; genre
d'algues d'eau douce.
EquliiéloaH, S. f. pi. ékiné-lèass. Bot. Echinel-
lées ; famille d'algues dont le lype est l'échi-
nelle..
Equineo, s. m. t/ii-néo. Bcnl. Echine; grand ar-
bre de la Cochinchinc,
Equiiivo(«, s. m. pi. éki-néoss. Zool. Echinéens;
famille de mamilércs, qui a pour type le genre
hérisson.
Equinldc, adj. èki-nidè. Pool. Ecliinide: qui res-
semble à un oursin ou hérisson de mer.
Equiuidua, s- m. pi. ékttii-(/u5s. Zool. Echinides;
division des radiaires échinodermes, renfermant
toutes les espèces du grand genre oursin.
Equlnlta, S. f. ékini-ta. Ilist. nat. Echinite; our-
sin fossile.
Eqoino, S. m. éki-no Bot. Echine; grand arbre
de la Cochinchine.
Equino, adj. m. é/ii-no. Cir. Equin» se dit du
pied qui présente quelque ressemblance avec le
sabol du cheval.
Equlnoltrifio . S. m. ikinobri-tso. Bot. Echinu-
brysse; genre d'éihinides.
Equlnocarpo . S. m. t'/iino.U/r-jx). Echinocarpe;
grand aibre de l'île de Java.
Equinoraulo , S. m. i<l.inokaou-lo. Bot. Echino-
1 caule ; genre de cryplonéim es.
Equinoccial, adj. é/iiM(j^i-zt(ii. Equiiioxial; qui
I appartient, qui a rapport à l'équinoxe.
Equitiocinio , s. m. ¿..iiioii-mc;: Echin. Echiiio-
' cyme; genre doursins paratenlroslomes dentés.
Equinorlii|ieo. s. m. éiinotchi-péo, Ecbin. Echi-
nocUypee ; genre d'oursins.
Etiuinôcidailwt, S. f. t'/ iiuizi(/íi-rííit. Echin. Echi-
uotidans ; divibion de cidarites dans l'ordre det»
echinides.
Equinoccio , S. m. éAino/>'-ziu. Equinoxr \ chsrun
des deux tem|>s de l'année ou le soleil passaat
par l'équaleur , les jours sonl cgnui eux nuits
pai toutes les régions de la terre.
KQU
334
EQü
Kqiiliiocluo, s. III. ùliiiioldu-i:. IJol. Kcliinucloé;
genre de plantes , Toiidé aux dépenses des pa-
niers.
l''.<|iilnoroco , s. m. èkino' o-ho. Knloin. Ilchi-
iioroiiuc; h'eiire de vers inlesliiiaiix de l'ordre
des vcsitulaires.
■':<luliioroiiu , s. m. éLinoko-no. Zool. Kcliino-
(11 lie ; jiciiri' (f'oursins.
i;«|iiliior<>i'lto, s. m. èkino'.ori-ti). Zool. Ecliino-
«iirvlc; ficiirc d'oursins.
■■:(|iiliio«lnc(llo , s. tu. é\iiiio(lak-tili). iWsl. uni.
Ivt'liinodaclylc; oursin fossile.
KiliiiiKMlcriiiiario , adj. m. éhinodi'rmia—rio.
Zo(d. lùliinodi-nniairo; qui a la peau hórisée de
tuhcriulos, de pointes ou d'épines.
■i<liiiiiólilo , adj. ¿liiiiofilo. IJul. iMliinopliylc ; se
dit de »juel(|ues chain|)ii;nons ((ui croissent sur
la coiiue épineuse des cliâtoit,M)cs.
K<|iiiiiororu. s. f. èkino-l'orn. lîot. lichinopliore;
genre de plantes ombellifcres. I| Conchyl. Kilii-
nophore; nom vulftaire d'une coquille Ircs-coin-
mune dans la Méditerranée,
Kqiiinóruro, r». adj. èkinn-foro. His. nal. Kclii-
nophore; ipii a, ijui porte des épines.
Kqiiliiortuliiila, s. i'. è'inofCfil-mia. Méd. Kclii-
noplithaliuic,- iiinainination des paupières dont
les poils se hérissent.
Kqiiliiortúlniiro, ea. adj. ákinoftál-mi'o. Echi-
noplithahnique; qui a rapport à l'échinophthal-
mie.
Kqiilnogalern, s. f. rkinofialè-ra. Echin. Echino-
galère; division des clypéastres.
Kqiiiiió;;aIo, s. m. tk/no-í/aío. Manim. Echinoga-
le; genre de mammifères insectivores.
K<|iiiiióglíoo, s. m. ('kinO'qWin. Echin, Echino-
glyquc: groupe deciyjȎaslres.
Kqiiiiioitioo, «leii. adj. èhinoï-déo. Zoo!. Echinoï-
dc; ([ui ressemble à un oursin.
Equinulanipo, s. m. (•Huolam-po. Zool. Echino-
lam()c; genre d'échinides .
Ecliinolène;
Eqiiiuoloiin, s. f. éÀnoU-na. Bot
genre de graminées panicées.
Equinolitro, S. m. è'iinoli-tro. lîot. Echynolytrc;
genre de plantes.
Equiiioiiiclutitcto, s. m. èkinoméloiak-tn. Bot.
Echinomélotacte; nom donné à deux espèces de
plantes très-basses, chargées d'épines et mame-
lonnés de manière à ressembler à un melon.
HCqiiinoinoria, S. f. ékinnmé-rin. Bot. Echinomé-
rie; genre décomposées, sénécionidécs, ayant
pour type le rudbechie apétale.
Kf|uliióiiie(ro, s. m. ékino-métrn, Echinomètre;
genre d'oursins.
F.qiiigiossicya, s. f. èkinomé-ia. Entom. Echino-
mye; genre de diptères, division des brachocè-
ves inuscides.
■:i:tiiii«iiiis, s. m. ékino-miss. Mamm. Echino-
mys; genre de rongeurs.
l':qiiinópeas , S. f. pi. è':ino-pé(iss. Bot. Echino-
pees; famille de plantes, à (leurs composées, ayant
pour type le genre échinope.
Kqiiinópeo, pea. adj. ci/imo-pôo. Bot. Echinope;
qui ressemble à un échinope.
Equinopinca, s. f. ékinopla-':a. Bot. Echinopla-
que; genre de lichensépiphylle, originaire de Ca-
yenne.
jSqulMopo. s. m. éAino-po. Bot. Echinope; genre
de plantes, qui renferme dos plantes vivaces
et mdigcncs des coiilrées thandt-s de l'Europi',
ou d-aulrrs ()lanles aniMU'Iir's ou exotiques.
■■:qiiilopo(lo, s. m. V. Iu¡uini)¡)i).
l-:quinopoKOit, S. m. tliuo]in<inn. Bol. Echinopo-
goii: gcMic (le piaules graminées.
I'lqtiiiiópiíru, s. m. i'ki 110- poro, l'olyp. Echinopo-
re; genre de polypier pierreux.
l':qiilnopMÍI«»n. s. m. ckinopsilon. Bot. Echino|)-
silun; j^enre de chcnopodiacées chéiiopodiées-ko-
iliiées.
ivquliutp.to. S. ni. è.innp-so. Mamm. Echinops;
genre de mammifères inseclivores.
ICqiiInoratlo, S. m. éhinnra-do. Echin. Echinoro-
de; genre d'oursins, division des clypéastres.
■■:qiilnorliico,S. n\.ùkini>rinn-li). llejmint. Enchi-
iiorhyn(jue; genre de vers intei^tinaux, dont le
corpsest cylindroïde. élastique, en forme de sac.
l'.qiilnoriiio, S. m. ùkinori-itn. Irhlhyol. Echino-
rhin; poisson du genre squale.
KquInoMina, S. f. èkinossi-na. Echin. Echinosi-
iie; genre d'oursins, division des clypéastres.
KquInoHómra, S. f. vkinosso-méa. Entom. Echi-
nosomée; genre d'orthoptères.
l'^quIiiOMorex, S. f. ékinnssorèlss. Mamm. Echi-
nosorex; genre de mammifères, ayant pour type
l'échinosorex gymnure.
EqiiinoNpiktaKo, s. m. ékinnxpa-tuijo. Zool.Echi-
nospatage ; genre d'oursins, division de cly-
péastres.
Eqiiliiooipprino, s. m. éhinn.^pér-mt). Bot. Echi-
nosperme ; genre d'aspérifoliées cynoglosées
ayant pour type le myosotis lappule.
ICquiíiñHtonio , ma. ailj. èkinns -tomo- Zool.
Equinostomc: (jui a la bouche hérissée de dents.
lOqiiiiiúHtuino.N, S. m. |)1. ¿'/cHic/£-(omojs. Ecbinos*
tomes; famille de vers intestinaux.
lOqiiiiiote, s. m. èkino-té. Flnlom. Echcnolj genre
de coléoptères héléromères.
Eqiiiniiro, ra. adj. èkivo^i-ro. Zool. Echinure;
qui a la queue hérissée d'épines.
EqiiiosloKio, s. m. èkidijlo-sn Bol. Equioglose;
genre de plantes de la famille des orchidées van-
dées.
Eqiiloido , s. m. ékio-ido. Echioïde; genre de
plantes borraginées , dont la graine a quelque
ressemblance aveclatèle d'une vipère.
Eqiiion, S. m. èhion. Mylh. Echion; un des guer-
riers qui naquirent des dents du dragon, semées
par Cadmus. Il survécut à tous ses frères et
aida Cadmus à construire la ville de Thèbes. !l
Conchyl. Echon ; animal de coquilles bibalves
du genre amonie.
Eqiiioiiido, lia. adj. èkioni~do. Echlonide; des-
cendant d'Echion.
Eqiiloiiuilon, s. m. ékiokilon. Bot. Echiocbilon^
genre d'aspérifoliées borraginées, établi pour
une plante du royaume de Tunis.
Equipado, di». part. pass. du v. equipar. Equi-
pé, e.
Equipage, S. m. èl.ipag-hé. Equipage; train, suite
de chevaux, de carrosses, de valets, etc., de
tout ce qui sert en voyage. |I Malles, bardes, ce
qui sert à l'habillement. || Mar. L'équipage d'un
vaisseau.
Equipar, v. a. èkipar. Equiper; pourvoir de tout
ce qui est nécessaire.
Etiuipai'sc, V. prou, chipar-sé. S'équiper; être
équipé.
EQU
— 335 —
KRA
Kqnlparaclnn, s. f. ékiparav.ian. Comparaison;
action de comparer; parallùlc.
Kquiparado, «lu. part. pass. du v. e<¡uiparar. V.
ce mol.
Equiparar, v. a. èkiparar. Comparer ractlre un
parallèle.
Eqiiipodo, da. adj. c'i-pédo. Equipèdc;qui a les
pattes ou les pieds d'une même longueur.
Equipo, s. m. èlii-pi). Equipement; action d'équi-
per. Il Mil. E»iuipement; s'entend aussi desellets
d'uniforme propres aux hommes, de certains at-
tirails relatifs, harnachement des chevaux, c(c.
lOquIpolado, da. adj. éklpola-tlo. Blas. Equipol-
lé; compassé en échiquier, se dit de neut carrés
disposés en échiquier, dont cinq, savoir ceux
des quatre coins et celui du milieu, sont d'un
émail différent de celui des (jualre autres cnrrés.
Equipwlado, da. part. pass. du. v. equijiolur.
Equipollé, e.
Ec|u<polnr, V. a. èkipolar. Equipoller; valoir au-
tant <\w.
Equipolenria, s. f. ékipolén-7.i(i. Didact. Kqui-
pollence; égalité de valeur.
l':qulpol4>ntr', adj. ékipolén-lé. E(luipollenl; égal
en valeur à une autre chose de même imporlan-
<e, de même tendance, j Miner. Equipollent; se
dil d'une variété ¡iroduite par des décroisse-
ments en nombre égal sur deux angles ou sur
deux bords.
Equiponderado, da. part. pass. du V. equipon-
derar. V. ce mot.
F.quipoiideruuela. S. f. élipondêran-rm. Didact.
Eiiuipoiidérance , pesanteur égale, égalité de
force avec laquelle deux ou ¡dusieurs corp» ten-
dent à se rendre vers un centre commun.
Equipoiidi^rnnte, adj. èkipondèrnn-tc. Didact.
Equiitondcrant; qui a le même poids, la même
impoTtanre, la même gravité.
I.quipondrrar, V. n. chipondérar. Elreéquipon-
dératit; du même poids, de la même impuiiance.
Equis, s. f. è-kiss. Nom qu'on donne en espagnol
à la lettre .r. || listar hecho unn equis; fam. pop.
être ivre, pris de vin, faire des .v.
EquiNctácraH, S. f. pi. èkissélà-ï.én.sx. Bot. Equi-
sétacées; famille de plantes acotylédones, qui ne
renferme (jue le genre prêle.
EquÍMc(Mce«, c€'a. adj. èkisséln-zéoliol. Equisé-
tacé; (HH ressemble à une prêle.
EqulMotnto, s. m. èl.isséia-lo. Cliim. Equisétate;
sel produit parla combinaison de l'acide équi-
séliqne avec une 'base salifiablo.
EqiiiMétlro. ca. adj. èkissa-li'o, Chim. Equiséli-
qne; (jui existe dans la (irêle.
Equi.>«lino. ma. adj. sup. de ecuo,
Eqiiiiaiiio. adj. è itn-hli'-. Eqtiilable; (lui a de l'é-
quité. ()ui est «(Miforïne à l"é(Hiilé, à la justice.
Ef|uitui»ifiiicn((> , adv. i'kitahlvinéti-lé. Eq'iita-
blement; d'une manière éqmlublc.
Equitación, s. Í. è' i talion. Eiluitation; art de
monter à cheval.
Kqultanto, adj. è/ciiafi-t(f. Bot. Equitanl; se dit
des parties tellement disposées que la moitié de
I-nne , pliée en long, reçoit dans son pli la moi-
tié (le l'autre i>liée de la même manière.
Equitativo, va. adj. èkilativu. Equitable qui a
de l'équité, juste.
Équito, b. m. inus. V. CahuUcro, utddv.
Equivalencia, s. f. ¿/.icuftn-/.tu. Didact. Equiva-
lence, égalité de valeur.
Equivalente, adj. èkivnl(^n-té. Equivalent; qui
éijuivaut, qui est de même valeur. |j Equivalent;
se dit aussi des expressions, des paroles emplo-
yées pour rendre une même idée.
Et|u i valen temen te, adv. ¿/,-n;a{(in (t'm^n-(^.Equi-
valemmcnt; d'une manière éiiuivalente.
Ef|uivaler, v. n. elñíalér. Equivaloir; être de
même [mix, de même valeur, de même impor-
tance.
Equivalido, da. part. ¡<as. du V. equivaler. V. Cc
mot.
Equivalva, adj. iikival-va. Conchyl. Equivalve;
dont les valves sont égales en grandeur cl en
profondeur, ou de forme semblable.
Eqiiivaivati, s. f. pi. èliivril-vass. Conchyl. Eqjii-
valvcs; famille do branchiapodes, comprenant
ceux dont la co(|uille est ecjuivalve.
Efiuivocaciou , s. f. èk(co/£«zio«. Equivoque;
phrase c|ui a ou qui peut avoir deux ou plusieurs
sens. Il lùreur; mal-entendu ; qui fait prendre
une chose |)our une autre.
Equivocadamente, adv. éki'Vokadamén-lé. Par
erreui', par méprise.
Equivocado, «la. part. pas. du V. equivocar. V.
(^e mot.
Equívocamente, adv. ¿kivohamén-té. D'une ma-
nière é([uivoque.
Equivocar. N . a. (í/.íivj/¡«r. Se méprendre; pren-
dre une chose pour une autre.
Equivocarle, v. pion. A . Equivocar. || Kquivo-
carsc unn rosaron otra; se ressembler extrême-
ment. I Se tromper.
Equivoco, ca. adj. éki volo. Equivoque, dou-
teux, ambigu; (jui a un double sens, qui con-
vient à dtiïeienles choses. Il Equivoque: s'appli-
que à toutes les choses sur lesquelles on peut
porter des jugements opposés.
Equivoc», s. m. èki-voko. iiquivoque ; phrase,
expression (jni a. ou qui peut avoir deux ou |)lu-
sieurs sens. | Beaux-arts, /•.'(juivoque; défaut de
précision, soit dans la pose ou l'expression d'u-
ne ligure. Suit dans la cidoration de deux objets
rapprochés, soit cuQn dans l'observation de la
perspective.
E<|uivoquillo, s. m. dim. de equ'noro. || l'quivo-
quillas; rébus, jeux de mots, allusions, equivo-
ques, calembourgs.
Era, s. f. è-id.Chron. Ère; point lîxe d'où l'on com-
mence à compter les années. || i;re; suite même
des années (]ue l'on compte dejuiis un joint lixe;
déiiombrenient d'années commencé à un certain
point que quelque grand évènemenl fait remar-
quer. I Ere; dans le style éloe et poétique; épo-
que lrès-remar(iuable oii un nouvel ordre de
choses s'établit, «dinmence. \\ V. lirmpo, tempo-
radas esíarií>u. sazon. ¡I F.racrisliana ó de Cris-
to; ere vulgaire, ère chrétienne. || .Vire; place
unie el préparée, quehiuefois dallée; pour y bat-
tre les grains. || .Vire; carré, couche, planche d'un
jardin, d'un potager.
Erable, s. m. éra-hlè. mus. V. .Irce.
Eradlo, s. in. èra-kliu. N. V. Héracle. V. liera-
clio.
Eradiracion, S. f. èr-radil,a-iion Didact. Eiadi-
cation: action de déraciner, d'arracher quelque
tlmsf par la racine.
Eiadicativo. ndj. l'rradikati-vo. ¿rodicatif: «lui
ERE
336 —
Eur.
emporte la maladie et toutes ses causes.
Rrndo, pari. j)nss. de ernr.
KrHK^. s. m. èriiij-hé. Art. Miel vierge.
■Cral, s. m. irdl. Jfiinc IxrMif de dt-iu mis.
Kriiiiu, s. f. àra-nn. Kraiir; nom (jiie les Grers
doiinaiiMit à une aâsiirialinn de st'coiirs iniituesl.
Kraiiarc», s. m. èrannr -Un. .Kn[\{\. j;ror. Kra-
iianiuiM administrateur des denrées des pau-
vres. Il lùananinc ; président d'une association
du ;;enre de celles ajipi-lers eranes.
Kri'iniro, ca. adj. (•ra-uilio. Ijaniíjue; qui concer-
ne lasoriélé des eraiiistes en (ireee.
Kraninta, s. m. ènnus-ta. Hranistc; membre d'u-
ne société éranique.
Kraiiteiiio, s. m. èranté-mn. Rot. Erantliéme:
Henre de verbénacées, composé d'arbrisseaux
exotiques.
F.rar, v. a. err/r. Faire des couches, des planches
dans un jardin.
Krario. s. m. érn-rin. Trésor national, fisc. || adj.
/s'/acio, n'a; inus. Contribuable. V. Pechern.
Krarta, s. f. èrrtr-frt. Rot. Khrharte; fjenrcdepjra-
minées oryzées, établi pour des herbes du Cap.
KraNiiiiano, na. adj. èrasmin-no. Erasmien; qui
appartient à Krasnie. || s. m. Krasmien ou Eras-
mite: partisan du système d'Erasme.
Krarn. s. m. éra-ro. Eirarc; genre de mammifè-
res carnivores.
KraMtlaiiiNiiio, s. m. ¡Tastittnis-mn. Sfct. rclij;.
Eraslianisme; doctrine hérétique qui niait à l'é-
glise le pouvoir d'exeoniunicr.
KraHtianD. s. m. éraslia-uo. Kraslien; apparte-
nant à la secte qui prolessait l'érestianisme.
Krastoiiia, s. f. érnstn-ma. Erastome; parmi les
anciens, poésie d'amour.
■'¡rato, s. f. (¡crt-io. Myth. Erato; fille de Jupiter
et de Mnémosine; muse de la poésie erotique.
Krbaho, s. m. érha-bo. Erbabe;violon arabe à une
seule corde.
KrUiiio, s. m. érhi-no. Bot. Erbin; genre de la fa-
mille des graminées.
Krbiia, s. f. ér-hiia. Erbue; fondant argileux qui
se mélange au minerai de fer pour en faciliter
la fusiftn.
Ercer, v. a. Rurg. V. Levantar.
Krcbo, s. m. ¿r^-fco. Myth. Erébe; filsdu Chaos et
delà Nuit. Fleuve des enfers. | Erèbe: l'enfer
mdmc ou pour le dieu qui préside à celte nuit
éternelle qui remplit l'empire des morts. || En-
lom. Erèbe; genre de lépidoplércs, famille des
nocturnes.
Kreccinn. S. f. éréluion. Erection; action d'éri-
ger, d'établir, de dresser, de fonder. || Physiol.
Erection; état d'une partie qui de molle qu'elle
é'ait d'abord, devient raide, dure cl gonflléepar
suite de l'accumulation du sang dans les aréo-
les de son tissu, comme dans le pénis et les ma-
in,\|ps. Il L'état du men'bre viril, dans lequel il
cesse d'être pendant, cl se soutient de lui-mê-
me pour coopérer à l'œuvre de la génération.
Ei'octotdo. «Sa. adj. èrékté-ido. Myth. Erechtéide;
qni appartient à krechthée,
Krectt'o. s. m. èr^kto-o. Myth.Erechlée; sixième
roi ditlhèdss. Il fût mis au" rang des dieux, ainsi
que ses quatre filles.
Eroctoi-, rn. adj. èri^kfnr. Anat. Erecteur; on le
dit des muscles ischio-cavcrneux qui, en se conr
tractant, redressent la verge ou le clitoris. j| s.
m. Celui qui érige, élève ou établit. | Erecteu-
emjdciyé (|ui a Home élevait des ini.igcs île dau-
¡diiiis ou dd'ufs sculptés sur l'épine du cirque a
lin de marquiT le nombre des courses.
Ercrtll, adj. rrclitil. Médec. Erectile; qui a la fa-
ciillé de se redresser, ou d'être misen érection.
I':i'iclillda<l,s. f. érí/.fi/i(/íi(/í/.Méd. Erectilité; fa-
culté d'entrer en érection, propriété particuliè-
re du tissu erectile a la (juelle on attribue les
plii'iioinéties de l'éreclion.
lOi'ocha, s. f. ¿fez-r/ii/. Inus. Satisfaction; com-
pensation pour les dommagescauséc pendant la
guerre.
i: redó lit o , s. m. èréilo-fito. Bot. Erédophyte;
plante dont les étamines et les pistils reposent
sur un disque.
i:roin)»ergla. s. f. èrémbérfj-hia. Bol.Erembcr-
gi-; nom de deux genres de plantes.
l':roiiiita, s. m. èrémi-ta. V. Krmitnñn.
iCroiiiiiico. ca.adj. èrémi-t ¿ho. Erémitiquc; qui
tient de l'hermile. du solilg¡re.
i:roinit:>rio, S. m. èrémito- 1. io. Ilermitcgc; en-
droit, lieu, où il y a un ou plusieurs hermites.
Eremn. s. m. éréino. Rot. Eróme; boîte persicar-
pienne qui n'a ni valvule ni souture.
Eri'inodicia. S. f. éremoí/i-zía. .\nc. prêt . Pércmp
tion d'instance, condamnation \),ít coi\lumace
Ereniúfito, S. m. én'nio-f'dd. Rot. Eremophillc
genre de plantes de la famille des verbénacées
t:reiii«>{Uo,s.m. èrémn-plo. Ichtiiyol. Erémophi-
le; poisson de rivière de l'Amérique méridionale
famille des cyprimoïdes.
iCroioiro, s. m. èrissi-fo. Bot. Erésyphe; genre de
champignons qui croissent dans les feuilles vi-
vantes.
Eresis, s. f. èré-sis.^. .Vrachn. i'rèse, gi-nre d'a-
raignées poumonnaircs, de la famille des arach-
noïdes.
Eróiieo. s. m. èri'né'O. Enlom. JEréaèc; genre de
coléoptères V. Ireneo.
Ei'ct-a, s. f, éré-tia. Rot. Ehrétic; genre de spc-
rifoliacées éhrétiacées, qui a pour type l'éhrétie
à petites feuilles.
Eretiáet'aH. S. f. pi. èrétia-iéass. Bot. Ehrétia-
cées; famille de plantes qui a pour type le genrs
éhrétie.
Er<>tláceo, oa. adj. èrélia-ién. Bot. Ehrétiacée;
qui appartient au genre éhrétie.
Ereiiada.«, s. f. ¡il. èrêti-adass. Bot. Ehréliades;
tribu des borrhagiiiées, ayant pour type le genre
éhrétie.
Eretiado, dn . adj . èiél ia-do. Bol. Ehrétie; qui ras-
semble a l'éhrélie.
Eroti.iimo, S. m. èrctis-mn. Médec. Eréthisme,
état d'irritation qui accompagne la première pé-
riode des maladies oigiies.
Erctriaco, ca. adj. èrélrin-l.o. Erétriaque; qui
appartient à l'école philosophique d'Erélrie.
Eretriano. na. adj. et s. Erélrien; habituel d'Eré-
trie; qui appartient à la ville d'Erétrre ou à ses
habitants.
Ergacla.s, s. f. pi. èrga-7Àass. .\nt.Grcc. Ergatîes;
fêtes que l'on célébrait à Sparte, en commémo-
ration des travaux d'Hercule.
Ergostinas. S. f. pi. Ant. gr. èrgasii-nass. Er-
gastines; filles athéniennes qui étaient chargées
de tresser le peplos ou voile de Minerve.
Erga.stulario, s. m. èrgastoida-rio. Uisl. Er-
El\i
— 337 —
EU!
naslulairc. concierge desprîsuns de Romc,a|)pc- i
lécs crfiastulus.
lîrgAittiilii!*, s. f. \)\. èrgas-totilass. Uist. Jiig.is- j
Iules; prisons de !-aiicienne Rome où étaient |
renfermés les esclaves condamnés pour quelque j
{çrand rrime. il Erf¡ástulos: crfíastules; s. m. pi. [
las esclaves qui y étaient renfermés. |
lirgo,conj. èrgo. Lng. Ergo; mol latin qui signifie !
dona, et qui marquait la conclusion dans le syl-
logisme, tel que l'cmployjient les sculastiqucâ. j
On s'enscrl encore qucipucfois pour conclure un
raisonncrndni.
Eri^ateatlo, part. pass. inus. du v. crgnlear,
Krgotenr, v. n. inus. ergotear. Ergoter. V. Argu-
mentar.
Ergutinn, s. f. èrgoti-nn. Chini. Ergoline ; ma-
tière nauséabonde qu'on extrait du seigle-ergolé.
Ergoti.xmo, s. m. inus. érgutis-iiio. Ergotisme.
Ergotiwta, adj. inus. Ergotiste. V. Argiiidor , et
Arfiumentailor.
Erguir, V. a. érgui'-. Lever, dresser. 11 s'emploie
sur tout en parlant de la lèto, etc. i; Fig. Frguir
la cabeza', prendre un air de sufiisance, s'cnor-
queillir.
Ei-giiirse, V. pron. érguir-sé. S'enorguoiller, de-
venir lier, hautain.
Ergiilllr, V. n. inus. èrgouilUr. s'enorgueillir.
Erliil, adj. è'ial. Agr, On le dit des terres en fri-
che, incultes. Il est aussi employé comme subs-
lantif.
Eflonto, ta. adj. èrîan-to. Bot. Erianthe ; qui a
des fleurs velues, dont les balles extérieures sont
garnii's de poils épais. |1 s. m. Erianthe , genre
de plantes graminées.
ErlrurciiH , S. f. pi. èriha-zéass. Bot. Ericacées,
famille de plantes dicotylédones , moiiopélales,
à élamines perigynes , renfermant les bruyères
en particulier.
Eri«'&ceo. cen. adj. erV.a-ièo. Bot. Ericacé , qui
ressemble à une bruyère.
Erice, S. m. iri-zé. Erpél. Erix, genre de serpciils
homnlosomos, à tète courte, arrondie, d*une mê-
me venue avec le cou et le corps.
Ericeiiiio, lin. adj. èrh'eti-no. Bot. Ericetiu , qui
(roît dans les loindes et les bruyères.
Eririiifu, ea. adj. irhi-néo. Bot. Ericiné, syn. de
eríráreo.
Ericina. s. f. érii.i-nn. Enlom. Erycine. genre de
lépidoptères diurnes. | CoiüIinI. Erycine, genre
de cixjuilles univaUes, fossiles et quelquefois
vivantes, de In f.uuillc dvs niactracées.
Erioiiiii . s. f. hii.i-bii. Bot. Erycibe , arbris>eau
(le la cote de Coromandel.
Eiiouliio. lu. adj. iril-o-filo. Bot. Ericophilc, qui
croit sur les bruyères.
Kricoitif. adj. ènho-idé. Bol. Ericoïde , qui res-
semble à la biuyère.
Ericto, s. m. érik-(n. Crust. Erichte , genre de
stomolfjpodes, dont les espèces se Iruiivcnt dans
les mers des pays chauds.
Erirton, s. f. èi ílifrin. Mvlh Erichlon, magicien-
ne de Thessalie. | Lue des furies.
Erirtoiiio , .s. m. ériUtouio. Erichtonius ou He-
niochus , lils de la Terre ou de Minerve et de
Vulcain , roi d'Aihènes. li Aslron. Erichtonius,
nom de la conslelluiion duCoiher. Ea douzième
constelluiion des 21 septentrionales.
Kridaiio, S. m. t'-riila-nn. Astroui. Eridau, la troi-
TOMO \.
sième constellation des quinze méridionales, pl«.
cée au dessous de la Baleine et composée de qua-
tre-vingt étoiles. Il Mylh. Eridan . tlcuve d'Ita-
lie, ainsi nommé de la checte d'Eridan ou Phae-
lon, précipité dans ses eaux. C'est aujourd'hui
le Po. Virgile le nomme le roi des neuves et lui
donne des cornes dorées.
Eridela, s. f. ér'idé'la. Techn. Eridcle, sorte d'ar-
doise étrote et longue qui a deux cùtîs taillés et
Ici deux autres bruts.
Erieiiv , s. m. érii-né. Eriène , nom de l'Edcit
d'Ormuz. dans le Zend-Avesla.
Erigeiiia. s. f. érig-liénia. Bot. Erigénie, genre
d'ombeilifères renfermaiit une plante qui croit
dans les marécages de l'Araéiiquc septentrio-
nal.
Erlgero, s. m. èrig-héro. Bol. Eriger , ou erigé-
ron, genre de plantes corymbyferes . vulgaire-
ment nommé Séneçon. F.;lle fournit, quand on
la brûle, une grande quantité de puiasse. H adj.
Erigéré. qui ressemble à un érigérc.
Erigido, part. pass. du v. erigir.
Erigir, V. a. ¿r(^-/tiV. Eriger, instituer, établir.
Il Eriger, chanchcr en mieux la nature des cho-
ses. I Erigir una iglesia en catedral, unacond-
sion en junta oficial, ériger une église en cathé-
drale , une commission en assemblée d'office, li
Archit. Eriger, dresser, éle\er. || Fig. Eriger, un
grand ouvrage, un monument scientifique , etc.
Erigirse, V. pron. érig-hir-sé. S'ériger, s'attri-
buer une autorité, un droit, une qualité qu'on
n'a pas ou qui ne con\ient pas.
Erigoiia, s. f. érigo-ua. Astron. Erigone. nom de
la con>tcl.ition de la Vierge. |1 Mylh. Erigone,
iille d'icarius . aimée de Bacchus , qui , pour la
séduire, se transforme en grappe de raisin.
Erliçonio,la.adj.('ri(70-uio. Aslron. Erigonien, sn
dit de la constellation de la canicule, qui est
près de celle d'Erigone.
Eriiiiiinta, s. f. èriman-la. Uortic. Tulipe rouge
a feuille morte et jaune.
Eriiiiantida, s. f. èriinanti-da. .Vslron. Erymau-
tliide; constellation de l'Ourse.
Erimatalin, s. f. éritriata-lia. Bol. Erimataliet
plante de l'Inde, à racine rani(iantc, a tige her-
bacée et sarmenteuse,
ErimoidcM . S. m. pi. èrimni-dess. Pathol. Eri-
moïdes; sable ou dé|)i!il qui se forme dans l'urine.
Erina, s. f, èri-na. Bol. Erine; génie de scrolu-
lariées dont ou connaît une dou/aiiie d'espèces.
Erinácca , S. f. èrinazéa. But. Erinacce ; genre
d'algues marines.
Erináren. t>a. adj. èrina-iéo. Zool. Erinaré; qui
ressemble au bérisscm.
Eriiiaco, S. m. érinn-'o. Bol. Erinace: arbrisseau
d'E^paglle, dont les hram hes disposees en rond
sont garnies d'épines vertes et pnjuaiiles ramas-
sées comme les aiguillons du hérisson.
Erint'itn, s. m. èrinton. C.ï\\>i. Erinéoii; genre de
champignons |iaiasiles internes , qui vi>ent sur
les feuilles des plantes cl nuisseiit a leurs fonc-
tions.
Erlneo, s. f. èriunii-hf. Bol. Eringe ou éringion;
pi.inle lieris.-é de piquants dans plusieurs de ses
parties, un des noms du chardon a cent tètes.
ErlnsiadaN, s. f. pi. àrinng-kin-dnis. Bol. Eryn-
gices » f.imille de plantes qui oui pour lyp** le
genre parienut.
CM
KKI
— 3:í8
ERI
■CriiiiilM. s. f. hln-uisx. M>lli. Fjynnis ; la pre-
mière lies Furies. | S'niipÎiituo à toutes les Fu-
ries en f;èiiéral. |1 l'uét. et (!{;. Les poètes ont ap-
pelé rrinu'js une tcinmc móchanle, qui a couse
benncoup de maux.
Erio, n. atij. èrt-o. Ajjr. Eli frielie , sans rulMire.
en parlant d'un terrain.
Erlofalicco, c-u. adj. rriokali-Téo. Bot. Eriocali-
eè ; (lui a le calitc velu.
Crinoarpo . |mi. ailj. èriohar-po. Rot. liriocarpc;
qui a les l'ruils v. lus.
Krioraiilo, ailj. i'riolsa-oulé. Bol. F.riocaulc ; qui
a h li;.'e >eluc. || s. ni. F.riocaulc ; genre type de
la fau\ille des érioeualées, renfermant une tren-
taine d'espèces de plantes herbacées.
■orlofMiiloaM, s. f. pi. vrioha-oulénss. Bot. Frio-
eaulees ; famille de plantes ayant pour type le
ginre èriocaule.
Krioràult'O , ea. adj. vrinl;n-nuUo. Bol. Eriocau-
le; qui ressemble a un èriocaule.
ErloroTáleo , ea. adj. erioicfa-léo. Bol. Ériocé-
pbaiè; qui ressemble à un ariocè|)bale.
Erioréfalo. la. adj. èi íüze-/Vi/o. Ilist . no). Erio-
eèphale; qui a la tète \elue. j¡ s. m. Bot. Ériocé-
pbale ; peifrc de plantes du nord de l'Afrique,
famille des composées.
Ei'iorlado , «l.i. adj. vriohia-do. Bol. Érioclade;
qui a les rameaux velus.
Erlooloc, s. f. èrio ¡o-é. Bol. Eriochloé; genre de
plantes graminées.
Kriurrixiitla , S. f. èno/ir)-5S!f/ii. Bot. Eriochry-
side; plante de la famille des graminées, origi-
naire de Coyennc.
Eriroino. S. m. èrio':o-mo. Bot. Eriocome; plante
graminée des bords du Missouri.
Eriufltnn, S. f. èriadi-rtn. Bot. l-.riiidinc; genre de
plantes synantbèrées de la famille des eorymbi-
fèrcs, renfermant un arbuste du Cap de Bonne-
Espérance.
Ei-io«lo, s. m. èri-odo. Mamm. Eriode ; singe du
Nouveau-Monde, ayant les narines ouvertes in-
férieuremeni comme les calarrhiniens.
Erioolon, S. m. èrinjon. Entom. Eriodon ; genre
d'araignée, famille des aranaïdes,
Ei-ion. s. m. èrion. Crusl. Eryon; genre de déca-
podes macroures.
Eriudonto, ta. adj. triodon-to. Bol. Eriodonte;
qui a les dents du calice velues.
Erióforo, va. adj. èrio-furo. Bot. Eriophore; qui
est chargé de poils lanieux. | s. m. Eriophore;
genre do plantes cyperacées.
ErlÁSilo. la. adj. èrio-filo. Bot. Eriophylle; qui a
les feuilles velues.
Erioi^étalo, In. adj. hiopé-talo. Bol. Eriopétalc;
(¡ui a les, pétales velues.
Ea-iwiiilo . lœ. adj. èrio-jiih. Bol, F'riopile ; qui a
les fruits velus.
Eflópodrt, da. adj. èrio-podo. Ilist. nat. Eriopo-
de; qui a les palles ou les pédicules velues.
Erióptei-o. l'.t. adj. èriop-léro. Zool. Erioptèrc;
qui a les ailles velues. ¡| s. m. Entom. Erioptère;
genre de diptères, famille des némocères.
Erio.«iterino, ma, adj, èrùj.vjjpr-nio. Bot. Erios-
permo; quia les graines velues. || s. m.Eriosper-
me; genre de plantes du Cap.
Erlostaqaio. ia. ndj. èriosla-l.io. Bot. Eriosta-
chyé; qui a des fleurs disposées en épis velus.
£i-lo.><(eiiio. s. m. èriosté-mo. Bot. EriostèiTie;
arbre de la .Vouvelle-Hollande, dont lesélaini-
nes des lleins sont ciliées.
Ei-ioMtcnioiio, iiM. adj. ariusl^-nwtio. Bol. Erios-
lennnie; qui a les élaniines velues.
ErIÓNloiiio. iun.i\>\].crins-i(im(). Hisl. nat. Erios-
tome; (]ui a la bouche ou l'ouverture velue. (|
s. m. Eritjstome; genre de plantes labiées.
Eriolrlxo. s. m. n uilrili-sn. Entom. Ernilhryx;
genre d'iiiseï les diptères. || Bot. Eriothryx; ar-
buste de |-ile liiiutbon.
Erloso, s. m. erio/.-.ï<i. Irhthyol. F2riox; poisson
du genre salmone. |, Crusl. Eriox; gcnrcdc dé-
capodes brachyures, dont une espèce, l'ériphie à
front épineux, se trouve sur les c^Mes de F'ran-
ce. Il Oot. Eriox; plante de la Jamaïque.
Erlrln.Erirliio s. ui. Entom. /wiihin; genre d'in-
sectes colèiiplères.
Erlriiiido. da. adj. èriri-ni(/'j. Enlom. Erirhini-
de; qui ressemble à un ériihin.
Ei-iriiiidoM, s. m. pi. èiiri-nid'isx. Kntom. JTrir-
binides; famille d'insectes eoléoplères.
Erixira, s. f. èrissi-fn.ET\[\\. Erysiphe: genre de
cliampignons que l'on rencontre sur tous les
végétaux cultivés en toulTes serrées dans les
lieux humides et peu aérés.
Eri.«inio, s. m. (Tissi-iuo. Bot. frysime on £ry-
sinion; genrede plantes crucifères.
Eri.ximoido, adj. ('rissimo'idé. Bol. J?rysi-moïdc;
qui ressemble à I*erysime.
Ei-iNip(>la, s. f. viissipc-la. Médcc. JFrysipèle; tu-
meur intlanimatoire aigiie, douloureuse; com-
munément plane, superlicielle, non circonscrite,
qui s'étend en largeur sur quelque poinl de la
peau, et doni la couleur rose, pourpre ou rou-
ge foncé, passe momentanément au blanc par
l'effet d'une compression oppérée aveclesdoigis.
!! Vèter. ^rysipèle; maladie qui attaque les ma-
mifères et sur tout les bètes à laine, occasio-
iiée par le passage subit d'une grande chaleur
à un grand froid, etc.
Eriwipolar, V. a. èrissipélar. t'rysipélcr, causer
un érysipèle.
ErisifU'lari^e, V. pron. érissipélar-sé. S'érysipé-
ler; contracter un érysipèle.
Erisîprintoso, ¡ko. adj. ¿ri5Si;)é/afo-J$o. Médcc.
^rysipélateux: qui tient de l'érysipèle. || Erysi-
pélateux; qui est alTecté de l'érysipèle. || llest em-
ployé aussi comme substantif.
Eri^ipHla, s. f. inus. V. Erisipela.
Erisneo, s. m. éris-)vo. Bot. /irisme: rachis des
plantesgraminées. || frisme; plantedc la Guiane
Eristnio, S. m. ^iís(a-¿o. Uiitom. TTristale; gen-
re d'insectes diptères, famille des athéricères.
r.ristsa. S. f. èris-tia. Bot. iiristie; tulipe pour-
pre et blanc.
EriJalo, s. m. èrita-lo. Bol. Erithaleou j^rithali-
dc; genre des rubiacées, dont le feuillage est
d'un vert foncé et luisant.
Ei-itenia, S. m. è) itè-<)ia.Méd. frythème; inHam-
mation superficielle de la peau, caractérisée par
des rougeurs légères, superficielles, irréguliè-
rement circonscrites, de forme et d'étendue va-
riables.
Eriti'inátieo oa. adj. èritéma-tiho. ^\cd. frythé-
matique; qui a les caractères de l'érythème.
Ei-iti'cn.s. f. èn"i>é-rj. Bot. iirythréc; genre de
plantes gentianées, renfermant la petite centau-
rée qui se montre avec profusion dans tous les
ERI
339 —
EU I
bois de l'£urü|)c.
lírltreo, e«. adj. àrilré-o. ¿'rylhió; Did. lloiiííe.
Il s. m. /ínlom. /írithré ; üñiro d'arachiiidci
traflié(!imes ou acáridos vairnbondes.
Eritrina, s. I'. èritrt-ua. Hot. /t'i ylluiiip, gciiic
de plantes Ic^Miinini-usps, qui cuiniuend environ
vini,'t espèces frutescentes, orip;iiiaires des deux
Indes. Il Chim. Fritriue; substance colorante
rouge.
Rritriiio, na.adj. critri-no. Uisl. nat. /irythrin;
qui e-il rouge en totalité ou en partie. || s. m.
Zirytbrin; Ichthyol. }:enre de dupes.
Kritrocarpo, pn. adj. ('•riiiokfir-po. Hot. Er\'-
throcarpe; (|ui a des fruits rou„'Cs.
Eritrocéfalo. la. adj. èritrozé-fnlo. U\>1. nat.
J?rythroc6pbale, ([ui a la léte rouge.
Kritrúcero, ra. adj. èritro-zéru. Zool. /^ylliro-
cère, qui a les antennes rouges.
£rltrócii<>iiio, ma. adj. éritrok-némo. Zool. Ery-
Ihrocnénie, qui a les jambes rouges.
Eritrócteno, m», adj. i¡ritro'-téno. Zool. Ery-
ibrociène, qui a les antennes pectinées et rou-
ges.
Eritrodáctilo, In. adj .eriíroc/ii/i-ííío. Zool. .Ery-
ihrodaciile, (jui a les doigts rouges.
Eritrótlann, s. m. èritro-dano. Chini. Erytliro-
daiie, principe colorant rouge delà garance.
Eritroga!9tro,tra. adj. èritrogns-tro. Zool. Ery-
throgastrc, qui a le ventre rouge.
Eritrogrniiiu, ma. AÚ]. èrtlro-nraino. Zool. Ery-
thrograinme, qui est marqué áe traits rouges.
Erltróiili', adj- ènfro-u/o. Bot. Erytbroïde, qui
est d'une ceuleur rougeàlre. || .Vnat. Membrana
eritrôùle: membrane érytbroïde, enveloppe mu-
sculeuse et rougeAtrc que le crémastère forme
au corilon tcsliculaire, et au testicule. V. Cre-
mas ter.
Eritrolptiro, ca. adj. ci ¡trolè-ou':o. Hist. nat.
/îrytroleuque, qui est rouge et blanc.
Kritrólof», fu. adj. èritro-lnfn. Oriiitli. fsrytro-
lopbe, (|ni porte une buppe rouge.
Eritronio, s. m. èritro-mn. Bot. Erythrome. plan-
te liiiacée d'Europe de la famille des colcliica-
cées.
Eritromoln. In. pdj. èritrnmà-ln. Erylbromèle,
qui est mar(iuc de rou:;e et de noir.
Eritroiiot». ta. adj. èn'trono-fo. Zool. Krytbro-
nole, (jui a le dos rouge.
Eritronio, lu. adj. í^ríf ro-/iio. Bot. Erytbropbylle,
qui a les feuilles rougis.
EritrópiKo, ga. adj. èritro-piijn. Zool. Erylbro-
pyge; qui a \c croupion rouge.
Eriiropo.pn.adj. èri-trnpo. Zool. Erythro[>c, qui
a les pieds ou les pédicules rouges.
Eritróptrro, ra. adj. éritrop-tèro. Zool. Ery-
tbroptère, qui a les ailes ou les nagcoirec rou-
ges.
Eritroraiiro, fa. adj. éritroran-fo, Erytbrbam-
plie. qui a le bec rougi-.
Eritroriiico, ca. adj. Ornitb. ErylUrorhynque,
qui a le bec rouge.
Eritrnri'iRo , «a. adj. (*r(f rori-zo. Bot. Erythror-
by/i-, qui a les racines rouges.
EritroApcrmr-tH. s. f. pi. èrilrnsper-miitxs. Bot.
Erytliospermées ; tribu de la famille de- b.u our-
tianées, qui a pour type le genre éryllnospcrme.
EritroHp<>rm<>o , <>n. ndj. éritrosp^r-nn^o. Bot.
Erytbrosperme; qui ressemble à un trylhsos
perme.
EritroMperiiiu, nia.au\.èritrosper-mo. Bot. Erv-
throspcrme ; qui a des graines rouges. ¡| s. lîi.
Erytrhosperme ; genre de plantes.
EritrÓNtoiiio, ma. adj, éritros-tomo. Zool. Ery-
throstomc; qui a la boucbe ou l'ouverture rouge.
Eritruto. ta. adj. (írtíro-ío. Zool. Erylhrole; qui
a lus oreilles rouges.
Eritrotorns, adj. Zool. Erythrothoraj ; qui a la
poitrine, le cou rouge.
Eritrôxiio, lu. adj. èritroh-silo. Bol. Erythroxy-
le ; qui a le bois rouge. || Genre de plantes mal-
pighiacées, originaires des contrées tropicales.
Eritroxilenut, s. f. pi. éritrolisi-léass. Bot. Ery-
throxylées; laïuillede plantes, ayant pour type
le genre érythroxyle.
Eritriiro, ru. adj. érilrou-ro. Zool. Erythrure;
qui a la gueue rouge.
Erizado, part. pass. deEri:ar. |¡ adj. Hérissé; se
dit d'un Corps, d'une surface couverte ou gar-
nie de certaines choses droit es, saillant es, aiguee
etc. Il Fig. Hérissé; qui renferme une grands
quantité de difficultés, d'écucils, de peines, do
dangers. |1 Bot. Hérissé; qui est couvert de poils
raides, longs et droits, il Zool. Hérissé; se dit
d'une surface qui a de poils assez longs, serrés,
un peu raides et durs au toucher, ou de petits
piquants, d'épines courtes etc.
Erizamieuto, s. m. èrizamién-to. Hérissonne-
ment; action des poils ou des cheveuï qui se
hérissent; l'effet de cette action.
Erizar, v. a. erizar. Hérisser, dresser; se dit pro-
prement des animfiux, et par analogie de cer-
taines choses droites, saillantes , aiguës, etc.,
qui couvrent ou garnissent une surface. || Héris-
ser; se dit par extension des objets piquants,
pointus, qui sont eu si grande quantité qu'ils
couvrent un terrain. |1 Dans les deux acceptions
précédentes, ce verbe est plus usité comme re -
proque. | Fig. Hérisser, remplir, couvrir de dif-
ticultés, d'écucils, d'épines, de dangers-
ErizariMc, V. pron. èr'uar-sé. Se hérisser; dresser
son poil ou ses plumes. Il Se hérisser; se dit plus
communément de.s cheveux, du poil, des plu-
mes qui se dressent. || Se hérisser, se couvrir,
d'épines . de ronces, etc.
Erizo . s. m. èri-zo. Mamm. Hérisson; genre da
mammifères, carnassiers, insectivores, remar-
quables par leurs corps court et trapu, leur tèlc
pointue, et surtout par leur peau toute couver-
te d'une sorte de poil long, dour, piquant et fort
hérissé. Lorsqu'il est attaque, cet animal n'a
d'autre ressource que de se mellre en boule
pour résistera ses ennemis. '| Kri:-) de Mada-
gascar; érisson de Madagascar; nom qu'on don-
ne quelque fois'au tenrcc. !| On a aussi donné le
nom de bcrisson nutendracet au coendron. ||
Bol. Hérisson; espèce de poire de l'Inde. \ Espè-
ce de champignon ranvnrx , bon à manger, j
Conchyl. Hérisson; nom vulgaire de plusieurs
coquiUes du genre murex, a cause des pointes ou
tubercules pointus dont elles son hérissées. ||
Enlom. V.nzi) blanco ; hérisson blanc ; nom
d'une larve de coccinelle, insecte qui se nourrit
de pucerons. || Irthyol. Hérisson; nom vulgaire
de pulsicurs espèce de poissons du genre diodon,
qui jouissent de la faculté de se gonfler comme
un ballon, en avalanldcl-airel cnremplissaut de
KKU
— 3i0 —
EH H
ce tluidi- 'ifur r>loii)iic. cl doiil le corps c^l cou-
Tprt dp ¡)ii|iiniUs lics-inobilcs, qui servent ù I
l'Diiimal pour se dcfcudro cniilre l'uUaiiuc des
autres poissons. |] Zoopli. Etizo; lióri'.son de |
mer, nom vul^iaire des espóeesd'oiirsins, quand I
••lies sont eouvcrles de leurs piquants. , Un des i
noms qu'on a dimnós autrefois au\ oursins fos- r
siles. ¡ l'"ig. Hérisson; persojine d'un caraeti^re
diflieile et sus(e|ilil>|e , i\y\\ s'olTcn'ie et s'irrite ■
de tonl. î Arl.miiil. l'oulre porK'-e par le milieu |
sur un pivot et t;nrnie de (luanlité de pointes
•le fer, qui sert. an\ portes des villes, pour ou-
vrir el fermer le pa»saj:e. selon qtril est néees-
s.Tirc. I ,\ne. art. niilil. JTrí:í)/'«/»/.iHri»ií«; héris-
son foudroyant -, es¡»eee de h'imbe hérissée do
piquants de fer, rt (roNersée d'un essieu, que les
.nssu'^anls. diMis un assaut . faisaient muler du
liant de la brèche. \ Mar. Himíssoii ; grappin à
quatre pattes. | Méean. Hérisson; rue doul les
dents du rajons son plantées sur la circonfé-
renee extérieure ; et ne peuvent s'engager que
dans u 'e lanterne, ne recevant de mouvement
que délie. 1 Uérisson; assemblage de pointes
de fer dirigées de tous côtés, qu'on place dans
les endroits par où l'on peut craindre que les
voleurs ne s'inlrodiiiscnl dans les habitations.
iCrnindnr, s. m. anc. Destructeur ; qui détruit,
qui ravage.
l'.i-in.niliirit. V. Asolamiento^
XOi'iiininieiti», ane. V. Ermndura.
Kcninr, V. a. anc. Ravager, détruire, désoler, dé-
peupler.
t:rn>cf»in, S. f. érmé-ssid. Phartn. Ermésie ; mé-
lange de iniel de myrrhe . de safran, etc.
Crinia, s. m. èr-t7iin. Bot. ilermia; petit fruit des
Iiuics.
ICi-miitno, s. m. ùrmla-no. Hist. rclig. Hcrmicn;
disciple d'Ilermias.
Knnina, s. f. èmi-tia. Fig. Hermine; peau de
eh.ii.
l'.nutniona, S. m. èrminio-na. Bot. Herminion;
genre d'orchidées.
Erniiui), s. m. ér-mion. Temps, hist. Hermion;
fils d'Europe ; il bûtit la ville d'Herinione. || Bol.
Ueriiiion ; un des noms du panit aut.
Ermita, s. f. ermi-la. Hermitage ; maisonnette
champêtre isolé où fait sa demeure un ermite.
ErniitHfao, ña. s. fVmiif/j-MO. Hcrmile ou ermi-
te ; solitaire qui vit dans un hermitage. || Fig.
Hcrmile ; celui qui vil éloigné de la société.
Erniitorlo, V. Eremitorio.
Erinoîiotaiia, S. m. ènnnbotn-na. Bot. Hcrmo-
bolaiic ; nom encien de la quinte feuille.
Erm«>,'j;lifo, S. m. èrmogli-fo. Antiq. Hermogly-
phe; graveur d'inscriptions sur l.i pierre.
Ei-nioj[(riiria. s. m. èrmoijrafi-n. Hermographie;
description de la planète de Mercure.
Eiistogrúfie». en. adj. èrmnqrn-fiko. Hermogra-
phique ; qui a rapport à 1' hermographie.
Ermoii. Geotir. anc. Hermon; chaîne de montag-
nes de la Palestine.
Crniubano. s. m. érmo.ubar\o. Bot. Hermubain;
. pom donné autrefois à la fougère mâle.
'rniunio. s. m. èrmou-nin. Noble dispensé de
tout service ou imposition ordinaire. || Tout in-
dividu qui jouit du même privilège.
Crodenria,s. f. èrodén-zia. Erodenlia ; remède
de la classe des caustique?.
Erorticii», s. m. erudié-ri). Hot. Erodier; genre dv
plantes de la famille des géraniers.
Erwlilit. s. m. èrufiln. But. Erophyle , genre d«
crncü'éres.
Eroaur, V. H. Distribuer ; répartir ses biens, se*
richesse^.
Ei-«gi»(oriii. '.. m. ùrofiato-rio. Ttiyau par où s'é-
coole la liqueur . coiiienui; dans un vaisseau.
Erolia. s. f. l'r-i-lin. Ornitli. Erolie; oiseau d'A-
frique df la f.imilleiles (e;:ialithes.
Eroniuii, s, f. èros%ion. Méilee. Erosion; de<lruc-
tion partielle plus nu moins lente de nos partir».
déterminée par une cause violente ou méca-
nique.
EroKtraCo. s. uj. èrostialo. Erostrate: éphésic5
qui pour parvenir il la postérité, incendia le su-
peib'- teinjile de Diane à Ephésc.
Erod-iiia. V. Ii-tei rotiacioti.
Erotoiiiátio». l'ai. adj. éroléinn- tikn. l'hilos. Ero-
lém;ii ique ; (jui est énoncé sous la forme inler-
rog>iti\e.
Er(i(ienn««>ii(o. adv. ero-/i7ííimé»-f(!. Philos. Ero-
tiqiK'meiit ; (l'ime manière erotique.
Ei-ûticfi. p«. adj. èro-tiko. Erotique; qui appar-
ti'iil a l'amour; qui en dépend.
Eroillt'iio. adj. ¿riitih'-iio. Eulom. Erotylénc; qui
ressemble à un erotvie.
EroiilciiOM. s. m. pi. èrotilé-nns?,. Entom. Eroty-
lèiH s; fatnille d'insecles cnléoptèns cinvipalpes.
Eróttio, s. m. èro-tilf). Eulom. Erotyle; genre
d'insectes coléoptères, famille des phyto|>hagP5.
(I ,\nl. Eroty e ; pierre fabuleuse dont Démocri-
te el Pline vantent |-usage dans la dévination.
Erotosiiaiiia, s. f. èrotoinani-a. Médec. Eroloma-
i nie ; espèce de aliénation mentale produite par
l'ar.uuir.
Eroioniiiniaco, adj. y s. O'o/onîant-a'.o. Médec.
Erot(»mania(jue ; «(ui est atteint d'i'rotomanie.
Erotontano. S. m. crolomano Médec. Erotoma-
ne. V. Erotuvianlaro.
Erpodntrito, s. m. érpédotri-to . Erpét. Hcrpé-
dotryte; genre de serpents.
ErpcKta. s. f. ùrpess-la. !\lamm. Erpcsle; un des
iiirms de richneeimon.
EritéMti<Sa , s. f. èrpess-tiiin. Bot. llerprstide;
genre de plantes des deux Indes,
Ei-pfwto. s. f. ¿"rpess-tn. Bot. Hcrpeste; genre de
gratiole à quatre élamincs.
Erpctico, ca. adj. crp'-tiko. Pathol. Herpétique;
qui a iapi>orl aux dartre*.
Ei-petolngia . s. f. crpéiolng-bin. E,rpétologi,c;
science qui traite de la connaissance el l'étude
des reptiles.
Erpet«U'»alco. ca. adj. èrp'tnlog-tiikn. Zool. Er-
l)etologi(}ue; qui a rapport à l'erpétologie.
ErpeiologiMta, S. m. èrpêtolng-liis-ta. Erpétolo-
gisfe: qui se livre espécialemcnt à l'étude des
reptiles.
Erprloi). s. m. èrp'ton. Chir. Horpéton; espèce
de dartre qui serpenteen se portant d'un en-
droit dans un autre. || Erpét. Erpéton; genre de
serpent dont on ne connaît qu'une seule espèce.
Erpctóíero. adj. èrpéto-téro. Zool. Herpétolhè-
re; qui vit de reptiles.
Erpntoiri-o, adj. érpctotè-ro. Ornilh. Herpéto-
ihère; nom donné au genre macagua.
Erpilo. adj. èr;j)7o. Erpét. llcrpyle; qui ne fait
ramper.
ERU
— :ni —
ERU
KrpiloB, 8. m. pi. ¿i/H-iosï. Erpct. Herpyles; fa-
iiiille de replilps ophidiens, rcnlerinaiil ceux
qui rampent seulement.
Krpóirico, s. m. ('rpo-tri'.o. Bot. Ilerpolritiue;
},'enre de champignons.
ICirultiiiido, V. Errante.
Krradii. s. ni. V. V.rror. ¡| V. Dexnriertn. I Jeux. ^
Manqne de louche dans le jen de billard.
EiTiiditnioiite, adv. èrradainén-t^. Faussemcnl, i
a\ec erreur. !
KrriMlinr«c . v. ¡-.ron. èrradinr-sé. S'i'radicr;
ri^'pjindre ses rayons dans la circnnf>'rence. '
Krrjtillcacion, S. I". èrrndilim.ion. Kradiralion: '
action de dévaciner d"arracher quelque chose |
par le racine. ¡| Méd. Eradicalion; action d"em
porter complètement les causes d'une maladie.
Errudicunte, adj. èrrndi an-ti'. Méd. Eradica-
til'tqui emporte la mnludie et toutes ses causes.
Errudtxo, y.si. adj. èrrndi -lo. Errant, vagabond;
qui n"a pas de demeure fixe.
icrrado, da. adj" cV part. pass. du v errar. V.
ce mot.
Erraj, s. m.èrragh. Charbon faitavecdes noyaus
d'olive.
Errúnco, V. Errante.
Eri ante. S. m. brran-té. Errant; qui erre en ma-
tière de foi
dune maniere erronée.
Erróneo, a; adj. èrro-néo'\ Erronée qui contient
di s erreurs.
Errnitia; s. f. crrnn'i-a. Fam. Haine, rancune,
ressentiment aversion qu'on a pour quelqiic
chose.
Error, s. m. Erreur; écart de la raison. |1 /irreur
fausse opinion qvi'on adopte par ignarance. ¡lar
délaul d'examen <iu de raisonnement, ¡j iîrrenr
malententlud'une chose. || £rreur, méprise, fau-
te de calcid.
Ei-iii>ri<ir(>ncla,s. f. é<oubé$i¿n-7.iit. Eruhescence;
aclinii de roujiir. J Eruhcscencin; éial de ce qui
commence à rougir. | Fig. Action de rougir
d'honte.
Erubefireiitr^adj. éroní»t'íZ"'ri-íé. Erubescent; qui
dcNient rouge. || Erubcscent,qui rougitdebonie.
Eriicn, V. Oruga.
Eriiciirladn,da. adj. éro«W.-/iria-(/o. Bot.Eruca-
rié; qui ressemble a une érucaire.
Eriic.trio. s. ni. éroiika-rio. But. Erucaire, genre
de plantes crucifères.
Kriirifollad», da. adj. éroiuifolin-do. Bot. Ern-
cifolie. dont les feuille.'î ressemblant à celles de
la roquette.
Eriicirormr'.adj. ¿rouzifor-mi-. Zool. Erncifor-
1 me; qni a laforined une chenille.
Errante, adj. érrfjn-i»'. Errant; vagabond; qui Erticólde. adj.c'roiti.o-if/é. Bot. Erucoïde; qui re«-
n'a point de demucre fixe. || Fig. Errant; se dit semble à la roquette,
des choses qui vaguent. \ Eructación, s. f. érouhiaiion. Eructation, érup-
Errar. v. a. Errer se tromper, avoir une fausse
opinion. Il Errer ; s'écarter de la vérité. || Man-
quer nepasrencontrercequ'oncherchait. Il Man-
quer, ne pas faire ce qu'on doit. | Manquer à
quelqu'un, oublier les égards qu'on lui doit. ||
Errar el golpe; manquer son coup. || Errar In
vocación; manquer sa vocation. |1 Errar el ca-
mino, S'égarer.
Errar , v. n. Errer; vaquer à l'aventure. | Errer;
commettre une erreur.
Errata, s. f. àrra-tn. Faute d'imprimeur ou de
copiste. Il Fe </e crratii*; errata, liste qui con-,
tient les fautes survenues dans l'impression
d'un ouvrage et l'indication de la manière dont
elles doivent être corrigées à la lecture.
Errático, ca. V. Errante. || V. Vagabond.
Errátil. adj. ¿'rra-til. Fam. Chancelant, incertain,
inconstant, n ariable; qni chancelle.
Erre. s. f. ê-rré. Nom qu'on donne à la lettre r.
Il Fam. Erre que erre, avec obstination, opiniù-
Irement. Il Tro/>e:rtr coji las errp.s; avoir dilli-
cullé à prononcer le double r. et dans une accep-
tiun; faire deszic-zac; avoir trop bu, être pris du
vin.
Erriiio, adj. èrri-nn. Médcc. Errhin; qui s'intro-
duit par les narines pour purger les humidités
du cerveau.
Erriiio.s in. èrri-no. Médec. Errhin; remède dont
l'action est dirigée sur la membrane piluitaire,
cl qu'on introduit dans les narines pour faire
éternuer.
Erri|if«l«,s. m. errip-sisx. Médee. Errhipsis; abat-
tement des yeux, lors que le malade ne peut pas
les tenir ouverts
Erro, V. Error, et Yerro.
Erronn, s. f. èrru-na. Coup qui ne porte pas, qui
ne réussit point, dans les divers jeux
ciond'un vcnl de l'estomae.
Erwctar.V Regoldar,
Eructo, V. Regüeldo.
Erudición, s. f. éroudiiion. Erudition; grande
étendue de savoir, de connaissances en littéra-
ture, en philologie, etc.
Erttditauiente. adv. ¿)'oi((/(fflmén-f¿. .4.vec éru-
dition; en érudit.
ErnditiHlnianicnte, idv. augm. de eritditamen-
t(^.érouditi-ssimamén-té. .\vec beaucoup d'éru-
dition.
EruditÎMlaio , m», adj, èrouditi-ssinH). Très-
ériidit.
Erudito, ta. adj. ^roiidi-to. Erudit; qui a une
glande étendue de connaissances scienlitiques.
Eruginoso. Ma. adj. iroug-hino-sso. Erugineux;
qui tient de la rouille d'un métal quelconque,
mais pkis partiiulièrement du enivre.
Erunina. s. f. éroum-nn. Milh. Erupne; fille de
la Nuit; l'une des Furies.
ErumnoMo. nn. adj. éroumno-sso. Rude; pénible:
qui cause rie la inquiétu<le.
Eru|»cion. s. f. rroup-zi'xi. Med. Eruption; éra-
cualion instantanée et pins «u moins abondante
d-un li(iiiide ou d'une Inimeiir quelconque. ||
Eruption : action diMie fort e plus «u moins in-
tense qui opère de linterieur vers les parties Pi-
térienresd'un corpsquelconque. || Eruption; sor-
tie subite cl avec elTorl .
Eruptivo . *a. adj. ^roupti-vo. Méd. Eruptif;
qui est accompagné d'éruption.
Eruxcadnr. s. m. rronshailor. .\rt. rom. Eruscn-
leiir; mendiant . vagabond.
Erutación, s. f. eroittaiinn. .Méd. Eructation;
emisión sonore par la bouche de gaz provenani
de l'estomac.
Erutar, v. n.éroutar. Eructer; rendre par In bou-
Erróncauícutc, «dy. erro-n¿a»K«f¿. Erronem«nt; * rhe, et avec bruit . les gaz conlenu»- d«n> It»-
KSC
3V2 —
KSC
tomnc-
Kruto, V. Heijüeldo.
r.r^ato, Bot. V. Servato.
f.vxiUn , S. f. érvi-llit. lUil. (iraïue d'fis.
l-:!-*!!!)! , S. tn. érvDitm. iiot. Ervuin ; piaule; <|iii
rroit (liins Ifs ^uércls doiil elle rsl le llcaii.
lOHityii, s. m. éssn-ia. Hol. K><saip; smlrdc riirinc
(los Indes (lu'on oinploïc datisla liiiiliii c ccar-
laie.
Ectnio, s. m. èssri-lo. Kntom. /l'salc; griiie d'iii-
scclrs colc()|)icics.
Kniilldo, adj. iiia-/i<io. .lisalide, ijui se paraît .i
un ifsalc.
Kmiiii, s. ni. èssan. (>onchyl. Kssan; coquille hival-
vp (In Sénégal.
KMiuitloIns., s. f. pi. èssnn-dolfiss. Esandoles; pe-
tites planches qui servent poiir co«j-vrir k's mai-
sons dans quelques endroits.
KKbntr, interj. èsba-té. .\ra';. l'aix! Silente!
Ktiliatinieiitantc, part. prés, de esbntimcutiir.
l'eint. Qui fait des oitibres dans un laltleau.
EMbiidinciitar, v. a. èslmliniétittir. Peint. Om-
brer,- mettre des ombres <i un tableau. || v, n.
Donner, faire de l'ombre.
EMb»ilni«>nio, s. m. èsbatinién-io. l'eint. Om-
bre; teinte sombre dans un tal)leau.
EMhr>ltoKa . s. f. èshilté-za. Qualité de te qui est
sveltc.
Ksbcito, ta. adj. èsbél-(o. Svelte; délié, élégant,
qui se présente d'une manière dégagée.
E.«il»lri*o, s. m. èsbi-rro. Sbirre; olîiciec de police
judiciaire.
KsblaiiiliTtM-, \ .Jlliinilir.
EAbiniidir, V. Hlandir.
Ksbozo , V. Bosquejo.
Esca, s. f. ds-ka. Nourriture, aliment. V. Susten-
to. Il Appüt pour cliassrr ou pour la péchc .
Escobecliailo , tla. adj. èskabétcha-do Mariné;
préparé d'une certaine manière.
Escabechar v. a. èskabétchnr. Escabéihor, mari-
ner, mettre un commestihle dans certaine sau-
ce préparée pour le conserver long temp*;.
Espnbcclic.s. m. èskrthêl-ché. Poisson mariné ou
couservé dans une certaine sauce. Il IHsraheche
de perdices; perdrix conservées dans une espèce
de sauce faite avec du vinaigre, du sel, de \'&Ú,
et de quelques autres ingrédients.
Escabel , s. m. es a/ni/. Escabeau; siège fait de
bois snns dosiser ni bras.
Escabcllllo, s. m. dini. de e-scateí. Petit esca-
beau.
Escabelito, V. E scabelillo:
Ejioabelo, V. Escabel.
Eseabio.sn, S. f. èskabio-ssu. Bot. Scabieuse;
plante.
Encabro , S. m. èsha-bro. Rogne qui attaque la
peau des moutons, les arbres et la vigne.
EKrabru!<aincnte, adv. èslabrossamén-té. Sca-
brensenient, d'une manière scabreuse.
Escabrosearse, V. pron. anc. cshabrossénr-sé.
Sélfarocher, se fâcher, s'irriter contre quelque
chose.
EscabrosStlad, s. f. èskabrossidadd. Aspérité,
rudesse, Apreté, état de ce qui est raboteux. ||
Fig. Apreté ; rudesse de caractère, humeur dif-
licile.
Escabroso, sa. adj. èshabro-sso. Apre, rude, ra-
boteus; qui présente des inégalités. H Fig, Sea-
biem, «lilllcile; é|)incu\; iedil d'une ulVairc qui
est l'inburrassanle.
Esrabiillid», da. adj. et part. pass. du v. escahu'
llirse. V. ce verbe.
ENrabiilliiiiieiit», s. lu. èthaboulliinién-tn. .Ve-
llón de gliN-ei ; (l'échapper des mains. | Fig
(ilissement: fuite subite d'une personne quj
; cclinppc a la vue.
' EsrabiilllrMí-, v. |iron. èsknbouUir-sé. (Hisser,
Ciliapper des mains d'une manière insensible. ||
¡ rig. Se glisser, disparaître tout a coup sans êlrc
aperçu.
l'isciicado. adj. m. Blas. V. Escaqueado.
t^Ncaeneia. s. f. iiiiis. es a(^n-7.iit. Profil casuel
j «lu'on retire de quelque emploi, elc.
I Escachado, tla. adj. et part. pass. du v. esca-
I char. V. ce verbe.
! Escachar, v. a. inus. Ecrasser. V. Aplai/ar.
I Escala, s. f. ès'.a-ln. Echelle; machine de bois
! composée de deux longues braixlies traversées
I d'espace en espace par des butons disposés en
i sorte qu'on puisse se servir pour monter et pour
' descendre. || Malliém. Echelle; ligne divisée par
I degrés pour faire des mesurages. i| Echelle; tonl
[ escalier fixe ou volant dans un voisseau. I! Escn-
i la de cuerda; échelle de corde. | Echelle : port
de mer où les naviresqui voyagent ont la coutu-
i me d'aller se refraîchir. ;i Fig. Mus. Echelle;
suite de sons de la gamme. 1] Mar. Escala frau-
j C(j; port franc. Il Loc. adv. A escala vista; par
escalade, en pleint jouret dans le sens figuré, à
I découvert , ouvertement.
1 Escalada, s. £. èshula-da. jEscalode-, assaut avec
I des échelles.
. Escalado, da. adj. èskala-do. Ouvert pour être
salé, en parlant du poisson.
! Escalador, ra. (-.skalador. CeliM, celle qui es-
calade, I Arg. Voleur qui entre d'ans une maison
I par escalado.
Escalamiento, S, m. èskalamièn-to. Escalade;
action d'escalader.
Escálamo, s. m. ès/.a-/amo. Mar. Echóme; che-
ville qui soutient la rame.
Escalar, v. a. èskalar. Escalader; entrer dans
une maison, dans une place forte à l'aide des
échelles. || Enfoncer une porte, percer une mu-
raille pour prendre la fuite, surtout en parlant
des prisonniers. | Ouvrir l'écluse d'un canal, la
bonde d'un conduit.
Escaldado, da. adj. ès'alda-do. Echaudé; qui
a été trempé avec de l'eau chaude. || Fig. Soup-
çonneux, défiant: quia de la crainte. Il Prov.
Gato escaldado del agua fría huye; chat échau-
dé craint l'eau froide.
î Escaldar, v. a. Echauder; tremper dans de l'ea'ù
I bouillante.
' Escaidrante, S. m. èskaldran-tè. Mar. Arcbou-
I tant auquel on amarre les écoutes.
1 Escaltli-ido. V. Astuto. Sa<]az.
Escaldiiiado, da, ndj. et part. pass. du v. es-
I catdufar. V. Ce verbe.
■ Escaldiifar , V. a, anc. èskaldoufar. Oler du
bouillon d'un pot qui en a trop.
Escleno, iia. adj. eshalè-nn. tieom. Scalène; se
I dit d'un triangle dont les trois côtés sont
égaux.
Escalentado, da. adj. el part. pas?, du v. esca-
lentar. V. ce verbe.
I
ESC
ri 'i 3 —
ESC
DMralcutndor, V. Cnlentar.
i':N<>t<lcntAinteii(o. V.. Calentamiento.
KMouieittar, v. a. anc. es n/en/ar. CbaiiiTcr trop
«ne chose. 1 Fi;,'. L'iinaaimer, ciubroser,cn par-
lant des passions.
iCMcnloiitur. V. n. escalentar. S'cchauffcr; cntre-
leiiir la chaleur naturelle. || Fig. s'échauircr,
s'enll.immer par l'effel d'une passion.
KMcnloi-a, s. f. èskalii-ra. Escalier; suite de dé-
gros superpos(^s, qui sert à monter et à descen-
dre dans l'intérieur d'un édifice. || Mdntée; pe-
tit escalier d'une maison |)au\re. || Escalera se-
rreta; escalier dérobe. || Echelle; V. iiscala. \\
Train d'un chariiot. |1 Chir. Sorte d'instrument
([«il servait pour reinelire les os dislociués.
eOMcaSorrja, S. f. dimin. de essaiera. l*etit esca-
lier.
F. •ifali-i'ill». s. f. dimin. de escalera.
KHCHlerou, s. m. augmeiit. de escalera. Grand
escalier.
Kf«ealeta, s. Í. éshaléta. Artill. Nom donné à une
machine qui sert à monter les canons sur leurs
a nuls.
Ksoairadu, «la. adj. èskalfa-do. Se dit d'unemu-
raillc qui n'est pas unie ni bien blanchie, faute
de bonne chaux. |¡ Art. culin. Iluesvos escalfa-
dos; œufs que l'on fait cuire dans de l'cau bouil-
lante après en avoir oté la coquille, et asai-
sounésavecdc l'huile, du vinaigre, du poivre
et du sel.
iCNcairatlot*. S. m. escalfador. Coqueinar; pot de
lene ou de cuivre ])rnpre à faire bouillir ou
chauffer des li(juidcs. |i Réchaud; ustensile de
ménage qui sert a chauffer les \iandes etc.
Kwcairaniiettto, S. m. èskalfamién-to. Chauffa-
ge, action de chauffer,
K^üpalfar. V. a. escalfar, ("hauffer; donner de la
chaleur à (|ueUiue cliose. Inus. \\ Escalfar Imc-
vos: faire cuire des o'ufs sans cocjue dans de
l'eau bouillante et y mettre du sel, de l'huile,
du vinaigre et du poivre.
■■^cuirti-ole, s. m. ésl.alfaro-té. Sorte de guèlic
attaché au soulier dont on fait usage jjour te-
nir chauds le pied et la jambe.
■CNcalfoia^ V. (.'Itiifpta.
■''.><(*aliiiurHc, V. \niui. ¿•sUahnar-sc. Mar. l'erdre
un vaisseau son calfatage par la force de la
mer.
KNouliii. s. \n. éskalirin. Escalin ; monnaie des
l'ays lias, dont la valeur varie.
■<:Noalio, s. m. esli(i-lio.. Agr Terre en friche,
(|u'on a cessé de cullivt'r.
KMcnnio, V. V.seálaiiio.
l-lwcalorriaiio. ila. adj. cs\iaUifrla-d<>. Se dit de
t clui ou de celle qui a des frissons.
1^ hiralofi'i». s. m. ès/.vi/«/Vi-o. Frissiin; tremble-
ment causé |;ai le froid (|ui (irétéde !al¡é\re.
KMcaloii, s. m. l'skalnn. Echelon, iiuirclie, degré
d'un escalier. |1 iMil. Echelon; rang de troupes
disposé en sorte qu'elles puisse ni èlre soute-
nues et remplacées les unes par les autres. ||
Fig. fam. Eclii'lon; ce qui sert à s'élever d'un
raiif;, d'un grade inférieur à un autre supérieur.
l'or esrcilniies: par ei lielons, de degie en de;:ié.
Il En escalones; r.\ecincgalité. || Arc). Hôtellerie;
lieu où l'on peut manger et passer la nuit lors-
(|u'on est on voyage.
Ksfaluiia. s. l\ is .al<'-nn, .Sorte d'oii.'uon dont
on garde la graine, j Arq. Voleur qui escalode
une maison pour le \oler.
Esealonado, a. part. pas. tic Escalonar. Echelon-
né, c. Il S'emploie adjediv.
KMcaloiiar, v. a.èslialonar. Art. Mil. Echelonner;
ranger en échelon.
I^Ncaloiiai-Mi', V pron. èshalonar-sé. .Sécbelon-
ner; se dis[toser en échelons.
KKcalonla, s. f. (sValo-nia. i?ot . Escaîlonnic;
génie de plantes bicornes de lAmériiiue.
KHraloniadaM, s. f. pi. éskalonia-dass. JJot. E^
callonces; groupe le plus étendu du genre cscal-
lonie.
Eucaloiiiado. a. adj' èshalon ¡a-do. Hol. fscailo-
nié; (jui ressemble à une Cïcallonie.
I'>»icalpfl. V. Es ad pelo.
B'.Mcalpc'lo, s. ni. éshalpé-lo. (,hir. Scalpel; ins-
ti nnienl d'analonuc et de chirurgie dont on se
seil pour (lissé()uer.
KKcalpl», s. m. inus. csc(ii-/)/o. Techn. Drayoirc;
instiumenl de corroyeur avec lequel on éciiarnc
les peaux.
KNcania. S. f. ès'a-ma. Ecaille; subtance dure qui
couvre les poissons et quelques reptiles, j ¿'cail-
le; ce qui a la forme d écaille. || /^caille; chau-
me des pièces, d'iine armure posées l'une sur
l'autre en forme d'èrailles. || Orden de la esca-
ma, erdre de l'écailie: ancien ordre de chevale-
lie in>lilué pour Jean, roi de ("a-tille. Les che-
valiers de cet ordre portaient sur un habit blanc
une croix rouge écaillée et faissaicnl \œu de
combattre les Maures.
Eseamatla. s. f. v.shanta-da. liroderie en forme
d'écaillés.
EsicatMatSu. a. part. pas. de /i'.sîyjkuîc, Ecaillé, p.
Il adj. Lciiillé; à qui ou a ôléles écailles. !| Que-
dar escainado, api)iendre à ses dépenses, étro
instiuit |iar sa propre expérience.
Kiicaïuiido. S. m. V. L'scainada.
KNpainailitra. s. f. eshaiiiadoiira. Kcaillement ;
action d'écailler.
KiiraiMar, v. a. èsUamar. /icailler; ùter, enlever
les écailles ] Fig. V. Escarmentar. \\ v. n. Bro-
der, lra\aiU.ir en écailles.
Ewcainarse, V. pron. î s aniar-sé. Se gendarmer
sirriter, se f;icher; s'éloigner de quelqu'un.
K!xi>anil>i(i9i. s. m. inus. Y. Cambrón.
Eíxcsíiitlii-ockal. s. m. é.«/íai)i6ron«/. Lieu planté
de liiiurguépines.
Kkcmdioî. s. m. p.skrt?iic/. Techn. Mandrin; outil
de jourbisseur pour polir les épecs.
E>;<'aittilla. s. f. dim.ile escama.' ^caillette; pe-
iile écaille.
lOM-aiiiorlti'ar. v. n. V. Pavuidear.
ENoaiiinrlio. s. m.('.v/í«i»»oír/io. Uestesde re qu'on
a maiiiLie, bu. i; V. Jíuvuí/íi. || Fig. cl fam. .\o
arriendo sus rscanw)h('S. Se tlil pour esprimer
(lue . 111(1. ni'uii n'a prcviiue plus de bien.
r.wraiiioiiila. s. I; is'.amon-da. /iniondage, tniile
d'arbres. V. Monda.
Kcanioiwlail», a. |)arl. pas. dc Escamondar.
/l'nidiule, e. | S'empli>ie ndjertiv.
l'.iioaiiioïKliMliii-a, s. f,cM'rt»i()»u/rt(/iiti-rrt. i'mnn-
<les; brant lies inutiles et snperilues d'un arbre
en l'élaguant .
■'.NraniitiKlar. \ . a. tsUimondar. Agr. /flaguer;
eiironder; nettoyer un arbre, le deberrnsser des
mousses, des lichens, des gales, des b<>i« mort-
KSC
— 3'ii —
KSC
s ■
tk's chicots des chiaiiorcs, desulcères, desplan-
tes parasites. || Fif;. 7.,'lagiier; éclaircir un écrit,
iietloytT, ûler ce qu'il y a de superflu dans nue
chose.
EMrnntoiitlo, S: m. V. liscnmnndn.
KMfiíiiióiit'n, s. f. èskama-iiéa. But. Srainnionce;
espèce de (ouvalvulus , piiinle pinunlive.
ICiiraiiioiiintlo, n. part. pas. de csvamnncarse. \\
adj. |{(il. Scammoné , qui a la propiété de la
scaniuionée , qui apiiartient à la scammonée.
KMramoiiciii-Hf. v. [iroii. i'shnmDiivar-sé. Kam.
Se lâcher, se piíjuer, rechigner. Se dit de l'honi-
nie el de> animaux.
KwcuiiioMo., it. adj. és'amo-sso. Eraillcux, qui est
composé d'écaillés , qui a des écailles.
Kxramotudu, ii. part. pas. de escamotar. Hsca-
niolé, c.
KMrniiiotar, V. a. ès'inmotar. Escamoter; faire
des tour d adresse et de suhlilili. || Faire dispn-
laître , changer quch^uc chose par un tour de
main, sans qu'on s'en aperçoive.
KMcnmpaJo, tia. pari. | as. de escampar. V. ce
verhe. | adj. V. Descampado,
Kscaitipniulciito , S. ni. inus. V. Derrama-
mieiito-
KNcaiiipai-, V. n. cî/fiimpar. Cesser de pleuvoir. |1
Fifí, .\bandonner une entreprise, cesser d'y tra-
vailler.
Kmvntupar, \. &. èshampnr. Débarraser ; laisser
libre, i! V. Drspejar., desembara/.ar. \\ Fam. l'a
escampa y llovían i/uijarros ; se dit d"un sol
qui s'opiniAlre à per>uader des choses déraison-
nables , ou d'un mallieur (lui est suivi de plu-
sieurs autres.
KMcainpo, S. m. iiiiis. V. Kscape, hiiiila.
KMcnniu«l«», a. adj. inus. V. l^scamoso.
Escaciiujado. a. pari. pas. de escamujar. V. ce-
vcrhc.
KNcamiiJai', v. a. èskamoug-har. Elaguer; énion
dcr un olivier.
Kscaititijo. s. m. èskamouq-ho. Branche élaguée
d'un olivier qu'on énonde.
ICttcancia. S. f. èsl>an-7.ia. Vasc , vaisssau pour
contenir quehiue liqueur.
Kücaiiciuflu, a. pari. jias. de escanciar. Trans-
vasé , e.
E$)caiirinüor, a. S. ès' anziador. Celui eu celle
qui dans les repas verse à boire.
lOKcanflntia. s. ni inus. V. Escanciador.
Eficaneiaf, V- a. cskamiar. Transvcrser; verser
le vin d'un vase dans un autre, donner à hoir
à table. Il V. n. Boire du vin.
KKoanda, s. f. (shan-da. Sorte de froment très
pur doiil on i'ail un pain délicieux.*
l->cai«4t<ilai-. s. m inus. csi.nndalar. La cham-
bre d'une jialère ou l'on met la boussole.
BC.«t-a»c3aSiBncÍo, a. paît. pas. de escandalizar.
Scandalise , e.
KtiraiidaliKndor , S. m. ès andaliiador . Celui
qui scaiidiilise.
KwcaiidatiKiir, v. a. escandalizar. Scandaliser,
donner du scandale. || V. Conturbar, consternar.
KseanaaliT.nrtu-, v. pron. èsUandalizar-sé. Se
scandaliser: prendre du scandale, s'offenser.
EscuiidaliKativn. a. adj. inus. cskandalizati-vo.
Scandalauï .• qui peut causer du scandale.
Kscaiidallndo. a part. pas. de Pscandallar. X.
Cl' verbe.
lOMeandnlIar, v. a. éskandaillar. Sonder ; cber-
clici a connaître la prolondeur de la mer [lar le
movcii de la sonde.
i:<4caiidiillo, s. m. éskandaili-0. Sonde; instru-
nicnl pour coniiaitie la profondeur de l'eau.
F.Mcitiidiilo, s. m. i'slifinila-lo. Scandale; occasion
de chille de peihe . n>avais exemple. | Scandale,
trouble, tumulte. | inus. V. Asombro, atlmira-
cion. Il ¡'srandalo farisaico, scandale qu'on
prend san- rai<on , en regardant comme blâma-
ble ce qui ne l'est pas.
l'iMciindahiMaiiiciilo , adv. éshandalossamén-té.
MMiidaleuseineiil ; avec scandale.
■•ïMraiidaluMu, u. adj: 5 andalo-sso. Scandaleux;
qui cause du scandai, qui y porte. H inus. V.
¡iuiddso.
i:r<can4lt'c«>nf>la, S. f. èshandéiéniia. Emporte-
iiH'iii ; transport de colère.
Kxcaiideccr, V. a. <is/£«/t(i(i/.(îr. Irriter; faire en-
tier en colère.
i-:.'<«oandcr(>i-Mf , v. pron. éskandéiér-sé. S'irriter,
se inelire en cidère.
KNcaiidi'cido, n. part. pas. de escandecer. V. ce
verbe.
KAcaiidclar, s. m. inus. V. Escandalar.
E.Hfaiidelarrte. s. m. dim. de Escandelar. V. c<5
met.
l':Mca9idln, s. f. V. I-Jscanda
t:seaHdiiia%'la. s. Í. ('skandi a-via. Géof;. Scan-
diiiinie ; contrée du Danemarck.
EHFatKlir, v. a. inus. Poés. Scander; indiquer la
mesure d'un vers.
B'iMcanMioit, s. f. inus. Mesure des vers.
EC<<cacitador, s. m. V. Encantador,
K!*caiiti)i', V. a. inus. V. JS'nranifir.
ECMcantlIIado, a. part. pas. de Escantillar. V. ce
verbe.
l-lHeaiitillar, v. a. ésVanliUar.. Tracer sur un
mur une ligne à hauteur d'appui, pour blan-
chir la partie supérieur et peindre le desous d'u-
ne autre couleur.
Kscaiitilluii. s. m. inus. V. Descantillón.
KMcaña, s. f. V. Escanda.
KKcañcro. S. m. inus. áskagné-ro. Domestique qui
a soin des sièges et des bancs dans les sal es où
l'on tient des assemblées.
FNcañiiio, S. m. (dim. de escaño}. Petit banc à
dosier.
KNcaño, S. m. èskagno. Sorte de banc à dosier
pour truis ou quatre personnes. H inus. V. Es-
canda.
ENrañiielo, s. m. dim. de escaño. Petit banc á
dosier.
EíKcapada, S. f. èsV.apa-da. Fuite accélérée pour
éviter quelque danger. Il Escapade , échappée;
action de manquer à son devoir pour aller se di-
vertir,
Esfnpado.n. part. pas. de escapar. Echappé, e.
I Semploie adjectiv.
F.f«eapa(iiionlo, s. m. inus. V. Escapada.
Eticapai-, v. a. Sauver , délivrer, rendre la liber-
té , mettre en liberté. Il v n. Echapper, fuir,
se sauver, sortir d'un lieu, cesser d'être dans un
état, dans une sili.acion , dans une circonstan-
ce , ou l'on se trouvait for< émenl et a\ec appré-
hension de quelque suite fâcheuse, jl S'échapper,
s'absenter sans ètie aperçu. || Escapar el caba-
llo ; íaive i\cscsi:a[t^ácH, en parlant d'un che-
ESC
— 8'»5 —
ESC
<ral. IlFig. Escapar en una tabla, l'ichapper
belle. Il V. iinp. Echapper de la momoire. || i:s-
capársele á uno alguna cosa, dire quelque tho-
sc sans en apercevoir. | Escapársele à uno al-
guna palabra à especie. S'échapper e:i parlant
d'un mol qu'on dil sans faire atteniion.
Escaparate, s. m. èshapam-té. Châsse; sorte
d'armoire en marqueterie, garnie de vitres ou
cristaux pour y mettre des images ou des reli-
ques. Il Sorte d'armoire ou l'on met des choses
précieuses.
Kncaparatieo, s. ui. dim de eíca/íaraíe. Petite
châsse.
Knoaprttopla , f. f. èskapnto-rin. Subterfu^ic;
échappatoire, défaite, moyen adroit e' subtil
{pour échapper, pour se tircrd'cmbarras.
Kftcapc , s. m. èska-pe. Fuiie, évasion; action
d'échapper, de fuir. Il Fuite accélérée pour évi-
ter un danger. 1] Mécan.rLchappement ¡mécanis-
me par lequel la dernière roue de la machine
transmet au balancier ou au pendule Paclion du
poids ou du ressort et qui arrête le mouvement
du rouage, pendant que le balancier achève
une osfillasion. Il Détente, pièce de fer ou d'-
acier qui sert à faire partir une arme à feu. || Te-
chn. Détente: nom que les horlogers donnent à un
levier que fait détendre ou partirla sonnerie d'-
une pendule.
Kncnpo, S. m. V. ¥.sl¡pite.
Kütcápiíla , s. m. Anat. V. Omoplato.
Kscapiilado, €la. part. pas. de escapular. V. ce
verbe.
Escapular ,v. a. eshapoular. Mar. Doubler un
cap, une pointe, etc.
EaicupiilariA, S. m. ès'apouia-rio. Scapulaire^
pièce d'étoffe qui descend depuis les épaules jus-
qu'en bas, tant par devant que par derrière , et
que portent plusieurs religieux sur leur habit. |)
Scapulaire, deux ¡letits morceaux d'étoffe bénite
qui sont joints par des rubans po<ir les pouvoir
porter sur le corps et qui porte une confrérie en
l'honneur de la sainte Vierge.
EMcaqiir,s. m. és'a-lié. Chacune des cases d'un
échiquier, d'un damier. Il est plususite au plu-
riel. I Blas. Echiquier, écu divisé régulièrement
en plusieurs carrés , dont les écus sont de métal et
les autres de couleur.
EAcaqiicnilo , <Ia. adj. èsha'.éa-do. Echiqueté;
rangé en forme d'échiquier.
Escara , s. f. èslin-ra. Chir.Escharc , croûte noire
qui se formesur la peai'i . la peau, la chair, les
plaiesel les ulcères, par riiciclé des humeurs ou
l'application de quelque caustique. |j Zooph. Es-
chare; polipier flixiblc à rayons, à tiges minces,
cellules tuberculées, genre de l'ordre les cscha-
rées.
EMcarabnJcailo.da. part. pas. de escarabajear.
V. ce verbe.
Efficaraliajcar , v.n. csUarabng-hénr. Marcher, se
remuera la manière des cscarbots. || Fig.tîriifon-
ner , écrire, dessiner mal. ]; Fig. et lam. .\voir
du soucie, être alarme par «luebiue inquiétude
chagrin , etc.
EMparaliAJillo , s. ni. dim de escarabajo. Pelites-
cavbiit.
r.HcarabaJo , S. m. fs< nrnbag- hn. Entom. Escar-
hrt ; insecte coleopière de la famille des solidior-
«essléréoiéres . qlii seplaît danslrs maliércsin-
fec.ies et qu'on nomme vulgairement feuiHc-nier-
de 11 Fig. et fam. Escargot, homme de petite tail-
le, de mauvais mine. I Défaut d'une étoffe ou
les fils de la trame ne sont pas droits. ¡¡ Cham-
bres; vides qui se forment dans l'intérieur d'-
un canon mal fondu, li Escarabajo de leche. V.
Mosca.
E»icaral»aJiiplo,s. m. dim. de cscarrbajo. Petit
escarbot. n Espèce de puceron qui s'attache aui
vignes.
Kscaraniiixear , v. n. V, Escaramwrar.
Escaramujo, s. m. esliuramoug-lio Zool. Sapi-
n^^lte, petite coquille, ¡j Bol. Eglantier, genre de
plantes rosacées, fondé sur un arbrisseau défen-
du par des épines fortes et rccouvécs, qui pous-
se dans les bois, sur les bords des chemins,
dans les haies ; couronne de ses lleurs blanches
ou d'un rose pAleîcsbuissons, au milieu desquels
ses branches croissent éparses et dont les tiges
greffées portent les variétés infinies des roses
qui ornent nos jardins.
Escaramuza, S. Í. éskaramou-za'SiW. Escarmou-
che; combat sans importance entre des liralleurs
ou des petits délachetncnts, lorsque deux armées
sont proches l'une de l'autre. ;, Fig. V. /iiào,
pendencia.
Escnraniuzador, S. m. ¿sharamouzador . Escar-
moucheur, soldat qui va à l'escarmouche. | Fig.
V. Disputador.
Escaramuzar, v. n. éskaramonzar. Escarraou-
cher; combattre par escarmouche.
Escarapela, S. f. ésharapé-la. Dispute, querelle
qui commence par de simples paroles et finit par
des cou|)s. I Cocarde ; signe distinctif dont la
couleur ditfèrc pour chaque nation; c'est un mor-
ceau d'étoffe taillé en rond et plisse, ou une pla-
que de métal peinte que portent à leur coulure
les militaires et les fonctionaircs publics eu cos-
tume.
E*<carapcla<lo, da. part. pass. de éskarapelar.
V. ce Acrbe.
Escarapelar, v. n. èskarapélar Se disputer, se
prendre aux cheveux, s'égraligner. On ne le dit
que des femmes.
Esrarapulla, S. f. inus. V. Escarapela. Dans sa
première acception.
Escarba, s. m. éskarba. Mar. Ecart; jonction de
deux pièces de bois placées l'une ou bout de l'au-
tre, ou en partie l'une sur l'aiilre.
EMcarbafIcro, S. m. ésUarbadè-ro. Lieu ou les
sangliers, les loups et d'autres animaux grat-
tent la terre.
Escarbadientes, S. m. V. Mondadientes.
Escarbado, da. part. pass. de escarbar. Erat-
té, e.
Escarbador, S. in. escarbador. Gralteur; celui
qui gralle.
Escarbadura , S. f. ésLarbadou-ra. .\ction d«
gratter, di' fouiller,
ENcarbaoreJas . s. m. èsharbaorèg-has Cuve-
oreille; SKI le de petite curette, de petite cuiller
pour extraire du conduit auditif le cerumen ac-
cumulé cl endurci, ou les corps étrangers qui
ont pu s'y introduire.
Escarbar, V. n. èskarbar. Gratter, frotter, re-
muer, creuser avec les ongles, les doigts. || Fig.
S'informer, examiner, se mettre au fait, cher-
cher h connaître. !! Ejcnrijfir el rslómaqo; ti\o\v
22
lîSC
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KSC
IVslomat; ili'iraii;;!^ y éprouver une chaleur dcsa-
griabk'. || Fig. ¡■escarbar la conciencia ; luur-
mciitcr , agiter la conciciitc, donner dus re-
nionls.
CMoai-ltu. S. m. V. Escarbadurn.
f^ttcnrvvln , s. f. ésl.arzé-la Fscarccllr; espère
de bourse que les femmes |)endaienf à Icuh cein-
ture, et dans lin|ueiic elles menaient de petilcs
pièces de monnaie pour faire raumônc. | üibe-
cière, bour?P piur la chasse. | Coiiïure ancienne
des t'.inmes. || Tasselte; armure des cuisses.
Eiicnre<-li>n, s. m. angni. de escarcela. Petite
escaiTcile.
Encarceo», s. m. pi. éshwzéos. Petites ondes oc-
Ciisionnèes dans la ni<rpar les courants. | ¡Vlou-
vemciits et voiles que l'ont les chevaui fiinganls.
Eî<ci»!-olin, s. f. ôv/iflcf f/ia. Givre, frimas, gelée
blanche, qui s'atlaclic aux arbres.
liKeni-cItada, s. f. èslartrha-da. Gelée blanclic,
rosée cogelèe. Il Bot. Glaciale, glacée, plante bril-
lante.
Escarrliatln, tin. part. pass. du v. escarchar. V.
ce verbe.
Escarcina, S, f. ès'arv.i-na. Epèe courte ou re-
coubée en forme de coutelas, de sabre.
EBcai'ciifiado, «la. part. pass. de escarcutiar. V.
ce verbe,
EMcnreiiñar, v.a.V. Lscudriûnr.
EsmiMla. s. f. èskar-da. Ecbardonnoir; instru-
ment de for crochu cl tranchant, terminé par
une douille, dans laquelle s'ajuste un manche
long de quatre pieds, et donlon se sert pour cou-
per les racines de chardont dans les champs
ensemencés. || ichardonnagc; action d'échar-
dnnner, d'enlever les chardons qui couvrent le
terrain.
EMcas-dndern , S. f. ès!,ardadé-ra. Fennuc qui
échnriionîic.
Encardado, da. part. pass. du V. escardar. Echar-
donné,e.
EMcai-dador, s, m. èshardador. Celui qui échar-
donno.
EHcardadiira, s. î. Escarda.
Escarizar, v. a. cshardar. Ecbardonncr, sardcr,
ôlcr couper, arracher, extirper les chardons
d'un champ, li Fig. Trier, choisir entre plu-
sieurs. I Fig. et fam. Enviar à escardar ; envo-
yer promener quelqu'un, lui refuser ce qu'il de-
mande.
Escardilla, S. f. \ . Escardillo.
Escardillado, part. pass. du v, eicnrJíííar. V.
ce vpibe.
Escardillar, v. a. \. Escardar .
Escardillo , s. m. ès'.ardill-o. Sardoir; instru-
ment propre à sarder. |1 Bot. Fleur de chardon
sec. Il iVe /d /¡a c/iV/io el escardillo; mon petit
doigt me l'a dit. On se sert de ce mol pour fai-
re avouer la vérité aux enfants.
Escariador, s. iT). èskariador. Techn. Equarris-
soir, iiiirimient ilnr.lon se sert pour agrandir les
treus déjà practiqué dans le cuivre ou dans le
fer. Il Instrument à l'usage du cirier, de l'orfè-
vre et du vannier.
EHcarllIcacion. s. f. èsliarifikmioti. Scarifica-
tion; incision faite sur la f.eau.
Escarlflcado, da. part. pass. du v. escarificar.
V. ce verbe.
Efecariacador, s. m. ès!:arifiiiador. Scarificateur^
instrument de chirurgie pour faire de» scarifi-
calioiis.
Esrarlllcar, V. a. èsliari filiar . Scarifier, découper,
déchiqueter, faire plusieurs incisions sur la peau
en (juelqur partie du corps.
Encarlxfidu, da. part. pass. du v. éscariiar. V.
ce verbe,
Esrurizar, v. a. V. Escarificar. Chir. Laver les
escarres d'une plaie.
Escariador, s. tn. Techn. Oulil de peignier en
forme de rasoir.
Eitcarlata, S. f. èsl^arla-ta. Ecarlate; couleur
rouge fort vive, que l'on oblient en tiaiiant de
la cochenille par la crème dclartrc el le chlorure
d'étain. || Ecarlate; l'étoiïc même qui a cette
couleur.
Ewcarlatin, s. m, èsharlalinn. Sorte d'écarlate
de couleur inférieur.
E.<«rarlatlHa , S. f. ésharlati-na. Scarlatine; fiè-
vre accompagnée de rougeurs à la peau.
EHcarinonado, da. part. pass. du v.eicarmenar
Tillé,e.
Escuriiiciiador , S. m. V. Escarpidor.
Escannoiiar. v. a. ésliarménar. Detlacher avec
la main le filament du chanvre de la chenevot-
te. Il Chilier quelqu'un, le punir d'une espiè-
glerie, en lui enlexant de l'argent ou ec dont
il peut faire un mau>ais usagé
Esrurnifíiarsc, v. pron. èsharménar-sé. Se li-
gnoner se ¡irendrc par le tignoii.
Eecariiieiitado. a. part pas. de escarmentar.
Réprimandé, e. || adj. Réprimandé, repris, cor-
rige a\ ec rigueur.
Encariiiontar, v. a. èskar mentar. Réprimander,
corriger, reprendre quelqu-unavec uneautoritc,
lui reproiher sa faute, jj inus. Fig. A venir de
quelque danger, j v. n. S'instruire, se corriger,
devenir sage, apprendre à ses dépens, à ceux
d'autrui. || Escartnentar en cabeza agena^ ac-
quérir de l'expérience aux dépens d'auîrui.
E.ocai-inîciito. S. m. es armién-to. Exemple, ex-
périence que l'on acquiert à ses dépens, aux dé-
pens d'autrui. |{ Châtiment , punition , peine
qu'on fait souffrir pour quelque faute.
Escamar, v. a. inus. V. Descarnar.
Escarnecedor , a. S. èsliarnézédor. Baffoueur,
railleur; celui qui baffone, qui raille.
Escarnecer, \. n. èskarnézêr. Baffouer? traiter
quelqu'un avec une moquerie ou trageante et
dédaigneuse, l'avilir et couvrir de honte.
Escarnecidanieiitc, adv. ènkarnécidamén-té.
Dérisoirement. injurieusemcnt, avec mépris.
Est^ariiecido, a. ¡lart. pas. de escarnecer. Baf-
foué, e. Il S'emploie adjectiv.
Escnriieeiniieiito, S. m. V. Escarnio.
Esearnldaïuente , inus. V. Escarnecidamente .
Escarnido, a. pari. pas. de escarnir. V. ce verbe.
Escarnldor, S. m. inus. V. Escarnecedor. \\ inus.
Escarnidor de aijua. V. Relox de agua.
Escarniniicnto, S. m. V. Esraruecimiento.
E-^cnrnio, S. m. èskar-nio. Dérision; moquerie
amère, méprisante. | Á eé,carnio, en escarnio,
por escarnio, par mépris.
Esparuir, v. a. V. Escarnecer.
Escaro, S. m. èika-ro. Scare; genre de poinsons.
E.scarola, S. m. ésLaro-la. Escarole; plante pota-
gère , espèce de chicorée laitue. I| Fig. Fraise
qu'on portait au cou.
ESC
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ESC
Eacarolndo , a. part. pas. de escarolar. V. ce
verbe, li adj. qui a l.i couliur endive, jaune, pâ-
le. Il Frisé comme la chicorée.
EMciirolar, V. a. V. Alechugar.
K-scarolitu, S. f. dim. de Escarola. Petite esca-
role.
Esfariin, s. f éscar-pa. Escarpe; ponte donnée à
la miiraile ou terrepleiii d'un mivrage , d'une
enceinte formant la partie extérieur du rempnrt
qui rèfjiie au dessus du fos^-e du cote de la pla-
ce. Il l'ente, penchiiiit de quelque tirrain.
Escalpado, a. paît. pas. de p.çcar/)rt/-. Escarpé, e.
il adj. Escarpé, de haut en !);is.
Escarpadura, s. i'. éskarpadou-ra. Escarpement
pente, versant le plus abrupte d'une montagne.
Il Fortif. Escaipemetit . perpeiulicuiaire du ter-
rain qui s'élève du fond du fossé au sommet du
ren)parl, et à la crête des gluis.
Escarpar, v. a. Escarper; couper droit de haut en
bas. Il Nettoyer, râper polir en parlant des ou-
vruf;esde sculpture, de menuiserie.
KMcar pelado , a. part. pas. de escarpelar. Inci-
sé, e.
UMcarpelar, V. a. Inciser; ouvrir une plaie avec
le scalpel.
RMcarpelo, S. m. V. Encalpelo,
KNcarpia, s. f. éshar-pia. Clou à crochet.
EMcarpiado, a. part. pas. de escarpiar. V. ce
verbe, I adj. Fig. Percé, déchiré, tourmenté.
Kttcarplador, S. m. inus V. Escarpidor.
Escarpiar, v. a. inus. Clouer avec des clous à
crochet. Il Fig. Déchirer, tourmenter, percer.
Escarpidor, s. m. Démêloir; machine ou instru-
ment qui sert à démêler; se dit particulierment
d'un peigne à grosses dents forts, séparées pour
démêler les cheveux.
Escarpin, s. m. Chausson, chaussure de feutre,
de linge, de laine, de coton, etc. j Escarpin; sor-
te de soulier à semelle mince, qu on porte ordi-
nairement en été
Escarplon. (en), adv. ¿h ésharpion. En forme de
clou à crochet-
Escarramanchones, (a), loc. adv. V. Á horca-
jadas.
Escarza, s. f. és\iar-7.a. Velcr. RIessnre: faite
nux pieds des bêtes par un cadlou.— Ouverture
faite à la sole du pied du cheval, pour décou-
vrir une ulcère qu'on lui a causé en le ferrant
mal.
Escarzado, «la. adj. et part. pass. de Escariar.
Encasté, éc.
ENcarxador , s. m. inus. ésharza-dor. Tireur;
celui qui décoche un trait , qui décharge une
arme.
Esrar/.aiiilciito, S. m. ésliarianiicn-lo. Encas-
tage : action d'encasior , de châtrer.
Escarzano, na. adj. éskana-no. .\rchit. Dont .
l'ouverture est moindre d'un demi cercle , en i
parlant d'un arceau. I
Escarzar, v. a. èsli'irinr. ChAtrer les ruches au
mois de février , en ôter les gaufres.
ENcarzarsc, V. pron. èsliarzar-si\ Vêtor. S'en-
casteller; se dit d'un cheval dont le talon de-
vient trop étroit et la toureheiie trop serrée.
Escarzo, s. m. ésknr-7.o. Vêler. Encastclure: di-
formité du pied du cheval , qui consiste dnns le
rétrécissement du sabot en arrière, par suite de
l'aplatissement des quartiers et du rapproche-
ment des talons qui se portent l'un vers l-autre,
au préjudice de la fourchette, dont ils repous-
sent et compriment la base.
Ei<caManicnte , adv. éskassamèn-tè Modique-
ment, avec modicité, avec épargne, sobrement,
Il Ave peine , dilTcilement. || Mesquinement,
d'une façon mcsquime, chichement.
Escaseado, da. adj. et part. pass. de iicoîc/ir.
L:.<«casL'ar , v. a. ès^iassèar. Donner peu, à contre
cœur et d'une manière peu gracieuse. || Inus.
Epargner , user d'épargne.
Escasear, v. n. èskassirir. Manquer, diminuer,
devenir rare, jl £^scasear e/ rienfo. Llamarse à
prua.
Escasero, ra. adj. liius. cnkassi-ro. Celui qui
donne peu à contre cœur , qui épargne.
Escasez, s. f. eï/.a.sst'z. Mesquinerie, épargne
sordide , avarice, lésine, ij Rareté . disette.
EscasozA, s. f. inui». V. Escase/..
Escttsisiniuiuente , adv. sup. de Escasamente.
Eseasisliiio, ma. adj. sup. de Escnso.
Escaso, sa. adj. éslia-sso. Court, borné, en pe-
tite quantité. I Cour; incomplet, qui n'est pas
cntir. ¡ Mesquin, avare, qui dépense moin qu'il
ne devrait.
Escatima, s. f. inus. éshati-ma. V- Falta, de-
fecto. , diminution.
Escatimado, da. adj. et part. pass. de escati-
mar. \ adj. V. Escaso , diminuto.
Escatimar, Y. a. éskatimar. Lésiner; user de
lésine. ¡ Inus. Sonder, examiner avec beaucop
d'attention quelque chose, i Corrompre , tour-
ner le sens d'un discours , d'un écrit.
Escatimosamente, adv. V. Maliciosamente, as-
tutamente.
Escatimoso, sa. adj.V. Malicioso, Astuto. Mez-
quino.
Escaupil, s. m. éshaoupil. Sorte d'armure de
coton, dont les anciens Mexicains se servaient
pour se garantir des tlcches.
Escava, s. f. ésha-va. Fossé creusé autour d'un
arbre, d'une plantation, pour y retenir les eaux.
Eseavado. da. adj. et part. pass. de Escacar.
Creusé . ée.
Escavar.v. a. eslia-var. Crcurser ; faire un creui.
V. Escavar.
Escayola, S. f. Eskaiô-la. Escayolle ; composi-
tion avec laquelle les sculpteurs donnent au stuc
l'apparence de la pierre.
ESCttzarl, adj. inus. V. Escarzano.
Escasoii,s. m. éskasson. Scason, scazon ; sorte
de vers latin.
Escelerado, d». tdj. inus. èszélèra-do. Scélérat;
coquin.
Esceiita, s. f. éstéli-la. Scélithe; pierre figuré
qui représent la jambe dun homme.
Escena, S. f. ésiéna. Scène; partie antérieure du
théâtre, sur laquelle agissent les auteurs. ¡ En-
san ¡rentar la escena; ensenglanter la scène;
mettre sous les yeux des spectateurs la mon v io-
lente d'un personnage. | Poner en escena: met-
tre en scène, représenter un ouvrage drama-
tique. ¡ Fig. A/arerer en la escena; paraître
sur la scène; se dit d'un homme qu'on vient de
mettre dans un poste, de nommer à un emploi
qui attire les yeux sur lui, de celui qui com-
mence h prendre une part considérable anx af-
faires publiques, j Scène; décoration de th»àtre.
ESC
348 —
E5C
¡ Cambín la esrena ; la scène cbange ; se dit
û'un cliiiiificiiu'iit coiibidórablc qui \icnl darri-
vcr ou ([ui l'sl prcs d'niriviv dans uni' alVaire.
¡ LaescfHU es en brnselus; l'aclion est à Hru-
xollt'S; l'aclidu qui laii le sujet de lii piice s'est
passée, ou est siinusce se passi^r à Hruxellles. ¡
Scène; chaque partie d'un acte du pneine dra-
matique . ou reiitrclien des oileurs n'est inter-
rompu, ni pnr rairi\(í'e d'un nouvel ncleur. ni
|iar la sortie d'un de ceii\ ((ui sont sur le thèû-
»re. ¡ Scène; ensemble dobjeis qui s'offre a la
vue. ¡ Scène; tonte action qui offre quelque
chose de vif, d'animé, d'intéressant, d'extraor-
dinaire. ¡ Escena; lit, diaumiere faite de bran-
ches.
RMccnIco, Cl», adj. vsié-nilo. Scéiiique; quia
rapport à l'siéne, au ihéàlre.
F.aicfiiUa. S. ùsû-niia. Scénile ; qui habite sous
les lentes-
EMcrnogi-nik» , S. f. ès7.ènoi}r(ifi-a. Scénogra-
phie; ¡lerspective , repu'seniation d'uiiobjel en
projection sur itn plan horizontal. | Se dit aussi
des rcpréseniiitions des objets représentés.
KHct'notffáQro , cu. adj. ès/.ênogra-fiko. Scéno-
griiphique ; de la scenoj;rapliie.
EsccHopfshi:* . s. f. pi. ès/ènopèfi-hiass. Scéno-
péj-'ies ; fêles des labi-rnacNs, qui duraient sept
jours el rappelaieiii au\ hébreux (ju'ils avaient
erré autrefois sur la terre étrangère.
EscepticUuio. s, m. èszipti/.is-mo. Sceplisme;
doctrine de sceptique, doute universelle. ¡ Se dit
aussi de deux iiu'affectenl de doute de tout.
Esecptico, eu. adj. cs/.ep-liko. Sceptique; qui
doute de tout, qui ne cr<jit pas.
Esoeptro, S. ni. iruis. V. Cotru.
KMcin:$rnfÍH, s. f. ¿siiaurnl'i-a. Sciagraphie; art
de conniiilre l'heure par hexameii de 1-ombre
produite par les astres. | .\rclnt. Sciographie;
représentation de l'intérieur d' un édiiice.
EHCIn;;i-áfieo.cu.a ij. éy/,íí;//ro-/(/;o. Ssciagraphi-
q;:e; qui a rapport à la sciaë,raphie, qui la con-
cerne.
Esclágrnfo, fi. m. ésiia-grafo Sciagraphc; qui
se deiiie à l'étude de la sciagraphic.
Escianinf|iiUt* s. f. èriiama-kiu. Sciamaquie;
exercice d'arme, combat llguré contre son om-
bre.
EHciupodo, s. m. ¿sria-podo. Sciapode, mons-
tre qui n'a qu'un pied.
ERciápoilo!*. s. m. pi. ésï.ia-podoss. Sciapodes;
habitants, peuples fabuleux que l-on supposait
hal)iler qucUjncs parties de l'Afrique.
Esriatoi-a, s. f. èsiialé-ra. Sciatère ; aiguille
qui marque ou signale le méridien par sou om-
bre.
E.<ici^»»oi-ii?.o , o». ná]. észiatè-rilio. Sciatériquc;
qui au moyen de l'ombre marque IMieure.
Esciatérien, ca. adj. észiaté-rilio. Sciatériquc;
on le dit du cadran qui montrel'hcure pari-om-
bre du style.
EíkcíCksi-, \. a. \. Descerar.
Esciitio. adj. è.<n.i-blé. inus. Qui peut être su, qui
est digne d'cire su.
Esciena, s. f. ¿szié-na. Ichthvol. Sciène : genre
de poissons de la famille des'thoraciques.
Esciencia, s- f. inus. V. Cict^cia.
Kscfc'ute. adj. inus es lién-té. Qui sait,
t.BCieutciuente , adv. és?.iéntèmén-té. Sciem-
ment: avec ruonaissanrede caa>-e.
EhcIciiiiUi-i>. ca. adj. iuu<. riliénd-flko. >ciéii-
liliqut. \ . (iiiilifiro.
Kaclla, b. f. ^î7i'-ki. Scillf uu squille; plante qui
lient du lyset et del'ogiiuu. ( I.iuilla, scipouie.
KMfilliii. s. m. iy/.ili-ta. Scillite; boisson fabri-
quée avec la sciilr.
Enrlliiina , S. f. iMilili-na. Chim. Scillitine;
principe visqueux qui se rencontre dans la scille.
ENcilitlrn. ca, adj. es/.ili - lika. Geog. Scilitiquft
• pi! t"-! fait ou mêle avec la scilie.
EmcIIIio. s. m. s¿f//-ío. (;him. Sciglio ; ville du
royaume de Naples.
Kncinco. s. m. és/.in-ko. Zool. Scinquc, sorte d«
lézard que l'on trouve dans le l.evrant; il es re-
couvert d'écailles luisantes. Anciennement on
senservail eu luedecinc conimc d'un cuotre-
poison.
Ewcitiilir. V. a. ésrindir. Scinder: diviser
ENclitliitcla. s. V. inus. \ . (Àntinela.
E.xclos;raf«a,s. f. ¿izioflra/i'-a. .\rch. Sciographic;
repir>eiitation de l'iiiierieur.
EMcio;i;ra(ico , ci», .idj. xiiorjra-ftlio. Sciographi-
qne; qui a rapport, relation avec la sciograpge.
ENciúi:i-aro, s. m. i'.'iZiO//r«-/b, Sciographc ; qui
se destine à !a sciographie.
EMciro, s. m. ¿jzi'ro. Sciroii ; nom que l'on don-
nait anciennement au vent tempétueux qui ve-
nait del'Attiiiue.
EMclrpc, s, m. es/.ir-pe. Bol. Srirpc; píenle gra-
minee.
ENclrr«tNi« , s. f. ¿siiiTo-ssiss. Scirrhose. V.
Ei(/i( i)ro.
E.*teÍNÍiile, adj. èsiissi-blé. Scisible; qui peut se
partager, se couper.
E.HCÍNÍOII. s. f. csiissian. Scisiou; action de divi-
viser. de partager, de séparer.
KacLmiiatlco. ca. adj- inus. V. Cismático.
lOMcita. s. m. èsii-ln. Scythe: natif de Scythe.
Ei^eital, s. m. èsiHal. Scytal; chilTre pour écrire
secrètement.
E.'icStalo . s. m. éízí-frt/o. Ant. Scylale, cliifTre
dont les l.acedéinouiens se servaient pour écrire
des lettres mvstérieuses , il consistait en une
bande étroite de paiciiemin . sur laquelle on
écrivait après l'avoir roulée en spirale autour
d'un cylindre de bois ; on l'envoyait déroulé, el
ceux auxquels il était adresse ne pouvaient Ve
lire qu'en l'appliquant de la même manière sur
un cylindre d'égal diamètre.
EKcitaiiMiieaM. s. f. pi. cs7.itami-nèass> Bot. Sci-
taminecs, f.imille de plantes.
Ewc^iiicn. ca. adj. èszi-iiUo. Scytiquc; qui concer-
ne la Scylhie, ou qui a rapport avec ses habi-
tants.
Eíícítieo, ca.adj. éxTi-liko. Scytique, qui concer-
ne la Sicyiliie, ou les Scytes, qui a ra^iperl àeux.
EsritlMino, S. m. ésiiiis-nw. Scytisme , religion
des Scvihes.
Esclarecer, v. a. ès'.larcii'r. Eclaircii: , rendre
cl.iir, luisant. | Fig. Ennoblir , illHstrer. ii Fig.
Eclairer, illuminer, répandie de la lumière.
Esclarecer, v. n. ésklarèzèr. inus. Commencer
à faiie jour.
Esclnrecirtanicnto , adv. èshlarèiidamén- tè.
.\vcc beaucoup d'éclat , de noblesse, avec gran -
deur.
Esriarcf idísimo, tua. adj. sup Aanclareciio,
ESC
— 8i» —
ESC
B»ielnre«ldo, du. adj.elpart. pass.dee»*;/arit«r. E«oluHllln. s. f. dim. de excluta.
Eclairci, ie. | adj. V. Claro, ilustre. Escoo, s. f. isko-a Mar. Chacune des exlrémilC-s
Enclarcclente, adj. V. £«c/areci(/o d'une varangue.
EsclHrt'ciiiiieiito, S. m. és'laréiimièn-to. Ciar- Escoba, s. f. èska-ba. Balai, inslrumcnl de paille
le, lueur, lumière. | Eif?. Eclat, splendeur, gloi-
re, réputation, noblesse
E.xclareitcer, v. n. inus. V. Esclarecer.
EMcinveclliu , S. f. ésldavézill-a. inus. Petite es-
clüve.
EMclavillo. s. in. inus. diin. i]c Esclavo.
Exrlavliia. s. ï. ésklavi.r.a. Esclavine, pèlerine.
Il Collctdes ccciésiüsliiiues espagnols. | Pèleri-
ne de femmes.
EMciavito, s. m. ès':1axi-to. dim. i\e esclavo.
EKclavitut], s. f. sklavitoudd. Esclavagi-, servi-
tude, captivité. Il Fig. Sorte de confrérie, d'as-
sociation religieuse. || Esiavage, dépendance
sujétion.
Esciuros, s. m. pi. èsiiouruss. Sciuriens; animaux
du genre de l'écureuil.
EMclavizado.da. adj. et part. pas. de esclavizar.
Eficlavlzar, v. a. ésklnvicar. Esclavcr; rendre es-
clave. I Eig. Assujettir, avoir sous sa dépendan-
ce, rendre esclave.
ENclavo. s. m. èskla-vo. Esclave; captif (jui éper-
du sa liberté. || Fig. Membre de ccrlaities con-
fiéiics ou associations religieuses. | Fig. Escla-
ve ; assujetti à ses pasions. j Scr un esclavo;
tHrc trcs-allaclié aux affaires domestiques, à ses
devoirs, en être esclave: être esclave, très-assu- !
jelti. I
Eoclavon, na. adj. èsklavon. Esclavón; natif de ¡
l'Esclavonie. |
EHclavoniu, S. f. èshlavoni-a. Géog. Esclavonie; '
partie de la Hongrie.
Esclavonio. nia. adj. èskinvo-nio. V. Esclavón. 1
EscIvráiitfa.H, S. f. pi. èskléran-téass. Bot. Scie- '
ranlliées. famille de plantes qui sont voisines des
paronycliié('3.
£«clrronalmia,£. f. èskl'-roflalmia. C\ÚT. Scié- '
rophtalmie; optalmie avec douleur, rougeur cl
dureté dans le globe de l'œil. '
Ewclerortúlniiuo. c». adj. èsklérnftal-mi!;o. Mé- '
dec. Sclérophlalmique; qui concerne la scléropb- '
lalmie. I
EHcleromices, S. m. pi. èsHéromi-iÀss. Scléromy- '
ers; ordre de cbann)ignon?.
E«cleroi«arconia, S. m. èsklérossarko-ma. M6-
di'c. Sclcrosarcome; tumeur dure, en forme de '
crête, aux gencives. i
E«clci-ÓHtoiiioi«, s. m. pV. èsklâros-tomoss. En-
tom. Sclérostomes; famille de diptères. '
Eiirlcrótica, s. f. èsklérn-lii.a. anal. Sclérotique;
nom d'une membrane libreuse qui enveloppe '
l'œil entier, ayant deux ouvertures, une posté-
rieure, petite el arrondie, par oii pénètre le nerf
optique, l'autre antérieure et plus ;;ran<le, do
quelques lignes de diamètre, dans laquelle se
trouve enchâssée la cornée transparente. i
EHcl<>rotltii«. s. f. èsklérodliss. Mi'dec. Scléroti- '
te, inllammalion delà membrane sclérotique. I
ENrllMÍado, da. adj. èsklissia-do. Bot. Balafré,
bissé au visage. j
EMrliiHa, s. f. èskl->ii-ssa. Ecluse; barrière, clô-
ture au moyen de laquelle on arrête le cors d'u-
ne rivière, d'un canal, etc., retenant les eaux á
volonté et les laissant finir quand on ouvre les '
porte» pratiquées à cet effet. i
ouiierrin. augmenté d'un manche, dont on so
sort pour ôtcr les ordures d'un appartement. —
Plante dont on fait les balais. I¡ V. Retama. \\ Es-
cobas lie caiiezucla; jacéc, plante fleuronnée.
Escobada, s. f. és'.oha-da. Coup de balai.
EKcobadera. S. f. t-'skoôadc-ra. Inus. Balayeuse,
femme qui balaie.
E*>c>obado, da. adj. et part. pas. de escobar. Ba-
layé, c.
Escobajo, S. m. ^50603-/10. Vieux balai, balai-
usé. Il Rafle, ou rafflc; grappe de raisins qui n'a
plus de grains.
Encobar, v. a. èshobar. Balayer, 6ter les ordures
avec un balai.
Escobar, S. m. éskobar. Terrain rempli de bour-
riers. d'ordures.
Escobazar, v. a. éskobazar. .\rroser, répandre
de l'ciu avec un balai.
Escobazado, S. m.'s':obata-do. Coup donné avec
un balai.
Escoben, S. m. és';obén. Mar. Ecubter; chacun
des trous par lesquels pa«se le cûble de l'ancre.
Escobera, S. f . éskobé-ra. Gcnçl, plante.
Escobeta, s. f. é.<i'.ohé-la. Brosse.
Escobilla, s. f. ès/ioi/.i/i-a. V. Cepi/Zo. | Sagouin
saie. petite brosse. | Laterre et lapoussièrc qu'on
balaie dans certains ateliers, comme ceux d'or-
fèvre. I Bruyère, arbuste dont on fait les balais.
Tête de chardon, plante avec biquelle on cardo
la soie. I Escobilla de ámbar. V. Ámbar.
EscobllIoH, s. m. èskobillon. art. Escouvillon;
; barre de bois entourée dans le bout d'untampou
! de linge quiessuie le canon.
' Escobin.i, s. f. ès:obi-na. Sciure que fait la tar-
ricrc lorsqu'on perce.
' Escobo, s. m. ès'.o-b). Broussailles, bruyères.
Escobón, s. m. augm. de escoba.
Escocer, v. a.ès'ozér. Cuire, causer une douleur
âcrc. 1 Fig. Tâcher, chagriner, piquer, fj.re de
peine.
Escoicerse. v. pron. èskoiér-sé. Se ficher, se pi-
quer. V. Sentirse, dolerse.
Escoces, sa. adj. et s. es' oiés. Ecosais; d'Ecosse.
Escocia, s. f. èsko7.i-a. Geogr. Ecosse; partie sep-
tentrionale de la Grande Bretagne.
Escocia., s. f. es ozi-a. Striure; cannelures de Co-
lonnes.
Escociano, nn. adj. inus. V. Escocés.
Escocluo , da. adj. cl part. pas. de escocer.
Cuit, te.
Escocliui'Mito, s. m. V. Escocer.
Escoda, s. f. ès o-da. I.aic on lave; marteau de
tailleur de jjierrei.
EMCodadiT», s. m. ès'ndadé-ro. Vêler. Trayoir,
marque qui reste aux b.ilivaux contre lesquels
le cerf a frotté son bois.
Escodad», da. a<lj. et part. pas. de escodar.
Escodipr, V. a. éskodar. Loyer, tailler la pierre
avec la laie.
Escodilla, s. f. Inns.V. Esrudiîla.
Escoaiiiiiador, S. m. lous. V. Escudriñador.
Eacodrlíiaiuiento, S. m, Inu?. V. Escvdriiia-
iniento.
KarodriAnF', v. â. Inus. V. Escudriñar.
KSC
— 350 —
ESC
Kacofla, s. f. èi''0-fia. F.scolTion; Héiicau pour en-
Icrmor les cheveux d'une femme. | Cale; coif-
fure (Je femme. || V. Cofia.
E«cuUa<l<», fia. .'i(t¡. el purl. pas. de esrofiar. Pa-
si-, 0. Il liius On lo dil aussi de leliii qui était
i DJIfc d'un réseau.
KMcoiinr, Y. a. èsliofiar. Parer, orner, coilTer d'un
roseau,
lOMcoiit-ln, s. f. csl:ofi(--ln. CoilTc de femme. |
Inus. V. Cofxn. reilecilla.
■':Nroliiiu, s. f. èsUi>lï-n(i. IlApe; ospéec de lime. \\
l'sroftnn de <i justar; oui il de fer ou d'acier pour
pdlir et njnsler les pit'ces de bois.
KHrotliiatlu, «la. adj. et part. pas. de esiofinar.
Limé, e.
K.xcuniiar, V. a. éi'.o^rinr. Limer, polir avec le
\à\)C.
E.ocunoii, s. m. ès'.ofi.jn. au¡,'m. de esrafia. V.
(iarbin.
KMcoxetlor, S. m. èslnijhédor. Celui qui choisit.
EHcogeiicin, S. f. Inus. V. Elección.
Ecojtrr, V. a. éshoffhi-r. Choisir, elilcr, élire, faire
choix, mettre au nombre de l'élite.
EscojKUlanieiiti', adv. Inus. èsio-qiddnu^n-lL
Avec choix; avec élection. || Inus. Parfaitemeiil.
\, Cabalmente, perfectnmente.
EMcoKidiMiiiio. ma. adj. sup. de esco(\idn.
EMcoxitIo, «la. adj. et p;Ml. pas. de escoijcr. Choi-
si, ie. Il s. Elu. prédestine a la gloire.
Escogleiitc, adj. Inus. V. ^sco^cr. Choisissant,
qui choisit.
Escosliniciito, s.ni.ès/iog/timi^n-fo.lnus. Choix;
élection.
Encolui*, adj. èsUohir. Scolaire, scolasliqne; qui
appartient, qui a rapport à l'r.cole. |1 Etudiant,
écolier. H Fainéant, vagabond, qui demande son
pain de porte en porte en habit d'écolier.
Escolar, v. n. èsl.olar. V. Colarse.
Escoinrino, na. adj. Inus. V. Escolástico.
E!«colástlca, s. f. èskolàs-tika. Théol. Scolasti-
qno; nom de la théologie enseignée suivant la
méthode ordinaire de l'école.
Escolástico, ca. adj. es olàs-tiho. Scolastique;
appartenant à l'école; ne se dit guère que de ce
qui s'enseigne suivant la méihode, ordinaire de
l'école. Il s. m. Scolastique; celui qui traite de la
théologie.
Escoliasta, ou escolin«loi'. s. m. ès'ioltas-ta ou
èsliolindor. Scoliastc? celui qui a fait des scolies
sur quelque ancien auteur classique.
Escolima, S. f. èshoU'ina. Bol. Seul y me; chicorée.
Escoliiiia<Io, «In. adj, ès^iolima-do. Maladif, ca-
cochyme, faible de sanlé.
Escolimoso, sa. adj. èsko/ùiio-sso. Difficile, Apre,
de mauvaise humeur, dur, intraitable, rcvéche.
Escolio, s. m. èi'.o-iio.Phil. Scolic; note degram-
maire ou de critique, pour servir à l'intelligen-
ce; à l'explication des auteurs classiques, et par-
ticulièrement des auteurs Grecs. I Gcom. Scolie;
remarque qui a rapport à une proposition précé-
dente. I \nt. Scolie ; chanson à boire. || Entom.
Scolie , insecte.
Escolopaxo , xa. adj. èskolopnk-so. Ornith. Sco-
lopax; qui a lebeclongel effilé , en parlant des
oiseaux.
Escolopendra , s. f, èskolopén-dra. Bot. Scolo-
pendre ; espèce de capillaire dont les feuilles
iiont larges d'un à deux pouces, longues de dou-
ze à (|uin/e . et qui croit dans les puits , 1rs fos-
sés humides , etc. \\ Entom. Scolopendre ; genre
d'iiisccles sans ailes, de la famille des mille pieds
(|ui ont le cori>s long et étroit, et qui v ivcnl sous
les pierres . dans les bois |)ourri>i , e(c,
EHr)>lo|>(>ii<li'ól<l<' . s. f. èsknlopéndro-idé. Sco-
lopciidroïile; sorle d'étoile de mer. || V. Cient-
pics. Il V. Doradilla.
iCMcolta . s. f. èshol-la. Escorte ; troupe, suite de
gens qui accompagnent
Encoltailn, da. adj. et part. pas. de Escoltar.
Escorté , e.
Escoltar. \ . a. ès'oltar. Escorter ; accompagner
pour guider , conduire, etc.
Escollar, V. a. inus. V. Desollar.
Escollera , s. f. iL. mouille'. Ecueil; arlificiel.
Escollo, s. m. èsko-llo. L. mouillé;. Ecueil; obs-
tacle, empêchement . inconvénient , dange , ris-
fjue 1 tout ce qui nous peut faire périr sur la rou-
te ilu monde , comme la perle de l-honneiir . du
crédit , de la vertu. 1| l'ont ce qui peut troubler
la raison humaine, l'égarer. || Mar. Ecueil t tout
endroit dangereux, caché sous les eaux, comme
les bancs de sables , les rochers, où viennent
échouer et se perdre les navires.
Escombra, s. f. éshom-bra. L'action de nettoyer,
de débarrasser, etc. nettoiement.
Escombrado, da. adj. et part. pas. de Escom-
brar. Débarrassé, c.
Escombrar, V. a. èskombrar. Débarraser; netto-
yer . vider , oter ce qui cause de Peinbarras. ||
V. Limpiar,
Escombre , s. m. ès<om-bré. Ichlhyol. Scombro;
genre de poissons de mer qui comprend une as-
sez grand nombre d'espères.
Escombro , s. m. èsi:nm-bro. Décombres , débris.
Il Maquereau , poisson de mer.
Escomc'nrse, v. pron. inus. ès'.oméar-sé. Avoir
une strangurie.
EscomeiiKar, V. a, è.skoménzar.inus. V. Comen-
zar. Il est encore usité dans quelques endroits.
Escomerse, v. pron. èskomér-sé. S'user, en par-
lant des choses solides, comme pierres, métaux,
bois , etc.
Escomesa, s. f. inus. V. .\cometimiento .
Escomido, da. adj. et part. pas. de Escomerse.
Esconce, èskon-ié. Coin, pointe saillante, angle.
Escondecucas , s. m. èikondekou-koss. V. £s-
ondite.
Escottdedcro, S. m. èsVondédé-ro. Lieu propre
à cacher, à garder quelque chose; cachette,
cache.
Escondedijo , S. m. inus. V. Escondrijo.
Escontlcdrijo, S. m. inus. V. Escondrijo.
Esconder, fen. de) v. a. èsVondér. Cacher; met-
tre où l'on ne peut voir. || Fig. Renfermer, con-
tenir, comprendre. || Cathcr, dissimuler , dégui-
ser, il Fam. Tirala piedra y esconde la mano;
il jette la pierre et cache le bras.
Esconder, S. m. V. Escondite.
Escot«didameiitc,adv. èskondidamén-té. Secrè-
tement, en cachette.
Escondidas, fàj adv. ès\iondi-dass. En cachette,
à la dérobée , en secret .secrètement.
Escondidillas, adv. V. Á escondidas.
Escondidillo, lia. adj. dim. de Escondido.
Escondido, d«. adj. et part. pas. de jBscowáer.
\\ Escondido en la tierra; cnXené, caché dans
ESC
3:îi —
KSC
la ierre. Il En escondido, adv. V. EteondiJa-
mente, Á escondidas.
K«randlnilcnto . S' m. éskondimién-to. L'action
de carher , de cclnr; l'offcl de celte action.
Escondite, s. m. ¿skoridí-f¿. Cache; lieu secret
pour cacher. Il Cligne—muselte ; cache cache-
jeu d'enfants dont l'un ferme les yeux et les au-
tres se cachent.
Ectcoiidridijo.s. m. \nas. \ . Escondí ijo.
Escondrijo, S. m. èskondrif] -Iw. Cache, cachet-
te, lieu secret pour cacher.
Esconjuro. S. m. inus. V. Conjuro.
ENouiiiaudiir», S. f. inus. V. Escotadura.
EKrontra, adv. inus. V. Hacia.
Esconxado, d«. adj. ¿5'.o>iZ«-(io. Oui a des coins,
des pointes, qui est an}ruleu\, de forme trian-
gulaire. Il Aposento esconzado, pieza esconzada,
chambre qui lait une encoignure , qui est faite
en forme d'angle.
Escopnria, s. f. éskopa-ria. Bot. Scopaire; genre
de plantes.
EMcopccInn, S. f. inus. Escupidxira.
EHCopeli.xnio , S. m. ¿skopélis-nto. Scopélisme ;
charme, sort qui consiste à jeter des pierres
dans un champ pour le rendre stérile.
Esropci-adnruN. S. f. pi. èskopcradourass. Mar.
rianches broyées qu'on cloue sur les hauts côtés
d'un navire, pour empêcher que l'eau ne pénètre
dans le bois.
^;«cop^■^o. s. m. èsko/ié-ro. Mar. Guispon: bros-
se . bioyer.
KKcopota, s. f. èsVo;:<i.ta. Kscopelle; arme à feu.
Sorte lie carabine de petite dimension , moindre
que celle des fusils, adoptée pour toutes les in-
fanteriesd'f.urope: lescopetlefut admiseen usa-
ge et se portail en bandoulière.
Escopeteado, da. adj. et part. prs. de Escope-
tear. Tiriiillé , e.
escopetear . V. a. èskopétéar. Tirailler, lircr plu-
sieurs C(iu[)s de fusil.
Escopetearse . v. pron. èskopétéar-sé. Tirailler;
échanger, se tirer mutuellement des coups de
fusil. Il Fig. S'' dispulcr avec chaleur , sans vou-
loir ceder ni les uns ni les autres.
Escopeteo, s. m. èskopété-o. Fusillade; plusieurs
toupsde fusil tirés en même temps.
Eseupeteria . s. f cskopt'téri-a. Milice, Iroupc
armé" de fusils. 1 Fusillade; plusieurs coups de
fusil tirés simultanément.
Escopetero , s. m. i'.sU.opétv-ro. Fusillicr; fantas-
sin armé d'un fusil.
EseopetlIlR, er f. i'sknpi-till-a. Iiiii'i. Tuyau très-
petit, charge de poudre et de balles, dont on
bdurrait certaines espères de bombes.
Escopeten , s. ni. aiigm. de ¡'scopi'tn.
Escopifla, s. f. iiHis. V. Escupidnra.
Escopleiido. du. a;!], et pari. pas. de Esclopenr.
Esclopeadura , S. f. èsUhipéadou-ra. Futaille;
trou fait dans le bois avec un ciseau.
Escoplillo, ito. s. m. dim. de Escoplo.
Escoplo, s. m. rs\io-plo. Ciseau, instrument d'arts
et métiers , plat et tranchant d'un bout. || Esco ■
plo de nlfiiqin entera ó de meilia at^afjin; ciseau
avec lequel les menuisiers travaillent les soli-
veaux. Il l'.scoplo de fîjas; ciseau Irés-élroit qui
sert à faire des trous pour assujettir des fiches.
Escopo, s. m. èsko-pn. Inus. V. Objeto, blanco.
EMcovar, V. a, esVnmr. Mar. .\inarrer, attacher,
lier fortement avec une corde dans un vaisseau.
Escorbútico. CA. adj. ¿skor6ot»-tiko. Scorbuti-
que ; (jui apparlienl au scorbut . de la nature du
scorbut. Il .Mcdec. s. m. Escorbútico ^ scorbuti-
que; atteint du 'corbut.
Escorliuto, s. m. èukoi 6í>i/-ío. Médec. Scorbut;
sorte de maladie qui corrompe la masse du sang,
et qui se manifeste ordinairement par renflure
et le saignement des gencives.
Escorchiido, da. adj. et part. pas. de Escorchar.
il nias. adj. Econhé ; on le dit des ours, des
loups . etc. de gueules, ou de couleur rouge.
Escoiciiapin, S, m. èAortcliapinn. Sorte de bâ-
timent (le tran-port.
Escorciiar, V. a. inus. V. Desolar.
Escorche, S. m. inus. l'eint. V. Escorzo, escor-
za/lo-
ECscordia, S f. èsUor-din. Genêt; sorte d'arbostc
(lui a les fleurs jaunes.
Escordio . s. m. èslor-dio. Scordium ; german-
drée aquatique, espèce de plante.
Escoria, S. f. èsUoiia. Scorie, laitier, milcheler,
en parlant de fer) substance viiriiiée qui nage
sur la surface des mèleaux fondus. |1 Fig. Rcbu-
le. lie ; ce qu'il y a de plus vil dans l'espèce.
Escoriación. S. f. èslioriaiion. Excoriation; écor-
chure de la peau.
Escorlado, da. adj. et part. pass. du V. cico-
rifirse.
Escorial. S. m. èshorial. Terrain où il y avait des
mines (ju'on a épuisées. || Lieu ou l'on jette Ks
scories des métaux fondus. 1| Tas qu'on forme
des scories de métaux fondus.
Escoriarse, v. pron. èsl:oriar-sé. S'excorier; s'é-
corcher en parlant de la peau.
Esrorliicacion. s. f. i skorifikaiion. ScoriHcation;
1-action de réduire en scories ou resultad de cel-
le action.
Escorilicado, da. adj. et part. pass. du v. esco-
rificar. r-con(iC. e.
Escorlilcar, v. a. ès'orip-'.ar. Scorifier ; réduire
en scoiies; sépaierd'un métal les scories que la
fusion y a produites.
Escorllicalorlo . S. m. è.<!korifUato-rio. Scorifi-
catuire ; écuelle à scorilier dont on se sert dans
la couiielle en grand.
Escorir . V. a. iiuis. f.s/iorir. Faire la conduite,
soriir avec quelqu'un pour prendre congé de lui.
Escorpera. S. f. V. Escorpina.
Escorpina , S. f. èskorpi-na. Poisson Irès-rcs-
samblaiil au scorpiiim de mer.
Eseoipîoîde, S. f. iaknrpio-idé. Scorpioide ; che-
nille, plante. || Plante legiimineuse dont la gous-
se est hérissée, reniée sur elle même, et a quel-
que ressemblance a\ec la queue d'un scorpion.
Escorpión, s. m. es'.m-pion. Scorpion; insecte ve-
nimeux dont la queue est année d'un dard qui
renferme le poison. V. Alacrán. \\ .\str. Scor-
pion : signe du rodiaque. || Scorpion i nom que
les anciens donnaient à une arme offensive qui
avait à l'extrémité de chaque corde une boule
de 1er ou de bois. | Entom. Scorpion; genre d'in-
sectes arai hnides. || Scorpion : sorte de tortue;
nom dune coquille qui a la forme d'un scorpion.
I Scorpion; genre de poissons. || Fig. Lengua d«
escorpión; langue de scorpion; en parlant d'une
personne méchiinle, médi'^anle, dont les calum-
nies blessent profondément.
ESC
- S5? —
RSC
Eacorreoho, cba. adj. inus. Y. Aprestado, Aper-
cibido.
KHcoi-rrr, v. n. inus. V. Escurrir.
Kscorroxo, s. f. fain. V. Escorzo.
Kwrorziir, v. 0. ùslioriar. Pciiil. Teindre en rac-
courci.
CHcorro. S. m. èshor-zo. Peint. Rnccurci; ciïcl de
la 1 rrspcclivc qui racciircil.
EscorKoii, s. m. V. Escucrzn.
Eticoi-zoncrn. 5. f. èsioi zoné-ra. Scorzonèrr; sal-
sifis, ou ccrcilis nuir ; plante potagère, à (leurs
(iimi'osérs , tlonl la ratine, noire en dessus cl
l)lai;clie i II dedans, se maiific cuite.
E«corii«lo, da. adj. et part. pass. du v. escoscar.
Ei»co!>icor, V. a. inus. V. Cnsrar.
KHCo8(iiiiiI:rnr, V. n. inus. V. Acostumbrar.
EMcota, s. i'. inus. èsho-ta. Arch. Striure. V. Es-
cocia, mediacaña. \\ Mar. Ecoute; cordage à deux
branches, pour tendre les voiles.
EwcotnUixo . xu. adj. inus. ¿5/.o(ac¿i-zo. Coupi^;
raccourci, réduit.
Escotado, tin. adj. Cl part. 7-oss. du v. escotar.
Echancré, e; cnupc, raccourci.
EMCoIndo, s. m. èskota-do. Echnncriirc; coupuie
faite en dedans en forme de demi- cercle. V.
Escotadura.
Eisrotndiirn , P. f- èsioladou-ra. Echancrure,
coupure, qui dans la roi)C d'une femme, laisse
la 'r'vr^Q découverte. |¡ Grande trape de théâtre.
Il Echancrure; coupure faite en dedans en forme
de demi-cercle.
Escotar, V. a. Ecoler, couper, raccourcir un côté.
I Echnncrer , ajuster un habil , etc. pour qu'il
aille bien. | rayer son écol. ¡1 Echancrcr, tailler,
vider, couper en dedans ,en forme de croissant.
II Tirer, puiser de i'eau dans une rivière , un
ruisseau , etc. Soit en les saignant , soil cl fai-
sant un canal, li Mar. inus. Pomper l'eau qui est
entrée dans un navire.
E.xcotc, s. m. V. Escotadura. | Tour de gorge de
dentelle. | Ecol ; portion de dépenses que cha-
cun paie.
Eixcotcrns, s. f. pi. èskofé-iiiii. Mar. Poulics d'é-
coutes.
Escotero , m. adj. èi'.o.'é-ro. Qui voyage libre,
dégage, sans beaucoup de charge ni d'embarras.
i^scotilln, s. f. èsi;otill-a. Mar. Ecoulille ; trape
dans le tillac pour y descendre.
Escotillón, s. ni. ès\i.oliHoii. Petite trape de théâ-
tre. 1 Ecoulille de vivres, dans un vaisseau.
Escothi, s. m. V. Eseolincs.
Escotiiicfi, s. m. pi. cs'.oti-néss. Mar. Ecoutes du
grand hunier
Eficotlsaio , s. m. ès\iotis-mo. Scotisnie ; secte
philosophique fondée au IX siècle par Jean Scott,
surnommé Erig¿ne, auteur d'un traité sur l'Eu-
cbaiistie, dans lequel il combat forlcmenlic
mystère de las Irasubstanlion.
E^cutisin. s. m. ésko!is-ta. Scotista; partisan de j
ScoU-, celui qui suit la doctrine de Scott. ' |
E^cotodiiiiit, s. f. ésliotodi-nin. Méd. Scotodinie;
vertige a\ec la vue double.
Escotiiniln, s. f. éslioto-mia. Méd. Scotomie, ma-
ladie des yeux, vertige avec obscurcissemenl.
EKcor.onetc, s. m. ès\ioioné-té. Couleau pour cer-
ner les noix.
EmcoBor, s. m. «skozor. Cuisson, douleur produite
par le mal qui cuit. | Fig. Remords, vif repen
tir, legret amer.
■-:Mt'runiu«nJi>n , s. m. éi\\ramassng-tiuii. Scra-
ma»-.ix(' , ancienne épée courte dont se servaient
les (icrinuins.
EMcrnnio , s. m. inus. ésVra-mo. Dard , javelot.
\ . Azri}i)a.
EncraquiMCM, S. m. p!. ésVràki-sséss. Eschrakis,
sede (le musulmans illuminés qui proffessaieiil
la même doctrine que nlle de Sytliagore.
l-'.HrrcItidoi-, h. m- iiiu^^. \ . Lucriloi.
y.mcvvUir, \. a. iiiu'-. V. Escribir.
Enciclitcn, s. m. t vkr.'/i- t(fii. Eschrélilr , parti-
^.^n d une secte musulmane fondeo en 147i par
Sevil .\bdullah Eschref Iloumy.
Kwri-ii»». s. m. éskri-ba. Sciibe, nom que don-
nuiciit les Juifs aux docteurs qui enseignaient \n
loi de Muïse. ! Scribe, écrivain , cojiiste qui ga-
gne sa vie à copier des écritures.
CCatcribun, S. m. inus. V. Escribano.
EMcilbnnín, 5. f. éíkri6«ni-a. Notariat, fonction
d'Etude, emploi de notaire. | (irelVe , bureau.
elude oii l'on garde les registres. | Secrélairc:
bureau où ion renferme des papiers. [ Ecriloire
de cabinet. | s. f. pi. L'imiarn'íí*: eciitoire por-
tative des notaires, des enlans qui vont á l'é-
cole.
Eflcrihono, s. m. cs\iriba-nn. Notaire, labcllion;
grefiier, oiTuier qui passe et qui reçoit les actes.
I Ecrivain , celui qui écrit: on ne le dit qu'avec
les adjelifs bueno, grande , malo; bon, grand,
mauvais. |¡ inus. V . Secretario. \\ inus. inaîlrc
d'école; profeseur d'écriture. || inus. V. Escritor,
autor. Il inus. ILscribana de molde. V. Impre-
sor. I! E.scriTxino ó escribanillo del aqua; insec-
te aquatique qui est semblable à une araignée.
i Escriiiaiio publico; notaire public. || Esaiba-
uo de ayuntamicnlo ; notaire noinmc par un
corp"; de ville et dont les fondions se bornent
aux affaires de ce corps. Secrétaire dune muni-
cipalité. Il \\scribano de cámara: notaite greiTier
de !a Chambre deCastille. ¡¡ Escribano de fechos;
notaire qui assiste aux saisies qui font les huis-
siers el sergeii?. li Escrti<af»o rie/ número ; no-
taire qui ne peut exercer que dans la circons-
cription du territoire qui lui est assigné. || Ei-
crihuno de provincia; notaire qui ne peut exer-
cer que dans sa province. | E.<cri6nno de una
cliaticilleria; grefiier d'un tribunal, nommé
chancellerie V. Chancilleria. \\ Escribano ma-
yor de rentas y privileiiios; grand notaire ou
grefiier de rentes ou de privilèges. || Escribano
real; notaire royal, dont les fonctions s'éten-
dent à toutes les parties du royaunic d'Espagne.
EMCi-ibidoc, s. m. inus. V. Escritor.
Escribiente. S. m. és\\ribién-té. Ecrivain, copis-
te, commis-écrivain, clerc. (| Inus. V. Escritor,
autor,
Escribimleiito, S. m. inus. éskribimién-to. L'ac-
tion d'écrire.
Encriblr. (.*..] v. a. Ecrire; tracer des lettres sur
qucique chose. Il Ecrire; composer un ouvrage
d'esprit. Il Ecrire; faire une lettre. | Ecrire, ins-
crire, j Fig. Escribir en bronce; écrire sur le
bronze; graver à jamais dans sa mémoire. || Es-
cribir en la arena, en el poh;o , en la ceniza, en
élagua; fig. érrire sur le sable, sur la poussiè-
re, sur la cendre, sur l'eau. On le dit pour mar-
quer le peu de consistance , de stabilité, d'une
ESC
— 353 —
ESC
resolution, d'une entreprise etc.
EMcribIrNo. V. pron. V. Empadronarse. || S'ins-
crire, mettre son nom sur le registre dequelquc
corps. I S'enriMer, se feire soldat. || S'entr'écrire;
s'écrire mniuellemcnt.
E!9crihoinaiiin. S. f. éscribomani-a. Scriboma-
nic; manie, fureur d'écrire.
ICMcrilioiaïaiia, s. m. éskrihoma-no. Scribomanc;
celui (¡ui a la manie, la fureur d'écrire.
Kscriiiu, s. m. éshri-ijno. Sorte de panier fait avec
(le la paille.
EMcripto, tu. adj. et part. pass. irr. du v. escii-
hir. Kcrit, écrite.
i-:<«ci ijtt», s. m. inus. V. Escrito.
■CMC ri !•( Il ru, S. f. iiius. V. Escrito, histuria, nar-
ración.
Ei^crlta . S. f. éshri-ta. Poisson ainssi nommé à
cause des marques en forme de lettres qu'il a sur
le dos.
Efici-iililv, s. f. pi. ey/.M'ii-/?a. Testicules de bé-
lier.
E«cfito, s, m. éskri-to. Ecrit , ouvraije, livre. ||
Prat. Pièce, acte, preuve par écrit V. Escritu-
ra, tale.
Ejüci-lto ta. adj. et part. pass. irr. du v. cscr-'bir.
Ecrit, te. Il Referirse à lo escrilo; s'en rupi-orler,
s'en référer a ce luiesl écrit. |1 Tomar por escri-
to; prendre mettre par écrit. || Traerlo escrito
en la frente; ne pouvoir cacher une chose. || A'o
hay nada escrito sobre eso; cela n'est pas aussi
vrai que vous le croyez. || adv. Pur escrito ; par
écrit.
ENcrltwr, S. m. Ecrivain, auteur. 1| inus. Y. Secre.
tario. I inus. V. Amanuense.
ENci-itorcSIlo, S. m. dim. de escritorio.
E-«<'ritofia, s. m.éskritorio. Bureau; table à plu-
sieurs tiroirs et Il blettes, où l'on enferme des
papiers. || Ruieau; lieu destiné à l'expédition de
certaines affaires, j] Soi le d'armorie en marque-
terie, ornée d"i\oii e, d'écaire, ele. avec plusieurs
compartiments en dediins. || A Tolède; bonrsc,
marché où l'on vend en frros les manliandises
Il Gastos de escritorio; frais de bureau.
ExcritnriKin, s. m. iuus. éskritoris-ta. Faiseur
de bureaux, d'armoires, marqueterie etc.
EncrUiirn, S. f. éskritoft-ra. Ecriture; l'action
d'écrire et le résultat de celte action. | Acte pu-
blic passé par dc\aiit notaire. i| Ecrit, livre, ou-
vrable dMin aulnir. H Ecriture; les livrss des pro-
phlèos, les livres saints, la Bible.
Esrrîliiruilf». «la. adj.' et part. pass. de escritu-
rar. Iiistrumcnlé. e.
E<vri-i(iirar. v. a. Prat. Instrumenter ; faire des
atles publics par-devant iioliiiie.
EMcrltiii-ai-io, rla. adj. csk; ífoifra-río. Prat. Qui
appartient aux actes.
Eiiiei-itiirarii» . s. m. éscriloura-rio. Prolesseur
d' Ecriture Sainte. || Homme consommé dans les
livres saints.
Ksoi-oltUMiIici-, adj. Pot. Scrobiculeux; dont la
surface est parseniée de trous concaves.
Emci-ov«>ii, s. m. inus. V. Suhrevesle.
EMiM-óriiluH . s. f. pi. éskrofou-lass. Méd. Scrofu-
le-;; ccrouelles. Inllamnialioii chronique, dépé-
neralion IuIum culeuse des ;;l.iii(le< ?-ovis-cuta-
nées, et dcceilaines parties lympli;itiques.
EMOfofiiIjiria, s. (. ésknifoida -ria. Pol. Srrofu-
laiie , plante de fa fumille des personnées à lige
TOMO V.
carré, haute de deux ou trois pieds, qui croit
dans les lieux ombragés, des taillis, etc. et qu'où
a beaucoup vantée autrefois comme remède con-
tre les écrouelles, les scrofules.
EHcroriilo.<4o, «a. adj. éskrofoulo-sso. Scrofu-
leux; qui cause ou accompagne la maladie appe-
lée scrofules ou écrouelles. || Scrofuleux; se dit
également des personnes qu'on les scrofules.
ENcrotal , adj. Anat. Scrotal ; qui concerne le
scrotum.
Eserotirorinc , adj. ¿lAroi i/or-iiie. Scrotiferme;
qui à la forme d'une testicule.
EHcroto, s, m. ésV.ro-to. Anat. Scrotum ; bourses
poche qui recouvre etenveloppe les testicules.
Eticrotocele, s. f. ¿shrotoié-lé. Médec. Scrolocé-
le; Hernie complète qui descend jusqu'au scro-
tum.
ENciidrifiado, «la. adj. et part. pas. de Eserudi-
ñar.
EMcrudirear, V. a. V. Escuàrinvr.
E.«4criipiilear, V. n. inus. V. Escrupnliiar.
Escriipiillzai', v. n. éskroupouliiar. Avoir des
scrupules. I, Avoir SCI upule, répugnenr à faire
une chose.
Escrúpulo, s. m. cs/;ro»í-/>0HÍo. Scrupule, trouble
de' la conscience. | Scrupule, vingt-quatrième
partie d'une once. H Petite pierre qui entre dans
le pied en marchant. || Astr. Scrupule; partie de
la minute, il Théol. Scrupule; peine, inquiétude
deconscience, qui fait regarder comme une fau-
te ce qui n'en est pas une, ou comme une faute
trés-graiide ce qui n'en est qu'une légère. | Scru-
pule; reste de difliculté, usage qui reste dans
l'esprit apiès l'édaiicissemenl d'une question,
d'une affaire.
Escriipiito.saïuoiitn . adv. C5kroi(/)ou{o5am^n-f^.
Scrupuleusement, d'une manière scrupuleuse,
exacte.
E<«criipiilo!>«Idu(I, s. f. Scrupule, grande exacti-
tude. Il V. Escrúpulo.
E.soriipuloMÍ<«iiuniiieu(e, adv. è.vkrou/)ot<Io55i-
ssiniamén-té. Sup. de Scrupulosamente .
E.«criipuloj>«o, sa. adj. èskrot//)oii/o-s.vo. Scrupu-
leux; qui a des scrupules, exact. Il Scrupuleux;
qui est sujet à avoir des scrupules. || .Vo es escru-
puloso, il n'est pas scrupuleux, il n'est pas déli-
cat sur les procédés, sur les moyens de réussir.
S'emploie également comme substantif, mais
dans un sens ironique.
Esacriitador. s. m. i:ius. V. Escudriñador .\\ s.
m. pi. Escrutadores. scrutateurs;se dit dans les
assemblées, dans les coni|iagnies uùl'on fait des
élections par suffrages secrets, de ceux qui sont
désignés pour prendre part à la vérilication du
scrutin et à son dépouillement.
Escrutinio, s. m. èskrouli-nio. Recherche, per-
quisition, enquête, examen, li Scrutin, élection
par suffrages secrets, manière dont les compag-
nies, les assemblées donnent leurs suffrages se-
crets dans leséleriions oudansles délibérations,
soit par billets plies soii par petites boules.
Esrruliñador. s. m. inus. V. Examinador^ cen-
sor. ! S( riitatcur; qui escrute.
E.«<Mia<irii. i>. (. ('s¡.oua-dra. Equerre; instrumen-
])üiir tracer des angles droits. 1| Equerre, lien de
ici a angles droits. || /l'sconade; le tiers d'uno
compiignie d-iiifantene, et la place ducaporalqui
la cuaimande. Il Nombre de personnes divisées
23
KSC
ESC
|«ai baii(li-soiii|ii.ulrilk's dans un divortissoniont
Escadre dixision na>aU'. Ii A escuadra, enloiiiif
d'iMinerrc áanjílc droit, en i-qucrrc.
tlwriindi-HOioii. s. 1'. èskouailruiiini. /itjuaris'îf-
nioiil; adiundi^iiuerrir, de rendre à angles droit s.
et ri^iiltal de cette action.
rMcuatli-n(lo,<lu. odj. et jiart. pas. de ILsruadrnr.
Kquarri, ir.
i:«riiikili-nr,Y. a. Equârrir; tailler à angles droilS'
Il Poser horizonialenienl les lotuillons d'Uno
pièce d'arlillerie, et tirer. de|niis la plate bande
de la culasse jusqu'à celle de l'embouchure, Une
ligne droite qui di\ isc la piccç cl l'âme en deui
parties i'-gales.
r,««'Hmlrpo,s. m ès'.onadrc-o. Mesurcd'unc sur-
laie d'un terrain, par lieues ou pieds carris.
Ryciinilrin, S, f. f'.vko»/ai7rt-fj. Inus. ^'. lîsrundra.
l'osilion d'un chambranle de porte, etc. d'fqner-
rc, ou à angle? droits.
t'.Mciiiitlt-A , %. m. èskona-dro. Sorte de ]>oisson.
V. Hscriln. \\ inus. carrés V. CiKidro.
««riindroii, s. m. cskutiadron. Escadron; corps
de cavalerie, ordinairement composé de quatre
et môme de cinq compagnies. En Espagne l'es-
» adron est composé de deux compagnies. || Ou
disait autrefois un escadron d'infanterie, parce
que quand linfanlerie se restaura, on er ¡irunla
les termes de la cavalerie. Us seuls cjuc les au-
teurs avaient conservés. |1 Fig. Escadron; réu-
nion de plusieurs personnes non militaires. ||
Escadron; ensemble des pi-rsonnes (|ui défen-
dent un même parti. |j Dscadron; bande, nuage,
vol d'insectes.
KKeiiadroiintlo. iln.odj. et pnrl. pas. de r.'nu'a-
dronnr. || Escadronné, e.
ICNouadroiiui- , V. a. Escadronner ; ranger par
escadron.
l-^seundroiivctr, S. m. Dim. de escuadrón.
Kticiindi-oucillo, s. m. Dim. de escuadrón,
KMCiindroniMta, S. m. éskouadronis-(a. Mil. ¡Mi-
litaire versé, evpcrimenté dans la forme des es-
cadrons.
Ksciiiilo , s. m. ésVoua-lo. Squale; poisson du
genre du cbien-de-mcr. n V. Snlh.
Kmciibts, s. m. és\inu-ha. Usquehac. scubac ou es-
cubac ; liqueur dont le safran est la base.
KficiicSia, s. 1". ési.ou-lrlui. Sentinelle; guet de
nuit. Il Ecoule; compagne de parloir. | Servante
qui couche auprès de sa maîtresse pour écouter
si ells l'appelle. | Fenêtre avec des jalousies d'où
le roi pouvait, sans être vu. écouler ce qui se
disait dans son conseil. | Pieza de escucha ó de
la escucha; alcôve de femme de chambre près
de celle de sa maîtresse. i
l'.Ki'ueliado^ da- ad], el part. pas. de escuchar.
Ecouté , c. I
E.seucliador , s. inus. Celui qui écoute.
Ksvucliaiito , adj. Y. Escuchar. Ec(uitant . qui
écoute.
Escucliiina , ùa. adj, éskoutcha-gno. inus. qui
est au\ ècoiiU's.
Ktteaicliar, v. a. Ecouter; prêter l'oreille.
r.scKfUarse. V. pnin. es vutchar-sé. S'écouter;
avoir tiop soin de ses paroles.
KscucltnrUt, do. adj. et paît. pas. de escuchar.
Ecouté, e. ,
jRMcnclictSo, s. m. èshoutcha-do. Inus. Soldai ar-
4iié d'un louclier. i
F.Mciidar. v. a. l'roléger; defendí e, cou\ rir d'un
l'iunlicr. ¡i Fig. tiaranlir; défendre, péserver
d'un daii;;er.
i:«cudiirH<', V. proii. éikoK'/flr-Aé. Kig. Se préva-
loir, si'seivirde l'appui, de la protection de
qui'lqu'un pour se tirer d'tmbarras.
i:Mciid('i-a;(f, s. m. es nudéraij-hé. Fonction; em-
ploi d'un écuyer dans une maison.
KMriiflei-ar.o, s. in: air^m. de escudero.
i:«iriidereadtt , du. adj. cl part. pas. de etcude-
I ear.
ï^sctidorraiitc , adj. inus. \' . Escuderear t, qui
sert décuyer.
i:.>4cud<>roai', \ . a. Servir d'écuver.
■•:.Moiid«T«'(c, s. m. dim. de escidero.
l'Nfiidfi'ia , s. f. èskoudér[-a. Service, foncliori
d ecuyer.
s-;«<cii«3erll, adj. Qui concerne l'emploi d'un écujcr.
l'iMciidoriSoM. s. m. pi. èshoudéri-iès. Sorte décu-
lotte. \. Pedorreras.
^:.«vlld(■^il•l■ell((■^ . adv. èshoudérilmèn-té. Ei\
l'coyer, à la faÇiui des écuyers.
BCMciidoru , s. m. èshoudé-ro. Ecuyer; servanl
domestique d'un chevalier. | Ecuyer; gentil-
honime au service d'un grand. |j Inus. Celui qui
fait des boucliers. |1 Homme allié ù une maison
noble, li Inus. Ecuyer. celui (jui est au service
d'une dame, (lui lui donne la main pour l'accom-
pagner. I Cliass. Hèle de conii>agnie,- jeune san-
glier qui en suit un autre plus vieux. || Escudero
de a pié s valet-de-pied du palais chargé de faire
k'S commissions.
BCMfMidt'roii, s. m. augm. de escudero. Ou leprcnd
toujours en mauvaise part.
l>3ct5rtote, s. in.i'.skoudé-té. Dim. de escudo. Blas.
l'clit écu d'armoiries, pelil écusson. il Cœur ;
petit morceau d'étoffe en forme de cœur, pour
servir de renfort. || Dégât que la pluie cause
dans les olives, lorsqu'elle tombe avant le mois
de seplembre. || Nénuphar; piaule aquolique
très-iroide. \] Iaussoii; manière de greffer, d'en-
ter des plantes ou des arbres. || En.</erir de es-
cúdele ; écussonner , enter, greffer en écusson.
KHciidiila . s. f. éslioudill-a. Ecuelle; pièce de
vaisselle pour le potage.
Ksciidillado.da. adj ci part. pas. i]n escudillar.
v.scuiiillav, V. 0. Verser du bouillon dans des
écuelles. | Fig. Donner des ordres, commander,
giniverner, disposer en maîlre.
Eaciidillita, s. f. dim. de escudilla.
ECíiviidillM, ito. s. m. dim. de escudo.
EseiiciitA, s. m. éskoudi-to. Petit écu d'or, de la
valeur d'environ cinq francs Irenle-dcuï cen-
times.
Escudo, s. m. tskou-do. Fa'u ; bouclier, arme dé-
fensive qui couvrait une partie du corps el donl
se servaient les anciens. C'était ordinairement
une planche de fer ou de bois recouvert en peau
ou en métal , de formes diverses, et surmontée
de deux bracelets dans lesquels on passait les
bras pour retenir et manier celte arme. || Numis.
Ecu; monnaie ancienne, ainsi nommée de l'écu
quelle portail frappé sur une de ses faces. ||
Ecu; monnaie conteiuporaine , employée encore
en France el en Belgique d'une valeur de 19 Rs.
vu. espagnols. || Ecu; nom de diverses monnaies
de dili'ércnle valeur, ayant le buste des princes
sur une face : on peiii les réduire à trois claises
KSC
:j;>;; —
ESC
principales: (CUV d'Ilalie, (IKspiJfiiK', (l'Alle-
magne. || Blas, Kcu, pière darme seiubluble à
relie de la première acceplioii, niais qui n'était
employée que pour <^i;;nes héraldiques. | Com-
presse, linge en double qu'on met sur une sai-
gnée. I Plaque de fer dont on recouvre l'entou-
rage de rouvertiirc d'une serrure. ¡ Piiys. Mé-
téore igné de figure circulaire. ', l'iiarnï. Km;
emplâtre qui s'applique sur l'épaule. | Fig. Pro-
tection, défense, rampart, égide. ' ]t.sc.ido del
corazón, anc. Sternum, os du devant de la poi-
trine.
Ksciiilrlñrtble , adj. fiskoudrigna-bU. Qui peut
être scruté, recherché, examiné.
Esciiilriñudo , da. adj. et [lart. pas. de escu-
driñar. Scruté, ée.
EMCiidriñadur , s. m. èsliouh itjnndnr. Scruta-
teur, celui qui sonde les cœurs. ¡ Curieux, qui
cheiche à pénétrer les secrets d'une persoime.
E.<«cu4li-ifi»iiiieiito. s. m. ès'.nudriijnfnnién-to.
Recherche , enquête , examen. ¡ L'action de
scruter.
KKc<idi-lùai* , V. a. ès':oudriijmr. Scruter, re-
chercher, sonder, examiner le fond des choses,
y pénétrer. ¡ Scruliner; faire un strulin, une
recherche attentive. Ne s'emploie qvi'ironique-
ment.
KMCiidi-iHO, s. m. inus. V. Escudn'ñaini^nio.
Kscuoln. s. f. èskoiié-la, Kcole; lieu, étaldissc-
ment oii l'on enseigne une ou plusieurs sciences;
un ou plusieurs arts. ¡ Ecole ; se dit des liasses
classes où l'on enseigne à lire , à écrire, où Ion
enseigne la grammaire et le calcul. I Ecole; dé-
signe quelquefois tons les élèves d'une école,
ou les professeurs et les employés d'une école.
¡ Ecole; ce qui est propre à former, à donner
de l'expérience, ou quelque chose instructive. ',
Ecole: secte, doctrine liltéraire ou philosophi-
que, classique ou rom.inlique. etc.. de tel maî-
tre, de tel auteur. ! Ecole; expérience ; pratique
des hommes, des choses, des idées, principale-
ment en parlant de l'adversité, des désillusions
du monde. | Fol. Ecole; système politique des
partis, des factions qui se disputent l'arène par-
lementaire. ¡ I.oc. pro. Enviar á itna persomi à
^a escuela, renvoyer quelqu'un à l'école; lui re-
procher son ignorance, lui prouver son inca-
pacité.
i:.>!iciior7.o , s. m. is'.on'r-io. Zool. Esiièce de
crapaud.
Ksciaelo, tu. adj. l's'.auè-tn. Découvert, débar-
rase, libre; qui n'a point d'envelopc.
KHCupxiiado , adj. et part.pass. du v. Pifi<e:>ifjr.
V. ce verbe.
KNciicxtiiai*, v. n. éskouémar. raircdescerncaux,
cerner des noix.
llsciioxno, s. m. ésknnét-na. Cerneau; moitié du
dedans d'une noix, tirée de sa coque avant sa
maturité.
KHciilúcca , s. f. ésknnla-'lé.n. Pot. Esculacée,
hippocastkance ; genre de plantes dont le type
est le châtaignier.
F.HciiInplaM . s. f. pi. éslioula-piitss. Anliq. l'scu-
lapies; fêles célébrées à Rome en l'honneur
d'Esculapo-.
r.<iriilMplo, s. m. ^shouln-pin. Mylh. Esculape ;
dieu de la Médecine, nis d'.Vpolon.
Ksoiitnto, s. m. (i.v/<r)T</a-fo. Chini. Esculale; sel
produit par la combinaison de l'acide esculiiiup
avec une base.
l-^Mciilca , V. Espia.
l'JMcnJcar, V. Espiar.
tlHcúUco , adj. m. éskou-liko. Esculique; qui est
produit par le marron d'Inde.
E>culina.s. f. eíkouíí-nu. Cliim. Esculme. subs-
tance particulière tirée des marrons d'Inde.
Ks Hipido, d;(. adj sij\ii)ul pi-do. Scolplé . e.
lOMPiiipidor. Y. Esr.ultor.
E'>ciiipidii>'a , \. Escu/íiOíi.
l-:<<C!ilta . V. Wsput.
lOMCiilto, V. V.sculpido.
%i(icnHnv, s. m. éskoullor. Art. Sculpteur; qui
travaille de sculpture.
K.srgiltora, s. f. és\iouUo-ra. Femme, Bile d'un
sculpteur.
KNciiUiirn , s. f. ('.«koii/íou-í'a. Art. Scuirture;
art du sculpteur. || Sculpture; ouvrage qui est
fait par un sculpteur.
K«)riilladoi', s. m. ¿skoulhulor. Nom qu'on don-
ne dans les moulins à huile à une sorte de cuil-
lère enfer-blanc, aveclaquelleon prend le liquide.
if.çirullido, adj. et part. pass. du v. escullirse.
V. ce verbe.
i;scMllirse, V. Escabullirse.
EMCiipetliia, V. Ecupiditra.
I^^t^niiplilera , s. f. éskoupidé-rn. Crachoir; vase
de terre, de porcelaine, etc.. où l'on crache.
KscHpIdero. s. m. éskoupiilil-ro. Crachoir; lieu
où l'on crache. |¡ Fig. Etat d'une personne qui
est exposée aux outrages des autres.
E-:scupldo, da. adj. et part. pa."=.s. du v. escupir.
Craché , e.
EMCiipido, V. Esputo.
K»tciipïdui-, ra. s. tlracheur, quicraclie.
Ksciipldiii-a , s. f. éskoupidou-ra. Crachat» sali-
ve ou matières évacuées par la bouche. | Fig.
Nom vulgaire du boulon de lièvre.
Esscitpir, v. a. Cracher; jeter hors de la bouche,
la salive . le sang ou quclqu'autre matière qu'un
a dans la bouche. | Fig. Cracher: témoigner A
quebiu'un du mépris par ce moyen. =;l'ousser,
sortir des boutons sur les lèvres à la suite de la
fièvre qu-on a eue- — Rejeter, chasser, lancer
une chose qui tenait à une autre. || Poét. Cra-
cher; tirer sa charge une arme à feu. |i Ejcu^jir
rai/oi ; lancer la foudre, en parlant d'une nuée.
IC-iciipK)», V. Escui'itina.
EsciipUtna, s. f. é.íU.oi//)iíi-níJ. Crachat; salivo
qu'on rejette par la bouche.
KHciirado , da. adj. et part. pass. du v. rjcuror.
Dè:;rai^é. c.
lOsoiirai-, V. a. onc. DégraiSîCr; enlever la graisse
d'un tissu, de la vaisselle, etc., par le raoyeq de
l'eau.
EsoiiraH, i^ adj. anc. V Obscuras.
líMciiroí-or . V. Obscurecer.
ïcxourocltiilrnto, V. Obscurecimiento.
Eüciirez» . V. Obscuridad.
! Knciirltilpii.xe. adj. t'skourialén-sé. Se dit de ce
I qui se rapporte . (pii ap|)arlient á l'Kscurial.
I i:Noiirldad . v . Obscuridad'
i: Mr II I- i lia . ^ • obscuridad.
iCüciiriiliiio . V. Obscurísimo.
Knciiio . N . Obscuro.
I KNciii'ra . V. Traban.
r.«rnrrcdlr.o , zn. V. Hsfurrfditt*.
KSIÎ
— 356 —
liSF
KNcuri-lliuiitlu , s. f. ¿skourribaii-da. U^-voic- ,
mriit. IUi\ (h- Aoiitrf. | Kcoiilciiieiil, évacuation
d'uiu- liiimciir. || V. l-lsriiimtoria.
KncurrlUn , adj. éi/.oí/rn-í/a. Sr (¡il iruncfrmmc i
qui n'a ni liaïuhe, ni deiriéro, ou dont Us jupes '
n' ont pas assez d'nni|>!(Mir.
KMCurrltlcro. s. m. éskourridé-ro. Egouttair;
ustensile pour faire óyouUcr quelque chose. ||
X.Rcsialnitrrn.
l'Mciirrldizo, za. ailj. i-.iluiirri(ti-in. Glissant;
sur quoi on peut ^'li.-ser facileinenl, || Tip. Glis-
sant ; se (lit (le ce ([ui icliape , qui disparait fur-
tivement.
■■>rurii(lo. «la. udj. et part. pass. du V. escur-
rir. Glissé, e.
EMciirridtirn, s. f. éskourri(lou-ra. Egoutturc;
dernières poullrs d'un liquide quelconque qui
restent dans le vase.
EMCurrî«lui-aM, S. f. pi. ésV.ouridou-rass. Kgout-
ture; rcsie d'un liquide (|ui est dans une vase.
Il Fain. Llenar á las escurriduras; arriver
après coup.
KMrurriiiil»ie>« , V. Fscurriduras.
KscHrrimioiito , s. m. éskonrrimién-to. Glisse-
ment; action de plisser. |; V. Desliz.
Kmeurrlr, V. a. éskourrir. Egoutter; faire écou-
ler goutte à goutte. | Glisser une chose par des-
sus une autre. Il Parrourirquehiuenlieux pour
les reconnaître. Il Déi-'outter; tirer les dernières
gouttes qui on resté dans un outre , etc. |1 Faire
la conduite à quelqu'un.
EticnrrÍE-.«io . v. pron. éshnur>ir-sé. Se glisser,
s'évader furtivement. |] Glisser, couler le pied
tou d'un coup sur quelque chose de gras ou
d'uni II rig. fam. Faire quelque mensonge , dire
quelque chose coritre la vérité.
Kiicu.su, V. lùrrvsa.
■•:.<<icu.<inli , V. üclnulal.
Ksctitn.s, ou E.sriitillnK. anc. V. Eseotilla. ,
Escujer, s. m. és\iou-ié. Ecuyer; officier préposé
pour inspecter les viandes de la maison du roi.
Eschonicllu^ s. i. éstrhomé-lia. Anat. Eschomé-
lie ; monstruosité caractérisée par la difformité
de quelque membre. On dit mieux Escomelia.
Kcidriijulniuciite, adv. fam. ésdroug-houlamén-
tv. Avec des dactyles,
Ksídrújuío, s. m.¿5(/roH//-/iOH/o,'Poés.Motde plus
de deux syllabes et dont les deux dernières doi-
vent être brèves.
Esc, s. f, c-ssé. Nom de la lettre s. || Art. Chaî-
non qui a la forme d'un * .
Esc, csft, eso. pron. dcnionstr. e-ss¿. Ce, cette,
cela. Il adv. EsO misnw ; cela même. | .Vi por
esas; malgré cela. l| Fig. fam. flechar à uno
unn c^e; s'attirer la reconnaissance de quel-
qu'un par quelque service.
Eserntni*, V. E/ecutar.
EsecHtor, V. Ejecutor.
ENcdi), s. f. éssé-da. Antiq. Essédc; char de guer-
re des Bretons et des Gaulois.
EMcdarEo, s. m. ésséda-rio. Antiq. Essèdaire;
soldat ou glndiatteur qui combattait monté sur
une essède.
Eseibic. adj. éssi-blé. Philol, Posible; qui peut
avoir lieu,
Eflcucia, s, f. ¿sscn-iia. Essence; ce qui fait
qu une chose ail une certaine nature.
Eaciiciol, adj. e5i^n-zi•a^ Essentiel; qui appar-
liciil a l'essence, || Fig. Principal, remarquable;
qui ne doit point passer désnperçu. ¡ Obras
escKciali's: ousrages e-senliels, qui sont d'un
grande ulililé pour la fortification d'une place.
Eflcnrialinciitc, adv. éssciizialntrit- 1¿. Esseulul-
lemeiit; d'une uiaiiière essentielle.
EMciirialÍMÍiiianicnlc. adv. superl. de escucial-
vteute. l res-esseiitiellement.
EN<-iicinli*t(ii)o, ma. adj. superl. de esencial.
'Jrès ssseiitiel.
Ef<cllrlul■^c, v. pron. èsscui\ar-sé. Se lier, s'atta-
cher, s'unir iiitiincmenl.
EMcitKliiiifio, s, m. èsséitijli-iuéro. Miner. Essen-
glim ■ ir; minéral de fer gris.
EMPiiicnscM. s. m. pi. ésséniénséss. Ilist. Essé-
niens ; philosophes juifs,
EKcai-{]<(icKcl, s. m. t'ss( ?!-l\is.t('f. Miner, Esseii-
kiesel: pierre ferruginiuse d'un bleu foncé.
EHeiiiiiiii. s. m. ¿í4é)í-iíim. Miner. Eisen-ram'.
hématite friiible rcduite en paillettes brillantes.
Enci-. inus. V. Ser.
Esoro. s, m, essé-ro. Mcdéc. Essera: postule qui
V ienl sur la peau.
EMfiicclado. <Cn. adj. hfazéla-dn. Médéc. Spha-
cele: (¡ui est attaqué du sphacèle.
Ei»f.T<cI<> , s. m. isla/.e-lo. Médéc, Sphacè-
le; niorl iliciUien cutiere de quelque partie du
corps, causée par l'iiiterception de lacirculatiou
du sauf; et des autres humeurs.
E!>if4't'if<iMo. s. m. isfêLis-mo. Sphécisnie; nom de
certaine ni3.1adie.
Esiiitaidnl. ndj. èsfeno'idal. .\nai. Sphénoïdal;
qui appartient au sphénoïde,
■'«feiooidcs.m. és/'¿>íoí-í/é. Anat. Sphénoïde; nom
d'un os de la tète
EKfffiujidr.x, V. Esfenoide.
«CKfi-ra, s. f. csjè-ra. Gci>\n. Sphère; globe, corps
solide dans lequel toutes les lignes, tirées du
centre à la surface, sont égales. | Poés. Sphère;
se prend ordinairement par le ciel. I| Fig. Etat,
condition . catégorie d'une personne, sphère,
étendue de pouvoir, de connaissances, d'autori-
té, de talents, de génie, j Lsfera ariuilar; sphè-
re armillaire; qui est évidée et composée de
plusieurs cercles pour représenrer le mouve-
ment des astres. H lisfcra celeste; le ciel. | Es-
fera (iblicun: sjihère où l'honzoni coupé obli-
quenierti la ligne equimoxiale. |i Esfera parale-
la: sphère où Ihorizonl coïncide avec la ligne
équinoxiale. || Esfera recta, sphère droite; où
léijuatenr est perpendiculaire à Ihorizont. ||
Horliig. Cadran; pièce où sontmarquécsias heu-
res par chilTres peints sur une montre. 1| Esfera
Icrreslrr; globe terrestre.
EüfcraS, V. Esférico.
EsfcricMinessto, adv. ésfé-ril.atyun-té. Sphéri-
quenicnl: d'une manière sphérique.
Eiirericidnd, S. f. èsférizidad. Sphéricité; qualité
de ce qui est sphérique.
Esft-rifo, ca, adj. èsfé-ri\i.n, Sphérique; de la
sphère; qui a la forme d'une sphère, j kurptlu
esférico: angle sphérique; qui est formé sur la
surface de la sphère par la rencontre de deux
cercles qui se coupent. |i Triángulo esférico;
triangle sphérique, formé sur la surface de la
sphère par trois arcs des grands créeles.
EsferiMta, V. .astrónomo. || V. Astrólogo.
Esferistcria, s. i. ésféristiiri-a. Sphcristère; lieu
ESF
- 357 —
ESG
destiné aux diffcrcns exercices, où l'on se ser-
vait des balles
K.sferoiaal , adj. esferoidal. S|)héroïdal; qui a
rapport au splii^roïdc.
i:»reroia<>, s. m. si-féro-idé. vSphóroidc; <;ürps
dont la fonuc ai)|)r()clifi de cello de la sphère. ||
Arcli. Bóveda esferoide; voûte ellipliquc
KifcruiiK-tro, s. m. es féro- métro. Opt. Splu'-ro-
nuHrc, iiistrumenl qui sert à prendre des mesu-
res sur la spliére.
KMlin<;c, où l'Xinje, S. f. csfinnc¡-hé. Sphinx;
monstre ina¡,Mniaire qu'on dépeiiil comme avant
eu le visage et les mamelles comme celles d'une
femme, le corps d"un lion et les ailes d'un ai;j;le.
Il Sculpt. Sphinx; buste de femme sur le corps j
d'un lioQ.
lONtiiiter , s. ra. isfinn-lér. Anat. Sphincter;]
muscle servant à ouvrir et à serrer les conduits
n;' turéis.
BCsfiaNa, s. f. èsfla-ssa. Chir. Ksphlase; espèce de
fracture du ci Ane, dans luquellel-os est brisé en
plusieurs pièces, et enfoncé.
F.f^noi-ccido. «la. adj. èsflnrér.i-do. Cliim. Effleuri;
couvert d'une matière |)oudreuse.
Esfiorccfrse, v. pron. et n. ésfloréi.èr-sé. Chim.
S'éfllcurir; se recouvrir d'une matière pulvéïu-
lente.
B-;«floresceiicia. S. f. L'sporès7.én-'/.ia. Ilist. nal.
rJîloresceiire; acte par lequel commence la llo-
raison.— /illlorescence; nom de plusieurs subs-
tances pulvcr'.ilent(!S ou lloconneuscs.
ICUureKot'ncia»^, S. f. pi. èflorés7.é)i-iiass. 'Sosc\.
Eilloreircenccs; second ortirc de la première clas-
se de maladies: comprenant celles qui ont pour
caractère le chanjiement de couleur et Tcléva-
lion de la peau sous forme de postules, etc.
Kflnri'sceiitc, adj èPorèsY.én-lé. Effîorescent;
qui est en voie de floraison. | Efllorescenl; qui
se recouvre de certaine substance pulvéru-
lente.
Eriorei«cen(c»i, s. f. |d. èflorészén-tcss. Bot.
Efnorescentes ; division de plantes de la tribu
des champi;;nons.
E»>fo;;ar, \. Desfoçjar.
Estofciailaniciite^, V. Esforj.adamente.
Esforrocino, s. m. ésforro7.i-no. Nom qu'on don-
ne au sarment bAlard qui sort du pied et nom
du piincipal jet de la vi},'nc.
E.HforKjidaïuento, adv. èsfor7.adamèn-tL Avec
effort.
ENfur^atliMinio, adj. superl. de esfor/.ado. Très-
vaillant: très-brave.
EMfur/.ado, adj. m. èsfo>rn-do. Vaillant, brave;
qui a du c(eur: (jui est intrépide. 1| aiu'. Ser es-
forzado en alijuna cosa: se trouver à même lie
pouvoir faire (|iie,lqiie chose. |] Fij;. Convenable
à propos, op|iortuii, propre à ce (ju^on veut.
Esforzado, adj. et part. pass. du v. esforzar. V.
ce verbe. |¡ Wlinforciado.
Esfoiy.atlor , ra. S. t'sfor/.ndor. lùicouraj^eant;
qui encourage, qui anime; qui inspire de la
valeur.
ENforxaiuicnto, V. Esfuerzo.
Esforzar, v. a. esforzar. Encourager, animer,
donner du cu-ur, iiisjiirer de la valeur, de rener-
re des efforts; mettre toute son énergie à lexc-
cution de quelque chose. | V. Confiarse. Il anr.
Se confirmer; persister avec plus de fermeté
dans une opinion.
Esfor7.o, V. Esfuerzo.
Esfrlar, V' Jiesfriar.
Esfuerzo, s. m. <;sfouér-/.o. Courage, valeur éner-
gie, force d'Ame qui fait qu'une personne agisse
avec bravoure. |i Effort; emploi de toutes ses
forces; de tous ses moyens. || V. Confian ¡a. ''\
Seconr. aide, oppui que l'on poile à quelqu'un.
Il Fam. Ilaeer cl último esfuerzo; faire le der-
nier effort.
Esfiiitiaclo. «la. adj. et part. pass. du v. ei/"ttmar.
V. Ce verbe.
Esfumado, S. m. èsfoama-do. Teint. Nom qu'on
donne au dessein qui est poncé.
Esfciiiiar. V. a. ésfouutar. Toncer, calquer un des-
sein avec la ponce. Il Esloni[»er, étendre le cra-
yon sur un dessein avec l'estompe.
Essaiahcto. V. Gambeta.
Esgarro, s. m. ési¡a-rro. Nom qu'on donne en
.Vmèrique auc rachat.
Estfasírisíis, S. f. (is(¡as-tritiss. Médec. Eigas-
I trite, inflamation exteine de l'estomac.
! Esglesla. inus. V. Iijhsia.
i E.KKosirdar, V. a. aiic. èsf/oaif/ar. Faire attention
à quelun ou à quelque chose, en garder le
! souvenir dans sa tète.
I Esgratiar. v. a. Desciner d'après un calque.
i Eeei-iiiiidor, Y. Esfjrimidor.
\ Esuriinîr. V. Esijriviir.
Esgrima. S. f. ès<iri-ma. Escrime; art de faire des
armes, exercice parleiinel on apprend à se bai-
tre à l'arme blanche. || Salon de esfjrima; ^iWc
d-armes. 1 Aa/ue (/e e.«.vr/;/m ; tour d'escrime. ¡
Fig. Esgrim; art de disputer, de soutenir un
droif en terme de pratique.
Esgrimido, da. adj. et part. pass. du v- esgri-
mir. V. ce verbe.
Esgrimidor. S. m. Esciimcnr; celui qui proffessc
l'art d'escrimer. H Gladiateur ; qui comballail
l'épée à la main.
Esgriinidiiia. s. f. èsfirimadou-ra. Action d es-
crimer; de se battre à l'arme branche.
Esgrimir, v. a. Escrimer; severcer à faire des ar-
mes; jouer de l'arme lilanche. l Fig. fam. Esgri-
mer; disputer l'un contre l'autre, sur quelque
matière d'érudition.
Esguardar, V. Tocar, et Mirar.
Esgtiardo. S. m. inus. èsgouar-dé. Action de re-
garder, de considérer.
Esgiiazal>ic. adj. inus. èsiyoui/za-Ht'. Guéablc;
(juc l'on jicut passer à gue.
Esguazado, da. adj. et part. pass. du v. esgua-
zar. V. ce V erlie.
Esguazar, v.a. inus. èsaouazar. Tassera gué une
rivière.
Esguazo, S. m. ès'ioua-zo. Vassnge d'une rivière
à gué. I Ciué, endroit d'une rivière oii l'eau est
si basse et le lon<i si ferme, qu'on y peut passer^
sans nager et s'embourber,
i.sgiszio. s. m. l'siinu-iin. .Vrchit. Cymaise; partie
qui est à l'exl remile de la corniche cl qui la ter-
mine,
gie. Il Forlilier, corroborer, appuyer, fonder des ' Esgulu, s. m. ésguinn. Zool. Jeune saumon,
exemples. 1 Esguinzc, s. m. csqnin-ic. Mmivement par Ic-
K.sfovzarMc, v pron. éi/"orzrtr-sJ. S'efforcer; fai- ' quel on porte le corps de côlé pour esquiver un
KSM
— 3:j8 —
ESO
coup. Il Miiip; ail qui résulte de la (•«information
l'itéripurc de la personne , surtout du visa-
gf. Il Douleur (|u"on resent datis une jointure ou
dans un nerf, après un nionvenieni l'urce. 1
Fij;. (Irimaee, gesic ; mouXMnenl de dédain ou
de déplaisir.
■•'jtXiiixnro, s, ol adj. V. Sitizn.
En! mil II no, S. m. èssimnn-nn. Mylli. l'>yinnéme;
surnom de Baechus. n Lillér. Ksymnénc; dislri-
buleur de la ju-»Nee,
Kwlodia , s. f. èssio-iliii. Hesiodie; genre separe
des sidérites.
KNiiilion, s. m. ('liaii)on; anneau de chaîne. || Bri-
quet ; iiisl ruinent d'acier qui sert à tirer du feu
d'un caillou. || Fusil; outil d'acier pour aifîuiser.
Il Zool. Scorpion lrés->eniu)eu\ dont la queue
est recourbée au-dessus de la léle. || Fparvin;
■imaladie du cheval qui consiste une busse a»
jarret.
Eflluboiindo. «lu. adj. et part. pass. du v. cslabo-
nnr. V. ce verbe.
EMliilioiinilor, s. m. Nom (|u'on donne à celui qui
allache, qui enlace de chaînons; qui eiu hnîne.
KMinboiinr, v. a. Entrelacer les "haînon'- pour en
former une chaîne. || Fij?. Enchaîner, lier, unir
quelque» itlées ou des choses morales.
Efiliiinb»i'i\<l(». du. adj. anc. èslambora-di). Fait
en pente raidc.
EHinntborar, v. a. Faire u:i talus: une pente.
EmIccIou, V. Hlecrion.
Es*ledor, V. Elertor.
EMleible. V. Eliçiible.
Edleir, V. Elifiir.
Eilcito, V. Electo.
Esllnsu, s. f. èsHim-ga. Mar. Elingue; cordaje le
plus souvent double, de diverses grosseurs, qui
sert à élever toute sorte de fardeaux.
E.xliu^Hdo, do. adj. et part. pass. du v. eslingar.
V. ce verbe.
EstliiiKar. V. a. éslinngar. Mar. Elinguer; se ser-
vir d'une élingue par enlever un fardeau etc.
Efilloiiurn, s. f. èsliotinu-ni. Bot. Elionure; genre
de graminées, renfermant cinq espèces de l'.V-
mériquc méridionale.
Esloinaritc, V. pron. èslomur-st'. S'éreinter; se
casser le reins.
lOfllora, s. f. èslo-ra. Mar. Longueur d'un vais-
seau, prise sur le tillac.
E.oJoras, s. f. pi. èslo-rass. Mar. Poutres qu'on
ajuste aux baux de l'avant à l'arrière, pour les
renforcer.
Eslorin, V. Eslora.
Esmaltado, da. adj. et part. pas. du v. esmaltar
Emaillé, e.
EMiiialtadoi', s. m. Emailleur; qui travaille en
émail.
Esiniiitadiira, S. f. èsmaltadou-ra. Emaillure;
iHtinn d'émailler, effect de cette action.
Esmaltar, v. a. Art. Emailler; travailler en émail
appliquer l'émail sur quelque chose. || Fig. Or-
ner. décorer des fleurs. =Embellir, orner, parer
de traits d'esprit (j Peindre en différentes couleurs
Ennialte, S. m. esmal-té. Email; matière vitreu-
se, dont on se sert oour couvrir, par la fusions
la porcelaine, la faience etc. H Email, ouvrage
émaillé. Il \zur, cobalt; minéral bleu. | Fig.
Eclat , splendeur d'une chose qui brille, qui est
oraée avec magnificence. 1| Blas. Email; couleur
de l'écu. I Fig. Eiuaif. vanélé. diversité des
fleurs.
EmiiiuKIii. s. m. ¿sinaltititi. A^ur pour la peintu-
ture a fre>que ou à detiempe.
EMiiiuraKda, \. V.sinfraldii.
Enniarcbiixo, s. m. fam. itsmnrliha-i.o. Spadas-
sin, bretleui : ferrailleur, qui aime à se battre;
à ferraillir.
EMiiinridd. s. m. èsmari-do. Zool. Picarel, genru
de poisons.
Etiiuv^'iiia, S. f. Méd. Smegme, sorte de maladie.
EMiiif'nn. \' . iti'lxija.
I':sinei-a(li«>liiii», ma. ndj. super, ai' esmerado.
Tre-,- réelle relié. Ires-lin.
KMiiierado, da. adj. èsmira-do. Reeheiché, fait
dans la perfection. || Fig. Poli, achève, qui est
fait avec soin. =Po(icr esmerado, pouvoir ab-
s(du.
l'Nmcralda, s, f. èsmùral-dn. Miner, Eméraude,
substance vitreuse, fussible, rayant le verre,
composée de basiliraie d'alumine, etc.
EMmcramIento, V. Esmero.
Etmorar, V. a. .Vrt. Polir, rendre uni et luissaiit
.1 force de frotter.
■•¡•«mt'rarwc, V. pron. èitHèrar-sé. Faire tousses
elforts pour atteindre la perfection. || Trabailler
avec ardeur à quelque chose.
E.*<mcrcioit, s. m. é.v»i '(¿(/-/ion. Mar. Emérillon;
crue de poulie ou de palan destiné à se prêter à
la rotation de manœuvres. || Oiiiilh. Emérillon.
nom vulgaire d'une espèce de faucon.
E.vmeril. s. m. Eméri, émeril, pierre dure et fer-
rugineuse dont on se sert pour polir les mé-
taux. Il .\.rtill. Petite pièce dont, on ne fait
guère d'usage.
E'^merlIadQ, da. adj. et part. pass. du v. esme-
rilar. V. ce verbe.
Esmerilar, V. a. \>-{. Polir avec de l'émeri.
Etsmerilaxn, s. m. anc. ès>nèrila-zo. Arlill. Coup
de la pièce qu'on appelait esmeril.
Esmera, S. m. ^sinsro. Sain , extrême, diligence,
attention S'-rupuleuse qiron met á l-exécutinn
de quelque cliose.
Esmirnio, s. m. èim/r-nio. Bot. Maceron ; gen-
re de plantes.
F.smoladera. s.f. èsmnladi--rn. Pierre á aiguiser.
Esmortorido, da. ail). Comme mort.
Esniiiclado. da, adj. et. part. pass. du v. esmu-
ciarse. V. ce verbe.
Esninclarsc. V. pron. èsmoin.iar-sè. S'échapper,
glisser des mains ou de quelqu endroit.
Eso, pron. démonslr. é-sso. Ce, cela. || Fam. IS'i
par esso. ni par esas; malgré cela.
Esócoo, adj èsso-zèo. Ilist. nat. Esocien; qui res-
semble à un brochet.
Esóceos. Esoclos, s. m. pi. Ilist. nal. Esociens;
individus du genre esox.
Esochr. s. m. èsso-tché. Méd. Esoche; tumeur
qui se développe en dedans de l'anus.
Es.irilácco. adj. éssorila-iéo. Hist. nat. Essoril-
Ic; qui ressemble à une musaraigne.
Esorllácoos . s- m. pi. èssorila-ièoss. Hist. nat.
Essorillés; famille de mamifères de l'ordre des
rondeurs.
Esotérico, ca. adj. éssotè-riko. Phylos.Esotéri-
que .■ se dit de la doctrine secrète réservée aux
initiés de l'école de Pythagore.
Esotcrismo. S. m. èiioférismo.Phylos. Esoléris-
me; enscmlilc des piiruipes d'une doctrine se- Epée; nom vulgaire de l'espadon, l As de pique
erète, coiniiiuniquéc seulement à des alfilii^s. | à cerlaiiis jeux. Il Carie de la couleur de pique. i|
r.HOtafio, s. m. èsso-farjo. Anal. OKsopliage; con- Exjxula 6/anrii;épée d'acier luissant, en parlant
(luit músculo- mcinbroneux , faisant partie du des armes et carie blanche de pique lorsqu'il
canal alimentaire. i s'ajiil du jeu. || Jisprida iipfjra: fleuret à faire des
ËNoiniMmo, adv. éssomis-mo. Cela même. || V. armes. || /íiy^íjí/a e» rúiía; épi e au côté. Ii Escr.
Tanthioi. \\ V. Asijnismo. Ascuttir la espada; bai^í^er le llcurct. Ceñir es-
Ksopioo, en. adj. èsso-pio. .Se dit de ce qui ap- pada; iHre armé che\alier. |1 Desnudar la espn-
paitient a Esope. t/a; déf^ainer \'('[>ée. WVif^. Jiutrar run esj-jida
Ksotvo, trn. jiron. démonstr. èsso-tro. Cet autre; fn vumo; entrer Tépép à la main, et dans un sens
cette autre. ! lifi. dél)uter par la violence; employer la rigueur
ICiiox, s. m. éj'.io si.Iclhyol. Esox; non scicntiphi- du premier abord. H Escr. Librar la espada;
que du brochet. i déjíafrcr l'cpc. || Toréador qui joue le premier
fe-:Hi»ultila(lei-a!«, s. f. pi. èspabiladè-rass. Mou- rôle dans les courses de taureaux, et qui doit les
Í bettes; sorte de ciseaux qui servent à moucher tuer a^ec l'épée et d'après les réjiles établies. |j
la cliandelle. On dit mieux des.pabiladerfis. Media es]iada; celui (pii joue un u'ile secoudai-
il<;Mpiii'iutlo, (la. adj. et part. pas. duv. é-sjntbilur. le dans les coursesaux taureaux. |i l'i'^. Meter la
KM|tui>ilnr, \' . Despabilar . espada hasta /«jí/aríiúío»!; pousser l'éjée dans
Kspiibllarto. «la. adj. et part. pass. du V. espoci«r. les rems. || Fiji, rt fam. Quedarse à spadas;
V. ce verbe. perdre au jeu tout te qu'on avait jKissédé. || Mil.
(OHpaciamiciiti», s. m. éspaziamièn-lo. Sspuci- fíendir laespíida, reru're l'épée. j Fam. fig.Sa-
ment; action de spacier. lir con su media espada; interronipreune con-
l-:wpaciar, \ . aèspa/iar. Dilater: étemlre, élargir versation par des discours déplacés.
queUpiecliese. I| Disperser; répandre ça et là. Il l^«ipa«lnN. s. f |i|. èspn-da-ss. Fique; un des qua-
Képaiulre. propaguer. divulguer rendre élargi. tre couleurs du jeu de caites.
Il 'iypogr. Espacer, séparer les motsavec des es- E^patlat-liiii , s. m. èspadatchinn. FspaJassin;
paces. ferrailleur, qui aime à ferrailler, i- Fig. Faux
kCMpiiciarMc, V. pri)n. f'spaiiar-sé. Se distraire, se bra\e; fanfaron qui fait le brave.
(liNcrtir; s'égayer l'esprit. |i l""ig. S'abandonner Fxpadaila. s. f. V. ('iichillada.
à la eoiilempialion des choses iiilellecluelles, lí.spaHcíSo. «Ja. adj. et part. pass. du v. es/Jar/ar.
donner un libie cours à l'unagination. V. Ce veilie.
l'>ptii*ico. V. Ariaiia. K.xpaciador. s. m. Espadeur : ouvrier qui nettoie
t'.KpacIo, s. m. èspa-iin. Espace; étendue de lieu et pare le dianvie.
limitée et superficielle, depuis un point jusqu'à Kripatlaña , s. f. éspadn-rtia. Tôt. Sagelle , gla-
un autre. |I Espace; idee de la continuité des ïeul. lléehe d'eau; lié' b;cre aquati(iue, plante. ||
cor|)s et de leurs parties. || Es.jiace; étendue qui Clocher; espèce de ti ur où sont platées les clo-
embrasse l'Univers. | Kspace;élendue indéliiiie. clies d'une église. ¡ Instrument pour battre le
il Espace; durée d'un certain temps. |; Flegme; cba-nvre.
sang froid, calme d'une personne, il Ane. inus. F.spadaiiada, s. f. inus. espadai¡na-da. Jet, (lot
Tleciéalion; divertissement: aclionde >'amusser, de sang ou aulre liquide qui soil par la couche
I; ISDis. Espai e; inier\alle, blanc qui se trouve en tonne de \omissement.
dans la portée, j Typogr. E-^pate; petite pieee l':<«pit<lnñaa(w. da. adj. et part. pass. du v. espa-
de for.te qui se met entre les mot, pour qu'ils dañar. V. Ce \crbe.
apparaissent isul'-s dans rim|)ression. i| l'bjs. K^partaual , í^. m. espudadual. Lieu planté de
Espace, lieu indéliiie où se trouvent les cor|>s. glaïeuls.
Vliylos. F^space : idée qui reste dans res{)rit, Kxiíadisñar, v. a. p'íj^fjf/ajní/r. Séparer en forme
.'ipiès(iue l'on a fait abstraction t>ar la pensée de glaïeul, en parlant des oiseaux tpii étalent
lie tous les corps, li Cieoin. Espace ; aiie d'une leurs ([ueues.
ligure. ! .Mécan. F'space; ligne drinle ou courbe Kspadar. v. a. Tcchn. E>pader ; battre et afTinrr
quel'ou conçoit décrite paruii point mcdiilc dans le iluinvre sur le chevalet.
son inoiueinent. Il Art.Muil. F.space; iuter\alle V.nitnánvte, \ . Lspadoti.
légléíjiii se trouve entre un rang et une iile. || r..xpad(>i-ia , s. f. é.v/)a(/í'rí-n. Fechn. Boutique
lîsparios iinaiiinarios; espaces imaginaires. d un armurier.
KNpa^-iuMaiiieiitc, adv. iis]ia/.iossani(''n-lè. Spa- KHpadei-o, S. m. ¿spadé-ro. Tctlin. Fabricant d'é-
cieu.seiuent; d'une manére spacieuse. pees.
KKparÍ4t.«idad . s. f. i's¡tu/.ii)ssi-dadd. Largeur; K^padlll». s. f. èspadUl-a. Petite épée que por-
étendiie , eapacite d'une ehose. lent sur leurs I abits les cliexaliers de Saint Jac-
i-)MparioNi.'>*iiiiu, ma. adj. superl. de espa/.ioso q«ics. Il Tccln. lirisoir ; sorie de gou\ernail eu
es¡ni/.issi-ssirnn. Trés-spaeieux. u>age dansles pelil> bat( aux. || Petite opee. || As
Ki».pacioi*o, «a. adj. t',«y)i;/.io-s.so. Spacieux ; vaste, de pique au j( u de (artes. |¡ Queue de billard.
quia une grande étendue. || Fig. Lent; tardif, V. ï'îîco. || (irande aiguille dont, les femmes
llegmatique; qoi agit avec lenleur. font u-age dans (juel<iucsproviiiccs, pourse gial-
IsMpada, e. f. ésjia-da. Epée, arme offensive que ter la tète.
I on |i;)ile au côte, enfermée dans un fourreau. |l r.Kpadlllado , (Sa. adj. el part. pass. du v. rspa-
Sorte de sabre droit (jue poitenl les scddats de dilhi-. Teelin. Espadillé, e.
eavalerie. | Fig. Iiiit biti'na espaila ; se d,l de ■''.rpndillai'. \ . lî.ipadar.
' eiui i|ui montre de la voleur à la guerre. || Epée; l^padillay.o, s, m. éspiidilla-/.n. Coup du jeu de
arl militaire, pav opposition à la robe. \\ Ichlyol. Ihombre oii l'du spadille mal accompagne, et où
KSP
— 360 —
ESP
l'on est forcé de joiior ;i son dt'savantat;o.
KMpncllii, s. ni. ¿spadinn. Epée (juc l'on porte au
çM('.
KhiiiiiIKii, dimin. de espada. Petite épie.
KN|>aillx, s. Ml. vspadil;s. Bol. Sp.idix; :ixc ramoui
qui a des l'Iainines au pistilc |1 .Mus. aiic. Spa-
dix; iiistriiincnt ilc cordes.
ENpndoii, s. m. auttmciitiilif di- espnda. lüspadoii,
rapière, jîrand cixi". || Ictitliyol. Kspadon; faraud
poisson cartila;.'iiicu\ du ^'enre snu.ile. f| Fig. et
fain. lainuquc; nui est prive de sa virilité.
tf-:Npa«iriii>u, V. Espnradrapn.
KNiintfii'iM , S- i. éspnfj-hiria. Spagirie ; science
clnniiciue médical.
K.>t|tiiKÎi'l<*w - <^«- ''dj. ¡'•spng-hiriko. S|)arigiquc5
qui appiuiient à la spagirie.
KspitKii-lMta» , S. m. h¡in(j-hins-la. Spagirisli';
qui étudie la spagirie.
EMpiilil, s. m. l'spalii. Spalii; cavalier turc.
K.oipnln, s- f. h¡>n-Ui. >ia. Espale; distance de la
" poupe au dernier banc de na^c de l'arriére d'une
embarcation.
RNpaliuliniif, V. a. V. lisplnnar.
KHpiilda. s. 1". ésjinl-da. Techn. Dos dun liabillc-
nieiil qui repon.) à l'cpiuili-. ]! Dos,- partie posté-
rieur des vertebres dune personne. || lilpnuie;
partie du corps (jui joint le cou au br;is. || l^pau-
le; membre (lu corps (joi est au-dessus du chi-
gnon et se joint à la jambo de devant, chez les
animaux. ¡I l'ort if. Kpanle : saillie d'un bastion
depuis le flanc jusiju'à la face. || Fig. Derrière,
envers, revers ; partie postérieure d'une person-
ne. Il A la esi>til(l(i\ sur le dos. en l'absence, der-
rière, par derrière. \\ F.spnlda de aceitero; se dit
de celui qui est large d'épaule, j Cargado de es-
paldas ; trépu , qui a le cou enfoncé dans les
épaules. || Dar de espaldas, tomber à la renver-
se. Il Echar a espaliias, mi ttre de côté. || Echar-
se al;iuna cosa sobre las cspiildas. prendre quel-
que chose sur son dos, en prendre la resjion^a-
bilité— /ù7u(r itna cosa sobre las esjialdas de
alguno . mettre une chose sur le dos de quel-
qu'un, la laisser à sa charge, il Fig. fani. Gv.ar-
ilar las espaldits , veiller à sa sû'Clé ou à celle
d'un autre. || Hacer espaldas, soulTrir patiem-
ment. Il TIncer espalda à alguno, protéger quel-
qu'un, veiller à sa sûreté. || Fig. Medir à tdio las
espaldas, donner le fouet à (juelqu'un.^T'ener
seguras las espaldas, être assuré contre les ma-
chinations il un autre, avoir ses derrières assu-
rés.= Volver las esjialdas, tourner le dos, pren-
dre la fuite.
EspaliSar. s. m. espaldar. Epaulièrc , partie de
l'armure d'un chevalier qui coin rail et défen-
dait l'épaule. 1, Fnlom. Fpnulièrc. nom donné à
chacune des trois pièces mobiles placées en de-
dans de l'apophyse bifurquée des élytres des in-
sectes coléoptères. Il Dosier d'une chais?. V. ¡ics-
paldn. Il Epaule, dos d'une personne. || Espalier,
treillage qu'on fait pour stiutenir les branches
des arbres adosées sur le mur d'un jardin.
KNpatclai-, adj. V. Postrero.
Espaldarazo, s. m. èspaldara-ro. Coup de plat
de sabre donné sur les épaules de quelqu un.
Espnldarrotc. s. m. éspaldané-té. .\ntiq. Epau-
lière, pièce de l'ancienne armure.
Espaldares, s. m. (il. éspaldare.ss. Bandes de ta-
pisserie (lu'on menait anciennement sur les mu-
railles , à la hauteur des épaules.
Espaldarón, V. Espaldarrele.
Ewpalilcado , da. adj. et pail. pass, du v. espal-
dear. \. Ce verbe.
EMpaldcar, V. a. .Mar. .Se briser les vagues evec
impétuosité contre l'airiére d'un vaisseau.
KMpaltlrr , s. m. .M:ir. Se disait du premier ra-
meur dune galère.
E'iftpaldfrn, V. Espaldar.
Eaipaldllla, S f. éspaldi-Ua. Auót. Omoplate, os
de l'épaule. Il Techn. Quartier de derrièic d'un
Jiour poin , d'un corset.
ENpiiiditciidid», dn. adj. éspalditéndi-do.Tam.
iniis. Couché sur le dus.
ENpaldoci, s. m. Fortif. Barrière, retram hement
(jue l'on fait derrière une muraille ou d'une
brèche.
i:.<4paldiida!i)ontf . adv. peu mité. éspaldouda~
»íi('/i-íe. Bustiíjuemenl , grossièrement, d'une
manière i usii(pie.
EMpnldiido, da. a<.\], éspalilou-do. Se dit de ce-
lui (lu, a les épaules larges.
E.wpalcra. s. f. éspalé-ra. .\gr. Espalier, treillage
p(Uir retenir les branches des arbres attachées
contre le mur.
Espiiinia, s. f. éspal-ma. Techn. Esnalme , ma-
tière (|u'on mêle au poudrou employé à calfater
la carène des vaisseaux.
E^paliiiadu, da. adj. et part. pass. du v. espal-
innr. V. Ce verbe.
EHpaliiiadiira . s. f. éspaltnadou-ra. Dessole-
ment, action de dessoler un cheval, etc. || Res-
tes, rognures du sabot d'un cheval, ou des on-
gles des quadrupc'es.
F.spalniar, V. Despalmar.
EMpatto. s. m. éspal-to. Miner. Spalt ; pierre lui-
sant dont on f:iit usage dans la fonte des mé-
taux.
E.tipaliico , s. m. i'ípaíoti-ko Mamm. Espalouco,
singe de Siani.
F«::iai>uiiii!eii(u , s. m. anc. éspamimién-to.
Techn. Extension, dilatation du papier mouillé.
Eiipanclr.sc, V. Espunjarse. Extenderse. Dila-
tarse.
Expandido , da. adj. et part. pass. du V. espan-
dir. V. i'.e verbe.
Expandir, V. Esponjar. Extender. Difundir.
EKpiiiiiuible, adj. éspansi-blé. Expansible, capa-
ble d'expansion.
Etipan.vihnidad , S. f. Expansabilité , qualité de
ce qui est expansible.
EspniiKioii . s. f. Expansion , action , état d'un
corps fluide qui se dilate. ¡ Fig. Expansion, fa-
cilité à communiquer ses sentiments. ¡ .\nat.
Expansion, prolmigemenl de quelque partie.
Ei^paiijBivo, Ta. adj. éspansi-vo. Expansif, qui a
la force de dilater, ou qui peut se dilater. | Fig.
Expansif, (]i:i s'étend à plusieurs objets. ¡ Ei-
pansif. qui aime à s'épancher.
EspaiilabIemesit«'.adv.('s/fanicjbi'Jmer?-f(^.Epon-
vantablement. dune manière épouvantable.
Espantable . adj. éspanta-blé. Epouvantable,
qui cause (le l'épouvante. \ Fig. Merveilleux, pro-
digieux, admirable, qui cause surprise, admira-
lion, etc.
Espantada, s. Î.èspanla-da. Epouvante, terreur:
grande el soudaine peur causée par quelque
chose d'imprévue.
KSP
— lifil
KSP
RMliantadizo , «a. adj. èspinladi-zo. Ombra-
geux, craintif; qm a i)cur, qui est supronncux.
n<«[>nntailo, du. ailj. cl pirl. pass. du V, Espan-
tar. Epouvanté, e.
KMiiuntiulur, i-rt. s. Epouvantable; qui fait peur.
R«ipitntnjit, s. m. l'ispaataj'ho. Epouvantail: hai-
llon que l'on met au boni d'un bAlon pour épou-
vanter les oiseaux. Il Fi:,', fain. Epoévantnil. se
dit dune personne qui l'ail peur sans l'aire du
ma!.
EMpaiitnIohoM, s. m it.spanlnln-bosx. Bot. Ba-
quenaudicr; «enre de la famille dos légumi-
neuses.
K<i|iniitaniiblado!>«, s. m. ane. éspantanoubla-
rfo.u. Tarn. Nom que donnait le peuple à quel-
qu'un qui \)orlait une mauvaise robe ou habi-
llement d'ecclésiastique.
Kxitnntnr, v. a. Epouvanter; causer de l'épou-
vante. Il Fig. Chasser les oiseaux, les poules etc.
de quelque cmlroú. = Es¡i'in(ar el Siti'fï,»; trou-
bler le sommeil, e:ipèclier de dormir.
K.«paiitarsf' . v. pron. i'spantar-sè. S'étonner,
s'émerveiller; trouver étrange, [j Fam. Espantó-
se la muerta de la derjollada; la pelle se mo-
que du fourgon.
Espantavillanos, s. m. éspantaxùlla-noss. Co-
lifíchet, bijou, meuble, etc. oii il n'y a que du
faux brillant.
Kspaiito, s. m. èspan-tn. Epouvante; etTroi, fra-
yeur; action d'épouvanter, cl l'etfet de cette ac-
tion. Il Menace; action de menacer, d'imposer par
la crainte d'un mal à venir. || Etonnemcnt, sur-
prise causée par quelque accident imprévu.
Ejspan todamente., ad v.e5pa?t(o-s$amtJ ?i-té.Epou-
vantablement; dune manière épouvantable. ||
Fig. Admirablement; d'une man;ére étonnante.
Espantoso, sa. adj. èspanto-sso. Epouvantable,
qui cause de l'épouvante. || Etonnant, mervei-
lleux; digne de surprise, d'admiration.
España, s. f. èspag-na. Geogr. Espagne, vaste
péninsule de l'Europe méridionale, bornée au
nord par les Pyrénées et l'Océan Atlantique, à
l'ouest par le même Océan, à l'est et au sud par
la Méditerranée.
Español, la. S. et adj. cs/}a7iio/. üéogr. Espag-
nol, habitant de l'Espagne, li Espagnol, qui ap-
partient à l'Espagne ou à ses habitants. || Espag-
nol, langue de la famille greco-latine dans la-
quelle ou trouve un certain nombre de mots
dérivés de l'Arabe.
EMpañnlatln. V. Españalizadu.
Españolar. V. V.spañolizar.
EspañoltM-ia, s. f. fam. i.spdgnnlerí-a. Mœurs,
usages, caractère des lOspagnols.
K.xpañoleta. S. f. inus. ès/ui'/noiô-ia. Nom don-
né á une danse espagnole.
Españollxailo, da. adj. et part. pass. du V. Es-
pañolizar. Espagnolisé, e.
EMpañoli/.ai', v. a. èspannolizar. Espagnoliser,
affecter les moeurs, les usages des Espagnols. ||
Fig. Espagnoliser, donner une tournure, une
allure espagmde.
E.xpañoltxarNc, v.pron. èspnfinnli/.ar-sè. S'es-
pagnoli.>er, prendre l'air, le ion, les manicrc>
espagnoles.
Espar, s. m. Espar; sorte de parfum.
Espai-adraju, S. m. e\)>aradra¡i-¡w. C.onim. Sp:i-
radrap, morceau de toile blanchi avec des-ingio-
dienls,
Esparall«>n, a. m. èsparallon . Icblhyd. Sparai-
llon, genre de poissons.
Esparaniarin, S. m. esparaniarinn. Dard, Irait,
arme en usage anciennement. || Nom donné au
serpent qui, de dessus un arbre, s'élaiwe sur
les autres animaux.
Esparaván, s. m. Ornith. Epervier. oiseau de
|)roie. Il Vélér. Eparvin, lumeur qui se dévelop-
pe dans l'articul.jtion des jarrets des bèlc» d«
somme.
Esparavel, s. m. cs]iarave-l. Ornith. Epervier,
oiseau de proie.
Esparavel, s. m. Pcch. Sorte de filet défigure
ronde, donl on se sert (lan« le*; Ihmix ou il n'v
a pas trop d eau.
Esparceta. V. Pipirifiallo.
E.xparclata, s. et adj. i>spnr/.in~la: (icogr. Spar-
tiate. \. Espartano.
E.««pMrcidanicute, adv. è-tparzidnmeit-tp. Sépa-
rément, répandu par ci et par là. || Dislincte-
mont, d'une manière distincte.
Esparcido, da. adj. et part. pass. du V. Ei/)ar-
rir. Répandu, c. ij Fig. Franc, enjoué, gai, d'une
humeur aisée.
Esparclllit, s. f. psparii-lla. Bol. Sainfoin; gen-
re de plantes.
Esparcimiento, S. m. tí.«/iarz!/HÍ¿>i-to.líparpille-
ment, effusion, épanchement, action de répan-
dre, de semer ça et là, et l'effet de cette actimi.
Il Fig. Liberté, hardiesse d'une pc'-sonne qui
agit sans gène. || Générosité, grandeur d'âme
d'une personn.
Esparcir, v. a. Eparpiller, répandre, verser, épan-
cher, épandre quelque chose. Il Fig. Divulguer:
rendre public.
Esparcirse, v. pron. éspariir-sè. S'égayer, se
réjouir, .divertir son imagination.
Espardeña, S. f. èspardefj-na. V. Alpargata. ||
Espardille. chaussure faite de jonc.
E»ipar;a;anio, S. m. esparna-nij. Bot. Spargane.
genre de plantes algacées, | Spargane, sorte de
ruban avec lequel les anciens eninaillotaienlles
enfans.
Espareanosis, s.f. èsparfinno-ssiss. Méd. Spar>
gannse, dilatalion excessive des mamelles, chez
les femmes.
Esparcir. V. Esparcir.
Esparo, s. m. és-paro. Uhlhvol. Spar. genre de
¡•oissons qui comprend plusieurs espèces.
Esparra:(ado, da. adj. esparraga do. Aspergé,
qui ressemble à un asjiergc.
Esparra^ador. ra. S. .Vspergicf, qui cultive, qui
recueille des asperges.
Esprru;;aeiiiento , S. m. peu usité, ésparraga-
uiii'H-to. Action de semer des asperges.
E>«parra«ar, V. a. peu usité. (Cultiver, cueillir
des asperges.
Esp.irraso, s. m. t'spn-rrago. Rot. ."asperge,
|»liinte type de la famille des asparaginces. || l»i-
()ui't que l'on place dans quelque endroit.
Esparrason. s. m. inus. Comiu. Sorte d'étoffti
lie soie (lui n'est plus en usage.
Esparrauiiera. -. f. (wparraguù -ra. Sinn donnv
a la luide l'a<perge lorsqu'elle monte en gruinr.
Esparra;t liera, ra. adj.c.ï/iarra./iu'-ro. Gelui. cel-
le c|ui \ emi lies ¡isperges.
Esparrancado, d«. adj. el part. pas. de Lsiai-
23
KSP
— 36ïî
KSF
KApArranear, v. u. Eiarquillei, écarter, ûu>ui U-ü
jninbes.
K^parrancartie, v. pron. èsf)arranhar-i\ Fain.
Sécarquiller. écarter ses jambes-
Kaparnioii, s. f. èspnrsion. Disprision, actiuii de
disperser el l'effet de celle adi(in.
KMpartn, s. f. é!«¡iar-ta. Gc(>?r. Sjtarle, >i!le de
la ISIoree.
Eapaitiil. V. V,Z!>arti:at.
ENpurtnno. S|iartiotr, hnbitanl de Sparte.
K«pnrieilH, s. f. éspartè-ijna. Surte de sandale
faite «>oc du jnnc ou sparte.
B«parieAcra. S. el aJj. éspaitiqni-ra. S' dit
dune oigiiüle qui sert fi coudre uii.î cbaujsu:e
que l'on fait avec du j'>ne ou sj)arle.
KHparlcAero. ra. s. el atlj. èspnrtégnè-rn Celui,
celle qui fait ou qui vend ce qu-Oii appelle espar-
teñas, chau>surc de jonc nu siiaite.
KMparterla, s. f. ôspartéri-n. Sparterie, lieu ou
l'on fabrique, où l'on vend toute sorte d'ouvra-
ges de sparte.
EMpartcro, ru. s. éspriTté-ro. Spartaire, celui,
celle qui travaille ou qui vend des ouvrages de
sparte. \] Oriiilh. Sparlaire, genre d'oiseaux de
proie,
EMpartieo. V. Espartillo.
K^pardllu. V. Espartito.
F.Kparilto , s. m. diui. de esparto, ètpnrti-lu.
Sparte court , petit.
Espartitia , S. f. éspartt-lla. Uouleau de Sparte
en forme de brosse dont on se sert pour panser
les tbevauï.
Eaportir.ul , S. m. Spartaire; cbatup, liea où l'on
trouve beaucoup de sparte.
Esparto, S. m. èspar-to. Bot. Sparte; genre de
plantes de la famille de* graminées. [\Soga de
esparto; spailon. ■
Eiïpuruta ,s. f. y. Esparguta.
Ecipui'vel, S. m. Ornilh. Epcrwer; genre d'oi-
seaux de proie.
EspaMiuor , V. Pasmar.
K»l>a»mállco,, ra. ndj. èspasma-tiko. Méd. Spas-
matique; qui souffre de spasme.
Espat«nio, V. Pasmo.
BspaíxmódicA, ca. adj. èspasmo-dilio ,^iléâ . Spas-
modique» qui a du rapport avec le spasme.
EspaKiuódieos, s. m. pi. éspasmo-dikoss. Spas-
modiques; se dit des remèdes qu'on emploie
contre le spasme et contre les convulsions.
Kspasniologia . s. f. éspasmolog-hi-a. Spasmolo-
gie; traité sur les spasmes.
Espasmolósico, ca.adj. éspasmolo-c)-hiko.S\^ñs-
mologique ; qui a du rapport avec la spasiuo-
logie.
Esputa, s. f. cspa-tn. Bo!. Spathe ; pirlie mem-
braneuse qui , dans plusii^urs, plantes recou-
vre les parties de la fruclification.
ENpatneco. eea. adj. éspala-zfo , Bot. Spathacé;
qui est recouvert d'une s|)atc.
Espailtla, s. {. èspati-Ha. Bot. Spalhille; i)elile
spathe.
Espático, ea. adj. êsna-tiko Bot. Spalhique ; qui
est de la nature du spuîhe.
Espato, s. m. ¿.<pa-i(); xMiner. Spahi, ou Spar;
pierre feuiliotée qui se trouve souvent unie aux
mines.
-Kspatriaolon, s. f. éspafriaiion. Expatriation;
action d'expatiier.
E«pulriado , da. adj. éspatria-do. El palne > «jui
est bors de sa patrie.
E«patriar. v. a. Expatrier; faire sortir quelqu'un
do sa pairie.
EapairlarKi' , n. prnn. t-s/jfii; ùir-jé. S'expatrier;
quitter Sun pa\s, aller vnru dans une autre na-
ilon.
Espátula, s. f. t^spa-loula. TJiir- et l'iiarm. Spa-
tule; ¡nslium'iii qui s cri a étend le les onguents
el a d'aulies usages. | On itli. SputuU-; genre
d'oiseau\ dont le bec offre quelqde fissemblau-
rr ,iV((.' la lii:iHe d'une spaiule.
Expatulaiitiiiici.i s. f. éspatoulamunii-a, Spa-
tulainaiicie; art prétendu de devenir par l'exa-
m<n des os d'oi;,caux.
Espavfccr, V. Amedrentar,
i:ii|ia\i«>nto , V. Asp(ivien!ù.
i:H|i;ivort'cido , V. Despavorido.
E.Hpavuridu, da. adj. éspavori-do. Effiayé; pris
par la peur.
EMpay, V. Espalii.
E.xpereria, s. f. èspéiéri-a. Boutique d'épicier.
¡ Epicerie ; nom collectif sous lequel on com-
prend toute sorte dépices.
Eftpccbar, v. a, éí;>ét-c/iüi-. Piquer. V. Pinchar.
Eupeclu, s. ï.éspé-iia. Epice ; substance vé;:élal«
qu'on emploie dans l'art culinaire pour rehaus-
ser le goût des mets. Nom donné a certaines
drogues médicmabs.
Eftprclas , S. f. pi. èspè-iiass. Epice>; nom col-
leclif de toute substance végétale qui est em-
ployée dans l'art culinaire pour lehaussi r le goût
des mets. | Sorte de dessert qu'on servait à table
anciennement.
EMpecial, adj. cspéiial. Spécial, particuliert qui
est déterminé exdusivement par une chose.
EKpectulidad , S. f. éspéi.ial'idadd Spécialité;
qualité de ce qui esl spécial, j Spécialité; appli-
cation exclusive de quelque fond à une dépense
parlirulicre.
EspeelaliMlniampnte.aôv. superl. de especial-
mente. éspéiiaií-ssimamén--té. Très spéciale-
ment.
EappcialÎMimo , ma. adj. sup. de especial, éspé-
7.iali-ssimo. Très s[iéciale.
Eupeclalinente, adv. èspèiiabnèn-té. Spéciale-
ment d'une manière spécial.
Eüíppcie , s. f. éspi-iié. Espèce; forme arrêtée
d'un cire naturel qui se reproduit consiana-
meiil le même. || Espèce ; division d'un gen-
re, renfermant plusieurs êtres. || Philos. Espèce:
images , représentations des objets sensibles,
reçues par les sens et portées de là dans l'ima-
gination. I Iron. fam. L'na especie de músico;
un musicien de certaine espèce, i Matière, su-
jet, proiosition avancée pour voir l'eff'-t qu'elle
produit dansrcria'iu'scirconslances. || Chim. Es-
pèce: collection de propriétés qui n'appartiennent
qu'a un corps, à une colleciion detres. || Hist.
nat. Espèce ; chacune des trois productions de la
nature qui se perpétuent sans déf-'énéralioii. ||
Liller. Espèce; un des lieux communs de la rhé-
torique. || ."^Imér. Espèce; collcctiun de c.irps
compo-és des menus principes. | Opt. Esp.'ce;
se dit des rayons de lumière diversement réllé-
chis par l'illégalité de la surface des corps.
I Pbarra. Espèce; se dit des poudres mélangées
ESP
363 —
KSP
qui rormcnlla bRSfidPS«^lecluai'.es. ¡j Espèce; cas
pariiculier. Il Prf^loïte ; motif spécieux, cause
apparpiilf^ Jonl on se 5(,'rl pour ceclier Ip véri-
table motif d'un dessein, d'utie aciion. |! Soltar
una cspreie; avancer quelque mol pour sonder
le terrain. || Boite; coup que l'on porte avec une
épée. Il Philos. Espère: classifnation des idées
funnre dune diviçi'.n du frenre. qui peut deve-
nir ¡zenre au-^si , relaiivemeiu à des espèces in-
férieures. 1| Prat. Espèce; ciiose quelconque ap-
pnrlenanl à la propriété d'une personne comme
son revenu en nature ou effets amovibles.
RApIrcei-ia , V. Empecería.
Esprcle.o , s. f. pi. éspé-ziéss. Mus. Différents
tons qui entrent dans la composition d'une pièce.
|l Espèces; argent comptant. 1| Rflig. Especies
sacramentales: espèces; apparences du painel
du vin après la Iranssnbstantialion.
Ewpc-eicr», S. m. ¿5pt'/i"tí-ro. Epicier ; marchand
d't'pices. I .\polhicaires qui vend toute sorte de
drnj;nes.
KApcetOracinn . s. f. M/)ezi/i/irtzion . Spécifica-
tion ; expression , détermination des choses en
particulier.
E<(prcilioadantotite , adv. èspè/i/i n<tnmèn-té.
Spé iliquemetit; d'une manière déterminée.
EMpccifionilo. «lî». adj. et part. pas. du v. esi-eci-
fîcar. .S(>écifié , e.
Eapeî-incîir . v. a. P5/)ez/^ ar. Sfiécifier; déter-
miner, exprimer d'une manière détaillée. || Fig.
Marquer: constitUT Tespèce d'une chose.
E.^pcoifiontivo. va. adj. cspézillkati-xo, Spécifi-
catif; qui sert à spéci'.ier.
r;.«p>-c:i!ntiva, s. f. èspèhnulati-va. Spécu'alive;
science ij'ii s'arrête à la spéculation.
EAperiiliiiUunientp , adv. èapckntilaixvamèn-tè.
Espéculal ¡veulent; avec spéculation.
EnpiTiiliitlvA, s. m. èspèlioulali-vo- Spéculateur!
qui spécule.
E.«peciilM<lio , v«. adj. i^spè<:onfati-V(). spécula-
tif; q li a coutume de spéculer attenlivemem .
Espedar , V. rsne'ar.
EMp\>(lai-.H<' , V. Hospedarse.
ENpt'flaxi»!- , V. Despedazar.
Espi-dliniriito. V. Despedida.
EMpodir.sp , V. despedirle.
Eupodft , V. Asador.
Ewppjado, da. adj. et part. pass. du v. espejar.
V. ce verbe. || Se dit de et qui est composé de
miroirs ou qui en a lu ess-m'olance.
EMpcJar . v. a. fspc'j'har. ¡Vettoyer, polir, édair-
cir quelque chose. | (¡aruir de miroirs. || Fig.
V. Dcsp¡'jar,
E.spi'jîjivxc , V. proit. èspc(f-har-sè. Se regarder
dans un miroir ou dans quelqu'aulrc chose tjui
rend l'i'na^re. | Fi;;. Se complaire dans les ac-
tions d'nutrui. il n'est ;;uerc usité.
rrxpcjiMtdi» , dîi. adj. et [urt. pass. du \ . espejear.
v. ee verbe.
E.<iprjcar, v. a, inus. i^sp.^ii-hèar. Kendre clairet
brilbmt comme un miroir.
Espcj£nrN(>, v. pron. inus. Ki]iè<i-hp.nr'Sè. Se plai-
re i\ re2;:irder quoiqu'un ou (]iiel(|ue chose,
E.»prjt-rii» , s. f. èspè]-lti'r'i-(t. Miroiirrie. ; fabri-
que , ma^;is,ii de, miroirs.
Espojfro. ru. S, èspcrj-hH-rn. Miroilicr; marrhand
ou fabricant de miroirs.
E«prj<co, V. EupejUla,
Espcjillo, V. Esrcj'lo.
EmpcJKo, 9. m. diin. de espejo, ^oiil miroir.
Espojo. s. m. èspè'i-ho. Miroir; glace de vent
ou lie crystal enduit par derrière d'élain et de
vif-argent; qui rend la ressemblance des objeli
qu'on lui présente. | Espejo ustoiio; miroir ar-
dent. I Espejo grande, trumeau, i; Limpio como
un espejo extrêmement net. Il Fig. Mirarií en.
uno cuino en un espejo : aimer quelqu'un avec
une extrême ten rcsse,
Esp<>Jiiela , s. f. èspf>f}- lii'uè-la. Pas d'âne; sort<i
de mors. ;; Espejuela abierta i gorge de pigeon.
Espejuelo, s. m. dim. de esiiejo. Petit miroir. ||-
Miner. Gypse: pierre a plâtre. || Feuille de talc.
Il Miroir a preniire des ¡iloueites. || Techu. Con-
fiture sèche, couverte d'une i:lrtce de sucre.
EuppJtielAM, s. m. pi. ¿spè ¡-houè-lots. Lunettes:
vers qu'on enchâsse dans une Karmlure pour
les mettre devant les yeux et soulager la vue.
ENpeIccla. S. f. èspè'è-iia. Bot. Espeletie; gcnrt
de plantes corymliifères d' vmérique.
Enpelta , s. f. èspèl ta. Bot. Epcaulre. sorte d«
blé rouge différent du froment , que l'on cultive
en France.
Espcitt'o, ica. adj, éspéltê-o. Epeautrc. qui »p-
parlient à l'épeauire . qui y a quelque ressem-
blance.
Espolsiuea» .«. f. èspèloun-ka. C.àVî-TUC ; cavité
souterraine, irrcguliCro et d'une certaine éten-
due.
EüpoiiiKado, dn. adj. et part. pass. du v. i>sp«-
luznr. Décoiffé , e.
Etpeliizar , V. Despeluzar.
E>ippliixarr*c, V. Dospeluznrsr.
EHpcinxiiadu, da ad', et part. pass. du v. etpe-
Uiztmrse. V. ce verbe.
F.imwluiiMBrsc, V. pron. èspi^louznar-sè,Se héris-
ser, se dresser en parlant des cheveux. || S'é-
heveler ; être échevelé.
E<«pelii7.o. \' . Despeluzo.
W.HpA'luKiU'Hv , inus. V. EspcluinarsB
EMpoluzro, V. Erizamienio.
EMpcqac, s. m. èspè-kè. Art 11. Anspec; sorte da
levier qui sert à pointer les Canons.
Espora , s. f. èspè-ra. Attente; adion d'atteidre.
Il .Vrlill. onc. Nom d'une pièce de canon. | .\3-
pre ; monnaie de compte de Turquie. | Prat. Ré-
pit, délai, surséaiicc sur une nifaire. | tîéorat
Sphère» globe, c >rps solide dans lequel toute,
les lignes, tirées du centre à la surface, soi)4
égales.
Espcrnblc . aà'}. éspèra-blé. Espirablo; suscep-
tible d'arriver.
l'^spcracloii , V. Esperanza.
EMporad». «la. adj. et part. pass. du v. e$p9rar\,
.\ltendii , e.
Ewpcradur . s. ni. èspèrador. Se dit do colui qui
attend , qui espère.
Ewpf>rnl. V. V.sf rtco.
Esporaiiiieiito . V- Espera.
ENporanif , part, piss.du V. etperar. Qui atend:
Ef>p<*raii(p. S. f. èspiran-tè. Bot. Uespéraulhe.
penrc de p notes du t'.ap de Bunne-K-pérancc;
EMpcrauza . S . f . (■spèran-Ta. Esperance; mou-
viniente agréai. le de lAme quila transporte dans
l'aveotr au-devant d'un bien qu'elle se flatte d*
posséder un jour.
iKaperAnmiln. di». adj. et (urt. ^f^î>^. du. t. «*r*
KSP
— :iüV —
ESP
ratiiiit . \ - eu verbr.
l'.4|ioi-Hii/.ni ', v! n. espeifiii/.<n. iJuiuiri de l'i's-
¡1 m .■ (oiircvoii une ospèraiiif.
KttpiM'nr, \. ;i. líspéroi: aMiirtlc l'cspuir. | .\tteii-
tlie lai rivée de quoUiu'uii ou de quelque chose.
I Esperar Pti alguno ; avoir conlianee eu quel-
qu'un.
Kiipcrdrrir, V. Moinsjirvririr.
Br'.HftvTevcT , V. Pererir.
i:«I>cr«>-/.iiilo, <lii. adj. et paît |).■^^.s. du v. espere-
zarse. V. etí verbe.
F.i«|»oro/.iii-N(> . \ . . Ik'spfre/nrir.
{¿••Iicroxo, s. III. csjière-Zi). AcUoii de s éleiidre,
de b'alloii^cer une persiniiie «¡ui est latiguee ou
qui a envie de dormir.
i->per«;i*»<la, s. 1". espènj-liè-ssin. Kliétor. Kxpli-
talion detailK^e de ce (lu'oii a aNuiici* dans un
discours.
■¿NlicrsodA, V. Espérfjuln.
■•:»|M'r:;iiln, s, f. ôspèrçiou-la. Bol. Sperpule; gen-
re de plantes de la faïuille des caryopliilées.
■¿upertciirado . <lii. adj. et part. pass. du v. 64-
peryurar. V. ( e verbe.
I':!ipei-Kiirar , v. a. Af,'r. Tailler la vi|¿ne.
B':íiperia , S. f. éspé-ria. M>th. Ilespérie; une des
llcspérides. | Entom. Hespérie; genre de papil-
lons diurnes.
KMperico, i:ius. V. Esférico.
lOHpt'ride , s. ï. ésf.é-ride. Rytli. llespéride ; fille
(rile«p(^irus. Il Kntoni. llespéris; papillon dont
les ailes regardent lliorizon
R.*iporidia, s. f. ¿spéri-dia. Bot. Hespèridie; sorte
de fruit qui ressemble à l'orange.
KMpmdina , S. f. és}>èridi-na. Chini. Hespéri-
dine;subslancc crjstalinc qu'on relire des oran-
ges vertes.
KNpci-ido , da. adj. éspêri-do. Maigre, deiharnó;
se dit d'une personne cpii n'est pas grasse.
Rsperido!^ , s. m. pi. éspèri-doss. Kntoni. llcspé-
rides; famille d'insectes lépidoptères diurnes.
F.spei-ie;;a , S. f. éspèné-ga. Agr. Rainette; va-
riété de pomme.
JUspericgo , ga. adj. èspèrié-<jO. Agr. Sorte de
pommier qui porte la pomme rainette.
Efipcrlan, V. Esperlano.
KMpprma , s. f. ¿spér-ma. Sperme ; liijuein sémi-
nal, f Espermaceti; sperma-ceti i.u de baleine.
Espcrnaátieo , en. adj. . éspènna-til.o. Sperma-
lique ; qui a du rapport avec le sperme.
Kspernintoccla.s. f. éspèrrnatové-la. T.bir. Spcr-
matocèle; tumeur qui se forme par l'inflamma-
tion des vases spermatiques.
K.operniatolosia^ s. f. éspèrmatolog-liia. Sper-
matologie; traité sur le sperme.
l'íspcrniatológico , ca. adj. éspèrmatolog-liiko.
Spermatologique; qui a rapport à la spermato-
logie.
Fspvrnîaiopoo, pea. adj. el S. éíp¿'r)íir/ío-/)eo.
Méd. Spcrmalnpé ; se dit des remèdes qui aug-
nienlem la semenre.
CspermntvüU , s. f. éspèrmalo-ssiss. Spcrma-
tose; production, coclion de la semence dans
les testicules.
Espernacado , da. adj. éspérnaka-do, Ecarquil-
lé ; qui a les jambes ouvertes.
KspcrnaiîG, s. f. éspérnu-da. Dernier atmcnu d'u-
ne chaîne, qui est ouvert en crochet.
Espernible, V. ücspreciahle.
Dili<ieucia , ÁcliciduJ.
du V. l.spcíiar.
KMperoii , s. m. èspérun. Mar. Kspciuiis cbui pen-
te saillante . en avant de l'étiâve , qui termine
l'aNant d un grand bâtiiiienl.
lOMpcriiiilt- , .Mar. V. Esperuu.
EMperi-iar» , s. f. esphrin-Un. ri(|uette; sorte de
boisson que ton fait avec de l'eau mise dans un
tonneau mi il y a du mare de raisin, etc.
Ewperi-ladero . s. m. cspérriad¿-ru. .Vction d'ar-
roger Irgeremi'iii.
Euperiiiir, V. Espurriar.
Espertar, V. Despertar.
E.«tpfi-t<*/.n . s.f. inus. V.
ENpcmado . da. adj. et part. pas.
Kpaissi , e. | Serré, e.
EiipoKamfnle,adv.èjiy(;îS(iï(i«n.ie. Fréquemiiicnl;
trés-soii\enl. ] D'une maniere épaisse.
ENpoMar , V. a. èspé-ssar. Kpaissir ; rendre épais.
H lechn. Serrer; rendre uni , en parlant d'un
tissu.
EspeNarMe, V. pron. èspéssar-sé. S'épaissir; de-
venir épais. I Se serrer , se presser ; ôtre uni,
serré.
E.Hpe<»ativo , va. adj. ¿$p^S5a((-i'o. Se dil de co
qui est propre ;i épaissir.
ENpeKcdiiiiibro, inus. V. Espesura-
EMpoHeKa , V. Espesura.
E.xpcHiMSiua, ma. adj. sup» de Espeso, Espesí-
simo. Très-épais.
EKpeKo, Ma. adj. èspê-sso. Epais; (jui a de l'épais-
seur. I Touffu , serré; qui est épais, bien garni.
li Fréquent , assidu; qui se trou\e suu\enidans
quelque endroit ; qui arrive souvent. | Fig. Sale,
malpropre; (jui n'a pas de iiroprelé. | Massif;
qui est fort solide.
E^ipesoi- , V. Espesura.
Espe.siira, s. f. èspéssoti-ra. Epaisseur; densité
d'un liquide. | Epaisseur; état d'une chose qui
est solide. | Toulfc ; garniture épaisse d'un ar-
bre ou de quelque chose de semblable. | Fig. Sa-
leté ; malpropreté d'une personne ou d'une cho-
se. ¡ Consislencc , solidité d'une chose.
Espetado , da. adj. et part. pas. du v. Espetar.
Embroché . e.
E.*ipeiar . v. a. espetar. Embrocher; mettre à la
broche. ¡ Fam. Embrocher ; percer, traverser de
part à part. | Fig. fam. Dire , coinpler , faire des
histoires. I Fam. /íí/íc/ar á uno; percer quel-
qu'un avec une épéc.
E»>petarMe, v. prou, èspétar-sé. Prendre une al-
lure raide; faire l'imporlaiil.marcheravcc fierté.
11 Fig. fam. S'engager, se fourrer dans un lieu
élroil et serré.
Espetera , s. f. ispété-ra. Planche garnie de cro-
chets où l'on pend la viande, etc. ¡ Batterie de
cuisine. ! Fig. fam. Nom \ulgaire qu'on dünne
quelquefois aux mamelles d'une femme.
Espeto , V. Asador.
E>jpctoii. s. m. espetan, lihthyol. Nom d'un pois-
son de la Méditerranée. | Rapière; sorte de lon-
gue épée. I Grosse épingle qu'on applique à dif-
férents usages. I Coup de rapière. ¡ Se dil do
tout fer qui est long et mince. | V. Asador.
Espía , s. m. espi-a- Espion; qui épie. | Mar. Ac-
tion de reconnaîi.'p avec la sonde la profondeur
de la mrr.= rouée; cable de cent vingt brasse?.
Il Bohcm. Espion ; sentinelle qui guette le mo-
ment fa^orable.
Espiado, da. adj. ¿í;)ío-f.'o. Epié; qui est sous la
ESP
3Go —
i:si»
vif,'ilance d'un espion. ] V. Malsinado.
Esplatlor, s. m. èspindor. Espion; qui épie.
EHpiar, V. a. espiar. Epier, fiucllcr , observer
secrètement les actions, les discours de quelq'un,
=Mar. Remettre à (loi un navire échoué.
EMpiaroic , V. pron. èspinr-sé. Mar. Se remettre a
nol par le moyen dune louée. =Enlrer a la louée
dans un porl ; se lialer sur de loni,'ues amarres.
KspiOio. s. m. èspi-bio. Vétér. Dislocation du cou
d'un animiil.
EMpiltioii . Vétér V. Espibio.
Espicn. 9. !n. èspi-ka. Cliir. Spica ; sorte de ban-
da;,'e dont les tours, se couvrant en p.irtieles uns
les autres , représentent, en quebiuc sorte les
rangs d'un épi d'orge.
K!«pico, s. m.èspi-ko. Spic ; nom vulgaire de la
grande lavande.
Expieniinrili , s. f. ùspikaiiar-di. Bot. Spicanard;
genre de plantes.
EMpicunardo, S. m. èspi\innar-do. Bot. Nard in-
dien , plante.
EMpichniCi», <in. adj. et part. pa»!. du v. Espichar.
V. ce verbe.
E.«piebur, v, a. èspitchar. V. Pinchar. \ Boh.
Aiourir , rendre l'Ame.
E.xplciie, s. m. èspit-ché. Rapière; vieille et longue
épée. I Epile ; petite cbcNille en bois un peu a-
platie.
ENpiclioii. s. m. èspitchon. Blessure faite avec
une rapière.
Espicili-tfio, s. m. èspiziléfj-hio- Spicilège; recueil,
collection de pièces , d'actes, etc.
EMpiedo , V. V.speton.
Eitpiyu, S. f. è.ipi-ga. Epi; partie des plantes gra-
minées placée au sommet de leur tige. ¡ Tech.
Soie; partie de la lame d'une épée, d'un couteau,
qui entre dans la poignée. =Teno:i ; bout d'une
pièce qui entre ou s'engrainedans une mortaise.
=('.hcville ; morceau de ler ou de bois long et
mince que l'on fait entrer dans un trou. ¡ Agr.
Greffe; piîtite branche ()ne l'on coupe et que l'on
ente dans un arbre en sève alin de lui fiiire por-
ter le fruit de celui dont la branche a été tirée.
Il Poiiite; ji'tit clou sans tète, j Tech. Eusée de
bombe, j IVlar. Nom d'une des voiles de la galère.
ENpiuaiiorn , s. f, èspiijadé-ra. Glaneuse ; fem-
me (jui glane.
E.«iplK«iIo , «In. adj. et part. pas. du v, Esp!(]nr.
Glané , e. ¡ Se dit de celui onde celle qui a une
taille élancée, qui est plus grand que son ilge ne
|)erinct.
EMpiKMdor, ra.s. ùsi>ifindnr. (ibuieur; qui glane.
EMpigar , v. a. espiíjar. Glaner ; ramaser des épis
dans un champ après lav.iir moissonné. [ Eaire
un présent a une lille le jour de ses noies. ||
Tech. Eaire dis tenons à des pièces de bois qn*
on veut assembler. ¡ Eig. Grandir; devenir grand;
en pailanl des personnes.
Ewpigiii- , V. n. éspiíjar. Epier ; monter en épi.
E^piKon, s. m. cspi¡p)n. l'ointe d'une tige de char-
don , d'aitichaud ,' etc. I Aiguillon de guêpe ou
d-abeilie. ¡ Toinle d'un corps pi(|uanl. ; l'ic; ro-
cher (|ui termine une montagin' ; sommet poin-
tu, i E.v/jiiyon (/(• njo; gou'ise (¡-ail. ¡ Eig- fam.
Jr coniipigoa; se retirer piqué d'-nne ciiose.
EMpiffoNo. HH. adj. inus. c.</)N/o-.sAo. Se dit de ce
qui porte des épis; quien a en abondance.
ENplKuillii, S. f, diui. de Espina, l'etil épi. j Ru
ban étroit bordé de dentelures. ¡ Nom tju'on don-
I ne à la Heur de quelques arbres comme le peu-
jdier.
' EMpillador , s. m. ¿s/Ji/Zat/or. Boh. Joueur ; qui
j passe son temps au jeu.
E.xpillaiitcM. s. f. pi. ùsj'iUan-lésx. Boh. Nom don-
j né aux cartes à jouer.
I Er^pillai- . V. a. iispillur. Boh .louer aux cartes.
lEMpiilo, s. m. ès/Ji/Z-o. Boh. Enjeu; ce que l'on
met au jeu pour être pris par celui qui ga-
giiera.
Expiloclio, s. m. 'luwi.èsjiHot-cho. Pauvre mal-
heureux . indigent ; qui n'a pas des moyens de
snbsistence.
E^tpilMi-flifi-ía , s. f. inus. fam. ¿.v/»ír/oíc/tf'ri-a.
Avarice; niesciuinci ie dune personne avare.
E.xpil' i-vlio. s. m. anc. fam. vspHitit-clio. Avare,
chiche, vilain; qui est trop aliaché aux biens de
la terre.
Espin. s. m. éspinr). î\îiimni. l'orc-épic, genre de
ijuadrupèdes de la famille des mummileies.
E.xpiiia, s. f. ésjii-ua. E\>\i)c; corps aigu et adhé-
rent à une plante. I Arête; os bing , mince et
¡lointu qui se trouve dans la chair des poissons.
Il Epine ; vertèbres du dos d'une personne ou
d'un animal. \ Eig. Ombrage , soupçon, crainte,
doute qui l'ail qu-une personne se trouve dans
l'imiuiètude. | Bot. V.spitui blanca, épine bla;;-
<'he ; arbrisseau. ' Terh. Espina de pescado, fa-
çon (juc donnent les passementiers aux jarretiè-
res de soie. | Eig. fam. iJcjar á unr la espina
en el dedo, soulager quelqu'un à moitié; lui lais-
ser encore matière à se plaindre. 1 Estar ó que-
darse en la espina : romo la espina de santa
Lucía; devenir, être extrênicmenl maigre, ché-
tif. ! Eilar pji cs/)iria.v. être sur les épines, dans
une inquiétude estrême. ¡ Tcnrr à unn en espi-
nas, tenir iiuclqu'un sur les épines.
EMpiiiaoa. s. f. éspina-l.a. Itot. tpiiiard ; plante
de la famille des ihénopoiliées.
E.vpiaiado. da. adj. cl part. pas. du v. E.v/(/nar.
V. ce verbe.
E!<pliuuiura . s. f. isiinaduii-ra. i'iqùre. attein-
te d'un corps piquant.
Espinal . adj. es/ in«/- Anal. Spinal; (¡ni appav-
lieiil. qui a rapport a l'épine du dos.
Eispiiial . s. m. espinal, Eieu couvert de ronces,
nboiulaiit en épines.
Espinnpo, S. m. anc. éspina-pc. Techn. .Mixle de
carrelage qui >employait autrefois.
E.^ipliia»'. s. m. espinar, llallier. buisson, brous-
saille; lieu abondant en épines. | Eig. Embarras;
difliculte qui presente une alVaire epineu>e.
Espinar, V. a. ispinar. l'i«iner. pencr. blesser
avec des épines. 1 Eig. l'iqner. bles>er; oITeii-
ser (luelqu-un jiardes parolcMHi des actions vex-
antes. ; Entourer la lige d'un arbre d'épines,
pour le proteger contre lévite atteinte.
Espiiiarwc . v. pron. é.v/unnr-.tfi. Se piquer, se
bbsser , s'ofl'enser d'une action . d'une parole.
EwpiiiavtMitoMa , s. f. cspiitavénlo-ssa . Médec.
Spina-ventosa ; maladie du système osseux . dans
laquelle le tissu des os se diiatecumme s'il avait
été sonlUe . et qui , parvenue a un certain degré.
can>e une douleur vive el piquante.
i;.sptMa/.o, s. m. (.«ia»ui-/.o. Anal, /•."pinc du dos;
I suite des vertèbies qui régnent le long du dos.
Enplnel, S. m. espinel, l'êch. Grosse liuna quiriv
ESP
'M\(y
r.sv
p trie |>ln5ieurs aulri's cl tlmil on -r snl pour lit
pithc «In corifjrp.
Knpinolu, s. f. <>si'iné-!(i. l'of-. Ui/iiiii; |ii(Hc de
<li\ vers oi losylliibiqiics, ainsi npiirlfc a r.iiisc
(Je NiiiciMil Spmcl (|iii m fui riuM-nlrur. || Mi-
ncT. Spiiicllf . rnl)is d'un ri)»|;o \)Alc.
K4|»!i<<-.*tc<-ijto, ¡l'ij. èspin .<7.('/i-i('. SpiiU'i«ceiit; Sf!
«lii lie ( p qui csl tcimiiK^ en t'piiie.
Eitpiiiro, M iidj. pf^i-n^i). /''piurux; vt'iriii (l'«^pi-
iics. Il Si' dil de rc ({ni csl fait dCpinrs. |] On
donne rplte qu iliiliialion à tout ce (jiii a rappurl
n\n cpini"?.
■■:w|tiii('tii. s. f. èsinné-ta. Mus. KpincUo; instrw-
tmnl ;i ilnvicr cl à cordes de lil d'archid
Kt|ilnK>ii-<lii, s. f. ('s;/ñnií/(ir-í/«. K>-pinj;iird ; po-
liin pièce d'arlillcric tiui ne porlail aii delà d ii-
nc libre de l)alle. i! /:'<pin;;olc ; uros fusil courl,
à canon e\ asé depuis le milieu iu^qua lu bouche.
EM|tin«:ai-fl«i<la, s. f. hpiuniinrda-ila. Coup des-
pmu'ard, !| RIcssure faite d'un coup dcspinuard.
■':M|>iii<;iii-iicria, s. f. i'spinruinrdrr'i-n . Sorlc de
batleiie faite a\ec des espinpards. i| Ane. mil.
Troupe de soldats qui inamcuvrait dans une bal-
lerie d'es|Mii;;ariis.
lONpiiijKiirtli'i'o, s. m. am-. í's¡)innri'ir(l>-ro. S<d-
dat aliadle au service d'un cspinijard. Ij Mil.
anc. AiMjiicbusicr , soldat armé dune cspin-
frard.
KMplnSra, V. Espinilla,
EMpiiiiiin, V. Kspiuitn.
KHpiiiiila. s. f. éspini-Ua. Nom vulgaire de la ti-
bia . os intérieur de la jambe.
■OMpitiiiloi-a, s. f. èspirillér-n. Grève ; pièce de
rancicniie armure qui garantissait la jambe.
■0.>ipiiii(a, s. f. dimin. de espina, ¿s¡>ini la. Peti-
te épine.
EMpitio. s. m. èspi;},). Bol. Fpine; arbrisseau frar-
iii de iiiquaiits. |] Aubépine : épine blanche , ar-
brisseau. — l'.i/Mrto amarillo, rhamnoïde, ar-
buste.
l-:$ipino!«i.«iiiisi>. mn. adj. éspinossi-ssimo. Se dit
de ce qui e-t tres épineux.
l'.Mpiiio.xiMmo. s. m. èspii:nxsiss-mn. Spinosjsme;
doctrine |)rofessée p;ir Spinoza . suivant laque-
lle Dieu est un a^enl universel , une force ré-
pandue dans toute la naunc.
K.xpiiin.tiMt», s. m. èspinossiss-la. Spiiiosiste;
qui admi't les principes du spiiiosisme.
Kwpiiirtso, «a. adj. è.v/)i()f.-.v.<o. Epineux; qui est
pnrni d'épines. || Fig. Rpiücni; délicat , qui est
plein de difficultés.
ENpinteróinetro. s. m. ^.v/)i»i»f(í;-()-ríi^'íro.Spin-
thérométie; inslrument pour mesurer la force
des étincelles électriques.
r.««pio9i. s. m. Espion; qui espie , qui vr'ietle.
Espionase ou KHplnnnge , s. m. éipinr.ai)-k\
Kspionnage; action d'espionner; métier d'un
e-pion.
E»;»ioti«, s. m. rspio-iit. Nom d'une arme nfl'ensi-
\e ires-poiniue ; dont on fcsail usaire ancien-
nement.
E4i»jra, s. Wir^ni-ra. Malh. Spirale; courb^^ qui
lait une ou plusieurs révolutions autour du
point ou elle cmv.nnu^c et dont elle s'écarte tou-
jours de plus en plus, n Archil. anc. Nom qu-on
donnait A une base de colonne, en tant que le
\>rohl ou la hgnre va en serpentant.
Espiración, s. f, éspira-zio,,, Théol. Spiration:
maniere dijiit le Soiiit-Espnt procede du pcre ri
du lils.
F.Hpiratlor. s m. Hespiralrur ; qui respire.
ENpii-Kl. olj. et s. Spiral j se dil d'une nturbr
qui fait une ou plu-ieurs re\olutions outour du
point oii clli' commence , et donl elle s'écarte
toujours di- plus en plus. | l"»i forma etpirnl;
en spiral.
EHpIi-amlcnto . s. m. anc. rspiramién—to. V.
AUrntu , rpitpirariuit. \ Théol. Nonj donné á la
troisième personne de la Sainte Trinité. Il n'est
plus en ii^a^je.
Empirante part. prés, du v. tsjtirar. V. ce verbe.
EMpirar, v. a. Kthaler ; répandre une odeur bon-
ne ou m.iuvaise. IJ Insjtiri'r . éclairer , animer,
exciter, émouvoir; en parlant d'une inspi alion
dixine. | Théul. Inspirei ; produire une inspira-
tion , comme celle du Saint-Espnt ¡lar Tamonr
du l'ère et du lils. | anc. V. Inspirar. \ Respi-
rer; prendre haleine. |1 Expirer; chasser l'air des
poumons. I l'oét. Souder doucement, les zé-
[diyrs. Il Eig. Expirer; linir, échoir un terme le
temps prescrit , etc.
EKpirnr. v. n. V. Mu'ir.
Ewpiiativn, va. ailj. vspirnii-vu. Théol. Se dil di-
ce qui peut produire par inspiration. | F;xpiiant;
qui expire.
Eüpií-ra. s. f. csp'i-ri}a. Bit. Spiiee ; irenre de
|>lnntes de la famille des rosacées, coniprenant
de-he;bes cl des arbrisseaux donl plusieurs es-
pèces servent a l'ornement Jes jardins.
E.xpirital, adj. anc. Se dil de c qui appartient A
la respiration.
E.opiriiai-, v. a. Faire entrer le diable dans le
corps de qucliju'un. I' Viu. fain. Irriter, émou-
voir; faire donner au diable.
E«piriiar<«e, v. prou, i^spiritar-sé. Etre possédé
du malin rsnril. On ne l'emploi qu'au fi^.
EMpiii^iMo, s. m. dim. de exp'uitn. Petit esprit.
F.!x;»lri(osaiiii>ntc . adv. i'.ipiritnssamén-té. V.
lispirituosamenle. \ r.ourageusement; avec cou-
Ejxpiritosn. so. adj. espir>t<—sso. Courageux,
brave : qui a du cœur. I| V. Espirittmso.
Espíritu, s. m. è.<ï;)i-n'/o«. Esprit ; subslance in-
corporelle, douée de raison. |i Esprit . âme de
Miomme. j Esprit; vertu surnaturelle, grâce
et don de Dieu, inspiration divine. ¡| E-prits vi-
taux; jirincipes qui animent le corps. H Courage,
bravoure; valeur d'une jiersonne qui a du cœur.
I Ener^iie, vigueur ; force pour agir.=/>émon;
malin esprit li Esprit; facilité de tonceplion,
vivacité (l'imagination . faculté de créer et de
combiner des idées. Ü Esprit : sentiment inté-
rieur qui fait agir ; principe de conduite d'une
pcr>onne. !! Espíritu ,¡!' continflirrinn: espril de
coiitradiciion. disposition à contredire. ¡I Espi-
ritt! mniiçino: esprit malin. I| P«/"'''"""'*»''"'f-
Esprit-Saint. i| Hombre de espirit'i: humnie de
«œur. I E.^/)irifii do vino: esprit-dc-vin, liqueur
extraite par une distilla'ion repétée des subs-
tances qui ont subi la fermentation vineusi-. \\
Espirita redor ; esprit recteur, parue aromati-
que il Hcher et es;-ui!ii á ann : se pénétrer de la
doctrine de quelqu'un. ¡1 Fig. fohrnr espirUn:
prendre courage. |1 Fig. Dar, r.rlialar , rendir el
Pi^jírífií: expirer, rendre le dernier soupir. |¡
LfCííJiíar cl espWidt: s'animer pour quelque en-
KSP
— :Ui7 —
KSP
lieprise. Il Esprit, essence des piocedi^s de l'es-
prit humain. || Esprit t euseinl)lc des facultés in-
lelloclneiies.
■¿Mpiritiiiil, adj. espiiitoual. Spirituel, qui appar-
tient à l'cipril. Il Persona espiritual; personne
adonnfte am clidsesspiriHieUes. || Padre espiri-
tual; père spirituel, confesseur.
Kspii-ltiiiilidatl. s. f. Spiriluahlé ; (iiialilé de ce
qui est spirituel.
K*!plritunli.siiiio, isii». adj. su()erl. de espiritual,
espirilouali-ssiitto. Se dit de ce qui est spiri-
tuel.
l':>ipii-itiini:!>>no, s. m. ésptritouaHx-tyi').S\i\rhui\-
iisnie; docirine mystique, abus de spiritualité. |
Spiritualisme; système de ceux qui rejèleul le
malérialismc.
»:.<«piritiiulÍ!>>tn. s. m. éspirilounlis-tn. Spiritua-
liste; qui traite des e.sprits \itaux. |] SpiriUialis-
te; partisan du spivilualisme.
■ùKpiritiialiKucinn , ?• f. éspiritouallj.aziun.
Chim. Epirilualisalion; action d'extraire des li-
queurs spirilueuses des corps solides et liqui-
des. !| Spiritualisation: action de spiritualiscr.
FMpirlliinlizHr, V. a. éspiritouali/.ar. Chim. Spi-
ritualiscr; extraire les esprits des corps mixîes.
I Inspirer de la piété; donner le f,'oût des choses
spirituelles. || SiiirilUrtliser; donner à la matière
les qualités de l'esprit. i| Spirilualiser; donner
un sens rélipieux. || lispirituolizardldunos bie-
nes; convertir des biens séculiers en biens ecclé-
siastiques.
tMpIiUiinlmoiite, adv. éspiritoualmén-té. Spiri-
tuellement; d'une manière spirituelle.
KMpIrituoKO. «a. adj. és\)iritouo-sso. Courageux,
brave; qui a du C(eur. i| Spiritueux; qui renfer-
me beaucoup de principes \olali!es.
KMpirIluK. s. m. pi. éspi-rilnuss. Esprits; piinci-
pes volatiles exhalés par les corps. || Hspintits
animnlrs ; esprits animaux, fiuides dont on a
prétendu que procédait l'activité du coipsUfi-
pîritus vitales; esprits vitaux. H Lanzar ó sacar
los espirilus; exorciser, conjurer les malins es-
prits.
lOMpirolile, adj. éspiroi-dé. Spiroïde; tourné en
spirale.
KHpirula, s. f. éspirou-ln. Crusl. Spirule; inol-
lusque.
Knplriilro. S. m. /-spirou-Uo. Crust. Spirulier;
animal de la spirule.
KNpita, S. f. éspi-ta. Uobinel qu'on ajuste au trou
d'un tonneau po\ir l'ACouk-nieiit de ce qu il con-
tient. Il Mctr. anc. Empan, mesure de la longueur
de 0.211. Il Fip. Se dit d'un ivrogne, d'un grand
buveur.
EMpitai-, Y. a. anc. Mettre un robinet à un ton-
neau.
Espito, s. m. és;>i-fo. Elendoir; planchette ajus-
tée à un lonj: manche en bois dont on se sert
pour étendre les feuilles tle papier lor.squ'elles
sont mouillées.
EHpIaniIrrifiitr, V. Ucsplnndeciente.
Euplandiitn, s. m. Conrhyl. Esplandian; nom vul-
gaire d'une coquille iini\alve.
EHplánlco. adj. ¿spld-tiiko. Splanchnique; qui np-
pcrtient. qui a rapport aux viscères.
Euplaiiwurailn. S. f. i's/)/íiíi()/;ra/i-fi. Splnmhiio -
graphie; description des viscères-
EsplanouraQc», ra, adj. ésplanogrn-fi\i,o. Splan-
cLno;:rupliiquc; qui appartient tx la spluocboA-
graphic.
B^riplanógrafu, S. m. ésplano -grafo. Splanchno-
graplie; qui se livre à l'étude de la spL-nchno-
graphie. •
ICoplaiiolosia, s. f. ésplanolnfi-hia. Splanchno-
liigc; partie de l'analomie qui traite des vis-
eé r.- s,
B:«ipiaiiol<'>c;lco. ca. adj. èi]>lanolofi-liiko. Splan-
rhnologi'iue; t\iú se rap[iorte ú la splaiicbno-
logie.
S'.NpIaiKXonisn, S. f. esplanotomi-a. Splanchno-
lomie; disscition des viscères.
CMplaitotóiiiico, ea. adj. és}ilanolo-miUo.^\t\»\\-
chnolomique , qui a rapport à la splanchnolc-
niie.
K!*pl('iiaÍB¡a . S. f. èsplèiiahi-lii-a. Splenalgie;
douleur de rate.
KMpieiiaiüico. cu. adj. èsjilèiiahj-liiko. Splenal-
giquc; qui alfecte la rute.
Esplendente . adj esplendíanle. Foes. nrillanl,
éclalanl: qui brille.
Esplonder. v. n. Pocs. Briller; reluire, donner de
l'éclat.
Kwpléndidainonte . adv. i'splén-didamen-lè.
Splendidement; d'une manière splendide.
EmpieiMlideK. s. f. èsjili'tidiili'/.i. Splendeur, ¡lom-
|ip, magniticcncc; qu-ilUé d • ce qui est splen-
dide.
ENpIendidÎKiitio. ma. adj. superl. de espléndido.
.Se dit de ce qui est très-splendide.
K)splciidldo , dn. adj. èsplcu-dido. Splendidc,
somptueux; qui a de la magnilicence.
Ewpleador, S. m. Splendeur; grand éclai de lu-
mière. Ü Fig. Splendeur ; grand éclat d'honneur
et de gloire. (| Sjilendeur; magnificence, pompe.
':\ Peint. Hlanc lait de coquilles d'ieufs pour
peindre en miniature.
EMplenéUro. ea. adj. y s. anc. csplhii-tH,». Splé-
nétiquc; qui est afl'ecié de douleur a la rate, i
Splénétique: remède propre à guérir la douleur de
la raie.
E.<«plcuicty, adj. (>'.?/>/(*-»( fko. Sp!é;iique; qui appar-
tient, qui a rapport à la rate, jj Splénique; se dit
des méditaments propres aux maladies de la
rate.
F..HplenítiN. s. {.éspléni-tiss. Splénile; iiiflamma-
tioii de la rate.
Eikpieno* ela, s. f. èsplenuiè-la. Splénocèle; her-
nie de la rate.
ENplenoKi'afla. S. f. esplenogra/i-a. Splénogra-
phie; desiriplion de la rate.
Emplcnoeralico, ca. adj:' c.v/)/é)i(i;/r(i-/;K(). Sple-
nograplii(ine ; qui appartient a la splenogra-
pliie.
■■:i>iplenoloi{ia, S. f. i'splènolog-hia. Splénolugie;
triiitf Mir la rale-
! Enplrnolóuiro, ca. adj. èsplt'nuloii- liiko. Spléno-
I logique; ()ui a rapport a la splenologie.
1 Explenuioniiu, S. f. rs/i/c'noroi/ti-a. SpléuoluDiie;
! dissection de la rate.
! ENplenotóiiiico, ca. ailj. èsplètwti't-niiko. Splé-
notomiquc; tjiii a rapport ala splén<ilouiie.
EMpliiu|iie, > m. c.t/)/iii;i-k('. Sirle de piège que
loi! du s-c pour prendre des oiseaux.
lOMpodiu. s. m. >-.«/n)-dii>. Chim.Spode; ancien m nt
de l'oxyde de zinc «ditei.n pur sublimation en
calcinai>t la tutie.
ESP
— nos —
ESP
l':<>|ialii<lii, s. f. éspnln-(ln. V. Esitoliizo. \\ Fan>.
¡■ispiilíiílit lie riMc; ((iiii) de vin que l'on buil nu
iiH ment <lc |<nrlir.
l':M|>nlii7.(». s. m. é s ¡u) 1(1-7.0. Coup dYporon.
i:.*4|iitl<-ailo, «la. adj. cl part. pass. du v. fijioletir.
lipciiilllHM'.
KMpol<>a<liii-a, s. f. i'S]inU>ail<>ii-rn. Aclioii d'ópr-
roiiricr. ]| lllcssiiic (iiic fiiil rcpcrnu au \ cuire du
olioval.
KMpoloar, v. a. I'|)or(iini('r; donurr de IV'peron. ]i
Ji^.'. l^ixTitmicr, cMitiT, i)ti;iiulor, encourager,
aiííiiilloiuior qucliiu'uM.
ivtlioU'ia. s. f. csiiolr-in. Fiisi'-e dc bonil)e. || Nom
(loniii' ;i un |)elit os à double poinle, (ju'on Irou-
ve entre les deu\ ailes des oiseaux.
■■:M|it>liii, s. ni. Nom dunni' à un petit ('•peron. ||
Terhn. Espidiii; petite navette pour brocher des
»,''l()ireP. = Es[)()liii: ctolTe de soie brocliée.
I':N]Mtlina<l<ir. s. f. Teelm. Kspideui: ouvrier qui
charfîc et dispose les es(.oliiis.
l';«<l»oliiiar, V. a. Tecbn. Kspolinner; brocher une
elolVe, passer la soie, ror.cli-., dccùléel d'autre.
■''•ipolio, s. m. ès]>o-lio. l'ral. Bien qui reste va-
cant |tar ledeccs d'un prélat.
■o.*(i>oii<|iu>. s. ni. {•spiili-lié. Valet qui marche à
pied au devant du cheval du son maître.
■^MpollMta. s. m. i-s¡<iil¡s-t<i. V. ¡espolique. \ Prat.
Nom donne à ci'hii (pii alVerine les biens \acants
|iar suite du décès d'un prélat.
Espolón, s. m. Eperon, erfiot de coq. | Archit.
K[ieion; onvrap;e de niaçonneric en pomicqui se
pince devant les piles d'un pont pour roui|)re le
cours de l'eau, ou devant les murailles d'un bâ-
timent |)our les fortifier. | Mar. Eperon; char-
pente saillante, en avant de l'étrave, qui termi-
ne lavant d'un vaisseau. | Ei)eron; proue d'une
fiidére. || Pointe anj.'nlaire par où l'on descend
d'une monlajíiie. || .Nom donné aux engelures qui
sortent au\ talons.
E.«|t(tloiia«la, s. F. anc. èspnJonn-dn. Mil. Sortie
l'aiteparles assiéfrés à l'approche des assiégeants.
EKpoloiieai-, V. Espolear.
Empolvorado, da. adj. et parlt pass. du v, espol-
vorar. V. Ce verbe.
Espolvornr, V. E^pnlvorear,
Espolvorear, V. a. Epousseter; ôtcr la poussière.
I V. Espolvorizar.
ExpoivorîKar. V. a. Poudrer; saupoudrer avecune
poudre quelconque.
ENpondaico, s. et adj. m. èspondni -Lo. Poés.
Spondaique; se dit d'un vers hexamètre dont le
cinquième pied est un spondée, au lieu d'être
un dactyle. "
Eispundro, s. m. èspond'-o. Spondée,- sorte de
mesure, dans les vers latins, composée de deux
syllabes lon;;ues.
Espniitliio, S. m. èapoti-dilu. Spondyle; se dit
particulièrement de la deuxième vertèbre du cou.
'I Conrhyl. Spondyle; genre de coquilles bival-
ves. Il Zool. Spondyle; serpent. |1 Enlom. Spon-
dyle; chenille. =Spondyle; genre de coléoptères,
il Bot. Spondyle; sorte" de plante.
JF.spoiija, s. f. èsponçi-lia. Eponge; substance lé-
gère, iiioUe.élastiqucct très-poreuse. iiFig. Sang,
sue; nom qu'on doimo à une personne qui attire
•vers soi et adroitement tout le bien d'uneautre.
E»iponjadiirn. S. f. è.<;)oii./-/ia,/oî(ra.Gonilement
d'un corps spongieux. H Paille; solution de con-
tinuité dans un métal.
ENpniijar, v. a. èspong-har. Gonfler un corps po-
reux en 11- trempant dans un fluide.
ENpoiiJarMO. v. pron. è.i//on'/-/irir-ie. S'enorguei-
llir, s'eiiller d'orgueil, de vanité.
EMpoiiJloMldad. s. 1'. i'spon<j-hi-jssiiladd. Spou-
fiiosité. s|M)iii.'iabilite; qualité de ccqui est spon-
gieux.
ENpoiiJloMo, Ha. adj. èspnnq-hio-ssu. Spongieux;
poreux; (jui est de la nature de l'éponge,
EMpoiiJita, s. f. èsp<)iiii-Ui-tn. .Miuér. Spongite;
|iierie remplie de [dusieurs trous, qui imite
l'cpon^re.
ENpoiiJttMo, Ma. \ . V.spotijiosn.
EspoiiMaliaN, *. f. pi. anc. èsponia-linsi. Fian-
çadles; promc>'ie muluelle de n)aria;;e.
ExpiHisiilicio, a. adj. è.ï/)o;iif//i-zio Se dit de ce
(jui appartient aux liançailles.
ENpn:i(áii<>anif'ii(o , adv. è.s/)o»iri-Hca»Hen- te.
Spoiiiaiiémeiil; d'une manière spontanée.
ENpniitaïK'idad, S. f. ¿aponlanéidadd. Sponta-
néité; (jualilé de ce qui est s|)ontané.
ENpoiiiitiioo. a. adj. vsponta-néo. Spontané; vo-
lontaire. || Spontané; qui s'exécute de soimô-
me. Il Spontané; qui vient sans le secours de
l'art.
EMpoiitil, V, espontaneo.
EMponton. s. m. Espontoii; demi-fiiiiue qui porta-
ient anciennement les soldats d'infanlei ie.
E^puntoiiadii, S. L éspontnna-da. Mil. anc. Sor-
te de saint qoc se fesait avec l'esponton.
Esporádicd, en. adj . es/)oiYi-(/(/;o. Slédec. Spora-
di(]ue; se dit des maladies qui ne sont point par-
ticulières a un pays, mais qui se montrent eu
tout tcm|)s et qui attaquent chaque personne sé-
¡laréinent par des causes particulières.
Esporldin, s.f. éspori-dia. Bot. Sporidic: ¡liante.
E»iporldia>4, S. f. pi. cspori-diass . Bot. Sporidies;
corpuscules reproducteurs des champignons.
EMpoi-i», s. m. éspo-ro. Ichthyol. Spore ; poisson.
Ewporoii, inus. V. E.s/ii(e/fi.
ENporoiiada, S. f. inus. V. espolonada.
EsporoN, s. m. pi- és])o-ross. Zool. Spores; cor-
puscules reproducteurs des mousses.
E»ipoi tada, s. 1'. éxporta-da. Tout ce qui peut
contenir, ou que l'on peut transporter dans un
cabas.
Esportear, v. a. esportear. Transporter dans un
cabas.
Esportilla, s. f. dimin. de espuerta. Petit cabas.
Esportillero, s. m. t'sportilté-ro. Portefaix, com-
missionnaire qui se sert d'un grand cabas pour
transporter dans les maisons tout ce qu'on lui
confie au marché.
Esportillo, s. m. ésporti-llo. Cabas de sparte pour
mettre ce qu'on achète au marché.
Esportón, S. m. augmenl. de espuerta. Grand ca-
bas fait de sparte, il Pans quelques provinceson
nomme ainsi le cabas qui sert a mettre la vian-
de qu'on achète à la boucherie.
Kspórtiiln. s. m. éspor-toula. Honoraire qu'a-
vaient les juges et d'autres officiers de justice.
Esporiilas, s. f. pi. ésporou-lass. Sporules; se-
mences poudreuses errantes des cryptogames.
Ksporiilirero. ra. adj. ésporouli-féro. Bot.Sporu-
lifère; (jui enveloppe les sporules.
E«ipoi<ar, V. a. éspossar. Emmeuoter; mettre des
fers ou des menottes.
ESP
— 369 —
ESQ
Kspoita, s. f. éspo-ssa. Epouse; qui est mariée á
un homme.
EspoMaM, s. f. \)\.éspo ssass. Menolles; fors qu'on
met aux poigiu'ls. de certains prisioiinicrs.
EspoNayuN, S. f. pi. éspossa-iass. Fiaiirailles;
convention par laquelle un homme et une fem-
me se prommcUenl de s'épouser.
EspoHo, s. m. espo-sso. Epoux; homme qui est
marié à une femme.
Espiicin, S. Léspouc-la. Eperon: pelise branche
de fer ou de métal qui se niel autour ^les tuions
garnie d'une molette pour piquer lorsqu'on est
à cheval. || Fig. Eperon; aiguillon stimulant dont
on se sert pour exciter. || Calzar las espuelas;
s'cperonner. || Picarde espuela; donner de l'é-
peron. Il Üar de espuelas; piquer des deux. || Bot.
Espuela de caballero; j)ied d'alouelle, [ilante. |)
Esiar cou lasespuelas calz(idas;èlreuuv le |toint
departir, et dans le sens ii;:, être prêt à entre-
prendre quclíjuechose. 1| Fig. Po)iPres¡niclas;ai-
guillo\incr, exciter, si imulcr, pousser a faire quel-
que chose, li Sentir la espuela; être sensible aux
stimulants dont on est l'objet.
RNpiioiiila, s. f. ésptniin-da. Mar. liord, rivage,
rive de la mer.
lOspiiein, V. Espuela.
ivNpticrtM, s. f. éspouér-la. Cabas fait de sparte.
KMpiilgaaero, s. m. éspoulyadé-ro. Eicu où les
gueux vont s'épouillcr.
Espulgado, a. part. pas. de espuUjar. EpouiUé,c.
Espalgailor, a. s.¿í/)ou¿iya(/or. Celui qui épouille.
Espulgai-, V. a. éspoul;iar. l'^pouiller; ùtcr les
poux. Il Epurer; ôlcr, chasser les puces. ¡ Fig.
Eplucher, examiner, rechercher avec malice ou
curiosité ce qu'il y a de mauvais, de reprocha-
ble en quelque chose. ¡ Fam. Vayase a espulgar
tm (j'il.jo; relire/, vous, sortez.
Espulgo, s. m. éspoul-ijo. Action d'épouiller. ||
Epluchcmenl, action d'éplucher.
ENpuma, S. f. éspou-ina. Ecume; mousse blanchû-
Ire qui surnage sur un li<iuide agité, en ebuUi-
tion ou en fermentation. | Ecume; ba\ede quel-
ques animaux, lorsqu'ils son échaull'és ou en co-
lère. I Miner, llsptnna de mar; écume de mer;
terre magnésienne fort tendre et blanche dont on
fait des pipes très-recherchées. | Espuma de la
sal; concrétion salée qu'on trou\ e autour Uespier-
rcs sur le ri\age de la mer. ¡, Espuma de nitro;
ocume de nilre.
E»punia<l«'fa, s- f. ¿spoumadcTa. Ecumoiro; us-
tensile de cuisine en l'orme de cuiller plate, per-
cée de plusieurs petits trous, (\m sert A eciimer.
I Ecumercssej giandc écumoire de ralineur de
sucre.
EMpuuiadrrlta, s. f. dim. dc es]>umadera. Ecu-
mette; petite écumoirc.
Efxpumatlo, a. part. pas. de espnuiar. Ecume, e.
ENpuniailor, S. m. éspoumadur. Ecumcur; celui
(jui écume.
EHpuniaJc. S. m. èspouma<j-hé. Ecumtge; action
d'écniiier.
EKptiiiiajoatlo, a. part. ¡)as. de espn'najcar. Y.
Ce vcrlie.
EN|tiiniiiJrar, v. n. inus. és¡>nutt>iiii-lit'ar. Eiu-
iiiii; jeter «le l'éciuue,se cuinrir (l'écume.
Enpuniajo, S. m. V- Es¡iHinaj(>.
KMpuuiaJoMo, a. adj. iniis. ¿A/)OMiM'if/ /tfi-s.ïo.Qui
e>l plein d'éi urne, qui est couvert d'écumc.
TOMO V.
E«puninr, V. a. èspoumar. Ecumer; ôter l'écume.
I V. n. V. Espumajear.
Eftpuiiiarajo. s. m. èspoumarag-ho. Ecume que
jette par la bouche un homme, un animal fu-
rieux. I Echar "spumarajns por la bava; écumer
de rage, faire éclater sa colère.
E.xpuniear. v. a. V. Espumar.
EMpumcro, s. m. èspoumè-ro. Lieu où l'eau sa-
lée se rassemble, se coagule, se cristalisc.
Ewpnnillla, s, f. èspourni-lla. Comm Crêpe; sorte
d'étole un peu frisée, très-claire, légère, et non
croisée, qui se fabrique, de même que la gazo
et les autres élolïcs non croisées, sur le métier
à deux marches; elle est faite de soie crue cl
gommée ou de laine fmo.
Espuuiillon, s. m. ¿A;jo((;ni//on. Comm. Crépon;
sorte d'étoffe de laine ou de soie, non croisée, â
chaîne torse et trame simple; frisée comme ia
crêpe, mais beaucoup plus épaisse, et qui se fa-
briniip de la même manière,
E«puiiio>*4>, a. adj. èspoumo-sso. Ecumeux , qui
jette, (jui produit dc l'écume.
i:.<$puiEtiia. s. f. èspoun-dia. Véter. Sorte de tu-
meur avec ulcère, qui se forme sur les veines et
les artères des chevaux.
E!<puria<loc', a. s. iiuis. V. Expugnador.
E.<<piii-ci.>i£iito , iita. adj. incs. èspourzi-ssimo.
Très-sale, Irès-impur, très-iiimonde.
Espurio, ria. adj. ùs])Ou-ria. Hûlard, illégitime,
en parlant d'un enfant. H Fig. Altéré, falsifié,
gâté, dégénéré.
Espurriado, da. part. pass. du v. espurriar. V.
ce verbe.
E»«piirriar, v. a. èspourriar. Humecter, arroser
légèrement.
Espurrldo, da. part. pass. du v. espurrir. V. oc
verbe.
Espurrir, V. a. ùspourrir. Etendre les pieds.
Esputo, s. m. i'Spou-to. Salive; humeur aqueuse
et un peu visqueuse (|ui coule dans la bouche,
Ü Crachat; matières évacuées par la bouche et
rejetées au dehors par les secousses de l'expec-
toration ou de l'expuilion.
Eii<|uelirnjado. tia. part. pass. du V. esquebra-
jar. V. ce verbe.
Esquebrajar, v. a. èsliébrag-liar. Fendre du
bois.
ENqneia, S. f. è:>\ié-la. Billet; petite l»ltre missi-
ve. I Esquela amorosa; billet doux. | Esquela
de entierro; billet d'enterremenl.
E»i|Hi'ioto, s.m. i'a/í('/-'-ío. Squelette; osscment
d'un corps mort et décharné, joints enssembie
comme ils le sont dans leur situation nature-
lle. Il Fig. Squelette; personne extrêmement mai-
gre et décharnée.
Efl(|iieiMa, s. m. c.v/.i'-i/ia. S» héme;rhose qui exis-
te dans l'entendement pur, indépendamment do
la matière.
EMqueiuad.xmn , S. m. èsV.i'inntis-tno. Schématis-
me ; acte résultant dc l'application des formes
de l'entendement pur à celles do la sensibilitú
pure.
ENqu<Miintl7.nr, v. a. is'èmntirnr. Srhématiscr;
cmi-Khicr le> objets Comme des schenu'S.
Enqiirna. S. f. éskié-na. \. Espinazo. || Gros arête
des |)iiissons.
ENtiticuaiito. S. m. èskéuan-to. Bot. Schénan(he|
genre de plantes graminées.
•2V
KSO
— 'Mi)
ESQ
i-:Nqii<*no, s. Il), éslié-no. Sclit'iic; mesure lliiii^rni-
ic ni usant' tlu-z les anciens, surloul enEK>P'<'-
■•:M<|iiriioli.i(ca, s. i.èské»oba-téa. Scliénobalée;
(Ml (le d ^n^e|■ sur la corde.
Kiliieiifiliàtii-o. vt\. odj. èsliénnba-tiho. Sch<^no-
l)ati(ine; (jui concerne les sclW'nobates.
liMiinoiiúliato , ta. ai\\. ésliéno-bato. Schénoba-
le ; danseur de corde.
K<»«|iiero, s. in. ¿A'/iíí-ro. Grande bourse de cuir
qu'on porte allai liée à la ceinture.
l'lN<|iit-rroMo, adj. inus. V. Iziiuierdo.
KMqiiiriudo, tia. pari. pass. du V. esqniciar. Es-
ciuisst'', e.
■•'.••«liiiciar, V. tt.ùshhiar. Peint. Esciuisser. faire
une escjuisse.
r.M<|iiieio , s. m. ès\i.i-7io. Peint. Esquisse, ébau-
ciie ; premier criiyon.
■':Mi|iiira<la, s. f. inus. èskifa-da. Cbarged'un es-
quif. Il Voûte en liers-poinl, ou en arc de cloître.
r.K«|iiira<lo, da. part. pass. du v. esquifar.
EHfliiirar, V, a. èskifar. Mar. Equiper un vais-
seau.
r.Kqiiiro , s. m. èski-/V. EsquiT; barque, petit ca-
nut. Il Arcli. Le tuyau de ¡a voùlc en forme de
cylindre.
F.Mqulia.s. f. ésVi-la. Sonnaille; clochette attacliéa
au cou des bêtes. || Clochette diins les couvents,
communautés ctcolleges. || \ . Esquilen. \ Crust.
Squillc; gejire de crustacés. || inus. V. Cebolla
albarrana.
KHf|ullada, s. f. V. Cencerrada.
l<:N<|ullado, da. part. pas. du V. efquilnr. Tondu,
e. !i adj. Tondu, dont on a coupé la laine, le
poil, etc.
Esquilador, S. lii. éskilador. Tondeur; celui qui
tond.
Esquilar, v. .a. óskilar. Tondre; couper la laine,
le poil au\ animaux. | Grimper sur un arbre. |
Fam. Adios, que esquilan; adieu, j'ai affaire;
je suis pressé, je n'ai plus rien àlaire ici.
KMquildu, s. m. ¿s\iil-do. Ichthyol. Schildc; gen-
re de poissons sillures.
Ksqnllenn, S. f. V. Esquinela.
Esf|ullco, s. m. éskilé-o. Tondaison; tonte; ac-
tion de tondre, jl Tonte; le temps où l'on a cou-
tume de tondre les tropeaux.
Esquílela. S. f. V. Esquila.
ENquIlfuda, adj. V. Y.squifada.
EHquIlfe, s. m. inus. V. Esquife.
Esqulliclla, s. f. inus. V. Esquila.
E.^iqulliila, S. f. dim. de esquila. Petite sonnaille.
KKquIlimoíío, sa. adj. éskilimo-sso. Fam. Dé-
daigneux; qui fait le délicat, le dégoûté.
Esiiuilniado, du. part. pass. du v. esquilmar.
Y. ce verbe.
EMquilmav, V. a. ¿s/.iiniar. Faire la recolltc, re-
cueillir les fruits de la terre. || Esquilmar la
tierra; se dit des arbres et de quelques ¡liantes
qui enlèvent la substance de la terre, qui la dé-
{^raisscnt.
Esquilmeño, ña. adj. éskilmé-gno. Se dit des
arbres et desplantes, qui sont d-un bon rap-
port.
ENquiluno, s. m.éiJtti-mo. Récolte des fruits de
l'année.
Exquilo. 6. in.jflus. V. Esquileo. H V. Ardilla.
Et>qullon, s. m, éskilon. Sonnette; espèce de clo-
tlielte qii'Wi attache au cou des animaux, || Pe-
tite cloche oti clocher.
Esquimo, s. m. inus V. Esquilmo.
ENquiua, s. f. éi>ki-ua. Coin , angle, rencontre dfl
deux cotés. Il inus Grande [lierre. qu'on lançait
d'un lieuélrsé contre les ennemis. || Fam. /'î-
tar de esquina; être brouillés, indisposés. || Es-
quina de riillf; coin de rue. !| Fifí. Dar contra
ana esquina; so conduire d'une manière insen-
sée, agir en dépit du bon sens.
Esquinado, da. jiart. pass. du v. esquinar. V.
ce verbe. |1 adj. Construit en angle, qui a de»
coins, des angles.
EMquIuadura, s. f. éskinadou-ra. Coin , angle,
forme angulaire, courbure en angle.
Esquiiiaurla, s. f. mus. éshinau-iia. Méd. Es-
(|uiniuicie ; inn.immntion violente du gosier qui
empêche d'aNaler ou même de respirer.
Esquiuazo, s. m. ésliina-io. Coin, angle d'au
éiiilicp.
Esquiiico , s. m. ésVinn-lo. Zool. Espèce de ser-
pent ou de ciocodile,
Enquiurla, S. f. éskiné-la. Crève; pièce de l'ar-
mure pour la jambe.
Eiiquiueucin, s; f. V. Es^uin^incia.
E^qulnzado, a. part. pass. de Esquinzar. V. c»
verbe.
EM(|ulMza<lor, s. m. èskinnzador. Dans les papete-
ries c'est l'endroit où l'on choisit où l'on coupo
le chiffon.
Esquiuxar, V. a. Découper le chiffon pour faire}
le papier.
Esqiiipar, V, a. inus. Mar. Equiper; pourvoir un
vaisseau de tout ce qui lui est nécessaire.
EMquipazon, S. m. inus. Equipement d'un vais-
seau.
Esquiraza, S. f. ¿skira-zu. Ancien bâtiment de
transport.
Esquirla. S. f. èsU-ria. Chir. Petit fragment qui
se détache d'un os fracturé, carié, ou atteint de
nécrose.
Esquirloso, a. adj. èik»rio-j.»o. Miner. Equilleux;
qui présente une multitude de petites écailles
ou esquilles qui se détachent avec plusou moins
de facilité.
Esquirol, S. m. V. Ardilla.
Esqul.sar, V. a inus. V. Buscar, investigar.
Ewquiseas, s. f. pi. ¿ski- ss^aí. Schissées; genre
de plantes de la famille de fougères.
Esquisia, s. f, èskis-ta. Hist. nat. Schiste, pierre
qui se separe par feuilles.
Es(|uitar, V. a. V. Desquitar, descontar. Il Re-
mettre une dette, en tenir quille.
Esquivad», a. part. pas. de Esquivar. Esqui-
vé, e.
E.*«quivar, v. a. Esquiver, éluder, éviter adroile-
ment quelque coup.
Esquivarse, v. pron. éskivar-sé. Dédaigner, s'es-
quiver, se retirer s'éloigner avec un air de mé-
pris.
Esquivez, S. f. èskivéïi. Dédain, froideur, mépris
exprimé par l'air, le son, le gestes, le maintien,
elc.
Esquiveza, s. f. inus. Y. Esquivez.
Esquivtdad, S. f. inus. V. Esquivez.
Esquivo, a. adj. es i-vo. Dédaigneux; fa-
rouche, rude, peu traitable. Il Grand, furieux,
terrible.
Esqnàzndo, a. adj. és',iia-do. Se dit du marbre
EST
— 371
EST
tourerl de laches.
Kwt, s. m. ¿if. Astr. Esl, le piemitT d»*s qualrr
points cardinaux. La partie du monde qui est u
notre soleil levant, l'orient. || Est, le vent qui
soude du levant. || Est; expression exclusive des
itiariiis; est indifféremment employée avecOrient
dans la langue des géographes, lorqu-il s'agit
d'indi(|ucr celle direction.
KwtablliilMcl^s. f. èslabili-dadd. Stabilité; étalde
co qui est stable.
KNlublir. V. a. inus. V. Eitnblrrer.
eMtiil»ilÍMÍnio,a. adj. supor. de e6(a6/c.Très-stn>
ble.
KMtnblc, adj. é$ta-blé. Stable. (|uicsl dans en état
dans une situation ferme. || Fig. Stable, assuré,
permanent.
EMtalilcado, a. part. pas. de Establvc-cr. V. ce
verbe,
EMtaltlenr; v.a. establear. Apprivoiser le bétail,
l'accoulumer à l'élable.
Eatithlecotlor, s. m. ^sf<ií»í(!zWor. Celui qui 6la-
blil. qui institue.
EMtiilileceniento.s. mNiiins. \' .F^.slablccimiento.
EütubloeiT , V. a. éstablétérr. IU;iblir, fonder,
creer, inslilner ouvrir, former, orsianissiT, met-
tre en état de fonctionner. |, Etablir, régler, or-
donner. (I Etablir, exposer un fait.
CstublociTMo, V. prou, éslabléiér-sé. S'établir,
se fixer. V. Avecindars'^.
EMtablocidovn. part. pas. de Estableeer. Etabli,
e. I S'emploie adjectiv.
EHtabli'cliiiieiito , s. m. éstabléiimién-to. Sol;
statut , ordannance. |I Establiscmcnt ; insti-
tution, fondation. 1| yistablecimientu de las ma-
reas, établissemeni du port, Micurc qui arrive
la pleine mer dans un port.
Establi'itioiite, adv. èstablemèn-té. D'une ma-
nière stable, solide.
Entablcri», s. f. inus. V. Kslablo.
EMtabIcrixti . s. m. inus- V. Eslablcrn.
l'.Mtablero, S. m. establé-ro. Valet d'écurie, d'é-
table.
ENtablpwecr, v. a. inus. V. Establecer.
EMtabIcza, s, f. inus. \.E.stal,ilidad.
Eütablia, S. f. inus. de Establo.
EHtablitiat, s. f. inus. V. Estabilidad.
Entablillo, s. m. dim. de establo. Petit étable.
Entabliniieiifo, s. m. inus. V. E-stablecimieitto.
Eütabllr, v. a. inus. V. Establecer.
EHtablo. s. m. èsta^blo. Etable; lieu ou l'on ren-
ferme des bestiaux, et plus particulièrement des
bœufs et des vaches, tout le temps qu'ils ne vont
pas aux champs.
EM(ac4», s, f. èsla-\<a. Pieu ; pièce de bois qui est
pointue par un des bouts et dont on se sert i\
divers usages. || Roi. Rmiliire: brandie garnie
de boutons, séparée et replantée. | (Iros clou de
charpentier. | Itàlon; long morceau de bdisijn'on
peut tenir à la nuiin et qui sert à d.fferents u-a- j
pes. I Inus. A estaca : à foison, en gramle abon-
dance. Il Fig. E.«irtr à la estaca ; être a laltacli.-, I
avoir beaucoup de sniétioii. | .Mar. V. EicnUnno. !
ENtaraiia. s. f. èsta\^a-da. Mort, rulissiide; dô - '
ture de palis plantés en terre pour la défense I
d'un poste ou de quelques dehors d'une place '
de guerre. Il Barrière , toute enceinte de plu-
sieurs pièces de bois . servant h fermer un pas- i
.sage, à appuyer ou défendre quel pie chose. !l I
Mar. Estacad*; ban iére établie rnoirientanémeni
à l'entrée d'un port avec des corps tlollanls ou
avec des cables ou des chaînes tendues au tra-
vers du passage pour empêcher les bâtiments
ennemis d'y pénétrer. || Terrain; lieu designó
pour un duel. || Nouvelle plantation d'oliviers. |l
Fig. Entrar en la estacada; se rendre au lieu
désigné pour un duel, ou entrer en lice; s'enga-
ger »ians une contestation. ¡ Quedar en la e*/'i-
Cíií/rt, demeurer sur le carreau, être tué dans un
duel, avoir le dessous dans une dispute.
K.«>tacatlo, du. part. pas. de estacar. V. ce verbe.
ICMtacado, s. m. inus. V. Estacada.
Estacar, v. a. èstakitr. Ficher un pieu en Ierro
et y attacher une béte. ¡ Clore de palissades un
terrain que l'on s'appropic pour y exploiter une
mine.
Estacarse, v. pron. inus. èstakar-sù. Fig. De-
meurer gelé et raide comme un pieu.
ENtacazo , s. m. èstaka-io. Coup de bâton ou de
pieu.
ENtaclia, s. f. èstat-cha. Corde ou cible où est
attaché le harpon dans la pèche de la baleine.
EMtaehi, s. m. èsla-chi. Bot. Stachis; épi-deurit
genre de plantas.
Etttacion, s. f. èsta-zion. Situation; état afluel.
IJ Saison; une des quatre parties île l'année,
qui contient chacune trois mois et dont il y en
a deux qui commencent aux Soltices et deux aux
Equinoxes. \\ Saison ; temps propre à chaque
chose. Il Station ; visite des églises au jubilé. ||
Astr. Station ; état dune planète slaiionnaire. ||
Fig. Parti de gens apostes. || Fig. Station; lieu
marqué où l'on s'arrête pour quelque chose. |(
Inus. Cabinet littéraire; endroit public où l'on
va lire les livres, où l'on en vend, n Fig. et fam.
Andar las estaciones ; aller négocier quelqu'af-
faire.
Estado, part. pas. de estar. Eté.
Estado, s. m. éifa-f/o.Etat ; manière d'être d'uno
personne, d'une chose résultant delaco-éxis-
tencede ses modifications successives et varia-
bles avec ses qualités tixesel constantes. || Etat;
constitution, dispositions actuelles, conditions
différentes dans lesquelles les personnes ou les
choses peuvent se trouver, soit au physique,
soit au moral, n Etal; profession , condition, n
Etat ; se dit d'un peuple tant qu'il est constitué
en corps de nation, qu'il forme une société pidi-
lique distincte. Il Et il; forme du gouvernement
d'un peuple, d'une nation, n Etat ; s'applique
au personnel d'un gom ci nenienl . d'une admi-
nistration, n Etal ; mesure de la hauteur d'un
homme. Il Etal ; po'^ilinii du corps après avuir
paré ou poussé une botte. || El;U; mémoire, in-
ventaire, n Etal; ce que le roi d'Ivspagnc donne,
daus certaines circonstances, aux personnes de
fa suite pour leur entretien. V. 5c(/'iifo. n inus.
V. Dodc;ioii. \\ Inus. Faction . parti , ligue. ||
J-'slado cricstc: état du ciel . disposition où so
1 rom eut les a>lres les uns à l'égard des autres,
dans un certain moment. || Mil. E.íí«i/(» uiayor:
état-major, se dit en general des ofliciers et
sou>-ollicicrs sanstroupes, et des officiers supé-
rieurs d'un corps de troupes. \\ Etat: les degrés
divers de la hiérarchie sociale, n Estado dc^ rei-
no ; état du royaume, quclq'un des l roi» ordres
du royaume, qui sont : la noblesso, là clerpi" et
EST
37-2 —
KST
le licrs-élal. \\ Hombre Je es'ado; V. Polilicu.
Cortesano. \\ Itdzon de estado; raison d'ctal,
raison myslctiense, iiivi'iit(''(' par la politique
pour aiitoritifr loiit ce (jui se luit snns raison. ||
jMatcria de estado; iDalii'rc d'clal; loulc af-
luiré qui coiicertip le t,M)uverr)cineiit. \\ Mesa de
estado , tul)l(> (les divers ol'liricrs du palais. ||
Hacer estado; tenir lubie riuvcrle. \\ Mud'ir es ■
tado ; chimfîor d'f^lat. \\ Poner a uno en estado;
marier, établir queI(jUMin.|| ,Vo estar ó no venir
un pleito en estado; se dit d'uii procès qui n'est
pas encore inslruil. j| Reo de estado ; prisonnier
. d-étal, i)ri'vcnu d'un crime, j) Fig. Siete estados
debajo de tierra. On se sert de celte expression
pour faire entendre que quelque chose est très-
cachéc.
KMtadojo ou csiudoûo , S. m. éstadorj-lio ou ès-
tado-ijno. Bùlon pointu ([u'on fiche dans le ti-
mon d'une charrette pour retenir la charge.
K»t(ur>i, S. f. csta-f'a. Hscroquerio ; action d'es-
croquer. II Bnh. Part qu'un voleur donne au re-
cólcur d'un vol.
r.!)titr»do. drt. part. pas. Aa estafar. Escroqué, e.
llMlnfnelor , a. s. estafador. F.scroqueur ; celui,
celle, (jui escroque. \\ Uob. Uecélenr (jui friponne
le voleur.
Kslnfar, v. a. estafar. Escroquer; tirer quelque
chose d'une personne {lar fourberie, par artifice.
Kfitafermo. s. m. ùslafér-mo. V'\'¿i\rc d'homme
armé, qui d'une maintient un bouclier et de
l'autre un petit siic de sable, avee quoi elle frap-
pe les épaules de celui qui touche son bouclier,
s'il n'a pas l'adresse d'esquiver le coup en cou-
rant. \\ Eig. Personne qui, n'étant bonne à rien,
piélciul jouer un role dans le monde , ou qui
reste planlée sur ses pieds en attendant quel-
dus. \i Ituban bénit qu'on porte au cou. \\y.
Cirin.
Eaïadcr» . -. ni.iiius. ¿sladé-ro. Commissair«
r(iy;il. polir la déinuicalion des terres soumises
à l'iiiipùt , pour faiie le eaduslrc. n Inus. V. itu-
beffoitt ro.
RMtatlio, s. m. iista-dio. \n{. Stade ; carrière où
les Grecs s'e\erçaieiit à la course et qui étail de
l'2.'5 pasizéoniétriques de longueur, n Slaile; lon-
. gueiir dechi'iniii |tareiUe ù celle de cette carriè-
re. Il Méd. Stade; (huijue période ou degré d'une
maladie, et part culieremenld'uii accès de fièvre
inlerinittenle.
Ewtadixla, s. m. tstadiS'ta. Staticien; politique,
homme d'étal ; celui qui est chargé de faire des
statiques.
EMtadistlon, s. f. èstadiS'liha. Kstatistique ,• éco-
nomie politique ; science pur laquelle on déter-
mine la quanlilé des objets ou des habitants
d'u'i pays, et par des calculs comparatifs, on
arrive à fixer les avantages qui en peuvent ré-
sulter.
CntadiNtico. ca. adj. êstadis-tiko. Statistique;
qui liaite de létendue, de la population, des ri-
chesses d'un état.
KNtHdlv.n, a. adi. ésladi-zn. Qui est dans un étal
de ciirruption. faute de mouvement. || Stagnant;
se dit des eaux qui ne coulent point. || Méd.
Crouiiissoment; élit de différentes matières qui
croupissent dans le coips humain.
ENtafctoro, s. m. èslofi'ti*-ru. Facteur; celui qui
porte lesleltres d'une poste à une autre.
lEstaîotiroro, adj. éslafèti-firo. Qui porte les
lettres.
Kjïtnfctsi, adj. estafetil. Qui concerne l'estaf-
ette.
qu'un. Il i/rtcej- ci estafermo, faire la statue , 1 Esiaîilonîa. s. f. èsfn/i/o-mn. Chir. Staphylome;
prendre une certaine altitude par pénitence en tumeur sur la cornée de lœil.
EstalimtKS'H. s. f. ('.<;frf/(Sia-f/ra. Bot. Staphysai-
gre; genre de plantes.
jouant a ctrlains jeux
Ests-'rero. s. m. inus. èsf a/'e-ro. Estafier: c'était
UBc espèce de bravo, un vslel à manteau , un
laquais à pied, qui tenait l'élrier à son maître,
portait son épèe et était armé lui-même.
Estafeta, s. f. èstafè-ta. Estafette; courrier qui
ne porte son paquet que d'une poste à l'autre,
pour le remettre à un autre courrier, n Bureau
de la poste aux lettres.
Estnclotinl. adj. èstazional. Qui eit propre, par-
ticulier de la saison. \\ Asir. V. Estacionario.
Calenturas estacionales ; fièvres stationnaires,
continues.
Estacionario, S. m. inus. ¿5f«zío»rt-ri'.o. Libraire;
celui qui vend des livres ou qui a un cabinet
littéraire.
Estacionario, n. adj. èsfaziona-rio. Astron. Sta-
tionnaire; se dit d'une planète lorsqu'elle sem-
ble n'avancer, ni reculer dans le zodiaque.
Estacionero, a. adj. èsfrtZione-ro. Qui fait sou-
vent des stations, qui visite souvent les églises.
II s. m. V. Librero.
Etítacon, s. m. augm. de estaca). Gros pieu.
Estacte , s. m. èstak-ié. Sta'-tein; graisse de la
myrrJie.
E^etada , S. f. èsta-da. Demeure, séjour ; temps
pendant lequel on demeure dans un lieu. nMar.
Séjour, slane ; jours de planches.
Estadal, s. m. estadal. Mesure de la hauteur d'un
homme, ou de la longueur de ses deux bras éten-
Esta^iiacio:!, S. f. èstaffuaj.ion. Stagnation;
état des fluides qui ne coulent pas. |1 Med. Stag-
nation ; séjour du sang ou des humeurs.
Estajero , S. m. élag-hè-ro. V. Destajero.
Es (ajo, s. m. V. Atajo.
Estala, s. m. ¿sía-íu. inus. V. Es/a6/o. || inus.
Echelle ; port de mer où les navires vont se ra-
fraîchir.
EstalacioEü . s. f. èslalazion. Classe qui distin-
gue les divers membres d'un corps cl surtout
d'un chaiiilre d'église cathédral.
Estalnentita, S. f. èslala -mita. Stalaemile; con-
crétion pieneusc qui se forme en mamelons sur
le S'il des cavités souterraines par la chute des
sucs lapidiliqucs.
Estalactita, s. f. è5//7?a/.ii-ffj. Stalactite; con-
crétion pierreuse qui se forme <i la voûte des
cavités souterraines, et dont la forme ressem-
ble à celle (les glaçons qui pendent en hiver aux
tüits des maisons
Estalsïctilîco. ea. adj. estala' titiho. Stalactili-
que; qui est de la nature des concrétions pier-
reuses.
Estallado , da. part. pass. de estallar. Eclaté, e.
E.stallar, V. n. èstaillar. Eclater, se rompre par
éclats. I! Fig. Crever; être trop plein de jalou-
sie, de dépit, etc.
Estallido, s. m. <is(ai7/i-(/o. Eclat ; bruits d'un
EST
— 373 —
EST
corps qui éclate. || Dur cl mundo un estallùlo;
se dit pour sigiiilier qu'il règne par un tel dé-
Éordre, qu'on dirait qw la lin du inonde sap-
prochc. !| Uar un estalliilu ; criniuer; en i)arlaiil
d'une chaise et de quelque antre cliose qni se
Irise. = /Jar un paíííí/íí/o. Krlater; fiiiie du bruit,
laircun celai, en ¡larlani d'une affoirescanda-
leuse. H Estar para dar un estallido; expression
qui marque la crainte extrême de quelque
malheur prochain.
KAtallo. s. m. inus èstn-illo. V. Ei(aî/i(/o.
KHtiilo, s. m. inus, èsta-lo. Stalle; on appelle
ainsi, dans les églises, les ncgcs de bois qui
sont autour du chœur, dont le londe sclève et se
baisse, et sur lesquels sont assis le chanoins,
les leligicnx , et ceux qui chantent au cœur.
ICHtninbor, s. m. èstawfcor. Mur. Ktamhol; for-
te pièce de bois qui, élevée à l'extrémité de la
quille du bâtiment, termine l'arrière de la
carène.
ICk>(unil>rii«lo, do. part. pass. de estambrar. V.
ce vi-rbe.
ictitanilirar, V. a. iuus. èstam-hrar. Mettre la
laine en hl dcstame. Il V. Traniur, rnireteger.
KNininbre. s. m. èsiam-bri^. Fil d'étain ou d'es-
tame.lil de laine. ¡ V. Urdimbre. \ Laine line
qui sert pour fniie la chaîne. || Bot. Etaminc; or-
gane sexuel mâle desvéjiéiaux phanérogames,
ayant pour siège l'intérieur des enveloppes flo-
rales.
i:Mtan>l>i-oso. tia. adj. èstambro-ssn. Bot. Esta-
inincux; se dit d'une plante apétale qui n'offre
que des elamines.
UMlanieiiarn, S. f. iislaména-ra. Mar. Certaines
pièces de bois qui entrent dans la construction
d'un vaisseau.
Kütanieiitio, S. m. inus. V. 'Estamento.
Estamento, s. m. èitamni-to Assemblée des
états-genéraux d'Espagne lorsqu ils avaient lieu
par ordres ou par états. 1 Etat; classe à laquelle
appartenait chaque citoyen.
KMtaiiivñn, S. f. èstamé(jna. Etamine ; étoffe de
laine qui n'est pos croisée.
EHtaiiieñero, s. m. est(iméi¡né-ro. Elaminier;
celui qui fabri(jue ou qui vend des étamines.
KMtaiMcñete, s. m. és/am¿í/né-fe. Sorte d éla-
miiie.
KHtaiMicnto , s. m. estamién-lo. inus. Etat, si-
tuation. V. Esf«(/o. .
■OHtumpa, S. f. èstam-pa. Estampe; empreinte,
impression que dtuinc sur du papier ou sur tou-
te autre matière une planche de mêlai gravé. ||
Estampe; image imprimée. || Fig. Idée, proto-
type, original. || Empreinte des caractères d'im-
primerie sur du papier. || V.slampa al liutuo;
me/.zo tinto; estampe en manière noire. || ¡tur-
na estam]ut;\ . Huena fijura. \\ Durados de la
estampa; ducats d'or avec quoijse paient les ex-
pédients de la dalerie. || Dar á ta estampa; li-
xrer à l'impression, mettre au jour.
F.Ktanipadn, «la. part. pass. du v. Estampar.
Kstunipé,5e. ¡ adj. (iaufré; imprimé sur des étof-
fes a\ec des fers chauds.
EMtaiiipado, s. m. è.tifi»n/)n-</o. tlaufrure; em-
preinte l'aile en gaufrant.
■CMtaïupaiiur, s. m. estampador. Estampeur; ce-
lui qui estampe.
»;i«taiiipnKc, s. m. èstampag-hè. Estampage; im-
pression; action d'imprimer dans des pStes cé-
ramiques encore molles les ornements dont on
veut les enrichir.
Estampar, v. a. estampar. Estamper; faire une
empreinte avec quelque matière dure et gravee
sur une matière jilus molle. | Empreindre;
laisser une empreinte sur. | Gaufrer; imprimer
des ligures sur une étuffe avec des fers. | Fig.
Imprimer; graver dans l'esprit.
K.Htainperia. S. f. èstampèri-a. Imagerie ; bou-
tique de celui qui tait ou qui vend des estampes.
Ewtainpero. s. m. i'stampéro. Imagcr; celui qui
fait ou (pii >end des estampes.
Estampida, S. f. V. Estampido. \ Dar estampi-
da. Fig. V. Dar un estallido.
EMtanipIdo, S. m. èstamjii-do. Explosion ; éclat,
bruit, mouvement subit de cecpii éclate. ¡ Dar
un estampido. V. Dar un estallido.
EMtainpiila, s. f. diin. de Estampa. Petite es-
tampe. ¡ Estampille; sorte de timbre, seing
gravé en métal.
Estampillado, du. part. pass. de Estampillar.
Estampillé , e.
Estampillar, v. a. estampillar. Estampiller;
marquer avec une estampille.
Estampitu, s. f. dim. de EUampa.
EMtaiirado, da. part. pass. de V.stancar. \ adj.
Stagnant; qui ne conle point.
E.Htaiicar, v. a. éstanhar. Arrêter le cours de
l'eau. I Flancher; arrêter l'écoulement d'un li-
quide qui s'enfuit ¡lar quelque (uive.ture. ', Dé-
fendre la vente de certaines marchandises, en
affermer le droit à quelques particuliers. ¡ Fig.
Suspendre,- empêrher le cours d'une affaire. ||
Fig. E'ancher; apaiser, oler.
Entaiicia, S. f. éslan-ria. Estancic; nom sous
lequel on désignait généralement dans l'Améri-
que du sud. les établissements ruraux dfsiinés
,1 l'éducation et à la conscrvaiiiui de* bc'^liaux.
Il Séjour; permamine dans un endroit. | Salle;
chambre qu'on habile. i| Bien de campagne. ||
Poes. Stance. strophe. ou\rage de poésie en
plusieurs couplets. H inus. Mil. V. Campa-
mento.
ENtanoiero s. m. èstamiô-ro. Celui qui soignait
un bien de campagne, nommé estancia; ré-
gisseur.
Estanco, en. adj. éstan-kn. Mar Estañe, étan-
che;sedit d'un billiment bien clos, sans voie
d'eau, en bon-état.
Estaiiro. S. m. estan-l.o. Bail pa<;sé pour la vente
exclusive de certaines marchandises. Il Bouti-
que où Ion vend certaines inarchandises avec
privilège exclusif, ou pmir le compte de lelat.
I Bureau de tabac. || Fig. Dépôt, archive. | Sé-
jour, demeure, l'action de s'arrêter- | inus. V.
Itstanque.
ENtaiidiiroi, S. m. inus. Mar. V. Estanterol.
Estandartt*. s. m. fstandar-té. Etendard, dra-
peau, enseigne, bannière. || Etendard; drapeau
propre a la cavalerie.
EMtaiiKiiiria. S. f. dstanqnu-rrfa. Strangurie;
einic treqnenle et invohmlaire diiiiner. | Oi»
le (lit des tontaines qui donnent peu d'eau. ||
Petit tuyau ou vessie qu'on attache, pour re-
cevoir l'urine, aux personnes qui ont la straa-
piirie.
EstAiiqiio. s. m. éttan-kê. Elanp; grand ama»
EST
374
EST
d'caa «an» cours dans les (erres; grand amas
dcau retpriu par une cbauséc cl ou I'oq nour-
rit des poissons. Buh. Si-lle de cheval.
EkiMnqiiero, S. m. eMtankt-ro. Celui qui suigoe
un étan;^. , Celui qui prend a ferme la >eiite de
certaine» marchandises, ou qui les vend pour
le compte de l'clat. || Celui qui lient un bureau
de taba>-.
Entnnquilicro. 5. m. èstanl.illè-ro. Marchand
de (ai)3c en détail.
Kntmiiquiiio, s. m. dim. de eilaneo. |i Boutique
f)U l'on vend le tabac en délai!.
KKtanqiiito. S. m. dim. de estanqnc.
EaianlMl.s. ni. inus. archil. V. Etlrih-).
Kainntr, part. prés. inus. du v. estnr. Ktanl. ii
adj. Qui demeure toujours dans les mêmes pâ-
turages, en parlant d'un troupeau. !| Fi\e, sc-
dcnlairc; qui est toujours dans un même «Mi-
droit.
Eatante, S. m. éstan-ti. Rayon; tablette à met-
tre des livres. | inus. Mar. Stance; piliers posés
le long des hiloires pour soutenir les b;irotins
ou petits barots. i; Se dit dans le Royanmi- de
Murcie, de celui qui. dans les processions de la
semaine sainte, porte les instruments de la pas-
sion. reiTij'ie du sauveur etc. ji inus. V. ïus-
tanlt.
EMtanterol. s. m. éslan'érol. .Mar. Canche: pi-
lier place a la tete du coursier d'une galère,
près de la poupe.
EMtMntlgnn. S. {. éstunti-f/ouo. Spectre, fanlA-
me. '; Fig. Personne hideuse ou ridiculement
velue.
E<it«iitio, tia. adj. tstanti-o. Stai^nanl; qui ne
coule point, inmobile. n Fig. Lâche, mort, non-
chalant, sans esprit.
E«t«nza, s. t. éstan-za. Séjour, stance. etc. V.
Ettanria. inus. Ktat permanent dune chose.
!i Bien estarna, à mal estarna; mus. bonne ou
mauvause action.
Estañado, da. part. pass. du v. estañar. Ela-
m. éstagnador. Etameur; celui
me . e.
Estañador, s
qui élame.
Eatañadura, S. f. éstafinadou-ra. Elams^ie; ac-
tion d'étamer. et le résultat de cette action.
Eatañor, v. ñ. ésiaqnnr. Kt.imer; enduire d'étain
fondu le cuivre, le fert, etc.
Eetañero, S. m. èstagne-ro$. Elamcur; celui qui
élame.
EHtano. s. m. ésta-f)no.Ei»\n: mitalbhnc. consi-
dérablement plus dur que le plomb, á peine so-
nore, tres-malléable. ai2u et n'ayant pas beau-
coup de ténacité. Ce métal d'un usage si fré-
quent, ne se trouve pas à l'état sur dans le rég-
ne miner alogique et est toujours combiné avec
le soufre et l'oïigene. | inus. V. Laguna.
Eetnqucl, S. m. éstaké'i. Bot.Slachis; épi-fleuri,
plante médicinale.
Ealaqaero, s. m. ¿staUé-ro. Vénér. Daim d'un
an.
K«(aqa(IIa. s. f. dim. de estaca. Petit pieu. |
Cheville de bois ou de roseau dont se servent
les cordonniers pour assujéiir la semelle avant
de la coudre, ij Grand clou de fer.
Estaquillado, da. part. pass. du V. lestaqut-
U'ir. V. ce mot.
Entaqulliador. 9. m. éitaquUlador . Grande alê-
ne dont se gervenl les cordunnies.
Estaquillar, v. a. eifa/a/Zar. Cheviller; alta-
«.Ler avec des cheville:», turloul en parlant des
Cordonniers.
Estar. V. n. estar. Elrc; se trouver dans un en-
droit, y résider. .4//» esta: il est la. = ¿>i'of enta
en todas partes: Dieu est partout. |{ Juinl à des
mots qui marquent létal, la situation d'unétre.
ou une alTfc lion quflconque, il se rend aussi
|>ar le verbe être. Kj(oj/ caniado; je suis fati-
gué. Estoy bueno; je suis bien-|)ortant. Estoy
«enlci(/o; je suis assis. Estaba en Paru; j'étais
à Paris. \\ Joint à un (larticipe présent il lui sert
d'auiiliarc pour le conjuguer sans rien ajouter
á sa signification. Ce modisme espagnol a beau-
coup d'élégance et correspond a notre phrase
analytique du verbe et de l'attribut d'une pro-
position ; mais que la précision severe de la
langue française n'admet point- Estoy estudian-
do: ¡'ó\u¿\e je suis étudiant . Estaba comien-
do; je diñáis; j'étais dinant . Ii Suivi de la pré-
¡losiiion Je et d'un substantif il signifie quel-
quefois être occupé, être en, sur le point de; cl
se traduit aussi souvent par le verbe être mo-
difie par l'adjectif correspondant au substantif
espagnol. Eîinr de luto; cire en deuil. Estar de
obra; cire occupé de quelques travaux. Esiar
de vinge; être sur le point de faire un voyage.
Eííar de prisa: être presse. || Suivi de la pré-
position en et d'un nom substantif, il signifie
quelquefois consister en, être cause motif. En
650 está la dificultad; la difRcutc consiste en
cela. En parlant du coût, du prix d'une chose,
il signifie, valoir, coûter, lorsqu'il est scuvi de
la prépo«itisn en. Este caballo está en cin-
cuenta doblones: ce cheval vaut, coûte ciii-
quanle doublons; ou bien on en demande cin-
quante doublons, son prix est fixé a cinquante
doublons. || Joint à la préposition para suivie
d'un verbe à l'infinitif, il signifie être prêt, être
disposé, sur le point de. Estoy para salir;\e
suis prêt à partir. Estar para innrir; être sur le
point de mourir. ;i Suivi de la préposition por
et d'un verbe à l'infinitif, il marque que l'ac-
tion exprimée par le verbe n'est pas encore
faite, ce qui se rend ordinairement par être à.
Estar por hacer; être à faire. Esta carta está
aun por escribir; celle lettre est encore à écri-
re.=Dans ce cas il signifie anssi quelquefois
être presque décidé presque disposé à. Estoy
por ir á paseo; je suis presque décidé, j'ai pres-
que envie d'aller à la promenade. || V. Aguar-
dar, esperar. Il ¡nus. Y. Detenerse. |i inus. V.
Ser. Il Estar á alguna cosa ; répondre pour
quelqu'un de quelque chose. || Estar à cuento;
vevir bien, cire utile. |i Estar á erre; s'occuper
sérieusement d'une chose sans se perinellrean-
cune distraction. \\ Estar á la mano; être sous la
main , à la portée. |1 Esfar á la trinca ; être a la
cape, en parlant d'un navire. | Esfriralerfa ;ètrc
alerte, vigilant, sur le quivive. il Estarapunto;
être prêt, en état, sur le point de. || Fig- E5(«r
uraya; se contenir .ne point passer les bornes
prescrites. |1 Estar bien; aller bien . en parlant
dune chose qui sied II Eiiar conet aima entre
las dientes; fam. avoir une grande peur. 1 Eiiar
con el aima en un hilo; fig. fam. être mort de
peur, li Eifar contiguo; être voisin. || Ettar d«
KST
— 37o —
EST
Dios I c'élaii écrit? Dieu lèvent ainsi, tl Estar de
esquina 6 es<¡xi,inado ; être comme l'eau et le feu,
comme chien et chat; ne pas se convenir, être
d'une humeur contraire. | Fig. fam. Eifar de
jorja ¡étrccontenl, joyeux. Il Eiiar de por me-
dio ; intervenir dans une affaire, y prendre part.
—Estar de ver, de oir; être à voir, à entendre,
digne d'être vu, entendu. || Estar de vaija; être
désœuvré, oisif, n'avoir pasd'occupalion. || Fam.
Estar emharnado para palacio ; se dit en parlant
d'unepersonnc qui , pour se dispenser de (aire
\iiic cho>e, suppose une occupation qui n'admet
pasdedélai. |i Estar en alguna cosa; compren-
dre, entendre , être au l'ait de quelque chose, croi-
re, être persuade d'une chose. || Estar en ascuas;
V. ^Acua. Il Esíar en eso, en esío; penser a une
cho.^e, s'en occuper sérieusement , avoir l'inten-
tion delà faire, || Mar. Esfnr en linea; marcher
en ligue, en parlant de plusieurs vaisseaux. ||
Eifar en mano de uno: cire au pouvoir, en pou-
voir, dépendre. || Fig. Esfar en pié; être sur
pied, exister, durer. | Fig. Esfnren ;jrenia:èlre
en presse, sur les épines. || Estar en si; avoirl'-
esprit présent à ce qu'on fait. | Eiiar en su jui-
cio ó muy en su juicio; être dans son bon sens.
li Eifar en todo; et re attentif atout. || Fig.inns.
Eîfar heclw de sal; être plaisant, facétieux. ||
Eifar erre que erre : s'obstiner, s'enléier. || Fig.
Eifar /ejoi ; être éloigné de faire une chose. (
Eifar mano sobre muño ; rester les bras croisés,
dans l'inactiiin . èlre oisif. || Eifar para ello;
être bien disposé, li físlar peqado; tenir. || Es-
tar por alguno; protéger quelqu'un , se décla-
rer pour lui, de son parti. Il listar por las ar-
mas; èlre sous les armes, i /isiar sobre si; se
¡tosséder, èlre sur ses gardes; être orgueilleux.
Il listar sobre una ó sobre un nerfocio; presser
vivement une personne, une affaire. || listarle
il uno de perlas; convenir parfaitement ; aller à
merveille. || Donde estamosl Où sommes-nous?
Il L'emploi du verbe esfar, est une des plus
{ randesdifficutlcs pour les français qui se li-
vrent à l'étude de bi langue espagnole; lu conver-
sation des personnes qui parlent correctement,
la lecture (les bons auteurs, en un mot, l'usage
seul peut faire connaître les subtilités de nuan-
ces qui dans certains cas distinguent le verbe
listar du verbe Ser. Cependant . il a le [)lus
souvent une régie générale trcs-simple et d'-
une application facile, listar s'emploie pour
signifier l'éiHl, la manière d'être, la situation
momentanée, passagère, d'une personne ou d'-
une chose. La sopa está ralientr; la soupe est
chaude. .Vi /icrwano está malo; mon frère est
malade. = . S'er ; s'emploie pour désignerla quali-
té-, l'etal pemanent d'une personne ou d'-
une chose. La pimieola es calida ; le poivre
est échauffant , est chaud. — .)/i hermano es ma-
lo ; mon frère est mécliiinl.
Eiitariio,v. pron. èsiar-ii'. VMn; larder, s'arrèlrr,
se détenir. 1| Fig. fam. listar en sus trece; s'opi-
niiitrer, s'enlêti-r, s'obstiner, ne vouloir pas
fn démordre. I Fifar.si' niuriendn, etc. être
mourant, sur le poinl de mourir. \\ À prueba y
estése. V. Prueba.
EnImitIiIo, lin. part. pas. du v. Eífarrír. V. ce
mot.
KMiii'rlilu. A. m. ( iffjrci (/(). IN-iiil. Dessin ponté.
Estarcir, v. a. Peint, Foncer un dessin,
i Ewtarna, 8. f. éstar-na. Perdrix d'une petite es-
j pèce.
EMiaroste, s. m. ést<tros-té. Staroste ; noble po-
lonais qui a une starostie.
ENtaroMtIa, s. f. èsfaroi-fta. Starostie; grand
fief en Pologne.
E.<«tater, s. m. ésfa-fer. Slalère ; monnaie an-
cienne.
E.xtatora, S. f. éslalé-ra. inus. Statèrc ? balança
romanie, peson. |¡ Statêre; monnaie ancienne.
Kistatica. S. f. éstati-l.a. Statique; science de l'é-
quilibre des corps solide.?.
E.<(tatiia , S. f. éifrt- fona. Statue; figure de plein
relief, représentant une hoinnjeou une femme en
entier. Il Fig. Es una estatua, c'est une statue;
se dit d'une personne qui est ordinairement sau5
action el Siin> mouvement.
Esiatiiar , V. a. í^sfafouar. inus. Orner avec dss
statues.
Estatuaria, s. f. cs/afot/a-rra. Statuaire; l*art de
faire des s'alues.
K.4tatiiario, s. m. èstntoua-rio. Statuaire; sculp-
teur qui l'ait des statues; sc dit spécialement dei
sculpteurs de iMiitiqnilé. || Marmol estatuario;
marbre statuaire, marbre propre à faire des sta-
tues, qui est blanc el sans aucune tache ni veine.
E.vtatiKlrr, s. m. tslalowder. Slathouder; ancien
chef de la Hollande.
E.xtatiMli'cato. S. m. èstatoudéra-to. Stathoudé-
rat; dignité du slathouder.
Eütatiiitlo, da. p;Mt. pnss. du v. estatuir. Sta-
tué, c.
Estatuir. V. a. éstatouir. Statuer, ordonner, ré-
gler, déclarer.
Extaiiira. s. f. éstatou-ra. Stature ; hauleur de
la taille d-une personne.
EHtatiKai'io, viu. adj. éstatoula-rto. Qui concer-
ne le slalut; qui lui appartient.
Estatuto, s. m. éstatou-tii. Statut; loi règlement
onlimnanee. | Ei'af»/foî reaii s; statuts réels; les
lois qui sont relatives aux biens fonds. || Eifafw-
foi personales; statuts personnels; les lois qui
coueernenl les personnes. |! Statut? règle établie
pour la conduite d'une compagnie, d'une com-
munruité.
Estaj, s. m. ésf«-ï. Mar. Elai; gros cordage qui
sert à soutenir les mâts d'un navire contre les
efforts qui pourraient tendre de les renverser
de l'arriére ^e^s l'avant.
EsU'.ia, to pron. el adj. démonsl. és-té. Comme
pronom, f'rst-à-dire dire, quand il es précédé
inmédiatement de l'article, signifie celui-ci, cel-
le-ci, ceci. Se dit de la persomu' et de la chose ce
plus rapprm liée de b' personne qui parle. || Com-
me acjedif. cest-à-dire quand il est in mediate-
menl sui\i duii siilistiuiliton le tiiiduil parce, cet
cette. Eife hombre; cet homme t Esfe caballo;
ce cheval. En estas y en estotras, en esto; Fam.
sur ces entrefaites, pendant ce temps là. || Para
estas 6 por estas. Soi le de menace qu'on fait en
portant les doigts sur le front, sur les lêores, sur
la barbe surtout.
Eotmlorcla, S. f. (stéalozé-la. Stéalocéle.- tumeur
du si rulnin.
F.ntcátoiiio. S. m. èstéa-towo. Sléatôme; tumeur
enl>ystrée , qui routienl une matière grasse pa-
leilic a du suif.
EST
- 376 —
EST
Katcba, s. f. èsté-ba, Sloë ; planle arborescente
^'pineuse.
ICutoltudo, «la, part. pas. du v. estelar. V. ee
nxil.
lONtclinr, V. a. èstébar. Mellrc des draps dans les
cuves cil Us pressant , pour les teindre.
Kntc^'iiiio^raria, s. ni. èsléijniKxjrafi-a. Stéga-
noî^raphic ; art d'écrire en chilfies , et d'expli-
quer celle écriture.
E«tcf;ano;;ránco, en. adj. ést('(]annqrn-(ll(o. Slc-
(;nii(iKraplii(|ue ; qui appartienl a la stéganu-
prapliie.
KMtc^aiiÓKriifo, s. m. èstéfjnno-grnfo. Slégano-
gra|)lie ; (|ui s';iduiine à la slégaiiograpliie.
Kii(4>^'iioNÍN, s. f. èstéif-nossiss. Médec. Stegnose,
conslriction des pores et des vaisseaux.
ENtt-lu, s. r. eslL-la. Mar. Sillage; trace que laisse
un vaisseau en naviguant.
EMtrlúri» , s. 1'. èstéla-ria. Bol. Pied-dc-lion;
pl.iiile. V. Alquimista.
ENtclai-io, i-iii. adj. èstéla-rio. Slcilaire; qui a
rapport aii\ éldiles.
KHtflifoi-o, ri», ailj. è.î<é/i-/'ero. Poés. Etoile, se-
mé d'étoiles,
Entelioii, s. III. Stellion ; lé/ard. V. Sdluinanque-
sa. Il Crapaudriiie ; pierre précieuse.
■■'•ilclioiiatiirio. I la. s. îs/i'Honata-rio. Stéllio-
nataire; celui ou celle qui coininet le crime du
slelliiiii:il.
KKteliuiiat», s. m. èsti'lionn-tn. Jurisp. Slellio-
iial : crime (¡ne (ommel une personne en ven-
dant un inmeulile qui n'est pas à lui . ou en dé-
rlarant par un coiilnit que le bien quil vend est
franc de toute hj polhèqMC , quoi qu'il ne le ^üil
¡las.
iCNtclon, s. m. Crapaudinc ; pierre précieuse.
F.NtelMa, s. f. èstéli-ta. Stellile ; étoile de mer
fossile.
Eütonia, S. m. èslé-;na. l'hilos. Esthème ; chose
sentie, impression reçue par la sensibilité.
KHtenieiirrn.H, s. f. pi. èstéméné-rass. Mar. Ge -
noux des lourcats.
EsteiiitIjurKc, V. pron. V. Extenderse, estriarse.
KHtcnia. s. f. èsté-nia. Slhcine ; force des libres
musculares.
■•:.<;(riiioo. ca. adj. èsté-uiho. Médec. ^Slhénique;
qui afleiinit . qui fortifie.
ENtciiografia. S. f. èsténnqrafi-a. Sténographie;
art d'écrire par abréviations, d-une manière
aussi prompte que la parole.
eüteiiograliar, v. a. Sténographier ; transcrire
un discours par les procédés slénographiques.
K.^toiiográiloo, ca. adj. èstéiiogra-plio. Sténo-
graphii|ue ; qui appariicnt à la sténocraphie.
EHteiiógrafu, s. m. èstéiio-grafo. Sténographe;
celui qui possède et exerce l'aride la sténogra-
phie.
■■'Hteiitino, s. m. inus. V. Intestine.
EMtcntóroo. ea. adj. èsiénlo-réo. De stentor. !
^ oz estentórea; voix de stentor ,' voix forle, écla-
tante , voix de tonerre.
K.stepa, s. f. èsté-pa. Ciste; plante.
KKiepar, s. m. èsteijar. Lieu planté de cistes.
Estera, s. f. Hté-ra. Estere; espèce de natte de
paille . de jonc . ou de sparte.
Esterado, «la. part. pas. du v. esterar. \ adj.
fam. Vêtus d'habils d'hiver.
Esterar, v. a. Natter, couvrir d'estères, de nat-
tes de sparle , de jonc ou de paille.
ENti'iur, v. II. ejtérar. Fig. fain. Prendre les lia»
bits d'hiver trop prompteinenl.
ENiercHiIu, «la. part. |)as. un esiercar. V. ce mot.
ENtcreai-, v. ii. mus. V. Hslerrolar.
l'°.Ht«>rcolii<lo, «la. part. pas. du v. estercolar.
EMicrrulatiiii-a, S. f. éslvrlioladou-ra. L'action
de fuiiicr , dingiaisser la Ierre.
E.<«l<TC(>laiiiieiitu. s. m. Y. \Lstercoladura.
EMtereoiar, v. a. t'umer; répandre du fumier sur
les terres.
EMtercoiar, v. n. Kienter ; expulser les escré-
menls en parlant des bêles.
EAlercoleru, s. m. inus. estérkolé.-ro. Celui qui
traiispurle du fumier dans les lieux destinés à
le recevoir. Il Endroit ou l'ou ramasse du fu-
mier.
EKtercolizo, xa. adj. èstériioli-io. Qui ressemble
au luinier , qui en a les qualités.
ENtercoi-arit», rl«. adj. i>si/:rlioru-rio. Stercorai-
re ; ({ni ajipurlienl aux excréments. || s. m. En-
loin. Stercoraire; genre d'insectes. l| Oriiilh.
Stercoraire; genre d'oiseaux.
BOHtneoral, aiij. Médec Slercoral ; qui a rapport
aux matières fécales.
EintiTcoraiiiNtaN, s. m. pi. èslérrornniss-tass.
Slercoranisles ; hérétiques qui croiciil que l'on
digère lliostie sacrée.
E.««tereiiclo, s. m. ester' otté-lo. Engraissement
des leires par le fumier.
EMterciilia . s. f ùstérkou- lin. Bol. Slerculie;
genre de piaules.
E.Htcroo^ralia, S. f. ésléréuqrafi-a. Sléréogra-
¡)liie; ail de représenter les solides sur un jdan.
E<4toi-eoKi'áIU><(, ea. adj. èstéréu<jra-fiko. Slérèo-
giapliifiue; (¡ui a rapporta la sleréographie.
Eütereógrafo, S. m. estéreo- grafo. Sléréogra-
piio; qui pratique la sléréo:.;raphie.
E.xtei-eMiuctria, s. f. èstéréométri-a. Stéréomé-
trie; science qui traite de la mesure des solides.
Efütereoniétrieo, ca. adj. è^téréomé-trilio. Sté-
réométrique ; qui a rapport à la stéréomélrie.
E.'itereóiiietro, S. m. èstéréo-métro. Slereomè-
Ire ; instrument pour représenter les solides sur
un plan.
Estereotipado, S. 111. ès(éréolipa-Jo. Sléréolypa-
ge ; action de sléréolyper ou l'ouvrage qui en re-
suite.
EMt^-rootipar, v. a. èstéréoti-par, Sléréotyper;
imprimer un livre avec des pages ou des plan-
ches solides , au lieu de formes composées de ca-
ractères mobiles.
Estereotipia, s. m. èstérénti-pia. Sléréolypie;
art de slereotyper ; atelier oii l'on slérèolype.
Estereotípico, ea. adj. èstéréoti-piko. Stéréoty-
pe ; se dit des ouvrages imprimées avec des pa-
ges ou planches dont les caractères ne sont pas
mobiles, et que l'on conserve pour de nouveaux
tirages.
Esteieotouiia, s. f. éstéréotoml-a. Stéréotomie;
la science de la coupe des solides et parliculiè-
remenl de la coupe des pierres.
Estereolóiiiico. ea. adj. èsléréofc-rniko. Stéiéo-
tomique , qui concerne la stéréotomie.
Esterero. S. m. éstéré-io. Nallier ; celui qui fait
ou qui vend des nattes.
Estéril, adj. ésté-ril. Stérile ; qui ne porte pas de
fruit , quoiqu'il soil de nature a en porter. ¡| Ar-
EST
377 —
i:sT
hol estéril ; arbre slórilc ; qui ne porlc pas de ;
fruit. I Mujer estéril; fomiiK! slérilo ; qui ne '
peut point avoir d'enfants; qui n'est point pro- j
pre à la f:énéralion. | Año estéril ; année sK^ri- j
le: dans laquelle la récolte est mauvaise. || Fi;,'- |
Tnlnntn, rti/for esic'ri/ ; esprit , auteur stérile; ;
((ui ne produit rien de lui même. || Fi}?. Asunto.^ 1
mnlerin estn-d; s\\\o\ slérile; qui fournil peu j
di! matière à l'écrivain. || Estériles, adj- pi. as-
tron.; signes des Géniaux de la Vierge cl du
lion.
Kxtérllc, adj. inus. V. V.stéril.
iCHtci-illdad, s. L èstériliiladd. Stérilité; qualité
de ce qui est slérile. | Fig. Eslerilidad de un
autor, de un asunto; stérilité dun auteur, d'uu
sujet.
Ksteriliüiiiio , ma. adj. stip. do Estéril.
K!»tvriIi7.it«lo, tía. part, pas. de EstrrHiznr. Es-
térilisé , e.
Esterilizar , V. a. éstírilí/.ar. Stériliser; rendre
stérile.
■Ssterllln, s. f. dim. de Jíífc/a. Galon d'or ou
d'argeni de la largeur d'un travers de doigt.
Esterio,s. m. ésté-rio. Stère; mesure égale au
mètre eube et destinée particulièrement à mesu-
rer le l)ois de chaulfage.
Kstrriiii, s. m. éstérlinn. Boucassin. V. BncarA
Esterlina , S. f. éstérii-na. Sterling; monnaie de
compte anglaise. Una lihra esterlina, une livre
sterling ; qui équivaut à vingt-cinq francs en-
viron.
Esterlina, s. m. csi'r-iio». .\nal. Sternum; par-
tie osseuse et aplatie qui s'étend du haut en bas
de la partie intérieure de la poitrine, et avec la-
quelle les côtes et les clavicules sont articulées.
Esterniiilar , v. a. inus. V. Estornudar.
E.steriiudo, s. m. inus. éstérnou-do. Etcrnumenl.
Y. Estornudo.
EKteriiiilatorio. rla. adj. islérnoulato-rio. Sler-
nulaloire ; se dit des substances qui excitent l'é-
ternumenl.
EMtero, s. m. ésté-ro. Action de natter , ou la sai-
son oii l'on garnit les appartements de nattes. ||
Lagune. V. Albufera. \ Mar. Laisse ; se dit du
sol que la marée avait couvert en montant: c'est-
à-dire, pendant le (lot. et que le jusant ou la ma-
rée descendante laisse à découvert. =Laisse ; se
dit aussi de tout ce que la mer amoncelle au haut
du rivage jusqu'où clic monte dans les grand'-s
marées.
Esteniiiero, S. m. înus. V. Estercolero.
Estei'iiiiMiiiio , s. m. t\v/«r/,i7í-í(io. Lieu oii l'on
ramasse le fumier.
EMterteroNo, «a. adj. V. Estertoroso.
Estertor, S. m. estertor. Uàle, bruit, sons rau-
quesqui sortent de la gorge lorsque les canaux
de la respiration sont embarrassés.
Estertoro!*» , «a. adj. èstêrtoro-sso. Stertoreux;
qui a le rîlle. ¡ Stertoreux ; se dit d'une respira-
tion accompagnée de ronflement.
EstoHia, s. f. èsté-ssia. Thil. Esthésie ; sensibi-
lité humaine.
Estética, s. f. èsté-tika. Esthétique ; science qui
a pour objet de rechercher et de déterminer les
caractères du beau dans les product ions de la na-
ture ou des arts. C'est en Allemagne (jue Ihesté-
tiijue a pris naissance et c'est Haumgarti-n qui
lui donna ce nom. Les plus célèbres écrivains
allemands qui se sont occupes de resthétiqu»
sont Lcssing , Kant , \Vinckclm<inn , Si hle;;el
Solgel, Solger, Cieck , Navalis, Schiller.
Esteta, ta. adj. èsté-to. l'hil. Esthète; suscepti-
ble d'être senti, de con)muni<pier des sensations.
Esteva, S. f. èslé-ia. Soupcau , ret.s; bois qui fixe
le so(; d'une charrue. ¡ .Mar. Grusic perche pour
presser les ballots de laine.
E!*te\ado , lia. adj. estéva-do. Cagneux; qui n
les jambes et les genoux tournés eu dedans.
Estevayei' , s. m. èslécaï-ér. Geog. Eslevay ; pe-
tite ville de la Suisse.
Estevoii, s. m. V. Estera.
Estezado , s. m. inus. V. Corral.
Estiliia, s. f. èsli-bia. Vétér. üislocatiou de la
nuque. V. Estibio.
Estibiado, da. adj. èstibia-do. Stihié; se dit des
remèdes oii il entre de l'antimoine, appelé en la-
tin Sti'-tiuni.
Estibio , s. m. ésti-bio. Mot latin svivonyme d'ati-
timoine. V. Antinionio.
Eeticonietria, S. f. èstiUométri-a. Slicométrie,
division I ar verst^ts.
Estieoiiiétrieo , ca. adj. csíi/iomt'-írí7.o. Strichn-
métiíjue; qui a rapport à la stichométrie.
Estiércol, s. m. èstiér-kol. Fiente ; excrément des
animaux. ¡ Fumier; paille mêlée de líenle. ¡ Es-
tiércol de ciervo mal diíjcrido. m ijmoulues ; fu-
mée de cerf mal digérée, j Estiércol de ja'vali
ó lobo , laissé , Mente du loup , des bêles noires.
cU:. \\ Estiércol mua ¡¡odrido , terreau; fumier
pourri, et réduit en terre.
Estige, s. m. èsn'i/-/ié. Styx; neuve des enfers.
Estiglo, gia. atlj. èstig-hio. Slygien ; qui appar-
tient au Slyx. I Poés. Infernal, j Estigia ó lagu-
na Esligia , Styx; fleuve des enfers.
Estii^niatf, s. m.èstiijmaté. Stigmate ; marque
que lais-e une plaie cicatrisée. Aun lleva los es-
tíipnates de las viruelas, il porte encore les stig-
mates de la petite vérole. ; Fij;. Stigmate; note
d'onfamic.
Estigniátieo , ea. adj. èstiynio - ti[\.o. Stigmati-
que; qui concerne le stigmate.
Estigmatizado, da. part. pas. du v. Estiijviati-
zar. Stigmatisé , e.
Estigmatizar, v. a. èstiijmatiiar. Stigmatiser;
marcjuer .nvec un fer rouge ou autrement . en
parlant d'une personne. | Fig. Stigmatiser ; blâ-
mer, critiquer quelqu'un avec dureté et publi-
quement .
Estilado , da. part. pas. duv. Estilar. V.ce mol.
Estilar, V. n. è.siHar. l'scrç avoir coutume, pra-
tiquer.
Estilar. V. a. inus. Rédiger suivant le style, les
f)rmules usitées.
Estilbón, s. m. Roh. Ivrogne.
Estilicldio, dia. adj. èstilizi ■ dio, Slilicide; se dit
d'une eau qui tombe d'un toit.
Estliito , s. m. e.vii7i fo. Stylite; surnom donné
à quelques solitaires (jui axaient établi leurs cel-
lules sous les portiques et les colonnades des c-
glises. ¡ dim. de £5(1/0.
Esdio . s. m ùsli-lo. Style ; poinçon dont se ser-
vaient les aiuienspiiur écrire sur les tablettes.
'i Style; gnomon qui maniiie les heures. ; Style;
manière d'exprimer par écrit sa pensée. ¡ .Vo íi>'-
tie estilo , il nu point de .style ; se dit d'un au-
teur qui n'a pas une maniere à lui , pariiculiôrc.
KST
— :n8 —
KST
de s'exprimer. ¡ Style, iiiode de rompler les mois
el Icsanm^es. ¡ Fijr. fiim. Slylc; manière de par-
ler, et d'agir. I Mot. Style ; In partie du |»islil qui
est entre l'ovaire el le slyniatc. ¡ Style; aiguille
du eadran solaire. ¡ Mar. l'ivot de lu ai;;uille <in
la boussole. ¡ Pral. Style; manière de, proceder
en justice.
KHtIlo, Terme d'aiiatoiiiie ([u'on ajoute A d'autres
mots pour désigner le ra[tpiirt (jui existe avec
l'apophyse styloïde.
l<:Htilol>ato, s. m. èstil<ibn-to. Arth. Stylobate;
piédestal d'une colonne.
l-;Ntlloltli'N, adj. èslilo-idéss. Anal. Styloïde; nom
sous Iciiuel on dési};ne l'apophyse Ion j;ue cl min-
ce de l'os temporal , l'apo|>hyse de conlijiura-
lion pirámide tpii se trouve à l'extrémité du ra-
dium el celle de l'exlrémilé du ■■ubilinii.
F.MtlIoiiieti-ia , s. f. csliloin((ri-n. Slyloméirie;
art de mesurer les colonnes.
F.Ntiluniétrlro; en. adj. f.v(i7onit!-íri/íí). Slylomé-
Irique; qui a rapport à la slylométrie.
KMtIlónietro, S. m. èstilo-métro. Stylomélre ; ins-
trument pour mesurer les colonnes.
FNtinin. S. f. ùsti-via. lastime ; ras (|ue l'on fait
de quelqu'un, de quelque chose; opinion favora-
ble, considération (|ue l'on dispense aux person-
nes cl aux choses. V. Esiimnrinn. \ Mar. Ksti-
me ; calcul que fait un pilote du chemin d'un
vaisseau.
Kfilliiiabllliind , S. f. èstimabilidadil. (Qualité de
ce qui esl eslimalde.
F.sdninttilÎMiiiio , m», adj. snp.de Estimable.
KNtlniaolon. s. f. éslima/.ion. lîstimalion ; jui,'e-
nienl qu'on fait du prix et do la valeur d'une
chose; action d'estimer . prisée, évaluation. ||
Estimation ; se dit dans hi doctrine philosophi-
que d'Abailard de toute notion admise pour la
foi , tant qu'elle n'a po;nt été vérifié? par la rai-
son et admise dans le domaine de la science.
Estiinadisiino, ma. adj. sup. de eslimado.
F.stlniado, «la. part. pass. du v. estimar. Etimé.
e. ! S'cmph)ie adjectiv.
Ejitlmador , s. m. Estimateur, celui qui donne
un juste prix, qui prise.
■¿stliuar, V. a. Estimer, priser quelque chose, éva-
luer, taxer, déterminer, fixer la valeur, le prix
des choses. ¡ Estimer, croire, penser, présumer,
conjecturer, calculer , opiner, juper, reputer.
Estimer, avoir une opinion avant, jeuse de quel-
qu'un, de quelque chose.
Fstiniarsc, v. pron. éstimar-sé. S'estimer, avoir
bonne opinion de soi-même être estimé, j S'es-
timer, se réputer, se croire soi-même , heureux,
malheureux, etc., cire eslimé, réputé.
Estimativa, s. f. éstimati-va. Phil. Estimative,
faculté de l'âme à juger. | Instinc des animaux.
Estimativo, va. adj. éstimati-vo. Estimatif, se
dit des procès-verbaux el devis des experts nom-
més pour estimer des travaux, elc.
Estimatorlo, ria. adj. éstimato-rio. Estimatoi-
re, qui concerne l'eslimalion.
Estimulación, s. f. éstimoulazion. Stimulation,
action des stimulants.
Estimulado, da. part, pass du y. estimular. SÚ-
timule , e. S'emploie adjectiv.
Estimulante , s. m. èstimoidan-té. Stimulant;
qui est propre a évaller, à exister. 1| Fig, Stimu^
lant; ce qui excite, ce qui aiguillonne l'esprit.
FNiluinlar. V. n, cslininnltir. Stimider; aiguillon-
ner, exiler. || l'ig. Stimuler: exciter, animer.
EKtimnlo, <. m. i'sti-mnulo. StimulaUons action
des slimidants. |1 mus. Aiguillon pour piquer le-»
bd'ufs. Il l-ig. Stimulant ; chose qui anime , qui
excite, (]ui stimule.
ENtlmnloMO. un. adj. inus. i'.stimoiiJo-$.tr>. Stimu-
lant ; <|iii stimule, li I!ol. Slimuleux ; garni de
pointes dt)nl la piqûre est bi ùlante.
EMtinco, s. m. èilin-l<o. Erpél. Scinque; sorte de
lé/ards.
I Estiiiln.s. f. csli-i'iii. (".oniiircssion dans les nerfs
et les vertèbres du cou du cheval.
l'.Mtiiito, s. m. inus. V. Ittstinln.
E.Hiio, s. m. ès(i-o. Eté; saison la plus chaude de
l'aminée.
EMtit»mfitado, dit. part. pass. du v. esiiomcuur.
V. (le mol.
lOstioineiiai- , v. a. Corrompre ; ronger qnel(]uu
partie charnue, se dit en Murcie des liiimeursde
corps humain. | (^.hiriirg. Esthiaméner ; couper
nn membre infecté du feu de Saint-Anloinc.
ENtioniéni'o, iica. adj. iistiouié-tiéo. Esthioinéné;
infecté du feu de .Saint-Antoine.
F.Hiiónieiio, s. m èslio-iitotto. Méd. Eslhiomène;
feu de Siiiiit-Antoine; cangrene complète el to-
tale dune partie.
ENtiomi'iio , lia. adj. èstio-méno. Eslhiomène;
corrosif, qui ronge.
EMlipcndiado. da part. pass. du v. estijiendiai ■
Stipendié, c. || adj. Slipcndiarc: qui est h la sol-
de de (]uelqu'un.
EHti|»on<liai-. v. a. Stipendier; payer, l'avoir à sa
solde. Ne se dit guère qu'en pariant de gens
qu'on veut employer à l'exécution de mauvais
desseins.
Estipticidad, s. Í.esti])ti7.idadd. Stiplicité ; qua-
lité astringenle.
Estíptico, ca. adj. ¿s/i/)-i)7iO. Méd. Slyptique;
qui a la vertu de constiper, de resserrer.
Estipula, s. f. i'sti-j)oiila. Stipule; se dit de cer-
tains ai)pendiccs membraneux ou foliacés qui.
dans plusieurs plantes, accompagnent la base
du pétiole ou de la fuiUe.
Estipuliïcoo . ca. adj. ¿s/t;)oiWa-Z(^o. Slipulacé.-
qui ressemble aux stipules.
Estipulación, s. f. (Stijwulazinn. Jurisp. Stipu-
lation; se dit de toutes sortes de clauses, condi-
tions et conventions qui entrent dans un con-
trat.
Estipulante , adj. èstipoulan-té. Jurisp. Stipu-
lant; qui stipule.
Estipular, adj. estijioular. Jurisp. Stipuler; con-
venir de quelque chose dans un contrat, par un
contrat; demander , exiger , faire promettre à
quelqu'unen contractant, l'obligera telle el telle
chose.
Estipuiáreo. rea. adj. èstipoula-réo. Stipulaire;
qui a des stipules.
Estipulóse , sa. adj. èstipoulo-sso. Stipuleux;
garni de stipules plus longues des feuilles,
que la plante.
Estira, s. f. èsti-ra. Estire ; instrument de cor-
royeur.
Estiradamente , adv. èstiradamén-té. Fig. A
peine. V. Escasamente. \] inus. Avec force et
violence.
E.stirado , do. part. pass. du v. estirar. | adj.
EST
379 —
EST
Disliiiífui", i>()l)l(;, (li;^ii(> de (• )asi(ltiri»l;oii. i| l-i^'.
Aireaii dans si!s inaiiicies , (iiii IjiI riinpurlaii!.
i Parfait, oxcclk-nl.
iJMtlrrtiiiilu , «1». [»arl. pjiss. ilii V, eslirajnr. V.
Ci' m )i.
E«tiriij:«i', V. a. |i()(>. V. Estirar.
KMtir^ijnii, s. m. p j|). V. Estirón.
Estlramleitto, s. m. èsliramién-to. Tirage; al-
loiifîciiUMil; action de tirer, d'alloiif^f r.
Kxtirjir. V. a. riri^r; all>)ni;or cii liraiit avec force.
¡ Ajouter de f^rc ou de force une chose à une
autre. ¡ Fig. Ktendre au-delà des hjriies un dis-
cours, une juridiction, etc. ¡ Fain. Estirar ¿i uno
ri ¡lescnezo; allon;;er le cou à quelqu'un, le pen-
dre. ¡ /ísíiVítr ¿«píerufi; étendrela jambe. ¡ Fij;.
Estirar lu barra; faire tous ses etl'orls i)our
parvenir à son but. ¡ Estirar la ropa : délirer,
étendre du linf^c. ¡ Eslirar las cuerdas; se pro-
mener, se mettre debout.
iCNtii-ttrMo, V. pron. èstirar-sé. S'étendre, s'allon-
'¿t'v, pour alleindre i|ueli(uc part. ¡ Se redresser;
prendre un air inii)orlant, faire le lier.
KMtii-(i%:i(lo , lia. part. pass. du v. estirazar. V.
ce mot .
K^tirnKnr, v. a. pop. V. Estirar.
l':.Htii-ijoii, s. m. inus. V. Estiran.
l-jHlii-ocraciti, s. f. èAiiro/ira-zif/. Slirocratie; gou-
vernement militaire-
t<:«inr:>ii, s. m. i;irort qu'on fait , secousse qu'on
donne en liront avec force. | F'i^. fam. Dar un
estirón ; croître ; grandir beaucoup en peu de
temps.
Kstirpi'! , s. f. d.stir-jté. Race ; extraction . lignée.
lOMtttico, eu. adj. V. Estíptico.
KMtiv», s. f. (;sli-i:a. V. Atacailur. \ Mar. Kslive;
rbargement en coton, laine et autres marchan-
dises ayant plus ou moins d'élasticité- zFstive;
lest mobile sur les galères de la Méditerranée.
= Kstive: arrimage de la cale pour contrebalan-
cer le poids d-un vaisseau. | Lieu où Ion met
la laine en presse. ¡ Boh. V. Casti;jo.
Ktttlvacioii. s. Í. èstivaiion. Bot. Kstivation; dis-
position respective des téguments lloreaux des
plantes . avant l'époque de leur épanouissement
complet.
■■'..«itivndo, «II», part. pass. du v. estivar. Estivé, e.
KMtfvntlor, S. m. Celui (lui dans une tonte, pres-
se la laine dans les sacs. | Mar. Lesteur , arri-
meur 5 celui qui arrange la cargaison d'un na-
vire.
I%!«tlval . adj. Kstiviil; qui appartient à l'élé , (]ui
est de l'été. | Bot. Estival ; épithète appliquée
aux plantes qui lleurissent dans le courant de l'é-
té, depuis le commencement de Juin, jusqu'à la
lin d'.Voùt.
lo.stival, s. m. Bol). Brodeiiuin de femn>e.
■•:<4llvar, V. n. Esliver, demeurer dans un endroit
pendant l'élé.
l-Ntivar, V. a. Estiver; conduire leï< troupeaux dans
les pâturages pendant les grandes cli;ilcurs de
l'été. \ Mar. Estiver; comprimer des marchan-
dises élasliqiii>s d'un grand volume dans la cale;
avec des crii s. les cabestans, etc., atin (ju'elles
tiennent moins de place.
e«(Uar«p, V. pron. vstivar-sé. Seslivcr,ilrc es-
tivé. Il Mar. S'stiver se presser, scciimprimer. V.
l'actif dans ce sens.
KBtivu. vn.adj. V. Estival.
i-:<ttt«(», s. m. lio'.i. S>>ulier.
ic<4ti#.:», s. f. iuus. V. Suma.
KHtlf.nvMti, V. pron. inus. V. Enoj ars'\
SOMto, pron. démons. Ceci. V. Este.
l<:«i(ocada,s.f. à.iio/ca-f/a.Escrim. Estocade; gi and
coup d'epéc ou de fleuret que dan Í la salle on
nomme bitte. Il Blessure faite avec la pointe
d'un llcurct, d'une épée. || Estocada de puño;
coup d'épée donné en ne faisant agir que le bras.
Il Fig. fam. Estucada d't vino; boulfée de vin. ||
Fig. fam. Estocada por cornada; se dit du mal
que l'on reçoit en voulant en faire à un autre.
Estocatlor, s. m. inus. V. Estoqueador.
EstoeaprlHjS. m. cstoka-priss. inus. Ragoût de
stoklicbe, ou de poisson séché, avec de la mou-
tarde.
EMtocar, V. a. inus V. Estoquear.
iCAtocoliii3, s. m. esloliol-tno. Géog. Stockholm;
capitale de Suède.
KHtora. s. f. èsto-fa. Sorte de piqûre ou de brode-
rie en relief. || Quatite d'un drap. !l Fig. EtoiTe.
qualité, condition. || flanthre ù persona de estofa
homme de considération, marquant.
K-stufiida, «ta. part. pas. du V. Estofar.
E."»t«»fado, s. m, èsiofa-(io. Etuvée; manière de
préi)arer la viande, le poisson, le gibier, etc.
Estofaitor, s. m. Celui qui brode en relief. V. Es-
tofar.
BS.^tofar, v. a. Piquer; broder un relief une courte-
pointe, etc. Il Feint. Peindre en relief sur de l'or
bruni. || F.nlever en quelques endroits la couleur
appliquée sur la dorure, découvrir l'or qui est
dessous. iiMettre, préparer de la viande, du pois-
son à l'éluvée.
r.Mtofo, s. m. i'sto-fo. inus. Action de préparer, de
mettre du poisson, de la viande à l'éluvée.
Estólcaiiicnlo, adv.¿'5fó-¡'.íiHién-té. Stoïquement
d'une manière stoïque, en stoïcien.
EstoiciMiiio. s. m. (istoiiis-mo. Stoïcisme; philo-
.sophie de Zenon. |1 Stoïcisme; fermeté. austérité,
se dit par allusion aux doctrines de celte philo-
sophie.
Estoico, ca. adj. èsto-iko. Stoïque; qui appartient
à la doctrine de Zenon.
Etitoico, ca. et s. Stoïcien; qui suit la doctrine de
Zenon; partisan de celle doctrine.
ENtoi^iiiio, s. m. (sfois-mo. Stoisme; qualité de
ce qui est stoïque, de l'être stoïque.
EMtol, s. m. inus. Y. .Icomptiñamienii», comitiva.
I'lüitola, s. f. éstu-la. Etole; longue banded'étoffe
brodée qui pend des deux coles par devant et
que le prOlre met sur le cou ou croise sur la poi-
trine lors<iu'il remplit certaines fcmclions ecclé-
siosti(jues. Il Fig. Vêlement de gloire en parlant
des saints.
EMtoluicz, s. f. ùst(>ii(l<'r/.. Stolidilé; grande stu-
pidité, sottisse nalurelie.
E.<«tólldn,«la. adj. èslo-lido. Stupide, hébété^ sot
lourdaut, d'un cs|iril lourd, bouché.
EMíolírcro. l'a. adj- é.vio/i-/"iTo. Slulifére; prélre;
porteur d'élole.
ENtwIon, s. m. augm. de estola. Grande étole que
porte ic diacre aux oiTices de carême.
ENtoinacal, adj. istoinakal. Stomachal; qui forli-
iie l'estomac. Il Stomachique; qui appartient à
l'estomac.
E!«toiiiaHada. da.patl.pas. duV. Esl'.nnaijw^ ^
ce mot .
KSI
— :\m —
Ksr
■LMtoiiinuur. >. il. l'ai lier, cniiinir. iuiimi de
l'ciiiuii.
■OMtfMiiugHxo. s. III. aii^in. i\(' ¡•:slútii(iiii>.
■■:Mt<'>iiiii({M, <<. m. ésto-tnaijii. ,\iiol. lisUiiiiu'; or-
K Mil' jtriricipal de la di^irslidii. piiilir dr rnppa-
K'il di;.'('^^ll^ (pii c-^l iiiinii'diiiKiiiiiit cuiiliii m- ,i
l'd'soph.i;;»'. (elle (|ui rci.oil par (oii.sciiiicnl la
|)rcmi('ic les alinioiils. C/csl un sac mciiihiiineuv
i'oiiiK^ par iMinpiialion diiii Idii^: liibi- s'cli-n-
lianl depuis le Iidik lif ju^iiu'aii Mcpr- c( donl les
parlit's sont iiduiuiics cidldUvciiieiil par If
mot ir/ffsii/i.ï. I J'.sliiinac: se piciid aussi pour la
pailii; o\l(''i icuic du Kups ipii icpond à la fMiili i-
111} «M ;i l'csluinac. Il Fi^r. iinis. KArlicric, ennui,
déi il. Il Fiji. Valeur, résolution. || Fain. lisiôma-
<;() aventurero, parasite, éroriiineur. |)i(iue-as-
sitle; celui qui iiiaii^e eliez autrui sans en iHre
prié, il Fij^. Ilnrer buen 6 mal eslóinaf/o alfiuun
rosa; ¡daire. faire plaisir ou déplaire, < ausser de
l'aversion, du dépit, ete. |1 ¥\\¡. Ilnrer eslùma<jo
a alíjuna cosa: l'aire face à un événement, s'y
résij;ner avee murage. || Hambre de cslùuiano;
huinnie de cœur, de résolution, | Fi;;, fam. IS'o
tener nada en el estóma()o\ ne pas pouvoir ftar-
der un secret, et aussi, dire Iram heinenl ce
qu'on a sur le cœur. || Fif?. fam. Quedar algo, ó
vira ctiíu en el estóina.jo; ne pas dire tout ce
fjU'on pense, tout ce <|u'oii sait. || Fig. Lener
buen estómaf/o; avoir du courajíe, de la fermeté,
ne point s'épouvanter des difiicultés.
K«toiiin;i;ueri», S. m. cAioincif/Kt'-i o. Morceau <le
hayello jaune quoii met sur le creux de l'esto-
mac des petits cnfanls
KMtotiiiisiiillo. s. m. dim. de hstóindijn.
KM(oiiial{;in, s. f. és(omal<j-ki(t. Médec. Sloiual-
{iie; douleur à la bouche.
ICMtoiiii'ilsirn. o«. adj. éslaniahi-liilio. Méd. Sto-
maljiiquo; qui appartient à la slonial;j;ie.
KntoitiapoiloN, s. m. pi. v.itoinapo-dosx, Zool.
Stomnpodes; ordre des crustacés.
E.«toiiiáqiiico, eu. adj. éstotna-liiho. Slomaclii-
que; qui appartient à l'estomac. || Stomachique,
corrohorant; bon pour l'estomac. || On l'emploie
coiTime substantif.
Estômatn.s.f. èsto-mula. Zool. Stomate; mollus-
que acéphale.
Estumatloal. adj. èslomatikal. Stomachique; qui
concerne l'estomac. | Stomachique, stomacal;
bon pour l'estomac.
Estomático, ca. adj. istomn-dho Méd. Stoma-
tiques; on le dit des médicaments qui s'appli-
quent aux différentes parties de la bouche et de
la gorge, gargarismes, etc. On l'applique aussi
aux artères et aux veines qui se répandent dans
l'estomac.
Estomnticon, S. m. èstomatikonn. Slomaticon;
emplâtre qu'on met sur le creux de l'estomac.
EKtonioxo, s. m. estomok-so. F^ntom. Stomoxe:
mouche d'automne , genre de insectes dip-
tères.
Estonce, Estonoes, adj. inus. Alors. V. En-
tonces.
Estopa, s, f. èsto-pn. Etoupe; la partie la plus
grossière, le rebut de la filasse, soit de chan-
vre, soit de lin; filaments de chanvre qui res-
tent sur le peigne. Toile, fil d'étoupe. | Mar.
Etoupe qui sert a calfater les navires: elle pro-
■vient surtout de la décomposition de vieux cor-
dages dont un détord les torons et les (ils. || Fig.
yu biislan estniias parti tapar tantas bacas:
¿comment étouffer tant de plaintes à la fois'.' ||
Ilot. Etoupe; matière lilainenleuse et compacte
(|ui se trouve au collet </u dans les fruits de
< erlaiiii's plantes.
Chtopatla. s. f. estopada. Quenouillée d'étou-
pe, quantité d'eloupe dont une (|ueiiouille est
chargée. || Hncon d'étoupe pour une emplâtre.
ENtopailo. part. pass. de Estopar.
ENtopui-, v. a.éA/o;»«r. Eloupcr; boucher avec de
reloiipc.
Ei-topciin. a. adj. éstopé-fjno. Déloupe. qui con-
cerne rélou|)e. I Déloupe, fait d'étoupe.
EHtopt'i-a. s. f. istu/it-ra. Etoupiérc; toile d'étou-
pe. V. Esttijiilla, est'ijioii.
EMiopci-ol, s. m. vstopérol- Mer. Gros cloua tè-
te ronde. | Meche de lil de caret.
Estopilla, s. f. ('A/nj)i//a. (l'mouillé. ; F'ilasse de
lin très fine. || F'il tiié de la filasse plus fine. |
Toile très-claire.
Emopiii, s. m. ésí«;*ÍHn. Art. Flbtoup.lle; mèche
|)our mettre le feu au canon.
Estopón, s. \n. èsiuponn. Comm. Grosse etou-
pe propre à faire de la serpillière. || Eloupière;
toile faite d'étoupe. | Serpillière ; toile d'em-
ballage.
Estoposo, sa. adj. éstopo-sso. Etoiipeux; d'élou-
¡)e. ({ui appartient à l'éloupc. || Qui ressemble
à l'étoupe. 11 Didacl, Eluupeux; qui est garni
d'étoupe.
Estopillado, part. pass. de EstopUlar.
Estopillnr, V. n.éslopillitr. d mouillé.) Art. Elou-
piller; garnir les pièces d'artifice des éloupilles
nécessaires pour la communication du feu.
Estoque, s. m. (!sfo-/i<'. ,\rt.mil. Estoc; se di-
sait autrefois dune é|iée longue et étroite
qui ne servait qu'à percer. Aujourd'hui on le
dil de celle qui se cache dans les butons d'es-
toc, qui sont d'un très grand usage. |i Eaíoí/hc
real: épéc royale, qu'on porte nue devant les
rois.
Estoqueador, S. tn. èsto'èador. Estocadcur; ce-
lui qui frappe de l'csloc, qui porte des cou| s
de jiointe d'èpée, en parlant surtout des tore-
ros. V. Vspada. \\ \' . lisfiriinidor . floretista.
Estoquear, v. a. éslokéar. F^stocader; frapper de
l'estoc, porter des coups d'estocade.
Esto<|ueo, s. m. éstoUè-o. L'action de porter un
coup de pointe d'èpée, des boites ou des coups
d'estocade.
Estoraque. S. m. éstora-'é. Storax: sorte de ré-
sine odoriférante que distille un arbre des In-
des, et qui est employée dans la |diaruiaiie.
Esiorhndor. a. adj. estorbador. Celui ou celle
qui empêche, qui embarrasse, qui entiave.
Estorbar, V a. csíortar. Embarrasser, empêcher,
entraver, créer des obstacles.
Estorbarse, v. pron. Sembarrasser, être embar-
rassé, s'cnt l'embarrasser , S'entre empêcher, se
uuire mutuellement.
Estorbo, s. m. estor-ho. Embarras, empêche-
ment, obstacle, eut rave.
Estorcer. V. a. èstrr/.ér. inus. Tirer d'embarras,
délivrer d'un danger. 1| v. n. inus. Sortir d'em-
barras, se tirer d'un danger.
Estoreijou, s. m. ¡nus. Action de retordre.
Estorrliuieuto. s. m. inus. Evasion.
EST
— ;$8i
FST
KAtnrtIcciflo , tin. :ulj. iiius Etourdi, hors de
sui.
EHtoi-nljn, s. f.(^Ai.)r«i(/-/irt. Rondelle de fer qu'on
met au boni de l-essieu eiiUe la roue el l'esse. ||
Ara;^ ji'U du bàloiiiiel.
KNtoriiiiiu.s. ni.eifo;ni-no.Elourneau; sorted'oi-
scau d-; passade, noirâtre, uiar(iue de petites
taches grises, de l'ordre des passereaux et de la
fami le des coniroslrcs; on l'appiiile tummuné-
nienl sansonnet.
■Ciilwriiiiilildor, Eteriuieur; se dit d'une person-
ne qui éternuc souvent.
Eütoriiiielar. V. a. éstornoudar. Elernucr; faire
un éleniueincnt.
K.moriiutlii, s. ni. éstornnii-do. Elcrnuemcnl; ef-
fort subit el convulsif des muscles qui servent
à l'expiration, causé par quelque picotement qui
se fait sentir au fond des narines. Mouvement
dans lequel l"air, après une grande inspiration
conuneiicéc, puis suspendue, est chaseé linii-à-
coup et avec violence par le nez et par la bou-
che.
KMtoriiii(u(oi-2o , ri«. S. inus. htornoutulo-rio.
Sleniuiaioire; ce (pii provociuc l'élernuement.
KwtorliiiK, S. m. èslor-iinnij. Slorthin¿;; assem-
blée suédoise où se font les lois.
KNtotro. u. pron. dem. Contraeiion de este otro,
cslai<lrri. Cet autre, celte auire.
lOMtovailo, part. pass. de Estovar. || s. m. V. Es-
to indo.
EHtovar, v. a. estovar. Art. culin. Eluvcr, faire
une étuvée: cuire de la viande, des légumes, du
poisson, en les niellant soit dans ïui chaudron,
dans une casserole dont on a lutté le conxercle
dans une marmitte, recouverts d'un torchon
mouillé, soit avec de la |)àle, aliu d'empêcher
l'évaporation. V. Eslofadu.
ICstraliiNiiio, s. m. èstrabis-mo. Méd. Strabisme;
dispo^iiion vicieuse du globe de l'œil qui fait
loucher.
KMtra!»»!!, S. m. éstmbonn. Strabite, louche, qui
regarde de travers, qui est allaqué de stra
bismc.
Kstrapüla, s. f. dim. da estraza. Chose de peu
de \aleur. || Lambeau d'élolfe. || Papel de estra-
cilla: papier br();iillard. V. E'^trnza.
Krtti-aala, S. f. estrada. Chaussée, grand-chemin
pavé. I arg. Endroit où les femmes s'asseyent. |
Fort. Estrada enr^ibitTta: ( hemiu couvert. |
Milil. Hatir la estrada; battre l'estrade, battre
la campagne, .aller à la découverte.
KMtrnilloln. s. f. éstradio-la. Sorte de lance. ||
Montar à la est radiola; monter à cheval les
jauibes élciulues.
Kstratli», s. m. éslra-ao. Salle meublée oii les
dames retjoivenl les visites. || .ViiuMiblement de
celte s ille. Il Estrade,- lien élevé dans mw salle
de receiuion oii on jilaee le lirme; d.iiis une
chambre, oii on met le lit. j Tiible sur laquelle
on mel le pain avant de |-eiifourner. | /«e/ios/e-
rns de estrailo; tapissiers eh. irfiés détendre et
de d"tendre le trône d\i roi. | s. pi. Estrados;
salles oii Siègent U-s tribunaux. | Ilitrer estra-
dos: donner audience en parlant d'un juge. ||
l'itar para estrados, oyi señalar estrados; citer
enjuslice. assimicr devant un tribunal. | /'ar-
tero (/(' c,v//-,íí//i.v; hui^^ler de tribunal.
KMti-urularluiuciile . adj. èslrafalariaméun-té.
l"am. Bi/arremcnl, en désordre.
IvNtrafalarl» . ria. adj. éstrafala-rio. Mal \ètu;
dont le vélemenls sont en désordre. |i Eig. Bi-
zarre, extravagant dans ses opinions el sa con-
duite.
l':.*«tritga«lam(Mite , adv. éslraijadamén-té. Dune
maniere déréglée, débauchée, désordonnée.
l':s(iaKa<liM>i>iu ma. adj. sup. de Estritjado.
Foi t ilis-oln.
i:MtraKa<>o. «•«»• I>art. pass. de Estragar. \\ adj.
Dis-olu , di'bauché , dépravé , C(»rrompu.
l!:.<4(raKa<liii-. ra. S. istrat/ador . Corrupteur , cor-
ruptrice; relui ou celle i|ui dépiave-
E-^ira^aitiifiitu, s. m. \uui>. ¿slra;ianiién-to. De-
gul, h Fig. Dérèglement, corruption, dissolu-
lion de moeurs.
lO-iti-aKai* < V. a. estragar. Gâter, corrompre, pcr-
veilir , dépraver. \\ Inus. Ruiner, délruir, cau-
ser du dommage. |1 Estraijar la rortetia ; abu-
ser de la politesse d'autrui , devenir importun.
IO.xti-a»o, s. m. éstra-ro. Dégât, dévastation;
deslrucliou, désolation, carnage. I. Iluine . dcs-
truelioii. dommage. |' Fig. Corruption, dépra-
vation , dissolulion de mœurs.
l':Mlianil»o<«idad , s. f. istrambossidadd. Méd.
Slrambisme; situation vicieuse du globe de
l'œil qui fait loucher.
losirasnltoto , s. m. ¿strambo-té Vers ajoutés à la
fin dune pièce (Je vers, el surtout d'un sonnet.
■^•itratubótico , ca. adj. éstrainbotilio. Fam.
Esliavaganl , irregulier, bizarre, sii.gulicr , dé-
sordonné.
E.sti-aniogiio . S. m. éstramo-nio. Rot. Stramo-
nmm; genre de plantes de la famille des sola-
nées, à feuilles larges el neursblanches.Son fruit
se nomme pomme épineuse ou noix mettelle.
Son suc est aussi dangereux que celui de la jus-
qniameel celui de la cigiie ; mais ses feuilles
sediessonl d'un très-grand sonlagenuMit dans
les affections asthmatiques, en aspirant sa fu-
mée á la manié: e de celle du labac.
Cttràiis:»!, s. m. ésiran-iiol. Vétcr. Etranguil-
lon . Sorte de maladie qui est pour les chevaux
ce que l'esiiuinancie est pour les hommes.
EKtraiiituI, s. m. istrani]oul. Anche d'instrument
à vent.
CMtraii^fcglacloii , S. f. èstraugotilaiion. [ mot
d'usage moderne.) Slrangulalion; acliond'élran-
glor.
l'^sitranxiilar, V. a. éstranijoular. t mol d usage
moderne. Etrangler ; faire perdre hi respiration
«u même la vie en (uessani le gosier ou en le
bouchant.
■■:MtraiiK«>i'*a> i S. f. ístranijoii-ria. Med' Slran-
giirie ; on designe sous ce nom lemission de
I urine aecompiignee de douleur et de tenesnie,
dans UKiuelle le liquide sort gouUe a gouile cl
a\ei- eil'ui l.
■Csti-aùcKa. s. f. ¿stragné-ia. Elrangetè. V. Es-
trañeza.
KMtraiKt. a. adj. V. Eslraào.
Kftivnpntiti. s. f. iuus. ¿strapa-da. Estrapade,
aiHieii Mipplicc.
lONti-aîtiijiitl» . «la. adj. inus. éstrapaij-ha-do.
Itaiide en |i.iil.uil d'une plaie.
KMtriiiiaroailo . lia. part. pass. de Estrapacear.
ic.tt faillir ear. v. a. inus. èstrapuicar. Stra-
passc ; mulUditer de coups.
i:sT
:m-i -
KSI
■■:Niriif< , s. m. ('V//Î/.V.Ï. Striiss; (omit'isilioii mu-
t^Mit le (liaiiiiiiil.Cc mol est |iiis du iiuiii de l'iii-
x'iitiMir.
lOMtriilaul'iiiii, s. f. èstraUiii-hù-mn. Slralagéme;
ruse de f;uc'ne. | Fi^'. Slriiia^ème ; ruse, inven-
tion, tour d'adresse, linessc , tromperie, ar-
tifice.
■■:MtrntiiK<*mátir4», on. adj. i'\slra((t;i-hnn(i-tiko.
Slriitii;;iMiKili(iu('; rciiipli de >lr;iiiim'Mnf's.
F.NlrutfK^ic», c«. adj. rstnifti-ii-liiko. Slral(^gi-
«lue ; qui iippnrliciit à la slratégie.
l'ïMlriiicsia. s. 1. i.strat(}-ii-liiii. Art. mil. Slrati'-
fiif ; p:utie de cet arl (¡ui s'applique au\ grandes
opéraliuiis mililiiires.
KMtratoKio ou l-:.«trateKÍMtn , S. m. âstnilt'-
-fl-liio , éstrulvu'liisla. Celui qui connaît la
slraléjîie.
KMtrntcKo, s. m. éstralé-fio. Slratègue ou Stra-
tège^ celui (lui commandaient les années athé-
niennes.
KKti-atilicncInn, s. f. vstratifthai.ion. CAúm. Slra-
tilicalion; disposition de dirierenles substance?;
mises par couches dans un vase.
ICHtrntincar, v. a. éstratifiliar. Chim. Stratilier;
mettre ¡dusiers substances par couches dans un
>ase.
lOMli-atoerariu, S. C. vstyatohrd./.ia. Straocra-
tie ; gouveriiemcnl militaire.
K.ttratocrático. ca. adj. islratokra -Hho. Slra-
tocralique , qui aiiparticnt à la stratocralie.
K^itrato^i'aria, s. f. és(rnlografi-a. Slratogra-
pliic; description de tontee qui compose une
armée.
Efíiratosránco, es», adj. éstraloqra-fi'o. Strato-
graphique; qui appartient à la stratographie.
I'^Md-atÓKi-ufo, s. m. eslrrilü-nrafo. Siratographe;
•[ui écrit sur la slr.itouraphie.
K.xtriitt'iiiico, s. m. l'slrato-niko. Stratonique;
victorieux, vainqueur.
Kii(rato|»e<iarca , S. m. ('•stratopèdar-kn. Slra-
topedarque ; général d'une armée. || Slratopè-
darque; intendant d'armée.
K.oitrnve, s. m. ¿stra-vé. Mar. Etravc; basse de!
la proue d'uiibAti.iient. Pièce courbe ousuite de
pièces courbes écartées ensemble, qui s'élèvent '
■A l'avant d'un navire dans son plan diamétral i
depuis l'extrémité de la quille jusque sous le
beaupré.
Estra'/.a, s. f. éstru /.a. Chiffon; lambeau d'étoffe.
Fig, Chose sans valeur. || Papel de estraza; pa-
pier brouillard.
Estrazar , v. a. éstrazar. Déchirer ; mettre en
pièces.
e.«itraxo , S. m. inus. cstra :o. Lambeau d'étoffe;
haillon, chiffon.
•'Mti-acilia, s. f. éstrazi-lla. Papier brouillard.
Estrechatliira , S, f. inus. èstrét-chadou-ra.
Ktrécissement
ENtrecliaiiiciito, adv. ¿strét-chamèn-té. Etroi-
tement ; à l'étroit, d une manière étroite. || Fig.
Etroitement, exactement, ponctuellement, ri-
goureusement, il Fig. Etroitement , fortement,
avec vigueur, énergiquement. || Fig. Etroite-
ment , austerement. |1 Eig. Etroitement , chiche-
ment , avec ladrerie, d'une manière mesquine.
Ei^ti-oehniiiieuto, s. m. éstréi-cliami,'n-to. Etré-
cissement; action d'élrécir et son effet. Il Inus
H Etat de ce quicsl.étroit. || inus. Besoin
I^Mii-erliar , v. a. eslret-char. Klrecir i leiririr,
rendre plu^ étroit. ( Serrer , resserrer . presser
fortemiiil. | l'ig. Contraindre ; forcer. || Inus
Alrrét"r, réprimer, contenir, empêcher. ¡ Pres-
ser l'adversaire en escrime. ¡ l-Jsl recluir los tér-
mino.i ; abréger les délais mcordes diuis un
procès. ¡ l-^slrerliur las distancias ; Mar. Ser-
rer la ligne.
Estrcclini-»**, V. pron. èstrètcUar-sè. Se rcsser
rcr, se rétrécir, devenir moins large, moins
étendu. ¡ Fig. Se resserrer, diminuer sa dé-
pense. ¡ Fig. Se lier d'une amitié plus étroite,
resserrer des nœuds damilié. [ Fig. Resserrer
des lienu de parenté. ! ¡istrerkarse cnn ittio;
conseiller amicalement à quelqu'un de faire (|uel-
quc chose, j !•:. s t recluirse de dniinu ; (lerdrc cou-
rage, se décourager.
E.<itrcclicx , s. f. Etat de ee i|ui est étroit, dé-
faut d'étendue.. ¡ Liaison, union, jonrtinndc
plusieurs corps. ¡ Fig. Liaison intime, amitié.
î F'ig. Besoin, danger pressant, extrémité, dé-
tresse. I Kecueillemenl , retraite, austérité de
vie. ! Fig. Disette; nécessité, besoin, manque de
choses nécessaires, pénurie.
K.HtrccliPza, iOxirccliin , S. f. inus. Défaut d'é-
tendue.
E«<trocliÍAliii», mil. adj. sup. de r.strech». Très-
étroit.
ExNiM'clio, a. adj. é.vlrci-c.'t.T. Etroit .• ijin a peu
de iiirgiMir. d'èli'iidiie. j Serré , chiche, ladre,
avare, mes(juin. 1 Elioil , intinie, en |)arlant
d'une alliance, dune liaison. ¡ Strict , sévère,
rigoureux, extrémemenl exact. | Rigide, aus-
tère. I Estrecho de medios; gèn!-. à court. | ,(/
estrecho; à l'étroit, mal à l'aise. ¡ A In estrechu;
inus. à la rigueur.
KstrecJirt, s. m. iistriit-cho. (iéog. phys. Détroit,
canal naturel par le()ue| deux mers ou deux par-
lies de mer communiquent entre elles. ¡ Détroit;
se prend aussi dans le sens de déiilé. V. Puerto.
i Fig. Besoin, extrémité, danger pressant. ¡
Poner à uno en estrecho de hacer algo ; mettre
quelqu'un dans la nécessité de faire quelque
chose.
E!4treclioii . s. m. éstrét-rhnn. Mar. secousse
([u'un coup de vent donne aux voiles ou aux
cordages; secousse que la mer donne à l'avant
d'un navire.
Estrechura, S. f. éstrét-choii-m. défaut d'éten-
due, étal d'un lieu étroit. || Fig. Recueillement;
retraite | Fig. Besoin, danger pressant, extré-
mité. {I Fig. Intimité , liaison étroite.
Estrnsodera, s. f. estragada -ra. Brosse; ver-
gctte.
Esti-asixlero . s. m. èslragadc-rn. Objet contre
lequel les animaux se frolitent et se grattent. ||
Lavoir ; lieu où l'on lave le linge.
E?<ts':»srt«lHra , s. {.éstragadou-ra. F"rollement,
friction, action de frotter et son effet.
E.««traK»«i«jei»to, S. m. Frottement: friction , ac-
tion de frotter.
E.*4tr»jS'>>' < '*'■ ii. estragar. F'rotter, gratter.
E!4tras;nrsc . v. pron. éstragnr-sé.'Áe; frotter, se
gratter.
Efiiti-ella, s. f. éstrcMa. {\ mouillé ). .Vslron.
Etoijc ; corps céleste , lumineux par lui même
qui, la nuit , paraît toujours (ixcau même point
du ciel. Il Etoile, ou donne vulgairement ce nom
EST
:]83 —
EST
à tous les ('()r|)s coleslos (jui se prcseiitenl à la
vue. I JislrcUas ¡ijns; Kloilcs lixps, ¿'toiles pro- I
piemeiit dites qui. comine le soleil . ont une hi-
niière jiKipre el inhérente, noiir les distinguer i
des planètes de notre système. || is',vfre//(i.î er- |
ranli's; étoiles errantes; les (ildnètes. ;i Hslrc- i
lins variables; étoiles cbangeanlfs : eelles dont |
la lumière elianiie de \oiuine , d'intensité , de
couleur même. || Estrellas pcriádicas; étoiles
périodiques; eelles qui ont des phases . comine
les planètes de noire système. || Estrella ¡wlar;
étoile polaire, étoile située è l'evlréuiité de la
tjueuc de la petite ourse, éloignúe de l'ave du
pôle horéal de vingt-sept minutes et demie.
La polaire determine la diretliou du méridien. ||
Estrellas binarias; étoiles binaires ; eelles qui,
dans leur système particulier, tourneiil les unes
autour des autres dans des orbites régulières. ||
Eetrella del pastor ; étoile du berger; la pla-
nète de Vénus. On la nomme aussi lucero, es-
trella île la noclie ô vespertina; étoile du soir,
lorsqu'elle parait après le coucher du soleil , et
lucero, estrellade la mañanaó matutina :c\.o'\-
le du matin , lorsíjuclle (irccède le lever de cet
iistrc. Il Estrellas informes; étoiles informes,
faibles el obscures, que les astronomes ont re-
¡•oussées des constellations a\ec lesquelles elles
n'ont point été formulées, ce qui leur a valu ce
nom. Il Estrellas dobles o mnltifles ; étoiles
doubles ou multiples; celles qui sont juxta-po-
sées et superposées dans le ciel , dans des di-
rections visuelles si voisines qu'elles paraissent
ne former qu'un seul astre, quand on les obser-
ve avec de faibles instruments. H Estrella ne-
bulosa ; étoile nébuleuse ; petite tache blanchà-
Ihre observée dans le ciel. | Estrellas flantiiic-
ras; èloilesilamboyaltes; certainescomeles ainsi
nommées à cause de leur chevelure lumineuse.
Il Estrellas de Luis cl (¡randc; étoiles de Louis
le Grand; nom donné par Cassini auv satellites
de Saturne. || V.strcllas de Médicis ; étoiles de
Médicis; nom donné par (lallilée aux satellites
lie Jupiter. |¡ On donne aussi abusivement ce
nom aux météores ignés vulgairement ap|)elés
étoiles filantes , que l'on voit courir dans l'air
la nuit , et s'éteindre iiuontincnt. i| Fig. Etoile;
destinée , influence i>réteiiduc des astres sur la
fortune et le tempérament des hommes. | Fort.
Ktoile: fortin à quatre . cimi ou six angles sail-
lants. I râle découpée en étoiles et dont on fait
du potage. || Artill. Ftoilc; inslrument (¡ui sert à
vérilier les calilues des canons. || lî.-arts. Ktoile;
ornement qui a (luelque ressemblance avec une
étoile, et qui porte ordinairement cinq rayons.
Il Hol. Ftoile-plaiite ; jasmin rouge; es|)èce de
liseron, plante grimpante qui croît à Cayenne.
Il V.strella amarilla; étoile jaune, oriiilhogalle.
I Chcv. Estrella de la Icíjíoí de honor; eioile
de la légion d'honneur ; décoration iiislituée par
Napoléon. ] Orden de la estrella polar ; ordre
de l'Etoile polaire; ordre chevaleresque de Sué-
de . institua vers 1730 par Frédéric 1er. |1 Or</t'n
de la V.sirella ; ordre de l'Etoile; premier ordre
séculier de chevalerie dont l'histoire fasse men-
tion ; institué en France par le roi Jean. 1| l'ar-
tido de la l'.strella ó de la !\'ohle:a ; parti de l'E-
toile ou de la Noblesse; parti oppose, durant les
guerres civiles de la Suisse occidentale au \lll.c
siècle, à celui «les Perroquets, (ompusé d'ou-
vriers et de paysans. Il Ornilh. Etoile : espère
d'diseaux peu connus de la Côle-d'or. || l'yrotech.
Etoile; pièce d'artilice qui imite dans les airs l'é-
clat d'une étoile. || Relig. Estrella de ¡a mar;
étoile de la mer; périphrase parlaquclle on désigne
•juelquesfois la sainte Vierge. || /A)it\)h. Estrella
ï»an'/ia; étoile de mer. \. Asteria. \ Comm. Sor-
te de toile. || Soier Etoile ; une des pièces du
moulin il mouliner les soies. || Manég. Ktoile: se
dit d'une marque blanche sur le front d'un che-
val dont le corps est d'une autre couleur. || Arg.
Eglise. Il l'rov. Campar con su estrella; être ne
sons une heureuse étoile. || ('on estrellas; à l'en-
trée de la nuit. || Levantarse con las estrellas,
con estrellas: se lever de grad mitin, avant le
jour. II Levantarse alas estrellas; s'énorgueil-
lir, se gonfler d'orgueil. | Poner á uno ou al~
fjuna Cosa sobre las estrellas; louer excessiTC-
rnent , porter aux nues. || Querer contar las es-
trellas ; voiloir prendre la lune avec les dents.
Tener estrella; être ne sous une heureuse étoile;
se faire aimer de tout le monde. || Tener buena
ó mala estrella; être né sous une heureuse ou
mauvaise étoile. | Mar. Tomar estrella ; pren-
dre la hauteur du pôle. | Ver las estrellas ; voir
trente-six chandelles, être étourdi par un coup
violent' Il Hacerle' rc á uno las estrellas ; faire
voir à quelqu'un les étoiles en plein midi; don-
ner sur la tète ou dans le visage un coup qui
occasionne un i.'rand éblouissement.
Estrellada . S. f. V. Alquintila.
iCMtrcllitdero , s. m. éstréilladé-ro. Espèce de
poêle a compartiments peur faire cuire les oeufs
pochés.
E¿<4trella(lo, part. pass. de estrellar. (| adj. Etoile;
semé d'étoiles. || Caballo estrellado; cheval étoi-
le ; cheval qui a une étoile au front. || LTuevoses-
tiellados : u'ufs pochés. | Sifinos estrelhidos;
signes, constellations visibles, par opposition á
celles qu'on imagine dans le premier mobile.
E<<ti-ril»iuar , S. f. éstréillaniar. Muguet; lis des
vallées; idnnle.
Kstrdiaiitleiito , S. m. iniis. è,virt'('//(i»i»e'/(-fi).
Firmament,- ciel étoile.
Estrellar, adj. iiius. Qui appartient aux étoiles.
ENirellar v. a. éstrèillar. Briser; écraser . rom-
pre , mettre en pièces. | Fig. iiius. Reprocher
en face- Il /;.<fre//i(r huevos; pocher, faire des
n<ufs pochés. || Estrellarse con uno; tenir tète
à iiuehpi'ui). lui résister en face et avec chaleur,
jusiiu'à lui manquer.
EiKtrellei-a, S. f. éstrèillè la. Mar. .\giès sans
cordage garni de poulies; candelelte.
E.xtH-ellei-ia , S. Í. iiuis. \ . Astrolotjia.
ENti-eiloro . S. m. iiius. V. .l.<iro/<);/o. || Fig. Pcr-
siiiiiie sans cesse aux fenêtres à repariler le
ciel. I ("lieval qui porte au \eiit.
Esli-elllra , ta. s. f. dim. de Mstrella
EMtrellizar, v. a. è,virè»//»zar. Embellir ; ornci
avec des étoiles.
ENtrolioii. s. m. augm. de Estrella. \ Etoile;
pièce d'artilice. | Chacune des éluiles dont ou
decóreles autels, etc. | Forlune;élé^ation grantb
et extraordinaire.
E^trclliiela. s. f dim. de estrella,
IsHtreiiioocr . >. a. cstrcmi'icr. librauler. agiter,
donner des secousses , el rendre moins ferme.
EST
— :\Hï —
EST
l-;«tfonioc«'rNi> . V. pion. éstréiiUiéi-sL Frémir;
(Hrc niiiic . li-'inlilcr.
KMti-('iiii'4*i<l(» , part. pass. do extrrmfcpr.
KMiiM'iiii'oiiiilciilo . s. m. eslyí'mCTÍinivtiii-((i.
Fréinissomciit; cinütinn, tromlilompiil. sai!-issc-
ineiil.
l'Md-ciiii'zn. s. m. ^stréiné-7.n. Ara;:. V. lùstip-
itirriinii'iilo.
i:<4ti-<>iiiii-lic. s. m. vstràinil-rlir. Mar. .Madrier
i'nlaill('<ur li'S coiirbi's d'ariassr.
l':Miiciiitilii!4o. »«. aiij. dstréntoiilns-so. Qui Ircin-
l)lc siiuvciit. V. Ti'iiihhiso.
K.Htrcna. lOsír.-ims. S. 1". i'st rr-nn. FIroniics; li-
prpinior ii-aj:c qu'on l'ail (rime rliosf. || l.irciiiic,-
1p prcinii'r arijciil (lue les maieliamls r((;<)ivei!t
dans la jonvm'-e . dans la semaine. || Klrennes;
présent (jiie l'on l'ail le premier jour de raiinée
ou (laiis eertaiiies eireonslanees.
KNtroiiailo. pari. pass. de e.v/rc»u;r.
EHtroiiHf, V. a. èstfi'nar. l'.lrenner; faire usa^e
le premier, pour la première fois. |1 Donner les
élrennes. Il Flrenner ; acheter le premier à un
marehand. donner le premier à un pauvre. || v.
prnn. |1 ¡ùslrcunr.sf. s'etrenner; se dil du pre-
mier ar^'enl (piun marcliand re(;oil de sa mar-
chandise dans la journée, dans la semaine. ¡
Commencer à exercer un emploi, etc., entrer en
fonction.
KMd'i'iio. s. m. èstré-nn. Commencement, pre-
mier usafie. entrée en fonction, élrenne.
E.<«(i-rnqiie. S. m. èstrénn-lié. Cûble de jonc, pa-
lan de cliaru'e.
K.stfcniiiilatl. s. f. inus. èstrénuuidadd. Ferme-
t(''. via;iieur, couraire.
KNtroEitio. ima. adj. ès(ré-nouo. inus. Fort, vi-
goureux, courajieux.
■■:.4(r<>ñi)lo, pari. pas<. de estreñir. \ Fig. Serré,
cliiche . avare , vi'ain. ', Estar estreñido , être
constipé du ventre.
RMtroniiuiooito, S. ni. èslréfinimiénn-to. Consti-
pation; élat de celui qui est constipé.
Eslref-îr. v. i\. èslrê.ftii''. Constiper; resserrer le
centre de telle sorte qu'on ne peut librement al-
ler a la selle.
Ksti-c'Hirsiv V. pron. Fig. V. Apocarse, encoger-
se. ¡ Estreñirse à se restreindre, se bornera.
F,sti-épit«>. s. m. èstti^-pito. Bruit, éclat, fracas. ¡
Prat. Sin estrepito ó figura de juicio: â la sour-
dine, sans forme de procès.
Estrepitoso, sa. adj. èstrèpitos-so. Bruyant: ce
qui fait du bruit.
Estrirt, s. f. èstri-a. Archit. Cannelure; strie,
striure, creux le long du fût des colonnes, des
pilastres,. | pi. Stries'; petits filets séparés par des
raies profondes qui se trouvent sur les coquilles
et sur les liges de quelques plantes.
Estriado, part. pass. de Estriar.
Estriar, v. a. estriar, .'vrchil. Cauneler; creuser
des cannelures.
Estriarse, v. pron. Devenir cannelé ; être cannelé.
Estribadero, s. m. èstribadi}-ro. s. m. Appui,
soutien, étai.
Estribador. ra. s. inus. éstrihador. Ce qui por-
te, pose ou appuie sur une autre chose.
Estribador. s. m. Celui (jui presse la laine dans
le sac, dans les tontes des troupeaux.
Estribadiirn, S f. èstribadou-ra. mus. L'action
de porter, d'appuyer.
EMirIbar. v. n. estribar. Porter, nppuver. pose.r
être sonteiiu. ¡ Fig. Se fonder, s'appuver sur.
Estribar, v. a. Mettre, presser dans des sars In
laine «lue proiluil une tunte. | Appuyer, assurer.
Esiribern. s. f. èstribr-ra. Vener. Anneau d'ar-
balele. ] inus. V. E>lriho.
Esiribei'ia. 'i. f. èitribiTi-a. Endroit où se font,
oii se gardent les élriers.
Estriberón. S. m. i'.sl r ihéronii. ,\sseniblage de
|iiéees de bois pour soutenir le terrain ou empê-
cher de glisser. ¡ Inégalité de terrain.
Estribiera, s. f. inus. V. Estribo.
Esutbillo. s. m. èslrihi-lio. 't. mouillé.) Reprise;
seconde partie d un air d'un comjdel. [ Expres-
sion ((iiim répète soldent dans un discours.
Estrili», s. m. èstri-bo. Archil. .Soutien, arc-bou-
tant , i)i)ur soutenir un mur. ¡ Ftrier; esprcii
daniu-au de fer ou d'autre métal, qui pend à
droite et à gauche par une courroie à une selle
de cheval, et qui sert à a|)puycr les pieds du ca-
valier. ¡ Marche pied de carrosse | .\nneau qui
est au bout de l'arbalète. ! Iteprise d'un air, etc.
V. Estribillo. \ Art ¡11. C-rampon double en for-
me (je Iliaque pour assurer certaines pièces des
roues aux ad'ùts. ¡ Boli. Domestique. ¡ Estar con
el pié en el estribo, ó tener el pié en el estribo;
avoir le pied à l'ètrier. être à la veille de partir.
I II- al estribo; marcher à pied, à calé d'un ca-
valier ou à la portière d'un carrosse, j s. m. pi.
Estribos: Elriers de marchepieds,- petits corda-
ges lixés des deux bouts sur une vergue, et dont
le double sert, à l'aide d'une cosse, a maintenir
le marchepied a une distance convenable de la
vergue. | Fig Estar ó andar sobre los estribos;
être ferme sur ses étriers, n'être par facile à sur
prendre, à ébranler dans ses résolutions. ¡ Fig.
Agir avec prudence, avec précaution. ¡ Perder
los estribos: perdre les élriers. être désarçonné.
i Fig. Se déconcerter, s'emporter.
Estribor. S. m. estribor. Mar. Stribord; le coté
droit d'un vaisseau en allant de la poupe à ta
proue.
Estrioarse, v. prnn. inus. V. Desenvolvei se.
Estrieia , s. f. inus. Extrémité , détresse , em-
barras.
Estricoto , .%!.'' adv. a1-èstri\io-té. Pêle-mêle,
confusément, en désordre, avec mépris et dé-
dain. V. Al retortero, à mal trarr. ¡ Traer à
vno al estricote; balloter quelqu'un, l'amuser par
de vaines promesses.
Estrictamente, adv. èstri';tamèn-té. Stricte-
ment; rigoureusement, précisément, d'une ma-
nière stricte.
E.strioto, tn. adj. èstril;-to. Strict; rigoureux,
étroit; il ne s'emploie qu'au moral.
Estridente, adj. esíríf/eíin-íé. Strident; qui fait
un bruit aigu. per(;ant.
Estridor, S. m. estridor. Strideur, bruit, cr
aigu.
Estrise. s. m. èsirig-hé. Strix; oiseau nocturne
de mau>aise augure. On croyait vulgairement
qu'il se repaissait du sang des enfants à la mam-
melle. il E5frí;;e.í. pi. Stryges. vampires.
Estris'il. ?• "1- iniii*- V. Riel. Strigile.
Estrlsiiirornie. adj. des 2 geur. Bot. Strigilifor-
me; qui a la forme d'un strigile.
Estriliar. v. a. inus. èsiriU.ir. {l. mouillé.^ Etril-
ler; frotter un cheval avec l'étrille.
EST
— 38o —
EST
Kíitrinsa, S. f. èstrinn-f)a. inus. V. Agujeta.
Kstrinqiio, s. m. V. Lslrenque.
Eistripar, V. a. èslripar. V. Destripar.
KHti-u, s. m. és-lro. Entom. OKstrc; genre d'in-
sectes de l'ordre des diptères, dont plusieurs
espèces sont très nuisibles aux animaux domes- !
tiques, en déposant leurs œufs dans le corps mê-
me de CCS animaux. Ces insectes ressemblent I
beaucoup à nos mouches, mais leur corps est
tres \elu et coloré plus ou moins de jaune, de
fauve et de noir. || Fig. OEstre; fureur poétique.
!| Méd. Jistro venéreo; (otre vénérien; le désir
immoderé du coït, tel qu'il existe dans le saiy-
riasis et la nymphomanie.
KHtrofa, s. f. èsiro-fa. Strophe; couplet, stance.
KstroUn8,s. f. pi. èstro-flass. Strophies; fêtes en
l'honneur de Diane.
Kstroir, V. a. inus. V. Destruir.
Kistroinateciita, s, f. èslromalék-nia. Stroniatc-
chnie; art de faire des lajiis.
KMtroniatóciiico, ca. adj. èstrotnatéli-nilw. Stro- ¡
malechnique; qui appartient à la slromalcchnie.
Ki«troiiiato, s. m. èstroina-to. Zool, Stromate; ¡
genre de poissons apodes.
■Cstromliu, s f. èstromm-ba. Strombe; cétacé uni-
valve.
E«>(roiiiho, s. m. èstrutnin-bo. V. Trabuco na-
ranjero.
Fsti'ompexar, v. a. inus. V. Tropezar.
Kstronciaiia, s. f. éslronnzia-na. Chim. Slron-
tiane-, l'une des huit terres primitives, principes
des corps.
KMtroiixiuiiita, S. f. èstrunziani-ta. Strontianite;
carbonate de strontiane. ■
KHtroiieio.s.m. èstron-zio. Strontium; corps mé-
tallique, principe delà strontiane.
Kstropajeaüo, part. pass. de Estropajear,
ICíütropajear, v. a. èslropaijhéar. Frotter, netto-
yer un mur avec un torchon.
K.>itropaj(M>. s. m.ùntropaijké-o. Frottement, net-
toiement des murs.
KMtropajo, s. m. èslropag-ho. Torchon; lavette;
chiflón pour laver. | Fig Chose vile, méprisa-
ble, (jui n'est bonne à rien. || Lengua du estro-
pa']o; honune qui articule mal.
Kmlropajoianicntv, adv. èslropaghossaménn-té.
Acec une mauvaise prononciation, en bégayant.
Il Salement, cothonnement.
KMiropajoN», «a. ailj. cstropaglios-so. Qui bégaie
qui ne prononce pas distinctement. || Fig. Déchi-
ré, rempli de pièces , malpropre. ¡ Couvert de
haillons, gueux, misérable. ¡ Fig. Embarrassant,
inutile.
■O«ttropi*ailo, part. pass. de estr(}pear.
KMtropt'ar, v. a. estropear. Estropier; ôter l'usa-
ge d'un membre. | Mcjor la chaux avec le sable
pour en faire du mortier.
KMd-opocSIlo. s. m. iiuis. dim. de Jùitropiezo.
■OHtrupexadura. S. f. iistropézadou-ra. inus. V.
7'co;m'(':o.
■0H(ropo7.ar, v. n. inus. V. Tropezar-
KMti-oprxoii , s, m. ¿slropiionn. inus. V. Trot
|>t':o/i.
IlHtropioar.rt. s. m. (siropiè-zo. inus. V. Tropiezo.
Il mus. Fig. Empèihcment, obstacle embarras,
pierre d'achoppement.
■CNtrovUu, s. m. dim. de c.viroivi. \\ Mar. relilc
etrope.
'\(^^^o v
EHtrovo. s. m. é$tro-vo. Etrope; herse de poulie
corde qui suspend le moulle. || Mar. Cordages
dont les extrémités assurent les rames dans les
toicts; pendeur, péadour.
EMtructiira, s. f. èstrouktou-ra. Structure; ma-
nière dont un édifice es b;Ui, dont un corps est
rom|>osé. | Fig. Structure; ordre, arrangement
des parties d'un discours, etc.
KMtriiendo, S. m. éstro<ién-do. Grand bruit, fra-
cas, explosion, || Fig. Tumulte, confusion, co-
hue. Il Fompc;appareil, magnificence. || Réputa-
tion, renommée. || Estruendo de la artillería,
tonnerre.
e»«triieniJo»ianicnte, adv. éstrouéndossamén-té.
Avec fracas, éclat, appareil.
ENtriiendoKÎMiniamcutc, adv. sup. de estruen-
dosamente.
EstriieiidO!«o. fia. adj. ¿sirow(?ndo-5so. Bruyant;
qui fait grand bruit. || Pompeux; magnifique.
KNtriiir, V. a. inus. V. Destruir.
lOístriijado, part. pass. àe estrujar.
ic.vtriijudura, S. f. inus. L'action de presser.
E^itriijuiiiii'iit», s. m. V. Estrujadura.
E.strujar , V. a. éstromi-ltar. Presser, serrer,
étreindre avec force. || Estrujar à uno; presser
queUiirun, le mettre en presse, le maltraiter. |
Estrujnrcl dinero; donner de l'argent à regret,
avoir peine à s'en détacher.
E.«itriijar»te, v. pron. éstroug-har-sè. V. Enco-
gerse, estrecttarse.
E.sti*iijon . S. m. ésirnug-honn. Dernière serre
du raisin sur le pressoir pour faire la piquette,
l'action de mettre on presse.
Esiti-uiutMito, s. m. inus. V. Instrumento.
Eí«ti-iipndoi-, s. m. inus. V. Estuprador.
Eíitriipar, v. a. ¿stroupur. V. Estuprar.
Estriipo, s. m. inus.V. Estupro.
Kstriitiórago. adj. et S. éstroutio-fago. Strutio-
phage; qui mange des sauterelles.
Estuación. S. f. inus. Flux de la mer.
E.<itiiaii(t>, adj. ésIriuan-ié.Qui est trop chaudou
trop échaufl'é.
Estuario, s. m. éstoua-rio. Géog. Estuaire; nom
que l'on donne à certaines sinuosités du littoral,
qui ne sont couvertes d'eau qu'à la marée mon-
tante. Il Estuaire; se dit par analogie de l'em-
bouchure d'un fleuve qui forme une sorte de
golfe. Il Anliq. rom. Estuaire; espèce d'étang
maritime où Ion nourrissait du poisson. || pi.
yEsluaires; nom des tuyaux de chaleur dans les
études et les maisons des anciens romains.
Enturado, part. pass. de Estucar.
Estucar, v. a. éstouliar. Enduire une chose de
stuc, la blanchir avec du slu.; travailler en stuc.
E.xtuclii', s. m. èslout-clié. Etui; enveloppe on
bois, métal, carton, cuir, ordiiinaircment de
forme cylliiidrique ou elliptique, et (jui se com-
pose de deux pièces s'cmboîlant l'une dans l'au-
tre. Il Estuche de uinleniaticas; elui de malhe-
malitiiics: nom donne improprement a unassor-
limenl plus ou moins complet de compas, d'é-
querres. etc. dont les géomètres et les dessina-
teurs font usage pour tracer des hgures. La
luiiie (lui renferme (es objets avait autrefois la
forme duii étui aplati; au jouid'luii ou lui «U>n-
ne plus roinnuinémenl celle d'un petit neces>ai»
re. Il Elui; iielil meuble de poche servant i met-
tre des aijsuilles, des épingles. V. AlmoliadiUa.
25
i<:s]
— asfi —
EST
Kritoin. Elui; se liil (le l'eiivelüppc coriace cl
(luicqiii rcroiivic cl jjiolègc lesailes dcccrloiiis
inseclcs, lois que le liaiiiicloii, l'cscoiboU etc.
Il Peigne niiiycn. ¡1 Fam. cleii\ lanjis de dciils,
ji)iiitcs cl serré*. || Coup du jeu de l'Iiuiiilire. oii
i'iiii a en niiiii les diuiv iiiiiliidors. es piiililli'.
iiiuiiilleell)at<ie, lorsqu'à ces nialiuims ou joiiil
as, roi, dame el valcl d'une autre couleur dans
laquelle ou joue, le coup est appelé eslucltc iiia-
ynr. \\ Fig. l'aïu. l'ersonne qui s-eiileud un peu
à liiul, el qui se trouve disposée a toule esi)ece
d■ent^cp^i^e. | Estuche üel rey; premier clii-
ruií;ien du roi.
Kndico, s. ui. éslnu-l.o. Stuc, composition de
(haiix el de poudre de marbre, qui sert a divers
oi iieinenls d'ercliileclurc el à taire des ligures
imiianl le marbre.
KHitiaiiitIo, part. pass. de lisludi.tr.
Kfttutilutlor, s. m. èsloudidtlor. Fam. Studieux;
[•homme qui s'attache beauciq) à l'élude.
Ki»(ji(liaai)i!zo, S,, m.éstoudianta-zn. Fam. Grand
étudiant, homme de lettres, docteur, homme
studieux.
K.i^tiMiiaailo, s. m. ésloudian-ti'. Etudiant , éco-
lier, qui étudie. |i Celui dont la profession est de
lire aux comédiens leurs rôlesrespectil's. || Celui
qui a lait ses études el qui conlinue de s'appli-
quer aux sciences: homme de lettres. |{ Exami-
nateur, obserxaleur attentif.
KNiiitllaeitieu, s. m. dim. de estudiante.
Estuilfaiail, odj. es/oi((/iu»iii. Fam. Quiconeer-
nc l'étudiant.
KsttifliHiitii!», s. m. dim. de estudiante, l'élit
éludianl. On ne le prend guère (¡u'en mauvaise
part.
KNliitUniitlHO. ija.adj.(í.?íonf/í(in/í-no.Fam. Qui
a pparlieiit aux étudiants, surtout en parlant de
la faim qu'ont (juelquifoisles écoliers pauvres, j
.4 la csiiidianlina; en écolier, à la manière dès
étiidiatils.
Ri«tie<linntoit, s. m. au?m. de Estudiante. || Es-
ttidiant grand, âgé et malpropre.
Kstiidinr, v. a. êstoudiar, .\ppliqucr son esprit à
nn objet qu'on se propose de connaître. |) Etu-
dier; observer avec soin une chose, y placer tou-
te son attenlion.pour en bien connaître la natu-
re, les projiriétés, les qualités, les circonstan-
ces. I Etudier; observer avec soin l'humeur , le
génie, les façons de faire, les incliiiaüons d'une
personne. ¡ Etudier; lâcher de lixer dans sa
mémoire, d'apprendre par cœur. ■ v. n. Eludier;
faire ses études. | Peint. Etudier, dessiner d'a-
près le modèle ou la bosse ; se dit du soin qu'on
met à se bien assnrrer de l'effet d'une draperie,
d'une poic. del'agencement d'un groupe, j Par-
mi, les comédiens, c'est, leur lire le rôle qu'ils
doivent jouer, celte lecture se répète une, deux
trois ou plusieurs fois, jusqu'à ce qu'ilsappren -
uenl le vole par cœur, j Soigner une chose.
Entiidiarsc, V. pron. S'étudier; être étudié. |
Estudiarse à si mismo; s'étudier; soi-même;
chercher à connaître avec soin son humeur, ses
mauvais penchants pour les combattre, sesbons
pen chants pour les faire fructifier.
Kstudio, s. m. èstoH-dio Etude, application de
• l'esprilà un objet quelconque qu'on se propose
de connaître. ¡ Estudios; études, premiers tra-
vaux du jeune ilge; cours préliminaire d'exerci-
ces sur les divers objets scientifiques, liiilnri-
ques ou litéraires. ¡ S»lle d étude, classe, école.
^■. Escuela. I ICtiide, lieu ou un avoué, un imlai-
rc travaille, oii il fait travailler sescleres. ¡ At-
teliers de peintre, (le sculpteur. ¡ Fig. Etude; mmii
ap¡)lication d'evjiril |iour parvenir a un bul. ¡
EstutlK) ijcnerai, univeríite; corp-,de professeurs
et d'écoliers, établi par l'autorité. 1 llaccr estu-
dio de alijunacosatf agir avec art, réilcxion, ré-
serve, ne pas se laiser pénétrer. ¡ Estudio en el
estilo, en los adornos, fie, recherche, soinpnur
perfectionner. ¡ Dar est^tdio á itno; evoyer un
cúlanl al'écüle. ¡ Jue;(/e/ eatín(/ío, juge quicon-
iiail lies causes des étudiants el membres d'une
université. ', /:ífM(/ios, études; ouvrages, écrits
d'unautre. ! Mus. Etudes; receuilsdc morceaux
gradués propres a exercer les doigts d'un élè-
ve, j Sorte de composition dont le thème est un
passage diiïicile, calqué sur une manière de
doigter particulière el scabreuse. ¡ B.arts. Etu-
des, modèle destiné à l'enseignement du dessin
(juaiid il ne represente pas une académie, c'est
a-dire, une ligure entière. Plus géncralemeni,
lixercice raisonné de toutes les parties de l'art.
I Dur estudios à uno; mettre (|Uel((u'un à mé-
mede faire ses études. | Estudios menores; tM-
torique, grammaire, etc. etc. ¡ Esludios mayo-
res, hautes sciences, philosophie, théologie, clc.
I::!«(ii«li«><«aiiicnte , adv. ^stoudiossamén — tè.
Studieusement, avec soin, avec une application
studieuse.
i:siiidioMl<la<l,s. f. ésludiossidadd. Amour del'é-
lude. désir d'apprendre.
Ë^tudlosiftiuianieate, adv. sup. de Estudiosa-
mente
K.><tu<lio8Í««liHO, adj. sup. de 7?.ííMdJoío.
SOfítuiiioNo , sa. adj. ¿síoMí/ío-.vso. Sludieux. qui
ni(ne l'élude, qui s'y applique. ¡ Fig. inus. En-
clin, porté à (¡uelque chose. ¡ Fig. Soigneux, di-
ligent.
E»itnfii,s. f. (}.Woi<-/(j. Poêle; sorte de fourneau de
terre ou de fonte , par le moyen duquel avec un
peu de bois ou de charbon qu'on y met, on échauf-
fe en peu de tempstoute une chambre, j Eluve;
nom qu'on donna aux bains pendant tout le
moyen Age, el (jui désigne aujour d'hui toute
chambre ou armoire spécialement réserve pour
mainienir dans une atmosphère plus ou moins
élevée certaines substances dont l'eau d'évapo-
ration ne doit se perdre que très lentement. ¡
Eluve; sorte d'armoire propre aux garderobes.
auxoflicos, etc. pour prendre des bains. || Eluve;
lieu fermé qu'on échautTepour faire suer. || Elu-
ve; nom improprement donne à des pièces dans
lesquelles on expose les matières humides pour
qu'elles perdent le plus rapidement possible leur
liquide. V. Tendedero. \\ Chapel. Eluve; endroit
ou les chapelliers fout sécher leurs chapeaux,
une première fois au sortir de la foulerie, la se-
conde, après quils ont élé tirés de la teinture,
I Chir.Eluve, coffre de bois; doublé de tôle, dans
lequel le cirier fail sécher les mèches. || Coulis.
Tablettes élagées, en fil d'arclial, sur lesquelles
le confiseur fail sécher les fruits qu'il a prépa-
rés. Il Horlog. Cabinet clos à l'usage des horlo-
gers, pour connaître l'influence des différents
degrés de chaleur indiqués parle thermomètre
sur les horloges. ¡1 Raiïin. Eluve: endroits où on
lîST
— 387 —
TiTC
mcl étUTcr lesucre cii pains. || Estufas natura-
les; éluves naUirellcs; se dit de cavriius creu-
sées dans des endroits volcanisés . d'où il sort,
parles fissures de la pierre, des vapeurs chau-
des et humides. iliarf^C'CS de saz hydrofíénc sul-
furí^'. Il Fij;. Eluve;?cdil d'une chambre 1res
abritée et très chaude. || Graml carrosse fermé
de toutes parts. || Cliauirerctto pour les pieds.
MCHtiifiulo, part. pass. de Kslufav.
lOHtufutlor. s. m. Pot ou inarmille oii l'on l'ait
cuire de la viande à l'étuvée.
Kntiirar, v. a. inns. èrtou-far. Kitliauffer wnc
chambre. I inus. Faire cuire à l-étuvée.
UMturci-o. s. m. èstuufé-ro. l'oêlier; celui qui fait
ou vend des poêles.
■¿Ntudliii. s. f. èsto}(f\-lla. (/ mouillé; Petit man-
chon de femme. Ii ChaulTcrellf; ustensilecn bois.
I Réchaud doublé de tôle ponrchauffer les pieds, j
KtttiiKartIe, S. m. èstougar-dô. Géogr. Stutlgard;
ville d-.\llemagne,
EfttiiStaiMeute, adv. inus. Sottement, avec imbe-
ciiliié.
■ONtiiiticiu, S. f. èstoulti-zia. inus Soltisse, imbé-
cillité. I
lOKtiiito, ta. adj. èstoul-to. inus. Sol, fou. |
■•:.«(atii»«tw, sa. adj. èstatouos-so. inus. Ardent,'
brûlant. 1
Estatiiosldnd, S. f. éstntouossiduilJ. Qualité de '
ce qui est ardent, brûlant. ;
lOHtiiperaccion s. f. èstoupefalainnu ■ iVlcd. Stu- |
pélaction ; engourdissement d'une iiartic du |
corps. I Fi?. Stupéfaction; siupeur; giaiide sur-
prise d'admiration.
Eii(ii|>t>ractivo. va. adj. ¿stoupéfnhti-vo. Méd.
Stupéfaclif; se dit des remèdes «jni endorment
ou en;.'ourdissent les parties endolories.
Kstiipef'tctu, ta. adj, èstoupèfak-lo. Stupéfait;
stupéfié, étonné, surpris.
KNidpceiil.tiKciitc, adv. cstoupéndamén-té. Ad-
mirahli'niciit, merveilleusement.
ExtiipiMMlisiiiianiento, adv. sup. de Estupenda-
inrnte. Très-merveilleusement.
EKtiipeit<li>iiiiio, ma. adj. sup. de estupendo.
Très -admirable.
Estiipciiflo , da. adj. èstoupin-do. Adinipable,
merveilleux, étonnant.
KKtúpidaiiientc, adv, èstnupidainéH'té. Stupi-
dement, d'une manière stupide
KMtapidoK, s. f. èstnnpidc?.. Stupidité; bèlise, !
pesanteur desprit, insensibilité. '
EMtiipid», d.i. adj. èsloiipi-da. Stupide, brute,
hébété, d'un esprit lourd et pesant.
Eütiipor, s. m. éstoupor. Stupeur; état de reiii
qui est stupéfait. || Fig. Stupeur, étonnemeni,
admiration.
KNtiiprado, part. pas. de estuprar.
EMtupiador, s. m. (;siou;3rti(/or. Celui qui viole
une tille
KHtiipi-ar, V. a. i-stouprnr. Violer une fille , la
prrndre de force. Avoir du coït illégitime avec
une lillc. Il Fig. inus. Opprimer, user de violcn-r
ce, maltraiter.
K.Htuprn, s. m. i'i,tnn-pro. Viol, violence que
l'on fait a une fille. || Stupre; coït illégitime en-
tre des personnes libres.
lv«tii<|iie, s. m. éstou ké. Sluc. V. Estuco.
F.Htii<|iii'i-o, e. m. éstoulé-ro. Stucaleur; celui
travaille en stuc.
KMtiMiiiiata, s. ni. éstoukis-la. Syn. de Estuquero
Ei»tHra,s. f. éstou-ra. Géog. Slura; vallée du Pie-
mont.
lOntiirado, part. pass. de esturar.
Enturar, V. a. éstournr. And. et Extr. Dessécher
à force de feu, brûler , havir, consommer la
sauce.
EHtiirgado, part. pass. de esturqar.
KMtiirsar, v. a. éstourgar. Polir la faïence
l':!((nriaiio, lia. adj. iiius. V. Asturiano.
i-:«itiirioii. s. m. esturión, ichthyol. Esturgeon,
gros poissim de mercartilagineux, type de l'ordre
des chondroplérygicns. famille des sturioniens,
qui remonte en abondance de la mer dans cer-
taines rivières. La cliair des esturgeons ressem-
ble beacoup pour le goût et l'apparence à celle du
veau. Avec les œufs de l'esturgeon on fait le ca-
viar, aliment très-recher<bé dans le Nord. .\vec
sa vessie nattatoirc oufait l'ichthyocolle.oucollc
de poisson. A cause de son prix et de sa rareté
l'esfuri/eon ne paraît guère dans son entier que
sur les tables souveraines.
Esuia. s. f. èssou-la. Uot. Ksule; nom de plusioura
espèces d'euphorbes herbacées; cesl une plante
qui purge la bile et la pituite.
Et, conj. inus. Et. V. E, y.
i;ta, s. f. è-ta. Philol. Eta: la septième lettre cl la
troisième voyelle de l'ftlfabet grec. Elle est au
nombre des lettres qui manquaient primitive-
ment à cet alphabet, et qui. dit-on, furent ajou-
tées par Simonide. I| Dans les mots qu'ils em-
pruntèrent aux Grecs^les Romains remplacèrent
\'étu par un e.
Etacaia, s, f. ètaha-la. Bot. ^Ctakala; espèce de
haricot de Ceylan.
Etali'ioii, s, m. ètairwn. Bot. Etairion; fruits
des renoncules, des joubarbes, composés de plu-
sieurs loges dispersées autour d'un axe,
Elairiunorln, ria. adj. Bot. Étairionnaire. qui of-
fre les caractères de l'étairiiin. Se dit dos fruits
composés provenant d'ovaires portant un stvlc.
Etalino.na. adj. èf(iit-(io. Bot. .Etalin; qui rcs^
semble à un aitalion.
Elauiios, s. m. pi. iElalins; fainille de champi-
gnons.
Etalioii.s, m. ètallon. Entom.' .Etalion ; genre
de cicadelliens hémiptères, fondé sur deux espè-
ces américaines, dont le type est l'aitairion ré-
ticulé, du Brésil. || Bot. .'Etalion; genre de cham-
pignons. V. Fuligo.
Etapa, s. f. eta-pa. Mil. Etape; provision de vivres
et de fourrages que l'on distribue auv troupes
en marche, ¡j Étapi>\ se dit du lien où l'on dis-
tribue l'étape aux soldgits. ;| Etape; magasin où
l'on met les vivres destinés aux troupes de pas-
sage.
VA cetera, rti'^-tera. Et cœtera, etc. locution la-
tine signifiant et le reste, «f 1rs autres ch'Ses.
et. ce qui s'eii,«i<tf. || Elle fut employée d'abord
par les notaires d.tns tous les actes écrits en la-
tin pour se dispenser de répéter les clauses pu-
rement de stvie; et aujourd'hui elle est em-
ployée dans le langage usuel pour se dispenser
de faire une enuinération complète des objets
que l'on veut désigner. | Celle expression a joue
un grand role, surtout dans le langage de l'éii-
quelle, et donné lieu \iarfois à plus d'une que-
relle sévicuse. H était de politesse exquise et
ETK
— 388 —
ETi:
d'humilité profonde, n[tri's avoir ^■niimÎTé avec :
le |)lus {iraiid sein tontos les qualilcs si'ijçricu- '
rialcs ou |iul)lii|iii's (l'une |iersoiine, d'ajouter i
trois etc. pour réparer les oniissioiisciui aur.iieiit ,
été laites. Il y a eu niénu- A cet é^ani des slipu- |
lalioiis di|)l()niatiiiu(i. et l'oiuissiou duu etc. a r
été eausc d'une <,'nerre ruineuse entre Colo^incet (
la Suéde en ll'>.}.'>.= La révolution a détruit eu |
l-'ranee rusaj;e des etc. etc. dans les actes écrits
des ftmetioimaircs puldies; mais elle n'a pas été
ûsse/ puissante eu Kspa^ine pour les faire dispa-
raître, car aprésenl tnèine, tout néuéral de pro-
vince, tout eonmi.inilanl de district en état de
sié^íí, et jusqu'à de simples olliiiers dans leurs
adresses et ik tout propros, n'oublie jamais d'a-
jouter à leurs titres trois ou quatre etc etc.
i;ieo,s. f. è(o-<i. l'olyp. ililéc ; ^'enre de polypes
à cellules solitaires, ayant pour ly[)e la ccllaric
an;,'uiiia;rc de Lamark.
lUcaM, s. f. pl.(!(é.fi,v. ¡viyth. gp. .«técs; iilles de
Jupiter, qui devaient secourir les pasanls.
Etric, i«. , lo. adv. è-télc. Le voilà , la voilà, le
voici, la voici.
Ktcúrics, s. m. ètéu-clés. Mytii. Ktéoclc; (ils
d'OEdipe et de Jocastc , et frère jumeau de Po-
lynice.Etéoclcetl'olyniees'entre-tuéreiil devant
Thébes. || Kntom. Kt'éocle; papillon d-Africjue.
Ctoop;uiiiiu, s. f. éfeoí/fj-íHia. 15ol. .Ktliéogamie:
chanfîcment proposé mais non adopté pour le
mol Cry|)tof;amie, par ceux qui admettent que
lapréscnccdes sexes est certaine dans beaucoup
de plantes que renferme cette grande section du
règne végétal, quoique le mystère n'en soit en-
core parfaitement connu.
Eteógonio, ma. adj. èféo-i/rt/no. Rot. .lithéoga-
me; se dit d'une plante qui appanienl à 1-iethèo-
gamie.
Ktcopopa, s, f. ètéopo-pa. liot. .Etliéopoppe;
genre de centaurées , remarquables par l'aigret-
te des ileurs du disque.
Eler, s. m. è-térr. Ether; matière subtile, air pur
et léger des hautes régions de l'atmosphère,
qu'on a supposé reiuplir l'espace dans lesquels
se meuvent les corps celestes. || Chim. Ether; se
dit d'une liqueur spiritueuse trés-volatile, qu'on
obtient par la distillation d'un acide mêlé avec
de l'esprit de vin ou alcool. \\ Fier minerai fósil;
éther minéral fossile; s'est dit quelquefois en
parlant du naphtela pluspur. il Myth. Ether; per.
sonnificalion cosmogonique, selon Hésiode, fils
de l'Erèbect de la Nuit.
Eteracaiito, s. f. èie'ra .a>!-fo. Bot. Hétéracanthe;
plante munie d'épines de formes variées.
Etcraiidra , s. f. étéran-dra. Bol. Hétérandre;
genre de plantes aquatiques, dont les anthères
ou les élamines ont des formes différentes.
Etcraiitn, adj. etéran-lo. Bot. Ilétéranthe; plan-
tes dont les fleurs ne se ressemblent pas entr'-
élles.
Eterato. s. m. ctéra-(o. Chim. Elherale; sel pro-
duit par le combinaison de l'acide élhériqueavec
uno base saliiiable.
Etéreo, ca. a.lj. èlé-réo. Ethéré; qui appartient
a I ether. ]] Espacio etéreo : espace ethéré; es-
pace que l'on suppose rempli de la matière éthc-
rée. Il Poét. Los campus etéreos; la plaine éthé-
Tée; lesairs. Il La bóveda etérca;'k, voùleéthérée;
le ciel. Mytli. Elhénen; épithètc de Jupiter et de
JunoM. li Kthéricn, aérien, céleste.
Klerla,s. f. clé-ria. Conehyl. Ktliérie; genre de
«•oquillages bivalves, voiiines des cames.
Eit-rl«';> . Cl», adj. ùté-rilio. (lliini. Etliérique; s'
dit d'un acide proijuilpar la combustion de Tal-
cool.
Eti'rinrn(>l<>n . s. f. ctéri¡]lin7.ion. Chim. Elliéri-
lication ; conversion de certains spiritueux eu
éther.
EtrrIilriMlo, part. pass. du v. eleri filar.
V.HtvrXUvn, ca. adj. èii'ri'-/i'/;o. Chim. Elheriidii-
(¡ue: (|ui appartient a l'étlier. >'. Lléreo.
EtcriiiHi, s. m. ctéri-mo, Chim. Elherime: éther
en général.
Etcrl«»»c»n>i>, s. m. ¿/ciioi-/,-o//o.Phys. Eihérios-
cope; ai»p;Meil iirojne à faire eoiinailre la force du
rayounenienl de la chaleur vers le ciel exempt
de nuages.
Etnrizaoioii , s. Í. étériia/.iun. (^hiin. Ethérisa-
tioii; conversion en élber.
Eterl^iM- , v. a. è(éri/ar, Chim. Elhériscr ; com-
biiiiiis'Mi avec l'élher.
Etloiiecna.s. m. ction'-ma. Bot. .lithionème; gen-
re de crucifères siliculeiises. voisin du thiaspi;
ayant pour lyp'' la'lhionèmc oriental.
Etióiileo, ca. adj. ètio-uiko. Chim. /Etioniquc;
se dit del'acide sull'ovinique.
F.tci-iial, adj. Eternel. V. l'tenui.
f-:tei-iiai:iitMite , adv. iitérnalmén-ié. Eterneile-
menl. V. VAermirnciile.
Etcrnatiieciie, adv. èlérnamên-tè. Eternellement,
sans commenccMienl ni lin. || Eternellcuviil.
sans fin. (inoiiiiril y ait eu commencement. l|
Fg. Eternellement, continuellement, sanscesse,
pendant très long-temps, toujours. |1 inus. V.
Jamas.
EteriiitiaiS , S. f. ètérnidadd. Eternité; durée sans
fin et (|uelqnefois SiUis commeiieement ; perpé-
tuité; inmortalité. H Eternité ; se dit particuliè-
rement de la vie à venir, d'une durée qui a un
commencement mais qui n'aura pas de lin. || Fig.
Eternité; un temps fort long, une longue sui-
te de siècles, d'années. |i Myth. Divinité que les
anciens adoraient et qu'ils représentaient sons
l'image du temps. Il Nnmism. Déesse allégori-
que qu'on trouve figurée sur des médailles im-
périales avec des symboles variés.
Etcriilxatlo, tia. part. pass. du v. eternizar.
Etcrnl7.ar, v. a. ètern/zar. Eterniser, rendre
éternel, faire qu'une chose ne finisse point,
qu'on n'en voie point la fin, qu'elle dure très
long-temps. | Fig. Eterniser; son nom, sa mé-
moire, un souvenir-
Eternizarse, V. pron. S'éterniscr;ètre éternisé.
Kteritn , ua. adj. èlér-uo. Eternal; qui n'a painl
eu (le comineiiccmcnl, et n-aura jamais de lin.
I Eternel; qui a eu un commencement et n'au-
ra point de fin. 1| Eternel ; signifie aussi par
exagération, qui doit durer si tong-temps qu'on
n'en prévoit point la fin. | s. m. Eternel; Dieu,
qui n'a pas eu de commeucemeiit et qui n'aura
point de fin.
Eternlatio, s. m. ctérola-do. Pharm. Elhcrolé;
médicament saturé d'élher préparé par solution.
Eterolato, s. m. ètérola-to. Pharm. Elhérolal;
médicament éthcré. préparé par distillation.
Eterólico,ca. adj. ètéro-liUo. Pharm. Elhcrcliquç;
se dit de niédicamenlsi qui ont l'élher pour exci-
KII
:}><9 —
KIN
picnt.
KtiM-olotivo, va. ètéroloti-vo. l'Iiarm.Kllierololif;
Sfdit dcsnicdicaim-iilssaliirés d'éllicr, destines
pour l'usage cxleriic. On l-emploic aussi suhs-
laiilivcmenl.
ICtcroiitaiieia, S. (. ètérnm:in-7.ia. KUiéromarilie;
dcvinatidii par le vol cl le tliaiil des oiseaux.
i:((M-«t-siiiratn , s. m. èléro-sulfa-lo. Cliiin. Ktlie-
ro-sullale. | V. Suljelcralo.
Ktei-o-MMirúrico . ca. adj. èléro-sonifou-ri o.
Cliiin. Kliiéro-sulfuriquc. | Sulfct'irico.
BCtfwla. s. f. èté'ssia. litliésie; pierre à faire des
mortiers.
lOtovio. adj. èlû-ssin. Ktésien; on le dit d'un vent
réf^ulier ¿lui dure pendant quelijues jours sur le
Méditerranée.
ictóxtiigta, s. m. ètés-toupa. Mylli. .Ellcslupe;
enreinte circulaire, formée de blocs énormes,
près de ¡{aunum, et qui était en grande vénéra-
tion parmi les Scandinaves.
Ktica, s. f. é-<t/£a. Klhique; partie de la pliiloso-
pliie qui traite de la morale. Ce mot appartient
à l'ancienne école.
I':tl«'«,ca. adj. è-tiio. l'iiil. Qui ap|.artienl à l'é-
liii<lueou à la morale. V. Moral. \ s. m. inus.
¡Moraliste.
Ktiiiio . s. m. inus. è-limo. F;tymolof;ie.
Klimoinssia, s. f. èlinuiioj-ltid. Klymcdogie; ori-
f-'inc d'un mot. source dont ildcrive ; evplication
de son sens primitif par le sens particulier de
cliacun des mots élémentaires dont il est compo-
sé. Elymologie: se dit aussi de la sciiMice (jui
s'occupe de rechercher l'origine des mots.
i:timolngiou, ca. adj. ètiuii)lo(]-hik(). Ktymologi-
que; (|ui concerne lesétymologies.
■•Uiiiiol«'»Kicaiiiciitt' , adj. et imoltxj - hi l. amén-l é.
Ktymologiquemenl; d'une manière élymologi-
<lin' , d'après l'elymologie , selon les règles de
l'élyuKdogie.
BOtiniologiNta, s m. ùliinolo()-liis-ta. Etymolo-
jtiste; ([ui s'occn[ie d'étymologie, (\m sait les
etyniologies.
KtlMioloKî/.ado, part. pass. du v. ctimi)lnipznr.
Ktliiiolout'/.anti- , part. prés, du v. etiiiwloniziir.
G(iiiiuloKi'/.ar. V. a. inus. Elymologiser , donner
l'étymologie des mots.
lUiíiioloxivarMc, V. pron. S'étymologiscr; se con-
former à l'étymologie des mots.
U(i»l<»Kia,s.f. èliolonlii-a. Médee. Éliologie; par-
tie de la médecine qui traite des diverses cau-es
des maladies. | liliologie; dans un sens plus
général, science ou art de remonter à la source
des choses. | Didact. f^liologie; di...cours . trailé
sur les causes d'un effet «[uelconque physique ou
moral.
■':(io|»e, s. m. ¿íí-o/)(í. Ethiopien; hahilant de l'E-
thiopie, (jui est (ri':ihi(q)ie. ijui concerne l'Ethio-
pie ou ses habitants. | E<'s Elluopiens sout noirs,
et c'est à cause de ce'a que l'iui a étendu ce nom
à tous les hommes dont le teint est noir ou fiune,
et qu'on a nommé éthiopienne cíió/iick) la race
noire. | s. m. Klhiojjs; l'.him. Nom donné par les
anciens à un mélange de mercure et de souffre,
a plusieurs sulfurés métalliijucs, et à quebines
oxides. I Klhiops; nom par leiiuel on remplace
aujourd'hui celui d'oxide, comme flito/>e »»arci(i/L
elliiiq)s marcial , pour oxide noir.
■';iioi>l«, s. f. Í.-Í/0-/MU. Geogr. Klhiopie; nom dmi-
nc par les anciens à la partie de l'Afriijuc située
entre l'Egypte et la .Syrie, quoi<pie ils désignas-
sent aussi sous cette dénomination tout le pays
habité par les noirs.
I-:tlo|iiaai(>, adj. V. lüliópico.
etiópico, c«. adj. ètif>-i>i o. Elhiopique; étbio-
|iien;qui appartient à l'Ethiopie, ou aux Ktliio-
piens. I .1)10 eliójiiroi année élliiopicjue ; année
solaire composée de douze mois de trente jours,
el de cinq a la lin. | Haza eliôpicn; rare éihio-
pieniw, les noirs. 1 s. f. Hliópica; elhiopique;
coquille univalvo du genre rocher.
E(lós»3ci>.<«, s. m. pi. ètio pilioss. Ethiopiques:
nom donné par Eliodore, évèque de Trices,. i une
romance sur les amours de Théagènc et de Clia-
ridée.
E(ió()i(l(>, s. f. ètio-pidê. Bot, Espèce de sclaréc
ou d'oronle: plante.
Ktioiii», piii. adj. Kthiopien; V. lUxcpc.
l'JtiqiK^ia. s. f. i'iihé-ta. Etiquette; se dit du cé-
rémonial des cours, des usages établis dans la
maison d'un prince, cl en général des horrimes
constitués en dignités, pour régler les devoirs
extérieurs des rangs, des places, des digni-
tés, etc. I Eliquette; se dit des formes cérémo-
nieuses usitées entre parliculiei*, pour se té-
moi-'iier muluellemenl des égards. | Kliciuelle;
se dit également des différei.le-^ formules dont
on se sert, soii dans les lettres, soit dans les i)la-
cets. selon les personnes a (|ui elles sont adres-
sées.
EtM|ii4>(<>ro, s. m. èlihét'-ro. Cérémonieux: celui
qi!i fait trop de façons, de cérémonies.
■•HUe»!i, s. f. èii-tèss. .Elite; pierre ferrugineuse
d'une forme peu constante.
laingei-a. s. f. ètiiKihé-ra. I5ot. lleltingère; genre
de plantes (¡ui se distinguent du jujubier en ce
quelles ii'oiil point de pétales.
KtlélcrAüi. s. m. pi. éth-^léross. Mvth. l-lhiélères,'
lutteurs; nom par le(|uel on désigne collective-
ment Pastor et l'olliix.
Ktiiiucofalin. s. f. vimo/.i-(a-li(i. Anal. Elhmocé-
|)halie; atrojihie de l'appareil nasal qui a pris
la forme d'une trompe.
F.tiiiooéfalo, la. S. ùtino/.i'-fulu. Anal. Elhmocé-
[diale; monstre donllc nez est remplacé par une
trompe.
ICtmoocrálico . ca. adj. ètmm.>'fa-UUo. Anat.
Ethmocephalique; qui offre le caractère del'cth-
mocephalie.
KtiiiorcMiiln. In. adj. vlmnfi-salo. Anat. Klhmo-
physal; une des pièces du sphénoïde.
lOtmniilal. adj. HmiiKldl. Anal. Elhnioidal; qui
apparlient a l'ethmoule.
KlinoWlco . ca. adj. èii'iiioi-i/.^o. Anat. Klhmoi-
dien; (pii ap|)artient àl'cthmoïde.
EtmoitlcN. s. m. ùtnw-Hl'-ss. Anal. Ilthmoide; un
des huit os du crAne. situé à la racine du nez. et
dont la lame supérieure est percée de pclils
trous.
■■Uiiutptcro. s. m. i/mo/Nfi'ro. Ichthyol. Ethmop-
tére; jioisson des c«\les de la Sicile.
■:tiii(»Mioiiai. adj. et s. m. Anat. Ethmosphcnal;
une des pièces du sphénoïde.
l<:tna. s. m. «>if-fi<j. Mylh. Etna; nymphe de Sici-
le, lille de Culusel delà terre. || s. m. M>lh. lu-
na; volcan ou se trouvaient les forgesdeN ulcain;
les Cxcliqies y travaillaient aux foudres de Jiipi-
ETO
— 390 —
ETU
ter. 11 Géo{,'r. Ktria; inoiilagiic volcanique sur la
tôle orientale de la Sitilc, dans la province de
(allane. Sa i)iis(! a KM) kil. de tour; sa hauteur
est de :{238 inèircs. On l'upiielle aussi (îibel. ||
Vif{. plies. Chose ardenln, enllaiiinve; volcin.
Ktiiarru, S. m. ètuni-kn. Ilisl. ^r, l'llliiiar(|uc;
«'(■lui (|ui eomtnnndait dniis uni' pri>\ in< c
Ktiiai-<|iiiii, s. {. i'tnai!.i-(i. Ilisl. ;;i. lülmarchie;
provinie f/iii était sous le ((iniinimdcnifnl d*uii
elhiiar(|U('. 1 Klhnarrliie; eoniniaudcnienl , di^'-
nilé d'un ethn.ir(|iie. | llist. Kllinanhie; deno-
iiiinaliiMi des pr()> inces dont si' cnnipnsat le î;iiu-
vernemenl d Anhéiaiis. lils d'Ilénide le ^'land,
c'esl-a-dire, la Judci-, 1-lduinci' et la Sainarie.
Etn'-K<'tlco. cil. adj. èlni'fik -liho. Diilart. Kihnr.
ííiiique; qui liiMit a l'art deconduire les nations.
Ktiioo, Cl», adj. èlt-riéo. Géogr. Etnéen; qui ap-
partient au mont Ktna.
ICIiilco. en. adj. i'tt-itiho. Kliiéi-n; (|ui ajqjartient
au mont Kina. 1 llist. reli^. Kthniiiue; mol <|ui.
dans les auteurs ecclésiastiques. si|.'nilie payen
idolâtre, gentil. 1 Gramm. Tórinino étnico^ mol
ethnique: qui designe liiahitant d'une nation,
dune ville; Fran(.ais, l'arisien, sont des mois
ethniques.
Kdfotlicoa, s. Í. è(tu)di/.c-a. Philos. Ethnodicée;
droit des gens.
Udiofi-onoM, s. m pi. èt)U}frn-}ths. Ilisl. relig.
Ethniqdirones; sectairesdu VII. e siècle, (lui con-
servaient les cérémonies du paganisme en pro-
fessant le christianisme. |
Ktiiogciiin. s. f. ètnotjhihii-n. Didact. Ethiiogénie;
science qui traite de |-iii-ii;ine des peuiiies.
ICtiiogrnIin, s. f. et iiiigrnfi-a. Uidiut. Klhnogra- |
plue; paitie de la statistique qui a pour objet
l'étude et la description des divers peuples. |
Philos. Ethnographie; se dit parliculicremenl de
la connaissiuicc des lieux habités par les nations
aux difi'érentes époques de leur histoire.
Ktiiogi-iififo, ca. cuVj.èlnogra-fi o.Didacl. Ethno-
graphique; qui appartient, qui est rclatilà l'eth-
nographie.
Ktuógi-afo, s. m. éino-grnfo. Didacf. Ethnogra-
phe; celui ((ui s'occupe d'ethnographie, qui dé-
crit l'état d'une nation.
Etnología, s,, f. élnolo(jhi-a. Didact. Ethnologie:
science qui traite de la connaissance et des
mœurs des nations.
Etnológico, ca. adj, étnulog-hi'o. Didact. Ethno-
logique; qui a rapport à l'ethnologie.
Etiiologl.<4in. s. m. éln<ilo(iliis-ta. üidact. Elhno-
logisle; celui qui décrit les mœurs d'une nation.
Etnoritica, S. f. éfnori-i/krj. Ethnorytique; pnriie
des sciences politiques comprenant la nomologie
et Inrt militaire.
KtiioiMtioo. en. adj. étnori-liuo. Ethnorytique;
qui (lelendles nations.
Eioei-aeia, s. f. étokraii-a. Didact. Ethocratic;
gouvernement imaginaire fondé sur la seule
morale.
Etócinin. s. m. èlo-hratn. Didact. Éthocrale; ce-
lui qui croit à l'éthocratie.
Etocrátieo. en. adj. .¡fo' ra-ii'o. Didact. £tliocra-
tique; qui a rapport a l'éthocratie.
Etófllo, s. m. eii)-/îio. Bot. ^thophylle; genre de
plantes fossiles du grès bigarré, dont on ne con-
naît qu'un seul échantillon, remarquable par la
disposition insolite de ses feuilles.
Etogcnia, s. f. éloijhéni-a. Philos. Elhogenie;
science des causes qui déterminent les caractè-
res, les mieurs et les passions des hommes.
KtoituoMiu. s. f. ét<><nossi-u. Philos. Etho-inosie;
connaissance approfondie du caractère, des
mceurs et des liassions deshnniines.
Etottradn, s. f. ètni/rafi-n. Philos. Ethogralie.
desnipiioii des nneurs, du caractère et de* pas-
sions des hommes.
Eloxriiiico. ca. adj. lUníjiíi-fi .o. Ëlhografique ;
quia rapport à 1 ètho;ira|»hie.
Étolo. In. adj. /itolieii; de l'Etolie.
Etologia, s. f. ('■(oioiihi-a. Didact. /:'lholugie;dis -
cours ou traité sur les mœurs.
Etolójclco, en. adj. vAnUtii-Uiko. Didact. £"tholo-
gique; (|ui a rapport a léthologie.
Etolouo, s. m. lUn-loi/o. Didact. Istbulogue; celui
qui S'occupe d'éthologie.
Eton, s. m. efoiin. Myth. gr. ,Eton; l'un des qua-
tre chevaux de Plutoii.
Etopen, s. f. étopé-a. Didact. /ithopée; peinture
et description des mœurs et des passions liu-
maines. | l.ittir. Éthnpée; ligure de pensées qui
a pour objet la peinture des mœurs et du carac-
tère dun personnage.
Etrn, s. f. é-ira. Crust. .Ethre; genre de crusta-
cés décapodes à carapace ovalaire, ayant pour
type l'a-tre pierreuse de l'Océan Indien et des
mers d'AI'riiine.
Etmrla. s. f. étrou-ria Geogr. anc. Etrurie; con-
trée de l'Italie bornée à l'uest par la mer de
Toscane, au nord jiar la Gaule cisalpine, à l'est
et au sud par le Tibre. || Géogr. mod. Etrurie;
contrée de l'Italie comprise aujourd hui dans
la Toscane, le duché de Lucques et les Etals de
l'E^'Use. Il llist. Reina de V.lruria : royaume
d'Etrurie; formé en 18t)l du grand duihé de
Toscane et donné au prince héréditaire de Par-
me; réuni en 180S à l-eiiipire Français, pour
former les départements de l'Arno, de la Médi-
terranée et de l'Oinbrone; redevenu eu 1814
grand duché de Toscane.
Etmrlo, rin. adj. et s. Etrurten.' habitant de
l'Etrurie. V. Eirusco.
EtrnHCM, ca. adj. et S. Etrurien; habitant de l'E-
trurie. qui concerne l'Etrurie et ses habitants.
Il llist. anc. Etrusques; peuplades confédérées
qui habitaient l'Etrurie et remontaient ainsi à
\a plus haute antiquité: Après une lutte de deux
siècles, elles furent soumises par les Romains,
qui leur empruntèrent leursfétes. leurs cérémo-
nies religieuses, et surtout l'art augurai. 1| .\rl.
céram. Vasos etruscos; vases étrusques: pote-
rie rouge, brune et noire, d<mt ou trouve des
débris nombreux en Italie: ilssont admiré sous
le rapport de leurs formes et des dessins dont
ils sont couverts.
Etnlin, s. f. étou-lia. Bot. Etulie; genre de plan-
tes de la famille des composées. ¡1 Ethulie; plan-
tes des Indes, delà famille des Corymbifères.
Etnliáecníi, s. f. èto}i]in-7.éass.Bo\.. Ethuliacées;
famille de plantes à fleurs composées.
Etnliácco, ca. adj. étnu\ia-iéo. Bot. Ethuliacé;
qui ressemble à une Ethulie.
Etnrrecn, S. m. ètouvri-ka. Zool. Heturreca; es-
pèce de canard de la Nouvelle-Hollande.
Etnü, s. m. è-foHS. .\ntiq. Elu?; un des noms du
Nil chez les anciens.
KÜC
— :wi —
KUD
etiisa, s. f. étons-sa. Bol. Elhuse; ou œtuse j
genre de [liantes vénéneuses de la famille des
oinbelliféres.
Etiisliin, s. f. étoussi-na. Chim. Etliusine; prin-
cipe vénéneux extrait de l'œluse.
Rnblótivn, s. f. éoubio-likn. Didact. Eubiotique;
ensemble de préceptes relatifs à l'art de bien
vivre.
Kiibicririda, s. f. éouhUfa-rida. Entom. Eublé-
pluiride; genre de reptiles sauriens.
Kiibolifi, s. f. éouho-lia. inus. Qalité de l'es-
prit qui consiste à ne dire jamaisque ce qui con-
vient.
Eucalipto, s. m. éouhnlip-tu. Bot. Eucalypte; gen
re de plantes myrtoïdes, dont les espèces, au
nombre dune trentaine environ, sont pour la
plpart de grands cl beaux arbres des forets de
la Nouvelle-Hollande.
Eiicnrit) , s. m. éou-kariss. Entom. Eucharis;
genre d'insectes hyménoptères, pnpivores.
EiicariNiirt, s. f. ('un\>.nristi-ii. Eucharistie; nom
que l'église catholique donne au sacrement par
lequel ou reçoif réellement et subslantieilement
le corps, le sang, l'Ame et la divinité de notre
seigneur Jésus-Clirist sous les e^pè( es de pain
et de vin. | Eucharistie; le corps le sang, l'âme
et la divinité de .Jésus-Christ, contenus sous les
apparences du pain et du vin.
Eiicai't.stico, ca. ailj. eou'aris-tilîu. Eucharisti-
(]ue; (jui appartient au sanement de hencha-
vistir. il On le dit de tout ouvrage, soit eu pro-
se, soit en vers, dont l'objet est de rendre grâ-
ces.
W.iicvl'ion, 9.. m. éoinélinnn. Bot. Eucélion; gen-
re de plantes de la famille des alcyons.
EiiciTa, s. f. éinn.à-ra. Entom. Eucère; genre
d'hyménoiitèrcs melliféres, sorte d'abeilles so-
litaires à longues antennes.
V':(ifláiii«ln,s. téoulíla-nida. Ilc'mint. Euclanide;
genre d'animalcudes infiisoires.
Riicinaiiiinto, ta. adj. èouklnni-dnto. Helm.
Euclaoïdole; qui ressemble à une enoclanide.
Eiiriniiiilofo**, s. m. pi. i'oukinni-(l()tti)ss. Helm.
Euclanidotes; famille d'animalcules infusoires,
ayant pour type le genre euclanidt'.
KiirlaNa, S. f. ènu' Ins-sfi. !\Iin. Euclase; émérau-
de iirismatiíjue, substance minérale du Brésil
dvine grande fragilité, (jue son éclat et sa cou-
leur ont fait placer parmi les üenimes.
Eliden, s. f. émikli'-a. Bot. Euilée; arbrisseau
toujours vert ilu f'.ap de Binine-Esjiérance.
EiiclidcN. de Alejandría, éonhli-dess. finclide;
célèbre géomètre grec.
Eiicllilia, s. f. eau -li-iliri. Entom. Euclidie; gen-
re de papillons. || /luclidie; genre de plantes
vulgairement appelé rosier de Jéricho,
KiirlItliixIaM, s. f. è(iu!.lidia-d(n.s. Bot. Eucli-
diées; famille de plautes crucifères qui a pour
type le genre eui lidre.
Eiiclitliado, «la.ndj. éourlidia-do. Bot. Euclidie;
qui ressemble à une euclidie.
Pidrlltliano, lia. adj. i*f)i(k/(f/if?-no. Didal. Eucli-
dien qui appartient a Euclide. Il yii-todn eurlidia-
no; méthode euclidienne; méthode de démons-
tration rigoureuse et syntélique (jui domine
danslesécritsd'Euclide."|| s. Euclidien; partisan
tl' Euclide.
V:«irl<>riiiu. s. inii';I()ii'tin. C.him. Euchloriin-;
gas oxide chloreux, protoxide de chlore.
Enciiemidio, s. èoW.néini-dio. Entom. Eucné -
midieu; se dit d'une espèce de liltéralure gres-
que.
Eiirnrmido, S. m. éonktiè mido. Entom. Eucné-
inide; genre d'insectes colép'.ères.
EiiciiiNiiioM, s. n. pi. éniiknis-moss. Antig. grec.
Eucnismes; sacritices pour les mers que les
Argicus oIVraien à Mercure et a Apollon.
Eiicul<iKi<^< ^- m- ''(>itkol(>fi~hw. Eucologe; rituel
ou receuil que Ion doit à l'église grecque ou
d'Orient, et qui contient les ordres et les rites
de la liluigie sacrée , des oflices et des sacre-
ments, etc. Il Eucolo;;e; livre de prières uù se
trouve l'olfice des dimanches et des principales
léics de l'année.
E(iróloi;o, S. m. V. ILucnlofjin.
Eiiraiiiia, s. f. é<m n-mia. Bot. Eucoinie: genre
de plantes du cap de lionne-E--péraiice.
Eiicoatirito. s. m. f'ot'Uo/iff i l'-io. /frjiét. Euchon-
drile; !'a;nille de reptiles aphidiens. comprenant
ceux dont la peau est grenelée et qui ne ■saut pas
venimeux.
Eiirra.xîa, S. f. cnn rns-sin. Médec. Eucrasie;
tempérament tel qu'il convient a la nature, à
l"âge et au sexe de la personne.
Kni-ral rt>. ca. adj. Méd. Eucratique; de bon
Icmix'romcnt.
Eiicratctj.s.f. (>ou/i(Y(i('-fi. Zooph. Cucratéc; gen-
re de polypiers de la famille des polypes à cel-
lules.
Eiicro», s. Lè'riil.rè-a. Enlom. Euchrée; genre
d'insectes détaché de celui des crysis, et très
rapproché de celui des stilbes.
Eiicc-iiia, s. f. è«ukri-fi(i. Bot. Euoryphie; grand
arbre corpulent dit Cliili. dont le bois est rouge
et presijuc incori upiible.
Eiicroi, S. m. t'Oit'. nii. >léd. Euchroïe; couleur
siiiu', auM'inçaot une bonne santé.
Encroino. ma. adj. éo((ki o-wo. Pidact. ifuchro-
me; qui a une couleur saine.
EiKiciiiiw, s. f. èiiuiti'-iiiin. Bol. Eudémie*, genre
de plantes crocifères (hi Pérou.
EiiiIcniMti. s. m. t'oudèiiioru}. Entom. Eudemon;
espèce (le papillon.
EiiilciiiiMiir». ca. adj. éoiidèmo-viko. Eudémo-
niiine; qui a rapport, connexion ou analoiiie
avec l'eudémonisme. On lemploie aussi subs-
tantivemenl.
EafltDiiin-Miiio. s. m. éoiidhncni.i-mn. Eudémn.
nismc; syslpoK- de morale qui rttnsiste à recon-
naîlie le bien-èire corne le mobile suprême de
toutes les actions. || ¡"udemonismc; ait de con-
trilmer â iMciniisiiion du bieu-èlre, cl la scien-
ce (|ui apjirend la manière de se servir de cet
art avec succès.
EudcKniln. s. f. éouili'ss-mia. Bol. Eudesmie;
arbre de la famille des mvrtoides delà Nouvelle-
llollaïuie.
Eiidialita. s. Í. éotidiali-ta. Miner. Eudialile:
substance minérale du Groenland, d'un violet
roogeâtie.
Eiidia|»ncii'<tia , s. f, èoudinpnèousti-a. Méd.
liudiapiieostic; respiiation facile.
Eiidinliióticn. ca. s. f. <V)M</ío6ío-f l' f). Didac I .
Euiliid):otii)uc; art de mener une vie joyeuse.
Eiidiiiiiic Iria S. f. éot/r/iomeírí-a. Phvs. F.udio.
met ne; art d'analiser les gas au moven de
KUF
— :i92 —
KUO
l'pudionK'lrc.
Kiitlloiiiótriro, Cl», adj. éondiomé-trilu). l'Iiys.
Ku(li()iiiétri<|ui'; «lui cuiicernc, qui a ropport á
l'ciKliiiiiu'lrif.
ICiifllónicdu, s. m. èoudio-viélri). l'hys. Eiulio-.
niclrc; iiistrimuMil (|tii scrl à mcsiiicr l.i quan-
litô (Poxyucnocuntcmi (laiisl'aii iUmos|ihfiiqii(',
(tu dans un ccrlain voluiuo dt- lUiidc élastique.
Kii'liixnuia, s. (. ('■<)uiliii(i-iiii(t. Méd. Kudiiiumie;
acnird, cliil rcj-'ulicr dos fortes vilales.
Kiiililtto, s. m. i'(i'itli¡i-to. üiuitli. Hudyptc; oi-
seaux «(lualiqucs.
■'.iiiIlNtii, s. r. èoiulis-ta. Uisl. rel. Kudistc; re-
li},'ieuse de l'ordre de. St. Auf^ustiu. qui joifinuil
aux trois vd'ux oriiiiiaires <;elui de se consacrer
à l'instruction des pécheresses repentantes.
F.iKlora, s. i". vou'l(j-ra. Eiitoiii. Kudore; espèce
de pajiillon. || Bol. Eudore; genre de plantes à
ficnis composées.
■'.iitloNiaiio, s. m. éoiidossia-no. llist. rel. Eu-
doxieu; inenihredHine seclechrélicnnc qui evis-
tait au IV siècle.
■•:u«lo»ilo, su», s. éoutlo-ssio. Eudoxc, Eudoxie;
nom propre.
Kiiilroniln, s. 1'. ¿'(ludro-mifi. Ormtii. Eudromide;
jfcnrc d'oiseaux de Idrdie des ^;allinacés , qui
ne coniprcnd encore (¡u'uiie seule esitcce de l<i
Paln;;onio.
Kudr«'iiiii<la. s. f. èoiidro-mida. Eutom. Eudro-
mide; fienrc de papillons.
l':ii(Mli!«ái'oas.s. 1'. pi. Hoi. Euhédissarécs; section
delà famille des Icfruiniiiacèes, comprenant cel-
les (lui ressemlilent au sainfoin.
Kiirniin. s. f. t'iiiti'-tnia. Méd. Euéiiiic; bonne na-
ture du sanj;.
Eufretîxijio.s. m. èoticrèlis-mo. Méd. Euèrèlliis-
mo: irritation normale des muscles.
I-îii(>.«to.<«ia. s. f. éoucstc-ssia. Méd. Euesîhésie;
état normal de la sensibilité.
E'.iiex:», s. f. èouè-sia. Med. Euéxie; bonne dis-
position du corps.
i:urt>iaia, s. f. éoufé-mia. Ant. j;r. Euplièiiiie;
prière que les Lacédémoniens adressaient aux
dieux, pour leur demander qu'ils pussent ajou-
ier la j;loire à la xertu.
Kufeniiaan, na. adj. ¿oitfé-Dtid-nn. Eupliémien;
membre d'une sorte dirélienne qui suivait la
doctrine dos mossalions.
Vurémiro, ca. adj. ('o»/'¿mí-/;o. Euphémique ; qui
appartient à l'eu[)hémisme.
KiifciiiiNitio , s. m. rinifèinis-mo. Rhét. En(thé-
misme; lijíure de lanf^a^e par laquelle on adou-
cit, on dépuise des idees tristes, deshoniiétes,
sous des idées plus douces, plus decentes, el
qui laissent deviner les premières.
V.uîlosia, s. f. éoitjloij-lii-a. Méd. Euphlogie; ¡n-
llaniation bénifçne dansquoUiue partie du corps.
KiiriÚKico, et*, adj. ènujloij-lii o. Méd. Euplilojii-
qne; qui concerne l'euphÍo;íie.
l'.ijroiia, s. f. è()\tf()-iia. Ornith. Eufone; oiseau du
genre dos tanguras.
F.iirciiieo.ca. adj. éoiui/"o-n¿o. Etiphonc: qui a une
belle voix.
ICiifoiiia, s. f. ¿oufon>-a. Euidionie; facilité, ai-
sance . agrément, élégance do la prononciation.
Il r.ram. Euphonie; signifie co qui rend la pro-
nonciation plus douce et plus coulante. |1 Mus.
Euphonie; son agréable d'une scnle voix ou
d'un '>eul instrument, ('.est l'opposé de sym-
phonie.
Kiirúiiioo, ra. adj. Enphoni(|ue; qui aparticiit à
leuphonie, (|ui produit I' euphonie.
■•:ur<»n(». s. m. i.'-'jk/'oko. Mus. Ivuphone ; instru-
ment qui se comp )se extérieurement de pe-
liis cylindres en verre, (|ui se froltonl longilu-
dioiilcinoiit avec les doigts humectés, comme
l'h.irmonica. |¡ adj. Euphone. V. Jiu¡úneo , cl
Jùlfi'iiiiro.
Kuforlilárrafi, s. f. pi. (ufur ¡a-'/.ifts.s. Dot. Eu-
phorbiacées; famille de plantes diclines irrégu-
lière-;, ayant pour ly|)e le genre eiipliorbe.
ICiifai'itlúroo, ea. adj. éoi//'or/>iVi-/.èo. Bol. Eu[)hür-
biacé; <|ui ressemble a une euphorbe.
l'iiiforliio, s. m. éonfor-bio. Bol. Eu|)horbe; gen-
re di' plantes renferniant des espèces frulesceii-
les dans les contrées tro|)iciiles. herb.icéoà dans
les espèces indigènes, dont (luelques unes sont
plus ou moins dangereuses pour l'homme et
les animaux.
l'.iifin irt, s. f. éonfo-ria. Méd. Euphorie; facilité
de supporter une maladie ou un effort critique
qui en modilie la marche. || Bot. Eii|diorie; gen-
re de piailles originaires d'.\sie, ainsi nomíneos
do l'cxiré'iiie aboiidanci> <le leurs fruits.
E':aro(itlii. s, f. l'iiifit-ùdtt. lléol l^upholide; es-
pèce do roche diallagiiiuo, reuferinanl un mé-
lange de serpentine et de mica.
ICiifrn.Mie, S. f. èiiiifra.s-.sin. lîot. Euphraide; gen-
rede plantes annuelles, herbacées, rhinanloïdcs,
dont l'oiiphraiso oflicinale est nommée vulgai-
rement rrissr-liitu'lle.
ICiifrate.M, s. m. c-nnfratess. Géogr. auc. et mod,
Hiiphrale; lieuve do la Turijuia d'.Vsie. qui prend
sa source dans les montagnes do l'.^rménio, et
s'unit au Tigre sous les murs de Kliorna. On
placii coiniiuiiiéinent le paradis terrestre sur ses
rives. Nemrod y fonda l'empire des Babylo-
niens.
Kafi-oMSajS. f. «((n/'-os-sia, Euphrosine; nom pro-
pre.
Kiifrouina. s. f. èonfrnssi-nn. Mylh. Euphrosy-
ne; une des trois Grâces, lillc de Jupiter et d*
Eurynome. || .\nnél. Euphrosyne; genre de vers
à sang rouge, rapproché des chloés et des am-
phinomes, comprenant deux espèces, j! Entom.
Euphrosyne; esiièce de papillon.
Eu fui NUI a, s. 10. vnnfouis-ini). .Vrchéol. Euphuis-
mo; langage extrêmement alVecléet mélaphon-
qiie, fort à la mode à la cour d'.Vugleterre, sous
Elisabeth. Il Néol. extrême pureté de langage.
KiifiiiMta. s. /iuphuisto; celui ou celle qui parle
l'euphuisme.
Eugoitia, s. f. éoii¡ihé-tüa. Ant. gr. Eugénie;
personnification aliégoriquc de la noblesse chez
les anciens. :i fugénio; nom de femme chez les
njodernes. || Bot. f^ugénio; genre de plantes
myi lacées, croissant dans la Guianc , dans le
Malabar et dans la l'olynésic.
Eiigctiiaei-liiita, s. f. ùnui^liiniahrini-la. Polyp.
i^ugéniacrinile: genre de polypiers.
EiigoiiUia, s. f. <()ii(]ltL>ni-nfi. Chim. iiugénine;
substance cristalline (lue dépose l'eau distillée
de girofle. Zi lie est soluble dans l'alcool et dans
l'élher.
Ei;gcni»i<Ic, adj. éoufihénio-'idé.Bol.Etigé. ioïdc:
qui ressemble à une ingénie.
EUM
303 —
KUP
Riigeria, s. f. éougltè-ria. Mylli. Eugéiie; déesse
à laquelle les dames ruinaiiies sacriliaienl pour
être délivrées d-accidcnts pciidanl leur gros-
sesse.
Unglosa, s. f. ènuiftiH-sa, fiitom. /iUfil.sse; gen-
re d'IiyménoptèrcsOÎam'IIe des niellilères, à lè-
vre prolongco ou líHignc musculaire.
I':ugrnr<i, s. 111. èna;ira-/'é. Pliys. /lugiaphe; sorte
de rhambre obscure qui a bi propriété de re-
présenter b's objets dans leur posilion naturel-
le, avec la plus grande nellelé.
Eiilnlia, s. f. éoula'lia. Annél. lîulalie; genre de
vers a sang ronge.
EaI<'ptO!*|»ériin*o, ea.adj. éonlèptospér-rnèo. B;Jt.
Euleptosperme; qui ressi-mblc à un euic|>lo.s-
permc.
ISulepto.spérnicaM, s. F. pi. ¿oulopli'spér-tnèass .
Bot. Euleptospermées; famille déplantes, ayant
pour type le genre eub-plosperme.
KiiInptoH;t4>raii> , S. m. voutoplospér-mo. Bol.
Euloptospcrmc: groupe distincte de piaules de
la ramille des leptospermées.
Eullineiia , s. f. éouliiné-na. Crust. Euliméne;
genre de crnstacé s de Tordre des branchiupo
des, famille des pbyllopes.
Eiiloro, s. m. éotilo-fi), Entom. Eulophe ; genre
d'insecles hyménoptères pupifores, tribu des
chalcidites.
EHlogia.«, s. f. pi. éouíoí/-/it-ass. Lilurg. Eulo-
gios ¡choses bénites. .\u propre pain bénit. ||
Eulogies ; morceaux de paui consacré , qui se
distribuent dans l'église grecque , el qu'on en-
voie aux absents. || Eulogies ; aumônes ou pré-
sents qu'on se faisait autrefois aux fêtes solen-
nelles , et qui consistaient en mets ou eu vins,
qu'on faisait bénir.
Eulogio, s. m. éoulo-g-hio. Eulogc ; mol grec
employé pour rapport, témoignage, prière, bé-
nédiclion , épilaphe , testament.
Eiiniaice, S. m. éoumaï-ié. Bot. Eumaïce ; sorte
de baume.
Eiinicdoa, s. m. éoumèdon.Eiuom. Eumédon;
papillon argus très-rare,
Euinena, s. f èoumè-na. Entom. Eumène; genre
d'insectes hyménoptères de la section des porle-
aiguillu , familllc des diploplères, Iribu des guê-
piaires.
■!u:uénldcM, s. f. pi. émimé-nidéss. Mytli. Eumé-
nides; nom que les Grecs donnaient aux furies,
parantiphrase.
EuiiiciiidiMtM , ^. f, pi. éouméni-déass Antiq. gr.
Euinénidies; fêtes annuelles célébrées à .\theiies.
en l'honneur (les Euméiinides ou furies
KiiiiicM-ude , adj. éonmèro-dé. Erpét. Eumerode;
•lui a des pattes très-distinctes.
F.iinicrodcci , S. m. |)1. éoinnèro-déss. Erpét. Eu-
mérodes. ; famille de reptiles sauriens, renfer-
mant ceux de ces reptiles qui ont les membres
bien conformés.
Eumolfte, s. f. ènumnl-pê. Myth. Enmolpe; fille
d'Orphée selon les uns , el du poète Musée , se-
lon d'aurrs , établie par Cérés pour présidera
ses mystères. 1| Eumolpe; ciuilcmporain deTrip-
lolème . qui apprit de Cérès l'art d ensemencer
la terre. | s. m. Entom. Eumolpe; genre d'in-
sectes coléoplères comprenant le gribouri.
luinoi'fo , s. m. (?ou»;i()r-/',). Entom. Ivunioi plu-:
genre d'insectes coléoptères trimères , familli-
des fongicolles.
Eiiiiecta, s. m. èouné!>-io. Erpél. Eunectc; genre
de serpents. ^
r.unicc, s. m. éouni-ic. Annél. Eunice; genre de
Vers a sang rouge , de l'ordre des cLétopodes,
que l'on trouve abondaininent sur les côtes oc-^
tideniales el septentrionales de France.
Riiiiicea.s. S. f. pi. èour.i-ièass. Zooph. Eunicées;
f.iniille d nnnélidesqui a pour type le genre eu-
nire.
t:iiiiie<'o , s. m. èniini-ieo. Zooph. tunicé; genre
de polypiers, de l'urdre des gurgoniées , divi-
sions des ¡lolypiers flexibles corliciferes. On
en connaît dix espèces.
■Ciiiiieiaiio , lia adj. cot/rjizía-fn;. .\nnel. Euni-
cien ; (jui ressemble à une eunice.
BOtinleiaiiuH , S. m. pi. iauniiia-nnsS. ,\nnel. Eu-
niiiens ; individus de i'ijrdre des annélides er-
rantes, iiyaül pour t^jie le genre eunice.
BGiiiiuniia , s. 1. èonnn-inia. But. Eunomic ; genre
de plantes crucifères, li Polyp. Eunomie; genre
de polypiers.
Kiiiiumiaiio , ua. s. euiinomia-no. Hist. rellg.
Eunomien; membre dune secte arienne , qui
pensait que Jésus-Chnsl n'était Dieu que de
nom, el qu'il ne s'était pas uni substantielle-
ment à l'humanité.
liiiiioiuorraniaijo , iia. s counomofrania—iin-
Ilist. EuiiDMKtphranien ; membre d'une secte
chrétienne fondée au IVe. siècle, el dont les o¡4-
niniis participaient de la doctrine des eunomien;
et de celle des tliéophroriiens.
Eiinota . adj. éoinio-ta. Euiiote ; qui a un dos clc-
ganl.
li^uiioioM. s. m. pi. èonno-lass. Erpét. Ëonotes;
famille lie reptiles sauriens.
li^uniiro. s. m. éoituou-ho. Eunnque ; homme
privé de la faculte d'engendrer par l'ablation des
parties génitales, el dont on se sert en Orient
pour garder les femmes. i| b'umicu dcl serrallo;
eunuc du sérail. || Uist. relig. Eunuques^ sec-
taires fanalKiues du 111. c siècle qui se muti-
laient eux-mêmes , et rendaient eunuques tous
ceux qu'ils rencontraient. Ils furent aussi nom-
més i-alésiois. Il Ane. mus. Eunuque : espèce dé
nùte donl l'embouchure était couverte ¡¡ar une
pelure d'oignon ou une peau très-mince. C'est
le mirliton d'ajoiird'liui.
Euoiifalio, la. cdj. èouonfa-lio. Anat. Euom-
pliale ; genre de coquilles fossiles univalves.
Eiiosmo, s. m. è<H(os-nio. Bot. Enosnie ; arbris-
seau exotique, espèce de gentiane de la Nou-
velle-Hollande.
Eiipáfcu, s.l. toupa-ria. Bol. Euparée; genre de
plantes de la famille des primulacees.
Eiipalin , s. f. èotip'iti-a. Méd. Eupathie ; dou-
ceur, résignation dans les souffrances.
Kiipatorla , s. f. èoui>ato- ria. Bot. Eupalorie;
genre de plantes vivaces de l'Amérique méri-
dionale.
Eiipatoriiia. s. f. èoiipatori-na. Chim. Eupato-
riiie: espèce d'ulcali organique.
Eiipatorldiiif , adj. èuupatorio-idè. Bot. Eupato-
rmide . qui a l'apparence dune eiipatoirc.
Eupati-ida. ndj. et s. èouialri-dn. .\ni. pr. En-
|iiilride, membre des füinilles nobles à .\lbène,'>.
ICnpfpMla, s. f. enupèp-sia. Méil. I:upepsie, hou-
ne digestion.
25
EUR
— 39V —
KUR
Ku|)él«il« , ». t. »i)u]>e-tala. Miium . tupélule, pier
re prciu'use , l'opalp. | Uol. Eupétolc , launcr
iioiii á ffraiiilrs feuilles
UiipluNla , s. r. èoufila-ssia. Méd. Eupla«>ie, mu-
litare animale esseiitielleinenl organisnble.
KiiliU'i», ^. Í. èoiiptà'a. HeliniiU. Kupice, ({eiire
d'animakules itilusoire^.
k:upolciinipu . s. m. (*o(«p/okam-/K>. Kniom. Eu-
plndiinipe. gome de l'onlii' des lépidoptères, ia-
niille (les noctiirrirs. Irib» des tiiiéites.
Kiiploto. til. iUlj. finijilo-tn. Helmill!. Kliplolc,
qui lesseinhlc a >iiie euplée.
KiililotoM. s. m. pi. èoupln-tosii. Ileiiniiil. Eupio
les, familli- d'aniinaliiiles infiisoire^ polyj^aslri-
ques , ayant pour type le lienre eui'ée.
Kiiltiif-it, s. t°. t'oup-tie.n. Med. Eiipnée, facilil''
de respirer.
Kiipoiio, «!n. 8tlj. i-ouiiK-ili. /oui. Lijpode, nui a
des pattes l.>ii;:ui'S ou voluiniiieuses. j s. m, pi.
Eiipodo.i , eupodes. lamille d'mseeles eoléofi-
téres létraitières, divisée en deu\ Inhus, les sa-
ijiides, cl l''S erioe6iide«.
Eiipoiimcia . s. (, eoupoma-¿ia. Bol. lùipoinatie,
arbre de la Nouvclle-ilollaude^ de lu famille do-^
liilosperiucs.
Kiiprépido, s. tn. touprè-pido. ErpiH. Etiprépide;
fieiire de reptiles sauriens.
Eiiploro, m. adj. éouplc-ro. Zool. Jiiiptère ; qui
a de belles plumes.
Euptéi-idi», <Im. adj. ¿oiipte-1 ido. Bot. Euplt^ride;
qui a une belle eoulcur de fougére.
GiiquetcN ó KuqiiiteM, S. m. pi. éou\\é-tàxs. Hi«l.
rel. Eueiièles ou Enchiles ; nom donné a des
aneien? .-eilaires ehrétiens (¡ui rejçardaient la
prière tomme la seule chose nécessaire au salut.
Ils rejetaient les sacrements de baptême, d'or-
- dre et de mariage.
Kaquiln , s. f. éouki-la. Bol. Knchjle; genre de
plantes exotiques.
Euqiiiina , s. f. éou î-ma. Bot. Euchyme; cam-
bium ou sue nutritif des végétaux.
Kurlii. s. f, é()u-ria. Bot. Kurye : petit aibrisseau
du Japon. .
Kiirlalo, S. m. éouria-lo. Euryalo; jeune ïroyen.
tils d'OphcUes et compagnon d'Enée ; jiénétra
avec Nisus dans le camp ennemi et y trouva la
mort. I Zooph. Euryale : genre daealèphes. V.
Asluria. \ Enlom. Euryale; genre d oursins.
Kiirlundro. s. m. èourintm-dro.lUA. Euryandre;
plante de la Nouvelle-Calédonie.
■''.uribaio , s. m- éouriba-to. Mylh. Eurybate, hé-
raut d'Aganieinnon qui fut chargé d'aller enle-
ver Briséis à Achille.
Kuriocrido»*, S. ni. pi. éuriiéridoss. Ornilh. Eu-
rycéridc'S, famille de passereaux syndaetyles,
formé par le seul genre euryeère.
Eiirirci-o, adj. èonri-zero. Ornith. Euryeère, gen-
re d'oiseaux de Madagascar,
Kui-icoi-o. s. m. èoitri-licro. Entom. Eurychore,
genre d'insectes de l'ordre de coléoptères mela-
somes.
Kuricopidôpten». s. m. èouri';opido]^tèno. Or-
nilh. Euricopidopiène . oiseau de la famille des
plongeurs, qui, conime les pélicans, se fait re-
marquer par la forme ei la grandeur de son bec.
■¿iiricitpidópteiios . s. m. pi. èouri opidop-lé-
«oiï. Ornilh. Eurycopidoptènes. individus de
la fanaiile des oiseaux plongeurs.
genrp
Kiirldlcc . s. ni. éouridi-ié. Myth Eur>dice,
dryade, énonse d'Orphée , qui mounii de la pi-
qûre d'un serpent en fuyant les poursuites d'j\-
ristée. Il Bot. Eurydice . division deplüiilesd»
l'ordre des monadelphes, || t;rust. Euiydice,
genre de crusiacé. |; Iviiiom. Eurydice , espècK
de papillon.
Kiiriliiitin . s. m. (^onn/rt-mo. Ornilh. Eurylaime,
ginie d'iiiseuuv de l'ordre des passereaux eury-
lamidés . comiMeiiant six a sept espèces toute»
des îles de la l'olynesie-
KiiriiiiiiilitoH , s. m. p!. iJDurilit-ifiidoss. Ornith.
Eurslaniidés, îainille de passcreaui syndavlvles,
des parties orientales et méiidiuaales de l'en-
cien continent.
I0(ii-itii> , s. m è'Jiii Í-/IÍI. Entom. Eurinc
d'insectes coléoptères.
Knriitoine. s. f. coriri-nomè. Mylh. Eurynome,
fille de l'Océan et de Thelys. que Jupiter rendit
mère des trois Glaces. || Crnst. Euruiome; gén-
ie de crustacés de l'ordre des décapodes, qui
habilenl les coles d'.Vngletcrre.
ICiiriuoiiiiaM, s. f, pi. èoitritio-ndass. .\nliq. gr.
Eiirynomies; fêles que les Grecs célébiaienl en
l'honneur d'IUtryiiuine, mère des Grâces.
Kurliioto , s. m. enui iiiolo. Enlom. Eurynote;
genre d'insecies coléoptères.
t^iii-lpa, s. f. èouri-pa. Ant. gr. Euripe; nom don-
né à des fossés qui entouraient quelquefois l«
lieu où les jeuni s gens se lis raient aux exercices
du c.irp*, et particulièrement au bras de l'Eu-
lolas qui ceignait la palestre u Sparte. !| Ant,
rom. Euripe ; canal en général , et surtout ca-
naux que 1*011 creusait dans le cirque, quand on
voulait y introduire des hippopotames ou des
crocodiles. |! Géog. Euripe ; détroit qui séparu
l'Eubée ouNégreponlde l-Atlique et de la Bcolie.
l':Mripiii;o , gn. adj. èourt-pi(/o. Zool. Eurypige;
qui a un large croupion, une large queue.
litii-ipc s. m. V. lùiripa.
l-:uripodo , s. m. èonri-poc/o. Ci ust. Eury pode;
genre de l'ordre des décapodes bracbyures, tri-
bu des triangulaires.
KiiriMporiiio. S. m. eourisper-mo. Bot. Eiirysper-
nie; genre de plantes de la famille des protèes.
eui'ii>i(cnidu.«, adj. et s. m. pi. éourisléni-das».
Hist. gr. Eurystliénides ou ,\gides; ils formaient
la première branche des rois ou archagcies de
Sparte, et régnaient conjointement avec les pro-
clides . membres de la deuxième branche. Ces
deux dynasties collatérales, qui appartenaient à
la race des Héracdides, gouvernèrent Sparte jus-
qu'au tiran I.veurgue, de llSti à 219 av. J. C.
Etiristoi-no. lia. adj, èourister-no. Mylh. Eurys-
terne; littéralement; qui a la poitrine large. Sur-
nom sous lequel In terre avait en Acchaïe un des
plus anciens temples de la Grèce.
Kui-ci^tomn, nin- adj. èourix-lomo. Zool. Eurysto-
me; qui a un»' large bouche, un bec très-fendu.
Eui-i.«>tnti3o<4 . s. m. pi. èoi/ris-lomois. Eurysto-
mes; famille de paisereaux.
Eui-UniiH . s. f. eoHn7-H//a. Didacl. Eurythmie;
bel ordre, belle proportion ; harmonie de toutes
les parties d'un tout, d Archil. Eurythmie, se
dit de la beauté qui résulte pour l'architecture
de la justesse des proportions, de la symétrie et
de l'accord des parties, ü B, arts. Eurythmie; se
dit en peinture, en sculpture, de l'harmonie dans
EVS
— 39o —
EUT
la composition. !' Cliir. Euiyihinie ; Hcxlcriié à
minier les instruments. || Mu«. Eurythmie; se
dit (le l-hourcuv rl!i)i\ du iliythnic cl du inou\c-
mcnt d'un morc'.iu. || PhIIu/I. Eurythmie: ri^'f.'u-
lariti- des pulsations aric^rielles.
Kiiriliulro, oa. adj. éourH-miVo. Didacl. Eurylii-
mitique; qui a un rhythiuc régulier.
Euro. s. m. ¿-ouin. Myth. Kurns ; vent d'orient;
\\\\ des quatre prineipaux venls. |1 Iconol. Eurus;
li-s modernes le repré'^cntenl sons l:) ligure <lun
jeune liommc ailé, qui va ceiriiint de'^ fleurs de
chaque main pnrtoul où il pa<ri> ; derrière lui est
un soleil levant. |! Poés. Euro a tstro. o euro no-
to: vent du sud-est. i| Euro-cejireo, moiivcmenl
de la mer du levant au ehouchanl.
Kui-octo, «. m. éourn.iio. Bot. Eurolion, genre de
chanipif;n''ns.
Knropa. s. f. énur^-pa. Mylli. Europe, lilk' d' Asié-
nor. roi de rhénieic. et sieur de Ciuimus. lui ai-
mée de .lupiter qui . aviinl pris la forme d'un
taureau, l'enleva, et la transporta dans cette par-
tie du monde à ia(]uelle elle doima son nom. |i
fiéo^'r. anc. Europe, une des trois parties du
monde connu dos anciens; ils lui donnaient pour
bornes à l'ouest la mer F^'ée . le Ponl-Euxin et
le T;>naï>>, et au nord la IJalliciue. |1 Europe, an-
cienne pro^ incc de Mllyrie , Inrmanl la partie
orientale de la Thrace, et s'étendant tout le long
de la côte qui regarde l'Asie mineure, d'^puis le
l'ont-Euxin jusqu'à l'Arrhipel. Il Gcof;. mod.
f>'Europe a pour limites au nord et à l'oest l'O-
céan, au sud la Méiliterraoée . les Dardanelles,
l'Hellespont cl la créle du Caucase jusqu'à la
mer Caspienne , à l'est !■■ cours de l'Oural, puis
enfin la cli une des monis Ourals jusqu'à l'O-
céan Glacial. Sa superücie est de 3.*.I00 kil.Hn. de
longueur, sur '.Î..ÏOO de largeur. L'Europe . en y
comprenant les îl;'s qui en dépendent , s'étend
en Imigilude du 13. e de^'ré occidental au 77. e
degré oriental, et en latitud'' du 3o.e au 81. e de- :
gré boréal. C'c>t la plus pciit^ des cinq parties
du monde, mais la mieux cultivée, Ihs plus civi-
lisée, et proportionnellement la plus ])eHplée, en- ¡
virón '280 000,000 d habitants.
Euroi>ro, e«. adj. et S. éouropé-o. Européen, ha-
bitant de l'Europe, qui appartient à l'Europe ou
à Si'S habitants. '■
l3ni-ikl»oiii)i, s. I. ènurapn-ma. l'ntom. Europotiic, ■
cspeic (le jiapiUon de jour.
Riirotii, s. f. éourn-ta. Bot. iùuote, genre de plan-
tes de la famille des L'iislcKonvces.
Kiii'qiiino , s. m. éourki-no. l5ot. Eurchin , nom
vulgaire d'un champignon du genre des hydnes.
Bii.'iit'hiM, s. m. ('•ousi'-bi'). Ensebe , nom propre.
EiiHebiHiio, iiit. adj. cl s. ('oi(.s'é¿'ia-nn. llist. rel.
tusébien , membre d'une secte arienne ainsi
nommée d'Eusebe de Nicom''die, célèbre défen-
seur de la doctrine et df la personne d*.\rius.
Les cusébiens restèrent longtemps dans bi c<un-
inunion ■nihodoxe , mais vers le milieu du IV. e
siècle la .scission dcvini coniplèle. .Mors on ap-
pela ces sectaires cusébiens nu semi-ariens.
EiiMcmln. s. f. énussé-mia. Pathol. Euféniie, réu-
nion de p'Mi-ieurs signes nu symptômes favora-
bles dans une maladie.
eiiHnniüto, s. m ènvssuma-tn. Eutojii. Eusoma-
■ te. cenie d'insectes coléoptères.
RiiMnnfMlPo , Ci», «dj. }outifnnl'(i-li'n, AnBl.Evi
somplialien . qui a un ombilic bien conformé
■■:iiNpornincoct'UN , b. f. pi. éouspermaho-iéass.
Bol. Euspermacocées, section de la famille de»
rubiacées, comprenant relies qui se rapprochent
le plus du genre spcrmacoce.
KiiNt ii<|MÍ<> , s. m. eousta-kio. Eustache . nom
! propre.
KiiMlntiniio , na. adj. éous(atia-nn. Eustatbien,
(|ni est partisan de la socle, des doctrines d'Eus-
talhe.
t':ii.<«tato. s. cousla-to. Eusiathe . hérétique grec
(|iii vivait dans le IV. e siècle. Il condamnait le
mariage comme contraire au salut, et n'admel-
1 lait qu'une seule manière de vivre, la vie claus-
! traie.
Ka.striia. s. f. ¿oijsté-fUt. Bot. Eustephie , plante
d'An-.érique dont les découpures d -s étamines
forment une couronne élégante à lentrée de la
corolle.
riiMtoiiiii, s. f. éonsté-nia. Mcd. Eusthnéie . état
normal et régulier de la force vitale.
Kiistil», s. m. éousti-lo. Anh. Euslyic, édifice où
les colonnes sonl bien placées et dans une pro-
[jortion convenable.
Kiistoiiao, s. m. éoiisto-mu. Bol. Eustonic , plante
de l'île de la Providence.
Kiitaiiaüiin, s. f. éoutanassi-a. Palhol. Euthana-
sie , mort douce , sans douleur , sans agonie, ¡j
Pliilos. Euthanasie , art de remire la mort dou-
ce: nom par lequel F. Bacon désigna une scien-
ce qui lui paraissait à créer,
KiitaüH, s, f. éoutak-sa. .Vnc. art. milit. Eutaxe,
genre d'évolution en usage chez les Grecs, dans
lequel les phalangistes cl les psilites se Irovaient
momentané ment amalgamés.
Kiitaxia, s. f. éouta'.sia. Pathol. Eutaxie . cons-
titution bien ordonnée, où t utcs les parties «ont
entr'cllcs dans une disposition convenable.
Eiitrnia, s. f. éniitétti-n. P!iy>-iol Euthénio, sanie
norissunle.
Riitorpo, s. f. éontci-pi'. A'yth. Eulerpe. une des
neiils Muses, lille de Jupiter et de .Mnémosyne;
elle présidait a la musique et à la poésie pasto-
rale. On lui attribue l-inveiitio;i de la llùte. ||
En'om. Euterpe . papillon d'AmériiiU". | Pot.
Eiiterpe , espèce de palmier auijvn'l on a appli-
qué ce nom d'une muse pour en eipriuKr Is
beauté.
KuloMÎn. s. f. coutènsi-<i. PhysioK Enihesie , har-
monie des parties constituantes ilu lorps.
l-:ii(ótico , CB. adj- co((f'i-ti7.(). Didact. Eulhéli-
que. qui est bien dispose, arrange avec symé-
trie. I Miner. Eutht tique . se dit d'une variété
de cristaux i>i' les Lues pre^cnieet des caractè-
res remarquables de symétrie.
Entliiiia. s. f. touti-iiiij. Myih. Euihymie, dées-
se dn calnie et de la iranquillite dàmo. ,' Méd.
Euihymie, icpns de l'àme, contcntenienl , tran-
(juillile d'esprit.
Kutuim'«. s. éouti-liexs. Eutichô*. hérésiarque du
V.e siècle, prêtre <{ nrcbinmndritc à Constauti-
nople , oii plus de trois cents moines vivaient
sous Son obéissance. Il enseigna qu'il n'y avait
qu'une seule nature en Jesus-Cbrisi , la nature
¡ divine, par laquelle avait été absorbée ta ualnrc
hnriaine comme une v'outie d'c;iu dans la mer.
' Condamné par le concile de Cniistanliniqilc eiv
iU>. et dejinilivemenl condnmne au concil» d«
tVA
390
KVA
ijiiilicdoim; ♦'Il Î5l.
Uiidqiilniio, un. adj. vniiliUa-ito. I.iit m liicii, i|iii
a(>|i;)rliciil a hlii-icsio d'Eulycliés. On l'rinpluu;
ati<.si siibslnnliveiuoiit.
Kutoiiiii. s. t. ùiiitlunia. iMéd. Knluiiic, iiilój^ri-
lé du ton, do la force des orfruiirs
ICiitiMipelia. s. 1. i'()iitr/i]nUi-ii. Didiul, l'.iilrapi'-
liv, facultr de l'cspril (|iii cicc It-^ lions iniils, les
linirensi's roparlics. .Ne scnipluii' (|uc dans If
*il>lo nul'l»» et en parlant des ancii-ns.
£utrapflico , m. adj. émilinpé-lilio. Kutrapcli-
«liK-, qui toncnrnc, qui a lappiut à l'Pulrapcîic.
KiiCrofiii, s. {.i'OHliofi-n. Ml'(1. liulroplivic; nour-
riture saine cl abondante, bon ólai de la nutri-
liiin, emhonpoin.
Kiiiropolin, s. f. voutropéli-a. Eulropélic, verlu
qui rend modéri- dans les |)laisirs et les diver-
tis^eiuenls.
ICiitropélIcu, en. adj. éou/co/xi-^/Ao. Kulropéli-
qiie, moderó dans les plaisirs elles divertisse
inents.
Kiilroplo, s. ni. éoulio-pio. Kutrope; nom propre.
■CiiMoodinaniia, s. I'. éoussondina-inin. Fhysiol.
Kuzndynamie;élat de santé parfaite.
■OiiMooflInáiulro, ra. adj. l'hysiol. lùi/oodvnami-
que: qui a rapport a l'enzoodynamie.
Eva, s. f. e-iii.Eve; la prcmitMe femme. compa¡;-
ne d'Adam fuit formée par Dieu dune côte du
premier homme, íOOí ans av. J. C. pour deve-
nir l'os de ses os, la chair de sa chair, selon la
Genèse. Sa désobéissance en tacha toute la rare
humaine du péché ori};inel. || Adam la nomma
/i're; la vie. parce quelle devait être lanière des
humains. |1 Las hijas de /;iî:: les lilles d'Eve,
en général lesfemmes. ll Rot. Eve: i,'enre deplan-
tes établi pour desarbrisseaux de la (luyane.
KTaciiacion, s. f. évnkoíiarinn. M('ú. Evarua-
ti(in.- on donne ce nom aux sécrétions naturel-
les qui ont lieu journellement, à la suite di' l'ac-
tion des organes sécréloires; telles son celles de
lurine, des selles, de la transpiration , des cra-
chats, etc. Il Evacuation; l'action d'évacuer, et
ses effets. Se dit aussi des matières évacuées. ||
Art. milit, Evacuation ; action de évacuer un
pays, une place de guerre, en vertu d'un trai-
té, d'aune capilu'.alion. || Jurispr. Evacuation; se
dit aussi de l'action di' terminer tous les procès
pendants devant une cour, ¡i Termination; con-
clusion d'une affaire quelconque.
Ktaciiado, part. pass. de rvacuar.
Evacuante, adj. f!t:íikot(f/n-fí'. Méd. Evacuant.-
qui est propre à faire évacuer, qui déierminede>
évacuations. || S'emploie substantivement au
masculin.
Evacuar, v. a. érnlwuar. Méd. Evacuer; vuler.
faire sortir; se dit de reffel que font les remè-
des qui purgeni. || S'emploie aussi absolument.
M Evacuer, faire sortir d'un lieu un nonibre
plus ou moins grand de personnes. Il Quitter
un lieu, sortir d'un lieu. Il Art. milit. Evacuer;
se dit d'une place, d'nn pays d'où l'on fait sor-
tir des troupes par une retraite volontair»», en
vertu d'uniraité.d'iinccapitulalion.etc. || inus.
Enerver; affaiblir. H Finir; terminer une affaire.
Evacuar»ie, v. pn.n. évahovar-sè. S'évacuer; être
évacué. Il Evaluer; faire une évacuation.
Evacuativo, va. èvahouati-ro. Méd. Evarualif;
syn. de evorfíaní?. S'emploie aussi subslanlive-
E^aruatoi-lo. ria. adj. tval.ouuto-riu. bjn.de
livaniaiile, erarualivo.
Eva«l, EvaM, Evat, v. déf. anc. Employé seule-
ment a la seconde personnede l'impératif, è-vad
h-itss, c-vnt. Ite;,'ardi, regardez, sache, sachez.
Evailldo. part. pas>-. ds l-lctidirse.
Evailir^r, v. pion, vradir-sr. S'évader; s'échap-
per furtivement, s enfuir, e\ iler. se tirer <le.
Evailne , S. f. fidd-nè. .Mylli. Evadin-; fille de
Neptune et de Léda, et mère de Janiis ((u'elle
eut d'Ap(dliin.
Evatfariiin, s. f. vvaqmion. Evagalion: suite de
distraction, disposition de l'esprit qui l'empè-
clie de se lixer a un idijel. || Expression du lan-
gage ascétique. || inus. L'action d'errer, de fai-
néanter. \ . Divnijuriim.
EvMsIiiuladaN, s. f. pi. èvag-hinouln-dntt. Bol.
ENaginulees; famille de mousses, donllepédun-
cule est |iri\è de gaioes.
Eva»Uiiila(lo. fin. adj. évag-hinoula-do. Bot.
Evaginulé; i|ui est (irivé de gaine.
Evaluar, v. a. N . \''iluar, nialnar.
Evalvo, va. adj. t'ccl-vo. Bot. Evalve, sans val-
ve, se dit du péricarpe (|ni ne s'ouvre pas.
Evan, evanii. Slyth. r.\aii; nom donné à Bacchus
et tiré de l'exclamation < cot-, «lue les bacehau-
les faisaient entendre pendant les orgies.
Evaudro, S. m. ¿van-dro. Temps héroïques.
Evandre; héros du Latium. I| Dot. Evaiidre; gen-
re de plantes de la Nouvelle-Hollande, de la fa-
mille des souchets.
Evanecvr, v. n. mus. Disparaître s'évanouir, en
parlant d'un objet quelconque.
Evau<>i«ceiito, adj. évanészèn-lè. Didact. Eva-
nesccnt; qui parait à peine, qui n'a qu'une exis-
tence éphémère. || Bot. IS'eclario evanescente;
nectaire évanescent; celui qui s'amoindrit á me-
sure que le fruit se développe, et qui finit par
dis|)araîlre entièrement.
EvanjKcliMM, s.f \>\.évan(}-hLdiass. Antiq. Evan-
gelies; fêles, que l'on célébrait chez les anciens
à l'occasion de quelque bonne nouvelle; on y fait
sait des sacrilices aux Dieux et l'on y réunissait
toute sorte de divertissemenis.
EvanKclicnnieiitc , adv. èvan()-hélikanién- té.
Envangéliciuemen t. selon l'évangile.
Evaugfi'lico, ca. adj. i'vanq-hé-lilo. Evangéli-
qiie. qui appartient à é\angile. || Uist. rel. ivan-
gélique. se dit en parlant de la religion réfor-
mée. Il [¡ih'sia evangélica, église évangélique,
nom donné à la fusion qui s'est opérée dans quel-
<iues parties de l'Allemagne, dipuis 18i7, entre
calviniste et luthériens.
EvnHji;plîo, s. m. èvnng liè-Ho. f vangile , la
la loi. les doctrines et l'histoire de la vie de Jé-
sus Christ, i /ivangilo, se dit des livres qui con-
tiennent le doctrine et la vie de .]. C. et dont la
réunion forme le NûUNeau-testam'>nt. || Liturg.
iivaiigile, se dit de cette partie de l'évangile que
le prêtre lit à la messe. Se dit du commence-
ment du premier chapitre de l'évangile, qu'un
prêtre rerite en mellaiil un pan de sonétole sur
la lête de la personne en l'intention de qui il le
récite. || Hist. eccles. livangelio abreviado , pe-
tit évangile, nom que les grecs donnaient à cer-
tains extraits des évangiles que l'on portait sur
soi comme une amulette. || Evangelio eterno,
EVA
_ :m>7 —
KVE
évangile éternel, liire diin ouMage condiimuíé
à Rome,(]iie les moines nieiidianls firenl paraî-
tre au milieu du Mil. siècle, et (|u'ils préten-
daient devoir remplacer l'évangile de J.C. ¡I |
Falsos erdmielins, faux ésaniîilcs, se dit de ceux
que les cath(di(iues ont reji'lcs. | Eranfielio de
perfección, évHUfíile de perl'eilioti.sc disait d'un
évangile schismaliiiut écrit en vers. \ Kelig. pro-
test. Les ministres prolcstiints prcinu-nl le titre
de ministres du saint évangile. ¡ EcanqpHo chi-
co ó abreviado, petit évangile, on le dit des pro- 1
verbes, à cause de la vérité qu-on leur suppose,
I Üecirúliablarelecanífeliu; parler vrai, dire la
vérité. ;
Evanseli.vtii, S. ni. évaiij-hélis-ta. i^vangélisle,
lauleur d-un évan;;ili', l'un des quatrs évaiigo-
listes. qui sont saint >lalhieu, saint Marc, saiiil
Luc et saint Jean. | Litur. Kvangéliste, se dit du
prêtre qui chante l-évangile. Se dit aussi des
prêtres chargés de réciter des évangiles sur la
tète de ceux qui le réclament.
EvntiseliMtcrio , s, m. /fvangelisle, prêtre qui
chante l"e\angile. V. Ihanijelisla. \ unis. Dia-
cre. V. Diácono. \ inus. ^'vangelistaire, pupîlre
sur leiiuel on met le livre des évangiles pour y
chanter.
EvMiiKfIiNterio, s. m. Evangélislairc; livre qui
contient les évangiles,
Evan;$olizncloii, adj. évanfjéliiaiion. Evangéli-
salion, la prédication de l'évangile, ses elTets.
EvuiiKi'lIzutlo, adj. et part. pass. de eiam/e-
lizar.
Eviiiiscliznr, V. a. Evangéliscr; prêcher l'évangi-
le. S'emploie aussi au neutre,
EvniiK^'IlMiiio: s. m. llist. rel. Évangélisme; pars
le grecque de la fêle de r.Viinonciation. || Evan-
gélisme; morale révélée, morale évangélique.
Evania, s. f. Evanie; genre d'hyménoptères.
Evaiiial, adj. Zool. Evaiiiel; qui ressemble à une
évanie.
EvaiiialeN, S. f. pi. Entom. Evalúales; trihu d'hy-
ménoptères puppiores, qui a pour type le génie
évanie.
Evapoi-nble, adj. Evaporable; qui peut s'évaporer
ou être évapo.é.
Evaporación, s. f. Evaporalion; ascension lente
cl graduelle d'un liquide sous la forme de fluide
aeriforme. V\\\<. ENaporalion-. |)hénoméne que
présente un li(juide qui se dissipe de lui même,
et sans cause apparente et passe à l'état de va-
peur. I Eviipi)rali(in; <q)érati()nqui, d;insles lieux
où l'on exploite les sources d'eau salée consiste
à réduire eu vapeur le liquide contenant le sel,
en faisant tomlter l'eau salée d'une certaine hau-
leur, sur des faisceaux de branches d'arbres dis-
posées par étages sou> des hangars ou l'air cir-
cule facilement. | rhar;i. Evaporation ; opéra-
tion par laiiuclle, ¿i 1-aidede la chaleur, ou d'an-
tres procèdes analngues, mi rend pins dense un
corps quelconque, en réduisant à Viqienr riiiiini-
dité, surahondiuite à sa nature ou à ses ¡uoprie-
tés. I .\gr. Eviipnration; absorption par l'air de
l'eau (lui se trouve a la surface de la terre un con-
conlenue dans les piaules.
Eviiptirado, adj. el pari. pass. de eva/foivir.
Evaporar, V. a. Evaporer; réduire un liquide à
vapeur par sa rombinaison avec le calorique,
j Eig. Evaporer, dissiper, soulager sa colère.
son chagrin.
Evaporars*f, V. pr<Ml. S'évaporer, éti e réduit en
vapeur, l Eig. S'évaporer, se dissiper, s'exha-
ler, se perdre. | S-élcindre, disi)araître, s'éva-
nouir.
Evaporalivu , va. adj. Evnporalif ; qui fait éva-
porer.
Evaporatario.s. m. Evaporatoire ; appareil iiiii
sert a favoriser l'évaporation.
Evaporizar ó EvaporUarwc. V. 7:ca/<ora/-. eia-
porarse.
Evasion, s. f. ¿rn.v.iion. Evasion ; action de s'é-
vader, l'effel de celle action. | Effuge ou faux
fuyant pour <e tirer de (luebjue embarras ou dif-
ficulté. I Evasion; l'ail d'un inculpe, d'un accusé
ou d'un coiidaniiié qui secliaj pe des mains de
ceux qui le détenaient, ou de la maison ou il
était enfermé.
Evasivaiuentc, adj. Evasivement; d'une manière
évasive.
Evasivo, va. adj. Eva>iif ; qui sert à éluder.
Evaterla, S. f. IJul. Evalerie; genre de plantes de
la famille des ébénai ées.
Evaxo, s. m. évali-so. lljt.Evax ; genre de plantes
i COI vmbifères.
, Evercion , S. f: érp/.zi-n. .\slr. Evection: la plus
i grande inégalité périodique a laquelle est assu-
I jelti le mouvement de la lune.
Ev«'a , s. f. Bot. Evée ; fruit de l'île d'Otaïti, qui
i ressemble à une pomme.
' Evolionte, adj. Asiron. Qui s'élève sur l'horizon,
I parallèle à l'équatenr.
' EvcnirriiMi. Mytb Evemerion; demi-dieu à qui
I les Sicvoniens rendaient tous les jours après !e
coucher du sob-il , des honneurs divins \\ L'un
' des dieux de la médecine.
EvoniiMioo, ctt. adj. Philos. Evhémérique ; qui
est conforme , qui se ra|>porle à l'èvliémerisme.
Evenicrisnio, S. m. l'Iiilos. Exbemérisme ,• sys-
tème qui a pour auteur le philosophe grec Evhé-
nière. suivant lequel tous les dieux du paganis-
me doivent être regardés comme des hommes
divinisés.
EvcmerlMta. S. m. Thyl. Evhéméristc ; irartisan
de l'èvliémerisme.
Evenir, inus. V. Miceder. acontecer, acaecer.
Evento, S. m. èi'^n-io. Evénement. H /•'" '''"»'-
quier evento, en tndo evento: à tout événement,
à tout hasard, qui.iiiu'il arrive, en t. ml cas.
Eientiinl, adj. des deux genres. Eventuel, casuel,
fortuit, qui est subordonnéàquelqueévènemeiil
incertain et à venir.
Ev«-u(nalifla<i. S. f. ivèntoualidadd. Eventua-
lité ; caractère de ce qui estéveuiuel: tout ce
qui parait éventuel, soit au moral, soil au phy-
si(]ue.
l-.vcntiialisnio, s. m. èrénioualis-mo. Evenlua-
lisnie: svstème d'éventualité.
r.vcn(iialÍ7.ado. pirl. pa-s. de crenínn/í:ar.
Even«uaii7.ar. v. n. Evenluali/er ; devenir éven-
tuel. li>rer a 1 éventualité ; aux événements.
Etriitiiiili/.orMe, v. pron. S'évenlualiesr, se ren-
dre eveiiiuel; se livrer à l'éventualité.
i;»ent«ialMu>n«o . adv. Evenluelleiiien' ; d'une
ininiieie éventuelle, par hasard. ca*ucllcmeiil .
i-.verKfto. s. m. llist. Evergèle ; surnom de tiuel -
qui s princes de Syrie cl d'Egypte ; successeur s-
d'.Ucxandrc.
EVI
— 308 —
EVO
Kvi'riila , ?.. f. Hol. hviriiic : (jf nro de liclniis.
KvcrMÎciilo, s. m. Chii . Evcisiculc ; iiislrumt'iit
[Kiiir cnliMpr 1rs (:îa\ icis qui rcslnit à la vessie,
i)|ir(s roperniiiiii de la Inille.
l'J«(-rNlvo, V4I. adj. Lvcrsil'; siibvcrsil', qui dé-
Iriiil.
i:v('i-Mioii. s. r. tvt'r.ùonn. KvcTsion ; dosliiii tion,
• uiiie. (I(''s(ilali(in.
K»<>«<tiT, s. ni. évéxa-irrr. Siliol. Kveslcr; (iiiii-
ti|ie imaffiiiairc iiiliérenl a rliiiqnc (hnse, qui.
selon l'uracelsp. «iinnait el ((Mn|nond relcmité.
et auquel esl due i,i faeuilé de |ii (>|dieli.sor.
KïU'cion, s. 1. .Idiis. K\ir(uin; iictinii d'é\ih(ri.
deposses-inii d'un inioienhle nrduniieii îui piolii
du M-iilalile |r(p[»i ¡claire, nu piï-|uilire de celui
qui le possédait enveilu d'un adc de \enle. d'e-
eliari¿;eou de paitafîc, ronsenli par un iiidnidu
ri^'pulc pr(qni(''ti.iie. L'évulion donne à celui qui
l'ei)iouvc le droit d'exercer un recours de fia- !
rantie contre celui a\ec(iui il avaii da lé. |
r.viil. s. m. iiuis. Kvid; esiièce de niesure qui
•'lait en usa-e en ligypie el dans (juclques pro-
vinces de l'Asie. j
K^«i«lciicin, s. f. Evidence; clarté qui accompagne
une conniiissance, une idée, et qui produit en ;
!)ous la certitude. || fívidcncia racional', évi- ¡
dence de raison , celle qu'on se piocuic par le !
raisonnement. || lùidenria di- hecho i celle qui ¡
s acquiert par l'iibservation.n /ícú/enr/a descn-\
timienlu; évidence de sentiment, connaissance \
certaine des phénomènes que l'on observe en,
soi. n Philos, invidencia de sentido: évidence!
des sens ou sensible; se dit du temoi-nage de I
nos sens, des impressions qu'ils nous commu- I
l'iquent . considérés comme moyens de certi-
tude. Il Evidencia moi al: la certiiude d'une |
chose, dont on ne peut pas contester la vérité
sans passer pour lémeriiire. '
■Cvldciieiar, v.a. Rleilreen évidence; rendre évi-!
dent, faire qu'une chose fnppe les veux; qu'elle
puisse être vue de tout le monde, n .Mettre en j
evuience . faiie connaître clairement, rendre
claire la certitude d'une chose. j
ICvuIceUc, adj. Evident ; qui est clair, manifeste,
dont on ne peut contester la réalité, la vérité; !
qui a pour caractère propio de commander notre j
assentiment et de provoquer cette adhésion fer-
me et inébranlable de lespi it a tout ce qui est
Mai.
ICvMSriiteuioïKe , ad. /évidemment; d'une ma-,
nieie évidente.
■■<vS(S(^>(iti»iiitio. adj. snp. de evidente. Trcs-évi-
(ienl.
Kviinso. s. m. évila-sso. Comni. /ivillasse ; sorte
débéiie qu'on tire de Madagascar.
Kvii-aito. adj. m. Blas. íviré; se dit d'un animal
qui ne porte pas la marque de son sexe.
F.vi«n„c-i«,i, s. f. Didact. /ivirilation ; castration.
ftal d eunuque.
lovis<.,M-jifS«i,, s. f. Anal, frviscéralion ; exlrac-
imn. eiiievenienl des viscères, dans lauton-ie.
clans 1 embaumemeni.
Kvi.ic.-rar; v. a. Anal, ^viscércr ; ôter les vis-
cères.
EvU.,bl«-, adj Evitable ; qui peut être évité.
fcv.t..ci«n. s. f. mus. J-vitcment ; raction d'évi-
viter.
EvitMdo, part. pas. de ei.'far. h adj. mus. Ex-
roinmunie.
Kvllni-. V. n./::\iler; fuir quelíjuc i hosc de nuisi-
ble, de désajiréable; n'en point èlre fiappe, l'e.s-
quivcr. Il F.vilar à uno, éviter (|uelqunn, fini
sa S'>« lete. || Exiler de, se garder de fnire quel-
que chose, i; Evitarle à uno ahivna cnsn; évi-
ter (iiiel(¡iie chove a (luelqu'iin; c'est-à-dire,
dans \<- >-eiis d'epai uner. le \(rl)e t'nier pré-
sente dans l( s úvyw laii:;ues une f.uile ^¡rave,
< n ce (lu'il sigi.ilie fuir, et n'a point d'uniie sens;
on évite une chos<' purement el simp cmeiil , on
ne l'évite ni à soi . ni aux antres, ce verbe
n'ajanl pas de régime indirect. On en trouve
j ce|ieiid;int de nombreux evcmples dans de bons
écrivains des deux valions . (nmique l'ui^n^je en
est plus fréquent en c-pj^'iud (¡n'en iViinçais.
l<:«i(i>riio. adj. .Myth. Eviterne; epilhete (¡u'tm
donnait aux douze grands dieux. || Eviterne ;
dieu ou génie que les anciensadoraient et «|u'ils
.vembiaieni mettre au-dessus de Jupiter. ijV.
Eierno.
^«Koriilfliitl, S. f. Evilernite, éternité. ||V. Eter-
nidad.
Kvo, s. m.Théol. Eternité; durée sans fin. Il Poés.
ICIernité ; durée fort longue.
Evorulile , adj. Evocable; qui peut élre évoqué.
Evocrtcion, s. f. Evocation ; opération (|ui avait
pour but de faire apparaître les dieux, les nnrls,
les démons. || .Uirisp. Evoialion. V. Avocación,
Il Evocation: l'action d'évoquer.
Kvoriir. v. a. Evo(|uer; appeler, faire apparaître
les morts, les démons, etc. n Invoquer, appeler
à son secours. \\ Jurispr. inus. Evoquer. V.
Avocar.
lOvociitnM, S. f. pi. Evócales ; nom que les anciens
donnaient aux milices levées (irécipiiamment. "^
BOvornto, s. m. Evocat ; nom que l'on donnait á
Rome au soldat vétéran qui conlinuaii à faire
pallie de l'armée.
lOvoratoiio, ria. adj. l'socutolre; qui a la vertu
de (aire évoquer.
Evolua, s. f. évo-dia. Entom. Evndie: genre d'in;
sectes hyménoptères. || liol. Genre de plantes
rutacées.
Evo?, s. f. Myth. Evoé ou Evohé , cri par lequel
on invoquail Bacdius dans les orgies; c'était un
souvenir de l'exi hmation avec laquelle Jupiter
encouragea ce dieu durant le combat contre les
Géants.
Kvftîar. v. n. inus. V. Volar.
Evolcieitvit. s f. .\rt. mil. Exolution ; mouvement
qu'on fait exécuter aux troupes pour les former,
les mettre en bataille, les rompre, les partager,
les réunir, etc. i Mar. Evolution; mouvement
horizontal que l'on fait faire à un vaisseau. ||
Mouvements relatifs et combinés entre les vais-
seaux qui passent d'un ordie signalé à un nou-
vel ordre de marche on de baiaile. en ligne, en
colonnes, en échi.mier. etc. ¡ l'ot. Exidution;
développement des pl.mtes. || Didact. Evolución
or<¡á)iic<t; évolution or;;anique; développement
des corps organiques par l'accroissement; doC
trine opposée à Véiiioéné.sie. \ Mus. Evolution "
subversion du dessus à la basse et réciproque-
ment, sans lu'il en résulte aucune dissonance
dans l'harmonie. || Philos. Evolution; se dit du
développement d'un système . d'une idée, ou
d'une serie d'idées. | iM.ysiol. Evolution; sys-
i:XA
390
i:xA
lome (lüiil les imnisaiis suppuSenl iiiif le nom et
étreqiii ri'S'.iUc de l"ac(e de la géiiéiiitioii préexis-
lail à cet acte, lequel ne fait «ine le liier de la
torpeur où il élail plon^^é ; l<ii donner une \ie
plus arlixe; lui imprimer assez d'énergie pour
qu'il puisse croître rapidement et ¡larcourir les
phases de sa nouvelle existence.
lOvulticioiiar, v. n. Faire des évolutions, des mou-
vements, en parlant de Irouj es.
tCioliicioiiariu, ria. ndj. KvoUuioimaire: qui con-
cerne les évolutions; (lui ("ail IV.ire des évolutions
■evolutivo, va. adj. i:\oluiir: qui peut se modi-
fier; gui se modilie par sa propre force, d'elle-
même en quelque sorte.
Evólvcito, s. m. I5ot. Évolvulc, genre de plantes
coiivulvacécs à plusieurs styles et à stigmates
simpUs.
Evoiifalo. In. ndj. llist. nal. Évompliale, qui est
tout à fait plat en dessus et conra\e en dessous.
Evoiiiiueas, s. f. pi. B('t. Évonyniées; trilui de
plunlesde la famille dos cclastrinèes; ayant pour
iy|ie le genre fusain.
Evoiiiiiioo. <'». adj. Bot. Kvonymé; qui ressemble
au fusain.
KvoMiiiiiiiii , s. f. Clant. Kvonomyne ; substance
fimèrequ'.jn extrait de l'iiuile des baies de fn.-ain
Evuiiliiioide . s. f. Hoi. Kvonynuiide ; célaslre
grimpant, abriseau sarmenleux du Canada, qui
embrasse si fortement les arbres qui l'avoi.-.inent
qu'on l'appelle bourreau des aibres.
E*o|»l«la. s. f. 15ot. Evopide; plante du Cap de Bon-
ne-Espérance.
Kvul.^iv» . VI». adj. Cbir. Evulsif; qui est propre à
arracher; se dit des moyens et des instruments
à favoriser l'evulsion
EvuInIoii, s. f. Cliir. Evul>ioii; extraction; opéra-
lion qui consiste a derraciner, à arracher des par-
lies qui produisent de la dilormilé ou dont la
présence occasionne des accidents.
v.x, particule initiale qui de la langue latine est
passée dans les langues espagnole et française, à
signification primitive correspond à de. de hors,
hors. Elle s'emploie pour exprimer ( e que les
personnes ont été et ce qu'elles ne sontii lus: e,r-
diputada, cx-iejcnte, etc. ex-diputé, ex-régent
i; etc. Il Dans la composition de la plupart des mots
dont elle f;iit partie inlégranle elle exprime le
même rapport d'extraction rapport qui ne s'ap-
perçoit pas toujours facilement dans les deux
langues, mais qui se trouve toujours clairement
exprimé dans la langue l.iliue , ou le simjile est
aussi usité. Hxlniev; extraire, tirer de hors e.r-
Ííorfíir; e.rporter. porter dehors. Celte particu-
e c-t souvent remplacée en espagnol par celle
de es surtout par les (lartisans de la réfoiine or-
thographique. Il Elle à le même si'iis dans les
mots lires du grec.
Kx, s. m. l'oés. Essieu. V. luje.
Kx, s. m. (léogr. Ai\.
Kx-iibruto, adv. Ex-abruto; expression tirée du
lalin et quisignilie inojíinément. tont-à-coup.
Bxuccioii, s. f. Exaction; genre d'abus par lequel
tout olli ier public se fait payer ce qui ne lui est
pas dû, ou antiurl /i des droits prescnlspar la loi.
Kxapoi-ltarioii, s. f. l'athol. l'.xarei balion ; aug-
mentation jins^agèrc <iui survient dans l'inten-
sité des symptômes d'une m. iladie et particuliè-
rement dune mnlndie aigué. «iiii "^e répète à des
interv ailes i approi liés, tours bs jours, par exem-
ple.
Iù\accrl>ar, v. a. Méd. .augmenter l'inlensité,
produire ou faire produire l'exaceibation. dans
une maladie. | Eig. Iniier. causer une grande
iiKomnujdité ou un giarul dépit.
l'::tac<-rl»ai'M<>, V. pron. .>Iéd. S' ai( roit re en inten-
sité les syuipli. mes d'une nialadii-, épronver une
exacerbalion. | Fi^'. Siriiltr. s'envinimer la co-
lère, la rage, le dépit, la Jouleur.
Kxarordio, s. m. Exacorde; instruuuiil à six
cordes.
KxMctiiiiK-iitc, adv. Exatliiiunt dune manière
exacte, precise.
l'.xaeei.titiainiiK'nti* , adv. snp. de Ejnctanirnle.
KXat'tÎMiaiio, nta. adj. sup. de Jixncto.
Très-exact.
B:xactUci(!, s. f. Exaetitiide; soin scru) uieux ap-
porté dans les choses pour ne i ien omellre de ce
qui est attendu de lusus, alin «jue tout soit fait i
propos, comme on le souhaite et qui consiste à
se («nformer rigoureusement a des règles pres-
crites, à des conditions acceptées. | Exactitude,
précision, justesse.
Eiiarto, ta. adj. Exact, qui a de l'exactitude. ||
lixact; régulier, ponctuel; soigneux, iniiuiiieiii.
W Exact: (lui est fait avec toute la ponctualité,
tout le soin possible. t| Ex;. cl; en parlant du lan-
gage, qui exprime p.ecisement ce que celui qui
l'emploie a envie d'exprinu-r, qui ne dit ni plus
ni moins. || Cienrias exnclas; sciences exactes;
les mathématiques.
r.xactoi' , s. m. Ant. rom. Exacteur ; domestique
chaigé de poursuivre le remboursement des
sommes dues à sim maître. | Exacteur; s'est dit
autrefois pour percepteur, col ecteur. ¡ Exac-
leur; se dit en mauvaise part d'un homme dur,
impitoyable , qui se fait payer de> droits injus-
tes et au-delà de ce qui lui est dû.
Kxaol , Myt. Exael ; celui des dix premiers anges
qui enseigna aux hommes l'art de fabriquer des
armes , des machines de gnerie.
iCxMt'ino, ma. adj. Exaème: qui est privé de
sang.
lOiaKoiarfoii , s. f. Exagération ; action d'exajté-
rer. | Exagération ; jiiiroles , discours, récits
exagérés. | l'eint. et siulpl. Exa.:éiation ; for-
mes et expression beaucoup plus prononcées
que la nature ne le ciunporte ; artilice de l'art
pour remédier a rincanveiiicr.l du vague d'u»
espace trop vaste et d'un tiop giaïul éloigne-
nient. | Hlicl. Exagèiaiion ; ligure île ihciurique
par laquelle on augnunie , (Ui ain|dilie les cho-
ses, en bien et en mal.
lOxaKoraito , «la. adj. cl part. pas. de Exagerar.
i:\aK<'i'a<l<tr , in. adj. Exgérateur; celui ou celle
qui exagère.
lixjigorafitr , adj. des '2 genr. el part. pies, de
Exni/ri iir.
r.xaat'i'iti'. V. a. lAagcrer ; ust'r «l'hyperbole, aug-
menter . agrandir par des puroles: représenter
par le «liscours ou par les images les choses
beaucoup plus grandes ou plus petites, plus
louables ou plus bli^iuxbles (|u°ellcï ne s 'iit en
elVet. I reiiil. et sculp. Exagérer, trop marquer.
soit cil desain, soit en cobuis.
Kvauorni-Ne, v. pron. S'exa^ièrer , se reprcsenti r
, les choses plus grand e^ qu'elles ne «oi:l.
FAX
— iOO —
EXA
Kxas^ratÎTO. va. adj. EtajEéralir: <iiii eiaîrcrc
ou afn[iliii<».S'app"iijue pariiculiéremenl aut Icr-
iTiis. 3u\ fxprcisions qu'on em[>loie.
KiaserutiTamcnte. ad« . Dune manière eia-
t:xHgit»d». da. ailj. iii'js Agité, sur-eicité, sti-
mul<;.
KiÉsono, na. a Jj. Gi^Jii H -xaione: à six anglet.
i:\:»Uurion, s. f. Evjltalion: cl¿val!oii, action dé-
l^^er. I Fig. E\a!tali)ii; éiévulioii dune person-
neaqni'liju ■ dijr iil'*errl{'ài isii lU". ] Eialtationi
rlal din- Icq il ui individu ou un de ses seni
est p'trli' à s CI p'.u-» liauv degré d'én'rgie, d*ac-
tîviii-, I F g. Exaltation, exagération dans les
idées et îes sentiments produite eu général par
t lul te qui p'irte uin' vive irritation au cerveau
et au sysifu." nerveux de la vie seiisitive; ce qui
l'cclijuffe. l'anime, le transpirle. Djhs le mê-
me sens, chalevr de l'i na^rination. enthousias-
me . fanalis'ue. || Vstrol. Exaltación de un pia-
nffa. exaltation (j-une plan '"te; la plu? grande in-
lluence que selon le? a«;tro!oiues p'Ul acquérir
une planète en arrivant à u'j certain signe du
zodiaque. Il Chim. Exaltation ; élévation . purifí-
cation d.' métaux nu plus haut de^ré. I| Exalta-
tion; s|iiritu3li<a!ion ou volatilisation de quel-
ques autres corps. ¡ Liturg. F.xaitacion dp la
Sinta Cruz, exijliation de la Samte-Croi» ; féie
qui se célèbre dans l'ègli^c le 1'» septembre. ||
Hhysiol. Eraltarion de las fuerzas vitales.
exaltation des forces vitales; augmentntion mor-
bide dans |-aition des organes. Particulièrement
relie qui alieuddn*un ortraneenflaMimé. j Phvs.
Exaltation; opératim qui exalte, élève . purifie,
subtilise quelque cjrp- naturel, ou s<î5 princi-
pes, ou «ses pu lies. Qualité que les corps natu-
rel- acíjuiéient par cette opération.
Kvaitado, da- pail. pas. de F.xallar et adj. ||
s. Exalté; enthousiaste.
i-:xaltMcibn . s. m. V. Eraltarion.
Ksultar, v. a. Exalter; porter quelqu'un , porter
Sis sons . à leur plus haut degré d'activité, d'é-
nergie. I En parlant des passions , exaller, ex<i-
tcr au suprême degré. 1 Fig. Exaller, p irter á
l'enthousiasme . au délire. ¡ Fig. Exalter , élever
par les discours, vanter, louer avec exagération.
Il Alchim. Exalter, sublimer, purifier autant que
possible, I Chim. Exaller , porter une substance
à son plus haut dfgré de force.
KxalturHo . v. pron. S'cxaller; se porter au plus
haut degré d'activité , d'énergie, en parlant des
sens , des passions, etc. \ S'exalter, se louer, se
vanter réciproquement. ¡ Exaltarse la bilis ó
la cólera; s'échauffer la bile.
KxuiiiminoKH, S. f. Min. Exalumineuse : perle
brillante et élincelanic d'Orient.
'KxHlzar , v . a. iiius. V. Ensalzar , exaltar.
nKxáiuen,s. m. éksa-mén. Examen; jierquisilion,
discussion, recherche exai te, soigneuse, pour ar-
river à la vérité d'une chose. ¡ Examen; censu-
re, critique; et dans un sens particulier , épreu-
ve que subit une personne qui aspire aux ordres
ou à quet(iue de;;ré dans les écoles, ou bien en-
core à être employéi; à quelque chose , être pro-
mue àquel<iue grade. ¡ Examen; en termes de
-palais, information orale <\u\ a lieu à l'audien-
ce contre celui qui est accusé d-un crime oud'un
«délit, et qui f^e compose des réponses données
parlarcusé. etc. ¡ Phylos, Libre examen; li-
bre examen ? indépendance d'^opinion qui fait
que l'homme, repoussant le joug de l'autorité
en matière de foi. cherche a s'eclairer d'après sa
propre raism. Le doctrine du libre eiaimn est
fondée sur le droit qu'a la raison individuelle
de se detfrmuier par elle-même, et la doctrine
de Paul «nié sur la fiiblesse et l'incapacité dp
celle même raism. ' Rpli;:. Ej-nnfn de concien-
cia, examen de conscierire ; re»ue que fait le
pé.heurde S3 vie pas-ee afin d-en connaître les
fautes et les confesser. ¡ Examen de testigos;
action de recevoir les dépositions des témoins.
K«á'<n?tri». s. m èsi-m-tro. Hexamètre: Ter<
grec et latin composé de six pieds.
■Cxnnitnarioii. s. f, inus. Eiaininalion. V. Exa-
m ■■ Il .
KiaïuUiuilo. da. adj. et part. pas. de Examinar.
EiMiDinudor. ra. adj Eia ninateur. celui, celle
qui examine l! Examinateur; celui cell/ qui a la
commission d'examiner une ou plusieurs per-
sonnes pour savoir si elles ont l'instruction, les
capacités nécessaires pour être employées à quel-
que ch'jse ou promues a quelque grade. |i Exa-
minador, sinodal; examinateur pour les ordres
sacrés, etc .
RtnininainiPiito. s. m. inus. V; E.xámen.
Rvainiiiatlf». s. m. Celui qui va être examiné.
Examiuantv, part. prés, de Examinar, ¡j s. Exa-
minateur. (|ui "xamine. !| iims. Celui qui se pre-
sente à l'examen V. Examiuand:).
Kiaminar, v. a. Examiner: rechercher exacte-
ment, discuter avec so in les bonnes et les mau-
vaises qualités d'un objet, ses peifeclions et
ses dcfauts. 1! Examiner; regarder attenlive-
ment. || Examiner; peser mûrement, contrôler
avec attention. I Examiner: faire subir un exa-
men, interroger des élèves , des aspirants, des
candidats, ji V, ?.xámen.\\V.xaminar testigos;
reí evoir les dépositions des témoins.
KsaininarMc , v. pron. S'examiner. S'étudier,
s'observer, s'interroger soi-même sur ses senti-
ments, sur sa conduite, sur ses défauts. ijS'exa-
miner; scruter sa conscience, faire son examen
pour se confesser. | S'examiner; se considérer
attentivement l'un l'autre, les uns les autres. |i
Etre examiné, se présenter à l'examen.
ExanaMtrora, S. f. Exanastropbe; coftvalescence,
rétab'.issement.
E xuiiRüe. adj. Qui n*a point de sang. || Fig. Eité-
nué. faible, languissant.
Exaiiiinacion, S. f. Pathol. Eiamination; mort
réelle dans certains cas; mort apparente, synco-
pe dans d'autres cas.
Exànimp, adj. Inanimé, sans vie. qui ne donne
jias signe de vie.||Fig. Découragé, abattu, cons-
terné.
Exantema. S. m. Pathol.. Exanthème; nom donné
aux éruptions qui sous la forme de pustules,
boulons on laches quelconques; ¡laraiesent a la
surface de la jieau ou des membranes muqueu-
ses. Il Chim. Exanthème, matière poudreuse qui
s'élève à la surface de certains corps.
Exanleniatiro. ca. adj. è!;santéma tiko Méd.
Exaiithémalique. qui tient de l'exanthème; qui
est ac<onipagné d'exanthème.
Exautematolugia. s. f. Pathol. Exai thémalho-
logie; traité des exanlhèmes.
EXC
— iOl —
KXC
Eianteniatoso, sa.adj. Palbol. Eiatithcmateui,
syn. de F.xantsmático.
Exàntlacion, Phys. Eiantlation, eitraclion de
lair ou de l'eau de quelque endroit, au moyen
d"uiie pompe.
ExaiiCropin; S. f. èksantropi-a. Palhol. Exan-
thropie: dernier degréde la mélancolie, horreur,
pour les hommes. V. Apantropia.
Exarasnift, S. f. èksarak-ma. Chir. Exaragme;
collision, frottement ou rupture.
Exsrcn, si m. èksar-'ia. Exarque; celui qui com-
mandait en Italie pour les empereurs de Cons-
taniinople. Les exarques étaient dans l'empire
Romain de grande dignitaires, investis d'une au-
torité extraordinaire. iiHist. ecdes. Exarque; of-
ficier délégué par le patriarche ou par le saint
synode pour visiter les diocè>es, rétablir la dis-
cipline et réf«)rmer les mœurs du clergé; c'était,
dans la primitive église, un dignitaire ecclésias-
tique assez semblable à ce qu'on a dejiuisap-
pelé primat. \ Egl. grec. Exarque; espèce de lé-
gat à latere du patriarche qui fait la visite des
monastères et des paroisses soumises à sa juri-
diction.
Exarcado. S. mi èksar'a-Jo. Exarchat, autorité;
pouvoir, dignité, charge des exarques. c'est adi-
ré des lieutenants ou préfets des empereurs
d'Oiient, envoyés en Italie pour défendre les
parties de cette contrée demeurées sous son obéis-
sance. Il Géogr. pol. Exarchat, partie de l'Italie
cil comandait l-exarque et dont Ra\enneétait la
capitale-, quoique les limites géographiques de
IVxarr/iai ne furent jamais bien définies. le pays
généralement connu sous ce nom comprenait la
province qu'on appelle aujourd'hui la Rumagne.
Il Exarchat; l'exercice même du pouvoir de l'e-
xarque.
Exarina, S. m. Méd. etchir. Exarme, lumcurproé-
minente.
Exarco, s. m. Y. Exarca, Exarque.
Exardccer, v. n. mus. S'irriter, s'emQaniraer de
colère.
Exarvita, s f. Bot. Exarrhène ; plante du genre
myosotis, à étamines saillantes.
Exarii-ctiia, s. m. Pathol. Chir. Exartréme, déta-
chement de deux os articulés par diarlhrose.
ExaMperacloii, s.f. Exaspération; action d'exas-
pérer, ses effets, état d'une personne exaspé-
rée. \\ Palhol. Exaspérations accroissement extrê-
me des symptômes d'une maladie ou de son plus
haut degré de violence.
Exa<i|>ora(lo, da. part. pass. de exasperar, et adj.
Ekaoïirrur. v. a. Exaspérer; aigrir, irriter a l'ex-
cès , révolter. Il Chir. Irriter, emflammer une
plaie. V. Exacerbar.
BxaKperar.oc, v. pron. S'irriter, s'enflammer, en
parlant d'une plaie. '| Fig. S'exaspérer, s'irriter
à l'excès, se courroucer. Être exaspéré.
Kxandio, s. m. é'isasii-h. Exastyle; portique à
six colonnes de front.
Exaiidliiic, adj. inus. Exaucé; qui peut ou doit
être evaucé.
Exaudido, adj. ¡nus. Exaucé, part. pass. de
cxiudir.
Exaudir. V. a. inus. Exaucer; acceuillir favora-
blement une prière, accorder une grAce, une fa-
veur demandée.
ExravH, s. f. ckfka-ra. \?r. l'action de creuser
TOMO \.
autour d'un arbre; l'eiTel de cette action.
Excavación, s. f. Excavation ; action de creusrr
profondément, y Excavation; creux qui en resul-
te. ¡I Anat. Excavation; enfoncement qu'on oli-
serve à la surface de différents organes. Fouili ■;
l'action de fouiller la terre. Se dit de tout travail
dans lequel on fjuille la terre pour asseoir des
fondations, ¡j Fouilles; recherches faites au sein
de la terre pour découvrir des objets qu'on sup-
pose y avoir été cachés.
Excavado, part. pass. de excavar.
Excavador. S. m. Chem. de fer. Excavateur, ap-
pareil destiné à faciliter les rabais et lesrambbis
dans les travaux des chemins de ftr.
Excavar, v. a. Evcaver; caver, creuser, rendre
creux. Il Caver; miner en creusant.
Excccaria. s. f. Bot. Excécarie; genre de plantes
de la famille des euphorbiacces, d'oii découle un
suc ¡aiicux et musqueux.
Excedaciou, S. f. inus. Excédation; action d'ex-
céder.
Evccilenie, adj. Excédant; qui est en plus, qui
dépasse une mesure tlonnee, une somme, une
quantité. \\ F'ig. Exccdanl; fatigant, importun a
l'excès.
Exceder, v. a. Excéder; aller au-delà desborne*.
outre-passer. 1, Excéder; en parlant de la dépen-
se, de ce qui se rapporte au commerce, au cré-
dit. Ij Excéder; traiter avec excès. |j Excéder; s'é-
lever au-dessus, dépasser.
Excederle, v. pron. S'excéder; être excédé. Ii
S'emploie absolument; se\i:c¿vT.\\Excedtrse ási
mismo; se surpasser soi méaic; faire beaucoup
mieux qu'a son ordiuaire.
Excedido, part. pass. de exceder.
Exfcdicnlc, adj. inus. V. Esci:dente. Excédant;
qui excède.
Exceleucia, S. f. èliélèn-iia. Excellence; degrH
émincnt de perfection. | Qualité qui rend une
cliuse supérieure à toutes celles d? la même es-
pèce. I Excellence; litre dhonneurque l'on don-
ne dans les cours aux plus hauts dignitaires, tel.%
que les ministres et les ambassadeurs. | Por ex-
celencia; par excellence; express, adv. excelleiu-
nient, a merveille.
Exreleute. adj. Excellent; quia un degie supé-
rieur de bonté, de perfection, qui excelle, j Ex-
cellent; se dit des qualités morales, cl en parlant
des choses.
Exceleiilc, S. m. Ancienne monnaie d'Espagne
qui valait deux castellauos; V. Ce mot. | Exce-
lente de lu Granada; ancienne monnaie d'orva*
lant onze reaux et un mara>édi.
Exeeleutcmente, adv. Excellemment; d'une ma>'
nière exceilenle. par exccllciuc.
Excelentisiinanicute , adv. sup. de f jce/infr-
viente.
Excelentísimo, ma. cdj. sup. de excelente. \\
Excellentissiine; titre hononlique qu'un donnt^
aux grands, e . ba^sadeurs, et autres personna-
ges. Ii Excellentissime; se dit quelques fois d'u-
ne œuvre d'art . d'une liqueur, itc.
ExcelcBror. ^. n. inus. Etre excellent, exceller.
ExeciMniiiritic , ad\ . Hautement, a>ec élévation
cl sniuTioi Ile.
Excolfoliud , s. f, inus. Très-grande élévation.
Excelso, aa. adj. ¿ktel-so. Haut , eleve, eminent.
I Fig. Supérieur, émineni .«onverain.
i'A<:
— .'ai-i —
KXC
K&réii(i-tciinwii(o, ailv. Géom. LvceiUri(|ilomciit;
d'iiiif niaiiiiMO cxcnnlriiiiie, hi>is du ccnlrc.
■■:.\rrii(i-lritla(l, S. Í. ékréntrhidadd. lléom. V.\-
cfiiliifitc . ilistaiice ciUro le cciilrc Pl le ÎDjer
iluiu" cilipsc. Il .\sl. anc Kxcontriellc ; dislancc
(Je la tcrip au ciMilro de roil)itt' d'iiiic jtlanctc.
!l Astr. inod. i:x( (MitrirUé ; distaiico oiilic le
tciitrp de l'orbe elHiUiiivie d'une piaiiéle ou d'un
s.ilellile el son l'uvcr ()i(U|iti par le suleilon |)ar
la pbiièle principale. | Vv^. el l'uni. Kxccnlririló;
cxei^s d'humeur ou de franrhisc; originalité
lie carartére. |i V.xrcnlricidnd tic la csjinda; po-
sition de l'épée, lorsque la puignée forme un
anf;le aigu.
i;\cósiti-lco, co. adj. éhién-triko. Géom. E\cen-
îriqne; se dit de deux sphères, qui, quoique ren-
liTmées lune dans l'autre, n'ont pas le même
rentre. | Fig. clt'am. lCxccntrique;en parlantdcs
personnes d'vin caraclèrc original , sujettes à des
écarts , el des manières , des nid-urs , etc. || Ma-
chine à vapeur. | Excentriijuc; organe, machine
qui sert à transformer un mouvement de rota-
tion en un mouvement de vn et vient.
iCxccntrEpIcIrlo , s. m. llésullat de la combinai-
son de l'excentrique avec l'épicyde.
Rscopriun , s. f. ¿kiéjn.ion. Exception; action
d'excepter, résultat de cette action. || .lurisp. Ex-
ception; moyen employé pour faire déclarer une
demande non recevable, cl pour être dispensé
d'y répondre comme n'étant pas formée réguliè-
rement, ou comme n'ayant pas été portée devant
un juge compétent. | Excepción de inninnern-
ta pecuniaria: inus. !l Excepción de non numé-
rala pecunia, inus. Il Excepción, dilatoria; ex-
ception dilatoire; celle qui a seulement pour bul
d'écarter la demande pendant un certain temps.
Il Excepción perentoria; exception pérentoire;
celles qui écartent définitivement la demande.
I Excepción perjudicial ; fin de non recevoir
tirée du défaut d'action de la part du deman-
deur. I No h'uj regla sin excepción v il n'y a
point de règle sans exception. || A excepción de;
à l'exception de , à la réserve de. excepté , hor-
mis. Il Leyes, tribunales de escepcion. V. Excep-
cional.
Kxcciicionndo, part. pass. de excepcionar.
Kxcepetonnl , adj. Exceptionnel; qui lient, qui
est relatif à une exception , qui comprend ou qui
forme une exception. |1 Let/fs, tribunales, ex-
cepcionales; lois, tribunaux exceptionnels, ou
d'exception.
Esceyciotuu- , v. a. .Turisp. Exciper de ; fournir
des exceptions.
Excoyíacíou, s. f. inus. Y. Excepcit^n.
Exceptador, va. s. inus. Celui qui excipc qui,
allègue des exceptions.
Exeeptrtv, V. a. inus. "V. Exceptuar.
B>:ec;i4iTo. vn. ôdj. Log. On le dit dune propo-
sition oii l'on excepte quelque chose.
Exfepto, ta. ])art. pass. irrég. de exceptar. ',\
adj. inus. V. Independiente.
Excepto, odv. Sauf, à la réserve de , excepté,
hormis, hors.
F.xcepttineiois, s. f. Exception.
Exoeptniitlo. part. pass. áñexceptuar. S'emploie
adjectivement.
Excopitini-, V. a. Excepter; ne point mettre, ne
point comprendre dans une règle, dans un nom-
ine.nlAceptr-r; ne pas comprendre dansun choix.
Exei'ptiiiii-Mi> , V. pron. S'excepter, être exieplé.
Exrcrt» ,«. f. Extrait.
E\«-oi»lvniiu'iito, adv. Excessivement; avec excès,
ilunc nianieie excessive.
Exc(>nUo, >a. adj. lAcessif; qui excède , qui de-
|)asse , dans les dioses physiijues, le degré, la
mesure ordinaire ¡dans les choses morales, qui
dépasse la règle , qui va au delà des borocs,
jusiju'à l'excès.
ExocMo, s. m. <f/iZ('-.'».vo. Excès ; ce qui passe les
bornes. Il Excès : tout ce qui dans son genre dé-
passe la mesure ordinaire; ce (pii csl au delà
d'une mesure raisonable; ce (]ui est au degré le
plus bas- I Excesax. abs(d. exi e^; débauche, dé-
règlement, action contraire aux bonnes mœurs;
vexations, cruautés. || Jurisp. Excès, violence, ou-
trages. 1 Mathem. Excès; excédant d'une quan-
tité sur un autre. Il inus. Transport, ravisse-
ment , extase. Il Excès , malice. || Cometer algún
exceso; commetre quelque crime. || En exceso;
inns. Excessivement. H .1/ crceso; à l'excès, jus-
qu'à l'excès.
Exeidio , S. m. inus. Dévastation , ruine, désola-
tion.
Exeipieiito . adj. Excipient 5 qui est propre à dis-
soudre , qui a la propriété de modiiicr l'activité
des substances médicamenteuses, en leur don-
nant une forme CDinenable . etc. j s. m. l'harni.
Excipient; substiuice (¡ui fail la base d'un mé-
dicament. Se du des substances molles ou liqui-
des servant à rassembler et à lier les divers in-
grédients d'une préparation pharmaceutique.
Excisa, s. f. Excise ; impôt établi en Angleterre
sur la bière , l'huile, le cidre , etc.
4!:xci.sion , s. f. éiiiissionn. Chirur. Excision;
opération par laquelle on enlève avec un instru-
ment tranchant certaines parties d'un petit
volume.
ECxeitnbiliilnd, s. f. Excitabilité ; faculté qu'ont
les êtres vivants d'être sensibles à l'action des
stimulants,
ExcUnclon s. f. éhzitaiionn. Pathol. el Physiol.
Excitation; action d'exciter, résultat de celle
action.
Excitado, dn. part. pass. du V. excitar. Excité, c.
Excitar, V. a.è':s7.itar. Exciter, provoquer, émou-
voir. I Stimuler, encourager, animer.
Excitarse, V. pron. èUsïitar-sé. S'exciter, s'ani-
mer, s'encourager soi-même.
Excitativo, va. adj. éksiiiati-vo. Excitatif; qui
excite, proprcà exciter. Il Méd. Stimulanl; qui
a la vertu de réveiller, de stimuler.
Exclamación, s. f. cUsklamazion. Exclamation;
cri de ¡oie. de surprise, d'admiration, d'indig-
nation. I Rhétor. Exclamation: figure par laquel-
le un orateur, un poète paraît se livrer à un vif
mouvement de surprise, d'indignation.
Excinniar, V. n. èksUamar. Exclamer; s'écrier,
crier, pousser des cris excités par quelque émo-
tion extraordinaiie de l'Ame.
Exclamativo, va. adj. inus. iksUlamati-vo. Ex-
clamalif: qui marque l'exclamation, qui est pro-
pre à l'excianialion.
Exclamatorio, ria. adj. c\ishlamato-rio. Excla-
matoire; qui marque l'exclamation.
Excluido, dn.part. pass. de excluir, \ S'emploie
I adjciiv. 1 Excluido de elección, inéligible.
EXC
w¿ —
KXC
ICsciiiir, V. a. c'sklonir. Kvcluro; duisser, expul--
ser, écarler,relraiic;licr, éloigner, il Kxcluic, em-
pocher (lèlre admis dans une sociélé, dans une
assemblée.
KicliiNion, s. f. èhshlon.ssion. Exclusion; action
d'exclure, de relranchcr.
KxcliiMivn, s. f. V. Esclusioti.
ijxcluMivainetite , adv. èkshloussivnmén-té. Ex-
clusivcinnnl; en exccpluanl, en ne coinptanl
point , à l'exclusion.
VxfltiNivo, adv.lîit. Exchislvnmrutc.
KxciMîilvo, v«. adj. èshhiisi-vo. exclusif; qui
exclut, qui éloigne, qui peut exclure.
Kxcliiso , part. pass. irr. du v. excluir. V. ce
vérité.
EtcositHiilc, adj. è\isko(j-hitfi-blé. Imaginable;
qui ¡leiit être imaginé.
Kxcositncluii , s. f. f'kskog-liilar.ioH. Excogila-
lion; pensée, réilcxion.
Escogittttlu, «la. part. pass. du v. excogitar. Ex-
cogité, e.
K.vco^ltnr, v.a. èl;sliog-hi(ar. Excogitcr, penser,
imaginer.
Kxcoiiiiil^aclon, s. f. inus. V. Rxcomunion.
KxooiiiiiIkikIo, «In. part. pass. du v. e.rromîii-
(jar. Excommunié, c. || S'emploie ad'ctiv. || Ex-
comulgado vitando; excommunié; qui a encouru
l'excommunication majeure, et dont, il est dé-
fendu d'approcher.
■•:scoinuls»doi-,s. m. èk.vko)MO?<i(;flf?or. Celui qui
excommunie souvent et i'acilement.
K.tcoBiiiilsiHiitiLMito, s. m. inus. \' . Excomunión.
Kxconiulsnr, v. a. è':skomonlgnr. Excommunier;
retrancher de la société des ildclcs, de la com-
munionde l'église; et de 1-usagcdessacrements.
Il Fig. et fam. Maltraiter de parole.
■Cxcomuiisor, V. a. inus. V. Excomulgar.
Excomiinirnoion, S. f. inus. V. Excomunión.
Kxooniiiiiioii, s. f. è'skoinounion. Excumunica-
tion; censure ecclésiastique qui a pour effet de
retrancher les hérétiques de l.i communion des ¡
lidcles, ou des pécheurs obstinés de la commu-
nion de l'église et de l'usage de sacrements. ||
Sentence d'excommunication.
Excoriación. S. f. ¿f.í/con'fízíon. Pathol, Excoria-
lion; écorchure, plaie légère de la peau, qui a
lieu lorsque l'enlèvement de l'épiderme laisse
le derme à découvert.
Excoriailo, «In. part. pass. du v. excoriar. Exco-
rie e. Il S'emploie adjctiv.
Kxcorinr, V. a. chskuriar. Chir. Excorier; enlever
la peau, déchirer une membrane.
Kxcrocrncia, s. f. V. Excrecencia.
Excreción, s. f. ùUskré/.ion. iMiysiol. Excrétion;
action par laquelle cerlainsorganos, qui remplis-
sent dans reconomie l'oITlce de réservoirs, cer-
taines cavités, se vident des matières , soil soli-
des, soit liquides, qu'ils contiennent et les re-
jettent au dehors. || Excrétion; action par huiuol-
le les matières excrémentielles se forment.
Excrcmcntudo , tin. part. pass. du V. crcrc-
nienlar. *
Excremental , adj. èhskréméntal. Excrémentiel;
qui tient de la nature de l'excrément.
Excrementar, v. a. ekskrhnéntar. liendre les
excréments par les voix ordinaies.
Excrementicio, cla. adj. V. Excremental.
Excremento, s. m. éksl>rcmén-to. Plnsiol. Excré-
ment, tout ce qui csl évacué du corps de l'ani-
mal par les émonctoires naturelles; telles sont
les matières fécales, l'urine, la sueur, etc. | Par-
ties qui séparent des plantes par la putréfac-
tion.
Evcrcnientofio, Ha. adj. èkskréménto-sso. Se dit
des aliments dont les parties cxcrémentcuses
surpassent les parties nutiitivcs, dont ils sont
composés.
í:\creí*cencSa, s. Í, èkskréién-zia. Chir. Excrois-
sance; nom qu'on donne à tous les développe-
ments, à tous les prolongements qui se manifes-
tent sur les dilTérentes parties du corps, tant
intérieures qu'extérieures.
Excreta, s. m. ékshré-ta. Excreta; ce mol tout lu-
tin et qui signifie choses excrétées, a été emplo-
yé en espagnol pour désigner, parmi les choses
qui font la matière de l'hygiène, celles qui sont
rcjetées du corps.
Excretado, «la. part. pass. du v. excretar. Ex-
crété, e. Il S'emploie adjetiv.
Excretar, V. a. ékskréfar. Excréter; rejeter, pous-
ser au dehors, avancer, rendre les excréments.
Excreto, tn. adj. èksré-to. Rendu en forme d'ex-
créments.
Excretor, adj. èkskrétor. Anat. Excréteur; se dit
de tout organe chargé d'une sécrétion excrémen-
tielle, dune cxcrétiim quelconque.
Excretorio, rla. nii]. è\<shréto-rio. Excrétoirer;
se dit du conduit destiné à l'excrétion.
Excul)ltor,s. m. èkskoubitor. .Vnat. Exciibileur,
soldat ou ofticier qui veillait dans le palais des
empereurs romains.
Excnleador, s. m. èkskoulkador. Ant. Exculca-
teur; chez les Romains, soldats revêtus d'une ar-
mure légère.
Excullado , do. adj. inus. V. DebiJitado.
Excnr.<iion , S. f. èkskoursion. Excursion; en gé-
néral, toute espèce de voyage, de course faite au
dehors. Dans un sens plus limité, plus rigou-
reux et exclusivement affecté à la stratégique;
course, irruption faite en pays ennemi, avec une
grande promptitude, une grande activité de
mouvements, comme ils convient de le faire pour
se ménager les plus grandes chances possibles
de succès.
ExcHr!4o, s.m.él!skour-so. Digresión; écart d'un
orateur.
Exenta, s. f. éksl:ou-ssa. Excuse; raison qu'on
donne pour se disculper soi-même d'un fait ou
d'un propos. Il Excuse; prétexte spécieux pour
ne pas faire une chose. || .Vvant.i'je , privilège,
franchise accordée par la comiuune d'une ville
il quelque particulier- H Paños de excusas; ha-
billements du matin , négligé, robe de cham-
bre, il A excusas: secrètement.
ExcnHnharaJn, si Í. élslioussabarag-ha. Grand
panier d'osier dont le couvercle se ferme avec
un cadenas. |1 lîlas. Pièce composée de trois bar-
res, dont deux en forme de v., son traversées
])ar la troisième.
Excusable, adj. é skoussa-blé. Excusalde; digne
d'excuse« d'indulgence; qui peut et doit être
excusé.
Excunablemente, adv. èkskoussablémén'té. E\-
cusablemeiit , d'une manière excusable.
ExciiNarlon, s. f. inus. V. Excusa.
ExcuHnda. s. f. inus. V. Excusa. \\ Àexaisadas.
t\K
40+ —
tXF
V. J nji\ iMiiJcli.
ft:&cui>Mcl«menie. i¿^ . ékskuusíadauién-l¿. luu-
lilomrnl ; san? nécessilé.
K.xruvadpro, m. adj. inus. V. Excusable-
K\rutimá«. da. part. |>ass. de excusar. Etcusí, e.
adj. K\"m|tl de paver, il Superflu, mulile. n
Kosorvô, soparé, dont on ne scrl point, i; Non né» ;
cessaire, qu'il ne faut pas dire.'ni faire. ;¡ Secret. 1
ecarlé. |; Pinjar en io excusado: vouloir entre-
prendre des choses impossibles, qui sont au des-
sus de nus moyens.
K\rnfi«do. s. ni. ékuttsia-do. Subside acionle
par \c pape an roi d'Fspagne sur les revenus du
«leiiio. ., Contribuable; qui en vertu d,une con-
cession faite aune communauté, etc.. lui paie
les impositions qiril devrait payer au roi. \\ La- i
boureur qui pp.yaii ladimcau roi au lieu ùe la pa-
> er à iKu-lisr- | Fig. Jltteife enla Tenta del ex-
cusado; se Ululer des afi'aires d'aulrui.
llxrti.itador. va. s. êiskskousfadur. Eïcusateur;
celui ou celle qui e\cuse. I! s. m. Suppléant,
substitut ; celui qui eierce un emploi pour un
autre, 'j Vicaire, dcsservaul. ¡i Juris. Défenseur
nomme d'oiTice â un accusé.
i:xrnsMli. s. m. inus. i.skoussali. Petit tablier de
leinnit'.
Kicnüano. »».•». adj. iuus. ¿UAoniía-tia. Couvert.
crtchè.
Kseas«nKa. s. f. iaus. V. Ejrw.- .
EKcnsaiiH. s. f. inus. t 5Í0Míia»?-»..:. N illascois
qui durant la guerre, se Mettait en sentinelle
pour épier les mouvements de l'enoemi. |1 Â
(xcusañi^s: à la déroliée.
k'scuüNr. V. a. èkskouss'ir. Excuser: cbercher soit
dans l'inleulion de celui qui a commis ime fau-
te, un délit . une action réprébensible. soit dans
les circonstances au milieu desquelles, celle
faute, cette action reprehensible a été commise,
des motifs ou des raisons pour en atténuer la
gravité et pour justilicr. autant que possible,
celui qui en est accusé. '', Excuser, éviter, esqui-
ver, écarter, éloiguer. 1 Refuser de faire quel-
que chose. ■■ Exempter d"un impôt. ;. inus. Rem-
placer, exercer un emploi pour un autre. Escu-
sars! con : S'excuser sur.
K\rusion. s. f. éfci'oi/i.«ion. r>i?cussion . recher-
ciie et Nonte des biens du débiteur principal ou
même de la caution quand ceux du premier ne
sufiîsont pas,
ir.xcnso. sa. adj. inus. ékskou-sso. Réservé, mis
à part. Il A escusa; ala dejobée. ;; inus. En ex-
cuso, secrètement.
Kx-dJàiMctro. aJv. lai. éksdia-mêtro. Diaiuélra-
ieraent.
Kxca.s. f. inus. ¿ksi-a. Soldat envoyé en recon-
i-aissaiice.
Eiecrablr. adj. è'.sriirii-b/f. Exécrable . détesta-
lie, abominable: qui mérite détre en horreur.
d être detesté; qu'où doit avoir en abomination.
Execración, s. f. eksékraiion. Exécration : senti-
ment d horreur et d'aversion extreme, qu'on
éprouve pour une personne ou pour une chose.
Il Exécration, imprécation, malédiction.
Kxceratlor. ra. r sikrador. Celui ou celle qui fait
des exécrations, qui lance des imprécations.
Kxecraniiento.s. m. inus. V. ¿xcr ración. 1 inus.
superstition; qui consiste à einplover des cho-
ses ou des paroles prc fanes en fornie de sacre-
uiehl<
Kirrrudu. da pail. pa>s. de execrar. Execre, e.
ii S emploie adjectiv.
Kircrar, v. a. è.séArar. Exécrer; avoir en exécra-
tion, en horreur.
Eirrralorlo. a. s. m. èktékralO'rio. Eiécratuire;
qui lient de It-vecralion. |¡ Jurutnento execrw
Ivriu ; serment arompagne de malédictions sur
Süi-mémc. si l'on ne remplit son eui^agenient.
KxegrNlit.s. m. èk$é<j-liê-isis. .Kntiq. Evegète;
nom qu'on donnait a .Klhenesà ceux qui étaient
charges par le frouverneim nt d«! montrer aux
étrangers les antiquités delà ville, surtout les
temples et les choses sacrées.
Excséllco^ co. adj. è srg-hë-li o. Exégétique;
qui explique. q:n sert à expliquer.
ExrlcoslN. s. f. èksélko-ssis. Talbol Execulse, ex-
ulceration; ulcération commençante, légère el
superficielle, dans laquelle la sui face cutanée
u'est en quelque sorte qu'eftlcurecdans une plu»
eu moins grande étendue.
Exención, s. f. è/i5^iuion. Exemption . droit, pri-
viU^e en vertu du quel celui qui l'invoquait
pouvait se dérober à une charge commune, a la-
quelle il eùl ete force de se soumettre sans celte
circonstance.
Exentamente. adv.¿fcseii(amen-(i^. .Vvec exemp-
tion, li Clairement, franchement.
Exentar, v. a. èkséntar. Exempter, affranchir.
rer.dre exempt.
Exriitar.«e, v. pron. è^5en(ar-se. S'exempter, se
dispenser.
Exrnto. ta. part. pass. irr. de e jrenfar. Exemp-
té, e. '; adj. Exempt; découvert, en parlant d'un
édifice. ou dun terrain. ), Exempt. libre. indépen-
dant, qui n'est pas assujeti. ii Fig. Exempt, li-
bre, hardi, qui manque d'égards.
Exento, s. m. ¿nscn-to. Officier des gardes du
corps.
Exequias, s. f. pi. èksé-kias. Funérailles, obsè-
ques ei cérémonies qui se font aux enterre-
ments.
Exequible, adj. è'scki-hlè. Qui peut être mis
à effet.
ExéresU, S. f. è^sè-réssis. Chir. Exérèse; opéra-
tion par laquelle on retranche du corps humain
ce qui esl nuisible et superflu.
Rxereo . s. m. ¿s rr-ga. Numism. Exergue : petit
espace pratiqué au bas du type dune médaille,
pour meitre une date, une inscription, une
devise.
Exerro^is. s. f. è'.ierro-.«i»j. Palhol. Exerrhose;
écouiement qui se fait par la transpiration in-
sensible.
Exerto. ta. adj. élsér-tù. Cot. Exert. saillant,
qui surpasse les parties environnantes, qui sort
du calice.
Exesofasitis. S. f. c\isèssofag-hi-t{ss. Méd. Exte-
sophagite, inllammaiion de la tunique cellulaire
des veines.
Exfoliaeion. S. f. èksfoUaiion. Bot. Exfoliation,
séparation »ar feuillets . par écailles, des parties
mortes et desséchées, l) Chir. Exfoliation . sépa-
ration des parties frappées de mort, d-un os,
d'un tendon, d'iine aponévrose ou d'un cartilage
sous la forme de lamelles ou de petites feuilles.
Exfoliado, da. part. pass. áeexfoüar. Exfolie, e.
Exfoliar, v. a. é^í/bfíar. Bot. Exfolier, priver
i:\n
— vos —
EXI
une plante de ses feuilles, en st'ijarer l'écorce. || i
Chir. Exfolier , enlever de peliles parcelles d'os |
par feuilles ou par éclat"!.
Exfoliativo, a. adj. e\isfoliati'Vo. Bol Exfolia-:
lif, qui cmIcm; par feuilles ou lamelles. |
Exriiiiiadu. «la. pari. pass. de exfumar. E\(-J- \
nié, e. I .^'emploie adjettiv. !
Eifumar, v. a. èlcsfoumnr. Feint, Exfuiner; adou- ;
tir , diminuer le trop grand éclat de quelques •
parlicb du luLlfau. i
K&IimImcíoii . s. f. èliS'ilaiion. Exhalaison; éma- !
nation aeriforme d'un corps quelconque, or;:a-
uiquc ou iiiorginique . orilinairemi'nl nui^ibel
a l'économie animale, ¡j Bot. Exlialatiim; se dit de
l'action di-s planii'squi r<»ndeni a l'almospliere j
Je.7 gaz al)sorl)és par elles. |1 Cliim. Exhalaiioii: i
opération ayani|>our rjbjcl d'élcNfr et de dii-si- j
per Us pai lies volatiles d'une substance au rno- .
yen du feu. || l'hys. Evhaliili'.'n; toute ém;ina-
iiation quelconque, odeur, va¡.eur poussée hors .
du corps. Il l'hysiol. Exhalation ; fonction en ver-
tu de laquelle certains liijuides extraits du sang ■
sont répandus, sous la furme d'une rosée, dans |
les vacuolesdes tissusorganiqiies, ou à la surfa- !
ce des membranes t soit pour être rejeiés au de- |
hors, soit pour servir a certains usages dans |
l'économie organique.
Exliaiiido . a. part. p;iss. de exkalar. Exhalé, e. '
I S'emploie adjeclis. j
E:\iialatIof, a. s. élisalailnr. Ce qu. exhale* i
Kxlialar, v. a. éliSfilar. Exhaler; pousser hors de
soi, répandre dans l'atmosiihere des\a(>eurs. des '
odeurs , etc. Ii lixhular itl aima, el állimo sus-
jiiio; rendre l'àme. mourir.
CMialarMe , v. prcjn. ¿ksnlar-sê. S'exhaler, s'éva-
porer, se résoudre en vapeur. i| S'excéder de
travail , de fativ'ue. ii Faire une chose avec em-
pressement, il YLshnlarse ])()T alfiuna cosa; ai-
mer . de-irer une chose a»ec ardeur.
Kxiialatorio, n. ailj. e'.sa/atorio. Techn. Exhala-
toire; sorte de machine employée dans les sali-
nes pou fiiciliter réva|Mjralion de l'eau douce.
KxiiauNto, a. é «aou«-(o. Epuisé ; tari, mis á
sec.
f:xbaiiH(ion, S. f. éUsnnnstlon. Math. Exausiion;
méihodedont les malhémaiiciensseservent |)our
établir ré;:alilé de deux nombres, en |)rouvaiit
que la dilféience (jui peut exister entre eux est
plus (teiile que toute autre (juantilé imaginable,
quelque peiiie que soit celte quantité.
Kxlier<-daeÍMii . s. f. é'.4«rér/azior(. Jurisp. Exhé
rédation; acte par lefjuel on déshériie; disposi-
tion ayant pour but d'exduie de 1 héréilité , de
priver ijuelqu'un de son droit a une succession.
Kxhrredado , m. pari. pass. At exheredar. Ex-
h l'If dé , e.
Exlicrt-dar . V. a. vUsi-rédar. Exhéréder , deshéri-
ter, |)ii\ er quelqu'un de son droit a une suc-
cession.
KxItlbUioii, s. f. è'.Jifrizion. Juris. £ihibilioii;
ai lion (1* pihiber, de produire en justice.
tAlhido. a. pari. pass. de eribir,
Kihililr, V. a. i\i$ibir. Exhiber, montrer, repré-
>eiiier en jusiire.
F.shlblta, s. f. inus. V, F.xhibieion.
■ Isiiorlarioii, S. f. èksor talion. Exhortation; di<i-
rour> par lequel on exhorte quelqu'un qui peut
faire ou ne pas faire, ce que vous lui cuDseilIcz.
Il Frai. rcl. Exhortation; discours pieux dans le
genre siinpleel familier, qui a pour butd'exciler
a la desotion.
Exhortado, a. pari. pass. de exfujrtar. Exhor-
té , e.
Exhortador, u. S. éiisortador. Personne qui ex-
horte: <|ui excite au bien.
Exhortar, V. a. e^xortar. Exhorter; exciter, là-
cti'T, par un langage appropié au caractère des
personnes et aux circonstance*, de faire adop-
ter un seiilinient, une opinion quelconque, ou
de porter quelqu'un a des actions qu'il peut fai-
re el ne pas faire selon son gré. Il Exhorter; en-
gager á la patience a la ré-«Í!ínation. encourager
par des espérances que donne la re|i;;ion.
EihortarNP , V. pron. éksoriar-té. S'exhorter
muluelleinenl.
Exhortativo, a. adj. ékxortnti -vo. F;xhorlatif:
qui e\b(jrie. qui renferme une exhortation.
Exhortatorio, a. adj. ék*o;í«/o-ri>>.íjui concerne
l'exhortalion, qui lui appartient.
Exhorto, s. m. é sur-lo. Frai. Réquisitoire;
commission rogatoire d'un juge á un autre.
Exbiiiuacioii, S. f. eiiioumazion. Exhumation;
aclion par laquelle on exhume un corps.
Exhumado, a. part. pass. de exUumar. Exhu-
mé, e.
Exhumar, v. a. ksoumar. Exhumer; tirer un
cor(is de la terre,
Exinial, V. Mortal.
Exida. S. f. inus. V. Salida.
Exido. s. m. inu*. V. V.fiido,
Exincneia, S. f- eksiq-hén-iia. Exigence,' action
d'exiger. I Fig. Exigence, besoin, force de ce
qui exige.
Exi{(ibl('^ ad. èV-sifi-hi-blè. exigible, qu'on peal
exi;;er. qu on doii exiger.
Exiuldcro, a. adj. inus. V. Exi'jible.
Exigido, a. pari. pass. de exi^i'r. Exigé, e, | S'em-
ploie adjectiv.
Exlslr, V. a. èk%iq-fiir. Exiger: demander une
chose en verlu d'un droit plus ou moins |é?iiime.
Il Exiger, obliger, contraindre quelqu'un mora-
lement ou physiquement a faire telle chose. |¡
K.ri'iir rfucate, ram.'onner.
ExiKUedad. s. f. inus. V. l'PquffifZ.
ExIeUo. a. adj. inu*; V. Pequeño. etra»n.
, Exilaranto. s. m. cki/'/'irfjM-fo. .Med. Exhilaraot}
I qui porle a la gaîlé.a la joie.
j Exilio, s. m. inus. v. pfiiierro.
; Kxiniiamc»tr. adv. ektimiatnen-té. Eicellem-
meiii, parf.iiiernenl.
I Eximirían, s. f. mus. V, Exención.
I Eximido, a. part. pa^s. de eximir. Exempté, e.
Eximio, a. adj. éhti-niio. Excellent, disliogué,
supérieur, incomparable.
! Eximir. V. a. éktimtr. Exempter. aiTranchir, ren-
dre exempt.
Exlnniilrion. S. f. eksinaniiion. Fathol. Exina-
iiilioii; e>acuation complète, épuisement
Exinanido, a. adj. inus. ekiinani-do. (jui manque
de forre, de t iltueur.
Exir. v. II. V. Salir.
ExiMtrnda. s. f. éktiitén-iia. Existence; état de
ce qui cxi-ir. S^ dit principalement du seul
priiii ipe existant par loi même, de Dieu, ei par
analogie de l'àme. des esprits. |1 /¡"xistenretse dit
de la vie sensilive t\ inlcllecluelle de l'homme.
EXO
— V()(i —
KXO
Il FAÎslcnce; état de toutcci|ui tombe sous lapcr-
tcpt ion de nos sons, tmil ce qui devient visihle,
palpable, aperccviihle d'une maniere quelcun-
que. Il Exislenee; manière de vivre, de senlir, de
|)enser. || KxistPn(e;ln vie.sadurée. |1 Kxislenee;
jiosilion dans la scuielé. | l'i^'. lAislence: ré|ui-
tation ({u'un acqui(>rl, opinion ()u on donne de
soi à ses contemporains, ou (|u'oii Inise de soi á
la postérité.
ICxiMtiUo, ntt. part. pass. de existir. Existé, e, ||
S'emploie adjectiv.
ICxiMdninrluii, s. f. éksislitnaïion. Opinion; ju-
^icmenl lies choses.
K.\lNtlni»«lu H. part. pass. de existimar. \ . a'
vi'ilie. Il S'em|>loie adjectiv.
B':&ÍM(iniMr, v. a. èlisislimar. Estimer, croire,
penser.
KxlMtlr, Y. a. éksistir. Exister, être actuellement,
réellement. || S'enriploie dans un sens de durée.
Il Exister; se dit de toutes les substances de
tous le phénomènes physiques pour en marquer
l'élrc réel.
■Oxlterlaii^s. i.\\\.èhsitè-r!as. Ant. prec.Fxiteries;
prières cl sacriiices qu'on l'aisailà la veille d'une
{grande entreprise, ou à la mort des amis et des
])roches,
■vxito, s. m. èk-iifo. V. Salida. \ Succès, issue
d'une affaire*
Evoneaiito, s- m. èksnakaii-tn. Bot. Exoacantlie,
plante bisannuelle à feuilles alternes, qui se rap-
proche des échinnplioros.
Ksocai'tlUiN, s. f. âks()\iar<U-tiss. Med. Exocar-
dite; intlammation externe du cœur.
Kxocarpo, s. m. chsokar-po. Bot. Exocarpe, ar-
bre verd, à rameaux pendants, à feuilles al-
ternes.
ICxocatikcilo, s. m. èlisolala-iilo. Hist. eclés.
Exocatacile; dénomination {jénérale de plusieurs
grands officiers de l'église de Constantino-
ple.
KxoocipUnI, adj. èksokî.ipital, Anat. Exoccipilal;
se dit de l'os occipital latéral.
Exoco, s. m. éliSo-\io. Chir. Exoche; tubercule qui
se forme au pourtour de l'anus.
Exodiario, s. m. eksodia-rio. Art. dram. Exodia-
ire; acteur grotesque qui. à la fin d'une tragé-
die , paraissait sur le théâtre pour exécuter
l'exode.
Kxodo, s. m. èkso-do. Exode; nom du second li-
vre de l'ancien testament, dans lequel Moïse ra-
conte la sortie d'Egypte, jusqu'à l'érection du
tabernacle au pied du mont sinaï. || Art. dram.
fxode: une des quatre parties de l'ancienne tra-
gédie. Il Exode; espèce d'hymne ou de chanson
qu'on entonnait à la fin des repas.
Exofik$;eo, a. adj. èksofag-héo. Anal. OExopha-
gien ; qui a rapport, qui appartient à l'œso-
pba^e.
KsofaKisnto, s. m èksofag-his-mo. Anat. OExo-
phagisme; spasme de l'œsophage.
KxorasUi.», s. f. èksofag-hi-tiss. Anat. OExopha-
gite ; innammalion de l'œsophage.
Kxófaso. s. m. èkso-fatjo. Anat.OEsophage; con-
duit musculo-membraneux faisant partie du ca-
nal alimentaire, et sélendant du pharynx à l'es-
tomac , auquel il conduit.
Exofngorrnsin, s. f. èksofagorrag.hia. Pathol.
OExophagorragie; écoulement de sang qui vient
de l'ipsopliage.
KsoraKorrái(i<*o , cu. adj. èksofuiiiirrag-hifo.
(tK\o|ilia^;itrrbagi(iue; (|ui présente le caractère
de la-xophagorrhagie.
■C<oraK»toiniu . s. m. èksufagoldmi-n. Anat.
<)E\i>|iha;:Mliin\ie ; incision (ju'on pratique à la
partie supérieure di' l'd'sopliage, pour en retirer
«juelque corps étranger , qui .s'y est introduit et
urrèié.
K\»raKotóiiilro, n. adj. i-ksdfagoln-miho. ORxo-
pliagdiiimique ; qui se rapporte ;ï l'ípxophago-
tomie.
ExÓKoiicM. s. m. è siig-li(hié.tt. Bot. Jvxogène; vé-
gétal dans lequel les vaisseaux ^nni tous sen-
siblement disposés au tour d'un étui cellulaire, les
plus jeunes a la circonférence, les plus anciens
au I entre, ce i|iii fait (juc la plante se détruit do
dedans en dehors.
lOxóiiieti'o, s. m, èkso-mêtro. Chir. Exomèlrc;
renversement de la matrice.
ExiMiifaio. s. m. (ksom-falo INIédec. Exomphale;
hernie ombilicale , ou sortie des viscères abdo-
minaux par l'anneau onibilirnl.
l'.xniHltla, S. f. èksomi-d(t. Hist. anc. Exomide;
vêtement grec qui serrait étroitement le corps et
laissait les épaules découvertes.
ExoiiioIoxonI»), s. f. èksomnlog-hé-ssis. Hist. eccl.
(Confession.
Exoiii'iroHiM. s. f. è/(«o»iZf'ro-5si's. Médec. Exonci.
rose , pollution nocturne.
Exoiirracion, s. f. èksonvraiion. Décharge, dé-
livrance ; action par laquelle on décharge.
■exonerado, «. part. pas. de ej;or,erar. Déchar-
gé, c.
Kxonci-ar. V. a. èiixoné-rar. Décharger d'un far-
deau, affranchir d'une obligation.
Exopflativo, a. adj. eksopHati-vo. Med. Désopi-
latif; qui est propre à guérir les opilalions, les
obstructions.
Kxorable, adj, inus. éksora-hlé. Exorable; qui se
laisse , ou qui peut se laisser fléchir par des
prières.
Exorbitancia, s. f. èkior?n'(an-/.i'a. Excès mar-
quant qui passe la juste mesure.
Exorbitantemente, adv. èksorbitantémén-té.
Exorbilamment; avec excès, d'une manière exor-
bitante.
Exorbitante, adj. (>'^.iorhilan- (é. Exorbitant ; qui
passe de beaucoup la mesure ordinaire.
ExorbltnntÎKinio. ma. adj. super, de exorbi-
tante. Très-exorbitant.
Exorcismo, S. m. èksorzis-mo. Exorcisme ; céré-
monie dont se sert l'église pour chasser les dé-
mons des corps qu'ils obsèdent ou qu'ils ha-
bitent.
Exorcii^ta, s. m. cfcjorzíí-ía. Exorciste; celui qui
exorcise . ou qui a qualité pour exorciser.
Exorcizado, a. part. pas. de exorci:.ar. Exorci-
sé, e .
Exorcizar, V. a. è/fiorzizar. Hist. rel. Exorciser;
user d'exorcisme pour chasser les démons des
corps qu'ils obsèdent ; faire des prières et des
cérémonies qui ont pour but de chasser les dé-
mons du corps d'un pos-í-édé.
Exordiar, V. a. Empezar.
Exordio, s. m. èksor-dio. Rhét. Exorde ; premiè-
re partie d'un discours, servant à préparer l'au-
ditoire, à captiver son attention, à gagner sa
K\l»
— 407 —
EXP
bienveillance, á lui donner une idée générale de
Ja cause qu'on va défendre ou du sujet qu'on va
traiter.
Kxordlr, V. n. èksordir. Faire, prononcer l'e-
xorde.
ExoriiMclou, s. f. èksorna-ziun. Rhét. Ornements
d'un discours; figures, fieurs de rhétorique.
Exornado, a. part. pas. de exornar. On\é,c.
Kxoriiar, V. a. cksornar. Orner, embellir; rendre
plus beau , ajouter à des objets des formes ou
des accesoires qui les rendent agréables, pré-
cieux , intéressants, etc. I Fig. Orner, embellir
un discours.
l':xo.<«iiio«lM, s. f, eksosmo-ssis. Pliys. méd. Exos-
mosc; action physico-organique ou vitale de pe-
tits organes creux qui se déchargent du liquide
qu'ils tontiennenl.
ExÓ!üpoi-o, s. m. èksos-poro. Bot, Exospore ; gen-
re d'cpiphvtes.
Rxúíítenio, s. m. eksos-lémo. Bol. Exostème; gen-
re de plantes établi pour classer certaines es-
pèces de quinquina , dont l'écorce est purgative
et loniiiue , sans produire les efiels héroïques
du (|uinquina.
KxÓNtoma, s. f. èksos-toma. Bot. Exostome ; ou-
verture extérieure de l'ovule végétale.
Kxustoi^udo, u. part. pas. de exustosarse. Exos-
losé , e.
Exo»i(o»iui'»c, V. pron. èksostosar-sé. Chir. S'e-
xostoser ; se former en exoslosc.
lOxoK«u!:>is, s. f. èksoslo-ssis. Chir. Exostose ; tu-
¡neur osseuse ei contre nature qui s'élève à la
.surface des os ou dans leurs cavités.
F.xo.stérlco, u. adj. èu-oslé-riko- Exostérique,
public, commun à tout le monde.
Ex«'»tlco, ca. adj. ékso-íí/co. Exotique, qui vinnt
tics pays étrangers. S'emploie surtout en par-
lant des végétaux étrangers au climat dans le-
quel on les transporte. I Med. et fam. Exotique;
sappliiiue aux substances médicinales (¡ni vien-
nent des contrées éloignées de celles où on les
emploie.
ICxotivodenia, s. f. èksolikodé'nio. Palh. l^xoti-
codénic; antipathie pour les remèdes exotiques.
Exotlcoiiiunia, S. f. éksoliküinani-n. Palh. Exo-
licomanie; passion por les remèdes exotiques.
ExpaiiNlhilidad, s. f. èksixinsi hilidaJd. Pliysiol.
Expmisi'iiliiè ; disposition à s'étendre, A pousser
au dehors- 1| Phys. et chim. l'ixpansibilité ; ten-
dance à occuper un plus grand espace; propriété
tju'ont certains lluides aeriformes de s'étendre
sans cesse autour d'eux dans l'esiiacc libre.
Expannloii, s. f. l'ksjxiiisiini. l'hys. Expansion;
action de s'étendre, de se dilater. |1 Anal. Ex-
pansion; prolongement de certains organes, j
Fig. Expansion, disposition à conimuniijuer ses
sentiments, ses affections.
KxpaiiNiTo, va. adj. êkspansi-vo. Expansif ; i\\n
a la force de s'étendre.
ExpaiiNo, s. m. èkspan-so. Espace compris entre
l'atmosphère terrestre et le ciel empyréc.
Kxpalriai'Nc. (i'..v/»af /mr-Ai'. S'expatrier; quitter
voloutHirement son pays, sa patrie.
ExpatvccrMc, v. pron. S'effrayer, frémir de fra-
yeur.
Kxpavecido, dn. part. pass. de exjinvccerse. Y.
ce verbe.
Expcctalilo, adj. èk.v/>('/ii(i-f)/i'. Considérable, re-
marquable.
Expectatlon, s. f. ôf.5pé/c(azton. Expectation ; at-
tente de quelque événement. I| Med. Expectalion:
méthode qui consiste à observer la marche des
maladies, sans prescrire des médicaments actifs,
à moins qu'ils ne soient impérieusement in-
diqués. Il Fête de l'église en l'honneur de la vier-
ge, qui se célèbre le dix-huit décembre. || nom-
bre de espectacion^ homme de poids, distingué
par ses (jualités et ses talents.
Expectativa, S. f. èkspehtati-va. Expectative; at-
tente fondée sur quelque promesse, sur de sim-
ples pr<d)ibililés , sur de belles apparences. ||
Expectative, droit de survivance, ¡j Expectative;
bref pour promettre un bénéfice. || Cartasù letras
expectativas, lettres d'expectative.
Expectoración, S, f. èkspèktorazion. Méd. Ex-
pectoration; action d'expulser de la poitrine les
matières qui y sont accumulées fonction par la-
quelle les poumons et la trachée artère se dé-
barrassent des matières sécrétées par les mem-
branes qui tapissent les voies aériennes.
Expectorado, fia. pari, pass, de expectorar. Ex-
pectoré, e. Il S'emploie adjecliv.
Expectorante, adj. èksp6Uoran-té. Expectorant?
qui fait expectorer, qui provoque l'expecluration.
Il S'emploie subst.
Expectorar, V. a. èkspéktorar . Méd. Expectorer;
expulser des parois, des bronches, de vésicules
pulmonaires, de la poitrine, les matières qui y
sont accumulées.
Expedición, S. f. èkspédi/.ion. Expédition; action
d'expédier, ou par laciuelle ou expédie, | Expé-
dition; hâte, diligence . célérité d'exécution. ||
Expédition, dépêche, bulle de la cour de Home.
I Fig. et art. mil. Expédition; oiieralion d'ar-
mée, d'une durée plus ou moins longue, mais
ayant un but déterminé et un motif combiné
d'avance. |1 Mar. Expedido» naval: expédition
navale, mission spéciale donnée àdesbâlimenls de
guerre, et qui doit être remplie par des torces
plus oiv moins considérables.
Expedicionario, ria. adj. èkspédiiioua-rio. Ex-
péditionnaire; qui expédie,
Expedieionero, S. m. èkspédiiioné-ro. Expédi-
tionnaire: banquier qui fait venir des expéditions
de Rome.
Expedidaniente, adv. inus. V. Ex]>editametite.
Expedido, da. part. pass. de expedir. Expédié, e,
II S'emploie adjecliv. I| V. Expedito.
Expedienten, adj. inus. V. Convenieule.
Expediente, S. m. c' spédihi-ttK .Vlfaire dc légère
discussion , qui peut s'expédier brièvemcnl. |
l'iocédure; ensemble de loutes les pièces d'un
jirocès. Il Expédienl, muyen de terminer une af-
f.iire. I Expédition; |iromptitnde , diligence. ||
Dexlérilé, adresse à manier les affaires. || inus.
V. Titulo. Il V. .S"«rfimícnío.
Expedir, V. a, èkxpédir. E\|)édier; hAler l'exécu-
tion, la c(>nchision d'une chose, diqiecher, faire
avec diligence, leiniiner proiU|itement. || Expé-
dier, revêtir un acte des formalités neressaires.
Il inus. V. ('(iiifdi. Il inus. firer d'embarras, de-
livrer d'un danger. Il inus. Congédier.
Expetlir.Nc, v. pron. V. Despedir.'ie.
Evpedlianieiite, adv, èlispéditamén-té, Promp-
lenienl, d'une manière expédilive.
Expeditivo, ^a. adj inus, èkspcdi(i-vo. Expédi-
EXP
-- V()8 —
i:\p
tif; qui failvite, qui expédie prompicment.
Expeler, V. ». èkspélérr. Chns%cr , expulser, re-
pousser. I Expulser; évacuer les mauvaises hu-
meurs.
Ks|u>li<lo. do. part. pass. (le r.Tppler. Chassé, e.
■•:ii|ioiiil4'<lur, r«. s. èhsptmli'ilor. Dépensier; celui
(|iii (Icpi'iise henucDUp. (]ui niuie In (lé|ieii>ie, qui
a riiiihiluile (le la (lé|)eiise. || Trat. Kxposileur;
disiributeur de fau>^se unniDaie.
r.%|i<>ii«lor, V. a. élispÁtulirr. Dépenser, employer
de l'aigenl à rpieUiue eliose.
ExiM'iiilido, «la. pan. pass. de expender. Dépen-
sé, e.
F.xiM'iifllo, s. m.inus. V. (¡nsin, (lixpruiHn.
EX|iciisaN, s. f. pi. vkspéti-snss. Dépenses, frais,
ce (pie l'on dépense, toute espèce de liais.
Expci-iciirin. s. Í. è spérién-/.ia. lixpérieiu e, con-
naissance des fnils qui se manilV^tenl, ou se;
sont manifestés à nous, (lui sont tombés sous les
regards de notre ioielli^cnce, (pie nous avons
nous-mêmes en ((uelque sorte éprouvés. || Expé-
rience: insliuctiiin arfiuise par l'usage de la vie.
Il V. Espiniinentn. || Hombre de esperii^ncia;
homme qui a de l'expérience, expérimenté, ver-
sé dans les alfnircs. || Tener esperiencia , avoir
de l'expérieiu'e.
ExiieriiiK^ntailÍNÍinn, ma. adj. super, de experi-
meutndn. Tres-ex péri menté.
Exporiiiicntailo, «la. part. pass. de experimen-
tar. Expérimenté, e. ¡ adj. l'xpérinu'Mté; (jui a
de l'cxpéiience. ¡ .Vo esperinientado; inexpéri-
menté.
Expérimvntndor, ra. S. Celni qui fait des expé -
riences, des épreuves. | Celui qui expérimente;
qui éprouve, (jui ressent.
Experinioiital . adj. è'spérimantal. Expérimen-
tal: qui est fondé sur lexpérience. qui procède
par l'expérience, qui a de l'expérience.
EXperiincutalnietit»', adv. iU x i>ér imént almén-i é .
Par l'expérience, d'après l'expérience.
Experimentar, v. a. èk'ipériméutar. Ex(iérimen-
ter: éprouver, faire des expériences. ', Bprouver,
ressentir, sentir.
Experimento, s. m. é/ts/xfrtm % -io. Expérinrîent,
épreuve, tentativequelon fait dansle but de con-
naître une chose. \ INléd. Exiiériment; essai que
l'on (ait, sur le corps de l'homme ou sur le corps
de l'animal, pour connaître l'elfet d'iui remède ou
l'influence de quelque modiiication qu'on lui fait
subir.
Expertamente , adv. è' spi'rtamén-té. Suave-
ment, adroitement, hühilement.
Experto, ta. adj. è'ispér-(o. Expert; fort versé, fort
expérimenté dans un art, hnbde ¡¡ar la pratique.
Expiación, s. f. ('/.\;)îa7.n)H. Expiation; actimi d'ex-
pier, réparation, satisfaction pour une faute. ¡
Expiation, action de subir la peine attachée à une
faute, ou le châtiment décerné contre le crime.
1 Fi?:. Expiation, purgatoire.
Expiado, lin. part. pass. de expiar. Expié, e.
Expiar, V. a. èi.spinr. Expier, réparer par les pei-
nes que l'on soutfre, par le châtiment qu'on su-
bit, un crime envers Dieu ou une faute envers
les hommes. \ Expier; effacer par des péniten-
ces, des pratiques.
Expiativo, va. adj. V. Espiatorio.
Expiatorio, ria. adj. èkspinta-rio. Expiatoire, qui
expie, qui sert à expier.
Expillo, s. m. Y. Mntricarin,
Explannxion , S. f. èksplnnajion . Explication;
l'cliiiicis-MMUciit, interprétât ion.
Expiannthi!. s. f. ikspiaiui-da. Explannde ; Iicu
jdus «Ml moins élevé, d'où l'ivil plane et embras-
se sans (d>slacle une étendue de pays, plus ou
monis •frande. | Fort. Espace uni et découvert au
devant d'une place foriilice (jui comprend tout
le terrain (pi'ou a aplani (le|iuis le pied du glacis
de la contrc<carpe, jusipi'aux première maisons
des faubourfis.
iïxplanndo , d«. part. pass. du v. e.rpUinar. V.
ce verbe.
Evpinnar , v. a. inus. V. AUannr . j| Fig. Décla-
rer, expli(]Ufr, interpréter, éclaircir.
Explayado, da. part. pass. du v. explai/nr. Di-
laté, e.
Explayar, v. a. i^kiplniar. Dilater, étendre, aug-
miMilcr l'étendue d'une chose-.
EtplayarHe, V. pron. éksplnïar -se. Fig. S'éten-
dre. I Se répandre. || Se divertir , se récr<íer, se
distraire.
Expletivo, vn. adj. è':spl"ti-vo. iîramm. Explétif;
se dit (les mots d'une phrase, qui sans être né-
cessaires au sens donnent plus de force à l'ex-
pression.
Explieal»le,adj. e/ts;iít/ía-I)í¿. Explicable; qui peut
élre exiiliqiié.
Expliraeion , s. f. èkspli'aTion. Explication ;
éclairci-isement ; action d'expliquer ou plutôt de
faire comprendre par une démonstration claire
et nelle une chose obscure, ambiguë.
Explieadiiiuentc , adv. èhsplikadainén-té. Clai-
rement, distinctement.
Expljoajleras. S. f. pi. è\isplikadé-rass. Fam. Fa-
cilité qu'on a de se bien expliquer.
Exptieadn. da. part, pa-^s. du V. explicar, Expli-
qiu', e. Il S'emploie adjeciiv.
Explieadnr, s. m. Explicaleur; celui qui est char-
gé d'expliquer. [1 inus. Commentateur.
Explicar, v. a. Expliquer, éclaircir un sens obs-
cur, le donner cbiircment , exposer, démontrer,
enseigner. H Exp!i(|uer, faire coinpreiuîre, don-
ner rintelligence. ¡| Expliquer, interpréter.
Expliritaniente. adv. è spli/.itamén-té. Explici-
tement; en termes formels et clairs.
Expiirito. ta. adj. èkspli-7.ito. Explicite , clair,
formel, distinct, développé.
Expinraeion, S. f. èUsploraiion. Exploration; re-
cherche, examen.
Explorado , da. part. pass. du Y. explorar. V.
ce verbe.
Explorador, ra. S. Explorateur ; celui qui va ou
qu'on envoie à la découverte d'un pays et qui
est chargé d'en apprécier l'étendue, les limites,
le caractère , les mceurs de ses habitants , et ses
productions. \ Exphuatcur celui qui recherche,
qui examine. |1 Explorateur, espion, couvreur,
batteur d'estrade.
Exploratorio, S. m. èksplorato-rio. Chir. Cathé-
ter; instrument de chirurgie ; sonde creuse et
recourbée , faite pour être introduite dans la
vessie.
Exp!o«<ion , S. f. èksplossion. Phys. Explosion;
commotion violente avec détonation, produite
par le déploiement brusque , instantané , d'une
grande force, ou ¡)ar l'action d'une substance li-
quide ou solide qui . passant tout d'un coup h
EXP
— voo —
K\P
l'état gazeux, lend à occuper une place beaucoup
plus grande. Il Fig. Explosion ; manifcslalion
brusque et violente d'un sentiment, d'une pas-
sion.
Explotnliiliilnd , s. f. Kxploilabilité; qualité de
ce qui peut être cxploilc.
EX|ilota>>li' , adj. è/is/»/(i(a-i'i^. Exploitable : qui
peut ¿trc exploité, mis en œuvre, laçonné, débile.
KX|tlotiidor , s. m. Celui qui exploite un terrain,
un bien, etc.
KX|»lotant«>, adj. ¿/cip/otan-tt'. Exploitant; qui ex-
ploite. Il S'emploie substanliv.
Kxplutar, V. a. Exploiter; débiler, façonner, met-
tre en œuvre. | Explotar tina mina; exploiter
une mine , en tirer le minerai. || Fig. Exploiter,
tirer des produits illicites.
EX|»olluciiiii, s. r. inus. V. Dsspnjo.
Kxpolicion, s f. inus. è'spoli/.inn. Rbét. Expoli-
tion ; linure de rbéloriquc (¡ni consiste à répéter
plusieurs l'ois la même chose en ternies équiva-
lents,
Expuiiotlnr. s. m, inus. V. Expositor.
icxiMiiiontL*, pari. prés, du v. exponer. Exposant;
qui expose.
loxpoiiciitv, s. m. èlisponén-lc. Math. Exposant;
nombre qui désigne le deliré d'une puissances on
d'une racine. L'exposant d'une quantité s<; [)la-
ce vers la droite et un peu au (Icssus de celle
quantité. || Exposant; nombre exposant le rap-
port de deux autres.
Exponer, V. a. Exposer, étaler, metlrc en vue. ||
Exposer, placer, tourner vers. || Exposer ; met-
tre , laisser au hasard de quelque danger. |1 Ex-
poser; faire connaître, développer. || Exponerse
à exátnen; se présenter à un examen. || /i'j;/)o-
nerge de confesor; obtiMiir la permission de pou-
voir ouir en confession et d'absoudre.
Expoiioi'Mc , V. pron. élispunerr-si. S'exposer , se
ineitrc en péril.
Exportación, s. f. èksportaiion. Comm. Expor-
tation ,• action d'exporter des denrées, des pro-
duits de l'industrie à l'étranger ; le résultat de
cette action.
Exportado, da. part. pass. du v. exportar. Ex-
porté, e.
Exportar, v. a. Couim. Exporter: transporter les
produits du sol , de l'industrie, etc. , hors du
pays.
ExportarHc , V. pron. èksportar-sé. S'exporter,
(^Ire exporte.
Expowtrion.'S. f. èhspnssiiion. Exposition; action
d'exposer et le résultat de celte action, il Expo-
sition; explication, inlerprétalion, commenliiire,
développeineiit d'une chose. || Exposition; situa-
tion , par rapport aux vues et au dillérents as-
pects du soleil. Il Exposition; ensemble des pro-
duits des arts cl de l'industrie d'un pays, expo-
sés aux regards du public. I Législ. Ex|»osili(>n;
peine infainaiite (}ui consiste à exposer aux re-
gards du public le ciinilamiie altadie à un po-
teau, il Khci. r.xpositiun; coiuinencemeiit, debut
d'uiu- (iMivre littéraire, dans lequel on expose le
sujet que l'on traite.
KxpoMitIvo, va. adj. èhspnssili'Vo. (Jui explique,
qui éclaircil. Se ilil iirincipaieinciil de latlieido-
gie eu tant qu'elle sert à expliquer l écriture
sainte.
KxpÓNMo. ta adj. ék.t/»o-.vtifo. l'.xposé; se dit sur-
tout des enfants qui ont été exposés dans la ru",
dans un désert, etc.. et dans cette acception, on
l'emploie communément comme substantif.
Expo.*iitor. Commentateur; interprete. Par excel-
lence se dit de ceux qui expliquent ou interprc
tent les Saintes écritures.
Exprlniijo, s. m. i^.priiniij-h >. F-.pei e de grandit
huche sur laquelle on met desclayons qui serveni
à faire le fromage.
Exprimir , v. a. inus. V. Expresar.
ExproMado, da. part. pass. de v. Expresar. Ex-
primé, e.
Expre.<«aiiicnt , adv. inus. V. Expresamente.
EXprcsanuMite , adv. é'isprcssainé)i-té. Ex\iTCii-
sément , en termes formels.
ExprcNar, V. a. è spressar. Exprimer; rendrtt
si-n-ibics la pensée, les passions , le sentiment,
parles gestes, les altitudes . les traits de la
physionomie, en un mot par tous les signes ex-
térieurs qui servent .i iinuiifesler les aifecliofis
de l'ùme. ¡j Exprimer ; dire , énoncer , exposer,
expli;juer; remire la pensée ou le sentiment par
le langage articulé, p.ir l'emploi de certains
mots et de cerlainstours de phrase. || Peint. Ex-
primer ; donner l'expression, de l'expression,
rendre axccàineet vériU'. Il Expresar los senti-
mientos , loucher . émouvoir, représenter vive-
ment les passions.
Expresarsf . v. \^\ion. ékspréssar-sê. S'exprimer,
s'énoncer bien ou mal.
Expi-cKioii, s. f. ¿kspréssion. Expression ; mot,
parole , terme. Expression ; maniere de s'expri-
mer; tours de plirasc qu'on emploie pour fairn
entendre ce qiron veul dire. i| Expression ; ce
qui sert à manifester une pensée, un sentiment,
une passion. I Peint Expression; juste emploi
des signes extérieurs par lesquels se manites-
lenl dans la liiiure de l'homme, les affections,
les passions, les mouvements de l'ñme. |i Mus
Expression; qualité par laquelle le musicien sent
vivement et rend avec énergie toutes les idees
qu'il doit rendre ou lous les sentiments qu'il
(ioil exprimer. I E.r/ircsiooes, s. f. pi. Compli-
ments , recommandations.
ExpreMi.slmnnioiiti- adv. sup. de expresamente.
Expresivo , va. adj. él;s]iréssi-ro. Expressif,
énergiipie; qui exprime bien ce qiron veul dire;
qui a de l'expression , beaucoup d'expression,
qui rend avec énergie une pensée, un sentiment,
une inspiration de li\me. qui exprime bien ce
qu'on veul dire ou l'aire enlendre.
Expr<v«o . «a, pari pass. irr. du v. expresar. Ex-
primé. Il adj. Exprès, précis, formel.
Expre.«»o , s. m. é\i.sprv-sso. Kvprés; messager,
personne envoyée pour porter une lettre, un or-
dre , un a> is.
Exprimiliic. adj. (■■U.v/i'i»;ii /»/(•. Exprimable; qui
peut sevpnmer ou être exprime.
Exprimidera, s. f. elisprimidè-ra. Vaisseau
où les pharmaciens expriment les sucs des plan-
tes-
Exprimidero. S. m. Y. E.r/)ri»»i'</pia.
Exprimido, da. parí. pass. du v. exprimir. Ex -
prime, e; i-preinl. e; essuqué, e.
Exprimir . V. a. ('\isprimir. Exprimer; épreindrc.
e-siiqner; tiier le suc d'une chose eu la pres-
sant, en li comprimant . ¡j Fam. Sai;;ner; tirer
de l'argent de quelqu'un, d'une affaire, etc. |)
i:\i'
— VIO —
KXT
Di'duirc , inférer , ronclurf .
KipriiiiltUo , va. adj. élisprimitùiu. Eipriinilit;
(|iii cxitriine.
F.xpinbrHrioii , S. Í. éksprobraiion. Eiprohn-
tidii, iuliuii d(i ri'proclipr.
ES|irftfcHo , adv. ('k.v/jr()/t'-si». Fx-professo ; lo-
cution ¡idvi'rljialc. piircmenl laliiio, qui si;rnilic,
diiiif luaiiiiTc spéciale , avec loule relendiie,
idiil le (Iclail, toute l'altetition possibli', exprès, \
a^e^■ inleiitii)n , a dessein.
Expropiación , s. f. ékspropimon. Jurisp. Ex- '
propriiitioii ; aiiinn de dÎM-larcr quelqu'un de-
I lin de son droit de propriólé sur des objets qui !
lui apiiartcnaienl. || Expropriation, acte de dé-
|iossession de-, biens d'un débiteur à faveur
d'un néaiicier. i
Expropiado , «In. part. pas». Aw \ . expropiar .•
i'Aproprij . e. j
Kxpi-.tpinr , V. a. ékspropinr. Jurisp. Expro-
prier ; priver, dépouiller, exclure de la proprié- i
té. Il Se.-pron. S'ex|>roprier ; être exproprié. .
Expuc'Mtiiiiiciitc, adv. inuK. è spuuéstanién-té.l
Ouverlement; publiquement , noloirenicnt. \
ExpiK-üto, t(2. part. pa-s. irrég. du v. exponer- !
Exposé, e. I adj. inus. V. lij-pósito. \
ExpMmiiiclon , s. r. f. é'.spiniiiuazion. Action .
d'emporter une ville d'.issaut. [
Expiiuisiitl» , du. part. pass. du v. expiKjnnr. \
ExpiiKiindor , S. m. è spouijnndor. Celui qui eni- i
porte d'assaut , qui force une plate. !
Expuj^nnr. v. a. èlispoiiynar. Emporter; prendre
une ville d'assaut.
Expiil!«ad,> , d«. part, pas. du verbe erpulsar.
Expul>é, e. I
ExpiiLsar, V. a. èlispoulsar. Expulser; chasser'
d'un lieu, d'une ville, d'iin pays, bannir. ¡iV.j
lierltnzar.
Expul.^ion, s. f. èlispoidsion. Expulsion; acliop (
d'expulser cl le résultat de celle action. j
Expulsivo, va. adj. é/.s/)o»ísí-i'(i. Expulsif; qui
a la xertu, la ¡Mopriélé d'expulser.
Expiil»it>, »a. pui t. pas. irr. du v. expeler. \\ adj.
Expulsé, chassé.
ExpuitrSz. adj. f. v'ispoultriz. ExpuUrice ; qui a
la propriété de chasser, d'expulser.
Expurcixtittu, ma. adj. sup. inus. Très- sale ;
très-incommode.
Expiii'çfaciu», s.ï.èkspourgaiion. Action de pu-
riüer. d( nelloyer.
Exptirgitda, S. f. è\ispourgn-d(i. Cuit. Fnrest.
Expurj,'ade ; coupe qui se fait par éclaircie dans
les bois à diderents âges, et par laquelle on en-
lève les bois blancs, les morts bois, les buis
moris ou dépérissants et lesbois superllus, pour
donner de l'air aux bois dans lesquels ou l'exé-
cute.
Expiirtsado, da. part. pas. du verLe expurgar.
Epurgé, e.
Expiii-gar, V. a. ¿Vs/jowrjar. Expurger; ôtcr les
expressions licencieuses, les images obscènes,
les termes grossiers qui [teuvcnt se trouver dans
un livre. |j Nettoyer, purifier, purger. || Eplu-
cher, nettoyer, enlever ce qu'il y a de gâté dans
les herbes, dans les graines, etc.
Expurgatorio, riu-adj. èlispourgato-rio.E\[>ur-
^iatoiie : qui sert a indiquer des corrections à
faire. Il Expurgatoire; index, list» des livres dé-
pendus par l'inquisition,
ExqiilMltaiiirato , Aá\ . è!,Mkiisitaii>en'ti^. D'un«
maniere exijuise.
Eti|iilNUÍHlnio, ma. adj. su|i. de exquisito,
Exqiiloitu , la. adj. e skissi-ti>. Exquis; delical,
excellent, parfait dans son espèce. || Exquis;
qui décelé une extrême délicatesse dans la ma-
niere de voir et de sentir; une justesse parfaite
dans l'iippreciMtion des objets d'élégance et de
goût. Il U.-arts. Exquis, qui est travaillé d'une
m'iiiière une cl délicate, qui est parfait dans son
genre.
EvtanJ 0 ExtaHlM, eltxtn-ssis.%. V.Ua'-p ; ravisse-
ment desprit , transport extraordinaire de la-
me, avec inaction plus ou moins complète
des sens extérieurs et des mouvements volon-
taires. I Extase; se dit surtout des élans reli-
gieux, des transports mystiques. Ii Extase; ei-
Irônte Volupté de l'âme, vif sentimcnl d'admi-
ration qui absorbe tous les autres sentiments
et suspend, jusqu'à un certain point , les facul-
tés de l'esprit, jj Palhol. Extase: affection ner-
veuse dans laquelle le malade, livré tout entier
à une pensée dominante, reste étranger à toul
ce (]ui l'entoure, insinsiblc à loule espèce de
slimuliinl.
Exiátiro. ca. adj. èhsta-tilto. Extatique; qui
tient à l'extase . qui est causé par l'extase. S'ena-
ploie aussi subslanlivement.
Ext:>iiiparal, adj. inus. V. Extemporáneo.
Extcikipnráuoanicule , adv. èlist''mpora-néa-
mén-té. Sur le (hamp; à l'improvisle , d'une
manière imprévue.
Exieniparùnco, nca. aà'j.èhstémpora-néo. inus.
Improvisé . composé cl récité snr le champ. |
Médec. Exlemporané; qui se fait ou s'exécute
sur le ch:imp. || Epithete que l'on donne aux
compositions pharmaceutiques que les médecins
prescrivent au moment oii le malade doit les
prendre.
Exiendor, V, a. è.alèndèrr. Etendre; allonger.
iloniur plus de surface ou plus de volume à une
chose, soit en la rendant plus mince, soit en la
tirant ou en la dilatant. || Etendre; déployer en
long et en large. | Etendre ; agrandir, aui:men-
ter. I Fig. Uépandre, propager des opiuion*
nouvelles, etc. !| Fig. Etendre; son empire, ses
états, etc. Il Etendre; exposer les clauses d'un
contrat, les terntes d'un acte, d'un décret. |
lixlendcr la vista ; jvter la vue au loin, regar-
der au loin. U Extender una escritura, un autu,
vn des\)acko, etc.; dresser, faire écrire, rédiger
un acte, un arrêt, des lettres . etc., suivant les
formes prescrites. Il Extender la comisión ; aller
au-delà de sa commission, de ses pouvoirs, les
outre-passer en parlant d'un juge. || /íoríender
las alas del corazón: soulager, décharger son
coeur, chercher à adoucir ses (hagrins. | Fig.
Extender las rr/«.v; aller à pleines voiles , se
laisser aller au torrent de la fortune. || Fig, Ex-
tender las velas del discurso , déployer toute
son éloquence dans un discours.
Extenderse, v. pron. e/ís(e»í/é)r-s¿. S'étendre :
j tenir un certain espace. ¡| S'étendre ; parler au
long. I Fig, S'étendre; se répandre en parlant
' des opinions , des usages, etc. || Fig. S'étendre;
1 embrasser, renfermer, en parlant du crédit, de
la dominaiinn. JiFig. fam S'enfler, s'enorgueil-
! lir. li Se ramifier, se partager e . branches, eu
EXT
ill —
EXT
rameaux. i
Kxteudidamciite, adv. èkstèndidamén-ta. D'une
manière étendue ; ampicmeiil. ;
KxtentlidÎMiino, ma. adj. sup. de extendido. \
Extendido, dw. part. pas. du v. extender. Eten-
du, c. Il adj. Etendu, vaste, spacieux. \
Kxteiidimiento, S. m. èKstèndimièn-to. inus. Ex- '
tciision; l'action d'cleiidre. Il Fi;i. inus. Epaii-
chemenl du cœur, de l'amitié, etc. Il Fig. Exlcn- .
sion d'a'Jtorilé, d'emploi, olc.
KxteiiNamentc, adv. èkstiinsam'en-té. Tout au
long.
i':xt<'iiMÍI»iiidad, S. f. è\istèusibili<laild. Extensi-
hilité; qualité de ce qui est extensible. 1
RxtoiiMihlu, adj. è'slènsi-blè. Extensible; qui
peut s'étendre ou être étendu. ¡
Extensión, s. f. èkstènsion. Extension; action
d'étendre et le résultat de cette action. || E'en-
due; dimension d'une chose en lonirucur, lar-
geur et profondeur, ou l'une ou deux de ces
trois dimensions. || Etendue; la superficie d'une
chose.
Extensivo, vu. adj. èhstènsi-vo. Exlensif; qui
exprime, qui marque ou produit l'extension.
EstenMo, f»a. adj. èkstén-sn. Etendu; spacieux,
d'une grande étendue. || Por cj^íchío ; adv. en
détail, tout au long.
Extentlno, S. m. inus. V. Intestino,
Extennacion, S. f. él!St¿noua-ZÍon. Médec. V.
Atrofia. Il Jurisp V. Atenuación.
Extenuadísimo, ma. adj. sup. de extenuado.
Extenuado, da. part. pas. du V. extenuar. Exté-
nué, c.
Extenuar, v. a. ékstènouar. Exténuer, affaiblir,
ôtcr la vigueur, détruire les forces, anmigiir.
Extenuarle, V, prou. èl(Sténouar-sé. S'cxlcnucr,
être exténué.
Extenuativo, va. adj. èksténouati-vo. Qui exté-
nue, qui affaiblit.
Exterior, adj. èkslérior. Extérieur; externe, qui
est en dehors. || Obras exteriores; ouvrages
extérieurs d'une place, travaux avancés au-de-
hors d'une place.
Exterior, S. m. èkstérior. Extérieur; ce qui est
au-dehors ; en parlant des choses. \\ Extérieur,
dehors, maintien, apparence, air, manières. i|
Hombre de exterior; homme d'un extérieur
modeste, décent, de bonne mine.
Exterioridad, s. f. ékstérioridadd. Extériorité;
état, qualité de ce qui est extérieur, supérieur.
Exterlormënte , adv. ékstéiiormén-té. Exté-
rieurement ; à l'extérieur.
Exterminación, S. f. ékstérmina/.ion. Extermi-
nation , destruction, dévastation, ruine abso-
lue , anéantisemenl. Il Action d'exterminer, et
le résultat de cette action.
Exterminado , da part. pass. du \ .exterminar.
Exterminé, e.
Extorminador , ra. adj. ékstérwinador. Exter-
minateur; qui détruit, qui extermine. S'emploie
aussi substantivement.
Exterminar . v. a. é'.sti'rminnr. Exterminer;
détruire, ruiner de fond, en comble, anéantir
totalement- Ij Fig. Exterminer; éteindre , extir-
per , abolir.
Rxternilnar«4e, 1. pron, é'sténninar-sé S'exter-
miner mutuellement; être exterminé.
Exterminio. 9. m, ék$t^rmi-nio. Exil, bannisse-
ment. ¡I Fig. /ixteriniiiation, desiruclion enliBtc.
ruine lolale , anéantissement.
Externo , na. adj. é stér-no. Externe, extérieur,
du dehors. || Etranger.
Exterritorialidad, s. f. él'Sté''iitorialidadd. Ex-
territorialité ; dioit qu'ont les représerilanis des
puissances étrangères de vivre dans le pays ou
ils sont acredites, sous le régime des lois de la
nation qu'ils représentent.
Exterior , s. m. V. Estertor.
Extestamento, adv, « stéstamén-to. Adverbe la -
tin qui signifie par testament.
Extinción, s. ï. ¿kstiuniion. Extinction ; action
d'éteindre et le résultat de cette action. | Ex-
tinction; l'anéantissement , la lin d une rave. !|
/ixtiiiclion ; lin , destruction totale , abolition.
Il Extinction ; cessation, amortissement d'une
rente , d'un impôt , etc. !| ExtinctitMï ; cessation
d'action.
Extin«uiJtle, adj. ékstingui-bló. Qui peut s'é-
teindre.
Extinguido, da. part pass. du \ . exttnguir.
Eieint , e.
Extinguir, V. a ¿/(«(m^utr. Eteindre , faire mou-
rir, étoulfer, en parlant du feu dont on fait ces-
ser l'action. Il Fig. Eteindre, étouffer; se dit des
passions de l'ûme , etc. |j Eteindre; détruire,
anéantir.
Extinguirle, V. pron. éksiinfjuir-sé. S'éteindre;
avec toutes les acceptions du verbe actif.
Extintivo . va. adj. ékstinnti-{:o. Extinctif ; qui a
la propriété d'éteindre.
Extinto, ta. part. pass. du v. estinifuir. Eteint, e.
Extipielo, s. m. ékstipi-Tio. Myth. Extipiciunii
instrument à l'usage des extispices ou aruspices
sonder, fouiller les entrailles des victimes.
Extirpación, S. Í. él.stirpaiion. Extirpation; ac-
tion d'extirper et le résultat de cette action.
Extirpado, part. pass. du v. extirpar Extirpé, c.
Extirpador, S. m. é'.stirpador. Extiipaieiir; qui
extirpe. I Agrie. Extirpateur; instrument aratoi-
re, qui sert à arracher, à extirper d'un champíes
mauvaises herbes, les racines des plantes pré-
cédemment récoltées.
Extirpar, V. a. extirpar. Extirper ; déraciner,
arracher avec la racine , détruire. || Fig. Extir-
per; exterminer, détruire tutalement. | Extir-
per , abolir, anéantir. Il Chirur. Extirper, pra-
tiquer l'extirpation.
Extirparle . V. pron. ékstirpar-sé. S'extirper;
être extirpé.
ExtiMpiee, s. m. éislis-piié. Myth. Exlispisce;
ministre chargé d'examiner les entrailles de«
victimes , deNin.
ExtlMplcina, S. f. éks[isp¡7Í-nn. Myth. Extispis-
cine; examen des entrailles des >ictimcsdans le
but de ciiiiiiaître l'avenir.
ExtoriHion. S. f. vkstorsion. Exorsion; action d'ei-
torqier. exaction \ iolcnte. concussion.
ExiorNioiiad.). da. part. pass. du v. extorsionar.
ExtíMS une , e,
xtorHionar . v. a. (•/..iforiionar. Extorsionncr;
commettre des extracli^ons.
ExlorNioniirMc , V. pron. é storsionar-sé. S'ci.-
lorsionncr ; être exiorsionné.
Extorcioiiarlo. S. m. ék.íí()rííonrt-r»o. Extorsio-
naire ; qui commet des extorsions.
Extra, prop. lat. eks-tra. Extra; préposili"!')»-
EXT
4l-i —
LXT
(itic i|ui «i^iiilie uulre, hurü i*l (]ui (.'iilrc dans la
loinpusiliüii de plusieurs mois auquels elle ajou- !
Il- un idt'c de sorlie. d'fxcès.
Kxtrarcluii, s. f. élistra'.iion. Kxlraclioii; l'oclioii
d'e\lruire. || txtiaclioii, uoissiiiici' , origine , (a- ¡
mille, coiidilioii. || ,Miilli. Kxliaclion; ü|>(^rali()ii '
tjui a pour objet di- dclcniiincr la r.uiiit' d'une
l'UliSailfe connue. ¡1 (lliini. KxIractiMn ; opera- i
lion qui a pour ol)jel la scparaliou d'une siihs- ,
lance siinpli' ou conipiisée d'un corps donl elle I
fail partie. | t^liirur. Kxtraetion: opération chi- 1
rurjiirale , qui consiste à retirer de quelque par-
tie du corps, soit avec la main , soit avec des
inslrunient-* coiivi nabies , les corps élran;;ers
qui S'y sont introduits acciiletitcllemeiit, comme i
une halle d.ins une plaie, ou qui s'y sont déve-
loppés spoMt.iiiéiiieut , comme un calcul uri- '
naire dans la vessie comme un polype dans k-s
fosses nasales-
Vstructii, s. f. <?/;ííia.'.-í«. Grosse; copie fidèle
d'un acte publie.
E\tractti<Ji>, «!ti. part. pass. du v. extractar. Ex-
tra il.
Uxtroctuf . V. a. éhstra'Uar. Extraire; faire des
extraits dti.i li\rc. d'un procès, etc. ; c'est-à-
dire en prendre la substance, le somm:iire. etc.
j Cnniin. l:\lrnirc ; dépouiller un journal ou
quelque autre livre à l'usage de quelijues mar-
chands pour voir ce qui leur est ou par chaque
particulier , et les siinmcs qu'ils ont re<;ues en
acompte.
Ksti-activo. vi» ail-, ^kttrahti-vo. Chim. Exlrac-
lif, qui a la vertu, b propriété d'extraire.
Kxtractivi». s. m. t'k.ç.'»-ii'.(i-L'o. Cliiin. Estractif;
principo chimique particulier , qui jusqu'à te
jour n'a pu être ciassilié isolément.
ExtPhctu , s. m. ¿lislruk-to. Extrait ; ce qu'on ex-
trait d'un livre. | Extrait; abrégé, sommaire. ||,
Pharm. Extrait ; nom que les ancien'í donnaient
au (iroduit de l'évaporalion ménagée d'un suc
v6gc;al quelconque. Aujourd'hui produit mou
ou sec de l'évaporalion , d'un liquide obtenu,
siil par la simple expression des végétaux, soit
e.i traitant des substances végétales ou anima-
les par l'eau ou par l'alcool. |1 Comm. Extrait;
compte relevé d'un autre plus étendu. || Extrait;
mise en jeu sur un numéro il la loterie et ce
numéro même.
&:xti-act<>-n»'.ue.ira«lo, S. m. él!Straktoazou\iara
do. Extracto-sucré; produit végétal, formé d'un
mélange naturel de sucre et d'une substance ex-
Iractive.
Ii\ii'act<)-resina. s. f. ékstraktorréssi -na. Cliim.
Extraclo-résine ; produit végétal qui participe
de la résine et de l'cxlractif.
Estr,-acio-i*esino<«o. «a. adj. éhstraktoréssino-
sso. KxtraL'lo -résineux; qui [)articipc de la natu-
re de l'extraetif et de la résine, tiuoiqne l'cx-
lractif soil prédominant.
K\ir«ctor, adj. tíksfra/ííor. Extracteur; pni sert
à cxlr.iire. S'emploie aussi substantivement et
signifie dans ce cas Extracteur ; qui extrait.
Kxtrnri' . v. a. ékslrai'rr. Exporter: transporter
au dehors. I Chim. Extraire; séporer des subs-
tances simples ou composées d'un corps dont
elles font pnrtic. |i Jlath. Extraire , déterminer
la racine carrée. <ube, etc. . d'une puissance
connue. || Prat. Se du en Aragon pour copier fl-
dclem-nl et liléralement un acte ¡tublic. (| Es-
traer ilf lu ifilesia; arraeher un criminel d'une
église uii il s'élail réfugie comme dans un lieu
d'asjle.
KxlrnUlo. ilu. (art. pas. du V. extraer. Extrait.
■¿xtrajMdtctul.adj. l'kstnuj-iumditinl. Exlrajudi-
doiaiie; liii>(le-. l'ormes judiciaires , sans les
formülites x.inlues. le?, régies d'usage.
■¿xti'ujiiilioialiiioiitc , atlv. èlistratj-huudiiial-
mêu-li'-. Extrajudiciairvinent; sans observer les
formes judiciaires.
ExiraiiiiiroM, Locu. aJv. Eat. e\istramou-ro$s.
Exlra-mnros; hors de la vdie , de ses murs, de
son ei.ecinte.
Kxti-anjcriii . s. f. eUstranf]-hér'>-a. (Jualilé d'c*
tringer. || .Modes, coutumes, manières étrangè-
res.
Exiraiijern, re. adj. chstrantj-hé-ro. Etranger;
qui appaitieul a une ou autre nation. || Elrtinger;
qui ne prend part à une ail'aire. || Eig. Ser ex-
tranjero en su pais; être étranger dans son pays
ne |ias connaître les usages, les coutumes de son
pays. =I'Llraiiger s'emploie aussi pour désigner
les cli)ses(iui ont rapport à l'esprit. |j Etranger;
se dit lie ce qui n'est pas naturel, propre a une
personne ou une chose. | Etranger; se dit des
choses qui ne sont pas de mcinc nature. || s. m.
Etranger; qui n'esl pas du pays, de la nation, jj
Al extranjero; à l'étranger, dans une autre na-
tion, hors de U nation, en pays étranger. || Hist.
relig. Etranger,- se disait des Macabées qui aban-
donnaient le paganisme pour entrer dans le re-
ligion jui\c.
Extrarsael^ii. s. f. V. lístrañamiento.
Extrufiadu, lia. part. pas. du v. extrañar, V. ce
mol.
Extrañiieiieitti', adv, ù stra;inamên-té. Etrangè-
mcnl, siogul èrement, exlraordinairemenl, d'une
manière étrange, d'une manière inconnue , in-
connument.
Exti'aùasniento. S. m. èhstragnamién-to. .action
d'éloigner. | Exil, bannissement.
Extraâiai'. v. a. é strnunir. Eloigner, rejeter, re-
pouser loin de soi. traiter en ennemi, en étran-
ger. !) Expatrier, bannir, exiler. !| Admirer, être
surprisde. trouveretrange. || Blâmer, reprendre.
\\ Estrañar ¡le los reinos á uno: bannir quel-
qu'un du royaume, confisquer ses biens.
Extrañai'Sf , v. pron. e\\stra¡inar-sé Se refuser. ||
Rompre; se b:ouillc-r avec quelqu'un.
Exti-aciei-o, ra. adj. inus. V. Forastero, Extran-
gero.
Extrañe'*'.. S. f. iniis V. Estrañeza.
¡ Extraîti-xa . s. f. è\istiagné-7a. Etrangeté, nou-
veauté , rareté, singularité. || Désunion, mésin-
telligence, éloignement.
ExtrafiiMiiiio. ma. adj. sup. de extraño.
Extr:kriu. ña. adj. èiisira'jno. Etranger. V. Ex-
tranjero. Il Etrange, rare, singulier, extraordi-
naire. I Etrange, extravagant, bizarre, li Mal ve-
nu, dont la conversation, la société déplait. ||
Serle eslraña á ah/nno alguna cosa; être étran-
ger à une chose, n'être pas versé dans une cho-
se, l'ignorer.
Extraordinariamente, adv. èl.straordinaria-
mén-té, Extraordinairement; d'une manière ex-
traordinaire.
Extraordinario, rio. adj. èkstraordina-rio. Ei-
EXT
— VI3 —
EXT
traordinaire qui n'est point selon l'ordre com-
mun, selon l'usage ordinaire. | Exlraordinaire;
singulcr. rare, peu counnuii. || Kxliaoïdiiiaire;
en main aise part, original, ridinilo, extravagant. :
Kxtruordiiiiirio, s. fn.ù';strnor<lina rio. Kxlraor- '
dinairc : se dit d un courrier, de la dépeiibe,
d'un évcncnieiit , etc. i
Kxts-as, s. m.èkstiass. Strass; composilion qui ,
imie le diamant. |
E'.ti-a.«ie<-iiJ«r. adj. èkslruss'houlnr. Extra-sécu-
laire ; hors d'un siècle, qui passe d'un siècle,!
qui a vécu plus d'un siècle. — Extra-séculaire;
d'un autre siècle, d'un siècle recule , des temps
anliiiuos. I
Kxtra- témiiorn, S. f. è'istra-lem-pora. Permis
de recevoir les ordres majeurs hors des temps
désignés par l'Kglise. j
Kxti-av<aKiis)ciu. s f. ék.íí/vnvíf/r/ /(-/.»«. F-xtrava-
gance ; état de l'âme (]iii e\tr.i\ague. \\ Extrava-
gance ; action devlravauant , liizjrreric , imper-
tinence , discours hors de bons sens, sottise,
chose dite on fuite mal à propos.
B:x(i'uvatfuiite , adj. ekstríiüiinfin-tt!. Extrava-
gant ; (|ui extrague , qui a Ihabiludc d'extrava-
guer. Il Exlravagant;qui est bizarre, fantasque,
hors de bon sens, mal à [iropos. S'emploie subs-
tanlivement.
KCXti-avauaoteK, S. f. pl. ekstrava¡jar.-!¿ss. Hisl.
ecelés. Extravagantes; certiines constitutions
ecclésiastiques ou canoniques établies par les
papes.
l'iXtravacai*, V. a. èkstravnqnr. Extravaguer;
pi'iiser et dire des choses où il n'y a ni sens ni
raison. Il lüxlravaguer ; agir sans suite , sans
• raison, d'une manière contraire au bon sens.
ISxtravaMacloii, s. r. ekslravcissm.ion. Extiava-
sion ou exlravasaliou ; action par laquelle le
sang, lediyle, la lymithe, ou t'uile autre hu-
meur , abandonnent, à la suite d'une impres-
sion, d'une cause extérieure , les canaux ou les
vaisseaux destinés par la nature à les renlermer
et se répandent au-dchors, soit dans le tissu cel-
lulaire , les cavités spachniiiues ou !e parenchy-
me des organes. || l?i(t. Extnivasaiiioi ou e-ilra-
vasion; épaiichcmen', au-dehors, de la sève ou du
suc propre, qucliiuctois dans l'intérieur même
des plantes. La gomme . la résine, la manue,
ilécoulent des arbres par extravasation.
n':\tiM«aHa<lo, (lit. part. pas. du v. cxlravasar.
Extravasé , e,
FAtravnMai*', V. a. èlislrrtvassfir. Extravaser ; fai-
re sortir le sang, la bile, les liquides, les hu-
meurs (le leurs vaisseaux ou ean:)ux naturels.
Extrnvanai Si», V. pion, èhslravdssar-sd. S'extra-
vaser ; être extravasé.
Exti-aveiiaiio, part. pas. du v. extravenarse. V.
ce mot.
Exti-nvriinrinc', v. ])ron. rkstravi'tiar-sé. S'extra-
vaser; se dit en parlant du sang qui sort hors
des veines, dans le S'-ns du mol générique e.c-
travnsnrsc,
KxtraviMHlon, s. f. èkstravcrsic}) . CAùm. Extra-
version ; action de rendre mnniresie ce qu'il y a
d'acide, île salin, dans un corps mixte.
Extraviada, lia. part. pas. du v. cstrrtiíinr. Ega-
re. , e; fourvoyé , c.
Extraviar, V. a. ekslrnvinr. Egarer , fourvoyer,
mdlre hors de la voie, du chemin. 1| Fourvoyer,
égarer , écarter, éloigner de la bonne voie, du
chemin de la vertu , détourner de ses devoirs.
Extraviarle, V. pron. èhstraviar-sé. S'égarer,
se fourvoyer; dans le même sens que l'aciif. |
iiius. (Changer de logement.
Extravío, s. m. éltstrnvi-i>. E'„'arement; fourvoie-
ment ; erreur, méprise de celui qui s'écarte de
son chemin. | l"ig. Egarement, erreur , dérégle-
n)ent.
Exiroiiiatlaiiiciitc-, adv. eli$tr¿innrlatnén-lé. Par-
faitement ; extrêmement bien. Il Extrêmement,
extraordin.niimenl , tl'une manière exlrèinc.
Extrfiaïadaiio. na. adj. et s. inus. V. Extre-
men j.
Evtri'iiiadas, S. f. pl. ikstrhna-da$s. Temps où
les bergers font du fromage.
Ex(r('Ei)a<liHiiiiaiiieiitf. adv. sup. de Extrema-
da m ente. .
Fxtrcstiaili.siiix», ma. adj. sup. île Exti emrtilo.
Extreaiado, da. part. [)as. de extremar, V. ce
mot.
Extrc-iMaineote, adv. èxtrémumén-té. Extrême-
ment , excessivement.
Extreciiar, v. a. èkstrémar. inn*. Réduire a l'ex-
trémité Se prend ordinairement en mauvaise
part. Il Séparer, étri(iuer ; placer à put , à une
extrémité. || Sevrer ; en parlant des agneaux. ||
inus. Achever ; perfectionner , rendre excclleni
dans son genre.
Extremar, v. n. Se dit du bétail qui passe l'hiver
dans les endroits tempérés de ¡Estrémadure.
Extr(•nlar.^p. v. pron. è/t4Îr(ima»--ie. Donner tous
ses soins , f.iire tous ses efforts, se distinguer,
se surpasser.
Cxtreiaiauiiciojt, S. f. élistremaoïtnzion. Prat. re-
lig. Extrèine-onction; nom donné par l'église ca-
tholiijue à un s icrement institué pour le soula-
gement spirituel et corporel des malades , et
que le p être administre en faisant des onctions
d huile bénite , accompagnées de prières, pour
en indiíjuer le but et la tin.
Ext remetió, âia. adj. et s. èstrém^-nn. Géog.
Eviram idurieu .■ habitant de l'E-trémidure. qui
ap¡iartient à l'Extrémadure ou à ses habitants.
Exti-<*mid:id, s. f. èkstrnnidadd. Extrémité : les
points extrêmes ou les limites d'une siirface
considérée d;un sou ensemble ou d:<ns une par-
ti? de son ensemble. |1 Extrémité : dernier point
degré exlréme d'une chose fâcheuse . qui sem-
ble exclure toute chance de salut et toute res-
source. Il l'xtrémité; excès, le plus haut degréoù
puissent être poussées les choses morales. !| Ex-
tremidailcs ', S.Í pl. Extrémités; s'emploie en
analoinie , peinture et sculpture, pour désigner
les pieds et le> mains d'une ligure, d'un corps.
Il .Vbatis des animaux.
Exti lo, ma. adj. èlistn'-mo. Extrême ; qui est
au bout, le dernier. I Extrême: qui est porté,
pousse au dernier point . au plus haut degré, eu
parlant surtout des choses morales et abstrai-
tes. 'J Extrême; qui pousse les choses au derni«»r
point excessir.||iuns. V. I)istante.\\Con, en, por
exlreuiit , extrêmement.
Extremo, s. m. èlsstré-mo. Extrême ; ce- qui est
excessif dans une chose. || Extrême; l'oppose, le
contraire. | Pâturage où le bétail qui voyage
passe l'été ou l'hiver. || Fig. Ir ó ¡Htsar de utt et-
trcmo a otro ; passer dune extrémité à l'autre.
EXÜ
- ili —
EZT
¡I Llegar al extremo ; tUre ou comble, au der-
nier point. I //acer extremoi; témoigner sa dou-
leur et sa joie par des gestes et des manières
exlraordioaires.
EHi'éii(»lcaiiioiito,adv.¿'.iírínjí*/c'im'!n-/é.^xt6-
rictin'incnl ; d'une manière oxlrinscipie.
F.x4riiiNÎco, Crtadj. è slrinnsé-ko. KxIrmsiMiuc,
exlerne, e\l(^ri('ur. ] Prol.V. Kxlvajndirinl.
■''AliimrHroiirla, s. f. i>i.sliiumi'si.èn-i.ia. Médec.
KxUnncscciicr; cnnurf, InnicfarliDU.
KKiirbudo^ila. pari: pass. du v. exturbar. V. ce
mot.
Kxtiiritiir, V. a. èkstouibar, Chasser, mettre de-
hors avec violence.
K\iihera«lo, da. part. pas. du V. exubcrar. V. ce
mot.
Esiilx^rnitrin. S. f. ¿I;snubéran-Tia. Exubórancí-;
surabondance; supcrfluité. Il Fig. Exubérance de
pensées, de mots, de style, d'imaj^es de li-
gures.
Kxiiberanto. adj. èUsoubérnn-té. Exubérant;
surabondant, supcrdu, redondnnt.
E\Hltprar,v. n. èksuuberar. inus. Abonder; sura-
bonder.
Exúbero, ra. adj. éiisou-béro. Exubèrc; se dit
dun enfant qu'on a sevré.
Exulcrraclon, S. f. è snuUéra-iinn. Talhol. Exul-
cér.ition: uliération coinnuMiçiinte, Ic^'èrc et su-
perficielle, dans laqucUf la surface cutanée n'est
en quelque sorte qu' effleurée dans une plus ou
moins grande élcndue.
Kxulcerailo, da. part. pass. du v. exulcerar.
Exulceré, e.
Esnlccrj»r, V. a. èlisouh'rar. Pathol. Exulccrer;
ulcérer, causer des ulcères. \\ Exulcérer; blesser
iMmour propre, piquer lorleinent.
Exiilceriitivo, va. adj. élisouh.èrati-vo. Pathol.
Exulcéralif; qui forme des ulcères.
Exultación, s. f. è'soultaiion. Exultation; se dit
dans ic langage mystique d'un transport de
joie, d'une viveallégresse intérieure.
Exiiliado, da. part. pass. du v. exultar. Exal-
té, c.
Exultar, V. a. éksoultar. Exulter; sauter, tressai-
llir de joie.
Exiitorio, s. m. èl(soHto-rio. Palliol. Exutoirc;
ul' ere arliliriel dont on entretient la supuralion
cl qu'on a fornïé en employant les caustiques
ou nii in>Nlrnini'ni tranchant.
ICyariilarioii . s. f. eïa ou/azi.iii. Ejaculalion;
action de darder; de hmcer. Serta exp.imer la
sortie vive de diverses sécrétions du corps, com-
me le lait, le sperme, la salive. || Ejaculation;
particnlièrement , acte par lequel la liqueur
spermaiique, renfermée dansles vésicules sémi-
males, et l"humeur prostatique contenue dans
SCS propres couloirs sont exprimées dnns l'urè-
tre et lancées hors du canal pendant le coït, ou
dans quelque autre circonstance qui y est re-
lative.
Eyaculator, m. adj. èïahoulator. .\nat. Ejacula-
teur; (jui sert ou contribue à l'éjaculalion.
Eyaculatorio, ria adj. è'iakoulato-rio. Ejacula-
toire. V. Eyaculator.
Exan, s. m. Ezan; oraison publique chez les
Turcs.
EzcquIoliMta. s. m. èièliieli-ta. Sect. relig. Ezé-
chiélisle,nomdesscclaleurs de Jacques Brothers,
qui apparut en Angleterre à la lin du XVIIl sié-
de, se disait proph-He et envoyé de Dieu, pour
reconduire les Juifs à Jérusalem.
Eznrvcda, s. m. èr.orvc-da. Ezour-Véda; com-
mentaire polygraphique du Véda.
EK«|u<'rdear, v. a. ¿zkècc/ear. Porter une arme du
côté gauche.
EzqatM-doar, V. n. inus. fig. S'égarer, se fourvo-
yer, donner dans l'erreur.
EKsiiiùerda, s. f. inus. V. Izquierda.
Eztrri, s. m. èitè-ri. Ezteri, jaspe vert d'Améri-
que a points couleur de sang.
^
F
FAB
l', sixième lettre de l'alphabet et la quatrième des |
consonnes. |1 F; à la même pronontiation de ph
devant les veyolles.
Pa.s. m.Mus. Fa; quatrième son de la gamme
diatonique.
Faal,s. m. Faal; recueil d'observations astronomi-
ques.
Faan, s. m. Bot. Faam; genre d'orchidées.
Faba, s. f. V. Haba.
Vabagel» ., s, f. /'«i'a^-M-fa. Bot. Fabagellc ou
FAB
fabago ; planAe dont les feuilles epaises ressem-
blent à celles du pourpier.
Í Fabasu. ^- ni. V. Fabaqela.
Fabalaria, s. f. fnbala-rin. Ant. rom. Fabalai-
i re: Vase dans lequel on faisait cuire des fèves.
' Fubarias, S. f. pi. fabn-'iass. Fabaires; calendes
de juin. | Fabarias;.fètesqu*'oncélébrait en hon-
neur de Cama femme de Janus en lui offra jt des
fèves, de la farine et du lard.
Fabarraz, s. f. Bot. Staphisaigre ; herbe-aux-
FAB
VI 5 —
KAC
puiu; plante.
Pabeuc4oii, s. f. fahéaiion. Atlio» de voler avec
des fèves blanches cl noires.
rabeado, da. adj. et pari. pass. du v. fabear.
V. ce veebe. !
Fabeadores , s. f. pi. fabéado-réss. Electeurs, 1
tirés au sort et qui donnaient leurs voix avec des!
fèv.-s. I
Fabear, V. n. fabéar. Voter par le moyen des)
fèves. !
Fabialatii, S. m. iabiata-tou. Ornith. Fabialatu;
nom d'une espèce d'oiseaux du penrc lanfçara.
Fabiano; s, f. /a6ia- né. Bot. Fabianc; genre de
la famille des solanacées.
Fabinuos, S. m. \)\. fabia-noss, Ant. Fabiens;
collégedes prêlresromains. | Hist, Fabiens; sol-
dats qui servaient sous les ordres de Fabius.
Fabla, V. Fábula.
Fablable, adj. V. Decible, esplicable.
Fnblado, da. V. Hablado.
Fabladttr, ra. V. Hablador.
Fabiantc, part, prés, inus. du v. fablar. V. Par-
lante.
Fablar. inns. V. Hnblar.
Fublllla, s. m. diin. de fabla. V. Fabulilla.
FablUtan, inus. V. Hablador.
Fabllstaiieai', inns. V. Hablar.
Faburdon, s. m. Mus. Faux-bourdon ; chant à
plusieurs parties, où l'on chante note contre
noie.
Fábrica, s. {. fá-brihn. Fabrique; construction
d un éd fico. en parlant des é;,Miscs. | Fabrique;
tout ce q«i appartient à une église paroissiale.
Il Fabrique; établissement où l'on lait des ou-
vra^icsà la roain. | Archit. Fabrique ; bûtiment
dont la principale décoration consiste dans l'ar-
rangement et l'appareil des divers matériaux
dont il est composé. | Manufacture; lieu où l'on
travaille à quelques ouvrajícs. ! Fabrication; ac-
tion de fabriquer. || Fig. Fabritjue; idée, chimè-
re que l'on se forj^e dans la tele. 1| Fábrica de
loza; .Îaïauccric. l\ Hombre de fábrica; homme
industrieux, qui parvient adroitement à ses fins.
Il Mayordomo de fábrica; moyordomc qui admi-
nistre les biens d'une paroisse, ii Pared de fá-
brica: mur de briques. ;| Escaño de la fábrica;
banc destiné pour ceux qui sont chargés de l'ad-
tninislration d'une é^;lisc.
F29bi-4i;acSoii , s. f. Fabrication; action de fabri-
«jucr.
Fabi-iradfim<>ii<c . adv. anc. f'ihri adafn'tn-té.
Artislement; d'une manière, parfaite.
Fabricado, da. adj. cl part. pass. du v. fabricar.
V. (c verbe.
Fabricador, ra. S. Fabricaleur. qui fabrique des
menson^çes, des coloinnies. Il Auteur, cause, mo-
teur principale dans une affaire.
Fabricaudo, part. prés, du v. fabricar. Fabri-
cant.
Fabricante, adj. et part. prés. duv. fabricar. Fa-
bricanl, e.
Pahrieanto, s. ni. f(tbril<nn-lé. Fabricant; ma-
nufacturier qui fabrique.
Fabricar, v. a. Fabriquer: manufacUirer, faire
certains ouvrages suivant les procédés d'un art
mécanique. || Archil. Construire, liAiir; faire un
edilice. Il Fip. Fabriquer, inventer des menson-
ges. ¡] Fabricar su fnrlniui; faire sa fortune.
Fabrido, V. Labrado,
Fabriella, \ . Hablilla.
Fabril, adj. Se dit de ce qui appartient a un ou-
vrir, à un artisan.
Falirilniente, adv. fabrilmén-té. Artistemenl;
d'une manière artistique.
Fabri(|uero , S. m. fabiihé-ro. Fabricien ; celui
qui est chargé d'administrer la fabrique d'une
église.
Fabro, S. m. fa-bro. Artisan, ouvrier; qui travai-
lle dans quelque manufacture.
Falirocco, s. m. fabro-iéo. Icbtbyol. Faber; pois-
son de mer.
Fabronla , s. f. /"airo-nia. Bot. Fabronie; genre
de mousses.
Fabucal, s. m. faboul.al. Fagutal; bois de hêtres
dédié à Jupiter.
Fabucal, adj. m. /"aéoM/iai. Fagulat, surnom de
Jupiter et du mont Esquilin.
Fabuco, s. m. fabou-ko. Bot. Faine; fiuil du hêtre.
Fabiieiio, V. Favonio.
Fabula, s. f. fa-boula. Fable; apologue, récit
dans lequel on cache une vérité, une morale sous
le voile de quelque fuiion. j, Fable; sujet d'un
poème épique, d'un roman, d'une pièce de ihéû-
tre. Il Fable; conte fait à plaisir. || Myth. Fable;
divinité allégorique Illle du Sommeil. |1 Esiar
hecho la fábula de lodos; être la fable , le risée
de tout le monde.
Fabuiacloii, s. f. /'o^ow/rtzion. Faliu'ation; ma-
nière de conduire de disposer le plan d'un poè-
me, d'un roman, d'un drame, j Fable, conte,
roman.
Fabulador, ra. S. fabouladvr. Fabulateur; fai-
seur de fable.
Fahular,v. a. /"a i»oii/ar. Fabler; écrire des fa-
bles. Il Fabuliser; ajouter des fabk-s à une his-
toire.
FalMilarlo, S. m. faboula-rio. Conchyl. Fabulai-
re; genre de foraminifères.
Fabulilla, V. Fubulila.
FabuliNia, s. m. /"atow/is-fa. Fabuliste; auteur
de fables.
Fabullta, s. f. dim. de fábula. Petite fable.
Fabiilizar , V. a. faboulizar. Faire des contes,
parler sans fondement.
FaltuloMumcntc, adv. faboulossamén-té. Fabu-
leusement; d'une manièie fabuleuse.
Fabulo.sidad, s. f. faboulossidad. Fabulosilé;
qualité de ce qui est fabuleux. || Fiction, faus-
seté.
Faiiulo.oso, MU. adj. faboulo'.<t.<io. Fabuleux ; qui t
rapport à la fable.
Fa«'a« , V. Hura.
Facción, s. Í. fn'.iion. Faction; partie, cabale,
dans un Ftat, dans une ville. i| Exploit mililaire.
Faction; guet qui l"nl successivement les sol-
dats (l'un po^te. llliiionde plusieurs personnes
delà même profession. | Faction; action de quê-
ter, d'attendre quclqu-un uu quelque chose.il
V. Hichara. || l'ral. Facción de teslumcnto; fa-
culté, capacité de tester. Il £i<ar de facción^
être de faction.
Faccloiiar. v. a. faktionar. Techn. Fa\;onner;
donner la façon , la forme.
Faccionario, adj. frakziona-rio. Partisan ; atta-
ché à un parti.
FiirrioiicM. s, f. pi. fah/ii^-ni'.t.i. Traits dn virase.
FAC
— VIO —
FAC
raccloiio, «n. aA\. fnkiio-sso.VacUcwx, coliolour,
sódilicux; (lili formo parlic d'une sí^dilion.
Vacerln , S. f. fmé-tia. Fiicélic ; Ijoulloiinorif
phnsaiilcrie de [¡aróles uu de gestes |)iiur Caire
rire.
F»crrIoMnniriitr, adv. faiiiiossnmén-tâ. Facé-
tirusemeiil; d'une manière faeélieuse.
Faccclorio, Ma. adj. fn/i-tin-ssit. l'acélieux; bouf-
fon, |»lai<ant. ()ui lAclie de divertir les yens par
certains }ie»les ridicules.
Furcilci-o, V. Ilacedvrii.
Far<Mlor, V. Hacedor, Factor,
Farciitlcra, s. f. faiêntlc-ru. Corvée, travail per-
sonnel et ^Moiuii des habitants d'un village pour
le service publie.
Ftircllda, S. f. fazé-lida. Bot. Fucélidc; genre de
cumposées.
FiirclÍ4loo, dea. adj. fatéli-déo. Bot. Facolidè;
(]ui tient de la facélide.
Fiirt'Iidi-aH, s. f. pi. faiéli-déass. Bot. Faeeli-
dées; sous-lribu de niutisiaeées.
Facer, V. Hacer.
Faci-ria. S. f. fn/.ihi-a. Communeaux; pâturages
qui sont communs a plusieuis villafics.
Farcro. ra. adj. fim'-ro. Communal; qui appar-
tient au\ ('(uunuinaux.
FacfM, V. Mejillits. \[ V. Haces.
Facrta. s. f. fa/.é-la. Faiclle; petite l'ace, l'un
des (ôtés d'un cor|.s qui a plusieuis cotes.
Facetar, v. a. faiétar. Lapid. Faceiler; tailler à
lavettes un diamant, une pierre précieuse.
Faceto, adv. inus. V. Facecioso.
Faclia, s. f. fnl-chii. Face, li^'ure, aspect d'une
personne considciéeeMérieniemenl. || Mar. Pan-
ne; situation d un bàlinienl dont les voiles sont
orientées les unes au plus piès, les antres bras-
sées à couler pour le maintenir sans faire de si-
llage.
Facliatla. à. f. fatchn-ihi. Façade; un des côtés
d'un bùtinieiit. d'un édifice, lorsqu'on le rejiaide
d'une place, d'une rue, etc: 1| Fi^:. Visage larj;e
et joulllu. !i Fain. rrestancc; bonne niineactom-
pagni'e de gravité et dedijinilé. \\ Hacer fachada;
faire face.
FachoiMla, adj. et s. fatclién-da. Yain, présomp-
tueux; qui a une trop-grand opinion de soi mê-
me, il Se dit d'un homme qui alTecte d'être acca-
blé d'occupations, qui veut se donner de l'impor-
tance.
Fachonilcnr, v. n. fat-chéndéar. Faire l'impor-
tant.
FacliciidiHta. adj. fntchéndis-ta. Se dit de celui,
de celle qui fait l'important.
Fucia. adv , inus. V. Hacia.
Facial, adj: aiic. Intuitif, se dit de la vision béati-
tique dont les saints jouissent dans le ciel. || Fa-
cial; qui a rappoit à la face. 1| Arch. A, (julo fa-
cial; angle facial.
Facialiiiontc. adv. anc. faiialmén-té. Intuitive-
ment-, d'une manière intuitive. '1 Vis- a-vis; facc-
ii-face.
Fariciida. s. f. anc. fazién-da. .\ffaire. embar-
ras, démêlé qu'on a avec quelqu'un. || Fait dar
mes, csploil; action de guerre signalée et mémo-
rable, n l'ropriélé ; biens de fortune. || Pevenu
public, il Tâche, occupation d'une personne.
Facieiitc, pari. près, du v. facer. Faisant.
Facios. S. f. pi. fu-iit's.i. Méd. Faciès, air. carac-
lire, physionomie d'une personne.
Facll, uilj. Facile; aisé, (]iii n'offre aucune difli-
tiiil • dans l'exécution. Il Facile; (]ui manque de
fermele, (pii cède aiséim-ni aux volontés d*au-
Irui. Il Faciliié; indulgence ext-ême. || Facilite;
faiblesse de caractère; condescendance excessive.
I .Manqui' de di><i rétion.
Facilillo, ailj. dmiin. ^\(- fácil. Sedil iroii. d'une
iliosc ¡lui est exlreiueinenl difficile.
l-'af*iliHiiiiitiii<-iil(- , adv. fniili — ssiinainén — té.
D'une maniere trcs-lacile.
FaclliMinio , ma. adj. siipcrl. de facil. Très-
lac i le.
Faclliiacion, s. f. anc. faiilitazion. Action de fa-
ciliter.
Faciirtar, v. a. fa/.ililar. Faciliter: rendre facile.
facilito, ta. adj. dimiii di' facil: Fani. Se dit de
ce qui est un peu facile.
FáclliiK-ntc, adv. faiilmér,-té. Facilement; avec
facilité.
Faciiiilcnt», S. m. anc. fa/.imién to. Action, acte
plivsique d'une pers;jnne. || Copulation, nccou-
pleiiienl; action de s'accoupler. | Liaison, ami-
tié d'une personne avec une autre de différent
sexe.
l-'aciiiu. V. Hacina.
Fiiciiici'ONA, s. m. /'nz/fiéi o -iso. Scé'érat; qui mè-
ne une vie criminelle. ¡ Brigand^ bandit; voleur
de grands chemins.
Facioii, V. Fiirriiiii.
Facioiiado, ila. adj. anc. V. Hecho,
Faci.Kicto, V. Facistol.
Facistol, s. m. fnustol. Lutrin; pupitrcélevèdaus
le chceur d'uneéglise.sur lequel ou met leslivres
pour chuinter l'offii e. | Siège d'un [irélat dans
certaines cérénionies publiques.
Facita, s. f. /"azi-fa. Miner. IMiacitc; pierre num-
muiairc ou lenticulaire.
Faco, s. m. fam. fa-ko.W Saco. Il Bob. Mouchoir
de poche.
Facoidc. adj. /'a/io-ïr/a. .\nal; Phaco'ide; se dit
du crystalin de l'œil.
FacoslÑ, s. f. faho-ssiss. Médee. Phacose; tache
noire ii l'oeil.
Fac-Mlniilarl», adj. fahsimila-rio. Fac-similairc;
qui tient du fac-similé.
Fac-.Hlmilai-. v. a. fa^.-similar. Far-similer; ren-
dre semblable au moyen d'une imitation exacte,
Fac-fsiiiiilc, s. m. fa^si-milé. Fac-similc; copie,
imitation exacte d'une chose.
Factible, adj. fakti-blé. Faisable ; qui peut se
faire.
Facticio, a. adj. /"fï/fM-zio. Factice; qui n'est pas
produit par la nature. Il Factice; qui n'est pas
vrai. réel. Il Palabra fartida: mol factice, qui
n'est pas reçu dans une langue, mais que l'on
fait d'après les règles de l'analogie.
Factoraje . S. m. anc. falitora-ghé. Factorerie,
courtage ; p.rofi-ssion d'un ourtier. \\ Appoin-
tcment des fai leurs commissionnaires.
FactA^ia. s. f. faktori-a. Factorie : lieu ou sont
les facteurs, les agents d'une compagnie de coin-
nierce en pays étranger. || Factorie ; emploi, de-
voirs d'un facteur.
Factorieia, s. f. faUtorié-la. Algéb. Factoriellc s
nom donné à un produit dont les facteurs sont
en progression arithmétique.
Factoi-Ixar. v. a. faktoriiar. Etablir une factorie
FAG
— il7 —
FA3
«quelque part.
ractutum, s. m. faktoloum. Facloluiii; celui qui
se mêle, qui s'ingère de tout daiis une müisun.
racliira, s. f. fuktou-ra. Facture; mémoire qui
indique en détail la quantité cl le pri\ des mar-
chandises qui sont envoyées par le commerce.
Il Facture ; façon dont une cho>e est liiite. {|
Tcchn. Facture; capacité, dimension des tuyaux
d orgue.
Facturar, V. a. faktou-rar. Facturer; faire rc-
dignrdcs factures.
Fuctiiriwia. s. m. /ahtourt<-fa. Facturiste ; qui
fiiit des factures.
Fuoiiia, s. f. fa-koula. Astr. Facule; tache lumi-
neuse iiur le soleil.
Facultad , s. f. fdhoultadd. Faculté ; puissance
physique ou morale qui rend un être capable
d'iigir de certaine miinière. u Faculté, finilitc,
talent dont jouit une pcri^onne. \\ Faculté, pou-
voir, moyen, droit de faire quelque chose. || Fa-
culté ; corps , assemblée des professeurs char-
gés du haut enseignement d une science dans
une université. || Faculté; force, résistance dont
on peut disposer.
Faculttidcs, s. f. pi. fakouUa-d'ess. Fr.cultés;
biens, ressources, moyens que possède une per-
sonne.
FacuItat«Tau»cntc.adv./"a'.owifafit'am^n-fé.Fa-
culiativiimenlc; en facultatif, d'une manière fa-
cultative.
Facultativo, s. m. fa oultati-vo. Proiesseur
dune science, d'une faculté. || Facultatif ; mé-
decin.
Facultativo , V. a. Ad\. fakoultati-vo. Faculta-
tif; qui se rapporte à une faculté. | Tcchn. Qui
a du rii|iporl avec un ail queleon(|ue.
FacultoKu, sa. V. Acomodado. Rico.
Facundia, S. f. fa ounn-dia. Faconde; éloquen-
ce, fiicilité a parler d'abondance. | Faconde ; lo-
quacité, trop grande abondance de paroles. |
Con funuidia ; avec élo(iuence.
FacuiidÎHiiuo , ma. adj. superl. de facundo, fa-
Loundi-ssiino. Se dit dc celui qui e.-t Irés-élo-
quent.
Facundo, da. adj. fakounn-do. Eloquent; qui
parle d'abondance.
Fada. s. f fa-dn. Bot. Sorte de pomme.
Fadadn , da. adj. cl pari. pass. du v. fadar. V.
ce \erbe.
Fadar, V. IJadar.
Fadi«;a , 's. f. inus. /"ar/t-jf!. Droit qu'on paie à
un seigneur lorsqu'on vend un bien qui rclè\o
de lui.
Fado, V. lindo.
Fadruliado, inus. V. Estropeado, descoyuntado.
Faena, s. f. faé-na. Ouvrage, travail, besogne à
laqui'lle se livre une personne. || Mar. Mdiiœu-
vre; service des matelots sur un vaisseau, soit
pour en monter les voiles, ou bien pour le char-
ger, le déiharjier, etc.
Faetón, S. m. fnéton. Fhaéton ; voilure à quatre
roues et de grande i apacilé.
FactontladaM , s. f. pi. fnétnntia-dass. Myth.
l'haétoniiades; sœurs de Pliaéton.
I nctiiNa, s. f. faétou-ssa. Bot. Phaétuse; plante
corymbifére.
Fajara, s. f. fag($-ra. Bot. Fagarc; arbrisseau
térébinthacé du Japon.
TOMO V.
Fasedénico, c«. adj. fa'i-hédé-nico. Phagidém-
que; rongeant; se dit des ulcères malins, qui
rongent les chairs voisines.
FaKcdiano, s. m. farj-hédia-no. Médec. Phagé-
diane; cancer avec ulcère.
Fa^clia,s. ï. fufj-hé-lia. Bot. Fagélic ; genre de
pl.niics légumineuses.
FagcHiaM, s. f. pi. f(i<i-hé-ssins<t. Ant. Phagésies;
feti's que l'un célébrait en honneur de Biicchus.
Fas;<>Mi|»oM!aN, .s. f. pi. fnrj-hés.sipo-ssiass. Pha-
gésip.sics; sorte de carnaval qui se célébrait à
Atlicnes.
Fatfiano , S. m. faij-hin-no. Iclhyol. Fagiane ;
poi>son de la Méditerranée.
Fasicolu, aA'j. fiifj-hi-:.ola. Uist. nal. Fayicole;
qui vit, qui croit, qui pousse sur le hêtre.
Façina, S. f. faíj-hi-na. Fascine : fagot de bran-
chages dont on se sert pour eombler des fosses,
accomoder des mauvais chemins et d'autres ou-
vrages semblables. || Fagot; menu bois à brû-
ler. Il Fig. Meter ftifiina. conter des fagots, dire
des surncltes, parler à tort cl à travers d'une ma-
nière bruyante. 11 Art. mil. Nom donné à un
signal qu-on sonne avec les tambours et les
trompettes.
Faglnada, s. f. /'a(7-/iiníí-f/rt. Assemblage de (as-
cinrs, (agotaille, fascinage; ouvrage fait avec
des fagots.
Fauonia, S. f. fano-nia. Bol. Fagonie; plante de
la famille des rnlaiées.
Faso¡iirco , n. tiá\. faijopi-réo. Bol. Fagopyré;
qui lient de la nature du blé sarrasin.
FasopirineaK, s. f. pi. fiiçiopiri-neas. Bot. Fago-
pyrinées; classe de plantes qui a pour type le
genre fagopyriim.
Fa<4opii-o ou Fasopirnm, s. m. fnjopi-ro. Bot.
Fagopyium; espèce de blé sarrasin.
Fa^ie, s. m. fa-qré. Iclhyol. Ph.igrc; poisson de
mer qui est adoré par les Egyptiens.
Falcioii, V. Facción.
Faisc. V. Faja.
Faiiwun, s. m. fa-issan. Ornilh. Faisan; oiseau du
genre des gallinacées.
Fai.>4ana, s. f. fa- issa-n a. OrniÚ). Faisane; fe-
niolle du fai-an.
FaSsai-, V. Fajar.
Fttlli-Aco, V. Facticio.
Faja, s. í. fa I- lia. Bande: sorte de lien pl.it cl
beaucoup plus long que large dont on se sert
pour envelopper ou serrer quelque chose, n Ban-
de; sorte d ecliarpe que portent quelques Es-
pa'îiiols autour de leur ceinture, n Archit. Ban-
de; membre plat cl uni qui a peu de saillie. \i
Blas. Bande ; une des pièces de l'éci qui en oc-
cupe le milieu d'un cù e à l-autre. || \»tr. Fajas
de Jupiter: bandes de Jupiter, bandes obsiurcs
qui traversent le disque de cette planète, n Mar.
Bande; li^jne blanche ou noire «lu'onl sur les
côli'S presqui^ tous les grands vaisseaux.
Fajiido. da. adj. et put. pass. du V. f'ijar. faç}-
ha 'tu. Emmailloté. Il Blas. Fascé; charge de
fasces C;;alcs en largeur et en nombre, n Ilist.
nat. Foscié; qui est marqué de bindes ou de
bandelette-, n Se dit de ce qui est entouré ou
enveloppé d'une ceinture ou echarpe.
FaJaduraM, s. f. pi. faghadou-ras.i. .Mar. Four-
rures des cables; bandes dont on garnit les toiles.
Fajamiento, s. m. faijhamiéu — to. Action da
or
FAL
18 —
FAL
bander, île serrer avoc «ne bande, echarpe üu
ccinliMC. I
Fajnr, V. a. fng-har. Bander ; mcllrc une hainlf
h qiifltjuc chose pour la serrer. || Kinniailloitci < ;
envelopper quelqu'un aver une bande ou nior- ^
rcau d'eloffc beaucoup plus ionf,' (¡ne liir¡,'e. || |
Fig. IJohcm. Fla^'eller, fouctler; donner le
fouet,
rajaren, V. Gavillas.
Fujaw, s. f. pi. fn-qhass. Bandes ou rubans qui te-
naient lieu de bas cl qui en\elojq)aienl les jam-
bes, depuis la chevillcjusqu'au genou. u Bohcm.
V. Azotes.
raJeatJo. tla. adj. fagliéa-do. Archit. Bande ; qui
a des bandes,
rajrro, s. m. fagh¿-ro. Baiídc étroite , faite au
tricot dont on se sert pour serrer les enfants au
niaillut.
rnjo, Y. Haz, Atado.
Fajoii, s. m. augin. de fajo, V. ce mot.
Fajiirla. s. f. dim. de faja. V. ce mot.
Faky, s. m. falii. Hist. orient. Faky ; nom par le-
quel les Arabes d'.\fri(iuc désignent tous ceux
qui savent lire et écrire,
ras, s. m. Hist. musului. Fal ; le bon augure que
lès musulmans ont coutume de chercher dans le
Coran,
rala, s. f. fa-la. Sorte de lance ou de pertuisanc
dont on fcsail usage à la guerre anciennement.
Fninra, S. f. fala-liu. Falaca ou falacque; baston-
nade sous la plante des pieds. || Falaca; pièce de
bois sur laquelle on attachait ceux à qui l'on
devait donner la bastonnade. || Falace; instru-
ment du même suplicc.
Faiaee, Y. Falaz.
Falacia , s. f. fala-iia. Fallace; tromperie,
IVaude.
Falurisiiuo , mo. adj. supcrl. de falaz. Y. ce
mot.
Fnlagador, V. Halagador.
Fainsinr, v. a. falagar. Apaiser, amortir, tempé-
rer quelqu'un ou l'effet de quehiue chose. H V.
Alegrar.
Falagarse, V. Alegrarse.
Fnlaiso, V. Halago.
Falagria, S. f. falagri-a. Entom. Falagrie; gen-
re de coléoptères pentamères, famille des bra-
chélytrps,
Frtlagücñanicnte, Y. Halagüeñamente.
Fala$;üeño, W . Halagüeño.
Falagiicrw, Y. Halagüeño.
Falaitü^c, s. f. falang-hé. Phalange; corps de pi-
quiers, pesamment armé. ; Poél. Phalange; ?e
«it des différents corps d'armée. | Entom. Pha-
lange; scarabée. =Tarenlule. Il Bot. Phalange;
plante. H Anat. Phalange; nom donné aux petits
09 qui forment les doigts, parce qu'ils sont ran-
gés les uns à côté des autres.
Falaiiseiia, s, f. falanghè-na. Phalangène; pha-
lange moyenne.
ralnnsera. s. f. falanghé-ra. Bot. Phalangèrc;
plantes liiiacCes.
Falangeta, s. f. dimin. de falange. V. ce mot.
Falaiiiîético, ca. aA\.falaghè-(iko. Anat. Plialan-
gettien; qui a rapport aux troisièmes phalan-
ges.
Fainnfsia. s. f, falan-ghia. Phalangie; scor-
pionide.
Fulniislaiio, adj. m. falanghia-no. Anal. Pkc-
langien; ijni a rapport aux phalanges.
FalauKtiinoN s. m. \ú. falanglita-nosa. EiHom,
l'Iialangiens; tribu d'insectes.
FalaiiKloa. s. f. falanglti-na. Anat. Phulangine;
|ili.ilaii^;c moyenne ou petite plial.iiige.
Falaiigiiilro, ca.adj. falangtd-niUo. ,\n3l. Pba-
langicn ; qui a rapport aux premières phalan-
ges.
FalaiiKlo, S. m. fnlan-gio. iMil. anc. Phalangitp;
soldat d-une phalange. i: Icluhyol. Plialangite;
poisson.
FalaiiKla, Y. Falangia.
Falaiiijioii, adj. Y. Falangiano.
Fa]aiit;iMta , s. m. fuiatighis-ta. Phalangiste;
scarabées.
Faliiii^tto, S. m. Y. Falamiio.
FalaitgoHls, s, f. falango-ssiss. Phalangose; es-
pèce de trichiasc.
FalaiiMterlo, S. m. falanstè-rio. Phalanstère;
association, réunion compacie d'individus qui
concourent à un nouvel établissement social.
Falansteriaiio, na. S. falariStèriu-no. Phalans-
térieii, membre d'un jilialanstcrc.
Falau.stcrico, ca. adj, falanslè-riliu. Pbalanslé-
rique; du phalanstère.
Falarica. S. f. fala-rika. Ant. Falarijne, dard
enilammé qu'on tirait avec l'arc contre les leurs
d'une place assiégée, pour y mettre le feu.=Fa-
larique , poutre ferrée à plusieurs pointes, et
chargée de matières inflammables qu'on jetait
avec la baliste ou la catapulle.
Falai'iii, s. f. fala-riss. Ornith. Piclte, oiseau
aquatique.
Falaz, adj. Fourbe, qui emploie pour tromper une
adresse maligne et perlidc.
Fal izmeiite. adv. falaimcn~té. Avec fourberie,
dune manière fourbe.
Fallíala, S. m. Falbala, bandes d'étoffe plissées
qu'on met pour ornementa une robe.
Falca, s. f. fal-! a. Mar. Farquc ; chacne des
planches minces que l'on cloue sur les alonges
ou jambettes, en dehors, à bord des petits bâti-
ments qui n'ont ni vibord ni bastingage, pour les
garantir des lames et abréyer un peu leur
pont.
Falcadina, s. f. faV:adi-na. Fakadine, maladie
vénérienne, endémique à Falca en Italie.
Falcailo, da. adj. falka-do. Se dit de ce qui est
fait en forme de faux. Carro falcado, char armó
de faux dont on faisait usage à la guerre.
Fal<;adji, s. m. falcadd-ghi. Hist. Otton. Fal-
cadji, exécuteur qui applique la bastonnade sur
la plante du pied des condamnés à souffrir ce
supplice,
Falcar, V. a. Couper avecla faux.
Falcarlo, S. m. falka-rio. Anl. rom. Falcaire,
sorte d'épéc en forme de faux. =Fal( aire, soldat
armé d'une épée en forme de faux. | Entom.
Falcaire, genre de coléoptères.
Falcata, adj. f. falka-ta. Se dit de la lune lors-
qu'elle est dans son croissant.
F.ilrata, S. f. fal a-ta. Rot. FaUatc, genre de
plantes de la diadelphie decandrie.
i Falco, s. f. fal-iè. Faux, faucille, instrument dont
on se sert pour couper l'herbe des prés.
Falcicular, adj. fah.ikoular. Falculairc, qui a la
I forme d'une faux.
\
FAL
— 419 —
FAL
r^ilcidla, S. el adj. fahi-dia, Falcidie, falcidien-
ne, droit, qu' avait un héritier institué, en pays
de droit écrit, de retrancher un quart sur les
legs, fidéicominis etc., lorsque des legs payés, il
ne lui serait pas resté un quart de la succession
du testateur. ¡ Se dit de ce qui est retranché
sur l'oidinaire des étudiants par leurs gouver-
neurs ou gouvernantes.
Falriforo, ailj. flmi-fèro. Faliifèrc, qui est ar-
mé il-une iaux. \ Myth. Fakiférc, surnom de Sa-
turne ou du Temps.
Falrirolindo, adj. fat?.) foliado. Bot. Falcifolié,
qui 9 des feuilles fnlciforraes.
FaiciforiKC, ad'], jnlzifor-mé. Falciforme, en for-
me de fauï.
FaicÍK«-rit, s. m. falil-ghéro. Entom. fakigère.
genre dinsectes culéoptéres.
Falciiieln, S. m. falziuè-ln. Ornilh. Falcinellc,
oiseau de l'ordre des sylvains.
FnIcli-aHtro, ad\. frih.inis-tro. Ornit. Falcirostre,
qui a le hec en forme de fau\.
FalcirnstroM, S. m. pi. fnhiross-tross. Ornilh.
Falcirostros, famille d'oiseaus du genre des
échassiers.
Fniron. s. m. Artill. anc. Sorte d'ancienne pièce,
î V. Halcón.
Falcoiirria, s. f. falhonè-ria. Bot. Faiconene;
genre do plantes de la famille des antidesma-
cées.
Falconoro, V. Halconero.
Falconcte, S. m. dimin. de falcon, (alkoneté.
Fauconneau; pièce d'artillerie ancienne de six
à sept pieds de lon^'ueur. de deux pouces de
diamètre et dont le boulet pesait une livre à
peu près.
Falcuiado. adj. fnlkoula-do. Falculé, qui a des
ongles faUiformes.
Falouliulo. s. m. falkoula-dn. Zool. Falcute, or-
dre de mammifères qui embrasse tous les car-
nassiers.
Falda, s. f. f.d-dn. Ba<;que, pan d'habit, partie
découpée et tombanle de certains vêtements. ¡
Queue traînante d'une robe, d'un manteau
dans les habits de cour.
FaldanttMita, V. Faldnmi'nto.
Faldaineiiio, s. m. faldnmén-to. Partie qui des-
cend de la ceinture en bas dans les habillements
longs. Il Jupes de femme. !| Pan de chemise.
Faldai'. s. m. Fasselle; pièce darmurc qu'on por-
tait anciennement,
Faldelliii.'s. m. /'i'i/,/eí/íínn,Colillon;jupc ouverte
Faldorico, V. Fí^z/i/píí/o.
Faldcrillo, V. Fniderilo
Faldoriin , s. m. dim. de faldero. Chien de
manchon.
Faldero , adj. et s. fald^-ro. Se dit de celui qui
oime les jupes, qui se trouve toujours CMlre les
femmes. || anc Nom donné à celui qui porte des
jupes, des basques, || Perro faldero; chien de
manchon,
Vaideia, s, f. dim. de falda. Pelitc jupe ou petite
basque.
Faldlcorto, ta. adj. et s. /oírííl.or-fo. Se dit de
celle qui porte les jupps irès-courles el quelque-
fois de celui qui porte très-courtes les basques
de son habit.
Faldiiian.s. f. pi. faldi-lla$. Basques d'un pour-
point, d'un corps jupe «le.
Faldialorla, S. m. faldisto-rio. Lilurg. Faldisloi-
re; coussin sur lequel le pape s'agenouille pen-
dant qu'on le porte processionnelleraenl dan»
certaines cérémonies publiques.
Faldón, s. m. Pan d'une robe, d'une chemise, d'un
habit. Il Archit. Bandeau, bandelette petite mou-
lure plate et unie qu'on met autour tl'une baie
de porte ou de fenêtre. || Meule de moulin usée
qu'on met sur une autre pour en augmenter la
poids.
Faldrtf|iiera , S. f, ialdriké-ra. Poche , goussci;
V. Faltriquera.
Faldiido, S. m. Boh. V. Broquel.
Faldularlo, S. m, fam. anc. faldoula-rio. Vieil «
jupe usée, déchirée ou mal faite.
Falencia, S. f, /'aién-zia Défaut de certitude dans
ce qu'on dit,
Falpiia. s, m. Hist, nat. Phalène; nom donné auK
papillons nocturnes pour le distinguer des papil-
lons de jour.
Falcnla, s. f. falé-nia, Entom, Fallénie; genre
d'insectes diptères brachocères.
Falpnio, s. m. falé-nio. Entom, Falenio; genre
d'insectes.
Falcnit<>f«, s. m. pi, faU-nitoss. Entom; Phaléni-
ics famille de papillons nocturnes,
Falpria, s, f, /aíJ-ría Entom. Phalérie ; coléop-
tère.
Falcri!4, s, m. V. Falaris.
Falei-nlano. adj. et S. falérma-no. Gcogr. Falcr-
nien: qui est né, qui habite à Falerne.
Falei-o. s. m. falé-ro. .\nliq, Phalère, collier, or-
nement des chevaliers romains.
Fairuco. s. m. faléou-'.o. Phaleuque. phalcuce;
vers de cinq pieds, dont le premier est un spon-
dée ou un iambe , le second un dactyle, le troi-
sième et le quatrième des trochées, et le derniei
un spondée.
Falibilidad, s. f, falibilidadd. Faillibillilé; quali-
té de ce (lui est faillible, qui peut mamjuer.
Falililo. adj. fali-blé Faillible; qui est susceptibl»
à faillir, i; Faillible: qui est exposé à l'erreur.
Fiilico, s. m. fa-liko. Antiq. Phallique; du phal-
lus,
Fálidamrntp, adv. fa-lidamén-té. Faussement;
à tort, sans fondement.
Falido, part. prés, de falir. V, ce verbe, [j adj. 'V.
Fallido.
Faii3ni<-nto, S, m, inus, falimièn-to. Mensonge;
fausseté, tromperie; fourberie d'une personne
fourbe,
Fallr, V. n, anc. Faillir, manquer à son devoir,
commetre une faute. 1| Faillir,, errer, se trom-
per, V, Fallar,
Fallnco. s. m. feliss-ko. Phalisque; vers latin de
quatre pieds.
FaiitiH.s.f. /^(jíí-tí55,Méd,PhaHile; inflammation
de la verge.
Falla, s, f, anc, fn-illa. V. Falta. | Sorte de cha-
peron que portaient les femmes espagnoles.
Fallado, da. part. pas. du v. fallar. V, ce verbe.
Fallador. la. S. V. Hallador,
■•'■illaaiicno, ña, V. nalaijUeño.
Falliiniiriito, s. m. anc. V, Uallazgo: || V. Det-
ruhr i III l'en f o, /íiierif l'on.
Fallar. V Hallar. \\ anc. V. Dcridir, Determinar,
Il Couper à certains jeux de cartes; jeter un alouV
sur une carte d'autre couleur.
FAL
k-H) —
TAL
Pnlla/.xo. V. UuUazijo.
lallcbM, s. f. fatlé-ba. Espajçiiulcllcç iVirurc à
poitî'ioe servant ù feniior les châssis d'une fe-
nélrc.
Fallfcrdi-ru, V. Perecedero.
l'\t llcccilitr, V. l'ereredero.
j-'allect-r, V. il. fallé/ir. Drfail'ir; manquer, fi-
nir mu* cliosc ou uiir |ii'rs..iiiH'. 'I V. Mi)iir.\
aiic Miimjucr de qucUiue cliose. || V. fallar,
ICirnr.
FMlIfcido, «lu. ailj et part. pass. de fallectr.\\
M'iuranl. c
Fallooiiiiiciito. s. m. fallAcitni'n-tn, Mort, Iré-
l'iis, (j. ics il'ime {icrsonnc. || V. Falla.
Fullom-cr, V. Fullfcer.
r»ii('Ncliiiicii(o, V. Fallecimiento. [\\. Falta.
l'rivdrioii.
Failitlero, i-a. adj. V. Pfreci'ilero.
FailUli». lia. adj. falli-do. Failli; qui a fait ban-
queroute. || V. F/i/sirn'/o. Il Bliis. Failli: se dit
d( s ehcvritiis rninpus duns leuis montants.
Fallu, s. m. fa l'/io. S-iiti-iice, arrêt, surlout en ma-
tière criniiiiellc. || lîenoiice à une coul-.'ur au jeu.
(I Fcliiir el /"«//o; prononcer la >enieo(eest. dans
le sens li;;., annomer la iiiorl prorhainc d'un
maindc; t'irmer une itlce sur qucl(|u'un.
Falo, s. m. /'(i-io. Anliq. Phallus; rcprésenlntion
du memhrc Mr¡l. qu'on portail dans les lêles
d'O^iris et dan> celles de Bacelius.
Falndliiia. s. f. f ilodi-nia. Méd. Phallodynie;
douleur à la verge.
Faloforia^. s. f. pi. fdlofu-rins. M\lh. Phaiopho-
rios; sacrifices en l'honnenr d'Isis.
Falófoi-o, s. m. fi)li)-fnn>. Mylh. Pliallophore; mi-
nistre qui portait le phallus.
FnIosi>:;ia. s. f. [ai-ijo-rikin. Mylh. Piialiogo^ie-
grande procesMon ilaus laquelle on portail les
phallus..
Faioldv. s. f. fnlo-ïlè. Phalloïde: sorte de stalac-
tite. Il Bol. Phalloïde; champignon.
Fatopn, s. f. falu-pa. Bot. Fallope; arbrisseau de
la Chine.
Falupia. s f. fuh-pia. Bol. Fallopie ; petit arbre
de la Cochinehine,
Faiopio, s. m. falo-pio. Bot. Fallope; arbre de la
Chine.
Falua-dia, s. f. falor-dia. Falibourde; menlerie,
tromperie.
Falquia. s. f. fal-kia. Bol. Falkie; plante con
voUulacéc du cap de Boime-Espérance.
Faf.va, s. f. fiil-sa. Nom qu'on donne dansl'.Sra-
gon au grenier. Y. Desván. || Mus. Dissonnan-
ce; faux accord.
Fal.'(alirai;a, s. f. falsabra-qn. Fort if. Fausse-
braie; ouvrage qu'on appelle aussi moineau.
Falsadrt. V. Culada.
Falsadof. V. Falseador.
Fai.<ani>>gste, adv. fa!samèn-té. Faussement: avec
fausseté. Il Feinlemeni; d-une manière feinte.
Fnl.samieiit. adv. V. Falsamente.
Puisai-. V. Falsear. \\ V. Traspasar.
Fal««ai-io, i-iii. adi. fahn-rio. Faussaire.- qui al-
tere des actes; qui en fait de faux, j Se dii de
celui, de cellequi a coutume de mentir, de faus-
ser sa parole.
Fnl.^oado, du. adj. et pari. pass. du V. Falsear.
Fausse, e. \¡ FalsiGé , e.
ralseador, S. in, fals.èador. Falsificateur; qui
f.ilsilie.
FalMear. y . a. ^a/i^'ar. Falsifier ; contrefaire uu
acte, un écrit quelconque. | Fausser; faire plo-
yer, rendre lors, faire courber un corps solide.
Falsear una espada: fausser la laine d'une ópée.
Il Fausser; enfoncer une cuirasse. H Falsear }ina
llave: fiiire une faiis>e clef. || Falsear el cuer-
po; pencher le corps pour esquiver un coup. ||
Falsear lus centinelas ; corrompre les senti-
nelles.
FulMoar. v. n. S'aiï.iiblir; perdre sa force, sa so-
lidité. Il Ktre en de<inctord; en parlant d'un ins-
triimeiii. | v. a. Falsear unn silla:ô\PT une par-
lie de l'«inbourré d'une selle pour qu'elle ne gè-
ne le rh<\al. | Falsear las piernas de un ca~
bnlln: n:.;.:eoler.
FaNedad. s. f. faiièdadd. Fausseté, qualité de
ce (|ui e-l faux, j Fausseté; mensonge, dupli-
cité d'une peiionne hvpocrite.
FalMcte, s. m. falsé-lé.MJiS. Fau<;scl; voix qui
sort du di:ip:ison naturel pour chanter le des-
sus. I Sorte de bouchon de liège. | Venir de fal-
sete; í\:»ir avec duplicité.
FalMÎ:t. V. Falsedad.
Falsiíicttiilc. adj. falsifica-blè. FalsiQable; qui
peut ètie falsifié.
FaiMltieaeioii. s. f. falsifiUaiion. Falsification; ac-
tion de falsifier.
FalKifieado. da. adj. et part. pass. du V. Falsifi-
car, l'al-ifié, e.
Fai.«iiiicadt>r, ra. S. falsifikador. Falsificateur;
qui falsifie.
Fal.tiücar, V. a. falsifihar. Falsifier; changer, al-
térer, dénaturer quelque chose. || Falsifier, (re-
later une substance (juelcouque. j Falsifier; con-
trefaire qnel()ue c hose.
FaUincrva. adj. falsinér-va. Bol. Falsinerve;se
dit des plantes qui ont une fausse nervure.
Faixilla. s. f. fiilsi-lla. Règle; papier où l'on a
tracé dos lign'-s horizontales pour le mettre
son> celui sur lequel on écrit.
FaiNio. s. m. falsi-n. Mar. Espèce de farce faite
avec du pa n, de la viande, de l'ail et desépices.
FaiNiMiiiianifiite, adv. superl. de Falsamente.
V. ce mot.
Fal«4iMiiiift. ma. adj. superl. de Falsu, V. ce mol.
Fal.Hiio. ta. adj. diinin. de Falso. V. ce mol.
Fal.iio, .«iji. adj. fal-so. Faux; qui n'est pas vrai.
Faux, feint, contrefait. || Faux, trompeur; qui
agit en traître. | Se dil du cheval, du mulet, etc.
qui a qu-^lque défaut caché, surtout de celui
qui rue. |] V. Falsario. Il Falsa posición; règle
de fau«se position en arithm Hique. |i Falsa
rienda; fausse bride. | Falso tesíiminioi faux
lémoignage. l| Carta falsa : carte qui n'a point
de valeur dans le jeu. j Cerrar en falso;
fermer à faux, tourner la clef sans que le p4-
ne entre d^ins la gâche. | Cnerda falsa; corde
fausse, qui ne peut pas se mettre d'accord avec
une antre.. | En falso; à faux. | De fais >: fau-se-
ment. I .Juramento falso; faux serment. H Pop.
Pnerla fnKsn; voie inférieure par où l'on rend
lesexciéinents; dans sa véritable acception, c'est
une porte secrète qui donne à un jardin, à une
ba^^sc cour. etc. || Armas falsas: armes fausses,
armoiries faites contre les règles du blason.
Falso, s. m. Boh. V. Feri/u^o. || inus. V. Fa/io-
rio. Il Renfort ou doublure que les femmeiroet-
FAM
— 421 —
FAM
tcnt au bas de leurs jupes.
rrtlsupctu. iniis. V. Farseto. V. Balsopeto.
Falta, s. f. fal-ta. Faute; acte d'un individu qui
agit conlrairemeiil aux proscriptions rigoureu-
s s (le la reiib'i'"!, de l-i mjrale, des lois civiles,
desbienséances, etc. | Faute; acuon, o nisi m qui
peut nuire en quelque sorie. ii Fdute; ■•missKin
ou ai lion faite par nniiiritie. pir nénli^cme
ou par ignorance. | F.iuli-; impcrfcition qui ré -
suite d.)ns un Duvr.i^ie, piromi.ioa di-s règles
de l-ari. | Faute; au ji'u de pjiune || Manque,
dcfant. (lisellc; besoin pre-sant qu'on éprouve
dcqueUjue ch )sedeiié essaire. | Dcf.iul de p lids
dais k'Sin)iinaes ou dans quelque di-nrée. |
Cessation des règles ch'Z une Icmme ()ui est
enceinte ou malade. || Falta de salud: maniiue
de santé, l! Fíífa de liinpijza; saleté. [ Défaut,
manque; absence de ce qui est nécessaire ou
que l'on doit avoir. Falta de probida I; impro-
biié. A falta de hu'nhrs de bien; aiî défaut d'
hommes comme il faut. | Hacer falta: faire
faute, manquer; ne pas se Iiouvît à l-endroit
convenu, il Apuntar lus faltas: marquer, poin-
ter les absens dans un chapitre, cic.
Faltiidn. d». adj. et pari. pas. du V. Fallar. V.
ce verbe.
Fi>l(antt>, part. prés, du V. Faltar. V. ce verbe.
Faltar, v. n. Manquer, faillir; tomber en faute.
Jlanqucr ; ne pas partir en parlant d"une
arme à feu. | Manquer; être privé d'une cho-
se, ii Manquer; tve pas faire son devoir. || Man-
quer, tomber, l'érir. || Manquer, défaillir. Unir;
en parlant des choses. 1 anc. Manquer, oublier,
ne pas tenir. ¡ Manquer à quelqu'un dans le
besoin, ne pas l'assister. ¡ Faltar de nlíjana
cosa; manquer, être privé de quelque chose. ¡
Mourir, j Faltar à la verdad; trahir, déguiser la
vérité. ¡ Fam. Sin faltar ana coma , avec les
points sur les i; exactement.
FuUillit, s. f. dim. de Ffii/a. V. ce mot.
F^itu, trt. adj. fal-to. Nécessiteux, indigent, pau-
vre, dépourvu du nécessaire. ¡ Üéfeiiueux; qui
manquede quel(|«e chose. ¡ inus. Avare, chirhe,
mezquin: qui fait des économies même sur i e
qui est d'une nécessité absolue. ¡ Falto de jui-
cio; insensé, fou.
Faltosi», «u. adj. anc. falto-sso. Nécessiteux. V.
Falto.
FstUi-ero. ru. ad), faltré-ro. Filou; qui vole dans
les poches. V. Rate<o.
Faltri<|iiri'a , s. {. fa'lrikê-ra. Poche ; sorte de
sac qiie l'on coud aux vêlements pour mettre l'ar-
gent et dauties choses que l'o* veut porter sur
soi. I Rascarse la pilirique' a: y^ucv í\í' la poche.
Falúa , s. f. filou-a. Felouque; sorte de bartiue.
Faiiica , V. Falún.
FaliiNia, s. f. falou-ssia. Pliallusic insecte.
FuM , s. f. Pliilol. Fan ; nom doimé par les Chi-
nois au sanscrit dont se servent le> bouilhistes.
Faina, s. f. fama. Renommée; renom, répu-
tation dont jouit u ic persoiiüc ¡lar ses exploits.
I Renommée ; liriiit qui court dans le public à
l'égard de queliuun ou de quehpie chose. | I) ir
fama; accréditer. H anc. Erliar fama: publier,
dix ulguer. Il Te/icr /"awa; avoir de la renom-
mée, être fameux. || De pública i-o: ij fuma ; se
dit pnur exprimer la notoriété d'un lait. || .Mytli.
Renomméi , personnage allégorique. Il Prov.
Cria buena fama y achate à dormir; acquiert
bonne renommée et dors la grasse malinée.
Faniadt», V. Afamado.
Faiiilii-p, V. Hambre.
Faiiibi-lentn , V. Hambriento.
Fanii* . V. H'imbre.
FainéUco , ca. adj /'am'''-/iko. Famélique ; affa-
mé; qui endure la faim, qui a fai u.
Fanieiiikt, S. m. famênot. Phamenoth ; mois
égyptien qui réicmd au mois de juillet.
Familia, s. f. fnnilia. Famille : ensemble de tous
les domestijues dune 'uaison. | Fa'nil'.e ; so-
ciété lorm'e pai' un h unme et une femme ma-
riés, par les eiilants et les (Imnesli jues qui en
dépendent. Il Fam Ile ; ensemble de toutes les
pers innés d'un mèine sang , co^nme enfants,
frères, neveux, etc. || Hist. nat. Famille; dé-
nomination sous laquelle sont ;;roupées la |;lu-
parldcs productions de la nature. | Hijo de fa-
milia: lils de famille. Il Sito /"'uni/'i ; Sainte
famille ; représentation de saint Joseph et de la
Vierge avec l'en faot Jésus, li Famille; race, mai-
son , descendence ; assemblag" de personnes
qui ont la môme généalogie, li Familia huma-
na ; fa.nille humaine: réunion de t lUS les hom-
mes considérés collectivement, jl Ordres relig.
Famille; tous les religieux du même ordre. |
Familia real: famille royale. | Maison du roi;
tous les officiers qui sont attaehés au service de
sa personne. || Cargarse de familia; avoir beau-
coup d'enfans.
Familiar, adj. Familier; qui appartient à la fa-
mille. Il Familier; qui apporte dans ses relations
avec quchpiun cette liberté de discours et de
manières que l'on remarque ordinairement en-
tre les membres dune même famille. ¡1 Fami-
lier; qui annonce de la familiarité. Il Familier;
ordinaire, accoutumé. | Familier; quiestdeve-
venu Irés-faeile |)ar une grande habitude. ]| Fa-
milier ;(iui est ordinaire, habituel. || Familier;
(|ui e-t naturel . aisé , en parlant du langage. ||
Mvth. Dioses familiares ; dieux familiers.
FaiiiUiai-, s m. Familier; celui avev qui on vit fa.
milièremmt. ij Familier; nom que portaient les
ofiiciers tie l'inquisition. | V. .4 ini7'>. i| Domes-
tique comun d'un collège. Il Personne affiliée à
l'ordre iniliiaiie d'.\.lcant ira , ou qui lui faisait
donation de sesbien-> en tout et en pirtie. i| Laï-
que qui . i)ar ilévolion . pre lail 1 h.ibil religieux.
Fspiritu fimiliar ; esprit fainder.
FaiiiiliarcKo . S. i-n. dim. îU' familiar. V. cf- mol.
Faiitiliai'ldacl. s. f. Familiarité; manière d être
des divers niembres dune fanvlle. | Familia-
. rilé: liberté dans les diseourset dans les m mió-
res qui suppose ronfi nice. ég dite entre ies hom-
mes. Il Fannlarile; eiat de le qui est rendu ha-
bituel par lu-age |1 Familiarités; manières fa-
milières.
' Fainiliar^llo , S. m. dim. de famiUnr. V. mol.
FainUlaritiiuainfiite, adv. sup. dc familiar-
i me (lie. V. ce mot.
Faiiiiliari.tiiiio , ma. adj. sup. de familiar. V
ce mol.
Faiiiilliii-iKitilo. «la. adj. et part. pass. du v. fa-
miliarizar. Familiarisé, e.
Faiiilliari#.ar , v.a. /'«nni/iarizrtr. Familiariser,
i aceontnmer , habituer , rendre familier.
Familiurlcarso. v. pron. familiarizarse. Se fa-
FAN
— kn —
FAN
niiliariser, se rendre familier arec quelqu'un. ||
Se familiariser; prendre des manières trop fami-
lières. I S'apprivoiser, se domesliijuer. n Fami-
liarizarse ron el peligro , con el virio; se fami-
liariser avec le ¡lóril, avec le vice.
Fiiniilliirnieiitc . adv. familiarmèn-té. Fami-
lièremenl; d'une manière fanilière. | Domesli-
quement ; d'une manière domestiiiue.
I''aiiillliitiii-n, s, f. anc. fa">i\i<tU)u-ra. Emploi;
litre de familier du Sainl-OiTice. || Emploi de do-
mestique commun de collège. || .Vflîiiation à l'or-
dre d'Alcaiitara.
Famlllo ou raiitlllo , inus. V. Familiar.
FamtliMino, S. m. familis-mn. Phi'os. Famil-
li>;inc : amour de fnmille d'après les fourièrisies.
Faïuilintn. s. m. familis-ta Ilist. rolif;. Fiimil-
liste. membre d'une des deux sedes qui dans le
XVI. e siècle prirent le nom de fiimille damnur,
FainiN , s. f. iiuis. famiss. Famis.; sorte d'étolfe
de soie qui se fabrique à Smyrne
Vumltal, famitai Mylh. ind. Fa-mittay; dieu re-
gardé par quelques Indiens comme le succes-
seur de Xaca.
Famosamente , adv. famossamén-té. Fameuse-
ment; d'une manière distinguée, avec éclat.
Famosísimo , lua. adj. sup. de fomoso. V ce
mot.
Famoso, sa. adj. famo-sso. Fameu\; qui a un
grand renom ; dont on parle beaucoup. | Reau;
parfait, achevé. Il Distingué par ses manières,
par ses talens. | anc. Clair, manifeste, indu-
bitable. I Excellent ; se dit d'une personne com-
me Saint Paul, etc.
Fámula, V. Criada.
Fniiii-.latn, inus. V. Servidumbre.
Famulicio , inus. V. Servidumbre.
Fámulo, s. m. fa-moulo. Domestique de collège.
Fan , s. m. Philol. Fan ; nom donné par les Chi-
nois au sanscrit.
Fanariliba. s. m. fnnat-chi-ba. Relig. jap. Fan-
nashiba; arbre que les Japonnais plantent dans
le voisinage des temples et des pagodes.
Fanal, s. m. fanal. Fanal ; phare ; grande lanterne
vitrée qu'on éclaire avec de grosses bougies ei
dont on se sert dans la marine. || Fanal ; feu
qu on allume durant la nuil à l'entrée des ports
de mer. H Sorte de lanterne de verre de forme
coniqtie. || Fig. Fanal; qui sert de guide, de lu-
mière dans les sciences, dans les arts, etc. |
Boh. V. Ojo.
Fanam, s. m. Numism Fanam; anciene monnaie
d'argent de Bombay.
Funar. S. m. Géog. Fanar; lac et rivière d'Epyre
en Grèce. .
Fnnátiro, oa. adj. fana-tiho. Fanatique: qui se
croit inspiré, favorisé des dieux. || Fanatique;
se (lit de celui qui estanimé d'uneexaliaiion re-
ligieuse qui pervertit sa raison. nFanatique; qui
se passionne à l'excès pour un parti, pour un ou-
vrage, etc. H 11 est aussi substantif.
Fanatismo, s. m. fanalis-mo Fanatisme, exal-
tation religieuse qui a perverti la raison, et qui
porte à des actions condamnables quoique on
les fasse avec l'intention de plaire à Dieu. H Fa-
natisme; exaltation des opinions politiques. H
Fanatisme; état d'exaltation, de délire, causé
par une idée, par une passion. || Fanatisme; opi-
nion, idé«, passion qui r«nd fanatique.
Fanatizado, da. adj. et part. pain, du V. fana-
tizar. Fanatisé; e.
Fanât izador, ra. S. fanatiza-dor . Fanatieour,
qui l'an. (lise.
Fan.kti7.ar, v. a. Fanatiser, rendre fanatique.
FanrlionotaN, S. f. pi. ftintcboué-las. l'atiss.
Fanriioiinettes; sorte d'enlremels.
FaiidaiiKo, S. m. famlan-qo. Fandango; dans«
espagnole dont le mouvenient e.>t très vif.
Fandnnxncro, ra. S. et adj. fandan'iué-ro .
Qui aime a diinserle fandango. |) Se dit de celui
qui court les festins et les fêles.
Fandofla. S. f. fando-fla. Aichéol. mil. Fando-
fli'; machine de guère du moyen âge.
Fatidi-oNo, sa. s. m. futiilro-sso. Ornilh. Fan-
drosse; épervier de .Maiiagascar.
Fitndiilarios, S. m. pi. fandoula-rioss. inus.
Sorte d'habillement long.
Faneca, V. Fanega.
Fauesa s. f. fané-ga. Fanéga; mesure de capa-
cite pour les matières sèches. || Fanega de pu-
tln; terrcin qui peut être ensemencé avec une
fanéga de grain, il Fanega de sembradura, bois-
selèe, terre nécessaire pour semer une fanéga
de grain. || Fanega de lierra; espace de terre
de quat re cents sladales carrés et de cinq cents
dans lepàquis.
Fanegada. S. f. /"an^^a-f/a. Boisselée: ce qui peut
Contenir une fanéga. Ii Boisselée; terre nécessai-
re pour semer une fanéguade grain. || Afanega-
das, en abondance.
Faneia, s. f. fa-néla. Conchyl. Fanel; coquille du
Sénégal.
Fanera. S. m.fané-ro. Phanère; arbrisseau grim-
pant de la C'iihinchinc. Ij .Méd. Phanère; organe
folliculaire dans lequel la partie produite ou
excrétée est dure, calcaire ou cornée.
Fanfarrear, V. t'anfan anear .
Fanfarrón, na. s. et adj. /"mt/'arron. Fanfaron;
qui exagère sa bravoure, j Fanfaron; qui se
vante trop de ses exploits. Il Fanfaron; qui an-
nonce de la fani'aronerie. | Fanfaron, faux bra-
ve- I) Se dit d'une chose qui sons de belles ap-
parences, a dans le fond très-peu de valeur.
Fanfarronaclii, S. m. fanfarrona-da. Fanfaron-
nade; rodomontade d'un homme fanfaron. ||
Fanfaronnade, trait qu'un fanfaron racontedeson
courage prétendu. | Fanfaronnade; menace par
laquelle un fanfaron cherche à effrayer son ad-
versaire.
Fanfarronazo, S. 111. augment. de fanfarrón. V.
ce mot.
Fanfarronear, V. n. fanfarroné-ar. Faire le fan-
faron.
Fanfarronería, S. f. fanfarrnnéri-a. Fanfaron-
nerie. caractère d'un fanfaron, habitude défaire
des fanfaronnades.
Fanfarronesca. S. f. anc. fnnfarronés-ka. Con-
duite, occupation des fafarons.
Fanfurriña, s. f. fanfourri-gna. Emportement
d'une personne qui se met en colère pour une
cause légère.
Faujsai, s. m. fan-gai. Bourbier; lieu oii il y a
de la bourbe.
FauBo, s. m. fan-go. Fange; bourbe, boue: fond
des eaux croupissantes, des étangs et des ma-
rais.
Fangoio. a». nà'].fango-s$o. Fangeux; bourbenx.
\
FAN
— 423 —
FAR
plein de l)oue.
iFanla, s. f. /"a-nia. Droit, rom. Faunia; loi qui,
chez les Romains, réglait les dépenses desgrands
festins et celles dos repas ordinaires.
Fanion. S. m. Archéol. rnilit. Fanion; petit dra-
peau de serge qu'on portait à la tête des équipa-
ges d'une brigade.
FHnlorraBÎM,"s. f. fanioraq-hia. Phatniorragie;
sortie du sang par un alvéole.
Fano, s. m. fa-no. Myih. Faune; inus. V. Fauno.
FantHNcaclo.clii. adj.ctpart. pass. du v. fanta-
sear. V. ce verbe.
FantuMi-ar , V. n. anc. fantu.isear. Fanlasier;
imaginer, songer, rêver, donner nn libre cours
à son imagination. || Fantasliquer, imaginer se-
lon son caprice.
Faiita!«iu, s. f. fantassi-a. Fantaisie, imagina-
lion, faculté imaginaiive. | Faniaisie ; caprice,
boutade, bizarrerie. |1 Orgueil; présomption. |i
Pialt'e, faste, oslenlatron d'une personne riehe
ou qui veut le paraître. 1| Pensée, liclion ingé-
nieuse, saillie d'imagination. || Verve, enthou-
siasme, chaleur d'imagination. || Fantaisie: ca-
price, pièce de musique oii l'auteur suit plutôt
son im;igination que les règlesde l'art. | Fanta-
sia; courses que les Arabes ont coutume de pra-
tiquer dans leurs fêtes.
Fantasías, S. f. pi. /"««fassi-ass. Perles fines at-
tachées les unes aux autres.
FaiitaüiaKta, S. m. fantasias-ta. Hist. ecclés.
Fanta'iiaste; mcn)bre d'une secte chrétienne qui
soutenait que Jésus-Christ i\'avait revêtu un
corps humain qu'en a|iparence.
Faiitanuiio, V. Fnntúslico.
Fatitaüiiiia, S. f. fantas-ma. Fantasme; fantô-
me^ spectre, apparition fantastique. || Image
gravée dans l'esprit. I Fantôme, chiracre, vai-
ne image.
Fantasma, S. m. fanlax-ma. Homme vain, pré-
somptueux, arrogant.
Faiita!«niagoria , S. f. fantnsmngori-a. Fan-
tasmagorie; art de faire apparaître des spectres
des fantômes par des illusions d'optiijuc. \ Lit-
tér. fig. Fantasmagorie; abus des efleis par
des moyens surnaturels et extraordinaires.
FantaNniasárScu, ca. adj. fnntasmnçio-riko.
Fanlasmafîdrique, qui appartient, qui se rap-
porte à la fimtasmagnrie.
FaiitaHniatáscupa , s. m. fantasmatos - hopo.
Opt.Fanlasuiatoscope; machine quiolVre l'aspect
d'un por(c qui s'ouvre, et d'où semble sortir un
fantôme qui paraît s'agrandir en s'approchant
des spectateurs.
Fantasmón, na. adj. et S' augm. de fantasma.
Homme vain, qui présume trop de soi, qui en
a une idée trop avantageuse.
Faniá!íilcanifnte,adv. fanlas-ti' amén-té. Fan-
tastiquement; d'une manière fantastique.
FaiitaHticar, v. n. anc. V. Fantasear.
Faiit.iKtico , ca. adj. fanfas-iiho. Fantastique;
chimérique , faux, illusoire, comme les fantô-
iTies. ¡ Prosomptucux, arrogant, <]ui esttrop sa-
tisfait de soi-mên e. ¡ Fantastiqiie; qui n'a que
l'apparence d'un être corporel. ¡ Littér. Fantas-
tique; se dit du style oii le rire se mêle aux lar-
mes, le «rolesque au sublime. ¡ Néol. Fantai-
siste; peintre de fantaisies.
FnuHis, s. m. pi. fnn-tiss. \l\st. comm. Fanli; ser-
viteur du collège du commerce à Venise.
Faûar, V. Fanar.
Vapenrao, s. m. fapés-mo. Log. Fapesmo; termi»
technique ou artificiel pour exprimer par la dif-
férente disposition de ses voyelles un mode de
la quatrième figure oude la figure galénique.
Faqiie, S. m. fa-lé. Fauronniére; espère de sac
ou de gibecière dont les fauconniers font usa-
ge pour porter les menus hardesdont ils ont be-
soin.
Faquin, S. m. /Vi' j'nn. Crocheteur; portefaix, hom-
me de peine qui porte des fardeaux. \ F\'^. Fa-
quin, homme de néant, sans mérite. | Faquin,
homme sans cœur, sans honneur, vil el lâ'he.
Faquir, S. m. Fr.ki, faquir; nom sous lequel on
désignedans l'Hindoustan les moines mendiants
ou vagabonds appelés aussi dervii hes.
Faquini«»nio. S. m. fa.inis-mo. Faquinisme, ca-
ractère du faquin.
Far,v. a. inus. V. Hncer,
Eara, S. f. fa-ra. Serpent dont la queue trace un
sillon quand il marche. | flomm.Faro; espèce dfi
bière qu'on fabrique principalement à Bruxelles
el dans les environs.
FafabnHteaflui-, s. m. faraboustéador. Boh. Vo-
leur adroit el intelligent.
FaraiiuKtear. v. a. faraboustéarr. Boh. Escamo-
ter; voler adroitement.
Farace, s. m. fara-7.é. Zool. Paras; mammifère
du genre sarigue.
Faraciiado , da. part. pass. de farachar. Es-
padé, e.
Fai-aeliar, v. a. faratrhar. Espader; donner l'es-
pade au chanvre sur le chevalet.
Faracliar. S. m. fnrnichnr. Mar. Cap; promon-
toire, pointe de terre élevée, qui s'avance dans
la mer.
Faraclie, s. m. farat-ché. Bot. Farach; arbre de
la famille des acacias, particulier à la Ilaute-
Égypte.
FarafeK, S. f. fara-féss. Zool. Farafe ; espèce de
mammifère de Madagascar, qu'on croît être le
chacal.
Faralá, S. f. V. Farfala.
Farallun, s. m. faraillon. Mar. Ilot; petite île;
pointe, rocher escarpé qui se trouve dans la
mer.
Farallones!, S. m. pi. faraillo-néss. Géogr. Fara-
glioni; nom de trois (elils écueils de la mer de
Sicile, sur la côte orientale de la vallée de Dé-
mona.
Faranialta, S. f. faramaill-a. Embrouillement;
embarras , confusion. | Fourberie ; tromperie,
fraude. ¡ nagatclles: niaiseries, sornettes. | Ta-
quet; lanterneric. vain babil.
Faramalla, S. f. faramaill-a. Babillard; grand
diseur de riens, qui aime à parler beaucoup.
Faramallero, S. m. faramaillé-ro. Babillard;
breduuilleur, qui parle à tort et à travers. | Lan-
ternier; diseur de fadaises.
Faramiillon, s. m. faramaillon. Fam. V. Fara-
mallero. I Donneur d'eau bénite de tour.
Faramio, S. m. fitra-viio. Bol. Faramicr; genre
de |ilanles de la Guiane, de la famille des ru-
biacées.
Faramo. S. m. fara-mo. Moll. Pharame; nautile.
Faramunda, S. m. faramoun-da. Pharamond; an-
cienne monnnie d'argent en France.
FAR
— Ï2\ —
FAR
rarándiila, s. f. faran-doula, Chonégr. Faran-
dole; danse dOrifiine prccqiip parlicvilièrc aux
Provençaux, oir. ] Mus. Filiándole: allrgro à six-
huit sur If'qiiPl on daiiso In farandole. | Profps-
sionde tonii^dien, de farceur. || Meiier, commer-
ce lommni» entre plu-ieuis persoiMies. Rusej
orlidce, iromperie, rnuibiiie. Il Troi.pe de co-
iTK^diens aml)ulants, lomi osee de sept acteurs^
et trois aetriees.
Fiii'tiii<liil«-io, s. m. farnvHnuli'-ro. Comédien,
faneur, baladin | Fiy Ilûbleur, fourbe, impos-
teur.
FnriiiKliilirn, S. m. dim. de farándula.
Farmulùlico. n». adj farninlau-liUi. Qui ap-
partient, qui a rapport à la (aràndvla. V. Ce
mot.
Fanion, s. m. farnon. Pharaon, jeu de hasard
qui se joue avec des cartes.
Fariionii, s. f. farao na. Conchil. Pharaone; co-
quille.
Fiii-iiA. fnrnss. Fare; fêle de pôrbeursqu se célé-
brait autrefois dans le mois de mai.
Farnulr, s. m. faraou-té. Faraud; un fat de mau-
vais ton: ceux qui. pour se di>nner de l'impor-
tonee, pour plaire nu beau sexe, affeclcnl dans
leur costume des jours de fêle une éléfiance ri-
dicule. dai\s leur conversation, des ex|)ressions
recberibées, dans leurs fiesies et dans leur main-
tien, des airs rie prétentiim. n Envoyé; messajjer,
commissionnaire. Il Inus. V. IntiUprele. || Fam.
iron. Factotum; Ihommc qui fait tout, qui est
bon à tout, propre à tout, qui se mêle de tout
dans une maison || Inus. Roi d'armes; le chef
deshériiuts darmes. ii .\Hcur qui au commen-
cement d'une pièi e récitait ou représentait le
prolop;ue, etc. ¡ Bol). Valet, domestique d'une
femme publique au d'un maquereau.
Fai-riiiiKlor. s. m. faizinudor. Fam. Farcisscu-r;
celui qui farcit.
Farciuici-n. s. f. fariiiné-ra. Bot. Farcinière;
nom vulgaire d'une espèce de potentillc commu-
ne dans les eliamps.
Fai-fla. s. f. fnr-dn. Droit qu'on payait pour l'ar-
rosement des ter; es. V. Alfarda. \\ Boli. Paquet,
liassedelinge. 1| Conlribution.imi'Al que pavaient
les étrangers en lispagne. Il Fam. Pagar farda ó
la farda; ne réussir, n'obtenir une chose qu'en
faisant des sacrifices.
FnrdnoliA. S. m. V. La (¡arlo.
Fordiije, S. m. fardag hé. Équipage, provision de
voyage.
Fardar, v. a. fardar. Equiper; fournir d'habits
et de linge.
Fardel. S. m. fardel. Havresac, besace, bissac. ||
liius. V. Fardo.
Fnrdoiojo. S. m. dim. de fardel. V. Ce. mot.
Fnrdi-iiiio. s. m. dim. de fardel. V. Ce mol.
Furdistlodrn.s. Í. fardialé-dra . Boh. Petite mon-
naie, menue monaie de cuivre, etc.
Fardid», da. adj. inus. V. Atrevido. osado.
Fnrdill». s. m. dim. àefardo. V. Ce mot.
Fardiii.s. m. fardinn. ¡Vlétrol. Fardin: petite
monnaie des Indes qui vanl un ancien liard de
France.
Fardo, S. m. far-do. Ballot; gros paquet de mar-
chandises, de hardes, etc.
Fardos, S. m. fardons. Mélrol. Fardoss; monnaie
d'argent de Bantam . valant 2 fr. Ofi e. de
France.
Farrllon, s. m. V. Farallón.
FarcM, s. f. pi. fnriss. Ténèbres; privation de lu-
mièri', obscurité.
Fai-riiln. s [.farfala. V. Falbala- || Bande d'étof-
fe plis'ée,qui sert pour ornement de robes, ri-
deaux, rtc.
Fnrtitilnma^ ma. n(]\. farfnillâ-S.io. Bègae: qui bé-
gaye, l; iJredoiiillenr. relui qui bredouille.
Farriiii, s. m. faifni. CavaliiT cbrélienqui était
au service d'une [iimce miihomé an.
I''ai-riiiit(>, s. m. V. Far¡antiin.
Fiii-raiiioii, s. m. /■i7;7'ririfon. Fanfaron: rodomont,
celui qui xanle trop, qui eva^'cre sa bravoure, qui
veut trop In faire paraître. || Forlante; hâbleur,
( liarlainn. fiinfaron.
Farfaiitniiada, s. f. /'ar/"rtnfona-i/a. Fanfaronna-
de; roiliiinontade, vanteric du faux brave, hypo-
crisie du courage.
Farfiiiilont ria, S. f. /"fir/an'onéri-a. Forfanterie»
liàbleiie, eharlatanerie, fanfaronnade. |¡ V. Far-
fititlonada.
Fúitiirn,s.f.far-fara.Tlo\. Fárfara; espèce de
plante qu'on nomme vulgairement pas d'ûûe ou
tussilage. Il Pellit ule qui tapisse l'intérieur da
l'œuf. Il Eti fárfara; se dit de l'œufriiMit laioque
n'i'St pas encore lormée. || Fig. A'n /'rir/'iira ; se
dit d'une chose qui est à moitié faite, qui n'est
|ias achevée, qui n'est pas arrivée à la dernière
perfection.
Farfaro, S. m. Boh. V. Clérigo.
Farfulla. S. m. /"nr/'ímíií-a. Bredouillcurj bègue,
celui qui bredouille.
Farfiiliadanieute, adv. farfouilladamén-ti. En
bredouillant.
Farfullado, da. part. pas. de Farfullar., et ailj.
Farfouillé, e. | Bredouillé, e.
Farfullador, S. m. farfuitillador. Brcdouilleur;
celui qui bredouille.
Farfullar, v. n. furfouillar. Bredouiller, parler
d'une manière mal articulée et peu distincte,
parler trop vile, sans articuler di-tinctement. |
Fig. et fam. Débrider; sabrenaiider, agir à la
hâte, avec contusion. || Farfouiller; fouiller, bou-
le» erser, mettre en désordre, une armoire, des
papiers, etc.
I Fargallón, s. m. farffaillon. Sabrenas; artisan
qui travaille mal et grossièrement. || Adj. Mal-
propre, négligé dans sa parure.
Farigula, s. f. fa i-goula.Hol. Farigoule, ancien
nom du seipolet.
Fariilou.s. m /"art/îon. Uot OU rocher escarpé
dans la luer. !! V. Farallón.
Fariii, S. m. farin. Uelai. Farim; chef de village
dans les états barbaresques.
Fai-inácro, eca rd]. far ina-iéo. Farinacé, qui
lient de la farine, qui e*t de sa nature. || Médec.
Farineux: se dit du produit de certaines émp-
lioiis cutanées, qui se montrent sous la forme de
légères exfoliations de l'éiuderme, imitant des
moléculis de farine ou des écailles de son.
Farinai, adj. Eiiioui. Farinai, insecte qui vit dans
la farine.
Farinola. s.f. /'arine -îo. Bot. Farinelle; genrede
champignons.
Farinetati, s. f. pi. Ait. 'V. Gachas.
Farliige,s.m./"arinn_(7-/i^. Anat.Pharynx.-arrière-
bouche. gosier, partie supérieure de l's'o-
FAI\
i2o —
r\]\
phnge.
rni'ínsen,}^eu. ntlj. /'a/inn/j-fceo. Pharyngien, qui
a rapport ou pharynx.
Fnrigis«'<>-<'Htt>ailiio, un. adj. et s. m. farinq-
héo eslafili-nn. Anal. Pharytifjo-staphylin; nerf
du pharynx, du palais et de la luelic.
FariiisoiiriHnia , S. m. farinnq-héouris-ma.
Anal. Pharyngcurisine; dilatation anorniale du
pharynx.
Furiiiàiti», s. f./^orm^/ií-ttií. Pharyngite; inflain-
mution du pharynx.
FurinBocolo, S. m.farinntfozé-lo. Anat. Pharyn-
gocèle: proiapsusdu pharynx.
Fai-liijço-glosiaiio, s.ot ailj. ni. farinrjo (jlossia-
no. Anal. Pîiaringo-glosbicn; nerf du pharynx et
de la langue.
Farineosrafo, S. m. farinngo-grafo. Pharyngo-
graptie; qui décrit le jiharynx.
Fai'insografin, s. f. fafinngitrjiafi-a. Pharyngo-
graphie. dcscriplion dupliarynx.
Farliigosváüo(i,ca. adj. farinnf/o.jra-filio. Pha-
rynpographiquc; qui appartient, qui a rupjiort
au pharynx.
Fai-insolíüií*, s. f. farinnfioliss-iss. Pbaryngoiy-
se; paralysie du pharynx.
Farliisuloi>'<*^ ^> f- furinngolog-ki-a. Pharyn-
gologie, traité sur le pharynx.
Fai*iusu!ón'<^o> **»• "dj- ffU'inngoing-hilio. Pha-
ryngologique; qui appartient, qui a rapport a la
pharyngolügie.
Fariiig;u-pala(ino, S. et adj. m. farinn-go pala-
ti-uo. Phaiyngo palatin; nerf du pharynx et du
palais.
FariMgoi>erÍ!«to>a, s. f. farlnngopéris-tnla. Pha-
ryngopcristole; constrictiun, courctatio.Tdu pha
rynx.
Fai-CiiKopIrsia, s. f. ïnrinngoplé-gia. Pharingo-
plégie; paralysie du pharynx.
Faiingopleslco , ca. adj. iarinngoplég- hiko.
Pharyngoplégique; qui apparticnl. quia rapport
à la pharyngoplégie.
FurliiKonaKla, s. f. farinngurrag-hia. Pharyn-
gorragie; écoulement de sang par les vaisseaux
du pharynx.
Farlitffoi-rágiro , câ. adj. Îni'inngorrag-hiko.
Pharyngorragiquc; qui appartient, qui a rapport
à lapharynfiorragie.
FariiiK»siia!«nio, s. m. îaring!)spus~mo. Pharyn-
gospasme: coasiriition spasmodique du pharynx.
Fai-iiigotoinla^ s. f. ffirinngoto-mia. Pharyngo-
tomie; sectiondu phaiynx.
Fariii«;6tonio, s. m. iaiinngo-tomo. Pharyngo-
lome; lancette pour pénc/rer au fonddelagorgc.
Farliiu, s. m. fart-no. Ichthyol. Farènc; poisson
des rivières de Suède, du genre cyprin.
)PariiiO-eElntlHi)Mo,»ia. adj. far\-no gloutino-sso.
Chiin. Farino-Kluiineux; qui coniienl une larine
composée d'amidon et d'un tissu cellulaire non
gluiineux.
Fai'inoND, «a. adj. farino-sso. Farineux;qui con-
tient, qui protluit beaucoup de farine,
rarlo. s. m. /".I-lío. Ichlhyoi.Fario; es; èce de pois-
Sun du genre salmone.
Fari.-iâico, ca. ndj. farisxa-i'o. Pharisaïque; qui
lifiil du caractère des pharisiens,
Fari(»almiMo , s. m. faiissais-mo. Pharisa'úme;
secte de pharisiens.
FnriMi'ar. V. i». fnrlfsi'nr. PUarisaïscr; f.iire h' pha-
risien; être hypocrite.
FarlHciMiiio , S. m. farisseia-mo. Phansaisni^,
caractère des pharisiens. ¡¡ Fig. Pharisaïsme; hy-
pocrite.
FariMco, s. m. farissé-o. Pharisien; nom d'unù
sc'ole chez les Juifs. Il Fig. Pharisien. Se dit da
ceux qui chez les chrétiens n'ont que l'ostenti-
tion de la piété. || Fig. et Um. U^mnie laid ei
d'une haute taille, d'un exlcrirur désagréable,
etc. etc. Il Fig. et fatn. Homme injuste, dur,
impitoyable.
Faritu, s. m. fari-to. Pharillon: petit phare.
Farlu.xM. S. f. iarlou-ssa. Omit. Faiiouse ; espè-
ce daloucllc qui fait son nid dans les prés, et
que l'on nomme alouette des prés . par opposi-
tion à lalouelle des champs.
Farmac. s. m. iarmak. Pharmac; arbre d'Ara-
boine.
Farniarétlco, ea. adj. iiius. V. Farmacéutico.
Farmaceuta, s. m. farmace'ou-ía. .Ânt.Fharma-
ceutp; celui qui préparait les médicaments.
Farniacôiilica, s. f. furmazé-outiha. Piiarmareu-
tiquc; paiiiede la méilecinequi traite de !a corn -
position et l'emploi des médicaments.
FapinacénUco. ca, adj. ^armari-outiko. Phar-
maceutiqu : qui appailicnt á la p'iarmacie.
Farinacéiilico, s. m. farmac.e-:>ulika. Pharma-
cien; celui qui exerce la pharmacie.
Farmacia, s. Lfanna-iin. Pharmacie; l'art depré-
parerel de composer les médicaments.
Farmacîta, Miner. Pharmacite; terre noire, hui-
leuse et iullammahie.
Fartiincita*». s. f. \ú. farrnazi-lass. .\nt. Pharma-
cites; anneaux magiques, ou bagues conslellée?.
Fármaco, s. m. [anna-ko. Ant. Farmaque; pré-
Ire grec qui puritiail les parricides, elc. |l V. J/»-
dirmuento.
Farmaculita, s. f. fannakoli-la Miner. Phar-
macolillic; arséniate de chaux, melé de co-
balt.
Farmacología, s. f. farniakolug-hitt. Pharmaco-
logie ; science de la pharmacie ; nom donné à la
partie de la médecine qui traite sur les proprié-
tés des rnédicamenis , etc.
Farmacológico, ca. adj. farmaVolng-kiko .Thir-
macologiquc ; qui a ra[»p,irl à la pjiarmacologie.
Farmacólogo, s. m. frinn'iko-logo. Pharreacolo-
gue ; celui qui écrit sur la pharmacie, >ur les
drogues, elc.
Farmacopea, s. f. farmnkn-]>éa. Pharmacopée»
traite qui ensei'-'ne la man. ère de préparer et de
composer les médicaments.
Farmáeopo, s. m. farma-kupo. Pharmacopole:
apothicaire , pharmacien.
Farmacopola, s. f. fainiako-poln. Pharmacopo-
le ; cliarlitan qui vend des élixirs , despoiidies,
etc. Il inus. V. Boticario. \\ Fam. cliron. Fraler;
mauvais chiruigieii , barbier.
Farmar^opóllct», ca. adj. Imuinhopo-liko. Phar-
mareutique ; (}ui appartient , qui a rapport à la
pharmacie.
FarmucopoMia, s. f. farmakopo-ssia. Pbarma-
coposie ; remède liquide.
Fariiiaroiiiiiinlca, s. Í. farmakoki-uàkit. Pilai -
macochimie ; pailie de la chimie qui concerna
les remèdes.
rarmacoqiiiiiileo , ca. adj. farinukokt—miha.
Pharm.ic'>rhimi<|n(> ; qui appartient, qui a rap-
P\K
+'i6 —
FAS
I^Dil n lu iilidininiuchilliir. ,
Parnincdtccn, b. f. fanna' olú-ka. l'liAiniatullie-
(lue ; iioni que Ion duiíiic aui liuilesi à inédKU- '
iiieiMs. I
rariiincoirlla. .■*. in. fdnndkulíi-td. l'hnimaco- i
trilr ; rcliii qui liroye les drogues. |
rnrmiiti, s. m. farviou-ti. Croiiül. l'harmuthi; i
nidis clialdórii qiii coricspíiiu! nii muis d'avril.
rnriincc. s. in. /^nMui-rii. Bol. l'iíaiiiaic; ppnre de
¡^lii.'.fs i|p la famille di-s cnryophyllfis.
ruriiMOf!*. s. líi. \>\, farna-iéns. l'harnaics; pcu-
|ili'<i d'Kthiojiif.
riirncio, s. m. farné-ro. Agrie. Fanoir; cône en
lioi?. à claire voie , pins ou moins élevé , sur le-
quel ou jelte Iberbe l'auihée , les foins , la lu-
zerne, Ole., ponr les faire séclier, dans leâ prai-
ries inaréeaffeuses. || Ast. V. Cuhrailor.
Faro, s. m. fa-ro. l'hare; tour eonsUuite à l'en-
Iree dun purl ou aux environs , et sur laquelle
tfU tient des feux allumés (lendant la nuil , pour
jiuiilrr les vaisseaux qui ap|iioehent des cotes.
(I Phare; fanal placé sur la tour. || Furo de Me-
sina ; phare de Messine; le détroit qui est entre I
l-llalic et la Sicile. || l'Iiarillon ; feu pour attirer ¡
le poisson. '
Fnroá, S. f. faru-a. Conchyl. Farois, cotiuille uni
valve du Sénégal.
Fiii'obo. s. m. faro ho. Bot. Farobe ; arbre du
tiénéfçal.
rarodIiiioH, s. m. pi. farndi-nioss. llist. anc.
[Miarodiniens ; anciens peuples d'Allemaiinc.
rnroKiilf», s. m. furo-guiss. Rclat. Faroiiuis; in-
diens qui vivent dans les bois et n'adorent que
le soleil. I
roi-ol, s. m. Mar. Fanal ; grande lunterne vitrée, i
qu'on éclaire avec de grosses bougies de cire j
jaune, et dont on se sert beaucoup dans la ma-
rine pour les signaux de nuit. Il Farol de seña-
les ; fanal des signaux. | Lanterne ; \aisseau fait
de matière trans[iarente , servant à conserver la
lumière qu'on transporte ou qui est exposée au
vent et à la pluie. || Réverbère; lanterne. 1| Fa-
rol de navio; fanal de navire.
Farolear, v. n. farolear. Faire l'homme affairé;
faire semblant d'être très occupe.
Farolero, s. m. faroL-ro. Domestique qui éclai-
re son maître avec un falot. || Lanternier ; celui
qui fait ou vend des lanternes. || Allumeur de
lai\ternes ; celui qui allume les réverbères.
Forolteo, iilo.ito. s. m. dim. de farol. || Espèce
de liseron , dont la graine est enfermée dans une
gousse faite en forme de lanterne.
Farolón, S. m. farolón. Uappelourde ; personne
qui n*a que de l'éclat , etc.
Faron , S. m. inus. Y. Fanal.
Faros, S. m. faross. Horlic. Faros; variété de
pomme dautomne.
Farota, s. f. faro-ta. Femme dévergondée, sans
pudeur ni jugement. |1 Hallebrcda; grande fem-
me mal b;\iii>.
Farotón, s. m. farofon. Homme effronté, im-
pudent.
Farotona, s. f. V Farota.
Farpa, s. f. fnr-jni. liout, pointe ; se dil surtout
des pointes d'uri étendard ; d'une bannière.
Farpado, «la. adj. furpa-do. Qui est découpé en
pointes.
Fnrr». s. f. far-ra. ?ortf de poisson qui se pè-
che en automne et se conserve silr.
Fárrago, s. m. far-rago. Fatr¡.s » aí5f niLlane,
mélange, amas confus de plusieurs choses. |
Farrage ; uuias . nu-lange confus de choses dis-
¡i.irates.
FarroKiiliMia, s. m. fnrraguis-ta. Savantassc«
pédant (|ul n'a iju'un sa\oir confus.
Farro, s. m.far-ro. Ichlhyol. Farre i l'un dm
noms du poisson communément n<immé lava-
ret. Il Orge monilé ; orge dout on a 6lé la petit»
peau qui le recouvrait. | V. Fscanda.
Farropca. S. f. Aslron. V. Arrojiea.
FarNa, s. f. fnr-sa. Comédie ; farse , représenta -
lion de quelque événement. | Troupe de romó-
dicns.
Farnador, S. m. inus. V. Farsante.
Farnalla, s. f. farta-lia. l'harsale ; poème d«
Lucdin sur la guerre entre César et Pompée.
Fardante, s. m. farsan-té. Farceur ; comédien
qui ne joue que dans les farces- |] Forfante; hâ-
bleur, charlatan, fanfaron. || Fig. Saltimban-
que ; mauvais orateur, qui fait de grands ges-
tes, etc.
Farnar. v. n. inus. farsar. Jouer, représenter
une comédie, etc. V. fírprcíentar.
Fariten, s. m. ¡arsén. Farsanc ; cavalier arabe.
Farxeto. s. m. farsé-to. Pourpoint matelassé ou
voité qu'on portait Sous la i uirassc.
FarKiNta, S. f. inus. V. Farsanlr, comediante.
Fartai, v. a. inus. V. Farte.
Fariar, v. a. inus. Rassasier; apaiser la faim, sa-
tisfaire l'apiiéut. V. Hartar.
Farto, s. m. inus. far-té. Sorte de pàlisserie fa)-
tc avec du sucre, de la eanelle, etc.
Farto, ta. adj. inus V. Hartn.
Fur(t<]iiera, s. f. inus. V. Faltriquera.
Furtiira,s. f. inus. V. Hartura.
FariiKío!), s. m. pi. farou-ssioss. Hist. ane. Pha-
rusieiis; anciens peuples d'.\mcrique.
Fa», s m. fass. Ce qui est permis , juste , conve-
nable. I 11 n'est ussilé que dansccite phrase ad-
verbiale. || Fam. Por fas ó par nefas; juste-
ment ou injustement.
Fawcal, s. m. /"askai. Dizeau; amas de dix ger-
bes ensemble.
ramea», adv. inus. V. Hasta. \ inus. V. Casi.
FaiicesijS. f. pi. fasiéss. Faisceaux ; verges, ba-
guettes liées ensemble avec une hache au mi-
lieu. On les portait devant les consuls, les dic-
tateurs, etc.
Faitelculado , da. adj. faszihoula-do. Bol Fas-
cicule; les parties d'un corps quelconque qui se
touvenl naturellement rassemblées en faisceau.
Faneiiiarlon, S. f. faszinaiion. V Ao']o. ) Fig.
Fascination; prestige, tromperie, ji Fascination;
ensorccllemenl, espèce de. charme qui fail qu'on
ne voit pas les choses telles qu'elles sont. |
I Fascination; se dil des animaux auxquels on at-
I tribuait la fa' ullé de fasciner , comme au ser-
Ipent la puissance prétendue de stupélicr s»
proie, de lattirera lui sans la toucher, etc. | Mag-
iiét. Foifination; puissance que les adeptes du
I magnétisme prétendent exercer sur les person-
Incs qui tendent au somnambulisme. i| Bot. Fas-
cination; vite de conformation des branches d'un
arbre, des ¡lédoncules et des pétioles d'une
plante.
Faartnafio. da. part. pa>is. dn v. ftisrinar. F«5-
FAS
— i27 —
TAT
•iné, t.
rusciiiador, •. m. fasiinador. Faacinalcur; sor-
cier, magicien, prestidigitateur. |) Fig. Fascioa-
leur, qui raplive. qui étonne, charme, entilante
et séduit. Il adj.fascinateur; qui fascine, qui stu-
péfie.
rasciiiantc, paît. prés, du v. /ascinar.Fa.icinanl;
qui fascine.
Favciiiar, v. a. faszinar. V. Aojar. Fasciner;
ensorcekT. || Fig. Fasciner; trr.mp.T par une es-
pèce de charme qui fait quun ne voit point les
choses telles qu'elles sont; ébluair faire illusion.
raacioln, s. f- fàsiio-la. Enlom. Fasiiolf; espèce
devers intestinaux du genre du liBiiia, au corps
aplati, à lafrme rubannée. qui se Irouveul
spécialement dans le foie, etc.
FoRclolurla, s. f. fasziola-ria. Conchyl. Fascio-
laire; genre de coquille univalvo en forme de
fuseau.
FaitcioMo, MA. adj. inus. V. Fustidiosn.
Fafft'Ipoiio, na. adj. faszipd-no. Ornilh. FascL-
peiine; qui a les ailes fasiiées.
FuKripi>noj« , S. m. pi. faszipé-noss. Ornilh. Fas-
cipennes; famille d'oiseaux, fascipennes, ou à ai-
les fasciées.
FaHpo , s. m. fas-lo. Bot. Phasquc ; famille de
mousses.
Faxeolarto, S. m. fasholar-to. Mamm. Phasco-
larclos, quadrupède delà Nouvelle-Hollande.
Fnnpóioiiio. s. m. fasko-lomo. 7ool. Fa^eolome;
espèce de quadrupède de la Nouvelle-Hollande,
qui lient de la marmote et du sarigue.
Fnscoiia, s. f. inus. V. Azcona.
Fase, s f. fn-ssfi. Astron. Phase; se dit des diver-
ses apparences de la lune et de quelques autres
planètes, ou des différentes manières dont elles
sont éclairées par le soleil. || Fig. Phase; se dit
des changements successifs qui se font remar-
quer dans certaines choses. H Hist. anc. Phas^é;
la pàque des Juifs.
FaAt'Ia, s. f. /■«íit'-ía. Mar. Phasellc; petite cha-
loupe.
Faitrolo, s. m. inus. V. Judihuolo.
FaNooloiileü. s. m. pi. fasséoloidéss. Bot.. T.ha-
seoloïdes. genre de plaintes de la famille des lé-
gumineuses.
FaMKuiio, s. m. fas(¡a-no. Bot. Phasg.ane; genre
de plantes.
Faftldo, <ln. adj. f>issi-do. Plein; rempli. V. tieno.
FaMio. s., m. fa-ssio. Enlom. Phasie; genre d'in-
sectes.
Fawiiio, s. m. /"as-Hio. Enlom. Phasme; genre de
coléiiptères,
FânolcN, s. m. pi. inus. \ . Judihuelos,
FaMipiín, s. f. inus. fashi-a. V. .isco, hastio. \\
Lisse, ceinte, préieinte; sorte de cordon autour
et en dehors d'un vaisseau.
Fanqniar, v. a. inus. V. Fastidiar.
Famia, adv. inus. V. Hasta.
Faniiai.s. m. inus. V. Hastia}. \ .Vrdiit. Pyra-
miilc qm icrminc le sommet d'uiic édilice.
FaNUillado, da. part. pass. et adj. iSws. fasti-
diar. Fatigué c. il Ennuyé, c.
Fa.«iUdlai-. V. a. Fatiguer , importuner, ennuyer.
¡IDigoùler; donner des nausées, soulever le
cœur. Il Fig. Fâcher ; chagriner , ennuyer, attè-
dier. I Eunuyor; r.iuser de l'ennui, f»ti¿MiT l'es-
prit.
Factidiaras, t. pron. fuslidiar-sr. i'ennuyar.
éprouver de l'ennui, prendre de l'ennui.
Fastidio, s. m. /"iisii-'iio. Ennui, élnl de decou-
rasement et de langueur, sorte d'atonie morale,
danslaijuelle notre âme ne prcnanlel ne pouvant
prendre aucun intérêt ni aux choses du dehors
ni à ses opérations intérieures, éprouve un ma -
laise. un dégoût qui lui parait insupportable. I
Dégoût , nausées, sonlévement de cœur, || Fig.
Dégoût; chagrin ennui. |1 Fam. No pillar fasti-
dio; ne pas engendrer de mélancolie, vivre sais
souci, ne s'imbarrasscr de rien.
Fastidiunaiiieiitr , adv. fastidinssatuén-té. Fas ■
tidieusement; d'une manière fiistidieuse, ove»
dégoût; à contre cœur. || Ennuyeu.-ement ; avec
enuui, dune manière ennuyeuse.
FastidiosiHlino, ma. adj. sup. de fastidioso. V.
ce mot.
Fastidioso, sa. adj. fastidio-sso. Fastidieux; qui
causedu dégoût , de Pennui. | Ennuyeux; qui
est de nature à ennuyer, qui porte habitucllc-
men l'ennui avec soi. jj Ennnyeuxj fatigant , im-
portun. Il V. Fastidiado.
FastlRiario, s. m. /■jjíií-/iía-río. Crypt. Fasli-
giairc ; genre d'algues marines.
Fa.>4tigio , s. m. fastiq-hio. Antiq. rom. Fastigi-
um; ornement ,troiihéc ou statue qu'on plaçai»
sur le faîte des temples. | Inus. Faîte dune mai-
son , sommet dune pyramide, cime d'un arbre,
etc. ¡ Fig. Faîte; comblo des honneurs, etc.
Fastio,s. m, inus. V. Uaslio.
FaMto , s. m. ¡as-tu. Faste ; pompe , magnificence,
ostentation, affectation. ¡ Orgueil, hauteur, pré-
somption. \. Fausto. \ Adj. Ânliq. rom. Faste;
s'appliqua^il aux jours où il était permis dg plai-
der, de rendre la justice, par opposition aux
jours néfastes , où les tribunaux étaient fermé.s.
Fastos , s. m. pi. /"as-foss. Ant. rom. Fastes,- les
tables ou calendrierssur lesquellcslcs Romain»
marquaient les jours de leurs fêtes, de leurs
assemblées publiques, de leurs jeux , les jour»
heureux et les joursmalheureux. ', Fastosconsu-
laies; fastes consulaires ; tables ou les noms dn
tous les consuls étaient rangés dans leur ordrt
chronologique. ¡ Philos. Fastes; litre d'un poème
d'Ovide, dans lequel il raconte l'origine des cé-
rémonies reliirieuses desRoinains. ¡ Fig. Fastes;
registres publics contenant de grandes et mémo-
rables actions.
FaMtusaiiioiite , adv. fastossamén-tè. Faslucu-
sement; avec faste.
FaNtoMo. sa. adj. fasto-sso. Fastueux « qui aime
à paraître, qui aime le faste, qui ctaleun grand
faste, qui est pompeux, magnilique. ! Fig. Fas-
tueux; se dit de la douleur qu'on affiche avec
éclat ; de l'éloquence ail l'on déploie un grand
luxe d'expressions et de figures. ! Fastueux;
hautain.
Fastuoso , aJj. V. Fastoso.
Fata. adv. inus. Y. Hasta.
Fata , s. f. fii-ta. Philos. Fatha ; un des trois sig-
nes que les Arabes emploient pour indiquer les
sons. I,e fallía est figuré comme notre accent ai-
gu, et se place au-dessus de la consonne avecla-
quelle il forme un son articule.
Fatara, S. f. /,tfa-kn. Rot. Falaquc ; nom collec-
tif de plusieurs g^raminees, dans les colonies.
7n( agino, i,. m. f'^fn/7-^i-no. Fhttflgin : pinUP'-i«
FAI
— V2S
FAC
V
À ioii((ue queue.
f Mal, aá]. fatal. Filial : pif^u ii , mu rc] né d'n van-
ee parle d<"Stin , qui fiiirle ¡nfc «i)i une (Icslini-c
itu'vitablr. ¡ rotai; tuiic-te. dósastiruv, tjuipro-
tiiiil de grands inalluMirs, qui n des sviilfs mal-
heureuses. I F.iUil; qui dóiermiiie une suite d'-
i*énements importapls . qui di'ciilc de quelque
eliose. en bii'ii on en mul ; quitran-l'ormeen réa-
lili^ des iliO'OA jusqu'iilor!» inierluinos. '| Fatal;
nuisible, diiniuin enble . ruineux. ¡ lÜM. anc.
í.ihni fiKnl ;\\\\r f;»l :il ; les li\ rcs .silivllins, r'>-
rueil llorarle'; . (¡c prédiiiiiins. | Jurispr et adin.
Termino failli: ternie falal, après lequel il n'y a
plus lie dél.ii. ¡ Fainl; sinistre malheureux.
l-'attaMdiKl , s. f. fnlaliilddil . Fatalité, destinée
inévitable. ' F.italitó, événement laebeux ame-
né par nu concours de circonslnnees qui ne peu-
vent ilre ni prévues, ni empêchées. ¡ Disgrâce;
maliieur, (iilililé. infortune. |
ratnliNiino. HÍJ». adj. sup. de Frtfni. V. Ce mot.
FataliMino, s. m. fit(alis-mn. Fatalisme ; doctri-
ne de ceui qui attribuent Idut au destin; qui
pensent que tout ou partie de ce qnc l'im voit, ou
de ce qui arrive ¡iansie monde, esl l'effet de la
nécessité. !
I''atali9tai .ndj. fitnlis ta. Fataliste : qui tient au i
do^me du f.sialisme ; (pii en dépend, qui cherche
« l'établir, à le priq^a^rer. i
I'iitnliKtai. s. m. fntnhs-ta. Fatnliste; celui qui
n'ailmel d'antre cause de l'universel dans l'uni-
vers, soit an pjhsiquc , soit au mural, que la
fatalité ou le destin. (
Fatnlieíoiito. adv. iatalmin-tfi. Fataieinent ; d'il- l
ne manière fatale, par fatalité, par une desti-
née inévitable : par un malheur extraordinaire. I
IMtídlcoca. adj. fa(i-(Ji!:f>. Fatidique; qui annon- i
ce, qui révèle ce que les destins ont ordonné. | i
Aves fatidinis , oiseaux fatidiques ^ qui annon- I
çaienl les arrêts du destin.
Patisn. s. f. î(Ui-(}n. Fatigue ; travail , occupa- !
tion pénible et capable de lasser. | Fatigue; las- ¡
sifude causée par un exercice quelconque, sorte
de faiblesse ¡ointe à un sentiment doolourcnx
qui fait désirerrinaction. Il Fatigue; travail, pei-
ne de corps ou d'esprit , lassitude. 1 Inus. V. j
Vejación , Muleslia. \
ratigaaioH , s. f. (aUijminn. V. Fatiga. | Inus.
fig. Obsession : importunité. i
l^utlsadainciite, adv. ^atiqadnmén'té. .\vec pei- '
ne, avec difiicullé, p':^iibiemenl . difficilement.
rtitsKadisimo. ma. adj. su[». de Fatigado. V.
ce mot. !
F<>ii:;u«lo , da. part. pas. de Fatigar , et adj. Fa- ¡
ligué, e; ' 1
Fs»tla;«iîor, s. m. Celui qui fatigue, qui lasse
qiii'lqu'un.
raîîsar . V. a. Fnti;?uer s causer de la fatigue,
de la hüsituiie. | fis. Fatiguer; importuner, en-
nuyer. I Fatiguer: lasser, harceler, harasser |
Inus. Vexer; inipürluner. contrarier. | F pui-
ser; ruiner un p:iv* par les impôts, etc. | Boh .
Voler; prendie fnrU\e:iionl ce dont on n'a pas
la propriété. I Poés. Fatiijar cl monte, la selva,
chasser aux bètes fauves.
Fatisarfie, V. pron. Se fatiguer ; être fatigué, se
lasser.
Fatlgosanientp. adv. îatigossamén~té. D'une
rnaniéfi fatigante .avec fatigue. uvAf diffienlté.
Fa(l|t4»na. MU. adj. fa(i'/o-Jfo. Faligable; qaon
peut inti^'uer . suscejilible d'être fatigué. | Fati-
gant; qui fatigue, qui cause de la fatigue. 1 fig.
Fatigant ; qui dem.nide une attention pénible. |
Mal a l'aise; inquiet , soulTranl.
FalimltaM . s.in. pi. i'titiini-tass. Fathimi(es;de>-
fendanls de Maiiomet par Fathimc . sa üiic.
Fato, s. ni. V. Ha^lo. | Inus. V. Flato.
Faturajc. s. m. inn-;. {aima fj- hé. Emploi , fonc-
tion de fadeur. | Inus. V. Farinria.
Futoria , «, f. inus. [alori-a. Factorerie. V. Fac-
lor'm.
Fatiiario . s. m.(alnua-rio. Ant. Faluairr ; en-
thonsia-ic qui . se croyant ou se disant inspiré.
annouç;«il les choses futures.
FuIiiiiIhiI, s. f. [alouidatld. Fatuité; extrême con-
tentement de soi , qui se décèle par la physio-
nomie . les manières, et jusque par la tournure;
iinperlinenre dan<; le ton et la cnniluite. ' Fatui-
té; siui)idilé, défaut d'intelligence. ¡ Sottise:
'im|)!rtinence.
FatiiiMiiio . s. m. {atouismn. Fatuisme ; fatuité,
exlrêuM' contentement de soi.
Fátii». (lia. adj. Vitoun. Fat ; sol . impertinent*,
sans ju;.'pment, plein de bonne opinion ¡our lui-
même, de dédain pour les autres.
Faiioc"». s. f. pi. lV70«-zt'íí. Gosier ; entrée de l'œ-
sophage.
Fniifaia . S. m. frtov-fr/oif. fam. Orgueil ; pré-
somption, importance aflVctéc.
Fauna , S. f. f<to«-»a. Faune ; nymphe qui. dan»
les compositions des arts du dessin , s'allie aux
faunes, el qui en a les traits.
Faiinale» . s. f. pi. faoinia-/j5.«. .\nt. rom. Fau-
nalics ou faunalcs; fêles en l'honneur des fau-
nes . qu'on célébrait deux fois l'année, en fé-
,vrier et en décembre , dans les champs et dans
les forêts.
Fniinia s. f. Faune; en histoire naturelle on dési-
gne par ce nom un ouvrage qui contient la des-
cription des animaux dnn pays. La faune est
au X animaux ce que la flore c-^t aux fleurs.
Faiii>:aeo.ca. adj. {'nnini-aho. Fauniaque Ou fau-
nien: qui lient de Faune ou des faunes, qui leur
appai tient soit par la figure, soit par les habitu-
des ou par le carnclèrc.
Fáiiiiiiloíi. s. m. pi. [aou-nido-ts. Enlom. Fauni-
des ; genre de diptères de la famille des calyp-
térées.
Fauno , s. m. faow-no. Faune ; dieu champêtre
du paganisme. 1 s f. Fauua. Faune; nymphe
qui s'alliait aux faunes et leur ressemblait. 1|
'Z'tol. Faune; sorte de papillon arachné. ¡ Con-
chyl. Faune; coquilleduvialile des îles de l'Océa-
nie. I Faune ; sorte de sitige des bois.
{aous'Io. Faste, pompe, vainc os-
Fau.xto. s. m
tentation.
Fa«ii»io, (Q.
adj, facnts-to. Heureux , fortuné,
joyeux.
FniiMtuno . «a. adj. iaousto-sso. Inus. Fastueux,
plein de faste,
FaûKttila , s. Í. faoHs-toula. Bot. Faustule; ar-
buste indigène de la Nouvelle-Hollande.
Fan.otúSea*'. S. f. pi. iaoïislou-h'asi. Bot. Faus-
lulées; famille de plantes dont le type est le gen-
re faustule.
Fautor, s. m. faoutor. Fauteur ; celui qui favo-
risp nn parti . un^ opinion. | Foufeur» receleur
FAX
— i^29 —
FE
celui qui cache un maltciiteui , qui récele un vol.
li Fauteur; eu juiis|iruileiire on appelle ainsi ce-
lui qui Srtus prentlre | ait directe a un crime , ou
h l'exécution d'un projet criminel , provoque ce
crime par ses prome-scs, par sesdons, par l'a-
bus de son pouvoir, par macliination ou ciilîn
par des artifices coupables.
i'\tn((»iii« . S. f. frto«tori-a. 1/acticn de favoriser,
de fomenter un parti , elc,
F«va-cra«a, S. f. /ara cra-íía. Joubarbe , gen-
re de plante.
Vavnl, S. m. Conchyl. Faval; coquille du Sénégal,
la vis maculée.
Físvc'óleo , loa. adj. faiéo-/eo. llist. nal. Favéo-
lé ; qui est garni de petites cellules apposées les
unes contre les autres , comme les alvéoles des
abeilles dans leur ruche.
Favia, s. f. fíii¿-a. Enlom. Favie ; genre d'insec-
tes polypiers.
Favtfocitic, adj. {iivifor-nié. Faviforme; qui a
la forme d'une alvéole.
Favila . s. f. {'nvi-ln. Poés. Braise . cendres rou-
ges du feu d'un biuber.
Favo. s. m. fa-io. Inus. Rayon , gâteau de miel.
V. Pavai.
Fuvotseta . S. f. iavoné-la. Bot. Favonette; gesse
tubéreuse.
Favuiiia. s f. (avo-nia. Bot. Favonie; arbuste du
cap de Bonne-Espcrance.
Favoaio ; s. m. ïrivo-nio. Zéphir; vent de l'occi-
dent équinoxial, de l'ouest.
Favor, s. m. Faveur: grâce, bienfait, marque
d'amitié , de hienvoillance. ; fig. Los favores de
Infortuna, les faveurs de la fortune ; les ri-
chesses, les honneurs, etc. ¡Faveur; recoui-
mendalion. actiiin gratuite iiui se fait pour com-
plaire à quelqu'un. | Favor popular, faveur po-
pulaire; popularité. ] s. pi. Favores. faveurs;se
dit des inaïqiici! d'attachement , d'amour qu'u-
ne fi'uime donne à un homme. ¡ fam. Favores
de Vénux , faveurs de Vénus; conséquences ma-
ladivesqu'amènele commerce illicite decertaines
femmes. [ Jur. Faveur ^ prérogative, avantase
concédé à quelqu'un en vertu de certains actes.
¡I adv. En favor de , en faveur de; en considé-
ration d'une chose passée, en vue d'une chose à
venir. Ton el favor, à la faveur de; par le mo-
yen de, par l'aide de. | Uàtjnme Vd.el favor de:
faites moi le plaisir do.
Favoralil«>, fa , para) adj. invorn-blé. Favorable;
qui favorise, qui aide, qui seconde, qui facilite,
li Favorable ; en parlant des choses qui con-
vieni-nl. qui sont avantageuses, f Fovorable; qui
mérite indulgence, qui diminue la sévérité, la ri-
gueur d'une personne ou de la loi.
Fav<ti-al>t<'iaeii(<> , adv. i'avnrablém(hx-té. FaVO-
rahlemeiit , d'une maniere favorable.
F.ivoroilio. lin. s. m. dim. de Faioc.
ravoiceeilor,s. favor nédor. Celui ijui favorise,
qui protège; protecteur. || Officieux; qui aime à
ühViger.
Favotrcor, v. a. favorérJr. Favoriser; proté-
ger, aider; traiter avec préférence, favorable -
nienl. !I Fipt. /,a nalnralrza le ha favorerido:
la nature la favorisé . lui a prodi,:,'ué ses dons,
des avantages phisiques el morauv. ;| .Vccordcr
des faveurs à un homme, en parlant d'une fciu-
nip. I Vavorrrrrse de alfiùnn; se servir de la fa-
veur de quelqu'un pour se tirer d'un mau-
vais pas.
Favoroclilo, tla. adj- et part. pass. de favore-
cer. Favorisé, e.
Favoreciente, adj. inus. V. Favorecer. Favori-
sant, qui favorise.
Favorecedor, S. m. inus. V. Favorecedor.
Favorexcer, v. a. inus. V. Favorecer.
Favoriilo, <la. adj. inus. Favorecido.
Favoritismo. S. m. favoritis-mo. Favoritisme;
abus, nécessité où tombent les princes d'ab.Tn-
doniicr la direction de leurs affaires aux hom -
mes qui, par leur mérite ou plus souvent par
leur hypocrisie, leur astuce, parviennent à gag-
ner leur confiance. Siempre están juntos el des-
potismo y el favoritismo; le despotisme elle
favoritisme s' accompagnent.
Favorito, ta. adj. et S. favori-to. Favori: préfé-
ré. Il On le dit à certains jeux de cartes d'une
couleur qui a la préférence sur les autres.
FavoMita. S. f. /"aroísí-Za. Zooph. Favosiie ; gen-
re de zoophyies polypiers pierreux, de l'ordre
des tubiporées.
Faviieta, S. f. favoué-ta. Bot. Favouclte; gerse
tubéreuse.
Fayailo, S. m. faia-do. Ualelas, grenier, man-
sarde.
Fayaiica, s. f. /"atan-Zea. Position du corps mal
assurée, chancelante.
Far..s.i. fiiz. Face; visage, partie antérieure de
la tète humaine, où se trouvent plac.s les yeux,
le nez, la bouche. Considérée anatomiquement
la face est plac ée au-dessous du crâne. | Face;
n'est guère usité que lors qu'on parle de Dieu.
Il Art. Face; mesure, superficie ; partieexté-
rieure; || Fig. Face; aspect, p lint-de-vue sous
le<]iiel on peut considérer une affaire, une
résolution. | Anat. Face. visa;;e; partie quicom-
pose la partie extérieure ou superficie d'un or-
gane. I Art. Face; espace, dislance de du de-
grés par lesquels on divise le zodiaque | Peint.
Sculpt. el Arts. Face; mesure proportionnelle,
prise de latitude du visajie et appliquée à toutes
les autres parties. 1 Fort. Face: chacun des
deux côtés de la muraille qui est avancé sur la
campagne, ji Géom. Face ; chacune de diverses
portions de -uperficie plane qui termine un so-
lide. I Bot. Faz interna; face interne, parlie du
centre, l'axe d'une fleur, d'une feuille.
Faxa, s. f. fn-i.n. inus. V. Unza.
Faíii». adv. inus. V. Ilàrin.
Far.ala. S. f. faïa-la. Med. Pha/ala; maladie par-
ticulière à ceux qui naviguent sur la mer
Rouge.
FitKaleJa, S. f. faznlèq-ha. inus V. Hazaña. ||
Inus. Jugement rendu dans uo procès- | Inus.
Sentence, proverbe. V Si'filenria. lefran.
Far.añero, ra. adj. inus V. Hazaà'iso.
FaT.iiño«o, su. adj. ions. Y. Uaznñoso.
Far.lii'ldo, da. adj. inus. >'• Heprehendido, za-
herido.
Vnr.». s. m. f(i-io. Boh. V. Pañuelo.
.Faxoleto, s. m. iiius, V. Pañuelo.
FÓ. S. f. fé. Foi; la première de> Irois vertus théo-
logales; c'est une lumière divine, surnaturelle,
qui nous fail croire sans voir, ¡j Fé divina; foi
divine; celle qui nos vient par révélation. |1 F«t
criitiana nu evangélica; foi chréticuneou évnn-
FER
— 4S0 —
FEC
\
giUquf: celle qui est fondée sur la doctrine de
Jésus Chùsl. Fé católica; fui calliDÜquc; celle
qui admpl touls les pri^rcptcs de rtj;lisc romai-
ne. I Un neto de fé; un acte dn foi ; synibulo de
la f i ralholiqiio, ou syinl)i)|c des apAlrcs. | Foi;
désigne la relifiion clic inénic. || ('(ibuUeros do
In f' y de la paz ; hisl. Chevaliers delà foi et la
paix ; ordre militaire qm fui institué en 1S29,
à l'imitation de relui des Tcuipliers. par Guil-
laume premier, prince de Iléarn. | Foi; croyan-
ce, conlianie que l'on a en queUju'un. | Foi ; cro-
yance que l'on ajoute aui choses à cause de l'au-
torité (le celui qui les dit, ou ñ cause du crédit
que leur a donne le tradition. || Foi; parr)le. pro-
messe que l'on donne .1 quelqu un. || F¿ liuma-
»ia ; foi humaine; celle qui est fondée sur l'au-
torité des hommes. Il P'o/'e.íícn rfe fé; profes-
sion de foi; déclaration publique de la foi et des
sentiments de ceuxqui sedéilarent orthodoxes;
formule que l'on faillireet jurer à ceux (lui.ibju-
reni l'hérésie ou qui entrent dans les difçnités
ecclésiasiiques. — Fû ciinyitjniy, foi conjuffale;
la promesse de fidélité que se font deux époux
en se mariant. Il Juris. Buenn fé; bonne foi ; se
dit de la conviction où est une personne (]ui pro-
cède, qui contracte léfçalement. qu'elle acquiert
et possède légitimement. || Fe/)ú¿/ic«:!foi publi-
que, la confiance qu'inspirent'Ies élablissenients
dans lesquels intervient laulorilé publique. |
Jurisp. Féod. Foi; serment ou promesse de fidé-
lité d'un vassal à son seigneur. || RIas. Foi; deux
mains unies en témoignage de fidélité. Il Hombre
de buena fé; homme de bonne foi, sincère, candi-
de. Il Expr. adv. Á fé mía; ma foi, par ma foi.
\\ De buena fé; de bonne foi, sans malice. ||
Fam. F de caballero: foi de gentilhomme. ||
Ondilau^si Fé; niiiis ce mot est peu usité. ||
F¿: signifie encore l'hé, peiil animal rongeurdè
la Sibérie.
Fcaclos, f. m. pi. /"fía-zíoíí.Phéaciens; peuple de
l'îledeCorcyre, célèbre parlesjardinsd'.\lcinoüs
et par le séjour qu'y fil Ulysse.
Febatle, adj. /"¿ta d¿ Phébade ; prêtre ou pré-
tresse d'Apollon.
FehijKciio, s. m. fébifj-héno. Myth Phébigène;
fils de Phébus, surnom d'Esculape.
Fcbo, s. m. fé-bo. Myih. Phébus; nom d'.\pollon
considéré comme dieu de la lumière. || Fig. et
poét. Le Soleil. | Fig. et fam. Style obscur et
ampoulé.
Feliroro, S. m. fébré-ro. Février: deuxième mois
de l'année solaire et le plus court des douze.
FehricUaute, adj. fébrhitan-té. Méd. Fébri-
citant; fiévreux, qui est affecté de fièvres inter-
mitientes ou lentes.
Febrido, da. adj. inus. fébri-do. Poli, uni, écla-
tant.
Febriftigo , «a. adj. et s. /'¿''n'-/'o>/70. Fébrifu-
ge; qui guérit la fièvre; on donne ce nom à tous
les remèdes qui s'administrent contre les fièvres
intermitentes. || s. m. Fébrifuge; anti-fébrile.
Febril, ad'i. ft'hnf. Fébrile; qui concerne la fièvre,
qui est (le sa nature, qui I accompagne.
Fecal, adj. féknl. Focal ; on ne le dit que dans ce
sens : materia fecal, maiièrc fécale; excréments.
Febnial, ad']. Cébroual. Hist. anc. Fébrual; sur-
nom de Junon, principalement lorsque les Ro-
mains VinvoquaicDl dans les purifications pu-
bliques appelées f^bruales. Il s. f pi. Lai ftbruM-
/íí, les februales; fêtes publiques que l'on célé-
brait in l'honneur de iMuton et des mânes. Du-
rant ces jours le culte des autres dieux étail
suspendu, leurs temples fermés, elles manu
ges différés.
Féal . adj. féal. Féal ; loyal, se dit pour fidèle.
Ferial, s. m. féiial. Ilist. ml. Fécial ; prêtre qui
ordonnait la paix ou la guerre chez les Romains,
cl consacrait les contrats par des cérémonies re-
ligieuses. I.cs fécialcs au nombre de vingt cods<
tiiuaient une sorte d>i sacerdoce.
Féciilu. s. f. fé-knuln. Chim. Fécule ; substanco
pulvérisée, sèche, blanche, combustible; elle pro-
vient de toutes les racines lutiéreuscs, des se-
mences des graminées, et forme la partie nutri-
tive de certaines plantes. | Fécula amilácea; fé-
cule amylacée; qui s'extrait de certaine^ plantes
(pli ne sont pas céréales. || Fécula verde; fécule
vertes nom (jne l'on donne à la partie verle qui
colore les végétaux. Il Fécule; sédiments de cer-
taines liqueurs.
Feriilonela, s. f. f.'/íou/cn-zí.i. Féculcnce; quali-
té de ce qui est féculent. Il Médcc. Féculencc; sé-
diment de lurine.
Feeiilt'iito, ta. adj. fékoulén-to. Féculent; qui
renferme de la fécule. || Féculent; tout liquide
rempli de lie.
FeciiliNta, s- m. Woulis-ta. Féculiste; quifaitou
vend (le la fécule.
Fecoiilóideo, dea. adj. f(?/íOuíot-íí¿o. Féculoïde;
(|ui ressemble à de la fécule.
FeciiloHo. Ha. adj. fé/.ouío-íio. Chim. Féculeux;
qii\ contient de la fécule.
Fecundación, S. f. iélioundazion. Fécondation;
action de féconder, résultat de cette action. ||
Fecundación rejetai; fécondation végétale; acte
par lequel le pollen renfermé dans les anthères
des étamines (les plantes descend au pistil d«
l'ovaire afin de donner la vie aux autres par-
ties. Il Fecundación artificinl; fécondation arti-
ficielle; action d'imiter artificiellement la fécon-
dation des animaux et des plantes. Résultat d«
cette action.
Fecundado, a. adj. et part. pas. de /'ecundar.
Fécondé, e.
Feeundador , adj. f(;/£oiin<i'idor. Fécondateur,
qui féconde, qui force la fécondité.
Fecundante, adj. f<!'>nunfiau-((j. Fécondant; qui a
la vertu, le pouvoir de féconder, qui produit la
fécondité. || Fig. Fécondant; se dit du talent, deî
principes de philosophie ou de morale.
Fecundar, v. a. fél¿oundar. Féconder; rendre fé-
cond, fertiliser. Il Fig. Rendre fécond, abondant.
Fecundar$ie, v.pron. {élioundar-sé. Se féconder,
être fécondé.
Fecundidad, s. f. fé'oundi-dadd. Fécondité; qua-
lité de ce qui est fécond. Il Fécondité; fertilité,
abondance. || Fig. Fécondité; abondance du la-
lent, de l'imagination. Il Fécondancc; vertu et
qualité de féconder.
Fecundi/.ado, da. adj. et part. pas. de fecundizar .
Fécondé, e. Il S'emploie également dans le sen»
figuré.
Fecundizar, V. a. iélioundiiar. Féconder; rendre
fécond. i| Fig. Féconder; en parlant du talent.
Fecnndlzarsc, v. pron. íéí^oundiiar-sé. Se féco*-
d«r. ôtr^ fécondé.
PEt>
i31 —
FEt
repulido, da. adj. téhoun-do. récondj fertile,
abondant, qui produit, qui engendre beaucoup.
Il tJna mujer fecunda, une femme féconde. ||
Fécond; qui favorise, qui facilite la production.
Il Fécond; abondant, qui produit beaucoup. ||
lIFéiond.se dit du talent qui donne de nom-
breuses productions, d'un principe philosophi-
que d'où découlent de nombreusescon>cqucncrs.
Il Fécond, s'aitjilique aux choses morales, com-
me l'ambition, la gloire, l'amour, etc. || Fécond;
qui a des ressources, des moyens, qui est habi-
le a se sortir d'une fausse position. || Fécond; se
dit dune famille qui compte plusieurs person-
nages illustres; d'un siècle abon<ianl, riche en
faits, en souvenirs. || Pocs. Fécond; fertile abon-
dant.
VeciindoR, s. m. pi. îéhoun-doss. Féconds; nom
donné par les astrologues aux signes du cancer,
du scorpion et des poissons.
roder, V. n. inus. v. Ueder.
Federación, S. f. iédérazion. Fédération; confé-
dération, union, alliance de dilfereiits états, ou
Íiuissances. || Hist. Fédération: lètecélébréc dans
c champ de mars à Paris, le \i juillet 1790, an-
niversaire de la [irisede la Bastille, dans laquelle
place se réunirent pour pièter semiéntala cons-
titution le roi, les délégués de la garde nationa-
le, et les corps constitués de l'armée, | La fédé-
ration du 10 août 1793, se célébra pour récon-
cilier, pour rattacher à la capitale les départe-
ment fédéiatifs. I Fédération; assemblée appe-
lée du champ de mai. réunie par Napoléon, à
son retour de l'île d'tlbe, en 1813, afin de rani-
mer les esprits et de relever l'enthousiasme. •{
i>. Î.\\[. Federacionts; fédérations; bandes ar-
mées qui durant la révolution se formaient dans
les piovinces pour résister aux ennemis de la li-
berté.
Fcderndo. «In. adj. cl part. pas. de federar. Fé-
déré, e.
r'cderuKwmo; S. m. i'déraUs-mo. Polit. Fédéra-
lisme; système politique par lc(iuil plusieurs
élats voisins mettent en commun le gc.uverne-
menl de tous leurs intérêts, et particulièrement
ceux de la paix et de la guerre, se réservant la
direction exclusive de leurs autres affaires,
ii/ federalismo es una sociedad de sociedades; le
fédéralisme est une société de sociétés. | Hist.
Fédéralisme; nom donné aux Grondins aux quels
on attribua en l'année 1793 le projet de rompre
l'unité nationale et de (aire des S3 départements
qui alors composaient la France autant d'étals
particuliers, unis par un lien fédératif.
'''fderallKln. adj. ïi;déinlis-la. Fédéraliste; con-
cernant le gouvernement fédératiT. [| s. m. Fédé-
raliste; partisan du >-yslème lédéraiif.
Feilerur, v. a. {/■dihnr. Fédérer; confédérer, for-
mer une confédération de provinces, dans un
commun objet.
redcrarne, V. pron. Udérar-sê. Se fédérer, être
fédéré.
Vcderativo, vu. adj. {édérali-xo. Fédératif, ron-
fédéraiif; qui e>l nllié, qui nppiirtient à l'allian-
te, à la contedériilioii. ii Féderatif,ouconfédéra-
tif, étal composedcplusieurs, unis parune allian-
ce générale.
rrdia, s. f. {édi-a. Dot. Fédic; genre de jilnnle*
lie la famille de^ Yalérianacées.
Fedtáeeo, e«. adj. Udia-iéo. Bot. Tédiaec, qai a
rapport à la fédie, qui lui ressemble.
Foduii, s. m. {édon, Litt. anc Phédon; ouvrage
philo'-ophiquc de Platon.
FegaridN, s. f. {¿gnri-tiss. Médec. Fégarile; gan-
grène de la boui be.
Fegulo, s. m. Îéiou-lo. Zool. Fégoule; nom com-
mun du campagnol économe.
Fehaciente, adj. l¿/tuziVn-té. Prat. Qui fait foi.
Fellu, s. f. l'éi-la. Boh. Faiblesse, pâmoison; fein-
te d'un filou pris en flagrant délit.
FeiMiiiio, ma. adj. su p. de feo.
Fejiixo, {(a. adj. V. Áspero^ basto.
FeJiiKuez, s. f. V. Pesadez.
Fcla, s. m. fé-la. llisl. Fellah; laboureur d'Egyp-
te. I Fellah; esclave d'un mameluck-
Felan, S. m. Îélnn. Conchyl. Félan; coquille bi-
valve du Sénégal.
Feiato, S. m. f<'ia<o.Ichthyol. Félat; undes noms
communs du congre ou de l'anguille de mer.
FeldeNpútlco, ca. adj. iéldéspa- tiko. Feld-spa-
th;que; qui contient du feld-spalh.
Feldcspatu, s. m. iéldéspn-lo. Miner. Feld-spath;
kaolin, terre de chine pour les porcelaines.
Felice, adj. Poés. \ . Feliz.
Feliceinonte. adv. inus. V. Felizmente.
Felicia, s. f. íéli-7ia. Bot.Félicic, plante du cap
de Bonne-Espérance.
Feliciano, na. a.lj. {éliiia-no. Hist. rel. Félicien;
qui appartient à l'hérésie de Félix, évèi]ue d'Ur-
get, qui vivait nu Ylll siècle. On appelle au-;si
Féliciens les partisans de Félix qui soutenaient
que Jésus-Christ en tant qu'homme était fils de
Dieu mais seulement par adoption et non d'une
nature divine.
Felicidad, s. f. Qlizidadd. Félicité; état de l'A-
me qui goûte le bonheur , la prospérité. ¡ Féli-
cité, béatitude , contentement, extase. ¡ Verda-
dera felicidad., véritable félicité, jj Félicité: état
heureux, situation avantageuse. Il Myth. Félici-
»• té; les Grecs la noinméient Endemonie, et les
Romains lui érigèrent un temple, la représen-
tant sous la forme d'une reine, assise sur un
trôpe magnifique, avec un sceptre ou une corne
d'abondance suivant les tcmjis de guerre ou de
paix: quatre génies entrelacés et dansant une
ronde symbolisaient le bonheur du iL-mps. Cha-
cun, ¡larmi les anciens, entendait, commcles mo-
dernes, à sa façon . la félicité.
FeliciMinianiente, adv. sup. de Felizmente.
FelirÍNimo , ma. adj. [éliii-ssimn. sup. de Felit.
Felicitación, s. f. féliiitaiion. Féliciiation; coin-
pliment, louange, remenîment que l'on té-
moigne à une personne à l'occasion de quelque
chose heureuse qui lui est arrivée.
I Feliciiado , da. adj. et part. pas. de Felicitar.
1 Felicité , e.
Felicitar, v. a. Féliciter . cimiplimenler, présen-
ter ses félicitations à quelqu'un.
I Felirltarrte . v. pron. Se féliciter? être felicite.
Felisrcit, S. Parois-ien; habitant d'une paroisse.
1 II lig. Celui qui fréquente assidûment une mai-
son.
Fclisrcüla. s. f. Pcroisse; territoire sous la con-
duite d'un même curé.
Felino . na. adj. Félin ; qui appartient , qui a rap-
port au genre chat, j s. m. pi. Felinos, félins;
famille des mammifères carnassières, tiibudt la
FKM
— V32 —
TEN
fsmille des félidés, ayant pour type le genre that.
Felipe , c. m. MétroÎ. Philippe : monnaie de Mi-
Inn el de Modcne. I
Foliz , udj. Heureux , forluné , liienheureuv. |
Fcllxiiiciite, odv. iéli/mén-té. Heureusement,!
pnr l)i)iihcur. j
FrioiiKoiiii, S. f. iélong-hé-tia. Bot. FiMongène; i
un (les imms eommuns de la Chélidoinc- !
Fcloiiin , P. f. l'eliinie; reliellinn du» vassal con- ■
tre sou seijineur. | F(^loiiie , pi'rlidie. iiilidélilé, i
Iriiliison. I Cner en feloida , SO rendre coupable j
de haute trahison. <
F«-Io|>Iiin(i<|iiIh. s.r. el adj. iiHorlasti-kin. Pbét- ,
lo[ilastiqiie : i'urt iriuiiter en liège les ('■diliees. '
Fcl|>a, s. f. Panne, peluche, soi te d'itoiTe à |ioil<, !
Il Feljin ou feli-a rabona 5 bastonnade; volée de
coups de liAldii. '
Fel|in(lu, «la. adj. V. A^'elpado. \
Fcipilla, s. f. Chenille,' espÙLe de cordon de soie,
velouté et qui sert pour les encadrements duu- '.
vrapes en broderie. i
Felposo, «a. adj. Ce qui est couvert de poils '
blancs entrelacés de maniere qu'on n'aperçoi\e \
"ij.is les fils. j
Felpudo, da. adj. Peluchi' , on le dit des tapis, ;
etc. qui ont de longs ¡loils; on l'emploie aussi j
comme substantif masculin. |
FelMita, s. r. Miner. Felsite; feld-spalh bleu. 1
Fenibra , S. f. inus. V. Hembra.
Fenieiicla, S. f. inus. V. Yehetneucia.
Femenil , adj Féminin ; qui appartient a la fem-
me , d'une manière efféminée.
Feiiieniliiiciite , adv. Fn femme , comme une
fcninie, d'une manière efféminée.
Femtiiiiio, lia. adj. Féminin; qui est propre,
particulier au sexe féminin , à la nature de la
feninu'. | Gram. Féminin: un des trois genres
du nom. I Ycrio feinenùiO. vers féminin; qui
termine par une syllabe muette.
Fciueiiddniitcnte , adv. Faussement; perfide-
ment, avec déloyauté, trahison , manque de fui.
Fementido, da. adj. Félon ; infidèle à sa jiarole,
qui viole sa foi , ses engai-'ements , déloyal, per-
fide, sans foi.
Feiiilii»!, adj. inus. V. Femenil.
Femiiiprioro , rn. adj. Bot. Feminifiorc ; qui a
des fleurs femelles,
Femliilforme , adj. Féminiforme ; qui a la for-
me d'une femelle.
Femiiiil , adj. inus. V. Femenino.
Femoral, adj. Anat. Fémoial : crural: On le dit
d'un muscle de la jambe et d'une artère de la
cuisse. .
rém«i'o-ea1eAneo,adj. f¿-moro l.al a-néo. .\nat.
Fémoro-calcanien; muscle plantaire grêle du
condyle externe du fémur au calcanéum.
Fémoro-raláiígeo , adj. f¿— moro falang—héo.
Anal. Fémuro-phalangien ; un des muscles de
la jambe.
Fémot-n-popliteo-tiblal , adj. f^moro poplí-
teo tibial. Anat. Fémoro-poplilé-tibial ; muscle
poplité qui se dilate depuis le condyle extérieur
du fémur , jusqu'à la partie supérieure du tibia.
Fémoro-prerHlan;;to, adj. et s. fé-woro préfa-
lang-hio. Anat. Fémuro-préfalangien ; un des
muscles de la jambe du cheval.
Fémoro-prellbial, adj. cl s. ié-moro prétibial.
Anat. Fémoro-prélibiol ; qui «pparlieiit au fé-
iiiui , <iu au libin . os de la jamlx*.
Fémoro-tiblal, adj. el s. fif-moro tibial. .\nat.
Fémoro- tibial , qui appartient, qui a rapport au
fémur ou au (ihia. | Articulación fiinoro-tibinl,
articulation f.iiiuro-libiale ; celle des genoux qui
résulie priiii ipalcmcnl de la jonction du fèiuur
au tibia.
Fi'miir, s. m. fc-Hi'/iir. .\nnt. Fémur ; l'os le plus
grand et le plus fort de tous ceux du corps, qui
s'étend jusqu'au tibia et constitue la partie soli-
de du muscle.
Pon, s. m. f n. Métrol. F n: monnaie de la C!<ine.
Feneiildoi', inus. V. Ilenchidor.
Ffiicliimiento, S. m. inus. V. Henchimiento.
Fenrhir, v.a. inus. V. Henchir.
Fenda, s. f. Un-da. Gercc, petite crevasse dans
le bois.
Fendedura , s. f. Undédou-rn. V. Hendedura.
Feniler, v. a. inus. V. Hender.
FeniltcMile, S. m. Îéndién té. Fendant; coup d'é-
|.ée , de sabre donné de haut en bas. S'emploie
également comme adjectif.
Fendilla , S. f. {¿n-doula. Bot. Fendulc; plante,
sorte de uuiusse.
Fenecer, v. a. iénéiér. Finir, achever, terminer,
donner ou mettre fin. |¡ Fenecer una cuenta ; ar-
rêter un compte.
Fenceer. v. n. finéiér. Finir, prendre fin. jj Mou-
rir . finir , cesser de vivre, décéder. 11 Se rédui-
re , se terminer à; on le dit en géométrie , de
deux figures dont l'une est inscrite ou circons-
crite à l'autiecl qui se rapiirochenl de manière
que leur différence soit moindre que toute
quantité assignable.
Fesiecido, du. adj. et part. pas. de fenecer. Fi-
ni, ie,
Fesieeimiento. S. m. fénézimién-to. Fin . conclu-
sion. ¡1 Fenecimiento de cuenta, arrêté de comp-
te ; étal final ; clôture do dit compte.
Feneloulnno , ua. adj. fénHonin-no. Fénélo-
nien ; qui aiipaitieiit , qui a rapport , qui res-
semble a Fenelon.
Fcnelonista, S. m. fénélonis-ta. Fénéluniste;
quiétiste , partisan de Fénélon . du système , de
la doCiine de l'archevêque de Cambrai. .
FeneKcer, v. n. inus. V. Fenecer.
Feiiei«elnilento, S. m. fénésiimién-to. inus. V.
Fenecimiento.
Fenestrage, s. m. inus. "V. Ventanage.
FenKir,v. a. inus. V. Fingir.
Foniee. adj. et s. V. Fenicio.
Feniclamenn, adj. et S. inus. V. Fenicio.
Feiiiciano. na. adj. V. Fenicio.
Fenicios, s. m. pi. féni-zioss. Phéniciens ; peu-
ples de la Phénicie.
Fenlcivuio, S. m. fénizis-mo. Phénicisme ; nom
donné par quelques médecins à la rougeole.
Fenicóptero. S. m. fénicup-téro. Oriiith. Phéni-
co[itère , ou flamant , oiseau aquatique.
Fenienro. s. m. féni':ou-ro. Ornilh. Phœnicure;
espèce de fauvette à queue rouge, qui se retire
dansles trous des murailles.
Fenijsmo. S. m. fènig-mo. Médec. Phénignie; re-
mede qui excite des rougeurs el des vessies là où
il est appliqué.
Fcnix, s. m. fénix. Phénix; oiseau fabuleux qiii
suivant l'opinion de quelques anciens, élaii
unique en son espèce . vivait plusieurs siècles.
KEK
— V3H ~
FEU
<^V renaissait de sa cendre. || Fig. Plu'nii ; per-
}<onne qu'on prétend être unique ou rare dans
son espèce, qu'on trouve supérieure à toutes les
autres pi-rscnnes qui suivent la même carrière.
Astron. Phénix; constellaiion de rhcinisphèie
8«islral. qui nest p^is visible dans nos climats.
Il Phénix . papillon. || Phmix; ivraie sauvage, à
grains rougrs | Dlas. Phénix; oiseau sui un bû-
cher , les ailes étendues.
reno, s. m. fú-no. Ornith. Phène; oiseau de
proie.
Foiiorainsrafla, S. f. fénokalografi-a. Phaino-
cailographic ; méthode qui enseigne á écrire en
peu de leçons.
Fi-nociilourático.ca. adj. /'¿noka?oí;ra-/î/ío.Phai•
nol allofîraphique ; qui concerne la phaino callo-
graphie.
Feiiontonnl, adj. fenomenal. Phénoménal; qui
tient du pliénoniène.
le'eiiomeiialiMiii», S. m. fènomannlis-mo. Phé-
noinénalisme : doctrine philosophique dans la-
quelle on nallatlie d'imporlance qu'à ce qui
pt'ut tomber sons l'un de nos sens.
Fcnóiiietio, S. m. /"¿(to-íneno. Phénomène 5 se dit
des différents effets qu'on remarque dans la na-
ture ; de ce qu'on éprouve dans les corps a l'ai-
de des sens. !| Phénomène; tout ce qui apparaît
de nouveau dans l'air , dans le ciel. || Fig. Phé-
nomène ; se dit de certaineschusesqui surpren-
nent par leur nouveauté ou par leur rareté. ||
Phénomène; se dit aussi des personnes qui sur-
prennent parleurs actinns , parleurs talents.
Fi'iionienosrafia, S. f. fénoménO;irafi-a. Phéno-
inénographie , traité , description de ce qui tou-
che nos sens.
FeíionifiioKráiico. ca. adj. fénoménngra- [Iko.
Phénoménographique ; de la phénoménogra-
phie.
Feiioiiienoloxia. s. f. fènoménolofi-hi-a. Phéno-
ménologie ; liiscours sur ce qui frappe nos sens.
Fcnuineiioló^icM , c«. adj. fènoménolog-hiko.
Phénoménologique: de la phénoménologie.
Fera, s. f. fè-ra. Astrol.Fera; constellation aus-
trale composée de vintrl étoiles.
FeracWlaaJ, ?. f. fèrazidadd- Fertilité, fécondité.
Fei-aciMimo, ma. adj. sup. de feraz.
Feral, adj. feral, inus. Funeste, fatal , qui me-
nace de mort, cruel. || Epithète donnée par l.^s
oslrologuesà une planète qui dans un signe
ne se trouve en aspect avec aucune autre. | PI.
ferales, on le dit eu astrologie, du signe du lion
et de la dernière nioilié de celui du sagittaire.
Feralln!*, s, f. pi. fÈialia.ss. lîist anc. Féralies;
fêles qne les Romains célébraient en l'honneur
des morts et pendant lesquelles de magnifiques
festins étaient servis sur les tombeaux.
Ferámlaa, s. f. fura-mina. Miner. Féramine;
pierre ferrugineuse.
Ferikitdlna, S. f. fèrandi-ua. Comm. Férandine;
sorte d'étoffe de soie , tressée avec du colon et
de la laine.
Fei-ax, adj. fcrat. Fertile, fécond , qui produit.
Ferbvfin, &. {. fètbéri-a. Bol. Ferliéiie; |)lanlc
ap|iartenant à un genre immédiat à celui de In
guimauve.
Feí-tló, s. m. fardó. Ichlhyol. Ferdvau; poisson He
la nier Uouge.
Fererralo, s. m. fèrékra-to. Litl. anc. Phérécra-
ïiVMO ^.
te; vers grec ou latin , composé d'un dactTl»*»-
ire deux spondées.
Fcreiria, s. f. féréi-ria. Bot. Féréirie; arbuste du
Pérou.
Ferciitarlo, S. m. férénta-rio. Mil. ant. Feremai-
re; soldat vètu a la légère et armé d'une fronde;
ils suivaient les armées chargés desarmes qu'ils
distribuaient aux soldats qui avaient perdu les
leurs.
Fireol.s. m. /'éceoi. Féréol; arbre do Cayeone dont
le bois est blanc avec des veines rouges.
Fei-e», s m.fèrési. Ichthyol. Férés; poisson du
genre des cétacées.
Fereseos, s. m. [)l. fùréssé-oss. Phcréseus. Peup
les anciens mélangés avec les Chananéen?.
Fcreto. s. m. fèrè-to. Mmér. Férét; sorte de pier-
re ferrugineuse.
Fcretrio. ria. ailj. fèré-trio. Mj'lh. Férétrien; sur
nom de Jupiter.
Féretro, s. iU. fèré-tro. Férétrum: envelloppe dan«
Icquelle on enfermait les morts. 1 Férétrum: va-
se dans letiuel au\ funérailles d'une personne
ou mettait les portraits de ses ancêtres, et pour
les triomphes les dépouilles de l'ennf'mi. Ij Féré-
trum; bière, cercueil.
Ferl, s. m. fè-ri. .\nt. Rome. Féri; cri de guerre
des Romains.
Ferla, S. f. fèri-a. Férié: tous les jours de la se-
maine en comptant jusqu'au dimanche. ¡| Férié;
chaque jour de la semaine; jour qui n'est remar-
quable sous aucun motif, que l'on ne célebre pas
Il Féric; i hez les Romains jour de repos ou bien
pendant lequel le travail était suspendu pour
cause de cérémonie religieuse. | Feria ; foire
réunion de marchands et d'acheteurs dans un
lieu et un jour désignés, formant un grand mar-
ché. Il Ferias ó mercados francos; foires fran-
ches; celles établies avec certains privilèges en-
faveur des acheteurs et des vendeurs de ne pas
payer, pour quelques m:>rchandi3PS. les droit»
qu'elles supportent en d'autres lieux. i| Foire, ob-
jets achetés par ceux qui se sont rendus aux
marchés pour offrir à d'autres. 1| Prov. Sin ir á
la feria quiere saber lo que pasa en ella; il n»
fait pas tomes les foires de eam|iûgne.
Feriado, da, adj. /"¿ria-do. Ferie, lonr pendanl
lequel le travail est cessé soit pour célébrer
quel(|ue cérémonie religieuse ^ soit pour l'air»
quelque fête publique
Ferlai, adj. ferial. Ferial, férié; qui appartieat à
la fête, qui en est.
Feriar, v. a. /'t'ri'ar. Vemlre , acheter , troquer,
fabriquer. Il Inus. Suspendre sou travail, se re-
poser. Il Payer la foire à quelqu'un, lui faire ua
présent.
Ferida, S. f. inus. V. flv i,/fi. I Inus. V. Gnlpe.
Ferltlor. s. m. inus. Celui qui frappe, qi' blesse.
j Fertna, adj. féri-na. Méd. Ferme: qualité de ccr-
I taines maladies d'une nature dangereuse.
Fei-Ino, adj. féri-no. Ferin; qui est féroce, qui e*t
I dune nature, d'un caraclère dé bêle féroce.
j Ferir, v. a. inus. V. ll^rir. | Inus. V. Aferir.
' Ferifton. S. m. fi^rissnn. Fcrison." ¡larole barbare
I par laiiuclle mi designe nue forniiilr de logique
Í Ferlin, s. ni. /"(■r/irin. (^,onim. Ferlin; toile anglaise
de laine. || Ferlin ancienne monnaie espagnol»,
I qui n'existe plus depuii» un siècle , et qui valait
quatre au denier.
F lili
— V:iV
FKK
rcruiciitnbU', nilj. fcrménta-blé. Fermenlablr;
qui pt'ut fei ini'iUtT, qui csl suscpplible ilt; fer-
inenlcr.
ircrineutnclon, S. f. fénnéntm.ion Pliys. et cliiin.
FcriiK'iilalioii; inoiivfim'iit spontané qui se nia-
nifeslc dans un liiiiiidf ou dans autre corpf»
quelconque par lequel ses parties s'agitent et se
«It'toniposenl, et qui linit par jyroduire des sul)s-
lantesuistinctesiiue celle sur laipielle l,i fermen-
tation avait exercé. i| ¡•'vruirtitnriini (tlcoólicít ó
viitosii: rernu'ntation alcoolique ou vineuse; cel-
le par iai|uelle un nioùt devient spiriluoui en
perdant son acide carbonlipie.
reriiie'iitiKlo, tia. adj. et port. pas. de fermentar
Fermente, ée.
Foriiieiitadoi-, adj. Fernieiiteur, qui fermente.
FeriiuMitiir, V. a. Fermenter: causer la fermenla-
lioii. !l Udcer fermentar; faire fermenter, exci-
ter la fermentation. |¡ v. n. I'<-rment(ir; s'agiler,
se diviser, se décomposer par la fcrnienlation. |¡
(ig. Fermenter; avoir les idées en elTcrvescenee,
en (haleur, en aiiitation.
Ferme II tiii-io, s- m. férinénta-rio Ilist. rel. Fer-
mentaire; se dit par opposition à a/.ymites, pour
désif^ner les chrétiens fîrecs qui pour la consé-
cration f-e servaient de pain fermente ou fait
nvec du levain.
Fcrmvutiitêva, va. adj. fèrmi-ntali-vo. F'ermen-
tatif; qui a la vertu de produire, de développer
ou de causer la fermentation.
FcrnicntcixcIhilUlntl , s. f. fèrmèntèszibilidadJ,
F>rmentescibiiité; qualité de ce qui est ferir en-
table.
FerniriiteMcible, adj. fèrmèntcs7.i-blè. Fermcn-
Icscible ; qui réunit les conditions nécessaires
pour entrer en fermentation.
Fpriuento.s. m, /'¿rm(!«-<o. Ferment, levain.
Fcriiiusanicnte, adv. ¡nus. V. Hermosamente. •
FcMuono, sa. adj. /"é;»io-5so. Inus. Beau, joli. V.
Hermoso,
FernioKiiea, S. f. i nus. V. Hermosura.
FernnniliHc», s. m. fèrnambou-ko. Fernambuc;
bois du Brésil dont on se sert pour faire des
teintures et qui vient de la province de Fernam-
buc.
Fcrnnnilcsi» , s. f. fèmandè-ssia. Bol. F'ernan-
désie ou Fernandèseç genre de plantes qui croit
au Pérou.
Fei-iiandiita, s. f. fèrnandi-na. Sorte de toile.
Fernel, s. m. fèrnèl. Bot. Fernel; sorte de bois
d'Afrique, indigène des îles de France, de Bour-
bon.
Frrnelin, s. f. fèrnè-lia. Bol. Fernélie; genre de
planles originaires de l'île de France.
Feroce, adj. inus. V. Feroz.
Feroeentísinio, ma. adj. sup. de /"erocienfe.
Fcroci.ï s. f. inus. V. Ferocidad.
Ferocidad, s. f.fèroitdadd. Férocité; cruauté, in-
humanité, naturel féroce. I Férocité; caractère
de l'homme cruel et barbare, de ses inclinatione,
de ses coutumes, de son apparence.
Ferociente, adj. inus. V. feroz.
Feroclncftr, V. a. fèrozifikar. Férocifier; faire le
féroce, le cruel.
Ferocísimo, ma. adj. sup. de feroz.
rerocoKo, s. m. /"éroko-iso. Bot. Férocosse; pal-
mier de .Madagascar.
Fcrolia, s. f. fèro-Jia. Bot. Férolie ou Férole; ar-
nrbrc des forets de la Guianne.
Feroiiia, s. W fèrn-nia. Hnlom. Féronie; genre
d in-ecles coléoptères.
FeroK. adj, Feroce; qui csl indompté et cruel.
Epilhele qui se donne à quelques espèces d'ani-
mani (pie l'homme n'a pu dompter et qui sont
constamment en état d'acharnement tant contre
l liommc(jue contreles autres espécesd'animaux
difféieiites de ta sienne. Il Féroce, cruel, sangui-
naire, impitoyable, en parlant de l'homme. |( Fé-
r()re;^épitethe applupiee 3u\ passions, au carac-
tère, a la physionomie. au\ mauvais instincts.
Furoxiiieiite , adv. fcri)7.inht-tL .\vec férocité,
cruellement, inhumainement , im¡)iloyablement .
Ferra, s. f fè-rra. lchtby(d. Ferra; poisson du
lac de uenève.
Ferrada, s. f. fèrra-da, Masse, ou massue de fer.
Ferrado, da. adj. et part. pas. de ferrar. Ferré, e.
I s. m. Ferrmlo; mi'sure de grains qui est le
quart de la fanègue.
Fei rtidor, s. ru. inus. V. Herrador.
Forradiira. s. f. inus. V. Herradura.
Ferrage, s. m. inus. V. Herraije.
Feri amienta, Si f. inus. V. Herramienta.
Ferrandiiia, S. f. fèrrandi-na. Ferrandinc; étoffe
de lil et de soie.
Ferrandinero, S. m. fèrrandiné-ro. Ferrandi-
nier; (|ui l'ail les ferrandines.
Ferrar, v. a. inus. V. Herrar.
Ferrara, s: f. fiirrn-ra Ferrare; Géogr. Ville d'un
état d'Italie.
Ferrorét», adj. fè.rraréss. Ferrarois; qui est de
Ferrare, ou du duché de ce nom, qui appartient
à Ferrare ou à ses habitants.
Ferraría, s. f. ferra-ria. Bsl. Ferrarie; genre de
plantes.
Fcrrjïspu, S. m. férras-ko. Hist. Ferrasch; titre
que l'on donne en Orient à ceux qui remplissent
des fonctions serviles là où est la sépulture de
Mahomet.
Fcrrato. S. m. férra-to. Ichthyol. Ferrât; pois-
sou du genre des saumons,
ï'érreo, rea. adj. fér-réo. Ferrugineux, de fer
qui ap])artienl au fer, qui en a les qualités. j|
Fig. Dur cruel, inflexible, de bronze. || De ferî
qui appartient au siècle de fer. || \ .Ferruginoso.
Ferreolo, s. m. fèrréo-lo. Bot. F'erréole; arbre
fort grand des Indes.
Ferrer, S. m. ¡nus. V. Herrer.
Ferreria. s. f. inus. V. Herrería.
Ferrero. S. m. iiius. V. Herrero.
Ferreruelo, S. m. férrérouf.-lo. Sorte de long
manteau.
Ferrete, S. m. férré-té. Cuivre, laitonbrûlé pour
la teinture. | Fera marquer.
Ferreteado, da. adj. et part, pas- de Ferretear.
Ferré, ée., cou\erl, garni de fer.
Ferretear, v. a. ferretear. Marquer avec un fer.
II Ferrer, garnir de fer.
Ferriealeita. s. f. férrikal/i-ta. Miner. Ferrical-
cite. carbonate de chaux, qui contient une gran-
de quantité de fer.
Férrico, ca. adj. fé-rri o, Chim. Ferrique; qui
renferme, qui a du fer. || Suh-sdlfuro-férrico. y
sûlfuro-féi rico, sous-sulfure ferrique et sulfure
ferrique; le deuxième ei quatrième degré de snl-
furation du fer. j Snles férricas. í^eia ferriques,
combinaissons de l'oxyde ferriijue avec de l'o-
FEH
— 43o —
FER
xygène ou da íer avec cerlaincs [iioporlioiis Ue
corps halogènes.
FiTrico-Riiioiiincn , adj. fé-rriko amonia-ka.
Chim. Ferrico-amoniaquc.Miui r(:'su!le de la com-
binaison d'un sel (erriquc avec un aulre sel
amoniaque.
E'ori-ico-Br};éiitlc«, adj. fé-rriko nrg-lién-tika.
Chim.Ferrico-arííeiiiique; qui réstillede la com-
binaison d'un sel feírique, avec un sd faritique.
rórrico-biixiuHtieii, adj. ¡ïr-ril.o bisinou-íi a.
{'A\im I'enico-bismutiquc;qui ié»ulle de. la com-
binaison d'un sel ferrique avec un sel bismuti-
ijue.
l'éiTico-cAlcicn. adj. [¿r-rikn kál-zika. Chini.
Fcnico-ealciíiue; qui resulte di- la combinaison
d'un sel t'enique avec un sel cijlcique.
Fén-iro-cobálticu , adj. fér-riko kohul-likn.
Chim. Fcrrico-cüballique; qui résulte de la com-
l)innisün d'un sel ferrique avec un aulre sel co-
b&llíque.
réri-ico-liídrirn, adj. fér-riko hi-drika. Chim.
Ferrieo-hydrique; qui résulte de la combniaison
d'un sel héloídc avec l'hydracide d'un corps ha-
logène.
Férriou-iiiaiiKÚnica. adj. fér-rii.o mntuiá-nika.
(;biin. Ferrico-manganiquc; qui résulte de la
eomliinaison d'un sel ferrique avet un aulre sel
nianjjaniiiup.
FèrrSco-iuci'cùrlcn, adj. fér-ri o merkou-rika.
Chim. Ferrico-mercurique; qui résultedelacom-
binaison d'un sel ferrique a\ec un sel mcrcuri-
(pie.
Férrico-ntcóUcn, adj. fér-rikn niko-lila. Chim.
Férrico -nicolique, qui résulte delà combinaison
d'un sel ferrique avec un sel nicolique.
Fprriori-plómicH, adj. fér-ril:o plo-mika. Chim.
Ferrico-plombique; qui résulte delacombinaison
d'un sel lerriíjue avec un sel ¡ilombique.
Férrlco-potámiica.adj./'^r-ri/io pota-ssUin. Chim.
Ferrieo-|)Otassique; ijui résulte de la combinai-
son d'uii sel ferrique, avec un sel potassicjue.
Ft'rrico-Hútiica . adj. fér-riho só-dika. Chim.
Ferrico-sodique; qui résulte d'une combinaison
de sel ferrique avec un sel sodique .
Férrico- (itánica, adj. fér-riko fiffi-niVia. Chim.
Ferrico-tilanique, qui résulte de lacombinaison
d'un sel ferrique avec un sel titaniíjue.
Fi'rrlco-urúiilca.adj./'i'-rrí/io ourá-nika. C\\\m.
Ferric()-uranique;qui résulte d'une combinaisDii
de sel ferrique avec un sel uranique.
Férrif<f-vaiiáfilca , adj. fér-ri o vaná-dilía.
(jhiin. Fernco-vanadifjue; (|ui résulte de la com-
binaison de sel ferrique avec un sel vanadique.
Férriro-xiiiolra, adj, fér-riko liu /.ikn. Chim.,
Ferrico-/inci(]ue; qui résulte d'une combinaison
de sel ferri(iue avec un sel zincique.
FciTi«lr.««. s. m. |)l. férri-doss. Chim. Ferridesx
famille de corps simples dont le type est le fer-
Ferrífera, adj. férri-féra. Miner. Ferrifére; é|»i-
llièii' (ju'on donne à une substance (pii contient
accideiiiellement du fer à létal d'oxyde ou de
carbonate.
Ferrllioarloii, s. f. férrifi' aî.ion. Miner. Fcrrili-
calion; section des parties lVrru¡íineuses qui en
se réunissant forment nnc substance de fi-r.
Ft-rrililo. s. m. fcrrili-in. Miner. Ferrilitbe; >a-
rielf do basalte.
Fei-rioii, s. m. fcrriov. M"uvemenl de colère, em-
portement.
Ferriona, s. m- f, inns. V. Ferrioi*^
Ferro, s. m. fèr-ro. Mar. V. Ancora.
Ferro-arMeiiífero. adj. fèr-ro arssèni-fero. Mi-
ner. Ferro-arsénilére; qui contient du fer et de,
l'arsenic.
Ferro-eianato, adj. fèr-ro 7.iana-to. Chim. Fer-
ro-cyanaie; qui résulte de la combinaison del'a«
cide ferro-cyaniquc avec une base.
Ferro-fiiliiiinico. adj. fèr-ro foulnii-niko. Chim.
Ferro-fulminique; qui est composé de fer et d'a-
cide fulmini(jue.
Ferrojar, v. a. fcrroq-har. Inus. Enchaîner, met-
tre aux fers.
Ferro-maiieaneMiano, ou ferro-inanganenirc-
ro, Chim. Ferro-inan¡íanésien ou ferro-manga-
ncsifére; qui contient du fer et de la man¡,'a-
nèse.
FerronaM, s. f. pi. Bol. V. Espuela.
Ferropea, s. f. fèrro-pèa. Fers mis aux pieds des
criminels; V, Arrojiea.
Ferro.«io, sa. adj. fèrro-ssn. Ferreux; qui renfer-
me du fer. Il Prolóxido ferroso, protoxyde fer-
reux; le premier degré de l'oxydation du fer. ||
Sub-sulfuro-ferroso, y sw/furo /"erroso, sous-sul-
fure ferreux, le premier et le troisième degré de
la sulfuration du fer, || Sales ferrosas, sels fer-
reux; sels produit par la combinaiion de l'oxy-
de ferreux et du sulfure ferreux avec les aci-
des.
FerroNO-aluniinicu , adj. ferrosso alumi-nika.
Chim. Fcrroso-aluminique; qui résulte d'une
combinaison de sel ferreux avec un sel alumi-
nique.
Ferroso-ftniónica, adj. /"erroíío amo-nika. Chim.
Ferroso-ammoniaque, qui résulte de la combi-
naison d'un sel ferreux, avec un autre sel am-
moniaque.
Fcrroso-arséntica, adj. fèrro-sso arg-hèn-tU.a.
Chim. Ferroso-aigentique;qui résulte delacom-
binaison d'un sel ferreux, avec un autre sel
argentique.
Ferroso-Uaritica,adj. ferrosso¡ibarl-tikfi. Chim.
J-erroso-barilique qui résulte de la combinaison
d'un =el ferreux avec un sel baritiquc.
FcrroNio-lMNintidea. (n\]. férro-sso bisntou-dka.
Chim. Ferroso-bismulliiiiue; qui résulte de la
combinaison d'un sel ferreux avec un autre bis.
mulhique.
Ferrowo-cálclco , adj. férro-ssn k(»/-zi/.o. Chim.
Ferroso-calcique; qui résulte de lacombinai-
son d'un sel ferreux avec un sel calcique.
Ferro!»o-cérlea . adj. férro-sso ze-rika. Chim.
Ferroso-cérique ; (\ui résulte de la combinaison
d'un sel ferreux asee un autrecériqno.
Ferroso-crómlea.ndj. firro-.iso '.ro-míAíi. Chim.
Ferroso-chromique;qui résulte de la combinai-
S(ui d'un sel ferreux avec un sel chromique.
FerroHO-coIttiltica. ndj. férross» kobal-tika.
Chim. Ferroso-cobaltique ; qui résulte de la
combinaison d'un sel ferreux avec un sel cobal-
tiqiie,
FerroMO-cùprlCH . adj. férro-sso kon—pri'^a-
Cbiin. Ferro>io-cui\rique; qui résulte delà com-
binai-un d un sel ferreux avec un sel cuivrique.
Ferro>*o— eNtiinlea , adj. férnt-sso ¿sla-uika.
Chim. Ferroso-stanniqne; (|ui resuite de la com-
binaison d'un sel ferreux avec un sel *lannique
FKfl
k'ii'y
ri:K
Foi rw«M-rérfien, ailj. ¡érro-sxo fé-rrihn. CImn.
F»rrost-ft,'rriqup; qui rósultcdt' la coinbiiiuisuii
rl'uii sel f<;rrpiii avec iin sel t'errique.
t>-rroNn-(;lúrlcn, ndj. fi:rr<i-.\so glou-ii'.d. CAnm.
Terroso-iilucique qui resulte de la roinbinaisoii
d'un sel ferreux axec un sel slueique.
rrrroMO-héilrlon, adj. férrn-sso lié-Jiil:n.V.h'\m.
FerroS'>-liédrique; qui resulte d>' la comltinaison
d'un si'l iif^loïile feu cm a\ec l'hidracide d'un
eoriis haloj;i'ne.
Frrri>Ao-lii|M>rviiiti^(Uon , adj. férro-sso hipÎT-
vana-diha. Cliim. Fenoso-ln pervaiiatlique: qui
r<^sultede la riPinhiiiaison d'un sel ferreux avec
un s<l hypei viMiadique.
Vcvroao-itvlcn, &á\. fi^rrn-sso i-irt/ia.Chiin.Fer-
rosü-yltrique : qui résulte de la roinbinaison
d'un sel ferreux iivec un sel yttriquc.
FerroNo-iiiuKiit*tlc'«< adj. férro-sso niaijné-tikn.
Chiin. Ferritso-maf^nélique ; qui résulte delà
eombinaisoii d'un sel ferreux avec un sel mag-
nétique.
FriTono-manennonn ,adj. férro-sso mangano-
»sa. Cliim. Ferroso-manf-'aneux,- qui résulte de
la combinaison d'un sel ferreux avec un sel
manganeux.
FfiTono-ntiinKñiiira, v^iV]. férro-sso inanqn-niLa.
Chini. renosrt-maiijzani()iie; qui lésuito. de la
combinaison d'un sel ferreux avec un sel man-
ganique.
Feri-o'io-innlilttloKisk^adj. férro-sso nhtlibdo-ssa.
Chim. Ferroso-mulybdeux ; qui résulte de la
combinaison dun sel ferreux avec un sel rao-
lybdcux.
FeiTOMo-iiioIibtlIrn. adj. férro-sso mnlib-dika.
Cbim. Ferroso-molylxiique: qui résulte de la
combinaison d'un sel ferreux avec un sel molyb-
dique.
Ferroíso-iilcólicn, adj. /"écro-íío ní/ío-íí'a.Chim.
Ferrnso-nifcolique; qui résulte de la combinai-
son d-un sel ferreux avec un sel niccolique.
rorrowo-plotiilcn.adj./érro-iso /JÎo-mi/.o.Chim.
Ferroso-piombique; qui résulte delà combinai-
son d'un sel ferreux avec un selplombique.
Ferroíio-pwtúHica , adj. férro-sso pota-ssika.
Chim. Ferroso-potassique.qui résulte de laeom-
binaison d'un sel ferreux, avec un autre sel po-
tassique.
FcrroNo-KOdlcn , adj. férro-sso so-dika. Chim.
Ferroso-sodique; qui résulte de la combinaison
d'un sel ferreux avec un sel sodique.
Feri'OBo-tHiitálicii . adj. férro-sso (antn-lii^a.
Chim. Ferroso-tantalique: qui résulte de la com-
binaison d'un sel ferreux avec u sel tanlalique.
^♦'proHo-tóríca , adj. férro-sso lo-rika. Chim.
Ferroso-thorique ; qui résulte de la combinai-
son d'un sel ferreux avec un sel thorique.
repro>io-tllánlc»»,adj./'^rr(j-5ío tita-ni a. Chim.
Fcrroso-tilaiiiquc; qui est produit parla combi- 1
naison d'un s.'l ferreux avec un sel tîtaniqiie. j
reproBii-iipánícii, adj. /"cVro-sio oura-ni/Va. Chim. '
Ferroso-ur-ir.ique ; qui est produit par la com- I
bmaison d'un sel ferreux avec un sel uianique. j
Vei-roso-voiiÂdica, adj. férro-sso vona-di' a. \
Chim. Ferroso-vonadique: qui résulte de la com-
binaison d-un sel ferreux avec un sel vana-
dique.
Porroso-ieinclea, adj. /"(¡rro-sso zùui-zi'a.Chim. '
Ferro.\ü-?iRn(iu-; qui ré.sulte de ia combinaison 1
d'un s"l ferreux avec un sel zinciquc.
Kcrriitflnro, eu. adj. iiitis. V. Fi'rruqiiioso.
FcrriiKÍ<'i>('>. •<«■ a<lj. iiius. V. Ftrru(finosn.
Feri'imliioMo , un. a.lj. férrong-hino-sso. Ferrii-
piiieiix; qui participe delanalure du fer; épi-
Ihète donnée aux cuip- (jui cuntiemicnl du fer à
l'état métallique nu il l'étal d'oxyde de fer. ||
Afiuiis ffrruiiinosfts; eaux fiTruL-ineuses ; eaux
miiiéralfs qui lonliennent du fera l'état de car-
bonate ou de sullale.
Ferriilira, s. f. fén nu-li' n. Archéol. Ferruliquc;
sorte de monnaie ancienne et tres-pi-tiie.
Fortll. adj. fér-til. Fertile; fecoinl . jiroductif,
qui produit en abimdance. en parlant d'un ter-
rain cultivé. I Fertile, alinndanl, rube, en par-
lant de la récolle d'nno année. | Fi^'. Fertile;
abondant, ingénieux dans les moyens. || Fertile;
vaste, large, ample, étend>i. \\ Asintió, mnte-
ri'fi /"(^i/t'i; sujet, matière fcrlile; celle qui pré-
sente une ^'! ande quantité il'iilées à développer,
une abondante mine à exp'oiter.
FertilUlAcl. s. f. fértili-dndd. Fertilité; qualité
de ce qui est fertile; disposition des terres ou ré-
colles abonda nies. || But. Fertilité; état d'un or-
gane végétal qui est propre à la fécondité et à la
reproduction. Il Fig. Fertilité, dans le sens fifcu -
ré cetti^expression signifie la fertilité, la fécon-
dité d'imapination.
FcrtillKuliU' . adi. férlilna-hlé. Ferlilisable; qui
est susceptible de fertilité.
Fc-ittiExnnt4>, adj. /"('rííít/fln-fé. Ferlilisanl ; qui
fertilise, qui est propre à fertiliser.
Fertilización. S. f. férdliiimon. Fertilisation;
action de fertiliser, de donner à la terre la cul-
ture suflisanie pour la faire produire, pour aug-
menter ses produits. | S'emploie aussi dans le
sens figuré.
Fertilixiulo, dn. adj. Cl part. pass. du r. îerlili-
zar. Fertilisé, e.
Ferttllzai', V. 3./"^/ ííí/zar. Fertiliser; féconder,
i faire produire; cultiver la terre d'une manière
convenable pour quelle devienne plus producti-
ve, plus fertile.
Férlilnientt-' , adv. fér-tilmén-té. Ferlilcmeni;
d'une maniéie fertile; abondante; avec fertilité,
avec abondance,
Fériain, s. f. f^'-ronla. Férulc; palette en cuir ou
en bois, au bout plat, épais et arrondi, quelque-
fois assez gros et garni d'- pointes en certains
cas. dont on se sert pour fustiger les écoliers dé-
sobéissants. I Estar bajo la autoridad, bajo la
férula tle alguno; être sous la férule de quel-
qu'un. Il Tener la férula: tenir la férule; c'est-
à-dire avoir l'autorité, le pouvoir. i| Bot. Férule;
genre de plantes ombellifères dont une espèce
ori.'inaire de Perse produit l'assa-fiElida dont on
se sert comme d un aniispism )diqiie-
Fepiilài-eo, ea. adj. /"¿rou/a Z'!o. Férulacé; qui
appartient . qui a rapport à la férule.
Ferveutialmo. m;». aJj. sup. áe [erviente. Très-
vif, très-ardent.
Fervor, s. m. Mylh.Fervert; selon le Zend-.Vvesta,
les types à la ressemblance desquels Ofinuz créa
tons les êtres.
Férvido, di», adj. fèr-vido. Ardent, rempli d'ar-
deur.
Ferviente, adj. ^èrvièn-iè, Fervent: qui a de la
ferveur. | anc. Bouillant.
'Í
FES
— /i37 —
FEU
■•'crvieiitenicnte, adv. J'èrvièntèmèn-tè. Fer-
vammcnt, avec ferveur, d une manière fervente, i
Fervl('iití»iiiio, mu. a;lj. su[). de ferviente. Trés-
fervent. •
Feívlr, V. n. inus. Bouillir.
Fervor, s. ni. Ferveur; ardeur, zèle,çentimenl vif
cl aifeilucux avec le piel on se i)arte aux exer-
cices de piélé, de charité, dedévotion. || Fervor ,
de novicio ; ferveur de novice; ferveur passa - !
Sère. I
Fci-vorrillo. S. m. dim. de fervor. Intérêt, cal-
nu-, (îévouemcni traïuiuille.
FervofiT.îir. v. ñ. fè uonzar. RécliaulTer le zèle
de (iuel(iuun. 1 exciter'
Foi-TOi'ONameiite , adv. fèrvorosnmèn-lè. Fcr-
vemment, avec ferveur, li'une manière fervenle.
V. Fervorosamente.
Fci-vArí.«iiiio. (ua. adj, sup. de fervoroso.
FofvoroMo, «u. adj. fè.voro-sso. Fervent, qui
a de l'ardeur, du zèle, de la ferveur; brûlant,
vif, animé.
Fe.«ta, s. f. V. Fiesta.
Fcstiti, adj. Ustal. Fcslal; qui appartient aux
fêtes.
Fí-stí'ado, a. part, pas i]cfestear. V. ce verbe.
FeMti'ar, v. a. inus. V. Festejar. Festoyé, e.
Foit«Ma«l«r, a. s. et adj. Usléij-luiílor. Courtisan,
complaisant, qui chcnhe à faire la cour.
Fi'strjnute, adj. iésiég-Uatité. Qui fête, qui fait
la co'.!»-.
FeMtijur. V. a. f«if(?3-/iar. Festoyer, courtiser, fê-
toyer, lêtcr; faire fête. | Faire la cour à une
femme.
Festoj». s. m. iéstt^g-ho.. Fête qu'on donne à quel-
qu'un: CDur qu'on lui fait. etc. || Fam. Galanterie;
cour qu'on fait à une femme. \\ s. m. pi. Réjouis-
sances publiques.
Fosteo, s. m. V. Festejo.
WvHtt'vo, S. m. iésté-rô. Intendant des chœurs d«
musique.
Fc'istiii. S' m. fe.v/ííJíi. Festin; banquet, repas mag-
nifique et solennel.
FoMtiiiaeioii. s. f. ïéstinazion. Hilte, diligence,
empressement.
FoNtival. adj. inus. V. Festivo.
FcMiivaiiiciitc, adv. Îéstivamén-té. Gaiement,
joyeusement; avec paieté.
FoMtivUlatl. s. f. Ustiviilnd. Enjouement, gaieté;
badinagc agré.-ible. i| Célébrité, solennité; l'ac-
tion de solcnniser, de célébrer un événement,
la fêl'e d'un saint, etc.
Festivo, a. adj- f =s(i-oo. E'ijoué, gai, joyeux, ba-
din. ji>vial. plaisant, qui rend gai, qui donne
de la gaieté. Se dit des personnes, et des choses
morales. Se dit ausi de la conversation, du style
des œuvies de l'esprit. || Dias festivos; jours de
fête.
FcKtoii, s. m. (i^s-ton. Feston; guirlande ou fais-
ceau de petites branches d'arbres garnies de
leurs feuilles, et entremêlées de fleurs, de
fruits, etc.. qui sert ordinaiieinent de décora-
tion, et qu'on suspend alors par leur.> extrémi-
tés, de manière que le milieu ret )inhe. Il Vrcli.
Fcstiin. ornem^-nts représentant des festons, em-
ployés diiisles décors .les bAliments. || Techii.
Feston: d'-coupurcs, en forme de feston, que les
Ungères, les brodeuses, les tapissiers font aux
étofles, pour habillement, pour ameublement.
Festoneado, a. part, pas. de festonear. Feston-
né, e.
Fostoiiear , v. a. íi''ston¿'ir. Festonner; dessi-
ner , broder, deciiiperen festons, faire du feston.
FeMtiicáoeo. a. adj. Î'-sti>u':a-/.éo. Bot. Feslucacé;
qui reseinble à un fétnque.
FeNtucái*ea«t. S. f. pi. {'■sto'il!a-i'''as. Bot. Festu-
cacées: famille de plantes graminées.
FeNtiieuvio. s. m. f s'nitUii rio- H-lminl. Festu-
caire; sorte de vers intes'.inMux tnoiiostomes.
F<'titi. adj. f'fci/. Chir. Fœtal; qui a rapport au
fœtu*;, i\ui te concerne.
Feii'iilio. s. m. \Hi i-ilio. Fœtieiile; quelques au-
tenis de mé lecine légale emploient ce mot pour
exprimer l'action de détruire le produit de la
coiicepiioii.
Fétido. I». adj. V. Hediondo.
FetitiiiiluiiKi. s. mAiHikis-mo. Fétichisme; le cul-
te des dieux fétiches, le dernier dèiiri' de l'ido-
lâtrie. |¡ Fig. Fétichisme; adoratienaveugled'u-
ne personne. de ses vices, de ses défauts.
Feliimista. s. et iiij. i'iikis-la- Hist. rel. Féli-
chis e; qui alore les fétiches, qui tient aux er-
reurs du félichi^me. ] Fig. Fétichiste; ciui adore
aveui-'lement une personne, qui adore ses vices,
ses défauts.
Feto, s. m. fé-to. Rnbryol. Fœlusou fétus, enfant
qui n'est point né, commenceinent d'un corps
animé, embryon; l'animal formé et porté dans
le ventre de se mère, ou dans l'ceuf. et panicu-
lièremenl l'enfant qui est conçu, porté dans le
ventre de la femme.
Fetiica. s. Í. fètou-kn. Bot. Fétuque; genre de
plantes monocolylédones, de la famille des gra-
minées.
Fetiii'liui. s. f. fétouiion. Embryol. Fœtution;
conception du fœtu-.
Feudal, !\á\. feoiidal. Féodal; qui concerne le
lief. qui lui appartient .
FeiMirt!ista.adj./'t>ou(7a/i5-fa.Féodalislc;partisan
du féodalisme.
FeiihiiiMiiio.s. m. /'eouf/iïVis-rno.Féodalisme; sys-
tème de la féodalité; anarchie des grands pro-
priétaiies.
Feadaltut-nte.Adv. feendahnéri-té. Féndalement;
dune maniere féodale, en vertu du droit de
fief.
Fetidiitarlo, a. ad. feouduta-rin. Féodataire;
feiidalaire, vassal, celui ou celle qui garde un
fief et qui doit homjnage au seigneur suze-
rain.
Feiidn, s. m. fen-do. Droit fe^id. Fief, domaine
noble relevant d'un autre seigneur tlominant;
terre, seigneurie qu'on tenait à > har^e de foi
et hom nage et de cer'aines redevames. ¡| Droit
qu'a un vis-al sur le tief qui lui la été atcorlé.
I Feiid'i de ràmara: fi f de la chambre, rente en
argent que le vas-al doit payer cha jue année au
seigneur. Il Feudo franco: franc fief; fief qui
dans l'origine, ne devait être tenu que par une
personne franche et de noble de race. || F>'udo
impro <io; lief luiuel il manque quelqu' une des
cond'tioiis de la féodalité. || Fen l > li<jl r. fief li-
ge; lief dont le posseseiir ne peut pas être le feu-
dataire d un autre seigneur.— F-u/o /)r.)/)io; fief
re>èiu <le toutes les condiiions requises pour le
rendre tel. || Feudo recto; fief qui oblige à
l'hommage pt au service personnel.
FIA
i38 —
FIB
rengldron, s. m. V. Ilidrofohia.
Vty£, s. f. imis. V. 7/«z.
FI. S. m. iiius. V. Ilijo.
Viable, adj. V. Fiel.
t'iado, a. part. pass. de fiar. Il S'emploie adjeliv.
Il adv. Al fiadb, à crédit. || Kn jimio, sous cau-
tion.
Flucrt', s. \\\. fla-hre. Fiacre; carrosse, voiture de
place que l'on prend à i'Iieure ou à la course.
l'Mailoi', a«*. s. /iVn/i)r.(',;iuti()ii, répondant, garant;
celui (|ui repulid du liiil d'aulrui, ou de sou pro-
pre fait. Il \uaclie d'un manteau; tresse (|u'on
coud au collet, avec un bouton d'un c(^té, et une
boutonnière de l'autre, il Filière, longue licelle
avec laquelle on dresse un faucon à revenir. ||
Souarde, arrèl; pièce qui arrête un ressort. ||
Juris. Fidéjusseur; celui qui s'oblige pour au-
trui et qui fçarantit le payement de l.i somme
principale. | Fam. Fiador île los inurhurlws; ré-
pondant d'un enfant, son derrière. | Fiador de
snho; sauf-conduit, jj Salir ¡irtilor^ cautionner,
répondre; se rendre caution pour quebiu'un. ||
Dur fiador ó fianza, donner, fournir cau-
tion.
Flailiirn, s. f. inus. V. Fianza.
rindin-ia, s. f. inus. V. Finnm'
Fiumlirado, du. pari. pass. de fiambrar. V. ce
verbe.
Fiantiirnr. V. a. fiambrar. Cuire du bcuf elle
laisair refroidir pour le manger.
Fiambre, adj. et s. fîam-bré. Se dit des viandes
cuites qu'on a laissées refroidir, surtoutdubœuf
d'une chose qui a vieilli, dont on n'a pas l'ail
usage à temps, el de ce qu'où acheltc à cré-
dit.
Fiambrera, s. f. fiambré-ra. Panier; boîte de
fer blanc ou l'on porte des viandes rôiie^ou cui-
tes lorsqu'on est en voyage. I Sottise, imperti-
nence platitude.
Fiannrc, s. m. fianfi-ro. Ichthyol. Fanifiro; nom
d'un célacé du Japon que l'on a rapporté au ca-
cLalol macrocéphale*
Flanxn, s. f. fian-za. Caution, caulionneinenl;
personne qui répond de l'éieculion dune pro-
messe contractée par une ou par plusieurs
autres, et s'engage à suisfaire à l'obligation
contractée dans le cas ou l'on n'y satisferait pas.
I Inus. V. Finca. \\ Inus. V. Confianza. \ Fian-
za carcelera, caution donnée pour un prison-
nier qu'on élargit à la charge de se représenter.
\] Fianza de estar à derecho. | V. Derecho. \\
Fianza ds la haz; caution donnée pour un cri-
minel. Ij Fianza de la le II de Toledo, caution
que donne, un plaideur, en s'obligeanl à resti-
tuer l'argent qu'il reçoit en vertu d'une senten-
ce, au cas qu'elle vienne à être réformée. || Po-
ner en fianza, ramollir la corne d'un cheval, en
1 entourant de fumier qu'on arrose, jl Fianza de
arraiijo. biens immeubles qui servent de cau-
tionnement. Il Fianza que se ha de dar^ caution;
celle qu'un étranger demandeur devait don-
ner pour sûreté des condamnations qui pou-
vaient être pronomées contre lui.
Fiar, V. a. Cautionner, répondre, se rendre cau-
tion. I Vendre à crédit, faire crédit. 1| Se fier à
quelqu'un. !1 Confier, commetre à la fidélité
au soin. Il Inus.V. Afianzar. \\ Fiar el pecho,
ouvrir, épancher son cœur. | v. n. Espérer, se
conlicr, avoir confiance, se rassurer.
Fiat, s. m. fi-al. Fiat; conseiiteineiit donne a une
chose. ¡ l'ermisson d'exercer les fondions de
notaire donnée jiar le conseil de Castille.
Flancu. s. m. fias-kn. Fiasko ó fiasque; mesure
de capacite pour les liquides employée dans
(^uebiues parties d • l'Italie. || Fig. Ilacer fiasco;
faire (iasro, échouer complètement dans une
spéculation, dans une entreprise.
Fiatole, s. f. fialo-U. Irhihol. Fiatole; poisson
de la Méditerranée de forme large, \dale cl pres-
<|ue roîiile.
Fiatoloido, adj. fialolo-iile. Ichthyol. Fiaioloïde;
(|ui ressemble a un (ialole.
Fibnliira, s. f. /ï/>u/ou-)-a. Oriiilh. Fibalure; oi-
seau Sylvain.
FIbaro, S. m. fi-baro. Zool. Fiber; rat musqué du
Canada.
Flliicha, s. f. fibit-cha. Fibiche; genre de plantes
de la famille des graminées.
Fibra. S. f. fil-bra. .\nal. Fibre; nom donné A
des corps longs, grêles, derniers filaments aui-
<luels on arrive par la dissection des aniinau\ et
((ui par leur disposition ou leur connexion donnent
naissance à tous les organes. || Fig. Fibre; dis-
position;! s'émouvoir, à s'affecter, etc. || Bot. Fi-
iire; filaments qui entrent dans la composition
des végétaux.
Fibrllarlo, a. adj. flbrila-rio. Bot. Fibrilaire;
genre de champignos croissant sur les véjétaux
cellulaires en dissolution.
Fibriliroro, a. adj. fibrili-ro. Fibrilifère; qui est
chargé de fibrides.
Fibrili>Ha. a. adj. fbrilo-sso. Bot. Fibrileux; qui
résulte d'uu assembage de fibriles.
Fibrina. S. f- ¡ibri-na. Chiin. Fibrine; substance
animale blanche, insipide, inodore, un peu élas-
tique, qui constitue la fibre musculaire.
Fihrinoso, a. adj. fibrino-sso. ,\nat. Fibrineux;
qui tient à la fibrine, qui en est formé.
Fibro-cartilago , S. m. fibrohartila-fjo. Anal.
Fibro-cariilage; lissu animal qui participe de la
nature de la fibre cl de celle du cartilage.
Fibro-cartilai!(in<><«o. fa. adj. fibrokarlilafi-ki-
no-sso. Anal. Fibro-carlilagineux; qui appar-
tient au fibro-cartilage.
FIbro-sraniilar, adj. /ibro(/ranoi( far. Miner. Fi-
bro-granulaire; qui présente un tissu granulai-
re entremêlé de fibres.
Fibro-lamiiiar,adj. /î6ro-iainmar. Miner. Fibro-
laminaire; qui est fibreux dans un sens, cl la-
minaire dans l'autre.
Fibrolita, s. f, fbroli-ta. Miner. Fibrolithe; mi-
néral à texture fibreuse
Fibro-mucoi^o, adj. ^&ro-mon/io-sso. .\nal Fi-
bro-muqueux; se dit de membranes fibreuses,
intimement unies à des membranes muqueuses.
Fibro-^edoso, a. adj. fibro-sédo-sso. Miner. Fi-
bro-soyeux: qui est composé de filaments, ayant
l'éclat et le luisant de la soie, comme l'alumine
sulfatée fibro-soyeuse.
Fibro-seroHo. adj. fibro-séro-sso^ Anal. Fibro-
séreux; qui est composé d'un feu Uet fibreux, et
d'un séreux, intimement unis ensemble, com-
me la dure mère.
I Fibularla. S. f. /î6yi(ia-ri«.Echin. Fibulaire; gen-
re coquillages échinodermes, famille des échi-
nides.
Fil)
— 439 —
FIE
rittulufl, s. f. pi. fibou-lass. Anat. Sulure; conlu-
re pour réunir les lèvres d'une plaie. !
FIcndo, a. pari. pas. de Ficar. V. ce verbe.
Ficanto', s. m. Bohem. V. Jugador. ,
Ficar, V. a. Bohem. V. Jugar. !
Fiuaria, S. f. pha-ria. Bot. Ficaire; genre de plan-
tes renonculacécs reiionculées. établi sur une
petite ¡liante commune dans les bois ombrafics,
et ayant pour type la ficaire renonculoide vul-
gairement appelée petite chélidoine.
Ficción, s. f. ftlnion. Fiction: invention fabuleu-
se. Il Fiction; dissimulation, mensonge, dcguis-
semrnt de la venté. || Fiction; mine, grimace, .
contorsion de visage. !
Ficciniinrlo. a. adj. /î'.ztona-no. Fictionnaire; ,
qui est fondé sur des fictions de la loi. j
Fice, s. m. /î -lé. Ichthyol. Merle ou merlot, pois-
son de mer. i
Fl«'é<liila,s. f. filé dovhi. Ornith. Bec- figue; gen- ■
re d'oiseaux. i
Ficha, s. f. pt-cha. .leton; pièce de métal ou
d'une autre matière servant de marques au jeu.
FIcSiila . s. f. fni-nia. Bol. Ficinie; genre de!
plantes herbacées, dont les épis terminaux sont ,
réunis en lète. I
Fioófag», adj. et s. fiko-fngo. Fikophage; qui
mange des figues, (jui en fait sa nourilure.
Flcoi«io, s. f. ¡¡hoi-dé. Bot. Ficoïde; genre unique
de plantes mésembryonihémées, établi pour des
arbrisseaux aux herbes charnues, au nombre de
plus de deux cents espèce?, d'un aspect agrèa-
i)le. •t dont les fleurs se décorent de toutes les
nuances de rouge , de violet, de rose, de jaune
et de blanc. Il Hist. nal. Ficoïde; pétrifications
qui paraissent avoir été moulées dans un creux
laissé par l'alcyon figue ou quelque e^^pèce voi-
sine.
Ficoiilco. a. adj. fikoi-di^o. Bot. Ficoïde; qui a
la forme d'une figue. =Ficoïdé,- epithèle donnée
aux fleurs conjointes, lorsqu'elles sont entière-
menl enveloppées, par un réceptacle, charnu et
siitculenl.
Ficiicianioiitr. adv. filitl/.iamén-té. Fictnemenl.
par fiction, ¡larsupposition.
Ficticio, a. adj. /(kij-Zîo, Fictif ou fictice; (¡ui
est feint, qui n'est qu'une fiction; qui n'exis-
te qnc par supposition, que par convention. l|
Frcint. fiibiileux.
Fictivo. a. adj. V. Firdrio.
Fict«,_ n. adj. V. Finnido. \\ Vain inutil. |; Cnufe-
■sidu licta: conlii tiun (jni résulte contre un cri-
iiiinel d'une dénégation totale.
FIcior, s. m. fili-lor. .\nl. rom. Fic(eur; artisan
attaché aux temples des Dieux, et qui, lorsiiu'on
manquait d'animaux pour les sacrifices, en fai-
sait en pAte. en fruit, ei\ cire, etc. pour rem-
placer les victimes.
Fictm-a.s. f, inus. (riitou-ra. Feinte, déguisement.
V. Fingimiento.
FidalKo, s. m. inus.'V. Hidalgo.
FidcconiiNO, S. m. V. Fideicomiso.
Fidedigno, a. adj. fidédig-no. Croyable; digne de
foi.
Fideicomisaria, s. m. /ii/èifcomi.ï.vii-rio. Jurispr.
Fidèicommissaire; celui à qui doit être restiluèe
la chose hiissi-e par fideicommis.
FideioouiiNo, s. m. fidéikomi-ssu. Disposition p:ir
laquelle un tesliileur charge son hetilirr de ren-
dre à Un autre toutou portion des biens qu il
lui laisse dans les cas et à des époques prévues.
Fidelidad, s. f. fidélidadd.FidéVilé, sincérité, foi
exactitude, loyauté à remplirses engagements. ||'
Fidélité, ponctualité, exactitude dans ce dont
on est chargé.
FidelÍMÍmanien(e,adv. super, defielmente. Très-
fidèle.
Fldeli.«inio, a. adj. super, de Gel, Très-fidèle.
FideoSjS. m. pi. /î(/^-o.y. Vermicelle; pile en longs
filaments servant pour les potages.
FIdia, r. f. fi-dia. Eniom. Fidic; genre de co-
léoptères tctramères famille des chrysomélines;
espèce de pu|nllon.
Fidieula, S. f. f\dikou-la. Astr. Pédicule; étoile de
la première grandeur de la constellation de la
lyre.
Fido, da. adj. inus. V. Fiel.
Fiducia.s. m. ^i/oiz-zia. Dr. rom. Fiducie; ter-
me employé dans la pratique pour signifier ven-
te simulée faite à quelqu'un, pour se procurer
de l'argent, sous condition que la chose sera ré-
trocédée au vendeur au bout d'un certain temps.
Fidticial, adj. pdouiidl. Techn. Fiducicl; point,
ligne à laquelle on doit avoir confiance.
Flehre. s. f. V. Calentura.
Fiel, adj. Fidèle, qui garde sa foi, plein d'hon-
neur de droiture. ( Quia les qualités re(iuis-
ses pour l'usage auquel il est destiné. || Fidèle
qui est vrai chrétien, vrai croyant. On désigne
généralement par ce mol les catholiques, en op.
posilion a toutes les autres sectes chrétiennes et
à toutes les sociétés religieuses étrangères au
christianisme. || Fidèle; celui qui professe sa re-
ligion et qui assiste exactement aux exercices de
s(m culte. 11 est aussi substantif dans ce sens. ||
Fiel cogedor, V. Cillero. \\ Fiel egecutor , officier
municipal qui préside à la vérifiration du poids
des marchandises vendues. nFie? medidor; per-
sonne prèposéee pour mesurer les denrées sou-
mises à des droits.
Fiel, s. m. Inspecteur public des poids et mesu-
res.||(iardien du poids public d'une ville. ijJuge
du «auip, dans les anciens combats en cliaini)
dos. iiLangueltc. aiguille de balance. ii.\\c sur
lequel se meut la verge de la romaine. n.Xjustoi-
re. balance ou l'on pèse les monnaies. jjV. Ter-
ce rt).\\CUi\cu»Q des pictcsiiui attachent à la pla-
tine d'un fusil le chien et le bassinet. \ Fiel de
roninna; celui qui, dans chaque boucherie . a la
garde de la romaine avec quoi se prse la viande.
I Fn fiel; se dit de la balance dont l'aiguille est
à sa place.
Fieia7.«(o, s. m. fiéhr/g-go. Kmploi de l'iuspec-
teur |iuliiic des poiilsel mesures.
Fieldad, S. f. OITicc d-in>;pei leur des poids et me-
sures||V. Fidelidad. \\\ . Tercia. \\\ . Secuestro.
\\Fiel(lad ó carta de fieldad: dépèihe du conseil
des finances aux fermiers du roi; pour recevoir
les tributs royaux, en attendant l'expédition du
bail en forme.
Fielmente . adv. Fidèlement; d'une manière fi-
dèle.
Flclieahle. ndj. Feutrable; qui est susceptible
de se leutrcr.
Fleltrage, •>. m. f\èUrag-hé. Techn. Feutrage:
action de feutrer, opération qui consiste à con-
fectionner avec des poils de divers animaux une
Mr,
vvo
Klt'.
\
¿lolfe propre á la fabricaliun des chappauí.
ripltrndo, U«. part, pass, de fieltar. /Volrt^, p.
Fit'ltrador, s. ni. /■'eiilrirr, uiiviier, (|ui lait, qui
pié|iai(' le feulie uu les éthaiilillons puur lo
ilrnps nielantes.
Fit'Ki-ur, V. n. Mollir m fiMitio.
FIcUi-o. s. in. Fculi e; espère d'élolTe de laine, ou
de |iüil. qui n'e^l ni li-sue, ni (•ii(i--<'e, mais qui
tire lonle --a innsivtani r de ee ()U-elle a éle lia-
vailk'i' el l'oulée aN ec de la lie et de la colle et (ju-on
fiiçiiiine en ^uite dans uu uiuule par le moyen du
feu el de leau.
Fifiiiuflo. ti«. pari. pass. de ^emar. Fíenle, c.
riciiiar, V. n. Fienler: jeter ses exerèinenls.
I-'U'iiio. s. m. Fienti-, exerements des animaux et
et pariuulièrement des oiseaux.
FifiiioMo, WH. adj. /■/èmo-sso. Fientcux; plein de
fíenle.
Florii, s. f. nile sauva^'P; l>ète fauve.
Fit>i-a-aiiti-as, S. m. Fier-à bras, faifaron, mata-
more, homme dont les gesles, l'altitude el les
discours appellent les dis|iutcs el les rixes.
FitM-aiiK-iitc, -dyiw fiéiatiién-té. Cruellement; in-
humiiinement, avee féroeilé.
FIcrcKM, s. f. fiéié-zn. Cruauté: inhumanité, fé-
roeilé, qualité de celui qui esi cruel.
Fli'rÍMimo . ma. adj. sujier de /îero. Trés-eruel.
Fiero, ra. adj. Cruel, iuliumiiin. féroce, impito-
yable; qui a de la cruauté ||l.aid ; dilToime, hi-
deux.i|Apre, rude, raboteux, inaccessible. };rand,
ext essif. énorme. nFiíí Horrible ; effroyable. ][
inus. Sau\age;en parbinl des animaux.
FicroM, s. m. pi. inus Menâtes. l)ra\ades, rodo-
montades ||/:V /ifíc/")*; /os; monlrerles dcnls, |)ar-
Icr forleineiil, a\ee inenaces.
Fierra, s. f. iiius. V. Ilerradiira.
Flewta, s. f. Fêle; solemnilé, pompe rclifiieuse,
honneur rendu à uiidieii, à la mémoire d un fait
important, jour d'assemblée, de réjouissance. 1
Rélig. cathol.Fèie; jourpa' ticulièremcnl conia-
cié à des actes de reli^ion;eéiémonies.relifiiru-
ses par lcs(;uelleson consa( rc cejour. | Fête; re-
connv:e ou il est défendu de travailler. ] Fête;
spectacle. réj('ui«ance publique. | Fiesta depól-
vora\ feu d artifice, fcte ou l'on tire des feux
d'artifices. ' Fig. Dépense faite trcs-Mteelsans
ulibté. ¡ fiesm í/o6/e; fêle double célébrée à l'é-
glise avec plus de solennité que les autn s. ¡
Fiesta real; fête donnée par un souverain. ¡
Fiesta inmoble: fête immobile, fèie que l'on cé-
lèbre à des jours fixes. ¡ Fiesta movible; íétc
mobile; fête dont les joursîchangenl louslesans.
I Estar de fiesta; êire content, joyeux. ¡ Fies-
tas de gua' dar; fête où l'on do'.t entendre la
messe. ¡ s. f. pi. Fêtes de paques, fcics de pa-
lais: jours où lesiribuiiaux sont fermés. ¡ Cares-
ses; bonacueil fèlequon fait àquelqu'un.nFies-
tas reahs , fêtes, réjouissances puliliques en
l'honnenr d'un souverain. ¡ Echar las fiestas
annoncer les fêles au prône. \ Fig. Faire les pré-
paratifs nécessaires pourune fêle. ' Fam. Nn es-
tar para [¡estas; être de mauvaise humeur.
Fie», S. m. V. JTfez.
Fisacllilo. S. m. inus. V. HiandiUo.
Femado, s. m. inus. V. Hiyado.
Figaro, s. m. Figaro; nom d'un personnage de
Comédie, dont ont a fait un nom commun, pour
signifier un entremelteur. un intrigant.
Fltioltoii, >. m. fig-liél-tou. Chir. I'li\ (¿ellilon .*
tiiineiir intlaïuiiHloire.
riiciiiviitu. s. m. fiijmèn-tn- Ouvrage de poterie.
l'ÎKlta. s. f. fiíj-lifta. lünloni. Figile ; genre
diii>ecles hyménoptères-
Fiso. s. m. inus. \ . liigo.
i'iKÓKUBn, s. m. fiíjo-iago. Bot. Figozague; frui
du pl.i(]iicminicr.
FI;:on. s. m. IJoutique de traiteur, restaurant, cu-
ba et, tii\ erne.|iiinis. V. Fiijuup.ro.
l'iKoiia. adj. Qui appartient iiu iraiteur.
FÍK**i>ero, s. m. fiiji>iiè-ri). Heslanr.iteur, (raileur
celui i|ui apprête, qui donne hdbiluellemenl
à iii,in;.'er pour de l'argent.
Fluiiera, s. f. inus. V. Hiíjiiera.
Flânerai, s. m. inus. V. Uiíjueral.
FlKiilInn, iia. adj \\\\\<. figouli-nu. Fait de tcr-
le I uite, de terre à poiier.
Fiuiira, s. f. fignu-ra. Figure : forme extérieure
des êtres, des choses matérielles. i¡ Figiir^; effi-
gie ; représentation d'une personne en peinture,
en sculpture. | Figure . reprc^eniation, symbo-
le. || Géom. Figure; espace terminé à Inusités
côtés, ï.oil par des surfaces, soit par des lignes.
Il Figure, ombre. I Gram. el rhét. Figure; tour,
carat têie jtarticulier qu'on donne aux mots , el
aux phrases, en les éloignant de leur état sim-
ple, ou de leur première dotinalion. | Figure;
carte à jouer désignée sous le nom de roi, dame
ou Nalet. Il Mus. Figure; assemblages de noies
résultant de la décomposition d'une note longue
en plusieurs notes de la même valeur. || .\slr.
Figure ; description el représentation de l'état
et de la disposition du ciel à une certaine heure.
Fi;:. Fitjura de tapi/. , homme tout d'une pièce,
ou qui n'est bon à rien. | Fifjwa moral ; figure
morale dans un labb-au: personna^'e moial dans
une comédie : représentation d'un être pnie-
menl moral. I Figura de bulto; figure en relief.
I flarer fiiiura; faire figure; se dit figurémenl
des apparences qui se manircsienl. dans l'état,
dans la conduite . dans la manière de vivre d'u-
ne personne, relativement à sa fortune, à ses
emplois , à son crédit , à la considération dont
elle jouit. Il fííirer /îf/nras , grimacer; fa.re des
I mines, des gestes ridicules.
, Fisura, S. m. Homme empesé, qui fait l'impor-
i tant. Il Homme ridicule , laid , mal bûli.
: FleurnbiildafI, s. f, Phil. Figurabililé; propriété
1 qu'ont tous les corps d'avoir où de recevoir «ne
fr^ure.
Fisiii aille, adj. Qui peut être figuré.
Fi:;urada, S. f. Action impertinente, geste affec-
té et riili( ule.
Fisiiraclainentr. adv. Figurémenl; avec figure,
d'une manière figurée.
Figurado, a. part. pas. de figurar. Figuré, e. H
atij. Figuré, métaphorique. | Figuré . orné , ac-
compagné de figures de rhétorique. Il Blas. Fi-
guré; se dit des pièces où est représenté un vi-
sage humain. Il inus. Figuré : qui a une ligure.
Fisiiral. adj. inus. Qui appartient à la figure.
FisEuranto. S. Art. dr.TUi. Figurant, tout person-
nage muet qui figure dans une représeniation. ||
Figurant ; danseur , danseuse qui tigure aux ba-
llets , dans les corps d'entrée.
Figurar, v. a. F^igurer, représenter ; imiler par
la peinture . par le des-^in les formes . les figu-
FU
— Vil —
1 II,
ifis que le Créaleur a données à ses ouvrages. |i
l-'iguicr ; représenter comme symbole. | Art.
dram. Figurer ; paraître sur le théâtre dans les
chœurs, dans les corlé;ics, dans les ballet';, etc.
seulement p lur la représentation,
■■'igurarsc, V. pron. Se figurer, s'imaginer, se.
représenter quehiuo chose; se mettre quelque i
ehoie dans l'esprit. '
FiKiirativaincnte, adv. Figurativcment ; d-une
maniere figurative. |
riS<irntivo, vo, adj. Figuratif; qui est la repré-
sentation, la figure, le symbole de (fuelque
chose. !
Figureri», s. f. V. Mueca.
Fisiirero, s. m. inus. Grimacier ; celui qui fait
des grimaces.
Figiirilln, s. f. dim. de figura. Figurine ; pelilc
figure.
Figftirismo, s. m. Thcol. Figurisme ; opinion de
ceux qui regardent les événements de l'Ancien
Testament comme les figures de ceux du nou-
veau.
Figurista, s- m. l'hil. Figuristc ; celui qui expli-
que des narrations sacrées ou mythologiques,
toujours obscures , par des figures, ou par des
symboles.
Figurón, s. m. augm. de /î(j«ra. Homme de rien
qui affecte des airs de grandeur et d'opulence.
Fij«, s. f. inus. V. Hija.
Fijft, s. f. fifj-lia. Fiche de porte . de fenêtre, etc.
Il llardillier ; fiche de fer au n:ctier.
Fijación, s. f. (xij-haiiDn. Fixation ; action de fi-
xer. Il Apposition, action d'apposer. | Chim. Fi-
xation ; opération par laquelle un corps volatil
ou facile à dissiper est rendu fixe.
Fijndalgo, S. f. inus. V. liijadalfjo.
Fijado, a. part. pas. de/i/ar. Fixé, c. | adj. Fi-
che ; se dit des pieux , croix , etc. acquises par
le pied.
Fijamente, adv. pg-hamén-té. Fixement; d'une
maniere lixe. || Fivémcnt, attentivement.
Fijante, adv. fîij-lian-lé. Fort. Fichant ; se dit
d'une espèce de feu qui, partant d'un tlanc d'un
bastion, frappe la face du bastion voisin.
Fijar, V. a. fiçi-har. Ficher; faire entrer par la
pointe. 1 Fixer ; rendre stable , arrêter , atta-
cher. I Fixer, déterminer. | Chim. Fixer ; faire
que ce qui est volatil ou gar.eux cesse de l'être. n
Apposer une clause, une condition. | Fixer, pré-
venir. Il Fijar rar\eles en las esquinas; placar-
der."1 Fijar los ojos, la vista, el pensamiento,
arrêter, fixer les yeux, la pensée. || Fijar las
plantas, assurer ses pieds, |
Fijarse, v. pron. f\¡;-har-s '•. Se fixer, s'arrêter. || i
Se fixer, s'imprimer. 1 Se fixei , se déterminer, î
se résoudre.
Fije«a, s. f. inus. pg-hé-za. Fermeté ; fixité dans j
une opinion.
Fijo, a. part. pas. irr. de fijar. Fixé , e. || adj. Fi- '
xé, stable, permanent. || Ferme , assuré, cer-
tain. Se dit , en terme d'escrime, du pied sur
lequel tout le corps porte , etc. || Astr. Ferme;
se dit des signes du taureau , du lion . du scor-
pion, et du Verseau. || Fig. Ser tan fi)o romo el
sol , être la loi et les prophètes.
Fijo, s. m. inus. V. Uijo. \\ inus. V. nesren-
d il' nie.
Fijotlalgo. s. m. inus. V. Hijodalgo
FiJ, s. m. inus. Languette de balance ; a\e de h
romaine. |i Fig, Jlquilibre, égalité.
Fila, s. Í. File. rang, ordre, suite, ou rangée do
choses ou de [lersonnes disposées en long les une»
ajirés les autres, n Art. mil. File, rangée de sol-
dats disposés les uns derrière les autres, a pou
de dislance et sur une seule ligne, j Cabo de f>-
la. chef de file; soldat à la tête d'une file dan-,
un bataillon. |i Knfila; à la file ; sur la même
ligne.
Filneiga. 'i. f. pi. V. Filàslica.
Fiiactéria, s. f. Phylactère; parchemin ou étaient
écrits les commaiulements de Dieu et que les
Pharisiens porlaiciil aux bras et sur le front.
FMadillo, s. m: V. Hilad il lo.
Filadeifu, adj. l'hiladelphe; qui aime son frère.
Filadiz, on FllalK. s. m. Filoselle ou filatriie;
espèce de grosse soie.
Filado, s- m. inus. V. Hilado.
Filudoi', ra. s. inus. V. Hilador.
Fliaiuento, S. m. Bot. Filament: petit filet long
et délié, qui se détache de l'écorce desplantes
à teille. Il Anat. Les filaments font partie de la
texture des muscles, des nerfs, etc.
FllumicHto, s. m. Filage; manière de filer le
chanvre, le lin, le coton.
FlIandriaM, s. f. pi Filandres; dans un sens gé-
néral, filets longs et déliés. ¡ Fauconn. Filan-
dres; petits vers qui se rencontrent quelquefois
dans diverses parties du corps des oiseaux de
proie.
Filandro, s. m. Philandre; sarigue, marmole.
Fiianto, S: m. Enlom. Philanthe; genre d'insec-
tes hyménoptères.
Filantroiiia, s. f. Philantropic ; amour de l'hu-
manité, caractère du philantrope.
Filtintropicainente, adv. Philantropiquemcnl;
d'une manière philantropique.
Filantrópico, ca. adj. Philantropique ; qui a
rapportais philantropic; qui est inspiré par
la philantropie.
Filántropo, s. m. Philantrope ; celui qui par bon-
té naturelle est disposé à aimer tous les hom-
mes. ¡ Philantrope; celui qui s'occupe des mo-
yens d'améliorer le sort de ses semblables.
Filantropomania, s. f. Philantropomanie; amour
affecté de l'humanité, dont on espère retirer
quelque avantage.
Filar, V. a. inus. V. Hilar. \ Boh. Couper subtile-
ment.
Filar, adj. Qm appartient au fil. ■ Triánriulo ft-
/ar; niveau;^ pendule , instrument de géométrie,
Filarca, S. m. Philarque; chef de tribu d'.Vlbènes.
Filarecla. s. f, /i/«ré-zia. Philarciie ; amour de
la vertu.
Fliarete.s: m. Mar. Bastingnge ; action de se bas-
linguer; espèce tie p.irajict fait avec de?bastin-
gues et établi autour du navire de guerre, au
dessus du puni supérieur, pour mettre les com-
battants <i l'abri.
Fii.irgirla S. f. filar-hi-ria. Philargirie; amour
de l'argent.
Fiinrgirio. s. m. ftlarq-hi-rio. Icblhyol. Phylar-
;.'ire ; fjeiire de poissons.
Filarnutnlco.rn. ndj. Philarmonique ; qui aime
riiarmtmie; ne se dit qu'en parlant de cerfiiiies
snrielès musicales.
Fllá!«tlra. s. I. Mar. Fil de carret. tiré d'un d^s
28
I M.
I II.
coulons ik- ({iielquc vieux i ¡ililc.
Fiintrria, s. 1", Vcibin{;e; iihüiiduiut' ilf pnr<)|ps
inutiles.
Filiktero, s. m. Voibiapeur; faraud diseur de
rions. ¡ IJoh. Coupeur débourses.
riintura.s. f. FiliiUire; ¡irl de Iranslornier en fíls
d'un ionjjueur indeiinie, et dun dejire de lines-
so délemiino par les usages auxijuels on les
destine, le lin, le ehanvre, le coton et la laine.
riliiucln. s. r. fxhtnu-i'((i. Pliilaulie; anionr de
soi-nit^nic.
Flllimi, s. m. Mortil : réuni reste adlieient. au
Iraniliaiil (|ue l'on vient de repasser.
■■'ll<l<'rr<-tor, S. m. Espèce dètamiiie.
l'ilrll, s. m. Htoffc légère de laine mêlée avec de
l'herbe.
t'ileliii. s. f. rhilélie ; cbansni\ enriionneur d'A-
pollon.
FiloHo, lin. adj. fani. Mou, délicat, douillet,
efféminé.
FilercMiio, s. m. Kntom, rliilerènie. genre din-
sectes coléoptères.
Fílelo, s. m. Filet; listel, Ibordure en saillieau
sommet d'un m\\\ . ; Filet; cordonnet pour tor-
der des habits. \ l'ctilebroclie. ¡ liodron.nioulu-
en (euf. ¡ Maneg. Filet; espèce de petite bride
re à mors brise, de plusieurs pièces, et dépourvue
de branches; les rênes en sont courtes, et tail-
lées d'un seul morceau.; il sert aux cavaliers
pour ralVaichir la bouche aux chevaux. ¡ lleliur.
Filet ; ligne ordinairement en or qu'un relieur
trace sur les bords extérieurs de la couverture
des livres. ¡ Tipogr. F'ilet ; certains traits d'im-
primerie produits par des petites règles de fonte
qui servent ;\ séparer les colonnesd'un tableau,
les divisions d'un livre, etc. \ liot. Filet ,• partie
de l'étamine qui supporte ranlbère.et qui est
plus ou moins déliée. ¡ V\'¿.\fiastar muchos fUs-
tes; assaisonner un discours de traits, de sail-
lies ingénieuses.
Fliotoatlo, dn.part.pass. de /î/i'f car. V. ce verbe.
Flleteur, v. a. Faire du cordonnet.
Flletero, s. m. iMiilétère; basilic sauvage.
Flleusn, s. f. Eiitom. Fileuse; famille des ara-
chnides pulmonaires, généralement répandue
par toute la terre , et dont quelques unes sont
très venimeuses, surtout celles des pays chauds.
Fllsia,s« ftbj-hia. Mitli. scand. Filgia; divinité
qui préside à la naissance des hommes et qui les
accompagne durant leur vie.
Fllineloii, s. f. fiUazion. Filiation; suite conti-
nue de générations dans une même famille.,'
Filiation; dépendance dune église à l'égard
d'une autre. | Enrôlemont et signalement d'un
soldat. ¡ Affiliation, adoption.
Filiado, ein. part. pass. de filiar. V.cc verbe.
Filial , adj. Filial; qui appartient au fils, à la fiile.
Filinlidnd. s. f. Filialité; état, qualité de fils.
Fillalniento, adv. Filialcincnt; d'une manière
filiale.
Filiatria, s. fi Philialrie; zèle pour l'étude de la
médecine.
Fillátrico, ca.adj. Philiatrique; qui appartient
à la pbiliatrie.
Fiiiatro. s. m. Philiatre; celui qui se livre par
goût à la médecine.
FilihuMt<Mir, V. n.Flibuster; piller, voler sur mer;
faire la piraterie. | Fam. Voler, dérober.
Flllraiilc . adj. fili non-U-. I(<it. Filicuule ; i|ui a
la lige liliforme.
Filicida . ^. m. IMeiirlrier de son tils.
Flllrir<>ro. r«». adj. Minér. Filicifère; qui renfer-
me des empreintes de fougère.
Flllrirornio. adj. (|iii a l'appurence d'une fougcie.
Flllclno. na.adj. Kol. Filicin ; t|ui res>emble a
une fougère.
Filiroriilo. ni». F.nlom. Filicorne; dont les anten-
nes ressemblent à des cornes par leur grosseur
tiniforme.
Fiiiroriilow. S. m. |il. l'ntom. Filicornes ; famil-
les d'iiiseites lépidoptères don! les aiilennes sont
à peu près de la nièine couleur dan-, toute leur
étendue.
Fllldas , s. f. pi. Mollus. iMiyl/ides; mollusques
gastéropodes.
Flllcra, s. f. Hias. Filière ; broderie étroite qui
n'est que le tiers de la broilcrie ordinaire.
Fllifcro . ra. adj, Fililère ; qui porte, qui cou
(luit le lit.
Filifoliado. da. adj. Dot. Filifolié; qui n les feuil-
les liliformcs.
Filiruriiic, adj. (..iiii a la loriue d'un fil , qui est
délié comme un lil.
Filiaraiia, s. I. Filigrane ; ouvrage d'orfèvrerie
travaillé il jour et dont les ligures sont formées
de petits lilels enlacés les uns dans les autres ou
contournés les uns sur les autres. || (¡g. foui ce
qui est mignon, délicat , poli, gentil.
Flilli, s. m. fam. Délicatesse , -iràce, gentillesse.
Fili|»riidiila, s. f. Bot. Filipendule ; espèce de
Sj)irée, plante rosacée qui croit daus les bois
et dont les racines ont des tubercules attaches
comme par des fils.
Filip. iidiilco, ea. adj. Bol. Filipendule; qui est
attaché . qui est suspendu à des lilels.
Filii»oii.so,adj. Frêlre de la congrégation de Saint
Philippe .Néri.
Filipira. s. m, Phiilippiquc; terme emprunté des
harangues de Démoslhène , contre Philippe , et
dont on se sert . dans le langage familier , pour
signifier un discours violent et satirique.
Filipino, na.adj. Géog. Qui est des ¡les Philip-
pines.
Filii>i<«nio, s. m. Philippisnie; opinion aprobalive
du système de Louis-Philippe 1er.
Filirea , s. f. Bol. Phillyree; genre d'arbustes tou-
jours verts qui croissent sur les points élevés.
FIIU; s. m. Habilité, gentillesse, grâce dans ce
qu'on dit et ce qu'on fait. || Petit jouet de terre
que les femmes portaient pendu au bras avec un
ruban.
Filisteo, a. adj. Grand, démesuré, gigantesque.
Filinicos, s. m. pi. Philistins, peuples de Pales-
tine.
Filiiitela, ndj. Arachn. Filistèle; araignées qui fi-
lent des toiles composées de fils lâches et écartés.
Filito , s. m. Phv41ile; feuille pétrifiée, ou pierre
qui porte des empreintes de feuilles.
Filo , s. m. Ligne ou point qui divise une chose
en deux parties égales. !| Equilibre , égalité. ||
Fil; le tranchant d'un inslrument qui coupe. |i
Action d'aiguiser , de donner le fil. H Inus. V.
Hilo. Il fig. Dar un filo à la lengua , médire. =
Embotar lus filos, oler les fils, émousser.=
lierir por los mismos filos , blesser son adver
saire en coulant le long de son épée. || fig. S
FIÍ.
— y»3
FIL
servir CDiilic iiiifliiirun d\.'íi r.tisi>ii^ ipnl iloii-
ne , ri-loiíHUM si's aij,Mimciils, le baHie avec sos
propres anuos.
Filol>ioMÍit, s. 1. IMiilobiüsic; amour, allachcment
à la víp.
Filociilia. s, r. Philoialics amour de la propreté,
lu\e dans les vêlements.
FiIoci-íníi» . s. f. I'liiloerj'se ; amour de l'or , ava -
rice.
Filodoxo, s. m. I'hilodnxe; (¡ui tient forlemeiil á
ses opinions.
■■'ilófíinu, s. et adj, l'hilophane ; (jui adore la lu-
mière.
rilosini»» . s. f. Ulog-lii-nia. Pliilogynie ; amour
pour les l'enimes.
riloloKiti' , V. n. ¡nus. iMiilologucr ; s'occuper de
philoloi;ie.
■''ilolnuia , s. f. {iU)lntj-]ii(i. l'iiilolofiic ; science
jui embrasse diverses parties des helles-lcllres,
et qui en traite piincipalemenl sous le rapport
de l'érudilion , de la criliiiue , de la firammaire.
fi''ilwló;£Íc«> cw. adj. filoloii-lii 0. Pliilologitjue ,
(pii appartient , ({iii a rapport à la philtdofçie.
rilúloüco , s. m. l'Iiilolofîue; liommc de lettres
qui s'alta( he à la pliilolof;ie , ipii en fait son oc-
cupaliiHi piincipule.
■''iloináticn, en. ailj. Pililo natliique . qui aime
les sciences . iilrc de certaines écoles , de (luel-
ques sociétés.
l'iloiiiola . s. r. Mytli. rliiloinélc; fille de l'andion.
roi d'Athènes, qui fut cliangée en rossij,'nol. ||
l'oet. Philomèle , rossifîuol.
■■'iloiiictwr, s. m. et adj. Philomélor ; qui ain>e
sa mère. || Pliilométor; suri'oiu de l'ioleméc M,
roi d'I'^gypte.
Filon, s. m. m. Miner. Filon; {,'ites de substances
minérales, l'ormaiit un solide d'une forme gc-
ncralemenl plane qui traverse les conches du
terrain au milieu duipirl il se trouve cl s'étend
b<'aucoup dans deux sens.
FilApnlor . s. m. et atlj. l'hilopator; qui aime son
père. Il l'hilopator; surnom de Ptolémée IV, roi
d'iigyple qui avait empoisonné son père.
FilO|irilo. «la. adj. Bot. Filopédc; (pii a le pied ou
le stipe liliforme.
i-'ilo|»oli(a , s. m. rhilopclite ; (¡ui aime ses ( oiici-
toyens.
Filopodu.s . s. m. pi. (husl. Pliyllopodes ; famille
de crustacés.
S'ilurtuionianria, s. f. l'hyllorhodomancie ; divi-
nal ¡"on des (liées sur le sort de leurs amours par
le bruit dune feuille de rose qu'ils faisaienl cla-
quer sur la main.
Filomela , s. f. fi/i)s-/iVj. Kiitom. Philoscie; genre
de crustacés istqiodes.
FiloMPlia.Hto.la.ndj. ant. rhilosébaslc-, ami d'Au-
guste (lit Sébaste.
FlloMofailo , s. m. l'iiilosophaille ; tourbe de phi-
losophes.
FiloMofal ^ ailj. IMiilosiqtbale; s'emploie seule-
ment (luaml on dit : In pialra filosufal , la pier-
re pbilosin>hale; la prétendue transmulation des
métaux en or. \\ lig. La ¡ticilra filosofal , la pier-
re philosiqihale; se dil dune chose difficile à
rencontrer.
FiloHofai' . V. n. l'hilosopher ; traiter de matières
philosophiques. |i. l'hilosopher ? raisonner, dis-
courir sur diverses matières de morali* ou de
l'hysique. || l»hilos(q)her; raisonner Irop Kubiilc-
ment , argumenter . disputer en pure perle.
FiloMofoar, V. II. IMiilosophailler . faire le philo-
sophe , parler de philosophie , dans le sens iro-
nique.
FiloMorcmn, s. m. Philosophème; raisonnement,
rempli d'idées philosophiques.
FiloKofcMco, ». adj. Iron, Philosophesque; qui
appartient aux philosophes.
FiloMolla.s. f. Philosophie; science qui a pour ob-
jet la ( onnaissance des choses physiques cl mo-
rales par leurs causes, cl par leurs effets; étude
de la nature et de la morale. ¡ Philosophie: se
dit aussi des opinions, de la doctrine, du systè-
me particulier de chaque socle de philosophes,
ou de chaque philosophe faisant seele. ¡ Philo-
sophie; se dit encore des ouvrages composés sur
<juel(iuc science, sur quclt|ue arl en particulier,
et qui en renferment les vérités premières, les
principes fondamentaux. ¡ Philosophie, amour
de la sagesse. | Filosofía moral; philosophie
morale; science des m(eurs.
Filofíóficaiiicnto, adv. Philosophiquemenl; d'une
manière philosophique, on philosophe.
FilnHóílrn, a, adj. Philosophique; qui appartient
à la philosophie.
FiloNoiisiiio, s. m. Philosophisme; fausse philo-
sophie, affectation, abus de la philosophie.
l''ilo>4oflM(», s. III. et adj. Philosophisle; faux phi-
losophe qui, sous prétexte de s';.ffrancliir des
préjugés, brave toutes les opinions et tous les
principes reçus.
Filó.sofo, s. m. Pliilosophe; celui qui s'applique
à l'étude des sciences et qui cherche à connaître
les effets par leurs causes et par leurs prin-
cipes.
Filosioiiios, s.m. pl.Ornith. Phyllostomes; chau-
ves-souris qui ont au nez une feuille membra-
neuse.
Filostorgin, s. Í. lilostorf)-hia' Philoslorgie; excès
de tendresse des parcnis à l'égard de leurs en-
fants.
Filoiociiia, s. f. Philolcchnie; amour des arls.
FilotFcnico. ». adj. Philolocliniquo; qui a pour
objet l'amour des arts.
Filli-nirtuia. s. f. V, Fiiloniania.
Filioii, s. m. Bot. Phyllon; plante mercu-
riale.
Filtnicioii, s. f. Filtración; action de iillrer.
FiUrailo, «In. adj. Cl part. pass. du v. IUlrar. Fil-
tré , e.
Filtrante, adj. fdlran-tó. Filtrant; qui sert à Iil-
lrer.
Filtrar, v. a. Filtrer; passer un liquide par le fil
Ire. i l'hysiol. Filtrer; se dit des organes »jui
élabnreni les humeurs. ¡ v. n. Filtrer; penèlrei
à travers les poros, les interstices d'un corps
quelconque.
Filtro, s. m. fxl-iro. Philtre; breuvage, drogue
qu'on suppose propre à donner tie l'amour ou à
provoquorqiielqiiopassion. || Techn.lillro; papier
étoffe, feutre, linge, colon etc. à travers le-
quel on fait passer une liqueur qu'on veut cla-
rilier.
Filtro-curhoii. S. m. Phys. Fillrochnrbon: gril-
lage à mailles, plus ou mui:is serré el qui con-
tieiil du charbon.
Fiiiiliria, s. f (im-hria Fimbnairet bord, fi'i'
1 1>
FIN
^c. liciiU-linc.
l-'iiiibriailo. il», adj. limbria-ilo. Uni. l'iinbno,
nui t'sl jjMiiii (le Iruiih'Ps.
l'imbriliii-io, s. m. Ilnilniln-iio. U.,1. Í iinhriliui-
rc; nrbusli" d'Ami ri(|iic.
riiiilM-illM, s. [. f,mhiill-a. H.l. ImiuIjiiIIi; .ipi'iidi-
»;i' lililormo (if rcliaiilhf des |i1íiiiIps, à Heurs
composées.
l'imlii'iHiJI,). s. m. linil>ii.s-lili>.lU>\. Fiinbi isljllc;
Xenre de piaules r\ peracees.
rimoturin. iidj. fiunta-rio. J-.iiloin. l'iniétaiic;
qui vit dans le lumiei .
riiuicolo, adj. /¡mi-l.olo. Ilisl. nul. Fiinicolle,
qui aime le fumier, qui \il, <|iii eioil dans le
fumier.
*'!'"?•■'• '"• '""^ fi-mo. Kxeréineni luiniain.
riiuÓNioo. ca, adj. /imo-Ai'ko. Medi'c. iMiimoMqiie;
du limosis.
rimoMis, s. 111. flmo-ssiss. Médée. l'Iiimosis; ma-
ladie du propileo.
■■'in, s. m. fhin. Fin; terme, iiiuiie, e\lri''milé ijui
termine une chose. ! Fin. V. Muerte. \ Fin; ce
qu'on se propose pour but. UnriT una cosa cou
buen, con vial fm; faire une chose à bonne, á
mauvaise fin. | Fin; résultai voulu, amené avec
intention. | Déiutùment, solution d'une iiilrimie
d'un poème.
riiiablo^ adj. V. Acabablc.
Filiado, da. adj. et part. pass. du v. /inar. V. ce
verbe. || Dia de las finadas ; jour des morls.
riuni, adj. Final ; (|ui finit . qui termine. || Final;
ce qu-on a pour but. |; (Irainm. Final; se dit
tle la lettre qui termine un mol. ¡ Punto final;
point final. | Vhi\. Causa final; cause fiinale;
qui produit un elfei déterminé d'avance.
riniil , s. f. Mus. Finale ; note principale du ton
dans lequel une pièce de musique est compo-
sée. Il Final ; note sur laquelle on termine une
antienne das le plein chant. | Final ; morceau
de musique qui termine une symi)iionio. l| Final;
fin , extrémité d'une chose.
Finalizado, da. adj. et part. ¡¡ass. du y. finali-
zar. Fini, c.
Finalizar, V. a. Finir, terminer , achever une
chose. Il Finir ; être la fin, le terme. || Finir, ar-
river au terme. |] Finir ; prendre fin , arriver une
chose à son ternie.
Finalmente, adv. finalnu'n-té. Finalement; d'une
manière finale. I| Finalement ; en dernier lieu. ¡|
Finalement ; à la fin.
Finamente, adv. /inani^n-t¿. Délicatement; avec
délicatesse. Il Fifí. Poliment; avec politesse
Finamiento, V. Fallecimienlo.
Financiero , s. m. finaniié-ro. Financier; ce-
lui qui fait de grandes opérations de banque, de
grandes affaires d'argent. || Financier ; qui s'oc-
fupe de l'administration des deniers de l'Etat-
Finar, V. Fallècr.
Finarse, y. pron. peu usité. fmar-sé. Désirer
avec ardeur; mourir d'envie. || V. Acabarse.
Finen, s. f. fin-ha. Bien; fond, sur lequel on hv-
pothcque une rente. Il Fis. Geste de colère, d"c
menace. Inus.
Fincable, V. Existente.
Fincar, V. Quedar.
Finchado, V. Hinchado.
FinrliAr, V. Hinchar.
Fiuchazon, V. Hincharon.
FlnotM, adj. /iutí-ssia. Ilist. Finnois; qui appai-
lienl au peuple finnois- || Linf.'uisl. Lengua fîne-
.vi«; langue liiinoise. || s. f. Finnoise ; peuples
MH ieiis de la famille sarmatique.
Filiez» , s. I. finé-ia. Finesse ; (juaUlé de ce qui
est lin. Il Finesse ; délicatesse agréable d'une
chose. V. /''i/iiira. Il Honte ; perfection, pureté
d'nnc chose. || Fík- Mar<nie d'amitié , caresse. ||
iManiéres obli^ieanles. empressement d'une per-
sonne à l'égard d'une autre. | l'etit cadeau qu'on
fait en signe d-atleniion. || dalanlerie , agré-
ment, politesse dans l'esprit et dans les maniè-
res. || Plaisir , faveur , gr;Ue, bon office qu'on
rend :i qurlqu'un
FiiiKidar.ioiite, a.lv. fin<j-hidamcn-lé. Feinte-
ineiil ; d une maniere feinte.
Finxido . d». adj. cl part. pass. du v. finijir.
Feint , e.
Fingidor . r». S. fuuj-hidur . Dènoiiiinalion de ce-
lui qui feint.
Finsiniiento , s. m. finij-hiiniiii-lu. Feinte ; dé-
guisement : dissiniulalion
Fingir , V. a. finli-liir. Feindre , déguiser la vé-
rité. Il Feindre: simuler, faire semblant. || Fig.
Contrefaire; imiter (|uelqu'uii ou quelque chose.
Il Inventer; iina^;iner, coutroiiver des faussetés.
Il t'inijir la vnv. ; déguiser la voix.
Flnible, adj. /(Hi-/W('. Fiiiible; (|iii peut élre fini •
Finlhiiatlerrae, inus. V. Horra.
Finida, V. Fin.
Finidor, ra. s. fnidor. Finiteur : <[ui finit.
Finle.stra , V. Ventana.
FiiiipNo , s. m. finip-so. Finipse ; genre de co-
léoptères,
FIniquiti; , s. m. /irt('.t-to. Finito ; arrêté, état
final d'un compte: || Dar finiquito, jouer de son
reste, achever avec une chose, i fam. )
Finir, V. a.anc.Finir; achever ; mettre fin aune
chose.
Finisintanieiite, adv. sup. de finamente- V, ce
mot.
FiniMiiiio , ma. adj. Irès-fin. | Très-délicat. ||
Très-poli. Il Très-galant.
Finítimo , ma. adj. fini-iimo. Voisin ; limitro-
phe , qui est contigu.
Finito , s. m. fini-to. Finito ; arrêté ; état final
d'un compte. Inus.
Fino , na. adj. fi-no. Fin ; ([ui est délié et menu
dans son genre, j Poli . galant, honnête, obli-
geant, qui observe avec attention toutes les con-
venancss de la vie civile. || Affectionné , cons-
tant , sur, fidèle. || anc. Rusé . adroit , fin ; qui
a de la sagacité, j Délicat , adroit , qui fail les
choses avec dextérité. || Fin ; qui excelle dans
son genre.
Fiiiojo, s. m. anc. V. Genou. || Fincarlos fino-
jos; se mettre à genoux.
Finta, â. f. /(fin-ia. Tribut qu'on paye au prince
comme imposition extraordinaiaredans les gran-
des nécessites de l'Etat.
Fintn!w,s. f. \ú. finn-lass. Escr. Feintes ; nom
donné aux coups portés dans une partie du corps
distincte à celle qui en a été menacée.
Fiunra, S. f. pnou-ra. Bon ton ; manières po-
lies d'une personne. || Finesse; délicatesse des
tours , heureux choix des mots dans la conver-
sation. Il Finesse ; perspicacité, subtilité de l'es-
prit. 1 Finesse ; inanière d'exécuter une chose
FIK
VU)
\\>
a>L'c (jfhcati ssc, avec dfxtiiiti'. | lincsse; mia-
ulé de ce (jui est lin, délical, délié, d'une forme
agiéabip . de bon goùl.
rio , V. hijo.
rioaiito, s. m. fwnou-to. Hol. Fionoul ; plante
de ,Madaf;ascar.
Fioiiiai-itit , s. f. fionoiiri-la. Miner. Fionourite:
vaiielé de quariz.
Fiotnri . s. m. (¡ota-ri. Bot. Tiotari : espèce de
courge du Japon.
Fircu . s. r. fir-lta. llisl. or. Firca ; nom donné
au\ soixanlc-douze sectes de uiahomélans.
FiroiiNiu , s. f. ¡irén-sia. Bot. Fircnsia; le sébcs-
tier flavescenl.
Firniii, s. 1. /ic-j/ui. Seing ; nom de quebju'un
mis au bas d'une IcUre ou de quekju'aulre
écrit pour le rendre valable, il Exemption , im-
munité que donne un maître d'école iï ses éco-
liers. I Firma en blanco; blanc-seing. | Finua
comun; seing privé. Il jl/ci/i'a ¡iruia; signature
ou l'on ne met pas de prénom . mais seulement
le nom de famille ou du titre qu'on possède.
Firinndo, üa. adj. cl part. pass. ou \. firmar.
Signé , e.
Firiainnic>iito , S. m. firmat)i('n-to. Firmament;
apparence de voûte circulaire et azurée qui est
ou dessus du globe terrestre, il Asir. anc. Fir-
mament ; liutièmc sphère où l'on croyait que
les étoiles fixes étaient attachées. |1 Firmament;
moyenne région de l'air , d'après l'Kcrilure. \\
Poét. liig. Firmament; l'empyrée. |1 Appui, sou-
lien. Inus.
Firiuun , S. m. ¡ir-man. Hisl. et. Firman; édït,
ordre du Grand Seigneur ou de quelque autre
souverain de l'Orient.
Firmante , part. près, du v. firmar. Qui signe.
Flriuur, v. a. ¡Irmar. Signer ; mettre son seing,
sa signature sur uue lettre , une promesse, etc.
I anc. V. Afirmar. \ Fig. fam. No estar para
firmar; être ivre .
Fii-inar»(e , v. pron. frmar-sé. Trendre un nom,
un litre; l'écrire comme signature.
Firme, a¿'¡. fu-mé. Ferme, solide ; qui offre de
la stabilité, j Ferme, comi)act , solide, qui
n'est pas mou. ¡ Ferme ; qui ne chancelle pas,
([ui ne s'ébranle, j Ferme , fort ; qui ne plie
point. ¡ Fig. Essentiel ; sur, sur qui l'on [¡eut
compter. ¡ Tierra firme ; terre ferme. ¡ Eslar
firme ; lenir bon , persister. ¡ Estar firme en...
tUre determiné à... ¡ Ponerse /trme; s'affermir,
se rétablir,
Firmediimhre, s. f. anc. finnéiloum-bré. Ferme-
lé: assurance, solidité, qualité de ce qui est so-
lide.
Firmemente, adv. firmémén-lé. Fermement,
d'uue manière feime. ¡ Fermement; avec assu-
rance. ¡ Fermement ; constamment, sans varia-
lion.
FIrnirza, s. f. firmé-ra. Fermeté ; état de ce qui
est ferme. ¡ Fermeté; vigueur, force. ¡ Ferme-
lé qualité; d'un corps solide. ¡ Fermeté; assu-
rance , qualité de ce qui est sûr. ¡ Fermeté,
constance, énergie , force morale qui lait bra-
ver les obstacles. ¡ Fermeté, résolution de ea-
raclère. ¡ Firmeza de (utimo; constance, sorte
de bijou triangulaire, liins.
FIrmiuno s. m. firmia-no. Hist.éccles. P'irmien;
nom (lui fut donné en .Vfriquc aux donalislcs
pendant le cours du IV.e Mcde.
FlrnilKlnianu'nte,adv.sup,de/iri;it'mc<((e. 1 n--
Icrmcmeiile.
FlrmÍMÍmo , mn. adj. /irmí-*sínio. Très-ferme .
Firoln , s. m. jiro-lo. Conthyl. Firolc, genre de
mollus(iues nus.
Firôlldo, s. et adj. /i/o /ùZo. Concbyl, Firolidc;
qui appartient au genre firole.
FirólidoH , s. m. pi. firo-lidoss. Cunchyl. Firoli-
des : famille de mollusques.
Firoiolde adj. firolo-idé. Firoloïdc' qui ressem-
ble à une lirole.
Firoma. s. f. ¡iro-ma. Bol. Firome ; .sorte de va-
rech du Japon.
Fii<a s. f. ¡i-ssa. Concbvl. l'hysc ; coquillage. ¡
Miner. Physc ; pierre fausse,
l'i.sâlia, s. f. /issa-/ia. l'hysalie ; radiairc mol-
lasse.
Fisñlida , s. f. fissa-lida. Entom. Physalide ; ver
railiaire. ¡ Ichthyol. l'hysalidc ; poisson. • Bot.
riiysolide. plante.
Fi»ibert.i . Bob. V. Espada.
Fisenl, s. m. Procureur du roi. ¡ Dénomination
donnée à la personne qui se mêle, qui intervient
offîfieusemenl dans les affaires d'autrui,par
esprit de curiosité. ¡ Celui qui censure les ac-
lions d'autrui.
Fiseal, adj. Fiscal ; qui appartient au fisc.
' Fiiicalear. v. a. fishnléar. S'entremettre ; cen-
1 surer, critiquer les actions dauirui.
Fi.^eaie»i , S. m. pi. fiska-lés. Hist. rom. F'iscaux;
gladiateurs entretenus aux dépens du lise.
Fisealia, s. f. /iskah-a. Emploi, charge d'un
procureur du roi.
FUcáiieo. eá. adj. /ískí/-/i7;o. Fiscalin, qui con-
cerne le fisc.
FUealmente, adv, fiskalmén-ié. Fiscalement;
avec fiscalité. | Avec censure ou désaprobation.
Fi^ealizar, V. a. fiskaliiar. Exercer les fonctions
de procureur du roi. || Fig. Critiquer, censurer,
les actions d'autrui.
Fiseo. s. m. /ÍS-/.0. Fisc ; nom donné par les Ro-
mains au trésor du prince. |i Fisc; trésor public.
Il 7ritinifi/</e/^.uo;cour deléchiquier. | Fisc;
tribunal des comí. tes.
Fiscocele, s. f. /î.vkozé-/e. Méd. Physcocele ; tu-
meur gazeuse.
Fisroeéfalo , s. m. fiskmé-falo. Pliyscocephale;
tumeur emphvsémaieuse.
FLiconfa , ?<. L fsUnnia. Physconic: vcnlrosilé,
intumeseensc de l'abdomen.
Fi.oene, S. f. fissé-né. Bol. Pliysene , plante.
Fi.setern, S. f. /îsséfé-ra. Ichthyol. Physélèrc;
poisson célacé.
FI."»»», s. f. /7i--/a.Foène, focsne. fouauno; sorte
de Iridenl en fer pour har|)onncr certains pois-
sons. Il Entom. Fuène; insecte de lordrt des hy-
ménoptères. Il V. Uuria, Uefn.
FiMsado, da. adj. et part. pass. du v. ¡isgar.
Baillé, e
FiMtf ador
que.
FiNtfar , V
d'autrui.
FÍMS(Ol*> ■"*
s. Moqueur, railleur; qui se mo-
Uegardcr , s'occuper des actions
_^ Moqueur, daubcur, qui raille, qui
médit! !l Curieux ; qui s'occupe trop do ce qui
ne le regarde point.
FlMsoneur, V. a. f. /îs;/onc<Jr. Epier ; guetter.
IIS
— '»i(; —
FIS
\
oxaiiiiiii'r, ol)scrvfr les auliis , se iiiilci ilc lciii>
a lia ires.
l'ÎMlrst , s. f. fissia. Plnsiiiiic; sritnre i|nj ¡i
pour objpl les « lioses iialiirellos. ji IMiysiqiio;
Imitó sur celle science. || aiic V. Miulirinn.
l''i.«»lro . s. m. l'i-ssi\io. rliNsicu'M : (|(ii est iiislruil
(Ml pliYsique. Il atic. V. Mnlico.
I'Ímíco^ fu. adj. /i-ssilio. l'liysi()ue; (]iii ap|iartifiil
à la pliysiiiiic. || l'hysiiiui- icol . iialurcl.
■■'ÍnÍoo iiiat4*iiiallro , adj. ¡i-ssiiu -ludlriud-liho.
l'Iiy >.ii()-ii:allMiiiali()iic; (pii se rapporle à la l'Iiy-
•«iiltic cl aii\ ]Matlicinati(|ucs.
■''ÍMic»-t<'oiiIco , adj fi-ssi' o-iéh-uihn. Physico-
icciiiiiiiiic , (lui a rapiiort à la technologie de la
¡)hysi(]uc.
FlHiriilacioii , s. ï. fissiUmüariDU . f.liir. Fissicn-
lalion; ouverture avec le scalpel. |] Hcli-^'. pnieii.
Kissiculalion; opiTaliou découper les libres d'u-
ne victime pour y lire l'avenir.
FiNldàctilo . adj. fissiildk-fHo.'/jnA. Fissidactvle:
qui a les doi¡;ls separes.
FÍKÍilactiloN,s. m. fissidak-tllos. Zoo!. Fissidac-
tyles; division du snus-j^enrc de passeraux mar-
cheurs , coniprenanl ceux qui ont trois doigts
anti^rieurs libres étoiles.
riNiilciito, s. m. l'issidén-té. Bot. FissidenI; gen-
re de plantes de la famille des cryptogames.
Fimiriorn, adj. /¡.ssipo-rd. 15ot. Fissiflore, qui est
composé de corolles lissiformcs.
ri.<«irulia4lo, «la. adj. /î.v.vf/'oim-f/o. Bot. Fissifo-
lié; qui a des feuilles linéaires et fendues au
.sommet.
l-'i.>iirorine , adj. fissifor-mc. Bol. Fissiforme ; épi-
tlictc donnée à un genre indéterminé de corolles
des synanthérées.
FIsil , V. Fiiidil.
Fi.<iilabro. s. m. fissild-bro. Kntom. Fissilabre.
qui a le labre fendu.
Fi.silnhroii. S. m. pi. /i.v.vi/a-/Hos.ç. Fissilabres;
famille de coléoptères bracbélytres.
Fi.«iiIia«lo . Ua.adj. /('.v.sí/m-f/o." Bot. Fissilié ; qni
appartient au llssilier.
Flsillndo« , s. m. pi. fissilia-doss. F:ntom. Fissi-
lics ; genre d'insectes.
Fi»«iiiai-io, S. m. pssilid-rio. Bot. Fissilier; genre
de plantes oléacinées de File Bourbon.
FIslio, adj. fissi-lo. Miner. Fissile; se dit d'un
corps qui a une tendance cachée à se diviser par
feuillets. =Fissile: se dit de la structure d'une
roche. || Bot. Fissile; épithèlc donnée à un cham-
pignon.
Fisiiiérvco. adj. /iiSîM(«r-ii^o.Bol. Fissinervé;qui
a dos folioles munies de trois nervures dont les
deux latérales sont bifides.
Fisiografía, s. f. fissiografl-u. Phvsiographie;
description des productions de la nature.
Fisiología, s. f. fissiolo-gliia. Physiologie.- scien-
ce des principes de l'économioanimale. || Phv-
siologic; traité du corps humain, en état de
santé. || Physiologie; théorie de la nature anima-
le. Il Fxsinlnqia veqetal; phvsiologie végétale;
science des fonctions vitales des végétaux.
FIslooi-acla s. f. fissiokra-zia. Physiocralie;
puissance de la nature.
Fisiócrata, adj. /í.5síofcra-ía. Physiocrate; ma-
térialiste qui n admet d'autre pouvoir que celui
de la nature.
Fisiocrutico , en. adj. fissiolra-tiko. Physiocra-
tn|ue, que se rapporte a la pliysiocralic.
FIníoiioiuIm, s. f. fissionomi-n. Physionoiiiu' ; an,
traits du M-age. |i l'iiysionomie; art de coiiiiailre
\". cara(lére. les inclinations d'une personne par
l inspection des traits du visage.
FlMioiioiiiIro , en. adj. lissioliiio-miko. Pliysiono-
nii(|U(': (|iii appanienl à la physionomie.
riNiitKiioMia . s. f. /i.i.<i/'')k>io-.v.vifi. Physiognosic:
conna;~-aii('c des secrets delà nature.
Fi^iourüfiít , s. f. fissiniidji-d. Pliysiographie;
description des prudiiits de l.n nature.
FI.Hiouralico . en. adj. lissi'uirii-fiKiu l'hysigra-
que ; (|ui se rapporle à la phvsiographie.
FiNlóitrafo. s. \\\. fisíid-iinifi). l'hyMographe. (|ui
s'occupe de la phvsiographie.
FÍNÍolo;;ia. s. f. fissiolit-gUia . l'Iiysiidogie ; scien-
ce (|ui liaile des iihétiomenes de la vie, des
fonctions desorgaiies chez las animaux et les vé-
gétaux. Il Physiologie; livre qui traite de cette
science.
FislolOKiro , eu. adj. fissidlo ■if}tik<). physiulogi-
•liie; qui a du ra|ip(iil avec la idivsiologie.
FisloloKi.Hiito . s. m. /í.v.v/í)íí)í//ii.?-f?io. Physiolo-
gisme; faculté, système , connaiseiice de la phv-
siologie*
Fi.•4lolos;i^>(a, S. m. fissiohxjhis-ta. Physiologiste;
qui s'occupe de physiologie.
FI.*iioii(ili|to , s. m. Iissitnii)-li¡)(i. Physionolipe;
instrument au moyeu du(|uel on ])eut dan>^ une
minute faire mathcmatiiiuemont exactsleslruils
du visage.
Fi.slonn(ra<'o, S. m. ¡¡ssianotra-lio. l'hysiono-
trace; inslrument pour réduire les desseins ou
tableaux de \)orlrail.
Fisiparia , S. f. ¡issipn-ria. Hist. nat. Fissipairc,
mode de génération qui consiste dans la scisiun
d'un corps organisé en plusieurs jiartics dont
chacun adquierl une exislance à part.
Fii$ipe<lo , adj. pxsi-pédo. Hist. nal. Fissipède;
qui a le pied fourchu.
Fisípedos, s. m. pi. (îssipé-doxs. Entom. Fissi-
pèdes : famille d'insectes lépidoptères.
Fisipciio, ad'\. fissipé-nt) Hntom. Fissipcnne; qui
a les ailes fendues dans leur longueur en bran-
ches ou diyitalions.
Fisipriios, s. m. pi. fiissipc-noss. Entom. Fissi-
peiines; famille d'insectes lépidoptères dont les
ailes sont divisées en deux ou plusieurs lanières.
FIsirostro , adj. fissir oslr o. OvnHh. Fissiroslre,
qui a le bec fendu.
Fi.sirostroM , S. ni. pi. ftsstras-iross. Ornith. F'is-
sñostres, famille d'oiseaux de l-ordrc des passe-
rcux. comprenant les hirondelles.
Fisohiofaroii , S. m. Méd. Physobléfaron , in-
ilammation enphysémalose des paupières.
Fisocefaio, S. m. ¡¡s.so/.é.f(ilo. Méd. Physocéphale,
tumeur de toute la tête.
Fisocclc, s. f. l'issoiè-lè. Méd. Physocclle; sorte
de hernie.;:
Fisoeelia, s. f. /îssozù-ii'a. Méd. Physocelie, tym-
panite.
Fisuforo , s. m. fisso-foro. Entom. Physofore;
genre de versradiaires.
FiNometria, s. Í. fissomètri-a. Physomélrie; tym-
panitc utérine.
Fisonoiiiia, Y. Fisionomin.
Fii§ouÁiitiro, en. adj. fisiono-miko. Physionomi-
que; qui se raporte à la physionomie.
FIT
FLA
i'iMonoiiiÍMtn; s. m. flssonomis-la. Physionomis-
te (\\\\ lire lies lonséquciin-s par l'examen de la
lili\si(iiiomic.
FÍMÓiioiito, V. Fisonomista.
Fiítoixoría, s. f. fissossofi-a. Méd. Piiysosophie;
forte eiiiplidn ^'a/euse.
B''ÍNOM«>tii-o. va. ailj. fissosso-f'tl.fl. rliisosophiquc;
quise rapjtoite à la pliysusophic.
l'isospiiMiiiu, s. m. fissvssixts-mo. Méd. Pbysos-
pasme; tympanile du canal intestinal.
risotoi-ax, s. m. pssotoral.s. Méd. Fisolliorax; ac-
( uniulation des gaz dans la poili ine.
l'isiiiierin, s. f. /iA/;èr/-a. I5(il. Fisehérie; arbri.
seau de l'Amérique.
i''ii«(liierinii , s. ï. fiskàri-na. Miner. Fischerine;
substance minérale de No\\ègie.
ri.<>iqiiio»onio.s. m. fisliiosso-mo. \lvhn. Fiscbioso-
me; genre de vers intestinaux.
i''ÍMtol,s.m. fam. Finaud; adroit, malin, surtout
au jeu.
FÎMluia. V. Fístula.
Fií«(iila, s. f. fis- tola. Chir. Fistule; ulcère dont
l'entrée est étroite et le lond, ordinairement lar-
ge. I Fistule; sorte d'humeur.
Fi.«4lolnilo. da.adj. (¡stola-do. Fistoleux ; qui est
de la nature de la fistule.
F¡Mtulai',v. a. Chir. Uendre listuleux.
Fi<«(olai'Mo , V. pnm. l'islalar-sé. Chir. Devenir
une fistule, prendre le caractère de fistule.
Fi.<iti'a , s. f. fis-tra. Bol. Ammi; plante ombelli-
fèrc.
Fi.«itula. Y. Fistola.
FÍMtiilar. V. Fistulnr.
Fi.xtiilaua, s. f. (istoula-na. Conchyl. Fistulane;
genre de co(iuilles de la division des polyvalves.
Fistiilcndo, da. adj. ¡istuuU'a-tlo. Fistule; qui
aie corps creux.
Fisiúlidox. s. m. \)\. ¡istoit-Uiloss. Conciiyl. Fis-
lulides: famille de radiaires à corps allongé et
cylindrique.
Fi.xtiilina. s. f. fistouli-na. Bot. Fisluline : gen-
re de champignons dont les tubes ne sont pas
soudes.
Fi.>itulivalvo, adj. fistoitlival-vo. Conchyl. Fistu-
livalve ; qui est en forme de fourreau tubulaire.
Fistuloso, sa. adj. ¡istimln-sso. Chir. Fistulcux;
qui est de la nature de la fistule.
fíniiI». s. f. ji-ssoula. llelminl. Fissule; sorte de
vers intestinaux cylindriques.
Fi.siira. s. f. fissou-ra. Chir. Fissure; fracture
long'iludinale d'un os qui est seulement fêlé ou
fendu.
FiMuracioii, s. f. fissouraiion. Didact. Fissura-
tion; étal de ce qui est fendu.
FÎMiirela . s. f. fissoiirc-la. Conchyl. Fissurelle;
genre de coquilles univalves, espèce de mollus-
ques littoraux.
Fisurclier, s. m. jissouréliérr. Conchyl. Fissure-
Uier; animal de la lissurelle.
FiKHrrlita. s. f. fissoriréli-ta. Hist. nat. Fissure-
lile; petite fissurelle.
FiMiiriiin. s. f. fiss(itiri-u(i. Bot. Fissurine; genre
de lichen intertropical.
Fiter, s. m. fi-lér. Ornilh. Fitert; oiseau de Ma-
dagascar.
Fitido, s. m fiti-go. Zool. Fitige; sorte d'animau
qu'on renconlr e en Kthiopie.
Pita, s. m fi- ta. Il'irne. liin ite. V. ll>lo.
ritohia, s. f. fito-bia. rhytobic; vie végétale.
Fitoiiinlosio, s. f, plobioloti'hin.Bo\. rhvtobio-
logie; science de la vie végétale.
Fitohiologiro, ca. adj. fitobiolofi-hiho. l'hvtobio-
logiquc: qui se rapporte à la piiytobiologie,
Fitocoiil». s. m. fitoko-niss. Fitokoniss; appa-
rence pulvérulente.
Fitoj^îiaria, S. f. jitoijrafi-a. Phytographie; des-
cription des plantes.
Fito^i'aiico, ca. adj fitogra-filio. Phylographi-
quc, qui a rapport à la pliytcgraphie. '
Fitósi'afo , s. m. fito-fjrnfo. Phytograpbe; qui
s'occupe de pliylographie.
Fltôlilo , s. m. fitoli-to. Minér. Phytolithe ; pier-
re quia la ligure d'une plante.
Fitología . s. f. fitoloq-ltin. Bot. Pliylologie ; art
de décrire les plantes. ¡1 Phytologie ; discours,
traité sur les plantes.
Filológico, ea. adj. fitolog-hilw. Phylologiquc;
qui a rapport avec la phytologie.
Fltolegista .s. m. /"/io/of/Ziis-ta. Phytologistc ; qui
s'occupe de pliylologie
Fitoiioiitatoleriila, s. {.fitonomatote-nia. Bol,
Phytonoinatotechnic ; art de donner des noms
aux plantes.
Fitóiioino , s. m. fit)~nomo. Phytonomo , V,
llilotomo.
Fitora. s. f. fi-tora. Pèch. Fitora. V. Uarpon.
Fitqucriiin , s. f. fithéri-nn. Minér. Fitcliérine;
substance minérale que les chimistes rangent
dans les silicio-alumiiiates de fer.
Fltoqiiiiiiiea . S. f. /"ify/it-i/u'/.a. Phytochimie; chi-
mie végétale.
Fitofiiiiniico , ca. a(V].fitolii-inil;n Phytochimi-
qne:quisc rapporte, qui a quelque analogie
avec la phytochimie.
E'itotoniia. S. i, filoto-mia. Bot. Phytotomie;ana-
tomie végétale.
Fií4i(óiiiifo , ea. adj. fitoto-niilio. Phytotomique ;
quia du rapport à la phylotomie.
Fitótomo . s. m. filo-tumo. Phytotome; qui s'oc-
cupe de lihytotomie.
Fittitoiiio , s. m. /"(fo-íoíno. Ornitli. Phytotome;
oiseau.
Flttirgla . s. f. plourg-hia. Bot. Pliyturgie; culli-
vation des plantes.
Filíela , V. Confianza.
Flxiinlvo, adj. fikisii'vnl-ro. Conchyl. Fixivalve;
qui est fixé par la valve inférieure de sa coquille.
FixivalvoN . s. m. pi. fihsival-voss. Conchyl. Fi-
xi valves; famille de brachio|iodes comprenant
(eux (lui sont sessiles.
Flaltclacloii , S. f. /'/ati'/nn'on. Flabellation, ac-
tion d'agiter l'air pour rafraîchir, | Chir. Flabel-
lalion : renouvellement de l'air sur un membre
fracture.
Flabelado, da. adj. flabéla-do. Flabellé ; qui
ressemble à un éventail.
Flalirlai'ia , s. f. flabcla-ria. Bot. Flabellaire;
genre de syphonées fonde sur unealguedela Mi-
diterranée.
FlalM'Ilcoriilo ,adj. /"/íiíní/i/ior-nío. Entoni. Flsbrl;
licorne ; (lui a les cornes ou les antennesen for-
me d'e\uiilail.
l'IaheliroriiloM. S. m. pi. flabéU\ior -nioss. En-
Inin. Flalu'llicornos ; famille d'insectes
FlalteliriM'o .s. et adj flahùli-fero. Flabelifere;
i|iii porte e\ aulail.
I LA
— VV8 —
TLA
\
IMaboIir<»Hailo , aH.ni\\.fl(iliim(íilia'do. Bol. K|n-
bi'llit'olié; (lui a les lViiillcsili^|iosccs Piicviuiliiil.
■ 'liiliclirorino , ai\\. flahiUilitr-mr. l'Iahclliruriiic;
((iii a In iVii'ine d'uti ex Hiitiiil.
Vlnkelipctlo . ailj. fliil>fli-¡ié(¡<i. /uol. Flahellip.'--
dc : qui a U'S pieds (ii-post-scii lonni' d'évatilail.
riiiliel» . s. 111, flnhi'-li). Ilist. l'luhcllciin; grand
évaiilail on usa;.'i' clic/ les Uoiiiain^.
Filie a III «'lit o . adv. flahnmén-l¿. raiblcmenl ; sans
force ni vi^.'ui'ur.
Flaco , ca. adj. /?rt-ko. Maifírc, sec; qui est dé-
charné. '|l*'ig. Faible, languissant, qui n'a guè-
re de vigueur. ¡ V. h'iojo. \ Fragile. (|ui est su-
gel à pécher. J Agr. Aride, stérile, en parlant
doschamps. ¡ Ser flaco de memoria, avuir mau-
vaise niéinoire.
riucoM, adj. m. pi. (la-coss. Qualincalion qu'on
donne au\ piiees d'arlilleric qui sont trop min-
ces. Peu usité.
Flacura. S. f. ¡lakou-ra. Maigreur; qualité de ce
qui est maigre.
Flaciireia, S. f. (Inhour-j.ia. Bot. Flacourtie; fa-
mille de plantes de Madagascar.
Flaeiiftiàccu, a. adj. ¡Ju'ioiirtia-zéo. Flacourtia-
cé,qui ressemble à une llacmiriic.
Flaciirtiácea.x. s. f. pi. jlnhourlià-iéass. Bot.
FMacourtiacées; famille de plantes dicotylédones,
originaires des régions tropicales.
Fladerniania. S. f. ¡\adérmani-a. Bol. Flader-
maiiie; plante labiée.
Flabelación, s. f. ¡hiqhélaiion Flagellation; ac-
tion de llageller.
Flaselado, «la. adj. /7a///ít!Ía-(/o. Flagellé; qui a
subi la llagellation.
Flasolatlur, ra. S. flaghélador. Flagellcur; qui
nagelle.
Flagelantes, s. m. pi. flafjhélnn-téss. Flagellants;
sorte de fanatiques(Hii se flagellaient en public.
Flaselar. v. a. fUujhélar. Flageller; fouetter, faire
subir une llagellation.
Flasclaria. s. f. ftaiihéla-ria. Bot. Flagellaire;
genre de foncées originaires de l'Asie.
Flagelariailas, s. f. pi. Ilaglinlaria-dass. Bot.
Flagellariées; genre de plantes qui ont pour type
la flagellaire.
Flagelario, adj. flagliéla-rio. Ilist. nat- Flage-
llaire; qui ressemble à un fouet.
Flagelea, adj. flaghé-léa. Agr. Flagellée; variété
de laitue.
Flaselifcro, ad], flaghéli'féro. Bot. Flagellifère;
qui est muni de filets descendant vers la terre et
y prenant racine.
Flageliforgue, adj. flaghélifor-mé. Hist. nat.Fla-
gelliform«, qui a la forme d'un foucl.
Flagelo, s. m. fïaghé-Io. Agr. Flagelet; sorte de
fouet par battre le blé. || Fig. Fléau du ciel.
Flagicio. s. m. anc. /laghî-zio. Crime énorme; vi-
ce honteux.
Flagicioso, V. Bandido.
Flagrancia, s. f. flajran-zia. Flagrance; état de
ce qui esinagrant.
Flagrante, adj. ¡Jn.iran-té. Flagrant; qui a lieu
qui se fait actuellement. i
Flagrante, part. prés, du t. flagrar. V. Ce verbe, j
Flagrar, v. n. Poet. Briller, étinceler comme le
feu.
Flajolé, s. m, flago-U. Mus. Flageolet; instru- '
ment à vent.
FliijoliMta. s. m. flagolis-ta. Flageoleur; (|iii fait
des llagcolels. | FÎageolcur; qui joue du fla-
geolet.
Flama, V. /,ía»ui.|| Flamme; ornementque portent
CCI tains militaires dans leur schaco. ü anc. Clia-
Iciir excessive.
Flamaiiie, adj. liaman-tt'. Flambanl;(iui jette des
ll.iMiines. I Hrillaiit. élincelant, .[iii étincelle. |i
Neuf, (¡ui a encore tout son lustre. ¡ Ulas. Flam-
bant; pals ou |)au\ ondes ou aiguises en forme
de flammes.
Flamba, s, f. fiam-ba. Flambe; sorte de lame on-
dule,-.
Fianihaiife, V. Flamante.
Flamberan, s. m. ¡Uim-béran. (Jrnilh. Flambe-
ran; nom du courlis.
Flamlicrga, s. f. /7am¿»¿r 7a. Flamberge;ép6e lui-
sante.
Flameado, da. adj. et part. ¡lass. du v. flamear.
V. Ce verbe.
Flamear, v. a. fiaméar. Flamber; passer par le
feu, ou par dessus le feu. || Mar. Friser, ralin-
guer: se dit d'une voile dont le vent frappe sur
une des rélingucs de cota et ne donne ni dessus
ni dedans.
Flamenco, ca. S. flamén-Uo. Géogr. Flamand; qui
e-)l naturel de la Flandre. || Flamand; dialecte
qu'on parle en Flandre. |1 Ornilli. Flamant; fla-
mcl. bécharu, oiseau aquatique. || Boh. Nom don-
né à la personne bien-aiméc.
Flamenquilla, S. f. finménlii-lla. Sorte de plat.
de grandeur médiocre. Il Hoh. Mol de tendresse
par lequel ou désigne la personne bien-aimée.
Flameta.s.m. dim. de pama. V. Ce mot.
Flameo, s, m. fla-méo. Anliq- Flammium; voile
de couleur de flamme que portaient les jeunes
mariées le jour de leur noce.
Flamigero ou flamijcro. adj. flami-ghéro. Poet.
Flammigère; qui porte la foudre. || Flammigcre;
étincelant, flamboyant, qui jette de flammes.
Flaiiiiii, s. m. llist. roin. Flamine; ordre de prê-
tres qui avaient le droit de porter un voile cou-
leur de flamme comme marque de leur dignité.
Flaniiiial, s. m. Antiq. rom.Flaminal; flamine qui
sortait de charge.
Flaniiiiica. S. f. flami-nika. .Vnt. rom. Flamini-
que; nom que l'on donnait aux femmes des prê-
tres romains nommés flamines.
Flaminio, V. Flamin.
Flámula, S. fla-moula. Flamme; sorte de bande-
rollc de navire. | Bot, Grenouillclte ourenonciile
des prés.
Flan. s. m. Art. culin. Flan; sorte de tarte com-
posée do farine, de lait, d'œufs, et de sucre.
Flanco, s. m. flan-ko. Mil. Flanc; l'un des côtés
d'unbataillon. d'un escadron, etc. | Forlif. Flanc;
partie du rempart qui réunit l'extrémité de la
lace d'un ouvrage à la gorge ou à l'intérieur de
ce même ovrage. | Ií\SlS. Flauco del escudo, flanc
ou côté de l'écu. | Fortif. Flanco cubierto ó reti-
rado', flanc bas. qui est couvert d'un oreillon.=:
Flanco segundo; second flanc, partie de la cour-
tine qui se trouve entre los lignes do défense fi-
chante et rasante. \\ Flancos; s. m. pi. Mar. Flancs;
côtés d'un vaisseau.
Flanconada, s. f. flan'ona-da. Escr. Flancona-
de; botte de quarte forcée.
Flandes, s. f. flan-déss. Géogr. Flandre; ancien-
KL A
— V'ií»
Vi. Y
ne province des. Fays Uas. Flandre; pays que for-
ment les deux provinces belges dont les capita-
les sont Gand et Bruf^es. >
Flaiiela, s. f flané-la. Comm. Flanelle; sorti dé- ,
toffe de laines. |
riaoïi, s. m. fla-on. Patisa. Flandrelet; tourte
d'œufs, de lait et de farine.
Fiaiiqiicaccioii, s. f. flankéak- lion. Mil. Flan- 1
quemenl; action de llaiiquer. I
Ftiiiiqiieatlo, da. adj. et part. pass. du v. Flan- 1
quear. V. Ce verbe. |
Flunqiieadoi-, S. m. flankéador. Brt. mil. Flan-,
quL'ur; soldat destiné à llanqucr un corps d'ar-
mée, pour lui prêter appui contre l'ennemi.
Flaiifiueante, part. pros, du v. flanquear. V. Ce
verbe.
Flanquear, v. a. Flanquer; se placer sur le flanc
d'un corps d'armée, puur protéi^er ses ailes. ||
Foriif. Flan(iuer; délViiiire par des ouvraj^es les
endroits attaquables d'une f'orterresse.
Flanquearse, v. pron. /"/rt/i/céar-sé. Se flanquer;
se proteger muluellenient, en parlant des ouvra-
ges de forlificalion.
FianquiM, S. m. flan-kiss. Dias. Flanchis; petit
sautoir.
Flafinear, V. n. Faiblir; perdre de son courage. ||
Vaciller, chanceler, n'être pas résolu. | Fig. Se
relâcher, perdre de son ardeur, se désister de
quelque entreprise. ] Manquer, défaillir, tomber
en faiblesse.
Flaqueoer, V. n. flà^éiérr. Maigrir; devenir mai-
gre. Inus.
Flaqueza, S. f. fia' é-ia. Maigreur, exténuation,
faiblesse, état dune personiie maigre. || Faibles-
se , penchant au mal. || Importunité, fâcherie,
mécontentement, iléplaisir; état d'une personne
fâchée. I Fig. Faible de l'épce; partie de la poin-
te jusqu'au tiers Je la longeur. | Mcdcc. Acra-
tie; imposibilité de se mouvoir, ii Faiblesse, fau-
te; action reprehensible d'une personne. Il Fla-
queza de estarnatj'i; faibit'sse d'estomac. | Sacar
fuerzas de flaqueza; faire de necesité vertu.
Flaqiiillo, V. Fiaquito.
Flaqiií»íiiMo, ma. adj. sup. de flaco. V. Ce mot.
Fiasco, inu«. V. Frasco-
FlaNcoi>Naro, s. m. fliiskopsa-ro. Ichtbyol. Flas-
copsaie; sorte de poisson.
FlaNHii», s. m. flas-mo. Medéc. Phlasme; contu-
sion, enfoncement d'un os plat.
Flala,s. ï. fia ta. Entoin. Flalc; genre d'insectes
fulgoriens, hémiptères.
Flaterla, S. f. flalè-ria. Bol. Flaterie; muguet du
Jap ni.
Flatlla, adj. flati-la. Entom. Flatile; qui a la for-
me de la flatc.
FlatUaM, s. f. pi. /"/a-tifa. Entom. Flatites; grou-
pe de fulgoriens.
Flato, s. m.fla-to. Venl, flatulence dans le corps.
Il Vapeurs qui s'exhalent de l'estomac.
FiatoNo, «a.ailj./"/aio-zo. Flntueux; quisoulTre de
la llalulence.
Ftatulencin, s. {■ flaloulén lia. Palhol. Flatulen-
ce; émisioii de vents par la bouche ou par 1'.'-
nus. Il Flatulence; aicuinulalion desventa dans
le conduit digestif. || Flatulence; état de l'orga-
nisme ilans lequel on suppose certains organes
en proie à des vepts plus ou moins fâcheux.
Flainlento, a\\\.flatnu¡,in~to. Méilér. FlatnI.'iit;
TOMO V
qui lient de la llatub-nce.
FlatuoMO, V. Flatoso.
FlatuOMidad. S. f. (latouos.fidadd. Mcd. Flatur^ii
té; gaz intestinaux.
Flauta, s. f. flaou-ta. Mus. Flûte; instrument en
tuyau creux percé de trous. =F/auia dulre\ flû-
te à hc(¿. — FlautatraveseTa: flûte traversièrc. n
Flauta corta; gingriiie. | pi. Flautas de órga-
no; flûtes dorgue.
Flautado, dn. adj. et part. pas. de Flantar. V.
ce verbe.
Flautado, S. m. (laonla-do- Mus. Flûte; l'un de«
jeux de l'orgne.
Flautar, V. Flautear.
Flautas, s. f. \)\. flaou-tass. Fam. Flûtes: se dit
des jambes d'une personne qui sont droites « i
maigres.
Flautear , v. a. flaouléar. Flûter; jouer de la
flûte.
Flautilla, s. f. dimin. de Fiaufa. Flutet; petite
flûte.
Flautista, s. m. (laoutis-ta. Flûtiste; musicien
qui jouede la flûte.
Flautos, s. m. pi fam. jlaou-toss. Mot seule-
ment employé dans cette phrase: pitos flautos:
■ jeu, passe temps. = Cuando pitos flautos , ei
mieux flautas, cuando flautos pitos; il ariive
presque toujours le contraire de ce qu'on dé-
sire.
Fiaveola, S. f. flavéo-la. Ornith. Fiavéole; gen-
re de fauvettes.
Flaveria, s. f. flavé-ria. Bot. Flavérie; genre de
plantes composées.
Flaverto, S. m. flavér-to. Ornith. Flavert, oi-
seaux de la famille des gros-becs.
Flavescente, adj. flavésièn-tè, Flavescent; qui
jaunit, qui devient jaune.
Flebarteridalisis. S. f. flébartèrida- lississ. Méà.
Vhébarlériodalgie; anévrisme variqueux.
Flebarteriodalisico, adj. ¡L'harlèriodalis-simo.
Méd. Pbébartériodalgique; de h phébartério-
dalgie.
Flehectasia, s. S- flèbàhta-ssia. Pathol. Phlé-
beclasie; dilatation d'une veine.
Flebeuri.xuia, S. m. flébéouris-mri. Phcbeurys-
me; varice.
Flebitis, s. f. flébi-tiss. Méd. Phlébite; inflam-
mation de la membrane interne des veines.
Flebortalniotoiiiia.S. f flùboflahnotomi-a.VMé-
biqihalmotomie ; émission sanguine par l'ou-
verture des vdisseanx oculaires.
Fiebortalniutóiiiico . adj. fUboflalmoto-miliO.
Plileb'ipliihalinolomique ; de la phlebophthal-
motomie.
Flebograiln, S. f. fl bografi-a. Phlebographie;
descri()tion des veines.
FlebogràOco, ca. adj. fléboqra- (iko. Phlébogra-
phique; de la phlebographie.
Feblografo. S. m. fli'bogra-fo. Phlébographe; qui
s'occupe de phlebographie.
Fleboiragia. s. f. fii^horrag-hia. Phléborrngie:
hémorragie dans laquelle le sang provient d une
veine.
Fleborriigico, ou ncborrájico. ca. adj. ftèbor-
raiiltilio. Phléborragiquc; de la phléborragie.
Fleborrrsia, S. f. /"íetorrák-j^fl. Phléboreiie; dé-
chirure d'une veine.
FirbotontH. S. f. fU'bo-tnnii. inus. Phlébolome;
T'LK
'i; il)
l'Ll
iiisti iiineiil tltinl on se <i'rl, smluiil en Alli'-
inii;;iu', |)our ri>itfialioii ilc la saimu'C.
ncliDtuniin, s. f. flebulomi-n. rlili-holttinio; saij;-
iii'c. I rlilepiloiiKi-; orl de sai^inor.
rieliotoininiio, s. m. flvhutomia-no. iMilébolo-
inicM. rliiruifiicn (jui t'ail des saifinécs. || Plil¿-
boloiiiiiii; iJidlcsscur de phlchotumio.
Flrbutoiiiiwta, s. f. ftvhotoiuis-ld. l'Iilcbotomis-
(c; iiliii (jui pialiijuc la saigiiúc. ¡| riilébolomis-
lo; anaioini^lc (lui s'occupe spécialement de
lY'liiilr (les vt'incs.
Flcbdli'niîjr-nelii.rti». adj. flébntnmiï.a-do. Phlébo-
tumisi'; sai^'iu'. V. SaïK/rado.
FlrtiutuiiiiKur, V. a. ¡i.botnuiiiar. Fhlébotomi •
scr, saigner, opérer une saigni-e.
l-'IohótniHu, s. m. flèbo-touio. iMilébotome. ins-
titiincnl pour (ipércr la saignée.
Flfcha. s. r. flc-trlt(t. i'Mèche, arineiiue l'on jette
aM"C l'are on l'arbalète. || /nèrlie. ce qui en a la
iornie. || Poct. V. Sacia. ¡¡ Fig. V. Saeta, Dar-
das, li
FltM'Iiattor. V. Flechero.
Fiocliiir, v.a. (lilvlinr. Ajuster une fléilie, tirer
de l'are. ] J'ig. Darder des traits \ti(iv.anls (jui
causent du cbagrin.
FloeliaNtes. s. ni. jil. flétihas-lts.i. Mar. Enflé-
rhure, cordes qui traversent lesliaubans en for-
iHi' d'écbelons.
FlochiiKO, s. ni. flèlclm-ïo. Coup de l'ièebe.
Fleclieriii, S. f. /"/ôir.'itTt-a. Art de taire desflè-
cbes. Il Nouée de flèches laïuèes à la fois. Inns.
iNoin donné a chacun des corps des fléchiers.
FIccliero. s, ni. flèltlié-ro. Darileur, soldai qui
combattait avec l'arc. !) Tech, fléthcur, qui fait
des flèclios.
rlcco, s. m.f!è-ho. Frange dont en garnit des ri-
deaux, eic. et (jui est formée d'un tissu de petits '
lilets jiendanls. . |
riogc, s. m. inus. Cercoau, cercle de fer ou de i
bois qui sert à retenir les douves d'un tonneau. |
FlegetOî», s. m. /7è(//ièion. Myth. iMilègéluii. flcvi-
\e des en 'ers.
Flegjiîa, s. m. fléli-ma. Flegme, phlegine, pitui-
te, liquides a(|ueu\ et lilants (jui sonlrcjetè^.
<Mi plus OU moins grande abondance [lar l'expec-
toration, la régurgitation €t le vomissement. ||
Fig. Flegme, impassibilité d'une personne.
S'Megcitasi». s. f. fli'l;))uissi-a. l'atliol. Phlegma-
sie, sorte d'inilammationavec ehaleurel rougeur
(jui se termine par résolution, gangrène ou in-
duration-
Fleuiugogo, s. m. flèmafio-go. Med. Flegmago-
gue, qui chasse la pituite.
E''8etîiiitit'0, en. adj. flèina-liko. Flegmaliqne, qui
abonde en pituite. || Fig. Flegmatique. (}ui est
d'un caractère froid, qui s'émeut dilliiilemeiit.
Mcgontila, S. f. ¡Ugonti-la. Miner. Phlégontile.
pierre précieuse.
Flcgi-aneos, adj. m. pi. /'/(i^ra-iiôo.ss. Myth. Fle-
grèens. se disait des lieux oii combattaient les
dienx et les géants.
Flonia. Y. Fleginu.
fr-lema.^, s. f. pi. /7e-mass. Piiuite, flegme, hu-
meur visqueuse qu'on expectore nar la bouche.
I V. l'iecma. '
Flemática, ca. V. Flegmatiijue.
rieiue, s. m. flè-mé. Vètèr. rlamme: instrument
pour saigner les (■-¡ievaux.
FI<>iiiin^Ma,s. f. fle\uinn-(¡hi(i. 15ol. Fleniuungie.
neuri' de ¡liantes établi aux dépens du sain-
bùn.
Flt'nion, s. m. Med. FIcgmon, tumeur reniplie
de sang qui se forme dans la bouche. | augment.
de h'iemn. Gros crachat qu'on ex(iectore.
Flenioiiclilo, s. m. dimiii. de Flemón. Méd. Petite
tumeur sanfiuinolcnt e.
FictiioNo, ftu. adj. flènw-sso. Pituitcux; qui a la
pituite. V
Fleiiiailo, (In. adj. flètnou-do. Mou, lent; qui a
dti llegme.
Flooln, s. f. flèo-la. Boi. Fléole; genre de plan-
tes graminées.
FltM|iiexiit>l*>. s. m. diinin. de Fiero. Petite frange
a lilets pendants dont (ui garnit «lucluue chose.
FIfqtiillo, s. m. diniin. de Fleo. V. ce mol.
Fii>(a«i(i, €Sa. adj. et part. pas. du v. Fletar. Fré-
té , e.
Fletador. S. m. fletador. Fréteur; celui qui frè-
te un bâtunent.
D'lotainriitü. s. m. flètaméti-to. Frètement; ac-
tion de frétiM-, cl l'ellel de celte action. |j Mar.
('(Il In de fletnmeyito, charte partie.
C''l('(anileiit<». \' . Felnnienl'i.
Fli'tu!'. V. a. l'réter, noiiser. louer un vaisseau.
Flete, s. m. flè-(d. Fret; louage d'un bâtiment.
Fipiiriliar<la . s. f. /'¿éoiirí/íar-í/a . Knlom. Fleu-
libarde; ver radiaire.
F;piu [lardo . S m. flè-ourilar-do. IFist. nal.
FU'urilarde; zoophile violet, tuberculeux.
E'ifxiiiiiidad. s. {.flèlisihilidadd. Flexibilité; étal,
(|u.ililé de ce qui est flexible.
Flexible, adj. flè'.si-blè. Flexible; qui est sou-
ple, qui se jdie aisément, j Fig. Flexible, soupe;
(¡ui retoit aisément les impressions.
Fli'xiosi. s. f. fié .sion. Flexion; action de fléchir,
de plier les membres.
Flexor, adj. m. /'/è/i-5or. Anal. Fléchisseur; qui
esl destiné à fléchir diverses parties du corps.
FleXtio.^ldad, s. f. ftèksoitossidadd. Techn. Fle-
xuosité: état, qualité de ce qui e>i flexueux.
B'U'Xtto.so, .'«a. adj. flèl;souo-sso. Flexueux; tor-
tueux, qui serpente: qui tourne en zig, zag.
£'Miarogrn<ia. S. f. fliakogrnfi-d. Phlyacograpl'.ie:
sorte de parodie chez les anciens.
Fijuooifrafo, s. m. fiiakogia-fo. Phlyacographe;
auteur d'une phlyacograi)hie.
E''li»si«ii()î<. s m. pi. fliassiinoxs. Géogr. Phlia-
siens; hal)itants de la l'hliasic.
Flibote, s. m. ¡libo-té. Flibot; petit vaisseau de
IlibuMier.
E'Iibustcr, s. f. flibnustérr. Mar. Fliboustier;
avenliuier de quelque nation (|ui vivait de vian-
tie boucanée dans les îles de l'.Vmériquc méri-
dionale.
E'liSíasíería, S. f. fl ¡bousier i- a .Mar. Flibuslerie;
piraterie exercée par les flibustiers.
Flicifca, s. f. pa.ié-na. Phlycténe; se dit des
pustules ou petites vessies qui s'élèvent sur la
peau dans certaines maladies.
Flindcsia. S. f. finndé-ssia. Pot. Flindcrsie;
genre de plantes de la famille des cédrélacées,
cédrélées, originaire des Moluqucs.
Fiisie. s. f. (li-ssé. Phlise; éruption à la peau.
Fliiit-^lnf;. s. m. pinglass. Techn. Flinl-glas;
cryslal d(mt ont fait les objectifs des lunettes
a<lii'omal ¡(¡nés.
F LO
'toi
FLO
■•■liutia, s. f. ¡Unn-lid. ISol. iMilyiiiliif, genio ilc .
plantes,
B''li(»n, s. m. Concliyl. Flion. njoulcllo dc! nier.
Flucudui-a. s. f/iniis. /'¿o/,«t/uii-ra. Garniluio,
faite de íiaiijíes.
Flüí,'ca, s. m. fl(>(j-h¿l. Tcchn, l'elilc hourre .lui
se détache du drap.
E''l0Kiíítie«(i!«, tlii. adj. et part. pass. du v.F/oryi.ï-
(ic(ir. V. ce verhe.
í''lüKÍ.stlca»lo, «la. adj. flog-liisli\iitr. Chim. l'hlo-
l-'isli(iué, composé de parties susceptibles de
neull luinier.
HMoaisiicar, inus. V. Aflojar.
»"Io;çi«UfO, s, ni. floq-liis-liho. Cliuu. l'iiluiçysti-
fiue; lluidc dont rcxistencc a clé admise par
Slalil, pour expliiiuer les phénomènes dépendants
de la culeinalion des métaux, et la combustion
de tous les corps.
l'^ln^isito, V. Floipslrtni .
t.''lo'¿o'nlcH, adj. /'/ü'/o-k/í'íí. iMilügüide; se dit de
• la rougeur intense de la face.
no«;oi»ii'n. s. f. llt>(¡o¡)i-ra. Phlogopyre ; synoquc
non putride. || Fhlogopyre; lièvre angioténique.
B''iOK«.sca«Jo, «la. aá]. flojossùa-do. iMcd.Phlo-
goséç endammé.
S'losoííis, s. f. floQo-ssiss. Phlogose; inrammation
interne ou externe. =PhIogosis; ardeur, cha-
leur contre nalure et sans tumeur.
■''iojucitcnto, adv. flo()-hamèn-tè. Lâchement;
avec négligence . sans énergie. | ¡\lollement;
sans force. 11 NonthalammeiU; avec nonchalance.
H'iojeaíío, da. adj. et part. pass. du V. flojear. V.
ce verbe.
riojoai", V. a. floij-héar. Faiblir, se relâcher, de-
venir, faible, mou.
E''lojedat9, V. Flojera.
Flojera, s. f. flo(j-hè-ra. Flaiblesse; langueur,
lussilude, élat d'une personne faible. || Fig. Non-
chalance, mollesse, paresse d'une personne qui
n'a pas de courage.
■''IojímIiiio. ma. a(lj. sup.de finjo. \'. ce mot.
B'iojo, a. adj. flu-ij-ho. I.Aclie; détendu, qui n'est
pas raide. H Mou; qui n'a pas de force en par-
lant des liqueurs, | l'ig. N'onchalant^làche,mou,
paresseux; ((ui n'a pas décourage. | IMar. Vien-
tos flojos; écliards.
Floiulw, s. m. /"/o-misí. Bot. l'hlomis; genre de
plantes.
■•'Io<|uca(io, «la. adj. inus. Garni de franges à
iilels,
Floqurcillo. V. Fl('t¡>ieciUo.
Flor, s. f. /'"leur; ensemble des organes reproduc-
teurs. Il Chim. Fleur, substance solide ou volati-
le produite par sublimât ion ou par dérom position
Il /'"leur; pellicule ou mousse qui se forme à la sur
face duvin. |¡ /'"leur. éloge louange. || l'eliie blan-
cheur qui parait sur la peau des prunes, des rai-
sins et d'autres fruits, lorsqu'ils n'ont point en-
core été maniés. |i i^leur , partie la plus subtile
des minéraux, que l'action dufeu aélevé. j /-'ig.
F'ieur: élite ; ce qu'il y a de meilleur, de plus ex-
cellent. Il /''leur, virginité. | Uuse. arliiice. j Fs-
pèce de brelan, au jeu decartes. ¡ Tecliii. /'"leur,
côté du cuir où éiait le poil. J /'ig. Tricherie
qu'on fait au jeu. | V. Super firie. \ pi. Flores
fleurs, règles; évacuation périodiques des fem-
mes. Flor lie amor.., amaraulhe. ¡ La flor de la
vida, fleur de l'âge, jeunesse. Flor de la mara-
villa, deiionunation qu'on donne a une personn:»
(|ui tombe souvent maladeet qui se relablil aus-
sitôt. ¡ Flordelasal. fleur du sel, écume roussà-
Ire (jui se forme sur le sel. i Ulas. /'ídr de lii;
fleur de lis. ¡ Flor de mano; fleur artiliciclle. ;
Flor del ligarlo, a/.oïde, de cra|iaud, 1 Flor del
inundo, wom vulgairedonnca laubicr.fíor delà
sangre; hcmaute.' fleur de sang, plante. ¡ Flor d-
cahallo\ñcAU solitaire. | A flor de agua; à fleur
d'eau. ¡ Andarse a la flor del barco; vi>rc en
fainéant. | Fn flor: se dit de ce qui n'a pas en-
core atteint sa perfection. ¡ Estar en flor; être.
en fleur, en parlant des fruits, et dans le sen>
lîg. se dit d'un affaiic qui ne fait que commen-
cer, j Eig.5er la flor de la rancla; locution en
u<iige pour signilier ce qui a déplus gracieux, de
plus intéressant, de plus recherché cl plein d'a-
grément. I Ajustudoá flor, enchùsséauniveai!.
Fam. fig. Descornar la flor, éventer la mine,
découvrir une tricherie au jeu. ¡ Tener por
/■/or; avoir pour coutume, j Cner en flor; mou-
rir à la fleur de l'âge, j Flor de la /irt/»>ifi:*flenr
de farine, i Flores, morceau de fer qui gamillo
trou supérieur d'ua fût d'arbalète. \ Flores de
retórica, fleurs de rhétorique, i Flores blan-
ras. /''¡g. Fleurs blanches. | Andarse en flores;
dire des fleurettes, j Covio unas flores-, comme
un astre, commeun amour.
Fl'.»ra, s. f. flo-ra. Myth. Flore, déesse proclec-
trice des fleurs, n Bot. Flore; Irailó, collection
des Heurs et des plantes d'un pays.
Florada, s. f. flora- da Temps do la fleur.
Floral, adj. Fleur; de la fleur, qui l'avoisine.
Il .fuegos floréales , jeux floraux, qui se faisaient
en honneur de Flore.
FluraitiM, s. f. flora -ina. Roh. Tromperie; ruse
tour de Hnesse qu'on joue à (juclqu'un.
Florale.x, a<lj. et s. f. \>\. Ant.rom. Florales, fêles
qui se célébraient à Rome en l'honneur do lu
déesse Flore •
Florante, adj. floran-ié. Fleurant . qui répand,
qui exhale une odeur comme les fleurs.
Flor de li.s, S. f. B. Fleur-dc-lis, (igurc des ar-
moiries imitant grossièrement trois pétales de
lis.
Flordclii^ada. do. adj. er. part. pass. du v. flor-
delisar. Fleurdelisé.
Flordcliixar , v. a. flordélissar. Fleurdehscr,
empeindre un papier de fleur de lis.
Floreado, da. adj. et part. pass. de du v. florear.
Blas. Fleuré, e.
FIttreal, s. m. Floréal, dieuxième mois du prin-
temps de l'année républicaine franiviise.
Florear, v. a. Orner, garnir de fleurs. H Kscr.
Fngager le fer. n Brandir, branle; une epéeciun-
me si l'on se préparait à frapper de la pointe. \\
Boh. Tromper . jouer (juelque tour de liuesse. J
Faire des fioritures en chantant ua niourccau de
musiijue ou en l'exécutant sur un instrument, n
Florear el naipe, tricher. || Florear la harina,
sasser de la farine, n Mar. Florer;donner la flore
à un vaisseau.
Florearse, v. pron, floéar-sé. Mar. Se florer, cire
flore.
Florecer, v, u. florélér. Fleurir, pousser dfS
fleurs, élre en fleur. nFig. Fleurir, être eu vogue,
en vigueur, en crédit, en honneur.
Floreeer»e. V. pron. flore i.érr-sé. Se moisir, se
FIA)
chatisir, se gAli-r une chose.
Florecira, V. FlurecUla.
Fiorecillii, V
Fiorocitn , S
rieur.
Florccic'iito ,
Viiïi —
MA»
V
Flurecila. \
f. dim.de flur. /''louiiUe. pcliie |
p<Tr!. prés, du \. florecer. \\ tu]]. \
Florissant; qui csl on honneur, en vogue, en!
crédit. j
noreiicln, 9. f. florén-iia. ücog. Florence, ville,
d'Italie.
Flori'iitiii. adj. et s. florén-tinn. Géog. I-Joren-
tin, lial)ilanl de /'¡oicncp.
rioroiitiMlmo, ma. adj. sup, de /ïorec/'enie. Très
florissant.
Fl»i-po.s. m.loré-o.EscT. Aclion de bran.lir. d'a-
a;riler lYpée comme sil'onsppri'parnit a frapper
de la pointe. |1 Fifí. Passe-temps. Y. Piisiitinnpo.
ijFig. Oiivrii;;e de pur amnsemenl. || Flailerie,
uclioii d'aduler. Il Mus. Arpège fait avec trois
doigts siicesivenient lors qu'on joue de la gui-
tarro, u Sorte d'entrechat dans la danse es[)ag-
nolt;,
FJrorrro. s. m. florá-ro. Pot à rieiirs, bouquelier;
vase où Ion met des fleurs pour les conserver
en bouquet. |1 Fleuriste. V. florista. \\ Diseur de
bons mots. | Boh. Tricheur au jeu.
FloroKCPiicia, s.flor('S7.én-7.ia. Fleuraiíion; temps
pendant lequel les fleurs restent épanouies. |
Floraison; étal des végétaux en fleur. ¡ Kl'flores-
cence; enduit salin semblable á la matière en
floconsqui se forme sur les corps qui se décom-
{)osenl à l'air.
Floroíícor, v. n, V. Florecer,
Floresta, s. f. floresta. Bocage, forêt, bois; lieu
où l'on trouve de l'agrément. || Pig. Collection
de choses agréables.
Florestero; S. m. florésté-ro. Garde-bois, garde-
forestier.
Florestiiia, s. f. florésti-na. Bot. Florestine;
genre de la famille des composées sénécionidées,
originaire du Mexique.
Floreta, s. f. floré-tu. Techn. Marroquin brodé
qu'on met à l'exlrémilc des sangles. I| Fleurer-
pas de danse.
FInretada. s. f. anc. flon'ta-da. Chiquenaude:
coup que l'on donne ave le doigt du milieu.
Florete, S. m. floré-té. Escr. Fleuret: sorte d'épéc
à lamccarrécavpcun bouton à la pointe. | Coinm.
Fleuret; toile fabriquée en Bretagne. ¡ adj. Pa-
pel florete; papier à écrire très-fin.
Floreteado, da. adj. et part. pass. duv. flore-
tear. V. ce verbe.
Floretear, V. a. /"íoreterir. Garnir, orner de fleurs.
FluretUta, S. m. florétis-la. Kscrimcur, celui qui
entend l'art d'escrimer.
Floretones, s. m. pi. florélo-né$s. Comm. Flore-
*<>oes; laines d'Espagne,
Floriceps. s. m. Helmint. Floriceps; genre de
vers intestinaux parasites des poissons.
Floricomo, adj. /"/oii-Ziomc». î"loiicome ; qui aies
cheveux ornés de fleurs.
Floridnmpiite, adv. flnridaméii-té. Dune ma-
nière fleurie. ¡ Brillamment; d'uue manière bril-
lante.
Floridca, s. f. flori-dêa. Bot. Floridée; thalassio-
phyte du genre des algues marines.
Ftorldisiniameute. adv. superl. de floridamen-
te. V. ce mot,
Florldlio, (a adj. dim. ¿e florido, lu ptu fleuri.
1! Se dit de ce qui est agréablement fleuri. ||
Gracieux; qui a quelque élégance.
Florido, da. adj. flori-do. Fleuri; qui est en fleur.
I Orné garni de fleurs. H Choisi, excellent , ex-
quis dans son genre. ¡ Géog. Floride; un des
quatre icrriinires constitués des Elals-Tnisdc
r.\méri<jue s'Miifiilrionale. 1| Dinoro florido; bel
et bim argei.t. ¡ Lo tnas florido; l'élite.
Florífero, adj. flori-féro. Florifère; qui porte des
fleurs.
Floriforme, adj. /7orí/or-ríí^, Floriforme; (\m a la
forme d'une fleur.
Florífero, adj. florig-héro. Flongère. V. Flo-
rífero.
Florllesio. S. m. flnriléff-hio. Florilège; antho-
logie; c(plleclion de fleurs et dans le sens figuré,
de poésies.
Florllla, s. f. fluri-lia. Cochyl. Florilie ; genr« de
coquilles.
Florin, s. m. Métr. Florin; monnaie de compte.*
Floríiüiro. ndj. flori-pnro. IJot. Floripare; se dit
des bourgeons (¡ni ne produisent (jue des fleurs.
Floripociilio. s. m. fl(tri¡ion-di(). Bot. Floripon-
dio: ariire de l'Amérique du Sud. j Fig. Grande
fleur de inauv.iis goût sur une étoffe.
FJorUmo. S. m. flnris-mo. Vàm. Fleurisme ; ma-
nie (les fleurs.
Florl.xta. s. /'<i>ri.s-f«. Fleuriste; fabricant, mar-
ciiand de fausses fleurs.
Florii.xado, V. Fhirdeli.Sftdn.
Floromaiiia. s. f. floromani-a. Fleuromanie. pas-
sion des fleurs.
Fluroiiiaito. S. m. floroma-no. Fleuromanc; qui
a la mnnie des fleurs.
Florón, S m. Fleuron; corolle monopétale, régu-
lière, infuniiiliulit'orine à lynibe entourée de pe-
tites fleurs dont U reunión sur un seul récep-
tacle et dans un calice commun, forme une fleur
composée. |1 Impr. Fleuron; ornement que l'on
met quebiuefois, à la lin des divisions d'un ou-
vrage. Il .(reli. Fleuron; sorte d'ornement ou re-
présentation de fleurs.
Floroncico. V. Floronrillo.
Floioncillo, ito. S. m. dim. de florón. Petit
fleuron.
Floroiico.M. S. m. pi. flnron-^'oss. Sorte de gros
boutons (lui viennent sur la peau.
Flornli«, s. f. florbu-la. Bot. Florule; fleur isolée
d'un calalhi(le ou d'un épi.
Flo!«iidn. s. f. /"/o.í.ía-f/a.Icbthyol. Flossadc; espè-
ce de raie à long bec.
Fio'ïcopio. s. m. flosliO'pio. Bot. Floscope; aspa-
ragoïde des Indes.
no.>icopo. V. Floscopio.
Floscnlarinno»*. s. m. pi. floslsoularia-noss. Inf.
Flosciilariens; division des systolidiens.
Flospiilnrio. s. m. flnskouln-rin. Hist. nat. Flos-
culaire; ^'cnve dinfusoircs systolidiens de la fa-
mille des floscularicns.
FlotiPuloMo, «a. adj. finskoulo-sso. Bot. Floscu-
leux; se dit des capitules, des composées qui ne
renferment que des fleurons.
Flosoli. s m. flossoU. Bot. Flossolis; mule, cam-
pane. plante.
Flos-Sanctorani, s. m Flos-sanclomm, fleurs
des saints; livre qui contient leur vie.
Flota, s. f. flo-ta. Mar. Flotte: nombre ronsidé-
KLU
Vo3
FLC
lablc de vaisseaux qui font voile ensemble. =
Flotte; nombre róuní de bâtiments de commer-
ce qui font le mime \o\anc. | Fam. Flotte;
afilut'nce, foule, abondance d'une cbose.
Flotable, adj. flola-blé. Fotable; qui est suscep-
tible de lloltcr
riotiicioii, s. f flotation. Flottation; action de
floUlT.
Flottiiiurn, V. Flotncion.
FlotaiiiiiMito, V. Flotncion. \ V. Frotación.
Flotiiiitc. part. près, du v. flotar. Qui flolte.
Fintar, v. n. Flotter; nager, surnafjer, être porte
sur un lliiiiJc. \ v. a. V. Frotar.
Fiole. V.Frolc. Fricción.
FlotJln, S. f. dim. de flota. V. ce mot.
FlotÍMta, s. m floiis-ta, Comm. Fiotisterqui
commerce par les llolilles ou galions de TAmc-
riqiic.
Fluatado. adj. m. flonala-do. Cliim. Fhi.Ué; qui
est ( imbini- avec l'acide lluonque.
Fliini!>, s. m. f/'iKrt-fo. Ghim. F unie: sol résul-
tait le la combinaison de diffi-renls o\ydes avec
l'acide nuiiriiiuc.
Flîiee. s. f. fou'ié. Métr. Flncc; monnaie du Ma-
roc qui vaut quinze ccnlimes.
Fhicetiio^o, •*:». ailj. flou7.éluo-sso. Fludueux;
afîlc de niouvcmenis violents et contraires.
Fiucratlo. «la. adj. floukrn-do. But. Flucré ; se
dit des tij;es d'où parlent de longues racines
qui vont grt^jner la terre et qui se transforment
bientôt elles mêmes en de nouvelles tiges.
Fulcro, s. m. fiud-kro. Bot. Fulcruin; nom collec-
tif sous lequel on désigne les pétioles, les pé-
doncules, les stipules, etc.
Fliirtuiicioii, s. f floiiktonmion. Phys. Fluctui-
tinn; b;ilaneemcnt. mouvement d'unliqnidequ'on
observe an travers des parties (¡ni le renferment.
Il Fig. Flueluation: ineeitilude. irrésolution, va-
riation dans les opinions ou dans la manière de
voir une chose.
Fliirtaaiite . adj. flon'tuan-té. Fluctueiix; qui
lluclue. ¡ Fig. r.hancelant. qui manque de réso-
lution, j part. prés. da\. flotar. Flollanl; qui
(lotte.
Fluctuar, V. a. fio'/Uouar. Fluctuer; être agité
par les flots. , Fig. Chanceler; manquer de rc-
sidution.
FlactuoNo, na. adj. iloul.tono-sso. Fluctueux;
qui est agité par desmouvemcnlsviolentsct con-
traires.
Fliieiico, V. Fleco.
Flaeiiiiecilln. V. Flequecillo.
Fluencia, S. f. Îlouén-zia. Fluence, écoulement
du temps.
FluUlaiiioiite, a Iv. ñouidaméi*-lé. Fluidement:
d'une manière fluide.
Fluidez, s. f. ÜoiiidéiT. Fluidité; qualité de ce qui
est fluide.
FIuUIíkíiuo. ma- adj. superl. deVi«ir/o. V. ce mot.
Flouiilifleacioii . s. f. Íloíiidifilia/Jon. Fludiíiea-
lion; nléuclion d'un corps à l'étal de liquide.
Fluiilidear, v. a, îlouidifthar. Fluidiiior; rendre
liiiuide.
Fluii». v. n. r/onir. Fluer; s'épancher, s'écouler
en parlant d'un liquide. | Couler, se passer en
parlant du temps.
Flutfco ou nujeo, 9. m. floH-g-héo. Rot. Fhiffgé;
miiguel du .Iwpon.
Flujo, s. m. /îo(*-fl-/io. Mar. Flux; mouvement re-
glé de lamer vers le rivage à certaines beuresdu
jour. Il lig. Epanehement, écoulement, déborde-
ment || Méd. Dévoicment . diarrhée, j Flujo de
sait<irc, flux de sang. | (^hiin. Flux; se dit des
matières qui facilitent la fusion. | iig. fam. Tie-
ne ¡lujo de ¡tablar; il est d'une locuacité irrésis-
tible.
Fluuhorato. S. m. flouoborato. Chim. Fluobora-
te; genre de selcompusé d'une base et de l'acide
fluD-borique.
Fliioliórico. adj. floHobo-riVo. Chim. Fluo-bori-
que: se dit d'un ,tcide formé de lluor et île bore.
Fliiocei-luni, S. f. flouoié-riouni. Fluocérium;
substance jaune ou rougeàire a texture crislali-
ne qu'on trou^e en Suède.
Fluoiila, adj. et s. jlouo-nia. Myth. Fluonie; sur-
nom donné à Juiion.
Fluor, s. m. ¡Jounr. Fluor, ordre ciiimique com-
prenant tontes les espèces minérales formées par
la combinaison du lluor avec d'autres éléments.
Flaurico, adj. lloiio-riko. Chim. Fluorique; qui
paraît furmé d'liydro;;cne et de fluor.
FIuoi-ico-Kiliciatlo. adj. et s. m. floiion'ko'ssili-
■/.ia-do Cliim. Fluorique-silicié; acide formé de
fluor et de silice.
Fluoridu, s. m. Wouo-rido. Chim. Fluoride; com-
binaison du fluor avec certains corps.
Fluoridrico, adj. flaKori -<// l'o. Chim. Fluorhy-
diii;ue; se dit d'un acide formé de silicium et de
fluur.
Ftunro, S. m. floi/o-io. Chim. Fluoré; nom du ra-
dical présumé de l'acide fluorique et fluorliy-
drique.
Fluoruro, S. m. floî/oroM-ro. Chim. Fluorure;
combinaison du fluor avec un autre corps simple.
Flno!«ilirato. S. m.^ouossilika-to. Chim; Flno-
silicate; sel fcinné par la combinaison de l'acide
fliio-siliciqne avec une base.
Fluo-Millcico. adj. fliuio.v.vííí zífeo.Chim. Fluo-si-
licique; qui est composé de fluor et de Silicium.
Fluo-Miliciuro , S. m. floMiissi/ziou-ro. Chim.
Fluo-siliriure; combinaison du fluoride-silicique
avec une base.
Fluotautalato . S. m: ^nuotantala-to. Chim.
Flnotantalale, combinaison du fluorure de tan-
tale avec un autre fluorure.
Fluotitanato, S. m. ^iiuotitana ta. Cliim. Flno-
titanate ; comlùnaison du fluorure de titane avec
un iiutre fluonire.
FluMleria. V. Fruslería.
FluMtieaM. s. f. pi. ñuos-tréas. F.ntom. Flustrées
famille de p<dyp ers.
FluNtrela. S. (. noustré-la. Infiis. Flostrellc; gen-
re de lu fimille des bact illariées.
FluMti-o. s. m. fl()!(s-lro. Fnlom. Fluslre; genre
de i<i>|y|iiers.
Fluvial, adj. ttouvinl.. Fluvial; qui apartient aux
ri\ ières. aux fleuves.
Fluviales*, s. f pi. flni<n'rt-f(<ji. Bol. Fluviales;
plantes a(piati'iues nvmocotylédones.
Fluviátil, adi. flcin ífi-f i'/. IJist. nat. Fluviatile;
se dit des plantes cl des coquillages d eau d'Uicc
Fluvlo-ninrinn, adj. floiii'i'o»íí7rí-n(), Fhnio ma-
tin; se dit de certaines formations mixtes coni-
posèes de sédimenls apportes par les eaux dou-
ces courantes.
Flut. s. m. floiiA». Flux; séquence: suite de car-
FO(i
— 40*
FOL
tes (le moine couleiii-. || füin. fi^c. Ilarer flus:
avoir perdu ou inanfié luul son l)irii; ùlre à ser.
riuillHllilad; s. f. {\i»t\i.<is{ hilidadil. VUmiilé;
qualité, »'Miit de ee (pii e-^l lliiitie.
l-'lu\il>lc. adj. (lfM/k.vi-/)/t' l'iiisihie; rnii est sus-
ceplilde de devenir lltiide, de se liijiiilier.
■•'Iiixio-dirrreucial; adj. (¡Cdiu. lluxio-diiTcrcii-
ticlle; se dit d'une iii(''lli()de (|iii sert, dans cer-
tains las. pour considérer sons des aspects dis-
tinels la dilTérenec d'niie (inanlilé v ariablc.
riiiiLioii. s. f. ¡Sied, fluxion; ronfieslion, aillux de
liquides dans (piel(iue partie du corps. || Fluxion
(le ¡icclu), flnxHpn de poitrine: tnaladie aifiué, l'é-
brile, earartérisée par une ^;ètu> plus on moins
grande de la respiration, il Mailieni. | MHodo </(•
fluxiones; méthi/de de fluxions oii l'on considère
les quaiililés (iiiies comme onf;endrées par un
flux continuel. || Fluxion; rliute d'humeur.
FliLYloiiarln, adj. Tluxionnaire: (|ui est assujetti
à des fluxions. | Fluxionnaire; qui soutire de flu-
xions.
FobifH, s. m. fo-boss. Myth. Phobos ; la peur re-
présentée par une tète de lion.
Foca. s. f. io'lin. Mamm. iMioque ; mammifère
amphibie- | Bot. Foca-sorlc de fruit de l'île for-
mo sa.
FoeùconM, s. f. pi. Îoka-zcass. Mamm. Phoca-
cécs ; famille de mammifères ayant pour type
de genre phoque.
Focal, s. f. fo/ca/. Focale ; sorte de eravalc chez
les anciens.
FoccHo, s. m. tozé-no. Mam. Phocène; marsouin;
genre de mammifèrescétacés de la famille des
dauphins.
Focilailor.s. m. Focillateur ; celui qui rétablit
les forces.
Foeidcta, s. f. Orniih. Faucilleltc; nom vulgaire
du grand martinet, ou martinet noir. I
Fociao, s m. Espèce d'aiguillon, avec lequel le
cornac conduit son éléphant.
Foco, s. m. Phys. Foyer; point où se réunissent
les rayons lumineux ou calorifères, réfléchis
par des miroirs concaves. |1 Foque, sorte de voi-
le. I Mortaise, cntaillure dans une pièce de bois
pour recevoir un tenon. || Géom. Foyer; nom
que prennent des petits points pris dans l'inté-
rieur de certaines courbes , et qui sont comme
des centres auxquels des lignes, tirées de divers
points de la courbe, déterminent la nature de
celle-ci.
Focofio, s. m. Hist. rel. Foqueux ; membre d'une
des douze sectes religieuses du Japon . dont les
membres adorent l'idole Xaca, et croient qu'il
sufl'it de prononcer certaines paroles avec dévo-
tion pour obtenir le bonheur éternel.
Fotlia, s. f, Conchyl. Fodie ; genre de mollus-
ques aseidiens.
Foili-o, s. m. lîot. Faudre ; arbre du Madagascar.
Foeiia, s. f. Pèeh. Focne . focsne ou fonanc; sorte
de trident en fer pour harponner la dorade ou
d autres poissons de mer.
Fofa, s. f. Folï.i ; danse ¡lortugaise très-lascive.
Fofo, a. adj. Mou , enflé , sponj;ieux.
Fosase, s. m. Fouage ; sorte de redevance, qui
cncerlames provinces, se payait par chaque
feu ou maison.
Fogar, s. m. inus. V. Hogar.
Fogaril, s. m. Feux ; signaux. H Eclairage d'un
cam|).
Fogata, s. f. Feu clair (|ui jette do la niniiue. |
j Fougade, fougasse ; espèce de peliie mine , de
( fourneau. |1 Fig. Uoufl'ee de chaleur ; chaleur
I qu'on sent après avoir bu brauioup de vin.
I F»s4»ii. s. m. Fiivi-r: àtre. f unieau : fourneau de
I cuisine. Il |.umi<'r(- d'une arme a feu. ¡ Fougon;
cuisine duo vai-seau .
Fositiiadiira. s. f. fm/onai/ou-ra. Mar. Planches
ou |)ièees de boia autour des müls pour les af-
I rern)ir.
' FoKona/.o, s. m. f.ii/oiiu-zo. Flamme qui sort du
I ba-sinet il'iin arme a feu.
Fos<isiila(i. s. f. (itii'issidadil. F'onuue . ardeur,
j iinpctoosiiè , vivacité extrême ; moini'inenl vio-
I lent, ordinairement accompagné de colère.
^ FosoMÏMiiito, n. adj. su|)cr. de fotjoso. Très-fou-
gueux.
FoKoso, a. adj. fuijo-sso. Fougeux , impétueux,
ardent, qui est sujet à entrer en fougue.
! FoKotc, s. m. Fagot ; faisceau de menu bois.
FoKiioacloti . s. f. fü^íieaziü/í. Dénombrement
I pur feux ou l'aniilles.
Fosiicado. a. jiart. ¡¡as. de foifucar. V. cc verbe.
! Fosiicar, V. a. Brûler de la poudre dans une ar-
me il feu pour la nettoyer. | Echauffer au mo-
I yen d'une fermentation.
FoKiicrM, s. f. inus. V. ¡Ioi¡uer(i.
FosHi'i-o, s. m. inus. Petit brasier ou fourneau à
met Ire de la braise.
Fosiicro, a. adj. inus, (jui aparticnt au feu ou a
la flamme,
Fosuexiiclo, s. m. diin. de fi'.''<jn. Petit feu ar-
d e n t .
Foida, s. f. iiru5. V. fluida.
Foír, V. a, inns. V. Iluir.
FoLmiio, s. m. llist. rel. Foïsmc; religion du dieu
Fo, en Chine.
FoLso, n. edj. inus V. Hondo.
Foj:», s. f. inus. V. Hoja. \\ Prat. Feuille de |ia-
pier.
Fojaidre. s. f. inus. V Hojaldre.
Fojiieia. s. f. inus. V. Hojuela.
Folís s. m. Outre ; sac de peau , en parlant de la
cornemuse galicienne.
Foisa. s. f. inus. V. Huelga.
Folgado. a. part. pas. de folgar. V. ce verbe.
Folsainieiito, S. m. inus. V. Huelga.
F.tlgan/.a, S. f. inus. V. Holgura. \\ Fig. V. De-
sahogo.
Folsar. v. n. inus. V. Holgar.
F<»lsa/,an(t, u:». a<lj. inus. V. Holgazán.
Foiso, s. m. Sac de peau de mouton ou l'on met
les pieds et les jambes pour les tenir chauds.
Fol^iira, s. f inus. V. Holgura.
Folia, s. f. inu5. V. Locura.
Folias, s. f. pi. Folies d'Espagne; danse et air es-
pagnols très-gais. || Fam. Esa va por las folias,
cela n'a pas le sens commun. || Folies ; danse
portugaise.
Foiii'icco, a. adj. îolia-ieo. Bot, Foliacé ; qui est
de la nature des feuilles; qui a l'apparence du-
ne feuille.
Foliación, S f . fo/idzio». Bot. Feuillaison; appa-
rition des feuilles sur un végétal. ^Feuillaison;
époque où une plante commence à prendre de
nouvelles feuilles. = FoUation ; disposition des
feuilles dans le bouton de la plante. || V. FoUa-
FOL
— 455 —
FON
tura.
T-Alindo, da. part. pas. de foliar. NumÍTOtí!, e.
Foliar, V. a. Nuinérolcr ; mettre le iiumóro à cha-
que page d'un livre , d'un écrit.
Foliar, adj. Bot. Foliaire ¡qui appartient à la
feuille, qui naît sur les feuilles, qui est pro-
duit par la feuille.
-Folioto, s. m. Archcol. Folíate ; sorte de parfum
des anciens.
FoliHtiiru, s. f. îoliatou-ra. Numérotage; action
de numéroter les pages d'un livre.
Folículo, s. m. ff;¿í-/;ouío. Anal. Follicule; petits
corps membraneux arliiulaires ou vexiculeux,
situes dans l'épaisseur des téguments, sortes de
crvptcs muqueuxou pctis sacs en forme de bou-
teilles conne la kyste , dans lequel se dépose la
matière purulente des abcès, des atliérôincs,
etc.
Folicciln, s. f. ioli-koula. Rot. Follicule; fruit
capsuiaire, membraneux et allongé, qui n'a
qu'une seule vahe et qui s'ouvre par une sutu-
re longitudinale.
Folijoiies, s. m. pi. Air et danse anciennement
en usage dans Vieille CastiUe.
Folio, s. m. Feuillet d'un livre. 1| Phillon ; espèce
de mercuriale. || Page; coté d'un feuillet, écri-
ture (}u'il conlieiit. Il Fo/io indico, feuille iii-
ilienne ou malab^ive. || Folio volante, feuille vo-
lante, gazette , nouvelles à la main. || Al primer
folio, au premier coup d'a-il , au premier abord,
du premier coup. || Libro en [olio, livre in fo-
lio.nlîoh. De à folio, excessivement, grand, gros.
Folla, s. f. fo-/ia. (L. mouillé). Combat des cava-
liers d'un tournoi qui, ap'ès les courses, se
chargent sans ordre. H Galimatias , pot-pourri,
mélange des choses disparates. || inus. Assem-
blée de gens ([ui se réjouissent. || Comédie toute
en épisodes.
FoSlatiuM, s. f. pi. iolla-das. (L. mouillé}. Feni-
ilctécs; en parlant de cerlaiai-s pièces de [>atis-
seric.
B<'o]hi:i», a. part. pas. de follar. V. ce verbe.
FoiliSiio.M, s. m. pi. íí)l[a--iluss. [\.. mouillé;.
Anciens hauts-de-chauscs fort amples cl fort
plissés.
Folli-.si*. S. m. íóllag-hé. (L. mouillé. Bot. Feui-
llage: assemblage de feuilles . qui sont adbé-
renls auv riiineaiix des arbres. | Fig. Clinquant,
faux brillant , paroles pompeuses qui ne signi-
lient rien. | Feuillage , représentation des feui-
lles en sculpture. ^j»»
Folla^ear, v. n. foUa^-hêar. fl,. mouillé). Peint.
Feuiller; représenter les feuilles des arbres, le
feu il luge.
Fullisr, V. a. íuílar. (L. mouillé). Souffler avec
un soufflet. |¡ Faire arranger , découper en for-
me de feuille, || inus. V. Hollar, \ inus. V.
Talar.
Follamr», V. Jirón. íolhtr-.sé. (í.. mouillé). Lâcher
un vent sans bruit , vesser, lâcher un vesse.
Folloro, s. m. /■()//.'-ro. (L. mouillé). Faiseur ou
marcliaïul de soufflets.
FoUctn. s. f. folló in. (I.. mouillé). I^Icsure de
vin (pli répond à notre demi-selier.
FolloliMo, s. m. Y. Fo//(')o.
Folletín , s. m. f(;//(îiin». ( 1. . moui!Ié\ Feuille-
ton ; partie de certains journaux , ordinniremcnt
iin(MÍmée au b^'sde pn;- es . m levle plvs pciil
que relui de la feuille, dont il e»l séparé par un
trait, qui contient des articles critiques, scienti-
fiques ou littéraires . et même des romans.
Foilotinistu , s. m. hllelinis-ta- [L. mouillé^.
Feuilletoniste; celui qui fait des feuilletons pour
les journaux.
Follt'to, s. m. h)Ué-to. ÍL. mouillé). Paquet des
lettres. | Gazette, manuscrite. | Brochure; livre
imj)rimé de peu de volume et qu'on vend non re-
liés. I El rit de peu d'étendue et mauvaise.
Follón, s. m. fo/ion. !.. mouillé). Fusée volante
qui éclate sans bruit. | Jci , rejeton d'arbre. ;|
Vesse; ventosité puante qui sort sans bruit.
I Follón, un. adj. fo//o». (L. monillè. Fainéant, pa-
I resseux. H Fnpon , coquin, lâche , poltron.
Follonería , S. f. inus. V. Pereza. || Friponnerie;
bas , mauvais procédé.
Follonia , S. f. iiuis. V. Vanidad.
FolloKa.s , s. f. pi. inu«. Boh. V. Calzas.
Foluz , s. f. inus. V. Cornado.
Foniaiiaiitc, s. m. Aslr. Fomahaut , fomalhaul;
étoile de la première grandeur dans la constel-
lation du Verseau.
Foiaentaeion, S. f. {ornénta-iion. Médec. Fomen-
tation; application des substances liquides ou
solides échauffées pour rappeler et entretenir la
chaleur , à la surface du corps humain , et en é-
carter la douleur.
Fomentado, da. part.pas.de Fomentar. Fo-
mente , e.
FoMieníador, s. m. Fomentateur; celui qui fo-
mente.
Fomentar . v. a. EihaufTcr , tenir chaud. || Fo-
menter ; fortifier une partie débilitée en y appli-
quant quelque remède. 1| fig. Fomenter, entrete-
nir, faire durer, encourager, animer, exciter.
il (ig. Protéger , appuyer, favoriser,
Fomeiitativo, va. adj. Mcdcc. Fomenlatif ; qui
sert à fomenter.
FoiMojito . s. m, (Chaleur qu'on donne , abri , dé-
fense qu'on procure. || Aliment de feu. d'une pas-
sion , etc. Ij fig. Appui, protection. |¡ Encourage-
ment.
Foniet* , s. m. Ce qui excite , anime , donne de
l'ardeur. H Foincs pcccati , concupiscence ; pcn-
cluint naturel au mal.
F«'>uiite , s. m. inus. V. Fomes.
Fonación, s. Í. ïjnaiion. Phonation; fiirmation
de la voix.
Fona» , s. m. inu?. V. Camas.
FonuNcia, s f. ivnas-zia. Ant. Plionascie; art de
former la voix.
FonaNcio, s. m. fo/ias-zio. Phonasque; maître de
phonaï^cie.
Fonda. S. f. Hôtel garni , restaurant ; auberge où
l'on vend aussi du café, des liqueurs, etc. ||
inus. V. Honda.
Fondable, adj. (Jui peut être sondé, dont on
trouve le fond.
Fondado , «la. adj. Se dit des barils, pipes , etc.,
dont le fond est assujetti avec des cordes ou
des barres de fer.
F<»ndead<To , s. m. Mar. Mouillage ; lieu où un
liAtiiiieiil peut èlie retenu à l'ancre, à l'abri de
la grosM" iiii'r et des grands vents.
Fondeado . da. part, pas. de Fondear. Sondé, e.
¡Fondear, v. a. Sonder ; reconnaître par le moyen
d'un i>lo;i)l' attaché au bout d'une ciMi'e. in lic
FON
— ia()
FON
\
quclqu'aulrc cliüsc S((mLlabIc>,la qualité iju fond
ou la prufoiulcur «l'un lieu dont on ne (xiil voir
11' foml. Il Visiter le fond de cale d'un vaisscnu,
en parlanl des employés des dounies. || Enlever
du lond de l'eau ic ijui est submergé. || Mar.
Mouiller ; mettre de eôie la rliürjíe d un navire
piiur en Nisiter le tond de «aie. || (if;. Exaniiner
à fond- Il V. n. Mouiller; jetler l'anire.
FoikIco, s. ni' Mur Aetion, travail d'écarter la
charj;e d'un navire pour visiter le ftmd de cale.
Il Visite que l'ont dans un na\irc les employés
(les douanes.
Fondero , s. m. inus. V. Hondero,
Foniioy.a , s. f. inus V. Profundidad.
Fondilloii . s. m. Fond d'uni- ( uve, d'un tonneau
sur quoi on remet du vin pour que le tonneau ne
toinlie pas en vidange.
FondirMi' , v pron. \ . Hundirse.
Foiidi.sia, s. ni. Aubergiste, restaurateur , maî-
tre d un auberge, d'un restaurant.
Fondo, s. m. Fond; endioii le plus bas d'une
cbose ereuse. || Fimd ; l'emlroii le plus reculé, le
plus éloigné de l'abord. || Fond:premicre ou plus
busse ti.ssine d'un élolVe. ¡| Velours ouvré avec
le fond ras. \\ Beaux arts. Fond; dans la peintu-
re , en parlant d'un paysage ; plans les plus recu-
lés du tableau. H Mar. l'oiul ; prol'ondeur de la
mer ou aul rement dit , la liauleurde l'eau dans!
un point donne, ii fig. Fond ; l'essentiel, la base,
ce qui constitue une chose. ^Fimd ; ce qu'il y a
de plus intérieur, de plus intime, de plus se-
cret, déplus caché. Il Epaisseur d'un diamant. ||
Fond; le sol d'une terre, d'un champ, d'un héri-
tage , les biens et l'argent qu'une personne pos-
sède. H Fond; capital II Mil. Hauteur d'un ba-
taillon, d'un corps de troupes formé, n Fonf/o
tntierln, fonds perdus. || Hombre de fondo, boüi-
me qui a un grand fond d'esprit, de savoir, ||
Mar. Da>" /"odf/o, donner fond , mouiller, jeter
l'ancre, || adv. A fondo, à fond, profondément,
tout à fait , parfaiteincnt. || Irse à fondo , couler
bas , en parlant d'un uavire.
Fontio, da. adj. inus. V. Hondo.
Fondón . i. m. V. FondiUon. || Fond d'un éloiTe
de brocard. || inus. V. Fondu. \\ De foulon ; de
fond en comble.
Fondôiici-o , la. adj. inus. V. Hondonero.
Fóndulo , s. m. {on-doulo. Ichlhyol. Fondule;
genre de malacoptérygicns établis aux dépens
du genre cobitc, et ayant pour type le fondule
conicole.
Fondnra , s. f. iuus. V. Hondura-
Foliote, s. m. Crusl. Fonet ; espèce de moule du
Sénégal,
Fonético, ca. adj. Phonétique .• qui exprime le
son.
ï'ongato. s. m. Chim. Póngate; sel produit par
la combinaison de l'acide fongique a\ec une ba-
se salifia ble.
Fongc. adj. fony-hc. Mou , spongieux.
Fongia.s.f. foíi(7-/iía. Polyp. Fongic; genrs de
zoanthaircs, confondu avec les madrépores.
Fóngtro, ca. adj. foii^-Zn/.o. Chim. Fongique;
se dit d'un acide qu'on trouve dans les cham-
pignons.
Fons(co!a, adj. fon//-/ií-koíti. Zool. Fongicole;
qui vit sur les champignons.
FongicolaN , s. m. pi. ionq-hi-holfts. Kntom.
F'ongicoles , genre d'insectes coléoptères de Ih
famille des lypulaircs , qui vivent delà substan-
ce de t hampignons.
Fonsifoi'iiio , adj. íonf}-ltiínr-mé. Hist. nat. Fon-
piliirmc ; qui a la forme d'un champi^inon. |1
(Jéogn. Fongiforme, se dit d'une coulée de lave
qui, partant d'une ouverture, et s'épanchaiit
sur un terrain bon/ontal , s y réjiand d'une ma-
nière à peu près circulaire et égale à son point
de départ.
Fi»n»liia, s. f. fori./-/ii-»u/. Cliim. Fongine; subs~
tance quMn (dilient quant on a dcpou'llé par
laciion de l'alcool, et des alcalis étendus, les
champignons de tous les principes solubles.
Foii»:inaM, adj. et s. f. pi. {'oini-lii-nass. Uot.Fon-
gines. nom sou^leijiiel on désigne un groupe de
la tribu des cenfervoïdes.
FoiikIiiomo, «a. ad). {onf)-hino-sso. Hist. nat.
Fongineux; se dit d'un terrain qui est plein de
champignons.
Fong:i|iaro, S. m. ionfi-hi-poro. Fongipore ; po-
lypier madréporiquc vivant , (jui se rapporte aux
alcyonaires.
FoitsMit. s. f. Îong-hi-ta. Polyp. Fongile; poly-
pier fossile qu'on trouve dans les pierres calcai-
res secondaires, comme dans les d pots tertiai-
res. Il Miner. F^)iigile; pierre dure de couleur
jaune, qui, par ses stries, imite le champignon.
Fonsivoi'o. adj. {on(j-tii xoro. Zuol. Fongivore;
qui mange des champignons.
FoiisivoroH, s. m. pi. [onfi-fii-voross' Enlom.
Fon^tivore. ; famille dinseetes coléopières, dont
les larves vivent dans les champignons.
Foiix» , s. m. inus. V. Hon<jo.
Fitnuoidco, den. adj. Îot.fjoi-déo. Hist. nal. Fon-
goïde; qui ressemble à un champignon.
FoiisolosiHin, s. m. Î)nooloii-lds-ta. Didact.
Fon^ologiste; naturaliste qui s'occupe spéciale-
ment des champignons
FoiisoKidad, S. f. (ogossidadd. Chir. Fongosité;
excroissance vasculeusc . d'apparence charnue
qui S'élève à la surface des plaies ou des ulcè-
res.
Fongoso . .«a. adj. Îonqo-sso. Bot. Fongueux ; qui
re>seinhle au champignon. || Cir. Carnes /"on/yo-
«as, chairs fongueuses ; chairs mollasses , ba-
veuses, qui sélèvent en forme de champignons
dans les parties ulcérées.
Foiiiciii-o, s. m. foiu-Ziouro. Phœnicure ; espèce
de fauvette à queue rouge, qui se retire dans les
trous des murailles.
Foiiil, s. m. Entonnoir de vaisseau ; espèce de
baquet percé qui sert à remplir les pipes.
Foiiocaiiiptico , ctt. adj. Phonocamptiquc ; qui
qui réfléchit les sons.
Fenometro, s. m. Phonomètre; instrument pour
mesurer le sou.
Fonométrico , c«. adj. Pbonométrique ; qui ap-
partient au phonomètre.
Foni^adera ; S. f. iuus. Corvée pour l'entretien
des fosses des châteaux.
Foiisadu, S. m. inus. Ancien impôt pour l'entre-
tien des fossés. \ Travail pour faire un fossé. |i
inus. V. Hueste.
FonNario. S. m. inus. V. Foso.
Fontal . adj. iuus. Qui appartient aux fontaines,
aune fontaine. 1 inus. Premier, principal, ca-
pital.
l-OK
FOK
B-'ontaiin , s. f. Poés. V. Faenlr .
Fontaual , u(lj. Qui appartierU aux tun(aines.
Foutaual , s. m. V. Mananiial.
VontanaliaM, s. f. pi. Atit. rom. Fonlaiialies; fê-
tes que les Romains célébraient en l'honneui des
nymphes qui présidaient aux fontaines et aux
sources.
Fontanar, s. m. ious. V. Manantial.
Fontanar, adj. inus. V. Fontanal.
Fontanelle, S. m. Modes. Fontanger; nœud de
ruban que les femmes portaient autrefois sur
b'ur coiffure.
Fontanela , s. f. Anat. Fontanelle ; nom qu'on
donne aux espaces membraneux que présente le
crûne avant son entière o>sification. | Ghir. Fon-
tanelle; petit ulcère artificiel , pratiqué en quel-
que endroit du corps, afin de détourner d'un
point menacé une certaine quantité d'humeur, ou
d'établir sur un endroit peu dangereux une irri-
tation permanente, qui empêche une irritation
plus dangereuse de se fixer sur un point plus
important-
Fontanería, S. f. Art du fontainier. | Tuyaux,
conduits, aqueducs.
Fontanero, s. m. Fontainier; celui qui fait ou
vend des fontaines , de grés, de pierre, de mar-
bre , etc. I Fontainier; celui qui va à la recher-
che des sources, qui en réunit les eaux et les
coniiuit d'une manière ou d'autre au lieu de leur
destination. | Fontainier; celui qui est chargé
de conduire, d'entretenir, de faire aller les fon-
taines publiques.
Fontano. ua. ad. inus. Qui appartient à la fon-
taine.
Fontanoso , sa. S. f. inus. V. Fuente.
Fonte . s. f. inus. V. fuente.
Fontecioa . s. f. dim. de fuente. V. Funteziiela .
Fontexuela. s. f. dim. de /"nenie. Petite fontaine.
Fontt . s. m. Bol. Fonti; plante de Madagascar.
Fontisena, -àal. fnntig-héna. Bol. Fontigène; qui
qui croît sur les conduits ou sur les robinets des
fontaines.
Fontinalia, S. f. Cript. Fontinale; genre de mous-
ses, renfermant plusieurs espèces qui croissent
sur les pierres des torrents et dans les fontaines
autour des roues de moulins.
Fontinaiiü , s. m. Bot. Fontinalis; la persicaire
amphibie.
Foutinaloideo, a. adj. Bot. Footinaloïdé ; qui
ressemble a une fontinale.
Fontlnaloideaet. S. f. pi. Bot, Pontinaloïdées; fa-
mille de mousses, qui a pour type le genre fon-
tinale.
Foque, s- m. Mar. Foc ; voile triangulaire qui
se place à l'avant d'un bùiiment, entre le mût
de misaine et le beaupré , ou entre ce dernier et
le grand mAl , dans les bâtiments qui n'ont pas
de mût de misaine.
Foquea, S. f. Bot. Fockée; genre de plantes, de
la famille des asclépiadées.
Fora , adv. inus. V. Fuera.
Foradar . v. a. inus. V. Horadar.
Forailador , s. m. anc. Techn. Tarière ; instru-
ment qui sert pour faire de trous ronds dans
une pièce de bois.
Foradar , v. a. inus, V. fínradar.
Forado , da. part. pass. de foradar. V. ce mot.
Forado, s. m. inu. V .4¡;ttjero.
¡ Forajido , da. adj. Se dit d'un voleur de monta;:-
ne. I Fig. Scélérat , coquin. \, S'emploie sub¡-
tanliv.
Foraida ,s. f. inus. V. Hondonada.
Forai , adj. Pratique , qui appartient au fuem.
V. ce mol. Il Qui appartient au barreau, qui con-
cerne le barreau. || Bienes forales. ; biens inféo-
dés pour un temps limité.
Foruliuentc, adv. foralmén-lé. Conforme au
fuero.
Forambre . S. f. inus. V. Agujero.
Foranibrera , s. f, inus. V. Agufiero.
Foramen, s. m. fora-mén. Trou de la pierre de
dessus d'un moulin.
Foraniineas , s. f. pi. Polyp. Foraminées; famil-
le de la classe des polypiers, remarquable par de
petites cellules semblables à des pores tu-
buleux.
Foramineo, nea. adj. Hist. nat. Foraminé; qui
est percé de petits rous ou composé de cellules
tubuleuses.
Foraniinifero, ra. adj. Ilist. nat. Foramifèrc; qui
porte de petits trous.
Fora min ircror«, S. m. pi. Zool. Foraminifères; fa-
mille d'animaux microscopiques intermédiaire
entre les échinodermes , et les polypiers.
Foraminúleo, a. adj. foraminou-léo. Foramiiui-
lé ; qui est percé de très-petits trous.
Foráneo, na. adj. Forain; qui est du dehors, qui
est étranger , qui n'est pas du lieu, i: Vicario fo-
ráneo; vicaire dont la jurisdiction est indépen-
dante de celle de l'ordinaire.
Forano, na. adj. inus. V. /"oráneo. || inus. V. E.r-
terior. \\ Bohe. V. Forastero. || inus. Y. Urano.
Foraño , ña. adj, inus. V. E.rterior.
Fora!*, adv. inus. V. Fuera.
Forastera, s. f. f. Bot. Forestière; genre de plan-
tes d'Amérique.
Forasteramente , adv. forastéramcn-té. Exté-
rieurement ; au dehors.
Forastero , ra. adj. Forain ; étranger, qui est
d'un autre pays. H Fig. Etranger; qui n'a aucun
rapport à la matière qu'on traite.
Forastero, S. m. Etranger ; homme né dans un
autre pays que celui qu'il habite.
Forbante, S. m. Forban; corsaire qui exerce la
piraterie sans lettres de marque , qui attaque
également amis et ennemis, voleur de mer.
Forbicinio , S. f. /'ortízí-nío. Entom. Forbicine;
genre d'insectes aptères , appelés vulgairement
poissons argentés.
Forblon, s. ra. .\ntiq. Phorbéion; bandage dont
les joueurs d'instrument à vent s'entouraient la
tète, et qui était fendu à la bouche.
Força, S. f. V. Horca. \ inus. Y. Horquilla.
Forc»'jar , v. a. inus. V. Forzar.
Forcejar , v. n. foriéh-har. Faire effort pour se
défendre, pour s'échapper; se débattre, se
tourmenter, se démener. || Fig. Contredire; s'op-
jioser fortement.
Forcejo, s. m. inus. Y. Esfuerso.
Forcejón , S. m. foriig-hon. Frand effort.
Forcejudo , da. adj. inus. Y. Forzudo.
Forceps , s. m. Chir. Forceps; nom générique de
toutes les espèces de pincettes , ciseaux, pinces,
tenetles et autres instruments servant aux chi-
rurgiens pour sasir et tirer les corps étrangers.
Il Entom. Forceps; organe qui garnit l'extrémi-
2U
FOR — V58
II- (lu rorps de quelques itisectet.
t'orcin , 8. 1'. V. Fiteria.
■''urclar , V. a. itius. V. Furzar.
•''orcibivniciitn , nilv. iniis. foriibléiuén-té. For-
cément ; pas forre.
Forclnn, s f. iiiu^. forii-na. Grande fourchelle
i\ trois pointes.
Forcir, V. a. inus. V. Fortalecer , reforzar,
Forchlni», s. fr inus. V. Trnedur. | Arme de IVr
en forme de fourclie.
rorcudu, s. f. inus. V, Ofrenda.
■•'oreuMC, adj. forén-sé. {)n\ a|)[iartient au fuero.
V. ce mot. Il inus. V. Forattero. || Forense; qui
concerne le barreau.
Knroro , ra. adj. Qui appartient ou qui est con-
forme au droit Ic^^al qu'on appelle fuero. V. ce
mot. Il inus. V. Pechero. || Versé dans le droit
qu'on appelle fuero. Il inus. Cnrtn forera ; ordre
de faire one chose prescrite par les lois du roy-
aume. || .VoneJa forera; sorte d'impôt qui se
paie tous les sept ans.
l-'orfox, s. m. Chir. Forfcx; espèce de ciseaux, [j
Kntom. Forfex; or};anes mobiles qui garnissent
l'anus des mAles de certains insectes.
voi-riciila, s. f. iorfi-kottla. Entom. F'orllcule;
};enre d'insectes ortlioptéres.
Forfloiilnrio, n adj. Îorfikoula-rio. Entom For-
liculaire: qui ressemble aune forficule.
FornciilariaH, s. f. pi' forfii.oida-riass. Entom.
Forliculaires ; famille d'insectes orthoptères;
ayant pour type le genre forlicule.
r«'M-roiaN, s. f. pi. Crasse de la tôtequi ressemble
uu son.
Forinscco, a. forinn-sé\io. Extérieur; qui vient
de dehors.
rorista; s. m. inus. Jurisconsulte, légist, versé
dans le droit qu'on appelle fuero.
rorja, s. f. V. Frfï77/a. Il Mortier pour bâtir. I|
Forgeage, action de forger et le résultat de cet-
te action.
Forjado, a, part. pas. de Forjar. Forgé, e.
Forjador, s. m. {org-hador. Forgeron; ouvrier
(|ui travaille le fer au marteau, après l'avoir fait
chauffer à la forge.
Forjadura, s. f. ïorg-hadou-ra. Techn. Forgea-
ge; action de forger et résultat de cette action.
Forjar, V. a, forg-har. Techn. Forger; donner
par le moyen du feuet du marteau une forme
an fer ou à quelqu autre métal. Il Fig. For-
ger, inventer, controuver, supposer.
Forlón, s. m. V. Furlon.
Forma, s. f. Forme; configuration des corps dé-
terminés par l'apparence extérieur de la matière.
I Forme, figure. Il Forme; manière d'agir, de
pocéder. || Caractère d'écriture; manière de for-
mer ses lettres. || Forme règle; de la vie. || For- f
me; se dit par extension de toutes les choses ou
il y a quelques règles d'agir établies, soit par
des principes fixes, soit por des règles passagè-
res. Il Forma de un argumento, forme d'un ar-
gument; manière dont ses parties doivent être
disposées pour qu'il soit conforme aux règles
de la logique. |1 Hostie; pain sans levain pour la
consécration eucharistique. || Impri. Forme; cha-
sis de fer qui contient des pages de caractères,
plusou moins nombreuses selon le format, main-
tenues dans ce châssis au moyen de petits mor-
ceaux de bois ou coins. || Prccéd. Forme; dispo-
FOR
sition; arrangement dcccrtaine^ clauses, termes
rondilions et formalités que la loi eiiffe pour
la régularité cl la >alidilé des actes. || Ileaux
arts. Forme; s'emploie dans les orts du dessin
pour sigiiilier l'idée générale des surfaces, dei»
contours et des objets. De forma, de façon de
manière. || Fn forma, en forme, bien, véritable-
ment, tout de bon; en forme suivant les règles
du droit, les formalités reçues. || Homhre de
forma; homme de distinction ,de poids, de mé-
rite. I .\r( hay forma de vivir cou este hombre
il n'y a pas moyen de >i\re avec cet homme.
Formahlo. adj. {orma-blé. F'ormable; qu'on peut
foi mer.
Foi-nialillldad. s. f. Encon. polit. Formabilité.
(|u.Tlité d'une chose dont l'unité ou la quantité
(•eut se former.
Formación, s. f. formaziow Formation; action
par laquelle une chose est produite, se forme
se constitue. || Formation: action d'organiser
d'instituer. || Forme, figure. || Gram. Formation
manière dont un mot se forme d'un autre, ou
passe par toutes les formesdont il est suscep-
tible; pour lui faire exprimer, toutes les idées
accestiiresque l'on peut joindre à l'idée fonda-
mentale qu'il renferme. ijCordonnelles fleurs eu
broderie.
Forniodo. a. pari, pas. de formar. Formé é.
Forniador, a. Formateur; qui forme, qui crée
qui la 1.0 nue.
Fornindiira. s. f. iormadou-ra. Forme, figure,
configuration.
FornioBo, s.m. fortnaç-/ia. Bohem. Fromage. ||
V. Quesera,
Formal, adj. Formel, exprès, précis, clair positif.
j Qui concerne la forme. || Propre, réel. || Grave,
j sérieux, ennemi du badinage.
* Formalidad, S. f. Formalité, ponctualité, exacti-
j tude, précision. ||Formalité, cérémonie, bienséan-
ce, acte d'une civilité recherchée, qui n'est pasa
j sa place. | Gravité; qualité d'une personne gra-
ve, réservée. || Formalité; manière accoutumé
mais expresse et formelle de procéder en justice,
j selon une formule prescrite ou consacrée pour
i certains actes civils, judiciares, administraiifs
ou religieux. || Jurispr. Formalité; se dit des
clauses cl conditions dont le concours est néces-
; saire pour rendre un acte valable; des expressio-
I nés qui doivent être employées pour rendre un
acte parfait ou une procédure régulière.
Formalismo, s, m. Phil. Formalisme; métaphysi-
que qui niel'existance de la malièreen ne luire-
connaissant quelaforme.
Formalista, adj. Formaliste; qui s'attache aux
formes avec minutie, qui tient aux formalités. ||
Phil. Formaliste; qui appartient auxformalisme.
Formalizado, a. part. pas. de formalizar. V. ce
verbe.
Formalizar, v. a. Donner la perfection.
Formalizarse, v. pron. formalizarse. Se forma-
liser; s'offenser d'une action, d'u» propros mal
interpreté; trouver à redire, se piquer.
Formalmente , adv. formalmm-té. Formelle-
ment, d'une manière formelle, expresse, sé-
rieuse.
Formar, v. a. Former: donner l'être et la forme.
Il Former une chose de plusieursautres. Se dit
de ce qui constitue les choses. || Former, se dit
\
FOR
— ï^9 —
FOK
des elTets produits par \e.s cansos nalurelics. ||
Former, arran;;er, meHre en nrdre. || Lisercr;
broder le conloiir des (leurs, des feuilles. || For-
mer, inslilucr, établir. || Fig. Former; instriirc.
façonner par l'i^ducaliou; polir, adoucir, perfec-
tionner. Il Former, figurer; donner une certaine
forme, une certaine figure, || Formar arlkulo
de alfjuna cnsa, contredire. (I Formar concien-
r.ia, V, Escrupulizar. \\ Fnrmar la voz; articuler
bien prononcer. || Formar una cscrilura, tin
plan, una minuta, dresser un plan, un acte, une
minute. || /'ormaroiirfas, ondoyer. || Formar lus
costumbres, moriginer, former les mœurs.
rormnrMe, V. pron. fnrmar-sé. Se former, Atrc
.produit, recevoir, prendre forme. | Fam Se for-
mer; devenir nubile; en parlant d'une jeune per-
sonne. Il Art, Mil. Se former, prendre une certai-
ne disposition.
Forninilvw, a. adj. Formalif; qui donne la forme,
¡a figure.
Fonnutrlz, s. f. V. Yarmadora-
Formrjur, V. a. formég-har. Mar. Arranger; met-
tre chaque chose à sa place dans un vaisseau.
Formero, S. m. Tcchn. Formaire; ouvrier qui fait
les formes dont on se sert pour fabriquer le pa-
pier.
Formero». S. m. pi. Archit. Formeret; nervure
d"une voûte ogive qui suit les contours de ses
arcs et marque les lignes de leur recontre avec
les arcs d'autres berceaux de voûte.
Formieaute,adi. formikan-té- Médec.Formicant,
pouls petit, faible et fréquent. | Fourmillant;
peuple ou les habitants son nombreux.
Forniicurlo, a, adj. fnrmika-rio. Fntom. Formi-
cairc; qui ressemble <i une fourni, qui vit de
fourmis.
FormicarioM, s. m. pi. formika-rios. Entom.
Formicaircs ; famille d'insectes liyménopicres.
Formicivoro, ndj. forniii-vnro. Zool. Formicivo-
rc; qui vit de fourmis.
Fórmico, adj. fnrmi-ko Chini. Formique; qui est
extrait de la fourmi rouge.
Formidable, adj. formida-blé. Formidable; qui
esta craindre, qui est redoutable; qui inspire
une crainte fondée sur une grande supériorité do
force physique ou morale.
Furmlflar, V. a. inus. V. Temer.
FormIílolOMO, a. adj. formidolo-sso, Craintif; ti-
mide. I y.Foi-midable.
Formlga,s. f. inus. V. Hormiija.
Formigo, s. m. inus. V. liormipo.
Forminge. s. f. forminij-hé. Phorminghe; ins-
trument à cordes des anciens*
Formioii, s. m. Pboruiion; lin de la Nouvelle Ze-
lande.
FOrnioii, s. ra. Tcchn. Fermoir, ciseau de mc-
nuiscr; dont le tranchant est en biais poiir qu'on
puisse plus facilement l'introduire. | Moule
tranchant pour couper les hosties.
Fórmula, s. f. for-moula. Formule; modèle des-
termes tormels et exprès dans lesquels doit être
conçu un acte authentique, solennel, religieux,
etc. Il Dr. rom. Formule; acte par lequel le pré-
teur précisait le point litigieux, déterminait le
juge qui devait en connaître et conférait à ce
juge le pouvoir de condamner ou absoudre. |
Formule; se, dit dans le langage scientitique de
l'expression d'une règle générale par laquelle on
résout plusieurs questions.
Forniulaelon, s. f- formula/ ton. l-'iirmulation;
action de l'onnuItT, résultat de celle nction.
Formulado, a. part, pass.de formular^ Formu-
lé , c.
Formular, v. n. formoular. Médec. et phar. For-
muler ; rédiger une ordonancc de médecine
selon les règles et dans les termes de l'art.
I Fig. Formuler ; articuler , énoncer en dé-
tail.
Formulario, s. m. formoula-rio. Formulaire;,
livre de dévotion et de prières et en particulier
livre qui contient les formules d'une profession
de foi.
Formulilla, s. f. dim. de iormula. Petite for-
mule.
FormuIlHta, adj. et s. /'ormouiíí-ta. tFormuliste:
celui qui est attaché aux formules, qui les suit
scrupuleusement.
Foruaealefi, s. f. pi. fornaka-lcs. Anl. rom.
Fornacale; fête de la déese Fornax, instituée par
Numa.
Fornacino, a. adj. inus. Se disait des fausses
côtes.
Fornalio, s. f. inus. V. Homo.
Fornax, s. m. inus. Poés. V. Fragua.
Fornaza, s. f. inus. Y- Hornaza.
Fornazo, S. m. inus. V. Hornato.
Fornecer, V. a. inus. V. Abastecer.
Fornecimiento , s. m. inus. V. Abastecí -
miento.
Fornecino, a. adj. inus. V. Bastardo-
Fornelo, S. m. inus. Petit brasier portatif.
Fornescer, V. a. inus. V. Fornecer.
Fornicación, s. f. fornikaiion. Dogm. Fornica-
tion; péché de la ehair entre deux personnes
non mariées. H Hist. juiv. Fornication; infidélité
du peuple juif pourlesdieux étrangers parce qua
chez les prophètes ces infidélités sont appelées
impuretés, souillures.
Fornicado, a. part. pass. de fornicar. Fortni-
qué , c.
Furuicador, ra. S. fornikador . Fornicateur; ce-
lui ou celle qui commet le péché de furnira-
tion.
Fornicar. \. a. fornikar . Forniquer; commetti»
le péché de fornication.
Fornicario, ria, adj. /'ornikr7-r 10. Impudique. las-
cif, luxurieux. || Qui apport ieut à la fdrnicalion.
Forniclfero, a.apj. Didact Fornicifére; qui porte
ou forme une voûte.
Fornicio, S" m. V. Fornicación.
Fornicion, s. f. inus. V. .íl/;asfPcínn>Mío. || Bot,
Fornicion; genre de plantes ù fleurs compo-
sées.
FornldÎMimo, adj. super de îormido Très-ro-
buste.
Fornido, a. part. pass. de furnir. V. ce verbe. |
adj. Fort, robuste, puissant.
Fornlmeu4o, S. m. inus. V. Fourniture, provi-
sion, munition. || X.Jasi.
Fornir, V. a. inus. Y. Abastecer. \ Btiïiom,\.
Arreciar.
Fornitura, S. f. fornitou-ra. Imp. Caractère,*
d'imprimerie qu'on fond pour remplacer ceux
qui ont manqué dans la fonte principale. !f
Fourniment; munitions d'un soldat.
Forno, s. fQ. inus. Y. Uorno.
•Oil
— 'i 1)0
K)K
rwru. s. m. Uuni*8ii. lieu où l' nii leiiil lu justice,
ou l'on plaide. ;i V. Fuero. |! l'orum; vasle tor-
ruiu ubloii;^ silu^ eiilre le mxmiI ('.¡ipitolin el le
mont Palatin, Inui'- par Komulus, cnvii mine de
portiques par Nuiuii. | Fond du tliculre. || Inus.
Ê*or tul foin, poiii vu. à condilioïKinc.
■''oronoiniii, s. 1". l'horonoinie; srieiice des lois du
niouvenuMit des solides et des lluidcs.
■■'oronómlro. n. adj. iMioronoinique; qui Appar-
tient a la phroi onoinie.
CurqiirtM, s- t. inus. fnrké-ta. Fourdielle; usten-
sile de table qui a deui, trois ou quatre pointes
ou dents par le bout, el dont ou se sert pour
prendre les \iandes. li Fourebe; inslruinenl qui
consiste en un long; manche de bois terminé par
deux ou trois brancbes ou pointes de bois, de
fer, qui vont ens'éiarlanl.
Forquilla, s. m, dim. de força. V. ce mot.
Forquiiin, S. f. V. Tenedor.
Forrattiira, S. f. ¡nus. V, Foio.
»'orruJe, s. m. forrag-hé. Fourragi : nom donnC'
à tous les vépélaux qui servent de nourriture
aux animaux herbivores, principalcmant lors-
qu'ils son déjà recollés. I Fourrage; particulièrc-
inenl, paille, foin, avome , quon donne pour
nourriture an\ bestiaux. | Fourrage; ce mot est
quelquefois restreint aux produits des prairies
artificielles el aux racines, Icllcs que raves,
pommes de terre, carottes, topinambours, etc.
Il Par extcns. Fourrage; se dit de l'action même
de couper le fourrage. !| Fourrage; se dil aussi
pour la quantité de paille, d'avoine nécessaire
à la nourriture journalière d'une vache. || .\rl.
Milit. Fourrage; ce qu'on ramasse dans une ar-
méeen campagne pourle nourrituredes chevaux.
Il Fig. el fam. Abondance, mélange de choses
de peu de valeur, foison.
Forrajeado, dn. pari. pass. de forrajear, el adj-
Fourragé, e.
Forrajeador, S. m. forrag-éndor. Art. miliî.
Fourrageur; soldai qui va au fourrage en temps
de guerre, pour enlever au loin la paille el le
foin nécessaires à l'entretien des chevaux. ||
Fourrageur; se dil aussi des maraadeurs qui
parcourent les campagnes pour leur propre
compte.
Forrajear, V. n. forraq-èar. Fourrager; couper
et amasser du fourrage, j Art. milit. Fourrager;
amasser la nourriture des chevaux par des ma-
nœuvres mili/aires.
Forrajero, s. m. inus. V. Forrajeucinr.
Forrar, v. a. V. F'irrar. \ Alai. Forrar un navio;
vaigrer, lambrisser un vaisseau. ; Fourrer; gar-
nir, doubler de peau avec le poil.
Forrorse, v. pron. forrar-sé. Se fourrer; se vêtir
cbaudemenl.
Forro, ro. adj. inus, V. Morro.
Forro, s. m. for-ro. Doublure; étoffe dont on se
sert pour en doubler une autre, ou dont une
autre étoffe est doublée. 1 Mar. Doublage; se-
cond bordage ou revêtement en feuilles de cui-
vre, de zinc ou en planches, qu'on met à la ca-
rène des vaisseaux destinés à des voyages de
long cours, pour préserver cette partie et la ga-
rantir des piqûres des vers, el de tous les petits
accidents qui allaqueraienl les bordages.
Forscatlea, s. f. farskat-léa. Bol, Forskallée;
genre de plantes orlicées d'Afrique.
FOrMCrtiirudu. adj. forsku(lta-da. lîol. Furskah-
lii's qui ressemble u une lorskablée.
FOmnileadaM. s. f. pi. forslutlda-dius. Bot.
Forskablérs; famille de plantes ayanl pour type
le genre lorsUahé.
Foraewio, s. f. forsé-xsia. Bot. F'orsésie; genre de
plantes de la iamille des urliccs.
Fomeie, s. m. for té-té. .Myih. Scnnd. Forsèle;
dieu des Scandinaves, iils de Balder; il présidait
a la justice.
Forwiiia, s. f. forsi-tia. Bol. Forsyihie; plante
jasmince du Japon, de lu famille des oléanccs
fiaxinéfs.
Forwieria, S. f. fnrslé-ria. Bot. lorsteiie,- plante
tnpriioliacée de la famille des slylidées, et ori-
ginaire de la Nouvelle-Hollande.
Forfttcritn, s. f' [orttéri-tn. .Miner. Forstérile,
silicate du Vésuve; substance incolore, trans-
lucide formée de silice et de magnésie.
FurHterMiiia, S. f. forstéio-iita. Bot. Forstéronie;
gcnie de plantes d'Amérique.
Fortarlion, S. m. et adj. i'urlatchon. Fam. Fuis-
sanl; fort. lobuste.
Fortalecer.v.|a. inrtaléiérr. Fortifier; rendre une
chose ffirte, capable de su|iporter de grands tra-
vaux. Il Fortifier; donner de la loue au corps,
à l'estomac, h lig. inus. Fortifier; donner de la
force à un argument. || Aider, proléger, appuyer,
I Consoler encourager, inspirer, donner du cou-
rage.
Fortalecido, da. part. pass. el adj. du v. forta-
lecer; F^orlilie, e.
Fortaleeilla, ?. f. inus. dim. de fortaleza. V.
ce mot.
Fortalecimiento, s. m. forfa/ézii»ù'fi-Îo. L'ac-
tion de luriiiicr. l'eflet, le résultat de cette ac-
tion. Il Fortification; ouvrage (jui rend une place
ou une ville forte. || inus. V. Fortaleza, fuerte.
Fortiilesciniiento, s. m. inus. V. Fortaleci-
ntiftiln.
Fortaleza, S. f. iortalé-ra. Art. mil. Forteresse;
lieu tres-l'ortifie, qui peut contenir une forte
garnison el défendre une assez grande étendue
de pays. || Force; une des quatre venus cardina-
les, n Force; vigueur naturelle. Il F'orcc ; gran-
deur, fermeté. || Force d une place rendue im-
prenable, par sa situation, etc.
Fortepiaiiu , S. m. iortépia-no. Mus. Forté-pia-
no; iiistrumenl de musique à cordes. || Mus.
Forté-piano; en renforçant el adoucissant tour a
tour les sons.
Forteznelo. s, m. dim. de fuerte. V. ce mot.
Forteziielo , la. adj. dim. de fuerte. V. ce mot.
Fortiliencinii, s. Í. ïortifikaiion. Fortification;
art de fortifier. || Art. mil. Fortification; systè-
me général de défense d'une place fortifiée. Il
Fortification; action de fortifier, j Appui; sou-
lien. Il Fortificación de campaña; fortification
de campagne; fortification passagère qu'on fait
en campagne.
Foi-tlIicacloiicN , s. f. pi. forii"^/.az»ones. Art.
mil. Fortifications; ensemble d'ouvrages dispo-
sés de manière à mettre une armée en étal de ré-
sister avec avantage à des forces supérieures.
Fortificado, da, part. pass. et adj. du \. forti-
ficar. Fortifié, e.
Fortiflcador, S. m. iortifiUador. Fortificateur;
ingénieur qui fortifie les places; qui écrit sur les
V
FOU
— \ù\ —
FOR
loililiiations.
Forifflcando, paît. près, (lu \. furtificar.Forú-
liaiit.
FortmcRiitr-. part. ptés. du v. fortificar. Forti-
fi.iiit: qui rdriifin.
Fortiflciinte. adj. fortifikan-té. Fortifiant; qui
augmente les loriTS. qui fortifie. |¡ li^. Fortiliani;
qui donne le courage nécessaire pour supporter
l'adversili''.
Fortinc:ti-, V. a. fn'iifikar. Fortifier; rendre une
chose forte, capable de supporter de grands tra-
veaux. Il Fortifier; donner de la force a l'esto-
mac, au corps. || Fortifier: perfectionner Iciiten-
dement. || Fortifier: donner de la force, de la \a-
leur, de l'énergie. |i Àrl. mil. Fortifier, rendre
une place iorte. etc., la rendre cupable de résis-
ter aux attaques de 1-ennemi. la munir de tout
ce qui peut la rendre plus capable de se défen-
dre. Il Foriifier ; renforcer, donner de la solidité
à «Il ouvriige.
Fortificarse, V. pron. i'artiflkar-sé. Se fortifier;
devenir |ilus fort, reprendre des forces. || Art.
mil. Fortificarse eu al¡nin pueato; se fortifier
dans un poste; s'y retrancher pour mieux com-
battre.
Fortiticntorio. ría. adj. \ortif\hato-rio. Fortifi-
catoire; qui a rapport à la fortifir ation.
Fortiit, s. m. {nrtinn. Fortin; petit fort en pierre
ou en bois, garni de canons, construit ¿i la h;\le
pour di'fendre un camp, une position, ou pour
battre des routes.
Fortiiiillo, s. m. dim. de fortin. V. ce mot.
Forliro.tlr» , «ra. adj. ïortiros-tro. Zool. F'orti-
rostre; qui a la bec fort.
F«r(iNtiiiaeMfiite, adv. sup. de iuertemente. V.
ce mot.
ForiÎMitiio. ma. adj. sup. de fuerte. V. ce mot.
Fortiisliiio. adv. forii ssimo. Mus. Fortissimo; su-
perlatif italun qui désig e les sons tres-forts
sur les(]uels il faut beaucoup appuyer, en por-
tant à son dernier période lédat des voix et des
instruments. On indique par F F, les passages
qu'il faut e\é( uter ainsi.
Fortitud. s. f. inus. {ortitouiUl. V. Fortaleza.
Il Fortitude; force morale de l'àme.
Fortuitaiiieiito, adv . forfoîn'iOHié/i-té. Fortuite-
ment; dune manière fortuite, par hasard, ino-
pinément.
ForiiiitaH . s. f. ()! iortoui-tass. Xfíc. cout. For-
tuite; on appelait ainsi les lois sur lesquelles
les juges interrogeaient les récipiendaires sans
les avoir indiquées, comme au hasard et foitui-
temenl.
ForiiiUo. (a. adj. Îortoui-to. Fortuit; qui arrive
au hasiird. ([U'on ne peul ni éviter ni prévoir
ou dont la cause et linfluence échappent com-
plètement à notre intelligence. | Foi tnit; acci-
dentel , inopiné.
Fortuna. S. f. [ortou-na. Fortune ; hasard . chan-
ce. I Fortune; le bonheur ou le malheur qui nous
arrive ¡'iir raMani;('nieiit et la conibiüaiMHi tle
causes qui nous sont inidiiiiues. | Foitune; tout
ce qui arrive on peut ariivcr de bien ou de mal
à quelqu-un. | Foilune; deslinee, soil aveugle,
inconsliuii. léger . variable, cruel. bi/arre, lavo-
rahle, contraire, capricieux, changeant, volage.
Il Fortune; puissance, crédit, faveur, cic. ||
Fortune; élévation, avaiuement. charges gra-
des, emplois, dignités, honneurs <iu*on obtient.
!l Myth. Fortune; divinité aveugle, bizarre et
capricieuse; elle présidait à lousles évènenienls.
et distribuait les biens et les maux, selon son
caprice. || Adorar a la fortuna; adorer la fortu-
ne; S'attacher à ceux qui peuvent nous procurer
desriehesses, du crédit. | l'rov. Jinn ymde una
dormir luaiido la firtuua le aiulla; bien dan-
se a qui la fortune i hante; se dit d'une person-
ne qui voit tout lui suiceder á souhait, et qui
doit moins ses avantages aune ccmluite h;.bile
qu-a l'aveugle laveur de la Ion une. || leonol. On
peint la fortune le |)ied pose sur une roue pour
marquer son in-i;ibiiile ; les Romains la repré-
sentaient debout et une corne d'abomlance sur
le bras gauche, et tenant de la droite le timon
d'un navire, pour marquer quelle donne les
richesses et qu'elle gouverne les alVaires de ce
monde. || Fortune; réussite, succès. || .\sccn-
dant; bonheur au jeu. ] inus. Malheur; adversi-
té, revers de fortune. | Mar. Correr fortuna,
éprouver la fortune de mer; s'exposer aux acci-
dents qui |ieuveiit ?urverir en mer. | Fortuna
de la Maïufia: omelette au lard. || Aslrol. For-
tuna mayr; planète de Jupiter; en termes d as-
trologie. Astron. Fortuna menor: planète de
Venus, ji Fortuna por áspelo ; cellede Mercure.
Il Hacer fortuna; laire fortune; devenir riche. ||
i/ombre rfe /■o/(u»(rt; parvenu; homme nouvauç
de rien qui est parvenu à un haut degré d'éléva-
tion, etc. Il Lance de fo'tuna; coup de fortune;
bonheur inattendu. || Moza de fortuna; prosti-
tuée; fille de joie. Il Astron. Parte de fortuna;
point de l'ecliptique. aussi eloi;:ne du commen-
cement de la division du thème celeste, que la
lune l'est du soleil. !l Por fortuna; par bonheur,
par hasard. Il /'rotar fortuna: tenter fortune;
courir, s'exposer aux chances du ha-ard, de la
destinée.
FortHiiaUo. tla. part. (as. inus úo fortunar. V.
Ce mot. I Adj. inns. Heureux; qui jouit du bon-
heur, qui possède ce qui peut le rendre lontent.
Fortiiital. adj. inus Çort«una\. reiilleux. dange-
reux, qui ne peut être fait sans risque. V. Ar-
rie s ¡¡aúo.
Fortunar, v. a. inus. Y. Afortunar.
Fortiinilla. s. f. dim. de fortuna. V. Ce mot.
Foriiinio. s. m. inus. fortou-fiio. Bonheur; felici-
te, état heureux, prospérité. || Inus. V. Infor-
tunio.
Fortuno. nn. adj. inus. forfoii-rio. Orageux, tem-
peturiix. qui cause de>oiages.
ForiiinuKo. Na. adj. inus. foríouíio-iio. Tempé-
tueux: orageux. Il Inus. V. Azaroso, desgra-
ciado.
Forza. S. f. inus. V. Fuerza.
Forzadamente, adv. for/fií/nmen-ít'. Forcément;
par lorce. par conlrainie; uvecfoicc et violence.
I liius.Necessaiiriiient forceinenl.
Forv.ado, S. m. Îor/ado. Foi(.at; nom que reçoi-
vent les coiulnmnes a la peine des traviuix forcés
à peipetuiteou à temps, depuis le nuiment de
leur départ pour le bagne. || Format; se dit des
esclaves qui chez les barbaiesqucs. sont emplo-
vés au service des galères ou à d'autres travaux
pénibles. | Forçat; autrefois les condamnes qui
ramaient sur les galères de l'elat.
For/.ado. do. part. pas. de/'or:«r.et adj. Force, c-
FOS
— 'iü2 —
Ft)S
\
Il Foric; (}tii nesl pas l'cnVl «le la voliiiii". ¡
I-'oicc!; (|iii ac(''(li' a la violciici'. | l'orcé; qui inan- 1
• liif (le naliirrl, (|ui csl ronlraiiil, alTeclé. || Cuin- \
¡Ktiariim forzinhr, n)in|iarais()ii lorcóe; ce (¡ui
l'sl mal ameno, lire delrop loin. Il IVint. Slenlé;
liien lini , peinl. || Nécessaire; inévilnhle.iini ilnil
être, t Intis- V. Forzoso. \\ Covsonntilps, ó /nV.v
forzudos, honis riniés, mots qui riment, clqu'oii
<l(iiiiie a un poète pour faire, soit un sonnet, soit
autre sorte de |ioL'sie.
I-'oi'-#.iiil», ndv. iuus. V. Forzosamente.
Foi-#.iiiloi\ s. m. Îorzador. Celui qui forre, qui fait
>iolcii(e a (¡uelqu'un , et plus particulièrement,
celui (|iii viole une femme.
l'oïKiii, s. m. fonal. Champ d'un peigne; l'espa-
ce qui sépare les deux ranfîèes de dents.
Forzunivnto, s. m.inus. V. Forzamiento.
Forzuiiiit'iito, s. m. (or7.amién-to. Forcement,-
action de forcer. || Viol; violence qu'on fait à une
lille, à une femme que l'on prend de force, et
dont on jouit contre sa volonté.
Foi'«ar, V. a. forzar. Forcer;surmonterparla vio-
lence, par l'emploi de la force, en parlant des cho-
ses qui présentent un obstacle, unerésistance. ||
Forcer; prendre par force, en parlant d'une pin-
ce forte, ele. ]| Forcer; venir à bout d'obtenir à
force de peine, et de temps; arracher. I¡ Forcer;
violenter, violer une femme contre son pré. |
Forcer; pousser, conduire avec violence. || Ma-
uég. Forzar un caballo; forccrun cheval; le fai-
re courir, le fatiguer. I| Forzar- forcer de; con-
traindre, obligera. \\ Forzar lanaturaleza; for-
cer la nature: vouloir faire plus qu'on ne j)eut. ||
Forzar cl paso; forcer le pas; marcher plus vite.
Manèg. Forzar la mano; forcer la main; se dit
en parlant d'un cheval, qui refuse d'obéir, qui
s'emporte. |j Forcer; faire effort, rompre avccvio-
lence. || Fig. Forcer; obliger, contraindre.
Foi-Kiirse, v. prou, forznr-s». Se forcer; faircquel-
que chose avec trop de force et de véhémence. ||
Se forcer; dans un sens moral. Se contraindre,
faire effort sur soi-même, || Inus. V. Esfor-
zarse.
ForzoMii. s f. ioriii-ssa. Jeu de dames forcé, j
Nécessité; extrémité. Il /Zacer la forzosa; con-
traindre; faire par force, coulrc la volonté de
quelqu'un.
ForKosniuciitc, adv. {ortossamén-té. Fig. Forcé-
ment; nécessairement, par une conséquence ri-
goureuse. I Forzablcment; forcément, d'une ma-
nière forcée. | Nécessairement; inévitablement.
!l Forcément; par force.
Forzo.cio, sa. adj. forzo-ssn. Nécessaire; inévita-
ble, qu'on ne peut empêcher. || Inus. Fort; ro-
buste; violent. I Inus. V. Forzudo. \ Inus. Vio-
lent; impétueux, qui agit sans raison.
Forzudo, «la. adj. forzott-do. Fort; robuste, qui
a une grande force.
Fosa. s. f. inus. îo-ssa. Fosse; creux dans la ter-
re, plus ou moins profond, plus ou moins large,
lait par la nature ou par l'art. || Inus. Fosse;
creux que l'on fait dans la terre pour v mettre
un mort.
Fosada, s. f. inus. V. Foso,
Fosado, do. part, pas.de fosar. Creusé, e.
Fosado, s. m. mus. îojsa-rfo. Fossé; fossé plus
long que large pour clore quelque espace de
terre, ou pour laire écouler leseaux.=:lnus Tri-
but qu'f)n payait au roi lorsqu'il allait a la guer-
re. Il Inus. Se dit aussi por l'ensemble des forli-
liialKPiis d'une place.
l'uHMtliiri», s. f. inus. V. Zanja.
Fonal, s. ni. iossal. (>imctière; lieudécouvert etor-
diiiaircment clos de mur. dan lequel on enterre
les morts. Il Sé|iulcrc; tombeau, fosse.
FonnHo, s. m. f'nííi-Ho. .Mainm. Fossane; mam-
mifère de .Madagascar, du genre genelte.
Fo.iar. v. a. iiius. [ossar Creuser; faire un fos-
sé autour.
Fonar, s. m. inus. fostar. Cimetière; lieu décou-
vert, etc. V. Fosal.
Fonarlo, S. m. inus. V. Osario. | Hisl. ccclés.
Fossairc; celui <iui dans les premiers siècles de
l'Eglise, était préposé pour enterrer les lidélcs.
Il Ilisl. rel. Fossariens; sectaires du XV. c siècle,
qui rejetaient les sacrements de l'Eglise et se re-
tiraient dans des fosses ou cavernes pour y cé-
lébrer leurs mystères.
FoMca, s. f. fos-/ia. Bois touffu; forêt épaisse.
FoNCo, ca. ad. V. Fosco.
Fosfatado, da. adj. fosfata-do. Phosphate; com-
biné a\ec l'acide phosphorique.
Fonfato, s. m. fosfa-to. Chim. Phosphate; genre
de sels composés d'une ou de deux bases et d'a-
cide phosphorique.
FoMrático, ca, adj. fosfa-tilto. Phosphalique; se
dit d'un acide qui résulte de la combustion lente
du phosphore ¿i l'air.
FoNllto, s. m. iosfi-to. Chim. Phosphite; sel for-
mé par la combinaison de l'acide phosphoreux
avec différentes bases.
FoMfurado. da. adj. fosfora-do. Phosphore; où il
entre du phosphore.
FoMtonciiciu , s. f. fosfonén-y.ia. Phosphones-
cence ; formation du phosphore.
Fosrorone.sls , s. f. fosforéné-ssiss. Méd. Phos-
phorénése: maladie attribuée a la phosphorisa-
tion.
Fot«roresccncia. ,s. f. fosforésién-zia. Phospho-
rescence ; propriété qu" ont certains corps de
dégager de la lumière dans l'obscurité , sans
chaleur ni combustion sensible.
Fosfoi-cMcciite , adj. fmforésien-té. Phosphores-
cent :'qui a la propriété apiidée phosphorescence.
Fo-sforico, ca. »ú]. fosfo-rilco. Phosphorique; qui
appartient au phosphore, qui est delà nature du
phosphore. Il .-Irit/o /^)5/"óríro; acide phosphori-
que; foriué parla combustion rapide et com-
plète du phosphore , et dans lequel on plonge
une alumelte soufrée, afin d'obtenir de la lu-
mière- Il fíuíjías fosfóricas; bougies phosphori-
ques ; petits tubes de verre scellés aux deux
bouts et renfermant une petite mèche enduite de
phosphore qui s'emflamme lorsqu'on brise le
tube
F.tsforina. s. f. fosfori-na. Chim. Phosphorinc;
substance lumineuse inherente aux animaux.
Fosforlzaciou, S. f. fosforiiaiion. Phosphorisa-
tion ; iniluence du phosphore calcaire dans l'é-
conomie animale.
Fósforo, S. m. fos-foro. Chim. Phosphore ; nom
donné par les chimistes à un corps simple, lumi-
neux dans l'obscurité, qu'on extrait des os de
tous les animaux , et qu'on moule ordinairement
en petits cylindres ou bâtons. Il Fósforo de Bo-
duin ó de Balduino ; phosphore de Bodouin ou
FOU
— 463 —
FHA
de Balduin ; nitrale de chaux calcinée. || Fósfo-
ro do Bolüña ; phosphore de Bolofçne; produit
obtenu en chauffant au rouge du sulfate de ba-
ryte, réduit en gâteaux minces avec de l'eau et
de la farine. || Fósforo de Hombery ; phosphore
d'IIomberg ; chlorure de calcium fondu au feu.
Il Fósforo sulfurado ; phosphore sulfuré ; pro-
duit des bouguieset des briquets phosphoriqucs.
Il Mylh. Phosphore ; surnom de Diane et deLu-
cifer ou étoile de Venus.
FoMforoHo, na. adj. /oí/'oro-sísí. Phosphoreux;
se dit d'un acide formé par la combustion lente
du phosphore,
roHiiiro, s. m. fosfou-ro. Chim. Phosphure; com-
binaison de l'acide carbonique avec l'hydrochlo-
rure.
Fosieo, s. m. dim. áe foso. V. ce mot.
Fósil, adj. fo-ssil. Hist. nat. Fossile; se dit des
corps organisés ou non organisés que l'on re-
trouve dans des terrains d'origine ancienne . ré-
duits pour la plupart à létat de pierre, j Fos-
sile; se dit auussi des dépouilles , des débris,
des formes , des empreinles de corps organisés
qu'on trouve dans les conches de la terre, j, Ani'
maies fósiles; animaux fossiles, ceux dont on
retrouve les débris dans le sein de la terre, mais
dont les espèces n'existent plus, ji Fam. Fossile;
se dit des personnes dont les idées sont arrié-
rées en littérature, en politique , des ouvrages
contjus dans un système suranné, écrits dans
un style vieilli , etc.
Fósil. s. m.fu-ssil. Fossile; toute substance qu'on
tire du sein de la terre.
FoHlIiiicacion, s. f. V. Fosilización.
Fosilización, S. f. fossiliiazion. Géal. Fossilisa-
tion ; qualité des fossiles.
Fosilizado, dn. part. pass. de fosilizar, et adj.
Fossilisé, e; qui est passé a l'état d'une chose
fossile.
Fosilizarse . v. pron. fossiliiar-sé. Hist. nat. Se
fossiliser, devenir fossile, se pétrilîer. 1| Fig. Se
fossiliser, devenir crétin, se crétiniser.
Fosinjses, s. f. pi. fossing-héss. Pathol. Phosin-
ges , taches rouges des jambes, produites par la
chaleur.
Fosipedo , da. adj. fossi-pédo. Zool. Fossipède;
qui a les pattes propres á fouir la terre.
Fosiprdos , s. m. pi. fossi-pédoss. Maram. Fos-
si|)èdes; famille des mammifères.
Foso, s. m. fo-sso. Fosse; creux dans la terre.
V. fibyo. \ Art. milit. Fossé ; le creux plus ou
moins profond entre l'escarpe et le contre-es-
carpe, audessous du rempart qui entoure une
place fortifiée. ¡ Creux rempli d'eau; marc, ma-
rais.
Fosiira, s. f. inus. V. Excavación.
Foiericila, S. f. folér<j-hila. Hol. Folhergille;
plante de l'Amérique méridionale, de la famille
des amantacées.
FateroM S. f. fotér-na. Bot.Foterne; ancien nom
de l'aristoloche.
FuiiiiKc , s. s. f. foting-hr. Mus. anliq. Photinge;
flûte obljinic ou courbe des anciens.
Fotutur<ilii», s. L lotofo-hia. Photophobic; ré-
pugnance pour la lumière.
Fotofóbiro , OH. adj. fotofo-biho. Pholopliobi-
que; qui appartient, qui a rapport à la photo-
phobie.
Fotófobo, s. m. foto-fobo. Photophobe , qui fuit
la lumière.
Fotofobortúlmia , s. f. fotofoboftal-mia. Pathol.
Pholophobo|ihlhalmie ; nyctalopie , faculté de
voir pendant la nuit avec privation de cette fa-
culté pendant le jour.
Fotorobortúiiiiico, ca. adj. fotofoboftal-mikn.
Photophobophlhalmique; qui appartient, qui a
rapport à la pholophobophlhalmic.
Fotofobortulino , S. m, foiofoboftal-mo. Pathol.
Photophoboplilalme; nycialope, qui voit la nuit,
qui est atteint de nyctalopie.
Fotófoi-o , s. m. folo-foro. Photophore ; réver-
bère en coiic tronqué.
Foióst'iio, s. m. foto-ij-hcno. Photogène, ma-
tière de la lumière.
FotoKcuiia, s. f. fotografii-a. Photographie; des-
cription de la lumière.
Fotosrálico , ci», adj. fotogra-fiko. Phologra-
phlipie, qui appartient, qui a rapport à la photo-
graphie.
Fotologla. s. f. fotolog-hia. Photologie, traité
de la lumière.
Fotoló^lco , ca. adj. fotolo-g-hi\io. Pliotologi-
que , qui appartient, qui a rapport à la photo-
logie.
Fotometría, S. f. fotoinétri-a. Photométrie, com-
paraison des intensités relatives de lumière,
fournies par divers combustibles.
Fotoinétrico, ca. adj. fotomé-triko. Photomé-
trique , qui appartient, qui a rapport à la pho-
tométrie,
Fotómetro, s. m. foto-métro. Phys. Photomè-
tre , instrument pour mesurer l'intensité delà
lumière,
Fotopsia , s. f. fotop-sia. Pathol. Photopsie, lé-
sion du sens de la vue par laquelle on croit voir
des traînées lumineuses.
FotoNciutérica , s. f. /'ofoszíafí'-r//¿a.Photosc¡a-
tériqne; gnomonique; art de tracer des cadrans
solaires, lunaires ou astraux, mais principale-
ment des cadrans solaires sur un plan donne, ou
sur la surface d'un corps donné quelconque.
Fótula. s. f. inus, fotoii-la. Entoin. Cloporte; in-
secte à plusieurs pattes, de la famille des aptè-
res.
Foya, s. f. fo-'ia. Fourneau de charbons. | ious.
V. Ilnya.
Foyo, S. m. inus. fo-'io Fossé, creux. | V. Hoyo.
FoyoMo, saf adj. inus. to-'iosso. Plein de creux V.
Hoyosa.
Foz, s. f. inus. V. Alfoz. Il inus. V. Hoz.
Frac, s. m. irak. Tail. Frac; habit d'homme qui
par devant ne couvre que la poitrine, et qui se
termine par derrière en deux longues basques
plus ou moins étroites.
FrHcasndo, da. adj. et part. pass. de fracasar.
Fracassé, e.
Fracasar, v. n. Îraha-ssar. Fracasser; briser,
rompre en plusieurs pièces. Il Fig. Disparaître;
s'évanouir, se dissiper.
Fracasarse , v. pron. Îrakasar-sé. Se fracasser,
être fracasse. se briser.
Fracaso, s; m. iraka-sso. Fracas; bruit extrême
et soudain d'une chose qui se rompt, qui est
roin|)ue avec violence. | Par exlens. Fracas, tout
briiil semblable à celui d'une chose qui se fra-
ca'ise. I Fracas; tumulte, désordre, bruit; se dit
FRA
— V6Î^ —
FUÁ
aussi tie tout re qui se fait avec tumulte, avec
grand bruit. || Fie- Fracas; on parlant des per-
sonnes (jin rlion lient el ()i)t iennent une sorte de
vogue qui font du liruil dans le inonde. || Fif;.
Fraras; se dit des rhoses cpii exitent l'attention
du publie, qui font seandale. || ('bute suivie de
rupture. || F'ip. Désastre; mauvais succès, re-
vers inattendu, ruine, malbeur.
FrnonMor. s. ni. frnkitssur. Fracteur; qui rompt,
qui brise.
Fraecion. s. f. fra':-7.it)n . Fraction,- action de
rompre, de diviser une chose. || ¡.iturp. FrnrrjViri
de In hnslia: fraction do Ibostie, ai (ion delà
rompre. I Fraction; portion , partie d'un tout,
d'une unité déterminée. || Fnirrlotip.i rnntinunit;
fractions continues; séries numériques ou al-
gébriques, quise prolon^'cnt indéfiniment. | \l-
géb. Fracriitucs ó quphrndíix: fractions littérales
alfrébriques; fractions dési^jnées en alsèbre pnr
dc^ lettres, et sur lesquelles on fait les mêmes
opérations que sur les fractions numériques. ||
inus. V. Infrarrion.
Frnccionnr, v. a. frai.Tînnnr. Fractionner; rédui-
re en fractions, en petites parties.
FrnrriodiirMe . v. prou, fraln.ionar-sé. Se frac-
tionner: être fractionné.
Fraccloniirin, rin. adj. fra'jinnn-rin. Fraction-
naire; qui fait partie d'une fraction. Il Aritm.
N((i?îcro.ç /"racc/onririoi; nombres fractionnaires,
nombres composés d'un nombre entier et d'une
fraction.
Frncmontnrio. rîn. adj. frnhménta-rio. Frg-
mentaire. qui est comi)osé de fragments.
FrnctiprtiA. «In. adj. frn'^tipÁ-ilo. Zool. Fractipc-
de; qui à les pâtes comme brisées.
Fracturn. S. f. frnVtou-rd. Fracture; rupture avec
effort. Il r.hir. Fracture, solution de continuité
d'un ou de plusieurs os. produite le plus ordi-
nairement par une violence extérieure. qui apor-
té leur tissu au delà de son extensibilité natu-
relle. Il Prat. Effraction; rupture, que fait un vo-
leur pour dérober.
Fracturado, da. adj. etpart. pass. de Fracturar.
Fracturé; e.
Fracturante, adj. fraVtouran-té. Fracturant; qui
est de nature à se fracturer; qui occasionne une
fracture.
Fracturar , V. a. frahtnrirnr. Fracturer; brider,
casser, rompre avec effort. | Chir. Fracturer,
faire une fracture.
Fracturarse, v. pron. fraUtourar-sé. Se fractu-
rer ; être fracturé.
Fracuar, s. f. inus.V. Tlaquezn.
Fradear. v. n. inus. fradèar. Entrer en religion;
se faire moine.
Fraga, s. f. iraga. Sorte de ronce plus tendre que
la commune. |] V. Trnmbueso.
Frngalea. S. f. iraqnlé-n. Conchyl. Fraguellée;
sous genre de monotondes ayant ponr type le
monotonde de Pharaon.
Fragancia, s. f. {rngan-zia. Y . Tragancia. \
Flagrant délit, délit qui se commet actuelle-
ment ou qui vient de se commettre.
Frasante, adj. frnonn-f¿. Odoriférant. V. Fra-
grante. \ Cnjer enfmqante; prendre en flagrant
délit; prendre sur le fait dans le moment où le
délit vient de se commettre.
Fragaria, s. f. V. Fraga.
qui
FrogorloM. s. f. pi. iraga-riast. Bot. Fragariées;
I tribu de pantes dryadées, ayant pour type le gen-
re fiaisicf.
Frauai lu. rla. ad. iraga-rio. Bol. Fragarie
ri'ssemlile au genre fraisier.
Fraicnla.s. f. i'rnga-tn. Mar. Frégate; bâtiment
I de guerre ayant une seule batterie couverte et
I portant moins de soixante bouches à feu. j| Mar.
Frngiln ile aiitit frégate d'avis; petit navire
qui poite des iiaíjiiets et des ordres à l'armée, et
1 qui sert aussi a aller reconnaître les vaisseaux.
I 1 Fraijalii tiiirrn: t régate légère; petit navire de
I giiirre qui n'a qu'un pont . et iiui ¡lorle ordinaire
ment de puis dix-huit jusiju'a vingt pièces de
i canon.
Frauatlii, s. m. frri^rif in. Mar. Petite frégate.
Fraalfero. r*. adj. frag-lñfé-ro. Bol. Fragifcre;
qui |iorles des fraises.
Frajtiroruu'.adj. fnaq-hiior-mè. Bol. Fragiforme;
¡ qui a l'aitparence dune fai-e.
, Frntfll. adj. frrig-hil. Fragile; se dit de certains
I corps dont les parties se séparent les unes des
I autres par le moindre choc. Il Fragile; aisé à
j rompre. | Frêle; fragile, aisé à casser, à rompre
I II /'ig. Frêle; faible, sujet h tomber en faute. |
' Fig. /'"ragile; peu solide, peu durable.
Faanllaria, s. f. frag- hUa-ria. Infus. Fragilaire;
; génie d'infusoires polygastriques, ayant pourty-
pe la fragilaire rhabdosome.
Fraellarinean. s. f. pi. frag-hilari-nóass. Bot.
; Fragilarinées; famille d'algues marines ayant
; pour type le genre fragilaire.
' FraKllaríneo,nea.a(ij./'ro3-/ií/(iri-ndo Bot. Fra-
¡ gilariné; qui ressemble à une fragilaire.
1 Frikixiie, adj. inus. \. Frágil.
' Fra^iiSdad, s. f. frng-hili-dadd. Fragilité; dispo-
sition à être facilement cassé. | Fig. Fragilité;
facilité à tomber en faute. | Patol. Fragilité; fa-
cilité avec laquelle les os se brisent dans certai-
nes maladiesdu tissu osseux. || Péché de la chair,
incontinence.
FrasilÎMiniA, ma. adj. sup. de Frágil. V. ce mot.
Frágilmente, adv. frag-ilmén-té. D'une manière
fragile, avec fragilité.
Fragmento, s. m. iragmén-to. Fragment; petite
partie de quelque chose qui a été cassée, débris
d'un objet; portion dune chose rompue. ! Frag;
ment; se dit des choses considérables par leur
prix, par leur rareté. ¡ Fig. Fracgment; partiel
qui nous restent d'un ouvrage, d'un Poème etc.
Chir. Los {rngmeiitos de un hueso; les frag-
ments d'un os; et des parties d'un os fracturé.
I Mus. Fragment; drame lyrique dont chaque
acte offre une action séparée.
Fracolino, S. m. irngoli-no. Genre de poisson de
la famille des gondins.
Fragor, s. m. inus fragor. Bruit, fracas, sonou as-
semblage de sons, abstraction faite de toute ar-
ticulation distincte ou de toute harmonie.
Fragosa, s. f. frapo-sio. Bot.Fragose; genre d'om-
belliféres réuni au genre azarelje.
Fragosidad , s. f. iragossidadd, A|)reté d'un che-
min couvert d'ornières, découpures. I Boisépais,
bois touffu.
Fragofisimo, ma. adj. super de Fragoso. Y.
ce mot.
Fragoso, sa. adj. Îrago-sso. Apre; raboteux,
coupé de précipices, etc. ¡ Bruyant: qui lait du
\'\\\
— 'i (M —
\'\\\
brull, ou qui cslaconipn;;n('' de bruit.
Frnsriuicla, s. f. Kranran-iÀa. l'iogiaiiro, olcur.
parfum sucvc, a^irrablc et délicat. ¡ V'vz, Bonne
réputation, bonne odeur, se dit en parlant des
personnes.
rrasrunto. adj. frnfran-tt'. Odoriférant; odorant
qni sent bon, qui répand utie bonne odeur. ¡
Fra;;ranl; odorant, parfumé. ¡ adv, V. En ïra-
'¡ruiile.
i'-ra^;raeiti<iiino, tna. adj. s. de Tragranle. V. ce
mot.
B'^rauHii, s. f. {ra-(j<nia. Forjie; lieu ou l'on tra-
vaille le fer; l'atelier oii l'on for;<e. ; Craiules
fifiQuas; ><ros#es for;res; celles oii l'on fabrique le
fer et l'acier en barres, au moyen de martinets
ou de laminoirs. \ Vrafjuns a la iiujhsii; for^jes
à l'anfilaise; celles où le fer et atliné dans des
fourneaux à réverbère par le moyen du coke, et
étiré aux cylindres cannelés. | Vrnqxtas à la ca-
talana: foriïc à la catalane, celles oii l'on fait
fondre le minerai par petites masses dans le
creuset même de la forge- | Anat. mihl. Vragua
(le campaña; 'orge de campagne; la forge jtorla-
tive elles outils qui servent aux merécliaux-fer-
rants dans les armées en niardie. j rig. lîndroit
lieu ou se fait une cliosc. j Volccr xitia oh'Ci à
la fragua; remettre un ovrage sur l'enclume, sur
le métier. ¡ 3Iyth. Fournaise, forge dans laquel-
le Yulcain travaillait avec lescyclopes.
¡Fraguada, «Sa. adj. et part. pass. de Fro^itac.
FoT'^C', e. I Fig. Painhra íraijuaíla, mot forgé
mot luvcn'lé, nouvellement fabriqué.
Frasiiaclor. s. m. Uaguatlor Fig. et fam. For-
geur;£e dit de celui qui invente, qui suppose
<|U('bnu' fausseté, inventeur de contes, de nou-
velles, etc.
B'rHStiaiitc. (en^ adv. inus. irag'yuan-tè. Fii fra-
grant délit; sur le fait. V. En Uagaule.
Fraguar. V. a. iragnuar. l'eihn. Forger; don-
ner par le moyen du feu et du marteau une for-
me au fer ou à quelque autre jnélat. !| Fig. /'or-
ger; inventer, controuver, supposer.
Fras".i"Ȕ". v. n. f/Y/i/o-mr. Faire corps, en par-
lant du niv)rtier, du plAlre mis en œuvre.
FragjiarKc, v. pron. {ragnnar ■ si'. Se forger; être
forgé. I /'V.'/f/i/«r.sp r/Kirnerns; se forger des chi-
mères; s'imaginer des choses sans fondement.
Frasara, s. f. inus. V. Fragosidad.
Frailada, s. f. fraila-da. Action ridicule, indé-
cente d'un moine; momcrie; esprit, humeur de
i" lines.
Frailar, v. a. inus. frailar. lùùrc moine; donner
l'habit religieux à qucb|u'un.
Fraile, s. m. /'/iiï-ic. Ilist. Fraile; nom généri-
que des moines mendiants en Kspagne. | Moine,
religieux instit\ié pour >ivre séparé du monde,
etc. I Moine; chien de mer, espèce de monstre
marin. Il iîord retroussé d'une jupe de femme.
Il Inipr. Moine; blanc au milieu d'une feuilii-
d'impression qui n'a pas bien pris l'encre. |
lîagasse; re qui reste de la canne à sucre, après
qu'on eu a exprimé le suc. | Fraile de misa g
oi/a; moine destiné au cheur, qui n*a aucun
grade littéraire. || Fam. Mêler n ttuo fraile;i'\\-
frocjuer; faire nidine. | Fraile qnc pide ¡or Hios
])ide pnr dos; celui qui quèle pour Dieu quête
pour deux.
Fraîloelca.s. m. /■»fi>7('!/.i-/;n. Mu nillun: petit moi-
l'OMO V
ne. I F.nfanI qui porte l'iinbil de quelque ordre
religieux. || Ornith. Vaneau; oiseau qui e^t de la
grosseur d'un |)luvier. et qui a un2 huppe noire
sur la Ictc. V. Ave f'ria.
Frall«'cii!«. s. m. dimin. de Freih. V. ce mot. i|
Ornith. Pivoine; petit o'seau quia la gorj-'e ro.j-
geàlie. et le chant fort agréable.
Fr-.îlî'.'oilo, s. m. dimin. de Freile. V. cpui'il. |
Fève coup'-e à nmilié par le haut, dont on Die la
graine, de matiière que ce qui reste à la forme
d'un capuchon.
Frailólo. 'Ta. adj. inus. V. Frailesco.
FraiîiMigo. Ka- <idj. inus. V. Frailesco.
FraîU'fjo, lia. au], frailt';- gno. ÎSIonacal; appar-
tenant à l'étal de Moine. V. Traili;scu.
Fr:i:!oro. ra. ná']. frailé-rn. Se dit dc celui qui e<l
partisan, qui aime les moines.
Frai!€'ria, s. f. frailéri-a. Moinaille; conrour'-,
aflluencc de moines, j Monachismc; étal des
moines.
FraiJo'iPO, ca. adj. fi ailes-' o.Qa'i a rapport, q':i
aiq)artient aux moines. Se dit générale. .•icnt d'
une couleur mélangée de blanc, de bleu et de
noir.
Frai!ea!!seln, S. m. dimin. de Fraih.
Fraîîia. s. f. /"raiii-cf. Monachi-^me ; état rell.r.ieu'.
i étal des moines. || l'Jergé régulier; les ordres
religieux.
Frailillcs, s. m. pi. V. Árisn-'o.
\ Frailoa, S. m. augm. de Fraile. V. ce mot,
Frjsîlote. s. m. augm. de Fraile. V. es mot. I] Frap-
part; sol)riquel injurieux donné le phi< souvent
aux moines, et qui désigne un moine livré à la
débauche, et doué d'une certaine force qui fait
son pviiicipal mérite auprès des femmes. |
Frocard; moine, uioioillon.
Fraîîiico.s. m. dimin. de Fraile.
tit moine, moinillon. frocard.
Frairo , S. m. inus. V. Vrnile.
FracîiÎMsc.^a. s. f. frnn}lioii''>-ss'i.
se; fruit du framboisier: les fra-
sa\euret un parfum très-agréables; mais elles
se rorrompenl f(irl vile, etc. | Méd. Framlursia;
maladie caractérisée par des tuiueurs cutanées
et contagieuses, semblables à des fiamb >i<es,
des mûres, etc.. accompagnées d'ulcérations, de
croûtes, de tumeurs os.>eu<es et de dépérisse-
ment.
Franilxicxo, s. \n. friiinhtu.'-ss'i. Hot. Framboi-
sier; espèce de plantes du genre ronce, Irès-
eommunes spécialement dans les taillis de la
Suisse, de l'Allema'-'ne, etc.
Frnnipa, s. f. ious. fra-uica. Framée ; sorte do
dard ou de javelot; arme des aiuiens Francs cl
des (iermains.
Fraiiearliela. s. f. {ranhalchè-la. Flepa;. fête,
banquet, «oirée. V. Cotnililoun. \\ Fam. Frairie;
partie de div( rti*semcul et de bonne chère,
E'raiiraleto , s. m. franhnlf'-té Courroie garnie
d"une bonde à une de se* extrémités,
rancaiiicnlc. ndv. frankanien-té. l'rat. Frnnrhe-
ment; a\ec exemptiiui de dettes, de charges. |
Par exiens. Francl-emént: sincèrement, ingrru-
meiil. !l Francheinent; librement. a>er havdi( ssu
et précision. |l Fig. Franchement; sans hésita-
tion, sans réserve. Ij Franchemenii libér;i!cmcii
gencreuseusement. largement.
Fr:uirn«. s. f. pi. frnn-l::iss. \ra -Itn. Franclics;
:'. »
mot, I Pr
Rot. Framboi-
r,bois:'s ont un '.
V w \
— ion —
IRA
ruinille (l'insoclrs coinprciianl c<-u\ qui ont les
jcin lülíraiii do la seconde li;:nc nu niveau
des yeui iiilcrinc'diaircs de l.i iiióme ligne, et
formant nvcc ru\ une li;:ne droite.
rrniirndira, s. f. frniAaiou-ra. Contre-seing;
signature de ((lui qui coiilre-í>it;iie.
Frunce», s. m. cl adj. framis'^. Français; celui
qui est né en Franco di- parents fraii(;ais; ce qui
appartient, ce qui a rapport à ce pays II Hahlar
francés; parler fran(,ais, parler net, dire l'ran-
(hement et netlenient ce que l'on pense, sans
di^tonr, sans séquivoque, sans a!iibif;üité. || Fig.
el fani. Entender el francrs; entendre le fran-
(.ais; compiendrc un avertissement, une mcna-
re, une n'primnnde, etc. || Teatro francés: tlu-á-
Ire-français; lliii-àlre de Paris consacré spi^ciale-
ment à la représentation des tragédies el des
comédies. I A la francesa; à la rraii(;aise ; à la
maim-re des français.
FrniicoNliln, s. f. frnmèssill-a. Bot. Anémone;
{;enre le plus brillant de la famille des reiion-
culacées,ctc. \. Anémona. || Bol. Francisée; Ren-
ie (le scrofulariacées. petits arbrisscaui du Bré-
sil, fort rechercliés en FLurope pour l'ornement
tles serres. 1| inus. Espèce de prune ainsi nom-
mée parce quelle avait été portée de France en
Espagne.
Friiiirror, s. m. fran'for. Géogr. FVanc-fort; un
des Eials de la Confédération du Rhin, crée en
180().
Fraiicforllnno, nn. adj. fiank for tin-no. Franc-
forloi^; habilaiit de F'rnmfort. | Francforlois;
qui appartient à î"rHnc'forl on à ses habitants.
Fraiicin, s. f. frnn-iia. Géogr. France; royaume
de l'Europe occideniale, dans la zone tempérée,
compris entre 7" Ode longitude ouest el o" 57'
longitude est du méridien de Paris, et entre
42» 20et 31" 10'lcliludc nord, l! a pour limités
au nord el au nord-ouest l'Oiéen; au nord-est
Belgique et trois Etats allemands, la Prusse, la
baviére rhénane et le grand-duclié de Bade, à
l'est la Suisse et les Etals de lerre-foimc du ro-
yaume de Sardaigne, au Sud la Médilerranncc
■cl l'Espagne. Telles sont sasl'iontières politi-
ques. Le RLin, les Alpes, la Méditerranée , les
Pyrénées el l'Océan, voilà ses frontières natu-
relles. La France présente toutes les natures de
terrams. Les richesses végétales sont considéra-
bles. Le ma'is, le millet, le blé, le sarrasin cl
toules les céréales y sont en abondance. La Pro-
vence cultive l'olivier' l'oranger, le cilronier et
autres arbres précieux. La populalion de la
France est d'environ 32,380,000 habitants , di-
visés, sous le rapport religieux, en 30.41)0,000
calholiqucs, 2.300.000 calvinistes, lulhéricns,
anabatisles, quakers el juifs. La capitale de la
France est Paris, siège de toutes les administra-
tions centrales du royaume. Sa position dans 1'
Europooccidonlale,les avantages de sa situatiou,
la richesse de son territoire, les qualités emi-
nentes du peuple quilhabite, placeul la Fran-
ce au rang des plus importanics nations du
globe.
Francise», s. f . inus. V. Segur.
apranclscano, s. m. et adj. franziska-no. Frau-
cisiain. religieux de l'ordre de St. François d'As-
sise. Il Qui appartient , qui a rapport à l'ordre de
St. François. |1 De la cnub-in- r!<. l'éinffp ^onl Je^
Franoisfains font leurs habits.
l'i'anrlMrn, eu. adj. V. Franciscano.
Franclandia. s. f. f' anhlan-dia. Bol. Frsnklan-
dic, genre de proléarées, renfermant pour tou-
te espèce un petit arbrisseau de la Nouvelle-
Hollande, a fleurs d'un jaune obscur, disposées
en é|iis iixiUaiies in(li>isés.
Franclandicca. adj. frnnklandi zéa. Bol. Fran-
/ilamlié, qui ressemble à la fran/iandie,
Franrlaii(lici-nK), s. f. pi. frnnklan'H-zèast. Boi.
Fran/ilandiées, tribu (Je la f.imille des proléacéec,
ayant pour type le genre fran/ilandie.
Francllnla. s. f. fran li-nia. Bot. FranMinîc,
arbrisseau d'Amériijue
Frnucliiilia, S. f. franklini-ta. Miner. Fron/»li-
nite, espèce de fer oxydé.
Francmasón, s. m. francmassnn. Franr-maçon;
membre de la société nommée franc-maçon-
nerie.
FrnncmaHonoria.s. f. franimassonèri-a. Franc-
maçonnerie; association de personnes qui s'en-
gagent par serment à garder un silence invio-
I ihie sur ce qui caractérise leur ordre, el qui
à l'aide de quelques signes secrets jieuvcul se
reconnaître en tout lieu.
Franco, ca. adj. /"'on-'o. Franc; libre. || Franc;
sincère, loyal, candide, qui dit sans détour ce
qu'il pense. H Franc; se dit dans le même sens
(le l'ûmc, du cœur, de la conduite, de toutes
les choses qui annoncent cette qualité. || Franc;
vrai, véritable. ] Franc; exempi de droits, d'im-
positions. Il Franc; entier, complet. \ Fig, Franc;
libre , exempt de passions , etc. |1 Franc; pur,
naturel, en parlant des liqueurs, des vins, etc.
I Franc; se dit d'un peuple libre formé de plu-
sieurs familles germaniiiues qui habitaient les
marais du Bas-Bhin et du Weser, el dont les
Français tirent leur origine cl leur nom. ¡| Franc;
qui appartient à ce peuple. | Franc: libéral, gé-
néreux. I Mesa, puerta franca; table ou porte
ouverte à toul le monde. 1| Piedra franca; pierre
aisée à travailler. || Posa /rt /'rriiira: auberge, lo-
gement ou l'on ne paie rien. || Puerto franco;
port franc; e«iemptde tout droit. | Franco coma
eiçari/an; extrêmement généreux. I Estar fran-
co; jouer, avoir le mouvement facile. | Len<jua
franca; langue franque; jargon usité dans le le-
vant, et qui est melé de français, d'italien, d'es-
pagnol, etc.
Franco, S. m. fran-ko. Franc: nom générique de
tous les Européens en Orient, el même en 0<'éa-
nie. I Monn. F>anc; unité absolue du système
monétaire en France, valant vingt sous. !| Temps
quedureunefoire franche. || Adv. Franco; franco;
sans frais.
Francoáe«>a!«, S. f. pi. franloa-zènss. Bol. Fran-
coacèes; famille de plantes polypélales, ayant
pour type le genre francoée.
Franoo-arcliero. s. m. fran-'o artchè-ro- Hist.
milil. Fraïu-nrcher; soldat appartemaiit à une
milice instituée par Charles VIL
Franco-barliota. S. f. fran-ko bnrbo-ta. Ichlh-
yol. Franche-barboile; poisson d'eau douce qui
ressemble au goujon.
Franco-ciiartrl, S. m. fran-ko kouartél. Blas.
Franc-canton; pièce à (iextre. dans un carré.
Fraucoea, s. f. franko-èa. Bol. Francoée; genre
de plante». Mpe de la f*mille des franroaeées.
FRA
— 407 —
FKA
heibL'S vivaces, velues, cU'.
rranco-KÀIIcn, ca. adj, fran-ho ija-lili'J. Hisl.
Franco-fîalUque; qui apparlicnt a la fois aux
Gaulois cl aux i'iancs.
Franroliii, s. m. franholinn. Ornitli. Falculie?
oiseau du genre dos passereaux téiiuirostres. |
Orniih. Fraïuolm; oiseau snuvage de la famille
dessvlvains el de la grosseur du fitisan, ainsi
nommé parce que son plumage est semé de la-
ches noires, elr.
Frniiroiiin. s. f. franko-nin. Géogr. Franconie;
partie de l'Allemagne centrale qui, à peu de cho-
se près, forme aujourd'hui la Bavière.
Friinconlo, nia. adj. faan' o-nio. Francon; habi-
tant de la Franconie, Il Franc. m; qui appartient
à la Franconie où à ses habitants.
Fraiico-petiMador. s. m.fran- o ph^sador. Ilist.
rélig. Franc-|)enseur; membre d'une secte fon-
dée en Angleterre à la fin du XVlll siècle.
rranro-reul , S. m. fran-ka réal. Bot. Franc-
réal; sorte de poire.
FrancoN, S. m. pi. fran-lioss. Francs; on appelle
ainsi les germains qui se sont établis dans les
gaules vers l'an 418, et qui lui ont donné le nom
de France.
Fraiico-Malluo, S. m. fran-Vo sali-no. Dr. coût.
Franc-salé, quantité de sel donnée pour rien à
certaines personnes et aux officiers royaux.
Franciiria, S. f. /"rn/ikou-ria. Bot Francœurie;
genre de composées . petit sous-arbrisseau du
Nilà (leurs jaunes, réunies en capitules multillo-
res liérétogamcs.
Franclilpaiia, S. f. frantchipa-na. Bot. Franchi-
|)anier; genre d'apocynacées, arbres ou arbris-
seaux de l'Amérique tropicale.
Fi-anrliiiipaii, s. m. f'antchispan.TuThim. Fran-
gipane : sorte de parfum exquis, que l'on donne
à des peaux.
Franela, S. f. frani-la. Flanelle; étoffe légère de
laine.
Fraiis*'* s. m. frang-hé. Blas. Division de l'écu
par deux diagonales; écartelure en sautoir.
FraiiB^'Htc < s. ni. /"ranfl-Zien-fd. Contre-temps;
occident lûcheux et imprévu.
FraiiK>l*'lltl»<l, S. f. frnnrj-hibilid.tdd. Frangibi-
bililc; qualité de ce qui est fangible.
Frniigllilo, a<lj. fran'i-hi-blé. Frangible; qui est
«uscepiiblo d'èlre rompu. |! Fragmentable; qui
est susceptible de se réduire en fragments. || Frá-
gil; cassant.
Fraiixina. s. f. frang-lii-ita. Bot. Frangine; gen-
re de mousses
FranKli', V. a. inus. frang-hir. Rompre, casser,
briser,
FraiiKic. s. m. frnn-(jlé. Blas. Fasce réduite à un
sixième de sa largeur,
Fraii8;ollar, v. a. inus. fruugniUar. Briser; écra-
ser le grain, du blé. || lig. Faire une chose a>ec
précipitation et mal; subrrnauder, bousiller.
FraiiKollo, s. m. fraii(ji)U-o. (/. mouillé . Blé;
qu'on fait cuire el qu'on mange comme potage.
Fraiifcotc, s. m. /"lYJUí/o-ít!. (^.omm. Ballot; pa-
quet dont deux font à peu près la charge d'un
muli'l.
t'raiiKotlIlo, S. m. dim. de frangote. V. O mot.
FránKiil»< s. f. frait-qonla. Bot. Frangulej ar
brisseau dont le dois est très-
VrNiiKM|Nt'oa« . H.
frangile.
f. pi. fningntil.n-T'as». Rot.
Frangulacée^: groupe de plantes dí»nl fait par-
tie la famille des rhamnées.
Fraaigiilúceo, cea. adj. frangoala zéo. But. Frao-
gulacé; qui ressemble à la frangule.
Fraiigiilina, S. f. frarujouli-na. Chim. Frangii-
line; substance amère qu'on extrait de l'écorce
de la frangule.
Friinjn, S. m. fraiig-ha. Frange, lis.su à filets ser-
vant d'ornement aux meubles, aux vêtements,
aux draperies.
Fi-aiijii(l(», tia. part. pas. de franjar. V. Ce mot.
Fraiijiir, V. a. V, Franjear.
Franjeado, da. part. pas. de franjear, et adj.
Frangé, e. garni de franges.
FrunJeaduM, s. m. pi. fraug-héa-doss. Conihyl.
Frangés; famille des crustacés, comprenant ceui
qui ont les pattes sètifères pour la plupart.
Franjear, v. a, frang-héar. Franger; garnir or-
ner de frange.
Franeilla, (a. S. f. /';vi>i7-/ii//-rt. Frangeon; pe-
tite frange,
Fraiijipana, S. f. V. FrancUispana.
Franjiüta; s. m. frang-his-ta. Frangenr; celui
qui vend de la frange.
Franjon. S. nr frang-hon. Grande frange.
Franjuela. S. f- dim. de franja. V. Ce mot.
Franqueado, da. part. pas. de franquear. Exem-
pté, e. ¡I Affranchi, e. | .\dj. inus. Zapato fran-
queado; soulier mignon; fait à la mode.
Frauqueamiento, S. m. inus. frankéauiién-ta.
Manuiuission; arliou d'affranchir les esclaves el
les autres personnes de condition serve-
Frani|iiear, v. a. franhéar. Exempter; affranchir,
dispenser, ij Donner; laire présent, gratifier, j
Débarrasser; ôtcr des obstacles. || Accorder géné-
reusement, avec libéralité. Il Inus. Affranchir;
donner la liberté à un esclave, j Franquear la
casa; accorder l'entrée dans une maison. |, Fran-
quear una caria , un paquete; affranchir une
Icllre. un paquet.
Friinqueame, v. pron. frankfar-sé. Se prêter
facilement aux ilésirs des autres; êtrecondescen-
dant. I Inus. S'alfranchir ; s'exempter dune
chose. H Ouvrir son cœur; faire connaître scî
sentimenis à quelqu'un.
Franqiieiote, S. m. frankélo-té. Ichthyol. Fran-
che-lotte; poisson du genre cobile.
Franquéala, s. f. frankr-nia. Bol. Frankénie;
genre de type de la famille des frankéniacécs;
herbes vivaces; á fliurs en cimes.
FranquenláceaN, S. f. pi. frankénia-z^ass. Bol.
Frankéniacécs: famille de piaules polypélales.
hypogvncs, comprenant dessous-arbrisseaux ou
dès herbes vivaces; el ayant pour type la fran-
kénie.
Franqtienlaceo, cea. adj. frank nia-iéo. Bot.
Frankéniacé; qui resM-mble a une frankénie.
Franqueo, s. iw.fran i-o. Aflranchissement; ac-
tion dafíraiubir une lettre, un paquet.
Franqueza, s. f. franhé-ia. Franchise', exemp -
tio'n. Il Libéralité: largesse, générosité. | Liber-
lé; fainiliariié. conliance. || lig. Franchise; ingé-
nuité, siiuérilé, candeur. | C( n /''«(u;iie:(i; fran-
chement, onsevlement, avec toute liberté.
Franquía. S. f. fran!ii-a. Mar. Il n'est usité qne
d.ins le> phrases, il Puner en franquía, estar en
franquía; Appareiller; être prêt à mollre A la
' vojIp. être en partance.
1 KA
VOS
ll\A
l''i<ui(2iitvla, s. f. frnuhi-iia. Fraiiihise, cxcnip-
tiuii lies droits d'onlrée. etc. | Fruialiise; lieu
([ui ^cil dasilc au\ triiniiicls el oii la loi ne
[tcui pas les altoiiiiJri'.
E'iáiujiiir». ea. adj. fran-hiho. Ilist. Fraiuiquc;
(Hii apparlieiil aiix l'iaiics.
E;<-at3«iiiÍMÍiiiiiiiit'iito, adv. «iip. de francamente.
E'i-aii<|uÍH]iJiu, iiio. ndj. sup. de franco. V. Ce
l!ll)t.
K'riniaicrirt, s. í. frans'i i-a. línl. Fraiisérip; genre
de eumpdsées, fondé sur la namre molle on ópi- |
neusc des aifínilloiis de l'involuere, pendant la
uialuralion des fruits.
K'i-nsjor. V. 0. íiuis. V. Çueluantar.
E'i-iio, s. ni. ¡MUS. V, }''r<iii(li>.
B^'i-aNrii, s. f. fras-ha. Tcuilies, petites branches
qui tonibeiil des arbres,
t^ iisoc, s. ni. fras-liii. Flaeoii, ospi'ee de bouteille
ordinairement de venie. de erislal ou de jinree-
l;;inp, avec un bouelioii fait de la uiéme matière
Ou de métal. || Poire; petite vouteille de cuir pour
la pondre.
E-ritsii'. s. n». fra-sst'-. iMirase; a«;sembla;;c de mots
eoni-truilsenssemble. et formant un sens. Il Mus.
l-'nisc viúsical; \)hia>i} mnsicdle; suite non inter-
rompue de chant ou d'harmonie, de sjns simples
ou d'accords, qui forme un sens plus ou miins
;uhe\é. et qui se termine sur un repos. | IMirase;
description d'une p!a;ite dans une plirase très-
courte. ¡Mot équivalant à un autre. || Frase ad -
l'/rtmi; phrase adverbiale; qui tient delà nature
de l'adverbe. | Gastar frases; faire des phrases;
user de lonj,'ucs circonlocutions,
E-'i'.t^eatSof, s. ni. frassvador. fam. Phrasicr;
phraseur qui fait des phrases.
rrn.irar, V. n. frassi'ar. JIus. Pliraser; faire des
¡duases, des suites ré;;ulières et complètes de
chantoud'haunionie. ] Frasear la misica.; phrs-
ser la tnusique; bien maniuer chaque ¡ilirasc
d'une pièce de musique, dans la composition ou
dans l'exécution,
E'ritfic-oîogin, S. f. frasséoluij-hia. l'hraséoiogie,
c.msirucliou de phrases particulières à une lan-
gue ou à un écrivain.
E'î-:ssi"5-(î, s. f. frassi'-ra. Rot. F'rasinc; gemc de
frenlianacécs , renfermant deux ou trois espèces
d;^i marais du nord de rAmérique.
E-^j'iisis, s. f. inns. V. Frase.
Fi'it.<«1sta, s. m, frassis-ta. Phrasier ; faiseur de
piirases 1| Phrasier ; celui qui parle ou qui écrit
d'une manière alfcctée , rccherclièe , verbeuse et
vide,
Er:a.<aîjHern, S, f. fraské-ra . Cantine; coffre à
cjuipartimcnts pour des hnuleilles.
t''r:-.«(|3iei-illa, îia. S. f. dim. de Frasquera. Y.
Ce mot.
E''i-;j'<sj-ieia , S, L fras\<é-ia. Imp. Frisquette;
ciiàssis recouvert de papier collé , que l'on met
sur le tympan et sur la feuille que l'on veut ti-
ler, après l'avoir découpé senlcmeot au\ en-
ilroits qui doivent être imprimés, aliu d'empè-
cliertjue les marges et tout ce qui doit demeu-
rer blanc ne soient maculés,
rfi'.sisu-.aîo, ito. s. m. dim. de Yrasco. V. Ce
mot.
t'r.i».t, interj. frasi. Sorte d'onomatopée qui con-
siste a former un mot . dont le son est imitstif
di' la chtise (lu'il signilie.
Fruterna, s. f. fratér-na. Uéprimande.* réprc"
liension , correction faite avec autorité , avec sé-
vérité.
Fratri-nnl, ndj. fralñnal. Fraternel; qui est
prü|)re a des frères , tel qu'il convient entre des
frères. || llelig. Caridad fraternal ; chanté fra-
ternelle : charité des chétiens les uns pour les
nutres.
H''rat<*riialiiii'ntc, adv. fratérnahnén-té. Frater-
nellement ; en fièie d-uiie maniere fraternelle.
E-'i'atcriiiiiniMitf>, adv . V. Fi iilenuihueitte.
('ratcriiltliitl, S. f. fratérnidadd . Fraternité; re-
lation (le frère à frère . de frère a sœur, quali-
té de frère. || Fraternité ; une des trois devises
gravées sur le drapeau de la France ré|)ublicai-
ne , etc.
fl'a-alcfiii'/.arloii. s. f. fraXerni/aiion. Hist. ré -
vol. Fraternisation; union fraternelle, aililia-
tioii,
E''ratei-ni7.a:lo, «Sa. part, pas. de fraternizar cl
adj. F'raternisè , e.
E''i-at(>i-sii%;i!iCo, ad], fratérniian—té. Fraterni-
sant ; doué de sympathie, qui a une consonnancc
fraternelle.
E'i';»iernt/.iir, v. n. fralcrniiar. F'ralerniscr, vi-
vre en [larfaite inlelligencc , en frères.
Fraterno, lia. adj. fralér-n». Fraternel; qui est
propre à des frères, ((iii appartient à des frères.
l'i-atU'i'loei, s. m, [d. frati/.é-luss. llisl. relig.
Fraticelles- sectaires (|ui parurent en Italie, vers
la lin du MU s:ècle. Us soutenaient (jue l'Eglise
rumaine est la l'abylcne de PFcriture ; et (juelcs
sacrements son inutiles.
Fratfos, s. ni. pi. inus. fra-tréss. Frères; titre
qu'on di niiait au\ ecclésiastiques qui vivaient en
communauté.
E''i-atrl»roa , s. ni. fratriar-\ia. Phratriarijue;
chef d'une tribu d'Athènes.
E''i'ati-iai-4iisla. S. f. fralriar-l.îa. Phratriarchie;
fonctions, dignité, résidence du phratriarche.
E''i-a(i-iá:-i|9i<oo. ea. adj. fatriar-kiku. Pliratriar-
chique; qui appartient , qui a rapport au phra-
triarque.
Fraivieldi», s. v.^. fratri¿i-da. F'ratricide; celui
qui a tué son frère.
E'i-atL-iold.ir. v. n. fratriiidar. Fratricidcr ; com-
mettre un fratricide.
t'i-atriciOio. s. ni. /"/aíri/.í-i/io. F'ratriiide; meur-
tre d'un frère.
Fraíriíjup!*, s. m. pi fratri-késs. Phratriques;
festins d'une tribu athénienne.
E<'faisdac3o. (la. part. pas. de Fraudar. V. Ce
mol. Il .\dj. mus. V, Engañado. \\ inus. V, De-
fraudado.
Frauslada. s, m, inus. Y* Defraudador.
E^vaaiJailuf, S. ni. inus. Y. Difraudador.
Ft-asidar, v. a. inus. /'rao«(/rtr. Frauder; trom-
per , décevoir.
E^ratttlP, s. m. fraou-dé- F'raude ; mauvaise foi,
tromperie , dol , déception . supercherie, il Frau-
de ; contrebande : action par laquelle on sous-
trait aux droits de douane et d'octroi les choses
qui y sont assujct;ies.[|.Vdv.£';t fraude, tiu frau-
de ; franduleuseinent.
Fratiilulettci.i. S. f. Y. Fraude.
E'ri»:»d«iî«*iitiS!î»eîitc, adv. fraoudouléntamén-lé.
Frauduleusement ; avec fraude.
/ Fi-aH;lHloi»fo. ta. adj. frauudoulén-to. Fraudu-
LUE
— -WJ —
FUE
Iciix; IromiHMvr, fourbe
E'riiiKSiiloMuinciitc , atlv. fraoudoulosamén-té.
iM-auilulcusempiit ; nvoc fraiulc
Fi-iiikIeiIosm, .1:1. ailj. franiKloulo-sso. FrauJu-
Icux : enclin à la Ciauile, fait avec fraude.
Fraoïiiiiifora, S. f. fraouno-férn. Bol. Fraunlinfè-
rc; j;cn;ci)c céluslracces , conlciiant un arbris-
seau raineuv du Brésil.
l'vmtniinn, s. {. ¡niousli-na. Tclc de l)ois ser-
vant pour monter les euilTes.
Fi-a\tiipa.«. s. f. |)1. frahsi-nêass. Bot. Fravinées;
fîroupe d'oléacées ayant pour type le genre
frêne.
S'raiisu'Ia, S. f. frahsiné-la. Bot. FravincUe;
liante vivacc herbacée, que la beauté de ses
lleuis a fait phicer dans les jardins d'agrément.
|] V. Dictaiiio real.
s'i';t\i!aó!co, ît-a. a.lj. ^'"/Yí/.Atfit'-'i'o. Bot. Fraxine-
llé; ijui ressemble a la fraxinelle.
B''i'axi:jtM>, ea. adj. fruksi-néo. Bol. Fraxiné; qui
ress: inb'.e au frêne.
E''rax:i\ieo3:5, adj. i'rassini-kola. Hist. nat.Fraxi-
nicole ; ([ui vit sur le frêne.
2''ra\iti;:ia, S. f. frahsini-na. Cliim. Fraxinine;
nbali iut'o:\ extrait de l'écorce du frêne.
s'rttj, s. m. fni-i. Frère; titre des religieux de
(¡uehiues ordres. || V. Frey.
S'ivizacla, S. f. fraiuda. Couverture délit ii longs
poils. I
g''i-aza:tîaci. P. f. dim. de Frazada. V. Ce mot.
B''r«':i. s. f. /■/•é-rt. Myih. septentr. Fréa ; femme
d'()ilin,U reine des dieux, la Junon des peu-
ples du Nord.
E'i'ccîera. s. f. fr/'Air-ra. Bot. Fré/.iére ; genre de
la famille des ternstrœmiacées, renfermant pbi-
sieurs espèces indigènes de l'.Vmériijue.
I''rofi'i^ft'a«. s. f. \)\. fr^iiè-réaxs. Bol. Fréziérécs;
tribu de la famille des ternstra'miacéeí , ayant
pour type le genre frêziêre.
Frcpji'rci». ea. adj. fréiié-réo. Bot. Frézière ; (jui
res?eml)le à une fièzière.
l'ri'cai'cîcla. s. f. fréouén-iia. Fréquences réi-
tération . répétition fréquente d'une chose dans
un certain espace de temps donné. |! Fréqueu-
lation; usage fréquent.
Ffccuciiluljíi", adj. fri'koucnta-hh'. Fréquenta-
ble ; (jue l'on peut fréquenter.
Fri-CMoittacioii, S. f, fréknuéutazinn. Fréquenta-
tion : coininuniealion habituelle avec quelqu'un.
il Uépétition ; fréípienl usage.
I''r(*rii(>iitaili>i{ino, iitn. adj. super, de frecxcn-
lado. V. Ce mot.
E''i-rciu'iita(Io, da. part pas. de frccucniur. Fré-
(■¡ueiilé , e.
E-'fcc3i(-iilai3oi-, s. m. fréU-uhilador. Celui qui
fréquente, (¡ui visite souvent <(uel(iu'un.
E-'ft'C3ivBil:inii'. adj. frélioui-iit(i>\-ti}. Fréquen-
tant ; (jui a Ihabitude de fréquenter.
t''roo;j«'iiîar , V. a. f/-e',of(<'iifíír. Fréquenter ; avoir
de fréi|uentes relations avec (luchpiun, le voir
SDuveiiI. Il Fréquenter ; aller souvent dans un
lieu. Il Fré(iuenler; répéter, réitérer.
l'rec'.tiMitarMe, v. \mn\. f ré lionéntar- se. .Se fré-
quenter ; se voir fréiiui-mmenl.
E''rv>?iioiitaí¡vtt . ia. adj fnil.nui'ntall-rr). (Iram-
in. F^é([ucntatif ; se dit d'un n>ot dérivé qui ex-
I iiiue, onre l'idée primitive, l'idée accesoire de
r.'iiélition , de fréquence.
Frecuento , adj. frél;ouén-lé. Fréquent ;qui arri-
ve souvent , qui est réitéré.
Frecuente, adv. V. Vrecuefitemenle.
Freciienteiiieistc , adv. fréhouênténu-n-tc Fré-
([uenimenl; Irès-oidinairemenl , très-souvent.
Freeueiitisimanieiite, adv. super, de Frecuen-
ÍC. V. ce mol.
Frecuenii.ximo, tua. adj. supcr. de Frecuente.
V. ce mol.
Frecha, s. f. inus. V. Ylecha.
Frechatitira , S. f. iiius. frétchadon-ra. Dccoche-
mcnt; action de lancer, de décocher une flèche.
Ffcchar, V. a. inus. V. Flechar
Frechero , s. m. inus V. Flechero.
Fredar, S. m. inus. V. Frio.
Fregaclon, s. f. inus. fréfjailan. Friction; frot-
tement .raclion de frotter, ¡j V. Vrirnrioii.
FrcgajJero, s. m. fci-gadi-ro. Dalle; lieudeslinc
à laver.
Fregaîîo, un. part. pas. dc Fre^/rir.Ecuré , c.
Fregmlo, s. m. f tí'(/a-í/o. L'actioii de laver, d'-
écurer la vaisselle. || Fig. Maquignonnage . intri-
gue, commerce secret. ¡ Mujer delinca frega-
do, femme debonne min-, active et agile.
Fregador, s. m. fr.^jadyr. Laveur; celui qui lave.
Ü Eiureiii : celui qui écurc la vaisselle et la bat-
terie de cuisine. ¡ Y.Fre ¡ador. \ Lavette; chilfon
pour laver. V. Estropajo.
Fregadura . s. f. {rôiiadan-rn. Feu age; action
d'êeurer, de nettoyer; résultat de celte action.
Il Freçjado.
Frî'gaj). s. m. íi-¿ga{]-ho. Ferme usité sur lesga-
léres. V. Estropajo.
Fregasiiieiili), S. m. V. Fregacion.
Fregar, v. a. f/éf/ar. Fcurer ; nettoyer, frotter,
laver, éelaircir la vaiselleavecdu sable. dusarou
etc. ¡ Frotter; torcher, écurer nettoyer en frol-
lanl.
Fregarse, V. pron. frJjar-sJ. S'Ecurer: se net-
toyer.
Fregatii, S. f. iiuis. V. Fregona.
Fregatriz . S. f. fc^'i/if ri:! Ecureuse ; celle qui
é ur.- la vaisselle et la batterie dc cuisine. ¡ La-
veuse; femme qui lave. } V. Fregona.
Frege, S. m. inus. V. Lto.
Fregiïiiio, Ma. adj. nv(/-/n7i-no.Orniih. Fregilin;
qui ressemble à un frégile.
Fregilinoii, s. m. pl.fré;;-/iíí(-no.v5, Oonith. Fré-
giiins; sous famille des corvidécs, ayant pour
Ivpc le genre frégile.
Frt'j-'ila. s. m. fre7-/ti/i). Ornilh. Frégile; genre
d'oiseaux de la famille des corvidées.
Fregossa. s. f. V. Fregatriz.
Fre»<iiicilln. s. f. dim. île fregona. V. ce mot. |
Siilisson, sduillo.n; petite lille mal propre. | Qui
appartient à l'écuretise.
FreieiiicMla . S. f. fréirinê-ssia. Bol. Freyciné-
lie. genre de la famille des pendanées, établi
pour desplantes originaires de l'.Vsic cl de l'O-
céanii* tropicales.
Freído, da. part. pass. de Frcir , et adj. Frit,
le.
Freldara , S. f fréidou-ra. L'action de frire . de
faire frire, le résultai de cette action.
Freila , s. f. (réi-la. lleligicuse d'un ordre mili-
taire. Il Inus. Sirur , converse.
Frelliir. V. a. inus. frrilar. Kecevoir quelqu'un
dans un ordre militaire . le recevoir chevalier.
FUE
— V7() —
FRE
Frelle, s. ra. féi-lé^ Chevalier dun des ordres
militaires. | Prôlre qui vit en coinmmiauté.
Frcliiiilii. s. f. frrili-niri. But. rlircvliiiii- ; genre
de la fiinillf d<'S sirofuliiirüifcs , ayuiil puur
lypo un arlirisscau du (",ap.
Freir, v. a. fréir. Frire: fiirc ruirc queliiue chose
dans «ne pucle nver du henné roux, du sain-
doux ou de l'iiuile hmiiHani''. || Freirse ¡lu crilor;
hrùler, niuuiii de rliaud. | Fif,'. et fani. Freir-
icla a algitnn : duper tineliinun . lui jouer un
mauvais tour. || Fi¡,'. et tam. ^li frcir de los hue-
vos lo verá : il le serra avec le lenips. || Fi;:. et
fani. Dejarle freir en su aceite ¡^ laisser un cnlé-
té dans son ojiinion. éviter toute disiiutcavec lui.
FrcirMc , v. pron. frfiir-sé. Se frire , être Irif
Frelro,s. f. inus. V. Freila.
Freire , s. m. inus. V. Freile.
Frririn. s. f. inus. fréiri-a. Assemblée de cheva-
liers d'un ordre militaire.
FiTje, s. m. inus. V. Lio..
Fr«'Ju.<t, s. m. V. Judihuelo.
Frémito , s. m. inus. V. Bramido , ruido.
Frennr, v. a. luns. Fig. || V. Refrenar. Il Inns. V.
Enfrenar.
Frciiüioiitc, adj. inus. fréndién-té.. Furieux; qui
grince les dents de colèic. | Fig. Qui rompt, qui
brise, qui fend.
FreiicrÎM , s. f. frénéri-a. Métier de celui qui fait
des mors de bride. | Boutique; lieu où l'on vend
des mors, des brides.
Freuero , s. m. fréné ro. Ouvrier qui fait des
mors de bride.
FreiicHi, s. m. frénéssi. Pathol. Frénésie; sorte de
folie accompagnée de fièvre, de convulsions, de
fureur, et qui esi le plus souvent le symptôme
d'une inflammation cérébrale, d'une fièvre ma-
lif^ie ou d'une maladie prof iiidc des intestins.
Frénésie; fureur violente, delire furieux. | Fig.
Frénésie; délire, égarement, emportement , pas-
sion violente.
FrtMivsia, s. f. inus. V. Frenesí.
Frenético . c«. adj. fréné-liko. Frénétique ; at-
teint de frénésie. Il Frénéticiuc, furieux.
Frénico , oa. adj. fre-ni'.o. .\nal. Phrénique; qui
a rapport ou qui appartient au dia|)liragme. |
Phvsiol. Phrénique; qui a rap 'Ortou qui appar-
tient à l'intelligeiice , à la pensée.
Frénico-sástrico , S. m. et adj frc-ni o-fyas-
-triko. Phathl. Phréniko-^'astrique; portion du
péritoine q'ii unit le diapliragine à l'cstomae.
Fi-énico-esplcnco , S. m. et adj. fré-niko-ésplé~
-niko. Paihol. Prénicosplénique ; portion entre
le diaphragme et la rate.
Fronillado, «la. part. pass. de Frenillar. Sus-
pendu , e.
Frenillar, v. a. irénillar. Suspendre, arrêter,
attacher les rames d'une galère par une de leurs
extrémités.
Frenillo, s. m. frenillo. Anat. Filet; ligament
musculeuxqui est au-dessous de la langne.il
Muselière; ce qu'on met à quelques animaux
pour les empêcher de mordre , ou de paîlre , etc.
Il Inus. Fig. et fam. Decir una cosa sin frenillo,
ó no tener frenillo ; dire librement ce qu'on
pense; parler sans détours.
Frenitis. s. f. frénitiss. Pathol. phrénilis , |.hré-
nilie ou phrénite ; inflammation du diaphragme.
Freno. >^.m.fró-no Frein. morf!;lH partie de
la bride qu'on met dans la bouche du clic^al
pour le gouverner. | Fig. Frein ; tout te qui re-
lient dans les bornes thi devoir , de la raison. !i
Fig. et l'ain. Mascar el freno; longer son fiein;
reienir son d'-pit. ressentiment en soi-même,
et n'en rien lai-ser Oclaler. au dehors. || I/ahlar
iirt /"reno ; parler sans frein, ne pus ménager
ses paroles, n'avoir aucun égard, injurier , etc.
Il .Mécan. Frein ; ajipareil au moyen duquel on
peut modérer a vtdmité et même au besoin,
anéantir compléiemciit la viies-e d'un méca-
nisme en mouNemeiil. || Fienii nrmlado, (¡nsion;
sorte de mors qu'on mil aux jeunes chevaux. |,
Fig. Morder el freno; regimber contre l'aiguil-
lon , refuser de faire ce qu'on doit. ¡\ Poner fre-
no t meiire un frein, arrêter, réprimer. | Fig.
cl fam. Trocar los frenos; faire une chose pour
une autre.
Frenología . s. f. frenólo -g-hia. Phrénologie;
connaissance de l'homme moral, intellecluel.
Fren»l«'>sico . en. adj. frénido-ij-hiko. Pliréno-
qiii appartient, qui a rapport à la phrénologie.
Frenólogo, s. m. frénn-logo. Phréno ogistc ; qui
s'occupe de la (ihrénologie.
Frental , adj. frental. Anat. F'ronlal; se dit des
muscles qui appartiennent, qui ont rappoit au
front.
Frentnzn, f. f. augm. de frcnfe. V. ce mot.
Frente , S. f. /■én-lé. Front . dans l'homme cl
les mammifères ; la porlion de la face comprise
d'une temiie à lautre , entre le rebonl orbitairc,
la hase du nez cl le sommet de la tête. Chez
l'homme, particulièrement, celle partie est pla-
cée entre la naissance des cheveux et des sour-
cils. I Par extens. Front, tout le visage. |' Poés.
el style élevé. Front ; la tête. , Fig. Front; trop
grande hardiesse, impudence. , Anat. Front:
portion anlérieuie et inférieure de la boîte os-
seuse qui renferme le cerveau. ¡ Front le devant
de la tête, «'omprise entre la bouihc. les anten-
nes , les yeux et l'odiput. ¡ Ornilh. Feront : par-
tic de la tête qui s'étend depuis le bec jusqu'au
vértex. | Poés. Front; cime, sommet. ¡ Fig, .\rl.
milit. Front; étendue qui occupe la première
ligne (l'uTie armée, le premier rang d'un ba-
taillon, etc. Frente de batalla; front de bataille.
¡ Fort. Frente de fortificación; front de forti-
fication; coté de l'enceinte dnine place compo-
sée d'une couitine et de deux demi bastions. |
Fig. Front; titre d'un li\ re . dun chapitre. ||
Adv. De frente: de front . par devant. ¡ Frente
á frente ; front à front, face à face. | Mar. Front;
ordre de marche dans lequel sont rangés tous
les vaisseaux d'une armée navale, en se rele-
vant réciproquement. ¡ Inus. Espace qu'on lais-
se en blanc au haut , au commencement d'une
lettre, etc. ] Face, façade, frontispice. ¡ V. An-
verso. \ Poés. Y. Semblante. \ Me la claven en
la frente, à d'autres, je n'en crois rien. ¡ Adv.
inus. A frente. \'. De cara. \ En frente; vis-a-
uis: en face. | Ilacer frente; faire face, faire
front; résister, s'opposer décidément.
Frente, adv. V. En frente.
Frentecicn, lia, ta. S, f. dim. de /"rente. V. ce
mol.
Frentero, s. m. frénté-ro. Bourrelet ; espèce de
bandeau rembourré dont on entoure la tête de-
enfants pour amortir l'effet de leurs chutes.
FRE
— VTI —
FRK
rrentud«,dtt. adj./'réftfoH-(io. Fronlé; qui aun
^rand front
Frerc, s. m. inn<;, y. Frcile.
Prénrn , S, f- fié-uén. Eiilom. Frénéc; genre de
diptères de la famille des calyptérées , ayant
pour type une espèce Emopóeinu' eiLesiveraenl
rare.
«•re», s. m. fréss. Galon d'or ou d'argent.
rrcHa , s. f. fré-ssa. Bot. Fraise; fruii pulpeux,
d'un rouge plus on moins vif. d'un goùi exquis,
qui succède dans lu belle saison à la fleur du
fraisier. ¡ Bebida de fresa: eau de fraises, es-
pèce de limoniidc qui , dans les grandes cha-
leurs de l'été rafraîihil, huméele cl désaltèr»;
plus aj-M'éiiblemcnt que la limonade, etc. ¡ Con-
<'h)i; Fraise; nom marchand de deux espèces
de coquilles. 1 Toil. Fraise; collet à plusieurs
doubles et à plusieurs plis, qui tourne au tour
du cou , qu'on portait autrefois. ¡ Vénér. Fraise;
ïa forme des meules et des pierrures de la tète
du cerf, du daim et du chevreuil.
D''r4>f(iaila, s. f. inus. fréssa-d(i. Sorte de bouillie.
faite avec de la farine, du lail et du beurre.
FresjKlo, du. ailj. inu-. V. (innrnerido.
ë-fi-sal , a. m. fréssal. Bot. Fraiserai; nom du
frasier stérile. | I5ot. Fraisier ; g«nre de rosacées
dryadées, établi pour des plantes herbacées, ga-
yonnames, à (leurs blandies ou jaiiues, en co-
ryinbr à l'extrémité desliges. Il doime des fruits
petits, nombreux souveit rouges et d'un goût
acidulé fort agréable. accompa.;né d-un parfum
<iélicieux. 1 Frai-ier ; terrain plantée de frai-
■siers. ¡ Arbnl fresal, frai^iei en arbre, nom
vulgaire de larbousier. et en \mciique des mé-
lastomcs. ¡ liot. Fresal île Chile, frutiller ou
fruiiilier. fraisier du Chili
l'resnr , u. n. inus. V. Grurdr , rerfíiñar.
B-'rt'íica, s. f. V. Fresen, j Vérité. V. Claridad. \
Adv. A la fresca, con la fresca ; au frais, ave<;
le frais, à la IVaiclie.
FreNoacliuii, iia. édj. /"res/i. if-c/ioM. Mar. Grand
fiais, eti parlant du vent. Se dit aussi d'une
personne qui est très-robu'-te et très-fraîclie.
S'reKcal. adj. fri'slial. Qui n'est pa-.' eiitèremenl
frais en parlant du poisson. \ Inus. V. Fresco.
WvHrnnwntv , adv. frésUaméii-l^. Fraîchement;
au frais, avec un frais agréable. | Fig. Fraiclie-
mrnl . froidement [ Fraîchement , récemment.
I Faisibiemenl , sans bruit, tout bonnement.
VrvMcv . s.m. frés-ié.. Druit des vers à soie au
sortir de leurs mues ou sorraies, et pendant
<|u'ils mangent.
Fro.xcii.ra. adj. /"r(^5-.'i(). Frais; peu froid, plus froid
i|ue chaud , propre à tempérer une trop grande
chal?ur. | Frais; qui est délassé, disposé, qui
a recouvré des forces par le repos. |i Fig. Tropas
írescas : troupes fiaiclies : Iroupei qui 'ic -ont
pss fatiguées, qui n'ont point encore donné. |!
l''ig. Fslais fresca como una r(>sn ; vous êtes
fraîche comme une rose ; compliment qu'on
adresse aux femmes qui o;it de la fraîcheur. I]
Kig. Frais ; r.nent , nouveau. |i Par comp. Frais;
se dit des choses sujctics a se sécher ou a se cor-
rompre, qui n'ont point encore snulTert il'allé-
ration. Il Peint. Colores frescos; coloris frais; qui
H conservé tout son éclat. || Siignant ; nou>euu.
¡I Fig. Frais; qui a des couleurs, de l'embon-
p>;nl. I Fig. Gai : eni'mé. pla!<«nn'. Il Fit:. Dcsit-
gréable; maussade, j Fig. Paisible; tranquille,
qui est d'humeur douce et paiilique. U Fig.Fraisi
se dit d'une étoffe dont les couleurs sont vives
agréables à la vue. | Fig. Bc/'cr /"reveo; vivre sans
Souci, ne point s'inquiéter de l'avenir. || Fig.
Pintura al fresco; peinture à fresque ; peinture
faite avec de» couleurs terreuses détrempées
sans de l'eau de chaux , sur une muraille, une
voûie , etc. Il Fig. Quedarse frese >; demeurer
déchu de ses espérances. | Tomar el fresco^
prendre le frais.
Fronça, S. m. frés-ko. Frais; fraîcheur; état mo-
yen de la tem; éralure qui procure d'agiéables
sensations. Il Fiais; air, temps, lieu, endroit
frais. Il Frescura, \\ .\dv. inus. de fresco ; fraî-
chement ; récemment.
Frc'««cott, lia. adj. fréslion. Gras , vermeil, plein
de fraîcheur , d'embonpoint.
Frescor , s. m. fr slior.. Frescura. || Peint. Fraî-
cheur de la peinture, qui imite la chair. | Fraî-
cheur ; froidure, froid.
Fre.xcorcïto , S. m. dim. de fresco. V. ce mot.
Frescote, ta. adj. augm. d(^ fresco. V. ce mot.
FresoiirB , S. f. fré oii-ra. Fraîcheur; sensation
agréable que nous éprouvons dans le-chaleurs
de léié, à l'ombre des arbres, dans le voisinage
des eaux, par un air doucement agité. |i Fraî-
cheur ; froiiiure, froid. || Far extens. Fraîcheur;
douleur causée par uu froid humide. | Fig. Fraî-
cheur; vivacité , éclat, beauté, couleur vive, en
parlant des fleurs. | Fraîchement ; se dit de I ex-
térieur d'un homme bien conservé. | Fraîcheur;
verdure, beauté d'un paysage. || Fig. .\ir aisé,
libre, sans façm. | Fig. Sottise ; impertinence,
platitude. | Fig. Nonchalance; peu de soin qu'on
fait dune chose. Ii Saug-froid ; tranquilite, in-
souciance.
Freweiiia , s. f. fréssé-nia. Bot. Frés;^nie; genre
de la fa:nille des coinposées , ne remlermant que
deux espèces du Cap.
Fréwera-plateaila. s. f. fréséra-platéa-da. Bot.
Argentine ; genre de plantes de la famille des
ro-acées. | Fresera de aijiia: ar;;eiiline rouge;
genre de piaules de la famille des rosacées
Frésete , S. f. fréssè-ta. t-onchyl. F'raisetle; nom
vulgaire d une espèce de coquille.
Fre.oiilla , S. f. fréssill-a. Bol. Fraiselette : petite
fraise. 1| Bol. Frutille; fruit du frutiller.
Frenleheit, S. m. frésl;'bin. Miner. Freisleben;
substance minérale d'un gris bleuAtre, fragile.
t ndre, douce au loucher, et ins. lubie dans l'eau.
Frewiial, S. m. fr,}snal. -Vgric. Fraissine ; terrain
planté eu frênes.
Fresneda, s. f. frésné-da. Lieu plante de frênes.
V. Fresnal.
Fresnclla . S. f. frisn'-lia. Bol. Ftesnélie; un
des noms du cal'iili i-.
■■'reMneelllo, s. m. lîol. V. Dictamo blanco,
Frewiiieiila. adj. /" < .<fii/.f)u-/«. Ilist . nat. Fraxi-
nicole ; qui v it Mir le frêne.
Frexiiliia . '^. f. V. /Vewiínri.
Fre!«Hi> ,s. m. Aci-iic. Bot. Frêne ; genre de la la-
niille de> oléacecs, tvpe de la famille des fraxi-
nées , et renfernu'iit une soixantaine d'opices.
croissant principalement dins l'Amérique sep-
tentrionale. I Frêne; bois de cet arbre. iiBot.
frais.- frêne. | Poés. Dance; arme d'ha>t , eu
A long bojs . qui n un fer pointu . et qui e*! f." i
1-Ul
IIU
grosse vers la poi^nóc.
FrcNO, s. m. inus. fré-sso. Frange. V. Fraujrt, ||
iiuis. Archi!. Frise. V- Friso.
Fi'rf^oii, s. ii\. frisson. (Irosc fraise; fruit pul-
jicuv.
FroMqiiorilo , la. adj. iliiii. i\c fresco. V. ce mot.
■''i-('N(|iilPu , llii ailj. fain. diiii. de iresco. V.
ce mol.
FioNqiii.HScno, ni;», adj. siipcr. de fresco. V. ce
mol.
D'ro.xfiulNta, sr mr fr,'s is-ta. roinlre qui excelle
dans 11 pointure à ficsnuc.
■•'l'oxqiiKo , ta. ad], dim. de fresco. V. ce mot. |
Mar. >0!il pi-til, frais, qui est à peine sensible.
Vvvsxn . s. f. inus. V. lùiza.
Fi'o.oiznr , V. n. iiius. frèsinr. Man;,'er. V. Frezar-
Frotado , da. adj. frélu-ilv. Blas. Frctté ; se dit
des pièces couverlrs de bAioiis eu sautoir.
Frétai-, V. a. iiius. V. Filetdr.
Fretf , s. m. inus. V. Flete.
Frctel ou Fi-otcln , s. m. frétel. Mus. Frctcrci'
froteau, freliau ou fretèlc; flùle de Pan à sept
tuyaux.
FretoM.s. m. pi. fré-tiss. Bbs. Frelets ; barreaux
eiitreiaeós en filets.
Frc> , s. m. frù-i. Frère ; litre des clievaliers des
ordres militaires.
Freya, s. f. fré-in. Myth. sept. Freya ; fille de
Nierd et sœur de Frcy, déesse de l'amour cl des
poésies crotitjues.
Frejora , s. f, frtïé-ra. Bot. Freyère; genre de
la laïuillc des ombellifères , établie pour une
lierbe d'illyrie.
Fm, s. f. V. Freza.
Frrxn, s. f. fré-za. Ichlliyol. Frai ; nom donné
aux u'ufs (les poissons et des batraciens; enduits
d'un lluide allniniineux cl sur lesquels les mâ-
les viennent répandie U-iir lait l'écondiint. Il Frai;
action di' frayer. || Frai; le temps du frai , l'épo-
que où a lieu la fécondation. | Mélros. Frai. ; di-
minution de poids que l'usage et le frottement
apportent à la nioiuiaie. I Fiente; excrément des
animaux. |1 Trace; pisle de gibier- || Marque lais-
sée parle poisson sur les pierres contre lesquel-
les il se frotte au temps du frai. || Bruit des vers
à soie au sortir de leur.s mues ou dorraies et
lorsqu'ils niangcnl.
Fi-(>xa«la , s. f. V. Frazada.
Fi-e7.adoi- , s. m. inus. Comedor ^ ijristador.
E'i-oa;ar, v. n. frc/.ar. Fienier; jeter ses excré-
ments, sa fiente, en parlant des animaux. || Man-
ger, en parlant des vers à soie, après leurs
mues. Il Se dit aussi du poisson qui se frotte con-
tre les pierres au temps du frai. || Fouiller; creu-
ser ta terre . en parlant du cochon . et d-autres
animaux. ;i Se dit de la ruche qui jelte lesexcré-
mrnls. || inus. Y. Frisar , acercarse.
Fría. adj. fri-a. Se dit des poules mortes que les
vassaux devaient ix leur seigneur.
FrSa , s. f. inus. V. Fresca.
Fi'iahiUdai] , s. f. friabiUdadd. Didact. Friabi-
lité; propriété qu'ont cerlains corps de se réduire
en menus frogmenls ou en poudre grossière,
sous 1-iiillnenie d-un choc même léger.
Fi-in3:ic . adj. /"/ía-ó/t;. Uidacl. Friable ; facile à
réduire en poudre; même sous les doigts.
Fi-Sa.-i, v. a. inus. fri-ass. Négligominenit. || V.
Friamentr. I Ce» la frla: p.vec Ui frnîcliev.r. au
frais, à la fraitlie;
Frialdad, a. \'. frialiladd . Froideur; qualité di-
re (pli est dep(uirvu de chaleur , tiu plulêi de
ce (|ui n'en a (prune petite (luanlité. || Froideur;
état causé par l:i diminuli m de la elialeiir >ilale,
qu"amèiieiit les années. || l'atliol. Froideur; im-
puissance ou stérilité. || Fi,'. Froideur: état des
sujets dépou\us de ehale-.ir, d'acli\ite, d'éner-
gie. Il Froideur; ilegme, insensibilité. || froi-
deur ; froid accueil , air froid. || Frialdad /Mr«>i-
te; froideur piquante; froideur simulée pour aug-
menter l'amour de (lueliju'iin. j Froideur ; ab-
sence de chaleur , de sensibilité. |i Froideur;
amour peu prononce, indilférence. || Froideur;
refroidisseni'-ut de 1-a nilié , de l'amour. ¡| Froi-
dure; le froid répandu dans lair. | Froiibire;
fraîcheur. H Poés. Froidure; l-hiver. || Frigidité,
qualité de ce qui est froid . de ce qui excite la
sen>ation du froid. | Jurisp. Fragidité; impuis-
sance qui rend le mariage nul. || l'alhol. Frigi-
dité; sensalioi! du froid. || Fig. Sottise, imper-
tinence, platitude. || l'iaisanlerie fade ou froide,
qui est faite sans sel,
FrIaU-za , s. f. inus. V. Frialdad.
Friameiito, adv. friamén-té. Froidement; de telle
sorte qu'on est exposé au froid. | Fig. Froide-
ment; d'une manière sérieuse el réservée. |
froidement ; sans passion , sans émotion , avec
insensibilité. || /'"roidement; d'une manière froi-
de. Il Leer friametiíe ; lire froidement; sans in-
flexion, sans Ame, sans elialeur, sans chaleur,
sans éloqu once, sans sensibilité. |1 Négligem-
ment; nmuhalamincnt. ¡| Sottement, ridicule-
ment.
Friâtic) , ca. adj. fria-li':o. Frileux; sensible au
fioid. Il Fig. Sol; ridicule, maussade.
Fí-njíBi-KóM, s. et adj. fribourg-liéss. Fribourgeois;
qui est deFribourg. j Fribourgeois, qui concer-
ne Fribnug ou ses habitants.
Fi'i.-idu, da. part. piss. de Fricar. V ce mot.
Fri(-aiid«> , e. m. frikan-do .\rl. cul. Fricandeau,
morceau de veau pi.jué et désossé: que 1-on sert
en entrée, seul, ou avec cerlains légumes.
Frlar. V. a. V. Fsrregar \\ V. Frotar.
Frica.<íé, s. m. /'rií.Yí-s.Ví!, Fricassée; ragoût, plat
composé de viande et de légumes cuits ensemble
dans une cassen.le. ou autre vase, et assaisonné
de divers ingrédieutscomme graisse, beurre etc.
I Fi icas-ée; espèce de danse qui futen usage
jusqu'au XVIII siècle.
Fricasi'a, S. f. inus. Fricassée V. Fricnssé.
Fricrtsear, v.a. fri asséar- Fricasser; cuire com-
me une fricassée ou mèis composé de viandes
et (le lêgunu's.
Fric;a.»iea«vi»e,v. pron, friliasséar-sé.Sc fricasser,
être fricas.sé.
Fricó, S, lài. frikó. Fricot; Plat, mets, viande
apprêtée et par extension tout manger composé
daliinent agréable. On dit également fricot en
parlant dun plat fin, délicat el qui est d'une
nourriture agréable.
Fricción , S. f. inus. V. Fricación. \\ fùîtion
action et résultat de frotter. | l'harm. íV/cciohíjí
frictions; frotlemment proiluil par une laine ou
par une brosse qui est a,::iiéeen mouvemenls ré-
gnliers sur la partie malade; les frictions sont
priucipalemeiil employées dans les maladies sy-
lihililhiques.
FUI
— i73 —
KHI
rriilcriciM, s. f. fridi';ri-/.ia. Bot. !• ridéricie; gen-
re dp bignoiiiacées établi pour deui arbnsscaiii
l>résili(ms.
9<'rido, dn. aJ|. iiius. Y. Friu.
K'^riecillo, s. m, diin. de Friu.
FrIedricMtulin, S. f. friédriksCfi-Ua. Bot. Frió -
diisUiaih-.; u'ciire du plantes foragiiióes i¡e reii-
fennaiil qu'une seule espèce.
Friostt. s. f. frié-ga. Friction avec un morceau
de (laiiclie.
Frifldud, s. f. inus. V. Frialdad.
rri€'ru, s. f. frié-ra. Engelure. | Sortie <li- plante
a(|uatique.
I-'rioztt, s. f. inus. V. Frialdad.
Frig;uiia, s. Í. frign-na. But. Friganc; jj'cnre d'in-
sectes phinévroplères pliciennes.
Fri^ánidu, nii]. f.iiíjá-iiid'^i. Zool Frifranidc; qui
est semblable a la frij^ane. | s. f. pi. Fviijànidas.
l'rifçanidcs; famille d-insectes novroptères.
■•'rixt'iite. adj. inus. qui' refrcjulit.
Frl^cratlvo, va. adj. inus. V. Kefrigerutivn.
Fri;;idui-io, S. m.friff-hidario. Ilist. Rom. Frigi-
darium; sortes de thermes, monuments, édifices
oiiies Romains prenaient les bains froids.
FrigidesE, s- Í. frig-hitlez. Frigidité; qualité de ce
qui est froid. | V; Frialdad-
FrlgidÍMintu, adj. sup. de Ftigido.
Frígido, d». adj. inus . V. Frio.
Friîeirt, jçjrt. adj. et s. frig-hio. Phrygien, de la
Phrygie.
Frij^urieiito, ta. adj. frijori¿n-to. inus. Frileux,
qui redoute le froid.
Fi-lsorircro, ri», adj. fri¡inri-f¿ro. Frigorifère;
qui cause le froid, qui le conserve.
Fi-iju;i»rifico, ci», ndj. frigori-fiho. Phys. Frigorifi-
que; fjui produit le froid, qui occasionne le froid.
Il S'emploie é;;alemcnt comme substantif et
éijuivaut au lluide frigorifique, principe du froid.
Fi'igorlco, s. m. frignri-tio. Frigoiique; lluide
impondérable, qui >uivant quelques physiciens,
produit le froid; comme le calorique, d après l'o-
pinion de certains autres, motive !a chaleur. On
le regarde généralement comme une création fic-
tive semblable au lluide, inuécessaire pour que
le froid subsiste.
Fi-lesia ou fricHén, s. m. frié-ssia ou frié-sséa.
Bot. Friésic ou F'iiésée. genre de plantes indi-
gènes de la terre de Van Diemen.
Fi-iÍMÍnio, niA. adj. sup. de Frio.
Fi-lloNlda»d. s. f. frilossidad. Frilosité, sensation
excessive du froid; sensibilité extrême des choses
froides.
Friiiiario, s. m. frimn-rlo. Frimaire; troisième
mois de l'année dans le calendrier delà républi-
que française, il commen(.ait le 21 de novembre
et finissait le '20 de décembre.
Frii»silH;(o, s. m, friitij-tnlnio. (Jrnilh. .Mésange,
charbonnière. V. Motigc.
FriiiKalaiida. s. f. friiiiialan-da. F'ringalandc,*
Alouette des champs. V. Alondra.
Fringllarlo, ria. fritig-hilario. Ornilh. Fringil-
laire; épithèic qualificativ¿> de certains oiseaux
carnivores, qui s'alimentent de petits oiseaux.
FrIiiKllIo, s. m. frintj-hilio. (Jrnith Fringille;
genre de sylvains cooirostres. | Nom du gros
bec.
FringlIldoM, s. m. pi. frin<iliilidos; Fringillidos;
famille de sylvains conirosires ayant pour type
le genre fiingille,
Frio. s. m. fri-o. Froid; sensation provenant du
manque de chaleur. H Frt'o nalnral; froid natu-
rel, celui qui provient de la fjice de la nature et
sans la volonté humaine, il est détenoine put
un grand nombre de circonstances dont quel-
ques unes sont régulières dans leur cours, le*
autres accidenlelles. || Frio artificial , froid' ar-
tilicicl; froid que l'on peut produire instantané-
nuMit par divers moyens. || Froid; sensation que
nous percevons quand la chaleur abandonne no-
tre corp.-. par lellei de la froideur des corps qui
nous eiivironninl. i; FI frio de los atlas; le froid
des ans, diminution de la vivacité, de l'énergie,
produite par la vieilles-se. || Mcd. Froid: il est de'
trois sortes, le sentiment du froid , le frisson et
le tremblement. En thérapeutique on produit le
froid au moyen de l-air, ou par l'application de
l'cau glacée, ou enfin, par quelques composés
chimi(iues dont la propriété est d'éloigner im-
médiatement le calorique. |j F"ig. j;so „„ ¡g j¿
frio ni calor ; cela ne lui fait ni froid, ni chaud.
il Froid: état de la température quand il fait à
peine chaud. | Fig. Froid; sérieux, lent, peu
actif.
Frio, la. adj. fii-o. Froid ; qui a peu de chaleur.
Il Froid ; qui renferme moins de chaleur qu'un
autre corps, j Froid; liui a perdu ou presque per-
du la chaleur animale. || Froid ; qui communi-
que le froid. Il La estación fria ; la saison froi-
de, l'hiver. | Estación fria; saison froide; signi-
i'ic aussi toute époque de l'année où l'on ressent
le froid. Ij Froid; qui vit en pays froids. | Froid;
qui ne donne pas assez de chaleur, qui ne quitte-
pas la froideur. |i Froid; qui produit la mort en
enlevant la chaleur animale. Venenos frios; poi-
sons froid'i. i Jurisp. //omtrí'/'rjo: homme froid,
celui qui par nature est impuissant. | Fig.F>oid-
sans activité, sans rigueur, sans énergie. |i San-
gre fria; sang-froid; état d'un esprit tranquille
et calme. || .Malar à alguno á sangre fria; tuer
quelqu'un de sang-froid ; avec préméditation,
sans colère. | Froid; signifie au figuré, flegmati-
que. indilTérent. insensible. || Froid; moderé, ré-
servé. Il Orador frio ; orateur froid; celui dont
l'action est nulle, qui n'émeut pas l'auditoire. ||
Imaginación fria; imagination froide; dépour-
vue de chaleur, d'activité, d'énergie. || Froid;
se dit quelquefois des sentiments , des actions
qui marquent l'insensibilité. ;| Fig. Froid ; qui
n'émeut pas, qui n'intéresse pas , qui n'anime
pas. Il Froid ; les grands ressorts de la passion
sont regardés comme froids quand ils ne sont
pas exprimés en termes eleves, j Art. Froid; qui
manque de feu , d'Ame , d'expression. ¡ Peint,
l-'roid ; qui manque de brillant . de vivacité, de
coloris. î adv. Froid ; avec froideur, d'une ma-
nièie froide.
Friol4MiKo, Ktt. adj, inus. V. Friolento.
Friolento, tu. adj. Îriolén-to. Frileux. V. Frio-
lero.
Friolera, S. f. (riolé-ra. Bagatelle, vétille, rien,
frivolité. ; Pararse en frioleras; s'attacher à
des friv ulilés.
Friolero, ra. adj. friolé-ro. Frileux , sensible au
froid.
Friolleiilo. ta. adj. inus. V. Friolento.
Friolletfo, ki*. adj. inus. V. Friolento.
30
MU
— klk —
FI\0
ri-lwu, Mil. adj. au^in. du/nu. ¡ iiiiii. Irct-lruid;
tréí-plol.
ri-laii, s. í. ii\us. \ii-ssa. Frise. V. l-iisu. ¡ 7'Vi-
sa; tVisc; Síirli* de loile. | Mar. Frise ; couvertu-
re de laiue. ¡ Frise; srulplurc qui orne la pioue
dos nnvires. | Mil. Caballo de frisa; cheval de
frise; cylindre de l)ois surmunU' de clous qui
arrôle In marche des chevaux. Aujourd'hui c'esi
un cadre |iortatif ((ui aide à (U'ieiidre une brèche
de l'approche de l'eiuieini. | Gôog. Frise; con-
trée des Pays-Bas.
rriNatIo , d«. adj. cl pari. pas», du v. frisar.
Frisi^. e.
rrlffndo . s. m. frissa-do. Sorle d'óloffe de soie
frisiW'.
ri-landai-, s. m \rt. Frisoir; iiislrnment qui serl
à satiner les draps. ¡ Ouvrier ; qui frise les
draps.
FriMadiii-n. S. f. ïrissadou-ra. I.'aclion de friser
les draps.
frlMor, V. a. Friser; relever le poil du drap, etc.
FrUarse, v. pron. Se ressembler, s'accorder, ca-
drer. ¡ Frisar ron; friser, loucher, t'ire près.
Fi-lMctn, s. f. iriss-ta. Comm. Friselle; loile hol-
landaise de ni el coton.
Friao, s. m. fr(-5so. Archil. Frise ; la partie su-
férieure de rentablemenl qui est placée entre
architrave el la corniche. | Frise; toute super-
ficie plane et horizoniale, enrichie de peintures,
sculptures, moulures el par analo<rie el exten-
sion tout bas-relief, ou travail semblable.
Friflo*, s. m. pi. fri-ssos. Frises ; sorte de déco-
rations el d'ornements de théùtre , fij^uranl des
loits, le ciel. etc. ¡ Lambris, tapisseries à hau-
teur d'appui autour de l'endroit où les dames
espagnoles placent leurs estrades.
Frísol, s. m. V. Frisóles.
Frisólos, s. m. pi. V. Judias, jndihuelas.
Frison , adj. Géog. Frison; habitant de la frise;
qui appartient , qui a rapport aux habitants ou
au pays. ¡ Frison ; se dit conséquemenl et fré-
quemment d'un cheval né dans la frise. ¡ Fig.
Frison; gros, d'une taille et d'une corpulence ex-
traordinaires.
Frisuelos, s. m. Îrissnué-lnss. Sorte de fèves sè-
ches. I Espèce de pAte cuite à la poêle.
Fritft, s. f. inus. V. Fritada. \ Art. Fritte ; coc-
lion de matières différentes pour la fabrication
du verre.
Fritada, s. f. frita-da. Friture; action et manière
de frire; opération de cuisine qui consiste à fai-
re rôtir ou griller différentes substances ali-
mentaires dans l'huile ou de la graisse brûlan-
te. ¡ Friture-, friteau, chose frite ; et par exten-
sion toute espèce de jus ou de plat de viande ou
de poisson préparé comme il a été dit. | Frita-
da de escabeche; marinade.
Fritagc , s. m. ïritag-hé. Art, Frittage ; opéra-
tion qui a pour objet de brûler les corps organi-
sés ou combustibles qui peuvent se rencontrer
dans une mixion minérale et de produire une
combinaison.
Fritar, v. a. Art. Friter* exposer, soumettre les
martières vilrificables à une ardente cakination.
Fritarse, v. pron. tritar-sé. Se friter, être frité.
Fritero. s. m. friti!-ro. Art. Fritier ; qui frite
des matières vilrifiables.
Frltillarla. s. f. fr)íííla-rt«. Bot. Fritillaire; gen-
re de piailles lilincées lulipacérs. ¡ Zogl. Fritd-
iaire: sotte de papillon.
FrIlllluN, s. f. |)l. N . Fruta de sartfu.
Frit»», ta. adj. et part. pass. du v. freir. Frit, c.
1 .Si Jim fritas, ó no son (ritas ; on le dit pour
exprimer le doute où l'on est sur une chose.
Fritura, s. f. inus. V. Fritada.
FrUiii-ero, s. m. fri'lourt'-ro. Frilurier t cuisinier
qui fait les fritures.
FrInI, s. III. friind. (léog. Frioul ; province du
territoire de Venise.
Friura, s. f. inus. V. Frialdad.
Frivola ■líente, adv. /"; í-iü/fimeíi-f(í.|Frivolemeiit;
d'une manière frivole, futile, insigiiiliante, saiik
consistance.
Frivolidail, s. f. inus. Frivolité; caractère de ce
qui e-t trixole.
Frivolista. s. m. frivnlis-ta. F'rivoliste ; ami de
frivolités; épitliéte donnée salyriquemenl par les
étrangers au\ Français.
Frivoli7.ndo.da. adj. et part. pass. du v. frivoli-
zar. Frivolisé, e.
Frlvoilzar, v. a. frivoli/nr. F^rivoliscr; fairelc fri-
vole.
Frivolo, la. adj. fri-iolo. F'rivole; vain, insubs-
lanliel, léger, futile, inconsisiant, insignifiant,
sans aucune importance, sans solidité, sans for-
malité. Ij S'emploie au<si comme substantif dans
certains cas. 1| Freluquet; homme qui fait du
des embarras, rempli de prétentions.
Frivoloso, sa. adj. sup. de frivolo.
Frixión, s. f. /ri' sion. Fham. Dessication; opéra-
tion par la.]uelle on dissipe l'humidiie super-
Une des |)lantes.
Froeadura. S. f. inus. V. Flocadura.
Fi-oclos, s. m. fro'.loss. Myth. Frodosk; sacrifice
de victimes humains que lesanciens Suédois sa-
crilicaienl à Tro, dieu des tempêtes.
Froga, s. f. fro-ga. Ouvrage de maçonnerie en
briques.
Frogar, v. a. inus. BAlir en briques.
Fr4»gar, v. II. inus. V. Fraguar.
Frôla, s. f. fro-la Bot. Frôle; nom vulgaire du
chèvre-feuille de> .\lpes.
Fro]i(|uia, s. f. froli-kia. Bot. Frœlichie; genre
de plantes amaranthacées gonfrenées, établi
pour des plantos porbacécs de l'Amérique tro-
picale.
Frotoria.s. {. frotn-ria. Bot. Frolorie; nom com-
mun d'un espèce du genre haptotaxis.
Fromeniái-eas; s.m. froménta-iéass. Fromenta-
cées; toute plante semblable au blé ou qui par-
ticipe de ses qualités.
Fronientario, s. m. froménfa-rio. Fromentaire
ou frumentalile ; nom que donnent certains sa-
vants aux pierres qui ont des grains de blé fos-
sile.
Fronda, S. f. inus. V. Hoja.
Frondero. s. m. frondé ro. llist. Frondeur; nom
que l'on donnait en France au parti connu sous
le nom de la fronde. || Fig, Frondeur, mal-con-
tent, censeur , opposé au gouvernement, qui le
critique, qui le censure.
Frondescenria , s. f. frondésién-zia. Polvp,
Frondescence; tendance des polypiers à avoir
des branchages. |1 Bot, Frondescence; action de
se couvrir de feuilles. H Frondescence; s'emploie
coîimc svnonvmede végétation.
rr.o
— 475 —
VKO
rr*Hd*«4rleiii«, adj. fronJénién-té. Bol. Frou-
desceiil; ([ui à la l'onuc d-uiie feuilU; «lui se
couvre de IVuIIIch.
FrondlSjnla, S. f. froiidibn-la. Mil. aiil. Froridi-
hrile: sorte dt- catapulte ou machine à laïuer des
pierres.
Froniliroln. adj. frondi o-la. Dot. rroiidicole;
qui vil (iii croît sur les feuilles.
Fi-oiidlciilen. s. {. frondiLou-léa. ?o\)ip. Frondi-
culee; sorte de ¡lulypiers.
FrotKliciiln. S. in. frondi-hmilo. Bot. Froiidicule,
qui a la l'orme d'un petit arbre.
Fi-oii(lircro, ru. adj. frondi-féro. Ilist. nat.Fron-
difère; qui a des i'euilles.
Froiifliporo; S, m. frondi-porn. Polhp. Frondi-
pore; genre de polypiers de lafamille des. uiillé-
pores.
Fi-oii«lusl«3ad: S. f. frandossidadd. Feuillage,
d'un arhre. | fig. Abondance de paroles.
FrondoxÍMinio, iiiii. adj. sup. de frondoso.
FroiidoMO. ."«a. adj. frondo-sso. Feuillu, «¡ui a
beaucoup de feuilles. | fi;.'. Copieux, abondant.
Frontal, adj. Anat. F'rontal; tout ce qui appar-
tient au fron'.. | flueso frontal ó coronal: os
frontal ; ( elui (jui est situé audevant de la tète,
forme le front et une grande partie des orbites.
Frontal, s. m. Chir. Frontal; cataplasme qu-oii
apiili(|ue sur le front pour guérir les maux de
lète. ! \\\al. F'rontal; os du front de l'Iiomme.
également appelé coronal. || Frontal; instrument
dont on se servait pour les supplices; il consistait
en une corde garnie de nœuds avec laquelle on
servait le front de la personne dont on voulait
obtenir quebiue révélation, et qu'à force de souf-
france on finissait par contraindre à avouer un
crime dont elle était souvent innocente. ¡ Art.
Frontal ; outil dont se servent les confection-
neurs de guitares pour arranger les touches. ||
s. m.Fronlal. fronleau; sorte de bandeaux que
les Juifs se metlaient autour du front et sur
lequel ils inscrivaient le nom de Dieu ou un pas-
sage des Saintes-Ecrilurcs. Il Fronteau ; mor-
ceau de toile que les religieuses se posaient au-
tour du front. | Fronteau; courroie de la bride
du cheval (lui passe sur le front. || Fronteau:
sorte de nœud de couleur noire que l'on met au
front des chevaux en signe de deuil. || Archit.
Fronteau; petite façade que l'on établit au des-
19 sus des ¡lorles croisées.
Frootaloin , s. f. frontalc-ra. Galons, franges,
elc. d'un devant d'autel. || Endroit où l'on garde
des devants daulel.
Frontalero, rn, adj. inus. V. Fronterizo.
Frontnîen, s. f. pi. /"ronfíj-íéss. F-utom. Fronta-
les; section de l'ordre des hémiptères , compre-
nant quelques insectes dont le bic paraît sortir
du front, et naîl de la partie antérieure et su-
périeure de la lète. || Méd. Frontales; médica-
ments que l'on applique sur le front pour cal-
mer le douleur de la télé. || adj. Zool. Frontales;
qui n relation, rapport avec le front, comme les
plumes qui garnissent le front des oiseaux. ||
Zool. Frontales; se dit de quelques autres ani-
maux qui ont la tète d'une autre couleur que le
corps.
rrontalotc, $. m. frontalé-lé. Petit devant d'-
autet.
Frt>nlars«, v. pron. mus. \' . Àfrontartf
Frentir, 5. f. inu*. V. Froni? .
Frontera, S. f. /"rouié-ra. Frontière; limite, COii-
tin de deux él:its. 1| Guarda» de las fronteras;
gardes frontières ; troupes destinées.! garder
uniquement les frontières d'un état. Elles exis-
tèrent au moyen ûge. | fig. Frcnliérc; proximité
à faire une chose.
Fronteriu, S. f. inus.V. Frontera. I| Hacer fron-
tprin; faire face.
Fronterizo, za. adj. frontéri-zo. Qui est sur l»
fronlière; limitrophe, | Qui est vis-à-vis. à l'op-
posé.
Frontero, S. m. fronte- ro. Gouverneur d'unn
place frontière. H Bourrelet d'enfant. V. Frontero.
Frontero, ra. adj. fronté-ro, Qui est vis-à-vis , à
l\)pposité, en face.
Fronticorulo, nia. adj. fronlihor-nio. Zoo!.
Fonlicorne; qui a des cornes sur le front. ¡ Ih-
thyol. Fronlicorne; qualilicalion des poissons
qui (mt une corne au devant de la tête.
Frontil, s. m. Espèce de coussin qu'on met soui»
la courroie qui assujettit le joug à la télé des
bœufs.
Frontino, s. m. inus. V. Frontil.
Frontino, na. adj. /"ronfi-zio. ¡Marqué à la tête; ou
le dit d'un cheval, etc. qui aune marque au
front.
Frontiñan.s. m. frontifjnan. Géog. Frontignan;
ville du bas Languedoc, en France. || C.omm.
Frontignan; vin que l'on récolte dans Is dit lieu
qui lui donne son nom.
FrontlroMtro.4, s. m. pi. frontirottross. Kntom.
Frontirostres; famille de l'ordre des héminoplè
res comprenant ceux dont le bec semble sortir du
front.
Frontia. S. m. frontiss. A.rch. Fronton; ornement
d'architecture qui se met au dessus des portes
et des fenêtres. | Face, façade, devant d'une mai-
son, elc.
Frontispicio, s. m. frontispi-iio. Archi. Fron-
tispice; la façade principale d'une œuvre, d'un
édilicc remarquelle. l| Face, visage.
Fronti!ttaf«, s. m. pi. frontistass. Phrontistes;
chrétiens conlemplalifs qui passaient leur vie à
méditer la loi de Dieu.
Fronto-clllar, adj. fron-to ciliar. Anal. Fron-
le-sourcillier; portion supérieure de l'orbite.
Fronto-conchlano, adj. frun-to kon-fr/iiano.
Anal. Fronto-conchien; nom donné par quelque»
anatomistes à l'organe supérieur de l'oreille ex-
terne.
Fronto-ctnioidnl, adj. fron-to étmoidal. Anal>
Fronto-ethmoïdal, qui appartient au front et à
l'etmoïde.
Franto-lugrlmal, adj. fron-to lagrimal. .\.ast.
Fronto-lacrymal; qui appartient au front et à la
partie lacrymale.
Fronto-nasal, ad], frun-to nassal. Anat. Fronto-
nasal; (lui appartient au front et au nez. || s. m.
Fronto-nasal; muzile nasalou pyramidal du ne/,
Frontouin, ?. f. fronto-nia. Zool. Fronlonie ; di-
vision du genre bursaire.
Fronto-prtrictnl, adj. fron-to-pariétal. Anal
Fronto-pariélal ; qui appartient au front et aux
pariétales. || 5u(ura-/"ronfo-/)ijrie:a/ , suture-
ironlo-pariéldle; qui est formé par le coronal e»
les 03 des parietales.
rr*atiiri», ». f. fror^t&H-rm. Rangée d'at^^i''^* -
Flu:
— VTü —
I- KL'
dans lu métier à has.
a'ToBtla, s. f. /"ro*-/ l'a. Bul. Iiuslic; genre do (
plantes de la famille des ralfleciiir^'cs, formé
|)our des fleurs qui naissent sur 1rs branches des
arbres.
■''rularioii, s. f. frntaiinn. l'rictiini, flottement.
■''rotailo. du. adj. et |>art. pnss, de frutar.
Froté, c.
■''■■otur, V. a. frtilar. l'toiier. | l'f^iiser
Friiclio, s. ni. inus. V'ruit.
Fruc tero, ra. npj. /"/v>n/;fc'-ro. Fruitier; qui tient
du fruit. V. liulal.
FructoMcoiicIrt, s. f. frouhtés7.én-7.in. F'rucles-
cence ; époquede l'année dans laquelle min issenl
la plus};rande partie des semences.
FriiotcMoonte, adj. froiihiészén-té. Fruclesccni:
qui se couvre de fruits.
Friicti*Nla. s, f. frnukté-ssia. Mylh. Frurtcsie;
déesse qu'invoquaient les Romains pour la con-
servation des biens de la terre et des fruits.
Fructidor, S. m. /'roti/.f/t/or. Fuctidor ; le dernier
mois de l'année dans le calendrier IJejJiihlicain
de France ,• il commençait le 18 Août jusqu'au
17 de septembre.
Fructífero, ra. i]it\'].froukli-féro. Bot. l'ructiférC
qui porte fruit.
Friictincaeioii, s. f. fronUtifUminn. Bol. Fruc-
tification; enscinble des phénomènes ijui produi-
sent et accompafincnl la formation du fruit de-
puis son apparition jusqu'à sa maturité. || Fruc-
tification; l'ensemble des fruits que porte un vé-
gétal.=Fructification ; disposition et ensemble
desparties dont la réunion forme le fruit. i| Fruo
tification; ensemble des orf,'anes de la reproduc-
tion des plantes et particulièrement des crypto-
games. || Fructification ; le temps auquel elle a
lieu. Il Fructification ; travail de la plante a por-
ter fruit. Il Fructification 5 art de faire produire
la terre.
FructiOcado, da. adj. et part. pass. frurtifirar.
Fructlflcador, s. frimkiifikador. Ce qui fructifie.
Fi uctiacar. v. a. fronldifikar. Fructifier: donner
fruit. I Bot. Fructifier; produire son fruit, être
en fructification. |1 Fructifier; produire, rappor-
ter, donner du bénéfice, du profit. || Fig. Fructi-
fier; produire un effet, un avantage.
FriictfflorBs,s. f pi. frouktiflorass. lifíl. Frac-
tiflorcs; sorte de plantes comprenant celles dont
lesétamines sont inhérentes au pistil-
Fractiforme, adj. frouktifor-mé. Bot. Fructifor-
me ; qui a la forme ou l'apparence d'un fruit.
Frnctigreno, no. adj. frouktig-héno. Bot. Fructi-
gènc ; qui naît et croît sur les fruits.
Fructista!, s- m- frouktis-ta. Didac. Fructiste;
botaniste qui classe les plantes par la considé-
ration du fruit.
Fructuario, S. m.frouktoua-rio. Bot. Fructoaire;
qui appartient au fruit.
Fructuio. s. m. frouktou-lo. Bot. Fructule; cba-
fun des fruits particuliers servant à la forma-
tion d'un fruit composé.
Fructuosameute , adv. froulitouossamén-té.
Fructuesement; avec fruit, avec profit, d'une
manière fructueuse.
FrnctuoBidad,s. f. froulttouossidad. FfUCtuo-
site; fécondité, abondance de fruits.
Fructuoso, sa. adj. frouktono-sso. Fis. Fruc-
tueux, utile, avantageui.
Frueiitf , s. f. iiius. Front. V. Frente.
Frufcnl. adj. frouf/nl. Frugal, sobre. (|ui mange
peu. Il Vxld fru<i(il , vie frugale; maniere de \\-
^re avec des mets communs.
FruKiilldud. s f. fromjuliilad. Frugalité; sobrié-
té , MKidéraiioii dans le boire et le manger. |
Frugalité , qualité de ce qui est frugal. | Fruga-
lité; simplicité (le (OU tu me, de vie, de nourriture.
FruKaliiicnir.adv. f'rniKjulmin-té. Frugalement;
d'une iiiaiiierc frugale; sobrement, avec so-
briété.
Fi-uKÎferu. ra. [rnufi-hiÎérd. Didacl. Frugifère;
•lui produit le fruit.
FriiKileao, c«. adj. frourj-kilsgo. Zool. Frugilè-
ge; se dit du fieiiv, sorte de corbeau qui vil des
grains qtril va chercher en terre.
FriisivoiM», ru. adj. f/'oKiy-Ziiioro. Zool. Frugi-
vore; (]ui se nourrit de fruits et de végétaux. |
Frugivore ; es|ièce de rat qui vit de grains. ||
frugivore; s'emploie aussi en pariant des choses.
Frciiriun, s. f. ïrouiiion. Fruitiou; se dit pour
jouissance.
Finir. V. n. inus. Fouir, posséder.
Fruitivo, va. adj. Îronili-ro. Qui prouve la jouis-
sance, la possession, l'usufruit.
Frulania, s. f. {roulii-itia. Bot. Frullanie; genre
de plantes de la famille des jugcrmanniacées
fondé pour une espèce de plantes herbacées qui
croissent sur l'écorce des arbres.
FriilaniwidcM. s. f, pi. roulauioidéss. Bot. Frul-
lanoVdes; un des noms du ptychaiithe.
Friinieiitúreo, ea. adj. froiiviénta-iéo. Bot. Fru-
mentacé; toutes les graminées que l'on cultive
pour la farine qu'on relire de leurs graines.
Friimeutal. adj. roiníU'níaí. Frumental ; qui ap-
partient aux blés , aux froments.
Friinii-titnrio, S. m. froumdtitn-rio. Frumentai-
re; commerçant de grains. | Uist. Frumentaire;
officier nmiain envoyé dans les provinces pour
veiller à la tranquillité publique et pourvoir à
la réception des grains de l'armée.
Frunieiitieio. eia. adj. froxtménti-zio. Qui con-
cerne le froment . le blé.
FriiiieidÍ!4Íiiio, ma. adj- frouncidi-ssimo. Sup.
de Fnnuido.
FriMiCido. da. adj. et part. pas?, de frttncir.
Froncé, e.
Fruncido, S. m. froiim.i-do. .Kri. Fronce; ¡di dé-
fectueux qui se rencontre dans le papier ou sur
les cartes à jouer. Il Fronce ; pli que l'on trouve
sur les toiles quand ou les tend. || Fronce ; pli,
plissement, froncement.
Friincidor. S. m. frouuiidor. Celui qui fronce,
qui plisse.
Frniiciniiento, S. m. {roumimién-to. Fronce-
ment; plissement de toute chose, mais plus par-
ticulièrement des sourcils. Il Froncement ; état
de ce qui est froncé. Il Méd. Froncenienl ; action
par laquelle se contracte une partie, comme on le
remarque dans les muscles qui se retirent à
l'amputaliuii. || Mensonge, imposture.
Fruncir, v. a. froiinzir. Froncer, plisser. | Frun-
cir las cejas, froncer les sourcils, les plisser, les
contracter. || Fig. Froncer : plisser. || Art. Fron-
cer; faire desplis. H Fig. Mentir, déguiser, obs-
curcir la vérité. || Affecter de la modestie, de la
timidité.
Fruncirse, V. pron. frouniir-sé. Se froncer, se
FKU
— Í77 —
FI E
plisser; être plissé, froncé, li Se grippeler, se
crêper.
■TiiHlera, s. f. frouslè-rn. Iiius. Métal fait avec
des pclilfs paries (jiii se délarlient du lailori
lorc|iroii II' travaille au tour. V. Laton.
FruMioria, s. f. fiomléri-a. Futilité, frivolité, vé- |
tille, hadinage. \
FniHlci-o, ra. adj. frouslè-ro. Inus. Futile, fiivo- :
le. de peu d-iinpi)rlance.
FniMto, to. adj. l'roiis-to. Fruste; los antiquaires '
noinniaieiil ainsi une monnaie dont les caratières
étaient ell'aces. || Conchvl. Fruste; se dit d'une j
coquille dont les pointes sont énioussées. | Poe- \
s'ta frusta, poésie fruste; ou ancienne, qui porte |
le caractère des poésies antiques.
Fniütiudu, du. adj. et part. pass. de frus-\
trar, i
Frutitráiicai4,s. f. pi. Bol. Frustranées; ordre de
plantes synanthérees dont les lleurs du disque
sont hcrmaplirodites et fécondes , et de celles
dont la circonférence est neutre.
Frustráneo , iiea. adj. froustrà-itèo. Vain,
futile.
Fruiifrar,s. a. frnus-trar. Frustrer; priver quel-
qu'un d'une chose qui l'intéresse. ¡ Frustrer;
tromper l'es|térance d"une persoime.
FriiNtrar.tto . v. proc. froaslrar-sé. Se frustrer,
être irusiré. | Ecliouer, avorter, ne pas réussir,
avoir une issue contraire à celle qu'on atten-
dait.
Friitratorio, ria. adj. V. Frustáneo.
FruMtiila. s. m. fruiis-loula. Bt>' . Frustule, cor-
pu>cule libre, agrégé ou sondé, des diatomées
ou bacillariécs.
FruMtulado, da.adj. Zool. Fruslulé; qui est divisé
en petits pieds.
FriiNtiilia. s. f. frousion-lia. Infus. Frustulie;
{ienre dinfusoires polygastriques de la famille
des bacillariécs.
Fruta, s. f. fruu-ta. Fruit d'arbies fruitiers. 1
Fruit, dessert. |) Fmta aini/.tleñn, fruit mus-
qué. Il Fruta del tiempo, fruit de la saison. ||
On le dit ligurenu-nt de ce qui est fréquent
dans une saison des rhumes en hiver, etc. i; Fru-
ta de sartén, bei|.'nels et autres mets frits a la
po>'le. ) Fruta nui'va, fruit nouveau, au propre
et au figuré. || Frutti sera, fruit sec: noix, noi-
sette, etc. Il F) Mía <í la ralalana, V. Gurbias. |
Uno come la fruta areda, ij otro tiene la dénie-
ra, le père a mangé des fruits verts, et le lils
à eu les dénis agaiéees. || V. Fruto.
Frutado, da. adj. et pari. pass. de Frutar.
Fruta^eN, s. m. pi (routarj-hisi'. Bordures, car-
touches, etc. mêlées de lleurs et de fruits.
Frutal, adj. froutal. Fruitier: arbre qui porte
fruit. !| Frutal; terrain propice pour produire des
fruits.
Frutar, v, a. V. Fructificar.
Frutera, s. f. frouté-ra. Fi uiterie; Ijpu où l'on
place les fruits. | Fruitière , marchande de
fruits.
Frutería, s. f. frouiérl-a. Charge, emploi de
l'ollicier du palais chargé du fruit. || fruileri.-,
fruitier; lieu où se garde le fruit dans l,i niuisoa
du roi.
Frutero, s. m./"roMÎ(<-ro. Fruiliert marchand d.-
fruits. Il Fruitier; lieu ou se garde le fruit pen-
dant l'hiver. ¡ Fruitier; traité sur les fruils. |
Corbeille oii l'on sert le fiuil. ¡ Ser\iellc avec
laquelle on le couvre. ¡ Tableau di- fruits.
FruleMceiitc, adj. frinttésién-te. Frutescent; qui
est de la nature de l'arbre.
Frútice, s. m. froù-tii:- Arbuste, peut ar-
bre.
Fruticieola. s. m. frouliié-kola. Ornilh. Frulici.
cole; genre d'oiseaux.
Fruticola. adj. frouti-'ola. Zool. FruUcole; qui
vit entre les arbu>les.
FriiticoMo. un. adj. froutikoulo-sso. Bol. Fruti-
(|ueux; on le dit d'une plante qui pousse plu-
sieurs rejetons.
FrutiriiloHo. sa. adj. /"rot/d'/^ouio-ijo. Bot. Fru-
liculeux; qui a la taille d'un arbuste.
FriitiTei-u, ru. adj' inus- V. Fructífero.
Frutificar, v. a. inus. Y. Fructificar.
Frutilla, s. f. froutill-a. Felil fruit. ¡ Espèce de
grains dont on lait des chapelets. | Nom. des
fraises dans le Pérou. ¡ Fig. Mets légers, entre
mets.
Frutillar, s. m. /"roHfiitar. Lieu planté de frai-
siers.
Fruto, s. m. frouto Bot. Fruil; corps arrivé en
maturité formé par un o\aire qui conlienl les
semences, germes on pépins repiodui leurs. |
Fruit; en langage vulgaire se dit dcsproduils des
arbres fruitiers, telles les poires, les pommes,
etc. ¡ Fruit; partu uliéremenl les fruits qui ren-
ferment une partie charnue et juteuse; on don-
ne é;;alement te non aux amandes, aux noix, etc.
I Fruil; on donne aussi ce nom. mais d'une ma-
nière impropre à tertaiiies parties de | lantes
qui se mangent comme la figue, la fraise, quine
sont pour ain>e dire que des lleurs. | Sculpt.
Fruits; ornemenls qui imitent les fruils. | Fig,
Fruits de la terre. | Fi uki priJtibidn, Iruil dé-
feniiu celui qu' Fvc mangea et lit manger à
Adam. 1 Fruit ; la créature née ou a naiire. ;
Poes. Fruil; >e du en p. niant des petits animaux.
S'emploie égab'mi'nl pour signilier les produits
de liinaginaiion. , Jiin>p. Fruits; les venles que
priiduiseiil une alVaire, une propriété. ¡ Fruit,
bendice; avantage, profit qu on leiire d'une
chose. I Fruit, eftel résultat d'une .hnse bonne
ou mauvaise. ; ail\. Sii> fruto, san- finit, inuli-
¡ leinenl. ; .1 /i»f(i sain., on le dit d'un fermage
p. iir lequel on pave tous les ans la même som-
me, quoique les lecolles ne soient pas toujours
les mêmes. 1 Dar frutos ]>or a/í/íicrUos: donner
les fruit pour aliments: «ccoiderau tuteur les
revenus du pu|iille pour l'entretien de ce-
lui-ci. i Sacar fruto, tirer du fruil, pro-
filer.
FrutuoMo. «a. adj. inus Y. 1 ructuoso.
Fu. iiiterj. qui mai que la colère.
Furur. s. m. fou «r Fig. Homme eitrétnemenl
riche.
Fuciu, s. f. inus. V. Confianza.
Fueuo, s. m. /"oKc-flo. Feu; un des qualte élé-
irents admis par les anciens cl qui nesl autre
que le degagunent siniullhnc de la lumière et
du calorii|ue pn^duil par lu combn-'n n de (]uel-
ijL.,. ^i^ips. I 1 eu; calorique , principe ue la cha-
lí (ji 1 I , c 1.1 ioii.icic. I Feu; emhiasemeiit , cn-
.senible descorpsen rombuition | Feu ; incen-
die, enibrasenienl. | Feu; cheminée, | Feu ; fa-
mille , maison. | Feu; lumière , ciarle , fiuiaux.
riF
- '.78
FIR
\
♦on lies. I Feu. coup d'une armn a leu, d'au fu-
«il , elc II Feu; chaleur, nrdcur excessive. ||
Feu : cautéiisHlioii, remc<le nu muyen du feu. |¡
Hg. Feu ; clicise brillanle. respleiidissunle. h i\'^.
Feu; iiifliiininalion, clialeur vive. |] li;;. Feu; ar-
tleur, violence . velióiueiice des senliinenls, des
l)üssi()iis . (les }:iiinils niouvenieiils de l'Ame . et
|)i iiici|)iilemenl de r.iniiiur. Ii Feu; vivacité, cha-
leur, actiMlé. en pailaiit dcsciiDSts inlellecluel-
les. Il Feu; luicc , iiuililé de ce ()ui cause la cha-
leur. Ii Vel. Ldhrar a fui'tjn , donner le feu ; oin-
|)lijyer le feu sur iisclievaux comme moyen cu-
ratif. Il Fitcuos qii'niiiros, feu\ ci.imiques; les dif-
féreiilsmou'nsrniplnyésenclumie. pour cominu-
ni(|U('r le calorique au\ corps. Il Fhys. Fuego e-
li'ctriro , feu cleclrique; défía^emenl d'une mas-
se d'électricilc arliticielle avec maiiifcstalion de
lumière, (jui produit les mêmes elVels ()iie les
l'cux iiaturels. || Fuegos arliftciales , feu d'artili-
ce, fcuv prcp.irés avec nrl et qui sont lancés aux
jours de giaiide solennité ou de réjouissance pu-
blique. Il Théol. /:/ fni'fjo del inlicmn , le feu de
l'enfer, les tourments de l'enfer. || Corlar cl fue-
go , couper le feu ; éviter qu'il se communique a
«ne autre partie d'un édifice en état dMncendie.
Il Forte el fuego , à bas le feu : ordre de cesser
le teu. il /Jiir /ucyo, donner le fcu;éclairer. chauf-
fer une caverne, un lieu profond pour dissqier
les brouillards. H Fuegn central, l'eu central; feu
qui est au milieu delà terre. || lig. Flanc de bas-
tion. Il V. Flanco. \\ Interjection qui marque l'é-
tonnement . l'ailmiialion ; peste! malpeste! ||
Fuego actual, feu aclind; boulon de feu. H ¡Fue-
go de Dios, ódcCristii! interjiction d'élonne-
nieiit . d-admiialion. | Fuego de laiirones , feu
qui brûle dans le profond de la chi-minée . du
coté du mur. Il /<'np,/o de San Amon, de San
Marzal, feu Saint-'.Vnioine : sorte de maladie,
\\ Fuego fatuo , feu folle! jardeni .Jaciines-à-la
lanterne; exhalaison enflammée. I| Fuei/o filosó-
fico, feu philosophique ; degré de chaleur néces-
saiies pour les opérations chimii|ues. i| Fmpî/o
griego, gregitiscn uu guirgüesco ; (i^a grégeois.
Il Fuego muerto. Sublime corrosif. || Fueqo po-
tencial,, feu ou cauiére potentiel : caustique. ||
Fuego subterráneo ,{\'ii souterrain, ij Fuego (¡ra-
neado , dans un combat, leu continuel fait par
de petits détachements. Il F(ie//o ?K/e;n(JÎ , feu
qu-on fait avec de la resine , tle l'huile, du sal-
pêtre . du camphre, etc. || Fuer/o secundo, V.
Flanco secundo. \\ Â fuego lento ó manso, à
petit feu : fig. Lentement, peu à peu , sans se
presser. || A fuego y à sangre , à feu et à sang;
sans faire de quartier. || Caballo hecha al fuego,
eheval fait au feu. || Color de fuego , couleur de
fpu , rouge vif. Il Fsiar hecho un fueqo , fig.
Etre tout en feu ; exlrcmcment échauffé. || Ha-
cer fuego, faire feu , tirer sur l'ennemi, h Ta-
ñer à fuego, sonner le tocsin dans un incendie.
W Dar^ fucjo , faire feu. || Echar fuego por lus
OJOS, être en colère; jeter feu el flamme. H Echar
lena ai fuego, jeter de l'huile sur le feu. il Uoyi-
de fuego se hace humo sale , il n'y a point de feu
sans lumee. Ils. pi. Fueoos, feux; fanaux éle-
ves dans la nuit.
'""^.f®"' '^- ™-P'- fo^^é-go.Ks. Phys. Furolles: feux-
tollets , feux de Saint-Elme ; feux ou lumières
qui courent à fleur déterre, dans certains pa-
rages, n qui proviennent uu des exhalaisons ui-
flammables de la terre , ou des causes d'uno
électricité en rajiporl avec l'atmosfére.
■•'nrciucrlllo . s. m. dirn. de Fuego.
t'iicliiii , s. m. inus. V. Fulano.
■■'•icIko . s. îii. inus. Haleine , respiration.
■■'lieliiir . s. m. fiueiUar. Ornement de papier do-
re appliqué sur un cierge,
Fiiollc. s. m. fom'ill-è. Sciufflel; instrument pour
souiller. Il Délateur; rapporteur. I¡ SoiitTlet ; des-
sus de cahiiolet. i|iii se replie en forme de
S lulllet. Il |d.Fue//e.T , faux plis d'un habit mal
cousu. ¡I Sortes de petites nues sur les munla-
gnes , (|ui indi(|uenl du vent.
Fu4-ll(><-lco, s. m. diin. de Fuelle.
Fiieiitf, s. f. fuui;n-fé. Fontaine; source naturel-
le (|ui sort de terre. :, Arcliil. et llydrol. Fontai-
ne; moyen artificiel par lequel on lait monter
!"e:iii des profondeurs |)our la répandre dans les
jardins, par les rues et jusque dans les maisons.
Il Fuente intermitente , fontaine intermittente;
fontaines (]ui suspendent leur cours pendant un
temps pour le reprendre ensuite, n Phys. Fontai-
ne ; les physiciens ont invente des aiq)areils uu
machines ingénieuses . qu'ils nomment fontai-
nes ai tiiicielles . d'où l'on fait jaillir un liquide
()ar la pression et la force élastujue de l'air . ou
par la pesanteur de l'eau. |j Fontaine i vai<seau.
vase de cuivre.de gres, de pierre, elc. dan»
lequel on garde l'eau pour les usages domesti-
(jnes. Il Poés. El cristal de unn fuente , le cris-
tal d'une fontaine. || Comm. Fontaine ; sorte do
mesure dont on se sert dans les fabriques de
bière. I. fig. Fontaine . source ; la ¡uenle del
dolor.\A source de la douleur. || Anal. Fuen-
tes puisantes, fontaine de la lèle. Il Tech. Fon-
taine; cr'ux fonnidans le coin du pétrin el
qui sert à garder l'eau qui délaie la pâle ou la
farine. H Myth. Les fontaines étaient sous la pro-
tection des naïades ou pour mieux dire, étaient
des nymphes qui. sour cette forme , recevaieul
les vœux, les oifrandes ou les sacrifices des mor-
tels.
Fuonteeiila, s. f. dim. de Fuente. Fonlainellc.
■•'nonti* »!«■ innr , s. f. Bol. Fontaine de mer; nom
donne a l'anémone.
Fnt-ntede Ion pnjiiro.*, S. f. Bot. Fontaine des
oiseaux; nom vulgaire du silphion pei folié qui
conserve l'eau des pluies aux aisselles de ses
feuilles.
Fneiitenebleau ou Fnentenebló , S. m. Gcog.
Fontainebleau ; ville de France.
Fner , «) adv. V. A fuero.
Fnern , Vie) adv. Hors, de hors. V. Á fuera. ||
Outre, de plus. | Imerj. Hors d'ici. ¡ Fuera de
canii'/io , sans raison , sans règle , sans justice.
Il F'iera de trastes, de travers, sans ordre,
confusément. ¡ Estar fuera de juicio., être hors
de bon sens, extra\aguer. | Estar fuera de sí,
être hors de soi , transporté , aveuglé par la pas-
sion , etc. ¡ De fuera, de fuera parte, extérieu-
rement. ¡ rig. Estar fuera de Dios , être aban-
donné de Dieu. ¡ fig. Ir fuera de camino , s'é-
garer. ¡ Por fuera , au dehors. ¡ Fuera de , ex-
cepté de , à l'cxcepcion de. ¡ Fuera de eso, de
plus . outre cela. | Fuera de tiempo, a^rès coup.
\Fucra de debajo ! gare!
Fixera» . adv. inus. V. Fuero. \ Inu», Fueras ta -
Frii
^70 —
FUíi
de , Hors, bormis. t'ueple.
rncrcecllla, Un. s. f. diiii, de Fuerza,
W'uvro, s. m. Loi, slalul . coutiime d'un royau-
nie, etc. ¡ For, juiidiction. | Inus. Barreau. \\
Trat. Conimiltiinus. ¡ Fuero de In acnsciencia,
ó interno, for de la conscipnco, for intérieur,
jugement de la eonscience, ¡ Fuero juzgo , coin-
pilation des lois d s tiolhs en vieux castillan. ||
Fuero de albedrio , droit qu'avaient certains
nobles de juíjer certaines causes.. 1 Fuero mis-
to^ for ecclésiastique et civil ou politique. ¡ Á
fuero, suivant les lois du pais. -^ Al fuero, eon-
formémentauxpriviléijes. aux statuts d'une pro-
vince, eic. ] De fuero, selon ce qu ordonne la
loi. ; pi. Fueros, privilèges d'une province,
dune ville , etc.
Fiit'rlo, s. f. inus. V. Uuerta.
FuiTti», adj. fouí'r-í(?. En parlant des êlres ani-
més, fort, quiest robuste, vigoureux d'une cons-
titution solide: grand et épaisde taille. I| Sous le
rapport moral, fort, grand, puissant, ferme, cons-
stant. courajceux, magnanime: fort, qtii a l'avan-
tage, la supériorité. |i Fort, capable de résister,
de (lorter un poids. || Dur, diflicilc à travailler. |
Fort, qui est considérable dans son genre. On le
dit de l'argent, de la monnaie qui excède le titre
le poids ordinaire. |] Fort; (jui est acre, piquant
désagréable. | Fort, violent, impétueux. i| Fort,
chargé, en parlant d'un liquide. |1 Fort, vif, en
parlant de couleurs, li Fort, gras, compacte, en
parlant des terres. || Fort, ferme, constant, cou-
rageux, magnanime, en parlant des choses mo-
rales. Il Fort, qui annoue de la force, en parlant
d'une action, j Fort, considérable, extrême, vio-
lent, en parlant des passions, des impres-
sions, etc. Il Fort, qui est fondé en iirincifie, en
parlant des choses de l'esprit. |l Fort, énergique,
en parlant du langage, etc. | Fort, dur, olfeii-
sant, quand il s'agit de paroles, de phrases, etc.
Il .\rl mil. Fort, qui peut résister aux attaques
de l'ennemi. Il Fig. Fort, vigoureux, en parlant
de l'esprit, de la tète. || Fig. Fniélé, opiniâtre,
tlur. Il Hacerse fuertei se fortifier, se retrancher.
Il Fig. Tenir ferme, nepoint céder. | Lugar fuer-
te; jouer gros jeu. i Fuerie espnda; rude jou-
teur, bonne épée. || Tener fuerte; tenir ferme.
Piiertf-, adj. mus. Forte; l'opiiosé à piano. || Fort,
fortement.
ï'Hcrtp.s. m. .\rt. milit. Fort; petite place furli-
liée qui olVrc moins d'étendue qu'une forteres-
se, et qui ne peut logerqu'un faible garnison, j
Fuerte de cnmpnùn; redoute, fort. V. Fortin. \
Fort, en parlant des personnes, qui à la force ou
la puissance. || Amparar al déhil contra el fuer-
te; protéger le faible contre le fort , ou le puis-
sant. Il Fort; homme vaillaHt et robuste.
Fuortccloo, s. m. dim. de fuerte.
riiertrelllo, s. m. dim. de fuerte. \\ l'clit fort,
fort in.
Puortonionio, adj. Fortement; avec force et vi-
gueur, d'une manière ferme, constante, vigou-
reuse et résolue, il Fig. Fortement, avec force,
ardeur, énergie. | Inus. Avec violence, l Inflexi-
blement.
FurrIrKuoIo. s. m. dim. de fuerte.
Vuvrw.n, s. f. Force; toute couse présumée d'une
modification quelconque produite dans la matiè-
re ou dans les corps J la cnu<e qui retient un
corps en repos, celle qui lient à le mouNoir ce-
Ile qui fait tomber à terre uti corps pesant lancé
en l'air; l'clfort que fait un corps en mou\cmenl
pour passer outre quand il rencontre un obsia-
cle, celui qui fait l'obstacle pour airèter le corps
mu; la puissance qui retient les molécules des
matières adhérentes les unes aux autres dans
certains corps, et celle qui tend à les s. parer
dans d'autres, sont autant de forces (|ue l'on dis-
tingue par <les épithcles diverses. || Force; ten-
dance de certaines choses â produire un efîel dé-
terminé, énergie, activité, intensité d'action. ||
Force, solidité, pouvoir de résister. |1 Force, en
parlant des animaux, faculté de traîner un ci'rps
plus ou moins pesant, d'agir avec plus ou moins
de vigueur, de résister aux obstacles a>cc plus
ou moins de puissance. I| Force; se dit de toutes
les parties du corps qui sont le siège du mouve-
ment, de 1 action, j Fuerzas : forces, s'emploie
pour désigner la vigueur de toute la constitu-
tion naturelle; se dit aussi du corps, de la santé.
1 Forces; se dit particulièrement des armées, de
terre cl de mer qui peuvent et c employées à la
défense d'un étal ou à Tattaijue de ses ennemis.
I Fuerza de una ¡daza, de un regimiento, de un
batallón; la force d'une place, d'un régiment
d'un bataillon. | Fuerza pública; force pub'i-
que; réunion de forces indi\iduellcs uivani«éi $
en vertu des lois, pour maintenir l-s droits de
tous assurés el l'exécution de la volonté géné-
rale. I Force; violence, contrainte. | IVo está la
razoïi en la fuerza; force n'est pas droit, j Fie.
Force; moyens pouvoir, crédit, autorité qu'on a
dans le monde, etc.. facultés, biens. ¡ Force: pé-
nétration, prof.ndeur.en parlant de l'esprit, cou-
rage de soutenir l'adversité, d'entreprendre des
choses ditliciles et vertueuses en parlant de l'û-
me. ¡ Force, énergie du style, des expressions.
I Physiol. Fuerza vital; force vitale; ensemble
des forces qui se trouvent réunies dans certains
corps, el qui résistent aux forces contraires qui
tendent à les détruire. ¡ Forve; partie la plus
forte dune chose. ! Place forte. ¡ Force; violen-
ce d'un juge à l'égard d'un plaideur. | Fort de
l'épée, tiers de sa longueur du côté de la garde.
I Treillis, etc., qu'on met entre une étoffe el la
doublure pour lui donner plus de corps. ¡ anc.
Ké^istance. ¡ A fuerza de: à force de. j A fuerza
de armas, por fuerza de arn>as: i\v ^i\e force,
les armes a la main. | inus. A fuerza deahiuno;
contre la volonté de quelqu'un. ¡ ,-1 fuerza de
hombre de bien: à litre d'honnête homme. ! A
viva fuerza: de vive force. ; De fuerza, por fuer-
za, de por fuerza; úp toute nécessité, de force,
|)ar force, avec violence, contre droit cl raison. 1
Nécessairement, indispeiisiiblement. \ En iuerza
de; au moyen, à l'aidf de. | Snrar fuerza de fla-
gueza: faire de nécessite vertu. ¡ Dar fuerzas',
donner des forces, forlilier.
FIICI-7.H, s. f. inus. iouér-ia. Fosse, tombeau, sé-
pulture.
FiiKii, s. f. fiu-qa. Fuite; action prompte et mn-
chinale p:ir laquelle Un être animé s'éloigne de
qiiel(]ue objet dont la vue lui fait éprou^er un
sentiment de cramle, d'horreur ou d'nniipntie.
; Fuite; action d'échaper aux poursuites d'un
ennemi. ! .\rl. mil. Fuite; mouvement rétrogra-
de précipite, fait malgré tous les chefsd'unw «r-
FUI
— m) —
FUL,
niée, et par lequel le soldat rherclic A se di'-ro-
ber aux périls dMin rombiil. ¡ Kounue. ardeur,
impétuosité naturelle, einportcint-iit. ¡ l'ou^,'Uf,
enlliousiasme, feu, verve. V. Foifitsiilall. \ En In
fiKjn de Ifi conversación; dans la l'i)uj;iu! de In
conversation, dans le pins fort, dans la rlinleur,
de la fonversaliiin. ; Appui . soutien, arc-bou-
tanl. ¡ Mus. Fu;ie : pièce de intisKpie élabliesnr
une plirase dnniiée. -nr une idee pnncip.ile, i|iii
se reproduit cnnsl.imnienl et (\ui passe alliTna-
tivenient dans lonle les p;irlies par une imita-
tion péri()(iii]ue. On la nomme ainsi parce que
les parties semblent se fuir dans les reprises de
l'Idée principale, nommée le sujet.
I'' II;; Il cl il ad, S. f, f()Hf/rt7.if/rt(/(/. Fiif^aeiié; brièveté,
courte durée. ¡ Fou^ue; impétuosité, rapidité.
Fii:cafixiiiio. adj. sup. de fii'inz. Qui fuit avec
rapidité,
Fiismlit, s. f. ïonfin-da. Mar. lîrise carabinée, ra-
fale.
FiiStilitiM, s. f. pi. {ou in-linss. .\ntiq. Fnpalies:
fête (jiu' l'on célébrait à Rome, vers la lin de lé-
vrier, en mémoire de l"e\pul^ii»n des rois, et dans
laquelle le roi des cIm^ps sacrées senfnyait
après avoir fait le sacrifice. ¡ Fêle célébrée en
l'honneur de Fuf<ia.
Filiar, v. a. foif/ar. inus. Faire fuir, mettre en
fuite, chasser.
Fu:;ar«t(>, v. pron. S'enfuir, s'éloigner, s'échap-
per. S'évader.
Fugaz, adj. Médcc. Fupace; se dit dessymptômes
qui disparaissent aussitôt après s'être montrés.
¡ Bot. Fu^'acc; quidure peu, comme les lieme-
lles, lesquelles ne vi\ent que quelques heures.
1 Les botanistes emploient quelquefois ce mot
comme synonyme de caduc, pour désigner de
parties qui tombent peu de temps après leur
appruliou. j Fnjrace, passager, de courte durée.
¡ Fugard. qui fuit aisément. ¡ Fugitif.
Fiigato, s. m. {(iiKjn-to. Mus. Fugato; morceau
écrit dans le style de la fuge, sans que l'on se
soit conformé strictement aux lois établies à l'é-
gard de cette espèce de composition.
Fiisililo, adj. {nu(jhi-h\é. inus. Qu'on doit fuir.
Fusido, da. adj. inus. Poés. Enfui, fuyard, fu-
gitif.
Fusil», s. m. iougki-lo. Pathot. Fugile; cérumen
de l'oreille. ¡ Fugile; suspension nébuleuse ou
dépôt que présente l'urine, ¡ Fugile; abcès en
général.
Fugitivo, vo, adj. Îoughiti-vo- Fugitif; qui fuit,
j Fugitif; qui s'est enfui hors de sa patrie, du
lien de son élabliîsement. sans oser y retour-
ner. ¡ Poés. et lig. Fugitif; qui passe avec rapi-
dité, qui coule toujours, en parlant de l'eau, j
Fugitif, passager, peu durable; qui fuit, qui se
perd facilement. ¡ S'emploie substantiv. Fugi-
tif, i Syn. Fugitif, transfuge, déserteur, fuyard,
errant, vagabond, passager, momentané, peu
durable, fragile, périssable.
FiigoHia. s. f. {oiif]ns-ria. Bot. Fugosie; genre de
la famille des malvacées, renfermanl cinq ou
si\ espèces indigènes de l'Amérique, et de l'A-
frique tropicales.
Fiilda, s. f, inus.V. Fwqa. Fuite.
Fiildizo. za. adj. inus. Fugitif. V. Fugitivo.
Fulniiento, s, m. inus. Fuite, abandonnement.
Fiilna, s. f. fout-fia. Mamm. Fouine; mammifère
carnassier du genre des martres, v. (¡nidnùa.
Fuir, v. n. fouir, inus. Fuir, V. Huir.
FulMPM.s. (. inus. Ktincelle, bluetlc.
Filian, s. m. inus. i:n tel. V. ¡-'ulano.
Fiilniilto, tn. s. dim. de ¡ulano.
FiiItttK», lia. s. íoiíla-no. Un Ici, une telle, quel-
<lii"ini. ¡ l'iiliinn y zutano; un tel et un tel. \ lu
fiiliini), cl fuhiniloii fani, l'individu, la person-
ne sous-entendue.
Fiiicir, V. a. íoulíir. inus. Nourrir, sustenter, en-
liclenir.
FuliloiiNf, s. nv, foui lié n-ssi'\ Ilist. rel. Feuillant;
religieux qui <d)servail les regles de St. Ber-
n.iril.
Foiilfli-iinlno, a. adj. fouUlenssi-no. Polit. Feui-
llanlin ; sous la révululi'in française de 1791,
fuembre du club des feuillants.
FiildcfiMiMiiio, s. m. l'outdi-nsis-mn. Hisl révol.
Feiiillaiitisrni-: <q»iiiion des royalistes modères
(lui ;i\ aient adhéré de lionne foi à la cunstitulion
de 1701 , sans apprécier les conséquences démo-
crnliques.
Fiiig«'iit<>. adj. foulg-hén-té. Poés. Brillant, écla-
tanl.
Fuisf>rA. S in. foulg-héro. Fntom. Fulgère; gen-
re dinsedes.
Fiilu'ia. s. m. foulg-Ina. Bot, Fulgie ; un des noms
du coiiioi ybe.
Fiil^iil», da. adj. Poés. Brillant. \. Fulgente.
Fulgor, s. m. fouignr. loueur, éclat . splendeur.
Fulgora, S. f. ïouli/o-ra. Myth. Fuljjore: déesse
qu'invoquaient les Romains pour ¿tre préservés
de la foudre.
Fulgoro, s. m. ioulgo-ro. Fntom. Fulgore, genre
d'insectes de la Iribu des lulgoriens hémiptères
qui brillent la nuit d'un éclat |ihosliorique, et
dont le type est le fulgore porte-lanterne, dont
la clarté est telle qu'on peut lire facilement les
plus petits caractères.
Fiilgoriaiios, s. m. pi. ioulgorianoss. Entom.
Fulgoriens; tribu d'hémiptères qui s'alimentent
exclusivement du suc des végétaux.
Fuleiir. s. m. Înulçnur. Conchyl. Fulgur ; genre
de coquilles vulgairement appelées carreau.
Falgiiraoioii, s. f. ioulioiira-zion. Fulguration;
fulminalion; lumière vive et resplendissanic que
produit l'argent liquclie au moimut même où il
perd la consistance. |l Fulguration ; détonation,
fulminalion; phénomène électrique de la lumiè-
re qui a lieu dans l'almosphère , qui n'accom-
pagne pas le tonnerre et que l'on doit distinguer
des éclairs.
Fulguratior, adj. foulgourador. Myth. Fulgura-
teur ; surnom de Jupiter. || Fulgurateur ; devin
qui indiquait les moyens de se préserver des ef-
fets du tonnerre et expliquait les causes de la
chute du feu céleste en tel lieu , ou sur tel édi-
fice.
FulgurnI, adj. ioulgoural. Didact. Fulgural ; qui
concerne la foudre.
Fulgurante, adj. oulgouran-té. Fulgurant , qui
fulgure, qui renvoie des rayon'- , qui brille.
Fulgurar, v. a. {oulgourar. Poés. Luire , briller.
Fulguróniotro , s. m. îonlgouro-mélro. Phys.
Pulgurométre , appareil destiné à constater l'e-
xistence et à mesurer l'intensité de l'électricité
atmosphérique dans les mauvais temps.
Fulicariceas. s. f. pi. fouUcari-zéass. Zoo!. Fu-
FUL — '4M —
licaricccs, faniillc de l'ordre des ccliassiers, com-
prenant les fç'nrc lalère , poule d'eau et foul-
que, et dont re dernier ¡jenre est le type.
Fulidui-, s. m. ioulidor: Huh. Voleur qui a des
enfunts allidés pour lui duvr.r les [ortes la mut.
Fuligiiit'jM, s, ni. pi. íoiili¡ilii-n¿.is. Vapeurs fuli-
gineuses qui sorlenl (lu ulube du soleil.
Full^'iiioMO, Ht*, adj. {nuli(jliino-s$u. Fulii-'ineux;
de nalure ou de couleur de suie. | Ilist. nal. Fu-
lijîincux, s'emploie en parlant de certains corps
noiiAlrcs comme celui du puh pier fulifíiiieux.
■■'iillgtilii. s. f. íuuliiiüiila. Fuli^ule; ¡^eiirc fondé
au détriment de genre canard pour la section
des millouins.
l<'uligiiliiieiiM, s. f. pi. {ouliifcnili-néass. Zool. Fu-
ligulinées; division de la famille des analidécs,
comprenant onze ficnres formés aux dépens de
trois sections établies dans le genrecanard,
Fulmar, s. ni. /'oi//inar. Ornitli. Fulmar ; oiseau
du genre du pétrel.
Fiiliiiifero, s. m. foulmi-féro. Fulmifère.
FiitiiiinaiMoii, s. f. {(lufniinaiion. F'ulmination;
délonaiion subite produite par la décomposition
spontanée de certains corps.
Fulininudu, <lii. adj. et part. pas. de fulminar.
Il F'oudrojé; frappé de la foudre.
Fulmiiiuilui-, s, m. Pues. Foudroyant ; surnom
de Jupiter.
Fiiliiiiiiantc, adj. Îoulminan-té. Myth. Fulmi-
nant ; qui chasse les éclairs , les rayons, qui en
est armé. 1| Cliim. Fulminant ; i. élange de tout
composé, qui , soumis à la chaleur, à la com-
pression , à la percussion, produit une détona-
tion plus ou moins forte , en raison de la rapidi-
té avec laquelle une partie des principes du
composé pas-e à l'état d"éla>ticité. H Fig.etfam.
Fulminant ; qui se met en colère, qui devient
furieux. Il Fulminant ; tout ce qui exprime ou
dénote une colère violente. || F'ulminant ; qui
s'élève avec force contre les vices , contre les
mauvaises coutumes. || Foudroyant , qui fou-
droie.
Fiiiniliiar, v. a. {oulminar. Fulminer , éclater,
faire explosion. || F'ulmiuer ; renvoyer des ra-
yons ou des éclairs avec bruit. || F'ulminer ; être
en colère , jeter IVu et flamme. || Fulminer, pro-
clamer une bulle, lancer une sentence de la cour
de Uome.uni' excommunication. 1| Fig. F'ulmi-
ner; bàlre ;i coups de caiiou. || inus. V. Ilus-
trar, iluminar. \\ Vultninar el proceso, iiistrui-
Ve un piocès.
FiiliiiliiarMc, V. pron. iuulminar-sé.Se fulminer,
i^lre fulminé. rJsta bulla se debe fulmituir á
proclamar hoy , cette bulle doit se fulminer au -
jour d'bui.
Fiilntiiiai-io, riu. adj. îoulmina-rio. Phys. Ful-
minaire; qui participe des propriétés du rayon.
Il Miner. Piedra fulininaria , i)ierre fulminaire,
celle que l'on croit produite par le rayi.n.
Fiiliiilnaio, s. m. ïi)uimiua-t(i. F'ulminalc ; sel
produit par l'acide fulminique et une base snli-
fiabie qui a la propriété dcclater à la moindre
froltation.
Futmiiu-o,nra. adj. inus. Îoitlmi-néo. PoCS. Qui
appartient à la foudre.
Fnliuíniv», ca. adj. fonlmi-)ii/{o. C.him. Fulmi-
nique; épitliéte par laquelle sequiililie un acide
[larticulier (|ui a l'etranKe propriété de produit»
roMO \.
MM
une ville nlf explosif. 11 , quoiquuui «ux ba^es !'«
moins fortes, en raison de la percussion ou <i«
l'élévation de la Icnipcralure.
FuliiiiiiiriTo, ru. adj. foulmini- fera, Fultnmin: -
fére; qui attire le rayon. ! .Mina fulminifer 1.
mine lulminifère; mine d'une nouvelle inten-
sión.
FiilniiiioMO. ma. adj, foulniino-sso. Poés. Fou -
droyant. qui lance la foudre.
FuloiiKiitia. s. f. (oulnrnani-a. Bot, Fullomanie.
nialadii- de certaines plantes qui poussent uns
grande quantité de feuilles est nuisent ainsi à la
fructilieation.
Fiilvoriiio, s. m. fnulvéri-no. Fulverin, couleur
que l'on donne aux toiles comme préparation
et priucipalemeni aux couleurs obscures.
Fitivia, s. f. funl-iia. Fuhia, (Loi ccllcqui accor-
dait le droit de citoyen romain a tous les ha-
bitanis de l'Italie, elle prit son non, du tribun
sous les auspices duquel elle fut retine.
Fulvikarbo, ha. adj. fou/iitar-i/o. ZoolFulvibnr-
be, S'applique à quelques individus du règne
animal qui ont les barbes rouges.
Fiilvicóriieo, iica. adj. ïouïvikor-néo. Zool.
Fulvicorne, qui a les antennes rouges, se dit par-
ticulièrement des insectes.
Fulvicrura, adj. fonlvikroH'ra. Entom. Fulri-
crure, qui a les cuises fauves, comme la Chry-
somye fulvicrurc.
Fiilviciilo, la. ailj. foulvi-lioulo. Zool. Fulvieol-
le, qui a le cou rouge. S'applique a quelques in-
sectes que distingue celte circonstance.
Fulvi|iedo. da. adj. foiilvi-pédo. Entom. Fulvi-
pede, qui a les pattes rouges.
F(ilvi|ieue, adj. foulvipè-nc. Ornitli. Fulvipenne
qui a les ailes ou les élylres rouges.
Fuivii-nstro, tra. foulviros-tro. Ornilh. Ful\i-
rostre, qui a le bec ronge.
FiiIvitarKO, »a. adj. foulvitar-so. Entom. Fui
vitarse, qui a les tarses rouges.
Fulvltoran, adj. fou/i'iforax. Entom. Fulvilhorai.
qui a l'estomac obscur comme la fraiigonie fu!
V itorax.
Fiiivivt'iitre, adj. foulvirén-l rc. Fulviventrc,qui
à la ventre rose.
Fuilerazo, s. m. augui. de fullero. \ Insigne tn
cheur.
FulSorvsoo, Cl» adj. fouill¿res-!.i>. Qui appar-
: tient au tricheur,
: Fiilliria, s. f. iouilliiii-a. Ficherie, friponnerie,
I fourberie, tromperie au jeu. ¡ Fig. Fourberie,
supercherie.
Fiillerito, s. m diin. de fullrm.
Fullero, s. m. fnuillé.-ro. Fricheur. lipeur, trêm-
peur au jeu. | Filou, escamoteur, dupcur.
Fiillrt. s. m. foiill-tt. Petite, scie à l'usage drv
peigniers.
E'^iilloiia, s f. i'^uillo-na. Ouerellc on dispui-
feinte.
Fumada , *<. f. fouma-da. Portion de fuinci'
qu'on as[iire en une fois, en fumant du ta-
bac.
Funiaflei'o. «. m. lou>nadé-ro. Estaminet, tab-"-
gie. lieu publi. où l'on fume.
Fumado, dn adj. el pari. pn^-;. de /"uinar. Iti -
mé , ( .
l':aHiador. ?-. m. ¡('uunidor. Fumeur; celui qui
l")!i'lolU(!e de fumer S'ciuploi'» C;,'rtler»!''i'' '■■ m-
rtJM
— 48-2
FIN
lae adjerlil' cl fait alors fumadora ou féminin;
expression utile surtout en Kspognc, où comme
ou le sait, au moins dans les parties méri-
dionales, quelques femmes ont pour habitude
de fumer.
Fiiiiifiiiia, s, f. fouma-nia. Bot. Fnmanc; genre
de plantes de lu famille des cisinróes.
riimniite, adj. foumnn-ti^. lumant; qui fume.
Fiimur, V. a. foumar. Fumer; jeter de la fu-
mée, prendre du tnbnc en fumée. Fumar à man-
ta de Dios, fumer a vivejaufre.
Fiiiiiiiriiilii. s. ï. foumarn-da. Uouffée de fumée.
Il rif,'. Charge, quantité de tabac qui entre dans
une [lipe.
Fumai-uto, s. m. fnumara-to. Chim. Fumaralc;
sel ¡iroduil par la combinaison d'un acide fu-
matique avec une base saliiioble.
Fuiunriu, s. f. founia-ria. Fumeterre; plante.
Funinriàceo, ceii, adj. fonmnrià-iéo. Bot. Fu-
mariacé qui ressemble à la l'iimelerre. || s. f. pi.
furjittctáceas, fumariacées; famille naturelle de
plantes, ayant pour type la fuinelerre.
Fiiinúrico, ca. adj. /"oumá-n'/.o. Chim. Fumari-
que; on applique cette épilh.'He à un acide ex-
trait de la fumeterre.
Fuinuriiiu, s. f. foumari-na. Chim. Fumarine;
substance alcaline que l'on dit avoir trouvée
dans la fumeterre.
Fnmnróttleo, «Ion. ad], foumaró-idéo. TiOt.Fu-
maroido; qui ressemble au fumeterre. || Fumaroï-
de, se dit de la corolle de quelques plantes, qui
comme la fumeterre ont les ailes divisées en un
palais bifide et dont le fond du tube est tu-
bercule et éperonné, comme dans la fume-
terre.
Fiiniato, s. m. fouma-to. Ichlhyol. Fumât; sor-
te de poisson du genre squale.
Fuñicar, V. n, inus. V. Humear.
Funieiitacion, s. f. inus. V. Fomentazion.
Funientar, s. m. V. Fomentar.
Fiiiuero, s. m. inus. V. Humero.
Fiiiiiircro ra, adj. fourni- fera. Poés. Qui jette de
la fumée.
Fumífugo, sa, adj. /b»mi-/'oî<_(7o- Fumifuge; qui
fait delà fumée. || Aparato fumifu'io; appareil
fumifuge, celui qui s'applique an\ cheminées
pour les empêcher de fumer. 1| S-emploic aussi
comme substantif.
Fumigación, s. f. /"oîmit^azio)). Chim. Fumiga-
tion; action d'exposer un corps à l'influence de
la fumée, des vapeurs, du gaz ou de substances
mises en combustion à cet effet, on bien encore
de soumettre ce corps à une composition chimi-
que propre à des relations, et des décompositions
des dégagements de gaz. | Fumigation; fumée,
vapeur, gaz qu'on fait dégager pour les emplo-
yer en remède, j Médec. Fumigation; applica-
tion qu'on fait de fumigations comme remè-
de à quelques infirmités. || Fumigation; faction
d'exposer certaines substances à lafuniée, afin de
les dessécher et d'arriver par ce moyen à leur
conservation.
Fumigador, s- m. riimÍ7acíor. Fumigateur; celui
qui prepare qui aplique les fumigations.
Fumigar, V. a. fumifiar. Fumiguer? exposer un
corps h la fumée, à des vapeurs, au gaz d'une
ou de plusieurs subst;înces en état de combus-
tion ou qui se décomposent pourcomuniquer de
nouvrllts propriétés.
Fumigarse, V. pron. tumigar-té.Se fumiger, étr»
fumigé.
Fumigatorio, rio. ndj. fourni gato-rio. Módec.
Fuinigaloirc; ce qui s'emjiloie pour former une
fumigation; ce qui S'emploie [tour former une
fumigation applicable a la curation de certaines
infirmités. || Apáralo fumifinlorio, appareil fu-
migiitoire. I .Maquina funiiíjatnria, boîte fumi-
gatoire; celle où se serraient les parliesqui ser-
vaient à aimer la machine destinée à donner
dessecours aux noyés, a des asphyxiés pour les
ramener à la vie. |¡ Fumigatoirc; s'emploie aussi
comme substantif.
Fumipcne, adj. tumijié-né. Zool. Fnmipennc;
qui a les ailes fuligineuses, d'une couleurobscu-
re. Se dit principalement de quelques insectos
qui se distinguent par cette circonstance.
Fumito, s. m. dim. de Fwmo.
Fuminta, S. m. fonmis-la. Fumiste; artisan qui
s'occupe à corriger les défauts, les vices des che-
minées ou des tuyaux calorifères. | Fumiste,
la femme du fumiste
FuniiNtcria, s. f. foumisté-ria. Fumisterie, oflBce
du fumiste, son art, son travail.
Fumívoro, ra. adj. ioumivoro. Fumivore. || Apa-
rato futnivoro, chimenea /"i/mirora, appareil fu-
mivore, cheminée fumivore. | s. m. Fumivore:
s'em|)loie aussi comme substantif pour signifier
l'appareil concave qui se pose dans la partie su-
périeure des lampes, des quinquets pour absor-
i'cr cl 'lissiper la iumée.
FuniorolaN,s. f. pi. foumoro-lass. Caviléd'ou s'é-
chappe une fumée sulfureuse.
FumoMiclud, s. f. foumosidadd. Matière de la fu-
mée.
Fumo.<<o, sa. adj. foumo-sso. Qui jette de la fu-
mée. V. Humoso.
Fiimanil)ulia,s. Í. foumnmbouli-a. Fumambulie.
l'art de danser sur la corde, le célèbre Arcángel
.Incure, sauteur de l'Fmpereur maximilien II et
dos rois de France Charles IX,, Henri III el Hen-
ri IV a donné les règles de la fumambulie.
Fnmiinibulo, s. m. foumám-boulo. Fumambule;
sauteur, danseur de corde, saltimbanque, ban-
quiste. I Zool. Fumambule; mammifère appar-
tenant à la tribu ou sous-genic du genre ar-
dilie.
Fumarla, s. f. fonma-ria. Bot. Fumaire; plante,
genre de la famille des bryacées qui renferme
les mousses conales ou enlacées, qui croissent
sur la surface entière el nue du globe, le type
de ce genre el l'espèce la plus notable est la fu-
merie hygométrique qui croît sur les murs cl
sur les roches humides.
FuucloH, s. f. fo?/nzton. Fonction, l'oction qn'c-
xercenl les diiTérents organes dans le règne ani-
mal el végétal, réglée par la nature, pour son
accroissement el sa conservation. | Ejecutar
bien sus ftinciones, faite bien toutes sesfonctions
être réglé, jouir d'un état normal, comme dor-
mir son sommeil calme, manger avec appétit,
digérer facilement, elc. | Fonction; exercice de
l'imagination, de la pensée. || Fonction,' exercice
d'une faculté. || s. f. pi. Funciones fonctions;
quelquefois l'acte de remplacer une chose par
une autre. || Esta hare las funciones de, cela fait
fonction de. I! Math. Fonctions, les diverses pro-
FUN
— i83 —
FÜN
priélés d'une quaniité. | Fonclion, mouveineiit
que doit exécuter uue inadiine réglée el propor-
tionnéedans sa marche, pour remplir le í)ul au-
quel elle est destinée. || Soleimité, cérémonie. |
Fig. Nombre de gens réunis dans une mnisDu
pouruue lète un spectacle. iiRepréscnlation Ihéà-
Iralc. ¡ Comi)liment, politesse. ijAclii)n, combat.
Funcional, adj. foumional. Fonctionnel, qui est
relatif aux fonctions vitales.
Ftincioiiar, v. n. foutnionar. Fonctionner; exer-
cer des fonctions auxquelles on est deslim;, soit
en parlant des choses comme en parlant des per-
sonnes.
Funcionario, rin. adj. founziona~rio. Fonction-
naire; celui qui remplit lemploiqui lui est con-
fié, principalement en parlant des personnes oc-
cupées par l'Etat, jiar le gouvernement.
Funda, s. f. /'ounrfa. Fourreau, étui, enveloppe. (
Moule de bouton, etc. Vunda de almohada, iaic
d'oreiller. li Quitarse la fuuda, Cg. s'apliqucr à
une chose, s'ylivrer tout entier.
Funilncion, S. f. îoundaiion. Fondation; l'action
de fonder, d'elablir, de créer en parlant des édi-
fices,desétablissements,des sociétés dansun or-
dre religieux, eic, et les fonds légués pour sa
conservation cl son entretien.
Fundntio, «la. adj. et part. pas. de fundar. ¥on-
dé, ée. Il Fondé, raisonnable, juste, reposant sur
la justice, sur la raison, | (ig. Fondé, basé, éta-
bli. Il Fondé; appuyé sur une autorité; plein de
raison, de motifs.
Fundador; S. m. foiindodor. Fondateur; celui qui
fonde soit un établissement , soit une corpora-
tion religieuse, etc.
Fundago. s. m. inus. fouiuia- 70. Entrepôt, es-
pèce de mai^asin public.
Fundamentado, part. pas. de fundamentar.
Funaanii'iital, adj. Îoundami-ntal. Fondamen-
tal; qui sert de fondement.de base à un édilire,à
une chose, s'emploie au ligure. comme dans le sens
propre. || .\nat. Fondamental, épithéte donnée à
un os principal qui sert de base à la colonne ver-
tébrale. Il Mus. En un sens analogue à la premiè-
re acception on dit: sonido fundamental, base
fundamental; son, noie, base fondamentale, j
linea fundamental; ligne fondamentale, celle
qui sert de base à un tableau .
Fuudanirntalniente,adv. ioundamèntalmén-té
Fondamentalement.
Fundamentar, V. a. ioiindaméntar. Fonder; jio-
ser les fondements d'un é.lilîce. || fig. Etablir,
assurer, rendre ferme et stable. V. Fundar.
Fundamento, s. m. foundam'in-tn. Fondement
ciment, excavation sur laquelle on élève les murs
d'un édifice, et le matériel des tonstriiciions. ||
Fondement; base d'une clio>e et principalcment
en parlant de l'univers, de la terre, des moiua;;-
nes, d'une cité entière. | Foiuieinent; cause, mo-
tif, raison, antécédant. |i Trame d'un tissu.
Fundamento, S. m. inus. V. Fundamento.
Fundai'. v. a. ioitndnr. Fonder établir sur de-j
bases. | flg. Fonder; créer, constituer, et par
analogie faire les fonds nécessaires pour soute-
nir une société, un établissement. || Fonder;
mettre, poser, considérer comme principe, com-
me cause, etc. || Fundar en; fonder sur. | Fun-
dar rn el aire; lig. Faire des cbalcux en Espagne
Fundarse, V. pron. foundar-sé. Se fonder; Àlre
fondé, en parlant dcj choses. || Se fond«r, s'ap-
puyer sur quelque principe, sur une raison.
Fundente, adj. fourii/t'u-fé. Fondant; qui h la
propriété de fondre, d'accélérerla liquéfaction do
certains corps. H Tout ce qui est à la propriété
de se convertir en liquide.
Fundería, S. f. îoundéri-a. Fonderie; lieu où l'on
fond. V. Fundición.
Fundible, adj. (oundi-blá. Fusible ; qui peut se
fondre. V. Fusible.
Fundibulo, s. m. {lundi-bjulo. Ancienne machi-
ne à lancer les pierres.
Funiliclon, s. f. founfiizion.Fonderie;arl de fon-
dre les métaux et le lieu où l'on fond. | A.rlill.
Fonderie; établissement où se fondent les ca-
nons, les balles, les grenades, les bombes, et
autres ingrédiens nécessaires auxbesoins d'une
armée. || Fonte; corps complet d'une môme sorte
de caractères d'imprimerie.
Fundido, da. adj. el paît. pas. de fundir. Fondu,
e. Il fig. Jî/ cuerpo esta f-mdida; le corps est
fondu: se dit pour exiirinier que la matière, blan-
che, délayée, subtile, est réduite en étal de li-
quide.
Fundidor, s. m. fouri'ifííor. Fondeur; artisan em-
ployé à la fonderie, ou dont l'office spécial est de
fondre des caractères typographiques.
Fundilario, S. m. Îoundila-rio Soldai romain qui
combattait avec la fronde.
Fundir, v. a. ioundir. Fondre; rendre liquide une
substance solide au moyen de la chaleur, comma
les métaux, la neige. | Fondre: disposer, prépa-
rer le métal pour en faire des canons, des carac-
tères Ivpographiqiies. || Méd. Fondre; dissoudre,
rendre'à l'état liquide. 1 fig. Fondre; défaire pour
refaire de nouveau, refondre.
Fundirle, v. pron. inus. V. Hundirse-
Fundo, s. m. foundo. Fonds; sol d'une terre, d'un
champ. V. Fondos.
Fundulo, S. m. Ichlliyol. Fundule; genre de pois-
sons établi pour quelques espèces.
Fúnebre, adj. ïoii-uébré. Funèbre; qui appartient
aux funérailles. | lig. Funèbre; sombre, triste,
lugubre, mélancolique. || Junjos fúnebres: jeux
funèbres: jeux qui se célébraient anciennement
aux funérailles des princes . des héros et des
grands personnages, || Zool Funèbre; cet adjectif
s'applique pour caractériser divers animaux a
cause de l'obscurité de leur couleur. Il On dit
aussi fuiièbreux.
Fúnebremente, adv. {ounébrémén-té. Funèbre-
ment; d'une manière funèbre.
Fnnebridad, s. f. ïouuibridadd. Concours de
circonstances qui rendent une chose Irisle; lugu-
bre.
Fuiiepéndulo, S. m. iounépén-doulo. Pendule;
poids attaché ou bout d'un fil.
Funeral, ad|. iouncral. Funéraire , qui concerne
les funérailles. | .Mortuaire , qui concerne les
morts. V. FuHprdrio.
Funeral, s. m. foiiniirai. Funérailles, obsèques,
honneurs funèbres, dernières cérémonies ren-
due^aiu hommes qui quittent ce monde. ||Ondit
également funerales au pluriel.
Funerala. % la' odv. iuuéra-la. D'une manière
funèbre; en signe de deuil. || On le dit de la ma-
nière dont les soldats portent leurs armes ren-
\«r*óa» aux convois da leur* chcfb «l pandaut Us
FIN
— 'iRÍ —
flK
jour--. (i« tleuil de la ^cmamcsiunlccn Ki^pugnc.
FuneriillaMet funerarias , s. f. pi. iiius. V. t'u-
ntral-
riinorario, rlu. adj. îoun^ra-rin. Funéraire, qui
Cüiiierne les cérémonie» fiiin'lirt'S. |1 nisl..>nrri-
ficiox funerarios; socrificcs fiini-raires, satrifi-
ccs, sanglants qui'lqiiofois. (juc les Romains of-
frait iit iui\ Dicui à la iiiorl de leurs amis ou ¡)a-
reiUs. I Archil. fulumuii fuurntiifi ; rolmiiic
fuiHMiiire; CfUc qui souliciii l'urne qui couliciil
nu csl censée conlemr Icseemlies des décédés. |
s. m. inus. Funéraire; personne préposée <\ion-
duirc l'ordre d'une eéiémonie funèbre.
Fullereo , vn. adj. inus. ïuné-réo. Focs. Fu-
nèbre.
ruiii-ro, s. m. iouné-ro. Uisl. Funère; la |)fTSün-
nc II plus proelie parente du décédequi.thez les
Uomains. se renfermait dans la maison du dé-
funt avec les parents el amis et dirigeait la
cérémonie.
Funestado, l'art, pass. de Îunesiar.
Fuiicstunieiitc, ad\. ionnestnmén-lé- Funestc-
ment , d'une manière funeste.
Fiiiiexitar, v. a. inus. iouni'Star. Funester; ren-
dre triste, funeste. Il V. a. Funester; être fu-
neste.
F iincMto,tn. adj. fonnes-tn. Funeste; calamilcux,
milheureux; funesta no tic i (i\ nouvelle fune>;te.
Il Funeste ; s'applique comme épilhèle à tout ce
qui produit une calamité, une diSj;rAce. || Con-
jif/o /"ancAfo; conseil funeste. | Funeste; s'appli-
que à ce qui attire la disgrâce, le malheur. ||
jilirada fuuestn; regard funeste. \\ Sueño funes-
to; songe funeste.
FiiHCHtoHo. SB. adj. inus. V. Funesto.
FiiciKOMo, sa. adj. Îoungo-so. Spongieux , mo-
líase.
Fti.ilurioide, adj. f otmiarioi-dé. Bot. Funiarioï-
d''; semblable à la funaire, genre de mousses.
Fiisiiciilado, ri», adj, {ounikoula-do. Bot. Fuñi-
cóle; ï-e dit des végétaux muni d'un funicule
bien apparent comme les plombaginées. || Con-
cliyl. Se dit d'une coquille garnie de côtes longi-
tudinales striées en travers comme le fuseau
fiiniculé.
Fn:ilcular, adj. (ounikoular. Funiculaire ; qui
se compose de cordes et forme cordon. || Máquí-
n:i funicular; machine funiculaire ; réunion de
crrdes dont deux ou plusieurs soutiennent un
ou plusieurs poids. | Fhys. Sistema, hipótesis
fiimictilar; système, hypothèse fumiculaire; nou-
velle hypothèse pour exprimer la descciilc du
niercure du baromètre. |1 s. m. Funiculaire; gen-
re de plantes marines.
Fcciiculinn, S. m. {ouniliouli-no. Polyp. Funicu-
line; genre de polypiers flottants.
Fii'.iicdio. s. m. iouni-koulo. Bot. Funicule: cor-
don qui fixe la graine au placenta et qui lui por-
te la nourriture fournie parles racines cl les
teiiilles. 11 est quelquefois si court qu'on ne le
voit pas.
Finúfero, ra. adj. îouni-îéro. Bot. Funifère,
q-M porte des appendices en forme de cordes com-
iii;> la liulovie funifère, ainsi appelée parce qu'-
elle émet de sa tige des racines longues et sem-
blables à des cordes, qui descendent perpendi-
culairement vers le terre.
Fiv/ir«rni?. adj. fof<nifor-7n¿. Miner. Funiforme:
m forme, en manière de cordon; se dit d'un
corps composé de cristaux placés en continua-
lion les uns (les autres formant une sorte de pe-
tits conlons eonimc le plomb sulfuré anlimoni-
fère fuiiil'oi me.
Fiiiilliroriiic. adj. f()«ni/iff*r-m^. Bot. Fundifor-
me, semblable a un cordon. |1 Funiliforme; se dit
d'une racine lorinée de grosses libres semblables
à deux cordes plus ou moins tordues, comme la
(•|usi(>-rosée.
Fiiiilola, S. f. founio-la. Bol. Fuñióle; nom que
les paysans des abruz7.es donnent au milleper-
tuis crépu.
FmiiIm, s. m. iou-nis.t Bot. Funis: cordon ; nom la-
tin dont les botanistes se servent pour distin-
guer plusieurs plantes.
Fiiiikiu, s. f. ïoun-i.ia. Bol. Funkie; genre de la
famille naturelle des liliac ées, tribu des agapan-
thées contenant cinq ou six espèces indigènes de
la (Ihine el du Japon.
Fiiiil:i:i, s. m. fnunlan. Bol. Fum-lan; plante de
laCliiue dt)nt les rameaux suspendus dans les
airs croissent pendant plusieurs aimées.
Fiicion, s. m. ÎDunon. Conchyl. Funon; petite co-
quille du Sénégal.
Ftiñailor. s. m. f'ii/7»faf/or. Boh. Querelleur; cher-
cheur de (jucrclle.
Fuñar, v. n. {oiignar. Bob. Exciter des querelles
chercher noise.
Fiirncaiw. a. inus. V. Horadar.
Fiaraz, adj. fourfiz. Furace; incliné au vol.
FurliuiMon. S. m. Îniirbonissnu. Zod. Fourbuis-
son; nom vulgaire du troglodyte d'Europe.
Fiircaria, S. f. fourkn-rm. Bot. Furcaric; un de-
noms du caroptère.
Fuicui-iáeea, s. f. iourhouria-zéa. Ornilh. Furs
curie; section du genre mésange; établie pour
la mé>ange fourrhine.
Furcn». S. m. fnurhass. Furcas ; diable qui pos-
sède à fond diverses sciences comme la philoso-
phie , la logique, la rhétorique, l'astronomie , la
chimancie, la piromancie. eic.
Furt'elarîM , adj. io>ni''la-> ta. Bot. Furcellaire;
genre d'algues marines de la famille des fuca-
cées. ayant pour type la furcellaire lombricale.
Fui-colarii'icoa. adj. foHi Z(>/rtrin-Z'Vi. Bot, Furce-
laiié, qui ressemble ou qui appartient à la furcel-
laire. || s. m. pi. Yurcelarinceas; furcélariées
tribu de plantes de la famille des fucacées ayant
pour type le genre furcélarié.
Furciculnr, adj. {orzihoular. Anal. Furculaire;
qui a la forme d'une petite fourche, f s. f.Infus.
Yurcicular, furculaire; genre d" aiiimalcules in-
fusoires Je la division des systolides famille des
fiirculariens. ayant pour type la furculaire four-
chue, qui se trouve dans l'eau douce.
FarcirularioM, s. i<i. pi. fouriikoularioss. Infus.
forciculariens,' famille d'infusoires de la divi-
sion des systidides nageurs. Ils se trouvent dans
les eaux douces ou marines
Furcifero, ra. adj, foun.iféro. Zool. Furcifère;
qui a une partie du corps faite en forme de four-
che. Le caprimulgue furcifère a la queue four-
chue; l'anlilocapre furcifère présente vers les
deux tiers de la hauteur de ses cornes, un an-
duiller dirigé en avant, qui rend ces dernières
fourchues ; le sarguo furcifère a l'écusson gar-
ni d'un long appendice fourchu à l'extremil^.
FUR
485 —
FUR
Farcilabro, hra. adj. fourziln-bro. Entom. fur-
ci'.abro; qui a le labie l'aurchu comme le passale
fuitilabie.
Furci|»ili'o , lî'u. adj. fnnrcipi—léo. Ichthyol.
Furtipile ; qui a 1rs puils fniirchus. Un poisson,
le chóiroiioi-tc l'iuichu i-sl ainsi appi'lé . par re
qu'il pni le de vi-rilablcs poils sorunl fourchus
d'un p'til lubi'irule.
Furcoofi-c» , s. m. foitr'.oze'r-'o. liifiis. Furro-
ccrque; i;fiire d'iiuimalculps inrusniies polygas-
triqiies de la division des aslasiées.
Fiircri-liu, s. r. fourkré-lia. Bol. Furcrée : fienrc
de lii f.iuiille des agarics, avant pour type l'a-
{taii" tV'lidc.
Fui'cliiiia , s. f. foiiida-na. Rot. Fourdaine; sorte
de Prunellier
Fúrfur, s. f. fourfonr. Méd. Furfure; ordure sur
le> dartres et sur les teignes furfuraeées.
Furfíiiáeco, ct'«. adj. fouifourn-t.i'o. Méd. Fur-
fuiaee, se dit d'une espère de dartre el d'une
espèce de teigne , dans lesquelles répiderme se
dcliuhc par petites écailles, que l'un a compa- i
rées a du son. || Se dM éguleuneni de ees petites !
parties d'épidémie qui se détachent après plu-
sieurs ph!e;:inasies. | Se dit aussi d'une espèce
de sédiment qui se furme (juelqncfois dans l'u-
rine. I I5ol- Furfuracée ; se dit de corps qui sont
couverts d'une poussière blanchâtre analogue à
de la farine ou à du son , eomine l'ascobole fur-
l'uracé. lapliysie furfuracée- !
Fiii'Kou , s. m. fourijon. Fourgon ; espèce de char- ;
relie couverte, àquiilre roues, dont on se sert
dans les armées pour le transp(u'l des vivres.
des bag.iges. des papiers, de la pharmacie, des
malles des ofCiciers , et.
Furiu , s. f. fitu-rin. Furie ; effet d'un accès vio-
lent de fureur. ¡ Furie; mouvement violent ou
impétueux d'un animal irrité. | Furie ; impé-
tuosité de la valeur. Es mencste' dejar pasar
esta primera furia ; il est nécessaire di' laisspp
passer fe premier moment de furie. ¡ Fig. Fu-
rie, l'état le plus \iolenl d'une chose inanimée.
La furia delà lemjiosiad , de la liebre: la furie
de la tempête, de la fièvre. ¡ Myth. Furie; cha-
cune des divinlés infernaleschargée de tourmen-
ter les méchants sur la terre comme aux enfers.
C'c sont elles que les dieux envoyiuent répamlre
sur la terre les maux . la gm-ire , la peste el
tous les fléaux des célestes colères. ; Se dit aus-
si par allégorie de de tout ce qui tourmente el
persécute comme les furies ; certains créaiuiers
par exemple. ¡ \rt. Furie; ancienne toile de
soie, fabriijnée dans l'Inde . et ainsi nommée
à cause di's fifrures effrovables qui étaient pein-
tes dessus. I Furie; famille d'araignées, com-
prenant un certain nombre. | Furie; nom don-
né dans le commeiee a nue sorte de coquille du
genre Vénus. | Furie; sorte de ver de la Suèilc
Septentrionale et de la l,ap(Uiie.qui. au dire des
voyageurs, vit sur les arbres et se lance sur les
êtres qui passent auprès de loi . peuèiie ilaiis le
corps par le pied et produit onc iniirmilé mor-
telle. Il físpiado ro(i furia; on ne dit pus furio-
samente. I, En furia , ron furia , en furie. Con
furia, avec furie ; ne se dit pas.
Furia"», s. f. pi. foiiriass. Myth. Furies; chez les
anciens trois divinités infernales qui tiuirmcn-
laif nt les inéchantï et les crimineU.
Fiiribuudo, fia, adj. fonrihun-do. Furibond; qui
est suj''t à des tr^mp iris de fureur. ¡ Furibond;
cactié. qui se met dans lOmbre pour accomplir
des projets honteux, j Furiboid. qui par ses ^'es-
tes pu ait possède de fureur. || Furib )nd ; s'em-
ploie iiussi comme subslanlif dans les mêmes
acceptions.
Furiente . adj. inus. V. Furioso.
Furinn , S. f. fouri-ua. Mvth. Furina ; la première
des furies chez les Romains et les autres peu-
ples d'Italie.
Furiu-.il. adj. f'Hirinal. Myth: Furinal ; ce qui
coiui-rne la dée-se Furina.
Furio-iloM.s. m. pi. foitriua-M.çi. Hist. Fiirinales;
fêtes qni -c célébraient à Rome en h.mneur de la
Di-esse Furin 1.
Fur¡u!4itnicnt4' . adv. {ouriossnmén-té. Furieu-
sement . awc furie.
Furio'íi-uniííai'ute . adv. Slip. Furiosamente.
Fjirii»««i«;inf> , un», aiij. sup. de Furioso.
Fui-io.m» . sa. ailj- foiirin-ssn. Insensé, fou , fu-
rieux. Il Furieux ; tranporté de colère , empo-té,
endiable, eu furie, j Furieux . violent , iinpé-
tiieiir, ¡ Rías. Furieux; on le dit d'un taureau
élevé sur ses pieds. H Fig. Furieux; grand , ex-
cessif , extraordinaire, prodigieux.
Furiouii , s. m. /"ouríoní/. Furlong : mesure an-
glaise qui sert à mesurer les longueurs.
F(>rnariufa<4 . S. f. pi. fovnari-néass. Ornith.
Fui u .rinées ; première section de la faai lie des
cerihidies. de la classse des oiseaux for né p lur
les gnmpereaux de Cuvier , et donl le genre
fournier est le type.
FurnianoM, S. m. pi. fournia-nnss. Furinens;
se dit des plats d'argent inventés par Furnius.
Fur», ra adj fou-ro. Sauvige, indooipié. eu par.
lant duo animal. 1 Fi^'. S'H^age. défiant, sonp
çonneux. H Hacer /'uro: cacher adroitement quel
que chose pour s'en emparer.
B'u or . s. m. f'uiror. Fureur, emportement mo-
luentaire de l'esprit, violent et plein de colère. ||
Méd. Fureur, caractère particulier el alarmaul
que l'on léuioigne dans le delire. ¡ Furor uteri.
no . fureur utérine ; inllrmité particulière au
sexe féminin dont lecarartèie est un d -lire exo-
tique, occasionné par un irrésistible dé>ir de
s'unir à un autre sexe, li Fureur; transports que
produit chez quelques animaux carnivores la
faim et la s df ! Fig. Fureur; se dit des choses
inanimées, surtout par les poètes. || Sufrir ¡os
furores del (iicieino; affronter la fureur »le l'hi-
ver. ! El furor del mar: la fureur de la uvr. j
El furor il" In qusrrn: ta fureur d.- la ¿uerre. j
Fureur; dans le sens fu'uré et par amplifica-
tion se ilil d'un désir dem-suré , de l.» passion
potis 1er arts ou pour une chose idéale ou maté-
rielle. El ti'uero romániiro se auniha con ileli-
rio , foii furor seis años arc: le genre roman-
tique faisait fureur il y a six ans. Furor poético,
furor marcial . furor reüijioso \ fureur poéti-
que, fureur martial, fureur religieuse. | Mylh.
Fureur, divinité allégorique qui se represente
sous la figure d'un homme chargé de chaînes cl
assis sur un monceau d'à mes qu'il cherche a
romi>re avec effort. | Furor de, fureur de. El
furor del virio, la fureur du vice. El furor de
reinar, la fureur de régner. ', En {u<or . eu fu-
reur, for» /"uror, avec fureur, en parlant dfs
rus
— ;86 —
FUS
personnes on cropluie en, et con, quand il s'ogil
des choses. Un pueblo en furor , un peuple en
fureur. El fueíjo se Ua propaíjado con furor, le
feu s'est étendue avec fureur.
Furateniberg, s. m. fourslémbi'rg Turslemberf;,
sorte de bal en usof^c en Alleningne da::s la
prineipauló de ce nom. ¡ Musiciuc «jui aconipa-
{,'nc cptio danse.
l'^urutcaibaiid, S. m. fourstcmbnnd. Dipl. Furs-
temband, nom donné à la confédération conclue
J^ berlin en 178¿), entre Trédérick le ;;rand , l'é-
lecteur de Savoie et celui de Brunswick Luné-
bour¡í, pour maintenir l'indépendance germani-
que contre les projets ambitieux de la maison
d'Autriche.
Furtador' S. m. ¡nus. fourtador. Voleur.
Furtar , v. a. inus. fourtar. Voler; dérober. |
Furtar cl cuerpo ,fü\r, s'échapper. ¡ Furlar cl
viento . aller contre le vent.
FnrtnrMe : u. pron. fourtar-sé. S'échapper, s'es-
quiver, fuir.
Furtibic, aá¡. fourti-blé. D'une chose qui peut
être volée, qui est volable.
Fnrtlbleiiicntt^, adv. inus. V. FurtivamfMte.
FurtimtM, s. m. frutista. Furliste, partisan de
Walter Furst , qui n'admet pas que (iuillnume
Tell avec Stauffachcr et Melchthal ait sauvé la
Suisse.
Fartivameute , adv. fourtivamén-té. Furtive-
ment, clandestinement, en cachette.
Furtivo, va. adj. /"ourfi-vo.Furlif , clandestin,
qui se fait en cachette.
Fiiriinciiiar , adj. Îourounkoular. Furunculaire;
qui est de la nature du furoncle.
Furúnculo, S. m. faurnun-konln. Pathol. Furon-
cle; espèce de petit flegmon dur et très-doulou-
reux, d'un rou^e Irés-vif, qui a son siège dans
la graisse, sous la peau . et qui se termine tou-
jours par la supuration; on l'appelle vulgaire-
ment clou. I) Art. Vétér. Furoncle ; une tumeur
du même genre qui attaque les bêles à laine.
Furunciiloso , «a. adj. foaroim/(ou/o-5io. Méd.
Furonculeux; celui qui est attaqué de furoncles,
qui est sujet à en avoir; qui ressemble á un fu-
roncle.
Furrier, s m. Fourrier; maréchaldeslogis. | Of-
ficier des écuries du roi; qui fait les fonctions
d'écuyer et d'intendant.
Furriera , s. f. fourrié-ra. Emploi des officiers
chargés des clefs du palais. i| Fourrière.
Furrierismo , s. m. (ourriéris-mo. Fouriérisme;
nouveau système de philosophie exposé par
Fourrier.
Fnrrierista, adj. fourrí¿rís-(a. Fouriérrisle; qui
appartient ou fouriérisme.
Fusa, 5. f. iou-ssn. Mus. Fusa; triple-croche.
FuüAdo, drt. adj. íuíissa-do. Blas. Fuselé; qui
est semblable à un fuseau.
Fusaiiia, s. f. ioussn-nia. Bot, Fusane; genre de
plantes de la famille des santalacées renfermant
Cinq ou six espèces originaires du Cap et de la
Nouvclle-Hollaiide: on les cultive pour l'orne-
ment des bosqurts et des parcs.
Funario , 5. m. îoussa-rio. Zool, Fusaire ; genre
de filaires dont la bourbe est pourvue de tenta-
cules , comme le filaire couronné.
Fusarion, s. m. Bot. Fusarion; genre de ceps de
champignons de la famille des gymnoraycètes.
établi pour une espèce parasite qui croh en
I groupe sur une couche gélatineuse amorphe.
FuHca, s. f. I'.juj-;.a. Ornilli, Sorte de canard sau-
I vage.
I FuNcalbiiio. s. m. foHsli(tlbi-no. Ornilh. Fuscal-
i bin ; iiiiiii iruiic ••spèce du genre philédon.
I Funeirulo, la. adj. fotts/i- ulo. Zoul. FuscicoUe;
j qui a hi cou foin e ou obscur; se dit de certains
■ oiseaux (|ui se classent suivant celte purticula-
! rite.
' FuMcirûrneo, neo. adj. fouszt/cor-tie'o. Zool. Fu-
I sicorne ; i]ui a les aitlennes fauves ou obscures,
j se dit des insectes.
' FuNcliia, s. f. {()us¿i-nfi. Chiin. Fuscine ; subs-
tance particulière, obscure qui s'extrait de l'hui-
le d'un üiiiinal de Dipp: I.
FuNrinia , S. f. Îotisii-nia. Bot. Fuscinie ; sorte
de mou^se.
FuNcipedo, da. adj. fouszi-pédo. Zool. Fuscipó-
de; qui a les iiatles obscures.
FuNcipeuc, ailj. iousdpé-né. Zool. Fuscipenne;
qui a les ailes i)b5cures.
FuHciroMtro , ira. adj. ious/Àrostro. Zool. Fus-
cirostre; qui a le bec obscur.
FuMcUo, s. m. {ori.iii-to. Mii'.ér. Fuscile; minéral
de norwège ; opaque , terne, noirûlre ou verdâ-
tre. Il Fuscine ; autre substance également do
Norwège dissemblable de la précédente.
FuMciventre, adj. fo».<zirt'n-(; é. Zool. Fusciven-
tre ; qui a le ventre fauve ou obscur.
Fu.<icu, ca. adj. ious-ko. Sombre, fauve, obscur,
noirâtre.
FuHcóntaiio, na- adj. íuusko-mano. Zool. Fusco-
mane; qm a les mains ou l'extrémité de.* pattes
obscures.
Fusia», s. f. iou-ssia. Ilist. Fusia; loi qui réglait à
Rome l'ordre dans lequel devaient se traiter les
affaires sonmises aux asscmblé/s du peuple. \\
Loi qui donnait les dispositions nécessaires à ce
que les dilTérentes classes du peuple votassent
séparées par tribus.
Fusibilidad, s. f. ioussibilidadd. Fusibilité; pro-
priété de certains corps de passer d'un état
solide à un étal liquide par le moyen du calori-
que, avec lequel ils se combuienl intimement.
FuNible. adj. foussi-blé. Fusible; qui peut se ré-
duire à l'état liquide, se fondre par le moyen de
la chaleur. || On dit également fusile.
FuMÍcórneo , «ea. adj. foussikor-néo. Enlom.
Fusicorne; qui a les antennes fusiformes.
FnMicoriieo<« , s. m. pi. foussikor-néoss. Entom.
Fusicornes ; famille de lépidoptères qui a pour
type le genre sphinx de Linné.
Fuitidiano, na. adj. f)ussidia-no. Bot. Fusidié;
qui ressemble à un fusidion.
FiiNidioii, s. m. Bol. Fusidion; genre de champi-
gnons dont les sporidées sont fusiformes.
Fusiforme, adj. foussifor-inc. Bot. Fusiforme;
qui comme un fuseau est mince et élréci par la
bout, renflé par le milieu. ! Zool. Fusiforme; se
dit d'un organe où d'une de S''S parties qui a la
même figure que celle d'un fuseau. | s. m. pi.
Fusiformes; fusiformes ; famille nombreuse de
coquilles gastéropodes gymnocochildes ayant
pour type le genre fuseau.
Fusil, adj. inus. V. Fusible.
Fusil, s. m. foussil. Fusil ; arme à feu portative
qui sert Ru\ troupes d'infanterie des nations
FUS
— 187 —
FCl
«ivilisccs et qui est mime en usage chez les peu-
filades à demi sauvages: c'est un iiistrumeni de
trois à quatre piedsdciong décrivant un biais, et
dontlcciinSn enniétallnncesachargecn pressant
«ne langue de fer appelée gaclielte, qui commu-
nique à appareil qui porte le feu dans les réser-
voirs à poudre, j Fuiil de munición ; fusil de
munition; fusil de gros calibre qui est adopté
dans l'armée. ¡ Fusil de piston; fusil à piston
ou à percussion.
fuAitúbcos, s. m. pi. fuiissila-béoss. Arachn. Fus-
silabes; fnmille d'aracbnides ayant pour type le
sphodros de Lucas.
ru.oûlndo, «la. adj. et part. pass. du v. fusilar.
V. ce verbe.
Fiiailitr, V. a. Fusiller; tuer au moyen du fusil
des hommes ou des animaux: on le dit principa-
lemtnt des condamnés à mourir de cette ma-
nièri'.
Fu«iiJMr«e, V. pron. foussilar-sé. Se fusiller, être
fusillé.
»'iiKÍlnxo, s. m. foussila-io. Coup de fusil.
Fit.silci-ia, s. f. fnussilari-a. Corps des fusiliers.
I Kiisillade; décharge simultanée de fusils. ¡
Action partielle (|ui résulte en quelques coups
entre deux corps d'armée.
VunIU'i'o, s. m. fusilé-ro. Fusilier ; se dit parti-
culièrement des .'•oldats d'infanterie armés d'un
fusil à bayonnetle. ¡ Fusilier: se dit également
d'un soldat faisant partie des compagnies du
rentre qui ne jouissent d'aucune prérogative. ¡
Fusilier; corps d'infanterie (¡ui fut crée en Fran-
ce , en 1671. \ Fusilier; pendant un temps cette
. expression a été appliquée aux cavaleries légères
qui portaient un fusil ou arquebuse à clef, pour
les distinguer des cavaliers armés d'une arque-
buse à méibe. ¡ Fusilero de montaña; chasseur
de montagne.
FiiníoIo, s. m. fou3sio-lo. Bot. Fusiole ; genre de
champignons,
ff'trüiian, S. f. foiission. Opéralion par laquelle on
fait passer un corps de la forme solide à une li-
quide, en le soumettant à l'inlluence d'un calo-
rique ou d'un fluide électrique. ¡ Fusion aquo-
xa\ opération dans Uajuellc J'eau unit son action
nu feu pour produire le même résultat, j Fusion;
étal liquide où peut être réduit un corps. ', Fu-
sion; alliance, réunion, conciliation de deux prin-
cipes, systèmes on partis politiques.
■•Minionnrlo , i-iu, adj. Îoussionario. Fusionarle,
qui aide, qui produit, qui facilite la fusion des
partis, des systèmes, des principes diiïérents.
S'emploie également dans le sens de fusion mo-
rale.
VuNionÍMtn^ adj.fo»sstom'î-i«. Fusioniste; ce qui
est produit par une fusion politique ou morale,
<iu qui tend à ce résultat. || Poli tira fusionista,
n^inislerio fusionisla ; ¡)olitiqne fusioniste, mi-
nistère fusioniste. Il s. m. Fusiimiste; celui
dont la position politique est le résultat d'un
système de fusion.
riiMipcdc, adj. ïnnssipé-dé. Bot. Fusipède , qui a
le stipe fusiforme, comme l'agaric fusipède.
FiiAiporo . s. m. foussi-poro. l>ot. Fusipore; gen-
re de plantes parasites (jui vit dans le maiz et
autres végétaux. || Fusipore; sorte de champig-
nons qui naissent sur les plnnle$ en état de pu-
tréfaction.
Fusique, s. m. /"oujii-'é. Sorte de tabatière.
Fnslera, s. f. inus. V. Fruslera.
Fumo, s. m. fou-5so. Blas. Fusée; meuble de l'écu
en forme de losange. | inus. V. Iluso.
Funor, s. m. inus. Vaisseau pour fondre les mé-
taux, creuset.
Fuunt, s. m. inus. V. Yauste, madera.
Fausta, s. f. (aus-td. Fuste; bâtiment de charge
long et de bas-bord. 1 .Menu bois, branchages.
Il Etoffe de laine.
Fufitado, du. adj. fousta-do. Blas. Fûté, lige,
dont la lige est d'un émail dill'erent.
FuNtal, adj, ioustal. Fustal; qui se fait à coups de
bâton.
FuMinu, s. f. /"ousfan. Futaine; étoffe de fil el de
colon.
FuKtaucado. ca. adj. Boh. Bâtoné.
FuAtautMo, s. m. foustané-ro. Ouvrier qui fabri-
que la fulaiix.
FuKteca, s. m. fousté-ka. Fustèque; genre de
plantes de la famille des urticées.
FuKtero, s. m. V. Cornera.
FuMtero, ra. adj. fousté-ro. Qu\ appartient au
fût d'une colonne, au bois de la lanee.
FuHtcte, s. m. ionslé-té. Bot. Fustet; espèce de
sumac dont le bois jaunâtre et veiivé sert en mé-
decine, por la teinture el pour plusieurs ouvra-
ges de tour el d'ébénisterie, ses feuilles s'em-
ploient dans la préparation.
FuNtibalo ou FiiNtibula, s. fousfi-ba-lo. Hist.
anc. Fustibale, maehinede guerre pour lancerles
dards et les pierres. | Fustibale; bâton terminé
par une fronde de cuir qui servait à lancer les
pierres chez le anciens.
FuHtihalario , rla. adj, fuustibaln'rin Hisl. Fus-
libalaire; soldai romain armé d'une fustibale.
Fu!«(l{;arion, s. m. ¡ousdgaiion. Fustigation;
correction, punilionà coups de bâton. || Chez les
Romains cette peine s'appliquait jtar un centu-
rion, et l'instrument était un sarment. || Avant
la révolution française la fustigation était appli-
quée aux soldats; cette coutume barbare et dé-
gradante n'est plus en usage que dans les Empi-
res gouvernés par un chef absolu el qui ont en-
core des esclaves.
Fustigar; v. a. fousli-gar. Fustiger; corriger, pu-
nir par des coups de bâton ou de fouet.
Fu«ti;carHe, V. pron. iottstigar-sé. Se fustiger;
être fustigé.
FuMtlua, s. f. foTi5(t-fia. Fonderie; lieu où l'on
fond les métaux.
Fusto^ s. m. fo«s-fo. Fût de colonne.
FuNtoqur, S. m. Îousto-W. Fusti(jué; bois d'un
arbre des Antilles qui donne une couleur jaunâ-
tre.
Fu.<«toc,s. m. foiwfoft. Fusloc;bois de teinture. ||
V. Fnstoqxte,
Fútil, adj. foti-fi'f. Futile; frivole, qui est de peu
de ctmsidèration. sans conséquence, || Futile; se
dit des hommes d'iiti caractère léger. |i s. m. Fu-
tile; vase (]ui autrefois contenait l'eau nécessai-
re pour les sarrilices en l'honneur de Vesta.
Futilidad, s. m, foutilidadd. Futilité; frivolité
de caractère de celui (|ui est léger, futile. | Futi-
lité; chose futile, de peu d'importance et valeur,
dans cette acception le mot futilité a une signi-
fication vague et relativo aux travaux abstrait^
d'un P'.iroi'.inic qui peuveni être r.m-ntrnfs pnr
FUT
— i8« —
nv
une personne ifznoranlppl bornée cdinnip une futi-
liU', (In niOine que l'astronome IrouNerail (|ueles
soins (IV'léf^anccdcsuiiiléprérialcursont une vé-
rilal.le fuliliU-.
FuIIn.s. m. foutiss. Fulis; disciple des Bonzes chez
les (Illinois.
Futo, s. ni. f(iw-fo. Ilisl. ant. Fuluin: >ase dansle
(;ucl tin rasseiiibliiil les restes du siicnlite.
Fiituia, s. f. íoutíiu-ni. Sur> i\ unre (l'un emploi.
Fiitiiiiirlu. ria. .uij. Ioi/íí/hí «-■ ío. C.elui qui ù la
t'Urvixanee d'une (lur^e, d'un ein|iloi.
Fiiliirirlwii. s. r foii/ünrízion. Futiirition ; mar-
(jiie de ee qui doit arriver, qualité dere qui est
futur, exisluiicc future. !| Cliéol. ruturilion; ce
qui est a >enir, rcliilivemeiil à la présence d«
Dieu,
Futuro, ru. adj. íouíou-ro. Futur; ce qui est dans
l'axeiiir. Sujiplique aux personnes (^ aux clinses.
I s. m. Fuliiro, futur, celui ({ui doit venir, le fu-
tur. |i /i/ /"i/íh/í), /a /'n/«r«; le futur, la future,
s'ap|)li(|ue aux personnes dans le sens de futurs
conlractants. H Gramin. Futui; temps du verbe
qui indique une artion.uii état a \eiiir. || Futuro
simple ó ab.tdliit» ; futur >ini|ilc ou absolu, qui
énonce une artion a \enir. || /•'utuni anlfrior;
futur antérieur, qui exprime une aetidii à venir
qui en précéder une aulrc éj^aleuti-iit future.
Fujeule, adj. mus. V. Fuir. Fuyant, qui fuit.
G
GAB
Ci, s. f. Septième lettre de l'alphabet cl la cinquiè- |
me des < onsiuines. | G; tnarqu lit 'lOO* |1 Impr.
G; marqui- la srpiièine feuille d'un volume. H i
Mus. G; abiévialioii de g-ie-sol ou ton de sol.
Uahai-hu. cha. ¡labdl-chn. Fain. Dénomination
donnée a une personne sale, dégoûtante. || Sedit-
paiticuliéremciit des habitants des Pyrénées, et
¡lar extension de tous les frantjais.
Gaban. s. m. Gaban; sorte de manteau à manches
qu'on portail à la eampaiíuc. I Sorte de paletot.
Cial>ait7.o. \ . Fscniatnujo.
Ciat»aoiiUo. s. i](ibaoni-to. Gcog. Gabaonite; ha-
bitant de (ia'naun.
UabarcJia . s. f. aiic. Petit justaucorps, très am-
ple par le bas, a manches étroites cl boutonnées,
que fon portait aïKiennemenl
Gabarra, s. f. gnbn-rrn. Mar. Gabare; bûtiment
de transport pour l'Etal, de trois à six-centsloii-
neaux.=(iabare bateau atïccté au traospui des
mar handises d'un navire à l'autre. 1 C^mm.
Gallare; bateau large et plat pour remonter les
rivières. ) Gabare; sorte de bateau pour la pè-
che.
Ciabai-ro, s. m. (jtibn-rro. Vélér. Javart; tutieiir
qui vient au bas de la jambe des chevaux, u Or-
niih Pépie: peliiiule qui se forme au bout de la
langue des oiseaux. |1 Techn. Manque de lils dans
la trame d'un drap. | Fig. Impo-ititm. charge,
condition onéreuse annexe à un emploi, office ou
dignité. ;| Erreur de compte
«¿abitta, s. f. (jiiba-ta. Gamelle; écuelle où les
soldats et les matelots reçoivent leur repas.
(¿abates, s. m. pi. (jabn-téss. Hist.ane. Gabathcs;
lieu élevé à Jérusalem, où l'on rendait la jus-
tice.
tiahnlo. «. m. goba~xo. Basasse: canne à sucre
GAC
dont on à exprimé le suc.
Gabi'la. s. i. (¡nbé-la. Gabelle; mot qui dans l'ori-
gine lut appliqué à lousli's impôts qu'on appelle
aujourd'hui droits ou contributions, ii Lieu pu-
blic où se tenaien; les spectacles gratuits-
GabcwMia. S. f. (jdhêssi-na. Nom d'une arme dé-
fensive dont on faisait usage anciennement.
Gaitiaii, s. m. Médec. Gabian; huile noire et bitu-
mineuse qui tieconle d'une roche située dans le
vi|la;;ede Gabian. | Ornilh. Gabian; nom vulgai-
re du Groëlaiid.
Gabinete, s. m. •¡ahiné-té. Assemblée de minis-
tres dans le labinet du roi, conseil secret. || Ca-
binet; lieu de retraite pour travailler, etc. |l Ga-
binete de leclurn; cabinet de lecture.
G ibote. s. m. gabo-té' Nom donné dans l'Aragon
au jeu de \olant.
Gabrius. S. m. gr-briouss. Entom. Gabrius; gen-
re de colé ipicres pentamères, famille de braché-
lytres.
Gabr:»iiita. S. f. qabroni-ta. Miner. Gabronite;
suhs anee lilho'úie jauiiûtre. d'un éilat gras, à
ca^-ure ecailleu>e et plus dure que le verre.
G:ib(ir<iiir!4, s. m. pi. gabouro-néss. Mar. Jume-
lles de mûts.
Gabiito, s. m. gabou-to. Ichthyol.Gabut; poisson
qui a la prop; iéié de rester trois ou quatre jours
en vie hors de l'eau.
Gacel. V Gamo.
Gacela, s. f. gnzé-la. Mamra. Gacelle: quadrupè-
de du genre des antilopes, ressemblant un peu
au daim, d'une légèreté extrême, et franchissant
1 espace avec une incroyable rapidité.
Gaceiise, adj. Cl S. gaién-sé. Géogr. Gazéen; qui
est de Gaza. | Gazéen; qui a rapport à cslte ville
ou a ses habitants.
Í.AD
— 489 —
GAI
Gnccta, s. f. gazé-ta. Gazcltc; feuille périodique
que l'on publie tous les jours et qui conlient les
actes oiliciels. | Fij;. (iazellc; personne qui s'in-
forme soi^'ncusement de tout ce qui se passe
dans sa ville, etc. || Fam. Estar ya para ir à ven-
der (¡acetas; (Hre sur le point de devenir aveu-
«ncetera, s. f. (jaxéte-ra. Femme qui vend des
gazettes.
(¿nccterc, s. m. gazété-ro. Gazetier; qui redifçc
une gazelle. i| Celui qui vend des gazettes.
(¿ai-clilla, s. f. dim. de Gaceta. V. Ce mot.
4>ncctin, s. m. dim. de Gaceta. V. Ce mot.
CiHcedMtn, S. m. gri/.étis-t¿. Nouvelliste; qui yi-
me à lire les gazettes, à parler nouvelles.
4>ttch(i»$, s. r. pi. (jat-ckass. Espèce de bouillie
que l'on fait avec de la farine. || Nom qu'on don-
ne à quel(]uc pâle qui est trop liquide, il intcrj.
fam. Aniiiif) à las gaclias; allons! du courage!
Ciachctn. s. f. gatché-ta. Serrur. Gûchclte: petite
pièce de fer qui se place sous le pêne dans une
serrure d'un tour etdcmi. Il Pûtc dont on se sert
pour coller quelque chose.
(¿itcho, a. adj. gat-cho. Incliné, penché verslater-
re. I Bacij ¡jacho; bœuf dontles cornes sont tour-
nés la pointe en bas. | So77ibrcru gacho; chapeau
en pain de sucre dont les ailes sont abattues. \\
Caballo gacho; cheval qui porte la tète en de-
dans.
Gachón, tia. adj. fam. Mignon, qui a beaucoup
d'attraits, qui est très-séd\'isant. 1| Câlin, douce
rcu\; qui lait des cajoleries. || Gâté, mal élevé;
qui aime à faire sa volonté.
Ciaclioiiada, V. Gachonería.
Caacltonería, S. f. iam. hatchonéri-a. Grîicc, char-
mes, attraits d'une personne séduisante.
Ciacliuela, V. Gacheta.
Uachiiiiibo, S. m. gatchoum-bo. Bot. Ecorce lig-
neuse de certains fruits d'Amérique.
Ciaci. s. m. et adj. Nom donné à tout nouveau
chrétien.
Ciada, s. f. ga-ria. Gazî; nom (jue les mahomé-
tans donnent aux guerres qu'ils font pour la pro-
pagation de leur foi.
Ciadario, S. m. gada-rio. Myth. Gadairc; paysan
que les Daces mirent au rang des dieux à cause
de sa force.
Ciadaru, s. m. Gadaru; sorte de sabre turc peu
courbé, large et tranchant d'un seul côté,
4¿a<leliii»a, s. m. gnddlou-pa. Bot. Gadelupa; ar-
bre de la famille des légumineuses, qui pousse
à une très-grande hauteur et croit dans les In-
des Orientales.
Cailiiio. s. m. gadi-no. Conchil. Gadin; coquille
patelliforme du genre syphonaire.
Gaditano, na. adj. et s. gndita-no. Gadilan; qui
est de Cadix. ¡ Se dit de ce qui appartient à Ca-
dix ou à ses habitants.
Gadlto. îià].gadi-to, IchthyoI.Gaditc;qui ressem-
ble aux poissons du genre gade.
GaditoN, s. m. pi. gadi-toss. Uhlhyol. Gadites;
famille de poissons subbrachiens et de slernop-
térygiens orlhosomes, ayant pour type le genre
gade.
Gado, s. m Ichthyol.Gade; genre de poissons ju-
gulaires de la famille des anehénoptères.
4;a«loN, s. m. |)l. (/«-(/(lis. Ichthyol. Gadcs; fami-
lle de poissons anehénoptères.
Gadollnita, S. f. gndoli-mla. Miner. Gadolinilo
silicate de cérium.
Gactano, ua. adj. et s. gaéta-nn. Se dit de celui
ou de celle (jui habite. Gaèle à Naples.
Gaertnera, S. f. gaértné-ra. Bot. Gaertnère; gen-
re de longaniées établi pour des arbres à feuilb s
opposées, péliolées, à ileurs terminales ou en
corymbe.
Gafa. s. f. ga-fa. Fer crochu pour bander l'ar-
balète. Il Petite planche qui s'attache avec un
crochet à la bande d'un bdlard pour appuyer la
main dessus dans certains coups difilciles.
Garu>i, s. f. pi. Lunettes; verres assemblés dans
une même encliAssurc qui ont pour but d'aider
et soulager l'organe de la vision. = Mar. Pâtes
mains de fer qui servent à diliércnts usages.
Gafar, v. a. peu usité. Accrocher; attacher à un
crochet ou avec des crochets. || Galfer; accrocher
avec la gaiVc.
Gafedad , S. f. Elépbanliasis ; espèce de lè-
pre qui rend les doigts crochus et ride la peau.
Il Conlraclion de nerfs.
Gnfote. V. Corchete.
Gafeti. V. Eupatorio.
Gafeto, S. m. gaU-to. Conchyl. Gafel; espèce do
donace.
Gafe/i. V. Gaiedad.
Gafo, a. adj. r/a-fo. Lépreux; qui à la lèpre. || Se
dit de celui, de celle qui a les nerfs des pieds
ou des mains retirés.
Gafo.so, Ma. V. Gaio.
Gasnta. s. f. Miner. Gagale; substance terreu-
se; converle d'une croule bitumineuse à laquelle
on altriluiait à tort un grand nombre de pro-
priétés médicamenteuses.
Gagáteas, s. f. pi. jarya-íeaíí. Enlom. Gagatées;
section de myodaires calyptèrécs comprenant
celles qui sont gagatées.
Garateo, a. adj. gaga-téo. Entom. Gagaté; dont
les teintes sont d'un noir luisant comme ce-
lui du jayet.
Gases, m. (/rt-(7/i¿ Gage; ce qu'on dépose en
main tierce pour être donné à la personne qui se
trouvera avoir raison dans une contestation. \\
Gage; gant, gantelet, ou autre chose semblable
qu'on jetait à terre en signe de défi. || Gages,
salaire dû à une personne qui a rendu quelque
service. | Gages, s. m. pi Profitsquon fait dans
un emploi, charge ou commission en sus des
appointements stipulés. | iron. Gages del oficio;
incommodités attachées à une protTession. etc.
S'entend aussi pour bons revenus du métier.
GaKcro, ra. adj. anc. gagh-ro. ^ui a des gages.
Ga^o, anc. V. Gangoso.
Gasón, S. m. Bol. Gagon; grand arbre de la Gu-
iane.
Gasnodi.s.m. Rot. Gaguedi; plante de la fami-
lle des proteos, qui croît en Abyssinie.
Gaicano, s. m. (;«iAa -no. Ichlhyul. Espère de
poisson de mer.
Gnita, s. f. gai-ta. Musette, cornemuse; instru-
ment A veni. Il Espèce de hautbois. || Vielle; ins-
trument à roue et à cordes. | fam. jeu d'orgue
(jui imite In muselle. =:La\emcnt. clvslère.=
Nom (ju on duiiiie quelque fois au cou ou .1 la
lète. Sacar ta gaita; allonger le cou; montrer
la tète. Il Manèg. Estrac; cheval étroit, mince de
corps. Il Gaita zamorana; >ielle. I fam. Alfftrt
31
(.AL
— ;yo
(i AL
coinu una gaiia; f(iii coniiiu' un pinson. || Án-
dete Id ¡inila pur el /«¡/(ii; so (lit pour eifiri-
iiUM le [leii (le c.is quon liiil do ic ipii *>•' pussi'
|)iirmi le prnple. ] /lAíd/í/c i/«iííí; i'ln- joyeux. ||
Templar tu (/difíi; a|iaist'r un lioniuu' vu colore.
Andiu CDUtctniílaiuti) ¡¡ttilds; èlrc c\tt"5sivemenl
c(jui|ilaisaiit; natter (]ucl(|ii'uu.
4áMUtiii(». \' . (íniranit.
Unlivrin, s. I', iiius. llabit, ajuslcineul bigarré de
eoulcwis éclatanlcs.
«liiilttM». ra. adj. ct s. r/niír-ro. .Tupur de muselle.
II Viclleui; (|ui jour de la \iclle. II Se disait de
relui iiui s'habillait <lc couleurs troj) ¡zaies, trop
brillantes pour sou i\í;e ou sou état. ¡ Folâtre,
qui est animé d'une gailé folle.
Unjiino, s. ni. (¡ruj-ha.no. Uol. Gajaii. arbre de
moyenne firandeur qui croît dansles Moluques.
«¿nJiiN. \ . Giitje. Sueldo.
4¿nJo,s. m.ijnij-ho. Uiaocbcd'arbre coupé, jl Grap-
pe de raisins; bouquet de cerises, giane de poi-
res, etc.
<àaJoito, sa. adj. anc. ^n(//io-$.<io. Branchu: qui a
beaucoup de branches.
Ciain, s. f. Habit de fiHe, de gala. ¡ Honne grâce,
adresse. ¡ V\\í. La fleur, l'élite d'une chose. =
Honneurs rendus à quelqu'un. ¡ (iala. fête, ré-
jouissance, festin et cercle a la cour oii tous
les grands officiers sont à leur pitste. ¡ I)ia de
(¡ala, jour de gala, de réjouissance publique. |
Hacer de (jala, faire f^loire, tirer vanité. ¡ Ha-
cer gala del Satthenito^ tirer vanité de ce qui
deshonore, démériter l'estime publique.
Cialaoia. s. f. ga/a-zi'a. üéogr. Galatic, province
de l'Asie Mineure.
«¿alnciiiea, adj. i;alazi-néa. Bot. (Jalaciiié, qui
ressemble à la galax.
<iinlnoinenM, s. f. pi- '^alav.i-néass. Bot. Galaci-
uées, famille de plantes qui a pour type le gen-
re galax.
Cialactia, s.f. Bot. Galactie. genre deplantesdont
l'espèce la plus remarquable est la galactie à
fleurs pendantes.
Cialactirrea. s. f. ^alakti-rréa. Patbol. Galactir-
rhée, sécrétion de lait trop abondante ou qui
s'établit hors des circonstances où elle doit avoir
lieu.
€¿alactirréicn, adj. galahtirré-itio. Pathol. Ga-
lactirrhéique; qui concerne la galaclirrhée.
<;alactila, s. f. galakli-(a. Boi. (ialactile, genre
de plantes appartenant aux synanthérées. | Mi-
ner. Galactile, lactile, sorte de marbre.
Galaclode, adj. galakto-dé. Méd. Gaiactode, lai-
teux, qui ressemble au lait, qui en a le goût ou
la couleur.
Ualnctófas», adj. ^alakto-fago. Galactophage,
qui se nourrit de lait.
Oalactóforo, adj. ^alahto-foro. Anat. Galacto-
phore, qui porte le lait de la glande mammaira i
au mamelon, j Méd. Galactophore, qui a la pro- j
priété d'augmenter la sécrétion du lait. I
Galactoernfla, s. t. ga?aktogra^-a. Galactogra- j
phie, partie de l'anatomie qui a pour objet la;
description des sucs laiteux.
Galatosrnfo, s. m. gaiaUo-gra/"o. Galaclogra-
phe, auteur qui décrit les sucs laiteux.
Cialactolosia, s. f. halaktolo^-hia. Galactologie,
partie de la médecine qui traite des sucs lai-
teux.
<àalaet«»l«>8n. adj. galuliio-logo. Med. GhIacIoIo-
;.'Ui-. nu'deiiii ()ui traite les maladies dans le»
(luclbs on emploie les sucs laiteux.
UalartoiiK-tro. ;>. w). galalitorné-íro. Galacloinè-
tre, instrument qui sert à mesurer la bonté du
lait on la quantité de beurre (|u'il contient.
(¿alaiititoioda. s. f. galatop'iié-da. Méd. (ialato-
poide, laoïlté qu'ont les glandes mammaires de
ser\ir ;i l'ilaboratiim et a la sécrétion du lait.
dialuotoitNi». s. f. '^(11(1 ■lojxi-ssia. Tliérap. Ga-
lartoposie. traitement dune maladie |)iir le mo-
yen du lait. !i iialactopiisie: régime laiteux.
(iialarCo|>o(i>. adj. et s. iiahilituiiii-lé. Hug. Go-
laitopole, qui r-sl ïuumis a la dicte laitée.
(¿lilartoHi], s. f. gíi/íí/tíy-.ufí. Galactose, élabora-
tion ou séiiétion par huiuelle le sang, le chyle ou
la lymphe est cliang( c en lait par l'action vitale
des mamelles.
(iialaetuM|tiiiiilo , s. f. (¡nlaiitospon-dé. Ant. gr.
Galactosponde ; espèce de libation qui se faisait
a\pc du lait.
Cialatlo, «la. parl.pass. du V. galar. Gagné, e.
(¿alafiiti' , s. m. gulafa-lé. V. Calafate, il Voleur
adroit. || ^'rj/a/'afei. s. m. pi. Ministres subalter-
nes de la justice. || Crocheteurs , portefaix.
fialáfas». adj. fyfj/u-/'<7í/o.Galaphagc; qui se nour-
rit de lait.
UalikiiitMo, ra. pop. V. Goloso.
Ualaii . ajd. .loli. bien fait ; (|uia bonne grâce , bon
maintien. ||t'ialant; petit-maître. || Se dit de ce-
lui qui est \étu magniruiiieiuent.
ftalan.s. m. Galant, amant (lui a quelque com-
merce de galanterie, il Assidu , dévoué au servi-
ce des daines. || Acteur qui joue les premiers rô-
les au théâtre.
Galana . S. f. anc. gala-na. Petite-maîtresse,
femme galante qui est dans l'habitude d'avoir
dos commerces de alanleric. \\ ,\dj. Se dit d'-
une femme lorsqu'elle est bien mise.
Gulanaïueiite, adv. r/fi/a-namèu-té. Galamment,
de bonne grâce.
Galancoic. s. m. dimin. de galan. Mignon, da-
merel, petit -maître.
Galanga . s. m. (/r(/rtii-(/a. Bot. Galanga; plante
delà famille des drymirrhizées . qui croît aux
Indes orientales et se plaît dans les lieux humi-
des.
Galante, adj. ijalan-té. Galant; se dit d'un hom-
me gai et agréable. |i Galant ; se dit principale-
ment d'un homme de bonne compagnie.
Galanteado, «la. adj. et part. pass. du v. galan-
tear. V. ce verbe.
Galanteador, ra. s. Galant ; qui rend des soins
à une femme, j .\mant favorisé d'une femme.
Galantear, v. a. Courtiser , rendre des assiduités
à une femme. |! Fig. Flatter, cajoler quelqu'un.
Il Inus. Y. Engalanar.
Câalantentontc , adv. galantémén-té. Libérale-
ment, largement. || Galamment, debonnegrûce.
Galanteo. S. m. galunté-o. Action de faire la cour
à une femme.
Galantería, s. f. galantéri-a. Galanterie; poli-
tesse envers lef femmes. H Galanterie; mélange
de politesse et de franchise dans le ton et dans
les manières, de déférence, d'égards et de res-
pect pour les femmes. || Libéralité , générosité.
I Fig. Agrément, bonne grâce.
Galautis, s. f. Myth. Galanthis ; suivante d'Alc-
GAL
Wl —
r.AI.
inoiKí, ijui fut chaiifj'Cc on belfllc par .Tuiíon.
«anlaiiiira, s. f. iiiiis. Ornefnenl, parure qu'on
in^l dans l-.ijustrmciit.
CMiápM;;o, s. tn. ijala-parjo. '/'orUift ; animal am-
phibie. II Tt'ilin. l'icce de liois dans laquelle
s'cmboilc le S'ic di- la chiuruc II Cbir. Fronde;
bnnde à (imlrc chefs. nArch. Cintre en bois pour
les voûtes. I Vélér. Orap;iuiiine, crevasse aux
pieds des chevaux. i|.\nt. Tortue; espèce de toit
que formaient les anciens jinerricrs avec leurs
boucliers. | Teelin. Presse de fer qui assajcllil
le canon par le foyer. || (ialoehe, poulie de vais-
seau a mouille plut. || Fi.', fam. Homme rusé,
malin. — Tiene mas ronchas que un galniiago,
il est réservé, extrèmecnent fin, il agit avec beau-
coup de précaution.
Ciulaito. s. m. (¡ala-pn. Teehn. Toupiu : instru-
ment de eordier.
«•itliir, V. (¡anar.
tiularslli». s. f. í/aínr- (/in. Rot. (Jalardie ; prenre
de plantes corymbifères, originaire de la Loui-
siane.
<;ali)i(Iia(lo. tin. adj. 7rf;(7rí/ía-f/o. Bol. Galardié,
qui ressemble á la galardié.
(¿alai'illn((:i>i, s. f. pi. finl/ndia-dass. Bet. Galar-
diées; tribu de synanthérées, section de la sous-
tribu des sénécionidées.
f^niiiiMlon, s. m. Recompense , prix , salaire reçu
pour un service fait.
(;aliiril!iEi:c<Io, «la. adj. et part. pas. du v. galar-
donar. Vice verbe.
(¿alarilititailoi-, i-a. S. Rémunérateur; qui ré-
compense.
Cia|ar«l»iiav. v. a. Rémunérer, récompenser; ac-
corder une récompense.
(■nlardoiieatlttr. ra. V. Galardnuador.
(liaiai'ic'MEa. S. f. ij ilari-v.idri. Bol. (ialaricide; es-
pèce de plante do la famille des centaurées.
«•lalariii, s. m. Manière de compter en progression
double . triple , etc.
Cialai'ipHu, s. m. (¡alarip-so. Bot. Galarips; plan-
te grimpante d'Amérique qu'on nomme aussi
liane.
(¿nlMtn, s. f. gala-la. Géogr. Galata ; faubourg
de Constantinoplc.
(>alat(*. adj. et. s. gala-té. Géog. Galatc ; qui est
né en Galatic.
Cnlatoa, s. f. {¡nlnté-a. Mylh- (îalatéc; une des
Néréides. Il Galatée ; fille d'un roi de Celtique,
, aimée d'Hercule.
Gaiat'.-a4lo. «la. adj. g(tlatcn-do. Conchyl. Gala-
llièadè; qui ressemble aux animaux du genre
galathée.
UalatcáiIraM, s. f. pi. (¡nlaléd-déaxx. Conchyl.
Galatbeadees; section de la famille des crusta-
cées décapodes, ayant pour type le genre gala-
thée.
Cialntoo, s. et adj. Géo^c. Galate; qui est né en
Galatie. |^ Galate ; balulnnt de Galatic.
Galatitt'. V. GalnclUe.
Ualavar«lo. s. m. anc. fjnlabnr-do. Escogriffe;
personne maigre. Il Lûche , paresseux; qui n'a
pas de courage.
«■alax, s. f. But. Galax ; genre de plantes érica-
cées ne renfermant (urune espèce.
Cialaxaiira, s. f. (](il(t'¡.'iaou-rn. l'idvp. Galnxau-
re ; genre de l'ordre des rerallinées.
CinlMxlu, b. f. j(i((íh-íia. Galaxie ; nom grec de la
voie lactée. Il Bot. (ialaxie; genre dMridiacérs
renfermant des petites plantes herbacées lubcr-
culorhlzécs originaires du Cap. || Icbthyol. Gala-
xie ; sous-genre de poissons établi aux dépens
des ésoces.
UalaxiaM, s. f. pi. rjalnli-slas.i. .\iit. gr. Gala-
xies; fêtes en l-honneur d'Apollon.
(■allia, s. m. ijul-hn. Entom. Galba ; genre de co-
léoptères penlamères, ayant ¡lour type le galba^
marinorate. I| Mamm.tialba; genre de rongeurs
tres-vuisii) des kérodons. | Arachn. iialba; gen-
re d'ararides dont les caractères n'ont jamais
été publiés.
Oaiitana, s. f. anc. aniha-iui. Petit pois, poischi-
checicéroIe.nFam. Paresse, indolence, mollesse.
Cialbaiiado, (la. adj. r/a/^r(na-(/o. Se dit de ce qui
a la couleur du ;:albünum.
Ualbaiiei-o, ra. adj. (¡nn. ^albané-rn. Indolent;
mou; (pii a de la ¡¡resse.
Ciitlbaitifei-o. adj. ^nlbani-férn. Bot. Galbanifè-
re; (jui proiiuit du galbanum.
Galbuito. s. m. ^al-hano. Bot. Galbanum; subs-
tance iiommorésineuse, provenant d'une plante
onibellifère.
Càaihaiiiim, s. m. ^albanoum. Antiq. Galbanum;
tuni(]ue de couleur verte ou jaunáitre.
Cialboilciiio, s. m. ç^albodé-mo. Entom. Galbo-
dé:ne: genre de coléoptères penlamères, famille
de stcrnoxes.
Gálbula , s. f. gal-bouln. Bot. Galbule; cône
dont les bradées sont très élargies à leur som-
met, pettées, striées en forme de rayons, mucro-
nés au centre, et s'ouvrent à peine à l'époque de
la maturité. iiOrnilh. Galbule; genre d'oiseaux de-
l'ordre des passereaux gaimpeurs. || Galbule; sor-
te d'ictère congénital.
Galbiileaft, s. f. pi. galbou-lénss. Ornilh. Galbu-
lèes, famille du sous-ordre des passereaux grim-
peurs qui a pour type le genre galbule.
Ualbi'iloo. a. adj. ijalbou-léo. Ornilh. (ialbulé,
(¡ui ressemble a un galbule.
Gálbulo, s. m. gnlboii-lo. Pomme de cyprès,
Gaidres. S. m. Surtout venu ordinairement de
Gurldres.
Gal«li-ecillu. s. m. dim. de Gai die. s. V, ce mot.
Galdrope, S. m, galdro-pé. Mar. Drosse de gou-
vernail.
Galilrufa, S. Í. galdroii-fa. Techn. Espèce de tou-
pie.
(;ati*a, V. Galera.
Galoaiitrofia, S. f. fjnlcandoli-a. Galanlrophie;
sorte de mélancolie dans laquelle on se croit
transformé en chat.
Galniitropia. V. Galeantrofin.
Galt>aiitro|>iqu(>. adj. (/a/edrit ro/)i-/.o. Galéan^
thropiiiue. (lui lient de la galeantbrnpie.
Galvario. s. m. ijali'n-iio. Antiq. Galeairc; es-
clave qui portail les armes des soldats r<uiiains.
Galeala, adj. (/íi/c(i-ío. Se ilit d'une préface ou
l'on repond aux objections laites où qu'on peut
faire contre un ouvrage.
Galeaza, s. f. fl<i/('(i-Z(i. .Mar. Galeasse; ancienne
galère vénitienne à trois inAls allant à la voilect
à la rame.
Galoica, s. f. gali'-ga. Bol. Galega; genre de plan-
tes lejîumineuses qui comprend plusieurs espè-
ces connu sous le nom vulgaire de rue.
Galegcaa. s. f. pi. galé(j-héass,üol. Galegées; »ri-
<iAL
- VJ2
GAL
bu de plantes de la ramille de pnpiliuiiacées.
(lialeirormc, adj. (jaléifor-mé IJol. Galeifurme;
qui est en l'orme de cas(|in'.
(âalciiu, s. f. (¡ah'-na. Miiiér, (;ali;u-; mine de
plomb. iiGnlèiie; miii^-ral .oiiiposO de plomb, de
soufre cl pour I ordinaire de quelijues matières
terreuses, luisant d'un éclat mélalli(ine sem-
blable à relui du pluinb,
«¿uionla, s. ï. qalé-niii. But. Ualenie; penrc de
plantes île la famille des arrothes,
<>iulénit'o, Ci», adj- iialnii-lia. M<''dec. (îalcnique;
pui a rapport à la dodritic de (ialien.
<«nlciiÍMniu, s. m. (¡aléniss-uw. Galénisme; doc-
trine deGalien.
«;ulvnl.Mta, adj. tjaUnis-la. Galénisle; qui est de
la secte deGalien.
<¿aleno, Mar. V. (inlerno.
Ualco, s. m. ija-léo. Khthyol. Espadon, poisson
de mer.
«¿aleobtlolnn, s. m. Bot. Gaiéobdoion; plante fort
commune dans les'bois des montajines du cen-
tre de la France.
iittleotle, s, m. fla/éo-f/é. Kntom. Galéode ; genre
d'arachnides, famille de faux scorpions.
ttalcoln, s- m. gnléo-la. Bot. Galéole ; arbrisseau
grimpant de la Cochinchine.
Ualcou, s. m. Galion; sort de bateau de haut bord.
Galconccto, s. m. dim. de galeón. V. te mut.
Galeoncillo. s. m. dim. de galeón. V. ce mot.
GalcoucM, s. m. pi. galéo-néss. Mar. Galions; an-
ciens bAtimenls d'un fort tonnage, que les Es-
pagnols envoyaient dans leurs colonies de l'Amé-
rique du Sud.
Cialeoiio, s. f. (/aieo-/ja. Bot. Galéope ; genre de
la famille des labiées, qui renferme deux espèces,
Cialeopiteciiino, iia. adj. galéopitézia-no. Galéo-
pithécien ; qui tient du galéopithèiiue.
«^aleopitccu, s. m. gaUopi-tiko. Mamm. Galéo-
pithèque, genre demammifèrescarnassiers de la
famille des chéiroptères, dont ils diffèrent ce-
pendant par la forme, le nombre et la disposi-
tion de leurs dents.
Claleopideoide, adj. 3aí¿opí'd¿o-it/^. Mamm. Ga-
léopithéo'ide; qui ressemble au galéopithèque.
GaleopiteoideN, s. m. pi. Mamm. Galéopithéo'i-
des; famille des mammifères dcTordre des pri-
mates, qui a pour type le genre galéopithèque.
Ualeopsis, s. m. galéop-siss. Bot. Galéopsis; sor-
te de plantes labiées des anciens. | Galéopsis;
nom de plusieurs espèces de plantes.
Cialeorrino, S. m. galéorri-no. Ichthyol. Galéor-
rhin; sous-genre de poissons établi aux dépens
des squales.
Ualcota, s. f. galéo-ta. Mar. Gallote; petite ga-
lère fort légère, propre à aller en course. = Ga-
leota de tirar bombas; gallote à bombes. Il Er-
pét. Galeote; saurien de petite taille, à tète cour-
le, pyramidale, quadrangulaire.
Galeote, s. m. galéo-té. Galérien; forçai condam-
ne a servir sur les galères du roi pendant un
nombre d'années.
«¿alera, s, f, gaië-ra. Mar. Galère; ancien bâli-
menl de la Méditerrranée, long, ras d'eau, de peu
de calaison, navigant à la voile et à la rame. ||
Galère; charriol destine au service de roulage.
H Maison où sont retenues les femmes de mau-
vaise vie. 11 Impr. Galée; petite planche avec un
rebord où le compositeur place les licnes à me-
sure (pi'il tes fait. Il Rangée de lils au milieu
d'une salle d'hôpital. Il Iniis. Nom donné a un
cosliiinc de fcininc. | (itileras; s f. pi. Galères:
punitmii des criminels condamnés ù ramer sur
les galères, j l'ig. Azotes g galeras ; se dit d'une
chose (ju'on mange, (|u'on fait tous les jours. =
listaren galeras; èlre dans une vraie galère;
avoir beaucoup a souffrir, à travailler.
«¿airrada. s. i. galira-da. lm|)r. (ialéc; compo-
sition ou ensemble deî> lignes que contient une
galée.
Guifi-cro, s. m. gnlèré-ro. (iuimbardier ; conduc-
teur d une guimbarde ou galère.
Galerín, s. i.galéi i-a. \rcliit. (jalcrie; pièce beau-
coup [dus longue (jue large, (]iii sert de dégage-
ment entre deux corps de bAliment. |j Galerie;
local exclusivement consacré à un plus ou moins
grand nombre de tableaux, de statues ou autres
objets d'art, j Galerie ; corridor ou allée qui sert
à faire comuniqucr les appartements et à les dé-
gager. Il Fort. Galerie; clieminhori/ontal ou peu
incliné, régnant dans l'intérieur des mines ou y
ct)nduisanl du dehors, servant ou à l'attaque ou
à la défense. Il Miner, (ialerie; chemin souter-
rain que pratiquent les mineurs pour découvrir
les liions et en détacher le minerai. || V. Cirugía.
balri-iflta, s. m. (jaléris-ta. .Soldat de galère. ||
Celui (jui a soin des provisions dans une galère.
Galerita, S. f. dim. de galera. V. ce mol. || Or-
nilh. Cochevís; alouette huppée.
Galentn, s. m* galéri-lo. Entom. Galérite ; genre
d'insectes toléoplères pentamères carabiques,
ayant de grands rapports avec les bombardiers.
Galénico, s. m. galérou-ho. Entom. Galéruque;
genre d'insectes coléoptères télramères cycli-
ques; qui a beaucoup de rapport avec les genres
chrysomèlc, attise, adorie et lupère.
Gales, s. m. ga-lés. Géogr. Galles; province d'.\n-
gleterre divisée en douze comtés.
Galeta, V. Galleta.
Galetc, s. m. galé-té. Entom. Galète ; grande piè-
ce voûtée et mobile de consistance membraneu-
se, qui recouvre les mâchoires dans les orthop-
tères , dans queluqes névroptères cl chez la plu-
part des coléoptères.
Galeu!^, s. m. galê-ouss. Ichthyol. Galéus; soiis-
genre de squales qui renferme les milandres.
Gair.iiTo, s. m. galfa-rro. Homme sans biens et
sans étal qui ne vit que de rapine, j anc. Sbirre,
alguazil, archer, officier subalterne de justice
ou de police.
Galfluiia, s. f. galf-mia. Bot. Galphimie, arbris-
seau à rameaux rougeàlrcs de la décandrie try-
ginie.
Gais», s. f. gal-ga. Levrette; femmelle du lévrier.
¡ Pierre qui tombe en roulant par bonds et par
sauts. I Moule de moulin à huile. | Espèce de
gale maligne qui vient autour de cou. i Barre,
levier qui sert á lever l'ancre amarrée en terre.
¡ Mar. Ancre d'empennelle. j Sorte de cercueil
pour les pauvres. | Fig. fam. La galga de Lucas;
le chien de Jean de Nivelle qui s'endort lorsqu'on
l'appelle, j Sorte de détente avec laquelle les
charretiers empêchent les roues de rouler dans
les descentes.
Galgala, s. m. Gal-ga-la; nom que les sauvages
d'Amérique donnent à la variole.
Galgana, V. Galbana.
GAL
— W3
GAL
CiHlg^aiidiiiit. s. f. (jaUjandi-na. Bol. tíourgandi-
nc ; genre de jilanlcs.
Culgo, s. m. ual-tjo. Lévrier; chien de chasse. H
Piov. fam. Iil que nos vendió el galrjo ; se dit de
quelqu'un qui est connu par une mauvaise ac-
tion et qui été pris sur le fait. || M los ;ial()os le
alcanzan; il est difficile de l'atteindre , il mar-
che d'une vitesse extrême ou il est à une grande
distance.
UAlgiieno , fta. adj. galc¡ué-(jno. Qui tient du
lévrier, qui lui ressemble.
<;i'»l«til«). s. m. flui-jouio. Ornitb. Loriot; genre
d'oiseaux.
Cinlia, s. f. (ja-Ua. Tharm. Galia; préparation
composée ile noix de galle, de dattes verles
el de myrobolans cmbliqucs.
Ualia, ou Galias. S. f. ga-Ua. (iéogr. Gaule ou
Gaules; pays de l'ancienne France.
Cialiúniliico, Ci», adj. (¡alinm-biho. Foés. Galliam-
bique; qui a rapport au galliambe.
«¿uliamlio, s. m. Poés. gr. Galliambe; sorte de
vers fort agréables qu'on chantait en honneur
de C y bêle.
(;»lii>»i*, v. a. Mar. Gabarier; travailler une piè-
ce de bois d'après un gabari.
«¿alliii, s. m. Mamm. Galibi: nom donné aux sque-
lettes humains que, dans l'île de la Guadeloupe,
l'on rencontre dans te tuf calcaire.
Galillo, s. m. Mar. Gabari ; modèle, patron de la
courbure que doit avoir une pièce de bois, dans
les constructions navales. | Archit. Galbe; élar-
gissement d'un bâtiment fait avec grûce.
ttallcaatizar , v. a. Gallicaniser ; introduire , ad-
mettre dans l'église fran(;aise ou gallicane, des
doctrines qui lui étaient étrangères.
Caiicano , na. adj. Gallican; qui concerne l'égli-
se de France.
Galicia, s. f. Géogr. Galice; province d'Espagne.
=Galicie ; contrée de la Pologne.
Galiclaoïo, na. V. Gallego.
Gaiicinio , s. m. inus. Le point du jour, le temps
ou le coq chante.
Galiclisnio, S. m. Gallicisme ; expressions, cons-
tructions propres et particulières à la langue
française.
Gálico, s. m. Pathol. Gallicus-morbus. syphilis;
mal vénérien.
Gálico, ca. adj. Gaulois; qui a rapport à la Fran-
ce ou aux français.
GalicolaN . adj. el s. m. pi. Entom. Galicoles;
tribu de la famille des hyménoptères pupipares.
GalicoMo . na. adj. et s. pop. Syphilitique, véné-
rien ; qui appartient à la syphilis.
Galiforo, ru. adj. Gallifère 5 (¡ui porte la noix de
galle.
Gai fornie , adj. el s. Galliforme ; qui ala forme
d'un coq.
Galifoi-mcs. s. m. pi. Ornitb. Galliformes; fami-
lle de l'ordre des grimjieurs renfermant des oi-
seaux ijui se rapprochent des gallinacèes.
GaliKaNtro , s. m. Ornilli. Calli;:astrc ; nom vul-
gaire de la poule d'eau. V. PoUa de agita.
Galilea, s. f. (ièog. Galilée; une des quatre gran-
des divisions de la Palestine.
Galiit'o . a. adj. el s. (¡alilèen; (jui est de la Gali-
lée. I (ialileen; nom donne à Jésus-Glirist, par-
ce (juil fut élevéà Na/arclh. Il lialiléen ; nom
donné à chacun des membres dune secte de
juifs, qui s'éleva quehjues années après la nais-
sance de Jésus-Christ. | Galiléen; nom donne
aux premiers chrétiens.
Galilia, s. f. diin. de Gala. V. ce mot.
Gallina, S. f. |]oh. Petit vol.
Galliiiar, Boli. V. Itobar.
Galiinatiái.H , S. m. Galimatias ; discours confus,
obscur, inintelligible, qui ne signifie rien, quoi-
que il semble dire (lucbiuo chose.
Galina. V. Gallina.
Galinario , s. m. Anl Rom. Gallinairc; esclave
chargé du soin de la basse cour.
GalInaNo, S. m. Ornith. Gallinasse ; sorte de cor-
beau du Mexique.
GalinaKo, S. m. •¿nlii:a-7.<i. Ornilh. Gallinazo; gen-
re d'oiseaux de l'ordre des sccipitres , de la tri-
bu des diurnes, et de la faniille des vautourins.
Gaiiiiia. s. f. Bot. Galinie ; arbrisseau qui croît
naturellement au cap de Bonne-Espérance.
Galliiivoro, adj. Gallinivore, qui dévore les pou-
les.
GaIinós«'alos , adj. et s. m. pi. gaíu(o-graíoi5.
Ornith, Grallinogralles; famille d'oiseaux de
l'ordre des échassiers.
GuliM.<«ec(o«i , s. m. pi. Entom. Gallinsectes; pe-
tite famille d'insectes , de l'ordre des hémiptè-
res, qui comprend seulement les cochenilles et
les kermès, dont le corps des femelles se gou-
fle après la fécondation.
Galin.<^oga , S. f. Bot. Galinsoga ; genre de plan-
tes du Pérou dans la famille des corymbiieres .
Galinula»4, s. f. pi. Ornith. Gallinules ; famille
de l'ordre des échassiers , qui a pour type l'es-
pèce qu'on appelle vulgairement poule d'eau-
Galio , s. m. Bot. Gallium ; caiUe-lait , plante. =
Gale , genre de plantes de la famille des amen-
tacées.
Galioca, s. f. Bot. Gallioquc: fruit qui résulte de
la soudure de plusieurs écailles d'un chaton.
Galioniütn , s. m. Galionisle, négociant qui fait
le commerce avec les ilcs es['agnoles par le mo-
yen des galions.
Gallopi«i.<«, s. f. Bot. Galéopsis; nom de plusieurs
plantes labiées.
Galiiicro, S. m. Bot. Galipicr ; arbrisseau du
Pérou.
Galipotlto , s. m. Galipol ; sorte de mastic parti-
culier il la marine , composé de résine et de ma-
tières grasses.
Galipoli , s. m. Géog. Gallipoli ; ulle de la Tur-
quie.
GalUino, s. m. Gallisme ; doctrine cranioxopi-
que du docteur Gall.
Gaittcinita , S. f. Miner. Gollilzinite ; mine oxi-
dé-fér rifé re.
GalUo , s. ni. Ornilh. Gallito, genre de Tordre
des oiseaux syhains . de la famille des myop-
lères.
Galitrico , S. m. Bot. Galilriclie ; espèces de sau-
ges et de sclaréos.
Galiv.ahra , S. f. Sorte de bâtiment à \oile latine,
dans les mers de l'Occident.
GHlnfoliia , s. f. Calophobie , crainte , horreur aux
(iaulois.
(¿alofolto, s, m. Galophobo; qui a peur «lui craint
les tiauiois; (jui les a en horreur.
Galorlia , s. f. g(i/(»t-r/ia. Galoche; chaussure en
cuir dont le dessous est en bois. | V. Cometa
GAL
- 'ií)'i —
r.AL
«¿ainrliri-u, ra. s. rn. (ialocliicr ; rrliii , celle .mi
fiíil lies yaloilics.
Untocit.,. oJm. «.el a.lj. fam. fca/oí-rho. So dit
diiii ciilaiil <|iii osl trop coureur, qui n'est pas
uai)s lu maison.
Ualoiiiiiiiiii , s. f. (îallomanip ; admir-ilion , iini-
laiiou aH'('(l('i' (it's rraïK.ais.
Ciail»iu:iiiM , s. m. (ialloinanc; admiialeur, imi-
tateur nuire de la nation IVaneaisc
<j:ai»Bi, s. m. (ialon; tissu cl nul ciimme le rulian,
niais croisé , fort épais et laltriíjué a\ee des fils
d'or d'arííeiil, desoie.i-le. | s. m. pi. Mir. ^'r/Zo-
ttes, loits des eliàleaux de pou|i(' et de proue.
«¿aloii.Mclo. lia. aiij. et pari. |)as. du v. (ialonear.
V. ce \eil)e.
OnloiM-ailaii-a. s. f. Ouvraj^een Violons.
<ial«insir, V. a. Galonner. ornrr. hordcr de f-'aions.
«¿aloiicai-Mf , V. proii. Se ^'aloniier; cire jalonne.
<;aloiiero, S. m. Tcchn. Galonnicr ; fabricant de
fîaions.
Ciaioiiailo, »la. adj. cl part. pas. du v. Galopar.
V, ce verbe.
Ciiialopar, v. a. Galoper ; aller le (jalop.
Ciali>pc> , s. m. Gilop; allure du cheval qui se por-
te en avant parde sauts profiresifs. | Mus. Ga-
lop ; musiiiue . air sur le(|uel on exceule cette
danse. | li-. ||;1lr . précipitation. .1 nalopa ; au
î-'alop. à la liiile très-vite.
Ciaioii«-a :<> . V. (ialopado.
«■aloiicar , V. Galopar.
didlupco . V. Galope.
«alopillo , s. m. dini. de Galope. V. ce mot.
«ialupln. s, m. (ialopin; petit garçon, qui sert
de marmiton à la cuisine. | Mar. Mousse ; ap-
prenti , malclol qui sert de \alct à l'éiiuipaiie. ij
Galopm; pclii -.'arçon malpropre, défiucunillé. ||
Il li^'. Galopin ; -arçon espiègle , petit polisson,
plein (le malice.
Uaiopieia , s. f. Itot. Galopinc; j^enre de planles
de la iclrandric digynie et de la Camille des ru-
liiacées.
Cialo|iiiia»5a . s. f. Action du golopin.
Ualopo , V. Galopin.
«¿alop».!.», aiij. Bot. Galopodc ¡genre de plantes
du Mcxitiue.
Oaloia, V. Galocha.
tiaiote,s. m. Iclithyol. Gallote; nom vulgaire de
la tanche de mer.
(¿ai|>i((» , s. m. inus. Poulet maigre.
iiaua:»a ; s. m. Espét. Galtaba; espèce de lézard.
Cialvailoiicxin». s. m. Cliir. Galvadonesme; a¡ipa-
reil mécan.que contre ras|thy\ie.
Cia:iaaia , s. f. Bol. Galvanie; genre de la pentan-
drie monogyiiie , dans la famille des rubiacées.
Galvánico, ea. adj. Fhys. Galvanique; qui a rap-
port au galvanisme.
c;al«aiii.«mo , s. m. Galvanisme . s.'rie de phéno-
mènes électriques que l'on ne crovait pas pou-
voir altribuer à l'éleclricité ordinaire.
<ialvani,.a,!o. ,ja. adj. et part. pas. du v. Galva-
nizar. V. ce verbe.
«alvanizai-. v. a. pbys. Galvaniser; électriser au
moyen de la pilp gaUanique ou voitaïque. ¡| fig.
Galvaniser ; donner une vie fictice et momenta-
née a une institution. à une nation en décadence.
ealva..o-maK.,étie«, adj. gai-ra«o maq-né-tiUo.
Phys. Galvano-magnéliquc; qui a rapport au
galvano-magnclisoie. *
(¿iilvaiio-inaxnetiAnio, s. m. Kul-vano mafi-ne-
tis-mo. Pli s. Galvano-magnétisme; combinai-
son desoflcts galvaniques avec les effets magné-
tique»;.
(jiúlvnno-iiif'l rico, adj. •^al-rann má-trilio. Phvs.
(iahano-inetriquf ; (jui ap|»artient au galvoiio-
metre.
(■ál«aiio-iii«-tt<4> . s. m. ^ial-rano ini'-tro. Phys.
(jalvano-meire ; iiisiriiincnt destine à apprécier
la qualité d'eicctiicilé développé par la [lile gai-
vanirpie , et a rendre sensibles à la vue les ef-
fets du galvanisme.
<>iilviir4liiiii. s. f. ipilrardi-iKi. Galvardine; sorte
d'ahbilirmcut. fait dune étoffe hydrofuge. ¡|
(ialvardinc; cape contre la pluie en usage dans
le lîéarn.
<iiilvt'Mii. s. f. rfalve-.ssa. ¡îot. Galvése: genre de
plantes établi dans la didynaniio angiospermic
et dans la l'antiUe des personnées.
(¿nlla. V. Aiptllfi.
fii;iilltiiliirii. s. [. (jailladou-rn. Germe de l'œuf.
<>ail<ir«la, s. f. i¡aHlar-<la. Sorte de danse espag-
nole inusitée aujourdbui i Nom d'une sorte
de caractère de lettre en u^age ancienne-
nienl.
f¿allur<Iniiiriilo. adv. fyr;///ü/-f/ríniP»i-/c. .\vec grâ-
ce: avec élégance.
C;alI.-.r<l(>acio. (ia. adj. et part. [lass. du V. (jal-
larilrar. V. ce verbe.
tiiallardi-ar, v.
(]uebiiie chose.
Montrer de la grâce à faire
gaillardé'ti'. Mar. Gaillardct;
€i;allartl<>tc. S. m.
pavillon échancré
fciaUanlctoii. s. m. Mar. Cornette, guidon; m ar-
(|iie distintiive du capitaine de frégate, du lieu-
tenant <le vaisseau et de frégate qui commande
une division au moins de trois bàtimens.
Cáailardia. S. Í. ¡jaillardi-a .GviiiCQ, élégance dans
les manières. | Courage, résolution dans une
entreprise. | (iénerosité, désintéressement d'une
personne. ¡ Vivacité despril, pénetiation, élé-
vation de pensées.
GallaisliMiniattionlc. adv. superl. de gallarda-
inenti'. V. ce mot.
«¿iillardtMimo, ma. adj. superl. de gallardo. V.
mot.
<¿a)iai-«lo, «la. adj. gaillar-do. Se dit de celui, de
celle qui a une tournure élégante; qui a bonne
grâce ¡ Liberal, généreux; qui a de la géiérosi-
té. ¡ Fig. Grand, excellent; qui est peu commun
dans son genre. ', Brave, courageux ; qui a du
courage.
Ciallarota. S. f. ijailláré-tu. Ornitb. Espèce de
canard.
(■alicriii, s. m. anc. V. Galarin.
Clallaro. s. m. (jniUa-ro. Ornilh. Sorte d'oiscau,
«alliiron, s. m. Ornilh. Espèce d'outarde.
Gallarstza, s. f. gtiiUarou-za. S orte de caban à
ca|iuclion. ¡ Génie de gallar ma , paysans; gens
de la campagne.
Ciutloado, tia. et pBft. pass. du V. gallear. V. ce
verbe.
Gallear, v. a. Cocher une poule. On le dit du coq.
¡ Fig Faire le coq. élever la voix, crier haut.
Oalloar v. n. Lever la crête, vouloir primer.
(¿alleari4c, v. pron. gailléar-sé. Fani. anc. Se met-
tre en courroux contre quelqu'un.
Gnllrca, V. Galega.
GAI.
495 —
(lAM
CirtlIcgtiüA, S. f. (¡aUléija-tla. Daiidc de galiciens.
\ Action, manière de galicien; fait <|iii <"'t coii-
fortiic ;i si'S usages, à son caractère. Se dit prin-
cipalement par rapport aux lèsinerics des natu-
rels de Galice.
«nlleso, «a. adj. et s. ¡jailló-go. Galicien; qui est
de g.ilicc.
Ci»lli>UO. s. m. Nom. qu'on donne en Caslille au
vent (lu nord-ouest. On l-einpioie anssi ironique-
ment pour désigner un homme lésineux.
Ciiillcdi, s. f. ijailltí-ta. Vase de cuivre à goulot
pour le vin. ¡Biscuit de mer; pain qu'on distri-
bue àl'équipagc d-un navire.
(¿aliiciiiio, s. m. (¡.illi/A-nio- Temps de la nuit où
les coqs dianlenl.
«aliillo.s. m. 7«í7/(/í-o. Luette; morceau de chair
molíase qui est a l-exliéniite du p¡ilais.
GHliiaiii. s. f. (idiUi-tia. l'ouïe; oi-eandomes'iqne
de la famille des gaUinacecs. || Fig. .Nom qu'on
donne à un homme lâche, poltron. ¡ (îalliiia as-
mada, poule piquée, rôtie et couverte d'une pâ-
te laite de jaunes d'œuts. etc. ¡ Gallina cic^a:
hccasse. V. Chnrha. \ Gallina riega; colin-
inail-lard. | Gallina de rio: poule d-eau. ¡ Gol-
lina sorda. V. Chnrka. \ Ihliar una •¿atlina.
mettre des (puf sons une poule couveuse. |
Acostarse con las ç^'illinas; se coucher de très-
bonne heure. || Eso será cuando tneen las ga/iî-
rias, cela arrivera (juand les poules aumut des
dents, j IS'o le cnneran el pan las gallinas;
il arrivera tard au gile. ¡ Kioa la fallirá
y viva con sn pepita, plutôt soulfrir que
mourir.
Oalliaucei*. s. f. ^aiUina-iêa. 15ot. Gallinacées
sorte de champignon connu aujourd'hui sous le
nom de Girdle.
CiiilliiiáconN. adj. et s. m pl.gai7//na-zen5.0rnilh.
Gall n liées; ordre de la disse des oiseaux qui a
I)our type le co(]. domestuine.
Gallinaza, s. (.naillina-ia. (Jrniih. Gallinaze; gen-
re d'oiseaux de l'ordre des accipitrcs. f Fiente
de poule.
CiHlliiicr¡a,s. f. ^aillineri-a.awc. Marché aux pou-
les. I Fig. Lâcheté ; manque de courage. ', V.
Pollería. \ V. Gallinero.
CiuUinero, s. m. ^ailliné-ro. Poulailler: lieu où les
poules s«i retirent la nuit. ¡ l'oulailler: marchand
de |)oules. V. Herovcro. [ Panier qui sert à [uir-
ler la volaille au man hé. ¡ Mar. Cage à poules.
¡ Fndroit oii se ressemblent plusieurs fem-
mes.
Gniliiioro, rn. adj. Se dit des oiseaux de proie
qui se nourrissent de volaille.
Gallineta, V. Gallina do rio.
GitlIiiioM». Na. adj. '^aillino-sso. LAche, poltron.
II n'est plus d'usage.
Gallipavo, s. m. '¿aillipa-vo. Coq-d'Inde; oiseau
domestique.
GalliiMifiito , s. m. •¿aillipotièn-ié. Nom donné
dans l^^ragon à une sorte de petit pont qui n'a
point de gardefon.
Gallito, s. m. dim. de >^allo. Petit co(|. ¡ Fig. .leu-
ne homme qui est hardi auprès des femmes. ¡
Gallito de luíjar, le coq du Mllage.
Gallo, s. m giii7/-o. Coq; genre doiséaux de l'or-
dre des gallinacées. ; Ichthjol. I)orec; poisson de
saint Pierre. | Arch. V. /'ii/"',iie. | tialln sihrsirc
coq de bruyère. ¡ tîalh cirlmi. coq co(|u;itre. ¡
Al primer canto dcl'¿allo:i¡m\i\u\l. ¡ Cada ^.nllo
canta en su •gallinero, le charbonnier est niaitre
chez lui. I Fig. Andar de gallo, passer la nuil
hors de chez soi. ¡ Hacerse el g'ií/o. faire lemaî-
Ire. devenir lefactotum. | Arroz, y i¡allo tnuei to
grand festin. | L<vnutar il'^allo, éleverla voix*
lirciidrc un li.n de maître, parler haut. î Otr¿
i^allo nte cunta' a. je mcn trouverais mieux si
les choses venaient à changer. ¡ Pala de {iallo,
tromperie, ruse, artifice. Se dit aussi des iid:'s
qui se forment au coinda l'œil d'une pei sonne qui
vieillit. ¡ Jcrier M)rír/iog«//o. être Nain, piésomp-
tueux, prendre des airs de supériorité. ¡ Correr
callos; (ourirlecoq. ¡ Ilorl. Coq d'une montre.
pièce quicoUMeet inainlient le balancier.
Galloori'Hta, S. f. naillokrés-ta. l\lentiie-coq. or-
vale; sorte de plante.
Gallofa, s. f. ijaillo-fa. Morceau de pain qu'on
donne à im mendiant. \\ Nom sous lequel on dé-
signe toute sorte d'herbes potagères. |i Aumô-
ne qu'on donnait aux pauvres qui allaient de
France a Saint .laïques. || Vie de gueux; qui est
oisive, \agalioiide. || Petit conte, hi.loiietie.
Gallofar. ^■. Gallofear.
Gallofcado, da. adj. et part. pas. du v. <iaUo-
l'enr. V. ce \crhe.
Gallofear. V. n. Gueuscr; vivre en mendiant, me-
ner une vie oisive.
Gallofero, ra. adj. (¡aillo fi'-ro. Gueux, mendiant,
vagabond, (|ui mène une vie oisi\e.
Gallofo, V. Gallofero.
Galtuuiiia. s. m. (yai7/o_7 /ti-H/i. Ornith. Gangalin;
poule (lui fait cnlendre un chant semblable à ce-
lui du ctuj.
Gama, s. f. çia-ma. Sîus. Gamme, table, eciielie
ou sont écrites les notes de musique. ¡ Daim
femelle du daim..
Gaiiiaclia, S. f. (janiat-cha. Gainache; nom de la
fauvette à lètc noire.
Guniáceo. s. m. í/íK?irtZ''-o.Foss. Gamaché; madré-
pore, fossile, concrétion [lierreuse qui affecte
naturellement des ligures auxquelles les anciens
airibuaient de grandes vertus.
Gainaii. s. m. Mylh. (îamman.- fête annuelle que
las nègres du Sénégal célèbrent en l'hunncur de
la naissance de .Mahomet.
Gaiiiaro. s. m. (jama-ro. Fntom. (iammare; gen-
re d'arachnides de la famille des holètres. tribu
das acarides.
Gaiiiaro«;raria, s. ¡jamarograf'i-a. Gammarogra-
phie; de-^ci iptimi des crustacés.
Gaiiiai-ouriiliro. ca. adj. 'fiaiiiiir¡>¡:rafi-ho. Gam-
marogiaphique ; qm a rapport à la gammaro-
graphie.
Gaiiiiiró;:rafo. s. m. {laniaro-nrafo, (iammoru-
gra|ilie; qui décrit les crustacés.
Gaiiiarolita. s. f. •^aniandi-la. Foss. (iammaro-
lillie; cru-lacé dc\enu fossile. Picrie couleur
cemlrée de la nature dti laïc.
Gaiiiai-«»loiila , s. f. namarvlog-ltin. Gammarc-
logie; Il aile des crustacés.
«¿aiiiai-oioKieo. ca. adj. Hamaroloii-hiLo. tJam-
maroldgiiiue.iiui appartient a la gammarologie.
Gaiiuiroloxo. s. m. g(imijn)-/()g(). Gammarolo-
giie. qui s'occipe de gammarologie.
(áaiiiaii-a. s. {. ',¡ania-rra. Martingale; courroie
qui enipèche que le cheval ne pr.rle au vent.
GHiiinraa. b. f. ^amar-la. lîot. Harmale: plante
(\\M
— .Ví)6 —
GAN
OEil de bœuf:
f>ainuNÍ«lraH, s. f. pi. ^amassi-dénss. Entum,
(iiiminasidécs; famille de l'urdre des ararlinidcs
Irarliéeiiiu'S.
«¿uiiiaNÎdcM». «Ii'ii. ndj. '¿amassi-déo. Gnniiiiasidé;
qui ressemble à une (,'amasid6c,
<¿uiiiaMÍtlfOM, s. m. V. Garudsideas.
«■iiiiiîiMo, s. m. ^amn-sso. Eiitom. (îammasc; gen-
re d'inscclcs parasites qui s'altuchent aux es-
earfiots.
<»ainlia. s. f. .lambe. V. Pierna.
tiíuiiUnX», s. m. aiie. (',ouim. Sorte de toile de lin, ,
<>aiiiltal3ia, s. m. fam. 'J^ambalou-a. Nom donné i
à une personne grande, ofllanquée ; qui n'a ni j
l'oree ni vigueur.
Gámbaro, S. m. anc. g(imha-ro. Sorte de petite I
écrevisse. j
(¿anilia.s, s. f . Inuc. \>hantcaux de manteau.
(¿ainltax, V. (inban, \
Uuiulieta, s. f. fia:nbé-ta. Gargouillade; espèce '
d'entrechat; pas de danse. 1| fig. (leste ton ma-
nière affectée et ridicule. | Manég. V. Corveta.
Hacer ¡lambetas à rnbnllo; {ai\r(i de courbettes
en parlant d'un cheval.
Uainlietailn, S. f. Gargouillade. V. Gambeta.
Ciaiiit»e(i>ar, V. n. Faire des courbettes un cheval.
(¿uniheto, S. in. inus,gam{>è-{o. Sorte de manteau
court.
Ganiiiito,, s. m. gam6i-io. Gambatil; se dit, dans
le jeu d'échecs, lorsqu' après avoir poussé le
pion du roi, ou celui de la dame, ou pousse en-
core de deux pas celui de fou.
Ciaiulio, s. ni. anc. ^am-bo. Sorte de coiffure
qu'on meilnit aux nouveaux-nés.
Ciaml>ote»i, s. m. pi. \iambo-téss. Mar. .lambettes
nom donné à tous les montants, les bouts d'a-
llonge qui excèdent en hauteur les bords d'unbâ-
timent, et qui sont dégagés des bastingages.
Oniiittox.V. Gambo.
iiati%Uu%. Y. Gambo.
Ciauiela, S. f. (¡¡amé-la. Sorte de panier.
Gaiurlia, s.Î. gamé-Ua. Gamélie; sacrifice que
les Grecs faisaient la veilled'unniariage. ¡ Myth.
Gamélia; nomde Junon présidant aux mariages.
Gaïuclia.^, S. f. pi. gamé-liass- Gamelles; fêtes
que les Athéniens célébraient en l'honneur de
Junon.
Ciameiiauo, na. adj. gamélia-no. Myth. Gamé-
licn; qui préside aux mariages. .
Ganiúliun, S. m. qamé-lion. Ant. Gamélion; nom
d'un mois chez Íes Athéniens, répondant à Jan-
vier- j Poés. Gamélion; pièce de vers faite sur
un mariage.
Oauielo, s. m. giM?ié-io. Gamelo; nom indien du
baume de copahu.
Uaniella, s. f. ^améiJl-a. Joug qu'on met aux
bœufs. ¡ Auge pour donner à manger aux ani-
maux, j Hacer entrar en la gamella:) faire en-
trer par le cerceau.
Cianielieia. s. f. dim. de Gamella. \. Ce mot.
Ciaiuello, lia. V. Camello.
Gamellón. -. m. augmen. de Gamella. V. Ceniot.
Gamctria. s. f. ^amétri-a. Gamétrie; divination
par la transposition des lettres en formant des
anagrammes.
Ciamczuo. s, m. dimin. úcGamczno. Jeune daim.
Gamito, ta. s. m. ^ami-to. Bot. Petit daim.
Gamo, s. m. g«-mo. Daim; nninial quadrupède.
Gam«'»nio, s. m- gamo-/iIo. Bot. Gamophylle; (|ui
résulte de la soudure de plusieurs feuilles.
Ganioloeia. S. f. fiamolog-Itta- (iamologie; dis-
cours sur le mariage, sur les noces.
Gamoil.s. m. Mot. Ajilirodile. \' . Asfodela.
Gamonal, s. m. l'errein abondant euaphrodilc.
Gamoiiltal, inus. V. Gamonal.
Gamonito, S. m. dimin. de Gamon, Petit rejeton
d'un arbre.
Gamoiiono, na. adj. ¡^amono-sso. Se dit de l'en-
droit oii l'on trouve beaucoup d'aphrodiles; ou
de ce qui aciuelque ressemblance avec cet te plan-
te. ! 'Jui a beaucoup de petits rejetons.
Gamopétalo, adj. ^am(i])é-taln. Mot. Gamopéta-
le; qui est formé par la soudure de [ilusieurs pé-
tales distincts.
GamoMc-palo, adj. m. gamossé-palo. Bot. Gamo-
sépale; qui est composé de plusieurs pièces sou-
dées ensemble.
(.amÓNtlIo, adj.grtmo.í-tíío. Bot. Ganiostylc;dans
le(|uel les styles partiels sont soudés entre eux
de manière à former un style en apparence
unicjuc.
GamoMonixo. S. m. gamsont/;-5o- Zoo!. Gampsc-
nyx; genre d'oiseaux.
Gamiicoria, s. f. {^amoinéri-a. Chamoiserie; lieu
où l'on prépare le chamois.
Gamucero, s. m. çiamouzé-ro. Chamoiseur; celui
qui prépare la peau de chamois.
Gamtino, na. adj. gnmou-Ko. Qui à quelque res-
semblance avec le daim ou avec sa peau.
Gamiito, s- m. gamou-to. Bot. Gamuto ; filament
de la base des feuilles des palmiers, avec les-
quels on fait des cordes aux Philipines.
Gamuza, s. f. gamoii-zo. Chamois; espèce de chè-
vre sauvage du genre antilope, qui vit dans les
rochers et dans les montagnes, ¡ Chamois; peau
de cet animal.
Gamtazado. da. adj. gamouza-do. Se dit dcce qui
a la couleur de chamois.
Gamuzon, s. m. augment. de Gamuza. V. Ce mot.
Gana, s. f. ua-na. Désir, envie, que l'on a de pos-
séder une chose. ¡ Dans l'Aragon et Valence on
dit. Buena gana; et signifie bonne santé, j Uar
gana; donner envie. ¡ Hacer una cosa de buena,
de mala gana; faire une chose de bonne, de
mauvaise volonté. ¡ Tener gana de fiesta; vou-
loir qu'il nous mésarrive. ¡ De gana; volontai-
rement.
Ganable. adj. §ana-blé. Gagnable; qui peut se
gagner.
Ganada, s. f. anc. gana-da. Gain; action de gag-
ner.
Ganadería, s. f. Assemblage de troupeaux. ||
Commerce, trafic en bétail.
Ganadero, s. m. Propriétaire qui possède beau-
coup de bétail. || Commerçant, traficant en trou-
peaux, en bétail.
Ganadero, ra. adj. anc. Se disait de ce qui ap-
partenait au bétail.
Ganadillo, S. m. dim. de ganado. Petit troupeau.
Ganado, s. m. Troupeau; ensemble danimauxd'u-
ne même espèce, qui sont sous la direction d'un
pâtre. Il Fig. Troupe d'hommes et de femmes.
—Nom vulg. de la vermine. Il Ganado mayor^
gros bétail. | Ganado de cerda: troupeau déco-
chons. Il Ganado de pata hendida; bétail à pieds
fourcbus.
GAN
— 'i 97 —
r.v-s
«tunado, da. adj. et part. pass. du v. ganar. V.ce i
vcrhc. I
Ganador, s. m. inus. Gagneur, se disait de celui i
qui gagnait des batailles. ¡1 Gagneur, tjui gagne. ,
V. Ganancioso.
Ciana-Kitnu, > In) adv. A qui gagne gagne; ma-
nière de jouer la plus usitée, principalement au j
jeu de dames.
Ganancia, s. f. Gain , profit, lucre (jn'on relire
de quelque chose. | IIijo de ¡¡ananvia; eiilanl
naturel. | Estar de ganancia-^ ¡oucr debunbeur,
réussir dans ce qu'on entreprend.
Ganancial, adj. l'rat. Se dit de ce qui est acquis
par deux époux pendant leur mariage. || Bienes
gananciales; aciiuèts.
Gananciei-o, ra. adj. Qui travaille pour gagner.
GunancloHo, sa. adj. gíinanzío-sso.Gagn.inl; qui
gagne. || Gagnani; qui relire du gain. || Lucraiif;
qui apporte du prolil.
Ganapán, s. m. Gagne-denier; qui gagne sa vie
par le travail de son corps. | Porte-laix, croche-
teur qui fait de commissions pour un certain
prix.
Ganapierde, (A la) adv. A qui perd gngne; ma-
nière de jouer, pi' rticulicrement aux dames, oii
celui qui fait prendre toutes ses dames gagne la
partie.
Ganar, V. a. Gagner; faire un gain, tirer un pro-
lil. || Fig. Gagner, acquérir l'amilie, la bienvei-
llance, etc. I Gagner, semparcr, se rendre maî-
tre de quelque chose. ¡ Ganar el jubileo; gagner
le jubilé. ¡ Gagner le dessus, prendre, emporter
l'avantage. ¡ Gagner; corrompre, séduire quel-
qu'un. I Gagner, obtenir, remporter, en pailanl
d'une chose que l'on désire et qui est {[i>.pulée
par des ennemis. \ Gagner, mériter l'eslime, la
confiance d'une personne. ¡ Gagner; être gag-
nant au jeu, ou dans quelque cas semblable, j
Gagner, surpasser, avoir l'avantage. ; Gagner:
vaincre dans une lutte, dans «in combat, ¡ Ga-
nar amigos y dinero; gagner de l'honneur et du
profit, j Ganar tiempo; gagner du temps. | Ga-
nar por la manu; gagner le devant, arriver le
premier gagner par la mair». | Gagner, rendre
propice ¡ Mar. Ganar el barlovento; gagner le
vent, le dessus du vent, sur un vaisseau, j Ga-
nar el pleito; gagner un procès, et dans le sens
fig. être victorieux. ¡ Ganar terreno; gagner
du chemin, avancer sur la voie; dans le sens fig,
c'est profiter habilement de ses avantages. ¡
Ganar viento; gouverner de manière à avoir le
vent favorable, j Ganar enemigos; se faire di-s
ennemis. ; Ganar en la carrera; vainere à la
course. '< Fig. Ganar la boca; convaincre, per-
suader, amener à son avis.-- fianar la cara; se
placer en face de quelqu'un. \ Ganar la fortu-
na, avoir la fortune de son côté. ¡ Ganar la <;'■«-
7Ja; gagner parla main. • V'\'A. Ganar ta palme-
ta; arriver le premier à quelque part; se distin-
guer dans quelque concurrence; gagner par la
main, j Ganar las ull)rn:ias; annoncer le pre-
mier une bonne nouvelie. I Ganar la vida: î:»'^-
ner sa vio, ^ngner de quoi vivre. î Ksir. Ganar
¡os tercios de la espada; gagner le fort de l'épée
(le son adversaire. | tianar las riendast par\e-
uir. i s'emparer de la bride d'un cheval. ¡ Ganar
por sil cuerpo; se pvoïtituer.
4;anarKe, V. pron. i¡annr-si^. (;a:;ner; v.V)eqncrir.
TOMO V
méritci quelque (hose.
Ganchero, s. m. í/onfc/ié-ro. Conducltur de r.í-
deaux.
Gancltlco, illo, Ko. s. m. dimin. de gancho. \ .
ce mol.
Gandío, s. m. gan-tcho. Croe , crochet, accroc;
morceau de fer, de bois etc. à pointe recourbée,
dont on se sert pour y prendre ou pour y atta-
cher quelque chose. | Reste dune branche rom-
pue qui est attachée nu tronc de l'arbre. ¡ Hou-
lette. V. Cagado. \ Fig. Nom qu'on donnait a
celui qui cherchait à ulla()uer un autre. \ Ma-
quereau : individu qui fait métier de chercher
des hommes qui fassent la débauche avec des
femmes prostituées, j Racoleur; celui qui enrô-
le, qui engage.
GnnclioNO, Ma. adj. gantcho-sso. Crochu; qui est
en forme de crochet.
Gancliuelo, S. m. dimin. de gancho. V. ce mot.
Gandalln, S. m. V. Escudero.
Gnndarnsa, S. f. gandarou-ssa. But. Gandarus-
sa-sasa^ plante des Indes Orientales.
GandaNnli , s. m. gandasson-li. Ko{. Gandasuli:
plante odoriférante des Indes Orientales.
Gandaya, S. f. ganda-ia. Oisiveté ; fainéantise.
i Andar a la gandaya , ou correr la gandaya:
mener une vie oisive, vagabonde. ¡ Réseau pour
enfermer les cheveux.
Gandido, part. pass. du v. gandir. V. ce verbe.
¡ adj. Trompe, séduit. ¡ Boh. Pauvre, indigent;
qui n'a pas de quoi vivre.
Gandir, V Comer.
Gandola, s. f, gando-la. Bot. Gandola; espèce de
baselle.
Gandujado, du. adj. et part. pass. du v. gandu-
jar. V. ce verbe. | adj. V. Encojido, Encor-
vado.
Gandujar, inus. V. Encoger, Encorvar.
Giinerltinno , S. m. ganerbia-no. Hisi. Ganer-
bien ; membre de l'association féodale connue
sous le nom de ganerbinat.
Ganerbinato , s. m. ganerbina-to. Ganerbinat;
union, association des familles nobles alleman-
des pour se défendre contre les brigands.
Gnnete, S. m. gané-t¿. Zool. Ganei; nom vulgai-
re du goéland brun.
Ganfalanero, f. ganîalanê-ro. Ganfalunier; ce-
lui qui portait le ganfalón.
Ganíorro, rra adj. pop. ganfo-rro. Gueux, vau-
rien, homme de néant.
Ganica, S. f. t^an-'/a. Ornith. Ganga ; genre d'oi-
seaux de l'ordre des gallinacés de la famille de
plumipèdes. ¡ Myth. tianga; une des trois dées-
ses des eaux chez les Hindous , Orniih. Gelinot-
te des Pyrénées. ¡ (Miose inutile, qui n'est bon-
ne à rien. | Fig. Chnse de jjrand prix qu'on ob-
tient d'une maniere ine-perce. j Vulg. Andar à
caza de gangas; cher» lier à obtenir une chuse
sans peine, ne la méritant pas: ou bien tirer sa
poudicaux moineaux. ¡ Fig. Buena gangtil voi-
là un joli gain.
C^aiiKa-Kiania, S. f/ari-^a ^ra-ma. Myth.Gan^a-
giamma; démon femelle liés-ndoule des In-
diens , nui)uel ils rendent de grands honneurs.
GuiiKunion, S. m. .\nat. Gangamon; nom don-
né à l'cpiplon , à cause de la multitude de vei-
nes el d'arléref dont cette membrane cfl |i«r-
<emép.
n-2
(VAN'
— +!IS
CAP
èiaiiieiiM, s. m. \f\. i/íi«-í/fM.í. Mxlli. (iaiifiAs; pit'-
Irvs du pays d'\iigola, dniís l'Miujiití occUlcu-
talp.
OikiiBiirlIln . s. <.ijan'¿ari-Ha. Solic , adcit-tine
rnicc <!(• lluíitr»".
liiiiiuótir» , ca. ¡iilj. tjn n()-h¿lU.n. (Í!\nm'l'u]{iC .
<]uí ii|ii)iirliohl ;ni ilniij;i\ IÍimivc de rilimlduslan.
«¿imuliir. s. II). (i;ui;:i!u; ospctc (le ciiiU'U'rie que
pmlciil los pa(l);\s dK^typlf.
«¿anuitik, s. r. ii(tn<i-lii-ln. MÍHcr Gangilc; ancien
iiii^n (lu jiiis.
4.aitu:liroriita , ímIJ. iiatKilifiir'nin. Anal. (íangli-
fiirine: (|iii a la lifiure la ídimc d'un ganglion.
^.asiuliforiui', V. itíitifiliforina.
4¿aii»lin , s. ni. í/a/i-í/Zio. .Vnnl. (ianfilion ; petits
iioends on luliennles d'une forme, tl'un volume
d'*inc lexture el diinc ronsistance Naiiahle?, (jui
se trouvent í-ur le trajet des nerfs on des vais-
seaux lyuíplintitines. |t l'alhol. (iaiiglion ; petite
tumeur ¡{lobulense, dure, indolente. dé>cloppée
sur le trajet des tendons , sans thangcinenl de
couleur il la peau.
(¿anelioiiarirt. i<i. adj. ffnnijlinnd-rio: Anal. Gan-
);iiomiaire; se dit des nerfs sur le trajet desquels
on reiHOiitre «les jíanjilions. . •
4iia»u;lt»i>(>o. adj. ni. liot. Gaii^liuiié; qui &sl gar-
ni de noeuds pclifères.
Uaii;;!!»!!^!». S. f. (jinv^lioni-tiss. Mcd. (ianglio-
nitc; iiinammation des fîanjilions lymphatiques.
^¿aiiuliMM , S. jn, pi. iinn-nNoss. Zool. (lanprlio-
iieurs: i,'roupe du règne animal, comprenant des
;uiinian\ (jui iront ((u'un système nerveux gan-
iilioiinaire , semblable à celui des animaux ver-
tébrés.
4i;aiij;(liti.« , s. f. (/nnfl'ii-tiiî. Wéd. Gaiiglite; in-
flammation des ganj^liuns.
(i;iiii:;oN<,. M», adj. (/«/k/ü-íso. Nasillard ; qui par-
le du nez.
(¿anurona , S. f. l'athol. Gangrène : mort d'uBe
partie du corps , d'un animal ou d'un homme;
abolition coiiiidèle du sentinieiil et de toute ac-
tion organique dans cette partie.
Oaiisircnatlo. lia. adj. et part. pass. du \. tjun-
(¡venar. V. ce mot.
«¿aHjífcnai'iüe, V. pron. Se gangrener, iHrc gan-
géiié.
(iaii;;;roiiico, V. Ganijre.nnso.
UaaKi-pgiopina, S. m. Méd. Gangrénopinc ; éro-
sion gangreneuse.
CiianK;B-i>)io<4o. Ha. adj. /jangr^no-.vso. Gangreneux;
qui est de la nature de la^gangrèuc , qui a pour
effet de déterminer la mortification d'une por-
tion du tissu superficiel.
<¿niig«at>ar, V. a. Nassiller; parler du nex.
a.;anstieo, S. m. Nasillardise; action de nasiller.
«¿aiiituil, s. m. Nom qu'on donne en Catalogne à
une (grande barque (le pécheur. || Marie-salope,
bateau pour curer un port.
C^Biiil. s. m. Hist. liât. Ganil ; calcaire granclcux
que l'on trouve aux environs du moul Saint-Go-
thard. et du Vésuve.
• 4¿aiiinie(les. s. m. t^nn'tm^-déss. Myth. Ganyniè-
de ; prince troven qui fut transformé en aigle
. par Jupiter . et traiisi.orlé dans l'Olympe. || Al-
chim. Ganymède; mutic obtenu par sublimation.
I \stroii. tianymv-dc : nom de la conslellation
le Verseau. || Coî. Ganyinédc ; ^enre de piaules
de rorlHgiil.
«¿iiiiUruM, S' m. gani-(ro«s. liot. tiaiiilrrâ; genre
lie )dantcs de la famille des liliacées, renfer-
mant sept esperes qui croissent dans l'Inde et
dans les ¡les (je In mer du Sud.
(;niii». iiius. V. (iniKinriii. \\ Gano ; terme dont on
fait usage au jeu d'Iinmbrc pour dire; Laissez-
moi M'iiir la main.
(ittiioMaiiii'iiCc, ad\. inus. Avec envie.
diaiioAiKliiio, ma. adj. su p¿ ri. aiir.<ie (¡an»sn. V.
ce mol.
t¿aiioi»o. na. adj. anc. Désireux: qui désire.
(;aiiNa. s. f. grm*.tn. (Jrnith. Oie femelle.
CáaiLtaruii, s. ni. Oison; petit de l'iiiet. li l-'ig. fain.
.Nom (|u'on «lonnc a un jeune homme (]ui est
grand, maigre, elllamiué.
(¿aiiMo . s. m. g'iT(-j'), Oriiilh. Oie ; (;enre d'oi-
seaux de l'ordre des gallinacees. ;| (innsn bra-
vio', oie sauvage. Il Fig. vul^j. Se dit d'un hom-
me qui est grand et dont les manières anoun-
cent la stupijilc. ■>
(àaiiMo, KM. adj. gnn-so. ray san, rustique, hutor,
sol, stupide; (|ui n'a point de civilisation.
i.:t>i-.rAin, s. f. llroiliel , lossigiiul pour crocheter
les |)ortes. || Croc ; sorte de clou recourbé dont
font usage b-s voleurs pour supplanter toute
sorte de clefs, j Voleur des choses les mieux ca-
chées. Il Finel , rusé; (|ui a beaucoup d'odres.sc.
tl Boh. V. Verduçin
Ciaiixuar , v. n. mus. ganzotiur. Crot'bcler une
porte.
<;aciaii, s. m. grigiiaii. Valet de berger. || Homme
de la caiiipagnc. | .louriialier , homme qui trt-
1 vaille à la journée pour labourer les champs. ]
Fig. fam. Vacher, rustique; qui n'a point de ma-
! iiieres.
(¿añiiiiia, s. f. inus. Troupe de campagnards.
(¿añido , s. m. gag/it-</ü. Cri d'un chien qu'on
bat. V. Àidlido.
tinitliiov, S. m- et adj. V. Aullador. Latidor.
^nùHvH , s. m. pi. iíniítii-léss. Parties cartilagi-
neuses qui servent à la formation de la voix.
(¿arair, v. n. Crier, aboyer, glaper un chien lors-
■ qu'on le bat. 1| V. (rrazuar. || V. Aullar. i| Fig.
I iiiBs. ILtre enroué, ne pouvoir parler.
<;m(iívoI(n V. Can ticte.
• «¿afiiz, Itoh. V. Vado.
' Uañoii, V. (îuilnle.
tiiiñolQ, S. m. Nom vulgaire de la trachée-artère.
j II Gosier, gavión; canal par où sort la voix d'une
1 personne, d'un animal. | Nom qu'on donne en
kxtrémadoura à une sorte de beignet.
Gaistaia, S. m. Gaiilan ; poids dont on se sert dans
j quelques endroits des Indes orientales.
; «¿nitt>i.«, s. m. Gantas; poids ou usage à O'ieüa sur
j le détroit de Molacca.
<;anteli-a. s. el ailj, f. l$ol. Ganlelée ; espèce de
i campanule diuit la racine est \ivace blonchàtre
i et du goùl de la ra'ponce.
<;antcU-t« , S. m. anc. Gantelet; sorte de gant,
très-fort. V. Cmantelete.
i (¿aiitéü , s. el adj. Géogr. Gantois; qui est de
i Garni. •
€¿ii», s. m. Ooh. V. Piojo.
(¿aoii , s. m. gann. Gaon; litre d'honneur qne l'on
t donnait autrefois auxrabins claux docleuisjuifs
i . qui se dislingaienl par leur mérite ou leur
science. •
ai!!p,îi , s. f. fin-pa. r.sjiècc de pJaiile. que les sLeil-
r.AK
— W9 —
(\W\
les alTcclioiinetit parliculiéremcnt.
UnraltiUadi) , s. f. (¡arnbala-da. Fain. Action di;
jeter le ( rocbet pimr siiisir une ihose.
«¿anilMttt'iulo, «lu. part, pass., t^^ (jarabafar.
(irilliHini' , e.
Ciiirabatear , v. il. garnhat'inr. .Icter , laneer le
crochet ou le liarpiiii pour Siiisir une rliose. ||
Fi},'. (irilTonner ; écrire mai et pen lisiMenieni
ou dessiner grossièrenïent queUini! cliose. i| Ki;i.
Tergiverser ; usor de détours , de circonlocu-
tions.
Oaraltatco, s. m. V. Garnhijctada.
C>;urui>atillo, s. m. dim. de (jarahnlo. V. ce mot.
(I DiClicullé de cracher, d'expectorer; se dit iro-
niqueinenicnt dans ce sens.
Clarábalo, s. m. if(iraba-lo. Crochet; instrument
en iiiélal, recourhé par la i)ointe et di'stiné ¿i sai-
sir dilTércnts objets , soit pour les tenir suspen-
dus, soit pour les enlever d'un lieu. Accrocs cro-
diel. Il ¡Mar. Corbeau ; machine en forme de
grue, armé de grilTe de fer. destiné à accrocher
le bordage ennemi. ¡ Attraits, charmes; grâces
qui attirent dans une femme, j Moio de (¡(iraha-
to ; voleur; celui qui a volé ou vole lial)iluelle-
mcni. \\ Garabntds; gnironnagc ; écriture mal
formée qu'on a peine a lire. || Fig. Gestes ridi-
cules des doigts et des mains.
OarabatoHo, so* adj. gar/ibato-sso. Attrayant,
charmant.
Uarnbéro , s. m. garnhc-ro. Bob, Voleur qui cro-
chetle les portes, qui se sert de faussrs clefs.
Garabito, s. m. (¡arabi-to. Eventaire. manne; pe-
tite boutique portative où l'on vend du fruit sur
la place, etc.
Caraco, s. m. (îerm. V. (¡arnbnto.
4j;araria, s. f. (/rtro/i-rj. IVIylh. Garophie ; vallée
de Béolie oii Actéon fut devoré ¡lar les chiens.
Ciaragial, s. m. 7arn7-/uVii. Ornith. Gara^iau;
nom d'un oiseau qui se trouve dans le pays des
Cafres, en Afriijue.
Carapiiai , s. m. ¡¡arafioua-i. Ornilh. Garagnay;
oiseau de proie d'.Vmérique, gros comme un
milan.
Gurafflaii.s. f. garari-lii-iiou. Oi nith. (íaragiau;
espèce de mouette.
Ciaraifio ou (¿arano , s. m. (inmi-sso (jarn-xsn.
Bol. Garais ou Garas? nom vulgaire du fusain.
Caraiiiantlta , s. f. iinramanli-tn. ¡Miner. Gara-
mantite ; i)ierrc prêt iense <]n'on apjx'lle aiilre-
emcnl Sdudaslms. I¡lle i"Si de couleur obscure
' en dehors, mais luisante, rayiuinanle, tran>-pa-
rentc en dedans, marquetée en plusieurs en-
droits de taches dorées en forme de gouUtes ou
d'étoiles. File prend son nom du pays des (ia-
ramanlesoii on la trouve.
Garaniliaina , s. f. i)(iramba-iti(i. Parure ; a¡iis<
tements siiperlliis. colilicbels. || (¡(irdndxniids;
s. f. pi. gestes ridicules. f<rin>aces, conlorsions.
Il l'ieds (le mouche , écriture indéchifrable.
Garanilto, s. m. Icliihyol. Garamil ; poisson des
mers du l.exaiil.
«■aramoii. s. m. Impr. Garamond : caractère pe-
tit-romain, ainsi appelé du nom de son inven-
teur ; ce caractère ne s'emploie plus.
C¿aran«lar , v. n. Itoh. Vagabonder, vagaboniier;
mener une vie errante cl vagabonde.
Garanto, s. m. Garant ; relui <iui «arantil , «pu
répond d'une chose. |l Trince tarant d nu traita
de paix. U l'ar cxtens. Caution : répunclaiil.
Garantía, S. f. (jaraotie; obligation du «l<-fafiiire
une personne d'un dommage éventuel nú de l'in-
demniser d'un dommage éprouvé. | Jiirisp. G»-
rantic ; obligation accessoire (jui assnr<- l'eic,-
cution de l'obligation principale. Gnrantia iur-
mnl ó sencilla; garantie formelle nu sim|de; cel-
le qui a lieu en matière réelle. || (idrantui de de-
recho : garantie de droit ; celle qui est établie pa r
la loi , qui est de la nature du (ontrat d n'a pas
besoin dés lors d'être stipulée. || (inrantia úp. he-
dió: garanliede fait; celle quirésulte seulemeni
des conventions expresses des parties ou d im
cas exceptionnel prévu jtar la loi. il Dr. intern.
Garantie; acte par lequel une puissance s'en-
gage à aider un autre peuple, un gouvernement
ou une famille souveraine, dans la poursuit»
de droits réels ou prétendus. C'est une espe< e
d'alliance restreinte au cas pour lesquelbîs elle a
été contractée et elle est soumise aux mêmes rè-
gles. Il Garantie ; caution.
Garantido, «In. part. pass. de garanHr, et adj.
(iaranti , e.
Garantir , V, n. Sc rendre garant , se porter raii-
tion , répondre de l'exécution d'un engagcmunl.
de la valeur, du mérite d'un objet:
Garantixador , s. m. Garanliseur; Celui gui ga-
rantit, qui préserve.
Garañón , S. m.tiarnf]non. Etalon; s? dit de l'Aivo
qu'on emploie à saillir les juments. H Fig. Hom-
me très-débauché , qui a commerce avec plu-
si<"urs femmes
Garai>acho,s. m. fjarapnt-cho. Sorte, espèce d»»
ragoût.
Garapiña, S. f. gampi-gna. Particule d'une li-
([ucur congelée. Il (îalon noir; échancre dun ci^tè
en forme d'un demi cercle, dont on se ser\aitau-
cieiinemenl. || Fig. Espèce de fialon ou dentelles,
semblables dans leur tissu à la surface d'une li-
(pieur glacée. Se dit aussi d'une espèce de longs-
b.scuits, qui sont très-délicats, j Liqueur qui
commence à se congeler.
Garapiñado, da. part. pass. de .i)rtra/)/.'Iur. Y.
ce mot. il Adj. Glacé , congelé , coagule, durci
par le froid.
Garaitifiar , v. a. Glacer ; faire congeler une li-
queur, des liquides en les soummcttant A l'oc-
lion d'un melante de glace pi lee et de sel , qui
produit un froid de plusieurs degrés au-dossuiis
de /<Mo.
Garapiñora, S. f. Vase dons lequel an fait gla-
cer des ruiiieurs.
Garapita , s. f. Fitct très-serro i» >ur prendre les
petits poiüsons.
Garapito, S. m. espèce de petit ver très-long
([ui vit dans l'eau.
GarapHUo, s. m. (pirn]>ouill-o. Pelilc flèche que
les enfants font a\ecdu papier, etc.
GaraM . s. m. Conim. Garas ; toile île colon blan-
< he et commune . qui ^e tabrique dans les Indes.
Garatnra.S. f. ttutil courbe . tranchant ibnU se
servent les corroyeurs pour nilever bs pnilsdes
peaux.
Garatusa , S. f. C.oup du jeu du r/iííí»)(/ro». ||
Ihtr timutiixa I c'esl-à-dire setlcl'aire b- premier
de ses caries «U jeu du i/iiiifK/riMi. jj ijnitilunas,
^. f. pi. Caresses, tlatleries. ¡| Sorte d.- bolles
ile-ínime, roniposécs dn n«uV nvmvenicnls. v
(íAR
— MH) —
(jAK
«Kiirbu . s. r. Gerbe ; faisreau de bli^ cûu|ié.
«liarbuflo , da. part, pass.de garbar , ei
Kngcibé ,e.
tirtrbwnclco, s. m. dim. do 7ar/>an7.o. V
CiHrbiiiizal, s. in. Cl>ain|) , terrain scnié t\e pois |
rhichcs.
4'nrbniico, s. m. I'nis rhiche: garvanro
adj.
re mol.
de pois
lí^L'iime
«pii \ieiil diins une ^(oiisse , dnns une cosse, ct
qui est ordiiiairenieiil d(i li?!Uic ronde ; ii est (dus
>{rand i|ue le pois ordinaire. || Trnpeinr en un
yarhauzo ; être cmbiirrassé des moindres ohs- ¡
lacles, se noyer dans un verre d'eau. || Cn^'ula-
garbanzos ; avare , ladre, viltiin. || Echar ó po- j
ner garhnuzos \ eu ^tarlant de quelqu'un qu'on |
pousse à bout , c'est jeter des pierres dans son
iardin. !
Garbaiixuclo, S. m. dim. de Garbanzo. V. ce |
mol. Il Sorte d'éparvin qui vient aux chevaux |
qu'on fatigue trop. |
«nrbap, V. a. Agr. Engerber , mettre en gerbe
les l'iiisccaux de bU; auxquels on donne le nom de ¡
javelles. || Mettre de l'affectation dans h's mn- 1
nières, dans les discours, etc. ;i Bob. Vider, pil-
ler, prendre ce qui appartient à une autre per-
sonne.
(ilnrlkcn:lo. da. part. pass. de Garbear. V. ce
mor
«¿nrbenr , V. a. V. Garbear. \\ Boh. Rohor.
CiurbtuH , s. f. pi. Sorte, espèce de rau'oùt fait
avec de la bourrache , des blettes , du froMni^re
frais . des épiceries, de la fleur de farine, du
sain-doux, des jaunes d'oeufs . etc.
«¿Arbilludu, da. part. pass. de Garbillar. V. ce
mol.
Uai-blllador . S. m. Cribleur; celui qui crible.
«¿arbillnr , v. a. Cribler ; nettoyer le ble a\ec lu
crible.
Uas-(»illo , S. m. Sorte de crible fait d'osier.
uarblii, s. m. Coiffe de réseau ; ovrage de ÜI. de
soie , de fil d'or ou d'argent.
Ciarbiiio. s. m. Garbin ; nom donné au vent du
Sud-ouest sur la Méditerranée et dans les pro-
vinces méridionales.
Clarbo . s. m. GrAce ; ce qui plait avec attrait,
charme secret qui invite à regarder une person-
ne personne, qui remplit l'Ame d'un sentiment
doux. Il Bon air, élégance, gentillesse, galante-
rie, agrément dans les personnes. |i Fig. Ex-
pression, vivacité, feu. || Désintéressement, gé-
nérosité.
Ciarboii, S. m. Ornith. Garbon; mâle de la per-
drix.
Ciurhosainpiitc , adv. Galamment : de bonne
grâce. Il Libéralement , généreusement. 1| (îia-
cieusement, avec grâce, d'une manière gra-
cieuse.
GarboKo, sa. adj. Qui a de la grâce , qui a bon
air, bonne tournure. 'I Fig. Généreux, libéral.
«arbuiio, s. m. ^arhouill-o. Cohue; assemblée
où il règne une grande confusion, oiitout le mon-
de parle tuhnutairement. | Gribouillelte; se dit
d-un jeu d'enfants qui jettent quelque chose de
peu d-iniporlancc, et l'abandonnent à celui qui
peut l'attraper,
earcero. s. m. garz¿-ro. Faucon. Héronnier ; se
dit du faucon qui est dressé à la chasse du hé-
ron.
CaiTP*. S m. V. Garin.
u irceta. fc. f. garié'ta. .\rc!)éol. Gaicetle; sorte
decoitfure de femme dans laquelle les cheveux
ttaient rahallns sur le front, modeen vogue du
temps de la reine Anne d'Autriche. = Garcettc;
on donnait aussi ce nom à iMiistrument avec le -
<|uel on frappait sur le dos nu des matelots qui
avaient eorouru un châlimenl. | Ornith. Hé-
ronneau; petit héron. || Mar. Gírcette, tresse en
bitord ou on tout antre menu rordage. | Garer-
tas', s. f. pi. Premiers andouillers ou cors d'un
bois de cerf.
(¿nrrta. S. f. gar-7Î'a. Bot. Garcie, arbuste de l'A-
mériipie méridionale, de la famille des uthyma»
loïiles.
c::>rfiiilndai«, adj. et s. f. pi. í/arziriia-f/a<í.Bot.
(iarciniées, tribu de la famille des guttières. |
(iirciniées. famille de plantes, ayant pour type
le genre gareinie.
U>.rda. s. f. ^ar-da. Boh. Troc, érhange d'un
objet précieux pour un autre. || Boh. V. Kigo.
(¿iiriiatlo, da. part. pass. de Gardar. Froqué, e.
I Changé, e.
Ciiirdur, v. a. 'fardar. Froquer. changer un objet
précieux pour un autre. ¡ V. Guardar.
Oiirdoiiln , s. f. ^,ardé-ma. Bot. Gardénie, genre
de la lamilledcs gardémacécs.
GiirdrniárcaN. s. f. pi. garf/fínja-ziíaíi. Bot. Gar-
déniacées, tribu de la famille des ruliacées, qui
a pour type le genre gardénie.
(¿¡irtU'iiiúcro. ce», adj. Çiardénia-téo. Bot. Gar-
(iéniace. qui ressemble à la gardénie.
(¿ardillo. s. m. Boh. V. Muchacho.
(¿ardtnuo, S. m. inus. '^ardinn-^o. Gardinge;
nom qu'on donnait en Espagne sous la domina-
tion des Visigothsaux gouverneurs deschâteaui
appartenant aux rois.
(¿ardo. s. m. Boh. V. Mozo.
Uardnc.t. s. f. gardo-ka. Bot. Gardoque, genre
de plantes labiées, comprenant plusieurs arbri-
seimx du Pérou.
Ourdüja. s. f. gardoug-ha. Se «lit de la pierre
(pion jette, aux mines d'.Vlmaden, comme inu-
tile.
ttardiiña. s. f.^ari/ou-r/na.Mamm. Fouine, mam-
mifère, carnassier du genre des martres, ct qui
ne diiTèrcqne très-peu de la martre ordinaire.
II est à peuprès de la taille d'un jeune chat.
i (¿ardiii'io, s. m. gnrdou-t¡no. Fam. Voleur expert,
rusé, qui vole avec adresse.
«arra, s. f. gnr-fa. Griffe, ongle crochu et pointu
de certains animaux ou d'un oiseau de proie, n
Impôt qu'oti faisait payer anciennement pour
garder les aires, etc. ¡ lEchar la garfa, saisir,
prendre quelqne chose avec les ongles.
Gai-rada. S- f- '^arfa-da. Coup de griffe, action
de saisir, d'accrocher, avecles ongles ou les grif-
fes.
Ciarfrar. v. a. garfear. Jeter, lancer un croc, un
crochet pour saisir quelque chose soit dansl'eau
soit ailleurs.
narfiada, S {.\. Garfada.
Uavílña, s. f. gar^-gnn. Boh. Vol , action de
celui (pii prend, qui dérobe.
r;ai-flñad(>. da. part. pass. de Gar/înar. Volé, e.
Garllñaf. v. a. grir/ignar. Boh. Voler , prendre
furtivement ou par force ce dont on n'a pas le
droit, la propriété.
GHvfla. *. m. g'M -/•'». Teihn. Gnipoir. outil p<Mn
Í.AK
— 501
GAK
Ijiie les franges torses. ¡ Gm abato.
Ciarriiiin», S. f. ^arfoita-na. Bol. üarfuana; or-
bre du Brésil apparemment le mùncr à teintu-
re, l'écoree de cet arbre donne une couleur
jaune.
U»i-rul, s. m. ^arfoul. Ornilh. Garfulh, espèce de
pin;:ouin de Danemark.
Giii-Kiiitoro, S. m. inus. V. Gar^ajero.
Unt-suiai*. S. m. gargag-Ziflss.Lieu plein de cra-
chais.
«¿arsiijaxo, s. m. angm de Gav,^ajn. V. ee mot.
4¿iii-giiji>»fla, s. f. tjar(jag-héa-da. Crafhcment;
attioii deeracher. résultat de cette action.
<¿ai-sajc-a(ln, tia. part, pass.dc Gargajear. Grail-
loiiiic, e. Il (haché, e.
<¿arKaj<>ai-,v.a. (¡nrgag-hvar. Cracher; pousser,
jeier dehors lasalive, le sanpou toute autre ma-
tière qu'on a dans la bouche, dans la gorge,
dans les poumons. || Fam. Graillonner ; cracher
souxcnt des crachais épais et dégoûtants.
CinrKMJeo, S. m. V. Gargajeada-
Gargajiento, ta. àû]. (¡arg-hajéen-to. Cracheur;
celui nui crache souvent.
Oai-Kajo, s. m. gar'^njo. Thysiol. Crachat; sali-
ve ou iiiiitières évacuées par la bouche, et reje-
lées au dehors par les secousses de l'expectora-
tion ou de l'expuilion. || Graillon: excrétion
épaisse de la poitrine dont on se débarrasse par
la toux. Il Fig. Eiiiantmasbâti, laid, de mauvai-
se complexión.
tàaruaJoN», hu. adj. V, Gargajiento.
Ciai-Kallxar, v. a. inus. V. Vocear.
(¿ar^ainlllon, s. m. Boh. \. Cuerpo.
iiarsfnuan, S. f. garga-nass. Bol. Gourgane; nom
vulgaire d'une peiitc fève de marais qui est
douce et de bonne qualité. On s'en sert aussi
pour la nourriture des bestaiux et pour servir
d'engrais, in Allemagne, on torréfie lesgourga-
nes pour en faire une sorte de café, dechoco-
lat. Les jeunes pousses se mangent préparées
comme les épinards. La tige fournit une bonne
filasse.
Cai-canchon, s. m. V. Gargüero.
GarKaiita, S. f. gargan-ta. Gorge , partie an-
térieure de l'homme et des mammifères entre
l-a tcte'etlcs épaules, dans laquelle est legosier.
Il Fam. Gorge, cou et sein d'une femme. | Gor-
ge; gosier, partie intérieure du cou, par où les
alimenls passent de la bouche dans l'estomac.
Il Este aceite se agwra à In garganta, cette
huile prend à la gorge. |i tilns. Cantar con lagar-
í/anííi; chanter de la gorge; ne savoir chanter
qu'en resten ant la gorge avec effort. 7>ner un
nudo en la garganta, avoir un nœud à la gorge,
être triste au point de ne pourvoir parler. | Par
anol. Gorge, l'enlrée, l'ouveriure. l'orifice de cer-
taines choses. Il Géog. Gorge; portion de balléc
étroite et resserrée entre des flancs de rochers à
peu près parallèles. || Techn. Gorge, espèce dé-
Iraiiglrmeiii que l-on forme à l'orifice d<' la car-
touched'une fusée. || Gorge. Partie d'une chemi-
née qui régne depuis le manteau jusque sous
le couroiiiiemeiit du manteau. —Gorge, gonfle-
ment compris dépuislesfaus^ures jusqu'au bord
ou arrondissement de la c\iH\\c.--Gar';nnta ;>c-
«/nr»)(i,Gorgeletle.V. G<tr',íanlilln.~-Gitrí:nnla
i'sirniui, goulet, cou d'uiiebouleilleou de (iiiel-
«lii'" autre vii'i- doiil lenlri-c »•<( iMrnite. -Pop.
Gurgaraelle, gorge, gosier. —Gosier, partie inté-
rieure de la gorge, etc. --Gosier, ranal par où
sort la VOIX et qui sert à la respiration. —Fig. Go-
sier; se prend pour la voixelle-mémc.— /lermosa
garganta, beau gossier, personne qui a une bel-
le voix. — lintom. Gosier , espace du dessous de
la tète qui est compris entre le trou occipital et
la naissance de lalèvre inférieure.— .Vrt.vét, Go-
sier extrémité supérieure de la trachée-artère
formant le larynx desanimaux. --Techn. Gosier,
tuyau de l'orgue par le quel le vent passe du
soufflet dans le porte-vent.— Fig. Coude-pied,
la partie supérieure du pied qui se joint à la jam-
be.—Fig. Torrent ruisseau qui se précipite du
haut des montagnes. --.Vrchit. inus. La partie,
la plus mince des colonnes. V. Cama. — Hacer
de garganfa 6 tener linda gart^anta, avoir un
beau gosier, un gosier de rossignol, chanter
agréablement. — Pasos de garganta, inflexions
de voix, roulades, etc. --Tener /a soga, ó el
agua á la garganta, être à deux doigts de sa
perte.— Tener ¿uena garganta, avoir un beau
gosier. — Enseñarla garganta, Se décolleter, se
découvrir la gorge, les épaules.
Gargantada, inus. gargan/a-da. Gorgée d'eau,
de sang, qu'on rend par la bouche.
Garganteado, da. oart. pass. de Gargantear.
Fredonné, e.
Gars;auteador, S. m. garganf^af/trr. Chanteur,
qui fredonne, qui fait des roulades, des fre-
dons.
Garsanteaduras, S. f. pi. gorganfe'a(ioM-ra«.
Mar. Estrope, l'action d'estroper.
Gargantear , v. n. gargantear. Fredonner,
faire des roulades enchantant.— Boh. Confesser,
avouer à la question. — Mar. Esiroper; ceindre
d'un cordage le corps d'une poulie, d'une cosse,
d'un cavillot, pour en faire des conduits de ma-
nœuvres.
Garganteo, S. m. garganlê-o. Fredonnement,
chant de celui qui fredonne. — Fredon, espèce
de roulement et de tremblement de voix. etc. —
Roulade, se dit des agréments que la voix fait
en roulant.
Garsanterîa, S. f. inus V. Glotonería.
GarKitHtero, ra. adj. inus. V. Glotón-
GariKantex, S. f. inus. Y. Glotonería. | inas.
Gargiinleo.
Garganteza, s. f. inus. V. Glotonería.
Gargnntll, S. m. gargan/f/. Techn. Gorge; échan-
crure d'un bassin à barbe.
Garsantllla , S. f. garganíí/Z-a. Techn. Li gorge
d'un éventail; partie du bois, de l'ivoire, etc.
sur laquelle est attaché un clou rivé qui retient
les brins. Il Collier ; rangée de perles, de pier-
res précieuses, etc. , que l'on met au cou pour
se parer . et qui n'est, parmi nous, qu'a l'usage
des femmes.
Gargantlna, S. f. garganfi-no. Gorgerelle ; pe-
tile gorge.
Garganton, S. m. augm. de garganta. V. ce mot.
Garganton , na. adj. inus. Glouton ; qui mange
beaucoup et avidement.
Garleara . s. ni. m. gar-jfnra. Gargarisme ; l'ac-
tion de se gagariser , bruit qu'on fait en se gar-
garisant.
Gáritare, S. m. garg«-ré. Mvth. Ciargaré; le som-
mei le plu? élevé du mont Ida. Jupiter et Cyb^lr
(iAll
— :ío¿ —
(.AK
y avoiciu UQ tcmiilc. C'est «lu haut «le ce munt
«pic Jupilor rcgarilail comhollre les (Irccs el les
IruuMis.
(¿ur^'ui-innio. s. ni. ^u/^rirts-mo. IMiar. (inr^a-
rismc; inódirainoiit li<|uulc «{iriiiniu-t on «oii-
larl avec toiiU^ la iiicinhruiie inii<)iii'iixr guttu-
rale, «Ml «Ml le proinonaiil dans l'an iciti-bouihe
el rafçiliiiil «Ml tous ><ens par la coiilraclinii îles
muscles des ji'Ufs el |)i«r raclinii de l'air qui sort
du larynx ; on le rejetle eiisiiile sans eei rien
avaler, il (iari^arismc; ratLioii de {çari^ariscr.
Oiii-K)ti-ixa<l<>, tlii. part, pass.de gargarizar.
(iargiirisé , «\
<¿urj(urÍ!Rar , v. a. ^nr^iariinr. Se {;ar};ariser;
se laver la gorge ou seulemeiil la houehe avec
un g-argarisme ou une ligueur quelcoïKiue.
Onr»ol , adj. •^ur\iul. \- Huero. || .lable ; rainure
qu'on fait au\ douvca des tonneaux par arrêter
les fonds.
Uúr;¡ol», s. f. gar-go/(i. Bol. Gargouille; tuyaux
en forme do «Iragoo, etc. . par où l'eau d'une
gouttière , s'i'coule. | Blas. Gargouille; certaines
ligures de serpent que par corruption on a nom-
mées aussi gringoics. | I.inelte ; graine de lin.
Cinricoruii, s. m. gargoran. Conim. Gourgouran;
éloirc de soie des Indes , travaillée en gros de
Tours, mais plus forte en chaîne et entrame,
Gur^otiM-o , s. m. gí/rgoÍL'-ro. Colporteur ; porte-
balle , haut-à-bas , petit mercier ambulant. |
GorKoasadj», s- f. V. /iofrtHiJíía. |
Gar;ïiicro, ou (¿arKiicru , S. m. gargoué-ro.
Gorge; gosier, | i'raehéc-arlèrc; le canal qui
porte l'air aux poumons.
Carleo, s. m. gar/-/vo. Bol. Gariquc ; champig-
non du Canada . qui croit sur le pin , el dont on
fait usage en ce pay-^ pour la medicine.
Giii-idola. s. f. GaritUt-la. Bol. Garidelle ; genre
de la famille des lenonculées . qui croît dans les
blés des parties méridionales de l Europe.
fîariraila, s. m. V. Gcrfmla.
üariralte, s. m. \. Jarifultu.
Ciarifo . fa. adj. V, Jarifo.
Oarioíiluta. s. f. ^iuriofiln-ta. Bot. Benoîte; gen-
re de plantes de la famille des rosacées, à lleurs
droites et terminales . à feuilles radicales, ter-
minées el à la tige droite.
Ciariofilea , s. f. '¿arivp-léa. Bol, JEspcce d'ffiUet
sauvage.
«¿arlofilio , s. m. inus. ^ariofi-Ho. Bot. Giroflier
ou géroflier; arbre de la famille des myrtes , qui
porte le clou de girofle. | Girofle ou géroflc; épi-
cerie qui est à peu près de la figure d'un c1ü.u ■
à tète
Ciai'îta, s. f. s^ari-ta. .Vrt. Guérite; petite loge en
bois qui sert de lieu de refuge à une sentinelle,
il Laiilernc ; tribune grillée. Ij Vedette ; se dit
des petits cabinels ou tourillons, placés sur un
remparl, el dans lesquels les sentinelles peu-
vent se retirer. Ij Loge; petit logement praci-
qu6 ordinairement au rc/. de chaussée d'une
maison .près de la porte d'entrée, el destinée à
Vliabitalion du portier. || Séparation qu'il y a
dans un commun.
Ciarlt(M'o,s. m. gan/é-ro. Celui qui tient une aca-
démie de jeu. 1 Brelaitdier Í joueur de profes-
sion, qui fréquente les académies i Boh. Rece-
leur ; celui qui recele un vol.
«¿arito &■ m. gngare'-io, .Vcadémie, tripot , mai-
kon de jeu. j Bidi. V. Casa. \ Boh. Y. Àpvsanlu.
Il Gain . bénéfice que relire celui qui tient une-
maison de jimi.
Garllun. r. m. Itidi V. A¡tusi'tit(>.
Carla, s. I, •^ur-lii. Boh. Caquet ; babil. diiic<turs
futiles.
C:ai-lail<»r , s. m. iíarlmlor. l'am. Babillard , cln-
qiiedeiil , qui aime a |iarler beaucoup, à babil-
ler, I Bavard; qui parle sans jnesure , sant> ru.-;,
tenue.
Cariante, jiart. prés, de ijrirliir. V. ce inol.,|J.i
adj. Babillard; <pii babille. V. (î hIuíIík . .-.
C<irl)ir . V. a. fam. Babiller ; parler beaui:oup à
propos de rien, et «ieuleni'Mil jiour Ir plaisir de
parler. ¡ Bavarder ; parler san-» mesure . sans re-
tenue, de «'boses vaines ei fri\iiles.
Carlear , v. a. Boh. Y. 'Vrinnfur .
Cai-lera , s. f. Boh, V, Carrela.
Carlito, s. f. \i(trli-lo. Verveux; sorte «le filet en
point dont on se sert pour |)rendre du poisson.
Il Sorte de nasse ou panier d'osier serv^yt a
prendre le poisson. ¡ Fig. l'iégc . embûche, t.ré-
buchel, allrapoire, tour, linessc. ¡ Fig. et fam.
Citer en el ijarliln ; donner dans le piège. | Fig.
et fam. Coijer à dlgurm en cl <iarlilo ; prendre
au trcbuchil; surprendre «luelqu un sur le fait.
Carlo, s. m. gi/r-io. Boh Langage. V. Habla.
Carloclia. s. f. inus. V. (iarrorlta.
Carlon , s. m. Boh. Hâbleur; celui qui bable . qui
parle beaucoup. \. Ifolilmlor.
Carlopa.s. f. iiaila-jm. Varlope; grand rabot, ou-
til de menuisier.
Carnaelia, s. f. '^arniil-chn. itobe; sorte de vê-
tement long, ayant des manches, que portent
les avocats, etc. ¡Charge de conseiller. ¡ Hspéco
d'hypotras. boisson très agréable. ! Sorte de rai-
sin violet (jui fait d'excellent vin. V. (iar<¡arilUi.
Carnaelia. s. m. m. inus. garnaí-c/íü. .Gens de
robe, gens de judiralure,
Carnato, S. m. inus. ^nrna-ln, Miner. Crenal.
V. Granate.
Carueria. S. f. f. f]rnni'ri-n. Bot. Gardnerie; gen-
re de plantes de la famille des gardneries.
Carneriàreasi . S. f. pi. (¡nruñia-íéass. Bot.
Gardnériées: famille «le plantes ayant pour type
le genre ¡lanlnérie.
Carneriáoeo. cea. adj. qnrnérin-íéo. Bot. Gard-
nériée; qui ressemble à une gardnerie.
Carniel, s. m. inus. garniel. Ceinture que por-
tent les muletier^, et oii ils mettent leur argent.
Caro. s. m. lirt-ro. Bol. Garo ; arbre qui produit
le bois d'aigle. || llyg. Garuin; sorte de saumure
que faisaient les anciens Romains en receuillanl
les liquides qui s'écoulaient des poissons salés et
à moitié putréfiés, et qu'ils aromatisaicni en suite
fortement. | Sorte d'écrevisse de mer. | V. Sal-
muera, \ Inas. \- Gira, regocijo. \ Boh. V.
Pueblo.
Carón, «. m. garon. Bob. Garon; arbrisseau de la
famille des ïhymelées, dont l'écorce trempée
dans le vinaigre est un rubé'.ianl et un épispas-
tique assez usité. On l'emploie aussi pour la fa-
bricalion'd'une pommadelpropre a terminer la vé-
sication et à établir un éxuloire.
Carra, s. f. grtr-ra, Griffe; ongle allongé, aplati
en une lame plus ou moins tianchntc.a cl termi-
miné par une pointe recourbée. | Griffe, l'exlré-
miléde la patte de certains animaux ponvon^
{\k\{
— 503 —
<;ak
tle grilles. Il IJol. Griffe; racine lubcreuse à di-
visions cyliiidriqiu'S ou cuiii<iues, unies paria
l)ase el divcrgfulcs vers le siiiuuu'l, cl dont l'cn-
seuible ressoinhlc aux griffes duu animal, il
SiMTCi pifd des oiseaux de proie. || Fig. Main
d'huninie. ! Fig. el fam. Cinco y la iiana; se dit
d'uni; didsc volée, ou qui na eoùté daulre peine
que lellti de la prendre. | lù.havlc à uno la >/'"'-
;f/; saisir, arrèler quelipiun, s'enipoigner par le
coliil. Il danta de la ijarra: se dit des gens (|ui
vivenl de rapine. Il Mar. JNV/i lo de media (jarra;
vaisseau sans hune, dont la poupe csl pelile et
Icsljords sonl Irés-elevés. || Sacar à uno de las
garras de otro; arraclier des griffes de quel-
qu'un, tirer d'une m luvaise affaire. 1| Fig. Caer
en las (¡arras de ahinno ; tomber dans les gri fies
de ([uebiu'un; èlre a sa disposilioti.
<;avi-tir:i, s. f. garrn-/<i. (iarafe; vase de verre
plus large par le basque parle haut, qui serl
[H incipalcnienl puur faire rafraÎL-hir le> boissons.
«¿itri-iir»! , ailj., grt(ra/'(/i. Gros, énorme. || liut-
(iuindas ijar rafales; bigarreaux ; espèce de ce-
rise rouge el blanche, el d'une chair ferme, ain-
si appeli'C parce qu'elle est bigarrée de noir, de
rouge el d<' blanc
«•liiriiiiàlla, s. f. dim. de garrafa. V. ce mot.
<áar]'iitSii'ia«:<>, «la. part. pass. du garrafiñar, et
adj. (iritfé, c.
4¿iiiTMÍíMiii-, X. a. garca/îgnrtr. Fanconn. GiitTer;
prendre avec la grill'e. |1 Fam. Uavir^ arracher
ties mains.
CiavrufoBi, s. m. augm. de garrafa, ("e mot.
i;.;ai-rani», S. f. \iarra-ma. Sorle de lribnt(iue pa-
vaient les.Maures à leurs si'U.ser^ius. I Fig. Vol;
rapine, pillage, exaclinn.
<;^iii-E-iiisii(di>, «la. part. pass. de garramar. V.
ce in(jl.
4>ari-niiini*. V. a. Fig. Voler; dérober^ prendre
avec adresse, avec Jisluce. || Percevoir la garra-
ma. V. ce mot.
C;ai-rnDtrIite,-s. f. ^a' raiiteha. Fani.Epée. V. £rf-
¡mila. I Inus. V. Gandío.
>4¿a:i-ai>i>iiu,ii. «!. g«;;art/-(/i"- Hranche coupée,
rompue, anacbée, séparée du Ironc. || l'icot;
-■ poinle í\k[ reste tiur le bois iou()é.
€<iuri-ai»n({9 , 3. f. •^arru\Hi'la. Entouî. Fiijuc; in-
, secte noirâtre qui s'alladic aux oreilles des
chiens, des bœuls, etc. || Fig. Nabot-; se dit, par
iiuqiris, d'une pcrsoHue. d'une très petite-taille*
I Archer. a!gua/.ll.
, t¿arruii)!)(ea«Iu. <I;j. pari, pass.' de garrapatear,
et adj. (irifl'oiié, e. ; Gribouillé, e.
Ci:ii*ra|ia<t('acloi-. s. m. g«i»-flj*alc«!/or. (iriffon-
nenr; celui qui griffonne.
4¿arra|>ati>iai\ v. \\.\iarra¡i(tl(''ar. Griffoner; éeri"
re Kial et peu lisiblement , ou dessuu'r grossié-
reuHînt quebjue chose. !| Fig. elii'ani. Griffonner:
rédigi'r ncgligement et a la li;il<.'. Il Gribouiller;
faire du grilmuillage.
C;ui-c-ai>alilla. s. I. (Jioi. de garrapato. V. ce moi.
<jni-:'a)intu, S. m. if.arraiia-to. Sorte Je petili;
ICigiu- qui ronge les éloffcs.
(¿ai-iagiutuM, s, m. pi. Grilfoiuia^ie; écriture mal
formée, qu'on a |.elne à lire. || Gribouillage; écri-
ture mal formée, qui n'est pas lisible.
<¿:iriui»a(u», S. Ui. V. CiarrajMlo. 11^ Fig, Comr -
li'r ungarrapatvn : .faite un pas de «ItMC, faire
une soliste.
c:nrrar,v. n.Mar. Ancrer; chasser sur les ancres.
SCjdit lorsque l'ancre étant mouillée dans un
mauvais fond, ne prend pas on lAchiî prise eb^c
trainc en labourant le sable.
(¿ai-ridaiiieiitt*. adv. inus. ^arridamén-té. Joli-
ment: agréablement.
iiarrliloy.a.s. f. inns. garri'í/¿-/.rt- (îràce, jrentil-
lesse, agrément dans le maintien.. | Fi^. V.
l'Ucgancia.
<;afi-id<>, «in. adj. grori-f/o. Beau, joli, eharniant.
(j;ai-riiliira. S. f. inus. ^arridou-ra. Havardagc;
(liscoius frivoles. |)eu importants, niaiseries
débitées; action de bavarder, résultat de fctte
action.
(inrrir, v. n. inus. V. Charlar.
<ia:To, s. m. Hoh. V. Mnno.
(liari-ulia, s. f. V. Algarroba.
4«ui-rMl»al, adj. inus. V. iiarraful.
4>aiTolial, s. m. Terrain planté de caroubiers.
(■an-oliilla, S. f .^arroltill-a. lîois du coroubicf
hache à l'usagL- des tonneurs.
<¿aii'ob<». S. m. inus. V. .Wgarrobo.
(•ai'vocha, s. f. garrol-rha. Sorte de dard ou d'-
aiguillon à crochet, utilisé dans les courses de
taureau. || I,oiig bñton pour piquer les taureaux.
Uan-nclioado. «la. dart. pass. de garrorhear. V .
ce mot.
(■arroehrar, V. a. Y. .Agarrochar. '
Uarroclioit, S. ni. garrotdton. Petite lance dont
]e.s cavaliers se servent dans lescinnbats de tau-
reaux.
Ciarrufa, S. f. V. .-Xlgarroba.
tiiwvütiXH, adj. inus. V. fiarrafnl.
«¿an-oral. s. m. V. (iarrobal.
Gai-fwii, s. m. Ornith. Frgot ; protubérenre plus
ou moins longue el pointue, S'>rted'é|>eron. place
à peu prés a<i mileu du pied de certains oi-
seaux. du cAté interne. Il l'artie d'une branche
eoupée (]ui tient à Tarbrf. || V. t¡alcañar. \\ Fig.
el fam. Tener garrones: cacher olystinéincnt ce
«lu'on pense, dmuier avec peine, se laisser difli-
cilcment persuader.
^¿arroiif lilo;. S. m. dim. de qmrnn. V. ce mo<*'
(liarrotal. s.ui. Plantation d'oliviers faite aves des
bàions d'oliviers croisés dans la terre.
«»ri'oiaxn. s. m. augm. de garrote. Coup de tri-
(jne, de biUon.
(¿ari-ntp, s. m" ^arro-té. Rarrot; morceau de boi.s
pUis ou mi)ins grospaBS(> dansnne ronle. un lieu
(lucleoiKiuc, piiur la serrer par une série plus ou
nioins guinde de mouvements de tor-^inn. | <iar-
nHi- : supplice pour ilonner la m<>i t par strangu-
lation sans suspeiisnui . et dans le quel on passe
autour du rou du patient, ns-is suv une sellette
adiKsée à un poteau, une cord** que l'iui lord à
l'aide d'un garrot, ou bien tui ccdiier brisé dont
un niéraiiisme quelconqui" fait rappfocher les
branches. | Triipie; ^¡ros bâton. [1 Garrota^p; «c-
lioii de giirrotler. ;l Fig. Foiie ligature faite aux
bras on aiixjaml'es. | liille; gvos bAlou pmir ser-
rer l-s ballots. I S.jrte de panier des uiuntaizncs
deHiirgos, Il V. (iurretazo. I Dar (>«rj-o/e; siran-
guler un criminel avec lin collier de fer. I| //a;/
para dar garrote; il y a de quoi siraliguler;se
dit d'une clmse e^ressivemenl abondantes. || Vi-
tu) de garrote ; vin de la dernière rassle, que
donnent les derniers tours du pressoir.
I^.tri-olpar, v. n. inu«. ç:arrnléar. Donner des
i; AU
50 V
(.AS
coups (le b&lon , rouer quelqu'un de coups, le
bastonner.
Garrotlllo, 8. m. Méd. Esquinaiieie; inllaminalion
violente du gosier qui empêche d'avaler ou mi-
me de respirer. || Art. vélór. Ktran^uillon; sorte
de maladie qui est pour lesrhevaux f e que l'es-
quiiiniicic est pour les hoinmes.
CtMii'ubia,s. f. Uot. Vrsce; ^raiii rond et iioirültre.
C¿arruclin, s. f. Molette; petite roue pour soule-
ver des fardeaux, poulie. | FifÇ. Echar In (jarru-
cha; tirer d'un embarras e\tr(hne. | Tormento
de (jarruclia; sorte de question de torture. ||
Garruchas, s. f. pi. Mar. Bouline; un des prin-
cipales cordes qui servent à la man(euvre des
voiles.
(¿arruchoN, s. m. pi. garrKOf-f/iosi.Mar. Ansettes
de bouline; boulsdecorde altadles à la ralingue.
Oni'riichurin, s.f. dini. de garrucha. V. ce mol.
Gari-utlo, «In. adj. Griffu; qui a des griffes.
Ciari-iijta, s. f. Bot. Carruga; genre déplantes
originaires de l'iiidc.
Ciiirriilucion, S. f. inus. Bavardage; action de ba-
varder.
Gairiilador, S. m. inus Bavard ; babillard, qui
parle, qui bavarde beaucoup.
Oni-fiilar, V. n. iiius. (jarroular. Bavarder; babil-
ler, parler beaucoup, sans mesure, sans retenue.
Cúriiilo, la. adj. inus. Qui gazouille, qui rama-
ge, en parlant des oiseaux qui font entendre
leur chant. | Babillard; qui aime à parler beau-
coup.
Cai-Niiia, s. f. Bob. V. Uurto.
CîarKiiiailo, da. part.'piiss. de t^ar^rnar. Y. ce mot.
CiariilMar, v. a. Boli. V. Hurtar.
Garulla, 5. f. garíiuiH-a. Raisins égrainés qui
restent au fond d'un panier de vendageur. ¡ Fig.
et fam. Bande, troupe de gens de la lie du peu-
p\e.\\ Campar de garulla; compter sur l'appui
de la canaille, en tirer vanité. || Garullas, s. f.
pi. Bob. V- Vvas.
Garullada, s. f. garouilla-da. Coquinaille; ca-
naille, gueux, troupe de coquins, de vauriens.
Gariilon, S. m. Bob. V. Alcaide.
Garza, S. f. gar-za. Oruilh. Héron; grand oiseau
de l'ordre des écbassiers, qui a le bec fort long
et les jambes fort hautes, et qui vil principale-
ment de poisson. | Garza real; héron royal.
Garxo. s. m. gar-zo. Bot. .\garic; genre de cham-
pignons très- nombreux et dont le dessous du
chapeau est garni de lames.
Garxo, za. adj. gar-zo. Céladon; vert pâle. || Qui
a les yeux bleus et blancs, ou gris.
Garzón, s. m. inus. ga'zon. Garçon; jeune hom-
me non marié. Il Garçon; major des gardes du
corps, dont le rang équi\alait à celui de capi-
taine. I Inus. Amant; amoureux, celui qui aime
avec passion une personne d'un autre sexe.
Garxoiiazo, S. m. augm. de Garzón. V. Ce mot.
Garr.e«icUo, S. m. dini. de Garzón. V. Ce mot.
Gurzonear, v. n. gaïzoMéar. Garçflnncr ; mener
une vie de garçon, faire le jeune homme. Il V.
Enamorar.
Garznneriu, s. f. inus. V. Garzonia.
«¿arzonia, s. f. inus. \iar/.oni-a. Vie, action de
jeune lioinme; cour qu'il fait à une femme. | An-
dar en garzonías: vivre, agir en jeune homme.
Garzota. S. f. •¿ario-ta. Ornilh. Garzellc; espè-
le de héron. ;i Aigrette; snrte de panache qui
sert d'ornement à un casque, etc. || Ai^-reltc;
toulle de plumes dont on empanache la létf des
chevaux de carrosse, [j Ornilh. Petit Hérun.
Garziil, adj. grirzou/< Ho dit dune espèce de fro-
ment.
Ga«. s. m. gij.». Chiin. (iaz; corps qui sous l'in-
nuente de la lempéralure et de la pression at-
mosphérique ordinaires et même bien-au-des-
sous, restent a l'état de fluidis aénfiirmes, ou
bien simplement vapeurs plus ou moins éloig-
nées de leur maximum de tension, n Gases per-
manentes; gaz permanents ; ceux qui ne peuvent
pas passer à l'elal sidide ou li(|uide, m par le
refroidissement, ni par la compression, ni par
ces deux moyens réunis. '| if«: /(orfíifí/: gaz por-
tatif; gaz propre à l'éclairage que l'on distribue
au domicile des personnes qui en font usage.
GaMA, s. f. ga-sia. Gaze; tissu délirai el léger,
fabriqué avec de la soie ou avec moitié soie et
moitié lil de lin.
GaMaJa , S. f. inus. V. Agasajo.
Ga.'HnJatIo, S. m. inus gnssag-ha-do. V. Agasajn-
ilor. Inus. Plaisir; satisfaction, contcnlemeut.
Ganajar, v. a. inus. gassag-har. Egayer; réjouir,
divertir.
Ganajo, s. m. inus. V. Agasaj.i.
GaKaJoMo. xa. adj. inus. gassa'^ho-sso. Gai; riant,
enjoué, joyeux. |i Inus. V. Agasajador.
Gañanía, S, f. gassn-uia. Bot. (laissanie; genre
de plantes renonculatées de l'Amérique.
GaMcon, s. m. el adj. gas/ton .Giiscon; habitanl
de la Gascogne. H Gascon; qui est de Gascogne,
qui est conformo à la manière des Gascons,
propre aux Gascons.
j Ga»<coiiada, S. f. gnshona-da. Gasconnade; fan-
farronnade, vanlerie outrée.
Gasconoar, v. n. gas onéar. Gasconner: pro-
noncer à la manière gasconne . avec l'accent
gascon; parler le patois usité en Gascogne.
GasfonoN, «ta. adj. V. Gascon.
GaHcoiiiMnio. s m. (iasconisme; façon de parler
gasconne; imitation de ce parler.
Gawccnnlzado, da. part. pas. de Gasconizar, et
adj. Gasconisé. e.
Gasconizar, v. a. Gasconisen donner une infle-
xion, une tournure gasconne ;i un phrase, etc.
Il Gasconiser; atTecter, en parlant, la manière
gasconne.
GaHconlzarMc, v. pron. Se Gasconiseri être gas-
conisé.
Gawc , ?. m. Enlom. Gazé; nom d'un papillon
diurne.
Gaseidad, S. f. Chiin. Gazéité; propriété qu'ont
certaines substances de subsister à l'état de
gaz.
GaMcndiwnio, S. m. Philos. Gassendisme; systè-
me de philosophie scnsualisie et de cosmologie
atomiste, etc. fondé au XVllI siècle par Pierre
Gassendi.
GasendlNta. S. m. Philos. Gassrndistc; celui (lu-
est attaché à la philosophie de (iassendi.
GnHcoiiiotriii. s. I". Chim. (^in^éoinétrie; partie de
la chimie (]ui traile de la mesure des gaz.
GaHcométrlco, ca. adj. l.hiiii. Gazomelrique;qiii
regarde la ga/.ométrie.
Ga^ooscopi», s. m. Gazoscone; inslrum' ni pro-
pre à rccoiinaitre ;i la vue la présence du ga/.
Ga<>co)(Sdad. s. f. V. (¡■tsciil^n] .
r,AS
- 5()5 —
(;as
(¿nNooso, Ha. adj. Cliiiii. (iazoiix. niiicsl ilc la lia- |
turc du gaz. !
tintioro, s. m. Tcchn. Gazicr, ouvrier en gaze, j
fiaMírero, ri», adj. Chiin. Gaziférc, qui sert ii \
faire le gaz. I
«iaMÍforo. s. m. Cliim. Gazifcre, instrument ou
appareil qui sort à faire le gaz inflannnable pur
et entièrcuKMU déga^ié de l'air atniosphóriiiuc
Gasificaciosi, S f. (;liim. Gazéification, réduction
d'une substance à l'étal de gaz, opération clii-
miquc qui consiste à faire naître, dans des va-
ses clos, une réaction entre les principes d'un
ou de plusieurs corps, de manière à Cornier des
produits gazeux que l'on recueille sous des clo-
ches.
Ciaitificablc, adj. Chim. Gazéifiable, qui est sus-
ceptible de se convertir en gaz.
Kuüíiürado, «la. part. pas. de Gasificar, et adj.
Cliini. Gazéifié, e. ((ni a été réduit en gaz.
Cia<«llicar, v. a. Ghim. (iazéilier, faire passer les
liquides à l'état de fluide élastique ou gazeux;
les convertir en gaz.
CiaNUoriiie, adj. Chin). Gazéiforme, qui a la for-
me d'un gaz.
Uaf^ofactur, s. m. Gazofacteur, usine où l'on fuit
du gaz portatif comprimé ou non comprimé.
«¿iisolltro, s. m. gassoli-tru. Chim. Gazolilre,
appareil destiné a faire connaître la quantité de
de gaz recueillie dans un vase.
UaNÓiiietro, S. m. Chim. Gazomètre, appareil pro-
pre à contenir et à mesurer des volumes plus
on moins considérables de gaz. H Gazoméire,
petit appareil à aiguille et à cadran . (jui, dans
certaines villes, est placé dans chacune des mai
sons éclairées au gaz, où il sert à faire connaî-
tre combien de temps les becs de gaz sont res-
tés ouverts ou la quantité de gaz qu'il contient
et dont on peut disposer.
Cinsoii, s. m. ga.vsoH. Grosse moite de gazon que
la charrue n'a point rompue. || V. Césped. \ V.
Yrs(ui.
Ga.*to(|iiiiuica, s. f. Didact. Gazochimie; partie
de la chimie qui traite spécialement des gaz.
GaN<if|iiiniioo, ca. adj. ^assolii-inikn. Didact.
Gazochimi(ine; qui concerne la gazochimie.
Ga«*tal»le, adj. gí/4ía /jítí. Qu'on peut dépenser,
qui peut être dépensé.
Gastadero, s. m. ^ast(idó-ro, Fam. Dépense.-
action de dépenser, résultat de cette action. ||
Dépense, perle, frais.
C¿a<4tado. «la. part. pass. de gnsfar. et adj. Dé-
pense, c. Il Tsé, e. Il Usé; effacé gAté. i inus. et
fam. Mmjorilomo de lo '^aslddo; intendant au-
quel ou ne fournit point de fonds pour les dipen-
ses nécessaires.
Cia.>«(»tlor, s. m. 'instador. Dépensier; qui dépen-
se beaucoup, (]ui aime la dépense. (|ni a l'habilu-
de de la dépense. \\ Dépensier; prodigne. || Mar.
Maîlre-valel d'un vaisseau. I Inus. lig. Celui
qui détruit, qui ¡iAte (jui'biue chose. || .\rl. milit.
Sapeur; celui qui est employé à la sape. | Galé-
rien; celui i|iii est condamné aux galères, forçat.
; Gasiadour ; pionnier ijui aplanit les che-
mins.
(¿MMtaiiileiito. s. m. iiHis. V. Gasto.
(.antar, V. n. grí.vífir. Dépenser; employer de l'nr-
gciit à (luelqiie cho>;e. \ Dépenser ; employer
benucoiipd-argenl.ii l'ig.lJépenser; employer son
temps, ses moments, eic. ¡ Gâter; user, consu-
mer, détériorer. || employer: se servir d'une
chose. ¡ l"ig. Ruiner; saccager, dévaster un ro-
yaume, etc. ¡ Digérer; cuire lesaliments. ¡ Lffii-
cer: ôter la figure, l'empreinte d'une monnaie,
etc. 1 Gastar à olro la paciencia; pousser (juel-
quiiii à bout; l'impatienter. ', Gastar btirnhu-
iiiiir; être toujours ¿e. bonne humeur, ne pas
engendrer de mélancolie. ¡ Gastar el lieiitpo;
employer le temps ou le perdre. ¡ Gaslac ¡hmn:
élre lent, ^taresseux. ¡ Fig. et fam. Gastar cl
calor natural en aUjuna cosa; faire plus d'at-
tention ù une chose qu'elle ne mérite. || Gastar
aleqrettientela hacicndai etc. dissiper follement
sa fortune. ! Fam. Gastar almacén, ó umchn al-
macén; faire beaucoup d'embarras pour jm;u<íc
chose.
Gastarse, v. pron. gastar-sé. Se dépenser; élre
dépensé, employé à quelque chost-, prodigué,
consumé, etc. | Se vendre; être d'un débit
facile.
Gasterai>{;ioiifraxis, S. m. gnstérang-hién-
l'ra-lisiss. Anal. Gastérangiemphaxis; obstruc-
tion du pylore.
Gantorla, S. f. gaslé-ria. Bot, Gasléric; genre de
plantes liliacées.
Ga.titéi'ipo, s. in.gastc-ripo. Zool. Gastéripc; gen-
re d'holothuries.
Ga.xtoi-ódcM.M . s. f. pi. (jastéro-d"ass. Entom.
Gestérodées; section de la famille des myodsires
calyptérées.
Ganterudclu, la. ad. (¡astérodé-lo. Zool. Gasté-
rodèle; qui a un estomac bien apparent.
Ga.xtcrûdt'o dea. adj. <jastéro-déo. Entom. Gas-
lérodé; qui a l'abdomen aplati et hémisphé-
rique.
GnMtcróiiiiccs, S. m. pi. qastérn-mij.èss. Bot.
(jastéromyccs; ordre de la familJe des cham-
pignons, qui contient ceux qui sont globuleux
ou sphériiiues et composés d'une membrane
dans laquelle se trouvent contenues des sporri-
dii's nues.
Ga»(erúpodo, da. adj. (jastéro-podu. Entom.
Gastéropode; qui marche sur le venire.
Gaslor»podo<«. S. m. pi. gaslèro-podoss. Entom.
Gastéropodes; ordre d'animaux mollusques qui
se traînent sur la partie inférieure de corps.
Ga.«tero|»torislo, ^ia. adj. Icliihyol (iastérop-
térygien; dont les nageoires ventrales sont si-
tuées derrière les pectorales.
GaMti'i-oi»(ei-ÍKÍo.<4. s. m. pi. IctUhoyol. Gastérop-
tcrygiens; ordre ou sous-onlre de poissons.
G»wt(*i-ó.«|»oi'o, ra- adj. '^aslcros-poro. Bot. Gas-
lèrospore; (jui a ses graines renfermées dans un
sac globuleux.
GastiM-oMpcroH , S. m. pi. Hot. Gaslérospores;
section (le l'ordre des lichens a.M.'liophores.
comprenant ceux qui sont munis d un mu-
cleus.
GaMtriwNtfo, S. m. gnj(<'»£i-f<*'o. U'hthyol. Gaslé-
rostee; ^icnrc de poissons de la famille des alrac-
t osonies.
G'iNtfrutálaiiio. ma. odj. Bot. Gastérothalame;
dont les corpuscules reproducteurs sont entou-
res d'un receptarle clos, qui ne procède pas du
thalle, mais qui y est plongé.
(;H«ti>ro(itiaiiioM, s. m. pi. Bot. (tastàrothalamrs,
ordre de la classe des lichens.
:î2
r.AS
:'m —
»;as
«¿aHtrroxoario, s. m. /ont. (îastcrozairp; ani-
mal chez lequel les ysli^mo iligeslif o at-quis une
pretliiinmamc de déve|i>i»|»einei»t.
UnNto. s. m. )ias-U). l)i-|iensi-; ar¡j;ent liipeiis.-;
emploie d'argent à quelmie chose. |1 IIikit ri
Haslo, faire la dépense; élrc eliai'r'é du iIcKiil de
re i|ui se dépense dans nnc maison, <lans un
ménaf^e. || Fin^:. l'I lani. Dépense; emploi dune
chose qui a du prix, surloul lorsqm- re emphii
manque d'à propos ou d utilité. | Admin. (inslos
scriPtos: dépenses secrètes; dépenses que l'on
appliijue A un serviré secret, priiuipalemeni à
salarier les agents de la police secrète, et pour
se ménager un moyen d'action politique. | Gas-
toi menudos ; faux-frais , dépenses impré-
vues.
<¿aM(ónen. s. f. \i(istu-ni'n. Rot. (îastiuiée; genre
de la famille des araliacées, élahli en faveur de
gastón, l'oiulateur, du jardin bolaniijuc de
Dlois.
UANtoMO, Ha. adj. inue. '^aslo-sso. Dépensier;
qui dépense beaucoup.
(¿aNtrfuin, s. m. '¿astréoum. Zoo!. Gastroeum.
coté inférieur du corps des mammifères, depuis
le larynx jus(iu' à lanus,
(¿afitriil»ÍH. s. f. g(7,víf(i/g-/<úí. Anal. Gastralgie,
douleur nerveuse de leslomac.
UaNtriciMnio, s. m. gasf rizii-r/io. Médec. Gastri-
cisnie, en général, maladie de leslomae.
CiáMd-lo». r». adj. gru-iriko. Anal. Gastrique,
(]ui a rapport, qui appartient à l'estomac.
«¿nsti-irola. sdj. ^oslri-hola. Enlom. (iaslricole.
qui vil danslesfomac des animaux.
GáMti-iroN. s. m. pi, gasfn'-kois. Zool. Gastri-
(jues, nom dune race du règne animal, qui com-
prend les animaux acéphales munis d'un canal
alimentaire.
oastriloro, s. m. gas(rí-/ü/{o. Gasiriloque, ven-
triloque, se dil d'une personne qui a la voii
sourde et caverneuse.
«¿astrltis, s. f. ^nstri-liss. Pathol. Gastrite, in
flammation de l'estomac.
Cisstro-ndinániiro, co. adj. gas-tro-nilinn-iniLo.
Médec. Gastro-adynamique , dans lequel les
symptômes de la gastrite ol de l'adynamie pré-
dominent.
tlastro-aracnoidal, adj. ^nstro-ara'.noidal. Mé-
dec. Gaslro-arachno'ùlal ; qui se rapporte à l'es-
tomac et à l'arachnoïde.
«¿astro-nrtrltU, S. f. ^as-trnarti-triss. Médec.
Gastro— arthrite ; indammation simultanée de
l'estümac et d'une articulation.
(¿astrobrosia, s. f. gastrnbro-ssia. Médec. Gas-
irobrosie; perforation de l'estomac.
(>astrocárpeas,s. f. pi. ^nstrokar-péass. Bot.
Gastrocarpécs ; ordre de la famille des algues
gaslrocarpées.
CiaNtrocnrpeo . pea. adj. iiastrokar-péo. Bot.
Gaslrucarpé;qui a pour fruit des agglomérations
de séminules arrondies, enlicreraent plongées
dans la substance intérieure de la fronde.
Gaatrorelo, s. f. ^astroié-lé. Pathol. Gastrocèle:
tumeur située dans l'épigastre , et formée par
la hernie de l'estomac à la partie supérieure de la
ligne blanche.
GaNtrocneniio. inia, ou Uastrocncnilano. ita.
adj. gastrokné-mio ou ?astroknemia-no. .Vnat.
Gastrocnéroien ; qui s'étend descondvlesdu fé-
mur au calcanéuni.
«áiiMtróileaN. s. f. pi. \inslro-déass. Entoni.Gas-
lrodee>. ; famille d'insectes diptères.
<>aNtro(J<>o. tliMi. adj. gas(ro-(/éo. Hiilom. (ias-
trodf ; dont I abdomen est remar(|uable par la
forme.
<¿aN(roflia, S. f. nastro-dia. Bot. Gastrodic; plan-
te do la famille des orchidées de la Nuiivcllc-Ilo-
Mande.
(■aNtroillárpAM, s. f. y\. ^asirodia-zéass. Rot
(iasirodiées; tribu de la famille des orcliidiées,
ayant pour type le genre gasirodie.
<àaHlrndiitroo coa. adj. griifrof/irt-zéo. Bol. tîas-
trodié ; qui ressemble a une gasirodie.
Cinstroiliiiin. s. f. '^astroili- uia. l'atlml. Gaslro-
dyiiie; ilonluir rhiiinati-.male de leslomac.
CáaNiroiliiilro. en. adj. g^ivii im/i- ni/.«. .\leder.
(i.i-ïlrodynique ; (|ui a rapperl à la gaslrodynie.
Ga.stro«lo. s. m. gn-víro-í/o. Kntom. (ïastrode;
genre d'insectes de la fjinille des coléopières.
<¿aMtrúla(ra. adj. et S. m. '¿aslro-latra. (Jastro-
làlre ; (|ui attache une grande importance à la
manière de se nourrir , <¡«i fait un dieu de son
venlre.
(¿a^trolatria. s. f. [:aslrolalii-a. Gastrulâtrie;
passion de la bonne chère.
(¿aMtr»l«»l»iilo, s. m. fiastmlit-hniilo. J}ot. Gas-
Irolobe; plante de la Nouvelle-Hollande.
(¿awtrolósla. s f. ^n.itrolo'^-hid. (iaslrologie;
traité sur la cuisine . sur l'art d'apprêter les
mets lins et délicats.
CiaNirológlco, ca. adj. gasfroíog-ZiiAo. (iastrolo-
gi(liie : (]ui a rapport à la gaslrologie.
lia.^truiitalacia. s. f. ^astrnmahi-iia. Méd. Gas-
Iromalaeie ; ramollissement de la membrane
muqueuse de l'estomac.
<¿a«i(roitiaiirta. S. f. gastroiuan-zia. Gastroman-
cie ; sort qui se lirait au moyen des noies ou
bouteilles à large venlre. |{ (íaslromancie ; divi-
nation faite par des ventriloques.
4>aM(roiuniiciaiio . a. adj. '^nstromaiilla-no.
("■aslromancien: qui a rapport ala gastroinancie.
Il s. (iastromancien ; celui qui pratique la gas-
tromancie.
f;a!«troiuania. s. f. Gastromanie; gourmandise
passion pour la bonne chère.
GaMtroitiuno. s. m. Gaslromane; relui qui a la
manie de la gourmandise , qui aime avec pas-
sion la bonne chère.
(¿aiilrwmolia. S. f. Anal. Gastromélie: insertion
de membres ^urnuméraíres sur l'abdomen.
Gaistroinélipo. a. adj. Anal. Gaslroméliquc ; qui
se rapporte à la gastromélie.
tiiafltrónicio. s. m. Anal. Gaslroméle ; monstre
qui a des membres accessoires insérés sur l'ab-
domen.
Gastroiiecto, adj. Hist. nat. Gastronecte ; qui a
les veilèbres abdominales très-dévcloppées, for-
I manl un organe propre à la natation.
j (¿astroneriojï. S. m. pi. Cru.'t. Gaslroneclcs; fa-
mille des crustacés décapodes macroures.
! Gastronomía. S. f. Gastronomie : science de l'in-
telligence et fine apprcciation des bons mets;
l'art de vivre dignement, en homme doné de
sens vifs, de jugement . de goût cl de fortune.
Gastronómico, ca. adj. qastrono-miho. Gastro-
nomique; qui appartient à la gastronomie.
Ga<«trónomo. S. m. Gastronome ; celui qui situe
(.Al
— 507 —
CAÍ
la honiuj théie ; ijiii s'uci'.upi' ile gasUoiioinie. II
Gastioiiotnc, celui qui écrit sur la bonne chère.
OaMti-ópliic», s. ni. \instri>-])laho. Convliyl. Md-
llus|ui; (les mers de la Chine..
«¿a^ti-oiilatipotlit , adj. •¿aslmplati-pudo. Gas-
troplalypode; qui a le corps en équilibre sur des
palles liir;,'(Mnenl palmées.
Gufttroplatiituda'*. s. m. pi. '^nstrnplali-pndos.
Oriiilh. Gtslroplalypudes ; famille d'oiseaux
aiiualiqnes.
Uattrorufia, s. f. f^astrorafí-a. Opér. chir. Gas-
tror.ipliic ; sulureque Ion pratique pour réunir
les plaies pénétrantes de l'abdomen.
UaHtrornlica, a. adj. ga.v(ror«/î-/io. Gaslrora-
phique ; qui a rapport à la gaslroraphie.
GnMtrorrasiu. S. f. gfiîiror«g-/iia. Chir. Gas-
tr()rrlia;.Mc; heniorrbagie gastrique . exhalation
de sang a la surface de la membrane muqueuse
de l'eslomac.
U»«<ti*orrásico, a. adj: gaifrorrag-W.o. Gaslror-
rhagique ; qui appartient à la gaslrorrhagie.
Ga<itrorrea, s. f. .Medec. Gastrorrliéc ; csiiéce de
catarrhe de l'eslomac, caractérisé par des vo-
missemenls , ordinairement faciles, d'un liqui-
de glaireux plus ou mois abondiinl.
Gn*<ti'orroici>. h. adj. Mi'dec. Gaslrorrhéique, qui
a rapport à la gastrorrhée.
CiiiAti'u.Hi.4. ,s f. i¡'i.stro-ssi.s. Nos'd. (lastróse; ma-
ladie qui a son siège dans l'estomac.
<jlu>ttruteca, s. f. gastroté-ka. Ilist. nal. Gaslro-
• hiqiie-.evlrémité postérieure de la chrysalide qui
couNre et protège l'abdomen de l'insecle.
UitMtrotuinia. s. f. Chir. GastrulDinie; ouverture
faite aux parois de l'abdonjcn ¡mur retirer le fœ-
tus. I (jastrotomie, incision pratiquée à l'abdo-
men pour retirer un corps <iuelconque.
Uata, s. f. Mamm. Chatte; femelle du chat, ij Dot,
serpentine: plante ramj)aiile; herbe appelée ain-
si, parce quelle rampe sur les aulrcs piaules. |
Mar. Iluneilu mal de mi>aine. ¡j Croc de cande-
ielle; sorte li'aniarre à crochet pour suspendre
l'ancre auxcôlésdu vaisseau. ijlnus. V. (iatada.
||.Mii. Sorte de défense. ||í»(ií(i parida. per>oiine
maigre, exiénucc. || Ilarcr la ifala,u la i/ata en
sogada,ó la ¡jala muerta, faire la sainte nilou-
che, l'hyprocrite.disimuler, aiïeclerde ne pas sa-
voir, etc. Il L'n uju à la sortea y otro à la gata,
phrase qui exprime avec quel soin nous devons
veiller sur ce quenouscraignons qu'on nous en-
levé. Il ¿Ha parido la ijata'J question (jue l'on
f. il en voyanl quelque part un grand nombre de
lumières. || s. f. pi. datas, toit en planches, en
claies, pour couvrir les travailleurs dans les sa-
pes. Il Andará ijatas o i>ouersf de gatas, mar-
cher a quatre palles, prendre celle positi»in.
(¿aiadii. s. f. Kgratignure; cou|i d'ongle. | Ruse
d'un lièvre (juise blollil, laisse passerles chiens
el rebrousse t hemin. || l'ig. mA ailroil. Coquinc-
rie, action de coquin ij Kspièglerie.
«¿aiafiira. s. f. '^atafou-ra. rourle faite d'her-
bes et de lait caillé.
(¿atan, s. m. Conchyl. Galan; espèce de coquille
bivalve,
«liatatiimba, s. f. gur(i(uMm-6a. Moincrie, poli-
les-e; ropccl alfeclè.
(¿ataxo, s. m. g(i/ii-;o. Matou; gros rhal. || Fip.
Kscroqueric, liluulcfie, marche frauduleux, etc.
Dar gatazt^; payer d'iii|;ratiludc, rendre le mal
pour le bien.
Gateado, a. part. pas. de gafrur. Grinipé, et
adj. de ouleur de chat.
liatcndo. s. m inus. V. Gateamiento.
(¿ntcaniiciito, S. m. gatéamién-to. Egratignurc;
légere blessure qui se fait en égralignanl.
(¿iiti-ar. v. n. Grimper, marcher; gravir a l'aide
des pieds et des mains. |¡ Fig. Voler. || Egrati-
ligner; faire une légère déchirure a la peau avec
sel ongles, en parlant d'un chat.
Gatera, s. f. ga'e-ra. Chatière; trou fait dans
une porte, pour les chats. |¡ Bol. Terba gatera,
herbc-aux-chats.
Gatería. S. f. gaférî-n. Réunion de chats. | Fig.
Soumission alTcclee pour arriver a ses tins.||Iiy-
pocrisie, momerie. | Fig. et fam. Clique, gens
réunis pour cabaler, pour tromper.
Gatero, a. adj. ga(é-ro. Qui appartient au chai.
Gatciico, ca. adj. gaies- Ao. (Jui appartient au
chat.
Gatioa, s. f. dim. de gata. Pelilechalle.
Gatico, s. m. dim. de gato, l'élit chai.
Gatilla, s. f. V. Gatica.
Giitilliizo, s. m. augm. de (jafi/Zo. V. ce mot. ||
Coup de ressort d'une arme a feu lorsque la de-
tente part. Il Dar gatillazo, mal repondre a nol-
tre áltenle, en parlant dune chose, d'une per-
sonne.
Gatillo, s. m. dim.dc galo.^ Petit chat. ¡¡ Davié
ou davier: instrument de chirurgie qui res.sein-
ble à une pincette dont le corps est en jonction
et qui sert à extraire les dénis massives et molai-
res ébranlées. || Chien; miix d'une arme à feu. \\
Dessus du cou du taureau el autres animaux. li
Art. Vélcr. Tumeur qui vient à l'enculure des
mules. Il Fig. Petit lilou.
Gationa, s. f. gatto-no. Bot. Gatyone ; genre de
piailles a fleurs composées.
Gato. s. m. Mamiii. Chat, section de sous-ordre
des carniv ores, ordre des carnassiers, série de di
giligrades. ¡¡ Gatu í/ohicííico. ihal domestique.
11 Bourse de peau de ehat. [j Fig. Voleur, adroit
llEscogrilTe; rapineur,escarbillard.iirechn.Trai-
toire; outil de tonnelier. \\\rt. Mil. Chat, hampe;
instrument a branches de fer élastiques et poin-
tues, dont on se sert pour visiter lame d'une
pièce de canon, afin de découvrir les chambres
qui s'y trouvent. ulTÎe, vérin. machinepour lever
les griis fardeaux. uMagnl, amas d ar;;ent.nG'/il<»
de agua, sorte de >ouricièrc tendue ^ur un ba-
quet d'eau. ||íí(ito rnoníci, chat sauvage. On le
regarde comme la souche de noire chat domes-
tique el de ses nombreuses varietés, a conserve
soûles les habitudes des grandes espèces. \iCafii
paul, singe à queue. \|.4n</iir f»u5rrtrif/o 1res o
cinco pies ut Ciato, provoquer, quelqu'un, cher-
cher noise, chercher midi à quatorze heures |)
Ata el gato, avare, l.idre. vilain. nCarr de pus cv-
mo el gato, tomber sur ses pied?, se tirer d'em-
barras .\[l)arsp con la manu del gato, se farder.
H,.^>nien ha de Iterar el rato al ajua? Se dil
d'une chose dillicile ou dangereuse à exécuter.
Il Vender gato por liebre, tromper dans un mar-
ché.nt'orrrr <y>i(oi: sorte de jeu à chev.il qiiicon
siste à courir sur un « hal pendu par les pieds, et
lui iloiiner en |Hissant un coup de poing sans en
èireegraligne.i|/)e noche todos losgatos sonpar-
(ioilanuLl t«uslrschats sont gris. iií/flí<<i /ei gn-
<i\N
— 508
«i.VZ
lux (¡uitii'h za/iatus, ^u dil de <|ii<-l(|n iiri iiiii stf
intMe d'une airairo qui iic k- rf<,'artlc poiiil.
Catiiiia, s. r. gaí(jn-/iu. llut . l{u¡.'rünc; }:oiire dis
plantes.
Ciadino, a. adj. ^atou-nu. (^ui apparlieiil au cliat.
íwatuiicro, s. '^itiminé-ro. Celui (|ii( M-iid de la
>iaii(lc de loiilreliaiide.
«¿atiiñii, s. r. V. (iatiiiKi.
Ciatii|U'rii), s. m. \:ntoii]ir-iii). .M<^liiní,'<' de li(|iie(iis
d6sa;^réablenn ;,'oO(.
Oanrlio, a. adj. •¿aou-clai Ardí, (¡anche seilil d'u-
ne suiiacc q\ú n'esl pas a<i nivean.|illi>.t . reí.
(ianilie; n(ini de seele donné en Orient aux nova-
liens.
(¿iiiiilciiiiiiis. s. m. {^(ii)U(¡¿a-ntntis. (îaudeainus,
diverlisseiiieiu de table.
«¿uiicleiiciu . s. m. ^aouden-zio. Gaudenre. V.
Placer.
Uaiiilotr, s. m. inus. V. Gvudeamus.
«¿aiidifodiii, s. r. '¿aou(liUo-(lin. liul. (¡audiehan-
die; f,'enre de plantes d'.Vinériqne.
dniKlio, s. m. inus. V. Gazo.
Uaiitliiilu. s. f- i^aoudi-uia. Bol. Gaudinie; genre
de plantes ^'raminées.
uaudinn. r. nnoud-7na. Mjth. ind. Gaudma; di-
vinité des Birmans.
Uaurn. s. f. \iaon-ra. Roi. Gaura: frenre de plan-
tes épilobiennes propres à r.\méri<iue.
tiniiro. s. m. ^aonro. Gaure; nom qui signifie
infidèle et que l'on donne en Orient aux sccta-
tatcurs de Zoroastre, adorateurs du (eu.
CinvniiKo, s. f. '¿avan-za. Eglantine; fleur de l'é-
glantier.
Cnvanzo, S. m. pavan-zo. Bot. Genre de plantes
rosacées, fondé sur un arbrisseau défendu par
des épines fortes et recourbées, qui pousse dans
les bois, sur les bords des chemins, dans les.
haies, etc.
Cavnsa, s, f. V. Ramera.
Ciavcta, s. f. Layette; tiroir pour serrer des pa-
piers.
Gavetilla, s. f. dim. de gaveta. Petite layette.
Gavia, s. f. Mar. Hune ; espèce de plateforme,
anciennement en planches jointes, fortifiées par
destaquéis assez longs pour lescroiserduhord de
la hune au centre, elles sont chevillées, établies
sur les élongis et traversins des bas mâts des
grands bâtiments, et de tous ceux à trait carré.
Il Loge pour les fous. || Fosse creusée pour plan-
ter un arbre. V. Gaviota. Il Boliem. V. Caseo. \\
s. pi. Govias. War. Voiles du grand mât de
beaupré.
Guvial, s. m. Erpét. Gavial; nom spécifique d'un
crocodile de l'Inde.
Gavieta, s. f. gavié-ta. Hune des mats de misai-
ne ci beaupré.
Gavieio-«ie-ins-i«iiciins. s. m. Mar. Bossoir,-
deux grosses pièces des bois saillantes sur l'a-
vant près du couple de collis. solidement fixées,
^T k"^ au dessus du plat-bord, servent tribo-
rd et bâbord à la manœuvre des ancres
Gavilán, s. m Ornith. Epervier: oiseau de proie
diurne placé entre les milans et les autours. ||
Es ¡ranci) como un gavilán; se dit d'un homme
très-généreux. H Gavilanes; branches d'une gar-
de d'epée espagnole. i
Gavilaiiriiio, s. m- dim. de gavilán. Petit eper-
vier. ' i
Ga«ill:t. -^. I. Javelle; ^erbe ; faisceau île ble cou-
pe. !1 Fig. Iroupe. bande de gens, de la lie du
peujde. 'I .\tlrou|)cment.
(•avillaila. s. f. liidi. Profit d'un voleur.
«¿atinado, lia. part. pas. de gavillar. > . ce verbp.
Gavllliidoi-, s. m. Boh. Vuliiir qui en russcmhli;
ilaulris pdur un i nup de main.
i;a»iliai', V. a. Itoji, WJunlar.
Gavillero, s, m. l.icu ou l'on entasse las javcfles.
<'a*. 1(1, s. f. V. Gaviota.
Gavión, s. m. Fort . (iabioii: sorte de jianier rempli
de terre. || Fig. I.arffe, enorme clia[)cau.
Gavloncilln. s. m. dim. de Gavian.
G.ivl«ta. s. f. Ornilli. Mouette oiseau aquatique.
Gatota. s. f. Gavotte: sorte de dnise ilimt l'air a
deux reprises, c liacune de ijuaire. de huit, ou de
]>lusieurs fois qua re mesures à deux ti'inps.
Gayo, s. f. ga-ïa. Kaic de différentes couleurs. ||
Boliem. Femme ;)nl)li()ue. | Ornilh. V. Picaza.
Gayado, da. part. pas. de g<njar. Bi^'arré, e.
GayadniM. s. f. ¡laïndnu-ra. Bigarrure; garnitu-
re (le choses de différentes couleur.
Gayar, v. a. gaï'/c Bigarrer; rassembler sur un
fond quelques couleurs qui tranchent ou qursonl
mal assorties.
Gayata, s. f- V. Cagada.
Gayo, s. m. ga-io. Ornilh. Geai ; genre d'oiseaux
pe la famille des corares, de l'ordre des oiseaux
sylvains, et dont les espèces répandues sur pres-
que toute la terre sont remarquables par leur
couleur assez variée.
Gayola, s. f. Mar. V. Jarda. \\ Cabane de garde de
vigne.
Gayomba. S. f. ¡:a'iom-ba. Bol. Gcnèl de jardiiis
genre de plantes.
Gayon. S. ni. \. liiipan.
Gaynha, s. f. ^aiou-ba. Bot. Raisin d'ours, espè-
ce d'arbousier.
Gaz.a, s. f. ç^a-za. Mar. Etrope; herse de poutre. ||
Boh. V. Gazuza.
Gay.aratoM . s. m. Fam. Sottise, iinpertineuse,
propos absurde.
Gaz.anla. s. f. gf/za-iiííi. Bot. Gazanie; genre de
plantes du cap de Bonue-espérance, aux feuilles
lancéolées, alternes à la base argentée du-des-
sous, aux Heurs grandes.
Gazapa, s. f. inus. Fam. V. Impostura.
C^azapaton, s. m. Fam. V. Gazafatón.
Gazapela, s. f. i;azapc-la. Ouerelle. débat bruyant
Giizapei-a , s. Í. gazapé-ra. Glapier; terrier de
lapin.
Gazapico. s. m. dim. gazapo. Petit lapereau.
Gazapillo, s. m. dim. de gaznpo. V. Gazapico.
Gazapîto,s. m. dim. de gazapo. V. Gazapico.
Gaznpo; s. m. Mamm. Lapereau; jeune lapin. |i
Fig y fam. Renard, coquin.
Gazmiar, v. a. Voler et manger des friandises.
Gazmiar, v. n. Se plaindre, témoigner son rcs-
senlimenl.
Ga«mîariMe. v . proii. gazmiar-sé. Se plaindre; té-
moigner sont re^sentimenl.
Gazniol, s. m. Chancre qui vient à la langue des
oiseaux de fauconnerie.
Gazmoñada, s. f. inus. V. Gazmoñería..
Gazmoñería , S. f. '¿azmogneri-a. Cafarderie.
hypocrisie; dévotion ridiculement affectée.
Gazmoñero, ra. adj. et inus. V. Gazmoño.
Gazmoño, ña. adj. et s. gazmo-gno. Cafard, bi-
(.KL
:í(>í> —
(i i: M
j.'ot, Inpütiile, Tarlulfc. l'aii\ dévot.
GuKiiar. V. in. íiius. V. (¡¡dinar.
Unximtadn, s. L '^amalada. Coup donné a>cc
la iiiaiii í-ur la gorge.
<;a-/.iiMtc, s.m. ga/.na-fé. dosier: purlieinrériourc
de la gorge, par oii les aliineiils passenl dans
l'esliiinac.
(;nKiir.tiro, s. m. dim. de 'gaznate. I'etil gosier.
UuK3iHiill<i, s. m. V. (¡aznaUro.
«¿isitiatito, s. m. V. (iaznatiro.
iitírnaton. s. m. V. Griznatada.
<;ii7.nt(lo, s. in. inu?. V. Graznido.
(¿ii7.of3u, s. r. \ . Caznf.n.
(;uKi»(ilitcij>, s. m. •¿uiofla-y.io. Trésor du tem-
[de de .leriis.iiem.
Cia7.|taches-u. s. in. •■;a7.parh¿-ro. Celui qui porte
la soupe aux gens qui liaviilllcnt danslescliamps.
tiazparho. S. in. gazyia-c/ty. Sorte de soupe pour j
Us laboureurs. i
UaAMvtv. s. ni. gazo?íe-<¿. Manim. (iouazouète; j
ccrl du Paraguay. j
Uaziixa, s. f. gfizf)»-za. Fam. Faim dévorante.
<;e. pron. inus. V. Se.
lie, s. f. g-/ié. Nom de la septième lettre de l'al-
phabet espagnol.
Ge ou «l'a, g-Zié-g-Zié-a. Milh. Gé ou Géa; fille
d"Flioii et de Béruth.
Gea, s. f. g-/ié-n. Ancien droit d'entrée sur les
marchandises venant d'.\fri(|ue.
Gento, s. m. Vi-héa-to. Cliim. Geale; sel produit
par la combinaison de l'acide gélquc ,avcc une
base salifiable,
liebe, s. 1". V. Alumbre.
fieUia, s. f. '¿-Iié-bia. Crus, (icbie; genre de crus-
tacés macrouips. section des homards, assez ra-
res; ils se rencontrent dans les endroits ou la
mer est habituellement calme.
Gi'liin«laN. s. f. pi. '¿-lié-liia-dass. Crust. (Jébia-
des; lamillcsde crustacés décapodes macroures,
ayant pour type le genre gébie.
«oera, s. f. '¿-Iiéé-ra. Marais desséché.
Uoe<Cii(]ue. s. m. g-liL'édou-!.é. Ucyduque; fantas-
sin hongrois
Urfe, s. m. f¡-]té-f¿. Chef; celui qui est à la tête
d'un corjts. d'une assemblée. || Chef ; dans un
sens générique, se dit des oITciers et sous-olVi-
ciers de l'armée. | lilas. Chef; pièce honorable
qui est au haut de fécu et qui en occupe le tiers
ou les deux septièmes.
GcHonf, S. g./(('/io-"é. Myth. Géfione; la Diane des
peuples (lu Nord, déesse vierge.
Goidrólllo. adj. g-/ir ií/ro-/í7o. Zool. Géhydrophi-
le; qui vil à la fois sur la terre cl sur l'eau.
Gs'lfCrónioix, s. m. pi. i^-liéidrn-fdd.s. Zool. Géliy-
dropliilcs; section des gastéropodes pulmones.
Geiol«>»in. s. f. g-/i 'io/og-/(i«. Géologie; science
qui traite des choses terrestres en général.
Gi*láMÍnia . s. f. fi-ln'lii-sini(t. Crust. Gélasime;
genre de décapodes brat hunes, connus snus le
nom d<! crabes appelants, parce qu'ils ont l'ha-
bitude de tenir Imijours élevée leur grosse pin-
ce en avant de leur corps comme si elles lai-
I saient le geste d'usage pour inviter quelqu'un à
i s'approcher.
GflaMÎnu. nn. adj. •^•Iiélnssi-no. Gélasin; se dit
des dents de devant qu'on découvre lorsqu'on
rit.
Cielala, s. f. inus. V. Jaletina ó Gelatina.
Gelatina, s. f. '^-Iiéhiti- na. (jelée; sur eu jus
congelé; matière de consistanrf» molle, tremblo-
tante, tianspareiile, que l'on obtient en trailanl
convenablement des matières végétale!, et ani-
maies. I Chim. (Jélatine; substance animale di;
consistance variée, incolore, fade, inod' re. sus-
ceiitible. de ¡lasser à la fermenlation acéiique.
ayant quebjue analogie avec le mucilage ou corps
muquetiv végétal: soluble en toute proportion
dans l'eau froide, bouillante, foimant une gelée
tremblante par le refroidis>-einent de sa dissolu-
tion concentrée; insoluble dans l'alcool, dans les
huiles fiïes et volatiles; très abondante dans
l'ichthyocolle, dans le système osseux, dans les
tissus ou organes blancs, libreux ou nuii'.bra-
iienx d'où on l'extrait par la coction prolongée.
G<-i.".liiin^o, «a. adj. g-Aw /niino-Aso. Gélatineux;
qui ressemble à la gélatine, qui en a la consis-
tance. I Gélatineux; qui conlienl de la Gélatine.
Gelea. s. f inus. V. (ialea.
Gí-Ifí». s. m. ç;-hél-fé. 15oh. F.sclavage nègre.
Ge!i«lia. s. f. í(-h¿li-üia. Dot. Gélidie ; genre de
plantes établi aux dépens des fucus, et dont
quelques espères peuvent être réduites en une
substance gélatineuse à laide de la macération
ou de l'èbullition.
Gel3<!o, da. adj. Poés. Gélide; qui est glacé.
GeJiiicia , S. f. ^hiUné-la. Gelineltc ; petite
poule.
Gelî/,. s. m. (i-h:'.-Uz. Boh. Inspecteur de soies.
Gelo. s. m. g-/((.'-/o. V. Hielo.
Geloseopia. s. f. g-/ié!os/co-/ ici. Mylh. Gélosco-
pie; espèce de divination qui se tirait du rire. ||
Phvscogn. Gelos.opie : partie de la physioiio-
miè. (¡ui traite de la connaissance du caiaclèrc
des hommes fondé sur l'observation de leur ma-
nière particulière de rire.
Gel)»!>ieÓEtirc>, ca. adj. g-/'('/osko-/)iko. (iéloscopi-
que, qui a rapport à la géloscopie.
Geio!«ia.s. f. inus. \. Celo.sia.
Gema. S. f. q-h-ma. Bot. (ieinme; parties des vé-
gétaux qui jiein enl se reproduire, et former un
hidivid'j il part, soit en se détachant de la plan-
te mère, soit en y restant fixées. !1 Zool. Gemme;
espèce de germes qui. dèNeltq)pés dans l'inté-
rieur des membranes des animaux, funt saillir
au dehors et au dedans de leurs corps, et se dé-
tachent de l'animal pour former au tant d'indi-
vidus nouveaux. I Ane. Miner. Gemme; chez les
anciens minèralo.i;istes. toutes les pierres sus-
ceptibles d'être em|doyèes comme ornement dans
la bijoiHerie. Aujourd'hui Ion a donné ce nom
spécialementaux pierres dites orientales. |1 Gem-
me; substance dune nature trè«;-diiïérente de
relie des ¡lierres précieuses et qui semble possé-
der une partie de leurs propriétés.
Geiiároo. cea. adj. (j-lniin -vêo. Ornith. Gcmma-
cé; dtinl les bai bes des plumes sont coupées en
demi cet de a l'extrémité.
GcKiarioii . s. f. .;-/.( i»<i/''o(i. Physiol. xégct.
Gemmation; évolution première delà gemme.
Genial, adj. ./-/tctiifi/. Bot. Gemmai; qui couvre cl
protège le bourgeon.
Geniain . s. f. g- /icf/ui-rd. Phybd. Gémara ; deii •
xième partie duThalmud; collection des dcu-
sii.ii> des rabbins postérieurs à la Mischua
Geniàilco, ea. «/-/lí'mfi-n'/tü. Gémarique ; qui a
rapport à la gémara.
(.KM
— olO —
(.i:.N
«.irmiii-i», s. 11). Gciiiinairf; qui rchiillc du lu ¡iio-
liiriKalion des parties nouvelles, surtaiil de l'iii-
Icriciir (les anciens.
«¿ciiiatriii. s. f. (lenialrie; une des divisions de la
cabale rlie/, les juifs.
<;ciiiii(rlro . CH. adj. Gématriiiue; (¡ui a rapport
à la j;.iiintrie.
(¿oiiio, s. m. Dislance deimis le bout du ¡muce
jusiiu'à rc\lr(''niilé de l'index de In main bien ou-
verte. C'est à peu près un demi-pied. | N isage
d'une l'emme.
Genipccr. v. n. y;-liéin('7.érr. Soupirer; gémir sans
¡jouvoir respirer.
UoiiM-la ,s. r. Bol. Fleur d'un jet de jasmin, enté
sur un oranger.
Ueiiioliiilo, du. adj. Blas. Jumelé; formé de deu\
jumelles-
UenieiiiH , s. f. pi. Blas. Jumelles ; fasces ou ban-
des parallèles.
«cnirlai-lo . s. m, g-/ieHi(!frt-rio. Polyp. Gémel-
laire s genre de polypes voisins de sertulaircs,
animauv liydrifonnes contenus dans des cellu-
les ovales; réunis deux à deux parle dns, et for-
mant ainsi les arliciilations d'un polvi)ier pliy-
«o'ide dichotome, et fixe par des libriiles radici-
formes.
Uonu'lirini-o. ra.adj. Bot. (iémcllinorc; quia les
Heurs disposées deux à í\í'i\\.
«eiiiolipai-o. r,h. g-hémoli-pnrn. Zool. Gcmelli -
pare ; qui produit des jumaux.
Cieiiiplo><, s. m. pi. {í-/iBm¿-/oí. Jumeaux .-enfants
nés d'une même couche. | Jumelles; prièces de
bois attachées autour d'un met pour le renfor-
cer. ¡ Anat. Jumeaux ; muscles pairs accolés
l'un à l'iiutrc , et qui concourent au mouvement
de la jambe.
Cioinidico, s. m. dim. de Gemido. Petit gémisse-
ment.
C¿einl(lo , s. m. Gémissement; lamentation, plain-
te douloureuse , soupir lanieiilable. |1 (Jémisse-
ment.cri de la tourterelle , etc. | Siillcment des
vents, mugissement de la mer.
«emicloi-. s. m. Celui qui gémit. | Tout ce qui
imite le gèniissemenl de l'homme.
Cieiiiircro, ra. aa'¡. fi-hëmi-féio. Miner, (jcmmi-
fere; qui porte le diamant , qui contient le dia-
mant.
(¿rniiiiraciuii, S. f. Bol. Gemmiilcation ; manière
dont les bourgeons se déveloi>pent.
UoiiiifloH-o, ra. adj. '^-hémi-jh,\o. Bot. Gemmiflo-
re ; qui a l'air d'èlre renfermé dans les bour-
geons.
Cieiiiirni-me. adj. Bot. Gemmiforme; qui est en-
touré de feuilles de manière à former une es-
pèce de gros bourgeons.
Uemiiiacioii, s. f. Gémination ; état, qualité de ce
qui est double, de ce qui est disposé par paires.
«emiiiap. v.inus. Doubler , redoubler, réitérer.
Cioinineo, a. adj. Bot. Géminé ; qui est disposé
par paires.
Ccmlaifioro, a. adj. g-/,ém/n,-/7oro. Bot. Gc-
mininore;qui a lesneurs disposées deux à deux.
Geniin.s, s. m. pi. Gémeaux; troisième signe
du zodiaque II Troisième partie de l'écliptique,
dans lequel le soleil nous paraît entrer le 20 , ou
le 21 mai.
Gemino, un. adj. g-/tc.»u'm.. Doublé, répété,
reitere. ' *
Gi-iiilr, V. II. (u-mir ; exprimer la |ieiiic, lu duu
leur, d'une voix, phintive et non articulée. | lig.
Gemir; être accablé , oiqtrimé. | (jémir ; l'aire
entendre descrits ¡)laintifset languissants; en
parlant des oiseaux. | Silller; en \»arlunt du vent.
Il Mugir; en |iarlant de la mer.
GenionInM. s. I. pi. Gémonies; lieu ou l'on sup-
pliciait les malfaileuis à Itome.
(■oiiioHo , wa, adj. Su dit d'une poutre qui a de
réc(jri'e.
C^oniula , s. f. Bol. (jeinmule ; rudiment d'une
nouvelle branche, qui est situé dans l'aisselle
d'une feuille, et qui consiste en feuilles bien dis-
tinctes, (pioique fort ¡'etiles.
(■oniiilaoloii, s. f. Gemmulatiün ; développement
de la gemmule.
Gonab«> , s. m. inus. V. Mostaza.
(■«■iiahle, s. m. inus. V. Genabe.
GriM'iana , s.f. g-/it'(izia -un. Bol, Gentiane; gen-
re de plantes dicotylédones monopélales. de la
famille des gentianecs , «lui renferme fie nom-
breuses espèces dont on embellit les jardins.
GeiieSáiu'Hs, s. f. pi. íí-lii-n/in-riéass. Genlianées;
ordre de plantes de la classe des dicotylédones
monopélales , à (leurs opposées, entières, gla-
bres et à feuilles solitaires , teiminales ou axil-
laiies , ou réunies en ("S[tèces sinijiles.
Gcnrii'iiico. n. adj. g-/i(';izú/-»c'o. Bot, Gentiane;
qui ressemble a la gentiane.
Geiivianela, s, f. Bol. (ieiitianelle ; petite plante
plante du genre gentiane dont les sommités lleu-
ries ont les mêmes propriétés que celles de la pe-
tite centaurée.
Goiiciaiu'ùtlo , adj. ^-hénzianoi-dé. Gcntianu'ide;
qui a la forme d'une gentiane.
Gendarme, s. m. Gendarme ; homme d'armes du
temps de la chevalerie ; les gendarmes étaient
soldats armés de pied eu cap; fournis par les
liefs et marchant à la suite des chevaliers el des
écuyers.
Gendarnieado , da. part, pas. i]c Gendainiear .
Gendarmé , e.
Gendarmeai-, v.a. V. Arrostrar.
Gendarmería , s. f. Gendarmerie; corps de sol-
dats de police et de vétérans dans la vigueur de
l'âge, partie é. pied, partie à cheval, établi dans
quelques nations, pour veiller à la sûreté publi-
que et pour assurer le maintien de l'ordre et
et l'exécution des arrêts judiciaires.
Genealogia , S. f. g-liénvalog-hi-a. Généalogie;
science qui a pour but l'exposition scientifique
de l'origine de la filiation et de la propagation
des races ou famille, j Généalogie ; tableau qui
fait saisir d'un coup ù'œil la descendance et les
liens de parenté des familles en prenant pour
point de départ le clielde la famille , et en des-
cendant successivement à toutes les personnes
qui sont issues de lui en ligne directe et en ligne
collatérale.
Geneaiús>eaniente, adv. Généalügiquement; d'u-
ne manière généalogique.
Genealó$$ieo, ea. adj. tiénéalogique. qui appar-
tient, qui a rapport à la généalogique.
Genealosi>«(a , s. m. Géneologiste; celui qui fait,
qui dresse des généalogies.
Geneaniropia . s. f. Généanlhropie; Irailé sur la
génération de l'homme.
Gcuearca, s. m, inus. Chef d'une famille, d'un
\
GEN
— lili —
(lEN
linage.
(¿cnoútlco, ca. odj. inus. Ou"»'cvinc par la nais-
sance des hommes.
«¿riicliano, s. m. Mvlli. Gúnótlilicn; surnom de
Ju|»iU'r.
«¿oiioliaM , s, f. pi. Myih. Góní'lhlies s fêles grec-
ques pour célébrer la naissance d'un cnlant.
ficiu'IioKrana ; s. f. Génétliuoiirapliie: traités des
horoscopes.
Ocii«>lioi(rúnco , oa. adj. ¡i-hi'néllofira-fikn. Gé-
nélhliographique; qui a rapport à la génélhlio-
grapiiie.
Ucnoliógrafo , S. m. Généthliographe 5 auteur
d'un traité sur l'art de tirer l'horoscope.
Cicnepi, s. m. Bot. Génépi ; plante du genre arté-
niisc qui pousse sur les parties les plus élevées
des montagnes, et qui est regardée par les ha-
bitants comme une panacée universelle.
«Joncrable , adj. Qui deut être engendré ou pro-
duit.
4;t'iieracio , s. f. inus. V. Generarían.
«■eiifraoioii , s. f. (j-ltcnérazion. Physiol. Géné-
ration; fonction par laquelle les corps vivants et
organisés'reproduisent des individus semblables
à eux et perpétuent ainsi leurs races et leurs es-
pèces dans le cours des siècles ; acte par lequel
a lieu cette reproduction. | Génération; par ex-
tension la chose engendrée, la postérité, les des-
cendants d'une personne. |j Génération; réunion
ou collection des tous les hommes du même âge,
ou à jieu prés, qui vivent dans le même temps.
Il Génération ; chaque liliation el descendance
«le père en fils. || iig. Génération; manière dont
certaines choses se forment les unes aux autres.
«¿eiioraeional. adj. Génératioiinel; ({ui tendu la
reproduction el à la conservation de l'espèce.
4;cHora«lor , s. m. Générateur : qui engendre, qui
appartient à la génération. | lig. Qui produit,
(|ui donne naissance à. il (iéom. Générateur; se
dit decequi engendre quelque ligne, quelque
surface , ou quelque solide par son mouvement.
«¿oiieral , s. m. Général ; salle ; classe commune
pour les leçons publiques dans une université,
etc. Il Général : chef d'année ; olTicier qui com-
mande plusieurs corps de troupes et de dilíéieii-
tes armes, sans appartenir à aucun en particu-
lier. 1 Général; chef d'un ordre religieux. || Gé-
nérale; batterie de tambour pour avertir la trou-
pe de se tenir prête a marcher ou à combattre.
Il General de la nrliller'ia , grand-maître de
l'artillerie. Il ífcxeraí de In caballerta; colonel
général de la cavalerie. || General en tjefe; géné-
ral en chef. H Generales . nom qu'on donne à
certaines bottes d'escrime.
General, adj. ^-héné-ral. Général, universel,
qui est commun, applicable à un très- grand
nom de personnes ou de choses. | Général; com-
mun à une espèce , à une républiiiue, à une com-
munauté. ¡ Iniversel; vcrsédansloutes les scien-
ces. ¡ Kn general ; ach . lui général, en commun.
H En général; indislinclement . sans spécifica-
tion particulière. | l'iat. Generalen <le la leij;
causes de récusation de témoin, telle que la pa-
renté , etc.
(;riirrnlu, S. f. Générale; batterie de tambour
par laiiuelle on donne l'alarme aux troupes, soit
lorsque l'ennemi aiq)roche, soil à l'occasion d'un
incendie , d'une reMiltc. d'une emente.
Kf'iirrnlnto , S. m. f^-hénérala-to. Généralal: dig-
nité de général. Il Généralat; temps que dure cel-
le dignité. I Ord. relig. (iénéralat ; fonctions,
dignité du supérieur d'un ordre religieux.
Ufiieralcro, S. n. inus. V. Aduanero.
(¿fiieralhlnil , s. f. Généralité ; (|ualité de ce qui
est général. | Généralité; discours sans rapport
précis au sujet , sans application particulière. ||
Communauté. ¡ Généralité: droit des douanes.
Oonornlifo, s. m. <^énéruU-fè. Géiiéralif; fameux
jardin que l'on dislingue sur une montagne en
soriant de l Alhnmbra.
Ociieriiliüiniiiineiito, adv. super, de 'general-
mente. Très-généralement.
CieiiofHli.siiiio, ma. adj. super, de '¿eneral. Très-
général.
«oniM-aliximo, s. m. ii-lténérall-ssimo. Généra-
lissime ; celui qui dans une armée commande
même aux généraux. ¡ Généralissime ; général
d'ordre.
Cieiierntizacion, s. m. Généralisation ; action de
généraliser ; faculté de coordonner les rapports
(i'analo-iie qui existent entre les diverses quali-
tés des êlres
Ciciierniizalilp , adv. méol. Généralisable ; qui
est susceptible d'èlre généralisé, qu'on peut gé-
néraliser.
4¿eti(>iuli7.aüor , s. m. Généralisateur ; celui qui
généralise.
Oeiieralizar, V. a. Généraliser; rendre général,
rendre commun à plusieurs, comprendre plu-
sieurs faits sous un principe commun, n Mar.
Malliem. phys. Généraliser; donner plus d'éten-
due.
lioiicraliiiontc, advg-/(ciu'/«/m^>í-í(''. Générale-
ment : en général.
<áeiierar, v. a. inus. V. Engendrar.
Cieiicratlvo . vu. adj. •¿-Iiénira-lho. (îénéralif;
qui api>arlienl à la génération
Ciiciii'i-ati-iz. adj. Geom. Génératrice ; qui engen-
dre un ligne , une surface en se mouvant,
<>caicricaiiie(i(r , adv. . {i-hnicrihainén-té. Gé-
néralement . universellement.
(¿ciK'i-iro , vu. adj. g-cíic-r¿ u. Générique: qui
appartienl au genre.
Genero , s. g-Zié-ucco. Genre; ce (¡ui esl cemmun
à diverses espèces, ce qui renferme plusieurses-
pèces. Il Genre; sorte, manière. ;, llist. nal. Gen-
re ; groupe d'êtres qui ont entre eux une analo-
gie marquée el qui se rai)pro( henl les uns des
autres par des caracteres communs: reunion
d'espèces ayant entre elles une resseniMaiiceéii-
denle dans leur struclure , el dans leur formes
extérieures. || Genre ; espèce. |, lu'iire; manière
d'écrire, de travailler, d'exécuter. || Heaux arts.
Genre 1 se dit des subdivisions générales de
chaque spécialité. ]| Gram. Genre; propriété qu'a
le suslantif de designer le sexe réel ou fictif,
des êlres i>u des objets qu'il represente. |j inus.
V. LneriK \ pi. Uhct. íicncroí ; se dit de diffé-
renles sortes de discours. || Denrées; marchan-
dises.
(¿eiit>roNaiiieii(e, adv. h-hénérossaméii-lé. D'une
maiiiéie ^.Miureuse, noble
Generosidad , s. f. Genérosilé : grandeur dame,
noblesse de caractère, magiianimite . entier ou-
bli de soi-uiême pour ne songer (¡u'uux autres. ||
Générosité, liberte, disposition ,1 \n bienfai-
r.KN
— :')12 —
<.i:n
saiicc. 1 Géia-rosilé; ahoiidiincp, protlifialilé.
f.clirruNo, Mn. adj. (îciu'reux , ^'raïul, noble, iiin^'-
iiaiiiiiic. Il (jc'iii'inux , libéral, liiculiiisaiil . (|iii
ainu' à doiinoi', i|iii (loiiiic volontiers. || l'oct. (îe-
nérc'ux, fiMlilc, qui pn-diiit m ¡.;i ande abondan-
ce, il On renipliiic snbstantiv.
«¿eiirHlaco, en. adj. ;.'l7i iif.ssiii-\^i). l'iiilos Géné-
siatinc; (jui a rappori a la (ienese.
<¿ciic<ti<ili»;ilii . s. r. ]r-livn>'siitl()'^-lii(i. Didacl. (lé-
noiolojiie ; docliiiie de la };éiiéraIion.
(¿i'iKvtioIoKico, ra. adj. Génésiulogique : (|iii ap-
parlieiil a la ^éi)ésiol();;ic.
C;ciii>Ml.s . s. Í. Genèse-, le premier des livres de
l| Moïse.
«litMicst» , S. f. inns. V. Itetamn.
iii'ttvtlxo . s. ni. iiuis. V. ('oiiipiiñ'in.
4iii'iic(liar4» . s. f. \'. (¡ciictlialdfiia.
(àcnetliitco , s. m. fj-liñiclliu-kíi. Mytb. Gcnélh-
lia(|ue ; aslrolofjue qui prédisait l'avenir parle
moyen des aslres, qu'il supposait avoir présidé
à la naissance. || adj. (iénélliliaque ; qui est cnm-
l>üsc à la naissance d'un enl'ant.
Cit'nt'tlinlo;;la . s. 1'. Géiiéthlialo^ie; art qui ap-
prend à eonnaitre l'avenir de (luebiu'uu en exa-
minant l'état du ciel au monieiil de sa naissance.
(¿eiaetlinlÚKii'w. ca. (j-lii itctlidlog-liilif). (jénéth-
lialo^'iiiue ; qm appartient à la fîénéthlialogie.
«Ucatctlieo , ca. adj. V. (icnctliacn.
«¿esigibre, s. m. (¡-Ii¿nij-¡ii-br¿. Uot. Gingembre;
genre de plantes.
(¿l'nuiies , s. i". Bot. Geiigues; devins japonais
se cbar^ent de découvrir ce qui est cacbé , et de
trouver les choses perdues.
«¿citial , adj. '^-hiniinl. Géuial : qui a rapport au
génie . au goût , à l'inclinai ion. || Dias geniales;
jour de fétc. de plaisir, de divertissement.
«¿enialiflad, s. f, '¿-hénialidttdd. Habitude, coutu-
me, conforme au génie au goùi.
CiiMiialiiicitte , ad\.g-hénialmén-té. Conformé-
ment au génie, au goût, à la condition de cha-
cun.
(■oiiiaun,s. f. g-kénia-na. Mytii. Géniaiie; pierre
fabuleuse qui avait la vertu de chagriner les en-
nemis.
«¿Piainiio, lia. adj. Anat. Gcnicn ; qui appartient,
qui a rapport au menton.
(i;eciiciilaoion, s. f. Didact. Géniculation; courbu-
re en forme de coude.
Genicúloo. a. adj. ^•hénihou-léo. Anat. Génicu-
lé qui a la forme du genou. | Bot. Geniculé; qui
est plié brusquement sur la longueur de maniè-
re à former un angle plus ou moins aigu.
(¿eiii», s. m. g-tté-nio. (lénie ; esprit, talent, dis-
position naturelle, aptitude pour une chose, es-
pèce de second instinct. | Génie; tempérament,
caractère naturel. || Génie ; esprit élémentaire
qui selon les anciens, avait présidé à la création
et concouru à enfanter l'Univers , et qui mêlé
aux éléments et aux actions des hommes , joue
un rôle invisible et puissant dans le drame du
n\onde. |1 Génie ; êtres surnaturels, esprits fan-
tastique, esclaves tout-puissants du possesseur
d'un anneau, d'une lampe magique, etc., qui se
rapprochaient beaucoup des fées, véritables di-
vinités . obéissant aux caprices de leur maître
mortel, réalisant, en un clin d'œilles plus grands
prodiges, les merveilles les plus incroyables, les
travaux lesplusgigantesques. || Point." et srulpt.
(ii'uios; génies; ligures d'enfants aibs, ave»
des attributs qtii , dons les sujets ollégoriquos.
servent a représenter les |)assiuns, les vertus et
les arts: ils ont ordmairenienl une petite llam-
me sur la tète. 1| Génie; forie intellectuelle qui
enfante, dirige, ftrganise ; inspiration créatiice
(|ui se développe par un instinct spécial, par une
grAce d'en haut, ou par une meilleur conforma-
lion di's organe^ I; lieanx. arts. Génie; percep-
tion exquise de la forme r't des aulies apparen-
< es des objets, jointe à la justesse du coup d'onil
et .1 l'adresse de la main nécessaires pour rc-
|)roduire ces apparences au moyen du crayun.
du pinceau ou du ciseau. || l'ener ffcnio ¡.ara;
être né pour
(j;t>iiin-fai-lii{;oo , adj. et s, m, Anat. Géni-pha-
ryngien ; qui appartient à la mâchoire et au pha-
rynx.
(;ciiI<>-kIo.<40 , adj. et s. m. Anat. Génio-glosse;
(jui appartient à l'apophyse géni et à l'os hyo'ide.
CicEtto-iiioidvH , adj. et s. m. Anat. Génio-hyoï-
dien ; qui appartient à l'apophyse géni et à l'os
hyoïde.
<;(>iiiNCca.<«, s. f. pi. Dot. Génistécs; tribu de la fa-
mille des papilionacées.
GoiiiHioo, a. adj. But. Génisié qui ressemble au-
genet.
Genital , adj. .\nat. Génital ; qui appartient à la
j génération.
{ GenitalPH . S. m. pi. q-lténila'láss. Génitoires,
: testicules; parties qui servent à la génération
j dans les milles.
i Cioiiitsvo, s. m. q-hénili-vn. Graiîim. Génitif: le
j deuxième cas d'un nom dans les langues qui
I ont des déclinaisons, et par conséiiuenl des es.
I GoBiUtt-ci-tn-al, adj. .\nal. (iénito-crural; qui ap-
I parlient aux organes génitaux et à la cuisse.
SàoiiUoi-, s. m. Géniteur; celui qui a engendre.
t.eiiilorio. a. adj. ¡nus. V. Genilal.
Oeiiîdira. s. f. q-hénilon-ra. .\nat. Géniture ; ce
qui est fécondé et engendré dans le sein de la
mère. || Htat du ciel au moment de la naissance.
(¿rniKiiro . r»e. adj. <i-hhti-7.nrn. .lanissaire ; né
d'un père et d'une mère de dilièrentes nations.
H Fig. Mixte: composé de deux choses d'espèce
diverse.
OP9BÍ7.arit, S. m. adj. Janissaire ; fantassin , qui
fait i)arlie de la garde du Grand-Seigucur.
Goiio, lia. adj. inus. V. Lleno.
Gcnn, s. m. inus. V. Linagc.
Genojo, s. m. inus. V. Rodilla.
Goaiol, S. m. Mar. Genon ; pièce de bois plus ou
moins courbe, qui entre dans la formation de la
membrure d'un bâtiment.
Géntili, s. m. !)-lié>ioli. Tàte d'un jaune clair pour
la peinture.
Genoplastia, S. f. Anat. (iénoplastie ; art de ré-
parer les pertes de substanie qu'éprouvent quel-
quefois les joues par suite de chancres, d'ul-
cères, etc.
Genovés , adj. et s. Géogr. Génois; habitant de
Gènes. | Génois; qui appartient à cette ville ou
à ses habitants.
GeiioviaiiA, na. adj. inus. V. Geuoves.
Genn». S. m. inus. V. leruo.
Gent, adv. inus. V. Presto.
Gente, S. f. (f h¿-tv. Gens, personnes, individus,
monde. | Personne: un seul individu. ! Armée;
OQBO
513
«KO
ceux qui la composent. | Gens; personnes qui
npportieiihcnt au nuMiie parti. || Fam. Famille;
parents, pareille. || (iettte de armas; iiciidarmc,
hommcd'nrnies. |i Génies de hicn, de dislirKÙun^
gente principal; getis de marque, de distiiiclion.
' I Génie del bronce; jeunes f,M'its qui ne pensent
qu'à s'amuser. || Gente de tralo ; nens de co-
merce, iiéi;ocians. \ dente de pelo; gens riches.
Il Gente de plaza; gens à leur aise ei désœuvrés
qui sepromènenldansles places publiques. | De
(¡ente en ¡¡ente; de bouche en bouche, d'un pays
d'une province à l'autre. <le génération en géné-
ration. I Jtlacer gente ; lever des soldats , faire
dos recrues. | Fig. Jlarcer ijente ; attirer des
gens à son parti. || pi. Gentes. V. Gentiles. |
Gentes. Uohem. V. Orejas,
Gi*ntil, s. m. Gentil: nom par lequel des Hébreux
désignaient tous ceux qui n'étaient pas israéli-
tcs, et en particulier , les Paiens adorateurs des
idoles. , •
«cntll, adj. Gentil, joli ; mignon. | Krave, actif,
qui a (lu feu , de l'ardeur. || Excellent, exquis
dans son genre, | V, Grande. | Fig. Gentil pie-
za; bonne pièce.
Geiitllflona , s. f. Hist. Genlillc-donne ; femme
noble.
Cicittilexn, s. f. g-hénlilé'ia. Gentillesse; qualité
de ce qui est gentil agréable. || Gentillesse ; grâ-
ce, agrément , galanterie, élégance recherchée,
noblesse. || Gentillesse ; action , tour qui plaît,
qui est agréable. |1 Jolies bagatelles , ornements
déliiüts. [I Adresse, dextérité, activité. || l'arure;
magniliccncc dans les habits.
Câcntillionilire, s. m. Gentilhomme; noble de ra-
ce. Il Personne de marque dépêchée au roi (»onr
lui annoncer quelque heureux succès H Gentil-
homme; chambellan, ollicicr <le lu (hambre d'un
princt^. I Gentilhombre de boca t gentilhomme
de bouche ; ollicicr de la maison du roi. || Gen-
tilhombre de. cámara; gentilhomme de la cham-
bre. Il Gentilhombre de mamja ; garde gentil-
homme de la manche.
Càentilicio , n. adj. inus. Qui appartient aux na-
tions. I Qui appartient à une fanulle , à un li-
gnage.
Ciriitilioo, en. adj. Pa'ien; qui concerne le paga-
nisme.
CàcntlIitlNd, s. f. Gentilité; temps du paganisme,
et les leiix ou il a été en voge. || (ientililé. en-
semble di'S nations païennes.
CifiitiliNiiio. s. m. V. Gentilidad.
CB4>iitllizar, V. n. Observer les rites des gentils ou
païens.
^ciitiliiiciiU' , adv. ()-:/iKri(>{mdn-((i. Gentiment;
joliment , d'une manière gentilles agréable, a-
droite. j A la manière des païens.
Gentío, s. m. Foule, allluence, grand concours de
monde.
CienuÓH. a. adj. inus. V. 6'enoi;ci. ,
c:rniino\loii, s. f. tiénullexion ; fléchissement de
genoux.
Ociiiiliio , nu. adj. î;/(('houi-mo. Genuine ; vrai,
pur. sans aliération ni mélange.
Ucnhutrncliino , na. adj. IC-pét. Géobatracien;
(|ui resse(nble nu géobalraque.
Gouliati-acluiius. s. ni. pi Krpet . (ieobalraiiens;
famille de batraciens , eon)i»rcnanl ceux de ces
animaux ijui sont privés de (luciie et (|ui \i\enl
TOMO V
sur terre.
Ceobatraco , s. m. Erpét. Géobalraque ; reptile
qui vit sur terre.
CieoblaMto, adj. Bot- Géoblastc ; qui germe dans
la terre.
Cicacéntrico, ca. adj. Géocenlrique; qui se rat-
tache, (jui a rapport au centre de la terre. || (ieo-
cenlrique; se dildes planètes «.'U desorbites des
planètes qui sont concentriques avec la terre,
c'est-à-dire , qui ont dans leurs mouxeinents la
terre comme point central , on le même centre
que celui de la terre. || Asir. Movimiento (¡en-
céntrico ; mouvement geocenlrique; niou>emcnt
ap|)arent d'une planète observée de la terre.
Ceuciclico , fa. ailj. Astr. Géocyclique ; qui re-
présente le mouvemeni de la terre autour du .so-
leil.
Ucocórlido, adj. Géococlidc; qui vil sur terre et
a une coquille.
CieocóclldoM, s. m. pi. Géocochides .• famille de
l'ordre des gastéropodes pulmones, comprenant
ceux qui vivent sur terre et ont des coquilles.
GeocorlMaH, adj. et s. f. <)-héoliori-ssass. Kutom.
Géocorises ; famill<^ de l'ordres des hémiptères,
comprenant les punaises qui vivent sur Ierre.
Geoda , s. f. Géode ; pierre creuse et de couleur
de fer rouillé contenant de la terre ou du sable,
qu'on entend remuer lorqu'on la secoue.
Geodesia, s. f. Géodésie ; branche de la géomé-
trie pratique qui a pour objet le partage des
terres <iu des surfaces, ou en général la division
d'une iigurc (juelconque en certain nombre de
parties égales ou inégales. ] liéodésie ; dans un
sens plus étendu , science pratique non seule-
ment de la division , mais encore de la mesure
des terrains, embrassant toutes les opérations
trigonométriijues et astronomiques nécessaires
pour lever une carte, me>urer la longueur d'un
degré terrestre, en lin toutes les (q)érations <|ui
s'a|)|>liqueiit à la mesure de la lene.
GeodeMÍKi-ar«», s. m. (ièodèsigraphe : instrument
pru|)rc à l'arpentage i|(ii peut tenir lieu de |ilai «
chetle et de gral'oinètre.
GeodeMiinetria. s. f. Gèodèsimetrie ; mode d'ar-
penter facile et exact.
Geotlta , s. f- l'olyp. Gèodie ; [lolypier des mers
de la Guyane.
Geodiuco , ea. adj. Miiier. tiéodiiitie : qui s'est
moulé sous la l'orme d'une croûte, dans une ca-
vité arrondie.
Geodona. s. f. <j-héodo-na. Pot. (îéodone ; genre
de plantes monocotylédones, a Heurs incomplè-
tes, famille des orchidées.
GeofaKla , s. f. (iéophagie ; habiuide de manger
de la terre. | Med. Geophagie ; app.-tit dépravé
qui porte à manger des chii>es dépourvues do
tonte qualité nutritive.
Geófaxo, s. m. ij-hco-fa<jo. Géophage; qui mango
de la terre.
Georiliilo. da. adj. Kiitom. Gèophilide: (]ui res-«
semble au gèophile.
Georilldws. s. m. pi. l'iilom. (i(^q>liilules; famil-
le de l'ordre «les myriapodes, chilopodc-i. ayant
¡lour type le genre géo(diile.
Gcólilo, la. ndj. Geiqihile; <|ui habite la Ierre, ou
qui croît >ur la ierre. || Uot. Géophillei (lui à des
feuilles de couleur de terre comme les feuillets
du chapeau de l'agaric geophille.
r,Ë0
- 5U -
í'»l
5fiO
UcóClloM, s. m. j»l. Enloin. G^ophiles; divisioT» de
l'ordre des gastéropodes pulmones, comprenaiil
ceux qui vivent sur Ierro. '
«ieoroiio, s. m. Coiichyl. Géóphonc; fenrc'dcce^
quilles cloisonnées. ' '
Cit-ofrado, <ia. adj. Bot. Géoffré; qttl ressemble a
une géolFrée.
Cioofrea. s. f. lîot. GéofTréo,- genre de plantes pa-
piliiinacées. ramille des lé;iumineuscs, compre-
iiaiil des arbres ou arbustes ainéricûins, á feuil-
les ailées avee une impaire. '
GfAlTroi, s. m. Irhthjol. Géolfroy; nom spécifique
d'uncrénilabre. | Ornith.GéolTroj'; oiseau du Sé-
ncj.'!il qui se distingue par un bec droit et {jrèle
et par une liuppc lorniée de plumes redressées.
ïif«Ka«iro, adj. linlom. Géofiaslrc ; qui esl de la
nature des géoj^iistres.
fl¿<'«f4;awtroíi. s. m. pi. Géo^astrcs; tribu de l'or-
dr-e de irastéromyccs , comprenant ceux qui vi-
vent dans la terre.
f;«>o^oiila. s. f.Didact. Géogénie; branche de l'his-
loire naturelle qui examine la manière dont les
matériaux eonslituauts de la terre ont été for-
més et disposés dans leur position actuelle , et
qui se livre à des considérations ayant po«r but
de remonter à un étal de choses plus ancien que
celui dont la nature nous offre les dernières
traces.
«eom'jiico , ea. adj. Didact. Geogénique , q«i «
rapport à la géogcnie,
Gcoucno, adj. lîol. (iéogénc ; qui naît, qui croît
immédiatement sur le sol. Se dit de certains
chapignons non parasites. ' '
Gpoi;to.«», s. f. Bot. Géoglose ; famille de cham-
pignons charnus simples et fourehns, qui crois-
sent en automne à terre ou sur le terreau formé
par les arbres pourris, dans les jardins , les pâ-
turages et los bois.
(■irositiit<«la , s. f. ¡¡-Iiéngno-ssia. Didact. Géogno-
sie; science qui a pour objet la structure, la si-
tuation re>pi'ctive et la nature des grandes mas-
- ses de matières pierreuses, (ui d'autres subs-
tances minérales qui composent le globe ter-
restre.
«¿eogaoMta, s. m. Géognoste; naturaliste qui s*oc>
cupe spécialement de la géoguosic.
(;eos:u>Ntie(>, vn. adj. Géognostiquc : qui a l'ap-
port à la géognosie. • ■ ■ ■ •
$¿c<ts:A»>n, s. i". Géogonie; histoire de l'origmc de
la terre.
Gco^oitiimico, ca. adj. Géogoniniifiue ; se dit des
lichens (]ui croissent sur terre.
Gt'uj;;raria, S. f. Géographie: descri|)tion de la ter-
re, science qui a pour objet la co naissance du
globe que nous habitons . consideré tant com-
me corps distinct et indépendant dans l'univers,
que ctinime lié au système des autres corps cé-
lestes. Il Geofirafia física ; géographie physi-
que: (lavtie (le la géographie qui embrasse les
' connaissances relatives ;i la constitution du sol,
aux irmiats. à la température, aux productions
et au plieiu))nèni's de la nature. H Gcnfirafiattm-
versdl ; gi"(i.'ra¡ihio universelle ; celle qui com-
prend imite hi tcnc (-n général. |1 Gcoqritfla par-
liritlar: géogrnphic particulière; celle qui décrit
la situation et la constitution de chaiiue jiays sé-
parément. I Géographie; ouvrage qui traite de
celte ;cie!ue.
I Cicosráflco. ea. odj. Géographique;' ^ui lient; qui
a rapport à la géographie.
(¿eoKrafo, S. m. Géographe ; qui sait la géogra-
phie, qui fait des cartes géographiques.
Gi'oliidroKrafin, s. f. Géohydrographie; descrip-
tions de la terre et des eaux; science qui s'occu-
pe de l'élude de ta terre et des eaux.
neoliltti-dKi'úlIco 1 ca. adj. Géohydrographique;
qui a rajtport à la géohydrographie.
Geolii<ir«»;:raro^ 5. m. Géohydrographe; qui s*a-
doniic à la géohydrographie.
GcAaa:;ia, s. f. g-/('oíí>-g-/t(a. Géologie; branche
de rUistoirc naturelle qui traite de la forme ex-
térieure de la terre, de la nature des matériaux
qui la composent, et de la manière dont les ma-
tériaux ont été formés et placés dans Icursitua-
ti(ui actuelle. . • . ' ' ' . ;
G('ol(>;;i(>a.ca. g-Ztéoirt-gAt/fo. Géologique; qüV a
rapport il la géologie. •
G«*nlMgiM(a, s. m. V. Geólogo.
Geólogo, s. m. g-/i(*rt-iogo. Géologue; celui qui
s'occupe de géologie.
Geoiiiaucia, s. f. g-/i¿omaR-zía. Géoinanci*: di-
Nision par le moyen des points tracés au hasard
sur la terre. i. .) .'. • . . . ' ;
Gcoieiaiii'io, vin. adj. et s. '^-héoman-iio. Géo-
cien; qui pratique la géomancie.
Gt'oiiináticn.'«a« adj. ^-liéoinnn-ti1;o. Géoman-
liqüc; qui a raport à la géomancie.
G(>i»iiii>tfa, s. m ii-héo-mélra. Géomclre; celui
qui sait la jîéomètrie.
G(>ntiii>tral. adj. fi-héométral. Geometral; dont
Jes lignes sont développées dans leurs dimen-
sions proporlionelles, abstraction faite de toute
perspective.
Gcoaiclfalivx, S. f. pi. ^- héoniélra-léss. Entom.
Géoinélraless famille de lépidoptères diurnes,
dont les chenilles marchent en arpentaiit le ter-
rain.
Gcitiai>ti'alitii'iit«> , adv. ^-inhmèt raimen - té.
(ieométrateinenl; d'une maniare géométrale.
G«'aiaioti'ii>. s. f. g-Zèf'aMii-iri-rt. Gcomélrie; partie
de matliémaiii|nes qui a pourobjvi lamesurede
l'étendue ou des trois dimensions, qui sont' la
longueur, la lirgeur et la profondeur ou épais -
S"ur. il Geumctiíádescriptiva : gèemétrie des-
criptive: une des parties de la géométrie érigée
en science spéciale dans ces derniers temps, q\ii
a pour olijct la construction ou la génération
iiniviM^elIr de l'étendue il l'aide de projections,
c'est li diie de la trace déterminée, sur uir pt»n
dminé de position par leí intersection «les per-
pendiculaires abaissées, de tout les points d'u-
ne li^.'iie ou d'une surface situéshorsde ce point
d'une manièreqnelcoiiqne. || Géométrie;ouvrage
qui traite de cette partie.
Gooiiifti-ifaiiifiiti', adv. g hi'oiiiétrlhami'n-lé.
tiéoinétriqueinent; d'après la géométrie. || Fig.
Géométriquement; d'une manière exacte et rt«
guoreuse. i .
Geoiiiéd-ico, ca. adj. g-/»(!Oiné/r(-'.o. Géométri-
que: qui a rapport à la géométrie, qui concerne
la géoniéirie.
Gconieti't/.afiti' , v. pron. ^-hénmélrizar-sé. Se
géiiniétriser être réduit ;i des por! ions géomé-
triques; prendre des proportions géoméiriques.
Gouiniza, s. f. q.- hî'omi-7.a. Enrom. Géomyi'c;
genre de diptères.
GEO
— 515 —
«ÍKU
^coinlgtlilaM, s. f. pi. ^-héomhidass. Enloin.
(¡éotnikidcs; farnillv d'insoilcs dijilvrt'S, ayant
pour type le gcnri; gi'omyitc. '.,, <
CfroHOHiiM/s. L^-liKonomi-a. ^óumico; partie
de !? physique (,M'iiéialç ijui traite des lois aux
quelles sont souuiis les cliaiiiicincnls qu'on ob-
serve à la surface de la terre , .
Ueûiioiuo, s. m. '^hio-nomoi Gconoinc; savaut
qui s'occupe de géonpinie, , ,
C^copi(ccla«oM, s. m-. pi. '¿hénpitéila-nuf. Géopi-
, thériens ; groupe de la famille des quadrumanes
pliilyrrliiiims.
Ueopoiula, s. f. g-héupo-mia. Agriculture.
^^oi>única, s. f. s-héopo-ni\in, Géoponique ; en-
semble descontiai'Sances relatives au\ travaux
de la campagne et des jardins , soit d'utilité,
soit d'agrément. ., >
<¿eO|tóiilco ,, a. ad], ç^-^iéopo-niko, Géapoiiiquc;
qui a rapport à la géoponifi, ....,, , • |
«¿coiiuclidónroM, à. m. pi. OrilftU. G<^ochdid(>r 1
nés ; famille de l'ordre des gastéropodes pulmo-
nes , comprenant ceux qui vivent sur terre et
(Hit des coquilles.
Cicorania, s. m. j^-hvora-ma. Géorama ; immense
globe ter,restre au centre duquel on est placé
, pour embrasser la terre tracép sur ses pâroLs in-
.térlçures.
Veorglano, a. adj. Géorgien ; qui est de la Géor-
gie, Il Géorgien; qui appartient à la Géorgie. || s.
Géorgien I habitant de la Géorgie.
CiL>ór($lco, a. adj. g-/u'ürg-/ii7íu. Géorgiquc , qui
a rapport à l'art de cultiver la terre. | Les géor-
giques ; s. f. pi. Poème didactique qui enseigne
l'art de cultiver la terre.
Georgina, s. f. Bot. (iéorginct gçnrc idc plantes,
type de la famille des géorginées.
UcorgliicaM, s. f. pi. g/iéucg/ii-néai. Rot. Géor-
ginées; section de plantes de la sous-tribu des
asléroïdécsécliptées ayant pour type le genre
. ■ géorgine.
GcoMcopia, s. f. Géoscopie; divination tirée de la
.. nature et de la qualité de la terre. !| (íéoscujuc;
science qui traite des qualités de la terre. || Art.
divin. Géoscopie; observation de ce qui se passi-
sur la terre , à (in de s'en servir pour prévoir les
événements futurs. • , ,: .
(¿vÓMcupo, s. m, '¿-héos.Uopo. Art. div.Géoscopc;
celui qui pratique la géoscopie
UeoMférlco. ca. ad], g/uífs/'ií-riko. Géosphériqup,
qui a rapport au globe de la terre, qui Iç, repre-
sente.
GcoHona, s. f. Uiilacl. Géosophie;, connaissance
du globe de la terre ; spus je point de vue philo-
sophique. ,. 1
CicoNtática, s. f. g/u'o,vía-/íkíi. Génstatiquc ; par-
lie de la mécHiii(iue ijui traite des lois de l'é(Hii-
libre des corps solides.
Gcôllco, ca. adj. iiius. V. Terrestre.
(■('UMtratoula, S. f. (/-/ic'«Jítr(í(tí¡/-/iía. Pidac.
Géoslralégie; art de la guerre envisagée sous le
rapport des armées de terre.
UeutrupIdoM, s. m. pi. «/-/it'of roi«-/iid(i5. Entom.
(iéoiriipides ; famille de coléoptères ayant pour
type le genre gèolrupe.
Ciculi'uitiiioM, s. m. |)1. ¡l'Iiônlriiiipi-nns. r.nlom.
Gèolrupins; tribu de la fumille des coléoplère-;
lamelluoriicsn oyaul'pqur type Icgciire gèo-
Irupe. ,\ ,,,, , ,, . ,
«¿fotrupo, s. m. g-htotrun-po. Kntom. Gi't)lru-
pc ç genre de coléoptères, type de la famille des
géotrupides.
(¿cc|HC ou Jeque, s. m. Arag. Vieillard. | Cheik
ou Cheikh, || s. m. Chef de tribu arabe ; cesl un
litre très prodigué parmi les Arabes; on le don-
ne même aux chefs de famille et à tous les vlni-
llards. I Clieck ; supérieur d'un monastère turc.
I Poche de besace.
Cifra ou Jera, s. f. Hxtr. Espace de terrain qu'u-
ne paire de h<eufs peut labourer en un jour.
Uerainn. s. f. fi-hcra-'inn. Hot. Géraine ; un des
noms vulgaires du géraninm.
UcriiiieaH, s. f. pi. ij-Utra-ntaxs. Bot. Géraniécs;
fninille de plantes qui a pour type le genre gé-
ranium. S'iemploie aussi siibslanliv.
«eriiiiéo, ea. adj. Bol. Géranié, géraniaré : qui
appartient, <]ui a rapport au géranium. •
Ccraiilo. S. m. Bot. Géranium ; genre <lc plantes
géraniées dont les espèces les plus rechi-rchèes
pour les jardins sont le géranium strié il'ltalic,
le géranium sanguin, etc. Les ¡¡rraniuius sont
très-recherchés , soil à cause de l'éclat de leurs
fleurs , soit à cause du parfum propre à toutes
leurs parties.
Cici-aniun. s. m. (f-héranionn. Bot. Géranium;
un des noms vulgaires du géranium.
«l'i-aiiU, s. m. (/-/iiírrt-ni.íí.Chir. Géranis ; ban-
dage employé dans les luxations de l'omoplate
ou les fractures des clavicules.
CoraiioM, (¡-hérarxoss. Mylh. Géranos; sorte de
danse dont les figures imitaient les détours du
labyrinthe de Crète.
Oerapellliia ou OerapelliiiM, s. f. n-hérapéilU-
tHi. Vieil habit déchiré, qui tombe en l.imheaux.
Cii*rarca ou Jei-ai-cn, S. m. (j-hárar-kn. Hiérar-
que : chef , autorité appartenant a la hiérarchie.
I Scsi dit pour prélat, pontife.
Gerai-q::iu ou Jerarquía, s. f. ij-h-rarki-a.
Hiérarchie; ordre et subordination des neuf
clueurs des anges. 1| Hiérarchie» ordre et subor-
dination des divers degrés de l'état ecclé>iasli-
(ine. depuis le pape , qui en est le chef, jusqu'au
simple laïque. | La ¡lerarquitt relrslldl. la hié-
rarchie celeste ; comprend celle tiui est entre
les personnes de la Trinité, celle (|ni est entre
Jesus-Christ et sa mère , et celle des anges. |
L<i f/erarquia ¡lutnuna 6 eclesiástica: la hii'-
rarchie humaine ou ecclésiastique; comprend
celle de la loi de Moïse et celle de la loi évangé-
lique. I Hiérarchie ; s'apqliqnc aux rapports de
l'Eu'lUoavee létal. | Hiéranhie; se dit par e\-
sension de tontes sortes de pouvoirs, d'aulori-
lés. de rangs subordonnés les uns aux antres.
Hist. i.a divina geran/iiírt . la divine hiérarchie;
l'ordre et la subordination des diverses dignités
de la cour de Cmistanliiiople.
Ucrái-(|HlcanuMite , ad> . '^-hèrar-l.i' nménn-ti\
liierarrhiquemenl ; dune manière hiérarchique.
Gerárciiilto. ra. adj. -cifrar- iko. Hiérarchique;
qui esl de la hiérarchie; qui appartient à la hie-
larchie.
«¿(-rarqiilxado, ila. uart. pas. de Gerarquizar.
Ci«T ii-:|cii/.iir, v. a. Néol. Hiérarchiser; établir
une liierarchie.
a^i-rax-iiiiio, ta. adj. Bot Gérascanlhc •, dont la
coiolle dure longs temps.
<¿era(lrit,r«. adj. g-Aéra-ii'/io. Antiq. Hiératique»
(;eu
— 516
(;er
qui concerne les choses sacr^'os , qui appartient
iiu\ |H(Ures. ü Ktcrilurn ijeràtira; crrilim' hi*';-
rali(liie ; ócrilurc ('•({ypliiMinc dont on pense tjiip
les prêtres seuls s'élnirnt n-scrvé l'intclli^'onre.
Il llicralicpic; se dit tl uih- cspccr de papier dK-
Kipte. Il l'Iiami. Hiératique; ancien nom d'un
( itaplasinc ciuidlient , propre A calmer les dou-
leurs d'esioniac. «Je t'oie, (île.
CierliiiMiii, s. f. ií-lurbíi-ssia. Mamm. ficrboise;
genre de rongeurs ayant le corps épais, Ij K^ie
lar^e, courte, aplatie en dessus, et le cou à
lieiiie sensible. Os aniinauï , dont l;i pliysiuno-
niie ^'eneralc est celle des rats, vivent de raci-
nes et de fçrains et boivent peu.
(âCi-tteriM, s. ('. ^-hi^rhé-ria. Hot. Gerbérie ; gen-
re de plantes de la famille dessynantliéréesinu-
tisiées. ■ ■ ' ' •■ " • " ■ »
€;ei :>i>riii<lMM, s. f. pi. Hol. (terbériéeS* section de
la tribu des niutisié'es , ayant poUr|lypele gen-
re gerbérie.
GerlitM-iiMio, «In. adj. Hot. (ierbérié ; qui tient de
la f,'erbérie.
CicrUn, s. m. Mamm. Gerbo ou Gerboa; espèce du
genre jícrboisc ; les animaux vivent en tribus et
paraissent rechercher les bulbes pour leur nour-
riture. ■■ -' '■:
iivvlnt\tU-, ndj. ç^-h^rhn-iilé. Mamm. Gerboïdc;
qui ressemble à une j;erboise
UrrbolileM. s. m. pi. Mamm. Gerbo'ides: famille
de l'ordre des mammifères gliriens , qui com-
prend les iicrboises.
(¿orlioMin, s. f. ¡Mamm. Gerboise. V, Orrhasin.
«¿ercorla. s. f. f;-hérzt--rin. Bot. Gerzérie; un des
iionis de la /.izaiiie. } (ierzérie; espèce -de plante
du Ja|>on , qui n'est pas encore cîassée.
«¿ereiulii, s. f. lîrpét. Gérende ; espèce de ser-
pent du genre boa.
«¿erisa ou Jer^a. s. f. f;-hér-<)a. Jarpnn; langage
COI rompu que l'on parle dans les villages, dans
les provinces; argot, baragouin. | Abusiv. et
par mépris. Jargon . langue étrangère que l'on
ne comprend , ¡las. Se dit m^imc de la lanffuc du
pays , quand on la parle d'une manière qui pas-
se la capaiilé des autres. | Jargon; ou appelle
quelque fois ainsi un certain langage de société
où l'on emploie les mots dans des sens qu'ils
n'ont pas communément, et qui sont «le conven-
tion parmi les personnes qui composent ces co-
teries. Il Toute espèce d'ètolfe grossière. || Hstar
ou poner itvficosa en jerflo; fig. Chose com-
mencée qu'oi! laisse là. ' ■ '
Clcrgcliiio, s. m. fjherghéli-nn. Gérgelin, huile
que les Indiens tirent de la sésane.
iicrKsmou Jorgon, s. m. gérgnnti. Paillasse;
grand sac de toile rempli de paille qu'on étend
sur un lit sous les matelas et sur le bois ou le
fond sanglé. Il Fig. Robe mal faite, trop large.
sac. li Fig. Personne dont l'emboupoinl déforme
la taiite. || Fig La pahse, le ventre, jj Fig. Fem-
me de mauvaise vie.
Goi-S"SI!n on G..|-Kiillln. s. f. (¡hérifui-Ua. (I,
mouillei. iitolie fine de Suie oude laine, ou mé-
langée (le l-une ei de l'autre. ¡ Serge,
«eriialco, s. m. V. i;prj/'fi//e.
Cioriralte. s. m. uhnifnl-U'. Ôrnith. Gerfaut; se-
conde section du genre laueon . comprenant des
animaux plus grands que les vautours.- Sorte
de petite couU'Uvriiie.--Arq. Valeur
ucrirmo, s. m. v/t<<r i/Vi -fo. Chérifat; digtiité do
chérir, et le pays qu'il gouverne.
Ci«Tlfc, Jerlff. s. m. Cliérif; nom des dcécfin-
danls de Mahomet piir Fatime, sa liHe, ép'otisii
(i".\ly« ils tout distingués par un tnrbant vert.—
Ghérifl; signifie aussi prince chez les .Vrabes et
chez les Maures. Le rot de Maroc se qUâlilie
cher if des r/uiri/"j.--Métall (Ihèrif monnaie d'bf
d'Kgipte valant environ tt francs 7H centimeSi
CîorlKonxn ou JrrleonKu. s. f ghiTigorin-za.
Jargon; argot, langage cornimpu, bizarre, (Jont
se servent ordenairement les boémiens, les yo-;
leurs, etc.-Gargon; style embrouillé, inintelllgi^
hie.-- .4rif/iir PH gprígf)n:í/.»i tergiverser, usCT'
de détours, de subterfuges.--//rtrcr gcngoViîo»;
faire des gestes ridicules.
CirriicoiiKiir ou JrrlKunzar , r. a. jif^ngonnzar.
Argotisser; parler argot, parlfer, S< expli()tier d'u-
ne manière peu claire. ■ 'i ' "' '
Cicilllii.s, f. g./ieVí-íZa. (I, mouillée; Bot, GéHlIc^
un des noms vulgaires de la chanterelle ou gé-
rille ordinaire.
GoiMiitfiiou jcriiiKii, s. f. g/^értnrNga. Seringiie:
petite pompe qui sert à attirer, et à repousser
l'air et les liquides. | Pompe. (| ^«:r«ngn del
ayuntiimirntn; pompe de la municipalité pour
les incendies. || Fig. Instance; sollicitations,
ponrsuite fatigante, importune.
Clcringiiaclon. ou Jerin;;arloii, S. f.ght'rinnga-
z»'H«. l/aclion de seringncr, injection.
(¿vringar, v, a. Seringuer; injecter. |1 Fig. Ennu-
yer, fatiguer par des instances, obséder.
Gorliigazo ou Ji-rliignxo, e. m. L'action de sc-
riiiguer, lavement, y. iauaitvfl. Il Couji de se-
ringue,jet dé ce qui est contenu dans la serin-
gue.
Gcringiillla ou Jerlngiiltla. s. T. dim. de Geirîn-
grt. I Rot. Seringat; arbrisseau.
Gorito, s. m. Gérit; drap qui a environ deux pieds
de longcur et dont en se sert pour fa chasse
aux ours.
Gvrioii, s. m, {¡hêrionn. Mytol. Géryon, monstre
a trois tètes qui fut vaincu par Héraclée.
Gcriunla. s. f. tjhério-nia. Bol. Géryonie; plante
du genre mèdurc.
UrrióiihlnN, s. f. pi. qhério-fiidnss.^oi.Gñkson\-
des; famille de plantes de l'ordre des acalêpbés
libres, qui a pour type le genre géryonie.
Gerioiiifln. (la. adj. ¡¡Iiêrio-nida. Bor. Gérj'onidC;
qui ressemble à une géryonie.
Cerin, S. f. (fbèr-la. Ichlhyol. Gerle; poisson du
genre picarel, de la côte de Nice. '
Gcrniacion, S, f. ijhérmar.ion. Germination ; épo-
que dud'éveloppement des bourgeons. V. Ger-
minacion, '
Grnuaii, s. m. Secl. rel. Germand; membre d'u-
ne secte de philoso()lies indiens, ainsi appelés de
ce (¡u'ils habitaient dans les bois où ils vivaient
de fruits sauvages, n'ayant d'autres vètemcrits
que ceux qu'ils frabriquaieiil avec dés écorces
d'arbre, ils s'abstenaient de l'usage du vin et
des mariages. =í/crm«»Kí, s. f. femme publi-
que.
Gcmiaiiatla, s. f. Uist. Germanada; nom d'une
associotion populaire qui s'était forméeà Valen-
ce en 1320, durant les troubles qu'y avaient ex-
cités la tiranic des nobles. V. Ilerviandad.
Gcrmaiidria, s. f. ghcrmandri-a. Bol. Gérman-
\
r.HU
— 517 —
fJÉk''
drécv.f^cnredo. plûntcsInhW'os Aflciirs d'un Mane
jAuiiiiiro.ct dis|(HS('(>.scii mirais iinilnK^rnl h l't'x-
tróinilf (les li^rrs. Klle !» iiiift saveur ilcrc, cl
amèrc, est rcfîîtrdéc coMiinc aiïi^rilivP, sudorili-
quc: Vdlncnurc. li'GTinondréc; nom vulgaire
d'uiH" V(Moiii»|ue.
Gi>riii!ii«>Mro, ra< ftdj. D'nrf^ot. '
Ccriiiiiiiia, s. f. '/hrrmnni-a Gennanifc: hoh*-
inicii. jin^<in. «r¡/nl, lan}ïn;ic rorrnmi)!! fil Y>{ti(r-^
re (l(»iil se scrvcnl les Ixilu-iniciis, les viiltMirs. |
<'<»iiiiilMiiam'. Il Assiniatllondcc«»/i«neroj,-irva-
U'iice. y. (irrmtiiiada. ' ' i ' • ' " -' • ■
Crrniania. s.f. i¡hi'ina-nin. GÍ'O}?. GermairiCT ^fts-
te l'fmiri'e de l*I-un»pr ancienne qiii eomifrciiait
•i|c pays qui s'élend du Datiuhe a la mer du
Nord, el du Hliinàln Vistule. ainsi que les' ••en-
trées api»elé.'s auj(Uitd*hni Dnnnemark, Nor-
wéU'N Stiéde. Kiiidlande, l.ivonie et Prii^se; ||
Nom donné à un di's rovaunies nés du de-
meinlirement de leinpire de Charlemaf^ne, el
qui (iriiniliveuienl c(im|)renail toutes cel-
les des provinees situ(''es au-delà d\l Hhiti , qtii
avaient fitil ¡lartie de la monarehie des frailes. Il
• fut aírrainli à plusieurs époques.
Ooriiiaiiiiiii». lin. S. et adj. Ilist. anc. (^cr'rtla-
niaiiien: \wn\ d'urte tribu des Perses, membie
de eetle tribu.
Ccrmanira. S. \'. fjkflrmà-nikn. (íéogr. anc. Ger-
manique; nom donné à deux divisiunsdc la Gau-
le ancienne sous les Uomains. I Germánica pri-
mera, (icrmànirn se-^nrula; Germanique premiè-
re, (««"rmanique deu\iémü< '
Ccriiiàiiir»», ca. adj. Géo^.anc. Germanique; qni
appartient à In f/ermanie, ou à ses habitants. Il
Ilist. rom. tiermaoique; titre que prirent plu-
sieurs empereurs romains, vaiiKpieurs des ffer-
tnains. | Mar (je f muni en ; mer germanique;
située ou nord de la ^"aule; entre lis îles Rrita-
niquesella Germanie. aujourd'hui mer du Nord,
Hist. Imperio fíürm.iriíro. Empire germanique;
se dit de l'empire d'Orcidenl renouvelé parGhar-
Icmaffiui , après son démembrement «nlre les
petits (ils de ce prince. || Ethnorg. Lenffitas qer-
mnuivas\ lan};ues ;;ermani(iues; Innjîues indo-
européernnes en usa^e chez les descendante des
anciens Germains, j V.oiil'ederarion ¡férmánica;
confédération ^jermanique. || Atl-mania,
«¡crmaiiltlad, s. f. inus.' (î-ratcrnité. V.'Herman-
(lad. I''nilenii(htil.
(■rrniaiilNiiin, s. m. ijhi^rmani.t-mn. tlermanisme;
on le dit de certaines locutions empruntées à la
lanjîue allemande, et qUe losare général n'a
pas encoie le;.'ilimécs!
€iorinaiiiy.a«lf>. «la. adj. cl pass. d" Germnniiar.
UoniiHiii'/.ar . v. a. iiUéntiiitii/rir. f/ermaniser;
rendre germain ou allemand. \ v. n. fiermani-
ser; l'aire des germaiiismes. "
Gerniaiio. iKi. adj. inns. Vrai, pur, ^Ahs altéra-
tion ni mélange. V. iicKiMMo. || s. m. Arp. IVohé-
mien ; enlrenuMIeur. || V. IUlnnnriifion. \ s.
Gécgr. Gcrniain; habitant de la Germanie. 1| Ger-
main; se «lit eiicoreciuelqiierois pour Mlemand.
Ci<*riiiiiiin Miijoii. iiii. iidj. diplom. Oui appar-
tient aux Germains et an\ Saxon»;. Se dit de l'é-
criture plus coniiniiiuMUvnt appelée Sirruune.
Gcrniar, V. ft. inns. V. (¡crminar.
«¿«•■•iiKMi. s. m. ^Iifr-ménn. Phys. et hist. nAl.
Germe; rudiment d'un être organisé i(ui vient
d'être engendfé; ébam hé de tout organe que If"
temps ou la nutrition emmènera au df gré di-
pcrfeelion dont il est susceptible. On comprend
sous le nom de ;;ei"irtés, \f^ Inilbes, les hnlbr-
llés, les lubercitles, les turións. les bourgeons,
e( les lenticelles. Les gerines dilïï'K'nt essentie-
llement des graines semillmt], en ce qu'ils ne
sont que des frhl^iftents de; végétaux , tandis (|ui*
cellC's-ci sont des' végétaux complets, ijunique
en miniature. I.es animaux comme les véiJélatii
ont utt germ^. I.e germe des plhnles, du mit-^
ment qu'il est fécondé el déjà entouré tfe ses
eiiveloppes, prend le hom de graine. Li< gèViiic**
des ihamiféres fééortdé s'appelle eidbryo'n 'etti-
/>riyH): il prend lenom d'u'uf '!nifi'fi\' l'Mcr. lt?s,
a'nimiiux ovipares, mais le gerihe pt-ojfremVnl
dit ne fijnite qu'une partie fort restreinte (le
IVufeldc la graine. Clic^z les vivipares ,' le
gemme fécondé n'a pas reçu de non» particulier,
et on dit produit de la cohcpptitm. || Hot. Gerni^f*
se dit quelquefois ;)(tur l'ovaire, c'cat-;ï-dii'e,
pour la partie de la llleur (\\i'\ devient le friilt
ÏOrsque la fécondation s'est opérée. I| Ger'me; la
partie de la semence dont' se forme la plante. |1
Germe; partie d'iitie racine bulbeuse ou tubéreli-'
sc qui prdduil une nouvelle plante. |i Germé;
première pointe qui sort d'une graine; d'une
bulbe, etc'., lorsqu'elle commence à pousser. |
Fig. ^erme; principe, cause, source, origine de
quelque cHose, au physique et au ntorai. |;'Pbî-*
los. herm. iïerme; le mercure.
Gcr'iAirlda, s. g/icrmí/r-í/a. Eéol. Vermicide; c(*-
lui, celle qui détruit un germe, qui l'empêche
de se tWveliqiper. || f7ermicidej crime du céliba-
taire envers la nature. || U s'emploie aussi ad-
jectiv.
(,;crmlllcacirtn. s. f. g/tcrHii/i'ca/i'onn. ^ermifi-
iafion; transformation, éonversion en germe.
Gcriiilnaclon, r' f. g/it'rmiurt/.ionn. IMiysiol. vé-
gét. iVermination; puissance végétative par la-
quelle la graine prend !<on niouvement vital el
commencé à se développer Getle période de la
vie végétale correspoitd à l'allaitement des mam-
miféreS, ou mieux encore à l'incubation des oi-
seaux.
Gt'rniliiádo, da; ádj. et part. pass. de germinar.
^ermé.
Gcriitliiadnr, ra. adj. adj. Germinateur; qui est
propre à germer,
Geriiiliial, adj. Ilot. i;erminal.- quise dévebqjpe
en place de la graine. || s. m. m. (ierminal; sep-
tième mois de l'année lie h République fionçai-
se, commençait le 21 mars et finissait le l'.i avril.
Il était ains; nommé, parce (¡u'il tombait à l'épo-
que où la i^ature développe le germe de la se-
mence qui lui a été confiée.
GM*mlnaH(o. adj. f.'erminant; qui se produit A la
manière des végétaux.
Gcriiilniir, v. n. íí'ermer; pousser un germe au
dehors. Il Tiii. iiermer; se développer. s'acCmîtré,
produire ses e(TeI<. || l'ig. fermer, prospérer
Gri'inln1|*aria. s. f. g/i rminipn-ria. Physiol.vé-
gét. /."ermiiiiparie; mode de génération qui con-
siste en ce (pi'iin corps organisé pousse de nou-
veaux produits dont le développement donne
lien à de nouveaux individus.
Gfr-iiiiniparo, ra. ndj. Ilist. nal. (7crminiparc;qUi
' se produit par des germes.
r.ER
— 518 —
v.m.
CMsriiiInnUv», va, atlj, (^rrminalir; qui peuL s<'
<lcv('li)|Hifr , füTiiivr. Il Faruitail (ferminnliiut;
faillite KcniiiiiiUivr, rcllr (ju'oiil les (.'rniiics tk>
geniKT ou, plus KM'iiérnlriucnt, ccllti tju'diit h-s
oiipusculi'S roprudurlcur!» des corps «le se déve-
lopper quand ils vieiincul à (kre places dans des
circoiisl anees l'avurnbles.
cacrmoii. s. pi. Khlhyul. (Germon; poissuii du
Kraiid Oeéan au»lral. j) 6'crmoii; um des nomsdu
dAupliin. , , I
Cierno, s. m. inus. BoQU-iils, le mari de ^ dllc.
V. Yerno.
ttvrocoinía, s. f. f^ltéroltomt'ft, Médcc fíéroio-
inie; branche de l'hygiène qui Irailc des moyens
dccoiiservcr la.vauté des vieillards.
f^crofautaM, s. f. pi. .\nl. ¡;r. Uiéropbanless fem-
fncs consacrées au culte de Çércs. ^Lqui avaient
des fonctious. disUMCies.40 .iÇcUes 4)c> .l'hi^ro-
pbanlç. ■ r ,
Gerufaiite, on Uerufántr. s. m. ^héii) fan-té.
Autiq. Hiérophante; litre du prélre qui prési-
dait au\ ni} stères d'I-^lcusis et de quelques au-
tres temples de la ^«rècc, et qui enseif^nait les
fhcisessiitrées aux initiés.
Oerorauilda, s. f. ^nl, ¡^r. fliérophantide; prê-
tresses de Cérùs à: Athènes, qui étaient subor-
dunnécs ù l'hiérophante.
4¿eroria, s. f. Ilelmint. ííérofléc; gciirc de, vers
intestinaux.
Aicroalilico, (iU Jcrof^lillço, S. m. Hiérogiiphr;
caractère, fi^turc qui contient quelque sens mys-
léfieui.J Iliéroi,'liphe; se dit particulièrement
des caractères de ce genre dmit les Egyptiens
,^servaieuV,dans les choses qui, rei$;)rdi)icnl la
reIÎ;i;ion, les sciences et les arts. Us consistaient
dans des caractères ou ligures qui, dans l'origi-
Bc, suppléaient à l'écriture, dont on n'avait pas
encore l'idée, et auxquels ensuite on donna un
sens caché et mystérieux. L'usage des hiérogly
|»hes, qui chez les Egyptiens remonte à la plus
îiautc antiquité, et qu'employèrent principale-
ment les prêtres, leur est commun avec lesChi-
flois, les Méiicans, les Scytes, les Indiens, les
FJieniciens, les Ethiiqùens, et les Elruriens. ||
Ge,ro(fli(icos ntrioqlóftcos; hiéio^rlyphcs curiolo-
giques; imitation de, la chose; il c;onsistait à met-
tre la partie pour le tout. |¡ (iermjliftros j/i/i/joit-
cos;^ hiéroglyphes symboliquqs; Qcux qui chan-
peai'cnl quelque chose à l'objet., j| ad]. Hiérogly-
fiquc; qui appartient à l'hiéroglyphe. || l'aléogr.
Hiéroglylique; se dit de la première sorte d'écri-
ture dont se composait le système graphique des
anciens Egyptiens, jj Zool, Hiérogliüqnc; se dit
d'uH corps qui est marqué de lignes coloriées si-
nueuses, qu'on a comparées à des hiéroglyphes,
comme le python hiénjglyphique. ¡i L'écriture
biéroglyphiiiue est employée sur les monuments,
elle est distincte de celle des mauuscr/lá, appelée
hiératique. Y. (;eríi/íco. -,¿¡„',! -t •
Ccroninilunw, s. m- V. GcTonimiano. * . " ■
Ciei-uiitc, s. m. Antiq. gr. GéroiUc ; nom que les
Cretois et les Spartiates doiiiiaienl à leurs séna-
teurs, qui toujours étaient pris parmi les viei-
llards les plus respectables. Par extension sig-
nifie dans les mêmes peuples un personage res-
pectable.
«ierontoçruclA, s. f, g/niro^to/iia-zio. Gérouto-r
èralio; gouvcrneiueut des yie,iUards;, interven-
tion dfs vieillards dans 1rs affaires du pays.
<¿i'roii(orríi(lr*. c:i. adj. ii¿r<int»krn-tiUii. ííé-
ronlo(ralii|iie; qui appartient ala gérontocratie.
Cirriinti>|i«»KUM, s. m. But. frérunlo;io;¿on t sal-
silis des prés dont le» graines sont couronnées-
d'aijjrelles.
<¿<'r|»n, "Il Jcrpii. s. f. Hejctou de pied de vigne.
<^t^r«|Hrrln, !). I. iiiiis. Abattoir.
Uf rrleol<% ». m. ghtrriko-lé. Uagoûl, potage aux
• mandes.
(iertiiN, s. f. pi, Arg. Ureilles.
€i«'rrlH, s. m. Kiitom. (>erris;geiired'iiis«rctes.);«*i>-
corises.
4¿«riiin, s. m.O>niin. frcrouiii; espèce de quintal
dont on se sert nu l'aire pour évaluer le poid*
des marchandises volumineuses. .
(¿iTuiiilieiiM*', adj. Ue ^rironne.
<ipriiniliiiil<i, s. r. ^raiid,n)ul«OiiPf espion ampou-
Kt et ridicule.
<;t>riiM«lé<», s. m. ^rram.^rjórondil': se dit desiiiHe-
xions particulières que l'usage de la lair.'ue la-,
iine a données au participe en dui< , lor'iu'on les
emploie coiiune cas d*t riiiUnilir- | On appelle
abusivement gérondil' le participe présent d'un
veiîbe qi,iaiid en t'ram.'ais il va précédé do la pn*,-?
position en. \\ Fig. fam. Mauvais orateur, predi -
caleur ridicule. ,,1 ; , •.;
C¿t;rrlsMi>l«, s. (. ioas. .Es;>¿ce de brodequin,- .;>
(-<*rvUiA, .«1. m. Eoss. ^frvillie: espèce de coqiitillc-
bivalve qui se reiiLontre dans b.'s couches de (er-
re calcaire.
Ccrvllln, s. f. Entom, (f«:rbillc; genre de vers
rongeurs. .^
Ciei'vtllfra, s. m. inus. Cordonnier, savetier,
UeM», s. f, Bol. Yîasset genre de légumineuses,
contenant plus de cinquante espèces, dont plu-
sieurs, sont précieuses comme plantes foiwivi-
gères.
CieMtu-r», S. f. Bfit. desuere; genre dfl la Tamille
des gesnériéçs, comprenant environ quinze pljni-
tes originaires des Antilles.
«esMcrliicra!*. s.f. pi. (;/t('i»u'rirt-zé«J5. B«jI. (»es-
nériées; famille de plantes, qui a puqr type le
genre gosnère.
Ca«Miiei'iñceA. ra. adj. (jhésnèria-ié». Bot Qes-
nérié; qui ressemble a une gesnérc* ,
«¿cMoirciU, s. m. fiétsolré-ont. Mu*. i/'-ré-soI;
signe et clef de musique qui désigne le l«n de
S(d.
Cie.<«la, s. m. Fiii. fiesta: mot (|ui dcifigne tous les
mouvements imprimés par l'action inu.sculaire à
t(»ut le corps ou à toute partie du corps, les dif-
férents modes de staiion. et les diverses attitu-
des ou positions qui dépendeiiit de c«(te action
diversement combinée, ainsi que loi^s les mou-
vements étrangers auxquels le corps ol>éit el qui
peuvent avoir sur la santé une inlluence plus ou
. moins directe.
Go»itacion, S. f. cihistmionn. Prestation; action de
porter; temps pendant lequel le fœtus des espè-
ces vivipares reste enferme dans le sein de la
mère, depuis le moment de la conception jus-
qu'à l'époque oii il arrive à la lumièie. ¡j Anl.
rom. Gestation; sorte d'exercice eii usage chez
les Romains pour le rétablissemeiU de la santé.
1! consi>tail à se faire porter en chaise ou en li-
tière, às« faire Irainer rapidement dans un char-
riot ou dans un bateau pour donner, a,u corps du
TiET
— ,319 —
GIR
mouvcmcnlc»; de la ficeonsse. || Ce«t«lh>n; lieu
ombrage', partie »l'un jardin, d'un portique, où
1*011 se proinciiail en liticro/ «i l.*«U"pr(»nail
l'exercire de la gcstülion. .c ■
Cestadiira. s. f. g-héstaduu-ra. ¡n«9. Vis»g«,T»-
gure.
«¡cMtnH, >. f. pi. i\\use-kés-ta.f. Gestes,' grandes
des et nié;iorablfs actions, exploits.
«¿CNtatorio, rl«. adj. g-Ztcvíuío-rto. An», rom.
Geslutoire; dont on se sert p»iur la gestation. H
llisl. ¿»i7/ii (joslnlurtn; tliaise gvstatoire; chaise
il porteur dont le pape lait usage.
«¿PNifiir, V. .1. inus. g-/(i-.íí(('.ir. (îcsticaler, grima*
ter. V. Gesticular.
CicNtiTit, s. f. et adj. ^^Ii4.ité-ra. Bot. Mijaurée,
grimacière, lemine à manières affectées <ni ridi-
cules.
«¿«Att'i-w, ro. adj. g-/téift'-ro. Geslieulaleur; celui
colle qui fait trop de gestes, (jui fait des gestes
alVicles. li (irinia. ier; i)ui fait des grimaces.
CicMticuiacioii. s. f. '¿-hésl iliinil mionn . Gcsticu-
blitm, action de faire des gestes alleftés. indé-
cents ou trop Iré ;uenls. || Gesticuintiiiu; art dtt
geste on |tantcmime.||['athol. Gesticnlation;ac-
iioii de fiiiredes gestes, pliénoinèiies qu'on 4)b-
«¡erve <lans un certain nombre de maladies.
4¿«'w(ictilnilor. s. m. ^-hi-slirauladar. Kf\l. rom.
Gesticulaleur; esclave qui dans les festinsdécuu-
pait les viandes au son de la musique^ || V. Ges-
tero. .•.■■., /\i . . .; -•'. ...■■..
«ieMtiriilanle. adj. Grimaçant. V. Gestero.
0<*r4tÍMiiliii'. V. il, g-/te47í üuíar. Gesticuler, fai-
re îles ge>les aHeclcs. trop liócjueuts ou indé-
cents.
<«(M4tirulnr, adj. inns. Gcsticulairc; qui concerne
les gestes.
Cifntillu. s. m. dim. de («est'i. •'
(lieMto, s. m. iiius. Mine. v'Sage. || Geste mouve-
HH'iit extérieur de corps servant à exprimer nos
. senliioents, nos désirs, nos craintes et toutes les
. seu^aiioiis diverses que iH'US pouvons éprouver.
Il Aspect situation, disposition, seinbluiii. ai'.pa-
rencc. \\ Geste. paiiii.m:iue. biz/i. jeu iniicl (¡iiii
roinédioîi. Ii Action; niouvinieiil du corps de l'o-
laieiir. Il (jvslo (!<• itrnii({r viunijrc: l'am. air, mi-
ne reliognée. i| l'uiki-r ffi'sto:. prendre, avoir un
air relVo;.'iié. ;; l'onvrsr a in'st'i: se par^-r, s'ajus-
ter. I //ri<Ti- </f'..vi(i.v, faire des grimaces, avoirdes
coiiMilsioiis. faire la nique. Il Hacer gestos á «/-
;iu}ia cdsii. tegunii r avec dédain.
€¿rta. Mil Je(i). s. t. g-/ic-(o. Groin, biibinc, nui-
Ile, gros>es lèvres. |i Aiag. GhiicIIc. robinet de
lonneaii' || Ksiar ran lanla ¡jeta, faire la moue,
avoir lair facile.
Cîria. adj. et s.g/it'-tii Géogr. et llisl. ane. Gèle,
nom d'un peuple scythe au nord de la Dacie.
«ieta. ^-hé-iii. Gcta; second lils de l'cmpereurSe-
vère et de Julia Donna.
Uctar. ou Jriai'. v. a. g-/iét(ir. Arag. Broyer, dé-
laver dans quelque clidse île liquide-
«iptc. s. m. ;:-/(('-<ii. Mar. Jet de voiles.
«¿cOco. vu. adj. ^-Iié-tiku. Gétique; qui appar-
tient ati\ Gétes.
CieiHl«<; s. m. g-/»(î/i-iiss. pot. Géiliyllis; genre
de plantes mareissoïdes. cnmprenanl ciiK] espè-
ces, toutes du cap de P.oiine- Espérance. Les baies
dugéilivilis ont une odeur et un goût de frai-
se très-agréables.
««•♦o, ou JMo, 8. m. g-h¿-<«^ Ar»g,'ttiHEh« Tldc
et frottée de miel. .•• •
Cetonia, s. î. \i-hèto-nia . Bot. Gétonie» genre de
plantes connu aussi sous le nom de Calycoptère.
ttctiido. ou Jetudo, tia. adj. y^-hétou'do. Lippu;
qui a de grosses dèvres.
Gétiil», lu. adj. et. s. Géogr. ane. Gélules: habi-
tant de la lîctulie. On dit qu'ils furent les pre-
miers qui ciltrèrenlen Afrique. Us servirent Jo-
gurthn contre les Komauis,, qai \H soamirent
ensuite. ■ '•■' ■
C:<'tiilia, s. f. g-/i(?fou-/ia. Géogr. ane. Gétulie; an-
cien nom d'une contrée d'.\friqne qui avait au
.nord les deux Mauritanies, au levant les pays
des (Paramantes, au midi celui des Nègres cl au
eouchaill la mer .Mlnntique.
Gi'}<>i-ita , s. f. g-lihjèri-ta. Miner. Géyérite}
quartz conerétionné qui se dépose sur les bords
de la source jaillissante de (ieyser, en Irlande.
Uia. s. f. inus ^-hi-a. Arag. Marque de ta magis-
trature. ..'.'..
ttiaiiariniio^'S'.'itt'j ç^^hiaharin-nn. Hist. Giaba-
barieii; membre d'une secte fataliste de maho-
méians.
«¿iavottiio, Sb'm. çi-hia':à1i-no. Oriiith. Espèce de
faisan.
Viafariaao. na. adj. g-hiafaria'-rH). l'hilol. Gia-
l'aritMi; «l'Àbnugiafar, qui lui appartient, qui lui
est priqjre. '
Oiii|il(>i>. s. m. iiial-ilérr. Relat. Gialder: cabane
• garnie seulement de laites pour que l'air la
traverse, et oii les pécheurs du Nord suspendent
le poisson qu'il veulent sécher.
<iiam!»o,s. m. g-/nom»t-fto. Bol. Giambo, arbre
des Indes orientales, ¡lonl le fruit à noyau a ?e
goùi et le grosseur de nos petites pommes de
reineltc-
(¿iainitaN, s. m. pi. g-h<rm{-ra«.tb Gtamites; race
illustre do Perses. '••' "' ■ '
tiiaji. g-/uVinn. Myth. pers^'Gian:' tnon.irqwef de
resp.'iede créatures que les persans liohiment
í/i7)fi('s.et (|ui ont gouverne le monde durant
•2.000 ans.
Giaiir. adj. g-/iù/oi/r. Uelig. nialiom. (iliiaour;
mot d'iiil les Perses se sont servi comme sytro-
iivme de inécréanl. faisant allnsion nnx adora-
teiiis du \eaii d'or i}liiar. veau dont il <st sou-
vent parlé avec mépris dans le Coran. l,a lan-
gue turque Im depuis adopté, et nous le tra-
duisons par le mot infidèle. C'est donc un ler-
• Kine (!<' mépris que les vraies croyatits lancent
ain J'iinqiéeiis. qui autrefois étaient soumis à
une foule de vexations.
ftiiarafiio, s. m. g-íiífironri-fn. Rept. Giarante,
superbe serpent boa auquel quelques peu|dades
sauiages de r.\frique rendent 1er. Iioiineurs di-
vins.
ttiai-oia, s. f. g-Ai«rfl-/a. Ornilh. Giarole.* nom
donné p:ir Buffon .'i une prétendue perdrix de mer
auv pieds noirs. Ciivier eu a fuit un genre sous le
nom iVancisé Glan^ulc.
t¿laii(|ii4>o,s. ni. g.|i/<ii>ii- rw. Myth. inahom. (liau-
cbcii: cotte de mailles; sorte de talisman com-
pose de l<)us les noms de Hiou, que les Persans
porti nt suspendu nu cou ou au bras.
t¿Jt»a ou jiha, s. f. g-/ii-/)rt. Patlnd. Hossc; gros-
seur ou saillie contre nature, ({ui se forme au dos
ou à la poitrine, par la déviation de l'epinc dor-
m»
— 520 —
! iftlG
,.salo pi} i)u sUrfium. ||0n d(M) ne. anas Lie nW'nir
nom à toute déviation, à tout vice de cottU^uni-
tiuodcsuHqui uonstitui'iii [le tronc. | iMainin.
D0S80,, certaines ({ro.ssçurs ()uv qut-lqurs aniinaui
onl,iis^(prvlkiiu'iit surir d(is.||V°i^'.tiiin. Chagrin,
rniuii. Il Arj,'. IJcsaie. |i .Vig. Voluuic.
Uibadu oiMíhadu, Hi\'¡<frhilm-d9» .Bus£U. || pari;
i>.is. ilo (iibar.
i^Minr, V. tt. ^-hihnréVin, KnnujffDrw.raiiguer,. »s-
sonvHicr jmir soj; propios.
(¿Ibnr, s. m. '^-hi-har. Manim. Gibbar; (toisson du
genio dt's Ualçines.
,Vilirr(i, s. ni. pi. «-/mVht-Ii. Gibbcrii; nom avec
lvt|iit;l iei;ariibt'sd'Arriquf,appelU'nl ceux de leurs
, . compatriotes ulublis dans le Uankals, où ils Tout
tout le commerce d'échange «aire d'Abyssinie
,., la haute Nubie et l'Arabie.
filbel, s, m. Icblbyul» (îibel; poisson des rivières
d'.\lleniugiic.
Cilbellno, s. m. Ilist. Gibelin; partisan d'une Tac-
lion qui dans le XII. XIII. et XIV. siècles, éuiit
. altacliee aux rnipcreurs, et opposée aux Guelfes
partisiiiis des papes.
Ulbeliii», nu.adj. Gibelin; qui appartient qui est
. propre aux (gibelins, qui est cuniposc de Gibe*
lins.
Ciibin ou Jibia. S. f. Sèche; poisson de mer. |
Knloiu. Gibbje; <;enrcd'inscle^ coléoptères de la
famille des serricoriies.
^ttlbloii ou jlbioii, s. m. a-hihivnni Os de sikhe.
Cilboii. s. m. au^m. de ¡¡iba. \ .Myth. jap. Gibon;
fête japonaise, dediee a Ihomme. qui se célè-
bre tous les ans au mois d'actùl. | Mamm. Gib-
bon; siiij^e duj^enrc de Oran^'s
«ilblfcro , va. adj. fi^ltibi-firo, Hisl.nal. Xiibbi-
-, fèrc; qui porte une bosse. V, Giboso. \ Gibbifè-
re ; se dit d'une corolle dont la gor-jc présente
des dilatations en l'orme de de bosse.
«¿Ibipi'iio, lia. adj. \!,-hib{'j)ent>. Kntoin. Gibbi-
penne; qui a les élytrcs bombées, ovales et glo-
buleuses.
CiibirroNtro, Irii. adj. f^-hibirros-tro. Ornith.
Gibbirostre; qui a le bec bossu, surmonté d'une
, bpssc.
CâlboMrolindo. du. adj. f^-hibossifolia-do. Bot.
Gibltosifolié; qui a des feuilles bosselées.
CiibofiidiKl ou Jibwíüidtid, S. f. fl-bibossidodd.
Gibbosité; en j;eiiéral, toute saillie osseuse anor-
male d'une partie du tronc, soit par suite de ca-
rie d'une vertèbre, ou par une simple déforma-
;,, tiundesos, des cotes ou du sternum. | En par.
ticulicr. Gibbosité, bosse difformité qui résulte
de la déviation de la colonne vertébrale sans ca-
rie; on a aussi donné exclusivement ce nom au
mal vertébral de l>o!l. V. (¡iba. \\ Bot. Gibbosité;
étal de ce qui est gibbeux.
filbotio, ou Jil»o.<<io. adj. '¿-hiboss 0. Gibbeux;
qui est bossu, élové. 1 Bossu; celui, celle qui,
par un vice de confornialion a une ou plusieurs
, bosses au dos ou à la poitrine. | Zool. Bossu,
gibbeux; se dii en général d'un animal qui a le
, dos très-convexe et en forme de bosse, ainsi que
de certains insectes etc. | Astron. Bossu; se dit
se dit de las partie éclairée de la lune lorsqu'el-
le passe du plein au premier quartier, et du der-
nier quartier au jilein. temps pendant lequel la
paitie qui est dans l'obscurité est cornue, et
ccllc.qui est éclairée est élevée en basse convexe
ou bossue. } .nnt/^ibb4>Rx^ qai est teievé en bos-
se plus ou moins opparente;
Ciibnya. s. f. g-/ii/<o-t/«. Krpét.Giboya; grand ej
beau serpent sans \enin.
Cilbrwltur. S. m. liéog. (iihrallar: promontoire de
de la MeiJitierraiire, an sud est de la proïince
de< Gadiz en Kspa);iie; ¡l funne avec le promon»
toire (le (;eula, dont il rsl éloigne de .'aliènes,
l'entrée orientale du ditroit de ce nom. | («i-
brallar; ville d'Andalousie, ait pied du promon-
toire du même nom. une des places les plu* for-
tesdii monde.- elleiipparlKnt aux Anglais. 15.000
habit, j Kstrrr.iw de (iibrnUnr: tlelrdit de tîi-
braltar; il est situe entre l'Kspngiic au sud. et
la Barbarie ou nord, a ;>(> kil de lung. | Art. eul.
Gibraltar; s'emploie, nminie synonyme de pâté
(¡lastL-l), (|uand il est de forme élevée.
tiiearn; ou Jicacara, s. f. ^-hi-hnra. Petite tas-
se à anse qui sert à prendre le elioeolat.
C¿l<-iio((iuMa. s. f. g-/iu'nog-/iros.ï-a. Mylb. jap.
Gienno-giossa; fondateur de l'ordre des gamnia-
bos, ermites ou moines ja|)poiiais.
$iif>iieM, Ma. adj. et s. géogr. (îiennois; habitant
Gien, qui appartient a (¡leii ou Ji ses habitants.
Uifu ou JUa. s. f. Ce qu'on jette ou de ce qn^on
vole des animaux lorsqu'on les <lépèce dans les
boucheries. . . ■ : ,
(¿iffrada ou Jiferada, s. f- g-Zw/ilra-do. C«up
d'un couteau de boucher, etc. "• '■■■ ■ •' '•■ ■]
«Iforia ou Jifería, s. f. •¿-bifiri-a. Mcl'ier de
boucher. - ,, ,1, . .
(«Ifcrn, m. ou Jlfcrt», rn. adj. f-hifi';~ro. Qui
appartient au boucher, à la profesión, etc, } Sa-
le, malpropre. ¡ s. m. (^onteau de boucher, cou-
peret, etc. ¡ Bouuher; étalier. ¡ Poignard il lame
citurle et large.
Gifia ou Jifia, s. f. Ichlhyol. Xiphias, empereur,
espadon du genre hnlacanthe.
tmigii ou Jixa, s. f. (ligue; sorte d'air dont le mou-
vement est vif cl gai. ¡ Danse faite sur cet air.
ftilsail.ur ou jifitador . s. m. (ligueur; se disait
des musicieiisqui jouaient les airs appelés ijiijues
Celui qui danse ui;e gigue.
CiiKalob», s. m. Hot. (îigidobe; genre de plantes
légumineuses, remarquables parleur gousse lig-
nens aplatie, renllée sur les graines et longue
de deux pieds ou plus.
CliKUiita, s. f. g-/u'gfi»i-fa. Itol. Héliotrope; herbe
aux verrues, plante.
Cii;;aiitazo, s. m. sugm. de Giqnnte.
Gi{|:aiiti>. s. m. g-/iig«/iii-fc. Géant; celui, celle
qui excède de beaucoup la stature, la taille ordi-
naire des individus de la race humaine. ¡ Fig.
Géant; se dit quelquefois, surtout on poésie, de
ce qu'il y a de plus grand dans son es|>éee, de
l'homme qui sur pase les autres en vertu, courage,
etc. } adj. Géant; qui est grand, colossal, l'n
puebla, un árbol (jiijnnle; un peuple, un arbre
géant. In pensamienta iiiijnnto; une pensée
géante. I adj. Gigantesque; enorme colofsal.
Myth. Los ifiíjaulPs', les géants; fils del ciel et
de la terre, (ifent la guerre aux Dieux; ils entas-
sèrent Ossa sur l'elioa. et l'Olympe sur l'tjssa à
lin de scalader le ciel et de détrôner. Jupiter;
mais le maître des Dieux, après les avoir frappés
gc la foudre, les precipita au l'onil du tariare, oii
les enterra vivants sous l'Etna et sous dilferentes
montagnes. ¡ s. m. pi, Ornith. Géants; famille
(.k;
— 5^1 —
(\IM
de l'ordre des niseairv coureurs:, j* Cr»st. Géants;
famille des crustacés l»ranchiü|)üdes. ¡ frigaiites
Géants de caTlou qui precédviil les professions
dans plusieurs villes dMîspagne. ¡ Arg. Les deux
plus longs doifjs de la niain'.
«¿IgaiiK'n.'s. f. iîol. Giçantéc; geBre:*'algu«s ma-
rines. V. /.am/nai^'a. ' -
íiigánti'o, vt\. adj. i¡¡íi<ínnn-leo. Gigantesque;
qui appiulienl aux ;?éaiils.
<¿f^'a»tcNco, c«. adj,. Gii,'a»l''sque; qui tient du
jîéant, se dit des animaux el des choses re-
inarquablcs par leur gradeur. par 1(îui éleva
tkon. I Fi^'. Gii^antesque, au sens mural eu pail-
lant de projets, d'entreprises. | Feint elsculpt.
Filiara (¡ignutesra: lif^uic, gigantesque, beau
coup plixs grande que nature . el cependant
dénué du type cl du caractère idéal qui consli-
tuenl le genre colossal.
«igantcz, s. f. *//u(;n»i te/. Taille gigantesque.
<>;ignii(i:i, s. 1. inus. Action de géant.
«igánticniíieiitc, ûdv. inus. D'une manière gi^
gantesque.
««Igántlro, c«. adj. Gigantesque.
<;li.'aiitlliii, s. f. l. mouillé, Nain de carton à
giosse tiHe, qu'on portéala processioa di' la
l'cte-Dieu. Il Petite femme extrêmement grosse.
«¿isMtitilIo, lia. /, mouillé, adj. dim. de /yi-
ganlc.
Glteantlnn. S. f. ghîgannti-na. But. Giganlinc;
espèce de varech Irès-élevé, qu'on appelle aussi
jmnt^siejine.
CiigantH*», ni», adj. inus. Gigantin; se disait pour
g'igontesque. V. Giijnutesco.
<¿iguiiti!4iuo, s. m. Giganlismo; état de ce qui est
gigantesque.
V»Si»ntei-ÍA, s. f. inus. Géanterie; vieux mot qui
dans les deux langues signifiait race do gé-
ants.
Cil^ANtixndo, part. poss. de giíjantizar.
bigaiiti7.nr, v. a. mus. Gigantiser; donner des
pro|iortions gigantesques. || mus. v. n, Géanti-
ser, alfecter une grandeur démesurée, faire le
géant.
<ilgaiit«roN(o, adj. dcs2geur. Ant. gr. Gigan
toplioiitc; surnom donné à Minerve et à Bac-
chus, parce qu'ils avaient aidé Jupiter à Iriom-
plier des géants. Au l'émiiiin on dit quelquefois
gigan tophontide içigontofontide}.
Gigantaróiitide, adj. f. V. ('¡i(¡ant(i fonte.
Ciigaiitugiufia, s. f. Gigantograpliie; histoire des
géants.
GIgaiit.igiviaroM, adj. Gigafltogpa^ique; qui a
rapport à la gigantographie.
<OlgniitA;;raro. Didact. (îigantographc; celui qui
écrait l'histoire des géants.
Cilgaiitniela, adj. des 2 geur. Myth. gr. (iiganto-
léte; destriKteur de géants; epithètc donnée à
•lupiter, à Bacthus, a Apollon et à Minerve. |
Au féminin on dit quelquefois gigantolctide,
(t)i(iant(tlétida).
«¿Igaatologia., S. f. (ihigannlologi-a. Gigantolo-
gic: traité sur les géants.
«¿igaiiiulóglc», ca. adj. Gigantologiquc; qui a
rapport à la gigantologie.
4¿lgaiitoiniiquiu, s. f. .\nl. (ii^antomadiic; le
(Tombât des géants de la fable contre les dieux,
et les descriptions poétiques ou reprr.séntatiüns
pittoresques de ce rorobal.
Sèlqantomiimben ,. m. adj.. Gif'aiitfcuMuclB-n»,
qui appartieia a la gigantoroacbie. """'
GlgaiitM, Hu. s. auin. de gimile. | (iigantones.
pi. Géants de ciiluii qu'où porte h ut piH)c«^-
sions. Il Eclittr à uwolos g i (patito mr si dirn^os^lk*
retés A quelqu'iui.
(¿IgutitoftidIiMl, s. £. Gigaaikoâile; gif aal.Ho. mot
burlesque employé par Scarron pour, désigner la
race des géants. ■' i .
Ciiigant(»«4lcogr.-»fta, *. f. GlgafitoHléo^ra^iie;
descrijHion les os des géant*.
<¿igiiiito.>stt.-ol<>gia, Anat. Gtgaiitosléirlogte;' dis-
cours, traité sur les os de gciMil.
«¿ijçcs, ghigUesi. Myth. Gygês; un des Tiiuns, fil<;
du cíele de la terre. || (iygus; ancien roi de Lydie
qu'ApollùTi, jugea moins heureux qu'an pativre
Arcndien nommé Aglaiis. || Gygès; Lidien tclé-
bre par son »nneoui qui le rendait invi^ible,ct
aa moyen diHjuel il séduisit la reine de .Sydie,
el l'épousa après avoir tué Laudante son mari. ||
Tener Insortijn de Ciges; avoir l'anneau de Gy-
gès; sedii proverbialement du pcniviju' de s&reii-
dre invisible.
4¿iKote, s. m. Sorte ik rogaùt fait de viwidoha-
cliée, etc. |1 Hachis, cqpitoJadjc. ¡î JUacer gigote
alguna cosa; couper en petits morcoauK, taoltre
en pièces. ' . , . ,, .
«¿ijaliur ou «iijallar, t.ñ. gbâgliailiaUi &. m.
Lieuplai'lé (le ¡yr/aZ/oi. •.
«iijailu ou jijalio, s. m. lîol. Espèce d« Cvlise^
arbrisseau.
<¿^aua ou Jijona, S. f. Sorte de froiucnl d'une
qaahté supérieure.
ftiUba, s. f. Bol. Nom vulgaire du jfeuèi des lei-
turicrs.
«¿lUMM-tiM OU «Uilkertfa, s. fi. Bot. Gilibertie.
arbre du Pérou, de la famtlk des aralies.
liil!>fi(o, (Orden de San , ghilber-io, Comm.
relig. Ordre de Saint-Gilbcrt; mim d'une. «rdra
religieux el d'une communauté de lilli-s insluces
l'un el l'autre en Angleterre, par Gilbert de
Limpiingham, vers le lin duXll siècle.
Aiilliu, ba. adj. ghilbo. Ko^ix..
Uilecucico.s. ra. Sorte d'habillement des «sola-
ves africains, .
(jiilKiK'ro ou Jilacucro, s. m. Oniith. Chardon-
neret; nom vulgaire due oiseau du g«ure moi-
neau, qui, croisé avec le *erÍH. donne naissance
à des métis stériles qui ont pi'rdii une partie de
la brilliuiie livrée du chardonuif et. un dos plus
petis oiseaux de ces pays. Swtt chaut csi taés-
agiéablo.
Cilllp», Temps hér. Gylippe; .Vrcadien, compag-
non d'Eiiee, père de neuf tils d une haute taille,
qui cngagéieul iin coinbal !>anglanl. daiiâ leqael
périrent beaucoup de Tioyens.
OllaiiálNNiiio. s. m. Xilabulsninc; Irais do l'arbie
appelé Itcauine-dc-.ludée.
Utiniaeli-c. ^. m. .Vit. Lieutciuiut d'un chel'.de
transport. , , ,
Gtloft' ou 4iilurie. s. m. mus. GiroflÙBc. V. tii*
r^Pe. . ; ,,
Citlukpu. Myth. iHis. Gylloukpa; divisi»» dula-
misine.doiit les partisans purtoul U bounel jau-
ne, cl dont le chef priin ipal est le daUii-
luina.
«¿Imiiilcria, s. f. ¡^/limai/r-riti. Bot. GvmmatJc
rie,- genre de piaules oicindccs.
3:î
(;ím
— :i2¿ —
(il.M
«;liueli<a, ü. 1. Mar. «iahiiruii, cltainpi. pièce (tour
lortilifr le inül. (| Jumi'llc, fusée, udussce, pif-
ie <le bois ileslinee ilans les >iiísseuu\ a en
renlorrer il'autres.
«¿luirlxni*' V. a. Mar. Jumeler.
«áimeiixar ou Jiiiiciixar. V. ¡i. Ar. Délaeher it
coups «le pierre ou de bâton lu j;raine du ihaii-
^^e ou du lin.
«¿ImoroKiiiln, s. r. f/himcrotilii-uia. Bol. (iyiné-
rogyiie; (,'Ciirc de plüiiles dans lequel on place
quelques espèces de lyciipodcs qui sécarloul
des autres par leurs caractères.
C¿imlo. s. ni. Singe, $iuenon.
«¿imnaiitli-w. ilrn. adj. Bol. (iymnandrc; qui a
des clamincs nues.
«¿IniiiMnoleiio, un. adj. Zool. tiymnanuléne; qui
a le corps nu et qui n a point de bras.
(;imiiunoli>iiMM, s. m. pi. (jliimnanulé-uoss. Zool.
liymnanolènes; ordre de la classe des acéphales
comprenant ceux de ces animaux qui n'ont ni
bras ni tète.
«¿Imimiitn. s. r. Bol. (lymnontbe; genre de plan-
tes de la famille des tilliymaloïdes.
«¿Inaintrniu. s. m. Bot. Gymnanllième; genre
de plantes à fleurs composées.
«¿imiiáiitorn. S. f. Bot. (iymnantlière; arbuste
de la Nouvelle-Hollande.
uiiiuiMiito. tM. adj. Bot. Gymnanibe ; dont les
fleurs sont dépourvues de toute enveloppe.
Uininai-rt'iio, s. m. But. (jymnarrbéne; plante de
Bagdad.
mmna»ii*rca, 9,. m. -ihlmnassiar-lsa. Antiq. Gim-
nasiarque; chef du gymnase, l.a dignitédu gym-
nasiarque; était une esiièce de magistrature re-
ligieuse. I (iymnasiarque; ceiui qui dans les éco-
les publiques dirige un système d'exercices gym-
nastiques. propres à développer les facultés phy-
siques de l'homme.
«iiiunnHio, s. m. Antiq. rom. Gymnasium; quar-
tier de l'ancienne Kome où l'on s'exerçait à la
lutte. I Gymnase; local, place découverte ou bâ-
timent ou la jeunesse grecque nue ou presque
nue se livrait à toute sorte d'exercices corporels,
tels que la course, la saltation, le pugilat, l'art
de lancer le disque et la javeline, etc. Les por-
tiques extérieurs des gymnases étaient particu-
lièrement destinés aux conférences philosuphi-
«loes et aux exercices littéraires. || Gymnase; chez
les modernes, c'est un établissement où l'on for-
me le jeunesse aux exercices du corps. | Gymna-
se ou gymnasium: en Allemagne se dit de l'éco-
le qui, supposant déjà chez les élèves les pre-
miers éléments de la science, les met en état
de recevoir une instruction supérieure et d'en
faire l'application dans la vie. Le gymnase est
au-dessus de l'école élémentaire , au-dessus
mèmedece qu'on appelle en Hollande école la-
tine, mais il est au-dessous de l'université ou
académie. U est véritablement l'école savante,
comme en France et en Espagne les collèges.
CilniiiniitM, s. m. Antiq. Gymnaste: officier pré-
posé dans les gymnases à l'éducation des athlè-
tes, et chargé du soin de les former aux exer-
cices auxquels leur complexión les rendait le plus
propres.
filmuii<*terinii, s. m. ^himnaslérionn. Antiq. gr.
Gymnastérion; lieu du gymnase où l'on dépo-
sait ses habits, soil pour entrer au bain, soit
pour se livrer aux exercice* gymnas(ique.<«.
(¿iiiiiijiMilou. s. f. (iyninasti(|ue; art des excrri-
1 es du ( m ps. IClle eût dans l'ancienneté trois
branches pi iiuipales : la gynHslii|ue militaire
y^iuiiiasliid ¡nilil(ir),\d giinnustiqiie médicina-
le (gtniMH.irirn tnt'diritidli. et la giuinaslique
athlèti(|ue '^iinnasiit tttléticu). \\ (ihiinnuia iim-
ilernu: gynasiique moderne; siicncie qui a pour
but de c>iuimuiii(|uer aux membres du corps
des qualités qu'ils n'ont pas nalurillcmeiit, ou
de développer les facultés qu'ilsunt par des exer-
cices plus ou moins violents.
Ciiiiiiiar>(lfu, en. adj. (iymnasiique; qui appar-
tient au\ exercices du corps, à la gymnastique.
UliiiiiiiMilxiir, V. n. peu usit. Gymiiaxliser; se li-
vrer aux exercices de la gymnastique.
Uiiiiiiciiia, s. m. Bot. Gyniiieiiie; genre de plan-
tes de la.NouvelIc-Ilullande.
Uliicrpiva, s. f. Bot. Gyninerpive; genre de plan-
tes des îles australes d'Afrique.
liliiiiietro. s. m. Ichthvol. Gyinnclre; genre de
poissons t(enii)ïiles qui n ont puent de nageoi-
res á l'anus. Leur chair est muqueu.se comnM^
celle de la morue, et très-inoUe. Un les ap-
pelle aussi poissun eu nibau,
(¿ÎHinicn. s. f. .Vntiq. (iymnique; la science des
exercices (|u'uii apprenait aux athlètes de pro-
fession. V. (¡itnità.sliid.
Uiiiinlr», ca. adj. g/iim-ni/>o. Antiq. Gymnique;
épillièle donnée aux jeux publics oii les athlètes
coinbaltaicnt nus. Les jeux que l'on célébrait
de quatre ans en quatre ans,en Olympie, étaient
des jeux gymniques. || Zool. Gymnique; qui a
le corps un.
CiimnîcuM, s. m. pi. Entom. fj^ymnlques; famille
delà classe des infusoires polygastriqucs, com-
prenant ceux de ces animaux qui ont le corps dé-
pourvu de cils.
Ciimnokiafüt». adj. Bol. Gyinnoblaste; il se dit
des plantes dontl'embryon n'est point reuferiDé
dans un cercle particulier.
OiiiiiioblaMtas.s.f. pi Bol. Gymnoblastes; groupe
de l'ordre des plantes dicotylédonées, compre-
nant celles dont l'embryon n'est pas renferme
dans un sac propre.
CJiniiiwbraiiquio . i|iiia. adj. Gymnobraiiche:
dont les branchies soûl à nu.
Giiniiohraiiqiiiott, s. m. pi. Gynobranches; fa-
mille de mollusques gastéropodes, comprenant
ceux qui ont les branchies nues.
Gimiiocarpio, adj. Bot. Gymnocarpc , gyninocar-
pien; qui a les fruits nus. à découverl.
Gininocarpo, s. m. Bol. Gymnocarpe ; genre de
plantes portulacèes ou paronychiées, propres à
l'.\frique et ayant la propriété de fixer les sables
mouvants de ces climats. El gimnocarpo leño~
so (gymnocarpe ligneux) est un arbrisseau de
70 centimètres de haut. 1| Ce mot, qui a été don-
né à plusieurs genres de plantes, mais à tort,
indique aussi des fruits dont la surface n'est
recouverte par aucun des organes floraux.
Ciiiiinocaiilo, In. adj. Bol. Gymnocaule; qui a la
tige nue, sans feuille.
Giiiiiiocéraln. la. adj. Bot. Gymnocéphale; qui a
les fleurs nues, a cause de l'avortemenl des
feuilles florales, comme laborrerie gymnocépha-
le. I s. m, Gymnocéphale, genre de mousse. (1
Ornith. Gymnocéphale; se dil d'un oiseau qui
(.i M
— 0-23 —
r,IM
fi la »èle (léfiarnic de (>liiin«s,r<)ininc 1» rorncí- .
no gymtinccphiilc, dans Tüitíc adulte. i| Ichlhyol.
(iymnoréjvlialc; ^(miic de poissons, qui a été Ion-'
du dans les lidloienlrps fil les Intins. |
nimuooridi'M, s. m. \M. (lynimtciadc; genre de
la familli- dos ló;,Miniincu-iCs, rt-nfcrmant des ar-
bres p>'n élèves, obloiiKues, ópnisses, d'un mu-
ge brun, renlermant des graines globuleuses,
dures et grises, peuvent remplacer le café. Il
est naturalisé en France, on l'appelle aussi le
chicol.
«jiiiiiiinciinn, s. f. Tîot.Gyinnncliiie; genre de plan-
tes à fleurs composées.
Cimiiococlfdio, Irt. adj. fiimnoknkli-déo. Conch.
ririmnocochlyde: se dit des mollusques qui ont
leur coquille à l'extérieur du corps.
Wlninacoclidios.s. m.pl.Concb. Gymnocodydes:
division do l'ordre desgastéréopodes peclinibran-
clies. comprenant ceux de ces mollusques qui
ont la coquille à l'extérieur du corps.
Ciiiiiiif>col4>giii. s. f. Gymnocologie; traité sur les
agents qui exercent leur influence sur l'appareil
delà locomotion. On l'emploie aussi comme syno-
nyme de gymnastiiiue.
uinoilàetilo, s. m. Erpet. Gymnfjdactyle; genre
de reptiles sauriens.
(;inin«Hloii. «-a. adj. Entom. Gymnodc; qui a le
corps dépouiou d'appendices.
t«iiiiiiódeo.'«. s. m. pi. Entom. (iymnodés; fami-
lle d'animalcules microscopiques, comprenant
ceux dont le corps est dépourvu de test, de cils
et de cirres vibrátiles.
láiniiiódtTo, ra. adj. (tymnodère; qui a le connu.
Il Ornith. s. m. Gymnodère; genre d'oiseaux qui
n pour type la coracine gymnodère.
Ciiiiinodormo, ma. adj. Gymnodcrme; quia la
peau nue.
UimnoderinoK.s. m.pl.Bot. Gymnoderines: grou-
pe de champigiums . renfermant ceux dont la
surface fructifère est nue et converte de papi-
lles. l| Zool.Gymnodermes:familli de l'ordre des
cirnpèdes polybrnnches. comprenant ceux qui
ont la majeure partie du corps à nu. et sans piè-
ces tcstacées. i¡ Gymnodermes; famille des anné-
lides, comprenaii ceux de ces animaux qui ont
le corps cnticremeul nu.
<;iniiiodi.<«|iermi>N, s. f. pi. Bot. Gymnodispermes;
famille de plantes comprenant celles qui ont
deux graines, en apparence nues, comme les om-
bellifères et les rubiacées.
UimiiodiHpcrino, ma. adj. Uni. Gymnodispcrmc;
dont la fleur produit des graines nues,
Ciimnodoiitf, adj. Gymnodonte; qui a les dents
à nu.
Vimiiwdontc. s. m. pi. Iclitbyn!. Gymnodontes;
famille de l'ordre des poissons pleclognatbes,
comprenant ceux (]ui ont les mAchoires garnies
d'une substance éburnée, produite, par la réu-
nion des dents. Leur cliair est muqueuse, peu
estimée et quelque fois délétère.
Ciimiiófldo, di». adj. gUimno-fidn. Erpet. Gym-
nopbidn ; se dit des serpents h peau nue, listée
et visqueuse.
4¿lmii6lldo<*,s. m. pi. ;;-imn<}'(i(l„ss. Erpet. Gym-
nophides ; famille de reptiles ophidiens , com-
prenant ceux qui ont la peau nue. listée et vis-
(lucuse.
'UliuRononcM , s. m, pi. Krpel. Gymnopbiones;
famille de reptiles nus ou batraciens . tompip-
nanl les cécilies ou serpents à peau nue.
fBimiiOMflnlmo , s. m. l^rpet. Gymuophta4me.
genre de sauriens à écailles arrondies du cypri
lèpides
4;liit!ior(ulmnidc, adj. Erpet. Gymnophtalmoide',
qui ressemble à une gymnophlalme.
(¿imiKiftalmnideH, s. m. pi. Erpet. (jvmnophlal
numles; famille de reptiles sauriens, ayant pour
type le genre gymnophlalme.
(¿liiiiinxitHtro, trn. adj. Ichthyol. liymnogas
tre; (jui à le ventre nu. |i s. m. Gymnogaslre;
genre de poissons comprenant ceux qui n'ont
pas de nageoires sous le ventre.
Ciimiiósciio, lia. adj. Entom. Gynnnogène; 9C
dit des animaux qui naissent á nu dans les in-
fusions végétales ou animales.
UiiiinÓKoiioN.s. m. pi. Entom. Gymnogènes; clas-
du règne animal comprenant les animaux qui,
comme les animalcules infusoircs , naissent à nu
dans les infusions végétales ou animales.
GiniHosSnio , iiIm. adj. Rot. Gymnogyno; dont
l'ovaire est à nu, et dont le pistil n'est point en-
veloppé par une corolle. || Gimnogync; genre de
mousses.
liImiio^«»iiro , fa. adj. Gymnogonphe; qui à les
mAchoires à nu.
CiimiiogonfoM, s. m. pi. Entom. Gvmnogonphes;
famille d'animalcules infusoires roiifères, dont
les dents ne tiennent à la mâchoire que par leur
base, et n'y sont point attachées en avant.
GimnoKraïuo, S. m. Bot. Gymnograme; genre
de fu;ières.
Cilmnolomiit s. f. Bot. Gymnolomic ; genre de
plantes du Pérou.
Glmiii>mlcldio , dia. adj. (iymnomi/jid ; qui res-
semble à une gymuomyze.
CiiHiiiMiiicidlRM , s. f. pi. Gymnomizides; sous-
tribu de la tribu des nnuseides, qui a pour type
le genre gymnomyze.
Ciimiiomlxn , .s. f. Entom. GyTnnomyze; genre
d'insectes diptères.
GimiiomIriOM, S. m. pi.? ij-hititnnvù-T.ioss. Bol.
Gymnomiccs ; ordre de champigiKms compre-
prenant ceux dont les corpuscules reproduc-
teurs sont il nu.
(¿liiiiiomoiin.'Mpormo . inn. adj. Bot. (irmuonio-
nosperme ; dont la ileur ne produit qu'une seule
graine nue.
GlmnonionoMiicrma». s. f. pi. Rot . Gyinnoino-
nospermes; planlesqui n'ont qu'une «icule graine,
nue en ap|)arence.
Glmnomiiroiia . s. f. Ichthyol. Gynmotmiw^ne.;
genre de poiss(ms de la di>isi<«i des apodes.
Gliiinoiiorto , tn. adj. t'.rusl. tiymnonPcH' ;• se
dit des animaux nageurs ilniil le corps est tout
à- fait nu.
«¿iiiiiioiirrtoM. s. m. pi. f.rust (ivmnoiiertcs ; la
mille de l'ordre de> entoniostracé» , rompre
ceux qui oui le corps lout-a-fail nu.
Giniiionoto, <n adj . Ichtlivid. GymmMi«iTl> ; <)iii
il le dos nu.
Gliiiiioiioto)!, S. m. pi. Ichthyol. Gymnoiiolcs.
genre «)e poissons des rivières df l'Amérique du
Sutl.
Vlmnoiir, s. m. Rot. (iymnope: genre de rhniii-
pigimns établi aux dépens doü agarics de l.iniic.
4¿liniioi»rdln, s. L ii-hi)tuf>i«.'-ilia. C'iorear. G\ni-
(ÎIM
_ :í-Vi —
<Î1M
ilioipédit'; tlaiisc en iisni;« a l.uictitMiioiîf , et ins-
liiui' par Liciu-fiiie en riioniieiir (l'ApnUoii cl ilc j
'Bacchus. Elle élail exiuuléc par une troupe
d'hommes cl d'cnfunts niis , qui clianliiienl des
hymnes composés à cel elIVt.
Giiunopciiico, Cl», adj. g-himnopé-dUto. Ant.
é,'r. Gymnopédiquc; qui a rapporl à lagymno-
pédie.
(¿Initiopci-SNtniimto , in. adj- Bol, (iymnospe-
rlstomatc ; doiit le perislomc esl lui 'Ct sans
dents.
t-ituiiO(|roi'I.«t«Mnn(os.-S. m. pi. Bol. Gymnopé-
rislomates; (tvdre de mousses comprenant celles
qui onl le périsloani entier nu el saiis dents.
«liimnoiilc-ni'w. S. m. Gymnopleure ; genre d'in-
sttctes coléoptères.
viiuitópotBo , «la. adj. Didact. Gymnopode ; qui
aies pieds nus. || Erpct. Gymnopode ; dont les
pieds ne pouvent être cachés entièrement par
aucune partie du corps.
<Blniiió|iotlo!i« ,s. m. pi. Gymnopodes : famille do
reptiles chélor.iens , comprenant ceux dont les
pieds ne peuvent pas rentrer entièrement dans
le boîte qui renferme le corps.
Gimnoitotllisa , S. f. Antiq. Gymnopodie; sorte de
, danse dont parle Lucien.
Ciinitiioixtsoii , s. m. Bot. Gymnopogon: .genre
de plantes de la pcntendric digynic et de la fa-
mille des apocynées. Il Gymnopogon; genre de
plantes établi pour placer le barbon ambigu.
Oimn«i>oliM(»eriuo , «91». adj. Bot. Gymnopolis-
perme; qui a beaucoup de graines nues en ap-
parence..
«iimnopoli^prrmos. s. m. pi. Bot. Gymnopolys-
permes ; classe de plantes renfermant celles (jui
ont les opercules lisses et sans écailles.
r¿iuiiBÓ|itoro , ra. adj. Kntom. Gymnopière ; qui
a les ailes nues , sans élui el sans écailles.
Ciininúptcro», s. m. pi. Entom. Gymnoplèrcs;
section de la clase des insectes ayant pour' ty-
pe ceux qui ont les ailes nues, sans élylies ni
écailles farmecées.
Cifmiioptériiün , s. >f. Bpt.iGynin<>pl«ridei .genre
de fougères.
CiUHnoi-iKo. «s». sadj.,(j-/imrioriiZo. Bol. Givmno-
rhize ; qui a les lacincs nues.
CiiniHoi-iiico, cn.i(/-fcitwno)W^/£o. IchtbyoU.Gyui-
norhyiique; qui à le bec rru ou le museau dénué
d'appendices.
GiniuoriDcoiii , s. m. pi. çi-himnorinl^uss. Ich-
Ihyol. Gymnorbynques; iamille deTordie des pois-
sons sturoniens , comprenant ceux qui ont le
museau court et.dÔnué d'appendices. || Helmitb.
Gymnorbynques ; genre de vers intestinaux.
Ciiniiioijoiun, ma. adj. Moll. G\i«nosome r qui a
le corps nu.
GiiiuMi.>s«itio!4 , s. m, pi Moll. Gymnosomes ; fa-
mille de l'ordre des paraccpbalophores aporo-
brajiches, coraprenanl ceux qui onl le corps en-
tièrcnicnl nu.
Olnin»s<t~nsta . s. m, Gymnesophi.'-te; on.à. don-
né ce nom a des philosophes indiens qui allaient
presque nus. s'abstenaient des \iandes , renon-
çaient à toulrslcs voluptés, et s'adonuoieni à la
contemplation des choses de la nature. Leurs
seuls vêtements, se réduisaient à unt tunique
d'écorce d'arbre ou d'ctolfe grossière. Il y a en-
coreaujourd'hui des ^jimnosophis^tcs.non eeu-
Icuienl dans l'Inde, mais dans plusieurs con-
trées de l'Afrique.
U9miito!^üMMiKtóiuatn, adj. Bot. Gymnospéristu-
mate ; section de la famille des mousses.
<j<imiio««itei-it]âa, s. f. liot- Gymnospermie ; dans
le système de Linné, premier ordre de la didy-
namie. qui renferme dis jilantrsdoni les Heurs
ont quatre graini-s au fond du calice. La gym-
nospermie répond à la famille des labiées.
Uimgjof^pérttiico, ai, adj. Bot. Gymnospermi-
que; qiii appatienl à la gymnospermie.
9¿¡gi9iioK¡>i'rui4>, tiin. adj. Uot. Gymnosperme;
qui a les graines nues , du moins en apparence.
&îtiits«NptMiimii« . s. m. pi. Bol. Gymnospcrineç»
fajnille de plantes qui renferme celles dont les
graines paraissent être nues. 1| Gymnospermes;
tribu delà famille des dermatocarpiens. com-
prenant ceux des champignons qui renferment
des scminulcs pulvérulentes, sans filaments ré-
ticulés.
$¿cmno.<«i9oro, rn. adj. Bol. Gymnospore; qui ù
les epores ou graines à nu ; se dit principale-
ment d'un champignon. ,
$.4isaicio<$s»OE-eo<< ; S. m. pi. Bot. Gymnosporés; or-
dre de la classe des lichens , comprenant ceuv
qui ont de? corpuscules reproducteurs à nu.
(j¿itug&o»ipoi'Oii|¡^i4t , s. m. ¡i(Uiii))iii>sporutig-Iii(k.
Bot, Gymnosporonge ; genre de cham[)ignons
qui se rapproche beaucoup des Irémelles, dont
il a l'ait jiartie.
<¿5Etitso!«ca<¡t:idBa , S. f. g-himnostaU-diou Bot.
Gymnoslachydie; plante de la Nouvelle-Hollande,
à racines luiierculeuses, à feuilles lories radi-
cales , de la tétaudrie monogyuie , el de la fa-
mille des avo'ides. ^
(;iDiiiM)í¿iúc]ico , mea. adj, Enlom. Gymnostoiné;
(lonl la bouche n'offre aucun appendice.
C¿ic£SD:oMíúntpo$«, S. m, pi. Eiitoi». Gymnosto-
més; famille d'insectes de l'ordre des micros-
c()piques vorticellaires, comprenant ceux dont
roriiice buccal c^t dépourvu de cirres vibrátiles.
C¿iBitit«»f$(oRio , r.in. adj. Entom. Gymnoslomc;
dont la bout he n'offre aucun appendice.
(¿iniííó^tnnto.H , S. m. pi. Entom. Gymnoslomes;
groupe d'insectes, comprenant ceux dont les par-
ties de la bduche sont à nu, el quatre d'entre
elles niaxilliformcs. H Bot. Gymnostome; genre
de mousses dont l'orifice de l'urne esl à nu et
que l'on trou\e dans les monlagncs, sur les ro-
chers humides, sur la terre et sur les murs , où
elles formenl des touffes épaisses el serrées.
Uimiinstomosilc, adj. fj-himnostomoi-dé. Bot.
Gymnostomoide; qui ressemble à, un gymnos-
tome.
CiimnostonioUIvs. s. f. pi. Bot. Gymnostoœo'i-
des; tribu de la famille de mousses, qui a pour
type le genre gymnostome.
«¿iiîî«és4:!o, JiJ."^ adj. Bot. Gymnaslyle ; dont le
.style est à nu. .11 s. m. Gymnostylc ; (genre de
plantes à fleurs. composées, de la famille.des co-
rymbifcres. ;,, ,^ ,,..
GimiBoto, t«i<. adj. Icbthyol. Gymnoti;; 3.^^,3 Îe
corps nu.
CiimcButo.^ , s. m. pi. Icbthyol. Gymnotes; genre
d'entemostracés, comprenant ceux des animaux
qui ont le corps nu. l| Gynuoto eídcíríco (gym-
note électrique ) très commun en Amérique, at-
teint cinq ou six pieds de longueur, le^poissoH
(ilN
- 525 —
<ilN
possètle la (>io|);i(''lc d'cngourilir, miimc à dis-
lance . les nulles uiiiiuiiuv.
«■ImnotetraMiu'riiJo. nu», adj. Bot. Gjmnolé-
traspermc; dont la Heur produit quatre graiiit-s
nues.
CimnotetraHpcrinoH, s. m. pi. Bol. Gyniiioté-
Iraspcrnics; o» désignait suus ce nom trois espè-
ces de planas, comprenant celles qui ont quatre
graines nues.
€ilBiiiioturax ; S. m. <}-liimnolora\is. Ichthyol-
Gyninulliorax ; genre de poissons à poitrine sans
nageoires.
Ciimnotrix. S. m. Bot üyninolhryx; genre de plan-
tes, l'ainille des gr-iiminces.
fjigiiiiiDro , rn., adj. jMamm. Gymnurci qui ala
(]U('uc iiiie.
Oiinniirus , s. m. pi. ¡Mamm. Gymnurcs: section
de la famille des singes, comprenant les sapa-
jous à queue nue et calleuse.
(iiiiiuteur, V. n. (j-liinunéar. (ieindrc; se plaindre
dune voix languissante et à dilïérentcs reprises.
V. (ieuiir.
Ciimoteo, s. m. fi-liimntc-o. L'action de geindre,
de pleurnicher; géniis.senient. V. Gemido.
GltiaiKlr», <)rj». adj. y-hinanii-ilro. Bot. Gynan-
dre; dont les élamines sont allacliées au pistil.
(Jittantlria, S. f. ¡j-liiitatin-dria. Bot. Gynandiie;
vingtième classe du syslcmc sexuel de Linné,
renfermant les plantes hermaphrodites, dont les
étamincs naissent sur le pistil et ne forment
qu'un seul corps avec lui. , ..
<¿lnánili-ico, ca. adj. f/-/mirtnn-(Ín./ío. Bot. Gy-
nandriqui-; (jui appartient à la gynaindrie.
dnniitlropMiiiiii, s. f. fi-liinanitdrop-sida. Bol.
Gynandrupside; genre de plantes d'Amérique et
d'Africiue.
Ciiiianti'opn, S. f. ^-Iiinann-tropa. Didact. Gy-
nantrope; hcrniaplirodite. qui tient plus de la
femme que de l'honiine.
<¿lura, s. f. g-/ti;ié-rt. iiius. Généalogie.
Giuc'bi'M, s. f. pi-liiné-hra. Echelettc; instrument
composé de butons enfilés, et de longueurs gra-
duellement inégah's. i: Fig. Bruit; confus de plu-
sieurs voix, i Sorte de jeu de cartes. || Zigzag.
Il Géogr. Genève; ville de Suisse, la plus lonsi-
dérable de cette conlédération, 30,000 habit. Ta-
trie de .1. .1. Rousseau. || /.«go de Ginebra; lac
de Genève ou rie Léman. | Fig, et poét. Genève;
la religion prolestante.
Ciiiiohrntla, s. f. ^-hincbra-dn. Gûteau ou tourte
de beurre.
Uliit'bré^, (;liiel>riiio. adj. Cl s. fi-hinébrés, g-
/lÎMt'/yri-Mo. lu'ogr. Genevois; habitant de Genè-
ve; (|ui appartient à Genève ou a ses habitants.
Ciliichro. s. m. inus. Genévrier, V. Jinebro.
Oliiccaaita, s. f g-Zioiè/^aun-ia. Bot.GynécdUthe;
ancien nom de la bryone.
Ultii'cco. s. m. g-/n/i(Zt'-(>. .Vntig. Gynécée: chez
les Grecs, c'était la |)artie de leurs maisons ha-
bités par les femmes. Les femmes grecques me-
jiaient une vie retirée, et leur apparlemenl était
un sanctuaire dni|uel les étrangers n'avaient
point le droit d'approcher, et qui ne s'ouvrait
que pour leur opoux, à ¡leu près comnie les ha-
rems d'Orient. Dans 1rs temps anciens, les fem-
mes grecques habitaient l'étage su¡)érieur de la
maison, uiais lorsqu'à près le siècle d'Alexandre
le luxe eut fait des progrès et que les Grecs cu-
rent donné plus de splendeur a leurs babilúliuiis.
les maisons furent partagées en deux parues h-
devant fut haliité par les hommes, et la partie
la plus retirée réservée aux femmes, qui paree
moyen, se trouvaient naturellement Mirveillées.
La "surveillance du gynécée regaidail spéciale-
ment les portiers, (jui étaicHl souvent des mnu-
(]ues. r, (ivnécée. Anl. nom. (gynécée; il se disait
d("i endroits ou l'on gardait les meubles pré-
cieux des empereurs de Bysniice, cl oii l'on Ira-
vaillaitàlcur garde robe. \ Gynécée; dansle nio-
ven ûge, espèce de manufacture oii les seigneurs
faisaient travailler Icuis vaf-sules ou ieninu-s de
corps, à des ouvrages de laine ou de soie. || Gj-
nécée; on le dit encore quelquefois .-kujourd'liui
du lieu oii plusieurs femmes se réuiiis>eiit habi-
tuellement pour travailler. H Bol. (iynécéc; dans
les plantes, appareil femelle ou ovurien. -»
4;iiieciariu, S. m. g-/iint/.ùi-n'o. i\nt. rom. Gyné-
ciaire; ouvrier qui travaillait dans un gyaécéc,
ou attelicr de feumies.
(Uincclu, s. m.\¿-lún¿-iia. Myth. gr. Cybcleoula
Bonne-Déesse.
(¿iiie«(ici-ac(a, s. f. g./iíité/.o/.rri-zi'a. Gynecocra-
tie;étaloii les femmes peu\ent gouverner. L'.Vn-
gleterre et 1-E>pagne sont des gynécoeiali^'S.
CllMOcaerático, ca. adj. g-.'iiuékwí.rfi-íí/.o. Gyné-
coeralique; qui a rapporta la gynecocralie.
tiiiifcoci-attt. s. m. '^-hiniko-hrala. <Jynécocra-
tc; partisan de la gynécoeratie.
íilaeeoíisíoIoKÍa , s. f. '^-hinél.ofisiolo{i~id-(t.
Didact. Gynécuphysiologic , physiologie de la
femme.
Ginccíiíisiolóaico, en. adj. g-/iiiit/.o/îsio/i)g-/i)-
/io. Didact. Gynéeo(.bysiologiquc; qui a rapport
à la gvnecopbvsiologie.
(¿inecosi-alia , s. f. (í-hinékograft-a. Didaolj
Gynécographie; description,, lra'r|.c sur Jc& feiB»-»
mes ou sur leurs maladies. -î
<iíiieeosi-áí«c».fa.adj.g-/n'nc/;ogrn-/i/io. Didact.
Gynécographique; cj^ui a rapport a la gynetogi'a-
<iiu'ec¿Krufo. fa. s. m. ^-hini'ho-^rafo. Gynéco-
graphe; celui qui s'applique partuulieieiuc.nl a
l•lli^loire de la femme, qui écrit sur la femme.
«¿lwee«losi«. S- *'• g-/u'iié;.o/f)g/t<V»-«. Didact. Gy-
nécologie; bisioiie des fciumes. ., .....'. .-
C;lue«ol«{ïico. eu. adj. g-;./>íé/íüíog-/íi o. BhJmI.
Gynécologique qui a rapport a la gynécologie.
G4iieeo:l»j90 , s. m. g-itiae/ío-ícgo. V. í;ífi«co->
gra/'o.
r¿iaicroi»aiiin, S. f. ç^-hiuiUnniaut-a. Gynccoma-
nie; passion, amour excessif des Icmmes. Quel-
ques auteurs l'ont pris à tort pour synonyme de
nvmpbomanie. Y. Mnfnwaina.
f¿iao<'un)aiu>. adj. m. g-ZiiiicKo-muno. Gyiléconia-
ne; qui aime excessivement les femmes, qui est
atteint de la gynécomanie.
(;iii<-coiuasio. adj. et s. m. g-/Mne.'.<'»Hii-fo. Gy-
necomasle; hoiiuiie qui a di;s mamelle^» auSifti vo-
Inmineuses que celles dninc femme.
<;inecóiioiiio. s. m. g-/»iii('/.o-Hoí/ío. Gynècono-
me; magistral d-.\tbèues, qui avail droit d'ins-
pection sur les femmes, s-infmmait de leur con-,
duite. etc. Les gyneconomes exposaient diui.-» un
lieu public la lisie des lemmosqui avaient man-
que aux lois de la pudeur, et los condaniiuiient
à une amende ou n quelqu-pulve puuiliou.
(íl>
:yl(\ —
(.IN
«¿lii<-(M»Miiin. s. m. ií-liiué\i„s-mn. \iili-. (JMic-
rosiiic; ma^-isliat .liaif;»'' de liiirc cxcoiilrr aiu
Irmiiics les lois sompdinirps.
Uliifrotomlii, s. f. n-liitu¡lt(,tomi-a. Aiiíil. Civnó-
roldinic; aiinloinir de la IVminc
Oiiirrntómico, c<», atlj. n-/nn''/.ofo-mi7.rt. Anal.
ílynccotamiquo; (|ui esl rohilif h la gviicrotn-
mir.
«jilnfrotoiiiiM 011 <¿in(>ci>(iin-«. ailj. n-hinéltntn-
nn.t. MMh. (¡yiiciiiilKnias ou <;viiÍTolhoas; cpi-
lln'ltí S'ius laiiiicjlr Mms (^l.iit niíorc par les fpin-
inrs (le I p}í(*c, 011 nii-nidiro Ao la virloiro <|nrllcs
avaient oblcnup sur l<<s l.accdcmoiiioiis.
<i;iiioiiii>. s. in. ^-hi,,/;-,,»,. [{..t. (ivncmc; ;;onrc áv
piailles de l'Ainérititic du Nord.
«illico, s. m. fí-ZiiHc-o. Allí. jjr. uvnée.-fils dniei-
cule et de Dijanirp.
Uliictiioii, s. m. K-/nn('.i.v(oHn. Bol. Gvnésion; plan-
te fîiamiiiée de la (imane.
UiiicNla, s. r. i:-f,¡nés-lft. Uol. C.enèl; arbuste. V.
Jliincsta, rctrima. I (lynoste: genre de palmiers.
«¿Iiiowtiidii^ s. f. '^-liiuésifi-dti. Saiiip et mets.
Oiiietit, s. f. '^-Iiiné-ta. Hist. nat. (lenette; espère
de eiretle. dont la peau s'emploie en lotir rures.
I Ane. t. milil. (lenelle; lamp rotirlc des an-
ciens capitaines d infanterie espagnole. | Impôt
ancien sur le bétail. |l Mil. Dislinclir de sergent
dans In troupe. || Fig. lam. Tmer el juirin, cl
rorazon o los vascos á la (jineta, avoir la ItMe à
l'cvenl. agir en étourdi. [¡Montar á la niñeta.
aller à la genettc.
Ciincte. s. m. \i-hinè-té. Cavalier armé d'une lan-
ce cl d-un bouclier. |; Hcnver, cavalier qui mon-
te cl manie bien un cht-val. | Ane. mil. Génetai-
re; soldai ;i clieval des armées espa^'noles el ita-
liennes.
Ciinetoii. s. m. augm. de (iincte.
(■Ineioiiii, s. f. aumg. de Ciueta.
«¿ini;i<lio. s. ni. n-hing-lti-dio. Gyngidion sorte
de panais sauvage.
C¿Im;;íi, s. f. g-Zj/n-ga. Roi. Ginge; espèce de grai-
ne rouge appelée vulgairement grain d'Améri-
que. Fruit, d'un chanvre gigantesque du .Tapoii.
«inslnr. v.ii. g-/ii(/;ig/ar. Osciller, vibrer, balan-
cer, en parlant dnn pendule, etc. !| Se dandiner.
UiiiKlirorniv, Ant. Ginglyinc' V. Ginri]imniilnL
c:iii;s;liino. s. m. ^-hinugli-nu). Anat". Ginp:lvme.-
articulation diaslhrodiale , qui ne permet -des
mouvements qu'en deux sens.
Ciln^limoidal . adj. '^innrjlimoidal. \n!il. Gin-
glymoïdal ; il se dil des articulations de la na-
ture du ginglyme.
(¿inso , s, m. iiol. Giagko ou gingo; grand et bel
arbre de la Chine el du Japon, de la famille des
conifères.
tilngrin ou sinsi-inn. s. f. Anc. inus. Gingrie
'>ii giiigrine;; nùte phénicienne fort courte; et
qui rendait un son lugubre. On s'en servait dans
les fêtes d'Adonis.
«¿iiisrosiiiA , s. m. Ant. Gingrosme; chant ou air
joue sur les nùles dans les fêles d'Adonii^:
«¿inldo . Ua. ailj. et s. m. AnI. Gr. Gynideî épi-
tbelc de Baccbns, considéré comme Àndrogyne.
«¿iniKo. s. m. Bol. i,inize; aire humide el visqueu-
se du stigmate des plantes orchidées
OlnlNtnu . s. m. Myih. or. Ginnistan ou Diinnis-
tan ; pays fabuleux où furent ¡eléguésles génies
qui gouvernaient le monde avant Adam
f.inja . «1. g-/i/rifi7-/irr. Bot. Gingeole ; un dv>
noms de la jiijiilée. V. Aznfnifa.
(¿Injo, s. m. Bol. Gingeolier ; un des nnin.s du jif-
jiibier. V. Azofaifo.
«¿Injitl . s. m. Giiij;eole. ginticolÎTT; jujube, j'nju-
bier. V. Azofiiifii . Azofaifn.
(■Iiijiilrnt , s. m. Bol. Gingeolier. V. Aznfnifo.
<¿ifioi»)iflf>n. fii.ndj. Bot. Gynobasé; qui csl pour-
vu (11111 ^'vnobase.
<¿liinbñ«rMn . s. f. pi. Bol. Gyiiobarées : dnsscs
de piailles phané.rorolylédoiies rompióles disci-
gvnes. p ily|)(^lales, comprenant celles chez les-
(pielleson ob>i"rve un iTVnobase.
<;innh:i«lr<> . ra. adj. Dot. Gyiiobasii|Ue .- qui liail
à la base de Idvairc . qui csl muni d'un gvno-
b.ise.
(jHiioIiamIo . s. m. Bol Gynobase .• base lenllée du
style' Unique qui surmonte les logos d'un ovaire
di\isé.
«iiiorardln . s. f. Bol. Gynocardie ; arbre des In-
des orientales.
<¿iiiocar|t¡i» , s. m. Bot. Gyiiocarpe ; classe de
champignons.
(¿liiorlilio , s. m. Bot. Gynocidion; petit renlle-
meni situé à la base du pédoncule de l'urne.
dans cerlaiiies mousses.
ftliitniliiianio, nia. adj. Bot. Gynodyname ; cher
qui l'organe femelle prédomine, telles que Icn
monoeolylédones.
Ciinofórpo, fa. adj- lîet. Gynophré ; qui forme
une sailliiî sui laquelle sont fixés les ovaires.
<;inororlo, via. adj. Bol. Gyno]ih(irien ; qui naît
sur un gynophorc.
<;iiióroro. s. m. Bot. Gynophore ; support né du
réceptacle de la llcur , et qui soyàicnl le pistil
seul.
Ciinororótde , adj. 7-/1 ino/'oro-iVfé. (îynophoroi-
de; qui ressemble au gynophorc.
UiDt'tWlca . s. f. Bol. Gyiioide; plante de la >ou-
velle-II(dlande.
ninojo , S. m. inus. Genou. \. Hinojo , Rodilla.
filiioiosin . s. f. Gynologie ; science ou traité de
la femme.
4;inon, s. m. Bot. Gynoon ; planie de Cevian.
Ginopos»». S. m. Bol. Gynopogon ; genre de
déplantes à fleurs monopclalcs de la pentandrie
IryginiP.
«iiiini'ia . s. f. Rot. .\rbuslc de Cuba. !
liiiinstcsa . s. f. Gynosiègc ; enveloppe desor^^a-
iies génitaux des plantes.
UiiiostiMii». s. m. Bol. Gynostènie ; base de la
colonne de fruclificalion , parlaiil du centre de
la fleur, qui s'étend jusqu'à l'iiiserlion du stig-
mate, el qui sert de moyen d'union entre l'or-
gane mâle et l'organe femelle.
Ciinnvé*). «n. adj. et s. inus. Oénois ; de Génos.
V. Genuvés.
«¿in.sen . s. m. Bol. Gin-seng ou gin-sen ; plante
de la famille des aralies. qui croit en Chine el
au .lapon. La racine de cette plante . qui porte le
même nom. est aromatique el amèrc , et par
conséquent stimulante et tonique, mais inusitée,
non seulement à cause de sa rareté, mais aussi
parce que la matière médicale nous offre une
foule de médicamenls préférables.
<iiiiti;l . s. m. Oinith (iynlel ; oiseau du genre
pinson . qui habite la Lorraine. Il csl de la mê-
me taille cl >il des mônics graines que la li-
(jIK
;>-i7 —
<;iK
IKlIlO,
Clou, Ai'QX. Oui.
«¿Iliacto. s. m. <i-h¡i>aí'-lii. (Miiilli. Cij'paéle, K''"-
re de vautours.
<i;i|»a<'to, ta. adj. Oriiilli. Gypaète; qui rcsscm-
l)le au ¡¿((tire íívijac'lí".
UJ|»aetoH , s. m." pi. Onnlli. (iypai'lfc : i'amil'.c de;
lordre des oiseaux ¡iccipitriiis , qui a pour type
le ^;eure ;;ypacle. I Cet oiseau est aussi connu
sous le noiii derwniour des agneaux , vatitour
des Alpes. V. Buitre.
4¿i|ilditt, S. f. Çoiichjl. Gypidié ; genre de co-
quiHcs.
(¿ipofff^rúitidiiM , s. f. pi. Ornith. Gypogéranidcs:
fiiiuille d'oiseaux ayant pour type le genre fçypo-
î,'t''ranc.
«■ipoKei'Mnido, du. Ornilli. (iypugéranidc ; qui
ressemble à un gypogéraiie.
(•ipoKci-anio, iilii. adj. Ornilli. Gypogéroiie.
4iii|»OK(>raiiin<4 , s, in.pl. Ornith. Gypogé'ranes.
famille de l'ordre des oiseaux ravisseurs, qui a
pour type le jienre gypogéraix!.
4>ipNu(o. adj. et s. m. .\nt. Koni. Gypsale ou fryp-
sé; se disait des enlaves (¡non exposait en vente,
parre qu'on leur blancliissait les pieds avec de
la craie.
UlpMiroro, TH. adj. (j-hipsi-fno. Miner. Gypsifè-
re ; qui contient du gypse.
UiiiMu, s. m. Miner. (Jypse ; pierre à plâtré. V.
Yeso.
«iiipMúillu, S. f. Hot. Gypsophile; genre de piau-
les dycolylédones , de la famille des coryopliyl-
lées , dont on connaît une vcinglaine d'espèces,
toutes naturelles à l'Europe ou à l'ancien conti-
nent. Les plus renrarquables sont la gypsaphi-
le paiiiculèe ^a gypsopliile frut tiqueuse , et la
la gypsophile des murs. Les racines cl les feuil-
les de la gy|tsophilc fru.liqueuse ; broyées et
mêlée avec de l'eau . forment une siute d'écu-
me savonneuse dont les anciens faisuiciit usage
en guise de savon.
UipMÓül» , adj. (¡-Iiiiiso-lilo. Bot. Gypsophile; qui
aime les terreuses raides gypseux.
OipMufitoii , s. m. liot. Gypsophylon : nom don-
né à une plante qui est la gysophilc rampante.
(liipMOHo, Ma. adj. Gypseux ; qui est de la nature
du gypse, qui ressemble au gypse. V. Yesaso.
CiipMi , s. des 2 genr. (îipsy : nom par lequel on
désigne les Bohémiens d'Angleterre.
«Biptltm, s. f. q-hiii-lid(i. Bot. Gyplide; sous-gen-
re de plantes, apparlenanl a l'ordre des synan-
thérées , tribu des eupatoniées. La gyptide piii-
natilide a été recueillie dans les environs de
Montevideo par Commerson.
laiptiN , s. m. Ant. Phén. Gyptis; lllle de Namus
et femme de Prolis , fondateur de Marseille,
Ciiqiillltc ou JiquilUf, s. f. n-ltiliili-lr. indi-
go, aiiil.
(■ira, S. f. Morceau d'étoffe. | Festins entre amis,
partie de campagne. I Joie . féie bruyante , lu-
mullueuse. | Hacer yiras uitu vasd, déchirer,
mettre en morceaux. | llun-r ijii as i/ rn/iiruli-s,
fam. se résoudre , se déterminer sans èlre arrê-
te par des dillicultés.
4¿lrii<la , s. f. Tour. | Pirouette.
<¿lrara,s. f. Mamm. tiiralVe; quadrupède ninii-
nant lie l'intérieur de lAlruiue, qui est dune
irès-giande taille, et dont le train de de\aiil est
|>tus élevé que celui de derrière, la giraife a un
Ires-long cou , sa lèle allongée et tort petite e.>,i
surmontée de deux cornes recouvertes de quel-
ques poils; se» jambes sont lonjiues et t'reles,
son poil ras est tacheté de jaune fauve cl de
blanc. I On lui a au-^si donné le nom de camé^
léopard, à cau?e de (piehiue ressemblance qu'el-
le presente pour la forme avec le chameau . et
avei- le léopard pour lu pelage; elle est d'un na-
turel fort doux ; et se nourrit de diverses sortes
de graines el de feuilles d'arbres. | Aslron. Ci-
ralfe ; coiii-tellalion de Ihémispliere boreal.
fl¿irnlda, S. f. Girouette en forme de statue.
(■iralilt'to , s. m. Riielu-t !,ans manches.
(¿it-aidilla , s. m. dim. de titnntcilt.
(¿ii-uiiiiviitu, s. m. inns. Action de tourner.
<;irácidiila . s. f. (i-hinin-ilniiln. Hvdraul. (jiraii-
de ou girandole; laisicau de plusieurs jels d'ean
qui s'élèvent en forme de gerbe. | Pvroteiji. (;i-
rande ou girandole; assemblage de fusées volan-
tes (|ui partent en même temps, et qui, dans les
réjouissances publiques , forment le bouquet du
feu d'arlilice. Il Giiandide ; chandelier a plus-
sieurs branches (lue Ion met sur un guéridon.
Ij Jard. Girandole; plante dont les fleurs forment
des espèces de buuijuets . comme l'iimnrvllis o-
riental. | Horlic. Girandole , disposition des ar-
bres fruitiers, qui est une quenouille ou une py-
ramide dont le tronc est alternativement garni
et dégarni de brandies; c'est-à-dire, présente
une suite d-étages. | Techn. Girandole; assem-
blage de diamants ou de loules autres pierres
précieuses qui sert a la parure des femmes , et
qu'elles portent aux oreilles. V. Arracitdn.
Girante, s. m. iiius. ^Iiiran- tv. Période de la
nouselle lune. [\ adj. Tournant. |i Mettant en rir-
cnlation des valeurs, des lettres de change, fai-
sant la banque.
CiiraplioKn, s. f. Ane. pbarm. Uteru-picra; élec-
iuaire dont l'aloes formait la base, el a laijuelie
on attribuait de grandes ver;us. •
Girar, v. a. Comm. Tirer des lelires de cliangp,
faire des virements a iiarîics. faire la banque. '
(jirar u cdriji) de aUjuno , tirer sur queit|u'uii
une lettre de cbange. ¡1 v. n. Tourner; .se iiiou-
voii en rond.
Girarda, s. f. Bot. Girarde; variété de la julienne
des dames.
GIrardvI. S. m. Ornith. Girordcl ; oiseau à grande
barbe grise, des environs «lu lac Majeur.
Giraiidliia. s. f. Oriiilh. (iimniliiie ; un des noms
vulgaires de la murcueile ou petit râle d'eau.
Girurin, s. f. Bot. (îyraiie;'on ramené daiH ce
genre les es|ièces de Iremelles c«inii.iiirnées eii
cercle el comprimées, telles ciue la treiiH'liooié-
senléruiiie.
Girrasal, s. m. Bol . Lacalnne : fruit d'un arbre
des Indes orientales, variété du bananier ou li-
guierd'.\dain.
GiraNoi. s. m. Bot. (ïirasol: grand soleil, un des
noms vulgaires de l'heliacanthe annuel, aiusi
iiiMiimé parce que celte [danle tourne ses cal.i-
ihides du côte du soleil. |i f.irasol ; vartele de
fruit du jaciiuierde l'Inde. | Girasol; variété de
ri/ la plus estimée dans l'Inde. | {iiriuul liojea-
«/.»; girasol feuilleté; pelit agaric bl.iiic. ;\ «ha-
pciiii noir aus..mmel avec despetites sones cir<u-
laires fauves. | Héliotrope: plante, | Mmer. Gi-
<uu
5-28
GIR
rasol t, variété du quarts eu silex dont la trans-
|t;>rcMico Psl trnuhlf^c |iiir un iniafîe légéreiiunl
laiteux qui icllélc une Itiinivrc nurnrc quand dm
le tourne au soleil. || Cirnsol oricnial; nom vul-
iiuire d>i corindon tele'^ee.
«¿Ii-atoi-ln, i-Irt. ndj. Didae. Giraloirc :' se dit d'un
luouveinenl de rotation el du point autour du-
<iuel ee ni<>i»\emeni s'exéeute. || 'rournanl, tour-
iiovanl, liiculiUoire.
•ilrel. s. lu. Ane. art. milil. (iirel; partie antérieu-
re de rarnune d'un eheval; le girel eouvrait les
épaules cl le portrnil.
«¿ii-ola; s. f. li'hlliyol. Girelle; poisson du genre
Inhre. qui vit dans la Méditerranée.
«¿iriilr, ou JirUlo. s. t'. I?ot. Espatule ; nom vh4-
fjairede l'iris létida ou gla'icul, plante aquatique,
purfiative.
«¿irtfaltc, ou Jlrlfalte. Ornilh. Gerfaut ; oiseau
de proie.
Ciiriiiidn. «lu. adj. Entom. Gvrinide; qui ressem-
ble à un gyrin.
<iirijiicl«i«, s. m. pi. '^ihri-nidoss. Oyrinidcs; fa-
mille de coléoptères, qui a pour type le genre
fryrin.
CJlrlno, s. m. Kntoin. Gyrin ; irenrc d'insefesco.
léoptvres, section des penlamères, famille des
carnassiers. On le nomme aussi: tourniquet ou
ixice atjuntique. \¥v\)('{. Gyrin ; télard, petite
jirenouille.
CivinoBi.o. s. m. Rot. Gyrinops: arbre de Ceylant,
dont on a fait un ¡ienre qui est peu counu.
CitriotiJo «ï«. adj.Gyriophule; se dit desserpents
qui peuvent s'enrouler sur eux-mêmes.
Ciii-ioli(lo>4. s. m. pi. i:/i(r»o-/i(/ois. Gyriophidcs;
groupe de reptiles ophidiens, couiprenatceux qui
ont le corps frarni de plaques et susceptibles de
se rouler en cercle.
GiriiaynxUia. S. m. iihirnnia-tiba. Icththyol.
Gyrnaya-ziba; nom que l'on donne. prèsdesbords
de la mer Caspienne, à un poisson qui ressem-
ble beaucoup au hareng, qui est long d'un pied
environ , et qui rentre dans le sous-genre des
ables.
Cilro. adj. inus. Beau, élégant. || s. m. Tour, mou-
vement en rond. !| Comm. Virement des parties
par lettres de change, etc. || Contour, circón lé-
rehce. || Blessure au visage, balafre.. || Bravade,
rodomontade. || Tomar otro fiiro: changer de no,
note, changer d'airs .-'prendrcune autretournure.
(¿irocarpo, S, m. ^hirokar-po. Bot. Gyrocarpe;
genre de plantes à fleurs polygames. Le gyro-
carpe d-Amérique est un bel arbre, très-élevé,
fort rameux. d'un" port élégant, garni de grandes
feuilles. Il croît au Mexique et dans plusieurs
autres contrées de l'Amérique méridionale. Les
fruits de cet arbre servent de jeu au\ enfants,-
ils en font des volants qu'ils chassent avec des
raquettes. Poussés dans l'air, ils ne tombent
qu'avec lenteur, et tournent continuellement sur
eux-mêmes au moyen de leurs ailes.
Ulroiiàrtiio. s. m. Uelmilh. Gyrodactyle; genre
de vers intestinaux.
Cüroiuliiia. s. f. Moll. Gyrondine: petit genre de
porammicères.
«¿Irotitia. s. f. Grillade de mouton.
(■ii-uilada. s. f. l'olyp. Gyrotlade; ancien nom d'-
une espèce de polypiers:
«li-ofle, s. m. Bot. Girollier; nrbre delà famille
des myrtes, (|ui porte le clou de girolle. 11 croit
dans les îles Molu(|ues; sa taille est de rinq il
six mètres de haut. C'est un arbrisseau loujonrs
vert, dont la forme est pyramidale, et qui cons-
tauiment offre des fleurs roses disposées en co-
rymhes.
r>ii-on«>a, s. f. Bot. Girollée; genre de pinntes de
la fnmille des crucifères, dont on enltive plu-
sieurs e-peces dans les jardin*, à cause du par-
fum et de la bentilé de leurs Heurs. On la trouve
aussi sur les >ieilli's murailles, dans les trous des
tours antiques, eldaiis les feules des rochers à
peine revêtu de mousse et de lichen. || Giroflée;
la llenr de ces plantes.
(¿ii-óric-o, s. m. Elmintli. Giroflé; genre de Tcrs
intestinaux.
<¿iiu;;«iitUa, s. f. Foss. Gvrogonite; corps fossile
qui avuil été regarde d'abord comme une coquil-
le ; mais il' paraît que l'opinion générale le rcgar-
comme une graine de ihara.
Cilroia. s. f. Ornilh. Giróle; nom vulgaire de l'a-
louette d-Ilalie. I Bot. Giróle; nom vulgaire de
\.\ racine de cherois. || Bol. GeroHe; csrpèce dc
champignon.
(¿iroinanefn , s. f. ^hiromnn-zia. Gvromancie;
divination (jui se pracli(]wait en marchant en
rond. C'était un des. vieux moyens de confiai^
tre sa destinée', el cela avec une simple ligne
sphérifjue tracée sur fe sol. Puis, autour de ce
cercle, oii l'on avarl semé ça et la des lettres sé-
parées el signifiantes, on tournait eu marchant
jusqu'à ce qu'étonrdi par la rotation plusieurs
fois recommencée, ou tomba t. mais à différen-
tes reprises, sur quelques un des caractères qui,
reeucillis à chaque chute, formaient certains
mots dont on lirait des présages.
ft IcAiiianrio, et CiiroiiiántioA, oa. adj. et s. Ov-
roinancien; qui practique la gyromaneie ; qui
concerne la gvromancie.
Giromia, s. f. g/îiro-mm. Bot. Gvromie; genre
de plantesdicotylédones, el (ini porte dans l'A-
mérique septentrionale, sa patrie, le nom deron-
combre (¡ps Indes ^ à cavise d<*s racin<>s tubé-
reuses, épaisses, oblon?;ues el charnues. Elle
croît dans le nord de la Caroline.
r¿{r»ni:'uttico, ca. adj. et S. V. Girmnnnrio.
(jrSrngttlo, S. m. g/iiro-m/o. Bot. Gyrome; récepta-
cles des organes reproducteurs de certains li-
chens, formant sur la fronde du lichen une pro-
tubérance orbiculaire, marquée de plis saillants
el contournes en spirsie, quise fendent dans leur
longueur, à la maturité, et laissent échapper des
élytres contenant chacune huit sémituiles. || Gy-
ronie; genre de lichens. || Gyrome; rameau élas-
tique qui entoure le plus souvent les fruciiflca-
tions des fougères.
Gii-oii. s. m. g/iiron. Sorte de bordure découpée,
au bas d'un habit. Il Pointe triangulairequi don-
ne plus d'ampleur à un habit. || Lambeau, mor-
ceau d'étoffe déchirée. H Etendard semblable a
celui des dragons, il Blas. Gyron; espèce de tri-
angle.
Giroiiado, da. adj. Garni de bordures ij,îro«pi},
de pièces découpées. ¡ Rompu, déchiré par lam-
beaux. ¡ Escudo gironado ; écu gironné. divi^
j en plusieurs girons. ¡ part. pass. de Gironetr. •
I eiroiicillo, ita, S. m. dim. de Gnon.
GiroiiPN, esa. adj: el s. De Gironne.
GIR
529 —
íll.A
,
«¿ii'onar , V. a. Tcchn. Gironer; donner de ia ron-
deur à un ouviuge d'orfèvrerie.
«¿ironda, •¿-hiroun-da. Géogr. Gironde; lieuve de
France, forme de la Gargonne et de la Dordogne
à 20 kilom. au dessus de Bordeaux. H Gironde;
départenienl de la Fraace, formé dune (lartic
de l'ancien Guicnne. | nist. Gironde .parti célè-
bre de la révoiulioii fian(;aise (\[ii se forma dans
l'Assemblée législati>e et la Convention des dé-
putés qui volèrent, avec les députés du dépar-
tement de la Gironde. Le parti était composé de
ces défenseurs ardents et purs de ia liberté; mais
qui ne comprenaient pas quel fallût de grandes
mesures révolutionnaires pour l'acquérir, et que
ces excès qu'ils reprochaient à leurs adversaires
de la Montagne étaient un mal nécessaire pour
vaincre la résistance des privilégiés, partisans
de l'ancien régime. 11 domina dabord l'assem-
blée, où les hommes qui formèrent le parti delà
Montagne n'étaient encore qu'en minorité.
«¿Ironcliiios, s. m. pi. Girondins; partisans de la
(iirondc. |¡ La plupart des girondins volèrent la
mort de Lous \V1 avec l'appel au peuple, c'est-
à-dire, d'après l'accusation que leur adressèrent
les montagnards, avec l'espoir de lui sauver la
vie moyennant ce délai, et sans égard à la guer-
re civile, que cette question ' agitée dans tou-
tes les assemblées primaires . pourrait faire naî-
tre. Dans les journées du 31 mai, et 2 juin 1T93,
le parti (le la Gironde, après avoir été vaincu par
la condamnation de Louis XVI, fut renversé par
les montagnards, et vingt-neuf des députés qui
le composaient furent décréiés d'arrestation,
ï'iussieurs s'enfuirent dans les départements,
où les uns furent arrêtés . et les autres , acca-
blés de lassitude et de besoin, expirèrent au mi-
lieu des bois. Quant à ceux (\u'\ avaient été ar-
rêtés à Paris, ils furent renfermés à la Concier-
gerie , et après plusieurs mois de captivité, ren-
voyés devant un tribunal révolutionnaire qui les
condamna à mort. Us montèrent sur l*échall"aud
le ;U uclobie 179:J.
4iiru.<>(>la, s. f. '^-hirossé-la. Bot. Giroselle; genre
de plantes dicotylédones, de la famille des pri-
iTiul.icées. Elle croit dans la Virginie et dansplu-
sieurs autres contrées de l'Amérique septentrio-
nale. Onla cultive en Evrope, où elle fleurij
ious les ansau moi« d'avril, et produit un ellat
très-agréable.
4¿lro.<«téiiioiio , s. m. g/iírosfá-mono. Bot. Gyros-
tèmone; genre de plantes de la Nouvelle-Hol-
lande.
Ulróviiso, s. m.Girovague; nom d'une espèce
de moines qui n'étaient attaches ;i aucuue mai-
son , Cl allaient de monastère en monastère. La
régularelé des mteurs est peu compatible avec
l'indépendance dans la quelle vivaient les gy-
rovagues.
4¿ii-i>ear ou ji.spear, v. Agrie. Déchausser les
vignes.
Cilrrciicru, S. m. Ornith. Gyrrencra ; nom donné
dans la Nouvelle-Hollande, à un pygargue i|rii a
des rapports avec l'aigle des (irnndes-lndcs, et
dont le plumage est d'une couleur de rouille sa-
le, à l'exception de la tête , du cou et du Neutre,
(¡ni sont d'u:i couleur blanc pur;
4UlrKlo , s. m. g-/iir-/io. Temps hcroï. Gyrliuss
père d'Hyrtius, périt sous le^ curps d'Ajaix, lils
de Telamón.
Cilü, s. m. Peint. Craie, crayon blanc.
GiMda , s. m. Arag. Espèce de roseau sauvage , la
circa ou cisca de Murcie.
UiMiua , s. f. inus. Caucam ; ra|)port indiscret.
<MÍ.<iiiucro, ra. adj. inus. ^-hismù-ro. Brouillon in-
discret , qui sème la discorde par des rapports
ou des contidenccs oiTicicuses.
OÍ!«uii, iMylh. jap. Divinité des budsoisles.
iiiMte, s. m. g-/u'i.ié. Ecume de bière, jet debiere,
Ciltaga, s. f. Bot. Gylhage; genre de plante que
Linné avait réuni aux agroslèmes.
Gitana, s f. g-i/if a-na. Ethnogr;faménindegitano.
fiitaiiada, s. f. Actions de bohémiens.
UitaEiaiiiciite , adv. \i-hitanaménn-té Subtile-
ment, linement, adroitement. || Avec grâce, d'u-
ne manière séduisante, en imitant íes paroles
mielleuses, les gestes agaçants desBohémieuncs.
(¿itanazo, za. S. augm. de Gitano.
Ciitaiiear, V. a. f. Flatterie, cajoler, pour séduire
et tromper.
uUancfia , S. f. Flaterie, cajolerie ; carresse pour
tromper quelqu'un.
Oitanesco, ca. adj. g-hitanés-ko. Qui appartient
aux Bohémiens.
Ciitauiiio, lia. s. dira, de Gifano. Bohémillon,
petit Bohémien.
Gitano, na. S. Elhnogr. Gitano ; membre dune
tribu nomade de l'Espagne et de Roussillon. Les
Gitanos sont aussi appelés Bohémiens. Quelques
auteurs croient qu'ils descendent des anciens
Maures ; d'autres , dont l'opinion à été confir-
mée par la liiiguislííiue, pensent qu'ils appar-
tienent à la race hindoue. Espagret; on les croit
descendants des Egyptiens. Ils mènent une vie
errante et vagabonde, font les métiers de ma-
quignons et de tondeurs de mulets. || Fig. Hom-
me lin . rusé , difiicile à tromper, || Fig. Endor-
meur , Hatteur , enjôleur ; celui qui attire , qui
séduit par de belles paroles. | Casa de ¡¡itanos;
maison de B dième, maison déréglée. j| adj inus.
Egyptien ; dEgypte.
Gltar ou Jitar, v. a. .\rag. Jeter •, chasser de-
hors. I V. 11. inus. Vomir.
Glton. s. m. inus. Jeton. | Giton; jeune homme
dans lequel Pélronne à personnifié tous les vi-
ces de la jeunesse romaine, et qui servait de
mignon à son héros.
Glus, ou Jiug, s. m. g-hion/;.Belal Giugh; cycle
des Indiens, qui contient plusieurs lek. dont
chacun est de plusieurs milliers d'années. Les
philosophes indiens disent que le monde doit
durer quatre giughs , et que nous sommes dans
le quatrième, qui est fort avancé.
GinrtaNc, s. m. Mytli. orient. Giourtasch; pieree
à laiinelle les turcs attribuent la vertu de leur
procurer de la pluie (Hiand ils ont besoin.
(;i7.ni(>iitlt>i-o, ra. alj. inu>. 'J^hiiméndé-ro. Rap-
porteur indiscret, brouillon.
Glabrla, s. f. Elabelle; espèce sans poils entro
les sourcils.
Glaltrr. adj. Zool. BdI. filabrc; qui est complète-
ment dé|)ourMi de glandes et de poils, ce qui
peut arriver sans que pour cela la chose soit lis-
se et unie.
Glaitroidad, s. f* tilabréité; état d'unechosc gla-
bre.
(¿labriuarulo, la.adj. (/Ia6rio«s-fcor((o. íílabrius-
(.LA
— b30
GLA
eule; qui est presque glahre.
MIalirlor, s. m. Bol. ^'hibricr; aibre des Indes.
ttliiltrii, vu. adj. V. Liso.
UlHcoii, s. f. aur. i/latc; soilc df pomme (|ui est
plus grosse dMin côt" iiiii- de celui de la lleur.
«llucliil, adj. íí'liuiiil; (jui est nlae(^ , exlrèiuemetil
l'roid. Il Im^'. O'hieial; feijiinatiqu" , msensiljle,
morne, iiiililïeient. || fiiMi^r. (fréuno (¡Idcidl,
aiiïii a/; océan ^-Ijciai, auslral; merque l'on sup-
pose occuper Iciule l'éleiidue de la Zone glaciale
du Suii, depuis le cercle pidaire anlarctiqiic jus-
(|u'au pôle, anciens navi^'ateur n'a pu y pénétrer
jusipra ce ¡nur. | Mur ¡ildrinl; mer frlaciale ou
Océan ^'lacial; mer de ^lace (|ui s'elend depuis
lepóle boréal jusqu'au cercle polaire arctique.
Celle mer et surtout l'réquenlée pour la pèche
de la baleine.
CilitriM. s. m. i^rlaris: pcnle douce et unie. | For-
tif. Glacis de lu cnn1r«srnri)n\ (glacis de la con-
trescarpe; ou simplement le jîlaeis, pente qui
|»arl de la crèlc du cliemin couvert, et va se per-
dre dans la campagne. || ardi. Glacis de una
conusn; 'p'iacis d'une corniche; pente ([U'on don-
ne a la surface supérieure d'une cymaise, (¡our
lacililer l'écouieinenl des eauK. j l'eint. 6Maeis;
<'ouleurs légères cl Iransparenîes (¡tie les pein-
tresappliqucnt quelquefois sur d'autres couches
«iéja sèches d'un tableau pour leur donner plus
il'éelal, plus de brillant, ou plus de vij<tie'.ii. ||
UalTin, Glacis; plan horizontal en maçonnerie où
1*011 repose des pains de sucie au soleil. |¡ Kvase-
ment en forme d'cnlonnoir, couvert de plomb,
qui augmente la capacité des chaudières û leur
partit! postérieure, jusqu'à la moitié de leur dia-
uiélre.
Câladiatin, dm. adj- Bol. Gladié; qui est comprimé
Cl muni de fortes arêtes.
Cilniliiiilof. s. m. Ilist. ane. Gladiateur; celui qui,
pour le plaisir du peuple Romain , combattait
dan> iMré'ie. volontairement ou forcé, contre un
autre homme on contre une bêle féroce. | Gln-
ilidilores ]>rivailos; frladi:ilcurs privés; se dit de
ceux qui élaieul nourris par des particuliers, j
Gladiadores fiscales; gladiateurs fiscaux ou cé-
sariens; ceux qui élaienl payes par le fisc ou
l'empereur. ] Fig. Gladiateur; spadassin, bret-
leur, (luerellcur. | Ichlhyol. Gladiateur; espèce
de dau[)iiin.
Glixaiiiioi-to, rin. adj. Zool. Giadiatoire; qui ap-
parlieiil aux gladiateurs.
«■¡adifcr», vj». adj. Zool. Gladifère; qui ["rte un
prolongement eu forme de glaive.
4¿liii9i<>, s. m. Bot. Glaïeul; piante de la famille
des iridéés, doul les feuilli-? sont longues, élroi-
les, et p,)iiiiues comme un glaire. | Gladio pn-
derAc; glaïeul; sorte d'iris (¡ui croît dans les
marais.
«¿laiiidia, s. f. Bot. Gladiole; un des noms vulgai-
res (lu ^;laïcul.
CilniiUiiitdu, adj. Bot. Gladiole; qui ressemble au
glaïeu .
eiadioiitdas, s. f. pi. Bol. Gladiolées; famdle de
plantes.
tilMa<»iitico. c«. adj. Glagolitique; se dit de l'al-
phabet slave usité en Servie et en Croatie, et
attribué par certains auteurs à Saint. -Jérôme.
L'alphabet gla¿olnique est celui de l'ancien sla-
ve, qui sert d'idiome liturgique eu Ksclavonic,
m Dalmalic, et dans la partie de la Bosnie oii
l'on observe le ni catholiqne Uomain. <Juel(|ue»
philologues pensent que l'alphabet glagotique
n'est autie chose que l'alphabet giec applupié au
slave, et a\i,;ineii|é de plusieurs lettres par Saint
Cyrille, dans le 11. me siéi le.
Cilallrn, ca. adj. Miner, (ilaidiit^ue ; variété de
talc dont lesCiiinois font de^ magots.
Ulallrn, s. f. Temps, lier Glaphyra; femnio
d'Achélaiis, grund-prélre de Bellone n Comana,
ru Cappadoce, séduisit Saint- Vnlcdne par sa
beauté. Cl obtint de lui le royaume de Cappado-
ce p'ur ses iils.
UlafiiM», s. m. Kutom. Glaphyre; genre d'insectes
de l'ordre des coléopléres, famille des lamelli-
cornes. Ces insectes ont elé séparés des hanne-
tons avec lesquels ou les avait confondus.
(iiliiivana, S. f. Bot. Glaivaiie; plante delà famille
des joiicees.
<>ilaiid:td<>, da. adj. Blas. Glané; se dit des cho-
lles chugés de glands d'un émail différent dece-
lui des chênes.
(¿iaitdario. ria. adj. Glandaire; V. Glandivoro.
Ulaiid*', s. m. anl. Gland; nom donné par les ana-
tomistes ei le vulgaire à l'extrémité de la verge,
aussi bien qu'a celle du clitoris.
Cilandirormc. adj. l)ida<'t. Glandiformc; qui ala
forme de glands ou de glandes.
Glandlula. s. f. Conchil. Glaiidiole; pclile coqui-
lle peu connue.
Olaiidita, s. f. Conchyl. Glandilc; pointe d'oursin
fossile.
Ulaiidivorcrn.adj. Glandivore; qui vildeglands.
S'emploie comme substantif.
Cilaiidiila, s. f. .\iial. Glande; partie molle, spon-
gieuse, ou vasculaire qui sert à la sécrétion des
humeurs. 1| médec. Glande; tumeurs accidente-
lles qui se formeul en quelque partie du cor|)s.
Il Bot. Glande; petits corps vésiculeux de formes
très-variées, mais le plus communément arron-
dis, ovales ou mamelones, sessiles ou pédicu-
les, quise forment sur les feuilles, sur les tiges
ou sur le calice des plantes.
Ulaitdiilaoioii. s. f. Didact. Glandulalion; forma-
tion, développement des glandes.
C^laiidular, adj. ()landmi-lar. Glandulaire: qui a
raspecl, la forme, on la texture des glandes.
(¿landsilat-ia, S. f. Bot. Glandulaire; espèce de
verveine.
S>laiidiilir«>ro, va. ad|, (;ifí7/u/'iníi-/'c'Cü. BotGlan-
dulifere; (jui porte des glandes.
«àlandn]ifoi-ii(4>.adj. (//ii(i(/oi(/)/'or-»)!é. Bot . Glan-
duliforme: qui a la forme d'une petite glande.
(¿laiidiiloeiluido , «la. adj. (¡Utvd'ulni ilia-do.
(Uaiidiilocilie; se dit d'une partie d une plante
dont chaque cil se termine par une pclitet.'Îande.
GIhiii>m. s. m. pi. Ulithyol. Glanes: une des tribus
de la famille des silurïdes. renlermant le siluru»
glauis, et les poissons du genre des silures, ha-
bitant les grands fleuves.
Glano, s. m. Ichthyol. Glanis; poi«son du genre
des silures, habitant les grands fleuves.
Glai-eoln, S. f. Ornith. Glaréole; geore d'oisea^n
de l'ordre des écliassiers, et de la famille des
uneirostres.
maria, s. f. médec. Glaire; sorte d'humeur vis-
queuse, de couleur vitrée et d'un gris blanchâ-
tre, inodore et ordinairement insipide, que le»
GLA
53.1 —
r.LE
membianes muqueuses sécrètciil (Juiis ccrtai-
iips circonstances, n Glüiro: blanc d'œuf (luiu'esi
pas ('more cuil. || Cliass. Gliire; inalicrc qui se
trouve dans les fumées des fiches. !l Iclilliyol.
Glaire; mousse rivcuse qui' jcUenl cerlains pois-
sons à cDiiiiilIrs.fOMiine l'e9i'ar!.:oi,la clovis, etc.
Glai-iaiii. s. Í. Clhim. Gliiriiu'; maticn- or^ani'jue
de divcisrs couleurs, (jui se (irécipilc des eaux
suifureusescn fçénéral, prin(i|i;ilenienl des rauv
des l'yrénécs, el que l'on remplace par d<' la {¿¡é-
lalini' lors(|u'ün veut faire des cauv de lîarréges
arlificiell"s.
«laroiso. s. m. Bot. Glaireux: famille de cham-
pifinans caractéri-ée par la viscosité filaireuse
(|iii recouvre les esiièces (jui la composent.
(^lasiiu. s. m. llisi. Glassiie; membre d"une sec-
te chrétienne, fondée en Ecos>c, l'an 1693 par
John Glas, minisire aiitiprébystérien.
Cilaiieu, s. f. mylh. Glauca; lillc de Saturne et
Sœur (le riuton. li Glama, ania/one célèbre. ||
s. m. Bol. Gi'iucci; glauque; petite plante qui
forme un fienre de la famille des primulacées, cl
que l'on rencontre sur les rivatres de l'océan.
(¿hisioe, s. m. Glanx; herbe laiti'use; plante dont
la propriété aufçuienle le lait des nourrices.
c;iaiic<>sc<-iifia, S. f. Bol. Glauccscence; état
d-une stipeiticie {flanque.
dilaiici'MPciiic, adj. Bot. Glaucescenl ; dont la
couleur tire sur le verl-de-mer.
c;)aiici;t. S. f. nivlh. Glaucia; fille du Scamandre,
protéjiéc par Hertules.
Ulaiiriaiice, s. f. ^l(f>Hi{an-zé.''\rt. Glaucience;
genre de pbmles de la polyandrie monogynic,
de la famille des pap.ivéracées.
(¿laiiriu, s. m. iilaon-7.io. Bot. Glaucion: piaule des
anciens sur lacinelle les bo'.amstes diffèrent d'o-
pinion; ils doiment ce nom a un genre qui com-
prend li's espèces de chélidoines dont la silique
est liloculiiire.
«¿laiicion. s. m. giaouzion.Ornith. Glaucion, glau-
cium r)u glaucius , morillon , espèce de canard.
Cilaúoip», ca adj. g/rio»7.t-/io. Chim. Glaucique;
qui est de couleur verte.
Cilaiicipa, s. f. '^Indiaipa. (ilaucippe: une des Da-
na'ides, époust; de Polamon ou de Marins.
(•latioo. s. m. nl/ioH-ho. Ichthyol. Glaucus ; genre
de mollusques nus, qui présente un corps oblong
presipie cylindritiue. avec une large queue; on
les trouve dans les mers des payscliaud>. i| Hel-
niinlb. Glaucus; genre de veis mollusques, qui
comprend les animaux des limes el des aví-
enles.
Cilauro, s. m. g¡ftou-'o. Temps hér. Glaucus: fils
de Neplni\e et de Nais, célèbre pécheur de la vi-
lle d'Anihédoii.
Glaiicuiila, adj. '¿Inoukoi-da. Bot. Claucn'ide; qui
ressemble á une glau(]ue.|js. m. (¡Inuroida. Bot.
Glaucoïde; pour|)ier. | Glanx maritime.
Claiiro-riM-riigiiioso, wa. adj. ^iltian .o-ff.rrouf^-hi-
no-sso. Miller. Gl.uico-ferrugineux; qui est fer-
rugineux et de couleur verle.
Glaiir«'t!iii>. la. adj. ■^litnn'n-filo. Bot. Glaucophy-
lle ; (|ui a des feuilles glau(|ues.
Olauronia, s. m. Meiiec. Glauconi''; opacité du
cristallin ou de la cornee Iriinsparenle der<eil.
maladie des yeux. Klle peut ocwipcr uii seul œil
ou ¡ircndrc les deux.
ClnurónKa. s. f. g'aoMfco-m'irt. Miner. Glauconie
ou Glauconile ; varielc de croie.
Ulaiicóiioni», s. m. iflaou o-noiiio. Z'jul. Glanco-
noine: genre de polypiers.
GlaiiconoNO ou CilaiiconltuNO, adj. gtaou/cono-
sso ou f/irtouVo/it/o.îio. Gtaucunieui; qui est
chargé de glaucotiie.
Glaiicopc», ea. adj. ^lanuho-péo. Ornith.Glauco-
pé; qui ressemble à un glaiicope.i|s. m. pi. (ilau-
cùiieos. glaucopes; familb' de l'ordre des passc-
leauv , qui a pour type le genre plau'ope.
Ulaiicópitl», lia. s. m.filaoulio-pido. Hntom. Gliu-
copide ; genn- d'insectes de l'ordre des lépidop-
tères, de la famille des crépusculaires.
Giaùcopo, s. m. gi /oii-'o/)'>. Ornith. Gl-iucope;
genre de l'ordre dt'soiseaux syhains, et de la
famille des carunlulcs. Il ne renferme qu'UDc
seule es[)ècc qu'on trouve dans l'Au«trali('.
GlaMfó|»lero,i'a.adj. giaou/ío/^-íTo.Oriiiih. Glau-
coptcre ; qui a les ailes d'un vert glauques.
CâlaeicoH. s. m. pi. g/aoït'.osi. Oniiili. Glauques;
famille de l'ordre des hypiotènes, Cümprenanl
les chonette:s.
Cilaiiciiro. ra. adj. giaottkou-ro. Zool. Glaucure;
qui a la queue glauíjue ou d'un gris verdiire.
GlaiiEMotc, s. m. ^lauum¿-té. Ornith. Glaumet;
nom vulgaire du pinson.
Gicita, s. f! g/è-6a. Glèbe, terre fonds, sol. Cher
les Romains , les esclaves attachés a un domai-
ne, à une ferme, s'appelaient esclaves de la
glèbe; attachés à la glèbe, cest-à dire , á l'hé-
ritage dont ils faisaient partie, et (lui étaient
vendus avec lui. | Glèbe: au temps de la feode-
lité espèce de seris attachés ;i la cullme des ter-
re, qui en faisaient partie comme immeubles par
destination. ]| Derecho de ¡jleba , droit de glèbe;
qui comprenait celui de patronage el celui do
rendre la justice. Il Chim, Glèbe; terre ou l'on
trouve du minarai.
GielM». S. m. Ilerminl. Glèbe; genre de vers de la
classe des radiaiies mobisses.
Glocc'iJiàct'as, s. f. pi. %\.iLén'\a-icass. Gleicéni-
cées; famille de fougères.
Glpcoiiiáce», cv». adj. gièzèin'a-ztfo. Gleicénié;
qui a de la ressemblance avec une gleicénié.
Glecia, s. f. Bot. Gleicénié; genre de fougères,
espèce de marlensié.
Glecoma, s. m. Bot. Gléchome ; genre de plan-
tes (lui appartient à la famille des labiées el á
la (lidvnamiegymnotpermie.
Gleoliun. s. m. g/t^íc/ioíi. Bol. Gléchon, plante que
l'on a regardée comme le poulioi.
GleilitNia, s. f. g/c'(.'«i-isi(i. Bol. Gléditsie ; plante
(]iie l'on appelle aus'»! févier.
GletiUxla, s. f. But. Gléditsie; plante du genre des
légumineuses; qui comprend sept à huit espèces
exoiiques,
GIciia. s. f. .Vnal. Gléne; cavité moyenne et exter-
ne d'un os, dans laquelle un aulre os s'em-
boîte.
GliMiiti'i'iittn, s. m. Bot. Glénotrénitc; geere de
railiaires, •
Gleiio'Kio, s. cl ndj. Glènoide; cavité de l'omo-
plate (|ui ret;oil la tète de l'humérus.
GU>ii«liil<>o. «!»•«. adj. \nat. Glenoïdien; qui ap-
pai tient ail cavile gléiioide. aux cav îles légères
(pu ■•ervenl a l'ë'mboitemenl d'un os dans un
aulre.
GIrra. S. f. inu». V. Cascajal.
<;li
532
Ci LO
Cilcteroii, s. m. glétéron. Ichlliflol. Gleltéron;
nom vulftairc de la lampoiirdn.
Oleiicoinetria. s. f. Tcrlin. (iloncométric; art de
se spivir du pleiioonu'lrc.
(àleiii-onirtrlro . ra. a<l j. Tcclin. (¡IciuonW-lrique;
qui a laport à la ^'lencoiiiélric uu au glenco-
iiU'tre.
«i;lencóm<>tro, s. m. Tet lui. (¡Icncomèlrp; inslru-
nicMt dont on se sert pour lonnaître la force du
iiioùl de vin.
«¿liatliiiu, s. f. Ciiim. (iliadinc; méiangc de glut-
Icn, <i(' fionimo cl de inucihigc.
(¿lim-ia, s. f. Bol. ülyccrie; genre de plantes
i-'inminoes.
ulicMTinn, s. f. Chim. Glycérine; principe doux
desliMilcs.
Ullcpriiico, non. adj. Bot. Glycérine; qui res-
semble au glycère.
uilrt>ro, s. m. Zool. Glycère^ genrede vers à sang
roup;e.
(¿Ilofearpo, pa. adj. Bol. Glycicarpe; qui porte
des fruits doux et savoureux.
«^lioiinorn. s. f. Conchyl. Glycimère; genre de
coquilles bivalves.
(¿liciiia, s. r. Bol. Glycine; genre de plantes de la
faniille de léguminacécs.
«¿lirlMlda, s. f. Bot. Glycisidc; noni que les an-
ciens, donnaient à la péonie.
(■lieonicn, s. m. Glyconicn ou glyconique; sorlc
de vers latin ot grec, composé d'un spondée et
de deux dactyles.
«¿Ijponio, s. m. V. Glicónico.
e¿lie»í4nt!.«io, s. m. Bot. Glycosiniis; genre de la
famille des hespéridées.
Uliiia, s. f. Bot. Glypliie; plante de Madagas-
car.
€iiinco,ca. adj. gli-fiho. Glyphique; qui est sur-
chargé de sculptures.
<i;iiridea8,s. f. p!. Bol. Glyphidécs; famille de li-
chens.
GSifldo, s. f. Bot. Glypliide; genre de lichens.
Cilcfii^odoii, s. m. Ichthyol. G'ysophodon; genre
de poissons de la famille des ciénoïdes, qu'on
trouve dans les deux Indes.
anto, s. m. Glype; sorte d'ornement d'architec-
ture.
âlifonsitrioii, s. m. Bot. Glyphomitrion; genre de
mousses.
Ciliforanfos, S. m. pi. Ichthyol. Glypliorham-
phcs; j;enre d'oiseaux.
ttiineas, s. f. pi. Bot. Glinées: famille de plantes
qui a pour type le genre glinus.
Glisipo, nca. adj. Bot. Gliné; qui ressemble au
glinus.
(>iino, s. m. gli-no. Bot. Glinos, ou Gleinos, ou
Günus; arbre des anciens que l'on croit être no-
tre érable.
Calillóla, s. f. Glinole; genre de plantes de la fa-
mille des ficoïdes , très-commnn en Es-
pagne.
c;iis>(ica, s.f. Art. Glvptique; art de graver sur
les pierres précieuses.
(jiliptografia. s. f. Glyptographie; science qui a
pour objet l'étude 'des pierres gravées an-
ciennes.
Cilirto^ránoo, en. adj. GIvptographique; qui ap-
partient à la glyptographie.
*"lil>W>a:rafo. s. m- Glvptographe: qui s'occupe de
plyptogruphic.
c:ii|i(i»lo(cia, s. f. Glytologie; irailé sur les pier-
res gravées de l'antifiuilé.
Cilli>tniiisiro, ca. adj.Glyplologique; quicuncerne
la glyplologie.
fi:iip(oN|>«M nioN, s. m. pi. Itot. Glyptospermes;
famille de plantes dont les fruits ont des ri-
des.
Ciliptotcrn. s. f. (ilyptothèiiue; cabinet de pier-
res gr.ivées.
Ollrl.'iiio. iia.a<lj. (¡liria-no. Mamm. Gliricn/qui
ressemble au loir.
CiliriaiioH, s. m. pi. (¡lyriens; famille de mammi-
fères où l'on a fait entrer les ^'erboises, les ger-
liilles cl les loirs à mobiires éctiaucrées.
GloUario, ria. adj. Miner. Globaire: qui se com-
pose d'un as>emblage de masses globuleu-
ses.
Ciloboa, s. f. Bol. Globée; genre de plantes des In-
des Orientales, de la famille des drymirrées,
dont deux espèces sont remarquables par leurs
feuilles ircs-grandes et par leurs fleurs nom-
breuses.
uiohifcpo, pa. adj. Zool. Globiceps; qui a la tèle
r'nidc.
Glolticrro, ra, adj. (¡lohi-Téro Ornith. Globicèrc;
qui a une protubérance jaune entre les ouvertn-
res des narines.
liloltioórneo, nca. adj. Enlom. Globicorne; qui
a le second article des antennes j-'lobuleux.
liloBiiforit, s. f. Bot. Globifère; petite plante àlige
rampante.
iilnUifîora, adj. Bot. Glibiflore; plante dont les
Heurs sont globuleuses.
<;io!>ofoi-iiie, adj. Didact. Globiforme; qui a la
forinc d'un globe.
Gloltiporo, ra. adj- Zool. Globipore; qui a des
pores orbiculaires.
Globo: s. m. (¡lo-bo. Globe: corps rond ou sphéri-
! que que l'on conçoit engendré par la révolution
j d'un demi-cerole autour de son diamètre. || Es-
tron. Globo terráqueo, globe terrestre; celui qui
que forment la terre et l'eau. || Globn nrlijlcial^
[ globe artificiel; boule sur laquelle sont tracées
les positions des étoiles, des mers, avec leurs
1 situations et leurs dimensions relatives. || Gio-
ho celeste; globe céleste; celui sur lequel sont
I représentées' les conslellalions avec les étoiles
qui les composent. || Phys. Globo eléctrico; glo-
be électrique; globe de verre qu'on fait tourner
sur son axe, et que l'on frotte en y appliquant
les mains. II deviont alors électrique et commu-
nique sa vertu à tous les corps qu'on en appro-
che, quand ils sont suscejifibles de la recevoir
par communication. Il Anal Globe; se dit de la
prunelle de l'ail à cause de sa forme globuleuse.
WCh'inn. Globn uterino; globe utérin; tumeur
que forme l'utérus après l'accouchement. | Glo-
bo de fuego; globe de feu; nom donné aux corps
brillants et enflammés qui Iriiversent l'almas-
phère avec une rapidité prodigieuse, et qui sont
plus volumineux que ceux auxquels on a donné
le nom d'étoiles tombantes, étoiles volantes,
etc. ji Globe: aréostat; machine sphérique recou-
verte de tafl'etas et qui gonflée par le gaz s'élève
dans l'air. || Milit. Globo de compresión; globe
de compression; espèce de fougace préparée pour
détruire une galerie de mine, j Globe; boule d'or
î
(iLO
— 533 —
(;lo
surmontée d'une crni\ rjue l-cmpercur d'Alle-
magne cl quelques rois pnrlenl dan? la main
pour marcjuc de leur dignité. || Globe; on donne
le nom de glcihe ù plusieurs asires pris parlieu-
lièremeni. Il r;io/»os; s. m. pi. Glol)e>;; se dit,
dans tiiusles styles, pour exprimer la forme des
seins dune femme. Il Ichthyol.Glolie; poisson du
genre tétrodon.^Globe; nom vulgaire d'une es-
l'èee d'oursin.
c;iolio<«uliid, s. f. ijlobussidadd. Svnonvmc de es-
fericidad.
UluStusUa, s. f. Concliyl. Giobosile ; nom donné
par les aurions orgelograpbes, aux coquiles uni-
valves fossiles qui ont une l'orme globuleuse,
telle que celle des toniu's ou des bulles.
(;iol>0!4o. sn. adj. (jlobo-sso. Bot. Globeux; arron-
di en globe.
(j^Iokiititria . s. f. (jloboula-ria. Bot. Globulaire;
genre de plantes dicotylédones, lype de la famil-
le des globulariées.
c;iolitil:>.i-in!4, s. f. jil. Bot. Globulariécs; famille
de pliures, ayant pour lype le genre globulaire.
Uloltiila: inilo. «Ift. adj. But. Globularié; ressi'Ui-
blant à la globulaire.
dlolMilioo-.-utn, a. adj.Entom. Globulicorne; dont
les antennes sont globuleuses.
i;iol»iilicoriiio.«), S. m. pi. Rntom. Globulicornes;
famille d'insectes de l'ordre des diptères qui
ont les antennes en massue.
í¿lol»tilifei-o. i-iï. adj. Bot. Globulifcre; qui a cer-
taines parties globuleuses.
Globiilirolintlo . ña. adj. Bot. Globulifolic ; qui
a des l'euilks globuleuses.
Uloltiilifoi'int'. adj. Miner. Globuliformc ; qui est
disposé en globules, et dont l'intérieur est con-
tinu, sans coucbes conceiUriíjues.
Glotitirina. s. f. Ctiim. Globuline ; vésicules dis-
tinctes diversement sondées, et quelquefois en-
tièrement libres. Il (ilobuline; substance qui for-
me par sa combinaison avec l'albumine, la ma-
tière colorante du sang.
Gl<>!>iilápi'<l«». «la. adj. Zool. Globulipede ; qui a
des pattes globuleuses.
Glo9>gilito, S. m. Kntom. Globulite; genre d'insec-
tes de l'ordre des coléoptères , famille de clavi-
palpes, dont les palpes ne sont par terminés,
comme dans les érotylcs. par un article en l'or-
me de cioissanl.
(¿laliiilu, s. m. dim. de rjlobo. l'bys. Globule; pe-
tit corps spbérique. Il Bot. Globule; réceptacle
des cor¡)s reproducteurs de certains licheits glo-
buleux , cucbàssc à moitié dans les substances
de son support, et se déta«hant d iiis sa maluri-
té. I Méd. (ilobule ; ligures de diverses parties
élémentaires des appareils d'organes.
blohitloMa , SIX. adj. (/lobnufo-ssn. Pliys. (ilobu
Icux ; cemposé des globules. || Zool. Globuleux:
qui est de forme spliéricpie. il GoiicIin I. Globu-
leux qui présente la l'orme d'un héuisfére, dont
les diamètres sont é^^aiix. || Mnioyi. Globuleux;
se dit aussi du corselet des insectes , quand il
est arrondi.
GiniiiiTliIo , s. m. Kniom. Glomériile , genre de
l'ordre des myriapodes, famille des cbilogna-
Ibes.
Glonipi-idora.i-a.ailj. Bot. (ilomérillore; qui a des
Heurs a^gliuuérécs en capitules.
GlisMiriMila , s. f. Bot. Gomérulc ; agrégation de
fleurs a tète irrégulière. •=tilomerule; mode d'in-
florescence qui consiste en ce que des ileurs ses-
siles sont insérées, à lextréniile, et dans les an-
gles des corps globuleux , reuPés en léle ou eu
bule, comme les pédicules de la pedicellaire gln-
bi l'ère.
«iloîiii'iulndo. drt. adj. Bol. Glomerulé ; qui est
nuni en petits paquets, comme les Heurs du
lierre glomerulé.
Gloiiifrdliri'i-o. ra. adj. Bot. Gîomerulifère; dont
les (leurs sont disposées en petites létes globu-
leuses.
G!o(|ai(!a , S. f. Bot. Giochide ; division crochue
que l'on voit au sommet des poils dans certaines
plantes.
Gloqiiitloo, a. adj. Bot. Glochidé; qui a des poils
disposés en gioeíiidüs comme le.s semences du po-
lygala glochidé.
Gloqiiidioii, s. m. Bot. Glochidiou; genre de plan-
tes euphorbiacées.
Gloria , s. f. (jln-rin. Gloire ; grande réputation
fondée sur les services qu'on a rendu , ou à ses
seniblebles, ou ;i sa patrie . ou a tout le genre
humain ; louanges unies à l'estime ; admiration
générale et constante méritée par les vertus, les
actions d'éclai , les talents extraordinaires , les
ouvrages hors de ligne. | Gloire; se prende pour
le ciel ou le séjour des bienheureux après leur
mort. I Gloire ; plaisir extrême, souverain bien.
I Sorte d'étoffe glacée et transparente, il lüspé-
ce; de tartelette ou de dariole. | Betit fourneau
de campagne où l'on brûle de la paille. || Gloire,
orgueil, vanité. | Peint. Gloire; reinésentation
du ciel ouvert, avec les êtres divins, les anges,
les bienheureux ou les héros. | Sculp. Gloire:
assemblage de rayons divergents, eni<uirés de
nuages, et au centre desquels on figure ordinai-
rement la Irinité sur la l'orme d'un triangle. ||
(iloire , éclat , splendeur. |¡ Glnrin accideninl;
gloire accidentelle. || Dar (jlorin; rendre gloire:
reconnaître, atteler . rendre hommage . glori-
fier, illustrer. || C.Uirin ¡m(ri: gloiii p;Uri ; ver-
set (¡ui termine tous les psaumes. = Mur. Se dit
du chant du C(rur composé sur le verset final des
psaumes. | Gloria in crcelsis; gloria inexcelsi?,
espèce d'hymne , cantniue que l'on chante à la
messe , excepté les jours de férié et les diman-
ches de carême, jl Estar en la (jlnria : être tra -
(luille, n'avoir point de smici. || Fig- et fam. E
(ar en sus glorias; se plaire à une chose , ètr'
dans son centre.
Gloi-iar>tc. V. pron. Se glorifier, se vanter , tire"^
vanité, faire gloire. Il Se complaire , mettre s^
gloire , sou plaisir. | (iloriiirse en Hios 6 en e'
Señor ; se glorifier dans le Seigneur ; rapporter
à Dieu le bien qu'on fait.
Glorla-vaict, s. f. Gloriole, vanité qui a pour ob-
jet (le petites choses.
(¿lorUvilla, s. f. inus. Y. Gloria.
Glorieta, s. f. Berceau ; cabinet de verdure dans
un jardin .
e^lorilicahle , adj. filorifi'a-blé. Glorifiable ; qui
mente d'être ;;lorifié.
Glikrillrarinii , i. f. Glorification ; élévation a la
;:loire.
Clorillrado, dii. part. pass. du V. glorificar. Glo-
rilié. e. I S'emploie adjectiv.
Glorlllcador, s. m. Celui qui glorifie. Se dit sur-
G LO
IV.JV —
(i LO
tuiíl (If Uicii ú l'i'^ird üc Saints.
Ulor.llriir, v. a. (llorifier ; lionorcr Dieti, rendu'
luHincurct ;;luiicii Dicii. | (ilorilii'r; remire pnr-
lHÍ|i:iiit (le \,\ i^loire, d;- l.i IjiMliUide éternelle.
(¿lorlIioiirMt'. V. \)\>\\. V. (¡loriarse.
UlorioMii, s f. Iclilhjdl. (lloriense : un des noms
viil;;airi-s lii' l.i laie ¡lijíle. I! Uol. (ilorieu'iC; belle
pliinte dii Mnl.ili.ir de la f,iniille de liiiarées.
Uloi-lti^iiiiiriitc, a 1\. (ilurieusenicnl; d'une ma-
nière ;^|i)r ieuse.
fiilorliiMiiio, udj. et s. Gluricuscl-; qui est un pon
f,'lorieu\.
Ciloi-ioMi» , Mil. adj. Glorieux : qiii s'est arquis, (|ni
mérite beaucoup de filnire. || Glorieux; qui se fait
hi)niieur , qui tire vanité de. | Tlié(d. Glorieux:
étal où seront les eorps des bienheureux après
la resurrcetion.
Clhiwii , s. Í. i]l()-xsn. Glose; expliealion de quel-
ques mots obsiurs d'une |,inf,'Ui' par d'autres
l)his inlelii^Mbles de la même langue. ¡| Giosci
commenlaire (ju'on f lil pour evpli |uer plus au
lon^' et plus inlelli^ibli-mi'iii le ie\le d'un au-
teur, soit en la lan;,'e même de cet auteur , smt
en une autre langue. 1| (ilose, commenlaire lilté-
ral, note servant à léelaireissement d'un texie
I Glose ; petit ouvrage de poésie sorte de com-
mentaire ou de parodie de la pièce d'un autre
auteur , dont on répète un des vers à la lin de
thai|ue slancc.
Cili>Kii<l(>. €l». part, [lass du v. ¡jlosar. Glosé, e. ||
S'emploie adjeetiv.
GloMiifloi' , s. m. Glosatenr ; auteur qui glose un
livre. Il Gloscur: celui ((ui glose sur tout, trouve
à reprendre sur tout, qui intirprète tout en mal.
CilosiiilKin . s. f. Méd. Glossalgie ; névralgie lin-
guale: sentiment de douleur dans l'organe du
goût et lie la parole.
Ciio»alKico. ca. adj. Glosalgiii'.ie ; qui appartient
à la glosalgie.
Glosar, v. a. Gloser ; faire une glu<c ; expliquer
par une glose. || Fig. et fam. Gloser , critiquer.
II Gloser; donner un mauvais sens à quelque ac-
tion, à iiuel()ue discours, censurer, critiquer, in-
terprét<'r en n)al. || Gloser ; mettre des notes à
xm livre, a un acte. | Gloser; varier un air, un
passiigc de musi(|uc.
Glo.xario, S. m. gío.íía-rio. Glossaire; dictionnaire
servant à l'ex(dicalion de certains mots moins
connus d'une langue , par d'autres termes de la
même langue plus connus.
Glosato»<., s. m. pi. Entom. Glossates; classe din-
sectes correspondant aux lépi.loplércs , dont la
langue, quelquefois nulle, est roulée entre deux
palpes. I
GloMc, s. f. V. Glosa. I
GlnstMiia, s. m. Glóseme, mot obscur qui a be- |
soin d'une explication.
Glosiauo , a. adj. Glossieu ; qui appartient à la
langue.
Gloüiilla., s. f. dim. de (ilnsa. Petite glose. | Imp.
Gallarde; caratere d'imprimerie entre le petit
romain et le peiit-^texle.
Giosu, s. Gloso; terme d'analomie qui entre dans
la composition de plusieurs mots scientifiques. ||
Entom. Glosse; langue des insectes hvméuop-
tères et diptères.
Glosocai'dia , s. f. Bot. Glossocardie ; genre de
plantes à fleurs composées.
Gli>iioriitot|ulo, s. ni. Glos&ocaluche; instrument
propre à abaisser la langue, cl à f.iirc l'cxaincn
«le l'a; i ici e-boiube.
GlaHMiifctr. s. m. Gliir. (jlossorêle ; saillie de la
langue hors di- la bourhci atrecliim de cet orga-
ne i|ui peiii résulter de diverses causes.
Glo>ior(>iiiit, s. m. Ghir. Glos^oeome; sorte de rof-
fre long dont on se servait autrefois pour obte-
nir 1,1 consolidali m dis fracluies. des cuisses,
et de jambi's. || (Jlossicome; machine composée
de rimes dentelées pour élever de grands far-
ileauv.
GloMoileriiilM , s. m. Conchyl. Glosoderme genre
de coi|uilles bivalves.
GloMoiiia. s. f. li.ii. Glü<sodic: genre de plantes
de la .Nonvelle-nollande, famille des orchidées.
Glo'4i>:lon(o. adj. '//o.ç.vk/om-îo.ZooI. Glossodonlcç
(Jin a des dcnls sur la langue.
GloMo^rafia , s, C Anal. Glossographie ç des-
cripiioii de la langue. ¡; iMiilol. Glossouraphie;
étude d une Iniigue sous le rapport du glossaire,
lie la iiomenclalurc de cette langue.
Glo«ia;;]'á<ii>», va. adj, Philol. Glossugraphique;
(|ui apartirn' à la gloss 'graphie.
Gl!iMo:;inro, s. m. Glossographe; s'est dit |iour
celui qui écrit ou qui a écrit sur les langues.
GloMoiilra, a. adj. Glossoïde; qui a la figure d'une
langue humaine.
Glowolcpto , ta. ailj. qlossoi'p-to. Glossolepte;
(jui a la langue préhesile.
Gl(>Moio;;ia, S. f. Diilart. Glos<«ologie ; partie de la
médecine et de l'histoire naturelle qui traite de
In langue, j Pathol. Glossologie ; étude des af-
fections auxquelles la langue est sujette, des
signes que son état et son aspect fournissent
au iMoiiostic, au diagnostic cl au traitement des
maladies.
Gio.ioSósico. ca. adj. Glossologique; qui appar-
tient a la glossologie,
Giosoiiiaticia. S. f. Glossomancic ; art de prédire
l'avenir par l'inspection de la langue.
G^oKomiiiiia, s. f. Néol. Glossomanie; manie de
bavarder.
Glo!«oic:o. s. m. Cot. Glossome: arbuste de Guia-
ne. genre de votomile.
G!n.«oi>ét>ilo , la. adj. Bot. Glossopélale; quia
des pétales ligules.
Glo.*io{>p(ra, S. in. Miner. Glossopètre ; langue de
pierre, dents des poissons pétrifiés, prises long-
temps à tort, pour des langues de serpent.
Glo«o»>teiito. s. m. Bot. Glossostcme, plantes des
environs de Bagdad.
GI<t«otera , S. f. ;i¡nssnl,'-l;a. Entom. Glossolhè-
que, partie de la rhysalide qui loge la langue de
l'iiiseite.
GioKntoiiiia. S. f. .Vnat. et chir. Glossotomie, am-
putation, dissection, [iréparation anatomique de
la lan;:ue.
GIoAotómlco. ca. adj. \nat. et chir. Glossotomi-
que. qui ap: arlient a la glossotonie.
Glotidci), adj. Orniih. Glottide, qui a la langue
très-longue.
Gloticlioii. S. m. Bot. Glottidion, plante légumi-
neuse de la Caroline, ayant des fleurs disposées
en grappes lài hes.
Glotks, s. f. glo-tiss. .\nat. Glotte, petite ouver-
ture située à la partie supérieure du larynx,
et qui est destinée à donner passage á Pair qu»
GLU
— 53o
GNK
8'échappc ou qui pénètre dans le larynx , soit
dans l'acte de la respiration, soit lorsqu-on par-
le, ou qu'on thanlo.
GlotillH, s. r. Mi'd. Clotlidc, inflRmmalion de la
glotte.
Glotun , na. S. Glouton , celui qui mange beau-
coup, avec aviilitó. et avec excès.
ClotonagiiLMite, adv. Gloulonncnicnl, d'une ma-
nière gloutonne.
«lotoiiiixo. r.a. augm. de fjlol-»^. Très-glouton.
Cilotuiiciilo. s. diui. de ijlolon. Petit glouton.
GlotuiioHi- , V. n.Bifrer, manger goulûment et
avec excès.
Glotonería, s. f. Gloutonnerie , vire du glouton.
Glosinii. s. f. ijlohsi-na. Bot. Gloxiiic . ^eiue de
plantes originaires du Mexique, établi dans la fa-
mille des personnécs.
Gloyoréralo, a. ndj. gfoyí)7.e-/"aío. Bot . Gloiocé-
plialc;qui a le chapeau glabre et visqueux.
Gloyoaioiiio. S. m. g/oi/oué-J/io. Bol. Gloionème;
genre d'alqucs niaiines.
Gliiciro, adj. gírníZi-Zio. Chim. Glucique ; quia
rapport aux sels a base de giiicinc.
Gliioico-Siiili-loo. a. ndj. ^lomikolà-driko. Cbim.
GlucRo-îiydriqiie: se dit d'un sel j:Uiciquc com-
biné avec un liydiacide.
GIsicIco-piííásíl'o. a. aiij. '^ImnÀ-ln-pola-ssi o.
Chim. Glucico-poiassique; quise rompo>e d'u-
ne combinaison de sel glui-iqiic avec du sel po-
tassique.
Gliiciiiu. s. r. g'ou3i-na. Glucync: substance icr-
reu'ie qu'un a découverte en 171)7 dans l'cmc-
raude et le bérjl.
Glssi'iiilo^ s. m. gío?(zi-)íío. Chini. Glucynium;
métal obleiiu de la ^'lucyne et is(dé du chlorure,
deglucynium.au moyen du potassium.
Gliit't'.:, s. m. giouc-ro. Bot. Gluct; plante de l'ilc
de Bourbon.
Gluma, s. f. ^bni-ma. Bot. Glimie ; nom donné
par les botanistes aux écailles llórales des gra-
minées.
c>;i(iit>ác('o, a. adj. ç^laumn-zéo. Bot. Glumacé;
qui est d'un lis>u sec et dur.
Gliiitiiiiio. II. adj. g/ouma-i/o. Bot. Gluuié ; qui
est muiii d'une glume.
Gluiiial. adj. ^loiimal. But. Glumal; qui ressem-
ble à une glume.
Gliimcla, s. f. g/oum(!-ia. Bot. Glumellc ; genre
de graminées à poiites écoles blanchâtres, de
l'orme el de structure variables.
Gliiiiiflado, a. adj. iiloitinrla-iln. Bot. Glume-
lléen; qui [¡rovienl d'une ^lumelle.
Gliiiiiitloi-o, a. adj. '¿lonini-lloro. But. Glumillo-
re ; iloni \q^ IIpims st>nt ;;lumacées.
GliKgiit.xiito, s. m. •filon!. is-tno. Mus. Gluckismc;
«ipuiion . sysième des gluckistes.
Glii(|uiMla. adj. '^hmliis la. Mus. Gluckislc ; tiui
app;)i tient au sy^Iéme musical de Gluck. |] s. m.
(jlucUiste; jiartisan de ce système.
Glula, s. 1". iilontii. But. Glula : genre de dicoly-
lédonesà fleurs complètes , poly[ieialceá , de la
péiandrie miMio;:ynie.
Gliitaso. s. r. ^loul'i-fjo. Bol. Gbilago ; loraiillie
dont les baies sont glulinuuscs cl monos-
permes.
Gltitoii. s. m. p/oii- feu. Glutcitt substance végè-
lalle contenant de l'hydrogène, de l'oxigènc. du
carbone cl de l'azote.
GltitonoItloA, adj. gíouf¿/ic;i-íí¿sí. Didact. Glutc-
nuïde ; qui ressemble au gluten.
Gliiilcro. s. m. gííjuíi'é-ro. But. Glutier ; genre
de litliimuloïdes.
Glatisia. s. {'. glouti-na. Chim. Glutine ; albumi-
ne fé;;etale.
GliiKiiaeiiin. S. f. ^lonlinazion. Chir. Glutina-
tiiii : ail ion de join Ire les parties divisées com-
me les bords des plaies.
Gi(itiitai-ia. s. l'. '¿Inulinii-ria. Bol. Glutinaire;
sauge qui laisse suinter de son écorce une resi-
ne d'abord mulle , ayant quelque affinité avec le
benjoin.
Gltiiiaiisitlatl, s. f. •¿lontiunssiiladd. Glutinossi-
ti- ; qualité de ce qui est gluant , visqueux.
Gl;itiiso«io, a. adj. gio'/f uio -4.so. Glutineux; qui
est de la n.ituie du ;.'hileii ; glu.iiit , vi,queux.
Ginelino. S. m. g(iie/i-rto. Bol Gmelin; arbre épi-
neux de l'Inde l'amille de pyréiiacées.
Giia, s. Myih.celt. Gna; messai:ère céleste de la
déesse Freya.
GnafairitlaM. S. f. pi. Bot. Gnaphaliées; famille
de plantes à Heurs composé<'S.
Gnafaliado. a. adj. Bot. Gnaphalié ; qui ressem-
ble à un gnapbale.
Giiiifiilo ó Giiafuli», g-na/'d/o. ^-nnfri-Ho. Bot.
(iiiaphale ; gnaplialium ; genre de plantes, de
la famille des corymbifères, dont les fruls sont
couverts d'une espèce de colcn.
G9iaritui4li'.<«, adj. \. Gnnjaliado.
G:iat>a, S. f. fina-tin. Eniom. Gnathie; genre
d'insectes coléoptères.
Gnatiii», s. f. '^nati-lis Méd. Gnalilhc ; inllam-
malion de la joue.
Gtiatnbulo, s. m. ^nnto-bolo. Ichthyol. Gnalho-
bole ; espèce puîsson appelé aussi Odontog-
naihe.
Giialocófaln, S. m. ^-naln/J-faJi). Anal. Gnato-
céi)lia!e ; monstre t',ui. au lieu de tète , ne pos-
.-èdeque dû furies mâchoires.
Gaaio<l«>iitc, adj. Zool. Goalliodonte ; dont les
dénis sont implantées dans l'épaiseur des mâ-
choires.
G»:iioilo::tt'<4. s. m. pi. Ichlhyol. Gii.uhodimtes;
on désigne sous cette dcnominal.nu la s )us clas-
se qui renferme les poissmis proprement dits.
Giíaiótil >. s. m. i;-nnto-ftlo. Conchjl. Gnatophy-
lle; genre de crustacés.
Gaa(<»:>!r-uia. s. f. çinntople'^-Uia. .Vlédec. Gna-
loplégie; paralvsie des joues.
Gi>at<>[>lé;iieo. a. adj. g-;ififi)y)Z ''/-/«//.o. Gnathu-
plegique ; (¡ui apparheiil a la snalh.»idé;:ie.
Guatópciilo, a. adj. Zoid. Gnatlmpude : dont les
(latîes sont Iraiisfuruiées en inAchoires.
Gntitoi-ra{£l<>, S. f. iiii(it<irni-()-Uiii. .Médec. Gna-
Ihoi 1 hagie ; épanchemcnt du sang par les pa-
rais internes de la juue
Giiiitoi-iai^ico. a. adj. gnní()r''íi.7-/iíAo. Gnalhor-
rha^'iqiie; »iui concerne la gnathorrhagie.
GiiiiioMiiiiro. >. \u. ii-uitossa u-r". Krpél. Gna-
ilMsanre; rephle dnut on ne cannait que des
débris lussiles.
Gi>ato.>i(iaNiiio. s. m. Médec. Gnalhnspnsme; con-
traction spasniudique de certains nerfs de la
joue. •
Giiavi-ia, s. m. Bot. Gnavellc : genre de plan'es
de la famille des portulacèes.
Gii.-. s m V.M. Gnet; arbre de l'Inde el des Va
r.OB
— 53G —
ílOD
inoluques, à tronc droit fortement nouciu , A i
rameaux ¿^lancés cl arlieulcsct ù feuilles glabres
cl liiisiinles |).ir dessus.
«¿iK-foMidoM, s. f. ii^-urfossidéss. Rol.Gnéphoside; ,
jilanle de lu Nouvelle-lldllande. )
«¿iiuiiii, s. m. ¡;-M(ji-ííi. Ili>»i. tel. (luuïlc, mem-
bre d'une secle plus connue sous le nom desNes-
lorieiis.
Viiúiiiioo, ca. ailj. ^-no-miho. Gnumiqua ; qua-
lilii alimi iliiniici' aiiv [toemcs , renlerinanl des
pciiM'e?, des seiilei.ees morales.
c;iionio, s. m. Gnome, pe;iple de génies d'une pe-
tile sliiuiie , iiiNeiilés par les eabalistcs juifs. ||
Gnome ; aphoiysme, senlence.
4¿iioiii<>i«»:;;<ii. s. f. •¿-nomoloij-hia. Gnomologie;
jiliilosopliie senleiieieuse.
€iiiotiioi<»;;ico. ou. adj. g»iomoîo-g-/it/.o. Gnomo-
l(>ííi(|vie; sentencieux, (jui appartient à la gno-
mt>lo;,'ie.
Uiioitiól»»». s. m. Çi-nomo-lo^o. Gnomologuc;
celui (|iii recueille des gnomes.
Ciiioiiion, s. m. Asir. Gnomon ; espèce de grand
slvle dons les astronomes se servent pour con-
nailie la hauteur du soleil et principalement du
soislice.
Unoiainailcn, S. f. g -nomo-na/ca. Gnomonique;
ort de tracer des cadrans solaires sur un plan
donné , où sur la surface d'un corps donné quel-
conque.
«¿iioi-iMto.s. m. Knlom. Gnoriste ; genre d'insec-
tes d i pi eres.
«¿MONtiiiiiro, s. m. gnosii-ma/io. Hist. ecel. Gno-
simaque ; nom donné à des sectaires chrétiens,
qui rejetaient toute espèce de recherche et d'é-
tude diuis le chiistianismc, et pretemiaicnt que
Dieu ne demandail autre chose du chrétien que
des bonnes œuvres.
Ciiio»!ii!4. s. f. g-iio-.s5is. Gnose; dans plusieurs éco-
les philosophiiiiies, on appelait ainsi une scien-
ce sniierieure aux croyances vulgaires.
fiHosticifinio. s. m. gnos-a'zis-jHo. Phil. Gnosli-
cisme: système des gnOstiques, syncrétisme de»
doctrines orientales , des théogonies indiennes
et de la cabale juive , avec quelques idées chré-
tiennes.
«¿nHAitleo, ca. adj. Giiostiquc , qui est savant,
éciiiiié.
4j;iióstico. s. m. Uist. ecel. Gnostique ; espèce de
pliüosophts.qui ontèle cèlébrésdansle commen-
cement du christianisme, et dont le premier
fut Simon le magicien , mort l'an 6't après J.-C.
et le dernier le l'ersan Wanès.
f^oui-Jiu. s. f. go«-c/iü. Ornith. Goachc ; ancien
nom de la perdrix grise.
*H)ac!iiro!*. s. gO(jí7ít»-os. Géog. Goachiros; peu-
ple indiiiène de la presqu'île située entre le gol-
fe de Marocaibo et la nier des Antilles.
«¿onit, s. m. Bot. 6oau; arbre de la Perse qui don-
nuit, étant brûlé, dos cendres fournissant la
vorilable tutie d'Alexandrie.
(¿i>;K>rnaÇii<-. adj. gobérna-blé. Gouvernable'; qui
peut être 'gouverné.
Uiilterniieitiii, s. f. |; V- Gobierno. Action de gou-
verner. |¡ tti>uvernanc-«.
«¡ohi-reiadsira. s. f. gobérnailo-rn. Gouvernante;
femme qui a ie gouvernement d'un Etat , d'ui;c
province , d'une maisoii.
iioJifi'Msuîoi" . s. m. Gouverneur ; celui qui com-
mande dans une province , dans une ville , etc.
Il (iouvcrneur ; celui qui gouverne ou dirige.
4¿ol»i>riiallc . Mar. V. Timon.
(¿ultcriiallii, V. (iobernaUe.
<ii»l»t>riiaiiiiciitii , V. Gobierno.
Uul>cfiiiii>()-, part, prés, de j/o&ernar. Gouver-
nant ; (|ni gou\ eme.
Uohcniaii/.a , V. Gobierno.
Cioiifriiar . v. a. (iouvcmer; régir avec autorité.
Il (iouverniT , diriger, conduire. || Gouverner;
eveicer l'autorité souveraine, n anc. lig. Nourrir,
entretenir. Gubicma lu bord scfiitn tu boisa] se-
lon ta bourse gouverne ta bouche.
Golt«'riiati«u , vn. adj. V. Gubcrnolivo.
G<»t»ia,s. m. í/o-í/iíi. Ichthyol, Gobie ; genre de
poissons thoraci({ues qui comprend vingt-une
espèce.
Uohiaiioro, s. m. lehthvol. Gobianorc; genre de
poissons tlior. niques , famille des éleutéropo-
des, qui comprend quatre espèces.
Goiiiaiioroido, adj. ¡¡obinnoroi-do. Hist. nat. Go-
biaiioroïde ; qui se paraît à une gobianore.
Uutiiaiioroido, s. m. Ichthyol. Gobianoru'ide; gen-
re (11' poissons separé des gobies de l>iné.
Uoiiieruo, S. m. Gouvernement ; manière de gou-
verner, de regir, d-adiniiiistrer un Etat. || Gou-
veriicineiit, constitution d'un Etat. || Gouverne-
ment ; réunion de ceux qui gouvernent. || Gou-
vernemeni ; charge de gouverneurs dans une
pro\ ince. Il lîoiivcrncment; pays qui est sous
la conduite d'un gouverneur. 1| Gouvernement;
temps pendant lequel un gouverneur est en pla-
ce. || anc. Nourriture , entretien d'une person-
ne, .-lina de ¡¡obicrno; gouvernante , femme de
charge dans une muisoii || Par via de buen ¡jo-
bierno; pour satisfaire la vindicte publique- j
adv. Para su gobierno , pour qu'il lui serve d'a-
vertissement, ii Tirar al (jobierno; faire l'oppo-
silioii au gouvernement.
Uobicsaca, S. m. (/oí*iesío-ko. Ichthyol. Gobié-
soce ; genre de poissons thoraciques, famille des
céphalotes, fondé pour une seule espèce d'Amé-
rique.
Gobio, s. m. Ichthyol. Gardon; poisson du genre
cyprin qu'on nomme aussi Rosse.
(;o!>iotile.<«. s. ni.pl. (;o/>íoi-íZ(;s.s. Ichthyol. Go-
bioïdes ; famille de poissons thoraciques qui
comprend quatre espèces.
Gohoya, s. f. Er(ét. Goboya ; serpent le plus
grand qu'on connaît dans le Brésil.
iiociî, s. m. fjo-zé. Jouisance ; action de jouir, j]
usage , possession qu'on a de quelque chose.
iioci'to, s. ra. Pièce d'armure en usage ancien-
nement.
Uofhiiio , «."ï. adj. V. Godo.
GocEiote. s. m. got-ché-té. Conchyl. Gochet; co-
quille du Sénégal.
CiGcbo , clia. adj. V. Covliino
Uoeia,s. f. Géogr. Gothic; nom donné dans le
VI. c siècle à la Gaule narbonieiiiie.=Gothie;
nom ancien de la Suède. =Gothland ; île de la
Suède.
Gucio, n. adj. Géogr. Gothinien; ancien peuple
de la Silèsie.
Guf»aeia , S. f. goUna-ria. Bol: Gornhatie ; genre
de piailles synanthérees.
Godn, S. f. Ornith. Gode : oiseau blanc et noir
((ui vole avec une rapidité extraordinaire. || Me-
GOI
— 537
íiOL
trol. Gode; mesure qui vaut 1, 50 melr.
(liudaii, s. Goddan; surnom qu'on donne aux An-
glais.
Godardo, s, m. Godard ; nom qu'on donne aux
cygnes lorsqu'on les appelle.
Godeño , ña. adj. (jodà-ijno. Boli. Riche , opulent;
qui jouit de beaucoup de biens.
Godoru» , s. f. lioh. Orgie, godaille où l'on se met
en ribolc.
GoicMco, en. adj. Boh. V, Goiiann.
Godevi, s. m. (lümui. Gaudcvi; sorte d'ctollc de
tolun qui vient des liides.
Godiu , s. f. Bol. Goodie; genre de piaules de la
Nouvçlle-IIullaiide . do la famille des lé^iunu-
neuscï, (|ui comprend une s<'ule es|if<o.
Godible, inus, T. Aleare, Placentero-
Godiera, s. f. Bot. Godière ; genre de |ilan(es or-
f liidces.
Godizo , ««. adj. Boh. V. (îodeno.
Godo, da. adj. et. s. Golh ; qui est de la Gothie,
Il Golh ;qui apartient aux Golhs ou à la Goihic
I Fig- iron. Jlarerse de los (fodos ; vouloir pas-
ser puur noble.
Godomcniuuo, nu. adj. et. s. Uist. relig. Godo-
mcnien ; membre d'une secte d'indienssolitaires
ioudée par Godomc'nc.
Ciodoya , s. f. fltx/o-ia. Bot. Godoya : genre de
plantes d'Amérique, de la famille des gultifè-
res , qui contient deux ou trois abres du Pérou.
Goeeiil, s. m. ^oét-chi. Ilist. relig. Goèche; mem-
bre d'une secte religieuse répandue dans les ba-
niens de l'Inde.
Gooeia. s. f. Goétie ; espèce de magie où l'on in-
voquait les démons pour nuire aux hommes.
Gócelo, eia. Goélien;qui exerce la goélie.
Goet» , s. f. Bot. Goéthéc; genre de plantes du
Brésil.
Goétieo. ea, adj. goé-(t o. Goélique ; qui a rap-
' port à la Guétie.
Goeto-NÎro, s. m. Myth. Goélo-sirus; divinité
des anciens Scythes.
Qoccia , s. f. Entom. Goézie; genre de vers in-
testinauï.
Golîncni, s. m. gn-fia'al. Gofiakkal ; livre sacré
des Japonnais, qui contient les oUO conseils dans
lesquels consislc toute la perfection du bou-
disme.
Gofo , fa. adj. Grossier . ignorant ; qui a le main-
tient lourdaud. || Peint. Figure , visage irré-
gulier,
GoKo, s. m Entom. Calandre; genre d'insectes.
GoKoll j s. m. Ornith. Gogoli; sorte de canard.
Gairoii, s. m. Ichth^ol. GoitTon; nom commun
du gardon.
Goiraii , s. m. m. Orntih. Goïran ; oiseau dont le
cou est très-gros.
GoIm,s. m. Ilist. Gois ,- nom donné il Paris aux
bouchers séditieux , pcndnnl la révdiulion.
GoiroNO, Mil. adj. Zool. Goitreux; tjui a le C(trps
ou In partie anlérii'ure du cou prolongée. || (iui-
treux ; nom diwuH- à une espete d'anlilope re-
niar(]unl)lo par l'énormilé du larynx (ju'on ob-
.servf. dans le mAlo.<. ¡ Bot. Goitreux; mousses
dont l'urne est mmiie d'une apophyse (|ui la
rend bosselée. || Knloni. Goitreux; se dit d'uiis
espèce de mante, dont le thorax offre de toulee
parts des dilatations menibraneuses. | (Vuidi.
Goitreux ; se dit d'une espèce de roloinbe qm
I enfle prodigieuse mcnl son jabot en aspirant cl
retenant l'air
' GoItroNO, s. m, Ornith. Goitreux; nom du péli-
can d-après quelques lexicographes.
' Goju, s. f. go-g/ia. Panier , c<jrbeille de glaneur.
1 Gokurakr, s. m. ^okouralif. Mylh. Gokurakf ; pa-
radis des Japonnais.
Gola, s. f' Gosier. V. finrganta. | Gorgerin ; ar-
mure- de la gorge. || Ilausse-eol ; plaque de mé-
tal qui portent sur la poitrine les ofliciers d'.\n-
gleterre. |l Collet , rabat d'ecclésiastique. || Art.
mil. Gorge; entrée d'une l'ortili< alion du côté
delà place. | (iéogr. V. Garijanta. V. Cimacio
Il Fortif. Media ¡jola ; demi-gorge de bastion.
il Gorgerette ; espèce de collerette qui servait à
couvrir la gorge des femmes.
Golurre . S. m. Gafie, goulu; grand mangeur
<>olliiieliin , s. f. rjulhutcliin. Bot. Goldbachic;
genre de plantes crucifères.
GoltMchut, s. m. (loUs-lchout. Goltschut; espèce
de monnaie ou cíe lingot d'or qui vient de la
Chine, et qui y est regarde comme marchan-
dise plutôt que comme espèce courante.
Goldi-c, s. m. Carquois. V. Carcax.
GoieM , s. f. Blas. Gaules ; couleur rouge.
Goleta, s. f. Mar. Goélette; bâtiment à deux mâts.
I Archit. Goulelte, goulotte ; petite rigole tail-
lée dans la surface supérieure de la cymaise d'u-
ne corniche pour l'écoulement des eaux. | Gou-
lelte; |)ctil canal de pierre ou de marbre, qui a
une ponte douce, et qui est interrompu de dis-
lance en distance par de petits bassin.s où les
eaux tombent en cascade quand la goulelte est
sur un plan incliné.
GoUaii. s. m. V. Nenúfar.
GoJliclie, S. f. (loljlt-ché Conchyl. Golfichc ; gen-
re de coquilles qui ont l'éclat et le brillant de la
nacre.
(■uUilio , s. m. diiniu. de gnlfo. V. ce mot.
Goliin, s. m. dimin. de (jolfn. V, ce mot. | Ich-
thyol. V. Delfín.
Golfo, s. m. Géogr. Golfe; partie de la mer plas
ou moins vaste, ordinairement entre deux caps,
qui avance dans les terres, et dont l'ouverture
du côté de la mer est ordinairement fort large.
I Corriente del fjolfo ; courant du golfe , mou-
vent de l'Atlantique, dont les eaux, portées vers
l'ouest, reviennent à travers du golfe du Mexi-
que, s'échappent vers le canal de Bahama , et re-
montent le long des Etals-lnis jusqu'à Terre-
Neuve. I On entend par ce mot, la mer dans
toute son étendue. || Fig. Chaos, abîme, confu-
sion. Golfo -le penas , de desdichas; muUitu<le,
abîme de malheurs. | Anal. Gidfo </e Li vena
yugular; golfe de la veine jugulaire, renflement
considérable que forme la partie postérieure de
la jugulaire interne.
Goiliit, s. m. Goiiaih. géant philistin. || Entom.
Goliath; genre d'insecles celeopti'rcs, famille
des lamellicornes..
Gotliiii , s. m. aiie. V. Ctinrlatan.
Golilla, s. f. tiolille, espèce de collet à l'espagno-
le. I l'rov. Ajiistarle u uno la golilla , repri-
meiuler forleiiunl, rogner les ongles à quel-
qu'un.
Golilla, >, m. Nom qii'tui donne à celui qui por-
liiil une golilla, j Se dit des gens de robi-. ( Go-
lilla de yiiijos , nom que le peuple donnait oui
(iOl.
-♦ :í:w —
(lOM
doln('í>lilllK"^.
OoliiiiiKci»*'- V- a. V. (¡iiliisiiirdi .
(âoliiiiix«>rin, V. Goliisiuu-
«¿oliiiajo , n. (ulj. V. Cmlosn.
«¿oloiiilrci-u, s. f. Itoli. Compagnie de soldais.
«;oloiidioro , s. m. Unli. Filou qui s'enrôle pour
voler plus iii)|iiinein('iit.
«¿oloiiilrlnit. s. 1. Oriiilh. Ilii-ondellc; f;enrc d'oi-
seaux de la famille des lisiroslres. ] Hirondelle,
nom donné par les eoinmert.nnts fiani.ais a |-es-
pèce la plus commune d'avieules à eanse de sa
coleur noire. || lehlliyol. Hirondelle, sorte de [lois-
son. I Mine. Piedra de In ¡inloudriua , i)iprre
«l'hirondelle. Il Mytii. Hirondelle, oiseau eonsa-
eré. à Isis. 1| ane. Nom vultiaire (lu'on donnait à
laeoncavilé du pied du cheval. | l'itn (¡idimdri-
no hacv Xcraiw, une hirondelle ne lait prin-
temps.
UoloDKlriiiiM-a , s. f. V. Celidonia.
«oloiiilriiiico, illo, Ito. s. m. dimin. de golon-
drino. V. et mot.
«¿olondrlno, S. m. golondri-no. Petit de l'hi-
rondelle. H Se dit du inAle de Ihirondelle. | Fig.
Coureur, (jui aime à courir (jà et là.=::V. />eser-
for. I Ichthyol. Hirondelle; genre de poissons.
Il Chir. Tumeur (jui vient sous l'aisselle. t| Boh.
V. Sotdado. || Fig. fam. El (¡tdondrino voló; les
oiseaux sont dénichés.
(¿olontlro, s. m. Knvie, désir d'une chose. || Fam.
Campar de ¡¡olondro; vivre aux dépens d'au-
trui.=:.lHr/aV en qolondros ; iormei des désirs
chimériques ; bAti'r des châteaux en Kspagne. ||
Nom qu'on donne vulgairement à un homme
adroit, rusé , qui sait vivre.
Ciolorln , V. Estafa.
CioloNanionto, adv, golossamén-té. GoahimenU
avec avidité.
Colo.ttiizo , zrt. adj. augm. de goloso. V. ce mot.
Goloiienr , v. a. V. Golosinear.
Golosina, s. f. Gourmandise; intempérance dans
le manger. | Friandise, mets délicat . très-agréa-
ble au goùl. I Fig. Désir, appétit déréglé. || Go-
losinas, s. f. pi. Viande creuse.
Ciolosiuar , V. n.V. Golosmear.
Coloslnenr, V. n. V. Golosmear.
tiolo.síííinio, ma. adj. sup. de goloso. V. ce mot.
Uolo.olsino , s. m. Lécherie ; goùl pour les frian-
dises. 11 Gastronomie; passion de manger.
Golosmear, V. a. Manger des friandises en ca-
chette, j Aimer, chercher les bons morceaux.
Goloso, sa. adj. Goulu , gourmand; qui aime les
friandises. | Gastrolâtre; qui fait un dieu de son
ventre»
Golpazo , s. m. augm. de golpe. V. ce mot.
Golpe, s. m. Coup; choc d'un corps contre un
autre. | Coup, blessure, contusion. || Fig. Con-
cours, afflueiice, foule. =Coup , disgrâce, mal-
heur qui arrive à une personne. |i V. Latido. \
Agr. Nom sous lequel on désigne la quantité de
graines, ou de pieds de plante qu'un jardinier
met dans chacune des fosses qu'il ouvre avec le
sarcloir. =Se dit aussi de chacune de ces fosses
ou trous ouverts pour recevoir la graine. ¡Ce
qu'il y a de plus agréable dans un ouvrage d'es-
prit. Il Coup . rencontre dans le jeu. Se dit aus-
si de certaines manières déjouer. || Serrur. Pêne
de serrure à ressort. | An. patle que les tail-
leurs mettent sur les poches des habits., || Gol-
pe lie itiar ; coup de mer. || Guipes de pecho;
coups (|u'on .-^e donne sur la poitrine en si^ne de
ré|ienlaiice. | .leux. Guipe en bola ; coup d'une
boule contre une autre, pour rèloigiu-r du but.
l'ig. ¡hii nu golpe; faircí un coup , réussir dans
une entreprise au préjudice de quelqu'un. ¡| adv .
/>(.' </"'/"' .'/ -'iiiiliido: de but en blanc, a l'im-
proviste cl avec intrépidité. = t»i solo golpe no
derriba un roble ; Paris n'a pas été lait ilans un
jour. Il Phys. Coup ; son produit |)ar un corps
sonorci lors<iu''il est fra|)pé avec un autre. ¡| Gol~
]>e de fortuna; cou() de bonheur. || Golpe de
plujna; trait de plume. || Adv. A guipe seguro;
à coup sur. ¡ Méil. GoI])L' de aire , <le sot ; coup
tl'air , de s(deil ; lluxion . douleur de tète qui
survient à cause de s'être exposé au courant de
l'air , à l'inlluence du soleil. ¡ Golpe decisivo;
coup décisif. ¡ Adv. J)e goljie; tout a coup. ¡
Phys". Golpe fulminante; coup foudroyant , com-
ntotion Violente <iu'on éprouve lorsqu'on fail
lexpcrience de la bouteille de Leiden. ¡ Polit.
Goljie de estado ; coup d'Iilat.
Golpeadero. S. m. Kndroit où l'on doime force
coups. ! Ikuil continuel produit par plusie;irs
coups répétés.
Golpeado, lia. ail. et part. pass. du v. golpear.
\ . ce mot.
Golpeado . S. m. Hoh. V. Postigo. Puerta.
Golpeador, ra. s. Frappeur; celui, celle qui
frap[te.
Golpeadura, S. f. golpéadou-ra. Action de frap-
per.
(¿olpear, v. a. Frapper, cogner, donner des
coups. I Boh. V. Menudear. \ Meurtrir, froisser
les fruits en les maniant trop rudement.
Golpecieo , V. Golpecillo.
<>olpeeillo, V. Golpecilo.
Golpeeito , S. m. dimin. de golpe. Petit coup.
coup.
Golpeo , V. Golpeadura.
Goliismlero , iiius. V. Goloso.
Gollería, s. f. V. Gulleria.
Gollero, s. m. Boh. Filou quise mêle dans la
foule du monde pour voler.
Gollete, s. m. Goulet . goulot ; cou d'une bou-
teille ou d'une autre vase dont l'entrée est étroi-
te. ¡ Fig. Estar hasta el gollete; en avoir par
dessus la tête.
Gollizo, s. m. Goulet, entrée étroite, ouverture,
gorge de montagne etc. V. Garganta.
Golloria , V. Gulleria.
Goma. s. f. Bot. Gomme ; substance visqueuse
qui découle naturellement ou par incision . de
certains arbres, j Alchim. Goma de sabios;
gomme des sages; le mercure des philosophes.
I Goma laca, gomme lacque. ¡ Goma yedra;
gomme hirédée. j Goma sagapeno; gomme sa-
pin j Goma caraña; gomme karanc. ¡ Gomme;
espèce de grangrène qui vient aux pêchers et à
d'autres arbres. ¡ Palhol. Gomme; tumeur sy-
philitique qui se développe dans le jiérioste.
¡ Goma elástica; gomme caoutchouc. | Goma
veneno; gomme poison. ¡ Goma resina; gomme
résine. ¡ Foma a' tifríí/n ; gomme arabique. ¡ Go-
ma adragante. V. Alguitiia.
Goma-giita , S. f. Substance résineuse qui vient
de l'île de Ceylan.
Goiuar, v. a. anc. V. Engomar.
i
r.OM
— 539 —
(iON
(¿oninr, s. m. Bot. (ioniail ; {;<-iirc de la ruinitlc
des léiébintliaci'cs , coiitcnaiit trois cspùccs.
4<i()iiiarc>i . s. ï. <j'unui-Un. IJol. Gomare ; {leiirc
de [llallíes du l'érou , raniille des rliciiaiillioïdes.
Uoniiin-ti , s. r. Uuli. Y. (iallind.
CioiiiniTi-fo , m. S. Boh. Voleur , voleuse de
poules.
Ci o III II Cl' o II , s. ui. Bol). Poussin petit pouiet.
Uonihaiii, s. ni. m. {¡omba-out. Boni, (iombaut;
plante nialvacéc dont on mange le Iruil au\
Antilles.
Ciomi'cElio, s. m. \. Lazarilto.
Oonicdii, s. m. Myth. Gomcda; sacrifice religieux
d'un taureau , que les Indiens faisaient a Cali
considéré comme Hécate.
Uoinelinn , s* f. Tcchn. Gommcline , gomme plus
pure et plus projire á l'épaississe ment des cou-
leurs que la gomme du Sénégal pour les impri-
meurs en étolfcs.
lioiiienu, s. f. anc. V. Gúmena.
Cioniern, S. f. Gcogr, Gomère; une des ¡les Ca-
naries.
Cioniero , s. m. Dot. Gommier ; nom générique
donné au\ arbres qui produisent de la gomme
ou des résines.
GomoNit, s. f. gomé-ssfi. Bot. Gomése ; plante du
Brésil.
Gamin, s. f. Goleur, qu avale avec avidité cl sans
savourer ce qu'il avale. ¡ Goinfre 5 qui met tout
son plaisir à manger. Fig. fam. Homme impor-
tun qui cause de l'ennui, j Fig, Ce qui con-
sume , qui détruit.
Goiiiides, s. f. pi. Chim. Gomniides, famille de
composées ternaires organiques , ayant la gom-
me pour type.
Gomiri>ro, r«. adj. Bot. Gominifère , qui por te do
la gomme.
GoiiiUH<lor , V. Vomitador.
Goniitar, \- Voviiiar.
Goinit». s. f. Cliiin. Gommite, la gomme propre-
ment dite.
GoiiiitiiM , s. f. pi. Clmn. Gommites, dénomina-
tion géiiériijue suis laquelle on a réuni la gom-
me proprement dite , la cérasine, la bassurine,
le mucilage et la gelée végétale ou acide pccti-
quc , substances dont le caractère commun est
«l'être fades , inodores , translucides, incristiil-
lisables. insolubles dans l'alcool et l'éllicr, so-
lubles dans les alcalis et dans plusieurs acides,
et de former avec l'eau un composé visqueux.
GoiiiUo, \'. yciniilo.
Gonior, s. m. l\le(r(d. Gomor , mesure de capaci-
té cbez les Hébreux.
Gonio-rcMinoHo , NU. adj. Chim. Gonimo-rési-
ncux, qui tient de la résine.
Goiiioi-i'tM», II. adj. (ionnnorrliéen , qui est de
gommorrhe ville de la l'nlesline. H Gommor-
rhéen , qui appartient à gommorrhe ou à ses
habitants.
Goiiiorilica , s. f. Bot. Gomortèguc , genre de
plantes ne renfermant qu'une espèce du Terou.
GoiiiwMia, s. f. Bot. Goiiiosie, genre de plantes
rubiiuées, ne renfermant qu'une seule espèce.
Goiii4tMl<lii«l , s. f. Viscosité, qualité de ce qui est
visqueux.
GoinoMo , MM. adjr (îomcux , qui est de la nature
de la gomme. |1 Goinmcux , qui jette de la gom-
me. Il Gummeux , plein de gomme.
Goniotii , s. f. Bot. (iommole , génie de paliiinrs
ne renfermant qu'une espèce , remarquable par
son fruit.
Gomiilo , s. m. fjomou-tij. Bot.Gomutoi espèce
de palmier de l'Inde.
Goii , s. m. Entom. Gon ; un des noms des cha
laiigons,
Goi^aiiibiico , s. m. ijo)tnmb<)u-l.o. Ornith. Go-
nambouch; oiseau de Surinam. espèce de bruant'
GoiiiifoNin , s. f. ,\nat. Gouapliose; espèce d'ar-
ticulation immobile par la<iuellc les os sont cm-
boiti's l'un dans l'autre. |1 Ichlhyol. Goiiafosia;
genre de poissons thuraciqucs rcn fermant qua-
tre espèces.
GoiinKin . s. f. Palhol. Gonagre ; goutte fixée sur
l'artii ulation du genou.
(¿oniilKioi s. f. Gathol. Gonaigie ; douleur rhu-
matismale fixée sur l'arliculatoin Ju genou.
Goiiálsíco , ca ndj. l'athol. Gonalgique , qui ap-
partient à la gonaigie.
Goiinrco , S. S. f. (¡onnr-Uo. Ast. Gonarquc ; es-
pèce de cadran solaire pratiquée par ies anciens
sur les surfaces diflérentes d'un corps anguleux.
Goitntáptci'o , ra. adj. (¡onatap-léro. Entom.
Gonathaptère; qui a des mâchoires et qui n'a pas
d'ailes.
Guiia(á|)lcroi< , s. m. pi. (]nr>alap-téross. Emtom.
Giiolhaptères ; ordre de la classe des insectes.
Goiiaiitlia , s. f. (/oMa<í-í/ía. Ornith. Gnathidie;
chacune des mâchoires inférieure des oiseaux.
Goiiátlla , s. f, gonn—tila. Méd. Gnathilc ; in-
nammation de la joue.
Gonotoréfalo, 9,. m, gonato7.é-falo. Anat. Gna-
thocéphalc; monstre qui , au lieu de tète, ne pos-
sède que de fortes mâchoires.
Gojtatôrero. ra. adj. (¡onatü-zéro. Entom. Gona-
tocère: qui a les antennes coudées.
Gonat4>c«>i-o«, s. m. \\\. ¡innato-zeross. Entom.
Gonatoeères; section d'insectes coléoptères, de
la famille des rhyiicopliores.--(;onatocères ; or-
dre de la famille des curculionides comprenant
ceux de ces insectes qui ont les antennes brisées
Goiiatitdo, s. m. ()otiato-do. Zooph. Gonatode;
genre de polypiers.
Goiiatodoate, adj. f/onatodon— it'. Zool. Gnalho-
donte dont les dents sont implantées dans l'é-
paisseur des mâchoires.
GonatndoiitfN. s. m. pi. Ichthvol. Gnalhodontes;
sous -classe qui renferme les poissons propre-
ment dits.
Gonatoforo , ra. adj. 50»iof<)-/"oro. Conchyl. Go-
natophore ; se dit d'une espèce de mollusques
dont le dos offre une ligne médiane a laquelle
aboutissent , par des angles droits, des sillons
obliques, transverscs et parallèles de chaque
rôle du corps.
Gonatoiio. S. m. Ilnlom. Gonatope ; genre d in-
sectes hviiiéïKqilères.
Guiiato|»odu . da. adj. .'/"»""o-/iof/o. Zool. Gna-
ihopode; dont les pattes sont transformées en
miicboires.
Goiiatorrraitia . S. f. (}oiintorra-ghia. Miner.
(¡nalliorrliagie , epanchemenl du sang par les
parois internes delà joue.
C¿onatori-aKt<'u 1 <•»»• »ilj- ^onaiorra-i^/u"/.*'. Mcd.
Gnalorrbiigique; qui appartient à la gnalhor-
rhagie.
GouHtozauro, S. m. ¡fonaloiaou-ro. Erpd. Go«-
(;«)N
:>'»() —
<;()N
thosaui'f, replilc iliml on ne nirmint t|ii((lcs (U'-
I)ris fossiles.
Cionarti-ocncl», S. f. gonnrtrokn-iia. l'alliol. Go-
narthrocacc ? innminaliüii des surfaces arliiu-
lairt's du ¡ionou.
Golirt*, V. Gozne.
Ciuii«laN, s, ru. IMcllirol. Cioiulas; monnaie de bil-
lón do Hendíale.
Gonilcrrl, s. lu. (îonde/el; espèce de colon filé
d'une moyenne s. «rie.
Cionilt-tfiiiiibo, s. f. Condegambe, sortede daigne.
Ciióuflola , S. f. (/nn-doln. Mar. (Inndole . jiclile
balean plat el fort Ion;; (jui csl parliculiéremenl
en usa;,'c à Venise. || (iondole; Í)Alrau tle papier
doré que les nauloniicns finnois jettent (¡nel-
qucfois dans la mer. 1¡ Gondole, sorte de voi-
lure.
Oondolero, S. m. gondolé-ro. Gondolier; celui
qui mène les pondoles.
Condolitn , S, f. dim. dc góndola.. Gondolcllc;
petite gondole,
GoiidozeleteM , S. m* Conim. Gondezolelti; fil
de coton Irès-fin que l'on fait à .Vlep.
Góndiila , S. •¿oii-dnula. Mjlb. seandin. Gondola:
un des déesses qui présidaient auv combats,
et conduisaient vers Odin les ûmes des béros
morts dans les batailles.
Goiieln, s. f. {"¡onè-la. ïnfus. Gonelle; genre d'a-
nimalcules infusoires, que l'on trouve dans les
eaux marécageuses et dans les infusions.
Gonouioii, s. m. Ichlhyol. Gonénion ; poisson des
mers de Sicile,
Gonepinca , s, m. gonépla-ka. Crnst. Gonéplace;
genre de crustacés marins, ordre de décapodes,
famille des bracbyures,
Gonete, s, m. Jupon , sorte d'babillement, V. Za-
galejo.
Goiifulon, s. m. Blas. Gonfalón; bannière d'église
à trois ou quatre fanons, qui sont despieces pen-
dantes. I Ant. Gonfalón; écbarpe ou bandcleite
lerminée en pointe, dont les chevaliers ornaient
leurs lances. || Gonfalón; espèce de bannière ou
d'oriflamme. || Gonfalón; lente ronde qu'on porte
à Rome devant les processions des grandes Egli-
ses en cas de pluie. || Ilist. Gonfalón ; bannière
envoyée par le pape à GodcITroy dc Bouillon. |
Gonfalón; bannière qu'on arborait sur les égli-
ses à fin de lever des troupes et de convoquerles
vasseaux.
Gonrnionero, sî m. Confalonier; celui qui por-
taient le gonfalón.
Gonfla, s. f. gon-^a. Bot. Gonpliie; genre de plan-
t< s d'Amérique, d'Afrique et des Indes.
Gonflasis, s. m, ^onfîu-ssiss. Gothol. Goniphiasis;
maladie des dents molaires.
Gonfocarpo, s. m. Bol, Gompliocarpe ; genre de
plantes d'Asie et d'Afrique, établi aux dépens
des asclépiades-
Gonfolitlco, ca. ad. '¿onfuli-tih». Miner. Gom-
pboUalqne; qui a les caratères du gomiihulile.
Gonfolito, Miner. GonpboHtc; espèce dc rociie,
Goiirolóbiilo, s. m. ^onfolo-houlo. Bot. Gom-
pholobe; genre de plantes légumineuses renfer-
mant plusieurs espèces de la Nouvelle-Hollande.
Goiifosis, s. m, ^onfo-ssis. Anal. Gompbosis; es-
pèce d'articulation, immobile par laquelle les os
sont emboîtes l'un dans l'autre. |1 Icbtyol Gom-
phose; genre de poissonslhoraciquesrenfermant
qualrt; opèces.
(¿!>iirrcM(>, s. m, tiiiiifré-tié. Bol. (ioinplirètie;
genre dc plantes dc la fainilli' desainaranlliacées
dont uncc>|)éce est cultivée dans les jar. lins,
Guiis;aiii|»iM)ilia.gonga»/(/)em-fKt, Mytii. lïon^'am-
penilia; nom générique sons lecpiel les liabitanls
(lu Congo désignent leur divinités,
Goiisl, s. m. gon-g/ii. lîist. rclig Gongi, membre
d'une des |)rinci|iales sectr> de banians;elle com-
prend les fakirs, les crmiteH, les missionnaires
et tous ceux qui se livrciii a la dévotion par étal,
(¿»ii;;llaiiK<>. S. m. g'i»g/i//fi/i .go. Bot. Gongvlan-
gc; partie des plantes ioipnrfaileinenl crypto-
games, qui renferme les corps reproducteurs.
GonKilo, s. m. gong-/ii/o. l-jpcl. (¡ongile, genre
de rei»liles sauriens. || Bot, Gongyle; se dit des
corpuscules reproducteurs sim|)les, a|ihyllcs,
presque globuleux et pleins, qui sont plongés
dans l'écorce (le la plante mère.=Congyle cor-
puscule rejiroducteur des algues. i|(iongyle; corps
globuleux et opaques qui son épars dans les dif-
férents parties du thalle des lichens. =:Gongyle;
parties destinées à la reproduction donlon ne|>eiil
dire si elles sont des graines ou non,::^Gongy!c;
globules reproducteurs des plantes dans lesque-
lles la fécondation n'est point démontrée,
Gonsilodo, adj. go/ig/ii/o-f/c. Bol. Gongylode;qui
a la forme d une tète arrondie.
Gonsilondo, S. m. goíig/i)/o-/í(/<j. Erpét, Gongy-
lophide; genre de serpents.
GonKÍI<')fico, en. adj. gorig/ii'/o-/î/co. Bol. Gongy-
lophyce; qui ne se multiplie que par des gongy-
les,
GoiiglióncoH, s. m. pi. goi/g/(íío-^/,oíi. Bol. Gon-
gylophiccs; section de la famille des hydrophy-
tcs.
Gonao. s. m. gon-gg. Gong: instrument dc musi-
que des Chinois et des Indiens.
Goiisoiii, s. m. Réiat. Gomgom; instrument de
musique des Iloltentots, qu'on dit leur ètrecom-
mun avec tonles les nations nègrcsde la côte oc-
cidentale dc l'Afrique.
Goîicjorc, s. f. Gongorc; genre de plantes parasi-
tes du rérou,
Goitsori.^iito, s. m. gongort-v-mo. Liltér. Gongo-
rismc; sorte d'alïectation et de recherche qui s'in-
troduisit dans la littérature espagnole par l'imi-
tation du stylede Gongora.
GoiigoriNta, adj. gongor/s-ia. Liltér. Gongoris-
Ic: qui appartient au gongorisme.
Goiijçoria'.ar, V. a. Gongoriscr; imiter le style de
Gongora dans la littérature.
Guiiiçi'onn, s. f. go/iaro-iia. Polbol. Gongronc;
tuméfaction de la glande ihyrijide. Il Bot. Gon-
gronc; tubercule rond et fongueux qui se forme
sur le tronc des arbres.
Goiiia, s. f. go-um. Enlom Gonie; genre d'insec-
tes hyinénoptères.
Goniacia. S. f. goio'a-t/rt. Myth. gr. Goniade; nom
de certiiincs nymphes qui axaient un temple sur
le bord du lieuve Cyihérionen Elide.
Goniatilo, S. m. go/iia-íiío. Hist. nal. Goniatile.
fossile ammonite.
GouiatUu, s. m. go/u'af i-(o. Conchyl. Goniatile,
genre de mollusques céphalopodes fossiles, dont
on ne coiinail point d'analogues vivants.
Goiilatitoüi, s. m. pi. %oniali-toss. Moll. Goniali-
les; famille de mollusques céphalopodes ayant
(iON
5il -
GON
pour type le seul ;;ciire fçonialiie.
Goiiltlla, s. f. {;'j;ii-(/iV». Dol. Gonidie, se dit des
organes composés (|-uiic petite vésicule membra-
neuse pleine d'un fucus organisable,cl verte ou
d'un jaune doré, qui servent de corps reproduc-
teurs aux al^'ues. |
Uniiido, fia. adj. çioni-do. Entom.Gonidc, qui res-
semble à une gonic.
Cionlilos, s. m. pi. finni-doss, Entom. Gonides; |
section delà tribu di'S myodnircs calyplériés en-
lomobiés, comprenant ceux des ces insectes dont 1
on u (ait le genre gonie.
Gonivro, s. m. gomé-ro. Dot. Gonier; genre d'ar-
brisseaux de la Chine et de la Cochiiubine,
dont toutes les parties sont extrêmement ame-
res.
Goiilnnto, s. m, gonian-to. Bot. Gonyanthe; plan-
te de Java.
Guiiicladc, s. m. ^niiikla-dé. Bot. Gonycladc;
genre de plantes cryptogames.
Guiiilepto, s. m. ^onilép-to. Entom. Gonileple;
genre d'araignées.
Goniinico, en. adj. goni miko. Bot. Gonimique;
se dit dans les lichens de toute expansion qui ré-
sulte d'un assemblage de gonidies opposées les
unes contre ou sur les autres.
Goiiioc»iilc, s. m. fioniokanxi-lé. Bot. Goniocaule;
genre de plantes de Tranquebar, famille des sy-
nanthérées,
Goniocérnio, adj. gonto7.¿-/fl/o. Erpét Goniocépa-
les; famille de reptiles sauriens.
Goniodáctilo, adj. m. ^oniodak-tilo. Erpét. Go-
niodactylc; genre de reptiles sauriens.
GoiilojKciio, lia. adj. go»io-//-/ié»i'j. Miner. Gonio-
gène; se dit d'un cri.stal produit par dcsdécrois-
semcnts sur les angles seulement et dHinc ma-
nière inégale, corne dans le baryte sulfaté go-
niogéne.
Goiiioiiietrin, s. r. ^oninmetri-a. Géom, Gonio-
métrie; art de mesurer les angles. |1 (íonionictrie;
art de tracer sur le papier des angles dont la
grandeur en degrés est connue.
Goiiloiiiéd-ico, ca. adj. ^oniomé-trihn. Didact.
Gonioniétrique; qui appartient à la goniométrie.
Goiiioiiielro, s. m. gom'o-nu'iro. Goniomètre, ins-
trument qui sert à mesurer les angles des cris-
taux nalurels, et par suite leur nature et leur
composition chimique. ||Goniomètre; instrument
destiné à mesurer les angles formés par les corps
entre eux, tels sont ks graphomèlres, les sex-
tans, etc.
Gaiiiitiiilco, rn. ndj. ganio-Hiico. Bot. Ganyomy-
re; qui a une forme anguleuse.
GanlúiiiiooN et mieux e;niil«»iiilr«-N, s. ni. pi. gn-
tiio-viilios. Hot. Ciaiiiomycrs; famille de l'ordre
des prolomyc es. comprenant ceux (]ui ont une
forme anguleuse.
Goiiioii, s. m. g()-»iio»(. Ichyllnol. G(mion. un des
noms du goujon,
Goiii»|Mtrn, s. m. gr)nio-7»oro. Zool. Goniopore;
genre de h famille des madrépores, ne rcnfer-
mnnl qu'une .seule espèce.
Goiil«»i>t<>i-lrio, lia. iu\i.'nomnpt¿~rido. Bol. Go-
nyopleride; qui se rapproche des fougères et qui
a le lige articulée.
GOMluittlM'illoM . s. UJ. pi. ilouiojlll'-l illdSS. i',i>-
nyoplerides; classe de pinoles coniprenant les
familles des tharacèes cl des équiéclacees.
Gonlóptero, m. aJj. ç^oniop-léru. Zool. Giuiyop-
lère; qui a les ailes anguleuses.
Gonloplèrlgo, s. m. gorito/fíií-n';.'". Entom. Go-
nyoptérige; genre d insectes lèpid.qiléros.
Genio.toiHO, S. m. \¡;nniosso-vi'). Erpcl. Gonioso-
me: genre de serpents.
G.->tilos«, s. m. gonio-jso. Méd. Gomóse; nom par
lequel Gnllien désigne le p<.uls dont le batte-
ment ne se fait sentir qu'au sommet de I artère.
GoiilOMperino, adj. ^nnionpcr-mo. Bol. Gonios-
perme, qui a des semences anguleuses.
Uonlpo. S. m. go-ni';)o. Entom. tionype; genre
d'insectes diptères, famille de lanysloines.
GoiiioNtomo. adj. gor.io.?-/onH). Couchv . Gnriios-
tome; se dit June coquille univalve dont I ou-
verture offre un angle plus ou moins marqué dans
un certain point de sa circonférence, comme le
bulime goniostome. .
G0:ilo.<itoiiiOH, s: m. pi. ^nnios-tnmoss- Concliyl.
Gonioslomes; famille de l'ordre des paracepha-
loptrores asiphonobranrhes.
GonU. s. m. go-îiis.i. Ornilh. Gonvs; partie mo-
yenne du bord inférieur de l'espèce de masse
produite par la réunion des deux branches de la
mandibule inférieure des oiseaux. || Gonnis; pre-
I du premier ordre dans l'île de Ceylan.
Goiiitcra, S. f. <]onilé-f:a. Entom. Gonithèquc;
creux de la cuisse des insectes qui loge la base
I dutibia.
Gonocnrpo, s. m. goiiofir-/)o. Bot. Gonocarpe;
I genre de plantes de la Nouvelle-Hollande.
Goiiocórulo, adj. ^nnoié'fah. Gonocéphale; qui a
( la tète triangulaire.
GoiiooéfaloA. s. m. ¡innm.é'fnlnss. Gonocéphalee;
sous-lribu de la tribu des muscides. comprenant
ceux de ces insectes dont la tète , vue en des-
sus, est presque Iriangulaire.
Gonoocip. s. f. gonozc./('. Balhol. Gonocèle; gon-
flement du genou. =Genocèle; accumalalinn du
sperme dans les vaisseaux séminifères, pf>rtée
au point que les cordons spermatiques sont durs
i douloureux et comme noués.
Gonoofllo, s. m. gonoo-/îio.Bot. Gonoophite; qui
a le fruit anguleux.
Gonóroro, s. m. go»«-/"oro. Bol. Gonopbore: pro-
I longement du réceptacle qui part du fond du ca-
' lice et porte les élamines et le pistil.
GonolilpN, adj. goiioï-déss Méd. Conoide: qui res-
semble au sperme.
Gon«'»l<-r». s. ni. gono-Zc/io. Ornith. (îonolek; gen»
I re de l'ordre des syUains. famille îles rulluriens.
Goiiolólnilo, s, m. g(i»io/()-/)oi</o. Bol. Conolobe;
I genre de plantes d'Amérique n follicules angu-
leuses. ^
Goiioiiario. S. m. goiioj)<i-rio. Zool. Gonopère
genre lie polypiers.
<:oiioitla\, s. "m. '/.ool, Gonoplax; fossile marin du
genre des \anlhes.
Gniiu|t(fi-l<l«iH, s. m. pi. gon<'ji/f'-ii(/o.i.ï. Bov
j Gouopti rides; f.unille de plantes élnlilie pour
I placer les prèles «pii ne s'allient que forcemeiil
j aux fougères.
<¿on«t|i(i-ro, r«. ndj. gonop-fcrn. Eiilom. (iimop-
lere, se dit d'une espèce d'nrobile qui a ses èl>
I tres prolongées cu angles aux bords latéraux de
I leur biise.
Guii«i|tiri-iKo , S. m. gono/'f<!-rigo. Gonoptérygr;
I espèce de papillon.
cou
— .)'t¿ —
(,im
(¿oiiiirliico, s. m. {ionnrinn-k'). Ithlhyol. (ioiior-
rliini|iic; f^onrc de poissons tlii ("aj) de Hoimc hs-
¡KTanec, iic renlVrmanl (¡d'une seule es|»eec.
CiOliorrea, S. f. Konorré-f/. l'alliol. (iouorhée:
éeoulcmcul par le eanal de l'urètre, qui est dû
le plus souvent à une ul'fertion vcncrietiiie
f^onoiTclrn, pu. adj. \i<)uorri:-ih(>. l'alliol. (ionor-
rlx'ique: (|ui a raitpiul à la nonorrhee. Il (ionor-
rliéniue; iiui a le caractère de la nonorrliéo.
c; o II 4) !» permit, adj. \ii))ii>ssi)n--wa. Bol. Gionospcr-
nie; qui a des semences au};ulcuscs.
<;oMOî*toniono,s. ni. Hfi)K>s(é-mono. Bol. (lonos-
tèuioiu-; };enrc de piaules du Cap de Bonne-Es-
pérance.
f¿oii«>.<4tonto, s. m. f^onosto-mo. Ichlhyul. Gonos-
lome; poisson de Sicile:
Goiiotc, s. m. '^ütin-té. Criisl. Gonolc; genre de
crustacés de la Médilcrranée, ne reiiferinanl
qu'une seule espèce.
Cioiiótficn s. r. gono-trt/ca. Bot. Gonutrique; gen-
re de ehampi};nons, i
Ooiióvniío. s. m. '^ono-vano. Bot Gonovan; graine
un peu anière, mais ce pendant bonne à manger,
que les habitants de la Guinée emploient pour ;
corriger les eaux du pays, qui sont nauscabon-
bes et malsaines. l
ConMll, s. m. Bot. Gonsii; espèce du genre con-
dori. ;
Coii.oiol, s. m. Conchil. Gonsol) coquille du Sé-
négal.
Coutiiin, s. ;. gonti-nn. Hist. Gontinc; nom des
chapelles consacrées aux dieux dans la religion
slave.
Goii7,iiln, s. f. gonza-ia. Bot. Gonzalc: genre de
plantes renfermant cinq espèces. |
Gonzúien, s. f. ^oma-léa. Bot. Gonzalée; genre
de plantes du Pérou.
Oooiloiiin, s. f. ^nodé-nia. Bot. Goodénie; genre
de plantes de la Nouvelle-Hollande, famille des
campanulacées. i
Ciootleniáccas, s. f. pi. í/oofZénia-z¿fiíi. Bol.Go-
odéniacces.tribudela famille dcscampanulacées
ayant pour type le genre goodénie. =Goodénia- i
cees famille de plantes.
Ooodeniácco, a. adj. Bot. Goodéniacé; qui res-
semble à une goodénie. j
uopiii, s. f. Mylh. ind. Gopya; nom donné aux
nymphes et muses des Indiens. |
Gopl, s. f. Mytb. ind. Gopi; nom sous lequel on
, désigne les bergères ou les nymphes du pays i
de Vraidja. I
Gorniuio. s. m. f)ora-mio. Ichlhyol. Gorami; pois-
son du genre osphronème.
Gorbioii, s. f. Comm. Sorte de lafetas brodé. Il
Techn. Cordon dont fait usage pour faire quel-
ques broderies. || Bot. Euphorbe; sorte de
gomme.
Uoriionciilo, s. m. dimu. de Gorhion. V. ce
mol.
Gorno.s. m. Comm. Gorao; étoffe de soie qui se
fabrique à la Chine.
Gordnl, adj. Gros-, qui a une grosseur extraordi-
naire. Il Gros; gras, se dit ce qui excelle en gros-
seur. !1 Fig. Grand, énorme.
Gortiann, s. f. Graisse qu'on tire, aux Indes de
certaines parties des taureaux qu'on y châ-
tre.
GordAEO, adj, augmen. de r/ordo.V. ce mot.
Ii;iii-ti(>t<-, adj. Grasset; qui est un peu gras.
<nor<l<'(illo, V. (iordctc.
Gorilor.n, V. (irn.sura.
Uordiiiiiu, iiit. adj. G'ordien ; qui appartient;!
Gordiiis. roi de l'Iirygie. || llist. Miidn iiardidnn;
ninid gordien; n^oud qui allachail le joug du
char de (;ordius. || l'ig. fain. Üilllciillé. obstacle
qui parait insurmontable. | Corlnr el nudo fjor-
dinun; trancher le nirud gordien. || Ejerriciuê
(jnrdidiKis; jeux gordiens qui se célébraient ù
Uome en ll.onneiir de (iordius.
Goi'iliro. e.'i.adj. >'. (¡ttrdillo.
Goi-difion, I». adj. Grase gros; quia tropd'cm-
l)on|ioinl.
«¿ordillo , to, tu. adj. dimin. du (¡nrdo V. ce
mot.
Gordio, s. m. Entom. Gordios; espèce de pa-
|)illon .
GdlHimo, adj. superl. de gurdo. V. ce mot.
Gurdo, dn. adj. (/or-r/o. Gras; quia beaucoup de
graisse. || Gras; qui a beaucoup d'embonpoint.
Il Gras; (¡ui est bien en chair, eu parlant des an-
nimaux. | Gras; se dit des mets ou la graisse do-
mine. Il Gros; épais, qui a beaucoupd'épaisseur,
Fig. Puissant; qui a|)particnt à la haute classe. ||
anc. Sol, imbécile; qui n'a pas le sens commun.
Jlnhlar gordo; parler haut, avec fermeté. || Ha-
cer la visla f/orda; faire semblant de ne pas
voir. Il Teucr la lenfiun gordo; être pris de vin.
Il Tener letras gordas; èlre un ignorant.
Gordolobo, s. m. Nom vulgaire du bouillon-blanc
molène, plante.
Gordon, s. m. go-rdon. Bot. Gordon; genre de la
famille des malvacées, comprenant quatre espè-
ces propres û l'Amérique méridionale. || adj.
augment. de gordo. V. ce mot.
Gordonin, s. f. Bot. Gordonie; genre de plantes
des deux Indes.
Gordoiiiado. n. adj. Bot. Gordonié qui ressemble
à une gordonie.
GordonladoN, S. m. pi. Gordoniées; tribu de la
famille des ternstroemiaccos, ayant pour type le
genre gordonie.
Gordor, V. Esqesura.
Gordura , S. f. Qualité de ce qui est gras. ||
Graisse ; substance onctueuse qu'on extrait
des corps de certains animaux. Il Embonpoint
d'une personne grasse.
Goronde, s. m. gorén-de. Erpét. Gorende; grand
serpent.
Gorga, s. f. Nourriture qu'on donne aux oiseaun
de fauconnerie. || Nom qu'on donne dans l'Ara-
gon à an tourbillon d'eau. || Mar. Gorgère; pièce
de bois qui prend au sommet de l'étrave et s'a-
vance sous le beaupré.
Gors**"*!»* «*»»■ adj. et part. pass. du V. Gorgear.
V. ce verbe.
Gori^ondor, ra.adj. Gazouillcur; qui fait enten-
dre des gazouillements en parlant des oiseaux. ||
Se dit de celui ou de celle qui fredonne en chan-
tant.
Gorscniiîlcnto, S. m. Fredonnement; action de
fredonner. i| Gazouillement ; action de ga-
zouiller.
Gorgpaiitc, et s. Gazouillant; qui gazouille. ||
Fredonnant; qui fredonne.
Gorgear, V. a. gorghéar. Faire des roulements
1 avec la voix une personne qui chaolc.
I
(iOR
543 —
(iOU
(¿oi'Keur, V. n. Gazouiller, ramager, faire enten-
dre un l)ruit doux cl agréable les oiseaux lors
qu'ils chantent.
(¿oi-seursc, v. pron. Gazouiller; commencer à bé-
gayer quelques mots, un enfant qui veut com-
mencer à parler.
«¿ovfeeo, s. m. Roulement de la voix en chantant
une personne. || Gazouillement des oiseaux qui
ramagent. Il Gazouilleinenl; action de bégayer
quelques mois, un enfant qui veut commencer à
parler.
iiors^va, V. Gorgnera.
tioi'«ereto, s. m. Chir. Gorgcrei; nom que l'on a
donné à divers instruments employés particuliè-
rement dans l-opéralion de la taille et dans celle
de la fistule à l'anus. H Ornilh. Gorgorct; nom
vulgaire de dilVérents oiseaux.
«¿oruerla, S. f. anc. Gazouillement de petit enfant,
Il Langajc d'un enfant qui commence à par-
ler.
<¿orsiuN, s. m. Gorgias; sorte de collet dont les
femmes couvraient leur gorge.
«•urKlann, S. f. Gorgiase; ancienne danse.
Uor^ojado, cla. adj. et part. pass. du V. gorgo-
jarse. ce \erbe.
GorsojarNc, v. pron. Agr. Etre rongé par les eha-
ran^ons en parlant des blés.
(¿oi-;;oJilio , s. m. dimin. de gorgojo. V. ce
mot.
Gorgojo, s. m. Entom. Charançon-, insecte qui
ronge les blés. |i Fig. fam. Nom qu'on donne
quelquefois à un petit garçon fluet.
j^oi'KojONo, sa. adj. Àgr. Rempli, rongé, plein
de charançons en parlant des blés.
Ooriscanillera, Y. {jurguero.
UorKoita, s. f. gorgu-na. Mylh. Gorgone; se dit
des trois sœurs Méduse, Euryale, el Slhényo,
qui n'avaient à elles trois qu'un œil et une dent
dont elles se servaient l'une ajirès l-aulre. !l
Zooph. Gorgone; genre de polypiers, ordre des
gorgoniées , qui rcscmblent à des arbris-
seaux..
Ciorgoiiado, lia. adj. Zooph. Gorgouiu qui res-
semble à une gorgone.
Gorgoiieloii, s. m. gorgoné-ion. Ant. Gorgonéion;
masquc scénique qui réprésentait la figure de la
Gorgone de ses sœurs, ou des furies.
GorKonela, s. f. gorgo»(!-/«. Comm. Gorgonelle;
espèce de toile de Hollande et de Hambourg.
(iurgoiiiáceoH, s. m. pi. ^or^onia-y.éas. Zooph.
Gorgoniées ; famille de l'ordre des polypiers
flexibles, ayant pour type le genre gorgone.
(■orsoiioróralo , s. m. \iijr\;nnozi-fulu. Echin.
Gorgonocéphale; genre déchinodermes pédicel-
lés, famille des astéries.
Cioraoï-an, s. m. Comm. EtlulTe de soie ou de lai-
ne croisée.
Cioi-Koi'*>nr, V. a. Glouglouter; crier les dindons.
GorBorlta, V. Uurbtijitn. || Fam. V. Gorgoritos.
GorKorltear, v. n.anc. Fredonner, cadencer, fai-
re des roulades on fioritures lorsiinon chante.
GorKoritoM , S. m. pi. gorgon'-tos.v. Roulades:
fiorilures (ju'on fait en chantant.
Goi-Korotatla, s. f.anr. go)goroia-(/(i. Trait, gor-
gée; ce qu'on avale de liqueur d'un seul coup.
Gui-KOte», s. \n. gorgof(î-o. Gargouilles; bruit qui
fait leau en tombant dune gargouille.
GorgoUTo, s. m. gargoié-ro. rorte-balb-; mer-
cier ambulant.
Goi'Koxada, S. f. gargoza-Ja. Bot. Masselc; gen-
re de plantes.
Gorgu , s. m. Ornilh. Gorgou; espèce d'oiseau
aquatique.
Gur{;uoar, Y. Gor'^orilear .
Gui-Kiivra, S. f. go/gM¿-ra. Gorgère; sorte de col-
let que portaient les femmes aticiennement. il
Gorgerin; pièce de l'armure pour la gorge.
G(>r;;uoraii, V. Gorgoran.
Gor^çiiz, S. m. Espèce de javelot.
Gol'iora, s. f. inus. gori'é-ra. Gorière; femme qui
portait des robes à larges manches.
Gurisnri, S. m. go;igo-ri. Chant des enfants en
imitation de celui des prêtres dans l'ofl'ice des
morts.
Gorilld, s. f. goni/-a. Nom des femmes d'un
peuple africain découvert par le Carthaginois
Ilannon.
GúritcH, s. m. go-rííífí. Entom. Goryte; genre
d'insectes hyménoptères , famille des fouis-
seurs.
Gorja, s. f. gorg-/ia. Gorge,- gosier. Y. Gar'¿an-
ta. Il /íííar f/e (/orjti; être goii. de bonne humeur.
Il Mar. Gongère; dessous de l'éperon du côté de
l'élrave. |1 Dislance de la proue à la surface de
l'eau.
Gorjal, s. m. anc. Collet d'habit. Y. Cuello. \\ Gor-
gerin; armure qui couvrait la gorge
Gormado, da. adj. et part. pass. de gormar. Y.
ce verbe.
Gorniador, ra. S. Y. VomitaJor,
Gormar, V. a. Y. Vomitar. \\ Fig Boh. Rendre,
par la gorge; rendre par force ce qu'on a gardé
injustement.
Gorotliman, s. m. Myth. Gorotbtnan; séjour bien-
heureux chez les Perses.
Gorpieo, s. m. gorpié-o. Chronol. Gorpiéus, nom
du premier mois des Macédoniens. |i Gorpiéus;
mois des Cypriotes, qui correspondait à notre
mois de septembre.
Gorra, S. f. go rra. Gorra, bonnet que l'on met
sur la tète. Il Bonnet que portent les grenadiers
à l'armée. | Casquette, loque. Y. 3/o»ifi>;a. |i .Mil.
Gorra de cuartel: bonnet de police. || Fig. Déno-
mination iron. qu'on donne à celui qui \ il en pa-
rasite. I Aiidar, corner, vivir de gorra; ^ivrc,
faire le parasite; piquer l'asielte. || Fam. Duro
de gorra; se dit d'une personne hautaine qui at-
tend qu'on l'ait saluée pour faire son salut. = i/a-
blurse de garra: se parler du bonnet, se saluer
sans rien dire.
Gorrada, s. f. ^orra-da. Coup de bonnet 5 salut
fait avec le bonnet.
Gorrero, ra. S. m. gorrd-ro. Bonnetier, ouvrier
qui fait des bonnets. ]| Tarasile, écornifleur, pi-
quour d'assiettes.
Gorrctatia, s. f. gorréia-i/a. Bonnetade; coup de
bonnet pour saluer.
Goirote, s. m. •^orré-té. Petit bonnet.
Gorrico . llo, tu. s. m. diniin. de gorra- Y. ce
mol.
Gorrliia. (a. s. f. dimin- do gorra. Y. ce mot.
Gorrín, s. m. Goret, petit cochon.
Gorrinera, s. f. gorriné-ra. Lieu où l'on enferme
les cochons. | Fig. fam. Se dit d'un lieu, d'une
niaisun qui est maipropre oii il y a de la saleté.
(¿urriiio. s. m. gorri-iio. Mamin. Cochon, genre
GOS
— 5ii —
(iOZ
d'animaux oppartciiont à l'ordre des pachydcr- Como, s. m. go-tso. Gosp; nom mi'on d
mes. I l'op. Fftar qorilii romii un gorrino. V, | Russit; à celui (jui trafique pour le snuv
(loclion, sale, vilain; i|ui
Marrano. \\ Fi^'. pop
est malpropre, qui a lail quelque saleté
«¿orriiiillo, s. m. liiiniii. de gorrino, üorct, petit
eorlioii.
4;oi-rioii, s. m. Oiiiilli. Moineau. I| Gorrión de te-
to o» d,' imitorral. Iiuiiene, fauvclte d'hiver.
«¿orriunriro. Ilo. to. s. m. dimin. de gorrión. V.
ce mol.
Gorrionera, s. L gorrioné-ra. Repaire, lieu ou
S'assemblent des mauvais sujets.
Ciiorriiktn. s. m. gorris-ta. l'arasilc ócorniflcur,
<^(iimeiu- de marinitcs, elierclicur de franches lip-
pées.
<;orro, S. m, go-rro. Bonnet rond. | Gorro de
dormir, bonnet de nuil. || l'op. l'oncr à uno el
gorro, roilfer quelqu'un.
«orron, s. m. au^ment. de ç:,nrro. Inus. V. Gor-
razo. Il Etudiant, qui vit aux dépens d'aulrui. Il
V. Pücfi.víío. Il Pivot d'une machine. || Galet,
caillou rond et poli. Il Libertin, débauché. Peu
usité dans ce sens. H Ver à soie qui reste oisif
pendant que les autres font leurs cocons.
Corroiin, V. Ramera.
Cori-oiial, V. Guijurral.
€;ori-oiia/.o , S. m. aui;ment. de gorrón. V. ce
mot.
fiovvonQaT,\. Guitonear.
Ciomionilo. »la. adj. anc. gorrouén-do. Rassasie,
gorgé de nourriture.
Ooi-teinio, s. m. ^ortéa-no. Hist. Gorthéen, sec-
tateur de Gorlhéc qui était disciple de Simon le
Magicien.
CortoiiiciiMP, s. m. gor(¿/nVn-íc. Hist.relig.Gor-
thénien, membre d'une secte fondée parmi les
Samaritains,
C:oi-t(>i'n, s. f. gorté-ra. Bot. Gortère, genre de
corymbil'ères,
Cortoi-ia, S. f. gorté-ria. Bot. Gortérie, plante du
cap de Bonne-Espérance.
doi'tinirnsp, S. et adj ^ortinién-sé. Mythol. gr.
Gortynien, sur nom d'Esculape.
«ortlitio, Y. Gortiniense.
GorCoiiinno, S. m. goríoní(i-«o. Hist. relig. Gor-
lonien, membre d'une secte fondée à Boston
en 1036.
Gorullo, s. m. goroii-Uo. Petite boule qui se for-
me dans la pâte, dans la laine, etc.
Goriilloii, s. m. augment. de gorullo. \\ Boh. Con-
cierge d'une prison.
GortipoH, s. m. pi. gorou-poss. Mar. Nieuds de
vache, agrès unis ensemble par des nœuds.
Go.sniupino, s. m. gosiomjn-no. Bot. Gossam-
pin; espèce de fromager, grand arbre de la fa-
mille dcsmalvacées qui croit dans les Indes.
Go»«chlH, s. m. ^ost-chiss. Mamm. Goschis; petit
chien muet de Saint-Domingue.
Gofiolno, s. m. ?ossé'i-no. Gosseyn; nom donné à
des ermites on pèlerins indiens qui pratiquent
plus sévèrement que les autres les actes de pé-
nitence.
Go.oipîforo, adj. ^ossipi-foro. Bot. Gossypipho-
re: qui porte ou produit du coton.
Gosipiiiu , s. f. ^ossipi-na. Chim. Gossypine;
substance que l'on relue du coton ordinaire.
Goi^ipttio, Ml». aJj- gos«i/)(->Jo. Bot. Gossypiii;
dont la surface est cotonneuse.
Ornilh. Gosréal;
donne en
eram.
rand oiseau
GoNrrnI, s. m
d'.Vmcriiine.
GwMta<liiru, V. Gustadura.
(•UMiar, V. Gustar.
Gota, s. f. go-/rt. (ioutte; petite partie ronde ou
hémisphéri(|uc . qui se détache d'un liijuide. I|
Goutte; petite (iiiantilé de liquide. || (ioutte; la
plus petite mesuredes li(|iii(les. | (ioutte; podra-
ge, nial.ulic (]ui iin'cde piirliculicrcineiit les ar-
liciilations, cl ([iii est inraclérisée par la dou-
leur, la rougeur et le goiiileineiit de ces parties,
I ííorarrií/iíca; goulle-cadiiipie. || Gula-serenti;
goulle sereine. I Fig. Dur gota coral alguna
cosa; donner la lièvre. || Gota à gota ; goiitie à
goutte. Il .\o ver gota; n'y voir goutte. | Archit.
Gotas, s. m. pi. Gouttes; ornement de forme
conique placé dansle plafond de l'ordre dorique,
ou sous les triglyphcs. ¡ Sudar la gota tan gor-
da; suer la grosse goutte.
Goteado, adj. goft'o-i/o. Tacheté, moucheté.
Gotear, V. n. Dégoutter, découler; tomber gout-
te à goutte en parlant d'un liquide. | Fig. Don-
ner peu à peu; avec peine.
Gotera, s. f. goté'ra. Gouttière; petit canal par
où les eaux de la pluie coulent de dessus les
toits. I Gouttière, trou dans un toit par où la
pluie tombe goutte à goutte sur le plancher. ||
Ouverture par ou s'échappent les eaux d'une
gouttière. 1! Endroit ou tombent cesmémes gout-
tes d'eau : la marque qu'elles y laissent. || Pen-
te d'un dais, d'un lit, elc. | Se dit de toute ré-
pétition fatigante d'une même chose.
Goterón, s. m. aug. de cotera. V. ce mot.
Goteronelllo, s. m. dim. de goiera. V. ce mot.
Gótica, lia., ta. S. f. dim. de goia. V. ce mol.
GotiPiiiad, s. f. Gothicité; qualité de ce qui est
gothique.
Gotiro. ca. adj. go-tiho. Gothique; qui vient, qni
est fait à l'imitation des Goths. l\ Arquitectura
gótica; architecture gothique. |] Linguist. Len-
gua gótica; langue gothique, qui est delà fami-
lle germanique ou leutonique. || Calligr. Escri-
tura, letra gótica; écriture gotliique. | Gothi-
que; surané, ancien, hors de mode , de mau-
vais goût ridicule.
Gotiern, V. Gotera.
Gotino, S. m. Gotin; sorte de myrobolans.
Gotlta, s. f. dim. de gota. Gouttetelle.
Gotofredn, S. f. %otofré-da. Bot. Gotbofrède;
genre de plantes de l'Amérique.
Gotopedo, s. m. ^otopé-do. Bot. Gotopède; genre
de la famille deapocynées, fondé sur un seul
genre de l'Amérique méridionale.
GotoNa.s. f. goío-sía. Conchyl. Goutteuse, strom-
be, scorpion.
Gotoso, sa. adj. goto-sio. Goutteux; qui est su-
jet à la goutte. H Goutteux; qui annonce la
goutte.
I Gojere, s. f. Goyère. sorte de tourte.
Gozaniiento, S. m. anc. \\oiamién-to. Jouissan*
ce action de jouir.
Gozante, anc. part, prés, du v. gozar V. ce
verbe.
Gozar, V. a. Jouir, posséder quelque chose. | Go-
zar de Dios; jouir de la vue de Dieu, être dans
le ciel. I Gozar del tiempo; protiter du temps.
(rRA — Tj
aoy.ai-Hc, v.pron. '¿u/Mr-si-. Se ^liiiulir. si; réjouir,
a\uir (lu plaisir.
Cioz;£Íi::is, V. ('osquillas.
<¿ox(|uiliu!4o, V. Cosquilloso.
Ci»sEU(>, S. m. Gond; morceau de fer couÚí- lI rond
sur lequel tdurneiil lespciiturcs d'une p<jrlp.
Cioaso. s. m. '¿0-7.0. Joio, plaisir , coiilcnleineiit,
état de l'Ame (pli jouit d'iinc siilisfadioii douce
et agri-able. \] On appelle ainsi dans (luckiiie
provinces un (afroldc menu bois (¡u'oii lait bn'i-
ler et (jui jelte beau<:oup do llamnie. 1| Prov. iH
gozo en un pozo; le bonbeur s'cnva en fumée. |
i\o cabnr de gozo; ne pas se sentir de joie. \\
Sallar de go/A): tressaillir de joie, || Hozos, s. m.
pi. Sorte de purnu!- jaculatoire fait en l'iionneur
de la vierge ou des Saints,
Gojio^iainrnic. adv. gi)/.üssamén-lé. Gaiement;
joyeusement, avec alléares«e.
(¿oxo.^i.slmo, ma. adj. sup. de 'gozoso. V. ce mot.
Uoxot«o,Na. adj. •¿nj.o-sso. Joyeux; content , sa-
tisfait, (jui a du contentement. || Joyeux; (¡u-on
Cijlèbre avec joie.
<¿OK<ittc , s. m. Zool. Gaucbi, genre d'animaux
quadrupèdes c'est un petit cbien qui n'est bon
qu'à aboyer.
4;os({ii(>cillu , s. m. dimin. de gozque. Petit
güuchi.
<>07.quojo, s. m. dimin. de gozque. V. Gozque-
cillo.
«ralirtdo.s. m. gia/»a-f/ü. Gravure; art d'imiter
par incisión sur les mé'taux, sur le bois, le mar-
breel les pierres fines, les diversescri'ations des
arts et du de.-sin. il Gravure; manii're de ¡.'raver.
Il Gravure ; ouvrage du graveur.
«rnbndor, s, m. Graveur; celui dont la profes-
sion est de graver.
««•«binSui-a, s. f. gr«6a(/('!( rrt. Gravure; action
de graver; effet de cette action.
Cirnbur, v. a. Graver; traduire représenter, imi-
ter par incision sur les métaux sur le bois le
marbre, etc. les diverses crciatious des arts, du
dessin.
Cirnliiitario. S. m. '¿rubata-rio; Grabataire; sec-
taire qui différait le baptême jusqu'à la mort.
Krabaxt»!, V. (¡rahadnra.
«racojo.s. m. gr(7ze-g-/io. Agrément, cnjou-
ment dune personne aimable, qui a beaucoup
de grilce dans les discours, qui sait les remplir
d'un badina-'C léger et agréable.
Gracl». s. f. grrt-zia. (iiAce, beauté, proportion
élégante des parties du corps (jui donne de la
gentillesse à la tournure. | GrAce. miséricorde,
acte par lequel on pardonne, i GrAce. faveur,
bienfait. ¡ Grâce, affabilité douceur de caractè-
re. I GrAce, agrénu-nt dans les discours. | GrAce
faveur, bienveillance qu'on actorde aquelqu'un.
Bon mot, saillie agréable. | (.('no/ es su gracia
de !'(/? quel est donc votre nom? ¡ Reconnaisan-
ce , gratitude qu'on exprime par la fornuile:
muchas gnirias: grand merci. 1 (îrAce; don sur-
naturel de Du'U. j vulg. (iracia do Pios; nom
par lequel le> paysans désignent le pain. | Fam.
Gracia mohosa; platitude. | De gracia; gratiii.
Icmenl. ¡ Ciicr engracia; plaire. ¡ Decaer de la
gracia ; perdre Icsbonnes grAces. ¡ .Mo estar l'a-
ra í/rrtrííi.í. èlredemauvaisebumeur. 1 Ton i/rfli-
fia; plaisamment; driMement. ', Dar gracias a
vna cosa; assaisonner, donner à une chose une
TOMO V
i'i\\\
loiuuure ai;réablc
eieusemem
agréable, j Con ¡loca qracia; disgra-
n. I Fam. \(Jué gracia' ; belle grâce
GraciAM, s. f. pi. gra-zú/ií. G, Aces,favcurs accor-
dées pur un |)rince. |¡ Grâces, indulgences que If-
pape accorde, li Hemeicimenls. |j Grâces, char-
mes, appas. Il Z)ar gracias; remercier, ü /Jet ir
dos gru' ias à uno; ne pas mâcher le mot.
Gi'iiolaS.-io, adj. \:raiiu-hlc. Graciable; qui peut
(Hro gracié. | Ailable, gracieux, bieufaibant. ¡i
Graciable; facile a pardonner.
<i;rai'i:ii:i.<i, s. f. Gratiole genre de plantes scrofu-
laires que, dans certains pays, et surtout chez les
¡lauvres on emploie ciimme un purgatif énergi-
que.
Graciiiti», t!;«. adj. aiic grazia-do. Gracieux
franc, liberal: qui aime à faire le bien.
Grticit'cita, s. f. inus. \'. de gracia.
ttracil, adj. anc. V. Su(il. Delgado.
(¿rncílieostv, adj. gra/.ilicos-té. Ilisl. pal. Giaci-
licosle. qni est garni de cijtes très-fines.
Gracili»»!-, adj. graziliflor. Bot. Graciliilore; qui
a des fleurs grêles.
Graeilifoliado. ila. adj. gracifolia-do. Bot. Gra -
ciiif'olié. qui a des feuilles grêles.
(¡¿raciSi^tetlo, adj. graci/i'/;é-t/o. Ornith. Gracilipé-
de; (lui a les pieds menus. =Bot. Gracilipède;
dont le slipe est filiforme.
firacilirosti'o, adj. gra¿iliros-lrv. Ornith. Graci-
lirostre; qui a le bec grêle,
Ciraciola, s- f. '¿razio-la. lîol. Gratiole; genre <\r
plantes scrofulaires V. Graciadis.
(>i-ac:,'>liiin, «. f. grazi'o/t'-na. Cbim. Gratioline,
principe résinoKle amer que l'on extrait de la
gratiule.
Gi-ario.'i»inciite, ndv. ¡irnziossaménté. Gracieu-
sement; avec grâce | PolimcH)!; avec politesse. |
Gratuitement, sans récompense, sans indemnisa-
tion,
Graciuisico, en. adj. dimin. de gracioso. V. ce
mot.
CivacioNîdad. s. f. Gracieuseté; qualité de ce qui
est gracieux. Agrément, beauté d'une chose, li
(iràce, charme dans ce qu'on dit ou dans ce qu'on
fait.
(óraciiiNillo. V. Graciosico
(¿l'oeiojtié.siiuaiiieiitr, adv. buperl. de i/ran'oja-
mentc. V. ce mot.
fjiracso.«>Í!>iiii)0, ma. adj. graziossi-ssimo. Très-
gracieux.
Cicaei<».>iito. ta. a(ij. dim. de gracioso. V. ce mot.
(;raciu.>io, .«ta. a<lj. gr(izn;-ASo. Gracieux, agréable,
qui a de la grâce. | Fnjnué. badin, qui ainje à
plaisanter. | Bienfaisant (pii est enclin à faire le
bien. I V. Gratuito. Il iron. Es tnug gracioso; ce
n'est qu'un sot, un impertinent.
Graciofii», NM. s. Gracioso, bouffon personnage
qui joue les rôles plaisants dans la comédie es-
pagnole.
«¿radii. s. f. ^ra-da. .Vrchit. Gradin; petite mar-
che; petit degré pratiqué sur la table d'nn autel,
d'un buffet etc. en forme d'échelon. |¡ Marches:
de;;rés (¡ui composent uii escalier. uGradin, bancs
(¡ui sont ¡ilaecs, les uns au dessus des autres en
amphithéâtre. |i Grillede parloir. j| Marche-pied
dnutel. Il .\gr- Herse; instrument |)our labourer
la terre. i| Chantier; pièces servant de base aux
tiumeaux etc.
«¿rnflnrioii, s. f Gradation; augmentntioii«uccos-
3.-;
(iUA
— aVO —
CHA
tjrndi-
sivc |>ai de^ifs Dii on riuli(^iis'.;uil; di-^piisilioii
uii les dioses sont considi'iVM's r..miii<' s'rlevaiit
les unes au dessus dos autres. | .\reliit. ^'rada-
liun; dispiisiliou svuntriipie des diverses par-
ties sous le rapport desproporlions ou desorne-
inenls, dans l'ordre le plus propre à produire
l-elTel attendu. H l.ilter. Cradulion, ordre (çradue
nui se trouve (Milre rerlaines idées et ((ue l'on
doit suivre dans 1-arrrun^euient des mois cl des
plira<e^ (lui j-evpriinent. |1 I-o^. i.'radatiou! suite
île propositions arrauf^ées de rai;on que la pre-
mière esl j-atribul; la seconde de la troisième,
ri ainsi de suite. | Peint, gradation; ehan^'R-
menl insensible de couleurs. || (Iradation; au^-
njenlation ou diminution des lumières ou des
ombres. | ííradalion, habileté avec laquelle les
peintres elles sculpteurs groupent leurs person-
lir'iidnr", V. a. Agr. Herser; aplanir la Ierre avec la
«ii-a.hui«ii, adv. lalin peu usilc pour sncessive-
menl. par degrés. V. Gradualmente.
liradccor, V. Agradecer.
<;i-n<l<M-lii. s. f. '^radcri-a. Assemblai,'e de mar-
ches de degrés pour former un gradin.
«ii-iwIcHcer, V . A(iraderer.
(¿ra«iilln, s. f. dini. uegrada. V. ce mot.
(¿rudina. s. f. ^radi-na. Techn. «radine, ciseau
de sculpteur.
(¿radiitndo, da. adj. Cl part. pass. du >
nar. Gradiné, e.
(¿radiiiai-, V. a. Techn. (iradmer; travailler avec
la gradine.
Ciradlolo». V. Ciraciula.
iii-aalita, s. f. dim. de grada. V. ce mot.
c;ra'l.». s. m. (¡ra-do. (Irade; dignité d'honneur
surtout dans'la hiérarchie militaire. i\l)egré. mar-
che gradin-llDegré de parenté cntredes individus
d'une même famille. [| Gré; bonne volonté avec
lai] n elle on fait ou on accorde quelque chose. ||
iirade; degré qu'on acquiert dans uneiiniversité.
I Metrol. Grade; centième partie du quart du
méridien. |i adv. De grado en grado; par degrés;
successivement. || En grado snperladiu; au su-
prême degré. 1 Mal de su qradn; malgré lui. ||
ISi qradu ni gracias, se dit pour exprimer qiron
ne doit ou que l'on n'a aucune reconnaissan-
ce 11 Prat. En grado de opelacinn-.l^ar voie d'ap-
pel. 11 Grados, s. m. pi. lesquatrcürdresmincurs
dans l'état ecclésiastique. _
Oradómctro, s. m. ^rado-métro. Chic Gradome-
Irc; inslrumenl servant à mesurer la grosseur
des sondes et bougies metíales.
Ciradoso, tso. V. Guííoso.
UradiiHcion, s. í.gradouazíon. Graduation , di-
vision en degrés. H Graduation . action de gra-
duer, effet de cette action. ll Rang . grade , di-
gniié, degré d'honneur , surtout dans la car-
rière.
Gradando, adj. gradoua-do. Mil. Se dit lors-
qu'nn militaire a le droit de porter le distinctif
supérieur au grade qu'il a efectivement.
Graduado, da. adj. et part. pass. du V. graduar.
V. ce mot.
Ciradual, adj. Se dil de ce qui va par degrés.
Graduai : s. m. Graduel , versets qui se- chantent
entre l'épître et l'évangile.
Gi'adualnteulc. adv. Graduellement, par degrés.
Graduaudo. s. m. Nom sous lequel on dosigite
un candidat lorsqu'il esl a la veille d'être gra-
tiné dans une université.
Graduar, v. a. l'echn. Graduer , diviser par de-
grés. I, Grailuer , arranger. (li?>poser par giada -
dations. || (iradiier ; conférer des gardes unive-
sitaires. || .Vil. Grader, conférer un grade mili-
taire-|| Evaluer, apprécier une chose. Il Quali-
lier , attribuer une (¡Halité.
Grádala, s. f. gradoii-la . Ui>[. Gradule ; genre
de plantes de la famille des mousses , compre-
nant deux espèces.
Graferuro, S f. Hul- Graphephore , genre de
plantes graminées.
Grafía. S f. Graphie; description ligurée.
GraOracnoutc , adv. Graliquemenl , d'une uia
iiière grafique.
Gráilcn, ca. adj. (iraphiijue; qui tient à la ma-
nière de représenter la langue par des signes.
Graflda , s. f. Itot. Gralidc; genre de la famille
des lichens , dont l'es espeèc, forment sur les
écorces d'arbres et même sur les pierres, croû-
tes minces comme des membranes et des pelli-
cules pulvérulentes et lépreuses.
Gralldcu . a. adj. Bol. Graiidé ; qui ressemble au
genre gralide.
Grafidi-oM . S. m. pi. Ritt. Graphidées; cohorte et
tribu de lichens, ayant pour type le genre gra-
phide.
f¿rMflia,s. f. Grenetis; petit bord, façonné au
tour d'une pièce de monnaie.
Grúlico , s. m. gra-fi'o. Instrument de peintre.
Grafioidc, S. m. grajioi-dé. Graphioide ; qui res-
semble à un stylet.
GraHolPii, S. m. pi. Patiss. Nom donné à une es-
pèce de masse-pain.
Grafîon. s. m. Ilisl. Grañon : nom qui portaiem
au moyen age les comtes qui gouvernaient les
pri>> iiiccs.
Graliplérsdo , S. m. grapplé-rido. Graphiptc-
ride ; qui ressemble a un grafiplère.
Grant>t<>rido.«4, s. m. pi. lùilom. Graphiptérides;
section de la tribu des carabi(ines, ayant pour
type le genre grajihiptère.
Griiflptero , S. m. Entom. Graphiptère ; genre
d'insectes eoléoplères. famille des carnassiers.
GrMSi.tico. s. m. r/ivi/i5 /.o. Gra|)hisque; instru-
ment inventé par Diodes pour l'extraction des
dards qui restaient dans les plaies
Grafito , s. m. Miner. Graphite: substance métal-
lique tendré, facile à entamer avec le couteau.
Grafitoj^», SIX. adj. Graphiteux , qui contient du
graphite.
Grafodrnmia, S. f. NévI. Graphodromie; écri-
ture cursive .
GrarolUo , s. m. Miner. GraphoMhe , schiste
triangulaire dont on se sert dans les écoles de
l'enseigncmenl mutuel pour Ijarer des caracte-
res.
Grafouiéfrlro . iïdj. ffrafomé-triUo Grapbomé-
trique; qui appartient au graphomètre.
GrafuHiotro. S. m. Mathém. Graphomètre ; ins-
lrumenl dont on se sert pour mesurer les an-
gles sur le terrain.
Grafonuoiiouioiro . S. m. grafonouhtio-métro.
Art. mil. Graphonucliomèire; instrument que
l'on a proposé pour tracer des Iranchéespendant
la nuit.
GR A
— 547 —
<W\A
Ui-njjf'a- s. f. (¡vtKi-h-Ca. Mya^w , sorte de loiili-
( u re .
Cii-Mjn, s Ï. <jrng-hn. Oiiiilh. l'ic ; ííciiic d'oiseau.
Il I*rov. fam. No cutiendo de graja pelada; ¡c
lie 111 y coiiiiiiis pas.
«¿■■njntln, s. in. Mar. Ranc do poviveriiail.
«¿••ajero , s. ni. Celui qui élève des pies.
Ur.'ijcro, ri», adj. onc. Se dit en parlant d'un
lieu où se caelient les corneilles.
(¿rnjîllii. s. f. 'limiii. de iirnjfi. V. re mot.
Aii-ajo, s. in. Oriiilii. illioucas , corneille , f(eiii;
genre d-oiseaux de l'ordre des sjlvains.
(■rajiiclo , s. m. diin. de fjrnjo. V. ce mot.
tiirajiiiio , il», adj. (¡rnij-liouno. Se dit de ce qui
ressemble au {ïeai.
<>rallaiMo, u. adj. Oriiitli. (îrnllaire; qui a de lo<i-
.'iiies jamlies.
tirallario, s. m. Ornith. (¡rallarie : genre d'oi-
seaux de l'ordre des sylvains , des chanteurs.
<>raiiia,s. f. Bot. (Iranien; genre de plantes dont
la feuille ressemble à celle du chiendent.—
Grama estrellada; stellairc. = ^írama í/c amor;
amourette. =:C;;a;;(a canina; clcriiuc. = íir«n!rí
digital ; brossièro.
Cii-aniailo , «la. adj. el part. pass. de gramar.
V. f,c verbe.
<¿ratt>al, s. ni. Terrain couvert, plein de grainen.
<>raeaalla , s. f. aiic. grama-lla. Sorte de longue
robe à inandies pointues qu'on portait autrefois.
Il Cotte-niaille.
Ciramallei-a , s. f. V. Llares.
(¿■■amar, V. a. Se dit dans quelques provinces
pour doimncr la dernière façon à la pñte ; former
le pain.
Uramatnrio , S. m. Philol. Grammalaire: alpha-
bet ou colleciion des lettres d'une langue , dis-
posées dans un ordre philosophique.
Ciraniiktiea, s. f. gramatika. (Irammaires science
des signes d' une langue par lesquels on ex-
prime la pensée. || i/rammaire, livre on sont ex-
posées les règles d'une langue..
Gramatical, adj. (>amniatical, qui appartient à
la grammaire.
Cirainaticalmoiite . ndv. gramatikalmén--té.
Grammaiicalement: d'une manière grammati-
cal.
Cii'amatUiiiIlla, s. f. dimin. de gramática. V.
ce mot.
Ciramiktico, s. m. (irammairien ; celui qu. écrit
sur la grammaire.
Grania(i.<4(a . s. m. Ant. gr. Granimatiste ; celui
qui ensaignait les éléments de la grammaire. ||
firamaliste. mauvais grammairien.
CrnmatiHtico , s. m. (^îranimatistique; qui em-
ploie des subiilités gramaticales.
Ciramatita. s. f. Miner, drammatite; substance
blanche disposée en cristaux rhoinboidaux, apla-
tis, divergents et basilaircs,
(¿ramatlloN» . nn. adj. Minér. ^'rammatilcux ; qui
renferme des parties de graniinatite.
Ciramatizatlu, ila. adj. cl part. pass. du v. gra-
malizar. V. ce verbe.
Ciramatixar, V. a. ii'rammatiser , rattacher aux
regles grammaticales; rendre nue phrase gram-
matical.
(¿ramatolotcla. s. f gramatidog-hia. ^iiamma
tologie ; traité de la grammaire. || ii'rammato-
lojjie, traité des letlriis de l'alphalicl.
(¿raniatol^gicu, cm. a<Ij. ^rHiiunaloliigi(|ue ; qui
ai)partient à la grainmalologie.
(¿ramil, s. m. Techn. Trusquin; outil de menui-
sier.
«¿ramilla, s. f. Techn. Kspadon, iustrumcnt poui
apprêter le lin.
(¿r.-tmliieaM. s. m. pi. Bot. 6'raminceg; famille de
plantes do la classe des nionocolvledoiie,sduni
on connaît plus de deux-mille espèces..
Gramíneo, a. adj. Bot. i^raminé, qui lient de la
nature du gramen.
(¿ramiiilcol. adj. Bot, (^^raniinicole ; (|ui vit dans
les cliauini's arides. || Knloin. iVraniinicole : qui
vil dans les champs de céréales.
«¿raminifoliatlo , da.adj. Bot. ^'raminifolié ; qui
a des feuilles semblables ou analogues à celles
des graminées.
«¿ramisiifiti-me, adj. 6'raminiformc; qui ressem-
ble à une graminée.
<¿e-aiiiiitoioKÍ<>í s. f. Didact. GraminüIo(j;ic. V.
Agraslologia.
«¿■•asnito . S. m. But. /^«"rainmile; genre de fugc-
res établi aux de|iens des donadillcs. || Miner,
^ianiininile ; nom de plusieurs pierres dont le»
couleurs présentent (juelqne ressemblance avec
des caractères ou des ligures rectilignes.
(¿rnmñmetfo, S. m. Techn. Grammonielrc ; ins-
trument pour régler les lettres, l'écriture.
Ciramopetalo , adj- Bol. Gramopétple ; (¡ui a des
pétales linéaires.
Graiitasn , sa. adj. Bot. Gramineux ; ([ui est de
la nature du gramen.
«¿ramiira. adj. Zool. Giamurc ; qui a la queue
courte et grêle.
Gramiizariu, adj. grcíHíOHza-ri'o. Zool. (irammo-
zoaire ; qui est animal et en forme de ligne.
Gramiizarlo.**, s. ni. pi. Zool. (irammuzoaires;
type d'eganisation animale , comprenant les
vers internes et externes, animaux chez les-
quels predomine la dimension en longueur du
corps.
Oran, adj. Grand. 'V. Grande. I! Gran-prior;
grand prieur. Il Gran señora ; grande dame. ¡|.
Gran-p'.caro; vaurien, mauvais garnement.
Grana , s. f. Graine ; semence que les piaules
fournissent pour la conservation et la propaga-
tion de l'espèce ||V. Granazón. Comni. Kcar-
late ; étoffe de laine teinte avec de la cm henille.
Il Cochenille; insecle qui fournil la couleur écar-
late. IIFig. I.ahios de grana; se dit des lèvres
qui ont la couleur ecarlate aursi bien que des
joues dune personne qui est bien cidoréc. j|
Grana del pnraiso ; cardamome.
Granalla , S. f. Bot. Grenade; petit boulet creux
de la forme des obus, que l'on rempli de poudre
pour le faire éclater au milieu ilnne ircupe en-
nemie. Il Grenade; ornement militaire qui repré-
sente une grenade. |¡ Granada real ; espèce de
petite bombe.
Granadera, s. m. Art. mil. Grenadiere; e«pè,ce de
sac qui composait l'équipement du grenadier, el
dans lequel il portail les grenades.
Gran»<!<-io.s. m. Art. mil. Grenadier; soldat qui.
originairement, jetait desgrenades. || Grenadier;
soldai d'élite dont la compagnie forme à la tète
des bataillons d'infanterie.
GranailéN. a. adj. inus. Se disait pour exprimer
le rapport d'une ilioic avec les grenades ou avec
tílU
— 5iH —
(iUA
íes granadÍL-is.
Ciranndi, V. (iinnitlt'-í.
Ui'itniKlilIu, s. f. {¡rntinili Hit. h»\. (iri-iiiiilille;
planic tlAiuóriqnc donl les siMnciicfs rcsseiii-
lilciit tiii peu par le ;,'oùt à (cllcs «le la (¿ri'iin.li'.
CiraiiJtillil», h. m. •rLianmli-Ho. Huí. Arhio clt-s
ludes iloiit le hois ("--I huit manitictó , el d'un
1)1 un (vhsriir.
consi'il: jiiiiduliun ^nUNoraínc (|ui foiiiiail dans
l'origine lo conseil des mis.
(«rnn-cfiir., s. f. firnnhrniti. lirand-cioiv ; litre
des principales charsçcs de l'ordre de ISIalte.
tàrniKl. V. (il ami'.
Ufaiii3áiiii>ic>. atlj. ane. iirnnila-j>imi. Coura-
},'en\; (¡ui a du cn'ur. |l Libéral, magnanime, qui
a 1)011 criMir.
4:raiin<lina, s. f. nr.nniili'nii. (>)inin. iironailine; ¡ C¿raii>l:ii-ia, aiic. V, (iiniulm
•lie. (iiron emploie dans la fal)ricaln)n de la den
telle noire un de quelijues t issns.
«¿■■anadino, na. adj. et s. \irnn(iili-un. Géogr.
lireiiadin; lialiilanl dr (Irenailc. || (¡rrnadin, qui
appartient .i (Irenade et à ses lial)!lanl<;.
<iii-aiia<lliio. s. m. ane. l'Ieur de grenadier
«■raiiailo. da. adj. et part. pass. du v. nvnnar.
Graine; grainii, e. || ane. lig. Se disait do ce ([ui
¿'tait grand illustre. roniar(]nable.
Urniiailo. s. m, ycaoa-i/t». Bol. Grenadier, arbri-
seau originaire d'Alriqne, de la lamille des myr-
tes, qui croit spontanóment dans le nord de l'A-
l'riqne-
«¿rniiatloi- s. m. Teehn. l'.rainoir; crible dans le-
quel on passe la poudre A canon pour la grainer
quand la matière est sortie des mortiers du mou-
lin. Il Grainoir,- atelier où l'on convertit en poudre
à canon la matière retirée <les moulins.
tiraiiaKc s. m. '¿ran(i'¿-lté, Teclin. Grainage;
opération par laquelle ou réduit en grains la
poudre à canon.
Gi-ntialla, s. f. ¡írduaill-a. Bot. Granaillc; pclilc
ou mauvaise graine, ou semence.
Granalla, S, f. •¿ninaill-n. tircnaille: métal ré-
duit en grains.
Graiiallail»; «la. adj. et part, pa.ss. du v. (jrann-
Uar. Grainaillé, e.
Uranallador, s. m. Techn. Grainaillcur, grcnail-
leur; celui qui grainaillé.
Graiiallar. v. a. Teclm. Grainailler , gronailler;
mettre un métal en ( etits grains.
«¿rniiar, v. n. Grainer; produire de la graine, pren
dre beaucoup de grains.
Granarlo, a. adj, Zool. Granairc: qui vit dans
les grains.
Graii«3a«». t.n. adj. au^m. {\c ijrnntlc. \. le mol.
Grande, adj. \min-iiv. Grand; fur étendu dam»
ses dimensions. |i (irand; qui passe un p<'u la me-
sure ordinaiie. | Griind; qui s-e fait a\<r solen-
nité. I Grand; (jui se f.iil avec apprêt, axcc afl'cc-
tion.avec empliase, avec einpresíement. | (ïrand
exagéré. pompeu\, enipliatique- | (irand ; dont
1 efl'et, la violence, linipétuosité , surpas-scnl la
mc.'Hire ordit:aire. |i (îiand; imjiortant. principal
I Giniul ; pénible, difticile. |! Grand; abondant,
nonii)rcux, considéralde, imnieníC. || Grand, ex-
trême, excessif, profond , vif ; en parlant des
clioses jiiorales. | Cometer un (jran crimen;
rommellro un grand crime. || Grand, elevó, éten-
du, puissant. I] Grand; ma;.'nanime, généreux,
noble. Il Grand ; qui est lort an-dessus des au-
tres. Il Grand; remariiiiable par quelque qualité
eminente. | V. Mucho.
Grande, s. m. ^rnn-dé. Giand; seigneur titré
dlîspagne.
Graiidrar, v. n. Grandir; devenir grand.
Grandepla, V. (¡randeza.
Grandi-ciro. Ilo. V. (irauderito.
(¿raiidecitu. (a. adj. graïu/ézi- (o. Grandelet,
grandinseule; un i>eu grand.
GruiidiMiiciUo. adv. gra/j(/é>?u'n-ié. Grandement;
d'une manière grande. |1 Grandement ; avec
grandeur.
Grander, V. l^ugraiidecer.
Graiide.«(ccr, V. (irander.
<»rattdcK, V. Gi (mdeza.
Graaii3o7,n, s. f. gratu/c-za- (irandesse; dignité
du grand d'Espa^'ue. I, Grandeur; étendue de ce
qui est grand. !| (irandeur. puissance, majesté. ||
Noblesse; élévation des idées; des sentiments.
Granate, s. m, g,rana-té. Miner, (irenat ; pierre ¡ Grandezuvlo, la. adj. dim. de <¡rande. V. ce mot
précieuse dont ia couleur ressemble beaucoup à ! Gr:99idi<3i'<)iada, adj. •^raïuHilciitd-do. Ilist. nat.
celle de la grenade. || Ornitb. Grenat; nom d'un
colibri. 1! Bomra. Grenat; étoffe de fil et de co-
lon.
Granadllo, s. m. dim. de fjranale. V. ce mol.
Granatleo. to. V. GranaiHlo.
Grandidenlé; qui a de grandes dents.
Grand:facei-, v. a. iiius. V. Iinfjraudeeer.
Gs-andircclio, part, prés inus. de grandifacer. Y,
ce mot.
Grandiileencia, inus. V. Grandeza.
Granático, ca. adj. grojifi-fíAo. Grenatique; qui «iiandlflor, adj. Bot. Grandiflore; qui a de grrn-
a rapport au grenat. j des fleurs.
Grnnatifero. adj. Qdauati-féro. Miner. Grenati- Gratidlioliailo . da. ad), '^randifolia-do. Grau-
fére;qui contient des grenats disséminés. I difolie, qui a de grandes feuilles.
Granatin, s. m. Comm. Grenat; étoffe qui res- Grandlllou, na. ailj. fam. augm. de ¡/rande. V.
semblait à l'écarlate. ; ce mot.
GraaaxoH, s. f. Action; de grainer de produire de Graudilootio. a. adj. ane. çirandilo-liouo. Se dit
bi graine. || l"ig. ]\o lleí^ará á granazón; cela 1 do celui dont le style est grand elpompeux.
n arrivera pas à bon port. j Giandlo.'ïUEueaUe, aá\ . i^raiidio-ssatnéu-té. Wag-
Granhrstia, s. m. gra»6t'S5-/trt. Zool. Klan; es- j nili(|uemrnt. avec pompe.
pece de cerf connu des naturali?tes et des an- j Gra»MU«.'«ldad, s. f, Grandiosilé; qualité de ce
ciens sous le nom d'alces. j tjui est grand.
Grancauon, s. m. grnnWi-Mon. Impr. Gros-ra- ; Grandioso, sa. adj. grandio-sso. Grandiose; im-
non; caractère d'imprimerie. i parlant , qui frappe l'imagination par un carac-
*''m"~*^°*"' ^' ^' ^'''^"'^"fhose ; chose considéra- ! tere de grandeur, de noblesse, de majesté.
"'^' ' Grandipalpo , adj. grandt'pai-jjo. Entom. Gran
Gran-couseJO; ? m. gran/îonsîé-g-Zio. Grand- dipalpe ; qui a de grandes palpes.
í.UA
— oVJ —
(.UA
UrnnJipiiIiiu.'i, s. iii. j)l. i}rn)i:li¡>(d-¡i<)ss. liiilom.
(iiamlipalpos; lainille (riiiscíAcs foléoiitrrcs.qiii
ont le ileriiier arliilt! de loiirs palpes ordiiiaire-
ineril plus í^raiid (|ue les auUes.
GraiiiJiroHira, adj. í/rítn'/í'Oí-í'O. Ornilh. Gran-
diiostre ; (]iii a un ^'land bec.
Urniulii-o.stroM , s. ui. pl- {¡randiros-tross. Or-
nitli. Giaiidiiostres; lumillc de l'oidrc des oi-
seaux },MÍnipeurs, comprenant ccu\ qui ont le
bec d'une grandeur d(''in<-suróc.
Cii-uii4lií«ici>iinifntc, adv. su;), de Grandemente.
V. ce mol.
UrnnilÎMiEtiii, ma. adj. ^y\[>. ¿c (i runde. Y. ce
mut,
Uraiidon, iio. adj. au^jm. de Grande. Extrême-
ment grand.
Urniidof, s. m. Grandeur; élcndue en hanleur,
longueur , largeur, etc. || Jlalh. Grandeur; tout
ce qui est susccpliblf d'augmentation et de di-
minution. I Grandeur; importance, gravité, élé-
vation, éclat, supériorité. 1 l'i-g.tirandeur ; puis-
sance , autorité unie à la splendeur, à la ma-
jesté.
Clruttdtijarïo , s. m. anc. grandong-hn do, Sorte
de garniture qu'on mettait aux habits.
CiriiiKitii'd . V. Grandor.
Ciruiiontl'.! , di«. adj. granin-do. Graine, e. Il Mil.
Fnei/o graneado} manióle ilc faire feu à deux
rangs, | Lâcheté; qui a de petite lâches.
Ciraiaeadoi-, s. m. Techn. Grenailleur ; outil de
graveur.
Grnneni- , v.a.V. Scm'/rar. \ Techn. Grenailler;
préparer une planche pour la graver. | Grener;
réduire en petits grains.
liraut'l , s. m. »Monceau de grains. I adv. A gra-
nel ; à monceau.
Ciraiit^-liido, dai. adj. Cl part. pas. de Granelar.
Grainelé , c.
Urniielar , v. a. Graineter; préparer une peau ou
quehjue autre chose semblable, de manière qu'el-
le paraisse couverte de graJns.
Cîrauco , s. m. grané -n. Grenage; action de met-
tre la poudre en grains.
Graueru , S. m. grané-ro. Grenier; partie élevée
d'un biUiment où l'on serre les grains. | Fig.
Grenier; nom (ju'on dunne aux contrées fertiles
qui ex|iortent leurs pro Iniiions.
(àrani'ta , s. f. grgné-ia. lîut. (uancltc ; fruit du
lycium.
Cîraiiotado , da. adj. et part. pass. du v. Granc-
tar. Grainelé , e.
Gracictar, V. a. Tcchn. Graineter; orner, embellir
de rugosités en forme de grains en parlant du
cuir.
Cirnncteria , s. f. grancd'ri-n. (irainctcrie; com-
merce du marchand grainetier.
Graiicti'i-u , ra. s. /yif/ncfc'-ro. Grainetier; mar-
chand de grain.
Uraiiévaii.» . s- m. gninc-vano. Hol. Tragacanto;
adragani , plante.
Câi-auKoudu , d:i. adj. cl part. pas. de Grangear.
V. ce verbe.
Cii*aitK*-nr , \ . a. grang-htar, Cultixer , faire va-
loir des terres, j Gagner, acquérir. 1 Kig. Ga-
gner, mériter les bonnes grâces l'amitié de quel-
qu'un.
Gi-aiiKoacNf , v. prou, i/i aiii/-/ié((»-.<é. S'acquérir,
mériter la bienveillance, l'amitié, etc.
dirai» «t'li"'s»M , s. f. pl. grang-li <-/u«.s.t. iJct.
(Ironpe de la section des intilees bnphlhalméi-.
(pii a pour Ivpc le genre ^ran^^-éc.
CiraisBco , s. m. gratig-hé-o. Culture des terres.
Il (¡ain, acquisition; action d'acquérir.
4;rai>s<'>'>(>^ s. f. granii-liéri-a. Gain, prolit qu'on
retire de (lueUiue alTaire.
Oi-aitscro , ro. ^. grang-hé-ro. Fermier; celui
qui tient un bien à ferme parTu uliéremcnl en
parlant des ierres. | anc. Commerçant , négo-
ciant ; qui fait des proii- s, j, Hrocanleur ; iim
vend , qui acheté , qui brocante tout genre d'ef-
fets.
íiiMii-KHítvíJía, s. ['.gran gmiar-din. Grand-gar-
de ; corps de garde priin ipale dune place forte
î ou d'un camp.
Câi-nnlca, S. m. dimin. de ^j'rano. V. ce mot. jj
l'etit boulon qui vient sur la peau.
Gcanid» , s. m. (jrani-do. Uoh. Placement en ar-
gent comptant.
CiranisSo, adj. P.oh- V- /iiro.
(¿raiiifero , ra. adj. i^iH>u"-/'t'ro, Bol. Granifére;
qui porte des graines.
<;i-»3:ifai-ii>i; , adj. granifnr-mé. Ilisl. nat. Gra-
I iiiiorme; «¡ui a la forme ou le volume d'un grain
I de blé.
C¿rnc>illn, s.f. dim. de Grana. Techn. Petite bour-
re ou duvet qui se trouve à l'envers du drap. 1|
I Cochenille.
GraibilliM-o. t-a. adj. (y)Y/»ii7/t'-ro. Se dit dans la
I province de la Manche des cochons qui se nour-
rissent de ce qu'ils trouvent.
Granillo, S. m. dim. de Grano. V. ce mot. || Pé-
pin de fruit. Il Gain fréquent . habituel. || Btni-
I ton qui survient au croupinn de certains oi-
j seaux.
GraiiSllo<«o , «a. adj. granillo-sso. Qui a des bu-
hes, des pustules,
Gi'iinii- , V. a. Peint. Grainer; former des ombres
; dans le dessin.
Graiiiii'ladu, da, adj. granitéla-do. Miner. Gra-
nitellé ; dont les couleurs sont disposées par ta-
! ches variées , de manière à imiter le granit.
Gi-aiil(eliiio . lia. ailj. granitéli-no. Miner. Gra-
nitellin; qui olVre une structure entrelacée, avec
1 des grains ou nodules enveUqipcs, dç manière à
I ressembler nn peu au granit.
GragiltPlo, S. m. granilc-lo. Granilelle ; variété
I de granit gris.
Graiiitiro. ra. adj. grani-tiho. Miner, tiranili-
\ que ; (¡m est forme de granit.
Gi-aitUiiio . S. m. granili-no. Miner. Granilin;
; roche à hase de feldspalh-lamiiiiiireel dequariz.
¡Granito, S. m. i/rani-fi). Miner. Granit ; roihe
' composée ei^rentiellement dc;^ l"cldi-|ialh-Ianjel-
I laire . de quanz et de mica.
Granito, s. m. dim. l'.e Ciano. V. ce mot.
. Grniii(i>Í4U>. adj. ^iranito-ijè. Miner. Graniloide:
' ([ui est de la nature »lu granit.
Granituiio . S. m. g' nui-lono. Miner, t'iranilone;
' variété de roche antique a base de feldspath coni
I pac t.
Granitu-iioi-nralde, adj. graiii-t<i y-orfiroi-dé.
Miner. Granito pi rph>roïde ; qui se roppro( lu-
a la fois du granil cl du porphyre.
(¿ranltoM , s. m. pl- gvani- (oss. lu'ndarmcs; blu
elles qui sortent du feu. |1 Gendaimes; pointes
I qui se trouvent quclquclois don^ 1rs dieuiantb.
(>UA
— 530 —
<ÎHA
4;riiiiívoi-n, rn. adj. ¡frani-varo. (ironivorc ; i|iii
mnnfîP les firaincs ; qui vil ilc ^'iniiips.
Ciraiii«oroN , s. m |i|. (;/fi;ii-roro.vi. Ornitli. (Ira-
nivorcs; fainillc d'oiscuux sylvaiiistjui se iiuiir-
rissciil (|p gramos.
Uriiiiizailii , s. f. (jinni/a-dn. (iiiMc ; action de
f,'r(Moi-, (le loiiilxT de la },'r(Mo. || Fin Nm-c, j;r(^ -
le ; (|ii:ititilt' de cIkisi-s (|iii toiiibcnt aboiidani-
iiioiil cl sans iiilcrniptioiipuiii tiiicliitios iuslanls.
(¿riiiii/.iKSo. lin. adj. cl [larl. [)a<. du v. jraiii/.ar.
V. Ce mol.
«.;i*<iiil!f.iii-, V. n. íírcler, tomber de la gr(\Ie. || Fi;^'.
Jcicr <'n quautilé cl avec violence; faire tomber
une fîrèle de (jucbiue ciiose. Granizar menudo,
grésiller; tomber du grésil.
Kraiiixar, v. u. (¡rélcr, ;îAlcr par la f;r(''le.
«¿rniilz.o, s. m. gr«iii-:o.f;rèle; eau de pluie •con-
gelée dans latinospliihc cl ([ui tombe eu jilaijous
plus ou moins volumineux sous une lornie splié-
rique ou ovoïde. || Médcc. (îrcic ; prlile tumcrr
arrondie cl ferme qui se développe dans le tissu
des paupières. 1¡ Granizo //iphiu/o. grésil, || Çaer
como grani/.o; tomber comme une grêle. = F/io
comn cl ¡iranizo , froid comme la neige.
Grun-mac.xtrr. s. m. (Irand-maîlrc; titre donné
au cbef de l-ordre de Malle.
Cirnna. s. m. (¡ra-no, Gra'xn ; fruit , semence du
froment ¡du seigle, etc. |1 r/rain ,• collection de
fromcnlacéesqui servent à la nourrit ure de l'Iiom-
mc et des animaux. || Talbol. drain; pustule va-
riolique. 1| Petit boulon qui vient sur la peau, i
Graine ; semence que les planles fournis-en l
pour la conservai iou et la propagalion de l'es-
pèce, n Giain ; sorte de sal)le grossier qui se
trouve dans les pierres av(>c lesquelles il fait
corps. I drain; morceau de métal qu'on met
dans une lumière de canon, devenue trop gran-
de. || Grain ; iHOOe. partie du marc d'or ou de
celui d'argent. | (Jualrième partie d'un carat. ||
Grain; -i'te. partie du scrupule cl 72e. de la
drachme ou du gros. || Gmno del cuero, llour
du cuir. Il Lumière ; peiii trou i)ar où l'on met
le feu dans un fusil ou quelqu'aulrc arme.||C<.h.
Nom du ducal ou pièce donze réaux. || Fam. Al
grano, au fait. | Fig. fam. anc. Hticer grano de
una cosa, tirer profit d'une chose. n Ton su gra-
no de sal ; se dit pour exprimer rattention , la
rcllexion qu'exige une atfaire diflicile. || Mélr.
Grano , monnaie de compte de lile de Malte. ||
Grano ; monnaie de Naples , la centième partie
du ducat.
Crnnolatnclnrio, adj. Miner. Grano-lamellaire;
qui est composé de grains.
Ciraiio.so, sa. adj. grano-sso. Graine; se dit des
plantes qui son chargées de grains.
«¿raiioto, s. m. IJoli. V. Celada.
4>raiit. Y. Grande.
Cirnniido, (In. V. Granoso.
«¿■■nnii;;ioiito. ta. ad], granoug-hién-to. Grainu.
V./írnnoío. Il Se dit vulgaire d'une personne
qui a des boulons à la peau, sur la figure, etc.
Cirnniijn. s. f. ^ranon-g-ha. Grains de raisin qui
restent au fond des paniers de vendange. || Pé-
pin de raisin , etc.
«raiiiijado.da. adj. V. Gianoso.
Uraniijo, s. m. fam. granou-g-ho. Bouton; bu-
bon qui vient sur la peau.
Grnniijoso, V. Granujiento.
Ul'UliiilarInii, s. f. granoulaiion. Clnm. (;raiiu-
l.ilion ; (qtcration qui consiste à réduire les mé-
tau\ en peiits grains , alin qu'ils puissent se fon-
dre |>lu- aisemenl ou s(! mêler plus ègalemenl
avec d'autres corps. || Hol. dranutnlion : ap|ia-
rence granuleuse de cerlaines substances >égé-
lales. Il Palli(d. (îranulalion ; lésifui organique
qui consiste dans la formation de petites tu-
meurs arrondies. i| Granulage; nctioii de granu-
ler ; ciïei de celle actiini. || Anal. Granulnriones
reiehrales ; grnniilalions celébrales: petits corps
blamliAlres ou jauiiAlns iju'on observe dans
plusieurs points de l'étendue de la dure-mère cl
de la pie-mère.
€i;raiMila<ln, «la. adj. et part. pas. du v. iifnnn-
lar. Il V. Ce >crbc.
r.raiiular, V. a. Chim. Granulen ; réduire en
grains.
liragmiai-io, rio. adj. grannula rio. Miner. Gra-
nulaire ; qui est com|)osé de grains distincts.
<>i'atiiilat»rio. i-l.v. adj. granoulatn-rio. (îranu-
latoire : ¡nslnimenl qui sert à réduire les mé-
taux en grenailles.
Uruiiiilicol, adj. ¡^rnnouti-kol. Bol. Granulicau-
le; (|iii a la tige et les rameaux chargés de pe-
tits grains ou de lubercules.
Uraiiiiliforn, ra. atij. iîranouli-fero. llisl. naî.
Graniilifère ; qui est chargé de granulations.
{•ran II Ci forint», adj. ^ranoulifijr-mi\ llisl. nal.
(íranuliforme ; qui esl en lorme de granula-
tions. I Miner. Graniilifurnie; ([ui est eu grains
irréguliers.
(;i-aiiiiio, s. m. ^ranou-lo. Bot. Granule: nom
qu'on donne qucl(|upfüis aux corps reproduc-
teurs des plantes cryploliames.nGranule ; petits
grains renfermés dans le fovilla. || Granule;
petites verrues arrondies qui garnissenl le cali-
ce des rumex.
Cii-nniilosldad, S. f. {¡ranoulossidadd. Granulo-
sité, qualité de ce qui esl granuleux. (| Bol. Gra-
nulosité ; amas de petits tubercules imitant de
petits grains.
Uraiiulo.<«o, sa: V. aranoso. ¡| Bot. Granuleux;
qui porte d's lubercules en forme de petits
grains. || Palhol. Granuleux; qui offre des gra-
nulations.
(¿raii/.a, s. f. gran-7.a. Bot. Garame; plante.
(¿raii7.n«i. S. f. pi. Criblurcs de la paille , qui res-
tent après lavoir passée par le van.
CiratiKonoK, S. m. pi. granzo-néss. Restes de la
paille qu'on donne à manger aux bestiaux.
GraiiKONo, na. adj. granzo-sso. Se dit des grains
lorsqu'ils sont mal criblés.
Grnfiir. V. Bruñir.
Urañaii. S. m. r/rn;/ non. Espèce dc semoule faite
avec du blé cuit en grains.
Grao, s. m. Mot emprunté au patois limousin, et
qui signifie lieu propre à faire des débarque-
ments.
Gi'ao.«>(»mo, adj. graosso-mo. Hist. nal. Graoso-
ine; dont le corps se brise et se détériore facile-
ment.
GmoMonioN, s. m. pi. ^raosso-moss. Hist. nal.
Graosomes; famille de myodaires.
Grapa, s. f. Crampon de fer. de métal qu'on at-
tache quelque part. | Véiér. Grappe ; petites ex-
croissances molles ou rouges d'ordinaire, ve-
nant aux pieds des bêles desoraine-iiV. Har¡cn.
*
(lu A
— 551 —
lili A
r;i-apola, s. f. Col. Grapcllc ; nom de plusieurs
pldiilps à points accrochants.
(¿i-at)»n, s. ni. augni. de (jrui>u. V. Ce ni'ot.
CiraiiMo; s. m. Crusl. Grapse; genre de crustacés
astacoïdcs dccapodcs, de l'ordre des canc6rifor-
inos. el dont l'ospcce type est le f;rappc peint.
lii-uptoiiilMo, s. m. ijrapiowi-s.sn. lùilom. (Jrap-
toniyse; {^cnre d'insectes diptères.
(¿rasù, s. I'. i^rU'Ssd. (îrnisse; substance onctueu-
se, de consistance lluiile ou molle, qui se trou-
ve chez l'homme el la plupart des animaux, non
seulement dans les cavitos du tissu cellulaire et
sous presque toute l'étendue des téguments de
la surface du corps, mais encore dans les cellu-
les des membranes qui enveloppent les muscles
et plusieurs autres parties. \\ Chim. Graisse;
composé d'hydrogène et de carbone. |1 Graisse;
substance qui s'attache aux habits. |j Venus;
fçommc du genévrier. \\ Hncre de la Chme en
pAte.
«¿raAiiri, s. m. Ornilh. Grassari ; oiseau de pas-
sage très-frileux.
<;i-n!$era, S. f. ^rassé-rn. Lèchefrite; ustensile de
de cuisine qu'on met sous le rôti pour en rece-
voir le jus.
<;rnMcriii, S. f. anc. ^rasséri-a. Fabrique de chan-
delles de suif.
<¿i-uMczi>, V. Grosura et mieux Gordura.
OrnNioiitn, to. adj. ^rassién-to. Crasseux; qui a
de la crasse. V. Mtinriento.
c;raNllln, s. f. '¿rassi-lla. Sandaraque ; sorte de
gomme.
«¿raNi.siiiio, ma. adj. superl. de (¡raso. V. Ce mot.
UruMo, an. adj. {<ras; qui est bien onclucux.
Gra^o, s. m. \ . Grasa.
(ii-aH(>aie<4, S. m. pi. '^rasso-néss. Sorte de mets
(ju'on mniige principalement au Carême.
4ài-aHor, V. Gnnlura.
iii'anowo, MU. adj. '^rasso-sso. Graisseux; qui est
de la nature de la graisse, [j Graisseux; quia
beaucoup de graisse.
(¿raMiira, V. Gordura.
Oi-atatlo, lia. adj. et pari. pas. de <¿ratar. V. Ce
verbe.
Gi'a<a;;i>ja.H, V. Gruías.
(¿ratainoiitc, adv. grni(///u'/i - ié. Gracieusement;
d'une manière graciense , agréable.
Uratnr, V. a. Techn. l'olir la dorure. Il iïrallc-
boi-sscr , polir , nettoyer la ciselure.
GrulaM, s. f. Techn. i»ralle-boèsse ; instrument
qui sert à nctloyer la ciselure | /i'ratte-boëssc;
outil , brosse de laiton pour la dorure.
làratol. s. m. Mar. (iarcette; In'sse que l*on fait á
la main (|ui sert à suuduer le cAbleavec la tour-
noire
Ciratclero, s. m. gratêlé-ro. Rot. Gratelier; gen-
re de plantes tèrébinthacées qui renferme six
grandes arbres originaires de l'.Vmérique cl «les
¡les vois'mes.
Oratelii|irla, s. f. Hol. Gratcloupcllc; genre d'al-
gues marines.
(¿ratlailcl , S. m. But. Gratiadei; nom qu'on a
donne à (lucbiues plantes ;\ cause de leurs ver-
tus ant i fébrifuges.
<;i-atiliraeioii, s. f. Gralilicntion ; action de gra-
tifier.
(ài'atillrad)!. (la. adj. el part. pass. du v. grali
fiaar. Gralilié, e.
<:ratlllca«lAr, ra. S. Celui qui gratifie.
Uratiili-ar, V. 8. Gratilier; faire des libéralités à
(juei(iu'un.
4:ratil, s. m. I.e milieu de la voile, qui s'alache à
la vergue. =:Garcctte de ris.=En> erjurc d'une
voile.
<>riiiiM, adv. (¡ra-liss. Gratis, gratuitement.
Ui-aliM(lat«>, ta. adj. Donné graluilement.
€¿ratÍMimanioiiro, adv. superl. de gratuitamen-
te. V. ctí mol.
<¿ratiMÍiiio, mu. adj. superl. de i/ratn. V. ce mot.
<;ratittiil , s. f. Graliludí". senlimeiil alfectueux,
juste retour <iu'inspirenl á tout homme bicu né
les services qu'on lui a rendus, les bienfaits dont
il a été l'objet.
(¿rato. ta. adj. Agréable, qui plaît. H Reconnais-
sant, qui a de la gratitude.
(¿ratonada, S. f anc. Ragoùl fait avec des pou-
lets ini-rùlis, avec du lard, des amandes el d'au-
tres ingrédients.
(¿ratiiidail . S. f. Gratuité ; caractère , qualité de
ce qui est gratuit.
(¿ratiiitam<>iitt> , adv. Gratuitement . d'une ma-
nière gratuite.
Uratiiito. ta. adj. Gratuit ; qui est fait ou donné
par pure grâce, sans obligation. | Gratuit ; qui
ne coûte rien. ¡I Gratuit ; qui esl sans intérêt,
sans motif. | Gratuit ; (jui n'est pas fondé.
(¿ratulacioii. S. f. inus. V. Congratulación.
(¿i-atiilado. V. Congratulado.
(¿ratiilaf, V. Congratular.
(¿rutiilatorio . a. adj. Con;;ratulatoire ; de con-
griitulatioii. deconjouissance, defèlicitaiion, etc.
(¿ravado, V. Grabado.
(¿ravadur, V. Grabador.
(¿■•avamcii , S. m. Charge , obligation qu'on a el
qu'on doit remplir.
(¿i-avaiite, part. prés, de gravar. Opprimant; qui
assujettit, tiui opprime.
(¿ravar, V. Grabar.
(¿rave. adj. IMiys. Grave; pesant, ji Fig. Grave;
qui agit, (jui parle avec sagesse. || Grave; sérieux.
I (irave; qui a un aspect imposant, ii Grave; im-
]t(irtant , que lue à coiiséijiience. Il lírave ; sé-
rieux, noble en |>arlanl du style. | Mus. Grave;
qui est opposé à l'aigu. | Fier, hautain.
(¿ravi>ar, V. Grarilar.
Gi-avrdad , s. f. Phys. Gra\ilé.- ¡lesanleur des
oorps.= Grasilé ; elYel de l'altrarlidn <iue les
corps exercent les uns sur Us autres. || Fig. Gra-
vite ; (]nalilé d'une personne grave. | Graviléi
importiince , en parlant des choses, j Gravité;
caractère fâcheux d'une chose. |1 Mus. Gravitét
qualité d'un son bas. | Grievele . èiiormitè . en
parlant d'un crime. || Gravite ; tiire hoiioriliquc
qui a été donne à eerlains olliciers des empe-
reurs. Il Gravi'dail afcrtada; gourme.
(¿ravodONW, n». adj. \ . Orijulloso.
(¿ravcdiiiiilire. inus. V. .ispereza. Dificultad.
(¿rai fiado . adj. Gra\elCe ; qui esl mêlé avec du
sous-carbiinate potassique , avec du sulfate po-
lassMine, du sel eoiiimuii. du fer et du magane-
sie, de la silii p. de l'alumine et du (liarb.m (]ui
reste apre> la e.imbii>lion des lies de \ in. t«i dont
pliisiers parties sont réduites par l'action du feu.
en giain fondus uyaiil quelque ressemblance
avec le gravier.
(¿•■Miclct , s. m. Ornilh. Gravclel ; nom \ulgairc
r.nv.
— .nîv7 —
<i!U.
(lu ¿¡rimpcicnii.
(¿l'uvciiiente . atlv. (Iravi'inonl ; diino mnnii'ip
fiiavc. Il Gravoiiifiil; axi'c -^'lax itt'-. ¡, (irii'vcmcnl.
Cii-ivvo.HC(>i-, V. Aijnn'ir.
(•■■avvxii, V. (iinviinint . cl (irnvedfid.
4;ravi«Iiiil, V. iirnrvddi!.
4;i-i>vÍ4]iitsil*ro, V. ¡JijiritlliiiL
<;r)tvisi-ii«l<», adj. tiiaritjru-do. Gia\ igrodc; qui a
la dcmaiclu' lourde.
c;ravi;(riitloH, s. ni. pi. Mainin. Gravifîradps, or-
dre de la classi! des uiamuiiféres doiil la diunar-
rlie est lourde et pesante.
Griiviniftro. S. m. rliys. (Iravinïètre; iiislnunent
|)ro[irc à mesurer la pesanteur s|»éeili(iue des I -
<|uides el des scdides.
(¿raviiixon , s. ni. Boh. (li a\ inelion ; vaiiélé de
prunes,
Ciravi<<iiiiniiie(itc , adv. superl. de ijravenwntc.
V. ce mot.
Gravísimo, ma. adj. supcrl. de fjrave. V. ce mot.
Graritaeloii, s. f. l'iiys. (îravilalion; force en ver-
tu de laijuelle un corps abandonné à luiuième se
précipite vers la terre , comme si cette planète
était douée d'une vertu (pu lit tendre vers elle
tons les corps environnants.
Gravitado, <la. adj. el part, pass, du v. gravitar^
V. ce verbe.
Gravitai-, v. n. Graviter, tendre el peser vers un
point , en parlant des astres. || Poser lé{?èrment
sur une chose. |1 Fig. Grivitnrse sobre alijuno:
être au\ dépens de qnehju'un.
Grnvivol» , adj. Ornith. Gravivolc ; (jui a le vol
pesant.
Grnviviielo, V. Gravivolo (]ui n'est pas si espa-
gnol.
Gravo.<in , fia. adj. Onéreux partisan; qui está
charge.
GriJNiiten, S, m. çjvaous -tén. Miner. Graustcin;
pierre griíc.
GraKieacSo, «la. adj, et part. pass. du V. graznar.
V. ce verbe.
Grax:ia<ior, ra. adj. Se dit des animaux qui croas-
sent. I Fig. Boh. Hâbleur ; qui révèle un secret.
Ga'axii:)r. V. n. ('roasser; ciier le corbeau. i| Grail-
1er ; parler ou crier avec une voix semblable ;i
celle de la corneille. |1 Fig. Boh. Ilabicr, révéler
un secret.
Gi-nziiido , s. m. Croassement du corbeau. || Cri
de l'oie , du geai , de l'aigle etc. il Groillcmenl;
cri d'une voix enrouée qui ressemble à celle de
la corneille.
Gray.oji. S. m. Miner. Grason; sorte de craie,
Gréa, s. f, Myth, Grée; espèce de divinité des an-
ciens Grecs, on en comptait trois, filles de rhor-
cys et de Céthois, Hésiode en nomme deux, Pé-
phrède et Knyo. Elles ont été appelée (".rées, d'un
mot qui signifie vieille, parcequ'elles vinrent au
monde avec des cheveux blancs.
Grf^ba, s. f. Ornith. Grèbe; genre d'oiseaux plon-
geurs , de l'ordre des palmipèdes , dont le plu-
mage est d'un blanc argenté. Les grèbes nagent
sfie a main. | limaille praiiipiée sur le dos d'un
vidunie pour y cacher la licelle qui soulienl la
coulure. 1| Ijiloni. Grecíjue-, petite saiilerellp. ]l
Frpel. G'rec(iue; nom spécifique dune lorUn-
terrestre.
GiocniKi, lin. adj. inus. V. (îricgo.
Gr»Tlu, s. ('. Géogr. Grèce; ronlréc d'Kuropc au
sud. Ko née a l'est par l'Archipel , au su(l par
la mer de C.rèle , a l'ouest pnr la mer Jonienne,
el au nord par la lurquie. |l(ire(ie; abus, exa-
gération de l'emploi des l'ormes et des manières
grec(|u(s dans le discours.
(lii-criaiK», iia. adj. inus, V. Grirgn.
«irrplwrrt, ra. adj. Grégois ; se dit en parlant du
leu gregois , sorte d'aililice dont on se servait
aneiennenienl à la guerre , et (|ui brûlait dans
l"e.iu. On prétend (]ue b s GrdS du moyen Age en
OUI fait usage les premiers, j On dit également:
/■((('i/o griego, [)üur la même signification.
Gfi-olNinu, s. m. Grécisme; construí luui propre à
la liingue grec(|uc. On dit mieux; héllénisme. ||
('rccisino ; grécilé ; ensemble des formes , des
habitudes, des mœur de la langue grecque.
Grerixa«to, cla. adj. et port, pass, du v. yrecizar.
(irécisé, e. ] Oui a pris les nuiMirs , les coutumes
grecíjues.
Greci/.aate, adj. V. Grecizar.
Greoi/.Hi-, V. a. Gréciser , revêtir un mol d'une
forme grecque. Donner à une locnlion une for-
me, une tournure empruntée à la langue grecque.
Greco , ea. adj. inus. V. Griego.
Gr«cu-lat]oio , «la adj. gré' o-lali-no. Gréo-lalin;
qui ajipartient au grec el au latin. Se dil d'une
famille de langues (jui comiirend tous les idio-
mes formés du grec cl du lalm. Les langues gre-
co-latines appartiennent à la souche indo-Ku-
ropéenne.
¡ Greco roiMano , «sa. adj. Greco-P»omain ; qui ap-
I partient eux Grecs et aux Romains.
' GretSa , S. f. gré-dn. Glaise , argile . craie.
Gi-eda: , s. m. Terre abondante en craie.
iJreilal, adj. argileux; qui tient de l'argile.
GeeiloMo , sa. adj. grédo-sso. Oui appartient à la
craie , ou qui lient de sa nature, argileux, grais-
seux.
Greeiia, S. f. grié-na. Bol. Gréeu; espèce de
mousse.
Grefiee, S. m. GrefTier du palais.
Gregal, adj. Gregal, deGrèce, vent-grcc nord-Est.
(¿régal , adj, Qni va en troupe.
Gregali/.ar , V. n. Décliner SUS le nord-Est , en
parlant de la boussole.
(iregorîo , rîn. adj. Grégaire; se dil de ce qui
n'est point distingué , ne sort point de la foule,
est confoudu dans le lrou¡!eau. |¡ ant. Rom. Gré-
gaire ; simple soldat.
Gregari») , s. m. grc'g(7-n's5. Ornith. Grégaris; fa-
mille d'oiseanx insectivores qui se plaisent dans
la société des Iroupeeaux ; tels (jue létourneau,
le pique-boeuf.
Grege , s. f. Inus. V. Grey.
aussi bien qu'ils volent et marchent mal. || Se dit , Gregia, s. m. grég-hia. Bot. Gréggia; genre con-
aussi des plumes de ces oiseaux.
-«ircboii, s. m. V. Greba.
4>reca , s. f. (/ré-'.a. Orchit. Grecque; ornement
composé d'une suite de lignes droites parallèles
qui reviennent sur elles-mêmes, en formant lou-
génère du myrte,
Gregoriano . «a. adj. gregoria-no. Grégorien; or-
donné, institue par Grégoire XIII. || Canto gre-
goriano ; chant Grégorien. || Calendario greg(j-
riano ; calendrier grégorien.
jours des angles droits. |j Reliure grecque; petite Gregorillo. s. m. grcgorill-o. Sorle de lichu.
GRl
553 —
r,\\\
(¿rcgorio, S. m. pi. Grégoire ; nom qu"oiit porté
plusieurs saints et plusieurs papes célèbres.
«rcgiicriu , s. f. gré(juéri-a. Cris confus, cla-
meurs , charivari , galinialias , crierie.
d-trgücMcoM , s. m. Grc^zue; sorte de culotte sans
brayi'ltc , ¡laul-de-chausses à la morlc des grecs,
C>reíj;üoM<|iii|]ON , s. m. dini. de greí/üescos.
«reKiiiKiidw, €la. adj. ol p;ut. pass. de gregiiiznr.
Crt'Kiiizar, V. n. J'arlcr grec , faire des liellc-
nisines.
«r«'i."*. s. m. V. Grasa.
(¿roldo , s. m. greié-fo. Entoro. Grelet; nom vul-
gaire du grillon.
Gi-fiiiltil , s. m. Liturg. Gremial, morceau d'é-
toiïe qui fait parlie des ornements ponliiic.iux,
tl qu'on met sur les genoux du prélat oU'iciant
pendant qu'il est assis.
Cii'iMiiio, s. m. inus. Giron ; sein. ] (îiron de l'E-
glise , corps des lidéles ayant le pape pour chef.
I Corps; classe , communauté, corps de métier.
Cirenachii , S. m. t/rénat-rha. Hortic. Grenache;
sorte de raison noir que l'on récolte eu France.
II Grenache; vin fait avec ce raisin.
dreno , s. m. Boh. Esclave noir.
Cironoto ,s. m. gréno-to. Ichthj'ol. Grénot; sorte
poissons.
Cii-ffia, s. f. grég-na. Chevelure mêlée ; mal ar-
rangée. Il Chose embrouillée , entrelacée avec une
autre, qu'on à peine;! démêler. | Andará la
greña; se prendre aux cheveux dans unedispule.
Crcñuilo . da. adj. grégMou-<io. Qui a les che-
veux hérissés, mal peignés.
Crt'ñiiola , s. f. (/iéi)noHáía. Sarment que pro-
duit la vigne plantée depuis un an.
CircHCM, s. f. Tumulic, vacarme, tintamarre,
sabbat , cnaillerie. |i Dispute; querelle.
(¿«•eHihl^, adj. inus. gréssi-blé. Qui marche ou
{\n\ peut marcher.
croMiiioii . s. m. Entom, Grésillon; nom vulgaire
du grillon.
GresoriptMio , du. adj. gréssnri-pédn. Ornith.
Gressoripéile ; de dit des oiseaux dont les trois
doigts antérieurs, en partie réunis, forment
une sorte de plante du pied.
Crola, s. f. inus. V. Gnula.
Grruge , S. m. (¡rt'ug-lié. Plaintes portées aux
Etats d'Aragon, d'une infraction faite aux loi?.
€ire*a . s. f. i\\\v. gri-vn. Art. milit. Crève ; pié-
<es d'une armure complète , espèce de gama-
ches de fer, qui enveloppaient la jambe des guer-
riers armés de pied en cap. Ij !\lar. Crève ; plage
couverte df gravier, de sable, sur le bord de
la mer ou d'un fleuve, jj s. m. pi. Grevas; armu-
res desjambes; grèves.
«l'ovoro. S. m. g»('cc-ro. Bot. Grcvier ou grcuvier;
genre de plantes lilia< ées.
Clrvvilloa . s. f. í/r('r)7/-('íi. Bot. Grévilléc; genre
de plantes exotiipies de la fainille
des protéacées de la Nouvelle- Hollande.
Circj , s. f. Troupeau de mi-nu bélail. Il Fig. inus.
V, Rr/)i('</ira. |i Fiir. Troupeau; corps des bise-
les sous un même chef
«¿l'Ial , s. m. inus" V. Plato.
tirliiVKnrn . s; f. inu-i. V. Girgnra.
<ii ha.s s. f. Bot. Cries ; arbre des Antilles, genre
de la famille des guttil'èrcs , dont le bruit conlit
s'appelle |)oire d'anchois.
«.:ril>i»r . v. a- Dériver; sortir de ^a routi' en pil-
lant d'un vaisseau.
(¿rida, s. f. inus. V. Grita. Signal pour courir
aux armes.
Gildador, s. m. (/n'firKÎor. Boh. V, Pregonero.
(■ridar, v. a. inus. V. Gritar.
(¿ridclin, s. m. et adj. gridélin. Grisodclin; gris
tirafit sur le rouge.
Cirido, S. m. inus. V. Grito.
(ivli-(io, s. iiric-ç:a. Grec, grecque; habitant dt la
Grèce. || l'hil. J-JÍ gripgn ó la leiujua griega, le
grec on la langue grecque: langue pai lée en Grè-
ce et que les linguistes rangent dans la famille
des idiiiines Indo-Europèens.
Gi-ii'Srt. «a. adj. grié-go. Grec, grecque; qui est
né en Grèce, qui est de la Grèce; qui a rapport à
la Grèce ou à ses habitant. !| Grec; qui est écrit
en grec. | Grec; qui a p"ur objet l'enseigne-
ment du grec. || Perfil yrip.o; profil grec, profil
dans lequel le front et le nez se trouvent sur
une ligue droite ou légèrement ondulée á leur
point de jonction, caractère qui prédomine dans
toutes les tètes des statues grecques, telles que
l'Apollon du Belvédère et l'An'.inoüs. || Archit.
Argiiiterlura griega, estilo griego; architecture
grcí que, style grec; se dit des ordres imaginés
par les Grecs. I .\rt-dra. Postura griega; pose
grecque: celle sous laquelle on représente les
personnages de la Grèce. || Viento griego, vent
grec, de N. E. dans la inéditerranée. | Loc. adv.
A la grjcga. à la grecque; à la manière des grecs.
Il s. m. Griego, grec; celui qui est de l'église
grecque, par opposition à ceux qui sont de l'égli-
se latine. || Grec; très habile, rusé. \\ Il signifie
aussi un homme parcimonii'ux, avare, sordide.
Grielo, s. m. i:rié-lo. Bol.Griel; genre de plantes
placé à la suite des gérianacées.
GricNco. s. m. inus. Combat, rencontre.
GrioNgfu, s. m. inus, \'. G'iesco.
Grieta, s. f. Çiiié-ta. anc. art. milit. Griete; espè-
ce de bombarde ijui avait d'abord porté le nom
de marguerite. \\ .Vgricul. Grieta, gélivure; cre-
vasse, fente qui se fait dans la terre pendant les
grandes chaleurs. |1 Grieta, gerçure de la peau.
jl pi. Grietas, crevasses qui se forment dans les
pieds des chevaux, au dessus du sabot.
Gi-letiido. da. adj. grieta-c/o. Blas, qui a des cre-
vasses, des gerçures.
GriotarHe , v. proii. ^riétnr-sé. S'étoiler, s'ou-
vrir par les côtes, en parlant de la monnaie.
Gi-lo(eeilIa, S. f. ^riétéiill-u. Pim. de Griefn.
GrietoNo. sa. adj. ^riélo-sso. Qm a des crevas-
ses , des gerçures. Ij Grietoso, gélif; attaqué de
gerçures. \\ Arbot gr»Vt').io. bois gélif, bois fen-
du par les jrrauds froids.
Grifa, s. f. g;ri-fa Lettre bAlarde.
Grifado, da. adj. ^rifa-do. .S'applique à certain
genre de lettres,
Grifalda, S. m. '¿rifal-da. t)riiith. Giiffard; aigle
d'Afrique.
Grllieo, ?.. m. gri-fct'o. Conchyl. Gryphée; animal
inconnu, lontenu dan> une coquille bivalve dont
la forme approche de celle de l'huître.
(¿rIfKa, s. f. -^1 ifi-la. Conehyl. Gryphite; gryphée
fossile.
Grifo, S. m. gri-/'o. Ornith. Griffon; espèce d'oise-
au de pidie semblable à l'aigle, jj .Vntig. Griffon;
oiseau labuleuv ayant quatre pieds, des ailes, un
bee. la partie supérieure de l'aigle, et l'inferieii.
:15
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re (lu lion. l,cs anciens croyaient qu'il voillail à
la tfardc des trésors. || IJlas. (iriflon; se dit de
l'animal fabuleux moitié ai;,'le moitié lion. 11
porte d'or au t-MilTon de salde. | lli^l. nnl. (Irii'-
fon; espèee de cliiciis a nmuslailics et poils li)ii;;s
et hérissées svir hMÍ('\aiil du mrps. | Mylli. (Irit-
fon;eml)lfme liiéro^îlvpliuiue d't)sirisel du soleil
entrant dans le si^ne du lion. ¡ Lis Uomuins
l'empruntèrent aux Kfiypticns et rai)pli(iuèrent
à rliebus, Jupiter cl Nemésis. ¡ Ilist. Onlcn tlcl
(jrifo, ordre du firiffon; ordre militaire (pi'oii ap-
pelle aussi ordre ilu lis. et plus eonimunéinent
ordre de la Jarre. ¡ On dit aussi tiryplic on gry-
plion.
Gi-ifoH, s. m. grifón. Tuyau de métal qui conduit
l'eau des fontaines.
UrirúiuMk, s. f. (jrifo-néa. Zool. Griffonnée; papil-
lon de nuit que l'on rencontre aux environs de
Paris.
Orisallo, s. m. (¡ri(faill-o. Sorte d'oiseau plus
grand »iuc la perdrix.
Uri-gri, s. m. g; i-gri. Bot. Gri-gri; palmier très-
commun dans les îles cara'ibcs.
(¿rija S, f. V. (iiiija.
«¿fil, s. m. ¡jril. Irlilliyol. Gril; sorte de truite
saumonée qui se trouve en abondance dans plu-
sieurs rivières d'EriJSSe.
Urillii, s. f. iirill-a. On ne s'en sert que dans cet-
te phrase. ¡Usa es grilla; pop. Vous nous en con-
tez, j'en doute.
Gi-iiliir, V. n. inus. grillar. Chanter ou crier, en
parlant des grillons, i] Tousser en parlant des
plantes, germer, en parlant dublé.
(¿rilinrso. V. prou, grillar-sé. Pousser, en par-
lant de la tige des plantes.
Grillci-n, s. f, ¡jrillé-ra. Trou de grillon. I] Peti-
te cage où l'on enferme les grillons.
Orillero, S. ni. <irillé-ro. Celui qui dans les pri-
sons, met ou Ole les fers aux prisonniers.
Grillete, s. m. grillé-lé. Anneau mis aux pieds
des prisonniers.
Grilliforme, adj. ç:riUifnr-mé. Zool. Grilliforme;
qui a la forme d'un grillon. 1] s. m. pi. (irillifor-
mes; griliiformes, famille d'insectes orthoptères
ayant pour type le genre grillon.
«¿rillo, s. m. grí/í-o. Entom. Grillon; genre d'in-
sectes orlhoplères de la famille des sauteurs, qui
abondent dans nos champs et même dans les de-
meures de l'homme. Les grillons, dans beaucoup
de contrées sont vulgairement désignés sous le
nom de cri-cri, dénomination (¡ni provient du
Lrnit rélentissant que produisent les màlcs en
frotlanl.el en faisant vibrer la base de leurs ély-
Ircs; darls C( rlaines contrées , la présence du
grillon inspire de superstitieuses eraiiiles; les
grillons sont de la même famille que les saute-
relles, ji s. m. pi. Grillones; grillons; cordes,
cordelettes employées pour les supplices. |1 An-
fiar à grillos. Fam. S'occuper de niaiseries.
(¿rlllolde, adj. ^rilloi-dé. Entom. Grilluïde; qui
ressemble a un grillon. || s. m. pi. Grilloides,
grilloïdes; famille de l'ordre desinsectes orthop-
tères ayant pour type le genre grillon. On dit
aussi au singulier, un grilloïde,
Grillonn, s. f. g-i/ío-íia. Entom. Grillonne; tribu
d'insectes de la famille des sauteurs, ayant pour
type le genre grillon.
Cixiilotaipin. s. m. iiriUotal-pia. Couriillière ou
taupe-grillon; insecte.
Griiloiear. V. II. ^rillutéur. Grilloter; Crier com-
me un grillon.
Griiiia. s. f. gri-mrt. Mamm. Grimine; espèce
d'animal qui parait tenir le milieu entre la chè-
vre et le chevrolin, cl qui habile r.M'riqiie. Le
niAle seul a des cornes selon Bulfon. ¡ Grima,
Horreur, effroi causé par ce (lu'oii voit ou ce
qu'(ui entend.
GrimiiKa, S. m. grima-zo. Posture extraordinaire
d'une ligure dans un tableau, raccourci.
<;rimia, s. f. gri-Muo. Bot. Grimmie; genre de
mousses.
GrliunUll», s- f. grtmat-cit'a. Bot. (irimaldie;
plante dllalie.
Griiiiioitloo, «lea, adj. grimioi-déo. Bot, Grim-
nioïdé; qui reí.semble aune grimmie. |l s. m.
pi. GriinoidcDS.! grimmioïdées; tribu de la fa-
milic des mousses, (jui a '^our type le genre
grimmie.
Griiiio, s. m. Mamm. Grim; espèee d'antilepc à
cornes droites, petites; presque parallèles.
GrlGiiorio, S. m, Grimoire; livre mai;ique, espèce
de formulaire de sorcellerie, qui servait à l'évo-
cation des morts et des esprits. Aujour d'hui le
grimoire n'effraie plus personne. |{ Fig. et fam.
Grimoiie; discours obscur, écriture illisible.
Grímpola, s. f. Mar. (jirouette; tiamme, bande-
role. Il Longue banderole de vaisseau.
Griuiploii, s. m. Mar. Girouette. V. Grímpola.
Grlnalde, S. f. Espèce de grenade dont on se ser-
vait aiuiennement à la guerre.
Griiidella. S. f. Bot. Grindélie; genre déplantes,
type de la tribu de griiidéliées.
Griiulileo, ea. adj. gi í/(í/i/-io. Bot. Griiidélié:
qui ressemble à une gruulélie. |1 s. f. pi Grindi-
leas, griiidéliées; groupe de la section des esto-
rées solidaginécs, qui a pour type le genre grin-
délie.
Gviiiea, s. f. Miih. Gryne; amazonne très belle
qui fut surprise et violée par .\pollon.
Grliieo, noa. adj. Myth. Gryiién; surnom donué
à Apollon, adoré à Grynée contrée de l'Inde,
Gringo, gn. adj. fig. et fam. Grec, hébreu; on le
dit d'une chose inintelligible.
Grifian, s. m. grigtian. llist. Eccics. Grignan;
membre d'une ancienne secte religieuse, établie
dans le Daupliiné,
Grint.li, s, m. Bot. Grignon; genre de plantes de
l'Amérique. || Es|èce de poire. |j Griñón, guim-
pe; vêtement d'une religieuse pour le cou et la
gorge.
Gripaiiiado, da. adj. Oriiith. Gryphanie; qualiti-
catioii du bec de certains oiseaux quiuul la man-
dibule supéiieurede l'aile se courbeen arc, com-
me celle (le l'aigle.
(¿ripo, s. m. inus. Sorte de navire marchand.
Griporiiieo: s. m. •^riporin-tso. ilermint. Grypi;-
rynhque; sorte de vers que se trouvent dans les
intestins.
Griposa, s.f. Méd.Grypose;courbaturedesong!es.
Gri», adj. et s. Gris; qui est de couleur mêlée de
blanc et de noir. Il Petit-gris; espèce d'écureuil.
Il Air. teins noir, couvert et froid. || Grisiltie;qui
tire sur le gris.
Grisa, s. f. inus. Petit-gris, sorte d'écureuil.
Grisbuoc, s. m. grisbouok. Mamm. Gris-buok;
espèce d'antüoppe à cornes droites. Sa couleur
GÍU
(ÍRO
est d'un rouge ardent, et d'un brun iauve, mêlé
d'une foule de petits poils Itlanis.
Gi-iNiilltino, S. m. Ornitli. Grisalbin; espèce de
^ros-lx'c (le \'ii;j;irne.
Ciri!«ull:». s. r. iirissall-a. l'cint. (irisaille ; pein-
ture ^'rise, d'une seule couleur, imitant le lias-
reli('r,et qui s'emploie ordinairement dans les
irises et dans les -oubassements des édiliies: la
grisaille est aussi ce que les peintres appellent
clair-obscur || liutoin. Grisaille; espèce de papi-
llon de nuit.
«rlsclcol», la.adj. f^risséi-lwlo. Zool. Grisèicole;
qui a le cou f;ris
(¿■■¡.•>tM>, fu. adj. inns. Gris; de couleur firise.
«rixc'ti», s. r. Grissele-, jeune tille ou tVinme de
médiocre condition, et plus ordinairement jeune
ouvrière co(iuette et ^'alante. A Paris cette quali-
fication se prend toujours en mauvaise part, tan-
dis qu'en (iascogne on désigne sous ce nom tou-
tes les jeunes lilles des artisans. || Bot. Grisetlc;
espèce d*a^;aric. || Entom. Grisolle; nom vulgaire
d'une espèce de papillon.
CiiMMino' s. m. Ornilb. Grisin; oiseau de Cayenne.
Ui-islea, s. r. I5ot. Grislée; genre de plantes dA-
méri(iue cl de Chine.
Cíi-ínoI, s. m. inus. V. Crisólito.
UrÍMi>ii, na. adj. el s. grisson. Géog. Grisou ; ha-
bitant du pays des Grisons, ij s. m. pi- Grisones,
les Grisons; le canton le plus oriental de la Suis-
se, et le plus grand après ce lui de Berne. Le pays
des grisons esltotalcuient couvert de montagnes.
CiriKoiiota, s. f. Entoni. Grisonnelle; espèce de
papillun de nuit.
Clriwu.s.iu. gn-ssox.Météxèol. Grisou; gaz hydro-
gène carboné, qui se dégage (|ueli|uei'ois de cer-
taines espèces de houille et qui s'allume quel-
ques fois avec explosion par le contact des clian-
delle ou des lann)es. || Le grisou produit trcs-
souNcnt des accidents funestes.
Orita, s. f. Gri, clameur, confusion de voix. H Cri
de fauconniers, lorscju'ils lancent le faucon après
la perdrix. |i Algarade ; insulte brusiiue, avec
bravade el bruit. || Grita forai., cri de justice,
ban, publication. || Dar (jrita^ huer qu IquMin,
jeter des cris, faire du bruil, exciter au tumulte.
Ciritatlera, s. f. inus. V. Gritadora.
CiritaUo, «la. adj. et pari, pass. de Gritar.
Ciri(a<lor, S Hueur; quihue, criaillcur , braiUcur
piailleur, criard.
Cirltar, v. n. Gueuler; crier. || Uiailler; criailler.
Il (irillonner. ^Griiar r/)i/io un furioso; faire le
diable à quatre, se démener, crier comme un
sourd.
fa-Mol rn-iit, s. m. g-sol-ré-onl. Mus. Gré-sol,
ton de sol.
Grltazo, S- m. augm. de Grt7o.
Gritarla, S. L (¡rita-riít . Gri illerie; clameur,
confusion de voix. V. Gnirt.
Gritlilo, s. m. dim. dcGrcio.
Cirilo, s. m. qri-to. i!ri; voixélevée,pouss6eavec
eiïort. Il Boh. V. Triqn. \\ Levantar el grito: s'è-
rrier. — A buen bocadn buen grito; à bon chat,
bon rai, | A grito herido; à grands cris, à tue
tète.
Uritoii, lia. adj. gritón. Criaillcur; piailleur, ce-
lui (lui crie beaucoup.
(¿riltcliiio, s. m. grivéli-no, Ornilh. Grivclin; sor-
te de gros-bec.
Uroiii'tar , S. m. grodé-tnur. (jtmm. Gros-de-
tours; vêtement de soie: èlolfe semblable ou ta-
ffetas.
<>rocIan<lia, s. f. groèlan-dia. (U'o^. (iroCland.
Le (iroèland est situé entre la mer de Baflins à
l'O. el l'Océan septentrional, au S. el a l'E. Ses
bornes au N. sont inconnue?; les Danois ont
formé sus seseóles un élublissemeiil pour la
pèche de la baleine. La côte septentrionale ap-
partient aux Anglais.
C¿r(tciaii«l('.s, adj. gro'llandéss. Groénlandais; ha-
bitant du Groenland. Qui appartient au Groen-
land, à ses habitants.
Ui-ofa, s. f. gro-fa. I5oh. Prostituée; femme, fil-
le publique.
«¿roma, s. m. ant. gro-ma. Hom. iîroma;'espéce
de perche d'environ six mètres et demi, qui
servait a mesurer l'étendue d'un champ, pour la
distribution des rentes.
aromático, ca. adj. gromà-ti!~o, Didacl. Gro-
malique; qui se rapporte à l'arpentage, dont on
se sert pour mesurer le terrain.
UroiiU'iinra, s. f. Groménare; salut, révérence,
au Japon. La groménare; consiste à frapper trois
fois la terre de son front.
Chroma, s. m. gro-mo. Bouton, bourgeon, germe.
c:rón«l<>la, S. f. inus. V. Gondola.
«¿rofeiia, s. f. Bol. tîronpliène: sorte de plante
qui passe pour être bonne pour les vomisse-
ments.
Uroiio, s. m. Bol. Grone; arbuste de la Cochin-
cbine.
Uriin, ou Groiini. s. m.i/roon,;jroi<m. Groom:
mot anglais passé dans les langues Espagnoles
el Françaises, lls'esl dit primitivement d'un va-
let décurie, el signilie aujourd'hui pclil laquais
ou valet de chambre. Ordinairement au service
d'un jeune homme.
Uronnra, S. f. Gronore; plante de l'Amérique mé-
ridionale.
Gi'opoN, s. m. pi. Colon qu'ont met dans un en-
crier.
GroN, s. m. Sorte de monnaie ancienne de peu de
valeur. li inus. En gros; en gros. V./'or magcr.
Grosa, s. m. inus. V. Gruesa.
GroMca, S. f. Sorte de serpent Irès-vemmeux.
Gro!4c<iail, s. f. inus. V. Grosura. \i inus. Epais-
seur.—inus. Abondance, fécondité. H inus. j/ro-
serio
Gro!4clla, s. f. grnsséiU-a. Ilortic. Groseille,
fruil du groseilicr. || Petit fruit blanc.ui rouge,
eu grappes, un peu acide, éminemmenl ra-
fraichissanl. renfermant, outre l'acide maliqne
el citrique, de la gélatine, un principe muscoso
sucré, nourrissant.
GroNollax-iado, adj. grosÁillarda-do. Bot. Gros-
sularie; (jui rcssembÎeàun groseillier. ;| s. f. pi.
Crosrihiriadas: Grossulariees; famille de plan-
tes ayant i)our type le groseillier. || On ledit
aussi au singulier.
GroNoiloro, s. m. groséillé-ro. Bot. Groseilicr;
arbrisseau qui faii partie de la famille des gros-
' sularièes ou tibéssées. Cet arbrisseau, si géné-
1 ralemcnIcuUixè. so rencontre tja el là en Euro-
' pe ain-i qu'en Sibérie, dans les bois humides.
I On appelle communèmenl groseillier a maque-
' racu celui qui produit des groseilles vertes. ||
' s. m. pi. Groselleros; jiroseillicr; famille du
tiUÜ
— 55ü —
GKi:
genre des âous-arbrisseoux, üunl lespiiiicipaui
caractères sont des feuilles alternes, des fleurs
!>iilitaires un dis|)osées en fir.ipjK's, à calice mo-
nocó|thalc; baie },'l<^biileuse polijilierme. ombili-
quécs, et. Les groseilliers sont originaires des
Alpes.
CároNrlIlta. s. s. ;frossêilti-l(i. Hoitic. Gioseilloii;
pftile grosscille.
(■roMoriinifiitc ailv. f^ro.iséraun'ti-tr. (Irossière-
menl.duiHMiiaiiièicgiossièrc || Sommuircinenl,
itupaifaitenicnt.
4âro.4i-i-iii. s f. ^rossiWi a. GrossièreK!'; impolites-
se, deiiuil de civilité dans ce qu'on dit ou ce qu'-
on fait. Il l'arole grossière, rude, niallionnèle. ||
Au sens moral, grossièielé; ceciui suppose beau-
coup d'isnorance, de sottise, (le déraison ou de
maladresse.
dirofitero, !•«. adj. ç^rnssé-ro. Grossicr.'épais, l'op-
pose de délié, délicat: qui n'esl pas fait propre-
ment el délicatement. I! (irossier ; roi)pose de
fin, délicat, apprêté, recherché. || Grossier; peu
civilisé, sans éducation, sans cullure. On dit
aussi dans le même sens, jirossier de mœurs, de
coutumes. Il Fi;;, et au sens moral. Grossier: se
dit de tout cequi suppose ignorance, sottise, dc-
raisnn, maladresse. Il Grossier, paresseux, in-
dolent, inhabile à apprécier toute chose. \\ S'em-
ploie aussi comme substantif appliqué aux per-
sonnes.
€iiro.«ieai, s. f. inus. V. Grosura.
Uroüexn, s- f. inus. gras.îé-za. Grossesse, corpu-
lence. Il inus. V. GrosP' ¡a.
«¿ro.oicle, s. f. inus. V. Grosura.
(!¿i-ONi<ln(l, s. f. V. Gro.<¡urn.
«¿roNioiito, ta. adj. inus. V. Grasienlo.
CiroNinrneloii , s. f. ^rnssifiknr.ion. Bol. Grossifi-
cation; l'accroissement du fruit depuis la flo-
raison.
Grosimnno, un. adj. ^rosshna-no. Zool. Grossi-
mane; qui a de grosses mains.
«•roHÎpedo, <ln. adj. grossi-jiédo. Zool. Grossi-
pèilc; qui a de grosses pattes.
CirosiisinK», nia. adj. sup. de grueso,
Cioso. «rt. adj. gro-*5o. Gros, épais, s'applique
au tabac mal râpé.
Cro^nr, s. m. Grosseur; épaisseur, corpulence,
volume , circonférence d'un objet, de quelque
chose.
Ciroiiulai-iiia, s. f. grass,iulari-t}n. Chim. Gros-
sulai inos gélatine végétale, matière que l'on ren-
contre sur les fruits acides, el qui est regardée
comme une substance spéciale.
Ciro5iiilario, ria. adj. çirossoiila-rio. Miner.
Grossulaire; sorte de minéral.
<«i-oüura: s. f. ^rossoii-ra. Graisse d'animaux. ||
llAbîttis, ¡«sues ou extrémités d'un animal
qu'on met en ragoût, menusdroils. \\ Dia de ijro-
5i(rfi; jours gras.
Gi-ot(<.«i(>])]iieiite, adv. ^roiésl;amén-té. Grotes-
quement d'une manière grotesque, ridicule, ex-
travagante.
UrotoMco, vn. adj. frotes -lio. Grotesque; extra-
vagant, rare , capricieux, singulier, choquant,
d'une manière óirango; en parlant de peintures
surchargées d'imagos fantastiques, d'une inven-
tion capricieusemnnt aitistique, en contradiction
avec les choses ordinaires et naturelles.
l-.riibenario, rIa. adj. groHÍJcna-rto. Sect. Rel.
Grubenhaire; non» de certains protestants qui
admettaient la communauté des femmes.
liriibla. s. f. groM-biii. Hot. Grubié; arbuste du
cap (le lionne ICspér.mce.
Uriif'Na. s. f. g/oi/(?-A.va. C.omm. Grosse; douze
diiuzaiius, d'une inénie n:ar<haiulise.
<^i-i:«>Ma aventura . s. f. groMi'-iia avén(nu-rn.
Mar. {'t os-ic a\enture; coiitrut par letjuel celui
qui a besoin d'une cerliiine somme la reçoit en
donnant en gaianlie son navire, avec condition
([u'.irriv (• au port ou e>i sa destination, il payera
le dit prêt avec certaine prime.
UriifK». Na. alj. groiié-.v,<o. Gros fort, rorpulent,
volumineux. (hune «randecirconféri'iicc ¡l (Jros,
épais, commun, le contraire de lin, de délicat,
de sua\e.
Ciriijlilo. da. adj. el part. pass. de grugfr Gru-
gé , c.
C.riijli'. v. a. g/vuíg-/iír. Gruger, briser quelque
chose do sec, de dur avec les dénis.
Urii|i<lor , s. m. ^r¡)u'¿-hi(l<ir. Instrument dont
se servent les vitriers pour l'aile cadrer les ver-
res dans les feuillesde plomb qui les entourent"
(¿■■iiSiImm' s. f. pi. gro)(i(/rt.çs. Ornilb. Gruides: fa-
mille d'oisaux de l'ordre des écbassicrs , qui a
pour type le genre grue.
«¿ruinai , adj. groHÙirti Bot. Gruinal; qui a des
capsules semblables à un bec de grue.
t^i'itiiialiH ou s^rtiSiia.s. f. ^ru<iin(i-liss ou groni-
uit. l\(i{. (iniinalis ou gruina; espèce de géro-
ntum du genre crodium.
fâi-iilla, s. f. grcuí/í-n. Ornilb. Grue; espèce de
gros oiseaux de |tassage de l'ordre des échas-
siers, du genre héron, à bec droit et long,
tète chauve. || art. Grue; machine dont on se
sert pour élever de grosses pierres el d'autres
grands fardeaux, ainsi appelée à cause de quel-
que ressemblance qu'elle a avec le port de l'oi-
seaux de ce nom. |¡ Aslron. Grue; constellalioii
de rhémispbère austral. || Art. railit. anc. Grue;
machine de guerre qu'on appelait aussi corbeau
démolisseur.
Gi'eillci-o, ra. adj. growi/ié-ro. Faucon. Gru-
yer; qui á rapport à la grue. Il Señor qrulle-
?o; seigneur grouiller; seigneur qui avait cer-
tains privilèges tant sur les montagnes que
dans les bois appartenant à ses vasseaux.
Grullo, s. m. groîn'/i-o. Le mâle de la grue. groui>.
Cii'umetp. s- m. groi<m¿-f(!. Mousse ; celui qui à
bord, a l'emploi le plus infime.
«rumo, s. m groi(-?no. Méd. Grumeau; partie
caillée ou durcie de lait, de sang ou de quelque
autre matière.
Cirui]in!«o. i«a. adj. ^roumo-sso. Grumeleux; qui
esl plein de grumeaux.
Gruñente, S. m. groMgnc'n-/^. Cochon qui
gro^'iie.
Gruñido, s. m. grot(gni-t/o. Grognement ; le cri
des pourceaux.
Gruñidor, S. m. groîigntrfor. Grogneur; celui qui
grogne, qui murmure, qui est mal content. ||
adj. Grognard; qui grogne sans cessi-; s-einploie
aussi comme substantif et en ce cas signifie un
poisson du lîrésil.
Gruñidura, s. f. grougniJou-ra. Grougnerie; ac-
tion de grogner.
Gruñir, v. n. groíígnir. Grogner; se dit au pro-
pre du grognement du cochon. || Fig. et fam.
GUA
:557 —
ClUA
Grogner, murmurer , lénioi;;nor son méconten-
tement par un l'iuil hourd. || (iriiñir; grunieler,
crier comme le sanglier.
Grupa, s. f. g/-ou-/>a. Groupe; partie poslérieure
du rhe\al.
Grupoi-a. s. ('. iirniipé-ra. l'nrlie qui rallie la sel-
le en passant sur les derrières du cheval ou elle
est retenue à la queue; on dit erotipièic
Gii'ii|>n,s. m. //r(H/-/;i>. (Irovipe ; assemblage d'è-
ties ou il'ohji'ts (le même ou dcilinerenlcnature,
combinés imi vue de l'ordre et de l'harmonie ou
d'un ell't'l voulu . utile ou artistique. Dans la
peinture et la seulpture on appelle groupe un en-
semble «le figures réunies entre elles par un mo-
tif ou une action commune. et tellemt'iit rappro-
chéfsque 1 (cil les ¡teul embrasser à la fois et en
recevoir l'eflel prémédité par l*arlisle. 1| (irou-
pe ; certain nom de personnes réunies ou rap-
prochées, n Gioupc ; réunion quelconque d'ob-
jets formant un tout disiinct. || Bot. tiroupe;a;;ré-
gation des petites capsules ",ui constituent la
fruLtilicatioit des fougères.
CiriUtt, s. f. Grotte , caverne, antre; cavité na-
turelle ou fictive.
GrutcNco . CM. adj. Qai ressemble à une grotte,
qui y a rapport.
Gruyera, s. m. (¡rouyñ-ra. Gruyère; fromage qu
tire son nom de la ville de Suisse où il est fabri-
qué. On dit aussi queso de rjruyera , fromage de
gruyère.
Guacamayo, S. m. (joua'.atnaij -o. Oiseau de l'.\-
mérique.
Guacer, v. a. inus. V. Guarecer ou Curarse.
Guacia , s. f. goua-zia. L'arbre appelé acacia, et
sa gomme.
Guachapear, V. a. (jountchnpéar. Faire du bruit,
s'agiter. || Battre l'eau avec les pieds et les
mains.
G«iacliapeli, S. m. goualrhnpi'-li. lîois fort et so-
lide qui se trouve à Guayaquil.
Guácharo, ru, adj. et s. ijonat-chnro. Pleureur
qui ne fait <iue se lamenter. |1 Iidirme , surtout
en parlant d'un hydropique. 1| s. m. Gaucharo;
oi^eau nocturne.
Guacharrada, S. f. gouatcharrn-da. Chute pré-
cipitée dans l'eau ou dans la boue.
Guadallone.x , s. m. pi. (;oMa(/íí/ío-né5í. Entraves
pour les chevaux.
Guartaliuecl . s. m. inus. Cuir doré.
Guadaniaci. S. m. inus. V. Gnadnm(icil.
Guatluniiicll . S. m. t'nirdoré.
Guiitiaiiiecileria , S. f. inus. Manufacture de
cuirs dorés , lieu où on les vend.
Guadaiiiecilero . s. m. inus. Fabricant de cuirs
tloiés.
Guailameco, s. m. inus. Sorte de parure de
femme.
GiiiKlaùa. s. f. ¡jnunda-gnri. Faux; instrument
pour liim her.
G«iiiiliiû«*ailor , s. m. inus. V. Gundañnro.
Giiatliiñero. s. m. gouadagné -ro. Faucheur;
qui fauihe l'herbe.
Guatlaùll, s. m. Faucheur de foin , qui fauche le
foin.
Gua<lii|>ero, s. m goiiadapi-ro. Poirier sauvage.
Il (iar(;on ((ui porte à manger aux moissiuinewrs.
GuadariiéN . s, m. Sellerie; endroit où Ion gar
Il Inus. Salle d'armes, arsenal, il Inns. Ancien
emploi honorilique chez le roi. éíjuivalant à ca-
marero de las armas, ou jirand-éruyer.
Guailljeùo, S. m. gouadig-lié-gno. Espèce de sty-
let ou de poignard, adj. et s. de Guadix.
Guado . s, in. inus. Jaune . couleur de jaune.
Giiadraniaûa , S. f. gunnilrama gua. Uns, four-
berie , arlilice , mensonjíe. lictioii.
Guadua. S. f. lîot. Guadiic ; irenre déplantes
graminées. Espèce de roseau du Pérou,
Giiaduul. S. m. Lieu planté de gumluas.
Gualardou. s. m. inus. Récompense , prix , ré-
munération.
Gualardonador, s. Qui récompense, qui ré-
munère.
Gualardoiiar, V. a. inus. Récompenser , rému-
nérer.
Gualatina, S. f. Sorte de ragôut nu de sauce fai-
te de pommes de lait d'aïunides , de bouillon,
d'eau de rose et de farine de nz.
(¿ualda. s. m. Gauile ; herbe-a-jaunir. !| Visage
pâle , défait.
Gualdado, da. adj. Teint en jaune avec de la
garnie.
GiialdcraM, s. f. pi. Flasques , côlé d'un affût de
canon.
Guaido.da. adj. .iaune.de la couleur de la gaude.
Gualdrapa, s. f. Chabraque : housse de cheval
qui descend au dessous de l'étrier, housse eu
souliers, li Lnmbcau d'hiibit déchiré.
Giiaidrapazo. S. m. gonnldraiia-in. Coup que
les voiles donnent contre les mùls lorsque le
temps est calme.
Giuildrapear , v. a. Joindre; entremêler plu-
sieurs choses par leurs cotés opposés , comme
des livres, des contre tranches.
GuaIdrapiM-o, s. m. Déguenillé, vêtu de haillons.
Guaidrapilla, S. f. dim. de (;«a/(//Yi/)a. Petite
housse, petite chabraque. || Fig. et fam. Person-
ne mal habillée.
Gualdr■u•'i^, s. m. pi. Mar. Faux- niantelets,
faux-^i'bords.
Giiaunco. s. m. Celpaga ; quadrupède ruminant
de r.Vméri(iue méridionale , espèce de petit cha-
meiiu sans bosse et plus léger.
Giiatuiliauo, S. m. gonann-hann. La gnanabane;
fruit (le carossolou carossolier , plante voisine
du magnolier.
Guanche.M . s. m. gouant-chéss. Gouanches; an-
ciens habitants des îles Canaries.
Guau, s- m. Orniih. Guan ; espèce de gallinacé,
du genre pénélope.
Guano. Guano; substance trouvée dans un grand
noiiibre d'îlots de la mer du Sud. habite pir une
niultitude d'oiseaux, pariicilièrenient de ceux
du genre ardeo et pheiiicoplerus. Le guano y
forme des couches de L'i à'iO mètres d'Cpaisseur.
qu'on exploite , et dont on Tut usage au Pérou
comme d'un excellent engrais.
Giiiiiita. s. f. gounn-td. lioli. Femme de mau-
vaise vie. Il Maison m.il fi\mee.
(¿iiMutada . s. f. Soufflet . gilflc. vulg. Girofflée à
cinq .liogts.
Guaute . S. m (/oiirtM-fp. Ganl ; partie du vète-
i ment, servant à couvrir la main dont elle laisse
I voir la forme. |i Fi;;. Ponerte suave romo uu
guante; rendre quelqu'un souple comme un
de lesharnais deschavaux. il Celui qui en a soin. ' gnnt. l'amener à la raison, la lui faire entendre
(i LA
— 558
r.LA
Il Echar el guante; jeter le Ranl; dóficr quel-
qu'un. || /fíroí/er , Irvaiünr pI (junrite; r.iinas-
scr . ri'lcvcr le fiaiil , a((>|ili'r iiii dcli. |1 ('.es ln-
culiuns s'PuiplouMil par iillu-iim, a la coutume
des anciens ch.'\alicis qui jetaient leur fjiiiil au
milieu (le {•nièiie pour provoijuer au conibal. ||
Calzarse lus nunnies; se panier. Il s. pi. (îuan-
tes, f;ratilicrtiion (|uoM ddiine à un ouvrier en
vu lies pri\ lie ses journées. || l'ol de vin. || Ado'
hnr lus ijuiitttvs ; lam. (iraisser la paite.
Uiiaiiiclcio, s. m. (¡ iiitelet; };aiit revêtu de fer,
paille des anciennes a'miures.
GiiiMiteriii, s. r. (iaiilerie; iabriijue, boutique el
coinnieice de t;anls.
«iiiaiiioro, s. m. j;oManfé-ro. Gantier; fabricaut
de gants.
Giiaiiin, adj. Or de bas aloi.
Uiiiii'iii'. V. n. {¡¡«agnir. Grogner, en parlant des
cocbons de lait.
Guiipiiiiieiite, adj. ^nitapamén-lé. Uardiment;
vaillamment, lestement
Guninizo, adj.augm.de (iiinpn.
Cinaprur, V. a. ^ouapéar. Faire en outre de son
courage. || Tirer vanité de son ajustement,
Ciiaiicton, adj. et s. augm. de Guapo.
üiiapoxa, s. f. ¡iounp'-ia. Courage, valeur, har-
diesse, vaillance. | Vanité, oslenlalion.
Eunpi.tiiniaiiii'iite, sup. de rjunpnmenle.
Ciiiapiniiiio, iiiM. adj. sup. de gi/«/>o;
Uiiapo, pa. goim-/)o. Brave, vaillani, liardi, cou-
rageux, valeureux. nBeaii. bien mis, velu galam-
ment. Il Bon, aimable, poli prévenant. || Galant
amoureux.
Ciuarau, s. m. gouaran. Etalon, en parlant des
ilncs cl des chameaux.
Ciiiarana, s. f. goiiarn-na. Bot. Guaraná; suc
gommo-résineux que l'on suppose s'écouler d'une
espèce de maiiglicr-
Ciiuaraiiiiia, s. f. '^ounrani -na. Chim. Guaranine;
alcali organique, peu connu, du guarne.
Giiai-apu,si m. goi<a»-a-/)o.Boi-<si)n ngréablequ'on
fait avec la canne a sucre fermentéc.
Guarauno, S. m. %ouarann-no. Géogr. Guarau-
no; tribu d'Indiens qui habite le delta de lOré-
noque dans la république de Venezuela.
OiinrcliM, s. m. '^ouart-cho. iMamm. Guarcho, buf-
le du cap de Bonne-Espérance.
Guarda, s. m. '¿ouar-da. Garde: gardien, survei-
llant, conservateur. || Giiar(/a scUns: garde des
sceaux; ministre auquel le roi confie les sceaux de
l'Etat. Il Guarda almnceit; garde-magasin; per-
sonne chargé de garder un magasin. || Guarda
de un monie; garde-bois; celui qui garde les
bois, I Guarda de un soto; garde-chasse; nom
qu'on donné à ceux qui sont chargés de veiller à
la conservation, et de tenir la main à ce qu'on ne
chasse passans permission, ou pend.mlles temps
prohibés dans l'élcndue des termes confiées à
leur garde. || Guarda ící'/n.- garde-fou; balustra-
de sur les quais, sur les ponts, sur les terrasses,
etc. , pour '.•mpècher de tomber. | Guarda ropa;
garde-robe; chambre voisine de celle oii l'on
couche et qui sen à serrer les habits el les bar-
des, ou a coucher les valéis qu'on veut avoir près
de soilanuil. Garde-rohe: lieu où l'on met la
chaise percée. || Guarda ropa- médcc. Garde-ro-
be; matières fécales || Guarda ropa; garde-robe;
dans les résidences royales, appartement où l'on
met les habits du roi. || Gardc-robc; ensemble
des ofliciersqui servent el qui logent dans la gar-
de-rolii'. Il Ganle-robe; tablier (pii! l'oti met sur
In robe, ponr la garantir. | Bol. Gunrda rupn;
gorde-rtdie; nom vnl;;aire de l'aiirone et de la
sanloline. planti-s odorantes (|ui |iréservent les
habits del'alla(|ue des insectes. || Ornilli. Guar-
da hiirij; ganle-bd'ul; héron d'EgypIe. || Oriiiih.
Guarda tictula, garde-bouti(|ue; nom vulgaire
du marlin péi heur. | Ilorlug. Guarda cadena;
garde-rli.iiiie; nircani^nie ein|ilo\e dans les mon-
tres pour empêcher la cliaiiie de se casser. || ()r-
nilh. Gufii(/í/-íjí íír/o; ;;arde charrue; nom vul-
gaiie du moticux. || Gi<fi;Jíi-cii.í/a; garde-côte;
mililaire faisant partie -.Imiii corps charge de;:ar-
der leseóles. || Guarda-lodo; ^rarde-crolle; ban-
desde cuir que l'on place au-dessus des roues
des calèches ponr se garar.tir de la boue. |1 Art.
milil. Guarda cariucho; garde-feu: cvlindre qui
conlieiit une gargonsse. || Teclm. Guarda fue fin;
garde-feu; grille ou idaipie mobile (]ue l'on met
devant le l'eu ou autour du feu. !| (iardei homme
armé faisant parlicde la garde d'un roi.|i.Vstron.
Guardas de Júpiter, gardes de Jupiter; nom que
l'on a quelquefois donné aux satellites de la
planète de .Jupiter. |i (ii/arí/a-HU/nreí/o; garde-
corps; obstacle posé au bord d"Un endroit, d'un
passage élevé, pour empêcher (ju'un ne tombe, |
Guarda de uua ¡ila/a ó mercado; hallier, celui
qui garde niie halle, (¡ni en garde les diverses
denrées. | \n\iu. Guarda harii<s;\ .Guadarnés.\\
Guarda inaijor de un sotn; grand'garde, garde-
fond. Il Guarda del resguardo; commis des bar-
rières. Il Gl^arda urhattn; garde bourgeoise, ur-
baine. Il Guarda nacional; gaitle nationale. | V.
nacional. Il Guarda r/e visla. garde; relui qui
est chargé de garder, de surveiller une personne
qu'on ne veut pas laisser écha|)per. || Guarda
mayor; üa\ de il la tète des autres, || Gabeleur;
officier emiiloyé pou eiupêcher qu'on ne fraudât
les impôts du sel. || iiabelon; commis employé
a la gabelle. || Gabelon; se dit surtout des doua-
niers, de l'octroi et des commis des contribu-
tions indirectes.
Guarda, s. f. ^uar-da. Garde; soin, défense, con-
servation de (|uelque chose. || Observation d'une
loi , etc. Il Garde; au jeu de cartes, une ou plu-
sieurs basses cartes de la même couleur que la
carte principale qu'on veut garder.ijTechn. Gar-
de ; garniture qui se met à une serrure pour
empêcher que toutes sortes de clés ne l'ouvrent.
Il Religieuse qui accomi)agne les homines qui
entrent dans le couvent. || inus. V. Escasez. ||
inus. Dipcnse; lieu ou l'on garde quelque cho-
se. Il inus. Ser en guarda de alquno, être sous
la protection de quelqu'un. |) Guarda mayor;
dame qui a inspection sur toutes les femmes du
palais du roi. Il Mar. GiíflCcía crt(/enas; lisse de
porte-haubans. Il Les deux maîtresses baleines
d'un éventail. | Gardes; ¡cuillels de papier blanc
à la tète ou à la fin d'un livre. 1 Guardas del
Norte ; gardes; les deux étoiles les plus proches
du pôle arctique. Il '^«'«"«r If^" guardas; cor-
rompre; gagner les gardes de l'armée. | Ángel
de la guarda; ange gardien, an.'e tutélaire que
l'on croît attaché à la personne de chaque chré-
tien etc.
Guardable, adj. gouarda-blé. Gardable; que l'on
GUA
— 559 —
<iUA
peut garder; facile à fiarder.
CiunrduboNqiir, S. m. gouardabos-ké. Garde-
foreslier; celui qui garde les bois, surtout ceux
de la couroiiiic.
Cl(inr<lnl»riizo, S. m. gnuardabra-zo. Art. milit.
Brassard; sorte d'ancienne armure qui couvrait
le hra'^ d'un homme de guérie.
Uiiar<iiUMil>o. s. Hi. (¡oHorilaha-bo. Mar. Cos-e;
anneau de l'er cannelé et creusé en goullière
pour recevoir uu'- corde. || Mar. Dclot ; anneau
de l'er concave que l'on passe dans une boude
de corde . pour l'empêcher de :■>(' couper.
<¿iinrditcul>ra<4. s. m. {ioiiardakfi'brass. Clie-
vrier; celui qui garde des chèvres.
«iinrilaoïifloitiiM. s. f. ijouardakadé-nass. Mar.
Lisse de porle-hauhans ; longue pièce de buis
qui retient dans leur place les chaînes de hau-
bans.
Ciciardacala«la, S. f. qounrdaliala-da. Lucarne;
croi-éc a tabatière , lenèlre sur le toit.
Oiiai-dacai-tiielioM, s. n\. gouardniiartoul-choss-
Mar. Cjardc-leu ; caisse oii l'on met sur mer les
gargousses ou les carloudies.
Giaai-dacoiniaH, S. m. gouardako'i-mass. Hob.
Domestique ; valet de maquereau.
Citiardaco.Mtas. s. iu. ¡jtutiirdalios-tiiss. Mar. Gar-
de-côle; vais-eau destiné à garder et défendre
les (Oies , les ports . etc.
CiiiardadiHo<«., S. ni. gouardakougnoss. Garde
des coins, dans un hôtel des monaies.
<^iiar(lailaiita.>i. s. m. goiiardtidd-mass. OlTicier
du palais qui allait ;\ cheval a côté du carrosse
des dames. || Celui qui est chargé du service de
la salle oii la reine donne ses audiences.
<>iiacdailaiiii-ii(c, adv. gouardadimén-lé. Soig-
neuseniinl ; a\ec soin , sûrement.
i^tiag'dadu, da. part. pas. de ^lurdar, et adj.
Gardé . e. | V. ¡{cseriadn.
<>iiardad(»r. s. m. goitardadnr. Gardcur; celui
<iu. ííarde. | Gurdien ; celui qui est commis ci la
la garde dune chose. |i Observateur evai t d'une
loi , etc. Il \vare ; chiche . \ilam , nu-íquiíi, mi-
sérable. || inus. Art. mili. Gardien; ([ui était
chargé de garder le butin ; tout ce qu'on pre-
nait à l'ennemi. |] inus. Guardador ó 'guardador
de huérfanos, V. Tutor, ci»r«í/or. H inus. Ju-
rispr. Guardador dativo: tuteur d'oflice ; celui
qui est nommé par le tribunal. | inus. Jurispr.
Guardador \('i¡'tiimo. tuteur légitime.
4Biiardafroii((>!>t, S. m. gouardafrén-téss. Mar.
Li-se de hourdi (|ui s'ert à alVermir la poupe.
(■■lardafiK'KO'** S. m. gouardaf'oué-ijoss. Mar.
Garde-l'eux; madriers on planches sospemius
au-dehors du vaisseau pour empêcher (|ne le
l'eu mis à un côté qu'on radoube ne prenne ¡lus
haut (]u'il ne faut.
4Biiardaigiraii(«>. s. m. gnuiinhiinfau-lt'. Vertu-
gadin , bouili't ; habillement de femme. |)aiiii'r
de femme. | Mar. Geliis(]ue , ccrlainea pièces de
bois qui servent à assurer b s mAls.
diardalzas, s. m. Hot. V. Guardacoituas.
Ciiiai-dnja, s. f. inus. V. Guedeja.
<¿uardajoyaN, S. m. gouarda\i-lio-iass. Gaule
des joyaux de la couronne. nKndroit où l'on gar-
de les joyaux de la couronne.
Ciiiardaladn. s. m, ijouardala -i/o. Garde- fou; ba-
lustrade (iii'oii établit sur les ponts , etc.
CiiinrdaiiiaiiccbuM, S. ni. gouardamanté-boss.
Mar. Cordes attachés aux vergues sur lesque-
lles s'appuient les matelots lorsqu'ils ferlent les
voiles ; garde corps, sauvegarde.
Uiiai'daiiiuiiKel, s. m. V. Guardamangier.
4¿iiardaiiiaii;;U'r. s. m. Garde-inan^er; lieu où
l'on garde , oii l'on serre toutes les viandes et
autres provisions pour le service de la cour. ||
Olficier de bouche , préposé à la garde cl à la
distribution des provisions.
Uuardaiiiiiii», s. m. (îarde d'une épée; la partie
qui eii\(lop[)aiil la main sert à la protéger.
(¿iiardaiiiatci'iali'M. S. m. iioua' damutéria-less.
A|ipi(>\isioiineur : celui qiii dans les hôtels de
monnaies, est chargé des achats.
Uunrdaiiica. s. m. Garde des cours du palais;
celui qui empêche qu'on n'y fasse, qu'on n'y la-
che de l'eau, surveillant.
Ciiiardaiiileiito, S. m. inus. L'action de garder
uiu' chose.
(¿iiardaniontc. s. m. Dans les arnics à feu, res-
sort d'une platine.
(¿uai'damiijer. s- f. goMardamoug-/íí'rr.Damc du
palais, chargée d'accompagner les autres dames
lorsqu'elles sirlenl.
(¿iiai'ilapapo. S, m. Pièce de l'armure ancienne
qui servait à garantir une partie de la ligure.
C;iiar«'a|ti(>.<«. s. m. '¿ouarda-j)iéss. .Jupe; la par-
lie de l'iiabiilemetit des femmes qui descend de
la ceinture aux pieds. \ Jupon; jupe de femme.
V. Urial, /.a'^alcjo.
Guardapolvo, s. m. Auvent; toit. ¡ Toile atta-
chée au plancher pour garantir de la poussière.
Il Morceau de euir attaché à l'endroit de la bolle
qui porte sur le coude-pied.
Guardapolvos, S. m. pi. Tirants de volée d'un
carrosse.
GuardapoKtiBo, S. m.Boh. Valet ou portier d'un
mauvais lieu.
<;iiardapiicrta. S. f. V. Anteptierta.
iititxrAur, V. a. iiouardar. Garder; conserver,
mrttre linéique chose dans un lieu commode,
pour empêcher (ju-il ne se gâte . qu'il ne se cor-
roiupe, etc. || (jarder ; retenir pour soi par de-
vers soi ; ne pas donner , ne pas communiquer,
ne pas laisser prendre à d'autres. || Guardar
coma; garder le lit ; se tenir dans son lil pour
cause de maladie , de ((uelque indisposition. ||
Guardar conservar la calentura un resfriado,
garder la lièvre, un rhume; l'avoir long temps
sans di-continuation. ]1 Guardar una lavativa^
piauler un lavement ne pas le rendre promp-
temeiit. Il (¡ai der ; se maintenir dans son rang,
etc. I Garder, observer un commandement,
etc. Il Guardar un secreto; garder un se-
cret: ne pas le révéler. || Garder ; continuer
d'employerquebju'un pour leschoscsde sa pro-
fession. I Garder; réserver, li (îarder; surveiller,
avoir soin d'une i hose. || Garder; se tenir assidv'i-
nient auprès d'un malade pour le soigner et le ser-
vir' Il Garder: delendre. proteger. || Garder; pré-
server, garantir une chose. || Dios os guarde;
Dieu vous i-'arde; furme de salutation autrefois
en usai^e a l'égard de ses inférieurs, lorsqu'on les
abordait ou qu'on enelail aborde. |l Garder; veil-
ler ala sùri te d'un nu . empêcher qu'on n'altenle
à sa |)eisi)niie. || Garder; defendie un lieu, un pos-
te. I. l'ig. et fam. Gi(rtr(/i»r.v('/(i ti d/i/iirio; la gar-
der à quelqu'un; la lui garder bonnet conserver
(iUA
— .iliU —
(HA
miilic lui ilu rc-si'iilimciil, it alliMiilro l-ocrü-
sioii de se veiijiÇer. || (iiiitier; toiiser\or le sotive-
veiiir. |¡ lim». V. .inniinliir- || Iiiiis, V. Impedir,
evitar. \\ liiiis. V. Ainulnr, i/iirrir. Ü liiiis. V.
Alunir, rcsiH-tiir. ;i ¡Vtitunld! ¡fime! |)ieiii'Z gor-
de. Il Niilleiiieiil; point du tout. |1 i'tua dn cl co-
ro ó el (j.vo; ;;iire ( r()(|ui'ii)itumi'; expre-siuii eiii -
|)liiyée|tom r.iire piMii iui\ pi-lits cntaiils. || Fain.
G lia (1(1 Piibtni |iiene/.-y ;;aide, je n'en Icihí
lien. Il l'ifi. liunrdar hatiileros; ('viler. prévenir
iDiilrs l<'s liillirulles, tous les iiic(iii\ énients. ||
Vtiiiti du (•¡•reiiiotiiu; s;^ Iciiir iléci'niini'nl. cdinnie
il r.!Ul. (liins une as>enil)lee,d¡tns un liiapilre etc.
Il ijiiiirdiir ronsvriwiicia t èire fonséiiiii'iil ; ne
pas eliaii|ier. || {iiianldr cl santo ù lus vueltas,
se détenir sur ses siarJes; se ir.elicr de (luelqu'uii
Il Fai e ()uel(iuc chose eu cuchelle. Ij (hiurdar cl
sui'i'id: garder le somnieil; CMipèelier qu'un u'é-
veille iiiieliiipun. 'I (jiianlcir <i(inado: ;;ar(ler un
trimpeau. Il UHric/ric lu nipn; se caelii'r pour
nèlre pas reconnu, j {r>i<i ilar lus espaldas. V.
Espalda. WV'x:^. Cuiardar lu ropa; se f;aran-
tir , se tirer dun danger. || iitturdar la bo-
ca; être sohre, se l'iiiie sobre iorsqu-tl le faut.
Il Guardar ¡os batideros; eouper bii'ri les ruis-
seaux, se dit en parlant d'un Cocher. || Mar.
Guardar el barlovento ; tenir le vent. I| V\^.
Guardar à imo el aire; se |)lier au caractère de
queliiu"un . lui céder. Il Gnard.iie dvl diablo;
])reii(ls <;arde a toi. lu me le paieras. || JS'o son
todas fiestas de ¡piardar; tout ce qu'on nous dit
n'est (as mol dévan>;ile.
Gunrdaii-io, S. m. \iouarda-rio. Ornith. Ma.itiu-
pcch' ur: petit oiseau de plumage bleu,, haulanl
les eaux et les marécages.
Ciiim-tln-ropii. s. m. '^ouar-da ro-pa. llist. Gar-
(ie-robier; ulticier qui a>ait soin de la gardc-ro-
bc d'un souverain ou d'un prince. | Armoire qui
sert de garde-robe.
Uunrtiaropn. S. f. ^nuardaro-pa. Garde-robe,
chiimbre pour mettre les habits, le linge.
Ciii»r«liir!<<>, V. pron. iiouardar-sé. Se garder,
être gardé H Se garder; avoir soin, prendre gar-
de á soi. Il Se garder; s'abstenir. | Se garder; se
garantir.
<iiinr4iiiKolln.«, S. m ■ çinuardasséll-oss. Garde-
sceanx; niinislre qui a les sceaux de l'Etat.
Guai-<l<isol. s. m. V. Quitasol.
Ciiiti-datiiiiniK'»*. S. m. •^oiiardatimo-néss. Mar.
Canons de retrnile; canons placés aux deux ex-
trémités du gouvernail.
Giiai-iiavelii , S. m. gouarf/arii-ZiT. Mar. Cargue
des huniers, ou voile de hune.
Ciuni'dvria. S. f. ^ouardéri-a. Occupation; travail
d'un ^ arde.
Ciuurdla, s. f. goHar-c/ia. Garde; défense, conser-
vation de quelque chose, || Garde; protection. |
Garde; précaution que l'on apporte pour empê-
cher que quelque chose n'airive contre noire
intention ou noire volonté. || Garde ; action par
laquelle on observe ce qui se passe, pour éviter
loutc surprise. | Garde; les militaires eux-mê-
mes dés;;:nés pour inotner la garde. || Garde;
guet, service allcniatif des soldats ou autres
agents delà force publujue. désignés pour veil-
ler pendiinuin temps déterminé au maintien du
bon ordre, à la conservation d'un monuincnl. ||
Motilar la iptardia: monter la garde; faire
partie de cenv (|ui prennent le service delà sur-
veillance. I .Çii/ir (/cí/HíMí/ia; descendre la garde
au (luariier ou au lo-jonieut. après avoir monte
la gaule, i, (^urrpo de (¡iianlia: corps de garde;
un ceilain tioiiibre île sold.its placés en un lieu,
pour être disinbui's ,i ililleients services, n Gar-
de; lem¡is(]ue diirece service. I| Hehrar la guar-
dia; relever la garde; remplacer i ar une nouvel-
le garde celb' dont le service est expiré || (iuar-
dia avanzada; girde avancée; corps de cavaliers
ou de r.iniassins qui inan lient à la tête d'une
année pour avcrlir de l'approche de l'ennemi. I|
Garde; certain nombre de soldats d'infanterie et
de c.ivalciie destinés .i mcttie à couvert une ar-
mée ou une place des eoti épines de l'ennemi, j
l'ar cxleiis. Garde : corps de troupes spéciale-
ment chargé de garder, de défendre un souve-
rain, un prince, etc. || Lu ijuardia: la garde; la
garde impériale ou rovale. || Ksc (iarde; maniè-
re (le tenir le ror|)s. l'épée ou le llcurct de son
adversaire, pour (jnel'on puisse aisément le frap-
per ou lui jiorler une botte. || llisl. (inardia ne-
!)• a; giirde noiie; nom d'une corps d'infanterie
(lui fut or^'anisé par Malhia-; Corvin, roi de Hnn-
giie; el (]ui >e rendit rediuilable dans toutes les
guerres auxquelles la Hongrie prit part. I| Guar-
dia coiistiiiirioual; garde con«.tilulionnelle; gar-
de ijiii fut accord'-e à Loui-. Wl par l'assemblée
législative, et (|ui, aux terme-* de la loi, devait
être composée de l.();)0 hommes. Klle lut licen-
ciée le 28 mai 17'.)2. } Ounnlia national; garde
nationale; réunion de tous les citoyens capables
de prendre les armes. ¡ La joven ijuardiat la
jeune garde; corps de la garde impériale formé
a|)rés le désastre de Moscou, pour la campagne
de 181'». j Estar de guardia; être de garde;
monter la garde, j Garde ; prolectiim. ! .Mar,
Oiiart , garde, bordée. ¡ Guardia de alabarde-
ros; \. Aliibanlern. | Guardia de honor; garde
d'iionneur ¡ Guardia-marina; s. m. Garde-me-
riiie: nom donné aux jeunes gens (jui appren-
nent le service de la marine et qui après avoir
acquisl<'sconnaissancesnéces>aires passent ofli-
ciers, etc. | Guardia de corps ; garde «lu corps
corps d'officiers entretenu pai le roi pour faire
la garde auprès de sa personne.
C> H uni In II. s. m. '^oiiardian. Gardien; celui qni a
la c^irde d une chose coidiée à ses soins, à la sur
veillaiice. ¡ Gardien; celui qni protège ou qui est
commis pour proléger quelqu'un ou «luelque
chose. I Hist Gardien; titre que portail autre
fois le curé d'une paroisse. | Hist. r litr. Gardien
titre qu'on donne au supérieur d'un couvent de
religieux, j Ordre de cheval. Gardien; titre du
grand maître de l'ordre de la Jarretière, en An-
gleterre. C'est le roi d'.Vngleterre qui est tou-
jours le gardien de cet ordre. | Gardien; se dit
de celui qui est chargé de la surveillance des ar-
senaux de marine.
Ciiiiirtliaiiato, s. m. g:ouardiatta-to. Gardienna-
ge; einiiioi de gardien.
<;.inr<liania. S. f. (íuardiennat ; ofïîce de gardien
dans le cii!\i!iinnaulés religieuses ; durée de cet
olîice. y IJislrii t oii nu couvent fait la qnète.
<^9iar(lilln. s. f. Lucarne. V. Jîuharila. \ Mansar-
de; chamble pratiquée dans un comble brisé, de
manière que la partie inférieuie formant l'égout
soit roide el presque à plomb du mur, el la su-
GUA
— 561 —
(iUA
pôricure, qui porte le faîtage, en pente plus dou-
ce. On y perce des lucarnes pour éclairer l-inlé-
rieur. | Grenier; galetas. | Sorte de point propre
à renforcer les coulures,
fáuardiiiCM, s. m. pi. '^ouardi-néss. Mar. Cordes
({ui tiennent suspendus les niantetets des sa-
bords. I Drosse; cordage lourné sur le cylindre
de la roue du gouvernail pour la faire mou-
voir.
Uiiai'diulu , s. f. Bot. GuarUiolc; plante du Mo-
xiijue.
Vuardoüo, ««. adj. Econome: ménager, qui con-
serve avec soin. || .\vare; mesquin.
Ciuarea, s. f. Bot. üuaréc; genre de plantes d'A-
mérique.
(kuarccer. v. a. inus. V. Curar, medicinar. \ Se-
courir; défendre, délivrer. || Garder , conserver,
assurer.
(¿uarecer, v. n. inus. Guérir, recouvrer la sunté.
<iiiiai'ec('rMt>, v.pron. gouart'zerr-sé. Se réfugier;
chercher un asile. H Se garder; se préserver, se
défendre.
Guarecido , da. part. pass. du v. guarecer, V.
ce mot.
Uuarcciiiiioiito, s. f. inus. Guarda cumplimien-
to, observancia.
Ciuareiiticio, cía. adj. inus. V. Guarentigio.
Citiarend^io. gia. adj. Jurisp. Se dit du pouvoir
qu'on donne à un juge , à un tribunal de faire
exécuter un jugement, une sentence.
Ciiiare.xcei-, v. n. inus. V. Guarecer , sanar , cu-
rar.
OuaroMcigiiieiito, S. m. Cure , guérison , recou-
vrement de la santé.
Giinrsari.^eno, s. m. inus. V. Gargarismo.
Guni'iba, s. f. gouari-ba. Mamm. Guariba; espè-
ce d'aiouatc. j Mamm. Guariba; espèce de singe
d'Amérique, du genre alónate.
Guarida, s. f. Tanière; repaire, concavité dans la
terre, dans le roc, où des bêtes sauvages se reti-
rent. || Fig. Refuge ; asile, retraite, lieu où l'on
se retire pour cire en sûreté. | Fig. Kndroi!,
maison qu'on fréquente habituellement. | inus.
V. Remedio, libertad.
Giiariadero, ra. adj. inus. V. Curable.
Guarlinlento. S. m. inus. V. Curación. \\ inus. V.
Amparo, refugio, acogida.
Guarln , S. m. Cochon de lait ; petit cochon qui
tette encore, ou qu'on ne nourrit que de lait.
Guarir, v. n. inus. \ . Sanar. \ V. Subsistir, man-
tenerse.
Guarirme, V. pron. inus. V. Guarecerse.
GuariMiiio. s. m. Ordre, ¡trogression des chifl'res
dans la numération. || ChilTre ; caractère dont on
se sert pour marquer les nombres. (| .Yo tener
guarismo; être incalculable; innonibrable. Se
dit pour exagérer, amplifier une chose.
GuariNuto, nui. adj. inns. Qui appartient , qui a
rapport à l'arithmétique.
Guarlanda, s. f. inus. V. Guirnalda.
Guaruecedwr, S. m. Garnisscur; celui qui garnit
quelque chose.
Guarnt'codiira, S. f. Garnissage; action de gar-
nir, résultat de celte action.
Guarnecer, v. a. Garnir ; pourvoir de toutes los
choses nécessaires a quelq'un ou à quelque cho-
se , soit pour la commodité , soit pour l'orne-
menl. ^¡Guarnecer , abastecerse una pUtza dç
TOMO V.
guerra; garnir une place de guerre; la munir de
tout ce qui est nécessaire pour la défendre. Il
Garnir: orner ou munir d'un accessoire, en nar-
laiil d une robe. ete. l| Gar;iir; renforcer, dou-
bler. Il Garnir; remplir, occuper un certain espa-
! ce. Il Garnir; être le complément nécessaire, l'or-
j nemenl, l'accessoire, etc. I| Garnir; cou^ rir. dou-
j Jtier. Il Garnir ; mettre des garnitures. | Garnir;
j eiitouier, environner. | Enchâsser; bxer, incrus-
1 ter quebiue chose dans de l'or, de largent, etc.
= Fir. Orner; embellir. || Faucon. Garnir un fau-
con dejéis, de sonnettes. || inus. V. Corroborar,
autorizar. || inus. V. Colgar, vestir, adornar. \{
(irapiieler ; garnir , munir de grappes. | ¡nos.
V. Adornar, enriquecer. || inus. V. Proveer,
equipar.
f^uarnecido, d.-j, adj. et [lail. pass. du v. quar-
necer. Garni, e , muni.
Guarné.'i , s. m. Sellerie ; beu oii s'on serre les
selles.
«liuarncii , S. m. pi. Mar. Tours d<- câbks autour
des poulies qui servent à hisser.
Gnurne.sccr, y. a. V. Guarnecer.
Guareiescldo , a. part. pass. du \ . guarnescer .
V. ce mol.
Guarnición, S. f. Garnison ; troupes de toutes ar-
mes séjournant dans une ville ou dans une pla-
ce de guerre. H iiarnison ; élat des troupes qui
séjournent dans une ville ou dans une place de
guerre. i| Jurisp. Garnison; un ou plusieurs hom-
mes qu'on élablit en quelque maison pour con-
traindre un débiluer à payer, et pour y demeu-
rer à ses frais jusqu'à ce qu'il ait payé!^ ou pour
veiller à la conservation des meubles saisis cher
lui. Il Garniture; ce qui est mis pour garnir. | Gar-
niture; assortiment complet de (¡uoi que ce soil.
Garniture; encbûssure d'une bague, etc. ;| Four-
biss. Garniture; la garde. \c pommeau, la bran-
che et la poignée d'une epée. | Mar. Garniture;
tout ce (¡ui sert à garnir un m.U , une vergue,
nue voile, etc. | Imprim. liarniture ; bois (ju'on
mot autour des pages. | Fig. Ornement; parure,
embelli?semenl. ce qui orne, ce qui sert a orner,
i Guarniciones; s. f. pi. Armes défensives dont
on se servait anciennement. ¡ Harnais; tout l'é-
quipage servant à atteler un chc-val de carrosse
ou de charrette. ¡ Teint. V. .Marco. \ anc. art.
niilit. Guarnicitin interior de la manopla; ham-
brège; garniture inléiieure du gantelet.
Guarnicionar, V. a. inus. V. Guarnecer, j Orner;
parer, embellir une chose eu y mettant des gar-
nitures.
Guarnicionería. S. f. Fabrique: boutique où
l'on vend des garnitures, des harnais, etc.
Guarnicionero, s. ni. Sellier; ouvrier qui fait des
harnais, des selles, etc. ¡ Hourrelier; ouvrier
qui fait et réparc les harnais des bêtes de
somme.
Guarniel, S. m. Bourse de cuir. | V. Bnjaca.
Gnarniniicnto, s. m. inus. V. Adorno, aderezo,
guarnidura. \ Mar. V. Guarnición.
<;nurulr, v. a. inus. V. Guarnecer.
Guaro, S. m. -inua-ro. Ichlhyol. Guare poisson du
genre fiombre. ¡ Oriiilh. Guaret oiseau du Brésil.
Guarra . s. f. Bol. Gouarcee ; genre de plantes
d'Amérique , famille des méliacces, j Truie: la
fi-niclle tlu porc.
Guarro, s. m. Tore ; cochon , animal domestique
36
(iUA
— M)! —
(iui:
(]u'üii (•ii;!ri>issf |i(piii le luaii^zti cl duiit l.i ;.'iai^
se aii|>it^s (le la («mu s'!)1>|»c1Ii' laril.
«¿uai-uhit , s. 1". Oiiiilli. (limarinilia ; |H'rio»|iiPl
d'Ainí'iiiiiíi-, à nipi>'i' rmi^ic
CiiinNo, s. m. Uclat. Ciiiasso: laiiiirc au iiicivcii tic
laiiiicUc les iliassiMirs de 1' Aiik'tuhic (Iii Sud cn-
lacciil cl rcnvcrseiil les -i auds (piadiupcdi-s. Ou
se siMl du t;uasso à la gucric i)i>ur (Milacor les
pieds des clievaux cl les pièers de canon.
«¿iinHtuiite. part. nés. de (¡wistar. V. ee mol.
«¿iiiiNttii-, V. a. inus. V. Cüiisnmir.
tiunsio, s. m. iiius. V. Coiisiutrlon.
tiunti'vUi, s. t'. liol. (luallérie; j^enre do piaules
de la l'auiille des aunnées.
«:iinlucii|»a, s. m. Ulilliyol. (hialucupa t poisson
du ^;euie labre.
e;iiny, mterj. iinis. V. Aij. \ Tener murlias tiun-
yes ; avoir beaucoup de maux, de malheurs, ou
de revers de fortune.
(¿iinyM, s. r. rlainle; gémissement, lamentation.
¡ Hacer In guaija: se plaindre; se lamenter,
exagérer ses maux.
fniitiyuhu, s. f. l?i)l. (loyave; Iruit du gayavier, ar-
biO d'.\méri(iue.
(;iiii>al»oro, s. m. Ornillt. C.oyavier ; pelit oiseau
qui se nourrit de goyaves.
<;iia)iabo, s. m. Hol. Goyavier ; genre de plantes
de la famille des myrtacées , originaire de l'A ■
méri(|ue et des Indes orientales.
«liiinyacnn, s. m. V. G'nujdeo.
Oiiayaca, s. m. go«rtïrt-/co. lîot. (îuayac ; genre
de plantes de la famille des rutacêes , originaire
des contrées éciualoriales de 1' Amérique. Ce
sont des arbres remarquables tant par leurs ver-
tus médicales, que par la dureté de leur bois et
la beauté de leurs fleurs,
f>iiayailei-o, s. m. inus. Lieu où l'on pleure dans
les deuils.
Giinyapil, ou ««myapin. s. m. Sorte do manteau
indien qui ne couvre que le cou et les épaules.
Guayaquil, adj. Géog. De guayaquil , qui appar-
tient, qui a rapport à Guayaquil.
Guayaqufua , s. f- Chim. Guyacinc ou gaiacine;
substance qui découle du tronc du gayac ofllci-
nal; elle est d'un jaune verdàtre cl d'une odeur
aromatique agréable. Cette substance est célè-
bre par ses propriétés stimulantes , diurétiques
et légèrement purgatives.
Guayar, V. n. inus. Pleurer; gémir, se lamenter.
Guayas, interj. inus. V. Guay.
Guayoto, s. m. Relat. Guayotta; le mauvais prin-
cipe chez les habitants de Tenerife.
Guazoubira, ou GuazoupSta. Mamm. Guazou >
bira ou guazoupita; cerf du Paraguay,
Guaziieti', s. m. Mainm. Gazouètc; cerf du Para-
guay- , ,
f^uuzuma, S. f. Bot. Guazuma ; genre de plantes
dicotylédones , de la famille des malbacées. ¡
Guaiuma de áureas hojas ; guazuma à feuilles
d'or, orme d'Amérique; arbre originaire des An-
tilles,
Guaziipnra, s. m. gottmou-para. Mamm. Goua-
zoupara ; cerf du Paraguay , plus petit que le
gouazouète , et dont le poil est luisant et mêlé
de brun et de blant.
Guazúplta, s. m. gouav.ou-piia. Mamm. Goua-
zoupita; cerf du Paraguay, qui paraît être la bi-
che noire ou biche desbôis ue Cavenne.
(•iiii'/.upurii . s. m. ijDiia/iiuiiuit-liiiii. Mniiini.
(iiiiia/iiti|Miuciiu; clicv reuil d'Amérique.
liKiaxu), s. m. iiiHiai.oa-i. .Mamm. (loua/oiiy; cerf
du I';m ;iuin\ .
4¿iilt(>rciarloi>. s. f. mus. \. Golirninritin.
Gul>ci-ii:iinci>tll)iliiiail, s. f. tiotibérntimi'iililiili
(luilil. .Neol. GouNernenu-nlaliilité; mol créé par
l.ouis XVMl. Action de se jouer d'un gouverne-
ment. Ce mut a plus de rapiioit à ceux (jui gou-
vernent qu'à l'adion île goiiverneriier même.
(¿liltiTiiauK'iital, adj. iioiiliniidiiiinlnl. Néenl.
(jiiinernementat; qui appartient au gouverne-
menl.auilicf dcll-llat. || Sislctyid (lohniifnnnitai.
système gonNcrneiiKiital. | G» uvei nemental; se
dit aussi des hoinines (|ui deniandrnt ou qui ap-
puient un gouverneinenl fort ou régul.er. | ¡'uT'
lilla iiitheruauii'nlal ; parti gouvernemental.!
(iouvei neiiiental; se dit aii-si d'un homme d'K-
tal (|ui présente comme ministre des garanties
di' talent, de moralité et de modération.
4;ul»(>i'iiaui4'>italiNii>o, S. m. ijonbr ma inénlalit-
)ii:r .Nitd.Gouvenicmentalisme; système qui rap-
porte tout au gouvirneiuent, a la manière de
gouverner. | /:'/ (luheniaiiu'iilalismo se sirve de
los hombres como tic lus ;iuaris)ni>s de los pre-
stiiniestiis: le gouvernenieiilalisme se sert des
hommes comme des chifres du budget. | (îou-
vernemenlalisme; manie de gouverner.
<âul>eriiar, v. a. inus. V. Gobernar.
4iuli<M-E>ii(lvaiueiitc , adv. ¡¡(luvéntatiramén-ti'.
Par voie de gouvernement.
Giiberiiativ», va. adj. (lotibérnati-i'o. Gouverne-
mental; (¡ui appartient au gouvernement.
GiiExTiit'ta, s. f. ijoubénié-la. Ornilb. ííubernite;
genre d'oiseaux.
Gubia, s. f. f/oi/-¿ía, Tcclin. Gouge; oulil, sorlo
de ciseau dont se servent les menuisiers. | Mar.
Gouge; sorte de foresl acéré, dont on se sert pour
percer les pompes de > aisseau. | Pequeña gubia;
goiigetle; petite gouge.
Gubio, s. m. (¡ou-bio. Ichlhyol. Goujon; genre de
petits poissons blancs, qui ne renferme qu'une
seule espèce.
Giibilcta, s. f. inus. f]uiibilé-ta. Boite où l'on ren-
ferme des gobelets.
Gubilete, s. m. inus. goubilé-lé. Gobelet; vais-
seau de verre ou de quelque substance méta-
llique, qui est plus haut que large, ordinairement
rond et sans anse, etc.
Gudie-Kutlic, S. m.gnudik gnttdi\i. Ornith. Gou-
dic-goudic; espèce d'oiseau de proie d'Abyssi-
nie. des mouvements et de la position duquel
les habitants de ce l'ays tirent un bon ou mau-
vais augure.
Guiloc, s. m. (joudo!;. Mus. Guddock; instrument
monté de trois cordes, ayant presque la forme
du violon; il est en usage parmi les paysans
russes.
Gu(lof|ut>, s. m. goiidu-ké. Mus. Goudok; violon
informe des russes.
Gudi-a, s. f. gou-rfra. .\nc. art. milil. Goudra; e.s-
pècc de fascines goudronnées et enflammées
qu'on jetait sur les assiégeants.
j Guetia ou G3ie.<áda, S. f. gué-f/a gués-da. Bol.
i Guèdc ou guesde: nom vulgaire du pastel em-
¡ ployé pour teindre en bleu.
, Guedeja, S. f. (¡uédég-ha. ToiiT. Face; les cheveux
i qui tombent sur les deux ternîtes. ¡1 Crinière;
GUE
5G3 —
(iUE
masse (le, loties [loils imi j;ai iiiss>'iil tuiilf la |)iu
tic antérieure diicnii du Ikmi.'H Tener al¡iiitiíii<}-
sa ]>or la (incileja: siii-ir l'ijccasioii au\ clieveiix,
ne pas la laisser í-chajiper.
«¿iit'drjtir. V. a. iinis. (luhléii-lutr. .\rraii;^cr les
cheveux (|ui loniheut sur les lc:)i|)es.
«liiaedejill», s. T. (Imi.de (^neilrjn. V. ce mot,
Gtii'tlcjoii, s. t!i. au^Mii, de (iiictlcjd.X . ce mol.
GsiiiiMlcjoM». NH.adj. V. Cuedejuila.
UiKMlrjiKl», <la. s. Í, (luêdéii-lioii-tli). Oui a beau-
coup de clicM'Ux sur les tempes.
C:iioI«li-ó>*, s- m. cl adj. (lueldrois; lialiitant de la
Gueldre ou (jui appartient à la (lueldre.
UiicUoM, s. m, \)\. Hist. (iueUes; partisans despa-
[)es enllalie, par opposition aux (iii)clins, parti-
sans de rempercur. Cette dénomination vient de
ce (jue des deux maisons puissantes (¡ni divi-
saicnl rAlleuia^Mie. les iloiicii MaiilVen ou 'A'ei-
lilinjçcn, cl les WeiCs. durs de Uasiére, ces der-
niers s'étaient toujours déclarés en faveur des
papes contre les em|iereurs <le la maison, Ho-
ben llouffen. le premier Well" avait clé crée duc
de naviéreen 1071. par Ueri IV,
«¿ikt'IloM, s. m. pi. inus. V. Ojos.
iiüvlivv, s. m. Holi. V. ¡Huero.
(¿uenilio, s. m. Ilortic. (¡uemhc; l'ruit du l'ara-
fiuay, dont les semences, mises sur (!es écorces
pourries, au liant des arbres, jelleiil des fibres
tortuensesfjuidesceiidenl jusiju'àterre et y pren-
nent racine.
<i;iiciiii.«H, s. f. Guémise; sorte de s^uèlres en usa-
j;e dans les Antilles.
«^iit'iiuii. s. m. Mainm.Guémul; ruminant du gen-
re lama ijui habile les sommets les plus élevés
des Andes.
liiieno, s. m. ¡Vlamm. Guenon; genre de singes de
l'ancien continenl. || Comhyl. Guaimum; gros
crusîacé du Urcsil, bon à manger.
Ciiieiitrria, S. f. Hot. Guentlierie; genre de plan-
tes hépatiijucs dont l'espèce la plus connue, la
gucnthéi iemarchanlioïde, est Irés-communc aux
environs do Florence.
(■tteiiiiiiilii, s. m. gf)(/r«ei(í7i-í<(.0rnitli. Guainum-
bi; espèce d'oiseaw-mouche des Indes.
Uiici-flio, cha. adj. inus. V. ISincn.
Gurriiioot'N, s. m. pi. Fauconn. Croie; sorte de
gravelle des oiseaux de proie.
Uiicrrii, s. f. Guerre: lutte armée entre deux ou
plusieurs Ktals; série tlaetes violents par les-
quels une puissance cherche à faire prévaloir,
contre une autre puissance, des prélenlioiis jus-
tes ou injustes. | (iuerre; la connaissance îles
règles nuil faut suivre, des moyens qu'on doit
en)|»loyer pour faire la guerrci avec avantage. ||
dente île i/iterra; gens de guerre; soldats, mili-
taires, lrou|)e armée. | HfijiD <ie lu ¡¡uerra: [oii-
dre de guerre; surnom de plusieurs grands ca-
pilaiin'S. cl com|ueranls; tels ((u Alexandre, An-
nibal. Napoléon. Cesar, etc. | Par exiens. Guer-
re; toute es|)éce de débat, de démêle, d"atta(|ue,
de lutte morale. || Fig. (iuerre; opposition, con-
trariété. I Fig. Guerre; différents, dispensions
domestiijues. |{ Milice, art. exercice de laguerre.
Il (¡uerrd camiml; guerre imverle; i|ui est en
pleine activité. || (iiierrn civil: guerre civile;
guerre intestine, pierre i|u s'allume entre les
citoyens d'ii'j mènie Fiat, || (¡ucrrddliierlu; Fig.
guerre ouverte; inimilié déclarée. || Fig. Ucmè
les piUtlics. Il (iueira <l<; enltiulimieuiu, opposi-
tion, contrariété de senlimenls. |i (¡uerra iutc-
rior; guerre intérieure; combats des passion-,
contre la raison. || (iueirn (lulntin; fiuerre peu
sanglante, dans laquelle on expose peu de mon
de. I llnrer biu'Hd ijuerra; faire bonne guerre,
a^ir conformément aux lois de la guerre. |1 Ob-
tener los honores de In fiucrra; obtenir les hon-
neurs de lu guerre; se dit d'une garnison assié-
gée, qui vaince après une longue et honorable
résistance, obtient de sortir de la ville ou de la
place qu'elle défendait, avec armes et bagages.
Il (iiterrds púnicas; guerre puni(|ues; lutte de
Uoine et de Carthage; le plus grand événement
du monde ancien, qui se termina ¡lar le triom-
¡ytiede Uume sur sa rivale. |i llist- (jiierra santa:
guerre sainte; se dit de la guerre à laquelle
Aboubcckr appela les lidèles pour convertir à l'is-
lamisme le peuple de Syri;;. || Tener la (jucrra
derlaradn; élreá couteau tiré avec quel(|q'un. ||
(iuerrd, giierrd! aux armes, aux armes! || Hijo
hdhidoen bueno giterrd; bùtard; eniunt né hors
mariage.:=.'\l> th. Guerre; on dépeint la guerre.
ainsi que bellone, armée à l'anliiiue, un casque
en léle et la lance à la main. | Mvth. Guerre; la
guerre considérée comme ayant la paix pour
but, est figurée parMars, tenant de la maindroi-
tc une lance et de la gauche un caducée.
(¿ucrreaiEo, »la. part. pas. de guerrear. Guerro-
ya', e-
Uiaerrendor, s. m. Fam. Guerroyeur ; celui qui
aime à guerroyer. || Guerrier; qui fait, qui aime
la guerre.
GucrreaKtp.part.pres.de guerrear., cl adj. Guer-
royant; qui aime à guerroyer, qui guerroie.
Guerrear, v. n Guerroyer; faire la guerre. || Fig.
Combattre; attaquer son ennemi, ou soutenir,
repousser son attaque. || Fig. Tourmenter; agi-
ter intérieurement.
Gucrrerniiseiilc. adv. D'une manière guerrière,
comme à la guerre.
«¿Herrería, s. f. inus. V. Guerra.
Guerrero, ra. adj. (iuerrier; qui est pr(q>re à la
guerre, qui appartient a la guerre, (jui fait, qui
aime la guerre; se dit des personnes et des cho-
ses. Il Tener el aire, el continente guerrem:
avoit l'air guerrier, la mine guerrière; avoir l'air
la contenance d'un homme de guerre. || (îuerro-
yanl; qui ai me à guerroyer. || (juerrier; belliqueux,
mai liai.
Guerrero, s. m. Guerrier; ceUii qui fait, qui aime
la guerre. !| l'oès. Guerrier; siddal. 1| l'rov. Un
guerrero debe acometer como galgo, huir como
lobo, 1/ defenderse como ,/ai'fi/i; un guerrier doit
avoir assaut de lévrier, fuite de loup et défense
de sanglier; il faut allaiiuerhanliment, se retirer
lenleiiieiit, cl se défendre avec vigueur.
Guerrillero, s. m. (¡m : rillero; partisan qui sert
dans une guerrilla. || liucrrillas; partisan qui
sert dans une guerrilla, c'e^l-a-dire dans un
corps de troupe le^îère qui va à la découverte et
combat par escarmeuchc. Uandils «jui se formè-
rent en Ks|)agne, dans la guerre de I8t>8 à ISl '» .
jiour ai;ir contre les armeus françaises.
Guerrilla, s. f. dim. de (¡uerra. llist. milil
Guerrilla; petite guerre. Se dit des petits corps
iiisurrei tioiinels (lui, chacun dans leur sphère,
cigissaieut indépendamment des masses regulic
(ÍLI
— MVt
<.Li
rt's. l'ciidiitil lu ■iucric de l'itiili iiciiditiici' il y
«■Ht b(;aii(-oii|) (le j;iii'riillas. qui ont ncíiiiis une
grande célébrilé « cause de leurs niiaulé, ele,
etc. ele.
UiKM-Kit, s. f. Métrol. (liierze; mesure dií longueur
cni|)li)y(''e en l'erse.
<¿iic(iirila. s. f. líol.duellarde; (,'enre de la fami-
lle (les ruliiarées. tirant son ori^iiK^ d'Aincrique
el des ludes. Klle a des lleurs disposées en eo-
rynibcs sur de lon^'s ¡lédoncules oxillaires.
tlHctnr<lon«*. s. r. pl. Hol. (liieltardées ; famille
de plantes ijui a pour type le frcnre ^ueUarde.
C¿iit>(úr<leo. «loa. adj. líot. Gudlardi'! ou ¡j'ueltar-
dacé; (lui res-cinMe a une ^'Mctinule.
Ciiircli», s. f. Bot. (ioulVée; genre de la famille des
caryo|)hyllées, fonde sur une seule espete des
environs de Marseille.
Gusulnno. s. m. çjoivjouln-no. Bol. Gougoulane;
variété de banane.
CíhI, s. m. Büt. (lui; j)ianlc parasite de la famille
des eliévrefeuilles, dont la semence s'allaclie à
l'ecorcc de certains arbres, tels que le chêne,
le pommier, l'aubépine, etc., et dont les feuilles
ont une saveur amérc et mucilagineuse. |) Hisl.
Gui; c'était une grande térénionie chez les gau-
lois quand on devait cueillir le gui de cliénc,
qu'ils regardaient comme sacré. Leur chefmon-
tailsur le chêne, coupait le gui avec une faucille
d'or, et lepremier jourdcranon le distribuait au
peuple comme une chose sainte, en criant. A gui
kan neuf! pour annoncer la nouvelle année. Sui-
vant eux, l'eau du gui fécondait les animaux sté-
riles, et offrait un préservatif contre toutes sor-
tes de poisons.
Ciiiia, s.gui-a. Guide; celuiqui conduitquelqu'un
pour lui montrer son chemin. | Gucrr. Guide;
personne du pays que l'on requiert pour diriger
un détachement dans sa marche. || Art. milit.
Guide; soldats sur lesquelsles autres doivent ré-
gler leurs mouvements dans les évolutions. |j
Guide; compagnies ou escadrons d'élite, qui du
temps de l'empire français, étaient attachés spé-
cialement à la personne du général en chef. |
Ilorlog. Guide," outil qui sert à conduire un fo-
ret, pour percer droit les platines des montres
et des pendules. I Navig. iluv. Guide; balises
qu'on met dans les passages difliciles jiour mar-
quer le véritable cours de l'eau, et assurer la na-
vigation d'un fleuve. | Fih. Guide; celui qui don-
ne des instructions, des avis,des conseils. |! Gui-
de; titre de quelques ouvrages qui contiennent
despréceptes, des renseignements. | Fig. Guide;
tout ce qui sert à guider, à diriger dans les étu-
des, dans les actions. |i (luide; lanière de cuir
attachée à la bride d'un cheval attelé à une voi-
'ure. Il Mar. Guide; grande verge scche ou arc-
boutant qui sert à déployer laralingue inférieu-
re de la brigantine. I] Guide; directeur de cons-
cience, j Fasse-port, passavant, billet de doua-
ne, acquit-à-caulion. Il Chef de quadrille; celui
qui dans les exercices équestres conduit la qua-
drille. I Celuiqui mène la danse. | Chanteur qui
part lepremier dans une fugue. || Long sarment, |
maîtresse branche qu'on laisse à une souche en
la taillant. | Guia de forasteros; sorte d'alma- j
nach national, en Espagne. || \dv. inus. En guia
oenlaguta.y. Guiando. \ Guias,?., f. pi. Amor- i
ces, traînées de poudre, mèches de communica- '
lion. I C.tuMaux de \()lce (ju'on mtt dcvîiiil les
deux attelés au timon. | Se dit de deux grosses
baleines (jui se mettent sur le dejrièredun corps
de jupe. Il (irosses baleines d'un éventail.
<.iiln<lorn, s. f. V. Guia.
«¿iiIiuIg, «In. part. pas. de r;»/?rir, et adj. Guidé, c.
Il tiiiidé; ((iiidnit. dirigé.
Uiiiadur, s. m. liiiide. ci. iiduclcur, directeur.
<^niajr. s. m. Giiidunna^e; fonction de guidon. ||
Inus. V. Seguro, resguardo, salvo conducto.
<;iilaiiiii>ii(o, s. m. inus. Omduile: direction. |
Guiddjo. II Inus. V. Seguridail, salvo conducto.
(;iilniiii, s. f. Gédgr. Ciuiane; vaste contrée del'
Amériínie méridiiin.-ile. comprise cutre l'Oréno-
quc au N. et le fleuve des Aina/ones au S. Hile
occupe une élciiduc de jilus de '.ÎOO lieues de eû-
tes sur l'Océan atlantique, et comiirend la guia-
ne esiiagnolc, la guianc anglaise, la guiane ho-
llandaise ou Surinam, etc.; elle contient ;)0(),000
habitants,
Uiiinr. v. a. Guider; conduire quelqn'un i our lui
montrer le chemin. | Guiar tiu rnhallo; guider
un cheval; le conduire. || Fig. (iuidcr; diriger
«luelqu'un dans le chemin de la vertii. | Solo lo
guiaba cl interés; son intérêt seul le guidait. |
Guider: donner le bon exemple. || Fig. Mener
le branle; êlreà latête d'une affaire. | Mener, gui-
der, conduire.
(¿iilar, V. n. Aller, conduire, aboutir.
(.uiaro, s m. Bot, Guier; arbuste du Sénégal.
Viilai*»ie. V. pron. Se guider: se diriger, se con-
duire, se gouverner. | Se laisser guider, condui-
re, diriger.
G nitin, s. f. Mamm. Guib; espèce de gazelle du
Sénégal.
(¿iiibor, s. m. Comm. Guibert; toile blanche de
lin qui se fabrique à Louvicrs. F.lle est ainsi
nommée de Guibert, qui en fabriqua le pre-
mier
ftsiiüa), <Im. adj. Bob. V. Bueno.
€iiiiidó. s. m. Guideau; espèce de filet en manche,
que l'on tend à l'enibnuchure des fleuves.
(i:iii<lon)n, s. f. Bot. Guidonie; genre de plantes
qui répond au guaréa de Linné.
Giii('e]a,s. f. guié-na. Géogr. Guienne; ancienne
prov ince de France qui se composait de la Guien-
ne et de la (iascogne, et qui, après avoir formé
un royaume sous le nom d'Aquitaine, fut en
suite gouvernée par des ducs, et en lin réunie
définitivement à la couronne du France, sous
Charles Vil, en lîo3, après avoir été, pendant
plus de trois cents ans. le théâtre d'une guerre
presque continuelle entre les Français cl les An-
glais.
Guija, s f. Caillou; pierre qui se trouve dans
les rivières. ¡ Sorte de pois carré. | Ser de pocas
cjuijas ó tener ¡loras guijas; être mince, petit, se
dit en parlant des jiersonnes.
fàiiijai-al, s. m. Sol pierreux, couvert de cailloux.
Ciiiijai r<i»o, S. m. Coup de caillou, donné avec
un caillou.
Oiiijan-ofio. ña. adj. guig-harré-gno. Çui ap-
partient ou ressemble aux cailloux, qui en est
couvert. ¡ Fig, et fam. Fort, robuste, d'un tem-
pérament vigoureux.
Ciiiijarrilo, ito, s. m. dini. de Guijarro. V. Ce
mot.
Giiijnrro, s. m. guig-har-ro. Gcol. Caillou; nom
Güi
oG5 —
(iUI
vulgaire de toulcs Icspicrips siliciciiscs, c'est- i
à-di I r,"omposéi'scssentiellcmenl (le silice, quelle
que soil la couleur- I
CiiiijnrroMo, xa. aiij. Caillouteux; plein de cail- {
loux, semé de cailloux. 1
Uiiijeno, An. adj. guii¡-hé-gno. Lisse: poli, dur
comuic uu caillou de rivière. | Fig. Dur; insen-
sible.
Gnijo , s. m. '¿tiig'-lio. Quantité, amas de cailloux
de ri\ière dont ou pave les chemins. Il Iiius. V.
Guifarri).
c:uijoii , s. m. In?e(ie qui attaque les dénis.
CiiiiJoMO , sn. adj. V. (iuij arraso, '\ V. Guijefin
CiuilatMlinn , S. f liot. genre de plantes légumi-
neuses.
GiiilniídiiiúUleN. ndj. Rot. Guilandinoïde ; qui
resscn)ble ù une guiliindine.
Ciuildcr. s. m. ¡Monn. (juilder; pièce d'Allemagne
qui vaut environ 2 f. 2."> c.
liiiíleñn, s. f. V. V. Pajarilla.
iiulîog\n, S. m. gií)7og-/iÍ5s. Guilloclii?; ornement
formé de traits, de lignes qui se croisent symé-
triquement. Il (jhHo'¿ísu ilibiijn de jardin; guil-
lochis de parterre ; comparliinents de buis ou
de gazon, qu'on entrelace de plusieurs manières,
dont on forme plusieurs carrés. || Tccbn. (luil-
lofhis; art de faire sur les tabatières dilTcrcnts
compartiments , par le moyen du tour.
Ciiiiiiii^Uu, s. Í. '^iiiloussi-ta. Minér. Gay-lnssitc;
minéral de la Colombie que l'on trouve dans les
argiles qui renlermenl de gros fragments de
grès secondaire. C'est une substance saline, car-
bonate de soude et de chaux , insoluble dans
l'eau , plus dur que le gypse, moins dur que le
carbonate de chaux, etc.
Uiiilla, s. f. '¿uill-a. llècoltc copieuse, abondante.
Oiiillnnie , s. m. Techn. Guillaume ; rabot à fer
étroit, échaiicré, pour les moulures et rainure?.
C¿iiille«lii , s. m. got<i//t'-(/oM. Guilledou; espèce
d'ancienne confrérie qui subsiste encore dans
quelques parties de l'Allemagne, oii l'on faisait
des festins qui pouvaient servir de [irétextc à
d'autres débauches.
Giiilloliiiin» , lia. adj. gní//i'//n(-íio. Qui appar-
tient il (iuillaume. ;i Guillelmin; se dit aussi d'u-
ne des branches de la maison de liavièrc.
CiilllcliuiMta , adj. et s. m. Guillaumiste ; par-
tisan du roi d'Angleterre Guillaume 111 , aupa-
ravant prince d'Orange, par opposition aux ja-
cobites, c'est-a-dire aux partisans de Jacques 11,
son beau-père, qu'il détrôna.
Guillote, s. m. nuillo-tê. Isufruitier; celui qui
a la jouissance des fruits. | Fainéant, vagabond.
Il Cagnard ; celui qui, parmi les joueurs n'est
pas encore bon tricheur.
Uiiillntiiiu , s. f. (luillotinc; instrument de sup-
plice (jui sert à trancher la lûtc d'un condamné
à la peine capitale.
(¿iiillotiiiailo . (la. adj. et part. pass. de guillo-
tinar, (iuillotiné , e.
Giiillntliiatlo. s. m. Guillotiné ; celui qui a souf-
fert le supplice de la guillotine.
Ciiilllntinailof. S. m. llist. Guillotiiieur ; celui
qui fait guillotiner ou qui est partisan des exé-
cutions sanglantes.
«¿iiillotiiiaiiiicnto, s. f. f^uiUolinatnién-to. Gull-
llotinemcnt ; action de guillotiner.
Ciilllolinnr , V a. Giiiloliner ; trancher la tète
au moyen de la guillotine.
(;iiiuil>alele , S. m. '¿ninthali'-'v. Mar. Guimbalc;
la barre ou la verge de fer qui fait jouer, au mo-
yen de la manivelle . le piston dans le corps de
la ¡loinpe d-iin v ai. seau.
Oiiiiu'luulo , tia. part. pass. de (¡uinrliar. V. ce
mol. I adj. Hoh. S . Perseguido.
(¿iiiiK-lMir, V. a. Piquer; entamer, blesser légère-
ment avec quelque chose de pointu.
Uiiiiiclio, s. m. gi/inn-tc/io. Ornith. Mouette; oi-
seau pécheur. || l'ointe : aiguillon , bout piquant
et aigu qui sert à piquer, etc.
«¿iiiiida , s. f. '¿nir.u-da. llort. Guigne ; fruit qui
appartient a la famille des ceiises et qui pro-
vient du guignier, et aussi de la culture du me-
risier et du cerisier sauvage. La guipne est dou-
ce et sucrée ; elle mûrit dans le courant de juin.
Il Guinda garrafal: griotte : genre de cerise à
court queue, grosse et noirâtre . plus douce que
les autres, l Mar. Guindant , guindage; hauteur
des mâts d'un vaisscu. || Guinda silvestre; ce-
rise sauvage. H Aiiuardieute de ceresas ; vin de
cerises; liqueur très-agréable , composée avec
les espèces de cerises les plus acides, et parfai-
tement mûres.
(¿lilixiado , (la. adj. et part. poss. de flm'ru/nr.
Guindé, e. H Préparé avec des guignes, fait
avec des cerises.
«iiicidasc, s. m. (]uinndaij-bc. Guindages ; ac-
tion d'élever les fardeaux au moyen d'une ma-
chine.
Ciiiindnl , s. m. Rot. Cerisaie ; lieu plante de ceri-
siers. I V. Guindo.
Utiindalcra, s. m. guindalé-ra. Terrain, champ,
verper plante de grioltiers , de guigniers. || Ce-
risaie; lieu planté de cerisiers.
(¿iiIiicSnleta , S. f. Espèce de corde de moyenne
grosseur servant à monter des fardeaux, etc. Il
Tachn.Guignole; petit hüton auquel on suspend
les petites balances.
GiiÍMdali-za, s. f. '^uinndalé-7.a. Mar. Gmndc-
resse . gros coidage qui sert a guiiuicr et a me-
ner les nuits de hume , de perroquets et de ca-
Ossindnmnina . s. f. Mar. Signal d'amilie que
se donnent deux navires en mer.
fiiilndar , v. n. Guinder; lever en haut au moyen
d'une machine. Il Mar. Guinder; cicvrr a leur
place , dans un bâtiment les mâts de hune, de
perroiiuet ou de cacatois. |¡ Fnm. Kmpoiler, ob-
tenir une place disputee par tl-aulre.- concur-
rents. I Hob. f.hau'rincr. nialtriiiter. |1 V. .t/ior-
«¿iiiiidai'.xr . V. pron. inus. gi(iii/i(/nr-ii'. Se glis-
ser , se laisser couler le long d'une corde.
U(i!iidaMU-!4 . s. m. pi. 'riuinndass-téss. Mar.
Guindages.- palans qui servent a tiuinder.
(¿iiiiidilln . ita. s. L dju. de ¡¡uindo. V. ec mot.
Il riment d-lnde; petit piment rouge qui est Ires-
piipiant. et qui a ordinairement la forme d'une
guigne, il est ori>:iiiaire du Pérou.
Oiiiiidillo. s. m. dim. de gi<in(/o. V. ce mol. ||
Gtiinditlo de Indias; pimenl d'Inde ; celle plante
croit dans les jardins cl son fruit ressemble à la
Uiiindn , S. m. Hol. Guigner; arbre de la famiUe
des cerisiers qui porte des guignes. | IJot.iiuin-
do (¡agrafai; griotlicr; arbres qui porte dci
<¡UI
— :íG{; —
(¡ri
HiKitics. Olí (i.iiijdcnd ji.iicialriml >.iii> i «•
11.1111 Icscciivicrsdoiil les liiiils sont il-iiii rou^je
tres -fonce ou jucmiiip noirs, qui ont la peuti
moins tendre . lii cliair plus IVrinc. rou;;.'A(rc,
iiioiiis fondanic i|iic celle des cerisiers prupre-
inciil dits, queiiiiiefnis acide . le plus >oii\ent
douce, mais avec une petite pointe d-aincrtuiiie.
Uiiiiiilolit, s. r. Mar. (juindoli; niacliiiie pour
décharficr lesvaissoaux. | Mur.I.ocli; inslrumeni
destiné à mesurer le sillage ou la >ilesscd'uii
vaisseau.
ligiiiaca. s. f. Geofîr. (¡uinée; vaste contn^e de
r.\i'ri(iiie occidentale, dont les homes s mU Sie-
re-I.éoiie, à l'Ouest, et le cap Péris, à plus de
5.200 kil. de là. | Mélrol Guinée; monnaie d'or
liès-iisitéc en Angleterre eiqui tire son nom de
la province d'Afrique d'où a été rai)p()rté l'or
avec leiiuel Charles II lit frapper les premières
guiñees. | Comin. Guinée; stirtedeloiledemous-
seline plus fine que finisse, (pii vient des Indes
orientales, principalement de l'ondicliéry,
4;«iiiicn, s. m. gui-tuo. Sorte de danse des Nè-
gres.
Uiiiiieo, liAa. s. et adj. Géogr. Guiñeen; habitant
delà Guinée. |I Guiñeen; qui appartient à la Gui-
née ou à ses liiiliiianls.
Cilii^rn. s. (.Gomm. Guingan ou f:uin;:amp; sorte
de toile de coton. Les toiles qu'on fabrique à
Gingnmp |)orleiit le même nom. Klles sont unes
et Irès-lustrées. | Guiiigan; toile de coton hlan-
che de rondidiéry.
«Vuiiisitr, s. m. (îuingar; terre argileuse, aurifè-
re, de la .Nigriiie, dont se servent les nègres pour
fabriiiuer les ¡lipes.
c:iiiii;;iictn, S. m. Gomm. Gninguels camelot lé-
ger, uni et rayé de dilTérenlcs couleurs qu'on
fabrique à Amiens.
CiiiiBiias-dn, S. m. Icliyol. Guiniard; poisson du
genre salmone, dont la chair est trés-esiimée par
les habitants de ce pays.
Ciisigilila, s. m. inus. \
ojos.
Giiiiijii, s. f. V. Aznfaifa.
«¿uiiijo, s. m. V. Azufaifi).
GriiSibja!, s. m. V. Aziifaifo.
Ciiiinjolero, S. m. V. Azafaifo.
auUipHnsnt'ii. S. m. lùpét; Guinpuaguaia; ser-
pent du lîrésil.
ttiiiñadn. s. f. Clignement: action de cli^^nerles
yeux, mouvement involontaire de la piiupiére
quise ferme à demi. |1 Dérive d'un bAtimenl;
embardée.
Guiñado^ «Ja. port. pass. de guiñar. Cligné, e. i|
Guigné, e.
Ciisiñadoi-. s. m. Celui qui guigne. || adj. Cligno-
tant; qui a l'habitude de dignolei .
<>uiùa(!(ara, s. f. V. Guillada.
Ciuiña|>o, s. m. Haillon; guenille, guenilloii.
«iiiuar, V. a. Clignoter; remuer les paupières en
les ouvrant eties fermant fréquemment. || Guig-
ner; re-ardcr du coin de l'œil. || Mar. Embarder;
courir sur un autre rhunib de vent.
«niñnr.so, v. prnn. Boh, S'en aller , s'enfuir.
«.iSnai-oi. s. m. lîuh. Celui auquel on fait signe
du coin de l'ieil.
«iiiifto, s. m. V. Giiiùatla.
Ciuiñoa, s m. lîoh. Signe, geste que l'on fait
avec lœil. V. Guiñada.
Pupila uiña de los
liiiloii, s. m. giiion. Vil. mdil. Guidon; petit di.i
peau d'une com|)agnie et celui cjui le porte. |
(■iinhui; petits drajieanv (]iii servent pour l'alig-
nement , dans les inamiuvres d'infanterie, j (;ui-
doii; bannière d'une confrérie. | Guidon; ouvia-
ge servant île fluide. | Mus. (iuidon; niar(|ue
faite au bout d'une ligne, <|ui iniiii|U(; ou doit
être placee la première note de la ligne suivan-
te. I .Mitl. ccdés. Guidon; membres d'une com-
munauté que Charleina;:ne établit à Home |)our
accompagner ciu\ i|ui fuiraient les pèlerinages
delà Terre-Sainte. Il Croix qu'on porte devant
un évèque, etc. | IClentard royal qu'on porte de-
vant l(i roi dans les céréuionies publiques. | Ce-
lui i|ui mène une danse, qui la dirige, {| Guidon
de renvoi; signe qui indique où doit être pla-
<ée une addition que l'on l'ail à un écrit. ¡1 M.ir
Genou; pièce de bois courbe (jne l'iui [ilace entre
les varangues et les allonges.
<>iiioiiaji-. s. m. inus. V. Guia conductor.
<>ial|Mi>4eiiaii(>, tia. ailj. Cl s. inus. V. Guipu/.-
coano.
<¿iii[tii7., adj. et s. inus. V. dnipiacoano.
Giii|iiixcoa . s. f. Geogr. Guipuscua; province
d'Kspagne, bornée por le golfe de tlascogne, la
rivière de la lîidassoa, la province d'Alava et la
Biscaye: 1 10.01 H) habitant.
(¿(liliiiy.coniin, lia. adj. et s. Habitant de Guipus-
coa; qui aiipirlienl. qui a rapport à cette pro-
vince.
Gulrn-oáiitnra, S. m. Hist. nat. Guira-canlaru;
anis du lîrésil.
Ci?9irai>aiix<i, s. m. l'rnith. Guirapanga; espèce
de continga du Brésil.
<;«iira-iii>c3{>a, S. m. Omith. Guira-pènéa; oiseau
du Brésil, couleur d'or.
GgjirigaY. s. m. .\rgot; langage obscur, inintelli
gible. '
(¿dirindola, S. f. V. Chorren.
Gssiriote , s. m. Guiriot ; tambour des nè-
. gres.
(áiiirEni«<Sa. s. f. inus. V. Girnnlda.
Ciiiiriialila, S. f. Guirlande: couronne, festons de
fleurs. Il Guirlande; objets qui par leur arraiifie-
menl imitent des festons, des guirlandes. Il (guir-
landes; ornenu'iil compose de fruits, de fleurs et
de feuilles entremêlés ensemble, que l'on sus-
pend dans les lieux oii l'on célebre (juelque.
fête. I /:'/» guirnaldas, en guirlandes; en forme
de guirlandes. |1 Inus. Fascine goudronnée qu'on
jette dans la tranchée, pour éclairer les travai-
lleurs. I Mar. Sauve-ruban; anneau de corde .
Il Inus. Sorte d'étoffe grossière. | Guirnalda de
sanguijuelas, sangsues appliquées autour de la
têle.
Getia-tiaUletn , s. f. dim. de guirnalda. V. ce
mot.
c;nii-nal<lilln , s. f. dim. de guirnalda. Y. ce
mot.
ftiiiiroii, s. m. l'ech-Guiron; nom donné, dans le
Levant, à deux lllels qui forment une partie de
la manche du grand lilet, appelé tartane.
GiiiNa, s. f. gui-ssa. Cíuise; façon, manière. V.
Modo, Manera, Calidad, Estado. \\\. \olun-
tad. Gusto, Antojo.
íiMi-saalrtiiitMite. adv. inus. V. Cumplidamente.
Uiii!>a(iillo, s. m. dim. de í/!<í.saí/o. V. ee mot.
Guisado, s. m. guisado. Art. culin. Ragoût; mets
í
(iUl
— ;í6- —
GUN
composé de viande préparée avec de la sauce,
des épices,elc. | Ruli. V. Mancebía.
«¿iiiHotlo, <hi. adj. aiic. Se dit <!e ce qui est uti-
le avaiita^'(Mi\. = 15eau, IkI, se dil d'une peistmiic
(lui est bien, qui a les inatiières aisées, élé}j;an-
ics; eldoul Icuiaiutieu annonce la bonne éduca-
tion. Il Pourvu; fourni de ce qui est nécessaire.
Il Juste; riiisonnable, qui est eonloriue à la rai-
sou. Il l"i^'. fain. restar uno mal ¡jiiisa loi être
de mauvaise bumeur, rnicontent.
4;!ii.>9iiai>. <la. part. pas-;, de ¡ini'sav. V. ce verbe.
4;itit4uilor, va. s. (luisiuier; qui fait lacuisine.
«¿iiisniiiieato, s. u). anc. Apprêt; manière d'ap-
jircter quelque chose.
(¿iai<üuii«!cn-«>. r». S. Cuisinier; qui fait profession
d'apprèler les viandes, de faire la cuisine.
(»ai.santc!4, s. m. j)l. Pois; légume produit par
la cosse.
(;giiH:>!itiiia, S. f. ¡luissan-li-ixa. (Jéog. Guzanli-
ne; partie du royaume d'Aljter qui com|Mend les
provinces de Hou;iie el de Constanline.
CaiNur, V. a. Apprêter; assaisonner les viandes;
s'occuper de la préjiaration des mets. || Fig.
Apprêter, arranger, disposer les choses d'une
manière convenable. |1 anc. V. Adobar, escabe-
char.
GuI.«ai-<Ia, s. m. guisxar-flo. llist. Guisard ; li-
gueur partisan du duc de Guise.
aiaiii!»i-aia, s. m. Milit. Guisarme, lance dont le
fer avait la forme d'une hache à deux tran-
chants.
«¿aUarnio, S. m. Anc. art. mil- Cluisard; guer-
rier armé d'une lance appelée guisarme.
Gui!4i>, s. m. .Vssaisonuement ; manière d'apprê-
ter un mets.
UMÍKn|ii!lo, V. ¡Usojiillo.
tiuiHotv. S. m. Kspece de ragoût grossier.
(^ait-g;uit, s. m. Ornitb. (iuit-guil; espèce d'oi-
seaux de l'Amérique méridionale; classés dans
le genre sylvaiu.
Traita, s. f. Sorte de ficelle. V. Grnmantc.
<¿ulta<lo, <ln. adj. cl ¡larl. pass. de guitar. V.
ce mot.
(■nitar, v.a, anc. Coudre avec de la ficelle
o^altarroa, S. m. augmenl. de {¡uitarra. V. ce
mi)l. Il Dans quelques provinces. V. V,uitarro. |i
Fig.lam. Tricheur, rusé.
(¿alt<>, V, G»iia.
(¿ai(u, ta. adj. Se dit dans l'Aragon.
«¿icitoet.s. et adj. V. Gítoíi.—Vagiibond, gueux qui
mille une vie de truanderie, d'une ¡icrsonne va-
gabonde. V. Contador.
4;iii(ouazo, «a. s. augmenl. dei/in'/f;». V. cemol.
(¿uiinii(>atlo. «la. adj. el part. pass. de gHifonear.
V. ce verbe.
<>iaitnis«>ar, v. n.Fdueuser de porte en porte; vi-
vre en vagahond. || Truander; tricher, faire des
tricheries.
Uaitoueria. S. f. Vagabondage ; action de vivre
en vagabond. || Truanderie; tricherie.
(¿iioiiiniio, y. (iiiilioniense,
tiitnuwutiv, adj. (iintuiiieii: qui appartient , qui
a rapport au Chimisle (iu\ ton-.Mor\eau.
(.iiiitt'o!^. s. m. Uist. (¡uitres: nom donné par les
Français à des ;>aysans qui se soulevèrent en
(iuienne l'an 15Í8.
ti'.i\7.anio. S. u). Bot. Guizante ; genre de plan-
tl'S.
C^iiiï'.iîailo, «la. adj. el part. pass. de (¡u'iKiar. V.
ce mot.
4jii3ix<;ar. V. Enfjuhgar.
«¿uii-.ottii, isa. adj. (lui/.otint se dil de ce qni ap-
partient à Guizol ministre des alTaircs étrangè-
res eu France.
Oiija, s. f. Nom donné à une arme d'archer.
iiula.s. f. üourmandisc; vice de celui qui est gour-
mand.
(¿alam, s. m. Relat; Goulan ; nom que les Perses
donnent à des esclaves ou filsd'esdavcs deloule
nation, qu'ils font servirá la guerre.
Citilaii, s. m. Cluouol. (¡oulan ; nom du huitième
mois desCurdcs.
UnIoH, s. m. pi. nias. Gueules; signe adopté com-
me expression de la couleur rouge.
(¿alelioiiita; s, m. Uist. rel. Ciuichénilc; membre
d'un des ordres monastiques musulnians.
(.iiUloDi, s. m. Métrol. Guldcn; florin , monnaie
de ÎManheim. qui vaut 2 fr. S,'5c,
Guitarra, s. f. guita-rra. Mus. Cuitare instru- €-hIíiio,s. m. Ornith. Gou!in;oiseaudu genre mai-
menl à six cordes de bovau, avec un manche | nate.
sur lequel il y a des cases marquées pour poser
les doigts. Il Maillei pour piler le plâtre. || Techu.
.\om (juc les tailleurs donnent a une planche de
bois sur laquelle ils pressent les coutures. || Fig.
fam. listar una cosa ¡niesia a la guiiarrn; être
fait suivant les régies. || .Yo eslar templada la
guitarra; être de mauvaise humeur. |1 inus.
(Hra cosa es con guitarra; <''cst uneaulre cho-
se. I Ser buena guitarra; êtreune bonne pièce.
Cuitarrar, v. a. (înitanser; jouer de laguilarre.
Gnitarrora, S. f. Femme d"uii fabricant de gui-
lares.
GaliMtati, s. m, Phylol. Gulistan: titre d*un ou-
vrage persan, composé parSaadi.
Guloxanit'iite, V. Golosatnente.
Giiia«'iif.m|ui, s. m. gou)nèniss-Li. Ürnilli. Cu-
meiiiski; oie du Kaniischatka.
<.tiin<>na. s. f. goumè-na. Mar. Gome; goménc
gros cordage de Vi.isseau.
(¿uiiKMicta, s. f. dim. de g!/»icMn. V. ce mot.
(;:iinla. s. f. ijou-mia. Sorte d'arme qui ressem-
ble à un poignard.
«¿tiaiicra, S. m. gnu)uiv-ra. Conchil. Goumier;
coiiuille du Sénégal.
Giiiiarrcro, s. m. Faiseur; fabricant, marchand < camiroro. ra. adj. //()ii»ii-/"tfni. Bot. Gonmifere-
dc guitares. ¡ (|ui porte de la gomme.
GaitarrcNco. cA. adj. Qui appartient à la gui- | GuaiJIa. s. f. goumi-la. Bi>l. Gouiniléc; arbris-
tare. r ^l'au du Pérou.
Guitarrilla, s. f. dim. de flid'/rtrrn. V. cemot. diinia. s. f. (/oii-mîi. (iramm. sanscr. lîminn; es-
Gultarrlll», V. 7'i;)/e. i père de ciemenl (lui consiste dans un a bref,
1 Guitarrista, S. m. i/uifnnii.ï-fa. Guilorri>-te: | préposé, dans certains cas aux vovelles de là
qui joue de la guitarre. || Guitarrisle; proies- i langue .^ancrlle.
seur de guitare. ¡ <;uiul«lla . s. f. gonndé-lia. Bol. Gonndelie; gen-
Uullarro. s. m. Sorte depctile guitare. , re de la syngénésie polygamie séparée, el del;»
(.UU
— oG8 —
G US
famille des cinaroréphalcs, classée par mi les
plantes exoliiiwes.
<¿iiii<l<>liári-aM , s. f. |il. finHiiilélin-z^as. Hot.
GuiKléliacées.l'ainilic df piaules, ayant pour ty-
pe le fieiire jjuiuiclic.
Ciiiii<l«'liáoeo,a. ndj. ijintudi'Un-i.in. Bot. Gundé-
liacc; nui res-icmldi' a une ^,'midi'lie.
(¿iiiiili, s. m. iinun-ili. Manun. (iiindi^; quadrupè-
de dAfiique voisin des marmottes.
«¿iiiKlon, s. m. iiüHiitlon. lùitom. Gundon; gros-
se fourmi d'i-lliiopie.
Ciiini'llo, s. m. 70inu'-//o.U'litliyol. (ïunnel; pois-
son du };enrebiennie, qu'on trouve dans les mers
d'Kurope.
(âiiiiorla, s, f. goiiné-rin. Bot.Gunnère; genre de
plantes vivaces, de la famillf des nrlicées.
«¿unificar, v. a. Gouniiier; affeclrrd'un gouna.
liiiiiJa-ticiiiKta, ijnnn;ilKilili-lu>a. Reial. Goun-
ja-iitiiuoa; nom (jue les Iloltcntots donnent à
l'Etre suprême.
«■iipaii , s. m. (joupa.ss. Métrol. Guppas, poids
dont on se sert dans (luclques villes du détroit
de Malaca, particulièrement à Guèda.
Ciiipl, s. m. gnu-pi. Bol. Goupi genre de la famil-
le des rhamnoïdes, comprenant deuxespèces de
Cayenne,
Gui- ."s. m. Comm. Gur. toile blanche de colon
qu'on exporte des Indes.
Uiira.s. f. gou-rn. Boli.La iusticc. || Ornith Gou-
ra: genre de l'ordre des sylvains, famille des
colombiers ne renfermant qu'une seule espèce
des archipels indiens et de la Nouvelle-Guinée.
Il Goura; inslrumentdemusiquedesHotlcntots.
«iiracM, s. m. Guraès; toile peinte de Bengale.
Ciiirapas, Boh. V. Galeras.
Cinrliloa, s. m. pourbion. Techn. Espèce de cor-
donnet dont font usage les brodeurs. || Comm.
Etoffe de soie cannelée. Il Euphorbe. V. Eufor-
bio.
Ciarhionnilo, «la. adj. gonrbiona-do. Se dit en-
tre brodeurs de ce qui est cousu avec du cor-
donnet.
Curdo, da. adj. anc. V. iSecio, Estólido, Insen-
sato.
«Stiriaiio , na. adj. el s. Géogr. Gourien ; qui est
de Gouriel. H s. m. Gourien ; litre du prince qui
gouverne le Gouriel.
Giii'inio , s. m. goKT-mio. Vetér. Gourme ; mau-
vaises humeurs qui surviennent aux jeunes che-
vaux lorsque l'on fait succéder trop brusquement
une nourriture sèche et échauffante à l'herbe
rafraîchissante des pâturages.
Giii-nû , s- m. Ichihyol. Gurneaa ; genre de pois-
sons thoraciques.
1i\*vo , s. m. Boh. V. Alguacil.
timon , s. m. goii-ron.'Conchyl. Guron; coquille
du genre des huîtres.
Giirotc , s. 'u. gouro-te. Gourot; sorte de gâleau
fait avec du fromage.
Gnnar , v. n. Mar. S'éloigner d'un vaisseau pour
éviter sa rencontre. || V. Cejar.
Gorrión , V. Gorrión.
Gumífero, m. gourroufé-ro. Petit cheval, ti
Rosse ; mauvais cheval.
GniTuinina , s. f. Fam. Basse soumission , com-
plaisance outrée d'un mari pour sa femme.
Gurrumino , s. m. fam. Mari soumis à sa feni-
iiie , qui est avec elle complaisant jusqu'à l'ex-
trémité.
Gurú , s. m. Ilisl, ind. Gourou , celui qui sert de
père spirituel à l'enfant régénéré dans la reli-
gion brhamanique. || Gourou ; nom que les In-
diens onl donné au\ missionnaires chrétiens. |
Myth. Gourou ; une des divinités primitives des
Cfléliu-ns.
Gurullada, s. f. fam. gourouUa-da. Troujte , so-
cié;é d'amis. || Bot. Bande d'archers.
Gurullo , V. ISurujo.
Giirii-iiictc , V. Grumete.
Giirupit. V, Grupa.
<¿iarupi>ra , V- Grupera.
«¿uriipotin, s. m. dimin. de gurupera. \. ce
mot.
GiirMay , S. m. goursai. Mélrol. Gursay ; mesure
de poids employée dans l'Inde.
Gurvio, a. adj. V. Encorvado.
GuNaucar, V. Hormiguear.
GiiMonora, S. f. ¡ioussané-ra. Plaie où se forment
des vers. 1] Endroit où l'on trouve quantité de
vers. Il Eig. fam. Dénommalion sous laquelle on
désigne une passion, un chagrin qui tourmente
l'esprit
GiiNanico, s. m. dim.de i;o»snno. Vermisseau.
Gusaniento , ra. adj. goussanién-to. Véreux;
plein de vers.
GiiHnnillo , to. S. m. goussani-llo. Vermisseau;
petit ver. ¡ Lienzo de gusanillo; linge ouvré. ||
Cannetille. fil d'or, d'argent ou de soie , tortillé
pour la broderie.
Gu.«ano , s. m. Entom. Ver, insecte. 11 Fig. Ver-
misseau; se dit de l'homme à l'égard de Dieu.
\ Gusano de la conciencia; ver rongeur, re-
mords de conscience. ¡ Gusano de seda; ver à
soie ¡ Gusano de luz. V. Luciérnaga. ¡ Gusano
de san Anton; espèce de petit insecte. ¡ Pôch.
Gavclte , sorte de vers qui servent d'appât.
Gn<«ano.s . s. m. pi. goussa-noss. Vénér. Gabcts;
gros vers <iui se logent dans la peau du cerf,
du daim et du chevreuil.
Gusarapa , V. Gusarapo.
Gu!«arapien(o, ta. adj. Se dit de quelqueliquidc
qui est plein de petits insectes aquatiques.
Guíüirapillo , Ito. s. m. dimin. de gusarapo. V.
ce mot.
Gu!«arap î , s. m. gnussara-po. Nom générique
de toute sorte dinfusoires.
Gu!«i>adul , s. m. gousbadoul. Miner. Gusbadul;
pierre fine.
Gu»«li , s, m. Gousli ; sorte de harpe horizontale
des Russes.
Gnsnnia , S. Bot. Gussonie ; genre de plantes du
Brésil.
Gimtable, adj. Gusluel ; qui a rapport au goût.
Gustación, S. f. Gustation, sensation du goût,
perception des saveurs.
Gn<!itadura. S. f. Action de goûter. || Gustation;
perception des saveurs.
Gu.star , v. a. Goûter; exercer le sens du goût sur
ce qui a de la saveur. || Goûter , examiner la sa-
veur , la qualité d'une chose, en mctlant dans
la bouche, une petite partie de celte chose mê-
me. Il Goûter; prendre plaisir à quelque chose.
Il Désirer , aimer, avoir du goût pour quelque
chose. Il Eprouver, expérimenter. || Agréer, plai-
re , être du goût-
GnNtntivo, va. adj. Anat. Gustatif; se dit du
GÜT
— 569
(;ZK
ncrfquitiansmet au cerveau la sensation du goii t.
Giistatorio, s. m. Antiq. rom. Gustatoire, es-
pèce d'office dans lequel ou gardait les mcls
propres à la gustation.
Gustuviu, s- f. Bot. Guslavic; plante de l'icosan-
drie , dcdiée à un Gustave.
«^uHtilIo, s. m. dimin. de gusto. \rrière-goût
qu'une chose laisse dans la bouche.
tiuHio, s. m. Physiol. Goût; celui des cinq sens
par lequel on discerne les saveurs , et dont la
langue est l'organe principal. || Goût; qualité
des choses capables d'exciter la sensation du
goût. IJ Goût. V. Paladar. | Fig. Goût ; faculté
de sentir , de discerner les beautés et les défauts
qui se trouvent dans les ouvrages d'esprit cl
dans les productions des arts, il Bon goût. ||
Guùt; sentiment agréable qu'on a de quelque
chose. Il Goût; inclination qu'on a pour certai-
nes choses. Il Plaisir, faveur, grâce, bon office
qu'on rend à quelqu'un. ¡ Hádame V. el gusto;
ayez la bonté. | Verdeur, acidité, défaut de
maturité. | Volonté , fantaisie, caprice, i/aèiar,
obrará su gusto; parler, agir selone à sa vo-
lonté. I V. Semejanza. Rtsabio. \ Fam. Goût;
ce qui plait aune personne, j Goût, manière dont
une chose est faite. ¡ Fig. Goût, choix , discer-
nement. Sobre gusto no hny disputa , chacun à
son goût. I Tomar el gusto à una cosa , pren-
dre du goût à quelque chose , s'y plaire. ¡ Adv.
Con gusto, avec plaisir, de bonne volonté, de
très-bon cœur. ¡ Por gusto , par plaisir.
faustosamente , adv. gnustossamén-té. Libre-
ment, de plein gré , avec plaisir.
CiiiMtoso, KO. adj. Fig. Content, joyeux; se dit
d'une personne qui se plait à faire quelque cho-
se ou à être quelque part. \ Estoy muy gustoso,
je suis content. } Lo haré gustoso, je le ferai
avec plaisir. ¡ V. Sabroso. V. Divertido Apa-
cibl3.
Ciutnsuniba, S. m. Bot. Guttier ; genre de la fa-
mille des guttifères , qu'on culitive aux indes
Giiicliciiero, S, m. go>if chélié~ro. Goutchelier,
une des trois tribus qui se disent brhames, mais
qui les brahmes, proprement dits ne veulent pas
reconnaître comme telle.
Ciiitinniba, S. f. Sorte de gomme.
«■iitieii, s. m. gouti-é-ou. Bot Gouthiou, arbris-
seau du Chili , qui sert à teindre en noir. '
«utifero, s. m. gouii-Z-^ro. Guttifére, genre de
la famille des cotylidones polypétales hypogvl
nés, aussi appelées parce que presque toutescon-
ticnnent un suc gomo-résincux qui en découle
en larmes, au moyen des incisions que l'on fait
à leurs diverses parties.
Gutifoi-mr^, adj. Hist. nat. Gutliforrae, qui a la
forme d'une goutte d'eau.
Cuii|teiio. adj. Orniih. Gutlipenne, qui a les ai-
les chargées de taches blanches sur un fond
brun.
Ciuio, s. m. Ant. ro>n. Guttus, sorte de vase à
goulot étroit, d'oii la liqueur ne pouvait couler
que gouUe à goutte.
«utonario. S. m. goutnna-rio. Hist. mil. Gulto-
naire, soldat de grosse cavalerie de la milice
byzantine.
Cintiirnl, adj. Guttural, qui appartient , qui à
rapport au gosier.
Cuturalmentc , adv. Du gosier.
Uiitiiro-iiiitxllar.adj. goutouro-mahsilar.. Anat.
Guturo-maxillairc, c'est ainsi qu'on a nommé '
l'artère maxillaire interne.
Ciutiiro-palatino . adj. Anat. Gutturo-palatin,
qui a rapport ou pharynx et au palais.
Ciuvernanientul. adj. Gouvernamenlal , qui ap-
partient au gouvernenienl. ¡ Gouvernaraental,
qui provient du gouvernement-
Ciuves , s. m. Mainm. (iuevai, petit mammifère
ruminant, type du genre antilope.
Guzarati, s. m. Linguist. Guzarati, dialecte in-
dien de Guzarate.
Gucciiis,s. m. Comm. Guzénis, sorte de toile
des Indes.
Guzia, s. f. Guzia. instrument de musique des
Morlaques, espèce de violon monté dune seule
corde de crin.
Guzman, s. ma Mar. Cadet, gentilhomme.
Guzmania, s, f. Bot. Guzmanic . plante du Pé-
rou dédiée à Guzman, surnommé par quelques
historiens le BrutuS espagnol.
Citispatarero , s. m. gouipataré-ro. Boh. Voleur
qui perce les murailles.
Ciiizpataro, Boh. V. -4gi/jero.
Guziiatarra, s. f. inus. Sorte de jeu d'enfants.
Gzegzolka, s. f. Ornith. Gzègzolka, üom polo-
nais du eoucou commun.
•.\(\
UAB
— d7Ü
UAB
H
II, s. f. at-ché. II; neuvit^me Ictlre de l'alphabcl
espagnol. (Iinilième ilu français) elscpliéine des
«onsonncs. Le h est loujout muet en espagnol
au commencenienl des mots; coniine honor, hu-
mano, haca. Colle letlre prcfédée du c ou le
ch, se proiionccnl d'une manière plus loi le qu'-
en français , comme si elles élaienl précédées
•d'un t, c'esl à dire, en collant toute le partie an-
iéricurc de la langue à l'eiilrée du palais, tout
près des dénis supérieures, et la décollant en
dehors, avec quelque violence el r.a|)idité. Le k
s'est mis souvent pour un f, hfiha pour ¡aha, et
réciproquement. || Chim. H dési;;ne |-liydroj,'è-
nc. ilo ou h indi(iue l'eau, comme formé d'un
équivalent il'oxygène. Ho est l'hydro;;ène au
premier degré d-o\ygénation. || Ilo ou h désig-
ne le bi-oxyde ou deiiloxyde (Miydrogène. ||
Tous les composés d'hydrogène s'indiquent,
dans les formules anatomiques, au moyen delà
lelre h jointe au signe analogue qui représente
les corps composants, el si cette lettre est sur-
montée de points, cela indique une combinaison
de l'hidrogéne avec l'oxygène. || Mus. Il désigne
en Allemagne le si naturel. 1 II chez les anciens
figurait le nombre 200, et surmonté d'une barre
horizontale , il figurait le nombre '200,000.
un, ( Kl), troisième personne de l'indicatif du v.
hahcv. Il a. || iiitcrj. Ha! hélas! Sa si^oificalion
dépend plulol du ton avec leqnel ou J'exprime,
que de sa valeur réelle. La joie, la frayeur, la
surprise , rélonnemcnl, la douleur, le plaisir,
toutes les passions, ont la même articulation qui
-difiere cependant dans le manière de l'accen-
tuer. || Philol. Ua; nom de la dixième letlre de
lalphabet arabe, signe numérique de 8. || Ha;
huitième lellrede l-alpliabel turc. 1| Hi; une des
consonnes de I alphabet sanscrit.
unba. s. f. a-ha. Bot. Fève; plante indigène de la
famille des papilionnacéos, qu'on cultive pour
la nourriture des hommes cl des animaux. || pi.
Fèves; les graines produites par la plante; elles
sont oblongues, légèremenl comprimées dans
leur forme, et sont réputées comme un des ali-
menls les plus nutritifs après la viande. Il y en a
unemultilude de variété. Toutes se produisent
dans des gousses cotonneuses à l'intérieur, mol-
lasses el spongieuses à l'exléricnr pour la gros-
se fève ou fève dcsmarais; parcheminées, lisses,
el de un blanc éclatant pour la fève de hariri-
cot. Il Ilaha de snn Ignacio; fève de Sainl-lgna-
ce: plante sarinentouse des Philippines, varié-
lé de noix voiniqoo appelée par Linné ignatia
amara, à cause de l'excessive amertume de son
fruiuqui est de la grosseur d'une olive. On l'em-
ploie «n médecine comme fébrifuge. Il Haba
ton/ífl; fève de Tonka ou fève loiika ; fève ado-
rante el brune plus grosse que les fèves ordinai-
res, qui est|>roduitepar un bel arbre de la Guia-
ne, (le Ci)umarou , \ .^Juninrù , el dunt plusieurs
personnes se servent pour parfumer leur tabac.
il On donne aussice nom à plusieurs choses qui
en oui la forme. ||Uisl. Les (irecs se servaient
de fèves blanches et de fèves noires pour le suf-
frage du peuple. Il Cdlenclns de las liahnx; ca-
lendes des fèves; nom donné par les Romains au
premierjour de juin, parcequ'on faisait ce jour -
là un sacrifice de fèves à la déesse Cania. 1| IJol.
Jiaha de. UcH'/ula ; fève de Bengale; fruit d'un
myrobolan citriii allén'' <lans sa forme | ar la pi-
qûre d'un insecte. |1 Jlabade lujipto; fevc d'K-
gyptc; fruit du nénuphar. jjVètér. Fève; lampas,
tumeur ou enflure qui vient dans cette (>arlie de
la bouche du cheval que l'on appelle palais dans
celle des hommes derrière les pinces de la mû-
choire supérieure. || Grosseur tumeur en forme
de fève. || Fèves; petites boules blanches et noi-
res pour voter dans une élection; on leur donne
ce nom ¿cause de l'emploi que faisaient les an-
ciens Grecs de fèves dans les élections populai-
res Il Bot. ¡¡aba de laquna ; gourgane; petite
fève de marais qui est douceel de bonne qualité.
On s'en sert aussi pour la nourriture des bes-
tiaux el pour servir d'engrais. En Allemagne on
torréfie les gourganes pour en faire une sorte de.
café el de chocolat. Les jeunes gousses cl les
jeunes pousses se mangent préparées comme les
épinards. La tige fournil une bonne filasse. |j
liaba de lus Indias; haricot. |i liaba panosa;
fève bâtarde, pour les cheveaux. etc. !| Empujó-
te elhaba; saule mouton, jeu d'enfants. H Arg.
Les ongles. || Esas son hahus contadas; sans
plus ni moins, c'esl une cboseclaire, manifeste.
Il Echar las habas; jeter un sort sur quelqu'un,
l'ensorceler.
Ualtnucro, l'a. adj. el s. abanè-ro. De. la Hava-
ne, qui apparlienl à la Havane ou à ses habi-
tants.
Ha3»nno, nu. adj. aba-no. De la Havane; on le dil
surtout du tabac ou des cigares.
ilaStar. s. m. abar. Champ semé de fèves.
Uabaiikukeila, S. m. abankou!iéi-lla. Ornilh.
Habankoukellj; nom donné dans l'île de Ceylan
à un francolin armé de deux éperons très acérés.
Uabai-al», s. m. a6ara-ia. Bot. Habarala; nom
donné dan l'île de Ceylan à un gouet.
llabascoii, S. m.abaskon. Hortic. Habascon; nom
d'une racine de la grandeur el de la forme du
panais que l'on mange en Amérique, cuile avec
d'autres choses.
nabiislo, s. m. abassi 0. Gomm. Habassis; sorte
HAB
571 —
HAB
tic loilcï; dos Indes.
Unbaao, S m. aba-sso. Calcnd. liábase; nom du
douzième, mois de l'année étliiopienne. Le pre-
mier jourdc l'habase rr''pond au ISjuillel.
Ilabdulla. s. m. abduill-a. Kabdailhh; nom
hC'brou donné par les Juifs à une cérómonic
pratiquée le jour du sabbat.
Dabi' ou Abu, S. f. a-hé. Ilabe ou ava; vêlement
en usa^e tbcz les Arabes, et qui est une espèce
de (anielot rayé ou d'un tissu blanc de poil de
chèvre et de lin.
Hobeftw-córpii», S. m. a-béass cor-piiss. Ilabeas
Corpus; acte célèbre passé en loi anglaise, qui
accorde à tout prisioimer. dans la plupart dos
tas, sa nise en liberté moyennant caution. Cet
acte (lu àl-oppression d'un irrdividu obscur, da-
te de 1(>79.
UiibtMtaria, s. f. abéna-rin. Bot. Ilabenaire; gen-
re de plantes monocotylédones, famille des or-
chidées, formé sur plusieurs espèces améri-
caines.
Iliibedero, ru adj. inus. abédé-ro. Ce qu'on doit
avoir ou recevoir.
Unbor, V. a. aber. \voir , posséder. | Percevoir,
recevoir, recueillir, recouvrer. \ ITaber à las
víanos; trouver ce qu'on cherchait. = Inus.
Haber por (jrato ; avoir à pré , pour agréa-
ble , regarder une chose comme valable. || Ila-
her à uno por confeso', condamner par conlu-
mare. | Fam. Haber ou habérselas con alt/uno;
avoir affaire à quelqu'un , être en dispute avec
lui. I Haberlo de las muelas , piés^ cabeza, etc.;
avoir mal aux dents, aux pieds, à la tète, etc. ||
Ha de baber; désigne dans un bilan les créan-
ces, ou dettes actives. V. Haber, s. m. | i\o ha-
ber por enojo ; fam. ne pas trouver mauvais. ||
V. uriipers. Avoir , être. | Arriver, survenir, jj
Avoir, être, exister. =//n)/ fientes que; il y a des
gens qu\.~ Hubo rien muertos; il veut cent hom-
mes de \ués.^=Habia mucho gentío , il y avait
beaucoup de monde. =.Vo Itay nación que, il
n'est point de nation qui. = f/(ii/ sus altos y ba-
jos en esta vida ; il y a du haut et du bas dans
cette vie.=//a6er de-, avoir à, être obligé de. V.
Tener que. \ v. aux. Avoir , être; il sert à for-
mer tous les temps passés des autres veri)es,
soit qu'en français on le rende par avoir ou par
être. I v. prou. Haberse; Se conduire, se gou-
verner bien ou mal. ) s. m. Avoir, biens, riches-
ses. I Coinm. Avoir; la partie d'un compte où
l'on jiorte les sommes dues à une personne.
Unbevailo , d». adj. inus. Qui a du bien , des ri-
chesses , de la fortune.
HnberiaM, s. f. pi. (luges, appointements, pro-
fits. I Biens, richesses.
Uaborio , S m. abéri-o. Instruments^ de laboura-
ge , attirail elinmpètre.
Iliihlcburla, s. f. abilchou6-la. Bot. Haricot; gen-
re plantes de la famille des légumineuses, dans
lequel on compte trente trois espèces . la plu-
part ainiueiles et se cultivant dans presque tous
les pays de l'iîurope comme plantes alimentai-
res. V. Judias.
Ilnbldoro, ra. adj. inus. Ce qu'on peut, ([u'on
doit avoir ou recevoir.
Habiente , part. prés, de Haber. Inus. Ayant,
[ qui a.
nAblI . ndj. a'xf. Habile . savant, intelligent.
adroit, plein d'expérience; kc dit en géné-
ral de celui qui juint au talent naturel ou ac-
quis l'exercice pratique et le succès. || Habile;
diligent , expéditif et exercé. | Jurispr. Habile,
capable , qui a- droit à.
Ilabilp . adj. inus. V. Hábil.
■labilidad , s. f. Habileté ; facilité, disposition,
qualité qui rend propre à faire certaines choses,
à réussir dans certaines actions ; capacité, intel-
ligence, savoir faire. | Bonne grâce , dextérité.
IIAgilité , adresse. 1 Instinct , intelligence, a-
dresse des animaux. | Inst. Habileté, aptitude.
li pi. Habilidades; talents. || Hacer sus habili-
dades, fam. se servir de toute sou adresse pour
réussir ; faire des siennes. | Tour d'adresse,
habileté.
llablliNimaiiieiite , adv. sup. de Hábilmente.
liablli!>«iiiio , ma. adj. sup. de Habil. Très-habi-
le. I Fam- Habilissime.
Ilabilitarioii , S. f. abilitaiion. Ane. jurisp. Ha-
bilitation ; action d'émanciper, de rendre habi-
le à faire quelque chose. | Habilitation ; action
d'habiliter.
Habili(adi>;s. m. Quartier-maître d'un régiment,
oflieier chargé de loucher l'avoir de son corps ou
de le distribuer. | part. pas. de Habililar , et
adj. Habilité.
Uabilitador, ra. S. Habilitant; qui habilite , q^ui
rend habile.
Habilitante, adj. V. Habilitador. Habilitant.
llabilitnr. V. a. Jurisp. Habiliter; rendre habile.
Il Habiliter , rendre habile , apte , capable. || Dé-
clarer , dans un concours pour un bénéfice, ce-
lui qui est sorti avec honneur de l'examen , ca-
pable d'en subir un autre, j Fournir, pourvoir.
Hálenla , s. f. dim. de Haba. Bot. Frèverole; va-
riété de la fève de marais , dont les graines sont
plus petites et plus rondes ; elle est principale-
ment emplovèe à la nourriture des bestiaux et à
l'ainendement des terres. || Habilla ; nom donné
dans le voisinage des côtes de l'Amérique méri-
dionale, baignées par les mers des Antilles, a un
arbre du genre bejuque , et dont le fruit est boD
à manger.
linbillado, du. adj. adj. inus. Vêtu, enjolivé, en-
dimanché.
ilabillainlcnto , S. m. inus. Vêtement , atours.
Habillai- , v. a. inus. Habiller , enjoliver.
Hiibllmeiite. adv. Habilement, adroitement, d'u-
ne manière habile.
Habitable, adj. Habitable, agéable ; qui peut
être habité.
Habitación , S. f. abitazion. Habitation, demeu-
re, logemenl, domicile; lieu lui l'on demeure,
la uiiiison qu'on habite. || Fndroit d'ue maison
propre à être habitée. || inus. V. /îesù/encia, mo-
rada.
HnbltAeiilo , s. m. abila-kottlo. Habitacle; ha-
bilalion . demeure , en style soutenu. FA habi-
laruli) drl l'terun; l'habitacle de l'Eternel. ||
Fam. Habitat-lc; petit logement, demeure e-
Iroile.
Habitado, da. part. pass. de fiabitar. et adj.
Habité.
Habitador , orn. S. Habitant. V, Habitante.
Habitamiento , S. m. inus. Habitation; l'action
d'habiter.
Uiibitnnte. part. prés, de Zídftiínr. Habitant. q«i>
HAB
— 572 —
H AU
habile. |1 s. Habitant : celui, celle qui habile ou
demeure en quelque lieu, || Habitant; se dit puur
(Jumicilié.
UubKaiixii, s. f. inus. Artian d'iiabilor.
Uabitur, V. a. abitar. Ilabili r, (icnxMiKT, loger.
Habiter; faire sa dcintMiic , son sijour cii <|uel-
quc lieu , y vivre d'hiibitiide. \\ lliiliilcr, demeu-
rer, vivre, exister, f.iite .sa r6■^ilieln•e Imbiluelle.
Utthltitvidud, s. r. I'li)siul. nul>itavité: [leiRliaiU
ou l'acuité alTeiti\e, dans le système crAiiiolo-
pique de Spur-iieim , i|iii porte Miummc à se
plaire dans une demeure fixe.
llbUico , illo, Ko. s. m. diin. de liàhito.
Ilúbitu , S. m. a- hilo. Habit, vêlement, marques
dislinctivesd'un ordre militaire; l'ordre même.
Il Kobe , froc, vêlement de rcli-iieux , tout ha-
bit monacal. || Tomar el liáhito; prendre le froc,
se faire moine. || Se faire recevoir chevalier dans
un ordre militaire. || pi. Uàhitos: coslumc d'ec-
clésiastique et d'étudiant ; cesl la soutane et le
manteau. || El hábito no Itacc cl inonqr ; Miabit
ne fait pas le moine. ¡| Ahorcar los húbiios; quit-
ter le froc, jeter le froc aux orties; renoncer à la
profession monastique, et, par extension, à l'é-
tal ecclésiastique ; se dit aussi des personnes
qui, par inconstance, renoncent à quelque profes-
sion que ce soit. || Habitude , coutume , disposi-
tion acquise par des actions réitérées; direction
spéciale vers certains actes, avec une grande
aptitude à les exercer ou à S'y soumettre. Il pi.
Hábitos; habitudes; se dit de ce qu'on fait tous
les jours ou fréciuemmcnt. || Enloni. Habitus;
certaine conformité d'apparence, d'analogie,
de formes, de structure , de mœurs cl de trans-
formations dans les espèces qui sont d'ailleurs
rapprochées d'après d'autres caractères plus
spéciaux cl qui distinguent ces genres el ces fa-
milles.
Habituación, s. f. abilouazion. Habitude, cou-
tume.
UabUunl, adj. abitoual. Habituel ; qui est de-
venu une habitude, qui s'est tourné en habitu-
de. i| Habituel; se dit dans le même sens pour
indiquer une certaine durée qui se prolonge.
Calentura, enfermedad habitual , lièvre mala-
die habituelle. 1| Théol. Gracia habituai ; grâce
habituelle. || Méd. s. f. Habituelle ; menstrues,
écoulement périodique des femmes.
llahltiiaililntl, s. f. Hakitualité ; état permanent
d'une habitude, durée, persévérance.
Habitiiulmeiitc , adv. Habituellement; d'habi-
tude , d-ordinaire.
naltitiiar, v.a. Habituer; faire prendre l'habitu-
de ou une habitude, accoutumer. Ce verbe n'est
pas d'un usage si fréquent en espagnol qu'en
français. V. Acostumbrar.
■anhitiDii-^e , V. pron. S'habituer, prendre soi-
même l'habitude ou une habitude. S'accoutu-
mer. V Acostumbrarse.
Uabitutl , s. f, inus. Habitude , coutume. V.
Hábito, Costumbre. || Relation , rapport d'une
cho-e il une autre.
ilabididiiial , adj. inus. Habituel , coutumier.
Uabla, s. f. Langue, langage, idiome. Il Discours,
harangue , raisonnement, ¡i 'Parole. ¡1 Estar en
habla: être en pourparler. || JTsiar 5i/i habla
ou perder el habla : perdre la parole , être sur
le point d'expirer. Il Afjar ó guitar el había;
ne vouloir pas parler.
Uablado , da. adj. Parleur , qui parle. || 7?ten ó
mal hablado; circonspect, honnête dans .«-es pro-
jMis , ou libre et -ans pudeur dans ses paroles.
Il pail. |>as. de Hablar. Parlé.
■Iai»ladur , ora. s. iSabillard , grand parleur , hâ-
bleur , raisonneur. 1| Hablador de ventnja: ce-
lui (|ui s'empare di; la con\ersution, qui ne lais-
se pas aux autres le lem|ts de parler.
Ilahladurrlllu , lia. s. dim. de Hablador. Pctil
babillard.
llabladiM-iMliiin, mu. adj. siip. <le Hablador. Ba-
vard ini|iitoyahli-.
llabladiiria. s. f. Ravarda^'e. caquet, liAblerie
Il Discours chocant ou impertinent, ji pi. Habla-
durías , Commérages, propos de commère.
Ilaitlaiiphiii , lia. S. ablanlchiun. l'am. V. //a-
bladorcillo.
Ilablaiitc, part. prés, de Hablar, inus.
Ilafiiaiiiiu, ua. S. ablaniitinn. Fam. V. Habla-
dor r illo.
Hablar, v. a. ab]ar. Parler, proférer, prononcer,
articuler des mots. H Parler; se dit de certains-
oiseaux qui imitent le langage de l'homme, coni-
melesperroquets, etcnParler, discourir, s'énon-
cer |)ar le discours, soit dans un entretien fami-
lier, soit en public- !| Parler; s'emploie souvent
absolument dans le sens de manier la parole. ||
Parler, haranguer, déclamer. || Parler au cœur,
inspirer, avertir. H con,, jior. Parler; prier pour
quelqu'un. || Hablar à borbotones ó a chorros,
ó « <7io>reía(/a.í. l'am. Parler extrêmement vite,
bredouiller. || Hablar ¿i bulto ó á tiento; parler
à tort et à travers, parler légèrement, parler au
hasard, parler en l'air. || Hablar en bôrcda . o de
//óieí/a; parler achevai. Il Hablar Dios à alguno;
être inspiré de Dieu. Il Hablar à coros; fam. par-
ler à son tour. |1 Hablar à destajo; parler à tort
et à travers, ne savoir ce qu'on dit. | Hablar al
aima; parlera cœur ouvert. ! Hablará la ma-
no. Fam. Couper la parole, interrompre. || Ha-
blar al aire; parler en l'air, sans fondement. ||
Hablar al caso; parler à propos. ¡ Hablar al
gusto ó al paladar; dire des choses agréables et
liatteuses. ¡ //atfffr ii los perros; parler à des
chiens de chasse, les animer. |i Hablar alto; par-
ler haut II Fig. Dire des paroles dures. ¡ Hablar
a tontas _i/ á locas. Fani. Parler à tort cl à Ira-
vers. I Hablar á una miíflcr. avoir un commerce
illicite avec un femme. ¡ Hablar à un barco;
Mar. Héler un bâtiment. Il Î7a/War 6ien;pailer
poliment ou purement. \ Hablar claro; dire ou.
vertement ce qu'on pense. ¡ Hablar con Dios;
prier Dieu. | Hablar con el diablo; deviner ou
savoir tout, comme si l'on avait commerce avec
le diable. ' Hablar conlengna de plata; sollici-
ter par des présents. ¡ Hablar con los ojos; par-
ler des yeux, faire signe de l'œil. ¡ Hablar de
burla óchanza; parler pour rire, par plaisante-
rie. Il Hablar de hihan ; parler à la hAte, sans
se donner le temps de respirer. |i Hablar de gra-
cia. \. Hablar à tontas y á locas. ¡ Hablar de
ja mar: parler de choses impossibles ou incom-
préhensibles. Il Hablar de manos; gesticuler en
¡)arlant; être pronpt à frapper, à châtier. ¡ Ha-
blar, de memoria ó de cai»e:a; parler de mémoi-
re. Il Hablar de talanquera; faire le brave quand
on est en lieu de sûreté. ¡ Hablar de lejas abajo;
HAli
— 373 —
HAC
parler de choses qui sont en noire pouvoir ou à
notre portée. || Hablar de veras; parler sérieu-
sement. ¡ Uahlar (lu vicio; parler sans réflexion,
par habitude. | Hablar en comun; parler en gé-
néral, ij //a¿/ac en firiego,en algarabía, clc;
parler fçrcc ou arabe, d'une manière inintelligi-
ble. ¡ Ilablvr en público; parler en public, ha-
ranguer, elc. ¡ Hablar entrcdienles.\. Dientes.
Il Hablar entre si. ó con sigo; parler tout seul.
Il Hablar paso, quedo, ó bajo; parler bas. j Ha-
blar por alguno, ó por muchos; parler \)nur une
ou plusieurs personnes, en leur nom. j Hablar
por cerbatana. Fig. V. cejnol. |¡ Hablar por de-
trás, ó á las espaldas: parler mal de quebiu'un
en son absence. ¡ Hablar por hablar; raisonner
pantoufle, parler pour parler, sans fondement,
sans réflexion. ¡ Hablar por la ¡nano; parler par
signes, avec les doigts. ¡ Hablar por las coyun-
turas. V. Cognntura. | Hablar por las narices;
purler du nez, nasiller. 1 Hablar por señas; par-
ler par signes. | Hablar recio; parler haut; par-
ler sans détour ni ménagement. ¡ Hablar enro-
manee; parler clair. ¡ Hablarlo todo ; ne savoir
rien cacher. ¡ Hablar por boca de ganso; répé-
ter ce quun autre a dit, être son écho. ¡ Hablar
por boca de otro. Fig. Ne parler, n'agir que d'a-
près la volonté de ([uelqu'on. ', Hablar por es-
crito; écrire. I Hablar por /oí fo(/os; parler, ja-
ser trop. ¡ Hablar afectado; faire des phrases.
II Hablar gondo; parler des grosses dents, par-
ler fortement, avec menace. ¡ Hahlar gangoso;
nasiller, parler du nez. | Hablar como una co-
torra; parler comme un perroquet, jaser comme
une pie borgne. | Hablar en jerigonza; parler
narquois. | Hablar tartamudo; bégayer. ¡ Ha-
hlar con magisterio; parieren maître. • Hablar
como un muchacho de la escuela; parler comme
un écolier. ¡ Hablar con ceceo; grasseyer. | Ha-
blar en ra:o/í; parler raison. ¡ Hablara yo para
mañana; exprime que quelqu'un n'a pas parlé
à temps une chose. ¡ Hablan las piedras, ó las
paredes; les murailles ont desoreilles. |i//íj/;/íir¿o
todo, dit tout ce qu'on pense, ne savoir rien
taire. ¡ C«(/a uno habla como quien es; chacun
parle comme il sait, comme il |)eul. ¡ Dar que
hablar; fournir matière à jaser. | De la abun-
dancia del corazón habíala boca; de l'abondan-
ce du cœur la bouche parle. ', Es hablar por de-
mas; c'est parler en vain, ce sont des paroles
perdues. ¡ Estar hablando; être parlant. On le
dit d'un portrail, d'une statue, etc. ¡ Hacer ha-
hlar algún instrumento; Fig. Faire parler un
instrument, en jouer parfaitement. ¡ Mire como
habla, ó lo que habla, o con quien habla; pienez
garde comment, ou à qui vous parlez. ij.Yo dejar
que hable; fermer la bouche à quelqu'un Je con-
fondre. Il ¡\o me hagas hablar; ne me faites pas
parler, espèce de menace. || .Vo se hable mas en
ello: ne parlons plusdc cela , qu'il n'eu soit plus
question. || .Uas raie buen callar que mal ha-
blar, il vaut mieux se taire que mal parler. ||
Haglarsr alguna cosa; se publier, se divulguer.
I Hablàrselo todo; ne point laisser aux autre>
le temps de parler, | Hablarse de gorra; saluer
avec le chapeau ou le bonnet, sans jinrler, ¡ \o
hablarsci ne pas se parler, être brouillés.
IRaltlaliMia, s. ni. ahlatis-ta. Fam. V. Hablador.
ualiimia, s. f. Conlc, histoire faite à plaisir.
Maboii,s. m. abon. Tumeur en forme de fève,
qui vient à la peau.
Uabru de Gracia, s. f. Géogr. liavrc-de-(iracc;
ville maritime de France.
Uaca, s. f. a-ka. Bidet; petit cheval, || Haca de
dos cuerpos; bidet renforcé. || ¡Qué haca mo-
rena! fam. voyez un peu ()uelle ligure.
ilacaran, S. m. akakann. (jéogr. Ilacachan; ro-
yaume d'.Vsie, dans la péninsule de linde et dé-
pendant du lirand Mogul.
ilacaiiea, s. f. ahané-a. ilaqucDce; petit cheval.
\ . Haca. Jaca.
Hace, s. m. inus. V. Haz,
Uaeecico , illo. Ko. S. m. dim. de Haz. Fa-
gotine.
Hacedero, ra. adj. Faisable, facile.
Hacedero, ra. s. inus. V. Hacedor.
Hacedor, s. m. Auteur, créateur; on le dit de
Dieu. Il El supremo Hacedor •, le Créateur, le di-
vin, le souverain auteur. | Facteur; agent, ad-
ministrateur. Il Homme prompt, expédilif.
Uaceldania, S. m. Bible. Ilaceldama; mot hé-
breu dont le sens est champ de sang, ainsi nom-
mé parce qu'il fut acheté des trente deniers que
Judas avait reçus pour trahir son mailre Jésus,
et qui il rapporta quand il cul reconnu son
trime.
;^Saceiidado. part. pas. de hacendar. || adj. et S.
A qui on a donné un domaine. || Propriétaire fon-
cier. Il Qui a acheté des biens fonds.
Hacendar, v. a. Donner en propriété un domai-
ne, une terre, elc.
HaceaidarMc, v. pron. Acheter des biens fonds
pour se iixer (juelque part.
Klaceiideja, S. f. ilim. Úí' harii'nda.
Hacendera, S. f. Travail public dont l'utililé est
commune.
Hacendería, s. f. az¿uHí/crí-a. inu?. Tra\ail du
corits.
Hacendero, ra. adj. ISIénager.
Hacendilla, s. f. dim. lie hacienda.
llacendoMillo. lia. adj. dim. de hacendoso.
Hacendoso, «a. adj, ai{nnuoss-o. .Vclif, labo-
rieux.
Hacendncla, s. f. fam. dim. de /t(iriV/u/a. || V.
Harentlilla.
Hacendista, S. m. aiénndis.ta. Financier; celui
qui manie les deniers de l'Ftal.qui participe à
l'administration des linances, qui fail pour son
compte en qualité de fermier, dans ce icns c'esl
plulol asentista. V. . ou pour le c-niple de l'K-
tal, en iiualite de receveur, le recouvrement des
impositions; qui est dcpositaircdes fonds du tré-
sor, en est comi)lalile envers l'état, elc. !1 Finan-
cier: celui qui fait de gr.tmles opiralions de ban-
que, de grandes affiires d'argent. V. Hentista.
Hacer, V. a. a/rrr. Faire; ('.c Ncrbe dans les deux
langues, est d'un usage ircs-frequenl et très-
étendu. Il exprime toujours un mouvement, une
action, une opération quelconque, mentale ou
physique, et In variété des siguilicalions qu'on lui
prèle ne vienl que de ce que c'est le mot qu'on
emiiloie le plus sou>ent à défaut du mol propre.
Pris dans son acception In plus large, faire sig-
niiie opérer, creer, produire, lirer du néant,
donner l'être, en un mol réduire à l'étal de fait
palpable, sensible, susceptible d'être perçu par
les sens ou par l'esprit. || Faijc, fabriquer, cons-
HaC
HAC
liiiire. I Faire une action; conimeltrc un crime.
Il l'urmcr, prucluircunc idóe. | Accomplir, nrhc-
vor. Il Foire, afïir, travaillpr, s'otciiixT. || Faire
importer. Il Croître, au;,'mcnler, appruchcr de la
perfection. !| Agir pour ou contre les inter«Ms de
tjueltju'un. Il Faire, accorder ce qu'on demande,
donner. || Tenir, contenir, renfermer. |I (Causer,
occusioner. jj Késoudre, diHerminer. || Disposer,
arranchrr. || Ju;;er. croire, considórer. Il Arran-
ger, ¡u'i fectionner. Il Correspondre, convenir, se
rapporter. | Assembler, convoquer. || Faire, ac-
coutiimer, habituer. Dans ce sens on dit plutôt
lldverse. \ Alfaiter, dresser un oiseau de proie.
Il Faire, couper bien, j Rendre, faire devenir, j
Terme de jeu, faire. Ex: ¡ ¡Id'io ¡mm todo; jesuis
bon pour tout. | Hacer, suivi d'nn inlinilif. sig-
nifie (ibli;;er. ¡ K\. Hacer reñir; faire venir. ¡
Klre cause, donner lieu; | Hacer reir; faire rire.
¡ Joint a certains noms, il marque l'action ac-
tuelle des verbes formés de ces noms, i Haceres-
timacion; estimer. [ Hacer (jasto; dépenser, j
Suivi de la préposition de ou de certains noms
d'arts ou de profession, il en indique Texercice.
¡ Hacer de escribano; faire le métier, de gref-
fier, j Joint ;i la particule a et à un nom, il ex-
prime la disposition, le penchant ;i recevoir ce qui
est désigné par ce nom.ullarcr a todo; être prêt à
tout recevoir. || Suivi des particules, de ou 5e. ou
des articles el , fa , lo , et d'un nom , il exprime
taulôt contrefaire, imiter l'action exprimée par
ce nom. | Hacer del bobo; faire te niais; et tan-
tôt faire parade d'une qualité. Hacer del liom-
ftre; faire l'homme, afleclcr de le paraître, jj
Joint aux mènes articles el, la, io , et à un nom,
il signilie faire ou jouer le rôle indiqué par ce
nom. Hacer el reij, el (jrayiioso . jouer le rôle de
roi, de bouffon. || Joint auv parlicules por, para
et à un inlinitif il exprime soin, diligence à exé-
cuter ce que le verbe signilie. Hacer por llegar^
hacer para salvarse; faire ses efforts pour ar-
river , pour se sauver. || Suivi des mots , chun-
ga , chacota , chanza , í»i(r/a , fîesla , etc. il sig-
nifie mépriser , faire peu de cas. ¡ Suivi de lu
gata , la guaya, la de rengo, la encorvada, la
seràfiea , la turra , etc. , il signifie feindre une
maladie , affecter une vertu qu'on n'a p»s. ||
Joint aux pronoms un, una et à un nom , il en
augmente la force. jif/acer agua; faire de l'eau,
faire aiguadc, en parlant d-un vaisseau. | Ha- j
ccr aguas, V. Agua. \\ Hacer alarde ; passer |
des troupes en revue. || Fig. F'aire montre ou j
parade d'une chose. || Hacer alto; faire halte, I
s'arrêter, discontinuer, interrompre une af- j
faire. | Hacera pluma y à pela; fig. Ftre prêt i
à tout prendre, à tout recevoir. || Hacer armo- j
nia ; fig. Causer de la surprise. {jífacrr ascos. Y .
Asco. \\ Hacer aire: fig. attaquer, nuire ou châ-
tier, j Hacer bieni faire bien, ou bien faire.
I Hacer bodoques ; être enterré ] Hacer buena
la venta ; garantir ce qu'on vend. | Hacer bue-
fia obra ; fiûre une bonne œuvre. | Hacer buena
órnala harina ; parler, agir bien ou mal. [ Ha-
cer buenas ó malas migas; fig. être en bonne ou
mauvaise intelligence avec quelqu'un. ¡ Hacer
cabeza, cama . V. Ce mot. ¡ Hacer cara, frente
ó rostro; tenir tète, faire face. | Hacer carne y
sangre algima cosa. V. Carne. | Hacer casa ó
su casa.X. Cosa. || Hacer el buz. mantos; faire
la moue. | Hacer su agosto; faire ses choux
Jiros. Il Hacer agua chirle ; ne faire que de l'eau
claire. |i Hacer r/ioz; mettre tout d'un coup dans
la fossette tout l'argent , etc., avec quoi l'on
joue , on liiî.' plaire, agréer, être du goût, ou en
fin s'opiniAlrer. Il //«cer colación; faire colla-
tion. ¡ Hacer correrías ; faire des courses sur le
pays ennemi. | Hacer cortesías ; faire des poli-
tesses.— Fig. Ktre Ixiiteiix. j Hacer cosquillas;
V. O mot. I Hacer costilla; souffrir paliem-
meiit, se resiiiiier. || Hacer cuenta. V. Ce mot.
Hacer de las suyas; faire des siennee. ¡ Hacer
del cuer^io; nWí'v à la selle, j Hacer del ladrón
fiel; se lier a quelqu'un par necesité, faute d'au-
tres. ¡ Hacer gala del sambenito. V. fíala. I
Hacer de su parte; faire ce qu'on peut de son
côté. î Hacer de tripas corazón; s'efforcer de ca-
cher sa pctir ou de surmonter un obstacle. ¡ Ha-
cer duelo. V. ce mot. \ Hacer eco; íig. V. Eco. Il
Hacer el bastardo; revirer pour prendre le vent
en poupe. ¡ Hacer el buz. V. Iluz. ¡ Hacer el
gasto; faire la dépense. | Hacer el pico, el pla-
to, el papo; fournir à quelqu'un des vivres pour
l'entretien de sa maison, j Hacer espaldas. V.
Espalda. \ Hacer estrados; donner audience. |
//nre p;em/)/ar; donner l'exemple. • Hacer ejer-
cicio, falta. V. ces mots. ! Hacer fanal; (mar
allumer le fanal d'un vaisseau. | Hacer fi; faire
foi. ¡ Hacer fiesta; se reposer, quitter son tra-
vail. ¡ Hacer fiestíis; faire fête, caresser. ¡ Ha-
cer figura, fuego, gala, Y. ces mots. ¡ Hacer
gracia ó alguna cosa de qrac.ia; faire grâce, ne
pas agir à la rigueur. ! Hacer guarda; faire sen-
tinelle ou être de service au palais. ¡ Hacer guer-
rao la guerra: f;'ire la guerre, j Fig. S'opposer
fortement, résister. ¡ Hacer hincapié. V ce mol.
I Hacer honras; céndreles derniers devoirs à
un m jrf. ¡ Fig. Faire des honnêtetés à quel-
qu'un, lui témoigner le cas qu'on fait de lui. ||
Hacer hora; attendre l'heure fixée ou le moment
favorable, j Hacer humo: faire de la fumée. |
Fig. Rester longtemps dans un endroit. ¡ Hacer
impresión; fiire impression, j Hacer juego; te-
nir le jeu, continuera jouer. ¡ Fig. Cadrer, s'a-
juster, se rapporter. ■ Hacer justicia ; rendre
justice, f Hacer la barba; fig. rendre service.
Il Hacer la cama. V. Cama. [ Hacer la carona;
faire le poil á un cheval, ctc ¡ JT/arer iacosra; tra-
vailler pour les intérètsdc quelqu'un. ,' Fig. Fai-
re seul les frais de la conversation. ', Fig. Etre en
butte á la médisanse, servir de jouet à une com-
pagnie. ¡ Hacer la mamola; prendre quelqu'un
parla barbe en signe de mépris. [ Hacer la mer-
ced á alguno; faire pièce, jouer un mauvais tour.
! Hacer Inolla gurda; fig. faire le profit de quel-
qu'un, j Hacer la plumada ó la pluma; rendre
une plume avalée, en parlant d'un faucon, etc.
¡ Hacer la razón; faire raison; rendre une san-
té portée. ! Hacer la rosca del galgo; se coucher
au premier endroit où l'on se trouve. ¡ Hacer
las partes; agir au nom de quelqu'un. ¡ Hacer
la vista gorda; feindre de ne pas voir. !, Hacer
lugar; faire place, d^^-barrasser un passage, etc.
Il ifacerma/óa/flitno; nuire, persécuter. \| Hacer
mal alguna cosa; nuire, faire mal. |] Hacer mal
á un caballo. V. Caballo. \\ Hacer mansión;
séjourner. | Hacer mas que hombre ; exécu-
ter des choses qui semblent au-dessus des forces
HAC
— o /o —
HAC
humaines. || Hacer mella. V. ce mot. | Hacer
mención; faire mention. | Hacer merced ó mer-
cedes; accorder par faveur un emploi, une dig-
nité, ou lendre service. | Hacer milagros; íig.
faire des miracles, des choses inattendues, (j
Hacer misterio; faire des mystères; donner de
l'importance à des riens. |1 Hacer morisquetas;
faire quelque chose dont un autre se pique. |
Hacer mudanzas; exécuter difl'crcnls pas, diffé-
rentes ligures dans une danse. \ Hacer noche;
s'arrêter pour passer la nuit. ¡ Hacer novedad;
innover, ou étonner, surprendre. ¡ Hacer núme-
ro; faire nombre, j Hacer, ó hacerse del hojo;
faire signe de l'œil. ¡ Hacer, ó hacerse noche;
s'éclipser, disparaître, en parlant dune chose
volée. ! Hacer orejasde mercader; faiic la sour-
de oreille. | Hacer -papel; jouer un rôle. | Ha-
cer à dos manos; fig. servir à la fois deux per-
sonnes dont les intérêts sont ujiposcs. ¡ Hacer
almanaques ó calendarios; èlre rêveur. \ Hacer
barato; vendre à bas prix, au rabais, j Hacer pa-
pel, ó el papel; conlrefiíire au naturel, imiter
parfaitement. ¡ Hacer pié; trouver pied dans une
rivière que l'on guec. ', Fig. S'assurer contre
tout événement. ¡ Prendre pied, se fixer dans un
endroit. | Hncer piernas t S'aff* rniir sur ses
jambes, en parlant d'un cheval. | Fig. Persister,
s'opiniàlrer dans une résolution, etc. j Hacer
pínícoi ó pi'noi^ marcher pas a pas, en chance-
lant. On le dit des enfants, des malades, etc. ||
Hacer plato; servir à Uble. j Fig. Prendre quel-
qu'un pour sugct de la conversation, mctire sur
le tapis ¡ Hacer plaza: faire pbce nette, débar-
rasser un endroit, j Fi^g. Publier, divulguer. ||
Hacer plcijarias; .çrii'r, supplier. ¡ Hacer pom~\
pa; étendre ses branches au loin, en parlant des
arbres. ¡ Fig. Faire un fromage; étendre ses ju-
pes en rond, en pariant d'une femme qui s'as-
sied à terre. ¡ Fig". Faire parade, tirer vanité. |
Hacer por hacer; faire une chose sans nécessité,
pour le plaisir de la faire. | Hacer penitencia,
posada á vento; manière d'imiter à manger: ve-
nez faire pénitence avec nous. ¡ Hacer prenda;
prendre des gages pour sûreté de ce qu'on prè-
le. ¡ Fig. Se prévaloir d'un propos, d'une acción
pour obligera une ciiosc. ¡ Hacer pucheros; fai-
re minc! de pleurer. ¡ Hacer punta; conlrepoin-
tcr quelqu'un, s'opposer à ses dessiens. ¡ Hacer
pintíor marquer les repos en lisant, s'arrêter à
la fin des phrases, etc. ' Hacer punto de alguna
cosa; se faire un point d'honneur d'une ciioi-e,
ne point s'en départir, || Hacer cuaresma; faire
le carême, l'observer. | //nrer cwarto; s'affermir
se cramponner sur ses jambes. ¡ Hacer cuar-
tos ó dineros; faire de l'argent , en vendant
ses meubles, etc. ¡ Hacer que; faire semblant
de. ¡ Hacer que hacemos ; se donner beaucoup'
de mouvement pour ne rien faire. ijUrirer rajas; i
partager entre plusieursmorceaux.ullrtfcrrf/i/ii; |
se distinguer, l'cmporti-r sur les autres. (jUrillfr,
attirer la vue, les regards, | Uaccr relación; {at-
re allusion. ¡ Uaccr resto ; fixer au jeu la som-
me qu'on veut gagner ou perdre ; fixer les eu-
Jeux, la somme qu'on pourra porter, elc.ullii-
cerriza; faire un grand ramage. ((Fig. Combat-
tre, réfuter par des arguments victorieux. ||lla-
cer ruido ; faire du bruit , au propre et au figure.
Ilîlncer ííi/'cr; faire savoir, appreniInvuHficr
sombra ; donner de l'ombre, n Fig. Empèchi-r
quelqu'un de briller. jjFig. Protéger, favoriser,
llllacer sudar; faire suer , donner de la peine. n
¡lacer sw /tec/io ; parvenir à ses lins, u Hacer su
negtici'o; travailler pour ses intérêts, u Hacer su
oficio; remplir ses devoirs. || Hacer su papel;
bien jouer son rôlc.nHacer teifigo.» ; attester,
citer en témoignage des gens dignes de foi.nHa-
cer tiempo. V. llacer /lora.nHacer torres df.
viento : bàlir des châteaux en Espagne. ijUacer
viso; avoir plus ou moins d-cclat suivant les dif-
férents jours en parlant dune étoffe. i[ííuen/;ro-
vecho le ka;ia; fig. grand bien lui fasse. || Conw
quien hace otra cosa ó como quien tal cosa
no hace; sans avoir l'air d'y toucher. On le dil
d'un homme qui agit avec dissiinulation. n ¿Ma-
cemos algo'l ¡eh bien! Faisons-nous quelque
chose? No es de hacer , ó de hacerse esto ó aque-
llo ; cela ne doit pas se faire. i|.Vo hacer sino; ne
faire que.n.Vo hay que hacer , ó eso no tiene que
hacer; il n'y a point de difficulté. i|¿Cíi'é haces?
Mira lo que haces ; que faites-vous? prenez gar-
de à ce que vous faites. n¿ C'iié haremos'* ¿ Qué
hacemos con eso ? à quoi bon ccla?||¿ Qué hemos
de hacer'} qu'y faire!'' que faire à ccla?|iHacer
sacramentos; faire des mystères. nHacer aito en
alguna cosa; aviser, faire attention. jiUarcr á un
lado ; ranger , mettre de cùlé.|i Hacer mal uso;
niésuscr, abuser. nHaccr efecto; opérer. ijHacer
antesala; faire antichambre , piquer les coffres.
Hacer la mamona; passer la pluiue par le bec.
llHaccr creer; en faire accroire, en donnera
î^arder. iiHacer corra/e* ; faire l'école buisson-
nière.iiUacer inf/ar ; faire place, n Hacer befa;
faire la lippe. |i/>ar que hacer ó alguno ; faire
voir du pays à quebiu'un ; lui donner du fil à
retordre. iiHarer/a : manquer à nos devoirs, ou
ne pas réjiondrc à Pidée qu'on a de nous. \\ Ha-
cerlo mal y ejecutarlo peor ; donner une ex-
cuse \i\k que la faute. [j/J/ que »)e la hace, me la
paga ; qui casse les verres les paie.
UiiciT, V. n, V. Importar, conivmr.ii Croître,
augmenter. iiFxister actuellement , faire, llace
frio; il fait fioid. U«ce buen tiempo; il fait
beau. ijV. Corresponder, coiuorJar. n Avoir.
Hace </iez años ; il ya dix ans.
llnc(.-rNe, v. prou. De\enir se rendre. nHactrie/a;
tromper, attraper. uHaci'r5e/e de mal; faire une
chose à coutre cœur. n Haceric a/ráí ; reculer.
Haceiie a(/e/anie; avancer. i\llacer.îe de noche;
s'éclipser, disparaître. ||Hacerse Je/ ojo ; se don-
ner le mot.^j.S'o saber nué hacerse; ne savoir
plus de quel bois faire nerhe , ne savoir à quel
saint se vouer. nHacersc agua ó un agua la bo-
ca ; fondre dans la bombe, n Hacerse à las ar-
mas; S'accoutumer aux armes H Fig. Faire de
nécessité \ertu. 11 Hacerse (i /a le/a ; mettre à la
voile. Il Hacerse al campo. V. Campo. \\ Hacerse
astillas, rojas, pizcas, etc.; agir, travailler
avec ardeur , dtuiner tous ses soins. || H(Jcer.«H
atràs , à un ladn; se retirer en arrière, ou de
cote. ||l!arer.ii' aire. liV. Ce mut.nHaf eji/" capaz:
se rendre capable ou s'instruire. nHacerje car-
go, carne , chiquito. Y. Ces mots. nlhicerje cru-
ces. V. rru;.j|Hacciie (/« algo; acheter , acqué •
rir.ijHareric île manga; s'associer, s'entendre
avec quelqu'un pour en.tromper un autre. nHa-
cerse (/e iMífí ; être plu'; doux avec quelqu'un
HAC
576 —
HAI)
qu'il ne convient. iiHaciTjp de nurvas ', feindre
d'-'\^\\oTcr.\\flacerse (If jx'ucax : faire semblaiil
de refuser ic qu'on désire. ||//ar(»rje Jf rofjnr;
se faire prier. nllnrirse (liirñn ó señor; se rendre
maître, s'etnjiarer.n //cjrcr.'se (/«>« alijuna rosa.
V. I)urn.\\líftrprsr ptinoso rt memorable; se ren-
dre relel)re.ii//rtre;sp fuerte. V. Ce mot. \\ Ha-
cerse hiitxhre ; avaneer sa fortune. |i//nrer.vp la
hnrn iiiiuii; preiidie plaisir k une ihoscu/Zarer-
se las naiices; recevoir un coup au nez.||Fij,'.
Demeurer déchu de ses espérances. \\ Hacerse
letufiias; louer avec etcè«.||//accr.?e lugar ; sp
disiinfîuer, s'attirer l'estime, v\c.\\llarerse vie-
rietula (leneijros; s'emparer de ce qu'on a dans
les mains, se le parta};er.||//arer.ve ojos ; regar-
der . examiner allenlivement.i|/iaccrse rajas.
V. IJarerse astillas. \\llarcr se tortilla; se briser
se fracassrr.il //ííce/'.sc sr// y rt(/i;n : fam. Se dis-
siper, s'en aller en fumée, en parlant de la for-
tunen//r/rer.ve «ma AarÎHa ; fam. lia"ser avec
tronp (l'aj;itation.i|//r/cpr.<p cuesta arriba; ré-
pufîiier.it/iacer.ve de dia. V. Amanecer. wllacer-
se de oro; s'enrichir. ]] //nrer,ye pedazos; fig.
fam. Se déchirer les habits. i|/7ncerse rosca; plier
le corps.||//rtci'r.«c s» arjoslillo ; fig. fam. Faire
son aïiiuvc.\\H(tcerse nnns fjackas; accorder par
faiblesse à quelqu'un ce (prcin avait refusé à
d'autres. Il Por mas que me Uaija; j'ai beau
faire.
liaeeilr, v. a. iiius, V. Zaherir.
■lacf s, s. f. pi. n-iéss. Bataillons, escadrons , réu-
nis en corps d'armée ; troupes.
iiacoxiielo, s. m. dim. de Hnz.
lliiclrt, adv. a-zia. Vers, du coté de, environ. n
Ilàeia dónde ? De quel côté , vers quel endroit?
\\H(icia arriba; vers le haut. n/Zácio abajo; vers
le bas-iiMar. A. val , à vau l'eau.
Hacienda, s. f. aiiénn-da. Champ, domaine, ter-
re, fonds, hérilafie. || Biens; richesse, fortune. ¡
Habitation; se dit de la portion de terre, de la
maitairie qu'un particulier cultive dans les co-
lonies. 1 Besogne, travaux, occupations domes-
tiques. Il Inus. V. Obra., acción, suceso. ] mus.
Affaire. | Buena ó mala hacienda; inus. On le
dit d'une action, d'une faute qui tourne au pré-
judice de son auteur. ¡ Hacer hacienda; inus.
Faire sa besogne, ce dont on est chargé.
naciontc, part, prés de hacer, inus. ¡ Fe hacien-
te; \irai. faisant foi.
Uacliniento, S. m. inus. L'action de faire. ¡ Ha-
cîmiento de (¡racias; inus. V. Acción de gracias
I nacimiento de rentas; enchère publique du-
ne ferme etc.
iiiicina, s. f. azi-na. Monceau de gerbes. ¡ Fig.
Ramas; assemblage, amas de diverses choses, j
Mncina de heno; meule; pile de foin.
Hacinado, part. pass. de hacinar.
Hacinador, na. s. m. aliñador. Celui qui entas-
se les gerbes.
Hacinamiento, S. m. azinamténn-fo. L'action
d'entasser des gerbes. | Fig. L'action d'entasser
d'amasser. ¡ Fig. Ramas, tas, amas.
Hacinar, v, a. azinar Mettre des gerbes en tas. ¡
Fig. Entasser, amasser.
Hacino na. adj, inus. V. Avaro , mezquino, mi- \
serable. \ inus. V. Triste. \
Haclin, s. f. at-cha. Flambeau de cire. ¡ Fig.
Flambeau: céleste, astre. | Teehn. Hache; instru- '
ment de fer, cunéiforme, qui a ui\ manche et qui
sert à fi'iuire le bois, dans la mécanique ratio-
nellc, la hache fait oflice de coin. ¡ Uacha de ar-
mas; hache d'armes; celle dont se servaient les
anciens a la guerre. Les fai'-ceaux des licteurs
romains étaient ornés symboli(|nen)ent d'une ou
de plusieurs haches d'armes. ¡ Hacha de mano,
hache a main; petite hache à manche court. ¡
]l(irhas de piedra; haches de pierre; armes (]ue
l'on découvre assez souvent dans les fouilles,
dans les attérissements ou dans les tombeaux
<les vieux Celtes. ¡ In-trumeiit, arme en usage
chez les sauvages, et (¡u'ils font de pierre très
dure, en guise de fer. | Art. milit. Hache; se dit
de l-arme que portent les sa|)eursqui marchent
à la tète des régiments d'inlanlerie, et dont ils
font usa;;e dans les sièges, dans les camps, dans
les pays boisés. | Bol. Warha real; hache royale;
asphodèle dont la fleur a la l'oinie d'un sceptre.
! Blas. Har/iacof)5(í/nr; hache consulaire, hache
entourée de faisceaux de verges, comme on en
portail devant les consulsromains. | \lis,l. Orden
del hacha; ordre de la hache; ordre militaire
institué |»ar Raymond Bérenger, dernier comte
de Barcelonne, en mémoire du courage des fem-
mes de Tortose , (|ui s'armèrent de haches et
défendirent vaillamment la ville. ¡ Ha^-Zia de
abordage; celle dont on se sert pour frapper
l'ennemi, quand on prend un vaisseau à l'abor-
dage. ¡ /:'/ hacha revolucionaria: la hache révo-
lutionnaire; se dit en parlant des proscriptions
delà révolution française. ¡ Ancienne danse es-
pagnole. ¡ Torche. ¡ Macha de viento; torche de
résine, etc. qui résiste au vent. ¡ Page de hacha
laquais qui éclaire avec un flambeau.
Hneiiaxo, s. m. alcha-zo. Coup de hache ou de
flambeau.
Haciie, s. f. a-tché. Nom de la lettre h en espag-
nol.
Hactiear, v. a. atchéar. Couper, tailler avec la
hache; hacher.
Haeliear, v. ri. Frapper avec une hache, hacher.
Uaclicro, s. m. atrhé-rn. Grand chandelier pour
les torches. I Sentinelle qui allnne des feux
pour avertir de l'arrivée des vaiseaux. \. Ata-
laya. I Ouvrier qui se sert de la hache; char-
pentier. ] Sapeur. V. Gasiador.
uaciieta, s. f. dim. de /lac/io, Hachcrcau. bachot
hachette.
ilaclio, s. m. V. llachon. \ Boh. Voleur.
Haciion, s. m. augm. de hacha. \ Torche. ¡ Sor-
te de brasier, cassolette.
Hacliueia, S. f. dim. de hacha. Hachette.
Hada, S. f. Fée; divinité imaginaire qui a le don
des prodiges et la connaissance de l'avenir; fem-
me consédérée comme un être puissant, soit pa r
sa propre nature, soit par le secours de ses en-
chantements, et qui exerce une grand influence
sur l'homme et sur sa destinée. ¡ Fig. Fée fem-
me qui charme par l'exprit, les grâces, la beau-
té; qui travaille avec une rare perfection. ¡ Poét.
et fig. Fée; on a donné ce nom aux muses, aux
naïades, aux syrènes, etc. ¡ inus V. Parca, j
inus. V. Hado. \ Myth. Hada; déese des Babylo-
niens, qu'on croit être la Junon des Grecs.
Hadaide. adj. ada-idé. Hadaide; se dit des mem-
bres d'une tribu d'Arabes bédouins de la Tur-
quie d'Asie, dans le paehalic de Damas, prés
H AL
577
UAL
(Mlénus; ils sont ruitivatcurs cl guerriers.
■Indatla, s. f. ada-da, lous, V. IXada.
Blad.itlor, ora. S. inus. Devin, sorcier.
Bladai* V. a. iuiis. Deviner, prédire l'avenir. ¡ Dé-
créter; vouloir, en parlant du destin. ', inus. V.
Encantar.
uadui io, lia. adj. inus. V. Desdichado.
nado, s. in. Destin, destinée, étoile, astre. ¡ Mytli
Fatum; diviniléc née de l-Krébe et de la Nuit.
liadrolia, s. f. inus. Fraude dans les \enle3 ou
arliats.
Biae. interj. inus. V. \ht.
Bflaodo, s. m. inus. V. Wayal.
iSafea, S. f. afé-a, Anliq. Haphé; poudre dont les
lutleur« se eouvraicnt le eorps, apré-; l'avoir
frotté d'huile ou de graisse. 1 Haphe; pniissière
iju'un athlète jetait à son adversaire, pour l'a-
Tcugler cl le faire tomhcr plus aisément.
EBafcNia, s. f. aféss-ia. l'hilos. Haphésic; s'est
dit du sens du toucher.
aartara, s. f. afta-ra- Ilaplitare; paraphasc d'un
endroit des prophètes, <|ue font les juifs au jour
du sahbat, après celle d'un passage de la loi ou
du l'enta!euf|ue. Ce mot vient de l'hébreu pka-
iar, renvoyer, parce que ces leçons des prophètes
se font à la fin, lorsqu'on renvoie le peuple.
najsrada, s. f. llagada; oraison querécitentles Juifs
la veille du jour où ils célèbrent la pâque.
Uagen, s. f. afi-hé-a. lîot. Hagée; genre de plan-
tes dicotylédones de la famille (les caryophyi-
lécs.
llns;cniu, S. f. arj-lió-nia. Bot. llagénic; arbre à
fleurs rouges qni vient de l'Abys-sinic.
Hasiosi'uiia, S. f. ag-hii)<jra(i-a. Hagiographie;
science des légendes et des écrits qui traitent de
la^vie des saints.
Ilasiosrnro, fa. adj. açj-hio-ijra-fo. llagiogra -
plie; qui concerne celte partie de l'Ancien testa-
ment qui n'est ni de Moïse, ni des prophètes, j
s. m, Ilagiographe; écrivain sacré qui a compo-
sé quelque ouvrage hagiographe avec l'assistan-
ce du Saint-Esprit, mais en recevant une inspi-
rât ion, peut-être moins immédia te que les prophè-
tes et Moïse, j Hagiographe; auteur qui écrit sur
la vie et les actions des saints.
IIukIoIósIco, ca. adj. nri-hiolo-q-hiko. Ilagiiilo-
gique; qui traite des saints, des choses saintes.
nagioNÎdcro, s. ni. aq-kiossi-déro. Hagiosidère;
instrument do fer qui tenait lieu de cloche.
HnsioHiiiaiidro. s. m. liarjio.sidero.
Blai(i»un, lia. adj. et s. aitia-no Haïtien; (]ui est
d Haïti, qui habite haïti. ¡ Haïtien qui a rapport
à cette ¡le ou à ses habitants.
ïlai»i,s. m. a-iz. Astr. Se dit d'une planète mas-
culine et diurne qu'elle est dans son liaiz. lors-
qu'elle est pendant le jour dans un signe mas-
culin et diurne; et réciproquement pour les pla-
nètes féminines cl nocturnes.
na^c, s. f. 37 -/(é. Er|>et. Hajc; vipère qu'on trou-
ve en Egypte et dont la gorge s'enfle quand clic
est irritée.
Baakiiii, s. m. rklinm. Rclat. Halun; médecin chez
les musulmans.
Binklii-liat-ltiN. s. m. akimm-hachi. llakin-bachi;
médecin persan attaché au sérail.
Hala, interj. V. ¡¡nia.
BlalaliullaM. s. m. V. flalacucrdas.
iBalacucrdaw, s. ra. inus. ala' uuer-das. Halebou-
TOMO V
lin; nouveau matelot qui n'entend encore que la
mana-uvrc.
BBaïado, da. part. pass. de halar. V. ce verbe.
BBalaaado, da. part. pass. de ¡lalaçfar. Caressé c.
¡ S'emploie adjrctiv. ' '
nalajçador. ra. s. alnijador. Celui qui carresse. '
Fig. Flatteur; celui (|ni flatte, «jui donne sciem-
ment (¡es hiuaiigcs f.ius.'ses ou exagcrées à quel-
qu'un en palliant ses vices, ou lui attribuant
des vertus qu'il n'a pas.
iBalají», s. m. ala-ijo. Caresse; témoignage exté-
rieur d'afl'eclion d'amitié, d'amour ou de bien-
veillance, soit en u( lions soit en [paroles. ¡ Fig.
Flatterie; louange fausse ou exagérée, dictéepar
l'intérêt personnel, pour se rendre agréable à
quelqu'un, en p.illiaiit ses vices ou en lui attri-
buant des vertus (ju'il n'a pas,
BlalaKii<'ñais»cE»tp,adv.«ía(/i/(?(ytíam(!n-íií. Douce-
ment, lendrenieril, avec caresses, avec flaltcrie.
EBa!aa;uci»o, fia. adj. alafiué-gnn. Caressant; flat-
teur, attrayant, agaçant, séduisant, enchan-
teur, attirant.
iBalasiiero, ra. adj. inus. V. llalaijüeño.
laaEat, s. m. a-lal. Hisl. or. Hallali; nom que Fon
donne aux musulmans (jui doivent cntri'prciMire
le pèlerinage à la Mecque.
Ualalavia, s. {.alala-iia. Ornith. Halalavic; per-
ruche de Madagascar peu connue des natura-
listes.
BBaliir,v. a. alar. Mar. Haler; tirer horizontalmcnt
ou à peu |)rès, un cordage ou un objet quelcon-
que à Faide d'un cordage.
BBiiU'ion, s. m. ai/ion. Hist. rel. Ilalcyon; mem-
bre d'une secte fondée au \lX.e siècle, aux Etats
Unis d'Amérique, dans le but de réunir toutes
les sociétés qui professent la foi de .lésus-Crist .
BBalco. s. m. al-lio. Bot. Halguc; genévrier de
l'hénicie.
Ualcoii. s. m. al-hon. Ornith. Faucon; oiseau de
proie de l'ordre des rapaces diurnes, à ber cro-
chu enveloppe à sa base par une membrane char-
nue; la tête revêtue de plumes serrées, à la vue
perçante. ¡ Halcón ramitcstre., halcón champê-
trer, le plus noble et le plus courageux de tous,
j Halcón de aire: faucon pris non dans le nid.
mais dans des lilels à son passage. | Hakon de
zapela; faucon pris en février. { Halcón esclavo:
faucon de couleur obscure sur le ventre, et rou-
ge dans tout le reste. | Halcón lanero: faucon
lanier des bois de Lombardip. ¡ Halcón marino;
faucon blanc de grosseur médiocre el semblable
au lanier. ¡ //«/ron nici/o, faucon niais. ¡)ris au
nid. ¡ Halcón pollo; faucon (jui a encore son pre-
mier plumage, j Halcón primo; premier ou se-
cond faucon d'une nichée. ¡ Halcan sorgaleyon:,
sorte de faucon très-vif, à plumes menues el de
couleur jaune. ¡ Halcón ¡larayo. nllombisseur.
Se dit de l'oiseau de proie qui attaque le héron
ilans son vol.
Bflalconudo, da. acj. alkona-do. Qui lient du
faucon.
ilalco2>rlco, s. m. tiim. de halcón. Petit faucou.
tlalcutirillA. s. m. V. Halconcico.
Bialcoii/.itn. s. m. V. Halconcico
ilalor.iioadu. da.part.pass.de alconear. Kac-
c roche, e.
lialraiicar, v. n. (<//ion(?ar. Raccrocher; se dit des
filles de m.unaise vie qui exilenl les passants à
37
IIAI.
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Il AL
oiUriT t hoz elles. ^
lliilruiioni, <:. f. a//.'>fi<*-r<i. rniuiinnerie; lieu nii
l'iiii iiiivirril tle> l'aiitons. ¡ inus. ll;ictrorlieiise;
lillc de mauvais vie, qui excilclcs passants a cii-
Irer ihez elle.
iliilcoiiorlii. s. f. nlknnéri-n. Vèn. l'.iucoiinerio;
ail (le dresser cl de j;ou\eruer les r.ineoiis cl tou-
te stirlc tl'oiseaux de proie. ¡ Faueoimerie; elias-
se avee 1 oiseau, el (lui porte plus pariiculière-
nienl le nom de vid.
llairniioru, s. in. al oné-rn. Fauconnier; relui
qui dresse cl gouverne les oiseaux de proii> et
qui les fait \o\vt. \ Ilttkoneru iiuujor; grand
fauconnier.
ilulilii, s. f. V. Fallía. \ Gros sac de serpillière.
I V. ilaldado. 1 liahlas en cinta^ se dil d'une
femme qui retrons-e sa robe ou ses jupes pour
marilierplus le-lemenl. el d-un pas disposé pour
une entreprise. ¡ l"am. De halilits ó de //mri</«.ï,
»le manière ou d'autre, à quelque prix que ce
soil.
Ilit1«la(ln, s. f. alila-da. Ce qui peut tenir dans
une jupe retroussée jusqu'à la ceiiilure.
Iliililaiiila. s. M', afdani-ta. llisl. rel. llaldanile;
membre d'une seete dissidente d'Keosse, londee
¡"l la lin du Wlll siècle par les deux frères Ro-
bert el .lames llaldane.
llnldtMir, V. n. aldcnr. Marcher vite, en parlant
des personnes qui ont des basques aux vête-
ments.
llaU'.lon. s. f. dim. de halda. V. Faldica.
llnhliMu. s. f. V. ¡laldira.
Ilalilitn. s. f. V. Haldicu.
Ilalilraixtsu. a. adj. inus. V. et anrajnsn.
■laliliMlit.n. adj. {)n\ a plusieurs bascjues au vê-
lement.
llnleclio. s. m. Icbthyol. V. Esrnmbro.
ilnlorla. s. f. Hot. Halerie; j;enrc de plantes de la
famille des scrofularièes.
ilali-rlàoon*!, s. f. pi. lîot. fribii de la famille des
personnèes, qui a pour tviie le ^'enre lial-
lerie.
iialivtia. S. f. Tîol. Ualêsie; ijenre de [liantes exo-
tiques de la famille slyraeinées.
Ilalcílácoa». s. f. pi. pl.F.ot. llalésiacées; famille
de plantes ayant pour type le genre h ilés:e.
llalcx. s. m. Ilalex; saumure de certains poissons
dont les anciens faisaient des sauces.
Ualia:-«o; ïomps lier, llaliarte; lils de Thersan-
dre cl petit lils de Sisyphe.
llalia«>, s. f. pi. Mylh. llalies; fêles qu'on célé-
brait à Rhodes en l'honneur du soleil on d'A-
pollon.
llaliroliinbn. n. Ornil. Ualicolymbe; qui vit dans
les eaux salees et qui a conlume d'y plonger.
iflnlicolinihn>i. S. m. pi. Oniith. Halicolymbes:
sous-ordre d'oiseaux halicolymbes.
iiaMeoracco. a. adj. Ornilh. llalicoracé; qui res-
semble au corbeau de mer.
Halicol-áceo^!•. S. m. pî. Ornith. Halieoraeés; fa-
mille d'oiseaux eomprenanl les corbeaux de mer,
e'esl-à-dirè. les frégates.
iiaHcornio. s. m. Mamm. Halicorne; genre de
mammifères que se compose d'un seul genre,
qui est le gonve dugong.
■lalicto. s. m. FiUom. llalicle; insecte hyménop-
tèrc, famille de mellifércscl de la section des
porte-aiguillons.
iiaïuio. s. m. a-Hdn. nnlom llalydr; ^enrc d'in-
sectes hémiplères; espèce de punnises de
bois , ou de peulalumes , qui suul toutes
étrangères.
iflulidiiila. s. f. R<it. Ilalydryde; genre d'algues
maMiiesde la famille des fucus.
ilalipti», s. m. Myth. llalyète; aigle de mer ou sor-
te d'epervier, dans letjuel dit Ovide, fut changé
Nisus roi de Megare, lorsqu'il poursuivit sa tille
Srvlla, q\ril voulait punir de lui avoir coupé le
cheveu dont depenil.iit la dotiiue desMégariens
pour le donner à Minos qui leur avait declaré la
guerre.
llalicMitirn , s. f. llalieiititpie ; art de la pê-
che.
IBaliricttro, a. adj. Ilaliculii|ue; qui coiueriir la
|)êche.
liai i fa. s. m
llallfado. S.
iBaliiiirda. s
une «le:
Ualimosaurc; genre
;enre de (danles de
. mus. V. Califa.
m. inus. N . (alifaln.
. f. y.ooph. llalimède; genre de poly
piers. famille des mi alunes.
ilalimrdrM. s. f. Myth.gr. Ilaiinièdc:
Néréides.
llaiinicilo. s. m. Zooph. llalimède; genre de pidy-
piers. (',ui louche aux eoiallines.
Ilalinicnia. s. f- Rot. llaÎyménie: genre de plan-
tes marines de la famille des algues.
KEaliiiipniartMiH. s. f. pi. alininiia-iPass. Bol. Ha-
hméniaceo; tribu de la famille des tlitridéesqui
a poui lype le genre halvmiuie.
Ilaliiiioii. s. m l'emps lier llalimcui; quelques
auteurs doniienl ce nom au père de C.rela.
iialiiiioK. s. m. Rot. Halimos. arbre ou arbuste
dont les feuilles sont semblables à celles de l'oli-
vier, qui est sans épines el croît prés de la mer
au milieu des roelurs.
I8aliitao.>iaiiro. s. m. Kspèt.
de reptiles sauriens.
llalicniis. S. f. Rot. Il.ilimus;
la ramille des arroches.
lialin. S. i'emp. lier. Ilalius; second fils d'.\h i-
noüs. qui en présence d'Flyssc. coneourul pour
le prix de la course,
llaliosoino. a. adj. tîist. nal. Ilaliosomc; dont le
corps est (omposé de pièces jnxta-posees, com
me taillées à facclles. et brillantes comme une
matière cristalline.
lialio(i«lr. s.m.C.onc yl. llaliotide: genrede mol-
lusques, type d'une famille de l'ordre des mol-
lusi]Vies gastéropodes aspididirancbes qu'on ap-
pelle vulgairement oreilles de mer.
Halioliilco. a. a^\.aU(>li-dé(>. Conchyl. Ilalictide;
qui ressemble à un haliolidc.
¡ Binlioticipoíi. s. m. tioschyl. Haliolidés; famille
I (|ui a p(Uir type le genre haliolide.
Haliotoide». adj. Moll. Haliolide; qui ressemble
à un haliolide.
iialiple. s. m. Fnlom. Ilaliple; genre dinsccles
coléoptères, famille de ueetopodes.
iBalipieiio. n. adj. Ornith. Halipténe; qui vole à
la surface de la mer.
Haliptfiio.-i. s. m. pi. Ornith. llaliptènes; famille
d'oiseaux.
Ilali<(iieiMlonoa$). S. f. pi. Gruilh. Haliehélido-
uéi's; famille d'oiseaux comprcnanllcs hirondel-
les de mer et les albatros.
aalif|iii-li«lóitoo, a. adj. Ornilh. Halichélidone; qui
ressemble aux hirondelles de mer. el aux al-
UAL
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UAL
bal ros.
lli»luiii»«ló;n-<», a'Ij. Kr|it'l. Ilalirln-loiif, (jui rcs-
seiiiple aux lorliics (U; int-r.
Hnliqui-lóiKM»*, s. m. |>1. Kr|>cl. Ilaücliéluncs; fa-
mille (If! rci)iil(.'s ohilDiiiciis compicnaiil les tor-
tues (le DIT.
Il!»lirrotlo, s. Mylh. fir. Ilalirrhotliiiis; lih de
N:!()liinf, et <!•; la nyiiplie, Kuryle, il lit violMice
à Alciîie, cl lut tue par Mars.
II tliviktii-iano, a. adj. \í^^^^. llalisaurieii; «lui vil
dans la mer.
Ilali*«ntiriiiii(n*, s. m. \)\. Krpét. Haiisauriciis:
section de reiililes sauriens, comprenant ceux-,
(|ui, suivant toutes les apparences, vivaicul dans
le sein d • la m"r.
Blitiis:M-i<r> , s. r. niissé-rida. But. Ilaliséridc;
ííenrc (iMltíues nvirin "S.
îQ'ilisiM, s. m. Ilelminll». llilyses; nom i?én6ri(|uc
do certaine vers qui se logent dans les in-
testins.
Eï*llte)», s. f. Helmmlli. Il.ililliée; genre devers à
sang rouge.
ll.ilitiMvst'i*. s. Tem¡)->. lier.II.ililherses; fils d'An-
cée et de Samia, lille de Scamandre.
Il ilitl<4, s. f. Miner. Ilallile; alumine nativo.
Milito, s. m. Médcc. llalilus; transpiration à l'étal
de vapeur moite, (pii s'exlialc de la peau. ( V.
Ali">tt'i. Il l'o'"s. Zephir; air doux et agréa-
lilo.
Il jllt!i»s!>, a. ailj. Ilaliliieux; qui est charjíí'! de
va|);Mirs. tpii s'élevc en vapeur comme Ihalei-
iie pendant la gelée.
8l:«livo, s. r. Oriiith. Halivo, sarcelle de Madagas-
par, qui a le t)e<- et |e> pieds rouges.
il:il(>, s. m. fi-l<i. Opt. Il do; météore rjui [)arail en
forme d-anneau ou d-airc circulaire lumineuse,
el de diverses couleurs, autour des astres et
|)rincipalemenl du S')leilel de la lune, <|uand ils
sont vus ;ï travers u;ie atmosplicre brumeuse,
xaporeusc. !| lliln; par analogie; cercles simples
qui entourent fréquemincnt , à (juciquc distance
le soleil el la lune.
iialohi», s. f. Concliyl. Hil(j!»ic, genre de co-
quilles.
llaloriiiM, s. f. pi. ali)-7.ias. Anl. gr, Ilalutics; fê-
les de Minerve, chez les Anailiens,
llnlotli'iitlro, adj. Hol. Ilalodendre; se dit de ar-
Itres (¡ui croissent dans des terres imprégnées de
sel.-=-. s. m. Halodeudre ; arbuste de Mada-
gascar.
Huloriiiaw, S. f. (.1. Myth. Maloennies; fêtes célé-
brées ou Mionneur de Céres el de Hacclius.
iliilolilo, n. adj. Ilot. Ilalo|dnlo; qui aime le sel,
qui croît dans le* terrains cmprégnées de sel,
dans les marais.
Ilnlolllo, s. m. Rot. Halopliile; genre de plantes de
Madagascar. | 'Jliim. IIal(q)liile; matière (|uc
ciuitirnl l'urine de l'iiomme. «luie-t >olubli'dans
l'alcool anliydre, el (|iii e•^l rcniartjuable par sa
I grande aH'inilé pour tous les sels.
|| llalofUa, s. f. Mot. llalopvbtr; plaulequi croît dans
II les terrains impégnés de sel marin.
I| iliilospiio, a. adj. Cliim. Halogène; qui engendre
il des sels.
lialoKfto, s. m. lîot. Ilalogète; genre de |ilau-
tes.
¡Iialoxmnn. s. f. Cliim. llalograpliie; description
Avs sels, traité des sels.
fliilourállr». a. adj. llalorgrapbique; qui a rap-
port a la halograpiiie.
lialótfi-aro, s. m. (ilo-firnfti. Halographe; celui
(|ui S'occupe de l'élude de la description des
propiétés des sels.
Ilaloiilc, adj. riiim. Ilaloïde; qui provieiii de
l'union diin métal cl d'uu métalloïde. = S'em-
ploie subslaiiliv.
iiiiloUiuia. (ilolo-filiia. Cliim. ilalojogie; traité sur
les sels; science des sels.
Hal»lc'»KÍ(>o, a. adj. Cliim. llalologique: c|ui est
relatif à la balologie.
Blalo'iiiiiieiu, s. f. Ilalomancie; divination ¡lar le
sel.
lialoiiiaciciano, a. adj. et s. lialomancion; qui a
rapport a la halomancic. || Celui ou celle <|ui pra-
tique la 11 alomaïuie.
Halwtiietio, S. m. Kntom. llallomène; genre d'in-
sectes coléoptères, famille de slénclylres.
ilaloii, s. m. Asir. V. Corona.
llalof]iiiiiiia, s. f. C'iiim. ilalocliinie; partie de la
cliiiuic <|ui Irailé dea sels de leurs ¡iropiélés
tliéoriíiuem.int décrites, de la maniere dont ils se
comportent avec les autres corps.
llaUii|ciiittico, a. adj. Cliim. Ilalochimique; qui a
rapport a la lialocliimie.
BlaloraK»'*», a. adj. liol. Ilalorage; qui ressemble
à un lialoragide.
llaloi-aui'H**. ^ f pi. «/ora -//-/( 'oA. JJot.llolora-
gées; famille des plantes, ayant [lour type le
genre lialoragide.
Ilalorágitla, S. f. alora-ij-hida. lîot. Haloragide;
genre Je plantes, type de la famille des halora-
gées.
ElaloMiicaiia, s. f. alossa'.a-na. r|uim. Ilalosacli-
ne; sel décume . sel déposé sur le burd delà
mer, comme un écume durcie.
llaloM-aiitoM, s. m. (ilos-(in(iis. Ilist. nat. llalos-
anllios; nom dminé |iar (juelques autres auteurs
anciens au bitume im(uégne de muriato de sou-
de , qui surnage a la surface de certaines fon-
taines.
BlaluNidii», s. alussid-na. rjylli. Ilalosidne, dées-
se de la mer.
iialotcciiia, s. f. alolék-nia. Chim. Ilalotechnie.-
Itartie de la chimie qui a pour objet lexlracliun
et la préparation des sels.
Ilalou-rniro, ca. adj. (ilotéh-ui: t<. Cliim. Halo-
leihniqiie; ((ui concerne la haliitechnie.
llalittrico. s. m. Chim. Ilalotrieiim ; sel minéral,
fibreux . capillaire, de couleur blanchâtre, qu'on-
a trouvé dans une mine de mercure de la Ca-
rinóle
llalMKa , s. f. V. Gâchai n.
liaKrrpo. i-ca. adj. Kntuiu. Ilaltéré; qui est mu-
ni de balanciers.
llaltéi-ruN . s m. pi. nffé-retisj. Knlom. Haltères;
s nis-ordre de la t la-se des in-ectes comprenanl
ceux d(' ( :'s animaux qui sont munis de balan-
ciers.
■laKrrio , s. m. nUv-rio. Anliq. Haltère; balan-
cier ; masse de ¡ticrre ou de plomb dmit on se
servait pour faire le coiiticpoids dans les exer-
cices gymnasliques comme en dasanl sur la
corde.
liaMrriptrro. m. adj. Knlom. Hallériptère; dont
les ailes resxniblcnt A un balancier.
llal(ci-i(iti'i-o.s . s. m. pi. (jífiri/j-ít'rosi. Knlom
il A M
— oÜO —
HAM
HullC'ii|iltMcs ; oidrc de l.i i lil^^^• di-s iiii-tMlcs
coinpicnaiil ceux qui oui dis halaioicrs.
MaltiM'ist» , s. m. í//íñ /s-fd. Aiiliq. Ualtói islc;
<flui qui faisail usnfic d'un liallèif.
nal(ii|ii(>lu, s. m. ait ¡l' -In. /iiiloin. Ilalliiliillc;
^'iMirc d'iiiscitcs liyiiu''n')|)l(T('s.
HiiKoiiiriio , s. m. liiiUiiii. Ilaltniiiciic ; ;.'oiirf' de
(•ol(''(i|)teri's iitiie|i|iil( ^ , csiici r de M'ri()|Ml|ic.
■Inliii-Kin, s. r. a/(iMrr/-/(ia. (.liiiiK ilaliir^ic; lua-
pulalKiii , inéparalion des sels . ait deles pro-
pare r.
lialiiiKÎr» , «ii.adj. Ilalur{;i(|ue ; «lui nuieerne la
liaiuijiic.
llaliii-KÎda, s. f. ulour-(i-hiil(t- llaiur^'ide; lui
bit (jne püitaieiU les anciens cl qui elail icinl en
pourpre.
Ualva«iji-itiirlii , s. m. Uisl. otom.. llalvadji-Iîa-
clii; olVieier de bourhc du suUan; chargé de l'ap-
provisionncmcnl cl de la conservaliun des con-
iiturcs.
Hallado , «la. part, pass de hallar. Trouví' , c.
■Bnllntlor, vn. s. Celui (j.ii trouve. || Inus. V. In-
rentor.
■lalluiiiiento, s. m. aillamién-to. X.AUazffo.
Ilullnr, V. a. Trouver, rencontrer une cluise,
une personne «]u'on cliereh • , soit qu'on ne le
cherche pas, || Voir, trouver, détou\rir , inven-
ter. Il Voir , trouver, observer , remarquer, | V.
Averiguar. \\ No hallar nejua eu el mar ; il ; e
trouverait point de l'eau à la rivière.
llallarKc, v. pron. aillar-sé. Se trouver , se ren-
contrer quchine part. I Se trouver ; arriver ino-
pinément. 1] Se trouver bien , se plaire dans nn
endroit. || iVo hallarse; ne point se trouver bien
quelque part.
Hallazgo , s. m. aillm-go. Action de trouver. |
Récompense donnée à celui qui trouve- || Décou-
verte , trouvaille, chose dérouverte.
Hallulla , s. f. inus. V. Hullullo.
Hallullo, s. m. aillouillo. Pain c îiit sous la cen-
dre.
Hamaca , s. m. ama-ka. Hamac; morceau de
grosse toile ou de filet , long de 2 mètres envi-
ron , large d'un , qu'on suspend par ses extré-
mités au plancher d'une chambre , d'un entre-
pont, au moyen de cordelettes qui s'attachent à
différents points des extrémités de ce rectangle.
Haniaciita , S. Í. amakou-ta. Ilamacnte , reli-
gieuse du Japon , appartenant à un ordre parti-
culier, i
Haniadaui , s. m. Mamm. Ilamadani ; race par-
ticulière do chevaux arabes.
Haiiiiade, S. I'. urna-dê. Blas- lîamadc ; fasce de
l'écu formée de trois pièces qui sont alésées.
Hamadoco , s. m. Temps, hcr. Ilamadocus; hé-
ros hyperboréen , qui apparut à Delphes avec
l'ombre de Pyrrus, et défendit cette ville contre
les Gaulois.
Haniadi-iadc. s. f. amadria-dé. Myth. Hama-
dryadc; sœur et femme d'Oxilus, selon Athénée,
engendra huit filles, toutes nommées hamadrya-
des, mais d'une espèce différente de celle de
1 article suivant.
Haniadriude, s. f. MIth, Hamadryade , nymphe
qui habitait dans un arhre et plus particulière-
ment dans un chêne. || Bol. Hamadryade ; genre
de plantes dicotylédones, de la famille des re-
Bonculacees, j
üaiuiidiiaN, s. m. Mamm. IIaniadi>as ; quadru-
niiiiie du genre hahoiiin.
Haiiiail, s. m. ar;ui-i/. liist. oit. Haliaïl; nom d'un
de> talismans vénérés,
HaioaiiifleaiH , s. f. pi. Hamaniélées ; famille de
piailles i)iii a pour tvpe le genre hiimamélide.
Ili«iiii;iiii-lida . s. f. iiininiii''-li(ln.\Ui\. Hamnmé-
lide. genre de plantes dit-olylédoiit s , de la fa-
inilli- dis Ih'ilieridées, (|ui « mit dans la Yir§;inic
et dans plusieurs auties contrées de l'Amérique
septentrionale.
lEaniaiiH , s. m. Comm. Humnns; toile de eotoik
qu'on fabrique dans les Indes.
liaiiiaiito, S. m. antan-lo. Bot. Ilamaiilhus; plan-
te des Pyrénées.
IIOeiin|)o!igraiiiáliro , adj. aina ¡(illiirnvia-tiko.
Tel hn. ll;imai)olygrammali<iue ; se dit des carac-
tères d'imjnimerie offrant sur un même bloc de
métal plusieurs lettres dont la réunion forme
une des syllahes qui se représentent le plus
souvent dans le discours.
iiania«|iicro, S. m. amahc-ro. Gclui qui porte
quelqu'un dans un hamac,
iiaiitaruoii, S. m. Bot. Hamargon ; grand arbre
des Pliilipiiines, à feuilles alternes et à fleurs
axillaires blanches.
Haiiia.<«a, s. m. ania-sssa. llami^aa; nuiu donné h
divers recueils d'anciennes | oésies ai abes, dont
le ¡dus célèbre reconnaît peur auteur Abou-
Temman.
Ha■ltax¡^illRo^«, s. m. y\. an\al!ssiiia-H(iss. Antiq.
Hamaxiciens; nom donné à ceux qui combal-
taienl sur des i harriols.
Itamnxubiaiio , na. ad., anwksobin-no. Géog.
anc. ¡lair.axobien ; penjile de la Sarmatie d'Eu-
riqie, au|)rès du Palus-Méotides, qui vivait sous
des lentes placées sur des charriots pour être
plus transportables.
Hambre. S. f: ain-brù. Faim. ; désir des aliments
solides, besoin plus ou moins vif de manger,
qu'on éprouve dans l'état de santé quand l'es-
tomac est vide depuis quelque temps. || Fami-
ne; disette de ^ivres. || Fig. Faim; vif désir
d'obtenir, de posséder une chose. || Co(/er yjor
hambre , prendre par famine. || Fig. Cnger pur
hambre ; profiler du besoin de quelqu'un pour
l'obliger à une chose. || A buen hambre no hay
pan duro: il n'est de telle sauce que l'appé-
tit. Il La hambre hace entrar ú tino por las jiuer-
tas del enemiíji); la faim chasse le loup hors du
bois. Il Anda muerto de hambre; c'est un pauvre
misérable.
Hamlii-oatlo , da, part. pass. de hambrear. V,
ce mol.
UamEircar , v. a. Affamer; faire souffrir la faim
Il v. n. Avoir faim. |1 Mendier sans cesse pour
apaiser la faim.
UamE)ricnlo, a. adj. ambrién-tj. AtTamé, famé-
Iniue , qni à faim.
isámhreo . ;». adj. inus. V. Hambriento.
ESambroii, a. S. am-bron. Famélique ; qui a tou-
jours faim-
Hamlturs:iii"< Í ndj. et s. Hambourgeois 5 habi-
tant d'Hambourg. || Ha mbourfjeois ; qui appar-
tient à Hambourg ou à ses Imbitants.
HamlMivru.so, s. m. ambouvro-sso. Ornilh. Ham-
bouvreux ; nom donné à un grimpercau d'Ham-
bourg qui paraît n' étr e autre chose qu'un fri-
HAN
— 581 —
HAP
(¡uel ou un moineau de bois.
iianululla, s. m. Ilisl. or. Hondalla; prière que
l'oiil les musuiuians apics le ii-pas.
uami'tia , s. f, Comm- Ilamèdc; loile h'antlic de
colon , espèce de mousseline du Bciifiale.
Iiamolia, s. f. Bol. Mamclie , {lenic de plantes
d'Amérique . de la rüniillc des lubiacées.
H:ii«oliiicea<4, s. f. pi. améUn-iéass. Bot, Amc--
liacées , tribu de la famille des rnbiacées, ayant
pour type le ^icnre banulic.
Ilaniezi^s. f, Rognure ou rupture des ¡tlumes des
oiseaux de proie mal nourris ou mal soignés.
uamliiritu , s. llist. or. Ilàmyarite ; descendant
de Djorliam, père de l'une des plus anciennes tri-
bus arabes.
uaiiiiaiitico, n. llist. or. Hamyariliquc; qui ap-
partient aux haniyarilcs.
Uuinigcro, n. adj. amùf-héro. Bot. Haniigère;
qui porte des poils courbés en hameçon , com-
me le trigoncUc hamigère , dont les légumes
sont bameçonnés.
Htuiii|>lantu . a. adj. Bot. Ilamiplante ; dont la
tige ou les fruits sont hérissés de petits cro-
chets, cl s'atlachenl aux vêlements.
Uamita, s. f. Conchyl. Ilamitte ; genre de co-
quillages fossiles cloisonés. !| Miner. Uammile;
espèce de pierre calcaire et globuleuse sembla-
ble à des œufs de poissons-
lianio, s. ni. inus. V. Anzuelo.
Uauioiiia , s. f, Entom. Ilamonie ou hammonie;
genre d'insectes de l'ordre des coléoplcrcs , fa-
mille des scrricornes.
Ilamiio, a. adj. inus. V' Hampón.
liain|»oii , adj. Vain , fastueux, glorieux. || Fan-
faron , rodomont.
■laïuNter, s. m. Mamm. Hamster : nom emprunté
de l'allemand , donné au petit mammifère ron-
geur voisin du rat, qui habite le .Nord cl qui a
des abajoues, sortes de poches , où il conserve
ses aliments pour Ihivcr, pendant une partie
duquel il demeure engourdi.
Uamiil , Mylh. pers. Ilamull : ange que les Guè-
bres croient chargé du soin des cieux.
uaiiitilai-in, s. f. Helminlh. Ilamulaire , genre de
vers enlozoaircs , à corps cylindrique et tète
obluse, garnie de crochets, qui habitent les in-
testins et surtout le poumon.
Hamullon, s. m. Bol. llamuiion ; plante d'Amé-
rique , famille des coryinhiferes hclianlhées.
llaiiiu!oso , a. adj. But. Ilaniuleux ; qui est gar-
nie de petits poils crochus.
Ilainxa, s. m. l'Iiilol. llam/a ; dans la gram-
maire arabe , signe dont tout élif mu par une
voyelle . ou mobile de sa nature, est marqué.
llaiiiKa, Mytli. llamza; Prophète, lils d'Ali cl
fondateur de la leligion des Druces.
■laiian-iiactia : s. m. auan-jiat-cUn. Mylh.
Iliinaii-pai ha; le paradis dans la religiondes
réruvinis
naiiibulUa , S. m. llist. rel. Hambalile ; nom
donné aux partisans de la secte fondée par Uan-
biili.
Uaiu>h»n:» ,s. f. Bot. llanebane; nom vulgaire de
la jiis(iuiame noire.
UacioKa, s. f. V. l''(inv(](i.
■laiieuaaa , s. f. V. ¡''(iiictiinla.
lianKiaiii» , s. m. anij-hia-ito. llist. rcl. Ilangien;
membre d une secte fondée en Norwége à la lin
dn XVlU.c siècle , jiarNielen Ilango , qui pr6-
cliail la communauté des biens, et se disait en-
voyé par .lésus-'^hisl pour convertir les incré-
dules et punir les obstinés.
Hangofii, s. m. í/íi-í/o-í!»!. Philos, rhin. Ilang-
hoen; l'une des deux ûmcs de l'homme , possé-
dant la faculté de connaître , tandis que l'autre,
plus grossière, n'a (jue la faculté de sentir, à la
mort celle-ci retourne à la terre , tandis que le
hang-hocn devient chen ou pur esprit.
lianilî, s. m. liist. rel. Hanili ; nom de la pre-
mière et de la plus ancienne des quatre sectes
reinlécs sunnites ou orthodoxes, parmi le grand
nombre de celles qui se sont élevées au sein du
niahométisine.
HaitiHto, S. et adj. llanifilc ; qui esl de la scclc
du ILmili.
ESaii!sii, s. m. Han-lin; nom qu'on donne en Chi-
ne aux lettrés de premier ordre qui forment le
han-lin-vonan , collège ou académie des lian-lin.
lincton.s!^ m- Zool. llannon ; nom \ulgaircdc
plusieurs pélondes.
ilanoviM-iKito. II. adj. Cl S. Hanovrien ; qui est du
Hanovre. H Hanovrien ; se dit des partisans de la
dvnastie de Hanovre en Angleterre.
llntujSEiiiul. s. m. ankinül. Bol. Hanchinol; plan-
te du Mexiiiue, du genre ginure.
Uan!<tt. s. Hanse; société des villes unies pour
la sûreté, l'avantage cl la protection de leur com-
merce.
UAiiscrito. s- m. Haiiscril ; langue savante des
Indiens. Y. Sánscrito.
nnnssraxinto , S. m. Hansgraviat ; charge de
hansgrave.
iiaui<s>-ave, S. m. Hansgrave ; chef d une asso-
ciation en Allemagne.
HaïKa! , S. m. Bot. Hantai ; grand arbre des In-
des orientales.
Iiaiiiica,s. f. Hist. rd. Uanuoa; fêle que les
juifs modernes célèbrent le "i.ï du mois de chis-
ten DU de décembre en mémoire de la victoire
des Mathabées sur les (irecs.
liapaiitc, adj. Miner. Happant, se dit d un mi-
néral qui contracte une certaine adhérence avec
la langue. , ^ .
ilaploiieríz-tomácoo, a. adj. Bot. Aplopénsto-
mé ; se dit des mousses qui sont munis d un pé •
ristome simple. || S'emploie aus^i sub^lantiv.
llaploiM-ialo.a.o.ij.Bot. Hoploietnle : d.uit la co-
rolle n'est formée que <run >>'ul peíale.
IlapJopoKOno, a. adj. Bot. Aplopogone. epuhète
doiiiice auv plantes du genre haplaire. !) S em-
ploie subslanliv.
IIaplof<toinunoiM-tnl»M. S. f. pi. Bol. Haplosté-
montq)élales; famille déplantes, comprenant
celles (iiii sont hapb'stemonopelales.
BlaplosirmocoiM'talo. a. adj. Bol. Haploslémo-
nopetale, dont les clamiius sont en nombre
égal à celui des diN irions de la corolle.
Ila|»5oi»«''-«'*i"'""*"- ■»• ''*'J- '''^'- l'ai'l^'P*''"'''''»-
mate ; qui e>l muni «run peristomc.
liai»Io(uiiiia. s. f. (.liir. Aploloinic ; incision sim-
ple.
BiaiiUói-lco, s. m. Bot. Uaplolhrique ; genre de
champignons.
llaiiMo. s. ni. tihir. Ilapsus; pelote d'èlcupe, «le
charpie ou île Ijine, dont les chirurgiens se ser-
vent dans une foule de cas.
IIAU
;ís2 —
H AU
Unptópodo, a.mlj. Oriiiih. IIn|»l..|>().Ic ; i|iii sni-
sit Icsiilimciits üM-c Ifs patics.
ilii|>tó|ioiio.<4, s. m, |,1. Oiniih. Ila|it(>|)i)(l<'s; sitiis-
(ntlr • (le la tia-isr des ()isoau\, coin|iri'iiaiil cfiix
qui Miiil lia|>tu|i(Ml(>s.
Ilaiiiicn. s. m. a-li,';i. Hdnt. IliiUcin ; uni «lui
cliiv. Ii'^ oricnlaia si-mlic m.i-isiral . sa^ic , |c-
fii^liilciir.
Ilii(|iiii:a, s. m. (limin. ,|o l„,rii. l'ctil rlic\al.
■liiiitiHa . s. r, V. Hu,,nHI,i.
lliir,s. Mvlli. Ilar; seconde |)ers)iiiie de la Ti i -
iiKé iiitlieiini'. à sa dixiétne et deiinicic iiii-ai-
iialioii , il.iiis la Ijieold-ie dos Indiens.
Ilai-a , s. Myili. ¡nd. ||aia ; siirni.m du dieu Sivn.
■laraolio. s. f. arat-rlié. klilliyol. ilaïa.lu-; imis-
siin du t;enie dupé.
Ilai-Hr«r«, s. m. Ke|;,t. IlaraCra , dénnminaliim
>aj;ue donné ¡i plusieurs i)puuladcs sau\aj,'es.
■liiniKaii , a. s. Fainéant, ¡l'aiesscuv ; relui qui
"c veut pas travailler, qui aime à ne rien l'aire.
IIai-ii»aitaiii<>i:tt', adv. aver paresse,
Hai-aKana/,., , „. ímIJ. Très -fainéant.
liurM«aiu'ailo,a. part. pass. de luirnnanear. Y.
«0 verltp. •'
liaraRanoar, v. a. Vivre dans loisivitc cl la fai-
néantise.
li<n-a»aiii-ria , s. f. Parpssc, fainéantise, dé-oùt,
liDrreur du travail.
■larHKiiiiia, s. f. inus. V. Haraqdneria.
Haralilo, s. m. inus. V. Jfentldn.
Harapo, s. m. Lambeau; haillon, ffuenillon,
IJiecc d une étoffe déeliiréc. | Inus. (larniture,
(l'une robe. \\ Andar, estar hecho un harapo;
«•Ire (le-urnillé.
Haraposo a. adj. Hn-uenillé , couvert de «ue-
miles, vetudeliaillons.
Haraiitc, s. m, inus. V. llernliln.
Harhar, v. a. inus. Drocbcr, bousiller, faire à la
liiile et tout de travers,
Haró-i»,«i'no, s. ni. Bon, mandat, ordonnance de
paiement.
napi-n, s. m. Harem; appartement réservé aiiv
lemmes, chez les mahométans; palais ou por-
tion du palais qu'elles habitent.
Haroagala , s. f. Ichthyol. Ilarengalc , espèce de
petit poisson.
Harengaora, s. f. Pèeh. Harengadc; espèce de
manet pour pécher le hareng,
Haroii;;;acria, s. m. Harengerie, marché aux ha-
rengs,
Haretaco, s. m. «r(!ia-/fo. Ornith. Ilaretac ; oi-
seau d'Afrique dont la tète est surmontée d'une
huppe rouge.
Harfaii;;o, s. m, Ornith. Ilarfang; grande cliouel,
le blanche de Suède.
""rsüas. s. m. Ornith. Ilargilas: oiseau du Ben-
t-'iile qui es rapporte à la grue ayala.
HarhJi , s. m. Mj ih. Ilaridi ; serpent vénéré des
mahomelaiis.
Harija, s. f. FoUe farine.
Harina s. f. Farine; poudre résultant de la mou-
lure de diverses céréales; telles que les fro-
mens. les seigles. |.o,ge , le maïs, l'avoine,
ci(. I) Mg. Poudre. Jlarlnn abalada; farine en- i
Illee. Il Donde no hrn, farina todo es mohína; '
quand .1 n n pas pe l'„i„ nu râtelier Us chevaux
se battent. || hsa es harina ck otro costal; c'est '
une autre paire de manches, ¡j Estar metido en
harina; s(í dit de ce (|ni est |ieu spoii^ieii\, i|
Fig. et fam. Ilarer hiienu ó mala harina; agir
bien ou mal.
Iiarlnailo , s. m. inus. Farine délayée <lans de
l'eau.
Iiariuoro , s. m. Farinier; niarihand de farine.
Il Fariiiiére. lieu "ii l'on s'-ne la l'iriiie.
EI:iriii;'ro, a. a Ij. <jiii conrerne la farine,
Dl.irlnlra . s. f. diaiiii. d'> hmina.
Il irliioH'.t . a. a Ij. Farinem; qui e>\ de l.i iialiiie
de la faiine.
liarla, s. m. Oniilli. liarle; oiseau aquatique pal-
mipède et lauelliroslre.
Iiarnia, s. f. inus. llú. Uliiie sauvage ; genre de
plantes.
Il irsnaKf , s. f. V. ¡Iiirma.
Iiarniila , s. f. Bol. Elarmale ; plante li;;iieuse
d'iiiie odeur Irés-forle tie la famille des rimes el
voisine du millepertuis.
ilaritiataa , s. m. ilarmalan ; vent d'Afrique,
I liaiid et cuisant, qui sourile péri(idi(|uemeiit de
l'intérieur de l'Afrique ¡ïl'Oiéaii allanlifjue.
llarniiMlon. s m. Astr. Ilarinédone; gmupe d-é-
tniles placé dans la coiistell.ilmn <ie la Baleine.
Ilarinol, s. m. Bot. Ilarinel: s>'iiieiice de la plan-
te coniiui' sous le nom tic l'iiarmalc.
liarntoilia. s. f. Uarmodie; chansin que les .\tl>é-
nieiis chantaient dans leurs festins en l'hon-
neur d'Arinodius
llariiiotlita, s. f. armodi-ta. l'tdyp, llamiodite;
genre de polypiers.
Ilarnioiiia. s. f. V. Armonía.
■larnu'tiiioa, s. m. armóni-Ua. Harmonica; ins-
trumenl de musique, imaginé en Allemagne,
(]ui se composait, dans le princi[te, de| cloches
ou lasses de verre contcnantde l'eau à des niveaux
différents, et rangées par demi-tons dans une
caisse. On les faisait résonner en passant le
doigt mouillé sur leurs bords préalablement hu-
mectés eux-mêmes. | liarmonira à cuerdas,
harmonica à cordes; instrument à clavier inven-
té en 17S.S; c'est tout simplement un très-bon
piano, accordé et uni avec une espèce d'épinet-
le qu'on peut jouer avec le piano, Cette union
pioduit un effet très-harmonieux, auquel l'ins-
trument doit impropremenl son nom, égard à
ee (jue furent les premiers harmonicas.
Eiarnióiiioaatente, adv. V. Ilarmoniosamentc.
Ilnrtnóiiieo, ca. adj, V, Armónico.
Biariiiotiido. s. m. armoni-ilo. Myth. Harmonide;
fameux ouvrier de Troie, que Minerve elle mê-
me instruisit dans les arts. Ce fut lui qui cons-
truisit les vaisseaux sur lesquels Pans enleva Hé-
lène; évènemenl qui düiiiia lieu à la guerre de
Troie.
Ilar3nonlo<«o, sa. adj. V. .irmonioso.
liarnioiiista, S. m. a>7uonis-ta. Harmoniste; mu-
sicien savant dans l'Iiarmonie. V. Armonista.
Biarinanóinotro, S. m. fli/;ioiió -j/ief ro. Phys. Har-
monomètre; inslrumenl propre à mesurer les
rapports harmoniques. T.e monocorde divisé au
moyen de petits chevalets mobiles est un très-
bon harmonomètre,
Ilariierico. Illo, Ito. dim. i\e TTarncro.
Haro, s, m. a-ro. Optiq. Halo; météore qui parait
en forme d'anneau ou d'aire circulaire lumineu-
se, et de diverses couleurs, autour des astres
et principalement du soleil et de la lune quand
HAR
— 583 —
IIAT
ils snnl vus A travers imc atmo^plirrr l)riiinoii-
se, vnporpnso; en pln'iKunciKi rsl dû à la ré-
fraction (h- la hiinicrc dans l'aliaosphérc. I.a lu-
mière »lii halo s.)Uinisc à la poiarisalioii, scroni-
portf (üinim; un rayon liiniint-nv (Icjà rdrailc.
I Halo; par aiialo;:'ic ccrtlcs siiiipli-s qui en-
lourcnl IVciiucininfiil à qui'Wiuc dislanco, le
soleil cl la lune. Il anal. Halo; Tauréole ou eerdc
(•(lloré (jni entoure le nianieloii de la (enune.
n-.iroii, lia. adj. inus. Liklie, mou; paresseux, cag-
nard.
Iiiirdiifiir, V. 11. inus. V. emperezarse. \\ Cag-
narder.
Harunia, s. f. V. Pereza, flojedad, pollrnnerin.
liHi-patto, da. adj. Poés. Qui sunnc comme la
liaipe.
Hai-palo, s. m. Entom. Ilarpale; division du gen-
re carabe , parmi les coléoptères |)entaméres
créopliages. || Mamin. Ilarpale ; nom donné au
genre Sagouin.
Ilarpla, S. 1". Urnitli. Harpie; espèce de vautour
de rAméri(jue (jui a beaucoup de rapport avec
l'aigle pécheur et en dill'èie |)ar la brièveté de
SCS ailes, (l'est de tous les oiseaux de proie ce-
lui dont la taille est la |)lus considérable; son
bec cl ses serres sont d'une très-grande l'orce.
II Myth. Harpie; (ille de Neptune et de la Ter-
re, monstre ailé au visage de l'emme, au corps
(le vautour, aiiv oreilles d'ours, ayant des gril-
los auv pieds et aux mains. |t Fig. Harpie ; celui
ou celle ((ui ravit le bien d'autrui, oinjui est avi-
de de gain. Se dit liguièmenl et laniiliérement
d'une femme méchante, criarde, d'humeur aigre
et fâcheuse.
llnri>«i(>ra(rM, s. m. Rlytli. Flarpocrate; fils d'osi-
ris cl d'isis, estle symbole du soleil au sortir
de l'hiver. I.e Urces l'adoraient comme le Dieu
du silence.
Eiarpoii, S. m. arpnn. Pi^eli. /farpon; dard qu'
on lance à la pèche des cétacés, sur les baleines,
cachalots, marsouins, etc. et <|ui consiste en un
large l'erde flèche, dont la pointe e^t très-acérée,
attaché à un manche au(iuel tient une longuecor-
de. Autrclois le harpiui était lancé par un hom-
me, et cet homme devait être doué d'une for-
ce herculéenne et d'une grande dextérité; aujonr
d'hui il est lancé par la poudre à canon, et l(>
danger de ce genre de pèche a considérablement
diminue. On dit également fuurchctle pour har-
|)..n.
liar|tnna«lo, «la. adj. et part, pas de Ilarpunar.
//arponné. e.
llarpoiiar, v. a. //arpoiiner. darder avec le har-
pon, acirocher avec le harpon. Il V. n. Lancer
le harpon.
liai-pori(>r<>, s. m. //arpnnneiir; pécheur qui lan-
ce le harpon. (|ni liariioiine. Sur les baleiniers,
le harponneiir est un des sous-ol'licieis dubord.
Il Ornilh. Il(trpo)icri) ; harpoimier; espèce de
héron, ¡lui se trouve eu Amérique.
Itarporia, s. f. l'èch. /iarpuire; pièce de fer re-
courbée (jui termine le harpon,
llariiiiiir.a, s. f. Miner, //arkise.
liariaiU». «la. adj. et part. pas. de Hartar.
Hartar, del y. n. Uassasier, soûler, gorucrde
nourriture. || Uassasier; sati .faire amplement un
besoin quelcoïKiue. | Dè^^iûter, ennuyer. || Joint
à un nom substantif précédé de la préposition
de, il en prend la signification. |: F.xempI jJar
Uir dr. palos, bAtoiiner. Hurlar de injurias in-
jur.er. j Hártale comilón cou pasa y i„nlia}am
On le dit à celui (jui donne a\ec mesquinerie
nai-iaïiïa, s. f. inus. V, Harlazi/o.
SBaria/,Ko, S. m. Kassasiemenl. satiété. || ¡tarse
vn liartazrio,si: gorger de nourriture. () Fi", et
fam. Se rassasier. ^'
linrlin, ia. adj. inus. V. Harto.
isarto. la. adj. cl part.pas.de Hartar. || Suffisant,
aboiiilant. |i Ayunar después tie harto, lig. Jeû-
ner le \ entre plein; être hypocrite.
iBai-to, adv. Assez, suflisammeiil,
(iar(4»ii, s. m. l'.oh. V. l'an.
iiarliii-a.s. f. Uas>asiemeiit, satiété. ¡| Ahoiidance.
|l Fig. Assoin issement. satiété.
IBariifila, adj. Fièogr, AnI. //aruphite; habitant d'
//ariiph. Il (Jui appartient à celte ville on à ses
habilants.
Iiai-iiiiuan, s. m. arounifan. Fîot. //arunirari; "pn-
re déplantes dicotylédones, famille des hv'pé-
ricées.
iBai-iiii;:agio, S. m. Bot. //aiunganc; arbre de Ma-
dagascar.
laari-iMuuia. s. f. Bot. //arnsonie; genre de plan-
tes non adopté et réuni au genre xéranthème.
ííasoniiíou 4-a.<4<>(iiii,s. f. //assékisou hasséquis;
garde du palais ottoman. || //ass'Ki ; mol Turi;
qui sert de dénomination particiilièreà celles des
femmes du sultan (jui devient mère dniu garçon.
La hasséki jouit de tous les droits d'une époiise,
et elle est soineraine entre toutes les femmes
du harem, j On appelle aussi hassé/ii une fem-
me (luelconque du sultan.
liaM<-l«|-aI.stia, s. f. Bot. //asselquistie; genre de
plantes dicotylédones à fleurs complètes, poly-
pétalées. famille des ombellifères.
IBa.ci(>l«|iiiisto, s. m. Ichthyid. //alsseUiuisie. non
spéciruiue d'un jioisson du genre morniyre.
BBa<»i/;, s. m. (iardien de soie.
IBa.xiiiu'inKa, s. m. //ist. or. //aschèmilc.- descen-
dant (l-//ascheni, iiitcndaiil suprême du lempfe
de la .Mecque.
Bia.xta. prép. as-ta. Jusqu'à, jusque, ju*(jues. ¡
Même, aussi. ¡ Hasta reventar, hasta h, s ojos,
hasta no poder mas; jusqu'au no-ud de la gor-
ge. I Hasta no »ií/.v; jusqu'à n'en pouvoir plus.
BBasiar, v. a. Bob. .MIonger. étendre.
E8n.««(iHa , s. m. Chacune des deux murailles en
face de la croisée d'une église ' Terme, «(irte de
statue. ! inus. V. Jastial. ¡ inus. V. l'arhada.
! inus. V. Frontispicio.
Bluwtiar, V. a. inus. V. Fastidiar.
BBaNtio, s. m. Dégoût. ¡ Fig. Dégoût, ennui.
Bflastittsaniciite. adv. astii'ssamcn-tc. Avcc dé-
goût.
BBa.xticrNo. un. adj. inus. \ .Vaslidinso.
BBataca. s. f. ííM-/.í7. Crnndc cuiller de bois. '
Rouleau avec bviuel les pâtissiers Clendeiil l'a
pâle.
BBntajado , «la. adj. et jiarl. pass. du v. hata-
jar. V. ce >erl>e.
Ilalajiir, v. n. Diviser un troupeau en petites por-
tions.
BBaliiJo.s. m. Petit IriMipeaii ; portion de trou-
l>eau. ; Foule, (iiiantite. multitude, légion.
BBata^ariu. s. f. Hatawarve; espèce d'asperu'C li-
gueuse.
HAZ
— 58i —
HER
llatcndo, iln. adj. el parí. ¡ta^s. du v. hatear.
V. re vorlic.
■luti'iir , V I). Faire sa niallt; , en pariant d'un
voya^'pur.
UatiMla , s. f. aléri-a. Provision des pitres pour
la semaine.
UattM'o. s. ni. nlc-rn. ncrpor qui porte à manger
à ses caniaïades. ¡ Ciievai. ele, chargé de provi-
sions pour les berj^ers.
■laiiju, s. m, (itiq-lio. Couverelc d-unc ruche.
Blallk. , s. m. (^liiNal arahc né d'une élalon el
d'une ravale de eliar};e.
Hatillo, s. m. dini. de Itnin \ Echar el hnlilbi ni
itinr ; i\'¿. el l'am. prendre la mouche . se f.Ulier.
\ Coijer ù tomar su halillo; faire son paijuel,
partir.
Hatu, s. ni. (larde-rohc, trousseau ; liabils, linfie
à l'usage d'une personne. ¡ Troupeau de bêles,
j Coinpaiiiiie, assemblée. | Trovlsions des ber-
gers, i Grand nombre, multitude. ¡ Fi;,', fam.
Tas, légion. ¡ inus. V. Uedil, aprisco : lieux ou
les bergers mangent. ¡ Muzo du huto , valet de
comédie charge île porter les habits du Ihéiltrc,
etc. ¡ Perder cl halo, on le dit d'un homme qui
court avec tant de précipitation ipril [)erd pres-
que le paquet qu'il porte. ¡ Fig. Traer el hato a
cuestas , mener une ^ie errante; n'avoir ni feu
ni lieu. ¡ Fam Dar al diablo el luHo y el (jaba-
to, donner tout au diable. ¡ Ser duefw del ha-
to , on le dit pour signifier la grande autorité
qu'on a sur quebjirun.
nniitc. s. m. Blas. Heu d-armoiries chargé des ar-
mes de plusieurs maisons, les unes en plein, les
autres à moitié, etc.
Uavo, s. m. inus. Rayon de miel.
Uay , interj. liai! Exclamation de surprise, de
douleur, d'avertissement.
Ilnya, s. f. Géogr. La Haye, ville de Hollande.
Uaya, S. f. Hêtre, arbrequi porte la faîne. ! Etreñ-
nes que les maîtres de danse recevaient de
leurs élèves.
Hayal, S. m. Bois de Hêtre, foutelaie.
Haya»), s. m. Bot. Haïas, nom d'une racine cul-
tivée en Amérique , qui est tubéreuse et donne
les mêmes avantages.
Haycfio, s. m. V. Hayol.
Hayeno, na. adj. inus. Qui appartient du hêtre.
Hayo, s. m. V. Cnca.
Hnyiical, S. m. V. llayal.
Hayuco, S. m. Faîne, fruit du hêtre.
Haïi, s. m. Faisceau, réunion de différents ob-
jeis en un groupe. H Un haz de armas, de picas,
de lanzas; un faisceau d"armes , de piques, de
lances. {[Haz de hierba; faisceau dherbe. 1) Her-
manos bien hermanados forman un haz incon-
trastable; íig. Des frères unis forment, un fais-
ceau qui peut résister aux efforts les plus puis-
sants. |1 Arcliit. Columna fascicular ó en haz,
colonne en faisceau; colonne formée de plusieurs
petites colonnes réunies, comme on le remarque
dans l'ordre gothique. | Bot. Faisceau; reunion
des vaisseaux destinés A conduire la sève à tou-
tes les parties de la plante. || ITaz de rayos lu-
minosos ; faisceau de rayons lumineux , rayons
qui parlant d'un même centre s'augmentent
de tout les autres rayons pour les soumettre à
des considérations particulières.
>ainz, s. f. Endroit ; dessus d'une étoffe. H Surface
de la (erre. || Troupe. | Fn haz y en paz; ou
goùi de tout le monde. | Sobre la ha: de ta litr-
ra ; sans gêne , sans souci, sans s'embarrasser
du (|u en dira-t-on. ¡ Jín haz ó en la haz : de-
vant , à la Mie , en présence. ¡ pi. inus. liaren.
V. faces. ! Ser de dos hazes ; dire ce <ju' on ne
pense pas. ¡ Cara de dos hazes; homme a deux
laces I A sobre haz; siiperlicicllenient.
Haxa , s. f. a-7.a. (lliainp c luserl de gerbes nmis-
soniiees. || Fig. inus. V. Montón, rimero. || Piè-
ce de tei re labourable.
Ilny.ada. li.i7.:iilon, linzaiiociailu, s, V. Aza-
da, azoïliin , azadonada .
Ma#,al<-Ja, s. f. V. lohalla.
IIii/.aiia, s. f. at.a-i¡na. Fait héroïque, cxiiloil,
prouesse. || inus. Mauvaise action.
Iljtzitñai', V. n. inus. a/.aqnar. l'\iire des minau-
deries, affecter d'être scrupuleux.
Ilaxiiùeria, S. f. aiagnêri-a. .Minauderie, uiTccta-
tioii di; scrupule.
llazariPk-o, m. adj. magné-ro. Faux dévot qui se
se formalise des choses les plus innocentes; mi-
naïKlier.
llaKaa'io.saMioato, adv. a7.a¡inosamin-té. Coura-
geusement , héroïquement.
llaxaTioMÎsl»!», ma. adj. sup. de hazañoso.
Hazañoso, no. adj. a/.agno-sso. Brave, vaillant,
inlrè|)ide. H Héroïque.
Huzactioar, V. a. Hasarder; aventurer , risquer,
exposer, abandonner au risque, au danger, à
l'incerlilude.
Hazcoiitt. s. f. V. Ascona.
llasiiiiM'ctr , s. m. Jouet, boulTon plastron; per-
sonne (\ue sa conduite, ses actions, etc. rendent
risible. || >e/' cl hazmereir de una tertulia; èlre
le plastron des railleries, servir de jouetà toute
une compagnie.
Haztn al)á s. m. as-lé ailla. Fam. Rebut, air,
mine, caractère qui rebu'c, qui repousse.
Ho, interj. Ex. lie, yaestà aquil; oh! Le voilà en-
fin! île, ya lo he entendido!, oh! je l'ai enfin
compris.
Ueii{3oma. s. f. éhdo-ma. Ant.Gre. Hebdome; fê-
te <|ue l'on célébrait le septième jour de chaque
mois lunaire, en l'honneur de lanaisance d'Apo-
llon. I Fêle particulière que l'on célébrait, dans
la famille, le septième jour après la naissance
d'un enfant.
UclMloiiiada. S. f. ébdoma-da. Didact. Hebdo-
made; semaine. H Ilebdomadc d'années ou se-
maine d'înnées; espace de sept ans. |j Bénéfice
d'un liebdomadier.
Hchdoiiiadai-ia. f. f. ébdomada-ria. Heiidoina-
dièrc; religieuse qui e?l de semaine pour dire
l-oilice et présider la communauté.
Heltdociiadavio, ria. adj, ébdomada-rio. Heb-
domadaire; qui se renouvelle chaque semaine. ||
Se dit aussi des auteurs, des écrits périodiques
qui paraissent toutes les semaines, fj Pathol.
Hebdomadaire; qui paraît toutes les semaines. ||
Hebdomadario, s. m.Hebdomadicr; celui qui est
de semaine d^ns un chapitre pu dans un cou-
vent pour y faire l'oflice et y présider. [ Dans
quelques monastères l'hebdomadier était celni
qui servait à table les moines, pendant un cer-
tain temps marqué. |1 C'était aussi celui qui ai
dit le cuisinier ou l-ofricianl,ou qui rendait quel-
que autre service dans le monastère pendant
H EH
— 585 —
UEB
l'espace d'une semaine.
HebdoniadarianicntK , adv. ébdomadariamén-
té, Hebdomadaircinenl, par semaine, toutes les
semaines.
HebdomadÓKcno, ad¡. ébdomadog-héno. Mjlh.
Grec. Ucbdomadogènc; surnom d'Apollon chez
les Delphiens, qui prétendaient que ce Dieu clait
né le 7 du mois de bysion ou pysion.
Ucbc, s. f. é-hé. Mylh. Ilébé; lille de Jupiter cl de
Junon, ou, suivant d'autres, de Junon seule. ||
Héb»; versait le nectar aux dieux, mais un jour
étant tombée en présence des dieux; elle en eut
tant de honte qu'elle n'osa plus paraître depuis.
Jl Epilh. Hébé;célestc, divine, jeune, oITicieuse,
belle, charmante, agréable, gracieuse, douce,
tendre. | Iconol, nébé^ on la représente couron-
née de fleurs avec une coupe d'or à la main. 1
Fig. et poét. Hébé; jeune et jolie femme, fl
Anal. Uébéi on s'en est servi pour designer les
poils qui croissent sur le pubis. On l'a égale-
ment employé pour désigner la puberté, l'àgc
où les poils des organes génitaux commencent
à paraître. |i Kot. Hébé; genre de jasminées. |
Entom. Hébé; espèce de papillon nocturne. | Er-
pet. Hébé; espèce deioulcuvre.
uébcandrc, s. f. ébéan-dré. Bot. Hébéandre;
genre de la famille des polygalées.
Ilobeanta, adj. ébéan-ta. Bot. Hébéanthe ; qui à
les corolles velues.
Hcbeclada, adj. ébékla-da- Bot. Hébéclade ; qui
a les rameaux chargés de duvet.
Hcbeii, adj. Nom d'une sorle de raisin blanc qui
approche du muscat. ¡ Fig.inus. Futile; de peu,
d'importance.
HobciiMtrcicia. S. f. ébénstréi-iia. Boi. Uébcns-
tréilie; genre de plantes du cap de Bonne-Espé-
rance.
a<>benHti>cta, S. f. ébénstré-ta. Bot. Hebenslrè-
te genre de borraginécs.
nrbt'pctalo , la. adj. ébépé-tnlo. Bot. Hébépéla-
le; qui a les pétales chargées de duvet.
nebepoda , adj. ébépo-da. Bot. Hébépode; qui a
le pied ou le slipe velu.
UcbttTdfnla , s. f. ébéidé-nia. Bot. Héberdénic;
genre de plantes qui ne diffère pas de l'ardinie.
Ufbei'tiftta, s. m. ébcrtixta, Hist. Hébertiste;
I)artisan d'Hébert ; les hcberlistcs ou nllra-re-
volulionaires, formaient la plus violente des fac-
tions qui ont iigilé la révolution française,
lli'billa, s. f. cfci//-a. Boude, anneau de métal
<|ui a ui.e petite traverse avec un ardillon etune
<happ.i|Fam. mus. No falta licbiUn: il n'y man-
gue pas un iota, cela est parfait, complet, ac- j
conipli.
Hobi|]aai;e, S. m. ¿billag-hé- Assortiment de bóll-
eles. I
nobillar, y. a. inus. Boucler, attacher avec des
bourlcs. j
Ucbiilnxa. S. f. auin. de hebilla. 1
■ic'hliioro, s. m,ébillé-ro. Celui qpi fait des bou-
des (le métal. j
lli'blll<.-(n, s. f. diin. de hcbilla.wFam. No fallar
hcbillpld à alijunoouà nlijuna cosa. V. No fal-
ta lifbillai au mot hcliilla.
El:-Itliii<>a, la. S. f. dim. de hi'hilla. 1
llobillon. s. m. augin. de helnlht.
llobill«i«'la, s. f. dim. de hebilla. !
llrbon, s. m. Mythi Zat. Hébon.dicu de lujen
nesse et de la culture des arbres, adorés par le»
Campaniens, on cntit que c'est le même que
Bacchus ou plustôt le soleil.
Hebra, s. f, ebra. Fil, brin, aiguillée de fil. n
Chacun des lilanicnts qui composent les houppes
de safran. || Filament de viande. ] Veine ou filon
de mine. | Consistance d'un sirop qui file, j Fle-
xibilité du bois, faeilité à se plrer sans rompre.
Il Brin, j Fig. liius. V. <(ilo, au'Hg. .' Cortar la
hi'lira à iiii discurso; fig. couper le fil d'un dis-
cours.nfortar la hebra de lu vida, fig. Trancher
le fil de la la vie. ¡ Ser ó estar de buena hebra;
être de bonne pâle, être fort et robuste.¡iPl. He-
bras; filaments; racines déliées des plantes. 1
Poés. Cheveux.
Hebrálcaiueiitc, adv. è6rai-/iamen-i<?. Hcbraïque-
ment d'une manière hébraïque, à la manière des
Hébreux.
Hebraico, s. m. èbrci-ïho. Entom. Hébraïque, es-
pèce d'insecte. || chthyol. Hébraïque, petit pois-
son du genre labre.
Hebraico, c«. adj. èbrai-ko. Hébraïque qui ap-
partient aux Hébreux. |¡ Alfabeto hebraico, al-
phabet hébraïque; collection de caractères, com-
muns dans l'origine aux peuples de l'Asie occi-
dentale, transmise par les Phéniciens aux Grecs
et devenus ainsi la base de tousles alphabets eu-
ropéens. L'alphabet hébraïque se compose de
vingt- deux le tires qui s'écrivent de droite agau-
che. Elles avaient primitivement la figure de l'ob-
jet dont elles portent le nom. | Carácter he-
braico, philos. Caractère proqre à la langue hé-
braïque. Il vena de doux surtes samaritain ou
|diénicien; et le ehaldaïque ou judaïque, qu'on
appelle aussi hébreu carré ou moderne. || Zool.
Hébraïque: se dit de coquilloset d'animaux, dont
le corps olfre des dessins qu'on a comparés à des
lettre*; hébraïques.
UelsralHiiio. S. èbrais-mo. iîramni. Hébraïsmc;
façon de parler particulière à la lan^'ue hébraï-
que. I Fig. Hébraïsme; se (lit par allusion à l'écri-
ture hébraïque, en parlant des chosesqui se font
au rebours de la cmituine.
Uebrai.xia, s. m. vbrais-ta. Héhraïsle; savant
versé dans l'étude de la langue !iebrau]ue.(A' mot
serait préférable à iiébraïsant en ce qu'il estaña,
logue à Helléniste, etc.
Hébraixante. s. m. ibraiian-té. Savant qui s'at-
tache pnrticulièremenf à l'étude de la langue hé-
braïque et du texte hébreu de l'Ecriture. | Par
extension, observateur trop scrupuleux des pré--
ceplesde l'Evangile. Homme qiiisuit en nveugle
ses maximes, sans recnniiailre aueune circons-
tance où il soit permis à la raison de les inter-
préter. On s'exprime ainsi par allusion aux Hé-
breux qui, en généra!, étuient scrupuleusement
attachés à la lettre de leursecrilures, aux cérémo-
nies (|iii leur étaient prescrites, et à toutes les
miiiulies de la loi.
Hélirai/.ar, v. n. èhrai/ar. Héhraïzer;se servir do
locutions itnqires à la langue hébraïque. ( Con-
naître, étudier l-llébreu. || .Vdopte.r les dogmes
les opinions des Hébreux.
Hebreo, s. m. èbrc-o. Hébreu; langue hébraïque;
hebreo rahiitico, hébieu raldiiiiqne; dialecte de
l'hébreu dans lequel sont écrits les livres des
écritures. | Hébreu; langue de la famille seniili-
tique, comme le phénicien, le chaidicn; l'arabe,
37
HFX
:>8()
HEC
l'abvssinicii
nélirco,€Mi. iuij.èbrt'-o; Hébreu; juif. || Ilébroï-
(pic, (jiii ¡n>|»iirlicnl aun H^'breux.
llcbrtTo, s. m. inus. V. Febrero.
■f-ln-loMillla Urt, S. f. (liin. dn lUbra.
UrliroiiUii. s. 111- èhroui-tn. Hisi. Ilrbronilp;
mcdibn- lies lainillps cnalhilcs du ¡x-uplc d'Is-
rai-l.
nohi-oN», «n. adj. V. l'iliroso.
Ut'hiiiKoif èbuhj-hénu. Nom dc certaines graiiu-s
(jnSiii vend dans les b(iiiti(iues, el dont l'origine
est inconnue.
llrrnla, s. f. èka-Za. Temps, bór. Uécalé; vieille
et |);iu\re femme de l'.Vtlique, qui, ayant donné
l-liospilalilé à Ihesée. iudmil unsacrifuc ii Jupi-
ter SI ce héros revenaii vainqueur des Sarmales.
Klle mourut avant son retour, el Thésée institua
les llécalésies, pour honorer la mémoire d'Ue-
calé.
Horàlfo. ca. adj. chalco. llécaiée, ou Hccalésien.
Surnom que Thésée donna à Jupiter en mémoi-
re d-llécalé.
HtTiiloMiaM, s. f. èhaléssinss. Hécalér.ics, fêtes cé-
lébrées en l'honneur de Jupiterllécalécn, et dans
le bour;; lléca'é.
llórate, s. f. èha-li- Myth. Hécate iille de Jupiter
etdeLatoncet sœurd-Apollon; fesl une di-esse
des enfers, et qu'on identilie habituellement
avec Diane, la Lune, l.ucine et Proserpitie; (juci-
quefois même avec Junon. On lui sacritiait des
chiens. Klle était représentée avec trois tètes, et
même avec trois corps. ulléc^te; amas pyramidal
de matières fécales qui se ferme dans les lieux
d'aisance, sous la lunette. nKntom; Hécate; es-
pèce de papillon. iilirpét. Hécate; espèce de tor-
tue d'Amérique.
■leenteliolo. la. adj. éhatébo-lo. Myth. grec. Hé-
calébole; surnom d',\pollon et de Diane.
Heont«*<«ia!<, S. f. pi. ékaté-ssiuss. Aut. Hécaté-
sies; fêles en l'honneur d'Hécate, chez les Athé-
niens.
nrcatôrila, adj. éhato-fiUi. I?ot. HéGatoi)hylle;
dont les feuilles sont composées de cinquante
paires de folioles.
Eleontolita, s. f. ékatóli-ta. Miner. Hécatolith*;
pierre de lune, variété nacrée de spath lunaire.
Hepatiiaiiha, s. l. V. flécntuwhe.
Herafniiihc, S. m. ékatom-bé. Hécatombe. V.
JlefalHinba.
De(ratoiai|>iMloii, S. m. ant. gr. Hécatompédon;
nom du temple de Minerve dans la citadelle
• d'Athènes.
Ucratoinpola. adj. c/.Yifo»î/7o-?a. ant gr. Héca-
loiiipole; surnom de l'île de Crète et de la La-
conie.
Ucpatniirotilo, S. m. ékatonkoli-lo Helminth.
liécaloncoiyle; genre de vers intestinaux récem-
ment découverts.
Horntonaracnia, S. m- c7,afon(ira/c-m«. Pbarm.
Hécalondrachma; emplâtre aujourd'hui inusité.
Hpoatnnfojijrt.s. i.cUatnnfo-nia. Hécatonphonie;
sacrilice de cent hommes, parmi les Mjessé-
tiiens.
nrcatonsrafin. s. f. ¿kntografi-a. Hécatongra-
phie; recueil de c.mU ligures contenantdes pen-
sées, des sentenc?s.
Hecatoiiistilo, s. m. é/iaíonsfi-ío. Arch. Héra-
tontyle: portique, edifire ,t cent colonnes. | Se
disait particHliéremenl du grand portiijue du
théâtre de l'ouipée a Uome.
Ilfratontarrn, s. m. él.atontnr-ka. Ane. art.
mil. Hé( atontarque; chi-f d'une hécalonlarchie.
tivtntotitnrmi\a. s. Í. éini()ti)nr-kia. Anr. art.
mil. lléciitont.ui hie; subdivision de la |)hataiiL'c
grecque. 1,'hécalontnTchie était composé de l'iS
sold.il^ d'infanterie légère.
llcratiiniba. s. f. ékatomn-ba. Hécatombe: sa-
crilice de cent bieufs, ou de cent animaux de
(liflérentes espèces, rpie faisaient les anciens.
Il n'asail lieu (jue dans les grandes occasions,
surtout dans les calamités publiques, comme
en temps de peste ou de famine. On élcvaU cetil
autels (je tei re on de ^a/on oii on immolait à la
fois autant de \iciimes. | Hécatombe; ce mot.
qui signilic proprement sacrifice de cent bœuf»-,
a été aiq)li(juèplustardàtout sacrilicesomplueux
ou inêuie à loul sacrilice dans lequel on immo-
lait plusieurs victimes.
UooatiunbcaH, s. i.él:(it(hiiii-b('ftss. \n\. gr. H6-
caionibéi's: fête en l'honneur d'> pollón ({ue l'on
celi'brail le premier jour du mois hécalonibéeii.
I¡ Hécatouibecs; fêles de Junon à .Vrgoset à Kgi-
ne. Il Hè(aloml)ées; sacrifice que les cent villes
l.iconnieniies offraient en commun.
IlrntiiDiilx-». adj. éknlonm-hén. Myth. Hécatom-
been; surnom sous lequel Jupiter éiait adoré a
Gorlyne en Crète, d Surnom d'Apollon.
lifratiinibfun. S. m. lihron. Uécatombéon. le
septième mois des .Mhéniens, jus(ju'a l'annér
•'lot) av. J. C. où il devint le premier du calen-
dier olympique.
nfciciito. t:». adj. inus. Plein de lie.
néctar, s. m. Mélrol. Hectare; mesure de su-
perlicic qui contient cent ares ou dix milles mè-
tres carrés.
Ucr tarado, «la, adj. et part, pass. de Hectarar.
lUctaré; e.
iBoctarar. V. a. éktorar. Hectarer; mesurer à
l'hectare.
Hccteo, s. m. ikié-o. Métrfd.Hecteux; mesure de
superficie des Grecs valant près de deux arcs.
Eirclica. adj. ('/i-fi/ca. Pathol. Hectique; se dit
d'une lièvre lente et continue accompagnée d'u-
ne diminution progressive de remhonpoinl et
des forces. ~/'ii/.vo /icfiVo: pouls hectique; pouls
faible el fréquent dans la ¡dithisic avancée,
l'empy-eme el la lièvre Iciilc. |i Zool. Hectique;
se dit d'un siénostome et d'une idiotée. ansiap-
pelésà cause de leur cor|)s long, mince et droit.
Hcrticopiro, S. m. éktiko-piro. Méd. Ilecticopy-
re; fièvre hectique.
Ucctisia, s. f. ékti-ssia. Méd: Hectisie; état de
ceux qui ont la lièvre hcct
me la coiisoinption et 1î
la majeure partie deseas,
te grave portée à la vie.
H«'oto; s. m. ik-to. Hccto; mot grec qui précède
les noms de mesure et désigne une unité cent
fois plus grande.
BEectoetlrirt, s. (. éktoé- drid. Miner. Hectoédrie;
étal d'un cristal hectoédrique.
Kcctoéilrioo . on. adj. c/ii<'é-(.'r(l,o. Miner. Hec-
loédrique; ^e dit d'un prisme bexigone , de la
coupe transversale médianedu quelyiartenl vers
chaque pôle six faces qui n'ont une égale incli-
naison que deux à deux.
Méd: Hectisie; ctat de
'Clique, l'hectisie, coin- t
la colliquation. est dans l
s, le signal d'uneattein. '
hi:d
— o87 —
H Kl.
Bcetógraiiin , s. m. é to-grama. Heclogramnie;
nouvelle mesure de pcs^anlcur qui vaut cent
grammes.
ncctulitro, s. m. éktoli-tro. MétroK Hectolitre;
mesure de eapacité qui contient cent litres.
DvcctoitH'triro, ca. ííA\. é' tnrné-triho. Ilectomc-
trique; (¡vii est relatif à l'heclomètrc.
Uoctoiii.'tru . s. m. ¿lilo-inélr!). Mólrol. Hecto-
mètre; mesure de lonj;eur égale a ceut mètres.
ncctoMter», s. m. él:tost¿-ro. Mètrol Hectostè-
re; mesure de cent atcrcs ou cent mètres cubes.
Uecba, s. f. inus. V, Hecho, afciotí. \\ inus. V.
F>;cha. Il De nqnclla hecha; dès lors, depuis ce
temps là. Il De esta hechn; dèsà prèsant.
Hecliici-rcscn, ca. adj. élchiiérés-ko. Sorcier,
qui appartient à la sorcellerie.
Heciiicei-ia, s. f. éichi/.éri-a. Sorcellerie; féerie.
I Fig. Charme; art de captiver les cœurs. |1 V.
Hechizo.
Hechicer», ra. adj. étcliicé-ro. Sorcier ; magi-
cien, enchanteur. i| Fig. Enchanteur; qui attire
qui gagne les cœurs. | Ravissant.
Hfcliiy.aclo, part.pass. V. Hechizar,
Hecliixai-. V. a. élchiiar. Ensorceler; enchanter,
charmer. || Fig. Ravir, enchanter, charmer, at-
tirer.
Hfciiiv.o. s. m. étchi-io. Sortilège, maléfice, en-
chantement, charme. || Fig. Charme, attrait. ||
Récréation passe -temps.
RccliiKO, aa. adj. adj. V. Artificioso fingido. \]
Portátil, postizo, sobrepuesto, facticio. ¡\ inus.
V. Contraecho, fnlseadti. \ inus. Bien adapté.
Ilecb», part. pass. irr. de Hacer. \\ Hecho y á
derecho, l'am. réel, véritable.
Uecliu, s. m. èt-cho. Fait, action, acte d'un pro-
cès. || Fait événement. Il Exploit, fait r.iilitairc.
I A caso hechn, à coup sûr. || E\()rés,à dessein.
II A nuevos hechos , nuevos consejos , autres
temps, autres mœurs. || En hecho de verdad,
réellement. effectivement, certainement. || Hom-
bre (le hecho, inus. homme de parole et de ré-
solution. I Perdonar lo hecho y por hacer, être
trop indulgent. | Hecho de armas, haut fait
d'armes, || En hecho de verdad, réellement, vé-
ritablement. Il Hechos; faits, exploits. | Hechos
de los a/)ósf«(es, actes des apôtres.
Heclinr, s. inus. Faiseur, celui qui fait.
Ucchiira, s.f. étchou-ra. L'action de faire, d'exé-
cuter , exécution. l| Chose faite , créature , effet.
Forme . ligure , structure. | Inus. Figure , sta-
tue , faste. I Façon . qu'on paie à un ouvrier. ||
Fig. Créature ; personne qui doit à une autre sa
fortune, etc. | No se pierde mas (¡ne la hechura;
fam. On le dit d'une chose que l'on casse ? cl
dont la matière est de peu de valeur. || A'o tener
Itechnru , n'être pas faisable.
Ilctleni9>órK>(H. s. f. édénilièrif-hita. Miner. Ilé-
dembcrgilc ; espèce minérale de Suède, qui ap-
partient au sous -genre pyroxène.
Hcdentino . nu. adj. V. Hediondo.
IletleiitiiioNO, (*i». adj. inus. V. Hediondo.
IIimIoi* , V. n. édér. Puer; sentir mauvais. | Fig.
Ennuyer, fatiguer, èire à charge, peser. || Fam.
Heder la vida . peser , être à charge en parlant
de ta vie. || Mo hminis rosa (¡ne hieda; ne faites
pas ce qui ne doit pas èire fait.
llcdiTlfolliiilo. «Iii. adj. rdérifolia-do. Bot. Hé-
dérifolie ; dont les feuilles ressemblent à celles
du lierre.
Uederirorinc, adj. éi/éri/'or-me. Aii.il. Hédérifor-
me ; se disait d'une veine en forme de lierre.
lloflerliia , S. f. édéri-na, llédérine: suc gommo-
résineux qui découle du tronc des vieux lierres,
dans les |)ays chauds.
llcderorcblH , s. m. éd'rort-chiKS. Bot. Hédé-
rorchis ; genre de la famille des orchidées ; éta-
bli pour une seule espèce.
llpdicail» . s. m. édika-rio. Rot. Hcdycaire ; ar-
brissciiu de la Nouvelle-Zélande, qui produit
une noix d'une saveur très-agréable.
Ilodioiilc , p. a. V. Heder. Puant.
llediriito. ta. adj. inus. V. Hedionto.
■■l'diotidaineiite , adv. édiondamén — té. Avec
puanteur , dune manière puante.
U(Mlion!l<>/. , s. f. édiondéi. Puanteur ; mauvaise
odeur. || Fig. Puanteur . vice. 1| V. Hedor.
Hodiondi.sinio . m», adj. sup. de Hediondo.
llcdipiiolN , s.L édipno-iss. Hédypnoïs : plante
détersive . apéritive . et vulnéraire . dont les
fleurs ont beaucoup de rapport avec celles de la
chicorée sauvage.
•ledi/»aro, s.m.^(iissci->-o. Hédysarum; plante
légumineuse.
nedo , da. adj. inus. Y. Feo.
Hedor , s. m. édor. Puanteur ; infection.
■Icdrado. da. adj. et part. pas. de Hedrar.
Hodra , s. f. é-dra. Chir. lledra , fracture du cr;\ -
ne. Il Partie la plus déclive d'un abcès. || \nat.
Hedro ; Wédro ; se disait pour l'anus et les ei-
créments.
Hodrar. V. a. Binerles vignes, leur donner une
seconde façon.
Uedrcoelo.<io , na. &à\. édréofflo-sso. Zool. Hé-
dréoglosse ; q>ii a la langue préhensile.
HodiiTlsia , s. f. édouvîii-hia. Bot. Hedwigie; ar-
bre de Saint-Domingue , de la famille de tcré-
binthacées. j (ienre de mousses.
Hofestla.H. s. f. pi. éfés-tiass. Ant. Héphcsties;
fêtes en l'honneur de Vulrain.
iiert>i«tl(a. S.f. éfésti-ta. Miner. Hephestite; pier-
res marine précieuse , couleur de feu . dont par-
le Pline le naturaliste, mais qui n'est pas ani-
vée jusqu'à nous.
Ileglra,s. f. ég-hi-ra. Chronol. Hégire; êrc des
mahométans . qui commence à l'époque ou Mo-
homet s'enfuit de la Mecque, l.a première lunée
de 1-hégire répond a l-aniiee iVll de .1. C. Ce ne
fut que il ou 18 ans après cet événement que le
calife Omar ordonna que les MuMilmans comp-
tassent par années de l'hégire. Pour le commen-
cement de cette époque on remonta au premier
mois de l'année arabe . quoique ce ne fut qu'au
second que celle fuite arriva.
llrsrinn. S. m. égri-no. Myth. Hégrin; angc qui,
suivant l'hérésiarque Hermias , présidait aux les
fêtes
lioeiuHtMio , S. m. lUjou-mnio. Commu. Rel. He-
guméne ou mieux Hégouniène; nom quelesiirecs
donnent à Pabbé ou supérieur d'un monastère.
IIHahte. ndj. Congelable . qui peut se congeler.
Helada . s. f. éla-ilii. Celée, gelée blanche » fri-
mât . gelivure.
Helado, da. ndj. et part. pas. de Helar. Gelé, e;
congelé, e. i| Fig. V. .SH.v/tenso, .Ifóníto. /*"*"
madi>. Il Fig. V. Esquiva . Desdeñoso. I A san-
gre helada; de sang-froid.
IIIÎK
— 588 —
H KL
\
Ueludóiiloo , S. m. élado'niko. (ilai'C , liqueur,
fruit gelé , glac/-. |¡ V. Azncar rotado. Ilert plus
usité uu l'Uiriel dans le sens.
Uvlndóiilco, s. m. Ileiladonique; président des
jeui tilyuípiíjues.
lli'liiiiiloiitw , s. m. Cüiigélalion, Uaction dccuii-
gelcr , de se toiifieler. i
llvliinie , p. a. V. llcUir. Qui congèle.
Ilelnr , v. a. (leler, glacer, congeler, endurcir
par le froid. | (leler , causer du froid. | (¡lacer,
surprendre, étonner. || Fig. Glacer, découra-
ger , ititiinider.
Hflar, V. II. (leler , faire un froid glaçant.
UolarNc, \. prou. l'Iar-si'. (leler, être glacé,
transi de ce froid. ¡| Se sécher par la rigueur du
froid, en parlant des plantes. Il Fig. Itesler in-
terdit , èlre glacé d'étonnement, etc. || Fig. He-
larse la s(ni(]ro en el ruergo; se glacer de fra-
yeur , en parlant du sang. |; llelihscle it uno las
palabras en la boca ; rester court. Il liehïrsele á
uno el corazón, rester interdit. || //í'/úcsc/e á
uno las n^igas entre la boca y ¡a tnnno , fauí.
Etre trompé dans son attente. ¡I Helarse las pie-
dras ; gcler á pierre fendre.
■lelcclio, s. m. élél-cho. Fougère, drvoplcrède,
plante.
Ueiiiea, s. f. éi-néa. Bot. lleynée; genre de plan-
tes indigènes des Indes Orientales.
lielcldi-lon, S. m. Pathol. llclcydrion; ulcère de
la cornée
Bielciun, ?. m. Conchjl. Helcion; genre de coquil-
les univalvcs.
llcleifitro, s. m. élziss-lro. Chir. Ilclcyslre; cro-
chet qui sert pour tirer le fœtus du sein delà
mère.
He<l»r, s. m. Puanteur, exhalaison fétide d'un
corps.
Heló, s. f. Myth. Hellé; fille dAlanas et de Nep-
hète. Il s. m. Entom. Hellé; sorte de papillon.
Helechar, s, m. Fougeraic; lerrcin où l'on trou-
ve beaucoup de fougères.
Uelecho, S. m. Bat. Fougère; genre de plantes
monocotylédonées cryptogames, croissant spon-
tanément dans les Lois et les lieux incultes, et
dont on ignore encore le mode de féconda-
tion.
Helocbos, s. m. pi, élét choss. Bot. Fougères; fa-
mille de plantes ayant pour type le genre fou-
gère.
Deleii, s. m. Myth. Hellen, fils de Déucalion et de
Pyrrha.
Helena, s. f. Mhyt. Hélène, fille de Leda et sœur
de CastorelPollus. || .\str. Hélène; une des deux
étoiles appelées Castor et Pollux. |1 Entom. Hélè-
ne; espèce de papillon. || Erpèt. Hélène; espèce
de couleuvre. || Ichthyol. Hélène; espèce de pois-
son. 1 Bot. Hélène, variété de tulipe.
Ileleiiia, s. f. ¿/¿-nia. Bot. Héllénie, genre de
plantes des Indes. | Hélénie, plante que les an-
ciens supposaient être née des larmes versées par
Hélène de Thésé, mais aujourd'hui elle corres-
pond simplement au genre des coriraosphc-
res.
Ileleniadas, s. f. pi. Bot. Helléniécs, section de
plantes de la tribu des hélianlces. |1 HelÎèniées,
sous-lribudela tribii de plantes sénécionidées
dont le type est le gcnrchéllénic-
Beleiilado,a.adj. Bot. Héellénié, se dit desplantes
ijuinnt quelque "ressemblance avec l'hillénie.
llrlénIrAN. s. f. pi. Helléniques, nom donné à
diffcreiiles histoires de la (Irèce.
Helénico. ru. adj . (/.'-ni/.o. Hellénique, qui a rajH
piirl, qui appartient à la (Irece.
HelenUia. s. f. Cliini. llelienihe; snrted'huile vola-
tile (pron obtient par la distillation de la racine
d'iiuile.
iieleiiiuN, s. m. pi. élé-nioss. Hellènes, nom don-
né aux (Irecs qui composaient le corps hellé-
ni(|ue.
Helt-nlu, S. m. Myth. Itelléuius, surnom de Ju-
jiiter.
HelriilMnto. s. m. l'iéniss-mo. Hellénisme, manié*
re de parler imitant le grec. || (Irainiii. Hellénis-
me,e\|»res>inn, phrase, loculiim (|ui lient *lu gé-
nie de la langue grecque. || Phil. Hellénisme, cik-
semble d'idées, d'usages. de ma-ursgrecques. ||
Hellénisme, caractère de h, philosophie grecque.
Il Hist. Hellénisme, u»u\ donné par Julien à la
nouNclle religion qu'il voulut établir en as-
sociant les dieux du paganisme à la morale
chréliennc. 1 Hellénisme, goût pour les choses
de la (irèce.
HelenlNtu. S. m. éléniss-ta. Helléniste, nom qui
che/ les anciens, dési:.'nait en même temps les
Juifs d'.\lexandrie, les Juifs qui parlaient la lan-
gue des Septente, les Juifs qui s'accommodaient
aux usages des (irecs, et les tirées qui embras-
saient le judaïsme. Il Helléniste , érudit versé
dans la langue grecque.
Helenlii(iei.«iino, s. m. Hellénisticisme; tour, ex-
pression, manière empruntée du grec, ou qoi
tient du genre de celte langue.
UeienÍNiico, en. adj. Hellénistique; qui appar-
tient aux hellénistes.
Heleno, s. m. élé-no. Hellénus, devin célèbre fils
de Priam et d'Hécube.
Uelenotnnio, S. m.Hist. Hellénolame; magistrat
à Athènes préposé pour recevoir les impôts des
villes tributaires.
Ilelenterluno. V. Helcuteriano.
Uelera, S. f. élé-ra. Ma,adie des oiseaux qui con-
siste dans un bouton qui vient sous leur
queue.
Hele«»pontieo, eu. adj. V. Helespóntico,
Helenpánteio, ca. aà\.élcsspon-liho. Géogr. Hel-
lesponliaque, qui est de l'Hellespont, jj Helles-
pontiaquc; qui appartient á l'Hellespont on á ses
habitants.
HeieMpontlno. V, Helcsponlico. 1, Myth. Heles-
ponliaque; surnom de Priape.
Helesponto, s. m. èléspon-to. Géog. anc. Helles-
ponl; contrée qui aujourd'hui forme les Darda-
nelles.
UelsBi V. Armella.
Helgado, da. adj. èhja-do. Se dit de celui qui a
les dents inégales
Helgadura, s. f. èl^adou-rn. Inégalité des dents.
Helgine, S. f. èlg-Ui-né. Bot. Helxiné, pariétai-
re; genre de plantes.
Hellaeas, V. Eliacas,
Heliaeo, ca. adj. è/ia-/(o. Astr. Héliaque; se dit
du lever et du coucher d'un astre lorsque ces
phénomènes s'opèrent à nne époque de l'année
où le soleil se trouve abaissé sous l'horizont
exactement autant qu'il le faut pour que l'astre
soit visible à l'instant précis auquel il se lève ou
HEL
— o89 —
H KL
se couche. Salida heltaca; lever heliaque. V.
Eliaco.
UellaM, s. f. pi. c-liass. Ichlhyol. Helias; genre de
poissons (le la famille des sciénoïdes qui ren-
ferme six espèces de l'Océan,
Hcllcc, s. f. éli-zé. Géom. et archit. Hélice; signe
tracé en forme de vis autours dun cylindre. ||
Hélice; chacune des pelilrs volutes qui entrent
dans la composition du chapiteaucorinthien.il
Conclivl. Hélice; coquillage univalve, contourné
en spirale,
neiicoblefarnii, adj, èlikobléfaron. Myth. lieli-
coblépharon ; surnom de Venus. nZoul. Héluo-
blépharon; animal dont les sourcils ont du mou-
vement.
Uolicoii, s. m. Géog. Helicón ; chale de montag-
nes de la Béotie qui était consacrée à Apollon et
aux Muses et dont les poêles emploient le nom
dans certaines phrases ligurées.
Hi-licóiieo , oa. ai\\. èliko-néo. Héliconien; qui
upparlienl à l'Hélicon,
lifJicóneo!*. s. m. pi. é/¿7;o-néo5S. Hisl. Hélico-
niens; surnom donné à Niptune et à Jupiter
comme père des muses. \iZool. V. Eliconeos.
Uelio, s. m. è-lio. Myth. Hélius; iils d'Hyppé-
rion et de Basilée.nHist. Hélius; fils de Persée
qui donna son nom à la ville de Hélos en La-
conie,
Ucliónietro, s. m. éliomé-tro. Phys. Héliomètre;
instrument qui sert à mesurer exactement le dia-
mètre apparent du soleil , celui des planètes
et les distances qu'on observe entre ces corps.
Helioscopio, s. m. èliuskopi-o. Bot, Hélioscope;
plante qui |regarde le soleil. j|Ophtal. Héliosco-
pe; sorte de lunette pour regarder le soleil sans
nuire à l'organe de la vision.
Uelloti-opio, s. m. V. Giras»/. nMinér. Héliotro-
pe ; sub-espèce de (juart/ romboidal, dont la
couleur verte estnuancée avac variété. i|Y. Elio-
iropo, dans toutes les autres acceplions.
Hcllx, s. m. Anat. Hélix; grand bord de l'oreille.
■Icliiiiiitico, s. m. et adj. èlminn-tiko. Méd. Ver-
mifuge, qui est contre les vers.
Ucliuintido, s. m, èlincnti-do. Entom. Helmin-
thide; ordre de vers aquatiques.
Uelnilntólito, S. m. ùlménto-lito. Miner. Hel-
mintholithe; vers qui s'est transformé en pier-
re.nHelmintolithe ; fossile.
Ueliiiliitado, da. adj. èltninnta-do. Helminthe:
qui a quelque ressemblante avec les vers intes-
tinaux.
HciniliitaKOKo , ga. adj. élininntago-go. Méd.
Hclininthagogue; qui a la propriété défaire de
rejetler les vers intestinaux.
Ileliiiliitla, s. f. èlniinnti-a. Bol. Helmintbie;
genre de plantes à fleurs composées.
llelniIntiaitiN, s. f. èlminnlia-ssiss. Méd- Hel-
minthiase ; maladie causée par les vers intesti-
naux.
Ilclmintlco, ca.adj, èlmtnn-tiko. Helminthiqur;
qui ressemble à un ver intestinal. \iV. Lermtfugn.
IleliiiiiiticoM, s. m. pi. èliniiin-liUoss. Zool. Hel-
mintiques; ordre de la classe de vers inleslinaux
qui comprend tous ceux qui ressemblent aux
vers de terre.
■loliiilnto. s. m. èlminn-to. Zool. Helminthe;
ver intestinal.
llclniliitoccrtoii, s. m. ¿Iminntoicrlvii. l'haim.
Helminthocerton, mousse marine qu'on ordonne
comme remède contre les vers intestinaux.
UeliiiiiitÓKeo, a. adj. èlminulog-liKO. Helnimtho-
gé; qui ressemble a un ver intestinal.
llelmintóseoM. s. n\. \)\. ¿lminnto(i-liéoss. \M-
niiiitoges; classe d'animauxinvertébrésqui com-
prend les hirudinés et les lombricinès,
Uelinlntoldc, adj. tlminnl(ji-dé. Ichlhvul. Hel-
mintoïde; poissons qui ressemble à un ver de
terre.
UfliuliitoldcH.s.m. pi. ¿'írtiinntoi-í/t'í.í. Ichlhyol,
Helmmthoïdcs: ordre de la classe de poissons
qui comprend ceux qui ont de la ressemblance
avec les vers.
Ilciniiiitolosia, s. f. èlminntolDijia. Helmintho-
logie, partie de la zoologie qui traite spéciale-
ment des vers intestinaux.
lleliiiiiitolós;ico, ca. adj. èlmintolng-hilio. Hel-
niintliologique ; qui se rapporte à l'helminlho-
logie.
■lclniiiitolosii«ta, s. m. èlminntolog-his-ta. Hel-
miiithologiste; naturaliste qui s'occupe spécia-
lement des vers intestinaux.
Ilclniiiitopira. s. f. élmitintopi-ra. Méd. Hel-
miiithopyre; lièvre verniineuse.
iieliuiMpoi'o, s. m. èlmispo-ro. Bol. Helmisporej
genre de champignons.
ll(.>iinliitútico,ca. adj. élminnlotiko. Bol. Hel-
minlholiiiue, qui a la g;»!ne cylindrique.
iielmUoii. s. m. Bot. Helmyton ; genre de plan-
tes de la famille des algues.
nclc,s. f. è-lé. Myth. Hellé; fille d'Alhamas et de
Nepht'lé, qui donna son nom à la mer d'Helles-
ponl.
iii'lo, s. m. c-lo. Myth. Helle; nom qu'on donnait
il Dondon aux prêtres de Jupiter.
Bleloltiada, adj. èlobia-da. Bol. H.-lobié; se dit des
plantes qui vivent dans les marécages.
IlelobiadaN. s. m. pi èlobin-daas. Bot. Hclobiées;
section déplantes aquatiques qui vivent dans
lesterreins marécageux.
Heloccro. adj. cfoz(i-ro. Kntom. Helocèrc; se dit
d'un insecte dont les antèncs sont disposées en
masses perforées.
Hóiocioii , s. m. èlotion. Bot. Helolion; genre de
chainpiiignons.
llclodca, s. f. Bol. Hélodée; genre de plantes de
r.Vmérique.
iiclodenno, S. m. èlodér-mo. Erpcl. Hiloderme;
genre de reptiles sauriens.
Uolodi.M, s. m. è\o-di$s. Entom. Hèlode: genre
d'insectes coléoptères tétrainères, famille des
ciclyques.
llpIodUo. adj. cío-f/íro. Erpet. Helodite; se dit
des reptiles qui viviMit dans la fange.
Iiolófllo, s. m. èlo-fiU). Entom. Helophile ; genre
d'iiisecles diptèrfs.
Uoloforldo, adj. èlofori-dn. Helophoridei se dit
des insectes qui res-iemblenl à unhélophore.
Ilrlóforo. s. mi'In-fnro. Entom. Helophore; gen-
re d'insectes colotqitèrrs.
j ncloiioiiioH. s. m. pi. èlonn-mhs. Ornilh. Hélo-
iiüines; famille d'oiseaux échassiers.
I llrlnnlada. adj. f. è/(irnVi.(/(i. Bot. Hélonié; se dit
! des plantes qui ressemblent à une helonie.
1 neloniai», s. f. pi. èln-ninss. Bot. Heloniées: gcn-
I rede plantes de la famille des joncacées, qui
renferme six espèces.
H EL
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H KM
lloloiioiiio, adj. èlono-mo. Ormúi. Hi-lonoinc^ se
(lu lies oiseaux qui vivent près des niarérnges cl
des eaux Ixiurlx-iiscs.
llelo|if>, s. m. (-lo-pii. Kntoiii. Ilclopo; {jpnrc d'in-
sectes eoléopières lieléromcres qtroii reiuoiitrc
dnns l'èeoice des nrhres.
Ofloiiiaiio, na. adj. i-lopia-no. iüntum. llèlopien;
qui se paraît à un liéli)pe.
Uoloploliio, adj. i'lnj)ii)i-il'';. Hiitum. Hèlopioïde;
(|ni I esseml)le a un liélope.
Ilelopira, s. 1". è/(j//i ra. Méd. Hélopyre; fièvre
tierr >.
■lolopitt'ro , ca. adj. élopi-téko. Mamm. Hélopi-
tlièijue. qui prend aveila queue.
UelopitfcoM, s. m. pi. èlopi-télioss. iMamin. IIC'-
lopitlièques f;rou|ie d'animaux de la lainillc des
quadrumanes, qui eomprcnd ceux ijui prennent
avec la queue.
Ilelopoilo. s. m. élo-podo. Bot. Hélopodc; genre
de iithens.
llcloi-ikxea»i, s. f. pi. èlnrag-héass. Bol. Héhira-
gèes; famille de plantes qui ne renferme qu'un
seul genre.
Helorla.M, s. f. pi. e/o-na.îi. Ilist, Ilélorics; jeux
qu'on célébrait en Sicile sur les bords du ilcu-
ve Iléiore.
Ucloro, s. m. élo-ro. Entom. Hèlore; genre d'in-
sectes hyménoptères de la famille des pupi-
vores.
menjhie d'une sette fondée par Ilelvidius , eu
rejciianl la virginité de Marie et le mariage.
Il<*lvliia, s. f. V. Parietnri/i.
■■«•■naratc. s. f. ¿inakn-ti'. Krpél. llémacliate; vi-
pèredelliide. || Miner, llémacliate; agalliea vei-
nes roii^'es.
Ut'iiiiirciiiioMlM, S. f. Méd. Flémarélinose ; mala-
die caractérisée par un grand nombre de taches
ronges (|ui sortent sur la peau.
llrniarrliiKi . ma. adj. l'inuliri-uu). Zool. Heiiia-
eiyme ; (pii a le sang froid.
Ilcniariiria*! . s. f. pi. Ilisl. Hémaciiries ; fêtes
que ion célébrait au l'cloponèse en faisant fla-
geller les jeunes gens jus(|u'au sang.
Ucmariihia . s. f. Didad. lléinapliobie ; horreur,
aversion du sang.
Ilf inaróhico. ca. cinnfi)-hi o. Didact. Ilémapho-
biqiie; qui concerne riiéma|)iiol>ie.
lloniárobo , s. m. émn-foho. Didact. Hémafobe;
qui a horreur du sang que la vue du sang fait
tomber en syncope. || Ilémaphobe ; médecin qui
n'ose prescrire la saignée.
Iloniasotfo , «a. adj. Méd. Hémagogue ; se dit
des remèdes qu'on croit propres à provoquer
l'issue des menstrues.
Hemalopla, s. f. .Méd. Hémalopie ; épanchemcnt
du sang dans le globe de l'œil.
Uoiiiaiiil<>ro , s. m. .Vnat. Hémandère ; appareil
-, I vasculaire sanguin.
v!>?rA'..fV.,V. ia~Z?L}i^: l ■'': • •"''''"Í''' '^^^ ' iiemanaiotili«. S. m. Méd. Ilémangiolise; innam-
ni.» r..,, .,,1 ^„_ „„ _ mation des vaisseaux sanguins.
■lemanta, S. f. Rot. Ilémanthe; genre de plantes
de la famille des narcissoïdcs originaires du Cap
de Bonne-Espérance.
Homartfla, S. f. Bot. Hémarthric; genre de plan-
yeux qui fait renverser les paupières . avec con
Yulsion des muscles de l'œil. ¡ Bot. Helóse; plan-
te de la .lainaïquc.
nrlostomo, S. m. Iclitliyol. Héloslome ; genre de
poissons de la famille des pharingicns.
Iloloti.<« , s. f. Myth. ant. Hellotis ; nom donné à
l'Europe par les Cretois. | Hellotis: couronne de
myrle qu'on portait dans les hellolies.
Heloti.i, s. f. pi. Hist. Helloties; fêles grecques
en l'honneur d'Europe.
ncloto , s. m. éln-io. Ichthyol. Hélote ; genre de
poissons qui ne conlienl qu'une seule espèce.
Delpitia, s. f. Myth. Helpidc; Espérance, divini-
té allégorique.
neiiio, s. m. Entom. Helluo; genre d'insectes co-
léoptères carnivores. = Helluo; genre de vers hel-
minthes.
Melus, s. m. Entom. Hcllus; genre d'insectes.
Helvecia , s. f. ¿tvé-zia. Géogr. Helvclie ; partie
orientale delà Suisse dans la Gaule transalpine.
Oelveoio, a. adj. et s. Gcogr. Helvétique; qui est
de iHelvétie. j
Hélvela, s. f. Bol. Helvelle ; genre de champi-
gnons qui ont la forme d'un entonnoir.
Bolvela, adj, Helvellacée. V. Helrelaceo. !
*'?^'*«^láceo.a. adj. Bot. Helvellacé; qui ressem-
ble a une helvelle.
Heiveiarias, s. f. pi. Bot . Helvellaires; famille de
champignons.
les grammees.
j llenia»4tasogo , S. m. émaxtaqo-çio. Hémastago-
gue ; qui traite de l'équilibre et de la force du
I sang.
I nomaixtatlca. s. f. Méd. Hémastatique; partie de
la physiologie qui traite de la force inhérente
aux vaisseaux sanguins.
Hemá^toiiin. ma. Ilisl. nat. Hémastome; animal
I qui è. la bouche ou quelque autre conduit rouge.
I Bot. Hémastome; se dit de l'cncalite /i cause
d'un petit trou roux qui porte le fruit de cette
plante. ¡| Conchyl. Hémastome ; coquille qui a le
labre roux et la columelie de la même couleur.
llomateme.«ia. S. f. Méd. Hémalémésie ; vomis-
sement de sang..
IIomatonie»ii.«. V. Hematemesia.
Ilemntométir» . ca. adj. Méd. Hémalémétiqne;
qui a rapport à l'hémestémésie.
Hematermo, adj. émntér-mn. Hist. nat. Héma-
terme : se dit des animaux qui ont le sang chaud.
Homatiniflia. S. f. Bot. Hémalinise; plante origi-
naire des Indes.
Uemátita. s. f. Chim. Hématite; sanguine, mine
de fer d'un rouge brun.
"nîTilr""^' ^ ^' P^' '^"'' Helvellées; groupe de j nëmatUinAs, s. m. Pharm. Hémaiilinos; collyre
pianies de la section des helvelliacées qui corn- 1 dans la composition duquel on mêle l'oxidc de
prend le genre helvelle. j fer.
'"rH-rK'"î**' "**■ ^^^' ^''og''. Hel. etique; qui est de I Hematito . s. m. Hist. Hématite .• membre d'une
irieiveiie. ' . j.i f -.■ j- ■ c- • r-i -
__ , .. , I secte d hérétiques d après Sain-Clemenl.
rnÀ. !^h"**' ^'T' t'"'^"*"""'- Gramm. Helvélis- 1 Hematosperma , adj. Bot. Hématosperme ; qui
la làna "^ • "''^"^'°"- expression empruntée à a la semence de couleur de sang.
la langue suisse. Hcmatospilla . s. f. Méd. Hcmatospilie ; tache
Helwd.ano , s. m. clvHha-no. Hist. Helvidien; ! rouge ou purpurine qui se manifeste aux mem-
HEM
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H RM
branes muqueuses.
Ilcmatocitrpo, adj. Dot. Hémalocaipc ; plante
dont le fruit est roux.
Ilematocele. S. f. ématozé-U. Chir. Ilcmatocele;
tumeur formée par un épanclicment plus ou
moins considciablo de sang dans le scrotum.
nonintocefulia, s. f. Hémalocéplialic; monstruo- i
siié de l'hématocéphale. i
ncmatoct-rúllco . ea adj. Anat. Hèmaloiéphali-
que; qui présente les caractères de la liématocé-
phalic.
Ilciiiutoccralio , a. adj. Anat. Ilématocephalicn;
qui est formé par hématocéplialie.
Ucniatoeéralo. s. m. Anat.Hémalocéphale; mons-
tre dont la difformité résulte d'un épancliement
de sanj,' dans la léte.
Uomatoilio, a. adj. Méd. Hcmatode; qui est pro-
duit par le sang ou par le développement des
vaisseaux sanguins.
lloniatóra(so, adj. Entom. Hcmatophagc; insecte
((ui suce le i-ang.
Iloniatúlila , 3. f. et adj. émalo-filn. Bot. Héma-
topliylle; plante dont les touilles paraisseitl avoir
(Hé teiiiles avec du sang.
Uoiiiatonelieíitaííls , S. f. Méd. llématophlebes-
tase; suppression subite d'une hémorragie.
Eleitiato;:i-ar¿ii. S. f. Didact. llémalograpbie; des- ¡
criplion du sang. i
Ueiiiatus;ráiic<>. ca. adj. Hématographiijue; qui
conreine à l-héniatugrapbic. i
Ilcniatusi-afo, s. m. Uématographe; auteur d'une
bématographic.
Uciiiatotilc, adj. Miner. Hémaloïde; variété de
quartz de couleur de sang.
lleinatolu$;ia , S. f. Hématologie ; traité sur le
sang.
Oleuintolusica , ca. adj. Hémalologique ; qui se
ra|)|torte à l'hématologie.
llotiiatôloKo 1 s. m. émato-lofjo. Hématologue;
(pli décrit les propriétés du sang.
iiciiiatoiaaiiia, S. f. Méd. llémaiomanie ; manie
de fiiire sortir le sang, d'ordonner la saignée.
siciiiatnniaiin. s. m. Méd. Ilematomane; méde-
cin qui ordonne souvent !a saignée.
lieniatoiiiIc'Kla , s. m. Kniom. Hématomycide;
insecte que se nourrit de sang.
iiciiiatoniiciciaK., s. m. pi. Entom. Hématomyci-
des ; famille d'insectes diptères qui comprend
ceux qui sucent b- sang.
llriiitttoiirla, s. f. Méd. Hémaloncie; fougus pro-
duit par le développement des vaisseaux san-
guins.
ileiiiatoiirala, S. f. Chir. Hématonphalc ; hernie
uinbilicale avec épanchement de sang.
lIoiiiatuiiodM . s. f. énuKtDiu-ssiss. Mod. Ibnin-
nose ; maladie causée par l'épanchemenl du
sang dans les tissus organiques.
HematoiiiKia , s. f. éniainpi-ssia. Méd. Hémato-
pisic , coagulation du sang menstruel dans l'u-
térus.
Ilcmatnpo . s. et adj. t'iií<¡to-p<i. Bol. Hématopo;
plante dont le stipe est de couleur de sang.
llciiiatoi>oria , s. f. Méil. Uématoporie; catochi-
mie oeiasionnéc par le manque de san;;.
lloinato|>o(o , s. m. Kiitom. Ilématopote ; genre
d'insectes diptères delà famille des lanistomes.
llcninto«¡iiCNla , s. f. Méd. Uématochésie: selle
sanguinolente.
Ueinatoiilna, s. f. Uématosinc; matière coloran*
te du sang. | Chim Hématosine , combinaison
d'albumine et d'une substance colorante (ju'on
a proposé d'appeler globuline.
Ilcmatoxiliiia , s. f. Cliim. Hématoxylioe., subs-
tance (ju'on tire de l'hématoxyle.
Heniatoxili» , S. m. But. Hématoxyle , arbre des
c()tcs du Mexique.
Uema(roMÍ.H, s. f. Méd. Hémathrose, épanchement
du sang hors des vaisseaux et accumulation de
ce fluide dans la substance des organes ou dans
une cavité du corps.
Iloniat liria, s. f. èniatou-rta. Médec, Hématurie;
hémorragie de la membrane muqueuse; pissc-
ment de sang.
Uematiii'ico.ca. adj. ématnu-riho. Mcdcc. Héma-
turique; qui concerne l'hématurie.
llrmlira. s. f. ùm-hra. Femelle; animal qui con-
(.oitetqui produit di'S petits, par opposition á
niAle. Il V. .)/i/cr. i|Bot. Flores ó plantas hembras
fleurs plantes femelles, j Techn. Femelle; mor-
ceau de fercreuxnour recevoir un vantail de por-
te. Se dit aussi de toute pièce faite pour en por-
ter ouen emboîter une autre. ¡ Forte d'agrafe. ¡
inns. Chevelure longueet déliée. ¡ Mar. ll'jitras;
s. f. pi. Femelles; anneaux que porte le gou-
vernail d'un navire.
Heiiibrcaile, da. adj. et part. pass. du V. iiem-
hrear. V. ce verbe.
■Iciubrcar. v. n. Hisl. nat. Montrer de IMnclina-
tionpourla femelle en parlant du mâle.i\N'en-
gendrer que des lilles.
lleiiilirica. s. f. dim. de hembra. V.ce mot.
IleiulsriUa, s. f. dim. de hembra. V. ce mot-ijAgr.
Nom donné dans quelques provinces á une sorte
de blé dont le grain, iiuoique très-petit donne
beaucoup de farine. i\Chosc dans laquelle une
autre s'emboîle.
Ileinlirita. V. Uenibrira.
Ui'iiibi'iino, «a. adj. |N»u usité. êmbrnu-r\o. Se dit
de ce qni lient delà femelle; qui a quelque chose
de léminin.
HciiK'litro, adj. èmé-lilro. Entom. Hémélytre; se
dit des insectes dont les hélytres sont cornés
ou coriaces.
HetnclUro, s. m. Entom. Hémélytre; nom donné
aux ailes supérieures des insectes lelraptèrcs.
lorsqu'elles sont cornées ou coriacées , a la base
membraneuses et semblablalesaui ailes inférieu»
res vers l'extrémité.
Homeiifia. inus. V. Vehemeneia.
iit'iiu'iiclar, V. a. anc. Agir avec ardeur, mettre
toute la bonne volonté possible dans une alfaire.
■lomonrioKo. sA. adj. inus. V. Jî/ieaz. Activo.
\'rhrinrtiíe.
Ueiiiepl(>\io, S. f. Pathol. Hémiplégie, hémiplcxie
paralysie de la moitié du corps.
Ueiuci-alupla. s. f. èmernln-yia. Patbo!. Hémé-
rabqtie; maladie dans laquelle on ne voit que les
objets éclairés par le soleil, sans pouvoir les dis-
tinguer V ers le soir.
ll<'iiicia|ii|tiro, ra. adj. èméralo-jnko. Fatbol.
ilemernlopiqiie; qui appartient, qui a du rapport
a\ ec l'henieiMlcpie.
■■«•iiiorálopo. pa. .ndj. ¿méra-lopo. l'alhol. Heme-
ralope. f\\n est alïcité d'héméralopie.
ll<-iiicrol»a(i»ia, s. m. èmérobatiss-la. Ilist. re-
lig. Hcmèrobapliste; membre d'une se< te rhre-
HF.M
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H KM
tienne qui croyait indispensable au salut de réi-
térer le baptême tous les jours.
■Icmerobiuilro, a. adj. emérobin-déo. Kntoni.
Héniérobiadé, bémérobien; (jui ressemble à un
hémcrobc.
■Icnierobinilcon, V. Heynrrohiannx.
■IrnitTolilano, un. adj. Kntom. Ilémérobien; qui
ressemble ù un bémérobe.
neinrroblnuoi*, s. m. pi. èmérnbia-noiM. Entom.
Hémérobieiis ; iamille dinseetes névroplères
ayant jxiur type le ¡jenre hémémbe.
nt'iiii'robo, S. in.Knlom. Ilémérobe; genre de né-
vroplères qui ont de loufiues antennes en forme
de soie et des yeux très-brillants.
iloiiierómln, s. f. éwérn-kala. Bot Hémérocalle;
fienre de plantes de la famille des liliaiées, que
l'on reconnaît à sa feuille en cœur partaut de la
racine et à ses nervures saillantes d'un vert gai.
HenirrAcalidr'aH, s, f. |l. èmé^roialidéass. Bol.
Hémérocallidces; famille de plantes ayant pour
type le genre bcmérocalle.
Uenieroraliilen. a. adj. Bot llémérGcallide; qui
ressemble à une béniérocalle.
IlenicMoralixailo. «la. adj. iMiarm. Ilémérocalisé;
se dit d'un remede dans lequel on fait entrer de
rhémérocalle.
u<-nu'ruriilÍ7.ar, e. a. Pbarm. Hémérocaliser; fai-
re entrer de l'hcmérocalle dans un remède.
■Icniorologin. S. f. èmérolog-hin. Didact. Hcmé-
rologie; art de faire des calendriers.
Hcinernlûslco, en. adj. tmirnloij-hi' n. Didart
Hèmétoloj.'ique; qui concerne Ihemérologie.
Ilenieróloso. s. m. èméro-logo. Ilémérologue
auteur d'un calendrier. | Hémèrologue; celui qui
écrit sur les divisions de l'année.
Heniernpntia, s. f. èm^ro/mf ¡-«. Palhol Héméro-
palbie, maladie qui ne se fait sentir que pendant
le jour. I H'-méropathic; maladiequi ne dure pas
plus d'un jour.
Uenieropático, oa. adj. éméropa-tiho. Patbol.
Hcméropathiquc; qui se rapporte, qui concerne
l'béméropalbie-
HenteropiKiptPiio ou hpnieripMopteno, na. adj.
èméripsopti'no. Ornith. Hémérypsoptène; se dit
d'un oiseau de proie diurne.
■l«*inorop<«optcno ou hcnieropMoptcnois, s. m.
pi. èméropsup-tcnoss. Ordilh. Hémérypsopténes;
famille d'oiseaux comprenant lesoiseauxdeproie
diurnes.
Heniiacofalia. s. f. èminzèfnli-a. Anat. Ilémiacé-
pbalie; monstruosité dans laquelle la tète est
remplacée par une tumeur informe.
Homiocrrulhina, na. adj. èmiozéfalia-no. Anat.
Hcmiaccphalien; se dit des monstres par hémia-
ccphalie.
lioniinrorállco, cu. adj. èmiazcfa-liko, Anat. Hé-
miacèphalique; qui offre les caractères de l'hé-
mincéphalie.
Hcmiitcefaio, s. m. èmiaié-falo. Anat. Hémiacé-
phale; monstre dont la tète est représentée par
une tumeur informe.
Hoiitiaiicalóptviio. «la. adj. èniiancalop-téno.
Ornilb. llemiancalopiènc; se dit des oiseaux qui
nagent avec des m;iij;nons de bras.
Heniiaiicaloptriutii. s. m. pi. émianl,alop-tenoss.
Ornith. Hemiancalopiènes ; famille d'oiseaux
comprenant ceux qui nagent à la surface de 1-eau
avec des moignons de bras.
llcniiaiidro, s. m. Bol. Ilémiandre; sous-arbri-
si-au de la NouTelle.llollandc, de la famille de
blaiècs.
ll«-nilnrl(n, s. m. émiari-ta. Hist. or. Hémiarite;
descendant d'IIi-miar, iils de Saba. ¡ Hémiarite;
se dit des Scbiili'S, parli-^ans d'Ali, i|ui préleu-
daienl (ju'un de ses lils n'était pas mort. ¡ Lin-
guisi. Hémiarite; dialecte de l'ancienne langue
arabe.
HcnilralInaMplHto, ta. adj. lürpét. Ilémichalis-
naspiste; se dit des scrpenls()ui ont a la fois des
dents |ili'ines et des crochets à venin.
llrmicallnaMplNtoM, s. m. |)l. i-mi/alinns-pistoss.
Krpéi. Ilemic halinaspisles; famille de reptiles
oïdiidiens, comprenatit ceux qui ont à la mâ-
choire supérieure des dents percées et d'autres
qui ne le sont point.
llrmlralln«ifi«lo . s. m. émikaliun-fidn. Erpel.
Ilémicalinophide; serpent qui a des dents plei-
nes et des cro( heis à venin.
ii«Miii«rar«lo, s. m. émikar-do. Conchvl. Hémicar-
de; genre de coquilles bivalves.
llcmic-arpo, s. m. émiknr-po. Bot. Hémicarpe;
moitié d'un fruit partagé naturellement en deux
moitiés.
iiemirluro, ra. adj. Kntom. Heraichlorc; qui est
à moitié vert.
llciiiicvraiiiiioM , s. m. éiniicraou-nioss. Chir.
Hiinicéraunios; bandage que l'on appliquait sur
le dosel sur la poitrine.
ncmi<?iclip«>, en. adj. émizi-lliko. Didact. Hémi-
cyrliqnr; qui e~l relatif à l'hémicycle.
Homtclclo. s. m. Hémicycle; demi-cercle. ¡ Hémi-
cycle; lieu en amphithéiUre. | Hémicycle; machi-
ne de théiUre, sorte de décoration qui ancienne-
ment représentait des lointains. ¡ Arcbit. Hémi-
cycle; Irait d'une voûte demicirculaire. ¡ Gnom.
Hcmiriclo de Berosfii hémicycle de Bcrose, es-
pèce de cadran solaire.
Ileiiiicllintlripo , ca. ad], émizilinn-driko. Di-
dact. Hémicylindrique; qui est plat d'un côté et
concave de l'autre. ¡ Bot. Hémicylindrique, se
dit des lampes qui sont plates d'un coté et con-
vexes de l'autre. Se dit aussi des feuilles qui
sont allongées, avec une face plane et l'autre
convexe.
Hpiiiipirlo.iitoino . adj. Conchyl. Hémicycloslo-
me; se dit des coquilles univalves, dont l'ouver-
ture, à demi-ronde, représente une sorte de gueu-
le de four.
Uoiuipi(.<io.«(AmoK, s. m. pi. Conchyl. Hémicy-
closloines, famille de coquilles comprenant les
univalves à ouverture demi-ronde. ¡ Hémicyclos-
tomes, famille de lordre des paracéphalophores
asyphiinobranchcs qui embrasse ceux dont la co-
quille a la mèine forme.
Heiiiicipriano. s. m. Métrol. Héniicyprien , an-
cienne mesure dont on se servait à Chypre pour
les choses sèches.
RpmtrniioEi, S. m. Métrol. llémicollion; ancienne
mesure grecque pour les choses sèches.
Ilpiiiiooro , s. m. .\nl. Hémichore ; moitié du
chœur dramatique, qui, dans certaines pièces, se
divisait en deux bandes pour former une espèce
de dialogue.
Hemioraniti. s. f. Pathul. Hémicrame ; douleur
qui n'occupe que la moiti" du crâne.
Hrmirráiiii'o, ra. adj. ñnilira-niko. Pathol. Hé-
H KM
Mi
HEM
micraniquo; qui a rapprit l oulecaiaclcic de llié-
micraiiie. || [Miarm. Hóinicriuuquc; se dit des mé-
dicaments topiiiues t'inployés cuiitrc l'Iiémicra-
nic.
llciiiIcriMo, MU. adj. Bot. Ilcmiclirysc; qui est à
demi-doré, on en partie de couleur d'or.
Ilcniici-oc. s. m. émiliro-é. Bol. llémichroé; gen-
re de plantes di' la Nouvelle- Hollande de la fa-
mille des arroches.
Iloiiiidúctilu, adj- cmidah-lilo. Erpét. Hémidac-
l\ le; (|ui n'a (¡u'une i-n )itié de doif^l.
llaniiilactilos , S. m. pi. Erpél. [lémidactyles;
íícnrc de reptiles sauriens qui ont aux mains
antérieures un pouce Irès-courl , atteignant à
peine l'orii^'ine du second doi^'t.
HeiiiitiosiiiiM, s. m. ém'uks-miss. Bol. Ilemides-
me; fleure le plantes des Indes Orientales.
Ufiiiidironibóico , ca. adj. émidir-roinboi-ko .
Miner. îléiividirhomhoKiue; se dit des cristaux
rhomboédriíjues dans lesijuelsa disjjaru la moi-
tié des faces rhomboèdres unies ensemble, soit
«•elles qui sont parallèles aux autres, soit celles
qui sont inclinées sur elles.
nciniditono, S. m. éinulitn-no. Mus. anc. Ilémi -
diton; un diton, moins la moitié d'un ton ou
une tierce mineure.
iieiiiiccto, s. m. Méd. Uémiecton; vaisseau pou-
vant contenir trente-six chopines, et à l'aidcdu-
quel o;i faisait des fuinijiations dans les mala-
dies de la matrice et du va^in. || fliétrol. Iléini-
hecte; le douzième de prcsijue toutes les mesu-
res principales de Grecs.
llcmlotlrla, S. f. émié-dria. Miner. Hémiédrie;
état d'un cristal hémiédrique.
fllciiiicdrivo, ca. adj. c'mît'-fZri/io. Miner, Hémié-
drique: se dit d'un prisme hexagone, tellement
construit (jue de sa coupe transversale médiane
partent vi«rs chaciue pôle six faces, dont trois
seulement sont également inclinées.
Ileiuiciicrfaila, s. f. éinitméfali-a. Anat. Ué-
miencéphalie; monslruosilé de rbémioncé|)hale.
Hciuienccfulinaio , nu. adj. émiéméfalia-no,
Anat. Ilémicncéphalicn; qui offre les caractères
de l'hémiencéphalie.
Ueiiiiencéralo, adj. et S. ¿miénzé-falo. Anat. Ilé-
miencéphalc; monstre privé de face et des orga-
nes des sens, quoique le cerveau soit à peu près
dans l'étal normal.
■leniiciHrcrnl, adj. Didact . Ilémisphéral; qui a la
forme d'une demi-sphère. || Bot. ITémispbéral;
se dit des deux valves demi-sphériqucs qui em-
brassent les corpuscules reproducteurs de la tar-
gionic.
UtMiiirraoto, S. m.(1mi/ra'.-fo. Erpét.Hémi|>hrac-
te; genre de reptiles batraciens.
lIciniKaniin, S. f. éniifin-mia. Bol. Hémigamie;
caractère des i>lantes graminées dans les(|uelles
un même calice renferme à la fois des llcursmA.
les, des femelles et des neutres.
HcinlKiintlPO, en. ndj. émiija-miko. Bot. Ilémiga-
mique; qui offre les caractères de l'émigamie.
lIonilKoiiln, s. f. émii]-hó-tiia. Bot. llemigenie:
petit arbrisseau delà Nouvelle-Hollande , de la
famille des labiées.
Ileiulii^oiiiarin, adj. nniijonin-rin. Bot. Hémigo-
niaire, se dit d'une plante dans laquelle une par-
tie des organes sexuels s'est convertie en pé- 1
talcs, •
TOMO V
BIciuiKii-o. S. m. áiniíj-ld-ri). Bot. Uémigvrc- fruit
des proléacées, qui est souvent ligneu'x déhis
cent d'un seul côté, non symétrique, et á'une ou
deux loges monospermes ou dispeimes.
Ble^iiiileplilotu, la. adj. émilépi-to. Ichthyol. Hé-
milépulotc; «jui est à demi-cou\ert d'écaillés.
Elcisiiliriano, iia. adj. hnilhia-ro. (iéol. Ilémv-
liti.Mi; se dit de de» terrains formés en partie
[lar voie de sédiment, cl en partie par voie de
dissolution cliimitiue.
sleiiiil(H|iiSa. s. f. Ane. art . milit. Hémilochic;sub-
division d'un corps d'infanterie grecque.
■leini!o(|iiito, S. m. .\nc. art, milit. Hémiiochite;
clicf (l'une liémilochie.
Slciniiiiolia. s. f. èinii»i;-lici. Anal. Hémimélie;
monstruosité qui constitue l'hémimèle.
Ucniiiui'iiu, a. adj. Anat. Ilémimélicn; se dit d'un
monstre par hémimélie.
Bieiiiiciieliu, s. m. amiiné-lio. Anat. Héroiméle;
monstre (¡ui ne possède qu'une partie des mem-
bres de l'indiNidu bien confdrmé.
Eli>(2iitiiiM-i(9a, s. f. èmimé-rida. Bot. Hémiméride;
genre de plantes de l'Amérique méridionale, de
la famille des personnées.
il(>iii!iiici-ioii, s. iii. èMii/iic'-rton. Metrol. Hémi-
mériiin; demi- drachmes.
II<>3tiiiEioróptci*o, ra. a^lji.ètnimérop-téro. Cntom.
Iléniiméroptère: se dit des insectes qui n'ont
que di'S démi-élylres.
E3cEaiii>oró|»lcruM, s. m. pi. Entom. Héraimér^ip-
téres; ordre de la classe des insectes, compre-
nant ceux qui, avec un suçoir à la bouche, ont
des demi-élytres.
Ilctniiia,s. f. Métrol. Hèmine; mesure de capaci-
té chez les Romains, valant deux décilitres six
centrilitres. | Uémine; mesure usitée pour les
grains.
BIf ■iiiiiúi>tei-o, ra. odj. èminop-téro. Entom. Hé-
minoptèrc ; se dit des insectes dont les élylres
sont membraneux à l'extrémité libre, comme les
hémiptères.
iieiuioiiolo , s. m. Ant. gr. Héraiobole; pièce de
mennaie de cuivre valant sept centimes 72 mil-
lièmes.
■leniioia, s. f. èmio-in. Mathém. Hémiolc; nom
qui a été donné (juelquefois à une espèce de
proportion. || Anc. mus. Hémiole; mesure compo-
sée de trois noires.
lleinioliaNiiio. s. m. Mathém. Hémioliasme; rap-
port de deux quantités, dont l'une comprend
l'autre une fois et demie.
Ileiiiloloffanila , s. f. è»iio/o</a-f/ii(j. Bot. Hemio-
logamie; état dune plante graminèe; dont cha-
que calice renferme une fleur mâle, une lemcl-
le et une liermapluddite.
■■eniial»Káiiiico, ca. adj. èiniohga-miko. Bot.
llénuol(i;.;amique,- qui olVre le caractère de l'hé-
miologamie.
IleiiiMiiiUa. s. f. Bol. Memionilc; genre de fougè-
res (]ue recherchent lo mulets.
llviiiioiiitideaN s. f \il. cniiuniti-dvnss. Bot Hé-
mioniliilees; section de la famille des fougères,
ayant pour type le genre hémionile.
■lemlouiddi-o, «lea. adj. Cot. Hemionitidé: qui
ressemble a une hemionite.
noiiilopla, s. f. èmio-pia. Talh. Ilemiopie. mala-
die dans Inquelle on n'aperçoit qu'une partie
pins ou moins considérable des objets, soit
38
Il KM
— 59i —
Il KM
(ju'oii en voie li- milii'u buiilunit'iil , il non lo
contour, soil qu'on nen tlisccnif (lue le contour
l'I non le milieu, elr.
iicnilpajin. s. I. èmiiKi-ii-hia. .\nnt. iK-mipagie;
fusion lali'ialt'. y < ompi is les inAclioncs lio deux
individus à omlíilir cuininun. || rnllml. lU'nii[ia-
liie; douleur ii.nlinuelle et lixc dans une moitié
de la tiMc.
llciiilp/ijiro, m. adj. èmiim-q-hiVn. Annt. cl Pa-
lliol. iléniipatîien: qui est alTet lé d'liénii|)a};ie.
■lonilpnjlo. s- et adj. èmipa-g-liio. Anal. Ileniipa-
{;e; monstre produit par deux individus à (>ml)i-
lic commun, réunis latéralement jusqu'aux nu\-
fboires.
llcnilpalniado, «la. adj. èmipahnn-tlo. Ornilh.
Hémipalmé; se dit des oiseaux dont les doigts
sont à demi-palmés.
UciiiipaliiiailoM. s. n>. pi. èmii>alma-doss. Ornilh
Hémipalmés; sous-ordre de l'ordre des échas-
siers.
ueniiplcxia , adj. èmiplék-sia. Pathol. Hémiplé-
xie; paralysie; delà moitié du corps.
llrmlplôxlco, ca. adj. em¡iih'V.-silio. Talliol. Hé-
mipléîiique; qui a rapport à l'hémiplégie ou hé-
miplexie. || llémiplégien; qui est alteinl d'hémi-
plégie.
llriniponiatoHtonio, adj. Couchyl. Hémipoma-
lostome; se dil des coquillesdont rou\erlure est
close par une moitié d'opi-rcule.
UomlponiatowtoiiioK, s. m. pi. èmipumnloss-lu-
mass. Conchil. Hémipomatostomes; sous-ordre
l'ordre des gastéropodes ctenobranches.
UeniiprlsiMátloo, ca. adj. ùnriprissmn-tiko. Mi-
ner. Hémiprismalique; se dil de cristaux pris-
matiques qui ne laissent voir que la moitié de
leurs faces.
lleniiptcro, i-a. adj. èmip-lrro. Rnlom. Ilémiplè-
re; qui a des hémélytres. 1| Hémiptérc: se dil des
animaux dont les ailes ou les nageoires son
courtes, ou qui ont quelque partie du corps
chargée dune petite aile. || Bol. Hémiptère; se
dit de certaines plantes dont le fruil se termine
par «ne aile membraneuse.
Heniipterólogia, V. Uemiterologia.
Ileinipterólog;ico, ca. adj. èrtiiptérulo-g-hilio.
Hémiplérologique; qui a rapport à hliémiptéro-
logie.
Hcuiiptcróloso, s. m. émiptéro-lof)0. Didacl. Hé-
miplérologue; naturaliste qui se livre spécia-
lement à l'élude des insectes hémiptères.
Hcniipteroiiote, s. m. èmiptérono-to. Ichthyol.
Hémipléronole; poisson Ihoraciquc des mers
d'Asie.
Hen-.ipteros, s. ni. pi. Entom. Hémiptères, ordre
d'inseclesqui comprend lousceuxdonllabouche
esl en suçoir el dont les élylres sont en partie
coriaces el en partie membraneux.
Mi'uiIm. s. m. rhy^iol. Hi-me; tout liquide (ircu-
Inloirc (jui coiislilue le sang on les autres tUiide>
srniliinbU'-.
UcniiHKlaiiiiiiitlrHH. s. f. pi. Krpél. Hémi>ala-
inandrc'.; tribu de l'ordre des reptiles halra-
cicns.
liriniMlii. s. r. cvii-ssia. Knlom. Hémisic; genre
d'IiymciKijiK res.
IIciiiiotítMlro, CM. odj, hnissfé-ril.o. Hémisphéri-
ri(|ue; qui a la forme d'un bémisiihére.
Ilenilnrcilo. s. m. éniissfi-rio. Mcinisphère; la
moitié d'une sphère. H Héniis|ihere; la uioilié du
globe terrestre ou celeste. cou|)é selon la ligne de
l'équaleur. | Asiron. llrtnisfi rio oisihic; hémis-
phère visible. |1 Itnal. Mcniisierios del evrehro:
les hémisphéacs de cerveau | (iéogr. Hémisphè-
re; plan on projection de la u)oiliè du globe, eé-
lesle ou terrestre sur une surface plane. |¡ l'hys.
Hcnn'.s/'crio.s- de Matjdvliourtj; hémisphères de
Magdebourg.
llcnilMfcrocilrlco.cn. adj. émis férue- driko. Mi-
ner. Hémisphéroèdrique; se dit des cristaux qui
offrent l'apparence d'un hémispheroide.
llcniÎHfcroi<le, V. Uemisfcruido.
■IcnilMfcroido. S. m. (inisféroi-do, Didacl. Hé-
mispheroide: corps dont In forme esl ù peu près
celle de la moitié d'une spiière.
■lenilNtciiin, s. m. Hot. Heinislemme; genrcd'an-
oiiies.
BBemi.xtIcw, S. m. éiniss-tiho. Poés. Hémistiche;
moitié d'un vers héroïque ou alexandrin.
llcntistiquio, s. m. émissli-kio. Poés. Hémisti-
che, moitié d'un vers héroïque on alexandrin,
ilcniltca, s. m. émi-tia. Mylh. gr. Hémithée; fi-
lle de Staphylus et iielile-lille de Bacchus.
liciiiitcllu, s. f. i'Hu-ié-iia. Bot. Hémithélie; gen
re de plantes des grandes Indes.
HcmiNtcrln, s. f. émité-ria. Anal. Hémithérie;
monstruosité peu grave ou peu prononcée.
Uciiiitiçi, s. f. Pathol. Hémithr; inflammation du
sang
Uciuitonio, adj. Miner. Hemitome; se dit des cris-
taux composés de deux parties distinctes, lors-
que les faces de l'une rencontrent l'axe de la se-
conde à moitié de sa hauteur.
■leiuitoino, s. m. Bot. Hémitome; genre de so-
lanécs.
Heiuiti-cnn, s. f. Miner. Hémitrène; sorte de ro-
che amphibolique, calcaire.
HoiiiitiljKlifo, s. m. Archit. Hémitrigliphe; orne-
ment de la frise dorique.
Uciuitriptero, ra. adj. Conchil. Uémitriptère;
qui se prolonge d'un seul côté en trois ailes.
Uciuitritea, s. el adj. Pathol. Hémitrile; se dit
d'une maladie qui offre les caractères de la fiè-
A're tierce.
Heniitropia, S. f. Miner. Hémilropie; crislallisa-
Hcniiranfo, S. iñ. Ichthyol. Hémiranphe; genre de 1 lion qui produit des cristaux hémitropcs
la famille des siagonoles. ! ncmUropo, adj. Miner. Hémitrope; se dit d'un
licniiraquiaigia , s. f. èmirakialg-hia. Puthol.
Hémirachialgie; douleur qui occupe un côté de
la colonne vertébrale.
Hcmiraquiàlgico, ca. adj. èmira'ial-g-hiko. Pa-
thol. Hémirachialgique; qui concerné l'hémira-
chialgie.
niniironiboedrico , ca. adj. èmiromboé-drilio.
Miner, Hémirhombéodrique; se dil des cristaux
dans lesquels a disparu la moitié des faces.
cristal formé de deux moitiés réunies ensemble
dans un sens inverse de leur position naturelle.
Democarido, S. m. Heminl. Hémocharide; ver à
sang rouge.
ueinocerni^, s. f. Pathel. Hémocerchne; éruption
de sang dans la gorge.
Heniotlia, s. f. Gathol. Hémodie; engourdisse-
ment des dents causé par le sang.
Bemodora, s. f. Bol. Hémodore; genre de plan-
HÍ'M
— 595 —
HKN
tei (Ji- la NoiiM'lU'-Hollundc
lIonioiiorntlnH, s. f. |)1. Hol. HL'inuJoracce^; t'a-
inillc, (le plantes acolylcdoiHíS.
Henioilorniio, da. ailj. Bi)t. IlLMiioduiace; qui res-
semble à une li6ino(lt)rc.
■■«'inodoro, rn. V. Ucinnilnru.
iicniodorartMiM, S. f. pi. Bot. Uémodoracées; fa-
mille tic piailles.
■■cinoilorúceo, u. adj. Bol. Hémodoracé; qui les-
rcmblc à un liémodorc.
■lomoilinniiictro, V. Ueinometm.
Heiuortnimin, S. f. l'alhol. H6moplitaIinie; épan-
cliemenl du sang dans la chambre de l'œil.
llciiioftsilinico, eu. adj. Pathol. Ucmoplilalmi-
miquc; qui esl relatif à l'hémophtlialinie.
■■(•nioiiictro, s. m. Médee. Hémomèlre, instru-
ment pour mesurer le sang.
■■ctnoiiia, s.f. Knlom. H'^mouic; genre de coléop-
tères. Il Géogr. anc. Hémonie; nom de la Thes-
salie.
ii(>iiioiiiL'ni«c, adj. et s. Géogr. Hémonien," habi-
lanl de la ïhcssalic; qui apparlicnt à laTliessalie
ou à ses habitants.
■aeinopido, S. m. Helminl-IIémopide; genre de
vers à sang rouge.
llpinopiMiiiu, s. f. Tathol. llémoplanie; écoule-
ment du sang par une voie insolite.
Ufiiioproctia, s. f. l'alhol. Hémoproclie; écoule-
ment du sang par l'anus.
■liMiióptri-o, rn. adj. Entom. Hcmoptèrc; qui a les
ailes de couleur de sang.
■l;.-ini>ptÍNico, eu. adj. Fathol. Hémoplysique, qui
esl affecté dhénioptisie. ] llémoptisique; qui a
rapport à l'hémoplisie.
■liMiiopti.si.x, s. f. l'alhol. llémoplisie; cachcracnt
do sang.
■■eiiioptolco, eo. adj. l'alhol. Hémoptoïque; qui
crache du sang; qui c?.l aleinl d'hémoptysie-
Ueuiorrntfia, S. f. l'alhol. Hémorragie; écoule-
ment du sang hors des vaisseaux qui doivent le
contenir.
■leiiiorraKico, en. adj. Hémorrhagique; qui a rap-
port à I hémorrhagie.
■■cinarraqiiiH, s. m.étywrra-kiss. Pathol. Uémor-
rhachis; épanchemciit dcsang par le canal ver-
tébral.
Uaniorroa, S. f. rathol. Hémorrhée; hémorrhagie
passive.
■■einorrrfco, ca. adj. Pathol. llémorréïquc; qui
olVre les caractères de l'hémorrée.
■■cmorrliiiu, s. f. l'alhol. llémorrhinie; perte de
sang. Il Pharin. llémorrhinie; se dit des médica-
meiiîs qui provoquent le sang à se porter dans
les veines de ce nom.
■■einorroida, s. m. Erpél. Himorrhons; serpent
d'Afrique.
■■omurroldal, adj. \nal. llémorrhoïdal; se ditdes
vaisseaux sanguins de l'anus. || Pathol. Ilémor-
rho'dal; se dit des tumeurs qui forment les hé-
morrhoïdes. \ IJot. llémorrhoïdal; se dit dune
plante sur la.juelle les piqûres d'un insecte, font
naître desluhercules rouges. | Zool. llémorrhoï-
dal; se dit des animaux qui ont le bout de l'ab-
domen d'un toux fauve, ou rouge.
neiiiorroldal. s. f. \nat. llémorrhoïdale; se dit de
certaines artères. = lJ(il- llémorrhoïdale; plante
dont les racines portent de pelilcs bulbes qui
ont quoique rapport avec les hémorroïdes en-
ilées.
■■ciiiorroldariu. n. adj. Patlnd. Uémorrhuïdaire;
(jui est sujet aux hemorrhoïdes.
■■oiiioi rolde, V. Hemorroides.
■leiiiorroideH, S. f. pi. Pathol. Hemorrhoïdes; tu-
meurs arrondies el douloureuses (¡ui se forment
au jiourtour de l'anus. V. Almorranas.
■■emorrolK, s.f. lirpél. Uéraorroïs; genre de ser-
pents.
■leaiorroiMn, S. f. Ilisl, sacr. Hémorrhoïsse; fem-
me malade d'un flux de sang qui fût guérie en
touchant la robe de Notre-Seigneur.
Ueitiorroo, S. m. Erpél. HétQorrhoüs ; »crpent
d'Afrique.
Ueiiiorro$copo , s. m. émorrosko-po. Méd. Hé -
morrhoscope; celui qui se livre à l'étude de Ihé-
morrhoscopie,
■■rniorroNcopia, s. f. Méd. llémorrhoscopie; exa-
men du sang tiré des veines.
UemorroMCÓpieo, ea. adj. émorroskn-pil:o. .Méd.
Hémorrhoscopiqne; quiesl relatif ¿¡l'hémorrhos-
copie.
Hetiio.staNiH , s. i.émosta-ssiss. Pathol. Hémos-
tase; stagnation universelle du sang. || Chir. Hé
moslase; opération qui a pour but de suspendre
l'écoulement du sang.
Heiiioí^tálieo, ea. adj. Pathol. etchir. Hémostati-
que; sedil des remèdes qui arrêtent les hémor-
rhagies.
■leiuotorax, s. m. émoto'Taks. Pathol. Héraolho-
rax ; epanchement du sang dans la poitrine.
Henióvoro , r». adj. ¿moi'o-ro. Hémovore; bu-
veur de sang.
■■tMiioyoteleuton, s. m. l.ittér. llémoiotéleulon;
terminaison uniforme des membres d'une pé-
riode.
Hcniiirésico , ca. adj. émouré-ssi'o. Pathol. Hc-
murésique ; qui concerne l'hémurésie.
BleiniircüiH, s. f. cmot(5AÎA'5. Pathol Hémurésie;
pissement de sang.
■■oiiiiiN, s. m. Myth. gr. Hémus; roi de Thrace,
fils de Borée cï d'Orthye. H Géogr, anc. Hé-
mus; chaîne de montagnes entre la ïhrace et la
Mésie.
■■eiiase, s. m. éna-<]hé. .Vgr. Fanage; action de
tourner et de retourner Ihcrbe d'un pré fauche
pour la faire sécher.
■■cnar, V. r. Agr. Faner ; remuer l'herbe fauchée
dans un pré pour quelle sèche plus \ite.
Uenar , s. m. Agr. Nom donné, dans quelques
provinces, aux prairies deslinees à ne porter que
du foin.
■■enchidor, r«. s. Celui qui emplit un autre, une
cruche ou chose semblable d'un liquide quel-
conque.
Ueiicliiiiiieiito , s. m. éntchimiéuto. Emplisse-
mciit , action d'emplir un \ase d'une liqueur
quelconque. |i Plénitude, abondance- || Fond d'u-
ne auge, principalement dans les moulins k pa-
pier.
HenrhiiiiiontoH, s. m. pi Mar. Pièces de bois des-
tinée à remplir les vides des bordages dans un
vaisseau.
Honchii' , v. n. Emplir, remplir, rendre plein. ||
Fig. fam. Henchir cl culelo; emplir son pour-
point ; manger beaucoup. | Henchir la cahcztr
de viento; remplir la tète do venl. || Henchir la.%
medidas : combler la mesuie | Henchir un lu-
HKN
— 59Ü —
H HP
jur; leiiiplir bien une jilacc.
Uviiilocalllo, la. adj. énd^^kafi-ln. Uni. Ilcnüccn-
[iliyHc ; qui a les feuilles coinpost'cs d-onzc fu-
liolos,
lli'ii<lrciisoii.>, lia. . adj. fiuli^hn-fjono. (ii'om.
IIeiul('ca^,'()nc; quia ou/r angles ol onze rôles.
Ilciitlernjino, iiii. niij. rn<lrlifitilii-no.V>i){. Hcii-
(lécaj;yiH'; se dil d"iiiii' piaule (jui a dii/c [msIiIps.
HendeoaiKli'o ,(lru. ndj. ISol. lleiidciaudre ; qui
a Diizc étan:iiii's.
lIoiKlccánili-leo , on. adj. cndé'an-dri'^o, Bot.
Hcndi'Taiidriquc; (|ui appalieni à l'hcndérnndrie.
■londornNÎInlio , adj. {•udékasxi-lnbo. l'oés. Ileii-
dacasjilahe; qui est composé de onze syllabes.
lliMidotior , rn- S. Fcndeur; qui fend..
lloiidefliirn . s. f. fndèdou-rn.YenW; ouverliire
iaile en lon^' de manière que les parties ne soient
pas entièrement séparées. || Tcclin Fendaíje; ac-
tion de fendre. || .Vnat. Fente; ouverture loufiue
et étroite qui traverse toute l'épaisseur d'un os.
Il Véter. V. Grieta.
■leiider, V. a. Fendre; diviser en long ou en larfje.
se dit par analogie, /leni/cr cl aire; fendre
l-air. Il Fendre , ouvrir avec eiïort. jj Fig. Está
que hiende ; il crève de graisse.
llogidor.<ic . v. jtron. éndcr-sé. Se fendre, s'ouvrir
naturellement.
lloiidido , dn. adj. et part. pass. duv. hen<lcr.
Fendu , e.
lii'iidihie , adj. Sectible ; qu'ont peut fendre.
nciidldnra, V. Hendedura.
ilpiidientc, s. m. anc. énd¡én-l¿. Milit. Fendant;
coup d'épée donnée de liant en bas.
Hendimiento , s. m. éndimién-to. Fendage; ac-
tion de fendre.
ileudrija , .s f. dim. de endedura. Petite fente;
gerçure , crevasse.
Uenen, s. f. éné-a. Dot. Ilinné ; genre de la fq-
mille des salicanées.
Henenr, inus. V. Henar.
lleniepo , s. m. énié-ko. Géogr. Hénièque; nom
d'un peuple de la Sarmatie asiatique. || Astron.
Héniochus; ancien nom de la constellation du
Cocher.
nenil , s. f. Agr. Grenier à foin.
Heuilio , s. m. dim. de heno. V. ce mot.
Heniepo , V. Henieco.
Heiio, s. m. Agr. Foin ; herbe fauchée et séchce
qui sert de nourriture aux bestiaux.
Hcnoc . s. m. Hist. Hénoc ; septième chef de fa-
mille depuis Adam. | Myih. Rab-IIénoch; l'un
des premiers princes du'ciel. || Fhilol. Libro de
Henoc; livre d'Hénoch où sont écrites plu-
sieurs poésies attribuées à llénoch.
H^nogolou iienogii, s. m. anc. Jarretière, sorte
ds ruban dont on lie ses bas.
^^V*'*" ' ^* "^- ^no-gho. Courroux , colère ; état
" }ine personne fâchée. V. Enojo., qui est plus
usité. j ' 1 f
■*'••'•' Í V. a. égnir. Techn. Pétrir la pâle avec les
mains por lui donner la dernière façon. || Fig.
lam. Hay mucho que heñir: il va beaucoup
d'ouvrage.
Henoso sa. adj. éiw-sso. Agr. Fanu ; qui a beau-
coup de foin.
Henriadn, s. f. í?»írna-f/a. Philol. Henriade; li-
tre d'un poème épique de Voltaire.
HeiiririBjS. f. éTïrjî-zio, P.ot. Henricie; genre
de sMiaiitlierées et astèrces.
llenrieluiin, S m. ('nrr/ziVi-no. Ilisl. relig. llen-
ricicii ; disci|»Ie de Henri, ermile dis environs
Toulousp , (]ui enseigne la droclrinc |des petro-
biisieiis. Il llist. V. Ilinriquista.
■lenri-i<|iiiii(|iiÍMiuo , \ . licnriquinquitmo .
lleiirl<|iilNtit . \. Henriquista , Enriciana.
ii«>nrii|ii¡iu|iiÍNiti , s. 111. é)iri7.in' >£-(a. |l)idacl.
Meiiiiquiniiuisle; parti-nn de Henri \ . enFrancc.
lle|iii(iil;;ia . s. 1. l'allml. Ilépalalirie ; douleur ou
l'oie. — llépata!j;ie: coliiiiie liepatiijue.
Ilepatâlslro, eu. adi. é]i(itnl-iihii;o. Palhol. Hé-
patalgique ; (pii a rapport a l'Iiepalalgie.
Ile|»ateiifeátie<>. c«. »ú]. épnténfral-tikn. Pa-
tliol. llèpiitempliractique : qui a rapporta l'hé-
pateiii|dira\ie.
ISepnteiifi-nxin , S. Í. épaténfrak-ssia. Palliol.
IIèpatem[)lira\ie ; obstruction du foie.
llep.ltic» . S. f. Anat. Hépatique, se dit des vei-
nes qui apparlieiuient au foie.
lleinitico , c«. adj. t'/)a-<iko. Patliol. Anat. llé-
pntiijue; qui a rapport au foie. i| Hist. Hépati-
que; qui a la couleur du parenchyme du foie. |i
liot. ("iierva epntica , cythcrée hépatique. Il
Cliim. Aire epitliro: air hépaliijuc; gaz hydro-
gène siilfalé. Il Hist. nat. Se dit de plusieus ani-
maux il cause de leur couleur ou de leur forme*
Ble|»átieo«;á.strlco.adj. l'pa-dku (¡ns-lrikn. .Vnat.
Ilépaticogaslrique ; qui apparlient au foie et ù
l'estomac.
iBepatirrea.s. f. épali-rréa. Palhol. Hépalirrhée;
ilux de ventre dans lequel les matières excrétées
viennent du foie.
lEei>iitiNiet> . ea. aá']. fpati-ssiko. Palhol. Uépa-
tisiiiue; qui a rapport à l hépalisic-
llepátiME>i , s. f. épa-ilssiss. Palhol. Ilépalisie;
marasme ou consomption du foie.
Hépatite») , V. Ha'palilis.
Hepatitis, s. Í. épa-titiss. Palhol. Hépatite: in-
flammation du foie. I Miner. Hépatite; pierre
précieuse.
Uepatizaeion, S. {. épatizazion. Palhol. né(iali-
sation; dégénération du tissu pulmonaire en u-
nc masse analogue à la subslar.ce du foie.
Hepato , s. m. Crust. llépate : genre de décapo-
des de la famille des brachyures.
Hepatoeele , S. f. épalozé-lé.VaUwl. Hépatoccle;
hernie du foie.
Uepatogá^itrieo, ea. adj. t])ntogas-lriko. Anat.
Hèpato-gastrique; qui a rapport au foie et à l'es-
tomac.
Hepata«;cn(îa, S. f. épaio^rafi-a. Didact. Ilépa-
lographie; description du foie, j Hépatographie;
traité sur les maladies du foie.
Hepatográfieo , ca. ad], tjmtofjra- fio. Didact.
Hépatograpliique ; qui a rapport à l'hépatogra-
pbie.
Hepatñ^rafo. S. m. Ilépalographe; auteur d'une
description du foie.
Hepatoloeia.s. f. épatolog-ltia. Didact. Uèpatolo-
gie , traité sur le ibie.
Hepatñc»so. s. m. Didact. Hépatologue ; auteur
d'un traité sur le foie.
Hrpntónfalo. s. m. Chir. Hépatomphale; hernie
du foie à travers l'ombilic.
Hepatofrnxia . s. f. Pathol. Ilépatofraxia ; altéra-
tion pathologique du foie.
Hepatcparéctôuia , s. m. Péthol. Ilépataparec-
HE!»
— 597 —
i I i: P.
lame ; grosseur extraordinaire du l'oie.
Hepató«)coi>o. s. m. Anliíj. llépaloscopc; celui qui
devinait l'avenir par l'inspection du foie des vic-
times.
llcpatotninistii, s. m. Anal. Hépatotomislc ; ce-
lui qui s'occupe i»articuliéreinenlde la diseclion
du foie.
Heptitótuiito , s. m. Anat. népalolome; inslru-
mciil propre à la disectioii du l'oie.
lieiMitó\llo , s. m. é/>aí(>/c-sí/f;. Helmiiil. llépa-
loxyle : genre de vers intpslinaux.
lleitlálUlo , <ln. adj. Entoin. llcpialide ; qui res-
semble à un épiale.
ucpiálido.4 , s. m. pi. ?:ntom. Ilépialidcs; famille
de lépidoptères nocturnes.
Ucpialo. s. m. Enlom. Uépialc; genre de lépidop-
tères nocturnes.
licpitémrsis , s. f. Falbol- Hépiléraèsc; hénior-
rliagic buccale.
llepMeio , s. m. lilitliyol. llepsct ; poisson.
li'^ptiica, s. f. liot. llcpta(|ue ; petit arbre des cô-
tes orientales d'Afrique.
lleptucaiito, adj. Ichtliyol. Ilcplliacanlc; qui por-
te sept épines ou aiguillons.
Ilcptacorilo, s. m. éptakur-ilé. Mus. //éptacordc;
lyre ou cythare à sept cordes. r=//éptacorde; sys-
tème de sons composé de sept notes.
ll(>p(acoi-*Io, V. lícjildcorde.
lieptada, s. f. l'Iiilos. /féplade ; gioupe de sept
choses ou de sept personnes. 1| 7/épladc; réu-
nion des sept sages de la Grèce.
Ilepiadúctilo, adj. éptadak-tilo. Ichlhyol. Ilepta-
dactylc , (jni a sept doigts.
lli'ptaiMlrico, ca. adj. (iéom. //cptaédrique ; qui
appartient à l'heptaèdre.
lleptacilru, S. m. Géom. Jfeptaèdre; solide à
sept faces.
Ueptafáritiat'o , S. m. ¿¡itafar-mako. Pharm.
llepiapharmacum; médicament des anciens com- 1
posé (le sept ingrédients différents.
El(>ptalàlo, adj. i'pUifi-lti. Rot. i/eplaphille; se dit '
d'une plante dont le périgone est composé de '
sept folioles.
Ilcptároi-o, s. m. épta-foro. Antiq. //cptafore;
porti(iiie d'Olympie où, suivant Pline, l'écho ré-
pétait les sons sept fois.
Heptasiiiiii , s. f. cpta¡i-ki-nia. Bot. lleptagynic;
classe du système de Linné renfermant les plan-
tes à sept pistils.
IloptaKwiial , adj. //eptagonal ; (lui a rapport à
l'heptagone.
lleptá»oiio , s. m. épta-finnn. Géom. Heptagone;
ligure qui a sept angles et sept côtés.
UoptaniiM'iila . s. f. cptíiuii'-riíld. Didact Ilcpla-
méride; septième |)nrlie d'une chose.
■leptaiiieroii , s. m. Ileptaméron ; ouvrage com-
posé de parties distribuées en sept journées.
Ileptúinetro , adj. èpta -mLlrrv. Poès. //eplamè-
Irc , se dit des vers Grecs ou latins qui ont sept
pieds.
Ileptaiidiia, s. f. lîol. //cptandrie ; classe du
système sexuel de I.inné, qui renferme les plan-
tes dont les fleurs ont sept ètammes.
■Ipditiiliioo. ca. ailj. liot. //i-|itandiique; «jui op-
¡lartient à l'heptaiHirie.
Il(>ptiiitdi-n , tli-a. adj. Hot. îlcplandre; (jui a sept
et ami lies.
Ileptaiteuio , ma. adj. Zool. lliplanènie ; qui a
sept tentacules.
ilpptaiisiilar, adj. Géom. //eplangulairc; qui a
sept anules.
lieptaiitérco,a.adj. éptanlc-réo. //isl. nat. //ep-
tanlhèrée; (jui a i^ept antennes ou sept etamines.
ileptapétalo, adj. liot. //eptapétale ; dont la co-
rolle se compose de sept pétales.
lleptaplenra , s. f. Bet. Ueptapleure ; genre de
]tlaiites de Ceyian.
Ueptar(|iiia, s. f. //ist. /feptarchic; nom sous le-
quel on désigne le sept loyaumes fondés par les
(iermains , en Bretagne . au \.e cl au VI. e siè-
cle.
lieptaMilatio. adj. ¿ptassi-labo. Heptasvllabe; qui
a sept syllabes.
IBi'ptatriico, s. m. éplatéou-ko. Philot. Hepta-
teu(iue;les sept premiers livres de l'Ancien Tes-
tament-|1 Ileptatcuquc; ouvrage divisé en sept
li\ res.
Hcptatoiiio, adj. iplalo-mr». Entom. Ileptalome;
qui est divisé en sept articles.
Ilciitoaiá^ciio, s. m. •'plomnq-héno. i/cploma-
gène ; le septième enfant mâle.
Ueptrantiuias, S. m. Ichthyol Hptrancbias, gen-
re de siiuales.
lleraca«ito,s. m.¿rrt/con-fo. Bot. Héracanthe; nom
que l'on a donné à la carline.
lleráolea.'» , s. f. pi. ¿ra-lUass. Ant. Grec, /féra-
clées ; fêtes en l'honneur d'7/ercule.
llcráeleo, a. adj. .\nt. Grec, //éracléen; qui ap-
partient à Hercule. | Gèog. anc. //éracléen; qui
est d'//éraclée ; ville de l'Asie mineure.
iiorácloo, s, m. Ant. //éraclée ; nom d'un mois
des Delphiens.
GBer.'icIrúnita, S. m. éra',l¿o-nita. //isl. rel. //é-
raclèonite ; membre d'une secte de Valeutinicns
fondé par //éracléon.
laoraelc.ii, s. m. Mylh. //èracics: nom Grec d'Her-
cule.
BBerárlidu, Hist . anc. Héraclide; descendant d'Her-
cule.
BBcrarli», S. //èrr.clius. ; moisbythinien.
BBeràclito, s. m. éra-ldito. //isl. rel. //éraelilo;
membre d'une secte qui condamnait le maria-
ge , et qui niait que le baptême assure le salut
des enfants.
Bfleraldcria . s. f. i/éraudcric; connaissance des
des armoiries.
Blei'iildiea. V. lirruhlcrin.
ISci-áldico, en. adj. (■/«/- i/i'ko. //éraldiquc: qui a
rapport au blason, aux armoiries.
BBeraldo. s. m. vr<tl-<l«. Héraut; oflitier d'un prin-
ce ou d'un F.tat souverain dont renqdoi princi-
pal est de faire eertaiiies publii aliniis solen-
nelles, certains me^^•aJ;es iin| ortanis etc. || Ti-
tre d'un journal ministériel iidigc ù Ma-
drid.
EBi'i atiila. s. f. na-toula. Gonrhyl. Héralulc; es-
pèce d'huitre fossile, petite et oblongue.
BBfili:ri>o. n. ndj.Bot. Herbacé; se dit desplantes
dont la lige et les branches qui ne produisent
¡las de bois et (jui périssent après (juelque mois
de végétation mnt roélues. d'une ecorce ordi-
nairement \erle. ayant la consistance des feuil-
les, un tissu peu serre, mou, tciidie. et iiieap.i-
ble (!e résister à la pelée.
iieitiiid;;u, S. m. nnc. ¿rbaz-ijo. Herbage; droit
que les scigncur> Icvuicnl pour nourrir Icnr?
HKH
— 598 —
HKU
Ix'siiaiix.
Ili'rliiixc, Herbage: licrhos S|iciiiili'mciii cmIiinccs
ol ii|i|nôiccs piinr In nnurriliire ilc rbonimc ||
Iniis. Ilfi liii;i('; herbe des |trés (lii l'on iiid les
niiiiuaiix pour les ciifîraisser. || V. Ilerbailijo. \\
Il n'i'sl usité que dans quebiues pruvinccs du
Sud.
Il«>i-bntf<>ar. v. n. IleibafTer; paîlre l'iieibe dans
les pic-i.
ll«'rl>ai:<>ro, S. m. ¿rbaijhé-ro. Celui qui afrcnnc
les pAlurafics.
llorbiijiir. V. a. Faire paîlre Iq bétail. || v. n. V.
/fcrhinjcar. Il Chass. Ilerbailler; paître le san-
f;liiT.
■liM-linJi', \. Ilvrhmjc.
■Icrhajrro, V. Ilerba¡iero,
ilerlinr, v. a. Tecbi). Préparer les poau\ avec de
l'herbe.
Ilerbiirio, S. m. Herbier; colleelinn de plantes
deséchées au moment de leur fructilicaiion. |1
y/erbier; livre ¡lui traite des plantes. | //erbier;
c'olleelion d'estampes contenant des li^'ures de
plantes.
lIcrbarioN, s. m. pi. //erbiers; bancs d'herbe qui
se forment au milieu des eaux.
Ht>rl>iiMco, s. m. érbass-lio. //erbasque; variété
tie raisin.
Ilcrbatii. s. m. Bot. Non scientifitjuc du genre
queue de porceau; plante.
llerbaz. s. m. Comm. anc. Sorte J'étoffe de laine
grossière.
Herbaba, s. f. augmc, peu usité de »/cri»a V. ce
mot.
Ilecba/.al, V. Yerbazal.
Uei-bfc»'r, v. n. Commencer à pousser en pariant
des plantes V. Verdeguear.
Ilerbeeioa, lin. s. f. dimin, de yerba. V. Yerbe-
cica.
■ierb<>lina, s. f. JTcrbéline; brebis élique qu'on
met à l'herbe.
llci-hcUiileo, a. adj. Entom. iferbellidé; qui res-
semble à un hcrbellide.
Herbeilideas. S. m. pi. érbéilli-déoss. Enlom.
i/erbellidées; tribu de l'ordre des myodaires mj-
cromides.
■loi'born, S. f. érbé-ra. iferbière: vendeuse d'her-
bes- Il /ferbière; petite fillequirccueillede Iher-
be. Il V. Herbero.
Herbero, s. m. anc. érbé-ro. Fourrier. V. Fur-
riel. \\ Hcvh'iç.T; T^ïtva\cx ventricule du bœuf et
des autres animaux qui ruminent.
iierberia. s. f. Herberie; marché aui herbes. ||
Herberie; connaissanae des herbes.
■■orbícola, adj. érbi'.o-la. Entom. Uerbicole; qui
vit parmi les herbes des prés.
■■erhicolas, s. m. pi. Entom. llcrbicoles; section
de la tribu des myodaires mésomydes.
Uerhirero. ra. adj.Didact. Herbifcre; qui pro-
duit de 1-hcrbe.
Herbincaeioii, s. f. Bot. Herbification; tout ce
qui a rapport auy organes de la conservation des
végétaux.
Mcrbiroriue,adj.érbi-or-mé. Mamm. Herbiforme
se dit des poils qui ressemblent à l'herbe sè-
che.
Hcrbivoro, adj. Zool. Herbivore: qui se nourrit
de substances végétales.
Ucrbivoro», s, m. pi. érbivo-ross. Zool. Herbivo-
res; famille de mammifères cétacés (jiu font
leur nourriture de végétaux. || Entum. Herbivü-
res; famille de coléoptères lètramèrcs qui se
nourrissent de végétaux.
Herbolado, lia. adj. Empoissonné avec des her-
bes en parlant des armes.
■lerbularlu, a. adj. anc. Se disait de ce ()UÎ se
rapporte à la botanique ou ù la connaissance des
herbes.
■lerbolnrlo, n. s, ésbnla-rio. Herboriste; celui
celle (jui (onnail les simples, et plus spéciale-
ment celui qui vend des herbes medicinales. ||
Fih. Se dit d'un homme inconsèiiuent, incons-
tant ou qui a un caractère extravagant.
■■erbolecer',, Y. n. anc. Commencer à |ioindre
l'herbe.
■lerbollxar, V. n. anc. Herboriser; aller dans les
champs cueillir des herbes.
■icrborlMta, Y. Herbolario dans sa première
acception.
■■erborlNteriu, s. f. Herboristerie; tout ce qui
concerne le commerce de l'herboriste.
■lerborlzacloii, s, f. Herborisation; action d'her-
boriser.
■■crborizndar, ra. S. Herboriseur; qui herbo-
rise.
■■erborixniite, adj. Herborisant; (pii a l'habitude
d'herboriser.
Herborizar, V. n. V'. Herhariiar.
■lerboMo, m\. adj. Hrbageux, herbeux; (|ui pro-
duit (le riierbe. H V. Hvrbudo.
Uerbudo, da, adj. Herbu; couvert d'herbe. |¡ V.
Herboso,
Uorhiila, s, f. er-boula. Bot. Herbole; nom de
plusieurs espèces de mousses.
Uerceoii, adj. m. Mvlh. i/ercéon surnom de Ju-
piter.
■Icreliia, s. f. Mvth. gr. flercyna; nymphe de
Proserpine.
Herclulas, s. f. pi. .\nl. gr. flercynies; fêles en
l'honneur de Gères.
Uereotectónica. s. f. Art. milit. //ercotectoni-
que; art de fortifier les places.
llercolo, s. m. ér a-lo. ijonchyl. //ercole; genre
de coquilles microscopiques.
Herciilaiieimc, s. et adj. Géogr. ¿/erculanien ;
qui est d'/ierculannm.
Hcrciiláiieo, a, adj. //erculéen; qui appartient à
un homme robuste. [ //erculéen; qui a rapport
à //ercule.
Uerculano, iia. adj. Herculéen; se dit de ce qui
est difficile à entreprendre.
,Hcrcúleo,a. adj. érUaii-léo. //erculéen; scdil
en parlant d une entreprise difficile, d'une force
extrême, etc. | Estatura hercúlea; taille hercu-
léenne. Il Pathol. Mal, ou enfermedad hercúlea:
mal herculéen. Il //erculéen ; qui a rapport a
//ercule.
Hé'rciilcs, s. m. ér-kouiéss. Mvth. Hercu le; demi-
dieu fils de Jupiter et d'Aicmène. |i Fig. fam.
//ercule; homme fort et robuste. || Pathol. En-
fermedad de Hercules. V, //erc«/po. |) Entom.
Hercule; espèce de scarabée d'Amérique.
Herciillaiio, S. m. érkoulia-no. xsi. Hanc. Hrcu-
lien; nom que Dioclélien donna aux soldats de
l'une des deux légions par lequellcs il rempla-
ça les cohortes.
Hcreuliuo, V. Hercúleo.
HIÎU
— o99 —
HKK
ilordcrUa, s. f. Miner. Ucrdérito; substance que
l'on croit un silicate.
■■«•rea , Mytli. rom. Ultcs ; divinilC (¡u-invo-
",uaient les hérili(!rs.
flei-cdad , s. f. Hórilage ; patrimoine qui est
transmis île père on dis. I anc. nérila},'e, biens,
fonds acquis par droit de succession. ;
Uoi-vdija, s. f. inus. Uimin.de heredad. \- ce j
mot. I
iloi-ciluilo, di». adj. et part. pass. dn v. heredar. •
V, ce verbe. Il Hstar heredado ; cHre en posses-
sion , avoir la jouissance de ses biens.
llerednK^f S. m. anc. héréda<j-hé. Propriétaire
de biens fomis.
Hei-ed4inileii(4» . S. m. Héritage, succession qui
relevait du roi. donné eu récompense des ser-
vices faits contre les Maures. || llérilage , suc-
cession, legs, liane. lUens-fonds , immeubles
réels. Il Acte par lequel on obtient un héritage;
action d'hériter.
■leredaiizn , s. 1'. Bien de campagne.
Blcredar , V. a. Hériter ; recueillir une succes-
sion. Il Inus. Nommer successeur. Il Hériter; de- I
venir propriétaire d'une chose par droit de suc- i
cession. Il rig. Hériter, avoir les vertus ou les ¡
vices de ses ancêtres. || Fain. inus. ¿(innáslelo ó
heredàstelol Se dit pour exprimer l'idée de ce
proverbe «à père avare enfant prodigue»
Heredero , a. S. Héritier; celui, celle que la loi
appelle pour recueillir une succession. || anc. Se
dit de celui qui recueille beaucoup de vin. ||
Ifereilcri) forzoso; héritier de droit.
■lercditable ; adj. anc. Se disait de ce dont ou
pouvait hériter.
MeredUai'lani^iito, adv. Héréditairement ; d'u-
ne manière héréditaire.
Hereditario, a. adj. Héréditaire , qui se trans-
met ou qui est transmis par droit de succession.
Il Fig. Héréditaire; se dit des maladies qui pas-
sent des parents aux enfants, et dans un sens
analogue en parlant des vices , des vertus, etc-
Hereclierco, s. m. érét-cher-lio. Kntom. Héré-
cherche: nom donné récemment a un coléoptè-
re de Madagascar.
Horege, S. m. éré¡i-hé. Hérétique, qui appar-
tient à l'hérésie. Il Hérétique, qui professe ¡hé-
résie. I Hérétique , incrédule en général. Il Dur,
cruel . inhumain , qui n'a pas de pitié. |1 Cara de
here¡ie; visage d'ex<ommunié-
Herejía, s. jf. Hérésie; doctrine contraire à la
foi.||l''ig. fam. Hérésie , action, maxime, qui
est en oposition avec les idées remues. | Propos
injurieux. \\ Proposition absurde. || Fig. Tener
olor de herege ; sentir l'hérésie.
Hcreja, s. f. ¿reg-ha. Femiue hérétique.
ilereja/.o . s. m. auguien. de herege. V. ce mot.
llorejote , V. Herejazo.
llereinidro, V, Kermitiro.
Herencia, S. f. Ce qui vient par voie de succes-
sion. Il Hérédité, succession au trône.
liereon , s. m. Ant. Héréou ; temple consacré à
Junon.
iiereNiarca, s. m. Hérésiarque ; auteur d'une hé-
résie.
HerewidaM, s. f. pi. Mylh. Hérésides ; nymphes
qui servaient a .lunon.
DereNiofcrafia, s. f. Didact. Hérésiographie; his-
toire des hérésies.
Heremiôeraro , s. m. Didact. Hérésiographe . mii
qui écrit sur les hérésies. '
HereNiolosia, S. f. erésiolo-g-hia. Didact. Hcré-
siologie ; traité sur les hérésies.
HereMiulogo, S. m. Didact. Hérésiologue; auteur
(Uiit raile des hérésies.
Heiete, s. m. Ant. gr. Héréle ; titre de certains
magistrats, que les tribus athéniennes nom-
maient dans quelque circonstances extraordi-
naires. )
lleretieatioii , s. f. Hisl. lelili. Cérémonie par
laquelle les hérétiques admettaient quelqu'un
dans leur secte.
Heretical. V. Herético
Hereticar, V. n. Défendre une hérésie.
Heretlcldad, S. f. Thcol. Hérélicilé ; qfianiilé
d'une proposition opposée a la foi catlndique.
Herético, ca. àdj. Hérétique; qui aparlienl à
l'hérésie.
Hersonia, s. f. Comm. Hergome 5 toile d'Irlande
faite avec le lil d'une espèce d'araignée.
Ueria, s. f, Gueuserie , association de mauvais
sujets. 11 Gente de la hería ; faux braves, fan-
farons, gens qui sont réputés comme des spa-
dassins.
Uerlado, s. m. Enlom. Hériade ; genre d'hymé-
noptères.
Heriiiéa, s. f. Myth. Héribée, mère des astres.
Hericinii, s. m. Rot. Hérician ; genre de champi-
gnons.
Herida, s. f. Blessure faite avec un instrument
tranchant , etc. |i l'Iaic qui se forme nalurelle-
luent dans quelque partie du corps, ¡i Blessure;
coup il'épé, de couteau, etc. |1 Blessure; offense!
injure. H Tourment , afiliction . douleur, cha-
grin. I Fig. Manifestar la herida ; exposer ses
griefs. I Renovar la herida. V. LLaga. \ Tocar
en la herida , mettre le doigl sur la plaie. =/?«»-
sollar par la herida ; laisser échapper son res-
senliment. j Faucon; endroit où se pose le gi-
bier |)oursuivi par l'oiseau de proie.
Uei'Idela , s. f. Comm. Héridelle; nom d'une es-
pèce d'ardoise.
Heridelea, s. f. Bot. Héridallée ; espèce de plante.
Bleridero, s. m. inus. Lieu d'où l'on blesse.
Herido , da- adj. et part. pass. du \ . herir. Bles-
sé, c. I Mal herido; grièvement bles-e. | .Vdv.
Agrito herido i à tue tète. | adv. anc. .1 ¡tendon
herido; avec ardeur. || Uienes heridos: biens su-
jets aux charges. 1| anc. Se disait de toute per-
sonne sanguinaire, qui faisait répandre du sanfc.
Heridor, ra. s. Désignation donnée à celui, u cel-
le qui blesse quelqu'un.
Heriilano, S. lu. Philos. Hérillien .• se dit des
sectateurs d'Hérillus.
Herimieiito , S. m. Action de blesser, de frap-
per.
Herione , s. m, f.onchyl. Hérione ; genre de co-
quilles submicroscopiques.
Herir, v. a. Blesser; faire une blessure, (j Fig.
Blesser, frapper, toucher, alTocler, || Frapper,
heurter, choquer. | Blesser , offenser la délica-
tesse de (luelciuiin. — Commencer à se répandre
en parlant dune contagion, j Herir de agudo;
frapper de pointe. (| Fig. Porter atteinte à la con-
si<lération . .1 la réputation de quehiu'un. j He-
rir en la dilicultaU; trouver le mrud de In dili-
rullé, donner dans le \n\i- \\ Herir ¡a ruerdat
HRR
— liOü —
II KH
toucher la corde d'un instrunn'iil de musiiinc. -
lÎTir l)i')S n uno', (Mrr |)uiii par la m.iiii (]<•
Dieu. I Fi;;. Ilrrir ri aire las rirlos ron (¡urjus;
l'aire ri'lriilir l'air de ses cris. | loe. adv. ¡icrii
por los mismos filos; se servir cuiilre son ad-
versaire de ses propres armes. || inus. Unir ¡le
la mriuo , del pió ; éprouver des convulsions vi(».
Joules dans ses parties. | v. n. V. Temblar. \\
Herirse. \ v. pron. Se hiesser soi-même. || Se
blesser deuv personnes réiiproi|nemenl. || ano.
Siiilecter, être alleint d'iiuc roula^ion.
HorUiei'iii , s. 1". Bol. Hóriliéric; genre de malva-
cées.
li(>i-l(liiiiiiilcl,s. m. Krpí't. Ilérilinandil; serpent
Irés-dnn^'creuK de Madajíascar.
Horiiiá<leiiN. s. I". |)l. eniiii-dédss. Bot. Ilerma-
dées; tribu de la famille des aralacées.
llorniAileo, n. adj. Hot. llcrmadé; qui ressemble
à une liermade,
ilornindo, s. m. èrmado. Bot. Ilcrmadc; genre
<le plantes,
■icrnin«loiio, s. m. irmado-ïxo. \str. Ilcrmadone;
groupe d'étoiles situées près du versean.
Iloriiiiirrodi.siiio, S m. Didiiet. Hermaplirodisme;
réunion eomplètc des deux sexes dans un seul in-
dividu,
Hpriiiiirrodltn. s. m. h-mafrodi-ta. Mytii. Iler-
maplirodile; lils de Mercure et de Vénus. 1| Her-
maphrodite; (jui lient des deux sexes.
■■oriiiafroilitixtiio, V, Hermafrodismo.
Blei'iiiiiiin , s, f. èrma-na. Sœur; fille qui est
née des mêmes parents. |1 On nomme ainsi les
belles-sœurs. || Sœur; relii,'ieuse eonversc. |1 Sœ-
ur; femme qui appartient à une confrérie. ||
Roh. V, Camisa, et dans le pi. Tijeras j orejas.
Hcrinnnahle . adj, èrmaua-blé. Fraternel; qui
est rapportablo à des frères. IJ Assortissable,
qui peu être assorti.
Hcriiiaiinltlciiiontc , adv, èrmana-blémén-té.
Fraternellement, d'une manière fraternelle.
HcrinaMndn, s. f. Rot. Fmpennée; plante.
lEermnnadft, adj. m. Se dit de ce qui est égal
uniforme bien assorti.
Ileriiianal. adj. Fraternel ; qui est en rappoit
avec des frères.
Dcrinanar, V. a. As.sorlir, assembler deux cho-
ses pareilles. |j Joindre, unir par les liens de la
fraternité.
aeriuanar.sc, V. pron. èrmanar-sé. Fraterniser,
unir, vivre en frères.
ncnnanazgo, V. Hermandad.
Hermandad , s, f. Fraternité; relation de frère à
frère. Il Fig. Fraternité; union fraternelle. ||
Conformité, correspondance. || Confrérie, afh-
liation des plusieurs personnes qui vivent sous
des règles ou des statuts, il anc. Ligne, alliance
de différentes personnes. |1 .\ssocialion,compag-
. nie formée sous quelque pieuse invocation. ||
^<i Santa hermandad; jurisdiclion qu'on con-
fond à lorl avec le tribunal de l'inquisition.
Elle connaissait sans appel des délits commis /
hors des villes. On désignait aussi sous ce nom
un corps de soldats, espèce de gendarmerie qui
prêtait main forte à ce tribunal ambulant, || ¡
Carta de hermandad; lettre de confrérie. d'alTi-
lialion. Il Caso de hermandad; crime, affaire/
dont la connaissance appartenait à la Santa her-
mandad.
^ llpriiiaiiditrMf, \'. Hermannrse.
llciiiiaiioiif , v. a. Traiter de frère, en donner le
nntn.
■■«■■■iiiaiKTrr . v. n.pcu usi. Devenir frère.
lier ni il II i II. s. f. èrmani a. Hot. Ilermanie ; gcnri'
de la Ciniille des liliatécs.
ll<'iiiiaii(;ir«>aN, S, f. pi, crmani a-ièass. Hot.
llfrinaniaceL^s 5 tribu de la famille des butné-
riacèes.
Iloriiiiiulárro, a. odj. èrmania-téo. Bol. H(>rinn -
niacé; (]ui resseinidi' à une hertnannie.
Ilffiiiaiiicu, ca. s. dim. de hermano. \. ce mol,
Blt*i-iii:iiio, lia. s- èrma-110. Fii're; garçon <|ui est
né (les mèmespari'nts. ¡| IJiMu-frère; fidle-sf,'ur.
Il V. Hermana. || Frère; nom qu'on donne aux
pauvres par humilité. || Frère; litre que se don-
nent les rois nuiluellemenl , comme le pape le
donne aussi aux canlinaux. ü l'rére.sii-ur, titres
religieux. || Confrère; membre d'une confrérie.
Il Frère: ermite. || Fig. Frère; individu (|ui ap-
partient à la communion des catholiijues. || Frè-
re, égal, semblable, pareil, qui est sans dilféren-
ce. Il //"rmrjno carnal; frère ger.nain. || //er-
mano delerhe: frèrede lait. || Hermano del tra-
bajo; gagne-denier. || Hermano político; beau-
frère. Il Hermano uterino, de madre; frère uté-
rin. Il Medio hermano; frère consa ti ^ruin. || I»rov.
Kntre padres y hermanos, 7*0 metas las manos;
entre l'arbre et son écorce il ne faut pas mettre
le doigt.
Ilcrnianiico , ca, S. èrmanou-ko. Nom qu'on
donnait par mépris aux frères laïques.
lleriniifia, s. f. èrma-ria. Bot. Hermaire; genre
de plantes.
Uernias, s. m. èr-mass. Bot- Hermas; genre de
la famille des ombellifères,
íioreiioeíu. s, f, è/ijié-zii. Euloin, Ilcrmétie; gen-
re de diptères,
l(Ci'iiio[i(>!itica,adj. érménéon- fi/ia,Philol. Her-
méneutique; se dit de tout ce qui concerne l'in-
terprétation d'un texte.
Ilofniensjil, Mvth. germ, Ilcrmensul; divinité
des anciens Saxons.
Elpruip."*, s, m. Sculpt. Hermès; gaîne portant une
tète de Mercure. || Uermes; statue de Mercure.
¡i Myth. Hermès; nom grec deMi'rcure.
Hïes'iuesia, s. f. ¿rmé-.«iia. Bot, Hermése; gen-
re de tilhymoloïdes,
■Icriiiciiiaiii.seiio , s, m. èrméssianiss-mo. Hist.
rel. Hermésiani-me, doctrine des hermésiens,
llcrniei^iano, S. m. érm''ssia-no. Hist, rel, Her-
mésien; membre d'un parti catholiquedu grand
duché du Bas-Rhin,
Uet'EeiéUcamcnte. adv, ermétil¡am'''n-té. Her-
méliiniement; d'une manière hermétique,
BIcritivtico. ca. adj. èrmé-ti 0. Hermétique;
s'est dit en termes d'alchimie de ce qui avait rap-
port aux recherches et à la connaissance de la
transmutation des métaux, et de la médecine
universelle. i| Archit. Coluynna hermética; co-
lonne hermétique, qui à une tète d'homme au j
lieu de chapiteau.
lioriulaiia, S. ni. èrmia-na.Boi. Hermio : plante
labiée stomachique.
Eleruiiano, s. m. èrmia-no. Hist. rel. Hermien;
discipline d'Hcrmias.
Hennias, S, m. èr-mias. Hermias; chrétien de
la fin du III siècle qui écrivit un ouvrage très -
HKU
GOi —
HKU
vstiiné, dans lt'(jiiL'l il raille linemciil U's [iliilo-
sophcs païens.
Ileriiiioii, s. m. Iliel. Ilrrmion; fils (IKuropc. ||
liot. IIcrmioM: iiüiii (lu [laiiicat.
Uermiuno, S. f. érmin-tié. Myll'- gr. IIiMinioiic;
(illc «le Mars et do Vénus. | Temps hcr. Hcnnio-
iie; fille de .Ménélas et dHclènc. || Elilom. Hcr-
ininne; espèce de papillon.
Uei-iiiodáctila, s. ï. irm'xlak-tilu. Pliann. Hcr-
mndactyle; laeine médicinale.
Hormodàcto. s. m. éniindali-to. Pliarni. IleiniD-
dacle; racine hulhense qu'on apporte d"Oiii'nt.
Ilcriiios^'olniio, s. m. énnoij-liciiia-no. llist. iî; -
iif.'. Herniogénicn; di>ciple d'IIci ino<.'éne. || l'Iii-
lol. Ilcrmogénien; se dit d'un suppléineal ajouté
au code firégoricn.
neiiiolitrio, s. ni. émola-rio. LiUirg. Héuiolaire;
nom que les Grecs donnent aun livre qu'on ap-
pelle aulieim'iit hirmoloíjú.
Heriiiopasi , s. m. érmo-iian. Aiit. Heimopan;
statue qui réunit les attributs de Alercure à ceux
de Van.
lIcrinoMiiniento. adv. értno-ssaménié. Joliment;
3gréal)lement, d'une maniere agréable. || l'arfiii-
tcmenl. avec perfection.
Ilpriiioficndw, Ua. adj. et part. pass. du v. hermo-
sear. V. ce verbe.
■leriiiusendor, ru. adj. érmosséador. Embelii-
seur; qui embellit.
Ilorniosfnr. v. a. Embellir; rcnd.'-e beau.
HcrmoHico, on. V. Hennosillo.
Ild-inosillo, lia. V. Jlennnsilo.
HcrmoKiri**, s. m. :>nt. Ilcrmosiris; termes sup-
port.inl la tèlc de Mercure.
Hci-nioHÍNim¡imi>iitv, adv. superl. de hermaxa-
inente. V. ce mol.
llcrnio.sÎMitiia,, ma. adj. super!, de liennosi). V.
ce mot.
HormoNo, ma. adj. ér-mo-ssn. Beau, joli, agréa-
ble; (jni e>t plein de beauté. || Beau; excellent
dans son genre. |1 Eam. Hermosa sewira, belle
dame. I| Prov. Quiet) feo ama fiermoso le parece;
il n'y a pas de biiils amours, l'amourest aveugle.
HrriiioMitu, ta. adj. dimin. de liennuso. V. ce
mot.
■ivriiioNuia, s. f. érmossou-ra. Beauté; réunion
de lormis. de proportions et de couleurs qui
plaît aux yeux. \\ Be.nile; (iu;ililé d'une personne
qui est belle. |1 Beauté; agrément, cbarmes qui
causent de ladmir:\ti<>n. |i Beauté; IVmme qui a
beaucoup d'nirails dans sa ligure, qui plaît.
Ilerinotibla, s. f. êniioli-bin. Hist. anc. Hermo-
tybie; caste njilitaire chez les Egyptiens.
Hoi-iiiiiloN, s. m. érmoH-Uss. Ant. rom. Hermu-
les; d>Mix petites statues de Mercure attachées
ensenible par une chaîne.
laeriiiiiiiSia. S. \. ériidiiili-d . Dot. llcmandie. gen-
re de plantes dWmérique.
lloritandiárcaH, s. f. pi. érn'tn(lia-7A'ass. Bot.
Ilernandiacées, famille de plantes ayant [lour
type le genre hernandie.
Ilcriiaiidiad», da. adj. éruaiulia- ilo. Bol. Her-
nandie (]ui ressemble à une hernandie. 1
lliM-nla. s. f. èr-niii. Chir. et l'athol. Hernie; tu-
liii'ur molle, ordinairement elasiique. sans chan- I
gement de couleur a la peau, située ¡i l.i circón- ¡
férence ou à la surface de lune <les cnvit(^s ,
splanchniques. et formée par In sortie pa tieih
uu totale de q«ieltiuun de:, viscères qu'y *«nt
contenus. H Hernie: descente abdominale.
Iloriiiado, dn. adj. érnia-Jo. Pathol. Htriiié- «c
dit d'une partie qui fuit l'hernie.
Hcriilarla. S. f. ¿rnia-n'a. Bot. Herniaire; genrr
de la famille des amarantoïdcs.
llcriiiario, ría. ndj. érnin-rio. Chir. Herniairc
qoe appartient, qui a rapport aux hernies.
Ucriilola, S. f. érnio-la. Bot. Herniole ; petili-
plante a fleurs verdâtres, qu'on dit être bonne
pour guérir les hernies.
Ileriiiu.su, NU. adj. ¿rnio-sso. Heriiieui; qui est
de la natuie des hernies. \\ Hernieui; qui est at-
teini dune hernie.
iBfriil.HCa, 3. m. é;ii!5s-<ü. Chirurgien herniaire;
qui pense les hernies.
HoriBo, s. ni. anc. \. Yerno.
liontiitaM, s. m. pi. érnoit-tass. Hernutes; sec-
taires chrétiens qui forment entre eux une es-
pèce de société religieuse.
Ilcrntitiftmo , s. m. érnoitlisS'mo. Uernutisme;
doctrine des hernutes.
Hcro, s. f. é-ro. Héro; prêtresse de Venus à Les-
bos.
■IoroaU>etórido,da. adj. éroalékto-rido. Ornith.
Héroalectoride: qui tient du héron et du coq.
Hproaicctoridu!*, s. m. pi. Ornilh. Héroalectori-
des; famille d'oiseaux, comprenant ceux qui se
rapprochent des hérons et des gallinacés.
■leroalertoro, ra. adj. érojléliio-ro. Ornith. Hé-
roalectoro. V. Heroaleclôrido.
Hero-cómico, adj. éro!:0'7niko. Lilter. Hcroïco-
mique; qui tient de l'héroïque et du comique.
HerodcH, s. m. éro-déss: HiSt. Herede; nom de
plusieurs rois juifs. |i Pro\. Andar de Hérodesá
Pílalos; aller de mal en \n^; tomber de Caryhde
en Scylla, de fièvre en chand mal.
ncrodiaiil.Niiio. S. m. èrodiouiss-mo. hist. relig.
Hérodianisme; doctrine des hérodieiis.
■Icrodiaiio. S. m. èrodia-no. hist. relig. Héro-
dien: sectaire juif qui suivait le système d'Hé-
rode.
nerodiano.ita. adj. érndia-no. Ornith. Hérodien,
qui ressemble a un héron.
UiM-odluiioN, s. m. pi. èrudia-noss. Ornilh Héro-
diens famille d'oiseaux qui comprend les hé-
rons.
ilcrodiaK . S. ni. éro-diass- Ornith. Hérodias:
grand héron d'Amérique.
Héroe, s, m. è-roé. Mytii. Héros, celui qui passait
pour être né d'un dieu ou d'une déesse || .\n-
liq. Héros , nom que les Grecs donnaient aux
grand hommes. || hist. Héros; nom donné quel-
que temps par les Homains aux trepases. (¡ Hé-
ros; celui (jui se distingue par ses vertus, par sa
valeur, jiar ses brlhs (junlilés. |1 Héros; person-
nage principal d'un |iocme, d'un conte, d'un ro-
man. Il Philul. Libro de tivrors; livre des héros.
Ilrróflla , s. í.éró-fitn. Mvlh. Herophyle; fille
d'Apollon, ou. suivant dautres. fille d'une nvm-
plie idiM'iine ou d'une père mortel.
iioroKOiiia, S. f. ér()7«)-ri»(i, Pliylol. Hérogonie;
titre (lun poème d'Hésiode.
Hcroiraiiinitc , adv. éroi-kaménté. Héro'ïque-
mcnl; dune manière héroiijue.
Ilrroiridad, èroiiidao. Héroïcilé; qualité de ce
qui est héroïque.
H**róiro. c«. ndj. èro-i''0. Héroïque; qui app«r-
38
HKH
— Mi —
UVM
lient AUX bérns.
llei*«»i<lo, S. f. èroi-ilo. LilliT Urruide; í'pilrc pu
vers ct)in|ios(^c sous le nom de (piplquc licms.
lli>roldiiN, s. f. i>\. iiro-iildfs. Aiil. {¡r. llóroidps;
fêles qui' les Dfljiliietis rclcbraicnt tous los iieul"
nus cil mémoire de l'enlfviMnent de Scmélé au
ciel.
nrroiOonr, v. a. èroifihar. Uéroïlier; mellre au
ran^' de héros,
llcroinn . s. f. eroï-nn. Héroïne; femme oonra-
geuse, qui a de l'élévation et de la noblesse dans
les sentiments, dans la eonduile.
ncrolttiiio. s. m. ùroiss-nw. Héroïsme: ee qui est
pri>[)re et particulier au héros, et (|ni en lait 1;;
rarnclère, i| Héroïsme; {grandeur d'i\me peu com-
mune. ¡1 Héroïsme ; vertu portée au plus haut
<le>,'ré. I Héroïsme; aciions héroïques.
■lri-.Mti-ati>, s. èrostin-to. Héroslralc « éphésien
qui. poiu' parvenir à la postérité, incendia le su-
perbe temple de Diane. On stigmatise un dévaî-
laleiir, un incendiaire, en l'appelant un Héros-
irate.
Ilcrpalortóriileía, s. m. pi. drpalêhln-riib'Ss .Ot-
nilh.Hérpiilaetorides; famille d'oiseaux qui com-
preiid les pigeons.
■i<M-|>r. s. r. ér-pé. Ane. art. milit. Herpe; herso.
¡ .Med. Herpe; espèce de dartre qui s'étend sur
la peau el la ronfîe. j Pathol. /icr/*p. herpe; ul-
cère cutané. ¡ s. f. pi. herpex, mar. Herpes; cx'r-
taines matières que la mer jette sur ses rivajícs.
L'ambre sris. l'ambre jaune sont des herpes ma-
rines. ', On désigne aussi sous ee nom l'ambre,
les coraux, etc.. que la mer laisse à découvert
sur certaines côtes. | Les choses éparses qu'on
trouve au bord de la mer, cl lioiit le proprié-
taire est inconnu. ¡ Herpes, herpes; ardeur, in-
flammation avec pustules qui rongent la peau.
Hcrpete. s. m. inus. V. Herpe,.
Blerpético. ca. adj. Pathol. Herpétique; qui a rap-
port aux dartres.
MerpctoH, s. m. Chir. Herpéton; ulcère, espèce
de dartre qui serpente en se portant d'un endroit
dansun autre.
Her¡ie<ótero, s. m. Ornilh. Herpétolhère ; nom
donné, au genre macagua.
HeriMiuia», s. f. pi. Ant. J/érochics; fêle grec-
que.
Elorrada, s. f. Seau à contenir de l'eau. | Una her-
rada no es caldera, (ig. fum. manière de s'excu-
ser d'une faute légère.
nerraiJoro. s. m. L'action de marquer le bétail.
Lie;j destiné pour cette opération.
Horrado. t!a. érra-do. || Agua herada, eau dans
laquelle on a plongé un fer rouge. ] s. m. Seau
à contenir de l'eau.
Herrnrtor , S. m. Ferreur, celui qui ferre, qui po-
se les ferrures. | Maréchal ferrant.
Elcrradiira. s. f. Fcrde cheval. ll Mostrar ¡as her-
raduras, ruer, en parlant d'un cheval. || Fig.
Fuir, mnnlrer les talons. | Dar una herradura
en c¡ clnvn y ntra. fig. fam. lîattrcla campagne.
Herragp. s. ni. Ferrure; garniture de fer. | Ferru-
re; fer employé pour ferrer un cheval. | Serru-
rerie. Il Ferrure; nom donné aux penlures et aux
gond* cloués sur l'étendue et le gouvernail d'un
bâtiment, bien qu'ils soient de fonte.
HerruusScBírt. s. f. l^errement. outil de fer. |
Jerrure, garniture de fer. jl Fig. Cornes de tan-
reau. boisde cerf, etc. | Fig. Fam. Denis. || Ane.
Ferrure. | Menear la herramieula, W'A. y iani.
bien jouer des mâchoires, bien boire, bien man-
ger.
llprrnnieiital, s. m. Fcrriére; sac de cuir qui
contient les choses nécessaires pour ferrer un
cheval. | \nc. Forgeron.
Herrar, v. a. Ferrer, mettre des fers aux pieds
des chevaux. I| Marquer le bétail avec un fer
chaud. I Inus. mettre aux fers. | Herrar «r» ne-
(¡ro, esi.imper un nègre. || Herrar cor\ ramplo^
nés, ferrer à glace.
iierraj. 'i. m. Le noyau de l'olive, après qu'on en
a extrait l'huile.
Birrmi. s. m. Dragée, mélange de grains pour
les ( hcvaux. || Lieu oii l'iin sème la dragée.
JBorrofuil, s. m. V. Herreùar.
ii«Mroiinr, s. m. Endroit où l'on sème la dragée
pour les chevaux.
aiorrcria, s. f. Ferrerie; forge où l'on fond le fer
tiré des mines. || Ferronnerie; lieu où l'oufabri-
(;ue des ouvrages de fer. | Fig. Grand bruit, va-
carme, tintamarre, i Métier de forgeron.
Blcrrerico. ¡Ilo. Ho. dim. de Herrero.
Blrrrerlllo. s. m. Sorte de petit oiseau.
3BtMi-«'ro. s. m. Forgeron, ouvrier en fer. ¡ Man-
teau li)ii;r. ! Herrero de ijnieso, forgeron qui
ne travaille que les grosses pièces, j Ornilli. Ho-
rero; espèce de pic des Fbillipines.
llt>rroron. s. m. Mauvais forseion.
BBorrcruolo, s. m. dim. de Herrera. Petit forge-
ron. ¡ Surte de long manteau. ¡ Petit oiseau dont
le( hnnt imite le bruit des ouvriers or. fer. | SoJ-
dal de i';nuieiinc milice Allemande.
Iicrrotr, s. m. Fcrrct; afferon, fer d'aiguillette.
sa<'rrptcar. v. v. Ferrer, des aiguillettes, etc. ¡
Inus. Marijuor avec du fer.
aiorroKtieio. s. m. Petite pièce de fer
ilorrial, adj. | Uni herrial, espèie de gros raisin.
I BBcrrii). s. m. Rouille.
•8aerr«>jo. S. ni. inus. Verrou.
iBorroii. S. m. Palet de fer percé au milieu, dont
on se sert pour enfiler un clou liché en terre.
■■orr«iin<la, S. f. Coup donné avec le herrón.',
Coup violent comme si t)n le donnait avec du
fer.
Ilorropoa. s. f. Inus. Anneau de fer qu'on met
au pied des prisonniers.
iiorro|>(>ado, da. adj. Inus. Qui a les fers aux
pieds.
BBernisioiito, ta. adj. inus. Rouillé, qui a le goût
du fer.
Hrmimlirar. v. a. Ferrer l'eau, lui communi-
quer un goût ferrugineux.
IBei-riiin'Zirargio. V. pron. Prendre un goût ferru-
gineux, en parlant de l'eau on de toute autre
lifjucur.
Herriinibi-p, s. f. Rouille ou scorie de fer. ¡ Goût
de fer.
BB<>i-riiiitfírn.«n . sa. adj. Rouillé, couvet de roui^
Ile. fcrnit:ÍMeux.
Hcs-fse. s. m. ér-ssé. Agrie, //erse; instrument
qui a d'un côté divers rangs de dents, lesque-
lles étant tournées vers la terre, servent à rom-
pre les mottes d'une terre labourée, on à roco«-
vrir les grauis nouvellement semés. || Herse:
sorte de clKimlelier d'église fait en triangle, et
sur les poinles duquel ou met des cierges. || Art.
Hi:s
— 003 —
H ES
mi!it. //('ise; espèce de grille «mi t\>' trcilüs à
grosses poinles de bois ou de fer, qui csl ordi-
iiairemoiil placée éntrele poiit-levis el la porte
d'une ville , d'un diale.iu . pour en délendre
l'entrée, et qui se lève on s'ahal, selon les occa-
sions. On appellii herse d'atlrape, celhî ciui po-
sée les dents en 1-air, au milieu d'un cln-iiiin,
• en interdit le dieniin. | l5ol. //erse; ^'cnre de la
famille des retacees, composé deciuolre espèces,
dont une est propre à l'Kurope. || Iclillivol. //er-
se; espèce de poisson du Nil. |1 Mee. //erse; se
disait, au ihé;\lre, d'une tableltc cachée au spec-
tateur, sur laquelle on mettait des lampions;
pour éclairer vivement un point de la décora-
tion.
Ucrtn, s. f. Mylh. Sep. //ertha ou //erlhc; divi-
nité très-vénérée chez les anciens (iermains.
Uoriilo, s. //érule ; nom d'un peuple (lermain
dont le chef doacre, s'empara de l'Italie en 47fi.
L'empire des Ostrogoths s'éleva sur celui des
i/érules. || adj. Peuple hérule. || //ist. Hérule;
royaume dis //érules, fondé en Italie en 476. par
Odoacre et détruit par Théodoric en 493, pour
être réuni à celui des Oslrofîoths.
Dervcittiir, v. a. Faire bouillir un peu, échan-
der,
liervcr, V. n. inus. Bouillir.
Mervl<lííro,s.m. Bruit de l'eauqni bout, bouillon-
uement. | Ràlement, bruit causé parla difficul-
té de respirer. || Fír. Quantité, abondance.
Ucrvicaitr, atlj. V. Hervir. Bouillant.
llerviialeuto, S. m. Bouillonnement, échauffc-
ment.
Hervir, V. n. Bouillir. || Fift. Ktrc bouillant, ex-
trêmement chaud ¡| //(i)r(r de-en, fifí. Fourmi-
ller, abonder. || Fiiî. tiouillonner. on parlant des
eaux de la mer. || Hervir la snngre, bouillir dans
les veines, enparlantdu sanp;. || Me kierven los
sesos, mátete est un volcan.
UtTVAr, s. m. érvor. Bouillonnement, ébulition, ||
Chaleur, feu, vigueur, vivacité. || anc; Fig. Fer-
veur, il Inus, li^'. Acharnement.
Ilervoeillo, Uo. s. m. dim. de lierror. Légè-
re éhuililioir bouillonnement passager.
H<M vorl/,«r«c. V. pron. érvorizar-sè. Inus. S'é-
chaufl'er, s'exalter.
liorvoroN», so. adj. Inus. Fougueux, fervent,
cliaud.
■IcNc, é-ssé. Hist.Hesse; partie du cercle du Haut-
Bhin, qui se divisait, en deux Lan^'raviats, celui
ec Hesse-Casiel, et celui de Hesse-lVarmstadl.
Le premier fut érigé en électorat par le recez do
l'Empire de 1803. La plus grande partie de rec-
toral de //esse-C.assel fuit incori)orée du royau-
me de Westphalie ei\ 1H()1>. || Geogr. liesse; un
des Fiais de la confédération Germanique;
700.000 habit ans.
■leMfora, s, m. ésfora. Minér. llesphorc; un des
noms de la chaux tlualéc verte phosphores-
cente.
UcMÎcnte. s. m. Ilist. Bel. llésicate: nom donne à
des sectaires (jui, pour atteindre à la pcifectidii,
se donnaient des éblouisscmenls en lonrno-
yanl.
lIcwIciiNo. ndj. éss¡ón-.<tsL déogr. llessois; qui est
de la lles>e. (jui appartient à la //esse, ou à sf>
habitants. |'. S'emploie aussi comme subs-
tantif.
UrMiitiia, Ü. f. Mytb. gr. ¡lesione; t:llc de Laonié-
don, roi de Troie, el sœur de Friam. tile fui
exposée au monstre marin envoyé par .Neptune,
ineis Hercule la délivra au moment où elle allait
être dévorée. M //elmint. //ésione, genre de vert
a sang rouge.
il(v«U|iiiii, s. f, éssiliid. Myth. gr. //ésycbic; le si-
lence {¡ersonnifié.
iK'NiqiiiAdaM. S. f. Mylh. //esychiodes; prêtres-
ses des guménides.
BicHitoeioii, s. f- éssilazion. Doute, irrésolution,
perplexité, hésitation.
llesnitiitf, s. m. Ilist- Relig. //ésitanl; nom qui
fut donné aux entychiens el aux acéphales, par-
ce qu'ils rejetaient le concile de rhalcéduiiie eu
hésitant. Il Hésitant; nom de sectaires du VI siá-
cie, qui n'avaient pas de doctrine fixe.
HPMper, s. m. éspér. Astron. Ilesper; nom que l'on
donne quelquefois à la planète Vénus, lorsqu'el-
le brille après le coucher du Soleil.
UcNitiTiu, éspé-ria. Gcogr. anc. Ilespérie; nom
que les Grecs donnaient à l'Italie et les Romains
à l'Kspa^ine parcequ'ils avaient cespaysau cou-
chant. S'emploie quelquefois en général pour
tout pavs occidental relativement à ua autie.
L'Esiiagnc csl l'hespérie de l'Italie. i| Myih.
Hespcrie;une des //espéries'
llef«i>érico, es», adj. és;)^rt-/.o. Géogr.Hespérique^
qui est de l'Hespérie. H Sistema espeaico; sys-
tème hespérique; l'ensemble des chaînes de
montagnes qui couvrent l'Espagne.
n('.M]»erid<Mi. adj. éspcri-déa. Bot. Hespéridé; qui
ressemble .i l'oranger.
Ilt^.xporiilen'i, s. f. pi. Bol. Ilespéridées,* famille
de plantes qui renferme les orangers, dont on
supi)ose qu'était rcmpliie jardin mythulogiquc
des Ilespérides.
Ilosiipride.v. s. f. pi. éspéri-dess Myth. Hespéri-
des; (ille d'Ilespérus. ou. selon d'autres, tilles
d'Atlas el d'//espérie; on croit généralement
qu'elles étaient trois. KUesétaienl preposeesd la
garde des pommes d'or que Junon avait données
à .lupiler.
Ilofxiiérido. «la. adj. éspéri-do. Entom. Hespéri-
dé; qui 1 essemble à une hespérie. H s. m. pL
Hespéridos ; famille d'insectes lepidópteros
diurnes ayant pour type le genre hespérie.
SB«>«i»(TÍo. ría. a<lj. éspé-rio. Geogr. anl.i/csp¿-
rien; ancien peuple d'Fspagiie.
Il<-!«}ici-ii<4. s. m. Mvth. (.'r. //espérus: fils de Ja-
pel et père des //esperides. selon quelques au-
teurs. 11 périt dans une tempête, tandil qu'il
faisait des observations astronomiques- On lui
rendit dans la suite les honneurs divins el sou
nom fut donné a une étoile.
llPMo. s. n. ('-.«.id, Mylh. l'.ell. //ésus; Dieu des
combats ihe? les anciens Gaulois- On lui sacri-
fiait des victimes humaines. On le représentait
à demi nu. dans latlilude de frapper avec une
hache ou une serpe, ou de couper le gni.
llPf ((>r. s. ma. (slcr. Bot. //eister; genre de plan-
tes de la famille des hesperides. établi pour un
ai lue de la martiniquc vulgairement appelé bois
de perdri/.
llrNtci-la. s. f. ésté-ria. Bol. //eistérie; genre do
p'.uites de la famille des //espOridees.
lli'Niiarpa, S. m. //isl. //estiarquc; celui qui
puriliait le lieu où devaient de foire les assem
HKT
— iWir
MET
bléps du peuple il Alheñes.
Betorndcina.s. f. étéradél-fia. Aiiul. //¿'teraiU-l- ^
phie; moiislruiisilé (lue ü riiiiplaiilntit)ii «l'un |
sujet iiuüin[.lel sur le (levant du corps d'un
autre.
net<'rii«l('lllniio,iin. ndj. Anat. //(^léradelptiien; |
se dit des moiislres par hélérndeipliie. !
Uct<M-a<iclll('o,rii. udj. élértidélfi-l^o. Anat. lié- j
teradelpliiiiui ; tiui üflre les caractères de llleló- 1
radilpiiie.
UetoiaHoiro. s. m. Anat .//éteradelphe; monstre
doiihie dont le |)arasile, privé de tOte, repose sur
la laie antérieure de l'antre sujet.
■iftcrniirt, s. r. (■/( '/(i-Z/Vf. Anal. 7/éteralie; état
des nioiislres liéléraliens.
Uctci-aliaiio, na. ndj. Anat. Iléléralion; se dit
des monstres doubles dans le mode et le lieu de
leurinscrtion.
Hetoraiioo, ca, adj. Anat. llétéralique; qui offre
les caractères de l'iiétéraiie.
Hetoria, S. f. i'fti-7 in. Ilist. Ilétairie; no'P des as-
socialiims politiiiues qneformèrent danslestlrecs
au tcnipsde la pnerre liu Péloponnèse, contre les
partisans de Lacédémone. C'est du sein des hé-
tairiesquc Lisandre tira les trente tyrans. || Flé-
tairic: se dit aussi des sociétés qui se formèrent,
dans les premières années du Xl\ siècle, en Va •
lachie, en Moldavie et dans quehiues contrées
de la Grèce, pour préparer l'affranchissement
destîrecs, et les soustraire au joug musul-
man.
■leteilai-ca, S. m. Hist. Hétniriarque; nomdesof-
licierl qui comniandaient les troupes auxiliaires,
dans l'empire de (^.onstanlinople. Il y avait uu
hetairiarijuc et un prand hélairiarque.
Uetéi'iros, s. m. pi. èié-ri/éss. Ane. art. mil. Hé-
térices; corps de cavulerie qui jouissait de cer-
tains privilèges sous .Mexandre le Grand.
■léterilo. la. adj. èlêri-lo. Zool. Ilétéryle ; se dit
des œufs qui contiennent des substances étran-
gères.
UeteriMta, S. m. ètéris-tw Ilétairiste; membre
d'une hèlairie. | S'emploie aussi comme ad-
jectif.
Ilctcrobranco, ca. adj. è(crobrnn-ko. Ichlhyol.
Ilétérobranche ; dont les branchies varient pour
la forme ou pour la dispositiont.
Hcterubrancos, s. m. pi. èlérobranAioss. Zoo\.
Hétérobranches ; famille de la tribu des siluroï-
des, comprenant des poissons dont les bran-
chies sont accompagnées d'appendices raminés.
Il Conchyl. Hétèrobranches ; ordre de la classe
des acéphalophores , embrassant des animaux
dont les branchies varient quant à la forme.
Parmi lc$ mollusques hétèrobranches , les uns
sont lixès et les autres libres ; et parmi les uns
et les autres on en observe de simples et d'a-
grégés. 1 Crusl. Hétèrobranches; ordre de crus-
tacés, dans lequel on range ceux qui ont les
branches irès-diversifiées sous le rapport de la
forme et de la situation. nErpét Hétèrobranches;
famille de reptiles. |i s. m. Hétérobianche; pois-
son du Nil.
Hetri-obranquote, s, m. èlérobranké-lé. Ich-
thyol. Hétérobranchet ; genre de poissons ren-
fermant la silure d'Egypte.
«Setcrocárpela. s. f. étérokár-péla. Bot. Hété-
rocarpelle; genre de plantes cryptogames.
Uctoi-uriiriiiaiio, na. udj. étéruharpia-nu. Dut.
Hélérocarpicn ; dont le fruit résulte d'un ovaire
modilié jiar (juelque partie acces-soire.
Uct<-rocar|to, adj. ¿'/cro/i«r-/j«. Bot. Hétérocur-
pe t qui porte des fiuits divers. On donne cette
epilbète a la calallride des synanlhérées , (juaud
elle (ilVre des o\ aires et des fruits dissemblables,
soil par eux-u>emes, soit [)ar leur aigrette. L(; ,
«lesinode hélcrocarpe est ainsi ap|>elé, parcecjue
ses épis portent en bas des gousses rondes et
monospi'rincs . en haut des légumes à su ou
sept ariiculaliuns , dont chaum renferme une
semence.
Ue(<>i-oróri(lo, «I.t. adj. Héroié-ridn. Kntom. Hè-
tcroceride; qui resscinble à un heièrocère.
llfti'rorérido.H, s. m. pi. èléioiC-riilus. lîiilom.
Hèlerocérides ; famille d'insectes colèoplcres,
(jui a pour type le genre hétcrocère.
■letiTÓcero. s. m. èléro-iéro. Kntom. Heièrocè-
re ; genre de coléoptères pentauières , qui ont
le corps arrondi ou ovale et le corselet con-
vexe.
llet4M'Accto«i<t, s. f. ctéro7.cté-liss. I.og. Hétéro-
zéléle ; genre de sophisme.
llei*M-ófIilo. (a. adj. éléro-hlilo. Gramm. Hété-
roclite ; (]ni s'écarte des règles communes de
fanalogie grammaticale. |\Fig et lam. Hétérocli-
te; (pli a qiieliiue chose d irregulier et de bizar-
re, en parlant des |iersoiines et des choses. || B.
arts. Hétéroclite ; qui secarte des règles ordi-
naires de l'art. Il Mot. Hétéroclite; se dit des
plantes (pii ont les sexes séparés (luoin.u'elles
soient iiioniiHiues ou dioïques. || Dipl. Hétérocli-
te; se dit des bulles qui sont irrégulières dans
qoelqnes uns de leurs éléments.
lIolt-róeruwM, s. m.- pi. ètéro-lditnss. Ornith. Hé-
téroclites; famille de l'ordre des gallinacés, ren-
fermant un seul oiseau , le syrrhaple hétérocli-
te , (¡ui est d'un type bizarre et anormal.
Uctci-uiMima. s. f. et rulio-mn. iiot. Hétérocome;
genre de ciiiarocéphalcs , renfermant deux es-
pèces originaires du Brésil.
Uctt-rncrioiaiio, na. adj. èlérohrizta-no. Entom.
Hétérocricien ; dont le corps est composé d'an-
neaux dilTérents. || s. m. pi. Hétérocriciens ; or-
dre de (hétiqiodes, cnmprenant ceux de ces ani-
maux dont les anneaux du corps sont très-diffé-
rents les uns des autres.
llcitMocrinia. S. f. ètéro' ri-nia. Pathol. Héléro-
crinie ; sécrétion anormale.
IBetcrocronio. ma. adj. Didact. Hétérochrome;
qui est de plusieurs couleurs.
ilctcrodàctilo, la. adj. èléroddk-tilo. Zool. Hé-
téréodactyle; dont les doi.Hts ne se ressemblent
|)as.
Hetcroilácttlo, S. m. Erpét. Hétérodactyle; gen-
re de rept'les sauriens, il Ornith. Hètèrodadj'c.
genre d'oiseaux grimpeurs , dont le doist e^fr-
ne est versatile. Il s. m. pi. Heterodáctilcs; Hé-
térodactylcs. Ornith. Famille de l'ordre des
grimpeurs , comprenant des oiseaux dont le
doigt externe est versatile , comme les coucous,
les barbus, etc.
ll(>(('ro«lonfIi-o, S. m. Bot. Hètérodendre ; genre
de la famille des térèbenthacèes , qui ne renfer-
me qu'une espèce de la Nouvelle-Hollande.
Hoterodcinio, ma. adj. Zool. Hétéroderme, dont
la peau n'a pas le même aspect que tout le
HIÍl'
GOo —
HET
corps.
UctrroderiuoM, S. iii. pi. ètérudérmoss. Erpét.
Hélérodcrmes ; famille de reptiles ophidiens,
renfirmani ceux (jui ont des éciiilles sur le dos
et des platines sous la ipieue, le ventre, et dont
.les niarlidiies smit dilalaltles. il Idilhyol. Iléié-
rodeiines ; divisioa de la sous-tlasse des pois-
sons f^natlioilonles , comprenaiil ceux dont la
[)eau est de structure varial)le.
Hctoroitimin, s. f. .Vnat. llélérodyniic ; ninns-
truosilé douille qui consiste diUis une tèle ini-
pliMilée sur l'épifrastre d'un suielbieMCiinronné.
iSetortitlimiiiiio. iiu. adj. Auat. Uelérodyniien;
se dit (les monstres hélérodyniie,
IBetcrodiiiio. s. m. Anat. lleiérodymc; monstre
double, produit jiar l'imiiliniation d'une lète
imiarfaite sur l'épij^aslre d'un sujet bien con-
f(Mmé.
IIeti-i'<»tliiiilco, ca. adj. elcrudi-mñio. Anal. Ilé-
tériidymiquc; qui otVrc les cara<;lères de l'iiété-
dymie.
lEtevixiikiite, adj. Hist. nal. Hétérodonte ; dont
les dents ou les dentelures sont diliéientes les
unes des autres. I s. m. /ít'f(!ro(/r)níc. Bot. Hé-
térodonte; fjenie de mousses. H Krpét. Hétéro-
donte; genre de reptiles ophidiens. | Ichlhyol.
Hélérodonte ; ficiire de squales. H s. m. pi. /f;'-
terudonles, lîrpét. Iléiéredontes; famillede rep-
tiles ophidiens , comprenant ceuv qui ont ijnel-
ques-unes de leurs dents maxilloircs |dub |;ran-
des (jue les autres.
IBftei-ud»\ln, s. f. ètérodoxid. Thénl. Hétérodo-
xie : opposition aux sentiments orthodoxes sur
un objet peu important et sans scission.
Uuti'i-odo\o, stu. adj. Théol. Hétérodoxe; qui est
contraire aux scnlimenls reçus dans la relifçion
catholique. 1| Hétérodoxe ; chaque secte traite
d'hétérodoxes ceux qui n'aiiopicnt par ses opi-
nions relif;ieuses. Il Hétérodoxe ^ épithéte don-
née par Linné aux botanistes (|ui ont fondé leurs
méthodes de clas^ifnation sur la considération
de toute autre partie quecelles de fructification.
I S'emploie aussi comme substantif.
Htofoilla, ?dj. Ilot. Helérophylle ; dont les feui-
lles ou folioles sont dissemblables.
iKcroliltii, s. f. éiérofi-liii. Bot. Uétérophyllie;
état d'une plante dont les feuilles ditVerent les
unes des autres snus un rapiiorl (luelroiuiue.
nt<>rosan*ÍH< s. f. Hol. Hetérof^amie ; état d'une
plante ¡iraminéc dont un calice renferme des
fleurs hermaphrodites , et l'autre des mâles ou
des i'einellcs seulciiient.
li<>t4'i-o;:aDno, ma. Hot. Héléroji;nme; se dit d'une
plante (pii ollVe le c^iraclére de l'héléroiiamie. |
Iléléroj;;ime ; se dit des pbintesqni ont deslleurs
monoïques, dioïij lies ou |)d i ¡iauies. Il Hciero^'a me;
se dit des calices d<'S ^'ramioées polyj.'aines.||Hé-
lérogamerse dit des capilules des syiianthérees,
lorsqu'ils renferment des fleurs de sexe d i lièrent.
■Icti>ru;;t*iiea. adj. ¿( mq-hi-nón. Miner. Hitero-
gône. se dit de la texture d'une roche quand les
parties qui la constituent dilTèrent de nature ou
d'aspect.
Ilei«-i-oxcii4'a.<«, s. f. pi. ètérogh-é-ni^ass. Bot. Hé-
téro;;énes; ordre de bi classé des lichens idictha-
lamcs; comprenant ceux dont les conciptaclos
ronlienenl un novan renfernté dans un perilhe-
cion.
UcteroséiiCo, eo.adj. éréruij-lu-né ¡. iJidacl. Hé-
térogène; qui est de nature ddférente. l| \rilh.
yúmero lieteroaéno, nombre hétérogène; nr»m-
bre composé d'entiers et de fractions, i, Nùi/te-
ros sordos Itclero .éneos: nnnbres sourds h.'lért»-
génes; ceux (jui ont ilifféreiilssi.ini'sr.id.caux. \\
Chiin. Hétéiogéne. dont les p irties s ml de natu-
re différente les unes des autres, soit par leur
nature, soit par leur densité, s;"il par leurs qua-
lité ou propriété. Les choses arîitic;elles sr>nt
composées de parues hétérogènes composées de
beurre, de caséum. de petit lail.Tous les ani-
maux, tous les végétaux et plusieurs minéraux
sont helerogénes. Il eu est de même de l-air, (jui
est com[)osé d'un lluide tres-pro¡'re à la respira-
tion, et d'un autre qui est nullement capable de
remplir cette fonction. || Sous le p dut de vue de
la division mè(ani(juehétérogénc,se dit descorps
dont les parties séparées n'ont pas la mè:ue na-
ture que ces corps, (|U'ils soient simples oiiíjuils
soient composés. |] Sons le point de vue de la di-
vision chimi(|ue, héléro.'ene n'est appl. cable
qu'aux corps comi>os<s. |1 Hist. nal, Helercgene;
se dit quelquefois seulemen' des corps dont les
parties sen^ldes sont de difiérenlc nature, com-
me le corps des animaux qui est composé de
peau, de chair, d'os, etc. les arbrcsqui sont com-
posés d'écorcc, de bois, de feuilles, etc,i|(lrainin.
Hétérogène; se dit des noms (|ui appariiennent
à la fois il plusieurs genres nMedec. Hétérogène;
se dit d'une (jualité des humeurs du corps liu-
niains différente de celle qu'elles doivent avoir
dans l'état de santé. 1| (iig. //élérogène; se dit
pour désigner un corps tlont les membres sont
divisés par des opinions contraires.
H4?teros«:>ii(>0!4, s. m. pi. ètêro<i-hénéos. Zooph.
/7étérogénes; ordre de phytozoaires, dans lequel
on comprend ceux qrii se composent d'une cou-
che animale et d'un" couche calcaire, et dont
l'ammalité est répandue dans tout l'ensemble de
l'être, mais qui ne sont ni polypes ni zoocarpes.
■itej^i'ostMieMlM, s. f. ¿féroi/-/i*'fiessiî.t. Anal, //é-
lérogèncse; anomalie qui porte sur la situation,
la couleur elle nombre des fœtus d'une même
gestation.
IlL'toi-oseiila, S. f. ètéroq-hé-nia. VUys. //étéro-
génie; production d'un être vivant, non par des
ètr.s de même espèce que lui. mais p.ir des être*
d'une autre espèce, soumis a l-iiil1uence de cer-
taines circonstances. C'esl ce TU'on nomme com-
munémenl génération spontanée
ll(>l(>i'(t:(<Mi]dad. &. f. Éliiro(i-h''nidndd. Didacl-
//eterogeneite, qualité de ce qui est hétérogène.
Iletri-4t:;iik(i. lia. adj. è/< ro /-/li-no. Knloin. J/cté-
rogvne; se dit des ammauxd ml l'i-spèce se com-
pose de mâles, de femelle^, cl de neutres.^
ai('««>i'o:;iiiiot. s. m pi. vlrrn.i-lii-nioss. r.ninm.
//eterogvnes. famille d'Iiynirnopléres. compre-
nant des insectes parmi lesquels on trouve des-
iiidiN idus de plusieurs sortes.
ïH-t«Toartni». i»a. adj. //olérogonc qui offre des
angles divers.
llciiM'old». da. adj. ('l:''roi-do. Bol. //etéroide;
Se dit des parties qui varienl pour la l'orme sur
un même individu, comme les feuilles de la
brouseonetn' papyrifère.
lloleroilo, In. adj. èien)i-/(i. Zooph. //élérohyle.
dmit le corps est formi' d'une substance n"o ho-
iii:t
— (iOG —
H ET
nidut'nc. !| s. m. pi. Uetcruilos. /YCK'rohyles;
sccliidi lie (c classe des loopliytcs.. || Hcleroliy-
l»'s;oitlrc tic lucliisse tics plivld/nailcs, coin|»re-
iiuii; tt'iix (le ces animaux tloiil le corps est lor-
int' (l'une substance non li(iini)i:('iie.
lloCorolo|to. s. Ml. f[rnili'--iKi. H'il. //('■K^rdli'pp;
ficnic (le -ynantliciccs île lîonnc-Ksperance.
Uctorolitro, i'A\. cténili-tn). Kntoin. //lí'léroiy.
lie; dont les clylres son( dillerents.
Uetcroliti-ON, s. tn. pi. ètiTolitross. lùiloni. 7/i;-
Icrolyties; l'ainilie de l'ordre des coléoptères,
(•()m[iiciiiiiit ceux «lonl les tarses n'ont ¡tas le
nii'iiii' ii(iiiii)re d-arlirles à tons les pieds.
Ilcdirtkloho, ha. aiij. i'lt':n)lo-hi). Uol. ¡K'Uto-
lolie; qui se divise en lnbfs ine^jaux; comme les
t'eiiilles du |)i'larj;onion liéterolohe.
Ilctci-oiiinlo, In. adj. î-léroma-lo. Uot. f/i'ti'roma-
lle; doiil les ciMés dilïérenl par la manière dont
les poils y sonl dis|)osés. || //étèromaile; se dit
d'une plante que a les feuilles tournées de tous
les côt(s-
Uvtci-oma.oicnl, adj. ètéromnsknl. .\nt. fr. //él('<-
romascliale; se disait des habits des esclaves,
(lui (itaienl sans manches pour les distinguer de
ceu\ des hommes libres.
ll«>t<M-úiiu>i-o, rn, adj. étirà-mho. Kntom. //éli'-
romère; «lui est composi- de plusieurs parties ou
couches (Jiverses.
■lctorunu>ros,s. m. pi. ¡'tèro-miToss. Entom //é-
l(!'rüm('res, section de l'ordre des coléoptères,
comprenant ceux de ses ins.'ctes dont les tarses
n'ont pas le même nombre d'articles atontes les
paties. Il Bot. Weteromères; se dit du thalle du
blasièmc des lichens, quand il est compose de
plusieurs coui bes différciiles.
Iletoi-oiiiiriilo, (la. aiij. ètéromi-v.iilo. Kntom.
/iétéromyzide; qui ressemble à un hétéromyze.
HcteromicliloM, s. m. pi. ètéromi-zidnss. Entom.
iíétóromyzidcs; fatnille de l't»rdre des insectes
diptères, qui a pour type le senre hétéromyze.
Uctoromiü. s. m. ctéroniiss. ISlamm. i/étéromys,
nom ¡générique du hamster anormal.
Hetoi-mlKo s. m. dtéromi-zo. Entom. Jiélcromv-
zc; genre de diptères.
Uotoronioi-ro, fa. adj. ètêromor-fo. 7/ist. nal.
i/éléromorphe; dont la forme présente des dif-
férences dans les diverses parties. |i Chinr J/é-
léromorphe; se dit des corps qui contiennent
un jnème nombre d'atomesdes mêmes éléments,
mais autrement arrangés, d'oùrésultenl des dif-
férences dans leurs propriétés chimiques et leurs
formes cristallines. Tel est entre autres le cas
des acides phosphorique et parapbosphorique. ||
Fntom. //étéromorphe, le dit des palpes lors-
que les deux articles intermédiaires sont beau-
coup plus longs que le premier et le dernier. ||
IMedec. i/éléromorphe; qui est d'une forme dif-
férente.
llc(oi-oiuuiiro, s. m. éti-romor-fo. Bot. Hétéro-
morphe; genre de synanthérécs, qui a pour ty-
pe l'arnique iiuiloïde.
Ueioi'(tm(>i-r<>«i, s. m. pi. ci(?roinor-/'o55. Helmint.
Heteromorphcs; section de la clase des vers
comprenant ceux dont le corps est souvent dif-
forme. || Zool. lletéromorphes; sous-règne du
règne animal, dans lequel on range les animaux
qui onluneforme irréguliere, tels que les épon-
ges, les infusoires. les coralincs et les gé«ires
vo.sins.
Iflcicl'oiioiiiraiio, lia. adj. ¿tàrintihui- (iiio . Ho(.
llétéronéméen , se dit des végétaux neméens,
dont les sporidées s'allongent par la };crmina-
tion, endeslilamints tpiise ri'uiiissenl pour |tr')-
duire un cnrps hétérogène, comnïe il arrive dans
les fougères et les mousses.
llptvroiiiMiKi, mil. adj. Ilist. nat. Ilétérotiéme;
i|ni est garni de lilaments illégaux. || fJol. Uété-
roneme, se dit des (ilets des élamines de l'épa-
ciide hélèroiièmf. || ICiilom. Iléteionème; se dit
de tentacules de l'Océaiiie liétéroiiémo.
llrlcrónoiiio. iiiii. adj. (•lénino-uto. .Miner, llété-
idiiiune; se dit de cristaux formés dont le signe
inditpie des lois de décroi>-semenl (|ui ne se re-
trouvent dans au nue autre es|)èce coniuie.
ll<'ti>r(')ii<»to, in. adj. Iiéli'ro-noln. Zool. Hétéro-
note; dont le dos difiere du reste du corps.
llctcroiiopaula. S. f. ,\nat. lletéropagie ; fusion
(le deux individus qui produit l'heléropage.
II<-(oi-0|ta;;laii(>. iia. adj. itèn^)tt<jia-n<). llétc-
riqiagien,' se dit des monstre» |);ir hétéropagie.
■l<-t( ro|>átf Ico, crt. adj. <íí(!ro/ja(/-/ií/(o. .\nat. Hé-
téropagiiiue; qui olTrc les cardClcresde l'héléro-
|>agie.
lloterúpaKO, s. m. éli'ropa-f]o. Anat. Hétcropa-
ge; monstre double, dont l'un des individus,
incomplet, est uni à l'autre de la base du thorax
à l'ombilie.
lletei'opétaio. In. adj. éléropé-talo Bol. Hétéro-
pétale; dont les pétales sont dissemblables, ou
inégaux.
lIctoropi;ji;o, gn. adj. ('téio-pi(]o. Zool. Ilétéropi-
ge; qui à une queue singulière.
IQeteroplasia, S. f. étéro-plussia. Méd. Ilétcro-
plasie; formation des substances qui dans un
étal normal, ne se seraient point montrées.
i9(-tfi-<>po. pa. adj. Crust. Uctéropc; qui a des
pieds dilVérents.
BS<>(i>r(»po.«, s. m. pi. Crust. Ilétérop(>s; section ou
famille de l'ordre des crustacés branchiopodes,
comprenant ceux de ces animaux dont les qua-
tre derniers pieds au moins sont nautiques el
propres à la naltion.
eieterópodo, «In. adj. t'i(^ro-7)o(/o. Zool. Hcléro-
pode; dont les pieds ou appendices locomoteurs
dilïèrent les uns des autres.
Uvtei-úpndoM, s. xn.'étéro-p'xloss. Zool. Hétéropo-
des; classe du règne animal dans laquelle on
range les animanx articulés en nombre variable.
I Hctéropodes; division artificielle de la classe
des micozoaires , comprenant ceux qui qui (jnt
le corps pourvu d'appendices latéraux, Irès-
diversitiés pour la forine , qui servent à la
locomotion ou à quebine autreusage. ll Conchyl.
Hétéropodes; ordre de la famille des gastéropo-
des comprenant ceux que un le pied comprimé
ou une nagevire mince et verticale. || Oust. Hé-
téropodes; famille des crustacés à laquelle ap-
partiennent ceux dont les pattes de derrière sér-
venla nager. || Entom. Hélércpodes; classe d'in-
sectes qui comprend les banchiopodes et les
squillaires,doi!t les pieds varient en nombre. |
Genre d'aranéides composé desaraignées crabes,
dont les quatre dernières pattes sont presque
de la même grosseur que les autres, el dont les
yeu\ forment deux lignes transversales presque
parallèles.
HKT
()(n
HKi
llctei'oposoii, A. m. étéropogon. Bol. Hétéro-
poíifíon; genre de graminées établi aux dépeus
des barbous.
Hctcrôpitro, r«. adj. Zooph. Iléléropore; qui a
des pores dissemblables, comme le plexaiuehé-
téropore, polypier dont lesouverlurcs des cellu-
les son diri^'i'es dans tout les sens.
lletcr<>|»sS(lu da. adj. élérop-ssido. Miner. Hé-
léropside; qui se picseiile sous un aspect propre
à déguiser les propriétés spéciales et caractéris-
tiques de la substance, notamment son éclat.
Ui-toi-o|»tcri«ln, s. f. éléropté-rida. Rot. llété-
ropléridc; genre de plante de l'Amérique.
ílctcTÓptcro, ra. adj. Zool. Ilétéroptère; qui à
les ailes dissemblables. |¡ -. m. Kntom. Genre de
lépidoptères qui on les ailes droites et comme
renversées.— lleléroplèie; espèce de papillon ap-
pelée si ropie, parce que, dans l'étal de repos, leurs
ailes inférieures dépassent les supérieures.
IBetort'tptero.x.s m. pi. étérop-téruss. Enlum. Ilé-
téropleres; section de l'ordre desinsectes liémip-
lères, comprenant ceux dont les élyires se ter-
minent bru^iiuemeiil par un apéndice membra-
neux. Celle section composée de deux familles.
est ainsi nommée de ce (jue les étuis sont divi-
sés en deux parties, de consistance difl'érenle,
l'une crustacée, l'autre membraneuse. -Icliibyol.
Iléléroptères; famille de gnatbodontes béléro-
ilermes, comprenant les poissons qui ont des
nageoires très-variables el souvent nulles.
ne(crói|uol«, la. Hétérochèle; qui a un bras
plus long l'un que l'autre.
IIrtero«iut'lo!s . S. m. pi. ftérolè-loss. Zool. Hé-
léro«hèles: section de la famille des crustacés
•décapodes brachyures, comprenant ceux chez
lesquels les serres des mâles sont nolablcincnl
pluf longues que celles des femelles.
Sflcterort'xlii. s. f. cferort'-i la. l'athol. Ilétéro-
rexie; dépravation de l'apétit.
ESotci'oi'inoo, eu adj. Ornilit. Uélérorhinque,
dont le bec varie beaucoup.
lBe(erorIiioo.«i , s. m. pi. «iéroi m/.oss. Ornitb.Hé-
lérorbvnques; famille comprenant des oiseaux
qui différent par leur bec, mais se rcssemblcnl
néanmoins.
Ilctei-oritnio, ma. adj. étérorit-7no. Médec. Hé-
lérorliytmc; se dit d'un pouls dont le rbythme
est inégal, ou est tel qu'il est à un autre âge.
netci-ONcIniio, iia. adj. é\éros7.in-no. Géog. Hé-
léroslien; épithète que l'on d(mne aux habitants
des zones tempérées, par qu'il midi ils ont leur
ombre différemment tournée dans les deux hé-
misphères; savoir, les babitans de la Zone lem-
|)éree sei)lenlrionale du côté du nord, el ceux de
la Zone tempérée méridionale du côté du midi.
IlcU'roi-A.xtro , tra. adj. Ornith. Iléléroroslrc;
syiion. d'Iietérorliynque.
llcIcroi'MstroM, s. m. ¡il. itérarns-lross. Ornitli.
IléléKirostres; famille du sciis-ordie des hemi-
palmes, connneiiant des oifeaux ijui ont le bec
anormal ou de forme bizarre.
Ucl(M-oNl(n. s. f. élérossi-ta. miner, llétérosi-
le; substance d'un gris bleuâtre et d'un éclat
gras, qui change de ciuileur et d'aspect dans ses
parties qui s'allèrent pa.i l'effet de l'action al-
mospliériíjue. C'est un phosphate de fer.
Eïctci'onniiio, ma. adj. Ichllivul. Iléléro.eome. dont
Je.sdeux moitié* ne >e rossenibleiit pas.
■l<>(cro«omoM, s. m. pi. lehlhyol. Hélerosomcr-:
famille de poissons hobdiraiiches coniprenanl"
ceux dont le côté droit et le côtégaudic du lorps
ne se ressemblent pas. Ce sont en effet les seuls
animaux connus, dont l'ensemble ne soit pas sy-
métrique. Tous les organes des fondions de ro-
lalion sont irréguliers chez eux. Leur squelette
est comme tordu sur lui-même . el les muscles
semblent avoir suivi les os sur lesquels ils s'in-
sèrent, les narines, les yeux, la bouche, l'orga-
ne intérieur de l'ouïe sont rejetés d'un seul
côté.
llotoi'ostKM'ma. s. m. Bol. Ilélérosperme; genre
de plantes annuelles du .Mexi<iue el du Pérou.
Bictei'óíilcKo, s. m. Uétéroslège; genre de plan-
tes établi aux dépens de ar'.stides cl des diné-
bres; il ne conlienl qu'une seule espèce vivacc
de l'Amériiiue méridionale.
Ucti'ruKtcmuii, S. m. Bot. Uétérostéraon; genre
de plantes dicotylédones, qui se rapprochent du
tamarin par leur port, el qui sont originaires du
Pérou.
ElctcruMtémoiia, adj. Bol. Uéléroslémone; qui a
des élamiiies dissemblables.
iaftci'«'»«tic<». ca. adj. llisl. n. élHéroslique; dont
les deux côtés sont dilférenls. || Hétérostique;
se dit du racomitrion hétérosliquc qui csi ainsi
a; pelé à cause de ses feuilles presque unilaté-
rales.
i3<>u>3-on(oiuo, ma. adj. Didact. liéléroslorae; qui
a luie ouverture extraordinaire. |i anc. art. mil.
Ileléiostome; se dit d'une disposition de la |)ha-
lange grecque qui représentait à peu pri's la fur-
me d'un y ouvert du côté del ennemi.
ESelcrostror». fa. adj. Pool. llétéroslrü¡)lie; qui
toiirue en sens inverse du sens ordinaire. ¡| Con-
chil. llélérostrophe: se dit d'une coquille spiri-
valve dont le bord lei minai est à gauche de l'ani-
mal comme la physe liétérostr<q)he.
sni'lpi'ola\ia, s. l'.anat. lletérotavie; aniimaliecom-
plexe qui, bien que grave i-oiis lera|)porl ana-
toiniiiiie ne niel cependant aucun ob^iacle à l'ac-
complissement d'aucune fonctimi. el n'est point
apparente à l'extérieur.
Ifleloi'otrca, s. f. étvmlé-hn. Bol. Ileterotèque;
genre de plantes synantherées qui habiLanl la
Caroline.
BBi'tri'ott-lico. ca. adj. étérntc-tikn. Phil. Héléro-
lliélique: transcendant. | Metafísica hrterntéti-
^■(l■, !nèla|ihysique gelérsllieliijue ; selon Kant,
sciences des choses absolues, savoir divin.
BBotoi'olipia, s. m. anal. Uelerotypie; fusion de
deux indi\ idus inégalement de\eloppes, en un
seul.
EBcicrotópiaiio. na. adj.Tinal. Ilélérotypien; scdit
des monstres dmibles. dont l'un des deux indivi-
dus est auliemenl de\e|iqqie que l'autre.
EBrtcrotipiro, ca. adj. t Itioli-pilu). anal. Iléléro-
lypit]iie; qui offre les caractères de l'hétéro-
tv|iie.
EBctci-otipu. S. m. nnat. llétérolype ; uioiislre
produit par la réunion de deux individus iiiegn-
gaiement dexebqipés. i| miner. Ilólérolyíc; >in
des noms de l'amphibole.
' Bl('<<>i'('i(oiiio, ma. adj. Bol. Hétérotome; se dit liu
pei ig'Mie tbuii les divisions n'ont pas la même
1 forme.
tl<-<crolrir;t. adj. lïol . Ili'térnli iqu<'; qui n de^
HEX
(i08 —
iii:\
poils (lisscinl)lal)lcs. || s. m. Bot. n^térolrique;
|>liiiilc' (les bnrds du Voljça.
ll(-t(>i-óti'opo. pa. adj. HdI. llólcroiropo; se dit ^\r
l'nul)ry(iri dmit In dircrtidii ('iiii|)(< iil)lii|ii('niiMil
(Ml liMii<v('rsal<'mfiil l'axe de la ^laiiii-, aurnii (te
SOS bouts n'iManl dirif,'*^ exaclcincnl vcis le
hile.
■■«•toi-ovalvo. va. adj. Rot. lli-lprovalvo; so dildcs
Il iiils diiiit les valves sont dissi-inblaldes.
llot<-r:ivula. s. 111. Bol. llétéroviile; oi^'aiie siipcr-
li( ni ou saillant, à la suil'aee de ceriames forai-
nes. (|Uc,ii le^arde coinnie un OMile avorté.
■Iol(>i-4i7.(iai-io, rlii. nilj. Zool. lléiéro/oaire: se dit
dniiiinaiin (pii dil'ferent beauroup bs uns ile>
nuties. et (jui s'éluif;nenl ainsi de eeux des au-
tres séries.
Ilotrroxoai'ioM, s. m. \)\. llétérozoaires ; série du
rèj;ne animal coMiprenanl des animaux (jui dif
forent lieauroup entre eux de ceux des outres
séries. || lùpét. Méléro/.oaires; on a appliqué eet-
te dénomiiiatien aux reptiles, à cause des diffé-
rences nombreuM's et essentielles ()ue présen-
tent entre eux Ic5 animaux tompris dans cette
classe.
fll«>tira. S. f. p-(il;n. Ilétisie, lièvre bétique, lente.
■létlcn, en. adj. ('-tilio. .Vtieint de ptbisie. d'éli-
sie, (le lièvre iiétique. i: Vi^. Ktiquc, maigre, ex-
ténué.
■li>lii]iiP7., S. f. V. Hética.
ilcd-ta, s. f. Inus. Confusion mélange.
Ilt'iijïiiei'a. s. f. Bot. Ileuelière; fjeiirc do plantes
dicotylédones, de la famille des saxifragées, qui
croît dans la Virginie et à la Caroline.
Hou«)iiérrn, adj. éoù-Uéréa. Bot. Heuchcré; qui
ressemble à une Heuebcre.
nciiqurreuM, s. f. éon-Uéré(tss. Bol. Hcudlérées;
tribu de la famille des saxifragées, qui a pour
type le genre lieucbére.
llciii-Uiiio, s. m. Ichlhyol. Variété de la perche
commune.
Heverisitts. s. f. pi. Ilévéristes; sectaires grecs
qui se rcvoltèieiil contre l'Klat.
Sïoviaiiio, isa. adj. Géogr. anc. Ilcvéen; descen-
dant d'IIévéus. sixième lils de de Clianaan. Une
jiarliedrs Hevéen.s s'établit dans de la terre pro-
iiiise. l'autre an s. .\s-.arbadon transporta les
Ilévées on deçà île l'Euiibratc.
BJfvr«-sia, s. f. aiit. Fr. Ilévrèse; la deuxième par-
tie des ("êtes appelées adonies.
SBevristiro. S, m. èvris-tiko. Didnct. Heuristique
ou Evrisliqtii'; l'art d'inventer, rindicationexac-
te de la mélbiule ;i suixie pour arriver à des dé-
couvertes intellecluelles, ainsi la méthode, en
tant qu'elle mène ;i la découverte des résultais,
est l'beurisiiquc de la science. || S'emploieadjec-
tivement.
iBv'xm-úíiico.s. m. é.rnkadi-ko. Bot. Hexacadique:
«rbre de la Cochiiuhiiic. aesez semblable à 1-hep-
laqne.
Ele\acantA. ta. adj. ¿xahau-to. Ichtyol. llexacan-
the; qui porte six épines ou aiíxuillons, comme
les six rayons aimis de la première nageoire dor-
sale du dipicrodon hexaianlhe.
Hexacirciiin, tia. adj. iKTnj.ivii-no. Ichlhyol. Ile-
'lacircine; qui a six barbillons, comme le ma-
croptéronotc hcvacircine.
aaexweliitoa. S. m. éxa'.Unon . a\)\. Grec. Hexacli-
jie ou Uexaclinon: salle à manger, ou salle gar- '
nie de six lits.
nriaroro, c«. adj. itsnko-ko. Bot. Ilexacofiup;
qui est composé de six coquees.
ilcsaroiwlo. s. m. éxnkor-dó. anc. mus. Uexacor-
de ou HcxacHorde; s'est dit de l'intervalle qu'on
appelle aujourdliui sixième. !| llesarnrilo ma-
yor; sixte majeure; intervalle de musique com-
posé de (|iiaiie Ions et diiii demi-ton majeur. ||
Jlpsiirtn lin i/Knor; sixte mineure, inlervuUecom-
Jiose de trois tons et deux demi tons majeurs. ||
llexacorde; instrument à six cordes. || Hexacor-
de; système musbal qui est formé de six notes.
llr\ar(o, ia. ailj. é.r/iA-io. Zoel. Hexacle; qui of-
fre six rayons ou stries longitudinales.
Ilosaricio, ^la. adj. éxazi-klo. Techn. Hexacyclc;
qui a Six roues.
lai'iailáfiilo. la. adj. lelithyol. llexadactyle,- qui a
six doigts ou six ray' ns aux n geoires ¡leclora-
les, comme le silure liexadactyle. || Ornitb. Hc-
xadaclyleç qui a les ailes divisées en six la-
nières.
iflcxádiro, en. èxndi-ko. Bol. Hexadique: genre
de plantes renfermant un arbre de la Cochin-
chine.
Elexailraçma, s. m. métrol. ant. Hexadragme;
poids de SIX drachmes, employé en Kgypte et
dans une ¡lartie de l'Asie. || llexadrachiiic; mon-
naie d'Egypte et do plusieurs Etals d'Asie, qui
valait six drachmes.
■irxacilrico. ca. adj. .'xaé-driko. Didact. Heiaé-
drique; qui se rapporte à I hexaèdre.
If oxat'drn, s. m. ixaé-dro. Géom. Hexaèdre; qui
a six faces.
Ucxarai-iiiaPA, s. m. éxafarma-ko. Pharm. Uc-
xapharmacum: emplâtre quiélail compose de six
substances.
Heianio, la. adj. Bol. Hexaphylle; se dit d'un pé-
rigone, d'un involucre qui est composé desix fo-
lioles, cl de plantes qui ont les feuilles pennées
et composées de six folioles, ou verlicillècs six
par six.
Hexaroi-a, S. m. aiil. Hexaphore; espèce de litière
découverte portée par six esclaves. || Lit funè-
bre qui servait à porter au bûcher les mortsd'un
rang distingué. | (".hacun des six hommes qui
portaient celte litière.
cicxaglna, adj. éx(i(j-h'n\n. Bot. llexagyne; se dit
d^unc plante qui a six pistils.
Hexasiiiiin, S. f. éxng-hinia. Bot. Hexagynift;
classe de Linnée comprenant des plantes qui ont
six pistils.
llexa^inlcA, ea. adj. éxag-hini'io. Bot. Hexagy-
nique; qui appartient à l'hexagynie.
lEf \auonas. adj. Hexagonal; qui se rapporte à la
figure de Ihexagone. || miner. Hexagonal; se dit
d'un cristal prismatique ayant pour base un he-
xagone.
HexMsoiiia. s, f. Bot. Hexagonie; genre de cham-
pignons.
iiovásono, na. adj. Hexagone; qui a six angles et
six cdiés. 11 Bol. Hexagone: se dit de la capsule
de la frétillaire impériale, el de la tige du lac-
lus hexagone, j s. m. Hexagone; Géom. Figure
qui a six angles el six côtés.
Hexa^iama, S. m. Uidact* HexngraiTiine; assem-
blage de six lettres du caractères. ] Phil. Chin.
Hexagrame; soixante-quatre combinaisons; for-
mées chacune de deux des huit trigramnies de
HKX
G09
HKX
Fo-hi combinés ensemble. Les bexagrammcs dé- ,
sijînaiont. romniclPsliigiainmes,l'F-hin|?. L'in-
lorprclatioii dos uiips et des autres est aii-
jourd'liiii fort iiiccrlainc" ¡
Mcxnidraco, ca. adj. éxaidii-ko. Ch'nn. Hcxohy-'
drique; qui contient six fois autant d'hydrogéiip j
qu'un autre composé du même genre. |
Ucxaiei>i«lo, «la. adj. Uot. Ilexalépidc; se dit de
linvolucrc des synanlérées, quand il est formé
de six écailles.
ilL>xnplo$(, s. m. pi. Ilexaples; ouvrage publié par
Origénc, qui cniilient en six colonnes, six vcr-
sionsgrccques du texte hébreu de la Bible, savoir:
la version des sepiaute . celle quila, de Théo-
dotion, de Symmaquc, une version trouvée àTé-
richo, et une à nicopolis. il n'existe plus que des
fragments des texaples.
■le.iaiuoron, s. m. riiilol. Ilexaniéron; nom des
commentaires qui ont éié f;iils par divers au-
teurs sur les premiers chapitres de la (lenèse, et
les premiers six jours de la création. || Ouvrage
divisé en six parties qui portent le nom des
jours.
li<*xúiiieti-o . s. m. élisa-métro. Versif. gr. et lat.
Hexamètre ; se dit des vers qui ont six pieds ou
six mesures , composés de dactyles et de spon-
dées. I Hexamètre; on là dit quelquefois des
vers alexandrins français, qui sont com[)osés de
douze syllabes, ou de six pieds de deux sylla-
bes chacun. || S'emploie substantivement.
Hcxanco, s. m. (í/ísí7H-/c(;. Ichlhyol. Hcxanochus;
genre de poissons.
■Icxuntirla, S. f. éhsan-drin. Bot. Hexandrie; clas-
se du système sexuel de Linné, qui comprend
des plantes dont la fleur a six étamines.
■IcxâiKli-ico.e». adj. cksan-drihn. Bot Hcxaudri-
que ; qui appartient i\ l'hexandrie.
He\nii<lr!(t:i(>o , (|!icn. adj. Bot. Hcxandriqué;
qui est muni de six étamines.
Ilcxantli'o, «Ira. adj. Bot. Ilexandre; se dit d'une
plante ou d'une fleur qui a six étamines.
Uc>x<1ns»lo, s. m. eksnn.rioulo. Geom. Hexagone;
figure qui a sis angles et six côtés,
Ucvnnxiilnr, adj. Didact. Hexangulaire ; qui a
six angles. Il Bot. Hexangulaire ; se dit de la ti-
ge du sperm.icoce hexangulaire.
Ucxniitri'co, rea. adj. èksanté-réo. Bol. Hexan-
théré » se dit des plantes qui ont six anthères ou
étamines. || Cette épilhèlc conviendrait mierjx à
quelques caséariées.
■loxuiito, s. m. Bol. Hexanthe ; genre de plantes
de la ("ochinchine.
Hóxá|teila, s. m. èksa-pèda. Metrol. Hexapode;
mesure de six pieds , toise.
■InxapetáleaH, s. f. pi. èhsnpi'ta-lèass. lîot. He-
xapétalées; famille de plantes, comprenant ce-
lles dont la fleur à six pétales.
Ilcxapotàlro, Ion. adj. Bol. Hexapélalé; qui a
six pétales.
lloxiipétalo, la. adj. Bot. Hexapétale ; dont la
corolle a six pélales.
lli>\apo, pa. adj. Zool. Hexnpe.
Ilcxápitdo, s. m. ¿ksa-/)orfo. Mélrol. Hexapode;
mesure linéaire et itinéraire de l'Egypte et d'u-
ne partie de l'Asie.
Ilexapoiio, (la. adj. (^ksa-podo. Entom. Hexapo-
de ; (jui a six pattes.
UexápodMM. s. m. Kntonv. Hexapodes; raiedani- '
TOMO V
maux céphalidicns condylopes.i|Hcxapode<>.- cla«-
se d'animaux articulés comprenant ceux qui ont
six pattes. I Hexapodes ; sous-trihu de la irilm
des papilionidcs . dans laquelle on range crux
de ces insectes qui ont six pieds andmlaioircs
presque semblables. | Hexapodes; sous ordre de
l'ordre des insectes aptères, renfermant ceux
qui n'ont que six pattes.
Uexapoln, S. f. Hist. Hcxapola ; confédération
qui se composait des six villes doriennes, Cos.
(iuide, Halicarnasse , Linde, Camire et lalyse.
ilcxaptoi'o. ra. adj. Hist. nat. Hexaptcrc ; qui a
six ailes, il B')t. Hexaptère ; se dit de la capsule
de la fiiillaire impériale. || Entom. Hexaptère : la
I)halène hexaptère est ainsi nommée parce que
le mile semble avoir une troisième paire de pe-
tites ailes , les mférieures <<yant auprès de leur
naissance une espèce d'appendice couché sur les
dessus de ces ailes.
Hexaptolo, ta. adj. (^ksa/ifo-fo. Gramm. Hexap-
tole; se dit d'un nom latin qui a six cas ou ter-
minaisons différentes au singulier.
Ucxns-eiio, ita. adj. éksare-no. Bot. Hexarrhéne;
qui a six étamines.
HlexsjMépalo, la. adj. i-Usasé-palo. Bot. Hcxasépa-
Ic; qui est formé de six sépales.
Ilcxa.silabo, l»n. adj. é'.sa.ssí-Zrtíio. Gramm. Hexd-
syllabe; qui est composé d<*six syllabes. | s. m.
Hexasyllabc; vers de six syllabes.
Hexa^pcriiio, ma. adj. é':saspèy-mo. Bol. Hexas-
pcrme; qui a des fruits renferman» six semen-
ces, comme les drupes de la pyroslic hexasper-
me, les pommes du trichosperme hexasperme.
IIcxa->teiuoiio; un. adj. éksnslému-no. Bot. Hias-
témone; qui a six étamines.
KHcxaMtoroEi, s. m. 'nsustcron. Aslron. Hexasté-
ron; »in des noms de la constellation des Pléia-
des, composée de six étoiles.
Hcxâsiico, ca. adj. éí.srt5-íí/io. Litl. Hcxastique;
qui esicomposc de six vers. I| Bot. Hexastique;
tlonl les feuilles sont disposées sur six rangs,
comme cellesdelMsothécion hexastique. || Hexas-
tique; qui a six rangées de graines, comme l'épi
de l'orge hexastique.
íle\a?<til«,s.m.e.'.5aííí-ío. Archit. Hexasiyle; por-
tique à six colonnes. | S'emploie adjeciivcinenl. •
Ilcxá.stoiuo. ma. adj. éksas-tomo. Zool. Hexaslo-
me; (jui a six bouches ou six orifices.
SI<*%atetae«li'o. dra. adj. é salélraé-drn. Miner.
Hexatieiaèdre; se dit des cristaux cuhi(|ues dont
chaque face porte une pyramide tétraèdre, com-
me une variété de chaux carhonatéc, ayant pour
forme un cube dont clia(\ue face porte une pyra-
mide tétraèdre.
llcxatiridia, s. f. t'I.satiii-din. Helmint. Hexali-
ridie; genre devers intestinaux (pii ont six su-
çoirs au lieu de quatre.
llexatlo, la. adj. éksatlo. Antiq. Hexathie; qui ne
prend point part an combat, «lui est incapabledc
comballre.
llcxocoiitalita. s. f. (í.'..s('',onf(í/i-/fi. Miner. Hexé-
contalithe; sorte de pierre ¡irecieuse mentionnée
par l'Iiiie; elle est aujourd'hui enconniie.
Ilexftera, s. m. vksfti-ro. Coiichyl. Hexétère;
genre de mollusques cépbales des mers de Syci-
le, à six tentacules inégaux.
Ut'xoduii. s. m. cksodun. /fnlom. Hexodon; gen-
re de coléoptères étrangers, de Madagascar,
39
HIA
— GIO —
HIA
qui paroissenl trtis-voisins des liannelons el par
conséquent du sous-ordre des penlaméri^
el de la famille des pétatocères ou lamellicor-
nes.
licxcorliia, Bol. Ileyorina; genre qui ne renfer-
me qu'une très-petite plante diclinlome, ori-
ginaire de la rensjlvanie.
MesK, s. f. Lie, marc, scorie, séument, fécule- |
Fig. Lie, partie la plus méprisalde d'un tout. |
Ucees, s. m. pi. Excrément, sédiment lie.
itczlegnsî, s. ni. lleslegassi; chef des Lunuques
noirs, intendant du sérail à Tonstantinople.
Ui, s. m. inus. Contraction de hijo. fils. || lli de
pula; sorte de intevjeclion qui exprime l'éton-
nement. Il lit députa y que buen fùjo ! Mor-
bleu, (]uei bon vin !
Hl. lidv. In, là. Il inlerj. Hî, hi, hi; pour exprimer
le rire.
HiiuliiM, s. f. pi. Mytb. lijades; filles d'Atlas, qui
pleurèrent tant leur frère llyas, que Jupiter les
transporta au ciel et les changea en astres. ||
Aslron. Ilyades; aseemblage d'cloiles placées
sur le front du taureau.
■liado, s. f. ia-de. Crust. Hyade; genre de crus-
tacés.
Hiagiies, s. m. Myth. Hyagnès; père de Marsyas.
Il enseigna à son filsl'art de janer de la flûte.
Bialo, s. f. ia-le. Ronchyl. Ilyale; genre de mol-
lusques de la famille des ptéropodes. qui ont
une coquille cachée par le manteau. |j Kntom.
Hyale; genre de papillons.
Hiuliaceo, cca. adj. Conchyl. Hyaliacé; qui res-
semble à une hyale.
UialláccoM, s. m. pi. Conchyl. Hyaliacés; famille
de mollus(|ues ptéropodes. qui a pour type le
genre hyale.
Hialino, na. adj. iali-no. Didact. Hyalin; qni
ressemble à du verre , qui en a l'apparen-
ce ou la diaphanéilé. || Bot. Hyalin la subs-
tance de champignon appelé monilie hyali-
ne est diaphane comme du verre, j] Zool. ilya-
lin; se dit de ]>lusieurs animaux (lui ont quel-
que parties diaphanes comme le verre.
Hialiinerizw. za. adj. ialinori-zo. Bot. Hyalmor-
rize; qui a des racines blanches, ifansparen-
les.
Uiallprno, na. sá'\. ialipé-nn. Zool. Ilyalipen-
ne; qui a des ailes transparentes,
nialltis, s. f. î«ii-iiss. Pathol. Ilyalite; inflam-
mation de la membrane hyaloïde.
Cllalito, s. m. iali-to. Miner. Hialitbe; variété do
quartz qui ressemble à du verre, elle se trouve
à la surface de certainsproduits volcaniques
Ilialode.ti. adj. ia)o-déss. Hyalode; de couleur de
verre. | Pathol. Hyalode; Hippocrale donne cette
épilhèlc à l'urine qui dépose beaucoup de fleg-
me vitré, froid, blanc, visqueux , et qui marque
une crise favorable dans les maladies qui pro-
viennent d'humeurs crues de la même nature,
ce flegme étant mis au nombre tant des causes
que des signes d'une solution critique.
UlaloKi-nfin, S. f. ialografi-a. Didact. Hyalo-
graphie; art de se servir del'hyalographe. || Hya-
lographie; peinture à l'aide ou à travers un car-
reau de vitre, ou avec un hvalographe.
nialogrúnco, co. adj. íaZo(7?a-/!Íío. Didact. nya-
lographique; qui a rapport à l'hyalographie.
Hialósrnfa, s. m.iaJo-grafo. Didact. Hyalogra-
phe; instrument pnqire à dessiner la perspecti-
ve et à donner des é|>reu\es du dessin.
lllalíúdí-!*, adj. ialo-idéss. Didact. llialoïdc; qui
rcsscmb' a du verre, vitré. || Anal. Hyaloïde;
se dit d'une des humeurs de l'œil. || Hyaloïde;
se dit aussi de la membrane qui l'enveloppe. ||
s. f. Anal. lîaloïde: membrane de l'œil. || Miner.
Hyaloïde; pierre ])récieuse connue des anciens,
et transparente comme du cristal. || Hyaloïde;
morceau de cri.îîal dur et arrondi que l'on trou-
ve sur les bords du l'envedes .\ma/anes.
EliainicSintio, na. adj. ialaidia-rio. Anat. Ilyaloï-
dien; qui a rapport à la membrane hyaloïde. |!
Conduelo hialoiiliann : canal hyaloidien, ca-
nal formé par la membrane hyaloïde.
ESialoiditis, s. f. ialaidi-tlss. Pathol. Hyaloïdile:
inflanimation de la nieinbiane hyaloïde.
iBlalon>2<>ta, s. f. )V;/o»íí7.-íff. Miner. Hyalomyrie;
roche composée de(ni;utz el de mica.
Bl!iaió|itt>r<>. i-a. adj. vVî/i //-ipco. l'hys, Hyalopté-
re; instrument à l'aide dinjul on l'ail passer unt
étincelle électrique à travers une plaque de
verre.
nialoKiileritiN, S. ialossidèri-liss. Mmér. Hva-
losidérite, substance minérale qu'on trouve dans
les roches d'origine volcanique. Elle contienl à
peu près paniers de la silice, de la magnésie et
du protoxydede fer, auxquel se joignent quel-
ques parties d'alumine , de potasse el d'oxyde
de manganèse.
iiialosonio. tita. adj. ialosso-mo. Zool. Hyaloso
me; dont le, corps est translucide comme du
verre.
lfliaioK|»ei-nio , ma. 'adj. ialospér-vio. Bot. Hya-
los|)erme . qui produit des graines transpa-
rentes.
BUialui-çia, s. f. inlourg-hia. Didatc. Hialurgie;
arl de fal)rii|uer de verre,
iBiHiiirsifo, ca. adj. ¡alourg-hi! o. Didact. Hya-
lurf;ique; qui se raiiporte à la fabrication du
verre.
iBiaini4lo$«, s. m. lA.iavri-doss. Antiq. Hyamide;
nom que les habilanls de Pise, en Elide, don-
naient aux prêtres de Jupiter, descendants
d'Hyamus.
Bliaiicio, s. m. ian-7.io. Mylh. Hyanlius; surnom
d'Acléon, petit fils de Cadmus; parce qu'il était
Béotien.
liéanticoiicliaK . s. f. pi. íf/íifífOíi(-c/iflis. Con-
chil. Hianticonques; section des conchyféres tu-
bulipales.
ESinitie, adj. ian-té. Se dit des vers ou ilsya des
hiatus.
isiaiiildeiï, S. f. pi. ianti-di^ss. Myth. grec. Hyan-
lides: surnom des muscs, que l'on croyait ha-
bitantes de la Béotie.
Hiao-kii9g. s. m. Hiao-king; litre d'un ouvrage
de philosophie qui renferme la doctrine de Con-
fucius.
i!iai«, s. m.Myth.Hyas; fils d'Atlas etdePlécone,
ou d'IIyas el de Béotie, fut tué á la chasse par
une bêle sauvage. li Ilyas : roi de Béotie, époux
de Béolia, père des Hiades et d'Hyas.
IBialola. s. f. jaí¿-?a. Conchyl. Hialelle; genre
de coquilles bivalves de la mer des Indes, ne re-
fermant que deux espèces dont l'une a le bâil-
lement double, el l'autre simple.
Hiato , s. m. Gramm. Hiatus; cacophonie par la
v
I
Hllt
— íill —
HIH
KMicuiilie, [lailc clioc, la sucressioii iiniiiédiale
tic deux vuycllcs. | Anal. Hiatus; nui-iqucs au-
U'iirs se servent rte ce mut pimr si},'nitier, cer-
taines ouvertures. Il Fig. Hiatus; blaiie,cequi
manque au texte d'un ouvrage, d'un manus-
crit.
Uintiiln, s. f. ialou-la. Ichthyol. Iliatule; genre
de poissons formé aux dépens de celui des la-
bres , famille des hésopomes, et <iui se distin-
gue de ces dernières par l'absence de la nage-
oire anale.
lailmiico, s. m. i7;an-to. IJot. //ibanthe ; arbris-
seau de l'île de Cuba.'ll //ibanlbe; espèce de vis-
b-tte. •
Bflil«t*rcia, s. f. ibiT-iÀa. Bot. /iiberlie; genre d
plantes dicotylédones, à lleuri jaunes, com-
pletes, régulières; famille des linéacées com-
prenant quelques arbriseauxde la Nouvelle Z6-
landc.
Bliboi-cláccu!4, s. f. pi. ihér/.ia-zéass. Bol. f/iber-
tiées; section de la famille des dilcnciacées,
ayant jiour type le genre bibertie.
llibcrcláiieaM, s. f. pi. ibér/.in-iiénss.ïiol. /Ziber-
cianécs; section du genre pléorandrc . compre-
nant les espèces qui ont quelques allinilé avec
l'hiberlic.
iKlitt'rliii». s. f. ibérli-na. Connu, //ibcrline;
étoile dont on se servailancicnncmeiit pour ta-
pisser.
mibei'iinl, ailj. //ist. nat. //ibcrnal: quia lieu
Itendant l'hiver. H //ihernal; se dit des plantes
qui ileurissenl en hiver.
llihtTfioH , KM. adj. et s. //¡bernois; se dit quel-
quefois pour Irlandais. Il L'ardeur que les étu-
diants irlandais apportaient dans les disputes
scolasliques a donné à mol une teinte de ridi-
cule.
lliixTiiiaiio, lia. adj. i7)«rntn-Ho. (iéog. anc. //i-
iiernien ; qui est d'//ihernie , qui appartient à
r//ibernie ou à ses hahilanls.
llil>«*riilc«i, ca. V. Ilibcniiano.
iiiliuM'iilxo , /.a. ibénii-io. D'hiver; apparlenanla
l'hiver.
eiililtrrsial . adj. V. Hibernal.
Ililicriio-ct'ltieo, ca. adj. ibér-tio /.él-tiko. Lin-
gisl. //iberno-cellique, se dit du celliiiue parlé
en Irlande.
llihÎNccuH, s. f. pi. ibis-7.éass. Bol. f/ibiscées;
tribu de la famille des malvacées, qui a pour ty-
\)e le genre hibiscus ou guimauve.
iiíIiímcco, <'m. adj. ibis-/.éo. Bot. //ihiscé; (juires-
senihle à une ketmie.
ilitilNco, s. in. ibis-lio. Bot. Hibiscus: nom scien-
tifujue du genre de plante appelé (iuimauvc.
uibloa, s. f. ibléa, Mylli. Grec. Hvbléa ; déesse
adorée par les Siciliens sur le uKmt llybla. ||
Knlon». Hyblée; genre de lépidoptères.
Uihloaiii» , iiii. adj, el s. ibléa-w). (leog. Hybléen;
habitant du mont Hybla; qui habitait le mont
Hybla et les villes de ce nom. j Hybleén; qui ap-
partenait aux Hybléens, au moni Hybla ou aune
des villes d'Hylila.
IlibliM», bl«M». adj. i-blcn. Prés. Abondant, ferti-
le , délicieux.
Ilibólilt», s. m. il)i)li-t(>. C.onchyl.Hyboli'.he; genre
de cociuilles cloisonnées, établi pour placer la
bélemnile ou fer de lance.
Blboiiii», s. f. 6i6o-Ht((. l'ulhol Bibomu; maladie
des oreilles qui se termine quelijuefois par la
surdité.
IlibosuotrÎQ, s. f. i7)ümeíri-a. Médec. Hvbomé-
trie; emploi de l'hybomètre.
Iliboniétriro, ca, adj. ivomé-lriko. Médec. Hv-
boinéirique ; qui concerne l'hybomètre on l'hy-
boinélrie.
llibóiiii'iro , s. m. ibo-métro. Médc. Hybomelre;
apj)areil servant à mesurer les progrès deschan-
gi'inedts que les moyens mécaniíjues apportent
aux difl'ormiiés du rachis.
iliboN, s. m. i;ntoin. Hybos; genre de diptères de
la famille des tanystomes.
iiibótidOM, s. m. pi. ibó-lidos. Eniom. Uybolides;
tribu delà famille des diptères tanystomes, a-
yaiit p(jurty|H' le genre hybos.
ilibntiiio.<4 , s. m. pi. ibati-noss. Kntom. Hybotms;
tribu de la familledesdiplèrestanystomes, ayant
pour type le genre hybos. yuehiucs entomologis-
tes l'ont érigée en famille.
Blibritlacioii, s. ï. ibridazion. Hisl nat. Hybrida-
tion; production de plantes, d'animaux hvbri-
des.
Ilibrifloln, s. f. ('//rñ/e-/a. Bol. Hybridelleç genre
de syiianllierées du Mexique, établi pour placer
la camomille globuleuse.
Slibr¡tlÍ!4inu, s.m. ibridis-ino. Hybridisme , qua-
lité de ccqui est hybride. || Gramm. Hybridisme;
défaut dans la composition des mots nouveaux,
(jui copsiste à les former de plusieurs langues,
comme aviceplolofjia , aviccptologie.
Eaibrido . tia. adj. i-brido. Zool. Hybride ; qui
est né, provenu de deux espèces diiïérentes. |
Hybride ; les botanistes donnent ce nom, syno-
nyme de Métis ou de Bâtard, à des plantes dont
la graine provient d'un végétal qui, au lieu d'être
fécondé par sa propre espèce , l"a éié par un
autre- Cependant, par abus , ils lonl appliqué
aussi à des plantes qui oui seulement de l'ana-
logie avec lieux aulrcs. sans <iu'il soit démon-
tré, ni toujours probable , ni mciuo (pulquefois
possible , qu'elles en proviennent; d'oii il suit
qu'en botanique le nom speciliquc d'/ii/fcride
n'a guère d'autre sens que celui d'intermédiai-
re, l'iusieurs botanistes ont avance que la ver-
tugerniinative des semences provenues de plan-
l)lanles hybrides passait rarement la seconde
genératiim , jamais la troisième ; la culture nous
a démontre que celte assertion était hasardée. ||
Gramm. Hybride; se dit de mois formes de ra-
dicaux pris dans deux langues dilVercnles. |
Phi|. Hazo)iainiciit() híbrido ; raistuinemenl hy-
bride, dans la langue de Kant , loute raisonne-
ment qui se compose de plus de trois proposi-
tions , ou qui nécessite une iiuatrième proposi-
tion inlercallaire pour le com|)lcter. |1 s. m. Hy-
bride; on donne ce non aux inclis, mais il n'est
point synonyme de inulel, puisque les premiers
se reproduisent et que les seconds sont, dit-on.
frappes de stérilité. | s. f. Bot. Hybride. =//i-
hrida cousiiii'ra; hybride consigérc; hybride
provenu de deux espèces du même genre.
ilitti-i.M, s. r. Myth. Hybris; nsmphe que Jupilei
rendit nu're de l'an.
■llbrÎMtira.s , s. f. pi. ibri.s-likas. .\nt. gr. Hy-
bnstiquess léted'Argos. pendanl laquelle les
femmes revêtaient le costume deshomiiics; en
mémoire d'une victoire rempcutee par elles sur
lili)
— 012
MU)
L;i(Cdéiiiuiiuii>..
llliCti-lN(«'>illcoN. s. il,. \i\. ibnslu-ililiiimf. \lii. ^r.
Il> Inislodiqufs ; mii^istint irMhciics à qui ap-
|iarl»'iiail la (•iimiiiissniícc des debáis cnlie les
inarchnnds el les luiílcldls .
■lilti-lsoii . s. lu. l'.iiloin. ll\l)ii/oii; f;cm<' d'liy-
incnojitiTcs de la liilm des ii hiiciunoiiidcs.
llíliiiroiicliiirl» . >-. 111. ilxiii' oul-rluiué-lo Hot.
lhl)()ii((im ha ; IViiil d'Aiin'i lípic doiil (iii relire
un liiiile i|iii sert de remelle eiiiitie les \ers siih-
tulanés nu\<|iiels les lialiilaiils soiil sujets. Oii
ifíiioie à (luel genre o|ii)iirtienl l'arbre cjui les
produit.
Uiciiiiein . s. f. Erpet. j7.(ni(!-/«. Ilickanelle; \6-
zard vcnimiiieiix de Tile de Cej lan , f|ui se eaclie
dans le eliaume iles maisons.
Uicarto, s. m. Ornitli. lliearl ; oiseau aijuatiquc
du Canada, \i\anl dans les jones,
niccsiaiio, lin. udj. IVlytli. fj'rcc. lliccsien ; sur-
nom de Ju|iiler.
UicoMio, s. ni, f'harm, llieisie; emplAtrc employé
contre les scrofules , les abiès de rate et les ar-
ticulations.
Hicoto , s. m, llist. relifi. Hieète ; véritable nom
des sectaires que l-oii appelle souvent cscelcs et
haretes. Saint .lean Damasrènc pense qui les hí-
teles étaient orthodoxes.
■licocei-vo , s, m. Animal fantastiiiue qui n'existe
que dans l'imafrinalion , eiiimère, hippoeentau-
.0. Il Fig. Chimère , raisonnement en l'air.
IlicoriM, s. m. Bol. Iliekoris; espèce de noyer de
l'Amérique Septentrionale-
nida, s. f. Metrol. llide; mesure de terre usitée
en Angleterre. La hide vaul vingt hectares de
France ; c'étail la quantité de terre qu'une char-
rue iiouvail labourer par an.
lli«Inl^nnieaite, adv. iNoblcmcnt ; d'une manière
noble, large , généreuse.
Ui<liii<;ai'»<c, V. pron. Se doner des airs de gca-
tilhomme.
■Iidal$;o, sa. s. Hidalgo; titre que prennent en
Espagne les nobles qui se prétendent descendus
d'ancienne race cinétienne, sans mélange de
sang juif ou maure, j Xublc d-cxtraction . gen-
tilhomme. I Ilidahjn do {jotera ; noble réputé
tel chez lui, et roturier ailleurs. || //(V/aigo de
privilegio; celui qui a acheté la noblesse, ou
qui la doit à la faveur du roi. || Ilidahjo de na-
cimiento ; hidalgo de naissance ; celui qui tient
ses privilèges de ses ancêtres | Hidal(jo de cua-
tro costados; noble à quatre quai tiers.. || i/¿-
dalfjo como el milatw ; lunve , reconnaissant,
lliilnl^on , nn. S. augm. de Ilidahjo.
Biiilalgote, s. m. augm. de llidaUjo.
iBuiitlsiiclp , surt<'- s. m. dim. de Uidahjo. ||
Gentillàtre; de noblesse douteuse. i
■lUiniKiiia , s. f. idaUjni-a. Noblesse , naissance .
illustre. I Fig. Noblesse, générosité, niagnani-
U'ité. I Carta de hidalrjuia; lettre de noblesse.
Hidalgo de concejo ; noblesse de la cloche. I
■lEtlalsiiillft, Ma. s. dim. de Hidalgo.
ni<lalsiii»ii„tu, ,„„ Hidahjo.
Ilidiir. S. m. Calendr. Hydar; nom du troisième ^
mois le l'année éthiopienne. 11 avait Ireinte
jours et commençait le 18 octobre.
Hidarlda, s. f. Méd. Hydaride; matière aqueuse
semblable à de l'eau.
Uidnrtru, s. ai. m. Ralhol. IlydraUire; tumeur
blaii(lH . Ii)ditq:/sie des arlu'ulillllln^.
llIlla^|lia■lo. iia. adj. iduspin-no. (iéog. Ii)du^-
pien; (|iii baliile les boids de l'Hydaspe; (|tii ap-
l'ai In ni a 1 llydaspe.
llldaftpl». s. m. id(is-}ii<). (¡éogr. anc. llidaspe;
neine de linde occidentale, (¡ui sortait des
monts Immaiis et se ¡lerdail dansl'Arésiiic. hn-
In- l'Ilyda^pe el l'.\eésiiie se trouvait le royau-
me de l'orus. lieuoii .Mexaiidre termina ses con-
quêtes. Il llidaspe ; est quelquefois employé en
poésie pourevpiimer l-élui^-nemenl.
llidadtÜM, s, f. idati-diss. Ilelniint. llydatide;
genre de vers inlcslinjux donl la forme ressem-
i)le à une peliK; vessie d'eau. Ils se trouvent
dons les corps de certains animanx el même de
lliomme. lue de ses espèces produit la ladrorii;
des cochons; une autre cause le tnurnis des nu.u-
tons, el |)eul-èlre le lolie (liez l'homme. || Chir.
llydatide; vésici.le pleine d'eau, qui nait en dif-
férentes \iarties du corps. Il On donnait autre-
fois ce nom a toutes les vumeurs enkystées qui
contiennent un liquide aqueux el transparent.
I! On l'a donné ensuite ;i toutes les tumeurs v6-
siculairesqui se forment ordinairement en assez
grand nombre dansles intervalles des nœuds des
vaisseaux lymidiatiiiues. || .Miner, Uydatide;
pierre précieuse dont il est fait menliundaus les
auteurs anciens.
Klitlatidioo. ra.adj. ¡dati-diho. Didact. Hydali-
de(jue; cjui a rapport aux hydatides; (¡ui renfer-
me des hydatides.
Ilidatidncela, s. f. idatidoté-la. Chir, llydalidu-
céle, tumeur formée par des hydatides.
Ilidaiidoiio, »a. aej. idalidoss-o. Palh. Hydati-
deux; se dit de certaines affections causées par
les hydatides; elles alaquenl les lièvres, les la-
pins, etc.
SlSdatírosme, adj. idatifor-mé. Didact. Ilydati-
formc; qni a la iornie d'une poche oud'une ves-
sie.
Ilitlati^or», s. f. idalig-hé-ra. Ilelminl. Hydali-
gére; genre de vcrsinleslinaux établi aux dépens
des hydatides.
ssidatiiia. s. f. ii/afi-na. Infus llydaline; genre
d'animalcules infusoires.
llidatiito, lin. adj. idati-no. Infus.IIydatinc; qui
ressemble à unehydaline.
Eiiflaliiio.«i, s. m. pi. idali-noss. Infus. Hydatins;
tribu de la classe des rolileres; ayant pour type
le genre hydatine,
iiit!ati!>i, S. m. ida-tiss. Chir. Uydatis; tumeur
graisseuse delà paupière supérieure.
Hidatiiimo. S. m. idntiss-mo. Palhol. Hidalisme;
bruit causé par la lUictuation d'une liquide ren-
fermé dans un abcès.
EËidaiiNonio, ma. adj. idati-ssomo. Hydatisome;
qui a le corps en forme de vessie.
ia!<lati!JÚnto<i!, S. m. pi. idalisso-nwss. llydatiso-
mes; tribu de la classe des snbannélidaires, com-
prenant des animaux qui oui le corps en forme
de vessie.
Iliífaíócolo. In.adj. it/(ifo-/íoío. Palb. llydatocho-
le ; se dit des matières évacuées, lorsqu'elles
sont mêlées d'cau el de bile.
iiidátodo, s. m. ida-todo. Méd. lîypatode; hu-
meur aqueuse de l'œil, renfermée entre la cor-
née et l'uvée.
Bfiidatoide, adj. idato-idc. Anal. Hidaloïde; qui
i
UID
— 013 —
UID
itnseiublo a île l'eau, l'athol. lljilaluidc; se di-
sait oulicfois des urines très-claires; des persoii-
iies aiïectéos d'aiia^arquc. || s. f. Hidaioïde, hu-
meur aqueuse.
Uldntoscoiiia, s. f. iddtosko-pia. Aiit. Ilydalos-
cópic: art de coiinaîue l'avenir au muyen de
l'eau. Il II a une Injdatosropie naturelle; qui ton-
si.«.te à prévoir cl a prédire les orages et les Icin-
pèles sur certains signes qu'on remarcjue dans
la mer, dans les airs ;•! dniis les nuages.
IIidi«toNcó|iico, ca. aù'}.iilalusk'i-])ili<). AnI. Ily-
daloseopi<iue; qui concerne Miydaloscopie.
Hí<Im(ó<sco|io, s. m. ¡ilalos-'.opo. Ant. Ilydatoscn-
pe, hydatoscopien; celui qui pratique l'iiydalo-
copie ou la divination par l'eau.
Uideru, s. f. idi-ra. Entom. llidérc; genre de co-
léoplères pentamères, de la l'amille des clavicor-
nes.
UitU-i-oM. s in. idé-ross. ralhol. Hydéros; l'ana-
sarquc.
Illtliuiuli'z, s.f. inus. idiondm. Puanteur; infec-
tion, mauvaise odeuf
lliiliniulo, «la, adj. idion-do. inus. Puant, infect,
féii(!e. V. Hediondo.
Iliilipatia , s. f. ï(/i/)«ii-a. Hidypathie; disposi-
tion qui fait trouver de plaisir en toutes choses.
H'.itlHáceaH, s. f. pi. idna-zéass. Bot. Hydnacées;
famille de champignons hyménomyces.
Uidnáreo, cea. adj. idna-iéo. Bol. Ilydnacé qui
ressemble à un hydne.
Uidrtio, s. m. id-no. Bot. llydnc; genre de cham-
pignons dont le caractère est d'avoir la partie in-
férieure du chapeau hériséc de papilles mem-
braneuses, mais du reste ils sont cxlrèmemcnl
variables dans leur texture.
llldnorarpo. s. m. idnohar-po. Bol. llidnocarpe;
genre de ¡)laiitcscréé pour une arbre de l'île de
Ccylan, dont les feuilles font vomir el servent
à enivrer le poisson.
Ilidiió-fnro, s. m. idnuforo- Zooph. Hydnopho-
re; genre de polypiers.
Ilidnuide, adj. jf/iio-iV/y. Bot. llydnoïdc; qui res-
semble à un hydne.
UtdiiufdcK, s. m. pi. idnoi-déss. Bot. Hynoidcs;
tribu de la famille des champignons, ayant le
genre hydne pour type.
Illdiioii, s. m. idtmon. Bot Ilydnon; ce nom pa-
raît avoir été, cliez les Grecs, le nom dcslrulVes.
llldiioi-iiK'iiM , s. f. idnori-nvass. Hydiiorinées;
groupe de la famille des champignons, qui a pour
type le genre hydnore.
■lldnoi-iii<>o, iiea. adj. Bot. Ilygnoriné; qui res-
semble à un hydnore.
llidiioro, s. m. iiltw-ro. Dot. Hydnore, genre de
champignons.
Hidra, s. f. i- (//a. Milh. Hydre; lîlle de Styx et
de Pallas, oude Tyiihonet d'iù'hidna. C'était un
serpent fabuleux (jue les poêles feignaient avoir
sept tètes, et a qui il en renaissait plusieurs dès
•lu'on lui en avait coupé une. Hercule tua lliy-
dre de Lerne, en les abaltanl toutes d'un seul
coup. Il Fig. et style eleve. Hydre; mal t\m aug-
mente ;i proportion des efl'oits (|u-(in fait pour
le détruire, se dit surtout des maux des corps
politiques; etc. | Alchim. Hydre; pierre des sa-
ges, dont la vertu, selon les alchimistes, nug-
meule de dix degrés à chaque muliiplication. |
Aslroii. Uiiha linubra; hydre remelle, constel-
lation de l'hémisphère austral, qui a une étoile
remarijuable a¡)pelée le cœur de l'hvdre. || Widia
macho; hydre mâle, constellation plus méridio-
nale que ia précédente, qui ne (larait poini dans
nos contrées. Il Blas. Hydre; couleuvre ou ser-
pent d'eau à sept tètes, jj Bot. Hydre; plante du
genre cornille. |! Kr¡)ét. Hydre; sorte de serpent
(|ui vit dans les rivières el dans les étangs, et
se nourrit de petit puisson. | Méran. lUdra
liidrúuUca; hydre hydraulique, machine qui, au
moyen d'un ¡uiits ou d'une petite source, procu-
re une chiite d'eau assez considérable pour être
utilisée en mécanique. | Zooph. Hydre, genre de
polypes micioscopiquis; appelés aussi polypes
d'eau douce ou polypes à bras, dont chaque par-
lie séparée du tout redevient un animal vivant.
Le corps, chez les plus ;.'rands, n'a pas la gros-
seur d'un petit grain de blé. Ces animaux ne s'ac-
cou(dent pas, n'ont pas de sexes distincts, lapro-
jiagalion se fait par bourgeons. || Géogr. Hydr»:
île de la grèce, couverte de rochers incultes. Les
habitants de cette ile sont d'intrépides marins.
La capitale a -20,000 iiabil.
ilidrâcidu, S. m. idia-rido. Chim. Hydracide;
acide qui résulte de la combiraison d'un corps
simple ou composé avec l'hydrogène. \\ Dulong
considère tous les oxacides aqueux comme des
hydracides, mais son hynolhère, n'est point ad-
mise par les chimistes.
llidrariia , S. f. í</r«/;->Kí. Enlom. Hydrachne;
genre d'aracKnides aquatiques, de l'ordre des
Irachéennes.
Illdraviiàdeo, den. adj. idrakna-déo. Enloin.
liydrachnadé; qui ressemble à une hydrachne.
BiidraciiádeoH, s. m. pi. Enloin. Hydrachnadés;
famille d'arachnides trachéales, ayant le genre
hydrachne pour type.
lBi«Íráciieo, S. m. idrali-néo. Entom. Hydrachne;
genre de coléoptères aquatiques.
laidi-aenelax, s. f. pi. idi (tluté-lass. Entom. Hy-
drachnelles; famille d'arachnides de l'urdre des
trachéennes elle se compose de six genres.
Ilidi-ucitela. S. f. í(/rfi'.né-ía. Entom. Hydrach-
nette; mite aquatique.
llidi'asos»< a«- 3dj. idrayo-fio. Méd. Hydragn-
gue: se ilit des médicaments auxquels on attri-
buait la propriété de faire écouler la sérosité
épanchée dans les ditrerenles cavités du corps ou
dans le tissu cellulaire.
Ilidi-alcool. s. m. idralliool. Pharm. Ilydralcool;
l'eau de vie, l'alcool au dessous de 'i'i degrés.
■lidi-alcoolattira, s. f. idralkooltttou-ra. Pharm.
Hydraleodlature. teinture préparée avec un mé-
lange d'alcool el d'cau.
■lidralcoolico, ca. adj. idralkoo-likn. Pharm.
Hydralcoolique: se dit des médicaments qui ont
l-àlcitol pour excipient.
iiidialsa. s. f. idral-,ia. Bot. Hydralguc; algue
aqiinti(iue cu hydrnphyte.
Ilidraloctorldit. ila. iidj. idrnlél,to-ridn. Ornith.
Hydralectorii'e: se dit d'oiseaux aquatiques qui
se raprochent des gallinacés.
iïldu«l<'ciorld»»!», s. m. pi. iilralé' to-ridoss. Or-
nith. Hydialectorides; famille d'oiseaux aquati-
ques ctiniprenanl ceux qui, à certains égards, se
rappnulient des gallinacés comme les foulques.
Illdisiiiut-. s. m. idratm-ij-hé. Pot. Ilvdr.uigc;
genre de plantes, voisin des hortensias.
HID
()1V —
HID
Uhli-naige», s. T. idrannii'héa. Bol. Hvdrangee;
fioiire de plantes de l'Amérique du Nord.
UidraiitfoHcoo, eoa. adj. idraniuihéa-iéo. 'Siol.
H}drai)geaeé;(îui ressemble à uiie'hydraiigéo.
Hiiiniiigeácoiií*, s. f. pi. idrann(j-hén-iéass. Bot.
Hvdrangéacces; famille de plantes qui a pour ty-
pe le genre hydrangée.
Uidráiígenn, s. f. pi. idiantuj-héass. Bot. Hv-
driingces; tribu de la famille des sav'ifragées,
ayant le genre hydrangce pour type-, plusieurs
espèces sont culti\ées dans nos jardins.
Uidraiio ou iiidraito!^, s. m. idra-no. Ant. gr.
Hydrane; ministre qui présidait aux purifiealions
des mystes ou initiés dans les petits mvsléres
d'Eleusis. Il immolait à Jupiter une truie pleine,
sur la peau de laquelle on faisait mettre celui qui
devait être purifié.
UidraiiÓKiíí, s.f. idrannss-iss. Palhol. Hydrano-
se; infiltration ou épanchement de la sérosité.
Uidrac-giro. s. m. idrarrjhi-ro, lelithyol. Hydrar-
gyre; genre de poissons osseux gymnop'^omcs,
établi pour une espèce des eaux douces de la Ca-
roline. On voit ces poissons par milliers dans
les mares pendant tout l'été, et comme ces ma-
res sont sujettes à se dessécher, la nature a don-
né à ce poisson, comme à l-exocet , au moyen
d'une membrane qui ferme sa bouche, la facul-
té de vivre hors de l'eau, et de marcher en sau-
tillant pour aller chercher d'autres mares- i
Minér. Hydrargyre; ancien nom du mercure ou
vif argent, parce qu'il est blanc comme de l'ar-
gent et liquide comme de l'eau. | Hvdrargyre;
abréviation du mot grec qui signifie mercure,'qui
entre dans la composition de plusieurs noms
composés.
Hldraijs^ireiitei'opti.sla, S. f. Pathol. iiydrargy-
rentérophlhisie; maladie intestinalecauséeparle
mercure.
Hidrargiria, s. f. idrarghi-rin. Pathol. Hydrar-
gyrie; maladie cutanée causée par l'usage du
mcrtnre.
Uidi-arj^ii'ociauato, s. m. Chim. Hydrargyro-
cyanate; sel produit par la combinaison de l'aci-
de hydrargyro-cyanique avec une base sali-
uable.
Hidrargirociánico, ajd. m. Chim. Hydrargyro-
cyanique; se dit d-un acide produit par la com-
binaison du cyanure de mercure avec l'hydrogène
ou un hydracyde.
Hidrasiroriilminato. S. m. Chim. Hydrargyro-
fuiminate; sel droduit par la combinaison de
l'acide hydrargyro-fulminique avec une base sa-
lihabie.
Uidrai'sirofdlininico, fldj. m. Chim. Ilvdrargy-
ro-fulminique; se dit d-un acide composé de
mercure et d-acide sulfurique ou de ses élé-
ments.
Uidrarsii-oneuiiiático, ca. adj. Chim. Hvdrar-
gyro-pneumatique; se dit d'appareils disposés
(le manière à permettre de recueillir les gaz sur
le mercure. L'appareil hydrargvro-pneumatique
s emploie pour les gaz qui sont solubles dans
l'eau.
Oldrasirósis, s. f. idrarqhiross-iss. Hvdrargv-
rose; Iriction mcrcurielle
Hldrarsir„ro, s. m. Chim.' Amalgame de mercu-
re avec un autre métal.
Hidraguro, s. m. Chira. Hydrargure; amalgame
de mercure et d un autre métal; il a un éclat
métallique, et donne des vapeurs de mercure
quand on le chauffe daus un tube fermé, qui se
sépare ainsi de sa base, à moins que celle-ci ne
soit également volatile.
HidrarsiMiiato, s. m. Minér. Hydrarséniate; ar-
1 sénite qui contient de l'eau à l'état de combi-
j naison chimi(]uc.
j Blidrarti'ia, s. f. Palhol. Ilydrarthres; hydropisie
des aiticulalions.
3lidi-a«ito. s. m. idras-lo. Bot. Hydraste; genre de
plantes lierliatées du nord de l'Itinérique ne
renfermant qu'une espèce.
ïBîdratalilt', odj. des 2 qeur. Chim. Hydralable;
qui est susceptible de se convertir ne hydrate,
de se combiner avec de l'eau en proportions dé-
finies.
Ilidrátpo, ea. adj. Chim. Hydraté; qui contient
Í de l'eau à l'état de combinaison. | Pour plusieurs
chimistes, ce mot exprime simplement acide qui
contient de Tenu.
llidràtiro, ca, adj idra-li\\n. Chim. Hydralique;
qui a quelques unsdes caractères des hydrates.
Chevreul a proposé de donner à l'éther produit
par les acides sulfurique, phospho.ique et orsc-
nique, cette épiihète indiquant que le corps qu'il
désigne est à l'hydrogène percarboné ce qu'ui,
hydrate est ;i un oxide.
Hidrato, s. m. ù/ra-to. Chim. Hydrate; combi-
naison d'un oxyde métallique et d'eau, dans la
quelle celle dernière joue le rôle d'acide. | Quel-
ques chimistes appellent ainsi un acide qui con-
tient de l'eau. | I. a plupart des acides, desoxides
et des sels doivent être considérés comme des
hydrates; il y en a même (juelques uns qui n ■
peuvent exister qu' à cet étal; tel est. par exem-
ple, l'acide nitrique le plus concentré. Les hy-
drates sont secs et pulvérulents, de couleur va-
riable , toujours différente de celle de leurs
oxides.
■lidi-aiilica, S. f. idrau-lil:a. Hydraulique; partie
de la physique qui traite de tous les phénomènes
ayant rapport aux mouvements des corps liqui-
des. Il Celle expression est réservée ordinaire-
ment pour désigner les applications techniques
qu'on fait du mouvement des eaux. | Hydrauli-
que; branche de l'hydrotechnique qui regarde la
conduite des eaux au moyen de tuyaux. || L'hy-
draulique, chez les anciens, consistait unique-
ment à construire des jeux d'orgue, et dans la
première origine des orgues, où l'on ne savait
pas encore appliquer des soufflets, c'était uhe
chiite d'eau qui y faisait entrer le vent et les
faisait résonner.
llidi'áialico, ca. adj. idra -oulil.o. Hydraulique; se
dit de la science, de l'art qui enseigne à condui-
ae et a élever les eaux. 1) Mciquina hidráulico;
machine hydraulique; qui sert à élever l'eau, ou
que l'eau fait mouvoir. || Órgano hidráulico;
orgue hydraulique; qui joue par le moyen de
l'eau, il Archit. Coluna hidráulica; colonne hy-
draulique; dont le fût paraît de cristal, étanl
formé par des nappes d'eau qui tombent des
ceintures de fer ou de bronze, en manière de
bandes à égales dislances, par le moyen d'un
tuyau montaut dans sou milieu. Il Colonne du
haut de laquelle sort un jeu, à qui le chapiteau
sert de coupe, d'où l'eau retombe par une rigole
HID
— 615 —
HID
révolue de glorons (jiii tourment on spirale
Hiitour tlu fût. I Arqiiili-rtura hidràuUen; ar-
cliilccluie li;(druuliiiii(.; celle (iiii a pour olijet j
les coiislrMciions dans l'eau, ou relatives au
uiouvenieut des eaux, eoiunie lesporls, les ponts |
les digues, les jilees, les murs (leíjuai, les éelu- ;
ses, les ciiihiuv de iiavijíalion, «te. | Conslrue.
Arcjamnsa liidiàulicti; mortier liulraulique; ce-]
lui (|ui a la proi)iét6 de dur( ir dans l'eau. || Cal
hidrciuliia, chaux hydrauliiiue; chaux produite
par la ( alcinalion ménafiéc d'un calcaire conte-
nant une certaine (luantilé de silice très-di\isee
C'est un siliialc <lc chaux susceptible de former
une pille quise durcit dans l'eau et s'y convertit
à lalotigue en une sorte de pierre tendre.
iBidráiilic», s. m. Néol. Hjdraulicien ; ingénieur
en hydraulique.
■■{«Iráulico-iK'iiiinátlro , ca. adj. idraou-liko
neounià-ti'.u. Hydraulico-pneumatique ; qui élè-
ve leau par le moyen de l'air.
Uidraulo. s. m. idra-eido. Ant. Ilydraule; joueur
d'instrument qui formait des sons à l'aide de
l'eau.
Hifli-ikiiloN, s. m. pi. idraou-loss. Mamm. Ilydrau-
les ; famille de l'ordre des cétacés , comprenant
coux qui sont carnassiers.
Uiili-anlii«tn, s. m. idrnouHs-ta. nydrauliste;in-
génieur pui s'occupe d'hydraulicjue. \ . Hidráii-
ïicu.
Hitirvia, s. L idré-la. Kntom. Hydrelle ; genre
d'insectes diptères.
illdrceédeo, ea. adj. F.ntou). Ilydrellédé ; qui
ressemble à une hydrelle.
llidrelédt-'ON, s. m. pi. Ilydrellédés ; tribu de la
famille des myodaues nappellés, ayant pour
type le genre hydrelle.
llldi-olooii. s. m. idrrlèmm. l'harm. Hydrélèon;
mélange d'eau et d'huie.
llidrentln, S. f. Médec. Ilydrhémie ; état dans
le(]uel le sang (ontient plus de sérosité que de
coutume.
Ilídreiiccrálico, e«. adj. idrènnzèfà'îiko. Pa-
Ihol. Ilydrenccphiiliquc ; qui a rapport à l'hy-
drencéphalc. | Vagido hidrenccfáliro; cri hy-
drencéphalique; celui que poussent les enfants
atteints dunehydrenréphale aigiie.
Hidi-cncoralln, S. f. idrénuzi'fa-lia. Palhol. Hy-
drencéphale ; hydrocéphale aigiie des enfants.
Ilidrciiu, S. f. Kntom. llydrène; genre de coléop-
tères penlamère' > qu'on voit quelquefois glisser
sur la surface des eaux.
■Ildrcntrroceln, s. f. idrcnntiroré-la. Chir. Ily-
drentérocèle ; hern.e intestinale dont le sac ren-
ferme de la sérositi
llidrentero-epiplocoln. S. f. idréntè-roèplipolo-
¿ela. Chir. Ilydrentéro-éplipocéle; entéro-éplipo-
céleavee anias de sérosité dans le sac herniaire.
Ilidrentrrniiralla, s. f. idrènntéron fa- lia. liv-
drentéromphale; hernie ombilicale avec amas de
sérosité dans le sac herniaire.
■lidrcola, s. f. ît/rèo-ia. Wécan.Hydréole; machi-
ne pour faire monter l'eau au-dessus de son ni-
veau au moyen d'une combinaison d'air et d'eau.
Ilidreon, s. m. idrèonn. Pathol. llydréon; hu-
meur aqueuse qui découle des oreilles ou des
yeux.
HIdrepIplocelu, s. f. idrèpiplolè-la. Chir. Hy-
drépiplocèle; hernie épiploïque compliquée d'hy-
drocèle.
Ilidrcpiplotiralia, s. f. uhèpiplonnfa-Ha Chir
liydrépiplonpliale; hernie de l'ombilic, comnli-
<|uée d'un déplacement de répiploon,a\ec séro-
sité.
llidr«><|HÍdn4'o,iioa. adj. idréliid-nèo. Erpét. Hv-
drécliidiie; se dit de serpents aquatiques ei ve-
nimeux.
Eaidrf>f|iiidHeoM. s. m. pi. Krpét. llydrcrhidnés:
famille de rijtliles opliidiens compreii/ml *eu\
(lui uni des cnuhels u venin , et qui \i\enl dans
l'eau.
Ilidria. s. f. Ant . H\di ia ; espère de vase dans
lequel on portait de l'eau; cruche. |j Ilydria; ur-
ne funéraire. | llydiia; vase percé de tous côtés,
qui représentait le dieu de'l'eau en Egvjitr. Les
prêtres le remplissaient d'eau a certains jours,
'ornaient avec beaucoup de magnilicenee, et le
posaient sur une espèce de tliéàue public , alors
loul le monde se prosternait devant ce vase, les
mains élevées vers le ciel, et rendait grâce aux
dieux des biens que cet élément lui procurait,
Uidrlada, S. f. Mvth. Ilydriade ; nimphe des
eaux.
Uidi-iároi-as , s. f. pi. idriafo-rass. Ant. Hydria-
phores ; femmes qui portaient des vases pleins
d'eau aux l'analhénées, pour rafraîchir les Alhé-
menues qui formaient celte marche sacrée. L*
em[)Ioi des hydriaphores était rempli par les
femmes des étrangers établis à Athènes.
nidi'ieo, oa. adj. Chim. Hydrique; se dit des
composés d'un corps simple ou d'un corps halo-
gène avec de l'hydrogène. Il Acido ú óxido hi-
driro ; acide ou oxide hydrique; l'eau. || Telnri-
do hîdrico ; tclluride hydrique, le gas oxygène,
tellure. Il Sulfocianido liidrico ; sulphocyanide
hydrique ; acide hydro-sul|)hücyanique.
Blidi-leo-iiítrioo, adj. m. Cliim. irydrico.nitriijue;
se dit d'un composé dans Icíjuel l'acide sulfuri-
quc est combiné avec de l'eau et de l'acide nitri-
que.
■litlrlco-poiáfiico, ca. adj. Chim. Hydrico-polas-
sique; qui contienl à la fois de l'hydrogène et
du potassium. || Le nom de uilrure hydrico-po-
tassique conviendrait au corps appelé asoture
ammoniacal du potassium, si ce corps était,
comme le pense (iay-Lussac , une conihinaison
de potassium et de nitrate trihydrique ou am-
moniaque.
■lidi'ico-sádioo. ca. adj. Chim. Ilydrico-Sodi-
(lue ; qui contient a la fois de l'hydrogène et du
sodium.
liidi-ido, adj. Erpèl. llydridc; qui vit habituelle-
ment dans l'eau.
iiidi-itloM, s. m. pi. Erpét. Ilydrides ; famille de
rejjtiles ophidiens , comprenant ceux de ces ani-
maux qui vivent ordinairement dans l'eau.
■Bidrirormr , odj. Zooph llydnformc ; qui res-
sembc à une hydre. |¡ I.'holotharie hydriforme
est ainsi appelée ¡larce qu'elle a la bouche en-
tourée de douze tentacules.
iBldi-irormrfi, s, m. pi. /ooph, Ilydriformes; fa-
nulle de la cla^se des zoophytes , qui a pour ty-
pe le genre hydre.
iiidrlla , s. f. iilri -In. Rot. Ilydrille , genre de ia
famille des hydrocharidées, créé pour une petite
plante aquatique flottante de l'Inde.
ilidrinaM , s. s. |il. t(//i-)i(/.v.s'.Zoodli. Ihdrines:.
HID
— fil6 —
HID
ordre de la classp des irlmnzoairos, romproiiant
li'S polypes qui >ivem sans iHre ciirncinés, eoin-
ini- les hydres.
Illdi-iiio . Il», adj. i(lii'fi()'/A)(ú. Ilydrin ; qui res-
semble à une liidre.
IlidrinoN , s. ni. pi. Erpél. Ilvdrins . famille de
reptiles t'pludiens , qui comjirend les seriienls
aqnutii]nes.
Iliilrlndiito . s. m. Cliim. Ilydriodatc; sel produit
par la comliinaison de l'aeide liydriodiquc avee
une base saliliable. | líiilr'uxlalo-ioilúren, liy-
driiidalé ioduié ; qui lient de l'iode en dissolu-
tion.
ilidiMOdîco , adj. m. ir/r?o-(/r7fo. Cliim. Hydriodi-
(¡iie ; se (lit d'un des deux acides produits par
la combinaison de l'iode avee riiydroj.'ène.
Uidi-iodito, s. m. driofU-lo. Cliim. Hydriodite; sel
j)roduit par la eombinaison de l'aeide hydriudcuv
avec une base saliliable.
ilIdriodoMo , adj. m. Chim. Ilydriodeux; se dit
d'un des deux acides produits par la combinai-
son de l'iode avec l'hydrogène , c'est l'acide hy-
driodique.
llidi-lodiii-o , s. m. ù/rio(/oi< -ro. Cliim. Ilydrio-
dure; combinaison d'iode et d'iiydrogc'ine avec un
autre corps simple. || L'hydriodurc de carbone,
admis par quelques chimistes , est regardé par
d'autres comme un hydrocarbure d'iode.
Ilidi-loto. tii. adj. i(lri-(itn. (îéogr. Hydriote ; qui
est d'Ilydra. |1 Qni a rapport à Hydra ou à ses ha-
bitants.
Ilidro, s. m. llydro ; mot dérive du grec, signi-
üant eau , et qui entre dans la formation d'un
grand nombre de mots composés.
UIdroa , s. f, idro-a. Pathol. Hydroa; éruption de
petits boulons rouges à la peau. || Cette affec-
II lion consiste dans l'accumulation d'eau ou de
sérosité sous répiderne.
Illdro-néroo, ea. adj. idroaé-réo. Bol. Hydro-aé-
ré; qui vil il la fois d;iiis l'eau et dans l'air.
Hidro-aércns, s. f. pi. Rot. llidro-aérées; clas-
se de cryptogames où l'on range des plantes dont
les unes vivent dans l'eau et les autres dans l'air.
Hidro-ftcro-pirlco, ea. iilro-arrn-pi-riko. Hy-
dro-aéro-pyriquc; qui participe de i'cau, de l'air
et du feu.
Hidro-Aliiiuiiinto , S. m. idro-aloiimina-to. Mi-
ner. Ilydro-aluminate ; alumínate qui contient
de l'eau à 1-élat de combinaison chimique.
nidro-aliiaiiiioso , «a adj. idro-nlouminoss-o.
Miner. Ilydro-alumineux ; se dit des substances
minérales qui contiennent de l'eau et de l'alu-
mine , comme le plomb hydro-alumineux. 1
Hldro-argciito-ciânico, Chim. V. Ilidro-árgiro- \
ciánico. _ I
Hidro-argíloüio . sa. d.d'\. idro-arghiloss-o.M'\- \
név. llydro-argileux; qui contient de l'argile dé-
layée (iansde l'eau. H \oIcaneshidrn-argilosos; I
volcans- hydro-argileux ; on donne ce nom aux
salses , parce qu'elles rejeltenl de l'argile déla-
yée dans de l-eau.
Bidro-ársirn-ciúiiieo . adj. m. Chim. Ilydro-ar-
gyro-cianique ; se dit d'un acide produit par la
combinaison d'un cyanure d'argent avec l'hy-
drogène.
Bldro-accro-ciúnico , adj. Chira. Hydro-acéro-
cianique ; se dit d'un acide produit por la com-
i)inaisoii d'tin cyanure d'or avec l'hydrogène.
Ilidro-liàNniln, s. Í. idmbas-linula. Hidiob.is-
ciile ; appareil pour éviter les pertes d'eau oc-
I casioiMi"- par le pasasge des bateaux dans les
écluses.
Ilidróltiito . (a. adj. Ornilo. Ilydrobale ; qui mar-
che dans l'eiiu. i! s.m. Ilvdrohale ,• genre d'oi-
seaux !i\;nit pour type le merle d'eau.
Uidroltiitrarlo, adj. ¡drohnlrn-rio. Krpét. ||v-
drobalracien , se dit d'un reilile batracien, qui
vil hiiliitiiellement dans l'eau.
tlidi'olMiCraci».<« . S. m. pi. Krpél. Ilydrobalra-
ciens ; lamille de reptiles balraciens , compre-
nant ceux qui vi\ent linliituelleniente dans l'eau
ou d;ins des lieux linmiiles.
IliiIrolM'In, s. m. idnibr-la. Cliir. llydroliéle; en-
flure de la pellicule extérieure du scrotum , cau-
sée par des humeurs aqueuses qui l-y arrêtent
ou s*yjellent.
Blldrolioiixaiiilda ,'s. f. Chim. Ilydrobenzamidc;
subsiance cristalline particulière.
Ilidrohicarliiiro , s. m. idrohicarboii-ro.. Chim.
Ilydrobicarbiire ; composé d'hydrogène bicarbo-
né et d'un corps simple.
ilidi-oitio , hin. adj. Rot. Ilydrobic ; qui vii dans
l'eau.
IlidruhinH , s. f. pi. idro-hinss. Rot. Tribu de la
famille des harosagies, comprenant celles qui
vivent dans l'eau.
IlIdrociHiilfato . S. m. idrobissoulfa-to. Chim.
Hydrobisulfate ; hydrosnlfate contenant deux
fois autant de soufre (¡ne d hydrogène.
Itldrolilcfaron , S.m. l'aihol. Hydroblépharon:
hydropisic des paupières.
Ilidi'oborácita , S- f. idrohora ¿ita. Miner. Hy-
droboracile: minéral du mont Caucase.
Uidrolxirlco , ca.adj. íí/roto-rí/io. Chim. Hydro-
borique ; qui contient de l'hydrogène et du bore.
I Fluùrido hidrohórico; (luoridc hydroborique,
l'acide hydro-fluo-borique.
IlidrobraEiquio . ¡a. ndj. Concliyl. Hydrobran-
che ; qui a des braiicliics propres à respirer l'eau.
IVidrolti-aiiquios , s. m. p\. idrobran-liioss. Hy-
drobroches; section de l-ordre des mollusques
gastéropodes, comprenant ceux quionldesbraii-
chies propres à respirer l'eau.
Uidrol>roiiia<o, s. m. «íiro/jroma-ío, Chim. Hy-
drobromate ; sel produit par la combinaison de
l'acide hydrobromique avec une base salifiable.
Uidrobróniico, adj. m. idrobro-miko. Chim. Hy-
drobromique ; se dit d'un acide résultant de la
combinaison du brome avec l'hydrogène.
HidrorÀntaro, ra. adj. ù/ro/.nnn-frt/o. Entom.
Hydrocanthare ; se dit des coléoptères qui vivent
dans l'eau.
Hl4lrocáiitaro.<i . s. m pi. Entom. Hydrocantha-
res; tribu de la famille des coléoptères carnas-
siers , comprenant ceux de ces insectes qui vi-
vent dans l'eau à l'état de larves.
llidrocarlioBiato. s- m. Miner. Hydrocarbonate:
carbonate qui lient de l'eau à l'état de combi-
naison chimique. 1| Chim. Hydrocarbonate; sel
double résultant de la combinaison d'un carbo-
nate avec un hydrate, comme Thydro-carbonate
magnétique on magnésie blanche.
Hidrocarbónco. ea. adj. Chim. Hydrocarboné;
qui est composé d'eau et de carbone. | Se dit
des matériaux immédiats des végétaux, q^^ne quel-
ques chimistes, appellent neutres, et qu'on peut
I
Hll)
017 —
HIl)
'"onsidérer comme ipprésciilés par une molécule
d'eaii et une de caiboiie.
Uidrooiirbónica, adj. Chim. Hydrocarboniqnc; se
dit d'un gaz plus Icíícr que l'air, qu'on distille
de riiyilrocynale dépitasse.
liiUrocarhnro.s.m. Chini. Hydrocarbure: com|io-
silion dhydroficne el de cari)one nvec un autre
corps simple, coninic l'hydrorai bure de chlore.
lliílrofárea?*, s. f. pi- Bot. IIy<lrol•ha^(■■e^; tiibu de
la famdle des liydrocliaridées, renlermanl le
genre hydrocharide.
Jliilrocáreo. <■«. adj. Hol. Ilydrocliaré; qui ressem-
ble à une hydrocharide.
■lidroeúride. S. 1'. Bot. Hydrocharide; genre de
plantes aquatiques d'Kuropc.
IliilrooiiritifaN, s. f. pi. Hot. Ilydrocliaridées; fa-
mille de plantes i\m a [)our type le genre hy-
drocharide.
Uidroearicleo, en. adj. Bot. Hydrocharide; qui
ressemble à nue hydrocharide.
liitlrôenro , s. m. Entom. Hydrochaïc; genre
d'insectes coléoptères.
Ilidroraiiln. s. f. Bot. Hydrocaule; nom sous le-
quel on désigne des tiges noueuses garnies de
feuilles engainantes, qui nagent dans l'eau. L'
existence de ces tiges n'est pas bien prouvée.
liidroeniilio. lia. adj. Bot. Hydrocaule; dont la
tige nage dans l'eau.
Hedrocefalin. s. f. Pathol. Hydrocéphale; hydro-
pisie de la tète.
iiidrorornieo. ca. adj. Patliol. Hydrotéphaliiiue;
qui a rajtport à Ihydrocéphiile. || s. Hydrocépha-
le; enfant dont le cerveau est attaqué d'hydio-
pisie.
llidroocfalitiM, S. f. Pathol. Hydrocéphalile; in-
flammation dncerveau. suivie d'épanchement sé-
reux I Hydrocéphale aiguë.
lluliocórnlo, adj. et s. V. Jíulrocefíiiico.
lli(lr4»cola. s. f. l'athol. Hydrocéle; tumeur due
à l'arcumuliition de la sérosité ilans le tissu cel-
lulaire du sonrotum.ou dans quelqu'une des en-
veloppes du testicule et du corde siiei niaticpie.
■litlrorrliro. ea. adj. Chir. Hydrocélique: (|ni a
rapporta l'hydrocéle; qui est attaque d'hydro-
céle. S'emploie aussi substantivement.
Hidrócera, s. f. Bot. Hydrocére; genre de plantes.
■li<lr<»coráiiiico,cu. adj. Comm. llydrocéramique;
du genre de l'liydri»céranie. Vidriado liidroce-
ràiniin; poterie hydrocérainiijue.
UidruccMattilo. s. m. Comm. Hydrocérame; sorte
de poterie poreuse, qui sert à se procurer de
l'eau fraîche eu été, en la soumettant h inie gran-
de éiapovalioii.
Ilidrorcratónio. s. m. Bot. nydrocérat(i|diyIlum;
un des noms du genre cornifle, qu'on a depuis
appelé ..ératoiihyllum.
■lidrocércaN . s. f. pi. Bot. Hydrocérées; famille
de plantes qui a pour type le genre hydrocére.
eiiilrorórco, ra. adj. Bol. Hydrocére; (jiii ressem-
ble à I hydrocére.
Blitirócera, s. f. Bol. Hvdrocère; genre de |dan-
tes.
Blidrocianatu , S. m. Cbim. Hydrocyanate; sel
produit parla comliinaisin de l'aride hydrocya-
::i.'Hic a>ec uoe base saliliabie.
ICidrocluiiico. adj. m. Chini. Hydrocyani(iue; se
dit d'un acide proilnit par la combinaison du
cyanogène avec l'hydrogène. || Sûlfidn hidrnc\n-
nico: .Sulfide liydrocyaniquc; l-acide hvdro-sul-
focyanique sulfuré.
Hidro-ciaiio-ferroMo, adj. m. Chim. Hvdru-cja
no-ferieux: se dit d'un des acides produiispar
la combinaison du cyanure ferrique avec Ihv-
drogéne. On l'appelle aussi cyanure ferreux.
Eiidrii-t^iniio-rérrico, adj. m, Chim. Hydro-c\a •
no-ferrique; nom que quelques chimistes don-
nenient au cyanure ferrujue.
uidrociMo, s. m. klilhyol. Hydrocyn; sous gen-
re de Salmones.
ilidrurirMocoia, s. m. Chir. Hydrocirsocclc; hy-
drocéle avec varices du cordon spermalique.
UidrociNtiH, s. m. Pathol. //ydrocysle ; cysle qni
renferme de la sérosité.
■lidrofi>(lla, s, f. Pathol. V. Hidroclstir.
ilidi'oelatro, S. m. Bol. //ydroclathre; genre d'al-
guis marines.
Uidi-oeloldu, S. f. Bot. ilvdrocléide; plante du
Brésil.
ilidroeloo. s. f. Bot. Uydrochloé; genre de gra-
minées établi sur la zizanie na^eanle.
ilidi-uolorato, s. m. Chim. //ydrochlorate; sel
firmé parla combinaison de l'acide hydrochlo-
rique. avec une base saliliabie. Il n'existe d'hy-
drochloralc <iu'aulant que d'une part l'affinité
du chlore pour les mélauxdes bases, el de l'au-
tre l'aifinité de leur oxygène pour l'hydrogène
de l'acide, sont inférieures à la force qui main-
tient l'union de l'acide hydrochlorique aux bases,
à letal de sels; dans le cas cciiiiraire on n'a point
d'hydrochlorates, mais des chlorures.
llidroetúrico, adj. Chim. /fydrochlorique; se dit
d-un acide gaseux formé de parties égales en
volume de chlore el d'hydrogène. || Eter hidru-
clóricn; éther hydrochlorique; composé décou-
vert en 1739.
Ilidro-cloro-ciánico. adj. m. Chim. //ydro-chlo-
ro-cyanique; se dit d'un acide composé d'hydro-
gène, de chlore et de cyanogène. (|ui se produit
" quand on décomitose l'argent fulminant par l'aci-
de hydro-chlorique.
lli«lro-eloro-iii(riru. adj. m. Chim. //ydro-chlo-
ro-nitrique; se dit d'un acide produit parle mé-
lange on [a combinaison d'acide hydri'chlorique
el de 1 acide nitrique. Ou l'appelait autre fois
eau-réfiale.
Hidro-coballo-ciiiiiico, adj. m. Chim. /Adro-
coballo-cyanique; se dit d'un acide produit par
la combinaison du cyanure de cobalt avec l'hy-
drogène.
Ilidroco, s. m. lùilom. i/ydroque; genre d'in-
sectes coléoptères.
■lidrocoe, S. m. Calend. //ydrochoé on /7ydro-
qiic; nom dv douzième mois des Acliéens, qui
repond à peu près au mois de dt cembre.
Ilidroeoeru. s. m. Mamm. //ydrochoerus; nom
donne au ralliai proprement dit.
UidrôcouM. s. m. .Vairon, //ydrochoos; nom de
la Constellation du Ner>cau.
Ilidin«'itra\, s. m. Oriiilh. //ydrocorax; nom que
quelques autcuisont donne au calav cormoran.
llidrocórcnM, s. f. pi. Kiilom. //ydrocorées; fami-
lle de l-ordre des hémiptères, comprenant \c<
punaises, qui vi\eiit dans l'eau.
iiiilrororro. en. adj. F.ntom. /Zydrocoré ; qui
ressemble aux punaises d'eau.
llldruoHiiflo. adj. F.ntom. íívdrocoride: qui rf«-
3!)
UID
— C.IH —
H1D
^•■inblc aux punaises (l'eau. |
llIdroooi'iili'N, s. r. [»1. Kiilnin. /fyilriicoii(l('s;f, -
mille (l'IuMuipliTo, (|iii rciiIVriiic les jiunaiscs,
nrinaliqucs. || //yilnxoinlcs; l'iunillc on scctimi
«les pniiaiscs aiiualiciucs, répoiulaiil en partie
à relie des ncpides; elle est composée des liydro-
roiides (ini n'onl pnint de nervures au\ appen-
dices membraneux de leurs élylres.
ilUlr«irori*«io. la. adj. Kntoni. //ydrocortsr; qui
rcssi-mlile au\ puiiiiises d'eau.
IlitIroooriNlit , s. 1'. pi. Knlom. //ydroforises; fa-
mille de l'ordre des lu-miplères. dans laquelle
on ran^'e les punaises aquatitjues.
liitli-ocoriiio. s. ]U. Mot. //ydroeorinus; ti^c des
naïades el de que^iues autres |)lanlesa(iualiqucs5
elle est hori/onlale cl nage dans l'eau ou à sa
surface.
■■¡«li-opotila, s. f. Bot. //ydrocolyle; genre d'om-
helliféres, dont plusieurs espèces croissent dans
les lieux humides ou marécaf^eux.
riiiirocolili'as, S. f. Bot. //ydrocolylées; tribu
de la famille des ombellifcres. '1 /fvdrocotylées:
section delà familii- des araliacées; ayant pour
type le ^'enre bydroeotyle.
Illilrorotileo, vn. adj. Bot. TTydrocotylé ; qui
les-emble a une liydrocolyle.
lli(lr«i-ci-iM»-ciáaIco, Chim. V. Uidro-auro-cià-
u iro .
nhli-ociiadriNiilfato , s. m. Chim. rfydroquadri-
suifate; hydrosulfale qui contient quatre fois
autant de soufre que d'hydrogène.
Uuli-oaicila, s. f. Bot. //ydrodiclie; genre d'al-
gues de la famille des ulvacécs.
Hiilrodictioii, s. m. Bot. /iydrodictyon; genre
de la famille des algues, renfermant deu\ espè-
ces (le coiifervcs.
iiidrodiujtniiea, s. f. //ydrodyiiamique; science
du mouvement, de la pensateur et de l'équili-
bre des fluides.
aidrodiiiáinico, ca. adj.Phys. Hydrodinamique;
qui concerne l'hydrodynamique; qui a rapport
au\ lois du mouveiit des liquides.
■Eidrotlolo|io. pa. adj. Krpét. llydrodo ope . qui
a du venin et qu / vit dans l'eau.
ûlidrolupos, s. m. pi. Erpét. i/ydrodolopes: fa-
mille de reptiles ophidiens, comprenant lesser-
pents venimeux aquatiques.
liidro-cconóinico, S. m. Mécan. Ilydro-écono-
mique; machine destinée à remplacer les roues,
les arbres, etc. avec économie d'eau.
Hidro-eléctrico, adj. Phys. llydro-électriquc ; se
dit de certains phénomènes électriques, pour
le plein développement desquels la présence de
l'eau est une condition nécessaire.
nidroeuiia, s. f. idroéinia. Méd. Hydrohémie;su-
• tibondauce de sérum dans le sang.
Hidro-iMieeralorelu , s. f. Palohl. Ilidroe.nce-
plinlocèle; hydropisie des ventricules du cer-
>eiui avec écartement des os du crùiic et aug-
ineiualioi) dans le volume de la lele.
UidrotMiterocela , s. f. Chir. V. Hidrenlerocela.
Hidr»-c»tero-e|iiplocela, V. Ilidrenlero-epliiJO-
ccla.
■lidro-t-dtero-cpliponfala, s. f. Chir. Ilydro-en-
tero-epipomphale; hernie aqueuse de l'épiplon et
de rombilic.
Ki:iro-t'iitoi'uiifij|a, Chir. Y. Uidrenterüfala.
Jiiidru-i'püpaccla, s. f. chir. Hydro-cplipocele;
hernie éplipoïque, avec amas de sérosité dans le
sac hcrminaire.
Ilidrofaria, s. f. idnifii-iia. Bot. llydropharc;
nom donné aux lenticules.
llidruraiio. lia. adj. idrofa-iio. Miner. Ilydropha-
ne; (|ui brille dans l'eau, épilhéte donnée a une
varii'lc «le ijuarl/, parce quejorsíjiroii la (donge
«lans l'eau, elle aciiuicrl «le la transparence-
en s'imbibanl de i c liquide.
Ilidrofaiia. s. f. Miner. 1I\ ilrophane; pierrequi de-
vient transparente ({uand ou la plon;.'e dans l'eau
(}iioi(\u'elle soita peu près opacjut; lorsqu'elle est
sè( lie. C'est une variété «l'opale ou «ledenn-«)pale
qui \)araît avoir éprouvé un commencement de
deciunpositiou par l'action des météitres.
llidro-rcrro-«'iáiiico. V Uiilro-ciauo-férrirn.
llidroticia<4. s. f. pi. j<//o/i -/iVi.ï.i. l{ot. llydrophy-
ces; section de Va famille des al;:ues a(]tialii|ues.
Ilidi'oflcin, ciik.adj. Bol. Krpét. llydriqihycc; qui
ressemble à un fucus aquati«jue.
llldi'óndo. da. adj. ùfio/i-f/o. Krpét. Ilydrophy-
de; se dit des serpents qui vivent dans l'eau.
llidróílduM, s. m. pl.lMpél. IIydro|diides; grou-
pe de reptiles ophidiens, qui comiirend les ser-
pents a(iuatiiiues.
iliiliofiloas. s. V. pi. idrop-lèass. Bot. Hydrophy-
llces; section de la famille des cordiacees, ayant
pour type legcnrehydrophylle. Il Hydrnphyllécs;
tribu (le la famille (Íes borraginées.
Elidrorilt'o, ca. adj. Bol. llydrophyllé; qui res-
semble à un hydrophylle.
Ilidroilli» , s. m. idrofi-lio. Bot. Ilydnqihylle;
plante a(|ualiquc que les Canadiens nomment
feuille d-eaii. \\ llydropliyUe. autre plante de Vir-
ginie et du Canada (jiii ire-t point ai|iiatiiiue.
mais qui. par la fui me de sa feuille, ressemble à
l'hydrosis.
llidi'ufilácoo, s. m. idroflla-7.éo. Bot. Hidrophila-
cé: genre de plantes de l'Inde à lige filiforme el
articulée.
llîdroiilido, da. adj. Kntom. Hydrophilide; qui
ressemble à un hidrophile.
siidi'iinid».«. s, m. pi. Entom. Ilydrophilides; fa-
mille de Torde des coléoptères, qui a pour type
le genre hydrophile.
HdroiIJio, la. adj. idrofi-lio. Entom. Hydrophi-
lien; qui ressemble à un hidiophile.
iBidroiilio.ti, s. m. pi. Entom. IJydrophiliens; tri-
bu de la famille des coléoptères pal[)icornes,
ayant pour type le genre hycirophile.
lEidr()nio. la. adj. idrofilo. Uiilact. Hydrophile;
qui aime l'eau.
Hidrólílo, s. m. Entoin. hydrophile; genre de co-
léoptères pentamères, de la famille des palpi-
cornes. qui se nourrissent principalement des
feuilles qui tombent dans l'eau.
Hidrófilos, s. m. pi. Ornith. Hydrophiles; famille
t^|>i^eilllx qui correspond à celle qu'on a établie
sous le nom d'hygrabales.
laldróns. s. n. Érpér. Hydrophie; genre de ser-
penis a(iuatiques.
iaidi-«>iis(K-(-Ia, s. f. Chir. Hydrophysocèle; her-
nie du scrotum qui renferme de la sérosité et
du g a/,.
ia!di-on.'«o:it<>(ra, s. f. Palhol. Hydrophysomôti e;
acumnlation de sérosité et de gaz dans la ma-
tiice.
esidi-oiMa.s. f. (,/;v)/?-fa. Bot. liydrophytc; classe
Í
HID
— 619
HID
(le plantes aquatiques divisées en six ordres oii
ruiiiilles.
Hiilrofit(>sraria,s. f.DiJact. Hydrophylographie;
dcsciiptiuii dos liyürojiliyle*.
Ilidi-olisonit'trico. ailj. l'alliol. Ilydrophysomé-
triquc; (im apparlicnl à l-ydroiiliysoinclic.
UidrolKoKi-álico.rn.adj. 7//)dr()pln loj-Topliiiiup;
qui coiiccriic l'iiydropliytograpliie.
Iliili-ofituKiafo, s. m. Didact. llydiüphylograplie;
auteur d-uiie liydropliytoicrapliie.
fllidi-otitólusiar s. f. i<Irnfitolf>(i-hia. Didacl.
Ilydropliylolo^ic; histoire des hydropliyles.
IBidrofitolu^ieo, ea. adj. Didact. Hydropliytolû-
f,'i(|ue: qui concerne l'Iiydropliylolojxie.
■liiIrostoiOKo, s. \n. idrolito-logo. Didact. Ilydro-
pliytologue; naturaliste qui s'occupe d'hydro-
pliyloiofiie.
ilIdroHtit», s. ni. idrofiti-to. Miner, llydropliy-
tite, cliaux murintée qui se trouve dans le i-'ypse.
UidrofiosoNi.N. S. f. ralliol. Ilydroplilügose; in-
n iminnlion suivie d'épanchement séreux. || Ily-
droplilofiose; espèce de pode pourvu d'un cylin-
dre à douhie fond pour contenir de l'eau.
Hidro-nii» <ioi-tco, adj. m. Ilydro-fluo-dorique;
se dit d'un acide composé d'iiydrofiène, de fluor
et de boie, ou de fluoride hydrique et de fluoridc
borique. j
Blidro-11iio-i«ili<*ico , adj. ni. Cliim. Ilydro-lluo- 1
silicique : se dit d'un acide composé d'hvdro- |
g<;iie. de fluor et de silicium, ou de lluornle hy- j
drique et de fluoiide cilisiiiue. i
llidro-iliio-taiitálico . adj. m. Cliini. Ilydro- j
fluo-tanlalique ; se dit d'un acide composé d'Iiy- .
drofrène, de fluor et de tantale, ou de fluoridc I
hydrique et de fluoridc tantalique.
H|dro-fiii»-ti(áiiiro , adj. m. Chim. Ilydro-lluo- 1
titanique ; se dit ilniu acide com¡)osé d'hydro-
gène , de fluor et de titane , ou de fluoridc cl de
r.uorure titanique.
Illdi'ofoliia . s. f. l'atliol. Ilydrophobie; horreur
de l'eau et des autres liquides. f/hydroph(d)ie
il avait condamné ccu\ qui dérobaient l. s caui
publiques et les détournaient par if..» canaux
particuliers cl qu'il avait cansacré dans un tem-
ple. (1 l'.ol. Hydrophore ; genre de champi-nons
renfermant trois espèces (jui paraissent asoir les
(lus grands rapports avec les moisissures a pé-
dicules simples , et qui , Cumme elles, naissent
sur les matières fécales cl végitaux en putré-
faction,
taidi'óforo. ra. adj. .\nat. Hydrophore; qui char-
rie de l'eau ou de la sérosité. .Se dit des subs-
tances qui attirenlel conservent fortemeul l'hu-
midité de lair.
u:f!roro.<«rátco , ea. adj. Miné. Hydrophosphalé.-
(jui est à l'état de d'Iiydropbosphate.
ll!di'oro<«fat» , s. m. Miner. Hydrophospbate ;
phosphate combiné chimiquement avec de l'eau.
Elidi'oróMfuro . s. m. idrvfosfonri). Chim. Ilydro-
phospliure ; combinaison d'hydrogène phosphore
avec une base.
Eaidi-Mfráctico, ci\. adj. úi/'o/"rak.fíco. Hydro-
phractique; se dit de certains chapeaux imper-
meables.
iiidrortaliiiin, S. f. Falhol. Ilydrophthalmie, hy-
dropisie de l'œil.
iiidioftá'.mlco, ca. adj. Palhol. Ilydrosphlhal-
mique; qui appartient àl'hydrophthalmic.
fiiidrortalinio, s, m. Tathol. llydriqditlialmien;
goiiflcmentœdématcnx de la conjonctive, chez
les hydropiques.
Hidrosaio , S. m. Didact Hydrogale; lait coupé
avec de l'eau.
lliilrósai'o, S. m. Anat. Hydrogarum; mélange
a\ec de l'eau cl de garum « sorte de saumure.
nidi'osH!«ti'o . s. m. Bol. Hydrogaslre; genre
d'algues d'eau douce.
Uidi-ogrnacion , S. f. Chim. Hydrogénation ; élal
d'un corps qui s'imprégnc, qui est impregné
dhvdrogène.
tlidiôséiioo , ea. adj. Fhim. Hydrogéné, qui est
nibiné avec de l'hydrogène.
est symptôme de la ra^'e. Il existe aussi dans les utdrittfenadu, da. part. pass. de hidroQpnar.
ilidrosennr , V. a. Hydrogéntr , combiner avec
l'hvdrogène.
Elidrosfitia, S. f. Hydrogénie; branche de la cos-
mogonie, qui regarde l'origine de 1.» fnrmation
des masses d'eau répandues sur notre globe.
angines, la frénésie. || Hydrophobie; la raue mè- '
me. Il Hidrofobia nerviosa ; Ilydrophobie ner-
veuse ; maladies dont les symptômes sont fort
analogues à ceux qui succèdent à la morsure d'un |
animal enragé.
Hidi'or<»ltieo, en. adj. idrofo-bV.o. Palhol. Hy- ¡ llidrosénldo , da, adj. Miner. Hydrogenide ; qui
a du rapport a\ec l'hydrogène.
llfdrotféiildoM . s. m", pi. .Miner. Hydrouenidcs;
famille des minéraux; comprenant des corps ga-
seux qui donnent de l'ammoniaque p.ir la com-
bustion ou des corps solides qui donnent de
l'eau parl'action dunalliage de potas>iunK
UidroKenifero, ra. adj. idroij-hiiii-firo. Chim.
IlidrogeniIVrc. qui contient de l'hydmgene. || Se
dit du soufre sublimé de>i eaux thermales.
llidi'ÚKcno, s. m. i(/ro(y-/iiMo. Chim. Hydrogène;
corjis sin)ple qu'on ne conuait encore qu'à l'eial
gaseux.qui a été découvert par l.avendih en 1781
et qui est appelé ainsi; pane qu'en se combi-
nant avec l'oxygène il forme de l'eau. L'hidrogè-
ne avec l'oxy^iiiie. le carbone et presque toujours
l'a/dle, constituent la matière organisée des ani-
maux et des Mgetnux. et les débris de leux-ci;
il entre dan-, la conipo>ilion d un grand nombre
d'autres substances. C'est le plus léger de tous
les corps connus. Une se combine pas à l'oxyge-
dnqtbobique ; qui a raport à l'hydrophobie.
Iliili'órolxi . Ita. s. ralhol.Mydrophdbie ; celui
qui a Iciiu et tous les li(|uides en horreur. ||
Se dit parlirulièremenl de ceux qui sont atta-
qués de la rage.
Hidrofolldóndo , da. adj. Krpét. Hydrcqtholido-
phjde ; se dit des serjients (jui ont le corps cou-
vert d'écailles et (|ui vivent dans l'eau.
Hi<ii-oroli«lólldoM. s. m. pi Kr|)ét. Ilydropholi-
dophides: classe de reptiles ophidiens compre-
nant les serpents qui sont couverts d'écaillés el
qui vivent dans l'eau.
■lidrofjtrlnM. s. f. pi. \nt. gr. Hydrojihories; fêle
à .Vlliènes, i-n mémoire de ceux qui avaient péri
dansie délucedeDeiualion. \\ Hydrophorics; fête
à l'"gine eu riioiineur d'Apcdlon.
Ilidrófor» . s. in. Ant. gr. Hydrophore ; esclave
qui versait l'eau iiux convives diins le repas. |¡
Hydrophore; petite statue de bronze que Thé-
mislocle avait fait faire des amendes auxquelles
lili)
«¡•20
Hli)
ne a la toinpéralurcordinaire; ilfiuiliine chalpur
presque roiij^p, el tl("j\ pariii-s d'oxvfîÎMic pour
une d*liy»lrof;('iic. L'iiillaiimiatioii peu enco-
re avoir lieu par une p^(■s^illrl lurte et siihjie.rar
clans ce cas la tempcralure du int'iui^'c sV-léve
jusqu'au rou^e. I.a (((Miliusljdn e>t tinijuins ac-
conii)aj;nfc (1 une (Icliiii.itinn, à la suite de la-
«luelie SI- rnniH- de I'imu. Ce fia/, à eanse de sa
lé^,'éreté, est au>-si einpldy 6 pour les arcostals.
liiià l'i)xy!iéne,il sert à produire une cliaieur ca-
pable de iondre en queUiues instants lessuhtnn-
ces regardt^es connne les plus inlusililcs. || ///-
tln'i()(')K> rarbunniii'o. suifitreo ó etc. Iiidroiiéne
carboné, ou sulfuré etc.; celui (|ui tient en dis-
solnllon du carbone, du siuilVe etc. |¡ Se dit des
lengajic ordinaire, de l'iiydro^ieiie carboné (¡ne
l'on emploie;! I'éclaira);e. |i adj. H'uhóíjp.no, un-
liydro|;ène; le gaz liydrojíéne est ((ualorze t'ois
et demie aussi léger ()ue l'air.
llUIrósoiio-Niircinico, adj. m. cliim. Hydrogène»
succinique ; on a donné ce nom au succin car-
boné.
IBtilrójKco, ca. adj. Idrou-Iivo. Didat. Ilydrogé;
qui est composé de terre, el d'eau.
lli<lroxcoInK>H< S. f. idro<j-li olog-liia. Uidal. Ily-
drogéologie; histoire des eaux répandues à la
surface du globe.
llWli-óseolósieo, ca. adj. idrorj-hrolofi-hilio. Di-
Dact. nidrogéologique, qui a rappori a l'hidro-
géologic.
lliilróaféologo. S. m. idrofi-kéo-logo. Didact. Hy-
drogéologue ou Ilydrogéologue; celui qui décrit
l'iiilluence de l'eau sur la terre.
Uidi'ógero, ra. ad'}, idroij-hrro. Bot. Ilydrogère;
qui cjiarrie de l-eau ou delà sérosité. | Vasos lii-
dvùgenos,; vaisseaux Iiyilrogéres; tubes roulés
en spirale el pleins de suc que l'on admettait à
la surface du tube central, droit et aérifère,
dans les trachées des végétaux.
IBidrositon, iia. adj. idroçi-hitnnn. Bol. Hy-
drogiton; qui vit dans le voisinage de l'écue.
llidi'ogitona$«. s. f. pi. Bot. Hydrogilones. famille
comprenant des plantes qui toutes vivent dans
l'eau.
Ui<li'og;lo$<ii>i, s. f. idrofiloss-iss. Palhol. Ilydro-
glossc, tuméfaction de la langue sublinguale. ||
s. m. Bot. Hydroglossa: genre de fougères, établi
aux dépens des aphioglosses.
nidi'ognoiuoiiia, s. f. idroknomo-nia. Didact.
Hydrognomonic; art prétendu de découvrir les
sources cachées, au moyen dune baguette.
nidroK»<»»úiiico, ca. s. f. idro nomo-nilio. Di-
dact. Hydrognoinonique; qui a rapport à I hy-
drognomonie.
BiidroKiionióaiica, S. f. idrohnomo-nika . Didact.
Ilydrognomonique; syn. de Hidro(jnomonin.
IHidro;;noiiioiiista, S. m. idroknnnionis-tn. lly-
drogiiomonisle; celui qui s'occupe d'hydrognu-
moiiie.
UidiM>a;no<«ia, s. f. idrohno-ssin.D'nUçX. Hydrog-
nosie; histoire des eaux du globe terrestre.
nidi'OKOKîa, s. f, {rfrofl-Ziia. Hydrogogie; aride
niveler les eaux.
.Slidi'osrafia, s. f. idroçira fi-a. Hvdrographie;
connaissance ou description des mers. L'hvdro-
graphie enseigne à pointer les cartes, à diriger
les voûtes, à faire des observations astronomi-
ques, à construire les places cl à faire des calculs
de navigation. | Hydrographie; description des
eauxéparses à la surface du globe. || Hydrogra-
idiie; art de naviguer. || Ironol. Hydnigraphie;
femme agee. velue d'une robe île gaze d'argent
symbole di' ICaiiel desoji mouvement, lue bous-
sole est a ses pied^, sa télee-." enlnuree d'étoi-
les. lUIe tient de la main droite unccarte marine.
et de la ^.Miiche un iinviie
llldvo^rállco. ca. adj. iiluonrn-ficn. Hydrographi-
que; (|ui appartient a l'hydrographie. || ,1/í//)íí hi-
driifiráfico, (1 rnrtn hidnufrufïca^ carte hydio-
grapliKiiie, carte marine. ¡| Cesar d'.Vrcons a en-
seigné la niinière défaire un vase, qu'il ap|ieUc
/ii/i// ',(y,vi/)/i/V/i/f'. par le(iuel il expliijue le (lux
el le ri'lliu de la mer. et on y \oil produire les
mêmes mouvements et régularités qu'on are-
marqués dans les mers, suivant le système
(|U'il en a donné dans un li\rc publié sur celle
matière.
liidróuiafo, s. m. idro-ifrafo- Hydrographe; celui
(|ui est verse dans l'bvilrographie.
Hidi'olsciiila. s. f. V. Hidioi'inia.
Uidia-liiKi'oiiictr». s. m. IMiys. Hydro-hygromè.
tic; liorlo;:e indii|uanl le degré d'humilité de
l'atmo'-plière. la (inanlité de pluie, etc.
IEidi-n-lii|ti'i'Kalf(>-ciáii¡cn. adj. m. (>him. Hy-
dro-hypiMsuiro-cyanuiue; se dit d'un acide produit
par la eombinai->(in de l'hydrogène avec l'hy-
per-siilfo-cyamogène.
Ilidrojolxtl», la. adj. idrofi-hobn-lo. Erpét. IIv-
droVobiile ou //ydrojobolc: (|ui vil dans l'eau cl
qui a lin venin.
slids-o.joIioloK, s. m. pi. //ydroïboles ou Hydrojo-
boles; famille de reptiles ophidiens, comprenant
les serpent- venimeux et aquatiques.
Ilidi'ol, s. m. iMiarin. /Zydrol. médicament aqueux
composé.
llidrolaitiito. S. m. idrnlopa-ln. Bot. Hydrolapa-
tlium; patience a(]uatique, qui croît communé-
ment dans les fossés profonds des marais.
liidrolato. s. m. idrnla-to. l'harm. 77ydrolat;
eau distillée.
BliiSi-oIntara, S. f. idrolatou-ra. Pharm. Hydro-
lature; infusion ou décoction d'une substance
médicamenteuse.
HiiJrolaiiii'ico. ca. adj. iMiarm. Hydrolaturique;
qui provient d'une hydrolatnre.
Hidróleo, S. m.idrolé. Pharm. Hydrolé ; médica-
menl formé par une substance dissoute dans
l'eau.
BSidrolia. S. f. Bol. Hydrolie ; genre de plantes
de .Madagascar , de la famille des algues.
Hidroliácco. coa. adj. idrinlia-zén. Bot. Hydrio-
liacé ; qui ressemble à une hydriolie.
Bflidk-oIiácca!«. s. f. pi. idrolin-zéas. Bot. Hydro-
liiicées; famille de plantes ayant pour type le
genre hydrolie.
BBidrolia.'ù. s. f. pi. Bot. Hydrolies; famille do
plantes ayant pour type le genre hydrolie.
Iflidi'ólico.ca. adj. íí/ro./i'/ío. Pharm. Ilydrolique;
se dit des médicaments qui ont l'eau pour ex-
cipient.
Hidi-olita. s. f. Miner. Hydrolilhe; substance mi-
nérale qui renferme une grande quantité d'eau;
C'est une espèce de cristal d'un blanc mat, qu'
on trouve en Ivcosse el dans le Vicenlin.
!Bids-<t!ócia. S. f. idrolo-zia. Pharm. Hydrolotie;
solution , infusion on décoction aciucuse, desti-
Í
HID
— G2I —
HlD
née à l'usage exlornp.
Uiilrolosia, s. {. idioloif—hid. Ifydrolo^ie ; pnr-
tic (ie lliisloiie iiutuicllc (|iii uaile de lea» en
général (le s^-s tlifrcicnlcs csitèccs , rie ses pri)-
priétés , ol de ses diverses rriiinicres (l-(Hie dans
la iiati'.m. Celte science a donc pour objet d'cx-
pliqiiiT les ellVts du froid pour Caire plisser l'cau ,
à l'étal (Ji' neiu'c. de filaep. de firèle et de gi-
vre: eeiîx de la chaleur , pour la vaporiser; ceux
de-^ veiils pour emporter Ivs vapeurs et les nna-
gos aux sommités où ils se résolvent en pluie
pour alimenter les s(uirces; ceux des dilférenles
natures de lerrain-i où elles iiilillrenl et disí^ol-
vcnl divers principe* salins ; ceux de la chaleur
des profondeurs du ;^lol)e oii elles s'évaporisenf
et donnent naissance aux eaux thermales, et(.;
elle analyse les eaux (ommunesot celles de la
mer ; explique la formation des eaux minérales
et des fontaines saléi-s; enseigne lemploi dns
eaux chaudes . sulfureuses, gaseuses , acidules
ou alcalines, analyse c'iimniucment leur compo-
sition, et moiitie a les former artificiidlenienl;
mt'su! c leur volum" cl celui que versent les
pluies, ain-ii (lue la vitesse et la quaiUité qui s"é-
co'ilc dans les lleuves en un temps donné , etc.
Iliilrolósico. c«. ailj. i(lnilni)-hllin. Didact. Hv-
drologUjue ; (]iii a rapport à l'hydrologie.
lliilrulotf<», s. m. idro liufo. Hydrologue; celui
qui sait , (¡ui enseigne l'hydrologie.
Ilitlroiiiiiiicia, s. f. iilrottufin-j.ùi. Art. divin.
Ilydromancie ; arl de produire avec de 1 eau des
apparences singulières, au moyen desquelles on
se lliiUait de prédire l'avenir.
IliUruiiiaiioio, fia. ailj. Art. divin. Hydroman-
cien; celui, celle qui pralicpie l'hydromancie.
Ili(lro-iiiáiija;aiio-ciáiiif*o. adj. m. (]him. llydro-
mangono-cyani(|ue ; se dit d'un acide produit
par la combinaison de l'hydrogène avec le cya-
nure de manganèse.
llltiroiiiaitia, s. f. l'alhol. Ilydromanie; délire
qui pousse le malade à se jeter dans l'eau.
Ilidroiiiànieo^ca. adj. idroinn-nilio. Patiiol. Ify-
dromani(iue; qui appartient à l'hydromanie.
Ilidroinàiiticn, s. f. idromann-til.a. Art. divin.
Hydromantiiiue; arl de produire, parle moyen
de l'eau, certaines ipparences singulières . com-
me de faire perdre de vue aux spectateurs une
image ou un objet présent , etc.
Ily<lroiiiáii(io». ca. adj. idrnmann-tr.o. Art. di-
vin. llydromauti(iue; qui concerne l'hydroman-
ci(
llidroiiKTáiiioo, en. adj. Techn. llydromécnni-
(jue; se dit d-ai)pareeis dimt le nTécanisme est
misen ntouvement i)ar l'eau, ou dans les(]uels
l'eau est em()loy6e comme moyeu de Iransnret-
tre la puissance.
llhIroiiieiliaMdiia, S. f. Patliol. Ilydromédiasti-
ne; épanchement de sérosité dans le médiastin.
IlidroiiieiliiNa, S. f. ¡dromcdnitss-a. Krpél. Hy-
droméduse; penre de tortue.
iiiili-oDK'i. s. m. llMlroiuel; sorte de breuvage fait
d'oau el de miel. On fait fondre le miel da ¡s dix
ou douze fois son poids d'eau, r.eilo solution n'é-
tant pas susceptible de se cmiserver . doit (Mre
prépar.'c au UKunent d'être bue. I, 'hydromel
était fort en usago^ avant (ju'ou connût le sucre;
aujourd'hui celle boisson n'est plus guère em-
ployée que dans (¡uclques campagnes et dans
quelques pays du Nord, où elle était connue des
la plus haute antiquité. 1, 'hydromel est adou<'is-
sant et laxatif, il //íí/min/íí rompuetio: hydro-
mel composé ; dans leijuel ou mei (|u Iques aro-
matiques cl qu'on laisse ferinenler. Lorsque la
liqueur approehc diî -ixièmedebon vin \ieux. Ij
Ifidrnmel vitws«\ hyilromel vineux; qui a éprou-
vé une espèee de fermentation el (pli e-l plus
fort ijue l-hvdriiinel onlniaire. P.mr l'ob'.cnir,
ou mêle le sirop de mn-l épure avec moitié de
son poids d'UM vin blanc au'réa!)le et un dixième
du mélange d'alcool san^^ goùl a :î6 degrés. | On
I)eut encore faire un hydromel vineux en ajou-
tant un peu de levure de pierre fraidre et liTéc
dans le sirop de miel encore ( h lud de '20 à i'i de-
grés centigrades, d Avec l'hydromel, la rrau<lc
est parvenue à imitiT les vins liiiuoreux d'Es-
l)nigiie. de Madère et surtout les vins muse ils.
Ili!3roiMé](>o. s, m. idnnné-li'n. Pliarni. Hydro-
mell"; médicament ((ui a pour base l'hydromel.
IliilroiiiolcMiii ou iaUlj'oiiifJ»«i. s. m. idroine-
lrnn\. l'harm. Médicament composé d"cau cl df
miel et de jus de coing.
M!:lroeiiriiiiiKÍ*Í!^; s. f. í(/roií!¿«i«f}i-tíi5. I*alhol.
llydroménéigité ; inllammalion des méninges
avec hvdropisie.
Hi.li-<»nK-tv«i-«, s. ai. llisl. nal. Hydrométéore;
météore aqueux, ou produit par l'eau à l'état de
vapeur, de li(|uide ou de glace.
Witî:-oisu-trii, •^. ni. llydrouiètre : cclui qui sait
qui professe 1-hvdromélrtc.
ili«li<»:jj<-ti-i«, s.'f. l'hys. llydromélrie: seience
qui apprend ¡i faire usage de l'hydromètre. | s.
f. Pathol. llydromélrie; hydropisîc de la ma-
tr'ce.
siwii'itméti'ii'o.ca. adj. Didact. Ilydrométrique;
(lili concerne l'hydrométrie.
Ilidi-oiiiètriilaM, s. f. [)\. idromc-ti idfis. Kiitom.
Ilvdrométrides: famille de l-ordre des insectes
hémiptères, quia pour type le genre hydro-
mètre.
eiUli-onu'triilo, «la. adj. idrnm'-lridn. Knt(Uii.
irvdnuiielride ; qui ressemble à viu hydromètre.
lïidroinetro, s. m. idrn-métro. Phys. Ilydromé-
tre; instrument (jui sert à mesurer la pesanteur,
la deiisilé, la >itesse nu la force des (luides. :i
F/nlom. Ilvdromètre; genre d'hémiptères de la
famille des sangsues, <iui marehenl sur l'eau
des elangs et semblent la mesurer.
Ilitli-nniiaN, S. f. pi. Hutom. Ihdroinyes; famille
de l'ordre des insectes diptères, comprenaul
ceux dont les larves vivent dans l'eau.
lllili-oiiilo. la. adj. Kntoiu. Ilydromye : dont les
larves \ivent dans l'eau.
Hlili'omlel.lai», s. f. pi. Kntom. llvdnvnïycides
sous-tribu de la tribu des muscides, compre-
nant ceux de ces diptères dont les larves sont
a(iuatiques.
liWiroiiiioiclo. «la. ndj.Enlom. llydromicide;dont
le> lar>es so.it aquatiques.
Ilitli-oinlol. s. m. V. Idrinnel.
llieli'oiii(.«. s. m. Mamm. Hvdromys; genre de
rongeurs, qui se rapproche beaucoup des loirs el
des rats priqn-emcnl dits, par la forme des dénis
UKdaires, et des rats d'eau et des caslors. par
leurs autres caracteres et leur manière de
vi>rc.
illdiomlsta.-. uï. lli-l. recles. Hydromyste. dan-
H II)
— &2-1 —
HIU
l'Kjj'listi iiir'cquc, tfliii (jui f.iil l'eau bùiiilo et
en aspcr^'c le l('in|ili'. || Ai)Ii(|. Ilydioinislc; ce-
lui <iiii se l'iiisail iiiilior aux iiivsUtcs.
llùlroiiilHiriii, s. r. ISdt. Ilydi'oinysli ¡c ; plante
d'iCsscqiiL'he.
IliiIruiiiitlsaM, s. ('. pi. Kr[K'l. Ilydromnlf^cs: Ta-
inille (le reptiles, comprenant les salamandres
aiiuiiliinies.
llhli-diiiititfo. Kl», ndj. Krpi-t. Ilyilroinolgc; qui
ressoniltle à la Salaiiian<lre ii(]nalii)iie.
Iliilroiicnia. s. f. liot. IlydruDèinc; petite plante
cry pi ojíame ni|iiati(iue.
Uiiifoiii'tniitc'iiM, s. r. |il. Hot. llydronéiTvnlées;
groupe (le vé;;élan\ erypldfiaines, iiilerinriliairc
ciilie les inueuset les (•oiii'ero(''s. || Ilydronenia-
lées; l'aniille de ehan)i)ii,'noiis aipiatiíjiies. || lly-
droiiéinatées; seclioii de la famille des luncédi-
nées. Il Tonts ces f^roupes ont pour type le gen-
re hydroïKMiU'.
UiiIruiii'iiiàttM». INI. adj. Bol. Ilydronémalé; qui
ressemble à l'hydronéme.
Ui«l]-»ii('iiiiiritii*o. csi. adj. idroiu'onma-likn.
Chim. Hydropneiimatiiiue; se dit de l'appareil
qui sert à recueillir les ^az, et (Ioi\l la pièce [)riii-
ci|)ale est une cuve remplie d'eau.
■liiliMiiieiiiiioiiiit, s. I'. l'alliol. llydropneunionic;
liydropisie du poumon.
■liilrtMii'iiiniitoee'la, S. f. Piitliol. Hydropneunia-
tocèle; hernie (jui renferme à la fuis de la séro-
sité et du f;az.
llltlroiieiiiiióiiico . en. adj idrnnénumo-ni';o.
l'athol. Ilydropneumonique; qui appartient à
riiydropneumonie.
llldrouciiinoporicariliii, S. f. Pallisl. Ilydrup-
neumopéricarde; aeeumulation de sérosité et de
gaz dans la péricarde.
lli(lronpuinoi!>nr<|iiia, S. f. Cliir. Hydropneumo-
sarque; abcès contenant de l'eau, du gaz, cl une j
substance semblable à de la chair.
liiilrnneiiinotorax, S. m. Puthol. Ilydropneu- |
molhoraz; épanchemenl de sérosité cl de gaz
dans la poitrine. j
Bi(lro-iiif|iiplA-ciHiiipo, adj. m. Chim. Ilydro- {
pickelo-cyanique; se dit d'un acide produit par
la combinaison de l'hydrogène, avec le cyanure
de nickel,
Ilidroiifalln, S. f. Chir. ffydromphale , tumeur
pleine de sérosité à l'ombilic. i
ilicirono.sin, S. f. Pathol. //ydronose ; maladie i
accompagnée de sueur, appelée vulgairement '
suelte. \
liitli-ool, s. m. Pharni. //ydrool; l'eau eonsidérée
comme excipient. j
uiilfooJatA, s. m. idroola-to. Pharm. ITydroolat; j
eau distillée.
Hiili-oóloo. s, m. Pharm. Ilydroolé ; solution
aqueuse d'une substance médicin.ile.
llidro-iiaindo-riáiiirn. adj. m. Chim. /Tydropa- !
palla(io-cyanique; se dil d'un acide produit par la
«combinaison de l'hydrogène avec le cyanure de
palladium. j
Hldk-opai-a»ito, s. m. Hist. relig. Hydroparaste; on
donnait ce nom aux eucratistes, parce qu'ils
n'employaient que l'eau pour la consécration de
l'Eucharisiie.
llidroiiedéiii.t, S. f. Pathol. Hydropédèse? sueur
trop abondante.
UldropéitldC; s. f. Bot. Hydropeltide; genre de
¡ilinles aquati(iues de l'Amérique seplenlriona-
le, dont les feuilles présentent la forme d'un
hi)U( lier.
Illdro|>i'UidcaN, s. f. p!. Hydrop-llidées-, tribu de
la famille des podophyllées, ayant pour type le
f-M'iue hydropeltide. 1, nydr()pcllidée>;classe ren-
fermant les familles (les cabombées, des nym-
pheacées el (le> nelmnbniiees.
llidr(t|iol(id('u. vu. adj. Itol. Hydropeltide; (jui
ressemble l'iiydropeldide.
llidroporipardla, s. f. i(lrupérili(ir-dia. Pathol.
V. ni(lr(>]>erirardi(>.
■lidroppficardi». s. m. idrojiiTilittr-dio. Pbatol.
llydrupéricarde; bydropisie de la péricarde.
lliiIropcriAiiln, s. m. Anat. liydropérione; li(|ui-
de ([ui distend le sac formé par la membrane
codui|ue.
lll<laop<>ril<iiiia, S. f. Pathol. Uydrupéritonie: by-
dropisie ascite.
■lidrapcrltunltiM, S. f. Puthol. Ilydropéritonile;
bydropisie du péritoine, compliquée d'inHam-
mation.
IBhlroperniiirato,s. m. Chim. llydrosulfale: dans
lequi'l la proposition du soufre est quintuple de
celle de l" hydrogène.
EliilropoMia. S. f. Palhol. Ilydropisie; nom géné-
ri(iue donné à toute accumulation morbiile de
sérosité dans (juelqueparlie du cops où il ne de-
vrait point yen avoir. 1| Ilydropisie: se dil sur-
tout, dans le langue ordinaire, de l'hydropisie au
bas ventre, qui produit une cnllurc plus ou mous
considérable.
Ildróplc». ca. adj. '\dro-piko Pathol. Qui est ma-
lade (l'hydropisie. Semploie aussi substanti-
vemenl dans les deux langues. || Avare insa-
tiable vengeance.
Hidi-opipero.s. m. Bol. Hidropipcr; un des noms
de la plante que l'on appelle vulgairement cura-
(jc. lülle croît dans les lieux humides et a un
goût poivré cl brûlant.
Uidi'opifético, c». adj. idropiré-ti'.o. Palhol.
Ilydropyrélique; se dit des maladies accompag-
nées de fièvre avec sueur.
Biidropii-<-ti.s, s. f. Pathol. Ilydropyrèle; tribu de
la f.unille des lythrariées, <iui a pour type le
genre hydropylion.
llidrupirieo, ca. adj. ídro/)í-r(ko. Phys. Hydro-
pyrique; se dil des volcans qui lancent de l'eau
cl du feu. Il Se peut dire aussi des fontaines à la
surface desquelles flotte _une huile inllam-
mabie.
Biidi-»pitia<a, s. f. pi. Bot. Ilydropityées; tribu de
la famille des lythrariées, qui a pour type legen-
re hvdropviion.
Hidropitio, lia. adj. Bot.Hydropityé; qui ressem-
ble à un hydropityon.
Uidropitioii, s. m.' Bot. Hydropityon: genre de
plantes des Indes orientales, établi pour placer
l'hoitone.
Uidropixiila, S. f. idropik-sida. Bot. llydropixi-
de; plante delà Louisiane.
HIdroplania. S. f. Médec. Hvdroplanie; transport
de l'action sudatoire sur une autre partie du
corps.
lldropIáuiPA, ca. adj. idropla-niki>. Médec. Hy-
droplanique; qui apparlienl à l'hidroplanie.
Hldfo-platiiio-piánico, adj. m. Chim. Hydro-
platino-cvanique; se dit d'un acide dans lequel
l
HID
— C2:i
Hll)
lo cyanure, de platine joue le rôle de radical d'un
liydracide.
ui<lro|ileiira, s. f. Palhol. Hydroplèvre; hydropi- '
sie do la pii'-vrc. |
■lidro|>lciirUi<i. s. r. Pathol. Hydroplcurite; in-
fliimmation de la plèvre compliquée d'hydro-
pisie.
ilidrnpoido.x. adj. idropo-idcss. Palhol. Hydro-
poïdcs; se dit des excrétions ac(iueuscs des hy-
dropiques.
nuiiótioro,«. m. Entom. Hydropore; {çenre de co-
léopicrcs.
Slidi-ôpola, adj.Didact. Uydropotr; quine fait que
de l'eau. S'emploie aussi subslaiilivenient dans
les deuv luii;;ues.
ilidropotiiiito, s. m. Pharm. llydropolinilc; po-
tion ou julep.
uidropútito, s. m. Pliariu. liydropotite; tisane,
boisson.
Hidrop<4Í<|iieit. S. f. iilropsi- éa. Entom. Hydrop-
siché; genre d'insectes névroplères.
nidropMo, s. m. idrop-so. Erpél. /ïydrops; genre
de serpents.
■lidrópt<M-u, s. r. idrop-téra. Bot. V. Uidropté-
ridas.
Hidi-optéi-ida, adj. Rot. Uydroplcride; qui res-
semble à une fougère aquali(iue.
HidropéridaM, s. t'. pi. Dot. llydropcrides; ordre
de plantes cryptofîames, comprenant les fougè-
res a(iualiquvs, ccst-à-dire la famille des mar-
siliacées.
nidroptila, s. Entom. Ilydroplde: genre d'insec-
tes névroptcies.
llidrof|iielidon, ona. adj. idrulsélidnnn. Ornitli.
Ilydrucîiélidon; qui ressemble à l'iiifondelle de
mer.
nidroquelid«ncs, s. m. pi- idrahélido-néss. Or-
nilh. llydrochclidons; famille d'oiseaux palmi-
pèdes, ayant pour type le genre hirondelle de
mer.
Slidr4><|tiiiiiica, s. f. idrohi-wiha. Didact. lîydro-
chimie; partie de la chimie qui traite spéciale-
ment de l'eau.
Uidroquiniico, ca. adj. idromihi-milio. Hydro-
chimique; qui a rapport al'hydrochimie; qui ap-
partient à l'hydroehimie.
nidrorodon ou IlidroiMidiii, s. m. Pharm. //y-
dronhotlon un llydrorrhodui ; potion faite avec
de l'eau et de l'huile de rose; elle provoque le
vomissement, et elle est un excellent contre-
poison'
1lidrorf|iii(lH, s. f. idrorlii-tiss. Palhol. //vdror-
chitc; intlammalion du testicule, avec épanchc-
ment de sérosité.
llidi-oiTa«|iiÍN, s. f. í(/rorrí/-/ii.v5. Palhol. //ydro-
rachis; hydropisic de la colonne vertébrale.
nidi>ori-a(|iiitÍM, s. f. idrorra' i-tiss. Palhol. V
U¡dr()rra<¡iiix.
HiidroNáoaro, S. m. ù/ro.v.va-k.iio. Ane. pharm.
//ydriisachaium; mélange d'eau et de sucre.
llidroMacia, S. f. idrossn-iia. Bol. 7/ydrosacez
lieibe anuatiijuc des anciens, qui croissait en
Syrie. On croinjue i •élnit la cuscute on lunette.
liidi-oNaiia. s. f. Miner, //ydrosane; varicle d'opa-
le blanche.
lli<lrosarf|iiia, s. f. idrossnr-Vin. Pathol. //ydro-
sarque; tumeur contenant de la sérosité ei i\v<
excroissances char-nue.
IRidro>«uivocela, S. f. idrossario/.H-la. Chir. If\
drosarcocélc; sarcocèlc com(iliquée d'hvdrocéjf"
IliiIroNato, s. m. idrossa lo. Phaim. //vdrosal*
déenclion de roses, mêlée avec de Phvdiomcl. '
nidroixaiivo, S. m, Erpét. /iydrosaure; genre de
reptiles sauriens.
nidroNc»pia, S. f. idrns' o-pia. //vdroscopie. pré-
tenilne faculté de sentir les émanations des eaux
souterraines. Il Hdroscopie; divination par le mo-
yen de Peau. I Hydroscopie; pronostics par les-
ijuels l-expèrieucc apprend à prévenir certains
événements physiques, et par lesquels on con-
naît qu'ils doivent arriver. Par exemple, les ma-
telots coiiuaissenl ;i la dispositiondc la superficie
de la mer qu'il y aura une tempête.
uidi*<iscopiaiio. lia. adj. idi oslopia-no. iZydros-
copion; (|ui esl lelatif ¡i p. vdroscopie.
IBidro.veópieo , vn. ad. l'i/ros/;!) -;>í/ío. Hidrosco-
pi(iuc; qui a|ipailient à l'hydroscopiquc.
illdi'óíícopo . >. lu. i</ro.î-co/io. Ilidroscopc ; ce-
lui (inc Ion suppose avoir la faculté de sentir
les émanations des eaux souterraines.
Ilidi-oselciiiato , S. in. idrossétt'nia-to. Chim.
Hydioséléniale; sel produit par la combinaison
de l'acide hydroséicnique avec une base salî-
fîaable.
Ilidro<«rlciii«>o, aiij. iilrosséi''-ni o. Chim. Hy-
droséléiiique ; se dit d'un acide produit par la
combinaison de llndrogéne avec le sélénium.
IIIidro.«i<li'r«, S. m. idrossi-déro. Chim. llydro-
si(lér«m", nom (jue l'on a donné au pho>plurc de
fer , considéré a tort comme un metal distinct.
UîdroxlItcat«, s. m. í(//'0í.vi7í/frt-/o. Miner. Hy-
drosilicalie; siliiale qui contient de l'eau à l'é-
tat de combinaison.
uidi'o.viiixo.sn , sa. adj. idrosxil¡7.o-s^i). Miner.
Hvdrosiliceux ; qui con'Jeiit de l'eau el de la si-
lice.
isidrosita. S. f. iilrnssl-tn. Miner. Hydrosyte;
géode calcedoniijue qui contient de l'eau.
BaidritKtaiiiiitIa, s. f. iilroslc-hida . Bot. Ilydros-
tachide ; genre de plantes de Madagascar-
igidroNtàtira, s. f. idiDSta-liha. Hydrostatique;
partie de la mécanique qui considère la pesau-
leur des corps liquides, et surtou de l'eau , les
pressions evercées par euxsrir les parois des va-
ses qui les contienneni . ou celles des corps so-
lides posés sur des corps liquides, en les com-
parant les uns aux auires.
tlidrostálitM>. ca. a.lj. i<lr,ist(i-lili<>. llydrostali-
que; qui appartient a l'hydrostatique. | Látn-
IKini liidnistatira ; lam]ie hydrostatique, dons
laiiuelle l'huile arrive à la meche par le seul ef-
fet de la pesanteur d'une colonne d'eau chargés
de sels, qui pèse sur l'huile . el sans réservoir
supérieur à la flamme. |j Zool. Hydroslalique;
qui se soulienl par l'cau.
oiidrostàticos. s. m. \>\. idrnstn tikoss. Zoos
llydrostatiiiues, ordre ou liasse de la famille des
acalephes. i| llydrosiatiqurs; famille de celle del
cylozoaires. icnfermant ceux des animaux dont
le corps offre plussieurs vessies, ordinairement
pleines dair. t]ui servent aies suspendre et sou-
tenir dans l'eau.
llidroMidopalia. s. f. idrossoudopali a. V. //.-
dr(,lfi(i¡i¡(i.
Illdrosiidopátiro , ra. adj. idros.toudopn-lilio.
Med. Ilydrosudopaliqne, <nii a rapport a Pin-
lili)
— (i2V
mn
\
(.iKiSudopaihio.
UlUi-oMtilfato, S. m. idnissonlfa- lo. Cliini. 11\ -
dios\l|ihalcç sel formé il'atidc suiruriquc el
d'une base (jm-lcoiKiuc. 1| Hcizcliu^ n-scne te
iiuiii jidiir ceux de rcíi scls(laii> Ic-qnels l'livdru-
^'éiic i't Icsnuric sont (-11 |iri>|i«irlii)ii cjíalc. | //i-
iiro anlfdlo sulfiirco, liydrosiiUaU- sulluié; com-
posé iKiilciiiiiit |ilus df soiilre qu'il n'en eiilre
dans |-h\ilii);:<;'ne snlluré, mais donl on ne con-
nail ni iclal de saluialiou ni eelui de su'liira-
lioii. I :\linér. llydrosuUale ; lombiiiaison de
sulfalc (i (l-caii.
■lidi-o-NHir.t-c.ii-lioiiico . adj. in. Chim. //ydro-
sullu-(ailjoiii(]ue; se dil d'un aride produit par
la (onil)inaisoii de l'hydrogène; du soufre el du
carbone.
Ilidi-o-siilfo-ciáiiiro , ndj. ni. Clniu. //ydro-sul-
f(i-cyaiiii|ue ; se dit d'un acide produit par la
cohibinaison de l'hydrogène, du soufre, el du
cyanogène.
Uidi-wNiilfiirailo, part. pas. de ïlidrosulfiirar.
Ilitli-t>.siilfiiriif, V. a. idiu^ssoulfouiur. Cliim.
//ydnisuM'uier, produire de li»ydrogènc sulluré
sur un objet.
Ilidi-o.<<:iiriii-co, co. adj. ijrossoulfou-réo. liy-
drosuifuré; quiest converti à lélal d'hydrosnl-
fure. Il Cifuióíicnn liidrosiilfúreo; cyanogène hy-
drosuifurè; compuse qui paraît résnller d'une
combinaison de hydrogène avec du cyanogène et
du soulre en d'autres proportions querelles qui
c\i>lont dans la sulfo-cyanogéne >l l'hypersul-
fo-cyanogèiie.
■lidro.><uIfui-ico, pa.adj.i(/ro50!(?/'oHri-/io.Cliim. ¡
HydrOïulforique ; se dit d'un acide formé de;
soufre el d'hydrogène, qui est gazeux, imolere, |
et d'une odeur fétide analogue à celle îles œufs
pourris. 11 se Irome dans (lucUjucs canx miné- |
raies, dans les fosses d■ai^auces, etc. || C'est à !
cet acide qu'est due l'as]. hyxic connue sous le'.
nom de ploinh. un .s'en sert en phai macic pour 1
préparer des eaux minérales ariilici^Ues. j
sli(!i-o<>iiirii>-o, s. m. idtossoulftni-ro. Chini. Ily-
drusulfure: combinaison dhydrogène sulfuré
avec ul autre corps,
uicSroNHiriiro.xo. .«■u. adj. idrossuul fuuro-sso.
Chu». Hydro-sulfureux; se dit d'un acide dont
l'existence est problématique, et qu-i sésulicrait
de la combinaison en volumes égaux de l'acide
bydro-sulfnri(ine avec lacide sulfureux.
Uidi'utnlci.Ktivi). s. f. i</ro/a?(74/!-/in. Hydrolha-
last iquc; aride naviguer soux les eaux.
Ilidi-o(uf|iiii!i<>ti-o, s. m. iilrütahi-mélio. Pliys.
îlydrotachimctre; instrument propre à mcsuier
la vile^se de l'eau.
Uidroti't'iiirn, S. f. l'/n ofc. -»■ : '.i7. n;>ilrodrolech-
niquc; purlie de la mecaniqîH' qui a pour objet
la direction et la conduite dos eaux.
Il\<li-<tioiiii-itto, s. ni. ¡droielnura-io. C\úm. Hy-
drotclUuate; sel foruié de l'union de l'acide liy-
droU'Huiique et li'une base .saliiiuble,
nidroicliii-ito, adj. m.idro étou-riko. C\úm. Hy-
drolellurique; se dit d'un acide produit par la
combinaison de l'hydrogène et du tellure.
BSidro-íoiiiro-ciáuu-o. adj. m. Chiin. Hvdro-lc-
lluro-cyaniqiu-; se dil d'un acide produit par la
couibiriaison de l'invlrugènc, a\ec le cvanurc de
tellure.
saidi-ntetrasitlfato , s, m. idrotétrasnulfa- lo.
Cliim. V. Ilidrurnad) isulfato.
ilidródro, cu. adj. idio-tiko. Méd. Hydroliquo,
sudorilique, qui favorise la trans|iiratiùn. || S'em-
ploie sub^lallli^ement.
ildiiitilii. s. ï. tiIro-tHa. .Miner. Hydrotilc; géo-
de qui contient de l'eau.
Ilidio-tio-rarltiuato, s. m. Chim. Hydro-lhio-
cai bonale.
lliiii'f.itiiiiiito. S. in.ù/rod'onn-fo. Chim. Ilydro-
lionale; sel piiidnil par la combinaison de l'aci-
<lt' hydrothionique avec une base saliliable.
Ilidi-ittióiiiro , adj. m. i(//ü/í>-rn7;o. Chim. Ily-
droi^ioniqne; se dit d'un des acides pro<luits
par la combinaison de l'hydrogène el du snufre.
Il est plus connu sous le nom d'acide hydro-
sull'iirit¡ue.
llidi'otioiiito , s. m. idrotio-iùlo. Chim. Hydro-
lliionite; sel qui résulte de la combinaison de
l'acidi- hydrotbioneux a\ec les bases.
uidrotiuiioNo, Mil. adj. idi'oliono-sso. Chim. lly-
drolioncux ; se dii d'un des acides produits par
la combinaison de l'hydrogène el du soufre.
Blidrotitii, s. f. iilri)ti-(a. l'alhol. Hydrotite; hy-
dr(qiisie de l'oreille | Miner. Hydrotite; géode
de clialcèdoine (jui conlien de l'eau.
Bii«lrot(ir»x, s. m. idrutn-rais. Falhol. Hydro-
ihoiax; liydropisie de jioitrine.
BBÍdro(i'«-ciieliii('«M, S. f. pi. idiotréméli-néass .
liol. llydrotreiuellinécs; groupe de cryptogames
nquiiiiques, comprenant tous les champignons
qui se dévclopjicnt dans l'eau, sur les substan-
ces animales en décomposition.
Bflicirotrctiioliitoo. vn. adj. idrolrémcli-né'j. Bot.
Ilyiirotrémelliné; se dit des champignons qui se
développent dans l'eau.
Hidi-<iti-¡!<itiirato, s. m. idrotrissi)uïfa-to. Chim.
Hydrolrisulfate; Irisulfate qui contient de l'eau
à l'elat de combinaison.
Uidrodi.KuliTui-o. S. m. idrotrissotilfoit-ro. Chim.
lly drolrisulfuie; sullui e (|ui contient trois fois
autant de soufre que d'hydrogène.
Blidroxniitnto, S. m. idralisanta-to. CJùm.Hy-
droxanlliale; sel qui résulte de la combinaison
de l'acide hydroxanlique avec une base saliliable.
Illt£roxáii(ico, adj. idrolisnu-iico. Chim. Hydro-
xanthique; se dit d'un hcide dont l'exislencc est
problématique, cl qui résulterait de la combi-
naison du xanlhogène avec l'hydrogène. On l'a
depuis considéré comme un oxacide el appelé en
conséquence acide xanlhique.
BBidioxidco, oa. adj. idrokei-déo. Chim. .H^ydro-
xydé. qui est réduit à l'état d'oxyde,
iïidroxido, s. m. idroh-sido. Chim. W^ydroxyde;
combinaison d'eau et d'un oxyde métallique.
iBidro-aisico-ciánifO adj. m. ihim. //ydro-zin-
co-cyanique; se dil d'un acide produit par la
combinaison de l'hydrogène avec le cyanure de
zinc.
lBidfü7.oe, adj. idroio-é. Zool. Jïydrozoé; qui vil
d;ins l'eau à tous les étals.
BBi<lroaoe.<*. S. m. pi. idrmo-éss. Zool. /iydrozoésç
enibraiuliomenl du rè_'ne animal, comprena:îl
les animaux, tels que b"^ molln-ques et les zoo-
phytes, auxquels l-eau est indispensable à tons
les âges el a tous les états.
ííidfúrfO. ou. ailj. idr<i}t-réo. Chim. Hydruré;
qui est réduit à clat d'bydiurc.
BBidfui-o. s. ni. idmii-ro. Chim. Hydrure; corn-
Hii:
— (>:>:> —
HIK
^)osé d'hyJrogcno ft df tnuf autre p-rp> simple
<iuc l'oxygi^ne, lor«(¡u'il ii'e«t ni «ciJc ni fra-
/eu\.
Iljelirc, s. f. inus. V. l'iebre.
Ilivdi.», s f. ié-dra. Seconde façon dorinre RUi
vignes en les binoni; binage.
airiira, s. i.t'-.drn. Hol. IJerre; genre de plan-
ios type de la famille des hérédaeées. compre-
nant buit espèces, grimpantes, a feuilles alter-
nes , entières ou b)bée.« , et à (leurs petites,
blanchAtresou vprdàlres, disposées ei: cime ou
en panicule, et dont la plus connue est le lierre
grimpant d'Eorope. qui s'élève sur les vieu\ ar-
bres, les vieilles murailles, en s'y accrochant
au moyen de sopports ou petites racines serrées
el étroites qui naissent le long de la tige et des
rameaux, et sappliquenl sur les corps, qu'il
recouvre de sont ver." et élégante fcuillaire. Ses
feuilles sont toujours vertes; tantôt cordiformes
tantôt a cinq . trois, deu*. lobes plies plus ou
moins profonds , mais, en général, toujours
glabres et luisants. Le tronc atteint quelque-
fois un pied de diatnètre ; on en cite qui avaient
la grosseur d'un homme. Les vertus médicina-
les du lierre sont bien restreintes; ses feuilles
servaient a panser les vésicatoires et les cautè-
res, et n'avaient d'autres propriétés que la fraî-
cheur qu'elles entretenaient sur la plaie;elles ont
été remplacées avec aNantagc par des papiers
préparés à cet effet; elles servent de fourrages
en Bretagne, quand ceux-ci sont peu abondans,
leschè\res, les moutons el les vaches les man-
gent avec avidité. Les baies sont purgatives et
excitent le vomissement. Dans les pays chauds,
il découle du lierre un suc qui se durcit á l'air,
et se réunit en |>ctites mas.ses irrégulières; cet-
te substance est connue sous le nom de Qomine-
/l'f rre; elle est d'un brun roussàlre, lisse sans
transparence , d'une consistance assez ferm.-,
et elle se ramollit lacilemeiil dans les doigts;
lorsqu'on la bri'ilo , cUedoiitip une flamme claire, j
et répand une odeur approchant de celle de l'en-
rcns; elle n'a maintenant aucune vertu en mé-
decine. Mais, malgré la perte de ses vertus mé-
dicinales, le lierre sera toujours cher à la poé-
sie.
Hiedra leri'OKtre, Lirrre terrestre, herbe de Saint
.lean , ronde lettc; plante vivace qui vient dans
Icsleux ombragés, dont les feuilles ont quelque
ressemblance avec (elle du lierre. et dont on l'ail
usage en médecine. ;| Hidra arbórea; lierre co-
mún.
Ulel, s, f. iél. Anal. Fiel; humeur jaune et amèrc
contenue dans une vésicule ayant la forme d'une
I)etile poire el qui est adhérente au grand lobe
du foie. Les propriétés 'physiologiques il\i fiel
ne sont pas bien connues; on croit qu'il contri-
bue pour beaucouf», comme dissolvant ;i la di-
gestion des aliments. |¡ Vcsicitladc la /lie/; vési-
cule du tiel; poche meml)raneu>e. (lui occupe la
face inférieure du grand lobe du foie , et qui serl
•«le réservoir à la bile qui n'étant point portée ilu
foie au duodénum parla canal hépatique; rellue
de celui-ci dans le canal cyslii|ue. || Techn. Hiel
(/(' />/(ci/; (ici de bd'uf; liquide visqui-ux sécrété
par le foie, et qui se trouve dans une vésicule
allenanle à cel organe. Il est employé avanta-
geusement pour enlcNcr les laches de graisse
TO.MO \.
sur les tissus qui sont altérables par les alcali*
el les savons. Il Fig. Fiel; haine ressentiment,
aigreur, colère, animosilé, aversion, inimitié!
Il Fig. Fiel, chagrin, déplaisir- .Yo (ener hiel.
fitrcsansliel; n'avoir point d'esprit de vengean-
te. Il Estar herho de hieles, s'abreuver de fiel,
être sur le-» épines, vivre dans les méconlenle-
menl, dans la jalousie, dansla haine. || Bol. Hirl
de tierra; tli-l de Ierre; nom vulgaire de la fu-
mclerrc el de la petite centaurée. Il h'rhar la
hiel; faire feu des (jualrc pieds, faire les der-
niers efforts. ¡! .Yo hay miel sin hiel; il n'v a
point de roses sans épines. |i Harer echar la hiel:
chargriner ou surcharger de travail, il Dar a
heher hieles; faire boire le calice jusqu'à la lie.
Hielo, s. m. ie-lo. (llace; eau devenue solide à la
suite d'un abaissement naturel ou artificiel de
la lempérolure. Il On peu dire aussi de la {¡la-
ce de vin, de lait.demerriire.Qir.. ¡tour faire
entendre que ces substances, qui se trouvent
communément à l'état liquide dans les climats
tempérés, ont éprouvé un abaissement de tem-
pérature suffisant pour les faires passer à l'étal
solide. Il Ilielo arlificial; glace artificielle: celle
qu'on obtient au moyen de sels solubles cl d'eau
ou de neige mêlés dans des proportions conve-
nables, ou bien avec des mélanges de suîfate de
soude et d'acide sulfurique étendu d'eau, etc.
I L'action de glacer, de congeler, de se glacer,
de se congeler, ij Fig. Glace, insensibilité, froi-
deur, indifférence. || Ser de hielo; èlre de glace:
n'éprouver aucune sensation, aucun goût pour
certaines choses. i| Estar hecho un hielo; Cire
glacé, froid comme la glace. || Corazón de hielo;
coeur de glace insensible à tout.
Uielti-o, s. m. iél-tro. inus. V. Fiellro. || Sorte de
I mesure |)our les liquides.
1 Hieiiiacion, S. f. iémmian. Didacl. Ilyémation:
actionde passerl'liiver. !| Hol. Propriéicdesplan-
les qui croissent dans l'hiver.
Uiemnl, adj. iénvil. llyémal; qui appartient a
l'hiver. || Bot, Hycmal; se dit principalement des
plantes qui croissent en hiver. || Montes hiema-
les; montagnes hiemales; celles qui étant cou-
vertes de niege et de glace toute l'année, ont
un hiver éternel sur leur sommet. Les montag-
nes hyémalcs portent leurs glaces sur des som-
mets très-élevés. dont les lits sont disposés au-
tour d'un pied comme des feuilles d-arlicbaut, à
lin qu'elles ne glissent pas. jl Siditicio hichnal;
soliiicc hiemal , ou d'hiver, nom donné par les
astrologues auqualrièiuc quartier du thème cé-
leste.
HIciuN, s. m. Myth. Ilyems; l'hiver personnifié.
Hlenn, s. f. ié-«a. Mamm. Hyène; quadrupède di-
gitigrade de l'.Vfrique cl de l'Asie méridionale;
qui a beaucoup de rapport avec les loups par son
naturel carnassier, par sa taille el par la forme
de sa tète. L'hyène fouille les tombeaux pour se
repaître de la chair des cadav res. || Myth. Les
Egyptiens en avaient l'ail une divinité. || Piedra
de hiena; pierre d'hyène; l'iinc dil qu'on allait a
la chasse de ces animaux pour avoir ces pierres
qui, mises sous la langue, donnaient à celui
qui les portail le don de prédire l'ovenir. I| Icli-
thyol. Nom vulgaire dune espèce de gros pois-
son de mer.
Hleniinquin. s. f. iêrnan-kia. Dut. livcnanche;
lili
li¿ü —
HIK
plante du rap ilo Ui>i>ne-Ks|)(^ranro.
■Ica4«. s. f. iiiii!>. V. t:stirrci>l.
■lirnlno , nn. atlj. iéni-uo. Mainm. Ilyéniíi;
qiii ri'ssi'inlilo .i une hyenc.
HirnlnsN, s. m. |il. iéni-noss. Mainin. Ilyêiiiii^:
tribu (los fobiiU'S qui a pnur type lo goiiro
liyoiio.
Hlriioi<lc. ndj. lenio-f/f. Mainm. Ilyónoide; qui
rtssomblo a une hyéno.
lliern. s. f. inus. V. Hiedra.
illrrMrUN, s. m.iéra-iinss. Bot. Hyéraciécs; tri-
bu do la fauíillo des chiooractVs. || Hyéracióes;
section de la tribu de* sarlarécs. 1¡ Hyéraciees;
sous-lribu do la tribu des rhici>racees. ayant pour
iNpo lo fíoiiro epervirr.
HIri-Mrlo . r\m. adj. iéra-iio. Bot. Hyérarii^; qui
ressemble a un eperner. |1 Mus. anc. llyoracieii;
se dit diin ncune ou d'un air grec compose p.ir
Hiiia\.
lloritoio. s. m. téra-zio. Bol. lliéracinm ; herbe à
repor>ior. | Le facieron des champs. || Le pi--
senlit. ji llisl. rel. Uiéracien; nom sous lequel on
dosijnail quolijuefüis les bioraciles.
Illorariuitle. adj. ieraiioiili-. Bol. Iliéracioide;
qui rossomble a une épcr>iére. |i s. m. Hiéra-
noido; genre de plantes séparé del'hieracium à
cause de son perianlbe dont los écailles sont
moins appliquées contre les intérieures.
ilirrMrlon. s. f. Pliarm. lliéracion; collyre prop!.<
a éolaircir la \ue.
Hiprarlla.s. m. iéraii-ta. llisl. rel. Iliéraciio;
meuibre dune secte chétienne fondeo au III >io-
"le. en Egypte. \\\t lliera\. <jiii enseignait que
la rosurro( lion serait louto ^pirlluclle. que bs
enfants morts avant l-àgc de raison ne peuvent
être sau\és. et que Molchisoiiech était le .Sainl-
Espril.
HierarltM. s. f. iérazi-ta. Miner. Uiéracile; pier-
re précieuse qui ressemble, dit-on. à l'oeil dé
l'épervicr.
iilprarópoll.o, S. m. iéru':o-poHss. Anat. Hiéra-
i-opolis; nom par lequel plusieurs écrivains dé-
signent lendroil de 1 Kgypie oii l'en nourrissait
lesépcrviers sacrés.
■kicr«iio<ti<4 . s. f. iérano-ssiss. Falhtd. Hiérano-
so; danse de SainMiui. || L'épilepsie. que les
anciens appelaient mal sacré.
Hlorápiera, s. i.iérn-pirni. Anc. pharm- lliéra-
pilcra ; électuairo dont l'aloés formait la baso,
ol à laquelle on alribnail do grandes verUis.
ElirruttoIiiK. '^.ú-rapo-Usí. lîéogr. Hiorapolis; vil-
le l'hrygie; aujourd'hui l'ambuk-Calesi. i| Hie-
rapolis: ville de Syrie . melropolc de la province
eupbratésienne; aujourd'hui Siembigz.
nierapoliiaitA. nu. adj Géog. Hiérapolilain; qui
est li Hiéiapolis ; qui appartient a Hierap<dis ou
I >os habitants. S'emploie substantiv.
Uicrarca, S. m. V. Gerarca.
IliorMi-qHia, s. f. Y. Gerarquia.
Hieren. s. r. iert-a. Mylh. Hiérea; amante de Mer-
cure, qui la fondit iiére dun géant, père d"ls-
( bonus. 1 Hicrea; surnom de Diane.
aii-reo. ». Eniom. Hioré ; espèce de papillon.
Hirrobotatiia, s. f. i¿rü/)o/íj-r:iri. Anl. gr. Iliéro-
botano; hoibc sacrée dont les anciens faisaient
usage dans les sacrifices magiques, dans les cé-
rémonies cïpialoircs. etc. On croit que Vhiéra-
iotane mtVe élait notre verveine ollicinale ou
une véroiiiquo, ol V hiérabutnne /\meHf,\i' \é-
lar ollicinal ou la véronique ebenelte.
■Ilrrosrpla. s. f. iéroii-pia. Anl. gr. Ilierocépic;
bois sacre de file de Chypre, dans le voisinage
de l'npins.
■Ilrrorrrlrlo. S. m. iéroziri-lto. Anl. gr. Uiéru-
céryce: chef des hérauts sacrés dans les mystè-
res de t>rés Klunéne. Sa fonction était d'écarter
les profanes, et toutes les personnes e\clues de
la fête par le-luis, d'avertir les initiés de ne pro-
noncer que des paroles convenables» a l'objel de
la cérémonie, et de garder un silenoe respec-
tueut. Celte charge était porpotuelle, et ne pou-
vait être ovenee que par un descendant delà
famille Kumolpide.
lllrrocloe. S. f, iéroklo-é. Boll Hiéroiloé; genre
do graminées établi aui dépens des boriques.
lli<Torlé«, llisl. Hiéroclès; gouverneur d.Kleian-
drie sousDioclélien. | lliérocles: philosophe pla-
tonicien.
Iliorororueiro. ra.adj.iérokom-ziko. Anl lliéro-
cciraciqiie; qui a rapport au culte de Milhra.
Iltorocoraclo, s. m. .\ntiq. lliorocorace; prêtre
du Soleil ou do Milhra chez les Perses.
UiorodrMuiM. S. m. Litlér. Iliérodramc; orolorio,
drame dont le sujel est emprrunló à l'histoire
sainte.
Hicrúdiilo, S.m.t'éro-(ioi4{o Ant. gr. Iliérodoule;
esclavo consacré au service d'un temple. || Il y
avait aussi îles femmes hiénulonles . lourtisanos
sacrées «jue dos hommes, que des femmes mê-
me, atlitlaienl et donnaient à Venus, et qu'on
ap(ielail aussi los liiles d'Aphrodilo. L'argenl
qui provenait du commerce do leur charmes était
reservé pour l'onlrolien et le service «lu templo
i\i^ la doossc.
lllprofaiila>i. llici'oianto, etc. V. Gerofante.
iilcróflla. S. f. itro-fila. Uiérophile; un des nom».
do la sybille de Cumes.
iiicroiliax. S. m. Hist. rel. Iliérophylax; gardien
dos (liosos saintes, oflicier de l'Kglise grecque.
Blipróforo. S. m. .\nt. gr. Hiorophorc; prêtre qui
dans b's coromonios religieuses portait les sta-
tues dos dioui ou les choses sacrées.
Hicrosrnia. S. f. Didacl. Hiérogénie; origine des
diverses religions. || Hiérogénic; science qui
Iraite de l'origine des religions.
nieroslifiro. s. m. V. Gerogli/icn.
iiirrocrafia. s. f. icrograft-a. Didacl lliérogra-
phie; description des diverses religions, des
choses sacrées.
llierojfrúfíro. r». adj. Didac. lliérographique:
qui a rapport à Ibiérograihie; qui a rapport à
l'écrit ure hiéroglyphique |ou hiératique des an-
ciens Kg> plions.
ilirrósrnfo. S. m. Didstl. Uiérographe: relui qui
décrit les choses sacroes. qui écrit sur les diflo-
renlcs religions. ( .\nt. Hierographc; conserva-
teur des ohosessacréesen Egypte.
llicrosrnnin. S. m. Uierogramine; caraclerc pro-
pre a l'ooriiiire hiératique.
niorosraniula, S. m. Paléogr. Hiérograinmate.
Iliorosrainmaliste; scribe égyptien employé par
lis irêlres. et au service des temples; il était
cb.argé do tracer les figures hiéroglyphiques cl
de lese\}>liquer.
■Ilrrnsraïuutico, ea. adj. l'eroi/rama-iiAo. .\nt.
Hiérogrammatique; se dit pour hiératique. \ .
H 11-:
- ()27 —
Hii:
H ir rat icd.
lll<>roloK>n. >• !'• iniilnijlu-a. Didail Hierologie.
rontiaissan}{C des religions que profosscril les di-
vers peuples. I Hiérolofçie ; discours, trailé sur
les dioses s.icrécs. | l,iiur¡í. Hicrologie; béuédic-
tion.Sedit plus particuiièrenicul de la héiiédic-
tiou nuptiale chez les chrétiens urecs et chez les
juifs.
MierolÓRlco, c«. adj. ierü/()7-/ii/.o. Didacl. Ilié-
rologique • qui apparlienl a l'hiérologie.
BieromonriM, s. f. Ant. niérom.incie; divination
appelée aussi hiêrosropie. V. Hierosropia.
nieromtintiro, ca. adj. HiérL>mantique; qui ap-
partient a l'hiérotnancie.
Hicroninend.s. f. leroMUie-na. Mvlh. Hicromiu-nc;
fille du fleuve Simoïs. Klle épousa Assaracus, de
qui elle eut Oapys, un des ancêtres d'Kiiéc.
HIerómnvno.s. m. Ant. gr. Hieroninèiie; titre
de l'un des deu\ députés que certaines villes de
la Grèce envoyaient à l'assainbléc des aniphic-
t^Yons, pouryeiercer les fonctions de greffiier
sacré. Les hicromnénes avaient soin des choses
sacrées. C'était toujours un hieromiién>' qui pré-
sidait l'assemblée. | Hisl. relig. Hiéroninéne;
officier de l'Kglisc grecque, diacre du patriarche.
■Ilcroiiiiienon, s. ni. Ant. Hiéroninéiion ; pierre
dont on se servait dans les divinations des an-
ciens.
Uipron. s. m. Ant. Hiéron; enceinte et di-pemlan-
ces extérieure d'un temple, il Primitivement,
enceinte dans laquelle se trouvait seulement un
autel en plein air. | Hist. Hiéron, il y eut dein
rois n Syracuse qui portèrent ce nom de 474 à
•213 avant J. C
Uieróiiico. ca. adj. .Vnt. Hiéronique; se dit de
certains jeux qui se célébraient chez les Ro-
mains en l'honneur des dieux.
Hlrróitico, s. m. Ant. Hiénmique; celui (iiii avait
été vainqueur aux jeux hiéroniíjues, ou dans l'un
des quatre grands jeux de la lirére.
iilf'róiilnio, Hist. Hiéronyme; roi de Syracuse,
mort en 21 '• av. .1. C. || Jérôme; nom propre.
lll<*roniinico . en. atlj. Hist. rel. Hiéronymique;
qui appartient à saint Jérôme.
nieronlinlano, s. m. V- Jeronimiano.
Hleronimltn. S. m. V. Jeronimitd.
Hleropirn. s. f. iérnpi-ra. Palhol. Iliéropyre; éry-
sipéle.feude saint .\ntoine. V. Krisipeln.
Mit-roN, s. m. pi. Iî"t. Sorte de vesre.
■llcroNropla. s. f. .Vnt. Hiéroscopie , divination
fondée sur linspection des victimes et de ce qui
se paissait dans les sacrifices.
HirrÓHcope, pa. s. .Vntiq. Hiéroscupier, relui,
celle qui annonçait l'avenir au moyen de l'hié-
roscopic.
BieroMcópico. ca. adj. isrns'^o-piiio. Ant. Hicros- I
copique; qui appartient à l'hiérosropie.
HicroNcopio. s. m iérosUo-pio. Ant. Iliéroscope; |
sorte de verre dont on se servait dans l'hiéros- î
copie. j
liicrrccico, illo. io. s. m. dim. de hierrn. |
■lierrcxiielo, s. m. dim. de hirrro. ;
Hierro, s. m. eerr-u. Miner. Kei; métal Irés-abon-
daiit qui se trouve répandudans toute la nature,
combiné soit avec l'oiygéne. soit avec le soufre,
soit avec différi*nls acides ou différente* ^iubstiiii-
ces qui remplis>»enl les (onctions d'acides; ra -
remeiit ou le trou\e a l'état natif. A l'elal de
pureté le 1er est, a lexlérnur, ilun ¿i'"" tirant
sur le noir, a l'intérieur, d'un pri> nietalliqur
clair, tirant parfois sur le blanc dargent. ^a
cassure est ordinairement grenue et quelque
fois lamellaire; il a beaucoup de ténacité et peut
se réduire en fils d'un lrés-|ielit diamètre qm
exigent pour se rompre un poids considérable.
Sa pesanteur spécilifjue varie de 7. i\ à 7, H. H
jouit plus que tout autre l'orps de la propriété
d'attirer l'aimant. H ne peut fondre qu'a une
température Irés-élevée. Il est infusible au feu
du chalumeauordinairc et se ramollit seulement
au feu de forge, ce qui permet de lui donnet
toutes les formes imaginables. Il s'oxide faci-
lement à l'air humide et se rouille. L'acide azo-
tique le dissout et la solution précipite en bleu
par le cyanure ferroso-polassique. ¡| Le fer, con
sidéré rainéralogiquement , est la base d'un
grand genre artiliciel, composé de plus de qua
rante espèces, qui le présentent ou libre de tou-
te combinaison au moins définie, ou combine
avec des rapport fixes avec l'arsenic. le souifrcou
l'oxygène, ou avec divers acides, tels que l'acide
carboniijue, l'acide sulfurique. l'acide phospho-
riqiie. l'acide arséiiique et enfin le silice. De la
lasubdivision naiurelledu genre fer en plusieurs
sous-genres. De là aussi plusieurs espèces et
variétés qui s* rapportent à ce sous-gcure. Nous
ne les mentionnerons point ici. chacune de ces
espèces et variétés ayant été définie à l'adjectit
qui accompagne le mot fer qui , dans les deux
langues, sert de racine pour les désignations
composées. || Considéré sous le rapport des art*
le mol fer reçoit encore plusieurs modificatifs.
relativement à ses qualités, à ses défauts, aux
divers usages auxquels on l'emploie, aux prépa
rationsqu'il asubies, etc. | Hierromlbo.X. Hier-
rn nlbando ] Hierro arquero. ! Hierro cellar.
I Hierro cnhilla: fer forgé en barres d'une mo-
yenne grosseur Il //ierro carretil; fer forgé en
barres de cinq pouces de largeur et un d'épais-
seur. I Hiei ro rellar; fer en barres de trois pou-
ces de largeur et un d'épaisseur. 1| Hierm cola
du; fonte. Il Hierro cuchillero. V. Hierro cellar.
Hierro de llantas: fer en barre de trois á quatre
pouces de largeur et un d épaisseur. | Hierra
tnedio torcho. \ . Hierro lorchuelo. \\ llierroplan-
quilla; fer en barres carrees de deux pouces d'c-
paiseur. || Hierro planchuela. | V. Hierro ar-
quero. Il Hierro cuadradilla. V. Mierro cuadra-
do. Il Hierro cuadrado ; carre, d'un pouce et
demi. Il Hierro torcho; fer carré, de quatre pou-
ces, 'i Hierro tmrhuclo ; fer carre, de trois pou-
ces. I Hierro varilla; fer en barres rondes peu
épaisses. I Hierro albandu; fer ardent, rouge,
en feu, allume. || //ierro en planchas; fer en
plaques, fer aplati. || Hierro en hojas; fer en
feuilles, tôle. |¡ Fig. Fer; se prend pour arme
meurtrière, épée, poignard. [ Fer; la poinlede fer
qui est au bout d'une pique, d'une lance, d'une
fleclie. II Fer: dans un sens plus étendu se prend
pour guerre. ¡.i>s Mahometanos propagaron su
re/ii/ioft por medio del hierro; les Mahométans
étendirent leur religion par le fer. \ Fig. Fers;
chàiines. menottes de prisonnier. || Rlas. Hierr.»
de ninlinit; aniHe. fer de moulin, jl Hierro dría
ijuadaña; rancbier, fer d'une faux, j Al h*Aa>
'•ali-ntr machacar de repente; il faut battre le
huí
— (128 —
HIG
fer laiidis qu'il i-sl diaiiil. || Cbaiia de liierru;
tète de fer, humiiu> exlri^nieiiu'iit upuiiàtre. |
Cabc7.a de hierro; liHe de frr; liDinine iiifati^ta-
ble dans IW-lude, dans les allaires, ele. || Ma-
chacar ó mojar en hierro frío; reprendre une
personne ineorri^ible, sa>onner un m^gre. | Te-
ner el nier¡>(i de hierro; aM>ir un eorps de fer,
ôlre infalifçnble. 1| ¡.levar hierro a Vizeaija;
porter de l'cau à la rivière. [ pl. Werros; alia-
dles, pelils nioreeaux de plomb »iue l'on soude
dans les paneau\ des vilres.
Iliotoiiirtrin, s. {. iethmétri-(i . (Ihys. Hjétomé-
trie; mesure de la (luanlilé de pluie qui tombe
dans un lieu pendant un temps donné.
llietoinétrico, ca. adj. rby>. lliéloinélrique; qui
a rapport à IMijélumélrie.
Uivtonietro, s. m. iMijs. llyélomètre; inslrumenl
propre à mesurer la quanlil6 de pluie qui tombe
chaque année en un lieu.
Uifa, s. f. a-fa- Bol. y/yphe; expansion filamen-
teuse, un peu charnue, déliquescente ou lihrru-
se des moisissures.
ulfulio. t«. adj. ifal-tn. Ornith. //yphalle; qui ne
fait que sautiller.
uiraKo»). s. m. Ornith. Ilyphaltes; famille de
l'ordre des passereaux, comprenant des oiseaux
qui ne font que sautiller.
llirniito, ta. adj. il'tnm-to. Ornilh. /iyphanle; se
dit d'oiseaux q»\ mettent aeaucoup d'art dans
la construction de leurs mids.
iiifaiitos. s. ni. pi. Ornith. Ilyphantes; famille de
l'ordre des passereaux comprenant des oiseaux
qui mettent beaucoup d'art dans la confection
de leurs nids.
llifnsnia, s. f. lîot. Hyphasme; portion étalée et
floconneuse de certains chanipi^'nons.
iliraso, s. m. ifass-o. Géogr, llyphase; rivière de
l'Inde, affluent de l'indus, Alexandre s'avan.^a
jusque sur les bords, mais le mécontentement
de ses troupes le força de rétrograder,
uifena, s. f. Dot. //yphène; genre de palmiers de
la Tébaïde.
nifoniicios, s. m. pi. Bot. /fyphomyces; classe ou
ordre de champignons renfermant ceux de ces
végétaux qui on le thalle noconneux comme les
moisissures.
Uifospóreu, ea. adj. Bot. llyphosporé, qui a la
forme de filaments.
Uirósporoií, s. m. pi. Bol. TZyphosporés, section
de l'ordre des lichens, comprenant ceux qui
ont la forme de filaments.
Bifltlro, s. m. Enlom. 7/yphydre, genre de coléo-
lères.
niga, s. f. i-Çfd. Amulette contre les charmes et
les maux d'yeux. || Fig. aïoqucrie, mépris. |1
Dar hi^a, rater, manquer à tirer, en parlant
d'une arme à feu. H Hacer la hign , dar la hiija,
faire la figue, montrer le pouce enlre les deux
doigts voisins en fermant le poing en signe de
mepiis. llA'o dar por alguna cusa dos higas:
(fam) mépriser ([uelque chose.
«iSadilla. s. f. V. Higadillo.
Higadillo, s. ni. dim. de higado. Pelil foie, foie
d'oiseau.
Hígado, s. f. i-gado. Anat. Foie; organe sécréteur
de la bile et du fiel. | Fig. Courage, valeur, ré-
solution. I Calor del hígado; chaleur de foie,
boutons qui viennent au visage. | Hígado de
antiiiioiiiv; fuie d'antimoine. |1 Higado de a:u-
fre; foie de cœur. || V\g. Higado marino; es-
pèce de poisson de mer. | .M«|oi hígados: ntan-
vais cu'ur. Il Fig. ¡lechar los hígados; travailler
avec ardeur; ne rien négliger. || Fig. Hasta los
hígados; se dit pour mappier l'excès d'une pas-
sion, etc.
IllKntr, s. m. iga-lé. Sorte de ragoût.
Hisia. s. f. ig-hia. .Mylh. liygir: iUle de Esrulape
et de l.ainpélie. Il llygie; gâteau de fine fariae
qu'on oiTrait à celle déesse de la santé.
Ulgiástlca, s. f. ig-hias-tt\ia. Réunion de diver-
ses brnnrhes delà médecine qui nul un rappori
immédiat avec la conservation et la restauration
du corps humain.
HigU'iK', s. f. ig-hié-nà. Hygiène; partie de la mé-
decinc qui a pour but de faire connaîlre les con-
ditions de la santé et les moyens qui sont en
notre pouvoir pour la conserver.
UlBièuica, s. f. ig-hic-uiha, Iligiéniquc ; méde-
cine préscrvalivc.
Higlenieaiticnte, adv. ig-hiénihamén-té.Uyfiié-
ni(|u(Mnei\t; conformément aux principes de l'hy-
giène; selon les principes de l'hygiène.
uiKit'iiico, oa. adj. ig-hié-vilio. Uvgiénique; qui
a rapport à l'hygiène.
Uisi<'»i!'«t»< ^- '"• ig-hiéniss-ta. Hygiéniste; mé-
decin (jui s'occupe d'hygiène.
Higiriioxoiia, s. f. ig-hiéuoio-na. Hygicnozone;
appareil pèriodi(jue; nécessaire
Ulgii'téiiiM». a. adj. ig-hiété-tiho. Méd. Hygiélé-
tique; (|ui i rapport a l'hygiène.
BligiiiMla, s. f. í(/-/ií»-Ain. Bot. Higinsic: genre de
]ili\ntes renfermant trois arbustes du Pérou.
Hlgiocóranio, s. m. ig-hiozéranio. Techn. Hy-
giocéranie; poterie dans laquelle il n'entre aucu-
ne sul)Slance qui puisse nuire à la samé.
Hisioccrùnilco.ca. adj. íí/-/i¿()Zt'rrt-ni»Ao. Hygio-
céraniique; qui est du genre de l'hygiocéranie.
Hlgionoiiiia, s. f. ig-hiononii-a. Didact. Hygio-
nomie; science qui enseigne les moyens hygiéni-
ques, el les lois suivant lesquelles on doit emplo-
yer ces moyens.
niKÍciininlro. ca. adj. ig-hiéno-miko. Didact.
Ilvgionomiquc; qui se rapporte à l'hygionome.
Uigiónoiuo, s. m. ig-liio-nomo. Didact. Hygiono-
me; celui qui connail l'hygiène.
Higlaiidcx, s. m. iglandés. Higlander; habitant.
monlagnais écosais.
Higo, s. m. t-flo. Bol. Figue; fruit mou, sucré,
pectoral, adoucissant, qui provient du figuier. I|
Maladie >énèrienne qui attaque l'anus. | No se
me da un higo; je m'en soucie comme d'un fé-
tu. Il Pan lie higos; galeau (ail avec des figues
des amandes, des épices, etc. ij Higo de mar
fósilt, ficosiié; figue de mer fossile.
Higógleo, s. K/o-qii'o. Mylh. Hygogléo ; une des
divinités qu'adorent les naturels des ¡les Tonga.
HigrentrreoH, s. m. igréulcréon. \*d\ho\. Hy-
grenléréon; matière formée par la transpiration
interne de la peau.
' Hlgi'oharoscópieo, ca. adj. i'j^robaros'o-piko.
! Higrobaroscopique; qui appailient à l'hygroba-
( roscope.
' Hîgi'cbnroseopo, S. m. igroharos-kopo. Phys.
//ygrobaroscope; instrument qui sert à déter-
I miner le poids spécifique des liquides.
Higrobato, «. »á].igroba-to. Ornith. Fygrobate;
Í
hk;
— üid —
liij
qui marche dans l'cau.
HigrobiitOM, s. m. pi. igroba-loas. i)ru\l\i. II)-
grobales; l'amillc de l'ordre des échassiers coiii-
prenaiit des uiscau\.
Hlgrohlaci'itH, S. I'. jd. ii¡robia-i¿ass. Bot. //y-
grübiccs; l';imille de idaiiles ainialiques dont
d'autres botaiiisies l'ont une simple tribu de cel-
le des holoragces.
HIsrobiúcoo, ». adj, iijrobia-iéo. Bot. i/ygro-
bié; qui vil diiiis l'eau.
Biffluhlo. a. aô'i.iijlo-biu, Ornith.ffygrobie; (jui
vit dans l'eau.
Hlícroblefúrlfo, en. adj. ríjrablcfa-rikn. Anat.
y/yjiÇlobU'pharique ; se dit des conduits excré-
teurs de la glande lacrymale , et de leurs orill-
ees à re\lrémité de chaque paupière, auv mo-
yen desquels le globe de l'aîil csl continuelle-
ment humecté.
Ul;;r<»r(>ruiii(>, S. m.iflrozc-rnmo. Techn. //ygro-
ceranie; espèce de poterie poreuse qui laisse
transsuder l'eau, de manière ((uc l'évapnralion
qui a lieu à l'extérieur ralVaicbil le contenu du
vase.
Ilisroccráiiilpo, a. adj. iijroiérn-miko. Techn.
/iyi^rocéramique, qui est du genre d l'hygroeé-
ranie.
■Il^^roclrsocele, S. 1'. r(/rozirsoZ(;-/e. Chir. //y-
grocirsocèlc; tumeur variqueuse remplie d'une
humeur aqueuse.
Higrocliniax. s. m. igro'diinaks. Ane.phys. //y-
groclimax: espèce de balance propre à peser les
liquides.
Hsi'ncolii'io, s. m. iqroholi-rio. Phar. //ygrocol.
lyre; collyre liquide.
lli;i(roci-ocida, s. f. itjrokroii-da. Bol. flygro-
crocide; genre d'algues.
Hixroilla. S. f. i(^ro-lila. Bot. //ygrophile; genre
de plantes acanlhacèes.
HigrofobinM, s. f. Fath. V. llidrofobie.
■lyero^ootilo, n. ad\. igrog-héo-lilo. Concbyl.
//ygrogéophiie; qui vit sur le ierre et dans
l'eau.
HiKrngeófilos, S. m. p\. igrog-héo/i-loss. Con-
chyl. /iygrogéophiles. sous-ordre de l'ordre des
gastéropodes cœlopnés. comprenant ceux qui vi-
vent à la fois sur terre et dans l'eau.
lIlKrOKOton, S. m. igrog-hé-lou. Bot. //ygroge-
ton; genre de plantes voisin des potamois.
Ulgrologin, s. f. igrnlog-hia. Didacl. 7/ygrolo-
gie; histoire de l'eau, (railé sur l'eiu et les llui-
des. II //ygrologie; traité des fluides du corps
humain.
Illgrolósioo, en. adj. igvalo-g-liiho. ilygrologi-
que; qui appartient à l'hygrologie.
IIÍKi'ÓIoso, s. m. igm-logo. //ygrologue; celuiqui
décrit les (jualilés des fluides du corps hamain.
IIÍSI'oiiioiioÍm. s. f. Ufratnnn-y.in. Aq. div. //y-
gromancie; divinaliiiii p;ir l'eau ou par l'humi-
dilé.
lllgi'oiii(>tria . s. f. igniinrlri-n. //ygrnméirie;
piirlie de la physique ((ni s'occupe de détermi-
ner l'état dMiumiililé ou de sécheressiMle l'air,
hi quantité d'eau en vapeur contenue dans l'ftir
ou dunsnu gaz quelconque.
Iliuronird'lro , adj. i'^inmè-tri'.ii. l'hys. Iliaro-
melriiiue; se dit des corps qui sont particulière-
ment sensibles aux changements act iilcntels de
l'hunùdilé . ou de la séchoressi" de l'air.
■ligruiiictro, s. m. l'Iiy:^, l1i;;iom(tre; in>lruinent
servant à mesurer le degré d'humidité ou de sé-
cheresse de l'air almos¡>hériquc , ou de tout au-
tre gaz.
Ilisroriiito*), s. m. pi. Ornilh. Iligromilhes: ordre
de la classe des oiseaux, comprenaiit ceux qui
vivent dans l'eau.
ilisr<i<«copici , s, f. Mr Hgromrtrin.
ili^roMcoiiieitlad, s- f. s. f. l'bys. Mygroscopiiité;
füculté (|ue possèdent un grand nü!iil)re de corps
inorganiíjues, et tous les corps organisés, vi -
vants ou morts, d'absorver et d'exhaler t>e l'hu-
iiiiditc seloi> les circonstances . de manière à se
trouver, sous ce rapport, avec le milieu ainhiairl,
dans un état d'einiilibie dont la proportion est
donnée par la nature même de leur lisu.
lliKro<<ieo|tico ,ca. adj. l'hys. Iligroscopique; qui
a rapport à l'hygroscope.
uigróMe.ipo, s. m. Phy.-,. llygroscope: instrument
propre à faire connaître l'existence de la \ apear
d'eau dans l'air ou dans un gaz
■liurutoiogia , s. f. i'¿rolnlog-hia. Hygrotologie;
partie de la medicine qui S'occupe deshunieurs,
des liquides du corps humain.
laigru.tiinn , s. f. igroussi-iia . Ch'un. llygrusiiie;
partie des huiles essentielles qui resle liquide a
une basse température.
liiîîHcra , s. f. Bot. Figuier; arbre de la famille
des urtifées à fleurs ainaiita<ées monoïques;
c'est-à-dire mâles et femmelles dont le fruit agré-
gé est composé d'un grand nombre de cariospes
réunies dans un involucre charnu el succulent.
^^Iligui^ra loca; liguier sauvage. |1 Higuera del
tn/ÙTno ; pigeon d'Inde. || //iguera moral. V.
Cabraigo. \ Higuera de la India; figuier d'Inde.
Uigiierica , s. f. dim. de higuera. Fetil figuier.
Uiguei'ill» , s. f. V. Uiijuerira.
Iligiierita , s. f. V. Higuerica.
nisiiei'on, s. m. iguéron. .\rbre des Indes.
Biguico, s. m. dim. de hign. Peti. figue.
Iligiiillo ,s. m. V. Hignico.
lliSfuito s. m. V. Uiguiro.
Ilijarn, s. f. V. Eije
Hijnda , S. f. V. ¡lijado.
llijadeni' , V. n. V. ¡jadear.
liijnr , S, m. V. ¡jar.
llijnMti-o , tra. s. ig-has-trn. Beau fils, belle fille,
llijoziio , . s. m. ig-héz-nn. Petit d'un oisau.
Ilijico, ca. s. dim . lie Itijo. Petit lils. l'elil raig-
imn.
llijillu. 111». s. V. ¡fijicd.
lIIjUo. tii. S. V. Hijiro.
lti|u, Mtt. s. Fils , lille; personne d'un ou d'autre
sexe, considérée par rapport à son père et à
sa mère, ou à l'égard de l'un des deux scnle-
menl. | Chose produite par une autre ; rfjetorr
d'abre , et bourgeon, etc. |i Natif d'uu lieu. |
Hehg'reiix d'un couvent. || Fig. (lendre, bru. par
rapport au beau père el a la belle mère. || Fig.
Hijo è h'tjii mio; mon fils, expression d'amitié,
dont les personnes d'un certaine Age, d'un cer-
lain caractère, se servent quelquefois envers ni?
homme fait, ou un jeune homme qui n'est pas
leur fils, li Fig. Dedans de la corne des animaux.
Il ¡lijii ; ou\ ra^e , production de I esprit. |1 Hijtt
adoiitivo ; lils adoplif , fils d'adiiption. i) Hijo
bastardo; enfant bAlard. | Hijo ¡r Dios', ciide
surprise. (V'admir.vlion. |; Fig. //»/" '^''' «^p"""
INI.
— Ú'M) —
Hll.
liíilnlu marií) ou iiH-ciir. | ////.. de lu ¡licilin; ow-
faiit iKuno. I Ilijit (le lirmli'rinn ; liis lófiHimc.
I H//r» lie ;iun(iti<itr, vuí,\u\ liAlard. | ¡lijo uirt-
♦/«<•; lilsaíiic, ¡)rciiiii'r lie. || Hijo dr lu ticnn, In-
J'i lu rasii qnimle; icliii (|iii ii'm pas de (inronls
rdlllllls. I Hijo drl ilidhl,,; lioilinic iiiiiuicl , vif,
llirlilllcill. I ll//() (Ir Icrhr, iiDUrilsSdil . II Mijo de
pula , ó de su madre, de su pudre; lil- ilc jm-
Iniíi. IiAinrd. ¡i Wijn de vcrinu, luimiuc iinlil'dc
l'ciiilroil où il dcinciirc. || Ihjo espiritual; so dit
dii ¡Kiiitciil a l'f'Kanl ddcóiirissi-ur. II llijoc.s-
púreu; ciifaiil hàlaid. || Uijo natural; liis natu-
rel, 1)6 íl'iiii linmiiif el (Ímiiic IVininc libres. ||
Hijo pí'istumo; liis |)ostluiiiif, iié après la morí
de son pcre. || Hijo de su padre , de su madre;
fiilant qui resseinltle à son père ou a sa mère.
Il l'ig. el fani. llaeer a un» uu Itijn uk.cUo -. en-
nuyer; excéder, importuner. | l'iijrj /ifi/;íí/() en
hucna (¡uerra , liijo incestuoso , hijo mancer,
hijo mancillado; bAlard. || Fam. Cada uno es
hijo <Zü .sî;s <)í;ras; c'est à ses actions plus qu'à
sa naissance qu'on connaîiun homme. | V.s mui/
hijo de su padre ; il est fils de son père ; se dit
d'un homme (¡ui a les mêmes };oùis, etc. i Hi-
jo no tenemos If nomine le ponemos; vendre la
|)eau de l'ours avant de l'avoir jeté par terre, jj
Ha hucn hijo! ¡pie h-ten hijo ! lindo hijo I se dit
ironiquemenl d'un vaurien, d'un fripon. ||
¿Tenemos hijo 6 hija? \o^ alFaires vonl-elles
bien ou mal. || Gasa lu hija comn pudieres, y
tu hijo como (¡uisieres; tu marieras ton fils qtian'd
voudras el ta lille quant tu pourras. || Todos so-
mos hijos de Adán; nous sommes tous lils d'A-
dam, tous égaux.
Uijofliiigo, go. s. V. lUddhio.
llijtiel», s. f. ig-houé-ia. Oande ajoutée pour don-
ner plus d'ampleur. | Petit ma'.elas mis entre
deux autres pourempècher qu'ils ne s'alVaissent.
I Pale: morceau de toile ou de carton carré pour
couvrir lecalice. j Rigolepoiir ¡aire écoulerl'cau.
II Courrier de village. | Prat. Soute, solde; paie-
ment pour égaler les partages. || Acte ou extrait
de partage qu'on donne à chacun des héritiers. |
Billcl donné dans les boucheries à chaque po-
seur, du nombre de moutons qu'on lui livre. |
relit fagot de bois, falourde. || Alaise; planche
ajoutée.
Uijiielo , la. s. dim. de hijo. Petit garçon . petite
fille. Il Agrie. Drageon; petite branche enracinée
qui part du pied,
Uil» , s. f. V. Hilera. Intestin grèlc, polit boyavi.
Il Pclile tente de charpie || Action de lilcr, temps
de filer. || A la hila ; à la file , l'un après l'au-
tre. On dit aussi familièrement, à la (¡ueue leu à
leu. Il pi. Charpie pour les plaies.
liUuiUe ,adj. Textile; qui peut cire lire en filets
propres à faire un tissu.
Hllariiios, s. m. pi. Mvth. Ilylacidcs ; les fils ou
les descendants d'Hylax, père de Castor.
Hilactor, s. m. ilak-tor. JMylh. Hvlactor ; l'un
des chiens d'.Vtéon , constellation. ^
Hllnclin, s. f. ila-cha. Effilure, fil qui se détache
d'une toile, d'une étofTc coupée.
Hilnchoso, sa. adj.Quiades elîilures.
Hllatin , s. f. Assise; rangée de pierres , de bri-
que , etc. I V. lliZcra. 1| Mar. Elraque ; largueur
de bordage.
Uliadlllo, s- m. iiadi-lh. l-'leuret , sorte de lil fait
(!<• i.i malicre la plus giossièie de la !»oie.
■llliiilo, s. m. ilti-do. roui ce qu'on a lile.
Ililudo, dn. pari. ¡tass. de hilar. Filé. e. i| Seul
ploie aussi ailjecliv. | Decir de lo bien hilado,
lancer, reprendre adroilement.
Ililnditr, r». s. Filcur; celui , celle, (pii lile non
seuleinent le lin, le chanvre, la siie, la laine, le
colmi , mais lis boyaux . les métaux , ( l tout re
(lui e>i sucepiible de prendre la forme »l'un (il.
Il Lieu ou l'on lile.
■illaKC s- m. ilnij-hi. Filage; manière de (lier le
chanvre, le lin, le coton, etc. n Filage; ouvrage
de lueur. | Hot. Filage; genre de plantes coriin-
bifères.
Ililulra , adj. Myth. gr. Uilaire; épilhète de Diane.
Illlalro, ra. adj. Uot. Hiluire; (|ui a rapp<irt à nn
bile.
Elilandcro, ra. s. Fileur , iileuse; celui, celle
(|ui lile.
Iliiandoriiel», la. s. dim. de hilandero.
Hilar. V. a. Filer; tordre ensemble plusieurs brins,
de lin, de soie, de lame , etc. ¡j Fig. Lier un dis-
cours, arranger un conte, etc. | ''ilcr en parlant
d'un versa soie , des arraignées, etc. || //i7a/'
delijado; conduire une aflairc avec soi», avec,
précaution. || Hilar en verde; tirer la soie du co-
con, lorsijue le ver à soie y est encore mort ou en
vie. Il Hilar /rtri/o ; èlre éloigné , être distant.
Hilararlta, -. f. V. Hilacha.
Miiarla, s. m. ila-ria. Hot. Ililarie; genre de plan-
planlcs graminées du Mexique.
Hilarias , S. f. pi. Fêles en l'honcur de Cybèle et
de Pan , (jui se célébraient à Rome le jour de l'é-
quinoxcdu primiemps cl pendanllscquelles tou-
te cpèce de cérémonie lugubre était interdite.
Hilario . ria. adj. V. Ililaino.
Hlliirodln, S. f. Lili. gr. Uilarodie; pièce de vers
laite ou chaulée par les hilarodes.
Hilaroii» , s. m. Ililarode ; poète grec qui clian-
tait vies vers plaisants mais moins libres que les
poètes ioniques.
Hiiàrqiiico, adj, ilar-hiUo. Didact. Hilarchiquc;
se dit d'un préiendu esprit universel quidispuse
el régit la matière première.
Hllaro-tragcdin. s. f. ilnro-lrnij-hé-din. Lilt.
anc. Hllaro-tragédie; espèce de drame grec, mê-
lé de tragique et de comique, où le genre sérieux
et le genre plaisant son confondu?.
Hilaza, s. f, iln-ta. A. liiado. \\ Gros til qui n'es!
pas uni. I Fil pour tisser toute espèce d'éloiTe. |
|il. Hi7«:a5. V. Hebras. V. Hilas.
Hildas, s. f. llildc; mesure de terre de cent arcs
environ.
Hildchraiidl.sta, s. m. ildébrandis-la Hist. Hil-
debrandisle; partisan de la suprémalie absolue
du pape, soit dans l'ordre spirituel . soit dans
l'ordre temporel, telle (jue Grégoire V1Í préten-
dit l'établir.
HildiiliiLota, s. m. ildouinis-ta. Hilduiniste;
partisan de Hilduiii , qui prétendait que saint
Denis l'aréopagite était venu en France.
nllo, s. f. i-lé. Alchim. Hylé ; matière première
considérée comme la nature seule la faite.
Hilchato. adj. iléba-to. Ornilh. Hylébate; qui
marche dans les taillis.
Hllebaio!4, s. m. |d. Ornilh. Hylébales; famille
d'oiseaux sylvains, comprenant ceux a qui la
disposition de leur^ palle? permet de niariher-
i
HIL
— G31 —
HIL
aisómcnl dans tes laillis.
Hlleelfornic, adj. •í/¿zi7or-/n^. Erpél. Hylécifor-
inc ; qui a la t'ornu- d'une leiuellc.
Hlléiiiidn , n. ilé-mido. Eiilom. Ilylcmide ; se dil
d'inseilcs di[»U'res qui viveiildans les laillis cl
les haies.
HilémldoN, s. ui. pi. Enloni, Hylémides ; section
d'inseclcs de la tribu des niyodaires.
Illleiiii-inco, a. adj. ilépiriun-ko. Oiiiilli. Ilylé-
pyrhynque ; qui a le bec élevé el qui vil dans les
taillis.
liiieiiirincofl, s m. pi. Ornith. Hylépirhynques;
famille d'oiseauv sylvains , cüinprenanl ceux
qui onl le bec élevé.
Hilera , S. f. ilé-ra. File; suite ou rangée de cho-
ses ou de personnes disposées en long les unes
après les autres. 1 Techn. Instrument d'orlèvre
et de tireur d'or pour tirer en lil les métaux. ||
Inus. V. mio. I Arch. Poutre qui forme file, un
des côtés de la charpente. || inus. V. IJilqndera.
Il Hilera de soldados , rangée de soldats dispo-
sés les uns après les autres à peu de distance et
sur une seule ligue. || //¿/era f/e árí/o/cs, rang
d'arbres, allée, avenue.
nilero, s. m. Marque , vestige fait par le courant
des eaux; ras des marées, lil de courant, ||
Inus. Vendeur de fil.
iiileHino, s. ni. ilès.si-no. Entom. llylésinc ; gen-
re de loléoptéres xylophages.
Hílete , s. m. dim. de hilo.
Hllleo,V. //i/eie. Il adj. Hylique ; principe qui,
suivant ks gnosliques , anime ceux qui se lais-
sent cajjtiver par la matière.
■lllillM , Uo. V. Jlitele.
Ililirero, a. adj. ili-f' ro. Uot. llilifère ; qui porte
un fil.
Hilliiu , a. adj. ili-no. Erpel. Ilylin ; qui ressem-
ble à une reinette.
niliiiuK, s. m. pi. Erpét. Ilvlins; tribu de la fa-
mille des raiiades, qui a pour type le genre hyle.
llillo , s. m. i-lio. I{ol. Hile; espèce de cicatrice
que porte une graine , et qui indique le point
par lequel elle tenait à la plante qui l'a produi-
te. Il Zool. Hile; on a également donné ce nom
au point qui unit les cellules anamales avec leur
contenu.
Hilo, s. m. i-ln. Fil; petitbrinlong et menu qu'on
détache de l'écorce du lin ou de celle du chan-
vre, ou de tonte autre plante ayant de la teille,
et dont on forme des petits corps longs et dé-
liés après les avoir tordus ensemble entre les
doigts ou au moyen du rouet, du fuseau, ou
bien encore par d'autres instruments mécani-
ques produisant le même effet. || Fil de métal,
li Courant , filet d'eau de \ inaigre. || Fig. Fil;
suite d'un discours , etc. || Fil en parlanl-des
araignées, des vers à soie, etc. || V. Filo. \\ Fil;
la destinée. || IIHo de rninclln, fil du poil de cha-
meau mêlé avec de la laine. || llilo de cdilas,
fil de chanvre un peu moins gros (|ue la ficelle.
Il Hilo de perlas, fil de perles; collier de perles
enfilées. || Hito de yiln. (il de pite^ tiré de la
piaille ap|>clè pile. Il Hilo de viento, se dit en
Ici mes de fancdiinei ie, de l'oiseau qui en volant
suit tie cours du vent. || Hilo laso, lil non re-
tors. Il Hilo de rajas, \\\ en éclievanx qu'on porte
<lan-; des caissons. |I Hilo de conejo, lil ù'ardiul
pour prendie des lapins. 1| //i/o de /u ii(/fi. lil
dela\ie, son cours, sa carriérre. 1, Hilo de alam-
bre, archal,fil de archal. Il Hilo detnot.jas, lil fin
fail par des religieuses. || Hilo de la muerte, le
terme de la vie humaine. H Fig. Perder el hilo
perdre le fil de son discours. || Hilo de velas "r ■>
fil pour tendre les voiles. || A hilo, de suite, sans
interruption. ^Directement, en droiture. |¡ i-j^.
Seguir el /íí/o. tonlinuer une chose commencée.
Il adv. Al hilo, suivant la direction, d'une ma-
nière paralelle à une autre chose. || ^1/ hilo, sui-
vant la direction d'un fil. en parlant des étofes.
Il Alhilo del viento, diamélralement opposé au
vent. Il adv. De hilo, droit, en droiture. || listar
colgado de un hilo, ne tenir rjua un fil, ne tenir
presqu'à rien. ;i Fig. el fani. Llevar alf^uno ó al-
guna cosa al hilo, avoir l'air de continuer a
parler, à travailler pendant long-temps. (| Fig.
Cortar el hilo à un disrurso, couper le fil d'un
discours, l'interrompre. [\ Fig. S'-guirel ktlo; re-
prendre le lil, continuer un discours. ;| Por el
hilo se saca el ovillo, par l'échanlillon on juge
de la l'iece.
Hiloituto, S. m. i\oba-to. Mamm. Hylobate; gen-
re de mammifères, composé de singes appelés
gibbons.
BllluItMtrueiaiiON, S. m. pi. ilahatraiia-nos. Er-
pét. Hylobatraciens; tribu de la classe des rep-
tiles batraciens, comprenant ceux qui vivent
dans les laillis.
l3il«t()iaeio, s. m. ¡Iiibia-no. Ant. Hvlùbic ou by-
lobien ; nom par lequel les écrivains grec desig-
nen certains philosophes indiens (|ui se reti-
raient dans les bois pour a S'adonner à la con-
teniplation.
Eailúfi-i'<>, adj. V. Hilifero.
Uiloii. s. m. t'hir. Ililoii; hernie de l'iris, à tra-
vers lu cornée transparente, ainsi appelée, parce
qu'elle est semblable à la tète d'un clou ou à la
marque noire qui parait au bout dune fève de
marais.
iBiIoN|ierEiioso, S. m. pi. Bot. llilospermes; nom
que l'on a donné à la famille de sapoteis parce
que les plantes qu'elle renferme ont ordinai-
rement l'ombilic très-grand.
niloMcaxiiiópteiioM. s. m. pi. Orniih. Hyloscha-
moplènes; famille d'oiseaux sylvains. compre-
nant ceux qui ouvrent leur bec pour saisir leur
proie au vol.
lllloel<«Mnio|)teii<)S, s. m. pi. Uyloclasmoptèncs;
section de la clase des oi-ranx sylvains, com-
prenant ceux qui se servent de leur bec pour
écraser ou briser les tdijels qu'ils serrent.
Ullófaso. s. lléogr. Hylophage ; nom donné par
les anciens à i]ne|{]ne peuplades de l'Ethiopie.
Eliluseiiia. s. f. l'Iiil. llylogenie; origine ou for-
mation de la matière.
IIÍIokíiio. s. m.Erpct. Ilylngyiie; genre de la fa-
mille des piotces.
Uiiouoiio, s. \\\. (ieogr. Ilylogoiie; nom de certai-
nes |)eu(iladis sauvages qui habitent sur les
arbres.
iSSIoiionia, s. m. >iith. gr. liyiunome; femme du
centaure l^^ylliuus, se tua de désespoir en appreii-
nanl (|ue son epou était tumbé sous les coupe
(le.s l,;ipbitlies.
olilMpliitiriiiroM, s. m. pi. Ornith. UylopLitirhyii-
giies; lamille d'oiseaux, comprenant ceux qui vi-
vent dans les bois et qui ont le bec lari:i'.
HIM
— M-2
HIM
llllii|i(oiioM, 5. m. pi. Oriiilli. /iylopiciios, süu<-
sdrdic tic lariassp tics niscaiu sylvnins, ci)in[irc-
iiiiiil tcii\ qui tint le hcctlroil.
■liloiumo, b. 111. Kiitdm. //yloloinc; genre iMiy -
mciuiplcrcs (nii. a laitli- (l'une taiicrc en l'ormo
(le si'ic dont ils sont armes, pratinucnl tic-, cn-
tnillcs dans los Imis pour y déposer leur (i-ufs.
llilii(i-i|i¿»ii>)p(puoi4, s. m. pi. Oruitli. //ylolry-
piHKipteiics settiim lie la classe des oiseaux syl -
> ains, dans lfl(iurllc ou rnn^e ccu\ (jui se scr-
venl de leur hec pour percer.
Ililw/.olro. on ndj. l'hilos. //vlozoïque; qui a rap-
port à l'iiv/oisine. || s. m. //ylozoïque; celui (pii
professe l'iiylo/.oïsme.
HIIokoímiiio. s. m. //ylozoïsnie; sysli'mctiui atlri-
l)ue une existence primitive à la matière, et qui
ronsidère la vie comme n't'tant qu'une de ses
proprii'lt^i!,
Hilvtin, s. m. ii-van. Fnufilure, Mti, fause cou-
re à lon'p' points.
■lilvnnnflo . da. part pass. de hilvanar. Fau-
lili>. e.
IlilTiiiittr, V. a. Faufiler; faire une fause couture
;i lonfis points; passer un faux fil cnattendant
qiroii fasse une couture plus solide à demeure.
(iFi;;. Hrocher; i-crire. composer à lahAte.
Iliiiiiil, adj. HytMnal ; qui appartient à l'hiver. |
Bol. Hyémal ; se dit principalement des plan-
tes qui croissent en hiver. || Montañas himales;
montagnes hyt^'inales; montn^'iies qui étant rou-
vertes d-c neif-'ç ou de glace toute l'année , ont
un hiver éternel sur leur sommet.
Uimnlla , s. f. Myth. Himali» : nymph« aimée de
.lupitcr, de qui elle eut plusieurs fils.
■limauLMn . S. f. Bot. Himanlic ; genre de cham-
pignons étahli pour placer quelques espèces de
Byssus. On eu conte (¡uatre espèces, dont la plus
remarquable est l'himantie domestique, qui se
rencontre dans les maisons cl les construclioiis
en bois exposées à l'humidité.
Hininntnlin , s. f. Bot. Hymanthalic: genre d'al-
gues marine?.
Ilininiitócero. va. adj. imanto-iéro. Entom. Hi-
mantozère ; dont les antennes sont en forme
de fouel comme celles de l'asile himantocèrc,
dont le troisième article aplati se termine par
une épine trcs--courte.
■liiitnnttSsnIn , la. adj. Ornilh. Himantogalle;
se dit d'Oiseaux à longues palles, qui ont de l'a-
nalogie avec le coq.
Himantójsalnj», S. m. pi. Ornith. Himantogalles;
sous- ordre de l'ordre des écbassiers . compre-
nant ceux de ces oiseaux qui ont de l'analogie
avec les gallinacés.
niniáti(nt>o, S. m. Infus. Himantope; genre d a-
nimalcules infusoires. | Ornith. Himantope; oi-
seau aquatique dont Ws pieds sont couleur de
de sang.
Ulntnntúpoilo, dn. adi. Ornith. Iliniantopode;
'qui a les jambes très-longues.
nimnn(w|iod«>. s. m. Anat. Ilimanlopode; peuple
fabuleux de l'Ethiopie, qui avait les jambes tor-
tueuses.
niina!«. s. m. i-mass. Palhol. Ilimas ; nom don-
né à l'allongement cl à l'amincissement de la
luette.
XShiifn , s. f. Ami. gr. Uimèe; charson parlicu-
Jiert' que reflétaient ovdinaircinent ceux qui pui-
saient de l'eau pour arroser les jardins.
Illiiiciiiiriia , s. f. itncnak.ua. Itol. Iliménaehne;
¡:eiite de graminées.
Uliiu'iiantera , s m. Bot. Iliménanthères ; genre
de syiiaiitlii-rees de l'.Vustratnsic.
Uiini-iii-ii, s. I. Bot. lliinéiiée ; genre de légumi-
neuses (|iii reiit'erine le eourbaril. Klle est ainsi
appelée parre que dans celle plante les feuilles
sont composées de deux lolioles, et peuvent Hre
regardées ainsi comme une image de l'union
t oiijugale.
Iliniritoia. S. f. Bot. lliménelle : plante du Me-
xique.—lliménellc ; genre de champignons.
lliiiXMx-lid o . tra. adj. I^iitoni. liyménélytre;
qui a des élylres noinhieuses.
illiiit-nelitroM, s. m. pi. Entonm. Hyménélytres;
famille de l'ordre des hémiptères, renfermant
ceux des insectes qui ont les élylres membra-
neuses, telles sont les pucerons, les cochenilles
inAlcj , les psylles. les chermés.
■limon . s. m. .\nat. Hymen; repli membraneux
(|ui se trouve ordinairement chez les vierges, à
lentrée du vagin , et qui se rompt lors dé leur
défloraison. Ea présence de Ihymen n'est ce-
pendant pas plus un signe de virginité que son
absence n'est un indice d'incontinence. | Bot.
¡lymen ; petite peau qui envelo(ipe le bouton des
lleurs, et qui se .sépare lors de l'épanouisemenl.
Iliiiionco, s. m. Mith. Kyménée , Hymen; dieu
que présidait aux noces et aux mariages. Il était
fils de Bacchus et de Vénus, ou d'Apollim el
dune iMuse. || Hyméuée, Hymen; jeune homme
d'.Mhènes qui sauva des jeunes filles enlevées
l»ar des pirates, el qui fut invoqué ensuite eom -
me le dieu du mariage, | Iconol. Hymen. Hy me-
nee ; on le représente sous la figure d'un jeune-
homme couronné de roses et tenant un tlrimbeau
à la main, ou deux flambeaux qui n'ont qu'u-
ne même flamme. | Toés. Hyménée, Hymen ; se
dit du mariage, il Los misterios del liiinenenco;
les mistères de l'hymen ; les plaisirs réservés
aux époux.
Hiiiienion , S. m. Bot. Hyménion ; expansion
membraneuse . qui , dans les champignons,
porte les corpuscules reproducteurs et qui af-
fecle des formes très-variées, celles de lames
dans les agarics, celles d'épine dans les hydres,
celle de papille dans le téléphores.
Hiinonornrpo, pa. adj. Bot. Hyménocarpe; qui
a le fruit membraneux.
HinieiiocnrpoM , S, m. pi. Bot. Hyménoearpes;
ordre de la classe des lichens , comprenant ceux
qui sont munis d'une membrane proligcre.
Hiinonóeeio, s. m. imêno-zéro. Crusl. Hyméno-
cère ; genre de crustacés.
Hinienoreta , S. f. Bot. Hyménochètc; genre de
de plantes cypéracées.
Hinicnudo, «la. adj. Bot. Hyménode ; qui a des
dents membraneuses.
EBiinritodoH. s. m. pi. Bot. Hyménodes ; genre de
la famille des mousses, comprenant celles dans
lesquelles il naît de la coluiuelle une membrane
qui s'étend horizontalement sur louverturc de
l'urne . et qui porte des dents.
HicnosMtrnlo, S. m. Bot. Hyménophalle ; genre de
champi;¿noiis.
esiineiiotiia , s. f. Bol. Hyménophylle; genre de
fougères qui renferme plus de quarante espèces,
HIM
— 033
HIM
tiont deiu sculcmenl crolssi'iil en litiropc, tou-
tes les autres sont exotiques. Ce sont en géné-
ral (le petites plantes souvent rampantes, hau-
tes d'un a six pouces, et qui se plaisent dans les
bois et les fentes des rochers. || II.YinénophylIc;
genre de plantes établi aux dépens des varech,
MimenoniiitM, s. f. pi. Col. Hyniénopliy lices ; tri-
bu de la famille (les fougères, ayant pour type le
genre hvniénophyllc.
nimeiiofiloo; leu.adj. Bot. Ilyménophyllé; qui
ressemble à un hyménophylle.
Hinieiiogástrico ; en. adj. immogas-triho. Or-
iiilh. Ilyménogastrique ; se dit des oiseaux qui
ont l'estomac membraneux.
Hinieiiosi'afin, s. f. Anat. Hyménographie : par-
tie de hanatomie qui a pour objet la dcsciiption
des membranes.
ninirnoei-âllco. Un. adj. Ilyménographique; qui
se rapporte à l'hyménographie.
IlímeiiÓKi-nro, s. ini Didact. Himmographe ; au-
teur d'une description des membranes,
■liiiiciioti'po, s. m Bot. Hyinénolèpe, arbuste du
cap de Bonne-Espcrance.
■limciioiepidóptero , m. adj. Entom. Hyméiio-
lé|)idopiére , «e (lit des insecies qui uni des ai-
les membraneuses et couvertes d'une poussière
écailleuse.
ninioiii(tlepiilo|9tt>ro<i, s. m. pi. Entoîn. Hymé-
nolépidoptères , classe d'insectes comprenant
ceux qui ont quatre ailes membranuses couver-
tes d'une poussière écailleuse.
Iliinenolosi» , S. f. iinénalofi hia. Anat. Hymé-
nologie , traité des membranes.
iiiiiipiiolóui(>o, ea. adj. Didact. Hyinénologiqne,
qui se rapporte à l'hyménologie.
niiiienolosi'<t» ou lliiiieiióioírn, s. m. Didact.
Hyménologistc ou llyménologue; auteur d'une
hyménologie.
nimeiióinrno , s. m. Bot. Hyménnmène , genre
de plantes de la Grèce et du Levant.
Uimcnómic»)*, s. f. pi. iinénd-mi'.ass. Bol. Ily-
ménomyces , division de la classe des chimpi-
gnons, compren.ini ceux qui ont a l'extérieur une
membrane fructifère dans laquelle sont placés
les corpuscules reproducteurs.
Uimeiiopiipn , s. f. Bol. Ilyménopappc, famille
de champignons.
UimciiopñpcnM , s. f, pi. Bol. Ilyménopapées,
groupe de la section des hélianthées héléniées,
qui pour type le genre hyménupnppe.
Uiincnnpáppo . eu. adj- Bot llymenopappé , qui
ressemble à l'hyménopappe.
Ilinienoplin , s, f. Entom. Uyménoplie, genre
d'insectes coléoptères.
■limeiiúpodo, d:i. adj, Frnith. llyménopode. se
dit des oiseaux qui ont des doigts à moitié réu-
nis par une membrane.
HlmenópodoN, S. m. pi. Ornith. Hyinénnpodes;
famille des oiseaux comprenant ceux qui on les
doigts réuuis jusiju'á lu moitié par une mem -
branc.
iliiiienopoKon, s. m. iménopogon. Bot. //yméno-
po^on; genre de plantes, qui a pour type le bux-
baum feuille.
ninienóptero, ra. adj. Entom. Hyinénoptère; se
dit des insecies qui ont (luatrc ailes membra-
neuses; nues, à nervures longitudinales, tels ipn'
{es abeilles, les guèpe>i. les fouriuis, cic.
IIiiiicaii»plei-os. s. m. imi^noptérnsa. Enlom. Hy-
méuoptèrcs; ordre delà classe des insecte*, coin-
prenant ceux qui ont quatre ailes, peu veinées
ou sans nervures,
IliiiK'tiopteroIttuia, S. f. Didact. llyménoptéro-
lo^ie; partie de l'entomologie qui traite des hy-
ménoplèros.
II1:ii<'iii>ptoro!(')sico, ea. adj. Didact. Ilyménop-
térologique; qui a rapport a 1 hyménoplèrologie.
■lliiioniipter(')l<>Ko , S, m. inii-uoptéro-logo . Di-
dact. Hyméiioplérologue; naturaliste qui s'ocupe
spécialement des insectes hyménoptères.
llisniMiorixo. 7.a. adj. Bol. Hyménori/.e; qui a des
racines membraneuses.
Biinit>nÓ4oino, s. m. Crust. ffymenosome; genre
de crustacés.
Ilinienó.xpora, ra. adj. Bol. Hyménospore; qui a
les semences en^jagées dans une metnbrano.
HÍ3iieiioMporo<«, S- m. pi. Bot. Ilymenospores; sec-
tion des lichens ascaphores: comprenatït ceux
qui ont une membrane |)roligère.
UiciK'siniálania, ma. adj. Bot. Hyfnénotbalame;
qui s'étale et forme une expansion membra-
neuse.
iii:i>c:i«ttálaniaM. s. m. pi. flyménolhalemes; or-
dre de la famille des lichens.
lUmenoti'ca, ndj. iinihioté-hn Bot. Ilym'-notbé-
que; nom di* la deuxième section du premier or-
dre les gynmocarpes, de la classe des champig-
nons.
Uiiiicncttoeiaiio, un. adj. iménothia-vo. Bol.
nyméiiolhécicn; se dit de certains champignons
pourvus dune membrane qui contient les orga-
nesreproducleurs.
Himenntepiaiio.x, s. m. pi. Bot. llyménolhéciens;
ordre de cliampi^nins. dans lequel ou range
ceux qui sont pourvus d'im hymenion, ou d'une
membrane contenant les corpuscules reproduc-
teurs.
■lliii(>iio(epioii, s. m. Bot, Hymenothécion; genre
de plantes graminées.
HliiKMiotitinia, s. f. iméno-tnmi-a. .Vnal.Hymé-
notomie; dissection des membranes. || Chirurg".
Ilyméiiotomie: section de l'hymen.
■Ilineiiotóiiiieo, ea. adj. Anat. el chir. Hyméno-
lomique; (|ui a rapport à l'hyménotomie.
Uiiiioiiatomista , s. m. Ilvm 'iiotomiste; celui
qui s'ocupe particulièrement de la dissection des
membranes,
lliiitoiiotoiiio, s. m. Chir, íTyménolome; inslru-
irenl pour découper les membranes,
lliinéiiiila, S, f. But. Ilyménule genre de cham-
|)i-'noiis.
Himéiiulo, la. adj. Bot. Ilyménule; qui ressem-
ble à une hymemile.
niiiiéiiiiloi , s ni. pi. Bot. Ilvmenules; tribu de
l'ordre des tremelles, ayant pour type le genre
hyménulc
illiiiero. S. m. Ilimérus; fils d'un de.« premiers hé-
ros de S[>arîe, époux de Cléoci elpèred'Aso-
pus.
UiineroM, s. m. Mylli. Hyméros; le Désir; divini-
té allégorique (|ue quelques mv ihographes ont
placée a la suite de Vénus et de l'amour.
llliunájxora. adj. Anat. liymnagore; se dit de ce-
renumiesel des fêles qu'on célébrait sur Ics'pln-
ces publiques. || .Mylh, Hymnagore; surnom de
Barchus el d'Apollon .invoqués dansées fêles
'*}
I{1!<
— 03 V
mío
HliiiiiArio, s, m. llvinnairf; recueil d-hyimíC9. | rcr, rester, s'arrùtcr.
IlliiiiicHto, s. m. llymnesle; niileur (lui à lompo- , llliicoii. s. m. ÎMn/,o«/i. Pieu ou l'on alUchc la
se des hymnes; celui (jui esi i liargé de composer ' corde d'un bnteau.
(les livmes. I HI"chB, s. f. iunt-rlia. Fain. Haine, ininiili*''.
Bllniiili«,s. 1". Mytg. Ilymnio; nom deDionc chez les ilinrimdaiiiriito, intcluidamén-té. Fièrement;
VrcodiViis. ' ' arr(r„';iniiiii'iii , avec emi>liasc.
Biiiniiicn. ou. ndj. I.iltér. llymnifiiie; qui a rap- | iiluoiiaJircí, itio, ito, s. m. m. dim. de Uin-
|)iirl a riivuiiie; (jui est du j;enre île l'hymne. | rli(i<l,i.
■DiiiJitu, s. m. iinui-tto. llyiinie; eaiiliiiueen l'Iion- ; lliiirliiicliwimiiineiitr, ndv
iietir de la Divinité. || Hymne; cliez les anciens, ,
poème en l'honneur des Dieux ou de¿ héros. | '
Uimiici de Caslnr; hymne deCasior, chaul f;uer-
ricr eu usa^** i''""^ lesLaeédémoniens, et à la ca- ■
dence duiiuel ils niarehaicnl au combat. |1 Mym- '
ne; se dit par extension, d'une pièce de vers en |
honneur d'un ètie queleonipie. || Hymne; ranti- i
•lueini'on ihiiule dans l'é^ilise. Dans la lituigic j
greeijue. on dislinjíue (¡ualrc sones d-hymnes,
mais on n'entend pas par ce mot des louanges 1
en wri, mais simplement des louaufies. || El
hitmin nnnélicn; l'hymne nngèlitjue ou le 'florin
in excelsist fait la première espete. /íí Irisifiio;
le trisa^'ien, la seconde. FI himno quernhicn,
1-hymne chèiuhiiiue, parlaiiueilc l'Kfilise imite
les chérubins qui louent Dieu et le Sauveur
dans le ciel, lait latroisièmc. et laquainème est
composée de cl Itinmu delà victoria ó de triun-
fo; 1-hymne de victoire ot de triomphe.
■liiiiiiittfrnriii, s. f. l'hilol. llymnographic; genre
de poésie (pii eomprent les hymnes. H Ilymno-
graphie; recueil d'hymnes.
Ilimiiosránco.ca adj. iMiylo!. Ilymnographique;
pui ÍS rapport a l'hymnographie.
iiigaiiósi-nfo, s. m. l'y loi. Uymnographc ; î.ulcnr j
qui compose des hymnes;
aiiiiaiolosin, S. f. iMiiiol. Ilymnologie ; disserta-
tion sur le genre de l'hymiuî. || nymnoIo:;ie;
traité sur l'hymne. !| I.ilur. Ilymnologie; récita-
tion ou chant des hymnes.
lliniiiolóí;iro, ca. adj. Pilol- Hymologiquc ; qui
concerne l'hymnologie.
HiiMiiólOKo, s. m. l'hylol. Hymnologue; auteur
d'une Miymiiologic. |1 Uymnologue ; chanteur
d'hvmnes.
uiniplar, V. n. Crier; en parlant de la panthère,
de l'once.
ninipon. s. m. Ilimpom: nom d'un des tribunaux
suprêmes du Céleste Empire.
UIbii, s. m. Métro!, llim; mesure de capacité chez
les Hébreux valant environ .1 litres "23 centili-
tres. Il Rot. Hin; nom qu'on donne à l'assa-fœ-
tide en Chine. |i Onomop. Hennisemcnl; cri ordi-
naire du cheval.
uiiiataiito, s. m. inalan-to. Hinathanlhe; arbre
du Brésil.
Uiitsatliara, s' f. iii/.a(ioi/-ra. Action de ficher, de
planter,
uicapió, s. m. Effort qu'on fait avec le pied, en
l'appuyant l'ortement; Il Hacer hincapié, fam.
persister; insister, s'obstiner.
Hinrar, v. a.innkar. Ficher; faire entrer par la
pointe. I Hincar la nña: gagner sur une affaire,
liloutcr.\j//í/icfírc/ diente; médire de quelqu'un.
Il Hincar la rodilla, las rodillas; s'agenouiller,
fléchir le genou.
sup. de Hinchada-
mente.
Blini'(ia<IÍMÍiiio. iiin. ndj. sup. de Hinchado.
Iliiieliatllto, ta. adj. sup. «le ¡iinrhado.
Uiiioliail», (lu. pari. pass. du V. Hinchar. Enflé,
e. I aiij. l'jillé. Il l'ig. Vain, présomptueux. I
Alieitè: boursoiillle, en ¡inrlni du Style.
Ilinrliuiiiii'iitii, s. m. innlchamién-lo. Eiiilurr;
I boiir>()iiniage.
Ilinchar, V. a. inntchar. Enfler, grossir, gonfler
I en remplissant de vent, de fluide. | Fig. Enfler;
I enorgueillir, rendre vain.
' lliitritai-Nc. V. proii. S'enfler; de\enir plus gros,
par l'introduction du \eiit d'un fluide, etc.. ou
par une cause de maladie. | S'enfler, s'enor-
gueillir.
ili.MrliaKuii, s. f. inntchazon. Enflure, tumeur
boiillisiire ijFig. .Vffeclalion, biiUsouflage, bour-
soufl'lure (lu style. |i Fig. Orgui-il.
IBine^azoncica, illa, i(a. s. f. dim, de liincha-
zon.
iBinctiir, V. a. inus. Remplir, combler.
iBiixlu s. inn-da. Myth. Asial. Hinda; une des ido-
les de Madianites.
Eiiiidano, s. m. m»f/a-no, Bot. Hindans; arbre des
rhilipiines.
isiiitli. V. Inditslani.
BBiiiiSitit, s. m. inn-dilo. Ilist. Hyndite; membre
d'un ordre de derviches peu considérés des mu-
sulmans pane qu'ils ne descendent pas des deux
premieres congrégations établies du vivant mô-
me du Prophète, par Abonbekr Ali
HiaiKiio, s. . Myth. afric. Hingnoh; nom de la
première femme selon les Holtcnlots.
BBiiiicüíta . s. f. V. Retama.
BBii»io.«*tra , S. f. V. Ventana.
BSinioNtro, s. m V. lletama.
Eaiiiiiililo, adj. inni-blé. Hennissant; se dit du
cheval.
Bflliiiiita, s. f. Crusl. Hinnitc; genre de coquilles
bivalves fossiles.
BBinoio, S. m. inus. V. Hinojo. {| Híno¡"o5/í tos, inus;
à genoux.
Uidojul, S. m. inog-hal. Lieu planté de fenouil,
où le lenouil abonde.
BBiiiojar, V. n. inus. V. Arrodillar.
Bainojai'sc, v. pron.inus.V. Arrodillarse.
Biliiojo. s. m. iiiofl-/io. Genou. V. Rodilla. \\ Bot.
Fenouil; plante aromatique, l'unedescinqgran-
desaperitives desombellifères etdugenie anelh,
\\ Goma de hinojo i somme de fenouil; liqueur
blanche et épaisse que jette le fenouil et qui se
durcit à l'air.
EBliitero, s. m. ínní¿-ro. Huche à pétrir le pain.
j BBinir, v. a. inus. V. Heñir.
I uiobi'Aïujuia , s. f. iobvnn-kia. Bot.Hyobranchc,'
I plante parasite orobraneboïde , de couleur de
Hincari«e. v. pron. innhnr-sé. Se ficher; être fi-, sang , qui croît au cap de Bonne-Espérance
ché. I Hi)icarse de rodillas; se mettre à genoux BBiocomlrogloso, sa. adj.iokonf/rogío-sío. Anat.
s'agenouiller. H Fig. Se soumettre. ninns. Demeu- ' Hyocondroglosse; se dit d'un des muscles de la
HIO
— 035 —
Hll'
laiiguf.
Ui<iepi»lütico, c«. adj. io'-jñíjlo-lii.o. Anal. Hyo-
épijiloUieii; se «lit (ruii muscle proprcàrcpifilol-
Ic; qui existe chez (¡iielqucs niainiiiifèi PS et qui
manque cliezltiomnie. | Anal. liyo-6pi^'loilique;
qui appartient a l'os hyoïde el árépi;,'lotle,
Uio-<'s;;l!'itic<t , Ci», ailj. io-éi:siilo-liko. Anal.
Hyo-ev-iilotiiijue; se du du cariilage du larynx
de la ¡ireiioi'.ilie.
■Ho-fariii^io, s. cl adj. in-faring-hio. \nA\.. Ilyo-
pharyngien; se dit dos muscles du pharynx, qui
va à l'os hyoïde et au phavynx.
Uioroihiu . s. f. iofor-bia. Bot. /fyophorbe ; fruit
deThyophorbier.
Miof()!-iio, s. m.iofnr-ho. Bot, Ziyophorbier ; espè-
ce de palmier de l'île Bourbon.
nio-sloso, an. ad], et s. m. ioglo-sso. Anal, //yo-
glüsse;se dit d'un des imiscles de la langue.—
//yoglossicti ; qui appartient à l'oshyoïdc et à la
langue.
B3io-aIo.«o-5insi-fariiislo , oa. adj. et s. m. .\nat.
//yo glosso-basi-pharyngien ; se dit d'un des
muscles du ()haryn\, (jui tient à l'os hyoïde, à la
langue et à la hase de l'occipital.
ïlioidon. tlea. adj. io-idéo. Anat. i/yoidien ; qui
appartient à l'hyoide.
Uioielos. adj. !oíí/Jí.y, Anat. /Zyoide; se dit de
î'os qui est à la racine de la langue ; et aune cer-
taine ressemblance avec l'upsilon des Grecs.
niopossiotico, adj. ío/)os7/ó-fí o. Anat./Zyopost-
glollique; se dit d'un cartilage du larynx de la
grenouille.
Blio-prostil idiiiîio . nn. adj. in-prcstiln'idia-no.
Anal. Ilio-presliloïdicn ; se dit d'un muscle de
l'hyoïde de la salamandre.
Ilio-jiro^lótifo , ca. adj. iu-profilo-tilw. .\nat.
//yoproglolti()ue; se dit d'un cartilage du larynx
delà grenouille.
■iionciaiiiiiia , s. {'. ¡nsziitini-nfi. Chim. /Tyoscya-
niine, alcali oiganiijue , que l'on a trouvé daiisla
jusiiuianie ou <laiis l'ellchore noir. On a recon-
nu depuis que c'était du phosphate aniinoniaco-
magiu'sien.
HioNcitiiuo, s. m. ioszia-mo. Bot. /îyoscYame;un
des noms de la jusgu(|uiame. || /iyoscyame, nom
que les anciens donnaient à des plantesqui étai-
ent mortelles pour les pourceaux cl les sangli-
ers qui en avaient man^é.
■lioNoriila, s. f. iosséri-(la. Bot. ffyoséride , genre
de plantes chicoracécs du bassin de la Méditer-
ranée,
llioiteridoas, s. f. pi. iossi'>ri-(l¡''nss. Bot. //yoséri-
dées ; groupe de la section des lactucées scorso-
nériées. Il 7/yoséridees ; sons-tribu de la tribu
des chicoracées ; ayant pour type le genre byosc-
ride.
nióncris» , s. f. is-ssi-riss. Bol.//yosère ou Iliosé-
ris; plante qui ressemble à la chicorée , mais plus
petite et plus rude. j
Iliuhpaio. s. m. iuspn-to. Bol. Wyospathe; genre i
de palmiers. 1
lliolii-oiil(>o , «loa. adj. roí iro-íííí-o. Anat. /Joyihy- j
roidieii : qui ai>parlient àl'hyoïde et anlhyroïde.
Uiot«-i-(rlti'ittoi»iii, s. f. í()terf('fcroí(ií:ií-«. ,\it
veter. //yoserlehrolomie; opération qui consiste
à ouvrir les poches gutturales du cheval, de l'-
une ou du mulet.
Miovcrtebrotóiiiico, i-a. ndj. iovértébrolo-wiho.
Flyoverlébrotomique; qui coniiMiio i,, ¡,\uverlc-
hrotomie.
Hipa, s. f. Mylh.Hippa. nymphe (|ii¡ .'.jpya Bacchus
sur les rives du Tmolus. 1 crust. llip|)a; espèce
d'écrevisse.— Hippe; genre de crustacésniacrou-
res, dont la forme a quelque rapport avec la lê-
te du rhe\al.
Iliparaiito, S. m. ipakan-to. Ichlhyol Hypacan -
llie; genre de poissons osseux.
EiipatSo, «la. part. pas. du v, hipar. V. ce mot.
ËSi|9i:so;;o, s. m. Ant. grec. Ilippagogue; espèce
de viiiss(»ùu qui était spécialement destiné aux
transports des chevaux.
Uipa«r«'ti>i. s. m. ip'ifiri-ttss. Ant. grec. Ilippa-
gréte, titre des tr.-is commandants de cavalerie
à I^acédémone. llsicvaient chacun ccnlcavolicrs
ou plutôt cent chevaliers.
Ilipaliiiaa. S. f. Zoo(di. Ilippalime, genre de po-
lypiers dont on ne connaît qu'une espèce qu'on
trouve dans le banc de marne bleue qui forme
une partie des falaises du dép:irtcmeiil du Cal-
vados.
Hipàiiti'as, s. f. pi. ipan-téass. Bot. Hypanthées;
section des plantes exogènes, comprenant celles
qui ont un calice monophylle ou divisé jusiju'a la
base, et une corolle monopétale insérée au ré-
ceptacle.
Ifiipáiitpo, tea. adj. Bot. Ilypanthé; dont le calice
et la corrolle s'insèrent sous l'ovaire.
saipatito, s. m. Bot' Uypanlhe; partie inférieure du
calice qui a fort souvent une toute autre manière
d'èlre que la supérieure, qui, par exemple dans
la rose, prend la forme d'une base el >e reserre à
son orifice, tandis que la partie supérieure se
flétrit.
llipantcra, S. f. ipanté-ra. .Vnat. Hypentere;
voies génilo-urinaires, partie inférieure du sys-
tème liiuqueux.
Elipi:i3(iiiioiiioNo , adj. ipan(imonio-sso. Chim.
llypanlliimonieux se dit du premier des sulfures
que produit iMnlimonie; il joue (juelquefuis le
rôle de hase, mais plus souvent celui d'acide.
Hlipaiitiinonito, S. m. Chim. llypaiit invMiito.' sel
¡iroilnit par la combinaiiou de l'oxyde hypanli-
nionieux avec une base salitialile.
Ilipaii(n«ii(in. s. m. Mypanthodion . extrémité rhar-
nue d'un peduncule qui se deladie de la plante
en même temps iiue le fruit, soil qu'elle conser-
ve la forme '.'xlerieure des pcildiicules, cninmc
dans l'antocarpe. soit qu'elle s'elar;;isíe. com-
me dans la dorstènie, soit enlin qu'elle >e dilate
en une sorte de bourse ou de pm lie «jui emelop-
l'C el renfernie les lleurs et les fiuits comme le
figuier.
Ilipaiitropia. s. f. l'altuil. Ilyppautropie; maladie
dans laiiuclle on se cioil métamorphosé en
cheval.
Ilipaiitrópira, ca. ipa}ttrn-¡nl;n. l'atboj. llvpan-
tnipique; «un e-.l lelalila l-hippantropie.
■Ilpaiitropo, pa. adj. t'albol. IIippantro|)e; qui
est aiVecte d'hippaiiliopie. S'emploie suhstan -
tivemenl.
Illpar. V. n. Tousser de fréquenl.s hoquets. || San-
gloter; pousser des sanglois. ( Kire extde tle In-
tigue. etc.; n'en pouvoir plus. || Haleter en par-
lant d'un chien <|ui a trop c niru. H S'essounicr .
haleter respirer fréquemment. | Kig. Délirer ar-
doinmenl .
Iflp
o;]G
H 11»
nipiir, s. m. 7/yp.ir; marque «ri)tiil)le «Je- lu iiiuni-
IVslalioii divine, soil pii- les suiijçcs (Ui par ijuel-
ijuc réalité, cotiinic en se moiilraiil eux-iiiômes
on en prouvant leur préseiiee par (jneliiue mi'r-
vellle.
iil|iitrcn, s. m. ijmr-l.a. /fisl. anc. //yparquc;
iiiim pir Icijuel les tirées tlésit;neiil tantôt lessa-
Irapes eux-niihnes, liUilôt les intendinls qui éla-
ienl sul)(ir(li)uucs à eeux-ei, et (luon appelait
économes \ //vp,ir(|ue; s*eiiipli)ie aussi dans ce
m<*nie sens ([ue Eparque.
Ulitni-c», s. m. ipiir-'n. Anliij. niilit. Mipparque;
oilieier (jui eoniinand.iil la ru\nli'ric a Sp.iile, et
a Athènes. 11 y avait deux liipparíjues dans har-
M^ee alhónicniíe cl un seul dans l'armée spar-
ti;ite.
llt|»iriiii'('o, rrn. adj. ¡¡nirij-lù-rio. IJot. //\ par-
giré; (jui est de euulenr nriientine en dessous,
comme les feuilles de la téphiosie liyparj¡;yrée.
IPipariia, s. f. Poopli. Ili[ip;uile; polypier eempo-
sé de cylindres. Il Coneliiyl. Hipparilc; coijudle
univalve fossile.
llipiii-f|uin, s. f. ipnrhi-a. Ant. milil. Ilippnrcliie,-
division de la ca\alerie ^leciiuc. ] llipparcliie;
emploi, fonetions de IMiipparque. || Knlom. Hip-
pareliie; genre de pipillons diurnes. || llist. anc.
llvpurchie; Icrrilorie.- autori'.é d'un liyparque.
■lipiii-tiiiiown, Ma. adj. Cjiim. llypartinieux; se
dil du second des sulfures que produit l'ar-
sénié.
ili|»a.-4iiio, s. m. Rot. Hypasmc, genre de la fami-
lle des clianipij^nons.
llipiitoïile.o, s. m. epalo-idi'ss. Mus. anc. llypa-
toïde; genre de la mélopée grecque, propre à la
tragédie.
lli|icia, s. f. ip-iin. Rntom. Ilyplic; genre din-
secles hyménoptères.
ilipca, s. i- IMylh. llippé.-lille du centaure Chiron,
meliimor[ihoséee en jument.
I0ipe4ir, V. n. lloiiueter; avoir le hoquei.
llipoa.«tirui-niei«, s. f. pi. Bot. Uyippéasliformes;
section de la famille des amaryllidées, compre-
nant le genre hipp-^astre.
Ilipeasti-o, s. m. ipéas~lro. Bot. Ilippéaslre; gen-
re de liliacécs.
Ilipecoo, s. m. Bot. Ilypécoon; genre de papavé-
racées qui croissent dans Icsblés.
Eïipolaro, s. m. ipéla-fo. M;imm. llippélaplie; cerf
des Indes dont parle Aristote et qui n'est pas
connu des Naturalistes modernes. BiifCon a cru
reconnaître cet animal dans le cerf des Ar-
dennes.
Hipeiata, S. f. Bot. Ilypélale; genre de la famille
des savonniers, renfermant un arbrisseau de la
Jamaïque.
Hipi>iiq,)i,tio^ia, s. f. ¡pélihiolog-hia. Art. Vétér.
Uippélikiologie; connaissance de l'ûgc du che-
val. Les données qu'elle fournit sont en grande
partie tirées des dents.
Hipolitra, s. f. Bol. Hypélitrc; genre de plantes
cy|iéraeées.
llipelitrea.x, s. f. pi. Bot. Hypélilrèes; tribu de la
famille des cypèracées, qui a pour tvpe le genre
ny|)elytre.
Uipoliti-eo. tvcn. adj. Boi. llvpélytré; qui res-
semble à l'hypélytrel
Uipeaicmias. S. f. pi. ¡péné-miass. llippénémies;
œufs de certaines poules que le soleil fécon-
dait.
Uipeiiicuiniio, lia. adj. Ilypéutunien; qui n'e»l
plein que de vent.
llipon«l<-MiiioMÍf«, s. f. l'alhol. llypendcsuiose; ei-
ee^ d'endosmose.
Ili| ti'vu, s. \'.ipcnté-ra. Anal. Hypenlère; voies
genilo-iirinaiieb, partie infeiieurc? du système
miniueux.
ilipci-tiiitrra. s. f. Itol. llypéranthére; geurc do
légumineuses.
Uipri aiitir» ctt. adj. ipéran-tiko. Lili. Uypéran-
li<iue; se dil d'un style suranné.
ltipi>raiito, s. m. lînlom. liyperunte, genre de pa-
pillons.
Uipeiaui-iro, ca. adj. iperaou-rik ). VAúm. llypé-
rauri(|ue; se dit d'une combinason dans laque-
lle il entre plus d'or que dans un autre du inèmu
genre.
■Bipoi'ÎAatifo, ca. adj. {pc.iia-iiko. Miner. Hyper-
baiicpie; (jui un laiactère de prédiJiniiiancc. |
llypeibaliiiue; se dil d'une variété miiiér;'logi •
(¡iii' qui resulte de la coml)iiiais(<n de plusieurs
formes, dont l'une est la primitive, et les au-
tres, étant du(s il des lois très-simples de dé-
croissemenl, sont celles que l'on rencontre le
plus couimunéracnt parmi les cristaux de l'es-
pèce.
llipcrbaloii, s. m.Gram. Ilyperbate; figure qui
consiste à inlcrvcrlirrordre, nature du discours.
Lorsqu'elle est heurensemenl maniée, elle don-
ne aux phrases beaucoup de rapidité, de grâce
et d'énergie.
Uipei-liidasiiio, S. m. Gramm. Ilypcrbidasinc; fi-
gure qui consiste à cliaiiger un accent de pla-
ce, on à Iraiispo.ser une lettre dans un mot.
uiptMliiu, s. m. ipcr-bio. iMylh. Uyperbus; lils do
Mars que ion disait avoir le premier lue des
animaux.
uipcpîioia, s. f. (icom. Hyperbole, scclion faite
daiis un cône du second degré par un plan qui,
é;aiil prolongé, rencontre les deux nappes de
celte surface, dette courbe csl formée de deux
branches indelinimenl ouvertes, l'une vers la
droite, l'autre vers la gauche, et se tournant
muluellemenl leur convexité. | Hipérbola equi-
lalèra; hyperbole équilaîère; celle dont les axes
sont v'^aux. --^Hipérbolas cnujiujiidas: hyperboles
conjuguées; deux hyperboles qui ont le même
centre, et dont l'une a pour premier axe le se-
cond axe de l'autre.
Hipérbole, s. Hhél. Hyperbole: ligure qui consis-
te , à augmenter on diminuer excessivement la vé-
rité des chos.s, pour faire plus d'impression sur
l'esprit de lauditeur. !J Hyperbole; exagération.
nipei'itólco, lea. adj. ipérbo-léo. Mus. eue. Hy-
perboléen; se dit du ton plus élevé de la musi-
que des Grecs.
ttiperliúlicaiitoiide, adv. IIyperboliqiiement;avcc
exagération. || Géom.iiypei boliquement; de ma-
nière à former une hy|)erbole.
HijtcTSiólico ra adj. epérbo-liho. tíyperboliquc;
qui exagéic beaucoup au delà du vrai discours.
Il Géom. Hyperbolique; qui a la forme de l'hy-
perbole. Il Médec. Posición hiperbólica; posture
liyperholiqiic; celle oii l'on est couché avec les
bras, les jambes et l'épine du dos, les vertèbre.*
du cou comprises, étendus ou retirés au delà, de
leur mesure ordinaire.
HIP
G37
HIF
HÍp<>i-llolirui'nie,adj. Maliieiii. Hjpeibolit'urnie;
qui se rapproche de l'iiypeibulc. | G^'oni. Curva
hiperboUforme, iíiiurhc Lyporboliformc; nom que
quelques géuiiièlres onl donné à des courbes
dont les ('(juations uni une forme analogue à ce-
lle de l'hyperbole ordinaire.
Ilipcritoliiùnio. S. m. ipérbuUs-mo. Néol. Hyper-
boiisrne; emploi continuel, abus de l'hyper-
bole.
HipiTboliietti-, V, u. inus. Ilyperboliscr; parler par
hyperbole, exagérer, outrer,
tliitei-ltoloide, s, {.ipérbolu-idé. Maihém. Hyper-
boloïde; solide formé par la résolution d'une
branche d'hyperbole autour de son premier
axe.
lliperlioloi<lp»«. adj. ijii'rboJo-idéss.'Slalhém. Ily-
pcrbuloide: qui se rapproche de l'hyperbole.
Uiporbófpo, rea. adj. {¡¡érbu-réo. Ilyperboré; se
dit des j)lantes et des animaux <]ui habitent le
Nord; vers les contrées voisines du cercle, polai-
re. H Géoff. Jl/rtr hiperbórea; mer hyperborée;
mer située au Nord de l'Europe et de l*Asie. |
Fiíí. Ilyperboré; froid glacé. || Géog. Matiles hi-
perbóreos, monts hypcrboréens; monts de laSar-
matic, que l'on croît être les monts Ourals. \
Uisl. anc. Vînjenes hiperbóreas; vierges hyper-
boréennes; jeunes filles que les hypcrboréens
chargeaient de porter 1rs offrandes envoyées à
üélos. Il Myth. Hyperboréen; surnom d'Apollon,
parce qu'il était surtout honoré par les peuples
du Nord.
Uiperciiriliod-oua, s.f. ipérirdiotro/i-a. Médct:.
Uypercaidiatrophie; augmentation du volume du
cœur.
HiprrcartliotrÁnco, ca. adj. ipérlardiotro-fiko.
Médec. Ilypercardiotrophiquc; qui appartient à
l'hypercardiotrophie.
■lipprcataléctico. eu. adj. ip¿rUatalé'-tiUo.\M-
tcr. Ilypercatalccliquc; se dit, dans la poésie grec-
que et latine, des vers qui ont une syllabe, ou
selon quelques graminairietis, deux syllabes de
trop, l'our quel'hi'xanu'trehypercataicclique ne
soil pas vicieux, il faut que la syllabe supeilluc
se détruise, par l'élision, avec le commencement
du vers suivant. S'emploie substanliv.
HipercntarNin, s. f. iperkalar-sia. Aléd. IIy|)pr-
catharsie , ou Uypercalharsc; purgation exces-
sive.
Uiporoatiirtico , ca. adj. iperhalar-liko. Mcd.
Ilypcrcalharliquc; qui occasionne une purgation
excessive.
IlipiM-cinoMia s. f. ipi'riini'-ssia. Palhol. Ilyper-
tinésie; irrilahilité nerveuse portée au plus haut
degré.
IliptM-i'Iorato, s, m í/»c(/./(irfí-/o. Chim. Flypcr-
chliMate; sel produit par la conjbinaison de l'aci-
de hvpercliloi i(|ue aMc une bnsc
KipiM'cInrtci». t'a. iidj. ipcriilo-ri'.o. Chim. llv-
|UMchlori<iiii'; se dit d'un des oxai ides du chiure.
IBiporrriiiia, S. f. ipériri-ain. l'iilhol. Hv|>ercri-
nie; augnienlalion des sécrétions.
IlipcrrriNlM, s. f. ipériiri-siss. Palhol. Ilyporcii-
se; crise plus forte (jue celles qu'on observe or-
dinairement.
Uipt'i-critlco, oa. atlj. ipórUri-til.o. Méd. Hyiier-
ciilique; (|ui a rapprit à riiy;»prcri>e.
Hipfi-oi-itifo, S. m. llypercrilique; censeur outre,
iriliqiip qui ne laisse passer ancuiie faute, qui
ne pardonne rien.
Ulpi-i-cualM, s. f. ipériiou-siia. l'alliol. Iljper-
cousie; sensation auditive qui fait entendre le»
sons plus forts (ju'ils ne le sont rérlkmenl.
IlipordcMio, nia. adj. ipérdé-ssio. Mylh. Hyper-
dexien; surnom que donnaient les Grecs a Jupi-
ter et à Minerve, comme accueillanl favorable-
ment les prières.
IlipiM-ilincfUNiH, s. f. ipérdiazéouh-xiss. Mus.
anc. Ilypcrdiu/euxis; intervalle entre le létracor-
de des hyiiarcs, et le lélracorde hyperbaléen.
■lipenlinaiiiia, S. f. ipérdinti-iuin- Physiol. Hv-
perdinamie; e\( es ou abondiince de forces.
IIiprr4liȇiiiio(>, ca. adj. iphdinn-miko. l'hysiol.
llyperdynamique; qui appartient ii Ihvperdyna-
mie.
Elipcrdoriaito, na. adj. ipérdoria-no, Mus. anr.
Ilypertiorien; se dit d'un mode qui était dune
carte au-dessus du Dorien.
Ilipcrdi-ama. S. m. ipérdrn-mn. Gril. Hyperdra-
nie; drame dans leiiuel Us passions sont exagé-
rées et les situations [leii naturelles.
Ilipcrdi-aniático, ea. adj. iptrdrama-liko. Crit,
Hyperdramaiique. qui dépasse la portée naturel-
le des moyens scéniíjues.
iiipei-diilia, s. f. ;/jfh(/oi(/i-«. Théol. Hyperdulie;
n'est usité que dans cette locution. El riiKo de
hiperdulin; le culte dhyperdulie. le culte qu'on
rend à la sante-vierge, qui est supérieur à celui
qu'on rend aux saints.
nip('i-elidi-o<>iiii. s. f. ipérèftdro-siss. Tathol. Hy-
peréphidrose; sueur excessive.
llipiMTiiipMla, s. f. ipérémé-ssia. Pathol llypé-
rcmésie, vomissement excessif, fréquente envie
de vomir.
Iliperc-iMétioo. ea. adj. ipércmé-tiko. Pathol. Ily-
pércmétique qui aiq)artienl à rhyjtcrémésie, qui
i'occasiiinne.
Ilipei-pnecralia, S. f. ipéréméfa-lia. Anal. Uype-
rencéphalie ; situation du cerveau hors du crâ-
ne,*et au-dessus de celle boîte osseuse.
llipereiie«^ráneo, e». adj. ipi-réméfaliko. Anal.
Ihperenceplialique^ qui olïre les caractères de
Ihypérencephalie.
Iliporeiieefalio, lia. adj. ip(-rénT.cfa-lio. Anal.
IIypéreii(e|di)lien; se dit des monstres par hy-
perencéphalie-
llipereiieéralo. s. m. ipvréur.é-falo. Anal. Uy-
j)éreiiiéplialc: moisire dont le cerveau est siluc
en grande paitie hors du crâne.
lliporoiidoMiió.Hro, «ea. adj. ipéréndosmo-sséo.
Phvs. Hv|)érend(ism<se; se dit d'une parlie orga-
!ii(iue (¡ui est dans l'état d'hviierendosn-.o^e.
UipeirtidoriinoMlM , S. f. i/ièrciir/«jm(»-5.tiji.
Phys. Il- pcrrndosinose; endo^niosc qui s'eié-
ciile avec plus de force ou d'intensité que de
coulume.
lllptMt'iiteiiiriN. s. f. i7)<<rérifñ Í-ÍÍJ5. Pathol. Hy-
pércnlérile; innamniation tres-aiguë des inles-
lins.
IlipfiM'iilPi-oti oila. s. f . ipcrnilcrotra-fia. Med
HypèrciilcroU«'|diie ; augmentation de volume
des iiitcslins.
ilipcrrwliuiio. lia. adj. ip'r¿o¡ia-no. Mus. anc.
Ilypercolieii; mode qui étail d'une quarte au-des-
sus de l'éolien.
•liperrpidoMlM, S. f. ipérifpido-ssiss. Pathol. Ily-
perépidose; accroissement cxtra-uliraire d wn»
HIP
Ü38 —
nip
partie (lii curps.
■li|u>ioKia. s. f. iiivii-ssid. l'IiViiul. Uypciósic;
litiiction (lue remplit mi urguiiè on niia;. pareil
d"iir{,'ai)e.
IBipercNteiiin. s. r. iiii'rhté-nia. PatlMl. Hvpé-
resttu'tiie; exirs des forces, de lu idiitiaclililc.
llipercMtóiiIro, cm. adj. iiièrhtë-niko. l'alliol.
Ilypóreslliéiiiijuc; qui a rapport à l'hypércsthé-
nie.
■lipeiTiHicMla , s. r. (/líTííítí-ísia. l'atlio!. ni[)i'-
restcsie; sensibilité excessive.
III|icr<'Nlótlr«i,cM. adj. ipèi èsti'-lH.o. l'athol. Ily-
pcii'sllictiiiue : (¡ni ap|inrlioiil à l'livpéreslliésie.
IBI|M-i-c>\<imo.«ilN, s. !'. ijiénIiSDiiio-ssiss. Thys. Hy-
|iere\{iini>se: exornóse (|iii s'exécute avec plus se
de force ou d'inli'iisité (jue de coutuiiii'.
lli|iei-ri'isio, adj. m. xjnhfrig-hin. Mus. ane. Ily-
|>erplnygien; se dit d'uu mode qui était duiie
quarte au-dessus du phrygien.
■lipoiriosowi.x, s. m. ¡¡¡rjlofjd-ssiss. l'allio!. My-
Iiorpliloi^ose; iullamiiialion portée au plus liaul
il eu ré.
Iliporsa»(troiii'rvin . S. m. ipérgastronér'Via.
Pittliol. IIyperi;aslronervic; excès d'action ner-
xeuse de lestomac.
lllprrK«-llr»i.^. s. f. i¡)cr;i-\hié-ssi.i$. .\nat. Hy-
¡•ergornése; monstruosité produite par un excès
de la force fematrice.
Ilipoi-KeiiNtlii, s. {. ii>ér()-héous-tia. Tathol. Ily-
l't'rj^eustie; excès de sensibilité dans l'organe du
goût,
llipci-iirmiii, s. f. i/)ére-m;(î.rathol. Ilyperhémie;
suraiiondance de saii^;.
Iliprrtifiiiitis, s. f. ¡¡lérémi-Mss. Palhol. Ilyper-
licmiie; iiillammation aiguë du sang.
lBip('i-liexa[.», pa. adj ipéyélisa-iin. Entom. Hv-
jierliexape; (¡ni a ¡dus île six pattes.
llipciiicv.-ipox, s. m. pi. Kiiloni. Ilyperliexapes:
l)iait(iic (raiiiiiiaux articulés, comprenant ceux
dont le iiombic de pattes, à peu d'exceptions
près, est do huit au moins dans l'étal pnri'ait.
■lipei-in. s. f. ipérin. \ntig. Ilypèrie; nom d'une
fontaine de Thcssalie. | Crusi. Ilvpérie; genre
de cru^tacésalnphipo(!es.
IlipcriciMiM, s. f. pi. ipéri-y.éuss. Bot. Hypénrées;
section de la famille des hypériclnécs, [ui ren-
ferme le genre mille|icrlnis".
Uipei-iccM», et*a. ailj. ipcri-Z'''o. Bot. llypéricé: qui
ressemble au millepertuis.
UiporiciiicnM. s. f. pi. ipéiiï.i-néass. Bol. Hypéri-
finées; famille de plantes qui a pour type le mil-
lepertuis; elle renferme des herbes, des sous-
arbi i<seanx. des arbustes et même des arbres.
fllipei-ioiiico.'iica. adj. V. Hiprrirco.
Hip«'i-i«!i-osi.<i. s. f. ipéridro-ssiss. Palhol. Hyper-
hidrose; sueur trop abondante,
"ipi'i-iiio. na. adj. ipéri-uo. Crust. Hypérin: qui
ressiMiiblc à une hypérie.
Hipcriii:,«, s. ,n. pl.^'/)¿rt-nos5. Crust. IZypérins;
lamille del-ordrc des crustacés amphipodes. qui
a pour type le genre hvpéric.
Hipori.Mlato: s.m. i/H!r/o(/(7-<o. Chim. ifvpérn.
«líate; sel produit parla combinaison de Pacide
hyperiodique avec uneb:ise salifiable.
Hipenóilico, ca. adj. i/^rio-r/i o. Chim. Hvpé-
riodniue se dit d-uo des oxacides de l'iode": il
correspond a Paxide oxyclilorique ou hvperchlo-
nquc sous le rapport de la composition.
Iliporiuii, s.m.Myth. Ilyperion; Titan tiU dti
Ciel et de la terre; il épousa sa sœur ïliii; et en
cul trois enfants, l'.Vurore. le Soleil et la Lune.
jl Lospoètes prennent (luelquefoishypérion pour
le soleil lui-même.
aiiperliiliaiio, ad). í/tcr/íí/írt-no. Mus. anc. Hy-
perlydien; se dit d'un mode qui était d'uncquar-
le iiu-dessus do I.ydieu.
IliprrinaiiKaiiato, s. m. i pénnanqana-to. Chim.
llvpermanganate; sel produit par la combinai-
son de 1 acide hy[^iermaiiganique, avec une base
saliliable.
llipci-niMn;;áiiico.oa.adj. ipérniaga-niko. Chim.
llypermangauiiiue, se dit d'un des arides du
uiangancse.
ïliîJfPiiieli'ia , S. f. ipérm/lri-n. Division d'un
mot en deux parfies dont l'une lioit un vers, cl
l'autre commence le suivant.
Uiperiimrutru , s. f. Mylb. Hypermncslre; une
des cin»|uanles Dana'ides, épouse de Lincee, a
(lui elle sauva la vie, en hii donnant les moyns
(le s'évader. LUe f»il la seule (iu\ eut en horreur
d'exécuter l'ordre de son père.
Iliporiitoliliiliro, ca. adj. ipih-rnr^lih-diho. Chim.
Hypermolybdique; se dit d'un des sulfures que
produit le molybdène. H Uypermolibdique;sc dit
aussi de certains sels qui ont pour base l'acide
molybdique.
UÍpermolil»«lico-pA(áMÍca, adj. f. ipi^nnolih-di-
ko putu-ssika. Chim. Ilypcrnudybdico- potassi-
que; se dit delà combinaison d'un hypermolyb-
dique, avet: un sel potassiijue.
niperiiefcli.-^lu . adj. ipi-rnéfélis-ta. Hypcrné-
pbélisle s'est dit par plaisanterie de celui qui
contemple les choses célestes, ij Fig. Hyperné-
phi'lisle; celui q\ii se perd dans les nuages.
Uipci'iiormal, adj. Didact. Uypernormal ; (im
outrepasse la régie ordinaire.
Bliperi'igcii» , lia. adj. i/'('/"o</ licno. Rit. //ypéro-
gene; se dit des lichens dont les corps repro-
ducteurs sont renfermés, plusieurs ensemble,
dans un ¡nème tuburcule.
Hipcrósf^nn!*^ ï^- m- p'- l^ot. fl'ypérogcncs ; or-
dre de la classe des lichens, comprenant ceux
qui ont des concept acles composés, c'cst-à-dirc
réunis plusieurs ensemble dans un tubercule on
une verrue de substance hemogène.
uiporoodoii, s. m. Hypéroodon; genre de cétacés
des mers glaciales du Nord, voisin des dauphins,
et (lui se caractérise par les palais hérissé de
tubercules, et deux dents en avant de la mâchoi-
re inférieure.
Hipei-oíitosiüi, s. f. ipérosta-ssiss. Chirurg. iTy-
pérostose; excroissance sur im os.
llipei-()\i(lo. «In. adj. ipéni'^si-do. Miner //yper-
oxidc; qui est pointu ou aigu à l'excès. ¡| //y-
peroxyde; se dit d'u.ie variété de chaux carbona-
tee, offrant la combinaison de deux romboides,
l'un aigu, qui est l'inverse, et l'autre (lui est in-
comparablement plus aigu.
HipiM-o\i(lu. s. m. Chim. //ypcroxide; oxide qui
contient un excès d'oxigène.
llipi>i-o\i>iiiii-lático. c«. si.\'].ipèrnksimouria-ti-
ko. /iyperoximuriatc ; s'est dit pour chlorique.
Hiperoxiiiiiirinto. S. m. Cliim //yperoxymuria-
te S'est dit autrefois pour chlorate.
Ilipci'pai-liipnta, si f. ipérparipa-ta. Mus. anc.
Hypcrpnrhipate; latruisicme corde de la lyre de-
Hll»
— 639
Hil»
(liée à Vinus.
IBiporquoniiitico, e«. adj. ipérhtma-tUio. LitlÎT.
iiypcrcliémaliciuo; scst dil d'un sljlo enjoué,
plaisant.
laipri-qiii'ratOHiM, S. f. ipérUcrato-ssiss. Pathol.
//ypcrkóratose; cnniiilé exubcranlo.
Hi|»i-r4]iiiiiej»ia, S. f. ipèrlsiiu'-ssia. l'alhol. //y-
perkinósic; sciisibilité excessive.
ni|>oi-f|iiii-in, s. f. ipérhi-ria. Myih. grec. iTy-
perchirie. surnom deJunon à Lacédéinonc. Tou-
tes les remines qui avaienldcs filles à marier lui
üirruienl des sacrifices.
Uipei-HiircoNî^, s. f. ipcrsarlio-xsiss. Chir. //y-
pcrsarcosc: dcveloppenicnt excessif du tissu cel-
lulaire dansquelque partie du corps, et particu-
lièrement sur les parties ulcérées.
IliporNonorfiiluil. S. f. ipérsonnré-'idaJd. Ils-
personnrcilé; qualité d'un son redoublé, augmen-
tation de son.
llipcrNoiiorn, r«. adj. i/iér.vono -ro. /Typersono-
rc, se dit dMin corps membraneux dont le son
augmente par la percussion.
Illpei-Moodiiiunii» , S. f. ipérsoodinami-a. Pa-
thol. //yperzoodinainic, augmentation excessive
de l'activité vitale.
Sliprrsooilliiñmito, ca. adj. {pérsoodinr-tniko-
l'atlidl. //ypeizoodinamique ; qui a rapport à
l'hyperzoodinamie.
iaip<-i-<«pleiii:tlgia, S. f. ipérsplénalg-Jiia. Pa-
ihol. //ypersplénalgie; violente né\ ralgic de la
rate.
lESptM-.tiplenotroria, s. m. ipérsplénotrofl-n. Pa-
thol. //ypersplénotrophie, augmentation cousi-
dér:ible du volume de la rate.
lllpi>rhpIoiiot>-óílco,r:t. adj. ipérsplénotro-fiho.
Pathol. //ypcrsplenoslr(iphi(iue; qui appartient
à rhypersplénotro[ihie.
UipcrHtniioHo , sa. adj. ipi'tstano-sxo. Chim.
Ifypersianeux; se dit d'un des sulfures quepro-
duit l'élain.
lllpci-N<<-iiico, ca. adj. ipérsté-niko. Miner, /fy-
persténiíjue; qui contient de l'hyperlène. |, .Si>-
nitn liiperslénico ; syéiiile hyperslénique; espè-
ce dans laquelle l'amphibole est remplacée en
tout ou en partie par l'hypcrstène.
Illpoi-Ntoua, s. m. ii>h-slé-nn. Miner. Hyperstè-
nc; substance minérale dans laquelle la pyrami-
de supérieure des cristaux est terminée par des
faces trés-étroites.
iiipt'i-Miilico . ca. aii].ipérsti-litio. Bol. //ypers-
tylique; se dit de Tinsertion des élamines, quand
elle a lieu sur le contoiu' d'un ovaire com[déte-
inent infère commedans lajussiéc, ou loin de la
ba?e du style, sur un prolongement ou évase-
ment du calice; comme dans l'œnolhère bien-
nale.
llipei-N(«>siiico, ca. adj. í/KT.vío-mi'ko. Bot. 77y-
perstomiqui-; se dit de l'inserrion des étaniines:
quand elle a lieu au-dessus de l'orilice du tube
du calice et par conséiiucnl, au limbe decc der-
nier organe, comme dans les éléagnées.
llipcrNlratcgio, s. ni. ipérstratéa-liii). Ant. mi-
lil. //yperstralège titre que prenaient les em-
pereurs de Byzancc; il équi\alail a généralis-
sime.
IliprrMiilOdo, s. m. ipérsoul-lido. Chim. iJyper-
sultide; combinaison dans laquelle le soufre
entre en excès, et qui jone le nMe d'acide dans
certains cas.
■liptM-suirociaiiido, s. m. ipérs,>Hlf„i¡aui-do.
(Jiini, //ypersoulfocyanide; ci.mbmaison de sou-
fre et de cyanogène qui joue le rùlc d'acide dans
certains cas.
■BipcrNuiruciaiiósoito , s. m. ipnr-ioiilfozinnof)-
ln'iio. Chim. //ypersulfocyanogène . combinai-
son de cyanogène et de soufre dans laquelle ce
dernier est en excès.
l3ipt>isiiCrociaiiiiro, S. m. ipersoulfmianr.u.ri,.
Chim. Ilypcrsulfocyanure; combinaison del'hv-
persulfocyanogène avec les corps simples , prin-
cipalement avec les métaux.
I3ipi*i-Miiiroiiioliliiiato, s. m. ipersnulfomolibda-
to. Chim. Ilyjiersulfomnlibdate : sel produit par
la combinaison (le l'hypeisuUide de mohbdonc
avec une sulfobase.
Ilipcr.xntfi-.ru. s. m. ipcrsoiilfou-ro. Cliim. Ily-
p<'rsulfure ; sulfure au maximum de soufre.
Uiprrtoiiia, S. f. iperio-nin. Pathol. ¡hp^rlo-
nie ; excès de ton dans les tissus vivants!
Biiitci'toiiiiicaclnn, s. f. Pathol. HyperloniGca-
tioii; lonilication ex"cessive.
Ililtprióiiicu, ca. adj. iperto-nilio. Médec. Hy-
p(Mtoni(iii(> ; qui a un excès de ton ; qui procure
un excès de Ion.
E3tpo(t:-<ina, S. f. Pathol. Hypertrophie ,• accrois-
sement excessif du (issu des organes , sans dé-
gcnération ni Iransiormation.
BiiptM-íi-oíiar.«ie , v. |)ron. Pathol. Sliyperlro-
phier ; augmeiiier de \olume outre nature par
excès tie nourriture.
IBisvfiÍ3-ól2í-<», ca. adj. ipeitrn-fi n. Pathol. Hv-
perlrophiquc ; qui a les carac;ères de l'hypcr-
lionhie.
giiI9ervac]:'ttii(*a-¡9u(á.«ion , ca. adj. ipfíivada-
uHio potn -si',0. Chim. lIynor\adanicu-pnlas<;¡-
(¡ue ; se dit d'un sel double (|ni résulte de l'u-
nion (l'un sel d'ucidc vaiiadique avec un sel d'a-
cide i)i>iassi(]ui'.
Elipcrvailáiiico-KÚitiro. ca. adj. ipervada-nilin
.vy-(/ii',i). Cliim. Ilypcrvadanico-sdilique . se dit
d'un sel double qui résulte de l'union d'un sel
d'aiide vanadique avfc un sel d'acide sodique.
llÎ!)t'i'vi3io<<:l(laft. s. f. ippri-iiiosid(itl<l. Plnsinj.
Ilypcrvinosité ; piédominaïue du s\stéme w-
ncnx dans l'organisme.
Mipeii-o. adj. Arcliil. Ilypèthre ; se disait d'un
édifice, d'un temiile découvert. |i s. m. Ilypè-
thre ; temple qui a\a:t en deho:5 deux rangées
de colonnes tnul autour, et autant en dedans;
mais le milieu était decouxerl comme un daîlre
de monaslcre. || Uypèlhre ; opaïc découvert qu'
on laissait autour d'un tombeau.
Illpcti*oi)ia(|uia, s. f. iprtronui-'ia. ,\nc. art.
mil. Ilypclhromachie ; guerre combat en rase
campagne,
ciiiiia. s. f. Bot. llippia; non» donné ancienne-
ment à la morgeline et à la céraiste. = ilippir:
genre de plantes synanthérces. L'hyppie frutes-
cente e>t un arbuste assez joli qui habite le cap
lie lionne -Esperance.
■lipla(la,s. f. í/JÍa-Ja. Jïippinde; statue équestre
d'une femme.
SliplailaM, s. f pi. Bot. Hippiées; section de la
sous tribu des séneeionidees anthemidees, ayant
pour type le genre hipi)ie.
Illpla.io. fia. adj. Roi. llippie ; (]ui re<semble a.
HIP
— (iVo —
Hll»
riiippir.
UI|»liiiio, nn. adj. ipin-n'). Diilact. lIippiiMi ; qui
n|>parli(Mil nu\ rln-vauv. | MniIi. î-mpc. Mini-iia
fiipiatut , MiiiiMM- liippii'imt' ; iimn smis |ci|iic|
on ail.iriiil Minerve soil parce (nrdlc coinhitllil
sur UM (hará tlt'ui dicNauv, lurs de la KiiiMrp
dosdicii\ . soit parce inielle avail enseipiié aux
nommes larl d'alicU-r les chevaux. | :Ví'/)fii)ío
hipiano; Neptune hippicii ; surnom de Neptu-
ne, «lui inventa l'art de dompter les chevaux et
de les ;;uider.
ni|>látilra, s. f. ii>in-lnkn. Didact. Ilyppialri-
quc ; art de connaître et de i;ui;rir les maladies
des animaux et en particulier celles des che-
vaux.
nipiátripo, en. adj. í/ikí-íii'.o. Didact. Ilippiatri-
(lue : (iu\ a rapport à l'hippialrie, ou mahulie
des chevaux.
Ilipinlro, s. m. ipin-trn. Didact. Hippialre; celui
qui exerce l'art de pucrir les maladies des che-
vaux et des bestiaux.
Ilipicin. s. f. ipi-zia- Uot Hippice; plante qui se-
lon rline (^le la faim et la soif aux chevaux.
llipico.cn. adj. i-/)i/vo. Didact. Ilyppique ; qui
appartient aux chevaux. || lilscritorcs hípicos;
écrivains hipiiiijnes ; ceux ",ui s'occupent des
chevaux . de leur (í'ducation , du traitement qui
leur convient.
Hipicon, s. m. ¡pikon. Mi-trol. Uippicon; mesure
grecque de |-aiitiquilé; qui valait quatre stades.
HipitinK, ?. f. pi. ipi-das. Crust. Hippidcs; tribu
delà famille des crustacés dt!'capi)des macrou-
res , ayant pour type le genre hippie.
Hipio, s. m. i-p\o. Myth. Hippius; surnom de Nep-
tune et de Daméus inventeur de l'art de domp-
ter les chevaux et de s-eu servir.
Ilipion. s- m. i/)ton. Hippion ; nom de celui qui
enseigna la m(^decinc à Esculapc. || Bot. Hip-
pion; genre de gentiances renfermant celles
dont l'entrée de la corolle est barbue.
■lipnn, s. f. ip-na. Rot. Hypne; genre de mous- ]
ses garnies de feuilles, comprenant plus de
de deux cents espèces, originaires d'Iiurope.
Elles forment des gazons qui tapissent la sur-
face de la terre , les trous des arbres et les
pierres.
nipninl, s. m. ipmaL Hypmal; sorte d'aspic dont
la piqûre passe pour causer un sommeil mortel.
Hipnnlismo, S. m. ipnalis-ma. Magn. Hvpnalis-
me; état de sommeil.
iiipnenM, s. f. pi. ip-néass. Bot. Hypnées ; tribu
de la famille des mousses , qui a pour type le
genre hypne. =nypnées; genre dalgues mari-
nes renfermant huit espèces, dont la plus com-
mune est le varech spinuleux.
nipnepopte, S. m. ipnépop-té, Magn. llypnepop-
te ; celui qui a des prévisions pendant son som-
meil.
llipitinti-o, s. m. ipnià-tro. Magn. Ilypniatre;
celui qui prescrit des remèdes en dormant.
aipnionirin, s. f. ipniuni-ria. Magn. Uypnioni-
rie ; sommeil accompagné de songes.
nipnobntasis, s. f. ipnobata-ssiss. Pathol. Hyp-
nobatase; somnambulisme.
Olpnobicpsin, s. f. í/)no6íe/)-jía. Magn. Hypno-
blepsie: somnambulisme lucide des personnes
magnétisées.
«ipnófilo, In. «dj. ipno-flo. Bot. Hypnnphile; qui
croit parnii les mousse-*.
Uipiiorohin. s. Í. ipnofn-bid. Médec. llypiiopho-
bie ; Icri eiir pendant le sommeil.
llipiiuri:>;ro. en. adj. ipnnfu.lihu. Médec. llyp-
;i<iphiil):(|iie; (]ui appartient à Ihypn qiliobie.
Illpndfubi», s. m. iptio-fnbo. Myth. grec. Hypno-
phohe ; -.iirnom de Bacchus, comme causant de*
Songes elTrayanls.
nipiiitsntfin, s. f. ipnmjrnfi-a. îly pnographie;
de-cripiinii traité sur le sommeil.
ilipndsrallr», en. adj. ipiv> irii-fil.o. Hypnogra-
phiiini' ; ijui est relatif a IMiypnographie.
Ilipiiii;:rar(i, s. m. ipiin-tfiafo. Il> pnographe; an-
leur ilMine description , d'un traité sur le som-
meil. 1 .Magn. Hymiiographe ; celui qui écrit en
donnant.
Ilipiioiilo. s. f. ipuo-idp. Bot. Ilypnoïde; genre df
papav éracées.
llipii(»li>»ia. s. f. ipnofog-hii. Didact. Ilypnolo-
gie: traité du sommeil. | llypnologie ; partie de
la médecine qui traite du sommeil cl des vei-
lles.
llipiioiria;icn, s. f. ipnolng-hihd. Médec. Hypnolo-
gHjiie ; partie de l'hygiène qui règle la durée et
l'heure du sommeil.
llipiiolOKirn.cn- adj. ipnoloq-hiho. Didarl. Ilyp-
nologique; (jui a rapport à l'hypnologie.
llipn(iloa(o, s. m. ipno-lixjn. Didact. Hypnologue;
auteur d'un traité sur le sommeil. || Uypnologuc;
médecin qui s'occupe parliculièramenl de l'hyp-
nologie.
■lipno.>(, s. m. ip-nr)$s. Myth. gr. Hypnos; nom
grec du dieu du soumeil.
Bilpiiótico, en. adj. J/nio-itVo. Méd. Hypnotique;
se dit des remèdes rjui provoquent le sommeil,
llipi». s. m. Hoquet; mouvement eonvulsif et in-
lermitent delestomac, fort incommode. | Estar
con el hipo mortal; être au hoquet de la mort,
être à l'agimie, au moiuenl d'expirer, de trépas-
ser. Il Fi:;. Mover à hipo; donner le hoquet, con-
fondre, embairasser, couper la parole (| Hoquet;
désir ardent, passion. I| Colère, dépit , rage. ||
Myth. gr. Hippo; tille de l'Océan et de Téthys.
Il Eipet. Hippo; serpent d-.\IVi(|ue.
■iipa-ii/.i>titt!i. s. m. i-po-(tiola-to. Chim. Hvpo-
azolate; sel produit par la combii aisan de l'aci-
de hypo-azotatique avec une base.
ilipobntn. s. m. .\nt. grc. Hippobate; fruit des
magistrats qui gouvernèrent l'île d'Enbée pen-
dant un certain temps, au rapport d'.Vrislole.
HipobibnHnio. S. m. ipobibas-mo. Division d'une
équation toute algébrique par son moindre ter-
me, dont par là on laisse le coëflicient seul.
Hipobln<4tético, en. ai\].ipoblasté-ti;o. Bot. Hy-
poblaslétique; se dit de la couche inférieure du
thalle on blaslème des lichens à expansions lar-
ges et étalées.
Hipobln*ito, s. m. Bot. Hypoblasie; corpscharnu.
épais, généralement discoïde, contenu dans une
fossette du périsperme des graminées.
nipoboüíeo. s. m. ipibos-ko. Entom. Hippobos-
que; genre de diptères qui s'attachent l'été aux
chevaux et aux autres animaux. Toutes les espé-
des de ce genre sont parasites.
Hipuboto, s. m. ipobn-to. Ant. gr. Hippobote;
nom que quelques critiques proposent de subs-
tituer à Hippobate. pour désigner les magistrats
de l'île d'Enbée. Ils prétendent qu'on les choi-
KIP
ü'*l —
HIP
sissait parmi It's citoyens assez riches pour
nourrir un clievul. || Hippohole; celui (|ui nour-
rit (les chevaux, qui en possède. [| llippote; lieu
oii l'on nourrit des chevaux, haras.
ili{i(tlsr»aii|iiio, <|uin. adj. ¡¡lobran-lio. Oonchyl.
Hypobraiulie; (jui a h-s branchies sous le corps.
IlipuhraïKiiiioH. S. ni. pi. Conchyl. lîypobran-
ches; faniilh" de mollusques gastéropodes, com-
prenant ceux qui ont les branchies placées au
dessous du corps.
Ilipocnlicia, s. f. ipokali-7.{a. Bot. Hypocalicie;
éial des ¡liantes dont le calice est inférieur à
l'ovaire. | Ilypocaliciet classe de plantes renfer-
mant les dicotylédones apétales à étainincs hy-
pogines.
ili|iocalipto, s. m. ipoknlipto. Bot. Hypocalypte;
arbrisseau du cap de Bunne-Kspérance.
Hli>ociuiipo, s. m. ipo':ani-p». .Myth. ;;r. Hippo-
campe; se dit des ciievaux marins à deux pieds
qui traînaient le char de Neptune et celui de (juel-
ques autres divinités marines. || Ichthyol. Hippo-
campe; genre de poissons qui tiennent de la for-
me de la chenille et de celle du cheval. || Hippo-
campe; poisson du genre syngnatte. | Anat.
Hippocampe ; émincncc des ventricules du cer-
veau.
lli|iocarl>úiiico, oa. adj. ipolnirbuniko. Chim.
Hypocarbonique; nom que (}ay-I.ussac a préposé
de donner à l'acide oraluiue.
HipocarciiK». S. m. i/)o/car/.i-/io.Crust. Hypocar-
cin; crustacé fossile qui a la ligure dune tète de
cheval.
Ilipornrpo, s. m. ipnknr-pn. Bot. Hypocdrpc;
partie de la plante sur liujuelie le fruit repose.
IIlpocarpú;{co, «oa. adj. ip<)ktirpa(¡-héú. Bot.
Hypocarpogé;qui mûrit ses fruits et ses graines
sous terre.
■lipocaMláiieas. s. f. pi. ip>h<ista-néass; Bot.
Hipprcaslanées. famille de plantes ayant pour
type le marronier d'Imle.
Hipuea.Htáiico , m-a. adj. ipnkastu-tién. Bot.
Ilippocrtstaaé; qui ressemble à l'hipocastane, ou
niarrioner d-lnde.
Ilipooa.staiio, s. m. t/)o/(a5ía-íio. Bol. Hippocas-
lane, nom scientilique du marriouer d'Inde.
Ilipocaiarnia, S. f. i]ii)kaliii-s¡ii. Sléd. Hypoca-
tharsie, purgation douce, insullisante.
Blipocaiái-Hieo, «-a. adj. ipnkalnr-si'io. Méd. Hy-
pocatharsique; qui occassionnc une purgation
douce.
lllpoeiMstaiirn. s. m. {¡xy/j'iitann-r'), Mytho. Hip-
pocentaure; animal fabuleux qu'on suppose être
moitié homme et moitié cheval. | llip ocentaure;
monstre issu d'un centaure et d-unc jument.
IlipociMta, s. f. ipi)7.\s--tn. lîol. Hypocisle; ¡ilanle
parasite du Midi de l'Kurope.
UipociMtitlc , s. f. \ . IlipDcista.
lllpocÍMtiflaN, s. m. \ . Hipocisla.
liipitfÎHto, s. m. V. ¡HiiDcisla.
Ilipoclñi-iro, t'a. adj. ipol.lo-riko. (",him. Hypo-
chloriquc; nriuKiue devrait porter l-oxide o\y-
chlorique, alin de corres[tondre à la nomencla-
ture adaptée pour les acules du soufre.
■aiporno, s. m. i/jo'.-ue. Bot. H)pochne; genre de
I hani|>igin)ns.
uipociii'N. s. m. pi. Bol. llypochnes; seclion de
la famille des muscédinées, ayant pour type le
genre livpochne.
TOMO V
llipocoro.sÍH. s. f. ipokofa-ssiis. l'alhol. Hvpoco-
phose. ou llvpocophosie; dureté de rouie, sur-
dité.
Hipocondría, s. f. ipnkondri-a. Palhol. Hvpo-
condrie; sorte de maladie, ordinairement de lon-
gue durée, qui rend morose et bizarre, et dans
laquelle on se plaint de douleurs variées, de
souffrances excessives, malgré les apparences
d'une santé assez bonne. || H>pocondrie; par ex-
tenlion, toute espèce de mélancolie ou de tris-
tesse profonde.
IlipocoiKtriaco, ca. adj. ipokondria-ho. Pathol.
Hypocondriaque; (jui appdi tient l'hypocondrie;
qui est atteint d'hypocondnc. I| Fig. Bizarre;
d'humeur inégale, atrabilaire. S'emploie subs-
taiitivenu'iif.
lIlpoeoiMlrlal . aá\. ipokondrial. Hypocondrial;
qui appartient aux hypocoinlres. ¡1 Oriiilh. /'Zu-
mas Uipocondrialesi plumes hyiiocondriales; se
dit des plumes qui trouvent sur l'hypocondre.
I Zool. Hypocondial; se dit d'un animal dont
les côtés du corps offrent quelque parliculiari-
tés de coloration.
Hipocóndrico, ca. adj. ipukun-driko. Hypocon-
driíjuc; qui appartient à l'hypocondrie, aux hv-
pocondres; atteint d'hypocondrie.
Uipoeaiidrio, s. m. ipukon-drio, .\nal. nypocon
dre; parties latérales de la région supérieure du
bas ventre an-dessous du rebord des fausses cô-
tes, chez les mammifères et les oiseaux. || En-
tom. Hypocondre; chez les insectes, deux por-
tions de segments, qui dans quelques genres,
interviennent entre le premier segment ventral
et la partie postérieure de l-arrière poitrine,
Hipocráiico, s. m. ipokra-uéu. l'athol. Hypocrà-
nc: s'est dtt d'un abcès situe sous le crâne.
Ilipocraiiiaiio, na. adj. i¡tokrania-no. Anat. Hy
pocrànien; qui est situé sous la cr;\ne.
Hipocras, s. m. ipukrass. Hypocras, espèce de
liqueur; espèce de liiiueur faite, avec du vin, du
sucre, de la candie et de nutres ingrédients.
Ilipocratea, s. f. iptkra-téa. Bot. Hi()pocralee;
genre de plantes des deux Indes cl d'Afrique, fa-
tnille dés tcacées.
Uipocratcácoo, cea. adj. ipuhinlêa-céo. adj. Hy-
potra'.éncé; {[ui ressemble a une hypocratée.
IlipocráteaM, s. f. pi. Bot. Hippocralées; famille
de plantes ayant pour type le genre hippocratée.
Ilipocraterifornio, aoj. iponalérifur-mé. Bot.
Hippocrateriforiue; (jui a la forme d'une soucuu
pe. Il ni[ipocratérifiirme ; se dit de la corolle,
lorque étant monopétale et régulière, elle a son
tube court et son limbe plane et peu concave;
comme une soucoupe très-evaséi*; des stipules
quai\d elles forment un tube terminé par un lim-
be élargi et plane.
■lipocrático, Cil. adj. i/)o'.ra-ti'.o. Palhol. Uip-
pocratKiue, (jui a rapport à Hippocrate. =Hippo-
crati(|ue; disci\)ie ilHipprocitisme. | Cara hipo-
críili(¡uc; face hip¡iocrali(|ue ; altération des
traits du visage, décrite exactement par Hippo-
crate, et dont les principaux $ym|)tôines sont
le nez eflilé, les yeux enfoncés, lestempes di|>ri-
mées, les oreilles froides, la peau du front nirte
sèche et tendue, le teint lívido el les lèvres sé-
parées, froides el llasques.
llipoc«-atÍNtu, s. m. ipokralis-ta. Palhol. Ilippo-
cratistc; parlisant d'Hippocrate. tiirt» le méde-
il
lili'
— o 'ri —
IIIP
nii. II llippiitralii|iie.
llipoeratÍBAí-. V. n. iiiukrítti/<ir. \1\\í[>octu\\>v\ :
coiifírer If litro de im-iloiin. II llipjiot raliser; m-
tloiincr pour nuili'rin.
lli|>orr«*iic, s. r. i/)(i/irt'-n(*. Mylli. Hii»pocri'iii';
loiitaiiip (lu moni lli-licoii cuiivacrcc nut muses,
t'i (|UP le clicvai I'»';«'Ose íil j.iillir duii roup <lc
p¡c(!. II Fif.'. |)oís. Haber hcbid» las nguaj de lu
Ilipóriene; aM)ir l)U los eaui de; l'Ilippoirèm';
ílrc poclp, avoir le ni'iiie de la poósip, || Con-
rliyl. Ilippocréni', jifurc de roijuillcs univalvos.
Ilipôri-fiiitlaN , V. Hii>ucienidps.
llipori-(*iii<lo<i, s. f. pl. ipolué-tùdéss. Mylh. Ilip-
porrí^iiidcs,- nom doniu' au\ muses parce (juc
l'liipp(Krèno lour ítail consacrée.
Iliporrépidii, S. f. ipuiiré-jiida. IJol. Ilippocrcpi-
do; {<ciiro do plantes léj^utniiiacées , renfermant
ciiK} ou SIX espèces, naturelles d'turopo.
IlipocrcHin, s. f. t;)o/cri'sjii-a. Hypocrisie; vice
qui consiste ù alTecler une piété; une vertu, un
senliment qu'on n'a pas. | Iconol. llypocrisie:on
la représente sous la lijíure d'une femme pille,
maii^reavec une chapelet à la maimellemot avec
affectation son aumône dans un tronc; elle a les
pieds de loup cl la tcic inclinée el couverte
dun voile.
Hipócrita, adj. ipo-Wita. Ilypoerile; qui affecte
des apparences de piété, de vertu, de probi-
té, de douceur, d'honneur, etc. || Hypocrite; qui
annonce l'hypocrisie. | Ilopocrile; celui ou celle
qui, en fait de vertu ou de relif;ion. feint d-èlre
ce qu'il n'est pas. || Hypocrite; on donne plus |
particulèreuiont, ce nom à ces hommes conslam- i
ment faux et pervers qui, sans vertu el sans j
religion, prétendent faire respeclor en eux les
plus ¡grandes vertus et l'amour de la relijiion. |
Hypocrite; qui feint d'avoir un caractère qu'il
n'a pas. H Hypocrite; cafard, cagot, bigot.
iiipócritanicnto , adj. ipo-kritamén-té. D'une
manière hypocrite.
i3Jpoci-»tioo , en. adj. í/)«/,/í-f/ko. inus. Hypo-
crite ; qui a rapport à l'art théâtral.
uipucritilla , adj. dim. de IHpocrita.
llipoci-itisiuo , s. m. ipokritis-mo. Néol. Hypo-
eritismc; système d'hypocrisie, hypocrisie rélié-
chie, systématique.
Ilipóci-ito , adj. inus..V. Hipócrita.
Blipucritott , s. m. auíím. de Uipùcrita.
Blipoetrniaiio , Mylh. IJippotecnien ; surnom
dllorcule. qui tua lcsche«aux furieux de Dio-
mède.
Uipoetoii , s. m. Erpjt. Hypocbthon; genre de
reptiles batraciens.
siipuilùrtilo, s. m. //)oí/n/i-íí/í).()rnilh. Hypodac-
lyle; dessous de chaque doigt de la patte d'un
oiseau.
nipodamas , s. m. Myth. Hypodamas; père de
l'érimèle , précipita sa tille dans la mer . parce
quelle s'était laissé séduire par Archèloiis.
uipodamia , s. f. ipoda-mia. IMyth. grec. Hippo-
damie ; fille d'^Enomaiis , fui promise par Sun
père à celui qui le vanicrait à la course des chars.
Pélops . l'ayant emporté par une fraude épousa
Hippodamie. dont il eut trois lus. || Hippodamie;
jeuneCdle desLapilesqui épousa Pirithoiis. Pen-
dant les fêtes nupUales, le Centaure Eryte ayant
voulu lui faire violence . fut tué | ar Chéssé. Il
Hippodaroic ; surnommée lîriséis, ciiplive d'A-
( hillc . toi la ( iiuse de la (|uerelle di |ii inre avec
AgaiiKinnon.
■Itpoilcriiiluiiu, lia. adj. ipodéntiia-no. Bot. Hy-
podciiMirii ; qui croît suus l'épidermc des vé-
gélouv.
iiipoilrriiiiunoH , S. m. pl. Uot Hypodermiens;
^'roupcdechampignons qui ont pour type le ^en-
rc ti\ poderme.
ilipudcrmiN . S. m. ipiidér-miss. Fntom. Hypo-
dermo ; |>eau (pii garnit les élytrcs des insectes
coléoptères; elle est agréablement colorée dans
(luelques espèces, il Bot. Hypodcrme ; genre de
chunipignons qui croissent sous l'épidermc des
>égel;iux.
Ilipodeto, s. m. ipodé-to. Myth. Hi|i|iodéie; sur-
nom d'Hercule. On prétend qu'Hercule Hi|qi(idé-
te avait attaché ensemble les claMaux desOrcho-
méniens, lorsque ceux-ci vinrent alla(iuer les
Hcoliens.
llipudiràrpeaM, s. f. pl. ip:idiliar-péass. Bot. Hy-
podicarpées ; classe de (liantes phanérocotylédo-
nes complètes, périgynes comprenant celles qui
(iril deux pistils et deux ovaires réunis , comme
les caprifoliáceos, les rubiacées, etc.
llip(>dirái-p(*o , poa. adj. ipttdiUar-pt-o. Bot. Ily-
(lodicarpè; (jui a deux ovaires inferes.
llipodrÍM , s. m. ipo-diiss. Bol. Hypodrys; espè-
ce de champignon comestible ijui croit près des
chênes.
■■ipndrninryon , s. m. ipndriitnriou. (Ihron. Hip-
podroméion ; nom du soptièmi' mitis des Ben-
lieens . (¡ui répondait au mois de juin.
GBipodi-oiiiia , ■>.[. i})i)ili(itiii-(i. Didacl. Uippodro-
mie ; course dechoaux ilans un hi|)podroine. ||
Hipodroniie; art de diriger les chevauv.
Uiprdroiiio, s. m. ipodro-mo. Hippodrome; lieu,
ciique disposé pour les courses des chevaux et
des chars. || Hippodrome; se dit surtout on par-
lant des exercices et des jeux publics de l'anti-
quité. Il Archit. Hippodrome; espace oblong, dres-
sé à peu près de niveau , et terminé aux deux
bouts par des hémicycles , comme les hippodro-
mes qui servaieul aux courses des chevaux. ||
Hippodrome ; place de Constantiiiople qui fut
destinée par i'emperonr Sévère aux courses des
chevaux.
Ilipoéiiiictt. s. f. ipor-mikn. Pathol. Hypo-Hémi-
que; innammalion chronique ou lente du sang.
ifliporaoN , s. m. ipofn-éss. Bot. Hippophaès; ar-
brisseau des Alpes qui fournit une gomme au-
I trefois employée dans l'art vélèrinaire.
Hipniasiu, s. f. ipúfa¡]-hia. Didact. Hippophagie;
i habitude de se nourrir de chair de cheval.
Ilipoíásic», on. adj. ipofiuj-hV o, Didacl. Hippo
j phagiquc; «¡ui a rajiport à l'hippophagie.
SI¡¡tñrnso , «¡1. adj. ipo-farjo. Didact. Hippopha-
1 ge ; qui mange de la chair de cheval, ü Hippo-
phage; surnom que les Grecs ont donne aux
j Srytes parce qu'ils mangeaient la chair de leurs
chevaux. | S'emploie aussi substantivement.
uiporaiu». s. m. ipofa-mo. Ant. Hippophamo;
ni>m que quelques historiens donnent à l'époque
pc'.iilani laquelle les Amazones recevaient les
lionimes . aliii de perpétuer leur race.
llip<ifariii;;(>. s. {. i])nfari)tn(]-lié. Entom. Hyp-
popharinx; appendice solide du pharinx chez
quehiues insccles hyménoptères,
isipóíasiíi. s. f. ipn-fassiss. Pathol. Hypopha.s\-
HIP
— GW —
nir
riat de l'œil , lois(ju'(m n'en voil qtit; li; l>i¡iiu'
,1 Iravcrs les paiipuMes onli'<Hivciti-s.
■fii|M>rc(o. s. m. ijinfii-lo^ llist- lly|»j)()|>li(;le ; piè-
tre do .lupitcr (|iii CDmimiiiicitiiiii au peuple les
oiaoU's (ic la divinité. Dans un sens aiiali)^iie
s'entend pdur un interprelateur iiucltoniiue,
Uiport'Mto, s. m. ipofés-lo. Bol. llipi'opiiesli^;
plante ((ui sert aux foulons.
nipona, s. f. i/)o-/ia. Bol. Ilippophic; plante qui
produit des grappes comme 4e lierre.
Ilip«'>(il» , s. f. Bol. Hypopliylle ; genre d'algues
marines.
nipoliliiin.t, s. r. pi. ípofili-nass. Bol- Hypophyl-
lines; seilion de plantes de la famille des hcp-
lali(iues.
HipofllocMi-po , adj. ipofilokar-po. Bol. llypo-
phylloearpe ; plante donl le l'ruil vient sous les
icuilles.
Hipofilorai-paN, s. f. pi. Bol. Ilypophyllocarpos:
groupe ou classe de mousses , renfermant celles
dont le fruil vient sous les feuilles accessoires.
HipolilocMporniatoNii, adj. f. ipnfdoéspcrmaíu-
ssa. Bol. Hypopliyllo-spermalcuse ; se dil des
piaules dont les graines se Irouvenl entre les
feuilles.
HipóflMiM, s.f. ipo-fississ. .KW'il. /iypophyse; por-
tion dé substance cérébrale qui circonscrit l'in-
fundibulum. || l'athol. ffypophyse; un des noms
de la calaracte.
HÍpoflcodiu , din. adj. iiiojhio-dio. Bot. f/ypo-
plilC'ode; qui croît sus l'épiderme des végétaux.
Hipórorn, s. f. ipo-fora. Rhél. //ypophore. V.
Ob;ieccion. | Palhol. //ypophore; ulcère profond
el iislulcux.
HiporoNrato, s. m. ipofosfa-to. Chi.n. Hypophos-
phalc; sel produit parla combinaison de l'acide
hypophosphorique avec une base salifiable.
nipofoMilto. s. m. (pofosjî-to. Chim. //ypophos-
pliite ; sel produil par la combinaison de l'acide
liypophosphoreux avec une base saliliable.
UipofoMrórico, Cl», adj. ipnfosfo-ril.o. Chim. ííy-
popliospliorique; un des oxacides de phosphore
qu'on a regardé comme un acide el qui n'esl
qu'une combinaison de l'acide pliosphoriciue el
de l'acide phosphoreux.
HipofoNfoi'ONo , un. adj. ipofosforo- ssu. Chim.
i/ypophosphoreux ; caliricalion du premier des
trois acides que produil le phosphore mis en
conlacl avec l'oxigéne.
Hipoflaltnia . s. f. ipnflal-niia. l'athol. /fypoph-
thalinie: inllammation delà partie inférieure de
l'(cil.
■lipoftúlniicu, ca. adj. iprifldl-miko. l'aihol. Ii\-
pophthalmique ; qui concerne l'hypophtalmie.
Ilipoftaliiio.iiia. adj. ipoflnl-mo. Crust. //ypoph-
Ihalme ; crustacé donl les yeux se Irouvenl sur
In partie inférieure de la face.
IliportnlnioM, s. m. pi. ipoflal-moss. //ypoph-
thalmes ; fannllede crustacés décapodes macru-
res ; renfermant ceux iiui onl les yeux pr( s de
leur insertion.
■lipo«áN(ripo, CM. adj. ipoijns-lriko. Anal, i/y-
pogaslriijue ; <jui apparlienl à la r<^gion de l'hy-
\togastre.
IlipoKaMtrio , s. m.ipnipis-lru). Bnal-. /fypogas-
Ire ; partie inférieure du bas ventre. || Bol li\ -
pogaslre; stipule des jiii-ermannie>-.
Hipog«i»(ro. V. llipixtastrio.
IIH»o«iistr»cfl« , »/w</a«iro/.é-it'. (Im. //\pugas-
tro.elle; hernie qui se représenle dans là région
de Ihypogaslre.
llipn:;aN(r(>nervin, s, f. ipogaslronér-via. Va-
thol. //ypogaslronervie; diminulion nerveuse de
l'estomac.
IlipnuaMtrorexia , s. f- ip'};)a.'stioréL-sia. Chir.
//ypo^aslrorexie; déchirure qui a lieu dans l,i
|)ariie inférieure du bas-venlre.
ilipi'tjKeo , ;feu.'ai\]. ipo{i-hé(). Bol. Wypogéc ; qui
est sous terre , ou qui se développe sous Ierre.
I Cotikilon hipogeo ; colylédon hypogé ; qui se
lient sous terre au lemps de la germinalion.-.-
Planla hipógea ; pl.mte hypogée ; piaule qui
après avoir fleuri à l'air , enfonce ses pédoncules
en terre . pour que les fruits y mûrissent, com-
me le trèfle souterrain, ou donl il n'y a que les
fleurs enterrées dans le sol qui [tarviennenl á
mûrir leurs graines , comme l'arachnide hypo-
gée, la roaiuizée souterraine. || s. m. .\rchil. i/y-
pogce; souterrain. I| .\slrol. //ypogéc; point que
les anciens astronomes supposaient sous la ter-
re. Il ííipófjea. s. f. Conchyl. Wypogce ; genre de
mollusques qui a pour type les animaux du gen-
re solar, pholade . sanguinolaire et pandore.
liipo;;(>uii, s. m. //elminl. //ypogéon ; genre de
vers à sang rouge.
HipoKCîsis , s. f. ipofj-hé'Ssiss. Bot. /Zypogése;
espèce d'herbe qui pousse sur les toits.
Ilipouinoir. iica. adj. ipnq-lii~néo. Bot. f/ypogy-
ne; qui s'insère au-dessous de l'ovaire. || /7ypo-
gyne ; se dil de la corolle quand elle prend nais-
sance sous l'ovaire comme dans le cheiranthe;
les élainines , lorsqu'elles sont fixées sur le ré-
ceptacle, soit plus bas que l'ovaire , soit au ni-
veau de sa base; des pétales quand ils naissent
d'un lorus réduit à une zone étroite située sous
l'ovaire.
llipo«inia,s. f. ipog-hi-nia. Bot, /iypogyiiie ; é-
lal d'une partie de la fleur qui s'ensère .sous l'o-
vaire.
iiipaeiiiiro , oa. adj. ipoii-hi-tiiko. Bot. Hypogy-
nique ; se dil de l'inseriion des étamincs , des
pétales ou de la corrotle staminifère , quand le
poinl d'attache est en contact, soit avec la base de
l'ovaire libre, si celui-ci est fixé par celte base,
el sans podogyne, au fond de la fleur , comme
dans les liliacéès, soil avec un polyphore , soil
avec la circonférence de l'ovaire même.
Iliposipoi», s. m. pi. rhilol. Ilippouytes; peuple
composé d'hommes à trois tètes, ailes el mon-
tés sur des vautours, que Lucien place dans la
lune.
lllpo«l4iNa, s.f. i>(».'//'>-isa.Bol. //vpoglosse; nom
(jue les anciens donnaient a la piaule que l'on
croit être la même ipie le laurier d'Alexandrie.
Kipo^loMlda.s.f. i/i().//(..<ii-(/(/. Palhol //ypoglos-
side ; inflammation ou exulccralion sous la lan-
glU'.
iiipoKioNlN,s. f. iporflo-ssits. Anal, iiypoglossis;
partie inférieure de la langue.
ilIpuxIoMn, Hit. adj. ipoijlo-sso. Anat. J/ypoglos-
se; se dil des nerfs qui >e distribuent à la langue
el qui servent à la rendre l'organe du goùl. Il
Bol. //ypoglosse ; se dil des plantes qui portent
une languette sur le milieu de leurs feuilles. Il
S'emploie substantivement au masculin-
lllpOKitntiii . s. f. ipog-nali-a. Anat. //vpngna-
HIP
- <)V'i _
llll<
tliir ; iiiipluiilalidii (l'iiiir lilc rudiineilluirc sur
la machoirt! inrcriciiir.
llipoKiiátlco, ou. ndj. ipinj-ua-liho. Anat. //y-
|)oj.'nnti(|ii»'; qui (iffro Ir-s caracti^rcs île l'hy-
Itdgiinthic.
■lipoKiiiito. ;>. m. ipdfi'tKt-lo. Anal. //y[M)i:iia-
tlic ; inonslio <|ni |iorlt' iiiio U^lc rndiinciilairc h
l'cxInniiU' (le la uiDclioiro inlV-ririire.
nipOKDiKi, s. m. lii)l.lly|)i>(;onp; partie nu'inhra-
nPii'ir sitni'o au-tlfssmis lies organes génitaux,
dans les plantos.
UipoKi-ifo, s. ni. Ilippogripbo; cheval ral)iilciu
i]u'(in siijipose ailé.
UipofcrÓNlido, s. m. Hol. Ilippogroslidc; paiiicaul
ouvert.
lli|i<>luÍN. s. m. Ornitli. Ilippulaïs; lunn tie plu-
sieurs fauvettes et pouillots.
llipolaitÎN. s. f. Mylh. gr. Ilipiiolaiti-: surnom
sous lequel Minerve était adorée à y/ippola,
ville (le F.aconie.
Hipn|ii|iata. s. f. Hot. Ilippolapallie; patieneesau-
va;re. rhuharde des moines. — ||y(iolapatlie; nom
tjue les (îrecs donnaient à uue espère de rlui-
liarbe.
uipolona, s. I'. Bot. Ilypolèiie; {^enrc de plantes
de la Nouvelle-//ollaiide.
Uipoleou, s. m. Enlom. Hypoiéon; genre Je dip-
tères,
llipolópiaa. s. f. I>ot. Hypolépide: plante dueap
de Ronne-Espéranee.
llipolcpsis, s. f. Rot. //vpolepsis; plante parasite
personnée du eap du Honne-Kspéranee.
Ilipolciiro, on. adj. llyiioleuquo; qui ala partie
inférieure du corps blanche,
llipoliciann, s. f. INIyth. Hyppolytienne; surnom
de Vénus
Hipolicioii, s. m.Aiit. ixr, llyppolytion ; temple
que Thésée fil bûtir près defrezéiieen l'honneur
de Vénus, el où elle se rendait pour voir llip-
polyle exercer ses chevaux dans une planic voi-
sine. Selon quelques auteurs lllippolytion fut
élevé par Diomède en l'honneur du fils de Thé-
sée.
Blipolipn<a , S. m. ipolipa-la. Rot. Hypolipate;
qui vit SOUS les pierres.
Hipólita, s. f. Hippolithe; pierre jaune qui se
trouve dans la vésicule du fiel, dans les intes-
tins el dans la vessie du cheval.
Hipólito, tn, aà]. ipoli-to. Hisl. nat. Hvpolithe;
qui vit sous les pierres.
Hipólito, s. m. Myth. gr. Hyppolyle; fils de Thé-
sée et d'une Amazone. Ce jeune prince ayant
dédaigné l'amour de sa belle-mère, celle-ci l'ac-
<'usa au près de Tésée d'avoir voulu lui faire
violence. Thésée chargea Neptune de sa vengeaii-
<e; et ce dieu envoya un monstre marin qui ef-
fraya les chevaux d'Hippolyte et causa sa mort.
I Philol; Hyppolyte; titre dune tragédie d'Euri-
pide et d'une tragédie de Sénèque, dont le sujet
est le même que celui de laPhèdre de Racine.
Hipolitrp. s. m. ipoU-tré. Rot. Hvpolvtre ; gen-
re de plantes cypéroides.
nipomancia. s.l Ani. gr. Hvppomancie; divina-
tion par le hennissement el les mouvements
les chevaux, en usage chez les Celtes et chez les
Scythes.
niponiánea» s f pi. Rot. Hippomanées; .section
de plante» de la familledeseuphorbia.ée«. ayant
jniur type le genre liippoiiiaiie.
iilponiaiirN. s. m. Ilippunianes; substance (|ni en-
trait dans la composition desaneiens ¡diillres. \)
llippomaiie; substance cjui déroule de certaines
parties dc.jumenl.s,
llipoiiinniu. s. f. ipomttni-a. Ilippirmanie; goût
passionné pour les chevaux. || .\rt vêler. Ilippo-
mnnie; esiicce de frénésie ou de rage qui atta-
que que|(|uefois le cheval.
Hipoiiiiinlrii, s. f. Itoi, lli|i|iomanique; genre de
plantt- \ inénciise du ('liili. i|ui croit dans les pà-
lurnges. I-^Uc est un pnisim pour liv^ chevaux.
Illpotitano, adj. llipponiane ; si- dit (|ue|(iuefoi»
d'une |)ei sonne (|ui a une passion ¡lour les che-
vaux, (jui monte trcs-souvent ù cheval. S'em-
ploie sulwtantivement.
nipoiiiáiitJco, ra. adj. et s. Ilippomancien; (|ui a
ra|ip(irt à rili|ipomani ie; (|ui pratique l'hip-
poniancie.
¡ HipogiMicati-n, s. f. Bol. Iliiipomarathre; genre de
I plantes du littoral de la Méditerranée.
; iliponu'-lido, s. {'. I))i(irnê-li<lé. Rot. llippomélide;
genre de plantes établi par les anciens. Les bo-
tanislesdu XVIII siècle les rapportent à une es-
liere d'alisier.
' Hipoitu-liM, s. m. Roi. Ilippomélis; espèce d'a-
I lisier.
! Hipoiiic'iio. s. m. Mylh. Ilipjifunène, fils de Ma-
¡ carius. s'était retiié dans les bois pour fuir les
j femmes, mais ayant rencontré .\lalante, il la
I îuivil. la vamiuet à la course eu jetlant despom-
! mes d'or sur son chemin, el l'éponsa.
I HipoeiiirmocioM, s. m. pi. Philol. Uippomyrmè-
I ces ,- nom d'un peuple imaginaire que Lucien
j place dans le snU il. Les hypponiyrmèces étaient
j montés sur d'énormes fourmis ailées.
Hipoiiincmo. s.m. iponmé-mo. Ilist.anc.IIypom-
nème; comment aires, glose. || Iivpomnèmes, mé-
moires.
niiiomociioii, s. m. rhys. anc. Hypomochion;
jioint d'appui d'un levier.
nipoRiolso. «n- ailj' -^"'- Hippomolque; dit des
Scythes qui se nourissaienl du l:iit de leurs ju-
ments. S'emploie substantivement.
Ilipnir.nialro, s. i.ipuviora-tro. Fenouil sauvage.
Bipoirn. s. f. Géog. anc. Ifippone; ville de Nu-
midie sur la mer intérieure. S. Augustin futévé-
que de cette ville aujour d'Iiui Bone. \\ Myth.
Hippone: divinité qui présidait aux chevaux et
aux élahles, el qui était honorée par les gens de
la campagne.
Hipoiiaoto.s.m. Litl. anc. Hipponacte, se dit d'u-
ne espèce de vers ïambique.dont le dernier pied
au lieu d'cire un ïambe est un spondée. Il Hip-
ponacte; se dit d'un vers ïambique auquel on ajou-
te un antibacchique, c'est-à-dire une brève et
deux longues.
Hipnnnrtorin.s. f. Chir. //^yiianarlhécie; procédé
curât if des fra< tures, dans le(|uel (,n n'emploie
qu'une seule ate lie placée sous le membre lésé.
nipoiiaitécico, ca. adj. Chir. /iyponarthéciquc;
qui a rapport .i l'hyponathécie.
Hipoiiicio, s. m. iponi-rio. (lonchyl. //ypponice;
gcnse de coquilles univalves.
Dioociiti-ico, eu. adj. Cliim. //yponitrique; se dit
d'un sel résultant delà (ombinaison de l'aci-
de hypomlreux avec une base salifiable.
nipoititi-oMO, Kii. adj. iponifro-sso. Chim. flypo-
HIP
— Gk.^ —
HIP
iiitroux; se dit d'un acidt; qui porte aussi le nom
de protoiPidn du azote; proloscydc d'azote.
Hipogioe, s. f. Mylii. //ipoiioc; unedcs Néréidoes.
liiposiof, s. m. Eiitoin, l/ipponoc; espèce de pa-
pillon.
PaipoiioiiK, s. m. ipono-iiss. Myth. //ypponoiis;
fils d"//('rcuk'. Sur l'ordic d'un oracle, il se pré-
ii()ila diiiis le l'eu avec son kère .Vdrasic.
nipotoiiM. s. m. Mylh. //ippDilioiis; (ils de Nep-
tune et d'.Vlopc, l'ut exposé d'abord par sa mè-
re et une seconde fois par son aieul maternel i
Céreyon, mais une jument le nourrit. 1
ilipopiitoSosia., s. f. Didart. //ippopathologic;
pathoiof-'ie du cheval.
HipuputoU'teiro, ca. adj. í/)o/)ufoío-(//n7fo. Didac.
i/ippopathologiijue; qui a rapport à l'Iiippopa-
tholoffie.
llipopittaloslNta, s. m. Didact. 7/ippopathülo-
giste; celui qui s'occupe diiippopalliologie.
MipopntóloKO. V. JIi¡)oii(il()lo¡iisla.
iii(3)>piMlio, S. m. l'haim. //ypopédium; cataplas-
me pour l"appli(jucr à la planíe du pied.
Ilipu:>e!(lila, s. f. ipopél-tidd. Bot. //ypopeltide;
genre de fougères.
Hip:>)iero.<>i, s. m. pi. í/)o/)¿-rüí. //yppopère>; bou-
goltcs (le cuir (pron met sur un cheval au lieu
de Valise.
■lipopet«'ilea, adj. Bot. fiypopctalc; dont les pé-
tales s-insércnl sou?, l'uvaire.
Ilipopctalia, s. f. Bot. /iipnpélalie; état d'une
plante dont b corolle s'insère sous l'ovaire. =
i/ypopélalic; classe de plantes comprenant les
dicotylédones polipélales, à étamincs hypogy-
nes.
nipopetáiico, ca. adj. ipnpéta-liko. Bot. Hypo-
pétaliqne; qui a appartient à l'hyppopélale.
Ilipo-p{cro(ó\ioo, adj. Ipnpi rotols-ssi'.o. Chuii.
ilypo-pocroloxi(iue : se dit d"un acide troiixé
dans la coque du levant.
llipopioii, s. m. l'olhol. Ilypopyon ; abcès dans
l'é[)aisseur de de la cornée transparente ou dans
les chambres de l'œil.
Ilipopirro, ri-a. adj. ipopi-rro. Zool. Ilypopyrhe;
(jueest de couleur rousse en dessous.
Ilipopo, pa. adj. i/)o-/)o.Zool. Ilyppope; qui a un
pied de cheval. | Hypopc; qui ressemble au pied
du cheval.
Ilipopo. s. m. Conchyl. Ilyppope: genre de coquil-
les bivalves de la mer des Indes, ne renfermant
tiu'uiu- seule espèce, i Enlom. llypope ; genre
d'acarides.
lllpopoilironiio , adj. Zool. Hyppopodiforme; qui
ressemble ;i un sabot de cheval.
llipopotaiiiiaiio, lia. adj. ipi>pnt(itnia-nn. Mamm.
llijqiopotamiens: classe de mamil'ères ayant pour
type le genre hippopotame.
Blipopotaiiao. s. m. ipnpn-tannK Mamm. Hyppo-
polame; ¡icnre de la famille des pachydermes
ordinaires.
■iipupóioiiio . s. m. Mamm. Ilyppopolome-. goure
tie mammifères d-iin naturel stnpnle et gros-
sier, cl qui se rapprochent beaucoup du cochon.
Klipó«iulla. s. f. ipo-hila. lîot. Ilypochyle; par-
iiilerieure du tablier des orchidées.
inipiMiiiiiiio , s. m. i/)(i-ki/>i(». Mypocbyme: épan-
cliement d'humeur e|>aisse danVie globe derivil.
IIÍP'I<|<||MÍN. \ . llÍptil¡H¡m<>.
tlSpo(|iií.<4(Í4los. V. Wipov^stidos.
Illporl.4 , s. f. ipo-ris. Bot. Ilyporhi"; : genre de
plantes.
lliporita s. f. ipiri-ta. Miner. Mypporile ; pierre
argileuse qui a la forme d une queue de ciiexal.
Iliporiticu, ca. ad. ipnri-likn. Art. miht. llypo-
ryctique; se dit Mes opérations militaires qui se
font :.u moyen des mines.
llipor(|ut>iiiá ,s. m. ipurlé-ma. Lilt. anc. Hypor-
clieme; poème grec composé de diverses sortes
d." vers fort courts et remplis de [licds pyrrhi-
ques.
IlipotipOMi!» , s. f. ipotipo-ssisx. Uypotipose; fi-
gure de rélhorique par lajuelle on fait la des-
cription énergique d une chose.
lilpi-o, s. m. ip/)ro. Bol. Ilyppro ; espèce de peu-
plier.
iliptá;;can. s. f. pi. ipta-qhéttss. Bot. Hyptagées;
tribu de la fam.lle des malpighiacécs qui a pour
type le genre hiptage.
Hiptast'O . **"• a<ij- i¡>ta-(jhéo. Bol. Hyptagè; (jiri
ressemblé à l'hiptage.
iliptaso . s. m. ipta- (jo. Bot. Ilyptage ; arbre des
Indes Orientales, dont les (leurs , ^\\\\ sont d-u-
i;p extrême beauté, sont eoiployées par ks na-
turels à parer les autels de leurs dieuT.
Ilipiii-ato , s. m. ipnura-to. Chiin. Hypurate; sel
produit par la Combinaison de hacide hypuri-
que avec une base saliliable.
giipùfiRO , adj. m. ipon-ri o. Chim. Hypurique;
se dit d-un acide qui existe dans l'urine des
animaux hervivores en général
iiipiii-iilo, s. f. ipon-ridé. Hypuride : genre de
plantes aquatiques d'Europe qui rcnfermentdes
es|)éces de prèles et de rharagnes.
Hipuríileaüi. S. f. pi. ipouii-d'ass. Bot. Hip|>u i-
dèes; famille de plantes, ou tribu de la fami le
des aloragies et (ini a pour type le genre bippu-
ride.
Uipiiiiileif, a. adj. ipouri-déo. Bot. Ilippuridé;
qui ressemble à l'hippuride.
llipiifiiia. s. I. ipniiri-na. Bot. llippurine: genre
d'algues marines, établi aux dépens des varees.
Uipiii-Un, s. f. ipnitri-t(i. Conchyl. llippurile;
genre de coquillesunivalvescloisonnees.quin onl
encore été trouvées qui à l'étal fossile. || .Miner,
llippurite; espèce de pierre qui porte l'empreinte
d'une prèle. llZooph. llippurite; polypier com-
posé de cvlindres.
ilipitrla. s. f- ipour-la. Bot. Hipourle; espèce de
plante parasite qui S'attache aux uros arbres.
IBipai-o.s. m. ip:>ti-ro. Ichthyid. Ilippnrus; pois-
son de l'Océan qui a quelque ressemblance avec
une queue de cheval. , , . ,
llipo<|iiori<la. s. f.ip^>'.^h^i-dn. Bol. Ilypocliérulc
■:eiire de chicoracées d'Europe.
llipoHn<>iM4l('a.<«. S. f. pi. i/>iii.iTÍ-(/cíM.». Bot. Hv-
poeberidées; p^roupe de l.i sccliou des liuiucces
sciirsonérèes. — llvpochei idées; sius-lribu de la
iribudtschicoracces, ayant pour type le genre
hvpochéride.
Ilipoqiioriilco. a. ndj. ipnéiidéo. Hypochénde.
qui ressemble à l'hypocheridc.
liipos;s. m. ralhol.llippos; clignotement conti-
nuel des yeux, lel qu'on l'obser>c dans les per-
S'iniie-i qui s. Mil à cheval.
Ili[t<i<<ai'rw. s. m iposs(ir-l;o. Tathol. Ilvp.'saïqm*;
fumeur, non flucluanle. qui occupe une pirlie de
l'abdcinen.
HIP
— li'iC) —
HIP
HiiioTriiir», m. adj. ipnss/n tii\\ii. llypoMiMii-
([iir: (nii n|i|inrtioiil a lhv|n>s( eue.
■lipoMrriiio, s. m. iiiosszi-iiin. \in \i\, n>|iiis<v-
iiiiiiii, li)i|)o<;r(>ii('; (•(ireiiili< dr coloiiiics iiiiiiturdo
la siciip, oii SI" tcnaiinl les minus vl los joueurs
d'instninu-nts.
■li|>oNraKiii» . <. m. iposfak-iuit. Piilliol. Ilypos-
liliaginc ; (■(-(livinose de h<i>il ou l'iiaiiciuMiiciil
du sauf; sous lii coujoiiclivr.
lli|inMreniil. adj. et s. m. Aual. IIypus|.|iènal; se
dil des pièces du crâne.
ilipwNoiiio , s. m. Anal, llyposomc; membrane
ciilie deux caviles.
iii|MiM|><i<linM, s- m. V.\\\v. Ilypospadias; ouver-
luic du nical urinaire sdus le gland.
lli|>oM|m(i<«iiia . s. m. Cl.ir. Ilypo^palhisme; opé-
ration qui était autrefois en u<.a,;e , et (|ui con-
sistait à fendre la peau du front et a mettre le
péricrAne à nu.
■ll|>o*«|trriniilorÍMmo, s. m. IJot. IIyposperm?lo-
< ismr : partie membraneuse qui , dans certaines
foufîcics , supporte les masses polîéni formes.
■llpOMperinnIociNtid» , s. f. ijinssjicr nnlazls-
tida. Ikil. Ilypospermalocystide; petite partie
membraneuse qui, dans ceriaines fougères, pa-
raît servir de support à des masses poll6nifor- ¡
mes. j
Hipo«4poraii£;c, s. m. iposs}wran;]-hc. fiot. Hv- ¡
posporange. ' ' i
aipo.iqiieotomi». s. f. iposshcolomi-n. Cliir. |
Hyposehóotomie; opération du sarcocèle. !
Ulposqiieotómico , ea. adj. Cliir. Ilyposchuolo
mique , qui a rapport à l'hyposchéotomic.
Bipo»t(nnia. s. m. l'athol. llypostaphyilc ; alKin
gemenl ou chute de la louctte.
IlipoHtnniliieo , a. adj. Bot. Ilypostamine ; dont 1
les élamines s'insèrent sous l'ovaire
Ulpn.«taminin , 6. f. Bot. Ilypostamimie : état
d'une plante à élamines hypogynes. = Hypos-
taminie; classe de plantes, comprenant les co- I
tylédones monopétalcs à élamines hypo-iynes.
Uipoi«tn.4i«i. s. f. Théol. Hyposlase; suppôt, per- I
sonne. ll Méd. Hyposlase ; sédiment des urines.
Hlpoiitaticaincnto, adv. Théol. Hyposlatique- ¡
ment; d'une manière hyposlatique. j
lUipnstático, ctt. adj. ipnsta-dko. Théol. Hypos- |
tatique; ne se dit que de l'union du verbe avec i
la nature humaine. || Théol. escol.isl. H posta- '
tique : se dit de ce qui constitue les personnes
de laTrinite dansla raison particulièrede la per-
sonne qui convient à chacune. j
ilipostato, s. m. iposta-to. Bot. Hypostate; corps !
filamenteux et souvent transparent quise trouve j
situé sous l'embryon, lorsque celui-ci commence i
à se développer après la fécondation. I
Hlpointeiua, s. m. iposté-mn. Bot. Ilypostème;
face inférieure de l'expansion de lichens. '
llldttKtonia, S. f. ipossté-nia- Palhol. Hyposlhé-
nie ; diminution des forces.
Hipostciiico . ca. adj. ipossté-nilio. l'athol. Hv-
posthénique; qui tient de l'hyposthénie.
nipoMteolosiu iposstéolofi-hi-a. Anat. Hippos-
teologie; ostéologie du cheval.
lIiposteoi«'»siro. en. adj. iposstènlnq-hiko. Hip-
posleologiquc; qui a rapport à l'hippostéologic.
Hipofiteolosistn , s. m. ipnsstn\ocf'hissla.\\\\>-
postéologistc,qui s'occupe exclusivement d'hip-
postéologie.
IlipoNiiiraiitliiioiiKo , s. ni.-i/)o.vs(i(i/f(/rirM;iu-ni-
I -lu. {.\\\m. llv|)()suliantimonile; sel produit par
lu combinaison du sullide liypantimonieux avec
une sullobase.
I IlipONiiirarMciiito, s. m. \poxsini\faisi'-uili)A'.\i\m.
llyposuirar>enite ; sel produit par la combinai-
son du suliide hvpersénieux avec une sul-
I fobase.
I iiipo<iiiira(o , s. \\\. ipassoulfa-to Cliim. Ilrpu-
sulfate; sel prndiul par la combinaison de îl'aci-
de hyposulfurique avec une base saliliable.
If ipoNiillIto , s. m. ipi)s<ilft-U). (Miini. Ilyposulli-
te; sel produit paria coml)inaison de l'acide hy-
' l»o-ull'ureu\ avec une base saliliable.
IlipoNiiiroKiihito, s. m. ipos.iDulfo.ssti-hilit. (>him.
II\posullostibile; sel produit par la combinaison
du sullide hyposlibieux avec une base.
Ilipo.wiiiriiricu, adj. m. ipo.ssonlfdu-ril.o. Chim .
Hyi)osulfuri<iue ; se dit du troisième des acides
que le soufre produit en se combinant avec
l'oxygène.
llipos:iiriiroHO, adj. m. ipossoulfoaru-xso. (>him.
Hyposulfureux; se dit du premier des acides (¡ue
le soufre ¡troduil en se (onibinant avec l'oygène.
Ilipotades, s. ipo-tadéss. Myth. ilippotades; sur-
nom d'Kole.
Ilipotnira. s. f. ipotn-lia. Bol. Hypolhalie; couche
intérieure ou inférieure des lichens, parce qu'elle
sert en (juelque sorle de base ou de soutient au
thalle.
Uipotniiiin, lia. adj. ipotali-no. Ho{. ll>pothnlli-
ne; se dit de l'étal élémentaire des lichens dans
lequel leurs deux couches sonl souvent confun-
dups ensemble.
Hipoteca, s. f. ipnlé-ha. .lurispr. Hypothèque;
droit réel qui grève les immeubies atVetlés à la
sûreté, à l'acquittement d'une obligation , d'une
dette. Il /Ji/P(m hipolfca\ se dit ironiquement
pour désigner une personne qui n'inspire pas de
conliance.
ifiipotecaUle, adj. ípoí(!/ía-/>/i'. Hypothécable; qui
peut l'hypothéquer.
Ilipotecailo, tia. adj. et part. pass. du V. hpole-
car. Hypothéqué, e.
Hipotecar, v. a. Hypothéquer; soumettre à l'hy-
polbèque. donner pour hypothèque.
Hipotocai-iaiuocitc, adv. ipi>ti'linriamcn-tc. lly-
polbetiquement; par hypothèse.
Ilipoiecario, a. adj. iuotélid-rio. HYPOthécaire;
qui a ou donne droit d'hypothèque.
Ilipotecio, s. m. i;)ofé-z¿o'. Col. Hypothécion; ba-
se du ihalamc des lichens qui est ordinairement
formée de cellules rondes et stériles.
Hipotela, s. f. ipoté-la. Bol. Hypothèle; espèce de
champignon.
Hipo(oiuo,s. m. ipoté-mo. Bol. Hjpuli'nu'; [face
intérieure des expansions des lichens.
Hipoteuai-, s. m. Anat. Hypolhénar ; saillie à la
face palmaire delà main, sous le peut doigt et
dans sa direction. Il Hypothéiiar; espace de la
main qui est entre l'index et le petit doigt.
Hipotenusa, S. f. f/)oténou-iîa. Géom. Hypoté-
nuse: le côté qui est opposé à l'angle droit dans
un triangle rectangle.
Hipótesi, V. TJip'Jlesis.
Hipótesis, s. f. ipo-téssiss. Thilos. Hypothèse;
supposition d'une chose soit possible, soit im-
possible, de laquelle on lire une conséquence.
HIP
— GV7 —
HIK
Hipotético, en. adj. í/)of«-tí7.o. l'hilos. Hypolhé-
liquc; qui csl fondé sur une hypotlièse.
ilipotido, s. m.iiwii'di'-. lùiiuin. llypothidc; gen-
re df coléoplcres.
iiipotipoMÍH, s. f. ipotipo-ssiss. Rliél. Hypotypo-
se; fifîure (iiii pcinl les choscsdonl on parle avec
des couleurs si vives qu'on croit les voir de ses
propres yeux.
Ilipotoe, s. f. i])ol<)-é. Mylli. liippotoé; une de llé-
réydes. || Eiitom. Hippoloé; polypier de la Médi-
terranée.
Blipotomin, s. f. ipotomi-a. llippotomie; analo-
inie du cheval.
iiipotóiiiicu. rn. adj. ipoto-miko. Uippolomique;
qui a rapport à l'hippotoniie.
■lipotomi.stii, s. itt. ipntuviiss-ta. llippotomiste;
qui écrit, qui s'occupe d'hippoloniie.
iiipotonio, s. m.ipoio-mo. Ilippolome; qui s'oc-
cupe d'hippolomie.
Ilipotooiitido, adj. ipoUion-tido. Hipputhoontide;
se dit d'une des dix tribus des Athéniens.
Ilipotoxoto, s. tri. \ipot()li'S<)-t<). Ilippotoxote; ca-
valier grec qui combattait avec un arc.
■oipotroiiia, s. f. ipotro-nia. Bol. Hypothronie;
planle du Brésil.
uipovHiiHclato, s. m. ipovanaJa-to. Chim. Hy-
povaiiadalc; sel produit par la combinaison de
l'acide hypovanadiquc avec une base saliiiable.
nipoviiiiáflioo, adj. m. í/<o)Yí(/a-í7i7ío. Chim. Hy-
povanadiquc; se liit d"un des acides que le vana-
dium produit en se combinant avec l'oxi^ène.
Ilipoxaiito, tu. adj. ipi>l!san-lo. Hist. nal. Ilypo-
xanthe; qui est jaune en dessous.
llipoxitln, s. f. ipo'-sida. Bot. Hypoxide; genre
de plantes d'Afrique.
HipoxidriiN. s. f. \)\\ hipohsi-déass. Bol. Ilypoxi-
dées; famille de piaules qui a pour type le genre
liypoxide.
Ilipoxideo. a. adj. ipch-sidéo. Chim. Hypoxidé;
qui¡cst oxidé au plus haut degré. |] Bot. Hypoxidé;
qui ressemble a une hypoxidé.
Ilipóxido, s. m. ipok-sido. Chim. Hypoxidé; sous-
oxide.
ilipoxilenM, s. f. pi. ipoUsi-lfass. Bol- Hypoxy-
lées; famille de champignons qui a pour type le
genre hypoxylon.
Hipoxilr». a. adj. ipnhsiléo. Bot. Hypoxilé ; qui
ressemble à un hypoxylon.
Hipoxiioii. s. m. Bot. Hypoxylon; genre de plan-
tes intermédiaires entre les champignons cl les
lichens.
v\pox\H,s. Í. ipoh-ssixs.Ho\, Hypoxis; genre de
narcisoïdes renfermant une trentaine dcspèces.
■lipozoïisDin, s. m. ipiYi.vo}i(]ij-ma. LItlér. Hypo-
zeugme ; espèce de zeugme qui a lieu lorsque le
membre de phrase auquel se rattachent un ou
plusieurs autres membres ne se trouvent qu'à
la lin du discours.
■lipoxóirn. ca. adj. ('/kjzo-í/ío. Miner. Hypozoïque;
sedil des terreins inférieurs à ceux où l'on trou-
ve des débris de corps organisés.
iiipo7.(»nio , s. m. ip<)7.o-vu>. Anat. Hypozome;
membrane disjoiiclive.
llip.«nii<|ii<'iio, adj. ipsaou-kéno. Mylh. Hypsau-
chéne; i|ui porte la tète haute. || Hypsauchéne;
surnom (l'Apollon.
HipNliiiii», n». V. Horizontal.
■lipHilMit» , s. \\\. ipsihii-in. Krpét. Uypsibatc:
genre de reptiles sauriens.
■lipi)ll»oa*i, s. m. ipsibo-ass. Krpét. Hvpsiboa*:
genre de reptiles batraciens.
■lipHilofo, s. m. ipxilo-l'v. Krpét. Hypsilopbe;
genre de reptiles sauriens.
iiipNiKi<>'<o, s. m. ipsi(jlo-sso. .\nat. Hypsiglossc:
muscle (|ui appartient à l'os hypsiloïde et à la
langue.
iiipuiloide. adj. m. ipsilni-de. Anat. Hypsiloïde;
se dit quelquefois pourHysoïde.
Ilip»iipila, s. f. ipsi-pila. Mylh. Hypsipylc; flile de
Choas roi de Kemnos et de Myrine.
llipNÎpilo. In, adj. ipfii-pUo. Enlom. Hy|)sipile;
de dit dun animal qui a des épines, des poils sur
le dos comme la chenille du ihais.
llipHÎpilu, s. m. Kntom. Hypsi[>ile; genre de pa-
pillon*.
IlipNiprino, lin. s. m. ipsipri-tiu. Mamm. Hypsi-
prynne; genre de mammifères.
ilipNiriii». s. m. ipxiri-ito. F.rpél. Hypsirhine;
genre de ser|»enls.
iaipMÍN. s. m. Bot. Hipsis; plante labiée.
ïlip.sistario. s. m. ip.iislwrio. Hisl. relig. Hyp-
sistaire; se dit de certains hérétiques du IVe.
siècle dont la doctrine était un mélange de ju-
daïsme et de paganisme.
Hipxi.'Jto, adj. Mylh, gr.Hypsisto. très-haut. Hyp-
sisto-;; un des surnoms de Jupiter. =Hypsistos;
un des premiers hommes selon Sanchoniathon.
IlipKo^rnria, s.f. i/)5o.vrf//î-a. Hy psograpbie; des-
cription des lieux élevés.
Blipivomerin, S. f. ipsoinê-ria. Mathém. Hypsomé-
rie; manière de délivrer un équ.ition de fractions.
Ilipsoiiiotrin.s. Î.ipsomi-lri-a. l'hysHypsométrie;
art de mesurer la hauteur absolue d'un lieu ou
dMine portion quelconque du sol terrestre, par
des nivellements des observations hasomélri-
ques. ou des opérations trigonomètriques.
nipKoniétriro. e:i. ad], ipsomé-triko. Hypsomé-
trique; qui a rapport à l'Iiypi^omélrie.
llip<4i>i-toi-ii)cn. adj. i/).io(fo/ i';i»-'o.()rnith. Hyp-
sortorhynque; se dit des oiseaux qui ont un vol
élevé et le bec droit.
nipf4oi'toriiirof>«, s. m. pi. ipsortoriii-koss. Or-
nith. Hypsorthoihynques; l'amille d'oiseaux com-
prenant ceux qui ont le vol élevé cl le bec droit.
IlipMopteno, lia. adj. ipsnpté-uo. Ornith. //yp-
soplène; se dil des oiseaux qui recherchent île
préférence les lieux élevés.
MipMoptrnoM , S. m. pi. ipsopté-uoss. Ornith.
Hypsiiptènes; sous-ordre de la classe desoiscaui
comprenant ceux qui rccherchenl de préférence
¡ les lieux élevés,
IlipHiiriniiOM, Myth. gr. Hypsurianos un des pre-
miers hommes lils îles géants.
liiptoro. s. m. ipli-ro. Conchyl. Hyplère ; genre
de mollusques ciphales qu'on trouve dans les
I mers de Sicile.
I iliptida. s. f. í/)íí-í/rt.Bot. /íyptide: genre de In-
1 biées qui répaiideiil une odrnr suave.
! iilrnto, s. m. ira-ld.Uot. Hir.ite: stramoinede Ma-
i daga^car. qui a bemicoup d'atlinilé avec l'espèce
I or<linaire.
llirraiio, iia. nd.. et s. irkd-un. (îéngr. //yrcn-
iiii'u: qui csl d'//iicanie.
lIliTaiilniio, N'. Hircauo.
ilircati), s. m. il '.a-lo. Chim. llircale; sel protiuil
par !a cumbinnison de l'm ide hircique a\rc une
m\\
— 048 —
HIR
base saliliablp.
Ilirciro, adj. in. ir/.i-ho. Cliiin. Ilircique; se dit
(l'un aiidc produil par lasaiioniliiarioii de l'Iiir-
ciiic. *
lllrrliiii. s. fir/i-iKi. Cliim. //irciiic; siiltslanre
à liujut'llc la ^ra>-si' ili- Imuc duil smi odi'ur.
Ilirciii» . lia. adj. ir/i-n». //inin. qui vit-iil du
bouc, (lui dépend du boue. ¡| IJot. Hircin, se dit
duiif^ odeur analogue à relie du buuf, (|u'ün ob-
ser\e dan>^ ¡¡lusieurs plantes.
ilirciin'do, adj. i//i>é -'/''• MÀlh. //ircipcde, sur-
nom de l'an et (le> Salyres, qu'on représente
avec (les pieds de boue.
■iici|u-lo, ailj. inJfiè-ln. Ilirci^ïèle; velu cuiumc
un lidur.
ilirciiimo, s. m. ii-7.is.î-mi). Zool. //ircisme; odeur
forte qui s'exhale desaiselles, chez certaines per-
sonnes.
■llron.s. m. ?i-/,o. Ilircus; (•niinence de l'oreille,
pn'-s des tempes. Il Astr. //ircus; (Hoile de prc-
mii-re f;randeur, la uK^me (jue la Clievre.
IlifcoMÎdixl. s. f. hidail. llircositi-; (]iialité de ce
<iui appartient au bouc. i| /iircüsilíí; (/deur sem-
blable à «celle du bouc.
Uireiilaeioii. S. !'. irkonlntion. \^r. f/irculation;
maladie de la vigne caus(ie par des engrais tr(»p
actifs.
Ilirculo, s. m.\r-houln. Rot. /firculus;esp¿'ec de
faux nard, (jue l'on trouve nu'lt; avec le nard iii-
tique.
ïSii-ea. s. f. ir-cj.Bot. J/irée; genre de plantes
des climats chauds.
llirca, s. f. hé-a. Bot. Iliri-c; genre d« plantes dos
climats chauds.
Uiria. s. f. i-riff.Mvth.Uirie; nymphe de l'ArcadJe
Ilyrie ; amante d'.lpidlon. = Coichyl. Ilyrie;
genre de ccHjuill-es bivalv<'s.
IBifieo, s. m. ivi'ùo. Myth. Hyriéc; villageois de
Bi'otie qui en rc-comiiense de rhospilalit(? qu'il
avait doiiniH" à Jupilir.NepluneelMercure, re(.ut
des ces dieuv la permisión de demander ce (ju'il
voudrait, avec assutancc de l'obleiiir. Il borna
ses souhaits à avoir un fils, sans m^auiiuoins
avoir de femme. Les dieux urinèrent sur la peau
dune génisse qu'il venait d'immoler à Jupiter
ol dix mois après il en \inl un enfant nommó
l'rion.
Hiriiii),V. Ovillo.
iBlrniar. V. a. aiic Afirmar. Afianzar. Apoyar.
liii-nio. adj. inus. V. Finiip.
sairino,s. m. ir-mo. Lilurg. Ilirme; chez icschré-
liens, premier versdes tropaires qui sert d'an-
tienne aux autres psaumes de telle espèce.
Iló-diolosio, s. m. irmolog-hio. Lilug. lliraiolo-
^'ue; chez les chrélicns grecs, livre qui conlieut
les hiriEes.
uiiuioiteuro, s. m. irmonéou-ro.lE.ttloïa. Hirmo-
neuic; genre de di[>tères.
liifMoto, s. f. irné-to. Mvlh. Ilirnétho; femme de
Deiphoé, honorée chez ks Grecs comme une di-
vinité.
Elruilcllit, s. f. irod¿Hl-a. Bot. Uirodellc; nom
(lu'on diuuic au champignon chanterelle dans le
limousin,
îlirana. S. f. iro-na. Mamm. Hyrona ; espèce de
quadrupède du Brésil , assez semblable à
l'hyène.
iairpirtuo.«i, s. m. pi. irpia-noss, A.nat. rom. llir-
piens; membres d'une peuplade sabinequi habi-
tait le mont Soraile. Dans les fêles (¡ne Ton y célé-
brait lous les ans, les llirpiens marchaient sur
des charbons ardents.
■llr|iirioii . s. m. irpii.ion. Hol. Hir|>icion ; genre
de s) naiilherces du (',ü|> de Bonne-Espérancp.
Ilirpiniiiiios, ■>. m. pi. irpiuia-noss. {\i'Of, anr.
Ilir|iiniens; peuple sarmale . (|ui habitait en
Italie.
Ilirpiiio. s. m. ir/M-n.i. (ieogr. anc. Ilirpin; nom
d'iui [leuple du Samnium, (¡ue (luelquesauleurs
4'onfnndenl avec les llirpiens.
IlirNiieado, du. adj. irsonta-ilo. ISol. Ilirsulé; qui
est garni de poils lon^'sel nombreux.
Hirsuto, tu. adj. irsjn-lo. l'o.'S. Velu, hérissé,
rude.
Bïlrxuto.HO, «II. adj. tr.ïo«/o-ijo. Bot. Ilirsuteux;
(|ni est garni de poils longs roides cl pi;.'uants.
Blirtoa, s.írí¿-a. Kniom. Uirlelle. genre de lépi-
doptères, de la famille des hidromles, (|ui pa-
raissent à des époques périodiijues en quantités
innombrables.
ilii'ti>lii, s. f. irté-la. /inlom. Hirlée; genredc dip-
tères ; appelées aussi bibions. || Bot. ilirtelle;
genre de la famille des rosacées, |)lanles d'.Vmé-
riíjue comprenant six à huil espèces; la plus re-
marquables est l'hirlille à grappes, qui croît à
Cnyei.ne, on la cunnail sous le nom de bois de
gaulettr.
Ilirtii'nuito, «1:4. adj. irlihftnu-du. Zool. (lirticau-
de: (jui a luiiueiie velue.
Uerticolu, li». adj. Kiitom. Ilirticolle; qui a lecou
ou le corselet couvert d'un épais duvet, comme
le méloconlhe girticolle.
íliríieorne, adj. irtikor-né. Entom. Hirticorne,
(jui a les antennes velues , comme le polymère
hiflicorne; hérissés d'épines, comme le Corée
hirtirorne: ou terminées par une masse de poils
en forme de petit balai, comme l'orlhocèle hir-
ticorne.
IBîrtinoi-o, g-a. adj. Hirliflore; dont les fleurs sont
velues.
Bflirtiinano, lia. adj. irlima-no. Zool. Ilirtimane;
qui a les mains hérissées d'épines.
Ilirtipedo, da. adj. irti-pédo. Zool. ifirtipède;
qui à les pattes ^larnies de poils.
BBii-iidiforiiie, adj. iroudiformé. Zool. Uirudifor-
mc : (jui a la forme d'une sangsue.
Hiriídsrúrtneii». S. m. pi. Zool. Ilirudiformes; or-
dre de la classe des Helmintaphrocles , compre-
nant ceux de ces animaux dont le corps est plus
ou moins semblable à celui d'une sangsue.
Bliriidinacioii, s. f. iroudinaiion. Cbir. Uirudi-
nalion; application de sangsues.
BBirudiiini'in. s. f. irondiun~ria. Bot. ÉTirudinai-
re; nom que les anciens donnaient à la nummu-
laire; parce qu'elle S'applique contre la terre
comme un sangsue sur la peau des animaux.
BBiriidiiien», s. f. pi. iroudi-néass. Annél. Uiru-
dinées; famille de la classe des annélides. || Hi-
rudinées; famille de li classe des grammazoai-
res. ayant pour lyi)e le genre sangsue.
Bairiitlisieo, iica. adj. iroudi-néo. Annél. Ilirudi-
né; (lui ressemble à une sangsue.
Blii'ic«iiiiir»ri>:f', adj. iroudiiiifor-mé. Zool. Hiru -
diniforme; qui a la forme d'une sangsue.
EBii-udo, s. m. íro!(-í/o. Hirudo; nom scienlilique de
la sangsue.
Bï5
f)iO —
H1S
nirùndiiiaceo, ecM. adj. iroitndiua-iéo. Oiiiitli.
Hirundinacé; qui lient de l'hirondelle.
Iliruiidiitaritt, s.f. iroundina-ria. Bot. llirundi-
iiairc; nom que l'on a dunné à l'Iiélidoinc, qui
suivant les anciens, avait des propriétés ophtal-
miques indiquées par l'hirondelle, laquelle allait
chercher son suc pour le verser sur les yeux de
ses petits, afin de leur éclaircir la vue. || Bot.
Dompte-venin. V. Celidonia.
Hirundinido. da. adj. iroundini-do. Ornith. Hi-
rundinide; qui ressenible à l'hirondelle.
Hirundiuidofl. s. m. pi. iroundini-doss. Ornith.
Hirundinides; famille d'oiseaux pêcheurs, qui a
peur type le genre hirondelle.
nirnndo, s. m. iroun-do. Uhlhyol. Hirundo; nom
scienlilique des trigles. Il Ornith. Hirundo; nom
générique latin des hirondelles.
Uirvientc, part- prés, de Hervir. V. ce mot.
HisB, s. f. i-ssa. Bot. Hisse; nom qu'on donne à la
scénanthe.
■ii(»ca, s. f. ii-ka. Glu. V. Liga.
Uitical, s. m. M/ca(. Cordede jonc, de sparte, à
trois brins.
■liacoii, s, m. t5ze»i. Relat. Hiscen; instrument de
musique acordes des Chinois. C'est un œuf de
terre cuite, creux cl percé de cinqtrous,dans le-
quel sn souffle.
iiiseina, s. f. isg-hi-na. Chim. Hysgine; la coche-
nille; le principe colorant de cette substance. |
Hysgine; une autre substance rouge par laquelle
on prétendait remplacer la cochenille.
Ili»ginica,s. (.isg-lii-uika. Bot. Hysginique; prin-
cipe colorant de la cochenille.
Uiikiniio, adj. issia-no, Mylh. gr. Hysien; surnom
d'Apollon, sous lequel il était adoré près de la
ville d'Hysia en Béolie.
ilittiiigcrita, s. f. issingéri-tn. Hisingénle. miné-
ral de Suéde, que l'on a reconnu être un nitrate
alumineux.
■lisingero, s. m. íííí»i9-/ié-ro.Bot. Hisingèrc; gen-
re d'arbriseaux de Saint-Domingue.
niflopada, s. f. isso-pada. Aspersion; action de
jeter de l'eau bénite avec un goupillon.
UÍHOpcado, da. part. pas. de Hisopear. As-
pergé, e.
Hisopear, V
gèremcnt,
persoir.
Hisopirólia, s. f. issopifo-lia. Bol. Uysopifolie;
genre renfermant deux espèces de salicaires,
dont les feuilles sont étroites, comme celle de
IMIysope.
niNopiroliado, da- adj. issopifolia-do. Bot. Uy-
sopifolie; dont les feuilles ressemblent à celles
de r h y sope.
Htaopillu, s- m. dim. de hisopo. V. ce mot. || Mor-
ceau de linge dont on se sert pour humecter et
rafraîchir la bouche d'un malade- || Bot. Hysope.
V. Hisopo.
HiiiopliiM, s. f. issopi-nn. Chim. Hysopine; alcali
qu'on dit exister dans l'hysope.
aiMoplto, s. m. issn-pi-to. Ane. pharm. Uysopite;
sorte devin diurétique dans lequel il entrait de
l'hysope.
UlMopo, s- m. isso-po. Bot. Hysope; penrc de
plantes aromatiques de la famille des labiées. On
se servait ordinairement de l'hysope chez les
juifs, dans les purifications, au lieu de l'osprr-
. a. issopéar. Asperger; arroser lé-
et par gouttes, en secouant l'as-
soir. I Fig. Conoce lodo desde el cedro hasta el
hisopo; il connaît tout, depuis le cèdre jusqu'à
l'hysope; se dit d'un homme fort instruit dans
les sciences naturelles, et signifie qu'il con-
naît depuis les plus grandes choses jusqu'aux
plus petites. Il Aspersoir ; aspergés, goupillon
pour asperger d'eau bénite.
uiMpa, s. f.is-pa. Enlom. Hispe; genre de coléop-
tères tetrámeros.
nispalense, adj. et s. m. ispalén-sé. Habitant
de Séville, qui appartient à Séville ou à ses ha-
bitants.
Híspalo, la. adj. inus. V. Hispalense.
HiMpanenHe, ailj. inus. V. Español.
Híspanla, s. f. ispa-nia. Géogr. anc. Hispanie;
nom de l'Espagne sous la domination romaine.
On l'emploie encore quelquefois dans le sivIp
élevé.
Hlspiknico, ca. adj. ispa-niko. Géogr. Hispani-
que; qui appartient à l'Espagne ou aux Espag-
nols. Il Peninsula hispánica; péninsule hispani-
que; dénomination communo sous laquelle on
désigne quelquefois l'Espagne et 4e PortugaL
Hlspunldnd, S. f. inus. V. Hispanismo.
HiüpaeilMiiio, s. m. ispanis-mo. Gramm. Hispa-
nisme; locution propre à la langue espagnole.
Hispanizado, da. part. pas. de hispanizar. V.
ce mot.
Hl^paaizar. V. a. V. Españolizar.
Hispano, na. adj. ispa-uo. Poés. Espagnol^ natu-
rel d'Espagne, ou ce qui appartient à ce pays.
HlMpano-atnerieano, na. adj. ispn-no antériía-
no. Géogr. Hispano-américain; sedit descontrées
du Nouveau-Monde possédées par les Espagnols.
Il Hispano-américain; habitant de ces contrées.
Il Hispano-américain; qui concerne ces tontrées
ou leurs habitants.
Hlüpnno- {fótico, ca. adj. ispa-no go-tiho. Hist.
Hispano-gothique; qui appartient, qui est pro-
pre aux goths d'Espagne.
HiMpidela. S. f. ispidé-ta. Bot. Hispidelle; genre
de synanthérées d'Espagne, tres-hérissées dan-^
toutes leurs partios.
Ulspiditez, s.f. ispiditéii. Bot. Hispidité; état d'u-
ne partie qui est couverte de poils roides et pi-
quants. Il Pathol. Hispidité; étald'une partie qui
est trop couverte de poil.
Hispido, «la. adj. is-pido. Bot. Hispide; couvert
de poils rudes dépars, comme la totalité de la
plante dans le silphium lacinié, los anthères du
lamium gorgonique, les utrillos du pollón de In
mauve, etc. 11 Néol. Hispido; cjui a la barbe lon-
gue, négligée; laid par malpropreté. Il Qui a les
cheveux roides. | Fig. Hispide; revêche, d'hu-
meur difficile.
Hispidula, s. f. ispi-dottla. Bot. Hispidule; nom
du giiaph.tle diuique.
HlMpltfiiioo, loa. adj. ispidou-léo. Bot. Htspidulé;
qui est un po<i hispido.
Hlspldiilftao, sa. adj. ispidoulo-sso. Bot. Hispi-
dnleuif qui est garni de poils roides et très-é-
cartés.
Ul«plr, v. H. ispir. Bouffer, en parlant d'un ma-
telas que l'on carde. || Carder; peigner avec de*
cardes; démêler les bris de la laine, do la bourre,
de la ouate avec les cardes.
Hlfipurlta, s. f. ispouri-tii. Miner. Hy^purite;
sorte (le pierre.
H
HIS
— 6o0 —
HIS
1Hl«i¿iipid*, a*!], iaéai-indv. llist llyslaspide; se
tlildes rois de l'erse (luidisceiitlaieiit de Darius,
l.er lils d'Hystaspe.
UlMtvr, s. m.'is-lér. Kiitom. Hisler; nom scienli-
li(Hie du «enre des esenrunis.
UUiofitiuia, s. f. i.vft'rn/f/-/iia. rnihdl. Uisléral-
gic; diiiili'ur de la iiinlrice,
UiMti'i-álKlrUi ^••- '"'j- fW(''Yi/7-/M7.(i. l'aihol. Ilys-
leral;;iiliH', (iii a le ciiriulcré de lliyslóralfíie.
IlUtcraïuli-ia, S. {. islérnn-ttiia. lîol. Uysli^raii-
diie; el.isse de plantes qui ont plus de dii éta-
inines iiiséii'es sur uii()\aire inîlere.
Ili!*(ei-an<lrlro, eu. adj. isléramhi'o. Bol.Uys-
l<M;iiidrique;tiui iipp.iiliciil à rhy>lerandrie.
lllMtorantn, S. m. isténni-lo. Hiit. Ilysieranliie;
dunl les lleurs piirais.>eul avant lesl'euillcs, eum-
ine dans le tussilafie.
HlM(('i-a-|teti-a. S. f. isié-ra pé-tra. \\\f. médee.
llysléra-pólia; nuin donné à une liyslérolilc,
trouvée dans les environs de CobU-iitz, à latjuelle
on airibuailla vcrtude «uérirles \apenrs hyslé-
riquesel d'exciter les menstrues.
UlMtcrlaA. s. f. pi. islé-riass. Ant. gr. Histories;
fêtes des Argiciis, dans laquelle on immolait un
porc à Vénus.
HlntericlHiuo, S. m. istériiis-mo. Pathol. llysté-
ririsme; hystérie peu intense.
Histérico, s. m.inié-rilio. Pathol. Hystérie; mala-
die chronique particulière aui femmes. Elle est
due ñ lexlrèmc sensibilité du système nerveux,
et se manifeste par des convulsions générales,
plus ou moins frèciucnles, accompagnées de suf-
focation et d une perte presque complète de con-
naissance- I V. Mal de madre. I| Bot. Hystérie;
genre de la famille des hypoxylins, comprenant
quatorze espèces qui se liouvenl surlesécor-
ces et les feuilles des arbres; plusieurs ont été
prises pour des lichens.
niMtcrico, eu. adj. is(é-ri'.o. Pathol. iTystérique;
quiappartient ai hystérie, il Remedios hist<^ricos;
remèdes hislériques; remèdes propres à guérir,
celle maladie. 1| Piedra histérica; pierre hysté-
rique; pierre qui, appliquée sur le nombril, gué-
rit, dit-on, les maladies de l'utérus.
HIsIcrIüo», s. m. pi. tsfc'-n"'/oi5. Entom. Histé-
rides; famille de coléoptères pentamères ayant
pour type le genre escarbot.
nistpriiia. s. f. istéri-na. Bol. Uyslérine; genre
de lichens.
Histerioii, s. m. istérion. Bot. Hystérion; genre
de champignons.
Bi«itei-ltis, s. f. istri-tiss. Pathol. Uyslérile; in-
flammation de la matrice.
Uisterobiihonocele, S. f. isiérohoubonoié-lé.
Chir. Hystérobubonocèlc: hernie de la matrice,
sortant- par l'anneau inguinal.
Ulsterócarpo, S. m. istéro-l^arpo. Bot. Hystéro-
carpe; genre de fougères.
uutcroflsa, s. f. istéro-fissa. Pathol. Hystéro-
physe; distension de la matrice par des gaz.
HUtorólitas, s. f. pi. istéro-fitass. Bot. Hysléro-
phytes; on a donné ce nom aux champignons
parce qu'ils ne peuvent naître qu'aux dépens de
corps organises mourants ou morts, qui leurser-
\cnt en quelque sorte de matrice.
Blisteróforo, ra. adj. isiérofo-ro. Bot. Hysléro-
phore; qui porte une vuVe ou des parties dispo-
sées de manière à imiter une \ulve.
UUtei'OKrarin, s. f. istérogrufi-a. Anat. Hystéro-
gra|iliie, description des maladies de la ma-
irie)'.
lli>t<TOi(ránco, ca. //vstérographique; qui ap-
p.irlicnl a l'hystérographie.
Ui»»«M«;iriiro, s. m. isl-ro-iirnfo, Ilysléro;;raphe;
ci'lui ()ui s'ociupc spécialement des maladies
hyslérii|ues.
lliníri-óiiiu, S. f. isléro-litn. !\liner. Ilyslérolilhc;
pierre ou pélriliralion qui offre une représenta-
tion itssaz exacte des parties naturelles de la
femme,
uintei-oloain, s. f. Liiiér. i/islérologiei ligure
qui consiste dans le renvers-menl de l'ordre na-
Imel des pensées, de maniere à <iire ci» dernier
lieu ce qui est en preinii'i dans l'ordre des faits.
Elle point le désordre de l'esprit de celui qui
parle.
HimcrolÓKico. en. adj. Hystérologiquc; qui est
relatif à Ihylérolo^ie.
lli.st<Tülo\ii», s. f. istéroloh-.sia. Mcdcc. //yslé-
roloxie; obli()uité de la matrice,
IliKtoroiiiaiia, s. f. istéroina-na. Pathol. Hysléro-
niane; femme affectée d'hystéromanie.
iliMtcroKiaiiiu, s. f. istérotna-ia. Pathol. Hysté-
romanie; fureur utérine.
lRÍNtci-o|if, s. m. Erpél. llystérope; genre de rep-
tiles sauriens,
liixtei-óptonio, s. m. istérop-tomo. Anl. gr. Hys-
teroptome; nom que l'on donnait à ceux qui re-
paraissaient après avoir passé pour morts. Ils
devaient subir une sorte de puriiication, atin
de sortir en quelque sorte de leur état de mort
et de reprendre une v ie nouvelle.
UiHteroplowii», S. f. istéro})(osiss. Pathol. Hysté-
roptose ; chute ou renversement de la ma-
trice.
Histororren, s. f. istèror-réu. Pathol. Hysléror-
rhée; écoulement qui provient de la matrice.
Hiwterorrcipo, ca. ou hi^îtererroico, ca. adj,
islcrorréi-ho istérorro-il<a. Pathol. Hystéror-
rhéique ou hystérorrhoïque; qui appartient à
l'hystérorrhée.
HistcrÓMcnpo, s. m. Chir. Hysiéroscope; instru-
ment à l'aide duquel la vue peut s'étendre jus-
qu'au col de la matrice.
ni!4(cTostoniia. s. f. Chir. Hystérostomie; inci-
sion au col de la vessie.
HÍMtero.<«toiuatóiuicQ, ca. adj. Chir. ilystéro»-
lomatomique : qui concerne l'hyslérostoma-
tomie.
Bi<<tei-oNtoniátoitio, s. m. Chir. Hystérostomato-
me; instrument qui sert à fendre le col de la
matrice lorsque la dureté squirrheuse s'oppose
à laccouchemenl.
uiiiterotoniia. s. f. Anat. JTyslérostomie; dissec-
tion de la matrice.
, üiNtorotóinlco , ca. adj. istéroto-tniko. Chir.
j Ilystèrotomique ; qui se rapporte à l'hystéro-
! mie.
iiiMtei-ótonio, s. m. Chir. Hyslérolome; instru-^
» ment propre à ouvrir la matrice.
nistorotomotocia, s. f. Chir. Hystérotomotocie^
art d'opériM' l'accouchement par l'incision de la
matrice.
uistprotomotócice, en. adj. Chir. Ilystérotomo-
tocique; qui concerne l'hystérotomotocie.
alstrroideo, dea, adj. Enlom. Histéroide; qui
HIS
051
HIS
ressemble ù un cscarbot.
IliMtoroldooK, s. m. pi. Knlom. Ilistéroïdcs; fii-
millc (l'iii-eclos colL'0[>tèrcs. ¡I llisléroïdes; Iril»»
de lo famille des coléoptères clavicorncs, qui a
pour type le heure escarbol.
lIlNtloiIroiiiia, s. {.istroilromi-a. Didac. Hislio-
drnmie; ail de la navii^aliou à la voie.
Ui.stioiliMtinico, a. ad;. Didacl. llistiodromique;
(|iii a rap|»orl à l'iiislindromie.
Bllctiururo, S. m. Uhlhyol. Ilisliophorc; sous-
genre de la famille des sombéroïdes, à museau
en forme de dard.
niM(iráii(oo, ton. adj. isferan-fèo. Bol. Ilisléran-
thé; se dit des plantes dont les (leurs paraissent
avant le? feuilles, telles sont, entre aulres,lc
tus'^ilage. l'amiindier.
niNiusctiiti. s. f. iMiysiol. Histogénie; formation
des tissus or;,'aniques. 1¡ llislogcnie; connaissan-
ce de leur formation.
■ltMtü;;ótiloo, Cl», adj. istoçi-hé-niko. Physiol.
llistogenifiiie; qui est relatif à Mnstogóiiie.
UiNlñjKcaio, nn. adj. l'hysiol. Histogéne; se dit
de la siib^lame animale génératrice des tissus
vivants.
niNtcsi'nfia , s. f. istografi-a. Didacl. His-
toirrnpliie; description des lissus organiques.
llif«(uKr<iflc<>. ca. adj. istorira¡)i-kii. Didact. Ilis-
lo;;raphi(|ue; qui se rapporte à l"hislograpliie.
Ili^nigrwfo, s. m. isto-grafo. Didact. llislogra-
phe; celui qui s'occupe d'hislographie.
IllMtolwsin. S. f. Didact. Ilislulogie; histoire des
tissus organiques.
liiHtalósfiro. Ci». Didact. Uistologique; qui a rap-
port a l'istologie.
Histolosl.Hta. ou liîsloUsço, s. m. istolog-his-ta
isto-logn. Didscl. llislologistc ou hislologue;
auteur d'une hislolo<;ic.
UiMtónoitiia, s. f. l'hysiol. Uistonnmie; histoire
des lois (|ui président à l;i (orniUion el à l'ar-
rangement des tissus organiques.
Ilintoeióiiiico, ca' adj. istonn-ini o. Physiol. lUs-
tonomiquc; qui concerne liiistonomie.
nistni-ia. s. f. islo-ria. Histoire; dans son accep-
tion la plus large, ce terme sapplique à tons Us
faits qui tombent dans le domaine de l'expérien-
ce; le présent el le pas-é. tons les phénomènes
qui se produisent dans l'espace, tous les dian-
gemenls qui s'opèrent successivement, chrono-
logiquement, sont du ressort de l'histoire ainsi
comprise. Il Histoire ; dans un sens pins res-
treint, n'est que le récit des faits accomplis
par I"homnie. || Historia mxiversal; histoireuni-
verselle; histoire générale de l'espèce humaine,
sous le rapport politique el religieux. || Histoire,
narration des événements, elc. || Histoire; des-
cription des choses naturelles. | Conte, roman.
Il Tableau d-hisloirc; tableau repré>entant les
faits remarquables, etc. | Dilférenl, dispute;
querelle. || Méteme en liistorias; se nuMer
d'affaires qu'on n'entend pas ou qui ne nous re-
gardent point.
IliMtOfiailt», «l:t. part. pa«s. de historiiir. cl adj.
Historie, c. H Hist. Cahimiin liistoiiadn: celoiine
historiée; nom que l'on dnmie à |.\ colonne de
Théodose le jeune, qui se voit à CoiistiiUinople.
Il Impr. Viñetas hi.stoiiitdus; vignettes histo-
riées; vignettes dont les ligures et les ornements
ont rap)iort an\ matiéresdnlixre ou ellc.-«onl. I|
Peint. Historié; se dit d'un porlraii qui repre-
sente son original sous un costume emprunté
de l'histoire ou de la fable, ou occupé a quelque
action qui lui donne de l'inlérèl et du mouve-
ment. Il Libro hisloriadoíi livre historié; livre
avec des gravures.
autoriailor. s. m. istoriadjr. Historien; celui
qui écrit l'histoire, qui a écrit une hisioire. |
Historien, celui qui se bornea raconter des faits,
sans les accompagner de réflexions.
Hinturiailura, S. f. isiorindo-ra. Historienne;
femme qui raconte {un fait, qui écrit unehis-
toiiie.
■■¡Ktorial, s. m. istorial- Historial; se disait pour
récit historique. Il V. Historiador.
■lÍMlorÍMl, adj. Historial; qui marque quelques
points d'istoire. || /fistorial; qui appartient à
l'histoire. || Hisloriíjue. V Uislórico.
liiíítoiMar, V. a. Historier; enjoliver de petits or-
nements, faire des tableaux d'histoire. I! Peint
Historier; représenter un événement historique.
Ecrire l'histoire; raconter les événements qui
ont eu lieu.
■liMtorirti-sf, V. pron. istoriar'Sé. S'hislorier:être
historié.
Histórica, S. f. Historique; simple narration des
faits dans leur ordre et dans leurs circonstan-
ces.
HistóiMcanteiite, adv. Historiquement; d'un style
historique, en historien, sans aucun ornement
étranger. I| Historiquement; d'une manière vraie.
Histórico, s. m. V. Mistoriador.
Histórico, ca. adj. isto-ri o. Historique; qui a
rapport, qui appartient â l'histoire. || .Yomfcre
hixtoriro; nom historique; nom qui a quelque
célébrité dans l'histoire. 1| Aiusco histórico; mu-
sée liistoriinie celui où tous les objets d'art
qu'on y a reunis sont relatifs.! l'histoire. | Pin-
tura historien; peinture historique; peinture qui
représente une action empruntée a Ihis'.oire sa-
crée ou profane, à la mythologie ou à l'imagina-
tion du peintre; l'allégorie fournit également
beaucoup de sujets. H Historique; se dit d'ac-
tions, dévéncments qui ne sont point imaginai-
res, de faits qui ont rcellemenl ou lieu. || Pieza
hislóriea. romanee liistórieo; pièce historique,
romiin hisioriquet pièce de théâtre, roman dont
le sujets est tiré de l'histoire, dont le fond est
liistori(jue. Il Personage histórico; personnage
l'historique , personnage qui a existé réelle-
ment. I .\rchil. Coltimua histórica; colonne his-
torique; colonne dont le fût est orné d'un bas-
relief, qui moule en ligne spnalc. et conlient
l'histoire d'un homme illustre, quelques unes
des actions (jui l'ont rendu eelebre. comme la
colonne Trajane, la colonne de la place Vendo-
me, etc. La colonne historique peut encore se
traiter par sujets séparés en bas-relicfs par
bandes (le la hauteur des tambours, en maniere
de frises tournantes, avec des inscriptions au
droit (les joints. | Néol. Ifisloricicn; convenable
à l'bisloire.
Ulsioririn. S. f. dim. de historia. Historiette;
rceil (le >iiiel(|ne aventure galante ou plaisante,
ou dnulres choses de peu triniporlaïue.
UlMtorlÓKrafcar, v. n. Historisgraplier : remplir
las lonclions d'historiographe.
HIstorlAgrafla, s. f. islonogtafi a. Histor ogra-
HH
1)5-2
Hor.
pliie; art demie l lll^^lulle.
lIlNtorirgmllado. da. part. puss. lit iiluiiayra-
l'tar. et adj. Histonagruplió, e.
UlntoriOKrallar , V. 0. iiluriaqriijiar. liÍ!»to-
riographcr; cerirc l'histoire de (|nel(]u'iin.
UlMtorlwKriilIro. ca, ndj. iatoriuíjríífikn. His-
lori.jgraplii(|ui' ; (|ui loiicenie l'IiiMoriogra-
phe.
IIUlurloKrHfu, x. in. Ilistoriograplie; rtlui qui
est nommé par un brevet du prince pour érrire
l'histoire du temps. Comme le rriliqiie, l'histo-
rioffrnphc se soumet nu labeur ¡x'-niblc de ras-
sembler les faits, d'examiner la >6rarité, Imu-
thenticilé des sources et des documents, le dé-
gré de vraisemblance des récits (ju'ils eonticn-
nement; il fait le triage de cet amas confus de
traditions qu'un siècle transmet à l'autre; il«e-
coucla poullièredesarchives, des,bibliülhe(|ues.
des collections archiologiques ; il compulse, il
compare, il choisit,
UiHlorioffraflco, en. adj. istoriogra-filio. Qui
appartient , qui a rapport à la prolession d'his-
toriographe.
llistortúloKo, s. m. istorio-logo. Uistoriologuc:
mauvais historien.
Uiatriciuiin, lia. adj. istriiia-iio. Mamin. Mystri-
cien; dont les soies rcssemb-f nt à celles des san-
gliers.
Hiiilricianos, s. m. pi. istriiia'noss. Manim. Hys-
triciens; famille de mammifères rongeurs, ayant
pour type le genre porc-épie,
UiMtrlcrs, s. m. istriiéss. Zooph. Ilistrices; nom
générique des oursins fossiles à mamelons sai-
llants, entourés d'un anneau relevé et composé
de mamelons plus petits.
Ulstrlen, s. m. istiion- Histrion; baladin, bate-
leur ; ce mot ne doit être employé qu'en parlant
des mauvais acteurs, qui déshonorent leur étal
par leurs mœurs. Il Ornith. Histrion ; nom vul-
gaire d'un canard à collier de Terre-Nenve.
HIstrIonla, s. f. istrio-nia. Néol. Histrionie; état
d'histrion ; profession de comédien. Ne s'em-
ploie que par dénigrement.
Histriouico, ca. adj. istrio-niho. Hislrionique;
qui concerne les histrions , les comédiens; qui
appartient à l'histrion.
HiHtrionisa, s. f. istrioni-ssa.Voés Comédienne.
V. Comedianta.
Hita, s. f. i-ta. Sorte de clou carré sans tète. || V.
Hilo, mojón.
Hiicdsi, s. m. iiédd-si. Mytli. afric. Hitedsi ; es-
pèce de talisman que fabriquent les prêtres de
Madagascar.
Mitigii. s. m. iti-gou. Bot. Hiligu ; espèce de myr-
te du Chili à très-petites feuilles , qui croît sur
les arbres comme le gui , et qui passe dans le
pays pour un bon sudoriflque.
Dito, s. m. i-to. Fam. Hic; le nœud, la princi-
pale difficulté d'une affaire. || Ornith- Hilt; nom
de l'oie armée du Sénégal. | Borne; limite, ter-
me. I But ; point où l'on vise. | Sorte de jeu de
palets. Il Dar en el hito ; toucher; au but ; sei-
sir le point de la difficnllé. H .Wi«/nr r/e /uio;
changer de batierie; employer d'autres movens
pour réussir dans une affaire. \\ Mudar de hito;
changer de place ; en prendre une autre.
UHo, ta, adj. i-to. Noir ; surtout en parlant d'un
cheval. || V. Fijo. ¡\ inus. V. Importuno. Ij adv.
-1 /(ifu ; liieiin-iil ; d'une manirie tive. \i Mirar
Hier , regarder un objet fiieinent , sans en sépa-
rer la vue.
ui^oiiriM-, s. m. ivoura-é. Bol. //yvourahe; ar-
bre du Brésil dont l'écorce s'emploie dans le
traitement des maladies syplnliti(]ues.
Ilitovi'o, s. m. Il oie-o. Bot. llyvové ; espèces de
plantes des lnde>.
Uixrovitn, s. m. i/rviita. Ilist. Hizrévite OU hé-
réviie ; membre d'un ordre monastique maho-
mélan , funde par Hi/roii llerévi.
Il», iiiicrj. th Miinég. Hou ; citlamation dont le
cavalier se sert (luelquefois (lour faire arrêter
s. III ( lieval sans tirer la bride. || Chass. Hou; cri
que fait entendre le valet de limier quand celui-
ci détourne les bêles fauves. || Hou; tri d'indig-
nation , de menace.
Uouml, S. m. oa-mi. Ornith- Hoamy ; espèce de
gri>e de la Chine.
iioiiiicinsio, S. m. oamin<j-hiu. Ornith. Uoancyn-
gio; petit oiseau de la Chine, que, si l'on en croit
les relations, les habitants trempent dans du
vin fait avec du riz, pour en faire ensuite des
conlilures.
Hout-cliv, s. m. oat-ché. Relat. Hoat-cbé; terre
très-blanche (jue le Chinois font entrer dans la
fabrication de la plus belle porcelaine. Les mé-
decins chinois font entrer le hoal-ché dans plu-
sieurs de leurs remèdes.
iloazln, s. m. oazinu. Ornith. Hoazin ; espèce de
faisan du Mexique , dont la voix est une sorte
de hurlement. |) Hoazin ; autre oiseeu plus petit
dont le chant, fort agréable, ressemble quelque
fois ci un rire moqueur , el dont on mange la
chair , quoiqu'elle ne soit ni tendre ni de bon
goût.
Ilohurlio. clia. adj. inus. V. Hobachón.
iiolinrliwii, a. adj. ohatchon. Mou, lâche, pesant;
qui a de la peine a se remuer.
lioiiiil, s. m. ohal. Myih. ur. Hobal ; nom d'une
idoK; des anciens arabes. Elle était ordinaire-
ment entourée d'un grand nombre de petites
idoles présidant chacune à un jour de l'année.
Mahomet détruisit le culte de cette divinité.
llobiiio, s. m. obi-no. Mamm. Hobin ; espèce de
cheval d'Ecosse, qui a l'allure fort douce.
lloblHinn, s. m. obi.s-ino. Philos. Hnbbisme; sys-
tème de Hobbes philosophe anglais, qui au com-
mencement du XVII e. siècle , professa le ma-
térialisme en philosophie et le despotisme en po-
litique.
nobiMto, to. adj. ohis-to. Philos. Uobbiste ; se
dit de tout ce qui appartient au système philo-
sophique el politique du philosophe Hobbes.
llobo, s. m. c-bo. Bot. Uobo ; espèce de prunier
des Indes.
Hoce, s. f. inus. Y. Eoz.
Horicndn, s. f. oziliu-da. Coup donné avec le
groin , le museau , etc.
Hocicado, da. part. pas. de Hocicar. V. Ce mot,
Hociciir, V. a. oiiknr. Véner. Fouger ; se dit du
sanglier qui arrache des plantes avec son bou-
toir; du cochon qui fouille la terre pour attein-
dre les racines dont il se nourrit. | V, Hozar.
Hocicar, v. n. oiikar Donner du nez en terre,
tomber sur le nez. | Fig. Faire une bévue, une
sottise par mégarde , par maladresse.
Boelco, s. m. ozi-]<o. Groin; museau de cochon.
HO(i
— 653 —
HOJ
Il Mùinni. Mulle ; partie nue cl muqueuse de i
certains mamniiléres carnassiers. C'est dans
cette peau, criblée d'un nombre considi'rable de
pores muqueux , que sont percés les orifices ex - /
ternes de l'organe de l'olfalation chez le lion, etc.
I Museau; partie de la tète du chien , du re-
nard, et de quelques autres animaux qui com-
prend la gueule et le nez. Seditsurlout lorsque
cette partie avance beaucoup sur le front, de ma-
nière à rendre les mâchoires Siiillanles. 1 Fig.
Bouche d'une personne qui a les lèvres prédomi-
nantes. Il Fig. Partie trop saillante qui déborde
outre mesure. i| Fig. Moue ; grimace que l'on
fait, en rapprochant et on allongeant les lèvres
en signe de dérision ou de mécontentement |
Fam. Meter et hocico en todo; fourrer son nez
partout ; se mêler de tout.
Uociciiilo, lia. adj. o/.iliou-Jo. Qui a le museau
pointu ou les lèvres très-allongées. I| Fig. Qui
fait la moue,
llociiio, s. m. ozi-no. Serpe ; instrument de fer,
large et plat, qui est recourbé vers la pointe,
emmanché de bois , et dont on se sert pour cou-
per du bois , pour emonder des arbres, pour
les tailler, etc. | Terrain que laissent à décou-
vert les gorges des montagnes près des rivières.
Se dit aussi des petils jardins qu'on y forme. |
Détroit ; gorge de montagne où le lit d'un ileu-
Yc est reserré.
Hociquillo, Ko. S. m. dim. de Hocico. V. Ce mot.
HodcKOJï, S. m. odé-goss. Philos. Hodégos; titre
d'un ouvrage d'.Vnastase le Sinaïle , renfermant
une méthode de controverse contre les héréti-
•lues, particulièrement contre les acéphales.
Uoder, s. m. odér. Myth. scand. Iloder ; dieu
aveugle mais extrêmement fort, célèbre par ses
exploits guerriers, mais dont le nom était de si-
nistre augure parmi les dieux el parmi les hom-
mes.
Ilodinno, nn. adj. odia-no. Myth. gr. Hodicn,
surnom de Mercure, protecteur des voyageurs.
Uotlonietrin. s. f. odométri-a. Phys. Hodomé-
trie ; art de mesurer les dislances parcourues.
Uodométrico, c». adj. odcmé-triko. Phys. Ho-
doinétrique; qui a rapport a l'hodoméirie ou à
son emploi.
Hod«>iiiotro, S. m. odo-métro. Phys. Hodomètre;
nom de différents appareils servant à mesurer
la longueur du chemin parcouru par une viiitu-
rc , ou les pas que l'on lait. Ces instruments, en
forme de montres, se composent de roues fai-
sant mouvoir avec lenteur des aiguilles sur un
cadran gradué.
Hoé«, inli'rj. o-éé. Ilue ; mot dont se servent les
charretiers pour faire avancer les chevaux , el
particulièrcinenl pour les faire tourner à droite.
Uonnno, s. m. (ipn-ito. Hist. rélig. Iloofien; mem-
bre ¡le la société des lecteurs de suède . fondée
par Jacques Otto lloof , ministre à Sveuljuii;.'a.
■loKadik, s. f. o(jn-dn. Fondrière; terrain maréca-
geux sous letjuel les eaux croupissent faute d'é-
coulement, oii l'on s'enfonce et disparaît faci-
lement.
■■oKiiiiMzo, adv. V. Hogaño.
HoKaño, adv. oga-gno. Celle année, dans la pre-
sente année.
HoKor, s. m. ogar. Foyer ,• lieu où l'on fait du
feu . que ce soit dans un endroit couvert ou en
plein avoir. || Foyer; dalle de pierre ou de mar-
bre que l'on met en devant d'une cheminée. ||
Ardiit ; Foyer; nom qu'on donne aux pièces «jU
salons faisant partie de l'édifice consacré à un
spectacle dans lesquels on se chauffe pendant
l'hiver, et qui sont le lieu de réunion en tout
temps. Il (2him. Foyer; parlie d'un fourneau qui
renferme le rombustiblc. || Foyer; se prend aus-
si pour la maison qu'on habile, pour le hameau,
le village, la ville où l'on demeure, et même
pour sa patrie, sa famille.
Uci;a7.a, s. Í. oga-zn. Pain de ménage qui pèse
plus de deux livres. I Pain bis fait de grosse fa-
rine servant d'aliment aux gens de la cam-
pagne.
Uugufra, s. f. ogué-ra. Feu clair; qui jetle beau-
couq de flamme. | Bûcher ; amas de bois sur le-
quel on plaçait ceux qui avaient été condamnés
au supplice du feu. |l Bûcher; feu de joie qu'oi»
fait dans les rues,
llolio, s. m. 0-0. Ornilh. Hoho; oiseau des îles de
la mer du Sud , ainsi appelé de son cri.
noliii, s, m. o-OH. Ornith. Hohou; espèce de hé-
ron du Mexique, ainsi appelé de son tri.
Hollotl, s. m. oï/oi/. Ornitli. Hoiloil; nom d'un
pigeon sauvage du méxique.
Holuelll, s. m, oïnei-ÎJ. Ornilh. Hoinelli; oiseau
du proie de la taille d'un vautour. On ignoren
quel genre il appartient.
ilojn, s. f. og-lui. Organ. végel. Feuille; expan-
sion membraneuse, ordinairemcnl plane , verte,
naissant sur la tige et les rameaux, ou sortant
immédiatement de la racine des plantes, des
arbres surtout. C'est l'organe principale de la
végét.ition , le plus important de tous, puisque
c'est lui qui donne naissance à tous les autres,
et que ceux-ci n'en sont qu'une mudilicalion.
La feuille se compose de fibres plus ou moins
étalés et de tissu cellulaire; les libres sortent
en un faissoau appelé vulgairement queue ou
bolaniquement pétiole ; dans ce cas les feui-
lles sont dites petiollées. Quand les feuilles
sont adhérentes à la tige même et qu'il n'y
a pas de pétiole , elles sont dites sessiles. On
distingue dans la feuille le limbe , el dans le
limbe les nervures el le parenchyme. Il Prov.
Morirá al cner la hoja; il s'en ira avec les
feuilles; prophétie trop souvent vérifiée, qu'on
fait sur l'insperlion d'un maliide qui ne parait
pas pouvoir survivre au piocha n aulomiie. I!
Feuilles morceau de p.Tpier fait i>u taille carré-
ment, et qui ordinaircmcntse plie en deux par-
ties qu'on nomme feuillets. || Miner, leiiillc! par-
lies qui se détachent de certains corps en lames
très-minces, comme l'ardoise, le talc et les
pierres feuilletées. ;1 Il«jo de innnrda de oro,
hoj<i de juotirdn de plaln; feuille d'or, feuille
d'argent; se dit quand les métaux ont été battus
extrêmement mince et qu'ils ont l'apparence
dune feuille de piipicr. !| l'étalé; feuille dune
fleur. Il l.iinc; le fer delcpee; se dit BUSsi du fer
duii couteau, etc. Il Vantail, moitié d'une porte
à deux battants, d'une fenêtre. I Manche d'habit
qui n'est pas encore cousue. | Terre qu' m lais-
se en friche, iiu'on laisse reposer pendant une
année, j Moitié d'une armure du haut en bBS.=
lloja licrbcrisca; feuille de laiton. Il //'>><! ''«^
Flaiides, feuille de Milan. | Hoja de lata; feuil-
HOJ
— li.iV —
noL
K- (le fVi-l)liinc. | Hoja de pupi'l: feuille de |t¡i-
pier. II Hoja Je tariim; inoitic- d'im foclion |)rÍ5
dans Sil l(irf{cur, || Fij?. Sr.r todo hnjti y rio fp-
ncr frulo; lüirlcr bfnuc()U|) piaír iir rion dire,
II l)i' la lidja; (nprcssioii por la(iiicllo les s|i,ida-
sitisjos lircllciirs. ele. dcsijítifiil (iiiciquMín de
leur ( lii|iie. || Dnbhir lu hujn; taire une di-rcs-
siitii dans un disrours. || Tt'iiililnr cDino la hoja
en etiirhol; Ircnibler enniine la feuille; a\(iir
f{ranil'(i(ur. j Todo e.v liojn ; se dit dMiii lioumie
»|iii parle l)eaue(iu|i pour ne rien dire. | Tirio (li-
tres, de cuatro ho jus; vin de Irui-^ou ((uatre ans
(I Fiit. Volver la hnjti; cliauficr d-avis, inaïuiuer
de parole, tourner tabaque.
Hoja Inia. s. f. o(f-h<t Itt-ta . Miner, et leclin.
Fer-ldaur; lVl ballu el ri-duil en lames trempées
fliuis l'ctaiii.
llojnlateriu, S. f. o¡i-hnlatéri-a. Teelni. Fer-
blanlcrie; arl, commerce marchandises du fer-
hlanlier.
Ilnlalatcro, S. m. nij-luilalé-ro. Teelm. et comm
FerManlier; celui qui travaille le l'erblanc; reîni
qui fait le commerce de la ferhlaiitenc. | Les
• adieux carlistesdoimaient ce nom à ceux qui ne
faisaient rien, ou qui se promenaient de une ^ il-
Ic a l'autre, el avaient soin de ne jamais voir
l'ennemi.
Ilojaiili-ado. S, m. Off-haldra-do. Pütiss. Feuii-
lclaj;e; manière de'feuilleler la puteen Péten-
«lant au rouleau, puis en la pliant sur elle-même
et la roulant de nouveau, et en continuant ainsi,
jusqu'à ce qu'elle ait acquis le nombre de feuil-
lels (¡u'on \enl lui donner.
EInjaIdrado. «là. pari, pas, de hojaldrar. Feuil-
li'li-, e.
El<>.ial:3rar, v. a. vfi-halJrar. Pàliss. Feuilleter;
l'aire le feuiliela;ie,
BlojiiltSrc, s. s. oij-hal-dré. Arl. culin. Feuillai)-
tinc.sorte de pâtisserie feuilletée. | Fig. Quitar
la hojaldre al pastel, découvrir le pot aux roses
découvrir une entreprise secrète, une Irabi-
son, ctc
Bloji)l«lri>i<a. s. m. ofj-haldris-ta. PAliss.er; ce-
lui (jui fait des paies feuilletées.
ilojii-iiiiiorta, adj. ofi-ha luuér-ta. Feuille mor-
te; qui esl d-unc couleur tirant sur celle des feui-
lles sèches.
nojarjtfica, s. f. on-haras-ka VaDc; l'ensemMe
des reuilles quisonl toml)ées des arbres. || Feuil-
lage touffu, épais. Il Fi?. Chose inutile, de ¡¡ru
de valeur |1 Fig. Epce , en terme de spadassin.
Il Fig. Paroles inutiles, vaincs promesses.
Mojeado, da. part. pas. de hojear, el adj. Feuil-
leté, e.
■lojoiidtira. s. f. oq-héndou-ra. Feuilletage; ac-
ti'in de fcuillcler.'
Hojoomioiito , s. m. nq-héamién-to. Feuillète-
"J'^'iii.- feuilleldge. V. ïlojeadura.
"".j*'"f' ^'^ a. ng-hear. Feuilleter: tourner les
li'ndlels d'un livre , d'un manuscrit qu'on par-
court. '
ilojc-ju-, v. n. og-h('ar. Se convertir; se diviser en
leuille, en lame, en pariant d'un métal.
Hoj«-ai-,MN V. prou, ng-héar-sé. Se feuillclcr; être
icuiUclc.
nojoooi- y. n. iuus. og-hézcrr. Feiiillor ; prendre
des feuilles; se garnu de feuilles
Hojlea, nia. ita, s. f. dim. de hoja. Petite
feudle.
■loJoHo, Ma. a<lj. og-ho-sso. Feuillu t qui a biau-
cüU|» de feuilles. i| Feuille; couvert de feuilles. ||
HIas. Feuille ; feuilles desplantes, lorsqu'elles
sont d'un émiiil différent de celui des plantes
qui se Irouveul dans l'écu.
Hojuda, da, adj. \ . Ilnjosn.
BiojiK'ia. s. f. oii-lmiic-la. Bol. Foliole; chacune
des petites feuille^ placées le long et de cha-
que eùlé d'un petite branche luiminéc pétiole,
fomme dans l'acaiia.le fiéiie, laslrajiale, || Sor-
le de gaufre ou d'oublié. | Mare des olivps; ré-
sidu qui reste api es les avoir mises sous la pres-
se. Il Lame d'or Irès-mince (jui sert pour faire
les galons. | Uso es niiei sobre hojuelas ; se dit
d'une bonne chose , rendue meilleure jiar ce
qu'on y joint.
Hola, iiiterj o la. Holà: interjection dont on >c
sert pour appeler, j Ilolal eh! hél ho' | Intcrj.
qm m .rqiie la surprise, l'admiration. Quoi! com-
ment! ah!.
Uolacaiito, ta. adj. ola';an-to. Ichthyid. llola-
caiilhe; qui al corps eiiticrcmcnl couvert de pi-
quants tres-rapprochés.
Holacaiito. s. m. olakan-to. Ichlhyol. Holacan-
Ihe; genre de pnis-ons ihoraciques. renfermant
treize espèces, que l'un a rangées sous deux di-
visions.
Holan, s. m. olan. Comm. Ilolan; espèce de ba-
tiste de Flandre.
Holanda, s. f. olan-da. (léogr. Hollande; ancien
comté situé entre le Zuider/.ée el la mer d'Alle-
magne. Le royaume actuel de Hollande est divisé
en doii7.e provinces, dont une, le Luxembourg,
fait partie (le la coufedéialion germaiii(|ue. Le
climat est humide, el sciait mal sain sans l'ex-
trême propreté des habitants2.300,000 | Ciinm
Tell de Holanda; toile de Hollande; toile fine el
Irès-serrée (pu se labri(iue en Hollande.
Hnlandén. adj. et S. m. (dan-déss Géogr. Hollan.
dais; habitant de la Hollande, qui esl de la Hol-
lande. Il Hollandais; qui apiiarlienl à la Hollan-
de ou à ses habilauls. Il Loc. adv. .1 la holande-
sa: i\ la hollandaise; durement, sans égard. |i
Ichlhyol. Hollandais; nom do cerlains poi'isons
des mers d'.\rabie, assez semblables aux sardi-
nes, cl qui étaient fort abondants dans les pre-
mières courses des Hollandais dans ces mers,
qu'ils ont abandonnées depuis. On ne sait à quel
genre ils apparlienneiit.
Uoiaiu3.«.«a . S. f. olnndé-ssa. Techn. Hollandai-
se; espèce de maihine d'épuisement.
Holaiidota; s. f. V. Holandi\la.
HoIntidilEn. S. f. olandill-a. Comm. Hollnndille;
toile de Silésie, à la façon de celle de Hollande.
Holaiidizatlo, «la. pari. pas. de holandizar. et
adj. Hollandisé, e.
Hoictntnzai-, V. n. olanrZizar. Néol. Hollandiser;
donner à quelque chose, à quelqu'un, les mœurs
hollandaises.
Holnndl7.iir!>te. v. pron. olandhar-sé. Se hollan-
diser; pi endre les m(rurs hollandaises.
Holarrciia, S. f. olarré-na. Bot. Holarrhène;
genre d'apooynées des Indesorientales, renfer-
mant deux espèces d'aibrisseaux.
Slolbafjtiiiino. na. adj. olbü'.ia no. Philos. Hol-
bachien; qui appai tient à la philosophie du ba-
ron d'Holbach.
HOL
— 655 —
HOL
liolbi'od, S. in. olbrodd. Ornilh. liuibrod; nom de
la petite mouette cendrée.
Hoire, «. m. 0I-/.L Mélrol. anc. Ilolce; poids grec
dun drachme.
UolcimoM, s. m. ohi-moss. Pathol. Holcimos; Toic
offccKi dune lumciir.
HolcisM, s. m. ol-li'niss. Bot.Uolcus; genre de gra-
minées, subdivisé depuis en plu-ieurs genres.
noliT, s. m. Métrol. Holcr; monnaie d'Allemag-
ne de fort peu de valeur.
Holotro, tra. olé-tro. ailj. Entom. Holctrc ; qui a
|-abdomen confondu avec le thorax.
noIetroN, s. m. pi. olé-lross. Entom. Ilolètres;
famille de l'ordre des arachnides trachéales;
Comprenant ceux de ces animaux qui ont l'abdo-
men réuni au lliorax.
BIolanilan»fnte,adv. olgadomén-lé. .\mplemcnt,
spacieusement . largomcnl.
UolBiiüisimaiiieiitc, adv. sup. de holgadamen-
te. V. ce mot.
■lul^iiUisiiuo , inu. adj. sup. de hohjado. V.
ce mot.
Uoisudo, «la. part. pas. de hoUjar. V. ce mol. |]
adj. Ample, large, spacieux. | V. Desocupado. Il
Fig. Aisé, à son aise, qui aplus que le nécessai-
re. Il .-Indar ó estar haUjado; être à son aise, ri-
che, etc.
Iloluanza, S. f. olgan-ia. Tranquilité, repos
d'esprit. !i Inus. Largeur. V. Anchura. Divertis-
sement, récréation, amusement.
IBol;;ai-.v. n. Se reposer ne rien faire. || Se réjouir,
être content, satisfait, bien aise. || Se divertir,
samuser. il Se dit d'une chose qu'on n'emploie
pas, doiit'on ne fait pas usage. |1 inus. V. Yacer,
estar. \\ Uohj.ir una fiesta; chômer une fête; la
fêter, la solenniser en ces-ant de travailler. ||
Journojer: passer la journée sans travailler.
lloitsai-sc. V. pron. olgar-sé. Fam- S'épanouir la
rate, se réjouir.
UolK"'''ni>. s. m. et adj. Fainéant; paresseux, qui
ne veut point travailler, qui ne veut rien faire.
Il Vagiibund; batteur de pavé, désœuvré, oisif.
Holsazaiietkr, v. n. olgaianéar. Fainéanter; élré
fuinéiiiit, puresscux, ne rien faire par paresse. ||
Faire le vagabond, le fainéant.
noiKaxaiiefia, S. f. o/(7a/a)i(<rï-a. Fainéance; fai-
néantise, nonchalance, paresse. | Fainéantise,
paresse; dégoi'il. horreur du travail. ] Oisiveté,
paresse, cagnardise.
Uul^;azar. v. n. inus. V. Holgazanear.
■lol{(iii, lia. adj. V. Hechicero.
Holgón, s. m. inus. Désœuvré; qui n'a rien k fai-
re, (lui ne sait point s"occu[icr, qui ne cherche
qu'a se divertir.
Bols(orlo, s. m. o/r/o- río. Fam. Réjouissance, di-
vertissement, bon temps qu'on se donne, ébats,
jubilation.
n»lKiio(a, s. f. fam. Holgura.
liolKiira. s. f. (ilgou-ra. Fête; divertissement. ||
Largeur, ampleur, aisance.
nokiriwnto, S. m. uli/is-mo. Thilol. Holicisme,
Holmoii, s. m. o/moíí. Teclm. Holmos- instru-
ment dont on se sert pour piler et réduire eu
pundre diverses sublanues.
lluliiiMqiiloItlia, s. f. ulmshiiil-din. Dot. Holms-
quioldœ; genre de la famille di-s personnécs
renl'eimaiit un seul arbre de Heiigale. '
UolulM-aïujiil», ctiila, adj. olnhran- o. Ichlhvol.
Ilolobranche; qui a des branchies complètes."
Uolol»raii«|iiio<i. S. m. \A. oluhran-liioss. Ich-
thyul. Ilolobrunilies; l'aniilledes poissot-.s osseux,
dans laiiuelle on runge ci-^x qui ont des bran-
chies complètes, c'est-à-dire jiourvuesd'nn oper-
cule et d'une membrane branchiostége.
Uwlocaliiio, na.ati\.olo'.ali-ito. Eipél. Holoclia-
lin; dont toutes les dents sont des crochets a
venin.
Uolocaliiio.s, s. m. pi otokali-nnss. Erpét. Holo-
chalins; famille de reptiles ophidiens.
llol(tc»ii<«ti>. s. m. olokaous-io. Holocauste; sor-
te de s.icrifice parmi les Juifs, ou la victime était
entièrement consumée par le feu. n llob.causte,
la victime ainsi sacrifiée. || Holocauste; sacrifice
en général. || Fig. Ofrecerse en holocausto; s-of-
Inr en holocauste? expier une faute pour le cou-
pable. Il Ofrecerá Dios su corazón en holocaus-
to; olTrir à Dieu son cœur en holocauste; lui
sacrifier toutes ses affections, toutes ses pen-
sées.
Bloloccntro, s. m. oloién-tro. Irhthyol. Holocen-
tre; genre de poissons thoraciqucs. ainsi appe-
lés à cause du nombre assez eon^icléri^ble d'éj'i-
npsque présentent leur opercule et bur preopcr-
cule. Ce genre est placé a la suite des perco'ides
à ventrales thoraciqucs entre le invripristis et
les béryx.
Ilutuvotinn, s. m. o/okoíí-no. Mélrol. anc. Holo-
tolin; monnaie d'or d'Egypte.
Uulotioii(aMpi.stuH, adj. ohulnutrispis-toss. Er-
pét. llolodont.ispistes ; tiibu de reptiles ophi-
diens, comprenant ceux qui ont toutes les dents
entières.
Uol»(loiitnH|t!NtoN. s. m. pi. olodonlaspis-tnss.
Erpél llolodontas|)istes: tribu de reptiles ophi-
diens, com|)reniinl ceux qui ont toutesles dents
entières non percées, et des plaques sur le corps.
Uolniioiito, (a. adj. oloilon-lo. Erpel. Holodon-
le; qui a des dents partout.
lloloilonto.x, s. m. pi. otoilon-los.t. Erpél. IIolo-
dontos; famille df reptiles ophidiens, compre-
nant ceux (|iii ont toutes les den;s pleines et en-
liéres, (pii ont desiieiils partout, ou l'on eu trou-
ve daii>cet ordre.
Iloloiloiitólhlo, «la. adj. o/of/i>nfo-/irfo. , Erpét.
Holodontophide quia des plaques sur le corps et
les dents pleines.
■lolo<luiit«'>liilo.H. s. m. pi. oladont.i-fidoss. Erpér.
Holodniitophides: tribu de re\>liles (q)hidiens.
dans la (|uelle on range ceux qui ont des plaques
SOI le torpset les dents pleines.
llolo«-tli'ia. s. Î.oloè-dria. Miner. Hoioédrie ; état
d'un cristal holoedrique.
locution commune à tous les dialectes d'une lan- llolut-diiro . en. adj. oloé-driko. Miner. H0I06
gue. ou a toutes les langues
lloli»ai'iia.s. f. oligar-nn. Bot. lloligarne; grand
arbre des Indes orientales.
Ilolniat.s. m.Myth. or. Holmal; fontaine de vie,
célèbre dans les romans orientaux pour avoir don-
né l'immortalité au prophète Éelio.
drique; se dit d'un cristal ijui réunit toutes les
faces suscepliblesde se coordonner autour d'un
certain sysième d'axes détermines par un cer-
tain rapport également déterminé, entre les pa-
ramètres.
nolofanrro. r«. ndj, nlofant-ro. Fntom. llol'>ph8K
HO!.
- 656
HOM
««'•re; se dit ilcs mi^lamorphosi's dos insectes,
qnand elles suiil c«rii|iliies ou lolairs.
■lololiioiio, s. II). i>li)flii>-n<}. Mol. lIolupLilun;
iiuiii que portnil nutrcinis je ni|iri(>i-.
Ilolunirtldu , s. m. ol»lli:.li-tli>. l'atliol. Ilolu-
plilyclidc; Mirle de pui^lule ou diiinp'>ule.
lIoloKUMlro. tr». adj. al o ■/ as tro. /odI. Ilologas-
Ire; (|ui a l abdomen cnlii-r, non étrangle.
■■oloKuiildlii. s.r. oli>m>ni-dia. But. Ili>lo}<onidiei
rurps reprodueieur d'un lichen, au moment uti
il vu se »ié\elo|ipcr. -
Uulotcniiiiiiico, m. adj. oloqani-miko. Rot. Iln-
ln;j;niiinii)tue; qui a rapport aux lii)liii;onidies
■l«>li»r(iiiin(iMU, s. m. o(<)()-himiio-sso. Iclilhyol.
Ilolo^yinnose; {çenre de poissons thoraciques,
qu'on à ri-uni au labre.
noiolépitli» , s. f. ololé-pida. Itot. Hololepide;
genre de synantliérées ne renfermant qu'une es-
pèce du Brésil.
noIoleitidotA, ta. adj. ololépi-doto. Zool. Holo-
lépidote; qui est entièrement couvert d'é-
caillcs
UololvpidotA, s. m. ololépi-doto, Zool. Ilcloiépi-
dote; nom spécillque d'un poisson rangé parmi
les labres.
Hololepis, s. m. ololá-plss. Bot. llololèpis: genre
de (liantes établi aux dépens des serratules.
Dulolupto, s. m. oli>lep-t<>. Kntom. Ilololepte;
genre de coléoptères établi aux dépens du genre
escarbot.
Duloleiico, en. adj. ol<déou-l;o. Bot. Hololeuque;
qui est entièrement blanc, comme s'agaric ho-
loleuque.
Iloloinéti-lco, en. adj. olomé-triko, Astron. Ho-
lométrique ; qui se rapporte à Iholomèlre, à
l'emploi de lliuloinètre.
Uolómi'tro, s. m. olo-miHrn. Astron. Holonic-
tre; instrument de mathématiques qui sert à
prendre les hauteurs angulairesd'un point au-
dessus de l'horizon. 11 est composé de trois rè-
gles mobiles, dont les ouvertures et les posi-
tions donnent à la fois les trois angles du
triangle.
Uolopetnio, In. adj. ulopé-talo. Bot. Uolopétale;
qui a des pétales entiers.
nolóporo, m. adj. olo-poro. Zooph. Holopore;
qui offre partoutdes porcs.
Uolóptero, r«. adj. olop-téro. Zool. Holoptére;
qui a une aile ou nageoire régnant sur tout le
corps.
UoloqucilA, s. m.olokéi-lo. Bot. Holochéile; gen-
re de synanthérées deBuenos-Ayres.
Holoráscati, s. f. pi. olorag-héass. Bot. Holora-
gées; famille de plantes qui a pour type \d genre
holoragide.
Dolorágeo, en. adj. olorag-héo. Bot. Holoragé;
qui ressemble à une holoragide.
Hoici-ngidn, S. f. nlorag-hida. Bot. Holoragide;
genre de plantes.
HoluRteu, s. f. olosté-a. Bot. Hotostée; genre de
coryophylléc renfermant cinq ó six espèces, dont
une seule est propre à l'Europe.
Holosteon. s. m.lchthyol. Holostéon; poisson du
Nil, dont la peau est sidure qu'elle approche de
1-écaille et se garde sans se corrompre. || Bot.
Holostéon: espèce de plantain dont les feuilles
sont si nerveuses et si dures, qu'elles ressem-
Jîlent à des os. H Holostéon de roca; holostéon
des rochers; jolie fougère d'Kurnpp.
Ilolatou, s. f. uloté-a. Bot. llolotéc; genre de li-
chens.
Ilolutóiiiro. m. adj. aloto-niko. Pathol. Holoto-
nique; se dit de une maladie caractérisée par un
état de spasme qui attaque toutes les parties du
corps.
■lulotrópido, s. m. olotro-pido. Erpét. Holotro-
piile ; genre de reptiles sauriens.
Ilolotiii-lu, s. f, nl<iti)ii-ria. Zooph. Holothurie;
genre de radiaires semblables a des masses in-
formes, et donti|uelques-uiisont la peau parse-
mée de ¡ii'tits trous.
■lolotiirluH , s. f. pi. olotnu-rinti. Zooph. Holo-
thuiies: ordre ou famille de radiaires, ayant
pour type le genre holothurie.
Iloiolurldo, d«. adj. o/o/ouri-fZo. Zooph. Holo-
tliuride; qui ressemble a une holothurie.
HolotiiridoM, s. m. pi. olotouri-doss. Zooph. Ho-
lothurides; classe durègne animal, ayant le gen-
re holothurie pour type. || Holotiiurides; ordre de
la classe des polycérodermaires, ayant le genre
holothurie ¡tour type.
Uoloturion, S. m. o/o(ourton. Bot. Hololhurion;
espèce d'ortie de mer, qui cause une douleur
cuisante lorsqu'on la touche.
HolMtciiéH, adj. et s. m. olsténést. Géogr. Hols-
teinois: habitaiit du Holstein. || Holsleinoisç qui
appartient au Holstein ou n ses habitants.
Hollado, da. part. pass. de Hollar, et adj. Fou-
lé, e.
Uollndiira, S. f. nlladon-ra. (l mouillé;. L'action
de fouler aux pieds, et le résultat de celte action.
Il Ancien impôt , contribution prélevée sur le
bétail.
Hollar, V. a. ollar, (i mouillé). Fouler, presser
sous les pieds en marchant. |1 Fig. Fouler; mé-
priser regarder avec mépris. || Fig. Abattre, hu-
milier.
Hollecn, s. f. V. Herrerillo
Holleco, s. m. ollé-ko. {l mouillé). Bot. Hollecb;
nom d'un haricot d'.Vrabie, qui croit dans les
fossés entourant les chamsps voisins du Nil.
Hollcjn, s. m. inus. V. Hollejo.
Hollcjica, lllo, Uo. s. m. dim. de Hollejo. V. ce
mot.
Hollejo , s. m. oUég-ho. {l mouillé). Peau des
fruits, et surtout du raison.
Uollejnela, s. f. inus. dim. de Hollejo. V. ce
mot.
Hollejuel», s. m. dim. de Hollejo^ V. ce mot.
Holli, s. m. oll-i. ({ mouillé). Relat. Holli; liqueur
résineuse découlant d'un arbre appelé chilli,
que les Mexicains mêlent au chocolat.
Hollin , s. m. ollinn. il mouillé). Fuliginosité;
qualité de ce qui est fuligineux. || Suie; matière
noire et épaisse que la fumée laisse, et qui s'at-
tache au tuyau de la cheminé.
Hollinar, S. m. inus. V. Hollin.
Holliniento , ta. adj. oUinién-to. [l mouillé).
Couvert, plein de suie.
Boni, s. xii. om. Mvthol. pers. Hom, Destour; prê-
tre célèbre chez les Parsis. qui a secondé l'ized
taschter dans la distribution de la pluie. Il prési*
de à l'arbre Hom, qui est sacré chez eux et au-
quel ils attribuent la vertu de donner l'inmorta-
lité. Il est saint; son aeil d'or est perçant; il ha-
bile la montagne Alhordi; il bénit les eaux et les
IIO.M
o:,7
HOM
Irouppaiix; il iiislniil (cuv t\m font le bien.
Ilomasirio, aii]. m. onidn-lii-rio. Mylli. ^>-. llo-
iiiaftyiiLMi; stiriioin de .Inpilcr. Ajiamniniioii bA-
lil à Jupiter Homaíívrii'i: un Icniple près d Ei^éc,
apr^s avoir ra-^si-inblc los princes giccs pour la
iruerre de Troie.
Baoïiialinon». s. f. pi. omali-néass. Bot. Homali-
nécs; famille de plantes qui a pour type le gen-
re aromal.
lloiiialiiipo, nr». adj. oma/i-xc'o. Bot. Hornaliné;
qui ressemble à lacumal.
«oinnloróf;»lo, li». ailj. omalo/.é-fitln. Krpét. Ho-
malocéphale; qui a la lèle plate. ¡| Hom,ilocépb:i-
Ic; le lé/ard liimaioeéphale est ainsi appelé, par-
re qu'il a les eótés de la tète el du coriis garnis
d'une large merribrane qui les fait paraître
aplatis.
noninlnconcr». S. m. omalnzèn-\iri). Bot. Iloma-
locenclifc ; genre de plantes appose aussi as-
prclle.
Ilomalocerntctn, s. f. omarozératè-tn. r,onchs\.
Honialocéralète ; coquille fossile appelée autre-
fois banilite.
II<»itinlón!a¡«, s. f. pi. nuialo-fllnss. Bot. Homalo-
phylles; ordre de plantes rrystogames, eompre-
iiaiil celles qui ont une fronde aplatie sur terre.
fl Homalopliylles:familledémembr6e des hépati-
ques, dans laiiurlle on range celles de ces plan-
tes dont la fronde forme une expansion foliacée.
Ilontalúfilo, la. ad], omafo-fdü. Bot. Ilomalo-
phylle; qui a des feuilles planes.
Hoiii»lo»óiie»K, s. f. pi. nmnl()iio-7}èo.ts. Bot. Ho-
malogonées; section de la classe des bydrophy-
lles. coniprenanl celles dont la fronde est arti-
culée et plane.
■Ienialos;ñiie<>. nca. adj. oinalofjn-néo. Bot. Ho-
malogoné ; qui se compose d'articulations pla-
tes.
iloiiinlópHlili», s. m. mnalop-sido. Erpét. Iloma-
iopside; genre de serpent.
noninlóflomo, s. m. (¡iixila-ssomn. Erpét. Iloma-
losome; genre de serpents.
Honiaii, s. m. nmriii. Iloman; sacrilîce que fous
les Indiens qui se préparent à cire initiés.
Hoiiiiirdiano. un. adj. oniurdia-nn. Crust. Ho-
mardien: qui ressemble au hom.ird.
HomariliaiioM. s. m. pi. omardia-noss. Crust.
Ilomardiens; tribu ou section de la famille des
crustacés décapodes macroures, ayant pour type
le genre bomard.
Il uni lit- l'a e h u, S. m. V. Mohnrrnchc
lli»iiiliar'(»,s. m ninh'i-k'>. Bot.llombac ; genre de
la famille des cApriers. renfermant un arbrisseau
épineux d'Egypte e! d'Arabie, dont on mange
les fruits avant leur maturité , après les avoir
fait cuire.
iloiiihrachn, s. m. omhrai-rhn. Homme gros, vi-
goureux. corpulent.
Hoiubrachoii, S. m. augm. de Ilomhrc. V. Ce
mot.
aemhrnxo. S, m. augm. de Hombre. V. Ce
mot.
■lonibre, s. m. om-bré. Homme; animal raison-
nable, formé d'un corps el d'une Ame. religieux
moral et social, doué dinslinet et de raison, '
del'idée et de la conscience d'un être supérieur,
de l'éternité, du bien et du mal. Sons lo rapport
de la place qu'il orcupe dans la nature, lliom-
TOMO V.
me est de la classe des mammifères et de l'or-
dre des bipèdes. Seul, parmi ks mammifère-,
il se tient verticalement sur deux pieds, ji trans-
met ses idees par des si^'nes el des sons arti-
culés, ethabite tous les climats. On a divisé res-
pete humaine en plusieurs races, qui suni la
race blanche, la race jaune et la race noire, qm
se subdivisent encore en différentes variétés.
Chacune de ces races se distingue, par des «"a-
racléres particuliers tirés des cheveux.de la Tor-
me des traits du visage, de la couleur de la peau
etc. 11 est l'uniqr.e animal bipède et bimane. Par
le corps, l'homine est classé parmi les animaux;
parla raison el l'Ame, il émane de rintelli''en-^
ce suprême. || Homme; le corps de l'homine. ||
l.'homme; l'espèce humaine eu général. || Hom-
me; ce qui constitue l'homme. || Homme; l'hom-
me considéré comme être vivant. | Homme;
1 homme con-^iiléré comme être murai, ü Hom-
me; se dit par opposition aux être» d'une natuir
supérieure. | Homme; chacun des individus qui
font partie d'une société, d'une assemblée, etc.
Il iMiilos. Hombre delà nniurnleza; homme de
la nature; titre d'une sorte d'épopée mvstiiiue
due à Tophaïl. philosophe arabe de l'école intui-
tive. I Homme; se dit souvent de Jésus-Chris!,
par allusion au mystère di'l'Encarnation. || Prov.
/Í/ hombre propone y Dios dixpone; l'homme
jiropose el Dieu dispose; les desseins des hom-
mes ne réussissent qu'autant qu'il pluît à Dieu.
I El hombre riejn; le vieil homme; celui qui
Vil selon les inclinations de la nature, el s'v
laisse entraîner. || El hombre nuevo; l'homme
nouveau; celui qui vit selon les maximes de la
loi nouvelle. Il //o.'íí^re rr/r/iai; homme charnel;
celui qui se laisse commander par l'appétit sen-
suel. Il Hombre esj>irH>ial : homme spirituel; ce-
lui qui n'obéit qu'à la raison. || Homme; se dit
souvent parrapportauxsentimeiils. aux passions,
aux vicissitudes, aux inünnités (jui sont com-
miiues il tous les hommes, inhérentes à leur
nature. || Homme; personne du^exe masculin. ||
Fam. Es hombre cómodo, r'esl un homme sans
façon, c'est un homme aisé à vivre, cesl un
homme qui ne se gène pas avec les autres, ii
iVo es ser hombie; ce n'est pas être Inánime; c*
est être barbare, c'est n'avoir nul sentiment
d'humanité. || .Yo es un hombre, sino un ánijel;
ce n'est pas un homme, c-est un ange; se dit
d'im homme qui a une extrême douceur, une
touchante el pieuse résignation, etc. !| Es el úl-
timo de los hombres: d'f'i le dernier des hom-
mes; c'est le plus vil, le plus méprisable de
tous les hommes. || Fig. Gninde hombre;m\ -^rand
homme; un Immine distingue par des qualités
eminentes et d'éclatantes actions. |j Hambre ho-
nesto; homme honnête; qui a de la politesse. ||
Hombre honrado, honnête homme; celui qui a
de la probité, des nicnirs, de la générosité. |
Hombre de armns; homme d'aimes; autrefois
cavali.T armé de touies pièces. | Hombre que
huele ri horrii: un homme de sac et de corde;
un scélérat, un filiui, un mnuvnis garnement. |
Los hombres de rolor; les hommes de couleur;
les mulAtre-;. les hommes provenant du mélan-
ge de la race blanche et de la race noire. ¡¡ Hom-
bre de rame 1/ de snn ¡rr; homme de chair el de
sang; homme chnrnel. j! Hombre dfl dia: hom-
'4-2
IIOM
— ü:»8 —
IIOM
III); ilti jiiiii ;lii)iiiuit' il lu [Il >tlf. Il Huinbii- dehieif.
iKiiiiiiif lie bioii; lioiiimi- csliiiialilc de tuiK |Miinl.
lii- ItiMiiiesiiianiis, elf. il Uotubre del miiíu/o.hum-
iiU' ilu iiMiidi'; Imiiiiiu' qui \il dniis le ^raiid
monde. Il ilomhrc dv vitir; lioiniiiodo mer; si* dit,
daii^ II- lan;iii.'{P iisiicl, di' Miiimiiii', soi! olSicifr '
suit niatcldl. (ioiil la pinfi'S'iion r-;l diî iiavimior. j
il sfit aii-.si il désii.'ii('r tmis les iiiaiiiis. ¡Mais
iiii le (Idiiiu' plus pai ticiiliiTcinoiil ii cciiv (¡u'iiiii! i
I >nj;iuM'\pi'iiciuT o\ de grands tali'iits ont fait !
rt>inari|uor. O irosl pas soulcimMil un lioinine j
qui l'ail iin'ticr do iiavi;j;ui;r, c'est un habile ina-
lliciuaticien.un profond aslrouonie. || Woiiihn- du '
riKilidfiil: lionunc de (jnalité; lioninje de condi-
tion, illustré par la nai-;sanec. qui a des seiiti-
lUfiits élevés, il Fi;;, et fam. Hombre île pnju;
honime de paille; liomine néant, de nulle con-
sidération. Il ¡li>ntbn- df CiiiiKirn; honime do
chainliro; se disait autrefois d'uii düuiestiíiue
finpioyé au service de la cliamlirc, et qu'on ap-
pelle aujourd'hui vnlol de chamhre; rtyiidn du
cunara. \\ Wombre de leij; lionmie de loi; liom-
mo inslruil dans la jurisprudence. || Hombre fuer-
fi'; maître lnunine: lioiuine fort,l)ra\e, hahile. j
Hombre del ici/, lionime du roi: autrefois, celui
qui avait quelque dinmission liu roi, soit au
dedans du rayaune , pour assister à t|uelque \
assenihlée. etc.. soit au dehors auprès de (|uel-
quc souverain. Il Hist. rélig. Hombre de inleli-
¡lenrin ; homme d'intelligence; membre d'une
secte qui existait au XV' siècle dans les Pays-
Ras. Il Par mépris. ¡S'o es unliombre; ce iresl pas
un homme; cesl un homme faible. (| ilonime;
celui qui e.st parvenu à l'âge de virilité. | .Y.; ser
hombre; n'être pas homme; èlre impuissant, être
incapable de procréer des enfants. || .Yo es hom-
bre que sufra una injuria: il n'csl pas luunme
il souffrir une injure. || Es un pobre hnntlire:
t^'est un pauvre homme. || Es un liombre pobre:
c'est un homme pauvre. || Ilami)rp-/>io.v; homme-
Dieu; noivi que les catholiques donnent i'i .1. C. qu'
ils considèrcnl comme Dieu et comme homme. ||
Hombres [(Ssiles; s. m. pi. Hommes fossiles, le dé-
faut de connaissances enanatomie et l'amour du
merveilleux ont été la cause que souvent on ¡lan-
noncéavoirtrouvé des débrisde l'homme à l'état
fossile; mais toutes les fois que ces débris ont été
examinés par de savantsanatomistes, il a été re-
connu qu'ils n'appartenaient pas ¡i l'espèce hu-
maine. On a pris pour des os humains des osse-
inentsd'éléphantset mèmede salamandresmons-
Irueuses.Uparaîl que l'espècehumainen'evislait
pas encore à l'époque des révolutions (¡ni nous
ont laissé des restes de tant d'espèces d'êtres or-
ganisés , ou qu'elle se trouvait sur quelque au-
tre partie de la terre aujourd'hui recouvertes |iar
la mer. || Ornith. Hombre de guerra ; homme de
guerre ; nom que les Anglais donnent à la fréga-
te , oiseau qui vit de poissons qu'il enlève sans
plonger dans l'eau qu'il touche seulement avec
le bec. Il Hombre salvaje; homme sauvage; ani-
mal que l-on supposait tellement semblable à
l'homme qu'il ne lui manquait que la parole.
C'est probablement <.ine espèce de singe que l'on
aura pris pour un homme. || Hombre subterrá-
neo ; homme souterrain ; dans le moyen ¡ige , on
a mémo admis l'existence d'hommes souter-
rains. On cite entre autres l'histoire de deux en-
fants suuterriiiiis tout verts qui, en raïuiée lllU.
sortirent de terre en .Vnglelerre. || Homme; ma-
ri. Il llomiue; sorte de jeu de cartes. || Homme;
celui qui fait jouer a ce jeu. Il Hombre de cha-
pa. V. Chapa. \\ Hombre de dos caras. V. Cara.
Il Hombre de neipirios ; homme d'affaire; agent
«l'affairés. || Il >mbre prevenido vale ¡mr dos; un
bona\erli en >aul deux. |¡ Es ¡/a hombre; c'est
deja un homme, en parlant d'un enfant ijui en-
tre dans l'adidesceiue. || Hacerse hombre; faire
jouer au jeu de l'homlire. || \o hay hombre con
hombre ; ils ne s'accordent point. || .\<i serei»
hombre para ello : vous n'êtes pas homme à le
faire; vous êtes trop pidtroii ; etc. |1 ¿Yti tener
hombre ; être sans jirote» leur . sans appui. || O-
ler la casa à hombre; si> dit d'une mais m où le
mari est le miître. ]| Ser homb'cdc su pilabra^
être esclave de sa parole. || Ser hombre para to-
do s être il toutes mains , piôt á tout faire. || Ser
muif hombre ; être homme de cœur , de résolu-
tion. Il Hombre de. buenas letras ; homme ins-
truit dans les belles-lettres. Ü Inus. //.jmiire (/«
ca?>o; marin pour la inanaMivre. Il lloatbre de he-
cho ; homme probe, qui S'eàt toujours bien con-
duit \\ Hombre dv bm-n diente; pileur. grand
mangeur. || Hombre sin pero ; homme sans re-
proche. || tíoinfcce inmutable , firme; homme
décidé, ne changeant point. || Hombre desver-
(/onzado; homme dévergondé, malhoniiêie. |i
Hombre de manosx homme de cu'ur. || Hombre
pobre PS írn/o ícairis ; nécessité est mère d'in-
dustrie. Il De hombre ijuc no habla y de can que
no ladra ; il n'y a pire eau (jui celle qui dort. |i
.Yo es liombre de burlas; il n'entend pas la ploi-
santO! ie. || Hombre pequeño ; hommelin ; petit
homme.
UoniSii-eur , V. n. o»ii>rcrtr.. Faire effort avec le><
épaules, il S'efforcer de paraître aussi grand
qu'on autre il côté de qui l'on marche. || Fig.
NOuloir aller de pair avec quelqu'un au-dessus
de soi. etc. |, Faire le grand gari.oii ; en parlant
d'un enfant. |¡ Hnmmasser ; se dit d'une femme
qui imite les manières des hommes.
Hoinbrccicn , illo, s. m. dim. de Hombre.
Hommeau ; petit homme. !| Bol. Hombrecillo;
houblon ; genre de la famille des urticées ; ren-
fermant une plante grimpante ; qui croît natu-
rellement en Europe , et dont ont fait principa-
lement usage dans la composition de la bière.
Ilonihretlad , s. f. iiius. ombrédadd. Qualité
d'homme.
iioiitStvt'i'a . s. f. oinbr:''-ra. Epaulière ; partie de
l'armure dHin chevalier, qui couvrait et défen-
dait Icpaule.
Honibri'Kiielo, s. m. dim. de Hombro. V. ce mot .
eiomîii'ia , s. f. omi»ri-a. Ne s'emploie que daii>
cette locution : hombría de bien. V. Honradez.
llnciihrilio, S. m. ombrill-o. Epaulclle; bande de
toile qui renforce une chemise sur l'épaule.
lionibro , S. m. om-bro. Epaule ; partie du corps
qui joint le cou au bras , chez l'homme. L'épau-
le est soutenue par deux os , la clavicule et le
scalpum; de forts ligaments unissent ces os en-
tre eux. ainsi qu'aux os de la poitrine et du bras;
elle est mue par des muscles nombreux qui la
fixent au tronc. || Encogerse de hombros : haus-
ser les épaules ; témoigner du déplaisir, du mé-
pris , en haussant les épaules. Il Fig. Poner el
HOM
fio!) —
lin. M
hombro; (Idihilt lnus ses soins a uiic cIium!. ,i
A hnin ro; sur Ii; dos. || .1 lioinbios ; sur les é-
paules , sur le dos. |¡ Iinco:jcr los liatnbros ; se
dit pour exprimer (ju'il ¡rv u plus de remede <i
une chus» ou qu'elle n'est pas faisable. || Lh'vur
en hombros; porter sur les épaules en si^'ue
d'applaudissement; cérémonie usitée dans les
universités espagnoles. || Fig. Kpauler, assister,
aider. || La mismo es á ritsstas que d liomhros.
C'est bonnet lilanc ou hlaiic bonnet ; ('esl la mé -
me chose. |; Mirar sobre hombro; refiarder par-
dessus l'épaule ; regarder, traiter avec, mépris.
noinlii'OH. s. m. augin, de Wnmbre. V. ee mot. ü
Fiomme puissant, d'iiue grosse corpulence. ||
Kig. Homme distingué [lar son mérite , par ses
talents etc.
llnmtti'oiiii»», s. m. a\;gm. de Wombre. V. ce mol.
ll<>iiil>ruiio, iiH. adj. ombruu-no, Fam. N'iril; qui
appartient à l'homme. ;i Oui appartient , qui a
rapport an\ épaules. |1 0/or hombruno; odeur
de gousset. || Hommasse;sc dit en parlant d'une
femme dont les traits , le son de voi\. la taille,
liemient plus de l'homme que de la femme.
Hume, s. m. iiuis. o-mr. Y. Hombre. \\ Hist, Rico
home;r'\dic. homme; nom (ju-ont porte les grands
seigneurs du royaume d'.Vragon. || Inus. Home
(le lei/enda. V. lù-lesiastiro.
Honiccicln. s. m. inus. V. Uomiridn.
Hornecino, s. m. omcrill-o. Inimitié; haine, (|ue-
relle. l- Inus. V. Womividio. il Inus. V. Ho»i(-
(■i7/(i.
Hoiiierio. s. m. inus. V. Ilo(;iirif/io.
lloiiiélioo, ca. adj. orné- li'io. Iloméliluiue; se dit
de eeipii est lelalif à l'intérêt dc> hommes réu-
nis en société.
Hoinegiiije. s. m. nména(¡-hé. .lurisp. (éod. Hom-
mage; le devoir que le vassal est tenu de rendre
au seigneur dont son lief relève. || Hommage;
don rcs|.ectueu\ . offrande. H Fig. Hommage;
soumission, vénéralion, respect. | .\meuble-
mcnl ; la quantité et l'assortiment des meubles,
etc. ¡I Torre de h<>me»a<fi'; tour dans laquelle le
commandant d'une forteresse prétait nu sei-
gneur le serment de tidélilé. !l Dr. féod. Franc-
devoir; espèce de tenue féodale.
HonieiiuN, s. m. ituis. omi-uass. Homenas; S'est
dit pour homme sans éducation . sans esprit.
Homeóput» , s. m. oméo-putu. Médec. Homieo-
palhe ; partisan du système de l'honKropalhie.
Hoiiieopiitin , s. f. oméopad-a. Médec. Homœo-
palhie ; système qui consisto à traiter les mala-
dies par (les médicaments aptes à produire des
symptômes analogues à ccuv de ces maladies el-
les-mêmes. Du les administre par doses inli-
nimment petites. || Hom(L'opalhie ; système de
médication basée sur l'analogie des tempéra-
ments. des causes et des symptômes ; distribu-
tion des remèdes [lar doses progressives.
HonieopiKico, ca. adj. oméopa-tiko. Medec. Ho-
mu'opathiqvie ; qui a rajiport à lliomonopatliie.
Hoineo|t»ti.H(u , s. m. ')))i''ü¡iaiis-lri . Medec. Ili-
mœopathiste ; médecin (jui traite ses malades
d'après les regles de l'homieopathic.
Ilomeopntlainr, v. i». om''o/>nfi7ir;-. Médec. Ho-
md'opathiser: mettre en prali«|uo les préceptes
de l'homœopathic.
Honieóniero. rii. adj. «m -i»-;» ¡i /r Didacl. Ho-
méomère ; qui e^t forme de pnrtu's semblables.
IJot. llomeotueie ; se dit du ili.illf .,u bla«;lcme
des lichens, quand il esl formé d'une substan-
ce uni(|ue, homogène ou gébiiincuso.
HoiiseoplaNll» , s. f. oméofilus-tia. Méder. Ho-
inieoplastie ; formation des tissus accidenteU
analogues á ceux de l'état normal.
ll«'»inenHiM, s. f. om'o-ssiss. Uhét. Homéose ; ligu-
re de rhétorique qui assimile un objet á un au-
tre.
Hi>itieoti>lcMilii . s. m. oméotéténn -la. Rhei. Ho-
méoteliule; ligure par laquelle on termine les
membres d'une période de la même manière.
Hoiiirr . s. m. omér. Méirol. Homer; mesure (pu
contenait I7Í pouces cubique^.
Hoiiiéric» , ca. adj. omé-riKo. Homérique; (jn-
ressemble/! Homère, au sljle ou aux héros d'Ho-
mère. !l Wiinnus homériros; hymnes homcriques»
hymnes á Vénus, à Appollun , etc. , (jne l'on
place ordinairement à la suite des poèmes d'Ho-
mère. Il Suertes homrrieas ; s<jrts homériques;
espèce de divination qui se pratiquait en ou-
vrant un poc-ne d'Homère au hasard , et en pre-
nant le premier vers comme un oracle. \\ Home -
riqiie , qui appartient , qui a rapport h Homère
Homéridu. S. m. omérido. Hist. Homéride; mem
bre d'une école de rhapsodes qui se forma d'à
bord dans l'Ionie, et qui trouva bientôt des imi
tateurs dans la (irèce. I,es homéridcs chantaient
les poésies d'Hoinère , celles des anciens poètes
cycliques, et ce qu'ils composaient eux-mêmes
sur les louanges des dieux. | Homéride; imita -
teur d'Homère, admirateur exclusif des ouvra
ges de ce poêle.
HotiierlMta , S. m. oméris-ta. Home^i^le,• un de^
noms des rhapsodes. || Homériste; partisan d'Ho-
mère ou de la poésie ancienne.
Iloineri !«ta.x , S. m. pi. oméris-tass. Homéristes,
comédiens qu'on faisait venir dans les festins
pour réciter les plus beaux endroits dHomére
HoiuerKo, S. m. oméri-to. hi-t. Uoinerile : nom
(jue les Grecs et les Latins modernes dontieni
aux Hamyarites.
Homociaiio, s. m. inus. V. llotnicida.
lloinlciai'!«e, v. pron. mus. amiiiar-sé. Se bicuil
1er; rompre avec quebju'un.
Homicida , S. m. omiit-da. Homicide; celui qui
lue i.ti homme, il .Meurtrier; iclui qui a commis
un meurtre, il Fig. Ser homicida de si tnittno,
être homicide de soi-même; se dit d'upe per-
sonne qui ne un-nage passa santé . qui la ruine
par des excès.
Homicida, adj. omizi - (/d. Homicide; se dit de
tout ce qui a rapport au meurtre. || Mjlh. gi
Homicide; surnom de Venus, dans le temple de
laquelle f.aïs fut lapidée par les Thessalieiine>.
Homicl<lt(», s. m. omi/.»-(if<^. Homicede; meur-
tre , action de tuer un homme. || Impôt, tribut
qu'on payait anneimement.
Hoiiiicicro . s. m. iini-. imu/ie-ru. Urouilloii ; ce-
lui qui brouille, qui désunit la boiiHC intclligen
ce . cir.
Homicillo. ^. m. inus. oHMZi7/-o. V. Homicidio
Il Inus. Amende a laquelle on ciuidamnail qiie!-
quMin par contumace.
Hoiiiildiiil . s. f. I1IUS.V. Hutuilddil.
HoHiiUlal , >. f. mus. V. Hi(>/ii7i/fi./.
Humii<lo-«o , na. adj. inus. V. Uuuitidt.
UomiU'Iirn, s. f. i>mii:-lika. Il-'uulctiquc. si icu-
IIUV/
— OUI)
H().M
iC , coiiiiinisaiMc dos niil.urs siuros.
lloiiiiliii. s.f. uinili-ii. Hoiiulii';dis<'our.^ luit pour
.•\|ili(iii('r ati |).'U|)lc If- niuliiTcs «li; la rcli^'i.m,
fl piineipalcim'iil lK>yii^:ile. || Litiiif;. Iluii)6lii>:
t erliuiics l('(;uiis du brrx inirt- qui sniii des ox-
liails dos hoinclics des l'iic.«, cl qu'on rliniite
nu lioisii'ino iKHinrix' des malincs. |¡ l'i;:. cl par
dciii^'ri'inpiil, ll<inii'Ii.t' ; ouvi.ii-'r d'rs|)rit. dis-
iiMirs oii -(• niiiiitrc l'aH'cctalioii de iiKiraliscr, cl
qui cause »ic l'ennui.
ilniiiiliiirio . s. m. omilia-rio. I.iliirf;. Iloniiliai-
ic; recueil des liouulics <|u'on lil a l"óf;lisc.
iloiiilliiiAlo . s. m. omilias-to. l'hiUd. Iloniilias-
tc ; celui (jui cunipose des h()m(''lirs.
IloiniliNtn , s. m. V. Huiniliaslu.
Iliimiiilciioo, s. m. ominilui- o. llummc lâche,
pusillanime, de n)au\ aise mine.
lloiiiiiiicoln, s. m. omnii kola. Ilisl. rélifr. Ilo-
ininicole; nom que les apollinaristcs doiuiaienl
aux adorateurs du Christ . parce que les calho-
licpies soulenoient que Jésus-Christ était hom-
me-Dieu.
Homínido, dn. ad], omt-uidi). Mamm. Homini-
de; qui ressemlde à l'homme.
lloiiiinidoN . s. m. pi. onii-)ii(lnss. Mamm. Homi-
cides . famille de l'ordre des mammifères pri-
mates, qui renferme le frenre homme.
IloiiiioNÎM, s. f. oitiio-ssiss. IMiysiol. Ilominse;
coction du suc nourricier . en siiite de Inquelle
il s'assimile aux parties qu'il doit nourrir.
lloinlNtcM, s. m. omis'téss. î\Iyih. Homistés; sur-
nom de Racchus, dieu qu'on ne |>cul apaiser
(|uc piif des victimes humaines.
Iloiiiocarpo . lîai. adj. oi)inl;ni-pii. Rot. Ilomocar-
pe ; se dit de la calatliide des synanthérécs,
quand tous les ovaires ou fruits se ressemblent,
tant par eux-mêmes que par leur aigrette.
lïAnioroiiti'ioDiiirntc. adv. owo7.én-tril ami''n-fi\.
HoniocentriCiUcment : sans sorlir du centre.
Uoitioréiili-ico, va. adj. omoicn-trilio. Géom. et
Aslron. Uomocenlrique; se dit des cercles qui
ont un centre commun.
Uomoceiiti'o . s' mr omnn'n-lyo. GOo^t. Homo-
centre; centre commun île plusieurs cercles.
Iloiiiopg-Eeinno, iin. adj. oimiliriiin-vn. Kntom.
Uomofricien ; qui est composé d'anneaux sem-
blables.
■loiiiori-icianos,s. m.pl.r)Hio/niziVi-no."!v. Kntom.
Homocriciens, ordre de la classe des chétopo-
dcs, dans laquelle on ranjie ceux de ces ani-
maux dont le corps est composé d'articulations
presque similaires.
■loiiiodrreiio.nin. adj. omoder-mn.YAyél. Homo-
derme; dont la pean à partout la même appa-
rence.
Uomodei'iiioii, s.m. pi. o??îOf/(>r-7noss. Erpét Ho-
modermes ; famille de reptilesophidiens , com-
prpnanl ceux qui ont la peau couverte d'écaïUcs
pîirtoul , et les mâchoires soudées.
Homodi-oiniu . s. f. omndrn-mia. Didact. Homo-
dromie; la science des leviers.
Homodi-oiiio. s. m. oH)of/ro-i?)o, Mécan. Homo-
drome ; f spéce de levier dans lequel la résistan-
re et la puissance sont toutes deux du même co-
té du point d'appui.
noniofnsin. s. f. omofag-hi-a. Homophagie: usa-
ges des viandes crues.
Homóaio, la. adj. omo-pin. -Roi. Homophylle;
dont lonlc<> les tcuilles oii luliolcs sont toutes
semblables.
Uoiiiorocnl. adj. omofuhaL Homofucal.; |ui u
un même foyer.
■luiiKifoliareo . rea. adj. V. lltiuinfilo,
■fioiiKifoitia . s. f. (¡mnj'oHi-n. y\\\<. Iloiuophunic;
(iinccrt d<' |du-ieurs voix <|ui chanteiil à l*u-
iii><son.
Iloinófiíiin. nu. nino-finni. (sramin. Momoplione,
i|ui a le même sou , la inênie articulation.
Iloiiioiciiniiii , s. f. omiiija-niia. liot. Honiogamic;
développement simultané des organes des deux
sexes.
Iloiiiósnnio , mn. adj. ontO'finvio. Dot. ilomoga-
me; (pii a des fleurs imisexuellcs.
Iloiitottéiioaiiiciito . adv. (DHotj-hi'nî'nmén—lé.
H-imogcnemenl ; dune maniere Immogéne.
ll»nii>K(>iicldad, s. f, IwmoQ-hénéidadd. Didact.
Homii}.'cnéité; qualité de ce riui esl homogène.
Iloiiiogénr^» , iK-a. adj. omorj-hé-nro. Hnmo-
pénet qui est de même nature. H Semblable;
pareil.
lIt'iiiosêiii>opni-pn/« ; s. f. pi. (>in()<j-hénéo\;nr-
pass, liol. Iloniogénéocarpes ; tribu de la famil-
le des ccramiaires, com|)renant celles qui pro-
duisent de véritablo ca|isules homogènes.
UoiiiOKÓiicocai'ito, pa. adj. unio;i-lic-ucurnr-po.
Rot. Homogénéoorpc ; qui produit de» Criiils
homogènes.
lEonioscnl» , S. f. omofj-lié-iiia. iMiys. Homogé-
nie ; mode de génération ; d'un être (jui esl pro-
duit par un ou deux êtres de même espèce que
lui.
Iloinosoniznr. v. a. o));o(/-/(èm'zar. Homogéni-
ser : rendre l'.omogène.
lioinÓK<'iso . na. adj. omo¡¡-hc-no. Didact. Homo-
gène ; qui esl de même nature. || Homogène; qui
est formé de parties homogènes.
laoBtîogiro , s. m. omog-hi-ro. Myth. Homugyrus;
ciillivaleur qui inventa l'art d'atteler les bœufs
à la charrue; il fut tue d'un coup de tonnerre,
et on lui rendit les honneurs divins.
Honiosrufo . fa. ad. omn-grnfi>. (îramm. Homo-
graphe; se dit des mois qui s'écrivent de la mê-
me manière, sans avoir le même sens et la mè-
ine origine.
laonsoiiloou EBontnidco dm. adj. omai-dèo. Bot.
Homoïdc: se dit des | arties (jui ont la même for-
me que Icui enveloppe ou tégument.
lEoniojknn . s. f. oning-lii-ua. Bot. Homogyne;
genre de plantes à fleurs composées.
lloniúlonK, s. f. \ú. omii-lrass. Anliq. Homolécs;
fêtes que l'on célébrait sur le mont Homolc en
l'honneur de Jupiter*
Montólo . s. m. onio-lo. Crust. Homole ; genre de
crustacées <lécapodes qui ont , par la disposi-
tion de leur dernière paire de pattes, de l'ana-
logie avec les dromies; mais ils en dilVèrcnt par
la carapoce . qui est moins bombée el moins ar-
rondie, et par la disposition des yeux. Les bomo-
les habitent les plus grandes profondeurs rocail-
leuses . et ne s'approchent jamais de la côte; on
les trouve dans la Méditerranée.
Homólogo. g«. adj. omo-hxjo. Géom. Homologúe-
se dit des côtés qui. dans des figures rcctilig-
nes semblables , se correspondent el sont oppo-
sés à des angles égaux. || Homóloiivs adj. pi.
Homologues; se dit , en logique, des termes qui
HOM
— r>()i —
HOM
signilioiit un tnèiiie nom.
Eî(iii'<)ii:«*lo , la adj. otiw-mnlo. llist. nal. Ilonio-
iiipllc; dont les parties saillantes se dirigent
toutes d'un même côté.
Ilninoniérco, loa adj- omomé-réo. Entoin. Homo-
nuTC ; dont les parties se ressemblent toutes.
IloiitontóreoH, s. m. pi. omomé-rèoss. Entom.
Homonurécs; ordre de la classe des chétopodes,
comprenant ceux dont 1rs anneaux du corps sont
semblables les uns aux autres.
llociioiiiorf» . fa. adj. oinainor-fo. I)idact. Homo-
morplie ; qui a la même forme.
Iloiiiniu-nioo . niea. adj. onioné-tnéo. Bot. Ilomo-
ni'-mén ; qui est composé de iilaments homo-
fi;ènes.
Ilonittiioinrox , S. m. pi. oviorn'-mcoss. Bot. Ho-
monéméens; vépétaux produits par des fila-
ments qui, dans la f-'erminalion, se séparent dia-
cun de leur adhérence n un corps lumogéne,
comme dans les alfiues elles cbampignons.
Ilonioiiia , s. f. oTMo-mn. Bot. Ilomonia; plante
du }.'enre des pavots.
Hcitioiilaiita .s. f. onwninn- la. Bol. II( monian-
tlic ; pcnre de plaites qui ne dillcre des cliétan-
tlicres que par les fleurs, toutes hcrmafrodites
et semblables.
iBniaioiiiiiiia . S. f. oivoui-mia. firan.m. llomony-
nic ; qualité de ce qui est homnyme.
Hotiioniniidad. S. f. Ilomonvmité; qualité, étal
de ce qui est homonyme.
Ilomóiiimo, ma. adj. el s. ovo-nimo. Grnnni.
Homonyme ; se dit des choses qui ont un même
nom , quoiqu'elles soient de nature dillérenle. |
Homonyme: se dit plus ordinairement des mots
pareils qui expriment desehoses dilVcrentes, soit
qu'ils s'écrivent et se prononcent e\aeiemenl de
la même manière. || Homoiiyne : celui (¡ni porte
le même nom qu'un autre.
lEioiiióiiunio , ma. adj. omo-jiomo. Miner. Homo-
nome ; se dit de cristaux dans lesquels tous les
décroissements naissent sur les aufib s ou sur les
bords, comme dans la baryte sulfatée homonome.
IBoniótioio . (a. adj. oma-tiiilc. /ool. HoHionotc;
dont le dos ressemble au reste du corps
llonioiioya , S. {. ontütin-ia. Bot . Homonoïe eu
Homonoïa; genre de plantes renfermant des ar-
brisseaux de l'oebincinne.
noinópctlo , s. m. omo-/>;'(/o. Er|ét. Himopode;
fieme de reptiles cbéloniens.
Ilomo|»ó(s>lo , In. adj. (iwdpe-talo. Bot. Hcmopé-
taie; se dit des fleurs dont les pétales se res-
semblent totiles. Il Ilnmopélale; se dit des cala-
thiiles, quand les fleurs qui les composeiit ont
toutes les corolles semblables.
Hoiiiópndn . «la. nd]. inuii-juitln. Erpét. Hotuopo-
de : (jui a le même nombre de doij;ts aux pattes
de devant et à celles de derrières.
llonió|it<>ro . l'a. adj. oj>i(i/)-f('/o. Entom. Homop-
tére ; (¡ont les ailes se resscmlileiit.
tUoiiió|itoroN, S. m. ()7i}iii)-(êr(iss. lùitom. Hom(i[)-
teres; sei tiou de l'ordre des liyir.énoptères. com-
prenant ceux de ce^ insectes dont les cluis ont
la même consistance et sont demi- membraneux
dans toute leur étendue.
lloiiuM|U(-ia , la. adj. omo-ivln. C.rust. Homncliè-
le : dont les serres sont semblables. i
lloiiiói|«3cloM , s. m. pi. o»/»()-k('/o.v.t. t'rnst. Ho- 1
mócheles; section de la famille des crustacees
décapodes branchyure.» , romprejiaiil ceux dont
les serres sont de grandeur ideutifiuc ou peu
dilféreiitc dans les deux sexes.
Uoniorio , s. m. omo-rto. Myth. Homorius; sur-
nom de Jupiter chez les Grecs.
llonioriiNia . S. f. omnrnu-ssin. l'harm. Ilumorii-
sie ; ancien médicament contre les maladies de
foie.
IOoni«<«rrr<)é<li-lro, ea. adj. omnsfrroé-ihihi). Mi-
ner. H<mospliéroédrique ; se dit du système de
cristallisation dans Icijuel le cristal offre toutes
les faces que détermin l'ensemble de trois axes
inégaux entre eux, etc.
ISoiii«>lalaiiu> . iiin. adj. onu (a-lnmo. Bot. Homu-
llinlrn.e: dent les cr.i| s icprt dnctciii s sont de
même ni'.ture qne la coinhe qui les siijipoitp.
lEcntolálniíMiM. s. m. pi. mota-lfimoss . Bot. !!«-
moiliii|;,iiies : chasse de 'ichens. ci m|>rciwinl
(CUV d(.iit les coiiceplacles sont de même cou-
leur et de même nature que le tharse.
IlviaiótciM» . lia. adj. on(o-í('»io. Zool. H(!molène;
se dit d'animaux articulés qui conservent ton-
jours la f( me qu'ils avaient en naissant , ne fai-
sant que cioiire el ihanger de jwau.
■■«n.ótoiio, lia. odj. owo-(o/io. l'itthol. Homo-
tone : se dit d'une maladie dans le cours de la-
(luelle les symptômes se maintiennent conlam-
ment au même degré d'inlensité.
HoiiMivalvo. s. m. nrtioval-vo. Bot. Homovalvc;
5e dit des fiuitsdont les valves sont semblable?.
IIoiiMiitciViiiala , s. m. omo\iri7.iij-vn(a. Hist. re-
lig. Homuiicicnate ; nom que las apollinaires,
dans le lY e. siècle . et les entychiens dans le
V e. donnaient aux catborK!ucs. pane (;ue ceux-
ci 8(!mcttent deux natures en JcsnClii ist.
lEc.ir.iiiiriuiiUta . S. m. ( nuiit ¿ivhis-(a Hist. ré-
lig. llinuincionistc; mtmbre d'une secte fon-
dée ¡ai Iholin. qui ciovaito que Jesus-thrist
n'était qu'un homme.
nciiiiiiirloiiKa , s. m. f.mewnzíodí-íf/. IHst. re-
lig. H( inniuienile ; mm de certaine sectaires
qui pensaiei t que le corps seul de l'h» mmc est
lait a l'image de Dieu.
■iviiigciiriilo. s. m. cmcun-kciilü. T&m. Homon-
cule ; petit honin.e.
lioiiiiiKiMto . s. m. f 7j)r;i(Sii'«-f)o. Hist. rélip. Ho-
mousien ou In mousianiste; noms que les arirns
donnaient eux catholiques, parce que crnx-ci
croient que le lus de l);eu est constib>t8nliel à
son père.
|[«iiii<>ynit(n . ta. nd.. cniinnii-lo. Bot. Homoïan-
ilie;"ger.re de plan'cs a fleurs composées , de
Idrdre des syiie.uihcitcs.
iriiiii«)>ii«;î|H ri«;itl« 11." . s. f. jl. cvioi(.tli)rrian-
léass. Bof 11( moiodipénniitlices; classe de plan-
tes ccmprcnanl celles qni ont un u ême nombre
d'étnmines et de divisions n chctun de leurs
i\vi\\ périaiilhcs.
llii»n>jo«"P««'i'"**""- *•■'*• ''•'i* >-<'fioïf<(Hp>^riati-
f((). Bot. Homoiodipeiianthcp; qui a la meme
di> ision ¡ni ciîIhc et a In corolle.
llniiinr.oiiM'rta. s. f. < tit^u vn-ria . l'hilos. gr.
H( moi( mcue: m m par lce,nel .\i:;xrgf.re désig-
ne les el( uienls primitifs de la nialiire.
IBiiiiui:K>l>i-or«'i«», s. m. r.woiopro-frio. Eiltéi-
H< iiioioproplicreí cacophonie qui a lieu lor^qMe
tous le> mois d'une pliia;c C( uimcncci l par la
me me lettre.
HON
— (i(i¿ —
HON
lloni«»yot«iiin.i, s. Lnmoitluun-ii.r.Uu. Il.)imii«.-
(«iniic; sianliiatitdi du palnis dos nmvmluli's.
iluiicojo. s. m. iiius. V. Hocino, hoz.
Uoiiilu, s. r. oH-i/a. Ail, milit. l'rondc; iiislru-
inciil liiil de corde ou de cuir avec l(M|n(>l on
laïK'iiil Icspiorrcs n rniniic dps Imlles. Ce fui
Innric (Il iliiiairc (les soldats à piod dans l'iinli-
quilé el le moyen Age. || Fronde; instrunienl de
l'orme semidahie, dont se servenl les cnfanis
pour liuuer des pierres. || Miiii(rii\rp qui sei I a
iiionler.i descendre, l'arlillerie. ;| Chir. Fronde;
bandajíe à quatre eliels; qui par sa forme res-
semble a une fronde; on l'emploie spérialemenl
pour les fractures ou les luxations de la nulrlioi-
re inférieure. |i Mar. Drajíue; corda-e.
Iloiidiililc, adj. inus. V. Hondo.
Iloaiilamoiite, adv. otidrimén-ii'. Profondément:
bien avant, d'une manière profonde.
Uoiidni>i-n««, s. f. pi. oudm-rass. Lie; marc, sé-
diment, ce qu'il y a déplus grossier dans uue
liqueur, ce qui va au fond.
IIoiuluKo, s. \u.oada-/.o. Coup de fronde; l'activin
de lancer une pierre avec la fronde.
Ilontienr, v. n. inus. ondear. Sonder reconnaître
par le moyen d'un plomb attaché au bout d'une
corde, ou de quelque autre chose semblable, la
qualité du fond ou la profondeur d'un lieu dont
on ne peut voir le fond. || Décharger en partie un
navire.
Hondero, s. m. ondj-ro. Frondeur; celui qui lin-
ee des pierres, des balles avec la fronde. |i Fron-
deur: soldai armée d'une fronde.
■loiidica, illa, Uii.s. f. dim. de Honda. V. ce
mot.
Hondijo. s. m. inus. V. Honda,
Hondiiios. s. m. pi. ondill-o. Fonds de culottes;
pièces (jui forment l'entrc-deux des cuisses.
■londir.i)o, v. pron. inus. V. Hundirse.
Hondo, da. adj. on-do. l'rofond; qui a de la pro-
fondeur, dont le fond est éloigné de la superfi-
cie; qui est très-creux. || Bas; se dit en parlant
d un terrain qui est moins élevé que celui qui
l'entoure. || Fig. Profond; difficile, ou qui a de la
pénétration, de la subtilité.
Hondo, s. m. inus. on-do. Fond; l'endroit le plus
bas d'une chose creuse.
nondon. s. m. o>i,/oH. Fond. V. Hondo. \] Crvuw
cavité. I Trou d'une aiguille; ouverture faite
dans l'aiguille pour y passer ie fil ou la soie. ||
Inus. Contra homlon. V Hacia abajo.
Hondonada, s. f. ondona-da. Bas-fond; partie du
sol submergé par la mer et s'approchant le plus
de la surface des eaux. || Creux; ornière, fosse,
etc. '
Hondonero, ra. adj. tnus. V. Hondo.
Hondrudo, da. adj. inus. V. Horado !
Houdi-«r. V. a. inus. V. Honrar. \
Hondura, s. f. ondou-ra. Profondeur, l'élcndue 1
a une chose considérée depuis la superficie jus- 1
qu au fond- 1| Profondeur; hauteur. i| Fig. Meter- ,
*rn-^"i "'"'"*'" ^'^"eap<"i' ilans des matières
uiiucilcs, sans avoir les connaissances nécessai-
res. I
HOMe».lad, s. f. inus. V. Honestidad. I
HoncMade, s. f. inus. V. Honestidad.
Houe.«t«do, da. part. pas. de honestar. V. ce I
mot. Adj. Excuse: pallié. I
Houcstamente , adv. oncstamén-té. Honnête- '
ment; d'tinn manière conforme a la piobite. n
l'honneui .
HoncNiunil«>n(rr. adv, inus. V. Huncsiamcnto .
Honcsiiir v. a. ow'stiir. Honorer; faire honneur;
excuser, pallier une action. V. Cohonestar. I V.
Hunnrar.
lloiii>MtarM(>. V. prou. inus. onéstar-sè. Se con-
duite honnélement. avec modération.
Hoiiovildiid, s. f. uuèslidadd. f/oniièleté; bien-
séaiK e. décence, j] Honnêteté; chasteté; pudeur
modestie.
HoneMtiMlinaintMitc, ad\ . siip. de Honestamen-
te, V, ce mol.
HonoiHlÎKlino. ma. odj. sup. de Honesto. V. re
mot.
HorM'Mto, ta. adj. oiiés-to. //onnète; vertueux;
conibrm- à la probité, et à la vertu. | HoniK'tc;
vertueux; chaste, juste. | Persona honesta; offi-
cier de l'iiuiuisition (|ui servait de témoin dans
les procédures. || Precio honesto; prix honnèle;
juste, raisonnable. || Itluger de estado honesto.
V. Soltera.
Hons, s. m. ongij. Kclat. Hong; compagnie de
marchands chinois à Canton, qui ont seuls le pri-
vilège de commercer avec \e> Furopécns.
Hon;(o. s. m. on-ijo. Bot. Champignons; nom gé-
nérique d'une famille nombreuse de plantes sans
organes sexuels ajjparents, d'une consistaiici-
molle, spongieuse ou coriace, dénuées de feuilles
et de racines, dont la forme et la couleur varient
beaucoup. | Pathol, Champignon; certaines ex-
croissances de chair spongieuse qui se forment
dans les plaies, el mettent obstacle à la cicatn
sation. I /foni/o ó fi»ié;/i'Hia m(iriHn;chainpignon
marin ou a-.iéinonc de mer; espèce de zoopliy'.e.
Il f/an(/o î/fl.ïi/uero; agaric; espèce de champig-
non parasite avec lequel on fait l'amadou.
HonsoHo, «;»• adj. inus. ongo-sso. Qui est de la
nature du champignon, qui csl spongieux.
Houor, s. m. oHor. Honneur; la gloire, l'estime,
la considération qui suit la vertu, le courage, les
talents. || Honneur: gloire, éclat, réputation, cé-
lébrité. I Honneur, gloire qu'on retirede quelqu''
aclioii. I Honneur considération que l'usage ou
les préjugés attachent a des choses vaines, mê-
me criminelles. | Honneur; l'estime, la réputa-
tion dont une personne jouit dans le monde. \\
Honneur; vertu qui nous porte à faire des ac-
tion nobles, courageuses, loyales, etc. I Honneur;
action, démoslration extérieure par laquelle on
fait conaîlre la vénération, le respect qu'on a
pour la dignité ou pour le mérite de quchju'un. ||
Honneur, chasteté, virginité. ] Honneur; dignité,
di>tiiiction. Il Punto de honon point d'honneur;
ce qu'on regarde comme touchant à l'honneur;
comme intéressantlhonneur. || Asimtode honor;
affaire d'honneur; débat, démêlé. querelle où les
parties croient leur honneur compromis. — Duel:
combat singulier. || Morir en el campo de honor;
mourir au champ d'honneur; mourir a la guerre,
pour le service de l'Etat. || Hacer los honores de
amo de casa; faire les honneurs d'une maison; re-
cevoir selon les régies de politesse établies ceux
qui viennent dans la maison. | Dama de honor;
dame d'honneur; première dame de la reine. ||
Honores; s. m. pi. Honneurs; dignités, charges:
litres honoraires, etc.
Houoraiiiltdad.s. Lonorabilidadd. Honorabilité:
II
MON
— 00:1 —
1101*
(|u.'iliti; il'uitc pcrñi^iiiii- hoiioiahlr.
H<»ii<ir»liilisiini>, mil. miIj. .sn|icr. de llnnornhlv.
V. ce tii(»l.
il»i>oru(>U>, iulj. onDiii-bli'. lloiiorabli", (lui Tail
iMimioiir. (itii iiUire (ic IMiiiiiiieiir ••! liii rcspccl.
!| lli>tiiiiir;»l)lf, (jui m.iiU; d-rtrc iiuiKirc considé-
ré, l! llomioriililc, litre (juo se doiiiiciil les incm-
hrcs df la Cliamlirc des députés eu Fraiicc cl de
la Cliaml)ip des coinniuues en Ani-Meleiie.
lloiiiira(>!cii]ri:(o, adv onnrahléiiu'-n-tú. Hunora-
tdenien!; dune manière honorable.
iîoiioriicioii, s. f. inus. o/iorazi(iii. Honneur; ae-
lion, démop>li al ion extérieure par laquelle on Tait
connaître la véncralion, le respect, l'eslime qu'on
a pour quel(|u'un.
UoHoraito, lia. adj. part, pass.de honorar. Hono-
ré; e.
Bloijorar, v. a. inus. Honorer; rendre honneur et
respect. V. Uovrar.
Uoiioi-arlo. rhi. adj. onorrti 10. Honoraire, se dit
des personnes (lui. après avoir exerce longtemps
certains emplois, cerlaines char¡;es , en conser-
vent le litre el les préro;iatives honoriliques. ||
Honorable, qui procure de l'honneur.
Blojioi-arlo, s. m. Honoraire; ce que l'on donne à
un avocat pour avoir plaidé ou écrit. || Honorai-
re; rélribulion qu'on donne à quelques autres
personnes de professions honorables. || Emolu-
ment: produit il'une tharfie; j^ain . prolit.
Iionorldad, S. f. inus. V. Ilonor.
MOnorclIlo, S. m. dim. de honor. V, ce mot.
iloiiorillcat'ioii, s. f. inus. L'action d'honorer, el
le résultat de celle action.
Houorincadanioiite, adv. inus. V. Honorífica-
mente.
Iloiioriflcaiiiento, adv. unoriftkamén-té.. Hono-
rablement, d'une manière honorable, avec hon-
neur.
Ilonorinear, v.a. inus. V. Honra;-.
IloiioriOrpiicia, s. f. ofiorf/i'zéMZir/. [.'action d'ho-
norer, il Honneur. V. Honor.
Iloiiorínco. ca. adj. onori-fiko. Qui procure des
honiieurs, des respects. | Archit. Coliinma ho-
norífica; colonne honorable; colonne élevée en
l'honneur des hommes illuslrcs <iui ont rendu
des services à la patrie.
nonorino. e. m. o/iori-no. Myth.rom. Honorinus;
divinité des Romains, à laquelle sacrifiaient les
lemmes de ceux qui se mettaient en voyage, a-
lin qu'ils rcijussenl un acceil favorable des
étrangers qu'ils allaient visiter.
HoiiorONanicnte, adv. inus. V. Wonrosamente.
■loiioroNiHliuo, mn. adj. inus. super, de Wouroso.
V. ce mot.
UuitoroMo, Ma. adj. inus. V. Wonroso.
■loiiqiK'iiia, S. f. onké-nia. lîol. Hodkénie; genre
de liliacées, établi pour une plante de la (luinée.
■lonra, s. f. on-rn, //onneur; respect rendu. |
Honneur, estime, réputalion. il l'udicilé, pudeur
chasteté des femmes. | Honneur; grâce, bienfail
faveur. | Honra.v ; s. f. pi. Funérailles; hon-
neurs funèbres, derniers; obsèques et cérémo-
nies qui se font aux enlerremenis.
■loiiralilo, adj. 'wms.úuru-hlé. Honorable; qui est
digne (1 être honoré.
Hoiiradaiiientc, adj. onradamh\-(L Honnête-
ment; loyalement. || HonnrablemrnI; d'une ma-
nu^re honorable.
super, de honrada-
Hoiii-otlrz, s. f. onradéiT. H:jnnéteié: sentiment
il'iine Ame sincèrement attachée a l'honneur á
1.1 pndjilé, à la vertu, li Honnenr : pp., bile lo-
>aulé.
lloi)!-a<<ÍMÍiiiaiiit'ii(«> , adv.
indiii". V. ce mol.
KtoiBi-ailittimo, usa, adj. super. í\í- honràilo. V.
ce mol.
Eltciiftsd», da. adj. el [larl. pass. de honrar. Ho-
noré; e. Il Honorable; eslimaOle; loyal, digne
d'être honoré. — Honorable ; splendidè, magnifi-
que. I l'ieind'honiieur. de probité. --Fig. Coquin;
vaurien. !¡ Qui est fait avec conscience.
Uoiiradd, s. m. onra-ilo. .Notable; habitant des
plus considérables d'un lieu.
ecoitrador, s. m. mirador. Celui qui honore, qui
rend honneur et re>pccl.
Ilnibi-anifoiito. s. m. inus.o»i)í/w(ií'/i-/o. I. action
d-houorer. el le résultai de celte action.
Slciii-ar, V, a. oiirar. Honorer; rendre honneur el
respect . I Favoriser; proléger. || Honorer ; illus-
trer, faire honneur. | iloiir.rer; élc\er à un poste
honorable, ¡j Honorer, bnier. applaudir.
aioDirilia. s. f. dim. de honra. Faux point d'hon-
neur, re.spect humain, fausse-honte.
BIoiiro»ianiente, adv. V. n'>/irrt//a//ic;ifc.
SIoni'o.4Í»iliiiaineiite, adv. super, de /io;(ro.sfl;«cn-
ie, Y. ce mol.
UOEiro.>iÍHÍiiio, ma. adj. super, de honroso. V.
ce mot.
Uoiiro<«o, sa. adj. inus. onro-sxo. Honnête; dé-
cent, vertueux. Il Jaloux de son honneur, de sa
réputation. \\ Honorable. Iionoriflque.
Ilonriido, da. adj. inus. onrou-do. Kxtrême-
ment jaloux de sa réputalion, exact à remplir ses
devoirs.
Hon^tarlo, s. m. inus. V. Cavador fosario.
Eloiitana, s. f. V. Fiienle.
lloiitanal, s. m. Honianar. || Uoníann/eí, s. f.
pi .\nciennes fêles que l'on célébrait en l'hon-
neur des fontaines et des puits.
Uoütaiiar, s. m. onlanar. l.ieu endroit oii il naîl
plusieurs sources.
Ilontaiiarojo, s. m. dim. de humanar. V. ce
mot.
Hopa. s. f. o-pa. Sorte de tunique serrée, en for-
me de soutane.
Hopalanda, s. f. opatan-da. Houppelande; sorte
de vêtement large qui se met par dessus l'habit
Il Houppelande; sorte de casaque à manches
coiirles, dont l'usage à été empniiilé .ila Suède,
Il Houppelande; cape ou manteau de berger fait
du cuir, dont se sont servis en suite les vovageurs
pour se garantir de la pluie. || Longue queue au
bas d'une robe, surtout dctudianl.
Hopea, s. f. iipè-a. Bol. Hopée, genre delà famil-
le des ébénacées.
Hopeado, da. pari, ¡i.iss. de hnprar. V. ce mot.
Hoprai-, V. II. ojiéar. Hemuer la queue; se dit en
parlant des animaux, et surloiit du renard, I|
Fig. Driller; courir légèremcnl , aller vile. || V.
a or rot car.
HopliiiMlaiio, s. m. o/)fioii.s-in-MO. HisI . rélig. Hop-
liiisieii ; membre d'une secte de cesariens , fon-
dé, an Wlll siècle dans le Conneclicut. par sa-
innl HoitUins; qui prétendait (jue le peche doil
contribuer au bien général, en faisant éclater I»
miséricorde de Dieu.
IIOO
— C.GV —
HOR
llo|illu, s. r, o-jiUa. Ijilom. lIo|>lic. ;;i'iirc dti co-
li'iiptcres peiilaïutMcs, assez sc'iiiblabli'sutu liaii-
iicloiis.
Uo|illMiiiútlcii, s. f. í>iili/imn-t¡la. Dlilacl. Iloplis-
mnli(pir;s(ii'iiio (|iii loinpiciid tout ce (|ui eslié-
lalifaiix iiiiiips, aux foiiiliiatioiis Pt aiixlexcrci-
ccs militaires.
IIO|illti>. s. I'. r. oi>liiu. IMiiii'-r. Uoi)lili'; pierre py-
rileiise Pt pi)lie. Il lliiplili-; pierre revèliie dniie
croûte m.'-talliiiiie. || KiilDin. Hoplite; genre d'iu-
sertes, le inème(]iie l'osmide.
Il<»l>li(it. s. m. opii-ti). Ane. nre. mil. Hoplite;
sohlal pesamment armé de la milice greciiiie. ||
A»c.f:. Hoplite; coureur armé dans les jeux.
■lo]iori'iMiiB;>. s. m. (ipl >l!ri.<i-mi. Se. ocult. IIo-
porlirisme. action superslieu>e de pansî-r une
arme avec des médicaments , arii\ de ^;uérir la
blessure faite avec cette arme. || IIo|»loclirisme.-
action d-app!iiiuer des médicaments sur un ins-
trument de chirur^'ie, afin de guérir une bles-
sure.
■■<»l>>o!ln]iir>, s. m. nplofla-mn. Mitli. anc. no|)Io-
damus; un des géants (|ui furent chargés par
Hliéa de la défendre contre Saturne, pendant
•Hi'elle mettrai! au monde .lupilor.
lloi»lóf;,ro. x-a. adj. íi;)ío-/"r)ro. Mvlh. gr. Iljplo-
phore;(|ui porte desarmes, épithète du dieu Mars.
Il Iclitliyol. Hoplophore; iiui porte desarmes dé-
fensives.
Hoplóruro.4. s. m. pi. opln-foross. Ichthyol. IIo-
plophores; famille de (ioissons osseux, dont le
principal caractère réiide dans le premier rayon
lie la nageo're pectorale, qui peut, après s'être
écarté du corps et de s'être porté à angle droit,
devenir fixe et Immobile, de maniôre à protéger
l'animal.
■InitliSniiifo. s. m. opln -m^k). \nt. nom. Hoplo-
maipie; gladiateur qui Cicnbatlail armé de toutes
pièces.
■Inpinitüttintii. s. f. npinmi-hin. Ant. rom. Ho-
plomacbic; combat de íjlaJiateurs armés de lou-
te.s pièces. Lorsque cet exercice n'était pratiqué
qu'avec des épées obtuses, il ne devait avoir rien
de dangereux; mais dans le tcnjis ou les Ro-
mains, se faisaient un féroce plaisir de voir ver-
ser le sang Romain, ne sachant pas se contenter
de combats simidés, les convertissaient en véri-
tables boucherie^, cet exercice barbare n'étail
propre qu'à faire des victimes, et aurait dû être
relégué parmi les nations sauvages.
Hoplôpoilo. <l». adj. opJo-podo. Mamm. Hoplo-
pode; dontles pieds s.)iit armés de sabots.
Iloitlópodós, s. m. oplo-poiloss. Mamm. Hoplo-
podes; famille de mammifères, com;irenant ceux
qui ont les piels arni's de sahols.
Ilopkosinlaiio, nn. aá\. oplnsmia-no. Myth. gr.
Hoplosmien; couvert d-une armure; surnom de
Jupiter, de .lunon et de Pallas.
Hopo, s. m. o-po. Queue velue des animaux. I|
Boh. Collet d'habit. H Seguir el /o/)'); suivre à la
piste; courir après. | Fam. Sudar el hopo; se dit
pour marquer la peine extrême qu'une chose
coûte à exécuter. ) Volver cl hopo; montrer les
talons; se sauver, s'enfuir.
Hoque, s. m. V. Alboroque.
Boitiierin, s. f oké-ria. Bot. Hokérie; genre de
mousses, renfermant un grand nombre d'espè-
ces, dont deux se trouvent en Europe.
Uurii, s. r. (¡'ni. 7/eure; esitacc de lemp> qui f.iil
la ving-iiualrièinc partie du jour naturel. || //eu-
re; aiicienoemeiil les heures ne signiliaicnt que
les (¡uatre saisons, cl non point les portions du
jour. Il Heure; |)enddnt loii^'tenips les (irecs ne
divisèrent pas le jour par heures, alors on ou
marquait li's (linV'renles parties (lue par desopéra-
lions lixes et comiui's, ( oMime par ce qui se pas-
sait dans les man li •>. dans le barreau, dans Ic.^
temples. Il Heure: les .luils et les Romains, divi-
saient ariiliciellement le jour en quatre parties,
du lever au coucher du sideil: prime commentait
au lever du soleil; tierce, trois heures après; sexle
à midi, cl unie, trois heures ii(ircs midis mai.-.
celle division était loin d'éire toujours cxarip,
et variait selon que le soleil était plus ou moins
de temps sur l"hori/,on. | Litin;;. Ilor iv ranùni-
ras; se dit des <liversespartie-j ilu llréviaire, que
l'Kglise a coutume de réciter selon les diverses
heures du jour, comme inalin -s, laudes, vê-
pres, etc. I Las ciuirenta hnrii!>; les quarante
heures: prières publiques cl exiraordinaircs que
l'on fait continuellemcnl, pendant quarente heu-
res, (levant le Samt-Sacremenl, dans les calami-
tés publiques, etc. I Libro lie /( Mr«ç.-libre dheu-
res: livre ou les prières sont contenues. | H iras
(le. lu yir;]"ii; heures de la Vierge; livre qui con-
tient certaines prières à la Vierge. !] Vstron. ¡Li-
ras nstroïKimicas; heures astronomiques; se dit
des divisions du temps considérées relativemcnl
à la marche des corps cé'esles. | Horas solares,
médius ó iijictles; heures solaires, moyennes ou
égales-heures toujours égales et uniformes dont
chacune fait la vingt quatrième partie dMinjour
moyen, c'est-à-dire d"uu retour uioven du .so-
leil au méridien. || Horas solares; heures solai-
res vraies; celles qui sont manpiées pendant le
joursur descadrans solaires, et qui varient àrai-
son dos inégalités de la marche du globe. ( Hist,
Heure; l-s .luifs et les Romains conimençaient à
compter les heures au lever du soleil. || f/yra.v
habihjnicas : hcwres babyloniques ; heures f|ui
commençaient à se compter au lever du soleil,
ainsi qiron le pratique encore à Major (ue, et à
Nuremberg. = /f()rn.v ilálicas ; heures italiques;
heures qui se comittent de puis le coucher de so-
leil, comme le faisaient jadis les Athéniens, com-
me on le fait encore dans quelques parties de
l'Allemagne. =:irijrrtç francesas; heures françai-
ses; heures qui .^e comptent depuis minuit jus-
qu'au minuit sonnant. ', Hiras asiron imicns;
heures astronomiques: tous les astronomes com-
mencent le jour á midi, et comptent vingt-qua-
tre heures de suite jusqu'au midi suivant. ¡ Hu-
ras simples; heures simples; les heures qui éta-
ient la vingt-quatrième partie du jour. ¡ Horas
roinpw.stus: heures composées:cpiles qui enéta-
ient ladouzième partie. ¡ Heure; 1-heure sedivise
en soixante minutes, etc. ¡ Prov. Las hnras son
instantes en ¡«ríñruf): les jours n'ont point d'heu-
res en hiver; la nuit vient rapidement da is cel-
te saison. ¡ El curso rápido de las horas; la fui-
te des heures; le cours rapide du temps. ¡ To-
mar un trabajnilor por horas; prendre un ou-
vrier ¿l'heure; s'employer, s'en servir à condi-
tion de le payer tant par heure, j No estar por
horas: ne point être á l'heure; se dit pour ex-
primer que le travail de quelqu'un n'est pas pa-
HOK
Güo —
HOK
vé à l'heure. ¡ Heure; se dit des époques, des
divers moment du jour, cousidéréss par rap-
port au temps, aux heures écoulées depuis que
l'uue des deux parties du jour à comiuenré. |
Dos horas despues de anochecer; à deux heures
de nuit; deux heures après le couclicr du soleil.
I| Atendido ó visto que la hora estii avanzada;
alendu, vu l'heure avaiuée; se dit dans le langa-
ge desassembices délibérantes, etc., pour sijjni-
fier, attendu, vu qu'il est tard. | Fif;. La hora
del pastor, la hora de los amantes, la hora dd
misterio, etc.; l'heure du berger, l'heure de Vé-
nus, l'heure du mystère, etc.; le moment favora-
ble aux amants. || La hora del pastor; l'heure
du pasteur; se prend aussi figurémcnt pour le
temps où l'on peut réussir en quelque chose que
eesoit, une occassion favorable de l'aire une af-
faire qu'on ne trouve plus quand on l'a man-
quee. || //ora fauoríit/e; bonne heure; moment
convenable, commode, favorable pour fairequel-
que chose, il Mala hora; mauvaise heure; heu-
re qui n'est pas convenable, favorable pour faire
quehjue chose. || Fam. Llenar à buena hora; ar-
river à la bonne heure, arriver à propos. || Se ha
recoi/ido temprano, à buena hora; il est rentré
de lionne heure; il est rentré avant l'heure où il
rentre ordinairement, ou bien à 1 heure oii l'on
rentre ordinairemeut. || Iron. ISuena hora de ue-
«ji;ilesl belle heure pour venir; se dit à une
personne qui arrive tard dans un lieu ou on
l'attend. | Fam. Lti /loro buena, en buenaltora;
à la bonne heure; sert quehiuefoisà maniuerune
sorte d'approbation. || Gam. A esta hora; à cet-
te heure; maintenant, présentement. || .1 la ho-
ra que es;ii l'heure qu'il est, à Iheure où je vous
parle; dans le moment actuel. H A toda hora;
à toute heure; à chaque heure, à toutes les heu-
res, à tims les instants. Il Poner en horann reloj;
mettre une montre a l'heure; faire qu'une mon-
tre indique l'heure (lU'il est actuellement. || To-
mar, señaíar /loríi; prendre heure; momentqu'on
indique, qu'on Tue pour un rendez vous, pour
une affaire, etc. li Tener sus horas de esiudio;
avoir ses heures d'étude; avoir un certain temps
de la journée marqué pour 1-étude. H Fam. Toflo
lo hace a horas determinadas, il ne fait rien
qu'à ses heures; se dit d'un homme qui ne vent
pas se déranger de son train de vie ordinaire. ||
Preguntará uno la hora que tiene por vins con-
veniente; di'mander à quelqu'un son heure; sui
demander Iheure à laquelle on pourra le voir,
lui parler. || Señalar hora; donner une heure; in-
diíjuer une heure de la journée que l'on pourra
consacrer à certaines occupations. 1| Todas sus
horas estàndislribuidas; toutes ses heures sont
prises; l'emiiloi de chacune de ses heures est
fixé davance il ne p 'Ut en disposer. ¡| Horas
de recreo^ heures de loisir; moments de loisir d'u-
ne personne qui est ordinairement fort occupée.
I I/ü/as /lurtacias; heures dérobées; heures pri-
ses sur les occupations ordinaires, etc. Il }ias de
dos horas de reloj; deux grosses heures d'iior-
loge, plus de deux heures. || Fig. et fam. Pasar
un malruartode hora; pa>iscr un mauvais quart
d'heure: éprouver quelque cliosi- de lAcheuv. ||
Pasar buenas horas; passer de bonnes heures;
passer des heures agréables. ¡ Fig. et fam. Te -
ner buenos y mulos ruarlos de hura; avoir de
bons et de mauvais quarts d'heures; être d'une
humeur inégale et bizarre. | Hora de gracia;
heure de grûce; délai accordé au delà du temps
lixè pour faire quelque chose, pour terminer une
affaire. \ Hora terrible; hcunt terrible; moment
où l'on éprouve beaucoup de désagrément. \]
De hora en hora; être à sa dernière heure ou
être à son heure dernière, être sur le point de
mourir. ¡ Myth. Hora; lille d'uranus. Uranus
voulant se défaire de Chronos, sofl iils, envoya
vers lui plusieurs des ses lilles, parmi lesquelles
était llora, pour le tuer; mais Chronos les retint
et en lit ses concubines ; Hora; déesse de la
beauté et de la jeunesse. Sons te nom, les Ro-
mains déiliérent llersilie. | Heure du jour de
l'.Vscension, à l'aquelle on croît que Jésus-Christ
est monté au ciel; c'est entre midi et une heure.
I A poca de hora; en peu de temps; 1res vite. |¡
Sea en buena hora; soit à la bonne heure, j Ho-
ra menijuada; heure fatale; heure malheureu-
re, etc. i Inlerj.inus. Hora sus'. V. Sut. \ Fam,
En hora buena; à la bonne heure. | Vete en hora
mala; va-t'en au diable. | .Media hora; demi-
heure. ¡ Hacerse hora; être temps. ¡ \o se qa-
nô Zamora en una hora; Paris n'a pas été fait en
un jour. I A todas horas; à toute heure; sans
cesse. 1 //oras jtíí/áíras; heures judaïques; heu-
res qui siuit comptées d'après la méthode des
Juifs. I Horas menores; petites heures ; jinme,
tierce et iione.
ilorii, adv. o-ro. A présent, mainteoùnt.
lloracer, v. a. inus. V. Horadar.
lIorHcianu.nii. adj. nraiia-nn. Littér. Horatien;
qui appartient a Horace. | //ist. rom. ííoratien;
qui appartient aux Horaces. I Columna horacia-
»ta; colonne horaticnne; pilier auquel //orace
vainqueur suspendit les dépouilles des Curiaces*
llnradalilc, adj. orada-blé. Qui peut être foré,
[lercé à jour , troué.
lloi-iiilncloii , s. f. orrt(/azion. Forage; action do
forer, de trouer ; résultat de cette action.
Ilorailado, «In. part. pas. de Horadar, et adj.
Foré. e. | Blas. Ajouré; percé à jour.
uorniluilo, s. m: oiíi(/íi-rfo. Cocon de veràsoie.
percé à ses deux extrémités.
Uoraiianifeiito , s. m. oradamién-to. Cechn. Fo-
rage ; action de forer, ayant pour but d'opérej
dans l'intérieur d'un corps un evidementqui lo
perce et pénétre en totalité on en une partie de
son épaisseur. || Forage; ouverture d'une culée
jiour en tirer l'ardoise.
iioradaiido , part. prés, de \lorardar. Forant;
qui fore.
Horadar, V. a. orarirtr. Fcchn. Forer; percer à
jour, de part en part.
aoradaroe , v. prou, ora /a r-Jti. se forer ; être foré.
llorado, S. iTi. ora-do. Trou percé de parten pari.
Il Grotte ; cavile souterraine.
Ilorambrc, s-tn. oram-brtK Se dit des trous qui
se trouvent dans les parois de la caisse qui con-
tient les olives . dans les moulins u huile.
Ilov.niiilirora, s. f. inus. V. Agujero.
Il'>ráiiicai« , s. f. pi. ornii-d'ri.i. But. Uaranlhécs;
famille de iilaiiles m mocotylédones.
Iloraûo. ùii. adj. \ . Hurarío.
llnraiiu , ru»« ad|. ora-ri'i. Horaire ; qui nrapport
au\ heures. | //oraire; qui >e fait par heures. |
.\sUim. Circuios /joran'oj. cercles, horaires; c<i-
^•2
HOH
— (iOO
HOU
\ l<!S de I» »|>lK'rc célesle , (|iii pas^e par 1rs pô-
les, et (|iii ,«'ii arrivant nuiíicridii-ii t^ulieu,mar-
<lll(■nl les heures du lein|»s vrai. = (]ercles (lu'eii
verlu du niouvemcnt diurne de la Ierre , chaiiuc
«étoile seml)lc tracer en dcirivanl soit l'équaleur
même , soit un cenle plus petit, mais parallèle
il celui-là.
lloriiN, s. f. pi. o-r(tss. Mytli. Heures; filles de
.lujMter et de Tliéniis. l.esancieus les considéra-
ient (dus souvent comme jirésidant au\ saisons:
oulesconi'ondaient avec lesfirAccs. On represen-
te or<iiiiairenienl les heures a\cc des ailes de
pa|)illon , accompannéesdc rhéinis,cl soutenant
<ies cadrans ou horlojies.
Horca, s. f. or-ha. l'olencc; assenihlajíe de trois
pièces de bois, dont luncest posée debout, 1-
autre est mise dessus en travers, et la troisième
est entée dans celle qui est debout, et soutient
lextrémité de celle qui est en travers. || (iibet;
potence, instrument de s\ipi)lice (jui sert à e\é-
cutcrceux qui sont coiuhnniu'S a élre |)eiidus. ||
Prov. Pocos inillniiarios xiihen à la liorca; Icfii-
bct u'esl que pour les malheureux; lesriclicsses
et le crédit servent ordinairement les fjrands cri-
minels. Il Ane cent. Horra y corona; ¡^ibet à
lût ou il faîte; •.elui qui était surmonté d'un
couronnement qui servait de sifincdesu/eraine-
té. Il Agrio, Forcinc; renflement du corps dun
arbre .T l'niijile formé par la réunion d'une grosse
bratiche avec le lionc. \\ F.siiéce de fourche (jn'on
mettait autrefois au cou des esclaves, et qu'on
met aujourd'hui à celui des cochons, etc. ¡| Ce-
chn. Fourche ¡long manche de bois termine par
deux ou trois branches ou pointes de bois ou de
fer, qui vont en s'écartanl. || Tresse , chapelet,
glane d'oignons. || Horca ¡nijera. V. Aviento. I
/>p/ar /torca V ;jenrfon; laisser en terre le tronc
d'un arbre avec deux maîtresses branches pour
qu'il puisse repousser. |i Mostrar la horca an-
tes que el lugar; Alléguer d'avance des prétextes
pour refuser ce qu'on demande. || Páralos desdi-
chados se hizo la horca : aux gueux la besace. |
Señor de horca y cuchilla ; seigneur de haute et
basse justice.
Moroailo , do. adj. orha-do. Qui a la forme d'une
potence.
Iloroa«lnra, s. f. or 'ai/oH-ra. Partie supérieure
d'un arbre.
Iloi-cnjndas, {A) adv. orkaçi-hadass. A califour-
chon; jambe deçà, jambe delà comme-si l'on
était à cheval.
Ilorcnjadlllas, (.\.) adv. V. .1 horcajadas.
llorcajndHi-it, s. f. Fechr. Fnfourchure; naissan-
ce de la fourche que forment les deux canons
d'un pantalon. ] Véner. Fnfourchure; se dit de
la tète d'un cerf dont l'extréinilé du bois affecte
la forme d'une fourche. i| Fnfourchure; entre-
deux des cuisses.
Uorenjo, s. m. orkag-ho. Collier en forme de
fourche pour les chevaux de labour.
Uorcnto, s. m. orl.a-té. Collier en forme de four-
che pour les chevaux de charrette.
Horoinito, adj. m. Myih. gr. llorcicn; surnom de
Jupiter, présidant au serment; la statue de
.lupiler Hnrcicn s'élevait dans l'endroit où
s'assemblait le sénat d'Athènes.
Horco, s. m. or-;.o. Chapelet, glane d'ognon.
jîorcou, s, t». angm. de horea. V. Ce mol. ||
(f runde fourche, celle surtout dont on étaic tes
branches d'arbres trop chargées de fruits. Kn
France on fait usage d'une espèce de perche
qu'on ajqielle lu'tur.
Horcliuta, s. f. Orgeat; sorte de boisson rafra<-
cliisMjiitc, laite a\ec de l'eau, du sucre, des
urnandcs. et de la graine pilee des «juatre se-
mences froides.
Hordn, s. f. llorile: (leuplade errante; troupe
nombreuse d"hon)inrs (|ui vivmt en société,
mais sans avoir d'étahlis'^i'uient lixe. || Horde;
trriupe d'hommes indisciplinées (|ui se |)laisent
au <-arnage et a lu de\asliitii)n. | Horde; tourbe,
cohue, nuiltitude, troupe, foule de gens, tumul-
tueuse assemblée.
HoideiicraM, s. f. pi. Bot. Hordéacées; tribu de
la famille des graminées, ayant pourtype le gen-
re orge.
Hordt'árco. oca. adj. orrdèa-7.éo. Bot. Hor-
déacé; ((ui ressemble à un grain ou à un épi
d-orge.
Hordiate, S. m. Boisson qui se fait avec de la
graine de melon, de citrouille, et qui se prend
comme tisane.
HordiN.s. m. mus. V. Cebada.
Horen.H. s. f. i)l. Ant. gr. Horées; fêles que l'on
célébrait en Ihoiuieur des heures ou .Saisons,
ou commencement de chaque saison de l'an -
née.
Horel, s. m. oré-i. Mvth. afr. Horey; nom du dieu
du mal. che/ les habitans de la cote occidentale
•lel'Afriiiue.
Hoi-faiidad, s. f. orfandadd. Ftat d'orphe-
lin.
HorfaiiSco, illo, ito. S. m.
no. Y. ce mot.
Horraiiidad. s. f. inus. V.
Hoi-niiSia, s. f. orfil-dia.
de Ccylan.
Horia . s. f. o-ria. Entom. Horie: genre de
colcoplères héléromêrcs, de la famille des tra-
chélides.
Uorlal, adj. orial. Kntom. Ilorial; qui ressemble
à une horie.
Hoi-ialos, s. m. pi. Fnlom. Horiales; famille de
coléoptères trachélidcs, ayant pourtype le genre
horie.
Horiatio. adj. m. Myth. gr. Uorien; surnom de
.Tupiler.protccleur ucs limites. || Horicn; surnom
d'Apollon.
Horidiclico, ca. adj. Aslron. Horidictique; se dit
d'un quart de cercle sur lequel sont tracées les
lignes horaires.
Horio, S. m. INIyth, Ilories; surnom de Bacchus.
qui préside aux heures et aux saisons, il Horius;
surnom d'Apollon.
Horion, S. m. orion. Myth. Horion; surnom
d'Apollon.
Horiroa. s. f. oriré-a. Bot. Hoyrirê; nom em-
ployé d'abord pour désigner une plante sembla-
ble à laiianas. puis l'ananas lui-même.
Hui-ixoiital. adj. Hori/ontal; parallèle à l'hori-
zon. Il Aslron. Dininclro Imrizonlnl ; diamètre
horizontal; le plus grand diamètre apparent
d'un astre. || Fscr. L'mea hnrij.ontal; ligne ho-
! rizoniale: celle qui partage par lamoiliéle corps
pris dans sa longeur.
Horâ7.0ii(almeiitc, adv. orizontalménté- Hori-
inus. dim. de hKÓrja-
fíorfandad.
Bot. Horsfieldic; arbre
HOF\
— 007 —
IIOK
zonlalemcnl; parallèlement à l'horizon.
Horizontalidad , s. f. oriiontnliilail. Didail*
Hoiizoïitalilé; (lualité de ce qui est horizon-
tal. Il //orizonlalili-; position de l'horizon.
HoriKoiito, s. m. orhnn-to. Astron. clGéof/r. Ho-
rizon; fpsl en cliaque point de iasurface terres-
tre, le plan qni est (animent à rctle surface et
perpendiculaire à la verticale. || //onzonie ra-
ciona/; horizon rationnel; plan de I horizon,
rapporté au centre de la terre, et prolonjïe iiuié-
fininicnt dans l'espace. Il parlare en même Ietn;is
la terre et la sphère céleste en deux hémisphères
dont l'un, s'élendwnt au-dessus de la surface
teirestre, est appelé supérieur, et l'autre, l'en-
veloppnnt par-ile<sous, est appelé inférieur. \\
Hori/.onte sensible, hojizonsensiblcou apparent;
plan que l'on suppose toucher la surface delà
terre, et que l'on conçoit parallèle à l'horizon
rationnel. Il Fig. Horizon; bornes du savoir, de
la conception, || Fig. El hnri/.nnle polilico co-
miem.a à encapotarse; l'horizon politique se
couvre de nuages, se rembrunit. | Horiv.onte
terrestre à fieofiiá/ico; hrivhon terrestre; partie
de la terre ou de la mer que nos yeux peuvent
découvrir. || Géog. liorimnle sensible; horizon
sensib.e; partie de la surface où se termine no-
tre vue, où le ciel et la terre semblent se join-
dre.
Horma, S. f. Fechn. Forme; se dit de tout moule
ou modèle qui sert à donner à certains objets,
comme des souliers, des chapeaux, des bas, etc.
la configuration qu'il doivent avoir. || Muraille
de pierres sèches. || Fam. llallnr la horma de su
zapato; trouver chaussure à son pied; trouver
à qui parler. || Horma de todos los pies; selle à
tous chevaux; chose banale.
Horiiinxo, s. m. inus. Mur de pierres sèches, en
terre. || V- fctrmen.
Hornioa, s. f. ISlyth. gr. llormé; l'activité person-
nifiée, déese adorée choz les Athéniens.
Horinciito, 3. m. inus. V. Fermento.
Hormero. S. m. Techn. Formier, ouvrier qui fa-
brique et vend des formes pour les chaussures.
Hornii((n, s. f. ormi-qa. Kntom. Fourmi, genre
d'insecles hyménoptères de la tribu des formi-
cnires. qui vivent en sociétés nombreuses com-
posées de mâles, de femelles et de neutres ou
ouvrières privées d'ailes. On trouve ces insectes
en abondance sur tous lespoints du globe. | Boh.
Hormiijas, s. f. pi. Dé à jouer. Il //ot. Fourmi,
variété peu estimée de poire ;\ cidre.
HormiKitlcon, s. m. Kntom. Fourmilion, genre
d'insortes névroptéres appartenant ala tribu des
myrn)éléoniens et à la famille des myrméléo-
nides.
Uoriiiisniuleiito, S. m. inus. V. Ilormiguea-
miento.
Dormixoii, s. m. Béton, espèce de mortier fait
de petits cailloux, de chaux et de bitume. Il Or-
nilh. Fourmeison, un des noms vulgaires du
rouge-quoue.
HoriniKo, s. m, ormiifo. Véncr. Formi, ninlndie
qu\ attaque \e bec des oiseanx de proii^
HoriiilgoN, s. uï. pi. Uagoùt composé d'avelines
pilées. de pam r^pé et de miel. | Grosse farine
qui reste dans les tamis ou sac.
HorniiKOMo, Ma. adj. yui appartient aux fourmis,
qui est Kvlé y.w les fourmis.
Horiiiigiieniite, adj. m. Médec. Formicant, se
dit du pouls lor.squ'on croit sentir des fourmis
(jui sonnent dans l'artère (luand ou le touche.
lloriiiiKiieMiuieiito,s. m. l'athol. Fourmillement,
picotement, comme si l'on sentait des fourmis
courir sur la peau.
Iiormlsiiear. V. n. Fourmiller, se dit d'un pico-
tement qui se fait sentir à la peau, entre cnir
et chair, priru-ipalement aux pieds et aux mains.
Il litre toujours en mouvement , en agitation. ||
Hoh. Voler, prendre des choses de peu de va-
leur.
HorniiKiicla, .f. f. dim. de hormiffn. V. ce mot.
■loritiitfiico, s. m. oriiiii;uc-o. Palhol. Fourmillf-
nient. V. Hormi'¿ueamient(>. \\ Fig, Tener hor-
mi'^ueo, avoir des fourmis dans quelque partie
de corps, y éprouver des picotements.
Hormii;iicro, s. m. Mamm. Fourmilier, genre de
mammifères de l'ordre des édentés, dont le nom
dérive de l'habitude (|u'ils ont de détruire les
fourmis. Il Ornith. Fourmilier, genre d'oiseaux
insectivores de l"ordrc des passereaux, qui vi-
vent dans les bois des contrées chaudes et se
nourissent presque exclusivement de fourmis. ||
Fourmilière, habitation des fourmis. || Fourmi-
lière, se dit de toutes les fourmis qui habitent
la même fourmilière. Il Fig. Fourmilière, se dit
d'une grande foule, d'un grand nombre de per-
sonnes. I Fourmilière, se dit par mépris en par-
lant d'une localité, d'une ville.
Uormisiieto, s, f. ormigué-ta. Zool. Fourmillel;
un des noms vulgaires du torcol.
-normi^çiiica, S. f. dim. áe Hormiga, V. ce mol.
Hormi;;iiilla, S. f. dim. dc Hormiga. V. ce mot.
Horiiiiviuillnr, v. n. ormiguillar. Remuer l'ar-
gent réduit en poudre avec un certain mélange.
Hormiguillo. S. m. (>rmiiy!a7/-o. Art. vétér. Four-
milière; maladie du pied du cheval, qui consiste
dans la déviation de l'os de cette partie qui se
sépare du sabot. | Chaîne de soldats qui font
passer des matériaux deraainen main. | V. Hor-
migos.
Hormilla, S. f. ornii/i-a.'Moule pour faire des
boutons.
Hormilla, s. f. ormi-na. Bot. Hormine; espèce
d'herbe.
Horniinio, S. m. ormi-nio. Bot. Ilorminum; plan-
te à laquelle les'Grecs attribuaient la vertu d'ex-
citer violemment à l'amour. Les espèces qu'on
a rangées sous ce nom sont des sauges ou des
nu'lisses.
Hormiiio, S. m. or»ii-No. Bot. Hormin; espèce de
sauge I Bol. OrNale; espèce de sauge dont l'aro-
ine a beaucoup de rapport avec celui des raisins
muscats.
Horminodo, s. m. ormi-nodo. Miner. Horminode;
pierre précieuse connue des anciens; «>n croit que
d'ctaitun agate qui prcsciitnil uu cercle de cou-
leur d'or, au centre duquel était une tache ver-
te. On a pensé aussi que ce pouvait être un
jaspe.
ilormiNcio, S. m. or»m'i-zi'o. Bot. Mormiscion;
gi'iiie de champignons.
Horiiiili<><|u«', s. m. ornahr-ké. Fortif. Ouvrage A
cornes; ou\ rage avancé hors ducorps de la place,
et (]ui consiste en une courtine cl en deux demi-
bastions.
Hnriinrero. S. m. ortiazé-ro. Ouvrier qui pren-t
\un\
— 068
\M)\K
soin d'une fourneau d'ürlevie.
Hornacina, S. f. ornmi-ua. An Int. CifUieii lur-
me d'arr laissé dans une miiraille.
UornachM, s. f. inus.V. Uornaza.
■lornacbo, s. m. onuit-clio. Kxcavalion faile dan:>
une nioiilaKnc pour en tirer <hi sable, etc.
■loi-nurliiiela. s. f. ornalrhui-la. Trou; creux
que l'on l'iiil ilans une nnunille.
■lorniiiln. s. 1. (ini(i-(lii. Fournée; la quantiîé de
pain (|u*on fait cuire n la fois dans un i'our. |
Fournée; se dit des objets fabri(|ués (lue l'on
ex|iose à laclion de la cbaleur dans les fours. |1
Fig. et fam. Fournée, se dit d'un certain nom-
bre de personnes, nommées à la fois aux mêmes
fonctions. || Fournée; s'emjiloie depuis l.'i ans
environ, pour désifçner particulièrement les pro-
motions collectives de pairs faites par le roi des
Français. || Prov. el fij^. Tomar un pan à cuenia
delà hornada; prendre un pain sur la fournée; se
dild'un homme qui. sur la foi du niari;i}ic, à
commerce avec la femme qu'il doit épouser.
nornndica, Illa, lia. S. f. dim. de Hornada. V.
ce mot.
Hornnj^uear, v. a. orna(]uéar. Creuser; foudier
la terre pour extraire le charbon-de-pierre, la
houille.
nornagiicra, s. f. ornagué-ra. Charbon de pier-
re; espèce de hoiiillc très-dure.
Hornaguero, ra. adj. ornaçiué-ro. Aisé, lar{ie. à
son aise, spacieux, jj Se dit aussi des terrains
houillers.
Hornnje, s. m. ornaj-ftd. Fournage; ce que l'on
paye aufournier pour la cuisson du pain. | Dr.
coût. Fournagc; droit que payait au seigneur ce-
lui qui avait obtenu la permission de cuire son
pain chez soi.
Hornaza, s. f. orna-ia. Fournaise; sorte de grand
four où l'on peut allumer un très-grand feu. Il
Fourneaud'orfèvre. || Mélange d'antimoine, etc.,
pour vernisser les ouvrages de poterie.
Hornazo, s. m. augm. de Homo. V. ce mot. 1| Gâ-
teau aux œufs qu'on fait à Pâques. |; Ptésenlque
font les habitants d'un village au prédicateur
du carême.
Hornear, v. n. ornear. Faire, avoir le métier de
boulanger.
Hornecino, na. adj. inus. ornfi'zi-fjo. Bâtard; se
dit d'un enfant né hors le mariage.
Hornera, s. f. orné-ra. Zuoph. Homère; genre de
polypiers.
Hornería, s. f. ornéri-a. Métier du boulanger.
Hornero, s. m. orn¿-ro. Enfourneur; celui qui
met le pain au four. Il Ornith, Fournier; genre
de passereaux ténuirostres de l'Amériqui*. |
Fournier; celui qui tient nn four dans lequel les
particuliers, moyennant une rétriluiiion, vien-
nent faire cuire le pain qu'ils ont fait préparer
dans leurs maisons.
Hornr«Uo, s. m. ornfél^so. Miner. Hornfels; sui-
vant les uns, roche de felspalh , dans laquelle
son empalés des granits, ce qui la rapprocherait
du leptiniie; suivant d'autres, c'est une quarl-
zense.
Hornija, s. f. ornig-ha. Menu bois pour chauffer
le four.
Horiiijero, s. m. ornig-hé-ro. Celui qui porte et
enfourne du menu bois pour chauffer le four.
Hornilla, s. f. ornUl-a. Fourneau sur lequel on
lait cuire les viandçs. 1| Trou pratiqué dans lef>
murs d'un colombier pour faire nicher les pi-
geons !l Uèchauffoir; fourneau qui sert à rechauf-
Icr les plats, etc.
Uornillo. s. m. ornill-ti. Fourneau; espèce de
vaisseau dans lequel on fuit chauffer , a l'aide
d"iui corps combustible (iu'<m y brûle, les subs-
tances que Ton, veut soumettre a lai lion du calo-
rique. I Fourneau; noms(|ue prennent certains
vaisseaux, (jui scr\enl dans les arts a soumettre
diverses substances à Paclion du feu. || Artill.
Ilnrnillo de miiur, fourneau de mine; chambre
prati<iuèe à l'exlreniite d'une fiiiiciic souter-
raine et chargée de poudre, ¡mur faire ^.auter un
rocher, une muraille, quelque fort dirai ion. ||
Aslron. Foiuiieau; constellaliuii méridionale
composée de ()uarante-huit étoiles, située au
près du tropique du Capriiorne, etc. | Petit four
pour la pâtisserie, etc. || Ferrasse; cuvette de ti-
reur d'or.
iioriiiiinnlH, S. f ornma-nia. Bot. Hommanic;
genre de plantes des Indes orientales.
Horno, S. m. or-no. Techu. Four*, espace fermé et
voûté, qu'on chauffe pour y faire cuire le pain
ou la pâtisserie. || Four; le lieu où est le four, où
se rendenl ceux qui veulent cuire. | Ir al horno:
aller au Cour; y aller faire cuire son pain, il llist.
nat. Ilnrno de rri.s •aies; four a cristaux; nom que
les habitants des Alpes iloniient aux cavités ta-
pissées de cristal de roche, (|u'oii trouve dans
les parties lesplus escarpées des montagnes gra-
nitiques. I Tedin. Four; lieux voûtés et ouverts
par en haut, où Pon fait cuire la chaux, le plâ-
tre, la brique, la tuillc, etc. || Fournis; le lieu ou
est le four et oii l'on pétrit la pâte, dans les éta-
blissements publics ou les grandes maisons. ||
Boh. V. Calabozo. \[ Fig. Estar la luna sobre el
horno; se dit pour exprimer qu'une personne
parle à tort et à travers, sans rime ni raison. |
Homo de reverbero, de tostadillo: four à réver-
bère. I Fig. Calentar cl horno; s'échauffer, s'-
exalter.
Hornpipo, S. m. ornpi-po. Hornpipc ; nom d'une
danse anglaise que Pou exécute au son de la
cornemuse.
Uorii.tichnya, S. f. ornstrhou-ia. Bot. Hornschu-
hie ; genre de plantes du Brésil.
Horniitocin. S. f. ornsté-iia. Bot. Hornstélie; es-
pèce d'ainome.
HorniHtétltla, S. f. ornstéd-tia. Bot.Hornstedtie;
genre de plantes des Grandes Indes.
Horiiüiteno, s. m. ornslé-no. Miner, Hornstein;
variété de felispalh substance pierreuse qui a la
couleur el la traos[iarence de la corne.
CInroilictioo. on. adj. oiof/i'/.-fi'/fo. Phys. Horo-
dictique; se dit des instruments qui servent à
trouver l'heure.
Horosrnfia. s. f. orografi-a. llorojîraphie; gno-
monique. art qui enseigne â faire des cadrans.
Horo«i-áfitio, en. adj. orngra-fiko, Ilorographi-
que; qui a rapport à l'horographic, ou à la gno-
mon ique.
Hoi-ó;£rnfo. S. ni. oro-grafo. Horographe; celui
qui fait des cadrans.
Horoloiçioçrarin. s. f. orolog-hiograp-a. Oidact.
Horologiographie; gnomoinie, ou art de faire des
cadrans. || Horologiographie; traité d'horlogerie,
description des horloges.
HOR
6GÎ) —
HOK
Borologiográilco, ca. adj. o)<jlog-hiogra-fil:o.
Didact. Horologiograpliiqiic; qui appartient á
rhorolofçiofçrapliie.
Horoloslñisi-nfo, S. m. ornlofi-liio-tjrnfo.. Horo-
lopioi^raphe; celui qui écrit sur l'hortogcrie.
Horóloso ou lloróloKio. S. m. oro-bxjo oro-lof) ■
hio. Ui^t. Ilonilo^c ou horolofiion; nom (|Uf les
Grecs donnent a ur) des leurs livres d'ollice, qui
coriiienl les heures ou prières que l'on doit réci-
ter iliaque jour. '
Horoiiiciria, S. f. oroinétri-n. Didact. lloromé-
trie; art de n>ésurer le temps. j
noroniétrlco, ca. adj. oromó-trihn. Didact. Ho-
romélriqu<'t qui concerne l-horométrie. i
Uorómt'tro, s. ni. oro-métro. Uoromètre; espèce
de cadran dans l'ilindostan.
Boroii, s. m. oroH. Panier de sparte, grand et
rond.
H3ro||.tev, S. m. oroptrr. Opiig. Iloroptcrc; ligne
droite tirée par le point où concourent les deux
aies.visuels, et parallèles a la lif;ne (|ui joint les
centres des yeux.
Iloi-óiitoro, s. m. V. lioropicr.
Uoro<<cn|inilo. «la. part. pass. de Iwroscopar. et
adj. Horoscope, e.
noroNcopni-, v. a. oroskopar. lloroscoper: tirer
l'horoscope de quelqu'un.
UoroNcopia, S. f. oroslio-pin. Horoscopie; manie
de prédire l'avenir de tirer des horosco|)es.
HoroMCopio. S. m. or-nsko-pio. Math. Horoscope;
instrument de mathématiques, en forme de pla-
nisphère, inventé par .)i-an Pailuanu.s.
HoróNcopo, S. m. oros-kopi). Aslrol. Horoskope,'
observation qu'on fait de l'état du ciel au mo-
ment de la naissance de quelqu'un, et par la-
quelle les astrolo^rues prétendent juger de ce qui
doit arriver au nouveau-né dans le cours de sa
vie. I Fig, et fam. Horoscopie; ce qu'on prédit
par simple conjecture sur le sort de quelqu'un
ou sur le résultat de quelque chose.
Horqueta, V. Horcón.
norqiiilla, S. f. dim. de /torca.V. ce mot. || Agrie.
Fourfièrc ou fourche-ficre; fourche ferrée propre
à charger le fourrage sur les voitures. H Art.
mil. Forquine; fourchette d'arquebuse. '„ Horlic.
Horquilla lie, jardinero; fourche de jardinier;
espèce de fourche en fer, dont les fourc'hons
sont recourbes en (le<ians et qu'on emploie pour
rompre les mottes de terre, en semant les grai-
nes dans les jardins. || Anat. Four chette; la par-
lie postérieure de la vulve. | Petite fourche;
manche de bois terminé par deux ou trois bran-
ches ou pointes de bois ou de fer. qui vont en
s'écartant. || Maladie qui rend les cheveux four-
chus. I Arc-boutaiit ; arc construit en dehors
d'un éd lice pour soutenir une voûte on nue mu-
raille et en empédicr l'écarlement. | Foioetle;
fourelle de fer a deux dent-, servant à charger
le foin.
Horra, adj. or-ra. Stérile; se dit des quadrupèdes
femelles qui ne conçoivent pas. \ Tète de l)étoil
donné par la maître d'un troupeau au maître
berger.
llorrfinlta.s. m. orrémi-ta. Rélig. mnhom. Hor-
rémite; membre de la secte musulmane dont
Horrémi fut le chef. I.cs horrémitcs, (|ui bravè-
rent pendant vingt ans la puissance do califes.
furent détruits l'an 8117 de .l.-C.
Horrciuitlco. ca. adj. nrrhni-lilo. Reli|ï. niahom.
Horrémitique; qui se rapporte aux horrémites et
i\ leur secte.
Horrendaiiieiilo. adv. orréndnmén-lé. Horrible-
ment; (l'une manière horribb-.
Horr<>iiilÍ!4lin(>. ma. adj. super, de ilorrpndo. V.
ce mot.
Horroiidn, iln. adj. orrM-'/o. Horrible; qoi fait
horreur, qui soulève, qui révolte. | Extraordinai-
re: qui n'est pas selon l'ordre commun.
Hórreo, s. m. or-r¿o. Grenier, lieu destiné à ser-
rer les grains.
Horroro. s. in. orr'-ro. .\ntig. rom. Horréaire;
gardien d'un grenier, d'un magasin de blé. il Ce-
lui qui a soin des gcniers à blé.
Horriiiilitla<i. S. f. orri7>/7íf/aí/(/. Horribleté; qua-
lité de ce (jui fait horreur, de ce «lui répugne, de
ce (jui est horrible.
Horrible, adj. orri-hlé. Horrible; qui fait berrear,
qui soulevé, i\in rév(dte. |1 Horrible; execrable,
détestable, abominable, odieux, alTreux, effroya-
ble.
Horriblemente, adv. nrriblénün-té. Horrihle-
meni; d'une manière horrible. Il Hideusement,
horriblement, d'une manière hideuse.
Hórrido . da. adj. or-rí(/'>. Rot. llorride; hérissé.
Hfirlia hórrida y borrascosa ; barbe horride cl
inculte. V. Horrendo.
Horríncamenie. adv. or r i- fi' amenté. Horrifique-
ment. de manière à inspirer l-horreur.
Horrilico. ca. adj.oiri-/; o.Hurl. liorrilique; ef-
fravant . hideux . cpinn antable. 1 llorrifique; se
dit aussi, par hybcrpole, pour designer une cho-
se excessive ou d'une grandeur démesurée, il V.
Horrendo.
Horripilación, s. f. orrf/)iíazíon. Pathol. Horri-
pilalion; frissonnement accompagne de froid
qui fait hérisser les poils. | l'atbol. Frisson;
tremblement involontaire, subit . inégal, irré-
gulier et passager, causé ordinairement par le
i'roid qui précède la lièvre.
HorripUativo. \n. adj. inus. orri;)i/fif i-ro. 0»>
cause des frisons.
Horri.xono. lu». adj. orn-îsono. Poés.qui fait un
bruit horrible.
Horro, s. m. or-ro. Libre. Y, Libertad.
Horro, ra. ad), or-ro. Libre, affranclii. mis en li-
berte. Il Libre; exempt de soins. Ij Ir horro; se
dit lorsque de trois ou quatrejoueurs, deux con-
viennent avant de Noir leurs caries, de ne rien
prendre l'un de l'autre. | S<irar. ó salir horro;
dispenser de paver, ou sortir sans payer soi-mê-
me. Il Ovejas horras; brebis qui ne conçoivent
jias.
Horror, S. m. orrnrr. Horreur; mouvement de
l'Ame accompagné di- fremi^'^emenl et causé par
quelque .iiosc d'affreux, de révoltant . de ter-
rible. I Horreur, delestalion. abomination, hai-
ne violente, i Horreur; les choses mêmes qui
sont atroces . infi\mes. etc. || Fifí. Horreur, mi-
sère. Il Horreur, ennrmité d'une mauvaise ac-
tion. dune action cruelle , infAme. etc. || Hor-
reur, elfroi . frayeur, épouvante. I| Horrores:
s. m. pi. Horreurs, choses horribles ou dcsa»;-
Ireuscs. maux extrême», privations cruelles:
les i lioscs mêmes qui sont atroces . infAmes, elc.
HorrorlEado. du. part. pass. de horrorizar. \ .
ce mol.
HOU
— (ÍTO —
HOS
Ka.
i. f. (Jim. (Je Ilortcrn. V.
(lim. de Huerta. V. Ce
de Huerto. V. Ce
Uorrnrixar, v. a. urrorizar.. Taire horreur, cf-
Irayer.
HoriuriziirMc. v. pron. orrnrhnr-sé. Avoir de
llinrieur s'pt'fraycr, s'épouvaiilrr.
HorroroMiimciiio , ndv. orniro.ssíniírn-tr. Avec
liirrciir. |] llun ililciiioiil; (i-inic íiiaiiicrc lictrri-
l)li'. II IHiíayalilcmciii; (i'iiiic inaiiicrt- cltruyaii-
le' II HiilciiscmiMil; d nnc manicri' liidciisc. "
Uorrorono, mn. ailj. <in ora-sso. llorrihlo; offro-
yahlc.afCri'ux.épouvaiitablí-. | Tam. Midciix; dif-
forme à l'excès. Il nidi'iix; aflrctn. rp|M)ussaiil.
Uoriiira. s. f. orrou m. Sálele, ordure, iinmon-
diie. I l'uurré; endroit d'un l)ois oii il v a un as-
senihlafic i-pais d'arbrissaux , d'arbustes , de
hroussailes, etr. || Inus. V. Horror.
■■orla, S. f. or-fa. Myth. rom. Ilorla; d-'esse qui
présiduil aux bonnes résolutions. Son temple
¿"tait toujours ouvert, j Géof-r. Ilorta ; ville des
Adores , dans l'ile de Fayal , le meilleur pou de
cet arcbipel. 10.000 babi'lants. || Horla ; ville des
Sabins, au coniluent du Tibre et du Nar. || inus
V. Hiirrta. ' i
■■oi-(n«llor, s. m. nrln^-hilér. Relat. Ilorlagiler;
tapissier du grand seigneur.
■■«rtui, s. m. inus. ortal. Jardin potager. V. ■lorneio, s. m. oroué-io. Lieu où les jeunes gens
'"''■'"• I se réunissent le soir pour se divertir , poux s'a-
Hortnlezii, s. f. inus. V'. Hortaliza. ■ muser.
■lurtnlixn. s. f. ortaU-in. Ilortolage; les légumes noonnsin. s. f. ossniuj-Uin. Rot. Hosangie; gen-
que produit un jardin. || llortulage , plante po- re de la famille des mélostomées.
tagere , légume. || Agrie. Fane; les feuilles qui Hosanna, s. m. ossnn-na. Liturg. HoFanne; hvm-
eroissent, au sommet de quelques racines pota- me qui se chante le jour des Hameaux, el'qui
llorl«Mira, illa
; Ce mot.
Ilortcxiiclii, s. f. inu
mot.
iiorirKiielo, s. m. inus. dim.
mot.
llorii». s. f. nr-lin. Rot. Ilortie; plante du Ifrésil.
Ilorlirola. adj. arti-Lithi. Ilorlicolr; qui a rapport
a IMiorliiulture, f|ui ( oncerne les jardins.
Ilortirulaiio. s. m. orliLaiiln-rio. Ilist. relig.
Ilortulnire,- membre d'une secte d*anaha|itistes
qui croyaient pouvoir, sans péché , défîniser leur
croyance. On les désigne sou=i ce nom . parce
qu'ils ne s'assemblent |ioint dans les Eglises,
mais dans des enclos privés.
iloriioiiltor, s. m. urtii-oultor. Horticulteur ; ce-
lui (|ui s'occupe de perfectionner la culture des
jardins.
liortiga. s. f. inus. V. Ori?V/a.
Ilni-to, s. m. inus. V. Huerto.
■tórtola, s, m. or/o-ín. Concbyl. Ilortoh»; genre
de coquilles renfermant, un grand nombre d'es-
pèces.
llortolaiio, P. m. inus. V. Hortelnnn.
adj. V. Exliortatnrin.
s. m. dim. de Huerto. Y.
Ce
gères
■lortatorlo, rla
■■oi-tocico, lllo.
mot.
Uartclancar, V. r\. ortélanvar. Ilortic. .Jardiner;
travailler un jardin, à un jardin. || v.a.Fig. Jarl
dmer, cultiver. Il Jardinasser; s'amuser à jar-
diner.
Hortelano, na. adj. inus. ortéla-no. Qui appar-
tient , qui a rapport à un jardin potager.
■Bortciano, s. m. orí(-ía-(io. .Tardiiiier ; celui qui
travaille aux jardins . qui cultive un jardin pour
en vendre les produits. |; Prov. Hace como cl
perro del hortelano que ni come In berza ni la
deja romer; il fait .comme le chien du jardi-
nier, qui ne mange point de choux, et (|ui ne
veut pas que les autres y touclienl ; se dit , par
reproche, à ceux qui ne se servent point iriiiie
chose, elqui en veulent empêcher l'usat;e aux au-
tres. I Hornilh. Ortolan , petit oiseau de passa-
ge, d'un goût exquis et délicat.
Hortensia, s. f. ortén-sia. lîot. Hortensia : genre
delà famille des ombeliifères, renfermant un
arbrisseau de la ("hine et du Japon (ini est cul-
tivé comme plante d'agrément . Il porte des fleurs
d'un rose tendre, qui naissent à l'extrémité des
rameaux, en boules . en corymhes touffus.
Moi-teitsp. adj. orfên-sé. Myih.lat. Hortense; qui
préside aux jardins. Surnom de Vénus et de Ju-
P'ier. I Dioses h irtetises; dieux hortenses, Pria-
pe, Vertuinne. Ponione.
Mortense. s. Î.ovtén-se. Myth. Hortensis; surnom
ae^enu>, présidant a la naissance des fleurs
Oortera, s f.ori,;-rr/.Jatie; espèce de vase de
bois tout d'une p.ece et sans rebord. || Commis
marchand ; ceux qui sont employés dans les ma-
gasins d'un marchand.
; commence par le mot /(o.çrtHnn.nHist. jiid.orand
! hosanna ou hosanna raba ; fêle des Tabernacles
chez les Juifs . et parliculièremenl le septième
jour de cette fète. = Prière que les Juifs pronon-
cent pendant la fête des Tabernacles. !| Branche
de saule sur laquelle ou prononce cette prière. ||
Hosanna ; cri de joie.
Ho!4arin, s. m. V. Huesa.
■■o.soo. ca. adj. oí-/io. Brun: de couleur sombre
i et tannée. Il Sombre . taciturne , refrogné; ho-
gard, farouche. |1 Vain ; orgeuilleux.
■■oscn.iio, sa- afij. os!;o-sso. Rude; âpre au tou-
cher et dont la superficie est inéjiale et dure.
■RoNiaiin.<4, s. m. nssia-nnss. .\nliq. gr. Uosiens;
nom des cinq prêtres d'Apollon à Delphes.
HoNia»!. s. f. l'I. o-ssiass. Antig. Hosies ; victimes
sacrifiées i>ar les Hosiotes.
ïiosiotaiw, s. m. pi. (issio-tasx Antig. Hosiotes;
minisires d'.Vppollon à Delphes dont l'office
était d'aider les devins et la pythie dans les sa-
crifices.
Ho<intlero, S. m. osso'it'-ro. Ant. rom, Hosiotère;
le premier des cinq hosiens cà Delphes.
■losliiiMlia. s. f. osloun-dia. Bot. Hoslundie; gen-
re de la famille des labiées . dont on connaît
deux espèces de la Guinée et du Sénégal.
nnwny. s. m. os-ni. Ichihyol. Hosny 5 nom d'une
espèce de s|)are ou f.ciène.
Ho»p<>ilal>lc, adj. inus. ospéda-blé. Qui mérite
l'hospitalité. I inus. Qui a rapport, qui concer-
ne la bon^e hospitalité.
llosî>e«ïa5»!ou»en<e. adv. inus. V. Hospitalmente.
lloispciiaiio. lia. part. pas. de Hospedar, et adj.
//ébergé, e. H Hospitalisé, e. |] Hôlelé , e. jj Se
dit d'un hospice , etc. dans lequel il y a des hô-
tes, des passagers.
Bospedador, s. m. ospédador. Hôte; celui qui
HOS
— 071 —
HOS
reçoit un étranger , qui le loge,
HoMpc«lnJc, s. m. ospédafj.hv. Uébcrfiemcnt; ac-
tion d'héberficr. ] Ane. jurispr. lléberKcnient;
droit que l'on payait en compensation du lo^ie-
ment dû à un clran^icr. || Uôti-llerie ; maison oii
les voyaj,MMiis et les passants sont logés et nour-
ris poiii- leur aigent. || inus. V. Hospedería.
UuMpcdaiuleikto, S. ui. jiius. V. Ilospetlnje.
Uoogicdar, v. a. (ispédar. Ilébe^-ger ; recevoir
chez soi, loger. | iNénl. Ilospilaliser ; donner
I-hospitaiilé. Il Hôteler ; loger quelqu'un dans
une hôtellerie.
iiuixpiMlitf. V. n. ospédar. Se dit des boursiers
qui ont (ini leurs temi»s ou ci)lléj.'C, l't qui conti-
nuent d-y liiger , mais sans y être nduiiis.
Uo.tipctlui-s*-, V. pion, ospédar-sé. SMiospiliiliser;
se prés iiler chez quelqu'un pour recevoir l-hos-
pitalilé.
Hospi'dcria, S. f. ospédéri-a. Hùti-llerie, dans les
gro>ses abbaves, corps de logis destiné à rece-
voir les étrangers. || Hospice ; petite maison re-
ligieuse où logent . en passant . les religieux du
même ordre. Il inus (Juantiié de prrsonnes lo-
gées ; durée de leur séjour. || V. Hospedaje.
iloMpcdcro, s. m. ospédé-ro. Celui qui loge; qui
tient auberge ; hôte.
Ho.<«p('!«. s. m. ospéss. ISIyth. Hospes; surnom sous
Icíjuel était adoié Jupili'r, cumaie le Dieu tulé-
laire des hôtes et des voyageurs.
■lospiciuno, s. m. ospnia-no. Pauvre d'une hos-
pice.
Hospicio, s. m. ospi~iio. Hospice; miiisonoù des
religieux donnent Ihospitalilé aux pèlerins, aux
voyageurs. || Hospice; se disait |)articulièremeiit
d'une petite maison religieuse établie |)üur rece-
les religieux du même ordre qui voyageaient, j
Hospice; se dit plus ordinairement, aujourd
hui,de certaines maisons de charité oii Idn
nourrit des pauvres, des gens hors d'état de
gagner leur vie, à cause de leur ûge ou de leurs
inlirmilés.
HoMpiin, s. r. ospi-ta. Mylh, Hospita ; surnom de
Vénus adorée à Memphis , et de Minerve adorée
à Sparte.
Hospital, s. m. ospilnl. Hôpital ; maison de cha-
rité piHir recevoir et traiter gratuitement les
malades indigents. | Hospital tnilitar ; hôpital
militaire; établissement où sont reçus et traités
les militaires malades. | Fig. et Cam. Correr en
posta, en dererlmra al hospital; courrir en
poste à l'hôpital; se ruiner par les proies , par
le jeu ou par d'autresl'olles dépenses, j Hospice;
maison où l'on donne le couvert aux pauvres
passants. |1 Hospital de la sangre ó de la prime-
ra clase ; ambulance; sorte d'hôpital militaire
établi à peu de di>tancc du champ de bataille, et
où l'on transporte inmédiatement les blessés,
])our qu'ils reçoivent les premiers secours, u Fig.
l'arents pauvres, qui ne sont pas à leur aise. |
Hospital robado; maison mal ou peu meublée-
Kstar hecho tin /ios/>it«/, être accablé d'iniirmi-
tés. ( Ser la casa un hospital , se dit d'une mai-
son oii il y a beauemipde malades, j Ir al hos-
pital por hilas ó por mantas . demander a une
autre ce dont il a besoin lui-même.
HoMpltai, adj. inus. ospital. Hospitalier. V. Hos-
ped aille.
Uo«pl(alai'lui»oiitf . adv. os¡'iialari(tnién—tc.
Ho^pitalièrcmcnl; d'une façon hospitalière, avec
hospitalité.
HiiwpitatariaK, s. f. pi. ospitaln-rinss. Hospita-
lières, se dit (les tilles de la charité ou sœurs
grises.
SIOHpitalario, rin. adj. o,í/)ií«?a-rio. Hospiia -
lier,(]iji exerce volontiers l'hospitalité. | ll.ispi-
lalier , se dit de certains ordres militaires. |
Mylh. gr. Hospitiilicr , surnom «les diMoiléspro-
le« trices des vovn^íeurs. || Fig. Ho'ipitalier, se dit
queliiuelois des lieux où l'on trouve un icluge.
ll<i.<«i>i(Mlei-ia, s. f. inus V. Huspitntidad.
U<(!<pitaloro. s. m. ospitalé-ro. Directeur, per-
sonne chargée du soin, qui dirige , qui adminis-
tre un hôpital.
Ud.xpitaW'i'o, ra. adj. inus. ospitalé-ro. Hospita-
lier . ch;iritab'ie.
8aoN-,iii.>lii>, s. m. ospila-lia. Anlig. rom. Hospi-
tulia.scdit des appart' ments pour les étran-
gers . que les citoyens riches lai-aient disposer
aux deux ailes de leurs demeures. | Hospilalia,
partie du lliéàire destinée aux étrangers.
Iii>>ipilaiidad. s. 1'. ospllaliiltulil. Hospitalité, cha-
rité . libéniliié qu'on exerce en recev.int et lo-
geant gratuitement les étrangers, les passants.
\\ ¡{erihir la hospitalidad de alguno ; prendre
l'hospitalité chez quelqu'un, se disait pour ac -
cepter , demiinder un gîte. || Hospilallié , obli-
gation où sont certaines abbayes de recevoir les
voyau'Ciirs pendant quelques jours. | Hospitali-
té, chez les anciens , droit réciprmiue de loger
les uns chez les autres, droit qui sexcrçail non
seulement de particulier à particulier, mais en-
corc'dc ville u ville, li .\nug. rom. Premia de
hospitalidad , tcssére d'hosj>italité ; espèce de
symbole, formé ordinairement d'un morceau de
bois partagé en deux fragments, que conser-
vaient les citoyens unis entre eux par les liens
de l'hnspilaliie. \ Icoiiol. Hospiialité, on repré-
sente ordinairement l'hospitalilé sous la figure
d'une femme faisant accueil à un pèlerin , et te-
nant une corne d'abondance, d'où s'échiippent
des fruits qu'un enfant s'empresse de ramasser.
I Séjour d'un malade dans un hôpital.
Hospitaliiioiitc>, adv. ospitalmén-té. Avec hosp-
talité , charitablement.
llitMpito. s. m. o.y-pité. Ne se dit que dans cette
locution , hospite insalutato; en parlant d'une
personne qui entre ou sort sans saluer le maître
du logis.
Ilu^podar, s. m. ospo¡lar. Hospodar, litre de dig-
nité qui se donne à certains princes vaussaux du
(jrand Seigneur.
UoMpodarato, S. m. nspndara-to. hist. Hospoda;
rat; charge, dignité d'hospodar. |i Hospoilaral-
palais de Ihosinidnr. || Hos|>odorai , temps que
dure ce gouvernement.
llttMctiililu. lia. adj. diinin.de hosco. Y. ce mol.
lloMiasf, S. m. oslii¡i-hé. Feod. Hoslage; droit dû
sur les grains. || Inus. V. Uehcnes.
ll<tNlMl,s. m. V. Hostcria.
lloMtalaJt'. s. m. inus. osiacaij-hé- Prix, loyer du
logement d'un appartement garni. || Coul. Hôte-
la ge; d mil q\ii le : la rchaiuls forains payaient pour
le lona^-e des mai-ons et boutiques où ils niel-
laient les marchandisc.squ'ilsamcnaicnl aui foi-
res ou aux marchés.
HoMlalei-o, s. m. iniis. V. Mesonrro. | .\nhergis-
HOï>
G72
HOV
t«>; Celui qui tient nubergc. || Hdlelier; celui (|iii
lient hnlellrrie.
UuHlr, s. f. os-(é. Eniieini ; relui (|ui liait quel-
«lu'uu, qui veut du mal a quelciu'un. 1| Irius. V.
Jltirstr. Il i'aui. Ilusti' ¡)\iti>\ li-iluiic; inleijeetiou
pour ex|)iiiner le deiiaui, le mépris, la ró[>ug-
iianre, le tle^;uùt ele.
■lofttc. s. l'. os-lé. Hot. lloste; {{orire de la famille
des veibenaeées. éinhii |)our un arbrisseau de
l'Amérique méridionale. On en a découvert de-
|tuis deu\ aulres espèces.
IloHicliijc. s. m. <i])ttlii;i-fiè.l)T. coût llostelafie;
droit (|ue |iayaient les niarcliands forains pour
la location des bonliques et maisons oii ils pla-
(;aienl leurs mareliandises. | lloslelaj;e ; dioil
que les siijels payaient ou sei^'ueur pour leurs
habitations. \.Mi'S(in. \\ Inus. Paiement du loyer
d'un a|q>artemcnt ^arni.
■luMti-lcro, s. m. V. Mesonero.
lIOMteroro s. m. o.stér¿-ro. Restauralcur; auber-
giste chez, lequel on trouve à toute heure des
aliments soins et choisis.
UoNtt'i'ia, s. r. oslér'i-a. llôtelafçe; bùlcUerie. |
nôleilerie;maisoii où le voyajíeurset les passants
sont loj;éscl nourris pour leur argent.
IlOHtin, s. m. os-tin Hostie; toute victime que
les anciens Hébreux olïraient et immolaient à
Dieu. Il Anti(i.rom. Hostie; victimcengeiiéral. ||
Fig. Hostie; uncorps sacrifié, comme une liostie
vivante jiar la mortiticalion. | Théol. Hostie; la
personne du verbe , qui a été immolée comme
une hostie en sacrifice à son l'ère, sur l'arbre île
la croix, jiourlcs péchés des hommes. | Hostie; le
corps de Jésus-Christ, renfermé sous les espè-
ces du pain et du vin, que l'on offre tous les
jourscommcune nouvelle hostie dans le sacrifi-
ce de la messe. | Hostie; .se dit abusivement, du
pain sans levain destiné à èirc consacré. || Bot.
Hostie; genre de synanlhérées, de la tribu des
lactucécs.
llostiurio, s. m. ostia-rio. Boîte dans laquelle on
conserve les hosties non consacrées.
UoHticio. s. in. osii-'iio. Ane- jurispr. Hostice;
c genre de service féodal qui était dû en temps de
?>' guerre par le vassal.
HoNtiel, s. m. ostiél. Mélrol. Hostiel; ancienne
mesure de grain.
Hostloro, s. m. oslié-ro. Celui qui fait ou vend
des hosties.
IloMisnclu, «la. part. pas. de hostigar, et adj.
Harcelé, e.
nostisodui-, s. nt. ost/íyaJür. Correcteur; celui
qui corrige, qui chûlie.
aiosti^nniiento, S. m. mas. ostignmién-to, Châ-
timent ; correction. Il Harcellement; action de
harceler.
HostiKur, v. a. osli<]ar. Haccicr; provoquer par
des 'paroles, par des gestes; agacer exciter, jus-
qu'à l'importunitc, tourmenter. || Châtier; corri-
ger. 1 Chagriner; tourmenter, poursuivre, rebu-
ter, importuner, tracasser.
llosdsio, s. m. osii-f/o, Partie de mur tournée au
midi, exposée auvent, à la pluie, etc. || Ondée
de pluie qui liàlc une muraille.
nóí^tll, adj. oslil. Hostile; qui est d'un ennemi. ||
Empresa liùslil; entreprise hostile. Il Hostile;
qui annonce, qui caractérise un ennemi. || An-
tiq. rom. Parle hostil; partie hostile; partie des
entrailles d'une victime que l'on consultait pour
les affaires extérieures. || l'ai hostil; paix bos-
tib ; paix onéreuse. || Hostilien ; (jui a ropporl à
renneini, a la guerre.
■luMilliaiio. lia. adj. ostilia-uo. Aniiq. rom. Hos
lilieii: qui a ia|qinrt a Iloslilius. I Curia hosti-
liaiia; euiic lin^iilieiine ; palais du sénat cons-
truit |)ar l'nllus Hostilius, cl sur les ruines
du()uel fut élevée la curie julienne. | Campo
ho.stiliauí}; eliam|) boslilien; lieu de Home où
se publiaient les déeiarations de guerre.
UustHiana,s.{. oslilidaild. Hostilité; acte d'en-
nemi. I Hostilité, se «lit partiruliéremenl des
agressions, deseourses de gens de guerre, des
pillagesel des exactions tiu'uii prince ou un lital
souverain fait exercer contre un autre prince. ||
Fig. et fam. Hostilité; se dit des disputes par
écrit.
lIOMtlIiiiu. s. f. oslili-nn. Mythllostilina; déesse
(lue l'on invoquait parles moissons à l'époque ou
les épis tout à fait formés présenlenlune surfa-
ce égale.
iiostiiixndo, tia. pari. pas. de Ilosiilizar. V. ce
mot.
UoMtliixar, V. n. ostilÍ7.ar. Commettre des hosli-
liles; faire le plus de mal possible à l'ennemi.
ilontiiiiientc, adv. ostilmén-lé. Hoslilemenl; en
ennemi, en faisant des actes d'ennemi.
lloMtlIlii. s. f. inus V..i/M«7r.
llotn. s- f. o-((i.Bol. Hoia; herbe de Madagascar,
dont le suc est appli()iié sur les plaies pour en
étaiulier le sang, l.es habitants versent ce suc
avec du sang de coij sur la plaie faite à leurs en-
fants dans la cérémonie de la circoncision.
Blotuguhia, S. f. olnin-bia. lirpét. Hotambie; .ser-
pent de Ceylan , (]ui répand une fort mauvaise
odeur. On ne sait à quel genre il appartient.
Uutol-illiMi, s. m. otél (lié-oit. Hôiel-Dieu, hôpi-
tal principal de plusieurs villes de France.
Hoiflia, s. f. ofé-iia. Ane. art. milit. Hotelle; fer
de lance.
Uotentote, adj. ot,'nto-lé. Géogr. Hottentot; nom
d'une peuple de r.\frique méridionale, dont quel-
ques tribus ont été civilisées par les mission-
naires.
HotentotlNiito , s. m. olentotis-mo. Linquist.
HoUentotisinc ; prononciation vicieuse qui con-
siste à remplacer toutes les syllabes par un bruit
confus de í sans cesse répété.
Hotfi-io. s. m. oí¿-riü. Myth. Scand. Hotère; roi
de Suède, auquel, selon une tradition fabuleuse,
de nymphes firent présent d'une ceinture fatale,
de laquelle il n'a vait qu'a se ceindre pour vain-
«.e ses ennemii.
Ilotli, s. m. oi-li. Ponith. Hotli; oiseau du Mexi-
que, qui paraît être le même que le faucon noir,
n'est lui- même qu'une variété du faucon propre-
ment dit.
uoto, s. m. o-lo. Confiance; espérance qu'on a,
soit en Dieu , etc. || Adv. inus. En halo. V. En
confianza.
Hotrobos, S m. otro-hoss. Ane, art. milit. Hotro-
bos; cspC'e iJc pitjue.
Uovea, s. m. o-véa. Bot. Hovée; genre de légumi-
neuses de la Nouvelle -Hollande.
Uoviiia, S f. ovi-na. Bot. Hovénie on bovine;
genre de rhnmnécs, renfermant de petits arbres
du Japon, dont les péduncules foraieut une nour-
in'i5
— (\i?»
MLK
liturc afíróablc.
il»y, ailv. o-i. Aujininriiiii; le jour ou l'on csl;
ilaiiscc jour. Il Aiiiounl'lmi, à pii'scnl. || Hotj eu
fl (lia, Hoi/ (lia; ¡n cs"iitçiniMil: à prósoiil. inaiii-
lenanl. || jloij en ilia; mamleiiaiil ; au ti'¡a[is ou
nous soinnio>. ]| lioi/ ¡lor limj; oujouid'luii, main
lenanl, so dit lorsiiiif^ l'on comparólo temps pit;-
senl à l'avenir . || Átiíe-s hoy que tHaùnna. plutôt
aujourd'hui (¡ue demain, tous de suite, san délai
Il üe Ifjij ¿i uiiiiiiina, du soir an lendemain, Irès-
promplcmcnl. || De lto]f en udeldiile, ó de hui)
mas, dorénavant désormais, dès aujourd'hui. ||
priit. Hni, le jour où l'on est.
Biuyu, s. f. o-ia. Fosse, fossé trou fait en terre. ||
V. Sepuliiini. Il tiéofrr. liassin, plaine entourée
de monta^^nes. li Bol. lloya; genre d'asclépia-
dées.
Uityutla, s. f. oï'i-i/x. Ti'rrain, c;eux, protond.
Uuyuii, s. f. oïé-o. BoL. Hoyée, genre de plantes
de Chine cl des Indes.
noyiro,Uo. s. m. dim. de lioijo. V. ce njot.
lBoy4>, s. m. 0-1(7. Trou, fosse, creux en terre, f<iit
par la nature ou par l'art. | Creux, ca^itésur une
surface, nianjue de petite vérole. || Fosse, creux
qu'on fait dans la terre pour y melrc un mort
pour enterrer.
U jyo.«io, s», adj. o'io-sso Picolé, gravé, marqué de
petite vérole.
Hoyuelo, s. m. diai. de hollo. V. Ce mol. | Fosse-
tte, petit creux une les enfants font en terre pour
y jeter et y fairer entre des noix, des hillcs, des
noyaux, etc. nuand ils jonent ii la fossetle. |¡ Fo-
settc; lé;;er enfoncement formé sur les joues des
personnes qui rient . enfoncemenl que certaines
personnes ont au menton,
■lox, s. f. oi. Fauc.lle ; instrument dont on se
sert pour moissoner les bles, couper Iherbe,
etc., (jui consiste en une lame d'acier eoubée en
demi-cercle, garnie de petites dents et emman -
cliée dans une poignée de bois.
Hozado, dti. ¡tart. piiss. lU' hozar. Fougé, e.
Uozndiira. s. f. u/.ailou-ra. Trou que tait un ani>
mal en fouillant la terre.
Hozar, v. a. Véner. Fougcr; se dit du sanglier qui
arrache des plantes avec son boutoir, du cochon
qui fouille la terre pour atteindre les racines dont
il se nourrit. || Fouiller la terre en parlant du co-
chon.
Uozino, s. m. ozi-no. Agr. Faucillon: instrument
en forme de faucille, dont on fait usage dans les
jardins pour couper des herbes, des fruits.
Hii, adv. V. Donde.
UiiauirN , s. oua-méss. Huâmes; sectaires iiiaho-
niétansde r.Vrabie qui n'ont pour logement que
des entes.
Uiianuoniia, s. f. ouanaha-na. Bot. Iluannca-
ni*; ordre de plantes delà famille des ombel-
lifères.
Hiiard. s. m.oua'd. Ornith. lluard; aigle de mer
ou orfraie.
Huliara, s. m. onba-ra. Ornith. lloubara ; espèce
d'outarde d"Afri(iue.
Hiibrrcia, s. f. oubér-7.ia. Bot. llnbertie; genre
de plantes d-Afriiiue, différant peu des séne-
<;ons. établi pour deux arbustes ((ue l'on trouve
sur les sommets des montagnes volcaniques de
l'île de Bovirboii, et donl les feuilles sont em-
ployées avec succès contre les fièvres.
T(»I() V.
KliilicriuiiUniu, s. m. oubci iai.if mo. Ilist. rcl.
llubérianisme; secte (}ni proclame la rédcniplion
universelle.
Hiiitoi-to. s. m. oubér-lo. Kiitom. Hubert ; nom
vulgaire dcl'altelabe de la vigne.
Heica , s. f. ou-kn. Relat. llueca; sorte de mets
indien.
lasipo, s. m. o« /,o. Ichthyol. Hucho: poisson du
genre saumon.
Hucha, s. f. out-cha. Huche; grand coffre de bois
dont ont se sert priiicipalement pour y pétrir le
pain, et pour le serrer. || Tirelire, vaisseau de
terre pour mettre de 1-argeiit. ji Magot, argent
mignon. I| Argent mis en réserve. |) Hacer hu-
cha; garder une poire pour la soif.
Huchear, v. a. oi/ic/ieur. Bafoner, traiter avec
mépris.
Huchocho, s. m. oucbot-cho. Cri ¿f fauconnier
pour r:'p|>eler l'oiseau au leurre.
Udcia. s. f. V. Confianza.
Hudoqaiii. s. \w. oudé in. Croy. pop. Hudckiii;
esprit follet , qui parut, il va quelques sièclts,
dans le diocèse d'IIildeshcim.
Huds»;]]». s. f. iiudso-nia. Bot. nudsonie , genre
de plantes dcsKtats-Fnis dv\niérique.
Huelii-a , s. f. üu¿-ira. Jouriial de terre; ee que
peut labourer une couple de bœufs en un jour.
Il Couple de niales quon loue avec un journalier
pour hibourer. ,; V. Barbecho.
Eluehrada, s. f. inus. S . Huebra.
iBueiM-îtr, v. a. inus. V. .ivar.
Huehrc-.-o . S. m. ouébré-ro. Valet de charrue. \{
I l'ropriétaire d'uue couple de mules à louer
pour Inbourt^r.
Huocn. s. f, ou¿-,'a. Rainure en spirale pratiquée
au bout le plus mince d-un fuseau.
Huecia, s. î.oué-ila. l him. Hueci; un des noms
qu'on dminait autrefois à 1-étain.
Uciecu, ca adj-oi/c-fro, Vide, creux; qui à une ca-
vité intérieure. || Fig.)Vain,préson)iilueux. | f*-
f/7i) /(îu'co; enllurc, style ampoulé.) Vvz hueca;
voix grave.
Hueco, s. m.oué-k'i. Trou, creux.
Huogo, s. m. inus. V. Fuei]o.
Hut-ipacii, s. m. ouéipuidi. Calendr. Hucipa-
chli; nom du douzième mois drs Mexicains, qui
répond à une partie d'oclobrc,leur année com-
mençant ou 2(1 de février et clant de dix-huit
mois, chacun de vingt jours.
Huelfaso, S. m. onrl-(ai¡i). Maladie des animaux
qui les lait respirer avec peine-
Huelga, s. f. ou('l;ia. Itelûchc cessation de tra-
vail, i Réjouissance, récréation. | Ucpos qu'on
donne à la terre labourable. || Uuchja de ia ba-
la; \uiil ou óvcwi t ihikrcut.i' entre le diamètre
du boulet et l-ùiue ilu canon.
HiielKo, s. m. oi(t'/-</o. Haleine; souille , respira-
tion. Il \. HoUjUra.
ilin-lla.s. f. ()i(ii//-ii Trace, vestige qu'nn hom-
in>" ou quebiue an;mal . laisse à l'endroit où il a
pasic. Il Action île li>ulcr aux pieds. | Fig. Tra-
ce; se dit de toute sorte de marque ou d'impres-
sion (jne laisse une chose quelle qu'elle soit. ||
Marche-pied.
Huello, s. m. iJi(('i//-(). Sol; superficie de la terre
sur lajuclle mi marche. ;| Pas, allure, démarche
I Surface inferivure, dessous de la corne d'un
animal, dusabol d'un cheval.
HUK
— 07 V —
lin.
iiiiiM|iii'. S. m. oii(<-/,rM;inim. Hm'iluo; <'«;|ir(c ilr
liiin.i (le rAnicriqiip •^cplcnlriiiiiiilr.
llu<'<|iid-I<*o . CI», ¡ulj. tliin. lie Inirro.
■liiftliMTlIln , llii. ailj. (lin). t\c huero. V. flnr-
HHcrictt.
llii<M|ii«'cllo. ta. ¡iilj. V. llite<¡uvnf(i.
Iliiorrii. s. r. Itiili. V. Jitsticiii.
Ilm-ic», s. 111. imis. V. Dnnonin. \\ iiiiis. V. Plu-
io». I iniis. V. //i/i'f'Diij. Il iniis. V. Muerte. \\
reisdiiiu! lri>l(\ toujouis pr(Hc à pleurer.
lliiiM-ras» . s.in.>'. lÎMolffKjn.
IBiiiM-riiiiItlnal, s. f. imis. \ . Hurfandatl.
lliifiraiiict»^ ca. adj. et t;. diii). de /iiU';7"ano. l'clil
(ll|lliclill.
lliicrraiiito. ta. ndj. et s. \. Hucrfnnico.
lliiérraiia, lia. adj. (}iifr-fano. Oiplieliii; qui n'a
ni ¡>nc ni iiKMP. Il S'emploie aussi suhslaiiliv.
Iliit'i'o, ra. adj. oii('->-(). Se dit surldul des n'iifs
qui iront |)as clé fécondés. ||l'"i<;. Vide, sans subs-
laiicc. Il Valétudinaire, qui ne sort point de
peur du mauvais temps. || Ki-î. Salir Inicra nnri
rosa; échouer; arriver tout autrement qu'on ne
s'y atîeiidait. | Polio liucro ; poulet maigre et
malade.
Bliioi-ta.s. f. <u(('r-/rî. Ilorlolai-'e, jardin potager;
partie dun jardin qui est occupée par des légu-
mes. Il Terrain (¡u'oii arrose.
Iluerten, s. f. oinh-(úa. liot. Iluerlée; genre crée
pour un arbre du réroH.
lliiertocieo. s. m. dim.de /(iicrfo. Jardinet; petii
jardin clos de murs.
Iluei-lecill», s. m. V. ITiicrierirn.
niiprtvrlto. s. m.V. J/ucrtcrico.
Hiiertcziicla, S. dim. de huerta. Petit jardin por-
tager.
llueca, S. f. V. S>epuliura. \\ Tener vn pié en In
huesa; avoir nn pied dans la fosse.
niic.xarron, s. ni. augn». de hueso.
HiipNcoiPo. s. m. dim. de ¡lueso. Petit os.
Iliicfiierillo. s. m. V. Jlueserico,
niiésoeito. s. m. V. irueseciro.
Hiii>No, s. m. oné-sso. .\nat. Os; parties dures et
solides du corps des animaux, dont la réunion
forme la cliarpente osseuse ou le squelette. Les
os sont formés de beaucoup de phosphate de
chaux, d'une assez grand quantité de carbonate
de chaux, et de très-peu de phosphate de mag-
nésie et d'ammoniaque, etc. llNoyaudc fruit. ||
¡VIorceau de chaux qui n'est nascuit.nFig. Chose
inutile, de mauvaise quaiité, surtout en parlant
d'un terrain. H Travail, fatigue, enijtloi pénible.
H ilueso (tel tobillo; molleóle, os de de la chevi-
ville du pied, il liucso lacrimal; os lacrymal. ||
Huesu del talon; astragale; os du tarse. || Fam.
.4 otro perro con ese hueso; à d'autre, adresse/
vous ù d'autres. ilFig. Jîoere/ /ti/cso; avoir beau-
coup de peine, il A'o dejar á uno hueso sano;
médire de quelqu'un en manifestant tousses dé-
fauts. \\ pi. Le dents. | Desenterrar los huesos
de alguno; manifester les anciennes fautes de
la famille de quelqu'un. |i Estar hecho un cos-
tal de huesos; n'a\o'\r \)]u?' qui? la peau sur les
os, être exirèmenient maigre. || Fig- Quedar
en los huesos; être réduit à la dernière misère.
11 Fig. lioer (i uno los huesos; médire de quel-
qu'un, le décrier.
Huesoso, sa. adj. ouésso-sso. Osseux, qui appar-
tient à l'os.
Iliic<*pr«l. lia. adj. (<ui^s-j>éd. Mute; personne qui
en loge une autre, ou i|ui est logée die/ elle.—
Hôtelier: aubergiste, logeur. | inns. r.eliii qui
loge quelqu'un chez lui. || Klranger. || Fam. Ser
iiuesped en rasa: n'être chez soi iju'aux heures
des repas.
lliirNtc. s. f. V. F.jhrito.
itMVHixAo ,At\.aCi\. ouéssou-do. Qui a beaucoup
d'os.
llueva, s. f. oiié-rn Petit leuf de poisson.
Huevar' V. n.ouévar. l'ondre; en parlant des oi-
seaux.
lliieverloo, s. m. dim. de /lupro. Petit eeuf.
Hiicverillo, s. m.V. Ilueveriro.
Hiievecito, S. m. V. Iluevecirn.
Iliicvcia, s. f. ouéri'-ra. Matrice de poule. | (>•-
•luelier, ustensile oiibon met umruf qu'on veut
manger ù la coque.
Huevero, rn. S. ouéré-ro. Coquetier; marchand
d'œiifs.
Huevezuelo, S. m. dim. de Intcvo. V. Iluevv-
cico.
Huevo, s. ni. nué-vo. OKuf; substance qoe se for-
me dans la femelle des certaines espèces ¡d'ani-
maux, composée de une enveloppe dure ou mol-
le, Pl d'un iloide renfermé soiis cette enveto|)pp,
destiné à recevoir le germe d'oii les petits doi-
vent éclore, et de jilus à Us nourrir jusqu'à ce
qu'ils soient éclos. |j Techn. Outil derordonnirr.
/íi<í'ioew/)o//rt(ior; cruf couvé; oii le poulet est
formé. I Huero huero; cruf cuvi, gale. ¡| lluevo
sin yema; (l'uf nain. || Salir el poilu del huevo;
éclore. j Huevo de Juanelo: chose difficile en
apparence, quoique d'une exécution facile. |
JJuevo pasado por (tíjua; O'uf à la coque. |1 Fam.
odv. Á /ixeio; bon marché, pour rien. || l'nhuevo
y ese huevo; se dit de celui qui n'a qu'un enfant
et encore de mauvaise santé. | Huevos duros;
œufs durs rouges. || Huevos asados; anifs cuits
sur la braise, j Huevos estrellados; <vufs nu mi-
roir; pochés. Il Con huevos; œuvé. || Huevoshila-
dos; (pufs battus avec du sucre liquide, et cou-
lés au travers d'une cuillère percée, d'oii ils
sortent en forme de petits filets. || Huevos meji-
dos; (pufs du bouillon et du sucre. |! Huevos mo-
les; espèce de conserve faite avec des œufs, des
amandes et du sucre. || Huevos tiernosó revuel-
tos ; (l'ufs brouillés. || Huevos de faltriquera:
inus. V. lemas. || Fig. Ahorrecer los huevos;
faire, abandonnera (luelqu'un une bonne œuvre
à force de l'inquiéter.
lluK"r«ln, s. f. oii//ar-(/fl. Hougarde; bière blan-
che très-douce des environs de Bruxelles.
Huguiua<!i. s. f. pi. Ane. art. mil* Houguines:
jiartie de l'armure qui couvrait les cuisses, les
jambes et les bras.
Hu^a. s. f. ou-ga. //ugue; ancienne coiffure en
forme de capuchon.
Hugoci, s. m.oii'/on. Croy. pop.Hugon; espèce de
fantôme qui, dit-on. se montrait, dans la ville
de Mujacra. et dont on effrayait les enfants.
Hn;:onia. S. f. ougo-nia. Bot. Ilugonie; genre de
malvacées d'Afrique et des Indes, comprenant
trois espèces, dont la plus connue est Ihugonc
de l'Inde, arbrisseau sarmeiiteux qui croit dans
l'Inde et les îles qui en dépendent, el donl.l'é-
eorce et la racine ont une odeur qui approche
de celle de la violette ou de l'iris de Florence.
HUM
— Ü75 —
HLM
lliii^oiiMte, (I. >. itU(ioiiii-ti^. Ilu;,;u('iii)t; sobiniiicl
que les »all)oli(|iics de l-rancp doiméiciil autre-
fois au\cal\iiiiï.l(s., ri ainjtii'l ils altachéri-iiluiic
sorte iriniaiuie.
Elii;£Oii(j(ic». a. ndj. oufiono-lilio. llu^iieiioli<|iie';
qiii appartK'iil aii\ liiimjonüls.
llujs;oiio(iMiiiii, s. ni. oiifionotisino. 7/ufiiiciiolis-
me; dotUiiie, profession de la relij^iou réfor-
mée.
lliiKia, s. f. Boh. V. Pan.
Iliiida, s. f. V. FiiffO.
liuiiicro, S. m. oniilé-ro. Gile; lieu ou le ¿jihier se
relire.
lluidcTO, n.ailj. V. Huitlizo.
lI«iiilÍ7.«, n. adj. o((i(/i-Z'j. l-iiiiilif; qui l'uil.
lliiiilo. ». part. pas. de Intir. Fuir.
■liiUlor, u. S. inus. uHulur. Transfuge, déserteur
fugitif.
lliiiiiilfitto, s. m. V. Ilniilu.
lluir, V. n.oKir. Fuir, s'éloigner a\ce vitesse, par
un motif de erainlp. | Fuir; s'écouler, passer vî- ■
le. en parlant du temps, etc. |! Se séparer, se i
désunir, s'écarter. || liuir ijne azotan; a\is don-
ner à (jnehiunn de se garder d'un danger, d'évi-
ter la lenconlrc d'un ennemi. |i \ . a. Fuir, evilcr, ,
esquiver.) Huir la úificnllad \ éluder, éviter,
avec adresse. || 7/i((c c/cupr/io; esquiver un coup, j
faire le plongeon. Il Fig. Ivinder, éviter adros- j
tcmenl. | Huir cl rostro, la tara; é\itor la pré- i
sence, la rencontre d'une persoiuie.
Huii'ifr, V. pron. oi<ir-sé. S'enfuir, se sauver.
Iliilaiio, ti. adj. iiuis. V. Fulano.
iiiil*', s. m. ou-lè. Toile ciric. j Espèce de gom-
me.
lliilctn, s. f. onlè-ifi. Houlette; billón que porte
un berger , et au b(nil duquel est une plaque de
fer, faite en forme de gouttière pour jeter des
moltesde terre au\ moulons qui s'écarlenl, et
les faire revenir.
lliilvlcitr.s. f. oulvit-clié, Péch. Houleviehe; sor-
te de filet qui ne sert qu'à prendre de gros
poissons.
lliillu. s. f. ot(íí/-n. Houille; substance mim-rale,
cbarbonneusc el bitumineuse, qui forme un ev-
cellenl combustible.
Uullnst*, s. m. ouillaii-hc. Ilouillage; action de la
bouille sur les fers.
iiiilloi'ii , s. f. ouillé-ra. Houillère ; mine de
bouille.
Hullero, a. adj. oi(i//é-ro. Iloniller; qui renfer-
me des conciles de bouille. | Iloniller; qui tient
de la bouille. |! s. m. Ilouilleur, ouvrier qui
travaille aux mines de lioiiille.
Bullita, s. f. ouilli-ta. .Miner. Ilouillites un des
noms de ranlliracile.
lluiiiH, s. m. ou ma. llist. oU. Houina; autori-
té du sultan.
Huninrloii. s. f. outnar.ion. C.bim. ilumation;
étal du grand (eu\re des sages lorítiue. selon les
alcbimisles, l'élément de 1-eau. cbangé par la
pulréfaclion, devient l'élément de la terre.
■liiiiia«lH. s. f. V. Aiiutnada .
Iliimaiial, adj. inus. V. Humano.
Iliiiiiniiaiiieiite, adv. oumanamvn-tr. llnmaine-
meiif. avec douceur, avec bonté. || llumaincincnl;
suivant la portée, ta capacité , le pouvoir de
l'bomme.
Iliiuiaiiiir, v. a. onniariar. Toc:
fransfoimer en
I b-minc. Il Humaniser, civilisci. | Humaniser:
rendre plus doux. ¡)ln> humain, rendre plus con-
forme au\ UKeuis bumalnes.
UiiiuaiiacNo, v. pron. ou;;(a/ííir-i(f. Se faire hom-
me en pailanl de Jesus-Cbrisl. y Fij(. Sliuma-
ni-cr, devenir plusdouv, plus Iraitable.
■liiiiiiiiiiilail, s. f. nuiuanidad. Humanité; nature
linmaine. | Humanité, le genre humain, les hom-
mes en général. Il y. Sexo. Il Corpuleme, embon-
point. Il Fiagililé de la chair, penchant a la lu-
xure. Il Vains amusenn-nls des hommes. || Hu-
manité, bonté, sensibilité, compassion pour les
malheurs d'aulrni, sentiment actif de bienveil-
lance pourlous les hommes. I Humanidades, pi.
Humanités,cequ*on apprend ordinairement dans
les collèges jusqu'à la philos<j[diic exclusive
ment.
UiiiiiaiilNiiiaiiieailt', adv. buper.de humanamen-
te. Tres -humainement .
UiiiiiaiiÍMiitto, a. adj. sujicr. de humano. Trés-
huinaiii.
UumaiiiMia. s. m. Humaniste . celui qui étudie
les humanités dans un cullège.
lliiitiaiiltario, a. adj. Humanitaire, qui intéres-
se l'humanité enliére.
iliini»n¡£:ido, u. part. pas. humanizarse. V. Hu-
tnanado.
EfltiitiaEiixiirNo. v. pron. V. Humanarse.
■Iiiiitann, a. adj. Humain, qui est de l'humine,
qui concerne l'homme. (|ui appartient a l'homme
en général, il Fig. Humain, sensible à la pitié,
secuurable, bienfaisant.
lEiiuiaiiuüí, s. m. pi. Aslrol. Epilhéte ipie don-
nent les astrologues aux signes des gémeaux
de la vierge, du versean, et à la première par-
tic du sagittaire. || Humains, les hommes en gé-
néral.
Uuiiiaiitiiio,s. m.lchthyol. Humanlin, sous-gen-
re des squales dont une espèce est appelée vul-
gairemi'iil cochon marin.
Muniaraxo,s. m. inus. \. Humazo.
lliimarcilo, S. f. .abondance dc fumée. Il Fig. Trou-
ble, confusion.
Uiiiiiazj;;a, s. f. oumai-fia. Im|iôt sur les foyers.
iiiiiuaxo, s. m. Camouflet, fumce é|iaisse qu'on
soufleatinez. |j Fig. Humazo de narices. Camou-
llel, affront, morlilication. 1¡ Dar humazo, obli-
ger quelqu'un à quitter une sucielé ou il n'était
|)iiint\u d'un bon œil, en lui jouant <|uelque
tour.
Iliiiiicado, part. pas. de humear. Fumé, e.
Iliiiiiear, v. n. Fumer, jeter tie la fumée. || Fig.
S'allumer en parlant des passions. | Fig. Se ré-
veiller, n'être pas bien éteinte, en parlant d'uoe
querelle.
Hliiinetarluii, s. f. Humeclation .- action dMia-
meeler. Il Humeclation, action des médicaments
luimedanls. ¡'i Huineclatinn, étal d'un corps a la
surface duiiuel est re>tée une certaine <juanlile
d'eau, <ini ne se dissipe qu'à une tempera'ure
plus on moins élevée, parce que l'adhésion lui
fait perdre une grande partie de sa tension.
Iliuncctudb, a. part, pas.de/inmerrar. Humec-
te, e.
Iliiiiirrtar, V. a. oitmchtar. Humecter, mouiller,
reiulic luimide.
lluiiieciulUo, a. adj. Humectant, qui est pro-
pre a humecter, en parlant des boissons, des
Ill'.M
— 07(5 —
IIL'M
nlímuiils.
lliiinodiMl, s. I'. iiHiii'ilnil. Iluiiiitiilr. niiiilili' de
if qui Ci-l liiimidc. |¡ llmniiliU', élut d'un ror|i.s
i|iii l'sl iinl)ll)t' (l'oau, vl i\u\ a de In disposition
a Cl) CümniuiiH|U('r uno partir aux (•or¡)s eiivi-
loniiants.
llliiiii('<lti<lo, il. piir. pns.dc humcdnv, V. cr vpibe.
■liiiMcdal. s. m. oiniii'iliil. Tcii'iiiii liutnidc.
Iliiiiii'4lai\ \. a. V. Ilnmvdccer.
aiiiiiio<lcrer, V. a. oumvdv7.hr. lIuiiiCLlPr; rondrc
iiuiiiidc.
iliiiii<Mli>fi(lo, n. pari. pas. de humedecer. Hu-
inccti', c.
iltiiiKMlo, a. ;\{\].ou-mcd(). Iluniido, i]ni rst d'iiiio
i^ulislaïK'o aqueuse, qui tient de lu nal me de j-eau.
I Humide, moite, ([ni a (luelciue liuniidité, (¡ni
est un peu mouillé, (¡ui est abreuvé, qui est im-
pré;,'né, iliai j;é de quelque substance ou vapeur
aqueuse. || Ilthucd» radical; humide radical, une
des principales liumcurs du corps.
Iliiiiioiraiio, a. Hisl.or. Ilumeirien; se dit d'une
dynastie arabe qui régnait dans le Vónien, quel-
ques années avant le maliomélisme.
8liiiii(M-al, !\i\¡. ountéral. Aiint. Humeral; (pii a[t-
parlient, ([ui a rapport au bras ou à l'humérus.
Msiinornlifero , a. adj. Zool, Huinéralifèro; qui
porte une sorte de caniail.
lliiniorario, a. adj. oumfrn-rio. Didact. numé-
raire; quiarappoit à l'humérus.
UiJiiiei-o, s. m. <>u-méro. Anat. Humérus; l'os du
bras, de|)uis l'épaule jusqu'au coude. | Entom.
Humérus; troisiemearlide des patlesautéricures,
ou bras, dans les insectes hexapi'dcs.
Húmero- cuhital, adj. ou-mh-o-liuhital. Anat.
Huméro-cubital; (jui appartient à l'humérns et
au cubitus. Il s. m. Huméro-cubital: le muscle
brachial antérieur, paice qu'il s'étend depuis les
deux tiers inCérieuis de l'humérus jusqu'à l'os
du métacarpe du doigt indicateur.
Ui'imcro-Biiolacai-pingio, a. adj. ou-méro-méln-
rariia-ni). Anat. Huméro-métacarpien; qui s'é-
tend de l'humérus au métacarpe. ~s. m. Humé-
ro-métacarpien; muscle qui s'étend depuis la
partie inférieure de l'humérus jusqu'à l'os du
métacarpe du doigt indicateur.
Hiiiiicro-olcei-aiiiaiio, a. adj. ou-máro-olécra~
nia-no. Anat. Humérus oléacrùnicn; qui s'éten-
de de l'humérus à l'olécràne.
Húeitero-.Kuiira-itieíacat'gtuttio , n. adj. ou-mé-
ro-soupra-múla!:ar¡ii(i-uo. Anat. Humér»s-sus-
niélacarpicn;se dit d'un desnuisclesde l'avant-
bras. Il S'emploie aussi substantiv.
llúmero-.scipra-radiul, adj. ou-méro-souprn-
radial. Humcrus-sus-radial, se dit d'un des
nuKcles de l'avant bras.
lluiiiiilaiS, s. f inus. Y. JJumvdad.
lliimi(!ifiigo, n. adj. Didact. HumidiCuge; se dit
de certaines toiles qui ont la propriété de ne pas
S'imbiber d'eau.
niiiiiido, n. adj. inus. \. Húmedo. J
Hiiiiiiruso, a. adj. Humifuge ; qui chasse l'hu- ;
nudité, qui ne craint pas l'humidité.
Hiiuiifiiiio. a. adj. Huniifuse; se dit de plantes |
011 de p.arties de (liantes qui s'étalent et se cou- !
chent sur le sol, mais sans V jeter déracines. ;
Diimisai'. V. n. inus. V. Humear.
Uiiiiiil, adj. inus. V. Huuuldc. •
Humildad, s. f. oumildad. Humilité: vertu qui I
nous donne le sentiment de notre laililessi', qui
réprime en nous les niouvenienls de notre or-
gueil. Il Humilité, déférertie, soumission, abais-
sement. Il lluinUdad </(' (/«ra/xifo, humilité fein-
te, fausse, affectée.
Ilii>iill(}aii7.a, s. f. numHdan-7.n. V. Humildad.
Humilde, adj. ouinil-dc. Humbk-; qui a de l'hu-
milité. :i Humble; rampant. Se dit du slvic bas
et plat.
Huniildcmoiilr , adv. i)umilil('mén-lé. Huinl)le-
ment; a\ec des sentiimnls d'humilité.
HiiiiiiUlÍNÍmaiii('ii(c, adv. suj». de tiumildemente.
I Trés-humblement.
Hnmildislmu, ma. adj. sup. de huniildn. Très-
hiimble.
llumililito. in. adj. inus. dim. de humilde.
EfliiiiaildaHami'iite, adv. inus. Y. Humildemente.
BBiüiiildoKo, sn. adj. inus. Y. Humilde.
Hiimitlacioii, s. f. inus. Y. Humillación,
I Higmiüado, dn. adj. inus. Y. Humillado.
I lliiniilimo, ma. adj. sup. de humil. Y. Humildi-
I iimo.
lliimilcMliiinmfiitc, adv. sup. de humilmente. V.
UuuuldiximameiUe.
HuiiiiBiiifBito. adv. inus. Y Humildemente.
flumillocloii. s. f. oumillciJ.ion. Humiliation; ac-
tion par larjuelle on s'humilie, on est humilié. Il
Humiliation; élat d'une personne humiliée. ||
Humiliation; abaissement profond devant Dieu.
Il Humiliation; ihose qui donne de la confusion.
Hiiniilliidamc'iite, adv. oumilladainén-té. \ . Hu-
mildemente.
H:isnil!adei'o S. 111. oumilladé-ro. Oratoire; pe-
tites chapelles sur les grands chemins.
Humillado, da. part. pass. de humillar. Humi-
lié.e.
HuEnillador, ra. S. üumillfi-dor. Celui qui s'hu-
milie.
ïïiitîiiJiamii'ïsto, s. m. inus. Y. llu)nillacioii.
EBuaiiilInr , V. a. oumillar. Humiliers abaisser,
morliiier, donner de la confusion. || Eig. Humi-
lier; déprimer, ravaler, rabattre, abaisser l'or-
gueil.
fiittmiliarse, V. pron. oumillar-sé, S humilier;
s'abaisser. Ü Tig. S'humilier devant Dieu. || Cé-
der, se soumettre. || Y. Arrodillarse.. | S'humi-
lier; ramper, lléthir, se ravaler. I Hunnllarae a
otro: venir à jubé, mettre les pouces.
BSumiiio, s. m. diin de Inniio. l'ctitc fumée. ||
Fig. Petite fumée d'nrgueil. | Maladie des pour-
ceaux.
Humii3o.«ia, .•<». adj. inus. V .Humilde.
UusiiatiSo ta. adj. oumati-lo. (iéol. Hunialile; se
dit des corps organisés, quiont été ensevelis de-
puis la dernière retraite desniers.oii lessub-fos-
siles. lesdcmi-fosiles, des quasi-fosiles.
Humiriâci-o t-ea. adj. oumiria-7.éo. Bot. Uuiiiiria-
eé; (¡ni ressemble à l'huméric.
Humiria. S. f. oumi-ria. Bot. Humiric; genre de
plante.^ dicotylédones qui croît dans les forêts de
la tîiiiane et dans l'île de Cayenne.
Miisuila. s. f. oumi-ta. Miner, //umilc; substance
pierreuse, de couleur brun foncé, transparente
et d'un lustie éclatanl.
Elumivago. a. adj. oumiva-go. Zool. Humivague:
qui se tient habituellement sur la terre.
Husno, s. m. 0Í/-Í/10. Chini. Fumée; vapeur plus
ou moins épaisse, odorante, souvent acre, qui se
HLN
677 —
liCK
Jégaj,'(; (lesinalifius animales cl végétales, chauf-
fées jusqu'à leur ciilièie défomposition. || Crêpe
pour les deuils. || A Ituvio de pujas; à la légère,
à. l'étourdie, sansrcllexion. || Ime tudo en hunw,
s'évanouir, s'en aller en fumée. || Subirse el liu-
moà Ins narices; nétic pas endurant. || pi. Hu-
mos; feux, ménages, familles d'une habitation. Il
l'"ig. Fumée ; d'orgueil vanité , présomption. ||
Fig. Vender humos ; vendre la fumée, donner
de belles paroles. i
■Biinior , s. ni. ou-nior. Pliysiol. Humeur; toute
substance fluide qui se trouve dans un corps or-
ganisé. |1 Humeur ; chacun des quatres i)rincu-
pcs du corps, le sang, la bile , etc. || Fig. Hu-
meur; certaine disposition du tempérament ou de
l'esprit, soit naturelle, soit accidentelle. |i Fig.
//umeur, tour agréable du caractère. es|irit de
saillie, gaîté spirituelle et satirique. || liuen hu-
mor; enjouement. | Humor tétrico, humeur noi-
re. 1 pi. //«»ior(?s;htimeursducürps de l'animal.
Il Bonne ou mauvaise constitution d'un état. |1
Humores frios, humeurs froides.
■■iimoruda, s. f. üioíioiví-í/íi. Fiijouemenl; ma-
nie agréable de parler ou d'agir. | Lubie; fanai-
sie ridicule.
Iliiiitorado. du. adj. oumora-do. On ne le dit que
dans cete locution, hiena mal humorado; qui
a les humeurs bien ou mal ordonnées.
iiiinioral, adj. oumoral. Humoral ; qui vient des
humeurs.
lliiiDonixo; s. m. angm. de humor. || Humeur;
très-gaie, très- joviale.
lluinorcico, s. m. dim. de humor.
lliiiiioi-c-illo, s. m. V. linmorcico.
lliiiiiorcito. s. m. V. Humorcico.
lliii>iorl»inin. s. ni.îMéd. Ilumorisme; dortiinedes
médecins humoristes, qui attribuent la maladie
aux modifications survenues dans les humeurs.
■liiinorîMin, adj. Fam. Humoriste; (]ui a souvent
de l'humeur sans sujet , qui est dillicile à vivre.
Il Humoriste; se dit des médecins, qui ati ibuenl
principalement aux humeurs les di\ers phéno-
mènes de la vie, soit dans l'état de santé, soit
dans l'étal de maladie.
Iliiiiioro.xliinti, s. f. oumorossidadd. Abondance
d'humeurs.
Uiiiitoi-OM» , Ha. adj. oumoro-sso. l'ieiii d'hu-
meurs.
lliiiMo.><iilacl, s. f. inus. V. Tlumosidad.
Iliiiii(»>i4», Hi'i. aiij; oumo-sso. Fumeux; qui jette
<le 1.1 fumée. Il Fig. Vaporeux.
Iliiniiisriilu s. f. V. Murfe.r.
Ilniiillhlo. adj. oundi-hlè. (Jui peut être enfoncé,
submergé.
IIiiBtilIfiiitt, s. f. V. ¡•'uiitlicion. Il inus. V. //i(/i(/i-
micuto.
Iiiiiitiiito, a. part, jiass. de /anif//r. Knfoncé; e.
IliKtiiisiciiio, s. m. ounditniéti-to. FnfoiM'emnit,
submersion , écuiilenieiit, aiVaissemciit ; actiuii
d'enfoncer, de submerger, etc.
IIiiikIIi', V. a. mindir. Knfoncer; elVoiulrc, sub-
merger; pousser ver le fond. || .\ccablcr: nbailie
=;Fiu. Confondre dans une dispute. — Détruire;
confondre, anéantir. || inus. Y. rundir.
Iliiii<!li-.H«>, V. pron. oundir-sè. S'ecmuler; s'c-
boiiler; Inmfer avec fracas p;uralVai>sement
des base-. || S'enfomer. || Disparaître, s-eclip-
icr. H Fig. et fam. Hundirse la rasa; se dit d'u-
ne maison b^rsiiu'on y fait une grand bruit en
dansant, en se querellant, cte. |1 vyunt/irie f/
mundo; quoiqu'il en arri\e.
Iliinsarliin, s. f. inus. V. Anfpinrina.
IIiiiiî;hi-o, ra. adj. et. s. Hongrois; qui habile
la Hongrie. || Hongrois; qui appartient a la Hon-
grie ou à ses habitants.
iiiiiiKi-ia, s. f. oun-firia. Hongrie; royaume d'
lüiropc relevant de l'empereur d'Autriche.
Huno. s. et adj. ou-no. Céog. anc. Hun; nom d'un
peuple sort, de la Sarmatie asiatique qui fait de
grandes conquêtes en Europe au cinquième siè-
cle.
lliiiiiito, s. m. ou'nonto. Dot. Ilunut; arbre à
feuilles lanugineuses el rudes au toucher, doiil
on ignore le genre.
H«tp, iiit. ouji. //up, sorte de cri dont on se sert
pour appeler quelqu'un. || Hup. s'emploie aussi
jiour im[irimer un mou\ ement uniforme à des
hommes qui soulèvent un fardeau.
ISii|wi, s. m.ou-jia. H( bo; lernie de enfant.
Ifliipni', s. m. oujjar. Oriiith. V/uppard ; espèce
d'aigle d'Afrique.
Uiipon, s. m. oM/Jon. Houpon, tribunal souverain
de la Lhine.
llupoM, s. m. pi. ou-/)os. Ornith. Huppes; nom
que l'on a donné à deux espèces d'oiseaux du
Paraguay; que l'on appelle cardinaux, sur les
bords de la Plata.
Hiitiiiiaeio.s, s. m. pi. Polit. J/ouekiens; nom d'u-
*lie faction qui prit naissance en Belgique en IHil.
Hsirn, s. f. ou-ra. Pathol. Furoncle; cs|ièce depe-
tit Ilegmon dur et très-douleureux d'un rouge
très-vif, qui a son siège dans la graisse, sous la
peau et qui se termine toujours par la suppura-
tion. I Art.mil. Houra; crevassedansl'inièrieur
d'un fourneau démines jl Dot. Hura; très-belar-
brisseau des Indes occuientalcs, dont les jeunes
branches renferment un suc laiteux.
Huracán, S. m. Ouragan; vent furieux acompagne
le plus souvent de pluie, d'éclairs, de tonneire,
quelque fois de tremblement de terre, et tou-
jours des circonstances les plus terribles, les plus
destructives que les vents puissent rassembler.
SSui-aco, s. m. inus. V. .igujero.
Ilui-añaniento, adv. inus. .Vvec delifucc ou dé-
dain.
iBurañcria, P. f. Défiance; dilTiculle de caractère,
dédain , mépris.
Hurañía, s. f. iiius. V. Muraùeria.
Huraño, ña. adj. Défiant; smipijonneux. sauvage,
loup garou, insocinble; qui craml, qui fuit la so-
ciété.
HnraulKa, S. f. oiiron/i- if/. Miner, lluraulitlie;
subsiance pierreuse assez semblable au pjro-
xènc.
Hurrion. s. f. V. Infurcion.
Hurolicc , s. m. Fntom. Hurcbcc; ancien nom de
l:i clieiiiUe de \igne.
HuiKixlw- *5«- l'"'l- P=>^''- i''" hurgar. V. ce verbe.
■lui »<>■"•>■>•>' ■'"• S- f- ^ • 'í<""c'íi.
Hur;inr. >. a. Remuer le boist la braise avec un
ferouunbiiton; susciter des troubles, animer une
querelle. || /Vor c.\ /ii/K/nr/"; plus ou remue l'oi-
dure plus elle i-enl. OÙ le dit de certains clio.so
qu'il ne faut pas approfondir.
Hui-Kon, s. m. Fourgon; longue perche de boi.-
gurui de fer par le bout, servant a remuer le feu.
m:u
— ()7S
H US
Il Kstoi'iidc t'ii ttMiuos de spas^i^.
lliicKoiiiKla, s. f. V. i'xlorada.
ttiivunwnt.», s. f. (îraiidi- (•>l(i(;i(lc.
IIiii-koiiimkIo, II. part, ¡¡ass.dc liurijnttcdr. l'uni
fiUIIIIC, l'.
lliirccoiicar, V. n. Koiirííoiiiicr ; remuer avci; le
rniir^rroii. || Tiror des pstoruilos.
■lurKuiKT», s. m. V. ¡lurgan.
■Iiirl, s. r. iiitii. iir)iiri, nom que les mustdmiiiis
doiiiHMil aux bcaiiK'sccIcslcsdoul les voluptuitu
mais cliastcsniibrasscmcuts (IoíncuI, suivant le
Cornu, récompenser la verlu el la loi du vrai
coyaul. Il Fif;. Ilouri; femme Irès-bclle, et Irés-
altrayanle.
llurlH, s. m. (iiiria. Krpé!. llurah; };enre dcnj)-
liidieiis élabli pour des serpents de l'Inde.
Iliii-iu, s. m. ou- rio. lehthjol.Uiirio; la plus gran-
de espèce d'esturgeon.
Uiirltn , s. f. nurita. Ichllivol. Ilourile : poisson
(lu ^;eure sairwon, (¡u'on pèche sur Us côtes d'A-
Iriiiue.
lliii'ivari, s. m. oiirivn-ri. Cliass. //«mrvari; ter-
me dont les chasseurs se servent pour faire re-
venir les chiens surleur première voie (juand ils
sont tomliés en défaut. || Fam. Ilourvari; grand
hruit, grand tumulte. || Ilourvari ; nom donné
dans les Antilles à un coup de vent violent accom-
pagné de tonnerre el de pluie, el souiflant suc-
cessivement de tous les points de lliorizim.
UiiroM, s. m. Mamm. Furet; mantmifère du genre
des martres dont on se sert pour prendre les la-
pins et qui va les chercher dans leur terrier. |
Géog. Jltnon; nom d'une nation, autrefois nom-
breuse el puissante, établie à lest du lac lluron:
elle est aujourd'hui réduite à environ l,üOO in-
dividus, |)res(iùe tous chrétiens, j Fig. Furet;
homme ([ui cherche à tout savoir. | Fig. V. Ilu-
rtnlu. \\ Andar ii caza con hurón muerto; se
fatiguer en vain.
Uiirona , S. f. Femelle de furet.
Iluroiicado , du. part- pass. de huronear. Vuro-
ter; chasser au furet. | Fig. Fureter; cherchera
connaître les secrets des autres.
Huronera, s. f. Trou du furet, Icrricr. || Fig.
Retraite ; asile caché.
lluroitcro, S. m. ouronè~ro. Fureteur; celui qui
chasse aux lapins avec un furet; celui qui prci.d
soin des furets.
Uurra, s m. ou-rra. Hourra; cri de goie que pous-
sent les marins anglais en l'honneur de leurcom-
mandant ou de quelque grand personnage qui
visite un vaisseau, lllnterj. Hourra; cri des trou-
pes russes el particulièrement des cosaques
lorsqu'ils marchent à l'ennemi ou quand ils cou-
rent au pillage.
Hurraca, S. f. ourra-l.a. Ornith. Pie; genre d'oi-
seaux.
Hui-raco , s. m. inus. Sorte de coiffure de femme.
Hni-tnbio, ad/, our ta-ble. Qu'oi] peut voler.
Hurlado , s. f. inus. V. Hurto.
Hurtnilanit>iitc, adv. inu>. V. Furtivamente.
Uiirtailiiias, y Ú ) adv. cï-ourtadi-Uas. \ la déro-
bée , en cachette.
«urtadlnt-roM , s. m. inus. V, Alcancía.
Hurtado , da part. pass. de hurlar. Volé , c.
Hurtador, ra. s. m. Y. Ladrón.
Hurtagua , s. f. \miS; Regadera.
Uurttti- , Y. a. Voler , dérober , prendre furlivc-
men nu par force ce dont on n'd pu» le droit, la
propriété. || Vendre à faux poids ou fausse me-
sure. Il Longer les terres en parlant de la mei .
des ri\ieres. I Fig. V<di'r ; s'appi opier les peu
sées d'autrui . faire des plagiats. || Inus. lisqtu
ver. deripbiT. ]; Hurlar tiempo ; dérober . pren-
dre pour faire une chose le lem|is ([u'on devrait
employer a une autre, 'j .1 hurla cordel : en re-
tirant le bras , comme les eul'antM|ui jouent a
la toupie ; a l'improvi^te; à la dér(djée.
Hurta- ro|»a , s. m. Sorte de jeu d'eiifauts.
HurtarMf, V. pr(Ui. ourtar-sar. S'eluigni-r, se dé-
rober , s*érli;ip|)er. Il llurlarsr a lus njus de al-
gunos; se dérober a la \ ue de(|uelqu'un
Hiir(ll»l(> , adj. mus. V. ¡lurtahle.
HiirtiJiU'iiiciitr , adv. inus. \ .V nr lire mente.
Hurto , s. m. onr-lo. Vol, larcin ; action de celui
(jui dérobe, qui prend furiivemeiil. || V(d; chose
volée. Il l.arcin , plagiat. || illiemin souterrain
dans les mines à côté du principal, j .i harto;
adv. Fuitivement à la dérobée. || Ou/er ó uno
Clin el hurto eti las manos ; prendre sur le fait,
en ílagranl délit.
Hurti», 3. m. l'epin de raisin-
HuNoda , s. f. ous.ia-da. Fusée ; (juanlité de íil
(|ui est autour du fuseau, (|uaiid la lilassc est lilée,
Uusar , s, m. ou-ssnr. Iluussard , hussard ; ca-
valier hongrois ¡irmé à la légère. || Hussar<l,
lioussard ; soldat de corps de la cavalerie légère
dont l'uniforme ressemble à celui delà cavalerie
hongroise,
HisNai ".la. s. f. oussar-da. Hussarde.
Hiisoauawcr , s. m. oussenna-wér. Houséauav-
ver ; nom qu'on donne chez les Virginiens à ceux
(jui se destinent à être prêtres ou devins.
Husillcro , s. m. oussillé-ro. Celui (jui travaille
à la vis d'un pressoir.
Husillo , e. m. oussi-llo. Vis de pressoir, d'une
presse. | Dim. <le ¡luso. || pi. Uusillos; rigoles;
conduits pour l'écoulement des eaux.
UuKiiigs, s. m. oussings. Polit. Hussings; assem-
blée tumultueuse el en plein air dans laquelle les
camlidats à la chanbrc des communes viennent
haranguer les électeurs. Il Husings ; la plus an-
cienne ella plus élevée des juridictions de la ci-
té de Londres.
Hii!4ita , s. m. oussi-ta. Hist. relig. llussite; mcm-
I bre d'une secte chrétienne fondée par Jean Husi,
I qui renouvela les doctrines des Vaudois au com-
I mencement dv XV e. siècle.
I SKuKüiitisDso, s. m. oHSA(íi5-»io.-Hisl. rclig. llus-
silisme; doctrine des hussilcs.
'HuNuia, s. m. On ne l'emploie que dans celte
¡ phrai^e : andará la husma; chercer á découvrir
les choses secrètes . cachées.
Ilueiittnr . v. a. inus. V. lliimear.
! Hu!«uicado da. pari. pass. de hunuar. Flairé, e.
! HuNineador, ra. S. . ousnt'ador. Celui qui cher-
j che avec soin.
¡ Huíjuioar , V. a. Flairer; pressentir, chercher
; avec soin. H Flaire des recherches, suivre la pis-
I te. Il V. n. Commencer à sentir mauvais.
I Hui^nio , s. m. ous-mo. Odeur des viandes un peu
I passées. |i Vent, odeur, j Estar al humo; cite à
1 l'aiVùl, épier l'occasion favorable. || Venirse ó
andarse al humo ; furcler pour découvrir ce qui
I se passe.
Huso . s. m. ou-sso. Fuseau ; petit instrument de
H UT
070 —
HUV
liois , (|iii psl arrondi par tout, renflé au iniliou,
fort menu par les Ixiiits et dont les femmes se
servent i»(.nr lilcr et (ordre le fil. | V-erf;e de
fer qui passe dans une liobine à dcNider. Il Kciiin-
de; fuseau île liontonniére. || pi. Ui'.vo.ç; rochéis.
IliiNpill«tii , s. m. ()Us¡ii-lUin. Ilonspillon ; deuii.-
vcrre d'eau ipie ion lait boire à celui (lui a man-
qui' à quelque eérémonicdc table.
lliistal», s. m.oustab. Ilustab ; idole des Nini-
\ites.
lliiMtoiiin , s. f. oiisto-nin. Tôt. lloustonc; genre
de plantes genlianées, renfermant plusieurs es-
l)iHes des Klats-l'nis.
iiiitn . s. f. oii-tfi. Hutte; loge qu'on se construit
pour se cacber à la chasse à la pipée, et quelque-
fois i>our d'autres chasses.
lliilita, s. m. (Hili-la. Ilisl. relig. liutito; mem-
bre d'une secte d'anabaptistes lojidée par .lean
Ilutus.
■liiliu^ s. m. oi(-(iVi. Hat d'Inde.
Iliit(|iieiici»' s. f. outliéti'ï.ia. Hot. Ilutchinsie:
genre de plantes crucifères ótabli pour plarer
qnel(|ues genres des passara;:es et «I>ilt6ridcs.
Il<it<|ii(>iis<toiiiiiio , s. m. i>utl;i'-ttsx(niin-no. Iljst.
rel. Ilutcliinsonien ; membre d'une secte fondée
en Angleterre a la lin du WVll e. siècle.
B5«iliiiiiii , s. f. iiiitoui-na. Bol. Houtuyne ; genre
de plantes aroïiles, renfermant plusieurs es-
pèces de plantes du Japon.
Mtitiiii , s. m. oii-liiuii. IJdt, Hutlum; genre de
plantes de la famille des myrcinces.
Iliiviii'i , s. m, oiiva-ri. Mar. Ilouvari ; veut ora-
geux ((ui souille dans quelques iles de 1-Ainé-
riquc.
Houvpitoxeiili , s. m. ouvéiioréuu-li. lluvilozeu-
tli; nom du troisième mois des Mexicains qui
répondait à une partie davril ; il n'axait que
\iiif;l joins.
Bluvvto, S. m. oiuc'-io. r.rust. Ilovel; nom que les
habitants de (iranville donnent au crabe tour
te rea 11.
I
lAM
■ , s. f. I. Neuvième lettre de l'alphabet et la troi-
sième des voyelles. || / eniployécomme lettre nu-
mérale dans les chilVres Romains vaut un ; placé
devant V ou X, il diminue d'une unité le nom-
bre exprimé par ces deux lettres; ainsi V, X, qui
valent cinq et dix, ne valent plus que quatre et
neuf, si on les fait précéder de la lettre 1. lY, IX .
Il L'I remplace l'y lorsque celui ci se trouve de-
vant une consonne. V.\. Tiayh', /x'i/»"'. etc., s'-
écrivent maintenant liaile, ¡w'tnf. [\ Chim. 1 est
ral)révialii)n de /(u/o. || Comme signe d'ordre,
l sert à désigner le neuvième objet d'une série.
Il Fig. /*oner /o.vj)i( H fo.v en /a.vi/, mettre les point s
sur les i ; pousser l'exactitude jusqu'à la mi-
nutie. || I seul est rabrévialion de iliixlrisimo;
illustrissime.
inco, s.m. ia-/fo. Mamm. laccus; genre établi
pour placer le ouistiti , et les espèces de sinjies
qui s'en rapproi lient.
laclintfoKo.H, s. m. pi. iatrliíuio-cioss. Antiq. la-
chagngucs; porteursdela statue ile liacchusdans
les fêtes d'KIcusis.
lamlip, s. f. ùim-f»é. Mylh. Ïambe; fille de Tan et
d'Echo; elle sut adoucir la douleur de Cérès, in-
consolable de la perte sa lille. t)n lui attribue
l'invention des vers iambiques.
■iiiiiir». CH. adj ia-nii/.o. l'harm. lamique. médi-
camenteux.
■ainoloKln. s. f tamo{o7-/i<u. Didacl. lamologie,-
ivr
traité des médicaments.
■ uiiiolósieo. Oit. adj. {a)no'o(/-/((/;n. Didacl. ia-
mologiiiuc; (|iii arapjiortà l'iamcdogie.
látrieo, ca. adj. iatri-lio. latrique; iiui appar-
tient à la médecine, à l'art de traiter. ]! S'emploie
comme substantif.
lud-ofii. s. m. iatro'fa. Bot. latropha; arbretihy-
maloïde.
latiofÎNica, s. f. iatiof-ssilta, Phys. ii'éd. la-
trophysique; application de la physique à la mé-
decine. Il Se dit égali'iiient d'une .>ccte médicale
qui traite de la physique sous le rapport medi-
cinal.
flnd-ori.sipo, en. adj. iatr.ofi-ssiko. latrophysiquc,
doctrine iatrophysique.
lad-olo^i»- ^- i-i(t(roli>ii-hia. Didact. latrologie:
scieiue qui traite de la guerison des maladies.
latroiiiatpnii'itiro. s. f. intiomatiind-tiU). Méd.
latroma(liemati(]ue : doctrine dans laquelle on
fait application des mathématiques à la médeci-
ne, à l'explication des phénomènes de la santé
des maladies.
lalromatoiiiátiro. ca. ia(romatéma-tiko. lotro-
m.Ttlnnialicien: partisan de l'iatromathémalique.
lalroquiiiiira, s. f. \iiitiol{i')tnka. Med. lalrochi-
iiiie; l'art de guérir par des remèdes chimiques.
! lalrotiiiiiiiiro. rn. ad}, iatrolii-titiko. latrochi-
I miiiue; qui ap|iartieut à liatrochimie.
l»tro<|iiiiiii.<<(a, s. iatrokimis-(a. MeJ. latrudu-
IBI
()80
ICA
miste; f olui qui pipicc l'uitrorliimit'.
Ibubiral»». s. m. iliabirnhn. Mnl. Iliiiliiiulia; ar-
bre ilu l'.rcsil, il rouilles (iiii)iisée<; el a linil cliar-
iiii. p.flysperme, eourdiinc |»;ir le limite du ralice.
(l'est une espcce de myrte.
■ hii-ciirii-piirl . s. m. iliii-l<nti-r(iu-]i(i-ri. lint.
Iha-curii-pari ; nrltre du Uresil. dont le Iruit <!<•
la finisseur d une oraufie. est di\isi' inlérieure-
meiil en ijualreà se|)t loties, dont eliaeuno con-
tient une seule ^.'raine de la ¡grosseur d'une liia-
taî;;ne, recouverte d'un tef;umenl testacé el
Ira ni le.
Iliuliii, s. f. ihn-lin. Hist. nal. Ilialie; ;ienre d'in-
sectes iMipivorcs. de l'ordre des liyméiu»|tlères.
IbaiMirosi^ii. s. m. il):ip()uron-(fa. liot. Ibapu-
roniia; arbre du lUésil (|uc l'on rapporte avec
doute au\ rliaïunices.
■bcria. s. f. l'^i'-rùi. (léofîr. anc. Ibórie; contrée
de l'Asie traversée dans toute sa lont;ueur par
le fleuve Cyrus. |i Ibérie; nom (jue les anciens,
les Grecs surtout, donnaient à l'Espagne et au
Portugal.
aborld», s. f. ífct'ri-í/n. Roi. Ibéride ; genre de
plantes crucifères. Klle est antiscorbutique cl
peut se manfier en salade.
■ bórico, oa. adj. i7<,'-ri',o. (léogr. et hist. Ibéri-
que; qui appartient à l'iîspafiue. || /•eMÍnín/i
t6t'n'crt ; péninsule ibérique ,• se dit quebjuel'ois
de la pres(iu'!lc que forment l'Kspai^ne el le
Porlugal. I Ibérico: qui est établi, protéjié par
le gouvernement Kspagnol. H Compaùin ibrrim.
compagnie ibérique; société commerciale, com-
posée d'Anglais et d'Espagnols, pour l'exploita-
tion des mines d'Kspagne.
IbeiMH, s. f. ibi'-rias. Bot. Ibéris; genre de plantes
crucifères. On en connaît une vingtaine d'espè-
ces, la pluparl cultivées comme plantes d'orne-
ment. Les ihéris lleurissenl au printemps el en
élé. Fleurs blanches, nombreuses, irrégulières,
et d'un cffcl charmant.
■bcrita, s. f. t/r-ri-fa. Mioér. Ibérite; un des noms
de la zéoUlhe.
■berlina, s. {.iherli-na. Comm. Iberline; sorte
d'étofle, qu'on appelle aussi imberline,
■bero, rn. adj. ¿?ít'-ío. Ibère; se dit quelquefois
pour Ibérien. | Ibère; nom poétique de l'Ebre,
un des principaux fleuves de l'Espagne. | Ibero,
ibérien; habitant de l'une et de l'autre Ibérie.
Il En ce sens en 1-emploic comme substantif, n
Ibérien; qui a rapport à l'Ibérie, à ses habitants,
■biaro, s. m. ii)ia-ro. Erpét. Ibiare; serpent d'-
Amérique, très-petil el très dangereux.
■ bico, s. m. ibi-7.é,\. Cupirabra.
■biboca, s. f. ibibo-ha. Erpét. Ibiboca; espèce de
couleuvre du Brésil, remarquable par la beauté
<ie ses écailles. || Serpent d'Arabie , qu'on nom-
me aussi Argus.
■bliioin, mot latin, dont on se sert dans les cita-
tions pour indiquer que le mot, le passage, etc.,
qucl'on cite, se trouve a l'endroit déjà mention-
né dans la citation précédente. On écrit le plus
fréquemment par abréviation : ib. ou ibid. Il
signifie, la même chose qui précède.
Ibijo, s. m. ihii]-)w. Ornilh. Ibijau; oiseau du gen-
re des engoulerants. communs au Brésil.
ibiocéfalo, iR. adj. jí)joz¿-/'aío. Ibiocèphale; qui
a une lète d'Ibis.
Ihirn, 3. m. j!>i-rn.Bot. Ibira; arbrede laGuiane.
• bli-iiroa, s. m.ibira-'.ori. Erpéi ibiracoa; serpent
du Hrésil, très dan;:ereux. Sa morsure rausenne
liémorrlia;:ie générale et uuulelte.
■ biraiii.'i, s. m. ibita-mn. Erpct. Ibirama;serp.'nt
du Bri'sil. il'uue grosseur extraordinaire.
IblrapUaiiKa, s. m. ibirapilan-tja. Bol. Ibirapi-
langa; arbre du Brésil.
■ bN. s. m. ibiss. Oiiiiih. Ibis; genre d-oiseau\
échassiers, doni les espécessont répandues dans
les di"u\ iiMiidcs. l.'Ibis lesM'inblf à In cigogne,
avec laipielle on l'a quelquefuis confondu, mais
il isl plus petit qu'elle, avec le cou et les pieds
plus |i)ng< en iirojiortion. Son |)lumage est or-
dinairement d'un blanc roussàtre presque par
tout le corps. Ees grandes plumes <iu boni des
ailes sont noires. Tout le tour de la tête est dé-
garni de plumes, mnis revèlu d'une peau rouge
el ridée. Son bec est sros à son origine, de cou-
leur aurore, et un jieu recourbé à son clremité.
Il se nourrit de lé/ards, de serpents, de gre-
nouilles el d'autres petits aiiiinauv. L'ibis sacré
esl di- la grosseur d'une poule. L'ibis rouge est
un espèce de 1' Vniéricpie ù plumage d'un rouge
vif. avec le bout di's ailes noir. i. lbis;les Egy|i-
tiens honoiaieni d'un cuite, particulier l'ibis sa-
cré.//)(.« .sa'/ríjí/o; à cause de^ bienfaits qu'ils
recevaient de cet oiseau. Ils avàii-nt remarqué
que les ibis s'approchent el s'éloignent du .Nil a
mesure que le lleuve croît el di'croît, qu'ils font
une guerre continuelle auv serpents el aux au-
tres reptiles qui infestent les lieux voisius, et
qu'ils s'abattent par troupe sur le limon laisse
à découvert, pourdévorer le frai des firenonilles.
descrapauils, les œufs des lézards d'eau, des
couleuvres el des serpents, ainsi que les plantes
nuisibles à la végétation. On l'avait consacré a
Isis-Rubarlis. parce que cette déesse, ainsi que
Diane ou la Lune, a son domicile au Cancer, el
que les astrologues l'avaient alîeclé à ce signe;
peut être aussi à cause des vertus morales qu'on
attribue à cet oiseau aussi bien qu' à la cigog-
ne; telles que la tempérance el la vigilance, la
fidélité conjugale, la pitié tiliale cl paternelle.
On conservait des ibis dans des volières pour les
cérémonies du culte d'Isis, el on les embaumait
après leur mort.
Ibitino. s. m. ibid-no. Erpét. ïbitin: grand ser-
pent des Philippines, espèce de boa, quis'catta-
che par la queue au tronc des arbres, et attend
ainsi sa proie.
icaeo, s. m. ika-l.o. Bot. Icaque ou icaquicr; pe-
tit arbre des Antilles, espèce de prunier dont le
fruit ressemble beaucoup á notre prune de Da-
mas.
icacora, S. f. Bot. Icacore; genre de plantes, es-
pèce de cardisie.
Icáreo, rea. adj Ant. q. Icarien; qui lient à Ica-
re. || iVrir icáreo; mer icariennc; partie delà
mer Egée, à l'Est vers les côtes de l'Ionie et de
la Crète, à l'endroit où tomba Icare.
■cario, rla. adj. inus. V. Icáreo.
■caro, S. m, ika-ro. Mylh. Icare; fils de Dédtlc;
retenu prisonnier en Crèle avec son père par le
roi Minos, s'enfuit avec lui bu moyen d'ailes at-
tachées avec de la cire; mais s'étanl trop appro-
ché du soleil, au mépris des instructions de son
père, la cire se fondit, les ailes se détachèrent,
et il tumbadas la mer Egée, à laquelle il donna
ICN
— Wl --
KO
"•ou nom. il Icaïc; ce iiiul se [irciid souscni fij^u-
réincnl par les (lotMes pour désigner une |)ersün-
iie hardie, téméraire, qui veut voler plus liant
qu'elle ne peut, qu'elle ne doit, el fait ou s'ex-
pose à faire une chute précipitée, terrible, fata-
le, en punition de son ambition.
Icástico, Ctt. adj. ikàs-li'io. Didact. Icastique;
nüturcl. sans dé;,'uisenient , sans emhellisse-
menl. || Se dit aussi de la poésie qui fait
image.
Icieu, s. f. iii-ha. Bol. Icica; résine qui découle de
IMciciiiiba.
Iciciiriba, s. m. Bor. liicariba, arbre résineux du
Brésil. Il diffère peu de 1' amyris.
IcSdio, s. m. Mylh. Uidien; terme dont on se ser-
vait pour dé>i;int'r les dieux L¡ires.
Icip». s. m. iii-})o. Bol. Icipo; arbrisseau du Bré-
sil,dont la tii;c grimpe le long des arbres. L'ici -
po a quelque allinili' avec le tétracère et peut
rentrer d.ms la famille des dilléniacées.
Iciqiioro. s. m. Bot. Iciqnier; genre de plantes,
composé d'arbresrésincux. quila plupart crois-
sent dans les grandes forêts de la (îuiaiie. Les
plus remarquabli's sont: Péciquier à .sept feuil-
les, l'éciquicr à fleurs vertes, iMciquicr cèdre, le
bassamif<;re et le décandi iqnc.
■cniaidofilo, 1». ailj. Bot. Icmadophile; qui aime
les liiux humides.
■ciiirño. fia. edj. ikmé-gno.. Myth. Icmécn; sur-
nom de Jupiter.
■ciiniito. In. adj. Bol Icbnanthe; dont les fleurs
sont striées. Il s. m. Ichnanlhe; piaule graminée
de l'Atnérique méridionale.
Iciieiiiiioii, s. m. ikneiirnun. Mamm. Icbneumon.
(ienre de mammifères carnassiers digitigrades,
de la grosseur d'un chai el de la forms de la
martre, que l'on nomme aussi mangouste et
rai de l'iiaraon. Les Egyptiens lui ren(laienl les
honneurs divins comme à un cire bieuliiisanl,
parce que ce petit animal cherche |iartoul les
(tufs de crocodile pour les casser. |] Entom.Uh-
neumon; genre d'insectes hyméniq)lères delà
famille des entomolilles, et qui percent le corps
de la tluMiille pour y déposer leurs œufs.
■«noiiinunitlo, ad. Ichneumonide; qui ressemble
à l'ichneumon.
icnoiiiiioiiidON, s. m. pi. Enlom. Ichneumonides;
Iribu d'insectes hyménoptères ayant pour type
le heure icbneumon.
Iciiouiiioiio. lia. adj. t ixeiimo-t\o. Icbneumon;
qui ressemble à l'ichneumon. || Bol icbneumon
Sloscts iciieumünaí , mouches ichneuinones
mouches du genre iclineumon, qui ne vivent que
de chasse.
lenoiiinoiioioKiu, S. f. Didact. Ichneumonologie;
traité sur les ichneumons.
Iciiciita, f. í/tneu-ía. linlom. Ichneule; nom don-
né au rat ichneumon et à la mouche ichneu-
mone.
iciilóxmro, ta. adj. Didact. Icliniograpbe; s'cst
dit d'un auteur dont les ouvrages consistent
principalement ou uniquement en ligures.
Icuorarpo, s. m. i.nokar-iio. Bol. Icbnocarpc;
espèce de piaule des Indes Orientales.
renu»ruriu,s.f. Didaci. Ichniographie; plan hori-
zontal et geometral d'un èdilke. ¿Ile est opposée
a blérégrapbic, qui est la reprcsentaliou d'un
objet sur un plan perpendiculaire à l'horizon, ri
qu'on iioiume oïdiiiairuniem rl<;»atiou geoiMo -
traie. H Foil.khiiiograpliliie; plan de la coupe
parallèle d'un fort un peu au dessus du rcz du
chaussée, el plan des dimensions horizontale*
dune forteresse.
Iciiogrunco, ca. adj. Ichnograpbiquc; qui ap-
1 parlient à l'ichnogiaphie.
I IciioKoario, s. m. ilinmna-rio. Zool. Ichnozoaire.
ébauche d'animal, être qui n'offre que les pre-
miers traits de l'animalité.
■cono, S. m. Philol. Icone, mot grec adopté, qui
signiiie portrait et qui entre dans le litres de
certains ouvrages: les icones d'Hcerkcns.
■cónico, ca. adj. Didact. Iconique: qui est en tout
conforme au modèle. | Anliq. I^stàtua icónica,
statue iconique; statue de grandeur naturelle
que l'on ériu'eail à celui qui a\ail été trois foi»
Viiiuqueur dans lesjeu\ sacrés.
■coiii.xnio, s. m. ilionis-mo. Philol. Iconisme;re'
présentation ligurée, allégorique, symbolique,
ou mystique de la pensée.
■cnnooliiüuio, s. m. iliono'las-mo. Uist, Reli^j.
Iconoclasme; doctrine des iconoclastes.
le Jiioclii.xtu, s. m, i (¡nokUis-tn. Iconoclaste; bri-
seur d images, nnms des membres dune secte
d'hérétiques du Vlll siècle, qui brisaient les
saintes images et cumbattaieut le culte qui leur
est rendu. L'hérésie des iconoclastes prit nais-
sance sous le règne de l'Empereur Zenon en
48o. Léon l'Isaurien la lit approuver par le con-
cile de consliiiilinoplc en 72li; neanmoinselle fui
défendue paj plusieurs autres conciles, notam-
ment par ceux de 787 et 8i2. Elle disparut dan»
le courant du I\ siècle, et s'est reproduite plus
lard chez les albigeois, les hussites, les réfor-
més et les vaudois.
■coiiónio, s. m. i7cmo-/;io. Iconophile; celui qui
aime les images. | Conaisseur en fait de tableaux
d'estampes, etc.
■conuKrafin, s. f. iknnoçjrafia. Iconogriiphiej
description des images, des tableaux, des mo-
numents antiques ou modernes. Cest principa»
Icinenl la connaissance des statues de marbre el
de bronze, des bustes, des mosaïques et des mi-
niatures anciennes.
■couor.ráilcó, en. adj. tkono(;ra-/ï'>o. Iconogra-
phique: qui appanienl à l'iconographie.
■conÓKi'ofo, S. m. i'.üno-grafo. Iconographe; ce-
lui qui est versé dans la connaissance des ima-
ges, des tableaux, qiiis'ocuppc d'iconographie.
■c:tnóln(i-a, s. m. ikuno-latra. Iconolùlre; celui
qui adore les images. C'est un num injuricui
dont les proleslanls se servent ù l'égard des ca-
tholiques, qu'ils arciisseul sans raison d'adorer
les images. | Elle conviendrait loul auplusaai
idolâtres.
IconoloKin, S. f. ii.ouolo¡}~liiii. Iconulogic; ci-
plicaliou; interprétation des images, des menu*
menls anciens, des emblèmes, de» fignres allé-
goriques employées par les artistes tant ancien»
que modernes, ainsi que des alributs de ces fi-
gures. Il Mylh. Iconologie; science qui regarde
la représentation des Dieux et des êtres allégo-
riques. Les iconogroplies modernes l'ont per-
sonnifiée sous la figure d'une jeume femme assise,
décrivant les êtres moraux que le geuie lui dé-
veloppe; d'aulrcfe l'onlsymboliséc paruiie gran-
de et belle femme, lalile surmüntfc d'uuc flarn-
ICI
— H8-2
ICI
me qui désigne le gi-mc iiispiraU-ur «les eiulilc-
mes allégoriques, propres à caractériser les ver-
tus, les passions, les talents, les vices, etc.
IcoiioIókíco, en. atlj. t ouoloif-hiko. Iconotogi-
que; qui concerne l'iconologie.
IcoiioloKintit, s. ni. ihotinlinj-hi.sta, Iconolo^iiste:
celui qui explique les images, les monnaies an-
li(|nes.
■coiioinatitia. s. f. tkono/nanf-a. Iconomniiic;
passion désordonnée dos lahleaux, des images.
leoiiómnco, s. m. ilmnó-mdlio. Iconoinaque; ce-
lui (|ui CDinhiit (|ni hIAnie le culte des images;
c'est un syiiiinyinc d'icunoclasle.
leon«iiinii(>, lia. adj. ilioiioina- no- Icononiane,
celui qui a la manie des images, dis tableaux;
des mosaïqueslniitiques, etc, [ Irou. Grand ama-
teur de tableaux.
icor, s. m. ilior. Iclior; en chirurgie, sérosité acre
pus séreux, fétide et corrosif, qui découle des
ulcères. ||Mytl>. Ichor, espèce de sang (|u"//onié-
re attribue aux dieux, lesquels, dil-il, ne se
nourrissant ni des dons de Cérès, ni des présents
de Racchus, n'ont pas un sang tcrrestreet gros-
sier conuiu" le nôtre
■rei-oltir. adj. i\oro-idé. CAùr. Ichoroïde; sem-
blable au pus des ulcères.
leorn^iD, hu. adj. ikoro-ssu. Chir. Ithoreux, qui
appartient à l' ichor.
IcoNiiecli-u, s. m. iliosaé-drn. Icosaèdre, polyèdre
terminé par vingt faces. L'icosaèdre est régu-
lier ou irrégulier, suivant que ses faces sont ré-
gulières, peuvent être considéréesconime tin as-
semblage de vingt pyramides triangulaires (\n\
ont toutes leur sommet au centre du polyèdre,
cl qui sont enfin toutes égales entre elles.
icoNeiidrln, S. Í. ikossan-drin. 15ot. Icosandrie,
nom donné daiisle système de Linné, à une clas-
se et à deux ordres de plantes, dans lesquelles
se rangentcelles qui ont vingt étamines ou plus^
attachées sur le parois interne du calice. Les ro-
ses et les camélias appartiennent à l'icosandrie.
Icosñndrico, cá. adj, t/io5«7i-f/ríko. Icosandn-
que, qui appartient à l'icosandrie.
Icosaitrocia, s. f. inossapro-zia. ant. Rom. Ico-
saprotie; dignité d'icosaprotc.
icoNapi'oto. s. m. ihosstipio-to. ant. Rom. Ico-
saprote. nom que l'on donnait aux vingt pre-
miers citoyens d'une ville grecque sous la
dénomination hiline.
■cosigono, na. adj. ii:ossi-gono. Icosigone, qui a
vingt angles.
Icteria, s. f. ilité-ria. Ornith. Ictérie; genre
d'oiseaux sylvains, de la famille d-os tisserands
fondé sur une espèce qui vit dans les buissons
fourrés et dans les taillis arrosés d'une eau
courante aux Elals-Unis. L'iclérie mâle chante,
avi temps des amours, en s'élevant perpendicu-
lairement à trente ouquaranle pieds de hauteur,
fait une pirouette, et descend les pieds pen-
dants.
ictérico, ca. adj. ihlê-riko. Ictérique; qui est
atteint de l'ictère. || Q«i a rapport à l'ictère.
Icterino. iia. ailj. iktéri-no. Ictérin. qui a une
teinte jaunâtre.
IcterocéfaJo. s. (',férozè-/'aio. Ornith. Ictérocé-
phale.donl la lèie est de couleur jaune ou jau-
nâtre.
Jeti'rodo. i!a.
adj. il:(('-rnr}n. Iclérode nu icIéroT-
de, ({ui u rapport a la jaunisse.
■ rtorufrlNO. MU. adj. iktérafri-sio. Ictérophr'^s,
(|ui a les sourcils ¡aunes ou qui offre au dessus
des yeux une bande jaune en fornu* de sourcil.
lotcronit'Io, la. aiij. îUérti'/ic-/o.Zool. Ictéromè-
le (jni (iffre un mélange de jaune et de noir.
Io(ri-o|iw, pa, adj. iklèro-po. Zool. Ictèrope, qui
a les pattes jaunes.
IrtfMopwn, ma. adj. i'.(érnp-ssn. Zool. Ictérops;
(|ui a les yeux ou l'entourage des yeux jaunes.
loicMÓptiTO, ra. adj. ikl rop-léro. Oiiiilh. Icté-
rnplere; qui a les ailes jaunes, ou tachetées de
jaune.
IctcrotA, ta. adj. ihtéro-to. Zool. Ictérote, qui a
les oreilles jaunes, on une tache jaune de i ba-
que côté, depuis la mandibule jusqu'à la région
teMi|)orale.
■rtiilo, «la. aJj. ikti-do. Mamm. Ictide ; genre de
mammifères carnassiers.
ictiiia, s. f. iiiti-na. Bot. Ictine; genre de plantes
synaiilhérées, tribu des arctolidées, qui nais-
sent au cap de lionne-Espérance.
ictiiiiu, s. f. iliti-)iia. Ornith. Ictinic; oiseau de
proie de la Guiane.
ictis, s. m. ik-tiss. Mamm. lotis; mammifère Car-
nivore de l'île de Sardaigne, espèce de martre.
Icliara-inotali , s. m. itrlia-in-mou-li. Reht.
Ichova-mouli; racine des Indes Orientales dont
on se sert principalement contre la morsure des
serpents.
flctiaco, ca. adj. iklia-'.n. Ichthyaque; ([ui lient
du poisson, qui concerne l(! poisson.
Bctiâiiio. na. adj. iktidi-no. Infus. Ichthydin;
qui ressemble à un ichihydion. || s. m. pi. Icli-
dinos, ichthydins; famille d'animalcules infu-
soires.
ictiflon, s. m. iktidon. Ichthyol. Ichlhydion; es-
pèce d-animalcules infusoires.
■ctiocontaiiro, S. m. iklinzéninu-ro. Mylh. Ich-
thyocenliuuo; nom par lequel on a quelquefois
dési¡,nc les tritons.
Ictiocola, s. f. iktioho-la. Ichthyocolle; colle fai-
te avec des membranes et spécialement avec la
vessie aérienne des esturgeons, et surtout du
grand esturgeon. On en distingue, dans le com-
merce , de plusieurs espèces . à chacune des
quelles on donne une forme différente, ichihyo-
colle roulée sur elle-même; ichlliyncolle roulée
en feuilles minces, ichthyocolle en tablettes, etc.
Il s. m. Ichthyocolle; se dit par métonymie da
grand esturgeon, d'oii provient l'ichthyocolle.
Ectioilc, adj. iUio-dé. Zool. Ichlhyode: qui a quel-
que ressemblance, quelque rapport avec les pois-
sons. 11 s. m. pi. Icliudos. Erpél. Ichthyodcs; fa-
mille de reptiles batraciens.
■ctiodoitto. ta. adj. í tiodon-to. Ichthyodonle;
dents de poisson pétrifiées, qu'on nomme aussi
glossopelrcs.
■ctiofasia. s. f. íkíío/"ag-/iía.lchthyophagie; ha-
bituile de se nourrir principalement de poisson.
kctiofásico. ca. adj. i:(iofafj~hi':o. Ichlhyopha
gique; qui se rapporte à l'ichtl'yophagie.
Ictlófaso, s» adj. i':tio-farin. Ichthyophage; qui
ne mange que du poisson ou qui en fait sa prin-
cipale noun il ure. Qualification qui se donne or-
dinairement aux peuplades voisines desbords de
la mer et des lacs. || s. m. Ichthyophage.
Ictióüln. la. a.!j. iktin-fdn. Didact. Ichlhjopliüc;
in
083 —
I Di:
qui aime le poisson; qui a le goût, la passion (Jo
la poche. | S'emploie aussi comme subslaiilif.
■ctloxi-ariii , s. f. ihlu)(¡rafi-ii. Ichlliyographie;
description des poissons, traité sur l'hibloiic na-
turelle des poissons.
Ictioici'áncn, en. adj. ütiofjra-fiho. Iehthyo(,'ra-
phique; qui appartient à l'iclithyograpliie.
■ctiosritfo, s. ni. ilitio-giafo. Ichlbyographc; ce-
lui qui décrit les poissons.
IcCinlito, s. m. í/;íto/í-/o.Foss. Ichthyolithe; pois-
son péliifié, pierre portant des empreintes de
poisson.
Icdolitolosin, s. f. i'tiolitolog-hia. Didact. Ich-
tliyoliiholoî^ie; histoire des poissons fossiles.
■ctlolosiii, s. f. iktiolog-hia. Ichthyologie; bran-
che de la zooliigie qui a pour but de l'aire con-
naître les poissons collectivement, et de mettre
leurs difCérentes espèces en opposition les unes
avec les autres, de manière à rendre leur com-
paraison facile, et à les faire disiinguer prompte-
ment et avec certitude. || Ichthyologie; ouvrage
qui traite de celte branche de la science.
■etiolúeico, cu. adj. iktioláfi'hiko. Ichlhyologi-
que; qui concerne l'ichthyologie.
lotiolofl^iMia, s. m. iktinhg-liis-ta. Ichthyolngis-
te; naturaliste qui se ¡ivre spécialement à l'élu-
de des poissons.
Ictiomancia, s. f. Antiq. Ichthyomancie, divina-
tion qui se faisait par l'examen des entrailles
d'un poisson.
Ictionii'iiitir». ca. adj. Ichlhyomancien; celui qui
praiiijue l'ichthyomancie.
ictionietla, S. f. Ichlhyol. Ichthyométhye;, arbris-
seau de la Jamaïque, ainsi nommé par ceque ses
feuilles jetées sur l'eau enivrent le ])üisson.
■etioiiiói-flco , CB. adj. Diplom. lihlbyomorphi-
que; qui présenle des figores de poissons. || Le-
tras icliomórficas ; lettres ichthyomorphiques.
Lettres dont les diverses parties représentent
des poissons.
K^lioinorfo , fa. adj. Ichlhyol. Ichlhyomorphe;
qui a In forme d'un poisson. | s. f. pi. Ictinmor-
/■'«î; ichlhyomorphes; nom que les naturalistes
donnent aux pierres présentant des empreintes
de poissons, mais où les areles et les os sont dé-
truits et remplacés par des matières argileuses
ou minérales.
■<^tl«Mnrrolita , S. f. iktiossarkoli-ta. Conchyl.
IchthyosTcolilhe; genre de coquillage fossile et
multiloculaire.
■ ctioMAurinno , nn. adj. iUtiossaourin-no. ZooP
Ichthyosaurien ; qui a de la ressemblance avec
un ichihyosaure | s. m. pi. Irtiosniiiianits; ich-
thyosauriens : famille de reptiles cl ordre de la
classe des «quamifères, ayant pour type le gen-
re ichihyosaure. Se dit aussi au singulier.
■ciioMaiiro , s. m. iktiossaou-ro. Ichlhyol. Ich-
ihyosaure; genre de reptiles dont on ne connaît
que les débris fossiles.
■ciioMniii'oiao , da. adj. i tin$saouroi-do. ïch -
thyosauroïdc; qui ressemble à un ichthyosaure.
Il s. m. pi. Irtinsnuroidos; ichtliyosauroïdcs; fa-
mille de reptiles ayant le genre ichthyosaure
pour type.
■ctloHiN, s. f. ihlio-sstss. Méd. Ichthyose ; mala-
die cutanée, dans laquelle la peau se couvre d'é-
cailles semblables à celles de certaines poissons. ■
■cdpcrin, s. f. i'/./i/)''-i-ia. Foss. Irhlhypéric ; es-
pèce de glussopèlre; dent de poissons fossile dont
la forme est rhombo'idale.
íctico, ca. adj. ik-tiko. Iihlhol. Idiihyquc; qui a
ryppurl aux poissons ; qui se manifeste cliei les
poissons. Il Kcneno irlico ; poisson ichthique;
principe vénéneux que certains poissons ont re-
çu en partage , à la place de la vertu électrique
que l'on rencontre chez d'autres, et qui rend
leur chair dangereuse pour ceux qui en man-
gent.
Ictita, s. f. ikli-ta. Foss. Ichlhyte; pierre ayant
une cavité figurée en poisson.
lila, s. f. i-Ja. Myth. Ida; lille de .Mélisséus, à la-
quelle on conlia Jupiter enfant. || Ida; fille de
Corybas et femme de Lycaste, roi de Crèic; elle
eu un fils nommé Minos.
Ida, s. m. i-da. Entom. Ida ; es^ièce de papillon,
I Ichlhyol. Ide •, soric de poisson du genre cy-
prin.
■da, s. f. i-da. Allée , course, voyage. 1¡ Fig. Im-
pétuosité , promptitude , action inconsidérée. ||
Assaut en termes d'armes. || Véner. Piste. || Ida
alta; saut d'une bille de billard, par dessus la
bande; sa sortie par la blouse s'appelle iJa baja.
Ida y venida ; ide depiquet , partie qui se joue
en deux coups. |i La ida del humo, ó del cauti-
vo ; on le dit du départ d'une personne qu'on dé-
sire ne plus revoir. Il To dar la ida por ta veni-
da ; précipiter une offaire . ne pas laisser le
temps de la mûrir. | pi. ¡das; as-iduités dans
une maison étrangère, jj Idas y venidas ; allées
et venues. \\ Fam. Darse de idas y venidas;
traiter, conclure une affaire , en disant en deux
mois les raisons pour et contre.
Idat, s. f. inus. V. Edad,
idalinno, na. adj. idalia-no. Géog. anc. Idalien;
habitant d'Idalie; qui aiipartienl à cette ville. ||
Surnon de Vénus.
■dliaro, s. m. idbn.ro. Ichlhyol. Idbare,- poisson
des lacs du nord de l'Europe. Ccst le cyprin id-
bare, qui appartient au sous-genre des ables.
Idea, s. f. idé-a. Idée; représentation claire et dis-
tincte dans noire esprit d'un objet quelconque,
ou bien fait intellectuel, qui répond, dans notre
esprit , aux objets dont il a pris connaissance.
Dans un sens moins rigoureux . connaissance
d'un objet à quelque état qu'elle soil. || Idée;
perception, image, souvenir, mémoire, ressouve-
nir , souvenir de ce qui nous est arrivé. Il Idée;
plan, suite, liaison d'un discours. | Idée; objet,
but, fin qu'on se propose. || Modèle; règle à sui-
vre. Il Idée ; vision , imagination chimérique. ||
Aivelle , mvriile. raisin des bois, plante. ll Ideas
de platón ¡"idées de Platon ; prototype , image
éternelle sur laquelle toutes choses ont été for-
mées. Il Fig. Ideas platónicas; imaginations vai-
nes et chimériques. || Idea fija; idée fixe, celle
qui nous domine , qui nous occupe exclusive-
ment, qui ne nous quitte pas. || Myth. Idée ; nom
que les anciens avaient donné à la nature ou à
la terre qu'ils appelaient idea mater magna,
dont ils firent une divinité. D'autres soutiennent
qu'elle fut ainsi nommée à cause du mont Ida.
Ideado, da. part" pass. du v. idear.
Ideal, adj. idéal. Idéal ; qui n'existe qu'en idée,
dans limaginalion. | Idéal; ce qui n'est pas phy-
sique, réel, certain, et qui est d'une pure fanta-
sie. Il Ideal; dans Icf beaux-arls. se dit pariicu-
IDE
— G84 —
IDI
lieremf ni de tpt nsscmbloge abstrait do pcrfoc- 1
lions, dont le gf-nie se Corme lidée, mais qui est
au dessus de toute beauté sensible.
Ideul, s. m. idéal. Idcul; ce qui n'eiiste (jue dans
l'imagination. |¡ Idéal ( dans les bean\-arts , le
résultai de ¡tlusieurs coneeplions (¡u'on réunit
dans la pensée, mais dont la nature n'olTre point
de modèle, et (luOn n'y rencontre que rarement
et p.issaiîèreinent.
■ dealItlMil. s. Í. iiléaliflndd. Philos. Idéalité; qua-
lité, état de ce qui est ideal. L'idéalité csi0|ipo-
sée à la réalité. |¡ Idialilé. rêverie, iinai;iniitioii.
IdrnIiMiiio . s- m. idénlis-mi). l'hilos. Idéalisme;
opinion de ceux qui nient la réalité des choses et
qui soutiennent (jue toutes nos connaissances
sont sans objet.
idea'ÎMdi, s. idénlis-la. l'hilos. Idéaliste ; parti-
^an de Tidealisrtie . l'opj.osé de matérialiste, Di-
derot défuiil les idéalistes : des pliilosophes qui
n'ayant conscience (jue de leur existence et des
sensations qui se succèdent au-dedans d'eui-
mèmes, n'admettent pa^ autre chose.
Ideal ixiicinn , s. f. idtuilii.aiion. Idéalisation; ac-
tion d'idéaliser. |l Idéalisation: la chose idéalisée.
Idealixado, da. adj. et part. pas. de Idealizar.
idéalisé , e.
Idealtxur, v.a. idealizar. Idéaliser; rendre idéal,
élever à l'idéal.
IdcaliziirMc, V. pron. idéalizar-sè. S'idéaliser,
être idéalisé.
Idealmente . adv. idéalmén-dK En idée.
idoaiio, un. adj. idén-no. Mytii. Idéen; qui ap-
partient au mont Ida. 1 Surnom de Jupiter et de
Cibcle.
■dcnr , V. n. idéar. Idéer : concevoir l'idée d'une
chose , songer au\ moyens de l'exécuter , ima-
giner. Il Fig. Forger des idées, des visions chi-
mériques.
Idearse, V. pron. idi-ar-sô. S'idéer; être idée. ,
■deinist», mV]. idémis-la. Idémistc; se dit d'un
homme qui ne prend jamais la peine de penser
par lui même , et qui iiii toujours la même cho-
se , que le préopinanl.
IdéiitIcaiMciite , adv. idén-likamén-lé. Identi-
quement ; d'une manière i(lenli(]iie.
Idéntico, ca.adj. u/¿/i-íí7<o. Identique , qui n'a
pas éprouve de changement , qui reste ce (lu'il
était ou a été. || Identique ; qui est parfaitement
semblable à.
Identidad, s. f. idéntidadd. Identité; qualité de
ce qui est identique , qui fait que deux ou plu-
sieurs choses sont comprises sous la même idée.
n'en font qu'une. || Identité; état d'une chose
qui demeure toujours la même. |j Philos. Identi-
té; conscience qu'a une personne d'elle même,
qu'elle est toujours elle et n'a point cessé d'ê-
tre elle . que le moi n'est pas changé dans elle.
W Identidad de razon, manières de concevoir
plusieurs choses distinctes, comme n'en fai-
sant qu'une. || Jurispr. Identidad de persona,
reconnaissance fiiite en justice d'un prisonnier
évadé, d'un noyé , d'une personnoqni prend un
faux nom et dont on prouve 1-idcntilc , avec le
signalement donné à l'autoiiié.
Identincacion, s. f. idéntifl':aiinn. Didact. Iden-
tification; action d'identifier, de s'identifier.
laciitiilcado.di.. part. pas. de Identificar, Iden-
tifié, e, !
idoiitiriciir , V. a. iilént i filiar. Identifler; com-
(iieiidre sous une même idee, n'en faire qu une.
ldeo;(oiiia . S. f. idéoii-hé-nia. Philos. Idéogénie;
science (]ni traite de l'origine des idées.
Ideoséniru . ca. adj. tí/t'íx/ -/i^-ni/co. Idéogénic;
(joi concerne l'origine des idées.
Idroxrafia , s. f. idéofirafi-a. Idéographie; ei-
pression directe de la pensée par des images
peintes ou "-culplées.
Idfoxráriro. ea. ad|. id'}o ¡ra-fUio . Philos. Idéa-
grali(|ue; qui s"ex|u ime.cjui reprcM-nte une idée,
a 1 aille de signes ({ra¡)lii(iues. || I leographique;
se dit particulièrement du système d'écriture
des Chinois, de> Egyptiens et autres.
ideolo^iu , s. f. idt'(¡l(i(¡-h{-a. Ideolo^jie ; théorie
de>. idees. Se dit particulièrement de la doctrine
de Platon sur l'espèce de connaissance spéciale
(ju'il appelait du nom propre d'idées. |¡ Idéolo-
gie ; dans unsens plus nouveau , théorie de la
formation des idées. Il Idéologie; dans un seus
pins eteiiilue; traite de l'expression de nosidées,
de leurs combinaisons, de nos actions, de nos
seniiinents.de leur direction , des corps et de
leurs propièlés, des propiétés de l'étendue et
de celles de la quantité. || Idéologie; traité des
facultés inlellectuelles de l'homme.
Ideológico, eu. adi- idi'mlog-iiilio. Idéologique;
qui a rapport a l'idéologie.
■deóloKo. s. m. idéo'lofjo. Idéologue? celui qui
se livre à l'élude de l'idéologie, qui écrit sur
l'idéologie.
Idia , s. f. i-fíía. F.rpél. Idie; e-|>èce d'amphibie
de la mer d'Irlande. || Poly. Mie: genre de poly-
piers , famille des serturialées , fondé sur une
seule espèce de la Nouvelle-Hollande.
Idilio, s. in. ¿(il- /in. Poés. Idylle; petit poème
qui l'cnluîîl'églogue.
Idílico, ca. adj- idi-íi/to. Idyllique: qui appar-
tient à l'idylle.
Idio-eléet:'ico . ca. adj. i-dio élék-triko. Phvs.
Idio-éleclrinue; se dit des corps qui s'électri-
senl par le froliement . à la différence des subs-
tances èleclrisables par communication.
Idiófidit . d a. adj. idio-fido. Erpét. Idiophide;
qui a les caractères proprement dits d'un ser-
pent.
IdiófidoM , s. m. pi. idin-fidrss. Erpét. Idiophi-
des : fimille de reptiles ophidiens.
Idiofitolojeia. s. f. idiofilolnu-hia. Néol. Idiophy-
tologie; phyloiou'ie idioscopique.
Idiosinla, S. f. idinçj-hi-nia. Bot. Idiogynie; é-
lal d'une plante dont les élamines sont idio-
gynes.
Idiit^inn, adj. f. idiog-hi-na. Bot. Idiogyne: se
dit des plantes dont les élamines sont idiogy-
nes.
Idiólatra, s. idinlatra. Idiolàlrej celui, celle
qui n'aime que soi'
Edioiatria , S. f. idiolatri-a. Néol. Idiolûtrie;
culte qu'on se rend à soi-même,
Idiol.itrieo . ca. adj. iilinlá-iriUo. Idiolàlrique;
qui appartient à l'idiolâtrie.
Idioma . s. m. !(/io-»!a. Idiome: langue propre
à on peuple, à une nation. | Idiome ; par exten-
sion, manière particulière de parler une même
langue, dialecte, jargon ou variété d'une lan-
gue propre à quelque contrée ou province.!]
Fis. r.ris des animauT.
I DI
OSIi —
lí)(>
Idioniático, en. adj, Idioma-tiUu. Idiomatique;
qui appartient aux idiomes.
Idiúiiu'lu, s. m. idio-mi'ln. Litur«'. Idiomcle? nom
qu'on donne dans l'oflicc };rcc à certains ver-
sels qui ne SDiit [)o¡nl tirés de IMieriture sainte,
et qu-on chante sur un ton particulier , mais
grave.
Idioiiiets'ilico , Cl», adj. idiométa-lko. Phys.l-
dioniétiillique ; se dit des pliénomènes éiectri-
qucs qui se manifestent au simple contact de
deux métaux.
Idiomosrafiii, s. f. iili(>mn<jra]i-a. Id-iomoiçra-
phie ; science qui a pour objet la description, et
la classification des idiomes d'une contrée, d'un
peuple, d'une province.
Idioniosi-árico. ea. adj. ¡diomoqra-fi' o. Idinmo-
sraphique; qui a rapport ;i l'idioniograpiue.
IdiomÓKi-uro, s. m. iilioino-firafo. Idiomographe;
celui qui fait connaître les idiomes d'une con-
trée . d'un peuple; qui en donne la descriptioti,
la classilication.
■dioiiiorfo.'i, s. m. pi. idiomnr-foss. Foss. Idio-
morphcs ; nom générique sons lequel on a dé-
sijîné les corps fossiles provenant des animaux
véjiélaux.
IdioiitoloKln , s. f, idiontolog-kia. îiéol. lá'\on-
loIouMe ; ontol(;;;ie idio-^copique.
IdiopaNalo . I». adj. idiopa-saln. Bot. Idiopas-
sale ; qui a des passales distincts, ou qui en a
un seul oblique.
■dlopntía , s. f. idiopali-a. IMédec. Idîopathie;
maladie priniitise; c'est-à-dire, qui ne dépend j
pas d'une autre malailie. qui a son caractère!
particulier. | Fij;. Idiopalliie; propension par-;
liculiére pour une chose. 1
■diopático, cu. adj. idiopa-tiko. Idiopalhiqne; |
<|ui u rapport a l'idiopathie. I
■ diortolósiu. s. f. ¡dioit()lo(i-hia. Idiorthologic; \
ortholojiie idiosyinboloscopiciue.
IdlwNoópic» , ca. adj. iV//rts/,f)-/>i/fo. Néol. Idios- I
copi<iue; qui n pour sujet les propiétés appar-
tenant en particulier à telles ou telles classes;
d'êtres.
ItlioMyiiilioloMciipico. ca. ad|. itliussiinholosho-
piliu. Néol. Idiosvmholoscopiijne: qus a pour
objet les signes ou caractères appartenant à tel-
le ou telle action.
IdioMliicmsla . s. f. idiossinncra-ssia. Médec.
ldio>yiicrase . idiosyncra>ie ; disposition par la-
quelle chaque individua une susceptibilité par-
ticulière, une man.ère piopre ^l'être ii'nnencé
par divers agents susicplibles de |)roduire sur
nos ()r;;anes une impr('s>ion qin'lcon jue ; la dé-
jaillance à la vue de certains animaux . la répu-
tîiiaiice pour tels ou tels aliments , appartient à
ridio^yncrasie.
IdinMUierá.Hico. ca. a.lj. idinxsinnkra ssikn. Mé-
dec. Idiosynurasique ; qui appai tient a Ihidio-
syncrasie.
■ dioMtciiia ,s. f. idiosté-tiia. Mcdec. Idiosthénie;
niabidie par excitation ayant un caryctère parti-
culier et spéiinl.
IdloMtcmcn, ca. adj. iliosié-niko. Idiostlicni-
(jui' ; (pli appartient;! l'idiosthénie.
Idiota . adj. idio-la. Idicii ; i|n¡ est slupide, im-
becille. | S'emploieaussi substantiv. | Palhol. 1-
diote; ([ui est atteint d'idiotisme ou d'idiotie.
Idioiálanio . ailj. idinin lamo. Hot- Idiothalam?,
dont les conceplacles sont ditTccnts du thalle
par leur couleur et par leur nature.
■diotálainoM , s. m. pi. idinla-himiss. Idiotba-
lames; classe de licliens.
Idiáteo, a. adj. inus. V. Idiótiro.
Idiotez, s. f. idioléii. l'athol. Idiotie: maladie
qui" l'individu apporte en naissant, elle se ma-
nife.le du moment ou les facultés atfectives,
morales et inlelcctnelles devraient commencer
à se fa;rc connaître.
Idiatico . ca. adj. ni/o-fiko. Idiotique ; qui ap-
partient . ({ni ei^l particulier à um' chose. | Pa -
thol. Idioli(iue ; (jui a rapport à l'idiotie,
■di(»ti!»nii», s. m. idi'itii-nv>. Médec. Idiotisme;
signiiie chez les (irecs , locution familière, cs-
1 pr'ession triviale , en usage dans les classes infé-
i rieures de la société. Désigne aujourd'hui les
tours particuliers à chaque lanjíuc , ou , ce qui
est la même chose , les dilTerents cas dans les-
quels une langue s'écarte des lois de la gram-
maire générale. | Idiotisme . par exteusion : fa-
çon de parler, tour, e^i rcssion qui est particu-
lière aux provinces d'une même nation , et qui
s'écarte des lois de la grammaire de cette na-
tion. Il Souvent on a considéré l'idiotisme comme
des bizarreries de langage qui résistent à l'ana-
lyse philo^ophiiiue ; comme des sinculantés ex-
ceptionnelles et accidentelles , dont il faut dé-
sespérer de rendre compte, et que l'on doit se
forner à constater. |1 Idiotisme: dans le sens mo-
ral , il signifie chi'z les Grecs, implicite rustique,
et par exten^iion.innoranee. imbécillité. | Pathol.
Idiotisme: maladie ou imiterfection de l'homme,
dans laquelle les facultés de l'esprit ne sont ja-
mais manifestées ou n'ont lu se développer que
d'une manière très-imparfaite.
Idlotrnfitt . s. f. idiotn>li-n. Pathol. îdintrophie;
constitution particulière de chaouc individu.
Idiôlraro . odj. idin trofo. Zool. Idiotrophe ; qui
vit . qui se nourrit d-ani:naiix de sa propre es-
pèce.
Idlotrofoiipernio . adj. idiolrofosprr-wo. Bot.
Idiotrophosperme; qui a un Iroidiosperme late-
ral monosperme, ou plusieurs trophospermcs
pariétaux disposés sans ordre , ou diversement
au sommet.
■dio-/,rt"|„aia . s. f. t(/fozno/o.(7-/iia. Neol Idiozo-
ologie ; zoologie idioscopiiiue.
Idiuónea. S. f. idm'-néa. Polyp. Idmonee ; gen-
re de polvpiers fossile-; «Lut la >eule espèce con-
nue à été' trouvée dans 'a . ouche ancienne à po-
lyjiiers , de>; environs de Caen.
Bdo . di». part. pas. do Ir.
Id»cra»ia . s. f. idnkm-sxn. Miner. Idorrase; sor-
te de pierre pré -i -use d'nt les cri-taux (-'H phi-
i rieurs analogies avec ceux de di\ers minéraux.
Idólatra, adj. idn Intra. IdolAtre ; qui adore
les idoles ei leur rend les Inmoeurs divins. ||
IdolAtre; quiconque rend nu culte divin aux cré-
atures. I Ididûtre : se dit du cuUe même et de ce
qui » 1 apport au culte. || Idolîitrc < qui aime aver
pa>sion avec excès.
Idolati-adii. «la part. pas. de Idolatrar. Idolâ-
tre ; aime avec passion.
Idolatrar, v. A. iV/o/fifrrtr. Idolâtrer . adorer les
idoles . ou les dieux mythologiques. !1 Fig Ido-
lâtrer; aimer éperdunient , violemment, p»»-
sionnemenl.
IFL
— 686 —
IGN
Idolatría, s. f. idolatri-a. Idolâtrie; chUp rendu à
uneimagerepiésentanlune divinité, etparexten-
siun: le culte rendu à toute simulacre à tont' ob-
jet sensible, naturel ou factice, dans lequel l'i-
magination place quelque faux dieu. = l<iol¿Urie;
système religieux fondé sur l'adoration des ima-
ges. || Fig. Idolâtrie; amour excessif qu'on
a pour une personne ou pour u'ie chose.
Idolali-ico, a. ú/o/a-fn/ío. Idoiàtrique; qui con-
cerne l-idolàlrie, qui ressemble à l'idolâtrie.
Idolejo, s. m. dim; de ir/o/o. Petit idole.
Idolico, s. m. dim. de ¡dolo. V. Idolejo.
Idolillo, s- m, V. Idolejo.
Itlolito, s. m. V. Idolejo.
■dolisiiio, s. m. inus. V. Idohitria.
ídolo, s. m. t-(/oio. Idole; statue, figure, ¡mage
d'une fausse divinité que l'on adore. || Fig. Ido-
le; objet d'un amour violeni, d-une passion ex-
trême, d'un attachement qui va jusqu'à la
folie. I
Idomonea, s. m. ido«u<».e-a. Entom. Idoménée;
sorte de p-ipilion qu'on trouve en .\mérique.
Idoneidad, s. f. idoneidad. Aptitude, capacité,
rapport, proportion, suffisance à quelque chose.
Idóneo, n. ad), ido-néo. Propre; qui est apte pour
quelque chose.
Ido.*î, s. m. pi. V. tdus.
Idroniicl, s. m. inus. idiomiel. Hydromel; mélan-
ge de miel et d'eau.
Idotea, s. f. ido-téa. Crusl. Idotée; genre tvpe de
la famille des idoléadées.
Idoteádeas, s. î. pi. idotéa-déas. Crust. Idotéa-
dées; famille de crustacés, ayant pour type le
genre idotée.
Idotcàdeo^a. adj. idotén-déo. Crust. Idotéadé;
qui ressemble à une idotée.
■dotfidco, a. adj. idotéUléo. Crust. Idotéide; qui
ressemble aune idotée.
Idoieid«o.>«, s. m. pi. idotei-déos. Idoléidées; fa-
mille de l'ordre des crustacés isopodes qui apour
type le genre iddtée.
Idoteirorme, adj. idotéifor-mé. Zool. Idotéifor-
me; qui a la forme d'une idotée.
Idiiiueo. a. adj. et s. idou-méo. Iduméen; habi-
tant d'Idumée.
Idus, s. m. pi. i-dous. Ides; le- quinzième jour de
mars, mai, juillet eloctobre, ettrezièmedes au-
tres mois.
IGseiiia, s. i.ifîij-hé-nia. Temps hér. Iphigénie;
fille de Clylcmnestrc et d'Agamemnon.
■Uniedia, f. !"/t;/ié-f/)r/.-Teinps hér. Iphimédie; fille
de Triopos, et femme d-Aloiis. enlevée par Nep-
tune, qui avait pris la forme du lleuve Enepée.
lOnipdoM, s. ifuné-don. Tempsi hér. Iphiinédon:
filsd'Euryslliée, périt dans la guerre contre les
Athéniens.
lO.iof. s. ifino'é. Temps, hér. Iphinoe; fille ainée
de Prœlus. roi d'Argos.
IQs s. i-fis. Temps, hèr. Ipliis; fils d'Alecton, roi
d'Argos, succéda à son père.
lOso, s. f. ifi-ssa. Erpét. Iphise; espèce de couleu-
vre qui est encore fort peu connue.
iDUoii, s. ifx-tion. Temps, hér. Iphilion; fils d'O-
ryiitee et d-une naïade.
lOto, s. i-/?io Temps hér. Iphilus; fils d'Eurite,
roi d'OEchalie. '
■floga, s. m. iflo-ç)a. Bot. inoge; plante de l'Afri
que septentrionale.
■fiirino, s. ifuTx-no. Mylh. celf. Ifurin; enfer des
Gaulois,
litlma. s.i/"fi.ma. Temp. hér. Iphtime; néréide
que Mercure rendit mère des Satyres.
IgnKiirato, S. m. iijay.nura-lo. Chiîn. Igazurate;
combinaison dc-1'acide igazurique, avec un base
saliliable.
Igazórieo, a. adj. Î7ozoK-ri'o. Chim. Igazurique;
se dit d'un acide trouvé dans certain? végétaux
du genre strycbnos, principalement dans la fève
de Saint-Ignace.
■glpsia, s. f. iiilé-ssia. Eglise; mol qui se prend
dans les auteurs profanes, grecs et latins pour
toutes sortes d-assemblées publiques, en même
tempsque pour le lieu où se tiennent ces assem-
blées. ; Eglise; nom que les théologiens catholi-
ques donnent à la société de tous les fidèles réu-
nis par la profession d'une même foi, par la par-
ticipation aux mômes sacrements et par la sou-
mission aux pasteurs légitimes, principalement
au pontife romain, successeur de Saint-Pierre,
société qui a pour caractères d'être une, sainte,
catholique et apostolique, une par l'union de ses
membres sous la conduite des pasteur légitimes,
et pour l'unité de sa doctrine; sainte, par lasain-
telé de sa doctrine, quelle tient de Jésus-Christ,
par la sainteté df ses sacrements, et parce qu'elle
ne peut y avoir de saints hors d'elle; catholique,
parce qu'elle embrasse tou> les lieux, qu'acné fait
profession de croire et d'enseigner partout la
même doctrine, de prendre pour règle de sa foi
l'universalité decroyance qui est suive dans tou-
tes les seciélés particulières dont elle se compo-
se; apostolique, parce qu'elle enseigne la doctri-
ne des apotres, et parceque les pa-^teurssont sans
interruption les successeurs des apôtres. nEglise;
domaine temporel du pape. } Eglise; gouverne-
ment ecclésiastique du pape, des conciles, et des
évêques. | Eglise; chapitre ou paroisse. | Egli
se, diocèse. ¡ Dignité d'évêque. , Eglise; édi-
fice consacré à l'exercice public du culte chré-
tien catholique, et dont le plan comporte, com-
me parties essencielles. le sanctuaire et lechœur
pfuirleclergé. la nef en vue del'autelpourlepeu-
ple, la sacristie, le clocher et un nombre plus
ou moins grande de chapelles et s'élevant sur
un parallélogramme allongé avec ou sans porti-
que, ou en croix grecque ou latine. ¡ Igtesiama-
yor: grande église; se dit en plusieurs endroits
de la principale église du lieu, j Eglise cathé-
drale ou collégiale. ¡ Fig. et fam. Ljlesia me lla-
mo; réponse des criminels qui, comptant sur le
droit d'immunité, attaché aux églises, refusent
de dire de leur nom. | li/lesia mllilante; église
militante; assemblée des fidèles sur la terre. I
Ifllesia tritnifftntei église tromphante. assem-
blée des sainis dansle ciel. | Ijlsia de estatuto:
église à laquelle on ne peut être attaché sans
faire preuve de noblesse. ¡ Hombre eclesiástico;
ecclésiastique.
■guacia, s. f. i(¡na-7.ia. Ignatie arbre très rameux
des Indes orientales et de la famille des stych-
noïdes.
Ignaro, a. adj. igna-ro. Ignare; ignorant, qui ne
sait rien, qui n'a point étudié, qui n'a point de
lettres.
Igiiasia, s. f. inus, V. Pereza.
Igiieo, a. adj. iij-néo. Igné; qui est de feu. de la
IGN
ü87 —
IC.L
nalure du l'eu. ||Géol. Igné; se dit des pbénomè- pas iiisliuil. | Ignoianl; mbahiledans sa profes-
nes produits par le feu. i »'""• Il S'emploie substantivemem dans lous 1rs
■gnciicciicia, s. f. i<ini;si¿n-zin. Didacl. Ignés- ' sens de l'a.ljeclil' en parlant des personnes.
cence; étal d'un corps ignesccnl. ': ■K«oruiitemeiite, adv. ignoranté-mén-ié. Igno-
■gneitcciUc, adj. {¡jnés/i-n-té. Didact. Ignesccnt, , ramnienl, avec ignorante
igné, en feu. |1 Igneseenl; qui brûle, qui s'en- j iKiioi-uiHiiicado, u. part. pas. de ignoruntipcar.
llamme. I l^noraniilié, e.
I^mícIohi s.'f. ifj-nhion. l^nilion; état des corps ■anorumiiicur, v. nr {(¡noranliftkar. Ignoranti-
qui brûlent, et dans lequel ils présentent une \ bei; rendre ignorant.
couleur rouge, ou <run roupie hlanc. || Ignition; isnorantiJi», a. adj. dim. dc ignorante. Igno-
élal d'un coips même incombuslible saturé de j ranl, ignare.
calorique au puinl de produire de la lumière, cl I{£»«i"aiiii.<»iino, a. adj. sup. áiignorante. Igno-
d'èlre sisible dans l'obscurité, l Ignilion; aclion j ranlissimc, Irè^-ignoranl.
d'élever la température de certains corps, de ma- ¡ lsMorauti.mu«, s. m. iíjiioranlis-mo. Ignorantis-
niére à leur donner un éclat particulier sans dé- '»'■; système qui tend a favoriser l'ignorance.
gager de llamme. IgijoraiiiiMtu, adj. ignorantis-ta. Ignorantiste;
«gnicula, adj. í(/-»í-/fo?a.]Vlyih.pprs.Ignicolc5qui parilsan de l'ignorantisme.
adórele leu. i¡ S'emploie súbstanliv. j Isiun-antom, a. adj. augm. de ignorante.
Igiiiforo, n. adj. ig-ni-féro. Uidacl. Igniférc, qui
porte, qui transmet le l'eu.
igiiÎKcno, ig-nig-kéno. Mytli. rora. Ignigéne: né
du feu.
IgiiiMiticia, s. f. ig-nispi-zia. Ignispicie; divina-
tion par rinsperlioii du feu.
Igiiivomu, a. udj. ig-ni-vumo. Ignivomc; qui vo-
mil le feu.
Iguivoi-o, a. adj. ig-ni-voro. Ignivore; qui mange
du feu.
Igiioltil, adj. inus. V. Innoble.
Ign»l>ili<la«l, s. f. iij-nobili-dad. Didacl. Ignobi-
lité; qualité de ce qui est ignoble.
Igiioltle, udj. inus. V. Innoble.
iKiioItleiiioiite, adv. V. Innoblemente.
■ siiugrafia, S. f. V. Yenografia
Ignorar, v. a. ig-no\av. Ignorer; ne pas savoir,
n'avoir pas connaissance, n'être pas instruit,
iiifnrmé de.
Ignoto, u. adj. inas. T. Desconocido.
■ groja, s. m. mus. V. hjlesin.
Igual, adj. íí/oMrt/. Epal, pareill, qui est sembla-
ble. Il Egal , uni, qui n'est point rabulcux. |
Egal; ires-ressembbint. || Egal; qui a les mêmes
qualités, les nièmespropriétes. \\ Egal; niiiformc,
toujours le même. || Al igual; seinblablement,
paieillemenl, || Kn igual, al igunlde; au lieu de,
a la place de. i No ser itjual; différer. I| Quedar
ó dejar à lodos i¡i nales; ne pas faire de jaloui,
refuser à tous égalemonl une même chose, u
S'emploie sul)>taiitivemenl.
Igual, adv. L'nùnenl.
Ignominia, S. f. ig-nomi-nia. Ignominie; affront ' Iguala, s. f. igoua-la. Trailé; convention dc com-
sanjilunt qui nuit à la réputation d'une person-
ne, (jui l'ail perdre l'honneur, opinion d'une pro-
fonde humiliation attachée aux peines et auxsu-
plices des crimes bas, el qui souille le nom de
celui l'a encourue.
.lg;ioniinlo.«anieiitc, adv. ig-nominio-samén-té.
Ignominieusement; avcg ignominie.
lgn0iuinioi«ÍMÍiiiaiiient<', adv. sup. de ignoninio-
samente. Très- ignominieusement.
IgnoniinloNÍNÍn>o, a. adj. sup. de ignominioso.
Très-ignominieux.
IgnoniiuioNo, a. adj. ig-nominio-sso. Ignomi-
nieux; qui porte ignominie, ([ui cause de l'igno-
minie.
Ignorable, adj. ig-nora-blé. Néol. Ignorable; que
l'on |ieut ignorer, quil est permis d'ignorer.
Ignoi-acion, s. f. inus. V. igonrutuia.
Ignorado, a. part. pus. de ignorar. Ignórele. ||
S'emploie adjcctiv.
Ignorancia, S. f. ig-noran-iia. Ignorance; défaut
de savoir, de connaissance. || Ignorancia crasa;
ignorance crasse, grossière, il Ignorancia de f/c-
rec/io; ignorance dedroil. il ¡¡inoranciade hecho;
ignorance de fait. || Ignorancia afectada; igno-
rance affectée, qui a pour cause une négligence
coupable, j Ljnorain ia no quila pecado; ligno-
raiice volontaire n'excuse personne. | Pre-
tender ignorancia; prétendre cause d'ignorance,
s'excuser sur ce qu'on a ignoré telle ou telle
chose,
Jgnorant«>, adj. ignoran-li. Ignorant; (¡ui est sans
savoir, sans étendue, sa connaissance. || Igno-
rant, qui ignore certaines choses, qui n'en est
merce, marché. Il Niveau demaçon. j .\ctiond'é-
galer. || Adv. A la iijuala; pareillement.
Igualación- s. f. iijonala/.ion. .Vctiun d'égaler. 1
Equation algébrique. Ij Traité, convention, nl'rat.
Distiibution a\anl partage aux héritiers qui ont
moins rei.'u.
Igualado, a. part. pas. de igualar. Egalé, e. adj.
lias, rasé uni. | Dejar à uno igualado; rouer
coups, laisser pour mort.
Igualadas, adj. pi. iguala-das. Se d,l des oiseaux
qui ont mué.
Igualador, a. S. igualador. Celui qui égale.
Igualamiento, S. m, V. Itjualacion.
Igualanza, S. f. inus. V. Igualdad. | nus. V.
Igitala.
Igualar, v. a. igoualar. Egaler; rendre éf;al. ¡
Egaler; estimer e;;alemfnt. j Fig. Teñirles pas-
sions dans l'équilibre. I Egaler; aidanir , rendre
uni. ¡ Egaler, ne mettre aucune différence en-
Ire deux choses, j Egaler, assimiler. ¡ l'rat. Ega-
liser; égaler les partages des lois. ¡ .Mleurer;
mettre de niveau deux choses conligiies. ¡ Ajus-
ter, faire acciuder. ¡ Traiter, s'aicorder. ¡ Ton-
I drc, rendre uni, en parlant des bois, des gazons.
¡ Igualar la saii(¡re: faire une seconde saignée
pour laisser des deux côtés la même quantité dc
sang. I l'ig. Donner un souiflel sur lautrc joue.
¡ Fair lectmlre poids. ' Igualar las mercade-
rías; propoi lionner la qualité des murdiandi-
s.'s à leur prix. | Igualar un terraplén, un pa-
sco; dresser une terrase, une allée. ¡ u. n. Ega-
ler; être égal.
■ giialarMc, V. pron. î(/oiia/ar-îc'..S'ègaler, se com-
ILE
688 -
ILI
parer, «c mettre on parallèle. ¡ S'accordor. se li-
gupr, s'associer. ¡ Convenir d'un solaire pour ■
son salaire pourson Iravail. | luire au niveau, j
■ifiiuidiid, s. f. iiioiuililiitl. Ki;aliliS conrorniilé, I
parilé, rapport enliedcs |iersonnes ou des clio- I
ses. \ Kfiiilité, uiiiroiinilé. • Kf^alilé, sinipliiiti; j
réciproiiiic dnns Icsniiiiucres. (lansle Ion. ¡ ]L'^a-
Vúri celle (lui est riilrc tous li's liotnnii's |iiir l;i '
coiislilulioii de Irur iialiire. ¡ li^'alili-; correspon- '
dame, luopoilion dcsparlies dun loul. ¡ l(jual~
dtiil lie niinno; éjialilc d-ûni''-
■ en a le 7.11. s. r. inus. V. I ¡unidad.
lKii»ll<*n- ^' ><*• dini. de i(]ual.
iKiialillo, s. m. V. lijitaüro.
g;.'iialilo, s. m. V. I<iiiiiliri).
itfiiiilidsMl. sr f. V. Í¡iiiiili¡ad.
lK>i<>l">('"tc< •''dv. í^oi(riím(!n-/¿. Egalement, d'u-
ne iiiiinièie é^ale.
Igiiitiia. s. (. í'/ot/a-íii. Rrpél. Iguane: lé/ard
a'nphibie ■d\\mi''rique. Timille des eumérode^,
dont la (liairesl très-delieatc.
igiiiiiiido. u. adj. i(jnii(ini-do. Erpét. Iguanidc;
qui a la rurnied un igunnc.
ijKuttaodo. s. lu. ÍQi)Hn)ii)-dü. Erp^t. Iguanodon;
{jenic de reptiles saui iciis fossile:".
■ K<>»i'»fi>< ^ '"■ Í!1<>>uiriiu-!ii)ii. li:narueu: animal
aniplulue du IJrésil de la fjrosseur d'un l.œul'.
ISHi'iaiio. «. adj. ifjouvin-uu. l^urien; qui est de
la iribud'lgur, qui appa.lientà ses habitants.
Ijada, s. .. i/-/ta-f/u. l-lane; eôté de l'animal. | Fi-
let de porc. ¡ l'oint de coté, j Fig. Tener su ija-
rfrt; avoir son côté faible, n'èlre pas également
bon à tout.
■Jadear. V. n. iij-hadmr. Haleter; battre des
(laïus, en parlant surtout du cbeval.
■Jar, s. m. V. Ijada.
Ilacerable, adj. i7a:('ra-¿f/e. Uidact. Illacérable,
qui ne peut être lacéré.
■lacerado, da. S!íA\.üazéra-do. Ulacéré; qui n'a
point été lacéré.
■lacioii, s. f. Ulation, conséquence ; qualité de ce
qui est conséquent.
■lap.<!o , s. m. ilap-so. Chute suave. |, V. Influjo.
■ latlvu, va. adj. i7n(i-ro. Qî» (J" y^u\^ inférer.
■loadeina , s. f. Héadél-fia. .\nal. Ué.idel phie; di-
fformité que présente un être double, depuis et
compris le bassin.
Ilcadeinano, na. aáj.iléadél fin-no. lléadelphien;
qui est du genre de l'idéadelphie.
■ leadélfleo , vn. adj. iléadclfi- o. Anat. lléadel-
phique; qui offre les caractères de l'idéadelphie,
■leadeîfo.s. m. ?7t!ai/e/-/'o. Anat. Iléadelplie ¡mons-
tre qui offre le pbémomène de liléadelphie.
■lecebra, s. f. ilé-zêbra.'Boi. lllccèbre; genre d*
plantes, de la famille de amarantacées.
■ lecébreo , o. adj. í7c:¿-6r¿o Bot. lllécébré; qui
ressemble à un illécébre.
■leeébreoü, s. m. pl.jíezé-fcríOíí.Bot.lllécébrées;
tribu delà famille de,s amarantacées ayani pour
type le genre de illécebre.
Ileeébi», s. m. í/c'ití- /no. Bol. lllécèbrc ; genre
de plantes delà famille des amarantacées.
llesaliiieiite . adv. ¡Icgalmén-lè. Illégalement;
d'une manière illégale.
ilciBible, adj. i7('(;-/i;tir. Illisible; qu'on ne peut
pas lit e.
tlecillnmdo, da. adj. iléij-liidmndo .9^? ¿li de re
;]u'on a rendu üjégiiiaie.
■Icgitiiuamentr , adv. Hc;)-liUimainvn-lr. Illégi-
linienient; d'une maniere illégitime.
Ilegitimidad . s. f. ilég-hitinxidadd. Illégitimité;
defanl de légitimité
■icKliiniar , v. a. Rendre , Ulégilimc ; priver delà
légiliniile.
lleKitliiio , ma. adj. il(hi-lu-timo. Illégitime; qui
n'a pas les comliliuns voulues par l,i loi pour
être légitime. |¡ llijn ilrjíiinio: vwcmw illégitime;
né hors le miiiiage. |! lllegMime .- qui csteonlrai-
M" aux préceptes divins et à l.i rais)ii. || Illégiti-
me , injuste.
■leitiM, s. f. ilé-iiis- Méd.Ileiic; iiiflammalion de
l'iléon.
■ leo, s. m. i-Un. lléo; mot latin qui signifie in-
te«tiii, cl qui entre dans la formation des mots
<dmpii>ésqui suivent.
Ileo eeciil. adj. l'-ZV) i^Unl. Anat. lléo-cœcal;
«lui lient à liléiui eliiu (opcum.
lIéo-dieli<ii(e . s. f. í-/(ío-r/ík/í-í/ífe. Médec. Iléo-
diclidile; iidlammaiion de l'iléon et de la valvule
iléo cœcalle.
Ileo-liimbar . adj. i/('i)-/oi/»)?)rtr. Anat. lléo -lom-
baire ; qui ainiariienl à l'iléou et à la région lom-
b.iire.
Ileo-traiiNverMo-Nub-eAtiTiial , adj. et S. m.
i Ivntrnnsrer-so sonbo-ésstcrnn' ; .\nat. lléo-
traiisx ersD-sous-slernal; sedil d'un muscle de l'-
abdomen delà grenouille.
Iledgrafia, t'-íé');,>r((/i-íi. Didacl. lléographie; des-
cription sur les intestins. Il lléographie ; traité
surles intestins.
lleasi-nfico ,c«. adj. í-/¿o7rn-/iko. Didact.lléogra-
phique; qui appartient à l'iléographie.
ileografo, p. m. i-leo:¡rn-fo. Didact. Uéographe;
qui s'occupe d'iléographie,
lleolu8Ía,s. f. ilèoloj-hia. Didact. Uéologie; trai-
té sur les intestins.
Ilcalósico , ca. adj. i-Uolog-hi o. Didact. lléolo-
gique; qui appartient à l'iléologie.
■lc«lopi.<ita , s. m. i-léolo'i-hiss-ta. Didact. Uéolo-
1 gisle ; qui s'occupe de l'iléologie.
' Iléon , s. m. i-lèon. Anat. Iléon ; la plus longue
portion de l'intestin grôle , qui est étendue de-
puis le jéjunum jusqu'au cœcum.
l|eoi«, s. m. pi. i-léoss. Anat. Iles; les flancs; les
deux parties inférieures et latérales du bassin.
IleoNla. s. f. iléo-ssia. Méd»c. Uéosie; iléus; ma-
ladie inHammatoire ou nerveuse , ainsi nommée
parce qu'elle paraît avoir son siège dans l'intes-
tin iléon, ou bien parce que dans cette affection,
les intestins sont souvent roulés et comme en-
tortillés.
ileosi.ti ,s. f. iléo-ssiss. Médec.Iléose; maladie de
rintcslin iléon.
j Ileso , sa. adj. Hé-sso. lllésé; qui n'a reçu aucune
blessure. Il lllésé; qui n'a souffert aucun tort,
aucun dommage.
■ letrado, da. adj, íííra-do. lllélré; ignorant, sans
I étude; qui n'a aucune connaissance en lîlléra-
j lure.
■linca, adj. f. ili-ala. Médec. lUiaque;sc dit des
^ maladies de l'iléon.
_ Iliaco, ca. adj. ilia-i o. Anal. Iliaque; qui appar-
tient aux flancs. Il Hues itiar»; os iliaque. || Fo-
sa iliaca: fosse iliaque. | Palhol. Pasión iliaca;
iléus. ¡I Anl. rom. Fiestnsiliacas; fêtes iliaques;
réjouissances lustituées par Auguste, en cora-
ILl
- 089
IMA
incmoralion de la balalllc dActiimi.
liinco. s. ni. Oinitli. Uiac; sorte de piiisoii d'Amé-
rique.
Iliaco -iiiiLiiculiii-, adj. ili-nkomous'.oulur. Anat.
lliaco-musculaire ; (jui apparlictil aux muscles
des îles.
Ilialio-trocaittUio, adj. ili-akotroknnti-no. Anat
lliaco-lroclianlin; se dit du musile iluKiue, à
raison de ses attaches (lui se iunt dans la losse
iliaque au troclianlin.
litada, s. f. ilia-da. Iliade; poème d'Homcrc qui
retrace tous les événements delà guerre de Tr<jie
produits par !a la colère d'.\cliile.
Ilial, adj. Anat. Ilial; qui appartient à l'os ilium.
Iliiicral, adj. lilibènil; qui n'est point libéral.
llil»iTalidail,s. f. lllibèralilé; caractère de ce qui
n'est point libéral. ', lllibéralité; avarice, parci-
monie. ¡ Folil. V. Anlilibcralismo. ¡ lllibéralité
action, parole, sentinii-nt contraire à la dii^nité
qu\ convient au caractère d'un homme libre.
llil>eraliiinio, S. m. Y. '^crhilisino.
Illheralnieiitc, adv. Serbiline)if('.
aiiltei-itaiio. lia. adj. ilihiriUi-nu. Illbérilanien;
qui est naturel d'IÎibéri. | Uibcraiitain, (jui ap-
partient à Ibéri ou à ses habitants.
ilIciMicas, adj. et s. 1'. pi. U'ai-néass. Bol. Uci-
nccs; famille de plantes qui ont pour type le gen-
re ilex.
Ilicio, s. m. (7i-zio. Bot. Illicium; genre de plantes
de la famille des magnoüacées.
■Iicitanic4itc, adv. ili-zitainén-té. Illiiitement;
d'une manière illicite,
IlicUo, (a. atlj. ili-iito. Illicite; qui est prohibé
.par la loi, contraire aux bonnes mœurs ou à l'or-
dre public.
lliinitacloii, s. f. Illimitation, étal d'une chose
illimitée; qui n'a point de limites.
Iliinado, da. adj. ilima-do. Techn, lllimé; «jui
n'a point été limé- On dit mieux. Sin limar, pur
limar.
Ilimitado, da. adj. iliinilado. Illimité; <iui est
sans bornes, (jui na point de terme.
■ lio, i-lio. Ilio; abréviation du mot ilion, quientrc
dans la composition de plusieurs mots d analo-
mie.
llio-alidoniinal, adj. Anat. Ilio-abdominal; sedit
d'un muscle interne abdominal qui s'attache à
la crête iliaque et se porte dans les parois abdo-
minales qu'il concourt à former.
Ilio-apoiiciiro!>io-reiiioral, adj. Anat. Ilio-apo-
néorosi- fémoral; se dit du muscle tenseur de
l'aponévrose.
Ilio-capMulu-trocaiitiiio, adj. Anat. Uio-cap-
sulo-lrochanlin; se dit du muscle qui prend ses
attaches à l'épine-iliaque antérieure.
lllo-costal, adj. • Anal. Uio-csstal; se dit d'un
muscle carré des lombes.
Ilio-crc.stl-tliiial, ailj. .Vnat. Ilio -crèti-tibial, se
dit du muscle de la cuisse.
llio-feaioral, adj. Anat. llio-fémoral, qui appar-
tien à l'iléon et au lémur.
llio-liipoxúMti- Ico, ca. adj. Anat. llio-hipo„'as-
triijue, qui concerne l-iléon et l'hypo.^a-itre.
Ilio-iiisiiliiai, adj. Uio-iii;;uinal , se dit d'un ra-
meau nervi'ux de la même paire, (¡ui va au mus-
cle asccendanl de l'abdomeu.
llto-lMiiiilu-ti'ocaiitorlo, adj. et s. .\nat. Ilio-is-
chio-trochanlérien , se dit du muscle petit fes-
TOMO V.
Illo-luinhar, adj. .\^nat. Ilio-lombaire ; qui va d*-
l'iléon a la région lombaire.
Ilio-iuiiilio-coMta!, adj. .Vnal. Uio-lombi-co^ial
sedii du muscle carré des l)mbes.
Ilio liiiiibo-co.Mto-abdoniiiial , adj. \iiat. llí(j.
lumbo-costo-abddominal. qui appartient a l'ilion
aux lonjbes, aux côtes et à l'abdomen.
iliit-lsiiiibo-vci-iobral adj. .Vnat. llio-lombo-vcr-
làbral, se dit d'un liu^amcnl appelé plus généra-
lement iléo-lombairc.
üiun, s. m. .Vnat. lliou, nom donné à la pias gran-
de des pièces osseuses qui forment l'os coxal
cliez les fiplus et l'enfant , probablement parce
(|u'ellc semble su|)pin ter l'intestin iléon ou plu-
tôt parce que la rrèlc qui lui appartient es! con-
tournée sur elle-même.
IIii.Htrai-Mo, V. pron. ilustrnr-sc. S'illustrer, ac-
quérir de la gloire. || S'éclairer; acquérir des
Connaissances sur une matière.
llii.strc, odj. ilôiiss-tré. Illustre, éclatant, célè-
bre, élevé au-dessus des autres par son mérite,
par ses talents, sa naissance etc. || Hist. Illus-
tre, litre honorilique que l'on donnait chez les
Komains, aux membres de la première des qua-
tre classes privilégiées établies dans l'Empire
à partir de Dioclétien.
■ItiotrcHicato, adv. ilon-strèmén-tè. D'une ma-
nière illustre.
Bla'^ti'oza, S. f. inus. Qualité de ce qui rend illus-
tre.
llu.>i(ri<4lnio, ma. adj. ilousstri ssimo. Illustris-
sime; très-illustre. — Illustrissime; titre d'hon-
neur qu'on donne principalement anx princes de
l'Eglise,
il%aita, s. f. ilvai-ta. Miner Ilvaïle, sorte de mi-
néral de fer.
lllaatpx;!!, S. m. Uian-hàn. Ichthyol. Illanken;
poisson du genre saumon.
lilosiioria, S. f. illospo-ria. Bot. Illosporie; gen-
re (le licheos.
■ma, s. f. Imnia; ocre rouge et ferrugineuse, pour
la teinture et la peinture.
■mani, s. m. i-mam. Imam; ministre de la reli-
gion mahométanc qui fait le service dans
une mosquée. ¡1 Imam: titre qu'ont porté les
Califes et qui est passé aux sultans ottomans
par l'effet d'une cession qui leur fut faite par
le dernier Calife .Vbbassideqni régna en Egyp-
te. Il Imam, titre que le sunnites donnent à ceux
de leurs docteurs qui jouissent d'une esti-
me particulière. || Imam, être doue de vertus
surnaluiellos, en qui réside l'autorité spiritue-
lle et temporelle chez les Cliililes,
■ manato, s. m. imana -to. Innnale; digniló;
fonctions dimui. | linamale; temps que durent
les fonctions de l'iman,
■aiaii, s. m. Miner. Aimant; mine de fer oxyde
ayant la doui)le propriété de manifester des pô-
les magnétiques, en présence d'une aiguille ai-
mantée et de comuniquer la même vertu à des
barres d'acier. || Pins, .\imant; minerais de fer
qui evercenl um- aclion polaire sur l'aiguille ai-
m.in'ée. || Ainianl; points de la surface d'un ai-
mant. Il Imtn (irlifirini: aimant artiliciel, fais-
ceau de lames de fer ou d'acier aux quelles on a
communiqué par le frottement les propriétés de
l'aimant naturel | Atracción ilelimm. lepuUiou
4'»
ll.L
— 000 —
ILU
4l(' l'nimnnl. ¡ Itcclinarion tiel ¡inau. tli-clmai-
sondf l'oiniaiit. ¡ (lliim. I ntaïuii siniral, ait\uiui
iirsriiical. ¡ l'if;. Vimaiil. i|im atluc, (jui iitlachc.
llmMuti''llKiiiM, s. f. iiiiiiiili'liii-tnn. \u\.. ^r. Iinaii-
l('li^:mr; sorlc <lc jcii en ii^age tliez les (¡rccs,
t|iii (•tiii^i>iiiil .1 délier dos courniios formaiil un
nd'uil furl loniplitiue.
lllVtiMM». s. m. ilio-iico. M.Mli. Uionée: caiulaine
liDven; lils de IMiorlias.
lliit-p«-rtiiico. ndj. Anal, llid-pectiné; quise for-
me par la jcmriion de la hrantlic de l'os ilion
a\ec relie (lu ptjl)is.
lli«)-|t<>ruiiiano, iia. ndj' Anal, llio-péronicn; se
(lii (1-iin des muscles de la cuisse de la sala-
mandre.
ilio-|>retihlul, adj. Aiiat. llio -prélibial ; sc dil
d'un des musdes de la misse.
■ ll<»-|»iiht-<*oHto iilt«!oiiiiiial. ad]. Anat. llio-
piihi-eost^i-alidominal, (ini apparlienl en même
temps à l'ilion, an pubis, au\ coles el a l'abdo-
men.
ilio-rntilinno, nn. adj. Anal, llio-rulilicn ; se
dil <lu muselé droit antérieur de la cuisse, paree
qu'il se porte de l'épine iliaque aulérieuie cl in-
férieure à la partie supérieure de la rotule.
iMo-Huci-o. adj. Anat. llio-sacréc; qui appartient
a l'os iliaiiue et au sacrum.
■lio-wacrn-reinoi-nl , adj. Anat. llio-sacro-fémo- ;
rai, se dil du muscle {;raiid fessier.
Ilio-trncniiterio , adj. Anal. llio-lruchinUérien;
se dit des muscles des fesses.
■ lipo, s. m. i-/í/)ü.l$ol. Hipe; arbre fort élevé et
laiteux de la famille des sapctilliers, qu'on trou-
ve au Malabar.
Ilíquido, do. adj. i /¿'-'.((io. Sc dil d'un compte
qui n'a pas été supputé.
IIIqúll!i-adn, da. adj. í/íki'/i/.a-í/o. l'hys. Uliqué-
fié; qui n'a point élé liquelié.
Ilirio, a. adj. et s. ili-rio. Géogr. lUiryque; qui est
naturel d'Ulyrie.
■Ii<iiada.<4 , s. f. pi. iUssia-dass. Mvlh. Uissiadcs;
nymphes du lleuvc llissus. )>rès d'Ail. éncs.
Iliiildof), adj. et s. f. pi. Hissi dass. Mylh. Uissi-
des; surnom des muses, pris d'Uissus, sur les
bords duquel elles avaient un aulel.
IIlNion, s. 111. ilission, Erpét. Uyssion; genre de
serpents.
Iliterato, s. m. títíera-ío. lUitérairc; illétré. V.
llletrado.
Ilogloauientc. adv. ilng-hihamén-lé.lWo^iquc-
menl; d'une manière illo};iquc.
Ilosieldad, s. f. Uofi-hi/.idndd. Didacl. Illogici-
lé; qualité de ce qui est illof^ique.
lioso. Méd.Y. Estreismo.
llosporîa, s. f. i/ospo-ria. Bot. llosporîe; genre
de plantes.
Ilota, s. et adj. ihi-ta. Ilote; babilant de la ville
d'Hélos; dans le Péloponnèse. || Uole; qui est
réduit par la force des gouvernants ou des cho-
ses au dernier élal d'abjection, d'ignorance.
Ilotismo, s. m. ilolis-mo. Didact. Ilotisme: état,
condilion d'ilote.
■lucido, da. adj. iloiiii-do. lUucide; qui n'est
point lucide.
Iluminación, s. f. íioxHJi'níizíoií. Illumination;
lueur produite par les corpslumineux. |i Illumi-
nation: action de illuminer, résultat de celle ac-
lion. I lUuminalion; grande quantité de luiiuè-
res qu'on dispose plus on moins symélrique-
menl à l'occasion d une léte, d'une r<-jouissan-
ce. d'un allni^e^saire. Il l'ig. Illumination; lu-
mieic ( élcsle (|ue Dieu ré^iand quelquetoi-, dans
les ùmes.
Iluniinudo, do. adj. ilnuin¡)ia-díi. Illuminé ; qui
e>l orné île lumières.
liiinilnado. S. m. Itluiniin-; individu (¡iii appaile-
nail a la sei le fnmii'e pur \ illalpando ver IST.j
et ICiiH. ¡j Illiiniiiié; chrétien fanatique (jui cro-
yait élre inspire de Dieu d'une manière spécia-
le, il iron. Illuminé; nom donné à des i harlatans
mystiques et à tous ceux qui s'occupaient de
magie
lldiiiinador. ra. S. Illuminaleur; celui (|ui se
charge de faire des illuminations. | Illumina-
leur, qui possède ou (jui cultive larl de distri-
buer les lumières de manière à produire l'elfel
le plusagréable.jillluminaleur.-surnunidc sainl-
Gregoire.
Bliiminni', v. n. Ulnmini'r; édairer, répandre dp
la lumière sur (jueUiue corps. |¡ Illuminer; faire
des illuminations. |1 l'ig. Illuminer; éclairer l'à-
me, Iciilendemenl en matière de religion.
iliiiniBioiivo, va. adj. i/'>)>)ri/>Ki(i-rii. Illumina'
lif; qui illumine, en parlant le langage mys-
tique.
lliiniinÎNnin. S. m. ilinnulins-mo. llluminisme:
système des illuminés, j niuminisine; doctrine
de la sociéié des illuminés politiques fondé par
Adam Weishaupt.
■Iiiniinlsta, s. m. ilouniinis'ta. llluniinisle; par-
tisan de l'illuminisnic.
llniii(no.>io. Na. adj. iloumino-sso. l'hysiol. lllu-
inineux; (]iii n'est point lumineux, obscur.
Bluslun, s. f. Illusion; apparence fausse et trom-
peuse, erreur de sens ou de l'esprit (]ui fait pa-
raître ce qui n'est pas, ou autrement qu'il n'esl
en ell'et. Il Fig. Illusion; imagination, chimè-
res. ré>es íjiron aime à concevoir comme des
réalités. || Illusion; action de concevoir des chi-
mères. || Illusion; étal de l'esprit sufl-influpp-
(e des rcves chimériques. || Illusion, songes;
fantômes qui llalienl ou qui troublent l'imagi-
nation. Il Hacerse ilusión; se faire illusion.
Iln.xionado, da. adj. et part. pass. du v. ilusio-
nar. Illusionné, c.
Ilusionar , V. a. Illusionrer ; causer des illusions,
faire illusion,
iluNioHoi'sc , V. pron. ilovssionar-sé. S'illusion-
ner; se créer des illusions.
llii.>>svo, va. adj. V. Ilusorio.
Bluíio, sa. adj. î/oh-sso. Abusé; trompé, séduit,
qui est emporté par une illusion.
Ilu.<4ur , V. Enfjaùador. || Burlón.
BliiKoi-loiiii'ntc , adv. iloussoriamén-té. Illusoi-
rement; d'une manière illusoire.
lln««orio, a. adj. iluss-rio. Illusoire; captieun.
qui trompe par de fausses apparences. |j Illusoi-
re; inutile, sans résultat.
lln!«trorion, s. f. Illustration ; action d'illustrer.
1 Illustration ; marques d'honneur qui illus-
trent une famille.
llnsli-adisinio, ma. adj. sup. àc ilustrado. V.
ce mot.
lluf^trado. da. adj. iloustra-do. Illustré, qui est
illustre. I Eclairé: qui a desgrandes connaissaa-
ces scientifiques. Il part. pass. du v. ilustrar.
t. M h
nni —
IMI
V. iM' vcibc.
■ liiHtraiitv, |tiul. iHO. Jii V. ihiiitrar. (a'\u\ qui
illiisue.
lliiNtrur. V. a. llluslrtM ; ilmiiIic illustre. | lùlat-
lerl-cnltîiulcmciil. ¡| Eclaircir expliqmTunpuinl,
une mali( rc. |1 TIicd!. Inspirer, cclaircriiilcrieu-
rcincnl.
Imaiitópctlo, adj. hnanlo-pédo. Ornilli. Iniaiilo-
pèdc , se fJ:t liosuiscaux à cuises cl jambes Ion-
iques à moitié nues.
liiiurete, s. m. iviarc-lé. Iniarel , lu^pilal , mai-
son pour les voyageurs chez les Turcs.
Imúriiipnn. s. t'. imnr-ména. ¡Uyth. Iniannène;
divinité qu'on croit être la même que le Destin.
liiiiititlia, s. f. imali-dia. Entom. Irnalidia, gen-
re d'insectes coléoptères de l'Amérique méridio-
nale.
■ ■tibeliiblc , adj. ¡nimbéln-hb'. Imbuvable, qui
n'est pas susceptible d'être bu.
imhccil, adj immbé-ril. Imbi'cille, (jui est dans
l'imbécillité. Il Imbécile , stupidc, sot , idiot. ||
Imbécille; qui est d'un ¡mbécille.
Imliorilitiad, S. T. Imbécillité , faiblesse d'esprit
qui Ole plus moins la ficuité de comprendre, de
metlredc la suite dans ses idées. 1| linbccillilé;
sottise, niaiserie. || loibccillité; Irait d'un imbé-
cile.
luiboeilmentc , adv. ùiii»d;iiinèn-{J. Imbécillc-
ment ; avec imbécillité.
Ijiiheudito, ta. adj. immb'endi-lo. Théol. Imbé-
ni ; qui n"a point clé béni. | Fig. Imbéni; qui
n'est point béni.
■ ittbvlc, aJj. anc. immhè-lc. Faible , lâche ; im-
propre I our la guerre.
Iinhci'iie. adj. hninbér- bii. Imberbe , qui est sans
barbe. (| Bol. Imberbe; se dit des plantes dont
les tètes des Oeurs, les feuilles ou les divisions
sont dépourvues de poils. | Ichlhyol. Imberbe;
qui n'a ¡¡oint de barbillons. || Orniih. Imberbes;
<iui a le bec glabre à la base.
iiiil»i>i>r,»e<4, s. m. [)l. iinmhcr -bèss. Ornith. Im-
l)crbcs : tribu de sylvains anisodaclyles , com-
prcHanl les oiseaux dont le bec est glabre à la
base.
Imhllticlon, s. f. Imbibition, action d'imbiber, [j
Imbibilion ; action d'imbiber. |! Imbibition; fa-
culté de s'imbiber. || lîol. Imbibition ; action de
se charger de l'humidité ambiante.
IiiibieniM, s. m. immbirr-un. Hiver. V. Inx'iprno.
■ iiiboi'iialo.s, s. m. pi. iinniborun-lèss. Mar. Da-
lolots ; canaux, grands trous inclinés que l'on
perce dans la fourrure de gouttière d'un vais-
seau tribord et bàb )rd sur tous les ponts, pour
l'écoulement des eaux à la mer.
Iiiiborrabic, adj. iimnborrn-blé. Ineffaçable; qu'
on ne peut effacer.
lnibi*ain!en.oi>, ailj. Mylh. Imbramien ; surnom
de Mercure chez les ('.ariens.
liiibrasJa, adj. Mylh. Imbrasie; surnom de Ju-
non parce (ju'on croyait qu'elle éta'il née sur les
bords de IMmbrasus.
iinbrlcarloii, s. f. Imbrication •, superposition de
corps , de feuilles , d-écailles , de tuiles imbri-
quées, cl qui s'enfhassenl entre eux comme
les briques d'un toit.
liiibricailo, «la. adj. immbriWa-do.lUsl nat. Im-
briqué , se dit des parties qui se recouvrent les
unes les autres comme les tuiles d'un toit.n''^'*
L.slairtbics iinhriradus , étamines mibnquées
celles qui sont disposées en gradins, et qui se
recouvrent les iines les autres. || l'rtulni imbri^
endos, pétales imbriqués, ceux qui. a\ain hé-
panonissement , se recouvrent ]»articlleineni les
uns les autres. || liscamas imbricadas, sípianies
imbi iquées, se dit des squames du pendine.
quand, étant sur plusieurs rangs, celles dc:^
rangs inférieurs sont progressivement iilu>- lun-
gues que celles des rangs extérieurs. | Icbthyol.
Kscatnas imbricadas , écailles imbriijuées . ce-
lles qui , dans les poissons, s'ap|)liquent en par-
tie les uns sur les autres. || Fntom. Anlcnns im-
bricadas; antennes imbriquées , celles dont les
articles, eiililés par le milieu , sont concaves á
leur sonimel , de manière qu'ils recon\renl la
base de celui qui suit , comme les tuiles d'un
toit.
■lubricniiti'.adj. immbrihan-lé. Bot. Imbriquant
se dit des folioles d'une feuille composée lors-
que , pendant le sommeil de la plante , elles
s-appliquent le long du pétiole qu'elles cachenl
tout entier en se rec(mvrant les unes les autres
comme les tuiles d'un toit. || Ilist. nat. Imbri-
quant . se dit en général d'un corps qui est com-
posé de pallies placées en recouvrement les unes
sur les autres.
Imbi'icativo, vn. adj. immbiihuti'i-'). Bot. Imbri-
calif , se dit des feuilles encore renfermées dans
le bourgeon . lorsque leurs rudijnenls sont ap-
pliqués en recouvrement les uns snr les au-
tres, et forment plus de deux séries. | Imbrica-
tif, se dit aussi de l'Kstivation quand les par-
ties d'un tégument floral sont ^erticillées sur
deux ou plusieurs rangs, que l'ordre de ces rangs
n'est pas bien déterminé, et que les pièces se
recouvrent les unes les autre; à peu près comme
les tuiles d'un toit.
Isnbtiitlo , lia. adj. et part. pass. du v. imbuir.
Imbu, e. Il rréoccupé , infatué . e.
iiubiiir, V. a. Imboirc, pénétrer, faire contrac-
ter. Il Induire , persuader , endoctriner. \ Pous-
ser, porter à faire quelque chose.
imbulr.se, V. pron. t(íi»i/yüi«i''-íe. S'imboire , se
[)énélrer.
Dinbiiito, V. Imbuido.
litibiirsaflo, (la. part. pass. do v. imb}trsar. V.
ce verbe.
liiibiirNai-. V. a. inus. V. Insdcnlar.
loubiisenble, adj. imboiissl«i-blè. Irrecherchable,
ou'on ne |)eiit rechercher.
Imitable, adj. imita-blè. Imitable, (iiron doit
imiter.
Imitación, S. f. Imitation . action d'imiter. I Imi-
tation, effets de l'imitation, j Imitation, copie
d-un objet (iii'on obtient par un moyen de re^
production, ij Imitation . contrefaçon. Il Imita-
tion , prodin lion de l'esprit on de l'art qui est
imitée d'une autre. I| l.itter. Imitation, emprunt
des images, des [leiisecs. des sentiments qu'on
puise dans les écrits de (]uelque auteur. } Imi-
tación de Jesucristo , imitation de Jesus-i'.hrist ,
litre d'un livre qu'on attribue à Thomas Kcm-
pisouà Jean (lerson. j adv. .1 imiXacioit dr... a
l'imitation de.
imitailo. «la. adj. et part. pas. du v imitar. Imi-
I té , e.
I imIfiKloi-, i-H. Imitateur . celui i\\ú s'attache a
IMP
— (i! (2 —
I.MP
iiniUT.
Imitar,, v. u. Iiiiilcr, tiiirc, ou >'*-ri'ui( cr de t'uiif
oxatlcmcnt les iiionvcniciil, les gestes , les ac-
tions pliysKiiirs (lu'on voit ou qu'on ii \\\ faire.
,' Iniilor, contrcrnirc. ', Imiter. (Hre seniMalile.
¡ Imiter , prendre pour exemple | Iniiler. pren-
dre l'esprit, 'i IntiKtr cl fjinipln , imiter l'exem-
pie.
liiilfarxr, v. pron. S'imiter . (Hre imité. ¡ S'imi-
ter mntuellemeiil.
Iiiiitnllvo, \a. ndj. iniitati-vo. Imilalil, (jui imi-
te . <iiii a la faeulté d'imiter.
■niltiklurlo, rin. adj. imildlo-rio. Imitatif; qui a
ra|)piirl à l'imitation.
liii|>aril>lenirii(o. ad\. impaziblèmèii-ll'. Impas-
siblement . d'iuie manière impassible.
liu|»ncieiioEa , S. f. impaiièn-zia. Impatience,
manijue de patience.
Inipncieiitado, «in. adj. et part. pass. du v. lin-
]>acientar. Impatienté, e.
liiipneioiitaiite, part. prés, du v. impdcii'ntar.
Im|)atientant: qui est propre à impatienter.
impariciitnr, V. a. Impatienter; faire perdre pa-
tience.
luiftiK.irntarso. v. pron. immpaiiéntar-sé. S'im-
patienter: perdre patience.
■ nipariciitcntriitr , adv. imnipazi¿titémén-\i\
Impatiemment; avec impatience.
liiipacieiitiNlitio, Hiu. adj. superl. de impaciente.
Très-impatient.
litipaeliicado, iln. adj. et pari. pass. du v. im-
pacificar. Impacifié, e.
inipacinco, ca. adj. immpaii-fko. Impacifique,
qui est turbulent.
Impnrcion, s, Í. immpah-zion. Méd- Impaction;
fracture avec esquilles du crAne, des côtes, du
Sternum en plusieurs pièces, dont les unes font
saillie en dedans et les autres en dehors.
Impacto, s. m. immpah-(o. l'iiys. Impact; point
ou la force projectile agit sur la pendule.
Impagnitle, adj. immpar¡a-blé. Impayable; qui
ne se peut trop payer.
Impalpalilc, adj. imnipalpa-blé. Impalpable:
qu'est si fin, si délié qu'il ne fait aucune impres-
sion sensible au toucher.
impalpabilldad, s. f. Impalpabilité ; qualité de
ce qui est impalpable.
Impauacion, S. f. Inipanation; hérésie des luthé-
riens, qui croient que la substance du pain n'est
pas détruite dans le sacrement de l'Eucharistie,
et que le corps de Jésus-Christ y est avec le pain'
flmpnnado, da. adj. llist. relig. Impané : qui est
dans le pain.
impaiiador, s. m. Cul-luth. Impanatcur; parti-
san de l'impanation.
ïnipar' adj. Ârith. Impaire; opposé à pair.
■niparcial, adj. Impartial, qui est exempt de tou-
•f partialité.
■niparcinitdad, s. f. Impartialité; qualité de ce
qui est impartial.
impni-eialmeiitp, adv. immparzialmán-té. Im-
partialement; d'une manière impartiale.
Impardàrtllo. adj. iinmpardali-tilo. Ornith. Im-
pardaclyle: qui a des doigts en nombre impair.
Imparidad, s. f. Imparité; qualité de ce qui est
impair.
■mpariiiervndo, dn. ?iù].immparinerva-do. Bot.
Bnparinervié ; qui a des nervures en nombre
iinpiiii .
Impiii'Ipi-iH'o, iidj. iuiinii.iripé-uéii. Hot. liiipari-
peniié; (lui |Miile des folioles en nombre impar.
ImparNiláliico. ». adj. i tinnp'ir sila-lñUo A\7A\X\ni .
gr. Impar-j llabique;se dit des noms qui ont, au
géiiiiif siii^iulier, une syllabe de plus (ju'aii
niimiiinlir.
Inipni'Niiulto. adj. itinnpdisi'labo. Gramin. lin-
pars\llabe; .te dit des noms grecs cl latins qui
ont plus de svllabes au génitif et aux cas qui en
sont dérivés qu'au nominatif.
Imparlninoiitariaiiipiito. adv. imjnpailaméntti-
nVimcHfJ. l'olit. Impnrlameiilaireinent; d'une ma-
nière iini)arlamentaire.
Impariiemrntnrio, a. adj. Tolit. Imparlamen-
t, i ire; qui est contraire aux usage des parlements.
■ niparntriitr, adv. iiinnpariiién-lé. Impaircment;
d'une manière impaire.
Impni'tiliilldad, s. f. Impartibilité; qualité de
deux fiefs qui ne pouvaient èlrc désunis pour
passer sous deux tètes diil'ércntes. quoiqu'ils re-
levassent de deux seigneurs dilTèrents. || Impar-
tabilité; c[ualilé de ce qui n'c.>t pas partageable.
Impni-tlltic, adj. inimpnrli-1)U'. Impartible; qui
n'e-l pas susceptible d'être partagé.
Impariido, da adj. et part. pass. du V. impar-
tir. V. ce mot.
Impartit', v. a. Implorer le secour, demander
main forte une antoritC a une autre.
Impaiüiltíildad. S. f. Impassibilité; qualité de ce
qui est impassible.
lmpa>)il:lc, adj. iinmpassi-bU. Impassible; qui
n'est pas susceptible de douleur. || Impassible;
se dit de celui qui, par la force de son caractère,
s'est mis au-dessus delà douleur. |1 Fig. Impas-
sible; qni ne se laisse déterminer par aucune
considération particulière.
■iitpn^i>>i*'i»t'»(c< <'i'iv. Impassiblement; d'une
manière impassible.
lmp»«it.iri»si, s. f. Impastation. composition fai-
te de substances broyées cl mises en pAtc. ||
Phil. berm. Impastation; putréfaction de la ma-
tière lorsqu'elle devient opaque et de couleur
terreuse. || Pharm. Impastation; action de faire
prendre la consislence dune pAtc à un corps ou
ù une poudre.
impastoral, adj. Impastoral; qui n'est point pas-
toral.
Bmpaternal, adj. Impalerncl; qui n'est point pa=-
ternel.
Impntriotn, adj. Impatriotc ; qui n'est pas pa-
triote.
Impntrtótioo, ca. adj. ¡mpatrio-tiho. Impatrio-
tique; qui n'est point patriotique.
Snipávidaniciito, adv. (í/í;?i/)a-f íí/anif'n-íe. Impa-
videnienl; d'une manière impavide, sans crainte.
impavidoK, s. f. Intrépidité; qualité d'une per-
sonne impaxide , qui n'est pas accessible à la
crainte.
Impávido, da. adj. im:7ipavi-do. Impavide; qui
n'est pas accessible à la crainte.
Impccni>iiidnd , s. f. Tliéol. Impeccabilitc ; état
de celui qui ne peut pas pécher, il Iinpeccabilité,
principe qui met l'homme hors d'étal de pé-
cher.
impecaltio . adj. immpéka-bl'. Théol. Impecca-
ble, incapable de pécher, j] Impeccable, incapa-
ble de faillir.
IML>
093 —
IMP
liiipcrancla, s. f. inimpéhan-yAa. llist. rclig. Im- j
pcciancc ; nom ftiic donnaient les pi'-lagiens à la '
laculic de se défendre de toute mauvaise action,
et même des mauvaises pensées.
Iiiippcible, V. líDijiecihle.
liii|i(Mlido, <Iu. adj. et part. pass. du v. impedir.
V. ce verbe.
Inipptliao, dtt. s. impedi-du. Perclus de ses meni-
bres.
impedidor, s. m. Impéditeur; qui met e-npècbe-
ment qui s'oppose.
IiiipedlciUe, part. prés, du v. impedir. Qui em-
pêche.
iiiiprdinipiito. s. m. Empêchement, obstacle. |i
.lurisp. Kmpêchemenl , circonstances qui ren-
dent un mariage nul ou illicite.
Impedir, V. a. Empêcher; mettre obstacle. 1| Em-
barrasser; gêner la liberté des mouvements.
Impeditivo, \a. adj. immpédili-vo. Impéditeur;
qui met empêchement.
Impeleiite. j)arl. prés, du V. impeler. V. ce verbe.
Impeler, v. a. Pousser, exciler, animer, induire;
porter quelqu'un à faire quelque chose.
Impelido , da. adj. et part. pass. du v. impeler.
V. ce verbe.
impelisroMo, i>a. adj. immpéli(jro-sso. Indange-
reux; qui n offre aucun danger.
Impeiind«, da. adj. immpéna-do. Ornith. Impen-
né; qui n'a point de plumes à ses ailes. | Impen-
né ; qui n'a que des ¡sles lâehes , dont il ne peut
se servir.
Impenadoiii, s. m. pi. Ornith. Impennés; famille
d'oiseaux nageurs, comprenant ceux dont les ai-
les sont courtes et couvertes seulement de pe-
tites plumes semblables à des écailles.
Impenctrnitilidad, s. f. Phys. Impénétrabilité;
propriété de la matière en vertu de laquelle deux
corps ne peuvent occuper en même temps le
même lieu de l'espace.
Impeitetrwliie, adj. immpénétra-hlé. Impénétra-
ble; qu'on ne peut pas j)énétrer. | Impénétrable;
inintelligible, incompréhensible.
Impeiietrahlemente, adv. immpénélrablémén-
té. Impénétrablemenl ; d'une manière impéné-
trable.
Impenetrndo. da. adj. Incompris; qui n'est pas
comj'ris. Il Incompris ; qui n'est pas apprécié à
sa juste valeur.
Inipeiiileiieia, s. f. immpénitén-iia. Impéniien-
ee ; état d'un homme impénitent ; enduieisse-
mcnt, persévérance dans le péché.
Impenitente , adj. Impénitent ; qui est endurci
dans le péché.
Impen>iadamente , adv. immpénsadamén-té.
Inopinément; sans y penser, à l'improviste.
Impensado . da. ailj. iminpénsa-do. Imprévu,
ino|iiné, inattendu.
lmpeii»iionádo. da. adj. Impensionné; qui ne re-
(.oit pas de pension
Imperante, part. prés, du v. imperar. Impéra-
tif; qui commande, qui ordonne d'une manière
absolue.
Imperante, adj. immpéran-ié. Asir. Se dit du
signe qui domine dans le thème céleste.
Imperar, v. n. Ilégner ; gou\erner en qualité
d'empereur, de souverain.
imperar, v. a. Commander avec autorité; donner
des lois. Il Kègner; se dit fig en parlant do
choses.
Imperata, S. f. ¡mmpera-ta. Bol hnpcrale; gen-
re de plantes monoc^ttylédones, à fleurs gluma-
cées. famille de graminées.
Imperativamente . adv. immpérntirtimén-té.
Impérati\ement; d'une manière impérative.
Imperativo, va. adj. imm/Jerafi-to. Impératif;
im|ierieux, qui commande, qui exprime un ordre
absolu.
Imperativo , S. m. Gramm. Impératif: mode du
verbe qui presente ce dernier sous l'idée du
commandement, de la prière , de l'exhortation
de la défense etc. Il Phil. Imperativo moral ou
cater¡órico\ impératif moral : sentiment invenci-
ble, absolu, du devoir (pii s'élève dans la cons-
cience de l'homme lors(iu'il balance entre la loi
qui le pousse à la recherche de son pro(ire bien-
être, et celle qui lui commande impérieusement
d-être vertueux, même au détriment de son bien-
être ¡liant ..
Imperator. S. m. Ant. rom. Impérator; titre qui.
primitivement, était décerné par le Sénat, ou par
les soldats eux-mêmes, aux chefs des armées
qui avaient remporté une victoire et détruit dix
mille ennemis. | Mvth. rom. Impérator; surnom
de Jupiter. || V. Emperador.
Iniperntorin, s. f. immpérato-ria. Bot. Impéra-
toire ; genre de plantes dicotylédones , famille
des ombellifères. renfermant des herbes à raci-
nes vivaces, aux fleurs petites, dont la disposi-
tion ressemble à un parasol ouvert.
Imperatorio, n. V. Itnperial.
Imperatrina. s. f. immpérniri-na. Chim. Impé-
ratrine; substance particulière qu'on a trouvée
dans la racine de l'impératoire.
Imperalrix, V. Emperatriz.
Impereepttliiiidad, S. f. Imperceptibilité; qua-
lité de ce qui est imperceptible.
Impereeptii»le, adj. i;/i»J/»(;rzé/)fi-?/?c. Impercep-
tible; qu'on n'aperçoit pas.
Impereeplil»ieniinte,adv. immpérTépdblihnén-
té. Imperceptiblement ; d'une manière imper-
ceptible.
Imperensa, adj. immpérkou-$sa. Incuse ; se dit
des médailles qui ont été manquees à la fabrica-
tion , de manière (lue l'un dfs côtes, ou même
les deux, sont graves en creux au lieu d'être en
relief.
imperdilile . adj. immpérdi-hlé. Imperdable;
qu'on ne saurait perdre, dont le gain est cer-
tain.
Impereeedero. ra. adj. immpiréiédé-ro. Impé-
rissable: qui ne iieut pas périr.
Impererowo , t»a adj. ídiw/n-rczo-.'tío. Impares-
seiix: iiui n'a point «le paresse.
Imperfeeeion. s f. Imperfection; état qualité de
' ce qui n'est pas parfait.
iniperreeeionable. adj. Imperfcctionnable ; qui
I ne peut pas être perfeccionné.
' Imper feetlonado, da. a.ij. itumpérféf-ziona-do.
I Im|)erfecti('nnc; (jni n'est point perfectionné.
' liuperreelanieiite, atl\. iiiinipt'rfihtamenlé. Im-
I parfailenuMil; d'une manière imparfaite.
: iiiiperrerliltie . adj. immpi^rféliliblé. Imperfec-
¡ tibie; nu'oii ne peut point rendre parfait.
Iiiiperrertililemente, adv. imuijHrfiktihlèmht-
Ir. Imperfecliblcmeiit; d'une manière imperfec-
tible.
IMI>
— 00 V —
I M I»
llUlKM-rrctiltililIlMl, s. r. lmpCrfcLlil)ililc; .|l|j||-
Jc. étal de l-r-lrc iinpcrrtMiiljlc.
IiiiIifi-rootiMiniu , iiiii. adj. .su|>crl. do iuiin-ifcr-
ti). V. ce mot.
Iiiipri-rocto , ta. /idj. immpérfi'U-lo. Imparfail;
qui a dos imporlVnions || Imparfait ; (|iii n'ost
point acliove.
■ miiorlorto, S. m. (iiamm. Imparfait; tomps du
\f'rl)o (|iii rapporte la iiiaiiiiMc d-ôiro, on l'action
a uno opoquo passée , mais en l'indiquant rom-
11)0 présenlo lelutivement à une autre maniore
d'ètro ou action énalomont ¡lasséc.
■iii|tei-lirioii, \ . Impri feccio)!.
inilH-rliilu , <lii. adj. imm¡ivi-ft(lo. Imi)orlide ; rjui
n'ost point porlido.
Impoi-roliail», «In. adj. imwpth-folin-do. IJot. Im-
lii'rfolié; (jui n'a |)as los fouilles porfoliéos.
liiiIMM-rdmcloii, s. f. Mód. Imperforalion; vire do
conformation, défaut d'ouverture de quolijuos
organes qui devraient nalurellcmont être ou-
verts.
Impcrroi'iulo, un. adj. immpérfora-do. .\nat. lui-
pcrforé: (lui n'est pas ouvert par vice do confor-
mation.
Imitei-iai. adj. Impérial; qui appartient à l'empe-
reur ou à l'empire.
lini>crinl. s. f. Impériale : le dessus d'un carros-
se, d'une dili-oneo. || Archit. Impériale; espèce
de dôme formant ¡)ar le haut une pointe assez
aiguë. I Motrol. Impériale; monnaie d'or de Rus-
sie qui contient dix roubles.
lmi>ei'i)tli>«mo, s. m. Polit. Impérialisme; doctri-
ne, opinion des impérialistes.
B>iil>ei'îali.<«tn . s. immpérialis-ta. Impérialiste;
partisan du gouvernement impérial.
Ii:il>oi'ialiiaoiitc', adv. immpériahnén-té. Impé-
rialement; en empereur.
Iiiiporinr, V. Imperar.
impei-icia, s. f. immpéri-iia. ïmpérilic; incapa-
cité , inhabilité , ignorance de ce qu'on doit sa-
voir dans sa profession.
Imporio , s. m. immpc-rio. Empire ; gouverne-
ment dans lequel la souveraine puissance est
réunie dans la personne d'uji empereur. |j Em-
pire; étendue de pays soumis, à la domination
d'un empereur. || Empire ; état, qualité dun em-
pereur. Il Empire, pouvoir commandement , do-
mination puissance, autorité qu'on exerce en
quelque .■^orte. H Empire , pouvoir que l'homme
exerce sur les animaux. || Fig. Empire , ascen-
dant pouvoir , innucnce qu'on a sur les cœurs,
—Empire, ascendant, pouvoir, influence que les
choses morales exercent sur les hommes. | Mero
Imperio; pouvoirabsoUi du prince sur ses sujets.
! Féod. Mero mixto imperio, impere, moyenne
justice. Il Poet. El imperio de las ondas ; le ro-
yaurûo de Neptune.
■mpci-ionaiiientc, adv. immpérios.inmén-lé. Im-
perieusemenl; d'une manière impérieuse.
IniperîoHuia,,^ , f Impériosité, amour du com-
mn. T""'- " l'npi'>-iosité, qualité de ce qui est ,
impérieux. '
""àrirT',""- ^''J- immpério-sso. Impérieux;'
a i^er hantain; qui commande avec orgueil. | ,
Fig. Impérieux; a quoi on ne peut résister. '
■ ..iperUamcte, adv. Avec inipéritie. ,
liiipcMjiiillviitlo, «la. adj. Inondommago ; qui n'a
pas soiillVrl de dommage.
■ iiipcriiiitiwiK'ia, s. f. Impormanonce^ défaut do
permanence.
liiipri'iiiiiiioiitc, adj. Iiiipormaneiil; (|ui ii'u pas
do pei niinience.
■ snpcriiiciiltiililiKl , s. f- iiniitpérmKdbUidiidd .
Imperméaliilite; (iiiiililo do ce (|ui est imper-
meable.
Iiiipf'i'ii:i>a)il<-, adj. l'hys. Impormoablo; qui ne.
se laisse |)oint traverser par certains corps. ||
Impormeabli'; (pii no |ieut pas être |ténétrc par
l'eau.
■ ■ii;i<'i'iiical>UMii(>ii(<> , adv. Iniperméablomenl ;
d'une maniere iniporniéablo.
BiiiiM'iiiiiitaliiliiIiiil, s. f. Impormutahilite; (|ua-
lile do ce qui est imporiniilable.
Iitipcriniatalilc, adj. Impermutable; (|ui no piMit
être changé, ni permuté.
Itiipi-opctsio, a. adj. iiumperpé-lou:). Iniperpé-
tuol; (¡ui n'est pas perpétuel.
Impoi'plfjitlail , s. f. Impi'r[)ox!lc; absence do
perplexité.
Iiiipi'i'pli'jo. j». adj. Ini[iei[»lexo; (¡ni n'éprouve
|»as de perplexité.
Iitiporscrtitulili'. V. \tt"scriil(ihle .
liup('rMc;;ui(Iü, «I:»., adj. Impersécuté; qui n'ost
pas persécuté. H Irrccherché qui n'est point re-
cherché.
HniperNcvi'raficiii, S. f. Impcrsévérancc; incons-
tance, défaut de persévérance.
impet'.scvfi'itr, V. a. Impersévérer, ne pas persé-
vérer.
Bntpcrslëtir, V. a. Impersisler; ne point per-
sister.
lBtiprr»4oiiaI, adj. iiramm. Impersonnel; se dit de
certains verbes défectueux qui ne se conjuguent
dans tous les temps qui à la troisième personne
du singulier. || Impersonnel; ({ui no regarde,
qui n'a pas de rapport avec des personnes.
■niptTHoiialidail, s. f. Impcrsonnalité, qualité de
ce (jui est impersonnel.
impoi'NOiinImcntc , adv. Gramin. Imperson-
nellement; dune manière impersonneille.
Impoi'.miadihic, adj. Impersuasible, qu'on ne
peut pas persuader.
lmpri'.<«ianili«li>, da, adj. Impersuadé; qui n'est
pas persuadé.
■iiipcr.«iiin^ii>le, V, Impersuadible.
Bniperférrlto, ta. adj. Intrépide; quine connaît
point la crainte.
Impertinencia, s. f. Impertinence; caractère d'une
personne impertinente.
Impertiiiciiciar , v. a. Impertinenccr, dire des
impertinences.
Impertineiirias, s. f. pi. Impertinences; paroles,
actions impertinentes.
Impertinente, adj. immpertinén-té. Impertinent;
qui agit, qui parle contre les égards, contre les
convenances, la politesse, le bon scns,etc,||
Impertinent; qui agit de manière à offen-
ser.
Impertinentemente, adv. immpértinén- tenien-
te. Impertinemmcnt; d'une manière, imperti-
nente.
Impertlnentisluio. ma. odj. superl. de imperti-
nente. V. ce mot.
imperturbabilidad, s. f. Iinperturbabililé', élaL
IMP
— 695
IMP
de ce qui est imperturbable.
liii|tcr(iibalilc, adj. Imperturbable; qu'on ne
peut pas émouvoir, Irnublcr. || Imperturbable;
(jiii ne se trouble jiiniiiis.
iHiportiirhiiltlcinciitc, a(l\ . Imperturbablement;
d'une maniere unpcrlurbable.
■ ■■i|>('i-vio, a. inus. V. Inaccesible.
linpeíxiKlu, du. adj. Impcsé; qui n'a pas été
pesé.
■ iiipetiBeainH, s. f. pi* Médec. Impéti};incs;
habitudes dépravées du corps , avec al'ffec-
lion cutanée.
impótiso, s. m. {))i)>i])é-(ii]o. Médec. Impéti};o;
sorte d'afl'eclions cutanées comprenant la gale,
la gralelle, etc.
Iiupetiños», .««. adj. v. iinni])cH(jn<)-sso. ¡Médec.
Impétigincux; darireux qui appartient auximpé-
tigincs.
iiiipotra, s. f. ?rat. Impélration de bulles pour
un bénéfice en litige qu'on prend à sesrisquesel
périls.
liiipctraliilidntl, S. f. Ur. can. Impélrabililé;
tjualilé de ce qui est imi)étrab!e.
Impetración, S. f. .lurisp. Impétralion; action
d'impétrer.
liiipotrailo, du. adj. et part. pass. du V. impe-
trar. Impetré, e.
Impetrador, ra. S. Impétrant, celui qui im-
petre.
impetrante, part. prés, du V. impetrar. Impé-
trant.
Impetrar, V. a. .lurisp. Impétrer; obtenir en ver-
tu dune supplique, d'une requête.
impetrilceado, «la. adj. Impétripe; qui n'est pas
pétri lié.
ímpetu, s. m. imtii-pétdu. Impétuosité, violence
élancement impétueux. |i Inipéluoiité; vivacité
extrême dans le caractère. |{ Salir con ímpetu;
saillir.
impetiio»iomeiitc, adv. Impétueusement; d'une
manière impétueuse.
intpetiiONidad. S. f. Impétuosité; action, qualité
de ce qui est impétueux. | Fig. Impétuosité; vi-
vacité extrême. || Impétuosité; trait, action pa-
role d'une personne impétueuse.
ImpetuotiiKimaiiieiite, adv. supcrl. de impetuo-
samente. Y. ce mot.
Inipeliioiio, tta. adj. Impétueux; violent, véhé-
ment, rapide. 1 Impétueux; se dit des passions,
des mouvements de l'ihne. ¡| Impétueux, se dit de
l'homme et de ses actions.
Impía, s. f. Kui. Impie; (dante qui ressemble au
romarin.
Impíamente , adv. immpi-am¿n-té. /mpitoya-
blement; -runc manière imititoyable. sans pi-
tié. |l Impiemenl; avec impiété.
Impiedad, s. f. /mpiélé; mépris pour les choses
de la religion. || Impiété; discours, action im-
pie.
lmpi;(ero, ra, adj. inus. V. Pronto, Activo.
impiÍHlmo, ma. adj. superl. de impio. Très-
im|)ie.
ImpinKar, V. Lardear.
Impio. a, adj. Impie; qui n'a point de religion, qui
méprise les choses de la religion. || Impie; (lui
.est contraire à la religion. | l'oel. Impie; qui ap-
partient à un impie. ii S'emploie aussi siil)s-
tantn.
inipirco, V. Jimpireo.
Impla, V. Velo. Toca.
inipiaealtilidad, S. f. Implacabililé; persévéran-
ce dans le ressentiment; qualité de ce qui est
imidacable"
Implacable, adj. Implacable; qui ne peut être
apaisé.
Implácalilcniente , adv. iinmpUt-kahlémén-té.
Implacablement ; dune maniere implaca-
ble.
Implantado, da. adj. et [lart. pass. du V. Inipla-
ulur. Imiilaiitc; c. | .Miner. Implante, su dit des
cristaux qui sont attaches |»ar un de leurs bouts
aux parois dune excavation creusée dans une
roche.
Implantar, v. a. Implantes; ¡ilanler, insérer une
chose dans une autre.
lnt|itaiitur!se, v. pron. S'implanter; être im-
plaiilé.
Incplantaeton, S. f. iiinn plantation. Im|)lanta-
lion; action d'implanter, de s-impianler. || Im-
planlaiioii; ré.-.ullal de cette action.
Bmplatleahie, adj. Intraitable; avec qui on ne
peut pas converser. || Sur quoi on ne peut par-
ler, discourir. |1 ln)praticable, qu'on ne peut pas
mettre en pratique.
impiuiiiiible, adj. Implausihle, qui n'est pas
plausible.
lmple.vo , \a. adj. immpUh-sso. Littér. Implexo;
se dit des poèmes épiques ou dramatiques qui
présentent (jucbiue reiiversemcnl dans la fortu-
ne du beros.
Implieaeion, S. f. Jurisp. Implication; action d'en-
gager dans une elVaire criminelle. !¡ rhilo?. Im-
plication ; contradiction des termes d'une pro-
position.
Iniplieado, da. adj. et part. pass. du v. implicar.
V. le verbe.
Implieaneia, s. f. V. Implicación.
Implieauíe, part, pres.de íjn/)/«car. Qui impli-
que.
Impllear,v. a. Impliquer ; envelopper , engager
dans une afl'aire l'Acheuse || Impli(|ner , renfer-
mer, comprendre implicilemente. || lîsii implica
contradicción; cela implique contradicliop.
Implieatorio , ria. adj, jHi»?i/)/i7.(íío-río. Se dit
de ce qui implique.
Implicitamente . adv. immpli/itamin-té. Impli-
cilement , d'une manière implicite.
Implieito , ta. adj . j(;iȔ/)/i-zi'/(j. Implicite ; qui
est contenu lans une pnqiositicm , dans un dis-
cours, dans une clause, i: Voluntad implícita;
volonté implicite, j] Fé implícita ; foi implicite.
Implnralile, adj. immplora-blé. Implorable ; que
Idn peut imidorer.
Implorarioii , s. f. Imploration; action d'implo-
rer. I Imploration: recours à la justice séculière.
Implorjido, da. ailj. et part. pass. du v. im¡ilo-
rar. \\ Implore, e.
Implnraiido . |)art. prés, du v. implorar. Implo-
rant.
Implorar , v. a. immplorar. Implorer; deman-
der avec ardeur , avec instance.
Iniplume . aiij. immi>l<iu-mc. Si dit des animaux
qui u'onl pas de pliunes.
Impoéticamente, adv. immpoétikamcn-lc. Im-
|u)etiquemcnl ; sans poésie.
I Impoético, ra.adj. Impoétique ; qui n'est point
IMP
— 090 —
I\1T>
liii|iollcia, S. f. imuipnll-/.iii. liiipolico ; manque
(le police.
■ iiipoliticiiniontr, adv. iiiiDijKili-tilidiiK'ii-tc. Im-
politiqiH'iiU'iil ; (l'une niaiiiéie imiiolitiiiiie.
Inipoljtir» . en. adj, iiinniioUtilio. Impnli ; qui
est sans pitlilesse. H Impoli; qui annonce l'impo-
litesse. Il Impolitiqu; equi est rontraiie à la poli-
tique.
Inipolato, ta. adj. ti;im/)o(r(-(o. Inipullu ; qui n'a
point été pollué. Il Inipullu; qui a conserve sa
chasteté.
Iinpontlorabiliilail , S. f. immpondérabilitlad.
Fhvs. linpondérabilité; qualité de ce qui est im-
pondéiuble.
■ mpoiidornlilc , ad], impondérnblr. Phys. Im-
pondérable ; (lui ne peut être pesé; dont on ne
peut connaître la pesanteur. = F/i/ú/os impnnde-
rahles; Huiles impondérables. \ Inexprimiblc;
qu'on ne peut pas exprimer.
Inipoii(lt>ra«Io. «la. adj. Phys. Impondéré ; qu'on
n'a point pesé. ] Inexprimé; qui n'a point été ex-
primé.
Iinpniiotlor , va. S. immpom'dor. Se dit de celui,
celle qui impose , qui fait des impositions. I|
Impr. Nom donné à celui qui met en paiçe.
Iiupononte . adj. et s. ír?(m;)o«én-(¿. Imposant;
qui est capable d'imposer, j Imposant; se dit
aussi des choses qui élèvent l'âme , et qui la
remplissent d'une admiration mêlée de respect.
Inipoiirr, v. a. Imposser; mettre dessus. |1 Impo-
ser un tribut, une obli{,'ation ; etc. | Imposer,
imputer à tort , accuser faussement. || Instruire,
informer, endoctriner. | Impr. Imposer; met-
tre les pages en ordre et les serrer dans un châs-
sis. !| Imposer , charf,'cr. quelqu'un de faire, de
suivre, d'observer, de souffrir quelque chose, de
lui en faire un devoir, une obligation , une, né-
cessité indispensable. || Imponer tin nombre;
imposer un nom. jj Imponer silencio; imposer si-
lence. Il Imponer respeto ; imposer du respect.
Il Imposer; prendre de l'ascendant sur quel-
qu'un.
liiipoiitnal , V. Impuntual.
■mpopiilar, adj. jmm/)o;)oí(íar. Impopulaire ; qui
n'est pas populaire.
Impopularidad, S. Í. immpopoularidad.lm])0-
poularité ; étal de ce qui est impopulaire.
Imporosldad, s. f. Phys. Imporosité ; état de ce
qui n'a pas de pores.
Imporoso, sa- adj. i;»imy)oro-sso. Phys. Impo-
reux ; qui n'a point de pores.
Importable , adj. . immporta~blé. Importable;
qu'on peut pis importer.
Importación, S. f. Importation ; action d'impor-
ter.
Importador, ra. edj. Importateur; qui importe;
qui faitle commerce d'importation.
Importado, da. adj. et part. pass.,du V. impor-
tar. Importé, e.
Importancia , s. f. Importance; ce qui fait qu'u-
ne chose est considérable par elle même ou par
ses suites, soit par les circonstances qui l'ac-
compagnent , soit par la valeur qu'on y attache.
'Importante , adj. immporlan-té. Important; qui
est de conséquence , d'un grand intérêt.
Importantemente, adv. immportantémén-té.
Imporlamment ; d'une manière importante.
■ mportnntÎMinio. ma. adj. superl. do i(/ir)i/(oi'-
tiinli'. V. ce mot.
importar, v. a. immporlar. Comm. Im|)orter.-
iiitroijuiie dans un pays des productions, des
niarcli.'indiscs étrangères.
Importar. \. n. Imiiorter; être d'importance, de
conséquence. || Monter, faire un total.
Importe, s. m. importé. Montant , total d'un
com|)le.
Importiiiiarioit . s. f. immportounniion. Impor-
tunilé ; action d'importuner. || lm|tortunilé, ca-
ractère de l'importun. ¡¡ Imporlunité , trait d'un
importun.
Importiinadaineiitc , adv. impnrlonnadamén-
tô. Iinporlunénu'iit : avec iiiijiortunité.
Importunado, da. adj. et part. pass. du v. im-
portunar. Importuné, e. ^'. Importuno.
Iiiiportiinainfiite , adv. imiiipurtounamén-té.
Importunément ; d'une manière importune.
Importunar , v. a. immportounar. Importuner;
incommoder, fatiguer, déplaire par ses assi-
duités, ses discours, ses questions, etc. || Im-
portuner, ennuyer, en parlant des choses.
Imp<»rtiinidad , s. f. immportounidad. Iinportu-
nité ; action d'importnner. || Importunité; carac-
tère de l'importun,
lmpurtiinÍNÍnio, ma. adj. superl. de importuno.
V. ce mot.
Importuno, na. adj. imm¡tortou-no. Importun,
fikheux. incommode, qui fatigue par ses assidui-
tés ses discours, ses demandes. || Importun; se,
dit des choses qui deviennent incommodes, qui
fatiguent.
impoi^iiiilidad, s.f. Impossibilité; caractère de ce
qui est impossible. Il Impossibilité; chose impos-
sible. I! Impuissance; incapacité physique d'une
personne impuissante. || Imposibilidad metafísi-
ca; impossibilité métaphysiijue, fondee sur l'es-
sence des choses. || Imposibilidad moral; im-
possibilité morale, tirée des mœurs, du carac-
tère.
Impo.cilltiiitado, da. adj. et part. pass. du v. im-
posibilitar. V. ce verbe.
Impoxiltilitado. da. S. V. Impedido,
Imposibilitar, V. a. Rendre impossible. || Mettre
dans l'impossibilité.
Imposible, adj. immpossi-blé. Impossible ; qui
ne peut être, qui ne peut se faire. j| Impossible:
chimérique. II Impossible ; très-difficile. |l Cosa
imposible; chose impossible. ] Scolast. Reducir
á uno a lo imposible, réduire quelqu'un à l'im-
possible. Il Fig. fam. Vencer el imposible; gag-
ner l'impossible.
Imposiblemente, adv. immpossi-blémén-té.lm-
possiblement; d'une manière impossible.
Imposición, s. {.\immpossiiion. Imposition; ac-
tion d'imposer. || Imposition; droit, contribution
sur les choses, sur les personnes. Il Fig. Imposi-
tion; action d'imposer quelque chose de pénible,
d-onéreux. | Imprim. Imposition; arrangement
méthodique des pages nécessaires au complé-
ment d'une feuille de quelque format que ce soit.
Il Placement: action de placer. || Imposición de
perpetuo silencio; l'action d'imposer un silence
perpétuel.
Impositor, s. m. Impositeur; celui qui impose. Il
Imprim. Imposeur; celui qui met áan' le châs-
sis ce qui est composé, [j llist. ecclés. Imposeur;
LMP
— 007 —
IMP
membre d'une secte luthérienne.
Imposta, s. f. imin¡)oss-ta. Arcliil. lm|)oste,- as-
sise qui courüüUü le jambage ou pied-droit d'une
arcade sur latiuelle j.ose le coussinet.
lini»o.>«(or, s. ni. Imposteur; celui qui trompe par
de fausses .ippareiires, par des mensonjies, qui
abuse de la confiance ou de l'imbécillité des
hommes pour les tromper. || Imposteur; celui
qui impute faussement ;i (jueliiu'un quelque cho-
se d'odieu\ et de préjudiciable. | Imposleui; ce-
lui qui impose, qui trompe, (jui invente, qui dé-
bite une fausse doctrine pour séduire le public
Il Imposteur; celui qui trompe le vulgaire. || Im-
posteur, fourbe.
ImpoHdira, s. f. immposstnii-ra. Imposture; ac-
tion de tromper, d'en imposer. || Imposture; ca-
lomnie dans l'intention de nuire. || Imposture;
hypocrisie, déguisement dans sa conduite. I| Im-
posture; action, discours par lequel on trompe.
Il Imposture; se dit métaphoriqucmenl pour tous
les imposteurs.
imtiottMiciit, s. f. immpotén-iia. Impotence; état
de celui qui est impotent.
Iiiipoteiiti', adj. immpot 'H-íé. Impotent; estro-
pié, perclus qui est privé de l'usage de quelque
membre. | Impuissant qui manque de pouvoir.
Impuissant; inhabile à la génération.
Inipi-Mcticahle, adj. immpraklilia-bló. Imprati-
cable; ([u'on ne saurait pas mettre en prati-
que.
Eiiipractieud», «la. adj. iimtipral;lika-do. Impra.
tiquíí; qui n'est pas prati(]ué.
Iuii>roc)ttui'iu, adj. iinmiivvkdlo-rio. Didact. Im-
précatoire; qui se fait avec imprécation. 1| Im-
précatoire; qui a rapport à limprécation.
Imprecaución, S. f. iinmprékuouY.ion. Imprécau-
tion; défaut de précaution.
Impi-c'iînatilo, adj. immpréii-na-hU, Phys. Im-
prégnable: qui est susceptible de s'imprégner.
luiprrgiisicioii. S. f. itinnpréfi-tia/.iun. Imprégna-
tion; changement opéré dans l'une des parties
du corps ou dans tout l'organisme, par l'absorp-
tion d"un fluide étranger, ou seulement par l'im-
pression que produit ce corps, j Ilisl. nat. V.
Preñez.
lmprct;iia<lo, «la. adj. et part. pass. du v. im-
pregnar. Imprégné, c. || Fécondé, e.
lmpr«>Kt>ai-, \. a. iininpréij-itar. Imprégner; fai-
re pénétrer dans un corps solide ou fluide, les
prrlicules d'une substance. || Fig. Imprégner; se
dit des choses. | Ilist. nal. Féconder. V. Empre-
ñar.
Impregnarse, V. pron. innnpréij-nar-sù. S'im-
prégner; être imprégné. | S'imprégner; être fé-
condé.
IiiipcM-jiidiciahle, adj. immpérghniulij.in-hlé. Iin-
préjudiciable; (|ui ne porte aucun préjudice.
Inipreme<lltacioi>. s. m. Impréméditation; qua-
lité de ce qui est soudain, sans premédilalion.
IiiipreiiieiU(a«laiiieiitc. adv. imniprcmédila-ila-
mén-té. Impréméditémcnl; à l-impro\isle, sans
préméditation,
Iiiipremeilltudo , Ua. adj. immprémédita-ihi.
Impréinédité; qui arrive par accident, par ha-
^aid. d'une nniiiiére iinpré\ue.
Imprenta, s. f. iinntprcn -ia. Iini)rimerie; art de
multiplier l'ccnlure, au moyen des empreintes
provenant de caractères mobiles assemblés par
un ouvrier qui fait la composition. | Imprime-
rie; tout ce qui constitue un établissement typo-
graphique. Il Imprimerie; établissement où l'on
imprime. Il Imprimerie ; commerce, état, con-
naissances de l'imprimeur. || Imprenta real; im-
primerie royale.
IniprcMcieiieia, S. f. immprésiién-zia. Impres-
cience; manque de prescience.
ImpreMcrlpílblfiíIad. s. f. îinm/;rt'.si/;ri'/)f i¿i7í-
dadd. Imprescriptibilite ; qualité de ce qui est
imprescriptible.
impreseriptihle, adj. Imprescriptible; qui n'est
pas susceptible de prescription.
ImpreNcripto, ta. adj. immpi éshrip-to. Impres-
cril; qui n'est pas prescrit.
Impresión, s. f. Impression; action d'un corps
sur un autre. Il Impression; action, d'un corps
sur un ïutre à la suite de la quelle celui-ci con-
sérvela forme de l'autre. || Impression, emprein-
te, trace plus ou moins profonde que les objets
extérieurs font sur les organes des sens. '| Fig.
Impression: effet ({u'une cause produit dans le
cteur ou dans l'esprit. |i Techn. Impression;
action d'imprimer un livre. ¡ Astr. Influence
qu''exercenl les astres sur les êtres vivants.
Hombre de la primera impresión; homme nou-
veau dans un emploi, il Primera impresión;
première impression, celle que produit sur quel-
qu'un la présence d'un objet cxléricurqu'il voit
pour la première fois.
ImpreNionaliUldad , S. f. Impressionnahilité;
qualité de ce qui est impressionnable, ou sus-
ceptible d'impression.
Impresionado, «la. adj. et part. pass. du v, t»i-
presiottar. Impressionné, e.
Impresionar, V. a. immpréssionar. Impres-
sionner; faire impression.
Impre.vivo , va. adj. immpressi-vo, Imprcssif;
propre à causser des impressions.
Impresor, ra. s. Imprimeur; ceiui
l'art de l'imprimerie. || Imprimeur .
travaille à la presse, dans une imprimerie.
Inipve.->io, Ml», adj. et part, jiass. du v, imprimir-
Imprimé, e.
Impreso, s. m. immprè-sso. Imprimé, feuille im-
primée.
Imprever, V. a. ¡mmprévér. Imprévoir; ne pas
prévoir.
Imprevisihle, adj. immpnjvissi-blé. Imprévisi-
ble; qui n'est pas possible de prévoir.
Imprevisión, S. f. Imprévoyance, défaut de pr^
voyance.
Imprevisto, ta. adj imm]ir^ris-(o. Imprévu; qui
n'a point été prévu. || Impourvu, dépourvu; qui
maïKiue des provissions nécessaires. || Imprévo-
yant (lui manque de prévoyance.
Imprimaeion . s. f. immprima/.ion. l'eint. Im -
primiue; enduit sur une toile, sur un mur, qu'on
met avant de donner une couleur,
ImprimIJilc , ailj. iimnprimi-blé. Imprimable;
((u'oii peut imprimer.
Imprimir, v. a. Imprimer: faire ou laisser une
empreiiile >ur qiiebiue chose. || Imprimer, por-
ter l'empreiiite des lettres au moyen d'une pres-
sion sur du papier ou quelque autre m.itière de
nature à la recevoir. H Imprimer ; appliiiucr de
l'encre, des couleurs sur du \)apier de la loile,
etc. I Imprimer; publier par la voie .1 ■ limpres-
qui exerce
celui qui
I. Ml'
— (;<)H
IMP
*iüP. 11 Fig. Imprimer, faire impressiondansl es-
prit, dans If emir. || l'Iiys. Imprimer, cuminniii-
(juer, en parlant de la toree, du niMiivcmenl.
impriniirMo , v. prou, iinmjirimir-sé. S'impri-
mer, <Ure imprimé. Il Fij,'. S'imprimer; rester
dans le coeur, dans l'et.pril, en parlant des idées, '
etc. :
Improhnblliaïul, s. f. Improbabilité; qualité,
élal de vi' ^\n\ est iniprobable. i
imitrolinUlc. adj. iinnipnilxi-blé . Improbable;
(|ui na point de probabdité.
Iiiiprnltiil>lciu(>iitc>, adv. itnmproba-hléinén-lc. '
Impiobablement; d'une manière improbable. I
liiipruhatlur , rii. adj. Impiovateur; qui désap-
prouve.
liiiprobnnientc. adv. imin-prohamén-lé. Impro-
bement; sans probité. nMéchaiinicnt; d'une ma-
nière mécbanie. jl Péniblement ; avec beauiouj»
de peine. || InlVuclncusemen.t, d'une manière in-
fructueuse.
liniiroltatnle. àd'].immproban-té. Improbanlç qui
ne prouve pas.
Improbar, V. a. inus. Improuver, désaprouvcr.
8mpi-obi<lM<l , s. f. Improbité ; manque de pro-
bité,
ímprobo, adj. (l)^»l-/)^r)^o. Improbe; qui n'a pas
de probité. Il l'énible ; (lue cause grande lali- '|
fuc.
Improcltiotibilulatl, s. f. improdoulitibilidail.
Iinproductibililé, qualité, étal de ce qui est im-
producliblc.
improdtictible, adj. iinniprfxîoiil.li-blé. ad'i. Im-
produclible, «lui ne produit j as. ¡| Improducli-
blc; qui ne peut v >s être produit.
Improdiictivumeiite. adv. inimprodorikti-va-
mí'n-íc. ImproduclivenienI; d'uuc manière im-
productive.
improtliictivo, va. adj. immprodoukti-vo. Im-
productif; qui ne produit pas. I Fig. Improduc-
tif; qui ne rapporte point.
Improfaiiado, da. aà\. immprofana-do. Inipro-
fané; qui n"a pas clé profané
Impi-uliibiclon. S. f. immproibizion. Improhibi-
lion; défaut de prohibition.
Improliiico, vu. adj. í/;im/jroíi-/i7>o. Improlifique;
qui no produit ¡^as, qui n'engendre pas.
improtntiigado , da. ad). imiiipromoulQa-do.
Lcgisl. linpromulgué; qui n'a pas rçi;u de pro-
mulgation.
impi'outitiid, s. f. immpronliloud. Imprompti-
lude; manque de promptitude.
Impronto, s. m. iutmpron-to. Impromptu; petilc
pièce de poésie assez semblable au madrigal
ou à l'épigiamme, mais dont le caractère propre
et distint est d-ètre fait sans préparation sur
un sujet qui se présenle
improniinciado, da. adj. immpronoiinzia-do.
Imprononcé; qui n'est pas, qui n'a pas pro-
noncé.
Impropenso, sa. adj. immpropén- so. In^nelin;
qui n'est pas enclin.
Improporacion, s. f. immpropérazion. Impro-
péralion. V. Improperio.
■ mproppvnr, v. a. Improperer. V. Injuriar^ de-
nostar.
iKiproperio, S. m. imwpropé-rio. Impropere; im-
propéralion, reprodie, opprobre, paroles désa-
gréables, dures, impérieuses. ni. iturg. Impro-
pere; versets qu'on cbanlc le vendredi saint, et
i|ui conli<'nnent les reproches (luc Jesus-tJirisl
fait au\ Juifs.
impropliiiiii'nte, adv. impro-piamén-té . Impro-
prement; d'une manière qui ne convient pas. |
Inipropreiiicut; injustement.
Impropti'dad, s. f. iininprupiédndd. Improprié-
té; qualité de ce qui est impropre. ijdramm. Im-
prcquiété; faute de grammaire qui se commet
quand on ne se sert pas d'un mot propre cl qui
ail une signiCication convenable.
Impropio, pia. adj. tm»i/)ro-;n''i. Impropre; qui
n'est pas juste, e\act, qui ne cunvieiu pas. ||
(Iramm. Impropre; (lui iie rend pas la pensé»
d'une manière précise, en parlant des mots.
Improporcioii, s. m. iintn])roporzwn. Impropor-
tion; manque de proportion.
Improporcionado, da. adj. immpropor liona- do.
Improporlionné; qui n'est point proportionné.
Bmproporoional. adj. iinmproporLioxial. Impro-
])orliiiniicl; (luiesl bors de toute proportion.
Improporrionaimontc , adv. immproporiio-
nalmén-té. Improporlionnellement; sans pro-
portion , d'une manière contraire anx propor-
tions.
Ompropriamentc, V. Impropiamente.
Inipropriar. v. a. V. Impropiar.
Impropricdad, s. f. V, Impropiedad.
Improprio, pria. adj. V. Impropio.
improroBablo, adj. immpTorofja-blé. Ou''>epeul
être prorogé.
Impróspero, ra. impros-péro. Inus. Improspère;
malheureux, qui n'a pas de prospérité.
iniprotoKi«lo, da. adj. Improlégé; qui n'est pas
prDlégé.
BmprovoriiMblc, adj. improvelcha-blé. Improli-
tabU ; (jui ne rapporte aucun prolit.
Smpróvídianif nte, adv. Sans prévoyance, impru-
demuicnt.
Improvidencia, S. f. Imprévoyance; défaut de
prévoyance. || Imprévoyance; acte d'un homme
inipré>oyant.
Impróvido, da. adj. impro-vido. Imprévoyant;
qui manque de prévoyance. H S'emploie subs-
tantivement.
ImproviiMacion. S. f. Improvisation; action d'im-
proviser, de faire sans préparatipn et sur le
champ des vers, un discours, de la musique,
etc. Les Italiens evccllenl dans l'improvisation.
Improvisation; chose improvisée.
Improvisado, da. part. pass. de Imprpvisar.
Improvisé, e. S'emploie adjectivement.
lmprovi.<«ador, ra. S. Impro\ isateur, celui qui a
le talent d'improviser. || Impromptuaire; faiseur
d'impromptus.
Improvisamente, adv. A l'improviste, subtle-
ment, au dépourvu.
Improvisar, v. a. Improviser; faire sans prépa-
ration et surlechamp desvers, un discours, etc.,
sur une matière donnée. H Improviser; compo-
ser et exécuter, sur le champ un morceau de
musique. |i Improviser; faire sur le champ, une
fêle, un bal, une partie de plaisir.
Improviso, sa. adj. Imprévu, inopiné, subit,
prompt, sondain.
Improviso, (de adv. V. Imorovisamente.
Improvisto, ta. adj. V. Improvisa. \ A laimpro-
rwirr , à l'improvisle, subitement, )orsqu'(m y
IMl»
— 099
IM!
pense le luüins.
liiipKky vetado, da. adj. Impiojelé; qui irest pas
cil projcl.
imiHMdHiieiii, s. f. Impi utlence; manque de pru-
dence, depiccaiitiün de réilexion, de prévoyance.
I Imprudence ; action contraire à la pru-
dence.
InipriMleiito . adj. inunproudén-té. Imprudent,
qui niaiHiue de prudence. || Imprudent, contrai-
re à la prudence, il S'emploie substantivemenl
dans le sens de celui qui manque de prudence.
II Synon. imprudent, malavisé, irrénéclii.
Biiipriidc'ait<-mc>eite, adv. immpruudéntémén-tè.
Imprudemmenl, avec imprudence.
Ini[ii-ii(ieiiti.simiiniciite, adv. sup. de impru-
dentemente.
Inti»rii(|{'ii(ÍHimo, ma. adj. sup. de imprudente.
Impúber, adj. et S. impou-bér. Impubère; qui
n'a pas atteint l'âge de puberté, c'est-à-dire l'â-
ge de quatorze ans pour les garçons cl df douze
ans pour les lilles.
■mpiibortad, s. f. immpouberladd. Impuberté;
âge qui |)récéde la puberté, enfance. L'opposé de
la puberté.
Imptiiilicalilo. adj. immpoubliha-blé. Impublia-
ble; qu'on ne peut publier, qu'on ne doit pas pu-
blier.
Impiidenciu, s. f. immpoudén-iia. Impudence; '
clfronlerie. manque de pudeur et de respect. :
Impudente, adj. immpoudén-té. Impudent; bar- i
di, insolent, effronté, qui manque de pudeur,
que rien ne fait rougir. || Impudent; qui blesse :
la pudeur. |
Impúdicamente, adv. immpnndih(tmén-lé. Impu-
diqucmenl: d'une manière impudique. i
Impudicia, s. f. immpondi-tia. Impudeur; man- |
que de pudeur; mépris de la crainte qu'on doit
avoir de transgresser les lois de l'honnêteté et
de la décence, j Impudeur ; défaut de retenue, |
effronterie. | Impudicitc; absence de retenue, ¡
de bienséance dans tout ce qui tient à la chas- '■
lelé, à la décence ; amour effréné des plaisirs ^
charnels. || Impudicilé; actions impudiques. j
Impúdico, eu. adj.i'mwpoK-f/i/.o. Impudique; qui j
se livre à limpudicité, à la débauche. ] Impudi-
que; qui blesse la chasteté, la pudeur. || S'cm- '
ploie substantivement en parlant des personnes.
Il Bot. Impudique; se dit du phalie parce que sa
forme, sa couleur, son odeur, rapellcnt l'idée
d'un pénis en érection. j
Impuesto, s. m. immpnuês'to. Impôt; charge pu- ;
biiquc, droit impposé sur certaines choses pour |
subvenir aux dépenses de l'Ktat. j
Impuesto, tu. part. pas. du v. imponer. Im- i
posé, e. '
Impusnultle, adj. immpoug-na-blé. Qui peut
cire impujïné.
Inipu;;nueion, s. f. immpouf)-na-iion. Impugna- !
tion; action d'attaquer, de combattre une pro-
position, un point de doctrine.
lnipusnu«lo, du. part, pas du V. impuonar. Im-
pugné, e.
Impusnadoi'. ru. s. immpou(]nador. Qui impug-
ne,qui attaque, qui refute."
Impugnar, p. à. immpnnu-nar. Impugner; atta-
quer, combattre une proposition, une' doctrine.
Ne se dit guère qu'en matière do doctrine ou en
style do palais. >
lmpu{(Mtttl«o, \a. adj. immpourj nuti->:u. Ce qui
impugne, ce qui sert à inipu};ner.
IdipulMur, V. a. immpoubfti. Impulser; donner
de 1- impulsion, pousser. V. Impeler.
ImpulNlon, s. f. immpoulsiun. Fhys. Impulsion;
action par laquelle un corps en pousse un autre,
I et tend à lui communiquer du mouvement, on
lui en communique en effet. Celte action est re-
lative à la masse et à la vitesse du corps qui
pousse. Il Fig. Impulsion; au sens moral, action
i d-exiter, d'encourager, de pousser quelqu'un à
faire une chose.
impuLsIvo, va. adj. ií/impouííí-t'o. Phys. Impul-
sif; qui agit par impulsion. !| Mécan. Impul-
sif; qui donne une impulsion.
Impulso, s. m. immpoul-so. Impulsion. V. im-
7HÍÍÍÍ0H. li Fig. Impulsion, conseil, instigation,
action d'encourager, d'exciter quelqu'un à faire
une chose.
Impulsor, ra. S. et adj. immpoulsur. Celui ou ce-
lle (¡ui donne l'impulsion.
Impulverizudo, du. adj. immpoul.\ériza-do. Im-
pulvérisé; qui n'est point pulvérisé, réduit en
poudre.
Impune, adj. tnim;)o»-né. Impuni; qui demeure
sans punition. Se dit des personnes et des choses.
Impunemente, adv. immpounémén-té. Impuné-
ment; avsc impunité; sans être puni.
Impunidad, s. f. immpouni-dadd. Impdnité;
manque de punition. Pardon blâmable pour les
fautes qui devraient être sévèrement réprimées.
I Impunité; tolérance qui accueille certains dé-
fauts.
Impunido, du. adj. inus. V. Impune.
Impuramente, adv. immpouramén-té. Impure-
meni; d'une d'une inaniere impure.
Impureza, s, f. immpooré-7.a. Impureté; état de
ce qui est impur. !1 Impureté; chose impure. ||
Fig. Impureté; impudicité, absence de retenue,
de bienséance, dans loul ce qui concerne la chas-
teté, la décence; amour effréné des plaisirs char-
nels. Il Ilist. relig. Impureza legal; impureté lé-
gale; souillure que l'on contractait en faisant
certaines choses défendues par la loi des Juifs.
W Impurezas; s. f. pi.; impuretés; choses obs-
cènes, obscénités.
Impuridad, s. f. inus. V. Impureza.
Impurísimo, mn. adj. sup. dt Impuro.
Impuro, ra. adj. immpnu-ro. Impur: qui n'est par
pur. I Impur; qui est altéré par un mélange. Il
Impur; qui est corrompu, immonde. Il Impur; qui
est contraire à la pudeur, qui est impudique. ||
Impur; qui est immoral, obscène, il S'emploie
substantivement, el, dans ce cas. signilie per-
sonne impure, corrompue, immorale.
ImpuNicion. s. f. inus. V. Imposición.
Impustuludo. du. adj. imutposti)ula-do. Hisf
nal. Impustnlé; qui n'csl poinlmarque de laches
routées ou de pustules.
Imputnbllidad, s. {. immpoutabili-dadd. Impu-
tabilite; qualit" de qui est imputable.
Imputable, adj. ii»m/)On(a blé. Imputable; que
l'on jieut imputer.
Imputarinn, S. f. immpouta-iion. Imputation;
inculpation sans preuves. Il Comm, Imputa-
lion ; compensation . déduction d'une somme
sur une autre. || ïhéol. Imyinlation ; applica-
tion dos mérilesde Jésus-Christ, Lesprotof-iants
INA
— 700 —
INA
prPlíMidcnl tiue nous nP5»otninrs jiistifiésque par
l'iiiipiilatioii (Ji's inérili'S de Jcsus-Clirisl,
lm|>iitn<lo, lia. part. jias. ilii v. iinjntlar. Impu-
té , ('. S'cmpluic ndjcct.
Imputador, rii. s. iin)n¡i(nila<lor. l'aiix accusa-
trnr.
Imputar, v, îi. iinmpnutnr. Imimlcr ; ntlribuor à
qiichiu 1111 une (Ixisf difciic de lilàme. || Fin. Im-
j)»lri ; iiiipliiiiior l'ii iiiiyciiHMit à iMic drllp.
Imputativo, va. ai\]. immpontati-vo. Imputalif;
qui impute.
In, |)i('p. i«»i. lu ; préposition lalinc qui si'inifie
dans et qui outre dans la foin|iosilion d'un ^rand
nombre de mots dans les deux liurj-'iies. Tantôt
elle y conserve le sens qui lui est propre nunnie
dans: 7nr«r;)('rar ; iurorporer; tantôt elle em-
porte une idée privative ou iu''f,'ative comme
dans: ín(/ófíí; indoeilc ; qui n'est point dorile.
liialiaNtocUlo, «la. adj. inabastéïido. Infourni;
qui n'a été fourni.
rna(il<M-(u. (a. adj. inabler-to. Inouvert ; non ou-
vert , fermé.
Innliolido, «la. adj. inaboli-do. InahoVi; qui n'est
poiul aboli.
Iiinl»ro:;a<io, «la. adj. inabroga-do. Législ. Ina-
broj;6; qui n'est point abrof^é.
IiiiiliMoliitu. ta. adj. itiabsoloti-to. Pbil. Inabso-
lu ; qui n'est point absolu , qui est relatif.
aiinhstiucncia. s. f. inribstinin-7.in. Inabslinen-
ce, défaut d'abstiuerue. nsa^'e immodéré.
Iiiaenbaltic. adj. íí(a/iY//ja-/Wé. Inlcrmiiiahle; qui ,
ne peut être achevé, terminé. 7
Bnaral»ii:lo, «la. adj. inakaba-do. Inachevé; qui '
ne peut être achevé. |
lnaeoptalil(> , adj. inazèpta-blè. Inacceptable; I
qu'on ne peut, qu'on ne duil pas accepter. I
InnrccKibilidad, s. f. inal:ièsibiliiladd- Inaeces-
sibilité, état, qualité de ce qui est inaccessible.
lnacce*iil»lc , adj. ina\\7.Èssi-blè. Inaccessible,
dont l'accès est impossible, dont on ne peut
approclier, | Fig. Inaccessible, les hauteurs inac- 1
cessibles delà pcrfeclion.de la science. | Inac- !
cessible, se dit des personnes auprès do qui |
l'on ne peut trouver accès. | Inaccessible; qui ne
ressent pas certains mouvomcnls de l'Ame, cer- !
tainos passions. | Géom. Mttirandiftancininac-
cesible; hauteur, distance inaccossible, que l'on ¡
ne peut mesurer immédiatemeni à cause de quel-
que obstacle.
liiaece.siblementc, adv.t'na/£7.^5si6l!è>nèn-fè. D'u-
ne manière inaccessible.
innccoso. sa, a.d\. inakzè-sso. inus. Inaccessible.
V. Inaccesible. i
lna(>cioii, s. f. inahzion. Inaction, cessation de
toute action; indolence. |
Inaco.s. m. ina-ko. Inachus, fleuve de l'Arj^olide, Í
affluent du golfe Argolique. aujourd'hui la Zé- '
ria. I Mvth. Inachus; dieu-deuve, filsd'Océanus,
et père delà nymphe lo. On le confond avec Ina- '.
chus chef d'une colonie égyptienne, et fondateur '.
d'Argos, qui creusa le lit du lleuve Amphiloque,
auquel il donna, son nom. | Crust. Inachus; gen- ■
r# de crustacés de l'ordre des décapodes, fami-
lle deslîracliyurps.à lest chargé de tubercules
ot présentant dos indices d'épines.
Inacordado: da. adj. iaahorda-do. Inaccordé,
qui n'a point été acordé, concédé.
Iitactlvamente. adv. inal;tivamèn-té. Inactive-
menl. d'tme manière inactive.
Iiiartivo. va. a<lj. inahti-vo. lnactif,(iui n'a point
d'activité, indolent.
inuciioffo, Na. adj. iuci' nuo-to. Inaqueui; non
aqueu\,
lnu«luptable, ar/j. ittddaptn-blè. (ju'on ne peut
adapter.
Iiiad«-oua«lo. da. adj. inadè'-oua-do Inassorlif
qui nest pas assorti.
iBntlicto, ta. ndj. úia^/i'/.-tn. Indévoué, qui n'est
pas dévoué à une personne à uiu' chose.
■nadivi»a«lo, da. adj. inadicina-do. Indeviné,
qui n'est pas deviné.
iHailiuÎMililo. adj. inadmissi-blè. Inadmissible,
qui ne pont être admis, re(;i>.
Iiiadliorcucia, s. {.iiKulkihén-ziri, InadhérenCf,
qualité de ce qui est inbadhérent.
Inadbcreuto, adj, inadhèrùn-tè. Phis. Inadhé'
rente; qui est dépourvu d'adhérence. || Bol. Iua<l-
bérent; se dit de tout organe qui est libre, qui
ne lioni à aucun autre.
InadniÍMÍbilldnd. S. f.inadmissibilidadd. Jurisp.
Inadmisibilité, qualité de ce qui iic peut ètread-
mis.
■iia«li)ii<4Íon, s. f. inadmisión. luadmission; refus
d'admettre,
liiadiuitido, da. Inadmis: qui n'est point ad-
mis.
BiiniSvertonfia, S. f. inadverten-zia. Inadver-
tance; défaut d'attention à quelque chose, (¡
Inadvertance; faute , méprise commise par in-
advertance.
EiiatlvertidaiiKMitc, adv. huidverlidamén-té. In-
adverlammenl; avec inadvertance, étourdiment.
Iundv(>rtido , «In. adj. inadverti-do. Inaverti;
qui pas été averti, aperçu, remarqué. || Impru-
dent, inconsidéré.
Inafabilidad, s. f. innfnbilidadd. Inaffabilité;
manque, défaut d'affabilité.
inafnbif», adj. ina fa-blé. Inaffable; qui manque
d'affabilité.
lunfiiblt'mpiitc, adv. inafablèmcn-tè. Inaffable-
ment; sans affabillité, sans politesse.
■narectudo, «la. adj. inafekta- do. Inaffecté; qui
n'est point affecté,
iiiaro«<tiio.«o, «.1 ad], inn/'e/itwoso, Inaffectueux;
(|ui n'est point affectueux.
■naj^onabiiidad. s, Í. innfi-henabilidadd,'D'\âaiCX
Inaliénabilité, étal d'une chose qui ne peut être
aliénée, dont la propriété ne peut être transpor-
tée à un autre par celui à qui elle appartient.
■nagonable. adj. iHa(;-/tejia-^/ó. Inaliénable; qui
ne peut être aliéné.
Ina;;itablc. adj. inag-hita-blè. Inagitable; qui ne
peut être agité, troublé.
Ina^ltarïo, da adj. innrj-hita-do. Inagité ; qui
n'est point agité, qui est calme. -
Euagotable. adj. iiingota-blè. Intarissable; qui ne
peut être tari. || Inépuisable ; qui ne peut être
épuisé.
luasotablemciite, adv. inofjotablèmèn-tè, In-
tarissablement; d'une manière intarissable.
Inasota«lo, do. adj. inacjota-do. Inlari, qui ne
pont être tari.
innsuautablc . adj. Ù!(/i/o!/anta-?)/è. Insuppor-
table, intolérable-
Bnale^ado, da. adj. inalcgado. Inallégué ; qui
n'est point allégu''',.
INA
— TOI —
INA
Inalcs^rlco, eu. adj. inulcíjóri-ho. Inallégorique;
qui n'est point alU'iioiiquc. |
Inalcniniio, «la. adj. inatenta -do. Inencouragé;
qui n'est pns cncourafié.
Inalioiiabiliiliid, s. f. innlicnahilidadd. Inaliü-
nabililé; étal (l'une chose qui ne peut être alié-
née, V. Innçjcnnrion.
lnnIlcn»E»l<*, V. Inajenable.
Inultornlillidud, S. L inallerabilÍdadd.T)\úac\..
lnaUéral)ililé,(|ualilé.état de qui est inaltérable.
■iinltcoahlt', adj. inalléra-blé. Inaltérable; qui
ne peut être altéré. Se dit au moral et au phy-
sique.
Inalterado, da. adj. inaltcra-'lo. Inaltéré; qui
n'a point subi d'altération.
InaltfralMcnuMito, aás .'inalterablemente. D'une
manière inaltérable.
■iiainiKaiiIe, !\új.inamiga-h.lé. Inamical; qui n'est
point amical.
Inaïuisablonit'nto, adv. innmiqahlémén-tc.. Ina-
miialeinent; d'une manière non amicale.
IiiniaiiNibllidad, s. f. innmissihilidadd. Théol.
Inamis»ibilité; qualité de qui est inamissible.
lnanii<4Ílilo, adj. innmissi-blé. Inamissible; qui
ne peut se perdre.
liiaiiiovllidad, S. f. innmovilidadd. Inamobilité;
caractère que doime la toi h une fonction publi-
que; dont celui qui en est investi ne peut être
privé autrement (juc par démission, forfaiture et
mort civile ou naturelle.
Inamovible, adj. inamoviblti. Inamovible; qui ne
peut être déplacé ou changé. 1| Inamovible ; se
dit aussi des emplois à vie.
■nanalizado, dn. adj. inanalha-du. Inanalysé;
qui n'a pas été soumis à l'analyse.
luane, adj. ina-né. Vide; où il n'y a rien. V. Va-
no, Fulil.
Inangniatlo. da. adj. inangoula-do. Inangulé;
qui n'a point d'angles.
Inanición, S. f. inaniiion. Inanition ; état des
personnes qui sont soumises à une privation
soutenue de nourriture, on à une alimentation
insuffisante.
Inanidad, s. f. inanidadd. Inanité; le vide d'une
chose- I Fig. Inanimité; vanité, inutilité, futili-
té. I Chron. Tiinujios de inanidad; temps d'ina-
nité: se dit des années du monde qui se sont
écoulées avant la loi de Moïse.
Inaniniarion . S. f, inanimaziôn. Inanimation;
état, nature des êtres inanimés.
Inanimado, da. adj. inaniuia-do. Inanimé: qui
n'est point animé, (jni n'a pas de vie. [ Inanimé;
qui n'a plus de vie. V. ILnimine.
Inánime, adj. ina-niuié. Inanimr; qiri n'a point
d'âme.
InanNBCMlad, s. f. inansiédadd. Inansiétc: absen-
ce d'ansielé.
Inaiktéi-eo, rea. adj. inanté-réo. Tiot. Inanthéré;
qui est dépourou d'anthère.
Inanterifero, ra. adj. inantcri-fero. Bol. Inan-
thérifcre; qui ne porte i)oiiit d'anthère
Inaplaralile, adj. iii(iidalij-bl¿. Inextinguible;
qui ne peut s'éteindre.
Inapeable, adj. iniii)éa-hlé. Oui ne peut être
abiii-^sé, eu parlant d'nn édilice. 1 Inconïpréhcn-
sible; qui ne peut être compris. ( Opiniâtre; in-
nexible; obstiné dans son avis, son sentiment,
sa crovanctt.
Inapelable, adj. iuapida-blé. Dont on ne peul
appeler, sans appel.
Inaponili/.adoM, s. m. pi. iua¡iéndi/a-Auss. Hist.
nat. Inai>pendicés; ordre de crus'acés «le la clas-
se des;;ymnogènes; comprenant ccu\ de ces ani-
maux <(ui n'ont aucun a|i»»endiie extérieur.
Inapercil>ido, ila.adj. innpér/.ihi-do. Inaperçu;
qui n'est point aperni. sans être nperru.
Inapeteitcia, s. f. inn])i':tén-/.ia. Méd. Inappéten-
ce; défaut d'appetil. de f:orit pour les aliments.
Inapliciible. a(lj. ina]dika-blé. Inapplicable; qui
ne peut être appliqué.
Inaplicacion, S. f. inaplikn/.ion. Inapplication;
défaut, manque d'application.
Inaplicado, d:i. adj. i»r//>yi7ra-i/o. Inappliqué; qui
n'a poinld'application. d'attention. | Hot.Ina])-
pliqué; se dit des bracléoles des synantliérées,
quand elles ne s'apjliquent pas contre le cli-
nanthe.
Inapreciable, adj. innpréj.ia-blé. Inappréciable;
qui ne peul être apprécié, déterminé. | Ina¡)pré-
ciable; qui ne peut être trop apprécié, estime.
Inapreciablemente, adj. inapréiiabiémén-té.
Iiiappréciablcment ; d'une maHiére inapprécia-
ble.
IiMipi'ebcitsible, adj. inapréhénsi-blé. Inappré-
hcnsible; que l'on ne peut appréhender, saisir.
Inaptitud, s. f. inaptiloudd. Inaptitude; défaut
d'aptitude à quelque chose, incapacité, insuffi-
sance.
Inaqnio!*, S. f. pi. inaliiass. Myth. Inachies, fêtes
en l'homncur d'Inachus.
Onútciilo, s. m. innr-hnulo. \\ü. rom. Inarculum;
rameau de grenadier que la reine des sacrifices
portait en forme de couronne.
inari, s. Mvlb. Jap. Inari; une des divinités du
sintoïsme.
inarraisado, da. adj. inarraiga-do. Inenraciné;
qui n'a pas pris racine.
Enarrepentido, da. adj. inarrépénli-do. Irrépen-
tanl; qui ne se réj>cnl pas, qui est sans repen-
tir.
Inarrninado. da. adj. inarrouina-do. Irruinc;
qui n'est pas en ruines, qui n'a pas perdu de-
son prix, de sa valeur.
Inarticulacion, S. f. inarttliaula/.ion. Ilist. nat,
et gram. Inarticulalion; dcfaut d'articulation.
In.irticiilado, da. adj. ín(f;((oi</í/-(/o. Inarticu-
lé; (jui n'est point articulé, qui n'est qu'impar-
faitement articulé. 1] Uist. nal. Inarticulé; qu>
n'offre d'articulation, ni dans sa longueur, ni
dans sa base.
Inartillcial. adj. inartifiiial. Inartiliciel; naturel,
sans ailirtce, suis art.
Inartilleialciieiitc, a<iv. liiartiruiaiinente: natu-
rellemcnt. sans ariilice.
Igi4irli»ticamente. adv. inartisti! nnu ii-tè. Inar-
ti'<tcineiil; sans art, contrairement aux règles-
de l'ait.
InaNciiailiIe, adj. innssiki-blé. (>n'on ne peut
obtenir.
■naMiiiiilable. adj. itinssimila-blé. Chim. Inassi-
milable, qui ne peul s'assimiler, qui n'est pas
susceptible d' assimilai ion.
InasiHtIdo, da. adj. inassisti-du. Iiiassislé. qui
ne ri (.oit point il'assislance.
Inaixorlable, adj. inasozia-hlé. Ina^^ocMblc. qu^
l'on ne lient associer, comilicr.
INC
— 1{)1 —
iNt:
EuulnvuU\c.ad¡.in(ilnl,a-lilc. IiiuH<i(|iiíiI)I(',(|u'<mi
iii' I cul ;iUa(iucr. S"('iii|iloir' un propre et au li-
(¡mc.
iBtatciiriwii, M.r. indliimioii. IiKiltciilioii; dcfiuit,
in.')n(|iic <|-all('iitiuii.
Inatciiiiittlo, lia. nilj. inntúuoun-dn. InnUrniK^,
«|iii ifcsi point nlliiUK'.
liiaU-Ntlw.KKlo. ilii. ailj. in(itf.sliiji)ua-di). Iiial-
Icslr, (]iii ircst [loiiil allcsti'.
Iiin(<»riii«-iilii<l<>, du. adj. IndIormt'iiKi-do. Jii-
t'iiiriiii'Ulc. ntii ii'fsl pa^^ toiiiiiKMilc.
Iiis>ii(!iltlc, adj. inaiiuili-iU- Inaiulililp, que \-un
110 pi'ut entendre, que l'on entend que difficile-
mont.
liiiiMtliio. tu. adj. inriduili-tti. Inouï, inenlenilii.
qui tra jamais été entendu, (]ui n'a jamais fra(i-
|)é l'oreille, |l Inouï, extraordinaire . se dit en
bonne et en mauvaise part.
Iiinii^'iirncioii, s. f. indouijoura/.iou. Inaupura-
. (ion, cérémonie reli^'ieuse qui se |)rntiquaii au
couronnement des souverains. ] Inau>;uration,
par extension, consécraticm. dédirace. | Discur-
Süs (lu inaiiqurarion. V, In(i>t<iitr(il.
Bnaie;;iii-n<lo, «la part, pass du V. itmurjtirar.
Inau^'uré, e. S-en)p!oic adjectivement.
HiiMHjiuriíl, adj. inaomi.nind. Inaufiural, qui ap-
partient, ^ui a rajiporl à l-iiiau^;uration. | liis-
cursn iunuij'iral ; discours inaugural, se dit
aussi (lu discours qu'un [irofuseur prononce en
prenant possession de sa tliaire.
■nniisiirnr , v. a. inariufinttrar. Inaufiurer ; faire
l'inauguration d'un monument, consacrer une
église. ! Ant. mm. Inaugurer; consulter les au-
pures, avant d'établir un magistral dans ses
fonctions, avant d-employerun édifice pour la
première fois.
IiiniiricHlnilo. «la adj. in(iourilnu!a-do. .\nat. et
hist. nat. Inauriculé; qu est dépourvu d'auri-
cules.
liin«itoriKa<Io. «la. adj. innonlorirn-do. Inauto-
torisé ; qui n'a point reçu d'autorisation.
Iiiaverîa'lo «la. adj. inaréria-do. IngAlé ; (]ui n'est
point g;*>té.
liiávl«io, «írt. adj. ina-vido. Indésireus; qui n'est
point désireux.
Inavei-isii"l>ie , adj. inavérigoua-blé. Qui ne
peut se vérifier.
Inlia , s. f. in-ba. Conim. Inbab; sorte de toile
qui se vend au Caire.
Iiicalcar , v. o. inus.V. Tocar, jiertfínerrr.
Iiicalciilahle ' adj. inlifilkoula-bH^. Incalculable!
qui ne fieut être calculé. || Incalculable: par exa-
gération , très-nombreux, trés-considérable.
Iii(*nl<'i]lnlil('niriito . adv. inkalcoiilahlémèn-té.
Incalculablemenl ; d'une manière incalculable.
IiicaU-ciIado, «la. adj. inl;nlkniila-do. 'ncalculé;
nui n'a point été calculé, compté.
Ett^alotitatlo , «la. adj. inValénta-do. Inécliauffé:
qni n'est point échauffé.
Iiioalicco, cea. adj. in'.ali-tho. Bot. Incalicien;
qui manque de calice.
Incaliiiniiialilo , adj. inlinlniinminhle. Incalom-
mniable; qui ne pont être calomnié, soit parce
que sa vertu est à l'abri de soupçon . soit parce
qu'il a tous les vices.
Incambiable, adj. í)i/{rtm6iffl-í»íc Inchangeable;
qui ne peut être changé.
Incoiucraciou . 5. f. Chan. rom. Incamération-
uiiion de (|ucl(|ue terre au domaine de la cliani-
brc ccclésiasti(|ue.
Ineáiiiililo , «la. a(V\.hiii' un-didit. Incandide; qui
miMKiuc de cuudeur. d'innocence.
liiraiin, iia. adj. ink'i-uo. JSot. Ineane; qui est
recüUMMt d'uiiíhnet l)!ancbAlre.
Iciraiioiiiro. cii. adj. I tnihntio-iiilio. ïiiéol, Itita-
noni(|U(!, qui n'est jxiint canoni(|ue.
Iiieaiioiiiy.able. adj. ichtiiioui/a-blé. Incaooniza-
ble.- (|uc l'on ne peut canoniwr.
liieaiiMable. adj. inii (iiixna-blr. Infatigable; que
la fatigue n'atteint pas.
liicn:iKal>leiti('ii(e , udv. in\\(insiibtenicn-té. In-
. faligai)'emeMl ; d'une manière infaligablc.
Iiicaiiiablc . adj. iunkanla- blé. Inchantable;
<lu'(Mi ne peut chanter.
Incaiitaeloii, C. f. inus. V. linrnntn.
e(iea|taci«la«l, s. f. inuknpm.idnd. Incapacité; dé-
finit de ca|iacité eu parlant des personnes. !|
.lurisp. Incapacité; étal de celui que la loi prive
di" certains druils.
liieapax , adj. inn' ajian.. Incapable; qui n'est
pas capable , qui n'est pas en étal de faire une
chose. Il Incapable; qui n'a pas de capacité pour
une chose, (jui maïKiue du goût , de l'aptitude
nécessaires, ¡i Incapable; qni est dan< une dis-
position, un état qui ne lui permettent pas cer-
taines choses. I Incapable; se dit aussi, en bon-
ne part, d'une personne qui a trop de cieur, de
probité, de vertu, pour rien faire qui y soit
contraire. ! lnca¡)able; dans un sens absolu, in-
habile, sans capacité, sans moyens. || ncapable;
en parlant des choses, signifie, qui n'a pas les
qualité , les conditions requises. || Jurisp. In-
capalile: qui n'a pas les qualités ou l"âge exigé
par la loi,
Beicardiiiaeion, S. f. ?nrí/>íirrfirtíizíoH. Juridiction;
revenus d'une église qu'on administre sans en
avoir la propriété.
Biifarvilla, S f. in':nrvil\-a.^o\. Incar\ille; gens
re de plantes dicotylédones de la famille des
bignoniées . ne renfermant (jue deux espèces,
cultivées à la Chine pour la beauté de leurs
fleurs.
liiea.sable, adj. inn'assa-blL Qu'on ne peut ma-
rier, (uii ne peut se marier.
Iiieastaineiite, adv. innlidslamcn-té. Inchaste-
ment; sans chasteté, d'une manière impudique.
li>ea<«(isa«lo , «la. adj. innkastiga-do. Inchûtié;
qui ira pas élé châtié.
Iiieasto , In. adj î»ni.rts-fo. Impudique ; contre
la chasteté ; qui n'est point chaste.
leieat«'>lieo , c«. rdj. innhatn-liko. Incalholique;
([ui n'est point catholique.
liieniitnaiieiite. adj. inn' noiitamén-té. Impru-
demment; sans prudence.
Eiicaiitu, ta. adj. innl:aou-to. Imprudent; qui
n'est pas prudent.
Ineétebre . adj. inmé-lébré. Incélèbre; qui man-
que de éélébrité.
i]ieelel:i'ida«l , s. f. inmèlébridadd. Incélébrité;
défaut . manque de célébrité
Inceleridad , s. f. Incélérité ; défaut , manque
de célérité.
Iiieendario . rin. S. inus. V. Incendiario.
Incendiado . da part. pass. du V. incendiar. In-
cendié, e. S'employe adjectiv.
Incendiar, v. . Incendier; brûler, consumer pat
INC
— 703 —
INC
le feu. I! Fig. Incendier; excilcr la guerre , se-
mer la discorde.
liicentliaria, s. f. intiiéndia-ria. Oiseau de mau-
vais augure chez les anciens, et dont on ignore
l'espèce. !
Incendiario, ria S. innzéndiario. Incondiaire;
celui , ceik qui par nialvcillanco mcl le feu à la
propriclcd'aulrui. |¡ Fig. In-ceiidiaire; sédiiieux.
S'emploie ailjeclivenicnt dans ce dernier sens,
et se dit même des choses, i Fig. Incendiaire;
propre à eiillaminer les sens.
Sii<-cii«lio . s. m. i»ii(/.K»i-í/ío. Incendie; feu vio-
lent, qui gagne , qui s'accroît, et consume des
bâtiments , des villages , des forêts, -etc. || Fig.
Incendie, troubles que les factions exitent dans
un Elat.=Incendie guerre générale. — Incendie;
feu intérieur des passions.
IiiceiitIio!«ii . «a. adj. inus. imtzé.ndio-sso. Qui
contient du feu , (jui brûle , échauffe.
XiiceiiNitciuii, é. f. lùicenseinent ; action d'en-
censer. Suivant le rit de l'église catolique. les
encensements sont Irés-muUipliés; on les pro-
digue aux morts; il n'est pas de bénédiction so-
lennelle (\m n'en soit acompagnée.
tiicenNado, da. part. ¡)ass. du v. incensar. En-
censé, e. S'cnipldie adjectivement.
Jucciifitnr , v. a. f/inzé»ii.var. Encenser; agiter
l'encensoir où l'on mis brûler de l'encens pour
envoyer la fumée vers quekju'un ou quelque
chose. ¡ Fig. Encenser; honorer, rendre un cul-
te , rendre hommage. — Encenser; dans un sens-
analogue , mais en bonne part , en parlant de la
vertu , de la sagesse, ctc.^Encenser; flatter,
louer avec excès. — Encenser; daiisle même sens,
se dit des défauts, des vices. | Fig. Aller et ve-
nir de côté et chantre.
finceiiNario, s. m. i/iíi/.c'xsííi-rto. Encensoir; cas-
solette surmontée d'un couvercle en forme de
dôme, et suspendue à de petites chaînes , dont
on se sert à l'égiisc pour encenser. ¡ Astron. En-
censoir ; petite constellation de l'hémisphère
austral qu'on nomme aussi autel.
Inceiii«ivo, va. udj. inu. innzènssi-io. Qui incen-
die , qui brûle, qui allume.
IiiceiiMo , s. m. V. Incienso.
Oiicciisor . s. m. V. V. Incendiario.
liicon!>iiirahii>, adj. inn/.énsoura-blé. Incensura-
ble; qui ne peut être censuré.
liiceiisiiradu , <ln. adj. ùuui'itso((ra-(/o. Incen-
suré ; qui n'a point été censuré; qui n'a point
passé il la censure.
Iiicriitivo , s. m. innzén(i-vo. Aiguillon, stimu-
lant, motif qui excite. ¡ Fig. ylliment d'une pas-
sion . a|)pàl.
Iiice|»ciun , s. f. inus. V. Principio.
■ ■■copittetor , s. m. inus. Celui quicommence.
Inoei'aeioii, s. f. Pharm. Incération ; action d'in-
corpoier de la cire avec une autre substance. ;i
rhys. Incération. opération par laijuelle on don-
ne à une substance sèche la consistance de la
cire.
Iiircrar , v. a. inuiérar. rharm. Incérer ; unir de
la cire avec quelque autre substance..
liiiM'iM'iiioiiloNu . N». adj, iriM/t'r('»iO(iio-4.vo. In-
cércmonicux; qui ne l'ait point de cérémonies, de
farons.
liirrrralile . adj. ¡uni rrablé. Inferiuable; qui
ne |iiuit se fermer.
Iiiccrlcxu , s. f. inus. V. Incertidumbre.
Iiirertfdnmlire. S. f. inm^rlidonm-brc. Inrcrti-
tiide; était d'une personne irrés<jlue, ou qui ne
sait pas ce qui doit arriver. H Incertitude; se dit
aussi du caractère, des opinions , eli;, d'une pii-
sonne irrésolue, | Incertitude; en parlant des
choses . défaut de certitude.
Iiirci'tificado, da. adj. intaertifiUa-do. Inccrli-
licié; qui n'eslpoint certifié.
Inerrtiiiidiid, s. f. inus. V' Incertidumbre.
Iiiei-rtisimo, nin. adj. snper. de incierto. Très-
incertain.
Egieertitiid, s. f. inus. V. Incertidumbre.
IiiceMantf. adj. iiucssanl ; qui ne cesse pas; qui
dure sans interruption.
litcfMünteiiioiitv, adv. Incessamment; au plu-
tôt, sans délai. —Incessamment; continuellement,
sans cesse.
liiceNiliilidnd, s. f. inriz^j5t7>t7(-Ja(/.Juris. Inces-
sibilité qualité de c-c qui est incessible.
inei'iitblo, adj. inn/éssi-blé. Juris. Incessible;
qui ne peut être cédé.
Incostai-, v. n. inniéslar. Commettre un inceste.
ai>ri'.«to, s. m. înnz(!s-to. Inceste; conjonction illi-
cite entre parents ou allies au degré protiibé par
la loi. Il \ncesloes])iritufil\ conjonction entre des
personnes alliées par une affinilé s|>irilup|le ou
entre le confesseur et la pénitente. i| >Iyt. In-
ceslus: lils d Elher ou de l'air et de la terre.
fltice»«tc!o.«3eiiet3t(>, adv. inruésloiissainén-ti'. In-
testueusemeiit; dans linceste, av<c inceste.
lii?c.<ííuiiso, ría. ailj. inniéstotio-sso. Incestueux;
coupable d'inceste.
■ itcli'aCri7,atiU>. adj. adj. inm.ikatrita-blé. Inci-
CiitrÍ!-abie qui ne peut être cicatrisé.
B"<cieatiîï.ado. a. adj. inni.ihalriin-do. Méd. Inci-
catrise; i]ui n'est pviint cicalrin-é.
IiicidcBioia, s. f. inn/.idén-y.ia. liicidanl; événe-
ment particulier, qui sur\irntdans le cours du-
ne entreprise, dune allaiie. || (_ieom. Incidence;
rencontre d'une ligne ou d'une surlare a\ec une
autre ligne ou une surface. || Astr. V. Inmer-
sión. Il Littér. Incident; dans un poème, dans uu
ouvrage dramati(iue, tout événement, plus ou
moins important, toute action particulière liée a
l'action principale. ¡| .liirispr. Iiicident:contcsla-
tion aicessoire (|ui naît pendant l'instruction de
la cause principale.
Iiteidriital. adj. .Neol. Incidentel; quitieutdc l'in-
cident, qui arrive par incident.
Iiicidciitaliiinitr. ad\ , N'. Incidente.
i:>cid<>iiiai'io. ria. adj. l'rat. Iiicidentaire;qui pro-
duit. (]iti amené d'ineident.
litridoi>(t>, adj. Incident; qui survient dans le
cours d'une alVaire. «run débat. ¡1 (iram./*ro/io.ti-
ciiin, frase, incident f, proposition; phrase in-
cidente, proposition, phrase <iuies cm lavée dans
la phrase principale. On dit aussi substanti>,
un incideitle; un incident.
liK'iiloiitt'. S. m. Incident. V. Incidencia.
inclilt-iiicMiciiir. ad\. Incidement; par incident
liK'idii-, \. n. roii\ber. échoir.
liicit'iiN.i, s. m. liut. Encens ; substance sommo-
resineuse i|ui decoub- de plusieurs arbres, et
dont l'espèce la plus précieuse est produite par
la bosselle thurilere. très-abondant aux environs
de Calcuta. || Fig. Encens; louaitice, llatieric. |j
Incienso heiubia. encens oïdinaire. l, /»«"ií'»íi>
INC
— 704 —
INC
macho; encens fins. || (¡ustarde incieneo; aimer
rciiceiis jxiur niiiier à être llalté.
liirU'iitc, iims. V. Iijtioraitd'.
BiicU^rciiiiciitc, adv. Incerlaiiicincnt, avec incer-
titude.
Incierto, ta.adj. Incertain; qui n'est point certain
assuré, li Incertain; (jui iresl point fixé, déter-
mine. Il Incertain, varial)le, mal assuré.
liiciiU'iilc , edj. inus. ¡nininnj¿n-té. Tranchant;
qui coupe, (|ui taille.
liiriiK rtx'iogi, s. S. inn7.inérazion. Cliim. Incine-
ración; action de ce qui est réduit en cendres.
Iciiiri'a<l<i, «Ea. part, jiass, de icinerar. leinére. c.
Icit:oi-iir, V. a. iíinirítr. Icinérer; réduire on cen-
dres une substance animale et véj^étale.
Iiiciiticiito , adj. itm/.i])én- té. Commençant,
ap cnti; noxice.
■ ■ioSro(9iH'E.>;iuii , s. f ¡nnv.irrnutt/.issii)n. liicir-
concision; étal de celui qui n'est point circoncis.
Iiit'ic ciiBiciso, sa. adj. Incirconcis ; qui n'est
point ( irconcis. || S'emploie aussi subslantiv.
Incii-oiitiNcripdo . tu. adj. innv.irl,(inii.s''rip-(<-.
Incirconscril, inlini (jui n'apoint de burncs.
■ i>circiiisN(icciMoi>, s. r. in)iy.ir!.oiinspél;7.ion. In-
circons|)eciion; manque de circonspection.
lticirciiiiN[iec(o ta. adj. inmirl;oun.S])¿h-to.\\]-
circonspect; qui manque de circonspection.
BiiiMNii, s. f. in)i/.i-ss(i. lUiéi. Incise; petite phra-
se qui forme une [dirase partielleet (juientredans
le sens total de la période dont elle l'ait |)artie. ||
Mus. Incise; se dit de chacun des différents
membres d'une pensée.
Incision, s. f. itur/.ission. Incission; coupure en
Ion;;. ] Incision; division mcihodique des partie.-
molles avec un instrument tranchant, | Agr.
Incision; opération qui consiste à fendre l'écor-
ced'un arbre, soit pour le f;reircr, soi pour en
extraire la ;;ommc ou la résine.
Incisivo, VM. adj. ñicísAí'-ro. Incisif; propre à
trancher, à conjicr. || Iíícmícs incisivos; dents
incisives; les quatre dents antérieures qui ser-
vent à couper les aliments, =Méd. Incisif; nom
donné à des médicaments auxquels on attribuait
la propicié de diviser, de dissoudre les humeurs
épaissies, et de faire cesser lesobstaclcsqu'elles
opposaient à la libre cirtulution desautres lUiides,
I Enlom. Incisif: s'applique quelquefois aux
dents des mandibules de quelques insectes,
quant elles son convexes en dehors et concaves
au dedans. || Fig. Incisif; trauchant acre, mor-
dant.
Inciso, sn. adj, inus. innzi-sso. Incisé; coupé.
■nci>iorio , lia. adj. inii7.isso-rio. Qui coupe ou
peut couper.
Ineisni-a, s. f, innzisou-ra. Anat. lucisure; fente
ctToilc d'un os.
SiicitabEo, adj. innzila-blé Méd. Incitable; qui est
propre à rétevorl, action d'un stimulant.
Incitaoio», s. f. {nu7.ita7.ion. Incitation; instiga-
tion, impulsion. | Méd. Incitation; de donner du
ton aux organes. I
Iiicita<!<e,(!a. part. pass. dc ("ncitar. Incité; c. 1 !
S emploie adjotiv. '
Incitudoi-, ra. s. inmitador. Incitalcur; celui ou I
celle qui incite, ou excite. '
«ncltamento, s. m, Y. Incitamiento. |
Incitamiento, s. m. inniitamién-to. Incilimciit;
incitation, instigation. |
incitnr, V. n. ínnzír«r. Inciter; déterminer, indi-
re à faire une chose.
Incitativa, s. f. inn7Ítati-v(t. Prat. Ordre d'un
liibnnal supéricrur à un inférieur de rendre jus-
tice .À une[iarlie demandante.
Incitativo, va. adj. inM/i(a(i-i'o.Eicitalive; pro-
|»re a exciter.
Incívico, ca. adj. jíiu/.í-vi/;o. Incivique; (]ui n'est
point civique.
Inrivil. adj. inniivil. Incivil; qui manque dc ci-
vilité. Il Incivil; se dit aussi de tout ce qui est
eoiilraiie à la politesse, a la bienséance.
incivilixaiio, lia. adj. t>i)izici7i7.a-r/o. Incivilisé,
(pli irest piiiiil civilis".
liicivilitlstl, s. f. inniiiilidail. Inci\ililé; manque
de civilité, le politesse. || lii(o\ilité; action par-
de, etc. contraire ;i la civilité.
Bncitiliiicntc, adv. inn7.ivHm('n-té. Incivilement;
d'une manière incivile, impolie,
iitci^isnto, s. m. ÍMZICÍS-»/!'). Incivisme; défaut
de civisme, sentiments, conduilcoppossés à ceux
d'un bon citoyen.
l«:clarinca«lo, «la. adj. ÍH/iían'/'i/>a-(Zo. Inclarific;
(lui n'a pas été clarilié.
liiclcnicncia, S. f. fíin'.í(i»i¿/izíi. Inclémence; dé-
faut de clémence, d'indulgence. Il Inclémence;
rigueur. || Fig. Inclémence de l'air, des saisons.
Il adv, A lainclcnicncia; en plein air, à décou-
vert à la belle étoile.
Inclemente, adj. inhiém¿n-té. Inclémcnt; qui
manque de clémence, d'indulgence. || Poét. In-
clément; sévère.
Bneiiiiaeioii, s. f. /fi/./ínazíon. Inclination; action
de pencher, et surtout de pencher le corps ou la
tète. Il Fig. Inclination; disposition, pente nalu-
relle à quebjue chose* | Inclination: goût, pen-
chant naturel, jl Inclination; affection amour. ||
(iéom. Inclinaison; tendance mutuelle dc deux
lignes, de deux surfaces ou dc deux corps l'un
vers l'autre. || Indication; manière de verser une
liqueur, en penchant doucement le vaisseau. ||
Pbys. Inclinación maunclica; inclinaison mag-
nétique, angle que forme une aiguille aimantée
avec l'horizon, lorsque le plan vertical ouelleso
meut coïncide avec le méridien magnétique.
lueünadisinio, a. adj. super, de inclinado. Très
incliné.
Inclinado, a- part. pass. dci'nc/tncir. Incliné, e. |
adj. Enclin; porté de son naturel vers quelque
chose dc préférence. 1 Bien o nialinclinado,qiii
adesbones ou dc mauvaises inclinations.
Buelinaflor, u. S. inklina-dor. Inclinateur; celui
qui incline.
Eneilune-, V. a. Incliner; pencher, mettre dans une
situation obliijue. | Incliner; baisser, tourner. ||
Fig. Tourner ses inclinations, ses penchants au
bien ou au mal. !| Gagner la faveur, l'amitiéd'a-
utrui. Il V. Declinar.
Inclinar, v. n. innidinar. Ressembler; être res-
semblant, être semblable.
Incliasui'se, V. pron. innhlinnr-sé. .\voir dc l'in-
clinalion, nn ¡lenchant pour quelqu'un. || S'in-
cliner en signe dc respect, etc. || Ftre engagé [lar
quelque motif à suivre une opinion, etc.
Inclinativo, a. adj. inus. innUinati-vo. Qui in-
cline, qui peut incliner,
ínclito, a. adj. inn-!dito. Illustre; célèbre, fa-
meux, noble.
IN(
— 70.)
INC
Í
I
litcliildo. a. paît. pabs. de. iurlnir. Iinlus; c. ||
S'cniploi adjoliv.
Incluir. V. a. innUouir. Inclure; rnfcrnipr, com-
prendre, (MivelDpptM- dans. || AdnicUre, dans une
affaire, donner part.
■iiciiiNn. s. {. innklou-xsa. Hôpital; pour les en-
fants trouvés. Il Incluse; lettre incluse, | inus.
V. Exclusa. Il nijodt! la inclusa; ciifanl-tr.Mivé.
Bucltiseru. ^. innlàoussê-ro. Enfant-trouvé.
Enclti.<«ill», s. f. inus. dini. de inclusa.
liieliiixioii, s. f. inniilijussion. Inclusion; action
d'enfermer, état d'une chose enfermée, incluse.
I Kiilréc; liabilude, fréiiuentalion.
liiviiiiiivnni(>3iti' , adv. inn!ilousivamén-té. In-
clusivemenl; en y comprenant.
liicluNîve, adv. ¡anldousi-vc. Inclusivement; en
y comprenant, yc(jmpris.
liicItiMivo, a. adj. iH/i/./oi(.síi-)o.lnclusif: qui tend
à enfoimer, ;i comprendre dans quelque chose.
■aicIiiMo, part. pass. irr. de incluir. Inclus; e. |
adj. Inclus, renfermé.
■licuación, s. f. innUoation. Philos. Inchoatiou;
commencement.
Iiicundu, n. part. pass. de incour. Coinmencé, e.
II adj. Commencé et non uni.
lucoar, il, a. inus. V. Empezar.
Incoativo, a. adj. innkoali-vo. Gramm. Inchi^a-
tif; se dit des vers (jui expriment le commence-
ment d'uneaclion; I l'hilo.închoatif; scdilquel-
quefois pour initial.
Incobrable, adj. innkolira-hlá. Qui ne se peut re-
couvrer.
lucocrcibilidatS , S. f. innlioérrihilidaihl. Phys.
Incoercibilité ; qualité de ce qui est incoercible.
Iiicoerclble. SiA'\.inuk()érLÍ-ble. Phys. Incoercible;
qui n'est pas coercible , qu'on ne peut maîtri-
ser.
Incogitad» , da. adj. inus. V. Impensada.
■ nc«»j;tiUa,a«ailj. inncn()-nilo. Inconnu; qui n'est
point connu. | adv. De incóanito , incóunito:
sans être connu. Se dit surtout des grands qui
se trouvent dans un lieu sans aucune marque
distinct i ve . ou même sous un autre nom que le
leur, soil p )ur ne pas recevoir les honneurs dus
àleurranfi, soit pour rester inconnus. Se dit
aussi de toute personne qui ne veut pas être
connue dans le pays , dans la ville où elle se
trouve.
■ nroKnoMciblo . adj. innkofi-nos7.i-blé. Impos-
sible ou très-dillicile à connaîire, à comprendre.
■ dcolierciicia , s. f. innkoérén-7.in. Incohérence^
qualité de qui est incohérent. |i Fig. Incohé-
rence.
Incolicrcnto . adj. inn nérén-té. lni:ohéront ; qui
manque de liaison. || S'emploie aussi au li^juré.
liic)»hc«tioii , s. f. innkoéssion.Vh^s. Incohésion;
défaut de cohésion.
íncola , s. m. inus. V. Habitante.
Incolumidad , s. f. innkolouniidadd. Santé; bon
étal , étal llorissanl.
liicoiubuMtliiilidad, s. f. innknmbonstibilidadd.
Incombustibilité ; (jualité de ce qui est incom-
bustible.
IncombuMtlblr , adj. iunkombousti-ldé. Incem-
bustible s qui ne peut être brûle, consume ;.ar
le feu. Se dit de personnes cl de choses.
InconibuNto. ta. adj. itinkonibnus-to. Qui ne
s'est point brûlé . ou ne se brûle point.
TOMO \.
Iiiconici'ciublo , adj. >,iwkonic(Zí<'/-¿»// Qu'on vf
lient commercer; dont ou ne peut fair»- ..,in-
nicrce."
Hcomudado.dll. pat t . pas. de /«conj/»rfn; . In
uommodé, e.
Inoóiiiodnmcnte , adv. inko-modamén-te. In-
conimodément ; apporter, causer quelque in-
commodité , quelque embarras.
lacoiiiodidad, s. f. innlomndidadd. Incomirn'.
dili' ; falifiue, peine, malaise que cause une cho-
se incoinmi.de. || Inconïmodité , maladie , infir-
mité.
Eucoiiiodinimo , ma. anj. sup. de Incomodo.
ïrés-incommode.
l2tcó;iiod(>. da. adj. úuiko-mof/o. Incommode:
qui n'est pas commode ; dont on ne peut se ser-
vir avec aisance, | Incommode: où l'on n'est
pointa l'aise. | Incommode; qui cause du malai-
se , de la gène , de la laiifiue. de l'ennui. | ¡n
cómoda partition ; tribut que paient au roi les
priqiiétalres d'une maison, ou la cour à droit du
lii>;ement , et qui n'est pas lofíeable,
Incóuiodo. s. m. V. Incomodidad.
lneo:>.iparnbÍp . adj. iunkompara-hlé. Incompa-
rable; à qui ou à quoi rien ne peut être coni-
paré,
Inconiitarciblcnit'nle , adv. inn' ompara-blé-
nicn-tc. \u(omparabloment : sans comparaison.
IiifoiuiiMrado. da. adj. (')in/ionj/)ara-<^/o. Incom-
pare ; qui n'est point comparé a un autre objet.
BncoiDgtartible , adj. iiini.oniparti-blé. Qui ne
peut se partaj^er également.
Iiicoinpu.xible . adj. V. ¡nrnmpasivo.
InconiiiMfriivo . va. adj. inn'nmpassi-ro. Impito-
yable; inaccessible à la pitié, insensible. | Se
dit aussi des choses morales. | Impitoyahle; qui
annonce de l'inluimanilé.
lueoinpatibilidnd , s. f. innkninpatibilidadd.
Incompatibilité : opposition entre deu\ person-
nes ou deux choses qui ne peuvrenl s'accorder,
exister ensemble; se dit surtout en parlant du
caractère, de l'humeur, de l'esprit, i! Jurispr. In-
compatibilité ; imposibilite légale de posséder à
la fois deux dignités , deux places de certaine
nature.
lnconi|>!>iibic , adj. innlompati-blé. Incompati-
ble : qui n'est pas compatible.
liicoDipetciiria . s. f. innkornpétén-iia. Incom-
pétence; manque de compétence, défaut che/.
un juge, dans un tribunal , etc. de pouvoir con-
naître d'une atVaire qui sort de ses attributions.
Il Incompétence; se dit aussi de l'imposibililé ou
i se trouve un toiieiionnaire public de faire tel ou
tel acte (iiii n'est point de son ressort. || Inrom-
pétence ; dans le langage oïdinnire, e! par ex-
tension ; manque de coiinais>anics nécessaires
pour juger une chose, pour en parler.
liit'oiii|»(*tciitc . adj. innkttmpcti'u-té. Jurispr.
Incompétent; qui n'est pa^ compétent. | Incom-
pétent ; dans le langage ordinaire , qui n'a pas
i les connaissances nécessaires pour juger une
chose . polir en parler. | Hors de propos, mal à
propos , hors de raison.
■ ■iroia|t('(c(i(cnicutc . odv. innkowpétén—tt-
tncn-tc. lui ompetemment ; sans compétence.
Inrouiplotainonto . adv. innkomplé-tiitiii'n'té.
Incomplètement; dune manière incomplète.
Incompleto, ta. adj. innkomplé-to. Inromplrl;
INC
— 70G —
INC
(|ui n'est pas romplct ; tiiii no l'a^ loulih se-'
pnrties.
iiic«>iiiple\o , 10. nilj. i>it.k(in>j:Ii'l-sn. Inromiili-
xc ; qui u'i'^X pas lomplixe , t|iii est siin|»l('.
liironi|ioftll»lt> , ailj. iun')inipo7Ù'blé. Imuncilia-
hie: «iiii lie junil se concilier , qui est peut s'ac-
coiiler,
liiroiiii»orlnl>lt*,n(lj- intiU()ni¡iorl(i-hlé.\ní,\i\)l>or-
tiihle , iiiloliralile ; qui lie peut se tolorer.
Iiiroiii|ioNll>ill<lH<> > s. f. iunhonqinssibilidatid.
lnipossit)ilité (le subsister ensemble.
iiicompoHlhlo , adj. iims. V. Incomponible . ||
DDfrni. Incümpossible; s'emploie pimr e\|iriiiicr
{■(■lat lie deux idées (lui se d(>lruii>ent muUielle-
ineiit.
liir»iii|)nNloiun, s. f. innlaimpossi/ion. Manque
do prüporlion. i| iiuis. V. Dvsconijioslura.
liicoiiipi-clii-iiNlMIitlatl. s. f. innl.oinprcénsibili-
(ladd. Iiicmipréliensibililé; qualité, étal de ce
qui est ineonipréhcnsible.
liiroiiipreliriiMible, adj. innkompréénsi-blé. In-
Cíimpríí'hensible ; qui ne peut (-tre compris ; qui
passe notre intelligence. || Incompréhensible ; se
dit par exagération d'une personne, dont on
ue peut expliquer la manière d'agir, les bizarre-
ries. Il Incompréhensible; se dit aussi d'une cho-
se très-diflicileit concevoir ou très-surprenante.
li»coi«i»rcl»oiisil»leniciite , adv. iuliomprcérisi-
blémén-té. Incompréhcnsiblement ; d'une ma-
nière incompréhensible.
Inooinprintibie , adj. innliomprimi-blé. Phys.
Incompressible ; qui ne peut être comprimé.
Iiicoinpuostniiieiite , adv. innlompouéstanu'n-
Iv. Négligemment , malproprement. || l'ig. inus.
V. Dcsordenudamente.
liicompiicMto , ta. adj" innhompoués-to. Simple,
Il V. Desaseado.
liiconiii»irahili«lna9, s. f. innliomounUabilidcidd.
Incommunicabilité; qualité de ce qui est incom-
municable.
liicoiiiiinicnblc, adj. imikomoiinika-blé. Incom-
municable ; qu'on ne peut communiquer, dont
on ne peut faire part.
Iiiconiiiiiicndo , «îa. part. pas. de Incormmicar.
V. ce verbe. || adj. Mis au secret, sans commu-
nication, en prison.
iiieoiuiinicar , V. a. innkomoiinikar. Mettre au
secret dans une prison.
Iiicoiiccriiente , adj. innkomérnén-té. Impro-
pre ; qui ne convient pas , pui n'est pas à pro-
pos.
liiconclllnblc , adj. innfconziím-i>í¿. Inconeilia-
ble ; qui ne peut se concilier.
liicouciDio, i»n. adj. inus. innkomi-no, Y. Des-
ordenado , Descompuesto.
Inconcusamente , adv. innkonhousumén-té . In-
conslestablemenl, indubitablement, d'une ma-
nière incontestable.
inconcuHo , sa. adj. innko7ihou-sso. Incontesta-
ble ; qui ne peut être contesté, qui est certain.
Inconducente, adj. innkondouzén-té. Qui n'est
point convenable , opportun.
Inconexión . s. f. inn''onéhsion. Manque de co-
nexión. Il Indépendant d'un autre.
Inconfeso, .«a. adj. iunkonfé-sso, Prat. Se dit
d'un accusé qui n'a point avoué en justice.
luconfldencia, sA. inn\:onftdén-7.ia. \. Descon-
fianza. Il Intidélilé envers son souverain.
Inrnnildi nte , iul|. V. Injivi,
iiicoiiKi'iiainciilc , adv. iuiiktinf/yi tunitèu-lc . In-
congiùmint ; dniic niiinièic iucongiue.
Inr«»nsrnenr(a , s, f. -niikutigroinn-tia. Dé-
faut de rappiirl , de i»rtq>orlion , de conlorniilé.
Il Incongruilé ; faute cintre la syntaxe, contre
les refiles de la C(.nslrnclioii. || Incongiuilè; se
dil aussi de ti^ul ce qui, dans les discours, les
actions ou la conduite, clu>(|ue le bon sens, la
bienséance.
InroiiKi-iieiite , adj. inus. V. ///ronr/rt/o.
liiroii;¿riteiit('in<-iite , adv. ¡niujruuvuti'mh\-(v'
Sans iap|iiiil ni pniportii 11,
liieoiiKi'uldad , S. f. V. InconQrueiiria.
liKongriio, a. iidj. iiitikuti-ijrou. Qui man(|ue di-
rapport, peu (onveiuible. |i Incongru ; (|ui pi''
(lie contre les règles de synlaxe. || Fam. Incon-
gru ; qui est contre les comenances , les bien-
séances.
Inconjurable, aiV¡. innkotiq-hoiira-blé, Inron-
jurable ; (jue l'on ne peut conjurer, prévenir.
liiruiinieiiNiirablliiIad , s. f. imihounietisvrubi-
tidadd. Inroniniciü-uraliililé ; caractère, état de
ce (jui est incommensurable.
Inroitniíeniüui-able , adj. innkonménsoura-blé.
Incommensurable ; qui ne ¡leut être mesuré. I|
(jéom. ilncommensnralile ; se dit de toutes les
quantités qui nont iioini de comnume mesure.
liicoiintenxado , da. ailj. ¡nuk(>nniéu7.a-do. In-
coinmencé; qui n'e>l point commencé.
Incuiiniiitablllflud , s. f. itinhiinnwntabilidadd.
Incummutabililé; se dit d'une possession où l'on
ne peut èlre légitimmement troublé.
Inconniiutable , adj. iunkonmouia-blê, Incom-
nuitable; se dit d'un propiéfaire, d'un posses-
seur qui ne pent être légitimement dépossédé.
Ineonniutahleniente , adv. innkonmouta-blé-
mén-té. Incommulablement ; d'une manière in-
comii ulable.
Ineonoeido . da. adj. itu^konozi-do. iDConnais-
siible ; qui ne peut être connu.
lncon<|ui«itable, adj. innkojikisla-hlé. Inexpug-
nable, in)prenable , invencible. || Inexorable.
Inconquistado, da. adj, innkonkisla-do. Incon-
quis; qui n'a point été conquis.
lncon.<«ecuei»eia , s. f. i nv konsékuuén-ïia . In-
conséquence ; défaut de conséquence. || Incon-
séquence ; chose dite ou faite par inconséquen-
ce, sans réllexion. Il Inconséquence ; légèreté
de conduite, oubli de ce que les bienséances exi-
gent.
Inconsecuente, adj. í'nn/.onící.oMi^n-íc. Inconsé-
quent î qui agit , qui parle contré ses propres
principes. 1| Inconséquent; se dit aussi des cho-
ses dans le sens de contradictoire, 1 S'emploie
quelquefois ¿ubstanliv.
Snconsecuenteniente , adv. innkonséhouénlv-
ííi¿H-<(?. Inconséquemment; avec inconséquence.
lueonsentido , da. adj. itinkonsénti-do. Incon-
senti ; qui n'est point consenti.
Inconservable, adj. innkonserva-blé- Inconser-
vablc que l'on ne saurait conserver.
Hncosisîderaeîon. s. f. innkonsidérmion. Ineon-
sidération ; privation, absence de considération.
Il Inconsidéralion ; légère imprudence dans les
discours, dans ¡a conduite.
Inconsideradamente, adv. inkonsidéradamén-
té. Inconsidérément; d'une manière inconsidérée.
INC
7(»T —
INC
Iii;'uiiKiitlei'H(l<> , «lu. atij. iiink<)irsi(Jéia-tl-"'\i\-
c<)nsi(l(''r(^; dit ovi lait sans H'Ilexinii. || Ini'onbidi'-
ré, iiiipruilcnt, (Moimli, mal avisó, peu réllóclii.
liicoiiNitIcraiicla, s. f. iiius. V. luronsiderarion.
liiroiiNÍ»iiii'iitc , adv. innhonsi'juién-lé. Iriioii-
séquciU dans sas propos.
liicoiiNiHluiirla, s. t'. inn!;onsist'!n-/.ia. Inconsis-
tance ; dél'iiul de consistance , do suite , d'en-
semble.
InroiiMolithle, adj, innlwtisola-hlé. Inconsolable;
qui ne peut se consoler, qu'on ne peut consoler.
liiroii>«olal>l<>mciite, adv. inn'.nnsolablomén-té.
Inconsoiablement; d'une manÜMc inconsolable.
liicon!>»tniiciti, s. f . innki))istaii-7.i'i. Inconstance
défaut de constance; facilité extrême à cbaiigfr
d'opinion, de resolución, d'afection, de condui-
te. Il Inconstance ; action de chanfçer. || Incons-
tance ; en parlant des choses ; instabilité , mo-
bilité.
Biicoiistuiif c, adj. inn' onsfan-tê. Inconstant; qui
n'a point de constance, de fixité, qui est sujet à
fliaii^er. || Inconstant; se dit aussi des choses. ||
Il s'emploie substanliv en parlant de personnes.
■ ■icoiiM(n:i(enioii(o , adv. innhon.slantéinén-tc.
Inoonstamment ; d'une manière inconstante.
■ iicon;<(Hiili.*!liiit> , «»•«. adj. superl. du incons-
tante. Très-inconstant.
Iiicoiiwtitiicloiinl , adj. innhnnstilon/.ional. In-
constitutionnel; qui n'est pas constitutionnel,
qui est contraire à la constitution d'un pays.
■ iicoiiMdtiipioiialidntl, s. f. innhonstitouiiona-
lidadil. l'olit. Inconstitutionalité : caractère de
ce qui est opposé à la constitution d'un pays.
Biicoi^tldicioiinlincnto, (n\v .i nn honsli lom.ionnl-
m¿n-té. Inconstilutionnellemciit . d'une manière
inconstitutionnelle.
■ncAiiMtriiIbU- , adj. innkonstroui-blé. Gramm.
(Ju'on ne peut construire.
litcoiiNiiUo , tu. adj. innltonsnul-to. Indélibéré;
qui n'est pas rèlléchi. iuccuisidéré.
■ ncon.«iiilil , adj. inn'^onsnutil. Qui est sans cou-
turc. I Se dit surtout de la robe de Notrc-Sei-
gneur.
Iiicoiitniile , adj. inus. innhonta~blé. Qu'on ne
peut pas compter.
liicontniiiiiin<lo,«la. adj. innkontamina-do.Vm';
sans tache.
Iiicontostuhli*, adj. inukontésta-blé. Incontesta-
ble; qu'on ne peut contester.
liiconKiiPiicin , s. f. ñuionfíiién-z/a. Inconti-
nence; vice opposé à la continence, h la chasielé,
abus des plaisirs de l'amour. | Mèd. Incontinen-
ce d'urine; écoulement habituel oti involontaire
de ce liquide, causé le plus ordinairement par
le rclAchemenl ou la paralysie du sphincter de
la vessie , ou par un excès de sensibilité . cl de
contractililé de la vessie elle-même, ou bien en-
core , comme chez les vieillards , \)ar la paraly-
sie de ce résevoir membraneux, d'où l'urine .s'é-
roule comme par regorgement après s'y être ac-
cumulé.
■ iicontinoiito, adj. innkontincn-té. Incontinent;
qui n'est pas continent, qui n'est j)as chaste.
■ •iroii(iii(>ii((', adv. Inconlinenl; aussitôt, au mê-
me instant, sur l'heure.
liiroiitlii(Mi(eiii«*iit(>, adv. innki)nlin'''nt'mvn-ti^.
D'une manière inconlinente.
Inroutiiieiiii. <uh . V. Incunlinintv.
Iiicoiitiatahlo. adj. innkontnthihlé. Insurmon-
table; invincible, inexpugnable, inauaquable.
Iiivoiitrovertllile , adj. iiinkou(ron:rti-blé. In-
«onteslable ; évident, manifeste.
liifOMvciicililc . adj. innkonvémi-hlé. (^yi'on n<
|)eut convaincre, j inus. V. Invencible.
Iiiconvoiilhlo, adj. inus. innkunvéni-ble. Incon-
venable ; (jui n'est pas convenable.
■ iiroiivciieiicia, s. i, innkonvénén-/.ia. Iiuonvé-
nient, incommodité, contretemps. | Inconvenan-
ce: (|ualilé de ce (]^i est inconvenant.
■ ■leonveiiJcntc, s. m. innkonvénién'té. locouve-
nienl : ce qui survient de fâcheux dans une en-
trciirise dans une atiaire. | Inconvénient ; désa-
vantage attaché A une chose, conséquence fû-
cheuse qui en résulte.
liicosiveuiciito. adj. Inconvenant; qui ne convient
pas, qui blesse les convenances.
liicoiivei-.saltlc , adj. inus. inn'>onversa-blé. In-
sociable, intraitable.
liicoiivertilile, adj. innhonverti-bliL Inconverli-
l)le; qu'on ne peut couverlir ou changer: immi-
ciblc; qui n'est point susceptible de changer.
liicoBiviiiieate, adj. V. Inconveniente.
Ineonynsal, adj' innkon-iougal. Inconjugal; qui
n'est point conjugal.
Biirordio, s. m. in7ihor-dio. Méd. Poulain, bubon,
tumeur vénérienne des glandes inguinales.
ltieor|»o!-al»Ic, adj. V. Incorpóreo.
Incorporación, S. f. inn'norporaiion . Incorpora-
tion ; action d'incorporer , de s'incorporer , et
état de ce qui est incorporé.
Bncorporal, adj. inus. V. Incorpóreo .
Incorporaluicntc, adv. inncorporalmèn-tù. Saii'«
corps.
Incorporar, v. a. innuorpurar. Pharm. et chim.
Incorporer ; mêler , réunir ensemble certaines
matières ou substances pour n'en faire (|u'un
seul corps qui ail de la consistance. | Fig. Incor-
porer ; joindre, réunir, en parlant d'un corp?
politique ecclésiastique ou militaire.
Incorporarle, v. prou, innkorporar-sé. S'ncor-
poror, être incorporé.
Incorporeidad, S. Í. iniihorporzidaddd. Dogm.
Incorporalité.incorporcilé; qualité, élat dcsélrc,^
incorporels.
Incorpóreo, a. adj. innkorpo-rên. Incorporel;
qui n'a point de corps; qui est prive de corps.
ILlurisp. Cosa incorjunea; chose incorporelíp.
qu'on ne peut touiher, et qui ccuisiste en droits
et en actions.
Incorporo, S. m. V. Incorporación.
Incorrección, s. f. inniiorrekiion. Incorrection;
défa\U de correction. | Incorrection; endroit in-
correct , défectueux . dans un ouvrage d'esprit
ou d'art .
Incorrecto, ta. adj. innl.orr:-to. Incorrect; qui
n'est pas correct.
iMCorreellillidad, s. f. inh'irrc.i-Uibilidadd. In
corrigibilité ; tlefaut de celui qui est incorrigible .
lncorreKll>lc- •''t'j- innkorréii-hiblc. Incorrigible,
qui ne peut se corriger, être corrige.
liicorre^H'Ieincnle > adv. innkorréij-hiblhncn
té. Inconigibli-menl; d'une mniuère incorngiMi'
liicorrÍK¡l>le, adj. inus. \ . Incorriijihh-.
liicorrir, v. n. inus. V. Incnrrir.
Inrorriipcloii, s. f. innkorronp/.ion. Tluol Incoi
rupii'in : fiai des choses qui ne peuvent se coi -
INC
— 708 —
INC
inniprc. I
lii<M>rrii|>ta . >. I. f/ai /.u» rüu/j-((i. Vii-r^c, jciiiie
lillp sans lùili"; ()iii possède sa virginité.
liirorrii|>(iiiii«>iitr , adv. iintkorrovptairn^n-ti-.
D'une n»ani('ie incDiiuplibio,
litcorriiptihiliiliifl , s. 1". intikorrinijiHhiliiIndt]. i
Jncomiptilulilc ; qualité de ce qui est iniurrun-
lible. '
laioorrnptihle, adj. ittuikdi itiiipd-hlc. luidiiup-
lil)le; q>ii n'est point sujet à la eoriuption. |
Vi'^. Iiiccinuplilile ; iiH:apal)le de se laisser cor-
luiiijie pour manquer a IhoniHur. à son devoir.
titrorruiiti.xinio, ma. adj. sup. i\e itirurnii>lo.
Ittcorrupto, i«. adj. innkonoiip-to. Ineorronipu;
qui n'est point (orronipu, j;àle.
liiciaKacioii, s. f. inu\i.r(tss(i/.imi. Méd. lucrasen-
lion; épaississemenl.
Iciei-aNailo , du. part. pass. du v. incrasor. In-
crassé, e. S'emploie adjeetivement.
liifi-nsantp, ad]. in)ilrass(in-tr. Méd. Incrassant;
qui épaissit. Se dit des niédiraments auxquels
on supposait la propriété dau^'menlir la eonsis-
(ancc des humeurs: telles étaient toutes les
substances mucilaf^ineuses.S'cmploicaussi com-
me substantif masiulin.
lncrÍHlali'/.nhlc>, adj. iti)t\\ristali/.a-blc. l'iiys. lii-
ftislalliynMe ; (jui n<' peut se cristalliser , >]ui
n'est pas susceptible de prendre une l'orme re-
puliere.
liicriliraltlr , adj. inn\iritika-blé, liicritiquablc;
<|ui ne jieut être critiqué ; qui est à l'abri de la
critique"
Inrriii-iito . <a. adj. ('»iikna'n-<o. Non sanglant.
Se dit SU! tout du sacrilice de la messe.
liirriiMlariutv, s. f. i}iiis\\rii.st(i/.iuii. Incrustaliou;
action d'incruster. || Im rustalion ; état de ce qui
incrusté, chose incrustée. || Miner. Inciuslaliou;
croûte, enduit ¡lierreux, qui se loi nie peu a peu
autour des corps <\u\ ont séjourne lonj:ten)p3
dans certaines eaux, principalement iliarjices de
sels calcaires. || Anat. Incrustation ; dépôt cal-
caire ou plaque cartilafiineuse, qui se développe
dans les tissus ür}!aniques ou à leur surface.
Iiimi.stafio. tia. \iart. pisss. du v. iiirntstar. /n-
cruslé, e. ¡ adj. /ncrusté ; se dit des meubles,
des corps recouvv cris de lanics ou de plaques
(l'une matière plus ou moins précieuse. 1, Bot.
yiicrusté;scdit(lela jîraine el du péricarpe, quand
ils adhèrent l'un à l'autre avec tant de force
qu'ils semblent l'aire corps ensemble.
tiici-.-mar, V. a. umkrnssar. Méd.lncrasscr; épais- iiicriíslar, v. a. intAircustar. /ncrusier ; appli
sir, rendre plus dense, plus tenace. ... - .
ttirrcado. dn. adj. invkrén-do. Incréc: qui exis-
te sans avoir été créé.
Iiici-eiii!»Sli(9a(!, s. f. innrdihilidand. Incrédébi-
liié ; incroyabilité, en matière de dogme, ce qui
fait qu'on ne peui croire une chose . ce qui la
rend incroyable.
iticrpdiiliiiad, s. f. iniArédoulidadd. Incréduli-
tc; répugnance . résislance a croire ce qui est
croyable. || Incrédulité, manque de foi religieuse.
liici-édiilo, la. adj. inn]ir>';-doulo. Incrédule; qui
ne croit que dinicileinent , qu'on a peine à nei-
quer sur une chose des lames ou des plaques
d'une matière plus ou moins précieuse, et les y
enchâsser pour former des orn^ments, des des-
sins. || Hist. nal. /ncrusier; se dit en parlant
de l'action de cerluines eaux qui ont la proprié-
té de couvrir d'nne cioûte pierreuse les corps
qui y séjournent.
Iiirrtijiitarst' , v. pron. inni^rouslar-sé. S'incrus-
ter; être incruste. || S'incruster; se couvrir d'une
croule pierreuse. || S'incruster: se dit aussi des
(hoses qui adhérent fortement à une autre, qui
font corps avec eue.
uader. |j luciédulc; qui ne veut point croire aux Baf«iS»acÍDi«. s. f. iiui\inub(i/.ion, Ornith. /ncuba-
mystères de la religion. || S'emploie aussi subs
lantivemcnl.
locs-eikic, adj. innkrci-hlê. Incroyable, qui ne
peut être cm , qui est diiTicile à croire. | Incro-
yable ; par exagération , qni est extraordinaire,
excessif. Il Hist. s. m. Incroyable ; s'est dit sous
le Directoire d'une classe d'élégants qui affec-
taient dans leur mise une recherche extraordi-
naire et ridicule.
flticreibleiKcuie , adv. innkriiblimcn-té. Incro-
yablement; d'une manière incroyable, excessive.
lion: action par laquelle les oiseaux couvent,
c'est-à-dire, existent le principe vital du germe
de leurs o-nfs, an moyen de la chaleur de leur
corps. I Homo de ¡ncubacian ; four d'incuba-
tion; sorte de four dans lequel on fait éclore des
poulets, en suppléant par une chaleur arliliciel-
ie, à la chaleur naturelle de la poule. | Med. Pe-
riododeinnt'iacioiv, période d incubation; temps
qui s'écoule entre l'action d'une cause morbifiquc
sur l'économie animale, el l'invasion de la ma-
ladie.
Iiicrcnioiito, s. m. innkrémén-to. Acroissement; j Bmcis!»©, s. m. ÎHjî.'.oif-to. /ricube ; sorte de démon
augmenlation de biens, de fièvre etc. || Gramm.
(^rémeiit; augmentation de syllabes dans les cas
des noms. \f Incremento del pulso ; élévation du
pouls. I Algèbr. Incrément; ce dont la quantité
croît ou décroît.
Bncropacion. S, f. íiníkr¿»azíon. Réprimande sé-
vère.
■ ncrepador , i>a. S. innkrépndor. Celui celle qui
réprimande sévèrement.
Increpante, part. près, du v. í'ncrí';)íir. Incré-
pant, qui blâme, reprend, réprimande.
Increpar ,
mander.
qui. suivant une ancienne croyance , abuse di's
femmes pendant leur sommeil. \\ Méd. /ncube;
espèce de cauchemar ou la personne qui en est
atteinte songe qu'elle est opprimée et suffoquée
par un diable afluhlé en on vieille femme , ac-
croupie sur son estomac. =^V. Pesadilla.
Bnciibonem . s. m. pi. innkoubn-ncss. Mylh. lai.
/ncubones.- nom latin de certains génies qui gar-
daient les trésors cachés. Les incubones por-
taient de petits capeaux de paille dont il fallait
s'emparer pour devenir leur maître.
"• inus. Incréper , blâmer répn- Istonloaciou , s. f. innkoulkdzion. /nculcation;
! action d'inculquer, de répéter souvent la même
nciisializabilidnd , ç. f. )n}iUrí.'sm?íza?)í'/íí/a(/rf. ; chose, j! /mpr. Dé fout de composition qui con-
Phys. Inscristallisabilité; qualité d'un corps qui ! sistc à trop rapprocher les caractères,
ne peut se cristalliser. || Inscristallisabilité : état ' liicalcado, da. part. pass. du v. inculcar, /ncul-
de ce qui est incristallisable. ' qué, e. | S'emploie adjecliv.
INC
— 709 —
IM)
Inculcar, V. a. iHttkou/kar. /iiculqucr ; mettre
imprimer une chose dans l'esprit d>: quelqu'un
à force de la répéter, || /m|)r. Composer trop
serré.
Ii9uiilcurNc>, V. pron. itnAoulkar-sé. S'inculquer;
être incuWiué. || S-iiuulquer; s'imprimer mutuel-
lement dans l-cspril. I S'allermir ; se raliermir
de plus en plus.
OnciilpitiilL' , adj. inn\ioulpa-blé. Qui est exempt
de laule, innocent, irréprochahle.
lüiecitpaciuEi, s. f. innkoulpa/Aon. Jurisp. /ncul-
palion; action d'inculper, d'attiibuer une faute
à qucliiu'un.
Bnciilpndo, tia. part. pass. dn v. inculpar. In-
culpé , c. I adj. /nculpê ; qui est inculpé. || /n-
cuipable; qui peut èlic inculpé.
Inculpar. V. a. inus. in»k'>ii//)(ir. /nciilpcr ; ac-
cuser quelqu'un d'une faute. || -se. v. pron.
S'inculper; inculper soi-
Incultamente, adv. innkon\ta)nén-ié. Simple- j
ment, néfiligeinnienl sans ornement. ;
Iuculti»iinio. ma. adj. sup. de incullo. \
Incnltivablc , adj. ittn\iüiillii-a-hlé. Oui ne peut >
se cuiti>er
Incultivudo, (la. adj. iiius. V. Inculto.
Inculto, ta. a¿\. iiiiikoiil-lo. /oculte; qui n'est
point cultivé. Il Vif!, /nculte; sans culttire.=/u-
cultc; se dit aussi des ¡lersonncs. || /nculte: peu
soigné. Il /ííirta inculta; barbe inculte ; négli-
gée, peu soignée.
Incultura, s. f. inl:oulton-ra. Inculture; absence
de culture. |1 Inculture; état de ce qui est inculte.
Bucuniheiicia. inliouniben-zia. Cliarge, devoir,
obligation, déparlement, ministère, emploi,
foiulion.
lnicuníI»entc,adj.i'n/.oiníi/>éíi-ít'. Rot. Incombant;
gissant; se dit des parties des plantes (jui repo-
.sent sur d'autres. | Zool. Incombant ; se dit de
certaines parties des animaux, spécialement des
ailes des insectes, quand leurs bords extérieurs
sont superposées entre eux.
lucnmliir, V. 11. inhoumbir. Jurisp. Incomber;
appartenir, loucher, regarder. liste docnmento
incumbe á los demás que hay en el expediente;
cette |)ièce incombeà celles qui sont au dossier.
I Incomber; s'emi)loie aussi dans le langage
familier. || .1 ella es à quien incumbe este negó-
eio; c'est à elle que cette affaire incombe.
Encuralile. adj. innloura-bl '•. Incurable, ingué-
risable, qui ne peut être guéri. |i Fig. Incurable,
incorrigible; qui résiste atonies le sremonlrances,
à tous les diAtiments. se dit du caractère, d'un
défaut, d'un \ice, etc. || S'einpluie substantive-
ment nu pluriel et au singulier. Hospital de in~
r«/;/cA; liùpiial des incurables. 3= i/n incurable,
un incurable.
Inciii-altleiuoiile, adv. In' ourablrmén-té. Incu-
rablcnient; d'une manière incurable.
Bncuraelo. «Sa. adj. inniioura-do. Iiiguéri; qui n'-
i'st point guéri.
Encui'ia, s. f. innhuu ria. Incurie; défaut de soin
négligence.
lucui'ioKo, NU. adj. inn'ouriii-sso. Négligent;
pour soigneux, indolent. | Inrurieux; (¡ui n'a
point de curiosité' de soin, de souci.
Incui't'iuiieutu, s. m. inniiuurrimini-to. Action
d'encourir.
lucni-rir, v. n. ¡n\üurrir. Kncuurir; tomber en
faute. H Mériter un châtiment.
Incursion , s. f. ín/fowr-iíon. Incursion: cours,
irruption de gens de guerreen pays ennemi, ||
Incur'-ion; par extension, voyage fait dans un
pays pour l'explorer, pour y faire des décou\cf les.
Il i'ig. Incursion; se dit des sujets qu'un auteur
traite hors de ce qu'il peut considérer comme
son domaine. 1| L'n fdósofn haciendo incursion
en el dominio de la medicina; un philosophe
qui fait incursion dans le domaine de la mé-
decine.
Incurso. s. m. inus. V. Incursion.
Ineurval»ili(t;id, s. f. innhouriabilidad. Didact,
ImiHvabilite; faculté de se recouber.
lneur«iI°(tliu(lo. tla. adj. innliourvifulia-do. Bol.
Incurvifolié; qui a les feuilles recourbées en
dedans.
BncuMuciou, s. {. innI;oussaiion, Accusation, in-
culi)ation. V. .IruiíícíoH.
Iucu!>ar, v. ;t. inus. V. Acusar.
IndaKiX'ioH* ^- f- ínní/o^u-víon. Investigation ,
recherche, indagation.
iiidaMitcio, da. part, pass du V. inndagar Recher-
ché, e.
ludiiKudnr, s. m. inndagador. Celui qui recher-
che avec soin.
Indagar, v. a. inndagar. Rechercher; chercher
avec soin, avec curiosité, chercher à connaître,
Enditf, s. m. inndar. Agrie. Indar; sorte de houe
qui sert à couper les bruyères.
Indayo, s. m.innda-io. Ornith. Indaye; espèce
d'épervier du Paraguay, qui diffère de noire
épervier en ce qu'il esl aussi indolent et slupide
que celui-ci esl vif et rusé.
Dndevidameute , adj. ¡undtcidamén-lé^ Indû-
ment, injustement; côuire la raison, contre la
règle.
EndeUido. dn. adj. inndèbi-do. Indu; qui n'est
pas dû, (jui ne doit pas se payer. I Fig. Injuste,
illiiite; contre la raison, contre la règle.
Indeconciu, 6. f. inndc/én-7.ia. Indécence; vice
contraire à la décence , l'honnêteté, j Indécence;
manque de civilité, de respect. | /ndécencc; ac-
tion, propos indécent.
Indecente, í»ru/czt'n-íé. /ndécent ; qui esl con-
traire à la décence, à la pudeur. || /ndécenl; qui
est contre les bienséances, la civdilé, le respect.
Hndecentemente. adv. inndt/énti'mén-tc. /ndé-
ccmment; contre In décence, l'honnêteté. || Iti-
décemment; contre les bienséances, la civilité,
le respect.
Indccentiximo, nin.adj sup. de ludecenle.
Indociltle, adj. i/ui(/c/.i-t/c. /ndecible; qu'on ne
saurait exprimer.
Indecihleiuente, adv. inndéiiblé-mén-té. /ndi-
ciblemeul, d'une maniere quine peut être ex-
|) ri mec.
Endecuion. S. f. inndi'iission. /ndecision; earac-
tère. état d'une personne indécise; mdélerniina-
tion. doute.
ludeciNivo, va. adj. inndczissi-vo. /ndécisif; qui
n'esl point ilecisil.
IndeolNU. un. adj. inndéii-sso. /ndécis; »ini n'csl
point decide. Il /iidccis; qui est iiicc\ tain, dou-
teux, j /ndeci>; \agne dillicile .n reconnailre. |
/lulccis; en | ailani de personnes; in cm lu. qui
ne se determine (lu'avec peine.
Indeclurudo, dn. adj. inndéhtara-do. /ndécloré;
IND
— 710
IM)
qui iic^l piiiiit (Icclaié.
liKlt-cliiiahillilnil , s. r. inndckliiiahilidu.lil.
Criiiiiiii. /ndéclinabililf; qualité, état des iiwils
irult'eliiiabh's.
Iuil«>rliiinltl4>. (idj. iniitlrUHna;hlé. Crnmm. /iid.--
fliiiahlc; so (lii, dans les l;uii.'Ufs (pii, ont des
cas, des Moins (|iii iwi se dciliiiciil point. (|iii ne
pouvoiit iMrc declines. | /ndeiliiiiihle; s'iippli(iue
quelquefois, mais abusivenienl . aux mots fruii-
rais Pl ospaf;nols(iui ne prennent ni le fienrc ni
le nombre. S'emploie substantivement et, dans
«e sens. sif;nilie un mot (|ni ne se décline point.
■ ■idcrliniiilo, iIh. adj. iiindeldinn-do. Andedme;
qui nn point été deeliué.
■iiili-rolitn. s. m. iundékoli-lo. Miner, /ndicoli-
tlie; lournahne bleue.
Iniloooiwul» , dn. inn<li'WoraÎ(Ii). /ndéroré; (pii
manque de détoralion, d'ornement.
■ iitletliciido, da. adj. iundcdilia-do. /ndédié; qui
n a pas été dédié.
Indecoro, s. m. inndéko-ro. /udécencc, irré-
vérence.
Iiidrcoi-o, rn. adj. ¡nus. V. Indecoroso.
*ndveovonan\vntQ,\a{\\ . inndékorossamén-lé. /n-
déecmment; d'une manière indécente.
liidororoMo, «if. adj. inndékoro-sso. /ndéccnl;
contre la bienséance, l'bonnèteté.
liidcrcrtihilidnd, s. f. inndefe\itilidndd. /ndé-
fectibiliié; qualité de ce qui est indéfectible.
■ iiderectiltlc, adj. iu>ulfé\iti-blé. /ndéfcctible;
immanquable, infaillible; quine peut défaillir,
cesser d'être.
Inderootibleinriite, adv. inndéfé\it!hJémén-té.
ymmanquablement, infailliblement, d'une ma-
nière infaillible.
Indcreiidiiile. adj. inndéféndi-hlé. indéfendable;
qu on ne peut défendre. || indefensibie.
inderiiiiblc, adj. i nnd p. fini-blé. /ndéfinissable;
qu'on ne saurait définir. || Fig. /ndéfinissable;
qu'on ne peut comprendre, s'expliquer.
■iidennidnineuto, adv, innd'finidamén-té. /ndé-
finiment; d'une manière indéfinie. | Gramm./n-
définiment, dans un sens indéfini.
■udcfliiido, da. adj. inndcfJni-do. /ndéfini; dont
on ne peut déterminer la fin, les bornes. |
Gramm. Sentido indefinido; sens indéfini; celui
qui exprime une idée vague, qui ne s'applique
point à un objet déterminé = iWo(/o indefinido;
mode indéfini; se dit quelquefois de l'infinitif. ||
Pretérito indefinido; prétérit ou passé indéfini.
V, Pretérito. || Log. Proposición general, inde-
finida; proposition indéfinie; proposition gêné- |
raie, qui convient à tous les êtres de même es- \
pèce. I Chim. Combinaciones indefinidas; com-
binaisons indéfinies; combinaisons qui .se font
en des proportions illimitées. || Bot. /ndéfini; se
dit des parties dont le nombre n'a rien de cons-
tant, ou dont on ne veut point cbercher à dcler-
mmerle nombre.
Iiideniiito, ta. adj. inndéfîni-to. Math, /nfini;
qui n'a point de terme.
ludeshisceiicift. s. f. inndéshistén-tin. Bot. In-
dôhiscence; privation delà faculté de s'ouvrir
spontanément.
■•Ylp>»lii8cente, adj. Jnndéhisién-té. Bot. /ndé- !
hiscent; qui ne s'ouvre pas de soi-même.
■iidelclMie, adj. Y. Indélibilc.
Indolebilidad, s. f, inndclèbitidadd. Bot. /ndé-
l"liiliie, qualité, caractère de te «jui c^t indélé-
bile, de ce i|ui ne peut s'elTurer.
luilrlrkb*. adj. inndèlc-blè. /ndélébile; (|ui ne
peut être elf.icé, iiieiraçable. || I-ig. Afrenta in-
deleble; alTioiit indélébile, dont ne peut se la\er.
■ ■td('lflil<>iiicii((*. ads . i ndelèliièmèn.iè. D'une
mnniere indclcliile, inclfaçablemeul.
lii(leU>Kal>l<>. adj. iniidi'lii>in-blè. /ndélégable:
(lU'oii ne s.iur.iit déléguer.
liidcliltcriKMoii. s. f. inndelibi'ra/.ion. /ildélibé-
r.ilion; défaut, ab'^enee de debileralion.
Iiidolihoratlaiiioiiir, adv. iitn<lèlibéradamèn-tè .
Suis délilieralion, sans léflexion.
liiil;*lihoradi», da. iiiiidélibùrn-do. Indèlibéré;
(|ui est fait sans délibération, sans réflexion.
Indeliiido, da. inndèluiii-do. éndélie; qui n'est
pas délié.
Iiiileniniidado. da. adj. inndcnianda-do. Inde-
m.indé; ({ui n'est point demandé.
Iniirnine, adj. intidèin-i-.ii. Indemne, dédomma-
gé; exempt de perte, de dommage,
liidosiiiioiiiciitf. adv. inndèinnènicn-tc. Indem-
1 nément; sans perte, sans dommage, sans frais.
niidciuiiidad, S. f. iiuidèinnid<idil. Indemnité; dé-
i donimagement, réparation d'un dommage au
profil de celui cpii l*a soutVert. || l'éod. indemni-
I lé; droit atribué aux seigneurs sur les établis-
\ sements religieux dans le ressort de leur seig-
I neurie, pour les dédommager des redevances
qu'ils auraient pu recevoir ultérieurement à <lia-
que mutation, si le fonds acquis fut resté dans
i le commerce. | On payait aussi l'indemnité lors
qu'un fief relevant d'un seigneur acquérait un
titre qui le faisait relever du roi- || Jurisp. In-
Í demnilé; acte par lequel celui qui le fait s'en-
gage à dédommager celui au profit duquel il est
1 fait, de la perte, du préjudice qu'il pourrait en-
courir. Il Indemnité; remise sur le prix desbauxs
en cas de non jouissance ou de sinistres de force
majeure, équivalente à la durée de la nou jouis-
sance, à la perte de la récolte détruite par la grê-
le, par les événements de la guerre ou toute au-
tre cause imprévue et indépendante du fait du
fermier. = /»u/e»íní(/ati por causa de utilidad
pública; indemnité pour cause d'utilitépublique,
somme allouée par le gouvernement à celui dont
la propriété est aliénée pour cause d'utilité pu-
blique. I Hist. Indemnité ; nom qu'on a donné
en France au traitement que recevaient, sous la
constitution de l'an 111. les membres dn corps
législatif et ceux du Directoire. || Indemnité;
somme que votèrent les Chambres en 1827, pour
idemmiserlesémigrcs delà perte de leurs biens.
L'indemmnilé fut d'un milliard.
■ iidemiiizacion, S. f. inndèinnizazion. Indemni-
sation: action d'indemniser,
ludcninÍ7.ado, da. part.pass.du V. Indemnizar
Indemnisé, e. S'emploie adjectivement.
Indeinniznr, V. a. ínHf/ómni/.ar Indemniser; pa-
yer à quelqu'un le doiainagc qu'il a soulVert. Il
indemniser; dédommager de quelque manière
que ce soit.
Indemnizarse. V. pron. inndèmnizar-sé. S'in-
demniser ; être indemnisé; se dédommager, être
dédommagé.
indemnizatai'io , S. m. Indemnitaire; émigré
français qui a en part à l'indemnité.
iiideiuoUdo. da. adj. Indémoli : qui n'est point
IND
— 711 —
IND
dómuli.
iiitlemoHlraltlc, atlj. In(k>monl rabie; que l'on ne
peut (lúmoiilriT.
BudenioNtrado, «la. adj. Indémontré; qui n'est
point démonlro.
Iiitientado, «lu. adj. inndéntn-do. Ilisl.nat.et
tcchn. liidenu-; qui n'a ni dénis ni dente-
lures.
■iMieiiiiiicindo, «la. adj. IndiMioiicé; qui n'a point
été déiioncée.
liideiu'tideiicin. S. t'. Indépendance; élat d'une
peisüiine libre de toute dé[)endance. H indépen-
dance; se dit des peuples el des nations. Klimc-
blo español defendió heroicamente sus dere-
chos contra lodo el poder de Napoleón; le peu-
ple espagnol défendit héroïquement son indé
pendaïue contre tout le pouvoir de Napoléon. |
lîist. Indépendance; nom du parti politique
dont Cronnveli et Vane étaient les chefs. V.
Independiente. \ Guerra de la independencia.
ou nomme ainsi en Espagne la guerre que cette
nation soutint contre la France de 1808 à 181Í.
^=Guerra de la independencia; guerre de lin-
dependapce; cette épühélc à été consacrée par
l'histoire à la guerre qui eut lieu entre r.\ngla-
terre et ses établissements d'.Vmérique, en 1775,
et qui se termina par l'affranchissement de
l'Amérique et la reconnaisance des Etats-Unis.
Iiid«.>|teiideut«', adj. inus. •'. Independiente.
Iiide|icn«leiit€niciite, adj. inus. V. Indepen-
dientemente.
In<lc|>ciidiente, adj. inndèpéndien-té. Indépen-
dant, qui ne dépend |)as de telle personne ou de
telle chose. || Indépendant; libre de toute indé-
pendance. I Se dit des nations, des personnes,
des idées, des doctriues, des principes, clc. etc.
Il Indépendant; qui ne peut dépendre de per-
sonne, qui ne selaisse point dominer. Il Indépen-
dant; se dit encore des choses qui n'ont aucune
connexion, aucun rapport avec uneautre. | Géol.
Formaciones imlcpendienles; formations indé-
pendantes; celles qui ont été retrouvées les
mêmes dans des contrées éloignées les unes des
autres, quoique superposées indilVéremment
sur l'une de celles qui sont plus anciennes.
■ ■Hlrpendlente, s. m. inndèpcndién-tè. llisi.
relig. Indépendant ; nom que l'on donne à
tous les dissidents d'Escossc et de la Hollande;
qui rejettent l'autorilé des synodes; et croien
que chaijue congrégation particulière a toute lat
puissance nécessaire pour se gouverner elle-
même. Il Hist. Indépendant; membre d'un parti
polititjue qui se forma en Anglaterre versKîi'i,
et qui était beaucoup plus exagéré que les puri-
tains et les presbytériens. Les indéiicndants
voulaient l'abiditiim de tout gouvernement spi-
rituel, et une république entièrement libre, où
il n'y aurait eu aucune distinction d'ordres ni
de rangs. Maîtres du parlement, ils établirent
la commission quijuguea et condamna l'infortu-
né Charles premier en ItiV.). Cromwel et Vane
étaient les chefsdcs indépendants qu'on appelait
aussi niveleurs. | On a aussi donne le nom d'in-
dune manière indépendante, sans dépendance.
li Indépendamment; sans aucun relation a une
chose II Independientemente île /o f/ne te pueda
decir; indépendamment de ce qu'on peni dire. Il
Indépendamment; outre, par-dessus.
li)de|iendi«>ii(lMmo, s. m.ilisl. relig. Independan
lisme: doctrine de la secte des indépcmJants
écossais ou hollandais. || Hist. Indepcndcntisme;
parti des indépendants; opinion politique el re-
ligieuse des iiidcpendants d'Angleterre.
Biid«>pior<ible, adj. Indéplorable; quine peut être
déploré.
liidc|tiorndo, da. adj. Indéploré; qui n'a point
été déploré.
Indeiiravado . «la. adj. inudi^pr ara-do. Indé-
pravé; qui n'a point subi do dépravation.
lii«losaiiiidni»li>. adj. liidéiiouable; (ju'on ne sau-
rait ilénouor.
liideNarnU^akle. adj. Indéraciné; qui n'est point
déraciné.
indcNcarsodo, da. adj. Indéchargé; n'est point
déchargé.
liidexciri-alilo, adj. Indéchiffrable; qui'on ne
¡)eiit déthifllrer. deviner. || Indéchiffrable; très-
diflicile à lire, en parlant de l'écriture, de la mu-
sique. Il Indéchiffrable; obscur, embrouillé, difli-
cilc à expliquer. || Fig. fam. Indéchiffrable; se
dit d'une personne dont on ne peut pénétrer
les desseins, d'une conduite qui paraît inexpli-
cable.
•i>d«>t>cirral»ciiicnte, adv. inndeszifrablémén-
té. Indichiffrablement ; d'une manière indé-
chiffrable.
lnale««etrrado, da. adj. Indéchiffré; qui n'es point
déchiffré.
Iiideseoiiipoiilhle, adj. Indécomposable; qui ne
peut être composé.
lnd(>8coiiiiiii(>Nto, ta. adj. Indecomposé; qui n'est
pas décomposé.
liid«>.>4cr(>rioii, s. f. inus. V. Indiscreción.
Bii«li'»«eribible. adj. V. Imlescri/itihe.
liidf'ixoripdltlo. adj. Indescriptible; qui ne peut
être décrit.
lii<lrHcrl|ttiltli>moii(e. adv. Tndescripliblemenl;
d'une manière iiidescriptd)le.
ln«lc.«<crlii(o, (a. adj. Indécril; qui n'a poin été
décrit.
■ ■■deM(>ablo, adj. indésirable; qui n'est point dé-
siré, qui ne doit point être désiré-
lii<l«>Hea«lo, «la. a{\\. inndesséa-do. /ndésiré;qui
nosl point désiré, qui n'a fait naître uneun
désir.
lii«loNliiinbi'ado, da. adj. /nébloui; qui n'est pas
cbloui.
lii(le.<«iiciiablo. adj. Ou'on ne peut signaler, in-
diquer.
IndcMpoJndo, «la. adj. /ndèpouille; qui n'a p oin
été dépouillé.
Indr.xpotleo. en. adj. inndisps-lilio. /ndespoti-
(jue; qui n'est poin despotique.
■ iid«>Nti-«'za. s. f. /ndexlérilé; défaut, manque de
dcvtèrité.
liuloMd-iictibllldad. ^. (. inndéstrou'^tibilidadd.
dépendants aux Américains qui combattaient en I /mlestriiciihililc; qualité, état de ce qui esiin
1775 contre rAngleierrc, pour s'aiVranchir du destructible.
liidt>Nti-iiciibli>. adj. /ndestruclible; qui ne peut
êire dfiruit.
gourverneinent de la métropole
liidepeii«liente. ailv. Indcpenilientemente.
■ii<lep«Midleiil«'ni<'ii((* , adv Indéiiendamment ;
l«id«>««triil«lo. da. adj. /ndctruit: (|iii n'c-^t |f>«nl
IND
— 71-2
IND
<K''lrnit.
■ n«l«>sv»s(ailo, «lu. ndj- /iidt'vaslc; qui n'a point
(•le (lóvasli-.
Iiiflett>i*iiiliinl>l(N nilj. /lulrtormiiiahlc ((u'oii ne
saurait dótíTminor. nianiner précisément. || lu-
certain. irréçolu.
Iiitletciiiiiiiacion. s. C. fmlóK'rmination; man-
que (I(> (lctciininiUii>n. do résDlntidn.
liiilotiM'iniiiiuiaiiKMiic . adv. iundétérmiuada-
vtriilr. /iidctormini'mpiit d'une maniere indè-
teniiince.
Indotoi-iiiiiiitil». «la. adj. itind-lcrmlnn-do. /n-
déleiniiné; (lui n'est pas déterminé, lixé. n /n -
dclerminé; en parlant des persones, irrésolu,
indécis. Il Géom. Mtigultiid indetermitunln;
grandeur indéterminée, ^^raiidenr qui n'a point
de bornes prescrites et (pic l'on peut prendre si
j^'rande ou si petite (jne l'on \t'nl.--Crin'.idadi's
indetfrmiiindrjs; ciintités indéterminées, celles
que l'on introduit dans le calcul sans leur assig-
ner actuellement une valeur détermmdé.=
Problema itidctcrminado; problème indétermi-
nable; problème que l'on peut résoudre d'une
infinité de manières dilTérentes. qui toutes sa-
tisfont à la question. |1 s. m. /luleterminé: se dit
parellipse pour problème indéterminé; c*esl-à-
dirc qui peut admettre une intinité de solu-
tions. I .}í¿to<los de los indelermiixados;mc[hij-\
de desindétèrminéesmélhodeanalytique défor-
mer des séries ou suites, par laquelle ou prend
une série arbitraire ou plutôt indéterminée,
qu'on suppose égale à celle qu'on cherche, et
dont ou détermine tous les termes par cette sup-
position.
Iiidotoi-iniiiniito, adj. Indèlcrminatif; qui n'a
par le pouvoir de provoquer une détermina-
tion.
■iidev icfOBi, s. f. inndévnziot}. indévotion; man-
que de dévotion, de respect pour la religion, les
l)ratiques religieuses.
liKlcvorado, dn, adj. Indévoréç qui n'a pas été
dévoré.
Indevotamcntp. adv. /ndévotemenl; d'une ma-
nière indévotè.
■iidevato, ta. adj. inndêvo-to. /ndévotrqui n'a-
point de dévotion; qui n'a aucun goût, aucun
respect pour lespratiqucs religieuses. || /ndévot;
se dit aussi des discours, du ton. des manières.
I| S'emploie substantivement en parlant des
personnes.
Index, s. m. ¡nus. Indice- \ Hist. Congrejacion
(/e/ i/u/èr; congrégation de l'index; congréga-
tion chargée à Rome d'examiner les livres nou-
veaux, et d'en prohiber. S'il y a lieu, la lecture
et la vente, en les mettant à l'index. Elle fut
établie par Paul IV, en l.ï.W. || Index expurgato-
rio; index expurgatoirc. ou simplement index:
calatogue des libres défendus à Rome.
■ndoziiclo, s. m. dim. de indiu.
ludia, s. f. inn-dia. Géog. Inde; contrée méridio-
nale de l'Asie comprenant deux grandes pénin-
.sules, désignées quelquefois sous le nom des In-
desoriehtalesou Gramdes Indes, et séparées par
le Gange. L'une est dite Inde en deçà du Gange,
ou Inde cisgangélique. V. Indostan; l'antre Inde
an-dclàduGansjeou Inde transgangélique.V./n-
do-China, \\ Indiax occidentales: Indes occiden-
tales; dénomination appliquée souvent à l'Améri-
que a cause de la position de ce continent, à l'ou-
est de iKurope, et par opposition aux Indes
orient.ili's, qui sont l'Inde proprement dite. || In-
din iii¡iles(i ó imperio Indo-Iiritáuiro; Inde an-
glaise on Kmpire Jndu-üriíaimique: vasti- empi-
re d'Asie formé des nombreux territoires ipie la
Grande-lîrelagnc possède dans t^s Indes-Orien-
tales. I)¡ui> l'Inile en deçà du Gange, ou Hindous-
taii. on di-tingue les pos-e«sions immédiates de
la compagnie anglaise des Indes, sespossessions
mediales, elles possessions p;irticulicres à la
couronne d'Angleterre. Les |ireinières compren-
nent les présidences de Cabula, Madras et Bom-
bay, siil)di\ i-ées en di-lricls, et ces distri(ts en
l)ergai)ualis, administrés directement par des
agents de la Compagnie; les secondes consistent
en près de (luaraiite i>etils l'iats gomernés par
leurs princes indigènes, dont les unes payent
tribut à la Compagnie, d'autres sont seulement
ses vassaux ou ses alliés; entin les possessions
particulières de la couronne d'Angleterre ne se
composent que de l'île Ceyian , qui forme un
gouvernement du même nom. Les Anglais ne
possèdent encore qu'une partie de l'Inde au de
là du Gange, ou Indo-Chine. Les pays qui leur
sont soumis se partagent en pavs à !•() de l'I-
raouady, et pays à l'K. du Salonen; 80 millions
d'habitants. || India francesa, India portuguesa,
Ifu/i(i í/rmesa; Inde française, Inde portugaise,
Inde Danoise; nom donné aux différents terri-
toires que les Français, les Portuguais. les Da-
nois, possèdent dans l'Inde en deçà du Gange ou
Ilindoiislari. Ce sont, pour les Français: Pondi-
cliéry. Karikal, Yanaon, Chandernagor, Mahé;
pour les Portugais: Goa, Damaun. Dia; pour les
Dannois, Cranquebar et Sérampour. || Dans un
sens absolu, les Indes, se dit des Indes orienta-
les ou occidentales, j Pasar à las \ndins á ha-
cer fortuna; passer aux Indes pour y faire fortu-
ne. Il Mar délas Inilias ú Océano indio; mer des
Indes ou Océan indien; division duGraml Océan
comprise entre les deux péninsules de l'Inde, la
Perse. l'Arabie, la côte È. de l'Afrique et la cô-
té N. O. de l'Australie. || Consejo de Inf/iViiç; con-
seil des Indes; assemblée supérieure et perma-
nente établie en Kspagne, par Ferdinand le Ca-
tholique, vers l.oIl, et spécialement chargée de
l'administration des colonies. Le conseil des In-
des a duré jusqu'à nos jours et laissé des gages
de son administration sage, humaine et patrio-
tique, et dépit des détracteurs qui s'élèvent
contre lui. ¡1 Bot. Caña de indias: canne d'In-
de ou canne de Congo; espèce du genre bali-
sier, remarquable par ses feuilles d'un ven
elair, et ses fleurs d'un rouge pourpre éclatant.
Il Hist. Les commencements de l'histoire de l'In-
de sont extrêmement fabuleux. Cependant on
peut placer la première dynastie des rois, celle
des Chambras, à l'an 300Ó avant J. C. On ne sait
rien de bien anlhenliqueavantla conquête d'une
grande partie de l'Inde par lesGaznévides, (1000
de .1. C.^ En lOV, Mahmoud le Gahuénde avait
soumis toute la partie orientale et occidentab
jusqu'au Bengale. Vinrent ensuite la dynastio
de* Ghourides. qui introduisit dans Mndo le
Mahométisme, de IIS.t à l-ZRO: celle des Afghans
Chyllégis; celle des Palans, enfin celle des fils
de Tamerlan. en 1308. qui cependant ne régné-
ÏNI)
- 7i;î —
I.M)
Teiil qu'après la mort d-uii usurpateur, Cliiïer
ou Keser-Kan (Tili-lVil , et l'exlinciiori <le la
courte dynastie des Afganhs Sodis. 1ÍÍ8-1525 .
Alors Baber, un des peïits-ulsde Tamcrlan, i'ta-
blit le célèbre empire Mogol, qui atteignit son
apogée sons Aureng-Zcyb. pais s'affaiblit suc-
cessivement. En 1739, Nadirpilla Delhi;les gou-
verneurs français Labourdonnais et Dupleix
étendirent les possessions de la France dans
l'Inde; mais elles furent bientôt déliassées par
les Anglais qui, sous la conduite de Cl.vp et de
Harrcn-Hastings, s'emparèrent des villes les
plus importantes, et après des guéries lieureu-
res contre les Français, contre les deux rois de
JMaïssour. contre les Mahratles, contre les indi-
gènes, finirent vers 1817, par assurer leur domi-
nation sur la plus grande partie des Indes. H
Fig. Amas de richesses, de choses précieuses.
Indlufaiio, iia. adj. inndia-fano. lndiaphane;qui
n'est point diaphane.
■ udlniin. s. f. inndia-na. Géog. Indiana: un des
Etats-Unis de l'Amérique septentrionale, divisé
en soixante-quatre comtés; borné au N. par le
territoire de Machigan, au S- par l'Etat de Ken-
tuckv, à l'E. parOhio, à l'O. par l'Etat Illinois,
270 kilom. sur •2'iO, 'ioü.OÜÜ habitants. Climat
salubre, sol couvert de bois, de lacs, de prai-
ries, commerce peu actif, quelques vignobles. ||
Hisl. Les français furent les premiers qui s'éta-
blirent dans ce pays en KWO; cédé ensuite à
l'Angleterre, il fut réuni en 1783 aux Etals-friis.
En IHOl, il prit le titre de territoire d'indiaiia,
et en 1816 >,'érigea en Etat libre. 1| Comm. In-
dienne; toile de coton peinte qui se frabrique dans
les Indes. =Indieiine; toile faite en Europe, à
l'instar des véritables indiennes, et qui après
avoir conlribué au discrédit de celles-ci, a été
remplacée par la perse que nous avons vu dispa-
raître à son tour. || Indienne; s'est dit pour robe
de chambre.
■ iKlIaiifro, ra. s. inndiané-ro. Tech. Indienneur;
ouvrier, ouvrière qui travaille dans les fabriques
d'indiennes.
indiniii.Miiiu, s. m. inndianis-nin. Indianisme; ca-
ractei j, aspee! indien.
■ndlanlNta, S. m.inndianis-ta. Indianiste; celui
qui connaît les langues de l'Inde, qui en fait
l'objet particulier de ses études.
■ndinnixar. v. a. iuîidtanizar- Donner à un mot
une terminaison, une inilexion indienne.
Indiano, na. adj. Homme qui est aile aux Indes,
et qui est revenu en Espagne.
IndiaM, s. f. pi. Géog. V. liirfirt.
■udicaclon, s. f. iyiudikazinn. Indication; action
par laquelle on indique. !l Indication; renseigne-
ment, désignation. || Indication: ce qui indique,
ce qui sert à faire connaître une chose, ii Médec.
Indication; mode de traitement indiqué par les
symptômes. || Jurisp. Indication, déclaration.
Indicado, da. pcrt. pas.du v. i»í(/ir<ír. Indiqué, e.
S'emploie odjeclivemenl,
indicador, s. m. Indicateur; celui qui indique un
coupable, qui lo fait coniiailre. S'emploie adjec-
tivement, n rcAn'70 indicador : témoin indica- 1
leur. || Indicateur; nom donne ;i deux pièces ino-j
biles qui sont placees a |-e\treniile du ili'au du
télégraphe, et à l'aide desquelles on exécute le-^
signaux, en leur iinjirimant dilTérciites dirci.-l
lions. I Anat. Indicateur, muscle du doigt ind^i.
Il Ornith. Indicateur, genre d'oiseaux sylvains.
famille des imberbes, qui inditiacnf par leurs
cris les ruches d'abeilles sauvages. || adj. .Mvih.
Indicateur; surnom d'Hercule.
Indicante, adj. V. Indimtivo.
Indicar, v. a. Indiquer, désigner quelqu'un ou
quelque chose par signes. || ludiqu^-r; manifes-
ter, faire connaître. | Indiquer; tiier un heure un
jour pour une assemblée, une fête, etc. |! Indi-
quer; servir d'indication. || .Médec. Indiquer; ré-
clamer tel ou tel traitement ou remède.
Indicativo, \a. adj. Indicatif; qui indique. || Phi-
lol. Indicatif; se dit de six sortes de caractères
employés dans l'écriture des Chinois. || .Mar. Co-
lumna indicativa; colonne indicative; colonne
qui sert â marquer la hauteur des marées sur les
rivages de l'Océan. || (iramm. Modo indicativo;
mode indicatif, V. Infiicafiio. Substantif mas-
culin.
Indicativo, s. Gramm. Indicatif; mode des ver-
bes, qui sert à exprimer l'idée d'affirmation pu-
re et simple, un l appelle indicatif, parce qu'on
indique ce qu'on aftirme, d-une maniere direc-
te, positive, sans dépendance d'aucun autre mol,
quelque soit le temps auquel cette affirmation
se rapporte. L'indicatif diltère du subjonctif, en
ce que les temps de ce dernier mode n'aftirmeni
jamais qu'indirectement, étant toujours subor-
donnés a une alViriiialion directe ou princT-
pale.
Indicción, s. f. iiindi'zion. Indiclion; convoca-
tion a jour fixe d'un concile, d'un synode. |! Bu-
la de indicción; bulle d'indiction , de convoca-
tion. Il Chron. luí/iccíorj romana, indicción pun-
tifical; indiclion romaine, indiction pontilicale
on simplement indiction; période de quinze ans
qui. selon l'opinion la plus ¡irobable. comiHence
à l'an iii de J. C., et fut établie par Constan-
tin. L'emploi de celle période pour marquer les
dates, se rencontre fréquemment dans les au-
teurs ecclé-iasliques. et esl conservée encore
aujourd'hui dans les bulles des papes. En admet-
tant que la première indication commence en
312, l'année 1846 tombe l'an 4.e de la 103. c in-
diction. Il lly eut plusieurs cycles d'indiclion qui
commençaient a des époques peu éloignées dt-
l'indiction romaine, et qui ne furent en usage
que dans les IV. e et V.e siècles. || I.a indicación
oriental, l'indiclion orientale; qui commençait
en 313. Il Aa indicación profo>iiu(<ir de África;
l'indiclion proconsulaire d'.Vfrique.cn 314. [j ta
indicción africana ó de la dióccsií de Afiica;
l'indiclion africaine ou du diocose d'.^frique,
en 31o. Il Lu trtdiccioM ronjfnníinopj/i'fíiria; l'in-
diclion constanlinopolilaine ; qui date du l.cr
septembre 312 et lut cousluinment employée par
les Grecs, li Hist. Indiciioiu impôt foncier an-
nuel, sons le Bas-Empire. H Indiclion: a encore
signilie anciennement lettre de créance.
Indice, s. m. inii-(/i/( . liidez; table d'un livre; se
du surtoui des tables analytiques qui se trou-
vent a la suite des bonnrsé<iilions des classiques
lalins, et dans le»(]uelles chacun des mots em-
ployés par hiiulcur esl accompagne de l'indica-
tion delà ptiraic dont il lait partie. \\ .Vii.il. In-
dex; nom donne au doigt qui est placé cnire le
pouce et le médius, parce qw^il sert À indiquei
4J
INI)
- 71'» —
IM)
les objf>lsdonl onparic. S'emploie adjeclivcinciil
dans cü sens. || /lí c/('</(» inf/ifc; li' doijçl index.
Il Méinii. Index; ai;:iiill<' poi téc par un pivul, ri
donll'extréniiteparcuurtunlinilHMlivisé. || M>lli.
anr. Index; surnom dMlerrule, qui indiqua par
un songe l'ouleur d'un vol sacrilège. || iiius. V.
ItitUce.
Iiiiliclailo, dn. part. pas. de v. indicar. V. ce
mot. Il adj. Dont on a des indices, soup^;onuc. il
Souptjtinné d'un crime; contre qui on a des in-
dices.
Iiiillcndor, ru. S. Celui, celle qui donne des in-
dices.
Indiciar, v. r. inndiiiar. Prat. Donner des indi-
ces. ¡ Soupçonner, découvrir par des indices. ||
iiuis Y. Xnilirar.
liidlrible, adj. inus. V. hulecible.
Iiidiri». s. m. inndi-y.io. Indice; signe apparent cl
probable qu'une ihosc existe. î Mar. Indice,
tout ce qui l'ait juger de l'approche de la terre.
Indico . s. m. V. Añil.
ínillco , ra. iun-diko. Indien; des Indes, qui
appartient à l'Inde.
IndictUii , adj. f. itmdiliti-ta. .\nl. Rom. Indic-
live; se dit des fêles qui étaient ordonnées par
des magistrats.
iiadioNti-n, ti-a. adj. inndics-lro. inus. Mala-
droit , malhabile.
■ ndic/.niado, du. adj. inndiéï.ttia-do. Indécimé;
qui n'est point décimé.
litdtfoi-encia . s. f. inndifi'-rcti'/.ia. Indilïérence;
étal d'une personne inditTércnte , qui ne s'inté-
resse à rien. | IndilTcrence ; parliculièremeii!.
insensibilité à l'amour, froideur. | IndilVérence;
qualité de ce qui csl indilférenl , qui n'est ni
bon ni mauvais.
«i»dlf«'i-enlc, adj. ínndi'/'eren-íé. Indifférent; se
dit des choses qui ne présentent en elles-mêmes
aucun motif de préférence. | Acciones indife-
rentes:, açlions indifférentes; actions qui d'el-
les-mêmes ne sont ni bonnes ni mauvaises. ||
Indifférent ; qui importe peu ; dont on ne soucie
point. I Indifférent; qui n'est d'aucune impor-
tance , d'aucun intérêt. ] Indiffércnl; en parlant
des personnes, qui n'a pas plus de penchant
pour une chose que pour une autre, pour un
parti que pour un autre. | Indifférent 5 qui ne
prend aucun intérêt à quelqu'un , qui n'a aucun
goût , aucun penchant pour quelque chose. On
dit dans ce même sens: espíritu indiffírente\c-\-
prit indifférent, etc. | Indifférent; dans un sens
absolu . qui n'a d'attachement ;» rien , qui n'est
touché de rien. Padre indifeicnle; père indiffé-
rent. I Indifférent; parliculièrcment, qui est in-
sensible à l'amour. I S'emploie substantivement
en parlant des personnes. | Hist. relig. Y. Indi-
ferentista.
IncUrorententente, adv. inndiféréntémén—té.
Indifféremment; avec indifférence , froideur. ||
Indifféremment; sans distinction, sans faire de
différence.
ludifoi-entisnio, s. m. inndiféréntis-mo. Philos,
ludilférenlisme ; système de ceux qui se disent
indifférents a tout él s'abandonnent au hasard.
Il Hist. rel. Indiflerenlisme; doctrine de la sec-
te des indiffércnlistes.
JinUîfci-entista . s. ni. inndiféréntis-la. Sect.
jp.lig. Indifférentiste; nom par lequel les meir-
bres de ¡ilusieurs sectes désignent ceux i|ui ad-
raellenl indifféremment toutes les confessions
de foi , et ({ui prétendent (|u'on peut faire son
salul daiih toutes Ics religions. Ou les appelle
aussi (KÍiíifiirisias ou tolerantes ; adiaphuris-
les ou liileranls.
■udirrridw, da. adj. inndiféri-do. Indifféré; qui
n'est pas différé.
■ndittena , s. iundig-héna. lndi;;ène: qui est dn
pay>; qui eu est origiiiuire et qui n'a point été
appiirte d'une autre contrée. | Indigène ; se dit
des peuples établis de tout temps dans le pays,
par oppo.'^ilioii a ceux (|ui ne l habitent (|ue de-
puis une certaine ejioque. U est aussi substan-
tif dans ce dernier sens.
indlKenat» , s. m. inudi ¡-¡léun-to. Indigénat;
(|ualile d indigène; étal d'un indigène.
Indi^oneidad , s. f. inudiij-hcnéidadd. Indigé-
neiié ; (|ualilé , état d'indigène. 1
Biidieciicia , s. f. inntli(i—lién~zia. Indigence;
grande pauvreté , privation absolue du néces-
saire. Il Indigence ; pris absolument, signilie les
indigents, les pauvres en général. || jlylh. V.
J'ohreza. \\ Syiwn. Simpl. Denùinenl , besoin,
pénurie , dissellc , misère, pauvreté.
Biidi^ciite , adj. inndi{i-h''n-lt'. Indigent ; qui est
dans la pauvreté , dans l'indigence. S'emploie
aussi siilistaritivement.
lndi»i'i-ido . da. adj. inndiq-héri-do. Méd. Indi-
gére ; <|ui n'a point été indigi'ré.
liidiseMiarNi- , v. prou. indi<i-hés!ar-se. S'indi-
géirr ; .'•e donner une indigestion.
ln«li;;i'.>4ti{>I(> . adj. inndifj-he.sCi-blé. Imligesli-
ble ; (luon ne peut digérer , indigeste. || 1-ig. In-
digestible ; qu'on ne peut arranger dans son es-
l)ril selon l'ordre convenable; (jue l'on ne peut
supporter.
Indigc<itiun , s. f. inndig-héstinn. Indigestion;
trouble passager et subit des fonctions diges-
lives, (lui survient ordinairemeiit quelques heu-
res après l'ingestion d'aliments trop copieux ou
de mauvaise qualité : ou sous l'inlluence d'une
cause étrangère , telle que l'action du froid ou
une vive affection morale.
Iitdise^t». adj. iniidifi-hês-to. Indigeste : qui est
diflicile à digérer. || Fig. indigeste , embrouillé,
confus ; (jui est sans netteté, sans ordre.
iticW^etn . s. m. indig-hé-to. Mylh. rom. Indigè-
tc ; nom donné aux héros , aux demi-dieux par-
ticuliers a une ville, à un pays, comme Minerve
à Athènes , Didon à Carth.ige . et chez les Ro-
mains , Faune , Y'esta , Romulus, Enée.
in<lisi(amc:it:c. S. indij-liilamén-la. Anti. rom.
ludigilaments; livres des pontifes , coulenant
les noms publics et secrets des divinités qui é-
taient propres à leur culte. i| Indigitunicnta,
est un substantif latin neutre et au pluriel. Nous
l'avans adopte en espagnol.
Indi;;naeion . s. f. inndiif-nazion. Indignation;
senlimenl mêlé de mépris et de colère , excité
par une injustice, une injure, un action hon-
teuse.
ladi;;iiado . da. jiart.pas. du V. IndiQnar. In-
digné, e. S'emploie aiijecliv.
indissiaiiiciilc. adv. î/)nf/)g-iiaHiéfi-ié. Indigne-
! ment ; d'une maniere indigne.
lndis»ai-. V. a. Indigner; exciter l'indignation;
irriter, fâcher, soulever.
IND
— 715 —
IND
Indisniii'Mft , V. prou. S'indigner ; tUrc indigné,
courroucé; se; tâcher; se niellre en colère .con-
tre quelqu'un. || Jndi<ina>sc la Uafia; se dit en
Araj-'oii [>our .s'envenimer , en parlant d'une
plaie.
Iii«li(iiii<liiil , s. f. inndii-nùUuld. Indignité;
qualilé odieuse par laquelle on est réputé indi-
gne. Il Iiidigiiitc; énormiié. noirreiir. || Indi^Mii-
lé; action indigne, condamnable, odieuse. || In-
dignité ; affront , outrage. |j .Iuris,)r. Indignité;
caractère de celui qui est déclaré indiune d'un
hévilage. d'une fonction i)ul)lique. || Fig. indi-
gnation , colère.
iiidixiii.sliciunieiite , ad\ . sup. de Indigna-
l)U')ttP.
lndis»>i^i»to , nin. adj. sup. de Indiqvn.
IndÎKHo* «>«• adj. indiii-no. Indigne ; qui ne mé-
rite pas. Il Indigne; se dit aussi des choses, com-
me faute, crime indigne de pardon. || Indigne;
s'est pris (luelquefois en bonne part. |j Indigne;
qui n'est pas séant , convenable. Il Indigne: pris
dans son sens absolu, méchant, condamiiabb ,
odieux, en parlant des personnes et des cho-
ses. Il Indigne; titre qu'on se donne par humili-
té. Il Hel. Cummiion indiiina ; communion indi-
ne ; communion faite sans les dispositions né-
cessaires. Il Jurispr. Indigne ; se dit de ceux qui
pour s'être rendus coupables de quelque faute
euvcrs une personne , sont privés à titre de pei-
ne , des avantages que cette itersonne leur avait
assurés. || Indigne; s'applique particulièrement
aujourd'hui a ceux qui sont exchis par la loi d'a-
vantages qui n'ont |)as été recueillis, et spécia-
lement des successions. || S'emploie subslanli-
ycmi'wi. Eres un iudifino ; tu es un indigne. =
Jurispr. Indigne ; celui qui a été déclaré indigne
par la loi.
Indigo ,s. m.itnt-difio Indi^'o; matière colorante
bleue. (|ue l'on relire ties feuilles et de la tige de
riiidigKiicr en les faisant fermenter et en trai-
tant le produit par I eau de chaux; on obtient
aussi l'indigo qar l'ébulition. La fécule que l'on
obtient est exposée au soleil jusqu'à ce qu'elle
ail pris une certaine ciinsislance , puis divisée
en pelils blocs et livrée au comuiercc sous celte
forme. Il Chim. L'indigo est insipide, inodore,
d'un violet ponrprc lorsqu'il csl pur et sous for-
me pulvérulente; insoluble dans l'eau, dans
l'alcool froid et l'ether , il se dissout dans l'aci-
de sulfuriquc concentré et donne le bleu de
Saxe.
■ ■idisocurniiiia , s, f. iitudi(iokanni-nn. (^him.
Indigocarmiiie ; subslaiire pourpre (lue produit
l'indigo altéré.
ludiaofrro , ra. a<lj. iundiíjo-féro.'Ycvhn. Indi-
go fe re ; se dil des plantes ou subslances qui
fournissent une teinUiro analogue à l'indigo.
Indisóforo. s. m. Hot. lindigofère; genre de
plantes apparlenaiil a la famille des légumineu-
ses. Les indigofères soiil originaires des Indes
Orientales et du Mexitiue , d'oii ils ont élc pro-
pagés dans les deux Amériques et dans les
îles.
liidlKÔacno , s.m. inndigoq-héno. Chim. Indi-
gogènu ; nom donné .i l'indigo par quelques au-
teurs qui le regardaient comme un méial vé-
gélal.
liidÍKÓiiii>(ro , S. m. iundiiio-mrtro. Chim. Indi-
gomélrc: nom donné quelquefois au chluiomr-
Ire. V. Clorômetro
liidisotato , s. m. inndigola-to. Chim. lindigo-
tale; sel produit par la combinaison de l'acide
indigolique avec une base salitiable.
IndiKotcro , S. m. iHiií/i'/oíe-ro. Dot. Indigo-
tier ; genre de plantes de la famille des légumi-
neuses, originaire des tropi(|ues et renfermant
des arbrisseaux intéressants à cause de la ma-
tière bleue ou indigo que le commerce en retire.
Indig«>tico, ca. adj. innf/íf/o-íí/fo. Chim. Indi-
gotiqiic: se dil d'un acide produit par l'action
de l'acide nitrique sur l'indigo.
Indisotiiin, s. f. inndi;ioli-na . Chim. Indigoli-
ne; principe immédiat retiré de l'indigo,
iiidijado, dn. adj. tii(iî3-/ta-(/o. inus. Qui n'est
pas orné de bijoux.
liuidiliscncla, S. f. inndiliij-hen-zia. Indiligen-
cc ; défaut de diligence , lenteur.
Iiiditiacion , S. f. inus. V. Indignación.
Indino . na. adj. inus. V. Indigno.
Indio, dia. s. et adj. inn-dio. Indien; habilanl
desIndes. Ce nom n'appartient en projire qu'aux
habitants des indcs Orientales. || Indien ; qui
partient. qui a rapport aux Indes et à ses habi-
tants. | Phil Sistemas de filoso fia india: sys-
tèmes de philosophie indienne; systèmes qui se
divisent en orthodoxes , semi-orthodoxes et hé-
térodoxes. Chacun de ces systèmes admet plu-
sieurs divisions el sont désignés sous des déno-
minations diverses. Leurs caraclèi es communs
sont l'idée dune substance inlinie, éternelle; la
doctrine d'une succession intime d'émanations,
substituée à la création proprement dite . el en-
fin une tendance à la contemplation et à l'apa-
thie la plus absolue. || Linquist. Lenjuai indias;
langues indiennes; classe de langues parlées
dans les indcs Oriéntalos. Elles comprennent la
famille sanscrite avec le sanscrit et le pracril,
le pâli, l-indoustani, le bengali, le zingami,
etc. . et la famille malabare avec le malabate,
le tamoul , etc. Il Dans un sens absolu , fi In-
di'i; l-lndicn; se dit par excellence du sanscrit.
Il IJ.-arls. Arquitectura india; architecture io»
diennc ; svslemc de construction qui domine
dans les anciens édifices, la plupart religieux,
de lllindûstan. L'absence d'inscriplions et de
variations dans les goùls el le style empêche de
classer par époques les monuments de l'archi-
tecture indienne. Il Techn. Peine n la india;
peigne il l'indienne ; chez les lableiiers; peigne
d'noire ou d'os à dents lînes des deux côles. Il
i:i indio; s. m. Aslron. Indien; constellation
de Ibémisfèrc austral.
Indiiecclon . s. f. úiridiré/./ion. Indireclion ; dé-
faut ; manque de direction.
Indli-orta. s. f. inndirek-la. Proposition iedirec-
le ; circonlocution, détour. Il VUaque; paroles
dites pour Sonder, pour piquer quelqu'un. |1
l'"am. Indirecta del padre cobos ; liucsse consuo
de lil blanc.
Indlrorlanirnto, adv. inndirékiamén-té' Indi-
rectement; d'une manière indirecte.
Indirrcli', adN.inus. V. Indirectamente.
1 indii-ocio , ta. adj. Indirect; qui n'es pas direct.
Se dit au propre el nu ligure. 1| Litter. Diseurto
indirecto; discours indirect; se dil de l.i lormi
que prenneiU le» hisloiicos pour rappoiicr . uo»
INB
IG —
IND
pas lextuollMTicnt , mais en siil)sl«m c . les ha-
ran^iic<; qu'ils allribi-ciil aux hoimnos de guer-
re ou d'Ktal. Il Droit; rom. Acción indirecta: ac-
tion indirecte ; action (|iii se donnait en certains
cas contre une personne, bien que le délit
ou le contrat dont il s'agissait lui fut étranger.
Il Jurispr. Vcntnjd dirrrta ; avantage indirect;
avantage (jne l'on fait à quelqu'un tonlre la loi,
nu moyen d'un tiers, d'un acte simulé , etc. ||
Gfamm. fírfiimpn n mm/ilcmcutn indirecto; ré-
gime ou comiilcnienl indirect; celui qui ne com-
plète In signiticatioii du verbe que d'une maniè-
re indirecte , c'est-à-dire au moyen de mots in-
termédiaires, tels que: <i , pur. con . en ; à.
par, avec, dans. Cependant le régime direct
est précédé de la préposition à, lorsqu'il est for-
méd'un nom de personne ou d'une chose per-
sonnifiée; cl quelquefois devant les noms de
choses pour éviter une ambigüité.
Inilli-lsiblp, adj. indiriq-hihlé. Indirigible ¡qu'il
n'est pas possible de diriger.
■ndirigido, (la. adj. indirig-hi-do. Indirigé; qui
Mcst pas dirigé, qui n'a pas reçu de direction.
■ndlMCpriiiblo, adj. indiszérni-hlé. Didact. Indis-
cerniblc ; qu'on ne peut discerner dune chose
de même espèce.
liidlMcernlilo , dn. adj. Indiscerné; qui n'est pas
discerné, distingué.
Indiftccrnlmlento, s. m. indiiizérnitnién~lo. In-
discernement ; manque de discernement.
IndiNciplina, s. f. indiszipli-na. Indiscipline;
manque de discipline.
lHdÍMci|»linaliilidad , s. f. Indisciplinabililé;
état , qualité de ce qui est indisciplinable.
■ndiüclplluable, adj. Indisciplinable < qui n'est
pas capable de discipline II Par extension ; in-
disciplinable , indocile, rebelle. | S'emploie au
propre et au figuré.
■ndiüriplinado da. adj. Indiscipliné ; qui n'est
pas discipliné.
■ndÍHci-pcion , s. f. indisl:rézion. Indiscrétion;
manque de discrétion. || Indiscrétion; action, pa-
role indiscrète.
IndiNcrctaineutc , adv. indis rétatnén-lé. In-
discrètement ; d'une manière indiscrète, impru-
dente.
■ndÍNcre(o ta. adj. Indiscret; qui manque de dis-
crétion , de retenue, de mesure || Etourdi .in-
considéré . imprudent. || Indiscret; se dit égale-
ment des choses contraires à la retenue que les
bienséances imposent. || indiscret ; qui ne sait
garder aucun secret. | indiscret , se dit aussi
des choses par lesquelles on est indiscret . on
révèle ce qu'on devrait cacher. || S'emploie subs-
tanlivem?nt en parlant des personnes et signifie
qui manque de discrétion.
IndiNciiIpablc, adj. indiskoulpa-blé. lne\ousa-
qui n'a pas d'excuse , qui ne peut sexcusér,
être excusé.
indii^ciitsbie. adj. Indiscutible ; qui ne peut être
discuté, qui ne soutient pas la discussion.
IndlAciuido, da. adj. Indiscuté; qui n'a point été
soomis à la discussion.
■ndifier tulliente , adv. Indisertement; d'une ma-
nière indiserte.
indiAprtn, ta. adj. Indisert ; que n'est point di-
sert, eloqueul . fécond.
IndUdniilado , ria. adj. Indissimulé; qui na
point (le dis><inuilation.
Indiatoliikilldad , Indissolubilité; qualité de ce
qui est indissoluble. S'emploie au propre et au
figuré.
indiMoliilile , adj. indissoluble ; qui ne peuttUre
dissous.
Indiwoliihleinentp . adv. indistnluublimén-té.
d'une maniere indissoluble.
■ndiNolveiite . adj- C.liim. Indissolvant ; qoi n'a
point de vertus dissolvantes
ludÍMprnMHhlllpa<l, s. f. Indispensabilité ; état,
qualité de ce ()ui est indispensable.
liidi>>poiiMal»le. adj. Indispensable ; dont on ne
¡leut se dispenser. || Indispensable ; très-nèces-'
saire . dont on ne peut se pa^iser.
liidiApeiinalilonionte. adv. Iiidispensablemenl;
d'une manière indispensable ; par un devoir in-
dispensable, nécessairement.
indiftperMo, Ha. adj. Indispersé ; qui n'est point
dispersé . dissipé.
Indisponer , v. a. indixponerr. Indisposer; ren-
dre légèrement malade. || Indisposer; mettre
dans une disposition peu favorable, peu bien-
veillanie. lAcher. | Mettre hors d'état de . ren-
dre incapable de.
indinpoiierNe , v. pron. S'indisposer ; se rendre
légèrement malade. i| S'indisposer , se fâcher,
être indisposé , fâché.
lndi.Hp<mibilidad, s. f. Indisponibilité, étatd'unc
chose dmilon ne peut disposer.
indiMpnnlblr, adj. Jurisp. Indisponible; se dit
des biens dont la loi ne permet pas de disposer
à titre gratuit.
■ndiiipoHieion . s. f. Indisposition ; légère altéra*
tion dans la santé , incommodité qui n'a point
de suites. Il Indisposition; disposition peu favo-
rable, éloignement pour quelqu'un, pour quel-
que chose.
lndi.«p«»iicioncilla. S. f. dim. de indisposición.
légère indisposition.
IndiiRpiieHto . (a. adj. et part. pass. du v. indis-
poner. Indisposé , e. || adj. Mis, hors d'élet de.
I Indisposé ; légèrement malade. || Indisposé,
non disposé à.
liidÎMpiitnbilidad. S. f. indispoutabili-dadd. In-
disputabilité; qualité de ce qui est indispu-
table.
■ndlMpntable . adj. indisputable, qui ne peut
être dispute . devenir l'objet d'une dispute.
IndiHpiitablementp , adv. Indisputablement,
sans dispute , sans contestation.
■ndÎMpiitado. da. adj. Indisputé, qui n'est point
disputé.
■ distinción. S. f. inus. indistimion. Injustice
qu'on fait à quelqu'un en le privant de son état
ou des prérogatives qui y sont attachées.
Indiütinsiiible . adj. Qu'on ne peut distinguer.
IndiHtinsuido , da. adj. Indistingue, qui n'est
point distingué.
Indistintamente, adv. Indistinctement , d'une
manière indistincte, confuse. | Indistinctement,
sans faire de distinction . de dillerence.
Indistinto, ta. adj. Indistinct , qui n'est point
distinct , confus ; se dit surtout en parlant des
sons, des idées- |j Qui n'est pas distingué.
Indistraido , dn. adj. indisirai-do. Indistrait,
qui n'est point distrait , qui n'éprouve ancune
distraction.
IM)
— 717 —
IND
Inilitttrlbuido, du. n()j. ittilistriboui-do. Indis-
tribué, qui ufsl (Kniit (lislribuó.
IndiMiicIto , tn. adj. indissouél-to. Indissous,
qui n'csl point dissous , liquéfie.
ladivin, S. W indi-via. Bol. Indivie ; nom géné-
rique de la cliicorée.
ludividido. dn. adj. Indivisé, qui nest p</nii di-
visé.
Individiin . ndj. f. indivi-doua. TIk'oI. Individué^
<iui nest point divisé , qui ne peut être divisé.
Il ne s'emploie qu'en parlant de \» Sainlc-Tri-
nilé.
• iidividuncioii, s. f. anr. Mélaph. Ijulividualion.
se disait de l'ensemble des quiililés parlicnlié-
rcs qui constituent lindiVMlu. | Problema Je
individuación , problème de l'individuation.
discussion sur la question de savoir en quoi l'i-
dée particulière d'homme est dislincle de l'idée
jiénérale d'humanité. Celte discussion revient
souvent dans l'Iustoire de la scholaslitiue.
Iiiditidiiadn , part. pass. du v. individuar. In-
di\ idué , e.
Indiviminl , adj. Didact. Individuel . qui appar-
tient à l'individu. | Individuel , qui concerne
chaipie personne, une seule prrsoniie.
Individualidad. S. f. individoitalidadd. l'hilos.
Ind\idualité , ce qui constitue l'individu, ce qui
fait qu'il a une evistence distincte. || Individua-
lité ; (onuaissance distincte de l'existence des
corps extérieurs . une des facultés du système
crâniologique de Spurhzéiin. | Individualité, se
dit quelquefois pour individu.
individiialiMiiK) , s. m. Philos. Individualisme,
système d'isolement dans les études, dans les
travau\, dans l'existence.
IndividiialiKta . S. et adj. Philos. Individualiste,
partisan de l'individualisme. ¡ Individualiste,
qui apariient à l'individualisme.
iiidiiidiinlizHcio» , s. f. Phil. Individualisation,
action d'individualiser, et le résultat de cette
action.
IndividNalixado . dn. part. pass. du v. indivi-
rf'<«?irijr. Individualisé , e. S'emploie adjecti-
vement.
Individualizar, v, a. Philos. Individualiser, con-
-sidérer, présenter une chose individuellement,
isolément, abstraction faite do l'espèce. ¡ Indi-
' vidualiser , faire qu'une chose ail un caractère
propre qui la dislinjrue de toutes les autres dio-
ses de la même espèce.
Individiialntrnte, adv. IndividuclllenXMit . d'une
manière individuelle, isolée. ¡ Individuellement,
chacun en particulier , pour ce qui le concerne.
liKlivEdiiulnicHtr-, ailv. V. Êndivisihiementi'.
Individual' , V. a. inndividoitar. Traiter chaque
chose en | arliculier. détailler, spécifier.
Inditidiio, s. m. inndeie-doun. l>idacl. Individu
se dit de tout être or^iauisé, soit animal, soit vé-
{iétal, considéré seul al>.-tiaclivemenl. | Iiwlivi-
du; pariicnlièrement. personne, n Fam.liulividii:
h'imine que l'on nr connaît pas. que l'on m' veut
pas nommer. H lam. et iriui. Cuidar cl iudivi-
iltio; avoir soin de son individu; avoir graïul soin
de sa personne, de la conservation, de sa saute.
Il Itulnidiio lie uud tuademia. dp nnu suciedad:
iní-Míbre duue at ademie. d'une société.
IndiviniiliU* . adj. inuilivinn-hlr, Indevinahl'';
qu'un ne peut drwncr.
■ udlvinldad, s. f. iiidicinidadd. l'heid. ludiviiii-
lé; absence des qualités divines.
liidiviNnnionto . adv. Indivisément; par indivis,
sans être divisé.
Indivimaliilidad. S. f. Indivisibilité: qualité de ce
qui est indivisible.
Ii>divi.<ilblc, adj. Indivisible; qu'on ne jieul di-
viser.
■ c%dlvÍHil)lcnientt', adv. Indiv isiUlemcnl, pas in-
divis, sans être divisé.
IndiviMion. S. f. Prat. Indivision; étal du;ie per-
sonne qui possède une chose par indivis, et de
la chose poss.^iiéo par indi\is.
IndlvlMo. «a. adj. indivis; (|ui n'est p.is divisé.
indiviilK^^dir , dit. adj. indivouUja-da. Iiidivul-
fîiM'; (jui n'est point divulgué.
iiiiliyiidicable,adj./;i>i'/i-iuiir/i/.af>(c. ¡uns. (Ju'«>ii
ne doit pas. qu'on ne peut ju^'T.
IimIo. s. m, inn-di). (ieo¡;r. Indus; fleuve d'Aste,
descendait de deux sources, l'une située dans les
monts Einoides, l'aMlrc dans les chaînes de Pa-
roparmise, et se jetait dans \n mer KryMuée. Ou
ne sait si l'Inde à donné nom à l Indus, on si
l'Indus a donné sou nom a l'Lndc. On l'appelait
aussi Sindus, d'où lui vient son nom actuel .Si/i./
Bndulilablo, adj. inndoblablé. In>ployable ; qui
ne peut être ployé.
Indócil, adj. inndo-iil. Indocile; qui n'est pas do-
cile, difficile ¿instruire, à ?;ouverner.
Indocilidad. s. f. i(triíío7.í/ú/aí/(/. Indocilité; man-
que de docilité; caractère de celui qui est indo-
cile.
tiidoctaincn^tc, adv. inndohianiénté. Iiidoclc-
ment; avec i^Mioraiice, d'une m.inièrcqui annon-
ce le défaut de science, d'éiudilion.
Indoo(i>>lnio. ma. rdj. sup. de indocto.
Indocto, la. adj. Indocte, ifinorant. illetré.
Indorlrinado. da.adj. V. ludiscipliuado.
índole. S. f. ín»í/o-/f'. Naturel, caractère. || Genre;
caraclère, fiénie. en parlant des langues.
Indolencia, s. f. inudnten-tia. Indolence; iivsen-
srbililé morale, impassibilité, étal d'une âme quk
est au-dessus des passions. | Indolence; sorte
d'aiialhie, d'indifférence pour tout ce qui touche
ordinairement les hommes. ll Indolence; noncha-
laflce, paresse. I >léd. Indolence; étal, caractère
d'un niai indolent. | Synon. liid«li*»ce, ooucha-
lance, paresse, néjíli^íence.
Indolente, adj. Indolent; qui a de l'indolence, de
rindilVérence; qui n'est touche de rien. | In-
dok-nt ; uoiiclmlaiit . paresseux. \\ Mi*d. liutt-
lenl; qui n'est W siè^e d'aucune douleur^ qui ne
cause aucune douleur.
■ndolenteineiite.adv. Indolemmenl; nonchalam-
ment, avec nonchalance.
Inilolor, s. m. liidouleur; abstnre de douleur.
Iiidolurosanicntc, ad». Indouloiireusemc nt;saus
douleur, d'une manière qui n'est pas duulou-
i reuse..
! indoloioso.iva adj. Iiidoulourcux; qui n'est point
1 douloureux.
; indoiiialitlldad. S. f. inndnmabiUdadd- indoirp
tiibilile;qualilf. caractère de ce qui est indomp-
table.
indoniiible. adj. ludumplahle; r.ti'on ne poul •''m-
meltre a ICbeissance.
Indnnialtlcnicntp. «d\. ludomplablenieiit; d unr
in;imiTc niil"mpliMr
IND
— 718
IND
IiidoiiiAilo, «la. iirj. \ni)t1o>iia-il<i. Iiid(iin|)(^; qui
n'csl point (ioiiipló, (|ui n'a pti tMrc (Idinpl^-.
■ ailoincñiiliU-, n<tj. V. InilciiKittle.
IniliiiiM'wdcnltlo, adj. iinuloiiicslUin-hli'. Inap-
|>iivoisaltlr; (pii n'rsl pns siiHccpiihIp d'rlrp ap-
prixiisc; qui ne pi'\it s'îipprivoiscr
■n«lfim«-iitirii«lo, ilii. adj. InH|iprivoisó; qui n'est
p;i- ;i[ipi iviiisi'.
InUoiiu'Miico. ra. ndj. iinulomcs-tilin. Sauvage,
l't'iiMf. qui n'est pus iijipriMiisi'.
Iniloniirlllnilo, da. adj. inrifloini/ilia-dn. Indo-
inic.lii^': (jui n'est point doniieilie; (¡ni n'a auriin
doniic ile.
■ n(l('itni(o . ta. otîj. ii>nth>-mi(n. Ind(ini|)lal)lp;
(jn'on IIP peut d()ini)(or. sonnicllrc à l'obéisstuice
Il Fi^r. Iiiilttniptahlc; qu'un ne peut r(^priiner,
niiiîliisser. || Indompté; qui n'est point dompté;
<ini n'a pu être donipté. || Indompté, sauvage,
fnriiMix. Il Indompté; qui ne |)cul être maîtrisé,
réprimé, contenu.
Indurado, da. adj. Indoré; qui n'est point doré.
Indotarioii, s. f. itnirlulnzion l'rat. l'erle qu'une
f(ni:iie fait de sq dot. || Défaut de dotation.
Indotado, da. adj. íniu/o/rt-f/". Indoté: qui n'a
point reiju de dot. | Indoué qui n'a pas été doué.
Indra. S. .Myth. ind. Indra; dief des dieuv du
deu\iéme ordre , ou chef de tous les dieux, à
l'exeeption de Hralima, Vielmou. et Siva. Idra est
le roi des bons génies, is maître des saisons. On
le représente assis sur l'éiépliant Iravol. avee
([uatre bras et tenant d'une main une fleur de
lotos.
■ndrnnii. Myth. ind. Indrami; nom de l'épouse du
dieu Indra.
Indfi, s. m. iMamm. Indri; petit mammifère du
fjenre maki.
Indiiltila'tlo , adj. indoubiin-blè. Indubitable;
dont on ne peut douter, qui est certain.
Indmliitaltlenionto , adv. inndiionhilnhlèmenstè.
liidubitablemenl; á n'en pouvoir douter assuré-
ment, certainement.
Iiiduhitadaintonte, adv. inus. V. Indubitahlc-
nioile.
Indubitado, dn. ad:, inus. Indnhi table.
Indiieeion, S. f. innduhi.ion. Inducion , instign-
lioii, impulsion. Log. Induction ; manière de
raisonner quieonsisie à inférer uneehosequidoit
ou peut être, par cela seul (ju'une ou plusieurs
autres choses sont ou pourraient être. || Induc-
tion: conséquence que l'on lire par induction. ||
malli. Induction ; manière de juger de ta vérité
d'une formule générale par son aplicatinn à un
cas ¡)articulier. I Phys. Induction ; pouvoir que
les courants électriques ont d'exciter dans la
matière un état particulier qui produit d'autres
courants- 11 Chir. et pharm. Induction; action
d'étendre sur de la toile la matière d'un em-
V'i'^tre.
indoria, s, f. inus. V. Trerjua. \\ Délai accordé à
un débiteur.
Induculo. (!a. part. pas. du V. í/ií/ucír. Induit, e.
S'emploie adjectiv.
Indnridor, ra. s. Celui qui induit, investigateur.
Induclnr:ento, s. m. indnuziwién-to. IxiàMcUoi),
instigation, conseil, impulsion.
Inducir, v. a. iiindou/.ir. Induire; porter, pousser
à quelque chose. Ij Induire: inférer, tirer en con-
séquence.
liidiirirMo, V. pron. inf/oT/zi;'-Jè. S'induire ; pp
poii..ser mutuellement à une chose.
Indiirlll , alj. itindon-til. PUss. Indoctile,- qui
n'r^I pas ductile.
Inductivo, va. adj. Inductif; qui se rapporte ■A'
l'induction. ■<
IndnduMo, «a. adj. Indouleux ; qui n'est poiftt
douteux.
IndiilKcnrIa, s. f. inndnuhi-hen-rin. Indulgen-
ce; fanliie a excuser, à pallier, a pardonner les
défauts. I Helig. Calliol. IiM)uli;ence ; grAce (jue
l'Fglise fait aux pénitents; en leur remeitanl en
tout ou en partie In peine temporelle due à leurs
pecbés. Il Indnlfipnrins ¡dpnfirinx- celles par les-
(|uelles on obtient In rémissi(ui de toute In pei-
ne tempr^felle due au péché . soit en celle vie,
soit dans l'aiiire. H ludttlqonrins pnrriitli'.i ; in-
dulgences partielles : celles i|ui ne remettent
qu'une partie de la peine due ou péché. t| indnl-
r¡en<i(is tPinyarnhs , indulgences temporelles,-
celles qui n'ont de valeur que pour un temps-
donné. I InduhjcixcidSMide finidas; indulgence.s^
indélinie.s; celles qui sont accordées, sans déter-
nunation de temps. [| tnd>i-lfirncini ferpfiua.t;
indulgences perptéiielles, celles qui doivent du-
rer toujours. | Fig. fain. (¡annr, monrer inihit-
gpiiriax: gagner, mériter des indulgences; se
dit eu plaisantant d'une personne (]ui fait une
chose difficile. in;j:rale . désagréable, HMylh.
rom. Indulgence; divinité allégorique . dont on
trouvo la représentation sur quelques monnaies
(les Empereurs.
Indnluento . adj. inJoiii(/én-tè. Indulgent; qui a
de li'ndulgence . qui excuse , qui pardonne faci-
lement, i; Se dit (]iielquefois descboscs. Il S'em-
ploie substantivement.
inilultndo, «la. part. pass. du v. induUnr. V. ce
mot.
indnUar, v. a. indonJtar. Pardonner; remettre
une peine méritée.
■niEuiiario . S. in. j>íí/í)i//-f«rjo. Droit . can. In-
duWaire ; celui qu a droit de conférer des bénéfi-
ces en vertu d'un induit.
Indulto, s. m. Induit ; droit accordé par le pape,
soit à uue personne, soit ;i une communauté, h
un corps, rie présenter, nommer à certains bé-
néfices et charges ou de faire une chose . de l'ob-
tenir contre les dispositions ordinaires, f. Droit,
can. hiduJto de romp^rfo; induit de compact,-
privilège qui a été accorde aux cardinaux par
inilie de compact , et qui leur permet de possé-
der des bénéfices réguliers ou séculiers, etc. ||
Induit, droit qu'avaient les membres du Parle-
ment de Paris de réquérir sur un évéché ou une
abbaye, le premier privilège vacant. Il Amnistie:
pardon, dispensation. | Induit, droit que le roi
d'Espagne lève sur les marchandisos et l'argent
qui arrivent d'.Vmériqne.
Indumento, o. m. inndnnmèn-\n. Bot. Indu-
dument; épiderme des végétaux. !| inus. V. Yes-
lidurn.
Indurarle, adj. inndmira-blé. Indurable ; qui
n'est par durable ; qui manque de durée.
Induración . S. f. Mèd. Induration; endurcisse-
ment, augmentation de la résistance d'un tissu,
sans altération visible de sa texture. Ij inus, V.
Endurecimiryilf^-
Indu-sla, s. f. ínwf/oit-ssía. Bol . Indusie ; mem-
IND
— 719 —
INK
hiane qui recouvre les corps rcprodactcurs des
fougères.
liidui«iado, dn. adj. inndoussia-do. Boi. Indusié;
qui est muni dune enveloppe, d'une membrane
semblable A l'indusi*. !
liidusio, s. m. V. Indusium.
IndiiMiiiiii 1 »• IH- inudoii—sioum. Ant. rom. In-
dusium; vèu'nicnlquc les femmes porlaicnl sur
la peau. ¡
Iiicliistria , S. f. inndous-tria. Indrstrie ; dexté-
rité , adresse à faire une chose. H luduslrie; mé-
tier , profession , mécanique ou mercantile que
l'on exerce. ¡| Vivir de itulustria ; vivre d'indus-
trie, trouver des moyens de subsister bons ou
mauvais. \\ CabaUero de indtisli.ia; chevalier
d'industrie; hoinnie qui vil d'adresse d'expé-
dients. Se dit toujours en mauvaise pail.H In-
dustrie ; science par laquelle l'homme approprie
àson usage les matières premières que la nature
luiolfre, mais dont il n e pourrait se servir, sous
leurs formes naturelles, primitives. || Ecou. polit.
Industrie ; nom générique sous lequel on com-
prend toutes les opérations qui concourent à la
])roduction de richesses. | Industria colonial;
iiidustiie coloniale; celle qui (Icurit dont les co-
lonies au proiit de la métropole. | Hisl. Indus-
trie ; un des litres honoriliques que les ^léroviii-
giens donnaient à leurs oll'icicrs. n De industria;
exprès, à dessein. || Hombre de industria; hom-
me plein de ressources , industrieux.
liidui«ti-iudo, du. pari. pass. du v. ÍH(/a;(r(ar.
V. ce mot.
flndiistrlul, adj. inndouslrinl. Industriel; qui ap-
partient à l'industrie. | Industriel; qui provient
de l'industrie. || l'hilos. Feodiilidad induslrtal.
féodalité industielle; se dit dans le système de
Fourier , de In domination absolue des hommes
qui possèdent des ca[)ilaux engagés dans l'in-
dusirie. Il Prat. Industriel, qui provient de l'in-
dustrie.
liidu-«triali.>«mo , s. m. Philos. Industrialisme,
système social qui consiste à considérer l'indus-
trie comme le principal but de l'homme et com-
me le pivot des sociétés politiques. | Industria-
lisme, puisance de l'industrie, prépondérance
politique des industriels,
IiidiiNtrinli.stn , adj, inndoustrialis-ta, Indus-
Iriliste, qui «rapport ii l'industrialisme.
■ndiiMtriulin«'iit<-, adv. Industriellement, d'une
manière industrielle, qui se rapporte à l'indus-
trie.
Indiisti'tni-, V. a. inndoustriar. Dresser, instrui-
re, enseigner.
Industriarse , v. pron. inndnustriar-sé. Se tirer
d'alTaire, gagner sa vie par des moyens bons ou
mauvais,
Iiidii.s(rioNanii'iit(* , adv. indousiriossamen-lé.
Imluslrieuscmcnt ; avec industrie , avec art.
liiduMtriuNo , na. adj. inndouslria-sso. Indus-
trieux; (ju! a de linilustrie , île l'adresse. | In-
dustrieux ou l'industrie est développée, Horis-
sante. |i Industrieux; se dit (|uclquefois des dio-
ses faites avec industrie on qui ont de l'industrie.
Indiiviu, s. f. inudou-via. IJot. liiduvie ; purlie
accessoire de la tleur qui persiste cl recouvre le
fruil.
Aiidiivial . adj. iniidouvia^l. Ijut. iiiduvial ; se dit
de toute partie de la fleur qui persiste cl recou-
vre le fruit.
Inebriar , v. a. inus. V. Emborrachar^ embria^
liiobi'iativo, va, adj. inèbriali-io. Enivrant; qui
enivre,
Int'eonuniia , s; f, inéhonomi-a. Inéconomie;
défaut d'économie.
Iiiecunúiiiicaiuenle , adv. Inéconomiquement;
d'une manière non économique.
lnecon()iiiiro, ca. adj. inéUono-mi' o. Inécono-
miiiue; que n'est pas économique.
Iiiccónoino, adj. Iiieconome; qui manque d'éco-
nomie, qui n'est pas économique.
liicdla, s. i.iuè-dia. Inédie , dicte; abstinence
de nourriture.
liiéilUu. la. ndj. iuè-dito. inédit; qui n'a point
été imprimé, publié. I| Inédit; par extension . se
dit des animaux, et des plantes dont la descrip-
tion ou la ligure n'a pas encore été publiée.
Iiifdiiicneioii, s. f, Ascét. Inédilicatiqn ; défaut
d'édilicalioii.
Iiicditicad» , d. apart. pass. du v. inedi/icar.
Inédilié, e.S-cm|»loie adjectivement.
liK-iSiiicai' , v.a. liicditier : ne pus édifier, scan-
daliser.
iiiodiiicativ», Va. adj. Inédifianl; qui n'est pas
édiliant.
Ineducaciuii, S. f. inédoukaiimi. Iiiéducation;
(léfaut d'éducation.
■ iieraitilidad, s. f. Chcol. Inélftibililé ; impossi-
bilité d'e\|irinier une chose par des paroles.
liiorai>le, auj. inrfu-lili'. Tlieol. IneiVable; qui ne
{xnit être exprimé par aucune ^)arole,
ln<-ral»leiui'iite , adv. InélVablcmeul ; d*une ma-
nière ineffable.
luercctivo, TU. adj. Ineffectif; sans effet, qui
n'est pas suivi de l'effet annoncé.
fliicfertiindo , da. adj. Ineffectué; qui ne s'est
[loiiiL effectué.
BiicSioacia . S. m. íi<t'/i'.a-zía. lucfficacilé ; man-
que d'cflicacite. de vertu.
Inolicax , adj. IneftiLacc; sans efficacité , qui ne
[iroduit point d'effet.
Iitclicnziaicnle , adv. inèfi ainienlv. liiefficacc-
meiil ; d'une manière qui n'est point efficace.
liieuiial . adj. inus. V. Desiijiial.
Btiom;iialdad . S, f. iuus, V. JJesigualditd.
Iii('i(iialiiii-nte. adv. inus. V. Desiyualmente
Iciojociiicon , s. f. inéij-kéliouiion. luéxeculiun;
mani]iie d'éxecution.
Iiivjoftitahie, adj. inéfi-hiliiiula-blè. Inexécuta-
ble; qui ne peu être exécuté,
Biicjcriitiihloiiieiite. adv. inèff-hèkautabUmèH-
tf. Inexecutablement ; d'une manière inexécu-
table.
■ iicjoriitado. da part. p.is^. du v. infjecutar.
Inexécuté, e. 1 adj. Inexécuté ; qui n'est point
cxeciUe, qui re>le san> éxecution.
■ iiojer^il.ii- , V. a. iriè(/-/ick()i/i(ir. Inexécuter; ne
piiinl exécuter une cluise. l'abandonner.
Iiit'joic-idu, da. adj ineij-ln'rii.do. Inexerce; qui
n'est point exerce.
ItiolcKaiiriu . s. f- iuèlèijan-lia. Inélégance t, dé-
faut d 'élégance,
lnrlt>Au>><t' . adj. Inélégant ; qui manque d'de-
gaiice, de gràie ; soit dans la forme, les maniè-
res, lc> discours, le> écrits, etc.
Inelc{(anlrmetit«>, adv. inéléganlrmn-'f. Inele-
iNfi
— 7-2() —
INE
gaininc'iU; sans i'ii'-gaiicp, sans giAte.
lii«llKil»llld«d, s. f. iwlii^-liibilidatlil. Inèligihi-
liU- ,■ qualiU' (le celui <liii esl inéligible.
IiipIIk1I»Iiv adj. íri('íí;/-/iíí;/é. Iiiéliííible ; qui na
pas les qualités reiiuises pour <Ure élu,
iMolocMcnclii, s. {.inélokouèu-iia. Inéloquenee;
(léfiiul tl'éloiiiienee.
Inc-lociuMitr , adj. inélàlionén-té. Inéloquent,
sans clinnience.
InolijcUliU-. adj. iuilouili-hlc. Inéhidable; qui ne
peut étie éludé.
liii'liiili'io. *■». adj. inéloudi-do. Inéludé i qui
n'a (!;isclé éludé.
iiirniHitiKio, <ln. adj. inémana-do. Inémané; qui
n'a point été emane.
Im-niln-iomulo, «In. adj. inémhrionn-do. Bot.
îiiiMiibi vonne; se dit des plantes cryptof^ames
dent le mode de ^erminaiion est ineonnu , qui
n'ont pas de };raine proprement dite, ni par ron-
eonséquent de véritable embryon.
Ineiincfalile. adj. inus. V. Inefable.
lin'iiilcrt'T.mlo, «In. adj. inéndércia-do. Indres-
sé; qui n'a point été dressé.
■ in'i»S5cn«lra«lo, «la. adj. inéng-hendrn-do. Inen-
fiendré: qui n'est point engendré.
liieiiaP»"*»»»'»^ •'•*• ^'^J- inhui-hértn-d(y. Ingrciïé;
(jni na point été greffé.
lneiisrn!«n«lo, «In. adj. Ingraissé; qui n'a point
été graissé.
liirit<«nyn«lo. «In. adj. inénsa'ia-do. Inessayé; qui
n'a point été mis à l'essai.
Bii(>|tcln. s. f. ivt'p-zia. Ineptie; caractère de ce
qui est inepte , sot . absurde.
Ii»i'l»tn«iiiM«lc. adv. inéptamén-té. Ineptement;
¡lar ineptie, avec impertinenre , absurdité.
liicptitiKl, s. f. inéplitoudd. inaptitude; manque
d'aptitude.
Inepto, tn. adj. inep-to. Inepte, inapte; sans ap-
titude a, n'ayant pas les dispoi^ilioiis convena-
bles pour, incapable, inhabile. | Inepte; qui
annonce l'ineptie, qui est plein d'ineptie.
lueqiilnngln. adj. ín('/,írtH-(/ío. Inéquiangle; dont
les angles son inégaux.
lii«-(|tiilnternl. adj. Miner. Inérquilatéral ; qui se
partage en deux moitiés inégales. Il Concbyl.
Inéquilateral; se dit d'une coquille bivalve.
ln<'qiiipo<lo!4. S. m. pi. Entom. Inéquipèdes; fa-
mille de l'ordre des myriapodes chilopodes.
liie(|iiittitivo, va. adj. Inéquitable; qui manque
d'équité.
IiicqHivalva«lo, «la. adj. Inéquivalvé; qui est
composé de deux valves inégales.
Ineqiiivalvo, va. adj. Conchyl. 'V. Inequival-
vado. '
iiioqiiivnlvo», s. m. pi. Conchyl. Inéquivalves.
famille de l'ordre des bracliiopodes pédoncules;
■ nrqiiivoco. en. adj. inélii-vo'.o. Inéquivoque;
qui n'est point équivoque.
■iievcia, s. f. inér-iia. Inertie ,' état de ce qui est
inerte, j Pbys. Inertie ; défaut d'aptitude à chan-
ger spontanément d'état. |l Fig. Inertie; résis-
tance passive, qui consiste principalement ;i ne
pas obéir. Ii Inertie , indolence , inaction . man -
que d'énergie physique ou morale. || Médee.
Inertie ; elle est l'effet d'un relùchcment. d'une
atonie . d'une iosonsibiliié , dune indolence,
soit du système nerveux, soii des tissus fibreux
et mii«r'.ilnires, qui tendent vers l'immobilité.
malgré les stimulants les plus forts.
lii«'riiir. adj. in(jr-rné. Désarmé, sans armes. ||
Zocd. et bot. Inerme; qui est dépourTu d'armes
de piquants , d'aiguillon. || Mamm. lneriiie« qui
n'a point de cornes.
iii«>riiicN, s. m. pi. Mamm. Inermes ; famille de
l'ordre des ruminants, coniprenanl ceux dont
la tête ne porte point de cornes.
Inerrable , adj. Immanquable ; qu'on ne peut
man(iuer.
Inrrrand', adj. inerran-lé. Aslron. Fiie , iner-
ranl ; en parlant des astres , des étoiles.
Iii«»rtc, adj. l'uérr-ft'. Inerte ; qni est sans res-
sort, sans activité. || Fig. Inerte; sans activité,
sans énergie.
ln(>rii«llclon . S. f. inerondiiion. Inérudition;
manque d'érudition, défaut de savoir.
lii«-rM«lito, tu. adj. >n(frou(ii-(o, Inérudit ; sans
érudition.
Inervación, s. f. Médec. înervation ; action inté-
rieure des nerfs.
iiieNcnclon, s. f. Incscation ; pratique supersti-
tieuse par laquelle on prétendait guérir un ma-
lade, en faisant avaler à un animal la prétendue
munie de la partie attaquée.
ineMcriiiahle, adj, ini's'.routa- /^.Impénétrable;
qu'on ne peut pénétrer.
■ iieNoiidriñuItle. ailj. V. Inescrutable.
ineMenrIal, adj. ¡nesèmial. Inessentiel ; qui n'est
pas essentiel.
IneNpecincado, dn. adj. tnèspèzi/îka-do. Inspé-
cifié ; qui n'est point spécifié.
InoKperadanientc. adv. Inespérément ; contre
tonte espérance ; lorsqu'on s'y attendait le
moins.
inc.xperadA , «la. adj. inèspèra-do. Inespéré,
inattendu imprévu, inopiné; A quoi on ne s'at-
tendait pas, qu'on n'espérait pas.
IncNperinientado, da. inesperimènta-do. Inex*
perimenté ; qui n'a point d'expérience. || Iné-
pcouvé ; qu'on n'a pas encore éprouvé.
lne!«plrltnal, adj. tné$jn'ritot(aL Inspirituel; qui
n'est point spirituel.
lnc.<«plritunlnicnte.adv. Inspirituellement; d'u-
ne manière non spirituelle.
lne!i«tainbrndo, da adj. Bot. Instaminé ; se dit
de la cerollc des synanthérées quand elle n'est
pas pourvue d'organes milles parfaits.
Inoi^tlniahilldad, S. f. Inestimabilité ; qualité de
ce qui est inestimable.
Inc«»(iiuablc, adj. inèsthna-blê. Inestimable; qu*
on ne peut assez estimer.
Inestimado, da. adj. Néol. Inestimé ; qui n'est
point estimé; ou qui n'est point estimé autant
qu'il devrait l'être.
lneiitipen«liado, da. adj. Inslipendié; qui n'est
point stipendié.
lne.strccbado, «la. adj. inéstrètcha-do. Irrétré-
ci; qui n'a point été rétréci.
Inestrogado, da. adj. Infrotfé ; qui n'est point
frotté.
Inetemu, nn. adj. ineter-no. Inéternel , qui n'est
point éternel.
iDeufonin, S. f. ineoufo-nia. Ineuphonie, absen-
ce d'euphonie.
?neiirón¡co, ca. adj. ineo'ifo-nxho. Ineuphonique.
qui n'est point euphonique.
fnevaitindn . da. adj. inevnluita-do. Inévalué,
INK
_ 7>l —
IM
ijui lin pn» rci.ti (l-é\alii;iliun.
Iiieviinsóiio», en. adj. iuéiatr^-lir-lilio. }\M:\an-
fîi'liqup . (Hii ircst ¡loinl t!vaii;;i'litiue.
liK'iiilpncia, s. r. inèvidin-iia. Iiiévidcncc, qua-
lité , état (If ce <iui ircsl pas évident.
liicviileiitp, adj. Didacl. Inévideiil; qui n'est pas
évidciil , obscur.
■ iicvitiitiiliclnd, s. r. iiiévitabilidfuid. Inévitabili-
lé , qualité de ce qui est inévitable.
Inevitable, adj. inèvita-blé. Inévitable, que l'on
ne peut éviter, dont on ne peut pas se ;;arantir.
Par cxtens. Q"'"" '"^ P'^"^ ni"^ Ués-diflicilc-
inent éviter. nNéol. Inévitable, fatale, qu'aucnne
prière ne peut détourner.
lucvitalilomoitic, ndv. Inévitablement , néces-
sairement, sans qu"iin puisse l'éviter.
Incvitudo, da. adj. Inévité , que l'ou n'a pas
évité.
Inexactitud, s. f. iniihsali-toudd. Inexactitude;
défaut d'exactitude, | Injustesse, non justesse,
absence, privation de justesse.
Inexacto, ta. adj. inèlmak-to. Inexact , manque
d'exactitude , oii il y a erreur.
inexcnNable, adj. incl.s oussa-blè. Inexcusable,
qui ne peut être excusé.
lncxcn.*tHbleniente, adv. inèkskoiissnblcménlè.
Inexcusablemcnt , d'une manière inexcusable.
lnexhau.*ito, ta. adj. inèhsaoïts-to. Inépuisable,
intarissable, qui ne peut être épuisé,
Inexixiltilidnd S, f. inchsii^-hibilidadd. Inéxigi-
bilité; qualité de ce qui est iuéxi^çible.
InexIsUilc, adj. i/iè/isi3-/ti-6/è. Inexigible, qui
ne peut être cxi^é.
Iuexi»id«», da. adj, inèl.si<j-hidn. Inéxijfé, qui
n'est point exigé , i\aï iva pas été exigé. |
Inexinttencin, S. f. ine'.sistèn-iia. Inexistence,
défaut d'existence. Il inus. Existence d'une cho- '
se dans une autre. |
Inexistente, adj. inèl.sistèn-tè. Inexistant , qui
n'existe pas. || Existant dans une autre chose. |
Inexorabilidad . S. f. inésurabilidadd . Inéxora- ;
bilité , défaut de {"bomme inexorable. I
Inexorable, adj. inèksora-blè Inexorable, qui ne
peut cire fléchi, apaisé par les prières. H încxo- ¡
rabie , dur, très-sévère on trop sévère.
Inexperiencia, s. f. \\\u>.i)ièkspèrièn-zia. Incx- |
périence , défaut d'expérience, manque d avoir
entendu , d'avoir senti.
Inexperto, ta. adj. inèkspèr-Ui. Inexpérimenté;
qui un point d'ex|iérieiue.
lnexpial>le, ailj. ÙH'/is/tiVi-ft/è. Inexpiable, qui ne
peut être expié. nllist. (ïuerra ine.vjiiahle, guer-
re inexpiable , nom que les Grecs ont donne à la
f;uerrc de Libye , soutenue par \c> ('.arthafîinois
contre les merecnaires révoltés, auxquels pres-
(}ue toutes les villes d'\fri<iue s'étaient jointes.
La guerre inexpiabh' ., ain'^i nommée à cause des
atrocités commises de part et d'autre, se termi-
na l-an 288 av. J-C.
Inexpiado, ilu. adj. inéks¡iia-do. Inexpié, qui
n'a piiiiit été expié; non expié.
IncMplirabilidad, s. f. inésp.ikabili-dadd. Incx-
plicabilité; qualité de ce qui est inexplicable,
inexplicable, adj. inésplil.n-blé. Inexplicable^
qui ne peut être expliqué par aucun disiours. I|
l'ig. Inexplicable; incomprésensible, bizarre:
étran;;e.
luexplicado. da.adj. inékxplika-d<j. Inexpliqué;
TOMO V
qui all'Mid une ■.•dutiMii. (jM, n gsi pa^ enrirr»
eclairci, expliqué.
Bnexpiicito, ta. adj. indkîfjli-iito. Inexplicile;
obscur, embarrase, diffn ¡le a comprendre.
Inexplorado, da. adj. inn'.splor-adn. Inexploré;
qui n'a pas été exploré.
litexploMilile, adj. inékspo.ii-blé. Phys. lueiplosi-
lile: qui ne peut faire explosion.
EiicxpiicMto, ta. ailj. inékspoués-lo. lnexpo8é;
qui n'est point exposé.
liiexpiiKiiablo, adj. iitùkspongna-blé. Inexpug-
nable; qui ne peut être forcé, pris d'assaut; im-
prenable, ii Fig. Incipui-'nable; qui résiste á tou-
tes les attaques.
lüexien^o. »•«. adj. ini^.l.slén-sn. Didacl. Incten-
du;qui n'a point d'étendue.
InexteuMÜiilidad, s. i.inékstensibilidadd. Inex-
tensibilitc ; qu^ditc de ce qui ne peut ètrf
étendu.
Inextensible, adj. inékstensi-bic. Inextensible;
qui ne peut pas être étendu.
Inextcrictlnado, dn. adj. inéksténnina-do. Inex -
terminé; qui n'a pas été exterminé.
Inextinj^itibilidad, s. f. {nék.stiiniijuibilidadrl .
Didact. luexlinguibililé; qualité de ce (jui e>i
inextinguible, qu'on ne peut éteindre.
Inextinguible, adj. inéstinf]xii-ble. Inextingui-
ble qu'on ne peut éteindre. || Fig. Inextinguible;
qu'on ne peut apaiser, arrêter.
Inextirpable, adj. incksiitpn-blc. Inextirpable;
qu'on ne peut extirper.
luextirpado, da. adj. ini-stirp'i-do. Inextirpe;
qui n'a point été extirpé.
iDcvtricabilidad, S. f. inèkstri abilidadd, Néol.
Inextriiabilité; état de ceíjui est inextricable.
Inextricable, adj. inèkslrika~blé. Inextricable;
qui ne peut être démêlé. || Indebrouillable; qui
ne peut être débrouillé.
lurareti.<»inio, n«a. odj. super, di' infaceto. V. c»
mot.
Inraceto , ta. adj. inus. in)tfaic-lo. Insipide
maussade, sans grâce.
Infactible, adj. infakd-blè. Infai.sable, qui ne
peut être fait.
Infaeiiudo, adj. ÍH)ifal:oHn-d(). Qui manque d'¿-
loquence, qui ne sait pas s'e\pli(|uer.
Infalibilidad, s. f. inufalibiHd/.iild. Infaillibilité,
qualité de ce qui est infaillible, i; Infaillibilité,
ce qui est absolument certain, démontre ju>qu'à
l'cvitlence. | Inlaillibilité, te (jui parait iuiman-
quable; ce ([ui doit inspirer une pleine et entière
tonfiaiue approchant de la certitude. |i Infailli-
bilité, iinpii-ibililé de se tron)per, d être trom-
pé, il Infaillibilité, qualité de ne point faillir, de
ne point se tromper en matière de religion, que
les catholiques croient ap|iarienir au pape, quand
il prononce après avoir assemblé et consulte le
conelave.
InrailblItMla, S. m. tnnfalihis.rn. Infaliibiliste ,
nom donne aux partisans de l'infaillibilité du
pape ou lie l'i;g'ii>e.
Infalible, ndj. mnfali-blè. Infaillible, qui ne peut
se tromper ni errer. H Infaillible, qui est abso-
lument certain, qui est demontre jusqu'à l'é»i-
dence. |1 Pur extens. Infaillible, qui e>t ceriain,
immanquable, qui doit inspirer une grande con-
fiance-
Inrnilbleuxenic. ndv. innftiHbh'mhi'ti*. Infaill:-
INF
— 7-22 —
INF
l)li'mi'nl, iiuiuaiKHi.ililiMHcni. ii-.>uï('nieiil. sans
(luutc, iii-cossairemi'iit, imliihilalilcnK'nl.
liiriiUlliriiilo, «lu- nd). inufiihililfi ,lo. lufrelal»',
)|ui n'a pas ('[<• freíale.
fiiramabh-, a(l\. iinifanui-hlr. Infamnltlí». (|tii est
susreplilile tl-iiirmnie. <!•'' ni'"''''' inlinnie.
liiraiiiacl»», s. f. iniil'diiin/.iini. Juiispr. Inlama-
tion, une note (l'infamie. !| liiramalinn, ii6nn;rc-
ment.
■ ■ifaniado, «la- part. pas. île Infiiinar, el adj. In-
famé, e. I
Biiraiiiador. s. m. ¡mifdiiKtdor. Dilîamatcnr, ce- i
lui (¡ni tlilVame. qui décrie, qtii dénii-'re. !
liiraiiia«lor, ra adj. innf(iiiunli)r. Infamant, ((ui
pi>rte infamie.
liiraeaaiiti', part. (irés. de Infninur. Infamant.
(|ni pi>r(i' in l'amie.
Inraiiiar, v. a. intifnmfir. Infamor, déshonorer,
rendre infAine. Il Déni^'rcr. dilTanuT, noireir, di-
■)inuer la réputation, l'estinic.
Iitraïuativn, va. adj. intifawati-vo. Infamant,
qui porte infamie.
liiramatorlo. ria. adj. ÎHn/nma<o-rJo, Diffama-
toin-; qui di4fame.
liiraiu«>, adj. Ini)fii-vi('-. InfAmo; qui est diffamé,
noté, ñélri par la loi, par ISqnnion publique. ]
InfAme; qui est honteux, indijine. déshonorant
I Par éxa;:ération. Inl'Amc; sordide, malpropre,
sale. I Lugar infamr; lieu infAme, mauvaislieu,
lieu de prostitution. || Infamant; qui porte in-
famie.
liifnincniciiro , adv. innfaméinén-té. ïnfamé-
mcnt; avec infamie. || Lùchcmcnt;sans honneur,
sans courape.
liifainla, s. 1. in)ifn-mi(i. Infamie; llclrissurc no-
table imprimée à l'honneur d'une personne, soit
par la loi, soit par l'opinion pul)li(|ue,- avilisse-
ment, décri, deshonneur, oiqirobre, ignominie.
II Infamie; action infAme. Jîs aiut infamia fal-
tar à su palnhrn; c'est une infamie de manquer
A sa parole. Il Infamie; parole injurieuse à l'hon-
neur, à la réputation. Le ha dicho mil infamias;
il lui a dit mille infamies, toutes les infamies
imaginables, toutes les infamies du mon;!e, li
lurispr. /«/"«wifi f/c derecho; infamie de droit,
celle qui résulte d'un jugement. || Sin nota de
infamia; sans note d'infamie; restriction que
l'on prononçait queUiuefois à la suite d une con-
damnation ordinairement infamante. || Corona
de infamia; couronne d'infamie, couronne de
laine qu'on faisait quelquefois porter à un con-
damné. Il Iconol. Infamie; on représente l'infa-
mie sous les traits d'une femme à demi nue,
avec des ailes de corbeau. Elle sonne de la trom-
pette, el porte écrit sur le front le mot honte. \
Infamie; blâme, reproche, dénigrement, etc. |
infamie; turpitude, lAchelé. scélératesse. | />e-
fnn-dir infamia; couvrir d'infamie.
Infainitlad, s. f. inus. V. Infamia.
■nramisimo, ma. adj. superl. inus. de infame.
V. ce mol.
liifamoKo, sa. adj. inus. V. Infatnatoris.
infancia, s. f. innfan-7.ia. Littéral. Enfance: étal
de celui qui ne sait on qui ne peut parler. | En-
fance; l'Age ou l'ètie humain ne possède que les
premiers rudimcnls de la parole el de la raison. |
Enfance; se dit de celui ou de celle qui esl dans
l'Age de l'enfance. | Enfance; Age de la vie où
Ihoinme. ayant pirdii l'usage de sa laisoii, n'a
plus la conscience de son être m celle de ses ac-
tes. I l'ig. i'.nfanceicoinnicnccmeiil de ce qui est
susceptible d'accroissemenls el de progrés.
■nrniirin», s. m. inufan/.i-no. Huile d'olives ver-
les.
Infantlo, (la. adj. inus. inuian-do. Horrible, exé-
crable, qu'il ne faut pas dire.
Infant, s. m. inus. V. Infante.
Inf.4n(a. s. f. innfan-ta. /niante; fille puînée du
rji d'Espagne ou ib* poilugal. || ¡Infaiil ; toute
lillo jus(|u".iTAge de sept nus. |j lli.sl. Cajiiiula
cion nidtrihtiinial île la infanta; capiiulalion
matrimoniale de l'infaiile; litre dan> lequel les
articles les plus iinportaus du trailé des Pyré-
nées élablisseiil la renonciation, de Marie Ilié
rése à tous ses droits à la couronne.
infantiMlo, s. m. innfauta-do. .\paiiage d'un in
faut.
fnfan(a«lK». s. m. inus. V. Infantado.
Infantai-lano. na. adj. innfiUilaria-no. Hist. ré-
lig. /nfanlarieii. nom que les gentils donnaient
au\ clirétieiis. pane qu'ils les anusnienl d'im-
moler des enl'anlsdans leurs réunions.
Infanta'/-.::*!, s. m. iir.'.s. V. infantado.
Infant**, s. m. inti fan-lé /iifaiil, litre d'honneur
donné aux enfants des rois d'Espagne el de l'or
tugal. Il Enfant, ipii n'a pas atleinl l'Age de sept
ans. I l'ig. I.eltre-miielle, (|ui ne se [«rononce
|>as. I /nus. rille du roi. ¡ /nus. l'rince du sang.
<[ui appartient A la .t'ainille royale. ¡ Ini'nntc de
corro, enfant de cliu'ur; enlaiil qui clianleau
chœur. ¡ Fantassin; soldat A pied, soldai d'in-
fanterie. ! Piéton; homme qui va à pied.
■ nrant<>ria, s. f. innfanléri-a. Art. milil. /nfan-
terie; totalité des troupes destinées , dans toutes
les circonstances de leur service, à combattre A
pied. ¡ Hist. /nfanterie; les (îrecs donnèrent les
premiers l'exemple de l'organisation d'une trou-
pe A pied triomphant par saladique, par soniivs-
Iruclion, non seulement d'une multitude armée
el brave, mais encore des attaques de la cavale-
rie. Leur phalange s'est immortalisée dans les
fastes de l'histoire militaire. L'infanterie des
Romains fut plus mobile que celle des grecs, el
sa manière de combaltrc soumit le mimde à Ro-
me. Les nations barbares qui envahirent l'em-
pire romain n'avaient nulle nolion de laclique
ni d'organisation régulière, cependant la force
de leur armée consistait toute entière dans leur
infanterie. Sous le système féodal l'infanterie fut
. nulle. Plus tard, lors de s'organisalioii des trou-
pes permanentes, l'infanterie, insliluce en ba-
taillons de chasseurs ou infanterie légère, devint
l'Ame des armées. Les guerres de la Révolution
el de l'Empire français jetèrcnl un tel étal sur
elle, qu'on peut dire qu'elle est vérilablemenl la
base et la force réelle des armées. | Mar. Infan-
/cn'n (/cHuirnifcinfanteriede marine, corpsorga-
nisé qui con.prend trois régiments d'infanterie,
lesquels sont affectés spécialemenl lant A la gar-
de des arsenaux en France, qu'au service mili-
taire des colonies. | Infantería linera; infante-
rie légère, corps de troupes légères, j Infan'cria
de linca; infanterie de ligne. | Fam. (Juedar,ó
ir de infantería, aller A pied, tandis que les au-
tres vont en voilure.
infanticida, s, m. cl adj. innfantiil-da. Infanli-
IM-
-■l?^ —
I M
I idc, «lili l'nt I i>iip.il)le (lu mL-uilie d un ou de
plusieurs ciiLmls. H InCuulicido ; particulicie-
mciil (lui est <ou|)altlf du nicurlic, de sou juu-
|»ro ciiraul. Il Inljulicide; celui qui a cummis uu
iufitnlicide.
Iariiiiti;'iili(», s. m. inufnnliii-dio. luriimieide;
ineuiire d'un eulaut. || luraiilicide; paitieulière-
incnl, meurtre d'un euraul nouveiiu-ué ou sur
le poiul de. uailrc, commis par le père ou la u\è-
re. Il l"ig. Infaulieide; actiou de uicUie au uéaul
une (puvre nouvelle.
Itifuiitico, illo, i(o. s. m. dini. de Infante. Y. < e
mot.
Biiraiitll, adj. iiDifaiilil. liuranlin; (jui tient de
l-enliiMt.
SiifMsiKOJi. s. m. innfiimon. Gcnlilliomme; d'e\-
Irailion noble.
I:irieci^'.(»sia(l», Aa. ndj. iunfan/.oiui-do. Qui ap-
l)artienl au ;^enlillioni:uc. V. \iifaiuon.
inís\u^.unitj.¡s'*, s. m.innf(in/j)nai~(io. Territoire;
qui appartient au gentilhomme.
Eiii(iiiï>;i>iiin , s. ï. innfatiLoni'a. ücntilhonime;
qualité de ^entdhoinme.
lufai-to, s. m. innfar-tn. lingorgeiucnl; embar-
ras dans un tuyau, dans un canal.
lnfa(iy¡iiitilicl::tl, s. f. innj'(ili<iabiliiladd. Infati-
ffahiiité; qualité de ce qui est infatifiablc.
Itifatl^uitlc , adj. innfdli'ia-bU'. lnfali;j;ablc;
qu'on ne peut lati|j;uor, qui ne peiil être lassé
par la peine, parla travail, par la falif,'ue. Il Infa-
life'able; se dit des clioses, (¡ni ne se ralentissent
pas. ¡ Indéfatigable, inl'atifînble.
liirnti»al»lt>moiilc, adv. inl'alii¡iibl¿mán-lé. Infa-
tijîablemcnl ; d'une manière inlaligable, sans
se lasser.
Inrullsn«l(t , «la. adj. innfaliija-do. Infatigué;
(jui n'éprouve pas de latinue.
Iitfatiiarini) , s. f. innfaluitaiion. infaluati(jn;
entêtement, prévention excessive et ridicule en
laveur de (¡ueliiuiin ou de quebiue chose.
Itiradiaii», «la. part. pass. de Xiifaluar, et adj.
Infatué , rassoté , enj^'oue , prévenu eveessivo-
inent.
Iiifutnai-, v. a. innfaloniir. /nfatuer: prévenir
excessivement, follement en faveur dune per-
sonne ou d'une chose qui ne mérite pas qu'on
s'en preocupe.
liiratiiarMc , v. pron. innf<i(ouar-sé. S'infaluer;
devenir infatué, se prévenir excessivement, fol-
lement en faveur de quelqu'un ou de quelque
chose, etc.
liirauNtninciito, adv. innfaoïmtatncn-tê. Malheu-
reusement: par malheur.
liifaiiN(i><iiiio, ma. adj. su|)er. i\>; Ênfuustn. Triste
malheunenx; (|ui est très-loin d'être heureux.
liifaiiNto, tn. iu\]. inuj'iiDiis-lo. INlalheureux; (]ui
n'est pas heureux. | Désastreux, malheureux,
lu ne. -.le.
Iiifavor('i*l«lo, (la. adj. liilavorisé; qui n'est pas
favorisé.
■ iiforcioii, s. f. iiinfck/.ion. Infection; sensation
profonde sur notre odorat par des otieurs l'éli
des. I ralhul. Infection; saturation d'une locali-
té par des miasmes morlilitiues. || lolectioii: al-
tération plus un moins profonde de toute l'éco-
nomie ((ui sut cède à l'action locale des virus
comme a l'introdueliou dans les voies circula-
toires de matière!, pulridcb ou véiiciieuscs II
!;n)puaiitissenient, inleclion, ( i-nlafzn.n. i oriuj» -
lion. I Fig. Contaj;ion du vice, de' rhtre>if. |
Fig. Tâche qu imprime une alliance conlraclcc
avec un juif.
liifeccioiiiMta, S. m. Didact. Infcctionnisle; mé-
(leein (|ui érige <:n système le traitement des ma-
ladies causees par l'infection.
Iiir«.-c(;ioiia(lo, «la. part. pas. de Infecrionar, ci
adj. Infecté, e. || Infect; puaol, gûl6, corrompu,
qui est infecté ou infect.
BBifeciiMiar, v. a. inus. V. Inficionar.
liirccta<]o, lia. part, pas.de infectar.
Iiirr'eía<!(>. «la. part. pas. d.j Infectar. Infecté, c.
Infectai', v. a. inus. Infecter; einituanlir, gùter,
corrompre, incommoder par communication de
quelque chose de puant, de contagieux on de ve-
nimeux.
iiifcctai-.«t<>, v proii. S'infecter; se gûler, se cor-
rompre.
lufi^ctivo, va. adj. Médec. Infectieux; qui déjjcnd
de rinfeetion ou qui la produit. 1| Inus. Infect;
puant, gâté, corrompu.
Iiirc<?(«>, ta. pirt. pas. irrég. de Inferir. V. ce
mot. Il adj. Infect; gâté, corrompu.
■ iirectinilatlo, du. pari. pas. de Infecundar. V
ce mot.
liifeciiiKlai'Mi*, V. pron. inus. Devenir infctoiiJ,
stérile.
Bní('4-iiu(IÍ4la«l.s. f. Infécondité; manque de fécon-
dité. I Infécondité; infertilité, stérilité.
Iiifeciiixl», «la.adj- m«/t'/co((n-(/t». Infécond; non
fécond, (jui ne produit point, qui produit mal
ou qui produit peu. I| Infertile; qui n'est pas
fertile, (jui ne produit rien, ou qui ne rapporte
que fort peu.
■nrdicc, adj. inus. V. Infeliz.
Iiifelircincutc, adv. inus. V ¡nfcliznicntc.
liifelieidad, s. f. Inlelicité; étal contraire à la te-
licité, absence de bonheur; défaut de félicité.
Iiirclici.Hiiiio. ma. adj. super, de Infeliz. V. ce
mot.
liifelix, adj. Malheureux; infortuné, «jui n'est pas
lieureux. Il Fig. cl fain. lîon homme, homme
pusillanime, pauvre homme.
iiirellxaioiite, adj. Malheureusement; par mal-
heur.
Iiirer:>iicia, s. f. innfùrén-zia. t'.onséquence, in-
duction. V. Ilación.
liifiM-axilar, adj. Bot. Inléraxillaire; qui est fixe
au-dessous de raisselle. | /■.'.v/nna infe.raxilar;
épine inferaxillaire; é(iÍMe placee au-dessous du
point dallachc de la feuille ou du rameau. |
listipulas infcraxiUtrcs; stipules inferaxillaires;
stipules attachées sur la lige au-dessous des
feuilles.
■iirci-l«l»(i, s. f. Bol. IniVritc.élat des ovaires qui
sont infères.
Iiircriil», «la. p.ut. pas. de Inferir. Inféré, c.
Iiiroi-K'N. s. f. pi. Myth. Inleries; sacrifices ou
id'frandes ijue les anciens faisaient sur les tun-
beauv desm >rls.
Iiirorior, rn. adj. innfcrinr. Inlerieur; qui est
placé au-des>ous, en ba-;. || \stron. IM'uicííi.* "i-
/■friKici; planètes inférieures; celles (|ui. com-
me Meieure,onl un rayon >ccleuv [>U» pcin
que celui de la terre. || Mamm. Vei ti luadus in-
feriores; verlebr's inferii iir.-.; iitnii donne pu«,
quelque.-, naluralislcs aux auiiuuiv jrticulé?.
I.Nf
IM
SIM le même plan que l'-s verK'brés proprement
dits, ils offrent néanmoins une sorte d'infériori-
le dans le mode de dóvcluppenienl de ce plan. \\
Inférieur; moindre en nurite, en science. | In-
If^rieur; mdiiidre. moins bon.
luferior.s. iiiufêrior.lnfi'Ticur; celui qui est
au-dessous d un antre eu raii;;. eu dijfnii^', et
ordinairement aver suliordiiialion, avec dcpeii-
dance.
lurei-iuridnd, s. f. liiférioriK^; ran^ de l'infé-
rieur relativement au supérieur. (| Infériorité;
qualité, étal de ce qui est inférieur.
ïnr«*rioriiieiile,adv.liiférieu'e!î!cnt; au-dessous.
I Fi^'. Inférieurenienl i d'uue manière infé-
rieure.
lufei'iiiedu, il:», adj. inufi'ii-pitlo. Eutom. lufé-
ripede; qui a les pieds inférieurs.
liircripeiloM. s. m. pi. Kntom. Inféripédes; fami-
lle de l'ordre des liololluiridos polypodes, com-
prenanl ceux de ces aniiiiiuix qui ont les pieds
inférieurs.
Iiirei-iflo , Ua. part, pas- (\v. Jiiforii-. Inféré, e.
lufcrir, V. a. Inférer.- indrire. coiuinre, déduire
une conséquence. ] Inus. V. Incluir.
liiferii'.>ic, V. (iron. Naîlre; provenir.
Iiifernientailo. dn. adj. Iiifermenlé: qui n'a pas
subi la fcrmenlation.
inreriiáciilo, s. m. Jeu de la merelle ou marelle;
sorte d'échelle tracée sur la terre, oii l'on marche
à cloche-pied, en poussant avec le pied une es-
pèce de palet.
liirernnilo, dn. part. pas. de iH/ernar, cl adj.ln-
fernalisé, e. ¡| Damné; qui est en enfer, qui souf-
fre les tourments de la damnation éternelle. |]
Fig. Infernal; diabolique.
Infernal, adj. intifrnal. Infernal; qui appartient
.•T l'enfer, qui tient de l'enfer. |l Infernal; qui a.p
parlicnt à l'enfer mytholo^'ique. '1 Tig. Infernal;
qui est digne de l'enfer, qui annonce beaucoup
de méchanceté, de noirceur . de cruauté. Il Fig.
nombre, ¡jenio infernal; homme, génie infernal;
qui a la méeiiancelé des démons. | Fam. Ruido
infernal; bruit infernal: grand bruit ou ce qui
fait un grand bruit; tapage, vacarme, tintamar-
re, li Máquina infernal; machine infernale; con-
tenu rempli d'artifice et de projectiles meur-
triers préparés en secret pour faire une violente
et soudaine explosion. || Chim. Piedra infernal;
pierre infernale; nitrate d'argent dépouillé pur
la fusion de toule son eau de cristaliisation et
coulé dans un petit moule de cuivre. |1 Fig. In-
fernal; diabolique.
■ iirornal,s.m. Infernal; membre d'une secte fon-
dée au XVI siècle par Nicolas Guillus et Jacques
Smidelin; ils en seignaient que Jésus-Christ
souffrit avec les damnés, lors de sa descente aux
enfers.
■«feriialîdad, s. f. Infernalité; caractère d'une
matière infernale.
infci-iml,„e,jtt., adv, Infcrnalemenl; dune ma-
"\^\^ '"'"ernale. !| Extrêmement, fort, beaucoup,
aiaboiiqucmeni.
■nreriiar.v. a. innférnar. Infernaliser; rendre in-
Icrnal; rendre di-ne de l'enfer. 1 Condamner à
l enfer. | Fig. Endiabler: excéder, fatiguer, im-
portuner.
Inrerno, na. adj. Poés. V. Infernal.
Iiirero, ra. adj. Bjt. Infère; qui est plan au-des-
sous d'un autre. | Cnllz infero; calice infère; ce-
lui qui s'insère au-dessous d'un ovaire avec le-
quel il n'a aucune adhérence. | Oiaiio infero;
ovaiie infère; relui qui adhère au tube du pé-
rianthe dont ce limbe le couronne, ce (jui le fait
paraître inférieur A toutes les autres parties de
(le la Heur. | l'oès. \'. infirnot.
lnrei-Al>i-aii<|iii<. . «¡iiSa. adj. Mollus. Iiiférobran-
clie; qui a les biandiies placées sons le rebord
saillant du manleau.
lnfcrobr«uiiuloH,s.m.í'riii/cro/)rí/ri-í.io.«S.MoIlus.
InféridnaiK lies; ordre de la classe îles fîastéropo-
des, ou de celle des paraié[)halopliorcs. compre-
nant ceux de ces animaux qui ont Irs branchées
placées sous le rebord saillant du manteau.
Iiiferiovariadct, dn. adj. Hot. Inférovarié; dont
l'ovaire est infère.
liifiM-tiliznltlc, adj. Infertilizable; que l'on ne
peut fertiliser.
Iiifo^itaeioii, s. f. lufeslalion; action d'infester.
Il Ravage; dégAt, courses hostiles.
infcNtado, dn. part. pas. de Infestar, ci adj.
Infesté, e.
InrcNtni-, v. a. jn»/'t'5iar. Infester; ravager, piller,
désoler, tourmenter, incommoder,- nuire par des
incursions à main année. | ar des actes fré-
quents de violence et de brigandage. || Par ex-
lens. Infester: se dit des animaux et desplan-
tes nuisibles ou incommodi'S. | V. Inficionar,
apestar. | Inlester; incommoder, tourmenter.
HafcHtíMiEsio, nttt. adj. sup. do infesto. V. ce mot.
lafe.'ito, ta. ndj. inus. V. Dañoso , perjudicial,
incomodo.
Enrc-udnpioii, s. f. J'^nfeudacion.
luroudnd», dn. part. pass. de infeiidar. V. ce
mot.
Bnrviitlai', V. a. V. Enfeudar.
lntíiaEile, adj. innfia-blé. Inliable: à qui, à quoi
l'on ne peut se fier.
litCibuIncion, S. f. innfihoulazion. Inflbulation.
opération qui consiste à placer une boucle ou
tout autre obstacle mécanique aux parties qui
servent à la reproduction pour en entraver l'ex-
ercice. L'infibulation, qui n'est plus en usage
que pour les animaux dont on craint l'épuise-
ment, était chez les anciens une garalie pour la
virginilé. Plus humaine que la castration, l'in-
lihulatioii.sans détruire les organes, leur im|io-
sait une salutaire contrainte.
licQbcsiado, dn. part. pass. et adj. de Infihular.
Infibulé. e.
Bniibaiar, v. a. ¡H »/?6o»?ar, Infibuler; pratiquer
l'infibulation à l'égard de.
■nncSoiito, part. piés. de infecir. Infectant, qui
infecte.
liificcieii. s. f. V. I)ifeccion.
luficioaado, dn. part. pass. de inficionar, V.
ce mot.
liifieioa>ai'. V. a. ífiíi/izíoíiar. Infecter, empuan-
tér, empester, empoisonner, corrompre. || Fig.
Infecter; vicier, corrompre Pâme, l'esprit, les
mœurs.
Bsifidol, adj. inus. V. ¡nfid.
Bisadelidnd, s. f. l'n/i/ii/c/ù/adJ. Infidélité; man-
gue de fidélité. Il Inlidélité: action contraire à la
fidélité, trait d'une personne infidèle, qui man-
que à la foi promise-iilnfldélité; manque d'exau
INF
— 72o —
INF
tilude. de vérité. || Infidelidad de l(i mviixiria;
infidélité de la mémoire ; défaut de méinoire, \
difficulté de se souvenir. |1 Infidélité; trait d'im-
probité de la part d"nn domestique, d-un emphy- j
yé, etc. lITliéol. Infidélité; état de eeu\ qui ne
sont pas dans la vraie religion, dans la religion j
caiho\\(\\\ç .wlnfidoUdad positiva, infidélité posi-
tive; défaut de foi dans tcnx qui, ayant entendu
parler de Jésus-Christ et delà religion, ont re-
fusé de s'y soumetire, H Infidelidad negatita;
infidélité négative; défaut de foi dans ceux qui
n'ont ni connu ni pu connaître Jésus-Christ. ||
Infidélité; déloyauté, trahison. |i Infidélité, man-
(juc de foi.
liilidelii^inio, ma. adj. sup. de inpel et de infi-
del. V. ces mots.
lnHileiicIa,s. f. inn/iJèn-zia. Méfiance; défaut de
confiance. |1 Abus de confiance; action de man-
quer à la confiance, à la foi qu'on doit à quel-
qu'un.
liilidente, adj. innpdèn'tè. Infidèle; déloyal; qui
ne répond pas à la confiance qu'on a eue lui.
Iiifitiu. ilrt. adj. inns. V. Infiel.
Iníivi. aáj.innfiél. Infidèle; qui mnnquede fidéli-
té; qui viole des devoirs sacrés; des engage-
ments légitimes, eu de simples promesses. ||
Infidèle; qui trahit ces devoirs, (jui manque à la
probité, qui abuse de la ronliance à la foi Jciu'on
a placée en lui, soit par des soustractions frau-
duleuses, soit par d'autres actes ou moyens ili-
cites, soit en fin par une négligence coupable. ||
Infidèle; qui manque à la vérité, à l-exactitude.
Se dit des personnes et des choses. || ¡ietraln in-
fiel: portrait infidèle; qui ressemble peu ou qui
ne ressemble pas. | Infidèle, qui est faible; incer-
tain, inexact. I Infidèle; déloyal.
Iiillcl. s, m. niu/i'èK Infidèle; celui qui manque à
la fidélité, à la foi promise. || Infidèle; qui n'a
pasla vraie foi, qui n'est pas chrélien. | Théol.
Infiel negativo; infidèle négatif, celui qui n'aja-
mais connu l'Evangile. || /n/ici /io.smîivo; infi-
dèle positif, celui qui. ayant pu connaître l'K-
vangilc.à refusé de le faire, ou celui qui ne s'est
pas converti après avoir pris connaissance des
livres saints.
Iiiflelmrntc, adv. innfiiilmèn-tè. Infidclcmenti
d'une manière infidèle.
■ nfleriio, s. m. inufièr-no. Enfer; lieu souterrain
oùlesdamnés subissement le cbilliment de leurs
crimes. Il Enfer; les peines mêmes qua souffrent
les réprouvés, il //i^crjicí, s. m. pi. Enfers ou
limbes ; lieu oii les Ames justes attendaient la
délivrance du Messie. \\ Fig. Enfer ; lieu où 1-on
est extrêmement gêné, tourmenté. | Enfer; lieu
ou les Païens croyaient que les âmes allaient
après laniort. |i Eig. Enfer; lieu oùron sedéplait
ou il y a beaucoup de confusion, de désordre. ||
Dans certains ordres religieux, réfectoire où les
moines mangent gras. V. /n/'cr(ii/cii/o.||l'ig. En-
fer; lieu de douleur, de peine. nCriux où l'on
place la pierre du moulin appelé tahona, jeu de
cette machine. iiV. Limbo.
Innuiirabic; adj. innfigoura-hlè. Infigurable;
qu'on ne peut figurer, dont on ne peut rendre la
figure. iilocorporel; qu'on ne peut pas représen-
ter sous une ligure corporelle.
Iiingiirnilo, <ln. adj. infigoura-ilo. Infiguré ; (|ui
n'a point de forme dctermince.ulntiguré; ijui
n'est point figuré, qui n'a pas l-.- caractère alle-
goricjue.
lunio:«ofia . s. f. innfilossofi-a. Imphilosupliic:
manque de philosophie.
Innlo.xóücamoiite, adv. infilo-ssofikar.tcnlé. Im-
philosophiquemenl; d'une maniere imphiloso-
plii(|ue
liinloNÓfioo, ea. adj. innfilosso-fiho. Imphilofi-
que; (jui est dépourvu de |diilosophic.
Iiifilti'uelun, s. f. inufiUration. Infiltration; pas-
sage, le plus souvent anormal, d'un liquide à
travers des pores plus ou moins perméables. |
l'alliol. Infiltration : issue des liquides à travers
les parois de leurs vaisseaux, soit que leur den-
sité ait diminué, soit que le tissu propre des con-
duits ait perdu de sa consistance.
laiiUrufio, cla. part. pass. et adj. de infiltrarse.
Infiltré Q. I l'aihol. Infiltré; se dit des partiesoii
rinlllt ration à lieu.
EnlSlti-ado, S. m. innfillra-do. Infiltré; celui chez
qui l'on remarque l'étfl morbfi(jue connu sous
le nom d'infiltration.
InCîitri.r.xo, V. pron. innfiUrar-sè. S'inC'trer;
passer comme par un filtre ; filtrer, pénétrer à
travers les pores, les interstices d'un corps soli-
de.uTathol. S'infiltrer ; se dit d'un liquide qui
pénètre ou S'amasse dans un tissu quelconque.
ínfima, ma. adj. i/Mi-/;my. Infime, dernier; leplus
bas, le |dus petit. iil'ig-l"l''»c; ^^s rangs infimes
deU société.
Iniiiis><lo, da. adj. inns. V. Fingido.
Iiinaïuidur.s. m. inus. \. Fingidor.
InflBiiltlo, adj. inus. innfini-blè. Infini; te qui n'a
point de bornes et n'en saurait a>oir.
Infinidad. s.L innfinidadd. Infini; qualité de ce
qui est infini. Il Infini; grande quantité, grand
nombre.
■ •«finido, da. adj. inus. V. Infinito.
liifinitanii-nte. adv. inn fitavtèn-tè. Infiniment;
sans borne et sans mesure. nlnfinimcnl extrême-
ment.||Mathém. Los infinitamente pequeños; les
infiniment petits; les quantité qui sont connues
comme moindres qu'aucune quantité assignable.
Il Fig. Infi)iitaniente pequeño, infinitamente
grande; infiniment petit, infiniment grand: sig-
nifie les extrêmes dans l'ordre intellectuel.
Intinitai'io, s. m. innfinita-rio. Infinitaire; par-
tisan de l'arithmétique des infinis.
liifinitóKima, s. f. innfinilè-ssima. Math. Infini-
tésime; infiniment petit.
IntinitoNimal , adj. innfinitèssimnl. Math. Infi-
nitesimal; ()ui cómeme les infiniment petits.
Infinilisimu, ma. adj.fnm.sup. de infinito. V.
ce mot.
Infinitivo, va. odj. innfinili-vo. Ciranim. Ir.fini-
tif; celui des modes qui présente la signification
du verbe d'une manière vague et gcnérnlc. cl
qui s'étend, sans dianger de forme, à toutes
les personnes , à tous U-s nombres, et a tous les
temps. I /nfinitif; l-infiiiitif diffère de tous les
aulles modes en ce qu'il n'exprime par lui-mê-
me ni l'idée de la pei sonne, ni celle du nombre,
ni celle du teiii|is.
Infinito, ta. adj. Infini» ce qui ira point de bor-
nes, de limites. | Infini; qui ne peut 8vo:r de fin.
I Infini: qui n'a ni commencement ni fin. Il Inli-
fini; par exagération ; très-considernble en son
genre. || Eig. Infini; grand, exccsif. inleiuiinaUf -
INF
- 72(i —
INF
liiüiiito, s, 111. Iiiliiii; ce (]tii n'a point de Ikh m-^
<'l iiTii siiur.'iil avoir; ce (|ni n'a poini de tdni-
iiUMiccnicnl clnania jtninl di- lin. || Malli. Iniiiii;
appliqné aux (luantitcs, ce Icriiic desifiiie celles
qui son; plus tiinndcs (]ue toutes quantités as-
sij;nal)les. ou pour l<'S(iuelies il n'existe pas de
rap|)()it.s a\cc les (|ualilé (inics. |1 Loc. adv. ,1 /.>
l'n/i'uifo,- à l'iiiliiii; sans lin, sans homes, sans
mesure. St dit pricipalenienl de certaines cho-
ses nuxtiuelles (Ml [leut toujours ajouter, coninie
le temps, l'espace, retendue el le nonihre.
■nliiiito. adv. Inlinimenl; excesivcinent , beau-
coup.
liiliiiiloviHdi . adj. Méd; Itiliiiitoviste; partisan
de la doctrine suivant laquelle tous les corp-
organisés sont le résultai du développeinenl de
germes emboîtés à rinlini les uns dans les au-
tres.
■ nfiiit», s. r. inus. V. l'inijimicnio, encaño.
Iiinnlu.miiiicntc. adv. mu-,. V. Fiii'^idammtc.
Iii9iiit«isn, Hii. adj. iiius, V. luiiiitlo, einjañosu,
(lisimidailo.
iniiiidio.oiMnieiito, adv. inus. V. Finnidamenle.
liifirmacioii. s. f. infnvia-zion. Prat.lnlirnialion,
action d'inlirnier.
Iiifii-iiiado, (la. adj. et part. pass. de ¡iil¡nnar.
Inlirnie; e.
■ liliraiar. V. a. inus/ii/îniiar. Inlirnicr; invalid.^r;
déclarer nul. || .lurisp. Inlirmer ; casser, annuler
une sentence, un contrat, un testament. Inva-
lidar. Il Didact, Inlirmer: montrer le faible d'une
preuve, d'un témoina^'e.
liiriaciMn, s. f. )//fi/!'ffz/()/i.Patohl. Inilammation;
cnllure, tumeur, ííonllement. | Fi-;, lùillure, or-
j;ucil, vanité. | lùillure; {.,'onllcmenl.
liiflailtt, «la. adj. et part. pass. de inflar. En-
flé; e.
IniJanuiSiiliilnd, s. f. infinmabili-dadd. Phys.
Inllammabililé. qualité ou caractère d'un corps
capable de s'enllanimcr. j Chim. Inflammabililé;
¡iropriélé générale de brûler, soit avec llamme
soit sans (lamme. !| Fi_'. Inllammabililé; (¡ualité,
caractère de ce qui est inllainmable.
Iiinamalile,adj. innllamn-blè. Inflaminoblc ; qui
s'enflamme facilement. || VAnm.Aireinpamnhle,
air inflammable; gaz hydrogène. :i Fig. Inflam-
mable; qui est aisé à se prendre do passion, à
s'enflammer tout à coup.
Iiirlaniacloii, s. f. innflnmarion. Phys. Inflamma-
tion; action par laquelle un corps s'enflamme;
phénomène, quia lieu quand un corps produit de
la flamme en brûlant, soit parcQ qu'il est lui-
même volatil, soit parce que les combinaisons
qu'il produit sous l-influenccdela chaleur jouis-
sent de cette propriété. | l'atohl. Inflammation,
phénomène élémentaire d'un grand nombre de
maladies, qui consistent dans l'acroissement
anormal du mouvement circulatoire, dans une
partie; se caractérise parla rougeur, la chaleur,
la tuméfaction et la douleur; et se termine soit
par un retour à l-étal habituel, soit par une fou -
toeliniinatoire,soitenrin par la gangrène en mor-
«ihcation. Il Art. vétér. 1 iflammalion ; maladie
des porcs (pu se décèle par une espèce de déli-
re, elle a pour cause inimodiate une trop grande
aniuence de sang vers le cerveau. I Fi^^ Inflam-
motion, chaleur, enthousiasme, embrasement.
luflumado, da. adj. cl part, pas de m//a'/iac. Eu-
fi.iniMii'; •'. I Ivnllammé; irrite
lnrlaia»aiÍ4Milo, S. m. inus. V. Inlliniiaci'in.
■ aflitinar, v. a. innllainar. Knilaminer; meltie en
flamme, en feu, en braise. || Fig. l'infbtmmer;
échaulfei. donner de PardiMir, de la chaleur. ||
Knfliiinmcr; exciter, encourager, animer. || Eii-
flamnier; irriter. || Enflammer; allumer les feu»
de l'auiour, rendre amoureux, embra.ser, exiler
les paxsiiiiis.
Iflaaiai-No. v. pron. inufldm'ir-s-'. S'enflammer;
être enflamme. || Med S'enflammer; prendre les
caractères de l'inflaiumation.
Iiiriaiiiutorfo. i-la. adj. innflamnla-rio. Méd. In-
flammatoire; i|ui enflamine. (jui cause l'inflam
motion, (|ui tient dej'iiiflamination. ¡''¡phrrinllii-
inatorin; lièvre inflammatoire; maladie (jui a pour
synitomes principaux la couleur rosée de la peau,
la rougeur de la fa( c, la friiineiice de la force du
pouls, la rougeur de 1-urine, l-élevatiou de la clia-
leur, (jui est haliteuse, el la pesauleur générale.
Biiflar, V, a. in;i¡hir. Enfler; grossir, gonfler en
remplissant de vent, de fluide. | Fig. Enfler. en-
orgueillir, rendre rain.
eiin.-itivo. \a. adj. i>ijlft(i-V(i. Oui gonfle, (jui ;'i la
propriété de gonfler.
liirio\i!)lli(la(i, s. f. innih'-issibili-dadd. Inflexi-
bilité; qualité de ce qui est inilexible. l'articn
lièrement en physique, propriété qu'aurail tin
corps dont la dureté serait telle (pi'il ne pour
rait céder à l'eriort d'aucune puissance. I Fi;,'.
Inflexibilité; (jualité, caractère de Pèlre inflexi-
ble, qui esl inébranlable dans la sévérité. Il In-
souplesse ; mHHiiied'agilité, de flexibilité.
InîIcxiStle. adj. ¡nnjh'ksi-hlé. Inflexible: (pi'on ne
peut rié(hir, plier, courber, (¡ui ne cède à aucu-
ne compression. I Fig. Inflexible; qui demeure
invariable dans ses volonlés, dans ses rés(du-
lions. Il Inflexible; qui ne cède poinl à l'effort
(pli tend à le plier; (jui ne plie pas sans se rompre.
Il Fig. Inflexible; (jui ne se laisse poinl émou-
voir, fléchir.
Iiirie\ih1i'siiei>(t'>, ailv. innflêlisihlcinitn-tè. In-
flexiblement (1 une manière inflexible el sévère.
Il Inexorablement; d'une manière inexorable.
liin(>t.ion, s. f. Inflexion ; action de fléchir, de
plier, de s'incliner. || Opt. Inflexion; dévialion
que les rayons lumineux éprouvent lorsqu'ils
passent dans les confins de deux milieux, dont
le pouvoir refrigent est différent. || Inflexion;
changement, passage d'un ton dans un autre. ||
Gramin. Inflexion; partie ajouté entre le radical
et la terminaison d'un mol pour le décliner ou
coujuguer.
Eufl»xi«».<tc»:>o, s. m. inn[lólisi(>s-l.<)po. Phys.
Inflexioscope; instrument propre à faire recon-
naître les phénomènes de l'inflexion de la lu
mière.
Biiflexipodo, da. adj. innflé si-pédj. Zool. In-
flexipède. cpii à les cuisses des palles dc de -
vani très-courbées eu dedans.
BafliccuMi. s. f. iun¡li\i-7.ii>n. Infliclion; Condam-
nation à une peine afflictive el corporelle.
■ nflictiv». va. adj. innlUkii-vo. llifliclif; «jui est
ou qui doit être infligé.
liifliclo, la. adj. part. pass. inus. irrág.dc inpi
(/i;-. Infligé, e* e. imposé.
infli^ïido. dii. adj, el part, pass. dci/i/Z/yu. InlVi
se. e.
mv
— 727
INF
Siifii^lr, V. a. iiius. ¡mifiin-liir. Inflipcr;tlélcrmi-
rier, fixer, ordonner, preserire , prononcer uik;
peine conlre qni'lciu'uii; imposer une peine jiour
»liiclque transgresión, quelque criino, qnclqnc
délit.
lnrUi;irMe. v. pion. inn¡Uij-liir-sü. S'infliger ; in-
fligerl à soi.
■ niloresceticirt.s.f. innporéezén-iia. Bol.lnflo-
rescen<7': maniere dont les fleurs sont disposées
sur la plnnle qui les porte*.
Biiriiiviicia, s. {.¡nnlhmî'n-i.in. Astrol. Influence;
(Hialilé qu'on dit sécoaler du corps des asires
sur les corps siiblnnaires, et à laquelle les astro-
logues allrihii..ienl tous les é\ènenu'nls qui ar-
rivaient sur la Ierre. Convaincus que le soleil
avait la propriété de développer par sa lumière
et sa chaleur une foule de phénomènes (¡uon ne
pouvailaltrihuer àdantreschoses, ils étendirent
bientôt cette action à la lune et aux autres corps
célestes, aux quels on attribua dabord la pro-
priété de produire les maladies et de conserver
la santé, suivant leurs différentsaspects, etbien-
lôl après ont leur attribua le pouvoir dérégler les
actions morales, de changer les mceurs, et de
présider en lin à tous les événements, qu'on crut
pouvoir prédire par la connaissance de leurs mou-
vents. Il Influence; action à distance d-un orga-
ne, d'une partie quelconque sur d'autres, dans
les corps vivants. || Influence; se dit dans le mê-
me sens des choses morales. ;i Influence; action
«l'une cause qui aide à produire un elfet. j In-
fluence; particulièrement, autorité, crédit, ascen-
dan. Il Patolil. Influence-, nom donné à diverses
époques , à des affeciions calarrhales épidémi-
ques, ((uon a aussi appeléesGripe, foletle.
Infliioiitc, part. prés, de iulhiir. V. ce mot. ||
adj. Influent; ([ui a de l'influence, qui agit par
influence.
■ ■illuciizn, s. f. iuufloucn-7.a. Patohl. Influen/a;
mot italien duiit ont se sert en espagnol pour
désigner uncataribe avec au sans pyrexie, or-
dinairement épidémique et (jui quelquefois te-
nait du caractère do l'angine,
■ iiliiiUlo, (la. adj. et part, pass, de ííi/7uir. influé,
e. Il Influencé; c.
Influir, V. a. innfloulr. Influer; communiquer,
agir, déterminer, faire impression snr une cho-
se, exercer sur elle une action (¡ui tend à la modi-
fier. Il se dit principalement des choses qui agis-
sent par une vertu secrète, non ai)parente ou peu
sensible. | Fig. Influer; agir par influence sur, se
dit des personnes et des choses. || Influencer;
exercer une influence; avoir une grande part aux
déterminations par son ascendant surles esprits,
les mœurs. ¡1 Iniluir en altfu; influencer sur une
chose.
infUijo, s. m. infloug-ho. Influence; action d'une
cause qui aide à produire un effet. || Influence,
impression sur l'esprit, les nid'urs. ¡1 Influence;
ascendant.
inriiiididofla. udj. et part, pass, de infundir In-
fondu; e.
inriindlr, v. a. innfuundir. Neol. Infondrc; insi-
nuer, introduire, fondre: mètre une chose avec
une autre.
Iiifolindo, adj. íii/)/'oíi(i-(/o. Hol . Inflcuillé; qui
n'a pas de feuilles.
iM-rollo, s. m. ífui/'o-íío. Inlilio; format d'un livre
oii la feuille n'est pliée (ppen deux, et ne forme
par conséquent que (juatre pages. || In-folio; li-
vre imprimé dans ce format.
Iiirorciaito, s. m. innfor/ia-do. l'hibil. Inlortial;
ou inl'orcial; seccmd volume du Digeste compile
sous Justinien.
liif<tMi3it(*ioii, s. f. inuforma-ïion. Jurisp. Infor-
mation; acte judicaire qui constate les déposi-
tion des témoins sur un fait poursuivi criminel-
lement. || Fam. Information; se dit aussi des
recherches que Ion fait pour s'assurrer de la vé-
rité d-une chose, pour connaître la conduite, les
mirurs d'une personne. | inus. V. Educacinn,
insliuccivn. | liifonnaciuti. en derecho ou de
dcreclio, mémoire, factum d'avecat. Il ¡nfurma-
ciou de viln et tnorihus: information de vie cl
de manirs; enquête (\\.ú se faisait autrefois sur
la conduite et les mo'urs de celui qui devait être
reçu dans une charge, imposant l-obligation de
prêter serment entre les mains du juge. || ¡nfor-
macion humana; information humaine; informa-
tion provisoire. | ¡ufarwarion dejudjre oudepo-
brez(t, information d'indigence pour exempter
de certains droits.
Bnfin'iiinfioncs, s. f. pi. infunyiaiioncss. Enquê-
te siir'la noblesse de quelqu'un.
liirormndo, d». adj. Cl part. pass. de informar.
Informé; e.
Iciforiiiador, S. m. inus. innfannddor. Informa-
teur; qui informe, qui prend des informations.
Iiiforitial. adj. ¡nnfonnal. Oui n'observe par les
formes, qui n'est pas dans les formes. | Indé-
cent; qui n'est pas décent. | Qui manque, qui
n'est pas tidèle à sa parole.
mroriitalidad, s. f, innformalidndd. Défaut de
formes, qui n'est pas dans les formes requises.
I Indécence; action, propos indécent; manque
de civilité, de respect. || Mauvaise foi; action de
maïKiuer à ses engagements.
liirorgiKiiiiiciilo, S. m. inus. V. Infornmrion.
liirurinaiitc part. prés, de in/'ormar Informant,
qui informe.
Iiiformaiitc. S. m. m. inii/'or/)ian-<('. Commissai-
n* ciiargé de faire des informations, sur la qua-
lité, la noblesse de quelqu'un. | Rapporteur; ce-
lui qui fait le rapport d'un procès.
Iiiforinar, V. a. innforninr. Jurispr. Informer;
faire une information. || luformiir de In vida i/
eus l u mbros de (I lij u ni)-, informer de laviecliuicurs
de quchiu'un, prendre des iiiforinalions juriili-
(]ucs sur la conduili' de (l'.iehju'im. afin de savoir
s'il est digne de possédertelou tel emploi. |i Fire
la forme substancielle d'un cor|)s. | Ditmier la
forme à la matière. {| 'nformer; avertir, instrui-
re. Il Inus.Fig. Instruire; former quelqu'un, per-
fectionner son instruction.
Iiirorinai-Mc. v. pron. innformar-sé. S'informer;
chercher, demander des lumières, des éclaircis-
sements, pour savoir ce que c'est, iremiuerir.
Inforiiiativo, va. adj. inuformati-vo. Informalif.
qui sert à représenter. || l'hilos. inus. Qui don-
ne la forme et l'être à une chose. || Instructif;
(]ui insiriiil.
Inroi-iiio, adj. innl^r-tné. Informe; qui n'a pasde
forme déterminée; qui n'a pas la forme qu'il de-
vrait avoir; mal conforme. 1] üol. Informe ; qui
n'a pas de forme determinable. | Astroii. Kstrc'
lin informe; étoile informe; se dit des ;:rüupe*-
INF
728 —
IM-
d'cloilcs qui, on raison (ic leur pctilcssp ou de
leur peu défiai, u'niil jias ele compris dans les
constellations dési^;n6ts par des noms particu-
liers. Il Mamm. Informe; (lui a le tissu cellulaire
sous-cutané tellement ciunfie de graisse que les
formes en sont pour ainsi dire elVacées.
liiroi-iiie, s. m. i/in/or-»/i'. Juiispr. Informé; in-
l'ormalion, rapport. I| l'iaidoyer d'avocat.
■ iiroi-nu'N. s- m. 1)1. iutifor-inéss. iMamm. Infor-
nies;jfamilie il(> l'ordre des mullonf,Milés, compre-
nant ceux qui, comme les cüclions, ont le tissu
cellulaiic sous-cutané tellement chargé de grais-
.se. que leurs formes en sont pour ainsi-dire
effacées.
Iiifuriiililad. s. m. iiinfonniiladd. l'Iiilos. Infor-
milé; état de ce qui n'a point de forme; qualité
de ce qui est informe.
■iirortiiicahlo, adj. itiuforlifika-blé. Inforlifica-
ble; qui ne peut être foitilic.
■ iifortilicado, iln. adj. iunfurtifil:a-(lo Inforti-
lié; qui n'est point proléfrc par des fortilieations
Iiiroi-tnitn, s. f. innforto'ftia. Inlluence funeste
des astres. |i lufoitttna inai/nro jirimera; Satur-
ne; l'une des planètes les plus éloiç;nées de la
Ierre, cl et qui prend son nom d'une dcs^Divini-
les du Paganisme. Il l/i/'o»t!'»a segunda; mars,
«ne des sept planètes, qui prend son nom du
Dieu de la guerre.
hirortiiiiMtlanieute, adv inus. intifortounada- \
ménté. Malheurensenient; par malheur, dune ¡
manière malheureuse. ,
lururliitindo, <ln. t^A]. innforlnnna-do. Infortu-
né; malheureux, qui a contre soi la fortune. ||
Malfaisant ; en parlant d'une planète. î
liifort linar,, v. a. tnn/orioK-Har. Infortuner; ren-
dre malheureux, affliger, vexer.
Iiirortiinio. s. m. innfortDU-nio. Infortune; suite
de malheurs auxquels l'homme n'a point don- :
né occasion, et au milieu desquels il n'a pas de
reproche à se faire || Infortune; état d'adversité,
de misère, malheurs particuliers qui causent l'in- ,
fortune. || Infortune; malheur, désastre.
tHfortuno, na. adj. inus. V, Desafortunado.
Iníosnva, s. î.innfossoit-ra. Défaillance, en par-
lant des animaux. V. Aguadura. afiito.
■ufraccion, s. f. inu/'rfí/i-zíon. Infraction; expres-
sion générique sons laquelle on comprend limtes
les aetions qui troublent l'ordre social; trans-
gression, ¿onlravenlion, violation d'une loi. d'un
ordre, d'un traité, il Infraction; rupture. || Ju-
nspr. Infracoion de bando; infracction de ban;
action d'un condamné, d'un homme placé sous
la surveillance de la police, qui revient dans les
lieux qui lui sont interdits.
liirracnario, ria. adj. í»i)/'rnkfa-río. Infractaire;
qui transgresse une lo\, un ordre, un traité.
Infracto, ta. adj. inus. j/in/rak-fo. Constant;
permanent.
■iifractor. s. m. innfrak-tor. Infracleur; celui
qui viole une loi, un traité, elc.
lufraescriitte, ta. adj. inus. V. 'nfrascrito.
lntraesierlio,ta adj. inus. iunfrashri-to. Sous-
signé; dont le nom est mis au bas.
lurraganto, adv. V. En frarjante.
liiffagil, adj. i»in/'rag-/i)f. Infragile; qui n'est point
fragile. || Fig. Infragile; qui n'est pas à l'abri de
la séduction.
Anrralapsarlo, rin. adj. innfralapxa-rin, Théol.
Infralajisaire; se dit des théologicnsqui soutien-
nent que Dieu n'a crée un certain nombre
il'honimes que pour les damner, sans leur don-
ner les secours sullisants pour les sau^er. Ils
pensent que Dieu n'a |)ris cette résolution qu'en
consei|ueii( e du péché originel et de la prévi-
I sion de ce peché, quSl a eue de toute éternité
I qu'Adam commettiait.
■ nfraiisiltlo, ailj. innfinn{i-hi-blé. Infrangible;
I qui ne peut être rompu. |i Fig. Qui n'est point
sujet a infraction; iini m- peul être enfreinl.
Iiirruii<|ii4>al>l«>, adj. innfrutihén-bli;. 'J'echn. In-
crochetable,- qui ne peut être crocheté, || Cerra-
I jn.s infran<¡Hi\ubles ; serrures incrochetables;
i (ju-on ne peut ouvrir sans les briser, à moins
d'avoir la clé.
j liiri'aoctava, s. f. innfraohla-va. Les six jours
' compris entre une fête et son octave.
Infi-aoclavo, va. adj. innfrnokta-vo. Un jour
' (|uelcoiique d'une octave.
liirriiNorijtto , ta. adj. inus. innfrasiiriii-to.
INommé; mentionné plus bas, dit dessous. Sous-
signé, dont le nom est mis au bas.
■ iifrateriuil. adj. innfratéDial. Infralernel; qui
: n'a point ui\ caractère fraternel.
■ iiri-cciioncia, s. f. innfréUouén-iia. Eéol. Infré-
quence; défaut de fréquence.
Iiiri-eciioiitiiflo, «la. adj. innfrèkouénta-do. In-
fréquenté; qui n'est pas, qui n'a pas encore été
fréquenté.
lurrociioiitr, adj. innfrékouén-té . InfréquenI;
qui n'est pas fréquent.
lufrociieiitenieiite, adv. innfrékouéntémén-té.
Infréqucmmenl; peu fréquemment.
Iiirriircion, S. f. V. Irifnrccion.
Iiirriictiroro, fa. adj innfroiikti-féio. Infruc-
tueux: qui ne rapporte point de fruit on qui eu
rapporte fort peu. !| Infructueux; stérile. || Fig.
Infructueux; tjui n'apporte aucune utilité.
Iiiffiicluo!Síaineiite,adv.í;i»/'/(»» .fouo.v.i a m^n-t¿.
Infructueusement; sans fruit, sans avantage,
sans profil, sans utilité.
lnrriictiio!»i<!a(I, S. f. léas. i nnfrouhtoiwssidadd.
Infructuosilé; étal de ce qui est infr«ictueux.
Iiirriiciuoso. Ha. adj. innfrotihlouo-sso. Infruc-
lueux; qui n'apporte aucun profit, aucune uti-
lité.
infula», s. f. pi. innfou-lass. Ilist. anc. Infuies;
se disait de l'ornement de léle des pontifs, et de
tous leurs ornements en général. L4nfule était
proprement une bandelette ou bande de laine
blanche, qui couvrait la partie de la lèieou il y
a des cheveux, jusqu'aux tempes, et de laque-
lle tombaient, de chaque coté, deux cordons pour
la lier. S'infule était entortillée et ronde. Elle
était aux prêtres ce qu'est le diadème aux rois,
la marque de leur dignité el de leur autorité. ||
Fig. Orgueil; vanité, préso?nption, de vouloir pa-
raître au dessus de son rang, de son état, etc.
■ nriilcioii. s. f. inus. V. Infurcion.
Inriiiidibtlidail, s f. innfoiindibilidadd. Infusi-
bilité: qualité de ce qui est infusible.
■nriiiidiblc, adj. innfoundi-blé. Infusible; se dit
d'un corps qu'on ne peut fondre, qui n'est pas
susceptible de se fendre.
Inruiidibiilifero, ra. adj. innfoundibouli-féro.
Hisl. nat. Infundibulifère; dont l'extrémité se
termine par un disque en forme de v^'ntouse. ¡|
INF
'20 —
IN(.
Züop. Infundibiilircrc; doullos arliciiliitions por-
tent dt'S étoiles on lurme d'cnloiinoir.
Iiiriiiiiiibiiliforiiio , adj. innimindHionlifitr-int'.
Bot. Infundibuliforme; qni a la forme d'un en-
tonnoir.
Iiiriindibiilirornios, S. m. pi. Rut. Infundihii-
Urornics : famille d'herbes cl de sous-;m1)i i>-
seaux, à fleurs simples. Les corolles de ces plan-
tes ont la forme d'un entonnoir, d'une soucou-
pe ou d'une roue, cl sont monopetales régu-
lières.
liifunilibuliiiM , s. m. .\nat. InfundibuUim; ranal
situé dans le troisième ventricule du cerveau,
au-dessous du pilier antérieur de la voùic, et
qui s'étend jusque vers la tige ¡uluitairc. |
Concliyl. Infundibulum: genre de coquilles.
Iiirtaiidido , du. part, pas.de \njnndir, et adj.
Inl'usé, c. !| Versé; répandu. Ii Introduit; qu'ona
fait entrer.
Inftiiidir, V. a. inus. innfoundir. Verser; épan-
cher, répandre, transvaser un liqueur dans un
vase, e'c. Il Introduire; faire entrer. Il Infuseï;
verser dans, signifie particulièrement en phar-
macie, mettre on laisser plus ou moins lonfr-
tem|)s une plante, une drogue dans qín'l(¡ue
liquide, pour en exprimer le suc. | Fig. Inspi-
rer; Caire naître dans l'esprit qucUjUí; pensée,
quelque mouvement. Il Infundir Dinx el aima en
cl cuerpo; se dit de l'acte par lequel Dieu unit
l'umc au corps. || Infundirse -sueño; ne se dit
guère que du sonuneil (jue Dieu envoya à .\dain.
Infiii-ciuii, s. f. Redevance (jne payaient au s^-ig-
neur, pour l'eiiirelien des châteaux et fort rres-
ses, ceux à qui il avait fait des concessions de
terrain pour les cultiver.
Inriireioniogn, an. adj. Oui était soumis à la
' redevance appelée infurriun. V. ce mol. j
inruriid», du. part. pas. de Infurtir. V. ce mot, ,
Biifiii-tir, v. a. y. Jinfiirlir. i
aiifu-xcur, v. a. inus. V. Obscurecer, ftiscnr. 1
Diiri)í>¡ü]i, s. f. Infusion; action d'infuser. '_\ Infu- 1
sion; en cliin)ie domestique, pharmaceutique ou :
industrielle, opération qui consiste à verser un
liquide bouillant, ordinairement de l'eau, quel-
quefois de l'alcool, sur une substance com-
posée cl conteoant des parties solubles; à lais-
ser eu contact pendant quelque temps et à sé-
parer en suite le produit par simple décantation
ou par fillralion d'avec le marc ou partie so-
luble. Il Infusion; liqueur dans laquelle les subs-
tances cnl séjourné. || Fig. Inl'usé; signilic en-
core la manière dont certaines facultés surnatu-
relles sont infuses dans l'ûme. I| Fig. Prépara-
tion, disposition prochaine d'une chose h ac-
quérir les propriétés d'une autre. | Fig. el fam.
Estar en infusion, pom abjunn cosa; être à la
veille, en état d'obtenir quelque chose. || Echar
en infusion; infuser ; mettre une plante dans
«nliiiuide.
Bnriisn.NM. adj. Infiis; qu'on n'a point acquis par
SCS soins; qui est versé dans l'Ame comme na-
lurellemenl.
■nfiiiio, Mit. part. pas. irrég. ai' Infundir. Infu-
sé, c.
l:irii<4:trio. rin. adj. Zooph. Infusoire; (jui se dé-
veloppe dans les in fusions végétales cl ani-
males.
lufíiKoi-ln, s. UK innftnissi>-rin.V.\i\\u\'¿. lnl'u>>o¡!:
instrument propre à faire entrer du liquidedans
les veines, et dont on a f it ui-age pour lentei
des expériences physiologiques sur les animaux
ou même remplir des indications thérapeutiques
chez l'homme.
EnfiiHorion. s. m. pi. Zooph Infusoires; ordre di-
vers comprenant les animalicules quise déve-
loppent <lans les infusions végétales cl anima-
les, el qu'on découvre à l'acide du microscope.
On ignore d'ou viennent ces animaux, à com-
bien de genres ils appai tiennent, si ce sont des
germes ou de jeunes animaux destinés à deve-
nir plus grands el plus compliqués. On est por-
té généralement à considérer les infiisoires les
plus simples comme formant le premier an-
neau de celle chaîne du règne animal qui com-
mencerait à une molécule simplement animée et
(jui lin irait à l'homme.
ins'*-, S. f. Uot. Inga; genre de plantes de la fa-
mille des légumineuses, originaire de l'.\méri-
I que méridionale.
I Iiisaiiable, adj. Ingai;nable: nom gagnable; qui
n'est pas susceptible d'être gagné, qui ne peut
¡ être gagné.
Ensa»adu, du. adj. inngana-do. Ingagné ; nom
! gagné, qui n'est point gagné.
; Ensni-aiiiia, s. f. Ingarantie; défaut de garantie,
i éventualité.
Bngaraiitîdo, du. adj. Iiigaranli; non garanti, qui
! n'e«l point point garanti.
] Ingeiii'raStIr. adj. Ingénérable; ii.in générable:
i qui ne peut être engendré, produit.
I Inseiierador, adj. Ingéiièratcnr; non générateur;
j (jui irengendre point, ne reproduit point.
IIiiKonci-ativo, va. adj. Iiigénératif; non généra-
tif; qui n'a pas la faculté générarice. qui ne
j peut pas engendrer, reproduire.
. Eiisciiiado, da. part. [las. de Inyetiinr. V. ce
j mol.
liisviiiar , V. a. Tracer, inventer ingénicuse-
I ment.
■ Iiiü^eiilar.se, v. ¡tron. S'ingénii'r; chercher, essa-
yer de trouver dans son esprit quoique moyen
pour réussit ; trouver des expédients.
1 l9igenia(!ii-a, S. f. inniiéniaton-ra. F^am. Indas-
j trie; art de trouver les moyens de réussir.
I Bni;enicii3a«, S. m. \stron. Ingéniculus: constel-
j lation qui représente la lig;ire d'un homme age-
I noniié.
Iisseiicria, S. f. (i -nie; larl de fortifier, d'atta-
guer et de défendre une place.
Inseiiicru. s. m. inng-ltcni ro. Ingénieur; ce-
lui qui trace des projections nuthemaliques pour
les constructions civiles ou militaires, qui en
dirige et conduit les travaux. On donne ce non
à ceux qui S'appliquent parluulièremcnt à l'ar-
chitecture militaire, à cau^c des inventions in-
jénieuses qu'ils metlenl souvent en usage, tant
pour la fortilii-alioii que pour l'altaque ou la
défense des places. |i líiirnícro civil; ingénieur
fivil; celui dont les travaux ont pour objet la
construction el l'tMitreticn des halles, greniers
publics, hùiuiaux, églises, palais, monuments
publics. Il \nii''iiicio de rntniiios y canales; in-
génieur des poiiis et chau*sécs; celui qui s'oc-
cupe de la c instruction cl de l'entretien des
routes, chemins de terre ou de fer, rues, quais
hoiile\ard'i. ponts, füiitaines. éeouts. | lace- pu
'lu
INf,
íM) —
lîSG
bliqjc5. l'Ic. I liiyeiiiero de miiuit\\t\^àuu'arar^
mines; celui dont |eslravnu\ sp'-ciaui oui jiour
ohjc't Icxcnvolioii (Us mines, l*i'\Uailiou des i
min6rau\. || Ingeniero ijioijrdfo; in¡;éniour géo-
^raiiho; rrlui (iniii 1rs iravaiix emliia><senl lo '
systt'iiu' lie ronimimicalioii dos diUVrenU'S par-
tics d'une conlicc, d'un empire, toutes les voies j
de Iraiispiii I, les divisiûiis lerritoriales, la me-!
sure ou le cadastre de celle contrée, le lever des
plants, le tracé des (arlos. || Inf/cnicio liiilrógia-
fu; ingénieur liydrographo; celui dont les Ira-
vann ont pour obict la construction et Icnlrc-
lien des poils comtnerciaux . des lades, des
digues, dos phares, la connaissance des cotes
cl loul te qui intéresse la navigation de cabota-
ge, li Ingeniero de montes y plantíos; ingénieur
des eaux et forcis; celui qui s'occupe delà cons-
tr;iciion et de l'onlrelieu des rives, canaux, a-
quiducs, delà cousersallon de-j fovéls, bois,
etc. Il Ingenieros bumberos; ingénieurs pompiers;
corps or;;anisé mililaiienient, dont l'art eonsis-
le à élemdre les incondiis, à préserver des
ravages du feu. | Ingnniero ái'tiro: ingénieur
oplic.cn; celui qui S'occupe spécialement ilo la
consiruilian des mslruments d'nplique, lunet-
tes, télescopes, microscope?, jj Ingeniero mule-
Viático; ingénieur mal hénialicirn; celui qui cons-
truit les inslruinenls de m ilhematiques propre-
ment dils, ceux de physique, do iliimio. \\ Inje
f.icro t/ipfáruVo ; ingénieur nn-eanicion
dont les travaux ont spé(i:iler.ieni pour ob-
jet la construcción des macbines. I¡ Inijeniu- '
i'o para la cirngia; ingénieur pour la ciiirur- j
i;ie ; celui qui confectionne les instruments et ,
app.HCils mis en œuvre dans la chirurgie. || |
Ingeniero militar; ingénieur militnire; celui qui ;
«inoccupé des construí lions relatives a l'art de la !
guerre. !| Ingeniero ¡niliinr de tierra-, ingénieur i
militaire de terre; celui qui dans l'an militaire
S'occupe, pour l-attaqiie ou la défense, de lu for-
tificalion des villes, des places, des camps, des '
|)orls de guerre, des roules stratégiques, desmo- ;
yens de canipeimnt, et de transfert pour les l),i- 1
gages et les troupes, clc. H Ingeniero militar de \
mar ó de marina; in^'énieur militaire de mer |
ou de marine; celui qui dans larl militaire s'oc
cupp, pour l'attaque on la défense, de la foni- !
firalion des ports de guerre, de la c nstruction
des navires et de tout ce qui Intéresse la navi-
gation de long cours. || Inus. Homme ingénieux,
fécond en inventions, en ressources. || Cuerpo de
ingenieros; corps du génie; une des armes qui
cnlrcnt dans la composition des armées moder-
nes, et dont les attributions générales sont la
construction, la défense et 1-attaquc des places
fortes.
Ingenio, s m, inr:g-hé-nio. Esprit, génie, fines-
se, force, justesse, délicatesse, vivacité, pén-v'tra-
tion d'ospril. |i Génie; celui qui a du génie. |1 Mo- j
yen, ruse, stratagème ¡tour réussir. | Toute ma-
chine inventée par les ingénieurs. Il Presse à
rogner dont se servent les relieurs. |l Ingenio de j
azúcar; moulin a sucre. |, Ingenios d". pólvtun; '
pièces de feu d'artifice. || Afilar, agiizar cl in-
f/enio; mettre snn esprit a la torture, faire effort,
mettre toute son aticnlion pour comprepdre une
Infténienioinfiil; d'une manière in-'énicusf.
liiue:if»MÍtluil. S. f. Subtilité d'espra; pénélra-
ti(Mi. I Ingoiiiopité; habilité, adresse, artilice.
subtilité. Qualité de l'homme ingénieux, de ce
((ui e-l ingénieux,
lne<^»io''''*>i»Ui iv*- '^^j- super, de ingenioso.
V. ce mot.
litKrulOMO, «1». Ingénieux; qui a ou annonce sinon
du génie, du moins de rinlelligenre, de l'esprit,
de l'inveniion, de la sagacité; qui esl facile en
expédients.
■ nséiiUu. ta. inng-hé-nito. Non engendré, qui
n'a pas été engendré. Il .Naturel; iimé.
ínstenle, odj. inus. inng-lién-té. Qui est très-
grand.
luKcniiamrntc, adj. Ingénument; d une maniè-
re ingénue, naïve, franche, sincère. ¡I Naïvernenl;
ingénument, avec naï>cté.
In^t'unlilnd, s. f. In^iénuité, qualité de l'âme
parce qu'il n'ya rien ca elle qui puisse la por-
ter à dissimuler, à feidnre. I| Ingénuité; naï-
veté, sincénlé. franchise. 1| Dr. nom. Ingénuité;
liberté, franchise, état de celui qui est né libre.
Inst'iton, nua. adj. iung-hé-nou«. Ingénu; qui
c^l sans adresse, sans détour, sans line.vse; sim-
ple, naïf, franc, sincéii" Ü Dr. rom. Ingénu; chez
les Romains et dans les lois des peu¡)le,s barba-
res, ceux qui étaient nés libres et qui n'avaient
jamais éié sons le jou de la servitude,
celui] iimenuitiu. s, f. l>ol. Ingénousic; planle du Me-
xique.
SMv't'OJiséirlro, ca, adj. lng.>omélrique; non géo-
ms'îrique: (jui n'est poiiit uéoinélrique, dont la
manhc, l^^ dcvcloppemenls n'ont point la sévé-
rité, la précision, la rigueur de la gé.imétrie.
Insrorldii. (In. part, p lís. de ingerir. Ingéré, e. Il
Blas. Enté; se dit de deux parties de l'ecu qui
s'engrènent par deséchaucrures rondes.
amxtM-iilr.i-it, s. f. Ente; endroit on un arbre a
été enté.
■nscriiticnlo, s. m. Ente; greffe.
Hiig<M-li', v. a. Ingérer; se dit principalement en
médecine; introduire par la bouche dans l'esto-
mac. I Insérer; mettre une chose dans une ;;ulre.
Fiiî. Inclure une chose dans une autre. || V. In-
ihose.
Ingciiio.çiiinonte .
adv. inng-héniossamén-tè.
gerlar.
l3t«;c>i-(a:la. da, part, pass, de ingertar. et odj.
Greffé, e. ¡l Enlé, e.
Bnseit.-)i-, V. a. A^'ric. Enter; greffer, faire un en-
te ii Horiic. Grefier; faire une greffe. || Ingertar
de hendidura; greffer en fente; de pria por en-
vasamiento, en fente par enfourchcmenl; de co-
ronilla, en couronne.
BHfjotiarse, v. prou. Se greffer; être greffé, ü
S'enier; être cnlvi.
Bngci-tA. tí», part, pass.irr. de ingerir, /ugéré, e.
Il Enlé; qui est greffé.
Dnser(<,<, S, m. .\gric. Enle; jeune pousse d'arbie
greflce sur un autre autre arbre. , Ente; il s'ap-
plique a l'arbre même oii l'on a pratique une
ente. | Gn fie; opération qui consiste à enter sur
une pla:i!e un bourgeon ou un jeune scion, afin
que l'arbre <ur lequel on ente porte le fruit
do l'aibre doii la branche a été tirée. |i /n-
gpsio animal; greffe animale ; action de ratta-
cher au corps humain des parties complètement
détachées de l'individu, ou même prise» sur un
antre mie! ü F.v :¡'>r(c df csoidetevlnndo; gref-
ÎNG
731 —
ING
le à la i»C)U?se.
iiit;esto. s. f. Piivsiol. l!i^<"ila; subslaiiees solides
ÜU liijuidcs qui dans létal de santé ou de mala-
dio sont inlioduilesdans l'estomac par les voies
nlimcnlairos.
insoMtioii, s. f. iiing-liéstion. Médec/ Ingestion;
absorption d'une elunenl ou d'un midicumcnl
sontnis <i i'iu-io iligestil'.
Instna, s, f. V. Cnrrtllerit quijada
Èngliitvvrn, S. f. inn^ilntér-ra. Gér>¡^. An^'le.lerre;
aiiiicii royaume, form inlaujoud'hui aveclEi'os-
sc et Milaiide un seul et même éial sons le nom
de Royanme uni (la la Grandc-Bi etannc et de ¡
l'Irlande. L'Angleterre, prise isolément, dans
toute la riffueur t;éographiiiue, ne comprend que j
la partie méi idioMiili: de la grande île jusqu'aux
frontières de l'Escosse; le pays de Galles se tmu- I
ve compris, dans CC' limites. Séparée de la |
France par le Pas-de-Calais, elle forme avec ,
l'Ecosse une de qui s'élend entre le50 et39 de- |
grés de lotitude septentrionale; avec l'Irlan j
de, située à l'ouest, l'\ngleterre étend en
longitude du premier au treizième di'gré à |
l'ouest du premier méridien. Les rôles occiden- j
taies sont très-nreguliéres; les colesorienlaîes i
sont moins dèihirées et olfn nt un grand nom- I
bre de baies. La superfice de l'Angleterre seu - |
le est de 30,337 milles carrés anglais, et ¡
de 37.81'2 avec le pays de Galles. Le cli-
mat modifie considérablement par l'influence
de la mer. n'éprouve point les extrêmes de
la température continentale; il est humide et
variable, mais non insalubre.
■nsU', s. f. Aine; partie du corps liumain que for- '
me la jonction de la cuisse et du bas ventre. Elle
est formée des muscles larges de l'abdomen,
qui s'unissent avec les muscles de la partie an-
térieure de la cuisse.
KiikIó.s, ,Tdj. ífif/it'.tí Anglais; qui est propre àl'An-
glcterre ou à ses babitanis.
■nvIt'S, s. m. Anglais; celui qui est originaire
d'Angleterre. || Loc. adv. A la inijlesa, à l'an-
glaise; à la manière anslaise. || Anglais; idio-
me que parlent les habitants de l'Angle-
terre.
inKiceadu, <la. (lart. pas. de inglesar. .Vnglai-
sc, e.
liiBlconr , V. a. inngléssar. Anglaiser; cou-
per la queue d'un cheval à la manière an-
glaise.
■nglete, s. m. inglé-tL Onglet; ligne qui divi-
se en deux parties égales l'angle droit de l'é-
querre.
■iiKloi'itlrnilo, fin. adj. Ingloridé; nom glorifié,
qui n'est point glorifié, qui reste sans glorifica-
tion, sans gloire.
■■i8;lorioi«niiieiitc> , adv. Inglorieusement ; non
glorieusement; d'une manière inglorieusc; sans
gloire.
Iiitflorlowa, «a- adj. innglnriossn. Inplorieux;
non glorieux, qui n'est pas glorieux; sans gloi-
re, qui n'a arquis aucune gloire, qui ne prouve
aucune uloire.
InKloKiiItlc, adj.inus. innijlnssa-hlé. Poés. Qu'cm
ne peut gloser, qui ne souffre point de
glose.
lnKltivU*!* , s. m. inni]lonxñ¿s, Mamm. Inglu-
ïiés; dans les mammifères, région de la par-
tie s'iiiiiieure du corps eomprise entra le«
branch s de la mâchoire et le sommet du la-
rynx.
■ ugobci'n.t1)le, adj. Ingouvernable; non gourcr-
n;ible, qui ne peut être gouverné, réprimé: qu'on
rip p'Mil diriger, conduire, il Rétif; iiurai-
table.
ln;:ot»('i2i:iiln, du. adj. i/in(7o6er/ia-t/f). Ingou-
verné; non gouverné, qui n'est point gou-
verné.
Insoñii. s. f. ingo-gna. In^ogne; bois>nn Irès-
agréable. (piand elle est récente; qu<' fibriquent
les nè.res de Sénéjzambie avec un fruit j.uine
assez semblable à la pèche, dont on ne connaît
pas le nom botanique.
Bii;;i-acloH:iiii<-iitc , adv. ijingraiioi samén-té.
Ingracii'ii^emciit; non gracieusement; d"un«
manière ingracieuse, non gracieuse, sans grâce.
BiiK>'<>ciosi>, MU. adj. inn<ir(i7.io-sso. Ingracieux;
non gracieux, qui manque de grâce, quicslsani
grâce.
Ingradiinltlc , adj. inngradoua-blé. Qu'on na
peut graduer, qui ne peut se graduer, ou se (da-
cer dans le degré qui lui correspond.
Icii^raniiitical, adj. inngramriti'.al. Ingrammjti-
cal; non grammatical; contraire ala grammaire,
aux lois qu'elle prescrit.
■ iisi'ixiiaiieuliiii'iitt'. adv. inngr amatihalménté .
Ingrammatualement: non grammaticalement,
dune manière ingrammaiicale, non grammati-
cale; contrairement aux règles, aux lois de la
grammaire.
IiisruBial. adj. et s. m. inngrassial. Anat. In-
grassial; se dit d'un des os du crâne.
■ ¡tsrntumoiite, adv. inngralamin-té. Ingrate-
ment; dune manière ingrate, sans gratitude,
sans reconnaissance; avec ingratitude.
■ ii»;i-atÍHiiuanieute, adv, sup. de Ingratamente.
V ce mot.
issKi'ntivimo, ma. adj. super, de Ingrato. V. ce
mot.
■ >i;;ra(itn(l , S. f. inn/ratitoudd. ingratitude;
manque de reconnaissance, de gratitude; vice de
celui qui reste indifférent aux bienfaits, qui Ici
oublie, qui rend même quelquefois le mal pour
le bien.
Insrato, ta. adj. inngra-to. Ingrat; qui n'est pa»
reconnaissant; qui ne se souvient pas d'un bien-
fait: qui n'ent lient pas compte. || Fig. Ingrat;
stérile, infniclueux. rebelle. nDèsagréable; âpre
au goût. Il Rufle: in^'rat à lorcillc.
Iiiure, s. f. unis. V. ingle.
Insrodieiite.s. m. inngrédién-té. Scien. chim.
et médic. Ingrédient; toute substance qui entre
dans une prépar.ition. une composition. || Ab-
sol. Ingrédient; les parties qui entrent dans une
composition quelconque.
iii»i-<'Nlon. s. f. inu'in'ssinn. Astron. Ingression;
enlrée d'une planète, d'un corps celeste dans un
signe, dans une con-lcllalion.
liiBi'PMo, s. m. inngré-sso. Enlrée. V. Entrada.
Il Entrée; droit d'entrée. | Recette; ce qui est
reçu en argent ou autrement ¡i Réception; céré-
monie pour recevoir, pour installer.
ln»ut'rrrro. i-a. adj. inni/t/érré-ro. Inguerrier:
non guerrier, qui n est point guerrier» qui n «
ni le caractère «uerrier, ni les habitudes guer-
ri<res.
INH
Ti2 —
IMI
liiKiiiiiiil, adj. mnijuiiial. Inguidnl; tiui a|>i)iii-
(ieiil à l'aine.
l<tK<il"i^>'l<>< t-ia. ndj. iiiti(iiiiti(t-iio. Tnlhol. Iii-
^tiiiiaii'i>; (|ui ii|>|iiirtiriii a rniiic.
l<i;;iiiiiu-cu(úii(>u, lie», ad], et s. ùinr/td'-xo/.ou-
ta-néo. Cliir. ln;.'iiin(>- riilniii''; iiuki doimó onr
Cliaiissicr au raïuciii iii.iypii de la braiiclic atué-
riciirc du prcinict luiMid lombaiie, qui roiiniil
(les fdets à l'aino, ail scioimn d aux lógmnoiits
de la pailio stipnicurc de la cnissc.
Iiitfiti-Kitarlon, itiuijiutrij-hitdLwn. liigurgita-
iiDii; attioii d'iiiliodiiirc un liquide dans la goi-
j;p. Il I/action (la se gor^çcr et le résullat de ecl-
le arlidii.
liiKiir»Hn(lo, tin. part. pas. de InijHrijilar. In-
gurfiité, e. Hüorgée.
Biiy:iirKKar, V. a. inus. innrfonrçj-liildr. Fam.
hi^iuigitar; avaler avec avid'itt-. |i Uoi},'er; man-
der avec excès.
■ 9)^(iHtKC>lo, adj. inus. ¡tmgousta-blé. Ingoùla-
ble; non f;oûlai)le, qui n'est point goùtable, qui
ne peut être goùli^.
liisiistadu, tl». adj. innnousta-do. Ingoûté; non
fioùlé, qui n'est point goûté.
Stihuîsll, i'dj. ixTíO-tí/. Inhabile; non habile, qui
n'est pas habile incapable. [ .Malhabile, mala-
droit. Il Dr. civ. Inhabile; qui n'a point de titre
pour hériter, succéder, posséder, contracter, tes-
ter,
IttiiahUc, adj. inus. V. Inliàbil.
HtiUiiUiMdita, s. ï. innnhilidndJ. Inhabilité, non
habileté, maiique d'habileté, inc;ipacité.iiT)r. In-
habilité, non habilité, manque dhabililé, inca-
pacité, défaut de celui qui est inhabile.
inhn9>lls.siciio, ma. adj. super, de Inniiabil. V.
ce mot.
Inhiibilitacion, s. f. innahilitazion. L'action de
déclarer nhabilc, cl le résultat de ictte action.
Iiih.ti»i¡iiR(lo, (la. part. pas. de Inliubiliiar. V.
ce mot. Il .\dj. Uendu ou déclaré inhabile.
inahilitaniionto, s. ni. inns. V. Inliabilititcion.
snêiaS>ilUar, v. a. inuabllilar. Vi. dr. Inhabili-
ter, rendre ou déclarer inhabile. \\ 0!er les mo-
yens, la l'acuité de faire une chose.
liiSirtbiiiiientc,adv. innabilinèn-lè. Inhabileinenl
non habilement, d'une manière inhabile.
anhaîiiialile, adj. ititiabila-blè. liibabilable, non
habitable, qui ne peut èlro habité.
liiliabilitariou, s. f. inuabilctr.iuii. Inhabitatioii,
non habitation, cessation, absence d'iiabilalion.
Bniiabitado. da. adj. iimabitri-do. Inhabité, non
habité, où il n'y a pas d'habitants, désert.
Biiliátjito. s. f. innabi -tQ. Inhabitude; non habi-
tude, défaut d'habilndc.
iBthahciuad», «la. adj. innabi[nun-do. Inhabi-
tué, non habitué, (jni n'a pas l'haliilude.
■»hn;>iiBt;}|, adj. i)inabitounl. Inhabituel, non
habitué, (lui n'est pas habituel, qui ne se fait
point, par habitude inaccoutumé.
HciSinU, s. m. jn/irtfff.lnhalt; profession de foi pu-
bliée dans le but de réunir les catholiques et les
protestants, sons Charles-Ouinî.
InSiaSSaSíle.adj.ñinaíiía-tié. Introuvable, qu'on
ne peut trouver.
inltalhado. da. adj. ùinai/Za-iio. Introuvé. qui n'a
pas été trouvé.
iiiUai-nionia. s. f. /o/iarixoin-rt. Inharmonic. non
harmonie, défaut, manque d'hajnionic
InhariuuiiluNMiiiocito, ad\. lunarmouiusiainén-
Iv. Inharmonieusenu'nl, mm liarnionieu>ement,
d'une manière non harnioiai'use, sansharnnmie.
liiliarinui.io.su, ^a. adj. innarinoriioosso, Inhar-
maniftix. >-nns hartnonie.
Iiiliai'tabtc, adj, innartn-bié- Irrosaiable, «lut;
l'on m' peut rassasier.
Iiihci'pii'/.i.'i s. {.innrn'n-xin. Inhérence, fonction,
réunion naturelle de plusieurs parties, propriété
parla quelle elles appartiennent les unes aux
autreset ne peuvent èire séparées que par une
opération de l'entendement, l'abstraction.
Inhérente, , adj, inuérén-tc, Inhérent, qui est
joint, uni.
liihoMiado, da. part. pas. ¿k Jnlicstar. V, ce mot.
Inlic.star, v. a. \. Enhestar.
■ iililhlcioii, s. f. inniliiiion. Inhibition; défense,
prohibition, interdiction.
■nhiltid». da. part. pas. de inhibir, et adj. In-
hibé, e, interdit.
luIiiJiir, v. a. innibir. Inhiber; ne pas permettre,
défendre, prohiber. | Interdir à un juge la con-
naissance d une affaire.
liilill>3<orio, ria. adj. í'nniftíío-río.'lnhibitoire;
qui défend, prohibe, exclut; se dit d'une ordre
qui interdit à un juge la connaissance d'une af-
faire.
liiliUvsto. ta. adj. V. Inhiesto.
In!i')U(>staciii'ii((>, adv. innonéstamén-tê. Dés-
hoiméienient ; d'une manière déshonuclc , con-
tre riionnèlé , contre la pudeur.
BulDOiicNittlai], s. f. innonéslidddd. Deshonn(}te-
té.; vice de ce qui est deshonnèlc ; manque de
chasteté.
Inhoiirííio, ta. adj. îH/jones-io. Déshonnéte; «|ui
est contraire à rhonnèleté , à la pudeur , à la
bienséance.
BfiUniiorstlile , adj. innonora-blé. Inhonorable;
non liimorable, d'une manière non honorable,
<Iiii n est |>oint digné d'être honoré.
BBiSiuiiOfaltlciiieoite, adv. innonorabUmén—té.
Inliouorabliment ; non honorablement, d'une
manière non honorable . sans honneur.
InhoiinraiSo. da. adj. innnnnra-dn. Inhonoré;
non honoré . qui n'a |)as rei.u les honneurs , qui
a été privé des honneurs.
Eii)i:>iiorar, v. a. inus. V. Deshonorar.
liiUüiiorííicn. oa.adj. innonori-li';o. lnhoncriu(|uc
niiij bonorilique . qui ne produit point , ne rap-
porte point d'honneur, de considération, de
respect.
Iaiíio.*>poda¡»Ie. adj. inus. V. Inhospitable.
BieSioMItitable. adj. innospita-hlé.Voés. Qui man-
que aux devoirs de l'hospitalité.
BiiSiospital, adj. inus. V. Inhospitable.
BiiliuK|>Ualidad, S. f. innospitulidadd. Inhospi-
table; non hospitalité, manque d'hospitalité;
refus de recevoir les étrangers; inhumanité en-
verseux.
Beaho.xiciiolnrianiciite, adv. innospitalariamén-
tt'. Iliiiospilalierenient ; non hospitaliéremcnt,
d'une manière inhospitalière, sans hospitalité.
Bii9io.«|>itnlario, ria. adj. innospitala-rio. In-
hospitalier ; non hospitalier, qui n'exerce pas
l'hospilaiité. qui refuse l'hospitalité 5 inhumain
envers les étrangers.
Bi2liÓ!4til, adj. innns-til. Inostile; non hostile, (|ui
n'est point hostile , qui n'a point de sentiment
INl
— 7:r.i —
IM
<J lioslililf.
Iiihiiikiaiiadu, «la. |»iUt . pds. de Inliuiixinar. In-
Im m .111 i SI", e.
lnlii<itni»i9Kii9cc3t<>, a;lv. i ii iioiiinnunméii- te. In-
liumaincmcnl; d'une m:iiiicre inlmmaiiie, dure,
cruelle.
Biilxauiaiiar, v. a. tnnouinanar. Iiihumaniser;
rendre inluiin.iin.
Iiihiimiiiiitlatl, s. r. innoi(mani(/.i(/f/. Inhumani-
té ; non liumiinitó, manque , délaul d'Iiumani-
tc , de pitié . de tliarilé ; dureté, cruauté ; tout
ce qui tend ¡i l'aire le malheur d-aulrui ; à lui
causer sons nécessité une vive d )uleur.
liiiiiKuaiiiiKituaicK'iite, adv. super, de inhuma-
naniente. Y. Ce mol. 1
InhuniatiîKaltlc', adj. innnnmnn'n.a-bU. luhuina-
nisable; non liumanisable , qui ne psul èlre liu-
manisc , (ju-on ne peut huminiscr, qu'on ne
peut rendre humain.
luiiiiinaiio, Bia. adj. innuuma-no. Inhumain; ni^n
humain, sans humanité, sans pitié, sans chari-
té , dur, cruel.
■ithiiiiicctahlo, a;lj. innoiimé In-hlé. Inliumec-
lable; non iuimeclaltlc , qui ne peut cire hu-
mecté.
Iiiliiiiiifctaelnii. S. f. innoumé laiioti. Inhumcc-
tation ; mm humectalion , délaul, manque, pri-
vation d'hnmcctalion.
Iiiliiiniectatào. «la. adj. innoitinélita-do. Inhu-
meclé ; non humecté , qui n'est point humecté,
qui est sans humectalion , privé d'humidité.
luiíúinctlo, <la. adj. innoumé-do. Inhumide ; non
humide , qui n'csl point humide , privé d'hu-
midité.
InliMitiiNlL', adj. innnninH-<l'. Inliumhic: nom
iiumhle; tjui n*a pes d'humilité.
Iiitiiitiiillado, «la. adj. innoumilla-do. Inhumi-
lié; non humilié , qui n'est point humilié, qui
est sans humiliatio:i.
■ iilclablc. adj. iniï.ia-blé. Initiable ; qui peut
cire initié , di^nc d'être initié.
Eaiciacioii. s. f. iiU7.in7.ion. Initiation; action d'i-
nitier ou d'être initié. Cérémonie par laquelle
on a initié à la ciuinnissance de certains mystè-
res dans les religions anciennes ei les sociétés
secrètes, li Par cxleiis. Initiation : introduction,
premières connaissances- | Initiation ; litre des
hymnes composés sous le nom d'Orphée, par
Onomacrite, contemporain de l'isistrate.
luifiailo, (/a. p Ml. pas. de Iniciar et adj. Ini-
tié, e .
Iiileia«li>f. s. m. íuizírtJor. Inilialcur ; qui initie.
celui ijui est charfié de l'initiation.
Inicial, adj. ¡ni/.iiil. Initial ; qui cduimencp , qui
se trouve au di'hnt , qui scrl d-intri)ductlon. ||
il Initial : en termes de calli;;raphie et d'impri-
merie, plus particulièrement . lettre qui com-
mence un livre, un chapitre, elle est ordinai-
rement plus j,Maiul iirande que les majuscules
du texte , cl quehiuclois accompagnée dornc-
ment s.
liiiclaU'9, adj. et s. int/.in-Iésx. IMyth. Ini'.iales
ou initiaux , l'êtes ou mystères île Cérès.
Inicial*, V. a. inÍ7Íiir, Initier; révéler à quelqu'un
lés mystères d'un culte , d'une sede, d'une as-
sociation . le recevoir au nombre de ceux qui
l'ont prolession de quelrpie culte parliruiier , l*
adiiietlre à la paiiinpalion de certaincb cérémo-
nies secrètes. \ l'ar evlens. Inilici ; donner la
connaissance d'une chose, ensei-sni-r b'S dilli-
cullès, les arcane-. d'une science, <|-oii art, d'u-
ne profession , d'un emploi, d-uiie industrii*;
lairc connaître les détours, b's finesses, les ru-
ses des sentiments . des jj.i.'isions.
Bniciarxe, V. prou, iniiiur-sé. S'initier; initier
soi. Il Recevoir les premiers ordres, les ordres
mineurs.
anlcIatUa, s. f. iniiidli-ra. Iniciative ; faculté
de commencer .liberté, droit de choisir. I| Polit,
loiciative; faculté de faire des propositions de
loi sans (lu'clles soient provoquées par le pou-
voir royal.
gaitiativo, va. adj. iiiilinti-vo. Iiiilialif; (^ui don-
ne , laisse l'initiative. [1 (Jiii commence.
Iiiioo. ca. adj. iiius. V. Inicwi.
liiicijaiiii'Mt»', adv. ini ouamin-tê. Iniquement;
(I une meulière inique.
3aic9io. ciia. adj. t(ij-/.')i;o. Inique ; contraire à la
probité , à l'équilé, à la justice, injuste à l'ex-
cès, mérhant.
Iiiieiicerr.lia. S. {. inieniéfn-lia. Anal. Iniencc-
phalie; hernie du cerveau par l'occiput.
luli-iici'faliajio. lia. adj. iniénzi'fuHa-no. Anal.
Iniencéplialien ; monstre qui présente le phéno-
m>''ne de l'imencéphalie.
BnScncfîaiicrt . ca. adj. inihiréfa—li o. .Vnat.
loieiicéphaliquc ; qui offre les caT-aclèrcs de l'i-
nientépha'ie.
Iniciieéralo, S. m. inicnzé-falo. .\nat. Inicnré-
phale; monstre dont le cerveau fait hernie par
l'occiput.
iMÍK'-»«'i iidj. V. Dcstgnnl.
Ii«isua)(la«l, s. f. tní_f/ouaí</aí/(Mnégalilé; défaut
d'é^'alilé entre deux ou plusieurs choses com-
parées.
■ iii::ia»ina9>lc, adj. inimn(]-kina-blé. Inimagina-
ble; non imaginable, qui ne peut èlre ima-
u'iné.
liilin:9«iiial»iompiilc. adv. inimnii-hinablèmèn-
tè. Inimaginablemenl;n()n imaginablement, d'u-
ne maniere inimaginable , qui ne peut être ima-
giné.
Biiiiiiasiii:icion, s. f. inimnij-liinfuinn. Immasi-
nation : non imagination , manque, défaut d'i-
magination.
flitiaiajsuiado, «la. adj. iniinnu-hinado. Inimagi-
né ; non imaginé , qui n'a point eno)rc cte imo-
iijiniieia, S. f. inus. V J^nemistnd.
BisiiiiiriNim», tua. adj. super, inus. V. Enemi-
(luisinii).
aniisiitatilts adj.ínúiiiín-/»/.'. Inimitable; non imi -
taille, (¡iii ne |ieul être imité, qu'on ne peut,
(¡u'on ne saurait imiter.
Iiiit:ti(ii!>li'inrei(e; adv. iniinitablémfn-iî'. Ini-
mitaltleinent; non imilablement, d'une manière
inimitable, quine peut être imité.
Iiiliiillailo, «la. adj. inimita-do. Inimité^ non
iniilr. qui ira point enc(ue été imité.
Iiiiiiiploi-ablo. ndj. inimmplora-blè. Inimplora-
lile: non iiiiplorable; qui n'est pas implorahle,
(|ui ne peut èlre imploré.
Iiiliiit>lai-a«l<>. tia.ailj. iiii»;ii»/»i(ira-(/(». Inimp'""
re; non implore, qui n'a pas été imidore.
lMlni|iartaiitr. adj. iniininportiin-te. Immpor-
laiii; non important, qui ire-l point importaiii:
[M
lili
I M
qui »'S'. «ans luiiioiiii.uc.
■ tiliiiportiinablo. Bilj. iiiiiiiuiiiintuiiud-blf. liiim-
|»()rtuniil)lc; luiii iiiipoi tniial)le . (|iii ne |)fiil t'IiL-
im|)()rliim'', qiroii ne peut iiupoilmicr.
Iiilni]»(trt;iiiiitl() , d;i. uilj. iniinniiiartoun/t-do.
IiiimiiKi tiiiic; non iniporlunr, (jui n'est point
iinpoi luné, qui ne reroil nulle imporUinilé.
IniiiiprcMO, Hit. ¡iilj. inlinniiné-sso. Iiiiinpi inn'-;
nnn ini|inine. qui n'e>l p. uni iinpiimé, qui n'a
jioint eli- livré a l'impression.
In]iii|ii'iiiiil>ie; adj. itiitmiiiirimi-blé. Inimprima-
l)le; iioMi inipi iniable, (¡ui ne peut élic, qui ne
droit pasèire imprimé.
liiliitliiMtfliil, ailj. ininiuloustriiil. Ininduslriel;
non iiuinslriel; qui n'a point d"intluslrie, qui
n'est point aple a lindusirie.
liiliidiiNtrioso, «1». ailj. ¡niniuloiistrio-sxo. Inin-
duslrieux; non iniluslrien\,(|iii n'est pas indus-
trieux, qui est privé d'industrie.
Inliiniiiiiultiiliiad , s. 1". ininnlJnmabiliílítdd.
lnintlammul)ililé; non inllammabilité; qualité do
ce qui est point iiillamiiiahle.
Iiiinlluinalilc, adj. irnimjVimn-blc. Ininflamma-
ble; non inllammaltle, <]iii n'est pas inllamma-
blc, SH-ceplible de produire de la ilamme.
■ iiiiifldiiiaeioii. s. f. iniiinpdmn/.ioti, Iiiînllam-
mation; non iiillamni.ition, défaut manque d'in-
llanimation.
■ iiliiforiiialtle. adj. ininnfornin-blé. Ininforma-
blc; ntin inrormabie,qvii ne peut être informé. |
Fig. Ininformable; (pii ne peut être mis en for
me, qu'on nepeut mettre en l'orme.
liiiitroriiiaciosi, s. I'. iniinifonna/.inn. Ininfor-
mation; non information, défaut, mamiuc d'in-
formation.
liiiiiroi'iii!i<li>. lin. adj. ininnforma-do. Ininfor-
nic; non informé, qui n'a [loiiil été informé, qui
est privé d'inl'ormaiion.
Iiiiiiriiiiiliic, adj. i)iiniifnn^si-blé. Ininfusable;
non infusable. (¡ni ne peut point être infusé, qui
ne peut produire d'infusion.
Iiiinfiiiiion, s. f. ¡ninufiiussii))!. Ininfusion; non
infijsion; manque, absence dinfusion, résultat
de ce manque, de cette absence.
■iiiiigenioNainositc, adv. i ni un(j-]i,cnios sámen-
te. Ininji;énieusemcnt ; non inuénieusement,
d'une manière non in,L,'énieuse, sans génie.
iJiisigenloso, ma. adj. iiiinn¡) -hi'tnio-sso Iningé-
nicux; non ingénieux, qui n'esl point ingénieux,
qui manque de génie, qui est sans esprit, sans
invention.
IiiiiigeiiManitMite , adv. ininng-hénouaméti-té.
îningénument; non ii»génumcnl, sans ingénui-
té, avecconnaissancc de cause.
InliijüeiKio, nwa. adj. ininng-hé-nnito. Iningé-
ii>i; non ingénu, qui n'est point ingénu, quiman-
que d'ingénuité.
laliijiirlulttc. ad), ininng-knuria-hlé. Ininjuria-
ble; non injuriable, qui ne peut être injurié,
qu-on ne peut injurier.
laUijui'iada, dn. adj. ininng-hotiria-do. Ininju-
rié, non in'iu rié . qui n'est point injurie, n'a
point reçu d'i njurcs.
■ »iu«ici'U><^loii, s. f. ininn.ikrip-7.inn. Ininscrip-
tion; non insc ription, défaut, manque d'inscrip-
tion.
lulitscrlto, t». adj. iumns'ri-(o. Ininscrit; non
inscrit., qui n'est, n'a point été inscrit, qui est
sans iiisci ifiijnn.
l:iliiM|tli'ndo, du. adj. ininu%¡)i\a-(Lü. Imn-pirc;
non inspiré, qui n'est point inspiré, qui est sans
I ins|)iration.
' ItiiiiMlriiorioii, s. f. ininnslroiiliiion. Ininslrix'-
I lion; iiistiui t. on, défaut, manque, absence d'ins-
¡ trnciioii.
iiiliiHti-iictlvo. va. adj. iiiinnslroukli-vo. Inins-
j lineiif; non instiurlif. i\\\\ n'est point instructif,
j fjui ne dnnne. ne laisse point d'm-trurtion.
■ iiiiiHiriildo. da. adj. iiiiiiiisl ro'it -do. Ininslruit;
non instruit, qui n'e-t pas in-liuit , (|ui est sans
inslruetion. i. Ininstruit; sans information , qui
ignore. i| Ininslruil; en parlant des prorés, qui
n'est point préparé, disposé pour è'.rejugé.
■ iiiiatol^Ttiial. adj. iiiinnti'-lélilnunl. Inintellec-
lirl: non inli'llectiiel. (|ni n'appaitienl pas à
liiilellecl , à lentendemcnl, qui dé|.end de la
maliére.
inlnU'IiKciicia . S. f. ininnlHifi-hémia. Inintel-
ligence; n(m intelligence , défaut , _^manque, ab-
sence d'intelligence.
laiiitolisfntp . adj. ininntéli<)'ln';n-té. Inintelli-
gent: non intelligent, qui n'est point intelligent,
qui manque d'intelligerire.
Riiiii(i'il;foii(oiii<>iit«>, Aás'.inintilélig-h'tttémén-
I:'. Iiiinlelligemmenl ; non intelligemment, avec
non intelligence, sans intelligence.
Iniíitollsüiilldad , adj. ininiitéiifi-liibilidndd
Iiiintelligibililé; non intelligibilité, qualité d'ê-
tre inintelligible.
liiiiiti'littiCiIo, adj. ininn(áU¡i-lii-h', '•. Inintelligi-
ble, qui ne peut être compris, qu'on ne peut en-
tendre, comprendre expliquer ; iiuomprélien-
sible.
■ iiiiitclijy;i!il)>iiiont<> , adv. ininntélii}-hiblémén-
t(L Ininlelligiblemeni ; non inteliigiblement,
d-une manière inintelligible.
liiinii'iicioH. s. {.ininntèmion. Inintention; non
inle;ilion, manque, absence d'intention. Le con-
traire de l'intention.
Iiiii3(<>nei<>iin]ineiit<' , adv. ininnlcmionalmén-
tc. Iiiinleniionnellement ; non inintentionnelle--
ment, avec n^n intention, sans intention.
laiiitcf|«rctat>Io.adj. ininntèrprèta-blè. Ininter-
pretable; non interprétable, qui nepeut être in-
terprété, qui u'est pas susceptible dinterpre-
talion.
Rtiintcrprotacion, s. f. ininntèrprètnTion. Inin.
lerprétation ; non interprétation , manque, dé-
faut, absence d'interprétation.
Eiiiiitorpretndo. da. aâ].ininn(èrprsla-do Tnin-
terpreté; non interprété . qui n'est point, n'a
point été interprété,- n'a point reçu d'interpré-
tation.
Iiiiiiterriipcioii. s. f. ininnlérroupzion. Ininler-
niption; non interruption, continuité.
IniiitriTiipto. ta. adj. ininntérroup-to. Ininte-
rrompu; non interrompu.
Biiiiivrn<iva, S. f. ininnvénli-va. Ininvention;
non invention, manque, défaut, absence d'in-
vention.
■iiinvriitivo. va. adj. tnfnniènli-fo. Ininvenlif;
non inventif, qui n'est point inventif, qui n'a
point, qui manque, qui n'est point capable d'in-
vention.
liilnvitnhle, ndj. tni'niiii'fn-iîè.Ininvitabie; non
invilaMe. qui ne peut i^tre invité.
INJ
— 7:^5 —
ÏNM
■iiliiycrtnblo, adj. i)nnr,'ièlita-blè. luiujeclablct
non injectable, qui ne peut cHrc injecté, qu'on
ne peut injecter.
Iniodiniia , S. f. iniodi-mia. Anat. Iniodymie;
monstruosité due à la réunion de deux indivi-
dus par l'uccipul.
luiodiinico , eu. adj. iniodi-tniho. Anat. Iniody-
niiijue ; ¡jui a rapport à l'inioJymie-
luiodiniiu. Biiiu. ucJj. Anat. Iniodymie ; qui olîre
le phénomène de l'iniodyniic.
Iniodinio, s. m. Anal. Iniodyme; monstre dû à la
réunion de deux individus par loecipul.
Iniopc , s. m. Anal. Iniope ; monslre (\a\ a un
œil impa.lait a lotcipui.
iniopiu , s. {■ Anat. Iniopie; présence anormale
d'un œil a l'otcipul
Iniópico, ca. adj. inio-pi 0. .Vnat. Iniopiquc; qui
a rapport a l'iniopie.
luiopio , pi», adj. .Vnat. Iniopien ; monstre qui
présente le phénomène de l'iniopie.
Iiiiqiiicin . s. t'. V. Iniquidad.
lMÍf|iiidAd. s. f. inikidddtl. Iniquité; action con-
traire a la [irohité , à l'équité, a la justice, in-
justice excessive , criante , méchanceté.
IniquiMiiuaiucnte, adv. super, de Inicuamente.
V. ce mol.
■ni«iuiiiiniu, iiiii. adj. super, de Inicuo. V. ce
mol.
■iili-i-itMl>ilidad, s. f. i;iií;!/a6iííí/aí/(/. Inirrila-
bililé ; non irritabilité, nature de l'àme de n'ê-
tre puinl irritable , de n'être point susceptible
d'irritabilité.
luii-rituble , adj. Inirrilable , non iiTitablc, qui
n'est point irritable , qui n'est point suscepti-
ble d'être inité, d'avoir de l'irritai ion.
Iniri-itaoion, s. f. inirrilaiion. inirritation; non
irriialion , taime de l-àme , sanj;-früid.
Buii-i-itaiiu, «1». adj. liiurité, non irrité, qui n'est
point irrite.
InJtidicEal, adj. inughoudizial. Injudiciaire; non
judicia.re ; (jui n'a point le taracicre , les for-
mes judiciaiies.
InJuratEo, da. adj. Injure ; non juré qui n'est
point , n-a point été jtné, qui n'a point été l'ob-
jet d'un serment.
Iiijurainciitado , adj. injouraménta-do. Hist.
Insermenté; qui n'a pas (ait de serment. On l'a
dit des prêtres qui rifusércnt de prêter le ser-
ment civique il l'époque où la constitution civi-
le du clerjîé fut proclamée.
, Injuria, s. f. if)7-/to!/-nrt. Injure ; dans son ac-
ception la plus larf;e, s'apiilique a tout ce (jui
est contre la justice, et dans une accepliun
moins étendue, si;^nilie, outrage de lait ou de
paroles. || Injure, re|Moche (|Ui n'esl pas fondé,
parole qui sans molit legitime blesse la lépula-
tion , Ihunneur , attaque le erédit; calluinnic,
insulte, invective, propus üflensant, outrageant,
nuibible; termes de mépris, n Injure ; en par-
lant des choses, le tort, le dommage que le temps
par la durée , le temps el l*air par leur intem-
périe , leurs variations, sont ï-usceptibtcs de
causer. Iiijutiiis del (ieinpo: injures du temps.
■li^iiriublr, adj. inj-houriahle. Injuriable: qui
peut être injuiié , (¡u'on peut injurier.
Injuriado, da. part. pass. de injuria»", el adj.
Injurié , e.
lajtiriudor . s. m. i)it)¡i-hi»ii indot C.Ayn <\ni in-
jurie, ([ui dit des injurifs.
Bnjtirlauiicnito , S. m. inus. N . ¡njuiiu.
Injiii-iuiitf , pail. prés, de injuiiar. Qui injurir.
Iiijui-iar , v. a. Injurier; dire des injures, por-
ter atteinte à la délicatesse , à la probité, au
crédit de quelqu'un; l'insulter , l'aflecler. l'ou-
tragcr , laceabler de mépris. || Fig. Injurier; en
parlant des êtres métaph^ >iques ; outrager l'au-
torité publique , le gouvernement , la vérité . I;i
religión , la lépulaiion d'nulrui, la mémoire de
quelqn un , les morts. I! Oirenser; faire tort.
lujuriai-Mv , V. pron. iinuj-houriar-sé. S'inju-
rier ; se dire des injures.
lnjurio.««atiifii(c , adv. Injuricuscmcnt ; d'une
manière injurieuse.
■ujurio.so . na. adj. Injurieux ; qui porte en soi,
qui répand linjure. |i Injurieux, offensant, ou-
trageuiit.
luju!4ta::>onti' , adv. inuri-huu.ilam¿n-té. Injus-
tement ; nuii justement , sans justiie , avec in -
justice , Loutre le droit , l'êiiuité , la justice.
injuNticia , s. f. ¡nufi-liousti—7.ia. Injustice;
manque , défaut de justice. .Vetion contiairc
au droil . à l'égalité, à la justice*, le résultat de
cette action.
Injdstdvablc. adj. innçi-houxdfi.a-hlâ. Injusti-
liiilile ; non justilialile . ([ui ne ¡icul être justi-
lié,qui no peut avoir, trouver, oblenir de jusli-
(icalion.
Ii>ja<ttitieitoio3s, S. f. Iiijuslificaticn : non justi-
lication ; défaut , manque de justification.
Biijii.xiifipMdo , da. adj. iniif]-houstiftlia-do. In-
justifiable ; non juslilie, qui iresl noint justifié,
•jiii n'a point re'.'u de jiisliiication.
lsjjii»ti»iiuiamcnto , adv. snp. de Injustamente .
V. ce mol.
SnjtiMii.^inia. nin.odj.snper.de ItiJMSio. V. ce
mot.
Enjiisto, in. adj. Injuste; non ju«le , qui ne suit
point les lois de la justice , qui evt contraire au
droit , à l'équité , inique. || Injuste ; se dit aussi
des êtres métaphysiques. Sentiment , jugement
injuste; àine, C(eur injuste. !i .Ser injusto; faire
i injustice , agir contre toute justice.
I Injusto , s. m. Injuste ; ce qui est injuste , l'iii-
I justice, il Injure; tout ce qui est contraire à la
i justice.
liijiiKsado, da. a<lj. inuff-houinu-du. Injugé; non
I jugé , qui n'est point "jugé ,'qui est sans juge-
' menl rendu à son égard.
I liilaborcubir. nnj. initia' nrêa-blr. Indêfriclia-
I ble; qui ne peut être défriche. I| Dehesas inla-
borc'ildvs; des landes indéfrichables ; terrains
qu'i'ii ne peut labourer.
! iiilaboi'cado. du. adj. Indéfrich,é qui n'esl point
défi i( hé.
lulrsiblc, adj. í>ui/('_(/-/ií-?)/('. Illisible ; qu'on ne
peut lire, qui n'est pas lisible.
luliciio . ta. adj. inus. V. l/in/o.
! iiilh-vnbli* . a.lj. inntlM-ahlé. Insupportable; in-
I tnleralde. iiui ne peut être soulVert.
' liiiuaciilada . s. f. innvialioula-da. Inmnculce;
1 ne se dit que de la conception de la Sainte
! Vierge.
Iciiiiaoniadauicud*. adv. [>uren:enl . sans tache.
I Iniunciila IiMiiiio, lun. adj. suqer de Inmacula-
do.. V. ce mol.
lninnrol.-:du. dji. «dj. ¡¡•nmnV€ii¡n-d<>. Inninen-
INM
— 7:{(; —
INM
le, (lui c>l sans Indic de p^^ilii-. i; Iniiiuculc. pur.
sans tai'lic, sans souillurr. | llist. nat. Iniiiacu-
Ic, (\m n'a pi>int «le laclu-s sur le iw rps.
InitiaiMiliroriiio , iiiii. adj. inntnahtntlikor-nio.
Knloin. Inninculicornr ; dont les cornes ou vu-
U-nni's sont sans la( lio.
Iiiniaclui-f-/. , s- f. inuiHndüurtri. Inmaturité; dé-
faut de iMiiturili'.
fiiiiiadiii'o. I». ndj. linmùr , qui est encore veri,
(jui n'est iHiiiil paiNciiu à l'élal de maturité, qui
n'est l'diiit niùr.
liiiiiiiii(*iii>l>iL> ; adj. innmnnl-chn-hlé. lutcrnis-
sal)le, (lui ne peut étie terni.
■■iniiilciiltio. ndj. innmttu (t-hl¿. Thys. Iminalca-
idc; qui nian(|ne de mallcabililé.
Iiiin:iiioj)iIili-, adj. iiinuiitnéfi-hablé. Imrnaniablo;
qui n'est pi'inl inaniable. | inlraitnlilc, farout lie.
luniafif-titf . adj. ¡uin)i(i>thi-lL l'iiil. seol. Oui
dcinoure eonlinu , ronsiant. Los actions imma-
nentes Sont apposées aux transil<<Mes. || Tliéoi-
l^cs aitioiis de Dieu iniinanentcs sont elles dont
le ternie est tiüns Dieu ; les actions transitoires
sont celles dont le terme est hors de Dieu.
ritiiiaiiigfitrdirailo , cin. adj. innmnnoufaUlou-
ra-tlo. Didaet. Naturel; qui n'a pas été fabri-
qué.
liiiuai-Nc-eilklc, adj. 'ninmnrs¿¿i-hlé. Immarccssi-
ble : se disait pour incorruptible ; qui peut se
llétrir.
liiiii:9i'Kiti:>«Io , «la. ndj. ininnarg-ltin(t'do. Hist.
nat. Ininargcné; qui na point de rebord, ou dont
le rebord ne dilïèrc en rien du reste.
Iiiiuaterinl , adj. inniunirria}. Immatériel; qui
est sans auenn mélange de matière.
Iiitt)a(4>rlali(!ij<3., S. f. ñininalérlalidadd. Imma-
térialité; (jualilé, état de ce qui est immatériel.
luiiia<eriali!<it]0 , S. m. inumntéfialis-mo. iMiil.
Iminalérialisme; opinion deceu\qni prétendent
que tout est esprit, que les sensations sont ima-
ginaires , idéales , et (juc l'univers n'est peuplé
que d'être pensants.
liunaterialiKta , S. m. it)nmatériaJis~tn. Phil.
Immntérialiste; partisan de limmatérialisme.
liiinattM-ializar, V. a. inninatérializar. ImmaiC-
vialiser; rendre, supposer tout immatériel.
IiiiiiatoriaUiit'ittc. adv. inumatéridltnén-té. Im-
matériellemenl ; d'une matière immatérielle.
Iiiiiiatiii-o, ra. adj. V. inmaduro.
Iiiii>cdiaí>ií>n , s. f. inmédimion. Inmédialion;
qualité de ce qui est immédiat; contiguïté: liai-
son immédiate.
liiiiicdiataitteiite, adv. inmédialamén-té. Imtné-
diateniint ; d'une manière immédiate. || Iramé-
diatemenl; aussitôt après.
Iiiiiicdiate , adj. inus. inr?ié(iia-fé. Immédiate-
ment. V. ¡niiiidinlamcnti'.
lainrüiato, ta. adj. inmédia-io. Immédiat; qui
agit , qui suit ou précède sans intermédiaire. ||
Bot. ¡nserciou inrnediaKi \ celle dans laquelle
les eiamines sont attachées sans inti rniédiare
sons l'ovaire, sur le calice ou sur le pistil. ) Chim
Priitcijiios i>imedi(i(os en los vegetales y anima-
les; les substances composées qu'on obtient par
des manipulations diverses, sans exercer sur
eux d'action décomiiosante. | s. f. pi. Inmedia-
tas; envirtns, proximité d'un objet ou d'un lieu.
I Fam. Daile ù «/¡/uno por las inmediatas: ser-
rer de près, presser par ms arguments , mettre
.1 quia. I ¡Alliai II las inmediatas; en \enir aux
extrémités.
■ iiiii«-«licnlilc , ndj. iiiinédifia-lili'-. Fig. Ineuiable;
inguérissable.
liiiiii-Joi-alil«' , ailj. inméi]-linra-ldé. Inameliora-
ble; (|iii ne jieul |ias recevoir d'a.nélioralion.
Iiiiiirjiii-a«l<> , lia. adj. inméii-Uni a-do. Inamélio-
re; (|ni n'a pcunt reeii (l'amélioration.
liiiiic'inofalkU> , adj. inus. inmémora-hlé. Inme-
morial. V. Ininnnorial. Il Immémorable ; qui
n'est |)as digne (pion en conserve la mémoire.
atiiiiriiioruJtU'iiii-iitc , adv. inmémorabléinén-té.
Immeinorialement ; ije temps, d'usage immémo-
liai.
Biimt-nioi-lal, adj. tnmmartni. Immémorial; qui
est si ancien qu'on n'en sait pas l'origine, qu'il
n'en reste aucun souvenir ; i|ui est enveloppé
daii> la nuit des te.ii|)s, très-ancien. | De tiem-
po imnemorial ; de temps immemorial. || S'em-
ploie aussi comme siibsiantif masculin pour dé-
signer un usage, une coutume, une [lossession
immém<)riale.
EiiKiciiioriuliiicBito, adv. inus. V. Inmemorable-
nit'iilr.
BiiBiien.wiiiiiente, adv. inmi'nsamén-té. Imincnsé-
mcnt; d'une manière immense.
Eti::i<>ti!4lila«l , S. f. iuménsidadd. Imnieiisilé:
grandeur sans formes, étendue inlinie. L'im-
mensité est part i apport à l'étendue ce qu'est
l'éteroité par rapport à la durée: |¡ Immensité;
en parlant des choses; qualité de ce qui est dé-
mesuré, énorme, excessif. | Fig. Immensité; en
parlant des choses morales. || Multitude ; grand
nombre.
Bnmczi<4a, un. adj. inmi';n-so. Immense ; qui est
sans bornes . dont la grandeur est infinie. | Par
extens. Immense; très-élendu, très-grand, très-
vaste. 11 Immense; démesuré , enorme, excessif.
=Fig. Immense; se dit en parlant des choses
morales. | Cet adjectif exprimant une espèce de
superlatif, n'est susceptible ni de plus ni de
moins.
iMiiiriastirnIilo, aá\.inménsoura-blé. Immensura-
ble; qui ne peut être mesuré.
liiii:<M-oci«l<>. tia. adj. i/im^rdzi-t/o. Immérité; qui
n'a point été mérité.
liimoïKir, V a. inmerg-hir. Didaet. Immerger;
plonger dans l'eau, dans un liquide. V. Sumer-
gir.
Eiiniorgii-No. v. pron. inmerg-hir-sé. S'immerger;
se plonger dans. V. Sumergirse.
Iiiniérituinciite, adv. inméritamén-té. Sans mé-
rite, sans raison, sans le mériter.
lunicrito, adv. inmé-rito. .\ tort, injustement.
Bnnieiiiorio . via. adj. inmêrito-rio. Qui n'est
point méritoire.
Bunietiiion , S. f. inmersión. Immersion; action
d'immerger, de plonger un objet dans un liijui-
de , de manière à ce qu'il y soit complètement
renfermé. || Méd. Immersion; action que l'on fait
subir à l'homme sain on malade, et qui consiste
à plonger le corps enlicr , ou seulement une ou
plusieurs de ses ¡larties, dans l'cau ou tout au-
tre li(iuide subitement et en cessant presque
oussilé)t. Il Astron. Immersion d'un astre, temps
qu'il met a entrer dans l'ombre produite par une
. eclipse ou une occultation, li Phys. Punto de in-
mersión: point (l'immersion: celui par lequel un
INM
(^7
l^^^
rayon luminoiu se plonge dans un miliiMi (niol-
conqiif.
liinicrMiro, va. mij. inmetsi-tui. Phys. Imincrsif;
il se dit (l'une (>|)t'ralion ijui s'accomplit en plon-
geant l'objet dans un liquide. (I Calcina' iott in-
morsiva; caicinalion immersive; épreuve de l'or
dans l'eau forte, quand on le puritíe par la quar-
talion.
Bumerjior, s. m. inwentor. Hist. ceci. Immerscur;
celui qui versait l'eau sur la tête du néophyte
dans la céreniunie du baptême.
■ iiinijçrncion , s. f inmir/ra/i'on. Immigration;
l'opposé d'émigration. Establisscment d'étran-
gers dans un pays.
luinigrudo , du. adj. et part. pass. du v. inmi-
grar.
luniigrar, v. a. inmigrar. Immigrer; venir dans
un pays pour s-y établir.
Biiniig;raii(e, adj. inmigran-té. Immigrant; se dit
des étrangers qui viennent s'établir dans un
pays.
IniHlueiioia, s. f. inminén-zia. Imminence; qua-
lité de ce qui est imminent.
liiniinonte. adj. inminén-té. Imminent; qui e$t
prêt à fondre, prêt à tomber sur ; menaçant. Ne
se dit point des personnes ni des choses maté-
rielles.
Itinilneiitciiieiiic, adv. inniinéntémén-té. Immi-
nemment; d'une manière imminente . urgente.
lnniÍHcll»ili*lad , s. f. inmisiibihdacid. Didact.
Immiscibilitc; qualité de ce qui est immiscible,
qui ne peut se mélanger, s'allier.
lnniÍMelblo,adj.i>im2S7.t-{>;é. Inmiscible: qui n'est
pas susceptible d« mélange.
IniuÎMCHii-, V. a. irnniskouir. Immiscer; entremet-
tre, faire se mêler etc.
IniniMciiir.ite, v. pron. inmixkouir-sé. S'iiumisccr;
singérer, s'entremettre mal à propos dans quel-
que affaire.
■ nmlMioii, s. f. inmissinn. Didact. Immission; ac-
tion d'introduire, d'envoyer dans l'intérieur.
■ iiniobillar, adj. V. Inmueble.
InaioblIlMapioii , S. f. inmnbilissazinn. .lurisp.
Immobilisation ; action de rendre immeuble, et
résultat de cette action. || Inmobilisacion de ren-
tas sobre el Estado; immobilisation de rentes
sur l'étal.
Inmoble , adj. inmo-blé. Immobile ; qui ne peut
être mu. V. inmóvil. || Fig. Immobile ; ferme,
constant, inébranlable dans ses résolutions.
Inmoderación, s. f. inmoriarazio». Immodéra -
tion; défaut de modération; ardeur insatiable et
sans délicatesse.
Inmoderadamente, adv. innxodéradamén-té.
Immodérément; sans modération, avec excès.
Inmoderado, da. adj. inmodéra-do. Immodéré;
excessif, violent.
Inmodestamente , adv. inmodcstamén-té. Im-
modestement; d'une manière immodeste.
InmodeNtIa, s. f. inmodés-tia. Immodestie; ac-
tion immodeste ; manque de modestie, de pu-
deur.
InmodeMto, ta. adj. inmodés-to. Immodeste; qui
manque à la modestie, à la pudeur, aux bienséan-
ces. Il Immodeste; en parlant des choses, qui est
contre la pudeur.
inmódico, ca. adj. inmodi-ho. /mmodique ; qui
n'est point modique; excessif, démesure.
TOMO \
litmndiltcable , Hti]. inmodifiUn-hl". /mmodifit-
ble; qui no peut pas être modifi-.
Inmuditlado, da. inmndonln-do. Mus. /nimodu-
Ic; qui n"est peint modulé.
Iiiiiiolucion, s. f. inmolniion . immolation; action
d'immoler , de sac rilicr.
Inmolado, da. adj. et pari. pass. du v. inmolar.
/mmolé.
inmolador, a. S. inmolador. Antiq. /mmolateur;
celui qui immolait, qui égorgeait la victime.
Inmolar, v. a. intnolar. /mmoler ; offrir un sacri-
lice, sacrifier une victime, j /mmoler; se dit aus-
."ïi du sacrifice sanglant de Jcsus-Christ sur le
calvaire pour la rédemption dss hommes, du sa-
crifice non sanglant sur nos autels.
inmoInrMc, v. pron. inmolar-sé. S'immoler; sa-
crifier sa vie. son bonheur, sa fortune pour quel-
qu'un, pour quelque chose. V. Sacrificarse.
inmoral, adj. ínmoraí. Immoral; qui est san^
principes de morale , sans mœurs, (i En parlant
des choses , immoral , qui est contraire à la mo-
rale. I Hist. s. Immoral ; s'est dit substantive-
ment , dans le parti de Robespierre , des parti-
sans de Danton.
Inmoralidad , s. f. inmoralidadd. Immoralité:
absence complète de morale. | Immoralité ; acte
immoral ; ce qui est contraire aux principes de
la morale. | Immoralité ; caractère de ce qui est
immoral; opposition aux principes de morale.
Inmorija^erado , da. adj. inmorig-héra-do. Im-
morigéré.
Inmorfai , adj. inmortal. Immortel; qui n'est
point sujet a la mort. || Fig. Immortel ; se dit
de ce qu'on suppose devoir être de très-longue
durée ; dont la mémoire doit durer toujours. ¡!
Poét. el subslantiv. On dit l'Immortel, pour di-
re Dieu. On dit plus souvent et mieux l'EterrK-i.
Les anciens appelaient leurs dieux les Immor-
tels. ! Se dit , dans un sens analogue , de ton»
individu que l'on suppose devoir vivre toujours
dans la mémoire des hommes. | Hist. Chez les
Perses on appelait immortels, certains guerrier?
d'élite destinés à la garde du roi. | s.f. Bot. Im-
mortelle. V. Siem.previva.
Inmortalizucion , s. f. inmorinliia7.inn, \m-
mortalisation, action d'immortaliser ou de S'im-
mortaliser.
Inmortaiizado, da. part, pas, de Inmortalizar.
Inmortalizar , v. a. inmnrtaliiar. Immortaliser;
rendre immortel dans la mémoire des hommes.
Il Fig. Immortaliser ; se dit improprement pour
traîner en longueur. V. Perpetnar , Ftertiizar.
Il .Vbsol. Immortaliser , rendre immortel .
■uniortiflcarioii. S, Í. inmortipkazion. Immor-
tification; vice contraire à la mortification.il
Dévot. Immortification; état d'une personne qui
n'est point mortifiée.
Inntortlflrado , da. adj. inmortifika-do. Ascét.
Immortifié; qui n'est point mortifié, sensuel.
Inmortalmente , adv. inmortaliu¿n-té. D'une
maniere immortelle , durable.
Inmotivo, va. adj. iiiriiofi-vo. Bot. Immotif; qui
ne déplace pas. Se dit de la germinntion quand
elle a lieu sans que l'épispcrme se déplace.
Inmoto . ta. adj. inmo-(o. Immobile ; qui ne se
meut point.
Inmovible, adj. inmoui-blé. Immobile. V. /n-
moble.
\ T
INM
— 738 —
INN
Ijinióvii, adj. in»t(i-vil. Iinninhilci (|iii ne se meut
|iQS. ¡ Fík- lininubili*; rriiui-, iiióbianlaltlc.roiis-
laitt. ¡ Uut. Antents intitóvih's; aiilhi^ies imino-
hile^ ; celles qui sont atlHcliées >uli«icii)i'iit lui
lilt'l , de niani<>re A ne pDUVitir evéeulei aucur»
inouvenieiit , suit (|u'il y ail artiiulalion , soit
qu'il n'y en ail pas. ¡ Art. Vótí'i . Immobile; <|iii
esl atteint «l'immobilité*. | s. m. Ilelat. Immo-
bile ; nom que les indiens donnent à l'Ktre Su-
prt^iue. t'i ifrandi' Inmàvil ; le f;rand Immo-
bile.
■ iiino^lllilnd, s. f. intnovilidadil. Immovililt^;
•Hat , qualité de ee qui esl immobile ; qui ne se
meul poinl. | Fip. Immobililt^ ; se dil des es-
prits, des connaissances.. | Arl. Véli'r. Immo-
bilité ; maladie du cheval qui l'empiclic de re-
culer, el qui ressemble à lo catalepsie de l'hom-
me.
iMniuebIf , s. m. et adj. inmoué-blé. Jurispr.
Immeuble ; biens fixes qui onl une assiette cer-
taine, el qui ne peuvent être lrans|>orlès d'un
lieu à ui> aiure, comme sonl les terres, les bois,
les maisons , elc. Il était aaturel que les fonds
de Ierre, les billiments, fussent considérés com-
me immeubles , car jamais il ne viendra à l'idée
qu'ils puissent tUre mus et chaiiiîés de place. ||
Immeuble; se dit aussi par une extension légale,
des meubles que le propriétaire peut avoir pla-
nés sur son fonds, soit pour leur service ou leur
eiploitalion. Ainsi , tes ustensiles aratoires,
les ustensiles nécessaires à l'exploitation d'une
forge^ d'une usine , en un mot tout ce qui est
devenu inhérent au fonds, bien que pouvant en
être distrait d'un moment à un autre, tout ce
qui y a été attaché à perpétuelle demeure , est
immeuble. On dit aussi immeuble fictif, im-
meuble par distination.
■itmiiiidlcia , S. f. innioun>li-iia, Immondice;
ordures, boue, saletés entassées dans les rues,
dans les maisons, j Ecrit. Jnmundicia legal;
immundice légale ; souillure que contractaient
les juifs en touchant quelque chose d'immonde.
lumundicltlad , s. f. inmoundiiidadd. Ascél.
Immondicité ^ qualité de ce qui est immonde.
luiniiiidisinio , ii»n. inmoundi-sshno. adj. sup.
de Inmundo.
Inmundo , da. adj. inmoun-do. Immonde, im-
pur , sale. Se dit surtout dans le laivgage de l'E-
criture. ¡ Espíritu inmundo; esprit immonde; le
diable.
Iiiniuuo , s. m. inmoit-né. Ant. Immunc; on ap-
pelait ainsi à Rome les six premiers confrères du
grand collège du dieu Sylvain. ¡ adj. Exempt, li-
bre. \ Qui jouit du privilège d'immunité.
Iikutuiiidikd, s. f. inmounidadd. Imn>unUé; ex-
emption de certaines charges . jouissance de
certains djoits purement défensifs, directement
attribués à certaines personnes ou affectés à cer-
tains lieux. I Hist. ecelés, Congregación de la
inmunidad; établie par le pape Urbain VIII,
pour décider des cas relatifs aux immunités ec-
clésiastiques , soit pour y rendre la justice , soit
pour y faire acte quelconque d'autorité. V. Exen-
ción.
lumutabilldnd , s, f. inmoutabilidaild. Iminu-
abilitè, immutabilité; qualité de ce qui est
immutable ou immuable.
lnni«tabH>. adj. m. et f. mnou fa-uiia. Immuta-
bic, immuable; qui ne peut changer ni (Mrt
iliaii(;é. ¡ S'cniplou' siibblaiitiv.
■ •iiiiiilultlt'iiiciilt*. adv. inmi)u(ti-bifini¡n-t¿. Iiit-
muablt'mjiit ; d'une maniere immuable, stable,
invariable.
■iiiuuturioii , s. f. iiimoutaiiou. hninulatitm;
défaut de luiilation,
liiiiiutado , part. pas. de Inmutar.
tiiiMuittr, V. ». inmoutar. Mettre en mouvement,
mouvoir, j Changer, transl'i)riner. ¡ Fig. Emou-
voir un être sensibb; ¡ Fig. Emouvoir, troubler
les sens. | Fig. Cuuseï du trouble dans l'âme, y
exciter quelque mouvement, quelque passion.
liiniiitMrNc , v. prou, ininoular-sé. S'émouvoir,
être ému ; se troubler être Irublé.
Iiiiiiiitatlv» , vu. adj. imnoutati-vo. Qui change,
qui transforme. ', Fig. Qui émeut , qui cause du
trouble , de l'altération.
■ nimitilMdo , dn. ai\\. iumoulila-do. Immutilé;
qui n'a pas été mutilé.
InnuMMlldud , s. f. inuassalidadd. Néol. Inna-
salilé ; non iiasalité , qualité d'une voyelle , d'u-
ne syllabe qui n'est pas nasale.
I»n»cil»>e, adj. V. ¡nnascihie.
Ittnwcieiite, adj. \ . Innascienle.
liiiiaNCIbllidad , S. f. innasiibilidadd. Néol. In-
nascibilité ; qualité de ce qui peut être produit
ott engendré.
liinttHcIblc, adj. iunasii-blé. Inirascible ; qui ne
peut être cngervdré.
liinaHcli'ute , adj. Innascible ; ceVur (fiti ne naît
pas d'un autre.
Innato, la. adj. Inné ; qui esl né avec nous , qu«
nous apportons en naissant.
tnuatiiralmente, adv. innaluralmén-te. Inna-
turellemenl ; d'une manière contraire à la na-
ture,
Iniknvrxnl'illdad ,.&. f. innavégabilidadd. Insa-
végabilité ; état d'un endroit qni n'est pas na-
vigable.
lnna«i>)$ablo , adj. innavéga-blé. Innavigable;
on l'on ne peut naviguer, j On le dit aussi des
navires sur lesquels on ne peut pas naviguer.
■iiiiebiilotto, f>a. adj. innéboulo-sso. Innébuleux;
qui n'est point nébuleux.
InueeeMariaiucnte , adv. innéiéssariamén-té.
Innécessairemeiil ; d'une manière qui n'est pas
nécessaire.
■•uirce«4ldad, s. f. innéiéssidadd. Innécessité;
absence de nécessité.
innogMble , adj. inéga-blé. Incontestable ; qui ne
peut se nier.
lnue{i(ociabIe , adj. innégoiia-blé. Innegociable;
qui ne p^cul être négocié.
liin«rvactoii , s. f. innérvaiion. Physiol. Inner-
I valion; ensemble des phénomènes nerveux qui
I résultent de l'action de cerveau , de la moelle
allongée du cervelet, de la moelle épinière et
j du grand sympatique, cl dont les nerfs sont
I les conducteurs. Les fonctions de innervation
. se partagent en deux grandes divisions; l'une
! qui comprend les phénomènes de la vie de rela-
tion, et esl prlus particulièrement. sous l'influence
de l'axe cérébro-spinal, hauire qui embrasse les
phénomènes de la vie organique, et est sous la
dépendance du nerf grand sympathique. L'inner-
vation esl commune à tous les êtres animés. \i
Innervation; selon quelques physiologistes, cré-
INO
— 739 —
INO
ation delà pensécpar un effet nerv»ux,cór<^bral.
Iiinorvnil», dn. adj. innèrvn-iln. Innrrvó; qui
n'a pas de nervures , qui est tensé ne pas en a-
voir.
Innoble, adj. ínno-híé. IgnoMe ; roluner. qui
u'esl pas noble. | Fig. Ignoble, vil, bas.
innociblo, adj. ííHioziftfií. Innuisible ; qui n'est
pas nuisible.
Innocuo, cna. ad. inus. inno-lono. Qyi\ n'est
point nuisible
■nnominabir , adj. innomina-bié. Que l'on ne
peut nommer.
■nnominndo , fin. adj. innnminn-do. Prat. In-
nommé; se dit des contrats qui n'ont point de dé-
nomination particulière , tels qnc ceux où l'un
promet de faire, et l'autre de donner. L'engage-
ment d'un domestique estunconlrat innommé. ||
Anat. Innominé; qui n'a point de nom ; se dit
de deuï grands os larges el pareils qui , avec le
sacrum el le coccy , forment le bassin. On a don-
né cette dénomination à plusieurs parties du
corps humain.
Iiinotado, «In. adj. innota-do. Innoté; qni n'a
point été noté.
■ nnolorlo , rln. adj. innoto-rio. Innotoire; qui
n'est pas notoire.
■nnovurlon , .*. f. innovation. Innovation; intro>
duction de quelque nouveauté dans le gouverne-
ment , dans les lois, dans un acte , dans une
croyance, un usage , une science.
■ (inuvndo , dn. part. pas. de Innovar.
Innovador , ora. adj. innovador. Innovateur;
celui, celle qui innove, qui fait une innovation.
En parlant de religion , nous disons plutôt no-
valeur.
Innovanticnto , S. m, innovamién-to. inus. In-
novation. V. Innovación.
Innovar , V. n. íntioivir. Innover; faire une in-
novation, des innovations; introduire desnou-
ve^iulés. Il V. a. Innover quelque chose. || Pour-
suivre un procès , ou signifier pendant l'instan-
ce , un appel , une inhibition, j V. Renovar
Innúbil, adj. innou-bil. Innubilc ; qui n'a pas
atteint l'Age de maturité.
Innumerabilidad , S. f. innoumérabilidadd. In-
numérabilité^ qualité de ce qui est innumera-
ble; innombrable. I Fig. Immensité, infinité,
quantité innombrable.
Innnnicrabir, adj. innoumérn-blé. Innombra-
ble, innumerable, qui ne se peut nombrcr. ||
l'ar e\agér. Innombrable , en très-grand nom-
bre.
Inniinicrahlonientt' , adv. innoumérablémén-
t'K Innombrablement ; d'une manière innom-
brable, sans nombre.
Innïinirro , ra. adj. inus. V. Innumcrabli'.
innutrición, s f. iunutrizion. INIédec. limutri-
tion ; défaut de nutrition. V. Atropa.
Innutritivo , va . adj. innoutriti-vo. Innutritif;
qui manque de propriétés nutritives.
Ino . Myth. Inot fille de Cadmus et femme d'Al-
hamas , roi de Thébes, qui la répudia pour Xé-
phélé , Phrvxus el Ilcllé; Alhamas , furieux, tua
I.enrque , ^lls d'Ino, el la poursuivit. F.lle s*-
précipita dans la mer avec Mélicerte, son second
lils, el fut changée en une déesse marine, nom-
mée Lcucothoé. Mélicerte devint dieu marin sous
le nom de Pulémon. || tnlom. Ino; nom d'un pa-
pillon.
luobedeMcoi, V. a. inus. V. Desobedecer
Inobediencia , s f. innobédién-zia. Inobéissan-
ce, défaut , refus d'obéissance ; action de dé-
sobéir.
Inobediente, adj. innobédién-té. Inobéissant,
désobéissant; qui n'obéit pas, qui refuse d'o-
béir.
Inobjrtado, da. adj. mnoi)(/-/i¿f a-ifo. Inobjecfé;
qui n'a point été objecté.
Iiioblisado da. adj. innobliga-do. Inobligé;
qui n'est pas obligé.
lnob.itcurccldo, da. adj. inobtl.ourpii-do. Néol.
Inobscurci; qui n'est point obscurci.
Inobserbable, adj. inobserva-blé. Inobservable;
qu'il n'est pas possible d'observer, se dit au phy-
sique et au moral.
Inobservacion, s. f. inobserva-iionn. Inobser-
vation. V. Inobservancia.
Inobservado, da. inobserva-do. adj. et part, pas
de Inobservar.
lnob.«erva<lor, ora. adj. V. Inobservante.
inoliHcrvancia, s. f. inobservan-iia. Inobserva-
lion ; manque d'obéissance, infraction aux lois,
aux règlements; inexécution des promesses qu'on
a faites, des engagements qu'on a contractés. ||
Inohscrvanvia de la regla; inobservation de la
règle.
Inobservante , adj. inobservan-té. Inobserva-
leur; qui n'observe, qui n'obéit point.
Inobservar, v. a. inobservar . Inobserver; ne point
observer, les préceptes de l'Eglise, les règle-
ments, etc.
Inobstructivo, va. adj. inobstrukti-vo. Inobs-
truclif; qui n'est pas de nature à obstruer.
Inobdtruido, da. inabstroui-do. Inobstrué; qui
n'est pas obstrué.
Inobtenido, da. adj. inobténi-du. Inoblenu; qui
n'a point été obtenu.
Inocarplo. adj. inokar-pio. Bot. Inocarpe^ qui a
le fruit fibreux.
Inocarpo, s. m. inokar-po. Bot. Inocarpe ; genre
de plantes dicotylédones, à fleurs complètes, mo-
nopélalées, de la famille dessapotóes. | Inocar-
po comestible, inocarpe comestible; ai bre décou-
vert dans les îles de la mer du Sud, onr Nouvel-
les-Hébrides, à Otahiti. Il paraît qui le fruit de
cet arbre est bon à manger.
Inoeenein, S. f. inoiên-zia. Inn-n'cnce ; étal do
celui qui n'est pas pas coupable, il Innocence; se
prend pour les innocents. Perseguir á In ino-
cencia; poursuivre l'innocence ou les innocents;
Il Innocence , état , qualité de celui qui ne con-
naît point le mal sciemment, qui est pur et can-
dide. Il Fureté de uupurs; inlégnlé de vie, dispo-
sition hahiluelle de l'Ame qui rend incapable der
nuire ou de vouloir nuire aux autres. | Kstado
de inocencia : état d'innocnce dans lequel
l'homme fut créé, j! Innocence; qualité de ce qui
n'est pas malfaisanl. dangereux, ij Innocence;
'i trop grande simplicile. Il Iconol. On apersonnifie
i l'Innocence sous le-^ traits d'une jeune fille coii-
' ronnée de (leurs, qui se laNc les mains d.ins un
' bassin posé sur un piédestal; près d'elle esl un
agneau blanc.
' inoeenelo , ifioïcn-/io. Innocent; uoin de Ireize^
pontifes qui onloccupt* la chaire de Sainl-l'ierre
Le plu- célèbre d'entre eux esl liinoccni 111. *lu
l.NU
— 7W —
INv»
pape en l,iU8.qui purlu l<i pui>3»iKi' |)üiitkhcale
à son apogée.
Iitucentada. b. [. iitolénttiild. Adiuii, parule
irinocenle, siniplo, iiaïuicllf.
iiibcentar, v. inus liinori'iilfi, \ . Aluolier.
•noci'iitr . aiij. ino/.én-lf. Innocent; exempt de
Uiule malice, de tout \ite; pur et ranilide. H In
iiorenl» se dit ilnns un «ons iin.ilofîue, de la con-
duite, de> actions, des poioles etc. !-ie dit iinssi.
de ce qui ne vient de pas une n»au\aisc inten-
tion. I Innocent, simpir, inib^cille. iiliol, crédu-
le. f¡ Innocent; qui ne nuit point, qui n'est point
malfaisant , dangereux, |; Innocent ; celui qui
n'est point coupuble. || Innocent ; personne
eiemptc ü« toute malice, de tout vice, (|ui est !
pure et candide, | Innocent ; personne simple,
imbécile, idiote, crédule. ] Innocent; enfant au. '
dessous de l*â^e de sept à huit aus. || Los ino-
centes, los santos inocentes; Les Innocents, les
saints-Innocents; les petits enfants que le roi
Hérodé fit égorger. | l'hilol. Innocents; nom d'un
livre qui contient les decrétales des papes ras-
semblées, par Innocent III, \ Absolver por ino-
cente; innocenter.
liioei'iKomontc. adv. inozi'ní¿iMe>i-íé. Innocem-
ment; d'une manière innocente, iiuriminelie;
avec innocence, sans dessein de mal faire, sans
fraude ni tromperie. 1 Innocemment; sans cau-
ser de danger, sans faire de mal. || Innocem-
ment; sottement, niaisement,
luocentico, ea. illo. Illa. ito. itu, inoiènti-ko.
adj. d;»ti. de inocente.
liioccntiH¡niHnicret<» , e4v. sup. de Inocente-
mente.
liiorontísinio, ma. adj sup. de inocente.
Inocuidad, s. s. inokouidadd. Méd. Innocuité;
qualité d'une chose qui n'est pas nuisible.
aiiociilacion. 9. f. ino'onlaiion. Méd. inocula-
tion; opération par laquelle on introduit arlifi-
cicllement dans l'économie le principe matériel
d'une maladiecontagictJse.il \bsol, Inoculation:
se dit de celle du virus variolique dans le but de
prévenir les dangers de la petite véroiê contrac-
tée naturellement.
Inoculado, dn. adj. et paTt. pass. de Inocular.
Ihoculadon, ora. adj. et s. inokouJador. Inocu-
lateur: celui; qui pratique l'inoculation. || Qui
appartient à l'inoculation.
Inocular, ndj. inokoular. Entom. Inoculaire; qui
s'insère dans l'angle des neux,
Inocular, v. a. inokoular. Inoculer; communi-
quer une maladie , la petite vérole, par inocula-
lalion. Il Fig. Inoculer; un vice, une vertu etc.
Inocularse. V. pron. inokoular-sc. S'inoculer;
être inoculé.
lnorull.«(a, s- m. inokouUs-ta. Inoculiste; celui
qui approuve la pratique de l'inoculation. On a
donné de le nom àe anli-inoculistas; (anti-ino-
culistes aux adversaires de celte méthode.
Inoculto, adj. inokoul-lo. Incaché; qui est à dé-
couvert, ou qui n'a pa été cache.
Inocuparlon, s. f. íno/íOMpazíon. Inoccupation;
état d'une personne, d'une chose innoccupée.
Inocupado, da. adj. peu usit. Inoccupé. V. Des-
ocupado.
luodcrmo, s. m. inoder-mo- Bol. Inoderme; sous
genre établi dans le genre versuarie. comprenant
de» lichens, à expansion arachnoïde et minte, ou
presque sp'ingieuse et molle comme de lé-
toupe.
iuodorifcru, cru. adj ¡nodori-firo. InodorilVrant
inodor.tnt; ipii n'exhale |)as d'odeur, (juc ira pas
d'odeur
Inodoro, ora ndj. inodo-ro. Inodore; (|ui n'a pus
d'odeur.
■ nodular, adj. inndoulnr. l'atli. Inodulaire; tissu
inodulüire V. ¡nodulo.
■nodulo, s. m. iiifi-d(iuli). l'athol. Inodule; tissu
fibreux , accidentel , qui se développe dans les
plaies en su|q)uratiuns Cl est le pruicipal agent
de la cicatrisation.
Inorcndido, da. adj inofendi-do Inoffensé V. In-
ofenso.
■nofonHÍvo, \n. adj. inofénsi-vo. Inoffensif; in-
offensanl; qui n'olTense, qui n'attaque personne,
qui ne peut offenser.
Inofenxo. tta. adj. inofen-so. Inolfensé; qui n'est
pas offensé, ((ui n'est pas attaqué. || V. ¡leso.
InoílrioMidad , s. f. ñ(ü^ziojiu/a(/(/. Inoiliciosité,
en droit romain, plainte contre une exhérédatiun
qu'on prétend faite sans un motif suffisant.
InoficioNo . NU. adj. innliiiosso. Inofdcieux; ne
s'applique guère (ju'aux testaments etaux dona-
tions; qui se font hors du temps et contre les rè-
gles prescrites; qui déshérite sans motif.
InóQlo.la. adj. ino-filo. Bol. Inophylle; quia
des feuilles garnies de veines articulées bien ap-
parentes.
■niluil, s. m. inus. 'V. Liga, cenonil.
■ noiita, s. f. inoli-ta. Miner. Inolithe; chaux car-
bonatéc, concrétionnée, à structure fibreuse.
Inolvidable, ndj. inolvidii-hlé. Inoubliable; qui
n'est pas tombé dans l'oubli.
Inope, adj. i-nopé. inus. Pauvre. V. Pobre. || Bol.
Inops, genre dejplantes monocolj lédoncs, àOeurs
incomplètes, de la fami'le des orchidées.
Inoperable, adj. inopérO'blé. Inopérable; qui ne
I peut être )pcré,
lÉtoperante, adj. ííio;)tírann-íe. Inopérant; qui
I ne produit rien, vague, qui n'est pa-s précisé.
¡ Inopia, s. f. ino-pia. Inœpie; pauvreté, disellc.
I inopinable, adj. inopitM-blè. Surprenant, qv'oo
ne peut prévoir. || Incroyable.
I Inopinadamente, ad\ . inopinadammn~tè. Ino-
pinément; d'une manière imprévue, i.nopinée.
Inoportuniflad, S. f. inoprtrtonnidadd. Inoppor-
tunité: qualité de ce qui est défavorable; occa-
sion défavorable.
Inoportuno, na. adj. ínoportotí-no. Inopportun;
qui n'est pas ou n'est plus opportun, qui est hors
de propros.
! Inopulencia, s. f. inopulenn-zia, Iiiopulence;dé-
i faut d'opulence.
inopo, ino-po. Math. Inopus; fleuve de l'île de
! Délos, sur lesbords duquel naquirent Apollon et
Dianc-
! Inoportunamente, adv. inoportounamènn-le.
I Inopportunément; d'une manière inopportune.
' Inopinado, da. inopina-do. Inopiné, imprévu,
à quoi l'on ne s'attendait pas.
1 Inopulento, tn. inopoulènnto. Inopulcnt; qui
i n'est point opulent, qui n*a pas de richesse.
I Inordenadamente, adv. inordenadamènn-té.
D'une manière desordonnée.
Inordenado, da adj. ¡nordjua-do. Desordonne
confus.
INO
— 7il —
INO
liiorilinado, lia. aüj. inordinna-do: iiius. V.
Inordenado. \
luorffánlco, ca. adj. inorga-nüo' Inorganique,-
qui n'a point d'organes ou d'instruments parti-
culiers d'action. Se dit des corps qui ne sont
point organisés et qui ne peuvent s'accroîtrequc
par juxtaposition, que par des rapports d'ad-
hérence tels que les minéraux.
InoreulloNU, sa. adj. inurgotiilloss-o. Inorgueil-
Icux; qui n'a pas d'orgueil. i
■uoi-ii{iii)irlo, ria. adj. inorighina-iio. Inorigi-
naire, qui n'est pas originaire.
InoNciiUicion, S. {.innslioitla-zionn. Anat. Inos-
cuiation.V. ilnasfomosis. |1 Pathol. Inosculalion;
abouchement des deux bouts d'un vaisseau di-
visé en travers avec conservation du calibre
après la cicatrisation.
inortodoxNo, sa. adj. írjorío(/o'.-5o ; Inortodoxe;
qui n'est point orthodoxe. V. Heterodoxo.
Iiiovulco, lea. adj. inovou-lèo. Rot. Inovulé; se
dit d'un ovaire qui ne contient point d'ovules,
comme celui des fleurs mâles et des flturs neu-
tres dans les synanthérée?.
Inoxidable, adj. , inohsida-blè, Inoxydable: qui
n'est pas sujet à s'oxyder.
In pacp, ini\-pa-7.è. In pace; mots latin qui sig-
nifient en paix. || Hist. In pace; prison dans la
quelle les moines renfermaient ceux de leurs
confrèresqui s'étaient rendus coupablesde quel-
que crime. Us muraient la prison après ¡es y
avoir fait entrer, et les y laissaient mourir de
faim.
In partibuM, inn-par-libovss. In partihus; mots
latins; ou sous-cndend infidelium, in partibus
infidelium, c'esl-à-dire, dans les contrées des
infidèles, il Obispo in parlibus; évcque in par-
tibus; se dit d'un évcque qui a un titre d'évèché
dans un pays occupé par les infidèles.
In petto, In petto; expression empruntée de l'ita-
lien où elle signifie, dans le cœur, intérieu-
rement.
In promptu, adv.lal.inus. Sur le champ, promp-
lement, impromptu.
InpnribnH, adv. lat.| inus. hm.) inn-pou-ribouss.
In naturalibus. On le dit d'une personne dé-
pouillée de tout, à qui il ne reste rien,
■uqiiletaeion, S. f. í«ku'(a-zioriít. inus. Inquié-
tation; action d'inquiéter. | .Turisp. Inquiétation;
trouble qui empêche la prescription.
inquietado, da. inn\iièia-do. part. pass. de In-
quirí ar.
Inquietador, ra. adj. Inquiétant; qui cause de
l'inquiéliiiie.
■tiqiiietainentc, adv. itinkiètnvicnn-le. Avec in-
quiétude.
Inquietar, v. a iankiótar. Inquiéter; rendre
inquact, causer de l'inquiétude. || Inquiéter;
troubler, dérailler, faire do la peine en quelque
olióse que ce soit. || Inquiéter, troubler (jurlqu'-
un dans la possession de quelque chose, lui faire
un procès, lui chercher querelle.
inquietarno, V. pron. litre inquieté, s'inquiclcr
réciproquement.
tnquletinimaïuente, innUétissimanunn-tc. ady .
sup. de Inquietamente. D'une manière Itès-m-
quiète.
Inquiet if«lnio,nin. adj, tnp. Je /n/jii/iefc», Très-in-
quiet.
Inquieto, ta. adj. ¿/inkié-io. Inquiet; qui a de
l'inquiétude, troublé, agité. |1 Inquiet; remuant,
turbulent, ennemi du repos, qui n'est jamais
content de la situation, de l'état où il se trouve,
Il Incjuiet; chagrin, soucieux. || Fig. Inquiet; on
le dit d'un sommeil souvent interrompu, et d'un
malade que la soufliancc met dans une agitation
continuelle.
Inquietud, s. f. innkiètoudd. Inquiétude: agita-
lion, trouble causé par quelque indisposition. ||
Fig. Inquiétude; trouble, souci, agitation d'es-
prit, impatience causée par la crainte, l'espé-
rance, par le mécontemenl de son étal, de sa si-
tuation, de soi-même , l'ennui, le besoin, le dé-
goût. V. Cuidado, disgusto, zozobra. || Inquié-
tude; inconstance d'humeur, amour du change-
ment (jui fiiit que l'on est toujours mécontent
de l'état où l'on se trouve.
Inquilinato, S. m. tnnkth'na-lo. Droit d'un loca-
taire.
fnqutlino, S. m. innUli-no. Locataire; celui qui
tienta loyer. Il Possesseur au nom d'un autre.
Inquina, s. f. inniii-na, Fam. Aversion, haine.
Inquinado, da. anj. inus. V. Infectado, infeccio-
nado.
Inquinamento, S. m. inus. V. Infección.
Inqu:iiar, V. a. Tacher.
Inc|uiridor, ora, S. innkiridor. Celui qui s'infor-
me, examinateur, enquêteur. I \. Escudriñador .
In<|uirir, v. a. innkirir. Chercher, s'enquérir,
s'enquêter, s'informer, faire des recherches.
lnqui.<iiclon. S. f. innkissi-iionn. Inquisition; Re-
cherche, enquête prolongée, continue, systé-
matique. I Procéd. civ. Enquête, recherche qui
se fait en justice par audition de témoins, pour
vérifier l'existence ou la non existence de faits
articulés dans un procès. V. Pesquisa, informa-
ción- I Inquisition; tribunal établi dans certains
pays pour rechercher et pour punir ceux qui ont
des sentiments contraires à la foi catholique. Ce
tribunal terrible a exercé pendant des siècles sa
juridiction sanguinaire en France, en Espagne,
en Italie, et a fait périr des millons d'hommes
dans les tortures. | Inquisition; maison où sié-
geait ce tribunal. Il Piison de l'inquisition. |1
Hacer inquisición; faire la revue de ses papiers,
les trier ; mettre de coté ceux qui son inutiles
pour losbrùler.
inquisidor, s. m. innhissidor. Inquisiteur; juge
de l'inqui«iition. Il /ii(/i<i4Î(/or general: inquisi-
deur général, grand inquisiteur. || Inquisidores
</ee4(íí(/o; inquisiteurs d'Etat; nobles vénitiens
qui étaient chargés de connaitre des crimes d'-
Etat, ils étaient au nombre de Irei/e, et avaient
un pouvoir absolu. || ¡nquisidoresde tierra firme;
inquisitcurs.de terr»' (crnie; scnati urs qui étaient
envdvées tous les cinq mis dan 1rs provinces df
la république de VeniiC. pour y rendre la justi-
ce. Il Inquisidores ; l'I. Arng. Juges ncmmés par
l'Etal pour connaître des malversations. || adj.
Pcsquisador. escudriñador.
liiquinltlvo, *a. adj. innV.iisifi-10. inus. Inqui-
siiif; curieux, qui épie, qui recherche tout 11
Philos. Inquisitif; qui a rapport à la recherche
de la vérité. Se dit particulièiemenl des dialo-
gues de Platon, dans lesquels ce philosophe adop-
te une forme de discussion opposée a la marche
dogmatique des dialogues iloitiinaux. l-es» dialo-
INS
— 742 —
INS
íjiios inquisilifs s'appellent n^ls^^l /(^li^uqucs, et
les (lialoffues doc Iniiaux liypIiefiClKiiies.
InqiiiKiitoriwdo, «la. adj. inn issitoria-do. Inipii-
torié; condamne par l-in'iiiisili(in. | Sulist. In-
quisolori»;;peiS(»iinproiidamiiói' par l*in«iui>i lion.
liirtiKoiihlr, adj. mus. V. Irrnrinnnl.
Inrenit'ilinhie, adj. iniis. V. lrrrme<Hnble.
Inromiineruilo. «lu. adj. inns. Sans róronipense.
■ nr('|Miriiltlc, adj. inus V. Irreparable.
Inrr«iiicrí<lu, «In. adj. inus. Insomme ; t|ui n'a
pas rei.u de sommation.
InrcMlMtible, adj. inus. V. Irresistible.
Iiirfvoojiblr, adj. inus. V. Irrevocnhic.
liiMnhlblr, adj. inus^u'on ne peut savoir.
■iiHabor, s. m. iiuis. Insaveur; manque de saveur.
nMaliroHo,«n. adj. inus. Insavourcux; qui man-
que de saveur.
ln«nriul»ilitlnd, s. f. inusa-ziabilidadd. Insalia-
bililé; avidité de mander, qui ne peut se rassa-
sier. I! Fig. Insaliahilité; de gloire, d'honneurs.
liiMuclabic, adj. iniisa/ia-blé. Insatiable; qui ne
peut être rassasié; avide, gourmand, affamé. ||
Fig. Insatiable; de gloire, de riihcsses, d'hon-
neurs. Il Qui ne peut cire assouvi, au propre et
au figuré.
InNariiihl«>nicn(o, adv. innsar.iahlèmèn-tè. In- I
satiablemenl; d'une manière insatiable. j
■ iiMnri«lo, «la. adj. inus. V. Insaciable. !
ltiMarii«llblo , adj. innsakoudi-blé. inus. Inse-
couable; dont on ne peut se débarrasser. !
liiNnciiIncion, s. ï. innsakoulazion. Prat. L'ac-
tion de mettre dans l'urne les noms des pcrson- '■
lies qui doivent tirer au sort.
litNaciiIndo, pari. pass. de Imarnlar. '
■iiMncHindor, s. m. innsakoulndor. Prat. Celui
qui met dans l'urne les noms des personnes qui
doivent tirer au sort. ,
■ iiMaciilar, v. a. innsn''Oular. Prat. Mettre dans
1 urne les noms des personnes qui doivent tirer
au sort. I
■•■salado, da. adj. innsala-do. Insalé; qui n'est
pas impregné de sel, qui n'est pas salé.
Insaimcabic.adj. innsali fil,n.blé. Chim. Insali-
liable; qui ne peut donner naissance à des sels,
se dit des oxides qui ne sont ni acides, ni casa-
bles de neutraliser les acides et de donner nais-
sance à des sels.
Insalivación, s. f. innsalivaiion. Physiol. Insa-
livation, mélange des aliments avec la salive
dans la bouche pendant la mastication.
Insalubre, adj. innsalou-bré Insalubre; malsain,
qui nuit à la santé. ¡ Fig. /nsalubre; corrupteur,
nuisible, au moral.
Insalubridad, S. f. innsalonbridadd. Insalubri-
té; qualité de ce qui n'est pas sain, qui est nui-
sible à la santé. [ Insalubrité; corruption, qua-
lité de ce qui est contraire aux mœurs, etc.
Insanable, adj. /ncurable; qui ne peut guérir, ou
être guéri.
Insania, s. f. innsa-nia. inus. Folie, V. Locura.
insanidad, s. f. innsanidadd. V. Insania.
ScT*"**' ^' ^' '""^- ^"sc'«nce; manque de
"*rVj!"*ri""' '• '■• '""S- /nsatisfaccion'; faute
ue satisiaction.
'"sTiîsfaT*"*' *"'"■ "''^" '"^«"^'■ait; qui n'est pas
insMturable, adj. innsatoura-blé. /nsalurable;
qui ne peut être saturé.
InMrrlbir, v. a. inuskrtbtr. Insirire; éi rire le
nom de qiielqiiSin, prendre note, faire mention
de quehiue ( liose sur un registre, sur une lis-
l*', etc. Il /nscrire; mettre une inscription, sur
un momimrnt, une colonne, etc. ¡ Matliém. Ins-
crire, tracer, dans l'intérieur d'une ligure g(^o-
niétrique, une autre ligure qui en touche le con-
tour inteneureinent.
InNrriblrne, v. pron. innshribir-sé. S'inscrire;
j inscrire ou faire écrire son nom sur une liste, un
I registrc,clc. V. .Snic/í/nríc ¡ KIre inscrit, s'ins-
I crirc.
Inscripeion, s. f. inns\iri})/.innn. Inscription, ca-
ractères gravés sur le cuivre, sur le hroii/e, sur
le marbre, sur la pierre, etc., soit pour conser-
ver la mémoire d'une |iers(inne ou d'un événe-
ment, soit pour indiquer la destination d'un édi-
fice, etc. I /nscription¡; courte indication d'un
avis écrit, imprimé, peint, etc., qu'on place dans
un lieu apparent, pour servir d'instruction, de
renseignement, j] Ktiquettes inscription , timbre
mis sur une chose pour la faire connaître. | /ns-
cription; enregistrement d'un nom d'une quali-
té, d'un droit ou de quel(|u'aulre chose sur des
registres établis pour cet objet; résultat de celte
action. Il Féod. /nscription; sorte d'acensation
qui était reçue sous la condition que l'accusa -
leur se soumit à la peine du talion dans le cas
où les faits ne seraient pas prouvés. || Inscrip-
ción sur le grand livre de la dette publique, titre
d'une rente perpétuable duc parle trésor, en
France. | llist. Inscripción '•h'ica: incripiion ci-
vique, celle que l'on exigeoit en France en i79i
de tout citoyen âgé de 21 ans, en prenant l'ins-
cription civique, ou prétait le serment civique,
en l'on entrait dans la garde nationale. | .lu-
rispr. Inscripción hipotecaria; inscription hypo-
thécaire, déclaration faite par un créancier , sur
un registre public: de l'hypothèque qu'il a sur
les biens de son débiteur.
■ nscriptible, adj. innskripti-blé. Géom. /nscrip-
tible; qui peut être inscrit dans un cercle, dans
une sphère.
Inscripto, part. pass. de inscribir. V. Inscripto.
Inscrito, adj. part. pass. de inscribir, /nscrit. ||
Géom. Fitfura inscrita dentro de otra; figure
inscrite dans une autre, celle dont le sommet de
tous les angles touche le périmètre de cette
autre.
Inscrutable, adj. inus. V. Inescrutable.
inscHipido, da. part. pass. de insculpir.
insciilplr, V. a. inus. Sculpter. V. Esculpir.
insecabili«lad, S. f. innsékabilidadd. Iii.sécabili-
té; qualité de ce qui est insécable.
Insecable, adj. innsélia-blé. inus. Qui ne peut
sécher ou qui sèche difficilement. || Géom. /nsé-
cable, que l'on ne peut partager.
■ nseccion, S. f. innsékrionn. /nsection; coupure,
division, incision.
lusectero, S. ni. innsélité-ro. Entom. Insectier;
casier préparé pour conserver les insectes.
Insectifero, ra. adj. innsékti-féro. Bot. Insecli-
fère; qui porte, qui produit des insectes. Se dit
du succin, quand ilconiient des insectes empri-
sonnés.
Insectil, adj. innséktil. inus. Qui appartient aux
insectes.
INS
— 7V3 —
INS
iiiHoctlrod<k, tli». adj. innsêktiro-dc T.nlum. /n-
si'clirddo; qui loii^e ili's insecles, (|ui vil auï dt'-
pidis d'aulr<»s insectes.
■iiMvetlrudAN, s. m. \)\. insélitirro-doss. Enlom.
liiscilirodcs? famille de l'ordre des insectes liy-
inénoptùres. coini>rciuiiil ceux dont les larves se
développiMit dans l'intérieur du corps d'autres
insectes, aux dépens desquels ils vivent,
litMcctivuro, ra. adj. innsékti-voro. Zool. Insec-
tivores; qui vit principalement ou exclusivement
d'insectes.
■ ■■Hoctivoreii, s. m. pi. Zool. Insectivores; famil-
le de mammifères carnassiers, comprenant les
taupes, les musaraignes, les œrmans, les héris-
sons et tes tupaias. I Insectivores ; ordre de la
clase des oiseaux, comprenant ceux qui vivent
principalement ou exclusivement d'insectes, tels
que les gobe-mouches, les pie-grièchcs, merles,
becs-fins ou sylvics; troglodytes, roitelets, ber-
geronnettes.
liiHecto , s. m. innsék-to. Entom. Insecte; nom
qu'on a donné pendant longtemps aux animaux,
privés d'un squelette intérieur, et qui, depuis
Linné, s'applique nuiquemel aux invertébrés,
dont le corps est divisé en segments et pourvu
de pieds articulés. | Insecte; désigne particuliè-
rement, dans la nouvelle division de l'entomolo-
gie, ceux de ces animaux invertébrés, qui sont
sans branchies, sans organes circulatoires , ù
corps articulé, munis de six pattes, dépourvus de
squelette , mais ayant une tè.c distincte du
tronc, respirant par des trachées et possédant
des membres articulés, .\vanl d'atteindre le ter-
me le plus brillant de leur existence, les insec-
tes sont obligés de passer par différents états,
que l'on nomme métamorphoses. Les métamor-
phoses sont pour la plupart, l'étal de larve, ce-
lui de nymphe ou de chrysalide, et celui d'insec-
te parfait. La structure des organes des insec-
tes est d'une extrême complication. L'expérience
a prouvé qu'ils sont donés de sensibililé, et que
c'est à la présence des nerfs répandus dans tou-
te leur économie qu'ils doivent la perception des
sensations et leur vie organique. Leur tète est
formée par l'une des trois grand sections qu'on
remarque dans les secmenls transversaux, et est
constamment munie de l'organe de la vue. Les
yeux sont taillés en facettes hexagonales , ou
nombre de plusieurs milliers, reflétant plusieurs
nuances. Qoique l'on n'ait pas encore reconnu
le siège des sensations de l'ouïe et de l'odorat
chez les insecles , il est cependant certain
qu'ils les pcrcoivtînt. Les antennes parais-
sent être chez eux l'organe du toucher. Leurs
pattes, ordinairement au nombre de six pai-
res; sont reçues chacune dans une partie du
thorax et divisées en quatre parties, la han-
che , la cuisse; la jambe et le tarse. Leurs
ailes sont transparentes, membraneuses, parse-
mées de nervures. Elle sont recouvertes de deux
ailes supérieures, plus épaisses chez les coléop-
tères. Le nombre et la forme des ailes varie sui •
vaut les insectes, et ont servi à déterminer la for-
mation des ordres. Le mécanismede la respira-
tion des insectes a éle l'objet de grandes recher-
ches. Il est maintemanl constaté que l'oxygène
est nécessaireà leur respiration; que ce gas est
absorbé^ l'acide carbonique dégagé, et que dans
celte opération se développe de la chaleur. Les
organes génitaux sont le plus souvent séparés, et
diversement placés tantôt prés de la poitrine,
comme l'organe mâle chez les libellules. Le rap-
prochement des sexes est réel, la copulation par-
faite. Us sont sontovipares ou ovovipares et car-
V i pares, et se nourrisscmcnl de substances vé-
gélalcsou animales, suivant les espèces.
laiNoetcoloKia, s. {.iiinséktoloif-hia. Zool. Insec-
tologic; science (jui traite des insectes. On dit
plus souvent, l-^ntonwloijia
■iiMoctólituo, s. m. innsékto-logo. Inseclologue;
syn de Entomnloijisla.
InMccto-inurtiroro , adj. innsék-tomorti-féro .
Insecto-morlifere; se dit des substances que
l'on vend comme propres à faire mourir les in-
sectes. S'emploie aussi substantivement.
■n«cciit>Miruble, S. f. ititischouêstrnblé. Insai-
sissable; qui ne peut être saisi valablement, eir
parlant d'objets déclarés insaisissables par la loi.
liiüeducido. da. adj. inus. innsédouii-do. Insé-
duit; qui n'a pas été séduit.
liiMo;;iii*idad, s. f. innsé(jouri-dadd. Insécurité,
manque de sécurité.
inMCKiiro, ra. adj. innségon-ro. Instable: mo-
bile, qui manque de sécurité, de fixité.
■n.«iciubrado , d». adj. inus. Insemé; qui n'a pas
été semé.
Iiiseniliiacloii , s. f. innsétninaiionn. Insémina-
tion; pratique siiperstieuse par laquelle on pré-
tendait autrefois guérir les maladies. Tour ac-
complir l'insémination, on imprégnait une terre
grasse du pus de la plaie, puis on semait dans
celle terre une plante dont les propriétés cou-
venaient à la maladie; on arrosait avec l'eau qui
avait baigné la partie maladie.
tnficnoHccne\», s, Î.innsénésién-iia. Qualité de
ce qui ne vieillit point.
liiKciiMatez, s. {.innsénnsaléit. Sottise; défaut de
sens, imprévoyance, imprudence, bêtise.
lu<«oiisutu, adj. innsénnso-to. Insensé; qui a per-
du le sens, quia l'esprit aliéné. ¡| Parextens. In-
sensé; qui n'a pas de bon sens, de raison. || In-
sensé; se dit des choses qui ne sont pas confor-
mes à la raison, au bon sens. S'emploie aussi
comme substantif.
liiseiiNiliilldatI, S. f. innsénsibilidadd. Insensibi-
lité; perle on absence de la sensibilité; elle a
souventlieu danslesaffectionscerebralcs. Il L'in-
sensibilité peut s'étendre à toutes les parties, oa
être bornées à quelques unes. | Dans les sens
moral. Insensibilité.
liiNeiiNiblo , adj. innsénnsihié. ralhol. Insensi-
ble; qui est privé de sensibilité . qui ne peut
éprouver de sensations, qui ne sent point , qui
ne reçoit point l'impression que l'objet doit fai-
re sur les sens. H .Vu. moral. Insensible; aux
plaintes, aux souffrances, etc. |1 Insensible, qui
ne tombe pas sous les sens qni échappe à
l'a\>précaition des sens . ce qui est impercepti-
ble, qu'on ne lonnait quediiricilement. ou mènif
dont on ne peut s'appercevoir. || S'emploie subs-
tantivement. In insensible.
liiHriiMÍl»lfiii<>iiit>, adv. iiisénnsehlt'méit-lé. In-
sensiblement; peu a peu, dune maniere |)ou sen-
sibie, qui se cnnnail dillicilement par les son.*
ou par l'esprit.
■ uscutitlvo, va. adj. inn$énu$Hi-vo, Didaci. In-
INS
— nï —
INS
scnsilif; qui n'est pas sensilif, qui n'a point la
facultó (le sentir, comme les plantes etc.
liiMt'iitlflo. da. ailj.i(fri.sóiM'-(/u. inus. iMiilos. Iii-
S(Mil\; qui n'est pas s(!nti.
Iii.<*epariil»{liilii«l, s. f. intisi'i>nrn!iiHil(tild. Insc-
parabililc; clal ilc re (jui est inséparable , de ce
qui ne peut être soparé.
■ iiMeiMtralile.adj. innsépara-blé. Inséparable; qui
ne peut être siparé. | Inseparable; on le dit des
personnes qui sont souvent ensemble , qui se
quittent rarement,
ln!«eparnl»leii>eiitc . adv. innsi^.parablémén-té.
Inséparablement, de manière à ne pouvoir être
sé|)aré.
MnMcpnrikdo, «ln.adj. inus. ùinîa/jara-tiolnsépa-
paré; qui n'est pas séparé, qui ne l'a pas été.
liiMcpiiltahle. adj. iyunsiipaulla-bló. Inhumable;
qui ne peut être inhumé, enterré.
■ nMopiiitado, da. adj. inus. V. Innsepulto.
IiiMepiilto, ta. adj. innsépoul-to. Incntcrré , qui
est sans sépulture, qui n'a pas été enterré.
■ iiMcrcion, s. f. iiinsèr/.ion. Insertion; action
par laquelle on insère, ou le résultat de cette ac-
tion. Il Anat. Insertion; attache d'une partie sur
une autre, principalement sur les os, les cartila-
ges et les organes fibreux. =0n emploie cette ex-
pression parce que l'on suppose que les parties
sont enchâssées les unes dans les autres par leur
base, ce qui est précisément le contraire du véri-
table état des choses. || Puiiio Je íníercíon, point
d'insertion; celui où un muscle pénètrecnlre deux
autres muscles, sous lesquels il a son attache.
Il Bot. Insertion; attache de la corolle, des éta-
mines. des feuilles, du pistil, sur un point deter-
miné d'un véfïélal. || Manière dont se fait celte
attache. || Insertion. || V. Epéntesis.
Inserenidad, s. f. mn.Cfir¿niííaí/ri. Insérénité; état
de ce qui n'est pas serein.
Inserir, v. a. inus. Insérer; mettre parmi, ajou-
ter, faire entrer. V. Ingerir, li inus. V. Enger-
tar.
IniicrtMiile, adj. innsértablé. Insérable; qui peut
inséré.
Insertado, part. pass. de de insertar.
Insertar, v. a. insertar. Insérer ; mettre dans,
parmi, ajouter, introduire, faire entrer. | Insé-
rer ; on le dit par extension des ouvrages d'es-
prit, des contrats, etc., et de certaines publica-
tions.
Insertarse, V. pron. S'insérer, être inséré. V.
Ingerirse.
Inserto, ta. adj. ct part. pass. de insertar. \\
inus. S.Engerto.
Inservible, adj. innsérvi-blé. Inservible; qui ne
peut servir.
luseverldad, S. f. inus. innsévéri-daJd. Insévé-
rite; absence de sévérité.
lnséxeo,xea. adj. íns¿k-séo. Bot. Insexé; qui est
sans sexe.
Insidia, s. m. Embûche, piège.
Insidiacion, s. f. innsidiaiion. Insidiation; ac-
tion de dresser desembuches; manière d'agir
insidieuse.
insidiado, da. part. pass. de insidar.
insidiador, dora. aià\. innsidiador. /nsidiateur;
qui tend des embûches, des pièges. |1 s. m. In-
sidiateur: soldat de l'empiré Romain et du Bas
,Empire qui combattait en embuscade.
invidinr. \. n. iunsidiar. Dresser des embuchen
tendre dis pièges. || Tromper, engager adroito-
menl. i licriher ¡i surprendre.
liisidiiiMaineiite , adv. inusidiossainen-té. Insi-
dieiiseni.'nt: d'une manière insidieuse, ct qui tend
a surprendre.
liisIdioMo , sa. a<lj. úíniú/io-.íio. Insidieux ; qui
leiid a surprendre, ou qui cherche à surprendre
quelqu'un || Palhol. Calenturn insidiosa: lièvre
insidieuse ; lièvre qui sous une bénignilé apjia-
renle cache un très-grand ct Ires-prochain dan-
ger.
insigne, adj. innsig-né. Insigne; signalé, remar-
quable. Il Se dit particulièrement de quelques
églises cathédrales.
inslgnaiiiente , adv. innsighnamén-té. D'une
manière insigne , remarquable.
inslsfuia , s. f. innsigh-nin. Insigne , distinction
honorifique , marque extérieure d'une dignité,
d'un rang , dune fonction. |i Signe d'ignominie
ou d'infamie, comme le sambenito, etc. || Insig-
nias; ( pi. ; Bannières; marques distinctives île
certains corps de confréries. | .Vnt. rom. Nom
particulier inscrit ou peint sur la poupe de cha-
que vaisseau, comme Scylla , le centaure , etc. i|
\.Enseiria.
Insignido , da. adj. inus. innsig-nido. V. . Dis-
tinguido , adornado.
insignlfleacion , s. f. innsig-nifiraiionn. Insig-
nification, insignifiance ; qualité d'être insigni-
fiant.
insignIOcado, da. adj. innsig-finifiha-do, V. In-
significante.
Insignlflcantc , adj. innsignifikann-te. Insigni-
fiant; qui ne signifie rien ; et par extension,
qui est sans importance , sans caractère, insi-
pide. Il Insignifiant; on le dit en parlant des per-
sonnes.
insignincancla, s. f. innsig-nifiann-iia.lnslg-
nificancc; qualité de ce qui est insignifiant.
insignísimo, ma. adj, sup. de insigne,
insimular, v. a. inus. Accuser , reprocher,
■nsiniiacionii, s. f. innsinouazionn . Insinuation;
action d'insinuer , d'introduire doucement ct
adroitementc quelque chose. |", Fig. \nsinuacion;
adresse dans le style , dans le lan;,'age , par la-
quelle on insinue quelque chose ; acte de péné-
trer en quelque sorte dans le sein , dans l'àme
d'une personne. | Art. oratoire. Insinuación;
forme douce, habile et pénétrante, discours qui
par une sorte de dissimulation et de détour se
glisse adroitementc dans les esprits , et dont l'o-
rateur fait usage surtout en abordant un sujet
qui doit éveiller ia susceptibilité et la répug-
nance de l'auditoire. || Droit, canon. Insinuation;
espèce de déclaration de leurs noms et surnoms
que les gradués devaient faire tous les ans à
leurs collateurs. 1 Ane. jurisp. Insinuation ; en-
registrement des actes que devaient être livrés é
la connaissance des tiers intéressés. I| Hist. éc-
clés. Insinuation d'un clerc dans le personnel
d'une parroisse. || Insinuación eclesiástica; in-
sinuation ecclésiastique; enregistrement des ac-
tes qui concernaient les matières, bénéficiales.
insinuado, part. pass. de insinuar.
insinuante , adj. tnn.ííno«ann-fé. Insinuant; qui
à l'adresse, le talent d'insinuer quelque chose,
de s'insinuer. || Insinuant ; on le dit aussi des
J
INS
INS
discours , des inanièics, etc.
inHinuMi-, V, a. inttsinouar. Insinuer; mellrc <laiH
le sein . ol par cxtciisiiin . introduire douceniciil
ol adroilemciil qurliiuc chose. || Fif;. ltisinui:i;
faire eiiterulro adroilcineiil , faire entrer dons
l'esprit. I Ar. can. Insinut-r ; se disait ahsol. en
parlant des gradués -ini devaient déclarer cliii-
quc année leurs noms et prénoms á leurs colla -
leurs. Il Prat. Insinuer ; eurc^íistrer, faire enre-
gistrer. Il Toucher un point, parler incidemment,
glisser un mot,
inmiiiHHriie , v. pron. iunsinounr-sé. S'insinuer;
pénétrer , au propre cl au figuré. || l'ig. S'insi-
nuer ; dans l'ùme . dans l'esprit , l'espoir , l'élo-
quence, etc. Il S'insinuer; en parlant des person-
nes, se faire admettre qucicine part , s'y faire
recevoir avec adresse. || S'insinuer, dans rcs[iril
de quelqu'un , dans ses bonnes grâces , dans sa
bien veillance.
liiiiipidniiK'nte , adv. innsipidnmé,nn-lC. Insipi-
dement ; d'nne manière insipide.
Infiipidox , s. f, innsipidé?.. Insipidité ; d'un dis-
cours . d'un livre, etc,
liiHipiili«iinio . ma. adj. sup. de insápido.
liiíii|iido, (lu. adj. ùt>i5fyH'-Ju. Insipide ; qui n'a
aucun agrément , qui n'a rien de touchant , de
piquant.
inNiliicncia . S. {. innsipiénn-7.ia. Ignorance, in-
sipience.
Incipiente, adj. innssipiénn-lé. Ignorant.
Insipientísimu , ma. adj. sup. de ii(sipeit)ie.
Ignoranlissime; très-ignorant.
iisiKtencin, S, f. nnsistènn-iia. Insistance; ins-
tance , ardeur , constance à insister.
■ii«l«teiite,adj. intisistânn-lé. Ornith. Insistant;
se dit du pouce des oiseaux, quand il ne porte à
terre que par le bout.
■iisiNtiflu , part. pass. de insistir.
inMiitir , V, n. ínn5í.«/ír. Insister ; faire insis-
tance, persévérer à demander, à vouloir une
chose. Il S'appuyer sur. || Insister , appuyer , se
fonder priu' ipalement sur.
InAltM , ta. adj. inusi-to. Naturel , inné.
liiMlitir, Myth. Insitor ; dieu qui présidait à la
greffe et aux autres opérations du jardinage.
in.soltriA , ia. adj. iiinso -brio. Insobre ; qui n'est
pas sobre.
InMobnodnd. s. f. i»iso¿»ri¿</aí/(i. Insobriété; man-
que de sobriété.
■ neioclaliilidud, S. f. iunsozidhilidadd. Insocin-
bilité-, état de ce qui est insociable; caractère de
celui qui est insociable.
■n>«oclablt> , adj. innsoiia- blé. Insociable; fû-
clieux , incommode , avec qui l'on ne peut vivre
en société. Fig. Fliys. Cuerpos imocinbles; corps
insociables ; corps qui ne peuvent se lier mêler,
ni s'accoorder , comme l'eau et le feu.
■iiMocInliienieiite , adv. innsn7.iabl/nh''nn-íé. In-
sociablcmenl ; d'une manière insociable.
inHOPial . adj. Insocial; qui n'est pas social.
InHontri-iblc, adj. inus. lusecourable; qui ne
peut èlie ecouru.
InNoooi-i-Ido , da. adj. inus iiinsoLorri-do. Insit-
couru qui na re(.Mi de secours.
l9i'-<4ii:ifioH , s. f. Insolation » action de la lumière
el de la chaleur solaire sur l'économie animale
ou sur une substance quelconque. || L'insobtion
apppliquée san-< me^nre peut snsciciter des dé -
sordresdiversdansléoirfnomieanimale. || I ♦íiho-
lalion produit sur h peau une coloration brune
remarquable rlie/. les personnes qui s"y exposeiii
habituellcinerit. 1] Insolation; cou[i de 'soleil; at-
fection érypsipélaleuse toul-.i-lait analopuè au
premier degré de la brnlùrc, produite par liu-
solation. il Méd. Insolation ; exposition d'un ma-
lade aux rayons du soleil, dans l'intention de
réveiller en lui les forces languissantes de la vie.
ou de (iroduirc une excitation sur la peau.
luNoiai-, V. a. IiisdIit : exposer au soleil pour
faire fermenter, por ranimer les forces vitales
d'un malade , etc.
Insolarse, v. pron. innsnlnr-sé. Devenir malade
pour s-ètre ou pour avoir été exposó au soleil.
On le dit aussi en parlant des plantes.
Insoidablc , adj. innsolda-blè. Insondable ; qui
ne peut être soudé. || Fig. Irrémédiable, irrépa-
rable.
luNoldado, da. a(i\. innsolda-do. Insoudè;qui
n'a pas été ou n'est pas soudé.
Insoioar-sc, V. jirod. innsuléar-sé. V . Asolearse.
inMoleueia, S. f. innsolrrin-iia. Insolence ; har-
diesse excesive. effronterie, manque de respect.
Ce défaut consiste le plus souvent à exagérer les
avantages de sou état , et à les faire valoir d'u-
ne manière outrageante pour les autres. ] Inso-
lence ; parole et actions oii il y a de l'insolence.
Dans ce sens, on emploie souvent le pluriel. |j
inus. .\ction nouvelle, inusitée, d'une méchan-
ceté extraordinaire.
insAltMitado, part. pas. de insolentar.
InNoleiitnr, V. a. innsoléntnr. Rendre insolent.
Insolentarse, V. pron. innsoUuntar-sé. Devenir
insolent.
Insolente, adj. innsolénn-té. Insolent; effronté,
qui perd le respect, j Insolent; se dit del'air. des
manières, des discours, etc. j Insolent; qui of-
fense la modestie, la pudeur, il Insolent: orguei-
lleux; qui agit avec orgneil, avec dureté. Il Fig,
Insiilent; extraordinaire, insolite, inouï, immé-
rité Il S'emploie substantivement dans les deux
langues. || Qui fait des choses lout-à-fait ex-
traordinaires.
InSoleittemonte, adv. innsoléuntéinvnn-té. In--
solemmenl; avec insolence.
Insolenti.xinio, ma. adj. sup. de insnfrnle.
In.<iólida3nente, adv. InsididemenI; d'une ma-
nière qui n'est pas solide.
insolidex, s. f. iunsoli-déz. Insolidilé; état de ce
qui nesl |tas solide.
Insólido, da. adj. innso-Ud^i. Insolide; qui r/est
pas solide.
In-.xuiido. adv. In-solido; locution latine qu'on
emploie quelquefois pour en masse, solidaire-
ment, tous ensemble, et un seul pour tous,
Dn.<iolita:nente, adv. iiinsn-liUimménn-té. Inso-
lilemciit; d'une manière insolite.
BiiNôlito, ta. adj. innso-lilo. Insolite^ inusité,
inaccoutumé. Il Diezmo íniíiíífo; dîme insolite;
qui ne se payait qu'en certains lieux, comme li
dîme sur les a^'iieaux, les porcs, etc.
Insolubilidad, s. f. innstdi.ubiiidadd . Didacl.
Insolubilili'. (lualite d'un corps solide, liquide ou
gazeux, qui ne peut se dissoudre dans un liqui-
de. I Insolubilité; iinpnssibiiilé de résoudre uu
problème, une que«.lion, etc.
iHsuInble, adj. itinsolnu-blé. Chiin. Insolubtp;
INS
— 7t<i —
1N5
Insmidé;
examiner avec une mission spécinlc (iMinf aii-
lorilé compílente.
loMpectivo, va. adj. innspéktivo. Seul. Inspec-
lif; s'est dit de la partie de la philosophie qui
concerne les choses invisibles.
iMMpector, rtt. adj. innspéktor. Inspecteur; celui
celle dont lu fonction est de surveiller, d'ins-
pecter. I s. Inspecteur; celui (jui a missiou
d'examiner un travail et le personnel qui y est
attaché, cl de (aire connaître le résultai de cet
examen à l'auiorilé compétente. || Inspectora;
inspectrice; se dit de hi lemme de linspecleur,
ou di- celle qui a cet emploi dans quelque so-
ciété bienfaisante, une congrégation, etc.
lni«l»iracloii , S. Í. innspirmionn. iMiysiol. 1ns-
¡liialion; action par laquelle l*air pénétie dans
l'intérieur des |)oumons; mouvement opposé à
l'expiration. || Fi;.', au sens moral. Inspiration;
nclioii d'inspirer quelqu'un, de lui conseiller, de
lui 9u;;érer quel(|ue cho>c. || Inspiration; la cho-
se inspirée. || Inspiration; sentiment, pensée qui
surgit loul-à-coup en nous el nous sugère des
,iii;,'einenls et des déterminations qui semblent
provenir d'un accroissement de notre intelligen-
ce. 0¡i s'est complu à attribuer ces pensées ra-
¡tides à une impression extérieure et divine. !|
Absol. Inspiration; entliousiasmc dans la poésie,
dans li'â beaux-arts. etc. |1 Théol. Inspiration;
acte de la vo onté divine par lequel celui qui est
ins|)iré ap[irend ce qu'il doit faire, dire ou écri-
j re. I Inspiration permanente accordée une fois
I j»our loules ou agissaot par intervalles, a ccr-
1 taines occasions, par exemple au niomeiil de
prophélisi^r ou d'écrire pour l'instruction des fi-
dèles. I Iconol. L'inspiration e^l figurée par un
j bel adolescent qui parait animé de tout le feu du
i génie. Il tietil dans la main droite un glaive nu,
et de la gauche, la Heur appelée lournesol.
! iiiMpli-atlo, fl». adj. part, pass de inspirar. \\ Ab-
j sol. Inspiré; qui est saisi d'enthousiasme, d'ins-
I piraiion.ll Qui est sous l'mlluence de l'inspira-
j tion di\inc.
1 lii.spirndui*, ra. adj. innspira-dor. Inspirateur;
qui inspi c. .Vnat. Músculos inspiradores; mus-
cles inspirateurs; nom donné aux muscles qui,
par leur construction, déternimenl l'amplication
du thorax el dclernunenl ainsi l'inspiration.
laf^iiii'Miite, adj. Inspirant; qniest propre à ins-
pirer,
d'une manière uisoute- > luspirur, v. a. innspirar. Physiol. Inspirer; atti-
rer et recevoir l'air dans Íes poumons. || Fig.
Inspirer: faire naître dansle cœur, dans l'esprit,
quelque mouNcment, quelque pensée, quelque des
sein. Il Inspirer; conseiller, diriger, étonner. ¡
On le dit plus particulièrement de ceux qui re-
çoivent des lumières surnaturelles, qui sont
pleins d'une fureur divine, ou qui sont animés
de quiltjue enthousiasme.
In.Hpifar»>i>. v. pron. i/ifis/)írar-s¿. S'inspirer; re-
cevoir l'iii?[)iration; être ins|)iré.
liista^ilicEatt, S. f. innslabilidndd. Instabilité;
manque, défaut de slabililé. On ne l'emploie
guère quau figuré. | Iconol. L'instabilité est fi-
gurée par une jeune fille vêtue d'une draperie lé-
gère et agitée par le vent. Elle s'appuie des
mains sur un roseau fragile, et ne pose que d'un
pié sur une boule.
Eusíft'ítr, adj. ¡nnsta-Uii. Instable^ qui manque
tjui ne jouit pus de la faculte de se dissoudre.
V. Indisoluble. \\ Fig. D^Mis le langage ordinaire
qu'on ne peut résoudre expliquer, li Qui ne peut
se payer.
■iiMoliitiindncion, s. f. innsolontounnaa-ixonu.
l'rat. Uemised'un effi-t en paiement d'une créan-
ce, sans le garantir, sans en répondre.
Inwolvoiitla. s. f. iriitso/iÈnn-zia. Insolvabilité;
état de celui qui ne peut payer ses dettes.
liiMolveiite, adj. innsolv¿nn-te. lnsolvable;quin'a
pas de (luoi payer ce qu'il doit.
■ iiMOinni'. adj. innsomm né. Qui a de l'insomnie,
qui ne peut pas dormir.
luNomiilo, s. m. ini)som-nio. In.=^omniet absence
de sommeil, causée par quelque affection physi-
que ou morale. | l'a hol. lii>omnic; privation de
sommeil qui se montre comme symptôme dans
les maladies, et qui peul exister seule dansquel-
qncs cas.
|ii!«oiidablc, adj. innsonnda-blé. Insondable; qui
ne peut être sondé. On le dit de lamer lorsqu'on
n'en trouve pas le fond. ¡| Fig- Insondable; im-
pénétrable, iiif ompréhensible, inscrutabli
luMoiidutio, «la. adj. innsnnn-du-do
qui n'a pas été sondé. I
luMonni'ia.aO, s. f. innsonoridadd. /nsonorité état 1
qualité de ce qui est insonore. j
Insonoro, ra.adj. innsono ro. /nsonore; qui n'est i
pas sonore, qui ne rend pas de son. j
Insoportable, adj. innsoporta-hlé. /nsuppo:ta-j
ble; qui no peut être supporté, souffert. Il /"- j
supportable; qui eslextrèmemenl fâcheux, désa- |
gréable. . j
Insoportablemente, adv.t»uisoporíaí)/¿»nenn-íé. ,
jfnsiippoitublemenl; d'une manière ir.suppor- |
table. . I
Insórdido. da. adj. innsor-dido. insordide; qui i
n'est pas sordide.
Insot'prendiblc, adj. innsorprénn-diblé. fnsur- !
prenable; qui ne peut être surpris. j
insoMpeehado, da. adj. innsospétcha-d'>.Insú\i[>- |
(•oniié: <]ue l'on ne soupçonne pas, qui n'a pasété j
soupçonné. j
lnsospeclio»<io,«;a. itd].innsospétclioss-o. /nsoup- j
çonnable; qui ne peut être soupçonné, qui est à ,
l'abri du soupçon. j
Insofiitonlble, adj. innsustéui-lilé. insoutenable; l
qui ne peut être soutenu, défendu justifié. j
lniaiO!«ten!bleinente, adv. innsoslénibléménn-té
insoutenablement ;
nable.
luspeecion, s. f. innspéhiionn. Inspections ac-
tion de regarder, de considérer, d'examiner, de
surveiller. || Par extension. Inspection; action de
contrôler, d'examiner, soin, charge de veiller à
l'accomplissement des règles prescrites. |! Ins-
pection; exercice de cette charge ou de cette
fonction dans un service public, soit dans l'or-
dre administratif, soit dans l'ordre militaire. || ¡
Inspection; place, emploi d'inspecteur. H Inspcc- ¡
tion; maison, bureau d'un inspecteur, li Insprc- j
tion; dans l'organisation du culte protestant de ;
la confession d'.^ugsburg en France, réunion de i
cinq églises consistoriales, formant un arroii- \
disseir.ent ecclésiastique. |
Inspeeelojiado, da. adj. et part, pass, de ins
pecciomir.
Inspecelonar, v a. innspékiionar. Inspecte:
INS
— 747 —
INS
de stahiliic. j Fig. iiislable, en parlant de la for-
tune, de l'opinion, etc.
lnMCul»l<Miioiite, adv. innstabUménn-té. Insta-
blement: d'une maniere qui n'est pas stable.
iiLitalnrion, s. f. innstalazionn. Installation; ac-
tion d'installer; action par laquelle on est mis en
possession. i| Mar. installation; mise on place à
bord d'un vaisseau des nombreux objets qui
composent sa mâture, son fîréeinent, etc. | In-
tronisation; installation d'un prélat dans son
sié;;e episcopal.
■uMtaliifio, fia. adj.etpart. pass. de instalar. \
Installé; placé dune manière stable, assuré.
Mar. Un navio instalado; un navire installé, ou
pourvu de tout son gréeruent, sos appareils, etc.
Instiilar, v. a. iunslnlar. Installer; mettre solen-
nellement quelqu'un en possession dune place,
d'un emploi, d'une divinité. Il Installer; placer,
établir simplement quelqu'un en quelque en-
droit. I Mar. Installer; disposer, chaque objet
d'un navi'-e à la place qui lui convient. || Intro-
niser; installer un prélat, dans son siège epis-
copal.
InMtalarmo, v. pron. inn.italar-sè. S'installer;
s'établir, se placer en quelque endroit.
Instaiicin. «. f. innstan-zia. Instance; sollicita-
tion pressante, poursuite. Il Prat. Action inten-
tée devant un tribunal civil, demande, poursui-
te en justice. Ij De primera instancia; de pre-
mière instance; on le dit du tribunal impérieur
qui connoît toutes les contestations en matière
civile à partir d'une certaine somme, et des ju-
ges qui composent ce tribunal. \ Fi?. Tnut-à-
•^oup, du premier abord. Il .-Itsoioer de la ins-
tancia; renvoyer un accusé absous faute de
preu'cspour b' condamner. || Causar instancia;
pour suivre une instance, j Uaver instancia;
faire instance, insister. |i Sin causar instancia^
se dit lorsqu'on ne veut |»as suivre un procesen
forme. | Scolast. Instance: nouvel argument qui
a pour effet de détruire la réponse faite au pre-
mier.
fiiMtantáiioamontp, ad. innstannta-ni^aménn-
• té. Instantanément, d'une manière instantanée.
I[ inus. Sur le champ, incontinent.
■ iiMtaiitaiiV'itlad, s. f. intistantanéidadd. l'hilol.
Instantanéité; qualité de ce qui est instantané.
■n*itaii(ánpo, i>a. adj. inns(annta-néo. Inslanta-
né; qui ne dure qu'un instant.
InMtanto, s. m. innstann-té. Instant, moment
Irés-court le plus petit espace de temps. (| Al
instante; à l'instant, sur le champ dans l'instant
à l'heure môine, tout de suite, tout-à-l'beure,
soudain, aus^'uôl. \\ Cada instante ou A cada
instante; à chaque instant, à tout instant, d'ins-
tant en instant, sans cesse, continuellement,
très-souvent. Il ^H i/n insifin/e; en un instant,
très-vite. || Por 7in instante; pour un instant,
pour peu de temps. !| Por instantes; incessam-
ment, con lin nelleinen t.
iHMtantciiipiitr, adv. inustantémén-té. Instam-
ment, avec instance.
■ iiNtaiitÎMlniameiite , adv. superl. de Instante-
mente.
tiiNtar. V. n. iiin.ïfar. Insister, presser- | .\jouter
une instance , un nouvel ar¡j;umcnt à une objec-
tion. Il Presser, être pressant, urgent.
fn «tatii t|iio . P. innuin-tonknvo. In statu quo;
locution adv. empruntée du latin. V. .Statu.
ln«(niiraploa, s. f, innstaourar.ion Instauration;
action de rétablir une chose dans son p.emier
état. Il Instauration; se dit parliculicremenl du
rétablissement d'une religion, de la rééditicatiou
d'un temple.
InNtaiii-ado, da. adj. et part, pass. du v. instau-
rar. Instauré. | Jerusaten instaurada ; Jérusa-
lem instaurée.
BiiKtaiirador , a. adj. tnnifaour/idor. Instaura-
teur ; celui, qui instaure, qui rétablit une chose
dans son premier état , ou qui élève un monu-
ment.
liiNtaiirar, v. a. innstaourar. Instaurer : rétablir,
restaurer , remettre dans l'état primitif. Se dit
particulièrement d'un temple , d'une église,
d'une religion.
lii.staiirativo, \n. adj, innstaourati-vn. Iiistau-
ratif : propre à rétablir , à renouveler, j] Restau-
rant; qui répare les forces. || pi. Instaurativos;
instauralifs; se disait, dans l'antiquité, des jeui
qu'on représentait pour la deuxième fois.
Instigación, S. f. innstigation. Instigation; sug-
gestion , sollicitation pressante par laquelle on
pousse quelqu'un à faire quelque chose. On le
dit plus souvent en mauvaise part.
liiNtigado, da. adj. et part. pass. du v. instigar.
Instigué. I Peut semployer substantivement.
liintigadoi*. a. adj. innstigador. Instigateur; ce-
lui qui incite, qui pousse à faire quelque chose.
On l'emploie le plus pouvcnl en mauvaise part.
Il Ane. Jurisp. Instigateur; dénonciateur.
■ imtigar, V. a. innstigar. Instiguer; pousser, in-
citer à faire quelque chose , ou plus communé-
ment , à faire quelque mauvaise action. Ce ver-
be est plus usité en espagnol que ne l'est insti-
guer en français.
Itmtflapioii , s, f. innstilaiion. Pharm, Instilla-
tion: action d'instiller ; opération qui consiste à
verser une liqueur goutte à goutte.
liiNtilado, da. adj. et part. pass. du v, instilar.
Instillé.
Iii.*«iilar, v. a. innstilar. Pharm. Instiller, procé-
der à l'instillation; faire couler goutte à goutte
dans.
In.>.tilai'f)c, v. pron. innslilar-sé. S'instiller, être
instillé.
In.xtiiitivaiiipiitf, adv. innstinnlivamén-té. Ins-
tinctivement; dune manière instinctive, par ins-
tinct.
ImiiiiitlTA. »a. adj. innstinnti-vo. Instinctif: qui
appartient à linslinct ; qui naît de linslmct.
luNtiiito, s. m. innstinn-io. Physiol. Instinct; sen-
timent et détermination spontanée qui ne sont
point la conséquence de la réflexion, et en vertu
desquels se dirigent souvent les animaui. Il Ins-
tinct; se dit quelquefois en parlant des végétaux,
et signifie alors celte faculte qu'ont les végétaux
dnppéler les choses dont leur conservation dé-
jiend, de chercher la Ininicre on l'ombre, la cha-
leur ou la fraîcheur, d'elendre leurs branches et
leurs racines dans telle direction plutôt que dans
telle nuire, etc. I Instinct; en parlant de l hom-
me, mouvement intérieur et involontaire auquel
on allribiie les actes non réfléchis, les scnli-
ments non délibérés, et, quelquefois, très-grand
aptitude, propension irrésistible à faise quelque
Hmse. I Itonol. l.'inslinel est représenté pitr un
INS
7VS —
INS
jounc homme saisissaiil les fiuils <|iii suiil su
nourriture , malgré le voile qui lui enveluppe la '
tète, lue peau de IxHe qui le couvre indi(|ui' que |
ec don est particulier ¡luv ¡iiiiinaux. | iiius. Ins-
tigation; impulsion. Il Inspiration divine. j
■ iiNtiior, s. m. initsiitar. Droit, rom. Inslileur; ¡
celui ((ui {'tait |»reposé à un commeri c ou à une !
entreprise qiieli onque pour le compte d'autrui I
■n.Htitoi'io, s. m. innstitii-rid. Droit, rom. Insli-
toire; action indirecte que l'on donnait contre le
maître d'un insiitcur à la persoiuic (jui avait con-
tracté avec ce dernier.
liiMtlCiirioii, s. f. innstitomiiin. Institution; ac-
tion d'instituer, d'élahlir. || Institution ; la cho-
se instituée. | Instilulion ; éducation , inslruc-
tnm. Il Instilulion: établissement destiné à l'é-
ducation et à l'instruction. V. /H.v/(/((fo. || Dr.
cnn. Institution; dans un sen.s génériipie, béné-
lice ou provi.sion (luelcoïKiue; dans un sens par-
ticulier , concession d'un bénéfice de patronage
par le supérieur collateur , sur la présentation
d'un patron, il Instilucion canónica; institution
canonique. || Institución corporal; mise en pos-
session d'un bénélice. il Or. rom. Instituciones;
institutions, et mieux , institutes; nom que les
jurisconsultes rotnains donnaient pour litre à
leurs traités élémentaires de droit. || Klémenis,
premières principes d'une science , d'un art. ||
.lurisp. Instilucion ds heredera; institution, no-
mination d'héritier: dans les pays de droit écrit,
disposition par laquelle un testateur nommait
son héritier; disposition qui était l'essence d'un
testament; en sorte que l'omission de cette ins-
titution en opérait la nullité.
Iiistitiiente, adj. inus. V. Instiluifente.
Instituido, part. pass. du v. instituir.
lii.«titiii<ior. a. s. )/(/),<f<(fou((/()r. Instituteur; ce-
lui, celle qui institue, qui l'onde, qui établit quel-
tiue chose. Il Instituteur ; celui, celle, qui est
chargé de l'insirutlion d'un ou de plusieurs en-
fants. Ce mol est encore peu usité en espagnol
dans ce sens, de même que celui de institutor.
liiütitnir, V. a. í>i/ísíi'(r)i/ír. Instituer; élablir(¡uel-
que chose de nouveau, donner commencement à
(jueique chose. 11 se dit pariicnliéremenl des fê-
tes jiériodiqucs, des ordres religieux et militai-
res, des cérémonies et autres choses semblabes.
Il Jurisp. Instituir heredero ; instituer, nommer
un héritier. || Instituer; mettre, établir en char-
ge, en fonctions. | inus. V. Determinar, resol-
ver. Il Instruire, enseigner.
Instituirse, v. pron. innstitnuir-sé. S'instituer;
s'établir soi même. \. Constituirse. Declararse.
Il S'instituer, être constitué.
lii.stitiita , s. f. innstitou-ta. Institutes; se dit
des institutes de .Tustinien.
Iii.stittito, s. m. innstilou-tn. Inslilut: système
de regles auxquelles une société d'iiommes con-
sent à s'assujéllr, et particulièrement, constitu-
tion d'un ordre religieux; règle de vie de cet or-
dre, maniere de vivre sous cette règle. 1 Insti-
tut: l'ordre même. || Institut: litre de certaines
sociétés savantes, comme 1-instilul roval de
France. || Hist. Instituto nacional; institut na-
tional; nom sous lequel l'institut fut crée par la
convention en 1794. H Rut, objet.
fiiKtitiitoi-, a. s. 'MKs.'iiowfor. instituteur. Un-est
usité en espagnol que dans l'acception de maî-
tre ou chef dnine maison d'éducalion, el même
son usage, dans ce sens n'en esl pas encore gé-
néral, l! V. \tistituiilor.
iiiNtitiiyciitp, pari. prés, du v. i>j5(t(iu'r. Insti-
tuant.
iiiMti-ideutc , adj. mus. inniridén-té. Bruyant,
(|ui rend un bruit aigu, un son aigre , un siflle-
iiicnt, un |iélillement.
inHtrurrioii. s. f. instrouh/.ion. Instruction ; en
général , tout ce qui i>eut donner quelque con-
naissance d'une cho^e (|ue l'on ignore; tout ce
qui peut nous donner des éclaircissements sur
quelipie objet que ce soit. Education, enseigne-
menl. |¡ Instruction ; connaissance , savoir, no-
tions acquises. || Instruction ; connaissance que
l'on donne à queUju'un de certains laits, de cer-
tains usages qu'il ignore. |; Iiisiruction; ordres,
ex¡)lications , avis qu'une personne donne à une
autre pour la conduite de quelque aiïairc , de
queUiue eiilreprise. Dans ce sens on l'emploie
plus souvent au pluriel dans les deux langues.
I Instruction ; parliiulièremenl, ordres, explica-
lions écrites ou verbales qu'un prince, un gou-
vernemeiil donne a son ambassadeur, à son en-
voyé , à son délégué , sur la manière de se con-
duire dans la mission dont il est chargé. On dit
aussi ¡lilis souvent instrucciones au pluriel. ||
]iisiru(cion jiastoral ; insliuction pastorale ;
mandiment d'un évéque sur (iui'|(|ue point de
iloclriiie. Il Instrucción pública ; instruction pu-
bliipie; luule s'enseignient donné ou surveillé
I par l'Kiat; c'est l'opposé dinslruciion domesti-
que. H Jurisp. \nstruccion de un proceso; ins-
truction d'uii procès; procédure (|ui merl'affai-
re, le procesen étal d'être jugé. \\ Iconol. L'ins-
I truclion est ligiirée par un vieillard vénérable,
dont l'aspect imposant imprime le respect. Sa
robe violette est le symbole de la gravité qui
I lui convient, et un miroir, celui de la prudence.
: limti-iictivaaiciite . adv. innstnihtivamén-té.
Iiislruclivcmcnt ; d'une maniere inslrnctive.
Ztisti-tiotivo . va. adj. innstruhti-vn. Instructif;
! qui instruit.
Iti.stfuclo . ta. ndj. inus. innstrouk-to. Instruit;
; savant, érudit. || part. pass. du v. instruir.
I lii.«trnetni- , a. oilj. inustroulitor. Instructeur;
' celui qui instruit; instituteur, nrécepleur. || 1ns-
I trucleur; ou lemploie particulièrement pour dé-
signer l'oflicier chargé d'enseigner aux jeunes
soldats l'exercice el le maniement des armes. ||
I S'emploie comme adjectif.
■nsli-iiitio, da. pari. pass. du t. insirutr. \\ adj.
Inslriiit; qui a reçu de l'instruction. | Instruit;
' qui a beaucf.up de connaissances, de savoir. |
Jurisp. Instruit; qui est en étal d'être jugé.
Iii.<«tri9idor, a. S. inus. V. Instructor.
Iiisi!*tr«ii-, v. a. innstrouir. Instruire; enseigner
quelqu'un , lui apprendre quelque chose . lui
donner des leçons, des préceptes pour les moeurs
pour {¡uelquc science. || Instruire ; on le dit par
exiensinn en parlant des bêtes, d'un cheval,
d'un chien. || Instruire ; informer, donner con-
naissance, avertir de... || Procéd. Instruire; met-
tre une cause, une alVaire civile ou criminelle en
état être jugée.
Ii^f$triiii-s>e , v. pron. innstrouir-sé. S'inslruire;
¡nslruire soi. M S'inslruire; être instruit.
ïtiNiriinicntarlon. s. f. innstrouméntaiion.Mas.
INS
— 7'*9 —
INS
Instrumcntiition; dans l'.iccc|)lion la ¡iliis gi-né-
rale, art d'exprimer la nuisiijue p:ir des instru-
ments. || Inslriiinciitaiioii ; dans une atc('|iti(in
moins étendue, art de liisposer les parties de
l'harmonie dételle nianièrequ'elles soient c■on^ e-
nablemeiil rendues par les ornanes destinés à
les exprimer, en tirant de ceux-ci tout l'eflct pas-
sible. Dans ce sens le mot instrumcnlatioii est
de création moderne.
lMstritmt>ntnl , ad), iunstrnuinénlnl. ]Mus. 1ns-
trumrnl.il; (pu a rapport aux instrirments , qui
s'obtient au moyen des insirume.ils. || Qiulo
instrumental : chant instrumental; on appelle
ainsi en musique, les parties de chant confiées
aux instruments, pour laisser reposer le chan-
teur, remplir les intervalles destinés au jeu de
la scène ou varier le di>;cours ¡l'ir des soins cun-
trastés. ¡ Inslrumenlal ; (jui compose pour les
instrumeols. ¡ Instrnmintal; '¡ui sert (l'instru-
ment. I Philos. (V/îi-va iíi.s(/ví(/<('/iU//; cause ins-
trumentale: ce (jui sert d'instrument pour ajiir. i
I Prueba instrumental, preuves par pièces, par
écrit. ¡ Tcstiycs instrumentales , témoins ins-
Irumentaires, témoins ^'ui assistent à la rédac-
tion d'un acte. ¡ Instrumental, qui a rapport aux
instrumeiils. ou pièces d'un procès. | Gramm.
Instrumental, un des huit caî de la declinalion
sanscrite, ([ue l'on appelle aussi causatil".
l:iKti-ii9i3cntii!c»oitto, adv. Comme instrument.
Instriiiiicsittst». s. m. innstriiiimitntis-ta. lus- ;
trumentisle. musicien qui se livre à la culture
d'un ou de plusieurs instruments. ,
lHN(fiinipii(o,s. m. innstrnunu'n-t(i. Instrument:
en {jénéra!, outil, machine apparinl, ordinaire-
ment d'une invention ingénieitse , dont les arts
I élevés et les"«ciences se servent pour faire des
opérations et des ouvrages d'un ordre supérieur
et relevé. H Particulièrement en musique. Ins-
trument; machine inventée et disposée par l'an
pour exprimer le sons. | hntrumento de cuer-
das; instruments à cordes. | Instrumento de
canto: iuus. iustrumciit de musi(iue. | Instru-
mento de rîentn: instrument à vent, j Tocar un ,
instrn^iieitto; jouer d'un instrument. [1 Fi{?. 1ns- |
truinent; tout ce qui est une cause pour pro-'
duire un effet; se ilil en parlant des personnes
et des choses physiques et morales. |1 Diploni.
Instrument ; acte, et dans une aception moins
étendue, titre propre à faire valoir des droits en
justice, tels que des contrats, des actes publics,
destraites de paix. Il Jurisp. lnstruii>enl; acte
¡Miblic ou privé destiné à constater im fait ou
une convention et à enservir depreine. |1 Archit.
Instrumento île sncrilhios; inslrnineni de sa-
crilices; se dit des ohji-ts servant die/ les an-
ciens à des usa^ics sacrés et dont la représenta-
tion (orme des orneiuenls d'architecture. | .\r-
till' Instrumento balistlr»: instrunvenl baliàli-
(liie; i|ui sert au jet des bombes. Il lu'oii. polit.
Inslninienls: les matières et le^ IVuces (pie la
nature fournit ^raluiiement à l'homme, et dont
il se .-îCit pour créer des produits uliles; la cha-
leur, l'cuu. la force des vents, etc. || Ecrit. /i?
antlffuo instrumento, el nuevo instrumento; le
vieuxinstrunuMit, h'nou\el insinimenl; ces mots
se tioiivenl employés dans (pieliues uns des pè-
res de l'I.uli'-e. p"ur l' Anr.ion el h- > nisniu Tes-
laniciil.
■ •i«i(ru(o, la part. pas. iiins.de irufrntr.
inMunvc , adj. innsoua-vé. Insuave; qui n'osl pas
suave.
Iii'^iiiiviclad, s. f. innsouavidadd. Insuavilé, dé-
faut, manque de suavité.
liiNiiJiofd'.nulilt*- ad'], innsoubordinrihi'-. ]n%\\-
bordonnahle.-'iui ne peut être subordonné, qu'on
ne peut soumettre à la subordination.
B]iNii!iur«IIii!icio:i. s. f. innsouhorditiaiion. In-
subordination; défaut de subordination, désor-
dre, désobéissance.
BiiMuUordiiiatlo, <i:c. adj. inrtsonbordina-do. In-
subordonné; qui a l'-ésprit d'insubordination,
qui manque fré(]uemment à la subordination.
lciNtib-4i><tciici;i. s. f. Inns')uhsistén-iia. Insub-
sistance; vanité, peu de solidité . inconstance.
BsisiiT>«l!>itpnti'. a(ij' innsoubsistén-té. Insubsis-
taiit; qui n'est pas subsistant, (¡ui ne peut sub-
s^sler ou durer. H Insubsistant; qui manque de
fondement.
liisiibHtiincinQ, 3(^1. innsoubstamial Insubstan-
tiel, qui mancille de subsistance, de solidité, qui
' ne tombe pas sous le sens. |f Lé;;eT. vela;:e, fri-
vole, de peu de valeur, insi^oificant.
Iiisiiftyusndo. «la. adj. insouUiouiia-do. Insubju-
fîué; qui n'a pas étésubju|:ué.
ïnsiieiiIfiicSa. s. f. inusoulioulén-y.ia. Insuccu-
lence. manque, défaut de succulence.
gnsHfulriîte. adj. i-insoukoulén-té. Insucculenl;
qui n'est jKis succulent.
ln«iii(Iiir. v.n. innsoudar. Travailler avec ardeur
I et sans relâche a (pielquechose, se donner beau-
coup de peine pour réussir.
Insulicipiicia, s. f. innsoufi/ién-via. Insuliisan-
ce ; incapacité , manque de suflisance, incapa-
cité.
Iiiüufípií'iitc . adj. {iinsnufÎ7.ién-té. InsulTisant;
non sulTisant. qui ne suflit pas. Il Incapable; qui
manque de talent, inepte, qui n'a pas la capaci-
té requise pour un emploi, uiro charg"^. une en-
treprise,
lii<>iiillarioii,s.f. innsniifln/ion. Therap. Insuflla-
lion;action do insulller diins(iiicl(]'io partie du
corps un gaz ou une vapeur connue lor(ju'on fait
entrer le fumée du tabac dans le retum des as-
phyxiés , lorsqu'on ÑoulTle. lair dans la bouche
des enfants nouveau-nés; chez lesquels les pre~
mier mouvements de la respiratimi ne pouvenl
pas s'établir.
lii.Hiiriailo, tia. adj. et pnTl. f ass. de ínsi/(ííir. lii-
sulllé.e.
BnNiiriai^, v. a. innsouflar. Thérap. Insulïïer;
souiller, introduire à l'aide du soulVie un gaz,
une vapeur dans (juelqucrnx ité du corps.
Bntiirrihlo.adi. innsoiifri-bl>. In>;upp.»rtable. in-
l(derable; (lui ne peut élre soulTerl . supporté. ||
Insupportable: (jui est exlrèmeuient filcheut, dé-
sagréable.
BiiMuri'iltlria<Mi(«>, ad\. innsoufriblém^n-lé. h\~
suiqiorlahlement; d'une manière insupportable;
intolerable
BuMiirildfrn. ra.adj. innsnnfridé'To. Insuppor-
table; qu'on ne |ieul endurer.
ÉiiMiila . s. f. ni»i-jr)ri'(i. Ile. jlFnm. Ínsula Hara-
Inria: lieu de peu, d'étendue, g(Ui\ernemenr
de peu d'importance, possesion chinicri(ine, do-
maire idciil.
BiutiilAiio. ua. adj. ¡Mil. •i»fi-kH(fii-»'('. ln«nlairp:
INS
— 750
INT
habildnl d'une il'. || Insulaire; qui cuiueruc
Ips îles.
luNiiInr. odj innsoitlfir. liisnlaiie,- d'une ¡le. |j
Insulaire; es|)i't(' de liante nncieiine.
ln»iilMaeiiMiti>,ndv. iitusoiilsum'it-té. .Maussade-
inent, sans grâce, J'iiiie manière insipide.
■ nfliil.Ht'z, s. f. inusnuh 1. \nsi|)i(iile, maussa-
dcrie.
■ ■■.•inlMÍNÍntniiirii(p.<i(!v.su|). de i- .sulsaincnic.
liiNiilMÍf«liiio, a<lj. su|). de insuiftn.
■ n«iul.Ho. Mit. adj. iiiiisoitlso. Insipide, fade, sans
goût. \\ Vif!. Insipide, maussade, sans esprit ni
grAee. 1; .SdI. plat.
inNultiiiiie, adj. inus. Insullable; qui peut (Mrc
attaqué, iiixulié.
■ ■■.•iiiKail», un. |)art. |)ass. de insultar.
lii.xiiIlHilor. VH. ad], iiinsoiiltiiilor. Néol. Insul-
Icur; celui (|ni insuite liabituelU-ment, qui fait
métier d'insulter.
■ iiMtittanto. adj. inn$oul(nn-té. Insultant; qui
insulte, qui est propre à insulter, on ne Icditquo
des choses.
■ iiMiiltar. V. a. innssoultnr. Insulter, maltraiter,
outrager quelqu_nn (le fait ou (le ¡¡amies, pro-
pos délibère, li Insulter .i, manquer à ce qu'on
doit au\ personnes ou aux choses. || Fig. Insul-
ter. I Art. mil. Insulter . attaquer vivement cl à
découvert. H OlTenscr, brusquer.
■tiMiiltnrMo, V. pron. tinisnultar se. S'insulter;
se maltraiter, s'outrager de fait ou de paroles!
!l Tomber en syncope, perdre counaissanci-.
■iiMulto; s. m.inrissoul-lo. Insulte, outrage. inju-
re, mauvais traitement de fait ou de pamie,
avec dessein prémédite d'offenser. ¡; Insulte-
coup de main attaque brusque et vive; attaque
violente ou imprévue. 1 :\Ial, tort fait dans cette
nllaque. |1 Evanouissement qui ôle la connais-
sance, perte des sens, syncope, défaillance, pâ-
moison.
Iiisiiine, adj. anc. ?'/-.n.ío»Hi¿. Coûteux, disncn-
dieux. '
■nNiiinci-siltlp, adj. innsium'rg-hi-blé. Insub-
mergible ou insulnjcrsible; qui ne peut être su-
merge.
■ní!ii!inií^ion, s. f. inusnumission. Insoumission;
qualité, état decequiesl insoumis.
liiMumisn, sa. adj. innsomni-sso. Insoumis; non
soumis.
■ ■■.«iiiperalilo, adj. innsniipé-rahlè. Insuperable;
qiij ne peut être surpassé. || Insurmontable;
qu'on ne peut surmonter, en parlant d'obsta-
cles, de difficultés. li Inextinguible; qui ne peut
s'éteindre, se consumer, finir.
Iii.fuperableniriito, adv. innsnupèrablèmén-(é.
însurcûontablement , d'une manière insurmon-
lable.
(■"^itiplicado. an. adj. '\nas. in}%souplika-do. In-
suplié; quia'est p.^s supplié.
KtiMiipiirn,,!^^ adj. innsoupoura-bU. Insuppura-
ble; qui ne peut pas suppurer.
IiiNtii-segite, s. ù(n.io((r(7-/icn-fè. Insurgent, in-
surgé, révolté , qui est en état d'insurrection.
MusnrscnteH.s. m. pi. innsourq-hèn-tèss.- Hist.
insurgents; certains corps de troupes hongroi-
ses levées extraordinaire-;.ent pour le service de
I Etal. I Insurgents, révoltés, insurgés.!
Iiisur$;ir, v. n. innsnur;]hir. S'insurger.
luffiirrrrcloD. s. f. Iii5urrerii.,n; s'îjuÎévemenl
V. Insnbstan-
qui n'est pas
l'on n'a point
rontre le gouvernement. En emplovanl ic mot
on y allaclie ordinaireuïent, une idée de droit
cl de justice. | Iconol. L'inssurrection est n-pré-
.sentée par une femme coiffée d'un bonnet
de peau d'- lion ; elle s'appuie sur une co-
lonne , symbole de la force , et elle foule aui
pieds du sang ronipii; jette avec indignation
les chaînes (|u'rlle vient de briser, et tient de
la main droite une piijue surmontée d'un bon-
nrt de liberté.
liiMiii-icpriniial, adj. ínn.tourrí'/fzíonai.lnssurec-
liomiei; qi;i tient de l'insurrection.
lii*<iiri-«-cri«Mialinf>ii(f . Iiisurrecliunnellcment)
d'une manieie insurrcctionclies par l'insurrec-
lion. par la révolte.
Iiisiixd-ptiblo. adj. Insusreptible? qui n'a pas de
Siisceplibilité, qui n'est pas susceptible.
ln«*ii«crUo, la. adj. Insouscrit; ([ui n'a pas été
souscrit.
lit.NiiHpcrto, ta. adj. inus. Insnspect; qui n'est
pas suspect.
liiMtiNtaarial, adj. lusubstantiel.
fini.
Inwiitll, adj. innsnu-til. Insubtil
subtil.
■ atactn, ia. adj. Inl.icl: à quoi
touché, dont on n'a rien retranché. |; l'ar ei-
teus. Intact; sain, entier, qui n'a point souffert
d'altération. | Fig. Intact: irreprochable, pur.
■n(aiiKÍI>¡li<l:><l. s. f. Intaugibilité ; qualité de re
qui est intansible.
■ n(aii;;iltl4>. ad], inutnnn'jhi-hlé. Intangible; qui
ne peut être touché, qui échappe au tact.
In(a.«a(lo, da. nilj. inntassa-do. Intaxe 5 qui
n'est soumis à aucune taxe.
Intoséri'iino. ma. adj. sup. de Integro.
■iilograhit', adj. Math. Integrable; qui peut être
intégré.
IntesraeioBi. S. f. intéijrazion. Math. Intégra-
tion; action d'iniégrer.
Int(>;u:i-al , adj. Totel . entier. || Math. Integral;
calcul par lequel on remonte des incréments
infiniment petits aux quantités finies dont ils
dérivent.
l<atp;;ral:iieiito. adv. En totalité.
Iiitogi'nntp . adj. iMiil. Intégrant, qui contri-
bue à l'int''gralilé d'un tout, à la dilTérence des
parties essentielles, sans lesquelles une chose
ne saurait exister. | S'emploie dans le sens fi-
guré. I Phys. Mdli'culas integrantes, molécules
intégrantes. Les plus petites parcelles dans les-
quelles on conçoit qu'un minéral puisse être di-
visé sans que sa nature éprouve aucune altéra-
tion. On donne aussi celle épithète aux atomes
des corps simples.
latcsrar, v. a. Math. Intégrer: trouver l'intégra-
le d'une quanlité dilTérentielIe.
Intcgi'iflad, s. Linti- }ri(l'idil. Intégrité; état d'un
tout, d'une chose qui a toutes ses parties. | In-
tégrité; par extension, état d'une chose saine
et sans altération. 1 Fig. Intégrité; vertu, qua-
lité d'une personne intégre qui pratique la jus-
tice avec l'exactitude la plus scrupuleuse. |I In-
tégrité; se prend quelquefois pour pureté; chas-
teté absolue en parlant des femmes. | Lillér. In-
tégrité; se dit quelquefois de la dernière partie
d'un poème épique-
Inlegrlfolindo. da. adj. Bot. Intégrifolié; qui a
I NT
7:íi —
I NT
des feuilles eiilièics.
■atesi-irornic, adj. Miner. Intégriforinc; dont la j
forme se inonlre dans toute son inlógrilé. Se ¡
dit d'une variété d'aroiçunitc composée de quatre
oclaèdres jirimilifs, réunis sans aucune pénétra-
lion, de sorte que la forme primitive s'y mon-
tre dans toute son iiitéfinlé.
lii(cei*o,gra, Inléftre; qui est d'une probité incor-
ruptible, qui pratique la justice danssa vigueur
la plus scrupuleuse. || Se dit aussi en parlant
des choses.
InttfxroMtoino, ma. adj. Conchyl. Intégrostoivie;
dont l'ouverture est entière en devant.
lutegiimento, s. m. inus. V. /?riU"/i«)vi, cover-
lurn. Il Inos. V. Disfraz. (ícci«n, fábula.
latelrcciusi, f. l. Philos. Intclcction; action, ac-
te de l-espiit par lequel on compiend une cho.>e.
InteU'ctivH, s. f. Inlellcclive; intelligence, com-
préhension.
Intelectivo, *n. adj. tnt(íít'/cti-t"o.lnlellcctif; qui
appartient à l'intellect. Ne s'emploie guère qu'an
féminin, et dans ces locutions, faculté puissan-
ce inlelk'ctive.
Intelecto, s. m. inntél'':':-lo. Philos. Intellect; fa-
culté de l'âme que l'on nomme aussi l'eulende-
ment; l'âme en tant qu'elle conçoit, l'intellect
€sl commun à l'homme et à la bète.
Intelectual, adj. intélcUtotinl. Intellectuel : qui
qui apparliiMit a l'intellect, qui estdans l'enten-
dement. Il Intellectuel ; se dit aussi dans le sens
spirituel en opposition â nialénel.
Intelectualidad, S. f. Philos. Intellectualité;
qualilé des choses inteUectui'lles.
Intelectuullzadu, da. part. pass. du v. intelec-
tualizar. Intellectualisé , e. S'emploie adjecti-
vement.
lutelectualixar, V. a. Philos. Intellectualiser,
élever au rang des choses spirituelles.
InteleuetuallzarHc, v. pron. S'intellectualiser;
Olre intellectualisé.
luteiectualiiieiite , adv. innléléhloualmén-té.
Intellectuellement; dans l'intelligence , d'une
manière purement inlellectutlle-
Inteligible, adj. inus. V. Inteligible.
Intelectual, adj. inus. V. \nlelectual.
Inteligencia, s. f. inntéliíj-líéniia. Intelligence;
compiéhension , faculté active qui choisit et par
conséquent pèse et juge la valeur entre plu-
sieurs idées, qu'elle compare afin de préférer
lamcilleuie; faculté intelleclive, capacité d'en-
tendre , de concevoir, de comprendre; l'esprit
en tant qu'il conçoit. | Intelligence ? se dit quel-
quefois en parlant des animaux. || Intelligence;
connai>sance appro ondie, coinpréhon'^ion nette
et facile. || Peint. Intelligence; se dit particuliè-
rement en termes de peinture , de l'entente de
certains elïetset du talent, du goût avec lequel
l'artiste sait les produire. || Intelligence , adres-
se, habilite, heureux choix de moyens employés
P"ur obtenir un certain résultat, i| Intelligence;
amitié réciproque, union de sentiments. '1 In-
telligence , correspondance. || Intelligence ; se
dit quelquefois du le substance purement spi-
rituelle. Il Et> inleUiiencia: bien eulendu.
Inlellgenriatio , da. adj. Instruit; qui est au
fait dune chose.
leiteligente, adj. innti-lif}- ii n-t¿- Inlelligenl;
quicit pourvu de 1î» faculté iniellectuelle. li Inlel-
ligenl <fui a beaucouo dinidli^ence , de piné-
tration , qui conçoit facilement, n Intelligent;
se dit quelquefois en parlant des animaux. i| In-
telligent ; qui a beaucoup d'habilité, d'adresse.
Il S'emploie substantivement en parlant des
personnes H Zool. Animales inteligeitles ; ani-
maux intelligents ; on a ainsi nommé les ani-
maux qui sentent , acquièrent des idées qu'ils
conservent, exécutent entre ces idées des opéra-
tions qui leur en fournissent d'autres , et sont
intelligents à différents degrés.
■ iiteligentc, s. m. V. Perito.
Inteligentemente, adv. Intelligentement ; avec
inlelligeiK''.
Inteligibilidad, s. f. innti'lig-hibilidadd. Intel-
ligibilité; qualité de ce quiesl intelligible, clair,
compréhensible.
Inteligible , adj. Intelligible ; qui peut être ouï
facilement et distinctement, il Intelligible; qui
est aisé a comprendre.
Inteligiblemenle, adv. Intelligiblement; d,une
manière intelligible.
Iiiienieliano . na. adj. intemelia-no. Geog. Inlé-
inélien ; nom dc'un peuple ligurien de la Gaule
cisalpine.
Intemibie, adj. Irredoulablc . qui n'est point re-
doutable.
■ntemido, da. adj. Irrcdouté ; qui n'es pas re-
douté.
eatcmperadiimente,adv.Intempéramment; avec
intempérance, sans bornes, sans mesure, sans
retenue.
Intemperado, dn. odj. Intcmpérc, déréglé dans
ses pasions et dans ses appétits.
Intempefancta, S. f. Intempérance, tout excès
opposé à la ii'odéra;ion dans les eppétits sen-
suels , cl spécialement le vice contraire à la so-
briété. |i Intempérance, s'enteed quelquefois à
tonte sorte d'excès.
Intemperante , adj. Intempérant, déréglé dans
SCS appétits, ses pasions, ses désirs, ses jouis-
sance-i. || Fig. Intempérant , se dit en parlant
de l'esprit. || S'emploie sublanlivenient.
■ utentperanKa, S. f. inus. V . Intemperancia.
Inteniperatura, s. f. inus. V. Intemperie In-
temperie; dérèglement, déí^ordre dérangement.
Ne se dit que de le mer, de l'air , du climat, des
saisons el des humeurs du corps.
Intempesta, S. f. intempesta. Poés. On le dit de
la nuit profonde, du temps le plus calme delà
nuit.
BntempeMtivamente. adv. innli'mpèslivamèn-lè .
Iiitempcslivement ; d'une manière intempestive.
Intemp«'ittividad. S. f. innlempi'stivida't . Intcm-
pesti\ilé; qualité de qni est intempestif.
Intempestivo, va. adi. inntèmjièsti-vo. Intem-
pestif: qui n'est pas f.iil dans un temps convena-
ble, qu'il est hors de propos de faire pour le
moment.
intemporal, adj. innlimporal. Intemporel; qui
n'a point rapport au temps.
lii('<nip(triilmriito. ailv. inntvnkporalmèn-'è. In-
tempnrellemiiii; d'une manière inlempoielle.
Intenrion. s. f. innthuinn. Intention; acte de
volonté par U'nuel nous déterminons la fin de
iiosnclions, le but qu'elles doivent atteindre;
motif qui nous fait atçir. || Intention; esprit dans
lequel on fait une ehoise. '; Inîeniion; v.i|.nilé de
IM
— r.'yl —
INT
faire une cho^c. H Insliiicl »U'!. animaux. |¡ Dar
inlcnrion; inus. ilonncr de l'espoir. || Primi-i n
iutenriiin ; . franchise, l)ijiihiiniie.:^.SV</uH</a t'/i-
tencion; arrière pensée. || ('on inleiiiiuu; ii des-
sein, loul exprés. ll i'o/(.s<';/i(/i'/'i '/i''»i' ion; à dou-
ble intention; <Í!ins un douliie hiú. \\ Cura ih-
pritmra intetiriini; Irailenienl d'une plaie; iii
rejoignant simplement les lèvres, lors(|u'on em-
ploie (jinlipies remèdes, le traitement est appe-
lé, riira lie snitunla inti'urii))!. \ ¡Inmbrc <lc in-
tención; liomme quiajiil toujours avec des des-
seins eaeliés. || ¡.levar spijiiníla intención; agir
pour toute autre lin tiuc telle quon semble se
proposer.
lii(ei>i'i«>iia«Iaiiicntc,adv.uut(ènzioiia(inmf'n-(e.
Avce qiiiliiue intention, avee intention.
Iii((>9iri. iiiitiA . «la. adj. inutai/iona-ilo. \¡úcu-
lioniie; (jui a de bonnes ou mauvaises intentions.
Iteiiciunal. adj. inntén/.ional. Intentionnel; qui
appartient à 1' intention, || Jurisp. Cuestión in-
tenciona!; (lueslion intentionnelle; question sou-
mise à la direction du jury, relative à Tintenlion
de l-accusc en commettant le crime qu'on lui
impute.
liUciiciuiiaUiu-iitc, adv. innténcionalmèn-tc. In-
tenlionncilemenl; ciï intention, par un acte pré-
cis de l'intention.
liiU'iitlciu'ia, s. f. inntèndèn-zia. Intendance;
direction, administration d'alTaires. | Intendan-
ce; se dit particulièrement de certaines charges,
de certaines fonctions publiques on autres, dont
quelques unes sont tnainlenantjabolics en France.
Il Intendance; parextension. tempsqueldurel'ad-
minis:ralion d'un intendant. || Intendante; lieu
oii sont établis lesbureaux d'un intendant. |1 In-
tendance; district oii s'ôtend la charge d'un in-
tendant.
Iiitptidciita- s. m. inntéilénn-la. Indendanle; la
femme d'un intendant. |¡ Commun, rclig. Inten-
dante; titre qui portait la supérieure dans cer-
tains ordres.
liiteiidoiito, s. m. innléndhi-té. Intendant s celui
qui est chargé d'administrer les biens , de con-
duire et de surveiller la maison d'un prince, d'un
{îrand seigneur, d'un riche particulier. || Inten-
dant; se dit aussi de certains fonctionnaires qui
surveillent et dirigent un service public ou un
grandèlablissemcnt. | Intendentes deprovincia;
ijiteudants de province; en Espagne, délégués
<iu ministère delà Hacienda, chargés de perce-
voir les contributions, et dont les fonctions sont
a peu près analogues à celles de nos receveurs
généraux. || Intendentes del cgército; intendants
militaires; délégués du ministère de la guerre
pour tout ce qui concerne l'administration de la
guerre. Ils sont chargés en temps de paix et en
temps de guerre de pourvoir à tous les besoins
de l'armée.
■ntenilor, v. a. inus. V. Entender.
■ ult'iullaiipiito, s. m. inus. V. Lnlendimiento.
9iiteii.«iaiiieiite, adv. innténsamèn-tè. Intensive-
ment ; avec intension, avec force, avec vé-
hémence.
liitoiisSoti, s. f. inntcnsion. Phys-ct mccan. In-
tensité, degré de force ou d'activité d'une chose,
d'unequaiité, d'une puissance. \ Phys. Intention,
force, véhémence ardeur.
Intfn.<>Ivn, va. ndj. Phys. Inti-nsif; qui produit
1 intensité. | Cramm. gén. Intensif; m' dit de
certains verbes dérivés qui ex;>rim<'iii Paclion
comme faite avec |dus de force.
■ liteiiNO, MU. adj. i»(»i/t'n-so. l'Iiys. Inteine; ^rund
fort, vif, i|ui possède quebpie qualité a un haut
degré. | Intense; s'est dit quelquefois en parlant
des actes el desliabitudes de l Ame. dans le sens
de vif, lorl, ardent. |l Mus. Sonidos inlenso.i;
sons intenses: ceux i]iii ont le plus de force, qui
s'entendent de plus loin, ou ([ui, étant rendus
l)ar des cordes fort tendues, vibrent par là mê-
me plus fortement.
Intciitaitlo, adj. inntentalile. Intentable; que l'on
ne peut tenter, essayer. | Intentable; que l'on
ne peut tenter, séduire.
Intentado, du. adj. Intenté; qui n'apas été essa-
yé. I Intenté; qui n'a H^. exposé à aucune séduc-
tion.
Intentai', v. a. Prétendre; tâcher. s'elTorcer. |
Tenter/essayer, éprouver. | .Jurisp. Intenter; in-
tenter une action: intenter un procès, intenter
une action à (pubjuiin ou contre quelqu'un. ||
intentar (¡uilar lu lida à ahjuno; attenter à la
vie de quelqu'un.
Intento, s, m. innt¿n-to. Intention; fin, but. ||
Con intento Je; afin, afin que. |j De intento; tout
exprès.
Intento, to. adj. inus. X . Atento.
Intentona, S. f. Fain. Intention extravagante:
projet téméraire mis en œuvre el qui échoue dès
l'abord.
Inteói'tco, ca, adj. Inthéoriquei qui n'est point
llu''ori(|iie.
ínter, prep. innter. Interç préposition latine qni
siguiiie vnl'-e, entre; et qni entre dans la com-
position de plusieurs mot franijais et espagnols,
comme dans intercalar, intercaler; interceptar,
etc. Il Adv. Cependant, sur ces entrefaites. Inu-
sité dans ce sens.
Interantenario, s. m. Interantennaire; se dit de
deux pe.'ites crêtes ou squimmulcs, qui font
quelquefois saillir, au côté interne du premier
article des antennes des insectes myodaires, les
pièces appelées antennaires. j adj' Interanten-
naire; qui a rapport a un interantennaire.
Interarticnlar, adj. Interarticulaire; qui est si-
tué entre les articulatiims.
Interbranqiiiul, adj. innterbranVial. Zool. In-
terbranchiaJ ; qui est compris entre les bran-
chies.
Intere.idencin, s. f. Medec. Intercadence; trou-
ble dans la succession des pulsations artérielles,
dans l'intervalle desquelles on observe de loin
en loin une pulsation surnuméraire. || Interrup-
tion, discontinuation. | Fig. Inconstance; légè-
reté de sentiments.
Intcreadcntc, adj. M¿dec. Intercadent; se dit du
pouls quand son mouvement est déréglé, et pa-
rait tantôt plus fort, tantôt plus faible. || Fig.
Changeant, variable, inégal.
intei-eadentecnentr, adj. D'une manière inter-
cadente.
Intercalación, s. f. iníí<e?''í/í«Z!on. Intcrcalation
action d'intercaler et le résultat de cette action.
¡ Se dit proprement de l'opération de faire entrer
I en ligne de compte, dans le calcul du temps, les
I heures, minutes et secondes, dont raniiée
tropique est composée. L'année tropique est
INT
— 7o:l
INI
plus longue qup lânncc oivili<. Uoriqiii* lo
surplus s'i'St aicumulé de manière a pro-
duire un jour, on lui donne le nom d'inler-
calaire et on l'ajoute à lannée qui prend elle
même cette dénomination. Tous les quatre ans
l'année civile est augmentée d'un jour par l'cxé-
dant de l'année tropique, et le mois de février
est alors formé de vingt-neuf jours. L'intcrca-
lalion qui fait concorder l'année lunaire avec
l'année solaire, se compose de onze ou douze
jours par an. ij Intorcalation; addition, inser-
tion.
iHtcrcaliitl». di». part. pas. du v. intercalar. In-
tercalé, c. I Adj. Intercalaire; qui est ajoute et
insère. Se dit proprement d'un jour ajouté d."
quatre en quatre ans au mois de février, dans
l'année bissextile. | Chron. Mes intercalado;
mois intercalaire; celui qu'on ajoute tous les
trois ans aux annés lunaires.
■ niercalador, s. m. Interralatrur, qui a fait des
intercalations.
Intercalar, adj. V. \ntercalndo dans la seconde
et troisième acception.
Intercalar, v. a. Intercaler; insérer, ajouter. Se
dis proprement en parlant du jour complémen-
taire que l'on ajoute tous les quatre ans au mois
de février, pour foire concorder l'année civi-
que avec l'année tropique.
Interceder, Interceder; prier, solliciter pour
quelqu'un; excuser une personne auprès d'une
autre, demander grâce pour elle. || inus. S'inter-
poser, se mettre entre deux choses.
Intercelular, adj. innléri.éloxtlar. Inlercellulaire;
qui est entre les cellules. || Bot. inlercellulaire;
se dit des canaux inlercellulaires, qu'on a pré-
tendu reconnaître entre les cellules du tissu vé-
gétal, et dont l'existence n'est pas bien prou-
vée.
intercepción, s. f. Phys. In^lerception; interrup-
tion du cours direct d'une chose. | Interception;
se dit quelquefois dans le langage ordinaire, de
l'action d'intercepter, ii Chir. lnterceplion;ban.
dage employé par les anciens chirurgiens et qui
consistait à couvrir tous les membres dun ma-
lade de laine cardée, qu'on y fixait par de larges
bandes, depuis le bout des doigts jusqu'aux ais-
selles et aux aînés.
Interceptación, s. f. Néol./ntcrccplation; action
d'intercepter, d'arrêter le cours.
Interceptado, da. part. pass. du V. hiterccp-
tar. Intercepté, e. S'emploie adjectivement. 1|
Géom. Al neaÍHtercetíKÍa; ligne interceptée; s'est
dit quelquefois pour. Abscisa; abscise. V. ce
mot.
Istcrccrvical, adj. Anat.Intercevical; quiest pla-
ce entre les vertèbres du cou. || Chaussier donne
ce nom aux inter-épineux du cou.
■nterccMion , s. f. Intercession; prière action
d'intercéder.
Intercesor, ra. S. invterzcssor. Intercesseur;
celui qui prie, qui intercède.
lutercenorlainiente , adv. inus. Par interces-
sion.
InterceNorio, ria. adj. Qui intercède.
Intercideneia, s. f. Mus. Inlercidence; dans le
plainchant, passage qui se fait sur la dernière
note d'un chant, ordinairement, aprèe un long
intervalle en montant.
TOMO \
interridon. s. m. Mvlh. Intor. idon; dieu nm i.rc
sida.taiccoupedes bois. On lui donnait aussi
1c soin de veiller a la conservation des femmes
grosses, qui les invoquaient avec Pilumnus et
Déverra.
Intercino, sa. adj. Intercis; coupé par morceam
a été employé en parlant du supplice de quel-
ques martyrs. |¡ inus. Dcmi-fète; se dit du jour
où l'on peut travailler l'après midi, après avoir
entendu la messe.
Interrlnvicular, adj. Interclaviculaire; qui s'ft-
tcnd dune clavicule à .'autre.
Interciuttion, s. f. inus. L'action d'enfermer uw
chose parmi d'aulies.
Intereoinuio, S. m. Entre-colonnes; entre rolon-
nemeiit; espace entre deux colonnes.
intercoiital, adj. Anal. Intercostal; qui orcape
les intervalos ríes côtes.
Iniercurreneia, s. f.Médcc. Intercurrence; iné-
galité dans une maladie.
interenrrente , adj. Médec. Intercurrent . qui
court, qui survient, qui a son cours entre ou an
milieu. Pulso intcrrurrenle, pouls intercurrem
pouls qui d'intervalle en intervalle devient plu";
precipité.
Interentáneo, nea. adj. inntérl:outa-néo. Anaf
Interculané; quiest entre la chair et la peau.
Interdecir, v. a. »nnferi/rz!r. Interdire; défen-
dre quelqne chose à quelqu'un. V. Prohibir,
Suspender.
Interdentiirio, ria. adj. inniérdénta-rin. Art,
vélér, Interdenlaire ; qui se trouve entre les
dents.
■ ntrriliecion , S. f. interdiction. Interdiction;
défense , prohibitioTi. | Interdiction ; défense
perpétuelle ou temporaire de continuer 1 exerci-
ce de certaines fonctions par sentence ou arrêt,
par décissioii d'une autorité supérieure. | Juris-
pr. civ. Interdiction, action doter à quelqu'un
la libre disposition de ses biens, et même de sa
personne; quand on reconnait qu'il est en étal
d'imbécilli.é , de démence ou de fureur. | Juris-
pr.crim. luterdircion legal; interdiction légale;
celle qui résulte de certaines condamnations pé-
nales, et qui frappe de déchéance totale ou par -
tiellc de ses droits civiques celui contre qui elk
est prononcée.
Interdilatad» . da. adj. inntérdUata-do. Bot.
Inierdilaté; se dii des squames du pericline,
quand elles sont disposées sur plusieurs rang*,
et que les intermédiaires sont les plus larges. Il
Il Zool. Inierdilaté , se dit des parties situées
entre deux autres et qui sont plus largr-s qu'el-
les.
Interdllàteo , ieii. ndj V. lulcrlntadn. Intra-
dilalé.
■nterdnca, s. f. inytlérdou'ka. Myih. Interduca;
nom sous lequel on invoquait Junon lorsqu'on
menait la mariée dans la "laison de son mari.
Interé.H, s. m. innlén'ss. Iiilérél; ce qui impor-
te , ce qui convit-nt , en quelqne manière que ce
soit . ou à l'hiMineur ou à l'utilité de quelqu'un.
¡I Intérêt ; dans un sens absolu , le seniimcnl
qui nous attache à nos intérêts, cet amour de
nous- mêmes tjui nous porte à rechenher de
(|uel(|iu' ninnière que ce soit, souvent même aux
dépens de la justice et de la vertu , tout c> qui
nou<» parait propre à assurvr nu augmenter nu-
iS
INT
— iO* —
irsT
tre [bien-étie. ] liUéiil ,• s'employait aiitrelois
pour risque, dommage, préjudice. || Intérêt; se
dil aussi en parlant des choses. |i Kcon. pol. In- j
térél ; produit , revenu . loyer du capital, et plus ,
«pécialement produit du capital en arfçent. ji ¡n- |
lerés de los intereses ; intérêt des intérêts; in-
térêt composé , prolit qu'on retire de l'argent j
prêté ; en convenant qu'au bout d'un certain
temps ce profil se joindra au capital pour pro-
duire comme lui. S'emploie au figuré dans ce
sens. ' Los jnieblos pagan un interés por los
empréstitos que hacen los reyes: les peuples pa-
yent les intérêts des emprunts faits par les rois.
Il Intérêt; dans le langage littéraire s'entend
pour ce qui dans un ouvrage , est propre à atta-
cher , à charmer , à toucher l'Ame. ¡ Intérêt ; af-
fection , bieveillancc, sentiment d'attacliemeat
qu'on a pour une personne, la part qu'un prend
à ce qui lui arrive de fâcheux ou d'agréable. ||
Intereses, s. m. pi. Effets , ¡lortionsde biens.
Interesable, adj. inus.V. Lucrativo.
liitereMadaitientc , adv. inntéréssudn7nén--té .
D'nne manière intéressée.
■ntci-esadi$«ii»o, lua. adj. sup. de InJeresado.
Très-intéressé.
Interesado, da. part. pas. du v. Interesar- In-
téressé, e. ■ adj. Intéressé; qui est trop atta-
ché à ses intérêts. qui a son profit particulier en
vue dans tout ce qu'il fait. S'emploie dans ce
sens , en parlant des sentiments et des actions.
IlS'emploiî substantivement et se dit, dans
ce cas . de ceux qui ont intérêt à quelque chose.
Interesal, adj. V. Interesable.
Interesalidail , s. f. inntéréssalidndd. Intérêt;
ce qui rend intéressant , ce qui donne de l'in-
térèl.
Interesante, adj. inntéréssan-té. Intéressant;
qui est de nature à intéresser 5 qui fixe l'atten-
tion, excite la curiosité ; digne de considération,
grave , important; qui prévient naturellement
en sa faveur , fait naître un doux intérêt ; atla-
chanl , attirant, séduisant.
Interesar, v, a. inntéréssar. Intéresser; faire
entrer quelqu'un dans une affaire, en sorte qu'il
ail patr au succès. ¡ Intéresser ; en^iager , atti-
fer quelqu'un à sou parti, se le concilier. ¡ In-
téresser; donner quelque chose à quelqu'un pour
le rendre favorable à une affaire , à une entre-
prise. I Intéresser ; inspirer de l'intérêt , de la
bienveillance, de la compasión. || Intéresser;
fixer l'attention, toucher, émouvoir, captiver
l'esprit, piquer la curiosité.
lateresar , v. n. Tirei: profit d'une chose.
Interesarle, V. prnn. inntérèssar-sé. S'intéres-
ser ; prendre part dans une affaire. ¡ S'intéres-
ser; entrer dans les intérêts de quelqu'un; pren-
dre intérêt à quelque.chose. I S'iniéresseï ; é-
ptouver de l'intérêt, de la sympathie pour quel-
qu'un ou pour quelque chose. ¡ S'intéresser;
s'inspirer un intérêt mutuel. ¡ Interesarse al-
guno por otro; s'intéresser auprès de quelqu'un
en faveur d'une autre personne.
Interese , s. m. inus. V. hiteréa.
lutereseneia, s. f. nnier^sj^«-ïia. Assistances
présence d'une personne dans une sssamblée,
dans un conseil.
InterennUe, adj. innth-pssén-te. Qui assiste,
qui est présent.
lutereatllo , ^. m. dim. de Interés.
liiterferenela , S. f. inritérférén-iia. Opt. Inter-
férence; phénomènes que la lumière présente
en s'innéchissant vers les extrémités des corps,
et qui S'expliquent par la rencontre des rayons
lumineux dont , par le résullat même de leur
coïncidence, les effets se détruisent naturelle-
nient.
Inteiferente, adj. inntérférén-té Phys. Interfè-
rent ; qui présente le phénomène de l'interfé-
rence.
Interfoiiâeeo , ce«, adj. tnlèrfolia-iéo. Bol In-
terfoliacé; se dit des llcurs qui naissent aiterna-
tivement entre chaque couple de feuilles op-
posées
Intei-roliado. du. par. pas. du v. Interfoliar.
Interfulié, e. S'emploie adjectiv.
Interfoliar . V. a. jrí»»f(ír/oííar. Interfolier . bro-
cher ou relier un livre, manuscrit ou impri-
mé, en insérant des feuillels blancs entre les
feuillets qui portent l'écriture ou l'impression.
Interfrontal , adj. in ¡itér frontal. Anat. Inter-
frontal ; qui se déveli)|)pe entre les os frontaux.
Intérim , adv. Par iiilérim , en allandaut provi-
soirement.
ínterin, s. m. inus. V. \nterinidud.
Interiiiaeion . s. i.lnterinaniicnto.
Interinamente, adv. inntiirinnamén- lé. Ce-
pendant, sur ces entrefaites. || Par intérim, pro-
visoiremevt.
Interinamento , s. m. V. Interinamiento.
luterinatniento, S. m. -inntérinamién-tn. Prat.
anc. Ratification, confirmation, approbation d'un
traité , d'un acte, etc.
luterisiar . V. a. inntérinar. Prat. anc. Confir-
mer, ratifier, approuver.
Interinarlo, ria. adj. inus. \. Interino.
Interinidad, s. í. innlérinidadd. Qualité de ce
qui est intérimaire. || Intérimat; état d'un fonc-
tionnaire exerçant par intérim.
interinîNta, s. m. inntérinis-ta. Intérimisle ; on
appelait ainsi les partisans de l'intérim de Char-
les-Quint , ou concordat dressé par ce monar-
que , en 1348 , pour appaiser les troubles reli-
gieux d'Allemagne et auquel on donna le nonr
d'I/i/eri'm, parce que son autorité ne devaitexis-
ter que jusqu'à la décision d-un concile général
convoqué à Trente , à l'effet de prendre une dé-
cision définitive sur les matières dont traitaient
les trente-six articles de ce formulaire.
Interino, na, adj. ínntéri-no. Intérimaire; qui a
rapport «i un intérita; qui n'existe que par inté-
rim; qui exerce un emploi par intérim; intéri-
misîique.
Interior, adj. inntérior. Intérieur; qui est au de-
dans; qui a rapport au iledans; interne. || Inté-
rieur; se dit particulièrement en parlant de l'a-
me. Il El hombre interior; l'homme intérieur; en
termes de dévotion; l'homme spirituel, qui est
opposé à l'homme charnel. Il Vida interior; vie
intérieure; se dit dans le langage mystique du
commerce spirituel et réciproque qui se fait au
dedans de l'àine entre le créateur et la créature,
par les opérations de Dien dans l'àme.et la coo-
pération de l'âme avec Dieu.
Interior, s. m. Inntérior. Intérieur; ce qui est en
dedans de quelque chose, au delà de la surface.
I! Ministerio del interior; ministère de l'inté-
IM
— 75o —
IM
rieur, miriistcKi qui tlirigo los affaires adminis-
tives du piiys. ft hurc.iux mtîines de re ininisle-
rc. Kii Ksi).i;;iic ou dimni' .1 ce miuisICn* le n'Hii
de Miuislcre de In (inherti-irion. || Intérieur; en
termes de (iévoliou, se dit des pensées les plus
secrètes des niouveiuents les plus intimes de
l'àtne. Il í'ífrtíiro interior: tableau intérieur; se
dit en termes de peinture, d'un tnhleau de gen-
i"c, quia pourotijel priiuipal la représentation de
l'arrhiteclure et des effets du lumière à l'inté-
rieur des maisons , des éditices, ou bien encore
d'un taidcnu (pii représente quelque scène de la
vie domestique, dans l'intérieur d'une maison.
!| Intérieur; partie d'une dilii^encè qui suit le
coupé.
iiiteriociHcnte. adv. innlériorm-n-te. Intérieu-
rement; au dedans. IJ lulérieuremenlç se dit par-
ticulièrement de la con-icicucc et de l'étal de
l'Ame.
liitci-Jrcclon, s. f. innterfi-hékiion. Gramm. In-
terjection; mol qui a pour objet d'exprimer l'ex-
clamalion. (jui nous peint d'un seul trait b's affec-
tions snbitesde l'Ameel qui équivaut à une phra-
se entière. Lorsque nouseprouvons une émotion
vive, imprévue, notre àme est trop fortement
impressionnée , trop brusíjuement saisie pour
nous permettre d'exprimer noire sentiment par
plusieurs mots. Un cri s'échappe de notre ùon-
ee. el peint avec vérité la vivaciic du sentiment,
qui vient de nous surpendre. Tels sont en fran-
çais comme en fspafçnol;, ali! oh! etc. Les inter-
jections el les exclamations, qui sont le langaj^e
de la passion, furent les premiers éléments du
langa-^e.
fliitprjecti%a!iiento. adv. inntérfi-liéktivamén-
té. Inteijectivemcnt ; avec interjection, d'une
manière interjective.
Intcrliacacioii, S. f. intcrlinpazion Intcrlinéa-
Iton; re (¡ui est écrit entre deux lifines; action
d'écrire eiilrc deux lignes, d'interlinécr.
Interlineal, adj. i}iti';rlinéal. luterlinéaire; qui
est écrit dans l'interlijjne, dans les inlerlifines.
Interlinear; v. a. inntérlinéar. liiterlinéer; écri-
reentre les lignes. Il Tipgr. Interliner; mettre des
interlignas.
iiiterlorutioii, s. f. hintérlokoiilion. Interlocu-
lion: se dit de tout discours que se font les unes
aux autres les personnages qu'on introduit dans
une même pièce. 1| Jurispr. Interlocution; juge-
ment par lequel on prononce un interlocutoire.
Interlorntor, «ra. s. iiintérlohoutur. Interlocu-
teur; se dit proiiremenl des personnages qu'on
introduit dans un dialogue. || Interlocuteur; par
extension; se dil de toute personne (|ui converse
avec une autre. || Médiateur; entremetteur.
■ntorlocaiioriaino«it4> , adv. innlorlolwiiloria-
mén-té. l'rat. Tar interlocutoire.
Interloeiitorio. ria.adj. ivntérlol!Outo-rio. Ju-
risp. Interlocutoire; se dit d'une décision judi-
ciaire qui ordonne, avant de faire droit au fond
et en tout élal de cause, ijue préalablement il
serii fait, soit par une crniiission rogataire, soil
le tribunal lui-même, une production de pièces,
une \éi itiialion, une preuve on tel autre acte
que le tribunal juge néccessaire pour l'appré-
ciation desilroits ou des obligations des parties
et ré(;laircissemrnt de laeause. Ij S'emploie aus-
si substautivemeiil.
Intrrlnuio, S. m. intérlou.nin. Astron. lalerlu-
riium ; le temps où la lune ne parnit pas.
■ iiter-nuu-Kinal, adj. inntèrr mnrif-hintl. Bot.
Intra-marginal :qui se trouve dans U partie in-
térieure dfs bords.
Iiiti'rniediad», <ln. part. pas. du \. ■inttrrme-
dirir. il adj. V. Intermedtario.
Internicdiai-, v. a. innterméJiar. S interposer;
être interiiosé.
lnter«Hefiiariaiuente, adv. inufer medial inmén-
hi. Iiitermédiairemoni , par inierraédiaire. dans
une position intrrmédiaiio.
Intenneiliarlu. ria. adj. itinttrmJdin-rio . In-
termédiaire ; qui est entre deux, j Bot. lïstipu-
Ins intermediarias ; stipules interméditires;
qui naissent sur In tige , entre des feuilles op-
posées, mais à la même hauteur qu'elles.
Intermedio, tila. adj. iniiternié-dio. Intermé-
diaire; qui est entre deux. | Comercio interme-
dio; commerce intermédiaire; qui consistí; a
faire venir . pour son propre compte , dei mar-
chandises d'un pays étranger , afin de les ren-
dre avec avantage dans un autre pays. | Areola
intermedia; cnlom. aréoles intermédiuires; par-
tie de l'aile située entre laréole costale et la
nervure interno-médiale , dans les insectes dip-
tères. I (jcóI. Terrenos iuterviedios; terrains in-
termédiaires ; qui ressemblent aux terrains pri-
mordiaux , tant par la nature que ¡lar la struc-
ture des roches qui les composent , mais con-
tiennent des débris ou des empreintes de corps
organisés.
luternieilio, S. m. inutermé-dio. Intermédiaire.
corps, espace, moyen intermédiaire. | Interiné
diaire; se dil particulièrement dans le sens A-
entremise, moyen , voie el quelquefois pour la
personne entremise, interposée. | liiterinéde:
on a donné ce nom à de courtes compositions
poétiques , dramatiques , mu>-ic8les ou choré-
graphi(]ues, destinés à être offertes aux sp^'cla-
lenrs entre deux pièces de plus grandes dim-
mensions ou entre les actes d'une ménie pièce
I Cbim. Intermède ; se dit d'un corps au mo-
yen duquel on peut séparer une autre corps
d'un troisième . auquel il est uni.
Interminable, adj. iiintermina-hlé . Intei^mina-
ble ; qui ne saurait être terminé ; q«i dure très-
long-temps.
lM(orNiina4lo. <Ih. adj. inntermin<i-do. Intermi-
iié ; qui n'est pas lermi;ié , qui n'a pas reçu son
complément, j Interminé; qui n'a ^»»x de bor-
nés , de limites.
Intérmino, nu. adj. inu<'. V. InterminuhU.
intermiHinn, s. f. innlfrmissinn . Intermissioii;
interrupii')n , discontiniialion. S'eimdoie sur
tout en iiii-clecine.
InteriHilcneia, S. f. innlerniitrit-zia. l'sibol. In;
lermiltence ; type ou rhylme inlerinitlenl.
Intermitente, adj. í(infi'r(niíc«-t<'. lnt*rniUlenl ;
(|ui discontinue el qui reprend par inter>-aUes
Medec. Pidso ií(r'(;nií<'ii/c ; puits inlermitlent ,
dont les battements cessent par des intervalles
inégaux. || Tip'i úifcriHÍícnfc; type intorinittent .
o.idre suivant li-quel les syinjXàiHes d'une mula-
die se montrent el disparaissent alteniatiM'-
ment. || Fiebre intermitente ; lièvre iiiternfíH<'n -
lo;qui apparaît el qui disparaît smifessi><^"»'"'-
A des inl<r\ ailes plu>- ou moiii>- éloignés . inlcr
INI
— 7,>ü —
I M
>alles peiiildiil lesquels il m- »p inuiiilesle aiicu
m; trace de inouveinenl félirile. | A^ric. .Wa-
niintialen intermitentes; sciiirces iiitermitten-
los ; celles qui de lemps en temps el à des iii-
it'rvalles variables selon les localilÓ!^; ne four-
lusseul plus d'eau el s'arrêtent toiil eonrt. |
Flivs. Fuettlf^ interniitniitei; funtaines inlerrnit-
tenles ; notii donne à eerlaiiis instrunients an
moyen desqnels on peut , diins un temps dóier-
luiné , faire cesser l'écoulement d'un liquide et
le l'aire reparaître à diverses reprises.
liiteriiiitido. «lu. port. pas. du v. Intermitir. V.
Ce mol.
• utrrniilir, v. a. inntevmilir. inus. Suspendre,
interrompre, l'aire cesser. 1
iiitcrmuntlo, adj. inntermovn-do. Intern>ondr; !
se dit d'un espace entre les mondes. S'emploie!
aussi substantivement. j
lutermiisculHr, adj. innlvrmoushoular. Inter-
musculaire ; qui est situé enlre les muscles. | I
lutramuscuiaire; qui est situé en dedans des
muscles.
l»tprnacion, S. f. innletnaiion. Camm. Inlerna-
tion ; action dinterner, de l'aire passer dans 1'
intérieur. \\ Inlernalion; se dit aussi du (ait d'ê-
tre inlerné.
■ iiternueional, adj. ínufernazíona/. Polit. Iii-
ternationnal ; qui a lieu de nation à nation. |
Derecho internaciunal; droit iiitcrnationnal;
droit des gens, droit de la paix et de la guerre.
■ntei-ando, dn. part. pas. du v. Internar Inter-
né, e.
■iitei-nainriite, adv. ¡nnternamèn tè. Intérieure-
ment.
ititei-iiitr. v. a. inntèrnar. Polit. Interner,- entrer
dans 1-inlérieur, aller habiter l-intérieur d'un
pays. I v. a. Polit. Interner ; renfermer, réunir
dans l'intérieur d'un pays. |i Conim. Interner;
taire entrer dans l'intérieur, en avant dans le
pays.
auteriiar.<»e, v. pron. innidiurtr-iè. S'interner; se
renfermer dans l'intérieur d'un pays. | S'insi
iMtci-uuiiioülal . üdj. iniilérnuintdiitl. i.iiluui.
Intcriio-tnedial; quatrième nervure principale de
l'aile des insectes.
■iitpriiiiitrladira^S. f. innier nautniaton-ni. In-
ternonciature; charge ou dignité d'un inter-
nonce.
lailoriiiiiirio, s. m. ínnf¿rrJou»-Zio Internonce;
ininisire i liarjie des alVuires de Uoine à défaut
de nonce. | Iniei nunrio aitsirioro: interiiünce
autncliien; ministre cliar¡:é des alfaires de l'Au-
Irielie auprès du lirand sei^cneur. en l'absence
de l-amltass;uleur aulrichieu.
liitci-oriilur. adj. iiniterokoular. liiteroculaire;
(|ui est enseré dans les yeu\. | Kulum. Ante¡ias
iiiterorulares; antennes iiiteroculaires; qui sout
insérées toutes les deux entre les yeux.
liitorupóronlo, s. m. innlsrojiér-houlo. Anat.
comp. Iiiteropercule, une des pièces de l'oper-
cule des poissons.
■iitor«>Nfo, m'a. adj. inntéro-sséo. Anat. Intcros-
seiix; qui est situé entre les os.
■■it«i'pa|iiiar, adj. inntérpapilar. Anat. Interpa-
pillaire; qui est situé entre des papilles.
Intorpariotal. adj. el s. m. innlérparietal. Anat.
Inlerpariétalc; se dit d'un os qui se trouve en-
tre les pariétaux.
luterpc'laciuii , s. l'. inntérpélmion. Prat. Inter-
pellation ; scinmation , ré(|uisition faite à quel-
qu'un par un juge, un huissier , un notaire, de
déclarer quelque chose. || Interpellation ; s'em-
ploie quelquefois, dans le langage ordinaire,
pour demande , question.
Interpelado , da. part. pass. du v. interpelar.
interpellé, e. S'emploie iidjectiv.
Interpelar, v. a. innlrrpélar. Interpeller ; re-
querir , sommer. | Interpeller, sommer quel-
qu'un de répondre, de s'expliquer . sur la véri-
té ou la fausseté d'un fait. Il S'emploie aussi quel-
quefois dans le langage ordinaire.
luterpeladoi' , va-, s. inutérpélador. Interpella-
teur , celui qui interpelle, qui adresse une inter-
pellation.
"lier dans les bonnes grâces, dans la confiance. ' interpinado. da. adj. innlérpina-do. Bot. In-
Il S'enfoncer, entrer, pénétrer dans l'intérieur
Interneción, s. f. inus. V. Matanza, carnicería.
Interno, na. adj. innter-fío. Interne; qui est au
dedans , qui appartient au dedans. || Anat. In-
terne 5 se dit des parties les plus rapprochées de
l'axe du corps ou du plan imaginaire qui divise
le corps en deux parties égales et symétriques,
terpinné ,• se dit des feuilles qui ont entre leurs
folioles principales des folioles petites.
Intcrpicurico.stal , adj. et s. m. inntérpléouri-
liostal. Anat. Interpléouricostal; se dit des mus-
cles situés enlre les c6[e?,:^]tIúscitlos interpleu-
ricostales; muscles interpleuricostaux, les in-
tercostaux internes.
ainsi que celles qui correspondent à une cavité, i interpolación, s. f. innterpolazion. Interpola-
llPalhol./nterne; dont le siège est dansun orga
ne interne; qui dépend- d'une cause intérieure. n
Philos, interne; se dit de ce qui en nous , est
analogue au sujet pensant. || Géom. An finJo.t in-
ternos ; angles internes, angles formés intérieu-
rement par deux parallèles et une sécante || Ye-
wiaj i/ifer7ios,- boutons internes; ceux qui res-
tent cacb*s dans le corps de la tige, de la bran-
che ou du rameau, jusqu'à l'époque du bour-
geonnement, il Eshidiante, alumno inferno; élè-
^^{"'•"■"e, élève qui habite dans les pensions les
collèges, les établissements destinés à l'ins-
truction. S'emploie substantivement dans ce
dernier sens.
Internodio, s
lion; insertion d'un mot , d'une phrase dans le
texte d'un manuscrit. | Mathéin. Interpolation;
opération dont le but est de déterminer la na-
ture dune fonction dent on connaît seulement
quelques valueurs particulières. |i Phys. Inter-
polation ; opération qui a pour but de trouver la
loi constante qui régit et lie ensemble une suiVe
de faits et d'observations qui n'offrent d'abord
que des irrégularités et des dissidences. | Astr.
Interpolation ; méthode par laqaelle ou déter-
mine les intervalles d'une suite de nombres ou
de calcules dont la merche n'est point égale-, ni
le progrès uniforme. || V. Interrupción, tnfernn'»
sion, cesación.
, innterno-dio. Espace enlre ; Interpoladaniente , adv. inntérpoladamén-té.
ûeux nœuds conséctitifs d'une nervure d'une I Avec , par interpolation.
uge de roseau. interpolado, da. part. pass. du v. interpolar.
INT
— 757 —
INT
Inlcrpolf , e. S'emploie ailjecliv. i
lutorpulador , S. m. inntéipolador. liilerpola-
Icur : lelui qui iiilerpolc. |
Interpolar, V. a. inniérpolar. Interpoler; insé- j
rcr , par ignorance ou par fraude, un mol , une <
phrase dans le texte d'un manuscrit. | Interpo- |
1er; lier par une seule loi une suite de faits, •
d'observations dont les rap|)orts ne sont pas ex- •
plicites ou du moins n'offrent pas au premier
adord , une marche égali", un progrés uniforme.
Il Interrompre ; discontinuer. j
Interpolarse, v. pron. inntérpolar-sé. S'inter- ¡
poler ; être interpolé. j
Interponer, V. r. inníér/jon^rr. Interposer ; met- <
tre une chose entre deux autres. |, Fig. Interpo- |
ser son autorité , le nom, la faveur , le crédit , la '
médiation de quelqu'un pour faire réussir ou '
pour terminer une affaire. ¡ Remettre, renvo- 1
yer. | inus. V. Poner , aplicar. | Prat. Interpo-
ner apelación; interjeter appel, appeler d'une
sentence.
Interpoüiiclou , S. f. inntérpossiiion. Interposi-
tion ; étal , situation d'un corps interpose entre
deux autres. II Fig. Interposition ; intervention.
Se dit sur tout d'une autorité supérieure. 1 In-
terposition , méditation. || Jurisp. Interposición
de personas; interposition de personnes; se dil
lorsque quelqu'un se présente pour un autre qui
ne veut pas paraître intéressé dans une af-
faire. Il L'espace qui se trouve entre deux autres
différents.
Interpóüilta-perHona , S. f- Mot latin qui signi-
fie médiateur, tiers.
interpuiïUivo, va. adj. innterpossili-vo. Bol. In-
terposilif; qui est situé cn\.Te.-=Eslan>bres in-
terpositivos; étamines inlerposilives ; celles qui
sont situées entre les divisions d'un périanlhe
simple ou dune coro\\c.=:Membrnnns interposi-
tivas; cloisons interpositives; celles qui nais-
sent entre des paires de feuilles opposées et al -
ternent avec cWes. =rPétalos interposilivos; pé-
tales intcrposilifs; ceux qui alternent dans les
divisions du calice.
■uterpretacion , s. f. inntérpretarion. Interpré-
tation; explication d'une chose qui paraît ambi-
guë. Il Interprétation ; traduction d'une langue
dans une autre. ] Interprétation; action de ti-
rer d'une chose quelque induction. | Interpré-
tation; opinion bonne ou mauvaise que l'on se
forme d'un discours ou d'une action. || Jurisp.
Interpretación de i(na sentencia; interprétation
d'un arrêt; détermination du sens d'un arrél
par une loi supplémentaire.
Interpretnble. adj. iunlérprcla-hlé. Interpréta-
ble : (ju'on peut inteipréter.
Interpretado , da. pa-jt. pass. du v. interpretar.
Interprété , e. S'emploie adjectiv.
Interpretador, la. adj. et s. inntérprétador.
Inteiprétatcur ; (jui inlerprete , 1« sens , la pen-
sée; celui {\n\ interprète.
Interpretante , p;irt. [nés. du v. inter}>retar. In-
terprétant ; qui interprète.
Interpretar, T, a. innterprètar. Interpréter; tra-
duire d'une langue dans une autre, j Inlerpré-
. 1er; expliquer ce (|u'il a d'obscur . d'ambigu,
dans une loi , dans un acte , dans un écrit , dans
une pensée. || Interpréter; par extension , expli-
fioer par induction, tirer d'une chose quelque in-
duction, quelque présage. [| Interpréter; donner
une explication favorable ou dè^avanlajeusc, en
forçant l'esprit, le sens d'une chose, ¡j Inter-
préter ; prendre un discours, une action en bon-
ne ou en mauvaise part , supposer de bonnes
ou mauvases intentions à celui qui en c^i l'au-
teur. | Juii-p. \nterprelar una /fy ; interpréter
une loi , en expliquer , en déterminer le sens
par une loi supplémentaire.
Interpretarme, v. pron. innt<¡rprélar-sé. S'in-
terpréter ; être interprété.
Interpretativo, va, aá'¡. inntérprétati-to. Inter-
prétatif ; explicatif, qui sert d'explication. ||
Droit, can. Vitjantia tnterpretatiia; bigamie in-
térprclative ; se dit de la position d'un homme
qui, bien qu'ayant contracté deux mariages, n 'é-
tail pas réellement bigame, parce que des nul-
lités se rencontraient dans l'un des deux actes.
Intérprete, s. m. ínMf(í</)re-ft'. Interprèle: tra-
ducteur; celui qui rend les mots d'une langue
par les motsd'une autrelangue, | Interpiéte;qui
explique, (jui éclaivcit, qui rend intelligible le
.sens d'un auteur, d'un discours. H Interprète;
truchement, celui qui traduit à une personne,
dans la langue qu'elle parle ce qui a été dit ou
écrit par un autre dans une langue différente. H
Interprète; celui qui est chargé défaire connaître
les volontés d'un autre. || Interprèle ; se dit
encore de celui qui explique ou qui présage quel-
que chose; comme le songe, le vol des oiseaux.
I Fig. Interprète; se dit au moral de quelques
signes qui découvrent les passions, les secrets
mouvements de l'àme. 'j Ornith. Interprète; nom
que l'on a donné au tournepierre , espèce de
vanneau.
Interpretes. S. m. pi. inntérpré-téss. Astron.
anc. Interprètes; nom que les chaldéens don-
naient acinq planètes. Ces cinq planètes. di>aicnt,
ils, commandaient à trente étoiles subalternes,
qu ils appelaient dieux conseillers , dont la moi-
tié dominait tout ce qui est au dessous de la ter-
re, et l'autre observait les actions des hommes,
ou contemplait ce qui se passait dans les cieux.
InterpneHto. ta. part. pass. du \. interponer.
Interposé, e. I! aú'\. Jyn\s\)r. Persona interpuesta:
personne interposée; celle qui prête son nom à
quelqu'un pour lui faciliter des avantages, qu'il
ne pourrait pas obtenir directement. || .Ypjoî iar
por personas ínfer/)Hfsífi$; négocier jmr person-
nes interposées; se servir de la médiation, de
l'entremise de quelques personnes pour la négo-
ciation d'une all'aire.
Interráneo, nca. adj. inntérra-néo. /ntcrroné;
qui croît et végète dans le sein même de la ter-
re. Il Miner. Interrane. se dit d'une variété dans
laquelle un décroissement mixte s'intrrcale'en-
tve des decroissements simples qui tendent à for-
mer une progression.
Intemano. s. m. interrég-no. Interrègne, inter-
valle de temps pendant lequel un royaume, soit
eleriif, .^oil héréditaire, se Iruuve sans roi. ] In-
terrégne; se dit d'un Fiat geuverne par d'autres
que des rois. | llisl. /nlerrègne; se dit de l'inter-
vallequieviste entre la mort de Conrad IV, em-
pereur d'Mlcni,i;:iie en l'iSi. et de l'elcrlion di-
Rodoljdie 1 comte de Habsbourg en iT,:\.
Interrey, S. m. iriferrct. .\nl. rom. Intcrrct, In-
tcrroi; magistral, à qui le gouvernement de lio-
INI
— 758 —
I NT
nict'lail «•onlicciiln'la inorl (l'un roifir»'l<'fii(iinIo
son SHcccssoin-. | llisl. Iiilcrroi: liliei|uc' iiic:i;iil
selon la «onslilutiuti de l'olojinf. rarcln'vcqui'
(le (înesnu'. primat dur'jyaunio, pendant lu Na-
cancc du Irùne.
liit«TrrM(r«>, adj. iiiniérrs-tr}. liitericslie; (]ni
n'aiiparlieiil pas á la lene.
Iiitorrocwoi»!!, s. f. iunlérríK/d/ion. lnterrn;;a-
tiiin: (|iii'slion, demande, i|u'on lait à *]iieii{ii°un.
Il lUu'l. liiteiro^'otion; lij;nie de rliélori<iue par
1ai]iielle on inleriofto, on avance une cliose par
forme de cpieslion. || Gramni. Iiitorro<i(iri(in;
point d"intcrroi;alion; point dont on sesert dan«
l'écriture pour marquer l'interroj;ation. Kn es-
pagnol on m?t un point d'inlerro^ialion renversé,
en cette forn)e (¿), au commencement de la phra-
se inlerrü;;alivc, et un autre après la phrase,
tomme en français et que l'on li<;ure ainsi ,?;.
■ii(t>rr4>sn«Io, du. part. pas. duv. interroijar. In-
terrogé, «.
lii(rrr»;;a<lof, r». adj. i nnter rogador . Interro-
fratour; qui interroge. S'emploie substantive--
ment.
Interroguiite, part. près, du v. interrofjnr. In-
terrogeant, qui interroge. Il Celui «|ui"fait des
interrogations jarid+ques. || i'oinl d'interroga-
tion. V. \nterrogacxon.
InterroKMr, v. a. interra¡nr. Interroger; faire
une question ou des questions à quelijuHin. ||
Interroger; faire des questions;! quelqu'un pour
s'assurer qu'il a bien appris certaines choses,
qu'il possède certaines connaissances. 1| .lurisp.
Interroger; se dit d'un juge ou d'un commissai-
re délégué, qui fait des questions à un accusé ou
à des témoins, pour en tirer l'éclaircissement de
la vérité. Il Fig. Interroger; en parlant des cho-
ses, consulter, éprouver, examiner, chercher,
considérer, essayer, tenter. || V. Preguntar.
In torro gAr«ir. v. prou, innlérrognr-si'. S'inter-
roger; s-examiner, se consulter. | S'interroger,
se faire mutu<;llcmenl des questions.
lii(crrogA(ivo,v«. adj. iHt»térro.7aíí-i'o. Gramm.
Interrogatif; qui sert à interroger, qui marque
interrogation.
liiterr«Kntori«i, s. m. inntêrrngato-rin. Prat.
Interrflgaloire; questions que fait un juge sur
des faits civils, ou criminels, et les réponses que
fait celui qui est interrogé. Se dit aussi d'un
procès verbal qui contient les questions du juge
et les réponses de l'accusé. Ou dit aussi en fran-
çais, inlcrrogat.
lutorroKiitorio, rl«. adj. Gui appartient à l'in-
terrogatoire. Il V. \nterrogativo.
■ iiterronippr, V. a. inus. V. Interrumpir.
Interroto, ta. part. pas. inus. de intcrromper.
■ntorriiinitiilanientc , adv. inntcrrnumpida-
ménn-tè. Avec interruption.
Intorriiinititio, dn. part. pas. du v.intrrrumpir.
Interrompu, e. S'emploie adjectivemeut.
■ntc>mimpi|., v. a. inntérroumpir. Interrompre;
couper, rompre la continuité d'une chose; ar-
rêter, suspendre, empêcher la continuation d'u-
JDe chose. 11 Fig. /nterroinprc; empêcher qu'on
suive un discours, une discussion , etc. Il Jurispr.
Interrumpir la posesiotr, interrompre la posses-
sion; empêcher qu'une possession ne continue.
lutcrruii.|>irse, v.pron. inntbrroumpir-sè. S'in-
tcrrompr*, cesser de faire une chose; se dit par-
ticulièrement d'une personne qui s'arrête «u mi-
lieu d'un discours, d'uni- lecture.
■ •i((*rru|M'loii, s. {. innliirriipiiiin. Iiilei ruption;
action d'interrom|ire, suspension, cessation. ||
liitcrniplioii; état de ce (jui est interrompu. ||
liilerriipliiMi; se dit parliiuliércrnenl de l'action
d'iiiterromiire une personne (jui paile. || lUiél.
Iiiteri uplion; signilie iiuelquetois l'action d'in-
terrompre le til de son discouis piuir se livrer a
d'autres iilees. || Jurisp. I)if<'rri//Jri(»re civil; in-
terruption civile; celle qui n-sulte d'une citation
en justice, d'un commandenieiii on d'une sai-
sie, signili.eà la pcisonnc a i|iii on veut oler le
bénéfice de la jirescnption. - \iiirrriiprii>tt nnlu-
ral; interruiition naturelle; celle qui resulte de
l'iiilerruplion de prescription; ce qui empêche
unne prescription. H Interrupción ilc Int afec-
tos; aliénât ion, haine.
Interruptor, ra. adj. innlérmiiplor. lnterrn|i-
leur; ijiii interrompt. S'emploie substantive-
ment.
liiterNC'cado, ria. part. pas. du v. iUfer.îccar. V.
ce mot.
liitrrMprarMc, V. pron. junfiirsé ar. Géom. Se cou-
per, se traverser, en parlant de deux lignes.
IntcrHfcrloii, s. f. innlérsé'.rinn. Géom. Inter-
section; lieu oii deux ou plusieurs lignes, deux
on plusieurs plans ou scdides, se coupen». || Auat.
\nlersrrciones ó enervaciones {"ndinosns; inter-
sections ou énervalions tendineuses ; bande de
libres tendineuses placées entre les fibres char-
nues d'un muscle.
lntlM^^erlr, v. a. inus. V. Ingerir.
lntor!«ij;iio, s. in.innlérsig-n'). Droit féod. Inler-
signe; se dit des vestiges ou des ouvrages qui
annoncent la servitude.
l«terstîoio, s. m. în<'irsii-7.(o. Interstice; se dit
du temps que l'Kglise fait obseiver éntrela ré-
ception de deux ordres sacres. ¡1 Pliys. Inters-
tice; petits intervalles qui se trouvent entre les
molécules composantes des corps, qu'on appelle
autrement pores. || Prat. Intervalle; espace de
temps.
Intcrtran!xvcr.<inl, adj. inntértrausvérsal. Anal.
Interlransversaire; se dit des muscles situés en-
tre les apophyses transverscs des vertèbres cer-
vicales et lombaires. S'emploie aussi substanti-
vement.
liitcrtra<|iii>liano, n». adj. inntértrahélia-no.
Anal. Intertrachélien; se dit d'un muscle qui est
situé entre les vertèbres transversales du cou.
S'emploie aussi substantivement.
Intertriso. s. m. inntértri-go. Palhol. Intertrigo;
inflammalion érysipélateusc causée par le frot-
tement de deux parties l'une contre l'autre. ||
Intertrigo; exorialion de la peau par l'àcrelé de
l'urine.
Intertropical, adj. innlértropiliul. Qui est entre
les deux tropiques.
lntorn<aurio, s. m. innicrou.îiOM- rio. Prat. Inté-
rêts dus à la femme pour le retardement de la
restitution de la dot. Il Prat, Intérêt; pour un cer-
tain temps.
iMtcrvalario, rin. adj. inntérvaln-rio. Inlerva-
llaire; qui est placé entre les intervalles.
Intervalo, s. m. în/iic'it'a-io. Intervalle; nom que
les anciens Romains donnai ni à l'espace com
pris entre deux palissades et quMls appliquèrent
I M
— 759 —
INT
(liins la suile á loiUe espace de ^rnn<leui'. II símIíI , tres.
aujoiird'liui (Ití la distance, de l'espace qui csl lnter^ei-lebral, adj. irmtérr¿i(¿-/</a/. Anal. In-
eiiiie deux extiï'milés de lciii|)sou de licii. | Mi
lil. liitcivalle; espücequi esí entre deux lifíncs de
troupe, soil en l)alaille,soitdansle camp. II l'hys.
el mus. Intei vnllc; >,e dit du rapp<iil dun son à
un autre, on pUilôldu rapport entre les nombres
des vibrations (¡ui produisent les sons.=:l/i(er-
valn simple; inlervallc simple; celui qui est
renfermé dans les bornes de l'octave. = \iterva-
/■' redoblado; intervalle redoublé; celui qui ex-
cède Celte étendue. || Anat. Intervalle; celui qui
se trouve entre les deux lèvres d"une crèle.
■uterviilvo, %n. adj. inntérval-vo. Bol. Inlerval-
ve; se dil des nervnles du placenta, qui sont
placées dans !a suture, entre les bords des val-
ves.
Int4-rvalvuCariu , vl«. adj. inniérvalvoula-rio.
Icrvertébral, qui esl situé entre les vertebres.
Intel- vrrtido, (la. part. pas. du v. íníei rerdr. In-
terverti, e. S'emploie adjecliv.
Iiitorvrrtlr, v. a. inntérvér-tir. Inlerrerlir; dé-
ran^'cr. renverser l'ordre. \\ Inlerverlir; détour-
ner, divertir, distraire les deniers, les biens de
quelqu'un, d'une succession, etc.
liitei-%eriii-ai<>, v. pron. innlérvértir-sé. S'inter-
vertir; être inferverlir. Dans les mêmes accep-
tions que l'actif.
Iiitervioiicndo. part . prés, du V . intervenir. In-
lervenanl; qui iulervicnt.
iiitorynceiite, adj. i»iHfé; í«Z(J/i-íé. inus. Qui est
an milieu.
liit(>Nini»l(>. adj. Ane. prat. lnleslable;quine peut
servir delénioin. S'emploie substantivement.
IJot. Inlervalvulaire: sedil d'unecloisouqui, par inlvMtuUo, «In. adj. Jurisp. Intestat; qui n'a pas
son interposition, produit la comissure des val- l'ail de testament.
ves du péricarpe, de sorte qu'elle devient libre, leiU-stato. adj. \'. Intestado.
par la débiscence dece dernier
Intorveiiclon, s. f. ¡¡nitérvemion. Jurispr. Inter-
vention; action par laquelle on se rend partie
dans un procès, dans une affaire controversée. 1|
Intervention; se dil aussi de l'action d'une per-
sonne qui n'étant pas l'une des principales par-
ties dans un acte, y paraît néanmoins pourl'ap-
prouver ou le ratifier, soit comme cantion ou au-
trement, il Intervention,- action de se rendre mé-
diateur, soil par voie de conciliation, soit par
voie d'autorité. || Jurisp. Intervención de protes-
ta; intervention de protêt; action d'un tiers qui
accepte un efl'el de commerce, qui a été proles-
té faute de paiement á l'échéance. | Polit. Inter-
vention: acte par leqm'l un peuple inlcrposc sa
médiation dans les affaires d'un autre peuple,
soit par la voie des armes, soit par celle des né-
gociations.
lutcrvciiitlo, di». (lart. pas. du v. intervenir. \n-
lerveim, e. S'emploie adjectivement.
Inlci'voiiidor. ra. inus. V. Interventor.
Intervouii-, v. n. í»i)(<¿rvem'r. Intervenir ; entrer
dans une affaire pour quelque intérêt que ce soit
¡I Prat. Intervenir; se rendre partie dans une !
contestation qui élail déjà pendante en d'autres |
personnes. =lnlervenir; «c dil aussi des juge- 1
menls qui se rendent durant un procès, et de
toutes les choses qui arrivent pendant la durée .
d'une affaire. || \ntcrvenir con: intervenir; se
rendre médiateur dans une affaire, dans une
contestation. l| Intervenir; interposer son autori-
té. Il Asisler comme témoin.
Iii(ervt>iiir, V. imper. V. .icontecer.
Iiitervcntlvo, vo. adj. innièrvénti-vo. Interven
tif; qui appartient a l'intervention, dans l'ac-
ception tl'intervation politique.
iulcrveiitor, i-u. s. inntérvén-lor. Intervenant;
(clui (jui intervient. Il employé dans diveises
branches de l'.Vdniinistralion euKspajine. |¡ Jnes
intcrfCHfor; juge tjéraul, jupe qui administre,
qui gère.
InliM'tcrMion, s. f. inntérvérsion. Interversion;
renversement, dérangement. |1 Jurisp. Interver-
sion de orden; interversion d'ordre; changement
dans le titre de celui qui possède une chose.
InterviM'tebra, s. f. «ntit('rr('rítí-/)ra. \nat. Inler-
verlèbre ; vertèbre intercalée entre deux bu-
luto.<«tiiial, adj. inntéstinnl. Intestinal; quia rap-
port aux inte^lins. || Pathol. Pulso intestinal;
pouls intestinal; on a domié ce nom à une espè-
ce particulière de pouls qui annonce qu'une cri-
se va avoir lieu par les intestins, || Xnteslinnles;
s. m' pi. Ilelmintb. intestinaux; animaux qui vi-
vent dans l'intérieur des autres et auxquels OH
a donné aussi le nom d'entozooaires.
Intestino, s. m. inntesti-no. .\nat. Intestin; ca-
nal qui dans les dernières classes du règne ani-
mal, constitue tout l'appareil digestif. i)ans les
animaux d'un c rdre supérieur, et dans l'hom-
me, l'intestin ou le canal intestiiial esl un long
conduit musculo-membraneux logé dans la ca-
vité abdominale, commençant a l'estomac, for-
mant de nombreuses circonvulotions et se ler-
minant à 1 anus. On l'emploie souvent au plu-
riel à cause des dilVérentes parties dont il esl
foriTié.
Intestino, nn. adj. Intestin; qui est interne, qui
existe au dedans du corps. Il Movimiento niíei-
tÍNO; mouvement intestin; se dil du change-
ment de place entre les parties constituantes de
quelque corps ou de quelque masse que ce soit,
sans que la masse totale change. || Kig. Intes-
tin; s'emploie surtout en parlant de guerres ci-
viles. V. Civil, doméstieo.
Intima, s. f. inus. V. \nlimarion.
liitiniRclon . s. f. inntinia/.ion. l'rocéd. Intima-
tion; action d'intimer, assignaliiin. || Intimatiim;
déclaration de l'intention ou l'on est de pour-
suivre incessamment unealfaire. || Prat. Kiploit
recordé; action de faire signer par des témoins.
Intiniiido. ila. part. pass. du v. iii/imar. Inti -
mé, e. S'emploie adjeliv.
iiitiniMmente, ndu. Intimement; étroitement,
ftirlement. d'une manière intime, avec intimité.
Il Fig. Intimement; avec une «tVection étroite.
Intimar, va. Intimer; déclarer, faire savoir,
signilier avec autorité.
Intimarlo, v. pron. inntimar-sè. inus. S'insinuer
dans les bonnes grâces, dans l'atTeclion. | inus.
Penélrer; s'introduire dans un corps, s'incorpo-
rer. |i S'intimer, être intime.
IntiniNtori». rla. od¡. inntitnnto-rio. Prat. Se
dil des leilrcs;. des mouvements dont on intime.,
inlliiiltratlo. da. adj. inntiin}nhra-(lo. Intiinbre:.
INT
— 7f)0 —
\\\'
(|iii ne pttilo paidc limbrr.
liitiiiil«larion , S. f. inntiiiiidn/.iiiii. liiliiiii.laliiin:
nctioii (l'iiitiiniilcr. [\ l'olit. Sistciwide iniimida-
f 10» ; syslémt* d'intiinidnlion ; pKliliqiH' (|ui re-
poso sur (li's mosurrs du rifitioiir.
Intimiflaii, S. f. iniitiiniilndil. Iiitiiuitc; qiialílóde
de et' qui est iiiiimo. Se dil parliculicrcmciil
dans le sens de liaison iiilime.
bles. Il liiti)rsi()i\ ; inflexion de delmrs on dedans.
InlriirrrMCcnl»*, adj. itiuirahrèiii-n-tè. Inlrarres-
renl; i\\\\ croit à l'intérieur. || Bot. í'óro/^.» îh-
Irnrrexrintes; corolles intraccsccnles; cellos dont
la force d ai( roissonienl est plus grande sur la
lace inlerne (]uesur l'externe.
Ind-Mtliiribir, adj. Intraduisible; quino peut se
traduire.
■ ntiiiiidiKlo, un. part. pas^. du v. intimidar. In- , Intrndiirltlo, du. adj. inntradovii-do. lutraduil;
liinidé, e. S-eniploio adjeliv.
Intimidar, v a. Intimider; fnire naître la crain-
te dans le cirur de quelqu'un: épouvanter.
liitlnildnrNo, v. pron. ín«f¿mírfar-i¿. S'intimider;
èlre intimidé; se laisser gagner parla crainte.
liiliiiin. niii. odj. íiiH-tÍKio. Intime; intérieur,
profimd. (I Fig. Intime: en parlant d'amitié, de
conliance, d'attar licment réciproque. || Inlir.ic;
en parlant des personnes, qui a et pour qui l'on
aune affection très-forte; amidccœur. j Intime;
se prend quelquefois au moral dans le sens d'in-
térieur, qui existe au fond de l'âme.
Indnccioii, s. f. iniitinn' i.ion. Lilur. Intinclion;
mélange d'une petite partie de l'hostie con«aerée
avec le sang de ,1. (".
liitiiicloii, s. f. inus. V. Intemioii-
liititiilarioii, s. f. Intitulation ; l'inscription, le
titre et le nom que l'on donne à un livre.
Intitulado, da. part. pass. du v. intitular. Inti-
tulé, e. S'emploie adjeliv.
Intitular, v. a. inntitoular. Intituler; donner un
titre à un livre, à une comédie, à quelque ouvra-
ge d'esprit. || Donner à une chose un titre, un
nom, que la fosse connaître. || inus. Mettre le
nom d'une personne à la tète d'un ouvrage. ||
inus. V. Nombrar, señalar.
Intitulata. s. f. V. Intitulación.
Intolerabilidad, S. f. inntolérahilidad. inus.
Qualité de ce qui est intolérable.
Intolerable, adj. inntoléra-blé. Intolérable; qui
ne peut se supporter. || InlolérabI >; qu'on ne
peut tolérer.
Intolerablemente, adv. inntolérnblémén-té. In-
tolérablemeul; d'une manière intolérable.
intolerado, da. inntoléra-do. Intoléré; qui n'est
point toléré.
Intolerancia, s. f. Intolérance; défaut de tolé-
rance; disposition à hair et à persécuter ceux
avec lesquels on diffère d'opinions. Se dit sur-
tout en matière de religion et d'opinions po-
' Utiques.
Intolerante, adj. inntoléran-té. Intolérant: qui
manque de tolérance, qui ne veut souffrir d'au-
tre opinion que la sienne. || Intolérant; se dit
aussi en parlant des choses. | S'emploie subs-
tantivement.
Intoleranti^iimo, S. m. inntolérantis-mo. Into-
lerantismo; sentiment, opinion, système de ceux
qui ne veulent souffrir d'autre religion que la
leur. ¡I Se dit aussi dans le même sens des par-
tis politiques.
Intónico, ca. adj.Méd. Intonique; qui n'est pas
tonique.
Intonso, sa. adj. innton-so. Poés. Qui n'est pas
tondu. Il Fig. Sot, ignorant.
intorslon, s. f. Bot. Iniorsion: phénomène offert
par certaines plantes qui pour s'élever serrent
^étroitement les végétaux placés dans leur voisi-
nage; en roulant autour d'eux leurs lises Qexi-
I qui n a pas été traduit.
I lutrafollado, da. adj. Inlrafolic ; qui est entre
les feuilles-
Intramuros, loe. adv. Iiitra-muros; mots latins
qui signifient dans l'oîi. emic des murs. On les
emploie en français et en espagnol pour signi-
fier dans l'enceinte d'une ville.
Icitrúnro, nea. adj. inus. V. \ntcrno.
intransitaitle. ailj. Inacces>iblc ; impénétrable,
impracticable, en parlant d'une montagne, d'une
forêt, d'un chemin, etc.
liitranNitad», da. adj. inntransita-do- Impar-
couru; (}ni n'a pas été parcouru.
intrauMitivo, va. adj Gramm, Intransilif; se dit
des verbes neutres, lesquels expriment des ac-
tions qui ne passent pas hors du sujet qui agit
comme: dinor, sou|»cr.
Intransmuiabilidad, s. f. iuntransmutabili-
daihl. Qualité déco qui est immuable.
Intran.xmutable , adj. i)intransmoiita-bli>. I)i-
dact. Iniransmuablo; qui n'est pas susceptible
de transmutation. V. \nmntable.
Intran.smutado, da. adj. inniransmouta -do.
Didact In'ransinué; qui n'a pas subi de trans-
mutation.
lntran.<i|>Hrenela, S. f. V. Intrasparencia.
Intransportable , adj. V. Intraspor table.
Iiitrapelvitrocantcreo , rea.adj. tnn-f rn/xiivt-
trokanlè-réo. Anat. Inlrapelvitrochantérien; se
dil d'un des muscles de la cuisse. Semploie aussi
adjectivement.
Intrasparencia , s. f. inntrasparén-zia. In-
transparencc ; qui manque de transparence.
lntrasportablc,adj. inntrasportablé. Intrans -
portable; qui ne peut être transporté.
Intratable, adj. inntrata-blé. Intraitable; en
parlant des personnes , rude, d'un caractère dif-
ficile, avec qui on ne peut traiter. S'applique
aussi aux choses, i Dur , qui n'est pas maniable,
en parlant des métaux. || Impraticable, en par-
lant d'un chemin. |1 Inabordable; qu'on ne peut
aborder.
Intratado , da. adj. inntrata-do. Intraité; qui
n'est pas traité.
Intra-uterlno, na. adj. inntra-outéri-no. Mé-
dee. /ulra-utérin; qui a lieu à l' intérieurdc l'u-
térus.
Intravertcbrado, da. adj. inntravertebra-do.
Zool. /ntravertébré; dont l'appareil osseux esta
l'intérieur du corps.
Intrazado, da. adj inntraza do. /ntraeé; qui n'-
est point tracé ou frayé.
Intrépidamente, adv. invtrépidamén-té. /ntré-
pidemcnt , d une manière intrépide.
Intrepidez , s. f. inntrépidezz. /ntrépidité; force
extraordinaire de l'àme qui lèleve au-dessus des
émotions que la vue des grands périls pourrait
exiler en elle, jj Iconol.L'intrépiditéestreprésen-
tée sons les traits d'un jeunehorame vigoureux,
INI
7tíl —
INT
>èlu de blanc et du rouge , les Lras nus , dnns l'-
action d'attendre el d» soutenir l'assaut d'un
taureau furieux.
Intrépido, da. adj. íf!f(//t'-/)ído. Intrépide; qui
ne craint pas le danger. .Se dit au»si en |>arl int
destilóles.— Valor iittrépiilo; valeur intrépide.
Inti-epidu, s. m. llist. Intrépide; noinqiion ilon-
iiail aux membres d'une eoterie de g.>lanls foil
en renom a la cour de L<>»\> XIII,
liiti ibiitar. V. a. inus V. Atributar.
■ iitribiitiirio, via. adj. ixiilribuiila-rin. lui ribn-
taire ; qui ne doit aucun tribut.
■ iitrlcuble , adj. inus. V. \ntrincable.
■ntrirucioii , S. f. ¡nus. V. li>trinC(tcion.
aiitricad»nii'nte,adv.inus. V. I"i' inradamente.
Iiitficaaiii'nto . s. m. inus. V. ¡ntrincainte'iio.
Ititficar , V. a. inui. V. \ntrinrar.
■iitrloaria , s. f. iimtritii-ria. Poss. Intricarie;
genre de polypier nouvellement découvert.
Iutri;;u , s. r. inntri-ijtt. Inlngu.;: pralujai' secrè-
te qu'on emploie pour faire réussir ou pour fairu
manquer uiieaffaire;conduile détourné ■ desgens
qui clierchent à s'avancer, à parvenir ou à nuire
à leurs adversaires. j)ar la cabale et d'obscures
manœuvres. | Inlrigue; se dit dans un roman,
d'une coMibinaison de circonstances , d'incidenls
et de caraclèies qui éveillent dans l'esprit du lec-
teur l'intérêt et la curiosité. Dans une œnvre ilra-
uialiqueon appelle aussi inii i /ne V'S divers in-
cidents qui furment le nœud d'une pièce el jet-
tent le spectateur dans rincerlitinle du déiiouc-
mciit. = Com';(/ia de intriria: cnuiédic d'intrigue
celle où l'auteur s'attache surtout à iniéres^cret
a amuser par une action rortcmcnt intriguée, et
parla multiplicité et la variété des incidents. 1|
Intrigue; se dit au>si d'un commerce secret de
galanterie.
Iuirl;;ndui- , r«. adj. innlr'i(]aili>r. Inlriceur ; cî*-
lui qui intrigue. S'emploie aussi substantive-
ment.
intrlijaiiti'. [larl. pi es. du V. Intri ¡ar. Intrigant;
qui intrigue. | \dj. Intrigant ; (jui s'occupe d'-
inlrignes ; (jui emploie sous main tous les res-
sorts, tous les moyens. licites ou non, nécessai-
res pour atteindre sou but. S'emploie sul>stauii-
vement.
lutri;;»!', V. ». inntrttjar. Intriguer; embarras-
ser, ini|uiéier, donner à penser. || v. n. Intri-
guer; faire des iiitri>:urs.
liitrl^affc*, V. pron. iutriqar-S''. S'intriguer; se
donner delà peine pour faire réussir une affaire.
iutrig;uiiln, s. f. di:n. do utrija. Intri^jolerie;
petite intrigue.
■ntriiieaitSo, aà].inntrin!:ablc. Mêlé; embrouillé,
confus.
liiti-iaicarion , s. f. inntrinka-zion. .action do
nièlcr; de confondre.
flutrlncailasKontc , adv. inntrin'ddnmcn - té.
Confusément; d'une manière cmbrouillL-e.
Eiitrinraiiilfiitu. S. i\\. V. \iitriiicncion.
■ittrincuf, V. a. inntiinnkar. .Mêler; embrouille:;
coiifoiiilre. Il l'ig. r.onfondrci rendre obscur, en
pailant des pensées.
ei9ti-iiioai-Hc>, V. pron. í»ifn'nfa(-ít5. S'enchevêtrer,
sMUfilie dans l'embarras.
IntriiiMi'rainoittc, ndv. V. Iitteriormenle. y In-
trinsèqueiuent; d-uno manière intrinsèque.
Inii'iuMccu. ca. adj. inlrisé-ho, lulriusè [uc, qui
est au dedans de quelque chos? , qui lui est pr o-
pe etes>enticl. i| Y'^tlor intrimeco, valeur iiitriu-
séque. valeur des objets indcp> ndante de nos
conventions, de nos caprices. ;] .\nat. Inlrinié-
que: se dit des muscles intérieurs de certain»
organes. |1 Fig. Ta<iturne; caché, dissimulé. ||
Fig. V. \n'imo. || Prat. inus. V. Judicial.
Iiiirito, s. m. inntri-to. Miner. Intrit ; roches
mélangées dans le-quelles une espèce minérale
est ciinenice avec d'autres par une paie.
Iictrudiaccu»!!.^. f. intrudxi'.ii'inn- Introduction,
action d'inlioduire «(uelqu'un. Il Litler. Intro-
duction; sorte de discours préliminaire qu'on
met à la tète d'un nuvrage et qui est destiné soit
à expliquer le but du livre, soit à mettre le lec-
teur au courant de certain- faiisquien facilitent
l'inlellig'-nce. || Introd.iciion; se du encore de
l'action d inlrndiiire, de faire entrer une chose
dans une autre. || Mus. Inirodurtion, morceau
de inu-ique d'un niousement grave, composé
d'un p;'tit nombre de phrases, souvent même de
quelques accords sideimels destinés á annoncer
le premier allégro d'une symphonie, d'une ou-
vertur" ou de toute autre pièce instrumentale.
Il Introduction; se dit aussi d'une suite de mor-
ceaux de cliaiit et de chœurs qui vient iininedia-
lement après louvertiire el qui sert d'expositiou
ou drame. | /niroduciion; aiies auprès de quel-
qu'un. Il loiroducii iii d i.n usag '. d'une loutume
clranjière. !| Fig. introiluciii)n;appliqué aux cho-
ses morales, aux sciences se prend pour acliemi-
nement, et désigne ce (¡ui sert de préparation, ce
qui prélude.
Iiitrudiieldo, da. part. pass. du v. Introducir .
Intro hiit, e.
Iiiti-oilueidof, i-a. s. inus. V. Jnlrodactür. \ V.
Iife(ed:>r.
Inti-odiicii*, V. a. innt'odnazir. Introduire; faire
entrer, conduire quelqu'un dans un lieu. |1 In-
troduire; particulièrement, procurer l'admission
dans une cour, dans une nui-on. d ans une so-
ciété, donner accès au(tré3 de quelqu'un. || In-
troduire; faire llgurer un personnage dans ua
dialogue, dans une pièce de ihcàlre , faire entrer
dans un ouvrage de hart une partie qui n'y lient
pas cs.-entie!!ctncnt. Il Iiilioduire ; faire cnlrci
une chose, dans une antre. l| Introduire ; faire
pcîtélrer, faire entrer avec precaultion , comme
une sonde dans la vessie. | Fig. Ii'.trodiiire;fairp
connaître, mettre en usage, laire prcnilrc faveur.
Introduire; O'uener, déierniiner. u Indoducir in-
cidenie.1 en un ylcito; iaci-lonter: faire nailr;.-
des incidciils. || introducir mercancias; impor-
ter des marchandises.
latrodiicirNo. v. proii. inntrodouiir-sé. S'intro-
duire; être introduit. | S'introduire; introduire
soi, pénétrer dans. H S'intr doire lé^iproque-
ment. | S'insinuer par son exorde dans U bieu-
veillonce desHuditeurs. liScinilcrdc ce qui inr
nous regarde pus
liid'ixliirto, ta. adj. inus. V. HaLituado acvs^
tum'ha I».
In(r;Ml(ictor. m. s. inntrodnhtor. Introductrui;
celui qui uitr.'duil. || Introdnc'.nr de emb ijadj^
reí: intrirducieur d'unibassadeurs. oPlcier doni
la fonction est d'introduire les ambassadeurs.
lutrndiictoi'lo, ria.adj. ifMifríirfoií'if j-i » '• Inlrw-
ductoirc; qui a rapport à l'introduction. J Jrisp
INT
— 7«)-2 —
INC
/airuduclif, se dit de ce qui sert d'intruducliüii
à une procédure.
Introito, s. m. inntroi-(o. Intrüil; prières que le
prêtre dit à la messe, quand il est inonlé ù l'au-
tel, et qui sont chantées par le chœur au com-
mencement des grandes messes.
Intronioternc, v. pron. inus. Entrometerse.
■nlroprltíiiiptro, S. m. inntrnp Ivi-métro. In-
tropcIvinK'trc ,- inslrumenl destiné à mesurer
l'étendue des détroits du bassin.
lalroplon , S. m. inntropion. Méd. Intropion;
renversement des paupières en dedans.
lutrornc, adj. inntror-sé. Bol. Inlrorsc; qui est
tourné en dedans.
ialroMpectivo, \a. adj. inntrospékti-vo. Inlros-
pectif; qui examine l'intérieur.
■utninioii, S. f. inntrousiion. Intrusion; action
par laquelle on s'introduit contre le droit et la
forme, dans quelque dignité ecclésiastique, dans
quelque bénéfice, et par extension, dans quelque
chargé, dans quelque compagnie.
■utriiHo, «a. adj. inntrou-sso. Intrus; établi par
force, par ruse ou contre le droit ei sans titre,
dans quelque dignité, ecclésiastique. |i Intrus;
par extension, se dit d'une personne qui est en-
trée dans quelque place, dans quelque emploi,
sans y être légitimement ap|telée. S'emploie aus-
si substantivement. || Vam. Intrus; se dit de <e-
lui qui s'introduit quelque part sans avoir qua-
lité pour y être admis. 1| s. m. Hisl. Intrus; s'est
dis en France, des prêtres assermentés ou cons-
limtionnels , c'est-à-dire qui avaient prêté ser-
ment à la constitution civile du clergé.
IntMin, s. f innt-sia. Bot. Intsie; genre de plan-
tes de la famille des légumineuses, originaire de
l'île de Madagascar.
■ntsIAcea.*, z. f. pi. inntsia-iéass. Bot. Intsiées;
tribu de la famille des papilionacécs, qui a pour
type le gertre intsie.
■ntdláceo, cea. adj. intilsia-téo. Bot. Intsie; qui
a rapport au genre intsie.
lutulclon, s. f. inntouizion. Théol. Intuition, vi-
sion intuitive. Se dit proprement de la vision de
Dieu, telle qne les bienheureux l'ont dans le ciel.
llPhil. Intuition; connaissance, claire, directe,
immédiate des vérités qui, pour être saisies par
l'esprit humain, n'ont pas besoin de l'intermé-
diaire du raisonnement. Il Intuition; on entend
quelquefois par ce mot, une source surnaturelle
de connaissances que l'on attribue à quelques
êtres privilégiés. |! Intuition; par extension se dit
de toute étude qui coûte peu de peine et d'ef-
forts. Il Intuition; se dit dans le système de kant,
de la représentation particulière d'un objet, fut-
mée dans l'esprit par la sensation.
lutuUivnnieiite, adv. inntouitivamén'té. Intui-
tivement: d'une manière intuitive.
Intuitivo. \a. adj. inntouiti-vo. Intuitif; se dit
de la \ision. de la connaissance claire et certai-
ne d'une chose. || Philos. Intuitif; qui concerne
rintuition; se dit d'une aperception du vrai, fa-
cile, imméiliate, spontanée. Il Hist. Escuela en-
*»\\^VC' ecolo intuitive, chez les .\rabes, écle de
philosophie fondée, au milieu du XII. e siècle,
par Ebii Baia, dit Avcnpar, et continuée parTo-
phail de Cordour, die osi opposée à l'école ra-
tlorialiste, La philosophie imuilive fut aussi in-
troduite ,:n France, an XV. e, siècle, par Gerson;
elle opéra une réaction contre les «■ublililés dm-
lectiques des réalistes et des nominnu.
■ntliito por}, adv. Attendu, en considération, en
e^ard.
■iitiiitii, s. m. inus. V. Vista, ojeada, mirada. |
Por iutuilu. adv. V. Por intuito.
IntuiiieMcrnclu, S. f. inntumésién-iin. Pathol.
Inlumescenre; toute augmentation de volume
du corps ou de quelques unes de ses parties. |
Fig. liiluinesience; se dit du flux de la mer.
Intiirliadu, «la. adj. tnr((our6a-(io. Introuble; qui
n'est pas lidublé.
lutuitiiMrepcion. s. f. inntoutsounépiion- Phys.
Intususceplion; acte par lequel les matières, qui
doivent être assimilées, sont introduites dans l'in.
téiieur des corps organisés. pour y être absorbés
et seivir a la nutrition. || Méd. Intu'^iisceptioo;
entrée contre nature d'une portion d'inlestia
dans un autre, comme il arrive quelquefois dans
la passion iliaque.
Intiiiii, s. m. inntoumm. Bot. Intoum; plante de
la famille des corymbifères, du genre bellis. On
se sert en Guinée du suc de cette plante pour
augmenter la couleur noire de la peau.
Iiiiila, s. f. inou-la. Bot. Inule; genre de plantes
de l'ordre des sjnanthérées.
Inùlt'aH, s. f. pi. inou-léass. Bot. Inulces; tribu
de plantes de la famille des synanthérées, ayant
pour type le genre inule.
liiiileo, Ica. adj. inou-léo. Bot. Inulé; qui ressem-
ble à une inule.
Iniillita. s. f. inouli-na. Chim. Iniiline; espèce
d'amidon découvert dans la racine de l'inule hé«
lénioii, et qu'on a appelée aussi hclénine, planti-
nc. njanihine, inuliic.
Inulto, ta. adj. inoul-to. Qui demeure sans vcn-
gi aiice.
Iniimeriditd, S. f. inus. \nnumerabilidadd.
Inundación, S. f. inoundaiion. Inondation; dé-
bordement d'eaux qui sortent de leur lit, qui
submerf-ent un pays. || Fig. Inondation; envahis*
sèment d'un pays par une grande multitude de
pejples. I Inondation; se dit par dénigrement en
parlant d'écrits.
Inundado, lia. part. pass. du v. inundar. Inon-
dé, e. S'emploie adjectiv. | s. m. Ornith. Inon-
dé; oiseau qui est une espèce du genre des queues
aiguës.
■ nnndancia, S. f. inus. V. Inun^facion.
Inundar, v. a. inoundar. Inonder; submerger,
couvrir entièrement d'eau un terrain, un pays.
Il Inonder; se dit par analogie de l'action d'une
multitude de peuples qui envahissent un pays.
inundarse, v. pron. inoundar-sé. S'inonder; fai-
re tomber sur soi une grande quantité d'eau,
s'abrenver, être inondé.
Inunirornio, adj. inounifor-mé. Inuniforme; qui
n'est pas uniforme
Inunirornieniente,adv.trjoun//'orm¿m¿f»-í¿.Inu-
niformcincnt; d'une manière qui n'est pas uni-
forme.
Inurhananipiitc , adv. inourbanamén-té . Sans
|)olitcssc.
innrbaniditd, S. f. inourbanidadd. Inurbanité;
défaut d'urbanité.
Inurbano, na. adj, inourha-no. Impoli ; gros-
sier.
Inusado, da. adj. inus. V. inusitado , desusado
INV
763 —
INV
■nunitadaiueiitc, adv. inou»»itadamén-té. Cou-
tre lusage.
Inusitado, da. adj. inoussita-do. Inusité; qui
n'est pas usité, hors d'usage.
■nu.%tion, s. f. inoHStion. Méd. Inuslion; brûlure
intérieure.
InuMunI, adj. inoussoual. Inusucl; qui n'est point
usuel.
■«util, adj. inoii-til. Inutile; qui n'est on ne peut
être d'aucune utilité, qui ne sert à rien, qui ne
rapporte aucun profit, aucun avantage.
Inutilidad, s. t°. inoutilidadd. Inutilité, manque
d'utilité. Il Inutilité; chose inutile, superflue.
InutllÎMimumvnte, adv. sup. de Utilmente.
Inútilísimo, ma. ndj.sup.de Util.
Inutilizrtblo. adj. inouliliia-blé. Inutilisable; qui
ne peut être utilisé, dont on ne peut tirer encu-
ne utilité.
Inutilizado, da. part. pass. du V. inutilizar. Inu-
tilisé, e. S-emploie adjectv.
Inutilizar, v. a. inoutiliiar. /nuliliser; rendre
inutile.
Inútilmente, adv. inoutilmén-té. Inutilement;
sans utilité, en vain, sans profit.
Invaelablc, adj. turtviizia-6Í(^.Inversable; qui ne
peut être vcr.sé.
invariluntc, adj. /nchancelant; qui ne chancelle
pas. Il /nvacillant; qui ne vacille point.
Invadeable, adj. Inguéable; qu'on ne saurait pas
ser à gué.
Invadido, da. adj. et part. pass. du V. invadir.
Envahi, e.
Invadir, v.a. Envahir; prendre tout d'un coup,
injustement, par force ou par fraude un pays ou
quelque canton. | Envahir; se mêler, faire une
invasion dans une propriété qui appartient à
autrui. Il Fig. Envahir: abroger le droit d'inter-
venir dans les nITaires de quelqu'un; envahir la
souveraineté, l'autorité etc.
Invaxinaolon, S. f. Chir. /ovasination; introduc-
tion contre nature d une portion dintêstin dans
celle qui la précède ou la suit.
■nvasInai'He, v. pron. Médec. S'invaginer; se dit
des intestins dont une partie s'introduit dans
une autre partie.
invaleroMo, sa. adj. Invaleureux; qui manque de
valeur.
Knvaietudiuarlo, adj. liivaléludinaire; qui n'est
pas valétudinaire.
Invalible, adj. Invaiable; qui n*est par valable;
qui ne doit pas être reçu en justice.
Invalidación, s. f. /nvalidation; action d'invali-
der. Il Atteinte, action, fait qui porte contre les
loie, contre les privilèges, etc. | Prat. Invalida-
ción de un íjcío;.résolution d'un acte.
Invalidad, V. Nulidad.
Invalido, <la. adj. inva-lido. Invalidé; qui est
rendu nul.
Inválidamente, adr. Invalidcment; d'une maniè-
re invalide.
Invalidar, v. a. Invalider; rendre nul; déclarer ,
rendre invalide.
Invalidante, v. pron. innvalidar-sé. Etre in-
valide.
Invalidez, s. f. Invalidié; manque, défaut de \a-
lidité.
Inválida, s. m. et adj. inva-lido. Invalide; infir-
me, qui ne saurait travailler, ni gagner sa vie. ¡j
Mil. Invalide; soldat qui a été blesé ou inutiiisA
à la guerre et qui jouit d'une pension ou lr»i-
tement. | Invalide; nul, qui n'a pas les qualités
requises pour être reçu ou produire un effet.
Invalor, s. m. Invaleur; défaut de prix, de va-
leur.
Invuriabilildad, S. f. Invariabilité; qualité de ce
qui est invariable.
Invariable, adj. Invariable; qui n'est pas variable,
qui ne change point.
Invariablemente, adv. Invariablement; d'une
manière invariable.
Invariacion, S. f. Invariation; manque de varia-
tion.
InvHriudamente. V. Invariablemente.
Invarlado, do. adj. Invarié; qui nest point va-
rié.
Invasion, s. f. innvassion. Invasion; entrée su-
bite d'une armée dans un pays auquel on n'a
pas préalablement déclaré la guerre, j Fig. In-
vasion; se dit de tout ce qui se répand, qui s'em-
pare d'une chose. I Médec. Invasion: débout de
la maladie; symptômes par lequels elle se décla-
re. I Invasion; entrée d'une maladie contagieuse
dans un pays.
Invasivo, va. adj. Invasif; qui appartient à l'in-
vasion.
Invasor, ra. adj. Envahisseur; qui envahit. Se dit
aussi des choses.
Invectiva, s* f. Invective; discours amer et vio-
lent, expression injurieuse contre quelqu'un ou
contre quelque chose.
Invectivar, v. n. Invectiver; dire des invec-
tives.
Invectivo, va. adj. Invectif; qui sert à tri-
mer-
Invehido, da. part. pass. du V. invehir. V. Cd
verbe.
Invehir, v. a. inus. Dire de sarcasmes; invectiver
quelqu'un.
luvejado. da. udj. Invexé; qui n'a souffert
aucune vexation.
Invencibilidad, s. f. Invcncibilité; qualité de ce
qui est invincible.
Invencible, adj. Invincible; qu'on ne saurait pas
vaincre.
Invenciblemente, adv. Invenciblement; d'une
manière invincible.
Invención, S. f. innvéniion. Invention; faculte
d'inventer, disposition de l'esprit à inventer, il
Invention; action d'inventer. || Invention; chose
inventée. | Invention; moyens, procèdes ingé-
nieux. ¡I Peint. Invention; partie de la composi-
tion qui consiste dans le choix des objets et des
moyens que le peintre emploie pour représenter
son sujet et exprimer sa pensée. | Litlér. Inven-
tion: action d'imaginer des sujets convenables,
d'y découvrir, dy saisir, d'y développer ce que
n'y viiii pas le coininiiiules hommes. || Hist. Ec-
cles. Iiiveniioii; une des quatre fêles que les re-
ligieuses de l'.Viinonciaile célèbrent en l'hon-
neur de Marie. I.n ùnritrion de la santa crui,
l'invention de la Sainte Croix. | loc. prov. Vi'ci''
de invención. V. \ndustria. \ V. Hallaigj. Il
Trtunpeiie. artifice. V. Engaño.
inveticionero, ra. S. innuem'wné-ro. V. ]nvfn~
tor. \ V. Eubuslero. Engañador. W Dorloteur!
min^udier qui aime à dorloter, à faire dcsmin»n-
INV
— 7f).'» —
INV
dcriffi.
Invouditolc, adj. Invendable ; qui nt {leul 4trc-
vpiidii.
Invciidldo, rta. adj. Invendu; qui n' a pas úlé
vendu.
Iii«<>iirrahlc, adj. liivén rabio, qui n'est pas vé-
nérable.
Inven fiiililo , adj. innrévfia-blL Invcngenblo;
qu'cin ne saurait vcn(;er.
■ iivfiisa<ro, «lu. ;iilj. Itivengé; (jui n'a i>as été
venf;i'.
iiivi-nllilo. iulj. ;inc. Se dirait de ce qui était in-
trouvable.
liivftilr, V. n. anc. Trouver; décoiivrir. une chose
que l'on ehcichait.
Igtvciitiirloii, nnc. V, Invenrion.
Invriiditio, ««a. adj. et part. pass. du. V. inven-
tar. Inverné; e.
Invciiiador. vn. s. Inventeur: celui , celle qui
invente. ¡| !MUh. Inventeur; surnom de Ju-
piter.
iHvrittnr, v. a. Inventer; trouver que!»iue chose
dingi nieux par la forée de son esprit, de son
imaginaiion. 1| Inventer; supposer conirouvcr. ||
Innventnrse , v. pron. S'inventer; élre in-
venté,
luieiitariadn, d». adj. et part. pass. du V. In-
ventariar. Inventorié, e.
inventariar, V. a. Inventorier; mettre dans un
inventaire.
Inventario, s. m. iniit^nfo-no. Jurisp. Inven-
taire; rôle, nii'moire. étal, catalogue daii< lequel
sont enumeres et dérrils. article par article, les
biens, meubles, titres, papii-r^^ d'une personne,
d'une société etc. ] (^-omni. Inventaire, évalua-
lion au prix courant de toutes lis marchandises
qui restent en ma|.'asin, de toutes les valeurs
capitales, machini's, matériaux, eic. 1 Mar. In-
ventaire; état divisé par article, aflércnt à cha-
que maître ou autre comptable d'un bâtiment,
de tous les objets qui composent iarrimag;e. la
uiillurc, le gréement. la voilure, l'artillerie, les
embarcations, l'ameublement, les voiles et au-
tres approvisionnemenis qui composent l'ar-
mement d'un bùtiment. Il Jurispr. Inventaire,
procès-verbal contenant l'énumération de tons
les objets dont il importe do constater l'existen-
ce. I ILiat annuel qu,' donnent de leurs biens les
chevaliersdes ordres militaires. | Henenrin de
inventario: bénéílce diiwentaire^ t;)culté ac-
cordée à un héritier de ne paver les dettes de la
succesion que jusqu'à concurrence de ce qui est
porté dans l'inventaire. || loc prov. fam. Á bene-
ftrio de inventario; se dit pour désigner l'aban-
don qu'on fait de quelque chose.
Inventive), s. f. invéhli-va. luvenlion, faculté
d'inventer. || iiius. V. Invenrion.
Inventivo, vn. adj. innvènti-vo. Inventif; qui à
!a faculté d'inventer.
Bnvv>nto. anc. V. Invención.
Bnventoi- . m, g. ijj.nt'ènioi'. ln\ enteur, celui
quia inventé.
lnv.>rdAd, s. t.intxrérdadd. Invérité; manque de
vérité; mensoufie.
Jinverornndo. da. adj. inus. innvèrékovn-do.
Déhonté. impudent; qui méconnaît les règles tie
la pudeur.
Inrei'otiimll, adj .innv^rns£i-niil. Tnvraissembla-
ble, qui n'a pas de >raiscmblance, manque d«
vraisseiulilance.
■ nVei'ONlmllltiid. V. Inveroiimilitud.
Inveriiueiilo, s. m. innvérna-liotêlo. Uiveniacle;
lieu couvert oit l'on garde les fleurs pendant l'hi-
xer.
Invernada, s. f. innvé'na'da. Ilivernade; action
de pa'.'-er l'lii>er. I, Hivernage; saison pluvieu-
S'' des I (•;:i.iiis éijiiiiioxiales.
Iiivrriindero. s. m. inn> i-rnadé-ro. Kieu d'hi-
veriia;;e. oii passent I hiver les bestiaux, parli-
ciiliereineni les merinos.
Invernado, «la. adj. e) part. pass. du V. inver-
nar. Hiverne, e.
I:iveriial. atij. tniivérnal. Hivernal; qui appar-
tient a l'hiver. | But. Hivernal; qui vieni pendant
rhi\er.
Invernales, s. m. pi. innvèrna-léss. Age Hiver-
naux, nom donné aux graines (|uo l'on sème
avant 1 hiver,
■nvernaeion. s. f. iunvernarinti. Hivernation;
temps froid pendant l'hiver. | \. Uirernacion.
liiv«M'i>aiit«>. s. m. innvérnnn-tè. Hisl. ecclés.
Iliveriiaiil- nom des pénitents plus coupables
aux'|uels. dans les premierstemps du christianis-
me, il était défendu d'entn r dans l'église.
Invernar. V. n. ifiHi¿r»iar. Hiverner, se retirer
les troupes aux quartiers d'hiver. | Zocd. Hiver-
ner, passer l'hiver les bestiaux dans les lieux
(l'iiixernage. |i v. a. Agr. Invernar las tierras,
hiverner les tci res. leur donner la dernière labour
avant l'iiivcr. || Mar. Hivenu'r, rester dans un
lieu eloi;;né ou sur un coté opposé à celui où
l'hivernage doit commencer, pour toute le temps
de celte mauvaise saison.
Invci-nixo, '/.a. adj. innvcrni-io. Brumal: qui est
ii'usa;,'e en hiver, | Fig. y fam. Se dit des ani-
maux snji'ts au Iroid. que l'hiver fatigue.
lll«ero^iimil adj. innvèrn.ssi-niil. Invraisemblable
(jui m iiique de vraisemblance.
InveroNlinilntiitl. s f. innvèrossirnilitnudd. In-
vraisemliiance. manque de vraisemblance.
InveraMiniilsncnie , adv, invèra.'isimilincn-tè .
Invraisemblablemant, d'une manière invraisem-
blable.
Inversamente, adv. innversaménn-tè. Inverse-
ment, d'uiii'maniére inverse.
InverNiou.s. f. wioiersion. Inversion, renverse-
ment, dérangement de l'ordre, ii Gramm. Inver-
sion; sorte de con-truclion des mots que les
gram nairiens appellent aussi construction
libre. I Mus. Inversiim, qui consiste ¿reproduire
un trait quelconque de mélodie en prenant les
notes dans un ordre renverse. liMar.elart.mil.
Inversion, renversement d'wne formation d'un
ordre de bataille etc.
Inverso, sa. adj. innvir-so. Inverse, opposé, ren-
verse par rapp!;ri à l'ordre, au son a la direc-
tion actuelle lui naturelle des choses. || Bot. In-
verse; se dit des anthères, quand la suture des
valves est tournée vers la circonférence de la
fleur. =r Inverse, se dit de la radicule, lorsqu'elle
est tournée du côté diamétralement opposé au
hile. Il Gramm. Inverse, se ditd'une proposition
dont les termes si)ni en ordre inverse. | Mathém.
Inverse, se dit d'un pmljlème, d'un théorème,
dont les termes sont dans un ordre inverse.il
Philol. Tnverfp. se dit d'une des sortes des rs
INV
765 —
INV
raclères de l'ccriture cliinüise. | iMiys. Inverse, »a(irait vaiiiei e.
scdit pour exprimer IV'Iat actufl ou la loi des invictorlos.'imeiite, adv. tnvi'.rorto-«farn¿»- (^.
variations duiiie iho.se qui auj,'menle ou qui di-
minue. Il adv. A la inversa, parinversion dune
manière inserse.
Invei-.tto-hiiKi-iiiiuliir. adj. inntersobinn rinnon-
lar. .\iiiKT. Iiiverso-l)iMo-aimiilaire. se dii d'inio
variété en prisme hcxoèdre réfjulier dont la ba-
se est lonloinnée d'un ran^ de lacelles dispo-
sées en anneau; (¡ui résulte d'un décroi'.-crnent
par deux rangées en liiiuleur >ur lesbtnds de la
nicnic base, ce qui dmiiie l'inverse du cas oii la
déiroissanee a lieu (lar deux ranimées.
■ iivor.'wo-iuar^iiiailo. «la. adj. innvcrsn wari)- '
hinn-ilo. Miner. Invcrso-éniarjiiné. se dit d'une
variété de ehaux tarboniilée qui présente la l'or-
me de l'inverse, éinarginé aux bords pnr des
faces primitives.
Iiivcrtfiirad'.t, «Iti. adj. intnC! lèbra 'lu. Zool.
Invertébré qui n'a point de vertèbresoii de sque-
lette intérieur. ,
liivMi'tidu, du. adj. <'t part. pas. du V. inuertir.
Interverti. ¡ Invertí; qui est renversé symétri- .
(luemeiit. i
Invertir. V. a. ¡nnrèrtir. Intervertir; déranger, ;
ren\erser l'ordre||lnterverlir; transposer, chan- ;
ger de phu i; di'Si'ns. de côlé. || Employer, dépen-
ser, destiner à un autre usage.
InvcNihIc, V. Invisible.
liivcMtido, di«. adj. et part, pas, du V. investir.
Inxes'i. e.
Invetitid«ii-a . s. f. innvestidnu-ra. Investilnroî
action par lai]uelle on investit queliiuun d un
lief, d'une dignité ecclésiastique. || Hist. Quere-
lla <te las i'iv.'sdtluras: querelle des investitu-
res; guerre celebre (jui s'elevn au XI siècle entre
les papes et les divi'is souverains d'Kuroiie.
Invi'HliKiible.adj. intivsstifia-blé. Investigable;
inipcnelralde : qu'on ne < eut pas pénétrer, dont
on ne peut faire l'investigation.
inve«tis;acl<ni s f.Iinestigestion; recherche sui-
vie sur quelque objet.
liiv(>.«tiu<idi>i'. rd. s. innvestigador. Investiga-
teur, qui la.t des recherches suivies surquelque
objet.
lii\cMtiKnr, v. a. Faire des recercber suiviessur
quelque chose.
iiivt'Mtir. V. a. Investir; donner ou ratifier avec
certaines formalités, avec qu''lques cérémonies.
Il Investir; revêtir; mettre en possession d'uu
pouvoir, d'une autorité quelconque, j anc. et
vulg. V. Einbrsiir.
Iiivcleradniiit'iite . adv. innvélera-damin-té ■
D'une maniere invétérée.
Invotfi-iidi». da. adj. cl part. pass. du v. it;veto-
rar. Invétéré, e.
ln\ iclia icusement, d'une manière invicturieuse.
■iivintoi'iwHA , HO. adj. iitvi torio -stn. Inviclo-
rieux; qui ira point obtenu la victoire; qui n'est
p.is victorieux.
■ vividla, V. Iinvidia.
Itividiaila. V. Envidiado.
Insidiar, V. Envidiar.
Iii> idioso. Ma. V. Envidias j.
■ lívido, inus. V. Envidioso.
lut iei'iiito: S. m. dimin. de invierno V. ce mot.
Iiivici-no, s. m. innvier-no. Hivers une des qua-
tre saisons de l'année, qui s'étend depuis l'arri-
v<'e du soleil àluiides tropiques jusqu'à son re-
tour à l'équateur, et pend.int loiuelle le froid se
fait sentir avec plus d intensité, j 1-ig. Quelques
écrivains on d mué ce nom à la vieillese; au der-
nier âge de l'h«mine. '| Fi ula de invierno: fruits
d'hiver. '| .Mil. Cuart-l de invierno; (juarticr
d'hiver. || l'oés. Hiver; année, en parlant de cet-
les que peuvent complei les personnes âgées, [j
Mar. Hivernage; saison de pluies dans les colo-
i nies, pendant laquelle les vaisseaux se retirent
dans les ports bien abrités- || adv. Eh el rigor dri
] invierno; en plein hiver.
Invigilar, v. n. innvitj-hilar. Veiller, surveiller.
avoir snin, exercer lavigilancc sur quelqu'un ou
, sur quelque chose.
Itvivi'dancia , S. f. invú/-/ul(in-zírt. Invigilance;
i mani|ue, défaut de vigilance.
InviKilaiiti', adv. innvig-hitan-fé. Invigilanl;qui
n'est [las vigilant.
lavijilaiicia, V. ¡nvi<]ila>icia.
Invijilaati-. V. Invigilante.
Intiiiacioii. s. f. innvniaiion. rhéol. luMuation,
union de la substance divine de Jésus-Crisl au
vin consacré.
Invt'nriiile. V. Invencible.
Iiiviolaliilidad. s. f. Inviolabilité, qualité de ce
(|ui est inviolable. Il Invio abilite. qualité de ce
I qui est au-dessus de louteatleinte.de toute vio-
lation. Il l'olit. Inviolabilidad de la corona: in-
xiolabilité de la couronne, prén.gative «tiacbéc
à la personne du roi dans une momarchie rc-
présiMiiatixe.
Inviolakio, adj. innvi,da-blé. Inviolable, qu'on
ne peut . qu'on ne doit pas violer. i| Inviolable,
qui est au-dessus de toute atteinte , de toute
violation.
liiviolahtenuMite, adv. innviola-blèmen-tè. In-
violablenient. d'une maniere iiiM<dable.
Inviolado, da. adj. iunviola-do. Inviolé, qui n'»
sDulfert aucune vitilaiion.
lnvioU>ntad;>, dû. a Ij. innvi)lenta-do. Inviolen-
|e, qui ira pis été violenté.
InvetiM-ar.*!'. v. pron. innvHérar-sè. S'invélércr; Inviriud. S. f. inus. Manque, défaut, abîCnce de
vertu.
Iiitirtnoflnniontc , adv. innvituo—ssnmén—tK
Sans vertu, vicieuseioent, d'une manière in\er-
tneuse.
InvIrtnitHn. «a. adj. innvirtuo-sso. ïnvertucux.
qm man'ine de \erlu
laviHibllidad. s. f. innvissihilidadd. Iiivisibibli.
qiinliie de ce qui est invisible.
Invinllilf, adj. Invisible, qu'on ne peut vuir. qui
échappe à la vue. par sa nature, porsn pi't'lfSî*^;
su po'iiion. ou mrnie h fon-eil'» \f i!i»t«nre.
devenir ancien. !l Fi;r. S'invélérer; prendre raci-
ne, en parlant des choses morales |1 Méd. S'in-
vétérer; dévenir de difficile guerison, cii parlant
d'une maiadie.
Inviado, adj V. Enviado.
■ ii'ilar, V. Enviar.
Invicf límente. h\y. innviktamén-té. Invincible-
ment, d'une maniere invincible.
lnvletiBl4tio, nui. adj. supcrl. de invicto V. re
mol.
Iiivl«>to. til ».1j. ifoirih fn lnvit|cihl«: qu'on no
INV
— 7G6 —
INV
Fig. Invisible , qui ne se laisse puiut vuir. ||
Invisible, caché, qu'on ne peut pas dócouvrír. ||
Bol. Invisible, se dil de la pluinule, de la radi-
cule cl de tigellc, lürsíiu'elles no sont pas assez
développées aviUK la ^iTininalion. || Hacerse in-
visible, devenir invi-ible.
■nvÍH¡bio, s. m. initvissi-blè. Ilisl. ecdés. Invisi-
ble, seclaleiir d'Osiiimier de Flaccus llliricus, et
de Swriikfelil, qui ciiseignaienl qu'il n'ya point
d'éf^lise >isiblc.
InviMiltleiiionto, adv, ianvissi-blémèn-tè. Invisi-
sil)leini-nt, (lune manière invisible.
lnvÍMÍ(aflo, du. adj. ùu»u(isiia-</o. Invisité, qui
n'a pas été visité, qui est à visiter.
luvinticndo, part. prés, invar, du v. investir. In-
vestissant.
Invitación, s. f. Invitation, action d'inviter, ré-
sultat de celle action.
Invitado, du. adj. cl part. pas. du v. invitar. In-
vité, c.
Invitador. ra. s. innvitador. Invitateur; celui,
celle qui est chargé de faire des invitations.
Invitor. V. a. Inviter; engager. [1 Fig. Inviter, ex-
citer, solliciter, cxliortcr.
Invitarse, v. pron. V. Convidarse.
Invitatorio. s. m. innvilato-rio. Lilturg. Ca-
Ihol. Invitatoirc: antienne qui se chante à ma-
tines avant le Venite exuliemus.
InvItMtorio, a. adj. Hist. Invilatoire; se dit des
lellrcs que les papes adressaient aux évéques
des villes suburbicaires, pour les inviter à se
rendre à Rome le jour de leur sacre, afln d'y cé-
lébicr le concileromain.
Invocación, s. f. Invocation; action par laquelle
on appelle à son secours une divinité , une puis-
sance surnaturelle. |i Poés. Invocation; prière
que le poète adresse au commencement de son
ouvrage à quelque divinité, surtout à sa muse'
pourenètre inspiré. |1 Diplom. Invocation; for-
mule par laquelle le copiste, ledataire ou le té-
moin d'une charte, dune diplome, etc., deman-
dent à Dieu de sanctifier l'acte qu'il font.
Invocado, du. adj. et part, pass. du v. invocar.
Invoqué, c.
Invocar, v. a. Invoquer; appeler à son secours une
puissance divine ou surnaturelle. || Poés. Invo-
quer; s'adresser à quelque divinité vraie oufaus
se pour lui demander son secours pour bien trai-
ter le poème que Ion entreprend. || Invoquer le
nom de Dieu" de la Vierge, des Saints. || Invo-
quer; citer en sa faveur une loi, un témoina-
ge, etc.
Invocatorio, s. f. V. Invocación.
Iniiocntorlo, n. adj. innvokato-rio. invocatoire;
qui contient une invocation,
liivoicuble, adj. úi«i;oi/.a-6/¿. Didact. Inversa-
hle; qui ne peut pas verses.
involiicelu, s. f. innvolouzé-la. Bol. InvoIuceI|e;
nom des bractées qui se trouvent à la base des
ombelles partielles ou ombcllules.
lnvolue«>lndo, du. adj. innvolouzéla-âo. Bol.In-
volucellé; qui est muni d'une involucelie.
Involución, s. f. Bot. Involutiun; état de ce qui
est involute. | Pal. V. Involucrazion.
luvolucracion, s. f. m«vo/«M/(razion. Didact.
Involulion; assemblage d'embarras, de difficul-
tés, d'obstacles dont on encombre quelque af-
faire.
! Involiicrndo, d«. part. pass. du v. i)ieo/ut-r<if'.
V. ce verbe. || adj. Bot. Involucré; qui est muni
I d'un involucre.
Involurrul. adj. innvolouhral. Bot. Invulucral;
se dit des épines qui naissent sur l'involucrc.
Involucrar, v. a. Didacl. lig. fam. Kntasser des
embarras, ineitre de* "bsiacles, introduire la
conlusioii, le désordre dans une affaire.
Iiivolurriritrnie, a<lj. i nnvolnu kr i for- mè . Bot. In-
viilm rifurme; (jiii a laj'iirme d'un involucre.
liivwiucru, s ni. itinvolou i.ro. Bot. Involucre;
dans une ombelle roinposée, les bradées qui
forment une colleretleala base de l'ombelle gé-
nérale.
Involuutad . s. f. innvoloun-tadd. Involonté;
mnui|iifi de volonté.
liivoluuturlanicnte, adv. innvulounta-riamèn-
lù. Involontairement; d'une manière involon-
taire.
Involuiitnrlcdud, S. {. innvolountarièdadd.ln-
voloiité; maïKinede volonté.
Involunturio, u. adj. innvolounta-rio. Involon-
taire; ;! quoi la volonté ne prend pas ou n'a pas
eu de part.
Involuptlfolludo, du. adj. innvolouptifoUa-do.
Bot. Jnvoluti.foli(' ; qui a des feuilles roulées du
sommet à la base.
InvoluptuoHo, NU. adj. innvolonptouo-sso. Invo-
luplueiix: qui n'est point voluptueux.
Invulutado: «in. adj. innvolonta-do. Bot. Involu-
te; se dit de la feuille considérée dans le bouton
lorsque ses deux bords sont roulés en dedaus,
comme dans la chèvrefeuille.
involullvo, vu. adj. innvolouti-vo. Bot. Involu-
tif; dont les organes iloraux sont roulés en de-
dans d'une manière sensible.
Invikincrnhilidud.s. f. innvuulnèrabilidadd. In-
vulnérabilité; étal, qualité de ce qui est invulné-
rable.
invn'norublp. adj. innvonlnèra-blè. Invulnéra-
ble; qui ne peut cire blessé. | Fig. Ser invulne-
rable álos tirosde lu maledicencia; être invul-
nérable aux traits de la médisance.
invHlucrablpnicnte, adv. innvoulnèrablèmèn-
tè. Invuliiérablemcnt ; d'une maniere invulné-
rable.
Inyección. S. f. l'iniè/izion. Injection; action 4 in-
jecicr; effet de cette action.
Idyectado, du. adj. et part. pass. du v. inyec-
tar. Injecté, e. || Méd. Rostro inyectado: face
injectée; qui est rouge p-ir effecl de l'infarla*
tion du sang dans les capilaires veineux.
Inyecta«lor, ru. adj. innièktador. Injecteur; qui
sert â injecter. Il Injecteur; qui fait des injec-
lions.
Inyectar, v. a. innjètar. Méd. Injecter; faire des
injections, introduire un liquide dans quelque
partie du corpsau moyen d'une seringue, ou de
quelque autre instrument analogue. || Injecter;
introduire un liquide dans certains organes des
végétaux. Il Inyectará uno; injecter quelqu'un.
V. Geringar.
inyeetarne. v. pron. innièktar-sè. S'inyecter; se
donner des injections soi-même. ¡| S'injecter; se
faire des injections deux personnes réciproque-
ment.
Inyector, ra. s.inniè'tor. Injecteur; qui injecte,
qui fait des injeetioni.
lOD
7«7 —
IPK
■uyuneto, ta. adj. et part. pass. du V. inyungir.
V. ce verbe.
luyunslr, V. a. ii\c. inn y un g- hir. Enjoindre; fai-
re injonction.
lo, s. f. t-o.Mylh. lo,; OUed'Inachus. et prêtresse
de Junon. H Poés. le,- Génisse, vache. | Entom.
lo; espèce de papillon,
lobato, s. m. io6a-to. Temps her. lobale; roi de
Sycic,à qui Prélus; roi d"\rgos, envoya Bclléroj
phoii avec desletlres parlesquelles il lepriailde
le fuiie pévir.
loben. s. m. io-bèss. Tempsher. lobés; fils d'Her-
cule et d'une des filles de Tiiespiiis.
locastcit, s. m. iol.ass-tèss. Temps her. locastès;
un des lils d'Eole, qui s'établit sur les rivages de
ritalie.
lodado, «la. adj. inda-dn. Miner. Iodé; qui est
combiné avec le oide.
loilaine, s. f. Myth. lodamc ; mère de Deuca-
lion.
lodanila, s. f. ioda-mia. Myth. lodamie; prèlres-
sede Minerve qui , étant entrée pendant la nuit
dans le sanctuaire du temple, fut pétrifiée par
la vue de la tête de Méduse.
lodidrico, adj. m. iodi-dri.o. Chim. lodidriquc;
se dit d'un acide composé de iode et d'hydro-
gène.
lodico, ca. adj . xodi-ko. lod ique; qui tient de l'iode.
lodido, s. m. iodi-do. (^him. lodide; combinaison
d'iode avec des corps moins éleclronégatifs
quelui.
■odiero, s. m. Ornilh. lodicr; oiseau du Groen-
land,
lotlioHo, sa. &d¡.iodiü-sso. Chim. lodeux; qui
tient de l'iode.
lodofarisentato, s. m. w-do arg-hènta-to. Chim.
lodoargenlalc; genre de sols qui résultent de
la combinaison de l'iodide d'arfrcnl avec les io-
dudos des métaux electro positifs.
lodobórico,8dj. m. ío-í/o i»o-ri/to. Chim. lodobori-
quc; scdii d'un acide double résultant de la com-
binaison des acides iodiqueetborique.
■odociaiiiiro, S. m. io-dozianou-ro. Chim.Iodo-
cyanure; composé qui résulte de la combinaison
d'un cyanure avec un iodure.
lodocloriirn, s.m.io-rfo klorou-ro. Chim. lodo-
chloruro; composé qui résulte de la combinaison
d'un chlorure avec un iodure.
■odoliidrari^irato, s. m. to-do idrarg-hira-tc.
Chim. lodohydrargyrale, genre de sels qui ré-
sultent de la combinaison des acides iodique cl
nitrique
lodorosfórico, adj. m. to-(/o fosfo-riko. Chim.
lodophosphoriqnes se dit d'un acide double ré-
sultant de la combinaison des acides iodique et
phosphorique,
■odoróMforo, s. m. to-do fos-foro. Chim. lodo-
phosphore; combinaison d'iode et de phosphore
avec un autre corps simple.
loduliorico, V. lodoboriro.
lodonitrico, adj. io-do ni-trilto. Chim.Iodonitri-
quc;se dit d'un acide double, résultant de la
combinaison des acides iodique et nitrique.
lodoploiiibuto, s. m. io-dn plomba-to. Chim.
lodoplombate; genre de sels qui résultent de la
combinaison deliodidc de plumb avec les iodu-
rcs des métaux electro positif.
lodoMel. s. m. io-d« sM. Chim. lodusel; combinai-
son des iodures des métaux élertro-nëgatifs ave»
ceux des métaux éleciro-posiiifâ, et cûnsid4ré
comme une clase particulière de sels.
lodoMo, adj. iodo-sso. lodeux; qui tieiîl de l'iode,
loduMHiruro, S. m. Chim. lodosullure; combi-
naison d'un iodure avec un sulfure.
icdoMiiirúrico, adj. Chim. lodosulfurique; se dit
d'un acide double qui résulte de la combinai-
son des acides iodique et sulfurique.
lodratn, s. m. iodra-to. Chim. lodrale; sel for-
mé par la combinaison de l'acide iodhydrique
avec une base.
lodiiro. s. m. iodou-ro. Chim. loJure ; combi-
naison non acide que l'iode forme avec les ba-
ses salifiables et avec les corps simples qui
sont électro-positifs par rapport à lui.
lola, s. f. io-la. Temps, hér. oie; fille de d'En-
ryle. roi d'OEchalie.
■olitM, s. m. Temps, hér. lolas; fils d'iphieclés et
neveu d'Hercule, aida ce héros à vaincre l'hv-
drc de Lerne.
l«>|pnM, s. f. pi. io-léass. Temps hér. lolées; fêtes
instituées en l'honneur d'Hercule et du com-
pagnon de ses travaux, lolas.
loleiiAc, s. et adj. Géogr. loléen; nom des mon-
tagnards delà Sardaigne. qu'on croyait descen-
dre d'une colonie amenée dans celte île par
lolas.
■óleo, s. m. Ant. gr. loléum; lieu à Thèbes où
se célébraient les iolées.
lolicniio, V. lolense.
■oiita.s. m io-lita. Miner, lolitbe; espèce démi-
nerai qu'on appelle aussi Dichroite.
lolito, ta. adj. Dot. lolilhc: se dit d'un bissos
ioliihe parce qu'il communique une odeur de
violette aux pierres sur lesquellps il croit,
lolor, adj. et s. m. Géogr. lolof; nom d'un peu-
ple de l'.\ frique.
loinorgal, Myth. sept, lomergal; divinité des an-
ciens Germains.
■on, Mytb. Ion; nom souvent donné à Jupiter.
lona. s. f. Temps, hér. lone; fille de Naulochus.
Ellle volait sur les grands chemins, et fut tuée
par Hercule.
loue, s. m. io-né. Crusl. lone; genre de la fami-
lle des crustacés inopodes.
lonoln, adj. Crust. lonelle; qui ressemble à une
ione.
louclaM. s. f. pi. Crust. lonelles; famille de l'or-
dre dis crustacés isopodes qui a pour type le
genre ione.
■nnoMla, s. f. Rot. lonesie; genre de plantes di-
cotylédones, à fleurs monopétoles et de la fa-
mille (les légumineuses.
loHln. s. f. Groiir. anc. lonie; province du Pélo-
ponèse. V. lonin.
■onIruMP. s. et adj. Géogr, Ionien; habitant de l'
lonie. Il Ionien: qui nppnrtient à l'ionie ou à ses
habitants. || Filnsnf)S ionienses; philosophes io-
niens. Il Mus. Mndn iiinituse; mode ionien; mo-
de p'irlii ulirr de la musique grecque. 1| Philos.
Dialecto ioniense; dialecte ionien. || V. avec pré
féreiue loríense.
■onop.vida, s. f. Rot. lonopside; genre de plantes,
parasites tl'Ainénque.
■óptrro, adj. Entom. loptèrc; qui ad«saites vio-
¡ûlres uu violettes.
Ipornriinna. s. m. Bol. Ipécacuanha: plQOlc d«^
m
— 768 —
lus
)a famille lU-s i ubiuci-c», uri|{innirr du Brésil.
Il Pliann. Ipécacuaiihat rnciiic de cette plante.
Iponiea, s. f. ipo-méa. liot. Ipumra ; genre de
plantcii 4icolyU'di)iics, à fleurs coni|ilêtes, nio-
nopétalées, régulières, de la famille dcscouvül-
vulacées.
■poiiiopNliln , s. f. Hot. Ipoinopside; plante de
l'Anu'i iqiie du iiurd.
Iplio. s. ni. I|)ii: viiilciit poison quidecoulcde dcu\
ailjies (II- l"ar(liii>el des Indes.
■proa, s. f. i¡ir<'-a. llil. Ipreau; espèce de peu-
plier aussi appelé de la ville d'ipres.
IpNiirioio, a»'j. et s. (léoj^r. et hisl. Ipsariotc;
liabiiaiit d'ipsara. j Ipsariole; (lui apparlienl <i
Ipsara nu á ses hubitanls.
lpMe-di\ÍMlÍMiiie, s. m. Néi)l. lpse-di\islisinc;
ailioii lie ju.er par les paroles du maître.
IpMlilo, adj. i¡)-siilo. liiitoin. Ipside; qui ressem-
ble à un i|is.
IpNiflow, s. m. pi. Entom. Ipsides; tribu de la
famille des coléoptères clavicorncs, qui a pour
t}|)e le genre ips.
Ipso. s. m. Kiilum. Ips; genre d'insectes de la fa-
mille des coléoptères clavicornes.
■ p.<io-ract«, Ipso-laclo; expression adverbiale em-
pruiitéf- du lalin(|ui a le même sijiiiilication en
espajinol quen français.
■pMo-Jiii-e, adv. Uroit. Ipso-jure; expression em-
pruntée du latin qui sijinilie. Sans qu'il soit
besoin de iiou\cllc déclaration.
■pHola,s. f. ip-sola. Comm. Ipsole; espèce de lai-
ne que l'un lire de Constantinople.
ipMiiiio, s. m. Ant. Ipsullius, ipsilius; espèce de
médaillon, de lame dont on se servait dans les
sacrifices, ou li;;ures dont on représentait ceux
ou celles dont ont voulait se l'aire aimir.
IquctiiyM, s. f. Bot. Iquetaya ; plante du Brésil,
dont l'espèce n'est pas encore bien dolermince,
et qu'on mélange à égale dose avec le séné pour
lui enlever son goût désagréable.
Iqiilriii, s. m. iliiriou. Krpét. Ikiriou; serpent
d'une énorme grosseur que l'on trouve à Ca-
yenne.
ir, V. n. Aller; èlre ou se mettre en mouvement
pour se rendre d'un lieu à un autre. | Aller,
s'adresser, recourir à quelqu'un. i| .Vller, s'adap-
ter, s'ajuster, en parlant d'une chose qui est
appliquée à nneauire. || Aller: en parlant des ob-
jets d'habillement. V. Sentar. \\ Aller; se dit par
analogie des diverses parties dont se compose
l'ensemble d'une toilette, d'un ajustement.
Ese panlalonno va bien con ese chaleco; ce pan-
talon va mal avec ce gilet-là. I Aller; concourir
au môme but. Esta bota va con esa otra; ces
dcuï boites vont ensemble. | Aller, avancer,
être en train. Esta obra va bien ; cof ouvrage
>a. El dans un sens tig. s'applique aussi aus
chdsos morales. Il Fig. Aller, pouvoir . devoir.
Su imprudencia va á perderle; son impruden-
ce va Ip perdre. (1 El ¡ nterés va eu aumento; l'in-
térêt 'sa croissanl. || V. Ser. Estar. || V. Apos-
tar. Il Consister, dépendre. || Importer, intéres-
ser. I Etre distingué, diirérenl. | Aller, condui-
re, aboutir. | Se destiner à un étal, suivre une
carrière. Ir paranbnr¡,ido; étudier pour être avo-
cat. ¡ Agir; faire quelque chose, ineltre en mou-
vement. Il Se conjuguer, se décliner, en parlant
d'iju verbe, etc. | Dsns Ips j,.„x. v. Entrar. I
Avec un gérondif marque l'action de.oiiinée par
le \ffhp.lrjurjando. jouer. Ir vendido; être ven-
du. Il Jointa unadjetifexprime la maniere d'aller
ou d'éire. Ir cahnUero; aller a cheval. | Ir por
la acera; aller sur le trottoir. t| /r bien puesto;
être bien placé. || .loint à la préposition a et suivi
d'un iiilinitif. il désigne la fin, l'intention, irá
oirr»ii.irt:rimi.»a,allerà la messe. 1| l'récédéde l'ar-
ticle «/et suni de la prépositiim «, exprime l'a-
tinn prix haine du verbe. .IÍ ir à pagar; au mo-
nmnt di- payer; lors qu'il laul payer. || Ir ade-
lante; aWer en avant; poursuivre une entrepri-
se. Il Ir à los alcances; suivre, serrer de près;
et dans le sens tig. presser dans une dispute,
etc. Il adv. fam. //• al m»lino; se dit de deux jo-
ueurs lorsqu'il S'entendent p lUr en faire per-
dre un troisième. I) ir ci>n alijuno; aller avec
quelqu'un: et dans le sens fig.éire de son avis,
prendre son parti. |i /r ron niíí/aí/o; agir a\ec
attention; avec crainte. = /r porpnn: aller cher-
cher du pain. || //• trus ahjunn ; courir après
que|(|u-un || Ir contra; aller contre, s'opposer. |
rig. Ir lejos «u muy lejos; être bien loin de di-
te, de penser, de deviner, etc. j Ir fuera de: aller
contre. |! le por justicia; être pourvu en justice.
Il Ir sobrfi alguna cosa; aller sur quelque chose;
lig. en être au fait. || Fig. Ir à lu innno; con-
tenir, retenir, il Irá al auior del «7«n ; laisser
aller , temporiser. || Ir al encuentro; aller au de-
vant. Il Fig. Ir ahjunn cosa cuesta abajo; ti-
rer une chose vers san lin. | Fig. fam. Ir al
Jorria»; se rétablir, se rajeunir. || /ra/fo; cire
huit, en parlant d'un ruisseau, d'un fleuve dont
les eaux montent très-haut. !| Ir de manga; dire
d'acord. Se prend toujours en mauvaise part, i
Vi]î.]r fuera lie trastes; parlera tort et à tra-
vers. || Fig. fam. /r)>or ,-[ atburrillo; faire les
choses étonrdimenl. |; Ir matando hormigas;
battre la semelle. I¡ Fam. Ir á la pecorea; aller
h la muraude. H Dejarse ir con la corriente; se
laisser aller. || Ir j/ venir-, aller et venir; fig, signi-
fie Repasser dans se tête, dans son imagination.
lr/)fi.îan(/o; aller doncement, en parlant delà
manière d'être d'une personne ou d'une chose.
Il \rse muriendo; se dit métaphoriquement pour
désigner qnnne personne agit ou marche avec
beaucoup de lenteur, de parsimonie. |i Ir por al-
to; laire sauter la bille dans le jeu du billard. ||
Ir trasde alguna persona; avoir des prétensions
sur une personne. || anc. A gran-ir; à toutes
jambes, j adv. Ni va ni viene; il est dans l'irré-
solution et dans certains jeux se dtl des coups A
recommencer. Il interj. Quién va'l qui va?, ¡j
Fam. Sin irle ni veuirh'; sans que cela le re-
gardât. Il Vaya; soit, allons, fort bien; j'y con-
sens. || Vaija usted con Dios; formule qu'eu
emploie pour saluer quelqu'un e( qui à la même
signification à peu presque flon jour. || Uaus un
sens iron. || Se prend comme l'expression du
mépris comme Allez vous promener. || Bueno
va; voila qui \a bieii. !i Por mal que vaya; oupis
aller, il Piov. Tanto se le dá por Id que va romo
por lo qur riene; tout lui est é.'a!. il Vaya V, al
cielo. \. Vaya usted con Dios. \ Vendo dias y
viniendo dias; le temps s'éeoulait aiosi. || Fatn.
Ir por ¡ana 1/ salir trrsqailado; se prendre dans
ses propres filets. j
ÍP 'tie\ V. pron. S'en aller, se retirer, partir;
uw
— 709
nu
imiller un liou pour alli-r .s'établir (laiisuiiaulrf.
IjS'en aller ; t^trc inouraiil, || Seii aller, fuir. |i
S'écouler ; en parlant d'une liqueur, et la lais-
ser échapper lorsqu'on parle du \ aisseau (|ui la
contient. I| Glisser involontairement de sa pla-
ce. V. Escaparse \\ S'exhaler , s'évaporer. Il Se
gâter , se corrompre . ou s'aigrir. |i S'user se
déchirer. Il Aller sous soi ; lâcher des vents ou
des excréments san« s'en apperccvoir. || Irse al
cielo, aller au ciel; mourir. ¡| Irse con Dios; s'en
aller quand on s'y attend le moins. | irse de co-
pas, peler \\lise de la mano; échapper des
mains. || Fi;,', lam. Tomber, se retenir ; et fi^,'.
BC pas réussir en parlant d'une affaire , de l'oc-
casion , etc. Il Irse de la memoria; s'échapper de
la mémoire , s'oublier. || Irse de las cartas; jouer
des cartes , s'en défaire exprés, jj Irse la cabe-
za ; avoir des clourdisscmenls, des vertiges. i|
Il Fig. Irse los ojos; lonvoiter, désirer avec ar-
der. Se levan los ojos tías una buena moía ; il
aime les belles epcrduemcnl , il perd la tète à la
vue d'une beauté. | Irse por esos mundos ; se
mettrer à courir le monde à l'aventure. | Irsc
por pies; gagner de vitesse. || Irse por su pié à
la pila; se dit d-un adulte qui va à l'église pour
recevoir le baptême. || Irsc tras algo ; poursui-
vre quelque chose. ¡ Fig. Désirer avec ardeur,
être infatué d'une chose. Il Mar. Irse á ¡liquei
couler bas, aller à fond, en parlant d-un navi-
re. Il Irse á levay monte; fuir, s'enfuir , échap-
per, se cacher ou se réfugier dans la montagne.
Il Fig. Irse de la boca; parler trop, sans considé-
ration. Il Fam. Irse al olro barrio ; aller au ro-
yaume des taupes. || lise la boea donde esta el
corazón; de l'abondance du cœur parle la bou-
che. Il Fig. Irse la mano ; excéder , mettre de
trop, superabondamment. | Irse por alto algu-
na cosa ; échapper (juelque chose à la vue nu à
la mémoire. || Irse por alto ; sauter la bille dans
le jeu de billard. || Irse sobre alguna cosa; pour-
suivre une affaire sans la perdre de vue.
Ira, s. f. i-ra. Ire, colère, courroux . emporte-
ment, irritation. | Indignation ; état d'une per-
sonne qui est indignée. || Chñlimenl iniligc ou
doflt on menace quelqu'un. || Fig. Colère, furie;
désenchâmemcnt des cléments. | ¡Ira de Ifios!
exclamation de surprise, d-admiration. | Des-
cargar la ira sobre alguno ; décharger la colè-
re sur quelqu'un.
irae, s. f. irak. Geogr. Irak ; grande province au
centre de la Perse. Pop. 2.660,000 aines. || Irak;
pays de la Turquie.
■ruc-uralil, Feog. Irak-arabi ; pays de la Tur-
quie d'Asie, dans l'Eyalel de Bagdad.
Irado, tia. adj. V. Airado, vendido.
■rallia, s. m. irai-ba. Uot. Iraiba : palmier du
Brésil, qui contient ¡i l'eviréniité de sa tige une
moelle très-blanche (jue l'un mange , et qui est
un aliment agréable et salutaire.
Iracundia, s. f. irakoun-dia. Colère excessive;
défaut d'une personne qui est emportée , qui se
laisse aller à l'irraseibilité.
■ raoïiiidn, da. adj. irakoun-do. Iracond ; colère,
emporté ; qui a un caractère irrascible.
IrarHc, V. Airarse, encolerizarse.
Irasa, s. f. ira-ssa. Bot. Irasse; palmier de l'A-
mérique méridionale, dont les caractères ne
sont pas connus des botanistes.
TOMO V.
■ r<iMci]»ilidad, s. f. uossiibUidad. Iravibilite-
, disposition ala colère ; défaut dune iM>rso«ni
j ou d'un caractère irascible.
lraMcililt>. adj. irassii-hlè. Iriscible ; ^ui est dis-
j poséase mettre en colère , qui s'irrite facilc-
I ment.
Irafiiié.ii, adj. cl s. irakés*. Géogr. Irakien; habi-
1 tant desdeux pays appelés Irak. ]| Irakien; qui
I a(»|)artieiu aux irakiens ou à Irak.
IraMi-eiicia, V. Iracundia.
Irene, s. f. irè-nè. Mylh. Irène; déesse delà paix.
fille de Jupiter et de Thémis.
Ireiiliia, s. (. iressi-na. Bot. Irésine: genre de
plantes dicotylédones, de la famille de amaran-
thacécs.
Irenarca, s. m. irènar-Va. Hisl. Irénarche ou
irénarque; magistrat qui veillait à la Iranquili-
te publi(|ue chez les ,\nciens.
■.slona, s. f. issio-na. Ilisl. anc Isiono » attribut
ordinaire des suppliants chez les anciens Grecs,
qui consistait en un rameau d'olivier, entorti-
llé de laine , avec des fruits attachés autour.
■ ri, s, f. i-ri. Bot. Irit racine que les naturels du
Brésil emploient á fabriquer des arcs.
Iriltiiio, s. m. inbi-no. Ornitli. Iribin ; genre d'oi-
seaux de l'ordre des accipitres, de la tribu des
diuuies , de la famille des vautourins.
■ ridaciosi. s. f. Phys. Iridation ; propriété qu'un
certains minéraux de produire sur l'organe de
la vue l'in\j)ression des couleurs de l'iris, soit ;i
cause d'une substance légère et incolore qui se
trouve appliquée à leur surface, soit en raison
d'une altération survenue dans leur structure
par l'effet ou de fissures ou d'un ccartement de
leurs lames.
Iridea, s. f. iri-dèa. Bot, Iridéc ; genre de plantes
de la famille des algues.
■ ridea.«i. s. f. pi. íci'-d'éaíi. Bol. Iridées ; famille
de plantes de la clnsse des monoperiginesou nm-
nocotylédones, qui comprend huit genres sou.>
diux divisions.
■ rideetoniia. s. f. iridèkfo-mia. Chir. Iridecto-
mie; excisiond'uue partie de l'iris.
Iridectóniico, ca. adj. iridèkto-miko. Cbir. Iri-
declomique; qui a rapport à l'iruleclomic.
■ridoo, ea. adj. iri-déo. Bot. Iridé: qui ressemble
à l'iris.
■ l'ideNcentc, adj. iridess7.én-tè. Pliys. Iridescent;
qui réiléchit les couleurs de l'iris.
■ ridicu, ca. adj. ir(-(/ik<». Chiin. Iridiqur ; se dit
d'un des oxydes de l'iridium et des sels qu'il
produit.
Rridiru-anioniaro.adj.tri-^ii'oanioiiin-A'O.Chim.*
Iridico-ammonique ; qui est produit par la com-
binaison d'un sel iridique avec un sel ammo-
nique.
■riiliro-putawico, adj. iri-diko pota-ssiko. Chim.
Iridico-polassique; qui est produit par la com.
bio.iisoii d'un sel indique avec un sel pnias-
siijue.
Iridico-NÓdico, o<lj. iri-di'iossn-diko. Chim. Iri-
dico-sodique, qui est produit par la combinaison
d'un sel indique avec un sel sodique.
■ ridina, s. f. iridi-na. Conchyl. Iridiiie, genre de
coquilles.
irldiM.s. m. iri-dio. Cliiin. Iridium , corps simple
appartenant à In cinquième section des métaux
lridi|ii>no, ml), ii/i/t/icnii. Ornitli. Indipeiine. qm
41)
nu.
— 770 —
lUU
a les aili's liiscfs. ,
Iridiliw, s. f. iri(/i-rÚ£. l'allKil. liulitc; iiitl<iniiuii
tiuii (Je l'iris.
IridorqiiÎM, s. m. Ilol. Ii i(|.irilii>. mMiic de In fu-
inillc ilps onliiit^'cs, cl i|iii no rcnfii me (pi'imc
espèce.
IfldcriiMlvnK*'- "^^ •• ^ F.fémCio.
IriduNO, ;i(ij. m iriiln-s.so. (".liiin. /riilcux, se dit
d'un (li'b (ivuk's ili- Imi idiiim, <'l des sels (ju'il
|)riidiiil.
■ ■•IdoMiiiliiu, s. f. iiidoss-mina. MinÎT. /ridosnii-
ii(> . mun (jiu- les minéialiif{isli'ïi doiincnl à l'iri-
dium natif, s»l)slance niélalluiiK; ([ni se prt'SPii-
li- t-n grains l)lan(s,(iuelinicl'ois en pelilos lames
hexagones, cl d'aiilrcs luissuus l'uinu' de pou-
dre noire.
Ii'idoru-niiioiiiar» , adj. ii i(lo-s.w-at)i(>tiia-kt).
Chim. 7ridoso-aninioni(|ue. qui rtsullc de la
combinaison d'un sel irideii\ avec un sol animo-
uiquo.
irldoHo-MÓdlro , adj. iridosso-sso-dihi). (lliiin.
/rido60-sodii|ue , qui résullc de la combinaison
d'un sel iridenx, avec, un sel ammonique.
Ifldi-uçaCvia. s. 1". icù/rni/ai-iifl. Ilot, /ridrogal-
vie , genre de plantes du l'érou, qui doit èlre
réuni au nartége.
Ii'Imo, im. adj. in-no. rliarm. /rin, se dit d'un
onguent ou il y entre de l'iris.
Irlou, s. m. liol. /rion, nom donné a uneplanledu
cap de Boene-Espèrance qui ressemble beau-
coup.
Iris , s. m. Bot. Iris ; genre de plantes monocoty-
lédones , type de la famille naturelle des iridées.
Il Iris; se dil quelquefois de la racine de celle
plante. | F.ntom. Iris; nom spécifique d'^nn boau
papillon du genre nymphale. | Anal. Iris: mem-
brane circulaire ; nuancée , mobile , qui forme
la pupile ou prunelle de lœil et que l'on apper-
»,oit à travers la cornée transparente. | Iris; cou-
leurs imitant celles de l'arc en-ciel qui circu-
lent avec rapidité ¡t la surface du cuivre en fus-
sion, lorsqu'il est rafiné et sur le point de se
congeler. | Opl. Iris ; couleurs changeantes qui
paraissent quelquefois sur les verres des téles-
copes et des microscopes et ressemblent à cel-
les de l'arc en-ciel. || Météor. Iris : arc-en-ciel.
Il Myth. Iris: une des filles de Minée. =Iris; une
des Harpies. Il IchUiyol. Iris marino ; iris ma-
rin; nom donné par les anciens naturalistes à
une espèce de ruban , ou flamme de mer, qui
paraît être la cépole. |1 Fig. Nom métaphorique
qu'on donne à celui , ;\ celle qui met la paix en-
tre deux personnes qui sont brouillées.
IrÎMco , a. adj. iri-sséo. Irisé; se dit des couleurs
de diverses teintes qui se manifestent sur la
surface de certains corps , soit par l'eiTet d'un
commencement d'altération ou d'une légère pel-
lieule de matière étrangère, soit à cause de la
disposition particulière des molécules ù la sur-
fecc ou dans l'intérieur de la masse. i| Irisé ; qui
présente les couleurs irisées,
irislol», s. f. tríssío-/a. Bot. Irisiole ; genre de
de plantes d«> la Jamaïque qui ne dilTérenl pas
des achils.
Irlanda, s. f. Géog. Irlande; Hibernie des anciens,
une des grandes îles britaniqucs ; et l'un des
trois royaumes qui composent le royaume Uiii
de la Grande-Bretagne. Popul. 9.820,000 habit.
li-laiid('<« , ailj. et <•. irlandéss. Géogr. Iilandais.
<|ni h. titile ririnnde. || Irlandais ; ipii appartient
à I Irlande ou à ses habita:. ts.
li-uniH, s. 1. if'oiii-a. Ironie; ligiue de rétlioiique
par latiuelleon dil le contraire de ce (ju'on veut
faiic eiitentlre. || l'hilos. Irania sorrática ; iro-
nie socralnine.
IrúiiicaiiK'iitt* , adv. ir(j-itil,(tuièn-ti;. Ironique-
ment, dune maniere ironi(|ue.
Ii'óiilro. en. adj. iro-niko. lroni'|ue; (|iu lient de
l'ironie.
Ii'oiiizndit, lia. a|)j. et part. |)its. du v. Irouiznr.
Ironise . e.
Iroiiixnr , V. a. Ironiser; railler avec ¡ittlitesse,
en feignant de louer.
iroiliiés, Na. adj. el s. iruhèss. lîéttg. Iro()uois;
qui appartient aux Iro(|uois — lroi|u<iis : i]ui est
né parmi les sauvages de l'Ameritiue septen-
trionale.
Irraciittiultilldad , S. f. irra/lonahilidudd. Irrai-
sonnabilité ; qualité , état d(! ce ((ui est irraison-
nable, il IriaiMinnabililé; manque île raison dans
une personne.
■ l'i-ncloiiahlc, V. \rracional.
■ l'i-uciuiialtlciitontc, adv. \ . \rraci(>n(i¡ineule.
Irracional, adj. Irrationnel; (jui n'est pas ra-
tionnel. Il Mathém. Irraliminel ; qui ne peut i^tre
représenté ni par des nombres, ni par des frac-
tions. Il Irraissonnable; (|ui n'est pas raisonnable.
Il ücraisonoable , illégitime . injuste ; qui n'est
pas conforme à l'équité, à la justice. || Irraison-
nablo ; qui est dépourvu de raison.
Irracionalidad , S. f. irro/.ionalidadd. Irraison -
Habilité; qualité de qui est irraisonnable.
IrracioiialiNinianieiite, adv. sup. de irracional-
meute. V. ce mot.
IrrucioiíalÍMúno, uta. adj. sup. de irracional.
V. ce mot.
Irraoionalineiitc , odv. irraiiuiialmén-té. Ir-
raisonnablemenl; d'une manière irraissonnable.
Irradiación, S. f. Phys. Irradiation; mouve-
ment qui se fait du centre à la circonférence
dans un cops organisé. || Iradiation ; atniosphé-
re lumineuse, qui entoure les astres. 1| Irradia-
cioti de los ra>ins solares; irradiation des rayons
solaires; action par laquelle le soleil lance ses
rayons. || Bot. Irradiation ; lame utriculaire qui
remplit les mailles des couches ligneuses. || Phy-
siol. Irradiation : émission, du cerveau et de la
moelle épinière . d'un principe excitateur dans
les organes , par le moyen des nerfs.
irradiado, da. adj. et part. pas. du V. irradiar.
V. ce verbe.
Irradiar, V. a. Irradier; éclairer par ses rayons.
Il Irradier ; se séparer en rayons , se développer
d'un point quelconque vers íes parties environ-
nantes.
IrrratiGcahle, adj. irralifika-bU. Irratifiable;
qu'on ne saurait ratifié.
Irratiflcado, da. adj. irralifika-do. Irralifíé;
qu'on n'a pas ratifié.
Irrazonable, adj. Irraisonnable, déraisonna-
ble ; qui est injuste; qui manque déraison.
Irreal, adj. Irréel; qui manque do réalité. Il Ir-
royal; qui n'est pas conforme à la royauté.
Irrealizable , adj. irrèaliia-blè. Irréalisable ; qui
ne peut èlre réalisé.
Irrecibible , adj. irrèiibi-blè. Irrecevable, qui
\\\\{
771
lun
n'pí-t p.is iT( ivoblp.
li-i'ccobrahlt> . adj. irrrl.ohra-ble. Irrécouvrable:
qu'on ne peut reciuvrcr.
Irrecolirado , «la. adj. Irrceouvre , qui n'a pDinI
été recouvré.
liTccoinoiiiIahU* , adj. iniknmendn-blt'. Irré-
comniandable ; qui n'psl point récomniandable.
Irrf'coiniieiiMiulo . «lu. adj. irrerompénsa-d).
Irrécomponsé ; qui n'a pas clé récompensé.
Irrroroncillalilc , adj. irrr' nmilid-lilè. Irrécon-
ciliable ; qu'on ne peut réconcilier.
■ ■-■'«'conelliado , «la. adj. irrèl;nii7.ilia-tlo. Irré-
concilié ; qui n'est point réconcilié.
lrrrconn«Miiiieitto, s. ni. irrè'ionoiimièn-lo. Ir-
reconnaissance ; défaut de reconnaissance.
lri'ccr<>ativo , va. adj. irrekrèali-vo. Irrécrca-
lif,(]ui n'est point récréatif.
lirr«'cii|teral>I(i , adj. irrkkoupèra-blè. Irrécupé-
rable; (ju'on ne peut recouvrer. || Irrécupérable;
qu'on ne saiirait réparer.
lrro(>iiMal»U' , adj. irrekoHSSa-blè. Irrécusable;
<]ui ne peut être recusé.
lrrcriiNai>l<>nicnte , adv. irrèkoussablèmèn-tè.
Irrécusableinent ; d'une manière irrécusable.
Ii'rf4>haxal>lc , adj. inèuliaia-bl<}. Irrejetablc;
qu'on ne peut rejeter.
Irri>cliaxa«lo, «la adj. Irrejeté; qui n'a |)as été
rejclé.
Irrcilaixiiililc, adj. irrvdarijoui—blc. Irrétor-
qui.ble ; qu'on ne peut rétorquer
Rrredliitihlv , adj. irrèdimi-blc. Irrachetable; qui
ne peut être racbeté.
Irrctliiiililu, (la. adj. irrèdimi-do. Irrachelé; qui
n'a point été racbeté.
irrcdiieUlu , «la. adj. irrédouzi-do- Irréduit: qui
n'a pas été réduit.
liTiMliictiltU- , adj. iiréduhti-bU. Irréductible;
(ju'on ne peut réduire.
irrceiiilMilKaliic , adj. {rr(^éthbolsa-blé . Irrcin-
boursablc ; qui ne |)cut être remboursé.
Irreliiiado , «la. adj, irrvfma-do. Irrafliné ; qui
n'a point été ralliné.
Iri-cflcjatlo , «la. adj. iír(7?t',7-/ia-í/í>. Irrcflélé;
qui n'est point reflété.
irr«'ri(>\l<tii , s. f. Irréflexion ; défaut, manciuc de
réflexion.
li'r«'ri«>\ioiin«lo, «la. adj. irrvfliksiona-do. Irré-
llécbi ; qui n'est pas rétlécbi.
■ rrcroriiiabili<la«l , s. f. irrcformabilidad. Irré-
formabililé; qualité de ce qui est irreforma-
ble.
irrorormaltic , adj. irrrfonna-blá. Irreformable;
qu'on ne saurait réformer.
Irr<>fnriiial»l(>in«>iit«v adv. irréformabihnèn-tr,
Irréforniablemi'nt ; d'une manière irreformable.
■ i-r«>rraKaltie, adj. m. irrèfrn(jra-blc. Irréfraga-
ble; (ju'oii ne peut conliedire , récuser.
lrrcfraKalil«-iii(>iite, adv. incfniijn-bliimon-lè.
lrréfra;ial)lcment ; d'ime maniere irréfragable.
Ii-i-i-eciir rabie, adj. irrèg-lièndra-blè. Irrégénéra-
ble ; qui ne peut être régénéré.
irr«-tf<Mi«M-a<lw . «la. adj. irreij-henura-do. Irré-
géiiéré ; qui n'a pas été régénéré
IrrrKld» , «la. adj. irrèii-hi-do. Irrégi ; qui n'a
pas cic régi.
lrr«'Ki*l»i'i adj- Irrégulier: (jui n'est pas régulier.
(j)ndiir(n irrcf/«?«r; conduite irrègulière. || .\r-
chil. Irrègulier ; qui n'est pas suivant les règles
et les proportions usitées, |; Bol. Irrégulier; dont
les parties correspondantes diiTcrenl entre elles,
soit , soit par la forme , soit par la grandeur. ||
Tiincbyl. Conc/ia irregular ; coquille irréguliè-
re ; ceÎle qui étant inéquivalve présente des dif-
férences dans les divers individus de la même
espèce. Il Dr. Can. Irrégulier; se du «le celui
qu'une irrégularité empêche d'entrer dans 1rs
ordres. |¡ lùilom. Antenas \rre<jn\nrex ; anten-
nes n régulières. Il ("iramm- lrrégulier;qni s'écar-
te des règles , qui ne suit pas l'analogie , qui
est i)lein d'exceptions bizarres. || Mus. anc. Ir-
régulier ; se dit de certaines mélodies dont il
est dilTicilc de déterminer le ton. || l'ath. Irrégu-
lier, se dit des pulsations artérielles . lorsque
le temps qui les sépare n'est pas le même pour
toutes. Il l'ros. Irrégulier; qui n'est pas assujéti
à une marche régulière. Il Indu ; qui est contre
le devoir , contre la raison, la regle.
Irresiilar, s. m. Dr. Can. Irrègulier; qui ue peut
pas exercer les fonctions ecclésiastiques.
IrrcsiilariiK^iite, adv. irrégularmén-tè. Irrégu-
lièrement; d'une manière irrègulière.
Iri'(>;;iilari«la(l , s. f. irre(¡(ndaridndd. Irrégula-
rité ; qualité, état de ce qui est irrégulier. || Dr.
dan. Irrégularité ; empêchement canonique de
recevoir licitement les ordres . ou de faire les
fonctions de ceux qu'on a reijus.
Irreaulai-niciilc , adv. irr->iioulannèn-tè. Irré-
gulièrement ; d'une manière irrègulière.
li'i-eligiMahlo , adj. irrèoussn—blè. Irrefusable;
f/u'on ne doit pas refuser; qiii ne peut être re-
fusé.
IrrehiiMadn, «la. adj. irrèoussn-du. Irrefuse;
qui n'a pas été refusé.
■ i-rela(a«lo . «la. adj. irrèl(ila--do. Irraconte;
qu'on n'a pas raconté.
■ ■■ieloea«lu , «la. adj. irrèlcrja-do. Irréleguè; qui
n'a point été relégué.
li-rellsion , s. f. irrt'/i;/-/iioH. Impiété ; mani|u^'
de piété, de religion.
li'rciisioHantPiite , adv. irrèlifi-biossamtn—lé.
Irreligieusemcnt; avec irreligion.
lri'rlÍKÍo*ii<l»<l 1 s. f. Impiété ; qualité de ce qui
est irreligieux.
iri-cllKÍo.«>o, (*«. adj. /»•((>/(.«/-/< lo-.tvo. Irreligieui;
qui est contraire à la religion, j Irréligieux ; qui
qui ne respecte pas la religToii. || Irréligieux; qui
est atbee . qui n-a point de religi m.
li-miiAiiK<**l<>< '■'»• adj- irrt\miiu<ia-<l<i Irrelrous-
sé; qui irest point retrousse.
IrrriiiiMlInblr , adj. irrcmédin-blv. Irremediable.
qu'on ne saurait pas remédier. || Irrémediftble;
qui est sons remède. I' Fig. Irrémédiable; se dit
en parlant des choses morales.
Iri-t>iii('(llablcini-ii(p , adv. irrétnédifiblrmén-tr .
Irrémédiablement ; d'une maniere irrèim'diable.
Il roiniiiiNrciirta . s. f. irréviitusiéiuia. Irrémi-
niscence ; défaut de réminiscence;
li'r«>iiil<iiili]c , adj. irrhnissr- blé. Irrémissible;
I qui ne mérite p.is de pardon, de rémission.
IrrcmiiHibleniriitr . adv irrimissiblèinèn-tè. Ir-
' rénns>iblement ; sans miséricorde, sans lemis-
; sion.
IrromlMloii , s. f. Irrémission ; défaut de rcmi-'-
I sion.
, lrr<-iiii(«-ii(<' ,adj. irvi'iuitén-lr. Irreinilleiil ; qui
ne donne pas de relâche.
IR I
líUt
Il r«-iito»lblc , ¡rdj. irrémoii-blé. Irninuahlr ;
(ja'on ne saurait remiicr.
Irrt'iiiiinoraltlo , uilj. irréinomivia-blé. Iiréiiiu-
iiórable; qui ne peut tMic réniuiit-rí''.
Irreniiin«'rii«lo, da. irrriiinunérn-di). li r('-iniin(''-
ré ; qui n'rsl pas lecutnpensí^.
Irt'cpui'aliilltlad. s. I. Irréparaliililó ; ((unlilé de
ce (|iii est irri'paiahle.
lrr«>pnriilkl<'. adj. írr/*ar«-fc/é. Irreparable ; (|(ii
IK- [HMil i-trc K'parí.
lrr<-i»nrjil»l«Mnoiilt', adv. irríparnhlémi'n-tó. Ir-
réparableincirt; d'une maniere irréparablí".
Ii*r<-plicabl(> . adj. írré/Wi'.rt-¿;/¿. Irreplicable ; a
(|U()i l'on ne peul réjiliquer.
liTeprcbeuMibllidail, s. f. irrépréénsibiliJadd.
Irráprébensibilitó; qualité de ce qui est irrépré-
hensible.
li'rci»rcbfiiMlblc , adj. irrépréénsi'blé. Irrépré-
hensible ; qui ne peul être blAmé. | Se dil aussi
des choses; acción irreprehensible; action irré-
préhensible.
li'reprehciitiibloiueiiti'. adv. irrépréénsiblémén-
lé. Irrépréhensíblemeni; d'une manière rrrépré-
hcnsible.
Irrcprlinlil» , da. adj. irrtprimi-do. Irréj>rimé;
qui n'a point été réprimé.
Irrcprobndo, da. adj. ir/-ey;ro¿>a-íío. Irrepnuvé;
(jui n'a pas été réprouvé.
Iri-eprochabllldafl , S. f. irréprotchabilidadd.
Irréprochabilité ; qualité de ce qui est irrépro-
chable.
Irreprochable, adj. irréprotcha'blé. Irréprocha-
ble; qui ne mérite point de reproche.
■ rrepi-ochablciiiciito, adv. irréprotchahlmin-té.
Irréprochablement ; d'une manière irréprocha-
ble.
■ iM'oprochadn. da. adj. irréprolcha-do. Irrepro-
ché; qui n'a pas été rc|)roché.
lrreprodiicll%o , va. adj. irrprndou'.ii~vn. Irré-
prodiïctif; qui ne reproduit pas. || Irréproductif;
qui n'amène pas de nouvelles productions.
Iirepiiblicaiio , iia. adj. et s. irrpDuhlika-no.
Irrépublicain ; qui n'est point républicain.
lri'et|iil»iado , «la. adj. irréklssn-do. Irrequis;
qui n'a pas été mis en réquisition.
Ii'rrscatable , adj . írres/raía-t/'. Irrachetable:
qu'on nc saurait racheter ; qui ne peul être ra-
cheté.
Iriescatndo , da. adj. Irreshala-do. Irracheté;
qui n'a point été racheté.
■ri*esorva , s. f. irrsser-ia. Irréserve; manque
de réserve.
Irreservado , da. adj. irrsserra-do. Irréservé;
qui n'a pas été réservé.
■n-cfiistlbllad, s. f. Théol. Irrésistibililé; quali-
té de ce qui est irrésistible.
Irresistible, adj. irréssisU-blé. Irrésistible; à
quoi on ne peut résister.
■rfe.«lstlbleiuente, adv. irréssisliblímén-té. Ir-
résistiblement; d'une manière irrésistible.
Irresoluble, adj. irréssolou-blé. Issoluble, irré-
soluble: qui ne peut être résous; se résoudre.
Irresolución, s. f. Irrésolution; état de celui qui
est irrésolu.
Irresoliitameutc , adv. irrés$olontamén-lé. Ir-
résolument; d'une mnnière incertaine.
Irresoluto, ta. adj. irréssolou-tn. Irrésolu ; qui
a peine à se résoudre. | Irrésolu; qui n'a pas
de icMilutiiin.
IrroMpedioMaineiite. adv. irrespélt>uoss.im('n-té.
IrrespetiueuMiuenl ; d'une manière dépourvue
de respei t.
Irr«'i»plrahle , adj. irrcspirri'blL Phys. Irrespi-
rable, qui M<' peut servir à la respiration.
IrreMpoiiMnhllIdad. s. i. Irresponsabilité,- qua-
lité de ( (• (pu ebt irres[totisable. || Irrespoiisaliili-
té: étal d'une personne qui n'a point de respon-
sabilitr.
irreMpniiHable . adj, irrjsponsO'blé. Irresponsa-
ble , qui n'a autune responsabilité.
IrreMpoiiHableiiiriile, adv. irrvsponsablémén-té.
Irresponsablemcnt ; d'une manière irresponsa-
ble.
IrreMtaiirado. da. adj. irraslaoïtra-do. Irresiau-
ré; (jui n'a pas été restauré, cjui est à restaurer.
IrrpNtrliiKldo, da. adj. irrc.striunfi-hi'do. Irres*
treinl; qui n'a pas subi de restrrcijon.
IrrcNtielto , ta. adj. irrùsouél-to. Irrésolu ; qui
n'a pas de résolution. || Irrésous; qui est à résou-
dre, qui n'a pas eu de solution.
Irretornable, adj. irrèturna-blé. Irrelournable;
qui ne peut revenir.
irretractable. adj. irrèlrahta-bU. Irrétraclable;
qui ne peut être retracté.
Irrelractailo, da. adj. irrètrakta-do. Irretraclé;
qui n'a point été retracté.
Irrevelado . da. adj. irrèiéla-du. Irrévélé : qur
n'a point été révélé. .Secreto irrevelado ; secret
irrévélé. | On peul l'employer aussi pour indi-
quer qu'une personne nc s'esl point mêlée dans
quelque rébellion.
in-evereiiria , s. f. irrèvèrrèri-zia, Irrévérenie;
manque de respet, de révérence.
Irreverenciado, da. adj. irrèvérèniia do. Irrés-
pecté; qui n'a pas respecté.
irreverenciar, v. a. Irrespecter, manquer de res-
pect.
Irreverente, adj. incvèrèn-tè. Irrévérent ; qui
manque au respect. || Irrévérent; contraire au
respect.
Irreverentemente , adv. irrèvèrèntèmèn-té. Ir-
révéremment; avec irrévérence.
irrevocabilidad . s. f. irrèvohabilidadd. Irrévo-
cabilité; qualité de ce qui est irrévocable.
irrevocable, adj. irièvoka-blé. Irrévocable;
ne peut être révoqué.
Brrevoeabiciaente , adv. irrèvokablémén-té.
révocablemenl ; d'une manière irrévocable.
Irrevocado, da. adj. irrèvoUa-do. Irrévoqué
n'a pas été révoqué.
lrrl($atorio, s. m. irri(iato-rio. Chir. et Méd. Ir-
rigateur; instrument propre pour arroser , pour
humecteur.
irrtsoroiio . «a. adj. irrigoro-sso. Irrigoureu\;
qui n'est point rigoureux.
irri.<»ible, adj. irriss'i-blè. Risible ; qui mérite la
dérision.
IrriNÎon, s. f. irrission. Irrisión ; raillerie . mo-
querie.
irriüjnriannente , adv. trri5sor(ai?îèn-(è. Par dé-
rision.
irrî.sorîo , a. adj. irris.in-rio. Dérisoire ; risible,
qui prèle à la raillerie.
irritabilidad, s. f. Irritabilité; qualité de ce qui
est irritable.
irritable, adj. irrila-blè. Irritable; qui peut être
qui
Ir-
qui
ISA
— 773 —
ISG
irrité. Il Pliysiol. Irritable; qui est doué d'irrita
bilil^. I Irritable; qui se contracte et exécute di-
vers mouvements par suite de l'acte même de la
végétation ou par le contad de certains stimu-
lants.
irritación, s. f. i rr ¡Union. Irritation; action d'ir-
riter. I Fifí. Irritation; fait ou état d'une person-
ne exaspérée , émue par certaines contrariétés
qui ont mis en feu tout son être, et tiennent en
éveil toutes les forces de son ûme. || Irritation;
augmentation de l'action orfçanique des tissus.
Il Pliylos. Irritation; certaine stimulation, con-
dition nécessaire pour la production des phéno-
mènes de conscience, principalement des phéno-
mènes sensibles.
lrri(a<lisiino, nio. adj. superl. de irritado. V. ce
mot.
Irrltntlo, da. adj. irr\la-do. Irrité. V. Irritar.
IrrUntlor, n. s. Irritatif; t]ui irrite.
irrUiinicnte , adv. anc. irritauièn-té. Sans effet
et sans force, d-une manière invalide.
liTitaiiiicnto, s. m. V. Irritación.
Irritant** , part. près, invar, du v. irritar. Irri-
tant.
Irritanfeineute , adv. irritantèmèn-té. D'une
manière uritantes avec irritation.
Irritar, v. a. Irriter; mettre en colère, j Irriter;
aigrir, exciter, accroître, augmenter. |i Irriter;
causer une irritation, j Méd. Irriter; déterminer
la douleur, la tension d'un organe dans un tissu
quelconque. |i Casser, annuler.
irritarse, v. pron. irritar-sè. S'irriter; se mettre
en colère. |¡ S'irriter; être irrité. || Irritarse los
ánimos; s'aigrir les esprits.
irritativo, \a. adj. irritati-vo. Irritatif; qui ir-
rite.
irrito, V. Nulo.
irrncacion, S. f. Ant. .om. Irropation ; action de
{Hoimoncer une peine contre un citoyen. {| Ac-
tion de causer, d'occasioner.
Irrogar, v. a. Ocasioner; être cause. Leirrogó un
fjran perjuicio; il lui cause un grand dommage.
Irroracion, s. f. Irroration; action d'exposer à la
rosée, ou à un arrosemcnt quelconque.
irsqner , s. m. Ornilh. Irsker; oiseau de Groen-
land.
irrupción, s. f. irroH/)7.ion. Irruption; entrée brus-
que et soudaine, j Irruption ; débordement des
eaux. Il Irruption; envahissement d'un pays, d'un
lerrein (|uelconqiu' par une force étrangère. ||
Fig. Irruption ; envahissement; en parlant des
choses morales.
irncan, s. m. Dot. Iroucan; arbrisseau de la Guia-
nc, qui forme un genre dans l'octandrie niono-
gynie.
IrucnviMlan, s. m. '\rou'.ouvi(lau. Ilist. ind. Irou-
kouvèdaii; l'un des (juatre livres sacrés des Hin-
dous.
IrHM, s. m. Conchyl. Irus; petite coupe générique
avec les espèces de coquilles bivalves.
iriiMcnla, s. f. \rous-'iOula. Bot. /rusculc; nom de
1 eiiphor.
iNaono, s. f. isvok-ti(i. /sachiie ; genre de plantes
miHiiicolylédones, famille des graminées , ayant
des fleurai (ilumacées.
iMailt'lra. adj. ixsadrl.fa. Hot. /sadelphe ; qui a
des étamiiies diadelphcs , de manière à former
deux paquets égaux.
tiéagogv, V. Introduction.
lMa«;o£;ia, S. f. issngog-h'xa. l'hylol. /sagogie; CC
qui est expliqué dans l'/sagogé.
iMagósico, ca. adj. is.so(/o(/-/tiko. /sa^'ogiijue; se
dit de te qui appartient à l'introduclon.
iHasoso, V. Isagoge.
iMano , s. m. \ssano. Ornitb. Isane; oiseau qui
tien de 1-ètounieau et de la pie.
iNanta, s. f. Hot. Isanthe; genre de plantes dico-
tylédone.-', famille des labiées.
iNaiito, adj. \sxan-to. Bol. /santhe ; dont les té-
guments des fleurs sont semblables.
■ Maria, S. f. \ssn-r'\a. Bol. /saire; genre de cham-
pignons comprenant de très-petites espèces mol-
les, (jui ont l'aspect de lissus et sont recouverts
d'une poussière fiirineu^e.
iMariatIa, adj. f. \ssaria-da. Bot. 7sarié; qui res-
semble à l'isaire.
■ ¡«ariatlaH, s. f. pi. \ssnria-das. Bot. Jsariées; sec-
tion de la tribu des mucédinées , ayant pour ty-
pe le genre aisaire.
iHatitSa, s. f. Bot. /satide; jdaiite de l'indigo, dont
on relire une couleur bleue comme celte du pas-
tel. I Slamm. /^atide ; espese de renard.
iNatifloaM, s. f. Bot. isatidées; tribu de la famil-
le des crucifères , ayant pour type le genre isa-
lidC.
li^atideo , a. adj. Bot. /satidé ; qui ressemble i
une isatidc.
■üatina, s, f. \st'i-na. Chim. /satine; indigo pur,
Isaura, s. f. issaou-ra. Bol. /saure. genre de di-
cotylédones, de la famille des apocynées.
l!«aúríco. s. m. issaou-riho. Ilist. /saurique . tri-
but qui payaient les empereurs grecs aux /sau-
riens pour empêcher l'incursion de ces peuples
sur le territoire de l'empire.
Ij^aurit-nno , s. et adj. Í5inoMric»-st'. Géogr. et
Hist, /saurien, isaure. habitant des montagnes
voisines de la Pamphylie , dans l'.Vsie Mineure.
iNcariotr. s. m. et adj, isslario-te. Iscariote; sur-
nom donné à Judas après (in'il eut trahi Jésus.
Iwcariotisnio, s, m. iisl:ariotiss-nw. Iscariotis-
me: doctrine des iscariotisles.
l.scariotinta, s. m. Ilist. relig. Iscariotisle; sec-
taire qui vénérait, comme patrons, les auteurs
du mal sur la terre.
iHcnoeolo, adj. i.v5»iozè-/è. Ischnocèle, qui a des
pinces ou des bras mimes et longs.
iMiioronia, s. f. Pathol. Ischncphnie; gracilité de
la voix
iciiota, S. S. i/.Hü-ía. Pathol. Ischnole; maigreur.
iNCulilenia. S. f. isl.uhlé-uiu. Med. Ischcoblennie;
suppresssion d'un écoulement muqucMX.
I.sfulioiwia. s. f. Mi'd. Ischophyosie. siipprfssion
d'une excrèliun purulente habituelle.
l..ioocoilia. S. f. Í5 o/oi-/i(/. Med. Ischocoilio ; ré-
tenlioii des matières alvines.
if<eolo(|uia, S. f. Mèdc. Ischolochie ; suppression
(li's liuhies.
iNconicnia , s. f. ijt'omè- Mi<i. Rlcd. Ischoménie;
Mipprcssion des menstrues.
iNriipioHiM, s. f. is/.('/)io-jiÍ5í. Méd- Ischopyosie;
suppression dune excrétion purulente hahi-
tnelle.
iirrrronia. s. f. Path. Ischnophonie; grariliic Je
la voiv.
incnrotico. adj. \sl.ouré-t'\l.o. Pathol. Isrhnrcti-
que; (jui est propre à combattre les arcide nis àv
ISL
ISO
IímIhiiíi',
iMciiriu, s. t. ¡sOu-riii. I'îUIidI. ImIiuih'; nicii-
timi d'uriiui «oniiilcic; imixissihililc (riiiiiirr.
■»c, s. r. i-ssé. l'intoiii. Issc. ficiire diiisccles lic-
mipliTPS, fdinillr de colliroslios-
iMéiiiiiino, lia. ndj. Cl s. issciuia-no. l/cinii'ii; ii.)-
lurcl d'I/cmi.
lurljiMlicoH. mlj.ct s. ni. |)1' i.ssldssli-'.oss. Ant.
gr. Isrlasliim<>s; se dit des ^'rnnds jeiu alhlcti-
qnes de la (irècc, ol veux qui fiitenl institues
plus tard dans l'empire roniuin.
iKco, s. m. i-sséo. Anl. Iséum; temple , simula* re
d'isis.
Inerinn, s. f. isséri-na. Miner. Isérine; minéral
de fer.
iNrrrin, S. f. isiér-7.ia. Bol. Isertie; penrcde di-
cotylédones il Heurs monopclalcs complètes, l'a-
mille de rubiacées.
IflerciadnM, s. f. pi. isxérv.in-ilnss. Bot. Iscrliées;
tribu de la famille des rubiacées.
■iivrciiKlo, lia. adj. Bol. Iscrtic; qui ressemble à
l'isertie.
israiiiltcr, s. m. Mylli. mahom. Isfendicr; l'ange
gardien de la chasteté des femmes.
Itthl, s. m. Relat.lshi; nom donné par Icshabi-
tants de l'ile de Formosoà iKtre suprême.
iNlaco, s. m. íssírt-/{o. Isiaijue; prêtre dlsis.
■sinon, ra. adj. Isiaque; qui appartient, qui a
rapport à Isis.
isia»!, s. f. pi. i-ssiass. Anl. Isies; fêles célébrées
en l'honneur d'isis.
isitirn.s, s. f. pi. Pooph. îsidécs; famille de poly-
piers corticifêres.
liiideo, a. adj. issi-déo. Bol. Isidé; qui ressemble
à une isidc.
iMitlio, s. m. Bot. Isidium; genre de lichens com-
prenant un petit nombre" d'espèces crustacées
formées de très-petits rameaux extrêmement
serrés par le bas.
■.«ido, s. f. Zooph. Iside; genre de polypes divisés
en deux sections.
■sldorlnn», adj. jssi'fZor/a-Ho. Isidorien ; qui ap-
partient, qui est relatif à saint Isidore.
■sipiiln, V. Erisipela.
■sl«, s, f. îss-itt. Géogr. Ile; extension de terre
environnée d'eau par toutes parts. || lie; portion
terrestre qui se trouve isolée au milieu des eaux.
Il Fig. Uc: quartier d'une ville, maison entou-
rée de quatre rues.=Ile; lieu écarté, retiré.
Islam, s. m. iss-lam. Ilist. mah. Islam; nom pro-
pre de la religion de Mahomet.
■siániico, ca. adj. issla-miko. Islamique; qui
appartient, qui a rapport à l'islamisme.
■islamismo, s. m. isí/dm/ís-wo. Islamismo ; ma-
hométismé, religion de Mahomet.
■8ian. s. m. inus. Sorte de voile garni de dentel-
les que portaient les femmes.
■sinndcit, s. et adj. Géogr. Islandais; habitant
d'Islande. | s. m. Islandais; langue que l'on par.
le en Islande.
■**]*"*»'»••»• s- et adj. íssíe-^no. Insulaire; habi-
tant d une île. |l Insulaire; qui a rapport aune île
ou à ses habitants.
■8lco,s. m. Partie dune île ou île formée par des
rochers en forme de couronne.
Isletn, s. f. dimin. de isla. Ilot; petite île.
■slictt, lia. s. f. dimin. de isla. V. hleta
Islito, V. /«ic(a.
■nIoIc, s. m. issl'ilé. Ilot; (telitc ilc d(■'^l'lt(■.
iMiiiai-l, s. m. Ilisl. Ismael; lih naturel d;Abi<<-
liam. = lsinaél; lils de I imaii lliafar le Sadic, cl
lo siviéme descendant d'Ali.
iniuacliNiiio, s. m. ismnaélis-tu). Ismaélisme; le
linior. mêlée de Judaïsme et léguée aux Arabes
par Isuinél.
iNiiiaclita, adj. et s. G.'ogr. Ismaélite; nom don-
tie aux Arabes.
■ NninolitaiH, s. m. pi. issmai^ti-tass. Hisl. Ismaé-
lites; sectaires musulmans, dent l'origine re-
moMle au d<Mixiême siècle de l'ère musulmane.
iMiiardia. s. f. Bot- Isiiardie; genre de plantes di-
cotylédones.
■ .«oitaiia, s. f. issiibafi-a. iMiys. Isobnphie; élal
d'un corps «jui ne réfléchit qu'une seule couleur
iHohrIad», da. adj. Isobrié ; s(î dit de rc ijui a,
les forces d'augmentation rependues égalemciU
des deux côtés.
Isncarda, s. f. issokar-da. Conchyl. Isocarde;
genre de coquillesqui renferment quelques mol-
lusques dans une coquille assez épaisse et cordi-
forme.
Isocarfe, s. f. tí5o'.nr-/'¿. But. Isocarphe^ genre
de plantes de la famille des corymbiféres.
■Mucfli.siiio, s. m. isso7Àliss-)nn. Mathém. Isocèle.
iso>elisme; proportion d'une chose isocèle.
■ «ocflo, adj. issoilo. Isocèle; se dit d'un triangle
dont deux côtés sont égaux.
I ■Moclino, adj. isso-klino. Isocline; qui à la même
inclinaison.
■ Moolon, s. m. Liltér. Isoclon; période dont les
membres sont égaux.
iNocre, adj. isso-kré. Isochrc; qui est d'une cou-
leur uniforme.
■.•«ocri.tito, s. m. issohris-lo. Hisl. relig. Is ichris-
le; membre d'une scclc d'origénistes, disciples
de ïhéoorc de Capapdoce.
■üoeroiiis'itioo. adj. isso'roma-likn. Isocliromáli-
qne; dont la teinte est d'une seule forme.
l»)oero>iiia, S. f. issukro-mia. Isocromic; lilho-
chromie.
■ sncrwiiieaniomto, adv. issokroni'amén-té. Iso-
chroniquenienl; d'une manière isochronique.
i<4ocronl.*iiiin, s. m. issokrotiis-mo. Patliol. Iso-
chronisme; étal qualité de ce qui est isochrone.
■Mûcfono, lia. adj. issokro-no. Palhol. Isochrone;
qui a lieu dans le même temps on en temps
égaux.
■!4odártllo , adj. issodn''-tilo. Ornith. Isodaclyle;
qui a quatre doigis bien fendus, dont deux en
avant cl deux en arrière.
■sodáctilo.s, s. m. pi, issodak-liloss. Ornith. Iso-
dactyles; ordre d'oiseaux comprenant ceux qui
sont isodactyles.
■.Hodiiiaiiio, ma. adj- issodi-na-mo. Bol. Isodina-
me; dont les forces d'accroissement sont égales
de deux côtés.
■ •«odomoii. s. m. isiof/omo», .\rchil. Isodomon;
manière de construire les murs, usitée chez les
Grecs, et qui consistait à employer des pierres
parfaitement éqiiarrics.
■i^odoute. adj. issodon-lé. Erpét. Isodonte; qui a
des dents maxillaires simples et égales.
■ sodoiitci, s. m. pi. Erpét. Isodontes; famille de
replillcs ophidiens, comprenant ceux qui sont
isodontes.
■ Noédi'lcu, eu. adj. issuù-driko. Mus. Isoédrique;
ISO
775 —
ISU
se dit d'une variólo «Inns Inquelle le nombre des
hinds seiiibiablemenl siliiés qui sont reniplaeés
eliULun par une liicclte, est ij;iil à relui des an-
gles senihlablenunl ^iUlés, dont eiiaeun est \y.\-
reillenienl reniiilaei"' par une lacelle. i
iMÓlilo, ta. adj. iv.vo-/;/(). Hol. Ivoplijlle; ([uiadcs
feuilles pareilles. i
iNóroiio, adj. ¡sso-faun. Didart. lst)plione; qui a la
même étendue de voix ou la menu- voix. I
lM»ji{4M>(t'>riiiiiio, adj. issoii-lii'otn-iniuo. (iéom. l
Isogéoilierme; qui unit les points où la tcmpéra-
lure constante du sol est uniforme. |
l^iójüonlco, oa. adj. issi);]o- uilio. Miner. Isogont- I
que, qui deei it les mèn)es angles. !
iHÓKOiiu, II», adj. isso-fiono. Mioér. Isogone; qui
a, snrdes parties dilTéremnienl situées. desfaces
qui forment entre elles des angles égaux ou à
peu près. 1
is»gi-nriu. s. f. iss(>(])ti[i- a. Isograpliie ; rcpro- j
duelion des lettres manuscrites et autres écri- i
tures. !
iMuliiciiia, s. f. issoloii/.i-na. Cliim. Isolusine;
substance particulière découverte dans la raci- '
ne du Senéga.
iNomerin, S. f. issomé-ria. Algèbr. Isoméric; opó j
ration par lafiuelle on délivre une équation des '
fractions qui se trouvent dans ses termes. | Cliim
Isomérie; ensemble des causes ([ui peuvent ren- j
drc les corps isomères, et dont la connaissance
doit faire faire des progrès marqués à l'bisloire
des composés organiques.
iMumeru, va. adj. issumé-vu. Miner Isomère; qui
est lié avec une autre partie de même espèce par
une agrégation cristalline, sans base de ciment
homogène sensible, il Cliim. Cuerpo isómero;
corps isomère; qui ne conserve point, la mê-
me composition élémentaire.
iMoitii-rlco, en. adj. issomé-rilio. Hot. Isomérique
régulier. || C.liiin. !somérique;se dit descorpsqui,
identiques sous rapport de la composition, jouis-
sent cependant de propriétés chimiques diffé-
rentes.
iKoiiiétrico, co. adj. issomé-triko. Miner. Isomé-
trique; qui est composé du rhomboïde équiaxe et
d'un dodécaèdre à U iangles scalèncs, dans lequel
la somme des Jeux parties qui excèdent l'axe du
noyau est égal à cet axe.
■floiuorilii, s. f. issomor-l¡a. Chim. Isomorphie;
état, qualité, où des corps dont la composition
diffère, affectent en cristallisant , ou la même
forme ou des formes qui diffèrent de la même
forme primitive.
iMoniorliMiiio, s. m. i5.vomor/íss-íno. Isomorphis-
me; état, qualité de ce qui est isomorphe.
lüoiiiorfo, fu. adj. issomor-fo. Chim. Isomor-
phe; se dit des substances qui affectent la même
forme cristalline dans leurs combinaisons avec
d'autres substances.
iHoucnitt , s. f. i$soné.~ma. Bot. Isonème ; genre
de corymbifères sinanthérées.
iNuiioiiiiu , s. f. Uisl. anc, Isonomie; égalité de-
vant la loi. I Piilit. Isonomie; égalité de droits
civils. H rhySr Isonomie ; construction sur une
loi égale.
iMóiioiiiu , iiiii. adj. iiso-)i(u«o. rhys. Isonome;
i\m est construit sur une même loi.
lNo|ini-uiii«*ti*lco , va. ailj. issopnrdtiié-frilnt.
(iéom. l<(qu\raniélritiue ; se dit de deux ou plu-
sieurs faces dun même système d'axes, quand
leurs paramètres correspondjinls snnl de inêm •
grandenr et ne diffèrent (jue par la direction.
Isoiinrúiiit'tfo. adj. m. Isoparamèlre ; dont les
contours ou périmètres sont égaux en longueur.
iMopétalo , adj. !5ot. Isopélale ; dont le» péta-
les sont égaux.
lHO|>ii-a, s. f. Hol. Isopyre ; genre de renoncula-
lacées, cumpriiianl de jieliles phinles herba-
cées . à l'euillrs découpées ou compo-.ées.
I.xoiMMlirofiiK', adj. Isopodiforme; se dit des lar-
ves hexapodes , antenniferes et saprophages, qui
ont un corps oblong, un bouclier thoracique dis-
tinct et un amis garni de lilcts ou de lames.
lMÚi>u«io, adj. issi).j)(i(l(). Isopude; dont les pattes
sont tontes semblables.
ls«»t>o«ioN , s. m 1)1. Concliyl. Isopodes ; ordre de
crustacés comprenant ceux qui ont toutes les
pattes semblables , uniiiuemenl propres à la lo-
comotion ou à la préhension.
■«opoKoiia , s. f. Bot. Isopogonc ; genre de plan-
tes dicotylédones à fleurs incomplètes, de la fa-
mille des proléacées.
iMoiüÓKouo, adj. issopo-(jono. Ornilh. Isopogone;
dont les deuxcê)tés de la barbe sont d'une lar-
geur égale.
■«opscfo , adj. issopsé-fu. Anat gr. Isopsèphc;
qui produit un nombre égal. |1 Palabras isopsc-
fas ; mots isopsèphes; ceux dont les lettres cal-
culées produisaient le même nombr".
iMoratiiHiio , s. m. issoramou-uo. Bol. Isoramu -
ne ; arbre de Malabar dont le suc à été employé
comme remède dans les pulmonies:
iMorropikstlra , S. f. issorroi>ass-tiV.a. Math.
Isorihopastique ; science de l'équilibre.
iNOütciimi,,, ^ adi. Isostémone. Y. Isosteinnuopé-
tuln, '^
iMOMtéuionaH, s. f. pi. issostc-monass. Bol. Isos-
1 moncs; classe de plantes, comprenant celles
! qui sont isostémones.
li^ONtonioiiupétalo, adj. Bol. Isoslémonopélale;
j dont les étamines sont en nuuibro égal aui di-
I >isiüns de la corolle.
isota , s. f. issi)-ta. Bot. Isote ; genre de plantes
de la famille des calamariées , qui se trouve au
fond et sur les bords des lacs.
iNótvaN, s. f. pi. Bot. Isolées; famille de plan-
tes . ayant pour type le genre isote.
■«oiele , s. m. issotc-lé. Etranger établi a Athè-
nes.
■üótro , n. adj. Bot. Isolé ç qui ressemble à une
isole.
iHotéi-iiiino , adj. Ciéom. Isotherme; qui passe
par tous les points de la surface de la terre, et
pour laquelle la température movenne est ht
même.
l!<otipw , s. m Bol. Isolype; genre de plantes ci-
narocéphales , ne comprenant qu'un seule es-
pèce.
■s<oti'ln , s. f. Bot. Isoirie ; genre de plantes mo-
nocolylcilones; famille des orchidées , dont les
liges sont terminées par une fleur sessile , so-
litaire.
■«oies. m. Bot. Isole; genre de plantes de la
famille des calamariées, qui se trouvent au fond
et sur les bords des lacs.
iMiiro, s. m. is$ou-ro. Ichlhyol. Isoure: genre de
poissons, famille de plngioslomes.
ISO
— 77() —
IST
iNiiurii, S. m. Rcl. l>paia ; diviniic inoiisliuousc
lies Malabares.
l!<i<|iii'iiia , s. I'. islié-ma. Uol. Isiln'inc ; genre de
inoiioeolyledoiu's à tleurs j^luiuiitces , l'aiiiillc «les
graminées.
lN<|uonila , s. f. l'athul. Iseliémie ; rétention,
suppre-isioii d'un fliu de san;; lialntuel.
Is«|ii<Miiiii<(, s. t'. pi. .Vnt. gr. Isihéniies; fêles cé-
lébrées il Olvinpie en l'honneur d'ischéniis.
l!>i<|iiriio , s. ni. i.v' ('-110. rein|)s. lier. Iseliéniis:
{ils d'un ^'eanl et pctit-lils de Mereure.
lM«|iiiii(li>llla. s. r. /ool. iscbiadelpliie , mons
iruosilé produite par deux fiiMus soudés à la
hauteur du bassin.
iNqiilniléltico , en. adj. Zool. Ischiadclphique;
<|ui présenteles raraeleres de l'ischiadolpliie.
iMilulailt'iro , tn adj. Zool. Iseliiadelplie ; dont la
corps est accouplé et soudé par les bassins.
iMqiiiâdica , ca. adj. ishin-di^.o. Path. Iscbiati-
que; ischiadiquc ; qui a rapporta l'ischion.
Isquiagi'c. s. f. Palhol. Ischiagrc ; alTeclion gout-
teuse de la hanche.— Ischiagrc ; névralgie fé-
moro-poplilée.
I.sqiilal. adj. Anat. Ischial : qui a rapport à l'is-
chion.
■Sqiiiátlcu . ca. adj. .ishia-tiko. Anat. Ischiati-
quc ; qui a rapport à l'ischion.
iMqiiidroMlM , s. f. Méd. Ischldrose ; suppression
de la sueur.
l'iquiertla, s. f. iskiér-da. Bol. Isqoierda ; arbre
peu connu qui croît dans les grandes forêts du
Pérou.
■ .xquio. adj. is-hin. Ischio ; mot qui entre dans la
composition des mois suivants'
isqiiio-annl . adj. et s. m. \nat. Ischio-anal; se
dit du muscle relcveur de l'anus chez le chevel.
l!«qtiio-cavcM'iin<<o, adj. et s. m. iskio-kitvérnos-
-so. Anat. Ischio-caverneux ; qui appartient à
l'ischion et aux corps caverneux.
■sqjiiocclc, s. L isiiiu/.é-lé. Cathol. Ischiocèlc;
hernie ischiatiqnc.
■ .«quio-clltoridiaiin, adj. et S, m. .\nat. Ischio-
clitoridien ; qui appartient ;\ l'ischion et aux
corps caverneux,
Isqulo-clitoriano, adj, et s. m. is io-hlitoria-
-uo. Anat. Ischio-clitorien; qui appartient à l'is-
chion si au clitoris.
isquio-cocixo , adj. et s .m. Anat. Ischio-cociy-
gien . qui appartient à l'ischion et aux coccyx.
■squio-croi^ti-tiltSal, adj. et s. m. Anat. Ischio-
crèli-tibial ; qui s'insère à la lubérosilé de l'is-
chion et de la crête dr tibia.
■sqnio-fciuoral , adj. et s. m. Anat. Ischio-fé-
moral ; qui appartient à l'ischton et au fémur.
■sqtiiorcinoro-poroiilano , adj. et S. m. .\nat.
Ischio-fémoro-péronien ; qui s'attache à la lubé-
rosilé de l'ischion , à la ligne âpre du fémur et
à la crête du péroné.
Isqiiioii , s. m. Anat. Ischion: partie inférieure
des trois pièces qui composent l'os coxal dans les
fœtus et les jeunes sujets. |¡ Ischion ; région in-
férieure du même os chez l'adiclle. | Entom. Is-
chion; pièce située de chaque côté du métatho-
rax des insectes.
isquio-pasia, s. f. iskio-pag-hia. Anat. Ischio-
pagie ; réunion de deux eorps par l'hypogastre.
isqulo-págico, ca. adj. Anat. Ischiopagique;
qui possède les caractères de l'ischiopagie.
lMqul»|»a;;o, S. m. Anat. Isfhiopage ; monstre qui
consiste en deux individus réunis par la région
hypogaslriquc.
iN<|iiio-p«>iiliino , adj. et s, .\iiat. Ischio-pénien;
qui a rapport à l'arèrchonleuse interne.
lN<|iilo-pcrlnoal , s. et adj. m. is'.in-périné.al .
Anat. Iirhio-périnêal ; qui a rapport à la lubé-
rosilé de l'ischion et au jieriné.
lNf|iilo-pIantarlr> . s. ri adj. ni. Anal. Isrhio-
planlaire ; se dit d'un des muicles de la cuisse.
lMqiiio-p<»|illtl-tllilal , s. et adj. m. Anat. Ischio.
|)optii i I ibini ; qui a rapjort à l'ischion , à la lu-
bérosilé iiilcrne du tiltia cl à la région popli-
lee.
Isqnio-protihial , adj. et s. m. Anal. Ischio-pré-
libial ; qui a rapport a la lubérosilé de l'ischion
et a la lubérosilé interne du tibia.
iMqiilo pro.stálieo. adj, cl s. ni. ishio-prosta-ti-
-ho. Anat. Isehio-proslatiquc ; qui a rapport au
périnée et à la prostate.
iNquIo-piihl-rcnioral , adj. et s. m. Anat. Is-
chio-pubi-fémoral ; muscle grand aducteur de
la cuisse.
iMqiiio-piilii-proHdktico, adj. et s. m. iskiopuu-
-hi-prasin-tiko. Anal. Ischio-pubi-prostatiquc;
muscle Iransversedu periné.
lMi|iilo-Niib-cIltorldlHiio, adj. cl s. m. Anat.
Ischio-sous-clitoridien : qui a rapport à l'ischion
et à la partie inférieure du clitoris.
ls<|iilo-.«iib-peninno, adj. et s. m. .\nal. Ischio-
sous-pénicii ; muscle du periné chez le cheval.
Isqiilo-Niili-lrocnntorlnno, adj. et S. m. Anal.
Ischio-sous-lrochantérien ; qui a rapport à l'is-
chion et à la partie postérieure du trochanter.
liîiqiilo-tihial , adj. et s. m. Anal. Iscliio-tiobial;
se dit du muscle de la cuisse du cheval.
■•«qiilo-ti-ocntiteriano , adj. et S. m. .\nal.ls-
chio-trochanlérien ; qui a rapport à l'ischion et
au trochanter.
l!«qiiîo-ui-etral , adj. cl s. m. Anal. Ischio-uré-
tral : qui a rapport ;\ l'ischion et à l'urètre. 'V.
Isquio-cavernoso.
Israel, s. m. Hisl. Israël; nom donné à Jacob, se-
lon la Blible, après son combat avec l'ange. |
Géog. et Ilisl. Reino de Isranl; royaume d'Israël;
un des royaumes qui se formèrent en Judée
après la mort de Salomón, ennemi du royaume
de Juda. Il dura 2'»'» ans et fut détruit en 718
avant J. G. On entend quelquefois toute la Judée
sous cette dénomination.
■iarnelitn. adj. Israélite; qui appartient au peuple
d'Israël, aux Juifs. — S'emploie substantivement,
en parlant de personnes.
■si-aclitico, ca. adj. isnaéli-tiko. Qui appartient
aux Israélites.
Istmo, s. m. ist-mo. Géog. Isthme; langue de ter-
re qui réunit deu\ continents ou deux contrées
plus ou moins considérables, entourées par la
mer. | Istmo de Corinto; isthme de Corinlhe;
langue de terre qui unit lePéloponèse au conti-
nent. Il Anat. Istmo del gaznate; isthme du go-
sier, de la gorge; petit espace qui sépare la bou-
che du pharinx. || Istmo de la glándula tiroide;
isthme de la glande thyroïde; partie intermé-
diaire, étroite et aplatie par devant, qui réunit
les deux lobules qui constituent le corps thyroï-
de et est formé de la même substance que ce
corps. Il Bol. Isthme; petit espace qui sépare les
ITA
— 777 —
ITE
lobules des feuilles de quelques piaules ou les
articulations des fruits articulés.
latría, s, f. is-tria. G6og. Islrieç province des
états autrichiens formant un cercle du gouver-
nement de Trieste, fut rendue à l'Autriche en
181 Í.
■«triado, «la. part. pas. du V. is(riar. V. ce
mot.
■striar, v. a, \. Estriar.
■strio, «ria. adj. et s. íí-írío. Gí^'og. Istrien; ha-
bitant de ristrieç qui appartient à l'istrie ou à
ses habitants
iMtruto, ta. adj. inns. V. Instruido.
itaea, s. f. Géog. Ithaque; une de sept îles io-
niennes, entre t'éphalonie et Sainte-Maure. On
reconnaît aujourd'hui plusieurs des sites de cet-
te île décrits par Homère dans son Odyssée.
80,000 habitants, aujourd'hui Chéaki.
Itaclaiio, nn. s. et adj. Hist. ecclés. Ithacien;
partisan d'ilhace, évéque de Sossibe, en Espag-
ne, pour poursuivre la mort de Priscillicn et des
priscilliantistes.
Itacisiuo, s. m. tiazis-mo. l*hilol. Ithacisme; sys-
tème suivant iequelon doit prononcer l'èta com-
me un iota.
ItaeiMta, s. m. itacis-ta. Ithaciste; partisan de
ritacisme.
Italia, s. f. ita-lia. Géog. /talie; longue presqu'î-
le, qui appuie sa base, au Nord, contre le demi-
cercle des Alpes, puis avance vers le Sud-Est,
en se rétrécissant de plus en plus entre l'Adria-
tique et la Méditerranée, et, prenant la forme
d'une botte, finit par se perdre d'une part dans
le promontoire de Samte-Marie de Leuca, et de
l'autre dans celui de Reggio, en face de la Sici-
le, qu'un détroit en sépare, maisqui est toujours
comprise sous la dénommalion d'/talie. Sur la
frontière de la France et du comté de Nice, au
point ou les Alpes maritimes baignent leur pied
dans la Méditerranée, une autre chaîne de mon-
tagnes prend son origine. C'est l'Appeunin, qui
commence à suivre la courbe gracieuse du golfe
de gênes, puis tourne ver le midi, et forme jus-
qu'aux cttréraités de la presqu'île une épine
dorsale, dont la puissante membrure calcaire
soutient tantôt les vallées, tantôt s'arrête devant
les maremmes, ou cède quelque lisière du littoral
á des terrains volcaniques. L'ensemble delà ter-
re ferme d'/talie et des îles qui eu dépendent
formo une surface de 197,G00 kilom carr., laque-
lle s'étend entre le 4.» et le 16." de longitude
orientale de Paris et entre le 31».° et le il." de la-
titndenord. Celle opposition cipUquc Ihcureui
climat qui fuit en tout temps de fflalic un para-
dis terrestre, l'orgueil de ses habitants, et trcs-
eouvcut une proie convoité par les hommes du
Nord. La population est de 22 raillions d'âmes.
Tous les b9biiauis de l'Italie profcsacut la reli-
gion catholique. Italiaaltaóitnl\asuperior;haa-
te /talie ou /talic supérieure: celle particdel'/ta-
lie renferme les étals continentaux du roide Sar-
daigne, c'esi-è-dire, le Piémont, la Savoie, au
Nord des Alpes; le royaume Lombard vénilien,
le duché de Parme, de Plaisance et de Gna'itnlia,
it le duché de Modène, en grande partie. || Ita-
lia interior X /lalie moyenne, elle canticiit le
duché de Lucqucs, le grand durédeToscane, les
Ri9ls de l'Eglise et lo réptibliquo de Suin-Marin.
Italia inferior; /talie inférieure; elle est formé»
par la partie continentale du rovaume des Daax
Siciles.
■tallanUino, s. m. italianis-mo. Italianisme- ex-
pression, locution qui appartient à la langue ita-
lienne.
Italianización, s. f. italianiiaiion. Ilalianisa-
lion, affectation de se servir de locutions ou tour-
nures empruntées de la langue italienne.
Italianizado, da. part. pass. du v. italianizar.
Italianisé, e.
italiauizador, S. m. Italianisateur ou Italianiseur;
celui qui affecte de se servir de locutions ita-
liennes.
Italianizar, v. n. ilalianiiar. Italianiser on ita-
liser; se servir de discours, d'expresi^ions ou de
locutions empruntées a la langue italienne. ||
V. a. /talianiser; donner une terminaison, une
tournure italienne.
Italiano, na. adj. et S. italia-no. /lalien; qui est
de l'/talie, habitant de l'/talie, qui appartient a
I7lalie on à ses habitants.
Italicio, ela. adj. V. Itálico
Itálico, ca. adj. itali-iio. Italique, qui appartient
à l'/talie. I Astron. Ilonis itálicas; heures ita-
liques; les ving-qualre heures du jours naturel,
que l'on compte entredeux levers de Soleil cou-
sécutifs. Il Philos, fscue/a itálica; école itali-
que, école de Pylhagorc, parce que ce philosophe
enseignait en /talie et à Crotone. || Antigua itá-
lica; ancienne italique, se dit substantivement
de l'ancienne version latine de lécritiire sainte,
qui avait été faite avant la correction de Saint-
Jérôme. Il Paléogr. Ecriture courante des anciens
Romains. || Typogr. Carácter itálico, caractère
italique, caractère dimpnmerie qui tire son ori-
gine de l'écriture de lachancetlerie romaine, dé-
signé par les mots cursivetosseu cancellarios, de
là vieiitqu'il a été appelécursive, ensuite lettres,
vénitiennes, de ce que les premiers poinçons onl
été faits à Venise; enfin le nom d'iialique que lui
a été donné parce qu'il nous vient d'/talie a pré-
valu. I inus. V. Italiano.
ItaliNta. adj. et s. italis-ta. Géog. Ilalisle; se dit
des anciens italiens, cesl-à-dire les anciens habi-
tants du bout de la Catabre ultérieure, du côté
de la Sicile.
Italo, la. adj. inus. V. Italiano.
italo-gótico, ta. adj. ita-lo go-ti<-o. Ualo-gotbi-
que; se dit de l'écriture italique altóiée cl modi-
liée, dont les Goths se serviront pcodaal leur do-
mination eu Italie.
ItchlspaLoa, s. lu. itchilispalon. Bot. Itcbiipa-
lon; palmier d'Amérique dont les naturels em-
ploient les feuilles à faire des paniers si eerr£«
qu'ils scrxcni à contenir de l'eau.
Itca, s. f. itè-a. Bot. Iloe; genre de plantes dico-
tylédones, a (leurs completes, polypélalées, ré-
gulières, de la famille des cuniunacees. nu selon
d'autres des rhodoracees ou des saixTragéet,
comprenant doux espèces exotiques.
Rtega, s. f. ité-ga. Itéguei femme que le Nigu«
d".\by<sinie a choisie l'our épouse.
Item, adv. Item; mol latin qui signifie: de plus,
aussi. On dit commuiiéinent, item mas.
Itorable, adj. tí('ríi-¿)/<'. inus. Qui peur Se réi-
térer.
■ ff>rarion, «. f. itihaiioft Rciiéralion . rep6li-
V9
IIIL
78
IZA
tion.
Iterado, dn. part. pas. du v. iterar. Réitéré, e.
Iterar, v. a. inus. Réitérer, répéter. V. Repetir.
Itérative, va. aiij. itéra(i-vo. Jurisp. llératiT;
qui se renouvelle, qui est réitéré. Ccl mot est
vieux en cspa^m)!. | Miner. Itératif; quiesl com-
posé (l'exposants relatifs à des lois simples, cl
d'autres exposants qui entrent dans l'expres-
sion d-un décroissemenl intermédiaire, etoffrcnl
les dérroissement des premiers.
Itera livaniente, adv. inus. V. Repetidamente.
Iterdiira. s. f. itérdou-ka Myth. Iterduca; sur-
nom de Junon; divinité qui servait de gufde aux
voyageurs.
Iterlcia, s. f. inus. V. Ictericia.
Kiccrldo, da. adj. itiié-rido. Entom. Ilhycéride;
qui ressemble a un ilhycère.
Itleéridos, S. m. pi. itiié-ridoss. Entom. llhycé-
rides; groupe de curculionides orthotères, ayant
pour type le genre ithycèrc.
Iticero, s. m. t<iz^-ro. Entom. Ilhycère; genre
d'iíisectcs de l'ordre des coléoptères. j
itlfálleo, ea. adj. itifa-lico. îlhyphalliquc; se
dii des vers composés de trois trochées ou de
trois dactiles et d-un ïambe.
Itiralo, s. m. iti-faJo. Ilisl. mcd. llhyphiiUc,
amulette en forme de pénis que l'on portail au
cou elauqnel on atribuail des vertus alexitèies.
Il llhyphalle, homme qui figurait dans les bac-
chanales, vcHu en faune ou en satyre et qui por-
tait un phallus de cuir ou de bois attaché à sa
ccifllure.
lilOlo, la. adj. ÍÍÍ/Í-ÍO, Bot. llhyphyllc; qui à les
feuilles droites.
itimbo, s. m. íínnm-fco.lthyrabe, chanson, danse
cl airbachiqucs.
lIlDorarlo, ria. adj. fíinéra-ríw. Routier, itiné-
raire; qui concerne les chemins.
Itinerario, s. m. Itinéraire; chemin pour aller
d'un lieu à un aulre. || Itinéraire; par extension,
description, faite par un voyageur, de son vo-
yage, et singularités qu'il a observées dans les
lieux où il a passé. | Itinéraire; prières mar-
quées dans les livres d'église pour ceux qui vo-
yagent.
Itonie, s. f. ito-mé. Myth. llhome; une des nour-
rices de Jupiter, qui donna son nom à une mon-
tagne. Il Géog.anc llhome; montagne de laMes-
sénie, dans le Péloponcse . laquelle prit son nom
d'une des nourrices de .Tupitcr; et jul cousa-
■créc à te dieu.
itona , s. f. itu-na. Temps her. Itone; fille de Lvc-
tius, mère deLycasIc. H Géog. anc. Itone; \i\\c
de Théssalie, entre Phèrcs el Larisse.
itaniana, Myth. Itonienne; surnom de Minerve,
adorée alloue,
ito», s. m. rhilol. Ithos; dernière partie des ho-
mélies des Pères grecs, qui esl la morale du
sermon.
Itria, s. f. Chim. Itrie; substance terrestre que
l'on croii formée d'itrium et d'oxygène.
■trio. s. m. Miner. Itrium ; métal que l'on croit
exister dans lyuie.
.liliáceas, s. f. pi. ioula-i''ass. Entom. lulacées;
section delà famille des arachnides myriapodes,
ayant pour type le genre iule.
liliáceo, cea. adj. ioala-zéo. Bot. lulacé; qui a la
J'orme d'un chaton; qui croît sur les chatons. ||
Entom. lulacé.qui ressemble a l'iiilr.
Iiilifloro, ra. adj. iouliflo-ro. Bol. lulillure ; qui n
les (leurs rassemblées en épi, de maoière u for-
mer un chaton.
luiiforme, adj. io«íí/'or-m¿. Enlom. luliforme;
qui a la forme d'un iule.
lulo. s. m. iou-l(i. Entom. Iule; genre d'insectes
de la famille des myriapodes, n'ayiinl pas d'ai-
les, à mAchoires, a abdomen confondu avec le
reste du corps, dont tous les segments portent
au moins une paire de pattes.
luniar, s. in. ioumar. louniar; dieu de la mytholo-
gie septentrionale auquel on ne rendait aucun
culte.
■ va. s. f. i-ra. Bol. Ive; genre de plantes de l'or-
dre des synanlhérées. || belle; ive musquée.
■vaiisls, S. m. pi. ivang-hiss. Iwangis; sorcier
des îles Moluques.
■ vernal, adj. inus. V. Invernal.
Ivernar , v. n. inus. V. Invernar.
ivonraé, s. m. tt'oouraé. Bol. Ivourahéç espèce
de gaiac.
Ivrea, S. f. Géog.lvrée; ville de Savoie,
lïérifia, s. ï. ilisé-rida. Bol. Ixéride; sous-genre
de plantes établi dans le genre taraxacum.
Iseiitieo.s. f. il(séou-ti o. .\vicep. Ixeutique; fa-
çon de ( ha?ser aux oiseaux en les |)renanl à la
glu. ( Ixeudque; art de prendre avec des gluaux.
Ixia, s. f. f/.-.im. Boî. xie on Ixia; genre de |dan-
tes monocotylédones, de la famille des iridées
renferment un grand nombre d'espèces cultivées
pour l'ornement des jardins. 1| Espèce de glu
attachée aux racines de la carlice blanche.
IxiáceaK. s. f. pi. i sin-iéass. Bol. Ixiacées; fami-
lle de plantes ayant pour type le genre ixie.
ixiáceo. cea. adj. ?'.5Ío-Z(!o. Bol. Ixiacé. qui res-
semble a une ixie.
l\ido, s. m. inus. V. Exido.
ixioideo, «lea. adj. iksio-idéo. Bot. Ixioide ; qui
à la forme d'une ixie.
ision, s. m. Entom. Ixion; nom spécifique de deux
espèccsde lépidoptères; l'undans le genresphinx
l'autre parmi les papillons.
ixo, s. m. ik-st). Entom. Ix; insecte de l'ordre des
lépidoptères ou papillons.
Isodia, s. f.iliso-dia. Bol. Ixodic; genre de plan-
tes de la famille des torymbifères.
Hxodiado, da. adj. ilisodia-do. Ixodiadé; qui res-
semble u un ixode.
ixodiados, s. m. pi. H^sodia-doss. Bol. Ixodiadés;
tribu de la famille des acarides, ayant pour type
le genre exode.
ixodo, s. m. t/,io-(/o. Entom. Ixode: genre d'in-
sectes dépourvus d'ailes, dont quelques espèces
vivent aux dépens desanimauxdomesliques.
isopo, s. m. ikso-po. Bol Ixope; espèce de chon-
drille.
ixoro, s. m.ikiio-ro. Bol. Ixore; genre de dicoly-
lédones.à fleurs complètes, monopélalées, ré-
gulières, de la famille des rubiacées.
Iza, s. f. i la. Boh. Prostituée ; fille publique. |i
Mar. Guindage, étaque, action de hisser les ver-
ques.
Izado, da. part. pass. de iznr. V. ce mol.
Izado, s. m. Boh. V. Amanzehamiento.
izugp, s. m. iia-go. Lieu abondant¡en jonc
Izar, V. a. Mar. Hisser; hausser les voiles les ver-
ques.
IZQ
779 —
IZQ
ized, Myth, Ized; nom donné au\ bons génies
dans la mythologie persane, selon la doctrine
de loroaslrc.
izésneo, s. m. tz^í-Ti¿o. Izéschné ; livre de la li-
turgie persane, comprisdans les Zend-Avesta.
Izquierdear, v. n. izkiérdéar. Donner, aller à
gauche, ne pas aller droit; se dit au propre et au
figuré.
Izquierdo , da. adj. iihivr-do. Gauche; opposé à
droit. I Fig. inus. Tortu; qui va de travers ou
• qui est de travers. 1| Jarreté; se dit d'un cheval
dont les jarrets sont tournés en dedans et sem-
blent se tourner lorsqu'il marche. |1 Blas. Senes-
tre; la partie gauche de l'écu. H A la izrfuierda; à
gauche. || Echarlo todo á mano izquierda^ in-
terpréter tout en mauvaise part.
Izquierdo, da. adj. et s. Gancber. V. Zurdo.
J
JAB
J», s. f.g-ho-ta; J; dixième lettre del'alphabet es-
pagnol;'elIe occupe même rangdansl'alphabet de
toutes les langues néo-latines et germaniques. n
J; la forme dece caractère est d'aulant'plus par-
fa i te, qu'elle réunit le double avant age de l'exacti-
tude etdc la 'simplicité. jiJ. cette consonne se
prononce du gosier comme le G devant e et i. ||
J; chez quelques auteurs, la lettre j était un signe
numéral, et signifiait cent. || J, la lettre J. parce
là même quelle n'est pas ancienne, ne figure
dans lesinscriptions qu'avecla valeur del'i.
Jn,adv. iuusV. i'a.
Juha, s. m.g-ha-ba. Jabe nom de Dieu chez les
samaritains.
Jabalcón, s. m. V. Jabalón.
Jnliniconadn, da. part. pas. de Jabalconar. V.
ce mot.
Jabalconar, v. a. g-haball;onar . Dresser un toit,
y poser la charpente pour le couvrir.
JabalconeM, s. m. pi. q-habalUoncss. E^seliers;
goussets, pièces de bois qu'on assemble dans
un chevron et dans une rainure pour cintrerdes
quartiers.
jaliali, s. m. g-hnbali. Mamm. Sanglier; porc
sauvage. || Jabalí alunado; sanglier miré; vieux
sanglier dont les défenses sont recourbées en
dedans.
Jabalín, s. m. inus V. Jabalí.
Jabalina, S. f. ¡]-habali-na. Mamni. Laie; feme-
lle du sanglier. || Javeline; espèce de dard qu'on
lançait à la main et d'assez loin.
Jahalba, S. m. ¡i-habalnn. Bois employé pour for-
mer la pente d'un toit.
Jabalonado, da. part. pas. dc Jabalonar. V. ce
mut.
Jabalonar, v. a. V. Jabalconar.
Jabaluno, na adj. 7/iaí>aío»-no. Qui appartient,
qui a rapport au sanglier.
Jabardear; v. a. q-habardéar. Essaimer, se dit
des ruches d'uii i\ sort unefcsaim; se dit des abei-
lles.
JÁB
Jabardo, s. m. g./io6ar-(/o. Essaim', colonie d'a-
beilles qui, chaque année, abandonne une ru-
che pour aller au dehors chercher une habitation
nouvelle. | Fig. Troupe de gens de lalie du peu-
ple, ou de mauvaise vie.
Jabato, s. ni. g-haba-to. Mamm. Marcasin; pe-
tit dc la laie.
Jabeba, s. f. g-habé-ba. Sorte dc flute dont SB
servent les Maures.
Jábeca, s. i.g-habé-ka. Habéga.grand filet de pê-
cheur. || Triimail; espèce de filet qu'on tend de
travers dans les rivières pour prendre du pois-
son. Il Assemblage de filets joint ensemble.
Jabpca, s. f. V. Jábeca, \\ V. Jaheba.
JabcKuero. ra. adj. g-habégué-ro. Qui concer-
ne, qui a rapport à l'a pèche au habéga.
Jabeguero, S. m. g-habégué-ro. Pécheur qui
prend le poisson avec le filet nommé Jabéga.
Jabeque, s. m. fl-Ziafcé-Ziá. Mar. Chebec; bâtiment
à trois mâts, terminé en pointe aux deux extré-
mités, qui va à voiles et à rames, et fort en usa-
ge dans la Méditerranée. || Ant. mar. Chabec;
biitimcnts de la Méditerranée, très-légers, à
voiles et à rames, destinés pour la guerre, cl
qui portent de li à 22, et même 26 canons, en
une seule batterie.
Jabcto. S. m. q-habé-to. Conchyl. Jabet; très-pe-
tilc espèce d'arche, nommée autrement l'arcie
africaine.
Jahi, s. m. a-habi. Espèce de pomme sauvage qui
est très-petite. || Espèce dc raisins de Grenade,
dont les grains sont fort petits.
Jabino, s. m. V. Chaparro.
Jabladora.s. f. <f-hal>ladé-ra. Techn. Jabloire
o'ilil dont les tonneliers se servent pour former
la rainure appelée jnble; l'csl une espèce de
trusquin en bois, dont la joue s'appuie sur le
bout des douves, et dont le fer, taillé comme
une scie, fait la rainure.
Jable, s. m- g-ha-ble. Techn. Jable; rainure pra-
tiquée au bout d«5 douves destonnea»^ pourre-
JAC
780 —
JAC
eevoir le» pièces du fond, i; Juble; la partie des ,
douves qui excède les funtls des deux rôles dfs \
tonneaux, et qui forme, en quelque façon, lacir- i
conférence extérieure de tha-iine de ses cxlré- !
mités. Il Pieza de jalle: pièce de jable; petits |
morceaux de douves tailles exprés, qu'on fait
entrer de force sous les cerceaux pour rétablir
les jabíes rompus. .
Jabou, s. m. g-habon. Techn. Savon; paie ou
composition laite avec de l'huile ou autre matiè-
re grasse et un sel alcali, et qui sert à blanchir
le linge, à nrtloyer, J('f?raisser. || Fi|?. Tout te
qui sert à dégraisser et à blaiwhir. n Xvwis.Jabou
de Palencia; balloir de hliinrhisscusc; grosse
palelle de bois, avec laquelle elles bat tout la les-
sive. Il Fi«. Volée de roups de bAlou; un grand
nombre decoups débit.. n donnés desnile. H Ja-
bón de piedra; brique, table de savon. || Fani.
Coups que les blanchiseuses donnent sur une
pierre avecie linge pour ménager le savon. || lig.
Dar nnjavjn; savonner la tôle, foire une verte
réprimande.
Jabonado, da. part. pas. de Jouonar. Savonné, e.
Jabonado, s. m. g-kabona-do. Savonnage; net-
toiement , blanchissage par le savon. || Linge
qu'on donne à savonner, ou qui l'est déjà.
Jabonadura, s. f. g-kahonadura. Savonnage;
blanchissage par le savon, il Javonaduras, s. f.
pi. Eau écume de savon.
Jaboncillo, s- m; g-habnmill-n. Javonette; peti-
te boule de savon purifié, préparé dont on se sert
pour rendre la barbe plus tendre au rasoir.
Jabonera, s, f. g-habanéra. Saponaire, plante qu
nettoie la peau et on emporte les taches, comme
fait le savon.
Jabonería, s. f. (/-/ia6on¿ri-a. Savonnerie; lieu
où l'on fait, où l'on fabrique le savon.
Jabonero, S. m. g-haboné-ro Fabriquant ou mar-
chand de savon.
Jabonete, s. m. V. Jaboncillo. \ Jabonete de olor
V. Jaboncillo.
Jabono.oo, ita. adj. g-habuno-sso. Sevonncux;
qui lient de la qualité du savon.
Jabotí, s. m. g-habo-ti. Erpét Jaboti; nom qu'on
donne en Amérique à une espèce de tortue dont
l'écaillé est noire,
Jabonrandlba,s.m. g-haboiiorandi-ba. Rot. Ja-
burandiba; arbre du Brésil, dont les feuilles pas-
saient pour un'excellent spécifique contre les ma-
ladies de foie, j. Un autre arbre de ce nom four-
nissait, dil-on, une racine employée pour guérir
les maux des gencives.
Jaburético, s. m. g-haburétikn. Bot. Jaburétique,
nom d'un arbre épineux des Antilles, dont l'o-
deur des feuillesapproche de celle delà rhue; on
le nomme aussi bois à pion.
Jaca, s. Î.g-haka. Ridet. V. Haca.
Jaca, s. f. g-haka. Réiig. Jaca; nom du mauvais
principe chez les habitants de Ceylan.
Jacacah, s. m. g-haka'.a. Ornilh. Jacacah; oi-
seau du Brésil qui a la taille de l'alouette.
Jacanapero. s. m. \\-hn.ana-¡)éro. Mamm. Ja-
kanaper; singe des îles du cap vert et de la côte
occidentale d'Afrique. Il parait que ce sont des
guenons cassitriches ou des guenons patas.
Jacanla, s. m. g-hvka-n\a. Ornilh. Jacane, gen-
re de l'ordre des échassiers. Les jacanes se
f reaventen Asie, en Afrique et en Amérique. Ce
Sont des oiseaux criards et querrcUeurs, vivant
dans les marais, mais ils ne peuvent nager; il»
courcntevec rapidiié dansl'eau et sur les plan-
tes a(]uatiques, leur vol est droil et rapide.
Jacnpa, s. m. g-hnVa-pa. Ornith. Jacapa; genre
d'oiseaux de l'ordre des sylvains, originaire de
l'Amérique méridionale; on l'a réuni aux lan-
gsins.
JacàpanI, s. m. q-ha':u-pani. Ornith. Jacapani,
espèce de rossignol qui se nourrit de mouches.
Jacnpti. s. m. </-/nika./u)n. Ornith. Jaeapu ; oi-
seau du Hrésii qui a lu taille de l'alouette, la
queue ei la jambe courtes, le plumage tout noir,
hors une lacl"»' rouge ^.ous la gorge.
Jác««rn. s. f. g hnkara. l'ieee de poésie espagno-
le ; sorte de romance, vaudeville. || Air de la
Jíicfíra , qui se chante et se dauFe en même
temps. Il Sorte de danse sut l'air de la Jácara;
i: Tron|)e de ieunes gens qui courent 'es rues
pend.mt la nuit , en chantant des Jácaras. \\
Fani. Lnnui, fatigue, cas<-ement de tète. | Fam.
Fable; mensonge. || Nn estar parajàcarasx n'ê-
tre pas de bonne humeur ; être très-mal dis-
posé.
Jnoai'nndana, S. f. g-ha' aranda-na. Boh. .\s-
semblée de voleurs , de gens de mauvaise vie.||
Argot ; certain langage des gueux et des filoux,
qui n'est inielligible qu'entre eux.
Jacarandia. s, f.g-hakaran-dia. Bot. Jacaran-
do : genre de plantes de la famille des bigno-
niées , établi pour placer quelques espèces de
bigiioiies.
Jacarandina, S. f. g-ha'^arandi-na. Boh. V. Ja-
carandana. I Argot; jargon de voleurs, des
gens de mauvaise vie, etc. || Se dit aussi de la
jácara et de la manière de la chanter.
jAcai-niidino, na. adj. g hakaraudi-no. Qui a
rapport , qui appartient à la jácara. V. Ce mot,
Jacarinl , S. m. g-hahari-ni, Ornilh. Jacarinii
bruant de la famille des passereaux.
Jacarear, v. n. 7-/ia/iar^ar. Chanter des jácaras.
Il Courir les rues en chantant, en faisant du
bruit. Il Fam. Rompre la tète, fatiguer quelqu'
un par ses propos.
Jjicarero. S. m. g-kakaré-ro. Cf lui qui court les
rues en chantant des jácaras. || Gai, joyeux, de
bonne humeur.
Jacarilia, S. f. dim. de jácara. V. Ce mot.
Jikoaro. S. m. g-ha-haro. Babillard: vantard, fan-
faron. i| .à lo jácaro; avec ostentation, faste,
vanterie.
Jácea, s. f. g-/ia-zea. Bot. Jacée , genre de plan-
tes de la famille des cinarocéphales , compre-
nant des plantes herbacées, à racine épaisse et
fibreuse ,à tige anguleuse, etc.
Jacena, s. f. g-haiè-na. Archit. Tasseau ; poutre
de traverse sur laquelle les solives sont assises,
Jaccr, v. a. iuus. V. Tirar, arrojar.
Jacerina, S. f. g-haiéri-na. Cotte de mailles, che-
mise faite de mailles ou petits anneaux de fer
ou d'acier très-fin.
Jaccrino, na. ndj. inus. g-haiéri-no. Qui est dur
comme l'acier.
Jachalí, s. m. %-hatcha-U. Bol. Janipabe; arbre
de moyenne grandeur; à lleurs campaniformes,
qui croît au Brésil et aux Antilles.
Jacintas, s. f. pi. g~koiinn-tass. AnI, gr. Hya-
cinfhies; fêtes funèbres en l'honneur d'Apollon
JAC
— 781 —
JAC
el en mémoire de la mon d'Hyacinthe. Elles se
célébraient tous les ans, pendant trois jours, à
Amyclit en Laconic.
jaeintlna, s. f. g-lutiinti-ua. Miner. Hyacinlhi-
ne; pierre qui ressemble ù l'hyacinthe.
JacintinnH, S. f. pi. g-haiimiti-nnss. Bot. Hya-
cinthinéfs; seclioii'de la famille des liliacécs,
qui a pour type le jçenre hyacinil»e.
Jaclittini», nn. ailj. g-hniinnti-no. Hyaciiilhin;
qui appartient à i'Iiyàcinlhe. || Bot. Hyacinlhèiie;
qui ressemble :i Ihyacinlhe.
Jacinto, s. m. (i-hazinti-tn. Roi. Jacinle ou Hya-
cinthe : peiire de piaules iiionocolylédonées, de
la famille des asphodélécs. renfermant en\iron
quinze espèces ei plus de di-ux mille variétés à
fleurs simples et a fleurs doubles , elles (mt é(é
rangées en trois cl issi'S: lian- la piemi; re sont
comprises les variétés à fleurs simples, dans la
seconde , celles à fleurs dmiblo-; el dans la troi-
sième, celles à (leurs pleines. Les iacinUie'î
sont des plantes herbacées qui naissent d'une
racine en forme d'oignon , dont les feuilles lon-
gues et presque linéaires sorte de terre en for-
me de gerbe et s'élaienl de manière à former un
tapis verdoyant au milieu duquel s'élève une
hampe lisse, terminée par un joli panache de
fleurs simples ou doubles, monopctales, dont
le limbe est découpé en six partiesfrisces: le cen-
tre de ces corolles , qui ressemblent à de petits
sis , est occupé par six étamines, attachées à la
parvi , et d'un pislil. | Par extens. Jacinthe; la
fleur de cette plante. || Miner. Hyacinthe ; pierre
précieuse qui est ordinairement d'un jaune ti-
rant sur le rouge. i| Bot. Jacinthe; plante exce-
llente contre les verrues.
Jaeinta, la. adj. g hacinn-to. Hyacinthe ; qui
est d'un bleu tirant sur le violet. || Ornilh. Hya-
cinthe ; se dit d'une espèce de perroquet. || Hya.-
cinthin; qui a la couleur du l'hyacinthe.
Jacio, s. ni. g-ha-iib. Mar. Calme plat; se dit
quand il n'y a pas de vent.
Jaco, s. m. ij-ha-'.iK Petit cheval ; bidet, bringue.
I Sagum , saie, sorte-dc vêlement que por-
taients les soldats anciennement. || Boh. Sagum.
V. Jaque.
Jacóben, s. f. g-hako-héa. Bot. Jacobée ou jaco-
béa ; sous geni e faisant partie du genre séne-
çon , de la tribu des sénécionées, comprenant
la jacobée vulgaire qui est la plus vulgaire, cl
celle qu'on cultive dans les jardins.
JaeoheAHti-o, s. m. g-linkobéiis-lro. Bol. Jaco-
béastre; subdivision du genre jacobée, renfer-
mant les espèces à périanthe simple et mono-
phylle, à fleurons maies et à demi-fleurons fe •
melles.
Jacolipoldr, s. m. g-ha ohèoi-dè. Bot, Jacobéoi-
de ; subdivision du genre jacobée. renfermant
les espèces dont le périanthe esl simple, mais
polyphylle , et dont les fleurs sont hermaphro-
dites.
Jacobino, na. adj. g-ha' obi-no. Hist. polit. Ja-
cobin ; on a donné ¡e nom de jacobins aux mem-
bres de la première société populaire établie en
1790 . dans l'ancien couvent des jacobins a Pa-
ris, et fermée le 2i juillet 179'». | Jacobin; par-
tisan de la révolution de 89 et de la constitution
de 91.
Jacobinismo, s, m. q-hnkobinig-mn. J^rabini?-
me ; système des jacobins , qui esl une démocra-
tie outrée.
Jacobinizado, da. part. pas. de Jarobinhar, el
adj. Jacobinisé, e.
Jarobliiixar, v a. g-haliobiniiar. T. polil. Jaco-
bini»er ; rendre jacobin , initier dans le parti ja-
cobin.
Jcieoblnizar, v. n. g-hal:obiniiar. Jacobiniser;
rt-pandre des opinions jacobines.
jucobiiii/.itrMP, V. pron. g-hakobiniiar-sé Se
jacobiniser; di'venir jacobin.
Jucobita. s. m. g-hrkohi-la. Hist. réiig. Jacobi-
tc : nom donné ;i des hérétiques qui' n'admel-
trtient qu'une seule nature en Jé^us-Clirist . et
qui pour celle raisont faisaient p irtie des mono-
physites. li Hi-t. dilit. Jacobite ; nom que dans
la révoliilion de 1(')8S , on donna en Anxleierre
au\ partisans de Jacques II et de S'ui tils Jac-
ques III.
jacobo. s. m. g-ha':o-b >. Métrol. Jacobus; mon-
naie d'or anglaise frappée sous Jacques I , au
commencement du XVIIe. siècle.
Jacopiuo, s. m. g-hrkopi-no. Ornilh. Jacopin;
es¡ èce de gros-bec des Indes.
JacotlNnio, s. m. g-hahotis-mn. Jacolisme ; en-
thousiasme outré pour la méthode Jacotot.
JacotlNta, s. m. g-hnkolista. Didact. JacotistCi
partisan de la doctrine de Jacotol sur l'enseig-
nement.
J aero, s. m. g-ha-kro. Cbim. Jaire ; espèce de
sucre qu'on fait avec le tori ou vin de palmier et
de cocotier.
Jacffonla, S. f. g-hakso-nia. Bot. Jacksonie on
Jacksonia ; genre de dicotylédones à fleurs com-
plètes , papilionacées, de la famille des légumi-
neuses, comprenant la jacksonie épineuse , ar-
brisseau de la Nouvelle-Hollande, s'élevant à la
hauteur d'un à deux mètres.
Jactailo, da. paît. pas. de Jactarte et adj. Jac-
I lé, e.
I Jactancia, S. f. g-haklan-iia. Jactance; vanle-
rie , louange de soi-même faite par vanilé. La
jactance consiste à répeter à tout propros. à je-
ter, pour ainsi dire, à tout moment, ses quali-
tés, ses proucssesaux yeux des autres. |1 Jactan-
ce; orgueil, vanilé, ostenlaliim. || Iconol, Jac-
tance; vice personnifie par une femme, vêtue de
|)luincsde paon; elle tient une trompette : d'où
sortent qiicíiues rayons de gloire, mais obscur-
cis ¡lar la fumée.
jactiiiicloManicntcadv. g-hn'itamiossamén-tc ■
.\vec jactance, vanterie.
JartancloMo , «a. adj. g-hai^tanzio-sso. Neol.
Jaclancienx ; qui n de la jactance. ¡ Jactancieux,
qui exprime de la jactance. | Vain; glcKÎeus^
vanteur . vantard.
Jactauto, part. prés. inus. de Jactarse. Se van-
tant ; qui se vante.
jactacMc. V. pron. ^-/lakíar-í-'. Se jactcr; répé-
ter a tout propos, jeter, pour ainsi dire, à toute
moment ses qualités, ses prouesses aux oreilles.
Il Se vanter; se piquer, s'applaudir, se louer, se
glorifier.
Jacnnno , S. m. g'hakoua-no. Bot. Jacuan.- arbre
de Madagascar, qui donne de la gomme et four-
nit une amande.
Jaciilaclon, s. f. g-hajoulaiion. Ane. art. milit
Jariilalion; exerrice qui consistai' « lanrer un
JA(i
782 —
JAL
projeilile au moyen d'un nie, d'une fronde ou
d'une balistc, ou avee la main seule.
Jaculatoria, S. f. g-hakoulaturia. Ane. art. mil.
Jaculatoire; art de lunccr des traits, des projec-
tiles.
Jaculatorio, ria. adj. Jneulatoire; se dit des prit^-
res eourtes et fcrvenles adressées à Dieu et du
fond de l'ihne, et il ne s'emploie };uère que dans
celle locution. Orncionjucu/atoria; oraison ja-
culatoire.
Jada, s. f. (j-ha-da. lion. V. Arada.
Jadar, s. m. ij-hadar. Eylliol. Jadliar; divinité fa-
vorable, bon principe, cbez les Madécasses. | Ils
ne lui élèvent point de temples, ne la représen-
tent jamais sous des formes sensibles , et ne lui
adressscnt point de prières, parce qu'il est bon
et qu'il connaît leurs besoins; mais ils lui font
des sacrilices.
Jade, s. m. g-hndé. Miner. Jade: pierre de cou-
leur verdAtre. olivâtre, blanchâtre ou nuancée de
violet, assez dure pour ronger le verre, et ince-
lant par le clioc du bri(|iiet, très-dillicile à tra-
vailler et à polir. Elle est compossée de silice, de
chaux, de potasse et d'oxide de. fer.
Jadeante , adj . Haletant ; essouflé; qui respire fré-
quemment, péniblement, qui souffle comme lors
qu'on est hors d'haleine.
Jndear, v. n. Haletter, respirer fréquemment et
avec peine, comme un un homme essoufflé, hors
d'haleine. Il Fig. Haleter; se dit d'une personne
à qui la douleur ou l'elfroi a comme ôté les for-
ces, qui éprouve une sorte de suffocation.
Jadeo, s. m. g-ha-d¿o. Didiculié de respirer cau-
sée par la fatigue. Il .Vhan; grande fatigue qui
fait perdre la respiiation.
Jadiar, V. a. g-/ia(/íar. Fouir, avec la houe, creu-
ser,
Jaezero, ro. adj. g-haézé-ro. Fabricant de capa-
raçons, de harnais.
Joen, adj. Se dit d'une rspccc de raisin du terri-
toire de Jaen dont la peau est très-épaisse.
jaeiiés, sa. adj. inus. ^-/laëne'ss. De Jaen; qui
habite Jaen.
Jaez, s.m.g-haéiï. Caparaçon; harnachement: or-
nement de cheval. Il Fig. Qualité; manière d'être
par oii plusieurs choses se ressemblent. |! Robe;
habit. Il Fig. iron. Harnachement; style , manière
ridicule
Jaf»^, s. m. Japhel; troisième; fils ne Noé, né cent
ans avant le déluge. 11 peupla l'Europe et une
grande grande partie de l'Asie. Il Myth. mahom.
Japhet; les musulmans le mettent au nombre des
prophètes envoyés deDieu. I\ possédait une pier-
re au moyen de laquelle il pouvait faire descen-
à son gré la pluie du c let. Cette pierre s'est con-
servée, dit-on, assez longtemps chez les Mogols.
Jafédco. ca. adj. Japhétique ; il se dit quelque-
fois de la race européenne, que les théologiens
font descendre de Japhet; l'un des fils de Noé ||
Raza jnfética; race japhétique.
Ja^a^ s. f. g-ha-ga. Bot. Jague; espèce de palmier
très-élevc de l'Amérique méridionale , qui four-
nit du vin de palme. i| inus. Plaie. V- Llaga.
jagoiit. s. m. g-lut'¿ooutt. Myth. or. .bagout, une
des principales divinités des Árabes.
Jagra, s. m. ^-ha-rjra. Chim. Jagra; sucre que
I on retire de la noix de coco.
Jasiia, s. î.ff^hagoua. Bot. Hagus; fruit d'un ar-
bre de l'île de Cuba, qui parait être le mêmeque
lejanipaba ou r^niponica du Brésil.
JuKoudcro. s. m. inus. V. Desaguadero.
JaKiiar.s. m. g-hagouar. Mamm. Jaguar; qua-
drupède du genre chat et de l'ordre des carnivo-
res. Son pelage d'un fauNe vif en dessus , est
marbré a la tète, au cou et le long des flancs,
de taches noires et irrégulières. Il fait une guer-
re acharnée aux chevaux, aux génisses, aux tau-
reaux; on le voit aussi courir après le gibier, se
lancer dans Peau pour saisir certains poissons
dont il est friand.
Jasiiarete, s. m, g-hagouaré-tr. Mamm. Jagua-
reté; grand chat noir du Paraguay, qui paraît
être une variété du Jaguar.
JaKiiarso, s. m. g-Ziar/oi/rir-go. Bot. Lédum ou
lède, arbrisseau qui est une espèce de ciste. Ses
fleurs sont blanches et assez semblablesà de peti-
tes roses. Ses feuilles sont couvertes d'une ma-
tière gomeuse et résineuse, dont on compose le
Ladnnum ou I.abdanum.
Jnsiinrondo. s. m. ¡i-hagoiiron-do. Mamm. Ja-
guaronde, espèce (le mammifère de Paraguay,
appartenant au genre chat.
Jagüey, S. m. g-liagoit-é'\. Sorte de citerne au
Pérou.
Jaliarrado, du. part. pass. de Jo/iarrar. Cré-
pi; e.
Jaharrar, v. a. g-hnarrar. V. Alhar. || Crépir;
enduire une muraille de mortier ou de plâtre.
Jaharro, S. m. g-harro. Crépissure; enduit de
plAtre.
Jalapa, s. f. g-hala-pa. Bot. Jalap: plante du
genre liseron, qui croît aux environs de Halapa,
au Mexique, et dont la racine tuberculeuse, ar-
rondie, noirâtre à l'i'xtérieuret blanchâtre à l'in-
térieur, est très employée en médecine. Elle a
des propriétés purgatives très-énergiques et on
en obtient un extrait, une teinture alcoolique el
une résine nommée jalapine. La racine du j.ilap
acquiert par fois des dimensions considérables.
Jalapina, s. f. g-/ia/a/ji-nn. Chim. Jalapine; subs-
tance extraite de le racinedu jalap, que quelques
chimistes ne gardent que comme une base sali-
fiable. mais que d'autres'croient être un mélange
de phosphate ammoniaco-magnésien,dechauxet
d'une matière ori-'anique.
Jalhegado, da. part. pass. de Jalbegar V. ce
mot.
JAlbesar, v. a. V. Enjalbegar. || Fig. Se farder le
visage avec excès, se mettre beaucoup de fard.
Jalbegue , S. m. g-halbégné. Blanc de chauxdon-
néà une muraille. 1 Fig- Fard; coitiposition rou-
ge ou blanche que des femmes mettent sur leur
visage, pour donner plus d'éclat à leur teint.
Jaldado, da. adj. V Jalde.
Jalde, adj. g-hal-dé. Jaune doré.
Jaldo, da. adj. V. Jalde-
Jaidre.s. m. (;-/iaí-íír¿. Vénér. Couleur des oi-
seaux.
Jalea, s- f. g-ha-léa. Galée: jus congelé des fruits
avec du sucre. || Fig. Hacerse una jalea; aimer
avec une tendresse extrême, aimer éperdument.
Jaleado, da. pari. pass. de jalear. Y. ce mot.
jalear, v. a. g-haléar. Vénér. Animer les chiens
de chasse de la voix.
Jalenio, s. m. g-halé-mo. Myth. Jaléme ; dieu
qui présidait aux funérailles, à tous les devoirs
JAM
— 783 —
JAM
funèbres que les vivants rendaienl aux morts.
Jaleo, s. iB. g-ha-léo. Vénér. Haro; cride chasse
pour exciter les chiens.
Jales, s. m. inns. inus. g-ha-léss. Grosse toite
dont on couvre les marchandises chargées à dos
de mulet.
Jaletina, s. f. g-haléti-^a. Chim. Gélatine; subs-
tance animale de consistance variée, incolore,
fade, inodore, susceptible de passer à la fer-
mentation acétique, ayant quelque analogie avec
le mucilage ou corps muqueux végétal; soluble
en touteprpportion dans l'eau froide, bouillante,
formant une gelée tremblante par le refroidisse-
ment de sa dissolution concentrée, insoluble dans
l'alcool, dans les huiles fixes et volatiles ; trés-
abondanle dans l'ichthyocolle, dans le système
osseux, dans lestissusouorgancs blancs, iibreux
ou membraneux, d'où on l'extrait par !a coclion
prolongée.
Jaijacoti, s. m. Bot. Guayavier un goyavier; poi-
rier des Indes.
Jalinn, s. f. V. Enjalma.
Jalinero, S. m. g-haliné-ro. Manuf. Arçonneur;
qui préparc la laine avec l'arçon, etc.
Jalon, s. m. g-hnlon. Jalon; bâton droit ferré, sur
monté d'un rectangle de carton, de linge, de pa-
pier, etc. qu'on plante en terre pour prendre des
alignements dans l'arpentage.
Jaiuiiendo, da. adj. et part. pass. óq jalanear.
Jalonné; e.
Jalonear, V. n. g-halonéar, Jalonner; planter des
galons de dislance en distance-í
Jalonear, v. a. Jalonner; dresser une allée, un
terrain au moyen de jalons.
Jaloi|iie, s. m. V. Siroco.
Jallulio, s. m. Sorte de pain ou de gâteau cuit
sous la fraise.
JaniaboM, s. f. pi. Relig. Jammabes; sorte de
moines du Japon qui suivent une règle trcs-
auslére.
Janiabuqiii, s. m. Bot. Jammabuki; espèce de
corelte du Japon, que les Japonais emploient en
poudre contre les hémorrhagies.
Jamacarno, S. m. Bol. Jamacarn; sorte de figuier
d'Amérique.
Jnmucolou, s. m. Mylh. Jammacolon; purgatoire
des Indiens.
Jamaciico, s. m. V. Zamacuco.
Jamaica, s. f. Géogr. Jamaïque; une des plus
' grandes Antilles, découverte par Christophe Co-
lomb en 1Í94, 400,000 habitants. Elle appartient
aux Anglais depuis IGS.'S. Ses productions natu-
relles les plus importantes sont le sucre, l'indi-
go, le coton et le café.
Jamaicano, na. adj. cis. ij-hamaika-no. Géogr.
Jamaïquain; habitant de la Jamaïque. || Jamaï-
quain; qui appartient à la Jamaïque ou à ses ha-
bitants.
Jamaiquina, S. f. Chim. Jamaïcine; base salifia-
hle découverte dans l'écorce du géoffrée de la
Jamaïque.
Janinlaro, s. m. g-hamnia-ko. Bol, Jamalac; es-
père de gamerose de l'île de France.
JaiiiamiMiJoH. s. m. ^1. Hisl. relig. Jamambnxes;
fanati(|Ufs japonais qui errent dans les campag-
nes, et prétendent converser familièrement avec
les mauvais esprits, se fouettent, et quelquefois
se tiennerU debout longtemps sons se re-
I poser.
, Janianza, s. (.V. Zuar.
] Jamar, s. a. inus. V. Llamar.
Jamán, adv. g-hnmass. Jamais; en aucun temps
que l'on parle du passé, du présent ou de l'ave-
nir. Il Pur jamàsi, pour jamais: pour toujours. ||
Por ó para siempre jamás ; á tout jamais;
toujours. Il Jamás por jamás', au grand ja-
mais.
JamáM, s. m. h-hamass. Jamais; un temps sans
tin.
Jamava, S. m. Comm. Jamavas; taffetas des In-
des à fleuis d'or on de soie. 11 y en a aussi de
brodés.
Jamba, s. f. Archit. Jambage de porte, dosseret,
allège.
Jambaje, s. m. Construr. Jambaje; maçonnerie
qui sontient l'édifice, et snr laquelle on pose les
grosses ponlres.
Ján»bieo. ca. adj. inus. V. lámhiro.
Jambllla, s. f. dim. Ae jamba. V. ce mot.
Jambo, s. m. inus. g-ham-bo. V. lambn. [| Bot,
Jambo ou jambos; arbre du genre décas-
perme.
Jamborlier, s. m. V. Zamarero.
JamboMado, s. m. "Bot. Jambosade; esoèce du
genre jambosiér originaire des Indes, et cultivée
à Saint-Dominique. Ses fruits ont l'odeur de la
rose et servent dans les colonies à préparer une
boisson délicieuse et fort rafraîchissante.
JamboMoro, S. m. g-liambossé-ro. Bot. Jambo-
siér; genre de plantes de la famille des myrtoï-
dcs, qui a de grands rapports avec les myrtes
proprement dits et avec les girofliers, ei qui
comprend des arbres et des arbrisseaux exoti-
ques. Le fruit est un droupe ovoïde ou rond,
couronné par le calice et contenant dans une
seule loge un ou plusieurs noyauxentourésd'une
pulpe plusou moins charnue. Ce genre comprend
près de quatre-vingt espèces.
Jambo.ito, s. m. Bot. Jambóse; non générique de
plusieurs espèces dejambosiers cl de la gmclinc
d".\sie.
Jambrar, v. a. V. Enjambrar.
JambHMca ou Jambiisear. s. m. g-hambnus-!.a.
g-liamboushar. Ulyth. Jambustha ou jambuscar
un des précepteurs d'.Vdam, selon les préada-
miies.
Jamerdana, s. f. Lieu où l'on vide la tripoille
dans les boucheries.
Jamerdar, v. a. Vider la tripaille des animaux
lues dans los boucheries. || Fig. Laver; blanchir
mal et vite.
JamcKonita, s. f. Miner. Jamésonile; substance
minérale connue jusqu'à ce jour sous les noms
d'andalousitc et de fcdspath apyne, et à laquelle
on a donné a aussi ceux de s'.an/aïl et micaphyl-
lite. Celle subslame, qui est un sulfate d'anti-
moine et de plomb, est d un rouge de chair ou
lilas, quelquefois perlée. On la trouve en masse
ou cristallisée: ses cristaux sont des prismescar-
rès. empalés dans la roche.
Jamete, s. m. Sorte de toile anciennement en
usage.
Jametería, S. f. Flatterie; adulation. V. Zaln-
ineiia.
JaiiiidcM, s. m, pi. Mylh. Jamides; fils on des-
cendant de Jaunis, qui execllnient roinnie lui
JAN
784 —
JAN
(ianà l'art lücs augures.
Jámila, s. f. V. Alpecliin.
Jantoiii s. m. g-hamov. Econ. Doin. Jambon; cuis-
bc ou i^paule de pure, de sanglier, qui a été sa-
lée et urdinaireuieiit l'uin«^e puur élrc con-
servée.
Jaiiioiicico, lllo, Ko. s. m. dim. áejamon. Econ.
dumest. Juniboiiiirau; petitjainbuii.
Jamo, s. m. i/-/ia-Hio. iMjlh. Jinnus; fameux; de-
vin, (ils d'Apollon.
Jainiji, Hi>t. Jammugi; espèce d'armoise originai-
re du Japon.
JaiuroMu, s. m. g-hamro-sso. Bot. Jamrose; es-
pèce de jamboisier des Anlillas, dont le fruit ù
une odeur de rose. On en fait une boisson rafrai-
cliissanle.
Jaiuui^a ou Janiuyait.s.f. g-hnmougag-hamou-
gass. Sorte de selle de cheval servant pour
femme.
JaniiHiiiilia, s. f. diminut. de jamiiga, V. ce
mot.
JaniiiMcar, v. a. inus. V. Chamuscar.
Janabic, S- ni. V. Jenabe.
Jaiiaclo, S. m. g-hana-iio. Manim. Janace; espè-
ce de quadruqcde originaire d'Afrique, et qui
appartient sans douic au groupe des antilo-
pes.
Janaiiiiio. s. m. Réiig. Jannanin; nom que les
nègres de la Guinée donnent à certains esprits
qu'ils regardent comme les mûnes de leurs an-
cêtres, el qu'ils vont consullter sur leurs tom-
beaux. Chiique village à aussi son jannanin,
Janat, s. m. g-kanalt. Rélig. oit. Jannat; lieu
de bonheur promis aux mabométant, après leur
mort.
Jaiicac, s. m. Relat. Jonkac; nom du bon génie
chez les Ouas.
jancani, s. m. Relat. Jancam; espèce de mets
chinois.
Jándalo, la. adj. Se dit de la démarche, ainsi que
du langage affecté des habitants de l'Anda-
lousie.
Jandd'oba, s. f. g-handiro-ba. Bot. Jandirobe;
plantc rampante de l'Amérique méridionale dont
le fruit, semblamble à une poire, contient trois
amandes qui fournissent une huile excellente
contre les rhumatismes. On ignorcencoreà quel
genre appartient celle plante'
Janfrerterio, s. m. Ornith. Janfrédérie; espèce
de merle l'Afrique.
jaiiRac, s. m. Comm. Gangag. Sorte de toile de
colon, des Indes.
Jangada, g-hntign-da. Espèce de radeau fait
dans un naufrage des débris du vais<;eau;
drome.
Jango, s. m. g-han-go. Jang; animal fabuleux des
Cliinoi?, qui ressemble à un bouc, est pri-
vé de bouche, et se nourrit de lair qu'il res-
pire.
Jousoiiias. s. m. But. Jangomas; arbre de l'êle
de Java sur lequel on a fondé le genre stigma-
rote.
Jangua, s. f. g-han-goua. Sorte de petit bateau
plal de guerre,
jianjnii-mon. s. Mslh. Jangu-mon; ancienne divi-
nité qu'adoraient les habitants de la Bour-
gogne.
janla, s. f. g-ha-tña. Zooph. Janie; genre de po-
Ijpierï. Clabli aux dépens des corallinrH.
janiciilo, s. Cl. Hisl. rom. Janicule; l'une de»
sept collines de Rome, qui prit le nom d'une vil-
le que Janus, le plus ancien lui d'Italie, y avait
autrefois bàlic.
JaiiideM, s. m. pi. Hist.anc. Janides; descendants
de Janus. devins qui prédisaient l'avenir par
l'inspection des peaux coupées des victi-
mes,
Janifo, s. m. g-hnni-fn. Bot. Janiphe; plante de
la famille des euphorbiacées, dont une espèce
fournit le manioc.
Jauirornie, adj. Anal. Janiforme , se dit des
monstres à deux visages, ou à tète de Ja-
nus.
Janipaba, s. f. g-hnnipa-ba. Bot. Janipabe, géni-
pe, génipanier, génipayer, arbre de moyenne
grandeur, à fleurs campaniformes, qui croît au
Brésil el aux Antilles. Son fruit est employéavec
succès contre la dyssenterie el son suc, d'abord
assez blanc, opircit bientôt et peut servir pour
faire de l'encore*
Janira, s. f. g-hani-ra. Mylh. Janire , fille de
l'Océan et de ïethys. || Enlom. Janire. es-
pèce de papillons. ¡I Zool. Janire, genre d'aca-
lèphes.
Janinarqui, s. m. Reht. Janisarki, nom qu'on
donne a Con«laiitinople au bazar couvert où se
vendent les drogues el les toilee.
JanlMcrol, s. m. g-lianissérol. Hist. Oit. Janisse-
role; nom donné en Turquie aux enfants de tri-
buí.
Jano, s. m. g-ha-no. Myth. Janus; ce prince,
dont l'origine est incertaine, ayant abordé en Ita-
lie, y fit des conquêtes, et y liàiit la ville de Ja-
nicate. Dans la suiie, Saturne, chassé du ciel,
se réfugia en Italie, ou Janus lui donna une gé -
néreuse hospitalité. En reconnaissance, le dieu
le doua de toutes les vertu* d'un bon roi, avec
le talent de se ressouvenir du passé et de lire
dans l'avenir, c'est pourquo Janus est représen-
te avec deux visages el quelque fois avec qua-
tre, tenant d'une main une clé et de l'autre une
verge. Il est aussi regardé comme dieu de la
paix, et c'est à ce trite queXume lui fit bàltr
un temple qui restait ouvert durant la guerre,
et qu'on fermait en temps de paix. Les anciens
ont peint le dieu Janus à deux visages, pour
nous donner à entendre que dès qu'on va á la
guerre, il faut penser à la paix. || Janus; c'est
par allusion au temple que Numa fit bàlir À
Janus, qu'on dit dans le style soutenu el sur-
tout en poésie; abrir el témalo de Janot ou-
vrir le temple de Janus; faire la guerre, la com-
mencer, la déclarer. Cerrar el templo de Jano;
fermer le temple de Janus; faire la paix, met-
tre fin aux haslilités, | A chit. rom. Janus; es-
pèce d'arc de t;io;nplie orré. à quatre portes.
Il Y avait trois Janus dans le forum, il Iconol.
Janus; on représente Janus tenant d'une main
une cil-, et de l'autre une verge, pour marquer
qu'il est le gudien des perles, el qu'il préside
aux chemins, i Aslron. Janus; un des noms de
la conslcllaiion du Bouvier. ¡ Entom. Janus; es-
pèce de papillon de nuit.
janovâro, s. m. g-hanova-ro. Msmm. Janovare;
nom dune espèce de jaguar.
JanKcnisnio. s. m. Hist. ecclés, Jansénispe; doe-
.].VI>
— 7So —
AO
Iriiio d(^ .laiiseii, sur lu pr;îce t-i lu piéil?sliiia-
tion. Les disputes du janséitisine, qui com-
menti'renl vers l'an 17()i.
janHciiisia, s. m. ilisl. écriés. Jansénislc; parli-
saii du jansénisme, de la doctrine de Janscnius.
¡ Fig. Janséniste; homme d'une morale austè-
re. ¡ Jansciiien; janséniste.
JaiiKciiiMta, adj. g-hansénis-ta. Janscnisle; qui
appartient au jansénisme, qui soutient le jan-
sénisme.
J-isi««er!lsta, s. f. Ane. cort. Janséniste; e-péce de
milaine qui couvrait la partie du bras que la
manche courte laisse à nu.
JanMCHÎ^taaicnte, adv. Néol. Jansénistemeiit.
d'une fatjon janséniste, rudement.
.laiiMeuiiitico, ca. adj. Jansénistique; (pu a rap-
port au jansénisme.
Juntiiia, s. f. ij-hanli-na. Conchil. Janthuic; gen-
re de mollusques {lasléropodes. Lesjanthines ha-
hitenl les mers, non loin des côtes, et se mon-
trent par troupes innombrables, nafçeant avec
aisance. On pense que la pourpre des anciens
était fournie par ces mollusques. En effet, ils
fournissent en abondance une magnifique tein-
ture violette, qui S'échappe, lorsqu'on brise, d'un
large vaisseau placé dans la région dorsale. Cel-
te couleur passe au rouge quand elle est trai-
tée par les acides, et revient au bleu par les al-
calis. Par s'oxalate d'ammoniaque, elle donne un
précipité bleu foncé; par le nitrate d'ariient. une
couleur de cendre bleue très-agréab!-'.
.lantio, s. m. o-lmn-lio. Rot. (Üarleron ; petit
glouteron, petite bardane, grappelle.
jrautolliic, s. f. Jantoline; poudre auv vers, se-
mcncine, barbotine.
aauual, s. m. llisl. rom. Januah espèce de gâ-
teau que les Romains offraient àJanus le pre-
mier jour de janvier. Il était pompóse de fari-
ne nouvelle, de sel nouveau, d''enccns et de
vin.
.laiiiial, adj. Hisl. rom. Janual; qui concernait Ja-
nus. ¡ Puerto jnnual; porte janual: une des por-
tes de Rome qui fut, disait-on, défendue par
Janus contre les sabiiis.
JaniinlcH, s. f. pi. Hist. rom. Janiiales ; fêles
qu'on célébrait à Rome, le premier jan\ier, on
l'.ionnenr de Janus.
JaniibiHtal, s. m. Calcnd. Januales; nom du si-
xième mois des Géorgiens; il répond au mois de
jeun.
<ian, s. m. (j-ha-o. Jao; un des noms de l'Etre
suprême chez les Hébreux.
Jaola, s. f inus. V. Jaula.
Jnpnrandiba, s. f. Rot. Japarandiba; arbre du
Brésil, dont les feuilles étaient employées en
medicine.
Sapet, s. m. Myth. Japel; fils d'Uranus et frère
de Saturne, cul de Clymcne, fille de l'Océan qua-
tre fils: Atlas, Ménétius, l'rométhée et Kpimé-
ihée. Trométhée ayant fait une statue d'ar^ii-
le, monta au ciel, et déroba au char du Soleil
le feu divin dont il anima son ouvrage, et créa
ainsi le premier homme. De là, en rcmoiilanl
du lils au père on a appelé les hommes, par pé-
riphrase, les lîls de Japel, la race de Japel. ¡
Japel; les Grecs regardaient Japel comme l'au-
teur de leur race, et ne connaissaient rien de
plus ancien que lui
\oy\o \
4ai>e(iUc:<. s. tu. pi. u-hapétidèss. Mvlh. Japéli-
<|ps; descendants de Japct.
Jnpou. s. m. Géogr. Japon; grand empire situé a
l'extrémité orientale de lAsie. H se compose
d'une multitude d'iles; sa population est de 38
ii)illions d'habitants. Le climat du Japon est
plus froid qu'on ne devrait s'y attendre dans un
pays silué en partie sous la même latitude que
le nord de l'Afrique. Le Japon est riche en or
et en argent, en pierres précieuses, en cuivre,
le meilleur du monde, en soufre, en sel et au-
tres minéraux, j Mar del Japon; mer du Japon;
partie du grand Océan, entre lempire Chinoiset
le Japon. \ Jn|ion; porcelainp apportée du Ja-
pon
.l.'ipon, nn. adj. rt s. ij-hapon. Japonais; habitant
du japoii. li Japonais; qui appartient au japon.
Japonés . sa, adj fi-hapouéss. Japonais ; qui ap-
partient au japon, qui est du japon.
<lap»not(, s. m. ¡(/-/lapnnéjs. Japonais; habitant du
japon.
•laponciiHK, adj. et s. V. Japon.
Juque, s. m. ff-ha-kc. V. gcque. || Echec s terme
qui s'emploie au jeu des échecs .lorsqu'on atta-
que le roi , en sorte qu'il est obligé de se retirer
ou de se couvrir. H .Vvis donné à quelqu'un de se
retirer; on dit souvent :jaqwe deuqui; allez-vo-
us-en; relirez vous. |1 .ancienne manière dont
les lemmes peignaient , arrangaient leurs cheve-
ux. Elles les laissaient tomber vers le milieu du
front, etlesparlagaient par une raie. | Poche de
besace. En ce sens, on dit aussi: (jequc. \ Boh.
Maquereau; souteneur de mauvais lieu. ^. Ru-
fián. Il Jaque 1/ mate; échec et mal; se dit quand
le roi , étant attaqué par qu-dque pièce , ne peut
plus se couvrir ni se retirer.
Jatiueailo. «la. part. pas. de Jaquar.V. Ce mot.
Ja(|iicur, V. a. g Itakéar. Donner, échec; nirttre
le roi en échec, faire échec au roi , etc.
Jaqueca , s. f. ;/-/uikí!-k(í. Pathos, Migraine; affec-
tion douloureuse de la tète, dont le début est
instantanée et brusque, les récidives plusou mo-
ins fréquentes, la durée des accéscourtele plus
ordinairement, le temps de leur terminaison in-
certain el variable; mais qui, lorsqu'elle à ces-
sé momfntaiiéinenl oU disparu pour toujours,
ne laisse aucune trace après elle.
Juqiirl. s. m. Blas. V. Cuadro.
Jaquelaiio. du. adj. Blas. Ecbiquelc. rangé en
forme d'échiquier, j Se dit aussi des pierres pré-
cieuses travaillées en carré.
jaquelado, s. m. q-hakéla-do. Blas. Echiquier,
écu divisé en carrés.
Jnqueliua, s. f. Jaqueline, espèce de vase, debou-
teille: dans les pro\ iiices septentrionales de la
France, en Flandre surtout, on appelle jaque-
liiies, des bouteilles de grès a large venlrc , et
des brocs de faïence, auxquels on donne quel-
quefois la forme dune femme assise.
Jaquero, s. m. ¡/-/fn ô-ro. Sorte de petit peigne
Irès-lîn dont les femmes se servaient pour ar-
ranger leurs cheveux a \» jaque. V. ce mot.
Jaquerrota, s. f. Bol. Jaquerotte, un des noms
Nul^aires de la tubéreuse.
Jaqueta, s. f. Jaquette, habillement, des paysans
et (les hommes du peuple, qui descendait jus-
qo'iiux genou». ¡ Veste, habilement qui tom-
be ju-qu'uux reins. I Ornith Jaqueiie, un de»
5U
AK
7H(i —
JAK
iK'iii- viilj(HiU' tic Id pir.
jaqii<^«, ■H. utij. S<' tilt tl'iiiit' i-^|)r< (' (le iiiuiiiiaii'
t°al)ri(|u<'(ï aïK iciiiK'iDi'til tluiis ht >illf ilf Jata.
¡ (^iii osl dt> Jaca, tiiii ü|i|)artit'nt à la vilif iJc
.laïu.
Jn<iuf'(illa, s. r. tlimiii. di" .htiinflu. V. (",e mut.
Ja«|iiet»ii', s. m. Ciraiidc, large jatiufltc. V. Ju-
<]iirla. \ l'a II fa K m, rodoinoiit.
Jii<|iiia, s. f. |-;r|»6l.Jaikic, hip"'^"'"'' •n'"'s''UPU-
st* do Surinam, dite paradoxale. ILlle jR-se jus-
(]ii'áli(iit kiii)f,'iammcs,ct avale de lU'tilscaiiards.
j Hiit. .laïkie, arbre des firaiidcs Indes.
ja«|iii«>r, s. m. Jacjiíier, ¡íeiire d'arbres des îles de
la mer du Sud, tle la l'amille des urlicees. Il
rompreiid une seule esjK'ee ummmóe arbre à
(Jiiiii, parce (juc smi IVuil, trt's-piilpeux eUlii vo-
lume de la UMe. a une sü>eur de pain irais et
d'arlichaul lorsiiiril est cuit. On en mange les
noyaux comme nos clialaîgnes, le bois sert A
construire des maisons et des balenux, on en
fait des viHeinents avec la seconde t-corce, ses
chatons mAles tiennent lieu d'amidon, tm fait
avec son sue laiteux une glu pour prendre les
tii«eaux.
J»c|iiliiia, s. f. ij-hahi-nui. Licou; tt^lii're de eor-
tle pour attacher les chevaux, etc.
Ja«|iiiiiia7.o, s. n). Coup de licou. | Fifí. Chafírin.
dt'plaisir qu'on rause, mauvais tour (¡u'on joue.
Jaqulnla, s. (. Bot. Jaequinie; frenrede sapotees
originaires d'.Xnniriiiue.
Juqiiinicro, s. m. (^-/irt/antéro. Ikit. Jacquinier;
gfiire de la famille des sapotees, renfermant des
arbrisseaux d'un bel aspect. originaire de l-Ame-
rique. On cultive dans les serres d'Europe le jac-
tluinier aux fleurs orangées, aibrisseau haut
<i'environ un mùlre et demi, aux Heurs d'un
très-beau jaune orange, portées sur de longs
pédoncules, et rangées en grappes.
Jnsnli-, V. a. inus. V. I)ejai\ desamparar.
Jnr, V. a. g-hàr. Boh. Pisser; uriner. lAclier de
l'eau, évacuer l'urne.
Jara, s. f. g-ha-ra. Bot. Lédum, lède; espèce de
ciste qui donne le ladanum ou labdanum. || Sor-
te de flèche ou de dard dont on aiguise la poin-
te. Il Jarn arvul; sorte de ciste à feuilles rondes
et sans résine.
Jarulie, s. m. g-hara-hé. Sirop; liqueur compo-
sé du suc de certains fruits, de certaines her-
bes, de certaines fleurs, etc., avec du sucre ou
du miel, et qu'on fait cuire pour la pouvoir gar-
der, li rig. Toute boisson dans la quelle il entre
beaucoup de sucre, surtout si elle n'est pas très-
froide.
Jarabeado, «la. part. pass. de jarabearse. V. ce
mot.
•larabvai-Me , V. prou g-harabéar-sé. Prendre;
boire du sirop pour se disposer, se préparer à
prendre médecine. S'emploie aussi activement.
Jaralear; ordonner des sirops.
Jaraoa, s. m. g-hara-ka. Erpél. Jaraca, espèce
de serpent de l'Amérique méridionale.
aararacia, s. f. g-haraka-zia. Bot. Jaracatie; es-
pèce de cactior originaire du Brésil. ]| .laracatie;
nom d'une espèce|de papaver, et d'un arbre par-
ticulier au Brésil, qui par ses feuilles et ses
fruits a des rapports »>«• l'allasie,
Jarariio. s. lU. V. .laraqui.
iïaraiz, s. m. V. Lagar.
Jaral, >. m g-lniral. Ilallii-r; lieu plante de ci<tle-
et autres arbrisseaux. || lam. Cliusf exlrème-
iiK'iit rinbiouilli-e.
JarnUla, s t. g-liaral-da. Bol. Jaiaude; noinsous
Ictpiil on désigne, a Orléans et dans une |>artie
tlii Loiret, la lentille d'.Vmérique ou lentille a
une ilcur, fourrage très-utile dans les terrains
sablonneux.
JarnmaKtt. s. m. g-ltarania-go. Surte de roquet-
te ou pliilôl de raifort sauvage.
Jai-aiiicñ». ña. adj. g-hitr<nuvg-n<t. Se dit des
taureaux nourris tlans le-, cinirun^ de la rivière
de .1 anima.
Jaraniii(eu, S. m. g-haraimni -go. Petit poisson
u>ec bíjuel les pécheurs auorcent leurs hame-
çons.
Jiii'aiia, s. f. g-liai-it-nit. Bruit; tlispiitf. inlii-
gue.
Juraiiiliiia, s. f. g-hiirandi-ua. Hoh. .Xssemblée,
réunion de \oleurs.
Jaru|>ot<*, s. m. Y. .farain'o.
Jara|»Aicur, v. a. V. Jaropear.
Jai>a|t(»<«>o, s. m. V. Joropea.
Jaraqiii, S. m. V. Huerto.
Jarara, s, f. g-hara-ra. Bot. .farare; plante légu-
mineuse du Hrésil. (|ui ¡laiait être un tlulichos.
Jararara, s. f. g-harara-ka. Lr|)él. Jararaca; vi-
père du Brésil, nommée aussi couroacoco.
jarato, s. m. g-hara-to. Agrie, .laraí, un des
noms vulgaires de la petite gesse, et mémo tle
la vesce noire et blatiche.
Jaravn, s. f. g-harn-ra. Bot. Jarave; plante viva-
ce du Pérou, qui forme un genre dans la mo-
nandrie digynie et dans la famille des grami-
nées.
Jarávea. s. f. q-hara-véa. Bot. Jaravée; genre de
plantes élabii pour placer les espèces de mélos-
loines dont la cap.iule c>t à deux ou cinq loges,
il autant tle valves, et dont les graines sont at-
tachées sur un seul réceptacle.
Jaraxo. s. m. g-hara-7.o. Coup de (lèche ou bles-
sure faite par la flèche.
Jarcia, s. f. g-har-iia. Paquet de diverses choses
pouvant scr\ir. || .\mas confus de différentes ou
de mêmes choses qui sont ilaiis un grand désor-
dre. Il Mar. Agrès; tous les t^bjels qui tiennent
à la mâture d'un bâtiment, qui serrent à la gar-
nir, tels que vergues, voiles, cordages, etc.; eu
ce sens, ce mol est ordinairement employé au
pluriel. Il .Vltirail pour la poche.
Jardin, s. f. g-hardinn. .Tardin; lieu ordinaire-
ment clos de murailles, de haies, de fossés, dans
lequel on cultive des fleurs, desarbres, des plan-
tes rares, itc. || Fig. et par extens. Jardin ; pays
fertileet dune culture très-variée. || Prov. et fig.
Tirar piedras al jardin de otro; jeter des pier-
res dans le jardin de quelqu'un; mêler dans uu
discours des parolesqui attaquent quelqu'un in-
directement. || llisl. Jardin de Europa; jardin
de l'Europe, nom sous lequel on désigne quel-
quefois rilalie. Il Jardin bnlanieo; jardin botani-
que, celui où l'on rassemble avec ordre et mélho-
tle des plantes de toute espèceet de tous les pays,
lians la vue d'en étudier les caractères, d'en
suivre le développement, de les comparer entre
eux et d'en démêler les propriétés. | Par extens.
Botanique: ouvrage qui traite métliodiquement
des plantes culii\è(s dans un jardin botanique.
lAR
— 787
lAIl
H JiiiiHiiPs inihUriis; j.ndiiis luiblirs, ilans crllc
dénomiiiatidii so troiivonl coinpiis d<'ii\ soilfs
de jartlins. les uns olVriinl seulciiieiU le plaisir
gratuit de la prDmenadc, les autres y joifinaiit,
moyennant uue rétribution , l'attrait de divers
spectacles, jeux et amusements. li Bol. Jardin
ipco: jardin sec, collection de plantes conservées
dans des feuilles de papier. H Lillér. Jardin de
las raices f/ricuas; jardin des racines grecques,
livre, ordinairement en vers, contenant toules
les racines de la langue grecque. | Mar. Jardin:
on appelle jardin une sorte de couronnement en
forme de galerie, qui orne la sale supéricuic on
le plancher den haut des bouteilles des vaisse-
aux. Il Couleur sombre, tache des éméraudes jar-
dinenses, | Fig. I.ieu où sont assemblée?, réu; .
nies beaucoup de belles femmes. |1 Boh. Bouti-
que, lieu où les Marchands étalent et vendent
leurs marchandises. | Boh. Foire. V. Feria. \\
Jardines, s. m. pi. Jardins^ balcons couverts
d'un vaisseau.
Jiardiiiolco , l|o , to. S. m. dimifl. (\c jardin. V.
ce mol.
Jardiiien , adj. f. q-hardi-n¿a. Miner. Jardinée;
se dit des picrnes tines qui prcscnlenis des par-
ties presque opaques.
Jni-tlincriH, s. f. ¡¡-hnrdinèri-a. llort. .Jardinage;
art de tracer ou de créer des jardins et des parcs.
( Jardinage; pris colletivemenl; parliesd'un ter-
rain qui sont cultivées en jardins.
Jiir.ilincr>i. s. f. fy-Zinri/iiie-rri. Jardinière; meuble
dornemciit qui supporte une caisse dans laquel-
le on cultive des fleurs. | \rt. culm. Jardinière;
mcls composés de diverses sortes de légumes,
surtout de navets et de carottes. I Conchyl. Jar-
dinière nom vulgaire d'une espèce d'hélice. |
Techn. Jardinière; petite broderie de fil .étroite
et légère, faite au bord d'une manchette de che-
mise, ou de tout autre vêtement semb'able.
Jnriliiifro, S. m. (¡-¡tardiné-ro. Jardinier; celui
qui travaille aux jardins . (jui cultive im jardin
pour en vendre les produits. || Par anal. .Jardi-
nier; qui entend bien l-ordonance , la culture,
les embellissements des jardins , et qui en don -
ne les dessins | Jf/ri/incro //oi/.víí/; jardinier flou,
riste; qui s'occupe particulièrement de la culture
des (leurs. ll Ornilli. Jardinier; nom vulgaire du
carabe doré de la coursilière et d"u:i grand nom-
bre d'autres insectes, soit à l'état parfait, soit à
l'élal de larve, parce iju'ils altaiiueiil les racines
potagères.
Jnrdliiiro, lio, (o. s. ni. dimiii. {\t;. jardin. Jar-
dinet ; petit jardin.
jnrdiiiiNta, s. m. g-Uardinis-ta. Jardinisle : (]iii
donne des préceptes sur l'art des jirdins, ou <iui
crée des jardins.
Jardiiioiiiuiila, s. f. (¡-¡lardinomnni-n. Ncol. Jar-
dinotnanie; amour excessif pour les jardins, pas-
sion de celui qui aime à composer , à embellir
des jardins.
jardliiwiiiano, s. m. fj-hardino-inano. Néol. Jar-
dinomane; qui est posédé de la jardinomanie.
jai-cd, s. m. ii-harédd. Mylh. mahom. Jared; pa-
triarche qui gouvernait le monde . (l>ml il était
le monarque absolu , par la vertu d un anneau
qu'il portait, lequel vint ensuite, par succession
des temps, entre les mains de Salomón, et lui
donna le même |WMivoir «pia Jarcd, sur les hom-
mes et les démons. Jnred. après a>..ii comballu
contre Satan , le prince des dein.,ns, le lit pri-
sonnier et le mena enchaîné à .sa suite partout
011 il allait.
jarcu, s. m. ij-haréo. Exlr. Sorte de danse un peu
libre. I Fête gaie dans laquelle il rèjçne beau-
coup de familiarité une grande liberté.
jari'ta, s. f. ¡i-hur-ta. (iaînc ; ourlet creux à pas-
ser un cordon . jKiur attacher une jupe . etc. |{
Mar. tlardc-corps ; nattes ou tissus de cordages
qui couvrent les soldats d'un vaisseau pendant
le combat, l'relingage.
jaretera, s. f, V. .]ar retcra.
jariltolo, s. m. (/-/i«ri^o-/«. Mylh. Jaribolus ; un
des dieux des Puimyréniens , que l'on croit le
même (|ue Sunus.
jarlfe, s. m. V. ^eri|'e.
Jarir». fa. adj. ii-hari-fo. Leste, paré, ajusté, bien
mis, elc.
Jariiina, s. f. fj-haron-ua. Bot. Jariuna; arbre qui
ressemble au liguier, el dont le fruit est vuliit
rairc.
•Inrnotii , s. f. ij-hnrna-to. Bot. Jarnole ; un des
noms delà terre-noire. | Ornilli. Jaruute; sorte
d'oiseau,
Janiold, s. Mylh. cell. Jarnoid; forêt habitée
par une vieille magicienne , mère de plusieun
géants, qui ont tous la forme de bètcs féroces,
el des deux coups qui menacent sans cesse le
ciel et la terre.
Jnro, va. adj. Se dit du cochon semblable au san-
glier par la couleur et la rudesse de ses poiles.
Jnrolin , s. f. q-liaro-ba. Bol. Jarobc; herbe du
Brésil.
.larapado. da. part, pass, iic jnrapar. Drogue, c
Jarapar, v. a. Droguer: faire prendre, adminis
Irer beaucoup de sirops, de jiileps. de jiotions.
Ce verbe est souvent employé connu" proiionii-
nalc. I l'am. Donner une liqueur eu forme de
julep.
Jarape, s. m. Méd. Julep; potion adoucissante
ou calmante . composée simplement d'eau dis-
tillée et de sirops qui Ini donnent une «avenr
agréable. 1| Fig. Breuvage amer , de mauvais
g(u"il qu'oïl donne ,i (juebiu'un.
Jaropeatlo , da. part. pass. de jíjr'i/icíír. \' i i->
mot .
Jaropear, v. a. V. Jarojmr.
Jarn.aio . JniiiHO, Jariifi», s. m. ij-liaro-s.tn.
-g-harnit-sso . ij-liarou-lln. Bot. Jarosse , jaroiige,
ou jaroulle : noms vulgaires de la gesse cliiche
et de la gesse vulgaire.
Jarra, s. f. Jarre ; grand vaisseau de terre cnilr .
vernissé, rendé au milieu el dans leiiuel ont mei
de l'eau pour la conserver. 'l Vaisseau ou poi «
goulot el à deuv anses. | Hn j irra o en jarrns:
les poings sur les hanches, et faisant le pol .1
deux anses. | Onlm de la jarra; ordrr de la
javre. du lis ou <lu griiïon ; ancien ordre de cha
Valérie du royaume ilVragou.
jttrf>iKÍii . s. m. iiiiis. q-ltarraq-fïinn. Campai;iir>
fertile , remplie de jardins . de vergers.
Jarrear, V. 11. MIcr chercher souvent de l'e.iu ou
du vin avec un pot.
Jarrero , s. m. \m\>. V. Taberuerti.
Jarrero, s. n>. g-harré-ro. Tôlier : celui «iui
lait ou qui vend des pots de Ierre, cl toute «¡«il'-
de \ai-sclle déterre. !| lnu>. V. Tahrinei».
JAli
7SH —
JAS
JuiTc-ta , «*. I. üiin. lie Jarra, V. ve mol.
J iirrotur, v.a. iiius. V. Desjarretar. \\ l'ig.Eiiei-
ver , abattre les forcea , le cuiirufíc aHaiblir.
Jarróte, s. m. ij-liarré ■ te. Anal, .laiiel; thiis li;
(.01 ps humniíi ín |tailic (|iii est ileí riere Icfíenou,
el oii se Cuil la llexinn de \t jambe. || .Vreliií. .lar-
let . i'spi''(e lie saillie ou de bosse duiis une voû-
If, quierl une détectuosile. |i Bil. .larrel; braii-
t be d'arbre fort lon;iMe, de|)ouilleée de loules
ses ramilles , et, dont on ne laisse pousser que
• elles (¡ui reviennent a son c\lrémmité. || (¡eom.
Jarret ; tout point (jui sïMoigne d'une eourbe
qiieleonque , soit en dedans, soit en debors. |¡
Kam- Corta jarretes ; roupe jarrets, ]| Fig. '/'e-
iier jarrete; avoir du jarret ; se dit d'un bon
marcheur, d'un danseur qui ne se fatigue point
aisément. || Teibn. Jarret; ebez les eperunniers,
partie du m<us qui descend du rouleau aux pe-
tits lourets de la première ehainette. || Teufr
bravvs jarretes; ílre ferme sur ses jarrets; iMre
robuste, viuoureux.
Jurreteru . s. f. y-h(u réti:-ra. jarretière; sorte
de ruban , de tissu, ete. dont on lie ses bas au-
dessus ou au-dessous du genou. || Ichtbyol. Jar-
retière; nom vulgaire du genre épidopc , de la
famille des tónioides- H Hist. Orden de lu jarre-
tera; ordre de la jarretière ; ordre institué en
131Í , par Edouard, roi d'Angleterre. Cette or-
dre naque \ingt-eiuq chevaliers, outre le roi,
qui en est le grand-maître, et trois olVieiers. etc.
Ils portent une jarretière de velours bleu à la
jaunibe gauche , sur laquelle est gravée la de-
vise. Honni soit (jui mal y pense , et un ruban
bleu en èchariie de gauche à droite , au bas du-
quel peiul une médaille d'or de saint George.
Jurretillo , s. m. dim. de Jarrete, V. ce mot.
Jarrico. 8. m. dim. de Jarro. V. ce mot.
Jnrrillo, s. m. dim. de Jarro. Pelit pot. | Bot»-
Pelite serpentaire; plante qui naît dans les baies
à l'ombre, surtout dans les j-ays chauds. Ses
fenilles sont vulnéraires. Sa racine sécbée à l'om-
bre et mise en poudre, s'emploie en médecine.
Jurrito , s. m. dim. de Jarro, V. ce mot.
Jarro, s. m. cf-ha-rro. Gargoulette; aiguière, pot
à une anse. ] Jarre. V. Jarra. \ Dar para tripas
al jarro, donner pourboire; donner quelque ar-
gent en sus du salaire, n Fam. Echarle á uno un
jarro de agua. V. Agua. \ Echarse el jarra á
pechos; boire outre mesure ,• ne pas ce.sser de
boh-Q. \\ Tener jai'ro de plata ; passer pour ri-
che; passer pour avoir de l'argent , de la. for-
tune.
JurroH , s. m. augm. de Jarro. Gros pot. || Urne
mise sur une porte en forme , en guise d'orne-
nient. || Archit. Jarrones, s. m. pi. Piédoucbe;
petit piédestal , petite basse longue ou carrée
«Í11 adoucissement avec moulures, qui sert à por-
ter un buste , ou quelque petite ligure en ronde
bosse.
Jarsvta. s, f. g-harsé-ta. Ornith. Jarselte; petit
héron blanc.
Jart , s. f. g-hart. Mamm. Jarl ; animal de Lapo-
nie, qui fait une guerre sanglante aux rennes;
sa peau est très-utile et très-belle ; on la com-
pare même aux zibelines.
Jariiparicurabii , s. m, g-harouparilioura-bou.
Bot. Jarupancurabu ; nom d'un fruit du Brésil,
d une forme élégante . semblable à une lilique.
à econe rouge , couverte d'épines fauves , et
remplie d'une pulpe jaune. On ignire quelle est
la plante qui le produit.
jM«<a . s. f. iiius, V. Sajadura.
JiiHHilor, s. m. inus. V. Sajador.
JnMuduicilli» . s. m. inus. dim. de 7uja(/o/ . V.
< e mol .
JaNaduiu, s. f. mus. V. Saja.
J.iMnr , V. a. iiius. V. .Sajar.
Ja.NÍ«|i>H . s. m ij-hassidt'ss. .\.stroii Ja^idès; ou
lasides ; un des noms de la constellaticn de Cé-
pliée,
JuNtoii, s. m. g-hassioii. Myth. Jasion.tils de Jupi-
ter et d Klectre, fui aimé de Gérés, cl en eul Phi-
lus: allégorie qui indii|uc que l'agriculture est
la véritable source des richesses. || Jasion Qu ja-
siiis ; espèce de papillon.
Janiona, s. f. iy-/in.?sio-nfi. Bol. Jasione ; genre
de plantes de la famille des cainpanulacées. Il
renferme trois ou quatre espèces, dont deux
d'F.urope. Ce sont des plantes ürdinairémenl
simples et à feuilles alternes.
Jawióiica». s. f. g-hassio-néass. Bot. Jasionées;
famille qui a pour type le genre jasione.
JaMiónoo, nea. adj. í/-/irtssío-néo. Bot. Jasiuué;
qui ressemble à une jasione.
JaHo , s. m. g-lta-sso. jMylh. Jaso ; déesse qui
rendait la santé quand on l'avait perdue. || Hn-
tom. Jasse : genre d'hémiplères de la famille
des collirostres, établi pour trois espèces.
Jasou , s. m. g-hasson. Mylh. Jason ; fils d'Eson
et d'Alcimèiie , entreprit avec les Argonautes la
(oníjuéte de la toison d'or. Médéc en devint é-
prise, lui fournit les moyens de triompher de
tous les obslables, et s-enfuit avec lui. àlais ce
prince ayant ensuite épousé Creuse , Médée
massacra les enfants qu'elle en avait eus, et se
sauva. Jason s'empara de Colcbos et y vécut pai-
siblement.
jasonia, s. f. g-hasso-nia. Bol. Jasunic; genre
de plantes établi pour placer les vergerolles à
feuilles longues et fétides , qui n'ont pas le ca-
ractère des autres.
Ja^pacato. s. m. g-haspaha-lo. Miner. Jaspa-
chate; pierre précieuse; composée de jaspe vert
et d'agathcque l'on regarde comme très-utile
dans le traitement de l'hydropisic, des maladies
du foie.
Jaspe; s. m. g-has-pé. Miner. Jaspe; pierre pré-
cieuse, dure cl opaque , de la nature de l'aga-
the , composée de silex, d'argile et d'oxyde de
fer , de couleurs variées et susceptible de rece-
voir un beau poli.
Jaspeado, da. part. pas. dc /as/)ear. Jaspé, e.
Il Bot. Flores jaspeadas ; fleurs jaspées; fleurs
dont les panaches courts, étroits et multipliés,
sont de diiTércnte.s couleurs.
Ja.speadura , S. f. g-haspáadou-ra. Jaspure; ac-
tion de jasper ; résultat de cette action.
Ja<iS^ear , v. a. g-haspéar. Tecbn. Jasper ; bigar-
rer de diverses couleurs, en imitant le jaspe.
Ja.^pcarse, v. pron. g-haspéar-sé. Se jasper ; se
bigarrer des diverses couleurs.
Jùspicu , ca. adj. g-has-piko. Miner Jaspique:
qui est composé de noyaux d'agate ou de silex
engagés daos une pâte de jaspe.
jaspoidc , adj %-haspo-idé. Miner. Jaspo'ide; se
dit d'un corps, lorsque la surface est terne et ma-
JAV
— 789 —
JAZ
te, eoiume celle du jasi)e.
Jà.itoo, tea. adj. ',^-kas-tcu. Se dil d'un chicii
qui chasse au renard.
jaNtial, s. m. Q-hastial. Serpillière; sorte de toi-
le très-grosse.
Jativés, sa. adj. i^-lialivéss. Celui qui est de
Jáliva ; ce qui appartient, qui a rapport à cette
ville.
Jataltoca , s. m. g-hatabo-ka. Bot, Jataboca;
espèce de bambou qui s'élève à plus de six mè-
tres.
Jataroii, s. m. ^-hataron. Conchyl. Jataron; nom
vulgaire de la chame gryplioïdc, que les mar-
chands appellent vieille ridée.
jiHti, s. m. g-/ia-ft. Rclat. Jali; nom d'une espè-
ce de faquir des Indes.
Jato, s. m. g-/ia-<o. Veau. V. Becerro.
Jatrofato, S. m. ^-hatrofa-tu. Chim. Jatropha •
le ; genre de sels (lui résultent de la combinai-
son de l'acide jatrophiqueavcc les bases saliOa-
bles.
Jatrúflco, ca. adj. g-hatro-fil:o. Chim. Jatro-
phique; se dit d'un acide acre , désagréable au
goût , découvert dans la graine du jatrophe cur-
cos.
Jatrufo, s. i. g-/iatro-/'o. Bot. .Tatrophe ; genre
de plantes de la famille des enphorbiacées.
Jauriid<-Ij:;ra, s. m. <¿-hnot(f(Hídéi-r¡ra. Calend.
Jaulfiideigra; nom du troisième mois de l'année
des Irlandais. Il répond au mois de mars.
jatila, s. f. %-li.nnu-la. Cage ; petite loge portati-
ve , faite de (ils de fer ou de menus butons d'o-
sier , et dans laquelle on enferme ordinairement
des oiseaux. |1 Cage ; certaines loges d'assez
grande dimension , garoies de barreaux d'un ou
de plusieurs côtés, cl destinées à renfermer des 1
fous, des animaux ou des bêles féroces. || Fig.
et fam, .\\>orrcarse en la jaula; regimber con- !
tre l'aiguillon ; se donner beucoup de peine pour
ne pas réussir.
Jaulica , s, f. dim- de Jaula. V. ce mot.
Jaulilla , s, f. inus. ^-kaoulill-a. Réseau pour
enfermer les cheveux.
jaitlita , s. f- dim. de Jaula. V. ce mot.
Jaulón , s. m. augm. de Jaula, V. ce mot
jaúnica , s. f. g-/iaoi<-»/u;«. Bot, .laumée ; genre
de plantes ne comprenant qu'un arbrisseau, qui
croît à l'embouthure de la Plata.
Jaiiiiar, s. m. g-haouiiar. Ornilh. .launar; un
des noms vulgaires du rouge-gorge.
Jauiiota , s. f. ^-haouito-ta. Boit. Jaunotle;
champignon du genre agaric , qui est jaune
soufre. Il fait partie des privais.
Jauría, s. f. '¿'haouri-a. Meute, nombre de
chiens courants dressés pour la chasse du lièvre,
du cerf, du loup , etc. [ Perro guión de la jau-
ría; chef de meute; le meilleur chien cl le mieux
dressé d'une meute , qui sert à conduire les au-
tres , et à les dresser.
Jauto, ta. adj. g-Ziaon-io. Insipide. V. Soso.
Java, s. f. g-/iu-0(i. Géug. .lava: ¡le de la Malaisie,
<iui conlienl les royaumes de Bentam et de .Nata-
ram,el plusieurs'petits Klats (jui sont snus la
dépendance des Hollandais ; 3.000,()()0 d'habi-
tants. I Mar de Java ; mer de Java ; partie de
la mer des Indes comprise entre lile de Knle-
manlan , celle Célebes, l'île de Java et relie de
Sumatra. | Irhllivol. Java ; poisson du genre
teulhis.
J.'»vaué« , aa. adj. ^-haianéin. (icog. Javanais;
habitant de l'île de Java. ( Javanais ; qui concer-
ne l'île de Java ou ses habiWnts.
Javanesa, S. Í. '¿-havane- ssa. Lr pél JaNanaise;
espèce de vipère.
Javâuico . ca. adj, fl-hava-niko. Etbnogr. Java-
nique, il se dil de la race des Grecs, que les thé-
ologiens croient issue de Javan , (ils de Japhet.
Jnviiro , s. m. g-/uicct-ro. Mamm. Javarí ou ja-
varo; espèce de sanglier des îles d'.\mérique,
auquel les anciens voyageurs prêtaient des fa-
cultes merveilleuses.
Javi'liua , s. f. '¿-Itavéli-na. \\\c. arl. niilil. Ja-
veline; esiièce de dard long et menu qu'on lan-
çait à la main et d'assez loin.
Jovoquc , s. m. f:-havé-ké. Mar. Chabec ou cbe-
bec ; biUimenl de guerre sur la Medileranéc.
Javeri.s, s. m. -^-hav ¿riss. .Mamm. Javéris; porc
sauvage d'Amérique.
javlt», s. f. g-Ziri-iia. Bol. Javia; fruit d'une plan -
le des Indes.
Javo , va. adj. cl s. g-/<a-vo. (jéog. Ja\anais ou
javan ; babilanl de l'île de Jasa. | Javanais ou
javan ; qui concerne lîle de Java ou ses habi-
tants.
Javonaro , S. m. '¿-haiona-ro. Mamm Javonare;
espèce de jaguar.
Jayau. s. m. •¿-Uaian. Homme d'une grande tail-
le, robuste et qui est très-fort. | Boh. Al.-.quereau
que tous les autres respectent.
jayanazo , s. m. augm. de Jayan. V. ce mol.
jazariiio, na. adj. g-/tazai l'-no. Géog. Algérien;
qui est d'Alger. |1 Algérien ; qui appartienl à
Alger ou à ses habitants.
Jav.illa , s. f. g-/iiiz///-a. Trace , vcslige que lais-
se une chose qui a été longlemps en terre.
Jazuie de niolaûa , s. m. g-/iaz-Mi¿ dé monta-
gna. Bol. Jasmé de montagne ; nom d'une espè-
ce d'androsacé dont l'odeur est suave et ap-
prochant de Cille du jasmin.
jazntrloa. s» f. g-ha7.»u'-/('fl. l'harm. Jasmélée;
huile médicinale que l'on prépare avec l huile de
de sésame et les fleurs blanches de violette. On
l'employait autrefois pour oindre le corps au sor-
tir du bain.
Jazmín, S. m. g-htt;-minn. Bol. Jasmin ; genre
de plantes de la famille des jasminées. On en
compte une trentaine d'espèces, dont les plus re-
marquables sont le jazmin bl ne commun , aux
feuilles toujours \erlesel aux fleurs blanches; et
le jasmin à grandes feuilles ou jnMnm d'Kspa-
gne, aux fleurs rougciUres en dcliors. l'ous deux
originaires de la côte de Malabar , ils sont re-
cherchés pour l'odeur sua\e de leurs fleurs, avec
Ijpsquelles on prépare des liqueurs , de> essei>-
ceset des huiles, li Jasmin; se prend souvent pour
les fleurs de celte piaule, n JaMUin ; parfume-
ries dans la composition desquelles il entre des
fleurs de jasmin, li lloriic. Jasmin; variété de
poire. Il Zooph. Jaiiitin de oK/r ; jasmin de mer;
espèce de inillepore tronqué. || Fig. Cho.se tiès-
lilant lie , très delicale.
jazuiincu.H. s. f. pi. ^-haimi-néass. Bot. Ja/mi-
nées; famille de plantes dicotylédones. nKiimpe-
tnles , aux fleurs disposées en corjmbe ou en
panicule , (Hii a pour type le genre ja/niin. Ullc
renferme les genres jasmin, oinicr, Irücue
1
IKN
[00
JEK
Jn<.iiiiMro, lien. atlj. •¿-ha/iiti mu. Rnl. .lacnii-
iif ; <|iii fsl (le In nature du jasmin.
Jazinlnoiilc , ndj. ü-hn /.mi nu- ulr. Ji»l. .lasnii-
nuïilc ; ((ui rcssciril)li' an jasmin.
JaxniliioitiPM, s. m. |>1. ^-hri/.minn-idrs.f. Ilot.
Jasminoïdos ; famil r de plantes renfermant
den\ fîenres.
Joii . s. f. {;-\\i''-n. Ancien droit d"e:ilrcc sur les
inar(;handises \enaiil d'Afrique.
Joltc, s. m. \. Ahuuhrp.
Jccticarlon , s. f. ¡i-licklikmion. Méd. Je^-iiga-
tion ; tressaillement du pouls (|ui indique que le
cerveau est nienaeé délie dansunf^'lat (onvulsif.
Jpciiihn , s. m. g-hélioui-bn. Rot. Jeeuiha ; arbre
du IJrósil , à bois rougeAtrc doul on l'ait din'é-
rents oijvra};es.
Jedul>,s. Q-hédouhb. Mytli. Jédub ou Jédod; divi-
nation juive á laquelle servaient les os d'un ani-
mal fabuleux nonin)e jcdua par les rabbins.
Jrdiiqiie, s. m. I!eydu(iue; fantassin honf^rois. ||
Hcjduquc: doine.slique qui pórtele costume hon-
grois,
Jt'cra ,s. f. Marais desséché, dont on a fait écou-
ler les cauï.
Jefe . s. m. ff-hé-fé. Chef; celui qui est à la tète
d'un corps, dune assemblée, etc.. (jui a la prin-
cipale autorité. Il Blas, Chef; pièce qui est au
haut de l'écu , et qui en occupe le tiers.
JeforNoiin , s. f. g-héférso-na. Bot. Jeffer.sone;
genre de plantes américaines dicotylédones , à
fleurs complètes. Le fruit est une capsule unilo-
culaire , s'ouvrant circulairemcnt au-dessous du
sommet, contenant plusieur semences axilléesà
la base.
JehiiiMia , s. m. (/-/teonis-^a Jéhuiste ; membre
de la compagnie de .léhu
Jelilovesis, s. m. g-héldové-ssiss. Mamm. .Iddo-
vésis; nom donné en Turquie à une race de cha-
meaux que se distinguent par une taille plus pe-
tite et un caractère plus éveillé que ceux des au-
tres races i
Jrma, s. f. Partie d'une poutre qui conserve l'é •
coree. Il Jemnie; sel marin qui se trouve dans les
terres. i
Jemal , odj. Q-hémal. Qui est à peu prés de la lon-
gueur d'un demi-pied. V. Jeme.
aeniao, s. m. g-hémao. Myth. jap. Jemmao , ju-
ge sévère qui règle la rigueur et la durée du chA-
timent , dans le lieu de supplice réserve aux
méchants.
Jeme s. m. Distance depuis le bout de pouce jus-
qu'à l'extrémité de l'index de la main bien ou-
verte. C'est à peu près un demi-pied. || Fam. Vi-
sage , figure d'une femme.
•lemoMo, sa. adj. g-kémo-sso. Se dit d'une poutre
qui a de l'écorce.
Jenabe ou Jenable , S, m. V. Mostaza.
Jenae , s. m. g-húnak Conchvl. .lenac; coquille
crepidule.
jenc , s m. g-hé-né. Myth. jap. Jène ; divinité à
laquelle les Japonais attribuent un empire par-
liculier sur les âmes des vieillards et des ma-
ries.
Jengibre, s m. a-hcng-hi-hré. Bot. Gingembre;
genre de plantes de la famille des omoméesde la
monandne nionogynie , originaire des Indes oc-
cidentales, et dont toutes les espèces appartien-
nient a 1 Inde. Il Gigembr- : racine d'une de ce*
planto; elle est en général blaïulie. grise ou
jnimAtre a l'intérieur, «¡a saveur est .^cre et
brûlante, approchant de celle du p()i\re; son
odeur forte et aromatique proviupie l'élernue-
inent, ('.'e>t un slimulaiii trés-â>re, plus usité en
Allemagne qu'en France.
JeitoaN, s. m. g-hi'niMiss. Hist. relig. Génois; nom
d'iiiie petite secte luthérienne.
JenonoN, s. g-hnio-nitss. Myth. Génonnes; créa-
tures (|ue les mahométans considèrent comme
des deini-dieiix.
JonNiian. s. f. g-liénsouan. Relat. Jenxoanou jep-
xuan ; sectaire ja¡ionais.
Jeova , s. m. .lehovah; un des noms que les Is-
raélites donnent à Dieu. Les juifs, se fondant sur
le Lévilique, se -ont toujours abstenus de le pro-
noncer, de peur de commettre un crime. |1 Jého-
vnh; est em|)loyé aussi |iar les chrétiens , sur-
tout en poésie et dans le style soutenu.
Je«|iie , s. m. g-hé-ké. Homme ancien , prince
maure, souverain ou gouverneur d'une province.
Il Poche de besace. V. .Jaque.
Jri|iilceN, s. m. (/-/K^kizé.v.ï. Myth jap. .le/iices;
mauvais génie que les .laponais croient l'auteur
des maladies.
Jera, s. f. Kspace <le terrain qu'une paire de birufs
peut labourer en un jour. | inus. V. {'tira.
Jerapellina, s. f. g-¡ivrn¡t¿iHi-nn. Vieil habit dé-
chiré, qui tombe enlambaux.
Jerarca , , s. m. inus gkérar-ka. Chef de la hié-
rarehie.
Jerarc|iiia, S. f. g-hérnrki-a. Hiérarchie: ordre et
subordination des neuf chœurs des anges. || Hié-
rarchie; ordre et subordination des divers de-
grès de l'état ccclésiasti(¡ue , depuis le pape, qui
en est le chef, jusqu'au simple laïque, il Hiérar-
chie; s'appliquer aux rapports de l'Eglise avec
l'état. Il Par cxicns. Hiérarchie ; se dit de toutes
sortes de pouvoirs, d'autorités, de rangs subor-
donnés les uns aux autres. | Hist. La divina je-
rargnia , la divine hiérarchie ; l'ordre et la su-
bordination des diverses dignités de la cour de
Conslantinoplc. || Hombre de alta >j suprema je-
rargui ; homme d'une naissance , d'un mérite
distingué.
Jerárquico, ea. adj. g-hérar-kiko. Hiérarchique;
qui est de la hiérarchie, qui appartient à la hié-
rarchie.
Jcrboa . s. m. g-hér-boa. Mamm. Jerboa ; gerboi-
se d'Egyi'le.
Jeremiada , s. f. g-hèrémia-da. Jérémiade ; la-
mentation de Jérémie , qui s'emploie familiè-
rement pour plainte fréquente et importune.
jereniia««, s. f. g-l.érémi-ass. .Mus. sar . Jéréroics;
leçons de l'ollice delà semaine sainte.
Jerezano, na. adj. ci s. g-Zu-réza-no. Habitant
de Jérés . qui appartient à Jérés , a ses habi-
tants.
Jerga , s. f. g-hér-ga. Se dit de toute espèce d'é-
toffe grossière. j| \. jergón. \ Fig. Estar oponer
xina c:>sa en jerga; chose commencée, qui n'est
pas achevée, qu'on laisse là.
Jergón , s. m. g-kh^on. Paillasse ; amas de pail-
le enfermé dans de la toile , pour servir à un
lit. I Fig. Habit mal fait, trop large , etc. Fig.
et fam. Personne grosse, pesante , paresseuse.
Il Fig. Ventre , puise , la capacité du corps d-î
l'animal, ou sont Nenfernvs les boyaux.
JíiS
7Í)I —
JRS
.l<'i-giil(n , s. f. liim. {]{' jt-rgn. V. ce mol.
jí'i-Kiiillii , s. f. r/-/i('/};í(((i//-«. Kli)li(! «lo soie ou
(le laiiii' , tni inrlaii^'<''e de l'iiiio el de l-üutro.
JciMfe , s. m. ¡i-lini-fti. C.Mriï; prince chez les
oes el chezles Maures.
Jrri^oiixu , s. f. i¡-UérÍQ()ii-7.a. Jaifioii , argot;
lan^afíe rorrompu, bizarro dont se servent or-
dinauemcnt les voleurs , bohémiens , etc. || V.
(¡er/iiauíVf. || Kxlravaganoe ;, bigarrure; action
ridit ule. || Bobémiens , voleurs , etc. || Chose ob-
eure, difüiile à entendre. |¡ J;u/ar en j>rí(/o/i-
zas ; tergiverser, user de détours , de subterfu-
jjes. I Hace} jeriçionzas ; faire des gestes, <les
choses rieicules pour tromper ou amuser quei-
i{u'un.
jei-i;(;oiiieii<io, «la. part. pas. de ¡j-lii'riyijrtzar. V'
ce mot.
ji>fÍKOit7.ar , V. a. inus. Parler, s'expliquer d'une
manière peu claire , inintelligible; se servir de
détours en parlant.
jt'fiiiKu. s. 1'. ij-Ih') innija. Seringue; petite pom-
pe que sert à attirer el à repousser l'air ou les li-
queurs. I Seringue à clystcre, à lavement. | Fig.
Instances, sollicitations, poursuite fatigante, im-
portune.
Jei-iiiKMcÍAn , s. f. (7-/i^rín>í/jiíizíon. L'action de
siringuer , el le résultat de cette action.
Jeriiigatio , «la. part. pass. de ¡¡eringar. Serin-
gue , e.
Jcriiisur , V. a. g-hérinn<jar. Seringuer ; pous-
ser une liqueur avec une seringue. || Donner un
clystére , un lavement. |¡ Fig. Ennuyer; faliguer
par des instances, lanliponner, tenir des dis-
cours frivoles, inutiles el impo rtuns.
Jei'iiisazo , s. m. (j-h'vinntja-LO. L'action de se-
ringuer. I Jet d'une Híjucur qu'on seringue.
Jeruota , s- f. (f-hhno-ta. Rot. Jernotle; nom
vulgaire de l'œnanthc pimpinalloïdc
Jeróforo ou ji'i-afuro , s. m. <j-hno-foro g-hérn-
l'oro, Hist. nal. Jéropliore oujéraphore; noni don-
né aux prètreségypliens qui portaient les choses
sacrées.
.leroKlifieo, S. m. ij-hèroglifi-ko. Méd. Hiérogly-
phique; caractères inventés, à ce qu'on prétend,
par Mercure Hermès Trismégistc. |1 Hiéroglyphi-
que, ligure symbolique.
Jerutfliliro, eu. adj. g-liérogli-flhii. Hiéroglyphi-
que; qui se appartient ;i Ihiérographe.
Jcrioiiiiiilaiio. lia. adj. g-heruiiimia-no. Qui ap-
parlienl ¡i l'ordre de Sainl-Jérome.
JrroiiiiiiKa, S. m. g-lirroriinii-ta. Comm. l'elig.
Jéronimile; membre d'un ordre religieux fondé
en Kspagne vers la lin du XIV siècle.
Jcróiilnio, ma. adj. g-héni-nimo. Qui appartient
à l'ordre de Sainl-Jérome, ou qui a rapport aux
religieux de cet ordre.
Jei-ura, S. f. g-héru-ra, Bol. Jérorc; petite plante
annuelle qui forme un genre de la famille des
crucifères. On la nomme aussi rose de Jéricho;
elle croît aux lieux maritimes el sablonneux de
la Syrie el de l'.Xrabie.
JeroNolliiiUnno. iia. adj. et s. g-liérosoUmUn-
no. Jérosolymilaiii; habitant de Jérusalem. || Je-
rosolymitain; qui appartient à Jérusalem ou à
ses habitants.
Jerpn, s. f. g- lur-pa. Uejelon tle pied de >igne.
Je.4M, s. g-hi'-ss(i. Mylh. sepl. Jessa; tlivinile des
Sarmates Set attributs parui'iseni les mèuu-s
que ceux de Jiipiler.
.I«'«o. s. m. g-lté-ssc Icthlliyol, Jesse; poisson du
genre lyprin. Ce poisson, <|ui pé*e huil à dix li-
vres . multiplie beaucoup; sa chair grasse cl
molle est remplie d'arêtes et devient jauue en
cuisant. On le trouve dans les fleuves el les ri-
vières de presiiue toute l'Hurope septentrionale.
Jr.<«i(a, s. f. g-Uéssi-ta. Conchyl. Jésile; genre de
coquilles i|ui ne renferme qu'une seule espèce
qu'on trouve dans la .Méditerranée, et qui atteig-
nent rarement plus de deux millimètres de dia-
mètre.
•letton, s. m. g-hi'sxon, Conchyl. Jésoii; coquillage
du Sénégal, (jui fait partie dn genre car. lile.
Jesnato, s. m. (y-/ies«a-io. Commun, relig. Jésua
le ; religieux d'un ordre institué au XIV siècle
par saint Jean Colomban.
JcKii-C'ri.Hto, s. m. g -liéssoukiis-to. Jésus-Christ;
fundalcur de la religion chrélienne, le Messie
prédit par les prophètes, fils de Dieu et Dieu lui-
même, médiateur entre Dieu el les hommes. Ré-
dempteur du genre humain, né de la Vierge Ma*
rie, à Bethéhem, l'an '»,00i de la création du mon
de, sons le règne d'.Vugusle, à Rome, el d'iléro-
dc chez les Juifs. Quatre mages ou philosophes
d'Orient vinrent l'adorer dansson berceau. Pour
le soustraire à la colère dllérode, (lui voulait le
faire mourir. Marie s'enfuit en Egypte avec Saint
Joseph, son époux, où elle resta avec l'enfant,
jusqu'à la mort du roi. Usrevinrenl «ensuite dans
le Galilée el s'établirent à Nazareth. || Cheval.
Orden de la cruz de Jesurristu; ordre de la croix
de Jésus-Christ. Ordre militaire et chavaleresque
qui fut, dil-on, institué par les inquisiteurs,
mais qui paraît èlre le même que celui de la mi-
lice de Jésus-Christ. |i Cubnllero de la fé de Je-
sucristo; chevalier de la foi de Jésus-Christ; con
grégation de gentilshommes (jui s'engagaienl au
service de l'imiuisition. | Orden de Jesucristo;
ordre de Jésus-Christ: ordre de chevalerie insti-
tué par le pape Jean Wll. H Sorte dinterjeciion
qui marque l'admiration, rétonnemcnl.
JoMiiita, s. m. g-héssoui-ta. Jésuite; membre d'un
ordre religieux fondé en 1.33'» par Ignace de Lo-
yola et approuvé en I.oiO par le pape Paul III.
Tel ordre, dit aussi Compagnie de Jésus ou so-
ciété de Jésus, se consacra dès le principe à la
propagation de la foi el à la conversion des infi-
dèli's el des hérétiques, à l'éducation de la jeu-
nesse; el faisait le vteu particulier d'un entier
(¡évouement aux ordres du pape. Celte compag-
nie (JUI a joué un si f;rand rôle dan> l'histoire mo
derne, els surtout remarquable par <a ccnistitu-
tioii. Son général résidait à Home, et de là il
exerçait un empire absolu sur les membres ré-
pandus dans loiiie la chrétienté. La société n'a-
eait pas adopté de costume particulier, afin de
s'introduire plus facilement partout; elle ad-
mettait, sous le nom de cividjuleurs temporels,
des membres laïi]ues, qui inconnus pour la plu-
part, ne travaillaienl (]uc plus activement à aug-
menter son pouvoir, .\vant d'être admis dans la
société . tous les membres étaient soumis à de
nombreuses épreuves, el chacun était ensuite
employé selon sa capacité. C'est à Paris (juc l'or-
dtc prit naissance, il eut pour premiers apiMres
avec Ignace, rinstituleur , quatre Espagnols,
l.av ne/.Salmernn. Bohadilla. RimIi iiiuer. el deuv
JKS
— 191 —
lin
Fraïu.ais, l'icire Fubro Pl Franruis Hnvipr. D'a-
bord ils se nomiii(V(Mil C.lrrcs dp la Pompafiiiie dp
Jésus, Pl furent Milgairompnl loniiussuuslonoiu
de jésjitPS. I.a siirifli^ lil de rapides progrès pu
Italie, en F.spaüne, en rortir^'al; mais elle ne fut
admise qu'après de lundis débats, à Taris, son
berrean. F.lle «'•pmnva surlcnl une >ivc résistan-
ce di' la part du l'arli-iniMil et i!.> ITnivprsité, et
n'obtint (¡ne fort tard la permission d'enseigner
(l,3t')2). l.es jtsiiiles ont rendu des services iu-
conlesiabies; ils ont obtenu de grands suecés
dans l'éduralion de la jeunesse, dans la prédiea-
lion, et par les courui^eu.^es missions ils ont por-
té la foi ins(]ue dans les ecmlrées les plus reeu-
iécs, elle/, les peuples les plus barbares; mais
aussi ils ont toujours elierrbé à s'mmiisrer dans
las affaires, el ils ont en effet réussi à capter la
eonüanee des pr'mees et à dominer. Partout on
lesa acenses de professer des doclrinesultramon-
laines, d'enseigner une morale relàebée, pleine
de restrictions mentales et de dictinctionssubti-
Ics, morale exposée surtout par Pascal dune ma-
nière fort spirituelle. On les a accusa même d'en-
courager le régicide lorsque les rois s'opposaient
à leurs projets. On lesa soupçonnés d'avoir pris
part à la conspiration des poudres en .Angleter-
re, à la Ligue, aux assassinats commis sur Hen-
ri IV, sur Lous Xy, cl ils se sont vus bannis suc
cessivemeut de Ftats qui les avaient reçus , de
France et l.Mi, 17fi2; de Portugal. 1,7.'59; de
Espagne, 17()7; de Uussie, 1,719. Kn fin, la com-
pagnie toute entière fut supprimée par un bref
de Clément MV, le 21 juillet 1.773, pour cause
d'abus et de désobéissante au Saint-Siè^e. Ce-
pendant les jésuites continuèrent de subsister
sous de noms déguisés; leur devise est: Sint ut
sunt, aut nou sinl; qu'ils soient comme ils sont,
ou qu'ils ne soient pas. || Jésuite; ce nom est de-
venu dans le langage vulgaire un sorte d'outra-
ge et synonyme d'hypocrite, intriguant, roué,
déloyal", infâme. Ii .lésnile; comme le on doit
l'importation du iiulon aux jésuites, le peuple a
donne à cet animal, le nom de ses importateurs.
Jcsiiitat. adj. g-liêssoui-ta. Qui appartient à Jé-
sus ou à son nom.
Je.<«iii<a. s. f. ;]-hèssoni-ta. Jésuitesse; religieuse
d'un ordre qui suivait la règle des Jésuites. L'or
dre des Jésuitesses fut fondée en 1.33Í par deux
Anglaises, Warda el Tuittia. Elles faisaient vœu
de chasteté, de pauvreté et d'obéissance, mais
lie gardaient pas la clôture et prêchaient dans
les églises. Cet ordre fut aboli en 1,631 par Ur-
bain VIII.
Jesiiiticniiiciste, adv. ¡j-héssoUitikanïén'té. Jé-
suitiquemenl; d'une manière jésuitique, c'est-.i,
dire avec dissimulation.
«iosuîtlco, ei». adj. (/-/léssoHi-si'.o. Jésuitique; qui
appartient, qui est propre au jésuites. Ne se dit
qn'en mauvais part, moral relajada, jesuítica;
morale jésuitique.
JcsiiitUmo, s. m. g-héssouitii-mo. Jésuitisme;
morale, système de conduite des jésuites, ou
qu'on attribue aux jésuites. H Jésuitisme; hypo-
crisie, fourberie, infamie, déloyauté. H Eljesui-
tisfno éi una csparln cuyo puño está en Roma y
là punta en todas partes; le jésuitisme est une
»*pée dont la poignée est h Rome et la pointe par-
.îout.
JoMuili/iif ou Jtvmiltirur . \. n. ij-Uéssoui tirar
ou (¡-hrssouitiliar. Jesuitiser ou jésuiliquer; fai-
I re ie jésuite; escobarder, user de réticences, dr
I njorl> ou double entente, dans le dessein d«'
I tromper.
Jcumiii; s. nv ,fj-/iéijoi<mi. Ilelal. Jesumi; céré-
I munie religieuse desjaponuisqui a pourbutd'in-
I pirer l'horreur tlu( lu i^lianisme.
«leMiiM, s. m. (j-lii'siDUis. Jésus. ^'. Jesucristo. \\
t Jésus', inlerj. Jésus. || Ay Jesus\ miséricorde,
pitié! Il Jésus mil vrcesl Exclamation de frayeur,
de surprise. | /in un decir Jesus^ en un moinent
en un instant. || Decir los jpsuses; exhorter; pre-
¡lurer un agonisant ¿i la mort. || Devoción al co-
razón de Jésus, al niño Jésus; dévotion au cœur
de Jésus , à l'enfanl Jésus; image qui représenle
un cipur; ou un enfanl Jésus entouré de gloire.
Il Orden ó sociedad de Jésus ; ordre ou société
ee Jésus; ordre de chevalerie institué par Pie II.
en lioi). I Caballero de Jésus y Maria; cheva-
lier de Jésus el Marie; membre d'un ordre de
de chevalerie institué û Rome l'an Ifil.S , sous le
poiiiiiical de Paul V. | Commun, rclig. Compa-
ñía ó sociedad de ./esi/.v; compagnie ou société
de Jésus, nom de l'ordre religieux fondé par Ig-
nace de Loyola. V. Jesuíta. Il Conyreijacion del
buen Jésus; congrégation du bon Jésus; congré-
gation religieuse établie en 132(), à Kavcnne,
par le chanoine séraphin de Fermo. | Monjas del
niño Jésus; lilles de l'enfant Jésus: congrégation
fondée à Rome en KMil par Anne Moroni. Les fil-
les de enfant Jé.sus ne doivent pas être plus de
trente-trois, en mémoire des trenle-trois années
que Jésus-Christ avécu sur le terre. | Ilist. Con-
ryrei/nrî'onfZe Jcskî; congrégation de Jésus; as-
sociation que fondèrent lesréformateurs en Ecos-
se, vers le commencement de la seconde moitié
du XVI siècle, el à la tète de laquelle étaient les
comtes d'Argile et de IMorton. Elle fut ainsi
appelée par opposition à l'Eglise catholique, que
ces réformateurs appelaient la congrégation de
Satan. \\ Jésus desjiojado; Jésus dévalisé; nom
qu'on donna à une monnaie de Genève, qui por-
tail p irtait le monogramme de Jésus-ChrisI,
surmonlé d'unecroix après que lacroix eut été
enlevée par les Genevois.
ivHu», S. m. i;./ié5soii5î. Papel. Jésus; nom donné
à une sorte de papier d'une grande dimension,
employé .principalement pour les ouvrages d'un
grand format, et pour l'impression des gra-
vures.
Jc««iisear, v. n. inus.í?-/iéssoM5íéar. Répéter plu-
sieurs fois le nom de Jésus.
Jeta , s. f. V. Gela.
JTetar, v. a. V. Getar.
aeti>,s. m. g-hé-to. Ruclie vide et frétée demiel.
Jetudo, tin. adj. g-hétou-do. Lippu; qui a des
grosses lèvres.
Jcfiilo ou jexitleo, adj. el s. g-héii-do ou g-héi.i-
dèo. Ilist. relig. Jézide ou jézidien; hétérodoxe,
en parlant de lareligion musulmane. Les jézides
n'ont poinl de temples: ils prient Jésus. Marie,
et quelquefoisMahomet.
Jibu, s. f.V. Giba.
Jibado, da. adj. V. Corcovado.
JIbnr, u. a.3-/ii6ar. Ennuyer; fatiguer, assom-
mer par ses propos.
Jlfilu, s. f. g-hi-bia. Ichthyol. .Sèche ; poisson
JOC
— 79:í —
JON
»le mer.
Jllbion, s. m. V. Gibion.
jiboMO, «u. !)tlj. V. Corcovado.
Jicara, s. f. (¡-hi-'ara. Petite tasse à anse qui
sort à prendre le eliocolat.
Jicarazo, s. m. fj-ldkarn-ro. Dose de poison
qu'on doiineà quelqu'un.
Jlcarica.Ila., ta.f. f. dini. dejiVarrj.V. re mol.
Jiferada , S. f. V. (iiferada.
Jiferiu, s. r. V. (jifería.
Jifero , rn. adj. V. G i féru.
JiHa, s. f. V. Pez espada.
Jlgnllcte ,s. î. f]-liif¡ouilé-tií.'Sfím qu'on donne
dans l'Inde à la plante connue sous le nom de
awi7.
JIJallar, s. f. V. Gijnllar.
Jijallo, s. m. V. Gijallo.
Jijona, s. f. ¡]-hig~ho-iia. Sorte de froment d'une
qualité supérieure qui croît dans la province de
la Manche.
Jiigiioro, s. m.g-/ii7(7iu'-ro. Ornitli. Chardonne-
ret; nom vnifîaire d'un du {¡¡Ciire moineau, qui,
croisé, avec leserin, donne naissance à des mé-
tis stériles qui ont perdu une pnriic de la bril-
lante livrée du chardonneret , un des plus petits
oiseaux de ces pays. Sont chant est très aiçréa-
hle.
Jimenzar , V; a.V. Gimenzar.
Jlqtiiletc, s. m. V. Jiguilete.
Jíridc, S. f. g-hi-ridé. BoJ. Espatule; nom vulgai-
re de l'iris f-'-tida ou glaïeul, plante a(iuatique
purgative.
Jirpear, V. a. g-hirpéar. Agrie. Déchausser les
vignes.
Jisca, s. f. V. Cisca ou earrizo.
Jitancar.v. n. V. Gitanear.
Jo. iiilej. V. Clio.
Joa, s. C. 7-/to-a. Mar. Allonge éleévc sur les va-
rangues d'un vaisseau.
Joinncta, S. f. g-hoané-ta. Thérap. Joannette;
eau contenant du sulfate de chaux, du sous-
earbonale de soude, du fer, etc. que l'on em-
ploie comme tonique dans la chlorose, les flucurs
blanches, etc.
Joba, s. f. V. Joa.
Jockei ou mieux Jock.cy, s. m. g-hokéi. Jockei
ou jockey; motanglaisqui signifie jeune domes-
tique principalement chargé de conduire la voi-
ture en postillon.
Jokoi-oluif, s. m. g-hohéi Uloub. Jockei-club;
société formée pour l'amélioration de la race che-
valine.
Jocó, s. m. g-hoUo. ISIamm. Jocko: singe de l'es-
pèce qui ressemble le plus de Ihommc; espèce
d'orang-outang. Piihèque de Guinée.
Joco ou JocHH.s. m. 3-/10-/C0 ou(;-/io/cou5S. Myth.
Jocus; dieu de la raillerie. 1 Divinité qui figure
i^ la suite de Venus, et dont quelques archéolo-
gues font un frère de Cupidon.
JocoNuniente.adv. g-holiossatven-lâ. D'une ma-
nière badine, ou plaisante.
Joco-Hório, ria. ndj. q-hi-ko sé-rio. On le dit
d'un style moitié plaisant, moitié sérieux.
JocoMidad, s. f. g-ho'.ossidadd- Hadinage, badi-
iif^rie, plaisanterie, mot pour rire.
JocoNiwiuio, ma. adj. sup. de jocuso.
JocoNo, nn. adj. g-hako-sso. Radin, plaisant, ^fni.
comique.
JocHndidail, s. f. (j-hoUoundidadd. Agrément
I enjouement. '
I Joceindiitlmo, ma. adj. sup. de Jocundo.
Jocundo, da. adj. g- holiottii-dn. Agléablc; plai -
I sant , enjoué. 1; s. n.p. Jocondc.
Jodnlto, Jodulle; idole des Saxons. Ce ne fut d'a-
bord qu'une statue que Lothaire, dux de Saxe,
' avait fait placer aux environs de la forêt de
' Welps, après la victoire qu'il remporta sur
Henri V.
Jool, s. m. g-hnél. Ichtliyol. Jocl ou joil; poisson
du genre de l'uthérine.
Jofuin». s. f. V, Aljofaina.
Jofrc. s. m. g-hofré. Mur de pierre sans raor-
I tier.
\ Joglar, s. m. V. Juglar.
' Josicriu; s. f. \ . Juglería.
JoKO, S. m. g-ho-go. Jogue; âges fabuleux des
anciens.
Jo;i;Her, v. a. V. Acostarse.
Jonh s. m, ¿/-/tun. Ichthyol. John; poisson du gen-
re labre.
Jnhitc f tsoa de", s. f. Eau de Johne; eau miné-
rale que l'on trouve dans un village de ce nom
en Franche lomplé, et que l'on croit utile sous
forme de bains contre certaines maladies de la
I peau et autre affections atoniques.
■ JolisiMonia, S. f. g-h:insc-nia. Bot. Johnsonie,
I plante vivace delà Nouvelle-Hollande, de la fa-
mille des asphodèles.
JolinNoniano. S. m. g-honsonla-no. Hist. relig.
Juhnsonien: membre d'une secte chrétienne
fondée au XVIII siècle, par J. Johnson , ministre
protestant à Liverpool.
JolicM, s. g-ho-lirss. Gentillesse.
Jollta,s. f. 9-/i(Wî-(a. Miner. Jolite; nom que l'on
donne à lalpierrc de violette et à la cordiérite.
Jollín, s. m. ¡nus. V. Calina, suspension. Il Que-
darse ó volverse un jolit->: se tromper dans sou
atienlc. ou rester stupéfait.
Jsni-irit>A. S. m. g-homarino. Rot. Jomarin; nom
vulgaire de l'ajonc.
Joeien^isa, S. f. g-honélip-sa. Iththyol, Jonncl-
lipse; poisson du genre luxan.
Jcuesa. s. m. glionéss-o. B'it. Jours? : genre de
plantes qui a pour type un arbre des Indos de
grandeur médiocre.
.Sonta, s. f gho-nia. Géogr. anc. lome; province
du Péloponèse; elle fut abandonnée par les Io-
niens, qui s'établirent dans l'Asie Minenrc. f\
lonie; partie du littoral de l'.Vsie Mineure, de-
puis t'hocéc jusqu'à Milel, entre le Méandre et
l'Hermiis. || Les l.miens qui s'y établirent lui
donnèrent son nom.
Jónico, co. adj. gho-nikn. Ionien : habitant de
l'ionie; qui appartient à l lonie ou à ses habi-
tants. || JTiCHc/aj'Wiica; écitle d'ionic, secte de
philosophes qui prit naissance en lonie; elle h
eu pour caractère d'expliquer le monde par un
principe unique, dons les trnnsrirm8tion> diver-
si'S pri'diiiscnt tout ce que nous voyons; de cher-
cher ce |MÍiicipe unique d.<ns quelqu'un d>'9 clé-
ments du inonde matériel, cl en général de ten-
dre au matérialisme. On aussi appelé l'école
dioiiie. Ecole piiijsicieiine. parce qu'elle s'nppli-
qnait ^urloui aux sciences nuiurelles. 1| Gi'o¡fr.
ñuv. Mar jófiico; Mer Ionienne; portion dois
Méditerranée, située entre l'Italie 1 l E.oiiaTur.
SU
JOU
— 79V —
JOS
qule à 10., dans laiiuellc sunl siluérs les tics in-
iiicnnes. || Colonias jânims ; colonies ioniennes;
celles des Athéniens el des aiilics Ioniens, dans
l'Asie Mineure. || Géogr. mod. hlas Jónicans;
îleslonienes; grüu|te diles qin forinonl une ré-
publique, sous la i>roU;elion de la (liande Bre-
tafçne; Kllessonl au miinUrc de sept principales,
et un grand nombre d'ilois moins impurlanls.
180;0()lHial). || Mus. Modo jónico; mode ionien;
parliculior de la musique firecijue. La musique
ionienne, suivant les inlonalions molles de la
langue, élailla pluselTéminécdc toutes. | l'hilol.
Dialecto jónico, ou nbso\. el jónico; dialecte io-
nien ou l'ionien; à rusa{;c des Ioniens, qui ont
apporté dans leur dia\eclc la mollesse des peu-
ples asiatiques, en adoucissant toutes les linales
de la langue grecque. Homère, Hippotrale, Hé-
rodote ont écrit dans le langage ionien, qui élail
celuide leur patrie. || -l//"íi6pfo jónico; alphabet
ionien; l'alphabet grec porté à 2'i lettres par Si-
monide de Céos. Jónico; ionien; dans l'ancienne
littérature, pied composé qui entrait dans la ver-
sification. Il Archit. Orden jónico; ordre ionique;
le troisième des six ordres de l'architecture;
est le plus élégant qu'aucun des autres; s'éle-
vanlsur vingt-deux modules et quinze parties
L'ordre ionique est d'invention grecque, el fut
perfectionné dans l'Ionie avant délre connu des
autres peuples de la Grèce, || Ionique; se ditaus-
si des divers membres d'architecture qui se rap-
portent à cet ordre. H Jónico jno</erHo; ionique
moderne; ordre qui se distingue de lionique
ancien, par le chapiteaux orné d'une guirlande
qui va de l'une à l'autre volute. | Escritura jó-
nica ; écriture ionique; celle qui a succédé à
l'écriture appelée pélasgique. | Poesías jónicas;
poésies ioniques; s'est dit des poésies licencieu-
ses qui turent aussi appeléessotac/içMei. || Verso
jónico; vers ionique; composé de quatre mesures
dont chacune est de deux longues et de deux
brèves. Il Chron. Trasmi;iracion jónica; trans-
migration ionique; émigrati«n des Ioniens, sons
la conduite d'Ion, fils de Codrus, 77 ans après
la prise de Troie, et 37 après le retour des Hé-
raclides.
•jonio, nia. adj. gho-mo.\. Jónico.
jonjoli, s. m. V- Alegría.
■Jonup»is s. m. Bot. Jonopsis; plante parasite du
Pérou, qui forme un genre de la famille des or-
chidées.
Jope, s. m. gho-pé. Entom. Joppc; genre d'insec-
tes de l'ordre des hyménoptères, famille des pu-
pivores, tribu des ichneumonides.
Jopé, s. m. Temps hér. Joppc; fille d'Eole, femme
de Céphée, donna, dit-on, son nom à cette ville
de Palestine, dont son mari fut le fondateur.
JopiiH, adj. Géogr. Joppile; qui appartient à Jop-
pé ou il ses habitants.
Joquc, s. m. gho-kd. Joque; membre d'une secte
de brahmanes, qui habitent le royaume de Nar-
si ligue.
«Vorcuilo, part. pass. de Jorcar.
Jorcar, V. a. Fxlr. \. Ahorcar.
Jorco, s. m. ghor-ko. Extr. Fête ail il règue u:ie
certaine licence.
Jordan, s. m. ghordann, Géogr. Jourdain; fleu-
ve de Palestine qui se ieilc dans la mer Mort<".
Il est très-célèbre dans l'hisinire sainte, l-cs Hé-
breux lepaisèrenla pied sec sous la conduite
de Josué, el Jésuí-Chrisl ful babiisé dans ses
eauï. Il l'ig. Chose qui rajeunit, d'après l'opi-
nion que les eaux du Jourdain rajeunissaient
ccuxtiui s'y baignaicnl. 1| Ir al Jordan; aller à
la fontaine df Jouvence. || Ironol. On représente
le Jourdain sous les traits d'un vicllard à barbe
limoneuse, ap[niyé sur un lion à moitiC tapi dans
des roseaux. | .Vslron. Jourdain; petite constel-
lation de l'iiéinispliêi e boréal.
Jbrenn, s. f. gliaré-na. Bot. Jorena; genre de
plantes lrès-voiS|in du durania.
Jurfc, s. m. ghor-fé. Muraille de pierre sans
mortier.
Jor;cc, n. p. ghor-ghé. Georges.
Jorgina, s. f. V. Jnr7Îna.
JurKoliii, S. m. j/ior/.oiinn.Boh. Camarade; valet
maquereau.
Joronliia, S. f. V. Bruja.
Jor(|iiiiii>ría, S. f. V. Brujería.
Jorim-aMn, ghorimiti-ass-a. Myth. jap. Jorim-
assa; l'Hercule des Japonais, el l'objet favori de
leurs fables héroïques.
Jornada, S. f. ghorna-da. Journée de chemin; le
chemin que l'on fait d'un lieu à un autre pen-
dant une jurnée. I Temps employé àun voyage.
Il Chemin, route qu'on suit. || Expédition à la-
quelle on destine une armée ; bataille, il Durée
ou fin de la vie, en termes de mysticité- || Jour-
née; acte de comédie dans le théâtre espagnol.
Il impr. Nombre de feuilles d'impression qu'on
l>eul tirer dans un jour. ) V. Lance, ocasión,
Jornada rompida, ímilit.V.} Balüille , action
générale. | Al fin de la jornada; au bont du
compte. I .1 grandes, ou á largas jornadas; ;i
grandes journées. || Caminar ])ur jornadas, fig.
aller pas à pas dans une alTaire, agir avec ré-
flexion.
JorniidicM, illa, ta. s. f. dim. de Jornada,
Jornal, S. m. Journée; le travail d'un ouvrier pen-
do ni un jour. Il trabajar á jornal; travailler à la
journée, à tant par jour. |1 Journée; salaire d'un
ouvrier pour le travail fait pendant un jour* Il
inus. Journal; ancienne mesure de terre encore
en usage dans certains pays.
Jornalar, v. a. inus. j/tornaiar. Travailler à la
journée.
Joro, s. m. Bot. Joro; espèce de sureau du Japon.
Joroba, S. f, ghoro-ba. Rosse. V. Corcova- jj Fig.
Importunité, ennui.
Jorobado, part. pass. dc Jorobar. | adj. Fatigué.
Il Rossu.
Jorobar, V. d.r;/ioro6ar. Fam. Fatiguer, ennuyer,
impui tuner.
Joropa, s. ni. Bot. Joropa; palmier de l'Amérique
méridionale.
Jorro, y.%.] adj. Mar. V. A remolque.
Jo!», s. m. pi. g/io5s.Mylh. chin. Jos. dieux péna-
tes des Chinois.
Jo-xcOna, s. f. ghossé(i-na. Bot. Joséphine; genre
de plantes de la famille des bignoniacées. La
plante qui sert de type à ce genre, intéressant
par son port, \a josépltine impératrice , est ori-
ginaire de la Nouvelle Hollande.
Jotiefínos, s. m. pi. hgosséfi-noss. Hist. polit. Jo-
sefinos; nom donné en Espagne à ceux qui, en
1808, entrèrent an service du roi Joseph, avec
l-in'.eiilion de sci'onder de tout leur pouvoir le
JOY
79o —
JIJU
nouvel cl.iblisscincnt. On les appelait aussi a- .
francesadas. !
joitclnKar, s. m. fjhossélassar. Comin, Jossélas • j
sar: coton filé de Smyrne. i
Jostrado, di». adj. ()hns\ra-(lo. Arrondi. On Icj
dit d'un ferrement en forme de lance., émoussc |
et arrondi par le bout pour les joules. i
Jiota, s.f. ff-ho-ta. J. lettre de l'alphabet espagnol
qui a la forme du j français, mais qui a l'intoii-
nation d'une guturalc fortement aspirée , ana-
logue au c/i des peuples du Nord. || Jota ; nom
d'une danse aragonaisc , devenue nationale. Ln
jota aragiinrsa; la jota aragonaise. ii s. m. Or--
nilh. Jota; oiseau de proie du Chili. Il Jota ; la
plus petite partie d'une chose. || Sorte de ragoût
ancien. |l No saber una jota; ne point savoir l'a,
b, c, être un ignorant.
Jotnvllln , s. f. g-hotavi-Ua. Ornith. Jotavilla;
nom d'une espèce d'alouette.
Jotiin, s. fj-hotoun. Myth. celt. .Tothun; norfl gé-
nérique des géants ou génies.
Jotiineiiii, s. ¡Vlyth. celt. Jothunheun ; pays des
géants dans les chroniques fabuleuse du Nord.
Jioliltnrbn, s. f. Bot. Joubarbe, V. Siempreviva.
Jovadn, ou Jfiivnda , S. f. g-lwva-Ja. Arag. Le
terrain que peut la C bourer une paire de mules
en un jour.
Jtivc, s. m. g-ho-vé. Jupiter; divinité de la my-
thologie, et l'une des principales plantes. V. Jíí-
piter.
Jovcllnnn , s. f. g-hovéilla-na. Bot. Jovellane;
plante de la famille des calcéolaircs.
Jóvt-n, adj, g-ho-vi'n. Jeune; peu avancé en âge.
Il Jeune ; qui a la fraîcheur, la vigneur, ¡es qua-
lités de la jeunesse ; qui a l'inexpérience de la
jeunesse. || s. Un joven; un jeune homme. || Una
joven; une fille, une jeune femme.
Jovcnnilo, ü. m. g-hovéna-do. Temps que les re-
ligieux prol'cs passent sous un maître.
Jovcucillo , Ito , Ico. adj. et s. dimin. de joven.
Jouvenceau.
Jovenete, s. m. g-hovéné-té. Poés. Jeune homme.
Joventiid, V. Juventud.
Jovial, adj. g-hovial. Jovial, gai, joyeux. |j Jovien;
qui appartient à Jupiter.
Jovialidad, s. f. g-hovialidadd. JoyiaMié ; hu-
meur joviale, disposition à la gaité, enjouement,
bonne humeur.
Jovialmente , adr. g-hovialmcn-té. Jovialement;
d'une manière joviale.
Joviano, na. adj. V. Joi/aí. Jovien. [ Miner. Jo-
vien ; phénomènes géologiques , antérieurs aux
temps historiques.
Jovllaliio , s. m. g-hovila-bio. Aslron. Jovilabe;
instrument propre à trouver les configurations
ou les situations respectives apparentes des sa-
tellites de Jupiter.
JovInlanlMta , s. m. g-hovinianis-ta. Hist. rel.
Jovinianistc; disciple de Jovinien , moine héré-
tique de IV. e siècle , qui enseignait que le bap-
tême rend impeccable et niait la virginité de la
Sainte-Vierge.
Joya, s. f. g-lio-ia. Joyau, bijou ; ornement pré-
cieux d'or, d'argent, de pierreries, qui sert à la
parure des femmes , comme les bracelets , les
pendants d'oreilles, etc. || Fig. Chose digne d'es-
time, d'alTection. ¡1 Présent fait en signe de re-
connaissance. Il Astragale; espèce de moulure.
I Prix dunné au plus adroit , au plus habile. I!
pi. Jogas; bagues et joyaux; les pierrenies, per-
les et autres objets semblables de prix qui ap-
partiennent à une mariée, et que son contrat lui
donn le droit de reprendre après la mort de son
mari. 1 Joyaux; trousseau de nouvelle mariée.
Joyante, adj. g-hoian-té. On le dit d'une étoffe
de soie qui a beaucoup de lustre. Il Pólvora jo-
yante; poudre à tirer très-fine.
Joyel, s. m. g-hoiél. Petit bijou de peu de prix.
Joyera, s. (.' g-hoié-ra. Celle qui faisait ou bro-
dait des vêlements de femme.
Joyería, S. f. g-hoiéri-a. Joaillerie; commerce de
bijouterie ; boutique de bijoutier.
Joyero, ra. S. g-hoié-ro. Joaillier: bijoutier; mar-
chand, fabricant de bijoux.
Joyo, s. m. g-ho-io. Ivraie; fromcntal, faux-fro-
ment; mauvaise herbe qui croît parmi le blé.
Joyon, s. m. augm. dejoi/a.
JoyoNa, s. f. g-hoio-ssa. ÍJoh. L'épée.
Joynela, s. f. dimin. àc joya. Petit joyau.
Jnasar!4o , S. m. g-houagar-so. Bot. .\.rbris&cau
épineux à feuilles très-petites qui croît sur les
montagnes.
Juan, s. m. Boh. Tronc d'église. H Juan de Caro-
na: Pou. V. Piojo. 1 3uan Diaz ; cadenas , ser-
rure. Il 3uan Dorado; monnaie d'or. |i Juan mar-
chir. V. Machete. \\ iuan platero; monnaie d'ar-
gent. ¡I Jiiati tarafe ; dé à jouer. V. Dada. \\ Es
un buen Juan; c'est un bon homme, une bonne
d'homme. | Juan de buen alma, Juan lanas; bo-
nasse s hoirmc sans malice , de peu d'esprit. |
lïarer san Juan; ou le dit d'un domestique, etc.
qui sort de chez son maître avant d'avoir fini
son temps.
Juanas, s. m. g-houa-nas. Jouanas; prêtres mé-
decins de la Floride. Ceux qui désirent être ad-
mis dans cet ordre doivent s'y préparer par un
noviciat de trois ans, pendant lequel ils prati
quent chaque jour les exercices les plus rigou-
reux.
Ju:\nero, S. m. ¡j-Ziouané-ro. Boh. Voleur de tronc*
d'église.
Juanete, s. m. g-houané-té. Os du gros orteil,
lorsqu'il est très-saillant; os de la pommette. ||
Mar. Voile de perroquet. li Oignon; tumeur dou-
loureuse aux pieds.
Jnanetado , da. adj. g-houaixéta-do. Qm a do
gros os, des os «aillants, surtout aux pieds.
Juanita, s. m. g.-houani-ta. Uist. ceci. Joannitç;
nom qu'on donna dans le V.c siècle , à ceux qui
soutinrent les inlérèls de Saint Jean Chrysoslo-
mc. 11 Joannite; membre d-une secte fort ancien-
ne, encore répandue en Asie, qui n'administre le
baptême qu'an nom de Saint-Jean-Baptiste.
Juanleo, to. Ilo. S. dim. de Juan.
Juarda. S. m. g-houar-da. Tache d'un drap dont
la laine n'a pas été bien dégraissée.
JuardoMO. Ma. adj. (J-Ziohíipí/o-íío. On le dit du
drap qui n'a pas été bien dégraissé.
jiihabn. s. f. g-hnuba-ba Jubaba ou jubabe; écor-
ce de l'Inde peu connue, d'une odeur cl d'une
saveur de vanille.
julieriar. v. a. iiuis. Retirer la chaloupe, la met-
tre en travers dans le vaisseau.
Jubeteria. S. f. g-hnubétéri-a. Friperie; liou ou
l'on vend des pourpoints, etc.
Jubrtero, s. m. g-houbété-ro. Fripier : tailleur
JUD
7í)(i —
JUD
ou niarchanil de pourpoints, etc.
Jubilación, s. r. (/-/io((bi¿«/i ui. Jultilatiun . lé-
jouissaïuc. Il Vélérance accordre a un aïKicii
UKi^istrat.
.lii!>ii»flo, pnrt. pass. du \. jubilar. || adj. Eméri-
te; qui a oblonii In NY-icriiiue jubiU'.
Jiibiliiutc , pari. ¡ircs. du \. jubilar. Qui se ré-
jouit.
Jit!>ll»r, V. n. q-houbilnr. Se réjouir, se divertir.
I Etre en rclrailcaprès avoir olucnu la viiéraii-
tne. élre émérile.
juHlIiir. V. a. Jubiler; dimncr la véióranrc, con-
siMVcr a quelqu'un les appointeiuonls d'un eui-
l)Ii)i (pi'il quitte ajirús l"avoir ivenré b)nntcmps.
I Laisser; rejcttcr comme inutile, reléguer par-
mi !cs invaliilcs.
«Su^tilar. adj. Jubilaire , qui ajtparlieiil au jubilé.
I Juîiilairc ; il se dit de ceux (pii ont exercé tou-
tes li'S pratiques religieuses indiquées pour ¡¿a-
«ncr les indulgenres duu jubilé. || Jubilaire; rc-
lijiieux qui a cinquante ans de profession, et bé-
neiliier qui exerce ses fondions depuis cimiuan-
te ans.
Jkibiloo s. m. q-houhili'-o. Jubilé; chez les Juifs,
datis la lui de Moïse, «olennilé publique qui avait
lieu luus les cinquante ans, et dans laquelle tou-
tes sortes de d'ttes étaient remises. Cb.icnu ren-
trait dans son liérila^-^e , et les esclaves étaient
r3ndus à la liberté. Les Juifs ne vemiaient pas
leurs terres cl leurs biens à perpétuité, nîaisseu-
lemcnl jusqu'à l'année de jubilé. Le jubilé avait
pour hul de pré\cnir 1-excessivc inéi^alité des
fortunes, d'alléïrer la servitude , et d-enipccher
que le sol ne de\înt la propriété de (juelqucs fa-
milb's. En conséquence aussi, le prix des objets
vendus était en raison du nonihre d'années qui
restaient à courir jusiju'au jubilé. !| Jul)ilé; dans
la religion catholique, indulgence pléniére. solen-
nelle et {iénérale . accordée p.nr les papes , tons
les vingt-cinq ans, et en certaines occasions,
comme leur avènement, etc. '| Jño de jubileo.
Año sanio , .au mol Año. || Por jubileo; rare-
ment.
Júbilo, s. ni. ;}-h<m-b¡¡o. Joie, plaisir, contente-
ment, allégresse, jubilation.
JiibKero, S. m. V. Jubelero.
Juiioii . s. m. ;i-hnubon. Pourpoint, ij Fam. Fouet
donné par le bourreau. !| Buen jubon me letKjo
en Francia; raillerie contre ceux qui se vantent
d'avoir une chose dont ils ne peuvent faire au-
cun usage. I Jubon de asotes; coups de fouet
donnés par le bourreau sur le dos. d'un crimi-
nel.
jui)onazo, S. m. augmen úejuhon.
■Siibonciro, to, llo. s. dimin. \\ejuhou.
j!5:eï«Hoi'« , s. m. ^-/iü«'>oíií;-?o. Faiseur , niar-
cbai:d d>> iHiurpoiriis.
«Sacîii. s. f. ,j-hou-hla. Un des sept pomis que les
Arabe? mettent sur leurs lettres pour remplacer
nos voyelles.
«Iiidñ. s. m, q-lwvdn Juda; quatrième (ils de Ja-
cob et de f.ia , né |-an 17ol av. J. C 11 donna
son nom a la pins nombreusse et plus puissante
tribu de i)euplc hébreu, h Tribu de Judà; tribu
de Juda; la plus puissante et la plus nombreu-
se des tribus d-lrrael. Elle était au sortir de
'Egypte de 74,GOO hommes capables de porter
iis rues. Elle occupa toute le partie méridio-
nale de la Palestine, au sud de Jérusalem. Lors-
que Us dix tribus d'Israël se séparèrent de la
inaisun de David, qui était de Juda, les deux tri*
bus de benjamin et de Juda lui restèrent seules
lidèles, et constituèrent le royaume de Juda, (¡ui
subsista jus(|u'ii la captivité de IJabylonc .')'.)'.»
ans av J. C; C'est de la tribu de Juda cl de la
maison de David que naquit Jésus-Chrii)l. ||
Géogr. Juda ; royaume de la Guinée septentrio-
nale. I. Capitale de ce rovaume, avec un port sur
le gidfc de Guinée, S.IHM) bai)il.
JiKlitlcHiiiviiti-, adv. ii-ltouila-i' anijn-té. Judaï-
quemenl; d'une manière judaïque.
Jiiili'iico, ca. adj. ij-houda-i o. Judaïque; qui ap-
partient aux Juifs, il Piedra judaica : pierre ju-
daï<]ue; sorte de pelrificatuin tjue l'on trouve en
Judée , en Palestine , en Silésie etc. , et qui ont
le forme d'olives, j lntcrp< elación judaica ; in-
terprétation judaïque; qui s'éloigne du sens vrai
cl natuiel.
JiHlai.ssiio, s. m. g-houdais-ino. Judaïsme ; nom
donne aux croyances religieuses et aux lois des
Juifs. Leurs lois et leurs ccrémoniens sont divi-
sées en trois ordres. Le premier comprend les
préceptes de la loi écrite qui sont renfermés dans
le Peiitaleuque ; de second comprend les précep-
tes de la loi orale , c'est-à-dire , les gloses que
les rabbins ont faites sur le Pentateuque, et un
nombre iiilini de ronstilulions recueillies dans
lelahnnd; le troisièiiic comprend les rites que
l■u^agc a autorisés en divers temps f.t en di>ers
lieux et (¡u'on appelle coumes. Leur croyance
difiere de celle des Chrétiens en ce qu'ils croient
qu'il y a eu et qu'il pt-ut encore y avoir des pro-
phètes, cl qu'il viendra un Messie dont la puis-
sance sera supérieure à celle de tous les rois de
la terre.
Jutlaita. s. g-houdai-ta. Judaïte; par opposilioa
à Tiraélite. Habitant du royaume Ide Juda , ou
membre de la république juive sous les Juges.
•Iiiiiaixnntc. part. près, du wjudaisar. Il adj. Ju-
I daïsant; se dit des Juifs relaps.
•Biidizndo, part. pass. du v. judaizar.
' «BMilaiznr, v. n. ij-lioudaiiar. Judaïser; suivre en
j quelques points les cérémonies de loi judaïque.
I Ceux qui gardent le jour du sabbat judaïseut. ||
Fam. Judaïser; se conduire, vivre en juif; trom-
per, vendre très-cher de mauvaises marchandi-
ses, des choses falsifiées.
jrúdtiü escarióte, s. m. g-hnu-das es' ario-té. Ju-
das Iscari >te; l'un des douze apôtres, celui qui
eut la lâcheté de trahir Jésus-Christ. Il était le
trésorier de la petite association de Jésus et de
ses disciple-^, et portait comme tel la bourse com-
mune. Saint Jean l'accuse d'être un homme
sans honnêteté, et rattache á son avarice le re-
gret que Judas manifesta lorsque Marie répan-
dit du parfum sur le Seigneur à Bélhanie. Cet
homme vendit son maître à ses ennemis moyen-
nant trente deniers, et le signe de sa trahison fut
un baiser qu'il donna à Jésus-Christ- Cependant
il reconnut l'rnormité de sa faute et se pendit de
désespoir, ü LenomexécrabledeJudasesldevenu
uiiiiomcommunpourdésignerun traître. || Figu-
re de Judas qu'on brûle en Espagne dans les rues.
Il Ver à soie qui meurt et reste suspendu. |1 Pa-
recer ó estar hecho un hidas ; être fait comme
un \okur, comme un chiffonnier, i) Beso de Ju-
JUD
— 7U7 —
Ji:r)
íia»; baiser de Judas; baiser d'un Irailre. !JJ«Jas Jiitiicttiite, 5 m. ijhuudiliann-tè. Lofi. Judita-
Tadeo; Judas Tliaddée; nom propre; un des dou- leur; copule, inul qui favl le lien d-une phrase,
ze apôtres, frère de Saiiil Jacques le Mineur , cl judlcautcN, s. m. pi. gho^idikann-tU. \rac. Eia-
cousin germain de Jésus-Cbrisl. I
judca, i;/io(uiè-a, Géog. anc. Judée; lancieii ro- ¡
yauuie do Juda, silué entre la Syrie cl rAral)ie.
V. Palestina. \\ Miner. Tîelun de Judeu; bitume
de Judée; espèce d'asphalte qui se trouve sur les
eau\ de la mer morte. | Bot. Arbul de Jtidea; ar-
bre de Judée, gaînicr; genre de plantes de la fn-
uiille des légumineuses, originaire de l'Améri-
que méridionale.
jtidi-la, s. f. ijkoudc-la. Ornilh. Judelle; oiseau
aquatique, que l'on nomme aussi foulque ou ma-
relle-
jiidvo, (]houilé-o. temps, hér. Judéus: lilsde Ty-
phon, cl frère d'IIiérosolymus. Selon la faille.
il donna son nom à la nation juive, et Hii-rosoly-
mus donna le sien à leur ville.
Judería, s. f. (ihotidéri-a. Juiverie; r(uarlier habi-
té par les Juifs. | Impôt surlesJuifs. [¡ v. Y. Ju-
daismo.
jnd;sad(>r, S. m. (v.) V. Juzgador.
Judiar, v.a. (fhoudfiar. (v.) Juzijar.
Jujlia, s. f. ¡ilwudi-a. Rot. )laricot; gcnrede plaii-
tcb do ta lamillc des légumineuses dans K-quel
oii compte tiente trois espèces, la plupart annup-
lles et se cultivant dans presque tous les pays de
l'Kurupe comme plantes alimentaires. Sous ki
ciel prospère de l'Inde, comme sous tous les cli-
mats où le main de l'homme a porté le haricot,
il est admis surtouies les tables; on le mange en
vert, en sec et ajiprétéde diverses manières. Son
grain est sain, et ainsi que le pain, il est l'ami
de Ihonime laborieux et qui fatigue boauconp.
Ses fl'.'urs plaisent aux abeilles et les attirent de
très-loin. Tout le monde connait cette plante et
encore plus ses graines, qui portent le môme
nom dans les deux langues, tout le uioiule en a
vu et mangé. Kllc sert, comme plante gi ¡ñipan-
te, ài'cmbcllisement des jardins, cl est suscepti-
ble de former avec ses tiges et ses larges feui-
lles un délicieux ombrage auprès di's berceaux
quelle entoure, et en relève encore la grâce par
l'élégance de ses lleurs souvent odorantes, (jiii
offrent par leurs couleurs toutes les nuances de
l'échelle chromatique, depuis le blanc le plus
pur jusqu'au rouge le plus vif. Du disque urcco-
¡é de ses (leurs, pari une gousse allongée, droite
ou courbée, un peu comprimée, renflée dans les
parties occupées parles grainesbivahcs, et ren-
fermant plusieurs semences reniformes, mar-
quées d'un bile petit, et séparées assez souvent
les unes des autres; par des cloisons membra-
neuses. Il Kcon.dom. Haricot; la semence même
delà plante. Il ./ur/i'ai verdes; haricots verts,
gousses de la plante, assez tendres pour être man-
gées vertes avant le développement de la graine.
\\ Judia /^crxíííia: haricot du Térou; le inédici-
nier calharliquc ou son fruit. |¡ Judia de careta;
petit haricot lâcheté de noir. **
judiazo, «a. s. m. ffhoudia-io. fam. augm. de
jl(i/lO.
jiidicacloii, s. f. ijhoudikmAonn. Philos. Judira-
tion; se dit quelquefois de l'opéralion de l'cspril
qui consiste à porter un jugement.
,>iidlcand«, s. tjhoudilianit-dn, l.ng. Sujet d'une
proposition.
minateurs de la conduite des juges ordinaires.
Judicar, v. a. (¡hondikar. v. V. Juzijar.
jiidicalUo, va. adj. (jhouditiati-to. (v. ijui juge
ou a la faculté de juger. 1| Gramm. Judicalif; nom
que l'on donne quel(|ucfois au mode appelé or-
dinairement indicatif.
Jiidifalo. s. m. qiioudika-to.Li)^. Judicat; attri-
but d'une proposition.
jiidIcatorio,i-ia. adj. qhoudi' ato-rio. \nc. prat.
Judicatoire; ce qui seilà juger.
Jadicatui'a, s. f. ijhoudihalnu-ra. Judicature-,
état, condition, profession déjuge, otlicc dcju-
dicalure. || Hist. sacr. Judicalure; la dignilé de
juge chez les Hébreux.
Judicial, adj. (fhoudi/.ial. Judiciaire: qui est re-
latif à la justice, à l'administration de la justice.
Il Poí/firjuf/í'ciaí: pouvoir judiciaire: auloiilé re-
vêtue du droii de juger les différends qui s'élè-
vent entre les particuliers, cl de punir les crimes
et les délits. Dans les monarchies, le pouvoir ju-
diciaire réside entre les mains des magistrats,
nommés et institués par le monarque au nom
duquel ils rendent la justice. Dans les états dé-
mocratiques, le pouvoir judiciaire découle ordi-
nairement de l'élection, comme toutes les autres
fonctions publi(iues. ll Judiciaire; qui se fait en
justice, par autorité de justice; tel quun acte,
une vente, etc. | Tesliçio judicial; témoin judi-
ciaire; toute personne appelée à déposer en jus-
tice. H Cor/ifcf/ie jiuiícm/; combat judiciaire. V.
Combate. \\ Réthor. Género judicial; genre ju-
eiciaire, celui des trois genres d'éloquence par
lequel on accuse ou l'on défend.
jcidirialincitte, adv. iihnudiiolmén-lè. Judiciai-
rement; suivant les formules judiiiaircs.
jiidiciario. ria. adj. ghoudiiia-rin. Judiciaire.
V. Judicial. Il Âstrolofjia juditinria: astrologie
judiciaire; art de deviner l'avenir par les aus-
tr.s.
jiidlciarlo, s. m. Celui qui s'adonnc a l'astrolo-
gie judiciaire.
jiidicio.oaiiieiitp. adv. inus. \'. Juiciosamente.
jiidicloüo. sa. adj. \.\ . Juicioso.
jiidii'un. s. f. nhoudié-zn. Kspece d'olive bonne
seulement à faire de l'huile,
jiidleao. K«»-acl!. (v.' Judaïque; qui appartient
aux Juifs. V. Judaico.
jYidiiiHilo, s. m. diin. de judio. \ Tits de Juif:
expression de m<^pri8. II Haricot. \'. Judia.
Judio, la. adj. ,]houdi-o. Juif: qui est né dans la
Judée; qui est originaire do ce pais, qui descend
des habitants de ce pays; (fut a|)parlienl à la Ju-
dée ou à ses habitants. | Judaïque; qui concerne
lesJuifsoua la Judée. || Snbst. Juif, Juive. ||
Les Juifs formaient autrefois un peuple célèbre
' del'.Vsie. Ils portèrent d'abord le nom d'Hébreux,
¡mis celui d'Israélites, el enfin ils prirent celui
de Juifs après le captivité de Babylone. 1/his-
toire des Juifs est la plus nncicnno, et se trouve
rapportée dans la IJilde. Abraham fut la lige de
ce peuiilc. et alla par ordre de Dieu s'établir dans
la terre de f.hannan. Jacob, son petit lils. lut le
père de douze 111"*. qui devinrent les chefs de
douze tribus de la Judée. L'un de ce? lils, Joseph,
étant devenu ministre du roi d'Hgvpte. appel»
JÜD
— 7Í)S —
Jlîlî
sn raniille dans re pays el l'i'lnblil dans la ierre
de Gcsscn. rendant deux siècles que les deseen-
daiilsde .larob haliitèrenl celle lene, ils s'accru-
rent tellement qu'ils donnèrent ilcrDnibrnffe aux
Kfîyptiens, qui les ^èdni^irent en servitude. INIoï-
se les délivra de cet esclava;;e el leur lit passer
la mer, Honore à pied sec. Il demeura (piaranle
ans avec eux dans les déserts de l'Arabie, cl
leur dotuia, une législation complète. Son succès-
seur Josué les établit dans la terre (]ui leur avait
été promise. Après sa mort commençale ^ntiver-
nenienî des j\i¡íes, qui dura trois siècles, et dont
Samuel fut le dernier. Saul fut le ])remier roi
(lO'.t'J. Après David el Salomón, le rovaume se
divisa en deux, celui d'Israël et celui de Jiidii,
qui eurent conjointement des rois. I,e premier
fut détruit par Salmannsar, roi d'Assvrie. qui
dispersa les Israélites dans les diverses parties
de l'Asie. Le royaume de .luda ful détruit par
Nabuchodonosor II (OOii-oST), qui traîna les ha-
bitants encaptivité. Celle servitude dura soixan-
te-dix ans. Les Hébreux revinrent en .ludée sons
le règne de Cyrus, el se gouvernèrent par leurs
lois, quoique soumis aux Perses. La puissance
appartenait aux grands-prètres. Après Alexan-
dre, ils lureiillour à tour soumis aux rois d'Lgip-
te el de Syrie. Kn IfiOav. 3. C. les ¡Vlacbabées
rétablirent l'indépendance des Hébreux. Leurs
successeurs privcnlletitre derois dcludée. L'un
d'eux, Hircan 11, en guerre avec son t'rérc. ap-
pela les Romains à son secours. Pompée le se-
courut el rendit les .luifs tributaires de Rome,
en conscrvanl néanmoins le;;rs lois et leur mo-
de de gouvernement. Ce royaume fut détruit par
les Romains en 70 de J C, Adrien: après avoir
fait périr un grand nombre de Juifs, les disper-
se en 133. Depuis ce temps ils n'ont plus formé
un corps de nation, et se sont répandus dan?
tout le monde. H y a environ 2.000,000 de Juifs,
dont 1.18000,000 en Europa, 7-20,000 en Asie, et
100,000 en Afrique. Partout ils sont fidèles aux
lois de Moïse, et attendent toujours le rétablis-
sement de leur royaume elle Messie qui doit les
sauver. | Fig. et fam. Juif; celui qui prèle à usu-
re et qui vend extrêmement cher, et en général
quiconque cherche à gagner de l'argent par des
moyens sordides et injustes. |] Homme qui sonne
la trompette aux processions de la Semaine
Sainte. | Juif; terme de mépris. | Judio de ie-
ño/; juif converti au christianisme, qui avait la
liberté de vivre parmi les Chrétiens, après avoir
étémarqué. Il Cnra f7eju(7io; visage d'excomu-
nié. Il Judios; (pi.): sorte de haricots. ] El Judio
errante; le juif errant; personnage mystérieux
faisant le fond d'une légende populaire. Son nom
propre est Ahasvérus. Né sept à huit ans av. J.
C. d'un charpentier de la tribu de Nephiali et
professant l'état de cordonnier, il alla dénoncer
à Hérode la naissance de Jésus. Lorsque le Sau-
veur montant au Calvaire et portant sa croix,
s'arrêta devant son échoppe pour se reposer'
Ahasvérus le repoussa durement. Alors Jésus lui
dit: «Je me reposerai ici, et toi tu ne cessera, de
marcher jusqu'à ce que je vienne.» Depuis ce
temps, Ahasvérus marche, marche toujours, sans
pouvoir meltre un terme ni à son vovage ni á sa
vie. Il El judio errante; le juif errant; titre d'un
roman d'Eugène Sue, ou il introduit ce personna-
ge mystérieux, autour duquel il groupe une fou-
le d'événements. Le principal bul de cet ouvra-
ge, (|tii a fait beaucoup de bruit, esl d'ailaijuer le
jésuitisme, contre lequel l'auteur ne ménage nu-
llement l'exagération.
Jiii>;co. s. m. fjhoué-íjd. Jeu; en général, divertis-
semeni, recn ¡ilion, tout ce qui se fait par pur
amuseineiil el par esprit de gaité. Il Jeu: parli-
rulierement. un exercice de récréation siiumis
à des regles, el auquel on hasarde erdinaire-
menl de l'argent. On dislingue dans cette accep-
tion les jeux de hasard, les jeux de calcul ou
de combinaison , les jeux de commerce, etc. H
Casa de juet/o; maison de jeu; établi'.ements
particuliers destinés au jeu. | ¡Juí'í/o1 interjec-
tion (¡ui avertit qu'on va jouer: on s'en sert sur-
tout au jeu de paume, etc. || Jeu; l'assembla -
ge de cartes qui viennent au joueur; les points
qu'on amène aux cartes cl aux dés; en géné-
ral, la situation dans laquelle on se trouve par
ra|)porl à son adversaire, à quelque jeu que ce
soit, j Jeu; nombre de triomphes, etc., suffisant
pour jouer ou gagner. || Ordre, arrangement con-
venable. I Fig. Ressorts, moyens employés pour
parvenir à une fin. |! Nombre, assortiment com-
plet. I Jeu de mots. ] iuego de lîolsa; jeu de
bourse; tout en pece d'agiotage sur les fonds
publics. Il Jeu; le lieu où l'on joue à certains jeux.
I Jeu; ce qui sert à jouer h certains jeux; un
jeu de quilles, un jeu de cartes, un jeu d'échecs.
II Jueiji) de rañas. V. Cañas, il Juego delant-ero
y trasero del coche; train de devant et de derriè-
re d'un carrosse. H Juer/o del hombre: jeu de l'-
hombre. || 3uego de manosi jeu de mains: coups
que Ion se donne par i>laisanlerie, ou getles
qu'on fait en parlant, ou en fin tour de passe
passe, de gibecière. |', Jifeço f/e niNru: jeu d'en
l'ants, au propre el au figuré || Juego de suerte y
t'erttura, j'icgo de asar; jeu de hasard, il htego
jutblico; maison publique de jeu; académie. |
iuego de pasa pasa; jeu de passe-passe, de go-
belels. Il Ji/c(/o de cartas, de naipes; jeu de
cartes. !, Juego de palabras, de vocablos, de vo-
ces; ¡en de mots. || Juego de suerte; jeu de ha-
sard. I Juego desortija: course de bague. || Ji<e-
go de la oca; jeu de l'oie. | Juegas de endite:
jeu de renvi; certains jeux de cartes, comme
le brelan, où les joueurs mettent au jeu des
sommes plus fortes que celles de ceux qui
ont mis avant eux. | Poét. et fig. Juegos. || Jwe ■
.170 de Ins cietitos; piquet. Il Juego de trucos; bi-
llard. Il Ver el juego mal parado; voir une cho-
se en mauvais état. || Conocer el juego; fig. con-
naître l'intention, les mauvais desseins de quel-
qu'un. || //acerji/eiyo; continuer la partie lors-
qu'on gagne. Il Juego de manos, juego de villa-
nos; jeu de mains, jeu de vilains. || Juego mayor
quita înenor; le plus fort l'emporte. || Por juego;
en badinant, pour rire. || Ver el juego; fig. V. CV
iiooer e/JKCi/o. Il Myth. pi. Juegos; jeux; dieux
*'que l'on fait présider ci tous les agréments du
corps el de l'esprit, claux quels on attribue tous
les agréments qui se trouvent, soit dans leurs
personnes el dans leurs manières, soit dans les
ouvrages d'esprit. On les représente comme de
jeunes enfants avec des ailes de papillon, nus,
riants, badinant toujours, mais avec grâce. Ils
composent, avec les Ris et les Amours. la cour
JÜE
— 799 —
jur.
dt; Vénus, el nequiUenl jamais leur souvraine.
Il Jeux; spectacles publics des anciens, com-
me les courses, les combats de gladiateurs, les
luttes, etc., mstilués eti l'honneur d'un héros,
ou en souvenir d'un événement. | Juo(jos oUm-
picos; jeux olympiques. | Juegos floréales; jeuv
floraux; assemblée qui se tient chaque auiiée à
Toulouse, et dans la(juelle on décerne divers
prix qui représentent des (leurs d'or ou d'ar-
gent: á ceux qui ont le mieux réussi dans cer-
tains genrcsdepoésie ou dansun discours d'élo-
quence. I Archil. hydr. Juego de agim; jeux
jd'eau; la diversité des formes qu'on fait pren-
dre aux jets d'eau, en variant celles des ajuta-
ges. I Jets qui, par le mouvement de l'eau, font
jouer des instruments, des machimes, etc. |1
Tcchn. Jeu; en parlant de certains ouvrages
d'art, l'aisance, l'elastilité qu'ils doivent avoir,
comme le jeu d'un balancier. V. Movimiento. \\
Tener jue^o en su casa; tenir jeu, donnera
jouer chez-soi. || Poner enjuego; mettre en jeu,
employer, faire agir, les ressorts, des ressour-
ces, etc. I iYo me giisian esos juegos; je n'aime
pas ces sortes de jeux, ça ne luc plaiit pas du
tout, ¡ No son juegos de niños; ce n'est pas jeu
d'enfants, c'est une affaire sérieuse, etc.
j^uesueclUo, ito, ico. s. m. dim. de Juego. Pe-
tit jeu.
JTucra, s. f. g/iowe-ia. Extr. Espèce de crible.
Jueves, s. m. ^houé-véss. Jeudi; cinquième jour
de la semaine, qui est éntrele mercredi e,t le
vendridi. H Jueves Santo ; jeudi saint; jeudi de
la semaine sainte. | Jueves de la cena^ V. Jue-
ves santo. \ Jueces lardero ó gocJo; jendi gias;
celui qui précède le dimanche gras. | Jueves de
compadres; le jeudi qui précède celui qui vient
avant le jeudi gras, i Jueves de comadres; le
jeudi qui précède le jeudi gras. ¡ Cosa del otro
jueves; chose extraordinaire, qui se voit rare-
ment.
<Mn£z, s. m. g/iouéz. Juge; celui qui juge, qui a
le droit de juger. |j Juge; celui qui est préposé
par autorité publique pour juger, pour rendre
la justice aux particuliers. Il Collccliv, et absol.
Juge; tribunal. El juez decidirá; le juge, le tri-
bunal décidera. || Juge; toute personne choisie
pour prononcer sur un différend, ou au juge-
ment, à l'opinion de laquelle on s'en rapporte
sur quelque chose. |) Par extcns.Juge; celui <iui
est capable de juger d'une chose. || Dans le sens
le plus étendu. Juge; celui qui porte un juge-
ment. I llisl. Juges; certains magistrats suprê-
mes qui gouvernèrent le peuple juif depuis Jo-
sué, jusqu'à Samuel. || Hl libro de los jueces, ou
simplement los jueces; la livre des juges; le
septième livre de l'Ancien lestament, contenant
l'histoire des Juifs sous le gouvernement des
Juges. Il Myth. Los jueces de los úi/íernos; les
juges des enfers; ils élaient trois, Minos, Ea -
que cl Rhadamunle. | Juge du camp dans les
combats à la barrière, etc. 1 Juez árititro ; juiíe
.irbilre. |1 Jue: conservador; juge couscrvateur.
'I Juez enques(a; magistral établi dans l'Aragon
pour sévir contre les juges, les greffiers, les
notaires prévaricateurs. 1, Juez del estudio; ju-
ge des différents ijui surviennent entre les étu-
diants dune université. || Jurz entrrgador; juge
ÚVS dilVéïi'iits qui siirvicnnenl eut ic les bergors
du corps de la.Mesta. | Jue: incuria; chacun des
six proloROtaires apostoliques auxquelsic nonce
du pape en Espagne doit renvoyer les causes
portées à son tribunal. | Juez mayor de Vizca-
ya: membre du tribunal de Valladolid, i|ui con-
naît en première instance de toutes les causes
des naturels de la Biscaye. | Juez snpremo; ju-
ge souverain, qui juge en dernier ressort. || Juez
de heredades; juge gruyer; juge des eaux et fo-
rêts.nJue: lego: juge botté. || Juei interventor;
juge gérant. Il Jue: de comisión; commissaire;
juge commis, celui qui est designé par le Iri-
hunal dont il fait partie pour procéder à certai-
nes opérations, et s"il y a lieu, en faire son rap-
port. I Juez de monterilla; juge guètré. || Juez
de paz, juge de paix; magistrat chargé principa-
lement de juger sommairement les affaires de
peu d'importance, sans frais et sans ministère
d'avoués, de concilier, s'il est possible, les diffé-
rends dont le jugement est réservé aux tribu-
naux civilsordinaires. Juez ad quem; prat.) ju:
ge à qui on fait appel. || Juez n quo; prat.) ju-
ge de la décision duquel on fiiit appel a un au-
tre.=;Juez compromisatio. V. Compromisario.
Il JuC2 de alzadas, de apelarionesi juge à qui
ou fait appel. Il Juez de balanza. \. Balanza-
ria. \\ Juez de compromise. V. Compromisario.
I Juez de legado, V. Delegado. \\ Juez iiirompe-
tente; juge incompétent. || Juez subdelegado. |
\ . Subdelegado. \\ Jueces naturales; ¡ages na-
turels; ceux que la loi assigne aux accussés aux
parties suivant leur qualité el espèce de la
cause.
Jiiguda, s, f. g-houga-da. Coup qu'on fait au
jeu.
Jiij^fudera, s. f. g-Iiougadé-ra. V. Lanzadera,
Jiisndo, dn. adj. et part, pas de Jugar.. || Joué.
Traer ó llevar la vida jugada; exposer sa vie a
un dangci- imminent.
Jugador, va. S. f;-/ioNf/íií/or. Joueur; celui, celle
qui joue qui folâtre. | Jueur; celui qui joue à
quelque jeu soumis à des règles. || Joueur; qui
joue bien. || Joueur; celui qui a la passion du
jeu, quien fait en quelque serte son métier. ||
Jugador de nia><os; jouer de gobelets. || l't me-
jor jugador sin cartas, nn ledit pour exprimer
qu'on n'a pas fait attention, dans un jeu. dans
une affaire, à celui qui pouvait le mieux s'en ac-
quitter.
JiiK»»te, part. près, de Jugar. Jouant; qui joue.
Jus;»!*, V. n. n-hougar. Jouer, se recréer, se di-
vertir, s'ébiitlre, folâtrer. nJouor se divertir, SM-
muser à un jeu «juelconque qui a des régies. |¡
Absol. Jouer habituellement aux jeux de liasard,
se prend ordinairement en mauvaise part. |i
Jouer; plaisanter, se mníjuer les uns des autres.
I Jouer; amuser, tromper. || l'erdrc au jeu. ||
Teehn. Jouer; en parlant des lessorts. des ma-
chines, etc. se mouvoir, agir d'une certaine fa-
çon, i^ .Vvoir laisance et la faculté du mouxe-
mcnt. Il Correspondre; avoir une juste propor-
tion. I Jcuier; se dit ans>i dunemine (pie l'on
fait sauter d'une pièce d'artillerie, d'un artifice
que l'on fait partir en y mettant le feu. |; Fig.
Intervenir, prendre part dans une affaire, u
Jouer le premier surtout aux jeux de caries. |
Etre habile au jeu. Il JH7fir drl vocablo; jouer
sur les mots, f'iire desalliKidn-; (|e«;(<qMÍViUine>.
JVC,
800 —
JUI
sur les nuils. H Jugar limijio; Vifi. V. Limnio. \
Jugar à la pcon/.a; Suboter, jouer au saf)ol. |
Jugar CDU ganancia; JDiicr sur les velours. ||
Jugar limiiioi'yun'ï l'rauc \eu,\\ Jugar à la jiv-
lota; jouer à ta paume. | Jugar a la rifa; jouer
à in raile. || Jugar a pares g nones jouer à pair
ou non, I Jugar al pito, á la tula; jouer au \ú-
tonncl. I Jugar al billar, à ios íruro*; jouer au
billard- ] Jugar al í«fnneí('; jouer au lansque-
net. Il Jugar à /o.< ciVhîos^ jouer au piquet, || Ju-
(jirt)- rji i/toh(/io; jouer au roi (iépouillé. \ Jugar
al rhaípictc; (lias tablas reales: jouer au tric-
tracl. Il iugaral «f/.W/rez; jouer auxéi-heis. j Ju-
gar al rchilplc; joue au volant. || Jugar al chi-
to; jouer au palet, |j Sugar Ci)nalgunoal abejón;
iaui. mépriser quehiuMin. || Pop, Jugar de an-
tu 10»; prendre le devant. |] Jwi/ar á la ¡¡ana
pierde; jouer à qui perd {iagiie, | v. a. Jouer;
l'aire, en parlant d'une partie d'un coup au jeu,
cte. Il in'^ar i(»i/((^;;o, Jouer un jeu; le hien jouer;
le jouer de prélércnee. d'Iiahitude. || Jtigar luia
cnrfrt,; jouer une carte, la jeter, j Jw^ar el lan-
ce; conduire une affaire avec prudence. || Jugar
fuerte ó '¿ruesn; jouer gros jeu. || Jitgar el sol
antes de nacer ó antes qu8 nazca; lig. jouer
tout sou bien jouor jusqu'à sa cbemisc. || Jugar
lis armas; être adroit à faire des armes, li Ju-
gar la voz; cluinter parfaitement, faire ce qu'ion
vent do sa voix, il Jw^ar los años; fam. jouailler,
jouer pour i'honneur, ne jouer qucl'hoiuicur, ne
pas intéresser le jeu. ¡ jKgar w/ja jtieza, jouer
une pièce, un tour à quelqu'un, lui faire un tour
malin ou méchant. | Jugar nna mala pasuda;
jouer un mauvais tour, une mauvaise pièce. ||
Jugar ios quiries; fam. en parlant d'un ecclé-
siastique, jouer les rétributions de ses messes.
Il Jiígórse/a á laio de codillo; couper l'iierbd
sous les pieds à quelqu'un; le supplanter.
Jugni-iic, v. pron. Se jouer; être joué. || Ju^arsr
todo el dinero; jouer tout son argent. | Jugar-
se la camisa. Juuer sa chemise. ¡ Jouer; perdre.
5e ho jugafio nn'i re«/cs; il a perdu mille réaux
au jeu.
augari'cla, s. f. fam. g-hongarré-ia. Coup mal
joué. ¡ Mauvais tour, mochante pièce jouée à
quelqu'un,
JiigcM, s. m. (v.) V. Juez.
Juginr, s. ni. fl-ZioM^/ar. Bouffon, plaisant, ba-
ladin, jongleur. ¡ V. Farsante.
Jiiglaresn, s. f. g--liougiaréss-a. Baladinc, fem-
me qui faite le métier de bouffonne, j v. Far-
santa.
Jnslci-in, s. f. g-hougléri-a. v. Bouffonncriej
jouglerie.
Jugo, s. m. g-hou-go. Substance; liquide de la
la viande , des plantes , etc. j Suc ; ce qu'il y a
de plus substantiel, de plus important , de plus
ulde , etc,
Jueotsiiiad , s. f. Succulence ; disposition, quali-
té de ce qui est succulent.
.Jugoso , sa. adj. g-hogo-sso. Juteux, succulent,
plein de suc. Il Fig. Lucratif, utiles avantgeux.
jiiguc, s. m. Graisse, crasse, saleté humide.
Juguete, s. m. j-/!oí((yi(é-ftí. Jouet ; se dit des
bagatelles qui servent à amuser les enfants et
avec lesquelles ils jouent. || Fig. Jouet ; se dit
d'une personne dont on se joue , dupe. | Fig.
JoupI ; ce qui est abandonné à l'action impé-
tueuse des éléments, de la fortune, du sorl ecl.
Il Mol pour rire , plaire.
Jugurtcar, v,ii. Badiner, folâtrer, se jouer.
Jugiictlcu. Illo . Ito, s. m. dim. de jur/u(?{<>.
Juguetón . na. adj. Badin , folâtre ; qui s'amuse
il d.'s jeux d'enfants.
Jugucloncilio, Illa. adj. dim. i]o juguetón .
Jalrloro' s. m. g-kouiiiero. (V. (lelui (jui juge
à tort el à travers.
Juicio , s. m. I.og. et philos. Jugement: faculte
de l'entendemont qui compare et qui juge. i| Ju-
jenienl; acte de l'enlendemrnl i)ar hquel onde-
cidi' (¡u'il y a ou (jni n'y a pas cdiivinance en-
tre deux idées. I Ju;:ement ; selon Dcstulte de
Tracy i acte de l'intelligence par leiiuel nous ap-
pcrccvons que telle idée particulière convient
telle autre idée générale déjà connue. D'après
Kant, outre le sens général de ce mol, leju^c-
ment ou la faculté de juger csl le lien entre la
raison ihéoriíjue el la raison prati<iue. | Juge-
ment ; action de juger , de prononcer une déci-
sion, ii Jugement , avis, sentiment, opinion.!
Jugement ; l'approbation ou la condamnation de
quelque action morale. | Sagesse, prudence, bon
sens. I Assemblée de juges .iribunil. |¡ Ane.
prat. Jugement ; sentence qui prononce une
peine. || Prédiction des astrologues. Il Juicio par-
ticular; jugement particulier ; celui par lequel
Dieu juge les Ames aussitôt après leur mort. |
Juicio temerario: jugcneiil téméraire. | Juicio
tmiversal (ï final; jugement universel ou der-
nier ; celui par lequel Dieu jugera à la fin du
monde, les vivants et les morls. Il Fs/ar en su,
juicio 6 muy en su juicio; être dans son bon
sens. I Estar fuera de juicio, avoir perdu l'es-
prit, agir controla raison. || Pet/ir en juicio;
demander en jusiicc, | Perder eljiicio ; perdre
l'esprit , être ravi, transporté d'admiration,!!
Por justos juicios de Dios; par un ju'te juge-
ment de Dieu. Il Fig. Quitar el juicio; ravir;
transporter . meltre hors de soi. || Fig. Ser vn
juicio ; on le dit pour exprimer un rassemble-
ment innombrable et confus de personnes, ou
de choses. | Prat. Sinestrépito y figura dejui -
fio ; sans les solemnités ordinaires des juge-
ments. || Volver el juicio; aliéner, rendre fou.
Il A juicio de los peritos; au dire des experts.
I Abrir el juicio, ouvrir ou commencer l'au-
dience, les débats. |] Fam. Amontonarse cl jui-
cio; s'offusquer la raison de quelqu'un, pour
cause de rage ou de dépit. | Asentar el juiciot
devenir'sagp; commencer à avoir du bon sens, á
cire raisonable. | Falto de juicio; aliéné, qui a
la tète malade , écervelé , en démence. || Parecer
enjuicio ; comparaître en justice . se présenter
devant un juge. || Suspender el juicio; suspen-
dre son jugement. || Fam. Tener el juicio en los
talones ; on le dit pour désigner la légèreté, l'ir-
réflexion avec laquelle quelqu'un agit dans tous
ses actes. || Iconol. Le jugement est représenté
par un homme appuyé sur une colonne , dans la
maturité de l'âge ; «ne balance el une règle an-
noncent qu'il mesure les discours et règle les
pas.
juiciosaHiontc, aiáw g-houi7.¡osamén-lé. Judi-
cieusement ; prudemment.
Julcioiao . sa. adj. Sage, judicieux, prudent,
sensé.
nm
— 801 —
JÜN
JnlE, s. m. V. Juez.
dtijuy , Géog. g-houg-hoM-y. Jujuy ; petite répu-
bliijue indépendante de la conlcciération du Riu
de la Plata; la capitale porte le même nom.
Julepe, s. m. Méd.Julep; potion adoucissante
ou calmante, composée simplement d'eau dis-
tillée et de sirops qui lui donnent une saveur
agréable; on l'administre particulièrement le
soir.
JiilKur, V. a. V. Juzgar.
Jiili» , s. f. Julia ; nom donné à plusieurs lois ro-
maines, rendues par Jules César et par Augus-
te. I Myth. Julia ; surnom de Junon ; elle avait
à Rome une chapelle sous ce nom. | Julia ; fa-
mille Romaine , qui prétendait tirer son origine
de Julius, fils d. Enée, et par lui de Vénus. | Ju-
lie; nom de plusieurs Romains célèbres. || Santa
Julia ; Sainte Julie.
Julián , na. s. g-houllann. Julien , Julienne;
noms propres. | San Julián apóstol; Saint Ju-
lien, apôtre. I 5íín./w/(VíH i/iáríi'r; Saint Julien,
martyr. || El conde Don Julián ; le compte Ju-
lien; gouAcrneurde l'Anilalousie pour les Wisi-
goths, ouvrit lui-même l'entrée de l'Espagne
aux Maures, api es les a\ oir glorieusement com-
battus. 11 était avec eux à la bataille de Ji-iez.
en 712. On ignore l'époqiu' de sa mort. | Julián
de Farma ; julien de Parme , pciulre.
Juliituo (Flitvio-Cluudi»^ S. Flavius-Claude-
Julien ; empereur romain.
Juliano , nu. adj. (^^hrOn. Julien ; qui appartient
à Jules César , qui a été institué par lui. ii Ca-
lendario juliano; calendrier julien. || Correc-
ción juliana; covcclion julienne; celle qui a in-
troduit les années bissextiles suivant le calen-
drier de Jules Cé.-ar. || Año juliano; année ju-
lienne; laniiée commune, de oO.j jours, ou bis-
sextile de 3l>lj. Il Periodo julumo ; période ju-
lienne ; e.-paie de temps résultant de la inuili -
pliralion des trois cycles ordinaires , c'est-à-di-
re, le cycle solaire , le cyle lunaire et l'indiclion
qui renferme sept mille neuf cent quatre-vignls
ans. Scaliger est l'nvcnteur de la période ju-
lienne.
Julira,s. f. (;-/i!Ji-ia. Judelle ; foulqu*", morel-
le ; oiseau aqualiiiui'.
Julio itoniamo ( Giulo Pipi.) Jules Romain;
peintre italien , élève de Raphaële. H Julio d'.-
sar; Jules César. || Juilli't ; le ••epiicme mois de
l'annce nomme Julius par Marc- Antoine en
l'honneur de Jules César. | Jub- ou Jules; mon-
naie de Rome.
JuJo, s. m. Mulet qui m^ar-he .1 la tèle de des .iu-
ires. I Bélier; taureau qui marche à la lèie d'un
Irouiieau. V. Manso-
JnmelaH, s. f. pi. g-houmt;-la.<ts. Ch.irp. Jumelles;
deux pièces de bois montantes qui entrent dans
la compositiou d'un pressoir.
Jumenta , s. I. Anesse.
Jumental , adj. inus. Qui concerne l'âne.
J:iuieiita,Ko , S. m. augiu. i]<i Jmnrnio.
Jumentil, adj. Qui appartient n l'Ane.
Juuientillo lllu. s. m. dini. de Jumento. Anón;
petit âne.
•î-i iu-r.to, s. m. Ane. V. Asno. \i Fig. Ane ; sol,
Ignorant.
Juueàeean. S. f. \)\. g-hnunka-Zi'ass. Boi. 3\\n-
cacres; famille de plantes qui romp; end Us
TOMO ^.
joncs.
Junenceo, eu. adj. g-hoanha-ï.é.o. Bot. Jonrtcé;
ou joncé ; qui ressemble au jonc.
Juncada, s. f. g-houn'iu-da. Moëilede jonc mêlée
avec du beurre qu'on donne aux che\aux lors-
qu'ils ont la morve. | Sorte de bei^'neis.
Junea^tneaM , S. f. pi. Bol. Juncaginées: une des
huit tribu.-, entre lesquelles ont été répartis les
joncs, et qui se composent de trois genres, sa-
voir , le sclieucbzeria el le lilœa.
JunenKÎiieo , ca. adj. Bot. syn. de Juncáceo.
Júnenlo, s. m. g-ltounha—go. Bol. Jnncagi-;
plante.
Juneni ó Janear , s. m. Joncliaie ; lieu rempli
do joncs.
Junearin , S. f. g-hounha-ria. Bot. Joncairc ; es-
pèce de garance, plante rameuse , vulniraire,
delersive . apéritive.
Juncia, s. f. Bot. Souchet ; plante qui croît dans
les marais, le long des fossés et des ruisseaux.
5ps racines sont employées en médecine. |) Fig.
Vender juncia; se vanter mal à propos, vendra
du noir.
Junciana, s. f. g-hounzia-na. Vanteric; vaine os-
tentation.
juneiei-n , s. f, Vase en argile dont le couvercle
est percé de plusieurs trous puur y placer des
fleurs et des herbes odoriférantes.
Juncino, na. üd¡. g-ltoumi-no. De jonc.
Juneiiin. s. f. inus. V. Juntura^ union.
Jijueir, v. a. V. Uncir.
Junco , s. m. B^'t. Jonc ; genre de plantes mono-
colyledonées et squamiflores, répandues dans
toutes les parties du globe, dans les plaines el
les monlagnes, dans les lieux marécageux , au
bord de la mer, des lacs. etc. Elles crois, enl le
loiiJT des cours d'eau, ou même dansleaii. Plu-
sieurs espèces servent à f.iire des nalles , des
liens, des cannes, etc. | Junco, Junco indiano:
jonc , canne de ;oiie. || Jonque . vnisseau chinois
recourbé à l'avant et à l'arriére , de forme bi-
zarre et sansgràrc, carré à la poupe el à la
proue. Il al rois mûts . portant deux voiles rec-
tangulaires entées une sur l'autre.
JiineoMe, adj. g-hnu:ii-o idé. Bol. Joi'C i'ídcí qui
a la l'orme du jonc. | s. f. Jonc^ïdc; syn. de Lu-
zuln.
J:iniro!«lleN . s. f. pi. Bol. Joncoïdes ; famille de
piaules herbacées doiîl la lige est tantôt simple.
nue ou presque nue. taniôl ra ueusc el feuillée,
et qui a pour ivpe le jonc.
JuneoMo, «a. adj. Plein de joncs. || Qui ressemble
au j.in^'.
Junetantente , odv. g-houn'.tam^n-ti. V. Juti-
tawt'nl:'.
Junct» . niiv. V. Junto.
JnnX^'i'Di'inia . S. S. gh<ung-U( rma-nia.\io\.
JongiMmaiinic ou Jungermaïuna; genre de plan-
tes de la fam lie des hépaliques , cumprenani
des plantes crypto;;ainesdioïquesou monoïque>.
cesl-ii-diic qui offrent sur le même pied on sur
des pii'ds différents des organes de deux sortes,
les uns consiiléiés comme llenrs femelles, ci
I les aulie» pris pour dis (leurs milli-s.
! Juuitlaila , s. f, inus. Vr Lebrada.
I junla, s. cl adj. g-hou-nia. Uist. roin. Junin:
I nn;n di'"pl"'^i''iHS |.>i? roinainrs donnée ? .'.rt»* l'\
auspices rio Juniiis Biulii-i.
Ju^
— 805
JIÎR
JiihU, 9. n\. tj-hou-tiio. Juiiii sixième iitüis de
l'nniiér.
Junior, S. m. g~hou-nior. Nom donné au müinc
qui, apri^s avoir fait ses vœux, reste cntorc sous
la divcclion du mailrc ou sujiéricur des novi-
Cl'S.
juiiipcrùcpai*, s. [f. pi. g-hountpéra^iéass. Bol.
Juniptracécs; famille de plantes qui a pour type
le {icnrc junipcrc.
Jiiiiipcrároo, ceo. adj. rj-honnipéra-zéo. Bot.
Juiilpcracé; qui ressemble à un juiiipèrc.
Junípero, s. ni. g-li >uui-péro. Dot. Juiiipcre; ar-
bre a encens de l'Arabie. \ . Enebro.
Juno, S- f. g-hou^no. ¡Mylh. Junon; fille de Satur-
ne ei de Rhée; sœur de Jupiter, de Neptune et
de Pluton. || Antiq. Junon; divinité domestique
des femmes. H Astron. Jnnon; planète qui est
entre Vcsia et Gérés et qui fait sa révolution au-
tour du soleil en mille cinq cent quatre vingt-
onze jours.
Jiiiióiiiro, ca. adj. g-hcuno-niko, Myth. Junoui-
quc; qui appartient à Junon.
JunoHÍgeno , adj. m. g-liounoni-g-h'no. Mytli.
Junonigène; surnom de Vulcain, que l'on regar-
de (jueiqui'fois comme le seul enfant de Jupiter
cl de Junon.
junonio, s. m. g-houno-uio. Miner. Junonium;
métal nouvellement découvert en Syrie.
jNuqiiccia, s. f. g-kounlié-zia. Bot. Joncquélie;
espèee de plante.
junqticrn, s. f. g-hounhé-ra. Bot. Espèce de
plante foncacée. Il V. Junco.
Jun<|ttPi'ul, V. JuncaL
Junquillo, S. m. dim. de junco. Petit jonc. || Bot.
Joncquille; plante à fleurs odoiiférantes de cou-
leur jaune et dont la tige ressemble au jonc. ||
Arcb. Rudenlure ; sorte de petite moulure
ronde.
junqulto. s. m. dim. àc janeo. Petit, jonc.
junquUoH, s. m. pi. g-hounki-toss. Jonchets;
sorte de petits butons avec lesquels on joue.
JMntn, s. f. g-hmm-la. Junte; conseil assemblée
d'un certain nombre de personnes réunies pour
décider sur quelque alîaire. |i Polit. Junte; as-
semblée de personnes remarquables qui dans
une province ou dans une ville se charge de l'ad-
ministration dans certaines circonstanees. |1 As-
semblage; amas, collection. || V. Tribunal. \ Sé-
ance; durée d'une assemblée. || anc. V. Jnntura.
Il Encasirement,enchevauchcment. |1 Suntanoc-
turna; s'abbat. || V. Reunion.
Juntado, da. adj. et part. pass. du v, juntar.
Joint, c.
juutndor,ra. S. inus. g-hountador. Nom donné
à celui qui joint.
Jtintadnra, S. f. g-kountadou-ra. Jointure. V.
hnitura.
Jnntiinientp, adv. g-houn-tamén-té. Conjointe-
ment; cnssemble.
Juntar, v. a. Joindre, unir, assembler. | Assem-
bler, accumuler ramasser, j] Fam. iuntar dies-
tra con diestra; bras dessus, bras dessous. Il
Joindre^ réunir une chose à une autre. Juntar
ta astucia con el valor; joindre la ruse à la va-
leur et fig. Coudre la peau du lion à celle du re-
nord. Il Juntar la puerta; joindre la porte, ce pas
la firmer entièrement. |i Fig. fam. Juntarlas
insrisHdas; faire bourse commune. 1 vulg. Juti-
tar culo»t arranger des mariages. |; Juntar par^
tes ou cabos; rappeler à l'esprit les autécédcnls,
les circonstances d'une adairc.
JnntarMo, V. prou, g-huuntar-sé. Se réunir, se
rassembler dans un endroit. || Se joindre; s'ap-
procher. Il Se joindre ; s'ussocier. || Fam. Avoir
co'ii avec une femme.
Juntai», s. f. pi. g-houn-tass. Philol. Junles; so-
ciété de libraires à Venise.
Juntera, s. f. <i- liounlé-ra. Tecbn. Sorte de ra-
bot de menuisier.
Juntoriiiu, s. f. dim. de juntera. Techn. Petite
varlope, varlopin de menuisier.
Juntiuspl, s. f. g-¡u¡untass-¡)i. Bot. Jonthlaspi;
plante erucilere \ulncrairp appéritive.
Junto, adv. g-houn-to. \uitrcs; tout proche, tout
contre. || Conjointement. V. Juntamente. [\ Jun-
to á; près de, atteignant à.
Junto, tu. pan. pass. de juntar. V. ce verbe.
Junto (Por), loe. adv. por g-houn-to. En gros, eu
bloc.
Juntura, s. f. g-hountou-ra. Joint, endroit par
cil deux choses sont réunies. |1 Joint, jointure;
articulation, endroit ou deux choses s'eraboilcnl
l'une dans l'autre.
Júpiter, s. m, ^-hou-piier. Mylh. Jupiter; fils de
Saturne et de Rhée ou Cybéle, frère et époux de
JuMon. I! .\stron. Jupiter: la plus grosse des pla-
nètes et la plus brillante après Vénus.
Jur. s. m. anc. V. Derecho.
Jura, s. f. g-/ioM-r(j. Serment de fidélité prêté au
souverain à son avènement au trône. ]| 'V. Jura-
mento.
Juraltle, adj. g-houra-blé. Féod. Jurable; chose
pour laquelle était dû le serment de fidélité.
Juradoria, s. f. g-/toara(/L'ri-a. Emploi, dignité
de juraf.
Jurado, s. m. g-houra-do. Jurai; membre d'une
jurande, magistral municipal. |1 Juré; individu
préposé pour faire observer les statuts et règle-
ments de quelque métii r. || Juré; officier qui ré-
digeait les conventions relatives à des meubles
Il Individu; préposé pour surveillir au bien gé-
néral cl particulièrement sur les vivres. | Juré;
chacun des citoyens appelés à prononcer sur
l'existence d'un crime, d'un délit et sur la part
qu'y a prise l'accusé. || Jurispr. Assemblées de
jures. Il anc. V. Juramentado.
Jurado, da. adj. el part. pass. du v. jurar. V. co
verbe.
Jurador, ra. s. g-honrador. Jureur; celui, celle
qui jure beaucoup par mauvaise habitude.
Juradoria, s. f. inus. V. Ji/radurto.
Juraduría, s. f. g-houradouri-a. Emploi, dignité
d'un jurai.
Juramentado, da. adj. s. et part. pass. du v. j»*-
I ramcntar. V. ce verbe.
'Juramentar, v. a. g-houramén-tar. Faire prêter
¡ serment.
' Juramentarse, v. pron. g-houraméntar-sé . S'en-
! gager par serment.
Juramento, S. m. g-/io«rani^H-io. Jurement; ser-
I ment, protestation, par laquelle on prétend don-
ner plus de force à une chose dite comme étant
la vérité. || Jurement; action de jurer, de faire
serment. Il Jurement ; blasphème, imprécation
exécration. || Scol. Jurameuto asertorio; jure-
ment assorloire. !| Jurmnento rotuinatorio: ser-
Jim
— í(»n —
JLS
nicnl cummínatüire, par lequel un menace, n
Prat. iuramento de calumnia; serment par le-
quel on allesle la vérité d'une accusation, il Ju-
ramento exécratorio; juramenl exécraloire, par
lequel on nie avec imprécation, en se soumettant
aune peine, etc. || Juramento judicial: iuTcmcnl
en justice. Il Jííramenfo prcmisorio; jurement
promissaire. || Prat. Juramento siiptetorio; ser-
ment déféré au défaut de preuves de droit.
«Vuranie, part. prés, du v. jurar. Jurant; qui
jure.
Surar, v. a. q-hourar. Jurer 5 affirmer par ser-
ment. Jurer; blasphémer; dire des impréca-
tions. Il Jurer; faire serment; prêter obéissan-
ce. Il Jnrer ; promettre , s'engager à donner , à
faire quelque chose par serment. Te jura que no
te olvidaré ! je te jure de ne pas l'oublier. || Ju-
rar una plaia ou empleo ; prêter serment avant
de prendre possession d'un emploi. || Jurar an-
te el juez ; lever la main , prêter serment. | Ju-
rar como un carretero ; dire beaucoup d'impré-
rations par habitude. || Prat. Jurar en su áni-
ma ; jurer sur la conscience. 1| interj. ¡Juro á
brios ! morbleu ! ventre mahon ! || Fam. Jurár-
sela à uno ; menacer quelqu'un ; lui promettre
une punition, une vengeance.
JararNe, v. pron. (/-/¿ourar-i^. Se jurer, se pro-
mettre quelque chose par serment.
Jiiirntoria, s. f. g-hourato-ria. ^om donné dans
l'Âragon à une plaque d'argent où est gravé l'E-
vangile, sur laquelle on fait prêter serment aux
magistrats. | Jurispr. Caución juratoria ; cau-
tion juratoire.
Jiiratorio, s- m. g-hourato-rio. Nom de l'acte
qui constate le serment prêté par un magistrat
de l'Aragon.
Jiuratorio, ria. adj. Jurispr. Juratoire. || Caución
juratoria; caution juratoire; serment qu'on
fait en justice de représenter sa personne ou de
rapporter une chose dont on est chargé.
Jurdía, s. f. g-hour-dia. Pêchn. Sorte de filet de
pêcheur.
Jurediclonal, inus. V. Jurisdiccional.
Jurel, s. m. g-kourél. Ichlhyol. Nom d'un poison
de mer.
Jur{(lna, anc. V. Bruja.
Juridleamente, adv. ghouri-dikaménté. Juridi-
quement ; d'une manière juridique.
JurldIcinI, inus. V. Judicial.
Jurldielonal, inus. V. Jurisdiccional.
Jurídico, ca. adj. g-houii-diko. Juridique \ qui
est de droit, selon le droit, les régies de la jus-
tice, il Prat. Z)íajurírfíco ; se dit des jours où
les tribunaux sont ouverts.
Jurinca. S. f. g-houri-néa. Bot. Jurinée ; genre
de plantes de l'ordre des synanthérécs, et de
la tribu naturelle des carduinées.
Jurlo, inus. V. Juro.
JurlhcouNulto, s. m. ç:,-hourisslounsoul-to. Ju-
risconsulte j celui qui est versé dans la science
du dioit et des lois , et qui fait profession de
donner son avis sur des questions de droit.
JurlNdlccion, s. f. g-liourisdik-ziou. Jurisdic-
tion ; pouvoir du juge , de celui qui a droit de
jiiger. I Jurisdiction ; ressort ; étendue du lieu,
où le juge a pouvoir déjuger. || vulg. Jurisdic-
tion ; ressort , compétence. Fso no et de mi ju-
rigdirriort ; »pI« n'est point d* ma iurifcdictinp.
( .\ulorile; puissance. | District gouverné par
dos juges nommés par les hahiianis d'un par»
tel que les .\sturies. Il Jtin'ií/tccíor» delegadnt
jurisdiction exercée par commission. |¡ Jurisdic-
ción ordinaria ç jurisdiction ordinaire.
JnriMdIccioual, adj. ^-hourisdikzinnal. Ju<ri-
dictionnel , qui appartient à la juridiction , qui
a droit de justice.
<Iurl.<iperlcla, V. Jurisprudencia.
•Iuri!S|»crUo, S. m. s:,-hourispéri-to. Jarisconsul-
le. V. Jurisconsulto.
•lurlsprudencia, S. f. g-hourisproudén-iia. Jn-
risprudi'Mce ; science du droit et des lois. ] Ju -
risprudence ; ensemble des principes de droit
qu'on suit dans chaque matière. || Jurispruden-
ce ; manière dont un tribunal juge habituelle-
ment. Il Jurisprudencia canónica; juri^^pruden-
ce canonique ; règles contenues dans les lois ec-
clésiastiques. I Jurisprudencia feudal ; juris-
prudence féodal; celle qui est relative aux fiefs. i[
Jurisprudencia na'Mrai; jurisprudence nature-
lle; ensemble d'observations et de recherches sur
les lois de la nature et leur application.
Jurisprudente, inus. V. Jurisconsulto.
Jurista, s. m. g-houris-ta. Juriste; celui qui
sait le droit , qui écrit , qui a écrit sur le droit,
qui s'occupe du droit, surtout en théorie.
Juritas, s. f. pi. g-kouritass. Mjlh. Jurites ; di-
vinités romaines qui présidaient aux serments.
Juro, s. m. 7- /lOH-ro. Droit perpétuel de proprié-
té. Il Pension annuelle sur les revenus du roi. |
anc. V. Censo. ( adv. Por juro de heredad; en
forme de rente perpétuelle et héréditaire. ||Fam.
loc adv. De juro ; forcément , do nécessité.
Jurujio, s. m. g-hourou-go. Ornith. Guêpier. V.
Avejaruco.
Ju<iliarba, s. f. g-housbar-ba. Bot. Brus , brus-
que ; plante qui ressemble beauceup au myrthe.
Jusello, s. m. (/-ho»ie-//o. Nom donné à une sor-
te de potage fait avec des œufs, du persil ha-
ché , du fromage , du bouillon de viande , etc.
Juagar, V. a. anc. g-housgar. Condamner quel-
qu'un fi perdre quelque chose.
JuMia, s. f. g-houssia. Bot. Jussiée; genre d«
plantes de la famille des onagrariées , et com-
posé de plantes presque toutes herbacées, vi-
vant dans les marais.
JuMlado!*, s. f. pi. g-houssia-dass. Bot. Jussiées;
nom dune tribu de la famille de onagraires, qui
a pour type le genre possiée.
Justado, da. adj. g-houssia-do. Bot. Jussié ; qui
ressemble à une gussiée.
Justa, s. f.(/-boti5i-ia. Joute: combat à cheval
d'homme à homme avec la lance, jj Joute ; di-
vertissement où Ion imite les anciennes joules.
¡i Roh. Nom donné aux officiers de justice.
Justacor, s. m. inus. V. Justillo.
Justador, S. m. g-\\uusstador.. Jouteur ; celui
qui joule.
JustuuicHte, adv. r,-ho}islanien-t¿. Justement;
avec justice. | Justement ; avec justesse, dans
une juste proportion. | Précisément; d'une ma-
nière précise.
Justar. V. a. Jouter ; combattre avec des lances
l'un contre l'autre; s'exercer à la joute. I Fig.
peu usité. Jouter; lutter, discuter sur que lqu«
chose.
Juatvdad. V. Juilirin.
JUS
— 804 —
JUS
Ju^tczn, s. f. (7-hou.'tff>-za. Justesse ; qualité de
ce (]ui est convenable, lel qu'il doit i*lie. | Fi¿.
Ju-lessc ; se dilen [)arl;ml îles peiiséi'S de l'es-
prit, du sciitiineiil, rlc.
Jiiaticii», s. I'. ii-\\'>ussti-/.i(i. jii-ticc ; vertu mo-
rale (pli l'ait f|u'nn rt'tid .1 ih;uiiii ce qui lui ap-
partient, que l'iHi respecte tous les dnils li'au-
trui. !| .liisiice; ncliun de recoiinailie le druil de
quelqu'un à quelque eliuse, d'ai rueillir la plain-
te de i|ui'lqu'un , d'aecDnler à une personne ce
qu'elle demande et (ju'il est juste (ju'ellc ob-
tienne. H Justice; bon droit, raison. [Justice;
pou\<)irde laire droit à chacun, de r'-coiupen-er
ou de ¡rtinir. || Justice; exercice de ce pouvoir. ||
liitcgnlc des nia'urs ; réunion de toute-, les ver-
tus, li Peino, piuiition, cliilinient public que l'on
inllige à un criminel. | anc. Justicia de sitn^ire;
V. Mero inipiuii). \ Juxlicin de Arcujon; ancien
maiiistrat , juge suprême durovaume d'.Vra;;on.
Ajusticiador.
Jiititiriur, inus. f. V. Ajusticiar, \\ V. Condenar.
Il liendre justice.
ju<»iicia/.«i», s. m. inus. Kmploi d'un juge.
JiiMtirlcru, ri», adj, ^-/louífíziá-ro. Justicier, qui
aime a rendre, à l'aire rendre justice. | V. ili-
JiiNtiilcalile, ndj. q-houstililia-blé. Justifiable:
qui |»eut être jus! ilié.
Jlimllllcaclon, s. i. g-liouistililiation. Justifica-
tion; iiction de juslilicr, [)roi édé par leiiuel on
jusiilie. 11 Justificiition; prense que l'on fait de
quebiue eho-e, par lilre, par té moins, etc. |1 Ini-
priin. Justilicalion; lon^eur des liu'nes. Il Fond.
Ju-liruation: oiiéralion qui consiste a aligner et
niellrc do niveau entre elles les matrices qui
servent á fondre les lettres. || Justification; ac-
tion el elïct de la grâce dans lesjusle». || Mani-
flPStO.
\ ¡Justicia tic Dios! ¡juste Dieu! exclamation JüHttflcrtiIiniieiiti-, adv. g-feoMJS/í^';adam¿n-f¿.
dont ou se sert pour protester contre une chose Justenii ni: avec écpiilé. avec droiture,
qui est injuste. | Jwiiirin maijnr \ magistrat. | J:i'«îiileaili..iiiiiniiuMiti« , adv. superl. de jusfi/î-
juge suprême dc.caslille. li adv. i)cjnst}cin\]n?,- 1 enlámenle. V. ce mol,
lemciil . à bondroil. || / Favor à In justicia! cri ' JuxlliSentlÎNiiiio, ii»n. adj, superl. dejustificado.
«lont se servoient anciennement les olliiiers de . V. ce mot.
justice pour demander main-farte. Il répond h \ .i:»«timfij(!f», il»», adj. et part. pass. dcjuslificar.
Force a la loi I | Pedir en justicia; se pourvoir | Justifié, e.
jrt]sti:i»:iiinr, n». s. g-housstifihndor. Celui qui
justifie. Il Techn. Justilieur; priin ipale partie du
coupnir du iondeur de caiacléres.
jiiHiillfiititc. adj. 7-/1 '¡K.v.síí/i an-té. Théol. Justi-
li.iii; qui rend juste inlérieurenienl.
en justice, ij l'cdir justicia; demander justice
\\ ¡De justicia en justicia ; de gemiarmerie en
{gendarmerie. || Justice ; rectitude que Dieu met
dans l-;\mc par sa ííri'iee. l| Justice ç obs:Tvatio;i
exacte des devoirs de la lieiigion.|i./(tsb'e(fi ro>i-
mutativa ; justice Cüinmulalive; qui ref^arde le
commerce, les ventes, etc. || Tomarse \a justi-
cia por su mano ; se l'aire justice soi-même. |
Hucer justicia ; rendre justice. | Hist. Cnhallc-
ro <lc justicia; chevalier de justice. ||Féod. Jus-
ticia señorial ; justice seijíneuriale ; celle (¡ni
s'exerçait au nom des seifineurs. !1 \lta /iisii-
ria ; haute justice ; juriSiliciion dMni seigneur
d(U)t le juge connaissait de toutes les allures 1
civiles cl criminelles , excepté les cas royaux. | ]
Justicia mcilia ; moyenne justice ; celle dont le!
juge connaissait de toutes les alfnires civiles, ¡
mais ne pouvaitjuger, au criminel, que les délits j
dont la peine n'excédait pas une amende de soi- 1
xanlc-quince sous. |1 Justicia baja; basse jiisti- ,
ce; celle des seigneurs dont le juge connaissait
seulement lies droits qui lui élaienl dus, des
actions personnelles au civil, jusqu'à soixante
sous parisis, cl des délits dont, lamende n'excé-
dait pas dix sous parisis. || histicio mnntia/, jus-
lice manuelle; droit (lu seigneur de saisir les
meubles de ceux qui lui devaient des arriérages.
Sujeto Cl ciertajusticia ; justiciable. || Ej"cu
Jii*t\Ri'i\v, V. a. Justdier; montrer, prouver, dé-
clarer que quebjirun est inocent. | Justifier;
montrer la vérité dece qu'onavance, de cequ'on
allègue. Il Justifier ; prouver, faire voir qu'une
cho-'C n'était p:isfau<^c. erronée ou mal foinlée.
I Justifier; faire qu'une chose soit juste, légiti-
me. ;| Justifier; donner la justice intérieure, en
buigiige de dévotion. || Typogr. Juslilier; don-
ner à une ligne la longueur convenable.
jii<ítinoar.«íi», V. pron. ^-/loi/ssfi/îrti'-i^. Se jus-
tifier; montrer, prouver qu'on est innocent.
Jcmtifl(>si(9V(t, va. adj. ()-hi>usslifAat:-vo. Justi-
ficatif; qui sert, qui tend à justifier quelqu'un,
à prouver cequ'on allègue, ce qu'on avance.
Justillo, s. m. ii-houslillo. Justaucorps; juste,
sorte d'habillement de femme. || Justaucorps;
nom donné dans quelques provinces à une sorte
de camisole sans manches. Il V. Corpino. \\ V.
Chupetín. \ \. Chaleco.
.Ii3.«i(ciia , s. r. çi-houssli-na. Méir. Justine; mon-
naie d'argent de Venise.
ju.«itîpr»'ci;»«i«, da. adj. Cl part. pass. de JMSfi-
prcciar. V. ce veibe.
tor de la sentencia; maiire des hautes œuvres 1 Justiju-cclar, v. a. f^-koustiphéiiar. Apprécier;
le boiirrrenti. Il / ./usf/fi'a. ji/s/icta ! b.iro... |
esliiner, mettre un prix, désigner la valeur jus
Myth. Justice ; divinité allégorique . fille de Ju- j te d'une chose,
piler, dans les conseils du(iuel elle siégeait.] | J:istisiiiiamc«ite. adv. superl. do. justamente.
ïeono!. Justice; les attributs ordinaires de cette! V. ce mot.
divinité sont la balance el l'épée. On la repré- ¡ Jsa.xtisicno, siia. adj. superl. de justo. V. ce mo! .
seule par une femme d'une rare bcaulé, portant ; aiiiito, ta. aú\.fi-liouss-lo. Juste; équitable, qui
une couronne d'or , surmontée d'une colombe! esl conforme au droit, à la raison, à la justice
d'une blancheur éclatante : ses cheveux sont
epars ; sa robe est lissue d'or.
¿!sisiîc8ado, d«. part. pass. du v. justiciar. V.
ce verbe.
«îcistii-iniSor. 5. m, inu?.v. histvirrs. || ¡nus. V.
Il Juste; se dit des personnes qui jugent ou qui
agissent selon les principes de l'équilé. | Juste;
qui pratique la vertu, li Dansle lange mystique.
Juste; qui pratique les devoirs delà religion.
!) Juste; qui est exact, qui s'ajuste bien, qui est
JÜV
— 80o
JIZ
la juste mesure; qui convient bien, qui est tel
qu'il doit être. ¡ Juste; plus court, plus étroit
qu'il ne faut. |1 Juste: qui a le caractère de la jus-
tesse et du bon sens, li Juste; fondé, légitime.
JiiMtu-meüift, s. m. 7-/iouss(omè-(Zto. Juste-mi-
lieu; juste mesure entre deux choses. M Polit.
Juste-milieu, méthode d'administration, de
gouvernement, <|ui consiste à se maintenir par
la modération elles lois entre lesprélensionsiles
partis.
Juta, s. f. g-hou-la. Ornith. Xula; espèce d'oie
des Indes occidentales.
JiilliiiKliu, s. f. (¡-houtlan-dici. Géofr. Jullandc;
presqu'île du royaume de Danemark.
JiitluiiJéK, NU. adj. et s. (j-ltoullandàss. Géofç.
Jutlandais; habitant de Jiillaiide. j Jutlandais;
qui iipp.ulient à Jiillande ou à sesliabitants.
Jultiriia , s. f. (j-liimlonr-na. Mylii. Jtiturnc;
(léese du f.alinm adirée primipalemi'nl des
femmes. Klleest fille, sebm Ovido.de Diiunc cl
de Tourne roi des Trotules.
jHiuriiiil:-?*, s. f. pi. g-hnurtnurna-lés^. Mylh.
Jjiturnales. fêtes anuelles que l'on célébrait en
l'honncurde Juturne.
Jiiva, s. I". /7 /lOîi-rrt. Ornith. Jonve, oiseau de
l'Afrique qui est ndoré des nèiires.
Jiivisl, s. f. (/-Iioiival. Myth. Juval; fêle célébré
parles peuples du Nor, en 1 honneur de l'Hi-
ver.
Jeiveiml. adj. fi-lwiivénal. Juvenil. V. Juvenil.
«fuvc'iialcN, adj. m. pi. ¡¡.Iwuvénu-M'ss. IJi'^t. Ju-
venauv: se disait de certains jeux mêlés à des
danses et (jnelques autres exercices ([U'on fai-
sait en l'hünneur de Juventa.
Juv(>gittliii4, s. f. pi. (]-lii)iivéiialiass. Mylh. Ju-
véniles; fêtes célébrées en l'honneur de .invente:
à laquelle les jeunes romains ofrient les
prémices de leur barbe en la jetant au feu mê-
lée avec de l'encens.
Juv«'nco, V. ]\'ovilto.
Jtiveiiii, adj. Juvenil ; qui appartient à la jeu-
nesse.
JiivrailUiad, s. f. g-Iiouvên!Ji-(JtiiJ(l. Juvénilité;
état, caractère de ce qui est juvenil;
•SiivtMiiliiiciiie, adv. (j- hou V è ni lm(' II- té . Juvénil-
lement;d"une manière juvénille.
JaiTciitiiil, s. f. g-liouvéntoudil. Jeunesse; pé-
riode de la vie qui se caractérise par une vi-
gueur et undévéloppcmentcontiuus, elqui com-
mence après l'adolescence, en genérala la ving-
tième année chez l'homme, et se continue jus-
qu'à la trentième. Chez la femme elle conimen-
ce de meilleure heure, et finitplulôt ausii. '| Jeu-
nesse, jeune i\};e. Se dit aussi des animaux il
des arbres. | Jeunesse; ceux qui sont dans l'âge
de la jeunesse, cl même ceux (jni sont enco-
re dans l'cnfanee. Il Jeunesse; vigueur qui se
conserve dans les hommes après que l'ûgc de la
jeunesse est passé.
«luzgalilc, ad], (jhvmga-blé. Jugeable; qu'ont peul
juger.
jiixsa«Bo, lia. ad/, et part, pass.du \ juzgar. Ju-
gé, e.
JuKï;ado, S. m. fj-ltoniiia-do. Tribunal oiise rend
la justice. I Judicature; em;'li)i du juge. || Juri-
dicié; (pii a subi un jugemel. l'eu usité. || Juri-
dieié; à qui l'on rend ou f.iil rendre la/uslice. !|
inus. Jugerie; ressort, juridietiou d'un juige.
jiixsadur, ra. inus. M. ./uez. || Se dit de celui
(¡ui juge dans une affaire.
Jtiz;i;4iiliiiMa , inus. V. .Judicatura.
•luxuaiiiieiito , sr m. anc. ghou/.gamién-to. Juge-
ment ; action de juger , de inononcer une déci-
sion, DU la décision prononcée. Il V. Juicio.
juz;;(¡iiniititlo.>*, S. m. anc. (;/tonzrya)noun-f/o,si. Mé-
disant; qui censure la conduite de tout lemomle.
Jiizji;aiife, part. prés. iuus. ¿cjuigrir. V. ce verbe.
.luKgar , v. a. Juger; décider une affaire, un diffé-
rent en qualité de juge. || Juger, se dit en par-
lant du jugement de Dieu. || Juger ; décider du
défaut . de la perfection de quelque chose. H Ju-
ger; décider en bien ou en mal du mérite dau-
trui. Il Condamner à perdre quelque chose. 1]
Prat. Estar à juzgado g sentenciado ; être en
jugement,
jiiy.aai', X. n. Juger ; se former , avoir, énoncer
une opinion , un avis sur une personne ou sur
une chose, il Juger, imaginer, conjecturer. ||
Juger; S'imaginer: se fij;urer. || Prov. fam. Ju:-
gar à derecho de sus narices ; jufrer selon sou
caprice. H .Juzgar á troclie moc/ic ; sabrer une
affaire. 1, Dr. Juignr sin apelación ; juger en
dernier ressort.
Juxs¡arf*q, \ . pron\. (¡hnuigar'Sé. Se juger ; juger
soi. Il Se juger ; cire jugé. |1 Se juger deux per-
sones réciproquement.
KAl.
sm —
IFK
K
K, S. -. K onzième lettre do l'alpliabcl cl la hui-
tième des consonnes. Elle a été retranchée dans
l'écriture espagnole et remplacée dans tous les
mois dont i'élymologie n'est pas clrangcrc par
le C ou par le (). || K ; a la même prononlialion
qu'en français. || K ; comme caractère numéral
signifie 2o0. La même lettre surmontée d'une
barre horizontale ^ désignait une valeur mille
fois plus forte , c'est-à-dire 250,000. | K; com-
me signe d'ordre désigne le onzième objet d'une
série, || Tous les mots qui commencent par celle
lettre peuvent être raporlés au C.
Ko; s. f, Gramm. sanscr. Ra; nom d'une lettre de
l'alfabet sanscrit , qui est la douzième de l'ordre
des gutturales.
Kaa, s. f. Bot; Kaa; espèce de cúrcuma de Ceylan.
Kaal, s. m. A'ael ; espèce de pâte qu'on fait dans
l'Inde avec le barlcria histrix.
Kaarsank , s. m. Ornilh. Kaarsaak ; nom donné
à un oisean du Groenland , dont le nom exprimé
le cri.
Knot , s. m. Oornith, Kaath ; nom hébreu que
quelques lexicographes ont donné au coucou
et au plongeon.
Knnto, s. m. Bol. Kaalc , arbre de l'Inde dont la
pulpe entre dans la composition des pastilles de
bétel.
KabesquI, s. m. Métrol Kabesqui; monnaie d'ar-
gent de Perse. Il Kabesqui ; petite monnaie de
cuivre du même pays , qui vaut environ six de-
niers tournois, ou un peu plus de deux centimes.
Knbin; s. m. kabinn, Hist. or. Kabm; mariage
contracté pour un temps limité chez les maho-
mélans et les Perses.
KnbojïqiitrOA, S. m. pi. ko6oi-/;tross. Kaboschirs;
se dit des membres d'une casle nobiliaire, par-
mi les nègres d'Abyssinie.
Kadar ou Katlnry, s. m. Kadar : secte de Maho-
métans pui nient la prédestination.
K-nilas , s. m. Kadash ; vingt-huitième degré par-
mi les afñliés de la franc-maçonnerie , selon le
rite écossais.
Kalandar , s. m. Art. milil. Kabldâr, officier su-
périeur qui , dans les villes de Perse et de l'In-
de, commande le château.
Kalmin, s. f. Bot. Kalmie; genre de plantes dico-
tylédones de la famille des éricinées, sous or-
dre des rhodacéesou rbodendrées, qui passent
pour être vénénousos.
Kalniuco, ca. adj.els. halmon-^o. Géogr. Kal-
mouk; qui appartient au peuple Kalmouk. || Kal-
mouk , peuple nomade , qui forme la branche la
plus remarquable delà race mongole , compo-
sé de quatre horde?; le? Khochouts , les Dzoun-
gars, lesTorgoutset les Derbcts. Les trois pre-
mières de ces hordes habitent aujourd'hui la
Chine et la quatrième s'est établie en Russie
dans les gouvernements d'Astrakhan, de Sara-
tov , de Simbirsk et d'Orenbou.g.
Hanien , S. m. Kamen ; nom que les Tartares de
Sibérie donnent aus roches sacrées.
Kan, s. m. Hist. or. Khan; nom par lequel les
historiens désignent les souverains mongols. |
Kan, sorte de marché public chez les orientaux.
Il Kan; lieu où se reposent les caravanes.
Kantei-kaaM , S. m. Kantérkaas; sorte de fromage
que l*on fait en Ilullaiide.
Kantiano, na. adj. et S. kantia-no. Kantien;
qui a rapport à la philosophie de Kanl.
Kantismo , s. m. /(aHÎis-moPhilus. Kantisme;
système philosophique fondé à la fin du XVllI e.
siècle par Emmanuel Kanl et qui consiste sur-
tout dans l'observation atttentive de soi même,
l'analyse des facultés de l'esprit . cl la critique
sévère de toutes les conaissances humaines, d'où
lui à été donné le nom de criticisme. En idéolo-
gie , le kantisme reconnait des notions indépen-
dantes de tout élément sensible, auxquelles il
donne le nom d'idées A priori, mais n'accorde
de certitude qui à ce qu'il nous esl donné de con-
naître par l'expérience. | Néanmoins en morale,
il attribue à la raison humaine une autorité
qu'il lui refuse en métaphisyque, et il établit
fortoment la notion du devoir.
Kantista, adj, et S. /ianííí-ía. Philos. Kantiste;
qui appartient à la philosophie de Kanl. || Kan-
tiste; partisan du kantisme.
Kaolin, s. m. /ía-o-íiHu. Kaolin terre dont les
Chinois font leur porcelaine.
Kapane, s. f. Kapané, sorte de voiture traînée
par des mulets chez les Grecs.
Karmes OU Kermes, S. m. Entom. Kermès; in-
secte hyménoplère du genre de la cochenille, qui
vit sur les feuilles du cucrcus coccifera; on
en distingue plusieurs espèces. || Miner. Ker-
mes; ninral; minéral; médicanunnt découvert
en 1.71'».
Kasi, S. m. Hist. or. Kasi ; kadi persan ; qua-
trième pontife chez les Perses.
Keabe, S. m. Ilist. or. Kéabe ; monument reli-
gienx trés-vénéré chez les Mahomélans. Es-
pèce de sanctuaire construit au milieu du tem-
ple de la Mecque.
Koplerinno. na. Philos. Képlérien ; qui appar-
tient à Kepler.
Kera , s. f. Myth. Ker, kère ; déesse fille de la
Nuit. Les anciens donnaient le nom de kères à
des êtres fantastiques qui représentaient iei eau-
KiO
— 807
KOD
sus iinmédiales de la mort.
ü^cratltÍH, s. f. kérati-tiss.JAéá. Kéralie; inilam-
mation de la cornée.
KcratogloHlM , s. f. héralo^lo-ssis$ , Méd. Kéra-
toglosüc; innanimation de la langue.
Kcratonixin, S. f. kératonik-sia. Chir. Kéralo-
nixic; procédé particulier pour l'opération de
la cataracte.
H.crra , s. m. Gramm. ar. Ke¡ ra ; un des trois sig-
nes à l'aide desquels les Arabes indiquent les
sons.
Klastpr ou klastre, s. m. Kiastre ; bandage
dans le chirurgie ancienne, qui avaient la forme
de la lettre X cl dont on se servait pour rappro-
rher et maintenir en contact les fragments de la
roture en cas de fracture de cet os.
KlaHtru, V. Kiastre,
Klef, s. m. Philol. Kicf; nom del vingt -cinquième
lettre de ralphabet|turc. 11 a une prononliation
anaK3gue à telle du 0-
K.llingc, s. f. kiUnn-g-hé. Bot Kilinge; genre de
plantes monocotylédones, de la famille des cy-
péracées, originaire des Indes orientales et des
Moluques.
H.llóg;i<anio., s. m. kilo-gramo. Métro). Kilogram-
me; poids de mille grammes.
Kllslltro, s. m. hiluli-tro. Métrol. Kilolitre;
capacité égale à un métré cube.
Milóiuetro, s. m. Kilomètre; longueur de mille
mètres.
Hiug, s. m. Philos, chim. King; nom commun de
tous les livres des philosophes chinois : il entre
dans la composition de leurslivres, comme dans
Y-king, Chou-king.
Kloiiko, s. m. Bot. Kion-kom; espèce de palmier
du Sénégal. On tire par incision de son tronc
une liqueur qui se change en vin; et qui peut
être bue sans s'enivrer.
Klostco , s. m. Archil. Kiosque; nom empunté à la
langue des Turcs pour signifier un petit pavillon
ouvert de tous côtés, «iiué à l'e\lrémité des ter-
rasses et des jardins, consacré, selon l'usage des
Orientaux, à prendre lefrais pendant la chaleur
du jour.
■Liosquirornip, adj. kioskifor-mé. Archit. Kios-
quiforme; qui a la forme d'un kiosque. || Con-
rhil. Kiosquiforme; qui ressemble à un kiosque.
Se dit, par quelques naturalistes, d'une coquille
saulariiormc et ornée de nombrcuï détails.
Klotoitto, s. m. kiulu-mo. Chir- Kiotome, instru-
ment destiné à couper les brides dans le rec-
tum et dans la vessie. On en fait encore usage
pour la rescision des amygdales.
H.iric, s. m. /ci-rí¿. Liturg. Kyrie; nom parlequel
on désigne certaines paroles qu'on entend dans
la messe après l'introït, et qui passèrent de l'E-
glise grecque à l'Eglise latine. 1 Mus. Kyrie ; se
dit de la musique composée sur ces paroles.
KirloleiMon, S. m. kiriúlfísson. Liturg. Kyricléi-
soii; paroles par lesquelles commence la Litanie.
Il Kyrielle; longue suite de choses ennuyeuse»
ou fâcheuses, comme en vérité sont toutes le»
vieilleries qu'on a si bien exploitées sous le voile
de la religion.
K.lrfl-va.«cr , s. m. Kirsch, kirschenvvasser ; li-
queurspiritueusequ'on obtient par la distillation
de différentes espèces de cerises sauvages sou-
mises à la fermentation.
KiMiar-aga. s. m. Kislar-ûga; chef des eunuques
noirs et l'un des plus considérables oiliciers du
sérail en Turquie.
KÍ!«to, s. m.Pathol. Kyste; membranesqui se dé-
veloppent accidentellement dans l'intérieur de
nos tissus, et représentent comme les membra-
nes séreuses , des sacs sans ouverture, qui ren -
ferment un liquide dont la nature et la composi-
tion offrent une foule de variétés. ¡| Comm.
Kiste; laine d'Allemagne.
Kitoo, s. m. Myth. jap. Kitoo; piicrc que les Ja-
ponais récitent pour implorer leurs dieui dans
les calamités publiques.
KUouba,s. m. Mylh. afr. Kilouva; idole des noirs
du Congo.
K.lvva««a,s. m. Mith, amer. Kiw asa idole des sau-
vages de Virginie.
Knout, s. m. Knout; mot russe qui signifie fouet;
châtiment le plusordinaircenRussieetqui s'ap-
plique à tous les degrés. La noblesse seule en
est exempte. Le patient attaché debout à deux
poteaux, reçoit sur le dos un certain nombre de
coups d'un fouet à lanière de cuir, dont l'extré-
mité est armée de fil de fer tordu. || Knout; se dit
du fouet lui même. Il est peu usité si ce n'est
lorqu'on parle directement des usages de
Russie.
K.o«lja, s. m. Khodja, nom donné à l'instituteur du
Sultan. Il Khodja; se dit aus<i du rectuer '.le»
écoles publiques.
TA
— «08 —
LAR
L
1., s. f. é-lé. Douzième lellic de l'olphabol espag-
nol, (treizième en y complanl le k) et neuvième
(les consonnes. Celle cunsonne. quand elle n'est
pas aetompagnée d'un autre /aie memesondans
les deux langues. C'est la première des liquides,
qualiliealion qui lui convient parliculièrement à
cause de la merveilleuse (luidilè avec laipielle elle
système sonore, que saccordeiil tous les instru-
ments sans exception et (|ue sont rèplès les dia-
pasons. Il Dar, tomar el la; donner prendre le la
pour donner, prendre l'ccord,
liaburla, s. f, {abn-iia. Bol. Labatie; genre d*è-
bènatèes renfermant deux espèces d*arbres ori-
jçinaires de l'Amérique,
s'allie, et semble se confondre avec d'autres con- Labaetaii, s. m. hibaliian. Dot. La-bac-lhai<; or
sonnes. L'articulation /, toute linpu.ile est pro-
duite par un mnuvrmonl|)arliculier de la laii- '
fîue dont la pointe froppc rapidement contre
le palais, vers la racine des dents supérieures,
cl se retire aussitôt le laissent , s'échapper |
par les deux coils de la bouciie. Court de '■
Gcbein fait remarquer que celte lettre eut daus
l'origine la ligure d'une aile ou d'un bras re- |
ployé ef servatil d'aîles pour mieux courir.
Il faut observer quen espagnol il n'y a pas, i
quand à la pronnncia/ion , d'I double comme en ^
bris>eau de l;i Coiicliiiit bine, à fleurs blanches
cl a feuilles brilla.ile- comme de l'argi-nt.
I.iiltadismo. S. m. hiliadis-mn. Labadisme; doc-
trine de Labadie, célèbre lliéolo-ien français da
XVll sede, qui abolissait la biéran liicel la su-
bordination ecclésiastique, conseillait la commu-
nauté de biens, el autorisait à suidéer a la Bible
l'inspiration intérieure.
l.ubnillHta, adj. Ííj6a(//í-írt. Labadiste; celui, cel-
le qui adoptait et professait les opinions de Laba-
die ou le labadisme.
français, au mieux que l'i double perd ce carca- , L,ul»ariiiu, s. m. labari-no. Concbyl. Lobarin; es
tère pour former une autre consonne qui porte | pcce de lurbtnelle
lenom de c-)//p (?. mouillé) dont la prononcia
tion et presqu'égale au Í mouillé du français. Kn
sorte que le / espagnol conserve toujours la pro-
nonciation liquide que nousvenousde lui désig-
ner. ¡1 Les anciens employaient le/.comme lettre
numéral, il représents le nombre îjO. Il a con-
servé celte valeur dans les chiffre romains; sur-
monté d'une ligne horizontale, il acquiert une va-
leur mille lois plus grande;-aussi L vaut 30,000.
Il Sur les médailles grecques, sur les papyrus el
les tesséres, le signe L veut dire aiiiiée. | Sur les
médailles et sur les monuments latins L. est
€St l'abrébiation des mois Lares, h-r, lutli, el
I^áhnro. s. m. la-baro. Antiq. lom. Labarum;
enseigne , élendarl que l'on portail devant
les empereurs romains à la guerre. C'éiail une
longue lance surmontée d'un bâton horizontal,
du(iuel pendait un riche voile de couleur pour-
pre et portantl'image de aigle. Sous Coi)-;lantin,
cet aigle fut remplacé par une croix, en l'hon-
neur de la croix lumiopuse qu'il avait apperçui-
en l'air, au moment oii il marchait à la rcncoi.ire
de Maxcuce.l-an 31'2. Cinquante hommesétai,^'nt
destinésáportersuccessis emenl le /afcarin.'. qui
n'élail employé que quand l'cmpcreur se trou-
vait à l'armée.
surtout du nom propre Luccitis. Quelquefois on , l^ablio s. m. lab-bo. Ornilh. Labbe; genre de pal-
' " ' "■ ' ■■ ' ' raipèdes, famille des longipennes; oisiaux qui
habitent les sones les plus reculées des hémis-
phères nord et sud. Les labbes ont la taille et les
traits desmoueiles. auxquellesils font sanscesse
la guerre, et se nourrissent le plus souvent des
animaux qu'ils les obligent á dégorger. Leur vol
est très-|)uissant.
l.nbda. s. f. labdn Mylh. Labda ; fille d'amphyou
et mère de Cypsélus, qui devint roi de Corinlhe.
I.»bilacida, adj. el s. labdazi-da . Ilisl. anc. Lab-
dacide ; nom patronimiquc desdcscendents de
Laddacus, comme Laïus, OEdiiie. Les Tbébaiiis
sont quelquefois appelées Labdacides
le trouve pour icciù/s, Lultitis, Luiixus, latinn,
Zegaiíí, /ígío, íoi/ca, libens, liber, libera, libur-
tus, libertas, libra, locabit, locus , lector, ton-
dus, lustrum, lycinrnm. \\ L, servait à exprimer
dans l'ancien alphabet chimique un composé
d-argent.
l,a. art. f. La V. FI. \ La, cas oblique du pronom
féminin de la troisième personne. V. Le. | s. m.
La; note de la musique appelée simplement a par
1rs Allemands et les Italiens. C'est le sixième de-
gré de notre échelle musicale. Il porte accord
parfait mineur. et s'emploie en armonie ou com-
me degré de la gamme majeure d'ut, ou comme \
premier degré du relatifmineur du cette premié- ^ i^abe. s. f. la-bé. V. Tach'^ \.^íancha. \ Ane. pa-
rc gamme. || La seconde corde du violon ou de l thol. Labe, invasion. !1 Premier accès de fièvre
la chanterelle, ou delapremièrecordede la viole, i l>abcla. s. f. tabé-la. Bot. Labelle; segment infé-
du violon et de la contrebasse. || C'est sur celte rieur d'une enveloppe florale unique . dont In
note, prise dans l'ociave du médium de notre 1 lymphe est pnriagér en deux portions de formef
LAS
— 809 —
Lab
aifférentes.
Lnbéleo, ea. adj. labé-liio- Concliyl. Labcllé; qui
a une petite lèbre. Se dit d'une coquille unival-
vo dont le bord est prolongé en petite lèvre.
I.aben, S. m. laben. Bot. Laben; arbre de Mada-
gascar, Irès-clevé, qui croît sur le bord do latnrr
et dont le bois, très-dur, sert aui courages de
menuiserie. Son fruit, de la forme d'une olive.
renferme une amande blanche, huileuse, délicieu-
se au goût.
I.abeon, S. m. labéon. Ichlhyol. Laheon; petit
genre de poissons malacoptérygieus, famille de
gymnopomes.
l.nbrriiitico, co. adj. labérinn-liko. Anat. Laby-
rinlhique; qui appartient au labyrinte. Se dit du
nerf auditif, parce qu'il se distribue dans les ca-
vités qui forment le Labyrinthe.
I^aberlutifornic, adj. labéritmtifor-mé. Labyrin-
tiforme; qui offre à la surface des sillons tor-
tueux.
Laberinto, s. m. labérinn-to. Labyrinthe; nom
qu'on donna d'abord chez les anciens à des salles
et à des galeries souterraines à ramifications in-
nombrables, et plus iard à des édifices à l'aide
desquels on voulutles imiter. L'antiquitéen nom-
me cinq, deux en Egypte, te labyrinthe de Mou-
dès, dans l'île du lac Mœris, le labyrinthe des
douze, parce qu'il fut construit vers (ÎfiO panl les
douze seigneurs qui se parlageairo alors l'Egyp-
le; le labyrinthe de Crète, prés de Gnosse, cons-
truit dans des carrières etdcsliné à la sépulture
des rois: la fable l'attribuait à Dédale et y pla-
çait le Minolaure; le labyrinthe de Lemnos, (|iii
semble avoir été une grotte à stalactites, asile
mystérieux du culte des Cabères, etenliii le l.i-
byrinlhe de Cliisiiim, que l'on atribuait à Por-
senna, et qui diit être un de ce? hypogées étrus-
ques dont on a découvert un si grand nombre de
nos jours. Ces labyrinthessoiil détruits. Ou voit
encore quelques ruines du labyriiitiie de Men-
dos. I Laberinto de jardin- labyriiilhe de jardin,
dispositiond'allées, de planlaiionsou de massiCs,
qu'on pratique dans les grands parcs, avec {\vá
percées et des issues tellement semblables, que.
lorsqu'on y est encagé, il est possible d'y faire
beaucoup de cheiiim avant d'en trouver la sor-
tie. I| Laberinto decnlusndo; labyrinthe de |)a>é;
espèce de compartiment de pavé, formé de pla-
tes-bandes qui se coupent en divers sens, et of-
frent, selon le caprice qui a présidé à ce dessin
une muliiauie de tours et de détours. || Anal.
Labyrinthe, ensemble de diverses parties qui for-
mentroreille interne. |1 Archit. Labyrinthe; dans
rornement, petits carreaux allernatifs furmes
de lignes croisées et embarrassées, qu'on troiue
fréquemment sur les vases grecs peints, et aus-
si sur les bords des draperies, des figures qui y
sont tracées. Il ne faut pas confondre ces entre-
lacs avec ceux qu'on appelle méandres. \\ Laby-
rinthe compa-rtiments de parements formés par
des plates-bandes en marbre et de couleurs dif-
férentes qui par leurs circonvolutions iinilenl le
pland'un labyrinthe. || Uol. Labyrinthe, nom vul-
gaire (le plusieurs espèces de rhampignoiis dont
II' [liutie inférieure est alvéolée irrégulièrement
de manière à former une espèce de labyrinthe. ||
Conchyl. Labyrinthe; einbarsas extrême, grande
coinplicution d'alTaires embrouillées. | I.auyrin-
the; vers qui de quelque maniere qu'on les li,e
forment un sens.
i.ubi», s. f. í«-6¿«. Verve; fariliié déparier il
draco dans le discours; éloquence douce n¿r-
suasive; bien dire. ' '
liUblacioii, s. f. /íi^íazíonH. Mot. Labialion- en-
semble des considérations relativesaiix divisions
des calices et des corolles partagées en manière
de lèvres.
■.ubi«ifl»H, s. f. pi. labia-daxs. Bot. Labiées; fa-
mille de plantes (lui tire son nom de la forme de
la corolle. Elle est une des plu-, naturelles pour
l'ensemble des caractères botaniques et pour le->
propriétés inhérentes aux plantes nombreuse^,
les tiges des plantes de cette famille sont ordi-
nairement carrées, ramifiées, à rameaux oppo-
sés; les feuilleà sont trois à trois, et les pétioles
sont creusés en gouttière; les fleurs nues, sou-
ventaccompagnées de bradées ou de soies, sont
tantôt solitaires ou disposées en anneaux, tan-
tôt rassemblées en épis ou formant le curvmbe
et quelquefois le panicule. Chaque fleur est di-
visee en cinq parties égales chez certaines, ou
inégales chez d'autres, et constitue deux lèvres
opposées; elles contiennent quatre èlamines, dont
deuxpluscourtes, qui sont fertiles dans quelques
genres. Aux fleurs succèdent les fruits quiconsis-
tcnt en quatre capsules m'jiinspermes, dont les
graines sont attachées contre la base élargie du
style. La famille des labiées ne renferme pas de
piailles dangereuses; en général, elles sont toutes
aïoinaliques . toniques, excitantes, chargées
d'huile vola/ile et de camphre, comme il est facile
de le voir d'après les genres de plantes si con-
nues que nous allons tit.r. Tels sont le romarin,
la lavande, la san^'e. la bugle, la menthe, l'hvso-
pe, la sarriette, l'origan, le thym la melisei le
liasilic. etc.
Labia«l», lia. adj. labia-do. Hist. nat. Labié: qui
a des lèvres ou des apiiendices seniblables à des
lèvres. |) Bol. Corola labiada; coróle labiée; co-
rolle monopélale dont le tube est plus ou moins
courbe, la gorge dilatée et le Lmbe divisé en
deux lobes principiiux. disposées l'un au-dessus
de laiilre, comme deux lèvres. | Chez (|uelques
botaiii.iues, corolle de synantlieices dont le lim-
be se partage siipérieuremeiu en deux lèvres
dunt l'exiernc ou |u>stéri!ure comprend les trois
cinquièmes du contour. || Flor labiada: fleur la-
biée; celle dont la corolle ou le calice est labié. |¡
Zool, Labié; (|ui a des lèvres autrement colorées
que le re-ite du corps.
I..>l)iat1ll<i9-nü, s. f. pi. labiaiifl')-ra$s. Bol. La-
biatiilores; groupe com|)renanl les synanthérées
dont les corolles, surtout celles disque, sont di-
visées en deux lèvres inégales. i| Labiatiflores;
classe de plantes dont les fleurs sont irrégu-
lières.
I.ablatifloi'o, ra. adj. labialifio-ro. Bot. Labia-
tilîore; setlit dune Heur composée. dont lesfleu-
ro.is sont labiés, 'i Se dit particulièrement de la
calalhide, dudiqiic et de !a couronne des syiian-
thérees, lorsquilsse composent de corollcsdivi-
seesen lèvres inégales.
I.a'tial, adj. labial. Zool. Labial; sn dit des ani-
maux diiit les lèvres s Mil reniari|uables par leur
lot me, leur longueur, ou leur ctdi'raiion.
l-:«l»lal, a>ij. Aiiut. Labial; qui a rapport aux li-
ai
LAB
— 810 —
LAB
vrcs. II (i lúíultdan labiales; glandes labiales; fo-
llícules muciparcs, volumiiiciu, arrondis el sai-
liaiils, isoU'spour la plupart les uns des aulres,
({iii se trouvent places a la fa( (í interne des lè-
vres, au-dessous de leur nu'niWraiie nuKiueuse.
Ij Knloin. Pnliiasldhiales; palpes lal)iau\» lilcls
artirulés el mobiles (luis'insèrenl sur la lan;,'uel-
le, à l'eilrénulé de son aiiirulation avec le nien.
Ion. II Si-, I ¡nc ti I o labial; segmenl labial; dans les
(lid'topodes, l'un des rini| anneaux (('fphaliiiues
de ees animaux, eelui ijui constitue la lèvre su-
périeure. Il Bot. Labial.sc dil delà glycine, paree
(¡ue la carène esl divisée en deux pélales adhé-
rents par le sommet, ce qui tail paraître cette
fleur labiée. || (iramm. I.plrti labial; leUre labia-
le; <|uise prononce avec les lèvres. Les conson-
nes labiales sont b, p, v. /', m.
LnltialcM, s. r. pi. la'iia-lrsi. Entom. Labiales;
Iribu de cimicides, comprenanl des insectes hé-
miplères donl la lèvre supérieure cl longue el se
prolon;;e bien au-delà du museau.
lialiiatiruriitc, adj. labintifor-iné. Bol. Labiali-
forme; se dil des corrolles des synanlhérées qui
se rapprochent de celles das labialillores, sans
avoir précisément la même forme.
ráhiru, €•«. adj. la-bi'o. Hisl. anc. Labique; nom
d'un peuple d'Italie descendant de Glaucus, fils
de Minos, .nirnommé Labicus. ¡
l.itlMdlM. s. f. labi-iliss. Lnlom. Labide; genre
d'insectes hyménoptères de la famille des myr-
inégas, ainsi nommé parce qu'il a des mandibu-
les liés ^;randes avec une seule denl.
e.ultidúroi-o. ra adj. Idbido-foro. Zool. Labido-
phoie; iMii porte des lenailles à l'exlrémilé de
l'abdomen.
l.»lil«liii-o, ra.adj. labijou-ro. Zool. Labidoure;
qui a la queue terminée par des espèces de le-
nailles.
I.nliiiliii-oM. s. m. pi. iri/;i(/()it-7-osj.Zool. Labidou-
res; famille d'orthoptères, comprenant les forfi-
cules qui ont la (jueuc terminée par des espèces
de tenailles.
I,nliióriiasn< S. m. lobiér-nago. V. Ladiernn.
I.nltlo. s. m. í'i-í)ío. Anat. Lèvre; nom doimé à
deux espèccsde voiles mobiles et contractiles qui
forment l'entrée de la bouche, el qui servent à
la préhension des aliments. Les lèvres sont for-
mées principalement de muscles el de tissus ce-
llulaires, dans lequel se ramilienl en très-grand
nombre des vaisseaux et des nerfs, recouverts
en dehors par le peau, et en dedans par les mem-
branes de la bouche. Elles jouissent d'une gran-
de sensibilité, se meuvent avec une prodigieuse
facilité, et donnent à l'ouverture buccale, en un
instant, toutes les formes queréclamentet l'exer-
cice de la parole elle jeu de la physionomie. Chez
l-adulte du sexe masculin, les lèvres se hérissent
de barbe; elles en sont dépourvues chez les fem-
mes. I Lèvres; pour l'organe de la parole. || Lè-
vre; par analogie, se dit, en chirurgie, des bonis
d'une plaie. | Frenillo del labio; frein de la lè-
vre; reph de la membrane muqueuse delà bou-
che, qui en liaul et en bas joint la partie moyen-
ne de In lèvre et de la gencive, il Labios (le la
tuilva: lèvres de la vulve; on appelle ainsi les re-
plis qui appartiennent aux organes génitaux de
a femme. Il Z.fl/>ios mayores , ó (jrandes labios;
^grandes lèvres; les deux replis membraneux.
plus épais sapérieuremenl qu'inféricuremcni qui
bornent sur leseóles l'ouverlurc de la \ul\'e, el
s'élendenl depuis la partie inférieure du mont de
l'énus jns(ju'au périnée. || Labios mniures, pe-
queños Idhiosó ¡linfas; petites lè\rcsou nym-
phes; deux Cíeles membraneuses, erecliles, allon-
gées, applalies lransversalcmcnl,quinaisscnl des
parties latérales du prépuce, du clitoris, descen-
dent sur la face inlerne des grandes lèvres, et
s'y lernunenl en s'amincissanl vers le milieu des
contours de l'orilice du vagin. || Arcliit. Lèvre;
rebord de la cam|)ineqni forme leschapileux co-
rinlhiens du composite. || Lèvre; rebords d'un
vase auriijue, ijuand ils sont recourbés en forme
de lèvres. |i Bol. Lèvres; les deux lobes princi-
paux d'un calice el d'une corolle bilabiée ou pcr-
sonnée. On les dislingue en lèvre supérieure et
en lèvre inférieure, suivant leur position à l'é-
gard de la fleur. La première est souvent appe-
lée casque, la seconde, barbe, lèvre ou labelle.
L'espace vide compris éntreles deux lèvres se
nomme gorge. || '^Jonchyl. Lèvre; les deux bords
d'une coquille univalve, donl celui qui couvre la
coluinelle forme la lèvre interne ou gauche, et
l'autre, la lèvre externe ou droite. || Lèvre; bords
d"une coquille bivalve, qui sont compris dans le
corselet. | Eiitom. Lèvre;nom qu'on donne, dans
les insectes, aux pièces uniiiues el impaires qui
ferment la bouche, en avant cl en arriére, du
cdlé du front et de de la ^;anache. Li lèvre supé-
rieure se nomme labre, el l'inférieure conscr\e
le nom do iécre. || Mainm. Lèvre; les replis cu-
tanés qui enlourenl la bouche des mammifères,
el qu'on dsliugue également en lèvre supérieu-
re el en lèvic infevieuie, d'après leur situation
par rapport au sommel de la tèle. 1| Bel. Labio
dé Véniis; lèvre de Vénus; un des noms vulgai-
res de la cardèrc cultivée, j Labio belfo; lippe. ||
Tener el corazón en lus labios; avoir le cœur sur
les lèvres; être franc el sincère. || .l/o/i/eisc ios
labios; se mordre les lèvres; se repentir ou mar-
quer du ressenlimenl pour avoir dil ou fait ou
pour avoir manqué a quelque chose. || No morder-
se los labitis; ne pas aller par quatre chemins,
dire franchemcnl son avis. || Cerrar los labios;
fermer la bouche. V. Callar. \\ .Yo descoser los
labios; ne pas remuer les lèvres, garder le silen-
ce, quand même ou pourrait ou devrait parler. Il
No despegar ó no descoser los labios; se taire,
ne pas répondre. !) Sellar lus labios; se taire,
rester muet.
Iiabio-iiR»<al,adj. la-bio nassaZ. Labio-nasal; qui
appartient en même temps aux lèvres et au nei.
S'est dil en grammaire de la leltre m, qui se
prononce des lèvres el du nez.
L,nltlal>, s. m. labab; Bol. Lablab; genre de plan-
tes légumineuses, remarquables par le hile de
la graine, muni d'une callosité fongueuse pro-
longée sur le côté.
I.al*wr. s. f. Inbor. Labeur; travail pénible el sui-
vi; peine, fatiguer. Agr. Labour; fat;on qu'on don-
ne aux terres en les labourant. || Ouvrage. || Or-
dre, arrangement, symétrie. || Ouvrage de cou-
turière. Il Labourage. V. Labranza. Il Millier de
ludes ou de briques. !| Graine de vers à soie qui
éclot. I Ecole de couture. | Labor blanca; ouvra-
ge de lingèrc. i| //• à la labor; aller à l'école, en
parlant des filles, j Voime alla con mi labor; ex-
LAB
— 811 —
LAU
pression d'un homme qui tlierche à se mêler
d'affaires, qui ne le regardent pas. | Labores;
pi. broderies, riselurcs. || //acer labores; \y>\\.
prendre les mesures convenables pour réussir.
raborultle, adj. laboro-blé. Labourable. || Ou-
vrable.
K.ahornilo , part. pas. de Laborar.
l.aboru<lor, s. inus. Laboraleur. V. Labrador.
Il Ouvrier.
■inbnrante , adj. et s. inus. Ouvrier, surtout en
toile et en soie.
l.itltornr. vr a. inus. V. Labrar, Trabajar.
l.al»ornt4krio , s. m. laborato-rio. Laboratoire;
lieu où l'on travaille et particulièrement tout
lieu où l'on propare des produits chimiques ou
pharmacculiques , des pièces d'anatomie , etc. ||
Par exlens. Laboratoire; attelier garni de four-
neaux, où les distillateurs, confiseurs , limona-
diers et autres font leurs préparations* | Fig.
Laboratoire; certains lieux destinés au travail.
Ainsi l'on dit des entrailles de la terre , qu'elles
sont le laboratoire de la nature. || Poés. Labo-
ratoire; comme ce mot est familier, dans la
haute poésie, on le remplace par une périphra-
se , fomme el templo de Hermès , el santuario
de Hermès ; le temple d'Hermès , le sanctuaire
d'Hermès,
raliorclcn , illa, ita. s. f. dim. de L^abor.
lialinrendo , part. pas. de Laborear.
lialtorcar, v. a. V. Labrar.
I^aboreo, s. m. laboré-o. Min. Le travail que l'on
fait dans les mines pour ydécouvrir el en extrai-
rclesméiaux. | Mar. L'ordre et la disposition des
cordages qui servent à la manœuvre des ver-
gues , etc.
Laborera, adj. f. inus. laboré -va. Donne, habite
ou vrière.
I/abcrIiitio. S. m. inus. V. LMberinto.
I<nborio , S. m inus. V. Labor.
■<aborlo.*iAiii«'ntc , adv. laboriossamén-té. Labo-
rieusement; avec beaucoup de peine et de tra-
vail. V. Trabajosamente. || D'une manière labo-
rieuse, appliquée
I^aborloso, sa. adj. laborio-sso. Laborieux; qui
travaille beaucoup , qui aime le travail, || Labo-
rieux; en parlant des choses, pénible, fatigant,
qui donne de la peine. | Laborieux; se dit par
métaphore des choses qui servent au travail,
surtout dans la poésie el le style soutenu.
l.aborioMÎdiid, s. f. laboriossidadd. Laboriosité;
qualité d'une personne laborieuse; aplicalion au
travail.
Labrada , s. f. labra-da. inus. Terre labourée
prèle à être ensemencée. | IJoh. Labradas, pi.
Bottes.
Lnbrad(M'o, ra. adj. labradé-ro. Qui peut être
travaillé.
Labradío , día. adj. labradi-o. V. Labrantío,
Labrado, ila. part. pas. de Labrar. \ adj. Ouvré.
Il l'iata labrada; ouvrage d'orfèvrerie, vaissel-
le plate, ar^îcnl {)ii\ ri'. \\ Labrados, s. m. pi.
lioli. Sorle de bottines ou de brodequins.
Labrador, ra. s. Laboureur ; celui dont lelal
est de labourer , de cultiver la terre. || Paysan,
villageois. Il Casta de labradores ; caste des la-
boureurs ¡ la troisième des castes ((iii composait
le peuple de Païuienne Kgypie. || Celui qui tra-
vaille , (lui est propre au travail.
Labrador, ra. adj. inus. Labourable.
Labradurcico , ca , illo , Illa . í(o , Uu. s. dim.
I (le Labrador , Labradora.
Labradoresco, ca. a^\\. labradorés-ko. Qui ap-
|iarllenl au laboureur; rusli(jne , ( liampèlre.
Labradorita, s. {. labradnri-ta. Miner. Labra-
doriie ; variété de feldspath à rellcts opalins,
dont les premiers échantillons ont été rappor-
tés du labrador , où on les trouve en morceaux
épars sur la cijte.
Labrandera, S. f. labrandé-ra. inus. Couturière,
ouvrière. V. Costurera.
Labrante, part. prés, de Labrar. TraNaillant,
labourant. || s. m. inus. Tailleur de pierre.
Labrantín , s. m. labrantinn, Maiich. l'aysan
peu riche ; qni laboure ses terres lui même.
Labrantío, tia. adj. labranti-o. Labourable, pro-
pre à èlre labouré.
Labranza, s. f. ia&ran-zfl. Labourage ; art de
cultiver la terre. || Labourage; action de labou-
rer les terres, ouvrage du laboureur. H Domaine
composé de terres labourables. H inus. Travail.
Labrar, v. a. Labourer; remuer , retourner la
terre pour la préparer à recevoir les semences.
Il Labourer ; V. Arar , Cavar. \\ Travailler : fai-
re quelque ouvrage de ses mains. I) Bùlir, cons-
truire. Il Travailler à l'aiguille , coudre , broder.
Il Chûtrer. IIFig. Dresser, former, instruire,
façonner. || Fig. Régler , limer , perfectionner.
!i Mortifier ; faire de le peine , faire soulTrir. ||
Labrar à fuego; donner le feu, en termes de
maréchal. || Aairar r/iocoinfe; faire du chocolat.
Il Lai»/rtrmonei/a; battre monnaie. || v.n. Frap-
per; faire une grande impression sur l'esprit.
Labras; s. m. ia6ra/css. Ichthyol. Labrax ; nom
spécifique d'un poisson connu aussi sous le nom
vulgaire de lobo marino loup de mer . || La-
brax; genre de poissons labiiùdes des mers du
Kamtschatka , reconnaissables à leur corps as-
sez long, garni d'ècailles cilicées, à leur tète pe-
tite et sans armure . à leur bouche peu fendue,
à leurs lèvres charnues.
Labrero, ra. adj, ia6r(*-ro. On le dit des filets.
Il Ichtyocolle.
Labriego , S. m. labrié-go. Paysan ; villageois-
campagnard.
Labrio , S. m. inus. V. LmMo.
Labro, s. m. /a-/'io. inus. V. Labio. \\ Ichlhyol. La-
bre; genre de poissons lèiopomes , qui renferme
un très-grand nombre d-espèees marines d'une
forme élégante, d'une grande variété de cou-
lourset d'une agililé remarquable. ¡ Kntoni. La-
bre ; pièce de la bouche des insectes . représen-
tant la lèvre supérieure : le plus souvent le la-
vre est plat ; mais dans les hemiplères , il est
conique, allongé, dans les diptères, il forme
une des soies du su(;oir. | Maium. Labre: bord
externe des coquilles univalves.
Lubroide, adj. labro- idé Ichtyhol. Labroïde;
qui ressemble au labre ou qui en a les princi-
l»aux caraclèrss.
Lubroidew, s. m. pi. labro-idéts. Ichlhyol. La-
bruides : lamille de poissons qui a pour type le
genre labre. On les roconnaîlAleur corps oblong
et couvert décailles avec une seule épine dorsa-
le. Les mjlchoires sont garnies de dents cl les
lèvres charnues et souvent extensibles. Les for-
mes dis labroïdci sont elèganl'"^ ci leur l'orps
LAC
— 81-2 —
LAC
est pai(^ d'pinillo.", Lion cü'oróps cl si bien nuan-
cées, qu'ils suipasscnl luus les puissons i);ir la
beauté (le leur p.iruie.
LubroKiilud, s, f. lahrassidadd. ilisl. nat. Labro-
sité; état d'une chose qui a la forme d-uiic lè-
vre.
l.nlifONo. Hn. adj. labro-ssn. Onchyl. I^ahreux;
qni a le l)or(i eiterne de l'otivcrlure épais entre-
verse.
rabriiiii , s. m. la-hroum. Ant. rom. I.abruin,
vase ou bassin de marbre élevé au dessus <lu
sol, dont on se servait dans les bains et dans les
temples. II y avait un labrnm sons la voûte du
lacoiiicum . dans l'appartement des Ihermcsap- 1
pelé caidnrium.
l.ahruMcn, s. f. lahrous-l.a. I.abrnsquc ; nom de
la vifînc sau\ai;e che/, les anciens. ¡ I.abrusque; !
espèce de vi^'ne de l'\nieri(iue septentrionale.
■inbiii-iMiiii , fi.m.labnuinnum. Bot. l.abiirniim;
nom latin du rau\ ébénier. | Nom |iar liMpicl Pli-
ne désigne un arbre qui croît dans les Alpes,
dont le bois est blanr, dur, et dont les lleurs
longues d-une eondée ne sont point loncliées [tar
K's abeilles. On croit que c'est une espèce de cv-
tise. '
l.ncft, s. f. ¡(i-I;n. Laque; suc résineux , concret,
demi-transparent, sec, cassant, d'un rouge
brun , d'une odeur aromatique, qui exsude sons
forme d-un li(iuide laiteux . des rameaux et des
petites branches de plusieurs arbres de Mode,
et dont la sécrétion est déterminée p:ir la piqine
d'un petit insecte béinipléie. Suivant (jui-lques
naturalistes, la laque serait produite purl-insccte
lui-même. La récolte de la laque se l'ait en coupant
les tiges cl les branches enduitéesde résine. On
dit aussi tjoma laca ígamme laque . j Comm.
Laque; on la trouve dans le ccmmercc sous trois
formes différentss. ' Laca en varas i laque. en
bâtons; la résine dans son étal naturel . encore
attachée à l'extrémité des branches de l'arbre.
Celte laque est d'un ron^e-brun foncé, transpa-
rente sur les bords, brillante dans sa cassure.
I Lacaen granos . laque en grain; la même que
la précédente , mais réduite en [loudre grossiè-
re que l'on fait bouillir avec une faible <l:ssoIu-
lion lie carbonate de soude pour en extraire la
matière colorante, ! Laca en hnjitelasAaqwc \)]a-
tceri feuilles ou en écailles; laque qu'on obtient
en fondant au-dessus d'un feu dr charbons la
• laque en grains dans un sac de coton ; lorsciu'el-
le est fondue , ou la fait passer ;i travers le sac,
et on le coule sur le tronc uni d'un bananier, ou
sur une pierre plate. Celte laque varie en con-
ieur suivant qu'elle a été plus ou moins privée
de son principe colorant. ¡ Laque; nom donné
dans l'origine à unecoidenr rouge ou cramoisie
préparée clans l'Inde avec la résine laque; ensui-
te . par extension, .n diverses pñtes également
colorées de rouge. | La(¡nese dit aujourd'hui de
toute pAte colorée dont l'alumine, la craie et
même l'amidoii forment la base, qneile que soit
d'ailleurs la matière colorante. La laque est em-
ployée pruicipalenient dans les arts pour faire
des vernis qui prennent beaucoup de solidité.
Elle entre dans la composition de la cire à ca-
cheter. I Laca carwnu'n . laque carminée; pr( -
«^arée avec de la cochenille; on la remplace par
íü^^e laque préparée avec de la garance. ; Lara
de re.sitiu laca, laque de résine laque ; produit
des Indes obtenu en précipitant par l'alun uno
dissidutitiM alcaline de résine-laque.
Lnealnnio. s. m. laliais-uiu. iiius. Laqueismc; é-
tat de laquais.
i.nni^o, s. m. laka-iin. Laquais; signifía primi-
tivemenl . aventurier espagnol ou basque, dont
la chevelure était renfermée dans un réseau de
lilet. I Laquais; valet (|iii suit à pied son maître,
et qui portesa livrée. | inus.l'iéton. j Soldald'in-
fanterie légère. \ lùuyer (|ui acctmipagnait les
grands seigneurs à la guerre, j Longs nœuds de
ruban que les femmes portaient an poignet de
leur chemise.
liiiCiiyiielo , S. m. dim. de Lacayo, l'élit laquais,
laiiiieton.
I^nriiyuiio . im. adj, lakaiou-no, Fam. Qui con-
cerne les latpiais.
■.nrntnnn, s. f. lahata-na. Bot. Lacatanc, varié-
té de banane ruitivée aux Philippines.
B.iiriiU'a . s. f. laka(v-a. Bot. Lacatée; genre de
plantes établi pour la gordonie jiubescente.
■.nraio . s, m. laka-to. Chim. Lacate; genre de
sels qui sont produits par la combinaison de l'a-
ciile laceique avec les bases saliliables.
I.ucciiin. s. f. /«/,zi-?ia. Chim. Laccinc; subs-
taioe parlici'lièrc ijui se lire de la laqueen
grains.
I.iifcio» . ea. adj. lali-/.lko. Cliim. Laceique ; qui
tient de lalaijue. Se dit dun acide particulier
qui se lire de la laque en bâtons.
I>ae<lin . S. t. lak-dia. Chim. Lac-dye ; substan-
ce I (llorante fréquemment employée par leslcin-
tnriers.
I.act-atlo, part. pas. de Lacear.
Liiccar, V. 0. laiéar. Orner de nœuds, de rubans.
Il .\mener le gibier au point où l'on puisse le
tuer.
l.aoc<lcit9»ii . owa. adj. et s. V. Lacedeinnnio.
I.ncptieiiionla , s. f. Un.vdémo-nia. Géog. anc.
Liccdémone ; ville de la (Irèce , dans la 1 aco-
nie; elle était une des plus considérables de la
Grèce. V. Esparta. Le nom de Lacédémone in-
diquait la ville avec son territoire. Elle a sur ses
médailles un vase allongé et le bonnet des Uios-
cures.
■.aeeclemonias . s. f. pi. lazèdémo-niass. \\\i
gr. Lacédémonies; fêtes célébrées par las Lacc-
démoniennes libres ou esclaves, et dont les hom-
mes étaient exclus.
E>acr<leiiioiii» . nia: adj. et s. lazèdèmo-nio. La-
cédémonien; qui est de Lacédémone; qui appar-
tient àLacédémoneouaux Laccdcmoniens. ¡ La-
ccdemonia ; Lacédémonienne ; surnom de Ju-
non à Crotone.
B^arclia, S. Í. lazé-Ua. Bot. Laccllic; genre de
jilaiites à fleurs composées.
L,ace|>éi!ea . S. f. lazépfl-déa. Bot. Lacépédée;
gi'nre de plantes dyentylédones, famille des bip-
pocralees. originaire du Mexi((ue.
LarcraMc. adj. Qui doit, qui peut être lacéré.
B.acoiacîoti , s. f. lazérazioun. Lacération; dé -
cliirenieni. arrachement. !] Jurisp. Lacération;
action de lacérer un écrit, un livre.
l.ncfra«!o. part. pass. de Lacerar. Lacéré. | adj.
Bot. Lncéré: ([ni olfre des divisions particulières
semblables à des déchirures.. |! Malheureux, in-
fortuné. nii?éraide.
LAC
— 813 —
LAC
Lacerador, s. m. laiérador. Celui qui endure les
travaux avec courage.
T.acerar, v. a. Zazerar. Lacérer; déchirer. |{ Rom-
pre, briser. Il Donner, dépenser avec mesqui-
nerie.
l.ncorear, v. n. Endurer, souffrir. V. Lacerar,
¡laderer,
Lacería, s. f. laiéri-a. Pauvreté, indigence, mi-
sère.—Lopre. |l Assemblage de nœuds, échelle
de rubans.
Lacer io, s. m. V. Laceria.
I.acerio.so, sa. ad.j. Misérable, indigent, pauvre.
Laeeriiu, S. f. lazér-na. Ani. rom. l.accrne; espè-
ce de manteau do laine à l'usage des hommes
. seulement, et même d'abord des seuls gens de
guerre. La l;»ccrne se mettait pardessus la toge
et quelíjuefois par-dessus la tunique. Il y avait
des iacernes d'été et des lacernes d'hiver.
Lacei-tn, s, m. lazér-la. Ichthyol. Lacertc; nom
vulgaire du callionyme-lyre sur les cotes de
France.
Lacer ( i for m i>, adj. Erpét. Lacerliforme; quia
cil général la forme d'un h'zard.
LacertirormeN, s. m. pi. Erpét. Lacertiformcs;
division de l'ordre des sauriens, comprenant
ceux (¡tii ressemblent ceux lézards.
Lacertiiiiiltt. «la. aiij. Inzérli-nido. Erpél. Lacer-
linidc; (pii a de la ressemblance avec le lézard.
Litceriiiii«i<>>i, s. n>. pi. Espél. Larcrtinides; la-
mille de rc[»lilcs sauriens qui a pour type le gen-
re lézard.
Lacerti», tía. adj. Erpét. Lacertien; qui tient du
lézard
LacertioH, s. m. pi. Lacertiens; famille de repti-
les distingués par leur langue mince, extensible,
et terminée pnr deux lilets, comme celle des
couleuvres et des vipères. Leur corps est allon-
gé, leur marche rapide; les pieds ont cinq doigts
armés d'ongles, sei)arés et inégaux -, les écailles
sont disposées sous le ventre et autour de la
queue par bandes transversales et parallèles.
Lacerto, s. m. V, Laijarlo.
Lacertrtido, adj. í(Tzé/ío-¿(/é. Erpét . LacertoYde;
qui ressemble à un lézard.
liHccrtuldeM, s. m. pi. Erpét. Lacerto'ides; grou-
pe de reptiles qui comprend des lézards propre-
ment dits.
LacertoNo. Ha. adj. ¡Sléd. V. Muscuhso.
Lacha, S. f. V. MacUa.
Lacinia, S, f. laii-nia. Aiit. rom. Lnctiiic; la
frange ou le bord de la toge, et (¡ar extension . la
tcge elle même. || adj. f. Mylh. Laciuienne: sur-
nom de Junon, tiré de Lacinius oii on lui avait
élevé un lcm|ile célèbre par sa magnilîcence, et
surtout par les prodiges qui s'y accomplissaient
journellement, .lamáis le vent ne dispersait la
cendre des autels, qui étaient en plein air dans
la cour du temple, et les dalles de marbre dont
le temple était pavé gardaient lidèlement les
nomsdé ceux qui les y inscrivaient tant (|u'ils
étaient en vie, et les laissaient cITacer à l'ins-
tant, de leur mort.
l.acliiiado. adj. In/inia-do. Bot, Lacinié; qui est
découpé sur les bords en lanière, étroites et ir-
règiilières.
Laciiiio. nia. adj. Gco^. anc Lacinien; habitant
de Lncinium; qui appartient ¡\ celte ville ou il ses
habitants. | C.dbn Àrtcinio; cap Larunmm; cap de
l'Italie, à l'est de Brutinen, aujourd'hui eap des
Colonnes.
Lncliiinoro, ra. adj. íazi'níi/o-ra. Bot. Larinillo-
re: qui a les pélales frangés.
LaciiilfoIlo,'iia. adj. Bot. Lacinifolié; se dit d'une
plante qui a les feuilles laciniées.
Lacinirornie, adj. Entom. Laciniforme; qui est
en forme de franges. Se dit des tégulés des in-
sectes quand elles sont longues, irregulières. et
qu'elles ressemblent à une petite frange de cha-
que côté du tronc.
Laciniiiba, s. f. UtzinioH-ba. Bot. Laciniube, dé-
couiiurc étroite, profonde et irrégulière.
Laciniila, S. f. Bot. Laeinule; pointe infléchie des
pétales, des onibellifères,
Laeiu, la. adj, Melri, fané. |I Taible.
LaciMtcmeaN, s. f. pi. îazisif'-méajs. Bot. Lacis-
téniées; tribu de la famille des urlicées; famille
de plantes ayant pour type le genre lacistème.
LacIstiMiieo. ea. adj. Bot. Lacistémé; qiù res-
semble au lacistème.
Lacîstcnio.s. m.la/.ixté-mn. Bol. Larisime; gen-
re de plantes dycotilédones. famille des urticées.
établi pour un arbrisseau de l'Amérique méri-
dionale.
LaeivioHO, («g. adj. inus, V. Lnin'co.
Laciiea; s. f. ía.n¿-«. Bot. Lacbnée ; genre de
plantes du cap de Bonne-Espérance; famille des
thymélées. Les laehnées sont des arbustes d'un
aspect élégant, à feuilles simples, à Heurs ramas-
sées en tète terminale.
Laeiinspernio, S. m. /a' »os/J(?r-»to. Bot. Lach-
nosperme; genre de plantes du cap de Bonne-Es-
pérance, famille des cinarocéphales.
Laeiió«itom», s. m. Bot. Lachnostome ; genre de
plantes originaires de l'Amérique, famille des
a|)ocvnées.
Laeonia, S. f.la'o-nia. Géog. anc. Laconie; con-
de la Grèce, dans le Péloponèse. Sparte en fut
la capitale. Elle forme aujourd'hui un nome
dont le chef-lieu est îMislra. Gnifn de l.ncoma;
golfe de Laconie; situé au sud de la Laconie.
Laci'uilcaniente, adv. lakoniUamén-tó. Laconi-
(juement; d'une manière laconique, brièvement,
en peu de mois.
Lacónico, co. adj. Laconique; se dit d'une ma-
iiiàre de parler ou d'écrire brève, concise, à la
manière des liabtianls de la Laconie . des Lacé-
démonicns. || Laconique; qui appartient à la La-
conie.
Lacónico». S. m. ¡ahoni'onu. Ant. gr. Laconi-
con ou lac(miqui-; le poêle qui ècbaufait la salle
de réluve. et par extension les bains de vapeur,
dans les palestres ou les liymnaseschezIesGrers,
et dans les thermes che? i,<s Romains. Le laco-
nieon était chez lesRomiin^ une partie de la sal-
le appelée cnldnriuin. Celle partie était couver-
te d'une voùle en qinrl des phere. au sommet de
laquelle s'ouvrait à vidonle une soupape appelée.
rfi//»ri<i; sous celle \oi'ile était le lehramn Oi\
bassin près duquel les baigneurs s'appnyaienl.
A la partie opposée de la -^alle se Ircuvoil le /»(i/-
»ioiii;j ou bam d'eau chaude. || Laconicon: chaus.
sure Incedemonienne qui élait de couleur rouge
i.aconlo. nia. adj, et s. /rt'o-ni'o. Lacónico, habi-
tant de la Laconie; qui appartient à la Laconie
ou a ses habitants.
LacMimmo. s. m. ¡a'oms-vxo. \.u\cr. Laconisme;
LAC — 814 —
expression ou phrase pleine de ( oncision cl d'é-
nergie, à la manière des pimples de la Laconic,
ou des Lacédémonieiis. Il sutisait quciquerois
auxLaeéJémonieiis]d'uii nionosylabe pour répon-
dre à un long discours. Ainsi l'iiilippe, roi de
Macédoine, leur ayant écrit, pour Icseiigaçer à
se rendre, que si! entrait sur leur territoire, il
y mettrait tout à feu et à sang, ils lui répondi-
rsnt. .Si. L'écueil dulaconisnie est l'obscurité. Il
ciclut nécesai renient toutes les figures qui font
l'ornement du langage. Peu propre à la narra-
lion, sur laquelle il répand la froideur et de la
sécheresse, il convient éminemment aux prover-
bes, aui sentences, aux devises armoriales.
Lacoiiiznr, v. a. Inhoniiar. Laïoniser : parler
d'une manière laconique, concise.
Lncoiiomaniu , s. lalionomani-a. Laconomanie;
affectation de laconisme.
Lacra , s. f. la-lcrn. Marque ou reste d'un mal,
plaie, cicatrice, reliquat. || Fig. Vice, défaut.
liaci-ndo, part. pass. du v. lucrar.
Lacrar, v, a. lakrar. Nuire à la santé, causer des
maux. Il Fig. Nuire, préjudicier. || Lacrar et co-
razón; navrer le cceur.
Locre, s. m. la-kré- Cire à cacheter ou Cire d'Es-
pagne ; mélange de substances résineuses in-
flammables , et qu'on colore le plus souvent
avec un oxyde métallique- Elle sert à sceller les
lettres, les paquets, etc. Les Indiens, qui récol-
tent dans leur pays la gomme lacque, sont les
premiers qui ont fabriqué la cire à cacheter , et
c'est parce que les Espagnols on faisaient un
grand commerce qu'on l'a appelée cire d'Es-
pagne.
Làcrliun, s. f. V. iMijrima.
Lacrininlile, adj. Déplorable, lamentable.
Lacrimaclon, s. f, inus, EITusídu de larmes.
Lacrima Cri<«tl . s. m. la-krima kris-li. Lacri-
ma-Christi ; nom qu'on donne à un vin muscat
très-agréable, qu'on recueille en Italie, dans le
royaume de Naples , au milieu des cendres du
Vésuve.
Lacrimado, part. pass. du v. lacrimar.
Lacrimal, Ad], lakrimal. Anal. Lacrymal; qui
a rapport aux larmes. || Vivas lacrimales; voies
lacrymales; organes chargés de sécréter les lar-
mes, de les répandre au-devanl de l'œil, et de
les reprendre ensuite pour les transmeltres dans
les fosses nasales. H GUindula lacrimal; glande
lacrymale; glande logée dans une dépression de
l os frontal, à la partie supérieure , antérieure
et externe de lorbile ; elle a la grosseur d'une
amande, et sa couleur est d'un jaune léger ti-
rant sur le ronge. File a pour usage de sécréter
les larmes et de les verser au devant du globe
de l'œil par des canaux excréteurés. || Punios y
conductos lacrimales ; points et conduits lacry-
maux; petites ouvertures arrondies qui occupent
le centre d'un tubercule peu élevé, qui est placé
^ un demi-millimétre de la comissure interne
«es paupières. || Saco lacrimal ; sac lacrymal;
petite poche membraneuse logée an grand angle
de lorbile, dans la goulièrc que forment l'os
unguis et I apophyse montante de l'os maxillaire
supérieur. | Canal lacrimal ó nasal ; canal la-
(■rymal ou nasal ; canal fuimé par les os maxil-
laire supérieur . unguis 01 cornet inférieur, et
placé dans la paroi externe des fosses nasales.
L.\C
Il transmet dans les fosses nasales les larmes
que les points lacrymaux ont absorbées au grand
angle de Ireil. || Hueso lacrimal. V. l'nguis. ||
Gotjra lacrimal; gouttière lacrymale; la gout-
tière osseuse (|ui loge le sac lacrymal. Elle est
placée à la partie antérieure et interne de l'or-
bile, et fornicc par Ids uiiguis et ra|)opbyse mon-
tante de l'os inavillaire supérieur. || Arteria la-
crimal; arlèrc lacrymale; celle qui provient de
l'artère ophtalmique et répand ses principaux
rameaux dans la glande lacrymale. l| Venas la-
crimales; veines lacrymales , celles qui accom-
pagnent l'artère du même nom, eUiui s'ouvrent
dans les veines ophlalini(|ues et pulvébrales. ||
IS'crvio lacrimal ; nerf lacrymal: la ¡dus pelite
des trois branches formées par le nerf ophlhul-
niique; il est ainsi appelé i)arce (pi'il se distri-
bue spécialement à la glande lacrymale et à la
paupière supérieure. || (>hir. Fístula lacrimal;
iistulc lacrymale t ulcère à l'angle interne de
l'ieil, avec perforation du conduit des larmes.
Lacrimar, v. a. V. Llorar.
Lacrimatorio, S. m. la\irimato-rio. Ant. rom.
Lacrimatoire ; petits vases de terre ou de verre
dans lesquels on a cru qu'on recevait les larmes
répandues pour quelqu'un à sa mort, mais qui
étaient plutôt destinés à eontenir les baumes
ou onguents liqunles dont on arrosait les osse-
ments brûlés. Il .S'emploie aussi adjectivement,
LacrimirornK*, adj. Lacrimiforme; se dit d'une
coulée ou d'une nappe (jui part dune ouverture
placée sur un terrain à peu-près i)lat ou légère-
ment bombé, mais en pente , et qui s'épanche
d'un seul cote, en s'élargissanl, ce qui est le ca&
ordinaire des laves sorlanl des flancs d'un cône
volcanique.
LacrimuMo, sa. adj. la rimo-sso. Larmoyant. V.
Lagrimoso.
L.ácriN, s. m. la-hriss. Bot. Uomarin; arbuste.
Lactación, s. f. la' taiion. Lactation. V. Laclan^
cia.
Lactancia, S. f. /n/iinn-zia. Lactation ; allaite-
ment , action de nourrir un enfant avec du lait,
etletempsqu'il telle. La lactation peut avoir lieu
de trois manières , par l'allailemenl maternel,
par l'allaitement étranger , et par l'allaitement
artiliciel.
Lactaiicio, s. lahtan-iio. Laclance ; célèbre écri-
vain chrétien nu 111. e siècle.
Lactante, s. m. lakian-té. Enfant qui telle.
Lactario, a. adj. Didact. Lactaire; qui a rap-
port au lait, à rallailemcnt. || Bol. Lactaire; qui
fournil un suc laiteux du lactescent. | Arch. Ço-
luna lactaria ; colonne lactaire ; colonne élevée
à Rome dans le marché aux herbes , oii l'on ex-
posait les enfants trouvés . pour qu'ils fussent
nourris par quelque personne charitable.
Lactato, s. f. lakta-to. t^him. Láclate ; genre de
sel composé d'une base et daeide lactique.
Liicteo, a. adj. lak-téo. Lacté ,• qui a rapport ou
qui ressemble an lait. |l Dieta láctea; diète lac-
tée régime dans lequel les malades font du lait
leur principal aliment. H \nat. Vasos lácleos:
vaisseaux lactés ; vaisseaux lymphatiques qui
pompent le chyle à la face interne des intestins
pour le porter dans le canal thoracique. \\ Bot,
Plantas lácteas; plantes lactées; celles qui abon-
dent en suc laiteux, comme le pavot , la laitue.
LAC
— 815 —
LAD
musrulairc.
Lactívoro, ra. adj. Lactivorc ; qui vil de lait
comme l'enfant nouveau-né. '
l.actómrtro, s. m. lakto-métro. Lbim. Laclomé-
Irc; instrument qui serl à éprouver la bonlc du
la tilhymale. Il Palhol. Calentura láctea; fièvre
lactée, fièvre lactcuse ou lièvre de lait; se dit de
la fièvre causée par le lait. || Âstr. Fia láctea,
voie lactée ; bande irréguliere qu'on aperçoit au
ciel dans les nuits sereines , qui le lra\ersc en m:, uimi minin ijin sei
coupant lédiplique vers les dcui solstices , et lait. V. í;a/ar<ó»/ie(ro.
dont la lueur blanchâtre et laiteuse est produite E.a*tMe«'at4. s. f. pi. laUtou-iéass. Lactucces? iri-
par un nombre si prodigieux détoiles, que Her- ' bu de plantes chicoracées renfermant les lai-
clieil en a compté plus de cinquante mille dans i lues.
une bande de trente degrés de long sur deux de l^artùceo. n. adj. laktoii-iio. Lactucée; qui a du
large. La fable dit que le voie tactée se r)rma
de (luelques gouttes de lait écliapées de- "" '
les de la ' ' '
L-hévrf Amaltliéc. V. Amnllea. \\0u
croyait aussi que c'était par là que les dieux se
rendaient au trône de Jupiter. || Bot. Laiteux;
qui a un suc couleur de lait. || Laiteux; qui est
couleur de Liit ; se dit particulièrement en ce
sens , en minéralogie et dans le commerce , des
pierres fines, transparentes , dont la couleur ti-
rant sur le lait diminue beaucoup la valeur. =
Chin.
LactcoUiia, s. f. {<i/:(^oii-na. Lacléoline ; lait des-
séché lentement au feu.
liactei^cencla , S. f. laktészén-iia. Lactcscence;
qualité d'un liquide quelconque qui est trouble,
blanc, et ressemble à du lait.
Lartcorente, adj Bot. Lactescent; se dit des plan-
tes (;ui coiilieuiicnl du suc laiteux, comme la
l.-iilue. li Coiuliyl. Lactescent ; se dit également
des coquilles et autres corps dont la couleur est
le blanc de lail.
Lactlcineo, n. adj. V. Ladeo.
i.acticiiiio. s. m. lakiÍ7.i-nio. Laitage; nom col-
lectif «lui désigne le lait et tout ce qui vient du
lait et se fait avec du lait, comme beurre, crè-
me , (romage. Ce terme est plus souvent em-
ployé au pluriel, lacdrionios.
E.acticiii4i.xo. >*a. adj. Lactescents; laiteux, qui a
un suc blanc de Inil. V. Lactescente.
I.actifi'i-as. s. m. pi. la'.ti-férass. Bot. Lactifères;
famille de plantes qui conliennent un suc lai-
teux.
Laeiirero. ra. adj. laliti-féro. Laclilére; (jui por-
te, qui conduit, qui produit le lait. H Anat. Va-
sos ú cotuhicliis lactíferos ; conduits excréteurs
de la glande mammaiie. |i Y. Lácteo.
■.aciiliro, ca. adj. la'.ti-fiha. Lactilique; qui pro-
duit le lait, (jui l'ail venir le lait en abondance.
I.aetilloro . ra. adj. la tifin-ro. Bol. Lactifiore;
tlont les Heurs sont dun blanc de lait , comme
l'astragale.
■..artirui-iiio, adj. Lactèiformc ; qui a l'apparence
du lait.
L.artiprni>, iia. adj. Lacléipenne ; qui a les ailes
d'un blanc laiteux.
l.acti;;4'iio, lin. adj. lakti-q-héno. Lactigènc ; qui
augmente la sécrétion du lait.
E-actina, s. f. lai.ti-na. Lacline ; un des noms du
suf re de lait.
Laciiraso, «a. adj. laktifagu. Lacliphage ; qui
vil de lait. V. (ialactofa<jo.
l.artipoto, ta. adj. laUti-]>oto. Laclipolc; qui fait
du lait sa boi-son ordinaire.
Lártlco, oa. adj. Chim. Lactique; qui a rapport
on lait. I Ácido luc\ico\ acide composé d'oxygè-
ne, dbydrog.^ne et de carbone, découvert dans
le petit-lait aigri, ci qui existe, selon lîerzélius,
dans tous les fluides animaux cl dans la chair
rapport ou de la ressemblance avec la lailut.
mamel- Lnetúriro. ca. adj. Chim. Lactuciquc ; se dit d'un
acide que quelques chimistes ont cru reconnaî-
tre dans une espèce de laitue.
l.aetúnioii , s. m. laktou-mén. Méd. Croûte de
lait, riche bénigne, maladie des enfants à la ma-
melle.
Lactiicso, sa. adj. V. Lácteo.
I.actni-Kia , s. f. laUtourg-hia. Myth. Lacturgie;
divinité champêtre qui présidait a la conserva-
tion des blés a l'époque où leur pulpe prend la
con-istance du lait.
Liicucario. S. m. lahonéa-rio. .\nt. rom. Laquea-
re; gladiateur armé d'un nœud coulant avec le-
quel il tiUhait de saisir son adversaire. Selon
quelques antiquaires, le laquéairc étranglait son
ennemi; selon d'autres, il l'égorgeait avec
une arme tranchante. Beaucoup pensent que
les laquéaires sont les inèmei que les réliai-
res.
Ticuna, S. f. lakon-na. Lacune. V. Lag ni.
Lariiiiar, s. f. Lacunar. Mol latin que l'on em-
ploie quelquefois pour désigner le vide que lais-
sent entre elles les solives du plafond en se croi-
sant.
■.nciinnrlo, rio. adj, lahsuna-rio. Miner. Lacu-
naire; se dil d'un asseml)lace de cristaux qui
ayant la forme de tubes ou de parallélijiipédcs
rectangles, se réunissent par groupes, laissant
entre eux des intervalles plus ou moins sensi-
bles.
E.acuno.«<o. «a. adj. Hist. nal. Lacuneux; (]ui offre
ou contient d.'s lacunes. |l Bot. Lacuneux; syno-
nyme de bulle, en parlant d'une surface.
LaciiMtral, adj. des 2 gcur. Hiss. nat. Lacustral;
se dit des i)lantes et des animaux qui croissent
ou (pli vivent au tour des graiuls lacs ou des
grands étangs, ou dans leurs eaux mêmes.
■^aciiMti-o. ira. adj. Lacustre. Syn. de Lacus-
tral. il Géid. Terrenos laciistros; terrains lacus-
tres; certaines couches du sol qui paraissent
avoir él6 ensevelies sous les eaux. || V. Pa-
lus tro.
Ladu, s. f. inus. V. Jara. || Myth. slav. Lada; dées-
se de l'hymen et de l'amour, adorée à Kief.
■.adaiii, S. m. Bot. Ladany; nom vernaculaire de
l'arbrisseau ({ui produit le ladanum.
Laflaniírro, ra. adj. But. Ladanifère; qui pro-
duit le ladannm.
Eíátlaiio, s. m. là-dauo. Mat. méd. Ladanum;
substance gommo-résineuse. d'une odeur fort
agréable, que l'on trouve dans les officines en
grandes masses midles ou en magdaléons durs
et tortilles. On l'apporte des îles des archipels
de la Cifcce, oii on le recueille sur diverses espè-
ces de cistes. Le ladanum fait partie de ta coiu-
posilion des chous odorants. Cette substance;
' qui suinte de l'arbrisseau qui la produit. >'Blla-
LAD
— HIG —
I.AI)
clic à la barbe tics cbèvrcsqui viennent bruuler
ses fenillcs; on les en dépouille avec soin. Oii
amasse aussi le ladanum avec tles espèces Je
rAteaux auxquels on allailie de lonj^ues lanières
de cuir.
rn<liiii|>a«ll, s. m. Bol. Laddaug-paddie; nom
vernacvilaire dune espèce de ri/ qui croît sur
lesmoiila^îiiesde l'Inde, dans les bons leriains
auparavanl couverts de bois, et contenant beau-
coup de terreau résultant du détritus des
feuilles.
l.nili-nilo. part. pass. de ladear.
l.nilcainioiito, s. m. ladèamiénn-to. (jaucliisse-
meiil.
I^iidcar, V. a. ladear. Remuer de coté; laisser de
côté, écarter. |1 inus. Aller à côté.
l.n«lcui', V. n. Kn parlant de raiguille aimantée,
gauchir.
K,nil(>úrNr, v. pron. Se pencher de côté et d'autre,
ge balancer, gauchir. || Fig. Incliner pour le sen-
timeiil de qucliiu'un. l Ladearse con alíjiitioi
fig. Se familiariser avec quelqu'un, le traiter
comme son égal.
I.ndeo, s. m. ladé-o. \. Ladeamiento.
■.ndci-n, s. f. ladera, l'ente d'une montagne; côte.
Il v. L. !«(/(). Il Laderas de carro: ridelles; cotés
d'une charrette, en forme de râtelier.
I.aderin. s. f. lader't-a. Petit vallon sur la pcnle
d'une montagne.
I.ndorilla, Ita. S. f. dim. de ladera.
Ladero, ra. aiij. Indé-ro. inus. V. Lateral.
l^adleriio. s. m. Bot. Alaterne; arbrisseau.
Ladilla, s. f. \adiU-a. lîntom. Morpion; sor-
te (le pou qui s'altache d'ordinaire aux en -
droits du corps ou l'on a du poil, cl qui adhé- |
rc à la peau avec tant de force, qu'on a de la pci- |
ne à l'en séparer. On le fait périr avec de Ion- |
guent mercuriel. H Bot. Espèce d'orge. 11 Pegarse
como ladiUa; fatiguer, importuner par ses Sol- |
licitalions, ne pas lâcher prise.
Ladillo , s. m. ladi-llo. Panneau de cuir qui |
fermait los ponieres des anciens carros- ,
ses.
Ladinamente, adv. Finement, avec ruse, adroi-
tement.
Ladino, na. adj. v. Habile dans une langue. Il Fig.
fin, rusé, madré, déniaisé. | inus. Ladiii; on le
disait de l'ancienne langue castillane, cl de l'idio-
me qui était parlé anciennement en Bhétic, qui
paraît être un vieux dialecte du roman celtique.
Il Esclavo ladino: esclave qui est dans un pays
depuis un an.
Ladito, s. m. dim. de lado.
Lado, s, ni. la-do. Côté; la partie droite ou gau-
che de Ihomme. V. Coííaí/o. || Géom. Côté; le
côté d'une figure est une ligne droite qui fait
partie de son périmètre ou contour. Le côté de
l'angle est une des lignes qui le forment. Toute
ligne courbe peut être considérée comme un pu-
Ijgoue d'un nombre infini de côtés. 1| Côté; en
parlant d'uue chose, d'un lieu considérés par
rapport à la chose ou au lieu qui se trouvent di-
rectement opposés. I Côté; eu égard aux diffé-
rentes faces, aux divers pans que présente un
objet. I Côté; lignes qui fornicnl le contour
d'une chose. |1 Côiè: endroit, partie quelconque
d'une chose. || Fig. Compagnon. || Fig. Cùlé,
parti. Il Manière de dire ou de faire une chose. ||
Côté; protecteur. || Al lado; à côté, tout proche.
¡ ¡A itnlado! place! faites place! ¡ IJittrar^por
au lado; fig. s'insinuer adroitement. ¡ Hacerse
á un lado; faire place. 1 Ir lado á lada; aller,
marcher côte à côte. ¡ Mirar île lado ó de medio
lado, regarder de colé, avec dédain ou dissimu-
lation. I J)e umi y otro lado; dei.á el delà. ¡ Al
lado de: à colé, auprès. ¡ Jl oírt» lado; de l'au-
tre côté.
Ladnn, s. m. inus. V. Gara.
Ladra, s. f. Clabaudage, aboiement fréquent
continuel.
Ladrad», pari. pass. de Ladrar.
Ladrador, ra. adj. el s. Aboycur; qui abnie. ¡
Fig. Homme qui crie beaucoup, qui s'eniportcen
menaces. ¡ v. \ . Perro.
Ladrante, jiarl. prés, de ladrar. Qui aboie; qui
imite l'aboiement.
Ladrar, v. n. .\boyer; se dit du cri le plus ordinai-
re que fait entendre b ohien. ¡ Iwg. Menacer
saii^ en venir aux mains. ', F'ig. Crier jiour aver-
tir d'un danger. ', Fig. Murmurer, s'emporter
contre (luebiu'im. | Ladrar à la oreja; aboyer,
solliciter, presser vivement. || Ladrar elestóma-
(jo; avoir faim.
Ladrido, s. m. Aboiement; faculté, action d'abo-
yer: aboi, bruit, cri du chien, jappement. || Fam.
.Yboiement; iri. clameur, lamentation.
Ladrillado, S. m. ladritla-do. Pavé de bri-
ques.
Ladrillador, s. m. V. linladrillador.
Ladrillal, S. m. ladrillal. Briquctterie; lieu oii se
fait la brique.
Ladrillar, S. m. syr.de Ladrillal.
Ladrillar, v. a. v. V. enladrillar.
LadriiliiKO, S. ui. ladr'dla-zo . Coup, de bri -
que.
Ladritlejo , ladrille-ijho. s. m. dim. de La-
drillo. Il Fig. Badinage n'cnfanls avec des
bri(|ues qu'ils pendent de nuit aux portes, cl
qu'ils remuent de loin avec une ficelle.
Ladrillero, S. m. ladrillé-ro. Briquelier ; celui
I qui fait ou vend des briques.
1 Ladrillo, s. m. ladrill-o. Brique. |j Fig. Tablei-
j te de chocolat. Il Boh Voleur.
' Ladrilloso, sw. adj. inus. Couverl revêtu de bri-
I ques.
Ladrocinio, S. m. V. Latrocinio.
Ladren, na. S. Voleur, larron. Ii Fig. Celui qui
frappe au travers , tel qu'un chasseur qui at-
tend le sanglier au passage, j Canal qui conduit
de l'eau au moulin, écluse de ce canal. !! Brin de
coton qui se sépare de la mèche et fait couler la
chandelle. || Ladrón île casa embargada; brise-
I scellé. Il Ladran famoso; V. Famoso.
; Ladronamente, adv. ladronoménn-té. Fig. F.n
i cachette; secrètement , avec dissimulation.
Ladroneillo, illa. S. dim. de Ladrón.
Ladronera, S. f. /a(/ro>u!-ra. Retraite de voleurs.
j II Penchant à voler, mauvaise foi d'un mar
j chand , etc. || Canal, écluse. | V. Ladrón. \\ V.
I Ladronicio, j inus. V. Hucha, alcancía.
LRdrnn:>rla. S. f. ladrón ri-a. V. Ladronicio.
Ludrunicio. S. m. /«t/roní-zío. Vol .larcin, pille-
î rie, volerie , extorsion. On le dit au-si d'un
i marchand qui vend au-delà de la juste va-
leur.
Ladi-onztielo, S. dim. de Ladrón.
i.A(;
— SI7 —
LA(.
I.afrin. s. f. la-frin. lintom. Lnplinc; genre d'in-
sccles dipièrcs de la famille des Iraiiyslorans.
ru^nni s. m. lafiann. Droil fcod. Lagan ; droit
que les seigneurs avaient sur les niarcliaiidises
cl les vaisseaux qui avaient fait naufrage, et
dont la mer jetait ks débris sur la cote.
f.ngiina, S. f. /ar/ci-r/na. (Chassie; humeur gluan-
te qui s'amasse sur les bords des pnupiéres et
les colle. Il Maladie qui oceasionne la ( hassie.
■-ogariaMo, «a. adj. lu¡¡a-(]nossn. (",liassie-ui; qui
a de la chassie aux yeux. | Se dit aussi des yeux,
et s'emploie subslantiv.
I>a;^aititii, s. f. lagani-ta. Minér. Lagnnite ; nom
que l'on donnait autrefois i\ des pierres figur(''e>i
en relief comme des gaufres.
raisraiiciin, kt(janoiunm. Antiq. rom. Laganiim
sorte de gAteau très-léger cuit dans la po(Me . et
fait de fleur de farine et d'iiuile.
■ingar, s. m. laijar. Pressoir \nmr le raisin.
■^ag;ar, V. a. V. Llafjnr, herir.
laigarejo, s. m. dim. de Larjar. \ Hacer laijarp-
jo ; on le dit du raisin qui s'écrase lorsqu'on {c
transpone.
■wasai'cro, s. m. l(içjari;-rn. Vendangeur , qui fait
le vin. I Celui qui fait l'huile.
I<asnreln, s. f. V. L-tgarejo.
I^Uj^arta, s. f. lagnr-ta. Krpét. i.ézarde; nom
vulgaire de la femelle du lézard.
ensartado, da. adj. lagarta-dn. V. Alagar-
tado.
Iiag;artofa, S. f. lagnrlé-ra. Trou delézard.
V.asartcTo. ra. adj. (ogarté-ro. l.ézardier; on le
<lit d'un oiseau, ou d"unc autre animal qui chas-
se au lézard.
t.a;çartexn,\, s. f. V. Lagartija.
I<n{arai-tija, s. f. lagarti'¿-ha. lîrpét. Petit lézard
gris , lézard de mur.
■<a«(artijoro, ra. ailj. lagar ti^hé'rn. V. Lagar-
tero.
l.a¡(artlllo, s. m. dim. de Lagarto.
■•aparto, s. m. lit<^ar-li>. Krpét. Lézard; genre de
reptiles de la famille des larertiens. qui a pour
caractère un bouclier furnre par le prolongement
des os du crâne, recouvrant la tète en dessus;
un collier ou repli transversal de la peau à la
partie inférieure du cou , et une rangée de po -
res femuraux. Les espèces qui composent ce gen-
re se font remarquer par la vivacité de leurs
mouvements. Les anciens les avaient surnom-
més les amis de 1 homme à cause de leur dou-
ceur et de leur timidité. Les lé/ards habitent
dans les feules des rochers et des vieilles mu-
railles ; leur morsure quoi(|uc dangereuse, n'est
pas venimeuse ; ils vivent trés-long-temps ; ils
sont ovipares et vivipares dans quelques espè-
ces ; on les employait autrefois eu médecine.
Les principales espèces sont le lézard ocelle , le
lézard vert et le lézard gris. Les lézards se nour-
rissent de vers, d'inscvles et d'ti-ufs d'oiseaux.
Aristote a ingénieusement comparé les lézards à
des serpents auxquels on aurait ajouté des pieds.
Dans l'état de repos et quand par une belle et
chaudejournée de printemps ou d'été , le soleil
darde à plomb sur la prairie , le lézard, qui re-
cherche avec empressement sa chaleur viviliaii-
tc , sélend nonchalemment sur une |.ierre ou
sur un tertre. [,e lézard aime sou terrier ; après
la pierre sur laquelle il s'étend avec délices, mil
TO.MO V.
heu ne lui plait autant que sa demeure, j Ln-
garlo de India; V. Caïman. \\ La-^arl» de agua:
lezar d-eau ; nom vulgaire de la salamandre. ¡,
Ichihyol. La'^arto de mar ; lézard de mer ; un
des noms vulgaires du callionyme dragonn'cau.
f) nias. Lézard ; animal licrulilique , qiron re-
présente ordinairement monlani; dans les au-
tres cas, on s¡ieciiie sa position en blasonnani.
Il v. Croix de l'ordre de .Saint-Jac(iu( s. || (ious-
scl en dentelles d'un surpli=. ¡ (iros muscles du
bras. 1 Fig. Homme lin , rusé. ¡ lîoh. Voleur de
campagne, ou celui qui cbauge souvent d'habit
pour n"etn; paseiiiinu. | /yi/CH //jgrtrio ; bon dri-
lle. \ A linscar la ra'^ada dnl ¡a'¿urto; fain. ma-
nière de congédier , de renvoyer avec mépris;
envoyer promener.
l'asa.tcia, s. f. /i/ga.ç-zirt. Rot. Lagascie; genre de
jilanles synanihérécs corymbifères, originaires
de l'Amérique, et que l'on ciiliive dans les jar-
dins botaniques de Lurope.
I.na;«''<*''"«i s. f. pi. la'^asii-néass. Bot. La-
gascinées; section de la famille des échinopécs,
qui a pour type le genre lagascée.
IiiijSa.<icÍMC'o, va. adj. la^asii-néo. Dot. Lagasci-
iié ; qui tient de la lagascéc.
rase^ou, s. f. laglic-na. .Vntiq. rom. Lagénc ; se
disait de tout vase à col étroit , semblable à une
bouteille. ¡ Métrol. Logèrie ; mesure de capacite
qui contenait deux litres et demi. ¡ Conchy!. La-
gène; genre étuli pour quelques espèces de buc-
cins qui ont la forme d'une bouteille , qui sont
ventrues, dont la spire est courte , cl la colu-
mclle représente un peu le cou d une oie.
B.ai^i>HÍfai-nie, adj. ífig-/i('ní/"(;c >Né. llist . nat. La-
géniforiue; qui à la forme d'une bouteille.
I<a;;eui(a, s. f. íag-/it'»u'-írt. Miner. Lagénite; an-
cien nom des concrétions ou corps fossiles dont
la forme générale est celle d'une bouteille ou
d'une liole.
I<aj^onoforias, s. f. pl- la'^hénnfn-rinss . Antiq.
Lagénophorics ; fétc célébrée à Alexandrie, î»ouf
les Ptolémées . par le menu peuple. Dans les la-
génophorics. chacun apportait sa bouti.illp dans
le repas commun.
■iageaiúfofo, s. m. /ag-/u'Ko-/"or(). Bot. Lagéno-
phore ; genre de plantes corymbifères dont les
fruits ressemblent à de petites bouteilles.
liasc'Kiila, s. f. /ag-/»c'-f<ou/a. liol. Lagénule;
genre de plantes dycotyledoncs. qui croît sur les
montagnes de la Cocliinchine. ¡ l".onch\l. I.age-
nule; genre de coquilles; c'est un petit corps
ovale, partage cemme une orange par de petites
côtes feiiillelées, et porte sur une sorte de cou
dont les lignes ou cloisons sont horizontales.
■^at^rr.'^ti-oinia. S. f. /(/g-/if r.i(ro-Hu'n. Bot. La-
pcrstromfe; genre de végétaux, famille des sa-
licariées, formé pour des plantes originaires de
linde et des contrées les plus orientales de
l'Asie.
■aiKt'lo. s. m. /ag-/i('-i<>. Bot. Lagetlo; arbrisseau
Ires-ciii ieux de la famille des dapiioides. (|ui
croit dans les montagnes de la .Jamanjue , de la
Guiaiie et de Saint-Domingue. Le liber qui en-
veloppe son bois est blanc . Iilandreux et réticu-
lé , de manière à imuer la dentelle ou pluttU la
gaze, dont il remplit quelquefois les usages d-iii-i
les Antilles.
■.ii;;iaM, -<. f pl. Itiii-hiifs. Coium. l.agia- » tuilo»
lAi,
8IK
\A(.
\)e\u\os il'iiiif l'iil lirlii' qiialili- i|iii si-ruliiii|ui'iil
«•t SI' vciiilfiil lui loynumc »lf IV'^mi.
i.«»aliln. (ulj. »l s. Inti-lii-ilii. Ilisi. iiiit . l.uiiid.-:
(U'scciKlaiil lie l.afiiis. Si' flil di-s nu-. ;.'iecs(|tii
l)(iss(^(IiTeiit l-lv^v|»lp iil>ii's la inmt (l'Alcxaiulic. .
l.iiKidlii, s. f. l<vA-lu-ilin. Mainiii. l-iifíidie ; pclil
¡ioiire dn loiiKcurs. 1.» lijiidio st- trouve à lu .
Nouvellc-lloll.iiidp, ou l'on n'avail ciKorp obsiT- ^
vc d'aulic niuuinl du iiK^me ordre (pie l'hy- ,
droinvs. !
i.rtBO, s. m. /fi-go. (irofîr. Lac ; ii'nu qu'on don- |
«te il des ornas d'eau dormante, douce ou salée. !
d'une étendue plus ou moins eiuisidérahle , <|ui '
se trouvent daiisle milieu des ronlinenls, et pour 1
l-ordinaire dans le voisinune des grandes eliaî- |
nés de nionlafiiies. Tanlot les lacs reroi\cnl des i
lour d'eau et donnent naissance à d'autres, laii- I
tôt ils en produissenl sans en recevoir, et quel- j
qucfois au>si ils en reçoivent sans en produire ■
\ Fig. Grande quantité de liquide. ¡ La?()(leleo-\
nex: fosse nui lions. i
Lnffocéralo, la- adj. /a;/o/..-/Vj/o. Zool. Lagoce- |
phale; se dit d'un animal dont la tête a été corn- .
parée à celle d'un lièvre, parce que la lèvre su- \
périeure est fendue en deuv. | Ichthyol.I.agacé- j
phale; nom spécifique d'un poi^ïon du genre]
gobio j
I.UKoecIn. s. f. /íiíjné-zúi. P.ot. l.a-oéiie; genre
de plantes ombeililéres. formé sur une assez jo- !
lie plante herbacée, originaire de l'Orient cl des |
îles de l-\rchipel grec. |
Lutfnrtaliiiia . s. f. InrjofKihn'i-a. Med. I.agoph- j
lalmie; disposition vicieuse de la paupière supe- ¡
rieure, qui est tellement retirée qu'elle uc peut i
rccouviiv la globe de l'œil pendant le sommeil; |
disposition queroni«.ail prétendue être naturel- 1
le aui lièvres pcndatî 11 soiiimeil. 1
l.neftrtáliiilo», ca. adj. }(i(joflal-mi\io. Méd. La- |
gophtbalmi<iue; qui apparlieni a la lagoph-
thalmie. |
Lacosi-afia. s. (. lafjoçiraft-n. Diilacl. Lagogra-
pbie; histoire du lic>re. ¡
LajsoKrállco. ca. adj. /a.70íira-/í/.o. Didact. La- ¡
gograpbique; qui a ra|>port à la lagographie.
I.nKomlit , s. m. laqo-miss. Mamm. La^jomys;
genre de mammifères de la Sibérie; Noisin du
Jièvre et qui s'en distingue par l'absence com-
plète da la queue. Le tête est moyenne, le mu-
seau proéminent, lesorcillcs petiteset arrondies,
et lesjambes de devant égales à celle de derriè-
re. Ib passent une grande partie de leur vie dans
les terriers qu'ils se creusent, et ne sortent que
pendant la nuit.
r.a;;«cpedo, tla. S. ni. lago-pédo. Ornith. Lagopè-
de; oiseau de la famille des gallinacés alectrides,
et du même genre que lapcrdiix. Il demeure
habituellement sur les hautes chaînes de mon-
tagnes, au sein des neiges el des précipices; sa
chair est fort estimée.
l.BKopo, pa. adj. lago-po. Zool. Lagopo; qui a les
pieds garni de poil comme le lièvre. | Bot. La
gope; sert à désigner plusieurs espèi es de trèfles
dont l'épi de (leurs, un peu velu, présente le for-
me d'un patte velue.
Lngópotlo, lia. adj. lago-podo. Zool. Lagópodo;
qui a les pattes velues comme le lièvre. || En-
tom. Lagópodo; nom spécitique de quelques es-
pèct»!- d'insectes, et en particulier du mâle de
l'ubeillc ciiipileuie ou liiianiieie.
l.iiKÚM«*i-ÍM . s. m. líKjo-sívriss. IU){. Lugo.'MMM:
^;enn' de plantes SNiianlherées, tribu luiturcllc
des l.icliui »'s.
l.agtoMta. s. m. V. ¡.untjosla.
l.aKOMtlit, S. m. \. Lmiiidsliii.
I.a;;(>M(u, S. 111. V. Ldijnsld.
■'a;(ot<*ailo. «la. parl.pass. de la<joti'(ii\
■'a((ot«>ar, N . n. Fani. C-resser; cajoler, llaltcr,
pour ¡larvciiir à ses lins.
■.ogoteiiu. s. f. layottri-n. laiii. F.ajolcrie, ca-
resse, llallerie.
liiteotiTo, ra. adj.(af;o(¿-rü. 1 am. Talleur, en-
jôleur, cajoleur.
■.a»ot!<4,s. m. ((¡.ju-tiss. Mamm. Lagotiî,; espèce
de rongeur, vulgairement appelé ccrvoisc ou
liè\re sauteur du (>a|».
l'agria, s. m. l^iitom. Lagrieoulagria; genrcd'in-
scclcs coléoptères de la famille des vésicants
ou épispasti()ues. On trou\e les lagries principa-
lement sur les lleur^. dans les buis ou dans les
prairies voisines des bois.
■'ásrima, s. f. lu-nrimn. Phvsiol. Larme; liu-
mour excrémentielle sécrétée par les glandes
lacrymales, et variée entre le globe et les pau-
pières, |)our faciliter les mouvements de ces
parties, {j Larmo:dansla tangage ordinaire, gout-
te d'eau (lui sort de l-(pil, et dont la cause est
ordinairement la douleur, l'allliclioii, le dépit,
la honre' le dcM'Siioir-. quel(\uefois aus>i l'allen-
drissemcnt, la joie. ] Larme; une goutte, une pe-
tite quantité de liquide. || Larme; suc quidécou-
Ic de certains arbres ou plantes, soit naturelle-
ment, soit (juand ou les taille. || Larmes; suc-.
gommeux ou résineux qui se sont coagulés en
forme de cônes tronqués, qu'on place dans les
Iriglyphes de l'ordre dorique. Le plus souvent
an les appelle gotus, gouites. Dans ladéroratioi»
espèce de symbole destiné le plus souvent aux
pompes funéraires ou à des eliapelles sépulcra-
les, lequel a la forme d'une goutie d'eau ou
d'une larme. || Bot. Larme; fruit formé par des
semences enfermées dans une enveloppegéiiéra-
le qui S'est rendurcieet a pris la consistance do
la pierre. || Géol. Laririmas volcánicas; larmes
volcaniques; masses de matières vitrieuscs, af-
fectant des formes plusou moins arrondies, glo-
buleuses ou ovoïdes qui se remontrent souvent
dans les volcans anciens et luodernos, el que
tout doit porter à faire considérer comme ayant
été projetées avec les cratères en ignition. ||
Larmes; masses tout-à-fait analogues parleur
forme mais dont le noyau, au lieu d'être spon-
gieux, est formé de masses cryslallisées et de
nature différente de celle de la partie envelop-
pante. I rhys. Lágrimas de vidrio; larmes de
verre; petits morceau de verre ordinaire qu'on
tire du vase où le verre est enfusion, avec l'ex-
trémité du tuyau de fer. On en laisse tomber les
gouttes qui sont extrêmement chaudes dans un
vase d'eau froide où elles prennent une forme
assez semblable. On fait avec ces larmesunc ex-
périence assez curieuse, c'est 'que lorsqu'on en
casse l'extrémité, toute la Inrme se brise en piè-
ces avec un grand bruit. On les nomme aussi
lágrimas bátavas, larmes bataviques , parce
que c'est en Hollande qu'on a comencé à en fai-
re. Il Méd. Lágrima de ciervo; larme de cerf, li-
LAG
810
LA M
queur jaune qui sort de deux ouvertures que tct
animal a audessous dos jcnix ol qu'un appelle
aussi larmièrcs, Il l?ot. Lauriitia de David ó dn
■Job; larmes de Job; plantes graminées à feuilles
de maïs, dont les semences ont la forme d'une
larme. || I.arme de Job; on ¡ippclail ainsi autre-
fois le slaphylier à feuillcsailées, dont les grai-
nes dures et brilliinles servaient pour faire des
chapelets. Il />á(/»í»»m t/e ¿« V[r(jpn\ larme delà
Vierj^e.'on donne ec nom en Italie à |-ornitlio{,';de
îirabiqiie. |î Moll. Lugrimn mnritiu; larme ma-
rine; nom donné à des masses glaireuses qu'on
trouve sur le sable et sur les plantes marines,
et que l'on croît cire le frai de quelque mollus-
que et de quelque poisson. H Fi^'. l'ierre, caillou,
surtout en p.irlant du martyre de Saint-Etien-
ne. I Vino de. Iniirini'j; mère fionttc de vin. ¡
Lluiar a làgiima riva; pleurer à ihandes lar-
mss. Il L(t'j;riina de Holanda; /arme batavique.
V. Lt'i\iri)nas bâtavas. \\ l'ocs. I.n'^rimas de la
nuforii; larmes de l'aurore; jiontle de rosée. ¡¡
Cohelcs dé lágrimas; fusée à étoiles. || Don df.
là'r,rimas\ don des larmes. || Llorar lá'¿rimas de
sufí^re; verser des larmes de sang ; être excessi-
vement afiligé. il Saltársele las lacrimas; on le
dit des larmes qui viennent aux jeux dans un
mouvement .subit de douleur, etc. || Lágrimas de
cocodrilo; larin<'s de cocudrile; larmes hypocri-
tes que répand une personne dans le dessein
d'en tromper une autre. || Fam. Lágrimas de
Moisenou de San Pedro; cailloux; pierres avec
lesquelles ou lapide quelqu'un.
I^aerimaliic, adj. inus. la'^iiina-blé. Déplorable.
l.ugriin»iio, part. pass. de la'^rimar.
I^agrininl, adj. Lacrimül; qui a rapport aux lar-
mes. V. I^acrimal. \\ s. m. Grand anille de l'œil.
¡I pi. J^a'^rimalcs; larmièrcs; feules audessous
desycux du cerf, d'oii coulent les larmes. | Zool.
s m. Larmier nom que portent des sacs mem-
braneux, à parois i,'arnies de follicules, sécré-
tant une humeur épaisse, onctueuse et noirâtre;
qui sontsitués dans une fosse sous-orbitaire de
l'osmaxillaire. s'ouvrent en dehors par une fente
longitudinale de la peau, et ne s'observent que
dans certaines espèces de cerfs. || Art. vétér.
Larmier ; petits enfoncements qui se rcmar-
(juenl dans l'angle interne des jeux du cheval.
l.as;rlmHr, v. n. inus. IMeurer , larmoyer, verser
des larmes. V. LUirar.
Lagrimilla, s. f. dim. de lágrima. Petite larme,
larmclte,
liUgrlmoii, s. m. augm. de lágrima.
I.Msrlinnn . na. adj. V. Lagañoso, pitarroso.
■iiigrliitoMo , Ht\. adj. lagrimo-sso. Larmoyant;
qui verse des larmes. 1) Larmoyant ; qui est pro-
pre à verser des larmes. On le dit des yeux qui
larmoient continuellement. | Larmoyanl ; l.ir-
moyenx, qui pleure facilement.
I^UKiiaii , s. m. lagoiioun. \M. La'^ouiu , arbre
des Philippines, encore indéterminé.
i.aKiinii, s. f. syn. de Lago. || Lacune; petits la(
maréca;;eux qui se forme sur le bord de la mer,
a l'embouchure de certains fleuves , et par l'ai-
térissemenl de ceux-ci. || Lacune ; vide dans le
texte d'un auteur , etc.
I^MKiinnJu; s. m. lagon na-g ho. Marais , bour-
bier.
I.ngiiuor ■ !»• m. Lambris . plniu her. || V. Lagu-
najo. Il adj. V. Lijcufiar .
L.n{;$iinci-u, ra. adj. lagoutiK-m. lie lac . de la-
gune , de marais.
linxiinoiilnr , s. U). lagoun!^oitlar. Uoi. Lagun -
culaire: arbuste des Antilles, le ni<*ine (|ue le
man^;le gris.
E.asiiiinii , s. m. Uot. Lagunon; gcme de plante«
dicotylédones , famille des sapindan-es , ong».
naire de la .Nuuvelle-iirenade.
l.agiinoMo. Ha. adj. Ou il y a beaucoup de lues,
de la.ïunes, marécageux.
E:a:;urinraM . s. f. pi. lagoari-néats. Bol. Lagu -
rinées; tribu de la famille des graminées, ayant
pour type |p genre lagure.
L.a«;iii-iii«-o. oa. adj. But. Laguriné ; (|ui a de la
ressemblance avec le genre lagure.
I.asiii-o. s. m. Bot- Lagure ; genre do plantes de
la famille des graminées, servant de type à la
tribu des lagiirinées.
I.itieal. adj. lali'ial. Ilisl. ecclés. Laical ; qui con-
cerne les laïques. || La'ique . lai, qui appartient
à un lai.
I.nlci.<4iiio, s. m. laiiis-mo. llist. ecclés. Laïeis-
mc; doctrine qui reconnaît aux laïques le droit
de gouverner l'Fglise, d'ordonner les prêtres,
et. en certains cas d'administrer les sacremeuls.
Laicista, adj. Laïcisle ; conforme au laïcisme. ||
s. Celui , celle qui adhère aa laïcisme
Luico, c». adj. V. /-.e//o.
I.aicoréfalo, adj. et s Laïcocéphale ; hereluiuo
qui reconnaît un laïque pour chef de l'Eglise. |i
S'est dit quelqul'i.is des anglicans, parce qu'ils
reconnaissent le roi pour chef de la religion.
l.aldaiiK'ntc. adv. Ignominieusement.
L.alilu , «la. adj. V. Afrentoso , ignominioso. \\
Triste , affligé. H V. Laid V. Feo.
LAireii, adj. lairénn; On le dit d'une espèce do
raisin qui se garde longtemps.
I,aja , s. f. íaff-ZíO. Pierre plate et lisse. V. ¿«ji -
r/i«. Il Mar. Í5as-foiid ; écueil plat et a (leur
d'eau. •
I.ala . s. m. Uist. ott. Lala ; litre d-hoiineur que
les sultans donnent à un vizir ol à un grand df
l empire. Ge mot signilie tuteur.
I.alan , s. m. Bol. Lalaii ; nom vernaculairc d'une
plante ^raminée de Sumatra, qui csl 1res- abon-
dante dans les lieux décou\crls.
l.aloetda , S. f. Bot. Lalonde ; espèce de jasrain
de l'île de .'\ladagascar , qui a les feuilles plus
graiulcscjue celui d'Europe. Il croît en arbris-
seau ; sa fleur répand une odeur délicieuse.
I.ania, s. f. Limon , boue . lange . vase. | Sorle
d'écume qui surnage sur l'eau après l'orage. Ii
V. liestano. || Gai. Espace en i)lainc et sans pièt-
res. Il And. Sable tres- lin : sabbm. || Poussière
de métal. Il s. nr Lama ou Llama; mol péru-
vien qui dans l'origine était le nom générique de
tous les animaux couverts d'une toison. || Lama;
nom que les Européens donnèrent plus tard .t
un aniniid luminani , voisin des chameaux . et
qui était une bêle de somme de 1" Amérique mé-
ridionale ¡1 Lama ; aujourd'hui , genre d'ani-
maux ruinin.mts, comprenanl celui dont nous
venons de parler et (|ucl(|iies espèces \oi-ines.
Les lamas ont une ressemblance genérale a»cc
les chameaux el les dromadaires, sans a^on
leur physionomie indolente cl slupide. Leur
port cl leurs oreilles b'iigufs , étroites, poin-
LA M
— 8'iü
Í.AM
'ucâ cl Uùb-iiiuviles, uiiiioiiiciil ilu lu visocili
tiaiis les seiitimeiits , et leur ro|/ui(l I'ímI suppo-
ser (le la póiiélralioii et de la iloticeur; leurs al-
lures sans, t^tre léfiércs, sonl Iraïuhes et assu-
I t'es ; ils oui (le la liiniilile sans (>lre peureux;
ils preimi'iil lai iicmnil (niilianfe eu eeu\ (|(ii
les süi;;tn'iil, el |i.iri»isseiil ini^inc suscepuhles
d'une proliMnle anVition. Le Lama s'apprivoise
aux régions ansira'rs. HHelat. Lama; noni(]U"i)n
donne aux pnMres des tártaros asiali(|ues voi-
sins des riiinois. Les Lamas sont refjardós com-
me des incarnations des dilTércntcs divinitfis. ||
(Jrdn liithd son, tIaliti-Linia; {{randiaina, lama
bcni, dalma-laina; cliel' de la reli^'inn de tous les
larlares idolAlres, rjiii le considèrent comme
un dieu \i\aiil.ll l'ail sa résidence ordinaire-
ment à l'otalo sur les front it'-res du Tibet el de
la Chine : on le fait passer pour immortel , en
reinplat.ant cliacjue dclaï-lama (juand il vieillit
par un nouvel individu qui resseinhle an pri'-
cédcnl Dans tes premiers temps on allait clier-
clier dans l'Inde le successeur du daiaï-Iama
que le défunt dêsijinaif dans son îestement. Au-
jourd'hui le L'ouvcrnen>enl chinois le fait re-
naître dans une noble fanulle de Mandchous.
V.aiiinittla , s. f. Intitan-da. '¿où]. Lamanda; rep-
li! («phidien de Java remar(|uable par la dispo-
sition et l't^'clat de ses couleurs. Cesl une es-
pèce de boa.
E.nni»iitlno , s. m. Manim. Lamantin ; ;,'enre de
mammifères amphibies, faciles adislinjíuer par
leur corps pisciforme, dépourvus de membres
postérieurs , et terminés en arriére par une
(jucue élargie en form de pelle cl horizontale au
iien d'être verticale. Les Lamantins, vulgaire-
ment appelés manaties { manntes) vacas mci-
rinas , sirenas, isirènes: poissons-femmes, va-
ches marines) , se trouvent dans les mers des
pays chauds el sont herbivores.
■.aiiinr, v. a. V. Llamar.
L,niiinrk, s. m. Ichlhyol. Lamark; nom spécifique
d'un holocanthe el d'un luljan.
L<nninr«|iicn , s. f. lumar-''Ca. Bot. Lamarkée;
genre de plantes graminées, solanées qu'on
appelle aussi markée.
I..nniliad, S. m. Lambad ; vent du septentrion qui
souffle à Smyrne tous les jours , depuis l'équi-
noxe de mars , jusqu'à celui de septembre, et
depuis neuf heures du matin, jusqu'à neuf heu-
res du soir.
L.uaiili<la, s. f. ïamé-(la. Entom. Lambda ; nom
d'une noctuelle qui porte sur les ailes des lignes
réunies figurant à peu-près la lettre grecque qui
porte le même nom , renversée.
l.aiiil)el , s. m. Blas. Lambel ; certains brisants
dont les puinés chargent au chef les armes de
leurs maisons ; il est garni de pendants sembla-
bles aux gouttes de la frise , sous les triglyphes
dans l'ordre dorique.
■.nniber, v. a. V. iMmcr .
I.aiiil»tear, v. a. V. Mamhicar.
liamberela, s. f. ¡ambér-iia. Bot iambertie;
genre de plantes protéacccs , originaire de 10-
céanie. L'espèce type est la lambertie éléijante.
I^ambis, s. m. Conchyl. Lambis; nom que les
marins donnent à uii coquillage univalve du
genre des strombes; c'est une espèce de gros
cornet très-sinueux, dans Uquel on corne lors-
tju'il esl vidé de son poisson . puur jufier , par
un temps de brume Irès-épaissc , de la distance
où l'on se trouve relat .i>emcnt a dautres bâti-
ments. || Lainbis; nouj marchand de piu>ieurs
belles espèces de grandes coquilles,
l.ainl»i'ci|uiii<-M , s. ni. pi. Uiinbréi.i-néiS. tí]Aa.
Lambre(iuiiis; volets d'ètolfc d(;coupée . qui des-
cendent du caîtqno, coilfcnt et enihravscnl l'éru
liour lui sL-rvir dorneiuent. || Arcliit. Lambre-
quins ; découpures de liois ou de toile , imilanl
le cutil , el couronnant un pavillon , une lente,
une store, etc.
Lambrija, s. f. lambriij-hn. V. Lombriz. ||Fig.
Personne très-faible ou mince.
■..aiiibi'iiMca . s. f. lambyuns-'ia. Bot. Lambrus-
(jue ; vigne devenue sauvage , et <]ui croit de-
puis \)liisieurs siècles dans les buissonset les
bois. Il Lambrusque; fruit de cette vigne.
l.anieoiiloM, s. vul^. lainéhott-loss. Lèchecus; se
dil d'une personne qvi Halle avec bassesse,
d'une manière rampante.
E.niiKMl. s. m. 1 inguisl. Lamed; douzième lellrc
de l'alphabet hébreu. || Lamed; signe numèri-
(|ue de trente.
I.aiiicdal, s. f. Lourbicr, gcûhis ; lieu où il y u
de la bourbe.
B.anaodor, ra. S. Léeheur; celui , celle qui lèche.
Il Lok , look , loch, looch ; médicament t|u'on
emploit comme pectoral ou expectorant i.ans les
rhumes cl (jui a le milieu entre le simp cl lè-
lectuaire, H Sorte de sirop qu'on donne aux en-
fans nouveaux-nés. Il Appât ; fausses apparen-
ces qu'on emploie ])our atlrapper quelqu'un;
pour lui donner un avant-goùl.
l.auirdiira , S. ï. lamédoura. Action de lécher.
■.itiiioliltraiiqulo, adj. lamélibran-liia. AIoll. I^a-
mcllibranchc ; qui a les branchies en grandes
lames demi-circulaires, disposées symétrique-
ment . au nombre de deux paires de chaque cij-
té du corps.
■iamellcnrnio, adj. Entom. Lamellicornc ; dont
les entennes sonl terminées par une masse feuil-
letée.
Lnntelicornio.x , S. m. pi. ¿nméíí/íor-nío.í«. En-
tom. lamellicornes ; famille de coléoptères de
la section des pentamères, et qui se divise en
deux grandes tribus , les scarabéides el les lu-
canides.
E.nii«('liroro , adj. laméli-féro. Polyp. Lamelli-
fcrc ; qui porte des lamelles.
I.aiiielirci'ON , s. m. pi. /'ulyp. Lamellifères; sec-
tion (le l'ordre des polypiers pierreux , compre-
nant ceux qui offrent des étoiles lamclleuses ou
des sillons ondes el garnis des lames.
l.aiiiel<forn!e , adj. Miner. Lamelliforme ; qui a
la forme des lamelles. | Rot. Lamelliforme ; se
dit des colieclcurs , quand ils sont en forme de
petites lames . dans les synanthérées.
I.iimi>li«ci'o, adj. (amélig-héro. Hist. nal. La-
melligère; qui porte des lamelles.
I^anioüiia , S. f. Inlus. Lamelline ; genre d'ani-
maux microscopiques dont le corps csl applali,
en forme de lamelle.
l>nmelipe<lo . adj. laméli-péâo. Conchyl. Lamel-
lipède; qui a le i>icJ aplati el lamelliforme.
Tiauiolipetlos , S. m. pi. Conchyl. Laincllipèdes:
section de l' ordre des conchyfères dimyaires.
comprenant ceux de ces nioHusqucs qui ont le
J
LAM
— 821 —
LAM
pii'd upluti et l'^ini-lliCornie. l
i.ttiiii'liroMtro , adj. laméliross-lro. üniith. I.c-
incllirostrc ; qui a le bec en tonne de lames. |
l.anirlii-oKtroN, s. m. j)V. Oinilh. Lainclliroslres;
iainilles d'oiseaux de l'ordre des |)ulmij)èdes, |
conteiiaiil deux {ieiires les canards el los liarles. ,
L,nnieloNf|uiNtONO ^ «a. adj. luméloskisto-sso. ]
Miller. Lauieloschislcux; se dil de la slrurture [
des minóraux, quand ceux ei sont fossiles par
plaques, c'esl-a-dirc résultant de l'accuinulalion !
d'une multitude de petites lamelles qui ont été
di'posécs à plat, soit seules, soit en niè'me temps
que des matières terreuses, sableuses , cristal
lin's même, de diverses sortes, comme le schite
argileux.
■jUiueloMotleiitatdo , tia, adj. lamclo-ssodcnta-
-do- Oriiilh. Lamellosodenté ; qui a le bec gar-
ni de petites lames sur le bord.
E.niuelO!40dentHfloM , s. m. pi. Ornilh. Lamcllo-
sodentés ; famille de l'ordre des oiseux palmi-
pèdes, qui comprend ceux dont le bec est garni
de petites lames su le bord.
I.niiieiital»ile , adv. Mus. Lamentabile; mot ita-
lien qui indique un mouvement grave el une
expresión tendre et inéla!icoli(¡ue,
liaiiieiitnlili', adj. Lamentable ; déplorable, qui
méri e d-ètic pleuré. ¡ Lamentable; douloureux,
qui porte à la pitié.
a,niiu'nt»t»lctnento|. adv. Lamentablement; d'u-
ne maniere lamentable.
LniiiriitMcion . S. {. lamentación. Lamentation,
plainte accompagnée dcgémissemenis et décris.
I Lamentation; expression de douleur et de re-
gret. Il Litter. Lanicnidriou fúnebre ; lomenta-
talion funèbre; cris de douleur qu'on poussait
aux funérailles cbez plusieurs peu|tles de l'anti-
quité. H Téol. pi. Lamentaciones; lamentations'
poème lugubre que Jércmie composa à 1-occa-
sion de la mort du saint roi Josias. = Lamenta-
tions; versets que l'on chante pendant les trois
jours de la semaine sainte. || Fig. fam. Jérémia-
de ; plainte déplacée ou faite mal à propos.
L.aniontatlo, du. adj ct pari. pas. du V. lamen-
tar, Lamenté, e.
ijaineiitador, aa. s. Désignation de celui, de ce-
lle qui se lamente;qui fait des lamentations, des
jérémiades.
Lamentante, part. prés, invar: de lamentar. Qui
lamente.
liameiitar, V. a. Lamenter déplorer, regretter
avec des plaintes ctdes gémissements.
■iaint'iito, s. m. lantên-to. Lamentation; plainte,
II Mus. Lamento, espèce de complainte que
cliantent les gondoliers à ^'(■n¡se.
Lamentosa, sa. adj. laménto-sso. Lamei\1able;
dé[dor,ilile. i\iú mérite d'être pleuré, || Fig.
riaintif; douloureux.
I.amepata, s. m. Iinnéjia-ta. Mamm. Lcchepat-
te, espèce de niammilere.
■iameitlatoM, s. lain. laméjiUi-tass. Gourmand;
glouton; qui mange n\cc avidité. ijFig. lam. Lè-
clic-plats; sobriíjuet »iu'on donne aux gour-
mands. Il Sol»ri(iucl donné aux domesliques qui
servent à lalile chez les grands.
I.anier. v. a. Lécher; passer plusieurs fois la lan-
gue sur une chose pour en sa\ourer le goi'it.--
Lécher, flatter; être llateur. | l'cint. Lécher; li -
nir un ouvrage avec un soin extrême. ,' Fig. Lé-
cher; polir quelque production de l'ispiit. ¡ I.a-
merset v. pron. Se lécher; èUc léché. | Se lécher
deux personnes réciproquement.
Lamerón, adj. et s. Lécheur, glouton, gour-
mand.
Lamia, s. f. la-mia. Ichthyol. Lnmie, genre do
Siiuales.iiLiitom. Lamie genre d'insccic», coléop-
lèresdela famille des x\lophages.|iMylh. Lamie;
reme d'une exlicme beauté que la jierlc de ses
enfants rendit tellement cruelle, qu'elle faisait
arracher de la mamelle les enfants des autres
femmes, les massecrait et les dévorait.
Lamiaeo, ea. edj. el s. lawia-lai. Géogr. Lamia-
que; habitant de Lamie. ¡ Lamiaqut; (|ui a rap-
port à Lamie ou à ses haliiiants. ! Ilist. Guerra
lamiaca; guerre lamiaipie, que les .Mhénicns,
excités par Démosthène, déclarèrent aux Macé-
doniens à la nouvelle de la mort d'Alexandre.
Lamlaiîo, a. adj, /«niia-n'o, Kntom. Lamiaire;
qui ressemble à une lamie.
Laniiarios, s. m. pi. hnuia-rioss. Entom. La-
miaires, tribu de la famille des coléoptères lon-
gicorncs, qui a pour type le genre lamie.
Lamido, da. adj. et part, puss, de /amer. Lé-
ché, e.
Lamiente, part. prés, de lamer. Y. ce verbe.
Lamin; Y" Golosina.
Lamina, S. f. la-mina. Lamc; pièce de métal bat-
tu cl étendu en long et en large de manière
qu'elle soit mince ct déliée. ¡ Lame; entre bou-
tonnicrs, or ou argent Irait tin (U faux (ju'on a
battu el aplati entre deux rouleaux d'acier poli
pour le mettre en étal délie facilement tortille
ou lile sur un brin de soie ou de (il, i Anal. La-
me nom donné aux lames du tissu compacte. ;
Estampe morceau du papier qui représente quel-
que ligure. I Peint rlanche de cuivre ou est
gravée quelque ligure. ; Lame; désignation
qu'on donné dans plusieurs i'rts à toute pièce
aplatie el mince.
Laminado, da. adj. /,i»ii;uí-í/o, Anat, Lamelle;
qui est disposé en peliles lames ou compose de
lamelles, j Ilisl. nat. Lamelle, se dit des anten-
nes de certains insectes dont les articles sont
distincts; et peuvent s'épanouir comme les bran-
ches d'un é\antail ou les feuillets d'un lixrc- el
de l'opercule dune coquille uni\al\e. lorsque
ses éléments se disposent en forme des stries
concentriques il un sommet presque marginal.
I Lame: ijui est enrichi de lames de mêlai en
parlant de certains tissus.
Laminadoi-, S. m. Laminoir; machine qui sert à
laminer les métaux.
Laminar , adj. Minér. Lamellaire; se dit d'un
corps dont la cassure olTre une multitude de la-
mes brillantes . dirigées dans tous les sens, de
Hianière à donner l'idée d'un assemblage de pe-
tites lames cnlassecs confusément les unes sur
les autres.
Lnniiniir. V. Lamer. Golosinear.
Laminar. V. a. Lécher à la hi\te.
LaminnriadaN. s. f. pi. /(M(ií»uiría-(/íJíí. Dot. Ln-
minariees; famille de plantes caulcscentrsoynnl
pour type la Inniinaire.
LaminiMlado. da. adj. lamiuaria-do. Hol. T a-
minnric; qui réassemble a une Inminaire.
I Laminai io. et mieux Lnmluai-iu, s. f. lamiutt-
ria. Uot. Luminaire; pcnro type de la famille
LAM
822 —
I. A M
des laininances.
Laminarlo , ndj. Idininurio. Miner. Lamitiiiirc:
se dit d iiii (orps romposé de lames parallèles
plus ou moins ólcndiies.
L.niiiiniTO, ra. adj. cl s, V. Ciiloso.
■.nniiiiIcM. V. l,(imiuita.
Laniliiir^riiic, ndj. Miiif^r. A.aniinii'oniie, se dil
d'un Cl istnl (|ui est nplali en forme de lame dont
les bords sont irrc^iulicrs.
I.aiiiiiillla, s. f. diin. de /^imÙM. /..nnelle. I| Zuol.
I.nniellr; se <lil des Ininos trcs-inlnccs formant
par leur su|ierposition ou leur entrceroisemeiit
les ti-isns lamellaires. Il Hot. Lainelle.nonKiu'on
donne à tous les or^îanes minces «le vé^i-taux et
aux appendices pélaloïdes, (|ui naissenlsur cer-
taines corolles dans la ^orj^e des rliododeu.lri's,
dans l'inlérieur du lulie des liydropliylles , sous
la l»';vre inférieure du dracoeéphale.
l.aniliil(a, V. Laminillfi.
E.uiiiiiioso. sa. ailj. Inmino-sso. Ilisl. nat. La-
nielleux, qui se laisse diviser en lames ou feuil-
lets. Il Conchyl. Lami-lleux; se dit d'une coiiuil-
le bivalve, quand sa surface oITre des sillons
qui, au lieu d'ôlrc oblus et élarj;is à la base,
sont relevés en lames plus ou moins nombreu-
se?. |1 Miner. Lamelleux; se dit de la cassure
d'un minéral, lorsqu'elle présente une surface
plane et lisse. || Ilist. nal. LamiiK'Ux;quicst for-
mé de petites lames.
liftiulra, s. m. ia-ijn'ra. Bot. Lamyre; genre de
de plantes carduinécs comprenant sept ou huit
espères; ce sont des plantes herbacées , annuel-
les, bisannuelles, vivaces,rarement un peuli<5-
neusesà 'a base, et qui habitent la région médi-
lerrancuse.
Lninii-eaM, s. f. pi. lami-rénss. Bot. Lamyrées;
section de la tribu des cardinées.
Laniii-eo, oa. adj. lami-réo. Bol. Lamyré; qui a
de la ressemblance avec la lamyre.
■.ainiKcado da. adj. et part. pass. de luiniscar.
V. ce verbe.
K.niuiscar, V. a. Lécher vite.
L.aiui\is , s. m. lamih-ssis. Bol. Lamixis; genre |
de champig;nons qui croît sur les hêtres.
L,aiu9iarlu, ria adj. lainnario. Lamiiaire; qui a •
quelque ressemblance avec une lame. || Zool. j
Uñas lainnarias:on'¿\es lamnaires; qui sont lar- !
ges plats, tronqués ou arrondis par devant, et i
qui couvrent plus ou moins la face supérieure
de la phalange onguéale.
liaiuoso, na. adj. iamo-sio. Boueux; qui cstplein ¡
de boue. i
Lampacear, V. a, lauipm'tar. Mar. Faubcrter; '
essuyer le tillac avec le fauberd. I
Lampadacioii, S. f. lUsl. ecclés. Lampadation; !
espèce de question qu-on faisait souffrir aux pre-
miers martyrs chrétiens, quand ils étaient Icn- '
dus sur le chevalet.
Lampadario, s. m. lampada-rio. His. ecclés.'
Lampadaire; nom d'un officier de l'Eglise de !
Conslantinople, qui prenait soin du luminaire j
de l'église cl portail un bougeoir allumé devant
1 empereur et l'impératrice , pendant qu'ils as-
sistaient au service divin. | Lampadaire; sup-
port quelconque, ou instrument propre à sus-
pendre les lampes.
y.ampudedromla. s. (. lampadédro-mia. Hist.
Lampadédromic; coursesquise faisaienlà Alhc-
iii> .1 pied ou a cheval, un ilamlie.in a la main.
Ij-iiMimdiHta. ,\i\\. Ittinpndia- ta. Hisl, Lnmpadis-
I te; nom qui ptrtaieiil ceux qui sexerraienl a la
j courj^e lies n imbeaux.
' Lnmpudarui'laM. s. f. pi. Idinpndofo-rifîns. Hisl.
I Lam;tadi)ph tries; fêtes dans lesquelles on al-
liim.iil un grand nombre de lampes m qui se c«^
Icbraienl en l'hoiuii-urde Minerve, de Vulcain el
! de Promithéc.
■..»iiip.idi»raro, r;i a l|. Inmiiadufo-ro. Hist- anc.
Lam¡iad.q)hüre: se disai i de ceux qui (hez le*
anciens, d miaient le si^'na I du cmiihat en éle-
vant d,'s lorcliesou de-i llamb"au\.
L:imj»aili>:iiiiiiela. s. t. l nnp'id o inmita . Lam
piilomancie; espèce de divin.ilion dans l,i(|iie||e
C!i tirait dos présages p iiir l'avenir, delà cou-
leur el des divers UDuveiueals de la lumière
d'une l.unpe.
■iiim]iadiiuiíiicicí> , en. adj. lampa doninn-iiho.
Limpadoinaiicien ; qui exerce la lampadomiin-
cie. !| /.ainpadoinancien;qui concerne la lampa-
dnii incic.
l,:'«!iip:»ra, s. Í. lampant. Lampe; appareil de for-
me diverse, servantà recla:rage. || Lampara se-
pulcral; lampe sépulcrale; nom des lampeslrou-
vées dans les tombeaux des anciens Romains. ||
\ntig. lÂinpara ianxtiofjaihle \ lampe perpé-
tuelle, ({ni brûlait dins les le:n¡tles de quelques
divinités et dont l'alimenl était renouvelé en se-
cret. Il Vrcliit. Cu/o df lampara, cul de lampe;
certains cabinets saillants en deliorsdunc mai -
son, surloutdimsleslylegothique, el dont la par-
tic inférieure a la forme de la base d'une lam-
pe d'église. I Conchyl. Lampe; nom générique
donné par les marchands de coquill.'s à plu-
sieurs espèces d'hélices, dont la coquille à quel-
que chose par son mode d'enroulement, cl mô-
me par sa couleur, de certaines lampes en terre
rouge, employées par les anciens. | Impr. Cul-
de-lampe; ornement qui se destine ordinaire-
ment à remplir le blanc de la page où finit un li-
vre, un ch.ipitre, etc. || Pys. Lámpara filosófica;
lampe philosophique; appareil qui consiste en
une tiole munie d'un tube tiré àla lampe par son
extrémité supérieure, || Lumière qui sort d'un
corps lumineux. || ,Yom donné au corps qui de-
lui-mème jette de la lumière. | Tache d'huile;
de graisse que l'on .laisse tomber sur ses vêle-
ments.
Lampai-ast, s. f, pi. lamparass. Se dit des bran-
ches dun arbre quoii plante devant la porte.
Lamparería, S. Í. lamparéri-a. Lampisterie; ma-
gasin de lampes. || Lampisterie; fabrique oiil'on
f.iil des lampes. || Lampisterie; art de faire des
lampes. | Lampisterie; tout ce qui concerne la
fabrication des lampes.
Lamparero, ra. s. l imparé-ro. Lampiste; fabri-
cant, marchant de lampes.
Lnmpavilla, s. f. dimin. de lámpara. Lampion;
petite lampe qui sert pour former des illumina-
tions. Il Veilleuse; petit appareil qui sert pour
éclairer une chambre pendant les heures du soin
ineil. I Petit morceau du papier roulé qui sert de
mèche dans une veilleuse.
Lamparín, s. m. lamparinn. Lampadaire. V.
Lampadaris.
Lamparista, V. Lamparero.
Lamparou, s. m. lamparon. Ecr ouelle; se dit des-
1.AM
— 8-2:J —
KAN
(los uimcuis scioliiU'USL's, qui \ ieiiiieiil dans les
cou. II est plus usilí; au jil. dans ce sens. ||
(Irandc tache d-luiilc ou de (jueliiue'aulre ma-
tière crasseuse qui parait dans les vêteuieiits
d'une personne.
■.iiiiipnroiieN, s. m. pi. lamparo — néss. Méd.
Ecrouelles; tumeurs scrofuleuscs, herpétiíjues '
qui \ ieiinenl au cou.
LampuroiioMo, s:», l. Cl adj. lamparono-sso.
p:crouellé; qui a des ecrouelles, qui soulfre de
cette maladie.
LanipuroHo, «u. adj. et s. lamparo-sso. fam. se
dit de celui qui porte l)eaucoup de taches d'huile
ou de quelque autre substance semblable sur
ses vêtements.
LanipaNHdo.da. adj. /nm/^a-f^vi-Jo. Blas. Lampas
sé; sedit des animaux dont la lanijuc ¡laraît hors
de leur gueule, lorsque l'email de la langue est
différent de celui du corps de l'animal.
Lniiipatnn, V. Cliinn.
i.aïuiinto, s. m. /a»i/)a-io. Chim. Lampate;¡{cnre
de sels qui résultent de la combinaison de l'aci-
de lampique avec les bases saliiiables.
l.anip<«zo, s: m. lampa-io. liot. Glouteron; barda-
dane, plante. || Se dit des feuilles des herbes po-
tagères lorsqu'elles sont encore assez vertes et
plus grandes que d'ordinaire. I| iMar. Fauberd,
Vadrouille; sorte de balai pour kalayer le lillac
d'un vaisseau,
i.nnipttzos, s. m. pi. Inmpa-v.oss. Nom vulgaire
des taches qui paraissent au vissage.
Lainpiro , adj. m. la7npi-ko. Chim. Lampique; se
dit d'un acide qui se priuluit par laction d'un (il
de platine incadescent placé au-dessus d'une lam
pe a esprit de vin , et (jui paraît être une combi-
naison de l'acide acélique avec une partie des
éléments de lalcool, dont on ne peut le séparer,
l.aiiipiiia, s. f. \ampi-n(i. Bot Lisanthe: genre de
plantes dicotylédones delà famille des épacri-
dées.
l,oinpJño, adj. l««7)i(/-t(o- Imberbe. V. Imberbe.
Lampion, s. m. Lampion,- vase de verre qu'on
suspend au milieu des lampes d'église, entre le
panache et le culot. || Lampion; petite lampe. V.
Lamparilla.
Lampli-o, s. m. \am-piro. Entom. Lampyre; gen-
re d'insectes coléoptères malacodermes.
■iaïupo, s. m. \am-po. l'oés Eclair; lumière subite
qui passe avec rapidité.
l.anipocarta, s. f. \uiiipoka-ria. Bot. Lampoca-
rie; genre de plantes de la Nouvelle-Hollande
établi pour quebiues espèces de gahnia.
Lanipocarpo, adj. lf7»)/)o/,ar-;jo. Bot. Lampucar-
pe; qui a des IVviits luisants.
Lampote, s. m. \ampo-(r. Comm. anc. Nora don-
né á une sorte do toile fabriquée aux l'hilipincs.
■ianiproH,s. f. \anipri--a. Uhllnrl. Lamproie; nom
qu.on donne a plusieurs espèces de poissons de
la famille des cycloslomes.
■.ampieado, da. adj. et part. pass. de lamprear.
V. ce verbe.
Lamprrar, v. a. lamprear. Arl. cul. Apprêter,
asaisonner à In sauce de lamproie.
l.amprcBiii'la, Y. I.anipjelmela.
Lamprrliuola. s. f. dim. de lamprea. Ichlhyol.
Petite lamproie; lamproyon ou lamprillon.—
Lamprillon; amnocèle poisson qu'on dit suce les
branchies des autres poissons. C'est la mure-
nu le.
B.anipi'cllla, s. f. dimin. de latupn-ti l'ctitc lam-
proie.
I.nmpria, s. f. lam-pria. Knlom. Laniprie; gen-
re de coléoptères pentamères carnassiers.
riimpriiiia, S. f. lampri-m't. Kiilum. Lampriinf;
genre de coléoptères pentamères, famille des la-
mellicornes.
■.niiiprollU>a.<«, S. f. pi. lamprofi-léass. Bot. Lam-
prophyllées; classe comprcnantdes plantes géné-
ralement remarquables par leurs feuilles lisses
et luisantes.
■.anipi-ofilc», loa. adj. lamprofi-léo. Bot. Lam-
|)rophYllé; (jui a les feuilles lisses et luisantes.
Lainproforo, adj. latnprofu-ro. Hi^t. ecdés. Lam-
prophore; qui porte un habit éclatant. Se disait
autrefois des néophytes, qui, pendant U's sept
jours qui suivaient le baptême portaient des ba-
bils blancs. | Lam|trophore; se disait, chez les
íírecs. du jour de la Ressurreclion, parce que ce.
jour là les maisons étaient ornées et éclairées de
tous les côtés d'un grand nombre de cierges,
pour donner aux fidèles un symbole de cette lu-
mière que le mystère de la résurrection a ré-
pandu dans le monde.
E.nmprosiciia, s. f. lampro-<]léna. F.ntom. Lam-
progtène; genre d entomostracés.
Lamprómetro, S. m. lampromé-tro. Phys. Lam-
promèlre; instrument propre à mesurer l'inien-
sité de la lumière.
I.nmpropo. adj. himpro-po. Ilist. nat. Lampropc;
qui a le pied ou le s-lipe brillant.
I.ninpi-oNomo, s. m. l(im}irosso-mo. Entom. Lam-
prosome; genre d'insectes coléoptères.
l.amp.xaiia, S. f. lam-sana. Bot. Lampsanc gen-
re de plantes de la famille des chicoracées.
LanipKáiieaH, s. f, pi. tnmsd-néas.^. Bot. Lamp-
sanées; groupe de la section des lactucécs crépi-
dées. — Lampsanées; sous-tribu de la tribu des
chicoracées, ayant pour tyjie le genre lamp-
sanc.
i.aiiipMáiioo, iiea. adj. Bot. Lampsanè; qui lient
de la lampsanè.
Lampuso, s. m. lampou-gn. Ichlhyol. Lampuge;
nom qu'on donne sur les côtes de la Méditerra-
née au cenlrelophe nègre.
Lampiirda, S. f. Inmpovr-da. Bot. Lampourde;
genre type de la famille des xanlbiacccs. renfer-
mant des plantes herbacées annuelles ou viva-
ces, à tiges rameuses.
Laiiiiirasla ou ■.aitiurii\ia, S. f. Inmourouli-sia.
Bol. Lamourouvie: genre de plantes d'.Vmériquc,
famille des rbinaniarces.
Luna, s. f. la-iia. Laine; poils longs, épais et fri-
' ses de quelques mammifèies. || Comm. Lainage;
toute sorie de poils d animaux à laine. ]| Fig.
f;im. Se dit de l'argent monnayé. || Ir nor fana
y volver trnsiiuilado; être tondu là où l'on cher-
chait de la laine: èlre pris dans ses mènies filets.
Il l'him. I.nna /ï/oiso/icn : laine philosuiihique,
nom (|ue Tnii donnait à l'oxyde de zinc obtenu
par sublimation.
I.aniurnxia. s. f. lamouroii'.-sia. Bot. Lamourou-
xie; genre de plantes d'.Vmériquc de la famille
des rhinanlocées.
Lanada, s. f. lana-dii. Artill. Erouvillon; instru-
uïcnt pour nettoyer les canons. || Techn. Ecouvil-
lon; sorte de balai fait avec du drap allai lie à uik
LAN
— 82V —
LAN
long l)i\ton qui scrl à ncloyei- le four iIoïî hou-
lan^crs.
I.itiiiiiio. V. Latinijinoso.
I.iinii|»('iin, V. liisn.
i.iniar, ;i(lj. Sc (lit lin ri' qui n de la laine, particu-
licroinonl dos inoulDns. 1 í.'díifn/o limar; biUes
à laine, H Qui a i;iiqioil à la laiiu-.
I.iniai-lii, !-. f. laïKi-riii. \M. Lanaim; plante li-
liacée du cap de IJonne-Kspéianre.
I.niiai-iiiiila, ^^- C- lannrhi-la. Chim. l.anarkilo;
sulln-i aibonale de plomb coniposé de '»7 parties
de tarbonalc de plomb cl ü'3 de sulfate de ce
métal.
I.niicastfi-iano. iia. adj. ¡anhasténa-no. Lancas-
térieii: (lui a raïqxnt à Lancaster.
I,niioo«laao, tla. adj. Imv/.rola-do. Lancéolé; qui
ressemble à un fer de lance.
l.ancoola«l«s, s. m. pi. Idithyol. Lancéolées; fa-
mille de pois^ons normaux apodes, comprenant
ceux (jui ont le corps lancóolé.
ranee, s. m. Inn-zé. V. Tirn. || Fig. Issue, sncès,
réussite dans une entreprise. ] Temps, occasion,
conjecture favorable. H Hasard; se dit des choses
achetées avec opportunité, avec avanta?;c de
l'acheteur. || Hasard; accident imprévu. |1 Que-
relle, dispute qui survient. |! Combinaison faite
à quelque jeu pour en assurer le gain. | Desig-
Tiation donnée anciennement à toute arme à jet,
I Littér. Incident qui forme l'intrigue d'une piè-
ce de théâtre. [ Lance de fortuna; coup de for-
tuna. II De lance; de rencontre. Ii Prov. De ¡anee
en lance; de lil en aiguille, d'un proposa un
autre.
raiiceada. «la. adj. et part. pass. de lancear. V.
ce verbe.
l.ancoar, V. a. Blesser avec la lance.
Lanceola, s, f. laméo-la. Bot. l'iantaui de la pe-
tite espèce.
ranceiM, s. f. lanzé-ra. Mil. Sorte de rilteher que
Ton place dans les corps de garde des lanciers
pour V poser les lances.
ranreria, s. f. fam. iron. ifrnz'iri-a. Troupe de
lanciers.
raneero, s. m.hnné-ro. Art. mil. Lancier: sol-
dat qui combat avec une lance. 1¡ Fabrupiant de
lances.
ranecta, s. f. lamé-ta. Chir. Lancette; instru-
ment dont on sc sert pour pratiquer la phlébo-
tomie.
raucctada, s. f. laniéta-da. Coup de lancette.
Lancetazo, V. Lancetada.
Lancetero, s. m. lanzét¿-ro. -Vrt. Lanccttier; fa-
briquant de lancettes.
Lancha, s. f. lant-cha. Pierre mince, plate et po-
lie. I Mar. Lanche; espèce d'embarcation dont
on sc sert sur les côtes. 1 Chass. Piège pour
prendre les perdrix.
Lanchada, s. f. lant-cha-dn. Se dit de toute la
charge que peut contenir une lanche, un canot.
Lanchar, s. m. lant-char. Carrière d'où l'on tire
des pierres minces et plates
Lanchazo, s. m. lant-cha-io. Coup de pierre don-
né avec le plat, lorsqu'elle est mince et plate.
Lanchon.Mar. V. Gabarro.
Lancifoliado, da, adj. lanii folia-do. Bot. Lanci-
folié; qui a les feuilles ou les divisions des feuil-
les lancéolées.
i.anciforn»e,«idj. ¡on7.ifor-mé. Hist. nat. Lanci-
forinei qui n In forme d'une lance.
Lnnciila, s. f. dim. de lama. Lancéolé; petite
lance.
Lancinante, adj. laminan-tê. Lancinant; qui .«e
fait sentir par élancements. |¡ Pathol. Lancinants
cpitlii'te >\u\ s'applique à une espèce <le donlcnr
consistant dans des élancements comparables a
c(Mi\ (jUD produirait un instrument acéré intro-
duit dans la partie souffrante.
I.anci.xia, s. f. lan/i-ssia. Bot. Lancisie; nom d'une
plante appelée autrement cidbecliic.
Lancreria, s. f. lankri'-i.ia. Bot. Lancrétie; genre
de plantes coryophyllées (jui croissent en Lgypte.
Lancur4lia , s. f. lanhour-dia. Iclithyol. Petite
ti uile (jui pèse moins de (juatre onces.
Landauian, s. m. Landamman; litre donné aux
chefs des cantons de la Suisse élus par l'assem-
blée générale du canton cl au président de la
diète générale des cantons suisses.
Lande, V. Bellota.
Landgrave, s. m- landijra-vé. Landgrave; litre
donné à des juges qui rendaient la justice au
nom des empereurs d'Allemagne. Il Landgrave,
prince souverain de l'empire, qui possède héré-
ditairement un landgraviat.
Lanfl;;ravlado, s. m. landr/ravia-dn. Landgra-
viat; dignité de landgrave. | Landgraviat; terri-
toire possédé par un landgravi.
Lnndia, S. f. lan-dia. Bot. Landie; genre de
plante rubiacée dédiée à Lalande.
Lando, S. m. Landau; sorte de voiture, à quatre
roues, suspendue sur des ressorts , pour la
ville et pour la campagne.
Lnndó-peqneño, s. et adj. Landaulet; petit lan-
landau.
B.andre. !.. f. lan-dre. Pathol. Sorte de glande
ou de tumeur. 1| Nom donné à une bourse ou po-
che 011 les mendiants ont la précaution de met-
tre leur argent, et qui il courent à leurs haillons.
I Y. JicUola.
Liindreciella. V. Landrecilla.
B.actdrecilla, s. f. Petite glande qui se trouve
dans la cuisse du veau.
Landrecilla!*, S. f- pi. V. Glandulillas.
Landtero , ra. adj. Se dit des mendiants qui
cousent lardent qu'il ramassent dans des pe-
tites poches pratiquées dans leurs vêtements.
Landrllla, S. f. Vetér. Nom donné à une mala
die qui attaque certains animaux.
Lanería, s. f. lanéri-n. Boutique où l'on vend de
la laine. |1 Entrepôt, magasin dclaine prête á être
mise en œuvre.
Lanero, ra. s. lané-ro. Lainier; marchand en lai-
nes. Il V. Lanería.
Lanéi^, sa. S. et adj. V, Laonés.
Lftnjs««, s. m. Erpét. Langalia; nom madécasse
d'un serpent voisin des leptophides , dont la
morsure est venimeuse.
Lansarnto, ta. adj. et s. fam. Se dit d'une per-
sonne grande, maigre et efflanquée.
Lanso!<«ta. s. f. lan'joss-ta. Enlom. Sauterelle;
genre d'insectes trop abondants en Espagne. ||
Langouste; genre de crustacés décapodes, fa-
mille des macroures, voisin des homards et
des écrevisses. hériscées de poilsou de piquants.
II Prov. fam. Ser mas malo que la langosta;
étretrès-méchant.
Lnna;o.«itera, s. f. langos(é-ra. Pèch. Langos-
LAN
— 825 —
LAN
lier; se dit d'un filot à larges mailles propre
pour la pêche des langoustes.
Langostero, s. m. l'éch. Langoustier; pitheur
de langoustes. || Langoustier; se dit du bateau
qui fait exclusivement la pêche des langoustes.
Laui^o.xtilla, s. f. diinin. de langosta. V. ce mot.
I.angoMtln, s. m. dimin. de langosta. V. ce mot.
l.ani^oHtlno, s. m. Entom. Petite sauterelle qui
ne vole point.
ransofiton, s. m. augm. de langosta. Nom donné
à de grandes sauterelles vertes.
l.angrave. Nom écrit avec mauvaise orthographe.
V. Landgrave.
E.angraviato, V. Landgraviado.
I.angrayano, s. m. Ornilh. Langrayen; groupe
d'oiseaux, autrement dits pie-griéches-hiron-
delles.
E,augré.«, sa. adj. et s. Oéogr. Langrois; habi-
tant de Langres. | Langrois; qui appartient à
Langres ou à ses habitants.
ijBugu, s. m. Bot. Langou; nom donné au bolet
du noyer, y. Seta de tiogal.
I.anKuefloclano, na. adj. et s. Géogr. Langue-
docien; habitant du /.anguedoc. || Languedocien;
qui appartient au Languedoc ou á ses habi-
tants.
l.aiiKÜen(e. adj. ¡nus. V. Lánguido.
I.aiisiiiüainpiit«, adv. Langoureusement; avec
langueur, d'une manière langoureuse.
E.ansiiiflez, S. f. lan'jiiidez. Langnour; diminu-
tion de forces, plus ou moins considérable, état
d'abattement dans lequel le corps est peu pro-
pre à l'action. l! Langueur; abattement de l'es-
prit provenant de quelque désir violent qu'on
ne peut pas satisfaire. ;| Langueur; air d'abat-
tement, de débilité, de faiblesse, de dépérisse-
ment, que les affections morales répandent dans
toute l'organisation, et qui se manifeste princi-
palement, sur le visage. Il Langueur; apathie;
mollesse, indolence, paresse. ||Médec. Lan'iui-
dez del estómago; langeur de l'estomac qui a
perdu le ton.
Lians<ii<lczn. V. Languidez.
L,aiiuiiido, tia. ndj. langoureux, languissant; qui
est dans un état de langueur.
I.ansuar. V. L<inguide7..
L.aiisui'ia, S. f. Entom. /.angurie: petit genre
d'insectes coléoptères omaloïdcs.
I.anKUNtinaH. s. f. pi. Crust. Langoustines; cin-
quième tribu de l'ordre des décapodes, famille
des macroures, ne comprenant qu'un seul geu-
ge, la langouste.
I.anindo. cla. adj lania-do. Ornith. Aanié; qui
tient de la pie-grièche.
E,aiiiadoN. s. m. pi. Laniadés: tribu de la fami-
lle des dentirostres, ayant pour type le genre
lanius.
l.anirin, adj. Lanicie. Borra /anícín; bourre la-
nicio; qui [¡rovicnl de la laim*.
■.nnircro, ra. adj. Zool. /.anilèrc; qtii porte de la
laine: qui a une toison. || Bot. Lanifère; qui est
couvert de poils laineux.
I.anlllrarion, s. f. V. Lanificio.
■.iiiiificio. s. m. \rt de préparer, de travailler
la laine.
i.aiiirior, ndj. Bot. Laniflore; qui a les lleurs lai-
neuses, comme les découpures du limbe de la
corolle des l'asclépiades laniilores l'est, à son
i'ùté interne.
t.anÎKoro, ra. adj. lani-ghéro. Bol. Lanigère;
qui porte un duvet ou un poil épais comparable
a de la lame. Il Zo.il. Lanig.-re; q»i a le pelage
laineux.— Mylh. Lanigère; surnom de Cérès à
Mégare.
Lanilla, s. f. dimin. de laine. V. ce mot II
Comm. LaniUe; étoffe de laine de Flandre'. ||
Lanille; on donne ce nom à différents tissus de
laine.
Lanío. V. Lanar.
LanioKero, s. m. Moll. Laniogère; petit genre de
mollusques, fort voisin des glacus.
Lanion, S. m. Ornith. Lanion ; genre d'oiseaux
de la famille des pie-grièches.
Lanipedo, adj. lani-pédo. Zool. Lanipède ; qui a
les pieds velus , couverts de poils fins , longs et
serrés.
I.aniüita , S. m . lanis-ta. Laniste ; celui qui ven-
dait , formait ou achetait des gladiateurs. |¡ Con-
chil. Laniste ; coquille clysoslome.
Lanivientrc, adj. lauivién-tré. Zool. Laniventre;
qui a le ventre laineux.
LanonKo.s et mieux L:imnonxoH. Selon l'étymo-
logie de ce mol. Zool. Lamnongues; famille de
l'ordre des mammifères mullongules , compre-
nant ceux qui ont des ongles lainnaires.
Lanonso, adj. lanon-go. Zool. Lamnongesé. V.
Lainiiongado,
l.aaiosidad, s. f. Lanosité; état de certaines plan-
tes qui ont un duvet comparable avec la laine.
Lanoso . sa. adj. l".no-sso. Laineux. V. Lanudo,
Lan.vac , S. m. iiins. Lansac ; variété de pomme.
Laiitf>ja. V. Lenteja.
Lantejuela, S. f. /aníé(/-Aou¿-ía. Paillette qu'on
emploie dans les broderies. || Nom vulgairequ'on
donne quelquefois aux pustules qui sautent de la
peau après qu'on y a eu dos boutons et qu'ils
ont séché.
Laistcris}.'» . S. f. lant»¡-r¡ass \tú. gr. Lantéries?
fêtes que l'on célébrait à Phallène en l'honeur de
B.H bus Sampter. Elles consistaient en des illu-
minations nocturnes.
Lantcrija , V. Linti'rna.
Lanterciiforo, s. f. •autcrniforo. Lanlerniphore.
surnnm que les jansénistes donnaient au chien
qui ligurail dans une emblème placé à la têlo
des Nouvelles ccilésiasliques.
Lnntornilli), S. f. dim. de lanterna. V. Linterna.
Lanlernon , S. m. augment. de lanterna. V- ce
mot.
Lnnti«co, V. Lentisco.
Lanudo, da. adj. lanou-dn. Laineux; qui a beau-
coup de laine; en parlant de certains animaux.
Il Laineux ; qui est bien fourni de laine.
Lanimiforne . atlj. /aMoi/fl/ií/.d;-!»'. Kniom. La-
nugieorne; qui a les enlenncs rhargccsdc duvet.
LaiiuxS:>»No, nn. ni\\. lannuiihino-sso. Lanugi-
neux ; qui e>l de la naïuie de la laine, il Bot. La-
nugineux: qui est chargé de<lu>et.
Lansa. s. t. lan-ia. Litnce ; arme il'hast formée
dune lame d'acier en forme de ilard à deux trdu-
cliants, d'cnsiion trois décimètres de longueur,
portant à >on pied une douille dans laquelle est
ajustée un long manche de bois. || Lanrei ancien
gendarme arme de toutes armes qui ronibalail
avec une pique et un écu. | l'hys. Lance; meleo-
rc Igné qui s^cnflamme dans les airs cl rcsscm-
i>2
LAN
— 82C) —
I.AP
1>U presque à des lances. || Lance ,- soldat ar-
mé d'une lance. || Lame; lon^ bûton où l'on ar- |
bore les drapeaux. || Arlif ; Lance à feu ¡sorte'
de fusée. Il Iconol. Lanec; ropréscntalion (juc fai- i
saienl les anciens Sabins de leur Dieu Quiri-
nus sous la forme d'une lance. || Fig. Mo (¡nedar )
lama enhiesta, (Hre baltu à plaie coulure eu
parlant d'une armée. || Art. milil. Lanza en ris-
tre ; lance en arrêt. Dans le sens lig. cette lo-
cution siKilie l"élal d'nne personne prêtre à agir.
Il adv. A ¡lunta de lanza; à toute outrance. ||
Buena lanza; se dit d'un soldat dans le même
sens que bonne épéc ; mais par iron. signilie un
homme poltron , làclie. | Lehar la lanza ; tâ-
cher de frapper ; se préparer pour combattre.
Dans le sens lig. c'est contredire; résister avec
force. I Echar, arrojar la lanza; jeter le gant.
Il Fig. Echar lanzas en el mar; donner des coups
d'épée dans l'eau; perdre son temps à des cho-
ses inutiles. Il Fig. Meter la lanza hasta el re-
fiaton ; percer de part à part. Figurémcnt; ne
faire point de quartier.
l.aiiznM , s. f. pi. Contribution en argent que pa-
yaient tous les ans au roi les grands d'Hspog-
i\c. \\ Quebrar lamas; rompre des lances; et
dans le sens fig. entamer une affaire et en ve-
nir à bout. 11 Correr lanzas ; combattre avec la
lance ; juster. ¡1 Fig. Medir lanzas ; se mesurer
avec quelqu'un . lui disputer des avantages.
l.nuxada, s. f. lama-da. Coup de lance. || Lan-
zada de à pié 'i coup de lance (jue les anciens to-
reros donnaient au taureau dans les courses, il
Lanzada de moro /.urdo; se dit comme une im-
précation pour exprimer le désir qu'il arrive
quelque malheur à quelqu'un.
LaiiKndvi-n, =. f. laïaadé-ra. Tcchn. Navette;
instrument où les tisserands mettent jla bobine.
il Vase de lanzadera; passée. || Fig. fam. An-
dar como una lanzadera ; aller comme le sabot
d'un rémouleur.
«.nncado, «1«. adj, et part. pass. du v. lanzar.
Lancé , e.
t.niizador , rn. S. Désignation donnée à celui qui
lance , <iui jette.
l^aiizaruegos , Artill. V B:>lafuegos.
l.aiixiimloMto , s. m. lamamién-to. .Tel , action
de lancer.. H Mar. lilancement, quête ; longueur
d'un vaiseau do la poupe à la proue, ou de l'é-
tambord.
l.anzar, v. a. Lancer; jeter avec violence, ¡j Chas-
ser, renvoyer. || Vomir. V. Vomitar. \\ Faucon.
Lâcher loiseau. \ V. Echar. Imponer, Cargar.
li Dépenser ; faire des dépenses. || Prat. Expro-
prier, déposséder. ¡ Lanzar la vista; lancer des
regards. | Lanzar rayos ; foudroyer, lancer des
fou d fes.
Lanzarse, v. pron. lanzar-sé. Se lancer; se je-
ter impétueusement.
Lanzon, s. m. augment. de lanza. Grosse lance.
I Ichthyol. Lançon ; un des noms de l'équille.
'{..auznola , s. f. dimin. de lanza. Petite lance. '|
anc. V. Lanceta.
raña , s. Í. lag-na. Crampon de fer , de fil de fer,
etc. Il Cocotier qui est encore vert. | inus. Z,onja.
II pi. Lañas , lazaques , pûtisssrie faite avec de
la farine de semoule
-I.añado, dn. adj. et part. pass. du v. lañar. V. ce
verbe.
Laûador, ra. S. lagnadur, Ouvrier qui Iravaillt'
à mettre de crampons de (il-d'archal aux pièces
de vaisselle qui sont fendues.
Lañar, v. a. lagnar. Mettre de crampons par afir-
mer une chose (jui est fendue ou divisée. || Evcn-
Irer le poisson pour le sah'r.
LañaN , s. f. pi. Uif/nass. l'iiliss. Lazaque ; sorte
de pAlisserie en forme de bandes faite avec de
la farine de semoule.
Laoeooii, s. m Temps hér. Laocoon ; Gis de Pria-
me et d'IIécube , prêtre dAfiollon et Neptune.
Laoci-arla, s. f. lankra-iia. Laocratic; induenco
du bas peuple.
Landiceo, cea. adj. íao</jze -o. Géogr. F-aodicéen;
habitant de Laodioéc. |; Laodicéen ; qui appar-
tient à Laon ou à ses habitants.
Laoiio.<« , wa. adj. et s. laonéss. Géogr. Laonnais;
habitant de Laon. | Laonnais ; qui appartient à
Laon ou à ses hiibitants.
liaosiiiacto, S. m. taossinali-to. Laosynacte ; of-
licier chargé dans l'Eglise grecque de faire l'ap-
pel des diacres, et de convocjler la cour et le
peuple aux cérémonies religieuses.
Lapa, s. f. la-pa. Bot. Nom latin du genre bar-
dane. | Fleurs; pellicule ou mousse qui se forme
sur la surface du vin et des autres liqueurs. ||
C.rust. Lépas ;sorte de coquille qui s'attacbe aux
rochers.
Ln|>aciiai*, s. m. Bourbier où il y a plus d'eau
que déterre.
■.:ipadc, s. m. íapa-(i¿. Crust. Lépas : coquille
univalve.
Lap»seiiia, s. î. liipaghé-nia. Bol. Lappagénie;
genre de plantes asparaginées originaires du
Chili.
Lapasina. S. f. lapaghi-na. Bol. Lappagine; gen-
re (le plantes de la famille des graminées.
Lapiii'ocf le, s. f. /f//>«roz(''-i(?. Patliol. Laparo-
<ele ; hernie lombaire qui se fait quelquefois au
sar ro-lombiire et au long dorsal , par un écar-
temenl des fibres dn muscle carré des lombes,
et un éraillemrnt de l'aponévrose du muscle
Iransverse.
Lapatifoliad», da. rdj. lapatifolia-do. Bot. La-
palhifolié; qui a les feuilles semblables à celle-s
de la patience.
Lapato , s. m. Bot. Lapalhum ; nom donné à la
patience.
Laperusia , s. f. lapérou-ssia. Bot. Lapcyrousie;
genre de plantes de l'ordre des sinanthérées.
qui comprend plusieurs espèces.
Lapicero. S. m. Inpiié-ro. Porte-crayon ; instru-
ment portatif où l'on met une pointe de crayon
pour écrire quelque chose sur des tablettes.
Lapicidc, adj. ia/ii-:i(/é. Bot. Lapicide; se dit
d'une plante qui s'établit dans les interstices
des roches niiulrépores, et qui est supposé se
creuser elle même les retraites quelle habite.
Lápida , s. s. /a-/)it/a. Table de pierre pour les
inscriptions , oii l'on écrit des épitaphes.
Lapidación . s. f. Lapidation ; action de lapider,
d'assommeràcoupsdepierrcs. |i Lapidation; sup-
plice de ceux qu'on faisait mourir ainsi. |
Anlig. Lapidation ; fête célébrée par les Egi-
nètcs en mémoire de deux femmes crétoisesqu'-
ils avaient lapidées dans une sédition.
Lapidar, v. a. Lapider; assommer, tuer à coups
de pierres.
LAP
— 827 —
Í.AK
L,tlpldarín , s. f. lapidari-a. Joaillerie ; art du la-
pidaire.
Lapidario, 3. m. lapida-rio. ¿apidaire ; ouvrier
qui taille et pulil les pierres précieuses. Il Lapi-
daire; vendeur marchand de pierres précieuses.
Il Lapidaire; connaisseur, inlelligenl en pierres
précieuses. H Lapidaire; auteur qui écrit sur les
pierres précieuses. | Enlom. Lapidaire ; qui fait
son nid dans les pierres.
Lapidro, a. adj. lapi-déo. ¿apideux: qui est de
la iialuiedelapierre. Il Pierreux: plein de pierres.
Lapldoucciitc, adj. /apí(/t'szdn-(¿ llist. nat. La-
pidesccnl ; qui a la dureté de la pierre.
l.apidilicucion, s. f. Miner, ¿apiditicalion ; for-
niiition (les pierres.
LapidiUeado, da. adj. el part. pass. de lapidifi-
car, /-apidilié, e.
Lapidificar, V. a. ¿apidificr; réduire les métaux
en pierres.
LapidiOco, ca. adj. lapidi-fiko. Lapidifique; qui
est propre à former des pierres.
LapidoNO, «M. V. Lajiideo.
Lapilo>«o, sa. adj. {a/>t{o-5«u. Bot. ¿apilleux; se
dit d'un fruit dans la chair ou la pulpe duquel
on trouve des concrétions, souvent très-dures,
que le \ulgdire appelle dcspicrres.
Lapllirornie, adj. lapilifor-mé. Hist. nat. Zapilii-
forme ; qui a la forme de petites pierres.
Lapiio.s. m.la-pilo. Lapillo; gravier de lave.
Lapiro, s. m. ia-;j(ro. Bot. Lapiré; bois de Ca-
yenne.
LapiK-iaziili , s. m. la-pissla-zouli. Miner. Lapis-
lázuli; substance minérale à laquelle on donne
aujourd'hui le nom d'outremer.
Lapita, s. m. la-\>ita. Temps hér. Lapithe; nom
d'un peuple très ancien qui habitait laThessalie,
le long du Pénée, dont il chassa les Pcrrhébes.
Lapiï.s. m. la-piz. Miner. Crayon; petit morce-
au de pierre de mine dont on se sert pour dessi-
ner. I Crayon; petite baguette de bois qui ren-
fermfe de la mine pour dessiner ou pour écrire.
Lapizar, v. a. Crayonner; dessiner au crayon.
Lapizar, s. m. /apilar. Inus. Terrein rempli de
cailloux, V. Guijaral. \\ Mine de crayon.
Lapiz-pioiiio. s. m. la-pizplo-mo. Miner. Plomba-
gine; mine de plomb.
Laplácra , s. f. lapln-zéa. Bot. Laplacée; genre
de plantes de la famille des lernstroemiacées.
LapÜHia , s. f. lapli^ssia. Moll. Laplysie ; genr«
de mollusques appelé aussi lièvre-marin-
LaplÎHiaw, s. f. pi. laplis-siass. Moll. Aaplysiées;
famille de mollusques, ayant pour type le genre
laplysie.
Lapllulo . a. adj. /apíi-iíio. Moll. Laplysie; qui
ressemble à une laplysie.
Lapo, s. m. fam. la-po. Coup donné avec le plat
de lepée ou avec quelque autre instrument flexi-
ble comme un fouet etc. !| Fam. Se arrimaron
buenos lapos ; on lui donna des coups, V. Cin-
tarazo.
Lapon, s. el adj. Géogr. Lapon ; qui habite la La-
ponie. Il Lapon; qui appartient à la Laponicouà
set habilanis.
LapMo, adj. ¡np-so. Droil-csn. Laps, lapse; se dit
de celuiqni a (juiité la religion calhüliijue après
l'avoir embrassée volontairement.
LapiiDo, s. m. lapnu-lio. Bot. /.appulier.- genre
de plantes dicotylédones, famille des otiliacées.
Laque, ü. m. laké. Coureur; domestique qui coui l
I devant la carrose.|ilnus. Laque; suc résmcui,
j concret, demi-transparent, sec, cass»nt, d'un
'■ rouge brun, d'une odeur aromatique, qui exsu-
de sous forme d'un liquide laiteux des rameaux
! et des petites branches de pluï-ieurs arbres d«
[ l'Inde. ¡ Laque; pile colorée dont l'alumine, la
craie et même l'amidon forment la base, quelle
que soit d'ailleurs la matière colorante*
Lai|iioario. S. vn.la'éa-rio. .\nt. rom. Laquéaire;
gladiateur armé d'un nœud coulant avec lequel
il tâchait de saisir son adversaire.
Laqiiemiilla. s. f. /ak^ma-fia. Bot. Lachémalie;
genre de plantes inonocotylcdones à (leurs com-
posées.
Laquesis, S. f. \aké-ssiss. Myth. Lachésis, nom
d'une des trois Parques.
Laqui, s- m. la-/£i. Ornilh. Laki^oiseau de la Chi-
ne dont on parle dans certains livres de voyages
à cause de ses rares qualités.
Laqiiil, s. m. Bot. Laquil; arbriseau du Pérou;
rapporté a la famille des ramnées.
LaqiiiMto, adj, lakÍAi-/o. Lakiste; qualification
donnée aux poètes anglais dont le style se fail
remarquer par la préférence qu'on y accorde à
la nature, en même tempsqu-on aperçoit an spi-
ritualisme trop exagéré-
Lar, s.m. Ornith. Lar; nom des mouettes, i V,
Hogar, i Maison demeure.
Laradia, S. f. Bot. V. Lauradia.
Laralcf*. S. f. pi. \ara-\éss. Ilist. Larales; fêles
célébrées en l'honneur des dieux Lares.
Larario. s. m. iara-rio. Antiq. Laraire; chapelle
domestique, lieudestiné aux dieux Lares.
Larbroa, S. f. larbré a. Bol. Larbrée; genre for-
mé de la stillaire aquatique.
Larda, s. f. /ar-(/a. Nom d'une substance phos-
pliorique onctueusequi s'enflamme dans la mer
par l'agitation des Oots et le mouvement des
rames.
Lardáceo, a. adj. larda-iéo. Lardacé, qui res-
semble au lard.
Lardado, da. adj. cl part. pas. de lardar. Lar-
Lardar, v. a. Larder; couvrir une pièce de vian-
de petits morceaux de lard coupés en long, j
Larder; maniere de faire cette opération.
Lardayolo, s. 5i. Inrdaio-lo. Bol. Lardayolo; pe-
tit champignon de Florence.
Lardeado, V. Lardar.
Lardear, V. Lardar.
Lardera, s. í.lardé-ra. Lardaire; brochette poia-
tue par un des bouts pour piquer la viande et
y laiser les lardons contenus d.ms l'autre bout
qui est creux, et fendu en plusieurs tranches.
Lardero, adj . lardé- ro. Se dit seulement dans ce
mot. Jnercj iar(/(To. jeudi gras.
Lardlla, S. f. lar-dita. Miner. Lardile, silited a-
lumine appelé aussi Pagodite.
Lardo, s. m. lar-do. Lard; graisse ferme qui est
entre la chair et la peau des animaux principalc-
! ment du cochon.
Lardon, S. m. Impr. Addition mise en marge.
LardoHleo.ea.adj.dim.de/artioJo. V. ce mot.
l.ardoNlIlo, II». V. I.ardosico.
i.ardonito, S. m. dimin. de largosso. m peu
graiseux. ,
Lardoso, .a. adj. lardo-sso- Graisseux qui a Ui
LAR
— S-i8 —
Í.AH
lien-
ta graisse.
LnroN, s. ni, |il. la-ress. .Mytli. I.uicm; nom que
les Rumains donnaieiil iui\ dieux uu génies do-
inesliques qui fêtaient rlinr^ícs de \)roU"¿cr cha-
(jue maison el iliaque taimlle.
Eiiireru, s. f. lar-(¡(i. Mar. I.ar^'e; óloifíneinenl de
la Ierre en ¡lailatit d'une mer quelconque. |
Turnar In laríjn; prendrele laifíc ¡ Techn. Nom
que donnent les eordünniers à un morceau de se-
melle ajouté au lon^; de la formée lors<jue le
bois n'a pus toute la lonj,'ueur cxi;;ée par la me-
sure.
l.arKuil», i!a. adj. et |)art. pas- de largar. V. ce
veibc.
Lnr falliente , adv. largamén-té- Larj;emenl;
avec abondance, j Généieusemenl, lar^'ement;
d'une manière généreuse. ) Longuement;
danl long-temps.
■.nrKur, v. a. Lâcher, laisser en liberté. ', Lâ-
cher; céder; mouiller; donnerplusde longueur,
d'étendue de large, à une chose qui était ser-
rée. ¡ Mar. Larguer, hkhcr une manœuvre ais-
scr aller un cordage. Lnnjar las velas; larguer
les voiles. | Fig. S'engager dans un long discours
V. Alargar. ¡ Mar. Prendre la large un vais-
seau.
I.ar^ai'8c, v, pron. /«rí/ar-íe. Mar, larguer, se
mettre au large, faire voile une embarcalion
l)0ur s'éloigner de la tèle, ¡ Fam. V. Ausen-
tarse.
I.ui-Knr|a, s. f, anc. V. Longitud.
laursau, s. f. pi. lar-gass. \ Dilaciones. \ fam.
Darlargas., tirer en longueur, prolonger une
affaircel dans un autre sens laisser aller, ¿aiser
trop de liberté.
L.nrg;o, gn. adj. lar-go. Long; étendu en lon-
gueur, j Libéral, prodigue, qui donne avec li-
béralité. I Long, prolixe , diffus. | Copieux,
abondant, j Prompt expéditif, qui (ail vite; qui
expédie promptement. j Se dit de ce qui est plus
long qu'il ne faut. ¡ Mar. V. Suelto. \ Fam. Es
laiga como pelo Je Inievos; il est avare, chiche,
vilain. ¡ Fig. Largo de lengua', impudent, ef-
fronté. Il est plus usité dansce sens pour dé-
signer une personne qui parle trop.--L«rgo de
ina/ios; hardi, qui passe d'abord aux voies de
fait; qui vient aux mains promptement. —Lar-
go* de uña',; qui a les mains crochues, qui est
inclin à voler. — Largo de vientre; gros man-
geur ou qui a la diarrhée, j loc. fam. adv. Lar-
gay tendido; avec profusion, superabondam-
ment. ¡ A largo andar, à la fin. j adv. A io
Zargo; dans le sens de sa longueur. | Vestir de
largo; porter une personne des habits traînants
Peu usité. Oler le maillot à un enfant et le met-
tre en jupons. ¡ Fig. tam. Estar de tiros largos
f Ire en grande tenue. | adv. /'or iargo; tout au
plus.— Lo largo, à lo largo; le long, ai; long.—
-1 la larga; à la longue, avec le temps. Il signi-
iic aussi lentement, doucement, avec lenteur. —
-^ paso iargo, à grands pas— .4 /argo tiempo;
de loin en loin, long-temps apiès.-^io largo:
áeio\n. \ Dar cinco de largo; se noyer passer
la ligne ou la boule doit aller, et dans le sens
lig. Outrer les choses. ¡ adv. De largo à largo.
d'un bout a l'autre. ¡ Gastar largo-, dépenser
avec prolusión. ! Pasar de largo; passer sans
s arrêter, sans faire attention. I Hacerse à lar-
go, prendre le large. | Fig. Sacar largo, di-
gérer.
l.nrKO< s. m. V. Longitud.
l.Mi-«(t. udv. Largement , amplement, abondam-
ment. ¡ iniis. Mus. Large; mot qui se met en
télo d'un morceau de musique |>our indiquer
qu'on doit le jouer d'un mouvement tres-lenl.
l.nrKunurn, s. f. mus. V. Anteojo de largavista.
l.iiruiiii, n. adj. augment. de largo. Très-long.
liUf^iifailo, lia adj. larguèa-do. Rayé , orné de
bandes, en parlant d'une étoffe. V. Hayado.
l.ai'Kiii'ruH. s. m. pi. larguc-ross. Charp. Mon-
tants des portes et des leiièlres. ¡ l-ixlases , piè-
ces de bois qui lixcnt les pieds du métier. V.
Travesero.
L,ar((n«x, V. Largueza.
l.ui'KU("/-a, s. f. largué-za. V. L.ongitud. | Lar-
gesse ; libéralité, distribution d'argent ou d'au-
tre chose. I llist. rom. Se dit pariiculièrement
des sommes d'argent que lesprétendants à'I'em-
pire répandaient parmi le peuple et l'armée.
■.ai'uiiico, V. LAirguillo.
■.ai^niílo, ilia. aiij. diinin. de largo. Larguel,
larguscule.
L»r»iiiMiiiiaincnte, adv. supcrl. de largamente.
V. Ce mot.
Lai-giiisinio, ma. adj. superl. de largo. V. Ce
mot.
I.ni-;;iii(o, ita. V. Larguillo.
t.nrsnvn. V. Longitud.
iiinloe, S. m. lari-7.é. Bot. Lárice; espèce du gen-
re pin qui croit sur les bords du Vu.
■.ai'Iciiio, lia. adj. iar?zi-Ho. Bol. Larixicii; qui
a¡>pariieiií au larynx; qui a de la ressemblance
avec ce végétal,
ï.ai'iaeo. a. adj. /arw/éo.'Ornith. Laridé; qui a
de la ressemblance avec le genre mouette.
I^aritlooM. s. m. pi. lari-déoss. Ornith. Laridés;
famille de l'ordre des oiseaux palmipèdes qui a
jiour type le genre larus.
i.ai'iii. s. m. larinn. Mélrol. Larin; monnaie rée-
lle d'argent en usage dans les possessions portu-
gaises des Indes orientales.
■.ai'iii;;e. s. f. larinn-ghé. Anat. Larynx; organe
de la voix.
l,ariiia;co. ca. adj. lariung-héo. Anat. Laryngé;
qui appartient aux larynx.
i.ai'iiisiti««. s. f. íün'nu-(;/it(t5s,Pathol. Laryngi-
te; iiillammation du larynx.
I>ni-iiisntfr<ifia, S, f. laruxngografi-a. Laryngo-
graphie; description analomique du larynx.
Laringoisrafico, ca. adj. larinngogra-filio. La-
ryngographique; qui a rapport à la laryngogra-
pliie.
I..iriiigogi'.tro, S. m- laringogra-fo. Didact. La-
ryiigographe; qui fait la description anatomique
du larynx.
L,afiiisolo»ia, S. f. larinngolo-ghia. Laryugolo-
gie ; traité du larynx.
I.nriiisolÓKÍco, ea. adj. larinngolo-ghiko. La-
ryngologique ; qui se rapporte à la laryngo-
logie.
E,ariiijs;orrns<n< S* f- Inrinngnrra-gliia. Patbol.
Laryngorrhagie ; hémorrhagie du larynx.
I.arias;wi-rás;ioo, ca. adj. larinngorra-gliiko. La-
ryngorrhagique; qui a du rapport avec la laryn-
gorrhogie.
Larinsostomu, s. m. larinngossto-tno. Enlom.
LAS
8->9 —
LAS
Laryngoslomc; qui a une buuche consislanl uni-
quement en une trompe rétraclilc fürniée par
l'œsophage.
l.nriiiso!«toiiioM, s. in. pl. larinngoss(u-moss.
Enloin. Laryngostomes ; type d'animaiiv arlicu-
lés, comprenant cpux qui ont une bouche qui
consiste unii]uemenl en une trompe rétractile.
formée par l-œsophage.
TLaro, s. m. la-ro. Oriiith. Larus : nom des goë -
laiiiis et des mouettes.
I^nroquca, s. f. /aro-/ica. Bot. Larochée; genre
de plantes dicotylédones, de la famille des cras-
sulées, qui croît au cap de Bonne-Ks|»érance.
Lurvii, s. f. lar-va. inus. V. Máscara. Disfraz.
¡ Hist. nal. Larve; premier étal de l'insecte
sortant de l'œuf avant qu'il devienne aile. !
Larve; fantôme, spectre. ;lmo du mcchanl selon
la croyance des anciens. ¡ Erpèt. Larve; état des
vité.
■.usednil, V. Lasitud.
l.itMcr, s. m. la-sser. Bot. Laser; genre de plan-
tes dicotylédones de la famille des ombellt-
lércs.
I.ON«'rpiclo, V. Laser.
■.nmiu. s. f. la-ssia. Bot. Lusia; genre de la fami-
lle des mousses, remarquablement velue.
I^oisiontcra. s. f. fiJSiiVi/iiii-ra. Bot. Lasianlhèrc;
genre de plantes , apocyiiées qui ne comprend
qu'un arbrisseau des côtes d'.Vmérique.
f,a»Iaiito, adj. ia.vii'an-fo. Bol. Lasianlhe; qui a
des Heurs velues comme sont les calices du gor-
donie lassianlhe.
L,iiMÍocaiiipo, s. m. lassio-hampo. Entom. Lasio-
campe ; genre d'insectes lépidoptères diurnes.
I.aisîocarpo, adj. lassiokar-po. Bot. Lasiocarpe;
(jui a des fruils velus.
reptiles batraciens dans la première période de Eiasioccfalo, adj. lassioié-falo. Bot. Lasiocépha-
leiir existence. | Zoopliy. Larve; état qui précè-
de à celui de l'âge adulte,
l.arva, S. m. lar-va. Ornitb. Larva; nom latin
donné au macareux.
K,arval, adj. m. inus. llist. nat. Se disait de ce
qui ressemble à la Idive, qui lui aiiparlient.
l.arviciilo. adj. larvi-kolo. Entom. Larvicole; qui
vit dans le corps des larves.
I.arvlfornie, adj. larvifor-mé. Hist. nat. Larvi-
formc; qui a la forme d'une larve ; qui ressem-
ble à une larve.
I.,arvi|>aro, adj. larvipa-ro. Entom. Larvipare;
le ; qui a les fleurs disposéei en capitules ve-
lues.
I^nsSó^tlota , adj. lassioglo'ta. Bol. Lasioglolle;
qui porte des légumes velus.
ra.*tioiiUo, s. m. Inssioiii-to. Miner. Lasionite;
variété de wavellite trouvé dans lamine deSainl
; Jaciques , près d.Vmberg.
tasiopf . adj. Bot. Lasiopc; qui a le pied ou le
I stipevelu.
l<ai«iope. s. m. lassio-pL Bol. Lasiope ; genre de
' plantes svnaihérées dont on ne connaît qu'une
seule espèce
se dit des insectes i\\i\ pondent non des œufs, Lasiopetaleas, s. f. pl. Bot. Lasiopétalées; grou-
mais des larves
i.ari'a. s. f. lar-ra. Entom. Larre ; genre d'insec-
tes hyménoittères fouisseurs , type de la tribu
des larralcs.
I^arrato, ta. adj. larra-to. Entom. Larrate ; qui
pe de plantes de la famille desbyttneriacées, ori
ginaires de l-.Vuslralie.
Iia.>«iop<>taleo , adj. lassiopeta-léo. Bot. Lasiopé-
talée; qui a de la ressemblance avec un lasiopé-
tale.
a du rapport ou de la ressemblance avec la i.n.^iopetnlo, s. m. Bol. Lasinpétalc ; genre de
larre. i |)lanics de la famille des byttnériarées, servant
I,ai-rato»i, s. m. pl. larra-toss. Entom. Larrates: de type au groupe des lasiopétalées.
tribu d'insectes hyménoptères, de la famille des i.aMiopiso, adj. lassiu¡>i-(jo. Zool. Lasiopyge; qu
cryptères ou fousseurs. 1 a les fesses velues.
■.ari-ca, S. f. la-rriia. Bot. Larréc; genre de plan- i.aNiopigo, s. m. Mamm
;enre de
tes dicotylédones de la famille des lulacces
I.as, art. f. pl. Les; on l'emploi avant certains
noms appellafifs du genre féminin comme Ins
7^ara)ijas; les oranges, etc.
I^aNaiiiviito, s. tn. inus. lassamén-ln. Lassitude;
état d'une personne fatiguée.
l^aHaua, S. f. inus. Nom donné à une sorte de
beignets.
EianarMc, V. Falif/arse , cansarse.
EiBBca, inus. V. Lancha, chapa.
LaNcadio, s. m. lasska-dio. Bol. Lascadium; gen-
re de plantes dicotylédones de la famille descu-
¡ihorbiacées.
LaMcadu, da. part. pas. et adj. de Lascar. V. Ce
verbe.
lia^oar, V. a. ia.ss/inr. Mar. Mollir; lâcher douce-
ment un bout de cAble.
■.aMcivaiiit'iite, adv. lass/.ivamén-t¿. Lascive-
ment; d'une manière lascive.
■.aMcl«la,s. f. lassii-via. Lascivité; lubricité; for-
te inclination aux plaisirs de l'amour.
LaMcUioMO, Y. Lascivo.
i.HMrivo. ¥a. adj. lass/.i-vo. Lascif, lubritpie; «lui
est fortement enclin aux plaisirs de l'amour. ¡
Lascif; se dit des choses qui portent A la lasci-
Lasiopyge;
suiges.
■.aHiupuuA , s. m. lassiopo-fjo.. Bot. Lasiopoge;
genre de plantes synanlhérées , famille des co-
rymbilères.
I^aslnptero , adj. lassiop-téro. Entom. Lasiop-
tère ; qui a les ailes velues.
I^aNloxperma . s. f. Bot. Lasiosperme; genre de
plantes svnanlhérées , famille des corymbifères,
l.aMio.tpei-uio , adj. Bol. Lasiosperme ; qui a les
fruils velus.
■,aNioNta(|iilado. da. mV]. lassinssta ia-do. Bol^
Lasiostachye; qui a les Heurs disposées en épis-
velus.
raMipodo, adj. Zool. /.asipédc; qui a les palles
velues.
l.aMidid . s. f. lassiloud. /.assiludo : sentiniput
désagréable qu'on éprouve après avoir fait des
exercices immodérés eu force ou en longueur.
; V. Cansancio. \\ /.assitude ; epuissemenl de for-
ces totales. I Fig. /.nssiludé ; ennui qui pro-
vient d'une chose qui déplaît par elle-même.
■.aNiiii'i» . adj. m. lassiou-ro. Zool. /.asiure : qui
a la queue velue. || But. Aasiure; qui a des pé-
doncules velus.
l.aM» . «N. adj. V. Finjo. ] In- . qui est fafigué.
LAf^
— H'M)
LAT
qui est dans un t'Iat de lüs^itiidc.
I^nNf|ii<>iic(o , s. ni. litsluhié'té. y.aiiMjiHMii'l ; l'iin-
tasiii allemand.
E,UN(ad», du. adj. v{ ¡lail. pass. di- lanlar. V. ce
^erl)c.
liUNtiir, V. a. anc. V. l'af/ar. \ Fif;. V. Padeter.
liáMtima , s. r. las-tinin. l'ilió, doléance; com-
passion , scntiincnl iU' doiilenr, de eonuniséia-
tiun. Il Ol)jcl i|ui oviite rc senliineiil. || l'Ieur^
gémisx'nitMil. | Iiiiis. V. lujitrin. \ ¡)nr , hacer
làstiinm fiiiie pitié, inspirer coin|ia-sii)n. || loc.
adv. l.nsliinn es. . C'est dnminaj^e. ! De Insii-
ina : par pitié. ¡ Lluray lásthims; exagérer ses
maux. I .Vu Uoraré i/o sus hislintds ; tan pis pour
loi. il n'es; p,is à plaindre.
l.iiNiiiiiii<lo, da. adj. el pari. pass. de lastimar.
V. ce mot.
■>a»liiiutiiii>ii(o, V. Lésion.
La«iimai-, v. a. Blesser, mnllraiter; faire du mal.
; Tiiudier, émouvoir, faire pitié. I Fi;?. Bles-
ser, olfensor ; ternir la réputation de (iuel(iu'un.
lui porter quflijiie atteinte dans ses intérêts,
etc. ; Méd. Kxaspérer, aif^rir, irriter; causer
une irritation, j V. Coiniiadecerse. | Lastimar
el corazón; navrer le cœur.
LaMtiiiiarNe . v. pron. lasiiin(ir-s.é.. Avoir com-
passion; irendre pitié. || Se pleindrc de ses
maux. I Se blesser, se faire dn mal.
L.a.x(iiu('raiiieiiir , adv. anc. lastiméramén-té.
Plaintivement, d'un Ion, d'une manière plain-
tive.
l.ai«tiiiii>i-o, ra. adj. lastimé-ro. PlainVif; pitoya-
ble , doulourevu, sllendrissant , dulenl, gé-
missant.
E.aMtiMieNniiieii(e, adv. Déplorabicment , piloya-
blenu-nt; d'une manière à exciter la pitié.
E.us(iiiioNÍ.>j¡mo , ma. adj. sup. de lastimoso. V.
ce mot.
I^asdiiioMo , sa. adj. lastimn-sso. Piteux , pito-
yable; digne de pitié, de compassion. I! Pitoya-
ble ; qui excite la comi)assion.
E,n«i(v, s. m. l'as—to. Pral Droit reservé en jus-
tice à celui qui a fait un payement pour un
autre.
I^asti-a , V. Lasca.
s^astrado, da. adj. et pari. pass. de lastrar, ¿es-
te , e. !
I^aNtrar, v. a. Lester; mettre du lest dans un
bâtiment. Il FNg. Lester ; donner du poids, de
l'aplomb.
l.aNirase, v. pron. lastrar-sé. Se lester, cire
lesté.
l.asti-e, s m. Lest; ensemble de pierres, de sa-
ble , de bombes , en un mot tout le pois embar-
qué à bord d'un biltimeiit pour le mainteinr en
équilibre sur l'oaii et dans la position la plus fa-
vorable à sa marche et à la sécurité di- la navi-
gation. Dans un sens analogue se dit du lest des
Aérostat. Il Last, lasto; dans les ports du Nord,
mesure du poids de deux tonneaux ou environ
4,000 livres.
I.a»«ti-rn, s. i.las-ln'a. Bot. Lastrée; genre de
plantes cryplo^inmcs qui renferme un grand
nombre d'espèces européenes et exotiques. I
E.astroii , s. m. augment. de lastra. V. ce mot. !
i; Crûte qui se forme sur une pierre mince, plat- I
te et un peu poli.
■..asiin , V. Loi ha,
l.atN , s. f. Archit. ¿ntte ; morceau de bois Je
chêne refendu selon son lil, en maniere de ré^le
mince, que l'on allache avec des clous sur les
chevrons des combli-s. — /.aile postiche; celle qui
n'est eniiloyce que pour tenir h maçonnerie. '
Mal. /.aile ; se tlil des traveises ou longues iiié-
ccs de bois ({ui soutiennent la couverture d'une
galère. ¡ Il jn ¡te iiilti ; fer-blanc.
l.ntiinitMitr, adv. l(itami:n-ti''. .\niplemenl , avec
amplitude.
I^ataiiclto . s. m. Bot. Lnlanier ; genre d'arbres
de la famille dvs palmiers originaire de .Mada-
gascar el des ¡les de la Soude.
I.átano. s. m. In-fauo. Miner. Lalane , lalhanc^
nouveau metal trouvé dans l'oxyde de Cérium.
ratiiMlro, Archit. V. /'/kí-ío.
I.atav. . s. m. Zool. Nom donné par les anciens
naturalistes à une sorte d'animal amphibie.
■.atebroNo , Ma. adj. inus. (^ui esl prope à élre
recelé, caché, secret.
l>at<-iit«>, ai\'\. ¡(Il n-iL Latent; (pii est caché
(lui ne paraît pas aux yeux. ¡ Bol. Embriones la-
tentes ; embryons latents; corps reproducteurs
qui ne se développent que par des causes inat-
leudues. ', Jurispr. Virios latentes; vices la-
tents; se dit des trois maladies des bêtes de
somme qu'il est possible de cacher long-temps.
¡ Palhol. Latent; se dit des diverses maladies
dont les syntomrs obscurs peuvent échapper fa^
cilement à l'atleülion du médecin.
L.ateral , adj. Latéral ; (lui appartient au côté , qui
esl au C(jlé de qnebiue chose. ¡ Chir. Latéral,
qui se trouve a l'un des côtés du corps. ¡ Bot.
Latéral, qui est inséré sur le CiMé de la tige ou
des rameaux ou sur celui d'un autre organe. ¡
Zool. Latéral, qui estr plac^ sur le ciUé.
I^nloralo», s. m. pi. latéra-léss. Conchyl. Late-
rales; famille de l'ordre des coquilles unival-
ves. coinprenat celles dont les valves sont appli-
quées latéralement el libres.
I>atortiliiente . adv. Latéralement ; de côté.
E.a(craiipiiKe , adj. Se dil de ce qui a rapport n
Saint Jean de Lalran.
I.a(iM-an<> , V. Lnteranense.
I.ii(<M-ciilano. S. m. laterhoula-no. Hist. Later-
culien : ofiicier chargé de teñirla latercule de
Constantiiiople.
I-'aterciiIo , s. m. latérhou-lo. llist. Latercule;
registre ou code des dignités civiles el militai-
res de l'empire de Constantinople.
I.atei'inor, adj. Bot. Laleriflore ; qui a les (leurs
latérales.
ILa(ci-ir»liado , da. adj. latérifolia-do. Bot. La-
térifoüé; dont les (leurs naissent sur le côté des
feuilles qui ne sont pas opposées.
I.atcM-isradu, adj. Entom. Latérigradc; qui a la
faculté de marcher de côté aussi bien qu'en
avant el en arrière.
L,atrrisi'ndo»i. s. m. pi. Enlom. Latesigradesç
quatrième tribu de l'ordre des pulmonaires, fa-
mille des dipneumones.
I^atoriuorvndo , da. adj. lalérinérva-do. Bot.
Laterinervé : se dit des feuilles dont les nervu-
res parlent de la médiane el se dirigent soit bo-
rizontalement, soit obliquement vers le som-
met.
l.atibarba, adj. Latibarbe ; qui a la barbe large,
i^atitoiilo, adj. ía/íí>oH-/o. Pathol. Latibulum; 1er-
LAT
— 831 —
L\T
me par lequel on a désigné le foyer ou le venin ;
fébrile a son siège , et d'où il se répand dans le
Tesle de l'économie ponr j)roduirc les accès. |
I,átio«, adj. f. la-ùha. l'alhol. A.aiiijue ; se dit du-
ne (ièvre rémittente el (luolidiennc dont lesaceès j
flu les paroxysmes sont loii(;s el peu nianilesles. ,
l,ntioau<le , adj. httilniou-dé. Zuul. Laticdude, |
qui a une longue queue. j
lLutii-á|iUt>, ;hIj. laliUa-pilé. Zool. /.ali^apite ; qui
a la tèle large, j
I.uticiforo , !•». adj. Inli/.i-féro. Rot. Aalicifère; ,
se dit des plantes qui contiennent certains sucs, i
l^nticliivc, s. m. fatiUla-vé. Hist. anc. /.aliclavc; |
tunique li large bordure de pourpre par devant,
et qui était un habit de distinction et de dignité
chez les Romains.
L.atlclavia. s. f. V. Laticlave.
E.atlclavin]io . un. adj. lalililavin-no. Ilist. anc.
Laticlavien ; qui a rapport au laticlave.
¿aticoriie , adj. Zool. Aalicorne; qui a les cornes
ou les antennes larges.
I^atli'o.xtailo, adj. latH.osta- do. Lat'icoslé x qui
est marqué île larges côtes-
i.ntldcutMtlo, da.^dj. Lalidenté ; qui a de longs !
dets. j
Latido, s, m. Balltementde cœur. | Pathol. Elan- \
cément, picuiemenl dans une partie du corps.
I Chass. Glapissement du chien lorsqu'il ^de- i
couvert le gibier. I
I-otleiite. V. /'a//>iíd«ÍP. |
I.Mtifloi-, adj Bot. ¿atiQore ; qui a des fleurs am- !
pies. I
i.utirollud o, du. adj. But. ¿atifolié; qui a les
fleurs larges,
lintigitdei'A, s. f. anc. Iafiga(ié-ra. Nom donné
dans l'Andalousie à une corde ou corroie.
lintlsnzo, s. m. l(/iig«-zo. Coup de fouet, | Cla-
quement de fiiucl. Il Coup donné par la couleu-
vrelorqu'elle blandit le corps en appuyanlla léle
en terre. || Fig" Tort imprévu fait à quelqu'un
peu usité. 1! Fig. Coup de malheur, revers, con-
trariété imprévue,
liikliso, s, m. la-/igr) Fouet; baguette terminée
par une corde de chanvre, de cuir, etc. dont on
se sert pour frapper les animaux, ¡j Corde com-
me d'un mètre de loiif^ueur; quelque soit l"u>;a-
ge qu'on en fasse. |1 Bout de courroie (jai est des-
tiné pour s'agral'fi'r avec une boucle. || l'Iumel
tle chapeau. || Currda de Uiiii/o; ficelle. |' Pxitlti
de l(iii(/o; bout de l'ouei; mèdie, brinde soie (jue
l'on attache au bout du fouet pour claquer.
I.utiii;*i<'<><3<>, <Ia. aiij. et part pass. de laliyuear.
V. ce bcrve.
t-iitlaiiera. s. f. Iciíií/xé-ra. V^ Látigo. Femme
(jui travaille à faire des fouets.
liUtlgiiiilo, s. m. dim. de Ultimo. V. re mot,
I.atiiiiaiio, adj. lalima-no. Zool. I.alimane; qui a
les mains fort larges.
■<niln, s. m. lálinn. Langue morte qu'on parlait
autrefois dans le Lalium et puis à Uome et qui
est aujourd'hui la langiu' de lllglise romaine. |
I.atin;sedil <l'un mot qu'on n'entend ftas. |
Lo-i burros habl(ii:en lalin; les Anes parlent la-
tin; se dit lorsiju'on entend (luehiu'un ignorant
qui veut parler latin. | Mol latin (ju'on intercale
dans la conversation. |1 Prov. lig. fam Snhe. wu-
tlio latin; ii est lin. rusé, il sait vivre. | anc.
iCoi/fír (1 ittw en un wril /afi/i. prendre quelqu'un
sur le fait, en faute.
I.alliiudo , da. part. pass. de \atinar. V. rv
verbe.
I;intliiaJo, s. m. \atinag-ho.Vam.y\i¡{ dit on mau-
vais latin, en lalin de cuisine.
I.atliiuiiK'iitc, adv. \atinamKn-té. F.n lalin dune
maniere latine.
I^atliiaf, V. Latinear.
l.atiufailA, da. adj. et part, pa.ss. de lafíriífar.
Latiné, e.
I^aiiiiear, V. a. peu usité. Latiniser. V. Lati-
nizar.
I>ntliii«o, s. m. dim. ¿c latin. Petit mot dit en
latin.
L.atUiidnd. s. f. Latinité; langage latin, manière
d'écrire ou de pat 1er latin. || Latinidad eclesiás-
tica; latinité ecclésiastique; phraséologie des
Pères de l'Lglise latine.
I.atiiilllo, V. Latini.-o.
Latiiii.xnio , s. m. \alinis~m'). Latinisme; façon
de parler de la langue latine, loeulion propre à
celle langue.
liniiniMta, s. m. \ati)iis-ta. Latiniste; celui celle
qui sait le lalin. (jui parle bien celle lan;:ue.
ratinixacioii, s. f. l«íini7.«Zíon. Latinisation; ac-
tion de latiniser.
liatiiiiKaiido, d«. part. prés, invar, de \atinizar.
Latinisant,
I.ntiiiixftiite, S. m. \atini/.an-té. Hist ecclés.
latinisant; se dit des personnes qui, vivant dans
un pays scliisinalKiue, pr,iti(iucnl Icuile de l'E-
glise latine.
Iwitiiiixar, V. n. Latiniser; donner une terminai-
son, une inllcxion laline à un mot d'une autre
langue.
I>atiii(t. lia. adj. lali-no. Géog. Habitant de La-
lium. || Latin ; qui appartient au Lalium ou à
I ses habitants, [i Latin; qui appartient a Home ou
aux Romains. iiLatin; qui est en langue latine. ¡|
Ant. rom. Feriaslntina^', fériés latines; le-qua-
tre fétcs pendant lesquelles on célebcHit le l.iliar-
li Kilo latino; rit latin. || Hist. Imperio latino
de ('<)tislaiilin¡f¡)l'i; empire latin de Constanti-
nople; formé p;ir les croisés et les Vénitiens,
pendant la quatrième croisade. |; Mar. Velalati-
na; voile Intini"; qui a une forme triangulaire,
on est montée sui trois ralin^'ues.
■,alino*i(>. .«¿a. adj. inus. latino-sso. Lalin; qui
appartient à la langue latine.
riitii»ed«>,adj. lati-¡ihlo. Zonl. Latipède; qui aies
pieds ou les pattes larges.
I.atlf. V. n. lîaitre. palpiter, élancer; en parlant
d'une artère, du civnr, d'une partie malade. ||
Glapir, aboyer , en parlant d'un chien qui a dé-
couvert le gibier.
Látiro, s. m. In-tiro. Roi (íland-de-lerre, sauva-
ge. |i Conchil. Latiré; genre de coquilles com-
prenant une espère de rocln r remarquable [lar
sa couleur orange rubanee de |»onreaii.
I.aliroxtr». adj. ladros-lro. Zool. Latiroslre; qui
a le liée large.
I,atli(>*<lro.H, s. m. pi. /dííroi-írofs. Zool. Lali-
iMStres; famille de l'ordre des grimpeurs et de
celui des echassiers, comprenant (les oiseaux qm
OUI le bec large el peu élevé.
■.aiÎNiiiiaiiioittc . adv. lati-ssima-nén-té . Trés-
lar;;einent .
l.nti<<lino. III il. adj. snp. de /fifn. \'.ce mol.
LAÜ
— 832 —
LAÜ
I.atltantc, parí. prí'S. de lalitar. \. ce mot.
E.atltai', V. II. aiic. Jurisp. Faire défaut, ne pas
comparaître à une assignation. I Se cacher a
la vue.
K,atUiid,s. f. /rtltfo»i(/(/,(a-OK. Latitude; longueur
de lare du méridien, inlerceplé entre la station
et l'équali'ur, soiltcireslre, soit céleste. | Lon-
fliíwí/ crcricnle; longitude croissante, celle pri-
se sur le méridien d'une carte réduite, qui re-
présente dos degrés égaux el correspondant du
méridien du globe, allant en augmentant d'é-
tendue depiiis 0 jus(iu*ii 90, en rai-on de ce
qu'on a rendu trop grand le degré de parallèle,
en le f.iisanl égal à celui de l'équateur. || As.
trow. \.nl il ud (feorénlricn; latitude géoientri-
que; angle sous lequel paraît, vue de la terre, la
dislance perpendiculaire du centre d'une planè-
te à l'écliplique. I Jjidlud lieliocénlrini; latitu-
de hélioriMilrique; l'angle sous leijuel paraît,
vue du soleil, la distance perpendiculaire du cen-
tre d'une planète à léi lipti(\ue. Il Circulo de. In-
titud; cercles de latitude. | I>atitude;climal con-
sidéré par rapport à sa latitude. Il l.aliludc;
étendue en large. \\ (irandeur, étendue d'un
pays quelconque. ¡ Fig. Latitude , étendue; es-
pace; l'acuité des étendues en traitant un sujet
ou d'employer un grand nombre de moyens pour
faire quelque cliose.
I.atHutliual, adj. Latitudinal ; qui s'étend en
large.
E.atltiiillnai'lo, ria. aá']. latilondinn-rio. Théol.
Latitudinaire, qui a des dogmes tidérants qui ou-
vre un chemin large pour aller au ciel.
E.atitu<liHnrio, s. m. Ilist. Latitudinaire; mem-
bre d'une secte religieuse qui croyait que tous
les hommes serení sauvés. Celte secte exislaitau
XYI et au XVII siècles en Hollandect en Alle-
magne.
I.ntUiidiiinrisnio, s. m.latitoudinaris-ino Hist.
Latitudinarisme; opinion, système des latitudi-
naires.
l,ato, ta adj, la-to. Vaste, étendu, spacieux; qui
a une grandeur assez remarquable. ¡ V. Gene-
ral. Gramm. Se dit des mots dont le sens ne peut
se prendre strictement, mais qui peuvent être
interprétés desplu-ieurs manières.
l,nton, s. m. Ghim. Laiton; alliage composé de
vingt à quarante parties de zinc , el de qua-
tre vingts à soixante parties de cuivre. | Phil.
herm. Laton /i/osó/íco; laiton des philosophes,
élément de la terre ouïe corpsimmonde.
Xatonero, s. m. iafon;-ro. Ferblantier; ouvrier
qui travaille en laiton. Ii Dans l'Aragon. V. Ai-
mes. Il Dans Murcie. V. Ilijiiela.
,X.»tria, s. t. latri-a. Théol. Latrie; culte de reli-
gion qui n'appartient qu'à Dieu seul, culte d"a-
dovation.
jLntrinn, s. f. latri-na. Lalrine, garde-robe. V.
Letrilla.
ï.ati-opinio, S. m.Iatrozi-nio. Brigandage, larcin,
vol; action de voler.
I^aud, s. m. irtoî(i/d. Mus, Luth; ancien instru-
ment à cordes, j Mar. Sorte de vaisseau à voile
latine.
l.auiln. V. La)ide.
Laudable, adj. laouda-blé. Louable; qui est dig-
ne de louange.
Xaudablcniciite, adv. laoudablémén-té. Loua-
bli.'inent; d'une manière digne de louange.
l.uiidHiio ,s. m. IdiKt-dano. l'Iiarm. Landanuni;
nom qu'on donne indistinctement à toutes les
préparations d'(q)iumlii|ui(les ou solides, et plus
particulièrement a l'extrait d'opium. || Láudano
hnlsaniio; laudanum balsanique; extrait d'o-
pium.
■.andar, v. a. anc. laondar. Louer; donner des
louanges.
■..iiidatl%aiiieii(o, adv. laondativamén-té. Avec
louange.
■iaiidatlv<i, va. adj. anc. laondati-x'o. V. Lauda-
torio. Il Uhélor. Laudatil'; s'est dit quelquefois
du genre démonstratif.
laudatoria, s. f. /aoiu/rto-ria. Eloge, panégyri-
((ue qui contient des louanges.
Laudatorio , i-ia. adj. Laudatif; qui sert à louer.
I.aude. s. f. laoudé. Tombeau oij il y a un épi-
taphe. Il anc. V. .Mabanza.
I.audonilo, s, m. luoudc-mio. l'rat. Lods; rede-
vance qu'un seigneur avait droit de prendre
sur la vente d'un héritage fait dans sa censive
ou dans sa mouvance.
E.audc'N. s. m. Lilurg. Cath. Laudes; seconde
partie de l'office ordinaire du Bréviaire qui se
dit après matines.
LaudiMuio, s. m. laondiss-mo. Feud. Laudisme;
droit que les seigneurs percevaient sur les mu-
talions de fonds.
Laudo, V. Çonvrriio.
Laumouita , s. f. laonmnni-la. Miner; Lnumoni-
te; substance blanche qui cristallise en prismes
obliques rhoniboïdaux, et qui se trouve quelqne
fois à l'état pulvérulent.
Lnuna, S. f. laou-na. Lame; plaque de métal. ||
Lamed'é()ce. Il Sorte d'argile dont ont fait les
tuiles pour couvrir ies toits.
Laiiuaya, s. f. laoïuta-ia. Bot. Launaye; launaia;
genre de plantes synanthérées, tribu des lactu-
cées. dont on ne cunnaîl encore qu'une espèce.
Laurea, S. f. laour-éa. Laureóle; auréole; cou-
ronne de lauriers.
Laureado, da. adj. laouréa-dn. Lauré; couron-
né de laurier.
Laureaaido, S. m. laouréan-do. Lauréat: se di-
sait de celui qui, dans une université, venait
d'être gradué.
Laurear, v. a. peu usité, laouréar. Couronner
de laurier. ¡1 Se dil dans les universités pour
i graduer |i Fig. Récompenser, honorer.
Lauredal, s, m. laourédal. Terrain planté, cou-
I vert de lauries.
' Laurel, s. m. laourél. Bst. Laurier, genre type
I de la famille des laurinées; dont on connaît an
' jouid'iuii plus de quatre cents espè,çes. || [au
j reí alejandrino; laurier; alexandrin, hippoglos-
se, langue de cheval. || laurel real: laurier ce-
rise. Il laurel sasafras; laurier sassafras. ||
[aurel tulipán ; laurier tulipier. || Laurel rn-
7>ii(n: laurier sauce. |i Laurelaromátim: laurier
aromatique. || Laurel marino; espèce de phy-
lanthe. H ïawre/ ena»o; espèce d-airelle. !l Lnu
rel silvestre; laurier sauvage. | Fig. Prix, cou-
ronne, gloire, trionphe, victoire, supériorité,
palme. || Marehitarsus laureles; flétrir ses lau-
riers. Il Coger laureles: moissonner des lauriers.
Laui-elîa. s. f. iaoi(r(!-/ia. Bol. Laurélie; genro
de plantes de la laniillc des monimies,ayakU une
K.W
— k:V.î —
w
f:r.iiide aiialoj;ic avec les lauriers.
■.Miirciiibei*;^!», S. ('. laourémhér-ijlùa. Laiircni-
horgic; ij'cnrr de plantes du (',a[» d<î noimc-Ks-
péraiicc.
■.aiireiicia, s. f. /aourdn-zta. But. Laurence; gen-
re de plantes de la famille des algues, dont un
connaît enviionune vingtaine d"esp(k"cs.
I.uiii-cntc, s, m, lanurén-lé. Désignation de cer-
tain ouvrier dans les fabriques à papier.
Liiureolu, s. f. laoxiréo-la. Anlig. Laureóle; cou-
ronne de lauriens des troniphateurs et des em-
pereurs. I| Tliéol. Laureóle; r6com[)ense céleste
■le lois sortes d'états , les vierges, les docteurs,
les martyrs. I Bol. Laureóle; espèce de daphauc.
■juiirifoliu, s. f. Inourifu-lia. Bot. Laurifolia;
arbre exotique dont les feuilles sont semblablis
à celles du laurier.
l.aiiriruliadM, «la. adj. laourifolia-do. Bot. Lau-
rifolié; dont les feuilles ressemblent à celles du
laurier.
■^mirilla , S. f. Inouri-na. Chim. Laurine; subs-
tance cristalline particulière qu'on extrait du
fruit du laiTier. l Bot. Laurine; variété d'oli-
vier.
raiirinen!^, s.f. pi. laoïir't-ni'asx. Bot.Laurinécs;
famille de plantes monocotylédones apétales
dont le laurier est la type et le pincipal genre.
l.aiiriiico, H. adj. laouri-nco. Bot. Laurine; qui
ressemble au laurier.
K.auriAo, na. adj. V. V.nourineo.
l.aiirivoi*o, s. cl adj. ln<yuri-\:i)ro. Antiq. Lauri-
vore;sur nom donné aux devins soit parce (ju'ils
mAchaient des feuilles de laurier avant de se
livrer à leur fureur propliétique. soit par une
allusion satiri((ue aux produits qu'il reliraient
de leurs prophéties.
t,auro, s. m. laou-ro. Laurier; avantage, victoire
obtenue sur quelqu'un ou sur quelque chose.
Il Vanité qu'on tire de quelque chose. Ile tcni-
Jo el lauro de hacerle conocer sn peilanleria,
j'ai eu le plaisir de le confondre eu lui faisant
sentir l'clfet de sa pédanterie. || Fig. Laurier;
victoire, honneur accordé au vaintiueur.
I.»iirocéra»io, s. m. laoïiro/.éra-sso. Bot. Laurier
cerise, arbrisseau du genre prunier.
■^Hui'órilo, la. adj. laonro-filo. Bot. Lauropliyl-
le; genre de plantes du Cap de Bonne Espé-
rance.
l.aiiroMn, S. m. laouro-ssa. Bot. Laurosc. genre
de plantes dicotylédones apocynées, originaires
d'Orient-
l.niiNana, s. f. laoussa-na. Géogr. Laussane; vil-
le de Suisse.
I.aiiva, s. f. laou-va. Bot. Lau-wha; nom dune
fleur de Chine cxlreiuément odorante, produite
par une plante des provinces maritimes de cet
empire, et dont la couleur tire sur celle de la
cire.
■>aii\aiila, S. f. lami' ssa-nia. Lnlom. Lauxanie;
genre d'insectes diptères.
l.ava.s. f lava. Miner. elG.Mil. Lavsuhse; tances
minerales en masse, qui soiil rejcliees par les
volcans dans un état de liquiiiile. || Lave; se dit
propreujcnl de la roche lephrine.
I.uvulin.s. m lava-bo. Céréni. rclig. /:,avabo;
passage du sacrifice de la messe conimeiuanl
par ce mol latin.
l.avncaraN, s. m. la-vaha-ras. Flatteur : encen-
TOMO V
soir; qui aimeaeiwenser sur \i'_ nr/.
f.avaclaH, S. f. p^ inus. Lavure; <an qui a sem
a laver la vaisselle. || La\agc; breu\aKP, li-
queur, boisson nii l'on a mis trop d'eau.
■^avaci'o, 5. m. V. iMvatorin.
E.avHcluii, V. Lavadura.
I.ava«loro, s. m. Lavoir; réservoir|d'eau ordinair<>-
meiil entouré d'une bordure d(; pierres plalc>,
dont la surface supérieure Cbl inclinée du coté
de l'eau, il .Miner, l, avoir; lieu ou l'on tire de
l'or parle lavage. I] Buanderie; lieu où l'on établi
un fiiurneau el des cin icrs pnur faire la les-
sive.
Luvaiio, s. m. Linge blanchi; lavage ensemble
du linge que l'on a blanchi dans un lavoir.
Lavado, «la. adj. et part. pass. de lainr. La-
mí, e.
I..ava«lof, la. V. Lfi-iant/ero. | Savoir; verge do
fer. à un des bouts de laquelle on met un lin-
ge mouillé pour neloyer le canon d'un fusil.
I..Mva«lui-a9>. s. f. Lavage; action de laverie lingr.
Il V. Laia7as.
i-avagiio, >^. f. ."Vlini-r. Lavagne; espèce d'ardoi-
se (jui prend ?oii ndin du lini d'oii mi l'a-
tiié.
I<avajal, V. l.nvuju.
I.avajo.s. m. .Nom donné dans «luclques provin-
ces à une noue ou mare d'eau où les femmes
\onl laver leur linge en même temps qu'elle
sert d'abreuvoir.
I.avnniaiio.**. s. m. Lave-mains; ustensile en bois
sur lequel on place la cuvette pour se laver les
mains.
fliavaiiiioiito, s. m. anc. Lavement; action de la-
\er, de se laver. || \. iMvaliva.
ravaiico, s. m. lavan-l>o. Ornith. Canard sau-
vage.
Liavaii«lcra, s. f* Blanchisseuse; femme qui fait
profession de blanchir le linge.
Ijavaniioria, inus. excepté dans le langage fam.
iroii pour signilier l'assemblage de toutes les
blanchisseuses qui se trouvent dans un la-
voir.
I.avaiiiloro, s, m. Lavandicr; celui qui l'ail mé-
tier de blancher le linge dans le» maisons pour
l'apporter au lavoir.
ravaii«liila, S. f. Spic, aspic, grande lavande. V.
Esplie;¡o.
I.avaiio.xa S. f. lavanc-ssa. Bot. Lavanèse; genre
de planies.
l.ava|»latu«< s. m. Laveur d'assiettes, ccureur qui
fait récurage de la vaisselle.
I.avar, v. a. Laver; nettoyer quelque chose avec
(luelque lliiide, particulièrement avec de l'eau.
Il Laver; nettoyer avec une liqueur quelconque.
I Laver; arroser de ses eaux en parlant de la
mer d'une rivière. ¡ Fig. Laver; purilier, effacer.
I Arcliit. Laver; se dit lorsque, sur un dessin,
sur un [lian passé à l'eiure. on couche avec un
pinceau une leiiiie d'encre de Chine ou de bistre,
pour le faire paraître le plus naturel qu'il est
possible pa:' les ombres des saillies et par l'imi-
tation des malières dont l'ouvrage doit être
construit. ¡ Chim. taver; ¿1er par le moyen de
I rail les impuretés grossières de quelque mixto.
¡ linpr. La» «r /<iî formas; laver les formes, les
mettre dans un baquet rempli de lessive, les
brosser, et les passer ensuite à l'eau claire avant
53
L\\
H'.Vi —
I.AZ
qui' tic Ifs mellic snus la pross«' , eu do disli i
huer les caractères. ¡ Moiin 't.uvar un nlmw:
laver au plat; inotlrc (iaiis un plîiltMU uu bnssiu
les ccudrrs, balayures rlr. ynut eiilircv les plus
^ros morsaux d'ur ou (rnijicnl iiui peuvent res-
ier. 1 Peint. I.avei; se dit en pailaiil des eon-
leurS(ju"nii i-lend et (lu'nu eoutlie sur un dessin
aveele pineau, a la diriereiiee de eellcs qu'on
applique en pointillant. Ijtvnr los rnlorest laver
les couleur, les faire tremper el délayer dans
l'eau, afin que la couleur se précipilanl au fond
on puisse ¿ter toutes les saletés qui s'amassenl
nu-dessusde l'eau. || iMumas. iMinrlusplitmas;
laveries plumes. ¡ lleluiv. \Mvar un lihm; la-
ver un li\re le tremper dans de l'eau charf;ec de
l'acide niuriati((uc pour eu ôter les tAches- ¡ Ma-
.:on. Laver, polir un euduil de plâtre avec un
Îinj;e trempe dans de l'eau et du lail. Larnrde
i/('so; crépir nu mur avec du plAlre Un. ¡ Tig.
Lavarla cara^ flatter, donner des coups d'encen-
soir.=i.aiirtr lalnnaà u»o; examiner la con-
duite de quelqu'un.— Lnvfir la rara á una ro-
sa; netlovcr.orrangcr quelque chose. ', \Aivomis
manos; ]ï' lave mes mains. |1 V\'¿. fani- Con (oda
el ai/aa de un rio uo ,«" pu 'de lavar esa falta;
il n'est pas possible d'excuser, d'effacer cette
faule, ¡ Prov. !'na mano lava la otra y las dos
lavan la rara; un barbier rase l'autre.
I.nvnreto, s. m. lavari--ln. Icbthyol. Lavare!;
jícnrc de poissons assez semblamblcs u la
l.nvni-éno. s. m. Lavaronus; poisson de la Médi-
terranée. , 1 1-
i,nvrttiva. s. f. Lavement: cliystère, remède liqui-
de qu'on introduit par l'anus dans les intestins.
; Cliir. Seringue; inslrumenl propre a donner
deslavements.
I.nvativo, v«. adj. anc. Se disait de ce qui
lave. ,
Lavatorio, s. m. Lavage; action de laver. 1 Décoc-
tion detersivo. |1 iavation, lavement des pieds;
cérémonie qui a lieu le jeudi saint . 1 Limrg. La-
vement, lavalion des mains qui fait le piètre ala
messe.
I.avazns, V. JMvarias.
I.avc, Y. Lava.
I^nveso ou I.nvc!iO, s. m. Miner. Lavégc; sorte
de pierre dont on fait des vases qui résistent
au feu.
l.nvciiiÀ, s. f. Iiiüí-n/a. Bot. A.avéniei genre de
plantes synanthcrées. famille de corymbifères.
croissant dans la zone torride.
l.averiia, s. f. Myth. Laverne; déesse des voleurs,
des marchands, des plagiaires et des hypo-
crites.
i.nviiiia, s. f. lavinie; fille unique de La-
tinas.
l-avra«S3a, S. f. Bot. Lavradie; genre de plantes
brésiliennes de la famille des frankénia-
cées.
l.anxania, s. f. Entom. Lauxanie; genre d'insec-
tes diptères.
I.a&acion, s. f. laksmion. .\clion de Lâcher,
Laxado, da. adj. et part. pass. du V. laxar, ce
verbe.
Laxamiento, V. haxarion.
l.a.\antc, adj Médcc. Laxatif; se dit des médica-
ments qui purgent doucement et sans irriter
comme les tamarins, luca-.se, la innnuc cl autres.
Se dit aussi Mibstanlivemcnl .
l.ttxar, v. a. lak-sar. Lii In-r. rclAdici , dclen
dre.
Laxativo. V. \.a.ratttc.
B.axirin:-. ad|. luksijlor. Bot. Laxillore; dont Icî>
feuilles sont fort écartées les unes des autres.
LaxUollado. da. adj. Bol' Laxifolie; dont 1rs
feuilles sont fort écartées.
Laxitud,, s. f. lalisitoudd. (Jualité de ce qui est
laxatif.
Laxo, xa. adj. Lâche; relâché; qui n'est pas tendu.
¡ Vig. UeJÁché. qui n'est pas sévère.
B.axoitiaiila. s. f. Bol. Laxomannie; genre de plan-
tes de ia Nouvelle-Hollande.
B.aja. s. f. la-ia. Qualité, nature, genre, espèce,
des choses el des personnes. \
instrument pour fouir le
a. .\gr. Travailler la terre avec le lou-
f. lara-da. No-ud coulant. ! V.
eloffe; se disait
Agr. Louchet
terre.
Layado, da. adj. et pari. pass. de layar. V. ce
verbe
B.ayar,
chet .
Laxada ,
Lazo.
Lazaret», s. m. Lazaret: élahlissemenl isolé où
les personnes el les marchandises importées
d'un endroit supçonné (l'a\oir la pesie vont pas-
ser la (juaranlaine.
Lazarillo, s. m. lai.ari-llo. .Niun par le(|uel on d(»-
signe celui qui conduit un aveugle.
Lazarillos, s. m. pi. Enfants teigneux ou auxquels
on traite la teigne dans les hôpitaux de Saint-La-
zare.
LazariMo, lia. adj. V. Tinoso, Leproso.
í.nzarista, adj. el s, m. lazaris-la. Uist. ceci. La-
zariste; membre d'un ordre fondé par saint Vis-
centdc Paule connu aussi sous le nom de prêtres
de la mission , et ainsi nommé par ce qu'il fui
établi dans une maison qui avait appartenu à
I l'ordre militaire de Saint Lazare.
' Lázaro, s. m. peu usité, la-iaro. Pauvre vêtu de
! haillons. || Homme adroit, subtil, rusé. || V. 7"i-
j ñoso. Leproso.
Lazaroiil , s. m. Ilist. Lazzaroni ; nom que l'on
donnait à Naples aux dernières classes du peu-
ple, dont la misère , la paresse el l'insouciance
étaient proverbiales. 1 Lazzaroni; se dit de cer-
tains individus qui s'occupent dans quelques
grandes villes d'Italie à conduire les vouyageurs
vers les endroits où se trouvent des curiosités
moyennant une pièce d'argent.
Lazdrado, da. adj. V. Larcrado.
Lazdrador, V. Lazrador.
Lazi, s. m. Ia-7.i. Lazzi: mot emprunté à la come •
die italienne pour exprimer l'action, le mou\e-
menl . le jeu muet de théâtre dans la représen-
tation des comédies.
Lazivrar, s. m. laiivrar. Miner. Lazivrard ; ac-
cien nom du lapis-lazuli el de la couleur qu'elle
donne.
Lazo. s. m. la-T.o. Lacet; nœud coulant. Il Fig.
Piège ; embûche qu'on tend à quelqu'un. |1 V.
Lazada. \\ Fig. Nœud;lien d'amitié. || Chass.Bat-
tue, eiiceinte'pour le gibier. |¡ Ornement fait avec
des rubans disposés en plusieurs lacets qui for-
ment groupe. I llarl; corde avec un nœud cou-
lant dont on fait le même usage que les Améri-
IJÎH
8:j;í —
LKC
laiiis |iom prendre \i's clievaux sytivages. |
Cliass. Imzo cicfjo; enceinte «j'JC l"on fait avant
d'avoir dccouverl le gibier. tl Lnzo escurridiza;
nœud coiilanl. || Vv^. Meter el laza al pié ; ten-
dre le piéfíes.- /focr el lazo; éehap|)er au péril;
se tirer adroiteinciil dun mauvais pas. — 7'cite/'
et lazo à la garrianta; avoir la corde au cou;
être dans un péril extrême.
■.azoM, s. m. pi. la-7.oss. Cl'oréog. Enlreiacenients
que formenl les danseurs. || Attaches ; liens ,
cordes , rubans etc. qui servent pour attacher
quelqu'un ou quelque chose. || Fig. Caligr. Traits
de plume entrelacés et qui l'ormcnt une figure
quelconque.
l,axra(laiiiente, inus. V. Das(jraciadamenle . Mi-
serahlcmenle.
B,aiBrailor, inus. V. Miserable. Desf¡raciad<).
i.azrai-, v. n. inus. Etre malheureux, dans la un-
scre.
I.aaulita , s. f. lazouli-ta. Miner. La/ulilc ; pier-
re d'un be.ui bleu d'azur , opaque à grain très-
serré cl dont la cassure est mate.
l'C , Cas obligue du pronom masculin cl ieininin
de la troisième personne Le, lui.
i,eal, adj. liai. Loyal; sans iraude, d'une bonne
qualité. |¡ Loyal ; lidele , sincère, droit , franc,
plein d'honneur et de probité. | Mancg. Caballo
leal; cheval loyal; qui emploie toute sa force
pour obéir , et qui ne se défend pas lorsqu'on le
chûtic. I Dans un sens analogue se dit des au-
tres animaux domestiques- Il Y.Vidcdiijno, Verí-
dico.
■.calnicntr, adv. lèalméri'té. Loyalnicnl; avec lo-
yauté, li Véridiquement; d'une manière véridi-
(jue.
liealiiiieiiirc, inus. tout-à-fait. V. Lcalnienle.
licaltail, s. f. Loyauté; fidélité, probité. |¡ Fig. Lo-
yauté, (¡délité (les chiens, des chevaux et des au-
tres animaux domestiques. | anc. V. Lc(jalidad. i
Verdad, Leallanza. V. Lealtad.
E.eain, s. m. Relat. Léam ; monnaie diinoisc qui
vaut un peu plus de quatre francs.
I.cangia, s. f. léanu-liia. Bot. Léangia ; léan-
piuin, genre de la famille de champignons, ayant
beaucoup d'analogie avec le genre didyme.
■.('aquia, s. f. lêa-kia. Hol. Léachie; léachin, gen-
re de plantes synanthcrées , tribu des hélian-
thées.
Lebeche, s. m. lébet-cJic. Mar. Lcbesihe 5 nom
qu'on donne dans la Méditerranée au vent de
sud-ouest.
Leltcquia, S. f. lîot. Lebeckie , lebeckia ; genre
de plantes de la famille des {renets pourvus de
gousses cylindriques et polyspermes et dont le
calice est à cin(| divisions aiguës.
l.eberi««o, s. \n. lébéri-sso. Lrpét. Lébéris ; nom 1
spécifique d'une vipère de Canada. 1
l^cltctina, s. f. IJot. Lebiline; genre de piaules sy-
nanthcrées de la tribu Tiaturelle des lagétinées.
1 Erpél. Lébéline ; nom spécifique d'une \i-l
père.
I.ebcton, s. m. Ubélun. Hisl. relig. Lébéton, lé-'
béton, lébétonaire; espèce de tunique sans man- ^
ches que portaient les solitaires de la Thebaidc. '
l.ebinN, s. m. Ic-biass. Ichthyol. Lebins; genre de
poissons de la (amilie des cy juins.
l.ebi-a«la, s. f. lèbra-da. Art. culin. Fricas.'>ée, ra-
goût, civet de lièvre.
I.t'bi aNlicu, \ . \.cbrastillti.
lA'bi-aNtillo, s. m. dimin. de lelnusd). V. te mot.
a.ebraNtu, s. nr inus. V. Lebrato.
liObraNtuti , V. Lebrato. | l'ig. fain. (Jn désijrne
sous ce nom un homme qui est très-lin , ruse-
un vieux renard.
L.ebi-a(iiio, s. m. dimin. de lebrato. Levraut, 1p--
vrelau, petit licvre.
Lebrato, s. m. dimin. de liebre. Levraut , levic
leau; jeune lièv re.
Cebratoiiciilu, \, Leliratillo,
Lebrel, lu. s. Zool. Lévrier ; nom que l'on donne
à une race de l'espèce du chien , à cause de ses
formes élancées et de sa légèreté qui le rendent
parlicuiicrement propre à la chasse du lièvre. ||
Fig. fum. Lévrier ; gens que l'on met à la pour-
suite de quiil(|u'un. || Blas, Lctreí empinado; lé-
vrier à boni, ipii est représenté se tenant sur les
pattes de derrière.
Lebrero, V. Lebrel.
Lebretü, s. f. dimin. de liebre. Entom. Levrette;
espèce de coléoptère noir avec les élytres striés.
Lebretear , V. a. Chass. Lcvreller ; pour chasser
les lièvres.
Lebreterin, s. f. lébrétéri-a. Levrelleric; ail d'é-
lever les lévriers.
Lebrijano, lia. adj. et s. lébrig-hartn. Géogr, Ha-
bitant de Lebrija, ville silué près de Grenade.
Lebrillo, s. m. lébri-llo. Terrine ; vace de terre
qui sert à dilférenls usages domestiques.
Lebi'on , s. Pi. augmcnt. de liebre. Grand lièvre.
I Fig. Lâche, poltron ; (]ui n'a pas de courage.
Lebroncillo, s. m. dimin. de liebre. V. Lebrato.
II anc. V. Dado.
Lfbraiiío, lia. adj. lébroH-nn. Sc dit de ce qui ap
partienl au lièvre, qui a du rapport avec le liè-
vre.
Lecanuiito , s. m. léliauan-to- Bot. Lécanaiilhc;
espèce de plante d'Amériíjue.
Lecanontticla, s. f. lélionoinan-ria. .\nl. Lécano-
mancie; sorte de divination cabalistique qui se
pratiquait en jellant dans un bassin plein d'eau
des pierres précieuses et des métaux; on obser-
vait les son-; (¡ne ce; objets produisaient (juaid
ils touchaient le fond.
Lecoiioreas, s. f. pi. lékonn-rcass. Bot. Lécono-
rées; tribu de la famille qui a pour tNpc le genre
lécanore.
Lecoiiôreo , a. adj. léluDio-réu. Bot. Lécanore;
(¡ni ressemble ou léeaiior.
Lecidea, S. f. li i.i-déa. Bot. Lécidée ; genre de In
famille des lichens, qui comprend une cinquan-
taine d'espèces.
I,ecl«leaeeaî4 . s. f. pi. Bot. Lécidcacée> ; section
de la famille des lichens (jui a pour type le gen-
re lécidée.
Lecideáreo. «. adj. liiidéa-iéo. Bol. Lécidéacee,
<pii a de l'analogie avec la lécidées.
Lecitleas, S. L pi. ¡i'/.i-d¿iiss. Bol Lécidécs: tribu
de l'ordre des lichens gastérolholames , qui a
pour type le genre licidee.
Lecideo, a. adj. li/.i-d:',i. Bot. Lécidé ,• qui lient
de la licidee.
I.ecidiiiea."*, s. f. pi. Bel. Lecidiiices ; tnbii île li-
clien.s, qui a pour tvpe le genre lécidée.
Lecidiiieo, a. adj. láidi-DÓo. Lécidiiié ; ipn res-
semble à une lécidée.
lección, s. f. Leçon ; instruction d'un nmitie à
LEC
— 8;î(>
lu:
SCS (Jisciiili'S. I I.ei^oii ; ii''duttioii (luOii f:iil pour
enseigner l'I ponr inslruiio. | I.cron; loiU cnsiM-
gnemenl parlinilier lait par un maître à un dis-
ciple, ou à un petit nombre tléroliers, en (juel-
(|iie genre que ce soii. || I,e<;ün; ee que le ma!-
tic lait (|ue Icjeve apprenne par cœur. |1 Leçon;
instruction, conseils (!oinii''s à une personne re-
lativement à sa (onduile dons la vie, nu dans
quelque autre affaire. || Fig. /-eçon ; enseignc-
menl , avertissement utile (jue l'on reçoit des
choses. I Aeçon; avertissement, instruction, dis-
cours qui a pour but corriger quel(|u'un. | 7.e-
son: réprimande, soit en paroles, soit en action.
[I Fig. /.eçon; accident de la vie, expérience qui
nous apprend à vivre. || /-ilurg. /,eç(Mi ; ¡¡etile
lecture que l'on tait à cliaciue nocturne des ma-
tines, de quelques extraits de la Hible, des Pè-
res ou de la légende du saint du jour.
I.eccioiiai'io , s. ui. léhiioua-rio. /.iturg. rom.
Leclionnaire ; livre qui contient les leçons qui se
lisent à l'ofliee.
■.eccioiicicn, V. Leccioncilla.
I>cccioiicillu, s. f. dimin. de U-nion. V. ce mol.
I.occioiiiNta , s. m. léli/.loniss-ta. Professeur;
mailrc qui donne des leçons ])articulièrcs. On
dit aussi par plaisanterie. Coureur de cachets.
I.ecititlcuH, s. r. pi. Ié7.ili--<('a.ss. Bot. ¿écythi-
dées : famille et tribu de plantes qui ont pour
type le genre lécylhis.
liccite, s. m. (éii-ié. Ant. /.écytlie; vase à mettre
de l'huile, des parfums, des odeurs pour la toi-
lette et quelquefois du fard. |1 /.éeythc ; petite
boîte ou les peintres de l'antiquité mettaient
leurs couleurs.
Ivcoiti.s, s. m. léii-tiss. lîot. /vécythis ; genre de
plantes dicotylédones, famille des my nées, très-
remarquable par la forme de ses fruits.
Lechada, s. f. létcha-da. Maçonu. Mortier; chaux
délayée avec de l'eau et du sable. H Sorte de pA-
le de chilíons , dont on fait le papier. |1 /.aitage,-
nom collectif qui désigne le lait et tout ce qui
vient du lait et se fait avec du lait.
Lrcchal, adj. letchal. Se dit de tout animal qui
telle encore ou qui a quitté la mamelle depuis
peu. Il Laiteux; qui a du lait.
Lechar, adj" Se dit de ce qui porte du lait.
Leche, S. f. lét-che. Lait ; liquide opaque, blanc,
plus pesant que l'eau, et doué d'un saveur dou-
ce, qui est sécrété par les grandes mammaires
des femelles maiumifcres, pour la nourriture de
leurs petits. || Lait; suc laicteux qu-one\trait de
certaines semences, de quelques graines ou des
fruits comme l'amande etc. |i Lait; liqueurlaiteu-
sc que distillent quelques végétaux. || Leche fres
ca; jeune lait; celui d'une femme nouvellement
accouchée. || Hermana de leche; frère de lait, qui
a sucé le même lait. |1 Poét. Nom sous lequel on
désigne tout ce qui a une blancheur extrême. ||
Fig. £■/ vino es la leche de las viejos; le vm est
le lait des vieillards. | Prov. Lo he mamado con
la leche; jai sucé cela avec le lait; dès l'enfance.
— Fig. Se dit de toute première instruction sur
une matière, n Ternero,cochinillode iec/ie, veau,
cochon de lait. | Vaca de leche ; vache à lait. ||
Eslar alguna rosa en leche; n'avoirpasalteint sa
Iterfection. 1| Rot. Lait; nom vulgairede plusieurs j
espèces de plantes; Leche de gallina; ornithoga- '
îe. Il Leche dorada; espèce "de champignon. |¡
Cliim. Lait; se dit de plusieurs liqueurs arlili-
cielles qui ont quehjue analogie avec la couleur
du lail. Il Leche de almcudi as t.\a\l d'amandes,
emulsión d'amandes simples. || Leche riniiual;
lail Mrginal; dissolution alcoholiquc; d'un heau-
me iiii'(i|iilc par l'cao. — l.erhe vegetal: lait végé-
tai, su<' blanc <\u\- l'on trouve daiisun lrès-};ranif
nombre de végétaux. =r/,(>r/ip de azufre; lail de
soufre; ancien nom îles liydrosullales sulfurés
précipités par un acide. || Palhol. Derrame de
leche I) leche re/jnrfjí/ft; l.iii épanihé: expression
populaire par laquelle on désigne certaines dou-
leurs vagues qui se développent chez les femmes
après avoir sevré leurs enfants on même pendant
l'allaitement ou jien après de lac roucliemenl,
lürs(|u'elles n'ont pas encore allailé. |i Fig. hstar
la mur en leche; être calme en parlant de la mer
et par antonomasie se dil ollusivement d'une
personne irascible qui se trouve ( aime . tranquic
le. 1 Fig. Estar ron la leche en los labios; être
encore jeune; n'avoir pas d'espériencc.^£'ííar
como una leche; être tendre comme une rosée.
LccherloaK, lila<«. S. f. létchézi-llass.. Laitance;
lait; subslan<e blanchâtre el laiteuse qui , à l'é-
poque du frai, doit féconder les œufs des pois-
sons. Il V. Asadura. — Riz de veau.
Lrchci'ia, S. f, tétrhéri-a. Laiterie; lieu, endroit
où l-on vend du lait.
B.echero, ru. S. létché-ro Laitier; celui, celle qui
vend du lait.
Lechero, ra. adj; Laiteux; qui contient dniait ou
qiii en a les pronriétés.
Lecherón, S. m. Nom donné dan l'Aragon au vase
dans k'iiuel on trait les vaches. || Lange de laine
LechetexiiA, S. f. létchétréz-na. Nom générique
des piailles laiteuses.
Lechiga, í=. inus. Sorte de brancard sur lequel on
porte les morts pauvres.
Lechigada, s.f. létchi'¿a-da. Ventrée: portée d'u-
ne femelle dans l'ordre des mammifères. | Fig.
fam. Bande de coquins
Lcchisado, da. V. Acostado.
Lechín, V. Lechino.
Lechino, S. m. létchi-no. Chir. Tente de charpie
qu'on met dans une plaie. | Sorte de bouton qui
vient dans certaines parties du corps.
Lecho, s. m. let-cho. Lit; meuble dont ont se sert
pour se coucher, pour dormir. || Fig. Lit: canal
d'un fleuve. V. Mr/rfre.— Lit s'emploie dans le
sens de Mariage. I Lecho nupcial; lit nuptial. ||
Lit; les maletas, la plume sur laquelleon couche
il Lit : sorte de canapé. || inus. lig. V. Féretro,
andas. \ Lit; couche d'une chose quelconque qui
est étendue sur une autre.
Lechen, s. m. Cochon, porc; animal domestique.
Il Fig. Cochon; se dil d'un hoiume sale, malpro-
pre.
Lechona, s. f. létcho-na, Truie; femelle du co-
chon. I Fig. fam. Salope, cochonne, se dil d'une
femme malpropre.
Leehoncico, V. Leehoncillo.
Lechancillo, V. Lechoncito.
Leehoucito, S. m. dimin, de lechon. Cochon de
lait.
Lecho.so, sa- adj. iefc/io-s5o» Laiteux; qui porte
du lait; qui tient du lail.
Lechn«$a, s. f. létchou-ga. Bot. Laitue; genre de
plantes synanlhérées chicoracées, dont on con-
UÍC
837 —
M:r,
liait une vinslaine d'esjx'CPs la plupart cultivées
dans les jardins potagers. | Lccliutja de orcjd de
mula; laitue romaine. |¡ LecUutja flamenca; lai-
tue pommée.
l,ccliuH;atl(>, fia. adj. lélchouga-do. Lactucé; qui
ressemble à la laitue.
l.echtiKiicro, ra. s. Ulchougnuero. Vendeur de
laitues.
I.ecliii<p'nira, V. lechuguilla. \\ Fraise qu'on por-
tail aucieiiuement au cou.
I,('eliiii$iillln, V. Leciinrinita.
II>ccliii«;iiiiio, s. m. létcliuu;iui-no. Petite laitue.
I.rcliii;$iii»<tn, s. f. dim. de ¡ccfiKoa. V. ce mot.
I.eclitizn, s. f. létchou-za. Oriiilh.Vèche, chouette
genre de l'ordre des rapaces nocturnes, à lite
grosse, plale,lissedans certaines espèces. | Boli.
Voleur de nuit. | Nom vul;;aire donné quelque-
fois à une l'emme fjourmandc ou qui se mêle des
affaires d'aulrui pares|MÍl de curiosité.
K,cchiizo. Kti, ad]. ¡¿Iclion-zo. Se dit dans quel-
ques provinces de mules, cl des mulets qui
teltent encore.
Lccliiixo, s. m. Huissier, sergent préposé pour
remplir certaines commissions, parordre du gou
vernement. || Collecteur, receveur d'impôts.
■4CC0. a. m. lé-lio. Iclitliyol. Leiche; genre desqua-
les, apparlenanl à la i'amtllc des pla;;ioslomes,
conlenanl plusieurs espèces de poissons des
mers du Nord.
i.ecoris, s. f. Myth. f.ecoris, une des Grâces.
I.ecsino. s. m. léhsi-no. Bot. Leccine; sorte de
fruit très-bon ¿i manger.
I.ectlcario, s. m. .Vnt. i,ecticaire; esclave char-
ge de porter une litière. I| Ilist. eccléc. Lecticai •
re; dans l'iigliglse grecque, celui qui portait
les morlsen terre, parce qu'on se servaitquel-
que fois d'une litière pour cet oflice.
I>eotister«io, s. m. lélitistér-no. Ant. rom. Lec-
lislerne. leclisteriuim; festin sacré que l'on of-
frait sous la présidence des époulons au\ prin-
cipaux dieux dont les statues étaient ¡ihicées sur
des lits magnifiques autour d'une table dressée
dans un de leurs temples. H Lectisterno; nom
donné par quelques archéologues au lit sur le-
quel on platjail les dieux dans cette cérémonie.
licctor, ». S. lélUor. Lecteur; celui, celle qui lit
à haute voix et devant d'autres personnes. ||
Lecteur; celui, celle dont la fonction est de li-
re. Il /.ittér. Avisn ni lector; avis au lecteur, pe-
tite préface que l'auteur adresse au public eu
tète de son ouvrage pour lui faire part de quel-
que note essentielle. Il llist. Lecteur; esclave
chargé chez les Grecs cl les Romains de lire
pendant le repas. || Ilist. rclig. /.ecteur; dans
l'Kglise romaine, un des (¡uatre ordres qu'on
appelle les Quatre mineurs. Il Ilist. ecclés. i,ec-
teur; tilre qu'ont porté les chanceliers ou notai-
res des abbayes. || Lecteur ; professeur en théo-
logie , dans un cousent.
I.octoratio, S. m. lé Inra-do. Lecleur, un des
(]ualre ordres mineurs.
I.eetok'al, s. m. Théologal: chanoine chargé de
professer la thélogie. || s. f. Théologale; qualité
dignité, prébende théologale.
i.orturi.i, s. f. lùnploi, grade, chaire de lecteur.
l.crtiiario, s. m. V. Llectiiarin.
I. ccdira, s. f. léhUm-ra. /.eclure: action d'une
personne qui lit à haute voix. || Aecture; ins-
truction <iui résulte de la lecture. :, y.eclurp:a>.
tion delire une pièce de ihéàtre. || Aeclure; arl
de lire. 1 Lecture; arl de bien lire. H Gabinete
de lectura; cabinet de lecture, heu ou, moyen-
nant une rétribution, on lit les journaux et des
livres. I l'hilol. V, Comentario. |, Impr. IMiiloso-
phie: caraclere d'imprimerie, j V. Lertoria.
■.cda, s. f. b't-dn. Myth. Leda; fille de Theslicns,
et épouse de Tyndare roi de S|tarle. j Bot. Le-
da; genre de plantes de la famille des orlhadics.
¡ Ant. rom. /,éda; sorte de danse lubrique.
■^ertntsu-nte. adv. V. Alegremente.
I.rdauia, inus. V. Letanía.
I.cili. s. f. h'-di. Lady; dame. V. Lady.
l,cdo,s. m. li'-do. Bol. /,ede, lédum; arbrisseau
qui jtroduil le ladanum. ', Ilist /,ède; troisiè-
me partie d'un comté en .\nglelerre.
I.cilo, da. adj. imis. V. Alegre, festivo.
Lcdocarpo. S. m. Bol. /.édocarpe; genre de plan-
tes dicotylédones qui croissent au Chili.
I^cdoii. s. m Bot. Lédon, genre de plantes di-
cotylédones de la famille des rhodoracées.
I>rdona, s. f. inus. Mar. V. Flujo y repujo.
I.edorcarpo. V. Ledocarpo.
i>cdro. dra. adj. buh. lé-dro.\'i\, bas. de peu de
Valeur.
Ivfedor, ra. inus. V. Lector.
l,t»c'r. V. a. lé-ér. Lire, parcourir des yeux avec
la coniiaisance des lettres, ce qui est écril ou
imprimé. ¡ Lire, pénétrerquelquecii-ise d'obscur
ou de caché. | Knseigner publiquement. \ Kxpli-
quer, interpréter un texte. ! l.eer ¡le atraordi-
nnrio, professer dans une université pour se
faire connaître, et sans avoir de chaire. ¡ Leer
de oposición, soutenir une ihcse dans un con-
cours. ¡ Poder leer cátedra. poUMur donner des
lc(.ons sur une matière, la coniiaitre a fond. ¡
.Vo saber leer; ne voir dans un livre que du
blanc cl du noir,
l.ccriiia, s. f. léér-sia. Bot. Léersie. léersia; gen-
re déplantes monocolylédones, de la famille des
graminées, renfermant uue douzaine d'espèces,
qui, presque toutes, sont exoliques et origi-
naires de l'Amérique.
l.oftinsia, s. f. Bol. Lediiiiiia, leflinge; genre de
plantes dicotylédones de la famille des caryo
phyllées, renfermant deux espèces.
I.esa , s. f. lé-ga. Religieuse professe qui est
exemplée d'assisler au chceur et a l'obligatioii
de servir la communauté.
l.csocia, s. f, V. Legación.
lA-sacioii, s. f. légmionn. /.égation ; charges,
fonctions, dignité d'un legal du Sainl-Siege. |
Légation; tribunal, juridiction d'un legal; temps
que durent les foiuions d'un légat. || Diploni.
Légation; commission que quelques puissances
dtuinenl à une ou à plusieurs personnes pour al-
ler négocier auprès d'une puissaiire étrangère.
Il Légation, désigne collectivemenl non seule-
ment l'ambassadeur. Icnvoyé ouïe nuiiKtre
plénipotenliaire. mais au^si les conseillers, io
secrétaires sons lui et payés par le gi«uveine-
ment. Il /."^gation ; division administrative des
Ktats qui formaient l'empire de Charleinagnc;
Chaque royaume etail divise en plusieurs léga-
tions qu'on appelait aussi quelquefois duches,
chaque légation était divisée en comtes. I. 'éten-
due des légations cl des comtes était ordinaire-
LIÍC,
— s:îS —
,i':<i
ment la môme (luo ccIIps drs dincóscs. || AnI.
lom. l,('i/r/r/on /itie, Icjîiilioii libre; miiÀSiun li-
bre tiu'olilciiaicnl les st'iialcurs. aliii tic pouvoir
quiller l'Ualio cl voya;,'(!r [lom' leurs ((ropresuf-
laires.
l'pji$aiio, s. m. léga-do. Anl. rom. Légal; person-
ne (|ue l'empereur ou les premiers ma;<islrals
envoyaient dans les provinces |>our y exercer
quel(|ue juriiliclioii. | Li^al ; aujourdliui, ce-
clésiaslitiiie vieairc du pape, cl (|ui esl eliar^é
de le représenter. | L(^;ial; cardinal tharj^é du
gouvernement dequeWiue province desl^lals-ro-
niains' || Liiiado à l/iteri'\ lé;;al a latere; aneien-
neinenl, ecclésiasli(iue charrié par le souverain
pontife de le représenter dans une atV.iire déter-
minée. (Vétail ordinairemenl sur îles évè(|ues
que lombail ce choix des pa;ics. || i,é;;at; chez
les anciens Romains, le cliel' de chaque lé},'ion. |1
. Lcfis; don laissé par un lestaleur. || Legado uni-
versal; Icfîs universel ; disposition testamen-
taire par laquelle les leslateurs donnent à une
ou plusieurs personnes l'universalilé des biens
qu'il laisse a son décès. | l.eijadt) à liiulo
tirJvi'rsal , lej^'s à litre universel , celui par
lequel le lestaleur lègue une quote-part des
biens dont la loi lui permet de disjjoser, tels
qu'une moitié un tiers, ou Ions ses immeubles,
ou tout son mobilier ou une quotité li\c de tous
ses immeubles ou de tout son mobilier. | Le^a-
do parlinlar, legs particulier; loulc disposition
testamentaire qui n'est ni de l'universalilé des
biens ou de la portion disponible de ces biens, ni
d'une quote-part de ces l)iens ou de la portion
disponible. || Ane. jurispr. Lei/cfr/o piadoso; legs
pieux; legs destiné á de bonnes auvres.
I.ciEiido, tl». part. pass. du v. k'ijar. Légué; e.
S'emploie adjectivement.
I.csador, s. m. anc. Jurisp. iégateur, celui qui
fait un legs. |¡ Celui qui lie les brebris qu'un va-
tondre.
I.p^ndiira, S. f. légadou-ra. Corde avec laquelle
ou attache lcs;brebis qu'on va tondre.
K.Cj$njico, s. m. dim. de h"¡a¡n V. ce mot.
liegasîllo, s. m. V. he¡)aj¡co.
Lcgagito, s. m. V. Leg'agico.
l.eg;atjo, S. m. Liasse; paquet de papiers sous une
même enveloppe ou bande, et aya t rapport or-
dinairemenl aune même alVaire.
liPgal, adj. Légal; qui esl établi parla loi, qui est
selon la loi, qui résulte de la loi. || Légal; parti-
culièrement, qui concerne la loi de Dieu donnée
par Moise. 1| Fidèle, exact dans l'accomplisse-
ment de ses devoirs.
Ilegalidad, S. î. Ugalidndd. Légalité; caraclère,
qualité de ce qui est légal, selon la loi; observa-
tion fidèle de la loi. || Loyauté; justice, (¡délité à
remplir ses devoirs.
l'Ogalisnio, adj. sup. de legal.
I^egalizacion, s. f. léijaÙiaiion. Légalisation;
déclaratation par laquelle un officier public at-
ieste la vérité des signatures apposées à un acte;
ainsi que les (¡ualilés de ceux qui l'onl fait et
reçu, afin qu'on y ajoute foi dans un autre pavs.
I Légalisation; action de légaliser.
I^egalizado, da. part. pass. du V. Legalizar.
Légalisé, e. S'emploie adjecliv.
I^egalizar, V. a. Légaliser; attester, certifier l'au-
thenticité d'un arle public afin qu'il puisse fai-
re loi luMS du ressort ou il a éle pa>sr.
l.ogaliy.ai-Mi', V. prun. /('(/«iiïfir. Se légaliser, élie
légalisé.
l<(>g»linfsito, adv. Légalenienl; d'une uianiereli'
gale.
B.rganicnt'*, adv. Sans savoir, sans science, í-a!i>
iiislrmiion, d'une manière, illélréc.
I>«aiMo,s.m. Vase; bourbe, limon. ¡ Substance
grasse et mucilagiiieuse df la terre. || Ierre fer-
me sur laquelle ou assied les fondements d'uo
édifice.
Legaiiiik.oto, Ha. aá\. Injaino-isu. Vaseux, bour-
beux.
l-fgiial«, s. r. Chassie; humeur qui coule do yeu\
se durcit et saltache aux cils cl au\ angles m
ternes de l'ieil.
■iCu;año*io, na. adj. légagno-sse. Chassieux; i|ui a
de la chassie.
I.ogar, v. a. Léguer, donner par testament ou
par autre acte de deinière volonté.
rogaiario, s. m. légata-rin. .lurisp. Légataire; cr-
lui ou celle à q<ii on fait un legs. ¡ ¡A'i/alarii)
universal; légataire universel; celui a qui tout
est légué. I Legatari't à liiulo universal; léga-
taire à litre universel; celui à ([ui le testateur
laisse unequolcparl de tous ses biens. ¡ Legata-
rio particular ; légataire particulier, celui a
qui on ne fait qu'on certain legs déterminé.
Legato, adj. .Mus. Légalo; mol italien qui, en lèic
d'un morceau, d'un passage, indique qu'il faut
en lier soigneusement les noies. ¡ Scinpre lega-
to; se dit pour exprimer que l'un doit conser-
ver jusqu'à la fin le même genre d'exécu-
tion.
Legatorio, rîa. adj. légato-rio. llisl. Légaloirc;
(lui esl gouverné par un légal ou iieutcnanl; se
dit uniquement des provinces qui étaient gou-
vernées sous les empereurs, par un lieute-
nant.
E,egciida, s. f- Légende, vie des saints. V. Le-
yenda.
rcgcudario, s. m- Légendaire; auteur de légen-
des. ¡Légendaire; livre qui contient les légen-
des, recueil de légendes.
I.egcudogoiiia, s. f. Légcndogonie; ihéorie de>
saints.
i.egia, s. f. li'g-hi-a. Lessive; eau chaude que l'on
verse sur du linge à blanchir, entassé dans un
envier, et sur lequel on a mis un lit de soude ou
de cendre. ! Lessive; toute eau délersive rendue
telle par de la cendre ou par toute autre matiè-
re convenable. 1 Chim. Lessive; eau dont on se
sert pour séparer les parties solubles dans un
liijuide de celles qui ne le sont pas; lorsqu'on
soumet à son action une substance qui en ren-
ferme de solubles et de non solubles. ¡ Leg(a de
cenizas; lessive de cendres, dissolution des cen-
dres dans l'eau. Elle esl formée de sous-carbo-
nate de potasse , de sulfate et d'hydrochlorate
de potasse, de silice, d'oxyde de fer et de man-
ganèse, si les vegéleaux qui ont fourni les cen-
dres ne produisent pas de la soude. ; Legia de
/os jatoneros; lessive des savoniers; dissolution
alcaline dont on sert pour faire le savon. Elle
est principalement formée de soude caustique
On la prépare en traitant le sous-carbonate de
soude par la chaux vive. | Fig. fam. Savon, sa
vonade, réprimande.
i
LEO
830 —
LK(;
B.eKÍIili', ailj. Lisible; (iiii est l'iicilc à lire. | l'i^,'.
Este tibio III) l's li'ijihlc: ci.' livre n'est pas lisi-
ble, se dit gciiéralineiit (l'un ouvrngc froid, l'ial,
eniiuveuv.
I.c^icitin. adj. ¡pg-hhi-ilf(. Niol. /.égioide; qui
lue, qui viole, qui détruit la loi. S-cmploie
substantivement dans ce sens. | s. ni. Aégicide;
rriine de celui qui viulc la loi. ■
B.PKiferaio, s. m. Hist. AógiCérat; ancien nom des
provinces ou districts de la Suéde.
■.«•«irero, ra. adj. Léirifère; qui donne des lois. I,
¡ s. m. /.égifére; gouverneur d'un légifé-
rai. I
B.ojSfio, s. m. V. Lefiia. i
B.osíon,s. i.lég-hinii. Art.mil. /.égion; corpsmi-
litairc ehezles Romainsdonl le nombre de soldats
varia à différentes épo((acs. Une dépasse jamais l.
relui de 0,000 fantassins et 700 cavaliers. /.a lé i.
gionélaitdiviséeendixcoborles, lacohorlecn trois
manipules, est Inmauipulo en deu\ centuries. ¡
f.cgion estrangt-rn; légion étrangère; légion for-
mée d'bommes réfugies enl'rance, et formant un
orps de 6,000 fantassins, assimilés à ceux de
l'infanterie de ligne, /-es bataillons de la légion
étrangère cédés à l'Espagne en 1835, y ont lais-
sé des souvenirs glorieux, et les dépouilles du i
brave général (lonrad. ¡ Lcf/Zo» (/e/io/)or: légion
d'Iionneur; institution fondée le 19 Mai 1S02 29 I,
floréal au X) pour récompenser les services mi-
litaires, et ceux qui se sont distingués par leur l
savoir, leurs talents, leurs vertus, etc. Cet ordre,
un jour si i:lorieux, est loin d'être entouré
aujourd'hui du ir.èmc prestige. La restauration
et le giuivernenient de Juillet l'ont gâté. ¡ Lé-
gion, par extension troupe armée, bataillon,
cohortes, phalanges. Dans ce sens on l'emploie r
presque exclusivement au pluriel. | Légion; nom-
bre indéterminé de personnes, de choses, d'an-
ges de démons, etc. || Numismat. /.égion,
médaille qui a pour inscription le mot la-
tin legio avec un chiffre, et qui présente
au revers deux étendards, cl dans le champ, une i
aigle romaine.
Legionario, S. m. Légionnaire; soldat d'une lé- i.
gion romaine. ¡ Légionnaire; membre de la lé-
gion d'honneur. | adj. Légionnairequi appartient
à une légion. | Entom. Légionnaire; se dit des
espècesde fourmis qui. comme la sanguine, vi- ■
vent de rapine et se réunissent en légions,
pour aller attaquer les espèces qu'elles se pro-
posent de dépouiller et d'asservir. ,
I.esioniMi.«ic, adj. et s. Léonais; de Léon, habitant
de Lé(m, qui appartient à Léon ou à ses habi-
tants. I
■.«"Sl.s, s. f. pi. ¡eg-liiss. Légis; nom donné dans
le commerce aux plus belles soies de Perse. i
l.esiNlaciun, s. f. Législation; droit de faire les
lois, j Législation: corps même des lois. ¡ Lé-
gislation; science, connaissance deslois, j Philos. I
Législation; iniluence exercée par une faculté '
ou une opération de Pesjuit sur d'autres facul-
tés ou d'autres opérations.
I.CKlNlnilo, dn. part. pass. du y. legislar. V. ce
mot. I
I.CBlNlador, rn. s. Législateur; celui qui fait des
lois, y coopère, qui donne des lois, une consti-
tution à un peuple. ¡ Législateur; se dit aussi en
parlant des lois religieuses. ¡ Législateur, par
extension, celui qii, établit les legles d'un art
d-une science .'Hist Léf..,.lal,ur. membre du
co.ps législatif établi p.r b constitution de
I au MU, et maintenu jUHiiralacbiiri. de181 '»
Les législateurs a\ aient siubinrni Ip droit d'à
dopleroude rejeter les pi (.jpis de lois qui leur
étaient app oriés ¡lar le gouvernement.
.«•«iKlnr. v. II. teg-liislar. Faire établir, donner
des lois. ¡ Fig. Critiquer les actions d'autrui 16-
gislaler. '
.esiHiativo, va. adj. Législatif, qui fait les lois
qui a le pouvoir de faire les lois. | Législatif, qui
est de la nature des lois, qui porte le caractère
de loi. I Philos. Léifislatif, se dit dans le svstème
de Kant des facultés qui exercent quelque in-
fluence sur quelques choses.
.esi»ilntoi-, s. m. \ .I.c<]islador.
.esisiHttiia.s. f. Législature, corps législatif ou
l'ensemble des pouvoirs qui concourent à la for-
mation des lois, dans les gouvernements repré-
sentatifs. ¡ Législature, assemblée législative, ¡
Législature, temps légal d'existence d'une
chambre ou période de temps qui s'écoule de-
puis l'iiislalatjon d'une assemblée législative
jusqu-à l'expiration de ses pouvoirs.
.t'K¡.s|»erUo,s. m. lég. his¡ié-rito. Juriscousule,
savant dans les lois.
.psi^ta, s. m. Légiste, celui qui connaît ou étudie
les lois.
.<>sitiina, s. f. lég.hi-tima. .Turispr. Légitime.
portion que la loi donne aux enfants sur les
biens de leurs père et mère et qui leur est due,
en sorte que leurs parents ne peuvent les en pri-
ver, quoiqu'ils disposent de leurs biens envers
d'autres personnes.
iCgitiniaclon, S. f. Jurisp. Légitimation, acte par
lequel on rend lé;;ilime un enfant naturel ou
qui lui confère les honneurs de la léj,'i(iinilé. ¡
Diplom. Légitimation, reconnaissance au then-
lique des pouvoirs d'un envové, d'un dépu-
té, etc. ' '
.psitiiiiado da. part. pass. du V, legitimar. Lé-
gitimé, e. S'emploie adjediv.
.ositiinanientf, adv. Léj.'itiusement. d'une ma-
nière légiiime, conformément à la loi. à l'équité,
t\ la raison , à la justice , aux régies éta-
blies.
.esitiniar, v. a. /(^(/-/iJíímfír. Légitimer, donner
lu légitimité à, rendre le^;ilime. légal, juridique,
authentique, prouver la légtimité d'un acte.
i Léfíitimer, rendre légitime un enfant na-
turel. ¡ Légitimer , justifier . rendre excu-
sable.
.('KitlititirNp, V. pron. lég-hi(imar-s-'\ Se légili-
timer; être légitimé.
.c'KKiiiildad. S. f. í»'(/-/Míii(iíf/(irf(/. Légitimité;
qualité de ce qui est légitime, de ce qui est con-
forme à la loi. à la justice, à la raison, aux rè-
gles établies. Il Légitimité. particulièremenlqua-
lité, état d'un enfant légitime. |I Légitimité; dans
son acception politique et sociale, conformité
intime aNcc la loi de justice universelle qui rè-
gle les rapports des hommes entre eux. | Légi-
timité : dans un sens nouveau . droit d'hérédité
par ordre de primogéniture dans la monarchie
et sur tout dans la monarchie de France et d'Es-
pagne.
■rKilliiil.>t(N , s. et odj. léq-hi(iiuiss-la. Léiçili-
LEG
H^O —
i.i:i
mislp ; t(iii iccunnail, qui professe, qui (Il-IiühI
le |)i iiHipe (ic la If^'iliinilf, desilroils de la nais-
same au Uôiie. | s. In leyilimista; un légili-
niisto.
i.eeitiiiio , ma. ailj. léfj-lil-limo. Acuitinie ; qui
a les conditions, les «lualilCs requises par la loi.
Il Hijo leiiitimo ; rnr.ml Icfiiliuie; enfant né pen-
dant le niaiia^-'e. ou durant le temps lixé par la
loi. I Polil. I'rincii>t'.s, rvyes Ivfiilimos; princes,
rois It'uiiinies? se dit des princes liéredilaires
d'un pays, et particulièrement lorsijue le pays
est ^üu\erné par une autorité de lait. 1| .\nc.
jurispr. Ádiniíüstraciun If/iitimni adniinistra-
liiin légitime ; se disait de la puissance pater-
nelle qui donnait au père l'UMjlVuit des biens
de ses enfants. || />éj;itinies; (jui est permis, qui
n'est pas défendu par la loi. || /légitime; juste,
équitable , fondé sur la raison , fonde sur la loi
générale , naturelle. || Vrai, certain, évident.
L,eKiii>ti«leuM, s. f. pi. lég-noli-diass. Bol. /.eg-
notidées ; tribu delà famille des Icgnotidées,
qui a pour type le genre legiiolis.
I.OK»<><'i*>«'(> 1 «it'rt. adj. lêiinoli-déo. Bol. /.egno-
lidc ; (jui ressemble à nu lognotis.
L,eg;iiotiH, t. m. Bot. Legnotis; genre de plantes,
synonyme de Cassipourier.
l,cgo , s. m. it'-(/o. Mylli. Lego; nom d'un lac
dont il est question dans les poésies ossianiqucs,
et que les bardes représenlciil comme le séjour
des i\mes pendant l'intervalle qui s'écoule entre
la mort et l'homme funèbre.
tcBo , ga. adj. lé-(jj.Lai; qui n'a pas reçu les or-
dVes sacrés. | S'emploie substanlivemenl et si-
gnitie : Fraire lai. \ Laïque; homme qui ii'esl ni
ecclésiastique ni religieux, | Ignorant , illélré,
qui ne sait point lire. li Lego llano y abonado;
conditions exigées, en justice, d'une caution ou
d'un dé|tositaire, qu'il ne soit ni ecclésiastique,
ni noble , ci qu,il ait de quoi répondre. || Caria
ou auto de leyosi ordre expédié par le conseil,
pour oter à un juge ecclésiastique la co.inais-
sance d'une atVaire purement séculière. || Juez
lego ; juge laïque; magistral qui tient son auto-
rité du prince ou de la république , par opposi-
tion au juge ccclésinslique , qui tient la sienne
immédiàlamcnl de Dieu même , comme les évè -
ques , etc.
l.egon ; s. m. Pic à hoyau ; sorte de pioche à deux
côtés.
L,egoiicillo , s. m. dim. de Legon. Petit pic à ho-
yau. 1
I>egi-a, s. f. lé-ijra. Trépan ; inslrumenl de chi-
rurgie qui sert à l'opération du trépan. | Rénet-
te , inslrumenl de maréchal-ferrant.
Legración, s. f. légra7.ion. Trépan, action de
trépanner , le résultat de cette action.
l'Cgradura, S. f. V. Legración.
l.esi-ai' , V. a. Trépanner, faire l'opération du
trepan à quelqu'un. || Art. véter. Rénetter, sil-
lonner le sabot , couper le sabot ensilions, y
pratiquer des raies avec le renetle.
E.t>gi-ou, s. m. Rénelte , instrument de maréchal
pour sillonner le sabot.
licgiia , s. f. ii-gouíí Lieue, mesure itinéraire
pour les distances clou lieu à un autre, et dont
l'étendue varie selon les pays. | Legua cuadra-
da , lieue carrée , espace carré qui présente l'é-
lendue d'une lieue de chaque côté. | Legua de
¡juis . lieue de pays, lieue arbitraire, plus ou
moins longue, qui n'est pas mesurée par les in-
génieurs, qui est hors des routes royales, mais
qui est sanctionnée , cependant . par l' usage du
|)ays. A la let/ua, adv. , d'une lieue. ¡| De una
legua , í/« ricd L'guas , de muchas leguas . à une
lieue , a cent lieues , fort loin.
I.«*((iiai'iu, ria. adj. Irgoua-rio. .Vrdiéol. I.cu-
gaire, qui marque les lieues.
1.1' g II mitre , s. f. ligoum -bre. Li-gnme, dans It;
sens propre , fruit des plantes légumineuses,
comme les pois, les fèves , les lentilles , etc. 1
Légume, en généra!, toute sorte de plantes po-
tagères, d'herbes , de racines bonnes a manger,
l.v»iiiuliia, s. s. /ryíjiíHu-ria. Chim. Légumine,
malicrc végélo-animalc extraite des légumes,
et qui parait être intermédiaire entre le gluten
et l'albumine végétale.
licsuiiiinariu , rIa. adj. lègoumina-rio. Bol. Lé-
guininaire , se dit de la dehisceiice des péricar-
pes, quand elle se fait par unesature marginable.
EiCgiiiuinirorine, adj. légouminifor-iné. Bot. Lé-
guminiforme , qui a la forme d'une gousse.
E.cgiiiitiiiivoro , ra.adj. légoutnini-voro. Lé^ü-
minivore, qui vil de leguiiies.
Lcgiiiiiliiuilo , s. m. Z/ol. Léguminodc, fruit
composé de plusieurs légumes attachés sur une
même base, dans une mèmelleur.
liegiiiiiluoMo, Na. adj. Bot. Légumineux , qui
porte des légumes ou gousses pour fruit. || Le-
guminosas, s. m. pl. Bot. Légumineuses , fa-
mille de plantes dicotylédones polypélalcs, donl
le fruit est une gousse ou légume. Elle renfer-
me des plantes herbacées, des arbrisseaux , des
herbes annuelles , bisaniiutrrîes ou vivaces, et
même des arbres. Les feuilles sont alterues.
pétiolécs, les ileurs pcdonculées , solitaires cl
axillaires, et les liges droites on volubiles. Les
graines des légumineuses fournissent une nour-
riture saine et substantielle, et les feuilles , les
cosses et les fanes composent le fourrage le plus
abondant. Plusieurs genres de cette famille sont
utiles a la médecine et à la teinture.
E.egiiinUta, adj. Légumistc, celui, celle qui cul-
tive les légumes.
E.cgucia , s. f. légou-iia. Bot. Légouzie ou Lé-
gou/.ia, genre de plantes formé des campanu-
les, donl la capsule allongée, étroite et prisma-
tique, S'ouvre par le haut en plusieurs valves.
I.claii(cro, ra. adj. lé'ianté-ro. Qui a les anthères
lisses.
Leiauita , S. f, léiani-ta. Miner. Leianite, roche
d'apparence homogène , mélangée d'un sable
trés-lin , d'argile endurcie , etc.
j Ileíble, adj. léi-blé. Lisible , qui peut se lire fa-
I cilement.
i liCibnitzla , s. f. leibnit-zia. Bot. Leibnilzie;
genre de plantes sinanthéres, tribu desmusti-
1 siées.
i E.cibiiitziauisino, s.m.léibnitzianis'mo. Philos.
j Léibniizianisme ; philosophie idéaliste de Léib-
nitz, et plus particulièrement, système cosmo-
logique des monades , inventé par ce philosophe
à la lin du dix-septième siècle. Selon lui, lonl
I est composé de monades, substances simples,
capables d'action et de perception. L'âme est une
monade qui a conscience d'elle même. Dans
i l'homme l'àme et le corps n'agissent pas l'un sur
).E3
8VI —
Î.EM
Taulre , mais il existe entre ces deui substan-
ces une harmonie si parfaite que chacune, tout
en ne faisant que se développer selon les lois
qui lui sont propres, éprouve des modifications
de l'autre.
liCicera, s. f. léhé-ra. Uol. Leysère; genre de
plantes synanthérécs de la famille des corymbi-
féres.
I^cicéreaN , s. f. [t\. léhéréass. Bot. Leysérées;
groupe de la section de pituites inulécs, ayant
pour type le genre leysére.
Lciccrt'ï» , ret», adj- Bot. Leyséré; qui ressemble
à une leysére.
Xttict'Mtcrlrt , s. f. laizésté-ria. Bot. Leiccsterie;
arbuste du Népaul.
l.ci(lo, d«. pari. pass. du v. leer. V. ce mot.
I^cljai-, V. a. inus. V. Dejar.
E.cila, s. f. léi-la. Sorte de danse mauresque.
lieinin , s. m. Intervalle de la musique des .an-
ciens.
Lcimoiiito, ta. adj. léimoni-to. Ornilh. Leimo-
nile ; qui vit dans les prés,
Leimonltoe* , s. m. pi. lé'iinoni-toss. Ornith. Lci-
moniles; famille de lordrc.des sylvains , com-
penanl des oiseaux qui vivent dans les près
I^ei<4to, s. m. Entoin. Leíste ou Leislus : petit
genre de coléoptères pentamèrcs de la famille
des carabes ou créopliages. .
Lcltun , s. m. Bot. Leyiun; arbre qui ressemble
au laurier.
lieivtt, s. f. léi-va. Boh. Manche de vêtement.
I^pja, S.Í. léfi-ha. Se dit en iMurcie d'une planche
fixée au mur pour y placer la vaisselle. || Rebord
d'un manteau de cheminée. |1 Inus. Legs; testa-
mentaire.
K.ejaniu , s. f. léij-hania. Lointainelé ; état , si-
tuation de ce qui est éloigné; distance qui sé-
pare deux points éloignés lun de l'autre.
Lpjano, lia. adj. é(]-ha-no. Lointain: qui est trés-
éloigné du lieu où l'on est ou dont on parie;
éloigné.
I^ejar, v. a. inus. V. Legnr.
1.1-JtMluiiibre, s. m. lég-hédoum-hré. Saleté; or-
dure qui resie d'une chose.
L.ejia , V. Legia.
I^oJÎHlinoN, adv. sup. de Lejos.
l.ej(»»,adv. lég-hos. Loin; à une grande distance;
s'emploie au propre el au figuré ;| Prov. Poco á
poco se va lejos ; poco á poco hila la vieja el co-
po; pas à pas on va loin; quand an va toujours
on ne laisse pas d'avancer, quoiqu'on aille len-
tement. Il De lejos: de loin, d'une grande dis-
tance. Il Fig. fam. Ver venir de lejos; voir ve-
nir de loin : voir, deviner où quelqu'un veut en
venir, quelle est son intention , malgré les dé-
tours qu'il prend, soit dans ses discours, soil
dans ses démaiches, pour y arriver. ( Alolrjos;
loc. adv. au loin, h une grande distance. | Lejos
de; loç. prép. loin de. || Peint, s. m. Lointain;
se dit des plans éloi^-nés dans le lableau-paysa
ge, ou dans celui dont le fond présente de lon-
gues lignes de perspective. || üuen lejos; bonne
apparence d'une chose vue de loin. || Ilessem- i
bliwice , apparence , faux air. ¡
fcejoM, ait. adj. pi. V. Ljano. \
LeJucloM, adv. dim. de lejos, l'eu loin , un peu
loin.
Lcjura, s. f. inus. Y. Ljjan'ia.
Leiuo, s. m. U-iiift. Lerame; proposition prélimi-
naire qu'on établit pour servir a la démonstra-
tion de quelque autre proposition, qaoiqirdlft
n'ait qu'un rapport indirtit avec celte dprnière
I Argument mis en téic d'un ¡locme , d'un dis-
cours ou de toute autre composition. Il Mus
Lemnif, silence, pause, ij Bot. Lema; planta
aquatique.
I.einaiiia, S. f. léma-nin. Bol. Lémanie ou Lé-
maiiia ; genre de plantes cryptogames de la fa-
mille des aipues ; comprenant un [letit nombre
de plantes aqu:iliques qui se font remarquer
par leur couleur noirûtrc ou olnàire, et par
leur rigidité , surtout quand elles sont dessé-
chées.
Eicniiiiiiaclao» , S. f. pi. /í-ninnia-íZasí. Bot. Léma-
niées ; tribu de la famille des algues, qui a pour
type le genre lémanie.
KiCnianiado, «la. adj. Irtnaiiia -do. Bol. Lámanle;
qui rcsscmbU' à une lémanie.
L,eRian]ta. s. f. lémani-la. lUinér. Lémanite ; ja-
de qu'on trouve sur les bords du lac de Gencva
ou Léman.
■>enihario«i, S. m. pi. létiiha-rioss. .\nt.rom. Lem-
baires ; troupes qui coinbaitaienl sur des ba-
teaux.
E.eme, s. m. ?e-»i(*. inus. Tim.n, gouvernail. V.
Guheruaillr.
Lonii'diiiocliformp. adj. i¿me(/t/)0í/í7>;r-m^.Crust.
Lœmodipodiforme ; qui ressemble à un crustacé
lœmodipode.
Leniia. S. f. lé-mia. Bot. Lémie ou lémia; genre
de la flore du Brésil qui ressemble au pourpier.
liCiiina, s. f. lém-ua. Bot.Lemna: genre déplan-
tes syn. de lentii ule.
lifiiinaoéas, s. f. [d. lémua-zéass. BoL Lemna-
cées; famille de plantes qui a pour type le gsnre
lemiia.
■.eiiinarco. cea. adj. lémixa-zéo. Bot. Lemnace:
qui tient du lemna.
I^eniniwrata. S. f. létnnisha-ta. Géom. Lemnis-
cate ; courbe qui a la forme dun 8 de chiffre.
Leninlscci'ON, S. m. lémnisT''-ross. Géom. Lcm-
niscéros ; courbe ou portion de courbe , nommée
aussi nceitd ou Inrs d'amour.
rciniilsco, s. m. /(,'»íiíií.í-/.o. Hist. anc. Lemnis-
qiie ; bandelette de pourpre a^cc laíjuelle on liait
les couronnes et ornait les palmes des athlètes
vainqueurs.
rfnioilipotHformc. adj. lémodipodifor-mé. Ed-
toni. Lémodipodilorme : se dit aussi des larves
hexapodes à lonj;ues aulennes, qui ont le corps
allongé et subcylindrique , le second segment du
tronc plus long que les autres el la paire anté-
rieure de palles séparée des autres par un ia-
tervalle.
Lpiiioilipodo, da. adj. lémodi-p^ydo. Crust. Lé-
niodipode ; dont la tète porte des pieds.
LoiiiodipodoM, s. m. pi. lèinodi-nodoi. Crost,
LéniDdipiides ; ordre de la classe des crustacés,
comprenant ceux dont In lèie est confondue avec
le premier segment thoracique, et porte le»
quatre pieds antérieurs ou les analogues de»
qjalre premiers pieds miclioires.
K/iMno«liio. lia. odj. et s. Umosi-no. Lemousin-
liabitaiit de lu pro\ince de ce nom; qui o rapport
aux limousins ou à ses hubitants,
■.Mtioiitono, •!. m. létnoiîé-nv. Eniom. Lémoïlé-
33
LKT<
— SV2 —
LEN
ne; genre d'inseetes cnrabiipies a rorjis alloii|j;é
el h corselet sessilo , plus i-troil (jue les 61 vires.
I.cmiilciiuui, s. tn. Icniunlcmou. Kiilom. Léinuii-
lénion ^ inseelc de (layeiine , de la l'aniille des
eajiricornes.
•-ciiuif, s. m. ¿(¡mour. Maiiiin. I.emiir; nom latin
donné d'abord eoinnie n(ini commun à tous les
animaux (¡ni entrent aeluellcmeiil dans la l'ami-
llc des lémuriens, et plus parlienliéremenl ap-
pliqué aujourd'hui aux niaUis.
■^niiiira.x, s. 1'. |il. iemim-ri/AS. Mytii. rom. l.énui-
res ; mauvais jiénies inàles el t'emelles ijui je-
taient lelTroi parmi les viNants, et liabitiiient
les lambris dos maisons. Us n'unimaienl que Ic-
féves. Tour les mettre en fuilc ou jetait des fës
ves noires cl routes.
liiMiiiiriiiito, lïi». adj. léinouria-no. Mainm. l.é-
murien; (jui ressemble au lémur- | LemurianoSy
s. m. pi. Lémuriens; famille de (juadiumanes à
museau allongé, terminé, |)ar un mufle, qui
n'ont (jue des rapports assez éloij,'nés avec les
siiit;es de l'Ancien cl du Nouveau-Monde.
l^cnitiriMH, s. f. pi. lémoH-rinss. Anl. rom. Aému-
ries ; nom des l'êtes que les Romains célébraient
en l'honneur des Lémures; elles duraient trois
jours qui étaient rej;ardés comme malheureux.
■icn, adj. lén, UUo hn; lil mal lordu. | Scthi Icn;
soie sans consistance , mal Idée , mal lordue.
Eicncera, s. f. létué-ra. Linjiére. V. Lenrero.
I^ciiceria, S. f. lénzéri-a. Comm. Lingerie; com-
merce, maj^asin , fabriiiue de toiles de lin. |
Lingerie; ou nomme ainsi le quartier, les rues oii
sont situés les magasins de celle brancbe de
commerce. Il Lingerie; profession du fabricant
de toilesdc lin. | Lingerie: quantité, assortiment
de linge.
I.cnccro, s. m. léiiié-ro. Lingcr ; fabricant ; mar-
chand de linge. | Entom. Linger; sorte d'insec-
te aplérc.
i.riiciiiito, s. m. í('n:íní-ír». Miner. Lenzénile; mi-
néral d'aspect mal et terreux, tendre, même
friable, à fracture franchement conchoïde, un
peu gras au loucher, et happant, à la langue,
l.endel, s. m. it'ft(/c/. Cercle qui décrit un cheval
en faisant tourner une machine.
l.eii<ti'ci-n, s. f. lèndié-ra. Peigne à décrasser;
peigne Irés-serré pour ôter les lentes.
I.eiidrero, s. m. lèndri'-ro. Partie de la tête , des
vêtements, etc. ; où se mettent les lentes, où
il ya beaucoup de lentes.
l^ekic, adj. lè-né. Suave, doux.
i.éueas, s. f. pi. lè-néass. llisl. anc. Lénces; fê-
tes athéniennes en l'honneur de Bacchus.
i.cii^ii, s. m. Icn-gou. Bol. Lengou; sorte de plan-
te dont le fruit anguleux a la grosseur cl le goût
de la noix verte.
i.vugna, s. {. lèn-fioun. Anat. Langue; organe
charnu , de forme pyramidale; renfermé dans
l'intérieur de la bouche et implanté sur la base
de Voshyo'ide. Elle est le principal organe du
goût el de la parole, et contribue par sa mobi-
lité à la mastication. — Langue; on le dit aussi
de l'organe analogue des animaux. 1 Langue;
cette partie de 1-animal, assaisonnée pour l'u-
sage de Ihommc. ] v\g. Langue; idiome , lan-
gage particulier dune nation. ] Langue ; usage
particulier de paroles dans un art, une science,
t'ic.^ pour l'explication des règles et la critique
des résultats. |j Théol. Don de lengumt; don de
langues; grAcc que Dieu accorde .i une person-
ne lorsipril lui donne la connaissanct; d'une
langue sans élude. | Interprète, truchemi'nt. |
Ballant di- cloche. | Languette de balance. ¡
Dans l'ordre de .Malle , langue, nation , juridic-
tion (jui comprend tous les chevaliers d'un pays.
I l.riKjua miiirrnn , natural ; langue materne-
lle, langue du pays, oii l'on est né. | f.pngita
vipeiinn, de sieriic , de escorpión , langue de vi-
père mauvaise langue, médisant, calómnia-
Icur. I ljn\<i<Ki vulijar ; idiome vulgaire. | inus.
l'sp.on. I f-cnijun de lnunj ; buglossc , plante. )
Lctiíjita viva; langue vivante; celle qu'on parle
actuellement dans certains [lays.ní.enr/i/a muer-
ta; langue morte ; langue (ju'on ne parle plus,
qui n'existe que dans les auteurs qui sont arri-
vés jusqu'à nous; cependant ou emploie les lan-
gues mortes dans l'étude de certaines sciences.
I Lengua santa; on nomme ainsi l'hébreu, par-
ce que les saintes écritures sont écrites en cette
langue. | Fort. mil. Lengua de sierpe; forlilica-
tion extérieure pour protéger les angles saillants
du chemin couvert. | Lengua de tierra ; langue
de terre, espace de terre qui s'avance dans la
mer. 1 Con la lengua de un palmo , con un pal-
mo de lengua; haletant, mourant de fatigae,
brûlant de désir. | De lengua en lengua; de bou-
che en bouche. || Tener alguna cosa en la punía
de la lengua; avoir quel(|uc chose sur le bout
de la langue , être près de la dire, de s'en sou-
venir. I Vaciarse por la lengua; dire indiscrè-
tement tout ce qu'on pense. | No fcner pelos en
la lengua ; avoir la langue bien affiliée , n'être
])as muet, parler beaucoup, hardiment. || Sacar
la lengua, tirer la langue. | Tener la lengur
gorda; avoir la langue épaisse , bégayer, pour
avoir troj) bu ; être ivre.
I.en;$iiii(letn, S. f. lètiguttadè'ta. inus. Petite so-
le ; poisson.
i.oii;;iiaflo. S. m. lèngoua-do. Sole, poisson de
mér. ¡ Ichlhyol. Lenguado; espèce de pleuronec-
te qu'on pèche dans la mer du Sud.
l.rneua<lo, da. adj. lèngoua-do. Lingule; qui a
la forme d'une langue.
■.ensiiiije, s. m. lèngouag-hè. Langage ; pouvoir
faculté que possède l'inielligence de manifester
ses idées par des signes ou par la voix. |1 Langa-
ge; manière qu'ont les hommes de communi-
quer leurs pensées par des paroles , des gestes;
des expressions. || Langage; s'emploie quelque-
fois pour désigner le cri , la voix , le chant de
quelques animaux. | Langage ; idiome, manière
de parler d'une nation en harmonie avec son
caraclère, ses mœurs. |1 Langage; style, manière
de s'exprimer. iiLangage; se dit fort bien comme
synonyme de discours, de cours, de paroles, d'
expressions. |1 Fig. Langage; dans cesens s'em-
ploie généralement en parlant de tout ce qui ap-
partient à la manifestation , de la pensée, sans
l'usage de la parole. ijLangage; formes extérieu-
res à laide desquelles l'artiste exécute ses con-
ceptions.
BiCEis^iQinda, s. f. lèngouara-da. Action de re-
muer la langue pour happer.
liengiiafasí, adj. lèngouarai. \CTSQ dans la con-
naissance des langues étrangères, qui les parle
bien. 11 Médisant ; calomniateur , mauvaise lan-
LEN
— 8V3 —
r.EN
guc. I Indiscret , bavard.
lLcug:oiiaz, adj. lètigouaz. inns. Médisant, calsm-
nialcur, mauvaise langue.
|Leiigücar, v. a. lenrjouèar. Epier; suivre à la pis-
te en s'informant.
l'Ciigiiecica. S. f. dim. de lengua- V. Ce mol.
l.engüceilla, S. f. dim. de lengua. Languelellc,
pelitc lange,
LengUecitn, s. f. dim. dc lengua, V. Ce mot.
l>anj$Uedo«|up, S. m. Géog. Languedoc ; ancien-
ne province dc France. Un des plus grands gou-
vernements de la France, avant la révolution,
et le plus vaste après celui dc la Guicnne et
Gascogne , avait pour bornes la Méditerranée, le
Rhône, le comtat Venaissin, le Dauphinc, le
Forez , le comté dc Foix , l'Auvergne , le Rouer-
gne, l'Armagnac , le Cominges; capitale Tou-
louse. Ce pays forme aujourd'hui les départe-
ments de l'Ardèthe , dc l'Aude . du Gard , de la
Haute-Garonne , de l'Hérault, delà Haute-Loi-
re , de la Lozère et dn Tarn.
Lengüeta, S. m. dira, de lengua. Petite langue;
languette. || Languette ; ce qui est découpé en
forme de petite langue ; se dit dans plusieurs
arts et métiers. ] Mécan. Languette;aiguille éle-
vée sur le fléau d'une balance , qui sert à mar-
quer l'équilibre quand elle est à plomh. | Hist.
nat. Languette; se dit de différents êtres dont
la forme a quelque analogie avec une petite lan-
gue. Il Bot. Languette ; appendice long et étroit,
la seconde des pièces de la lèvre dos insec-
tes, qui est placée au devant du menton, dont
elle paraît èlre le prolongement. || Mar. Lan-
guette ; petit coin de bois que l'on emploie sou-
vent dans les ports et dans les bâtiments. | Ich-
tyol et moll. Languette; nom d'un espèce du
genre pleuronectc et d'un mollusque du genre
soloii ou manche de couteau. | Epiglotle, luette,
languette delà glotte. ¡ Languette , fer taillé en
langue de vipère, pointe d'hamcron, fer de (lè-
che. I Languete de balance. ¡ Couteau à rogner
des relieurs. | Languette d'instrument , dc mu-
sique.
liCiigUetatla, s. f. lèugouèta-da. Action de laper,
dc boire en tirant avec la langue.
Lensüeteriu , s. f. lengnuéteri-a. Jeu d'orgue
qui imite les instruments à langjjctte.
LciiKÜeziiela, S. f. dim. dclengua.
Leugiiirero, ra. adj. /¿»;/iM-/"éro. Hist. nat. Len-
guifère; qui a une langue, qui en a la forme.
Lenidad, s. f. lénidod, Lènité, douceur, facilité
de caractère, indulgence.
Leiildia, s. f. léni-dia. Bot. Lénidie; genre de
plantes dicotylédones, à fleurs complètes poly-
pétalees, famille de dillénacécs, composé d'ar-
bres ou d'arbrisseaux un peu grimpants, de
Madagascar et de Ccylan.
Lcuicnte, adj. léniéti-té. Adoucissant, qui a-
doucit.
Lcnlilcado, da. part, pass- du Y. lenificar. V.
ce mot.
I.cilificnr, V. a. lénifihar. Lénifier; adoucir au
moyen du lénitif. 1| Lénilîer; adoucir , consoler,
soulager. \. Suavizar.
Lcnlllrativo, va. adj. lénifieati-vo. Lénitif. V.
Lenitivo.
Lcnli- , V. a. inus. V. Lenificar.
Lenitivo, *u. adj. léuiti-vo. Méd. Lénitif; iiui
adoucit les humeurs, que calme les douleurs. H
S'emploie subsianlivemeiil elsignilie un remède
lénitif, unélectuaire. Ii Fig. Lénitif: dans ce der-
nier cas, adoucissement, consülatióu. soulaga-
ment.
rnixit]-, V. a. inus. V. Lenificar.
Lenmá, s. m. ífH-Hia. Mus. Leimma; intervalle
de l'ancienne musique grecque.
Lenoe. s. m. lé-noé. Iththyol. Lenok; poisson du
genre salmone, et qui vit dans les torrents de la
Sibérie oriéntale-
Lenocinio, s. m. inus. V. Alcahuetería.
Lenon, s. m. inus. V. Alcahuete., rufián.
Lentngo. s. m. l'nta-go. Bot. Lentago; an des
noms du laurier-tin.
Lentamente, adv. léntamén-té. Lentement, avec
lenleur, d'une manière lente.
Lente, s. m. /én-iV. Opt. Lorgnom; lentille qu'on
tient à la main par une (jucue en métal , écaille,
corne, ou carton, etc., laquelle fait partie dn
cercle ouïe verre est assis. La queue du lorgnon
porte un œil pour recevoir un ruban ou une chaî-
ne qu'on suspend au cou, ou bien le lorgnon est
entre deux lames parallèles en écaille ou en mé-
tal, qui tiennent lieu d'étui, d"où onle fait sortir
en le tournant autour d'un axe au bout de la
queue. Le lorgnon s'applique devant un œil, tan-
dis qu'on tient l'autre formé, le verre doit être
concave pour les vues basses ou myopes; et con-
vexe pour les presbytes. | Lorgnette; petite-lu-
nette d'approche dont on se sert pour voir les
objets peu éloignes.
Lentecerse, v. pron.iuus. V. Ablandarse
Lenteja, s. í.l¿ntég-ha. Bot. Lentille; genre de
plantes de la famille des légumineuses quise
rapproche beaucoup des vesccs, et dont l'espèce
la plus connue, la lentille commune, est l'objet
d'une importante culture, soit pour son fruit
qui fait une excellente nourriture pour l'hom-
me, soit pour sa fane, que 1rs animaux domes-
tiques recherchent. | Lentille; se dit aussi des
graines de cette plante. Il Lentille; nom donné
à dilTércntes espèces de plantes. I .Vrt. Lentille;
dans les arts mécaniques, disque de métal à
bords tranchants et dont les deux faces sont
plus ou moins bombées, j Opt. Lentille; verre
circulaire dont les faces sont planes, convexes,
concaves. On distingue une mulliludc d'espèces
de lentilles, appliquées à différents instruments
d'optique , aux lunettes, lorgnons, etc.
Lentejuela, S. f. lénlég-houé-la. Bot. Lenticellc;
nom donné à des taches rousses et ovales qui se
Voient; sur l'écorce des branches desarbres, au-
dessous de l'épiderme desquelles se trouve un
amas pulvérulent, et d'où sortent les racines
auxquelles les branches donnent naissance, soit
naturellement à l'air, soit quand ou les plonge
dans de l'eau ou qu'on les enfonce dans un sol
humide.
Lenteza, S. f. inus. V. Lentitud.
Lentibiiluria, s. f. létitiboula-ria.Bot. Lentibu-
lairc; plante aquatique dontles racines sont par-
senu'es de petites vessies qui aident á la soute-
nir dan-i l'eau.
LcntilMilariado. da. adj. léntiboularia-dc Bot.
Leniibuiaric; qui ressemble au lentibulaire. ll
Lintibulariadas; s. f. pi. Lenlibulariées; lami-
lle di' plantes qui a pour type le genre lenlibu-
ÍA'.S
844 —
IJÍO
laire.
l>cuticola, s. f. V. Lentejuela,
Lenticclado, da. adj- léntiiéla do. Bol, Lenli-
celU'; qvii est numi de iPiiiiccWes.
Leutíciilu, s. f. lénti-lidula. Bol. Lenlicule, sy-
nonimedc Icnlillc. S. Lenteja. \\ Lenticule; gen-
re déplantes monocolylcdüiics, famille des naïa-
des, fondé sur des liCibas exlrcnieniciil petites
dont les feuilles d('()Ourvucs de tij^es nagent á la
surfrtce des eau\ tranquiles.
Leiiliriilar . arj. lènlikoulnr. Lenticulaire; qui à
ia fornird'une lentille. || Lentirulaire: se dit des
parties qui sonuonvcxes (le deu\ tôtes et au
moins du côté libre et arrondies dans le pour-
tour, n Minér. Lenticulaire : se dit d'un cristal
provenant d'un autre CI islal qui, par une suite
des arrondissements qu'ont subis ses faces et ses
arêtes, imite la forme d-une lentille, il Zool.
Lenticulaire; se dit des coqulll«s dont la forme
se rapproche de celle d une lenlillc et des ani-
maux dont le cor|)s présente dans son ensemble
une forme lenticulaire. ', s. m. Lenticulaire; ins-
trument de chirurgie ayant la forme d'un boulon
fixé à l'extrémité d'une ti^e et dont la circonfé-
rence est tranchante. ¡ Conchvl. Lenticulaire;
eoquille pétriliée.
Lcutictilina, s. f. lènii^iouli-na. Conchyl. Lenti-
culiiie; genre decoquilles fossile? dont' les espè-
ces principales sont la Icnticulitc plaiiulée. la
lenticule aplatie, la lenticule variolaire, cl la len-
ticule rotulée.
Lentífero, po. adj. lénti-fèro. Bot. Lentifèrc; qui
porte des lentilles.
Leutirormr, adj. /ènfi/'or-niè. A.ntel. Lentiformc;
en forme de lente. |i Leut6iforme:qui a la forme
d'un morceau de toile.
Lentigcru. ra. adj. lènli(j-lii-ro. Bol. Lcntigère;
qui porte delenlillcs.
licntigo. s. m. Uuii-no. Conchyl. Lentigo; genre
de coquilles qui renferme leslrombe.
LcntUeul, s. m. \êntislia\. Endroit montagneux
planté de lentisqucs.
Lentisco, s. m. lenííí-ko. Bot. Lentisquc; petit
arbre delà lamille des térébinthacée. qui croît
sur les côtes de la ]\léditerranée , en Provence,
en Corse, en Grèce, à Tile de Chio,en Afrique et
dans la majeure itartie de l'Espagne. iiErpet.Lcn-
tisque serpent d'Afrique qu'on rencontre ordi-
nairement sur les lentisqucs.
Lentisimaniente,adv. sup. de leiifaj»er<te. Très-
lentement.
Lentixinio, ma. adj. sup. delenfo. Très-lent.
Lentitud, s. f. I¿>Híi'íoi<(/í/. Lenteur: manque de
célérité dans le mouvement et dans l'action. ii
Lenteur; se dit de l'esprit qui conçoit, qui ima-
gine avec peine. Ü Lenteur, se dit en parlant de
1 mlrigue d'une pièce de ihéàîre.
«-ento. ta. adj.lJ»-fo. Lent, tardif; qui n'agit
pas avec promptilude, avec vitesse, ]| Lent; dont
1 effet manque de promptitude. || Lenî; en par-
lant des choses , exprime la durée prolongée, la
taiblesse du mouvement, [j Peu actif; qui à peu
de torce, peu de violence. || ¡nus. V. Flexible,
correoso. \¡ Glutineux. gluant, mucilagineux.
Lento, adv. Mus. Largo, lentement.
Lentor s. m. Méd. Humeur gluante et visqueuse
des animaux; bilve du colimaron. H inus. Flexib/-
lités en parlant des arbre.-;.
Lentiira. •«. f. inus.V. Lentor.
Lenxal, adj. lènzttl. De lin; qui est fait de lin. Ce
mot ne s-emploie plus.
Lenzuelo, s. m. inus. \énionè-\o. Mouchoir de
poche. V. Piiùue\o devioi-os.
Leña. s. f. lt(/-rirt. Bois à brûler;qui est employé
comme conïhusiible. || Fam. Cnzar de leña; bâ-
lonner, donner de coups de liSlon. H Fig. L\evar
lcÑ« fil moule; porter de l'eau à la rivière; don-
ner à ¡dus ricluMjue soi. Il Echar Irùn al fuego;
mellre le feu aux éloupes. |1 De árbol caído lo-
dos hnrrn leña; (juanil le linii est malade, Tâne
vient lui donner son coupde|iied.
Leñado, du. part. pass. du v. \enar. V. ce mot.
Leñador, ra. S. l¿<yr(aí/or. Bíi(lier(m ; celui qui
travaille à abatlredu bois dans une forêt.
Leñame, s. m. inus. Y. i)/aclera. || Mar. Provi-
sion de bois à brûler.
Leñano, S. m. l¿f/ria-no. Bot. Légnan; arbuste qu
croît à Ténériffc.
Leñar, v. a. lèçitiar. Se dit cn Aragon pour cou-
per du bois, abattre du bois à brûler.
Leñutíi , adj. /é(/!<a-til. Lignatilc; qui vit snr le
bois.
Leñera, S. f. lègnè-ra. Bûcher; lieu où l'on garde
• le bois à brûler.
Leñero, S. m. lèijnè-ro. Marchand de bois à brû-
ler, de bûches- Il V. Leñera.
Leñíeola. adj. lègni-liola. Bot. Lignicole: qui
vient sur le bois.
Leñldlon , S. m. làgnidion. Bot. Lignidyon; gen-
re de chapignons qui croissent sur Je bois cl les
végétaux.
Leñifero, ra. adj. lèfini-fèro. Bot, Lignifère;qui
ne produit que du bois. Se dit des branches
sans fleurs, ni fruits d'aucune espèce.
LeñincAcion, s. f. l'egnifikaiion. Bot. Lignifica-
tion; conversion de boutons d'un arbre, en bois.
Leñlfieado, da. part. pass. du v. lenificar. Le g
nifié, e.
Lenificarse, v.pron. iè(;iii'^/iar-sè. Se lignifier»
se convertir en bois.
Leñiforme, adj. lègnifor-mè. Miner. Lignifor-
me; en forme de bois, semblable par sa forme au
bois.
Leñiperda,s. et adj. légnipér-da. Zool. Ligniper-
de; qui détruit, ronge le bois, par exemple plu-
sieur insectes.
Leñita, s. f. ièi/ni-ia. Miner. Lignite; substance
minérale consistant en plusieurs produits fossi-
les combustibles.
Leñivoro, ra. adj. lègni-voro. Zool. Lignivore;
qui ronge, qui dévore le bois; se dit de plusieurs
insectes.
Leño. s. m. lég-no. Tronc d'arbre coupé et dé-
pouillé de ses branches. 1 Sorte de vaisseau, de
navire. (| Bûche; bois à brûler, préparé à cet ef-
fet. I Fig. fam. Bûche, cruche, sol, imbécille. il
Poés.îS'avirc, vaisseau. ¡| Leño hediondo .y . Ana-
giris.
Lcûo.eiidnd. s. f. lègnossidadd. Lignosité ; état,
qualité de ce qui est ligneux.
Leñoso, sa. adj. /t\9?)o-s.«^. Lipneux; qui participe,
qui tien! de la nature et de la consistance du
bois, qui ressemble au bois.
Leo, s. m. lè-o. Bot. Léo; espèce de chardon re-
marquable par les épines dont il est pourvu.
Lcocarpc, s. ra. léokar-po. Bot. Léocarpe; ger.rr
I.KO
— 8V5
I.IA)
de plantes de la famille de champignons, très- ^ re de planter.
voisin du didcrme, dont une des espèces fait L,eoiii«ii,iN, s. f. pi. li^oni-diats.
partie.
Leocia, S. f. Uo-ria. Bol. Léotie ou léolia; gpnre
composé de quclqui-s espèces de champigiinns,
extraites des genres hcivcllc et péziza. La léo-
tie est un champignon à chapi-au uvalc ou or-
biculaire, dont le bard est relevé et entoure le
slipe.
l^eosi'ogotc, s. m. iôo7ro7o-fè. Mamm. Léogro-
goile; piéleiidu métis de la lionne et de l'hyène
mâle.
Léon, s, m.Mamm. Lion; mammifèrr digitigrade,
carnassier, du genre chat. || ¡îs lalientccotnn un
leon; il est brave comme un lion; il est inlrépidi",
plein de courage. ii.Vnl. Linn; symbole de la sou-
veraineté chez les anciens, el part'uv\liéremenl
chez les Perses. || .\stron. Lion, Icii; le rimiuié-
me sigiif de Zodiaque, comiio-é île <\vialve-vingt-
quinze étoiles dans le catalogue britannique, et
qui est ordinairement indiqué dans \e5 cartes
astronomiques par la ligure d'unllon. \\ lli-t, et
blas. El tenn de san .1/arcos; le lion de Saint-
Marc; lion ailé symbole de la répviblique de Veni-
se. Il Crust. Lion; cru-tacc de la Méditerranée,
velu cl jaunâtre : qui apjiavV\ej\t au genre galn-
thée. 1 ¡Mamin. Leoit iiiarin», linn marin: espèce
de phoque (¡ui porte une crinière. H Métrol. anc.
Lion; monnaie frappée d'abord en Flandre, puis
en France, en .\ngletcrre. enDouigogne. jj Géog.
Léon ; ancien royaume d'Espagne fondé au Vlll
siècle et réuin au royaume de Casville en 1030.
Il comprenait le Léon propre, la Galice, les .\s-
turies, la Vieille-Castille cl l'llstrémad\nc. .\n-
joud'hui province du même nom; dont la capi-
tale est Léon. || IS'iievo Lcnn; Nouveau-Léon; un
des vingt Etats du Mexique, dont la capitale est
Monterey.
Leonado, da. adj. lénua-do. Lionne; en terme de
blason, se dit du léopard rampant, il Fauve; qui
est d'une couleur rousse ou roussàtre.
Leoiiaxo. s. ni. augni. de Ic.on. V. ce mot
l,eoiicico, s. m. dim. de Icon. V. LennciUo.
rooncillo, s. m. dim. de leon. Lionceau; petit du
lion.
Leonrlto, s. m. dim. de lenn. || Mamm. Léoncito;
petit quadrumane découvert dans IWinriquc
méridionale, el que l'on range parmi les tama-
rins.
i.eonora, S. f. léoné-rn. Lo>re où l'on renferme
les lions II Fig. Tripot, maison de jeu.
Leniirru, S. m. ii-'oiié-io. ("''lui qui a som des lions
I Fig. Celui (lui lient un tripot. \' . dmlipro
I^pont'N, adj. et s. li'oui'ss. Léonais; habitant de
Léon; qui npparlient ;i Léon on à ses habitants.
II Lyonnais; liahitanl de Lyon, ville de France,
qui aii|iarliciil ù Lyon ou à se- haliiiants.
L.eoiiOKa.<i, s. f. pi. li^oné-s.inf!s. Comm. Léonesscs;
belles laines d'Espagne que l'on tire du royau-
me de Léim.
Lroniii, s. f. lén-nin. Rot. Léonie; genre de plan-
tes dicotylédones, à (leurs com|)lèles, de la fa-
mille des sapotees, dont le fruit est une baie
globuleuse de la grosseur dune urange: la léonie
croît dans les Andes du Pérou, au milieu des
grandes forêts.
■,éo9iica, s,f. el adj. V. Runinn, .tutil!nf]uiil.
Lconicinirt, s. f. li!ouiii-nia. Bot. Léonirénie; gen-
Ant. gr. Léoni-
dies; fêtes instituées en l'honneur de Leónidas,
roi de Sparte, mort au\ Thcrmopvlcs.
deoiiiiaetro, s. m. lêoni-tnitro. Li-ontmèlre; piè-
ce de vers composée en rimes léonines.
I.roiiiiio, na. aiij. l oni-no. Léonin; qui appar-
tient au lion, qui est propre au lion. ¡| Jurispr.
Sociedad leuitina; société léonine; société dans
laquelle lune di-s parties a stipulé pour elles la
part du lion. Celle locution nous vient de la fa-
ble si ancienne qui se trouve dan*; E^ope, Phèdre,
cl Lafonlaiiie. cl (juc loul le monde connaît. Il y
a contrat léonin toutes les fois que Inné des par-
ties, se n>el à l'abri de toute perte eu 5ti(iulant
une part dans les bénéfices, el lijuies les fois que
les chances d<' perte ne sont p is en rapport di-
rect avec les chances des bénélii es. ] Versos leo-
ninos, vers léonins, nom que les poètes du mo-
yen Age donnaieni à des \ers d'int le milieu ri-
me avec la fin. Se dit encore des vers latins et
même des vers français el iiali'ns qui riment
enire eux. | Se dit d'une certaine espèce de lè-
pre.
I>t>ouixado, da, pirl. pass. du v. leonizar. Léoni-
sé, e. S'emploie adieclivcmcnl.
I,r;>nia',:ir, v. a. i,;(.>i/z-ir. Léoniser; établir un con-
trat li'onin, lier par un contrat léonin.
I>ei»niiasa, s. f. léo'»tia-7M. Méd. Léontiase; sorte
de lèpre qui donm- à la physionomie du malade
quebiue chose de celle dn lion.
Leóiitica, s. f. léoii-tikn. Bol. Léoniice; n<'m que
les anciens doimaifiit, à une plante dont les mo-
dernes ont fait un genre Mionocolylédon, place à
la suite des narcisses. | Léoniice. genre de plan-
tes monoco'yiédones de la famille des beibéri-
décs. fondé sur des es^.ècesqui croissent au mi-
lieu des champs, dans la Grèce, la Syrie, les ¡les
de l'.^rchipel, etc.
I<cóiitico»<, s. m. pi. Von-tilioss. Anl. gr. Léon-
tiques; sacrifices institués en l'honneur du so-
leil, qu'on re|)résenlail sous la ligure d'un hom-
me a\ec une tête de lion rayonnée.
L,«Mtaiiiao. na. adj. Iconti-nu. Léonlin; habitant
de Lconli.
Lcontoilon. S. m. Bot. Leontodón; genre de plan-
tes de la famille des chicoracées comprenant le
pis-enlil.
L(>ontoni\, s. m. Bol. Léontonix; senre de plan-
tes svnanthérécs, Iribu naturelle des iuulées,
formé pour des espèces do Cap.
I.('<Mipi>(aloiili-, aej. léi¡n¡tí-(iiU>-idi'. Bot. Léonpé-
taloïde; i|ni ressemble au leon petalon.
l,poni>c(i>loii. s. m. B il. V. Leónticíi.
I l.<>n>iioriaiiio. s. m. U'inlnfal-mo. Bo'. Léonlo-
I plilalme: génie de plantes "¿ynanlérées dont ou
j ne connaît encore qu'une seule espèce, le léon-
tophlalme péruvien,
' I.i-onC(»{iai!iii(l(>, du. adj. léon(opodia-do. Bot.
j /.éonlopodi"-: qui rcxsemble nu léonlopode.
I.eontopoillo. s. m. /-'onfo/io-f/io. Bol. ¿éonlopo-
de (Kl /.iMoiopodiuiu; ;.?enre de plantes synan-
' lhéréc< de li» iriliii des iuulées.
I.rii3i«(i|M>dA. dj». ailj. li'onto-podn. /.éontopodc;
qui a le> pattes semblables à celles du lion.
I I.l•nllto^.(omon, s. m. /«"ortfoi/oiiioM. Bol. Léon-
I tosiomon, ancolie des jardins.
■,ronur«i, s. f. léoiwu-ra. Bot. Téonure; planta
LEP
— S\6 —
LIÎP
qui ressemble à la queue du lion.
Lcopûrtlco, deu. adj. léo]nir-dri). Hfas. i,6oi)ar-
dé. Il Lconleopardndo; lion léiypardé, lion de fa-
ce et sans avoir les paites obrées.
I^oupnrdo , s. m. Ithipitr-do. IVIaniin. /.éopard;
quadrupède maininilV're du ^cnre chat, dont il a
les mœurs et la conforniation. Son pelage est
jaune sur le dos, blanc sous le ventre cl tache-
té |>artout. Il Icllijdi. /.('opurd; nom générique
d'un liolenienlre. 1 Kspéce de poisson rangée
parmi les labres et parmi les bodians.
IiCpa«la, s, f. /('y)fi-(/fi.()lMl de boue, bout d"arc-en-
ciel (|ui annonce l'ouragan.
E.opa(llniiiiN, s. f. pi. lépailia-nass. Bot. /.épa-
diens; famille de némalopodes et famille de tlié-
rosoaires, ayant pour type le genre lépas.
K.epndiniio. ii». adj. léiiculia-no. Bot. f.,épadien;
qui ressemble au genre lépas,
L.cpadirero, ra. adj. ( ptidi-féro. Bol. Lépadifè-
re; qui porte des coquilles, se dit en botanitjue
d'une gorgoiiie, à cause de ses ramaux garnis de
plaques, réfléchies cl comme imbriquées d'écail-
lés.
liepadifuriiic, adj. Upadifür-m¿. Zool. Aépadi-
forme; qui a la forme d'une patelle.
liepadita, s. f. lépadi-ta. Foss. Lépadile; nom
que les oryclographes donnent aux patelles fos-
siles.
I^epado$eá$itcfO , r«. adj. lépadogas-ttiro. Ich-
thyol. /.épadogastère; dont les nageoires pecto-
rales réunies forment une sorte d'écaillé sous la
gorge. I s. m. i,épidogastére; genre de poissons
cartilagineux, à branchies comi)lètes de l'ordre
des téléobranches et de la famille des plécoptè-
res ou des discoboles.
liépalo, s. m. lé-palo Bot Lépale; écailles qu'on
voit à la base des organes miles dans certaines
lantes.
L.epai>to, s. m. Upan-to- Géog. tépanthe; ville '
de Grèce et aujourd'hui port de mer de médio- ;
cre importance. 1| Hisl. Batalla de Lepanto; ba- '
taille de Lépanlhe; fauseuse bataille livrée, non
lom du golfe de Lépanlhe, entre les forces réu-
nies de Venise, de l'Espagne et du pape, et la |
flotte ottomane. Don Juan d'Autriche, qui com-
mandait les chrétiens, y anéantit les forces na- ,
vales turques. || Bot. Lépanlhe; genre de plantes
nionocotylédones , famille de orchidées, fondé î
sur des espèces originaires des contrées chau- |
des de l'Amérique et croissant sur le tronc des
arbres. I
Lepaquis, S. f. lépa-Hss. Bol. Lépachys; genre de
plantes dont les espèces croissent dans l'inté-
rieur des Etats-Unis d'Amérique.
l.epap, v. a. bosc. Topdre. V. Esquilar.
ropcórtcro, s. m. lépéof-téro. Zool. Zépéophtè-
re; genre d'entomostracés.
E.cpe«|uinia, S. f. lépéki-nia. Bol. Lépéchinie; ou
Lépechinia: genre de plantes monocotylédones
de la famille des labiées, à fleurs d'un jaune
pâle.
I.eplceiia. s. f. lôpi-iéna. Bot. Lépicène; glume
calicinale des ?;raminées.
I.eplcona, s. f. lépiko-na. Bot. Lppicaune; genre
de plantes synanthérées. famille des chicora- [
cées. C'est une plante vivace par sa racine. Elle
habite les prairies pieurrcuses des Alpes et de
Pyrénées, où elle fleurit en juin et en snillet. (
■.cpidaKatiM, s. f. lépidaija-tiss. Bot. /.épidaga-
te; ou Lipidagattus; genre de plantes dicotylé-
dones, à fleurs complètes, de la famille des acan-
thacées. Elle croît dans le Indes orientales.
I.opidáiitua , adj, lépidan-téu. Bot. Lépidanlé;
siiuamiflore, dont les fleurs ont une apparence
écailleuse. Il s. f. Lépidanlhé; plante st^^uami-
ilore.
Lrpldaplc, s. f. Ifpida-plé. Bot. Lépidapleç gen-
re de plantes synanthérées de la famille des co-
I rymbifères originaire de l'Amériiiue.
Lepldera, s. f. Upidé-ra. Bol. I.i-pidier; genre
¡ de plantes dicotylédones, fiimille des crucifères.
i Les lépidiers sont des ¡liantes lurbarées dont
huit espèces croissent naturellement en France
■.epidiiieaM, S. f. pi. lépidi-néuss. Bot. Lépidi-
nées; famille de crucifères qui a pour type le
i genre lépidicr.
Lopldineo, iica. adj. h'pidi-néo. Bol. Lépidiné;
qui ressemble au lépidict,
i.i'pidio, s. m. lépi-dio. lîol. Passerage; plante.
l>opidioii, s. m. lépidion. Ichthyol. Lépidion; cs-
i pèce de poisson du grand genre des gades.
E,t>pldocaria,s. f. lépidoha-ria. Bot. Lépidocarie,
1 genre de la famille des pahniers.
I.epIdocarladaN, S. f. lépidokaria-dass. Lépido-
caryées; famille de pa'miers qui a pour type le
genre lépidocarye.
K,i'pidocarlado, da. adj, lépidoharia-do. Bol. Lc-
pidocoryé; <iui ressemble à la lépidocarye.
■.cpldocarpodcndra, S, f. lépiduharpodén-dra.
Bot. Lépidocarpodendre; genre déplantes pro-
léacées.
I.ppidocarpo, s. m. Rot. X.Prolca.
L,opidúcero. rc.adj. lépido-èéro. Enlom. Lépi-
docèrc; qui a les antennes hérisées de poils
courts en forme de petites écailles.
I^opidnei-oqiiita. s. f. lépidolrolii-ta.M'\neT. Lé-
pidokrokite; minéral composé de fer oxidé, de
manganèse oxidée, de silice et d'eau. On le trouve
tantôt dans les filons, tantôt dans les couches
de minerai de fer.
■.epidónin, s. f. lépidofila. Bot. Lépidophylle;
genre de plantes synanthérées , tribu des as-
térées.
liopidotilcas, s. f. pi. Icpidéfi-léass. Bot. Lépi-
dopliyllées: groupe de la section desastérées so-
lidaginées, qui a pour type le genre lépidophy-
lle.
■iCpidorileo, lea. adj. lépi-dofi-lèn. Bot. Lépido-
phylle. qui ressemble au lépidophylle.
■>cpido(iao, la. adj. Upidofi-lo. Bot. Lépidophy-
lle; qui a les feuilles en forme d'écaillés ou à
peu prés.
■>optdoide, adj, lèpido-idé. Anal. Lépidoïde, qui
a la forme d'ue écaille.
I.cpidolai'iii, ria. adj. lèpidola-rio. Uist. nat. Lé-
pidolaire; qui est garni d'écaillés.
ropidolppro, s. m. \èpido\é-pro. Ichthyol. Lépi-
dolèprc; genre de poissons, voisin des gades, fa-
mille des anchénoptcres. On pèche les lépidolè-
pres dans l^s mers de Nice vers les mois de jui-
llet et d'août.
l^epidolito. s. m. \épido\i-to. Miner. Lépidolilhe;
minéral composé d'une infimité de lamelles ou
paillettes disposées en tout sens qui brillent
d'un éclat argentin à travers une teinte de lilas
ou de citron, et passent en se dégradant, au
1
LEP
- 8V7 —
LEP
blanc verdâire et au blanc nacré. La lépidolilhc
en masses est translucide et assez tendre puur
être coupée avec le couteau; laminaire elle peut
rayer le verre.
Lepidopo, s. m. \épido-pn. Ichthyol. Lcpidopc;
genre de poissons osseux de la famille des ho-
labranches, dont les calopes rappellent lidée de
pieds écailleux.
I.cpiduroro,s. m. lèpido-foro. Bot. Lépidophore;
genre de plantes formé aux dépens des anthé-
mis.
Lcpidópomos, s. m. pi. lèpido-pomoss. Iclilhyol.
Lépidopomcs: famille de poissons osseux, halo-
branches, de l-ordre des abdominaux; compre-
nant ceux dont les opercules sont écailleux et
la bouche sans deiits.
licpldóptero, va, adj. Icñidop-téro. Entom Lé-
pidoptère, lépidioplère; qui a les ailes couver-
tes d'une poussière écailleuse.
liepldopteros, s. m. lépidop-téross. Entom. Lé-
pidoptères; ordre d'insectes ayant quatre ailes
couvertesd'unepoussière écailleuse, uii'^bouchc
sans mâchoires, une langue très-longue, roulée
entre les palpes; la tète transversale, les yeux
globuleux et saillants, les antennes allongées et
grêles: le thorax plus long que large; les ailes
très-longues. Les métamorphoses des lépidop-
tères sont les mêmes que celles des autres in-
sectes, íes papillons appartiennent à cet ordre,
qui se divise en trois familles les diurnes, les
crépusculaires et les nocturnes.
I.eqldopterologia, S. f. Ièpidop(èrolog-hia. Lé-
pidoplérologie; traité sur les insectes lépidoptè-
res.
l.epidoptcrolÓKÍco, co. adj. lèpidoqtèr(dog-]ii-
ko. Lépidoptérologique; (jui a rapport à la lépi-
Goplérologie.
■.rpidopteráloKO, s. m. lcpidoptürolo-<jo. Lépi-
doptérologue; naturaliste qui se livre spéciale-
ment à l'élude des lépidoptères.
L,epidownrcomo. s, m. lèpidosarlo-nw. Médec.
Lépidosarcome; tumeur charnue et recouverte
d'écaillés.
l.epidÓMonio, ma. adj. Irpidn-ssoitio. Lépidoso-
me; (¡ni a le corps couvert d'écaillés.
l.epidÓNoino!<, S. m. pi. lèpido-sso-nnss. Erpct.
Lépidosonies: famille de reptiles sauriens.
liepidoNpn-uia. s. m. lèjiidospi'r-vid. Bol. Lépi-
dosperme; genre de plantes monocolylédoncs,de
la famille des cypéracécs, originaires du cap do
Van-Diémen.
lifpldote, adj. lèpùlo-tè. Uist. nat. Lépidote: qui
est garnid'écailles. Il s. m. IchthyoL Lapidóle;
nom d'un poisson connu des anciens et (jui pa-
raît èlrc le lenny du Nil.
l.opido(ÍK. s. m. l¿iiidu-¡iss. Miner. Lépidolis;
nom d'un minéral connu des anciens et que l'on
croit èlrc un s(ialh. || Bol. Lépidolis; genre de
plantes établi aux dépens du lycapodc.
■.epliiflo, s. m. lèpinfis.'i.. Iclilhyol. Lépinphis:
genre de poissons voisins des coryphènes. dont
quel(|ues espèces sont très-ahoiulantcs dans le
port de l'alerme; vers la lin de l'été et en aUiu-
mne. On les vciit nager en trempes nombreuses
à la surface de la mer.
I.epirndin, s. f. ¡''¡Hro-diti. Bol. Lépyrodie; genre
de ijlaiilesmonocolylédones. qui renferme plu-
sieurs espèces toutes découvertes sur les côtes
de la Nouvelle-Hollande.
I.cpirónto, s. m. lépiro-fito. Bol. Lépirophjle,
nom dunné aux plantes dont le fruii conique est
formé d'écaillés conifères.
I^epironin, S. f. /¿//iro-ni'a. Bot. Lépironie; genre
de plantes monocotylédoncs, delà famille des
cypéracécs
liCpixocBiito, s. m, /è/jij<afcanio. Ichthyol, Lé-
pisacanlhc: genre de poissons appartenant á la
lamille des alractosomesdont le corps est épais,
court, gros, entièrement cuirassé d'énormes
écailles anguleuses, àprcs et carénées.
■>eplNeltiin, s. f. lépissèli-iin. Bol. Lépiséline;
genre de plantes synanthèièes de la tribu des
inulées, originaires de l'Afrique méridionale.
I-epii»ina, s. 'm. /è/Ji'5-m«. Bot. Lépisme; espèce
d'écaillcs membraneuses ou un peu charmes qui
se trouvent, à labase dcsovaires.dans les aqui-
légras, et qui paraissent être ou des ctamines
avortées un des expansions du torus I| Entom.
Lépisme; genre d'insectes a|iteres de la famille
des némaloures. dont le corps est couvert d'écai-
llés semblables à celles des paf liions. |¡ Ichthyol.
Lé|tisme; espèce de labre.
l^cpÎMiiiriio, lin. adjr lèjyis-mèuo. Entom. Lépis-
mène; qui ressemble au lépisme.
l.epÎNiiienoM. S. m. pi. lépis-viènoss. Entom. Lé-
pismènes; famille de l'ordre des thysanoures
ayant pour type le genre lépisme.
I.ppi.xiiro, ra. adj. lèpissou-ro. Ichlhyul. Lépisu-
re: qui a la nageoire caudale couveric d'écaillés
l.epE/.ostco, s. m. lépi/.os-léo. Ichthyol. Lepisos-
tée ou Lépisostcus, genre de poissons holubran-
ehesabdominaux.de la famille des siagonotes
ou deselle des dupés qui se trouvent dans les
lacs des parties chandes de r.\mérique.
■>épudo, s. m. lé-pndo. Ichthyol. Lépode; genre
de poissons voisin des lèiognalhes. Le lépode
est Irès-cslimé et a une chiir fort délicate.
Lopnr, s. m. iuns. Grâce, agrémcRl, beauté, dé-
licatesse.
I-oporar , s. m. léporar. \nlig. rom. /.époraire;
enclos joint à une métairie , oii l'on renfermait
des lièvres et même toute esjécc de gibier.
I^cpórido . da. adj. íc/xí-rú/o. Mamm. /.époridc;
qui ressemble au lièvre.
I^ppói-Ido.o. s. m. \t\. Icpn-ridois. Mamm. Lepori-
des; famille de mammifères ayant pour type le
genre lièvre.
I.epra. s. f. lé-pra. Palhol. /.èpre; nom par lequel
les gens du monde ontendenl en general une
maladie opiniâtre et hideuse delà peau, à laquel-
le s"alla<hent lesidees do contagion et do séques-
tration, dont l'EcriUire Sainte elles annales du
moyen âge font inenlion.Olte mahulieest carac-
térisée par des luberculos indolenlî- qui se mon-
trent sur divers points do la peau et lu rendent
épaisse, dure, calleuse et rude comme celle dos
quaiirupédos. et sou> eut rude ot raboteuse com-
me l'écorce des arbres. I.c mal s'accroît, le tissu
mmitieux. les membranes, les glandes, les mus-
cles, les cartilages , les os, rien n'esl épargné
par ce \irus extraordinaire. Tout le corps se
convertit en ulceres rongeants ou se couvre «lo
tumeurs carcinoinaleusos; les membres se dola-
rhent et tombent en lambeaux hiileiu el dégoû-
tants , ol au milieu do cet horrible tableau le
malade survit le plus souvcnl aux plus nublos
LEP
— 8V8
LEP
et aux plus importantes parties de son être. On
est génóralcinent mnvainiu que cette afTcclion
est pliitiU le résulli\t dc^ iiui'ins cl tics lialiilii-
(Ics (|iic (lu diiniU cl des iiilliiciircs nlinospli^i i-
ques. /.es hommes qui soiil liahituclleiiu'iii mal
uourris, (|ui ymciiI >iniis la Siilctc, dans l'indi-
gcnte et l<'s privations , sont aussi les plus su-
jets A la It^pre ; et l'on n vu ic llenu (lisparaî-
tre à mesure (pie la civilisiition s'est pcrfcction-
née. Il /.('p'.c ; iii'Ui que la pliipail des mcdcciiis
modernes picicniicnt ne convenir (juM la d trirc
fnrfuraeéc . alîection earaeUMisée par de |)eiiles
éleMues, a\ec rongeur à la peau <jui est aussi
indur(^c , cl au soulèvement d'une lame d'epi-
derme de forme circulaire , qui se rerorme pour
se détacher ind(Miniinenl. || l'i;:. /.èpre ; se dit
des vices, du débordement des nururs, des pas-
sions, en tant (jn'ils lendent à se propajier.
Ijpprarla, s. T. \<'¡>r(i- liii. Bol. /.eprarie ou l(''pra-
ria : genre de lichens qui tirent kiu- lurm de
leur l'orme . semhlaMe à celle d'une ci.'ùie éia-
l(^e. irrefîulière, coinpost-c de petits f;l(d)uli's pul-
\(?rulents. On les trouve sur les roches, les pier-
res et les écorces des arbres.
liCiM-ariadaM. s. f. pi. l prnrin-ilass. Bol. Lé[)ra-
ri(^es ; l'amille de l'ordre des lichens comolhala-
ines, qui a pour type te ^enre lêprarie.
rrpiariailo. «la. adj. Bot. Lépraric; qui ressem-
ble à la Icprarie.
Lcurt-aíi. s. t'. pi. U-préass. Bot. i,6pr6es ; tribu
de la famille des lichens, qui a pour type ie gen-
re U'prarie.
K,<'>preo, II. ad], lé-préo. Bot. L('[)\-é\ (¡ni ressem-
ble; a la Icprarie.
I.r|>r('i-in, S. f. ll('ipilal de U'prcux: ladrerie, lépro-
serie.
l.fin-onro. s. m. Bot. /.ipronque ou lóproncus:
genre de la famille des lichens.
I.o|M-o|iiitaeia. s. f. Bot. Lópropinacie •, genre de
la l'amille des lichens, dont tes espiices sont for-
m(''es d'une croùii' lépreuse qui porte des bcu-
lelles en forme d't^cnsson-
LeproMo, ». adj. lituro-sso. Palliol. ¿(^preuv; qui
esl affecte de la lèpre. || /.epreux; qui a rapport
à la lèpre. ] S'emploie siibstanliNcmenl en par-
lant de personnes. H Bot. i,èpreu\; se dit d'une
espèce de champignon, parce qu'il forme de lar-
ges croules compactes.
I..cpta . s. f. lép-la. Bot. /.epta; arbre à feuilles
ternécs.
K,eptiiraiito. ta. adj. lêptakan-to. Bot. Leptacan-
the; qui a des feuilles minces et grêles.
licptailenia. s. f. li'pladi'-nia. Bot. Aeptadénie;
genre de plantes dicotylédones de la famille des
asclépiadées, qui ne contient que trois e-péces
(ouvertes d'un duvet cendré. Elles croissent en
Afrique et dans les Indes orientales.
■.optálen. S. f. lépla-léti. Bot. Leplalée OU lepta-
léum ; genre de plantes dicotylédones de la fa-
mille des crucifères. Les leplalées sont originai-
res de Perse et de la Sibérie.
><eplaHto, adj. í¿¿j(aH-té. Bol. Leptanthe : quia
les (leurs peiiies. || s. m. Leptanthe ; genre de
plantes monocotylèdones. V. Ibctevantera.
ftieptasiH. s. m. lépta-ssiss. Bot. Lcptasis ; genre
de plantes graminées.
lieptuNpIs , s. m. léptas-piss. Bol. Leptaspis ;
genre de plantes monocotylèdones . de la famil-
le des graminées , ne renfermant qu'une seule
espèce originaire de la Nouvelle-Hollande.
I.cpic , s. m. l/'p-té. Kntom. Lepte ; très-petite
mile (|ui n'a (jue si\ pattes, diJiit la couleur est
riuige , et (jui esl très-commune aux environs
de Paris. Sa piésence sur la peau occasionne des
dem.in;;caisons désagréables.
l.vptci-iintu. s. m. l(''piéritn-to. Lepléranthe; gen-
re de ¡daiiles synantliérées, de la ramillc des cî-
naroceph.iles.
l.épt«>i-o, s. m. lép-téro. ichihyol. Leptèrc; genre
voisin de celui des holocentres; c'est un poisson
peu estimé (jui habile les mers de. Sicile.
I.rptiilo, adj. li'p-tide. Entom. Leptide ; qui res-
semble au leptis.
E.vptl<ii>N, s. m. l(''p-(idéss. Entnm. Léptides ; fa-
mille de l'ordre des insecte* diplèrcs, ayant pour
type le genre lepiis.
■.cptiiiclii. s. f. Bot. Leplinelle; genre de plantes
coryinbil'ères.
i.optiN. s. m. li-p-ti.is. Entom. Le|)lis; genre de
diptères de la famille des aplocères.
Lopti.-dnio. s. m. Med. Lcptisine; citénuation gé-
nérale du corps.
E.cp(op<irpo. prt. adj. léplolarpo. Bol. Leptocar-
jie : qui a des fruits gièles et longs.
■>eptuciiri>-i , s. m. i?ol. Leptocarpe ; genre de
plantes inonocolyléd(Uies de la famille des res-
tiarèes. Les leplocarpe» croissent sur les eûtes
de la Nouvelle II ollande.
■A-ptorcfiil», 11», adj. /t'/jfo/.(!-/rtfo. Uist. nal. Lep-
tocépliale; qui a une petite lèie ou un petit cha-
fieau.
i.i'píopófjiio, s. m. Leplocéphale; jonc de la Nou-
velle-Hollande.
D.opiftcfra. S. f. lép!o-7.éra. Roi. Lcplocèrc; gen-
re de piailles graminées.
iit>ptóf<M-o. !•«. adj. léplo-iéro. Entom. Leplocè-
re; qui a les anleiuu'S minces.
B.i'ptorloa, s. f. lépto^ln-n. Bot. Loplochloa ; gen-
re de plantes monocotylèdones, de In famille des
graminées, qui contient cinq à six espeses à épil-
lets , disposés en panicule simple , originaires
d'.Vinérique.
lieptocoli-, adj. lèdtoko-lé. Bot. Leplocaulc ; qui
a la lige gièie.
rcptocraitilta . S. f. lèplol;ram-ba. Bot. LeplO-
crambe ; seciion du genre cran-be . caractérisé
par l'arliculalion inférieure de la silicule qui est
allongée et cylindrique.
L,ertn«láctilo ,' la. adj. Leptodaclyle ; qui a les
doigts tons et irès-minces. Se dit particulière-
ment des mamifères pollicates.
l.rptoilactilo.s. s. m. pi. lèptodn'-liloss. Mamm.
Zeplodaciyles: famille de l'ordre des mammifè-
res l'ollicales, comprenant ceux de ces animaux
qui sont leplodaclyles.
i.opto(l('i-iiio , s. m. lèploder-mo. leptoderme;
arbrisseau du Népaul.
E.opto<lontc, adj. lèplodon-té. Hist. nal. Lepto-
donte; qui a de très-petites dents.
I.t'ptónio, la. adj. Bol. Leptopbyllc ; qui a des
feuilles-minces et droites, de petites folioles ou
des feuilles divisées en lobes très-grc'es.
i.cptofiiipo, a. adj. Erpet. Leptophynè; qui res-
semble au leptophis.
l.eptorineos, s. m. pi. lèptofi-nèoss. Erpet. Lep-
tophinés : groupe de serpents qui a pour type le
LKP
- S'il) —
LKP
«cnic leplophis.
L,oi>tofls, s. m. I(']i(<)-fiss. Kipct. /,(pli»|)his; qcn-
rc de serpents.
r.cptoUtu, s. r. Ièptnf!-tii. Bot. I.oplopliyle; sous-
genre de plantes synanlhérées , Iribu des inii-
lées.
I.optofonin, s. f. lèplofo-nia. Leptophonic ; fai-
blesse, gracilité de la voix.
I,e|>to8;astro, s. m. Knlom. I,e|ilogaslre ; genre
de la faniiille des cntomolilles , dont les espèces
ont l'abdomen cxcessivemenl aininci, étroit, al-
longé , et comme poité a l'extrémité d'un pé-
tiole.
I>eptoKio!4o, «a. adj. Zool. Lcptoglosse; qui a la
langue étroite.
■^cptoleno. s. m. Uptolè-no. Bot. Lcptoléne; gen-
re de plantes dicotylédones , famille des clcna-
cées. C'est un arbrisseau de forme élégante qui
s'élève à la hauteur de trois à quatre mètres,
sur un tronc de quinze centimètres de diamètre,
surmonté d'une cime touffue.
IiC|>(omerîa. s. f. lèptomè-ria. Bot. Leplomérie;
genre de plantes dicotylédones de la famille des
eléaguées, qui croissent au cap Van-Uiémen.
Leptonicro, s. m. lèpto-méro. Lcplomère; genre
de crustacés.
reptomlta, s. f. Bot. Leplomite ; genre de la fa-
mille des confervoïdées.
reptoinitario , da. adj. lèptoinila-do- Bot. Lep-
tomité; qui ressemble au leptomite.
rcptoiiiiteas, s. f. pi. Bot. Lcplomitées: division
de la tribu des batracliospermées et famille de
l'ordre des confervoïdées, ayant pour type le
genre le(itomite.
fl^rptoniórnpo , ca. adj. lèptomor-ftko. Miner.
Leptomorphique; se dit d'une variété de cristal
très -rétréci.
■.cptoiiia, s. f. lépto-nia. Bol. I.C|itonie ; division
du genre agaric, La. plupart des espèces de lep-
tonies sont petites. On les trouve à la lin de
télé.
L.eptopétalo, la. adj. Leptopétale, qui a des pé-
tales étroits.
I.cptopo , pa. adj. lépto-po. Hist. nat. Leptope;
qui un pied ou un slipe allongé.
l.eptopo, s. m. Entom. Leptope; petit genre d hé-
miptères, comprenant des saldes, dont le bec est
court et arqué cl dont les antennes sont en soie.
I.eptópoda, «la. adj. lépto-pixlo. Zool. Leptopo-
de; qui a un pied mince. || Bol. Leptopode; dont
la fronde tient à un stipe grêle et cylindrique.
I.cptópailo, s. m. Bot. I,eplo|)ode ; genre de plan-
tes synanllierees, tribu des liéliantees, fondé sur
des espèces de r.Vmènque du Nord. || Icbihyol.
/.eptopode; genre de poissons de la famille des
anchénoplères , qui vivent dans les profondeurs
de la mer de Nice.
■'Cptoqiilanla , s. f. léplol.i mia. Méd. I.eptochi-
mie; état des humeurs, quand elles sont privées
de principes constituants.
■>f>pt«>«i«iiuilco, ca. ailj. li'ptniii-tni.o. Méd. Acp-
tochiiniíjue; qui a rapport à la leptocbiniie.
reptopnr», s. tn. Bot. I.eptopore ; genre de ciiam-
pignons qui renferme Um bolets ([ui ont leurs po-
res au-dessus , et dont la substance est d'une
nature particulière dilTérentc de celle des bolets
sessiles.
I^rptoraiifo, fa. adj. li'plorati-fü. Oriiitli. Aepto-
TOMO V.
ranplii'; qui a le bec long et étroit.
l.optoi-uiifoM , s. m. y\.' l¿¡)torfii)-fo.ss. Onnih.
/.cptoranphes ; famille d'oisseau\ de l'ordre des
passereaux comprenant ceu\ qui on) \o bec lonji
et étroit.
I.cplorinco, ca. adj. léptoriun-ko, Ornith. ¿ep-
lorbynque; qui a le bec étroit et mince
f.cploi-iiio, lia. adj. Zool. Aeptorine; qui a les
narincM ininces. Se dit particulièrement d'une
espèce de rhinocéros dont les narines non cloi-
sonnées sont simples et étroites.
Leptorizo , za. adj. \éplori-7.o. Bol. /.eplorhize;
qui a les racines grêles.
l'Optormc, s. m. Bot. /.(-ptorme: une des section<i
du genre liéliophile.
l.cptorqiiiM , s. m. lpp(or-!iss. Bot. Aeplorkis;
genre de plantes orchidées.
I.eptó.oiaro , s. f. Miner, /^eptosaphc; porphyre
d'Egypte taciiclé.
I/optoccfalo , la. adj. /e'/ií(;ze-/"fí/o. Bot. Aepto-
céphale; qui a las divisions du calice droites et
linéaires.
I^rptûsonio, ma. adj. ivplo-ssonio. Zool. /.epto
soiiie; qui a le corps conijirimé et mince.
■.eptú.somnN, s. m. pi. Icblbyol. /.eptosomes; fa-
mille de l'ordre des poissons holobranches ; fa-
mille de l'ordre des poissons sternoptérygiens,
familles diverses de poissons comprenant ceux
de ces animaux «lui ont le corps mince et dé-
primé.
B.t-pto.iiiperiiiuda.s , s. f. pi. liplospcnna-dass.
Boi. Aeptospermèes; tri' u de la famille des myr-
tacées; qui a pour type le genre leptosperme.
I.cpto.sppi-mado, da. adj. Bot. f.eptosiicrmé; qui
ressemble au Icptospcrme.
Lcptcspcrmo. S. m. léptosper-mo. Bot. Leçios-
l)erme,- genre de plantes dicotilèdones de la fa-
mille des myrtèes comprenant des arbres au ar-
brisseaux originaires de la Nouvelle-Hollande et
dont on cultive quelques espèces dans nos jar-
dins.
E.optospi'rnio, ma. adj. V. Leptospermado.
Iieptosta«|iiiado, da. adj. léptosl(tliia-do. Lep-
tostachyé , qui a les épis grêles.
EicptÓNtomo, s. m. léptos-toino. Bol. I.eptosto-
uic: genre de mousses établi sur des plantes qui
croissent à la .Nouvelle-Hollande ou dans les îles
au delà de l'Amérique méridionale:
l.cptówtilo, la. adj. lêptos-tilo. Bot. ¿eptostyle;
qui à le style filiforme.
l.(>p(ú.4(i-uiiia. s. f. liptos-hnma. Bot. ieptostro
me on lejitoslroma; geiue de plantes assez sem-
blable à I Uisterie et qui rentre dans la famille
des hypowlos.
l.op(iih<-rla. S. f. /('/» louhc-ria. B.>t. l.eplubérie:
genre de lichens.
l.optui-»Ma.adj./('/)fot<i(í-ín. I.epturete; qui tient
du lepture.
I.cpliirotaM. s. m. pi. lépturè-tass. Entom. Lep-
turcti"s; tribu do la famille des coléoplèrcs lon-
gicornesqui a pour type le genre lepture.
■.opdira, s. m. Irplu-id. Entom. Lepture ou Icp-
tura; genre d'insectes coléoptères de la famille
de \>lopbages. t'es leplures sont de fort jolis
insectes alonguesantennesen forme de soie.
l.cpluruN, s. m. Bot. /.eptureou leptuius; genre
de plantes à fleurs glumacées, de la famille des
graminées, qui croît sur les côtes maritimes et
5i
I. Kl'.
— 8o0 —
I.KS
«íilil neiisrs de lu Niniíellc lliillaiiili'.
l.4*qiien. s. T. IHè-a. Bol. Lí'clu't'; griire ilc plan-
li'S (le l'Aint'riquo du Nord.
Lfqnceiiaiia, s. f. h'li^ifnua-na. F.iilom. Lrchp-
giianc; guOpo du Rri''-í¡l. l-lli' (";l ví-níiii-usc.
■.«•i|cienulrla. s. f. li' ,hi(il-¿i(i. I'.ol. l.Pílu.'iiaul-
lic ou lochciiautin; ;,'cnrc de plniílcs íiirolylúdü-
nes, famille des lobiliacées. U coinpieiul des ar-
bustes, quel(iuef(iis deslierbos, toutes ori;j;iiiai-
res de la Noiivelle-IIollande , dont los feuilles
sont simples, étroites; les fleurs presque solitai-
res.
Lcfitiln, s. f. léki-a. Bot. Léquie; genre da plan-
tes dicotyli^dones. dont les espèces croissent en
gazon aux lieux stériles et arides de la Caroline.
l,rrcu, s. f. Hot. Lerque, genre de plantes dicoty-
circuliiire, troiM|ué, narni dans sa circonféremr
d'un grand nombre de mamelons, au milieuden
quels est probablement la bouche, et pcjurvud'u-
iie paire du cornes courtes, obliques en arrière.
I.órniro, ca. ¡cr-vH.n. \nt. Lernéen; qui appar-
tient au canloii de I.erne. |; Lernéen ; qui res-
semble à l'hydre de I.erne.
lioro. s. m. /('-»•'). Mainm. /-ère; espèce de chauve-
souris du Brésil.
I.prtixlii, s. f. létnn 'sia. Bot. I-crouiie; genre de
plantes qui ne comprend qu'une espèce, la lysi-
maque des bois.
■,orv«'o, s. m. li^rré-n. .Mamm. Lervée ; espèce
danlilope de Barbarie.
L,or/.oli(o, s. m. lérioli-to. Muier. Llieriolithe;
pyroxène brut.
léshni-sé.
lédones. établi pour quelíjues arbrisseaux des ! l,rsl»eiise, adj. et s. lésbñi-sé. Géog. I.csbien;
/ndes orientales. | habitant de l'île de Lesbos; qui appartient ù Les-
Lcrcha, s. f. /(írí-c/ta. Se dit dans la province do I bos ou ù ses habitants.
la Manche d'un morcieau de /onc avec lequel on ' ■.é.xblco, ca. adj. lêss-bilio. Pbilol. Lesbique ; se
suspend des poissons par les ouics. | dit d'une des variétés du dialecte éolien.
Lerda, s. f. Art vét. V. Lr/f/o». ! i.oMblo, s. m. lés-bio. Ichthyol. Lcsbie; genre de
terdamentp. adv. /('rt/a»;i('/i-íí*. D'une manière poissons abdominaux.
lourde, grossière, stupide.
Lerdo, da. adj. lér-do. Lourd; pesant, paresseux,
surtout en parlant des animaux, il Fig. Lourd;
stupide, grossier. H Boh. LAclie; poltron.
Lerdón, s. m. Art. vét. Sortede tumeur qui vient
aux chevaux.
Lerla. S. f. lé-iia. Bot. /.érie; genre de plantes
synanthérées, mustésiacées, famille des corim-
bifères.
l.rrindaM, s. f. f. \A. li-iiaadaxs. Bot. Lériées;
sous tribu de la tribu des nuistiacées, qui a pour
type le genre lérie.
Leriado, da. adj. léria-dn. Bot. Lérié; qui res-
semble au genre lérie,
Lernacaiito, s. m. lérnakaii-tn. Annél; Lcrna-
canthe; genre de vers.
Lernciforiiic, adj. lérnéifor-iné. Crus!. Lérnei-
forme; qui a la forme des lernées.
Leriieifornies, s. m. pi. Icnéifonnéss. Crust.
Lernéiformes; famille de l'ordre des crustacés
siphonoslomes comprenant ceux dont le corps
est presque cylindrinque, ce qui leur donne l'ap-
parence d'un ver.
Lérneo, s. m. ler-néo. Zool. Lcrnéc; genre de
crustacés parasites qui vivent dans l'eau et s'ac-
crochent au diverses parties de la surface exté-
rieure des animaux et surtout des poissons prin-
cipalement autour des yeux et des branchies. Le
corps des lernées est de forme assez variable, et
la bouche est pourvue de deux crochets mobiles
convergents.
Lerneócero, s. m. lérnéo-iéro. Enlom. Lcrnéo-
cère; genre de vers caractérisé par un corps
plus ou moins allongé, renflé dans son milieuou
ventru, droit ou contourné, couvert d'une peau
lisse et presque contourné antérieurement.
Lerneomlso, s. m.lérnéomi-sso. Enlom. Lernéo-
myse, genre de vers aucorpsovoïde ou déprimé,
avec une sorte de céphalothorax en forme de
cou étroit, cylindrique, terminé antérieurement
par une bouche bilabiée.
Leriieopenc, s. f. l¿rnéopé-nÁ, Enlom. Lernéo-
penne; genre de vers caractérisé par un corps
allongé cylindrique subcartilagineux, terminé
autérieurement par un renfiement céphalique.
l.e.«i<'rcla, s. f. Ussér-i.ia. Bot. Lesicrtic ; genre
de plantes dicotylédones, de la famille des lé-
gumineuses, originnires du cap de Bonne-Espé-
rance.
LeHÎoolo, adj. li-ssi-'oUi. Zool. Lésicolle, qui a
le cou (Ml le corselet profnndément sillonné.
l.cNlngia, s. f. Ussin(]-liin. Bol. Lessingie; genre
de plantes à fleurs composées.
Lewiiin, s. f. Ii'-ssion. Médec. Lésion; toute altéra-
tion dont l'organisation animale, est patible.
Sous plusieurs rapports le mot lésion, est ana-
logue pour les médecins au mot affection, mais
son acception est restreinte aux aoidents mor-
bides, sans en spécifier aucun. -= í,csíon orgóní-
cn del corazón, de las pxltnoncs; lésion organi-
que du cœur, des poumons: altération produite
par quelque cause interne. I! Jurispr. Lésion;
toui dommage soulfert par suite d'une conveii-
tiop.
lii'xiTo, va. adj. inus, V. Nocivo.
Le.«iia. s. f. lés-na. Art. et met. Alêne; petit ou-
til formé d'une pointe de fer cimenté, le plus
ordinairement courbe et dont les cordonniers et
bourreliers se servent pour percer deux mor-
reaux de cuir qui doivent être assemblés par
une couture.
£.e»«iiordeste. S. m. E»t-nord-est; se dit en astro-
nomie des distances entre lespoints principaux:
en navigation des plages; en météorologie, des
vents qui souillent de ces plages.
Leso, sa. adj. lô-sso. Blessé, endommagé. || Fig.
Lésé; qui a souffert quelque préjudice, à qui
l'on a fait tort. | Troublé; en parlant delà tête.
de la raison.
Lest, s. m. inus. V. Este.
Leste, s. m. í^íí-íé. Vent qui souffle de l'Orient .
Lespedev-a, s. f. lèspêdé-zu. Bot. Lespédèze;
genre de plantes dicotylédones de la famille des
légumineuses, dont lescspècesnombreusescrois-
I sent dans le Nouveau- Monde.
! Lesquea, s. f. léshé-a. Bot. Leskée ; genre de
! plantes cryptogames, de la famille des mousses.
j dont on compte une cinquantaine d'espèces qui
' croissent toutes en Europe ou dans l'Amérique
' dn Nord.
Í
I.KT
— 851 —
r.KT
I.c.iiiiueacea», b. f. |)l. lesk^u-leais. But. ¿Ub-
Ucacées; liibu de la iamille des mouââes qui
u pour \}\>c. le geurr li'skée.
f.e5««|ueáciM>, ce<». adj. liisl;iia-7.éo. Bol. Lcskéacit;
qui rcssem'ole nu genre leskéc.
I.osaiilii, s. r. lúss)-nia. Bol. Ai'S-iunic; gome de
piailles cryploganics de la famille des latniiiari-
ees, dont les racines puissantes et rameuses.
très-imiilnnt;;es dans les feutes de rorliers, ar-
(juicrent une gra.nde dureté. Eues iiabitent la
NouNclle-Hollande.
lii'stcvo, s. m. l¿sté-vo. Enloni. Lestève: petit
genre d'insectes de la fainillj des bractiélylres.
■.eHtiboiido)«ii , s. f. léstibondij-ssa. Bot. Lesli-
hoiidoisc; genre de plantes dicotylédones, de la
famille des amarantliacées, qui ne renferme
qu'un arbrisseau <lc Madagascar.
l.cí4ti*i¡;oii, II», adj. et s. I,''strigün. Myth. Les-
Irygon; nom d'un peuple mythologique , qui
habitait, dit-on, la Sicile orientale, vers Cata-
ne et /^éontium.
lieMtrigoniOt iiSi». adj. léstii¡ji) nio. Géog. anc-
Lestrygonieii; (jiii appartient aux Lestrygons.
I/f'tftI, adj. Ic-tiil. Létlial; (jui donne la mort;
mortel.
I.ctaliiliitl, s. f. letalidad. Lélhalité; qualité de
ce qui est lélhal; propriété de donner la mort.
■.otamc, s. m. inus. V. Estiércol.
B,<*tiiiiía, ^. {. létani-n. Litanies; oraison, sup-
plication !juc l'on fait à Dieu par l'intercession
de la Vierge et des saints, en les nommant un
par un. | Fig. Litanie; longue file, suite de cho-
ses ennuyeuses. || Letanías, s. f. pi. Processions
des rogations où l'on récite ces prières. || Lela-
nia lauretana ó de la virgen ; litanies de la
Vierge.
■.ctarsin, s. f. liitar(j-ki-a. Patbol. Léthargie;
sommeil profond longtemps continué, dont il
est difficile, mais non pas impossible de tirer
les malades, et qui peut simuler la mort. La
ressemblance de cet assoupissement avec la mort
n fait quebiuefois donner l inhumation à des
•Mres vivants. Il Fig. Léthargie; grande insensi-
bilité, extrême nouchalance.
■<etárs¡c<»,ca. adj. lclar(¡-hi';o. Léthargique; qui
tient de la léthargie; qui a rapport à la léthargie,
qui appartient à la léthargie. S'emploie subs-
tanliv.
I.elarso , S. m. létar-ffu. Léthargie; se dit de
préférence ¡i leturff'ut. V. hHar<j'ui.
I.rteu , s. m. lété-u. Myth. Léthé; l'un des cinq
fleuves des enfers. Le Léthé baignait de ses eaux
dormantes les rives des Champs-Elysées. En ar-
rivant dans les enfers, les ombres étaient obli-
gées de boire de ses eaux , dont la vertu faisait
oublier le passé. De même quand les Ames de-
vaient , par ordre du destin , revenir sur la ter-
re pour animer de nouveaux corps, il importait
qu'elles oubliassent , les délices et les charmes
de l'autre vie ; elles buvaient de l'eau du Léthé,
et tout s'elVaçail de leur mémoire.
«.elicla , s. f. inus. V. Alegría.
■,etirei-o . ra. adj. léti-féro. Léthifere; (|Ui donne
la mort. | Erpél. Lethifère ; se dit particulière-
ment des reptiles ajxxles iq)hidiens , qui snnt
armés de crohets à venin. S'emploie substanti-
vement dans ce dernier sens. I
l.etlilvnr . v, a. hUi/îkar. Réjouir . domiei de la '
joic.
Lctuiit:tau, lia. idj. /t<<o/i(,t -;i ;. hilitio-r. Letlo-
ni"ii; qiii appartient aux letl.ln^. | Lcn^ua Itto-
ninna ; langue Icttoniennc; langue de la faniiltr-
slave. La langue lettonienn.- , le letton ou le h
thuanien est le type le moins altéré de celle la-
mille , qui a conservé le plus de traces de l'ori-
gine indienne.
L,otor . ra. s. inus. \ . l.eclnr.
l,ftra, s. f. ¿e-ira. Lettre; nom des caraileres
de l'alphabet. | Lettre; les lettres considéréco
sous le rapori de l'usage auquel im les applique.
Il Lettre; une des particules de l'écriture qui
entre dans la composition d'un syllabe. ( Letra*
Humerales; lettres numérales; les lettres qui
servent à représenter les nombres. Les Grecs et
les Romains se servaient pour compter de lellrea
numérales. | \.i;(ra dominical ; lettre dominica-
le ; |;i lettre qui marque le dimanche dans l'ai -
manarh perpétuel. Le cycle des lettres domini-
cales est de vingt-huit ans. | Letras hierogli/i-
cus : lettres hiéroglyphiques ; les lettres, les ca-
raclèjes dont les Egyptiens se servaient. | Let-
tres; ces mêmes caractères considérés sous le
rapport du son. j Lettre; caractère de l'alphabel
considérés sous le rapport de leur forme dans les
diverse^ écritures. | l.eltre; en imprimerie, cha-
güe caractère de fonte représentant en relief
une des lettres de l'alphabet. | Lettre; dans un
sens absiduet dans le même art, l'ensemble de.s
caractères dont on se serl pour la composition
d'un ouvrage. | Lettre; sens littéral d'un texte,
par ojiposition au sens ligure ou eiiensif. |
inus. l'iipier. | Letra abierta: lettres sous ca-
chet volant. I Letra bastardilla , cursiva; leí
trc bilarde, caractères italiques. | Impr. Letra
corrida; lettre transposée. | Fig. Letra menu-
da ; ruses , finesses , détours. | J la letra ; á la
lettre; selon le sens littéral, selon le propre sens
des paroles. ¡| inus. Lettre ; missive, épîlre, dé-
pèche. I Letra por letra; exactement, sans rien
ajouter ni retrancher. | .1 letra visla : à vue; en
parlant d'une lettre de i liange payable le jour do
sa présentation. ] Fig. Sur le champ bans déi li.
= .\ la vue de tout le monde . publiquement. ||
-1/ piî delà letra; se dit plaisamment d'un
homme qui voyage à pied. \ Saber o tener mu-
cha letra i ; en savoir long. | Letra de cambio;
lettre de change. V. Cambio. II Letras; s. f. pl.
Lettres; actes cxpedéesen chancellerie au nom
du prince. || Lelires; connaissance que procure
r tude en general . et en particulier celle de la
littérature proprement dite. || Las bellas lefrat;
le> belles lettres s cette partie des lettres où le
beau se révèle , dont le beau est le principal ca-
ractère . comme la poésie . l'éloquence , l'hisloi-
re et aussi la ¡ihilosopliie . quand elle revêt des
formi's dignes des sujets sublimes qu'elle em-
brasse. i| Gramm. Letra doble; lettre double;
se dil des letires tju'oii redouble dans l'orthogra-
phe des mots. /.'•(/ n cu/'oiiicfi. V. Eufónico. Et
les dilVerenles (lualilicalions à l'adjectif corres-
pondant, il llist. rel. et chron. Letras ferialet\
lettres feriales; lettresqui, dans quelques ri-
tuels, indiqiunl le-, fériés ou jours de la semai-
ne. Les lettres feriales dilTèrenl des dunmiía-
les en ce que chacune des premières mdiqu»
couslamiiieiil le même jour de la s-rmaine. B.
M-:i
Krl —
Lia
(iiiiKiii' leltic II i'iüht , iiidi(|ii<- toiijiiiii- li> liiiiili.
Il l'aléogr. cl diploin. I.i-tras bltisnniidas ; let- .
tins armoirit'îL's ; soilo de Icllrcs capilales dos- I
sinées en noir, dans Icsiiuidlcs 1rs coiilcurs sont
iiidi(|uées parla direction des traits , rommc les'
couleurs et les ni('"l,iii\ dnns le blason. =:i,('fr«4 ,
hiistanla.s ; letllres liAlardes; i'rriUire cursive
de la lin du \\ C v.\i'{\c.-—Li^tin.K bmcrpulinas; '
lellies l)eni'\entiiies ; eanu'lcres emplovY's par 1
les Lombards. ^/.í-nvís hlnnras ó ralndas; let-
tres blanrhes ou lettres à jour ; lettres que Von
indiqucseulement par leursconlonrs extérieurs, i
et dont les jamba;;es sont à jour. = í-eíraí hoh)- \
ncsds; lettres bolonaises; caractères (jui ("'taieiil
en usajie en Italie , au XlVe. siècie, cl , qui dil-
fèrcnt peu des lettres de formes. = /,fi;aA- rante-
adds; letlr.i en broderie ; majuscules chargées
d'ornenienis Irés-di'liés , que Ion trouve dans
les manuscrits ni6ro\ingiens du Vie. et du Vile.
siècle. = /.eirr/,ç capitulares ; lettres capilulai-
res ; lettres historiées placées au commence-!
ment des chapitres et des livres d'un manuscrit, i
Moins les capitulaires sont multipliées dans un
manuscrit , plue en peut le croire ancien, || Le-
tras embutidas ú rellenas ; lettres enclavées;
majuscules initiales qui renferment dans leur!
coutour la seconde letlie ou même toutes les let-
tres d'un mol qu'elles commencent. Les lettres ¡
enclavées ne se (rouvcnt que dans les plus an-
ciens manuscrits. Dans les différentes qualifica- ¡
lions affectées au mol letra V. les adjectifs cor ¡
respondanls. |) La letra mala y el espíritu vivi-
fica ; la lettre tue , et l'esprit vivifie ; c'est un
avióme Ihéoloifique (jui signifie qu'il ne faut pas 1
toujours dans l'inlerprélalion d'une loi , d'un !
précepte , s'atlaclier servilement au sens litté-
ral des mots , mais chercher à saisir la pensée'
raisonnable . l'inlenlion véritable cachée sous
ces mois. |j Escribir una palabra ron todas sus
letras; écrire un mol en toutes lettres, sans a-
bréviations. Il 'fejier las letras gordas; avoir
l'esprit bouché. || Letras divinas, sagradas; l'é-
criture sainte. Il Hombre de letras ; homme d'é-
tude , de lettres . littérateur, érudit.
Letrada , s. f. létra-da. Femme d'un homme de
lettres, d'un avocat.
Lctratlei-ia , s. f. lélradéri-a. Assemblée de sa-
vants , de gens de lettres. || Sottise , imperti-
nence dite d'un ton grave.
I^etradlco, illo , ilo. s. m. dim. de Letrado.
Iletrado , da. adj. létra-do. l.eltré ; qui a des
lettres, du savoir, instruit. || Uist. Lettré; s'est
dit des épées sur lesquelles on lisait soit le nom
de l'ouvrier, soit une «enlenre . comme sur les
lames fines d'Orient.
l'eti-ado, s. m. Homme de lettres, sa\ant , lettré.
Il Avocat, légiste, jurisconsulte, homme de loi.
Il Fam. Sot , présomptueux , qui parle ;\ tort et
à travers. || inus. Celui que ne sait que lire.=
Celui qui sait écrire.
Letradura, s.f. inus. V, Literatura. \\ inus. Ins-
truction primaire : celle qui consisie h appren-
dre à lire et à écrire.
retradiiria , s. f. inus.V. Letraderla.
Erctrero, S. m. létré-ro. Inscription mise snr un
monument public; enseigne d'un magasin, d'un
établissement quelconque.
Letrilla , s. f. dim. de Letra. Letrille; sorte de
tomposilion poétique, puieiinnl espagnole et
(jui correspond à nos madrigaux , a (les petites
lettres en vers.
I.clrlsia, 9, Í, létri-n(t. I,alrines: lieux d'-iisance.
lieux, cabinet d'aisance.
liCtro, s. m. l -tro. F.ntom. Lelhrc; genre d'insec-
les coléoptères . à cinq articles aux tarses, éta-
bli pour y ranger une opéce de scarabé voisin
des boursiers , ijuc l'on trouve en Autriche , en
Hongrie et dans la Russie méridionale.
l.oiroii . s. m. aiignm.de Letra. (Iraiidc lettre;
grosse majuscule. |1 Litrones : s. m. pi. tiros
caractères avec lesquels on imprimait les bulles
d'evcomunion affichées à la |)orle des é;:lises.
Letsoinlii , s. f. létso-mia. jJot. Leltsomie ; gen-
re de plantes dicotylédones . établi pour quel-
ques arbrisseaux du l'érou.
I.otiaarlo , s m. l'hnrm. \. lîlcctuario.
I.ctiira , s.f. inus. V. Lectura.
Lftiii-ad>», dtt. adj' létoura-do. Hisl. nal. Lilluié;
([ui est marqué de lignes roujes semblables aux
caractèresd'écriture.
■.ciicacanto, ta. adj. léouhaVan-to. Bot. Lcuca-
(antlie; qui a des épines blanches.
Lciicaoanto, S. m. Bot. Leucacanthe; espèce de
chardon. .
Lpiiracata. S. T. /^oiik«ka-i«. Miner. i,eucachate;
espèce d'agathe dont parle Pline.
Lpiicafla, s. I- léoulia-da. Bot. /.encade; genre de
plantes labiées.
ï.eiicadoiidro, s. m. léouhadén-dro. Bot. Acu-
cadendre; genre de plantes du cap de Bonne-
Espérance.
Leneadifiiso, adj. et s. léouhadién-sé. Géogr.
aiic. /.eucadien; habitant de l'île de /.encade;
qui appartient à cette île ou à ses habitants.
Î.CMicaiiia, s. f. léouka-nia. Kntom. /.eiieanir;
genre de papillons.
I.rucatito, ta. adj. lèoiikan-to. Bot. /.cucanthe;
qui a des fleurs blanches.
liCuenntonta, s. f. léou antè-via. Bot. /.cucan-
thème; nom générique de la marguerite després
et de ses congénères.
Loupaiiteina. adj. Bot. /.eucanthème; qui a les
(leurs blanches.
Leiicaiitéroo. rca. adj. léoulianlé-réo. Bot. Aeu-
canthéré; qui a les anthères blanches.
I.eiicca. s. f. léouzé-a.fíol. /.euzée; genredeplan-
tes synanlhérées, de la famille des cinarocépha-
les, qu'on trouve dans les régions monlueuses,
stériles et dérouvertes.
Lriicns, s. m. léou-!ass. Bot. Leudas; genre de
plantes dicotylédones de la famille des labiées,
composé de plusieurs espèces exotiques.
lieiicptlapia, s. f. léouiétio-pia. Zool. Leucéthio-
pie; état dans lequel la peau ou les appendices
épidermoïqucs qui la couvrent sont de couleur
blanche chez un animal dans l'espèce duquel
cet état de choses n'est pas ordinaire.
Leiicetiopio, pta. adj. Zéoi/zt'fio-pio. Géogr. anc.
Leucélhiopien; nom d'un peuple de la Lybie in-
férieure. Xes leucétbiopiens étaint ainsi appelés,
parce qu'ils étaient plus blancs que les autres
peuples de cette contrée.
renriiia, s. f. lém.i-na Chin, /.eucine; substance
blanche qu'on obtient en traitant la gélatine par
l'acide sulfuriquc.
Leiirlto. s. m. léouii-to. Miner. Leucile; minéral
LlíU
853 —
lA'Á
bans ouleur on quelquclois blanc, avant la for-
me d'une variété de grenat et qu'on trouve abon- j
damment dans les produits \ülcani(|ues.
rcucoltlértiroo, rea. adj. léanhobléfa-réo. Zoo!. (
Leuf-oblépliaré; qui a les [¡aupières blanches.
Lcucocnr|io, p«. adj. l¿ouí:ohar-po. Bol. /.euco-
carpp; qui a les fruils cl les léfçumes blancs.
L.ciicuecral<>. la. adj. léonko/.é-falo. ¿éucocéidia-
le: se dit d'une plante quia des lUurs blanches
réunies en capitules, ou en ombelles très-ser-
rées.=Leucocéphale; se dit aussi d'un champig-
non qui aie chapeau blanc. | Zool. Leucocépha-
Ic; qui a la tète blanche.
■.encocora, va. adj. Uouhü-íérn. Enlom. Lcuco-
cère; qui a les anlcnues blanches.
LeucocrisoM, S. m. léoiil.üliri-ssoss. Miner. Leu-
cocrysos; pierre au jourd'hui inconnue dont par-
le IMine.
I^eiicoci-ótafo, fa. adj. léonholvnt-tafn. Zool.Leu-
cocrolaphe: qui a les tempes blanches, dont la
tète olYre de cha(iue coté une bandelette blanchâ-
tre, étendue de l'ieil à l'occipul.
l.eiicoden(lro, S. m. Icoiikodén-dro. Bol. Leuco-
dendrc; goure déplantes dicotylédones, de la fa-
mille des protéacées. Il renferme des arbres ou
arbrisseaux très-élégants par le soyeux brillant
et argenté répandu presque sur toutes leurs
parties. On en cultive quelques espèces dans les
jardins botaniques de l'Europe.
I.eucodcrnio, ma. adj. léouhodér-mo. Zool. Leu-
coderme;(iui ala peau blanche.
I.eiicutloiite, adj. U-oithodon-té. Bot. Leucodonte;
qui a les dents blanches. \ Leucodonle;qui a des
pinces garnies à leur bord intérieur de dentelu-
res blanches. =^s. m. Leucondonte; genre de
plantes de la famille des mousses. Ce sont des
mousses rameuses à rameaux cylindriques, qui
se courbent par la sécheresse. Ces espèces de
leucodi.ntes croissent sur les arbres en Europe,
aux Canaries et à l'île Bourbon.
L.CUC0IÍI0, la. adj. léoukofi-lo. But, Lcucopbylle;
qui a les feuilles couvertes d'un duvet blanc. =
Lcucophylie; qui a les feuillets blancs. | Zool.
Leucophylle: qui porte un bandeau et des taches
de couleur blanche.
l.uHcoHio, s. m. léoukofî-Io. Bot. Leucophylle;
geiue de plantes dicotylédones de la famille des
personnées, renfermant des arbrisseaux entière-
ment blancs et tomenteux de la Nouvelle-Es-
pagne.
I.ciiconto, s. m. léoukop-(o. Bot. I.eucophyte; gen-
re de plantes synanthéréesde la famille' des co-
rimbilères.
I.eiicuricsiiiaci» s. f. Uoukoflégma-iia. Médec.
Leucophlegmatie; un des noms de l'anasarquc
ou hydropisie sous-rulanée.
Leiicofli'sitxtdco, ca. adj. léouhoflèijma-li 0.
Médec. Leucophlcgmalique; qui a rapport à la
leucoplilegmalie.
lA'iicoro, ra. adj. /('onko-/>». Hi^l. nal. /.euco|)he;
dont la couleur se compose d'un mélange de blanc
el de brun.
l.eiicorro. ira. adj. 7('ou/io-/'/-ti. Zool. I.eucophre;
(jui a les sourcils blancs.
i.ciicorro. s. m. Ainor|ih. Eeucofre; genre d'ani-
nuiux microsiopiípies, que l'on trouve dans les
eaux douces ou salées, pures ou putréfiées, dans
les infusions végétales.
Leiicoftaliiiu, tn>i.ai\i.léi>u\^itflal-uio. Zool. Leu-
coplilalnie; qui a les veux blancs.
I.ciicortaliiio, s. m. Minér. I.cuccqditalmo: pierre
rousse qui renferme un a-il noir, dont parlent
les ancien?, el que fou s'accorde árcg.nrdcr com-
me une calcédoine.
l,cucoKa»<tro, tra. adj. ÍPOukoflaí-lro.Zool. Lcu-
cogaslre; qui a le ventre blanc.
LoiicogiiúruSo. la. adj. lisu' oQ-na-faln. Ornilh.
Leucognaphale; qui a la duvet blanc et les plu-
mes <l'uiie autre couleur.
E.i-oiicoB;rariu, S. f. léoul:ogrnp-a. Minér. Lcuco-
grapliic; description des albinos; traité sur l'al-
binisme.
l.ciirosi-aflN. S. f. léoit' oijrn-fiss. Minér. anc.Leu-
copraphis, nom d'une pierre à foulon dont Dios-
coride vante les pr(q)rictés medicales. | Bot./.eu-
cographis; herbe que l'on croyait bonne dans les
crachements de sang.
I.CHCÚí(rar(>, fa. adj. léoukoffra-fo. Bot. Louco •
graphe; se dit d'une espèce de cnardon qui a ses
feuilles marquées de linéaments blancs qui imi-
tent des caractères d'écriture. ] Enlom. Leuco-
graphe; se dit aussi en entomologie d'une espèce
de cétonic. dont b'S élytres sont marquées de
bandes transversales blanches.
Lcucogrania, adj. /éou/iogra-»ia. Hist. nat. Leu-
cogramme; qui a des lignes ou des raies blanches
sur le corps.
E.ciicoli(o, s. m. léoulioli-fn. Minér. I.eurolilhe;
nom que les (>recs donnaient à une pyrite blan-
che, qui étant calcinée, fournissait un remède
contre les maux dyeux, et était pcu-ètre un sul-
fure de zinc.=" Leucotithe; un des noms de l'ani-
phigène.=^Leucfdyte; se dit d'une classe decorps
simples, cl d'une classe de substances minéra-
les comprenant des corps qui, en se dissolvant
dans les acides incolores, ne donnent que des so-
lutions sans couleur. S'emploie substantive-
ment.
Lcncólonio, ma. adj. it^ou/o-Zonio. Hisl. nal.Leu-
colome; qui est bordé de blanc; dont la capsule
oITre une bordure de flocons blancs.
l,eiicnmclo, la. adj. léoulionié-lo. Ilist. nal. Eeu-
comele; dont la couleur se compose d'un mélange
de blanc et de noir.
Lciicumoria. s. f. IvouUoiuo-ria. Médec. Lcuco-
morie; sorte de démence paisible.
l>eiicoiia, s. f. léouko-na. Médec. l.eucome ou
Leucoma; tache blanche sur la cornée transpa-
rente de l'iril.
liCiiconoto, ta. adj. li'oukr>no-<o. Zool. Leucono-
le; qui aie dos blanc. | Bol. ¿euconole; qui a les
fouilles blandiesen dessous.
E,eiicopa(ia, *;. f- li'mt opnli-a. Zool. l.oucopa-
thie; c'ial d'un animal tiui. par un viceprimilif
de confornialion. a la penu d un blanc de lait.
l.ciico|>állco, ca.adj. /('ou/.o/>rt-ii/.o. Médec. Leu-
copatbitjue; qui a rapport ¿1 la leuropalhie.
■.ciicopo, i»a. adj. léou-kopo. Zool. ¿eucopc; qui a
les iMciis blancs.
Lciicaitlciiro, i-a. adj. Icouliofdéou-ro. Ilist. nal.
í.cuciq)leure: qui a les ccitcs blancs.
■,ciiro|tira. adj. lèou (i;n-r«. Bol. Leucopyre; qui
a les frtiil'^ blancs.
I.eiiroplrla. s. f. léutiUfi-ria. Medec. I.rucopy-
rie; lièvre hectique.
Lciiropirro. ra. adj. /éoiiAoju-rrc Hiïi- nal. l.cu
LEC
8:>'i —
LEU
'0¡)jiilic; donlla coiileiir se loinpusr. d"uii iiic-
lutigedc blanc cl do roux.
I-eiicópodo, «l,,.adi. /^o,iko-/;or/o. Bol. Leucopo-
dc; qui a le slipp blanc, on ¡)arlanl d'un cham-
pignon.^Lcucopodc-.donllcspi'liulessonlblancs
I /ocl. I.eucopodp; qui a les pieds blancs.
Leiicopo)$o, su. adj. lêouko-poffo. Zool. Lcucopo-
g<'; qui a la barbe ou le menton de couleur
blanche.
K,etii>n|»OKon, s. m. léoidwpnyon. Bol. Lcucopu-
gon ; ^'ciirc dep!;inlcs dicolylédones, de la fami-
iedesepacridées, fondé siir des espèces de la
Nouvelle-Hollande.
Lciicoprlmno. ..«.adj. lâoH'.nnrim-no.Znol.Lca-
coprvmne; qui a les fesses on le haul des cuis-
ses blanches.
Lciicoprocto, «„. adj. léoukoprok-to. Zool. Leu-
coprocle;(iui a le derrière blanc? se dil particu-
licremeiit d un insecte, quia l'exlrèniitè de l'ab-
domen blanche.
■.ciicop.sis, s. m. li'ouUp-siss. Enlom. Leucopsis;
genre d insecles hvméiioptères, famille des néo-
locryptes fondé sur descspèccsquihabilenll'A-
Iriquc ou les Indes-Oiienlales.
l^cucopso sa. adj. léoukop-sn. Züo\. íeucops;qui
a 1 œil blanc ou enlouré de blanc.
I.c..coptero,r«. a.ij. léoulwp-téro. Zool. Leu-
coplere: se dit d'une plante qui a les ailes de ses
iruits blanches.
I.eiicor«„ro. f«. adj. léonkoran-fo. Zool. Leuco-
ramphe; qui a le bec ou le museau blanc.
l^eiicoi-Snc.o. ciia. adj. léou'.oHnn-kouo. Zool.
Leucorynque; qui a le bec blanc.
I^eucorU S. m. Uouhorikss. Mamm. Leucorvx;
espèce d antilope des Indes.
■>OHcorlïo,!e«. adj. Uoukori-io.Mol. Leucorhize:
qui a les racines blanches.
t-eiicoiTcft, s. f. /éoM/iorr<f-a.Médec. Leucorrhée:
«lux ou écoulement blanc, vulgairement appelé
nueurs on Heurs blanches. C'est une affection
propre aux personnes du sexe et qui consiste
dans une augmentation de la sécrétion muqueu-
se des parois du vagin; laquelle doit èlre distin-
guée des nux sanguins et des (lux purulents qui
accompagnent beaucoup de maladies de l'appa-
reil génital, ¿a leucorrhée s'observe plus ordi-
nairement après l'âge de puberté, mais il v en
a des exemples à tout Age. Les causes principa-
es de cette affection sont l'insuffisance de la
iranspiraiion cutanée et pulmonaire de la plu-
part des femmes, le peu d'exercice qu'elles pren-
nent, et les obstacles qu'apporte au libre déve-
loppement de la poitrine l'usage des corsets.
l.eHoor.;éîco, e«. adj. /Jo« orré-.'/to. Médec.Leu-
corrheique; qui dépend de la leucorrhée.
tcucoi-reo.rci.adj. Uouko-rréo. Zool. Leucor-
rne; qui a le croupion et les parties inférieures
«"corps de couleur blanche.
s^-îmi;"*"'".'. *"• ^'^J- ''^i'"/£«««n-fo.Bot./:eucos-
pc 1p ; *^ .^ ^ "" agaric qui a le chapeau blanc
es le stype jaune.
cënTr^?;**' l "' U.or,Vosié-tro. Bol. Leucos-
mil Prfpc v'",*^' P'^"'^* dicotylédones, de la fa-
3uH?u?N";S"'^^'^'-°--^^-«^-f-
^7^.^:'l±lfr^T''^^- B*>1- Leucosse ou Leu-
LciiroKidruKi.s. f. pi. Unukoisidi-nssA'.wi^X. Leu-
I covidées; famille de l'ordre des crustacées déca-
I podes (jui a pour lype le genre leucosie.
■<crco!Hid<>o, d«-u. adj. léoukossiilt-o. Bot. /.euco-
sidé; qui ressemble à la leucosie.
■.piico-Nirl». rla. adj. /('oi(koísí-rio. Géog. Leu-
co-syrieii; habitant de la Leuco-Syrie; qui appai-
lienl à la Leino-Syrie ou à ses habitants.
Ij<miconí*4, s. f. Iroiilio-sxlss. l'athol. Leucose; en-
semble des maladiesijui attaquent les vaisseaux
lymphatiques.
■..fiicoMpiTiuo, adj. liou'.nsper-mn. Bol. /,eucos-
perme; qui a les fruits blancs.
I.ciirnsprrina, s. m. li-mikoxpèrr'ina. Bot, ¡au-
cosperme; genre de plniites dicotylédones de la
famille des proléacées, qui comprend des aibri.-,-
seaux, tous originaires du cap de Boiine-L^j)!--
rance, la plupart ¡leu élevés, a élus et tomeii-
tcux.
I.cucowpllo, la. adj. Icoukospi-lo. Ilisl. nal. /.eu-
cospile; qui a des taches blanches.
Wjcucitspovo, S' m. lêdu'os-poro. Bot. /.cucosfto-
re; division du genre agaric qui comprend les es-
pèces privées de voile ou chez lesquelles il est \ a-
riable, dont les feui|ies ne changent pas et dont
les sporidies sont bhm(hes. = ¿eiicosporc; divis-
sion du genre bolet, qui renferme des espèces
privées de voile, dont lestipc est creux, rempli
dune moelle spongieuse, eï dont les tubes sont
blancsou citrins, et les sporidie ;? blanches.
I>ou(>Ó!«tcga,ai1j. léoukos-téga. Bot. A eucostègue:
qui a sesurnes olivâtres couvertes d' un opercule
blanc.
Lpiieostlclo, ta. adj. léoukoslik-lo. Lcucoslictc;
qui est parsemé de taches blanches.
I.euco.«itina, s. f. léoukosti-na. Miner. Leucosti-
ne; roche volcanique à base de protosilex, renfer-
mant des cristaux de feblspath.
Lciicotiiiico, ca. adj. léoukoli-niko. Miner. Leu -
cotinique; se dit des roches protosiliceusescom-
posées de cristaux microscopiques entrelacés,
dont la coupe offre autant de petits points
blancs.
E.eiicóstonio, ma. adj. /¿i)i</£05-fomo. Hist. nal.
reucostome; se dit dune mousse qui a le peris-
lome blanc; d'une coquille dont l'ouverture est
blanche, et d'un insecte qui a la bouche blan-
che.
Liciicoto, (a. adj. léouho-lo. Zool. qui a les orei -
lies blanches.
lieticotop, s. f.yoM/io(o-i. Crust.I,eucotboé; gen-
re de crustacées amphipodes.
■.riipótrico, en. adj. léouko-tri'o. Leucolrique;
qui est garni de poils blancs.
Leiicoxaiilo. ta. adj. léoukoksan-to. Bol. Leuco-
xante; qui est marqué de blanc et de jaune.
l>eiiotxila. adj. \èokouksi-\a. Bot. Leucoiyle; qui
a le bois blanc.
l,cnco)o, s. m. \couku-iu. Bot. Leucoion; genre de
plantes appelé aussi perce-neige.
E.piico«oiiado, da. adj. \èonkoiona-do. Zool. Leu
cozoné qui est marqué de zones ou de bandes
circulaires blanches.
■.oiicropiita, s. f. leu/cokoM-fa. Quadrupède de
l'Ethiopie qui ressemblée l'âne sauvage. || Qua-
cosia- ffPnrû A I V "■',"" ""'^' ^-cuuussc OU Lcu- 1 drupèdc qui imite la voix humaine
HP ronf» !I • ''*"V''° <^^s térébinthacées qui ' Leucslto. s. m. /¿ou'.sí-ío. Iclithvol, Leucirhile;
renterme qu un arbrisseau de Madagascar. ' nom spécifique du corégone.
LE\
— 835 —
LE\
l.oiieiii'o, rn. adj. lèouhou-ro. Zool. Leucure; qui
a la queue blanche. '.
I^endndo. «lu. pail. pas. du v. leudar, \. ce mot.
lleudar, V. a. lèoudar. Lever, pousser, fermcnler
■.cadnrlo. S. i». leouda-rio. l'cod. I.eudairc; rc- \
(Ristre où l'on iiiscrivailjiidis les redevances el ,
les (époques d'accomplisscmenl du service mili- I
taire féodal. j
Le:ido. dn. adj. lèu-do Poussé levé, fermenté.
I.cvu,s. f lé-va. Mar. Partante, départ d'une Hot-
te d'une vaisseau, || Départ, marche. || Levée de
gens de mer, de matelots; levée, enrôlement de
troupes. !| Assaut, d'escrime. |1 Pieza de leva; ',
ioup de partance, coup de canon tiré par un vais- I
seau pour annoncer qu'il part. || Levas t s. f. pi.
Ruse, fourberies, artifices. j
Levadu. S. f. lèva-ila. Attaque; assaut d'escrime.
]| Levée; action de lever la lance dans la course [
de bague. ¡| inus. Ruse, fourberie. | inus. Lever
d'un astre. ;
Levadero, ra. adj. lèvadè-ro. Se dit de ce qu'on ;
doit recouvrer, de ce qu'on peut exiger pour un
objet, une marchandise, un ouvrage, etc.
Levadizo, xa. adj. lèbadi-io. Qui se peut se lever
et se baisser | Pueule levadizo; ponl-levis; pont \
qui se lève et se baisse pour fermer ou ouvrir le '
passage d'un fossé. |
Levador, ra, S. levador. Boh. Voleur adroit,
ou qui s'enfuil après avoir fait son coup. || inus. |
Porteur, porte-faix. \
Levadura, s. f. lèvadoura. Levain; substance ca-
pable d'exiter un gonflement, une fermentation
interne dans le corps avec lequel on la mêle. ||
Levain; particulièrement, pûle aigrie dont on
se sert pour exiler la fermentation de la pâte frai
che avec laquelle on fait le pain. H Techn. Levu-
re^ substance qui sécrétée pendant l'acte de la
fermentation du moût de la bière, est entrainée
par le gaz acide carbonique <i la superficie du
liquide, et dégorge par une large bonde de barils.
Les boulangers et pâtissiers s'en servent quel-
quefois au lieu d'autre levain.
Levaniiciito, s. m. iuus. V. Levantamiento.
■.evaiitadamciite, adv. lèvantadamcyi-tè. Avec
élévation, avec hauteur.
Levantadísimo, ma. adj. super, de Levaritado.
Levantadizo, za.adj. levantadi-zo. Qui se lève
et se baisse. |i Fig. Inquiet , remuant, mutin.
Levantado, da. part. pas. du v. Levuntar'
Levantador, ra. s. levantador. Moteur; soule-
veur, agitateur, auteur de séditions. || Celui qui
lève, qui hausse.
Lcvantadura, S. f. V. Levantamiento.
Lavantaniiento , S. m. ¿é)?an(an))éH-(o. Eléva-
tion; action d'élever, de lever; le résultat de cet-
te action; exhaussement. Il Soulèvement , sédi-
tion, rébellion, i Sublimité; élévation, position,
état d'une personne, d'une chose qui est élevée.
Il Se dit en .Vragon pour arrètéde compte, || Le-
nanlamiento de destierro; rappel de ban, amnis
tie. ]| I-evantamiento del camjioi, dccampement,
levée d'un camp.
Levantar, v. a. levantar. Lever; hausser; rendre
plus haut, plus élevé; éloigner de terre en suivant
plus ou moins la ligne perpendiculaire à l'horizon.
Il Lever; redresser une personne, une chose qui
était penchée ou couchée. || Lever, lUer, enlever,
retirer érarler. || Milit. ].evantnr el sitio ; levi'r
le siège; retirer les troupes qui tenaient une pla-
ce assiégée. | Chas. Lever; faire partir le zibier
— Fig. Leiartiar ia caza ; lover le lièvre- faire
le premier une proposition, ou trouver un expé-
dient dont les autres ne s'étaient pas avisés '
Géom. Levantar un piano; le\er un plan; pren-
dre les mesures nécessaires pour tracer ce plan-
le tracer. ' Imp. ï.evantnr In letra; lever la letl
tre: ôlcr la letlic des ca-selins et la placer dans
le composteur. | F.quil. Levantar un rataíío; le
ver un cheval: manier un cheval à cabrioles. ¡
Levantar la sesio» ; lever la séance; déclarer
que la séance est terminée, que les membres de
l'assemblée doivent de séparer. | Eig. Levantar
la iiiano; lever la main; jurer foire serment. ¡
Levantarla mano, el bastón; lever la main; le
bâton; se mettre en état de frapper quelqu'un, le
frapper, j Fig. Levantar el campo; lever le pied?
s'enfuir secrètement pour cause de mauvaises
affaires. ¡ Levantar la cerviz: lever le tête la
la crête; s'enorgueillir, s'en faire accroire, fai-
re le vaniteux, montrer de hautes prètensions; se
monirer, paraître avec plus de iiardiesse. ¡ Le-
vantar Id bandera; lever l'élandard; se déclarer
chef d'un parti, dune faction. |i Elever, construi-
re, bâtir. Il Fig. Soulever le peuple, exciter des
séditions, il Fig. Elever aux honneurs. || Elever;
faire qu'une chose domine. soitplushaute. | Fig.
Elever, louer exalter. | Fig. Exciter, fomenter,
être cause. || Couper les cartes au jeu. || Prendre
en jouant. || Lever, recruter des troupes. | Re-
hausser, hausser relever. | Levantar á uno tan
alto , ó hacia arriba ; irriter , pousser à bout,
faire sortir hors des gonds. | Levantar de eras;
finir la moisson; ramasser tout le blé qui est dans
l'aire. 1 Fig. Levantar del polvo, de la tierra;
tirer de la boue; de la misère. | Levantar de
punto; louer outre mesure, exaller, exagérer uu
fuit. I Levantar el espirita; relever le courage.
I Levantar el espirita , el corazón; prier, faire
oraison, élever soncœur à Dieu. ¡ Levantar des-
ti/o; élever son style, parler, écrire avec noblesse.
¡ Levantar /ierro;; commencera bouillir, boui-
llonner. ¡ Levantar el pensamiento; s'animer;
se résoudre à une tentative d'éclat. ! Levantar
el vuelo ou los vuelos; voler, prendre le vol— Fig
S'enorgueillir, remonter son vol. ¡ L^evautar
fuego; allumer le feu. — Fig. .\nimer. exciter la
des querelles. ¡ Levantar gente; faire les le-
vées , lever des troupes. ¡ Levantar la casuf
déménager ; changer de demeure. | Levan~
tar la mano; se désister d'une entreprise. | Le-
vantar la VvZ, el (¡rito; élever la voix. ¡ Levan-
tar los talones; montrer les talons, fuir. ¡ Levan
tar ¡lolvareda; faire de la poussière.— Faire cou-
un bruit, donner lieu à une dispute. ¡ Levantar
velas: mettre à la voile. — Fig. S'en aller, partir.
¡ Fig. fam. Levantar el iiallo; parler haut. ¡ Le-
vantar el destierro: rappeler, faire re\enir quel-
qu'un de levil. ¡ V. n. Croître, grandir a.igmen-
ler. ¡ Levantar el tiempo; devenir calme, serein
en parlant du temps.
Levaiitarse, v. pron. livantar-sé. Se lever; se
mettre de debout en signe de respect. ¡ Levan-
tarse de la »/t('î(i; se lever de table; quitter la ta-
ble. ! Se leve. ; commencer a souiller, en parlant
(lu \enl. ¡ Se lever; s'eclaicir, devenir beau en
parlant du temps. ¡ Se lever; pour Padmissionott
LKV
HoG —
l.KX
le ic'jcl d'une loi, il'iiiir |ii(ipo>iliiin, soil nu\
chambres, soit dans un consfil , une asscmhlL-r
quclconqui'. ¡ Fi};. Uclini'i d'une maladie. ¡ S'é-
lever, survenir, en |iarlant dHiiie UMn|)tHe (l'une
orage, et au figuré on pailanl du fruit, des con-
tradielions eto, ', l.rvantdrse. ú las tslifllas, à
las nubes, s'élever jusque aux nues, s'enoif,'uei-
ilir. I Levantarse II imniorcs; se dil de cchu qui
prend un ti'u au-dessus de celui qui lui convient
\ ]j'V(iulmsi' ron al(]o; s'enipanr de quelque
chose. ¡ l.cvantarst' von cslrclla.i, con las eslre-
llas; se lever de ^rand matin, avant le jour, j
Li'vantarse el estómago; se soulever, en i)arlant
de l'estomac, avoir mal au cœur. 1 Levantarse el
pelo, los c<tbelL)s;sG dresser, se hérriser, en par-
lant des cheveux.
Levante, s. m. lévan-té. Levant; Tundes qualres
point cardinaux; la partie du ciel où le soleil se
lève, relativement au lieu où l'on est. j Levante
de estío; levant d'été; point où le soleil se lève
sur notre horizon au solstice d'été. =LerriM7e de
iririt')/io; levant d'hiver; celui où le soleil se lè-
ve au sülslice d'hiver. H Levant , particulière-
ment, les refilons qui sont à notre ég;ard du côté
ou le soleil semble se lever, comme la Turquie;
l'Asie mineure, la Syrie, la Perse, etc. | Levant;
dans le commerce, les pays maritimes qui fai-
saient naguère partie de l'empire ottoman et
dont les ports, en particulier, avaient le nom d'é
chellcs,. Il Géog. Mar de Leianfi'; mer de Le-
vant; se dit de la mediterráneo. || Mr. Escuadra
de Levante; escadre du Levant; la floite(|ui sta-
tionne en Grèce, à Smyrne; à Alexandrie. | Es-
tar de levantes; être sur son départ, n'être dans
un lieu qu'en passant.
I.evantiiin, s. f, levanti-na. Comm. Levantine;
étoffe de soie dont la côte en biais est tantôt
accompagnée d'une plus petite, selon le goùldu
f'ibricant. ¡ Conchyl. Levantine; ancien nom de
de plusieurs bivalves.
Levantino, s. m. levanti-no. Rclat. Levanti; sol-
dat de marine turc.
liCvantino, ua. adj. lévanli-no. Levantin; qui
est natif du Levant; qui appartient au Levant
ou à ses habitants. ! S'emploie substantivement
en parlant de personnes. ¡ Fig. Mutin, obstiné,
séditieux.
I>evaiitÍ8eo. ca. adj, V. Levantino.
lievap, V. a. lévar, Lever des troupes, faire des
recrues. ) Mar. Le.iar cl ¿incora, lever lancre. ¡
inus. V. Levantar. \ inus. V. Llevar. \ inus, V.
Quitar, decentar. \ y. n. inus. En parlant des
astres, paraître, se lever. Y. Salir.
llevarse, Y. pron. Mar. Faire voile, naviguer. ¡|
S'en aller,
licve, adj. Léger; qui ne pèse guère. \ Léger;
de peu d'importance, de peu de considéra-
tion.
lieveche,s. m. Mar. Lebescbe; nom qu'on donne
dans la Méditerranée, au vent Sud-est.
liCvedad, s. f. levedad. Légèreté; qualité de ce ,
qui est léger, j Fig. Inconstance; manque de j
gravité, inconsidération. '
l.eveniente, adv. Légèrement; d'une manière lé- ,
gère. .'
Levente, s. m. lévén-té. Léventi; soldat de lama- /
rine turque.
ILcviatan. s. m.Mamm. Lévinlhan: nom d'un ani-
mal mentionné ilan>i le livre de Job. r: que les
auteurs ont rapporté à quelque espèce de céla-
cé. Selon plusieurs savants, il se prend en gé-
néral et iiidilTéremment pour des monstres ma-
rins, des serpenlsénormesou des poissons d'une
grosseur extraordinaire. |1 (^abal. Léviathon; un
des(]uatre c>|)rils(iui président aux quatre points
cardinaux /.e Léviathan a la midi sous sa dé-
peiulnme.
■.evicnuile, adj. Pool. Lévicande; (jui a la queue
lisse.
I.evicnla, adj. Zool. /.cvicollc; qui a le cou ou le
corset lisse.
I^evicúitteo, eu. adj. lévikos-lio. Zool. Lévicosté;
qui est muni de côies lisses.
I.eviroliadi». «la. adj. liol- Lévifolié; qui est muni
de feuilles lisses.
I.cvigacion, S. f. Chim. Lévigation. opération
qui consiste à délayer une poudre dans beau-
coup d'eau, à décanter le liquide trouble après
l'avoir laissé en repos (|uelque temps, et à re-
cueillir le dépôt t|ui se forme en poudre impalpa-
ble au fond du second vase.
Leviistido, da. part. pass. du V. levigar. Levi-
gé, c. S'emploie adjectivement.
Levisar, v. a. lévigar. Chim. ¿éviger; soumettre
une poudre à la lévigation,
licvipedo, du. adj. Knlom. Lévipède; qui a les
pieds lisses.
reviruto, s. m. lèvira-to. Ilist. sac. Lévirat; mol
tiré du latin par lequel on désigne l'obligation
que la loi de Moïse imposait au frère d'un dé-
lunt d'épouser la veuve de celui-ci. | Ane. conl.
/.évirat; en général, mariage contracté avec une
belle-sœur.
Levirinco, ca. adj. Zool. Levirhynque; qui a le
bec lisse.
Levlsla, s. f. Bot. Lervisie; plante de l'Amérique
septentrionale.
Lcvisliuamcntc, adv. sup. de levamentc,
I.evi.<«hno, ma. adj. sup. de leve,
kevita, s. m. lévi-ta. Lévite; nom qu'on donnait
aux Israélites de la tribu de Lévi, qui descen-
daient de Lévi, fils de Jacob. i Par extension, ce
nom se donne aux prêtres, aux ministres d'un
culte religieux, surtout dans le style soutenu. ||
s. f. Lévitesse; femme d'un lévite; fille d'un lé-
vite, d'une lévite.
Levita, s.f. Redingote, lévite; habillement d'hom-
me, qui se distingue de l'habit en ce que les bas-
ques se croisent par devant.
Levitico, ca. adj. lévi-tilio. Léviliquc; qui appar-
tient aux lévites.
Lcvitieo, s. m. Lévitique; troisième livre de l'An-
cien Testament, attribué à Moïse, et ainsi nom-
mé parce qu'il contient les règles prescrites aux
Lévites dans l'exercice des sacrifices el autres
cérémonies religieuses.
Levitonario, S. m. Ant. chrét. Levitonaire; tuni-
que sans manches à l'usage dts moines égyp-
tiens.
Leviúsculo, la. adj. Néol. Léviuscule; un peu
léger.
Lexiai-ea, s. m. Lexiarque; nom donné à six ma-
gistrats d'Athènes, chargés de tenir un registre
des citoyens en âge de jouir de leur patrimoine,
d'examiner ceux qu'on devait admettre au rang
des prytanes, et, d'imposer une amende à ceux
I
LEY
^^7 —
LKY
«jai ne se rendaient point aux assemblées délibé-
rantes.
ftiéxieo, s. m. léh-sil:o. Lexique; dictionnaire des
' mots. Se dit particulièrement d'un dictionnaire
grec.
f^exicoffrafia, s. f. Pliilol. Lexicographie partie
de la linguistique ou de la philologie qui traite
plus spécialement des règles à suivre dans la
composition des dictionnaires, et des moyens
par lesquels on parvient à découvrir et à consta-
ter le sens des mots. || Lexicographie; partie de
la grammaire qui envisase les éléments dont les
mots se composent, les différentes modifications
donticur forme est susceptible en passant d'une
espèce à une autre, ou môme la partie qui em-
brasse tous les changements que les mots peu-
vent subir.
Lexicoa>rállcnmente, adv. Ilexicographiquement
en lexicographe, selon la lexicographie.
S<cxico;;ránco, ca. Philol. Lexicographique; qui
appartient, qui a rapport à la lexicographie.
I<cxicógrnro, Lexicographe; celui qui s'occupe spé-
cialement de lexicographie.
I>pxlcoloj^;la, S. f. léxikograij-fiia. Philol. Lexico-
logie; science qui a pour objet la connaissance
des mots considérés sous le rapport de leur va-
leur, de leur élymologie, de lonl ce qu'il est
nécessaire de connaître pour composer un lexi-
que.
I.cxicolóslco, ca. adj. Philol. Z^exicologique, qui
a rapport i\ la lexicologie.
Lexicólogo, s. m: Philol. Lexicologue; «eluiqui
s'occupe de lexicologie.
Iiéxlco-tipoe;ráOco, ca. adj. Lcxico-typographi-
que; qui a rapport à l'impression des diction-
naires.
I.cxisrafia, S. f. Lexigraphie; art d'écrire con-
venablement les mots, particulièremrnt gous le
rapport de leur terminaison.
l>cxl{i;ránco,ca. adj. /'?/i"#».7rrt-/;/,o.Lexigraphique;
qui a rapport à la lexigraphie.
■-ey,s. f. iet, Loi; déclaration solennelle donnée par
le pouvoir législatif sur un objet d'inlérèf géné-
ral; prescription émanée de l'autorité souveraine
et étendant son empire sur tous les citoyens. ||
Leyes liumanas;\o\s humaines, lois établies par
les hommes pour le maintien de l'ordre et des
sociétés. I Lcyc.ï dixinns; loi divines, règles eta- I
blies par Dieu même, el transmisesauxhommes ¡
f»ar les Saintes écritures, par la révélation cl par
a tradition apostolique, t, Ley del Fslado; loi
de l'Etat; toute régie qui est reçue dans l'Etat
et qui y a force de loi, soit qu'elle ail rapport
au gouvernement général, soit qu'elle fixe le
droit des particuliers. ¡ Ley esrriífi; lui écrite, se
dit queliiuefois de la loi de Moïse et aussi du
temps qui s'est écoulé depuis Moïse jusqu'à
J. C, pour le distinguer du temps qui à prece-
de, qu'on appelle le temps de la loi de nature,
où les hommes n'avaient pour se gouverner
«lue la loi naturelle et les traditions de leurs
ancêtres. |1 Loi; dans une a<e|)lion pins étendue
règle qui ordonne ou qui déleinl certaines cho-
ses, soit qu'elle vienne des hommes, soii qu'elle
émane de Dieu. | Loi; par extension , certai-
nes régies, certaines obligations de la vie ci-
vile. Las Ifiyen del houor; les lois de l'honneur.
!l Loi; ri*jles qui fixent cprlaine» ch'iso«. j.^t /^,
yes de la gramática, de la leiujua ; les Ioím dr |,
grammaire, de la langue. ; Loi, dans un sen^
général, rapports nécessaires qui d.-nvent de la
la nature des choses, timar tiene sus limites
y sus leyes: la mer a ses limites et ses lois '
l.eyesde la naturalera; les lois de la nature- an
sens physique; les lois constantes qui retient
l'ordre du monde physique. ¡ L^'i/ natural; loi
naturelle, de la nature; au moral, les senlimcnu
de justice, de bienveillance el d'équité que Dieu
a gravés dans le cipur de l'httmine, et sans les-
quels les sociétés humaines ne pourraient exis-
ter. I Necesidad carece de ley; nécessité n'a
pas de loi. || Hombre de ley; homme de loi, ceux
dont la profession est d'interpréter les lois, ju-
risconsulte. I Ley salira. V Sálica. ¡ Loyauté,
fidélité, adhésion. ' -Moi; litre de l*or, de l'argent,'
des monnaies. | .4 toda ley, suivant toutes les
lois. = Fig. Dans tous les cas, dans toutes le»
circonstances, ! i>ai- ÍO ley, donner ou faire la
loi, commander avec autorité, se faire obéir. '
Il Fam. Hecha la ley. hecha la trampa, nouve-
lle loi, nouvelle fraude. || Fam. A la ley, parfai-
tement bien. comme il faut, n Tenir contra una
ley , enfreindre une loi. |) Leyes s. f. p|. Lois.
le corps du droil civil, j Icuiiol. Loi, divinitu
allégorique fille de Jupiter et de Thémis. Elle
est représentée par une femme majesteuse assi-
se sur un tribunal avec un diadème sur la tète,
un sceptre à la main et un livre ouvert à ses
pieds, sur lequel ont voit cette senlencei In lé-
gihus sahis.
lieyciida, s. f. Lecture; action de lire. || Aerture;
ce qu'on lit. || Hombre de leyenda; inus. V.
Eclesiástico Sacerdote. ¡ Légende, histoire ou
faits de la vie d'un Sant.
Loyocarpo. pa. adj. le'inhar-po. Bol, Léiocarpe;
qui a les fruits lises.
■^eyocéfalo. la. adj. Bot. Léiocéphale, qui ala ti-
le lisse.
■.«'yconio; s. m. Léicomme, produit qui .sert pour
l'impression des étoffes, et remplace la gomme
du Sénégal.
l,cyo(l(>i-iiioM, s. m. Erpet. Léiodermes, famillu
de l'ordre desophidiens, comprenant ceux de ces
reptiles qui ont la peau nue et sans écailles.
I.oyodo, s. m. Iño-do.Y.wU^m. Leiode, genre d'in-
sectes coléoptères hétiMomères.
■.eyónlo, la. adj. Bot. Léiophylle; qui a les feuil-
les lisses,
l/cyónlo, s. m. Bot. L'Mophylle, genre de plantes
formé du lédon, à feuilles de thym, el ainsi
nommée parceque sa capsule s'ouvre par le haut
Cl non à la base comme les autres, et que de plus
ses feuilles sont lisses en dessous.
Loyosnalo. s. m. ícii>í/-n(i io. Icthlliyol. Léiogna-
the, genre de poissons de la famille des osléos-
lomes, dont on ne connait quMin'* senle espèce,
le léiognatl.e argenté, qui \ il auprès de Tran-
quebar el n'entre que rarement dans les ri-
vières.
I.cyiiplacA, ca. adj. Bot . Léiopluquo, qui forme
des plaijues fort minces.
I.ojópoiiio.t. s. m. pl.lcbihyo!. Léiop()mes. fami-
Me de lordre des poissons (dobranclii-s. compre-
nant ceux dont les opercules ne portent ni épi-
ne», ni dentelures.
inapcriiio. ma. )idj. Hol . Léiosperme. quia
I
LIU
— 858
Lili
(les fililíes IÍ5S<'?>.
l.eyo»(a«|ulado, (In. adj. Hol. Loieuslachié, qui
a les é|)is lisses, c'csl-à-ilirc les gluincs qui les
composent lisses el plabres.
l.oyoMionu», m», oïlj. /(;io«t«-mo. Irhlliyol. L<'i"S-
lome, (jui n la boiniic lisse ou Jéiiuce de
dciUs.
l.eyoMtoiito, s. m. Iclilliyol. Leiostome, genre de
poissons Uiiiraciques a mâchoires dénnécs de
dénis el enliértmenl cachées sons les lèvres, qui
sonl uslensibles, à bouche au-dessous du mu-
seau, el n'ayant point de dentelure, ni de pi-
quants aux opercules.
Leyótrlco, cii. adj. Mamm. ¿éiotriquc, qui a les
cheveux plais et unis.
l^rzardela, s. f- Bot. ïézardellc, genre déplantes
de la famille dos saururées, fondé sur une espè-
ce qui croit à l'ombre, aux lieux humides ou
inondés delà Virginie, de la Caroline, etc.
BieKar«l<>ti> . s. m. Erpet. Léiardet. V. Salva-
ijuardia.
E.cKda, s. f. inus. Certain droit sur les marchan-
dises.
■>ccdcro, s. f- inus. Percepteur du droit appelé
leida.
i^eziic, adj. leii-né. inus. Frêle, sans consis-
tance.
I.ia, s. f. li-a. Petit corde de jonc, de sparte ou de
genêt. Il Fam. Estar Uecho una lia, être ivre. |1
Liai, s. f. pi. Marc de raisin. | Tomar lias y
Juan damante, prendre de la poudre descam-
pette, s'enfuir précipitamment.
I.iábení», s. f. pi. 3 iabées, sous-tribu delà tribu
des vcruionées ayant pour type le genre lia-
bon.
l.labco bon. ddj. Bot. Liabé, qui ressemble au
liabon.
l.labon, s. m. liabon. Bot. Liabon, genre de plan-
tes de l'ordre des synanlhérées cl de la tribu
naturelle des vernionées.
i.Ingoro, s. ni. liago-ro. Polyp. Liagore, genre de
polypiers voisin deslubulaires.
i>liiiicha, s. f. liant-cha. Liais, sorte de pierre
dure.
Eiiniido, pàit. prés, du V. liar. Liant, qui lie.
I.ianza, s. f. inus. V. Alianza,
■Jar, V. a. liar, L\cr, attacher. |1 Fam. Línriaí,
s'enfuir à la dérobée, s'esquiver. =Fig. Mourir,
passer l'arme à gauche. |1 Liarse, v. pron. S'al-
lier, contracter une alliance.
l.iara, s. f. ita-ra. Se dit en Andalousie, d'une
corne de bœuf vidée dont on se sert comme de
bouteille pour porter l'huile et le vinaigre à la
campagne.
■.iatrida,s. f. /ia(ri-</a. Bot. Liatride ou Liatris!
genre de plantes d'Amérique, de la famille des sy-
nanthérées, de la tribu naturelledes eupaloriécs,
section des eupaloriées-liatridées.
I^iatridcas, S. f. pi. lialri-déass. Bot.Lialridées;
section de la famille des synanthérées.=Lialri-
dées; section de la tribu deseupatoriacées, ayant
pour type le genre liatride.
I.iatridco , dea, adj. lialri-deo. Bot. Lialridé;
qui ressemble à la lialride,
lilaxa, s. f. lia-za. Lien, attache d'osier. S'emplo-
ie en Audalousie.
I.Ibnclon. s. f. Libation; effusion des liqueurs
consacrées, dans les cérémonies religieuses, so-
lennelles, riantes ou funèbres, et dans le.H sncru
(ices que faisaient aux dieux les peuples de l'an-
liquitc. 11 \nt. rom. Primera libación: |iremièrc
libation; (érémonie du sacriGce ((ui consistait è
arrac lier les poils du front de la victime et à les
brûler sur l'autel. | Fam. el par allusiim au pre-
mier sens. Ilarer libaciones , faire deslibations;
boire beaucou|i de vin par plaisir plutôt que par
besoin, j L'action dégoûter une liqueur conte-
nue dans un vase.
L.lbaiiieii, s. m. inus. V. Libación.
L.ibano , s. m. /i-btiao. Géogr. Liban; chaîne de
montagnes qui longe la Syrie el confine la Pales-
tine. Il Los cedros del tiV/arvo; les cèdresduLiban;
en style bibliiiue, signifie les grands de la terre.
I^ibaiioiiiaiicla , s. f. libanoman-zia. Anliq. L\-
banomancie; divination par l'encens. Le présage
était favorable si l'encens brûlait sur-le-champ-
l.ibanuiiiantico , ca. adj. libanoman-tiko. Liba-
nomancien ; qui a rapport à la libanomancic. |j
s. Libnnomancien; qui devinait, qui prédisait
par l'encens.
l.ibanoto, S. m. libano-to. Bot. Libanotc ou liba-
nolis; plante de la famille des ombelliféres,
odoriférante, vivace, du raidi de l'Europe, dont
les racines exbalenl une odeur analoque à cel-
le de l'encens.
I^ibar, V, a. Sucer, tirer le sucenaspirantdu bout
des lèvres. Il Sacrifier ; offrir un sacrifice; faire
des libations, j Goùler une liqueur.
Libatorio, s. m. libato-rio. Aiit. rom. Libaloire;
vase qui servait aux libations.
I.ibela,». f fií/tí'-ía. Anliq. Libella; petite pièce
de monnaie romaine , dont la valeur était la mê-
me que celle de l'as primitif.
iJbelur, V. a. libelar. Prat. Libeller;rediger, dres-
ser un exploit, moliver couvcnablemenl une
demande judiciaire. Il Faire une narralion par
écrit.
Ubelático, ca. adj. cl s.li6êfa-it'o. Hisl. relig.
Libellalique; chrétien peu zélé qui, sans avoir
sacrifié aux idoles durant les persécutions sous
les empereurs, obtenait, à prix d'argent, du ma-
gistrat un faux certificat d'apostasie, pouréviter
une renonciation ou le martyre,
ivibclifita , s. m. libelis-la. ¿ibelliste ; auteur
d'un libelle.
L.ibelo, 9. m. libelo. Libelle; écrit ordinairement
de peu d'étendue, injurieux , diffamatoire el le
plus souvent calomnieux. | Droit, rom. Libelo
(/tí divorcio; libelle de divorce; acte par lequel
un mari notifiait à sa femme qu'il la répudiait.
H Hist. ecdés. Li6e/o de profesión de fé i libelle
de profession de foi; l'acte porté en Orient par
les légats d'Adrien 11 , suivant lequel Photiusde-
vail être condanmé par les évèques de son par-
ti. | Demande en justice, requête, mémoire. H
inus. V. iÀbrillo. Petit livre,
liibeliila, s. f. libélou-la. Enlom. Libellule-, gen-
re d'insectes névropléres de la famille des odo-
nates , appelés communément demoiselles. On
croit que ce nom vient de ce que la plupart des
espèces tiennent leurs ailes étendues comme les
feuillets d'un livre , lorsqu'elle sonl en repos,
ou bien à cause de la manière dont ces insectes
planent en fendant l'air.
Libelalinas, S. f. pi. libélouli-nass. Enfom. Li-
bellulines ; famille de l'ordre des insectes né-
utt
850 —
I.IH
Yroptères , ayant pour type le genre libellule.
■>ibel(ilino, na. adj. libèluuli-no. Entom. Libe-
llulin; qui ressemble à la libellule.
Liboliiloido, tlH. adj. lihélouloi-do.Eniom.L'ibt'-
lluloïde; qui ressemble aui libellules.
LibpluioiiloM, s. m. pi. libclouloi-doss. Entom.
Libelluloïdes ; nom donné à tous les insectes né-
vropléres , ayant pour type le genre libellule.
Libeiitinn, s. f. libènti-na. Myth, rom. í-ibentia
ou l ibentina ; déesse du caprice et de la fantai-
sie. On croit que c'est un des noms de Vénus.
Liber, s. m. liber. Phys. vé^ct. Liber; couche de
l'écorce la plus voisine du bois blanc ou aubier,
que l'on a cru pendant longtemps sechanger en
bois tous les ans , avec d'autant plus de raison,
qu'à la solidité près, il a absolument la même
organisation. Le liber est rempli d'abord d'un
mucilage parenchymateux, et ensuite de paren-
chyme; il est ordinairement vert et spongieux,
et c'est lui qui , au moment où la sève ntonte
permet à l'écoree des jeunes rameaux de se dé-
velopper et d'exécuter la greffe en sifflet. Les
anciens se servaient du liber de certains arbres
pour écrire, et c'est de ce mot qu'est venu ce-
lui de livre. || Myth. Liber ; un des nom de Bac-
chus. I Liber; divinité particulière qui présidait
à la formation des hommes.
Liberación, s. f. inus. libèra-iion. Délivrance,
affranchissement , action de mettre en liberté,
résultat de cette action.
liibcral, adj. Ubé-ral. Libéral; qui aime à répan-
dre des bienfaits, à sonlager ses semblables, ou
même seulement à leur être utile ou agréable. ||
i'ducacion /ifterai ; éducation libérale; éduca-
tion qui tend à former des hommes libresetdig-
nés de l'être. | Artes liberales; arts libéraux;
ceux qui appartiennent plus particulièrement à
l'esprit, et où les facultés intellectuelles ont
plus de part que les facultés physiques. i| Libé-
ral; qui est favorable à la liberté civile et politi-
que. Il Actif; expcditif.
Liberal, s. m. libéral. Polit. Libéral; homme mo-
déré , mais dévoué à la liberté , aux doctrines li-
bérales de la Révolution.
Libérale.*, s. f. pi. lihéraléss. Aniiq. Libérales;
fête qu'on célébrait à Rome en l'honneur d?
Bacchus. Aux libérales , les enfants quittaient
la robe du premier Age. pour prendre cette qu'on
appelait toge libre.
Llberaliilad, s. f. libéralidadil. Libéralité; pen-
chant, disposition à donner ce qui nous appar-
tient, à répandre des bienfaits, à soulager ses
semblables , ou même à leur être utile ou agréa-
ble. Il Libéralité : magnificence , générosité acti-
ve. I| Myth. Libéralité; vertu personiliée sur
quelques médailles des empereurs.
LlbcralÍHÍmanicnte, adv. super de liberalmentc.
V. Ce mot.
LibcraliHimo^ ma. adj. super. de liberal. V. Ce
mot.
Liberaliamo , s. m. libéralig-mo. Libéralisme;
idées généreuses, libérales; tendance bienveil-
lante au bonheur de toutes les classes de la so-
ciété. !| PoMl. Libéralisme; profession de doc-
trines libérales . favorables aux libertés politi-
(jues. Il Libéralisme; ensemble des doctrines li-
béral "s ; réunion de tous les libéraux.
Libcralixado. da. part. pas. de liberaliiar et
I adj. Libéralisé, e.
Liberalizar, v. a. liberalizar. Néol. Libéraliser;
rendre libéral , noble et libre ; couvertir aux doc-
trines libérales.
Liberalizarle, v. pron. liberalizar' se. Se libéra-
liser; être libéralisé , admettre les doctrines li-
bérales.
LIbernIntentc , adv. libéralmén-té. Libérale-
ment; d'une manière libérale. ¡ Promptcment;
d'une manière prompte.
Liberamont. adv. inus. V. Liberalmente.
Liberaniente, adv. inus. V. Libremente.
Liberativo, va. adj. libi-rti-tivo. Néol. Lîbéralif;
qui opère la libération , la décharge d'une dette ,
Libero, ra. adj. V. Libre.
Libérrimo, ma. adj. super, de Libre. V. Ce mot.
Libertad, S. f. libértadd. Liberté; pouvoir d'e-
xercer la volonté en agissant ou en n'agissant
pas. I! Liberté; se dit particulièrement en psyco-
logie du libre arbitre , de la faculté que nous
avons de prendre possession de nous-mêmes, de
nous arrêter afin de délibérer . de nous détermi-
ner à la suite d'une délibération . et d'agir à la
suite d'une détermination, l'ouvoir de l'âme da
se déterminer à faire ou à ne pas faire ; faculté
de parvenir à sa fin , à son étal naturel ; exerci-
ce de la volonté sans contrainte; acte de la vo-
lonté fixant son choix. || Liberté ; par opposition
à servitude, état , condition d'une personne li-
bre. I LÀbertad moral; liberté morale-, la liber-
té considérée sous le point de vue de la mora-
lité qu'elle engendre, dont elle est la condition
nécessaire. || Libertad natural : liberté nature-
lle; pouvoir que l'homme a naturellement d'em-
ployer les facultés !i faire ce qu'il regarde com-
me devant lui être utile ou agréable. Dans l'é-
tat social , la liberté naturelle est restreinte par
les conventions établies pour l'utilité commune.
Il Liberté; indépendance de caractère , d'état,
de conduite. | Liberté; par opposition à con
Irainle ; parler , agir en liberté , avec liberté. ||
Liberté; l'état d'un cœur libre, exempt de la
passion de lamour. | Liberté ; jouissance de
certains droits politiques plus ou moins éten-
dus , que la constitution du pays accorde à
chaque citoyen. Il Liberté; manière d'agir libre,
familière . hardie. || Liberté ; facilité . aisance
dans les mouvements du corps, etc. || Libertad
de comercin ; liberté de commerce ; faculté de
vendre, d'acheter . tant à l'intérieur qu'à l'ei-
sans être soumis à des lois ou à des règlements
gênants ou prohibitifs. \\ Libertad de lot maren;
liberte des mers ; droit qui appartient à toutes
les nations de naviguer librement sur toutes les
mers. | Libertad de roncienria. liberté de cons-
cience; droit que tout homme a de choisir et de
professer les opinions religieu-ses qui lui pa-
raissent le plus conformes à la vérité . sans pou-
voir pour cela être inquiété par l'autorité publi-
que. I Libertad ci ii7 ; liberte civile ; pouvoir de
faire tout ce qui n'est pas contraire aux loix. ¡
Libertad de otlto.t ; liberté des cultes ; droit
qu'ont les sectateurs des di\ erses religions d'exer-
cer leur culte et d'enseigner leurs doctrines. ¡
Libertad de escribir: liberté d'écrire; droit do
manifester la pontee par écrit. |1 Libertad de es-
jtiritu ; liberté d'esprit ; état de l'e-prii dégagé
de toute préoccupation , de toute gêne. || Libfr-
un
— 860 —
MB
tuJ (i«r lenyuaye; liberté de laiigaiçe ; lïanchise,
bardiessf. Il Lifcer/aJ de vuntraJiccwn: Ubent:
Jccüiilradicliün ; se dil par u})i)osilion à la li-
bertó de cunlrarióló . di- la faciillé de faire telle
vu telle chose détcriiiiru'e ou de ne pas la faire.
11 Juri»pr. LibiTtatl ¡inn isional , bfiji> saurion:
libertó provisoire, sous caiilioii ; droit accurdc
à un préveim d'obtenir soi\ élargisscincnl , à la
eharjíc par lui de fonmir des Kuranlies (¡uil ne
cherchera pas à fuir. ¡ Mylh. Liberté: divinité
nlléfiorique à la(|oelle les anciens élevèrent des
lemplcs,. H.Vfiin la fait (illc de Jupiter et de Junon.
Tiberiiis (¡racchuslni bàlità Kome, sur le mont
Avcntin, un temple soutenu de colonnes de
bronze , et orné de statues de grand prix. La
liberté y était représentée sn\is la lifjure d'une
dame romaine , vêtue de blanc , tenant un scep-
tre d'une mnin , une pique surmontée d'un bou-
iiel de Taulrc, et ayant à ses pieds un chat,
animal ennemi de toute contrainte. Le bonnet
faisait allusion à l-usafte qu'avaient les Romains
d'en imposer un à celui de leurs esclaves qu'
, ils voulaient alTiancliir. | Liberté; permission. ¡
. l.ihcrlad (le estado ; état d'une personne libre,
non engagée dans le mariage , dans les ordres,
etc.
â'iltei'tadamcntt», adv. liber tadamén-lé. Libre-
ment; elTrontément.
■<lbevtnd<t. «la. part. pass. de libertar, et adj.
Libéré , e. || Elfronté , impudent, | Inus. Désœu-
vré, oisif.
Ltltei-tailor, s. m. Libérateur ; celui qui délivre,
qui a délivré une personne , une ville, un peu-
ple de la captivité, de la servitude . d'un grand
péril.
Libertador , adj. librtador. \nl. rom. Libéra-
teur ; surnom de Jupiter lorsqu'on lui attribuait
la délivrance de queUjuc péril. || Hist. relig. Li-
bérateur ; nom donné ¿i certains sectaires c,ui
enseignaient que Jésus-Clirist , en descendant
aux enfers, avait délivré tous ceux qui avaient
cru en lui.
■viberlar, V. a. libertar. Jurispr. Libérer; déli-
vrer quelque chose qui est incommode; déchar-
ger de quelque obligation. || Mettre f^n liberté,
alîranchir , délivrer de l'esclavage. || Préserver,
délivrer.
Libertarse, V, pron. Se libérer, s'affranchir, s'ac-
quitter.
Lir^erticida , adj. libértiii-da. Libcrticidè; qui
détruit la liberté, qui attente à la liberté.
Libertinage, s. m. libérlinag-ké. Libertinage;
débauche ou mauvaise conduite; abandon aux
plaisirs charnels . desordre . dérèglement de
mœurs. Il Libertinage ; irreligion, incrédulité,
licence des opinions dans les matières de rcli-
jiion.
Libortinear, v. n. Ubértinéar. Libertiner , être
dissipé , courir beaucoup, vivre dans le liberti-
nage, faire le libertin.
Libertino, s. m. libérti-no. Fils d'affranchi.
Libertino, na. adj. Libertin ; dérégie dans ses
mœurs, danssaconduile. || Libertin; esprirl fort,
incrédule . qui proclame un mépris systémati-
que pour tout principe religieux, li Hist." relig. Li-
bertm ; membre dune secte anabatptistc qui
croît toute servitude contraire à l'esprit du
fhri<>tidnisme.
Libertos, m. Iibér-fu. Affranchi ; nom donné cbe/
les anciens aux esclaves qui recevaient de leur*
maîtres la liberté.
Libia . s. f. {i6i-a. Géog. Libye : ancien nom d«
l'Afriiiue occidentale, bornée par l'Egypte, l'E-
thiopie, l'Océan èlhi(q>ien. l'Atlantique et la Mé-
diterranée.
Liliiro, en. adj. et s. li-bikn. Géog. anc. Libyen;
habitant de la Libye, ¡j Ubyeu; qui appartienl
à la libye ou à ses habitants.
LibicuàKrlco , c». ad}, libikvua^griko. vent du
couchdnl d'hiver.
Liiiiconotu, s. m. ¿i¿)i''iono-(o. Vcnl qui souffle
entre le midi cl le couchant d'hiver.
iJbidinc, s. f. inus. {ibi-Jtné. Impudicité. V. Li-
vianddd.
■jivldinoxanienté , aá\ , lividinossamén-t¿. D'u-
ne manière libidineuse.
■JbidinoNo, wa. adj. Libidineux ; dissolu, las-
cif, trop sensuel; impudique , luxurieux.
Llbi-rcnlclo, adj, et S. U-bi-féiuio. Géogr. anc.
Liby-phénicien; nom donné aux anciens habi-
tants du royaume de Tunis. | Liby-pbénicicn;
(¡ui appartient à ses habitants.
Liitio , bla. adj. V. l.ibiano.
LibÎMtico, ca. adi. libis-tiko, Libystique ; qui.
appartient à la Libye ou aux Libyens.
Liititea , s. f. libi-t'a. Kntom. Libylhée; geurc
d'insectes qui comprend plusieurs espèces de
papillons.
Libitina, S. f. Myth. Libitine ; déesse qui prési-
dait aux funérailles.
l.ibitlnario, S. m. .\nt. rom. Libitinairc; uffiicier
public qui présidait aux convois, à Rome, et qui
fournissait tout ce qui était nécessaire aux fu-
nérailles.
Libitum , adv. lai. libitoum. X volonté.
liiiionoto, s, m. V. Libiconolo.
Libra, S. S. li-bra. Livre ; poids communément
de seize onces. || Livre; monnaie de compte. ||
lialancc ; septième signe du Zodiaque. || Poids
qu'on met sur les olives écrasées pour en ex-
traire l'huile, il Liera carnicera; livre du poids
de trente-six once.í. on s'en sert dans les bou-
cheries d'Espagne. |i Sueldo à libra ó sueldo por
libra; an sous la livre, au marc la livre.
Libraeion, S. f. lihrmion. Astrun, Libration: ba-
lancement apparent de la lune autour de son
axe , mouvement par leciuel elle nous cache et
nous découvre alternativement une partie de sa
surface. |1 iAbracion del apoçieo de la luna; li-
bralion de l'apogée de la lune , mouvemenl que
produit l'aclion du soleil dans le mouvement de
cet apogée. | Libración de la tierra; libratioii
de la terre ; mouvement par lequel la terre est
rete:nie dans son orbite, de manière que son axe
demeure toujours parallèle à lui-même. |i Li-
bration : balancement d'un corps jusqu'à ce qu'il
soit en équilibre.
Librado , du. part p.iss. de Íí6rac. Délivré , e.
Librador , s. m. Libérateur. Il V. Libertador. |
Intendent des écuries du roi. | Couloir; vais-
seau de fer-blanc qui sert à mettre dans les bas-
sins de la balance les dragées , le tabac , etc. ||
Tireur ; celui «jui tire une lettre de change.
Libramiento, s. m. inus. Délivrance ; l'actiou de
délivrer et le résultat de cette action. | Ordon-
nance sur un trésorier, rescription sur un rect-
UB
— 8G1 —
MB
Tcur. Il Petit morceau de papier roule que les en-
fants mettent au cul des fçuipcs.
Libran ii*ttt« S. m. libranis-ta. l'orlour d'une or-
donnance , d'une rescriplion en sa faveur. ;i
Commiâ qui expédie les ordunnanccs sur les tré-
soriers.
E.lbri»iitc , part. prés, do librar. Délivrant ; (|ui
délivre
E.lbraiite , s. m. Celui qui sollicite une ordon-
nance, une rescription pour loucher une somnit".
liibi-anza, s- f. libran-za. Délivrance. ¡ V. Li-
bramiento, i Rescription; ordotmiince, mande-
ment par écrit pnur loucher une somme.
Librar. V. a. Délivrer , sauver ; fraraiiiir . déro-
ber, tirer du péril. ¡ Expédier . donner une or-
dre. [ Dimner permission à une religieuse dal-
1er au parloir. ', Confier; charger du soin. ¡ V.
Dar, entregar. \ Confier-, coinnu-llre. ¡ Ju ;er;
arrêter, décider. ¡ Iiius. Demander jiisliie , de-
mander unechose juste. ¡ Librar In espada: dé-
gager le 1er en termes d'escrime. J Librar bien
ó mal\ se tirer bien ou mal (lalTiiire; en sortir
heureusement ou malheureusement. ¡ A bien, ó
à buen librar x le mieux qu'il se pourra; pour
le mieux.
Libre, adj. li-bra. Libre; qui a le pouvoir de fai-
re ce qu'il veut , d'agir ou de ne pas agir. | Li-
bre qui n'éprouve aucune coiilrainle, aucune
gène. I Libre, se dit dun Etal oii le [leuple
participe à la puissance législative, soit par lui-
même, soit par les mandataires, et où les droits
civils et politiques sont garantis par la consti-
tution. ! Vrowl.as vulvoluntadex son iiT/ccs; les
volontés sont libres; se dit à q\ielqu'un pour
lui diclaier qu'on le laisse libre de faire ou de
ne pas faire une chose. ¡ llist. relig. La secta li-
bre, la secte libre , secte anabaptiste qui ne re-
connaissait ni autorité civile, ni autorité ecclé-
siastique. ¡ Administ. Entrada libre, libre cou-
tume , entrée franche de droits. ¡ Phys. Calórico
libre , calorique libre, celui qui , ne se trouvant
pas engagé dans des combinaisons avec le corps, I
agit sur le thermomètre et sur nos organes, et
produit les phénomènes de la température. ] j
Ornilh. Dedos livres, doigts libres , on appelle
ainsi dans les oineaux ceux qui sont enlièiement
séparés jusqu-a leur articulation avec le tarse.
¡ Libre , indépendant. ¡ Kxempl, franc privilé- j
gié. j Innocent, déchargé, exempt de crime. |
Libre, qui n'est pas marié, qui n'est pas dans
les ordres. ¡ L\hrc,, peu retenu dans ses propos.
¡ Libre, qui parle, qui écrit d"une manière tnq)
libre, i Libre, élargi , délivré, mis eu liberté.
I Libre, qui n'est pas esclave, j Libre, mal-
honnête, i Isolé, se .lit en parlant d'un édifice.
; Libre nlhcdrin, libre arbitre, f.iciilie de l'â-
me qui se détermine à une chose pluiôl qu'à une
autre. ¡ .1/ que nn licnc el rey lo hace libro, où
il n'y a rien, le roi perd ses droits. ¡ ¡tienes li-
bres, biens libres, qui ne sont pas grevés de
substitution.
Librea, s. f. li-bréu. Livrée; hahits dont l'étoffe
et les galons rappellent, par les dessins et par
les couleurs, les armoiries do m litre (|ui en ne-
vét des gens, el par extensinn, liabit dune cou-
leur CiUivenue, ordinnairemeni galonné, (juc por-
tent les domestiques, d'une grande maison. ||
Ollecliv. Livrée, tous les j¡<>ns qui portent un«
môme livrée, il Llecar lu librea de tu datna;
porter la livrée de sa dame; les chevaliers ne se
présentaient aux carrousel, ci aux tournois qu'
avec la livrée de leurs dames c'était ordinaire-
ment une echarpe de la couleur ((u elles affeclio-
naienl le plus.
Libreado, da. part. pas. de Librear. V. ce mol.
Librear, v. a. librfiar. Peser; vendre a la livre.
Ijbrediiiiilire, s. m. inus. V. Libertad.
Librejo. S. m. librej-ho. Brochure; petit ouvrage
de peu de feuilles, de peu de valeur.
Labreinciitc, adv. librémin-té. Librement avec
liberté, sans contrainte, sans gène.
Libreiuentre. ailv. inus. V. Libremente,
Librera, s. i.libré-ra. lron./-ibrairessc; marchan-
de de livres.
Librería, S. f. lihréri-a. Librairie; magasin, bou-
tique de librairie. ] Inus. Librairie; profession
de libraire; commerce de livres. || Librairie;
bibUolhé(|ue.
Librero, S. m. librê-ro. Libraire; marchand de li-
vres.
Libreta, s. f. dim. de Libra. V. ce mol. || Livret;
petit livre que la police délivre aux ouvriers el
qui leur sert de passe-port. ¡ Adminis. milil. Li-
vret; petit registre en u-sagc danslarmée. ¡ Pe-
tite livre de douze onces. ¡ Pain d'une livre. ',
Agenda; petillivrel. porte-feuille etc.
LUiretc, S. m. dim. de L'bru. Petit livre; livret.
1 ChaufCerelle; petit coffre de bois garni de \ó-
Ic en deilans, percé de plusieurs trous, et dans
l'intéiieur duquel on introduit un vase rem-
1 1 de chu b ins ir lents ou de cendres chaudes.
Librelitlo. S. m. dim. de Líbrele. V. ce n\ot.
Librotiii. s. m. dim. de Líbrete. V. ce mtl.
Libiilla, s. f. dim. da Libra. V. ce mot. \ Petite
livre qui n'a pas seize onces.
Librillii, to. s. m. dim.de Li7»ro. Livret, petit li-
vre, î Lebrillo. I Lí¿*/»/lf> de cera; petit pain de
bougie pliée en foi me de livre. • Librillo de me-
moriit; agen la. p »rte-feuille, petit livret, sur le-
quel les gen, d'affaires, etc.' écrivent les choses
qu'ils doivent faire a uujour, une heure, un lieu
i déterminés.
Libro, s, m. /i-tro. Livre, assemblage de plusieur»
feuilles de p.ipier, de vélin, de parchemin, im-
primées ou écrites à la main, cousues ensemble
el formant un volume recouvert dune feuille
j de papier, de earlon, de parchemin, de basane,
de veau, de miro j un, etc. ; Livre, ouvrage
d'espril. soit en prose, soil en vers, d'assez
grende étendue pour former au moins un volu-
me, î Li''r<i.< clfnienialcs; livres eleiuentairesî
livres qui conliennent les éléments d'une scien-
ce. Il lÀbros clasicos; livres classique^; ccuxdonl
le temps et une approbalinn genérale oui consa-
cré le mériie et qui font autorité. Se dit plus
particulièrement des ouvrages lilteraires; ceux
qui servent dans les classes a l'instruction de la
jeunesse. Il Livre; divisions d'un ouvrage embras-
sant une certaine période ou partie déterminée,
et qui sont elles-mêmes susceptibles de subdivi-
sions en chapitres. | Fig. Ll hhro, cl 'jran libro
de lanalnralc-.a: le livre, le grand livre de la na-
ture; la nature étudiée, observée dans les effets
cl dans les causes. || El libro de la i ida; e
livre de vie, le livre où sont écrits les '»»^'"> "'*
ceux qui doivent jouir de U vieélurnalle- i hl l*-
Lie
S6V —
I.ID
dont on fail un genre
Licopo, s. m. /l'.o-po. Bot. Lyi'opc; genre de plan-
tes dieolylédones, famille des labii'es. Les lyco-
pes sont des plantes herbacées, vivares, à tiges
tétraj^ones, a feuille'. (ip|)()sées et à fleurs a\il-
laires. On en lonnaîl in'uf espèces, dont les plus
remar(|ual)les sont: le lyeopc d'Europe el le lyco-
pe de Viijiinie.
Eiiropodli'irciiM , llropoilinn on llroporiincnN,
S. f. pi. /Í opodia-tJnss ¡i opn diriss lihnjmdi-
niUiss. lîiil. I-Viopiidiarées, lycopodites ou lyco-
podinées. famille de plantes rrypluf^ames, autre-
fois ronlondue avec relie des mousses, ayant
pour type le ¡.^enre lympode.
I,loopo«Hác€'o, cea. adj. <iko;»r)i/ja-7.^o. Bot. Ly-
ro|)odia(ó; (|ui tient du lyropode.
l.lropúilito. s. m. liliopo-ditn. Bot. I.yeopodile;
genre de plantes fossiles à feuilles liiicaiies ou
sélacóes, sans nervures ou traversées par une
seule ner\uie insérée tout autour de la tige,
I.lrt'ipoilo, s. m. tilio-poilti. Bot. Lyropode; genre
type de la famille des lyropodiarées. Les lyro-
podes sont des herbes rameuses, vi\ares, rare-
ment ligneuses, le plus souvent rampantes, à
feuille» simples, épaisses, imbriquées.
E.iropHiila, s. f. liUopsi-dn. Bol. Lvcopside; gen-
re de plantes diroivledmies, famille des burragi-
nées. Les lyiop«ides sont des plantes herbacées,
souvent annuelles, à feuilles simples, plus ou
moins rudes au toucher.
■Jcor, s. m. lilior. Liqueur: substance fluide et
liquide en général. | Aiqueur ; certaines bois-
sons qu'on obtient par dislillalioii. et plus par-
lieulièrt ment les boissons dont la hase est l'eau-
de-vie ou l'esprit de vin. || Chim. Aicor de per-
dennles; liqueur de cailloux , dissidution de Si-
lice dans la potasse liquide. 11 Teclin. Li()ueur;
chez les teinturiers, eau de son avec laquelle ils
préparent les étoffes destinées à la teinture.
IJeoriaiio, nn. adi. lihoria-no. Annés l.ycoricn;
qui ressemble à la lycoris.
■.IroriaiioM, s. m. pi. lihoria-noss. Annés. Lyco-
ricnnes; famille dannélides, ayant le genre lyeo-
ris pour tyjie.
Licorista, s. m. lilioris-tn. Liquoriste; celui qui
fabrique ou \eiid des liqueurs.
Licoroso, so. adj. lil.oro-sso. Liquoreux; qui est
comme de la liqueurs ne se dit guère qu'en par-
lant de certains \ ins qui ont une douceur parti-
culière , comme les vins muscats, etc. || Liquo-
reui; qui appartient, qui est propre aux liqueurs,
qui en résulte. H Liquoreux; qui a de la liqueur,
de la douceur.
Licorls, s. m. likoriss. Annés. Lycoris; genre de
la famille des néréides.
I.ieornet,s.m./i/.orwe/i. Ichthyol. Licornet; pois-
son du golfe arabique qui appartient au genre
nason.
Eilrosa , s. f. liko-ssa Entom. Lycose ; genre
d'araignées comprenant ceux de ces animaux
qui chassent pour attraper leur proie, qui por-
terit leurs O'ufs dans un cocon attaché à lanus,
qui soignent leurs petits et qui les portent sur
leur dos. Les lycoses courent très-vite, habitent
dans la terre ou dans les fentes des murs, les ca-
vités des pierres, etc. Elles se tiennent près de
leur demeure cl y guettent leur proie, sur la-
quelle elles s'élancent avec vno grande rapidité.
l.lci«'n«trni«, s. f. ítkf^níf^ nia. Bot. Lichtehi-
léinie ; plante vivace du cap de Bonne-Espé-
raiK e.
■.ifio s. m. hh-ln. Entom. Lycte; genre de roléop-
térr-s, famille des xylophages. Les lyclcs sont de
tré>< petites espères d'insectes qui se trouvent
dans les lieux humides. Us si- nuurissent de ma-
tières végétales. Leurs antennes sont en masse
solide et leur ror(is est allongé, linéaire.
l-ictor, s. m. lihtiir. Antig. rom. Licteur; offrier
publir (|ui manhait de\ant 1rs |iremiers magis-
trats de Home, et qui poitait une hache envelop-
pée el lirérdans un faisceau de verges formé de
blanches d'ormes. Les licteurs faisaient à la fois
ollicr dapparileur et de bourreaux.
iJciiablo, adj. V. Liquidable.
■jruariaii, s. f. likoMitiinn. Liqualion; opération
inelallurgique qui ron<islc à séparer, par uii«
chaleur douce, un métal inniu^ ftitiblc, d'un au-
tre qui l'est da\aiitage, et avec lequel il était al-
lié. Il Liquéfaction: fusion.
Licuado, du. pai t pass. de licuar, et adj. Liqué-
fié, e.
■Jciinlo, s. m. li oualo. Bot. Licúale^ genre do
plantes monocotyledones de la famille des pal-
miers. Cette plante croît aux Molusques.
I.icuar, V. a. li\i.()uar. Liquéfier; fondre, rendre
liquide.
Licuor, s. m. likouor. Liqueur. V. Licor.
Licura. s. f. likou-ra. Bol. Lyrure; genre de plan-
tes monocol lédones, famille des graminées.
I.iruM, s. m. lik'ius. Entom. Lycus: genre de co-
léoptères, famille des lévicornes. Les lycus smiI
bien recoiiiiaissables à leur tète allongée, large
en arrière, rétrécie en avant, inclinée. On lés
rencontre sur les fleurs dont ils recherchent le
suc qu'ils puisent au moyen de leur longue tèlc.
Lichera, s. f. litchê-rn. Couverture de lit en
laine.
Lld, s. f. lidJ. Lice; lieu destiné aux courses de
tète ou de bague, aux tournois, aux combats à la
barrière, et antre exercices du même genre, j
Combat, ■ bataille, il Fig. Combat, dispule litté-
raire. I! V. Pbito.
Lld3»p(|uia, s. f. Bol. Lidbeckic; genre de plan-
tes de l'ordre des*syiianthérées et de la tribu
naturelle des anthémidées.
Lidia, s. f. iiius. V. Lu/.
Lidiadrro, rn. adj. iiius. Udiadf-ra. Ou'on peut
combattre, qui peut être combattu.
Lidiador, S. m. lidiador. Combattant; homme de
guerre faisant partie d'une armée en campag-
ne, ou qui est prêt à combattre. | Combattant;
se dit plus ordinairement de ceux qui piemcnl
part actuellement a un combat.
Lidiante, part. prés, de lidiar. Corabattanl; qui
combat.
Lidiar, v. n. lidiar. Combattre; attaquer son en-
nemi, ou soutenir, repousser son attaque. !| Fig.
Disputer; raisonner pour ou contre sur di\ers
objets. Il Fiî:. Avoir affaire à quelqu'un d'un ca-
ractère difficile, fatigant. I| Inus. V. Pleitear.
Lidiar, V. a. Combattre des taurreaux et autres
animaux sauvages et féroces.'
Lidíense, adj. et s. Géog. anc. Lydien ; habitant
de la Lydie. | Lydien; qui a rapport á la Lydie
ou à ses habitants.
Lidnien, s. f. lid-ivda. Mamm. Lidmée : espècH
1.1 K
.SC).") —
M(.
(riiiUiloitc (i'Afri(iii(", presque scinhlnl)!»' à In gn-
zplle,
rlelirunton, s. m. lii'hraston. Levraut ; pet il
lièvre.
Viicbratico, s. m. liébraii-ko. Levraut; jeune liè-
vre.
lilcbrntnn, S. m. V. Liebrastón.
Llí'lire, s. f. Uihrii. Miiniui. i.ièvre; (inadrupeilc
sauvage herbivore, du genre et ilc la famille qui
porte son nom, cl de l'ordre des rongeurs. Il
Correr ó perseguir dos liebres; courir, chasser
deux lièvres; poursuivre dcuv affairesà lafois,
s'exposer à ne réussir dans aucune. 1 Si las
liebres tuvieran fusiles, nn las matarian á mi-
les; si les lièvres avaient des fusils ou n'en
tuerait pas tant; beaucoup de gens ne s'aven-
turent à la chasse, ou par extension, dans une
affaire quelconque, que parce qu'ils savent qu'il
n'y a pas de danger. | \stron. Lièvre; constel-
lation de l'hémisphèreaustral. || !\Iar. Bigot pour
racage ] Fig. et fani. Coger una liebre; tom-
ber dans un bourbier.
rit'brecicn. Illii. ita, kiicIii. s. f. dim. d'" lie-
bre. Lebraul; jeune lièvre.
IiiegercKn. s. I. inus. V. Ligereza.
t-iejó!*, adj. ft S. (iéog. Liégeois: habilant de la
ville on de la province de Liège. || Liégeois; qui
appartient à la ville ou à la province de Liège.
iJelin, s. f. Bot. Lyellie; genre de mousses ne
renfermant qu'une bcule espèce. Cette mousse
forme des touffes ou gazons composés de li-
ges droites, garnies vers le sommet de fron-
dules épar.scs, dilatées à la base,
riencccico, illo, ito. s. m. dim. de lienzo. V.
ce mot.
E.ieiidre,s. f. P^ntoui. Lente; noni don né aux œufs
dallongés enforme de larmes , que les poux
déposent et collent après les cheveux. ( Fig. cl
fam. Cascar ó machacar à uno las liendres; con
vaincre par de bonnes rai^^ons. | Fig. Cascarle
á uno las liendres ó las nueces; baltre. frapper
quelqu'un; lui donner des coups.
(jRiitcfn, s. f. Médec. Lienterie. \ . Lienleria.
lileiitcria. Médec. Lienterie; espèce de dévoie-
ment dans lequel ou reml les aliments tels qu'on
les a pris.
I.loutéi-ico,<^.-t. adj. M "dec. Lieulérique; qui lient
de la lienterie.
IJentu, ta. adj. lién-to. Qui est humide, mais
qui n'est pas mouillé entièrement.
E.i«Miza. s. f. lién-7.a. Bande ou bandelette étroite
de toile.
I.ienxorn, s. m. Linier; celui qui prépare est veni
du lin.
■.iciixo, s. m. Licnge; toile ini>c eu (ruvre suivant
les différents usages auxquels on veut l'emplo-
yer. Il Toile; tissu de (il, de lin. de chanvre ou
de coton. ;| Mouchoir de poche de iil de lin. de
coton, etc. || Toile sur laquelle on peint et lu
peinture elle-même. || (lourtine. V. Cortina. \\
Façade d un édiliee; mur d'une chambre, etc. j|
Lienzo crudo; tode díi fil écru; loile qui n'a pas
été lavée.
I.levu, s. f. miH. L'acliou de p,>rter. | Inus. \ .
Targa.
Mpvar, v. a. inus. V. Llevar.
ïjt'vp, adj. inus. V. ^"l-.'. | \dv. inu-. /)'• lieve;
légèrement, faiMlcnicnl .
TOMO V
MoviStH. S. f. :Minér. Liévrile; variété de miuf
de fer.
B.if, s. m. lif. Myih. Lif: nom de l'homme qui.
selon les Celles, repcu[ilera l'univers après la
destruction de la terre par le feu.
Mfara, s. f. V. Alifara,
r:rtrn«er, s. f. Mhth. cell. Liflhraser; femme de
Lif,
riga, s. f. li-ga. Ligue; union, confédération en-
tre des princes et desétals pour se défendre d'un
ennemi commun, ou l'attaquer quand ils ont
un même inlcrét de religion ou de politique. ||
Il Jarretière; sorte de ruban, de courroie, de
tissu dont on lie ses bas au-dessus ou au-des-
sous du genou. (I Cui de chêne; plante parasite
qui naît sur Ic'i branches du chêne et dont on
lire la glu. || (ilu; matière visqueuse et tenace,
avec laquelle ou prend les oiseaux. || .Vlliage;
union de plusieurs métaux sans mercure; action
de les unir; corps résultant de celte union. '|
Zioh. Amitié. V. Amistad. \\ Inus. V. Banla.
Ligación, S. f. L'action de lier, et résultat de cel-
le acli )u. Il Liaison; union.
B/:satln, Aâ. part. pas. d" ligar, el adj. Lié. c. |
Ligué, c.
liCi^adus. s. m. pi. liua-doss. Eciil cl impr. Liga-
tures: plusieurs lettres cl mêmes plusieurs mois
liés ensemble.
rixadiira, s. f. Liag?; aclinn de lier, j Lien; tout
ce qui seil à altacher. à lier, à unir, jl Chir- Li-
gature; petit ruban lait de plusieurs brins de
¡ils ciré avec lequel on lie les artères et les vei-
nes pour prévenir ou arrêter une hémorrhagic.
Ligature; petite bande ordinairement de drap
ou de toile avec laquelle on serre la partie su-
périeure du bras, du pied, pour pratiquer uue
saignée. || Mar. Ligature; long et fort cordon de
fil de caret qui sert ¿i sou(|ucr les pièces d'un
mât al d'une vergue d'assemblage. | Ligature
faite ou\ cuisses d'un homme en léthargie pour
le lirer de son assoupissement. 1 Bandage pour
les hernies. | .>Lir. Amarrage; action d'amarrer
un bAtimeut. Il Fig. Union, bonne inlclligcnce.
(I Art; l'acclion de sauverlesdissonnancesen mu-
sique. Il Fig. V. Sujeción. ',] s. f. pi. Ligaduras;
arcs de pierres qu'on fait aux voûtes. .
rigasaiMlia . s. f. inus. .larrclière. \ . iAga.
I-iarallo. s. m. Corps de paires ou bergers.
■'iiïaiiinKn. s. f. Ivspèce de gomme qu'ont ccrlains
fruits. Il Miéiat, miellée. miellurc;écoulcmenl su-
Clé d.'s feuille;-.
l.lBaiiiiMi^ifofiiif. adj. tigaméntifor-mé. \uai.
Liganicntifor i.e; qui présenle la forme d'un li-
gament.
B'iKanitMit», s. m. Anal. Ligament ; parlie blan-
che cl fibreuse, un peu elasliquc et fort résis-
lanle. qui sert a nMiutenir eu rapport les os
assujelis a pivoter l'un sur l'autre, a mainte-
nir a leur place les viscères. Ij Ligature; lien.
B.ÍK»iiieiitoso , NU. adj. Anal. Ligamenteuv; qui
est de la nature des ligaments, iJBot. /.igamen-
leux: plantes dout les racines et les liges sont
grasses el tortillées en forme de cordage,
lilxni»<(*i>ln. s. tu. H ¡amién-to. L'action de lier,
d'atlacher. i Fig. Liaison, union, amitié. || inus-
Ligament ; tendon qui attache quelque parlie du
corps.
Ligau. s. m. Kntona. Ligan a espèce d'abeille dei
IJC
864
LID
dont on fait un genre
■iicopo, s. m. lil:o-po. Bot. Lycope; genre de plan-
tes dicotylédones, famille des labiées. Les lyco-
pes sont des plantes herbacées, vivaces, à tiges
tétragones, à feuilles opposées et à fleurs axil-
laires. On en connaît neuf espèces, dont les plus
remarquables sont: le lycope d'Europe et le lyco-
pe de Virginie.
■iicopocliáci'aM, lleopodia» ou licopodineni»,
S. f. pi. /Í opodin-vJass li opo dinss lilinpodi-
néass. Bot. Lycopodiacées, lycopodioes ou lyco-
podiiiées; famille de plantes cryptogames, autre-
fois confondue avec celle des mousses, ayant
pour lyi)c le genre lycopode.
I>lcopoiliác('o, con. adj. likopodia-iéo. Bot. Ly-
copodiacé; qui tient du lycopode.
I.le«pó<lito, s. m. likopo-ditn. Bot. Lycnpodite;
genre de plantes fossiles à feuilles linéaires ou
sétacées, sans nervures ou Iraversérs par une
seule ncr\uie insérée tDUt autour de la tige.
Kilcópofln. s. m. Ulio-podo. Bol. Lycopode; genre
type de la famille des lycopodiacées. Les lyco-
podes sont des herbes rameuses, vivaces, rare-
ment ligneuses, le plus souvent rampantes, à
feuilles simples, épaisse?, imbriquées.
EiicopMîila, s. f. likopsi-da. Bot. Lvcopside; gen-
re de plantes dicotylédones, famille des horragi-
nées. Les lycopsides sont des plantes herbacées,
souvent annuelles, à feuilles simples, plus ou
moins rudes au toucher.
■Jcor, s. m. lilior. Liqueur: substance fluide et
liquide en général. | /Jqueur ; certaines bois-
sons qu'on obtient par distillation, et plus par-
ticulièrement ¡es boissons dont la base est l'eau-
de-vie ou l'esprit de vin. |1 Cliim. Licor de per-
denales; liqueur de cailloux , dissolution de Si-
lice dans la potasse liquide. Il Teihn. Liqueur;
chez les teinturiers, eau de son avec laquelle ils
préparent les étoftVs destinées à la teinture.
I>icoriaiio, lin. adj. lihoria-no. Annés Lycorien;
qui ressemble à la iycoris.
■JcorIniioM, s. m. pi. lihoria-noss. Annés. Lyco-
ricnnes; lamille dannélides, ayant le genre Iyco-
ris pour type.
liicoi-istii, s. m. liliorix-tn. Liquuriste; celui qui
fabrique ou >end des liqueurs.
EilcoroMo, sa. adj. lil.orosso . Liquoreux; qui est
comme de la liqueurs ne se dit guère qu'en par-
lant de certains \ ins qui ont une douceur parti-
culière , comme les vins muscats, etc. || Liquo-
reux; qui appartient, qui est propre aux liqueurs,
qui en résulte. |1 Liquoreux; qui a de la liqueur,
de la douceur.
l>icoris, s. m. likoriss. Annés. Lycoris; genre de
la famille des néréides.
I.leornct,s.ni./iAorneíí. Ichthyol. Licornet; pois-
son du golfe arabique qui appartient au genre
nason.
liicosn , s. f. liho-ssa Entom. Lycose ; genre
d'araignées comprenant ceux de ces animaux
qui chassent pour attraper leur proie, qui por-
letit leurs a-ufs dans un cocon attaché à lanus,
qui soignent leurs petits et qui les portent sur
leur dos. Les lycoses courent très-vite, habitent
dans la terre ou dans les fentes des murs, les ca -
vues des pierres, etc. Elles se tiennent près de
leur demeure et y guettent leur proie, sur la-
quelle elles s'élancent avec uno grande rapidité.
I^lctcuatenia, s. f. Hkténsténia. Bot. Lichtens-
téinie ; [liante vivace du cap de Bonne-Espé-
rance.
1.ÍCÍO s. m. lik-(n. Entom. Lycte; genre de coléop-
tères, famille des xylophages. Les lyctcs sont de
très petites espèces d'insectes quise trouvent
dans les lieux humides. Ils se nourissent de ma-
tières végétales. Leurs antennes sont en masse
solide et leur corps est allongé, linéaire.
I.ictni-, s. m. lilitor. Antig. rom. Licteur; offcier
public qui marchait devant les premiers magis-
trats de Bomc, et qui portait une hache enxelop-
pée et licéedans un faisceau de verges formé de
branches d'ormes. Les licteurs faisaient à la fois
oflice d'appariteur et de bourreaux.
riciinblo, adj. V. Liquidable.
iJninrioii, s. f. liliouttzion. Liqtiation; opération
mèiallurgique qui consiste à séparer, par una
chaleur douce, un métal moin^ fùtible, d'un au-
tre qui l'est d'avantage, et avec lequel il était al-
lié. !i Liquéfaction: fusion.
Licuado, du. pai t pass. de licuar, et adj. Liqué-
fié, e.
Liciinlo, s. m. il oua-lo. Bot. Licúale; genre de
plantes monocotyledones de la famille des pal-
miers. Cette plante croît aux Molusques.
Licuar, V. a. îikouar. Liquéfier; fondre, rendre
liquide.
I.iciior, S. m. likouor. Liqueur. V. Licor.
Liciirn, S. f. likou-ra. Bol. Lvcure; genre de plan-
tes monocut lédones, famille des graminées.
LiniM, s. m. likous. Entom. Lycus; genre de co-
léoptères, famille des lévicorùes. Les lycus swit
bien reconnaissables à leur tète allongée, large
en arrière, rétrécie en avant, inclinée. On les
rencontre sur les fleurs dont ils recherchent le
suc qu'ils puisent au moyen de leur longue tête.
Lichera , s. f. litché-ra. Couverture de lit en
laine.
Lld, s. f. lidd. Lice; lieu destiné aux courses de
fèleou de bague, aux tournois, aux combats â la
barrière, et autre exercices du même genre. |
Combai; bataille, il Fig. Combat , dispute litté-
raire. I! V. Pleito.
Liil3>cf]i9Ín, s. f. Bot. Lidbeckie; genre de plan,
tes de l'ordre des*syiianlhérées et de la tribu
naturelle des anthémidées.
Lidia, s. f. inus. Y. Lid.
Lidindrro, rn. adj. inus. lidiadi^-ro. Qu'on peut
combattre, qui peut être combattu.
Lidiador, S. m. lidiador. Combattant; homme de
guerre faisant partie d'une armée en campag-
ne, ou qui est prêt à combattre. ( Combattant;
se dit plus ordinairement de ceux qui prenieut
part actuellement à un combat.
Lidiante, part. prés, de lidiar. Combattant; qui
combat.
Lidiar, v. n. lidiar. Combattre; attaquer son en-
nemi, ou soutenir, repousser son attaque. || Fig.
Disputer; raisonner pour ou contre sur divers
objets. Il Fi^. Avoir affaire à quelqu'un d'unca-
ractère difficile, fatigant. 1| Inus. V. Pleitear.
Lidiar, V. a. Combattre des taurreaux et autres
animaux sauvages et féroces.'
Lidieiise, adj. et s. Géog. ano. Lydien ; habitant
delà Lydie. | Lydien; qui a rapport á la Lydie
ou à ses habitants.
Lidmea, S. f. Ud-ivéa. Mamm. Lidmée : espèce
\ÁK
— «(•»:•) —
ijr,
I
«laiililoitf (l'Afii(iiic, presque semblable à la ga-
zpile.
Melirunton, s. m. lii-hraston. Levraut ; pclil
lièvre.
Liebrático, s. m. lii'hrali-ho. Levraut; jeune liè-
vre.
I.lcbrntnii, S. m. V. Lii'hraston.
Lti'hrp, s. f. liéhrè. Manun. Lièvre; (inadriipedc
sauvage herbivore, du genre cl de la famille qui
porte son nom, et do l'ordre des ron;^eurs. ||
Correr ó pe,rscr¡nir dos liebres; courir, chasser
deux lièvres; poursuivre douv afl'aircsa la fois,
s'exposer à ne réussir dans aucune. | Si las
liebres tnnieran fnsilrs, no las matarian á mi-
les; si les lièvres avaient des fusils ou n'en
tuerait pas tant; beaucoup de gens ne s'aven-
turent à la chasse, ou par extension, dans une
affaire quclconqui", que parce qu'ils savent qirii
n'y a pas de dan;,'er. | Astron. Lièvre; constel-
lation de l'hémisplicre austral. || Mar. Bigot pour
racage | Fig. et fain. Cnijer una liebre; tom-
ber dans un bourbier.
I>i«>l»recic!», I1I:î. Ita, iiiielu. S. f. ilim. de lie--
bre. Lcbraul; jeune lièvre.
I.iej^crc'/.n, S. f. inus. V. Ligereza.
fiicjés, adj. et s. íiéog. Liégeois: habitant de la
ville on de la province de Liège. \\ Liégeois; qui
appartient à la ville ou à la province do Liège.
l.lelin, s. f. liot. Lyellic; genre de mousses ne
renfermant qu'une seule espèce. Celle mousse
forme des touffes ou gazons composés de li-
ges droilcs. garnies vers le sommet de fron-
(hiles éparses, dilatées à la base,
■Jf^ncccico, III», ito. s. m. dim. de lienzo. V.
ce mo!.
liiPiKli-p.s. f. Kntom. Lente; nom donné aux œufs
dallongés enforme de larmes , que les poux
déposent et collent après les cheveux. | Fig. cl
fam. Cascar ó machacar à uno las Urntlres; con
vaincre par de bonnes raisons. | Fig. Cascarle
á uno las liendres ó las nueces; battre, frajípcr
quelqu'un; lui donner des coups.
■i il* litera, s. f. Médci'. Lienterie. V. Lienleria.
rieiiteria, Médcc. Lienterie; espèce de dèvoic-
ment dans lequel on rend les aliments tels qu'on
les a pris.
IJ(Mitêi-lc(>,<':t. aiij. M'di'c. Lienlérique; qui lient
de la lienterie.
I.leiito, ta. adj. lién-lo. Qui est huMiide, mais
((ui n'est pas mouillé entièrement.
I.icMica. s. f. lién-7.a. Bande ou bandelette étroite
de toile.
I.ieitKoro, s. m. Linier; celui <|ui préparc est vend
du lin.
■.ica«rt, s. m. I^ienge; toile mi>e en leuvre suivant
les différents usages auxquels on veut l'emplo-
yer. Il Toile; tissu de (il, de lin, de chanvre ou
de coton. ;i Mouchoir de poche de lit de lin, de
coton, etc. || Toile sur laquelle ou peint et la
peinture elliî-mènie. || (lourtine. V. Cortina. \\
Façade d un édiliee; mur d'une chambre, etc. Il
î.ienzn rrmlo; toile de (il écru; toile «lui n'a pas
été lavée.
I.lovu, s. f. uni-;. L'action de p.irler. | Inu-;. \ .
Targa.
IJovnr, v. a. iii.is. V. lAcrar.
».i«'vp. adj. inus. V. T."V'>. \ \dv. inu-. De Heve;
légèrement, facilement.
TOMO V
MoviUn. s. f. Miner. Lièvrilc; variété de min^
1 de fer.
B,ir, s. m. ¡if. Mylh, Lif; nom de l'homme qui.
I selon les Celtes, repeuplera l'univers apreç |a
destruction de la terre par le feu.
IJfaru, s. f. V. Alifara.
I.trtraüer, s. Í. Mhlh. cell. Liflhraser; femme du
l-ÎRa, s. f. li-ga. Ligue; union, confédération en-
tre desprinces et desctats pour se défendre d'un
ennemi commun, ou l'allaqucr quand ils ont
un même intérêt de religion ou de politique. 1|
Il Jarretière; sorte de ruban, de courroie, de
tissu dont on lie ses bas au-dessus ou au-des-
sous du genou. (I Gui do chêne; plante parasite
qui naît sur les branches du chêne et dont on
lire la glu. Il (ilu; matière visqueuse et tenace,
avec laiiuclle ou prend les oiseaux. I| Alliage;
union de plusieurs melauxsans mercure; action
de les unir; corps résultant de cette union. '1
lioh. Amitié. V. Amistad, ¡j Inus. V. Banla.
í'iKaci.-^iia, s. f. L'action de lier, et résultat de cel-
le actim. Il Liaison; union.
tAgada, tía. part. pas. d" Hijar. et adj. Lié. p. |
Ligué, 0.
l.fiïailos. S. m. pi. Hua-doss. Ecrit cl impr. Liga-
tures: plusieurs lettres cl mêmes plusieurs mots
lies ens''mblc.
i'isa<)ui'a, s. f. Liag?; actiiui de lier. | Lien; tout
ce (jui i.eil à attacher, a lier, a unir. || Chir- Li-
gature; petit rutian lait de plusieurs brins de
lils ciré avec lequel on lie les artères et les vei-
nes pour prévenir ou arrêter une hcmorrbagie.
Ligature; petite bande ordinairement de drap
ou de toile avec laquelle on serre la partie su-
périeure du bras, du pied, pour pratiquer uuc
saignée. |1 Mar. Ligature; long cl fort cordon de
lil de carel qui sert à souquer les pièces d'un
mal al dune vergue d'assenibiagc. | Ligature
faite oux cuisses d'un homme en léthargii- pour
le tirer de sou assoupissement. | Bandage pour
les hernies. | Mar. Amarrage; acli.)n d'amarrer
un b;\liment. || Fig. Union, bonne intelligence.
Il Art; l'acclion de sauverles dissonnancesen mu-
sique. Il Fig. V. Sujeción. ;| s. f. pi. Ligadurm;
arcs de pierre; qiron fait aux voûtes.
iiiga^'icnlt» . s. f. inus. .larrelicre. \ . Liga.
ï-lstallo. s. m. Corps de pâtres ou bergers.
I.i;£aiiiaxn, s. f. Kspèce de goininc qu'ont certains
fruits. Il Miéiat, miellée. iniellure;écoulemcnl su-
cré (les feuille?.
I.iuaiiii'iitifofiii'.'. adj. ligamciUifor-mc. .Vnat.
l.igaineiitifoi ..c; qui plé^ente \.\ t'orme d'un li-
gament.
9J»ani:Mil<i, s. lu. Anal. Ligament ; partie blan-
( he cl fibreuse, un peu elaslniuc et forl revis-
tante, qui sert à maintenir en rapport les os
assujelis à pivoter l'un sur l'autre, à mainte-
nir à leur place les viscères. || Ligature; lien.
I.ix<*'»'^»tt>^n , mn. adj. .\nat. Ligamenteux; qui
est de la nature des ligaments, ¡j Bot. /ligamen-
teux: plantes dont les racines et les liges sont
grasses et tortillée^ en forme de cordage.
I<lxa'»l('<><n< s. m. li ¡amién-ti). L'action de lier,
d allai lier. | Fig. Liaison, union, amitié. ¡| inns.
Ligament ; teiulou qui attache quelque partie du
corps.
Lisau. s. m. Kntom. Ligan < espèce d'abeille dci
55
mi;
sen —
\M,
l'liili|>|>im-'.
l.lKur , >. IM, ('..iiulivl. I.i;:ar : »'«|i«'« i" »!<• cocjuillc
(lu ¡¿¡ciiri' -nhul.
i.Ikmi- , V. a. I.ii-r; serrer, allai lier asee un lien
ou ii\ee autre chi)se (im- se soil. |; Lier ; cnfça-
{,'er , nslreindie . ohliner. | I.i^;uer ; unir tlans
une nuMne ii^ruc. I Mliiclier. V. .liar. 1| Allier; j
incMer , eoinliiiier des nielaux. | Noui r lai^uil-
letle : remire inipiiissanl. | Fij^. Exorciser; con-
jurer les démons. | Fig. Lier par rexc.inununi- j
cation. I V. Kncuadernar. |
E.i((iirMc, V. pron. Uçjar-sé. Se lier; Otrc lié. | Se ,
liguer; s'unir, se confoderer. Il Fig. Se lier, s'en- j
gager , s'obliger. i
■.isntivo . vn. adj. /i;/(//i-ii). (îramni. l.igatif; i
qui lie, qui j)eul lier un imH à un autre. ,
l.ixutiira , s. f. Uiialiiuru. lîol. I.ig.ilure ; gcrirc
de la famille des mousses. |i iiuis. V. Ligadura.
l.lKnturnr, v. a. //(/«/oucfjr. Ligaturer.- mettre
des ligatures; attacher avec une ligature. j
l.i|Sax«»ii , s. f. liçjUJA'n. Liaison , union, assem-
blage, réunion de diverses choses. Il Mar. Liaison;
assemblage de toutes les pièces d'un vaisseaux,
pièces d'allon;.'e; membrure. '
l.ijçea, s. r. lifi-héa. .Myth. Ligée,- nymphe, fille de
Nérée cl de Uoris.
l.lKeo, s. m. liii-hé-o. Kntom. Lygée ; genre din -
sectes l\émi|»tères à élylres croisés . t'amille des
fronlirostres.
■.iatM'iimeiittf . adv. Uij-ht-ramén-lé. Légèrement;
d'une manière légère, peu pesante. H Légère-
ment ; avec agilité. || Légèremenl ; avec délica-
tesse. Il Légèrement ; inconsidérément. |1 Légè-
remenl ; s;insmulit'. sans réllexion. |j Mus. Lé-
gèrement ; indiiiue un mouvement analogue à
telui de l'allègre vivace. || inus. Facilement; d'u-
ne manière facile. . avec facilite, ji Leslemeni;
d'une manière leste.
l.l$(eroz, s. f, iinis. V. Ligereza.
I.isei'oy.» , s. f. li¡i-li,'ré-¿a. Légèreté: qualité de
ce qui est léger . peu posant ; privation ou dé-
faut de pesanteur dans un corps comparé avec
un autre plus pesanl. ¡j Légèreté ; agilité , vi-
tesse, li Légèreté: dans les choses morales, man-
que d'importance, de gravité. |1 Fig. Légère-
té; inconstance, instabilité. |i Légèreté: im-
prudence , irréflexion. H Légèreté; faute commi-
se par légèreté. || Tener una gran ligereza de
mano.<¡ ; avoir une grande légèreté de main;
écrire avec aisance el célérité.
■.igei-i»«iiiiaini'iite , adv- sup. de Ligeramense.
V. ce mol.
Ligcrisiiuo , nin. adj. sup. de Ligero. V. ce mot.
i.lgoi'o, ru. adj. ii(/-/i(i-i-o. Léger: qui ne pèse
guère. ¡ Léger; subtil. ¡ Léger ; dispos, agile, jj
Léger; qui ne pèse, ne s'appesantit pas. ¡ Lé-
ger ; facile agréable. |! Léger ; qui n'a pas le
poids voulu. ¡ Léger ; facile à digérer; en par-
lant des aliments. ', Léger; aisé à supporter. ||
Léger frivole. ] Fig. Léger; peu important, peu
peu considérable. ¡ Fig. i,éger ; superficiel. ||
Léger ; volage. | i,éger ; peu sage , peu sensé.
Léger; inconsidéré- | Color ligero; coulenr lé-
gère ; couleur trasparente. | Comida ligera; re-
pas léger ; repas frugal. \ Sueño ligero ; som-
meil facile à interrompre. ] Que la tierra te sea
. ligera ; que la terre le snii légère ; formule d'a-
dieu dont on se sert fiéquemmeM aujouidliui
dans les allocutions que l'on adresse ;iu\ morts,
dans les discours que les amis pionoiucnt sur
les tombes. ¡ H. -arts, /.éger ; dans la peinturs.
fait avec facilité. | Manég. ('aballo ligero; che-
val léger: cheval vif et bien porlaiit. ¡ (Hutte li-
gero; ca\alier léger J celui qui be tient ferme
sans s'u|>|Msaiitir sur son chexal. | Tenerla W(«-
rto /i(/<;r« ; a\oir la main légère; scniir seule-
mcnl son cheval dans la main |iour lui résister,
cl baisser la main dès qu'il a résisté ¡ /.oc. adv.
A la ligera ; à la légère; inconsidérément, sans
beaucou|) de réflexion. Ij De ligero; de léger; lé-
gèrement , inconsidérément: sans examen. ||
Leste ; qui a de la fatilile el de lu légèreté dan>
ses mou\ements.
l.i»i'i'o , adv. lig-lù'-ro, Légèremen; , avec lé-
gèreté.
l.l{cero, s. m. lig-hé-ro. B(h. Mante. V. Mant->.
l^igortteln , s. f. lig-héjoué-lu. Raisin preciare,
qui est mùr avant le temps.
■.i«ié , s. m. lig-hic. genre de crustacés de l'ordie
des isopodes et de la famille des cloportides..
■.iglo . gia. adj. lig-hio. Féod. /.ige; se disait du
vassal tenant une certaine sorle de fief qui se li-
ait d'une manière plus étroite que les autres en-
vers le seignenr dominant.
l'ieiNto, p. m. lig-his-((i. Hot. i,ygiste; genre de
plantes dicotylédones, famille des rubiacées. /.e
lygiste est un arbris-eau à tiges lisses, llexucu-
les , presque grimpantes, rameuses; portant
quelques fleurs presque à grappes el une baie
presque globuleuse pour fruit. Ou le trouve à la
Jamaïque.
■.ijsnnlot', s f. i nus. V. Aloe.
l<igní\oro . ra. adj. lig~ni-voro. Fnloni. Ligni-
vore ; famille d'insecles del'ordre des coléoptè-
res, comprenant ceux donl les larves se dévelop-
pent dans l'intérieur des bois , et qui, à l'état
parfait . conservent les mêmes mœurs.
I.lg;niuiieruci<<) , s. m. /í(/-noM»(kroH-zíií. Reli-
que de la croix du Sauveur.
l'igóillo. In. adj. ligo-filo. Fntom. /.ygophile;
qui aime les ténèbres , qui fuit la lumière.
L>isónio(4 , s. m. pi. ligo-filoss. Entom. lygophi-
les; famille d'insectes coléoptères , correspon-
dant aux ténébrons de /.inné el que l'on nomme
aussi ténébricoles.
l'igona , s. f. V. Azada.
■'igiillln. s. Í. ligiiill-n. Faveur; ruban très-é-
troit.
i>igiilu , s. f. li-goula. Ant. rom. Ligule ; espèce
de spatule donl lesaruspices se servaient pour
fouiller dans les entrailles des viclimesr ¡ Bot.
Ligule ; nom d'un pelil apéndice lamellaire qui
garnit la gaine des graminées , à l'endroii où
elle s'unit avec la lame de la feuille. || Ligules;
les fleurettes ligulèes des synanthérées. ¡ Anal.
Epiglotle; espèce de valvule fibro-rarlilugineu-
se, située un peu au-dessous de la base de la
langue . el ayant pour fonction de recouvrir
exactement l'ouverture de la glotte au moment
delà déglutition, el d'empècber ainsi l'intro-
duction des aliments dans les voies aériennes.
■..igulácfo , cea. adj. ligoula-iéo. Ligulacé ; qui
a la forme d'une ligule.
l^igiitar , adj. ligoular. Bot. Ligulaire; se dit des
parties qui sont longues, grêles et plates.
\.\\.
807
LIM
■.iu«il<*i-iii , s. f. Uijoula-i Kl. \Ui\. /.ifiulairu (;ii
li^rularia ; gcmc de phinlos a|»|iail(;iiuiil à Iri-
die (les synanthércrs cl à la trilm iialurelle «Icn
¡KJénosIlivlécs , l't qui habile la Sibérie , le /.c-
\aiit , les marais des Pyrénées, cl d'aulres iiioii-
lagnes de la Franec iiiéridioiialc.
■Jeúloo., len. adj. lirjou-léo. Bot. ligule; qui a
la forme d'une bande élroile.
l.lKulirrro, ra, adj. íígoHÍi-/"'^'i o. Bot. Ligulifere.
([ui po'.lc des lifiules.
B,l««ilirloi-«. rn. adj. liçioitlifloro. Bot. Ligulitlo
le; plantes dont les Heurs sont iigulées.
l.ls'ilifoliatlo. <îa. adj. {¡(¡(ndifalia-do. Bel. I.i-
guliColié; quia des (euWU's linéaires.
l.iSMlifornir, adj. Hgonli/Vir-nie. Bot. I.igulifor-
me; qui est allonfié en l'orme de de ligule.
i.lsur , adj. Aigurien; babilanl de la I.igure.
■ .i^iirii, s. f. liijonra. Miner. Ligure; espéee de
pierre |)iéeieusc à laquelle on attribuait autre-
lois la propriété de guérir la jaunisse.
E.i;iiiriaaio. un. adj. et s. lujon] ¡a-no. Ligurien;
liabilanl de la Ligurie. | Lif-'urien; qui appar-
tient a la l.ifiurie ou à ses babitants.
■.ÍKii>°ii>(>. •»»• ad/, et. s. V. Ij(pirinni).
l.iKiiNtico, cM.adj. lifforistri-Un. /.igustique; qui
appartient aux Aiguriens ou à la Ligurie.
l.iKtiiv(>'<' . s. m. \i(jo\ts-ir{'. rieur du troène.
l.iiKiistriiieits, s. f. pi. liliou.sirini'ass. Bot. Li-
gustrinées; lamille de plantes ayant pour type
le genre troène.
■.¡Kiiditriiio. na. adj. llfioustri-un. Bot. Liguslri-
né; qui ressemble au troène.
l.iKu^ti'o, s. m. lii} -Iwus-tro. Bot. Liguslrum;
nom consacré maintenant au troène.
l.ljii, s. f. Squale ; chien de mer; poisson, et sa
peau.
■.ijado, «In. part. pass. de lijar. V. ce mot.
i.ijar, V. a. Uij-ar. Polir; avec de la peau de cliien
de mer. || V. \.fi.<tlimftr.
I.ijo, s. m. inus. liij-hn. Fange; bouc. |1 V. Cietio.
IJJo, Ja. adj. inus. lig-ho. Sale; qui est malpro-
pre, qui n'est pas net, qui est plein d'ordures V.
Sucio.
■.IJoMo. sa. adj. inus. Sale, malpropre.
■illa, s. 1'. Bot. Lilas; genre de piaules dicotylédo-
nes, de la famille des jasminées. Cel arbrisseau
originaire des Indes présente des fleurs monoiie-
talestubulées, disposé eu grappes qu'on nomme
Ihyrses, et très-odorantes. I| Camelol ; étoffe
qu'on fabrique à Lille, en Flandre. 1 Toile de
Lille.
HlAcean, s. f. pi. lila/àiss. Bol. IJliacees; famil-
le de plantes ayant le genre lilas pour type.
■Jlácro, cea. ad/, lila-ién. Bot. Liliacé, qui res-
semble au lilas.
Ulalla, s. f. lilai-la . Kspère d'élofl'e légère de lai-
ne. I! Fam. Bagatelle; fadaise, niaiserie.
lillalltn, s. f. lHali-la. Miner. I.ilalillie, >arHté
du lépidolilbe.
L.ilno, s m. li-I(i<>. Vainc osicnlalion, aiïcctalion
inutile.
l.lU'fl, s. f. H-léa. Bot. Lilé; genre de plantes itio-
nocotylédone^. de la famille des joneéf s.
I.llóH ou I.ilfHfif, adj. et s. /i/éi.ï /i/cn-ié. déog.
Lillois: babilant de Lille. | Lillois; qui appar-
tient à Lille ou h ses habitants,
■JliAoon, s. f. et nd/.íi/í<i-Z(fa. Bol. Liliacée. dont
la Heur ressemble i\ celle du lis ordinaire.
l.iliutTH». .s. f. pi. liliu-zenst. Uol. Liliicées . fa-
mille de plantes ayant le lis pour Ivpe. On le
inarqiM! parmi celle jolie famille, laiulipe, l'ini-
periale, la tubéreuse, et telle nombreuse ^arie
le d-aloèsqui produisent un si bel effel dans Ici*
jardins.
foliáceo, CÍ-0. adj. lilia-iéo. Bol. Liliarc: se dit
dune corolle à trois ou si\ di\isio!is. qui n'n
point de ealice.. comme celle du lis.
■Jlllé. s. m. Ii7i7é. .Vcclainalion des arabes dan*
leurs fêles.
Lililí, s. m. V. Li/i7p.
I.llllié,s. m. pi. V. L/íí/c.
IJllo. s. m. inus. V. \Jrio. \ .MeJ. Pilol. Lilium,
médicament dont on se sert pour rappelcrics es-
prits d'un malade très-faible.
l.lliimtlcM»»'. adj. el s. liliputitii'i'-sé. IMiilt>l. Li-
li put lén; liabilanl de l.ilipnt. quiapparlient a Lil-
lipul ou à ses liabilaiits. H Fi^'. Lili|'Utieii; se dit
des personnes et des choses fort j élites , même
au sens moral.
■Juin, s. f. ¡i-iiia. Techn. Lime, outil <ic fer ou
d'acier, plus ou moins long et étroit, d'une for-
me plaie, ronde ou triangulaire, dont la surface
est cou\erte d"cnlailles(iui se croisent et qui sert
à enlever la superficie du bois, des métaux, à les
dégrossir, à les polir. ;i les couper. ¡1 Bol. Lime,
sorte de petit citron, (¡ui a une eau fort douce.
Il Lime, piaille de l'ordre des giaminées et du
genre de ¡liantes, qu'on nomme aussi alpisir
rude. I Condiyl. Lime, genre de coquilles bival-
ves, voisine de^^ huîtres, et habitées comme elles
par un mollusque acéphale, || Lima snrda; lime
sourde; celle qui ne fait pas de bruit. Se dil fig.
en parlant d'une personne qui agit secrètement
pour quelque mauvais dessein, ou d'une chose
qui fait des progrès, qui s'avance sansqu'on s'en
apér(;oi\e. || Véner. Lime; grosses dénis du san
glier, que Ion appelle aussi dagues et défenses.
I Mylh. Lime; divinité qui présidait au seuildes
portes. Il Fig. Correction; dernière, perfection
d"uii ouvrage. | Limonier. V. Limero. || Bob
("■liemise. V. ('nwisa. || Fig. Le temps et (oui ce
qui mine, qui consume insensiblemenl. || Linm
musa; écouane. surle de lime en râpe.
1, iiita ltoi>qii«>. s. m. lima bos-lé. Eulom. Lmie-
bois; genre d'insectes coléoptères de la famille
des serriones.
■.(ninrela, s. f. Kiitom. Liniarelle, genre de mo|
lu>ques.
I. Iiitáci-o. r<-a. adj. Art. \ert. Limace, qui ressem-
ble à une limace,
I.ímiim'con. s. m. pi. Ilisl. nal. Limacées; famille
de mollusques de l'ordie des ga^lércqiodes ro*
lo|)res, ayant le genre limace pour type.
l.iinnria. s. f. Bol. Liniacie; arbrisseau grimpant .
à Heurs jaunes cl sans \ rilles.
l.liiinciaN. ad/. I imacias, (|ui tient delà limaie.
du limaçon.
Uninriila, adj. et s. f. Mylh. gr. Limacide; sr dit
des n> mplies des |>ies.
■.iiiiiicrroi me, adj. Itmn7i/'ur-ni(<. qui a la forme
d'une limace.
l.iiiiac-iitoM: s. m. pi. Mollns. Liinnrincs; fnniille
de l'ordie dc;. pai aceplinlopboic.N pulniobran
ches, qui a poi.r Ijpe le génie limace.
I.iniaritin, s. f. /im<iziV ii. Teih. /.imalioii; «rlion
de rcduiie en bmnille. par le ni<'>r8dr la I i\>c
U.M
— 8()«
LIM
ou (le la i,\p-.
I.linucotio, V. III. i'.iiiuni. l.intaïude; ^iiin- de |ki-
pillon.
■.imncoldcfi, S. m. pi. Anal. Limucoïdest nom
donné ;i une ordre de l:i l'amillc des anlhelinin-
llios, coiuitreiiaiit lo^ vers iiitcsiinouv plais, qui
lessemblrnl ^'rossiéicnienlà des limaces.
lilinúciila, s. f. Foss. Liniaeule; sorte de denl fos-
süc moiquí^'C de veines.
l.tniat1ÍNÍnio, ma adj. siip. de limado. V. ccmol.
l.lnind.i. «Jti. adj. et part.pass. de limar. Limé, e.
l.iiiKiiliira, s. f. Teehii. I.imnre: action de limer,
et. l d'une chose lin)óc.--I.imaille; parcelles mé-
talliques enlevées, ;i la lime sur divers objets en
ter. fonte, cuivre , ele.
Uiiiulla, s. f. Uinaill-a. Limaille; V. '[.¡maJuni.
■.iiiianilela, s. f. ¡imandi'-la. Ichtyol. Limandel
le, poisson de l'Océan, du genre de.siilcuronectes.
I.iniar,v. a. limar. Limer; couper, dégrossir,
ameiiuisser, polir, avec la lime. |; timer; en par-
lant des productions de l'esprit, corriger avec
soin , polir, perfcctioner. 1¡ Fig. Consumer; user
\)('u il peu.
£/uiiarMe , V. pron. Umar-sé. Se limer, être limé.
■.iiuatnn . S. m. Uiua-lon. Sorte de lime.
l.tiiinzn, s. r. lima-za. Limace ou limas ; mollus-
que rampant, sans co(inille. de l'orme allongée,
à quatre tentacules dont les deux plus longues
portent les yeux cl sont ordinairement rougeii-
tres. ¡ Art. véiér. Limace ou limasse ; maladie
particulière à la race 1. ovine dont le siège est au
pied, et qui attaque surtout les veaux el les va-
ches employés aux travaux agricoles. ! Inus. Li-
maçon. V. Bahnsa.
■.tuiaxo, s. m. lirna-zo.. Limace sans coquille.
Limitai', adj. limbar. Bot. Limbaire : qui a rap-
port au limbe d'une corolle.
l>iiiiliai-«ln . s. f. Bot. Limbarde ; genre de plan-
tes de l'ordre des synanlbérées, de la tribu na-
fnrellc des inulécs, et de la section des inulées-
prolotypes. On la trouve en France le long des
bords de la vner. Elle conserve les feuilles en hi-
ver.
I.inibirero, ra. adj. limbi-féro. Hisl. nal. Limbi-
fére ; qui porte un limbe ou un rebord coloré.
I.imbilita, S. f. :Minér. Limbililbe ; matière vol-
canique jaune , modilication du péridot.
(.iiiibo. s. m. Um-bo. Aí^tron. Limbe ; bord exté-
rieur d'un astre. Il Moth. Limbe; bord extérieur
et gradué d'un quart de cercle. | Bol. Limbe;
partie laminée d'un calice ou d'une corolle ; qui
se prolonge ou s'étale au delà des plus profon-
des incisions du tube d'un Heur; tout ce qui
dans une feuille n'est point le pétiole. | Con -
chyl. Limbe; circonférence des vahes d'une
coquille bivalve depuis le disque jusqu'au bord.
I Inus. Bord; extrémité, surtout en parlant
à-una robe. || Limbes ; lieu où . selon quelques
théologiens, étaient lésâmes des justes morts
avant la venue de Jésus-Christ , et où vont cel-
les 'des enfants qui meurent sans avoir reçu le
baptême, lilnus. Y. Limo, lodo.
T.iniboria, s. f. limho-ria. Bot. limborie ou lim-
boria ; genre de plantes qui tient le milieu entre
les champignons et les lichens proprement dits.
I.inibni-iadas , s. f. pi. limburia-dass. Bot. Zim-
boriées ; tribu des lichens idisthalamcs , qui a
pour type le genre limborie.
I.iiiibui'indii , da a^¡. liinboriu-tlii . liol. /.inibo-
rie ; i|iii ressemble a une limhorie.
I.liiiborinco. iica. adj. liiiibori-ntu.\io\ . /.inibo-
riiie : qui ressemble à une limborie.
liliucM , s. f, li-mta. Bol. /.imee ; plante véné-
neuse , qu'on croit être une espèce de renon-
cule.
■iinirn , s. m. l'oés. V. Linbral,
Ijiiiienuta, adj. f. limvn(i-la. Myth. gr. /.niié-
naie; surnom di- Diane el de Vénus, déesses qui
présidaient aux port s.
iJiiieiiitlH, s. m. litnétii-liss. Kntonm. Aiménilp.s;
genre d'insectes de l'ordre de?< Icpidoptères, fa-
mille des diurnes. |i .Myth. /.imenile>- ; surnom
donné à Diane par les ¡écheurs , qui l'inNO-
i|uaienl comme piésidanl aux marais el aux
étangs.
I.tiiirño , ña. adj. linié-(jtio. Natif de de Aima,
ville d'.\mérique; qui appurticnt a /.ima ou à
tes habitants.
IJnicnla , ». f. liiiico-la. Dot. /Jméole; genre de
plantes dicotylédones, de la famille des por-
tulacées, qui croit dans l'Ethiopie et au cap de
Donne-Espérance.
Uniera , s. f. Marchande de limes ou limons. —
Trou par où passe la barre du gouvernail ; étam-
braie , jaumièrcs.
IJiiici'o , s. m. limé-ro. ¡Marchand de limes ou li-
mons . ¡['Limonier ; arbre qui porte les limes ou
les limons,
■.iiiicro , ra. adj. Marchai. d de limons; arbre qui
porte les limons.
■.luiota, s. f. limé-la. Fiole ; petite bcutcille de
verre. Y. Botella.
Liiuoxiloiio, s. m. limvhsilo-no. Enlom. /.yméxy-
lon ; genre d'insectes coléptères, famille des
serritornes. Les lymexylons, comme l'indiciue
leur nom , sont le lleuu du bois de construction.
I.tiuicolas, s. f. pi. iiî;ii-/io/as6. Ornith. Aimico-
les; fumiilc d'oiseaux echassiers, comprenant
ceux qui se plaisent dans les terrains maréca-
geux , cumme les courlis , etc.
I.imicoin , lu. adj. /i»ni/.o-/o. Hisl. nat. Limicolc:
qui se p'aît dans le limon, dans les marais bour-
beux.
l,iinirornie . adj. Hisl. nat. /Jmiforme; qui a la
forme dune lime, qui est hérissé d'aspérités à
sa surlace.
iJniii^tc, s. m. Hutis-té. Drap de Segovie de prc-
iiiiére qualité.
L,liuitacÍGii , s. f. limilazionn. ümitation ; res-
triction , fixation. ¡I District, ressort. || Inus. V.
Limite.
UiiiUndamceittp. adv. D'une manière limitée.
lilniitadi>>liiiauioiite , adv. sup, de limitada-
vi¿n-i¿. Y. ce mot.
l.iiiil(udi.siiiio, ma. adj, sup. de limitado. V. ce
mot.
Ilimitado, da. part. pass. de limitar, et adj. Li-
mité , e.|] Borné; qui a peu d'iutelligence. |
llestrcinl , diminué , borné , réduit.
E.:mi(úneo, uea. adj. Limitrophe ; qui regarde
les limites, les frontières.
I>iiuUar , V. a. limitar. Limiter , borner , posey,
donner des limites. H Inus. Poser , piauler des
bornes.. Il Donnerdes bornes , limiter, restrein-
dre, modifier , borner. || Donner avec éi)argne.
roncer . retrancher.
LIM
869 —
MM
I.iiiiStafMC , V. pion, limitar-sé. Se liiiiiler, ólrc t
limité ; avoir des liiniics. i
IJiiiitativaiiieutc, adv. litnilalivamán-lé. Liini-
laiivemciit ; avec des limites, dune mamiére li-
mitée.
Limitativo , va. adj. ¿('m/tatt'-DO. LimitatiT; qui
limite, qui reiifeniic dans des bornes ccriaines.
I.imitc , s. m. li-milé. yjmiic ; borne , ce qui sert
;i séparer un lilat, un terroir, un terrain, d'un
Etat , dSin terroir , elt. contigu ou voisin. | .\s-
Limites; les points de l'orbite d'une planéle les
plus éloi^iiiés de I'lm liptiíjue. || Lí//iiíc boreal
ij auslral; points de l'orbite d'une planète,
dans les(pu'ls elle est à sa plus ^'lande latitude,
ou à 90 désirés des nœuds, ("-es points pour la
lune sont appelés, ^ entre de dragon.
iJniitrorc . adj. //»t/-(ro/"[;. Limitrophe; qui est
sur la limite, dont les limites se touchent.
Liniiiacoo . cea. adj. li>ntia-7.éü. Uhlhjol. Lim-
iiacé ; qui ressemble à une limnée.
■iiiiiQiúriMtix, s. m. |il. Icblbyol. Limnacées ; fa-
mille de l'ordre des pulmobrancbes, et qui a
pour type le ¡.'enre limnée.
■iininafiilH , ad), et s. f. limnn\i-da. Myth. gr.
I.imnacide ou limnade; se dit des uymidies des
bus et des étan¡ís.
B>1i»iia«lia , s, I'. Crust. Limnadie ; genre de crus-
tacés lopliyro|)cs.
q.iiiiiialéftoro, ra. adj. Umnaléh-toro, Oriiitb.
IJmnalectorc ; ((ui ressemble aux galliiiacées.
■.Iniiinlécluro.» , S. m. pi. Ornith. Limnalectores;
l'.imille il' oiscjuv de marécage , comprenant
ceux qui ressemblent au\ gallinacées.
L.iiiiii!ii-páceo , cea. adj. Umnarpa-iéo. Ornith.
Limnarpace ; qui vil de chasse et de proie.
l.iniiinr{iáecof« , S. m. pi. Ornith. Limnarpare.<:;
famillle d' oiseaux de marécage , comprenant
les échas;iiTaf-qui vivent de chasse et de proie
■.iiniiira. s. f. hm-ziéa. Malacos. Limnée; genre
de mollusque.* gastéropodes, qui se trouve dans
les eaux douces de toutes les parties de la terre.
I.iiiiiieácoo , cea. adj. limnén-ién. Enlom. l.,im-
néacé ; qui a pour type le genre limnée.
l.imneúceoN, s. m. pi. Kntom. Limnéacées; fa-
mille de l'ordre des gastéropodes cœlopnés.
l.ininenno , lia. adj. Antiq. gr. f.imnécn ; qui
préside aux étangs.
IJmneaiiuSr S. m. pi. limnéanoss. Moll. Lim-
néeiis ; famille de l'ordre des mollusques tro-
chélipodes.
I.iiiiiieniieoiiiiilio , s. m. limuéuiikoliiinu-bo, Or-
nith. Limnémicolymbe ; oiseau de marécage qui
a l'habitude de se plongor à demi dans l'eau.
■.Inineófilo , F. m. liuuico-IHo. Limnéo|thile ; oi-
seau de marécage qui se jihul dans l'eau
liiniiila , y. f. Liilom. Limnie ; insecte colcoptèrc.
■.iniiiiacé , s. (. Iiiinii<i-/.L'. y\)[\i. gr. Limniacé;
nymphe, lille duCiaiige , mère de 1 Indien llejo.
I.iniiiita , s. f. Minér. Limnitc ; sortes de ¡lierres
sur lesquelles sont desdenlryles noires (jui. par
leurs diverses sinuosités, imitent les lignes d'u-
ne carie géographique.
IJiiinly.itero, r«. adj, litnnhi-léro. Ornith. Lim-
nizilére: se dit d'un oiseau qui cherche ta nour-
riture dans les étangs , dans les marécages.
I.iiiiiio, s. m. Iiin-)ii). Icliiliyol. l.imne ; nom spé-
cilique d'un poisson du genre des pastenagues.
l,iiiiiiol>atei'o . lu. adj. Ichlhyol. Limnobalère;
se dit d'un oiseau (jui maiche sur le bord des
eaux dormantes.
I.iiniinbateraH, S. m. pi. Umnobalé-rots. Ichthjol.
Limiiobatcres ; famille d'oiseaux écha>siprs.
Liniiioliia, s. f. liiimo-bia. Enlom. Limnobie: gen-
re d'insecles diptères.
E.iiiiol>ioii, s. m. lininobion. Bot. Limnobion ; gen-
re de |ilantes monocolylédones, de la famille des
hydrocharidées, qui croît dans les fossés bour-
beux de la Basse-Caroline,
K.iniiiocariH, S. m. ínHno/.«-rí«í,Büt. Limnocaris;
genre de plantes monocotylédones . de la famil-
le des alismacées, originaires de l'Amérique mé-
ridionale.
I.iniiiocaro , s. m. /(»i«o/ia-ro.. Enlom. Limno-
cliare ; genre dinsecles diptères.
■.Iiiiiioeleiito, in. ai\].limito!lv¡i-lo. Ornilh. ¿im-
nodeiite; je dit d'un oiseau de marécage qui vit
de proie.
LiiniincleptoN, s. m. pi. Ornith. Limnocleptcs;
famille d'oiseaux échassiers qui vivent de proie.
Cli>ocoelulo!« , ndj. et s. m. pi. lunuohtilli-duss.
Coiicliyl. Limiuicuchlidcs,- famille de l'ordre des
gastéropodes pulmones, comprenant ceux qui vi-
vent dans les eaux stagnantes.
I.iiiino(li'oiii<>M, adj. et s. m. pi. Oornilh. Limno-
dronies; famille d'oiseaux de marécage , «-om-
prenanl ceux qui ont les jambes longues el pro-
pres à la courM'.
I>iiiiii6niu, s. 1. Umno-fila. Bot. Linophilc; genre
de plantes scrol'ulai iées.
L.iniiiólilo la. adj. Moll. Limnophile ; sous ordre
des gasléropdes cœlopnés, comprenant ceux qui
vivent dans les eaux des marais.
lJiiiiioi>co!«o.>i, s. m. pi. UmnouéO'Ssoss. Ornilh.
Limnonéosps; sous-ordre d'oiseaux de maré-
cage (i<ii comjirend les poules d'eau.
Cbiiiiopóüii» . s. m. l'olyi)- Limiuqiolype; femil-
le de l'ordre des polypes bradiyuslomes, cora -
prenant ceux qui ont le corps mou. gélatineux cl
qui vivent dans les eaux stagnantes.
IJiiiiiópteiio, «a. adj. Umiio-pltino. Ornilh. Lim-
noplcne ; se dit d'un oiseau qui aime les en-
droits marécageux.
lJiiui«pleiiu.<4. s. m. pi. Ornilh. Limnoptéues;
sous-ordre de l'ordre des mydolornilhes, com-
prcnanl les oiseaux qui viNcnl dans les eaux ma-
récageuses.
iJiiiiiorea . S. f. limno-réa. Polyp. I.ymnorée;
genre do polypiers larcoïdes. || .Vrachn. Lymno-
rée ; genre de méduses établi pour une espèce
! observée dans les mers de la Nouvelle-Hollande.
i La lymnorce a le corps entièrement gelaliueui,
sans cavité digestive ou gastrique.
1 ■.liiiiioi'ia . s. f. /ir/nio-r((i. Myth. gr. /.ymnoric;
I une des .Néréides, li Moll. Lymnorie; genre àe
1 erusiacées de la famille des cymuthoadees.
IJiiiiiiirtóptoiio . «a. apj. /i»iniirí('/>-íé»io. Or-
nith, /.imnorilioptciie ; se dit d'un oiseau do
marécage ()ui vole bien.
i.iiiiiiorKtptciiof*. S. ni. pi Ornilh. ¿imnorlhop-
I lènes ; famille d'oisenux échassiers, comprenant
ceux (jui ont le bec droil cl qui volent bien.
I.lmo , s. m. /i-»)i('. Limon, boue. vase. | .Minéf.
I Limon; terrain principalement marno-aipilrux.
' impur, mais a particulo liius , sm epiible »lc
1 se délayer dans l'eau, el qui resulte de» depuis
' opérés par des eaux troubles cl bcuibcuscs. Il
I.IM
870
I M
rig. Ijinoii; au m-iis ihoimI, ('\iriiriioii. (iiigiiic,
nature.
Liniortoiiia, s. f. limohlo- nia. \U-iU'. Limorto-
nip; faim morti'IlooiijpùtKî cxtessif, capable de
tuor une persurino.
LlmiKlóiK'jiN. s. r. \>\. limndn-néass. Bot. Liino-
doiiécs; tribu (le la famille des orchidées, qui a
pour type le ^'ciiro iimodone.
■Jiiinilóiioo, iioa. adj. lîot. Liinodoiié; qui res-
semble à nue Iimodone.
E.lnioiloi-o, s. ni. Hot. I.iniodore (jeure de plantes
monoeololydones de la famille des orchidées, (jui
croît à ia Chine, dans les Indes orientales, etc.
E,imoii, s. lu. liiiuinit. uni. Limon; fniii du limo-
nier. Il Hol. Citron, fruit á pépins, de forme ova-
le, de couleur Janne-pAle, et (jui est plein de
jus. Il not. Limonier; l'un des plus beaux et le
plus commun des citroniers qui croissent dans
les parties mériilionales de l'Europe. || r,i,no-
ncs; s. m. pi. Limons decharette , pièces entre
lesquelles est attaché le cheval.
I/lnioiinilA, s. m. Limonade; boisson préparée
avec le fruii du citronier. La limonade est une
boisson rafraîchissante. \] Limonada dp gaz; li-
monade f^azeuse; boissont fort agréable ,' prépa-
rée en ajoutant du sirop de citron ou de j^roseil-
le framboisée à de l'eau saturée d'acide carboni-
que. ¡I Limonada con vinn, ó do vino; limonade
vineuse; limonade qni est coupée avec du vin. ||
Se dit aussi de toute espèce de liqueur rafraî-
chissante.
I.lmniinilo, «In. rdj. Qui est de couleur de citron.
I.linoiinr, s. m. limonar. Lieu; terrain planté de
limoniers ou citronniers. i| Inus Bot. Limonier.
V. Limon,
liinioiicilio, s. m. dim. de limon. V. ce mot.
IJiiu>ii(>l<M-n, s. m. i/mrni(i/(!-ro. Bot. Limonellier;
arbustes des Indes orientales, famille des liespé-
ridées, à fruits rouges de la grosseur d'une
cerise.
I^imoiiern, S. f. Limonière; brancard formé par
les deux limons adaptés au devant d'une voiture.
I.inionoi-o, s. m. Bot. /.imoiiier; |-un des plus
beaux arbres cl le plus commun des citroniers
qui croissent dans les parties méridionales d'-
Europe. Les feuilles sont óvalos, un peu aiguës,-
ses fleurs sont extérieurement purpurines || Bot.
Citronier; arbre qui porte le citron. || Marchand
de citron.
l.iniuiiero, va. adj. limoné-ro. Limonier; se dit
du cheval qu'on met dans les limons d'une voi-
lure, qu'on met au limon.
I.iiiionia, s. f. limo-nia. Entom. Limonie; genre
d'insectes diptères, établi parmi les tipules. |)
Bot. Limonie; genre de plantes hespéridées.
l'iinoniiidii. S. f. Myth. gr. Limoniade; nymphe
des prairies, sujette à la mort comme les ¡aunes.
liliunnÎA, s. m. Bot. Limoine; plante employée
contre la dyssenterie et les pertes de sang, et
dont les feuilles, qui sortent de là racine, res-
semblent beaucoup à celles de la pathe.
I^imoiiit», s. f. Métall. Linionite; sorte de mine-
rai de fer.
I.imoi»cnpo. s. m. limoska-po. Archit. Escape;
fut d une colonne on la partie la plus proche de '
la base. r t
iJntosclla , s. f. limosseiU-n. Bot. Limoselle; \
genre de plantes aquatiques de la famille des
pi iiiiulacees.
l.liiti>4flluM, s. r. |i|. luit >in. Limii>(||<>s , iiibu de
la famille des inyodaircs, iiiii a pour Ivpe le
[ genre limonie.
! ■<iiiia««iflii(l, s. f. liniossidadd. Oualité de re ipii
; bourbeux, vaseux.
I.ImnNliia , s f. Ilortic. Limousine; anémone .
I rou;;c et blanche.
l.iiiioMiin. lin. adj. cl s. (îéo;.'r. Limousin; habi-
j tant df /.iinogcs ou du Limousin. || Limousin;
' qui appartient à /.imoges an Limousin.
|jiii(»««iiii, s. f. limn.i-n'i. Aunu^ne ; ce (|u'on d»m-
I ne aux pauvres par charité. Il Liturg. Aumône,
l'argent iiu'oii donne an\ préires ¡lour les n:cs-
ses qu'i)ii leur fait dire, ¡j .Vumoiic ; distribu-
! tion du pain qu'on fait aux pauvres après 1rs
' obsèques.
■JinoMniifler», vn. adj. iuns. V. Limosnero.
riiiioxiindoi' s. m. inus. V. hiin osiip.ro.
liinioMiKT» , s. f. limosni;-ra. Auniônière; leli
1 gieusi' chargée de distribuer les aumônes. || Au-
mônière? petite bourse mise en réserve pour les
pauvres. Il Aumôiiièie ; sorte de bnurse qu'on
portait aiicii-nnement a ia ceintuie. et qni ren-
fermait l'argent destiné aux anmônes.
l.liito.xnrro, s. m. Aumônier; ecclésiastique diml
la fonilion ordinaire est de distribuer les aumô-
nes de ceux à qui il est attaché, etc. || L.imosne-
ro uia}i¡)r; ^'rand aumônier.
l^inioNiii'i'», r». adj. .Viimônier; qui fait souxcnl
l'amône aux pauvres. || Aumônier; charitable,
libéral envers les pauvre-^.
L.iiiio<<ii, sa. adj. limo-sso. Limoneux ; bourbeux,
plein de limon, fangeux, vaseux. || Bot. Plantas
limosas; plantes limoneuses; plantes qui crois
sent dans les terrains fangeux.
l>icji»MO, s. m. Ichlhyol. Limoneux ; poisson du
genre cobite.
liimpin, s. f. Nettoiement; curage, action de
nettoyer.
Limpiadera. S. f. limpiadé-ra. Vergelle. V. Ce-
pillo.
■iinipln«lioiife!«, S. m. limmpiadién-tés. Cure-
dents ; petit instrument pour nettoyer les dents,
et enlever les corps étrangers qui s'introduisent
dans les interstices.
■.implado , da. part.pass. de limpiar. Nettoyé, e.
l,impiadoi', S, m. Celui qui nettoie ; curcur de
puits, etc.
Limpiadura. S. f. limmpiadoii-ra. V. Limpia. \\
Saleté ; ordure qu'on ôte de ce qu'on nettoie.
Llmpiamriite, adv. lintmpiamèn-tè. l'roprement,
avec propreté. || Fig. Nettement; franchement,
sans détour.
I.impinmiento , V. Limpiadura.
Limpiante', part. prés, de limpiar. V. ce mot. ||
Tnus. V. Abstergiente.
Limpiar, v. a. limmpiar. Nettoyer, curer, ôler ta
saleté , rendre net. Il Fig. Purifier, rendre pur,
Il Fig. Purger un ¡lays de brigands, nettoyer la
mer de pirates . les chasser, les exterminer. ||
Fam. Voler; prendre ce qui appartient à quel-
qu'un. !| Détacher, ôter les taches. Il Gagner; at-
traper. || /-im/)jflr ia hagilla; écurer, éclaiicir
avec de la cendre. || Limpiar las chimeneastra-
moner, nettoyer le tuyeau d'une cheminée, en
ôter la suie. Il Limpiarla conciencia; se confes-
ser, déclarer ses péchés, etc.
I.IN
871
MN
l,im|iii»rnc, V. pro», liinmiñar sé. Se laver, so
purger d'une accusalion. || Limpiarse de ca\en-
luru: se déharrass^r de la fièvre.
i.iiiipidoz, s. I'. liiitmpiih'/./.. Liinpidité: (|ualité
de ce qui csl limpide.
I.inipiflipcnii . adj. tintinjiidi-pénn. Ornitli. 7^ini-
pidipeiuie; (jiii a les ailes claires, transpa-
rentes, i
I.iiiipiaÍMÍnio , m», adj. sup. de límpido. V. ce
mot.
Limpiilo, (la. adj. limmpi-do. Limpiile-. clatr,
net, |)ur, traiispareiil, diaphane.
liinipivtlud , s. f. ¡nus, V. Limpieza,
■.iiiipioiluinbi-o. s. f. inus. V. Limpieza.
l.iiiipiexH, s. f. limmpié/.ii. Troprelé ; soin de la
netteté dans les habits. | Propreté ; netlclé. (jua-
lité de ce qui est exempt de saleté et d'ordure. H
Fig. Pureté; chasteté. ) Fig. Pureté de sang
«lans les familles non alliées avec des juifs, des
inanres, etc. | Fig lnté;.';rité , désintéresse-
ment. Il Fam. Limpieza de boisa; manque d'ar-
gent, èire sans le sou. Il Li»i;»'eza de corazón,
pureté de cœur et d'intention.
i.iiiipio , plu. adj. limm-pio. Propre, net, qui
n'est pas sale. || Fig. Propre dans ses habille-
ments, bien mis, arrangé. || Fig. Qui n'a jamai»
eu ni juifs, ni maures dans sa famille. || Fig.
Pur, sans tache, sans défaut. || Décrassé , qui
n'a plus de crasse. | Fig. Limpio de matios, qui
a les mains pures, intègre, incorruptible. Il Fig.
et fam. Limpio de polvo y paja , net, sain, sans
peine. || Fig. .Jugar limpio . jouer franc jeu, ne
point tricher, ou agir de bonne foi. | Media con
/ini/>io , manière dont s'exprime à Madrid l'ac-
tion de partager un Ut avec un compagnon que
rii(Hc garantit propre et sain. || Poner en lim-
pio, nettoyer un enfant, le changer de langes.
Il Fig. Transcrire , mettre au net. || Fig. Edair-
cir, débrouiller une affaire, j Fig. Poner en lim-
pio auno, instruire quelqu'un , lui faire con-
naître une chose, etc. || Tierra limpia, plaine,
pays plat, non montueux. | Fig. et fam. Quedar
limpio , rester ;» sec, sans argent.
inipioii, s. m. //myji'on. Nettoiement; action de
nettoyer légère ment, j Fam. Balayeur de rue,
d'église, etc. | Iloussage; action de housser. de
nettoyer avec un houssoir. | Dar un limpión á
¡{)s /.apalos; décrotter; nettoyer les souliers.
i/uiipÎNimo, ma. adj. super, de limpio. Y. ce
mot.
l.liiiiiliano. lu». adj. Cruit. Limulien; qui appar-
ticn à un limule.
i.imuliniioM, s. m. pi. Ouit. /^ imuliers; famille
d'ordre des décapoilcs acérés, qui a pour type
le genre limule.
I.liiiiilideo. «loa. adj. ("rusl. Dimulidé: qui res-
semble à un limule.
l'iiiiulldeoN. s. m. pi. limoull-déoss. Crusl. L\-
mulidés; famille dentomostracées qui a pour
type le genre limule.
l.imulo, s. m. limon-lo. Crusl. Limule; genre de
crustacés branchiopodes de la famille des limu
lidées.
IJiiikconü. s. f. pi. lina-iéass. Bot. /.inacées;
nom donné par quelques botanistes à lafamllle
des linees.
f.iiiárro. cea. adj. lina-ién. Bot. Linacé; qui
ressemble au lin.
Lhiuigretn, s. pi. Bot. /.inaigrelle; genre de
(liantes monocotylédones, de la famille des cy-
péracées, dont les fleurs se changent en houppes
blanches.
Miiajc, s. m. Lignage; race, extraction, famille,
génération, descendance. || Fig. Genre; sorte,
e'péce . I Linaje humano, le genre humain,
tous les descendants d'.\dam. || Lignages; habi-
tants nobles d'une ville.
i.iiiijjrro, Jurispr. Lign&ger; celui qui est de vn^
me lignage.
■.liiajÎNta. s. m. (îénéalogistc; qui dresse les gé-
néalogies, ou qui les fait.
l.Innjudo. S. m. Celui qui se vante de la noblesse
de ses ancêtres. Ii Celui qui s'appcique à l'étu-
de des généalogies.
■Jiialoo,s. m. lina-loé. Aloès. V. Áloe.
IJiiáiiien, S. m. iiius. V. Ramaje.
liiiinr, S. m. linat . Agrie. Liiiiere; terre semée en
lin, ou dans laquelle on sème habituellement du
lin.
Eiinai-ia, s. f. lina-ria. Bot. Linaire; plante an-
nuelle indigène, de la famille des labiées.
EiiiiaKC' s. m. inus. V. Linaje.
■iinaza, s. f. Linette; semence du lin.
I.ÍIICC. s. m. Unn-ié. Comm. Lince; sorte de satin
de la chine. |1 Mamm. i,ynx; nom sous lequel on
comprend des espèces de chat dont les oreilles
sont ornées de poils verticaux, la fourrure lon-
gue et touITu*", et la queue généralement courte.
Cet animal est long de 77 centimètres. Le dos et
les membres sont d'un roux clair avec des mou-
chetures d"un brun noirAlre; le tour de l'oeil, la
gorge, le dessous du corps et le dedans des jam-
bes sout blanchâtres; il a quatre lignes noires
prolongées de la nuque au garrot; des mouche-
tées obliques sur l'épaule, etc. | Fig. Lynx;
homme (jui a la vue trés-perçanle, qui e.«t très-
pénétrant dans les affaires. || Boh. Voleui qui
voit de loin, ou celui qui est aux aguets pen-
dant que les autres font leur coup.
IJiicea, s. m. Myth.J/.incee; fils d'Apharus. roide
Messénie, fut un des Argouartes, Il avait la vue
si perçante qu'il pénétrait lesmurailles, le ciel et
la terre.
i.incco. s. m. Crust. Lyncée; genre de la famille
des cladocéres.
L.iiiroiiaM, s. m. Bot. Lincone; arbrisseau du cap
de Bonne Espérance, famille des rosacées.
I>incui-ió, s. m. Lyncurius, bilemnite; pierre de
lynx
l.lnilniiioiitv, adv. linndamèn-té. .loliinent: pro-
prement, avecgrâce, gentiment, d'une manière
jolie.
Lindante, part. poss. de lindar. Attenant; avo'-
sinant.
■jindiino, S. m. inns. V. Linde, lindero.
E.lndar, V. a. lindar. Borner; fixer les bornes d'un
champ, eti. V. Alindar.
I.liidar , s. n. Miular. A*oisiner; iMre eoii-
tigu.
I.liitlazo. s. m* M. LiriJe.
i.inde. s. m. lin-dé. Borne, limite, sentier qui sé-
pare les champs.
I. Inde, adj. inus. linn-de. Voisin; conligu. limi-
trophe.
I.indera,s. f. Bot. Lindère; genre de plantes di-
cotyb'dones dont la famille naturelle wc>\ p. *
UN
- 872 -
LIN
•nicitrc (iólprminóo. Cet arbrisseau est orijïiiiniro
(lu Jnpoii. Il V. Limle,
l,iiifl(>rii4iroiiM. s. r. pi. nm. I,iii(lorniac(''es; scr -
lion (le la famill»' tics scnifulurii-es. quia pour
lypc le íícnrc liiidoriiic.
I.lniloruureo , cca. adj. litindérna-ii'o. Uot.
/-indoruiate; qui rcssiMulilc à une liudoriiic.
I.indprnin, s. f. l5ol. Liudcruio; liudoriiic; f;cnro
de plaiilfs dicolylcdoMPS voisines (les scroluiai-
res,(|ui se irouvonl dans les marais cl los licuv
aquaiiiiucs, on Alsace, on Bourffogno, on Brclai,'-
nc, etc.
l.inilt'ro. l'ii. adj. I.imitropho; voisin conligu qui
osl proche d'une autre chose.
IJiidoro. s. ni. Home; lisière, elc. || Linderos; s.
ni. pi. Lijónos, indices. | Linderos y confines de
un camp.); tenants el ahoulissanls d'un champ.
riiidoM. s. m. pi. Limites; bornes, extrémités d'un
champ.
I.indezn, S. f. Beauté; éléfçancc, bonne grâce,
■Jiidlniio, II», s. et adj. tjéo^r. anc. Lindicn; ha-
bitant de Linde. I I.indien; qui appartient, à Lin-
do ou à les habitants.
I.iiidÍ!4Ímo , iiin. adj. sup. de lindo. V. ce
mot.
■Jndo, d». adj. IMi^^nard: beau, joli, ai^réable à Id
vue. Il Joli; tîontil, afçréalde. || Fig. Bon; parfaii.
exquis. Il ¡(Jiie lindo! que cela est beau !— Li>u/o
mozo; gentil garçon; qui est aimable. || Linda
pieia; bonne pièce. || ¡Estamos lindos! nous voi-
là dans de beaux dra|)s!
E,indo, s. m. liñudo^ l'ig. et fam. Homme cfTémi-
nc; damoiseau, damerot.
■iindor. s. m. .ïeux. Lindor; jeu de cartas dans le-
quel le sept de carreau est la carie principale el
s'appelle Lindor.
I.iaidscn, S. f. Crypt. /vindséc ou lindséc ou lin-
sca; genre de plantes cryplo;;ames de la famille
des fougères, qui croit dans les Indes orientales,
à la Guiane, à la Nouvelie-IIollande.
■.indiirn. S. f. mus. V. Linde/.a.
I.incn, s. r. li-néa, TJgnc; trait simple, considéré
comme n'ayant ni langeur ni profondeur. || Ecrit,
et impr. Ligne ; les caractères tracés sur une
ligne droite dans une page. || Art, milil. Ligne, la
direction générale de la posilion des troupes,
soit pour Combattre . soit pour s'exercer aux
grandes manœuvres. || Mar. Ligne; toute réunion
de bàliments de guerre qui sont rangés, qui
gouvernent sous un même rumb de vent. | (léogr.
et aslrom. Linea equinoxal; ligne équinoziale
■ou ligne. V. Equateur, j Lineade losái'sidos;\\g-
nedes apsides; celles qui passent par les poirits
apogée et périgée, aphélie et périhélie de l'horbi- j
te d'une planète. ! Métrol. Ligne; la douzième
partie d'un pouce. ! Généal. Ligue; suite des
descendants d'une race, d'une famille. || Métrol.
bydraul. L»ne« fie agua, ligne d'eau; la cent
quarenle-quatrième partie d'un pouce d'eau. || !
Mus. Ligne; traits horizontaux et parallèles dont |
se compose la partie, et sur lesquels, ou dans les j
espaces qui les séparent, on place les notes selon |
leurs degrés, j) Adminis. Linea de Aduanas;
ligne de douanes ; postes et bureaux de douane i
placés le long d'une frontière, d'une limite, pour !
percevoir les droits el empêcher la contrebande. 1
I Linea telegráfica; ligne télégraphique; suite j
de télégraphes correspondant entre eux, et'
Iransinotlnnt de la capitale 1rs nouvelles, les
couinitinicaiions du gouvernemen'. et vicf ver-
sa. ¡ linea meridiana, liiíno nicridieiinc, ligne
droite tirée du nord au sml dans le plan du mé-
ridien. I Artill. ¡.ineii dr mira, li^-'oe de mire;
celle qui dèierniinc la position d<' la pièce, rela-
li\emeiii au point tpie l'on \eul atleimlre. ¡
l'orlil. IJncas; s f. pi. /.igni's, rclraiiclieinçn!s
parapets, et.-, qu'on établit pour le liege d'une
place, piMir empêcher les sorties des assiégés,
etc. ¡ LíHPd de defensa; ligne de défense; lor-
rain |irote;;é ou couvert par le feu iliiii ouvrage.
I Lignée; race, descendance. ¡ Bol. Linnée; jo.
lie [)Iante d'ornement, de la famille des chèvre
feuilles. Les Heurs de la linnée sont roses, odo-
rantes, inclinées ; elles naissent deux à deux au
sommet de chaque pédoncule. ¡ Borne; limite,
terme, fig. Classe; genre, espèce. [ Ligne; race.
I Linea de ataque; ligne d'approche. ¡ Línea
cónica, section conique. ¡ Linca consectenle;
ligne qui passe par le centre des deux yeux. !
LiVica (le dirección; ligne de diroclioii, ligne qui
passe par le centre de gravité ¡ Linea de la in-
cidencia, ligne d'incidence, qui louche sur In
surface de miroir. | Linfa de la tierra, ligne
qui sert de base à un plan geometral, ¡ Linea
del viento, ligne ou direction du vent. ¡ Linea
de pliisiifes, direction (jue suit un vaisseau qui
va au plus près du vent, ¡ F-ínea dia'ional, ligne
diagonale, ligne qui va d'un angle d'une figure
recliligne à l'angle opposé. ¡ Linea espiral, lig-
ne spirale, courbe décrite sur un plan, et qui
fait une ou plusieurs révolutions autour d'un
point oii elle commence, el dont elle s'écarte tou-
jours de plus en plus. ¡ Línea horiionlal. ligne
horizontale, ligne parallèle à l horizon. | Línea
inclinada, ligne inclinée ou oblique j Línea lo-
xodrómica, loxodromie, ligne, que le vaisseau
décrit, lorsque dans sa route il coupe tous les
méridiens sous un même angle aigu. | Linea
cuadratii, ligne quadrarice . courbe inventée
par Cinostrate, pour la quadrature mécanique
du cercle. ', Línea secante, sécante, ligne qui
coupe la circonférence du cercle. | Línea suhsti-
lar, sous-stylairo, ligne qui est la commune sec-
tion du plan d'un cadran et du méridien perpen-
diculaire à ce cadran j Linea tagennte. tangen-
te; ligne qui touche la circonférence du cercle
sans la couper. | Línea visual , ligne ou rayon
visuel. I \Jnearecla, ligne droite, ligne directe.
¡ En linea recia, à vol d'oiseau. en l'air, enlig-
ue droite. ¡ Lineas obsidionales, tranchées, lig-
nes de circonvallalion, de conlrevallalion autour
d'une place assiégée. | Fig. Tirar lineas; viser
à quelque chose , avoir une chose en vue, pren-
dre dos mesures pour l'obtenir.
■Jn<>ácen<«, s. f. pi. linéa-zéass. Bot. Linees; fa-
mille de plantes, qui a pour type le genre lin.
I.iiieadn, du. adj. et part. pass. du v. linear. Li-
gné, e.
Lineal, adj. B.-arls. Lineal; qui a rapport aux si-
gnes d'un dessin, d'un tableau . d'un édifice. |
Jurisp. Lineal ; qui est dans l'ordre d'un signe
de parenté. || Didacl. Linéaire; qui a rapport aux
signes, qui se fait par des lignes. ] Algéb. Li-
néaire; qui est du premier degré ou qui n'admet
qu'une seul? solution.
riiiealinonte , adv. /ínea/me'n-íé, LinéalemenI;
LIN
«7n —
\A\
relativement aui lignes, d'une manière linéale.
■.ineamlento , s. m. linéamien-to. Linéament;
trait, ligne délicate qu'on observe sur le visage,
qui en forme la délicatesse, e» fait conserver li-
mage et en cause la ressemblance avec quelque
autre. Il Physiol. Linéament; premières traces
d'organisation de l'embryon de Tbomme cl des
an maux.
lànear, Y. a. linear. Ligner; tracer des ligues pa-
rallèles sur une surface, il Marquer; tracer avec
des lignes.
Iiinenrifolinilo, dn. adj. linéarifolia-do. Bot. Li-
ii néarifolié; qui a des feuilles linéaires.
Tiiiirarilolttileo , a. adj. Rot. ¿inéarilobé; qui a
des feuilles partagées en lobes linéaires.
K.ineatifolindo, <ln. adj. linéntifolia-do. Bot. L'i-
néatifolié ; qui a des feuilles dont les nervures
marchent parallèlement de la base au sommet,
; comme des lignes.
-i&ineo. a. adj. li-néo. Bol. i>iné; linacé , qui res-
semble au lin.
Liiicoindo , dn. adj. linéola-do. Zool. ¿inéolé;
qui est marqué de raies, de petites ligues co-
lorées.
Llnern, ra. adj. liné-rc. ¿inier; qui a rapport
au lin.
Liiiicro, s, m. inus. Linger; marchand de linge. ||
/Jnicr; celui qui pré[):)re et vend du lin.
uAutu, s. f. tinn-fa. Phj'siol. i,ymphc; liquide con-
tenu dans les vaisseaux lymphaii(jut!s. C'est un
fluide incolore qui provie:it, selon quelques phy-
siologistes, de toutes les matières que l'absorp-
tion interne ncueille dans les diverses parties
du corps, l Bot. Lymphe: liqueur aqueuse inco-
lore qui existe en plus ou moins grande abon-
danec dans les végétaux, et qui coule dans le tis-
sus interne des plantes lorsque le soleil, au sor-
tir de l'hiver, commence à réchauffer la terre
encore glacée. || Poés. Kau .• substance liquide,
transparente, sans odeur ni saveur.
L.iiirnny;i(ii»., S. f. lintifatig-ltiliss. Pathol. Lyn-
phaugite; inflammation des vaisseaux et des gan-
glions lymphatiques.
I.infático, on. adj. Anat. Lymphatique; qui a rap-
port à la lymphe, qui la coiilient.
l^iiifoMiH. s. f. linvfosxiss. Méd. Lymphose ; ac-
tion élaboratrice spéciale dont resulte la lym-
phe.
Liiifotomin. s. f. .\nat. Lymphotomie; dissection
des vaisseaux lymphatiques.
E.iiixa, s. f. linn-ga. Rv\. ind. Linge ; Imgam on
iingan; divinité adorée danî; les Indes, tllc of-
fre ic spectacle de l'union des pincipes de la gé-
nération.
i^insn, s. m. linn-qo. Bot. Lingo; espèce de lia-
ne de Madagascar.
I<iuKodo, s. et adj. linngn-do. Méd. Lingode; fiè-
vre intermittente dont le hoquet est le symptô-
me dominant.
I^iiiKiinl., adj. linnffouaL Lingual; qui appartient
qui a rapport à là langue.
l.iiiKiiotiil», s. f. Iinnf)niininu-l(i. Elmintli. Lin-
guatulc; genre de vers intestinaux.
l.iiiKiM'to, s. m. linnrjin'-lp. Mur. Linguet ; pièce
il(> bois attachée sur le tillac des vaisseaux et des-
tinée ii arrèlcr le cabestan.
LInjtikIcnItura . s. f. ¡innfiouilonltou -ra. Nénl.
I inguicullure; élude «ipériale de-» langues.
LinsUifolindo . dn. adj. liut. Linguifolié ; qui s
des feuilles lin^'uifurme''.
LiiiKttifornie, udj. liufiuifur-iité. Bot. Linguifor-
mei qui a la forme dune langue.
l^iiiKikinta , s. m. Linguiste: celui écrit sur les
principes el les rapports des langues, ou qui en
fait une élude spéciale.
■.■insüÍMtirn. s. f. liuriffuislika. Linguistique; étu-
i de des langues dans leurs rapports entre elles;
science de la grammaire générale appliquée
! d'une maniere romparali\c aux diverses lan-
i gués.
I i.¡iisiiÍMiis;o, ¿ki. adj. Entom. Linguisuge; qui a
1 une langue en forme de suçoir.
I Iiiiis<'ii»«)i;<>N. s. m. pi. Lntom. Linguisuges; di-
I V i sion des i nsec I es éd e n lés, ci»m prenant ceux dont
l'extrémité de la lèvre inférieure forme une lan-
' guc jjropre à sucer, ou b's hyménoptères.
i Eiinaiiiln, s. f. lirnujou-la. .\uii, art. milit. Lingu-
I le ; épée romaine (jui était longue et ctruite. |
I . Moll. Lingule ; genre de mollusques acéphales
I bivalves.
; K.ini;(til<tcr«N . s. f. pi. Moll. Lingulacécs; famille
j de la classe des branchiopodes , qui a pour type
I le genre lingule.
■ Liiisulácco, n. adj. liuu^oiila-¿'^<i. Bot. Lingulu>
I ce; qui ressemble a une lingule.
I ■.•iiiï^iilitrio. u. adj. linugoula-rio. Lingulairc qui
a la forme d'une langue.
I.ini. s. m. V. Linio.
Lininrio, n. adj. liniu-ria, Liniaire; allongé com-
me un (il.
L.ÍIIÍCÍOII. s. f. liniiion. Linitiun ; action d'oindre.
¡ d'enduire.
, LiiiicnMtono, S. m. Miner. Linienslien; espèce de
I jaspe onyx, qui pré>cnte des lignes noires paral-
! lèles sur un fond bleuAlre.
■.iiiilia, s. t. lini-fio. Lnlom. Linyphie; genre d'a-
rachnides.
LiiiiliciiiN lupiai. s. m. liiiili-/.i()uss lupiss. Lini-
licius lapis; pierre ipii avait, dil-ou, la vertu de
guérir de répile|)sic.
I.iiiiirolindo, du. adj. l(ot. Linifoliè; dont les feuil-
les ressemblent a celles du lin.
Ijuiscro. ra. adj. liniíj-lirio. Linigère: qui porte.
(|ui produit du lin.
E.iniiiiciito , s. m. linimén-io. Méd. Liniment;
médicament fait d'huile el d'autres substances,
qui s'em|doie en fiiclions, el qui est propre a
adoucir, amollir, résoudre.
■..iniiuienlo, s. m. V. LinJuteutc.
■>iiiio, s. m. V. Liño.
LiniNPO, s. m. /ini.T-'«. Ornith. Linisque ; «;iiau-
me des aréoles, ordinairemenl régulières, de l'é-
piderme corné des pattes des oiseaiu . quand
cet épidémie est reiiiule.
liinjavt'ra, S. f. iiiiis. V. Caretij.
Ijiio. s. m. /¿-no. Itol. Lui; genre de plantes dico-
tylédones, de la fauïille de> caryopbyllées. qui a
donné son nom a une famille nouvelle, celle des
lines ou linacces. l! Lui ; se dit vulgairement de
plusieurs plantes te\iile> ou ayant le porl du
lin. Il J'eUi <h' /¿II" ; loile de lin. \\ Poes. Voile;
plusieurs le/, d." loile forte cou>us ensemble, ci
que 1(111 attache aux anteiioes ou verges des
mùls. pour prendre, pour recevoir le vei t.
I.iiiocarpo , s. m. linokar-po. Bot. I.inuioipe;
genre pr(ip(>st^ pour placer le bn multillürc.
55
LIO
a7.v —
Llf
Ijuoii. s. in. linón. Líiion ; sort* du (nile ür lin.
tres-clnire el Irií-dóliéo.
I.inoaiaiia, s. f. Liuoslalie; longue rubc, long \í-
loniciu (le lin.
i.inóvtiilo. In. nilj. linns-tulo. I.inosiale; qui por-
h! (les habils de lin, iiui est mHu de lin.
i.iu«'»Mtoiiin, s. n\. LiDuslome ; linge placé .sur le
laliee p'iur l'essuyer,
■.iiiquia, s. f. ?iMfi-/aa. Bot. Linckic ; genre de
piaules de l.i famille des algues.
l.intpn, s. r. linn'iéa. Conim. Liiiihée ; étoffe de
soie qu'on fabrique eu Chine , dans la province
de Nankin.
i.intel, s. m. Conslruc. Linteau; pièce de bois, de
pierre ou de fer, que l'on met entravers au-des-
sus de l'ouverture d'une porte ou d'une fenêtre
pour en former la partie supérieure et soutenir la
maçonnerie. V. Dintel.
■.interna, s. f. linnler~na. Lanterne; vaisseau
fait de matière transparente , servant à conser-
ver la lumière qu'on transporte , ou qui est cï-
posée au vent et à la pluie. | Lanterne: nom que
portèrent, dans le pi i: -ipe , les réverbères des
mes de Paris. || Phys. ¡Antcrna mágica; lanter-
ne; mai:ique; iiislrumenl d'optique qui au moyen
•ic lentilles et de verres peints fait voir diffé-
rents objets sur une muraille ou sur une toile. Il
Fig. et fum. lîsuna linterna; màijica; c'est une
lanterne magique ; se dit d'une société où un
}<rand nombre de personnes ne font que passer
et se succèdent les unes auv autres. |! Arcbit. !
i.anternc; certains petits édifices pyramidaux .
qui. selon la pratique moderne . couronnent les j
«oupolcs des Eglises. | 15(it. Lanterne ; champi - i
gnon d'Aoïcrique fort sinsiulier , qui a la forme 1
«l'un cul-dc-lampe renversé, sujiporlé par trois
colonnes. | Relat. Fiesta de las Uternas; fêles [
des lanternes ; fête qui se célèbre en Chine le |
quinzième jour du premier mois de l'année. ] •
Rot. J.onterne; genre établi sur une espèce de
mousse qui a beacoup de rapport avec les cia- '
ihres. I Teehn. /.anternc; instrument dont le ga- i
■/icr se sert pour enlever les soies de l'ourdissoir I
elles porter sur les cnsouples du métier de lis- j
serand. | Cage de fer dans laquelle on expose j
les tètes des criminels exécutés. | Lanterne; pi- |
gnon garni de fuseaux dans un moulin. j
l.iiitpfncro. s. m. lin(erni-ro. Lanternier; se dit
de celui qui fait eu vend des ianlernes.
l.iiitornilla. S. f. dim. de ¡interna. Lantcrneau;
petite lanlcrnc au sommet d'une coupole, au-
dessus d'un escalier.
i.intefiioi» , s. m. agmcnl. de linterna. Fanal de
poupe d'un navive.
i.iiitgiritt, S. f. Conchyl. Linturie, genre de coquil-
les univalves.
l,iitiip»io. s. m. V. Linaza.
■,lñi», s. f. V. Linea.
l,iiio. s. ni. li-gno. Rangée ; de ceps de vignes,
d'arbres.
Ho, s. m li-o. Paquet ; ballot, trousse.
l>ion(lentp. s. m.liondén-lé. Uot. Liondent; genre
de plantes do l'ordre des synantérécs, de la tri-
bu naturelle des lactacées.
V.ioiiéH. adj. et s. m. Uonéss. Lyonnais; qui appar-
tient à Lyon, qui habile Lyon. | Lyonnais» habi-
laiil de Lyon.
i.initeio, s. m. linné-tn. Enlom. Lyonnet : espère
de teigne.
Lionia, S. f. llo-nia. Bot. Lyonie; gt-ure de plan-
tes d'.Vmérique établi pour plusieurs espèces
d'andromèdes. Le calice rsl d^une seule pièce,
Ib corolle presque globuleuse ; l« fruit est une
capsule á cinq loges.
Lionineo, s. m. Ilelminth. Lionhynquc ; genre de
vers inteslinaut.
■iionwin, s. I. Uon-sia. Bot. Lyonsie; genre de la
famille des apocynées dont il n'existe qu'un seul
arbrisseau qui croît dans la Non^elle-Hollande.
l.ipnli(M, s. f. Minér. Lipalile; variété desileiqni
paraît se rapprocher du silex pyromaque ou du
silex calcédoine.
I^iparu, s. f. li-para. Bol. Liparie ; genre de plan-
tes dicotylédones, de la famille des légnminea-
ses, originaires du cap de Bonne-Espérance.
Iilpuriano, na. ad), et s. liparia-no. Géogr. Li-
paréen; habitant de Lipari. | Liparéen; qui ap-
partient à Lipari on à ses habitants. li Myth. Li-
paréen; surnom de Vulcain.
IJpMrido, da. adj. lipari-do. Entom. Liparide;
qui ressemble à un lipare.
IJparidnM, s. m. pi. liparidoss. Entom. Lipari-
des; groupe de la tribu des chéransonites, qui «
pour type le genre lipare.
UpariM, s. m. lipa-riss. Bot. Liparis: geure de
plantes voisines des orchis.
E.<ipai'iNOM, s. m. Upari-ssoss. Entom. Liparises;
),'enre d'insectes coléoptères.
i.iparo, s. m. lipa-ro. Entom. Lipare; genre d'in-
sectes formé de quelques espèces delà famille
des charançons ou rhinocères. || Mylh. Liparus;
(ils d'.4.uron, donna-son nom à une des îles Eo-
liemnes, dans laquelle ilélaii venu s'établir après
avoir été détrôné par ses frères. •
I.lpnrocelr. s. f. liparcir-li. Liparocclc; tumeur
graisseuse espèce de lipome du scrotum.
(iiparoide. adj. liparoï-dé. Pharm. Liparoïde: qui
resscmijic à de la graisse. Se dit des mèdica-
menls composés d'un mélange de graisse avec
une autre substance.
lyipnróiic», ci\. odj. liparo-Uko. Pharm. Liparo-
iique; se dit des mélanges adipeux artificiels.
£,i{>ai'oti-if|ii(a, S. f. Uparolri-kia. Didact. Lipa-
rolricbic; élaldes cheveux naturellement gras.
^ipei-auto, s m. lipéran-lo. Bot. Lypéranthe;
genre de plantes nionocolyiédones, famille des
orchidées. Leslypéranthes sont des arbres de la
Nouveile-noilande, dont la souche descendante
pousse des racines à la partie supérieure,
■/tpia, s. f. ii-pia. Bot. Lip[»i ou lippie; genre de
plantes dicotylédones, de la famille desgalhi-
liers.
Iilpiila, s. f. /îpt-ria. Médcc. Lipyrie; espèce de
lièvre continue ou remitiente, accompagnée d'u-
ne chaleur excessive au dedans, et d'un grand
froid extérieur.
LipUtà. s. f. lipis-ta. Conciiyl. Lippi.sle; genre de
coquilles du rap de Fionne-Espérance.
iJpitodo. s. iw.Upitmi-do. Palhol. Lippitude; se"
ciéiion liop abondante d'humeur scbacCe de»
paupières, qui deviennent ch.asdieuses.
I.ipodei-nio, uta. adj. lipoder-mo. iMèdcc, Lipo-
derme; dépourvu de peau, qui manque de peau
sur quelques parties du corps.
Liposçrainacla. s.f. ¡ipoiframa-zia. Philol. Lipo-
^.'ramacie.- eomposilion dans laquelle on affecte
LIQ
— 875 —
uo
de ne pas faire entrer une ou plusieurs lettres
«ie l'alphabet.
Llpograiuátiro , ca. adj. lipograma-iilio. Li^o-
graminatique; qui ast cunfürmc aux règles de la
lipograinmalie.
LipoKi-anialUta, S. m. lipogramatis-ta. Lipogra-
malisle; auteur qui dans un ouvaagc a afreció
d'exclure cerlaiiics lettres.
liipoma, s. f. lipo-ma. Chir.Z,ipómc; tumeur grais-
seuse. Espèce de loupe formée par l'accumula-
tion d'une substance graisseuse, dans un kjslc
placé ordinairement dans le tissu cellulaire.
lilpoulx, s. ifí. liponiliss; Ornilh. Liponyx ; nom
générique du rouloul, de l'ordre des gallina-
cés.
Lipotimia, s. f. Hpoti-nna, Médec. ¿ipothimic;
premier degré de la syncope affaiblissement de
l'irritabilité du cœur. Etat dans leíjuel la circu-
lation est ircs-ralenlie, lexercice des sens sus-
pendus, la peau décolorée, l'influence nerveuse
sur les muscles de relation nulle, mais dans le-
quel la mémoire et la sensibilité sont conservées.
Cette affection s'appelle ausi défaillance, et vul-
gairement mal de cœur.
Llpotrico, s. m. lipotri-lio. Bol. Lipotriche; gen-
re de plantes de t'.Vfriquc équinoxiale, qui ap-
partient à l'ordre de» synantbérées, et à la tribu
naturelle des hélianthées.
Lipiiru, s. m. lipou-ro. Mamm. Lipure; quadru-
pède peu connu, de la baie d'Hudson.
Liquefacrlon, S. f. li'éfali-iion. Liquéfaction;
changement d'étal d'une substance qui, par l'ef-
fet de la chaleur, passe de l'état solideà l'état li-
quide.
Llquefacci-, V. a. liquéfazér. Liquéfier; fondre,
rendre liquide.
Liquefactlble, adj. liquélaliti-blé. LiquéQable;
qui se liquéfie.
lilquen, s. m. li-héii. Bot. Lichen; nom donné par
les anciens à une plante cryptogame, qui était en
usage pour la guérison des dartres et des mala-
dies cutanées.
lilquéiiea, 8. f. lihé-néa. Entom. Lichénée; nom
donné à deux noctuelles remarquables par la
beauté de leurs ailes.
L.lqiii'uato, s. m. liliéna-lo. Chiin. Lichcnate;
genre de sels qui résultent de la combinaison de
l'acide lichénique avec les bases salifiables.
LlquéiieaN, s. f. pi. liké-nénss. Bot. Licbénées;
famille de plantes ayant pour type le genre
lichen.
liiqaanco, nca. adj. ¿(/ciS-néo.. Bot. Licbéné; ^ui
ressemble au lichen.
LiquciicN, s. m. pi. Ii-\iénéxs. Bot. Lichens; fa-
mille des cryptogames, comprenant les planlns
les plus communes; elles se trouvent partout sur
les murs, les bois, .les écorces, les feuilles, le
marbre le plus dur et même sur le fer. On en
compte plus de quinze cents espèces. On s'en
sert comme aliment, comme matière tintoriale,
et comme médicament.
lilqiiéiileo, ca. adj. lihé-nio. Chim. Lichénique;
nom d'un acide que l'on a trouve dans quelques
lichens.
lilqiieiiicola, adj. likéni-hola. Bot. Licbénicolci
qui vil sur les lichens.
iJquciiifnrmc, adj. liiiénifor-mc. Bot. T/ichéni-
forn>t'; qui n la forme d'un lichen.
LlqueiiiuM. ».i. (lAúrti-na. Chim. Lit heuiue; ua«
des parties constituanteádu lichen d'Irlande.
LIquoiiltoM, s. m. pi. likéni-tosi. Miner. LicbfJii-
tes; pierres sur la surface desquelles sont apifU-
quées des espèces de lichens.
LIqiienivoro, ra. adj. likéni-voro. Eiilom. Lichr-
nivore; ijui mange les lichens.
IJqiiciioxrana, S. f. likénografi-a. Lichénogr« ■
phie; |)iiriie de la botanique «jui traite spéciale-
ment des lichens; ouvrage sur cette branche de
la science des v.égétaux
lilqiieiiosráncí/, ca. adj. UkénoQrd'ftIio. Lithé-
nographiquc; qui a rapport à la lichénogra-
phie.
Llqiiciióe^raro, S. m. lihéno-grafo. Lichénogra-
plie; botaniste qui s'occupe spécialement de l'his-
toire des lichens, qui les décrit.
Liaunióidow. s. m. pi. lihéno-idéss., Bol. Liché-
noïdf's, famille de plantes de l'ordre d«'s confer-
voidées, comprenant celle? qui ressemblent à de»
lichens. On donne aussi ce nom aux hépatiques,
qui ont le port de certains lichens. |1 Pathol. Li-
chénoïdes; on donnecctte épithètc à une variété
de la dartre squameuse.
Liqíieiiólüo, «la. adj. lil;éno-iJo. Bot. Lichénoide;
qui a de la ressemblance avec un lichen.
l^lqiifMoiosia, s. f. likénol xj-liia. Lichcnoiogie;
Iraili- sur leslichens.
Liquciioluftico, ca. adj. liki'nolog'hilM. Lichéno-
logique; qui a rapport à la lichénologie.
L.iqiieiióloKO, s. m. likéno-loi/o. Licbénolugue;
naturaliste qui s'occupe des lichens, qm les dé-
crit.
Liquenóporo, s. m. likéno-poro. Polyph. Liche-
noporc; genre de polypiers.
LiqiiciiuMo, Ma. adj. liliéno-sso. Lichéneux; qui
ressemble à un lichen.
Liqiil, s.m. /i-'.i. l'hil. Li-kit nom d'un livre chi-
nois renfermant des marines de morale et de
piété. Ce livre contient une espèce de rituel, et
les devoirs des hommes de toutes les condi-
tions.
■JqiiUlable, adj. V. Lique factible.
Liquidación, s. f. likida-zion. Liquidation; ac-
tion de régler, de fixer ce qui était indéterminé,
incertain, et toute <spèce de comptes. || Techn.
Liquidation; action de cuire la pute du savon.
Liquidado, «la. part pas. de /i(7U(J(ir, et adj. Li-
quidé, e.
Liquidador, S. m. liLidador. Liquidateur; man -
dataire chargé de liquider, ou mettre à fin les
affaires d'une maison de commerce ou d'une
société.
Líquidániltar, S. m, i»;.i(/oHi-/)ar Bot. Liquidara-
bar; arbre de l'Amérique septentrionale, familh
j des amanlacées, qui donne un suc rèsiaeux.
balsamiqui', rouge;1lre.
LiquidamiMitc. ndj. li idav\èn-té. Liquidemcnl;
I d'uiu', manière claire et liquide.
I l.iqiiidar. v. a. li iddr. Liquider; régler, fixer ce
qui était indéterminü dans un compte, dans uno
alfaire. ;¡ I.(i¡ii¡<l(ir; liquider son bien; payer les
^ dettes en \endant une partie de son bien, de ma-
nière que !e restant >oil libre de toute créance. |
Liquéfier, rendre liquide. | LiquidnrselaslctraMi
se luiiuillcr; devenir liquides, en parlaui de cer-
taine* lettres.
Liquidarle v. prun. /i.'iùfai -1'. Se liquider; *«c-
MR
— 876 —
I.I>
quillcr, clcindre le» driles; élre liquide.
l.iiiuldeK, s. t. liliidéii. I.iqíiidití-; (lualilé d'une
subslaiice liquide.
■.iquIdlUcablr. adj. liUnifi.a-hlé. Liquéfiable;
qu'on peut réduire ù l'élal liquide.
Liqiiltliacndo, dn. part. pas. de liquidificar, et
adj. /,i(|U(''lió. »'.
l.l«HiidUlcBiHr'.adj.ir.i(/»'/ïkn»t-t(\ iiqnéfiant; qui
produit la liquólariion.
I^lqtildiflrnr. v. a. V. ï.iqufftirer.
liiquiilo, d(»..aili. li-kido. liquide; qui a les par-
ties (luidci-. qui roule ou qui tend à rouler. || Me-
tal l¡(¡>ii<lii; metal li(|uide; mcial eu fusion. |i
Püós. Lus llitntinis Uíjuiilas: \i\ plaine liiiuide.la
mer. Il Granim. Cnnsnnnules li(¡'tiilns: conson-
nes liquides; se dit des lettres qui rliaiiffcnl de
son par leu. union avec la lettre qui les prérède.
Fig. Liquide; flair, net, en parlant du bien, d'un
compte.
Ilíquido, s. m. i/-kt'io.lMiys. Liquide; substance
matérielle dont les ino'écules visibles sont en
contact entre elles, et peuvent réanmoins se
mouvoir avec une certaine liberté. || Liquide;
plus particulièrement, les boissons spirilueuses,
acides oul'ermenlées. || Aiquide; se dit aussi, sur-
tout en medicine, de quelques autres boissons
ou aliments liquides, tels que le lait, le bouil-
lon, etc. Il .Vdmin. Liquide; la partie des droits
réunis qui cencerne l'impôt snrle.s liquides.
Liqiiiiia, s. Í, lili -no. Bot. Lirhine; genre d'al-
ques marines qui ressemblent beaucoup au li-
chen ranieux.
Llquiaiudti.<«, S. f. pi. likina-duss. Bot. Licliinées;
ordre de la famille des algues qui a pour tvpe le
genre licliine.
■.Iquiimdu. dn. adj. likhiu-do. lîot. Liehiné; qui
ressemble i une licliine.
I.lra, s. f. íí-fíj.Métrol. Lire; monnaie d'Italie dont
la valeur varie suivant les localités. || ivre; ins-
trument de musique à cordes, et le premier qui
aient inventer les peuples de l-antiquité. || Fig.
et poél. ivre; verve poétique, inspiration. || Ich-
thyol. Lyre; nom spécifique de deux poissons,
dont l-un appartient au genre callionyme et l'au-
tre à celui destrigles. || Ornith, Lyre: oiseau de
la Nouvelle-Hollande, dont la queiie présente la
forme d-une lyre. |1 Conchyl. Lyre; espèce de co-
quille. Il Aslron. Z,yre; constellation septentrio-
nale. Il Sorte de poésie lyrique, composée de six
vers d'un nombre inégaj de pieds, dont les qua-
tre premiers sont à rimes croisées, et les deux
derniers riment ensemble.
I.frela, s. f. lir¿-[a Bot. /.ireile: on donnece nom
dans les lichens, les hyporylées. etc.. au récep-
tacle des organes reprodiicteius. lorsqu'il est
sestile, linéaire, flexueux. et qu-il s'ouvre par
une fente longitudinale.
l.lnelir»rni(., adj. tinêlifor-mè. Hot. /.inelliforme;
qui a la forme d'une lircUe, comme le disque des
graphidées.
t.lrcIo.««, sa. adj. /ire!o-sso. Bot. Lirelleux: qui
«me de petits sillons linéaires. .
Lîri, s. m. li-ii. Conchyl. Liri; espèce de patelle à
coquille cartilagineuse.
I-Irla, s. f. V. Litfn.
i.irico, crt. adj. llrilio. /.vrique; se dit de la poé-
sie et oes vers qui se chantaient autrefois sur la
Jyre. \\ I oena lirua. poésie Ivrique: qui peut se
chanter.
Lirldo. s. m. li-ridv. Entuin. y.iride: genre d'iii-
secieb hyménoptères.
Lirio, s. m. li-rù). Bot. Lis; genre de plantes, ty-
pe de la famille des liliacécs. lomprenanl beau-
coup d'espèces qu'on recunnail principAlenient
à leur bulbe, lequel est formé d'écailleschariiues
el imbriíjuees les unes sinles autres. Il Fisc. Tez
de lirio; un teint de lis; un teint extrèmemefil
Manr. Il Aslron. /.is; petite constellation silue
dans la cnnslellalion de Bélier. | Hisl. Campo 4e
lirios; champ du lis, le lieu où Charles d'Anjou
défit Conradm á la journée de Taglacozzo, 3^ août
Í2fi8 I Numism. Lis; symbole de la beauté, de la
pudicilé et de l'espérance. || Liriu moutesiiw;(rs-
palule, glayeul puant; plante aquatique. '! Lirio
blanco. V. .izureno. \\ Lirio hastardot lisa>»pho-
déte; lis à fleurs ¡aunes. | Lirio turco; iriai plan-
te de la famille des iris. | Lirio de los talles;
muguet des vallées; plante.
l.iriocéfalo, S. m. lirimé-fnlo. Erpét. Lyrioeépba
le; sons-genre de la familk des iguaniens.
l.ii'iodendriiin, S. f. liriodéndri-ria. Chim. Li-
riondrine; principe balsamique qu'on entrait de
lérorce fraîche des racines du liriodendron,
l.ii'ludcndro, S. m. liriodén-ilro. But. Lirioden-
dron; nom donné au genre tulipier .
LiriN, s. m. liriss. Entom. Liris; genre d insectes
hyménoptères.
L.li'on, s. m. liron. Bot. Lyron; un des noms an-
ciens du plantain d'e:\u. |i Mamm. Liron; espèce
de marmotte des Alpes. ,| Mamm, Lerot ; petit
quadrupède rongeur du genre loir, et qui ravage
les espaliers des jardins. Il est gris au-dessus,
blanchAtre nu-dessous, avec une bande noire à-
l'œil. Cet animal est trés-fétide || Mamm. Loir;
genre de rongeurs classé dans la famille des rais;
mais qui a quelques rapports avec les écureuils,
soit par ses caracteres zoologiques, soit par ses
habitudes. || Dormir como un liron; dormir com-
j me un sabot; se dit d'une personne qui dont
beaucoup.
IJrondo, da, adj. Uron-do. Pur; qui n'est point
mélangé, || .\dv. Mondo y lirondo, sans mélange
■Jropo, s. m. liro-po. Knlom. Lyrope; espèce de
larre d'Elrurie, dont la bouche est un peu diffé-
rente des autres espèces rapportées ace dernier
genre d'hyménoptères.
tAn, S. f. V. Flor de lis; au mot //or.
Lisainantc, adv. /ií4améi»-(¿. Uniment; ingénu-
ment, sans détour.
T.,Í0nndi'a. s. f. lissan-dra. Knlom. Lysandre; pa-
pillon des Indes.
liiNlioucime. adj. s. lisbon'n-sé. (iéogr. Lisbon-
nin: habitant de Lisbonne. || Lisbonnin: qui ap-
partient à Lisbonne on à ses habitants.
Cii.sbont>.«4, Ma. adj. V. Lisbonense.
lilííco, s. m. lis-\io. Pèch. Lisque, genre de filets
à lerges mailles.
E.I.Hera, S. f. /t5.î(^-»"û. Berme V. Bermn.
■Jiséi-clo.s. m. lisséré-ln. Bol. Liserollcj ou lise-
role; genre de plantes dicotylédones, type de la
famille des convolvulacée^, qui ont beaucoup de
rapport avec les liseri»ns.
IJ.«iado. da. pari. pas. de lisiar. fX adj. Estropié.
e. Il Désireux; empressé d'obtenir une chose.
I.itsiaiito, s. 10. lissian-to. Hot. ¿isianthe; genre
de plantes dicotylédones, de la famille des gen-
LIS
— 877 —
l.?T
liaiiées. '
rutara V. a. Henar. Estropier, (Ucr l'usage d*un
membre.
Halaren, s. iTr.U|«iar^k«. Lyciarqiie; magistral
annuel de lycic qui présidait au\ rtffairrs de cet-
te province, et spi'cidleinniit aux jours cl aux tè-
tes établis en IMioimcur des dieux.
LUiniMcaou liMliiiaqiila. s. f. lissima-l;a lissi-
ma-kia. Bot. l.ysimaque: o-j Li^imacliic; -.'cnre
de plantes de la familk de (irimuiacées. qui con-
tienl uiia vingtaine de espèces Les lyslmaqucs.
sont de belles plantes communes en France et
aux lieux bumides d'Uurope.
LUiiicino, s. m. lissiné-mo. lîot. /^isinéma: gen-
re de plantes, L'espèce principale, le Ly<inénie
piquant est un arbrisseau de la Nouvellc-Hnllan-
de irès-ramaux, garni de feuilles roides, éparses
L.li»lon, s. m. inus. V. Lésion.
LlMlpoiiiin. s. f. lissiiio-mia. Bot. l>isypomie: ou
lisipomia; genre de plantes dicotylédones, famil-
le des campanulacécs. I>es 7>ilipomias sont des
plantes herbacées très basses, presque sans tige
reuniesen gazon; elles habitent les hautes mon-
tagnes.
UhIm, s. f. lississ. Médec. Lvsis; crise salutaire qui
s'opère sans phénomène apparent*. 1
lilNiMpofin, s, f. lissispo-ria. Bot. Lisisporic; di-
vision du genre éporotriqae.
l.lHmo, s. m. lis-mo. Hist. Lismc^ tribut que les
Français du Bastion de France, sur la côle de
Barbarie, payaient aux Algériens, pour avoir le
droit de pèclicr le corail.
Uno, «n. adj. li-sso. Lisse; uni et poli. {I Archit.
Columna lisa: colonne lisse; colonne sans canne-
lures et sans ornements. || Entom. Ojos lisos;
yeux lisses; dans les insectes, deux ou trois
points luisants et convexes, placés à la partie su-
périeure de la tète, et qui son ordinairement dis
posés en triangle. Il Fig. Uni, clair, évident, sans
dilticuité. Il Boh. Impudent; effronté. || Hombre
liso; homme rond , uni, franc, sans façou. || Li-
so y llano ; sans difficulté; qui n'offre aucun
obstacle.
I.ÍMO, s. m. li-sso. Boh. Satin, laffefs.
Liifiodccto, ta. adj. lissodék-lo. Lyssodectc; qui a
été morde par un chien enragé.
LÎMOiiJa, s. f. lison()-ha. Flatterie, encens, adula-
tion. Il Fig. Chose qui ilalle les sens, qui cause
une sensation agrérble. !i Blas. Losange: meuble
de l'écu qui diffère dejla fuscé, en ce que celle-
ci est -^lus resserrée au milieu et moins aigué
aux bouts.
LÎMouJailn. du. part. pas. do lisonjar. V. ce mot.
¡ Adj. Blas Losange: divisé en losanges.
L,¡MonJni', V. a. inus. V. Lisonjar.
L.ÍNuiiJeadu, da. part. pass. dc Litongea.t. Fla-
tté, e.
Itiituiijcadur; s. m. mus. V. Lisonjero.
LÍMoiiJi>ai' , V. a. lissonq-liiiar. Flatter; louer es-
c'sivement dans le dessein de plaire, dc sé-
duire; encenser. ¡ Fig. inus Flatter; détecter.
■^i»oii{crr»Hi(>ii(p. adv. lissonij-héramni-lé. Xm'c
adulation. Ilaiicrie. j Flatteussemenl; d'une ma-
nieie llatteuse.
I.ínouJcimm, s. f. inus. V. Lisonja.
■.iMoiiJcrw, s. m. lisson(f-hc-ro. Louangeur; celui
qui est dans l'habitude de donner de'< louanges,
^ans di.<;cernement. ¡ Kncftiseur; flatteur, adu-
lateur.
l.iwoiitfPi'o, i*a. adJ. lisson<j-(itro. FlaUeur; doux,
agréable.
I.ÍNonKÍa, S, f. inus. V. Lisonja.
■.i.nonoto. s. m. lissono-to. Lntoin. Lissonole;
genre d'insectes coléoptères.
i.ixoqiiil» s. m. lissnl:i-lo. Bot. Lis<:ochilc, genre
de plantes de la famille des orchidées.
I.iiirti*. s. m, mus. V. Lisura.
Li^ntilo, s. m. lissoti-to. Bot. Lisotylc, genre de
[liantes voisines des grevilliers.
l.iMpo, s. m. lis-po. Entom. Lispe, genre d'icsec-
lesdiptéres.
l,ii»ta, s. ï. \is-ta. Liste, catalogue de plusieurs
noms. ', Liste, se dit aussi des choses ¡ Lista
civil, liste civile, dans les monarchies constitu-
tionnelles, sommes annuelles votées par Iccorps
légilatif, pour les depenses de lai-ouronne. ¡ Li-
teau, raies colorées qui traversent les toiles d'u-
ne lisière à l'autre. ', Raie de couleur dans les
étoffes. ¡ Liste, appel. appelalion à haute voix. ¡
Bande de toile, de papier.
E.istadn. s. m. Rayure, manière dont une étoffe
est rayée.
■/iKtadM. da. part. pas. de lisiar. V. ce mot, \ adj.
Rayé. V. A\istado
l.istar. V. a. inus. .4l/«fa/-.
Listeado, du. adj. V. Listado.
Lititcl. s. m. l(í-í('l. Archit. Listel moulure carrée
ou bande étroite qu'DU disposes comme orne-
ment aux coliinnes et autres parties des hiti-
ments. | Listel, espèce plein entre les canne-
lures.
LiNii'io, s. m. íísí«-/o Archit, Fénie; moulure pla-
te, listes.
l.li«to, ta. adj. lis-to. Leste; prompt, actif. 1| Vile;
qui se meut, qui court avec célérité. || LiKo.' vi.
te, proinptemenl. | .Mar. \ la voix.
I.istoii, s. m. Sorte de ruban de soie. Il Large ban-
de. Il Pièce de bois de deux pouces d'équarrissa-
ge (lour les cliAssisde fenêtre. || Filet. V. Filete.
\\ Liston de maderni m\ eau de maçon; instru-
ment par le moyen duquel on voit si un plan est
horizontal.
l.ttttniicSro. S. m. din. de liston. V. ce mot.
l.iwtnnc!llo, S. m. dim. de liston. V. ce mol. ||
Fassean; pièce qui porte les pannes.
l/s(oiicito, s m. dim. de liston. V. ce mot.
i.iMioiieria. S. i. listouéri-a. Assortimenl d« ru-
ban-;. *
■.iNtoutMo. va. adj. et s. /íjíone-ro. Rubanier; ce-
lui qui fait des rubans.
I.Utra, s. f. /is-fai. Entom. Lvstre; gi-nre d'in-
sectes hémiptères de la famille des cigales. Les
lystres feinellrs ont l'abdomen terminé por de*
toulfes dune substance blanche qu'on croit
destiiiee-i à protéger b-s u'iifs.
l.lHtroiilto, s. m. listro-nito. Foss. Listroni te
coquille bivalve fossile.
l.lMiira, s. f. lissoii ra, l'oli; qualité de ce qui est
lisse. i| l'ig. Sincérité, ingénuité» franchise.
I Uta, s. f. li-ta. Sorte de ver qui vient sous la lan-
' gue des chiens.
( Utiiriun. s. (. litti/ion. Sacrifice agréable à la di-
' viMile. Il l.'at li'iii d-olTrir un sui riliie agréable.
I et le résultai de celte aclion.
. ■.Itnciia, s, f. lHa-na. Bol. l.ithnrline : genre de
' plantes manocotylodones. de la famille de» Rra-
KIT
— 878 —
LIT
miném.
Litado, da. part. pass. de litar. V. ce mot.
LltaKORltt , S. f. litngoq-hitt. Méd. l.ilhojçojjie;
proprii'tc (Jes remèdes (|ui Kuèrisscnl la pierre.
E.i(aKOKo, KM. adj. lilnijoijo. Méd. Litha(<ogup;
se dil des módirameiits pmpres a faire sortir les
graMers des voies iiriiiairos.
l>l(uii(riix, s. m. liiantrakt. Lilhanthrax; espèce
de charbon l)i(uiiiiiieiix.
Litarse, s. ni. V. Almàrlnria.
LituiKla. s. f. iniis. V. Letargo.
l.ltár«;lro.rii. adj. litarq-hiko. Lilhargé; qui est
aliére avec de la lilliurge.
LltaïKliiado. du. adj. litnrq-hiria-do. Lithar-
gé ou jiiargiré; altéré, falsifié avec de la li-
thar^e.
Lltursirlo. s. m. litftr()-lii-rio. Chirn. Lilharge;
protoxidede oloiiib fondu, ordinairement coloré
en rou^c par un peu de mmiuni.
Lltim, s. f. pl.|/i-/«j5. Mvlli. Liips: les prières,
filles Jupiter, suivant Homère, qui les représen-
te boiteuses, riilécs et les yeuxbaiss^s.
Lltcho, s. m. litclw. Bot. I.iUhe; }:enre de plantes
dicotylédones, de 1.1 famille di-s s.ipindées : qui
produit des fruit savoureux, trcs-eftimées aux
Indes.
Lite , s. f. li-té. Jurisp. Procès. V. Pleito.
LileoNfoi-o. s. ni./if^o.v/-«)-r'). Mir.ér. Lilhéospho-
re; variété de baryte sulfaté, connue sous le nom
de pierre de Bologne.
Litera, s. f. Uté-ru. Litière; sorte de voitore ou de
chaise ordinairement couverte. porȎe. sur deux
brancards llexihles. par deux bêles de somme,
l'une en avant l'autre en arrière, ou même à bras
d'hommes.
Literal, adj. Littéral; qui est selon la lettre, con-
forme à la lettre. || rrar/iirrion liternl: traduc-
tion littérale; traduction faite mot à mot. || Hom-
bre demasiado /iferaí; homme tout littéral, se
dit d'un homme pour faire entendre qu'il prend
les choses, trop au pied de la lettre
Literalidad, f. litcralidndd. Littéralité; attache-
ment scrupuleux à la lettre dans une traduc-
lion.
Llterailiitii, s. m. lit¿ra¡i.i-1a. Celui qui S'atta-
che à la lettre au sens littéral.
Literaliiieiitc. adv. íif¿ra/wán-í¿. Littéralement,
à la lettre.
Literariamente, adv. Utérnriam^n-\é. Littérai-
rement ; sous le rapport littéraire. || Literaria-
mente h'iblnndo. esta obra es detestable . ma-
la; littérairement parlant, cet ouvrage est mau-
vais.
Literario, ria. adj. lHé'a-rio. Littéraire; qui ap-
partient aux belles-lettres. || El mvndolUerario;
le monde littéraire, ceux qui cultivent les let-
tres.
Litoratilio. S. m. litératill-o. Homme de plume.
Literal isiiiio, ma. adj. sup. inus. de literato. V,
ce mol.
Literato, s. m. íff¿ra-fo. tiltéraleur; celui qui
est versé dans la lillérature; homme de lettres.
Il Literatos; s. m. pi. Gens de lettres.
Literato, to. adj. litéra-to. Lettré; docte, sa-
vant.
Literatura. S. f- litpratou-ra. Littérature; scien-
ce qui comprend la grammaire, l'éloquence et
la poésie, et qu'on appelle autrement Bolles -let-
tres. Il Littérature ; la connaissance des régie»,
des matières et des ouvrages littéraires. \\ Litté-
rature; l'ensemble des proiluclions littéraire!»
d'une nation, d'un (lays, d'une époque.
Literero, s. m. /¿<ér¿-ro. Celui qui aocumpagno
une litière.
Liierilla.s. f. dim. de Hiera. V. ce mol.
Liti-rtimnuia. s. f. litéromii'nia, Néul. Liltéro-
maiiie; manie d'écrire.
Liti. s. m. li-ii. Bol. Lithi; arbre du Chili qui
rend une eau vendiilrc et vénéuse.
LitiaeitH, s. m. liiiit-kofs. l'hilol. Lilhiaqurs; li-
j tre d'un iioèine grec sur les pierres prôcifuses,
faussement atribu>> ¿Orphée.
{ Lltiúnicn. ea. adj. /i(ía-iii/ío. Lilhiasique; nom
I qu'on dimnait autrefoisà l'aride urique.
i LliinMÍM. s. f. litia-ssiss. Méd. Litkiasis ou Irta-
j ?ie; formation de la pierre dans le corps humain.
Il Lithiasis ou lithiasie; tumeur dure du bord
I des paupières.
j Litiato. s. in. /líHí-fo. rhim. Lithiate; sel formé
|)ar la combinaison de l'acide lithique avec une
' base.
Liiieo, ea. adj. li-(ilio Chiin. Lilliique; se dit de»
I sels qui ont pourbasele lithium, sud sulfure ou
I son ox de. "
I Liti<'ri«a. s. f. l»fti!r-5fl. Ant. gr. Lytier.sa; chan-
son rustique consacrée à Cybélfs ou a Gérés, et
dans inquelle il était question des cruautés et d«
I la fin tragique, de Lilyersés.
; Litisariun. s. f. inus.liu^aziort. Litige; contesta
t lion en justice.
LitiffaJo, da. part. pass. de litiijar. Plaidé, e.
Litiiçador, s. m- Plaideur; celui qui pleide, qui
ost en procès.
Litieniite, adj. lüt^an-té. Junsp. Litigant, plai-
dant ou qui plaide.
Litisar. V. n. Plaider, contester quelque chose eu
justice. Il Fig. inus. Disputer, contester.
Litiein.s. m.\ili(f-hio. Jurisp. Litige, contestation
en justice. || Fig, Disputer, discussion.
LititfioMO. isa. adj. \itif]-ltio-sso. Litigieux, qui est
ou qui peut être en litige el contesté en justice.
Il Litigieux, qui se plail dans la contestation,
dans les litiges. ¡ Chicaneur , qui ainie les
procès.
Litina, s. f.
roncontre
LitiM. s. m.
lio'-na. Chim. Lithine . alcali qui se
exclusivement dans le règne minéral,
inus. V. Pleito.
LilimooitNorte. S. m. inus. \itishonsor-té. Celui
quise trouve intéressé dans un procès avec un
autre.
Li(i<«c»iitc.<«taeinii. s. f. \itis\iontéslniion. Ata.
prat. Litisconlestation; procès entamé, réponse
juiliriaire à une demande.
Litisexiteiinas. s. i.\)\. itissékspèn-sast. Dépens;
frais occasioiH's par la poursuite d'un procès.
Liti.<«|tei>deneia. s. f. \itispéndén-iia. Jurisp. Li-
lispendance; le temps pendant lequel un procès
est pendant enjuslice.
Litobin.s. f. \ito-bia. Entom. Litobie; genre d'in-
sectes aplères. de la famille des myriapodes.
Litobihiion. s. m. Miner. I.ithobiblion: on désig-
ne par ce nom les empreiiiles de feuilles et le»
feuilles que l'on trouve fossiles.
Litociilamo, s. m. \itoka-\amo. Foss. Lithocala-
metige de rosseaux fossiles.
Litocarpo . s. m. \itokar-pn. Foss. Lithocarpé:
LIT
- 87î> —
Mt
* nom géïK^rique des fruits pétriRés.
ftiiiocola, s. f. lifo-kola. I.ithucollo, ciment dont
les lapiilairCRSc servent pour fixer, assujélir les
pierres précieuses qu'ils veulent tailler sur la
meule.
I^itorromiii, s. f. \itoUro-mia. Lithochromte, pro-
cédé lithographique par lequel on imprime, sur
la toile, une esquisse en noir et des surfaces
de différentes couleurs álMiuile, de manière à
produire l'elfeld'untablrau à l'huile.
iLiiorróniico, <í». adj. li7o/cro>mt/fo. Litochromi-
que: qui a rapport à la iilhocromic.
Jil4toci'omÍBta,s. m. li'io/.romis-fa. Lechn. Litho-
chromistc , artiste ou imprimeur en lilhochro-
mie.
tjitoAenHro,i. m. \itodén-dro. Foss. Litbodcn-
dre, nom donné à plusieurs polypiers branchus.
fiilodo, s. m. Itto-dlo.Crust. Lilhode, genre de
crustacés de l'ordre des décapodes famille des
macroures.
iLitóiloino, ma. adj.lt(o-(¿omo.Conchyl. Lithodo*
me, Coquille d'une espèce de moules qui ont la
faculté dcs'cnfoiuer et de vivre dansles pierres.
•>1*itoerÍMiio, lia. adj. Ittoéziu-rio. Bol. ¿ilhocien,
^! se dit des lichens qui cro.ssent sur Icá pici res.
'MÀtôtuieo^ s. m. \ito-farfO. Moll. Litophage; qui
•' mange de la pierre. On désigne sous ce nom
plusieurs animaux mollusque», non parce qu'il
se nourrissent réellement de pii-rrcs. mais par-
ce quils vivent plus ou moins profondémeii dans
l'intérieur des pierres ou des rot hes de la mer.
látóíNKo, s«. a*lj- l>to-fa<io. Moll. Lilhofage,
qui appartient aux animaux qui vivent dans les
pierres.
Litofaiiia, S. f. litofani-a. Techn. Lithophanie,
transparence de la pierre^ do la faïence, de la
porcelaine, etc.
fJtónirt, s. f. hio-^la. Bot. Litophiie; genre de
plantes dicotylédones , de In famille des ama-
•1. ranthacées, qui croissent sur les rochers, dans
les mers de l'Amérique méridionale. | Foss. L\~
tophylle; feuille des végciaux fossiles.
E.ltóaie, s. m. lito-filo. lùilnm. /-itophile. insec-
te qui vit dans les endroits pierreux.
I,Uóli!«. i«. adj. ti/o-/i/o. Biit. Lilophile ; se dit
d'une plante qui croit sur les rochers.
I.itóüto, s. m. H\n-filo. llisl. nat. I.ilophyte; pro-
duction marine qui tient de la pierre par sa du-
reté ,et de la plante par sa forme.
liUoróMfitro, s. m. litofos-l'ori). Miner. /Jthophos-
phore ; baryte sulfatée radiée de Hologne.
■^ltosci>i''<in, s. f. /ifoí7-/ip/M"-ssiíi. Aiihogénésie;
partie de la minéralogie dont l'objet est de rr-
chercher les lois qui pnsideut ùlu formation des
pierres.
■JtÓKCiin. na. adj. lUog'liéno. ¿ithogène ; qui
donne naissance àdespiorres ) i.itogèiic; se dit
encore de certains polvpcs dont le tuvau eal pé-
trifié.
■.itoaooKiionin, s. m. l{toi]-liiogno-ssia. Didaet.
/.itlmseognosie ; eoniiai-sanee des pierres.
LUnsliür», oa. adj. lilnqli-jifn). lechn. l.ilo^ly-
liqiie ; qui iqipariicnt à ¡a gravure sur pierre.
■.UoBliiitu, s. f. lilnglifi-ta. Miner. Lithoglyphile;
pierres, substances fossiles qtti croissent sur les
pierres.
l.ltocliro, s. in. litofiU-fo. Techn. Lithoglyphe;
graveur sur pierres , chez l«*s anciens.
Lltogoniiulco, ca. adj. Htngoui-miko. Bol Ailho-
gonimique; se dit des lichens qui croissent sur
les pierres.
LltoRraria, 8. f. Utoijrafl^a. lithographie: art de
dessiner sur la pierre , h la jilumcou au crayon,
des représentations de loiiie nature, qui peu-
vent ensuite être reproduites sur le papier, \t%
étoffes et même le bois, par la voie de f impres-
sion. Il /.itogra|diie; les feuilles imprimées par
ce procédé 11 Par cxtens. /.ilhographie; l'atelier
d'un lithographe.
E.lto:çialia(li>, «la. part. pas. de litografiar, et
adj. Aithographié, e.
I^itMi^rufiiir, v. a. litografiar. />ithographier; im-
primer par les procédés litlu)graphi.)ues.
Liiosráflco, ca. adj. litngra-filu). lithographi-
que : qui appartient , qui a rapport à la litho-
graphie.
I^Kógrafo, s. m. Uto-grafo. Liihosraphe; celui
qui imprime par le procédé de la lithographie.
■>U«»idi>, adj. liioi-de. Hist. nat. /.ithoïde ; qui a
l'apparence d'une pierre.
I.Uiilahn. s. m. \itiila-bo. /.itholabe ; sorte de tc-
nettc destinée a saisir le calnil dans lavesieel à
le maintenir li\e , pour pourvoir faire agir sur
lui les instruments iithotrileurs.
i.itologin, s. f. litolog—hia. Lithologie; partie de
l'hisioire naturelle qui a pour objet la connais-
sance des dilférenles espèces de pierres.
E.Uuló«cicn, ca. adj. litólo i-liiko. Didact. Lilho-
logique : qui coneeiue la liltiologio.
i.Uolo:ço, s. m. litolo-go. Lilhologue ; celui qui
a écrit sur la lithologie, qui s'occupe de cette
science.
Kiiloniniicia, S. f. litoman~zin. Antiq. Lilhoman-
cie; divination qui se pratiquait par le moyen de
certaines pierres prérieuses, nommées sédéri-
tes. On poussait plusieurs caillouï l'un contre
l'autre, et leur son plus i.u moins aigu faisait
connaître la volonté desdienx. |! I.ilr.inancie; di-
vination qui se pratiquait en poussant plusieurs
anneaux les uns contre les autres, de manière à
leur faire rendre un son plus ou moins clair.
L.Uoiii<intioo. ra.adj. et S. ¡iinnian-ti n. Ant. L\-
tomancien ; celui qui devinait par les cailloux. {|
/.ilhomancien ; qui concerne la lilhoinancie. ü
Lithomancien ; qui appartient à la lithomancie.
Il Aitomancien ^ qui appartient à la liloinancie.
I.itoiiiarieo. adj. et s. Ulomnr-¡jtt. Lilhoinarge.-
nom donne à une variété d'argile qu'on a compa-
rée à la moelle, et qu'on appelle aussi moelle de
pierre.
I.itoiiiorflta . s. f. liloinorji-tn. I.ithomnrphitc;
pierres sur lesquelle< sont ligures difierenls ob-
jets, comme s'ils avaient eie dessines ou peints,
soit à leur surface, soit méinc dans leur inté-
rieur.
liiteiiMcta. s. f. Htonaé ta. \\'ú\. Lilhenoèle; gen-
re de cirrhipodes.
LrioiitiiltoM. s. m. lilonirilxin. Ani. médec. I.i-
ihonlribon. poudre que l'on croyait propre a dis-
soudre In pierre dans la \essie.
■.iti>iitri|itico. ra. ndj. /(fnnrri/)-ri/io. Médec. I.i-
thonlripti(|ue( se disait des remèdes auxquels ou
I attribuait la vertu de dissoudre la pierre dans la
. vessie.
l,itopl«ioM¡a, s. f. /ílon/nfo-iiín. (Ibir. î.ithopla-
lonie ; dilatation de l'nrélre pour extraire le.
!JT
«80 —
xuv
CBlrulfi vósiraus.
■.itorni, adj. (i(orai. liittoral i qui appartient aui
l»ofds (If la mer , aiii ("(Mes. :i Bol. I.iltural; >-••
(lit (tfs plántete (lili croissent sur le bord ileseau\
priticip.ilciiicnl i\r^ ilcinc!» . des rixiercs (!i des
Incs. Il /oct. Ijttoial . sr dit des aniiiiam qu'on
trouve sur les liords dti la iiii-r ou qui vivent
parmi les plantes liitorales.
l.itornlfH, s. ni. pi. /i(orri/('<«. Mylli. Littorales,
divinités de la mer. Il 7.Ü0I. Littorales , iTibu de
la laniille des eimerides . comprenant des inse( -
tes lieinipléres (|ni Mveni habiluellemenl dans
le \üi!tina^e de l°eau , sans en liabiier ni TinUt-
. rieurs ni la surface.
I>itorfli», s. f. íi(oi('-/(í. Bol. LiUorellc , ^cnrc de
plantes dicotylédones, de la ruinillc des planta-
'ginécs ^ qui croissent sur les bords des t'ian^is.
l.itÓNrupo. s. m. lit(>s-li(ij)o.C.\\\r. Litlioscopo,iiis>
trament au moyen duquel on reconnaît la pré-
sence de la pierre dans la vessie, et on en cons-
tate lesdiinensioiis.
IJtoftin, s. f. li(o-ssi(i. Knlom. /.itiiosic ; genre d"
insectes de l'ordre des lépidoptères, faïuiilc des
clu'locercSi .
MÁt»Hi*eTiua, Si m. Ulospcr^mo. Bot. ¿ithosper-
me, le grémil ou herbe aux perles, dont les se-
mences sonl renreinices dans une écoite très-
dure. I
Iiito.«pern%o, ma. ad}. Ulosper-mo. Bot. Litbos-
permc; qui a des fruits durs ei comme pier-
reux.
lUtoMtroto, s. m. litoslro-lo. S.i\\.. et hisl. Lilbos-
trote; chez les Romains, pavé de marquelterie;
ou de mosaïque.
Eiltotiiiosi'nfia, s. f. \itoli})o<jrafi~a. Tcclin. Li-
thotypographie , art de reproduire sur la pierre
; une planche imprimée en caractères ordinaires.
■.itotomin. s. f. \iioloini-a. Chir. ¿ilhotomie, tai-
lle ou opétalion par laquelle on extrait un calcul
de la vessie au moyen d'une incision foile aux
parois de cet organe.
■.itut(JiMÍco. oa. adj. lifofcJ-miAo.Chir. Litholomi-
que, qui concerne la iithotomie.
I^itotoniiHta, s. m. Lithotomiste. chirurgien qui
s'adonne particulièrement ú l'opération de la
taille.
Eiitótomo, s. m. Gliirurg. l.ithoinme, nom donné
aux instruments destinés à pratiquer l'opération
de la pierre.
Litoti-ibo, s. m. li(o(ri-6o. Ghir. ¿ithotrileur ou
lithotribe , instrument au moyen duquel on per-
fore ou l'on écrase les calculs, les pierres dans
la vessie.
I^itotricia, s. f. lt(D(Pi-zia. Chir. Lithotritie, opé-
ration au moyen de laquelle les calculs urinaiies
sont saisis et pulvérisés dans la vessie, à l'aide
d'instrumenlsinlroduils par les voies naturelles
sans incisi^on ni elïusion de sang , comme dans
la Iithotomie ou taille , et aussi sans aucune des
chances de mort immédiate , presque insépara-
ble de cette dernière.
làtoti-lciablc, adj. \itotritia-h\é. Cbir. Lilotritia-
ble , qui peut èlre lithotritie.
I^ltotrlciar, v. a. Chir. Lilholritier . pratiquer la
lithotritie.
L,itotrittco. en ou litotriptieo, en. adj. íiíofri-
fi/foou lffofrí/)-íi7io. Chir. Lithotritique ou li-
ihotripli^ue. qni a rapport ii la lithotritie.
L.i(ók.ilo, s. iBiirrvbtMio/ •Mioér. I itli>ixyifi;i boii»
petrifîé.i ■ ■••■ Muiir,.- m; I .,), , (
l.itoKoario. rin. adj. Mtoion-nu. Zuvl. Uilbozoai-
rc. sp dit des masaos gèlolineuscs qui enuruù-
leiit do Mi|iporls pierreux.
l'iluxAiirioM. s. m. pi. Mtucoa-Tiuu.- 'iwù, \^K)\9'
zoaires. n(jm doniubà un ordre d» laiclossa .dei>
protozoaires. 1 . •■. '1 : ,■•, : 1 i|i|i: ic;
i>itr«nt<>tro.s. m.\\lramé-tro> PhystrLilrAiMÎre/
iiisirunipnt propre à me.sucer la pesanteur spici-
lique des li()ui(les. 1 • io kh
l.ilro, ». m. li-(ro. Litre, nnilé dos mcsurns de
capacité dont on se sert eu Kran< e. Il ci>nlient
un déciniètre cube. ,
l.itN<Mt. s. m. lH-si'-u. Bot. I.i-ts6e , arbre ulesYé de
la Chine et de l'ilc-de-l'rauee, de Jn-faoïiila^kâ
laurinées. » ; . ■ { , 1 .' -;-i
i.ituácrnH, s. f, pi. UtavLa-tètus. CcRckyU Litoa -
cées. famille de mollusques de l'ordre des cé-
phüliqihores polylholoniacés. qui a pour type le
genre lituole. i :,.. i > <i
l.itiiúpco. era. adj. li(oua-zéo. Conchyi.Lirluocé,
qui n-ssemble à une lituolc.
iJtiiaiiJa. s. f. \ilniiam-a. (îéo^r. Lithuanie. con-
Liéequi faisait partió de l-nncinn royaume de
Pologne, et (|ui appartient aujourd'hui à la Rus-
sie , a l'exception d'une partie qui est eiiuiavér
dans la Prusse. . . / 1,
Eiitiiátiir». en. adj. Itvtouoiri-t-iu. Lithuaniqu*. qui
ap|iartieiil à la lithuanie.
I.itiiaiii<'n«i>. odj. el s. Iifüiutnien-sé. Góog. Li-
thuanien , habitant de la Lithuanie. | Lilhua-
iiien . qui appartient à la Lithuanie ou à ses ha-
bilauls.
Liituita. s. f. !iíouí-fa. Conchyl. Lituitc , genre de
coquilles fossiles cloissonnécs qui sont reconr-
bées seulement à une de leurs poiules el pour-
vues d'un siphon central.
L,ituo. s. m. li-rouo. Lituus. mntlatinqui signifiait
un bàion recourbé par le haut, comme la crosse
desévéques. que portaient les augures commit
marque de leur dignité, et qui aussi servit de
crosse aux premiers é\èques. || Anliq. LituUr:.
instrument de nrusique militaire des Romains.
parliculicr á la cavalerie.
I>it«iollta, s. f. iitouo/i-fa. Conchyl. ¿iluolile:
genre de coquilcs univalves.
E,itiivgla, s. f. Iit(>ur()-hia. Liturgie; l'espèce el
l'ordre des cérémonies el des prières qui consti-
tuent le service divin, (j Hisl. ecclés. Liturgias
griega*, liturgies grecques; quatre liturgies pa-
pales reconnues par l'Eglise grecque.
LUVirsico. en, adj. liiourg-hiko. I,ilurgique: qui
a rapport a la liturgie, li Linguisl. Leni/ua liiúr-
giíd. langue liturgique; se dit de l'ancien slave
qui sert encore en Russie el dans les provinces
du Danube pour le culte et les livres d-eglise.
l,ltMia;l!*»n. s. m. /ífour(;-/iií-ía. Liturgisle; ce-
lui qui est versé dans la liturgie, ou qui a com-
posé puelqiie ouvrage sur la liturgie.
l^iturgo, s. m. litonr-go. Antiq. Liturge; nom des
troiscents plus riches citoyens d'Athènes. Lesli-
lurges étaient chargés de subvenir tour à tour,
ou en se réunissant, à toutes les charges l'es-
traordinairetd* l'état.
E.iiiil»r. v. a. inus V, Fernieutar.
Litido, dn. adj. V. Lcui/o. . .^ .».«». jai^riJi'
ílva, s. m. h'-i-a; Hist. oitom. Liva? \iuéralenienl
LIX
— 881 —
LOA
élcndard. Par extension, gouverncmenl militai-
re de l'empire ottoman, commandé |»ar un paclie
à deux queues.
i.ivaro, s, m. liva-ro. iLivarot; fromage fabriqué
dans le buur;,' de ce nom.
l,lverpolicn*ic, adj. et s. Uvérpolién-sé. 7>ivcr-
poolien; habitant de Liverpool. || /Üverpoolien;
qui appartient à liverpol ou à ses habitants.
Uvcxeo, s. m. livó$-iio. Bot. Livèche; genre de
plantes de la famille des ombellifères, renfer-
mant vingt-trois cfepcces dont dix croissent na-
turellement en Europe, principalenuMit dans les
Alpes ou les pays de montagnes.
Mvia, s. f. h-Vifl.Entom. Aivie, genre d'insectes
hémidoplèrcs, famille des hyménilytrcs.
■.iviniiHiiieiitc, adv. inus. livianamèn-té. Légè-
rement, d'une manière légère, sans motif. Il Lu-
xurieusemcnt; d'uncmanière luxurieuse, impu-
di(jue, malhonnête. Il Fig. inus. V. Superficial-
menic.
■.Ivinniiniicnto, adv. inui^. V. Livianamente.
■.Iviaiidnil, s. f. livinnddadd. Libidinosité; pas-
sion, vice de celui qui est libidineux. || Légèreté,
qualité de cequia peu de poids. || Fig. ¿égèrelè;
imprudence, manque de solidité dans l'esprit,
jj linpudicilè. \. Incontinencia.
■Jviikiidat, s. m. masV . Liviandad.
l.ivIikiicK, s. f. inus. V. Liviandad.
IjIvianoEii, s. f. inus. Y. Liviandad.
Eiiviaiio, na. adj. livia-no. Léger, qui a ¡)eu de
de poids. Il Fig. Léger, inconstant, inconsidéré.
Il Léger peu important. || Impudique, qui fait
des actions contraires à lachasteté. || Maigre, se
dit en parlant d'une terre, d"un terroir aride,
qui rapporte peu.
Livianos, s. m. pi. V. Bofe, pulmón.
n.ividc«, s. f. lividéii. Lividité état de ce qui est
livide.
Eiivido, dn. adj. li-vido. Livide, qui est de cou-
leur plombée, bleuâtre et tirant sur le noir.
liiviHtona, s. f. li»isto-na. Bot. Livisione. genre
de plantes monocotylédones, de la famille des
palmiers, originairede la Nouvelle-Hollande.
l-ivoii, s. m. livou. Conchyl. Livon, nom d'une es-
pèce de coquille uni valve.
I..ivonia, s. f. livu-nia. (iéogr. Livonie, province
de la Russie, bornée au nom par le golfe de Fin-
lande, au sud par la Lithuanie. à l*ouest par la
mer Uallique, 093,000 habitants.
liivoiiieiiMe, adj. et s. livuuién-Si'. Geogr. Livo-
nioii; habitant de la Livonie. || Livonien; qui ap-
partient à la Livonie ou à ses habitants.
I.ivoi-, s. m. V. Canlenal. \\ Inus. Couleur livide;
couleur plombée, blemUre et tirant sur le noir.
I.ivofudo, dn. adj. inus. V. Acardenalado.
E.iviiriimHP, adj. et s. livoumén-sé. Livournin;
habitant de Livourni. j Livournin; qui appartient
à Livourne ou à ses habitants.
l'Iviiruinik, s. f. livonrni-na. Mélrol. Livournine;
monnaie de compte de Livourne et de Toscane,
qui vaut environ \ fS.'Sc.
l-ixitw. tu. adj. /i7c.<i-(o. Entom. i.,ixile; qui res-
semble ii un lixe.
l.i\iioi«, s. m. pi. Uksi-loas. Entom. Lixiles; grou-
pe de la Iribu des charançoniles, qui a pour ty-
pe le genre lixe.
■Jxiviacloii. s. f. liksiviazion. Chim. Lixivalion;
opération chimique qui conteste à laver les ccn-
TOMO \
dres ou aulresnialièrcs pour en tirer les sels al-
calins qu'elles peuvent contenir.
B.ixlviul, adj. li\isivinl' (2bim. Lixivienl; s"e!»l dit
des sels (jue l'on obtient par la lixiviation ou le *
lavage des cendres.
tA\o, S. m. lik-so. Entom. Lixe; genre d'iscctes
coléoptères de la famille des charançons.
I.Iku, s. f. Il -¿a. Irhlhyol. Chabot; poisson Ircs-
commun dans Ifge.iux douces d'Europe, et dont
la chairestagréable a manger. || Lice; arène, am-
phithéAlre, champ clos pour les combats, etc. j
Inus. V. Lid., contienda.
■.i«nii,|s. m. li/.an. Ichthyol. Lysan; nom d'un
poisson rapporte au genre icnironote. division
des scombéroides,
rizur, V. a. inus. V. Alizar.
E.izardn,s. f. U/.ar-da. Erpel. Ly/.arde^ espèce de
lézard gris qui habite les murailles.
liisarduM, s. f pi. lizar-dass. Comm. Lizardes:
toiles fabriquées au Caire.
E,iïo,s. m. /i-zo. Techn. Lisse; pièces mobiles dun
métier à tisser au moyen desquelles et des pé-
dales on fait ouvrir les lils de la chaîne d'un tis-
su quelconque pour passer Ir navette, et par con-
séquent le fil de la trame ou duile. || Liios altos;
lisserons, liteaux de bois pour tendre les lisses.
I^izon, s. m. V. Alisnia.
! I.O, art. neut. Zo. /-<•. || Todo lo mas, lo mas; tout
au plus, au plus. Lo peor, lo mas malo; les pis.
le plus mauvais, il Lo penr es. lo peor de todo es,
qui pis est. ce qu'il y a de pire, de plus fâcheux.
Il 7^0 mismo, lo mismo que; de même, de même
que, de la même manière.
1.0, pron. relat. lo. Le. || Es menester decírselo; il
faut le lui dire.
i-»a, s. f. inus. lo-a. Louange. V. Alabanza. \\ Pro-
logue; préface, avant-propros d'un ouvrage ou
pièce de théâtre. Loa y honor: los el honneur.
liOublc, adj. loa-blé. Louable; digne de louange. |
Se dit dans les universités de la collation que
donne un candidat aux docteurs qui ont assiste
à la récejjtion.
■>oablpiiipiite, adv. loablémén-té. ¿ouablemenl.
dune manière louable.
l.oadcro. ra. adj. inus. V. \Aiudable.
■.oadisiiiio. ma. adj. superl. de/oa</o. V. ce mol
g.oado. da. part. pass. de loar, et adj. Loue. e.
Loador. s. m. loador. louangeur; celui qui est
dans rUabitiidc do donner des louanges sans dis-
cenienienl.
I.oaniii'iito. s. m. inus. V. .ilabanza.
Koanda, S. f. loan-da. Espèce de scorbut.
l.oaiixón. adj. et s. loanq-héss. (icogr. Loanj;eoi>,
habitant de Loango. il Loangeois; qui appartient
à Loango o(i à ses habitants.
I.oanxa. s. f. inus. V. Alabanza.
I.oar. V. a. loar. Louer. V. .Alabar. I| Inus. .\p
prouver quoique chose, l'agréer, y donner son
consentement.
I^oaNa. <. f. loa-ssn. Bot. /.osse; genre de plaulc!-
dicotylédones de la famille des loassés, onginai
re d'.\mèrique. Ce genre est remarquable par ses
grandes et belles Heurs aiillaires ou thcrmina-
les.
I.oanoai», s. f. pi. loa-séast. Bot. Loasées; famille
de plantes iiui a pour type le genre loase, et qui
lait partie de la tinsse des péripélalées ou dico-
tylédoiics pulypètalcs.
56
I.OB
8S2 —
LOB
i,o.i>t«-o, «ifH. (iil). l(ut-tKéu Bill. Ijiasé; (|ui u>sscni-
h\c à iinr Ixise.
^ l.ohii, S-. r. hi-ha. Mnn>m. Lmivi-: In l'einclle ilii
''' l(Mi|h II ri«. et fiiin. I.DiiM-; tfimno loiil à luit
' iibaïKlorinoc.'^ la dchimi lie. (| rcrhn. /.<mvt'; oulil
'' 'lie fci' qu'on plnrc iliins un troiifail cxpifs ;i iiiip
'' |Mfrr»;, ci ifiii sfil .1 l'ciiloNcr. || Aiiti^. min. /.(lu-
vp; «tymholc do l.i ville do Uonu". snr les nii-daillcs
ri 4ps moniinicnls. || IlspctcWe snnlaïui Hiins
' ' liiMnclifs. Il roric i^lcvpe entre deux sillons. ||
' '4'crrnihira de Inhnx serrure à dénis de lnnj)s, |
'Parir In lohn; faire ses pclils. en |)arlant de In
' lonve.
r.obndo. An. *;. m. Inha-dn. VétCr. Sorte do tu-
meur intérieure (|ui siirvient aii\ chevaux.
l.olinKniitc, s. m. inus. Inhnfinn-té. lispèce <le lan-
poirslo de m«r^'do>couleVfr bleue et t achetée de
noir. " - ■•'l'J ••■''-
■.nbanillo, s. m. hhanill-o. I.oupe; tumeur en-
kislée, (]ui vient simis la peau, qui ^'élève en
rond, et .s'anfimenle quelquclois jusqu'à une
' grosseur prodigieuse.
I.ohiii-in, s. r. lohn-rin. Bot. Aobaire; ou lobaria:
jionre de lichens coniitrenanl plusieurs espèces
'de lobaires pulmonaires.
I.nbnto, s. m. lobn-to. Louveteau; petit loup, qui
est encore sous la raere.
'I.nliiiton, s. m. lohnlnn. Bob. Voleur de brebis et
■ " de moutons.
'I.Obolin, s. 1". lobé-lin. Bot. i,obélie; genre de plan-
^' tes campannlac^es . famille des lobélincées; il
. • renfern>e un çirniid nombre d'espèces presque
• toutes exotiques.
'Í.ot»eliáceni«, s. m. pi. lobéiin-zéass. Bol. i.obèlia-
<' eèes: famille de plantes qui a pour type le ^çcnre
' lobélie.
^<)n1»eliácco. cen. adj. li>hélifi-/i'o. Bot. /.obciiacé;
qui ressemble h une lobélie.
I.Abt'i-n, s. f. inus. lobé-rn. Trou par où l'on sort
avec diñicullé.
Lobero, r«. adj lobé-ro. Oui appartient, qui a
rapport au loup.
l.obcKiio, s. m. Îri6tiz-H0. Louveteau, jeune loup.
Il Louveteau; petit loup, qui est encore sous la
mère.
■lObicro, s. m. hhié-ro. Bot. Lobier; champignon
du genre lobert.
tiObipt-ilo , «In. adj. lobi-pédo. Zool. Zobipède;
dont les pieds sont bordés d'une membrane de
chaque coté.
I.obipptlos, 6. m. pi. Inbi-pédoss. Orniyh. Lobipè-
des; famille de l'ordre des échassiers, compre-
nant ceux de c*s oiseaux dont les doigts anté-
rieurs sont garnis d'une membrane qui occupe
la longueur de la première phalange, et se con-
tinue, de chaque côte du doigt, en une bordure
étendue jusqu'à l'ongle.
i.obiiio, s. m. diminuí, de lobo. V. ce mot.
Lobina, S. f. lobi-na. Sorte de perche de mer.
I.obo, s. m. lo-bo. Mamm. Loup; espèce du grand
''"■ genre chien; il dilTère de l'animal domestique de
ce nom par son museau plus allongé, les oreil-
les plus développées, son pelage plus touffu,
ses proportions plus vigoureuses, sa taille plus
grande, ainsique sa mâchoire et ses dents. Mais
res différences, qui non rien de fondamental,
doivent être en grande partie attribuées aux mo-
li(îcalions que la vie sauvage ou la vie demesti-
que ont dû uéces.iuircmenl déterminer che/ ci*
dcnv espèces.' !.« loup ordinuire est de couleur
lituve. avec le museau nuir ei allungé. || )ch-
ihyol. Lo6« mariuu: loup de mer» nuut vulgaire
j qudii doiiiie au leiilriqiome loubine, pui.sson a
peau gluante el île la longueur d ('uvjron trois
I mètres. 11 a la mâchoire armée de dcjíjí»; aiguës
et dévore tmil ce qu'il rencontre. JJ'rwv, pç la
contado cunni cl lobo j/ undatjordo', bre^b^ ¿emp-
lees, le loup les niaui^e, l'exiès de piéraûiiMii <ne
garantit pas toujours d'èlre trompé, il c^l.qucl-
quefois dangereux. \] IH lobo a utru nu te iiwvr-
dv\ les loups ne se mangent pas, les niétbant-»
s'épargnent entre eux. |i .\umis. s. m. Loqpc; U-
loup, sur les médailles, désigne la ulle de Rome
ou quelque Mlle de la domination romaine. Lue
tète de loup est l'emblème de la ville d'Ardus. \[
Blas. Loup; le loup se représente passant, (cou
ranl ou ravissant. | Salto de lobo; saul-de loup,
fossé assez large pour n'être pas franchi p^ar un
loup, qu'on creuse ordinairement au bojt des
allées d'un jiarc, d'un jardin, pour les fermer
sans ôter la vue de la campagne, l Mumm. Lobo
cervero ; loup-eervicr , quadrupède carnassier
qui ressemble à un grand chai, mais qui a la
queue courte et des pinceaux de poils aux oreil-
les. || Asiron. Louj»; constellation; de l'hémis-
phère austral. | Boh. Voleur. V. Ludio». || Fam.
V. E)nbria(iiiez, horracUera. Anl. milil. Loup;
espèce de harpon ou de croc à l'aide duquel les
Borna ins détournaient les coups du bélier. |j Fam
Coijer uti lobo; s'enivrer, se rendre ivre, || Enco-
mendar las oveja.s al lobo; mettre le loup dans
la bergerie, mettre, laisser quelqu'un dans un
lieu, dans un poste oii il peut faire beaucoup de
mal. Il Fig. Esperar del lobo carne; attendre des
libéralités d"un avare, de l'honnôlelé d'un co-
quin. || Fig. Ver la.s orejas al lobo; se trouver
dans un danger extrême. || Quien con lobos andj,
(i ahullar se enseña; on aprepd à hurler avec les
loups.
L<oboUu, s. f. Miner. Loboile, variété de diocra-
se. peu différente de telle à laquelle on a don-
né le nom d'agéron. ,.,,.,,;. , ,
Loboso, ma. adj. lobo-sso* Se, dit, d'un pays où il
y a beaucoup de loups.
Lóbrego, «a. adj. Obscur; sombre, ténébreux,
lugubre. Il Fig. Triste; luélancolique, quia de
la peine.
Lobreguecer, v,.n, LoltréguéTiérx- Se faire nuit.
\. Anochecen. ,.,).. ^,i!^_\^^y\„\
Lobreguecer /.Vw ft.; r\tii;ts.^ii^br:éguéx.ér . Rendre
obscur, sombre. . „• ,(,.-,»,-.■
Lobregiiex, S. f. lobréfluéu OhscuriLé^'X. .Obscu-
ridad.
Lóbrigo, gn. adj. inus. V. Lóbrego. ,
Lobulado, da. adj. Bot. Lobule; qui est muui de
lobes membraneux ou partagé e^ lobules.
Lobuiaria. S. f. Bot. Loboulaire; geur« de plan-
tes crucifèies., .,; I .n-M .m .p. Mni-.*-,.. 4
Lobuiurio, ra. adj. iotouio-ciOr .Hist.flat. 4^0-
baire; qui est divisé £n lobes, qui apparUeiit
aux lobes. H Anal. Lobaire; se dit des artères
el des veines qui se distribuent aux lobes céré-
braux. , ,, , ,
Lobulifcro, in. adj. (^^iiU%«^',4ui,porleun ou
plusieurs lobes. , ^,j,.
Lóbulo, s. m. Iç-boulQt. An»\„ Lpbe; portion ar-
líOG
— 883
Í.OC
' londirct «íiillantc d'ui»or^;ancqiifliitmjiio. || Bol.
' Lobe; division d<í t'ewillcs dont lp^' bords sont
partagés par dus incisions profondes. || Lóbulos
scminates; lobes séminaiiv orisimpleincnl lobes;
les (\ri\x corps charnus \\\n sorlenl de la 8e-
inenre des tlicotylédoncs lorsi|n>lle fçerine, et
qui, dans plusieurs de ces plantes, se iransfor-
menl en deux feuilles'. - '■'
■.obnliilè, s. m/ Anal, loíbute; petit lobe. H l$oi.
Li'bule; rndiinenl de feuille qui. dans les plan-
tes nionocolylédoiies, se développe quelquefois
du rf")té opposé ou cotylédon, et représente im-
'Siarfailement un second cotylédon.
fbobuno. lia. adj. Qui appartient, qui a rapport
';'au loup. I Louvct; dont le poil ressemble à ce-
" lui du coup.
Lncucloii, s. f. lohaiioH. ¿ocation; action par la-
quelle un propriétajrc d'une chose la donne a
loyer on à bail; le "résultat de cette action. ||
ITat. Locación y conducción; It^^jation et con-
duction; laction de prendre ou donnera ferme.
l.ocnl, adj. io/i(i7. Local; (jui appartient;! un lieu,
qui a rapport ;i un lieu. It Medcc. Local; qui est
borné à un espace ou région circonscrite; qui
ne s'éttnd pas à tout le corps, qui n'occupe pas
une grande étendue de ses parties. || Peint. Co-
lor local; couleur local; couleur propre à cha-
que objet, indépendamment de la distribution
^■particulière de la lumière et des ombres. || No-
tarios locales; notaires dont les oflices sont at-
tachés à un lieu déterminé, d'où leurs protocoles
ne peuvent jamais sortir.
liocal, s. m. Local; lieu considéré par rapport à
toutes ses parties, à sa disposition, et ordinai-
rement destiné a l'habitation.
E,ocalifln<l, s. f. I>ocalilé; particularité, circons-
tance locale. I Localité; espace ou régioncircons-
crite. Il Néol. philos. Localité^ qualité de l'être
en tant qu'il occupe une place; impénétrabili-
té. Il Local; lieu considéré, etc. V. Local.
l.ocaliïiacioii, s. f. lo^ialii.aiion. Néol. Localisa-
lion; action de rendre local; d'adapter aux lo-
calités, a un lieu déterminé. || Didact. Localisa-
tion; action de (féterminer la situation d'un ob-
jet. Il Localisation; faculté de se rappeler les
lieux, de considérer les objets dans l'espace.
rocaliznr. V. a. Néol. /Localiser i rendre local,
adapter, apqroprier au local. || Didact. Locali-
ser, placer par la pensée dans un lieu déltîr-
miné, fixer la position d'un objet.
l.ocnliiicii(t>, adv. lokalmén-lé. Localement , d'-
une manière locale, relativement au local.
■..ocnnioiitc, adv. Follement: avec folie, d'une
manière f(dle. imprudemment, témérairement. ||
Fig. Excessivement, outre mesuré.
I.ocapnin, s. f. INIylh. ind. Lorapala, se dit de plu-
sieurs divinités que Hrahntaa chargées do creer
le monde et dele conserv^.Lcs tecapalas sont
les gardiens de l'univers. ■ '
i.ocarinN. s. m. Fam. {^uu, honraïc qui a perdu
le sens, l'esprit. ' > ■ .
■.ncatario, ria. adj. lo'iata-do. Loraté, 8c dit tt'un
herilage que l'on perçoit sur les revenus de lo-
cations.
Locativo, va. adj. Locatif, (^ui appartient à la lo-
cation, nu locataire, qui résulte de la locatiim,
du locataire.
L.oca/.o, eu. adj. augment. de Loco. V. ce mot.
L.UCÍOII. s. f. loitonn. Lliim. Loiiuit, action lin.lflr
ver des terres, des cendn",. mi «ulie» ni^Mc-
res, |)our en e\trairc les parliiîs solubles t^uí^f
elles contiennent. ¡ l'arin. /.cuion. l'ariiou de
laver les substances telles que les gu^nnie^^Jes
racines, pour les nettoyer et leur cnb'vcr les
impuretés. ] Médec. Lotion , toute appbcatjon
humide qui sert à laver tout le corps, ou Rou-
lement quelques unes de ses parties pour les
nettoyer ou pour y apporter des rhungemenls
déterminés. ; Flus particulièrement, lutio», i»ié-
dication ou topi<¡ue au moyen desquels o» la
ve, on nettoie, on deter;;e certaines parties ma
ladcs. Les lotions prennent leurs nonis tke» pïo
priétés des diverses matières qui les conipownt.
¡ Lotion, quelquefois, ablution, bain. ¡ Kalijj
mah. Lotion, pratique expiatoire «requise par
le Coran, pour les souillures non subslanlic-
llcs majeures. | Loción funaral, lotion funérai-
re, celle qui consiste, chez les musulmans, a la
ver le corps d'un défunt, soit komnte, soit fcm
me. soit enfant. ¡ Arl herui. Lotion des philo-
sophes.
l.oco. ca. adj. lo-!io. Fou. qni tient de la nalu
re de la folie, qui est déraisonnable, contraire
au bon sens, à la raison, à la prudence, a la mo
dération. ¡ Fou, en jiarlant des personnes, sig-
nifie qui a perdu l'usage de la raison, qui a
des idées incohérentes, sans suite ni liaison,
dont la conduite est extravagante. ¡ Fou. (jui csl
badin, bouffon, d'humeur enjouée. ¡ Fig. Fou.
simple, crédule, sans jugement, j Fig. Fou, ex-
cessif, prodigieux. Irès-abon'Jant. ¡ Fou, incon-
sidéré, qui agit sans réllcxion. | Fou, infatué,
entêté de. ', Estar locojior utta ¡ursouu o cosa,
èlTC fou dune personne, d'une chose. [ lita ri
sa loca., tonta: un rire fou. sans molif. j Vol
i;erse ó estar loco de contento: lin. être excès
sivement content. ¡ A tontas y á locas: à lori
et à travers.
liuco^ca. s. Fou, celui, celle qui est tombé en
démence, qui a perdu l'usage de sa raison. !
F'ou, celui, celle qui dit deschoses sans raison,
qui fait des actions sans suite, qui est crédu
le, imprudent, qui juge legèremenl. ,' Uncer el
loco, faire le fou. ; Casa île locos, hôpital des
fous. ! Loco de atar., fam.; fou a lier, on le dit
de celui qui l'ail tant d'extravagances qu'à bon
droit il peut passer pour un vérilable fou. ¡
Loro /jereriHC, celui qui ne revient jamais á *)n
étal déraison. ¡ F'ig. On le dit «usm de quel-
qu'un qui a un caractère trop enjoué. ', In lo
co. un échappé des petites-Maisons.
LocofocoH, s. m. Locolocos, nom qu'on donm
aux F2tals-Lnis au parti radical. Dans une as-
semblée publique, les lampesclnnl venues a l'é-
teindre, ou les ralluma au moyen »l'allumcltes
chimiques, nummècs en \men(\nc locof,icos . Te^
le est l'origine ilu mot Joco/'ocos applique à la
puliti(]ue.
I.oroisoiiro. fa. adj. Inhot/viir-fv. liiftti^. Lucliogom
phe; se dit dun mfusoire don les mâchoires . en
l'orme d <'lriers,soiil giir:Mcs d'un griiiid nombre
de délits soudées par le sonuui'l cl p;ii la base
l.ocol . s. m. /o/.i»/. LiiUmu. LocoI; pniie «beilli
des I' hilippincs . qui Iml un uiicl «t ide cl nin
cire noirAtre
■.oroiiioriuu . ><. I. hilxinno/.iun. Locon«"li<'n;
LUC
88i —
lAx:
tran.s()ort d'un ciidruil à un aulrc, ( liiiiLgemenl
de lieu ,' di^iilacemoiil. | l'Iiy^inl. I.ocomoiiun,-
traiispoitspoiiliiné d'un •"'tn,' luiiim' d'un lieu vers
lin antre, monvcmeni an iiiDven duiim-l il se iiiel
en relation avec lu- (|ni l'cntuure. | Onianos de
'ia (oconioriiti) ; (irizaiies de la Idtomnlion ; les
parties du corps ([ui ac( oinplissent cet acte djf-
"^lereril dans les aniinaux: dans ceux dynt le
• corps est liom(i;;ène , c'est la masse même du
torps, qui, en se contractant, exicule les inon-
''■"ycnwnls ; dans les animaux supérieurs , l'appa -
'i'rbillocumoteur se compose de nerfs, de mus-
" '"èlec forjíanes actifs] cl de parties dures (or;;anes
passifs). I,a locomotion ^ ce phénomène de la vu-
'relative . est l'attribut le plus caractéristique de
'l'animalité. 1 Loromixiun ficni-ral ; locomotion
générale ;• c'est la locomotion proprement dite,
constituant par elle même une fonction, ou dont
le but unique ou l'essence est la simple produc-
tion du mouvement et de l'action. Klle embras-
se l'histoire de l'équilibre ou de la station , et
celles des divers mouvements progressifs de
l'homme et des animaux. ] Locomoción parcial,
locomotion partielle ; celle qui n'est qu'un mo-
yen auxiliaire de quelque autre fonction , et qui
olfre plusieurs sons-divisions.
l.oruiiiotiva, s. f. loUomoti-va. ^,ocülnoli\c ; se
dit particulièrement , dans les chemins de fer,
d'une voilure qui porte le mécanisme et le mo-
teur nécessaire pour la faire avancer sans le se-
cours d'aucune autre impulsion. Telle qu'elle est
aujourd'hui , la locomotive est une machine à
vapeur à haute pression et sans condensation,
munie d'une chaudière tubulaire fournissant la
vapeur à deux cylindres horizontaux ou forte-
ment inclinés, dans chacun desquels se meut un
' piston, dont la tige communique un mouve-
' ment de rotation à un arbre à manivelles. Le fo-
yer est placé à l'arrière de la chaudière, et la
cheminée est fort courte , situé à l'avant , au-
dessus de la boîte à fumée; elle reçoit aussi le
jet de vapeur qui s'échappe des cylindres, et
dont le mouvement produit la tirage nécessaire
;\ la combustion. Le foyer de la machine , sa
chaudière , sa cheminée et le mécanisme néces-
saire au jeu de la vapeur et aux transmissions
du mouvement , sont portés par un grand cadre
ou châssis qui repose sur deux , trois ou même
quatre paires de roues. L'arbre à manivelle sert
Â'essien à une de ses paires de roues, qui en
tournant avec lui font avancer tout le système.
■iOconiotividad , S. f. lohomotividadd. Locomo-
tivité ; faculté qu'ont tous les animaux de mou-
voir à volonté tout leur corps en masse ou quel-
ques unes de ses parties. La locomolivilé est la
faculté de se mouvoir , la lacomotion est l'exer-
cice de cette faculté.
liocoiiiotivo , va. adj. ¡okomoli-vo. Locomolif:
qui a rapport à la locomotion. | Facultad loco-
' 'motivai faculté locomotive ; faculté de changer
'■'de place par un acte de la volonté. Les animaur
diffèrent essentiellement des végétaux par la fa-
culté locomotive , qui exige au moins trois i-.
dées. I Mécan. Máquina lucomoliva : machine
locomotive ; qui a la puissance de se déplacer et
de déplacer une chose. H Machine à vapeur que
Ion nomme aussi simpleiuent locomotive. V.Îo-
'omoliva. r
l.ucoiiiutnr , tri». ?.. l. Li>l(omutv>' . Locomoteur;
muinant ou ({ui meut ; qui sent a la luconiolion.
qui opérela lucomotiuii. | Anal. Apáralo loco-
motor; appareil locomoteur; l'ensemble des
organes qui .servent ¡i la locomotion. Il se divi-
se en deux genres: l'un comprend le» orjcaiics
passifs, les os et leurs dépendances ; l'autre
comprend les orp^'ane-^ actifs de la loconiolion,
les muscles et leurs annexes. | lechn. (Jn appel-
le aussi appiircil i«c.jr?i'<iewr, , les divers pixMsé-
dés dont l'industrie se sert pour la lucomó-
tioii.
i.oroiiiovllile, adj. /okomovi-bid. Didact. Leeo-
mobile ; qui peut itre changé de place.
I>ocoiiiwvilIiliid, s. f. lolioinovitidadd. Didact.
Locomobiiité. V. Locomotividad.
I.orriaii» , na. adj. et s. lokria-no. Géogr. •■€.
Locrien ; habitant delà Locride, contrée de la
Grèce , ou de Locres; ancienne ville du Latiam.
I.oc«iaci(lad , S. f. lokouaiidadd. Loquacité,' ha-
bitude de trop parler; défaut de ceux qui par-
lent beaucoup et sans nécessité.
■.oruaeiNiniu , ma. adj. sup. de Locuaz.
E.ootiaz, adj. loi.ouaiz. Loquace; qui parle beau-
coup , qui parle sans nécessité.
Locución, S. f. lokonzion. Locution; expres-
sion , phrase , fiiçon de parler spéciale ou par-
ticulière.
Locuela, S. m. lol:oué-lai Loquèle ; facilité de
parler en termes communs de choses commu-
nes. Il Manière de parler particulière à chaque
personne.
Loculacloit , s. f. lokoulaiion. Bot. Loculation;
état d'un fruit qui est divisé intérieurement en
plusieurs loges.
Laciilai-, s. m. lokoular. Agrie. Loculaire; nom
vulgaire de l'cpeautre , dans quelque pays.
Loccileas . S. f. pi. lokou-léass. Bot. Loculées;
nom donné à une division de la famille des hy-
drophylcs, comprenant celles qui ont des lo-
cules.
Locúloo, ca. aà], lolicu-léo. Bot. Loculé ; qui
est divisé à l'intérieur en plusieurs petites lo-
ges.
Lóenlo, s.m, lo-koulo. Locule; satinismc qui a
été employé dans le style burlesque , pour dé-
signer un coffre-fort.
Loculoso , »ia. adj. loloulo-sso. Bot. Loculeux;
se dit de tout organe végétal qui est creux et
partagé en plusieurs cavités por diaphragmes.
Locura, S. f. /okot(-ra. Folie; aliénation d'es-
prit causée par le dérangement du cerveau, et
dans laquelle on n'est plus maître dese&actions;
dérèglement de la raison , frénésie. La folie é-
tant une affeclien du cerveau, tout ce qui agit
puissamment au physique comme au moral sur
cet organe peut devenir une cause de la folie.
Les dispositions héréditaires ei une mauvaise
organisation cérébrale doivent être considérées
comme les causes les plus communes- La fo-.-
lie coinmence avec l'âge de la puverté; et á cet-
te époque, ce sont les folies évoliques ou cel-
les de la vigueur qui dominent; dans l'âge mur,
ce sont les dilïérentos espèces de mélancolie, cel-
les qui prennent leur source dans les organes de
la vanité, de l'orgueil, de la circonspeclion,
etc. Dans la viellesse c'est la démence. La. folie
est générale, lorsque .to«les le«ii£onílions du
LOD
— 885 —
I.OI)
cerveau sont troublC'fs ; elle est parlicllc , lors-
que ce trouble n'existe que dans quelques orga-
- nés; elle peut être encore continue ou intermil-
- t'ente. Elle est plus commune chez, les femmes
que chez les hommes, cl se montre souvent
dans les esprits tempérées. L'eslréme esprit est
accusé de /"oiie. La /o/ic paraît venir quelque
fois de l'altération de l'àme qui se communi-
que aux organes du corps, quelquefois du dé-
-rangemeiit des organes du corps , qui indue sur
les opérations de l'ûmc. En ne déterminant la
l'olic que par la conséquence des erreurs, on ne
sauraitfixer le point oii clic commence; il faut
donc la faire consister dans une imagination,
qui , sans qu'on soit capable de le remarquer,
associe des idées d'une manière tout-à-fiiit dés-
ordonnée, et influe quelquefois dans nus juge-
ments et dans notre conduite. Il Folie; illusion
d'amour propre, travers d'imagination, légèreté
du jugement. || Folie ; impriulcncc, extravagan-
ce, témérité. || Fig. pi. /.oi.îiraA-, folies; choses
plaisantes que l'on dit , que l'on écrit par di-
vertissement ; gaîté vive et bruyante à l'excès;
suite donnée à des idées bi/arres. I| Myth. Folie;
divinité allégorique que les anciens représen-
taient sous les traits d'une femme jeune et rian-
te qui tient une marotte, et dont les vêtements
sont ornés de j:relots. Dans une dispute avec
l'Amour, la Folie l'ayant aveuglé, fut con-
damnée à lui servir de guide.il/7acer locuras;
faire des folies , dans un excès de joie'ou d'aflic-
tion.
■.ooMi'illa. s. f. dim. de Lorura,
LariiNtH, s. f. loLous-ta. Entom . T.ocusie ; gen-
re d'insectes orthoptères, plus généralement ap-
pelés lanfiostas (sauterelles). Us ont la tète mi-
plate , vcrlicule , les yeux ronds et saillants,
les mandibules fortes, dentées, et des élytres
longues et étroites qui produissent des sons par
le frottement. On compte un grand nombre
d'espèces de loîustes, parmi lesquelles la locus-
te verte est la plus commune. || Bot. Locuste;
dans les graminées, chaque petit paquet, formé
d'une ou deux glumes, entourant une ou plu-
sieurs fleurs composées chacune de jiaillcttes,
d'étamineset d'un ovaire. o /-custeest synonyme
d'Epillet, lorsquil y a plus de trois fleurs oppo-
sées alternativement. || Aocustsc ; nom qu'on
donnait autrefois à différentes espèces de mâ-
ches. Il Locuste; célèbre empoisonneuse romai-
ne, qui prépara le poison dont se servit Agrip-
pine pour faire périr ("llaude , et celui à i'aide
duquel Néron se délit de nnîannicus. (jaiba la
lit mettre à mort (iprésla rliûle de Néron.
l.ocuMtitrlo, ria. adj. lohou.sln-rio. Entom. Locus-
taire; qui ressemble á une .sauterelle.
I.ocuntnrinn, s. m. pi. lo' outarioss. Entom. Lo-
custaires; famille de l'ordre des insectes orthop-
tères, qui a pour type le genre locuste.
Locutorio, s. m. loluH($1a-rio. l'arloir de religieu-
ses.
liO«lin, s. f. lot-clin. Ichtyohl. Loche; sorte de pe-
tit poisson <lu genre fobite, (]ni se trouve dans
les ruisseaux et les petites rivières. 1| l.nchn de
mar; loche de mer. un des noms de l'aphye. pois-
son du genre cobile.
Loiln, s. t. lo-iln. Rlyth. relt. f.odas dieu de Lo-
chlin dans- les poésies erses ou ossianiques; peut
être le même que l'Odin des Scandinave?.
l.adarliar, s. m. inus. V. Lodazal.
I.udalUa, s. f. lodali- ta. Miuér. Lodalite; espçte
de feldespath. , ,,
I.odano, s. m. lo-darto. Bot. Bol. Lède; no«l ^|il-
l.gaire du ciste ladaiiifère, ,,. .,,,.
i.aiiiiKai. s. m. ladaial. Gacbi^; bpor6|er^,4feu
plein de bourbe. , ,/ ,^ _ . ,,, .,
I.odiiKnr, s- m. V. Lodazal.
Lwdiciila, s. f. lodi-Uonln. Bot. Lodicule ; parties
des (leurs de' graminèes(iui entourent immédia-
tement l'ovaire. Elles avaient été appelées corot-
lle écaille, nectaire et glujuellt.
I.odiciilnrln, S. f. lodiloxila-ria. Bol. Lodirul^i-
re; genre de plantes de la famille des grami-
nées.
B^edicnto, (a. adj. V. L.odoso, sucio.
LodiseNÍu, S. Í. lodih-fié'ssia. Bot. Loddijîésie;
genre de plantes dycotiylédones de la famille des
légumineuses. Cet arBrisscau est originaire du
Cap de Bonne-Espérance.
I.odo , s. m. lo-do. Boue; terre détrempée, pluROu
moins épaisse, telle que celle qui s'amasse dans
les rues des villes ou sur les chemins après la
pluie. Quand les boues ont composées de débris
de substances animales et végétales, désorgani-
sées par l'eau, l'air et la lumière; quand elles
sont homogènes, grasses au toucher, et noires,
c'est un des plus précieux engrais qu'on puisse
employer. 1 Géol. Boue; nom qu'on donne vul-
gairenient au mélange, plus ou moins pAteux,
que Cormcn avec l'eau tous les débris produits
à la surface du sol par le broiement de la decom-
position. L'accumulatiim de matières sembla-
bles sur le fond des bassins remplis d'eau stag-
nante est plus partic\ilièremenl désignée sous le
nom de limo (vase ou limon). Quand les particu-
les qui composent la bouc se sont déposées en
raison de leur pesanteur spéritique . elles con-
tribuent ;i la formation des sédiments. | Volca-
nes de lodo, volcans de boue, volcans dont Ir-
irruptions sont composées de boue rt d'autres
matières, jj Equivalents; boue, lange, limon; ors
dure, crotte, bourbe. || Fig. et au moral. \\ Boue;
bassesse: avilissement abjertiv. | Paner du lodo;
trAmcrquelqu'un.dans la Imue; proférer ou écri-
re contre lui desinjures graves, des imputations
diflamanles. |1 iiVjcnr el pic (/ei /orfo; lig. fam.
tirer d'affaires, d'embarras,
l.odóloo. s. m. /( i/o-ï/.o lîot. /.odoïce; genre de
plantes monocotylèdones de la famille des pal-
miers. On l'appelle vulgairement cilolier demer
des maki ives, des ¡lés SccIipIIcs. Cet arbre s'é-
lève à In hiuiteiir de 1") mètres sur un tronc droit
fibreux, marqué, dans toute sa longueur, par
l'empreinte des feuilles qui <e détachent à me-
sure qu'il croit; d'üulres fexiiUes se dé>eloppe[il
et le couronnent; elles sont longues denviion
sept mêles sur trois de large. Le lodoVce a cte
transporte des ¡les Sechalles. oiiil est originaire.
A nie de France. 11 est employé ¡1 une foule d'u-
sages. Chaque individu porte environ \ingt à
trente cocos, chacun de H> a l'2 kilog. pesant, et
qui renfeimcnt une substnme gélatineuse avi-
sez bonne è manger, f.es feuilles sont cmplo-
jees à co\rir et à entourer les rases. I a noix d«
coco sert à faire des vases de diverses foruie.s et
prend un trcsbccu \ioli lorsqu'cllccst Iraxailléc
Í.OF
— S8G —
i.oí;
LoiIui-, >..ni. V. \,0(ir alabanza.
Lo«Í6M«, MM. adj. /o(!oj5-o.Uuucu\; gàcheux, bou-
beux, rangent. ' •- '
Lopsollu, s. f. loèssè-lta. Rot. Loessclle; genre
"de planlosdicol viejones de la famille des polé-
i^ihoiiacióe", oriftinaires de la Vora-Cru/.
I^ofanto, tu. adj. Infiinn-to. Hol. Lopliaiite , (pii
porte tiiK' aigrette, ijui ressemble á nne aigreltr.
Les corolles obliques et prcsijuc entièrement
ronversces de l'liysi)(ie lophantc rfesseinblcnt ú
la crOlc d'im casque.
liOfariA, .s. m. /o/Vj-n.ts. lelhyol. /.opbarist fíen-
re de poissons qui appartient au\ pois.suns os-
seux holobrancbes, de Idrdre des Ihoraciques,
dans la famille des aennlbopoines.
LonilioN, ndj. et s. in. m. pi. lofidlosx. lehtyohl.
¿ophides; famille de poissons qui a pour type le
genre lopbis.
Mjoa», s. m. /0-/Î0. Iclilyol. /Sophie; genre de pois-
sons qui est niaintenaiil flivisé en plusieurs an-
tres, les baudroies, les chironectes, les nial-
thées, '■' ''>'-■■■'
Loflolepn, s. m. lof*o-léj)a.Tio\.. f,opbiolépe: sous
genre do plantes qui appartient à l'ordre des sy-
nanlbérées, à la tribu naturelle des carduinées
et au genre cirsiuum, dans lequel il est intermé-
diaire entre les deux sous-genres cirsiuni et pic-
iiomon. ' J ■ •■
K.olloidei(, adj; tet's. ttt;'pl. io/îoï-d^ii.Bot. Lophio-
ides; famille de poissons osseux qui a pour type
le genre lophic.
l.orircas. s. f. pi, lofî-réasi. Bot. Lopbirées; sec-
tion de la famille desdiptérocarpét^s, qui a pour
type le genre lophirc.
K.orireo, reu. adj. lofi-réo. Bol, Lophire; qui res-
semble à un lophire.
lióflro, s. m. lo-firo. Bot. Lophire; genre de plan-
tes qui ne renferment qu'une seule espèce, dé-
signée sous le nom de lophire ailé, arbre de l'A-
friqueéquinoxiale.
L.ofiro, s, m. lo-firo. Enlom, Lophire: division du
genre hylotome ou ptèrone, insectes hyménop-
tères de la famille des uropistes. |1 Lophyre;
genre de reptiles établi dans la famille des sau-
riens palmicaudes. On ne connaît que peu d'es-
pèces de ce genre.
l.ofiropo, pa. adj. /o/'i-n»p«. Crust. Lophyrope;
dont les pieds sont plus ou moins cylindriques,
ou coniques et ciliés-
I^ofiropos , s. m, pi, làft-roposs. Crust. iophy-
ropes, section de l'ordre des entomostracés. ou
ordre de la classe des crustacées comprenant
ceux qui ont les pieds plniou moinscylindriques
ou coniques et ciliés.
l^ofim, s. /o/'-na.Mylh.sept, Lofna; déesse des an-
ciens Goths qui présidait á la réconciliation
des époux.
liorobramiiiio, quia, adj, lofobran-kio. Ichlhyol.
Lophobranche; dont les branchies sont en forme
de petites houppes et dispposécs par -paires le
long des arcs branchiaux.
I^oTobranquios, s. m. pi. lofranu-kioss. Ich-
lhyol, Lophobranches; ordre de poissons osseux
dont les brachies sont en forme de petites houp-
pes et disposées par paires le long des arcs bran-
chiaux,
I.orógono,nu. aJj. lofo-(¡ono. Bal. iophogone;
qui a des angles frangés en forme de crête.
p..r-
i.oruco. la. adj. /o-/üfíii'<)rilttb.'L<i»lio(c
te niic crête sur la titcr. '■'!" ^ ''
dndnr. ,v.,^-„ .-it' 1 i ■•!. ^■,l--,, r;' • .;
■.osAnenn. s.f. pi. loga-néas». Bot . Li)ganéHs; fa-
niille de plantes ijui a pour type |p getire loga
nie.
I.asnnfo. é'a. náy ln^n-i\- 1. \l ú . f.<f^:iU\'- ; qui
ressemble à une logiiiiie.
I.OBUfilu, s.f. U)'](i--nia. Bot. /.oj^atiicou logia-
nia; genre de plantes dicotylédüiK'f?, de la famil-
le des gcntianée», dai croît à là N(>aVell^<:-H6l-
lande. ' ' "^ •■' •'; '"'"'l '"■■"'-' "" • ■ - -
■.osniiltkccaN. s.f. pi. Inffania-iéttxs. Bol. Lopa-
niacces; nom donné à lu famille des b»gMniée>
JLosnnliiroo, (Ml. adj. lotiunin-T.éo. Bot. Logania-
cées; qui ressemble à une loganie.
■.«•Kur, v.a. ln<jar. V. Alquilar, arrendar.
M.ognr,^. m. V. Lufiitr.jrucblo. || V. Uoprrsnitii-
ciou, veres.. \\ V. Sitio, parage. [ \. Causa, w«-
tivo. • '■ ■■' ■ ■■••''■•■"■
■iosarni', v. pron. S'eii'„'ager porírton éërté/in tra-
vail et à un certain prix.
I.o;;niMtmlcii, s.f. Inijaril mihn. Math, ¿ogaril-
mique; sorte decourbe plane qui doit sa naissan-
ce aux logarithmes, et dont les abscisses et les
ordonnées correspondantes sont entre elles dans
le rapport des nombres a leurs lofj;arilhmes. Les
variétés de la logarithmique tiendront tiéeesçai-
rcmenl aux divers systèmes de prijgréésións qui
engendrent les logarithmes. • ' ' ''
LiOKnrItniico, eu. adj. fo^ftríf-mí'w. Màth. Loga-
rithmique; qui est de la nSture de-* logaritmes.
qui a rapport aux logarithmes. || Kscala. regla
logaritrnica; échelle, règle logaritmique, instru-
ment fondé sur la théorie des iíganthmes; ils
sont destinés à remplacer los tables des loga-
rithmes, et à elîcctuer. au moyen de longueurs
prises au compas, les calculs que l'on fait ordi-
nairement à l'aide de ses tables.
L.ogarl(nio, s, m. logorit-mo. Bftlh. Logarithme;
nombre'pris dans une progression arithmétique,
et répondant à un autre nombre pris dans une
progression géométrique. La table des logarith-
mes sert à substituer dans les calculs les addi-
tions et les soustractions aux divisions, La de-
cou verle des logarithmes est due à Neper, mathé-
maticien écossais du XVII siècle. |i Logarit-
mos logisticos; logaritmeslogistiqucs;ceux dans
lesquels zéro est le logarithme correspondant
au nombre 3,600, Les logarithmes sont¡commo-
des pour les calculs astronomiques.
liOsaritinotccnla, S. i\logaritmo\éli-nia. Didact.
Logarithmoleclinie; art de dresser les tables de
logarithme.
l,osuritmafécnIco, ca, dá]. 'togarUmtíte^^nikn
Didact. Logarilhmolcinique; qliiconcerne'Ia lo-
garitmotecnie.
I.ogriu, s. f, lug-fin. Bol. Logfie, genre de plantes
qui appartient à l'ordre des synanlhéréés et à la
tribu naturelle des inutécs.
L,o9iu,s. f. log-hia. Logie; discours, traité. Il
n'esls usité que pour la "composition des mots
comme cronologia, tCologta. etc. | Fig. Loge;
assemblée, réunion de franc-maçons. Se dit aus-
si du lieu où se tiennent ces assemblées, ces réu-
nions.
Lógica, s. {.log-hika. Philos. Logique; science
LCMi
— 887 —
LO(i
qui eirscfgtio à {tenscr juste, à raisonuer avec
mélhode. I,a logique se fonde sur l'élude appro-
fondie 'des formes ol des lois de la pensée, et
pose les règles de la discussion, de la controver-
se, do i'arguinenlation; c'cstà proprement parler
la science des lois diC rcnlendcment , et l'art de
faire de l'entendement le meilleur usaac possi-
ble. Il ¿ogique; sens droit, disposition à raison-
ner juste. Il iMiî.Lofjiquc; manière particulière
de raisonner. || La lógica delcorazon de laspa-
'■stunes; la lofjiqoe du cœur, des passions. |1 Lo-
gique; dans les collèges, il sii^niiiait la classe où
l'on enseignait partie de la pbilosophie. | Logi-
que; ouvrage sur l'aride raisonner. || Lóyica ab-
soluta ó apodictica; logique absolue ou apodic-
lique, dans la philosophie platonicienne, la par-
tie de la logique qui correspond aux idées, (jui
produit la certitude. || Lógica imperfecta ó en-
iiineinálica; logique imparfaite ou cnthymémali-
que; celle qui reste dans le cercle des objets in-
dividuels. Il Lúfiicn probable ó epiqueremálica;
logiqne probable ou épichérémalique; celle qui
correspond aux nofions intermédiaires entre les
sensations et les idées. 11 Lófiica objectiva, logi-
que objective; celle qui est fondée sur la suposi-
lion de l'idendité de la connaisancc avec l'être.
I Lógica sujetiva ó lóíjica del pensamiento; lo-
gique subjective ou de la pensée; c'est la logique,
ordinaire. || Logique eslsynonime de dialectique
avec cette dilVérence que la dialectique sert de
moyen à la logique dans la recherche de la véri-
té; la logique s'occupe du fond des idées, et la
dialectique de la maniere de les présenter; la lo-
gique s'applique ù distinguer le vrai du faux, et
la dialectique á présenter une proposition de
manière à ce qu'elle paraisse vraie.
I.ogiral, adj. inus V. Lógico.
Liogicninentc , adv. loq-hi'amén-té. Logique-
ment; de une manière logique, conforme à la lo-
gique,
l.ói^ieo , ca. adj. log-hiho. Logique; qui est con-
forme aux regles de la logique; qui est dérivé de
la raison, établi par la raison, et dans quelques
systèmes allemands, sugéré par la raison pure.
Les formes logiques des jugucments peuvent
être établies au nombre de douze.
L.ÚBÍCO, c«. s. log-hiko. Logicien; celui, celle qui
poséde bien la logique, qui rasonne avec justes-
se. Il Logicien; écolier qui étudiait la logique. |
Logicien, s'est dit 9ussi.,,dc;§ médecins qui vou-
laient arriver à la conoai^sanc^iil^s maladies par
le raisonnement. .
■<09lo/«, s. m. log-hioss. Mylh. gr. Logios; un des
noms de Mercure, considéré comme dieu de l'é-
loquence.
L.OKÍ»(a, s. m. lag~kis-ta^ Ilist. ant.Lûgistc; ma-
gistrat d- Athènes, qui examinait les comptes et
faisait un rapport sur 1-adininistraiion de cha-
que comptable à ^expiration desespouvoirs. Les
logistcs étaient au nombre de dix. | Logisle; in-
tendant d'une ville sous la domination romaine.
II Logiste; contrôleur. ; > , , ,
i.oKÎMtica, s. f. íüí/-/uí-ti/»a, Miiliém. anc. Logis-
tique ; il se disait autrefois pour logarithmique.
Logística especiosa; logistique spécieuse; l'algo.
hre logarithmique, j ^\\\\, uiil. Logistique^ nom
donné par quelques écrivains à la partie spécula-
tive de la science de&drmcs; c'est à peu de cho-
se près la stratégie. V. Kstrnlegia. ...boJ
I.OKodlnrrca, s. f. logodiarré-a, l f^iùwMn
lluxdc paroles vides de sens; ifteUi^ét (lAj^ire
des choses insignifiantes. , (.n-.r--.., j
■'Osúfllu . la. adj, logo-filo. Néol. LogopbÛo ; qui
aime á parler, à faire de longs disiour^íi. Peu
usité. -iwii.. •
■'"«"«rafirt, s. f. logografi-a. Didatt. Logogea-
phie; art d-écrirc aus^i vile que la parole. La k»-
gographie ne ressemblait en rien à la sténogra-
phie. Douceou quatorze jeunesgens éiaionl ran-
gés autour d'une lable ronde , chacun av»it ie-
vaiM soi une provision de bandes lougu«s et
étroites de papiersdiviséespar raies dans unmê-
mc nombre de compartiment, et portant chacu-
ne un numéro, d'ordre correspondant au rang
des collaborateurs. Quelques mots de la premiè-
re pharse du discours prononce étaient saisis
par l'écrivain numéro 1, qui donnait un coup dei
coude au numéro 2 pour l'avertir de recueillir
les mois suivants. Le numéro '2 après avoir
exécuté sa tache, transmettait le signal au nu-
méro 3, ({ui prenait son contingent el avertis-
sait le numéro i, el amsi de suite jusqu'au der-
nier. Alors numéro 1 recommençait et remplis-
sait le deuxième ligne de sa bande de papier, etc.
Il Gramm. Logographic; la partie de Ihortogra-
phe qui prescrit les règles convenables pour re-
présenter la relation des motsavecl'ensembie de
chaque proposition.
l'Ogogriknco, ca. adj. logogra-fiko. Didact. Lo-
gographique;qui a rapport à la logographie.
I.ogógrafo, s. m. /«(/o-jrri/'o. Logographe; celui
qui écrit aussi vite que la parole. |; Hist. duBas-
Empire. Logographe, sous Arcadius, celui qui
tenait les livres de comptes et les registres pu-
blics. Ensuite dans les villes municipales de
l'Empire, intendant, contrôleur, j Logographe.
signiliait vers le XIV, siècle, calligraphe ou co-
piste. Hist. mod. Logographe; journal grand
in-folio qui rendait un compte détaillé des séan-
ces législatives. H parut en avril 1791, et finit le
10 de août 1792. C'est dans la loge du logogra-
phe que fut placé I,QuisJi,VH avec sa famille le
10 août.
liOgogrinco, ca. adj. Ingogri-fiko, Néol. Logo-
griphique; qui lient du logogriphc , qui • est
obscur.
■.ogogrlfo, s. m. logogri-fo. Logogriphe; sorte
d'énigme cnnsislant en un mot dont les lettres
diversement cambinèes, forment d'autres mois
qu'il faut également deviner.
IjO^oinafiuia, s.f. logoma-liia. Didact. Logoma-
machie; dispute de mots. Autrefois les logoma-
chies les plus fameuses étaient celles des. sa-
vants, des philosophes , des théologien»,, au-
jourd'hui ce sont celles (les poliljques. '
■.UKuiiiu«|iiieo, c». adj. lugomu-Liko. Nc«t. Lo-
goinachique; qui appartient à la logumuchic.
Logorrea, s. f. logorri-a. Logorrliéo; flux de pa-
roles le plus souvent inutiles. V. Lotfodiarrta.
i.ogoN, s. m. lo-goss. Philos. Logo^j,- dans la pbi-
losophie platonnicieno Dieu CA>i)sidéré comme
contenant en lui las idées ólcrncllt^s., les types
de toules choses. Lo logos des platoniciens a
quelque rapport avec le verbe des théologiens. |
Théol. Logos; proprement le verbe, nom dont se
servent Saint-Jean, l'Evangelisle et les l'èresdc
IX)L
— 888 —
t^ilÜOhí
' ' l'Kglisp |)inir d^sifîncr la spcondn personne tU- lu
-'':- fi.iftifi'-Triiiiir*.
♦*'é'i«»oteriiin.s. Lloqulnh-niit. I.o^'utoi'hiiio; srieii-
'"''«•(• lies mots, «k leurs acccplions, thi leur «'in-
•'i'^'jiloi, ne.
%,OKnt<>tii. S. m. \o^itti-tn. LojiDlhéto ; oflicipr de
-»ilJ4',,u,j,¡r,. j-rec chargi- do l-ndiuiiiistralioii dns li-
'•^''^attres. | I.fifjntliclc , iiUondaiil. siniiilondaiit,
(•lianci'liiT. H (iran loijntetu ; t;ran(i IiikoiIicIc;
'^"Silrcdi's iiri'niitTPScharKcs de l'oiniiireJustiliK^c
•''*''^ur Atididiiir le Vieux. || Le rhniieelier de j-l':-
clisse ¡;rocnue se lutininait aussi loi^nlhète.
*tó{í;Atiropo. S. m. fof/í)-ír«|)r). Pliilol. |.nf?»lrope;
~*^'*<'sp'?i7C dd^yllogisim* conditionnel ou liypolliú-
lique.
f.OKrntlo. part. pass. de Lo{¡rnr.
l.»í;i-ar, V. a. Obtenir, oequérir, f^a^ner, parvenir
à se l'aire accorder ce qu'on demande. || Araj,'.
Posséder, jouir, l'roliier de, medre à prolit. Ti-
rer juste; touelicr. au propre et nu lifçuré.
■.Oi(rrar, v. n. inus. Prêter à inlérôt ou à usure.
I.OKrcria. S. f. lofjréri-n. Usure. V. Usnrn.
IjO^trevo, ra. adj. Usurier. V. Usurero. || s. Mono-
■''■ poieur ; relui qui achète à vil prix pour revendre
cher ; se dit surtout des accapareurs de grains.
tio^ro, s. m. In-tjro. Gain, profit, inlércH de l'ar-
' ' sent. I Possession, jouissance. || Usure. V. U*»-
ra. Il Dar n Inrjro; prêter à usure.
liO«;iier, S. m. loouer. V. Salario, premio, alqni~
Ïler ' •
' /i|(ç45'*'fttV''èi-rti:'t.''i»giiier. jV. Jornal.
'{¿hongt*, s.' m. iohnn-go. Ornith. Lohong; outar-
'■ de huppée d'Arabie.
iüóiniico, ca. adj. loi-miho. Méd. Loïmique. V.
^'] Pestilencial.
- t;ôiiuo8rnria, S. f. lomografi^a. LdVmographic;
description de îa 'pesté ^ et de* maladies conta-
gieuses. ■ '' ■' "'■ ' ' f '»'*'''■''■■' "'■ ■
1(i'o1mojg;rúnco, ca. adj. ioïmo^ra./î'o. Loïmogra-
■' fique; qui appartient à la Icïmographie.
• Kioliiiosrafo, s. m. Loïmographe ; auteur qui écrit
'' sur la peste.
¿olinolosln, s. m. Méd. Loïmologie'; traité sur
les maladies contagieuses.
■.olmológico , ea. adj. Loïmlogique ; qui a rap-
port à la loïmologie.
i.oinioiogo, s. m. Méd.Loïmologue; auteur d'un
traité sur la peste, ou sur les maladies conta-
gieuses.
I>oiniopii*a , s. i.loïmopi-ra. Méd. Loïmopyre;
''Bèvre pestilentielle.
lAiseleuria , s. f. Bot. Loïseleurie ; genre de
-^^'plantes dicotylédones de la famiHe des rhodo-
racées.. '
tioitostt , V. Lucf osa.
l<oja, s. f. loq-ha. ïchthyol. ¿oche ; sorte de pe-
tit poisson idu genre cóbile qu^setrouVe dans les
'*^' ruisseaux et les petites rivières. || l^oj a marina;
loche de mer ; un des noms de l'aphye^ poisson
-* -du genre cobite. .
i^bkinni^mo , s. m. LtKkianisme 5 système , doc-
trine de Lock.
f^'óktanista .í. et àdî': f¿rfttaníiíf'-f<tvl,*ék*9rtist€;
qui appartieT\t au système de Lock, |i lockia-
niste; sectaire partisan des doctrines de Lock.
lioko, s', m. Myth. Loke; getiie'malfaisant, fils du
géant Farbanle et de Laufaye.
foliacées, s.' f. pi. loliti-iééss. Bot. Loliacées;
. nom donné ."^i une tribu de- pluntoB Krau>ioóes
qui ont pour type te ^ifiir«;KÍ'aiuÍ4'. r
I i.óiiuo. s. m. lo-liijo. lDlb}ul<:iii4yiUi]iiüm4ioien-
I li(i(tue du calmar." •■(('. ., .-,j\„.„i ••i.-,
I l.oliKoidKM. s. m. pL lolirfo'i~déss. Mull^rJ^^li^oi-
I des ; (ainillc de céphniupnde» qui apouttiy^c le
I genre calmar. i..^ : ü •,,,'' \
i.«>iÍKui<i«». <■»• adii. MoU^^ligoifde ; qui ressrm-
ble au caliuar. .s' \ '■ ii:.-,^.. .„....i
l.nlio , s. ra.-409eKokiBoliJ JioUat»furQOfi>;>iÂ4aA de
l'ivraie..- ■ ;■ ,1 ■'■■ ; r t, ,|ifi 'i ii'i »ilff '
I.ollarilo, s. m. lol/ar-do. Hi«l. rvli^. i.«llard:
sectateur de Lullard , sectateur héiestarq4ia^al -
lemand du XIV. e siècle. ,;,
L.ninn, s. f. Coteau; penchant d'une i'oUinri/iliCo-
tcau; la colline même prise dans toute «on^iéteB-
due.
Liomacia, S. f. loma-zia. Lomalie ; genre Je-pkm-
tcs dicotylédones, de la famille des protAOées,
originaire de la Nouvclc-lloUanUe. ■ .. .;•/••
■.«»iiiH<lo, «la. adj. et part. pass. du v. lotnctr. V.
ce verbe. ■ r
I.oinar, V. a. Boh. Zionncr. V. Dar,
■.oiiianilra, s. f. bol. Lomandre; genre d« plan-
tes monociitylédoncs, de la famille des joiicées
originaire de la Nouvelle-Hollande.
l,oniaria. S. f. Bot. Lomarie ; genre de plantes de
de la famille des fougère». . • /î.
liOmatiiio, adj. m, lomnti no, Zool. Lomatin ; epi-
théle donné aux doigts des mammifères et des
oiseaux quand ils sont bordés d'une membrane
latérale.
I.omatocarpo, adj. lomato-i-arpo. Bot. ¿oraato-
carpe ; qui a les fruits entourés d'un bord cpaisi.
■^oiiiatólilo , adj. Bot. Lomalophylle ; qui a les
bords de sa feuille d'une autre nature que la
lame.
■^uniatnriceai*, s. f. pi. lomatori-téaaa, Bot^Lo-
matorhizées ; section de la famille des cruci-
fères.
i.ninntoricco, a. adj. Bot. /.omalorhizé ; qui a
les racines bordées.
I^oinhasia . S. f. lombag-hta. Méd. ^ombagie;
faiblesse des reins.
■..omltasico, ca. adj. bomba- g-hilio.^éd. Lom-
bagique ; qui a rapport à la lombagie.
latinfoarda , S. S. f. Nom donné a une esp^'^ce d'es-
copelle lombarde ou faite en Lombardic. || Bot.
Chou de Lombardie.
I^ombardada , s. f. inus. Coup dc feu tiré avec
une escopeUe lombarde.
■.ombardcar . V. a. inus. Faire fea avec une es-
copelte lombarde; >> :;5 •
I.ombarderia . s. f. iams. - Réonieu de plusieurs
escopeltes faites en Lombardie anciennement.
l.oinbardero, s. m. inus. Nom du soldai qui était
au service de certaines pièces fondues eu iom-
bardie qui répond à celui xle caunonicr aujour-
d'hui.
I^oniharilia, s. f. lombardi-a. Géogr. Lombardie;
contrée de l'ttalie qui comprend à. proprement
parler le bassin du Pô. :: ;. :
I.omhardlci>. Ca. adj: JofB<)ar(H-/e«. G*Of!f.'¿om-
bardique ; qui appartient aux I-ombardes. Se dit
particulièrement dans la diplomalie , de l'ecri-
ture romaine altérée parles Lombardes.
Lombard ismo, s. m. iombardisnie ; façon de
parler propre aux lombardes,. " ■ - •
MiïJOM
MW
I.ON
f^iubardo, d«. s. et adj; Géogr. Lombard habi-
tant de la Lombardie. Il iombard ; qat appar-
tréfrt à la Lomka^die'iiil à s»'? habitants. Iffs-
ruela lombarda ; école lombarde; se dit primi-
pátehiíntf en beaut-arlsJ |1 Hist. lioinbaid; s;
dit dc^Gilietinsau moyen âfre. | Repúhlira lom-
harda ; république lombarde ; cellpqui fut Cor-
■mfie daos le Milannhis tíri t77(>.
tiOnibardoíí, s. m. pi. ior/t6ar-(/o*.f. Hist. Loni-
"sf' bards; uom donné a\i moVen ôge aux Italiens éta-
blis en France et en Allemagne pour y faire le
. *• ' Commerce des méiauT et des denrées de l'Inde.
^omlynrtlo-Tenceiano^ n«. aâj. \ombaráo-v¿-
nézia-no. Géogr. Lombard-Vénelien. qui ap-
partient à la Lombardie et aux Etats de Venise.
L.onibÍH , s. m. Conchyl, Lombis ; coquille ver-
meille.
lionibo , s. m. Ichtbvol. Lomho ; poisson des An-
• tilles.
Xombo-abdonvinal . adj. et s. m. lombo-abdo-
tninal. Anal. Lombo-abdominical . se dit d'un
muscle du bas-ventre qui s'étend des apophyses
transverscs des quatre vertebres lombaires su-
•'" perieurs à la ligne blanche.
'T'V.ombo-costo-traqacliano. adj. et s. lomho-
-hosto-trahélhi-no. Anal. Lombo-vosto-lraché-
•t lien ; nom donné an long dorsal.
' IiOiubo-dor<<o-ti*a<|ucliaiio . adj. et s. m. lom-
•*'! -bo-dorso-trahêlin-'no. Aanal. Lombo-dorso
•tf*i' trachélierl ; se dit d'un ries muscles du dos.
''CiOnibo-iiiiiiieral . adj. et í. m. lonibO'Onmérul.
Anat. Zombo-huméral : nom donné au muscle
grand dorsal, qui s'étend des lumi^es jusqu'à la
partie antérieure du bord postérieur de la goul-
•• tiérc bicipitalede l'humérui. ' * i
'*'li«nibo-.«*acro. adj. m. lombo-sakro, .\nat. £om>
bo-sacrc: rameux nerveux fourni par la brar:-
che ¡ntérienr du cinquième nerf lombaire , qui
descend dans le bassin au-devant du sacrum,
fournit le nerf fessier, et s'unit au j>lextis scia-
tique.
I^onibricaria . s. f. lotnbrihn-ria. Bot. I^ombri-
caire ; genre de plantes de la famille des algues.
Lionibriciforme . adj. Enlom. Lombriciforme;
qui a la forme d'un lombric.
l'Onibrtco . s. m. lombri-ko. Entom. Lombric:
genre d'animaux articulés de la classe des chc-
topodes.
I^iiuibriroiden, s m. pi. iow/>nkoï-d^s»-. Entom.
Lombricoïdes ; ordre de la classe des elrainiho-
games.
K.onibrig>uera , s. f. Bot. .\.urone; arbuste qui
pousse beaucoup de tiges et des rameaux, dont
les feuilles pressées dans les doigts y laissent
'• une odeur de citron fort agréable. |1 Trou fait
■'■'i par les vers dans la terre
-f'»mbri« , s. m. Entom. Lombric ; genre d'ani-
maux articulés dont le corps est arrondi . exten-
sible , allongé, composé d'anneaux et ¡dus poin-
*• tu antérieurement que postérieurement.
'««nibrlBal , «dj. Lombrical; il ne se dit que dt
quelques petits nerfs de 1« main et du pied, qui
ressemble en quelque sorte à des vers.
Ç-«raear,v.n. Remuer la tête , en parlant des
chevaux.
■lOiufrcbuBM, s. f. ionipf '-''—' --T. Entom. Lomé-
chuse ; genre d'inscot res.
l^inmtMr«-«s , s. f. p' . r^nnit. B<vt. \ n- \
niemtacécs ; famille de plantes a;: ieipumti«fit »
la tribu des césalpinées rlans le-, li aiiiniiciii^ts.
I.omenláeeo, a. adj. Bot. Lom< ' dji
d'une feuille dont Id nervure du; Va -
mifiie que pour donner naissance au limb''.
mais se coupe d'espace en espace par de ramitî
cations . de manière à faire paraître ta feuille»
comme si elle était formée de plusieurs fetull*»*
placées bout à bout.
I..omeiitufia , s. f. fotnénta-rifi. ¿omentaue;
genre d'algues dont on ne connail qu'une seule
espèce.
liomera , s. f. Courroie qui passe par dfss^^^le
dos des bêtes, d'attelage. | Dans quiélqueiTpro-
vinces. V. Caballete. ♦
I>oniica,V. Lomilla.
Loniico, s. m. dimin. ùc lomo. V. ce moi
Lomilla, V. Lomita.
liOmlllo, V. LoHiift).
lioniiiios, s. m. pi. (omt-¿^is. 'Ensemble de deux
coussinets embourrés avec de la paille » ire.s-
étroits et de la longueui du dus de la bête de
somme ?nr laquelle on les met pour servir iif
base au reste de l'apareii dont se servent leümmi.
letiers espagnol^. || Petites lonibe.s.
LoniihieNtu , in. adj. lomi-iess-ln. ije dit dç\ bê-
les de somme qui ont le dos voûté. |¡ Fig. Vain,
pjfesomptueux, qui l'ait le gros du».
Lomita, adj. dimin. de hmu. Petite oülliiic.
l.omito.s. m. diniin. de Inmo. \. ic mot.
i.onio . s. m. Lombes ; région postérieure du i'ab-
donien ou pailic infcrieuru du dos. i¡ Notitïou-
né au doi d'un livre, i: Se diliie lu duublute fai-
te au drap par le milieu aIc su largeur. |i Agi.
JTene qui s'élève entre deiix sillons. !| Uénomi
nation du dos d'un couteau ou de quelqu'autre
arme tranchante à «n seul til. !1 Cher qu'oa re-
tire du dos du cochon el qui na guère de grais-
se. Il adv. A loina; sur le «ios. Jl Fig. fam. Jugar
de lomo ; (^tre joyeux . de bonne humeur, n Lle-
var à lomo; traíísporter à dos de molet.
Lomos, s. m. pi. lo-moss. Lombes. V. Costilla.
Espaldas. \\ \iia\. Lombes ; M-jjion postérieure
de l'abdomen comprise entre ia base de la poi -
trine et le bassm.
LomoMo. (la. auj. inns. iomo-sso. Se disait de en
qui a rapport au dos
Lonipe , s. m. Ichthyol. Lompe ; genre da pois-
sons caitillagineuv piccopteres.
Lona. s. f. lona. Cou)m. Cotonnine; grosse toile
que l'on fabrique pour faire les voiles de navires.
Loiiadu . à. f. Lonade ; genre de plantes de l'or-
dre des synanthérées , de la tribu naturelle des
anthémidées.
Loncha, S. f. lont-cha. Sorte de planche de pier-
re. V. Lancha.
Lon«loaio , 6. m. lonkloa-to. Comm. Loncloatb;
toile de coton , blanche et bleu que l'on tire de
la côte de Coromandel.
Loneofllo, adj. Ion n-filo. Bot. Loncbophylle; qui
H des It'uilles trcs-longues, linéaires et lanrro-
lecs.
LhiicokIobio, adj. lankot'iomp. ïno\, Lancho»-
tomc ; qui a l'uuvcrture de la bouche lancéolée.
Lúiidisa , V. .illiundifia.
Loiidiniauo , s. cl adj. Géog. LouJinien . babi-
t;inl (ic /.(indinium , ville de Bretagne.
i.onrt^i . ■<. m. CQOunvJU'^ikdeaii ; sorte de toile de
5G
LOS
890 —
LON
l.<>iiiloiii>nM<^, adj.els. hmdonen-ié. (ïéug. Lun<
iloiiiiiin. Iinhilunl do Londres. | Lundoiinieii;
(]m ajipartit'ni à /^oiidrcs cl ii ses habitants.
l.on4lr('!4 . ad. V. lAnidoneiiic.
■•oiulriiiu , s. r. (bouilli Suite d'ctotVc de laine,
liondriao.s. in. londii-ii<>. Coinni. Loiidrin; drap
''•'léçer fûil !\ l'imilalioii de quelques draps de
, Loiujies,
lUWlè'i; fe. m. V. í.'a/('?(i.
li¿ltf¿tt';'s- r. lon-ijfi, lAingiie; se dit en prosodie;
d'une syllabe lonf,'UP. \ Inus. Mus. Longue? mol
et eát-»é''a'vcc une queue Á droite, qui \aluii trois
^'■ftrévéi
■.(iiiKuMurn, inus.V. X^njura
■>oiiK<>»>n>etiicn(<*,adv. /.onganiinemcnl; d'une
iiuiiiiérc lon;,'animc.
l.onenniiiiiciiKl , S- f* Longanimité; clémence,
bimlé (1-iMi être puissant qui cvcusc des offenses,
'des insultes qu'il pourrait punir.
rouuuuinio , adj. Néol. Longanime; qui a de la
longanimité.
l.oii»niiii»!n, s. f. Espèce de saucisse faite avec
de la clicr de cochon hatbec cl préparée avec des
épices. li Fig. Se dit de toute chose longue, pro-
longée démesurément.
E.onsiir , adj. Rayon de miel fait au long d'une
ruclie.
■.oii'snrcit , s. m. lîoh. Làrlic , poltron. V. Co-
liorde.
■jOhkaco , »n. adj. inus. augmcnt. de luengo. V.
ce mot.
I.onscvi«lu<l. s. f. lonfj'hávidadd. Longévité; pro-
longation de l'existence la plus durable qu'il
- soit permis d'espérer, selon l'ordre de la nature.
•*^oiigcvo, vo. adj. /oHi/'/ieco. Agé; qui attcirtl
presque la longévité.
I<onsil>racteo, a. adj. li)nfi-hibrakt-eo. Bst. Lon-
gibraclé; qui a de loiiiiiics bractées.
I.oiigicarpo adj. long-hiliav-po. Zool. Longicar-
pe; qui a le carpe trop long.
I.OHBif atile, adj. long-liikaou-le. Bol. Longicaule;
qui a le lige longue.
lióngEcola, adj. Zool. Longicole ; qui a le con
long,
I.oni;icono. adj. long-hil>or-no. Longiconcç formé
d'un cône allongé.
L.ong;ieoruio, adj, long-hikor-nio. Zool. Longicor-
ne; qui a les cornes ou les antennes longues
liiiigicorulos, s. m. pi. long-hikor-nios. Entom.
Longicornes; famille de l'ordre des coléoptères
comprenant ceux de ces animaux qui ont les cor-
nes aussi longues et même plus longues que
le corps.
liOnsic*'nro. adj, long-hikrou-ro, Zool. Longicru-
re; qui a de longues cuisses.
LongicuNpidco, n. adj. long-hikousspi-déo. Hist.
nat, Longicuspidé; qui est armé de longues
pointes.
^|Lonslcspiiioso, sa. adj. longhiéispino-ssa, Hist
• r nat.Longiépineux; qui porte de longuesépindes.
liOiiglflor , adj. Bol. Longiflore ; qui a des fleurs
^'-.longues. ; , , ;
.ibonKirollado, da. adj, longhifolia-do. Bot. Lon-
gifülié ; qui a de feuilles longues.
t;6nsilabro, adj. longhila-bro. Zool. Longilabre;
qui a le labre long.
E.ongllabro<« . «i- m. pi. Zool. ¿ongilabree; tribu
de la famille des gt'.ucorisus, , coiUprcuiaDl £&IU
des hémiptères qui ont le labre lon;^ et simulé.
LoiiKlloliiilado, da. adj. lotigliiloboula-do. Hist.
nat. I,iiiit;ili)l)e; (jiii est partagé on lobes allon-
gées. I But. y.un^'ilubc; qui a des lobck allun-
gécs.
l'OiiglIubulm, V. Lungilobulado.
l.oiiKÍMtan», adj. liiugliiinu-)u). Zool. Longimane;
qui a de longues mains. || Longimane ; 6u dtl
d'un crus(acci|ui a de longues pinces.
lioniiiiuctria. s. f. Geotn, Loiigiinélrii:,- art de
mesurer les longueurs, tant accessibles qu'iuac-
cessibles. || /.oiigimétric; partie d<; la géoo»<Sttic
élémentaire qui traite des propriétés des lig-
nes.
E.oiig;inicti'ico, ca.^idj. longhimé-triko. Qéam.
Longimétriquc ; qui appartient à la luiiguné-
Iric.
E.oii|(inictro, s. m. Techn. Longimetro; nom iloU'
né à un instrument à l'usage des laillcurü pour
prendre des mesures. • .;,. >
■..nnxiiicuo, a. ndj. inus. longhmn^knuo..,^it\n-
laiii; qui est éloigné. .
i.uiiui|ial|io, adj. Zool. LoDgipalpe; qui a de Ion*
gués palpes.
H..ogis>I>(*lpu»>, â. ni. pi. Entom. ¿ongipalpes; tri-
bu de 11) famille des coléoptères bracbéljtres
comprenant ceux qui onl les palpes inakillâires
presque aussi longues que la tète.
E>oiiKl|iecioleo, adj. longtiipéiio-iéo. Bot. Longi-
péiiolé; qui a ses llcurs supportées par des longs
pétioles.
LoMsipeeio, adj. Zool. ¿ongipède; qui a despieds
ou d<î pédoncules très-longs.
l.oiiK<i>4'<l<>»«, s. m. pi, Ornilh. i,ougipcdes; ordre
fle la classe des oiseaux comprenant ceux qui ont
les pattes très-longues.
l^oiisipcdoiiciiluo, a. adj. Bot. Longipedonculc;
qui a de longs pédoncules,
■.oiisipeiic, adj. Ornilh. Mongipenne; qui a de
longues ailes.
L.OBiKîpcno.<«, s. m. pi. Ornilh. Zongipennes; fa-
mille de l'ordre des oiseaux palmipèdes com-
prenant ceux dont les ailes trcs-luugucs dépas-
sent la queue.
B.osis;ipetalo, adj. longhipé-talo. Bot. /.ongipéta-
le; (|ui a des pétales très-longs.
l.oiis;i¡tiiie(>, M. adj. hhlhvül. Longipinne, loogi-
piiine; qui a des longues nageoires. ►
Loiii^ii-oistro. adj. Zool. Longirostre; qui a un bec
ou un mousseau très-long. |1 Bot. Longirostre;
dont l'opercule est subulé, long et droit, en for-
me de bec. .
E.o»KÍi'osti>oMvS. m. pl.JVIanuu. ¿ougirostros; fa-
mille de l'ordre des mammifères édcntés. com-
prenant ceux qui ont le mousseau trèsr-allongé.
liOitgiMcapo, adj. longhiska-])n. Bol. iioa^scapc;
qui a des hampes très-longues.
I.ongiMeto. adj. Ilisl. nal. /.ongisète; qui a de lon-
gues soies, i; Bol. Longisèle; se dit d'une grami-
née dont les épillels sooat entourés d'un involu-
cre composé de très-longs tiletsç d'une mousse
dont les urnes sont portées par de longs pédon-
cules; ou d'une plante. .dont les légumes voat
garnies de longues soies.
L.OMgi.<«ilifloso, Hti. adj. Botb £oag^ilLqAieiii<^iqtui
a de longues siliques. ¡n ijofie m bun.»
i<ou«c?tiiuo,.a. odj. supërl.f}e>{i4>£in^k yi.4PiJU«t.
LOO
891 —
LO H
l.onxiÉilto', adj. But. Lsngislyle; se dit d'ane
plante qui a des slylcstrés-longs. | linlom. /.on-
gistyle; se dil d'un insecte qui a un long style à
réxtrémité de Tobdomon.
liWrtitltud, s. r. ftéojçr. /.ongitnde; distance en de-
grés (l'un lieu (inelconque à un premier méri-
dien, ou arc de l'cquateur, cônii<ris entre le mé-
ridien d'un lieu et le méridien quoii regarde
comme le premier. || .Vstr. Longitude; la distan-
ce en degrés qui existe entre un astre rapporté
àl'éfliptique cl le point équinoxial du printemps.
— Lofifjitud heliocéntrica, longitude h.'liocen-
tfiqtie. — Lnnfiitud geocéntrica, longitude géo-
ccntrique. || Mar. Longitude; distance d'un vais-
seau du lieu oii Ton est, à un autre lieu coaipté
de l'est à l'ouest en degrés de l'équateur.
lionsiiudiuai, adj. /.ongitudinal; qui est étendu
en long.
M.ongituitlnnimvnte ,ad\ Aonghitoudinalinén-té.
Longiludinalemenl; en longueur.
liOiig^ivuricoMo,' Ha. adj. Bot. Longivariqueuv,
qui porte de longues varices.
l.ong;ob«irdo, du. adj. inus. V. hombardo.
I^onifSor, inus. V. Longitud.
L,ongiicra, s. f. Nom sous lequel on désigne une
portion de terre longue et étroite.
I,ong;n«i'ia, V. Dilación.
liOn^uctc, adj. dimin. de longo. Un peu long.
I^oiij^uezn, inus. V. Longnra.
l.on(taezuelo, adj. dimin. inus. de longo. Un peu
long. ■>, c^■:•J¡l^^^¡^|L¡-^ ■ ■'■
IiOn;$uissimo, ma. adj. supel. de longo* Très-
long.
Eionsiiiso, sa. adj.fam. peu usité. Lâche, poltron;
qui n'a pas d'ûme ni de courage.
liOUKura)*, s. f- peu usité. Longueur. Y. Largor.
Il Fig. Grand laps de temps.
liOnJa. s. f. long-ha. (^omm. Loge, bourse, chan-
ge; certains établissements de commerce où l'on
se rassemble pour traiter des affaires, j Boutique,
magasin où l'on vend des épiceries. | Magasin
de nouveautés. | Parois d'une église. || Bourre-
lier. Longe; lanière courroie de cuir. || Tranche
de jambon, de lard etc.
■jonjoar, V. Almacenar.
IjOi»Jci:o,W, Lonjista.
Lonjeta, s. f. diminv-iOoS'J^de lonja. || V. Ce-
nador. ■■:<.UVli .H;
E,oujlfi(a, s. m. Gomra. Marchad d'épiceries en
gros. ,
Kionqucro, s. m. Mamm. Lonchère; nom donné à
des rongeurs dont le dos est couvert de poils
aplatiroides et pi(juants, tels que les échinis.
I^onqiiiuro, S. m. lonHou-^ro. Ichlhyol. Louchiu-
re; genre de poissons osseux holubranches. de
la famille des acanthopomes.
liontananza, S. Í. lontanan-ia. Peint. Echappée;
couj» de pinceau qui donne à l'objet l'appa-
rence du lointain. =Lointain ; se dit des plans
les plus éloignés dans le lablcaui«paysage, ou
dans celui dont le fond présente des longues lig-
nes de perspective. | Aoinlain; eloignement, ce
— ■' qui est loin, mois toujours à portue de vue.
*fcooic, s, m. l'hanu Lok; looch, loch, look: mot
arabe (jui designe un médicament magistral ou
éleoluaii'e qui lient Id milieu pour In consislauco
entre le sirop et le miel, employé dans les rhu-
mes et autres nffeclions do poilrino , lorsqu'il
s'agit de faciliter rexpeetoralion ou d'odourir
et calmer les douleurs.
l.oor, s. m. lo-or. Los, louungc, gloire.
l.opoKtt, s. f. Bot. Lopéze; genre de plantes dico-
tylédones de la famille des anagraircs originaire
du .Mexique.
I^opiria, V. Alopiria.
Eioquca, S. f. Myllv scand. Locké^ dée.'^e delà
fortune chez leslndieiis. ,
L.o(|iM'ai-, v. n. Folâtrer; se divertir, faire depcti •
tes folies. Il Exlravaguer ; faire des extravagan-
ces.
Eioqucro, s. m. Gardien des fous; individu prépo-
sé pour avoir soin des ulienés qui se trouvent
dans certains hôpitaux. ., ^.,,
LoqiicHca. ( A la) adv. áln lo]íess-ka. Fûllemèbt;
à la manière des fous.
L.oqiilnl, adj. Médec. Lochial; qui a rapport aux
lochies.
■.oquillw. Il», s. et adj. Folüitre; petit fou, qui 'fait
des folâtreries. , ,'
l.oqulori-agia. S. f. Médec. Lochiorrhagie; écou-
lement immodéré des lochies.
lioqulorraeleo , ca. lohiorra-ghiko. Médec.
Lochiorrhagique ; qui arapporl à la lochiorra-
gie.
I.oquinri'ca, S. f. Médec. Lochiorrhéc; écoiueme t
des lochies.
lioqulrrelco, oa. adj. Médec. Lochiorrbéique;
qui a rapport à la lochiorrée.
lioquios, s. m. pi. lo-'ioss. Médec. Lochies; Lo-
chies; évacuation séreuse et sanguinolente qui a
lieu après l'accouchement.
Eiora, s. f. Bot. Lore: partie caulescente, filamen-
teuse et aphylle des lichens filamenleux et des
conferves. Il Entom. Lore ; pièce particulière
qu'on observe dans la bouche de quelques insec-
tes, et sur laquelle porte le menton.
liOraneccr, V. Engreirsu,
Loranta, s. f. Bot. Loranthe; genre de plantes
dicotylédones de la famille des loranlhées.
liorantacoas, s. f. [\]. loranla-iéa.^.i. Bot. Lorau-
thacées; famille de plantes qui fait partie de la
classe desèpicorollées corisanlhères, ou dicoty-
lédones monopétales, et qui a pour type le genre
loranthe.
Loraiitaceo, a. adj. Bot. Loranlhacé; qui ressem-
ble à la leranthe.
I.ordo.«a, S. f. l'athol. Lordre; nom donné à la
courbure des os en général, soila,cn particulier,
à la courbure vertébrale en avant.
LoreiicM. na. adj. et s. Inrétiéss. (iéogr. Lorrain;
qui habite la Lorraine. || Lorrain; qui appartient
à la Lorraine ou à ses habitants.
Lorciixaiia. s. f. Gomm. Sorte de toile grossière
que l'on fabrique en Galice dans une ville qui
porte le même nom.
Liorica. s. f. Bol. torique; pellicule ordinairement
lisse et écailleu-e, qui garnit la surface exlériu-
re de la graine.
I.orlcndu dn. adj. lortkd-do. llisi. nal. Loriqué:
se dit d'une amandoquand elle est recouverte
d'une lorique et du feinur dune infecte quand
son disque est couvert d'ue double série de li-
gnes oblicjues, simulant une cotte de maille.
l.oricari6, a. udj. Loricaire; qui ressemble à une
lanière. ' ■ ' '
i.orirario , s. m. ¡orHtO'itWi IchlhyoU fiQTxe^rr.
i.ps
lÜtt —
hm
' geiiie de uols5unt^ >ui!>iiih di'» <aUiiliU-> el dL"<
*i'i(<rai, rémanquabU' par le* plaques osseuses qui
« uiiassent eiilièremeni leur «orps el leur lêiç.
lM«iñ«rM*o . *. m. lori-ii'-ra. I.uloiu. I.orisére; '^cn-
'^c tTítisfílesculéopiírcs cnriiassirrs. qui vivent
dans les lieux rocailliMu et iiu peu humides.
UoflètoA/'s.rt. 'pT. lori-lioss. Amph. Ordre deja
''(»dWWií''de¿ amphibies , eomprcnont ceux de ces
aiiimaut qui ont le nirps couvert d'une cuirasse
de plh'qMpi o^Neiiscs.
I.«iriuiilc4t, ndj. u). torikçu-léo. Fol. iorioulé; se
4]\\ d'un polipier (\ifi Pil trtVs-ramcux cl qui a
des rainilicatious longues et {prèles.
fiWrirAlindo, <ln. adj. Jorilbliú: qui a des feuilles
'nrèi»-16u{;ijes cl sciiftblables à des courroies.
M.àr\gu, S. f.' CoiraáSe: V. Cora/a. \\ Frctle, V.
' F/éte. Il Tlauber , Torique. V. Lor/cn.
t^rlgaátt , di». adjr V. f.irtcado.
■i^iMfton.s. m. aujjmont de ¡orina. Grand lo-
'i-rtqbie/-'^'--l'-t!"'!' ' ■ ^ r . .
l.orij;;(ioro , m. adj. Se dfl de Ce qui appartient,
"iqui a rftpporl à une cuirasse.
l.ai-iginillo. s. m, lorigui-llo. Bot. ^'oni d'un ar-
•ll*Ufet'é'(iUe les teint uriersejnploieni daos les lein-
.■"f.tHiiÊî.-.'-' ' ' •
l.onpetlo. s, m. /on'/)c'-f?o. Moll. î.oripède; genre
«*"»]': mollusques acéphales , lamellibranches de la
li' f'nlille des conchnc(''s.
i^L»fiiiedo, adj. loripé-do. Zool. ¿nripède ; qui a
ef les pattes antérieures, garnies d'une dent al-
!í^^ongéí•. .■ ■-" •
'%«pÍqneo ,' T.'LoHdàdo , Lon'gado.
l.oi-iqiieoH , V. I.oricos.
i.ori»», s. m.lo-Hs$. Mamm. loris; petit maïuQii-
■ • fèr« de l'île de Ceyian, qui appartient à la fa-
mille des lémuriens , et dent on a fait le type
d'un Kenre distinct. |! Ornilh. /.oris; sous-genre
-Il d'oiseniix fondé nmt dépens des perroques et
.'■' eomprenanl des espèces voisines des perruches.
V. Lorilo. ' ■ ■ , ■ .
t.orito, s. m. ion-fo. OrnitU. 'Loris, loeLÍs;sous-
?enre d'oiseaux voisins des perruches originai-
res des îles équaloriales, des îles Molusques el
de la terre des Papous.
«.oi'o , s. m. Ornilh. Perroquet. V- lorilo. Il Bot.
■ÎZHrero. V. ce mot.
l>oro. ra. adj. Jaune: qui est un peu doré* |¡ Obs-
cur noirâtre ; qui lire sur le brun foncé.
t!.inrqiiiiio, na. adj. et s. \orJ,i-no. Géog. Lorquin;
habitant de Lorca, ville de Murcie.
l.ori«adas, adj. f. pi. íorra-í/díi' Blas. Lorrées;
se dit des nageoires des paissons. . , ,. i
Ijorreiiieiise, V. Lorné.v. , ,
■.ortita . s. f. !orou-la. Bot. Lorule ;,le thalle des
lichens filamenteux ou rameux.
Xo». tirt. mase. pi. et prou, relal. Les. S'emploie
<-■■ avant les noms du genre masculin comme dans
Los hombres; les hommes. Comme pron. on dit
-'û' Llamadlos . appelez -les, dans l'impératif. Po-
demos contarlos-, nous pouvonslescomiiler, dans
■ -le relatif. eU'. ' ^.
«,oi»a, s. f. ío-ísa.Pav, Cadette; pierre carrée.
dont on lait le pavage des églises. ¡| Sorte de piè-
ge que l'on tend aux oiseiiux avec une planche
soutenue par quatre petits jalons, et sous laquel-
le on TOet des grains. \\ Fig. fam. Cojer en la lo-
■>' .leta. ; faire donner dans le panneau." inus.
I.OMido , d«. V. Frtfo'<ado.
l.i»««nKr , ». m. /u«#(4n-j/-/t<. (>' ' nge; j»»-
ralK'lugrammu ; dui^t lc>quati ut é^aux
.^aiis que tjcs »ngl|Cs b^)ii;nl driMi>, ¡|,aU\,^'rt tp-
s(tu;ic : en losange, ¡| Vfisunnii ;jwuii\fí,dc Vécu
qui dilTcicdela fuséf^, ciuç iiue,|;elleTti ebl plus
resserrée au milieu et umins aigui^ «wi buult».
LOManger, v. 9^,.fp$so.ng'J^i. \f(^i:ini:ii . di^iri -
bucr , couper en losange.
■.0»ar, V. a. V. Enlutar, ¡¿nví^^sui
Loneta, S. f. diinin. àeÎosa- V. Cf Hi(4,n,,, ,.,4,
Lowica, V. ¿oíiííd.. ,,„;, i„,.„tvà ) ,. i.MiawoJi
t.omlUa , \ . Loaila.t ■■(.••.l -i.ii</p'l
i.oHita, s. f. dimin. de Lv5a,P^Íi^lii,ittefrf¡.;{f\i¡í,tek
lisse, il Pav. Cadette, V. I,Ma. . ,-.
l.ot, s. m. lot. Loi ; portion d'uu luul.(iui et,n>gtn
lagé en plusieurs persones. i| tlomm.i.ot, ; par-
tía de mare,handi.ses. il LoJ.; ce,, qui ccUgil.dafts
une loterie à chacun des billcls gagnaols.
L.oia, s. f. ¿o-tu. Ichihyol. Lutte; genre île 4>aÍ8-(
sons holobranches, pugulaires de la famille des
iiuchénoplèrcs. • >•. !.-.,.>
l.otnii, s. f. Bol. Lutco; gcure de plantes, prjpiyo-
games établi dans la fumillc des byssus^,
Loiarlo, S. m. Bot. liüliei, ; genre de pUale.'),di-
coylédones de la famille des légumioeusç;», dont
on connaît plusieurs espèces. ,.; , . ^ j .„^ij
i.ctoa, adj. f. íü-ícci, Bpi.H)i.c;,qMijreí^jcftl>|fljau-
lolus, . . ,, ...,,, .|.,, w, .,,. ,, , ,
l.»tcaH . s. f. pi. lotéàss. Bol. Lolées; lribu.dc la
famille dea légumineuses,, qui a pour type, Ji
genre lolus. .. , .
Lotería, s. f. lotéri-a. Loterie;, jeu de -hasard .où
l'on faii de mises , pour lesquelles qu.roc4;iJ,des
billets portant des numéros. [1 LtJlci ic ; jEsppce
de banque dans laquelle les particulières Fpnt
des mises et courent la chance de gagner des
sommes plus ou moins considérables. H Tig. Lo-
terie; affaire de hasard. =£e cayó la lotería; su
dit iron. pour indiquer que quelqu'uo a eu un
coup de malheur, H Loto ; sorte de jeu ressem-
blaril á une loterie , el qu'on joue avec des nu-
méros dont les yns sonl sur des boules qu'on
tire au hasard dans uu sac , el les autre sur des
carions distribués, aux. jyueurs. ,
Lo&cro, ra. S. Nom sous lequel on désigne la per-
sone chargée duo burea^u pju se di^ilçnt a^x
joueurs des billets de loterie,
liOtifornie, a4j. Bol,, .t'Ol,i,ior,çic,; qui a la forme
dulolus. I ,, iiiniyil) ai jíiíujJüj í .j.
liOtls, Myt. gr. Lotis: nille de Neptune, i^éta-
mp)rphç|sé,e,,jBft^îï,çi^ftfb^qi*i,,BSftlft,,|^0(Wtti. áe
;, lotos... .,1 ,,,!.• ..•mil 'KÎ'iira' •.on''iiiMi:;) . -
Loto , s. m,. Bol ¿otu^ : uoai< sous lequel 00 dé-
s'ignaienl trois soiics d,« P'aiil^cs- ¡U** unes
étaient des herbes aquiiliques qui croissent dans
le Nil, elqui étaieni des espèces dç tifipphards,
les autres des herbes terrestres appartenant la
plupart à diverses geures,de 1^ famUle,devlégu-
, mineuses ; d'autres , nji^liu, dcsarbrrfü tels que
...le plaquemiuer, le laurier, ro^'-,, 1^5 santal roiuge,
çurlout l'espèce de jujii\ii^ç,ricuUi,v(}da«suf>, pays
d'Afrique ,où sou frii\V est. la. uourrilurç prin-
cipale el a faiv dünncrpAux-babUanls ie.-,nom
de Lotophages. |i Apliq. iotus ,• plaïUe du pays
des Lolophagesqui , selup les poêles el les my-
thologues, produisait, des frui]l^,.si¿dóliciiAíJui|, que
les étrangers. apç^^ft(^^Oir.j|^^r6HoRpy*aieii*
leur patrie. ifjKt t'"> tlîe'i'p 9M6q ,=it^
\WL
— 803 —
LUC
LotófAK*) Kik' adj. Lotupha^'i qui bc iiouvrit de
lolus on de lotos. | Loloptiafrc; nom d'un peu-
ple qui habitait une île de la petite Siryc sur la
côte sud de l'Afrique- Il était aiii'^i appelé par-
ce que. suivant Homère, ik se nourrissaient du
fruit du lolus.
Lotoidc, adj. ioto-ide.Bot.Loloïde; qui ressem-
ble au lotos.
Lotorio. s. m. Concbjl. jLotoire; genre de coqui-
lles univ-alves. ' '"■'■" '''■ . ■* V
Lovniiin, s. f. lova-ina. Géofrr.xouyainç ville des
Pays-Bas. || Lovaina; ville d'Espagnç, :
ft.ovánie'ro, ra. adj. lo'.sann-téro. Bot. Loxanlhè-
re; qui a les anthère* obliques. ,
Loxartro, s. M6d. Lnxarthre; déviation d'une ar-
ticulation, sans spasme m luxation.
E,exi«i<lo. «I«. adj. loksia-do. Ornilh. Loxiade; qui
ressemble au loxie.
LoxiadoM, s. m. pi. Ornitli. Loxiades; famillic
d'oiseaux. I
LoiiiaH, adj. lol:sias. Mylh. i-'r. I.oxias; surnom '
4'Appollon, considéré comme le .^olcil, soit par-
ce que les rayons de cet astre frappent obli-
quement la terre pendatit la plus jurande par-
lie du jour, suit à cause de sa marche oblique
dans le sodiaque. !¡ Il se prenait aussi fij^urc-
incnl, et s'appliquait ainsi ù la même divini-
té, à cause du sens peu clair de .ses prophé-
liOxncafia, 6. f. Bol. Lo-trtcaryer genre d(^plan-
tes monoeotylédones. de la famille des restia-
cées, originaire de la Nouvelle noMai'.dc.
liOxocoNiiin. s m. .Vstron.l.pxocosmc; instrument
propre à démontrer les phénomènes du mouve-
ment de la terre, les saisons cl l'inégalité des
jours. 0« lui a donné ce
nom parce que ces
phénnnomèni's sont produits par l'obliquité de
i'a\e de la terre sur le plan de l'crliplique.
qui ne cunlicnnenl pas d'oiydedç/fiiMV i)^44<''
lu lozal l\'A. fani. vive la joio! . /níii'-i.íJ ■
rozAiiHinentc. adv. .\vec vigueur, beaii^«9^T
té. Il .Vvcc verdure, touffe, en purlaol dw ar-
bres. . ■ ,,
Lozniii'ar. v. n. toza«¿ar. .S'éïayçf, se dv^r-Ur •
faire le beau. || Echapper, pousser des brftOflbes
inutiles. t I " : :rt»
f^nxniirccr, v. n. lo/.an(ier. S'éoor(|<if«\Hr( -h
k^ozania, S. f. Verdure, toulFc, des aci>ri'.$) de»
plantes. |I Joie; gaiié, bonne humeur. || Vigueur,
vivacité, sanlé. ; 'îi,!,' i ■ ob
Loziino. nii. adj. ioza-fi'». Touffi|, v/}r*«tW»iW
laiit des arbres, li Gai: joyeaxj|i l'ig. Vtrl,-, /vi-
goureux, robuste, gaillard, sain. -..;'nKi
l.ua, s. f. lon-a. V. (lant. || l'eiile pttche Je ïWir
dans laquelle on porte; le saír¡iu p >ur (e. v^iir
dre. H .\lyth. Lua: la déesse des expialioas^^ir
I Ile de Saturne. Quelques mythologues la çon-
! fondent avec Némesis. . ..f
' ^ubiMiiiéM, o<ia. adj. et s. Gcogr. Lubeekoie, de
j I.ubeck, ville d'.VIIemagne.
I i^ublnl.i. s. f. Bol. Luhinie; genre do plante» di-
I cotvlédones, fiimille des primulaeées, qui n«
! contient qu'une seule espèce,, la InlnniespaLiy-
lèe, c'e^l une plante à tige droili-, longue d'un
pied et plus, si-nple ou nu peu ranieu.se, glabre,
anguleuse par le burd courant des feu, lie»; la
corolle est jaune. KUe a été découverte dans
l'île Biurbon et dédiée anchevalier de Saint-Lu-
bin. militaire qui se distingua dans les ludes au
siège de Madras.
liiiliricitcion, s. f. \. Lnbrit ilad. ■ ft
■.iihrieaiiioitp. ailv. Lubi iiiuemeut; d'une'ina-
niere lubrique. Peu u>ilé.
rnliriraii, S. f. V, Cropú.srnli).
■.iilirirar. v. a. Rendre glissant. V. Lubrificar
IiOso«lroütiia , S. f. loksodro-viin.
raie; chemin que fait sur mer un bâtiment
la ligne courbe qoil décrit ensuivant toujour;
le même rumb de vent, " Gèom. Loxodromie-
courbe qui est tracée à la surface d-uiie sphès
réel qui coupe tous lés méridiens sdii^ un mê-
me angle. "'
l.oxodrúiiiiro, ca. adj. Mar
Loxodroiniciur; qui
a rapport a la loxodromie. 1| Tnblfis loxodrómi-
cas; tables loxodramiques; tables |iar lesquelles
ou peut calculer \^ chemin que fait un bâti-
ment, i . - ' '
E.oxoilroiiiÍNnio, s< m. Inksddrnmîs-tno. I)idact.
Loxodromisme: marche dan? une direction (d)li-
qoe. I Ou a appelé loxodromisme des coucliesdu
"globe terreslVc leur parallclisme unit'ornuî, di-
rection dont le type sft manifeste sen<ibleoii"nt
au milieu de toutes les perturbations partie-
lles. ,
ftioca, 9. f. /o-Zfi. Tecbn. Faïence; poterie de ter-
re vernissée ou émaillèe. | Loza ronmii: faïen-
ce commune ou italienne; poterie á pAte opa-
que, coktrée ou blatirhiflre. tendre, à tcxtxrc lA-
chc. h cassure terreuse, recouverte d'on émail
opaque, ordinairement prombo-slimorfère. || f.o-
zn finn: faVcnce fino on terre de pipe; sorte de
pôlerie à pille hlancjfe, opaque, a le'itnre une
¿«use <»l siumre.i'ecouverie d'un vernis njcali-
■floi-plombiférc. La paie de /Viieriri' fine est blan-
che, parce qu'elle est fabriquée avec des Ierro
l.iihrioi'iafi, s. f. Lubiicile; dans le sens propre,
M.ir. Loxodro- mais inusité, pente oii l'on ne peut se retenir.
ou Dans le sons n\o'al, pencliaoi >iolent ou pre,s-
quo irrésistible d'un sexe vers 1 autre; luxure,
intempérance. i. r >> ■ ^m. '',
■.iihficip<Mi», lia. adj. íouíirirí-p^do. Zool.'Lu-
bricipède: qui a les pieds lisses ou luisanLs.i
I.utiricn. ca. Néol. Lubrique; qui est ubss.iDl. Ii
Lubri<iue; qui a de la lubricitc; luxurieux, in-
tempérant.
■.iihrllirar. v. a. /oii/ui/i.iar. DidacL. Lubrifier;
oindre, rendre glissant. Le mucus des intexiin*
serta les lubrilier et à les dc.l'enlrc contre ce
qui poinrail les irriter.
I.iihnfiriitlvn. va. adj. Lubrilianl; qui lubrifie;
(lui fiiit glisser, qui rend glissant. i
■.urania, s. f. loitka-'ia Géogr. nnc. Lucanic;
ancienne province dit «lie qui forme aujour -<1'-
hui une partie de la r.i-il>cale. lue des ailles
les plus célèbri'-^ de la Luciuio fui Sybaris.
L,unáiii<li>, (lit. adi. lou n'iiidti. tiUoMt. Uncani-
de; qui ressemble a un lucane, ,
l.iioáiiltlon, S. m. Kiiio'u. Lucanidos; tribu de
la f.imille des coléoptères InmelliKornes . qui a
poijr type le genre lucane. Us no volent qui le
soir, du moins les espèces, de notre p»>s. Leurs
larves, seinl>l.<Mcs à celles des hivnoelons. vi-
vent dans |c trync ou les racuic^ des arbres.
■.iirailiMta, adj. ton pjnis-ta, philol. LucflUiste;
partisan cl admiralcur du poete l.ucain.
l.iirniio. »m. adj. et s. Géogr. «ne. Lucameu; d«
LUC
894 —
LUC
Zuianie. |¡ Bueyes lucanos ; bœufs lucaniens;
nom que les Romains dennèrent d'abord aux élé-
phants qu'ils virent pour la première fois, dans
l'armée de Pyrrhus, en Lucanie. || Entom. s. m.
Lucane; genre de coléoptères lamellicornes, vul-
gairement appelé. Ciervo volante ('cerf-volant).
Les lucanes ont été connu et remarqués de tous
temps. Ces insectes sont en général d'une gran-
de taille, dans les mâles, la tète, destinée à por-
ter des mandibules, très développées, acqui ert
nti développement énorme et est limitée par des
cornes plus on moins élevées. Les lucanes, sous
l'état de larves, viventdans les vieux bois et dans
les racines desarbres, qu'ils réduisent en une es-
pèce de tan; au moment de la métamorphose, ces
Îarv€s construisent une espèce de coque, de sci-
ure de bois, d'où elles ne sortent qu'ihsectes
parfaits. Les espèces principales sont le luca-
ne cerf, le lucane parallélipipède et le serri-
corne.
liúcos, s. m. pi. lou-!tass. Boh. Cartes à jouer. V.
Naipe.
laucas, s. m. lou-kass. Luc; nom propre.
Lncencin, s. f. V. Claridad.
liuceuse, adj. louzénn'sé. De Luc. | De Lugo.
liucentísimo, ma. adj. sup. de lucente. Inus.
liiicentor, s. m. Drogue dont se servent les fem-
mes pour se rendre le visage luisant.
laúcenla, S. f. Lampe. V. Linterna. \\ Boh. Chan-
delle, i Ver luisant. V, Litciérnagii.
I^ncernario, s. m. lauriéina-rio. Liturg. Lucer-
naire; office du soir qui se célèbre à le lueur
des lampes. || Se dit aussi, dans le rit ambro-
sien, d'un répons qu'on chaule à vêpres et quel-
quefois des vêpres même. Il Lucernaire; candé-
labre. 1 Lucernaire; celui qui porte le candéla-
bre. I Zooph. Lucernaire; genre de la famille
•des actinies, comprenant deux espèces dont l'une
se trouve sur les côtes de l'Océan et de la Man-
, che; c'est la lúceme oclocorne, Les lucernaires
: vivent dans les profondeurs des mers du Nord
le corps toujours droit et si fortement adhérent
- aux feuilles des grandes espèces de thalassio-
phytes, que si on les en détache elles laissent la
marque de leur place. Liles se nourrissent de
très-petites espèces de crustacés. || Bot. Lucer-
naire; nom générique donné par quelques bota-
nistes à la conferve biponcluée ou conferve en
croix.
liUcernitns, S. f. pi. Ane. mus. et liturg. Lucer-
nilés; cantiquesdes premierschrétiens. Onchan-
lait les lucernités, dans les assemblées secrètes,
la nuit, à la lueur des lampes.
liucérnuln , S. f. hnér-noula. Bot. Lucernale;
nom que l'on aquelquefois donné au lychnis des
anciens.
liiicci'o, s. m. louié'To. \stre, étoile brillante; on
■ le dit vulgairement de toiile étoile fixe. | Par-
ticulièrement, étoile du matin, Vénus. | Fig.
ïiî Eclat, splendeur. || Fig. Astre, beauté. ]] Lucero
*'delnlba; étoile du malin. ||Li(cero5; pi. poét.
■if Les yeux. V. Ojo. \\ Guichet, ouverture d'une fe-
'"■■ nêtre, par où ^la^ lumière s'introduit dans un
' appartement.
laúcelo, s. m. Bot. Lucet; plante des îles Malo-
nines, dont les fleurs ont l'odeur desfleurs d'oiân-
ger; mises dans le lait, elles lui commaniqcient
une od«ur agréable. • i
l.nciáceo^ ea. adj. Zool. Lucîa^i^' ({^'l!eM"ffes*
lucies. " " ' ■'""- •<'i^-"'^ 'r-n ut- ri
Liiicláceos, s. m. pi. lomia-iios. ¿ool. Lwciacés;
classe detunicier correspondant aux lucicscom'-
posées, et comprenant le genre pyrosome.
I.iicia, s. f. loiai-a. Luce, Lucie; nom propre*.''
liiiciana, S. f. Philol. Lucienne; il se dit d« levait-*
sion des Septante, revue sur le texte hébreu pa r
saint Lucien d'Antioche. Les églises de ConsiStn-
tinople et d'Antiyche avaient adopté la liticlôif-*
ne, qu'on appelle aussi la Commune. <"- i'"»-*
L.<iciaiii»«ta, adj. et s. louzianis-tn. Hist. rel.
Lucianisles nom donné à des hérétique^' du
III siècle, qui adhéraient à la doctrine de Lucia-
nus; ils admettaient trois principes; le Père, le
fils. Dieu des chrétiens, leSaint-Esprit, dieu des
païens. Ils niaient l'immortalité de l'ame. reje-
taient l'ancien testament, le mariage et la con-
ception immaculée de la saiente Vierge, et ad-
mettaient deux dieux, l'un bon, l'autre mré-
chant.
K.iiciano, s. m. lomia-no, Lucien; nom propre.
Il Lucianus; hérétique du III siècle, disciple de
Marcion. ] Lucien; un des plus spirituels écri-
vains de la Grèce, qui vivait vers l'an 120 de
J. C. Comme censeur impitoyable de toute so-
peistition et de tout charlatanisme, Lucien a eu
sa part d'influence dans le discrédit du paga-
nisme; mais comme philosophesceptiquc, il s'est
moqué avec autant de verve du chrtsliatiisHie
que de la mythologie. ■ 'i-ud,;.; i.
L.ueible, Sid'i. Y. Resplandeciente, ' i '
l-ucida, s. f. /ou-zi.rf(i. Astron. Lucide; nom ' que
l'on donne à plusieurs étoiles d'un éclat re-
marcable. V. Tjucero.
i.Mcitlani(>iit«>,adv. lnn-ziS(tfnén-té. Lacidenfient;
d'une manière lucide, claire.
iLiieîdniiirntc, adv. loulidamên'té. Splendide-
ment , d'une manière brillat)te.
I>iicidario, s. m. louzida-rio. Philol. Lucidatfe;
nom que l'on donnait à un livre dont le sujet
était l'éclaircissement d'un point quelconqne de
littérature ou Je science. *
Liicidoz . s. f. Inuzîdéz. inus. Lucidité; état de ce
qui est lucide. | Fig. Lucidité; clarté, du sty-
le, du raisonnement.
i^iicidi.«i!innineiiie, adv. stifi'.' ■de^ Lúcidafnerité et
àe Lucidamente. '■' '
Lucidísimo, ma. adj. sup. de Lúcido et de Im-
C!f/o.
■lúcido, da. adj. lou-zido. Lucide ; clair, lumi-
neux , net , transparent, diaphane. | S'emploie
figurément dans tous les styles. | Tener inter-
valos lúcidos; avoir des intervalles , des mo-
ments lucides; se dit d'une personne dont la tè-
te est dérangée, et qui revient à la raison , par
intervalles, par moments. | Philos. Conceptdlú-
cido; concept lucide; se dit dans le style de
Kant , d'un concept fondé sur un jugement . par
opposition à concept com^fW; -Coirtcept fondé Sur
un raisonnement. ; n'iv^ 'i": «;■ • ' • * "^
tuoîilo.part. pas. de Lucîf. f adj; Brillàni, splén-
dide. Il Poli, élégant. 11 Litcidos hemos fpwdadcf;
exppressionqui désignie qu'on s'est mal tiré d'u-
ne affaire , que l'on a été desappointé dans l'at-
tente de quelque résultat , etc. Il Tfi banquete^
un baile, una tertulia muy lucidos ; uií *àn-
banquet splendide , un bal sonoptueux , uiï* ré-
LUC
^ 895 —
LUC
union brillante. , r a ¡j. k . -lo-v r, t
jLúcido , da. adj. lou-lido. Zool. Lucide» qw a
l'apparence des lucées. > -..
aúfiidoH , i>. m. pi. lou-iidasssi Lucides ; classe '
• des lunicieus cocrei'puiiUâitl à celle des lucia-
cces. ' , ,,,,.,', ,, ,, : , ,
liMCidúnio*), C9< adj. Iomido*m¡lí0- B£au]i.-arts.
Lucidonique i, se dit d'une espèce de peinture à î
effets transpar('>ils. j
l>ueiduru , s. ï. louiidou-ra. Fain. Crópissure. >
■aliciente, adj. /'>uz(én-(c'. Luisant ; brillant, é-
tincclanl de hiiniérc. Il Luisant ; qui a quelque
,, Éclat, qui rétlcchit quelque lumière. || s. f. As-
.,iron. Luisatite; certaines étoiles qui brillent d'un
, éclat particulier, {| Conchyl. Luisante ; petit es-
pèce d'hélice assez commune.
l,ncleiitein<;ntc, adv. Luisamment; d'une naa-
nière luissanle. Peu usité.
■aiciériittKH , s. (.louziér-na(ja, Entom. Ver lui-
sant. (I £ntom. Luciole; nom vulgrire d'un lam-
pyre de l'Italie ; c'est un insecte très-lumineux,
et quand il y en a un grand nombre dans l'air et
les buissons, ils produisent un effet irès-cu-
rieux, et semblent de nombreuses étincelles qui
voltigent dans l'obscurité. || Bot. Luciole ; nom
de deux espèces de plantes qui brillent plus ou
moins la nuit. | Mouche luisante.
Luclérnugo , s. m. V. Luciérnaga.
Eiueifer , s. m. louzifér. Lucifer; nom que les
poètes latins donnaient à l'étoile de Vénus, vul-
gairement appelée étoile du matin. || Myth. Lu-
cifer; fils de Jupiter cL de l'Aurore; d'après
les poêles , il est le conducteur des astres , et a
soin des chevaux et du char du soleil. On lui
donne des chevaux blancs. || Lucifer , chez les
chrétiens , Satan , le prince des ténèbres, le chef
des démons. Il Cette dernière accplion , la seule
que ce mot ail réellement dans les deux langues,
est prise d'Isaïc , oii on lit. ¿Comment es-tu
tombé du ciel, Lucifer, toi qui paraissais si bri-
llant au point du jour?)) Quelques écrivains ont
pensé que ce n'étaiL là qu'une simple métapho-
re , mais les interprètes disent , à l'endroit cité
que le prophète parle expressément de Satan, et
qu'il fait allusion à sa chute. Isaïe le nomme,
ajoutent-ils, Lucifer ou Brillant, par rapport,
à la beauté et aux. dons dont il était orné avant
sa rébellion, cl qui le faisaient paraître entre les
anges comme l'étoile du matin parmi les autres
étoiles. Cependant ceci ne peut s'entendre que
Ue la version latine de Saint (iéroine; car dans
le texte . il y a trois mois «lifforents en trois en-
droits, dont l'un signifie les étoiles en général,
et les deux autres quelque astre en particulier,
saqs qu'on sache trop biei) lequel. Quoi qu'il en
^ojt ^lo sen^que la lra<Jitii>n chrúlieune attri-
buée Lucifer <st le soûl qu'il ail dans nos lan-
gues. H Luciicr ; évèque scbismolique de Cava-
lis en Saidaigni'. H Fig. L'homme orgueilleux,
. ,. colér.iquo cluiechanl.
. jp<uciIoi'lu», un. adj. loiftiféri-nj). Qui appartient
„,iOU a r»pp«)|-i,à Lucifer. i .,
liUdferiuuiwuiu, S. m. íouzí'/'firiddií-xio. Uisl.
. -K tel. .Luvii'tîtitiuift«n\;i doctrine de Lucifer , évè-
i.que soliisnialiquo du lAe. siècle , qui iulerdi.s;iil
.ii»)|n|i'<i coquniunic,atioH,n»,\;^ les hérétiques et avec
.riii?^ yttrSüVI*iMíhfhOU|ii:imnrc.> (le les avoir t'rcquen-
I.ucircriaiio , na. adj. et s. Hisl. r*l. Luorféricn;
sectateur du luciférianistne.
Liicircru, ru adj. loit/.i-f¿ro. Mvíh. Luciférc;
surnom de Diane, inwMjué dans les accouche-
ments. Il Lucifi-re; Se dit des vers diaphanes d
gélatineux. ¡I Luisant; brillani.
■.ucillco , ea. adj. louii-fiko. Didacl. Lueifinae*
qui produit la lumière.
LuciriiKiix , adj. louzifougai. Lucifugace; V. Lu-
cí fago.
l.ucifuso , adj. louii-fougo. Lucifu^ie; qui fuit
la lumière. |¡ S'est dit particulièrement de l'ef-
fraie. •'
LucifiigoN, s. m pi. louzt-fnugoss. Entom. Luci-
fuges; famille d'insectes coléoptères qu'on nom-
me aussi i)li()ti)]>kities . et qui comprennent ceux
de ces animaux qui fuient la lumière.
LucileuM , s. f. pi. Itiuii-lénsH. liot. Luciliées;
grüup|)e de la section des inulées, qui a pour ty-
pe le uenre lucilie.
Eiucileo. lea. adj. loicii-lév. Bot. Lucilée ; qui
ressemble à une lucilie.
L.ueilia , s. f. /ûuzi-iia. Bot. Lucilie; genre de
plantes svnanthérées, tribu des inulées, renfer-
mant deux espèces, la lucijie à feuilles aiguës et
la lucilie à petites feuilles. Elles habitent l'A-
mérique équalorialc.
1.11CÍI0, s. m. uiQS. V. Lucillo.
I.UCÍII0, s. m. louiill-o. Cercueil de pierre, tombe.
■.iiciinctro , s. m. /uzi-»j?'iro. Ane. phys. Luci-
mètrc ; mtvt que quelques physiciens ont adopté
au lieu de Photomètre.
■.ucimiento. s. m. /oMZ(wi('n-/o. Lueur; clarté.
Il Fig. Eclat, lustre, splendeur, gloire, magni-
ficence.
L.ucina , s f. lou7.i-na. Myth. Lucine: déesse qui
présidait aux accouthement>. Selon beaucoup
de mythologues, Lucine était la même que Dib-
ne ou Junon- Le poète Olemos en fait une décs-
Sf particulière, lille de Jupiter et de Junon. ij
Lucine; surnom de Jenun et de Diine. || Les
couronnes et les guirlandes entraient dans les
cérémonies du culte de Lucine. Tantôt on re-
présentsit cette déesse comme une matrone , te-
nant une coupe de la main droite et une lance
dé la gauche; tantôt elle est figurée assise sur
une chaise, tenant de la main gauche un enfant
emmaillotlé et de la droite une lleur. (hielquc-
fois on lui donnait une counimie do dictame,
parce que cette herbe était crui- favorable à l'ac-
couchement. Les poètes disent ; Lns dtlores de
l.ucina ; les travaux de Lu( ino , pour l'enfan-
tement, il (]on<hyl. Lucine; genre voisin des le-
llines et des donaces. famille des cumacécs com-
prenant un assez grand nombre d'espèces. Tou-
tes les coquilles de <e genre appartiennent i.des
animaux marins qui vivent au milieu du sable,
dans lequel ils peuvent >e traîner, s'enfoncer
ou S'élever. H s'en (rouve ditns toutes les mers.
Les principales espèces sont la lucine ratiis^oirc».
I la réticulée , la ludc , leciulleu>c , l'otuléCv i»
I sinuèe. l'cpaisse , la divergeulC'. ¡| Or,nitb. i/iDS.
; V. Ituiseñor. ,,| , / jj
: ■.tirliilunn . adj. f. /oiizínta-tin." MJll^,'^,^|^i^jien-
l ne ; surno:i de Junon. , ,4
■.iiciiiocto , tn. adj. (ouzi/iiyA-r>'. Boit.. LucïDor-
to ; so dit d'une plante «pu ouvre ses pétales,
l pendant la nuit et les ferme pendant le jour.
LUC
896 —
U)C
l.ucio, cla. iulj. hu-iio. Luisant ; sourtnut en
parlant de certains animaux el de leur poil, y s.
m. Lure; nom propre.
Luriodoiitc , s. m. Inuziodon-té. Foss. Lucio-
dontc ; nom donné autrefois n des dents lossiles
coniques el pointues, pane nu'oii croyait (|u'cl-
les avaient npparlenu a des brothets.
Lnrioln , s. 1". lim/ioln. Kntoin. Luciole ; nom
vuljtaire d'un JMnpvre d'Italie. V, Luciérnaga,
■.urioiieln , s. 1. louiioné la. Chélop. Lueioncl-
Ic ; petite eii'èie de néréide de la mer de Gênes,
qui est tics-|)liosphoreveente.
l,uri|iaru , ra. adj. iouzi-jiaru. Didacl. Lucipare;
qui jette ou produit de la lumière.
Lucir, >. i\. lom.ir. Luire; éclairer , jeter , ré-
pandre de la lumière, i Se dit des corps polis
qui redei hissent la lumière. || Fig /.uire, paraî-
tre, briller , en parlant de quelque espoir, de la
vertu, de la xerité , etc. || Fifí. Briller , exceller,
profiter , faire du bien, .i V. Enlucir.
l.uclrK(>, V. pron. lou/.ir-^é. Se parer, s'ajuster. ||
Exceller, sortir Iriomphant. fjlorieux de queliiu?'
affaire; se bien porter, agir d'une manière dis-
tinfiuee.
Luc», s. m. /oM-Ao. Dois épais et tonffu. | Icli-
Ihyul. Lues; un des noms vnl^'aires de brochet.
Il Bot. Lucum; nom donné dans quelques livres
de vüya;:e à une graine un peu plus grosse que
celle du chanvre, que l'on cultive dans le royau
me de Congo. Ecrasé avec un pilon, pétri et cuit
le lucum produit un pain blanc qui n'est pas in-
férieur à celui que l'on fait avec la farine de fro-
ment.
liucPHtivaniento, adv. louhrativaménn-té. Lu-
crativcment; d'une manière lucrative, avanta-
geuse.
i<Hcraii«o, va. adj. li>ukrati-vo.\ . Lucro. Lucra-
tif; qui apporte du gain, du lucre. Il Droit, rom.
Lucratif, il se dit des choses que l'on acquiert
par tesianienl ou par donation.
Lucrecio, cía. loukré-iio. Lucrèce; nom propre.
Il Lucrecia; Lucrèce; dame romaine justement,
célèbre, qui ayant été violée par Sextus, l'aimé
desfilsdeTarquinleSuperlée, se poignarda pour
ne |)as survivre à l'outrage qui lui avait été fait.
Sa mort tragique fut le signal de la révolte qui
renversa pour jamais le trône des rois de Rome.
il Le nom de Lucrèce est devenu un terme pro-
verbial pour exprimer une femme d une sages-
se d'une chastetèexemplaire. il Lucrecia Borgia;
Lucrèce Borgie; fille du pape Alexandre VI, et
de la courtisane Vcnczzia; elle est fameuse dans
l'histoire du XlLe siècle par ses incestueuses
prostitutions avec son père et ses frères. || Lu-
crecia; Lucrèce; poète didactique romain, nélOO
ans av. J. C. C'est l'auteur du poème intitulé. ||
De natura verum.
Lucrinno, na. adj. loukria-no. Myth. Lucrien;
s est dit des divinités que l'on invoquait pour
obtenir un gain. Mercure était au nombre des
dieux lucriens.
Lucro, s. m. lou-hro. Lucre; gain, profit que l'on
lire de l'industrie, du commerce, d'un travail,
d'un négoce de l'exercice d'une charge, ji Théol.
et anc. jurisp. Lucro cesante; lucre cessant; se
dit de la position d'un créancier qui manque à
faire quelque gain, faute d'une somme qu'il a
prêtée. Dans le cas de lucre cessant, il était per-
mis d'exiger des dommages et intérAts.
LucroHo. MR. adj. lonkrots-n. Lucratif, lucratoire;
qui produit un gain, un bénéfice.
LuctuoAn, s. f. louLfouoss-u. Droit qui se parait
aux seigneurs deux curés, etc., après U décès de
leurs vassaux, de leurs paroissiens.
LuciuoMMnirntp, ndv. loulitou(issam¿nn-í¿. l,xxc-
tiieiisenient. tristement, douloureusement , en
pliur.s.
LurtnoMo, na. adj. louktonms-o. Lurtueut? qui
est plein de deuil; déplorable, lamentable. |1 Méd.
fíes/iirarion lurtuma; respiration luctucuw; ce-
lle dans laipielle l'air produit une sorte de gé-
missement pendant l'expiration. C'est surtout
dans les maladies de poitrine qu'on observe la
respiration luctueuse cl dans quelques fièvres
grades.
Lucubración, s. f. ioukoutraztonn. Lucubralion;
V. Elucubración.
Luruitrar, v. n. /oukoH^ra.-. Lucubrer; passer la
nuit à travailler. V. Elucubrar.
LuculAr. adj. louUoular. Anl. rom. Lucallaire; il
se dit des llamines.
LuciiieiiM,s. f. pi. louVnu-lass. Hist. anc. Lucu-
llees fêtes que les Grecs inslilnèrent en l'hon
ncur de Lucullus pourlamanière dont il gouver-
na r.Vsie Mineure.
Lupuiitn, s. f. loukouU-ta. Miner. Lurullite; va-
riété de marbre noir qoi est très-fétide.
Lucuio, l()u\ii)u-lo. Lucullus: né vers il.iav.J. C,
battit .\milcar en deux batailles navales. !Som-
mé consul il délit Mithridale, soumit le Pont et
vainquit tigrnne. roi d'.\.rménie. De retour à Ro-
me, il se signala par son luxe et sa mollesse, el
mourut en démence. 1| l c nom de Lucullus est
devenu nom commun pour désigner un homme
opulent qui aime à traiter splendidement.
Lucum, s. m. /o«-ko«m. Bol. V. Luco.
Lúcuma, s. m. louknu-ma. Bot. Lúcuma; nom
qu'on donne dans le Chili à plusieurs plantes
d'.\mèrique. || Lúcuma; genre de plantes dicoty-
lédones, famille des sapotees. Les lúcumas sont
de très-beaux arbres dont quelques espèces ont
cent pieds de haut, sont couronnées par une bel-
le cime ample, étalée, chargée de fort belles
tcuilles oblongues. Leurs Heurs sont eparses, so-
litaires. Le fruit est une pomme très-grosse, dont
la chair est ferme et jauniitre. douce au goùl,
mais un peu fade.
LucúmeaN, s. f. loukou-méass. Bol. Lucumées;
famille de sapolacées, qui a pour type l-e genre
lúcuma.
Lucumeo, ea. adj. loukoit-méo. Bot. Lucutné;qai
ressemble à un lúcuma.
Lueumon. s. m. et adj. Hist. anc. Lucumon; nom
que portaient, les membres d'une caste domi-
nante et sacerdotale en Etrurie. On était lucu-
mon en Elrurie comme on était patricien à
Rome.
Lucumonin. S. f. louhoumo-nia. Hist. anc. Luc*-
monie; dignité de lucomon. | Lacomonie; systè-
me d'organisation des anciennes milices d'Etro-
rie.
Lucuula, s. f. lou';ou-nia. Ornith. Lncunia; ho-
che-queue ou leergeronneite.
Lucila, s. f. lou-tcha. Lutte; combat de deux hom-
mes corps à corps. £a lutte est un des princi-
paux exercices gymnastiques des amiens. Ou
LUI)
— 897 —
r.Uü
• oiinaissait trois surtes de lullcs la lucha per-
vendicular, la lunizontal y la anoquirisiiia; la
lulic peipoiidiculairc , rhoiiz<jiilali' et l'acrüclii-
jci^iue; (laii.s la |»reiniére, qui éuil b plus corii-
iinunc, on se proposait de lérrasser son adver-
sa îip; pour cela les athlètes employaient la force
çt ¡la ru^ç. Daus la deuxièiuc espèce, les deuv ad-
,,ver»aircs coiubattaionl courbes sui la terre, rou-
lant sur la terre, roulant l'un sur l'autre et s'eii-
Irelacaul de mille iacons jusqu'à ce qup l'un
d'eux prit le dessus et forçât l'autre à demauder
ijuarticr. pans l'acrochirisme , les athlètes se
prenaient par les cilrémités des mains et par
les poignets, se les tordaient et tùchaienl de se
. renverser ainsi. Avant de combattre, lesalhlétes
". se frottaient le corps d'huile , pour donner de la
lubricité, de la l'orce et de la souplesse aux mem-
bres. Il Fig. ¿utle, résistance. || Fig. Autte, guer
re, dispute , conllict, controverse. !l Fig. Lutte,
combat d'esprit, contestación, débat. || Lutte;
rombat intérieur.
I>ucht»dcro, ro. adj. loutchadé-ro. Nage; la partie
du bachot où poseía platine de l'aviron.
■iiichador, uru. s. /.ulteur, jouteur; celui qui
combat à la luUe.
l^iichur. V. n. lou-tchar. Lutter, se prendre corps
à corps avec quebju'un pour le tcrraser. || Fig.
Lutter, en (larlantde toute espèce de combat. |]
Fig. Lutter, disputer, contester. || Lutter, com-
battre intérieurement. Lutter, résister, opposer
résistance, fairedes efforts pour surmonter quel
que difficulté.
I.iiclittriiic«$<», sa. adj. loutcharnié-go. Un le dit
d'un chien bon à chasser le lièvre pendant la
nuit.
I<ud», s. f. lou-da. Boh. Femme. y.Muiji'r.
i.udiida, s. f. loudu-da. V. Sorte de bande que les
femmes mettaient autour de la léte.
l'Udero, s. m. louilé-ro. Bot. Ludier; genre de
pilantes dicotylciloiies, famille des rosacées. Les
ludivrs sont des arbrisseaux originaires de l'ile
Maurice et Mescareignc. Us sont rameux et gar-
nis de feuilles alternes. Leurs '.leurs naissent à
l'aisselle des feuilles ou le long des rameaux.
L'une des espèces le ludier dàleuilles changeaii-
les, est remarquable par lo changement successif
de son feuillage aux différents époques de son
développement. Les deux autres espèces se dis-
tinguent, lune par ses fleurs scssiles, l'autre par
les siennes semblables à celles du myrte; d*; là
les n<uus spéciliqùes de ludier sessiliforc et
(le ludier mvrtillore.
I.udin, s. f, lou-dia. Lxtr. Levain, ferment.
■.lidiado, part. pas. do ludiar.
l.ndlai', V. a. ioiiJirtf. lîxlr. Lever, fermeuler. 11
est, aussi pronominal.
Ludibrio, s. m. loudi-biiu. Juuel. moquerie, ri-
sée, irrisión. .,, ..¿i. Mw £»ui;i;j
i.iiiildo, part. pass. de índír.
I.iidifnl«lito, s. ttj. loudimién-tu. Collision; choc
de deux corps. •
f.lidio, dla. ailj. l>»i-dio, lioli. Cuquiu, uliiroL V.
Bellaco.
I.udii^», b. ni. i»l. /<H(-(iít(i4. Boh. .\r^'cut, mon-
naie.
Iiu4l<i»f s« nv., lomiion. ami. loni. /.udtoof sorte
d'histrions (jui vonaieiii dUnine et |>ninilive-
ineai de ivihe. | l'h>^. Lu<lioii; petite (i'.:urei]iii
TOMO \
llotie dans une boutteille de verle pteine d'eaa
et qui est eonsiruile de maniere qu'mi {icul n
volonté, sans y louclior. la faire monter f.u dr^-
cendre par l'effet do la pn-ssion île l'air/ a
I.udir, V. n. Inudir Frotter contre, l>allrr,fhoipi'f
l'un contre l'autre. j>
l.adiKtii. adj. et s. Inudis-tti. Jusi. an^LLu(Mb-
te ; il se dit dis fauteurs d'un soulcvciiiant pdi-
pulaire (jui eut lieu en Angleterre au commf n-
cenient du \IX siècle , et qui avait i»our but dl>
briser les métiers et les machines, sous pretexte
que ces inventions nuisaient a la main d'inuÇre.
I.iidolliii., s. f. loudol-fta. Bot. Ludoiiie; ^eorB'dk-
la famille des graminées.
L.uduiié.M, su. adj. et s. loudonéta. /.oudnmiis; ht'
bitantdc Loudun ; qui appartient à Loudun ou
à ses habitants.
Liiido vician», lia. adj. loudovizia-no. LudoVi-
cien; qui appartient a Louis. | LodoTicicn; se
dit (le l'écriture moderne . dont l'usage date du
temps de Saint-Louis.
I.iidrla, S. I. inus. V. A'niria.
l.iidiiM. s. m. luudauss. Ludus; mot latin qui
veut dire jeu , et que les anciens appliquaient a
des nodules arrondis qui se trouvent au milivu
de (|uel((ucs roches calcaires , marneuses ou ar-
gileuses.
I.iidiiH-igcliiioiitl et l.iidii.<*-ParucelML S' lU.
Miner. Ludus llelmonti et Ludusl'araeelsir mot»
latin <iui signifient jeux d'Helmonl et de Para-
celse , et par lesquels on désignait des conere-
tions pierreuses, renfermant dans leur intérienr
des prismes courts à quatre pans, qui brisés
ressemblaient à des cubes ou dés n jouer.
liiidvisia. s. f. Inudvig-hia. Bot. Ludvigie ; gfn-
re de plantes dicotylédones, famille des ona-
graires.
l-uea, s. f. <oi<É!-rt. Bot. Luhée; genre de plantes
dicotylédones. La luhée est un arbre trés-ra-
meux (jui s'élève environ à la hauteur de t-iselile
pieds. * •* ' •' '
l.iiegi», adv. íoiíé-i/o. .Vussilôt , incontinent ', siir-
le-champ , bientôt, sitôt. | Knsuite . depuis,
après, j Donc, |)ni' conséquent. || />ef</p ¡ue<¡i>.
d-abord , volontiers avec plaisir. | Liifgo qrte:
sitôt que.
■iucllo, s. yr. louHl-o. Se dit en Aragon des mau-
vaises herbes qui croissent dans le ble.
I.iicnsuiiu'iito. adv. inus. V. Lnrijnuwnli' .
l.iieiijK», «a. adj. inus. V. i.itrijo . lUxfnni^ . /■-
jano.
l.iiciite. adv. inus. V. I.cjns.
I.iiene. adj. inus. V. i.r]at>o. ¡| ad\. inu>. \ . /.-•-
jus. '
■.iif», s. f. lou-fa. Bot. Luff* ; peurf de ptatitrs
cucurbitacées. croissant düiis les Indes tA'WMa-
les et les îles de France et dcBoorbont."' ' ■'^'
i>iiKAii«, s. w. OhaudoiiQcrct , inicaii. \ i
(¡urroj'^ ■■■!'■ ;. " ' " '■ "
■.utfar. S. ni. /oiiijHi*. Lini," ciulroii T e<|»!it i- iju
onupc un cnrp> j Lieu; espace pris absoUimciil
saus ( onsiderer aucun corps qu> L» rein|ilif*e ei
un seutcinnit .sou> le r.ipporl de \n dinu'«9ion.
de la situation ou de quclipin sot ro rireniwt Mire
qui le distingue. M.H'U . IJi^ndroiti, le lí-^njis
convenable pour dire, pour taire (ju<lqilP rlltrso.
Il Luu ; se dit par Tnppoi t a la ilestiuntirtn. |
Lieu; passajie. «•odroit «iMirt livre i) Kh.'ior. lu
LIJ
808 —
VAm
fiares coomiies ; lioiix coinimiiis ; sourcps géiic-
lalcs d'où iiM orateur peu tirer ses arfçuQieiits et
ses moyens. | Lieux eommuns; se dit aussi de
eerlaiiis traits généraux qui peuvent s'appliquer
à tout de certaines réflexions fiénérides qu'on
l'ait entrer dans un sujet partieulier. | Village;
petit bourg. Il Fig. Place, emploi, dignité. ||
Place qu'occupe un homme assis. | l.ieu . motif,
cause, raison moyen. |1 Etilugar de; au lieu de,
en place de. en l'absence de. || ÎJacer ¡ugar^ fai-
re place. I Hacerse, lugar , fig. Se rendre agréa-
ble , se l'aire aimer. | No lui ln¡iar; il n'y a pas
lieu. Il Lugar religioso ; sépulture d'une person-
ne. Il Eu primer higar ; premièrement , d'abord.
a.ns<>>'ii''o> s. m. augm. de Lugar.
B.esïiai-cicn, îUo, Jtrt. S. m. dim. de Lvgar. || Pe-
tit hameau; petit village.
g.sigrtrojij, s. m. din^. de Lugar.
a,i!i;,'s»i'í'ín>, ña. adj. et s. lougareg-no. Villageois;
qui habile , qui vit dans un vdlage ; qui a ra¡i-
port an \illage (ui à ses habitanls.
T3,ti^si8*ptc, s. m. dim. de Lugar.
E,!íf;«r«íi, s. m. augm. de Lugar, (iros bourg,
^;ros village. |' Fig. Ville triste dont les habitants
mènent une vie relirèe et se trouvent par consé-
quent arriérés en fait de manières de bonnes
compagnies.
B.iiKi!>rotc. s. m. dim. de lugnr.
H.tisin-teoaSoiitp, S. m. lougartéuièri-té. Lieute-
nant ; officier qui est immédiatement au-des-
sous du chef, et qui le remplace en cas d'ab-
sence.
S.Hji». s. m. lou-go. Sorte de Iode fabriquée à
Lugo.
i,iis:re, s. m. lou-gré. Lougre ; sorte de biltimenl
marciiand, à trois mâts.
8.úas88»re. adj. lougou-hré. Lugubre; qui marque,
qui inspire une profonde tristesse. Se dit quel-
<iuefüis des personnes.
l.ia$i;iiB>roiiieg)tc, adv. lougoubrémèn-té. Lugu-
brement; d'une manière lugubre.
B.iiieion, s. f. louiïion. Se dit en Aragon pour ra-
chat des cens. V. Redención de censos.
l.uidu. s. f. loiri-da. Dot. Luida; genre de mous-
ses dont les espèces se conviennent par leurs
feuilles alternes et orbiculaires , par les fieurs
mâles , solitaires, uxillaires , sur le même pied.
laoiBi, s. m. louin. Myth. chin. Lu-fn; sorte de
passe-port que délivrent les bousses, à l'aide
duquel ou arrive , selon eux, en paradis.
B-«iîf, v. n. louir. Mar. S'érailler ; se raguer en
parlant des câbles, qui s'usent, qui se coupent
en frotlant l'un contre.rautre.
ïaiiss, s. m. louiss. Louis; ancienne monnnaie d'or
qui valait ving- quatre livres lournoises.
B,tsts.'4eta. s. f. louissé-ta. Enlom. Luisselte ou
luzette ; maladie des vers à soie qui leur donne
une couleur blanche.
litsUmo, s. m. louiss'ino. Lods ; droit payé jadis
en Aragon au seigneur direct en survivance.
I.uj», s, m. loug-ho. iuxe ; somptuosité ; excès de
dépense dans les vêlements , la table, l'ameuble-
ment, etc. I Fig. Luxe; au sens moral et au phy-
sique , grande abondance , profusion superllui-
té. I Luxe; p&rure, ornement, décoration.
a-Hjoso, sa. adj. to)ig-hosso. Luxcux : qui a du
luxe , du faste . qui vit dans le luxe.
l.iijnris», Í. f. loug-hou-ria. f.uxure; incoulinen-
ci lulirifilé. Il Appétit désordonné, Uércgieinenl.
excès.
B. ii.iui'iaiiilo, adj. loug-hourian—té. Vigoureux,
fort, luxurieux. | part. près, du v. Lujuriar.
S. ujitrtar. v. n. hiug-houriar. Se livrer à la lu-
xure. Il Saccoutir en parlant des animaux.
l^tijiiB'ioi>nii«<'iitc , adv. /.uxurieuscmenl ; avei
luxure.
B.Mjtifinísií^lBiiio. Mia. adj. sup. de lujurioso,
L.iijtiriu.s4t. sa. adj. luug-lionrio-sso. Luxurieux;
qui est adonné à la luxure, lascif ; impudique. |!
Luxrieux; qui lient de la luxure, qui manque de
la luxure, qui peut induire à la luxure.
B..i[i){ac!<'roí¿, s. m. Huh. Les dents. V. Diente.
B,uitijB>«go, s. m. loumhn-go. Médec. Lumbago:
aiïeclion rhumalismale de la région deslombe.^.
/.e lumbago est caractérise par une douleur
éprouvée dans les lombes, sansgonflement. sans
rongeur . et ordinairement sans chaleur locale,
survenant presque toujours subitement forçant
les malades à se tenir courbés en avant, et ayant
quehjiiefois vine telle intensité, qu'elle peut dé-
terminer In lièvre.
Byiiiiittar, adj. louuihar. Anal. Lombaire; qui ap-
partient aux lombes.
B.iiEiib». s. m. inus. V. Lnwn. Lumbe: nom vtrna-
culaire du petit plongion des mers du jSord.
I.aitnSto-coi^eMt, adj. hnim-ho-Uostal. Anat. Lom-
bo-coslal ; nom donn'' au muscle petit dentelé
inférieur , qui s'attache aux apophyses épineu-
ses des trois premières vertèbres lombaires, et
aux (inatre dernières côtes asternales.
B,iiin(»i-a<Ia. S. f. inus. Lximb''nrada.
B.giBiil»rai-a<Itt, S. f. lou))>brara-da. Grand feu.
bûcher , feu de joie.
B.tMsibral, S. m. inus. V. Umbral.
Baitiibro, s. f. loumbre. Feu ; ensemble de corps
en combustion. ||.inus. Lumière. || Feu : étince-
lles qu'on tire d'un caillou avec le briquet. ||
Fig. FA'lat, splendeur. Il llUistralion, doctrine. |1
inu.-^. Lumière intérieure, raison. | inus. Une
faculté de voir. || llluslration , doctrine. || Pinte;
le devant d'un fer à cheval. || Ser la lumbre de
s)is ojos; être l'idole de quelqu'un . eu être ai-
mé. ¡I Lumbre m:insa ; petit feu. || inus. IS'i for
í(í»í/>rc ; nullement d'aucune façon. || L»<m6re.î.
s. f. pi. boîte à briquet ; qui contient le briquet,
l'amadou et la pierre à feu. |j Platnie de fusil.
OitianSu-ora. S. f. loumbré-ra. Archit. Lucarne;
petite fenêtre de forme variée; pratiquée ordi-
nairement au toit d'une uïaison pour donner du
jour dans les greniers . dans les chambres des
combles ou même pour y introduire certaines
choses. Il Corps lumineux. H Fig. Lumière; per-
sonnage d'un savoir profond, luminaire de son
siècle, homme distingué par son savoir. || inus.
I V. Vclon. Il Pince ; le devant d'un fer à cTieyal.
I,asciii»!'eria. S. f. loumbreria inus. Action d'é-
clairer, et le résultat de cette action.
B^i3inD>:-icarin, S. f. loumbrUa-ria. Bot. Lumbri-
caria ; genre de plantes de ]\ famille des algues,
qui comprend les espèces de fucus chez lesquels
les organes fructifères sont renfermés dans la
la substance même de la plante.
E,H:ta55f»s«, sa. adj. inus. V. Luminoso.
LuiciüBiaciAct, S. f. inus. V. Iluminación.
liiiBBMBBaiioi-, adj. et s. inus Uluminateur. V. Ilu-
viinador
L(]N
- 809^ -
' 'U;n
■.iiiiiiiinr, S. m. loHininar. /.uiniiiaiio ; i uips iia-
liircl qui óclairc. Se dit des asiros i-l suitout du
soleil et lie la lune, il Ijnnii-re. luminaire de s'tii
sii^cle , en parlant dun liomiue savant.
■iUiiiiiiai', V. a. inus. V. Alumhrdr.
■.uiniiinriu, S. L bnunina-rui. lliuininalioii pour
une fèlc publique. || l.ainpe (jui hrùle jour et nuit
devant le Saint-Sacrement. t| Fen(*tre. V. Ven-
tana, liiiiihi-Pia. I Luminarias; s. f. pi. Sommes
données aux olViciers du palais . uiHir leurs dé-
penses dans les illutninalions publiques.
I.iimliioMo, ma. ndj. lanmino-ssi). Lumineux ; qui
a, qui jette, qui répand de la lumière. ]1 Fi^. f,u-
mincux ; se dit de lespril et des productions de
l'esprit. Il Prinrijiio fi-vumli) >/ Itnninfisn; prin-
cipe fécond et lumineux ; principe dont on tire
sans peine beaucoup de rirconstaiices importan-
tes. Il Phys. Cuerpos luminosos; corps lumineux;
ceux qui peuvent par eux-mêmes nous manifes-
ter leur existenccen se mettant en communica-
tion avec notre organe de la vue. || Rayo lumi-
noso; rayon liunineux; dans le système de la
matérialité de la lamiere, chaciue li^ne droite
menée d'un point lumineux quelconque à l'œil.
l/iiiiipt'uerso, s. m. loumpêni'.rr-so. i.umpenerzs
sorte d'asbesle tressée, d'un brun rou^ieàtre,
entremêlée d'ar},'enl et de maugancsc jusqu'à
environ (|uiiu:e centièmes et (jui ne s'est encore
trouvée qu'à Clausthal au Ilartz, dans les mines
de Dorothée et de Caroline.
l.iinipciio, s. m. h)umpc-no. lehtbyol. Lumpène;
poisson de l'océan d'I'uropc et du jienre blumie.
Le lumpènese cache dans les fonds d'argile ou
desoble, parmi les varechs, et olfre une teinte
de jaune et de blanc mélangés.
Luna, s.f. \stron. Lvine; planète qui suit la ter-
re dans tous ses mouvements de translation cl
l'accompagne dans sa révolution annuelle au-
tour du soleil. De tou- le^ corps célestes
la lune est le plus rapproché de notre pla-
nète. Sa ilistanceciui n'est (pie de soixante rayons
terrestres, a permis d'examiner avec plus de
soinsa constitution physique, ('/est uncorps opa-
ce, de formesphérique, sans éclat par lui-même,
mais rértéohissant avec vivacité les rayons du
soleil. Il /.!«ua ro/a, lune rousse," nom que les
jardiniers donnent à une lune qui commence en
avril, devient pleine soit à la lin de ce mois soil
plus ordinairement dans le courant de mai.
Suivanteux, la lumière decetle lune exerce \iue
fâcheuse induence sur les jeunes pousses, dont
les feuilles et les bourgeons exposés la nuit à
sa lumière se roussissent ou se gèlent. Tes phy-
siciens donnent une toute autre cause à ce phé-
nomène, c'est par la sérénité du ciel que la con-
gélation des plantes s'opère, j Fig. /.a bina de
miel; la lune de miel; le premier mois de maria-
ge où tout est douceur pour les époux. || Fig.
fam. I^adrar à laluna; ahoyer à la lune; crier
contre quelqu'un à qui l'on ne peut faire de mal.
faire des menaces impuissantes: mélaphore pri-
se des chiensqui, d'aprèsune opinion populaire,
aboient contre la Iuiuî dont l'éclat les blesse. |
l'oés. La luna il'.; fn<'t¡o; la lune dii feu. le mois
do juillet. I Philos, hermet. Lune, nom donné
a l'argent par les alchimistes. — Luna rómon,
lune cornée; chlorure d'argent fondu. || Kntom
Lune; espèce de boinbycedclv\nicriquedu Nord
I !!ot. l.itntt ili; «gu'i; liim d'eau; nom vulgaiic
du nénuphar blanc, ainsi nommée à cause de
ses feuilles orbiculaires nagcHUt sur l'eau. |
Ichthyol. /-i/nad" mar: lune de mer; nom vtil
gaire' de diiVérentes poissons, trl> que la mobc.
le gai verdàlre et la sélène argentée. | (¡lare de
miroir, verre, lentile de lunette. i| KlVei (¡ue la
lune, dit le vulpaire, exerce sur les ^ens. |1 arch.
Cour d'un bálimenl. perislylç. | Boh. Chemise,
rondai'he, limasse. |1 Luna llena; pleine lune. ||
Luna nueva; nouvelle lune! 1| ,ffe<iíoÍHria; crois-
sant; une des|)|i;ises de la lune croissante; lesar-
mes de l'empire ture. I| .lart. Di-mi-lune corps
de forlillcation ou palissades. || Dejar à nnn
à lu luna du rak'íící'a; tromper (juclqu'un dans
son attente. /,a lune est le satellite de la terre et
tourne autour d'elle eu vingt sept jours sept
heures quarante trois minutes. Klle emploie
le même temps à faire une révolution sur elle
même. Il Luud mr.nyuanli;; se dit lorsque la lu-
ne va di-croissant parce ipic le soleil ne lui com-
munique Sil clarté (|ue dans une partie, et aloi -
elle présente ses cornes du côté du sud; c'est le
dernier de ses qiiiire quartiers; puis elle arrive
de nou\eau entre le soleil et la terre ou en con-
jonction. On dit dens ce même sens. Cuartr>
mi'nguanle: dernier quartier, /.a lune est quaran-
te-neuf fois plus petite que la terre; c'est à son
atraction (]ui sont ducs les marées. En dehors
des iniluences accordées à la lune sur notre at-
mosphère, on lui fait encore jouer un autre rô-
le, celui de pronostiquer le temps. || Suivant les
poètes la Lune est la même que Diane et par
conséquent \a lille de InlMie ei la sœur d'.\p<-
llon. Il Prov. Cara de ¡ana llrnu: visage de plei-
ne lune. Tiena Innas; il est manialique; il a des
lunes. Il Quedarse à la bina de yalenria; être
désappointé avoir échoué dans quelque entre-
prise.=:.lsi renija comn la bina; sorte d'impré-
cation par la(juelle on exprime le désir de voir
arriver du mal à (luelqu'uii. Littéralement; plul
a-Dieu (juil arrive en quartiers comme la lune.
I l'oél. Lune,- se dit relativement à chacun des
mois de l'année: Seis tunas pasaron antes de
volverá verle; il passa six lunes avant de le re-
voir.
■.iiiincloii, S. f. loann/.ion. Lunaison; le temps
qui s'écoule depuisie commencement de la nou-
velle lunejusqu'àla lin du dernier quarlier; c'est
à-dire d'une nouvelle lune a une autre.
l,uiiniln, s. f. inus. V. .liimoii.
I.iinuilu, «lu. i'dj. louna -do. (Jiii a la b-rme de la
lune.
I.tiiiniion, cil. adj. lounau-lio. Se dit d'un che\al
qui a une hanche plus haute que l'antre.
D.uiiar. s. m. I:tuiiar. Signe: maniue, laclu- iiatu
relie qu'on apporte en naiss.inl; envie. || Kig
Souillure, impureîe; tache sur llicuineur ou la ré-
putation. I Lunar artilirial; mouche que les da-
mes se mettaient au visage.
I.Hiiftr. adj. Lunaire; qtii a rapport a la lun,- |
Cuadrante lunar; cadran lunaire; cadran qui
marque les heures par le iintyeu de la lune ||
Lunarien: qui a rapport à la lune mi a ses pri'i-
tendus habitants.
f.Hiiai-ia. s. f. /(iii(i(/-i in. Itol. /.un.iiie: uenrc di-
In fauMlledes crucifères. Les lunaires sont drti
plantes à lii;es droites rameuses, à fouille- pc
Lt'P
— \m)
i.rs
I illico, coiilitoiiiics, }írossiÍTi'iiirnl<lfiilr('s, el a
lloiiisassoz grandes. t'U'gaiilc>s,(lis|MiMf.s(Mi fra-
|ii's tprmiiinlcs.
■.uiiiirlo, riii. adj. /^unnrini; i\u\ Psl ronsé habi-
ter la liiiic. S'i'iiiploio siibslaiiliv.
I.Miiútico. ca. adj. hntud-lil.n. /.nnaii(|iir; (juj
o-it sons rinnuciirc de In Imic. || Se dit | articii-
liiTiMnoiil des mnladic-i i|ui M>inhloiit i-lio rn
inpporl avec des pliiiscs drlcrniiiM'PS do la luiio,
t't des iiidi\ idos alVirlésdo ers iiialadios. | l-'ij;.
l'.iin. raiitasiiiip fl capricipiix. S'emploie qnei-
quelois siiltsiniilivomeiil siirtniit en jiarlanl des
pei sillines ,iii propre et nu li^mé.
I.iiiicrilla, s. f. Itiitur/.ill-u. IJijoii en forme de
eroissaiil.
i.iiiirlt'M. S, m. pi. louvá-lvss. iMas .1. uncís: se di
de quatre croissants réunis par leurs cornes, qui
fornienl une rose.
l.iiiioM.|s. m.tou-néss. Lundi; le sesondjour de la
i-eniaine.
l.iinrdi, s. f. loiiué-(a. Voi'ite à lunettes dans la
quelle on a pratiqué des jours ||Slalled'orclies-
tre dans une salle de s|)eclaele.|iDra}ieoire, cou-
teau à re\crs pour enlever la chair. || Hijou en
croissant. | Lunetas s. f. pi. inus. V. Anteojo.
E.uiiicn, illa, ilH. s. f. dim. de Lt/«a.
l.Hiil-«ola»r, adj. /')(í-Hi-AíW«r- Astron. I. uni-so-
laire; qui est composé de la révolution du soleil
et de celle de la lune.
l.iiiiiiio, s. f. loti-uoula. l'élite lune, croissant, I
Figure de géométrie en forme de croissant. ||
Conchyl. Lunule; impresión prosoydc après la
face postérieure dans cerlai nos coquillesbi val ves.
Il Entom. Lunule; nom donné à la mole et à la
pleuronecto. 1| i.ûnulos. \\ s. f. pi. Ménisques:
lentilles concaves d'un côté et convexes de l'au-
tre.
i^Hiuilco, Ica. adj. io«non*ieo. Bot. Lunule; qui
est en forme de croissant.
i.iinúlro, s. m. luunou-léo. Ichthyol.LunuléMiom
s|)éciiique du labre.
L,iiiiiillnn, s. f. /oií-oí/-na.Zoopb. Lunnline: gen-
re de zoophites infusoiros, qui tient le milieu en-
tre les arthrodiées et les microscopiques gym-
modés. famille des baxillairiéos et dans lequel
sont comprises cinq espèces bien constatées.
■.iiiiiliia, s. f. loanouli-ta. T'olyp. Lunulithe; gen-
re de polypiers, fort rapproché desorbulites.
établi pour quelques espèces d'un petit volume
qu'on ne connaît encore qu'à l'état fossile.
l>iinu.«>, Myth. Lunus; dieu de la lune; la lune elle
même.
E.iipniiar. S. m. loupanar. Maison de débauche,
de prostitution.
l'Upaiiarlo, ria. adj. lonpana-rio. Qui a rapport
à une maison de débauche, de prostitution.
I>úpca, s. f. /ot/.;)ea.Crusl./>upée; genre decrus-
tacés de la famille des nageurs.
l.Hpt>rcnl(>s, s. f. pi. loupèrl:a-lés$. Ant. rom.
Lupercalés; fêtes que l'on célébrait, à Rome,
le 13 février en l'honneur du dieu Pan, ou selon
d'autres en mémoire de la louve qui allaita Ré-
muselRomulus.
Ijupvren.s.m. Imipér-ko. Ant. rom. Luperque;
nom donné aux prêtres qui célébraient les lu-
percales.
I.uperia, s, f, loupé-ria. Bot. Lupérie ou lupéria:
section du genre usathiotc renfermant plusieurs
espèces di- girollées dont la cheiransthe triste
fait partie.
Liipofo, s. m. tnupé-ro. Kntom. Lu|iere; petit
genre d'insectes coléoptères a quatre articles a
tous les tarses, à corps arrondi, luniille des phy-
lapliages.
I.iipla, s. f. li.u-pia. Médec. /.oupe. tumeur indo-
lente, cirronscrile.gcneralemeiil sans inllamma-
tion et de la même couleur que la peau. On la
eonfond sous re nom au grand nombre d'iidlam-
niations classiliécs aujourd'hui liislinctcmenl. |
Zool. y.oupe; tumeur (|ui est natuielle a certains
animaux. | ()(d. Loupe; verre con\exe des deux
côtés. I Laiiiil. Loupe, pierre |irecicu>e qui n'est
pas parfaite; qui est sèche el imparfaite. | i)pl.
Loupe:extrnclion de la matière nacrée dans l'in-
térieur descociuilles perlées.
■.iipinafiter, s. m. /fm/)tna.ï-ierr. Bol. Lupinas-
ter; nom spécifique d'une plante du genre trè-
fle, qui se dislingue par son calice campanule,
son stigmate eiicrochet et sa gousse polyspernie.
L.<ipiii<>ia, s. f. Iditpiné-la. Bot. Lupinelle; nom
vulgaire d'une espèce de trèlle.
I.iipiiio, na. ndj. Jn^ipi-vo. De lou;>; qui appar-
tient au loup. I -Varia /li/ii/in: iycanlrophie. V.
Lirantrufla. ,
l.upon. s. m. /oxyton. Conchyl.Z,upon; petite es-
pèce de porcelaine.
■.iipitlina, s. f. ¡onpovli-na. Bot. LuDuline; es-
pèce du genre lucerno, connue sous le nom vul-
gaire de trèfle noir.
I.iipiiliiia. s. f. /.upuline; nom sous lequel a été
d'abord décrite une poussière jaunâtre, dorée,
résimforme, aromatique el anièreque l'fm trou-
ve à l'époque de la maturité, à la liase de la sur-
face externe des bractées dont sont formés les
cônes du houblon; ainsi que sur l'axe qui les
supporte.
Lúpulo, s. m. lou-poulo. Bol. Lupulus; nom la-
tin du houblon; plante avec laquelle on fait la
bièie.
i.iipiiii. s. m. loupouss. Palhol. Lupus; mot la-
tin qui signifie loup; et par lequel on désignait
tout ulcère rongeur.
l^iiqiiéM. sa. adj, et s. louhéss. Lucquoisi habi-
tan de la ville ou du duché de Lucques en Italie,
IILucquois; qui appartient à Lucqués ou à ses
habitants.
Liiqiiesa. s. f. lauhé-ssa. Comm. Luquoise; étof-
fe de soie, magnalel.
Luquete, S. m. ¡uul.é-té. Zeste; morceau d'écorre
de citron ou d'orange qu'on met dans le vin. ||
inus. V. Pajuela.
Lureira, S. f. lour^ï-ra. Bot. Loureirei genre de
I plantes dicotylédones de la famille dos euphor-
I biacées, originaire de la Guadeloupe.
Lusa^caclja. s. f. loussa radg-ha. Bot. Lussa-
I radja; espèce de plantes des Moluques, famille
i des térébinthacécs. •
I Lniico, ca. adj. inus. hus-ko. Louche, myope. V.
î Visco.
l,u»!ila«le, adj. /oMS5i'a-(/^. Lusiade; nom patrony-
mique donné aux descendants de Lusus, fils de
Bacchus.
I.uiiitnuo, na. adj. Cl S. loussita-no. Lusitanien;
habitant de Lusitanie, aujourd'hui Portugal.
Il Lusitanien; qui a rapport à la Lusitanie ou à
ses habitants.
Î.LT
— mi —
J.UZ
l.iiHtrncion, s. I'. lonstiUTion. Ant. roni. Luslra-
lion; cérémonie consistant en sacrifices, asper-
sionsou fumigations, et par lesquelles on puri-
liail les lieux ou les personnes souillées. || Lus-
iration; parliculiércmcnl, les cérémonies qui
chez l'is Hamains consistaient à asperger d'eau
lustrale un enfant nouveau-né.
LuNtratlo, «la. part. i)îiss. du v. lustrar. Lustré,
c. S'emiiloie adjctivcment.
Liititrudoi-, ri», adj. et S. louslrador. Tech. Lus-
Ireur: celui qui donne le dernier apprêt aux étof-
fes, chapeaux cuirn, etc. quileur donne le brillant.
Il ïechn. Lustroir; chapeau pour nettoyer les gla-
ces, les polir.
L,iiHtrHl, adj. loustval. Ant. rom. Lustral qui ap-
partient au lustre. || .■!(/«« lustral; eau lustrale;
eau commune dans laquelle on étei>;nait un ti-
son ardent tiré du foyer des sacrifices, et qui
servait dans plusieurs cérémonies.
L.uAtrniiieii(o, s. m. inus. loustramén-to. Action
de lustrer, d-allustrer.
L.uM(i-ur, V. a. loustrar. Lustrer, donner le lustre
à un chapeau, à un étoffe , etc. || Kxpier ' puri-
fier par des luslralions. || Lustrar el papel; sati-
ner le papier. \ Voyager; parcourir un pays, une
province.
I^iiMtrutlvw, >n. adj. loustrati-vo. Lustratif, qui
donne du lustre.
l.iiM(rr, s. m. lous-tré. Lustre; éclat brillant que
le polissoir ou une préparation chimique donnent
aux objets. || l'ig. /.u«tre; éclat, splendeur, re-
lief. Il inus. V. /.Mitro.
liiijüti'eclllo, s. m. dim. de lustre.
E.úMtricu, ca. adj. lustri-ko. Poés.Qui appartient,
qui a rapport au lustre.
ftiiiNtriiin. s. f. loustri-na. Comm. iustrinc; étof-
fe, espèce de droguel de soie.
■..nutro, s- m. lous-lru. Vnt. rom. Lustre; fêle ex-
piatoire, célébrée à Rome depuis un temps im-
morial, et dans laquelle on adresait des vaux aux
dieux ponr la prospérité de l'étal. || Lustre; espa-
ce de cinq ans.
liuntrounnientc, adv. loustrossntnén-té. D'une
manière brillante, avec lustre, avec éclat.
l.iiMtro8o, »a. adj. ¿ous(ro-:sj!u. Brillant; qui a du
lustre.
■.litado, da. rdj. inus. V. Jiiilutado.
E.iitaria, s. f. loutar-ia. liot. Lutaire ou lularia;
genre de plantes cryptogames auquelon rapporte
des espèces con ferves.
■.utacioii, s. f. loutaiion. Techn. ¿utation; ac-
tion de lutter.
■.iitea, adj. f. loulé-a Luttée; qui ressemble à un
luth. Ne s'emploie que dans cette locution. Ulan,
duria lut vu, mandore luthee. || s. f. Ornith. Sor-
te d'oiseau.
■.uteii. s. m.lou-tén. Lui: enduit tenace et duc-
tile qui devient solide en se desséchant et que
les pharmaciens et les chimistes em|)loiciit à
divers usages. || I.utcn de almendras ; lut d'a-
mandes; lut d'amandes; lut lait avec le tourteau
exprimé des amandes, qu'on pulvérise cl qu'on
mêle aune suffisante (luantitè de colle d'amidon
pour lui tlonner la consistame d'une pâte ducti-
le. 1 I.utcn de cal; lut de chaux; lut qu'on fa-
Itrique avec de la chaux délice d'eau cl de blancs
d'oeufs.
LiUtcolM^ S. f. lüut¿o-la. Uot. I.utèolet nom spcii-
liquc du réséda. j lu '
Liiteolliin, s. f. luutéoli-iia. Chim. Lutéoline;
nialierc jaune, cristallisable, isolée de la gande.
I.iiterarilnmo , S. m. loutéranis-mo. Lutcra-
nisme; doctrine de Luther ; religion del luthé-
riens.
I..utcraiil7.ar««> , V. prcm. loutéranizar-té. Kéol.
Se lulheraniser; se faire lutcrien, embrasser les
doctrines de Luther.
■.iitcrano. lia. adj. loutera-no. Luthérien; qui
suit les doctrines religieuses de Luther.
■.utei-niioM. s. m. pi. Hist. rel. Luthériens; sec-
tateurs des réformes introduites par Luther.
■.iitjaii. s. m./o'iffl-/ui»i. Ichthvol. Luijan ; nom
chinois ou malais donin' a un genre de poissons
de la famille des acaiilliopomes.
Lnto, s. m. li)u-t<>. Deuil ; habit de deuil, jj Cou-
leur affectée au deuil.
E,iitoHo, MU. adj. lonto-sso. Ornith. Lutheux; «cm
vulgaire du cujelier ou alouette lulu.
(.iitrariu, s. f. loulra-ria. Moll. Lutrairc ; genre
mollusques acéjihalcs , lamellibranches, ou âk
coquillage bivalves.
L,iitrin, s. f. V. lutria.
■.utrix, S. m. loutriliss. Krpet. Lutrixs nom spé-
cifique d'une couleuvre encore peu connue.
■.iitiiuNo, »o. adj. luulouo-sso. Luctueux , triste,
funéraire.
I.uvaro. S. m. louva-ro. Ichthyol. Luvare ou lu-
varus; genre de poissons, très voisins des tuma-
tées.
Luxucion, s. f. louUsaiion. Path. chir. Luxation;
déplacement de deux ou de plusieurs pièces os-
seuses,dont les surfaces articulaires ont perdu
en tout ou en partie leurs rapports naturels.
Luxado, da. part, pa.ss. du v. luxar. Luxé, e.
S'emploie adjelivement.
I.usar, v. a. loul.sar. Luxer, deboiler un os. le
faire sortir de la place au où il doit cire nalure-
llement.
i.iixnr!«e, v. pron. lou sar-sé. Se luicrtsortir de
sa cavité.
LUX, s. f. /ozz. Phys. Lumière; cause de la visibi-
lité et de la coloration des corps. C'est un fluide
extrêmement subtil, répandu dans tous iLni-
vers, traversant les corps transparents qui leré-
fraclenl en le rapprochant de la perpendiculai-
re, enraisson de leur densité et de leur combus-
tibilité; arrêlé par les corps opaques d'où il est
réfléchi en faisant un angle égal à celui d'inci-
dence; rcflcchi entièrement parles surfaces blan-
ches et absorbé par les poires ; obéissant à des
atractionss se descomposant à travers un prisme
transparent en sept ravons. secombinanl dans les
opérations chimiques produissant par son déga-
gement la flamme et la plios| horcscence . con-
tribuant à la vt'gciation des plantes ci .i la vie
des animaux; opérant la decompo>iiion de beau-
coup de compo.>ies organiques et inorganiques.
Selon quelques physiciens; ce fluide cl généra-
lement répandu dans la nature, mis en mouve-
ment par les corps lumineux et iran^metiant
son agitation de pro» he en proehe. .i la manière
des ondes sonores. Telle est la théorie de Des-
cartes, lesvstcme de ondulalioiix. adopte et mo-
difie surcessivenuiit par do l.iiler et lUiyghens
et par le plupart des physiciens modernes. Se-
lon Newton au contraire la lumiêic emane do
IXZ
90-2 —
IXZ
corps liiiniiicm cnmine les iiulé( ules nui allcc-
tnii notre odorat, óinanpiit tics corps odoraiitft;
c'est une émission coiitiniicllc dos pnr(iciilos
lancées dans l'espace, nuellcs iravtTHcni avec
une vitesse de près de deiix-cent-soi\antn-mil-
Ic kilomètres par si'coikIc , ¡uiis tiireilesmoltent
huit minutes treize secondes il parvenir du so-
leil à la terre. Celte opinion a lon¡;tetnpí préva-
lu en coiitrailictien en pliysi(|ue, et le vul};¡iire
encore et même hien des hommes de leltrfs,
n'en ont pas d'autre, ('/est le temoi^çnii^;e de
sens. De là une l'oule d'expressions dans le lau-
psjçe poétique, qui man(|uent de justesse ripçou-
reusemenlparlant, eu égard ausyslème d'ondu-
lations; qui est leseul vrai aux yeux de presque
tous les physiciens de nos jours. Telles sont.
El sol vierte tórrenles di; luz: le soleil verse des
flots de lumière. h'I sul proyecta sus rayos so-
bre la tierra; la soleil dard«, envoi ses rayons
sur la terre. El foco de la luz; le soleil, se' du
également qtie-. El centro de In Inz. \\ Loc. l'am:
9 Lui demisojos; expresión de tendresss qui, tra-
duite liltéralemente veut dire: lumière de mes
jeux, mais qui, par allusion à l'organe de la vue,
exprímele plus grand attachement, l'intérêt que
inspire une personne par laquelle on éprouve un
attachement indéfinissahle. Celte phrase peut
aussi être employée ironii|ucnient, et alors elle
cxprimel'aversion, le de'îoùt,lemépris donthob-
jelest la personne à laquelle on pane. \\Quien de-
biera dar luz da tinieblas; celui qui devrait don-
ner de bons exemples est l'occasion du scanda-
le. I Separece como la tuzci las tinieblas; il n'y
a pas plus de ressemblance qu'entre lalumière et
les ténèbres. || adv. Con luz del dia; il était en-
core jourt £'ntre doi hices; à la brune, à nuit
tombante. | Prov. fam. Para dormir no se nece-
sita luz; on n'a pas besoin d'avoir la chandelle
allumée tandisqu'on dort; figurément il exprime
qu'il est inutile de garder une chose dont on
n'a pas besoin. || Poner luces en alguna parte;
eilairer un endroit , y placer des bougies, de U
lumière. || Despntilar lu luzt moucher hi chan-
delle. Il Lumière; celle des astres du soleil, des
bongies ilu gaz, etc. 1| /.uniière,- bougie chandel-
le, hin)pe allumée. || Lumière, jour. | Fig. |,n-
mière; éclaircissement, indu e sur queli^ue sujet,
quelque afl'iiire. || Lumière ; intelligence charte,
savoir connaissani;e en général; lont ce qui
éclaire et quiile l'espril. | /.umieri', publicité,
examen. | l.umièie; tout ce <)iii illumine l'Ame
l.aliizilc la razan; l,i luinicre delà raison. ||
l'eint- Aumiere; ctlets de la luiniere unités sur
un tableau. ', llisl. rel. i'Viifua luz; nouvelle lu-
mière; se dit dans les l'iats-l iiis d'une sede
dont les membres prennent cxclusivenienl |<«
nom de (dirétiens. , iMiilos. Scid. Euz crtenor;
inferior, interior y superior; lumière extérienre,
inlcrieure. intérieure et supérieure; les (juatre
degrés de communication de la science selon
Saint Boniface. qui vivait aiiXlll siècle. ¡ Théo!.
Luz lie 'gloria; lumièrede gloire; S'-coiirquc Dieu
donne aux ames -des bienheureux aiin qu'el-
les le puissent contempler en l'ace. || A hu'mi
luz; avec attention, réilexion ou avec connais-
sance de cause. || A primera luz; à l'aube du
jour. ¡ Media luz; lumière faible , demi jour. ||
Sacar à luz; publier, donner au public un ou-
vrage d'esprit etc. | Luces, s. m. pi. .Jour, ouver-
tures d'unédilice, d'une maison, par on entre la
lumière. || .4 dos luces; confusément, avec am-
biguïté; à double sens, j .1 todas luces; à toutes
parts ou de toutes manières, ¡j Entre dos luces^
entre chien et loup, sur le brune. | Hacer dos
luces, éclairer deux endroits à la fois.
liiiciéraaKO, S. m. íouzíér-nngo. Lucie ; genre
d'animaux zoophiles phorphorescents. *
i^HxoiiPN »$o,adj. et s. louionéss. Luçonnois; habi-
tant de Luçon, qui appartient à £uçon ou à ses
habitants.
liuzula, s. f- lou-ioula. Bot. r.uzulè; genre de
plantes monocotylédones. famille de joncacées.
ÍJ.A
— \)m —
I.LA
LL
i.l. eiW-é. Treizième lellrc de l'alpliabel espagnol,
qui ne compte pas comme telle dans l'niphabet
français. Quand même elle est double dans sa
ligure , se composant de deux L, elle n'a qu'une
valeur simple quant à l'orthographe et à la pro-
nonciation. On la prononce en collant toute la
largeur de la langue au palais, près de la racine
des dents supérieures, tel que nous prononçons
en français 1'/ mouillé.
■Jaga, s. f. Ila-gi/, Plaie ; solution de continuité
faite aux parties molles du corps . causée par
quelque accident, par quelque blessure, ou par
la corruption des humeurs. || Fig. Plaie; dou-
leur , alfliclion. I V. Plafia. \\ Vide qui reste en-
tre des briques, entre les pierres d'un mnr. ||
Indignársela llaga ; s'irriter . se courroucer.
S'envenimer la colère. |! Rctwvnr la llaga o las
llanas ; rouvrir la plaie ou les plaies. Il \.Iieno-
l'ar la herida.
■.lagado, part. pas. de ¿lagar, et adj. Blessé,
saignant.
■.lagador, ra. s. inus. Celui ou ce qui blesse.
iJagaiii lento, s. m. V. 7>1aga.
l-lagar, V. a. Ilagnr. (I. mouillé). Faire une plaie.
Il /.lagar el corazón ; navrer le cœur.
D.laglONo, un. adj. V. Uaijado.
■.lni;iii<*a, illa, itu. S. f. dim. de Llatja.
I.laj^'iiiia, s. i.\\ai¡ou-na. bot. Lagune; espèce
d'euphorbe du Pérou.
■Jniiitt, s. f. llrt-mrt. (/. mouille). Phys. Flamme;
corps lumineux, ardent, diversement coloré,
impondéré, qui se dégage des corps en combus-
tion par l'action de la chulear, et provient de
l'ignilion des ga/. Sa température surpasse la
(baleur blanche des corps solides^ il est d'une
extrême mobilité , et est emporte par l'air au-
dessus des corps qui brûlent. | Fig. Flamme,
éclat , vivacité ; ce qui imite la partie subtile et
lumineuse du l'eu, comme la flamme des jen\.
des diamants. Il Fig. et poét. Flamme ; ardeur,
amour; la passion , ses effets. |1 Flamme ; noble
ardeur pour le bien , pour la vertu , inspiration.
I Las Hamas del ]tur¡ja torio; les llanwnes du
purgatoire. | Salir de Uatnas 1/ raer en las bra-
sas; tomber de lièvre en chaud-mnl. j Hot.
Flamme ; variété d'œillet rouge-ponceau. || Py -
rotcch. Hamas de üeníjala; flammes du Ueii-
gale; sorte d'artilice qiii brûle sans bruit, et
qui donne une luniière Irès-vive.
l.laïun, s. m. Ila-)fui. /. mouillée Mamm. V.
I ama.
■.laiiiaila, s. f. Wama-da. (l. mouillé). L'action
d'appeler, appel. || Marque , renvoi; trait de
plumer mis a la marge d'un livre. || Art. mil.
Appel: signal que se fait avec le tambour ou la
trompette pour assembler les soldats. |1 Tocar
llamada ; battre l'appel, sonner lajipel. || Faus-
se attaque, diversion.
ñamado, da. part. pass. de Llamar, et adj. Il
Dit , sur nommé.
i.laiiiado. s. m. v. Llamamiento.
Lilamador, ra. S. Wamador. {L mouillé), uarçon
de boutique qui se lient sur la porte pour appe-
ler les passants. A Paris on disait autrefois
courtauil. \\ Bedeau de confrérie. V. i\uñidor.
Il Marteau; heurtoir de porte. |i Celui qui ap-
pelle.
Llamamieiito, s, m. Wamamiénn-tn. ConvoeÀ-
lion. Il L'action d'attirer au-de hors une humeur
rhumatismale , etc. Il Fig. Inspiration, mouve-
ment intérieur de la grâce. || Prat. Rappel: dis-
position d'un testamenl qui rappelle tes exdus.
Il Appel.
l.lamaiitt>, part. prés, de £(amar. Appel lanl ; qu
appelle.
I.lamar, V. a. Wamar. Appeler; siguilic littérale-
ment, se servir de la voix ou d'un signe (juel-
conque pour faire venir quelqu'un, pour lui in-
diquer qu'on désire ou qu'on >eut qu'il >ieiine.
Il Appeler; nommer, dire le nom d'une person-
ne, d'un animal, d'une chose. ¡ .appeler. d«j!>ig-
lier les personnes ou les choses par des termes
qui les distinguent les unes îles autres, leur
(loniier une qualilication . qm-lquefois delinir.
Il .Vppeler; donner un litre il'lnnineur, de dig-
nité , de distinction, etc. d'amitié. | Ap(u:U'r«
réclamer , commander, exciter . capliNcr , l'at-
tention, les soins etc. | .Vttirer une humeur au
dehors. !| Fam. Fxeiler la "-oif , nllerer. |¡ Liler.
convoquer. | Api>eler; on le dit du rri d^Ml les
nnimaux se serveni pour f.iire \euir à eux ceux
de leur espèce. | Fig. \ppeller au secours, à l'
aide. V. Implorar. \ .Vppilor; faire \ci)ir, moi-
ter à \eiiir auprès de soj 011 en (|uel()ur endroit .
mander. ¡ .Vppeler à, in\ilcr a, exciter a. con-
vier. ¡ Fig. .Vpi>eler ; .se dit de la ^üration , des
dispositions niilurelles qu'on 0 piuir une rlinse,
du choix fait de certaines personnes pour sunre
une carrière, remplir une fonction . ou s'acquit-
ter d'une mission quelconque, j Pral. .Vppclor;
faire que les exclus par la lui a'aicnl p«rl aune
•succession. ' Llamar VMi^s à alyuno; ¿Ire ius-
UÁ
— 904 —
LI.A
pir(^ de Dieu pour changer de vie.
I.laniar, V. n. Ui^'poiidrc, se rapporter n tel en-
droit, en parlant d'une note, ilMine citation. ¡
Mar. Super, aspirer. ¡ Limitar a la ¡>ui>rla; frap-
per à la porte. ¡ Fij;. lAamar <'i \(is puertas:
faire souvenir d'une cliose, implorer la ()rotce-
tion de quelqu'un , »Hre sur le point d'arriver.
¡ lÀamar de punida; on ledit d'un cliieu qui
aboie, pour avertir qu'il tient le gibier en arr(H^
î ¿ Quién llama! qui est là ? ¿qui va là? ¡ Lla-
man; il y a (¡uclqu'un , quelqu'un est là.
IJaiiiurMc, v.pron. S'appeler, »Hre appelé. ¡ S'ap-
peler, se donner à soi-même un titre. ¡ Llamar-
se à engaño i¡ reconnaître son erreur. ¡ íAamar-
se il \a corona: fam. Décliner une juridiction
en devenant ecclésiastique. ¡ ïAaniarsc andana
ou anlana; fatn. Nier, refuser avec ténacité.
LIaiiiiirixiA , s. f. llaniara-da. (îrande ilamme
passaj^ére qui s'élève et s'éteint sur le champ. ||
Fig. Erapürlemenl , fouine de peu de durée. !|
î Rougeur subite et momentanée qui monlc au
visage. I anc. V. Ahumada,
Llamativo, va. adj. ¿¿arnaft-oo. Piquant , salé,
excitant ; on le dit des mets qui altèrent. ¡ At-
trayant ; qui attire , qui appelle à soi.
■ilaiiiasar , s. m. llamazar. Terre moliere ; terre
grasse et fangeuse.
I.lana , s. f. Ua-na, Truelle ; petit instrument de
fer ou de cuivre, qui est plat, à peu près de for-
me triangulaire , à manche de bois , et dont les
maçons se servent pour employer le plûtre ou le
mortier. ¡ Page d'écriture ou de livre. \. Plana.
I Dar de llana; pigeonncr. ¡ V. Llanada. Plai-
ne.
lilanatla , s. f. Uana-da. Plaine; plate campa-
gne.
l'Iaiiaiueiite , adv. llanamén-lé. Platement; d'u-
ne manière plate , unie, lisse , rase, ¡ Fig. Pla-
tement , francliemenl , sans détour. \ Simple-
ment ; sans affectation.
I^laiii'za, s. f. llané-za. inus. V. TAanura. \ Fran-
chise , bonhomie, candeur. ¡ Popularité , affa-
bilité. ¡ Impolitesse , excessive franchise ; man-
que d'attention et de respect. ¡ iuus. Sincérité,
bonne foi.
lilaiiEco , ea . to, ta. s. dim. de Llano.
lilaiii^iiiiiiameiite, adv. sup.de Llanamente.
I'laiiísinio . ma. adj. sup. de Llano.
■'laño , s. m. lla-no. Plaine ; plate campagne , ra-
se campagne, étendue de terre unie dans un
pays.
lilano , na. adj. Plat , uni , égal, plain. || Doux,
affable, naturel. ', Rustre , grossier , impoli. ||
Fig. Gourant, facile; qui ne souffre point de
difficulté. ¡ Franc, simple. ¡ Simple; en parlant
d'un habillement, i Clair , évident. | Plébéien,
roturier. ¡ A la llana. V. Llanamente. Sans cé-
rémonie; simplement, sans affectation. ¡ Car-
nero llano; mouton. | De llano. \. Claramente,
Descubiertamente. \ De llano en llano. V. Cla-
ramente , Llanamente. \ Tierra llana ; pays
plat. { Estado llano; tiers état, ¡ Canto llano;
Plain-chanl. < pl. /Janoí ; on le dit des tours
faits à un bas tricoté , sans élargir ni rétrécir,
lauta, s. f. Hortic. Sorte de chou qui, coupé,
repousse et dure toute l'année. ; Llantas ; ban-
des de fer autour d'une roue.
l.lantear , v. n, inus. Pleurer. V. Horar.
■•lanteja , S. f. m\\f^}^Lentrja.
Llantén, S. m. llantén. Hot. Plantain; pliinle fort
commune , qui croît dans les lieux herbeux. Se<
liges portent un épi chargé d'une multitude il.-
petites semences. ¡ Llantén acuático ; plantain
aquatique ; plante aquali(|ue (|ue l'on regarde
comme un bon nnli-scorbiilique.
■-lanto , s. m. Pleurs, larmes, j (iémissemenls.-
lamentations. ¡ Douleur, peine, affliction. ¡ ÀnC'
gnrte en llanto; fondre en ¡deûrs , être toui en
¡deurs , noyé de pleurs , noyé dans les pleurs. !i
lîl ¡lanto sobre el difunto ; on le dit pour ex-
primer qu'il faut faire les choses à temps conve-
iiîible , el ne pas perdre l'occasion.
Liantn. s. m. Uelal. I.laiitu; chez les Péruviens,
bandelette qui servait de diadème aux Incas.
lilaniii-a, s. f. llanou-ra. yunlilé de ce (|ui est
plat , uni . sans inégalité. [ Plaine ; pays plat.
■'lapa , s. f. lla-¡)a. Miner. La (juantité de mer-
cure (jn'on ajoute à un métal tju'on travaille.
■diii»nr, V. a. Miner. Ajouter du mercure à un mé-
tal que l'on travaille.
Liarc!» , s. f. pi. lla-ri'ss. Crémaillère; ustensile
de ménage , ordinairement de fer , qu'on scelle
au fond des cheminées de cuisine , à deux mè-
tres environ de hauteur , et qui, muni de crans
obliques, recourbé en crochet à son extrémil»'»
inférieure, sert à pendre, abaisser , relever, ac-
crocher au dessus du feu les chaudrons , les
marmitles dans lesquelles on veut faire cuire ou
chauffer quelque chose.
Llave , s. f. lla-v<K Techn. Clé ; ou Clef; instru-
ment de fer ou d'acier, ou d'un métal plus pré-
cieux , qui sert à ouvrir ou à fermer une serru-
re. ¡ Clé de lit avec quoi on tourne les vis. |;
Clé de robinet, j Platine du fusil, etc. ¡ Clé de
arpe, de clavecin, etc. ¡ Détente d'une arbalète.
Il Fig. Clé; se dit d'une science qui sert d'intro-
duction à une autre , qui prépare à l'étude d'u-
ne autre science. ¡Clé; se dit de l'explicatiott
des noms supposés el des termes obscurs qui se
trouvent dans certains ouvrages écrits d'une
manière énigmatique. | Clé; ce qui est néces-
saire pour l'intelligence d'un ouvrage, d'une
alfaire, d'un système , d'un secret , etc. j Robi-
net. ¡ Clé, accordoir ; outil pour accorder cer-
tains instruments de musique. ' Clé ; instru-
ment pour monter une pendule, une montre,
etc. ¡ Ar. hit. Clé de voûte; la pierre de milieu
qui forme la voûte. ¡ Llave de la mano; lar-
geur de la paume de la main. ¡ Llave del pié;
distance depuis le coude-pied jusqu'au bas du
talon. ¡ ííace í/oí)fe.V.ce mot. ¡ fJave maestra;,
passe— par-tout. | Llave capana; fam. Clé des
gentilshommes de la chambre honoraires.- ||
Llave del reino; clé du royaume; se dit de
certaines places fortes de la frontière , dont
la possession procurerait à l'ennemi une en-
tré facile dans un état. || L/nuô /"a/sa; fausse-
clé; clé qu'on garde ou qu'on fait faire furtive-
ment pour en faire un mauvais usage. | Debajo
de llave, sous-clé , dans un lieu fermé à clé. j
Echar la llave; fermer à clé. | Doblar, torcer la
llave: fausser, forcer la clé. en la tournant avec
trop de force dans la serrure. | Echar la llave;
mettre le sceau à quelque chose. V, Echar el se-
llo. Llave de segunda de tercera vuelta; clé à
double, à triple iour. \Jave dorada, c\é d'or; cel-
LLE
— 905 —
LLE
le que portent áleur ceinture les gentiles hom-
bres de llave dorada; grands oflicieis de la cüur
de l'empereur d'Autriche ou du roi d'Espagne
et d'autres souverains, qui ont droit d'entier
dans la chambre de ces princes. | pi. Llaves,
madriers posés entre deu\ courbes sur les lillacs
d'un bordage à l'autre. | Llaves de la Iglesia:
clés de l'Eglise, clés de saint-Pierre, puissance,
autorité du saint-Siège. ¡ Llavesdel tesoro de la
iglesia, clés des trésors de l'Eglise, le pouvoir
d'accorder des indulgences. | Las llaves del cíe-
/o; les clés du Paradis, du royaume dcscicux,la
puissance de lier et de délier , c'est-à-dire d'ab-
soudre et de ne pas absoudre. | Ahite quedan
las llaves; on le dit d'un homme qui abandonne
une affaire dont il était chargé, sans en rendre
* compte, ou qui s'en va sans régler, qui met la
clé sous la porte. ¡ Presentarlas llaves; présen-
ter les clés; faire acte de soumission, d'obeis -
sanee aux souverains ^monarques), quand ils
entrent dans ce qu'ils appellent leurs villes, ou
rois conquérants quant ils se présentent devant
celles des ennemis, ou aux gouverneursel aux
grands, qu'ils y envoient en leur nom.
Mavea s. f. llauè. Bot. Llavée, genre de fougère
d'Amérique.
LIavecilla, icu. Ua. s. f. dim. de llave.
IJaverIzo, S. m. V. Celui qui a les clés.
lJavcro,ra. S. \\avé-ro. Portier, concierge, por-
te-clés, caissier, etc., celui qui est chargé des
clés. I Clavier; cbâme ou anneau pour tenir des
clés
I.lc, pron. lié. V. Le
Lleco, ca. adj. ll¿-/to. On le dit d'une terre neu-
ve, vierge, qui n'a jamais été défrichée.
Llega s. f. Ilé-i/a. .Vrag. Arnbée. W.iAegada.
Llegada, s. f' lÎ^ga-da.ArrivéCf l'action d'arriver;
le temps où une personna ou une cho^e arrive en
quelque endroit. | Arrivée; venue, approche. ¡
Feliz llegada: bien-venue.
Llegado, da. adj. cl part. pass. de ííegar. Arrivé.
¡ Bien llegado; bien venui.
Llegamionto, S. m. V. Allegamiento.
Llegar , V. n, llegar. Arriver; parvenir d'un lieu
à un autre. ¡ Arriver , parvenir , atteindre une
chose. ¡ Arriver; se dit également des marchan-
dises qui abordent par eau ou qui viennent par
terre, et, en général, de toute chose qui parvient
.1 sa destination. ¡ Fig. On le dit aussi du temps,
d'un jour , d'une saison , etc., que l'on atten-
dait ou que l'on redoutait. ¡ .Vrriver, monter,
s'élever à. | Arriver ; venir à bout de. | Durer
pendant un temps déterminé. ¡ Se suivre, arri-
ver à son tour. ¡ Arriver, parvenir, s'élever, ré-
ussir. ¡ Suffire, être suffisant. ¡ V. Allegar. ||
-Vrriver, s'approcher. ¡ S'assembler, rejoindre,
^'approcher de quelqu'un ou de quelque chose.
Il Llegar á oir, à entender ¡commencer à enten-
dre , à compendre ; venir à entendre, venir en
connaissance , etc. ¡ Si alcanza no llega; si cela
ne suffit pas, il s'en faut de peu. ¡ Llegar à las
iiceitxtnas:, arriver au dessert. ¡ Llegar à las ar-
mas ; se battre. ¡ Llegar à las manos ; en venir
■iu\ mains, se battre. ¡ Llegar la hora , su hora
'ï alguno ; mourir. | Llear à las dagas ; être
dans le moment critique , en parlant d*unc af-
faire. I Kl que primero llega ese la calza; pour
marquer que celui «[ui est le plus diligent par-
vient ordinairement a ses lins, i I.h.jar y fjetar\
«prime la promptilude avec laquelle on obtient
quelque eh. .se. ! .Vo Uegnr uun jiersi.nn o ruta a
otra : se dit de quelqu'un ou de qiiel(|ue chcc
qui est inférieur , i|ui ireg.ilc pas , qui n'a pas
les qualités, le uiérile d'une autre pi-rsonne ou
d'une autre chose avec <jui un veut \.i lomparer;
ne pas valoir.
Llegar, v. a. V. Allegar, juntar. ¡ Approcher une
chose d'une autre.
Liegarne, v. pron. lir</ar-«^. Aller dans un en-
droit voisin. ¡ S'approcher. ¡ S'unir, rejoindre.
Isleña, s. f. llé-na. (>rue. ¡iioiutaiion.
■Jeiiadu , l'art, piiss. de Llitnnr.
Lloiiiiiiieiitc , adv. llénamén-ié. Pleinement; am-
plement , aboiidaminent , copieusement.
Lk'iiar , v.a. llenar. Kniplir, remplir; rendre
plein. ¡ Remplir ; occuper dignemeiil une place,
clc. ¡ Plaire, a^iréer , sali>laire. ¡ Remplir un
espace , meure plusieurs choses, faire qu'une,
même chose s'y trouve en abondance. ¡ Fig.
(Combler, remplir de biens , d'oulrages; etc. ||
Remplir , compléter. ¡ Remplir , rassasier, ||
inus. Engrosser ; rendre une femme enceinte.
Il Llenar de olor, de fragancia ; embaumer. ||
Llenar el panrho ; remplir l'estomac , se far-
cir le ventre. ¡ Llenar n uno la cara de dedos;
soullletler. j Limar la esperanza; voir accom-
plir ce qu'on espérait, j A (¡itien Dins quiere
le llena la casa de bienes ; quand Dieu veut du
bien à un homme , il y parait à sa maison. ||
Llenar la luna ; être dans son plein, en parlant
de la lune. ,' Llenar 6 henchir la cabeza de
viento. V. Cabeza. \ Llenar las medidas. V. il/f-
dida. II Llenar el número; compléter.
Lleiiarwe, V. pron. Se remplir, èlrc rempli, deve-
nir plein. Il Se gorger de nourriture. || Llenarse
de ira, de cólera; se fâcher en lin, prendre pa-
tience.
Llenera, S. f. V. Lleuera.
Lleneramente, adv. V. ¡Aenametttr.
Llenero, ra. adj. Pral. Accompli, parfait .
Llenexa , S. f. V. Plenitud.
LleniMlinu, ma. adj. sup. de Lleno.
Lleno, na. nd). Ilé-mt. Empli, rempli, plein, etc.;
se dit d'un corpsqui contient tout ce (ju'il est ca-
pable de contenir. ] v. On le dit d'un ecii char-
gé d'un seul émail. H Méd. l'iem. en parlant du
pouls. I Delleno; pleinement, tutalmente. 1 Fig.
Hombre lleno: homme savant, rempli de con-
naissances. Il De lleno en lleno: entièrement.
Lleno, s. m. Fam. .\bondanee; quantité excessive.
I Perfection. H Plein de la lune. V. Plenilunio.
Llenura, s. f. Plénitude, ahondóme excessive.
V. Plenitud.
Lleta, s. f. llc-ta. Tige d'une plante à ognon.
Lleudado, part. pass. de IJeudar.
Lleudar, V. a. Faire lever la pAte avec du le-
vain.
Lle*a. s. f. /(e-vrt. iiuis. l. 'action de porter.
Llevada, s. f. llévu-da. Peu usil. Transpon» l'ac-
tion et l'effet de transporter ou de se transpor-
ter.
Llevadera, ra. adj. IUii'a<iil-r<>. Supportable, to-
lerable.
Llevado, part. paâs. de Llevar.
Llevador, ra. adj. Cl s. Celui, crlle qui tranc-
poile, ou conduit.
57
LLE
— 906 —
LI.U
■J«- vantai-, V. n. V. Levantarle.
Ucvar, V. a. Wévar. Transporlor, porter, condui-
re. || l'erccvoir, li'vpr un impi'it. I Porter, pro-
duire. Il Couper, abattre. || I, emporter, avoir I'-
avania^c, surpasser. || Supporter, souffrir, endu-
rer.. Il Fif;. Attirer à son parti, amener à son
opinion. Il .T/ener . eonduire , aboutir. I| .Ifanier
un cheval, etc. || l'orter, lavoriser , prol6}<er. ¡
Introduire, appuyer auprès deqnelíjuun. j Gag-
ner, obtenir, anjuérir. ¡ Hnlrcr ou (Mre en pos-
session. ¡ Ktre puni, ehiitié, réprimanda*. î Por-
ter, avoir trente, quarante, ote,., au jeu de ju-
quct.etc. ¡ Amener, conduire, emporter. ¡ Rete-
nir un nombre dans une addition. Porter. ¡
íApiar, suivi d'un participe, exprime qu'on a
pré»'enu, fait d'avance l'action désiiçiiée par le
participe. ¡ Kx. Llevar cstmliado; avoir étudi**
d'avance, j Suivi de la préposition por et d'un
nom, d marque une action conforme à ce que
ces mots sifinilient. Kx. Llevar por tenta, etc.;
agir par obstination, etc. ', Uavir, enlever par
force. ¡ lAevar (t cuentas; porter sur les épaules.
¡ Fig. fam. Souffrir pour obliger autrui ; avoir
à charge quelqu'un ou quci((ue chose. ¡ Llevar
adelante; lig. pousser sa pointe, ne point se dé-
sister, poursuivre une chose commencée. ¡ Lle-
var roíisiflo; lig. meneravccsoi. | Llevar lacar-
fja; lig. avoir toute le peine, porter seullc far-
deau. \ Llevar la cuenta; tenir un compte. ¡
Llevar lo mejor; avoir le dessus, l'avantage. ¡
Llevar de calles, fig. V. Calle. ¡ Llevar por de-
lante; penser, faire attention à une chose avant
d'en entreprendreune autre. ¡ IJevar acuchillo;
V. passer au fil de l'épée. \ IJevar al cabo una
cosa; fig. mettre fin à quelque chose. | Llevar al
cabo , ó hasta el cato; tenir lele jusqu'à la fin.
I Llevar cuentos; rapporter, médire par mali-
ce. ¡ Llevar la vuelta; faire retourner, rétrogra-
dcr. I Llevar el agua á su molino; fig. ne pen-
ser qu'à soi, ne prêcher que pour son saint, j
IJevar en peso; porter en l'air sans s'appuyer,
i Fig. Prendre sur soi. ¡ Llevar en la cabeza;
fig. fam. échouer, être capot. ¡ Llevar la ma-
no blanda; fig. traiter avec douceur. ¡ Llevar la
pluma à alguno; fam. écrire sous la dictée. |
Llevarle á uno alguna cosa tras sí el alma; fig.
désirer avec ardeur. ¡ Llevar leña al monte ó
hierro á Viscaya; fig. fam. faire l'aumône au
diable; donner quelque chose à celui qui n'a
besoin de rien. | Llevarlo de calles; fig. confon-
dre, convaincre par des raisonnements. ¡ Llevar
por la espada; v. passer au fil de l'épée. ¡ Lle-
var del cabestro, ó por los cabezonesí, fig. fam.
traîner par force. ¡ Llevar recado; fig. être ré-
primandé, maltraiter. ¡ No llevarlas todas con-
migo; fam. n'être pas à son aise, craindre. ¡ Ir
llevando; supporter les défauts d'autrui. ¡ IJe-
varla hecha; avoir le projet ou le plan conçu d'-
avance, et avec dissimulation, pour l'exécution
d'une chose. ¡ Llevar camino; aller bien. ¡ IJe-
varájorro; Naut. mener un vaisseau à la re-
morque, le faire avancer à force de rames.
l,levarse," V. pron. Wevar-sé. Se laisser emporter
par la colère, etc. |I Llevarse bien ó mal; être ou
vivre bienou mal ensemble. | Llevarse el dia; l'-
emporter, avoir l'avantage. j| Lhvarse los ojos ;
attirer sur soi les regards, l'attention. || Llevàr-
seloel aireó elvienio; autant en emporte le vent.
Il IVo se lo llevará el viento; on le dit dccc qui
est pesant , solide, ou bien attaché. || Llevarse
tras si; entraîner. ¡ Llevarte de calles. V. Atro-
pellar, arrollar. ¡ Llevarte el dia, la noche en
alguna cosa; employer le jour, la nuil a faire
une chose. | iJevárselo el diablo; fam. être au
diable, aller mal. ¡ Llevárselo la trampa; fam.
V. Malograrse.
IJoIca , s. f. V. Pechiculooado,
lloradera, S. f. Uuradé-ra. V, Pleureaso d'en-
terrement.
I.lorudo , da. aJj. et part. pass. de Llorar. \\
Pleuré.
■Jorndor , ra. Pleureur ; celui qui pleure
l.lorducloH, s. m. lloradoué-loss. Fam. Pleureur;
qui pleure continuellement.
■^.loraiite, part. prés, de Llorar. Larmoyant.
■clorar, T. n. llorar. Pleurer; répandre des lar-
mes. Il Fig. Déplorer , se lamenter, se pldindre.
il .Vffecler d'être pauvre, misérable. || Fig. Pleu-
rer , dégoutter. Oo le dit de la vigne fraîche-
ment taillée. Il Pleurer ; jeter de l'humidité. ||
Llorar à lágrima viva , llorar lágrimas de san.
gre: fig. être vivemnent affecté de q,uelquc cha-
grén. II Llorar lástimas, miserias, pobreza, exa-
gérer ses malheurs, sa pauvreté. [] Llorar la au-
rora : poés. Tomber en parlant de la rosée. || Ao
lloraré yo sus duelos; on le dit pour annoncer,
que quelqu'un aura beaucoup de peines à en-
durer.
Lloriquear, V. n. llorihéar. Plearnicher; feindre
de pleurer.
i^ioro , s. m. llo-'ro. Pleurs, larmes-
■Jorou , ua. adj. et s. Iloronn. Pleurant, pleu-
reur.
■Joronn.4, s. f. pi. lloro-nass. V. Plañideras.
Lilorosanicntc, adv. llorossamén-té. Avec pleurs,
larmes.
Lloroso , sa. adj. Uoro-sso. Pleureur , pleurant,
larmoyant ; plaintif, qui pleure, qui répand des
larmes.
Llosa , s. f, V. Champ-clos.
Llovediza , adj. f. llovédi-ia. On le dit de l'eau
de pluie.
Llover, v. n. llover. Pleuvoir; tomber de la pluie.
I Fig. Pleuvoir; tomber, survenir engrande
abondance. Il Fig. Líover ó cueslas; on ledit
d'une action, etc., qui tourne au préjudice de
son auteur. |! Llover sobre mojado : fig. arriver
coup sur coup , en parlant des malheurs. U Llo-
ver á cántaros; plevuoir à verse. | No tener so-
breque üios le llueva; on ledit pour exprimer
l'extéme pauvreté de quelqu'un.
Llovido , pari. pass. de Llover.
Llovido , s. m. llovi-do. Celui qui s'embarque
sans permission pour les Indes.
Llovioso, sa. adj. llovio-sso. Pluvieux. V. Llu-
vioso.
Llovizna, s. f. lloviz-na. Bruine, pluie fine qui
ressemble un brouillard.
Lloviznar, v. n. lloviz-nar. Bruiner, pluviner,
pleuvoir a petites gouttes.
Lloyd , s. m; llo-idd. Lloyd ; espèce de club qui
est ouvert aux commerçants de Londres, et qui
forme une sucursale de la bourse. Par analogie
on a donné le nom de Llody français à ua clob
du même genre.
LlHeea, s. f. lloui-ka. Poule couveuse; poule gse
LLÜ
— 907 —
LLU
l'on garde pour couver, j Couveuse; femelle qui
couve, en parlant d'autres animaux ovipares. |
Buena llueca, mala llueca; bonne couveuse,
mauvaise couveuse. | Bot. Synonyme de polypo-
reen bouquet. V. Poliporo. \ Fig. Maquerelle;
femme qui reçoit chez elle des filles de joie. On
le dit aussi de celle qui garde des objets volés,
et des gens de mauvaise vie.jiOn le dit aussi d'u-
ne grosse femme sale et malpropre. V. Clueca.
Llueco , ca. adj . V. Clueco.
Lluvia, s. f. llouvia. Pluiu; eau qui tombe du
ciel. Il Fig. Pluie ; grêle de coups, etc. |1 Pluie;
extrême abondance , prolfusioa de choses , et( .
qui surviennent d'une manière inattendue.
Lluvial, .dj. V. Pluvial.
Lluvlano, na. a-lj. llouvia-no. On le dit de la ter-
re récemment mouillée, ou que la pluie Tient de
tremper.
Lluvioso, sa. adj. ííoui'í'j-sio. Pluvieux, abon-
dant en pluie.
FIN DEL TOMO QUINTO.
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